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«GIACOMO DORIA |
PUBBLICATI PER CURA DI C. ALZONA E F. CAPRA
ie : VOLUME LXIV PARE
3 GENOVA
FRATELLI PAGANO - TIPOGRAFI EDITORI - S. P. A.
4
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1949 - 1951 ;
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3
PERSONALE SCIENTIFICO |
| Dott. CARLO ALZONA - Direttore incaricato. =
Dott. FELICE CAPRA - Conservatore.
“Dot: DELFA GUIGLIA - Assistente e bibliotecario
CONSERVATORI ONORARI
Avv. Proc. Dott. EMILIO BERIO - (dal 1935).
| Rag. CESARE MANCINI - (dal 1935).
Prof. Ing. STEFANO LODOVICO STRANEO (dal 1939).
Dott. GUIDO BACCI - (dal 1942).
Dott. ALDO FESTA (dal 1949).
Sig. LEANDRO DE MAGISTRIS (dal 1949).
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ANNALI DEL MUSEO CIVICO
STORIA NATURALE
GIACOMO DORIA
VOLUME LXIV
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GIACOMO DORIA
4
PUBBLICATI PER CURA Di C. ALZONA E F. CAPRA
VOLUME LXIV
GENOVA
FRATELLI PAGANO - TIPOGRAFI EDITORI - S. P. A.
1949 - 1951 È
CARABIDAE AFRICAINS NOUVEAUX
DES MUSEES DE GENES ET, DE MILAN
Sa par P. BASILEWSKY
f i (Musée du Congo Belge, Tervuren)
i
»
Mon excellent collégue et ami le Dr. S. L. Straneoa eu l’ama-
bilité de me confier |’ étude d’ un certain nombre de Carabiques appar-
tenant aux collections des Musées Civiques d’ Histoire Naturelle de
Génes et de Milan. Parmi ces matériaux, j’ ai rencontré quelques espe-
ces nouvelles dont je donne les descriptions ci-dessous, en y ajoutant
celle d’ un Oodes nouveau de ma collection. Les nombreux Carabiques
recueillis par L. Fea, en 1900-1902, aux îles San Thomé et Fernando-
Poo n’ont donné lieu jusqu’a présent a aucun travail spécial. Le Dr.
Straneo et moi avons entrepris |’ étude de ce riche matériel, étude
dont les résultats seront publiés plus tard, les descriptions présentes
servant a prendre date.
Pseudozaena (Afrozaena) Feai n. sp.
Long. 8 mm. - Espèce aptére. Tout le dessus d’ un brun de poix
rougeatre, plus clair sur la téte et le pronotum, la premiére presque
ferrugineuse; dessous assez clair sur la téte et la poitrine, plus foncé sur
l’ abdomen. Pattes, antennes et pièces buccales ferrugineuses.
| Téte large et volumineuse, les yeux très petits et nullement sail-
lants, les tempes fortement rétrécies en cou. Surface sans ponctuation.
| mais avec de légéres rides transversales sur le vertex et deux impressions
assez profondes près de la suture clypéale. Dent labiale forte et entière.
Palpes pubescents, le dernier article dilaté et tronqué, surtout aux lla-
_biaux. Antennes moniliformes, assez longues, dépassant la base du
pronotum d’ un peu plus de deux articles, le 3. plus court que le sui-
vant, les articles légerement plus longs que larges, le dernier nullement
3 acuminé au sommet. Chez |’ unique exemplaire que j’ ai sous les yeux,
l’antenne droite a une curieuse malformation, les trois derniers arti-
— cles étant atrophiés et agglomérés en une massue difforme, tandis que
l’antenne gauche est normale.
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| Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV.
AUG 2 41961
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P. BASILEWSKY
Pronotum trapézoidal, peu convexe; les angles antérieurs avancés
en lobes vers l’ avant, arrondis au sommet; còtés arrondis dans le pre-
mier tiers, ensuite rétrécis en ligne droite jusqu’ aux angles postérieurs
qui sont sub-droits mais émoussés, nullement saillants; base rectiligne,
bien plus étroite que le bord antérieur. Largeur maximale fortement
déportée en avant. Sillon longitudinal médian court et faiblement mar-
qué; gouttière marginale fortement élargie et! creusée en arriére où elle
se confond avec les dépressions basilaires, les cotés fortement relevés
près des angles. Surface entièrement couverte de rides transversales assez
fortes et entremélées, fortement chagrinées.
Elytres sub-ovoides, légèrement convexes; base de méme largeur
que celle du pronotum, épaules effacées; cdtés élargis de suite apres
l’ épaule, jusque un peu après le milieu, ot se trouve la largeur maxi-
male, ensuite rétrécis en oblique-arrondie jusqu'à |’ angle sutural qui
est arrondi séparément. Toutes les stries sont bien marquées jusque un
peu avant |’ apex où ellles sont remplacées par des points; intervalles
légerement bombés, couverts d’ une microsculpture assez développée.
Gouttière latérale fortement explanée; série ombiliquée en file ininter-
rompue. Pas d’ ailes, méme rudimentaires, sous les élytres.
Dessous mat; apophyse prosternale pourvue de quelques soies
dans sa partie abrupte; pro-épisternes finement chagrinés; métépisternes
allongés, trés rétrécis en arriére, chagrinés-ponctués. Abdomen a pube-
scence plus développée sur les cétés. Pattes robustes; protibias légere-
ment courbes; protarses du male avec les deux premiers articles dilatés
et feutrés en dessous. Edéage fig. 3.
Ile S. Thomé: Ribeira Palma, 400-700 m. (L. Fea, IX.1900),
1 6, Museo Civico di Storia Naturale de Génes.
Pseudozaena (Afrozaena) insularis, n. sp.
Long. 7,5-8 mm. - Espece aptère.
Dessus d’ un brun ferrugineux, plus foncé sur la téte qui est pre-
sque noire au milieu; dessous ferrugineux brunatre, plus foncé sur
l’ abdomen. Pattes, antennes et pièces buccales d’un ferrugineux testace.
Téte plus déliée que chez 1’ espèce précédente; veux modérement
volumineux et légèrement saillants, les tempes très fortement rétrécies |
en cou. Surface imponctuée, avec deux faibles points imprimés en arrière |
de la suture clypéale et quelques faibles rides longitudinalles pres des.
-
CARABIDAE AFRICAINS iy 3
yeux. Dent labiale forte et entiére. Palpes pubescents, le dernier arti-
cle tronqué mais 4 peine dilate. Antennes moniliformes, dépassant de
deux articles la base du pronotum, le 3 de méme longueur que le sut-
vant, les articles 4 4 10 aussi longs que larges, le dernier faiblement
atténué vers |’ apex.
Pronotum sub-trapézoidal, peu convexe; les angles antérieurs a
peine avancés et plus largement arrondis; còtés. faiblement arrondis près
des angles antérieurs, ensuite fortement rétrécis, légerement sinués de-
vant les angles postérieurs qui sont sub-droits, mais émoussés a l’apex
et nullement saillants; base rectiligne, plus étroite que le bord anté-
rieur. Largeur maximale très fortement déportée vers |’ avant. Sillon
longitudinal médian peu distinct; gouttière marginale très profonde
sur toute sa longueur, élargie en arriére ou elle se confond avec les
depressions basilaires, mais les cotés sont moins fortement relevés que
chez l' espéce précédente.
Elytres peu convexes, aplanis sur le disque; base trés étroite, plus
étroite que celle du pronotum; còtés s’ élargissant en ligne droite jusqu’a
l’ emplacement de 1’ incisure des épipleures où se trouve la largeur ma-
ximale, ensuite obliquant rapidement en ligne courbe jusqu’ a |’ angie
sutural qui est arrondi séparément. Stries entiérement marquées bien
que faibles, s’ effacant un peu avant l’ apex où se trouvent quelques
points épars. Intervalles fortement bombés, 4 microsculpture bien dis-
tincte, mais plus faible que chez P. Feai. Pores du 3° intervalle peu
distincts. Gouttière latérale faiblement explanée. Série ombiliquée en
ligne ininterrompue. Pas d’ ailes, méme rudimentaires, sous les élytres.
Dessous et pattes semblabes a ceux de l’ espèce précédente. Edéage
fig. 4.
Ile S. Thomé: Agua - Izè, 400-700 m. (L. Fea, XII.1900),
I 6 et 2 2 ?, holotype au Musée de Génes, paratype dans ma colloc-
tion > Musée du Congo Belge, Tervuren.
~
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;
+
de.
_ Ces deux nouvelle espèces insulaires, découvertes par L. Fea en
1900, et qui n'ont plus été reprises depuis, du moins à ma connais-
| sance, sont très spéciales et diffèrent des espèces connues jusqu a présent
surtout par l’absence d’ailes, par les épaules effacées et par les angles
‘postérieurs du pronotum arrondis et émoussés, nullement vifs. En se
basant sur ce dernier caractère, le Dr. R. Jeannel, dans sa récente
étude des Ozénides malgaches (Faune de l’ Empire Frangais, VI, Co-
espèce africaines du genre Pseudozaena des espèces malgaches, en c
le sous-genre Afrozaena pour les premieres, iles secondes se trouv
Fig.
1 a 4. Edéages. 1: Pseudozaena lutea Hope - 2. P. guineensis All. =o83
Feat, n. sp. - 4: P. insalacts n. sp:
sai de coté le « Sphaerostylus » Co Kolbe, i
je ne connais pas et qui me semble trés douteux. È;
Taille # forte.
2 (4) Elytres ayant à peine quelques traces de stries et d’ intervalle:
le dessus finement ponctué. Téte assez grossièrement rid
4
-
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CARABIDAE AFRICAINS
ponctuée de chaque còté, entre I’ insertion des antennes. Pro-
notum finement et éparsément ponctué. 8,5-11 mm. Afrique
Occidentale (de la Céte d’ Ivoire au Congo Belge)
P. lutea Hope
Elytres finement striés, les intervalles plats, non ponctués, 4
part quelques gros pores sur les intervalles 3 et 5. Téte lisse
dans la moitié antérieure, ou très faiblement sculptée, lisse en
arriere a part quelques gros points. Pronotum lisse, a part.
quelques fines rides isolées et quelques pores au bord antérieur.
11-15 mm. Afrique Occidentale (du Nigéria au Congo Belge)
P. guineensis All.
— Cétés du pronotum plus faiblement rétrécis et sinués vers
l’ arriere, la bordure latérale peu aplanie, s' élargissant moins
dans la région des angles postérieurs; pores des intervalles 3
et 5 plus fins; yeux moins convexes. 11-12 mm. Afrique
Weicaiale eos: a iP. egalpeensis: ssp. picea Bann.
Espèces aptères, ayant les épaules effacées et la base des élytres
très étroite. Angles postérieurs du pronotum sub-droits, émous-
sés et arrondis au sommet. Taille moindre.
Articles moyens des antennes pas plus longs que larges. Dernier
article des palpes labiaux nullement dilaté. Yeux normalement
développés et modérément saillants. Angles antérieurs du prc.
notum non avancés en lobes; surface pronotale pourvue de
rides transversales très faibles et superficielles. Elytres remar-
quablement étroits a la base, ensuite élargis jusqu’ a un peu
avant |’ apex, en ligne droite, nullement ovoides; surface
moins convexe; stries faibles mais distinctes. 7,5-8 mm. Ile
Single nere Nek e ee Co SP. insalatis nov. “Sp:
Articles moyens des antennes un peu plus longs que larges.
Dernier article des palpes labiaux nettement dilaté. Yeux très
petits et nullement saillants. Angles antérieurs du pronotum
avancés en lobes; toute la surface couverte de rides transver-
sales très fortes. Elytres moins étroits à la base, plus convexes,
sub-ovoides, la largeur maximale située près du milieu de la
longueur; dessus plus convexe; stries bien plus fortes. 8 mm.
«Pi Fenisnovisp.
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6 P. BASILEWSKY
Diatypus feanus n. sp.
Long. 10 mm. - Dessus noir de poix brillant, sans aucun reflet
métallique et sans irisation; dessous brun de poix; pattes et antennes
ferrugineuses.
Téte large et courte, très finement aciculée; yeux moyens, assez
saillants; suture clypéale et sillons fronto-oculaires indistincts; labr:
très court et légèrement échancré au bord antérieur; mandibules larges
a la base. Languette élargie au sommet et bisétulée; paraglosses très
étroits et courts, ne la dépassant guère. Dent médiane du labium faible.
Antennes dépassant la base du pronotum d’ un article, le 3° pas plus
long que le suivant.
Pronotum presqu’ aussi long que large, convexe sur le disque;
bord antérieur droit, les angles antérieurs legèrement avancés et arron-
dis au sommet, les còtés largement arrondis en avant jusqu’ à la lar-
geur maximale qui se trouve vers la fin du premier tiers, ensuite rétrécis
vers la base en ligne presque droite, sinuée seulement près des angles
postérieurs qui sont aigus et très saillants; base droite, plus étroite que
le bord antérieur. Sillon longitudinal médian fin et court; repli latéral
étroit en avant, élargi en bourrelet vers l’ arriére; gouttière marginale
très fortement élargie en arriére, donnant des còtés bien relevés. Dessus
légèrement aciculé, surtout latéralement.
Elytres allongés et convexes, sub-ovoides, élargis de 1° épaule jus-
qu’ au début du tiers postérieur; repli basilaire faible, a peine anguleux
a l’épaule; troncature apicale oblique et sinuée. Stries fines et étroites,
lisses; striole scutellaire très courte, prenant naissance dans un por?
ombiliqué fortement développé; intervalles faiblement bombés, 4 mi-
crosculpture fine, mais criblés de petits points. Série ombiliquée formée
d'une vingtaine de fouets, les postérieurs plus forts.
Dessous trés finement ponctué, a pubescence réduite; apophyse
prosternale arrondie en arriére; métépisternes allongés et rétrécis en
airiére; segment anal (4) avec une seule soie de chaque cote. Pattes
normales, les tarses antérieurs et intermédiaires du male largement di-
latés; 4° article des tarses non bilobé, a peine échancré. Edéage fig. 5.
Ile Fernando-Poo: Moka, 1300-1500 m. (L. Fea, II.1902),
1 3, au Musée Civique d’ Histoire Naturelle de Génes.
Espèce assez voisine de D. Smithi Murray, mais de taille plus
petite et de coloration autre; en différe au premier coup d’ oeil par la
Se P. BASILEWSKY 7 wp
- conformation du 4° article des tarses qui est très profondément bilobé a
chez I’ espece de Murray. En outre, les angles postérieurs du pronotum E
sont plus vifs et plus saillants, les stries moins profondes et plus fines,
les intervalles densément pointillés, la striole scutellaire bien plus 5
courte. Enfin, |’ édéage est nettement différent.
Dichaetochilus Straneoi, n. sp. È
n ary
Long. 12,5 mm. - Dessus noir brillant, les élytres d’ un bronzé oa
verdatre métallique foncé; dessous noir de poix obscur, les pattes fer- vo
di:
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_ Fig. 5 a 9. Edéages. 5: Diatypus feanus, n. sp. - 6: D. Smithi Murray - 7: Di- sa
ss chaetochilus Straneoi, n. sp. - 8: D. inchoatus Péringuey - 9: Oodes vl
Straneoi, n. sp. 1
ù +
is ‘tugineuses rougeatres, rembrunies aux extrémités et aux tarses; anten- ‘%
| nes brunes foncées. :
* Espéce voisine de D. inchoatus Péringuey, de la Rhodésie du v
È Sud et du Transvaal, et ayant comme elle iles stries des élytres lisses,
TF Oe pe
8 . P. BASILEWSKY
x
I’ intervalle 5 avec deux .pores à son extrémité, le segment anal du 3
avec une seule soie de chaque c6tés du bord postérieur. En différe par
le pronotum plus transversal, 4 còtés plus arrondis, par les intervalles
des élytres un peu plus convexes et bien plus brillants. Les para-
giosses, bien que non en crochets, dépassent de loin la languette; enfin,
i édéage est autrement conformé (fig. 7).
Erythrée: Ducambia (10.11.1923, 1 ex. 4, holotype, au Musée
de Milan), Adamo (27.11.1923, 1 ex. &, paratype, dans ma collec-
tion > Musée du Congo Belge à Tervuren). i
Oodes Straneoi, n. sp.
Long. 19 mm. - Dessus et dessous noirs très brillants, nullement
i irisés; pattes noires, les tarses bruns foncés. Antennes brunes de poix.
les premiers articles encore plus obscurs.
Téte courte, les yeux saillants et globuleux; suture clypéale fai-
ble, terminée de chaque còté par un point bien marqué; surface lisse,
È a microsculpture faible. Labre muni de six pores sétigeres au bord
antérieur. Mandibules courtes et larges. Dent labiale simple. Dernier
article des palpes pas plus court que |’ avant-dernier. Antennes dépas-
sant la base du pronotum de moins d' un article, le premier aussi long
que le 4°, le 3° légèrement plus court.
Pronotum très large et court; bord antérieur faiblement échancré,
les angles antérieurs bien marqués et éloignés du cou mais nullement
avancés en lobes; còtés fortement élargis vers la base, les angles posté-
rieurs faiblement obtus, presque droits; base plus étroite que celle des
élytres, sub-droite au milieu, faiblement sinuée latéralement. Sillon
longitudinal médian fortement marqué mais n’ atteignant ni le bord
antérieur ni la base; dépressions basilaires en forme de traits courts
mais profondément gravés; repli latéral fin mais entier. i
Elytres larges, sub-ovoides, peu convexes; repli basilaire entier,
légerement sinué, formant un faible denticule a 1’ épaule. Stries pro-
fondes et fortement ponctuées, les deux premières se réunissant a la.
base en un pore basal bien développé, les autres n’ atteignant pas le
repli basilaire, 4 et 5 légèrement recourbées vers |’ intérieur. Intervalles
lisses et bombés, le 3 pourvu de 3 pores dorsaux situés près de la
strie 2 mais ne la touchant pas, le 8 bien plus étroit au milieu que le
7, linéaire aux deux extrémités.
CARABIDAE AFRICAINS
Dessous 4 ponctuation fine et limitée aux pièces latérales. Apo-
physe prosternale cunéiforme, non rebordée, très faiblement canaliculée
longitudinalement, nullement prolongée en épine vers |’ arriere. Mété-
pisternes de peu plus longs que larges, faiblement rétrécis en arriére, a
ponctuation faible. Segments abdominaux lisses au milieu, sauf le seg-
ment anal qui est entiérement et finement ponctué; une soie de chaque
cété du bord postérieur des segments, 1’ anal avec une seule soie de
chaque coté (¢). Métatrochanters mousses. Meso- et métatibias (4)
arqués. Les trois premiers articles des tarses antérieurs du mile large-
ment dilatés. Edéage fig. 9.
Somalie italienne: Dolo (S. Venzo, III-IV.1937, 1 ex. 6,
Museo Civico di Storia Naturale de Milan).
Par la conformation de |’ apophyse prosternale et du 8¢ intervalle
des élytres, par la présence de pores sétigères au bord postérieur des
segments abdominaux, par le rebord latéral du pronotum complet,
par la présence des dépressions basilaires pronotales bien nettes et par
sa coloration, cette nouvelle espèce rentre dans le groupe vagabundus
Chaud. - palpalis Klug - natalensis Chaud., mais en différe au pre-
mier coup d’ oeil par la taille plus de deux fois plus grande, le corps
plus ovoide, le pronotum plus large et plus court, iles stries plus fortes
et plus grossiérement ponctuées. Ressemble, au premier aspect, à O.
guineensis Chaud. mais 8’ en distingue très nettement par le rebord
latéral du pronotum entier et par la présence des dépressions basilaires
du pronotum et d'un sillon longitudinal médian bien marqués, par
le corps moins convexe, par les meso- et méta-tibias arqués chez le
male, etc.. Edéage fig. 9.
Je dédie cette espéce, ainsi que la précédente, 4 mon excellent ami
le Dr. S. L. Straneo, de Gallarate, 1’ éminent spécialiste des
Pterostichinae, qui a bien voulu me les soumettre.
Oodes plumbeus, n. sp.
Long. 16 mm. - Noir de poix assez terne, sans toutefois étre alu-
tacé; angles postérieurs du pronotum et apex des élytres brunatres par
transparence; dessous et pattes bruns de poix, les tarses un peu plus
clairs; antennes brunatres, les premiers articles plus foncés.
Comme |’ espèce précédente, cette forme nouvelle appartient au
groupe vagabundus - palpalis - natalensis par suite des caractères énu-
Ca
10 P. BASILEWSKY
mérés plus haut, et comme elle, en diffère par les mémes points. Dif
fore d' O. Straneoi par la taille plus faible, la coloration d'un noir
moins franc et beaucoup moins brillant. Pronotum tout aussi transver-
sal, avec les angles postérieurs conformés de méme; sillon longitudinal
moins profondément gravé, bien que trés net; dépressions basilaires
semblables. Elytres plus courts, plus larges et plus convexes, donnant
4 tout l’ insecte un aspect plus trapu; denticule huméral plus aigu et
plus saillant; stries moins profondes mais pareillement ponctuées, sem-
blablement conformées a la base. Intervalles tout a fait plans, méme
a l’ apex, le 3° pourvu des mémes trois pores dorsaux, le pré-apicail
et l’apical situés plus près de la 2° strie, le 8° conformè de méme. La
surface des intervalles ainsi que celle du pronotum’ a microsculpture
réticulaire bien plus développée, ce qui donne 4a I’ insecte son aspect
terne. Dessous semblable; meso- et métatibias droits (9); segment anal
avec deux pores de chaque còté chez la 9.
Sénégal: Khayes (1 ex. ®, ma collection >> Musée du Congo
Belge, a Tervuren).
Microlestes bilineatus, n. sp.
Long. 3,5 mm. - Téte et pronotum noirs de poix alutacés, ce
dernier trés légerement métallique; élytres noirs de poix, avec une lon-
gue bande ‘longitudinale jaune, étroite et bien déssinée sur chaque
élytre, débutant par une bande oblique a |’ épaule, continée sur I’ in-
tervalle 4 jusqu’ un peu avant |’ apex où elle se dilate vers |’ extérieur..
Dessous brun de poix, plus clair au milieu; antennes testacées, le pre-
mier article plus sombre; pattes testacées, les fémurs plus sombres.
Tète a microsculpture réticulaire forte mais sans ponctuation
apparente; yeux volumineux et saillants; tempes fortement rétrécies
en cou; labre volumineux et allongé, le bord antérieur arrondi. Anten-
nes pubescentes a partir du 3© article qui n’ est pas plus long que le
suivant.
Pronotum plus large que long, peu convexe; bord antérieur droit
au milieu, les angles antérieurs fortement saillants en lobes, non adhé-
rents au cou; cdtés arrondis en avant, ensuite rétrécis et légerement
sinués jusqu’ aux angles postérieurs qui sont saillants en dehors et
situés en avant par rapport à ila base; cette dernière entiérement rebor- .
dée, droite au milieu, relevée latéralement, moins large que le bord
a NS
CARABIDAE AFRICAINS 11
antérieur. Largeur maximale fortement déportée en avant du milieu.
Sillon longitudinal médian fin mais bien marqué, n’ atteignant pas le
bord antérieur mais touchant presque la base; repli latéral très fin;
gouttière marginale très étroite, élargie seulement à l’ endroit de l’angle
postérieur qui est relevé. Surface entièrement couverte de la méme mi-
crosculpture réticulaire que la téte, avec de légéres rides transversales
près du sillon et une ponctuation assez rugueuse à la base.
Elytres larges et assez courts, sub-parallèles; épaule bien marquée
mais largement arrondie; troncature apicale droite. Repli basilaire en-
tier; fouet basilaire présent a la base de la' 2° strie. Stries fines et peu
profondes, distinctement crénelées, seules les trois premiéres entière-
ment marquées, bien que n’atteignant ni le repli basilaire ni l’apex, les
autres de plus en plus faibles; striole scutellaire peu distincte; inter-
| valles peu convexes, pourvus de la méme microsculpture que 1’ avant-
corps, le 3° sans pore distinct. Série ombiliquée de 13 fouets en ligne
continue mais irrégulièrement espacés, les postérieurs mieux développés.
Somalie italienne: Garoe (A. Falzoni, IV.1939, 1 ex.,
Museo Civico di Storia Naturale de Milan).
Cette nouvelle espèce différe au premier coup d’ oeil des autres
formes africaines par la taille plus forte et le dessin caractéristique de
' élytre.
SPEDIZIONE ZOOLOGICA DEL MARCHESE SAVERIO PATRIZI NEL BASSO GIUBA
19 E NELL’OLTREGIUBA. VI-VIII-1934 *
By LUCIANO STORACE et
A 4
tee” Pe eae
a ‘LEPIDOTTERI DIURNI
Tp
Le farfalle diurne elencate nel presente lavoro furono raccolte in.
Somalia dalla spedizione del March. Saverio Patrizi nel periodo VI-
VIII-1934. ;
SE Per le varie località citate nell’ elenco rimando alla relazione pub-
i: biicata dal March. Patrizi stesso (Ann. Museo Giv. St. Nat. Genova,
‘LVII, pp. 1-26, tav. I-VIII). |
10056 La determinazione delle specie di Lycaenidae (ad eccezione della
Pentila peucetia) mi è stata cortesemente fatta dallo specialista Sig. H.
Lai
N, i HI 7
ge Pal Oh Md La
ra Sd mi
AI e Sal ng a
Stempffer di Parigi, che vivamente ringrazio per l’ aiuto prestatomi.
G PAPILIONIDAE È
di. La spedizione Patrizi ha portato dalle regioni percorse due sole
e specie di Papilionidi e Cosmodesmidi: 1’ endemica Papilio demodocus
Esper, e l’ Iphiclides colonna Ward., propria quest’ ultima delle re-
9 gioni poste sul versante dell’ Oceano Indiano. i
È A detta del Sig. C. Confalonieri, raccoglitore della spedizione,
È qualche altra Papilionidae sarebbe stata osservata nelle: zone esplorate:
trattavasi forse, per quanto egli ricorda, di Papilio dardanus Brown e
3 di Argyreus nireus L. (1). È
Papilio (Princeps) demodocus IRON Esp. i :
Belet Amin, 1934: 1 &; 20-VI: 1 6 decolorato; 30-VE: Mae
&.8, 1.9; 20-VII ys 059 OÙ aero di
ia
SR Ì Tutti questi esemplari sono riferibili alla forma nominale, la
«sola diffusa, per quel che se ne sa finora, sul continente, e che abita,
identica, il Madagascar, donde l'ho di Tananarive. i
= e SERIO . SEE
i (1) Le Papilionidae somale (fide Confalonieri) volavano in alto e spesso
fi attorno alla chioma degli alberi. Mai scendevano sotto i 3 metri dal suolo, e fac
a necessario inviare gli indigeni sugli alberi, con le reti, DE catturare gli ne x
3 elencati.
om LEPIDOFTERI SOMALI 13
‘La serie del basso Giuba presenta particolarmente sviluppata,
salvo le debite eccezioni, la macchia premarginale nell’ intervallo 1-a
dell’ ala anteriore, che è sovente quasi riunita, lungo il margine in-
terno, sul disotto dell’ ala stessa, alla macchia discale corrispondente.
Questa variante, che ho riscontrato pure in esemplari del vicino Che-
nia, è sviluppata al massimo grado, particolare interessante, in uno de-
gli esemplari malgasci in mio possesso, dove la fusione è completa.
Le transizioni a tale variazione, particolarmente frequenti nella serie
cei Patrizi, possono dunque ancora una volta dimostrare. che esistono
stretti legami, dal lato faunistico, fra la regione dell’ Africa orientale
e quella Malgascia. — |
Gli esemplari somali sono quindi lungi dal presentare l’ oblite-
razione completa della macchia in parola, contrariamente a quanto da
me notato per individui d’ altra provenienza (2).
Generalmente di grandi dimensioni, i demodocus in questione
presentano le solite variazioni individuali, pur non essendo in alcun
caso riferibili ad una determinata forma aberrante. Esistono così tutte
le transizioni ad albicans Suffert, karema Strand, conflua Strand 1914
(= juncta Dufrane 1936), minor e semi-juncta Dufrane, adla e
viginti Berio, qui elencate in ordine cronologico di pubblicazione.
Due esemplari logori, di Belet Amin, sono riferibili alla forma
nubila Capronnier (3) ed un altro ha i disegni post-discali azzurrati,
sui disotto dell’ ala posteriore, con direzione meno trasversa del solito
rispetto alle nervature. |
Una ® ha il tratto giallo nella base dell'intervallo 9, sul disopra
dell’ ala anteriore, talmente allungato verso la base. dell’ ala stessa, da
superare la macchia DC: questa variazione ricorda un poco quella
{2) Questa mancanza di premarginale nell'intervallo 1-a dell’ ala anteriore
è già stata osservata in Papilio machaon L. e le è stato attribuito il nome di
incompleta Maslowiz (Polsk. Pismo 2, p. 130 fig. 8 - 1923).
(3) Questa forma, caratterizzata dall’ alterazione del colore delle macchie
chiare, che da giallo-crema diviene giallo-cuoio variamente inteso, mentre il nero
fondamentale è decolorato in bruno, esiste soltanto, per quanto mi consta, negli
esemplari vecchi e non in quelli appena schiusi. Sono del parere che essa sia dovuta
alla lunga esposizione dei pigmenti ai caldi raggi del sole tropicale. Similc aitera-
zione di colore s’ ottiene esponendo al calore di un forno esemplari della specie
nostrana I. podalirius L., come ho sperimentato personalmente nel 1944 ad Arquata
Scrivia. Per quanto precede, ritengo quindi necessario considerare nubila Capronnier
sinonimo di demodocus Esper.
RT Se ee
14 L. STORACE
esistente in P. grosesmithi praeses Rothschild, e puo indicare, come in
altri casi, un vero legame filogenetico.
In altri individui della serie del Patrizi s’ opera quasi la fusione
delle due macchie prossimali nella cellula dell’ ala anteriore, special-
mente sul disotto dell’ ala stessa, ed in altri ancora le premarginali
esistenti sulla faccia inferiore dell'ala posteriore sono più o meno
confluenti (4).
In un solo caso si ha un netto contrasto con quest'ultima forma,
poichè le premarginali sono molto piccole e nettamente isolate le une
dalle altre. Esistono frequenti variazioni intermedie. Infine, due esem-
plari sono quasi privi della spolveratura azzurra normalmente esistente
nell” ocello anale dell’ ala posteriore (5).
Iphiclides colonna colonna Ward.
Belet Amin, 10-VII: 1 4 alquanto sciupato.
Pare sia il solo osservato dalla spedizione. Per il logorio subìto,
le tinte sono poco vivaci, ed in particolare il verde ed il rosso sono
pallidi assai; i colori del disotto delle ali sono molto opachi, anzichè
vivi e brillanti come di norma negli individui freschi. Tutte le mac-
chie verdi sembrano essere più estese che nella figura data da Aurivil-
lius in Seitz, vol. XIII, tav. 8-c-4, particolarmente la macchia alla
| base dell’ intervallo 2 dell’ ala posteriore; inoltre, nella cellula del-
l'ala posteriore, sempre sul disopra, verso la DC, è macchia rotonda,
assente nella figura del Seitz.
La premarginale dell’ intervallo 7 dell’ ala posteriore, sul diso-
pra, è biancastra anzichè di tinta verde-chiara come le rimanenti. Le
code sono più lunghe e più bianche, distalmente, che in Seitz I. c:
La località di cattura, sul basso Giuba, è al limite nord-orientale.
dell’area di diffusione data da Aurivillius in Seitz (dalla Baia di De-
lagoa all’ Africa Orientale Britannica). 1
(4) Eccezionalmente le macchie in parola (esclusa quella nell’ intervallo 7)
sono tutte ampiamente fuse fra di loro, appena interrotte dalle esili nervature brune
che attraversano, quindi, in pratica, una vera fascia sinuosa che dalla subcosta giunge
all’ angolo anale, ma questo grado di variazione non esiste nella serie qui considerata.
(5) In un esemplare eritreo, freschissimo, della mia collezione, questa spolve-
ratura è praticamente assente, su entrambi i lati. Un altro @ eritreo (Imberti, 20-
X-1934, F. Vaccaro) presenta la quasi completa scomparsa della spolveratura in
questione.
LEPIDOTTERI SOMALI 15
Carpenter, in Trans. ent. Soc. London, 83, p. 333, 1935, cita
una cattura di questa specie effettuata da A. W. Hodson nel S. W.
dell’ Abissinia: 1’ esemplare é riferito, come nel mio caso, alla forma
nominale che, stando allo spoglio dello Zoological Record da me effet-
tuato dal 1865 al 1946, è la sola descritta.
PIERIDAE
Pinacopteryx eriphia iterata Btlr.
Merca, 6-VI: 2 4 4, di cui uno piccolo e dal lato inferiore delle
ali posteriori e dell’ apice di quelle anteriori volgente al rossastro
(trans. ad melanarge Btlr.). Belet Amin, 30-VI: 1 9.
Appias epaphia Cr.
Ola Uagér (Oltregiuba), 15-VIII: 1 9, non riferibile con sicu-
— rezza alla razza dell’ Africa Orientale e del Chenia orbona Bdv. (=
contracta Btlr.).
Glycestha gidica westwoodi Wallengr.
Belet Amin, ro-VII: 1 4 in pessimo stato.
Glycestha aurota aurota Fabr. (= mesentina Cr.).
Merca, 16-VI: 1 4 in pessimo stato.
Belenois thysa tricolor Ungemach.
Ola. Uaeer,-15-VIIT:. 1 2.
Dixeia charina Bsd.
Belet Amin, 30-VI: 1 sola 9, in base alla quale non è possi-
bile identificare la razza della regione.
Golotis calais calais Cr. (6)
Merca, 6-VI: 2 4 6 un po’ piccoli. Ola Uagèr, 15-VIII: 2 3 6
più grandi dei precedenti (uno addirittura gigantesco).
(6) Per le specie del Gen. Colotis Hbn. ho seguito la classificazione adottata
| da G. Talbot: Revisional notes on the genus Colotis Hiibn. With a systematic list,
in Trans. ent. Soc. London 88 (1939) (part 7, pp. 173-246).
dra
16 L. STORACE
Colotis chrysonome patrizii n.
Ola Uagèr, 15-VIII: 1 4. Questo esemplare, che mi sembra
appartenere alla specie chrysonome Klug, non è riferibile ad alcuna
delle forme finora note, epperò ritengo opportuno descriverlo, come
nuova forma geografica (razza).
Dimensioni doppie di quelle dei chrysondme dell’ alto Giuba, quasi come nel
gaudens Btlr. eritreo (lunghezza dell’ ala ant., dalla base all’ apice, mm. 23). La. mac-
chia basale sulla faccia superiore dell’ ala anteriore foggiata come in chrysononze
tipica, da cui questo esemplare differisce tuttavia" — a parte le dimensioni — per
i seguenti caratteri: pagina inferiore delle ali uniformemente giallo d’ uovo, volgente
all’ aranciato sul disco di quelle anteriori; a queste ultime ali, sul disotto, sono segni
neri discali e submarginali negli intervalli 1-a e 1-b, e solo discali in 2, 3. Per il
disopra delle ali, i colori ed i disegni sono tipartiti più o meno come nella forma
nominale.
Colotis protomedia Klug.
Merca, 6-VI: 1 9, dalla fascia discale sul disotto delle ali poste-
riori piu larga che in altre femmine somale, abissine. ed eritree.
Colotis celimene praeclarus Btlr.
Nereo VI
Colotis ione Godt.
I & 4 raccolti, per la forte riduzione dell’ orlo prossimale della
macchia ornamentale sul disopra dell’ ala anteriore, sono riferibili alla
forma bettoni Btlr. Belet Amin, 30-VI: 2 4 4; Ola Uagèr, 15-
VIII: 1 8, più piccolo dei due precedenti, ma sempre più grande del
phlegyas dello Scioa; 1 @ dalla macchia discale nera nell’ intervallo
1-b sul disopra delle ali anteriori quasi isolata dalla spolveratura vicina,
che solo la tocca sulla vena 1.
Colotis danae annae forma benadirensis nova.
La coppia raccolta dal Marchese Patrizi mi sembra differire sia
da annae Wallengr. tipica, che da wallengreni Btlr. La descrivo quindi
come segue :
4 : sulla faccia superiore delle ali, la macchia ornamentale, del solito colore,
è fortemente orlata di nero-fumo dal late prossimale, sopratutto verso l’ esterno;
la macchia discoidale della pagina inferiore è visibile per trasparenza; il. margine
esterno dell’ ala anteriore ha sottile orlo nero, meglio segnato lungo la macchia
ornamentale e raggiungente |’ angolo posteriore; al margine costale della stessa ala
è orlo d’eguale colore; all’ ala posteriore esistono, sull’ estremità delle nervature,
LEPIDOTTERI SOMALI 17
distinte marginali nerastre, divise fra di loro, e lungo tutto il margine esterno,
fino all’ angolo anale dove è meglio indicata, decorre una sottile linea dello stesso
colore; tutti i disegni del disotto delle ali sono molto esili, sopratutto la serie di
discali delle ali posteriori, in parte rudimentali, ed appena centrate di rossastro, come
la discoidale; il colore di questo lato, all’ ala anteriore (salvo in corrispondenza
della macchia apicale dove è la sclita tinta) è bianco, come all’ ala posteriore, dove
è anche più puro; le dimensioni sono come in chrysonome gaudens o chrysonome
patrizii. Lunghezza dell’ ala ant., dalla base all’ apice, mm. 22.
@ : la faccia superiore delle ali presenta forte spolveratura grigiastra nel terzo
basale dell’ ala anteriore e sulla maggior parte dell’ ala posteriore, escludendo una
fascia discale che dalla costa raggiunge quasi l’ angolo anale (da cui dista 2 mm.
circa), larga anteriormente oltre 2 mm. e foggiata a punta posteriormente. La mac-
chia ornamentale dell’ ala anteriore, colorata in aurora pallido, è divisa medial-
mente dalla solita linea di macchie post-discali e presenta i componenti distali fog-
giati a punta, esternamente, fra le nervature. La discoidale dell’ ala anteriore è fic-
cola, ma bene segnata, e verso l’ angolo posteriore, in 1-b, è macchia isolata sub-
rotonda, di colore nerastro. Sulla faccia inferiore, l’ ala anteriore ripete i disegni
sopradetti, ma più sottilmente indicati. Il colore fondamentale vi è, come sul di-
sopra, biancastro, salvo in corrispondenza della macchia ornamentale. All’ala poste-
riore, che ha invece il fondo lievemente giallognolo, è una distinta serie di postdiscali
nerastre con centro rossastro come la discoidale (queste postdiscali sono segnate in
nero sull’ altra pagina alare). Le dimensioni sono metà circa di quelle del maschio.
Lunghezza dell’ ala ant. dalla base all’ apice mm. 19.
Holotypus: 1 &, Merca, 16-VI; Allotypus: 1 9, Belet Amin,
10-VII (7). |
Golotis eucharis philippsi Btlr.
Salambo (Giuba), 16-VI: 1 9.
Colotis evippe omphale Godt.
Ola Uagèr, 15-VIII: 4 3 8 e 2 29: queste ultime eccessiva-
mente marcate di nero e con le due fasce basale. e post-discale sul di-
sopra dell’ala posteriore unite nel tratto distale ed includente due pre-
marginali bianche, quella esterna.
(7) Al Museo di Genova sono conservati altri 4 esemplari di Colotis danae
annae \Wllgr. del Benadir, raccolti da A. Pantano (1 4, Merca, 10-IX-1907,
1-4, Gelib - Mare -, 20-IX-1907; 1 & ed 1 9, Merca Uagadi, 14-IX-1907).
Questi 4 esemplari sembrano riferibili alla razza di cui sopra, di cui forse rappre-
sentano la forma «umida » estrema. Nei maschi i segni scuri sono un po’ più svi-
luppati, sopratutto sul disotto delle ali, dove alle posteriori è tonalità giallognola; nella
femmina, grande quanto il maschio olotipo, la macchia ornamentale del disopra è
più viva ed i disegni grigi sono più sfumati. Il & di Gelib concorda, per le dimen-
sioni, con la 9 allotipo. Gli altri maschi sono più o meno grandi come quelio
del Patrizi. Ritengo opportuno elevare questi esemplari al grado di paratipi, avver-
tendo che invece una serie dell’ alto Giuba, conservata nello stesso Museo, sembra
differire per vari caratteri dagli esemplati del litorale somalo.
La forma benadirensis è molto simile — a parte le dimensioni lievemente mag-
giori e |’ annerimento delle nervature sul disotto. delle ali, verso. l’ esterno — al
danae ene Klug.
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L. STORACE
Colotis daira thruppi Btlr.
Merca, 6-VI: 14; Belet Amin, ro-VIl: 16; Ola Uagèr, 15-
Vin E
Golotis evagore antigone f. phlegetonia Bsd.
Ola Uager, 15-VIII: 3 6 6 e.1 2; Merca, 6-V1: 20
volmente piu chiare di quella dell’ Oltregiuba.
Colotis eris eris Klug.
OlnUacer-.15.V lll aeten ce
Eronia cleodora dilatata Btlr.
Belet Amin, 20-VI: 1 @.
Eronia thalassina Bsd.
Ola Uagèr, 15-VIII: 1 4, con sul disotto dell’ ala posteriore -
dei punti bruni verso il margine.
Eronia buqueti Bsd.
Gelib (Giuba), 26-VI: 1 ®, dalla fascia distale dell’ ala ante-
riore, sul disopra, ridotta e di color fumo. Sul disotto, l’ala posteriore
e l’ apice di quella anteriore, non sono striati, come in arabica Hpff.,
ma hanno tinta grassa uniforme. All’ ala posteriore, sui due lati, non
esistono marginali. L’ esemplare mi sembra quindi molto simile alla
forma buchanani Rothschild, descritta delle oasi sahariane nel massic-
cio dei Monti Air a N. W. del Lago Ciad (cfr. Novitates Zoologicae,
28, p. 151, 1921). Credo di poter escludere che si tratti di capensis
Hpff., per quanto la località di cattura possa far propendere per questa
forma come per arabica.
Catopsilia fiorella florelia F.
Belet Amin: 3:4 4, 20-VII; 1 4, 10-VII; 1 4, 30-VI.
Terias hecabe senegalensis Bsd. e sottorazza continua nov.
Su 6 esemplari raccolti dalla spedizione.Patrizi ad Ola Uager,
nell’ Oltregiuba, 5 hanno sul disopra dell’ ala posteriore una stretta
fascia marginale nera. La particolare fraquenza con cui questa va-
LEPIDOTTERI SOMALI 19
riante appare nel predetto materiale, se non dovuta al caso, può ben
servire a distinguere, come particolare sottorazza, la popolazione della
zona, che chiamo quindi continua nov. I maschi hanno tinte
molto vivaci.
Cotypi: 4 4 4 e 1 9 di Ola Uagèr (8), 15-VIII.
Un’ altra ®,-che non presenta il carattere continua, ma appar-
tenente alla forma bisinuata Btlr., è pure stata presa nella stessa loca-
lità il 15-VIII.
A Belet Amin la spedizione Patrizi ha ottenuto 4 4 4 e 1 2
decisamente riferibili a senegalensis (3 686, 19: 30-VI; 18,
1o-VII).
Terias brigitta zoé Hpff.
Ola Uagèr, 15-VIII: 1 4 veramente tipico.
DANAIDAE
Di questa importante famiglia, che presenta molte specie africane,
è stata raccolta solamente la Danaus chrysippus nella forma dorippus
Kiug, propria delle regioni poco alberate.
E’ strana la completa mancanza, nel materiale raccolto, delle spe-
cie del genere Amauris che pure dovrebbero abitare la foresta a gal-
leria del Giuba e quella, isolata nella savana, di Ola Uagèr nell’Oltre-
giuba, trattandosi di forme strettamente legate a simili formazioni
vegetali.
Danaus chrysippus dorippus Klug.
Il materiale raccolto a Belet Amin è così ripartito:
20-VI: un 4 intatto;
30-VI: 5 4 4, fra cui uno piccolo e 3 molto logori;
30-VI: 4 9 9, abbastanza intatte;
ro-VII: 5 4 & di cui 3 logori;
(8) Ricordo che la località di Ola Uagèr (abb:verata in piena foresta tropi-
cale nell’ Oltregiuba) è abbastanza isolata dalla circostante savana, per cui mi sembra
che la popolazione di Terias hecabe continua siasi conservata tuttora abbastanza
| pura da incroci con individui d’ altra provenienza. Da qui la sua denominazione
come sopradetto.
20 L. STORACE
ro-VIIl: 1 @ dai punti scuri attorno alla cellula sul disopra dell’ ala posteriore
brunastri e molto sfumati, ma normali sul disotto. Chiamo questa aberra-
zione evanescens nov. ab. prendendo a typus |’ esemplare qui citato;
20-VII: 1 4 ‘abbastanza intatto;
(senza data): 2 9 9 guaste.
Degno di nota il fatto che esemplari freschi siano misti ad altri
molto logori. Come noto, l’ allevamento condotto con criteri scienti-
fici ha dimostrato che chrysippus L. e dorippus Klug, un tempo rite-
nute specie distinte, sono invece forme di una stessa entità specifica:
Danaus chrysippus L. (Proc. ent. Soc. London 1925, p. IX). E'
però molto strano che nella serie del March. Patrizi tutti gli esem-
plari siano. dorippus e non sia stata raccolta la forma nominale
del gruppo. Tanto più che fra le 9 @ di Hypolimnas misippus L.
(9), la forma che normalmente imita D. chrysippus chrysippus è stata
raccolta dalla spedizione in assoluta prevalenza su quella imitante D.
chrystppus dorippus, nella stessa località di Belet Amin, ed ne stesse
date di cattura delle dorippus sopra elencate.
SATYRIDAE
Melanitis leda africana Fruhst.
Gli esemplari raccolti possono essere cosi ripartiti:
forma leda F. - Belet Amin, 20-VII: 2 6 ¢, di cui uno quasi senza
color fulvo all’ ala anteriore, che reca un solo ocello rudimentale,
‘forma ismene Cr. - Belet Ain; 30 NI eae
forma fulvescens Guén. - Belet Amin, 30-VI: 1 92.
Mycalesis safitza aethiops forma evenus Hpff.
Ola Uager, 15-VIII: 1 9.
NYMPHALIDAE
Charaxes pelias saturnus Btlr.
I due 4 4 raccolti non sembrano differire da quelli dell’ Africa
Orientale Britannica. Belet Amin, 20-VI e 10-VII.
(9) Specie della famiglia « Nymphalidae » che imita nei disegni e colori delle
Q @ le forme africane del Genere Danaus.
LEPIDOTTERI SOMALI 21
Charaxes etesipe patrizii nov.
Questa nuova forma, raccolta, purtroppo, in un solo esemplare,
sembra essere veramente intermedia fra tavetensis ed abyssinicus
Rothschild, ma presenta pure qualche affinità con gordoni Van So-
meren ed etesipe etesipe Godart.
Essa è così caratterizzata: dimensioni minori che nella forma tipica, quasi
come in abyssinicus e tavetensis Rothschild. Lunghezza dell’ ala ant. della base al-
l’ apice, mm. 36,5. Ali anteriori falcate; i margini esterni delle 4 ali ondulati fra
le nervature.
AGATA Ccta ss uyple tl ONOR MONTO Nero com ‘decisi rie
flessi azzurri. Non macchie marginali. Le macchie bianche ed azzurre della metà
apicale più o meno come in e. etesipe, così pure le premarginali azzurre negli inter-
valli 1-b e 2, mentre quella nell’ intervallo 1-a è come in e. tavetensis.
Ala posteriore, faccia superiore: fondo nero. Code alla
estremità delle nervature 2 e 4 lunghe, strette ed un po’ convergenti poichè quella
della nervatura 2 è lievemente piegata verso 1’ esterno nella sua parte distale, per
quanto di gran lunga meno che in e. tavetensis. Orlo marginale dall' angolo anale
all’ intervallo 4 come in e. etesipe. Fascia post-discale quasi come in e. tavetensis,
ma più distanziata dal margine esterno e più rettilinea dal lato basale, perchè non
troppo allargata posteriormente. Macchia post-discale isolata nell’ intervallo 6, ma
nessuna presso la costa nell’ intervallo 8. °
Ala anteriore, faccia inferiore: segni rosso-bruni della meta
basale fortemente segnati, nella cellula e negli intervalli 2-8. Verso la base dell’ in-
tervallo 1-b è segno nerastro in forma di V. Tinta di fondo chiara come in e. tave-
tensis, ma le particolari sfumature di questa pagina alare sono nerastre anzichè ocracee
come nella sottospecie del Chenia.
Ala posteriore, faccia inferiore: segni rosso-bruni fortemente
segnati negli intervalli 7 e 6 e nella cellula. In sede discale, negli altri intervalli, sono
i soliti segni neri e rosso-bruni. La tinta di fondo è biancastra come in e. tavetensis,
ma spruzzata di grigio-verdastro verso |’ angolo esterno.
Typus, 1 6: Ola Uagèr (Oltregiuba), 15-VIII.
Charaxes varanes vologeses Mab.
Belet Amin, 29-VI: 2 4 8; 30-VI: 1 4. Questi 3 4 4, come
pure altri dello Scioa e dell’ Eritrea da me esaminati, differiscono dalla
descrizione che di vologeses dà Aurivillius in Seitz e dalla figura data
dai Van Someren in J. E. Afr. Ug. Nat. Hist. Soc. (1928, tav. XLIX),
pet il fatto che la base dell'intervallo 2 sul disopra dell’ ala anteriore
è appena toccata dal bianco prossimale dell’ ala stessa. Questi indi-
vidui sembrano quindi intermedi fra la forma nominale dell’ Africa
australe e vologeses che abita le regioni più settentrionali ed orientali .
del continente. Avverto però che invece le ? 9 abissine ed eritree sono
vologeses altamente caratterizzate (10). Nulla posso dire per quelle
. (10) Vedi L. Storace in « Annali Museo Storia Nat. di Genova » LXIII,
palmoreinota 8.
22 L. STORACE 3 sia
somale, non esistendone nella raccolta del Patrizi. Il lato inferiore delle
ali dei tre maschi predetti è molto uniforme ed abbastanza opaco, lungi
quindi dal presentare le particolari sfumature ed iridescenze che si
osservano frequentemente in esemplari d’ altra provenienza.
Hamanumida daedalus meleagris F.
Old ager Ville ma:
Neptis saclava marpessa Hpfîfr.
Ola Uager, 15-VII: 1 4.
Byblia ilithya Drury.
Forte è la variazione individuale di questa specie, stando alla
serie raccolta a Belet Amin dalla spedizione alle seguenti date: 1934
genericamente; 4.6 6; 30-VI: 8 4.3 30900 10-Milll: 8a
VII: 36 4; 25-VII: 1 3. Due altre 9 @ sono state (raccolte
Gelib il 26-VI. 7
Eurytela dryope ? angulata Auriv.
Ola Uagèr, 15-VIII: 1 solo 4, che non posso con sicurezza rife-
rire alla forma predetta.
Hypolimnas misippus misippus L.
Tutti gli esemplari 4 3 possono essere così ripartiti:
Beiet Amin, 1934: 13; 290-VI: 2°63; 30-Vl1e-3 6.0). non e
TC CAZZO I Amaro
Ola Uagèr, 15-VIII: 1 4.
Le 2 9, tutte di Belet Amin, possono essere così distinte :
a) - forma misippus L. 1934: 1 es.; To-VII: 4 es.; 202V lies
25-VII: 2 es.
b) - forma intermedia fra nvstppus L. ed inaria Cr. (l'apice dell’ala
anteriore è chiaro come in inaria, ma è ancora accennata, per di-
versa tonalità ocracea, la fascia bianca subapicale di misippus).
20-VII: 1 es.
o) forma, tnarig (Cr 73 Vee II
| O LEPIDOTTERI SOMALI 23
Della mancanza di associazione della fori 2 misippus con
us chrystppus chrysippus L. ho già frattato nel paragrafo dedi-
cato a quest’ ultima specie,
Precis natalica Fldr.
Ola Uagér, 15-VIII: 1 3 e 1 9.
È Precis antilope antilope Feisth.
Ola Uagèr, 15-VIII: 2 esemplari, dal lato inferiore delle ali al-
quanto oscurato (in uno di essi è però un po’ chiaro nella metà
esterna dell’ ala posteriore).
Belet Amin, 30-VI: 1 esemplare, dal lato inferiore delle ali più
chiaro ed uniforme che nei due precedanti.
Precis antilope simia Wllgr.
Ola Uagèr, 15-VIII: 1 ¢. Il fatto che le cosidette due forme
stagionali di antilope siano state raccolte lo stesso giorno nella stessa
| località può dimostrare ancora una volta, se ve ne fosse bisogno, che
tali variazioni non sono, nell’ Oltregiuba almeno, in relazione al
clima dei diversi periodi dell’ anno.
Precis oenone cebrene Trim.
Belet Amin, 20-VI: 1 2.
Precis clelia Cr.
I diversi esemplari di questa frequentissima specie raccolti dalla
spedizione Patrizi possono essere elencati come segue:
Salambo (Giuba): 16-VI: 1 ¢;
Beiet Amin, 1934: 244; 20-VI: 24 8: 30-VI: 1 8: 10-VII:
Basud 2G.) bh ft d-
I Ola Uagèr, 15-VIII: 3 ¢ 3 e3 29.
Vanessa cardui universa Verity.
Beiet Amin, 1934: 1 è, che come tutti quelli dell'Africa orien-
I tale e settentrionale non è praticamente diverso dagli esemplari euro-
pei (eccetto la Svezia dove vola la forma nominale cardui L.).
24 5 L. STORACE
ACRAEIDAE
Acraea neobule Dbld.
Ola Uagèr, 15-VII: 1 8; Salambo, 16-VI. 1 2; Belen
305VI: ar
Il 4 è gigantesco, più grande delle ® 9. La, proporzione dimen-
sionale fra i due sessi, segnalata da Van Someren e Rogers (Journ. E.
Africa & Uganda Nat. Hist. Soc., n. 23, p. 125, tav. III, figg. 9-10)
è perciò rovesciata. Per l’ aspetto generale questi esemplari differiscono
sensibilmente sia dalle precitate figure, sia da una coppia di Mombasa.
(iegit Figini il 30-I-1921) conservata al Museo di Genova.
Non avendo altre neobule somale soft’ occhio non posso accertare,
per ora, se gli esemplari raccolti dalla spedizione Patrizi appartengono
ad una variazione geografica (razza). Nel caso del ¢, infatti, non
avendo visto altri individui di eguale provenienza, potrebbe trattarsi di
variazione stagionale, ove si effettui la comparazione della data di cattura
(15-VIII) a quella del 4 di Mombasa (30-1), oppure, più probabil-
mente, di una forma individuale. Per quanto riguarda le 9 ®, il fatto
che i due individui abbiano una facies abbastanza uniforme (a parte
la foggia dell’ ala anteriore, come indicato successivamente) mi induce
a pensare che non si tratti di variazioni individuali, ma piuttosto locali,
a meno che il fattore stagionale non sia in questo caso responsabile del
diverso aspetto comparativamente all’ individuo del Chenia (date di
cattura 16 e 30-VI, rispettivamente 30-I). Pur essendo indeciso circa
il valore sistematico da ‘attribuire alle forme in parola, ritengo utile,
sopratutto in grazia dell’ invertito rapporto di grandezza anzidetto,
descriverle come segue:
a)- @ macra nova. Lunghezza dell'ala anteriore, mth. 32 (contro i 26,5 del
4 di Mombasa). All’ ala anteriore, su ambo i lati, manca, nell’ intervallo 1-b,
la macchia rotonda normalmente esistente fra quella discale e la stria basale;
le altre macchie sono proporzionalmente meno sviluppate che nel 4 di Mom-
basa, più o meno grandi come nel 4 figurato -da Van Someren e Rogers l. c.
All’ ala posteriore, la fascia marginale nera è abbastanza stretta e le macchie
tutte sono, in rapporto alle dimensioni dell’ esemplare, come all’ ala anteriore,
meno sviluppate. A causa del logorìo, non è possibile accertare con sicurezza
lo sviluppo delle macchie submarginali chiare sul disopra dell’ ala posteriore.
‘ LEPIDOTTERI SOMALI 25
b) - g pallidepicta nova. Lunghezza dell’ala anteriore (dala base all’apic2) :
mm. 29 nella 9 di Belet Amin, mm. 28 in quella di Salambo (contro i 30
della @ di Mombasa). Le macchie scure sul disopra delle due paia d’ ali molto
sfumate. Che ciò non sia dovuto a logorìo (gli esemplari non sono freschissimi)
è dimostrato dal fatto che nell’ individuo di Mombasa, pur esso alquanto sciu-
pato, le macchie scure hanno conservato tonalità più carica anche là dove l’ ala
è stata rovinata da un contatto troppo rude. Fascia marginale dell’ ala’ poste-
riore meno larga che nella Q figurata da Van Someren e Rogers l. c. (11),
‘ più o meno come in quella di Mombasa. Le submarginali esistenti in tale fascia,
sulle due superfici alari, sono naturalmente soggette a variazione, sopratutto
sul disopra: in rapporto a quest’ ultimo lato, sono molto sviluppate nell’es.
di Belet Amin, pochissimo invece in quello di Salambo, analogamente a quanto
accade nella Q di Mombasa.
La @ di Salambo ha le ali anteriori insolitamente slanciate, e
presenta altresì notevole riduzione delle macchie scure, di cui ‘sussistono
soltanto la cellulare, la discocellulare, la discale in 1-b, e, appena accen-
nate, quelle poste negli intervalli 5-6 esternamente alla DC, mentre,
di quest’ ultima serie, il punto solitamente visibile nello spazio 4 è
quasi scomparso.
Acraea zetes ? acara Hew.
Ola. Uager15-Ville 1 Sy.
Differisce sensibilmente, quanto a sviluppo e ripartizione dei vari
segni chiari e scuri sulle 2 superfici alari, dalla descrizione che di acara
danno Van Someren e Rogers (Journ. E. Afr. Ug. Nat. Hist. Soc.,
23, p. 130), e dalle relative figure. Non avendo potuto esaminare altri
esemplari dell’ Oltregiuba {regione, faunisticamente, molto simile al
vicino Chenia, donde debbono provenire gli esemplari figurati dai pre-
detti Autori), non ritengo opportuno descrivere sotto un nuovo nom?
questo esemplare, che è molto probabilmente una forma individuale
di questa variabilissima specie.
Acraea anemosa macrosticta nova.
La forma somala è caratterizzata dailo sviluppo della macchia
scura, di norma poco marcata, sulla DC dell’ ala anteriore. La macchia
in questione è subrotonda, non troppo grande (piuttosto piccola, com-
parativamente a quella della 9) nel &, ma nell'altro sesso è grandis-
(11) La 9 figurata da Van Someren e Rogers (1. c., fig. 10) sembra essere
alquanto aberrante per lo sviluppo della fascia in parola (più larga del normale e
foggiata ad arco fra le nervature, dal lato basale).
NERE
ye ei
26 L. STORACE
sima, più o meno romboidale, e si estende su quasi tutta la larghezza
della DC. La fascia subapicale dell’ ala anteriore, nella 9, è pure svi-
luppatissima, e si estende ininterrotta dalla costa all’ intervallo 3 in-
cluso; quella marginale si restringe progressivamente dall’ area apicale
all’ angofo posteriore. Nel 4 questa fascia marginale è esilissima dal-
l'angolo posteriore allo spazio 3 incluso, ma si allarga come di norma
nella zona apicale. Il contorno basale della fascia dell’ ala posteriore è
nettamente incavato fra le nervature nella ®, non nel 34. Per il logorio
di quest’ ultimo, non è possibile comparare il colore fondamentale dei
due sessi; basti però dire che la tinta di fondo, come di norma, sembra
essere meno viva nella 2 che, del resto, l’ ha molto velata, sul disopra,
all’ ala posteriore ed ai due terzi prossimali (internamente alle discali)
di quella anteriore. All’ ala posteriore della 9 è un punto nero di-
scale nello spazio 7 su ambo le superfici, meno sviluppato a sinistra;
altri due punti rudimentali sono (sede solita) negli spazi 5-6 solo sul
disopra. Lunghezza dell'ala anteriore: mm. 32,5 nel 4 e Bula
nella 9.
Holotypus, 1 4; Allotypus, 1 ®: entrambi di Ola Uagèr,
15-VIII.
Questa specie é stata trattata e figurata da Van Someren e Rogers
(23, pp. 132-133) fav Vl feck ose tan lbs fies Sy)
Acraea braesia braesia Godman.
Ola Uagèr, 15-VIII: 1 ¢. Corrisponde perfettamente alle figure
date da Van Someren e Rogers (1. c., 23, pp. 143-144, tav. XII, figg.
6-8, tav. XIII, figg. 5-6). DE
Acraea natalica natalica Boisdv.
Ola Uagèr, 15-VIII: 1 6. Van Someren e Rogers hanno trat-
tato di questa specie nel volume n. 25 del periodico sopra citato (pp.
65-68, e relative figure). L’ esemplare del Patrizi è intermedio, per
l'aspetto, fra i due 3 4 figurati dai predetti Autori sulla tav. II (nn.
7-8), 1. c. E’ facile distinguere gli esemplari di questa specie da quelli
dell’ affine caecilia Fabr., ove si esamini la posizione della macchia ro-
tonda esistente nell’ intervallo 2 dell’ ala posteriore. La macchia in pa-
rola è posta presso la base dell’ intervallo, vicino alla nervatura poste-
LEPIDOTTERI SOMALI 27
riore (od interna) della cellula, in caecilta, ma è spostata distalmente
in natalica: ne consegue che, in caecilia, detto punto nero è spostato
dai lato prossimale rispetto ad una linea immaginaria che unisca la mac-
chia dello spazio 3 a quella distale dello spazio 1-c (ed ailora i tre
punti in parola sono i vertici di un triangolo isoscele), mentre in
natalica esso è quasi posto sulla congiungente in parola.
Acraea terpsichore L.
Belet Amin, 20-VIL: 1 4+ 30-VI: 19.
Per un’ esatta determinazione della razza, occorrerebbe confron-
tare una numerosa serie somala ad altre provenienti dalle regioni con-
termini ciò che, purtroppo; non mi è ora possibile.
Trattasi infatti di una variabilissima specie, ed una sola coppia
rende impossibile una determinazione sicura che non sia quella spe-
cifica. Facendo riferimento alla trattazione di Van Someren e Rogers
(1. c., 25, pp. 83-86 e relative figure), mi limito quindi ad accennare
come il 3 corrisponda a quello della tav. XIV, figs 4 (PS)
alla fig. 3 della tav. XV a pag. 84.
In Museo è un piccolo 4 di Merca (12-IX-1907, A. Pantano)
che differisce notevolmente, quanto a dimensioni, taglio dell’ ala ante-
riore, ripartizione dei disegni e tonalita dei colori, da quello del Patrizi
che è, fra l’altro, ben più grande: questo 4 di Merca, che ha un
aspetto molto gracile ed è caratterizzato dalla fascia marginale dell’ala
posteriore, immacolata sul disopra, è stato determinato da Cesare Parvis
come A. terpsichore rougeti Guér.
Per incidens, ricordo che H. Ungemach ha segnalato come
« Acraea eponina Cr. manjaka Bsd. (ex terpsichore L.)» gli esemplari
da lui raccolti in Abissinia e nella Somalia francese (Mém. Soc. Sc.
Nat. Maroc, XXXII, p. 77). Carpenter (I. c., pp. 384-85), ha invece
adoperato il nome di terpsichore per gli esemplari riferibili all’ entità
specifica qui trattata, raccolti da A. W. Hodson nel S. W. dell'Abissinia.
LYCAENIDAE
Pentila peucetia orientalis Storace.
Descritta in base alla coppia raccolta dal March. Patrizi ad Ola
Uagèr (4 e 9, 15-VIII). Per un errore tipografico, nella descrizione
I SR
e A PS]
ridere ra
la
RAP SIA e SI
er. 2
ag he
28 L. STORACE
originale, la data di cattura fu indicata 19-VIII (Ann. Museo Civ.
St. Nat. Genova, LXIII, p. 77). i i
E’ interessante constatare come la forma da me descritta somigli
maggiormente ad altra recentemente scoperta lontano, oltre il limite
meridionale solito dell’ area di diffusione di peucetia, che non a quella
abitante la parte centrale fra le regioni costiere, sul versante dell'Oceano >
Indiano da me segnalate (N. D. Riley in litt.) (12).
Hypolycaena philippus Fab.
Belet Amin, ro-VII: 18...
Syntarucus telicanus Lang.
Belet Amini20 VAS,
Euchrysops osisris Hpffr.
Gelib, 26-VI: 1 6 molto piccolo. Belet Amin, 1o-VII: 1 ¢
CONAN
Zizula gaika Trimen.
Belet Amin, 30-VI: 3 es.
HESPERIDAE
Coeliades forestan Cr.
Gli esemplari del basso Giuba hanno una facies un po’ diversa
da quella solita della specie in altre regioni africane.
Non avendo però potuto radunare tutta la bibliografia relativa a
tale entità specifica, mi astengo, per ora, dal descrivere sotto un nuovo
nome la piccola serie raccolta dalla spedizione nella località di Belet
Amin; 30-VI: ne to-Vil VIS
Del resto la variazione individuale, quanto ‘all’ aspetto ed alle
dimensioni, è abbastanza notevole.
(12) Trattasi presumibilmente della subsp. penningtoni Riley (Entomologist,
77, p. 29, con figura) dello Zululand, citata nello Zoological Record del 1944 della
quale non ho ancora potuto esaminare la descrizione originale.
LEPIDOTTERI SOMALI 29
Baoris fatuellus Hpff. forma caffraria Plòtz.
Riferisco con dubbio a questa specie 1 6 (Belet Amin: 30-VI)
dal fondo bruno carico, a riflessi rossastri, che ha rudimenti di macchie
chiare sul disco, soltanto alle ali anteriori, sui due lati.
Pelopidas borbonica senegalensis Klug.
Belet Amin: 30-VI, 2 3 4 non troppo grandi; 1 4 di maggiori
dimensioni (lunghezza dell’ ala anteriore, dalla base all’ apice, mm. 18;
contro i 15-16 mm. degli altri due es.); 10-VII: 1 ¢ che, al pari di
quello sopra citato, è molto logoro. Entrambi hanno le macchie di-
scali dell’ ala anteriore più sviluppate degli altri due.
Pelopidas mathias F.
Belet Amin, VIII: 2 3 4. Secondo W. H. Evans sotto il nome
di mathias sono confuse due buone specie: mathias F. e thrax Hbn.
A quest'ultima G. D. Hale Carpenter riferisce un 4 dello Scebeli
(Schebeli 1894, Drake-Brockman: cfr. Carpenter, Trans. R. Ent.
Soc. London, 83, 1935, p. 407). i
Ho identificato i ¢ 4 in questione comparandoli ad esemplari del-
I’ Africa occidentale conservati in Museo e determinati da Chr. Auri-
villius (13). L'esame comparativo mi ha permesso di stabilite che gli
esemplari del March. Patrizi non differiscono apprezzabilmente dalia
tipica mathias F. i
Al massimo, si può dire che i 4 4 in parola, quanto all’ esten-
sione dei disegni chiari, sono intermedi fra mathias F. e lodra
BEI (14)
(3) hr. Aurivillius, Ann. Museo Civ. St. Nat. Genova, XLIV, Ds) 52
(14) Di quest’ ultima forma ho visto in Museo esemplari raccolti dal Fea
nella Guinea Portoghese, determinati dall’ Aurivillius, 1. c., p. 506.
TREN
i
30
ENRICO TORTONESE
ECHINODERMI DELLA SOMALIA ITALIANA
Alcuni anni or sono il Museo Civico di Storia Naturale di Ge-
nova ricevette una serie di Echinodermi provenienti dalle coste della
Somalia italiana e dovuti a vari raccoglitori, mîa sopratutto al mar-
chese A. Negrotto Cambiaso che parecchi esemplari ottenne a Moga-
discio nel 1937. Per cortesia della Direzione essi mi furono concessi
in studio e ritengo opportuno notificarli in questo breve scritto. Si
tratta infatti di materiale non cospicuo per numero di specie (14),
nè di esemplari (30), ma importante sopratutto perchè consente di in-
cludere un primo gruppo di Echinodermi fra gli animali noti lungo
il litorale somalo a sud di capo Guardafui. Nulia infatti fu scritto
intorno all’ echinofauna della costa africana compresa fra il golfo di
Aden e Zanzibar. Lei specie che ci si deve attendere di ritrovarvi sono
in parte forme indo-pacifiche a vasto areale, presenti dal Pacifico al-
1’ Africa orientale, con o senza inclusione del mar Rosso, in parte
forme proprie della zona occidentale dell' oceano Indiano: nell’ uno
e nell’ altro caso riesce interessante segnalarne la presenza in Somalia,
che ora conferma la presunta continuità di distribuzione dal mar Rosso
all’ Africa meridionale (es. Pentaceraster, Ophionereis), ora rivela una
diffusione verso nord maggiore di quella nota fino ad oggi (es. Hete-
rocentrotus, Colobocentrotus). i
Tra le specie da me studiate merita però una particolare men-
zione Monachaster umbonatus Mac., Asteroide scoperto nel 1938 nei
golfo di Suez e a quanto mi risulta non segnalato altrove. I rimanenti
Echinodermi che io sono in grado di enumerare rappresentano forme
più o meno ben conosciute, littorali e almeno in parte di probabile
comune reperto nelle acque somale; alcune di esse offrono tuttora pro-
blemi aperti all'indagine sistematica, ma nè gli esemplari della pre-
sente serie, nè gli altri a disposizione mi consentono di recare seri con-
tributi in tal senso, cosicchè la mia nota riveste un interesse essenzial-
mente faunistico.
ECHINODERMI SOMALI 31
Non posso chiudere questa breve introduzione senza un caldo
ringraziamento ai dott. C. Alzona e PF. Capra del Museo di
Genova, che mi hanno permesso e favorito il lavoro, e al dott. J.
Madsen del Museo di Copenhagen che ha gentilmente esaminato
Monachaster e Ophionereides, identificando il primo e confrontando
la seconda con esemplari a lui accessibili. o
ASTEROIDEA
Monachaster umbonatus Macan (Tav. |)
Macan, J. Murray Exp. liViso; LOGICHE OAV By, (2a,
Mogadiscio. 1 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937.
Corpo appiattito con braccia ben distinte ma larghe ed ottuse. R —
21 mm., 1 = 12, R/r = 1,75. Lato aborale con piastre coperte di gra-
nuli; un piccolo tubercolo arrotondato si erge nel centro di alcune pia-
stre del disco e di quelle della metà prossimale delle zone radiali. In
queste ultime sono sparsi molti fori papulari isolati o a coppie. Una
‘dozzina di piastre carinali. Madreporite più vicino al centro che al
margine del corpo. Piccoli pedicellari bivalvi sono abbastanza nume-
rosi. Piastre margino-dorsali ampie, convesse e coperte di granuli, di
cui quelli centrali molto più grandi degli altri ed appiattiti, mentre ;
periferici tendono a formare serie parallele ai margini; di tali piastre,
sette si trovano lungo ogni lato delle braccia, la terza e la quarta (pro-
cedendo in senso distale) sono le più grandi, la settima, che precede la
piastra impari terminale, è molto piccola. Gli stessi caratteri si osserva-
no nelle margino-ventrali, che lungo l’orlo del corpo sono un po’ più
sporgenti delle corrispondenti dorsali. Per la caduta dei granuli, molte
delle marginali risultano denudate su una maggiore o minore estensione.
Sul lato orale del corpo le piastre sono pure rivestite di granuli e recano
pedicellari più grandi di quelli aborali. Canali ambulacrali stretti. Pia-
stre adambulacrali piatte, spesso con un pedicellare, più piccolo di quelli
deile vicine piastre ventrali è con una granulazione un po’ più fine ri-
spetto. a quella di queste ultime. Sul loro margine interno le piastre a-
Gambulacrali portano quattro aculei ad apice arrotondato, assai brevi,
eretti, uguali tra loro e posti fianco a fianco in una serie regolarissima
che decorre lungo tutto il margine del canale ambulacrale. Colore (a
secco) giallastro uniforme.
LE al Oy e. aa dicio È
(Hi Ie Reno de di sir nat a
Pe a oe eS
32 E. TORTONESE
E’ certo questo il più interessante fra gli Echinodermi somali che
10 in esame e dispiace la mancanza di quasiasi notizia circa la profon-
dita e l’ambiente in cui esso fu ottenuto.
Dopo la descrizione originaria, è solo la seconda volta che delia
presente specie viene data notizia. Per di più, l'esemplare da me descrit-
to non risulta essere che il secondo conosciuto; quello che rappresenta
Monachaster umbonatus Mac. Mogadiscio. A: parte della ‘superficie aborale (le
piastre marginali hanno in buona parte perduto i loro granuli). B: una piastra ven-
trale e due adambulacrali. C: una piastra aborale, con un piccolo tubercolo, un pedi-
cellare bivalve e granuli più grandi presso i fori papulari. i
Volotipo fu dragato nel golfo di Suez a 65-68 metri su fange molle
e giallo. M. umbonatus abita dunque il mar Rosso e l'oceano Indiano
almeno fino alla Somalia, dove sarebbe stato più naturale attendersi il
ritrovamento di M. sanderi Meissn., unica altra specie del gen. Mona-
chasier Ludw., scoperta a, Zanzibar. Dopo aver descritto M. umbona-
tus, Macan riferisce che nel Museo Britannico esiste un Asteroide di
Mozambico « close to but not identical with this form ». Tra i carat-
teri per cui M. sanderi differisce da umbonatus, Macan cita la maggior
grandezza dei granuli aborali situati intorno ai pori papulari: nel M.
‘4
a
ECHINODERMI SOMALI
umbonatus di Mogadiscio si nota lo stesso fatto, benché io non possa
dire se in egual misura a quanto presenta l’altra specie, che non ho mai
veduta.
Protoreaster lincki Blv.
Perrier, Arch. Zool. Exp. V, 1876, p. 55 (Pentaceros muricatus).
Bell, Proc. Zool. Soc. London, 1884, p. 72 (Oreaster lincki).
Koehler, Shallow-water Aster. 1910, p. ror, pl. XII f. 2-3 (Pentaceros
reinhardtt).
Déderlein, Zool. Jahrb. 40, 1916, p. 423, f. J.
Benadir. 1 es. Magg. Vincenzo Rossi, 1909.
Braccia assai larghe (27 mm. nella parte centrale), carenate ed
arrotondate agli apici R=95 mm., r= 31,5. Regione centrale del
corpo alquanto elevata. I numerosi e grossi tubercoli del lato aborale
sono conici, smussati e di regola privi di punta libera dai granuli. Cin-
que di essi formano un pentagono centrale e uno è situato nei mezzo
di esso; 5-6 altri sono allineati lungo ogni regione carinale delle brac-
cia ed altri ancora stanno sulle piastre latero-brachiali prossimali : que-
ste piastre, molte delle quali tendono ad essere prominenti, formano
su ogni fianco delle braccia una serie ben distinta, a cui sono paralle-
le due serie di ampie aree papulari. Tubercoli più sottili si ergono, nel-
fa metà distale delle braccia, dalle piastre margino-dorsali: per lo più
ve ne è uno solo su ciascun lato del braccio, in un caso due, in un altro
nessuno. Tutti questi tubercoli sono coperti di granuli appiattiti, po-
ligonali e più o meno grandi. Il madreporite, subtriangolare, si trova
appena fuori del pentagono apicale. Rari e piccoli pedicellari bivalvi
sono sparsi sul lato aborale sia fra i granuli delle aree papulari, sia
fra quelli molti più sviluppati delle piastre latero-dorsali. Molto più
grandi sono i pedicellari che sul lato orale si trovano presso i canali
ambulacrali; ne esistono anche, ma assai più piccoli, sulle piastre ven-
trali più distanti dai detti canali. Tutte le piastre ventrali sono rivestite
di grossi granuli piatti e poligonali, al pari delle piastre margino-ven-
trali, che sono sempre affatto inermi. Due aculei adambulacrali ester-
ni (per eccezione tre), grandi e subeguali, e cinque interni molto più
piccoli, di cui i mediani notevolmente più lunghi: tra la loro serie
esterna e quella interna, sul lato della piastra rivolto verso la bocca,
è inserito un pedicellare a pinza.
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 2
i ei
CRA =.
34 E. TORTONESE
Questo esemplare, a secco ed ottimamente conservato, rappresenta
una caratteristica specie dell'oceano Indiano, che secondo Doder-
lein sostituisce a occidente l’affine P. nodosus L. con cui coesiste a
Ceylon: a partire da quest’ isola e dalle Nicobare P. lincki sarebbe
diffuso fino alle coste africane, mancando però nel mar Rosso e a
Maurizio. Tuttavia Bell (loc. cit.) lo segnaiò anche a Timor e, come
Oreaster reinhardti Ltkn, nel golfo del Bengala (1888, p. 388); se-
condo Koehler (loc. cit.) un Asteroide di questo stesso nome fu in-
dicato da Sluiter (1895) a Ternate, mentre Oreaster lincki venne
citato dallo stesso Sluiter nelle Molucche (Fisher, 1919, p. 27)
Io mi uniformo a Déderlein nel ritenere reinhardti sinonimo
di lincki e anche di murtcatus Linck: con quest'ultimo nome Perrier
elencò esemplari (Museo di Parigi) dell’isola di Francia, Borbone, Sei-
ceile e Zanzibar e ne citò pure due del Museo Britannico provenienti
da Ceylon. Koehler trattò di P. reinhardti in base all'esemplare
tipo, raccolto alle isole Nicobare e conservato nel Museo di Copenha-
gen, e lo raffigurò: da esso l'individuo somalo che ho in esame si di-
stingue per le braccia più strette ed il maggior sviluppo dei tubercoli
aborali. Se tutte le informazioni date dai predetti AA. sono esatte, —
l'habitat di questa specie è più esteso di quanto abbia asserito D 6 -
derlein e giungerebbe fino alle Molucche: mi sembra tuttavia che
ciò sia da ammettersi con riserva, tanto più che Fisher (1919) non
l'annovera fra gli Oreasteridi dalle Filippine e dei mari vicini.
L'affinità morfologica fra P. lincki e P. nodosus è strettissima, co-
me lo è del resto con la sola altra specie del genere, cioè con l’austra-
liano P. nodulosus Perr. Il Museo Civico di Genova possiede alcuni
Protoreaster delle isole Karimon (stretto di Malacca, leg. cap. G. Gag-
gino, 1913) — da me identificati come nodosus — che per le loro di-
mensioni e lo stato di conservazione pressochè identico a quello del
I. lincki sopra descritto, ben si prestano ad un confronto. Essi mo-
strano braccia più sottili e tubercoli aborali più radi: quelli carinali.
sono emisferici. I pedicellari sono ben più numerosi, anche sulle aree
papulari, benchè vi siano minuti: si ricordi tuttavia come in questa
specie sia la forma, sia il numero dei pedicellari vadano soggetti a forti
variazioni, al pari di altri caratteri, rilevati da diversi AA. fra cui
ECHINODERMI SOMALI . 35
Fisher (1919, p. 346) ed Engel (1938, p. 5). Gli aculei adam-
bulacrali sono 2-3 esterni (Tre nelia regione prossimale delle brac-
cia) e 4-5 interni.
Pentaceraster mamillatus Aud.
Bell, Proc. Zool. Soc. London, 1884, p. 67 (Oreaster m.).
Déderlein, Zool. Jahrb. 40, 1916, p. 426-30, f. M.
Kisimaio. 1 es. Sped. March. S. Patrizi, 1934.
Questo grosso (R = 145 mm., r == 55 circa) e assai deteriorato
asteroide reca un gran numero di prominenze coniche e piuttosto pic- i ae
cole (sono più grandi quelle allineate lungo le carene brachiali) spar-
se su tutta la superficie aborale e sulle piastre margino-dorsali; esse
terminano con un breve e tozzo aculeo conico, a punta più o menc
smussata. I granuli che rivestono le piastre sono minuti sul lato abo-
rale, grossolani e spesso tubercoliformi su quello orale. Due aculei di
adambulacrali esterni e 7-8 interni; tra le due serie si erge spesso, suila
parte della piastra rivolta verso la bocca, un pedicellare a pinza.
Era logico attendersi il rinvenimento in Somalia di questo Orea- 4
steride già noto nel mar Rosso, a Zanzibar e a Mozambico: ne risulta i;
accertata la continuità di distribuzione lungo le coste orientali afri- ; a
cane. Lo si conosce inoltre nel golfo Persico (Moriensen, 1940,
;
p. 66), in Arabia e a Maurizio. La sua grande variabilità spiega le
differenze assai notevoli di aspetto in confronto agli esemplari che
già io avevo avuto occasione di studiare e a uno —— di ignota prove-
nienza — della mia collezione, che ricorda quello di Aden raffigurato
da Koehler (1910, pl. XII f. 1) e che riferisco perciò alla var.
tuberculatus Mill. Trosch.
Nardoa variolata Retz.
Fisher, U. S. Nat. Mus. Bull. 100, 3, 1919, p. 379, pl. 108 f. 4.
Mogadiscio. 4 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937.
Nell’esemplare più grande R=53 mm., r= 10, nel più piccolo
R = 26,5,r= 7,5. Sul lato aborale di ogni braccio si distinguono tre :
serie molto irregolari di piastre di varia grandezza. Aculei adambula- |
crali triseriati; ogni serie risulta di tre aculei per piastra, che divengo-
STA
36 E. TORTONESE
no due soli nella regione distale delle braccia. In un individuo di Mau-
rizio che ho per confronto (Museo di Torino) di statura poco mag-
wiore= (Ri == 55 anita — i) piastre aborali sono un po’ più pic-
cole e più numerose. E’ questo un Asteroide proprio dell’oceano In-
diano occidentale, noto a Zanzibar, Mozambico e Maurizio. Ebbi occa-
sione di esaminare due individui regolarmente esameri. ©
E’ strano come lo stesso Gray abbia due volte stabilito il nome
generico Nardoa, prima per gli Asteroidi (1840), poi per i Serpenti
(1842): è evidente che lo si deve conservare per il primo di questi
due gruppi zoologici. i
Echinaster (Othilia) purpureus Gray
Miller e Troschel, Syst. Aster. 1842; p. 23 (E. fallax).
Perrier, Arch. Zool. Exp. IV, 1375, p. 370 (E. fallax: partim).
Ludwig, Echin. Sansibargeb., 1899, p. 543.
Kisimaio. 2 es. Sped. March. S. Patrizi, 1934.
Disseccati, questi asteroidi hanno conservato un colore bruno mol-
to scuro, quasi nero; nel più grande di essi R = 85 mm., rt = 12 cir-
ca. Sembra che questa specie sia confinata al mar Rosso e alla parte,
occidentale dell'oceano Indiano (Zanzibar, Maurizio, India), essendo
sostituita da Ceylon alla Polinesia dall’affinissimo E. luzonicus Gray.
Asterina cepheus Mill. Trosch.
Muller en Troschel, Syst. Aster 18425 p. 40 )(CAstenscus iG):
Mogadiscio. 1 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937.
Ammessa la distinzione specifica tra A. cepheus e A. burtonii
Gray, confuse in gran parte dei lavori echinologici, non mi sembra
che i loro caratteri distintivi siano stati ben chiariti. Certo essi non ri-
sultano a sufficienza dal lavoro di Smith (1927) in cui questo A.
ridescrisse A. burtonii annunciando di averne scoperto il tipo nel Mu-
seo Britannico. Io considero l’Asterina di Mogadiscio come cepheus
perchè possiede madreporite ben visibile, sebbene piccolo e sub-
triangolare, quattro (e non cinque) aculei adambulacrali interni di cui
i due centrali più lunghi, due aculei (e non uno) su ogni piastra den-
taria, piastre aborali con aculei solo presso il margine (e non su tutta
la superficie). Le braccia sono ben distinte (R = 7 mm., r = 3) e due
ECHINODERMI SOMALI 37
sono assai più brevi; su di esse, le piastre sono disposte in serie longi-
tudinali molto regolari, tra cui decorrono le serie di papule.
. Riesaminati gli esemplari del Museo di Torino che nel 1935-36
(p. 85, tav. IV f. 13) ritenni come A. burtonii, li attribuisco ora ad
A. cepheus in base ai medesimi caratteri sopra enumerati. E' difficile pre-
cisare quali fra le, molte citazioni sparse nella letteratura si riferiscono
all'una o all'altra specie, e per questa ragione ho preferito non ricorda-
re più sopra che l'originaria descrizione di Mùlier e Troschel,
redatta in base a tipo di Batavia. E’ pressochè certo che A. cepheus di
Fisher (1019, p. 411, pl. 115 f. 4; 1925, p. 79) corrisponde ve-
ramente a questa specie, segnalata da Mortensen (1940, p. 65, pl.
I f. 1-4: A. cephea var. iranica) nel golfo Persico. A. cepheus fu ci-
bata.a Zanzibar da Perrier (1870, p. 235) e da altri AA. fra cui
Ludwig (1899, p. 541).
OPHIUROIDEA
Ophiothrix hirsuta Mull. Trosch. © ce
Mutlerce: Dtroschel, Syst. Aster: 1842, p. 111°
Matsumoto, Journ. Coll. Sci. Tokyo, XXXVIII, 2, 1917, p. 225, f. 63.
hoe bilie Wes. Nat. Muss Bull’ roeks, aig22; p. 234, pl: ou. fa 12, 33° f.
135, 90) f. 2.
Mogadiscio. 1 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937.
Diametro del disco 6 mm. Braccia lunghe 7-8 volte tale diametro
ed assottigliantisi molto gradualmente. Il disco è uniformemente coperto
di brevi bastoncini a 3-4 punte, di cui quelli del lato orale sono più sot-
tili. Piastre radiali pressochè nude; quelle boccali sono più larghe che
lunghe. Piastre brachio-dorsali larghe e col bordo distale quasi diritto :
hanno un'evidente forma a ventaglio, non quella raffigurata da Mat-
sumoto, poichè gli angoli laterali sono ben marcati come del resto si
legge nella descrizione di Miller e T:roschel («Die Rucken-
schilder sind sehr breit mit convexem aboral Rande und seitlichen
Winkeln»). 8-10 aculei brachiali, i maggiori lunghi come due piastre
brachio-dorsali; il primo ventrale forma un uncino con 3-4 punte di
cui la superiore è in generale più sviluppata. Scaglie tentacolari con al-
cuni piccoli dentelli apicali. Piastre brachio-ventrali quadrangolari, più
SENT pe A he pee ee
38 . E. TORTONESE
larghe che lunghe. Il colore pare essere stato grigio bluastro, con punti
più scuri sulle piastre radiali ed evidenti tracce di macchie più scure an-
che sulle piastre brachio-dorsali, che non presentano una linea media-
na nè più chiara, nè più scura.
Questa specie, scoperta in mar Rosso e indicata a Zanzibar da di-
versi AA., è diffusa fino al Giappone, ma in Australia fu segnalata erro-
neamente (H. L. Clark, 1946, p. 219). Insieme con diverse altre spe-
cie indopacifiche (O. longicauda, O. galateaé, ecc.) essa dovrebbe forse
separarsi in un genere a parte (Macrophiothrix H. L. Clark, 1938), ma
poichè questo non è ancora ben delimitato, preferisco lasciare il presente
Ofiuroide nel tradizionale e comprensivo gen. Ophtothrix.
Ophionereis dubia Mill. Trosch.
Miller e Troschel, Syst. Aster. 1842, p. 94 (Ophiolepis d.). 3
He. Gila pk Ann STAT EMUSIA 02304
Mortensen, Vid. Medd. Dansk. nat. Foren. 93, 1932-33, Pp. 374.
. Mogadiscio, 2 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937.
Sottili linee brune adornano il lato aborale del disco con un ele-
cante e variabile disegno, mentre un articolo brachiale ogni tre porta
un’anellatura bruna. Il presente reperto conferma la diffusione di que-
sta Ofiura lungo tutto il litorale africano orientale. Tale diffusione era
intuibile in quanto O. dubia è nota in mar Rosso, località tipica, e nel
Sud Africa, ove la segnalarono gli AA. sopra citati; essa non figura tra
gli Echinodermi di Zanzibar elencati da Ludwig (1899), ma esem-
plari di Zanzibar e di Mombasa furono citati da H. L. Clark (1915,
p. 289).
Ophiocoma scolopendrina Lam.
Tortonese, Boll. Mus. Zool. Anat. comp. Torino, XLIV, 1934, p. 41,
tav. V f. 23-24.
Costa somala fra Kisimaio e Burgao, 1 es. Sped. March. S. Pa-
trizi, 18.VIII.1934. i
Questa notissima specie è diffusa dal mar Rosso alla Polinesia e
Giappone. Varii AA. la indicarono a Zanzibar e a Mozambico. '
ECHINODERMI SOMALI
Ophiocoma valenciae Mill. Trosch.
Miller e Troschel, Syst. Aster. 1842, p. 102.
H. L. Clark, Mem. Mus. Comp. Zool. XXV, 1915, p. 293, pl. 16 f. 7-8.
Mortensen, Echin. Iran. Gulf, 1940, p. 73. ;
Mogadiscio. 1 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937.
Sei braccia, piuttosto corte, equivalendo al massimo a poco piu di
. tre volte il diametro del disco (3 mm.). Su quest'ultimo sono sparse
numerose spinule, brevi e tozze. Piastre boccali romboidali-arrotondate,
4 papille orali. 4 aculei brachiali, di cui.i due superiori assai più lun-
ghi. Colore (a secco) giallastro uniforme, più scuro sul lato aborale del
disco.
quanto scrisse Mortensen (loc. cit.), che ne studiò pure un giovane
esemplare esaraggiato : si potrebbe infatti supporre che si tratti di O. par-
va H. L. Clark scoperta nello stretto di Torres (Australia) e rinvenuta
poi in altre località del Pacifico (H. L. Clark, 1925, p. 92). Non è
certo chiara la distinzione fra quest’ultima specie e. le piccole O. valen-
ciae fornite di sei braccia. Io ritengo comunque di dover riferire l’indivi-
duo somalo a O. valenciae, descritta su tipo del mar Rosso e raccolta
qua e là nella parte occidentale dell'oceano Indiano (Zanzibar, is. Que-
rimba, Mozambico, is. Aldabra, golfo Persico).
ECHINOIDEA
Tripneustes gratilla L.
Mortensen, Mon. Echin. III 2, 1943, p. 500, pl. XXXIII-V, XXXVII-VIII
(fig. varie).
Mogadiscio. 2 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937.
Questa ben nota specie è fra quelle indo-pacifiche più diffuse, tro-
vandosi dal mar Rosso e dal Natal fino alle isole Hawai e Marchesi.
Echinometra mathaei violacea Mich.
Mortensen, Mon. Echin. HI 3, 1943, p. 395. pl. XLII, XLVII, LXV (fig.
varie).
Mogadiscio. 4 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937.
Asse maggiore del corpo lungo 14-57 mm. Aculei primari viola-
A proposito di questa piccola ofiura potrei ripetere esattamente .
40 E. TORTONESE
porporini, ora più chiari ora più scuri. I pedicellari tridattili del lato
orale non solo hanno le valve più larghe, ma sono assai più numerosi.
Maurizio è la località tipica di questa forma, che venne poi ritrovata sol-
tanto a Madagascar e presso le coste del Natal. Il reperto somalo induce
1
a ritenerla assai diffusa.
Heterocentrotus iiggoarits Lam.
Mortensen, Mon. Echin. III 3, 1943, Tp. 420, plik, LIL Lil eevee gies
varie).
Mogadiscio. 3 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937.
Benché rappresenti un Echinoide notissimo, questo materiale è
interessante ai fini della conoscenza degli Heferocentrotus che abitano
le coste africane orientali. Ci si poteva infatti attendere l' esistenza
in Somalia tanto dell’ una quanto deil’ altra delle due specie di questo
genere: H. mammillatus L. è noto nel mar Rosso, ma non a sud di
esso, e ricompare a Madagascar e a Maurizio; H. trigonarius esiste
pure in queste due ultime isole, nonchè nel Natal e a Zanzibar, ma è
sconosciuto in mar Rosso. Fra quindi logico supporre la presenza
lungo le coste somale piuttosto della seconda specie che della prima,
pur non restando esclusa la possibilità della loro coesistenza, verifi-
cata in altre regioni. La mia citazione (1933, p. 139) di H. mammil-
latus neli’ Africa orientale, intendendosi a sud del mar Rosso, riposa
su dati erronei. i
Negli H. trigonarius di Mogadiscio gli aculei primari più svi-
luppati sono inferiori al diametro maggiore del corpo, di color bruno
e spiccatamente itrigoni; quelli del lato orale sono più o meno clavi-
formi e violacei. Di quest’ ultimo colore sono pure, le valve dei pedi-
celiari tridattili, nella cui regione del collo si trovano numerose
‘spicole a C.
Colobocentrotus (Podophora) atratus È
Mortensen, Mon. Echin. III 3; 10434.p. 434, pl. SI, SILA Xie Gee varie).
Mogadiscio. 6 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937.
Anche una così esigua serie basta a rivelare la spiccata variabi-
lita di forma di questo caratteristico Echinoide: il lato aborale è ora
ben convesso, ora. assai appiattito. I grossi aculei primari dell'ambito
ECHINODERMI SOMALI 41
| sono alquanto depressi. Il colore è viola porporino scuro ed uniforme.
i C. atratus — diffuso fino alle Hawai -— nella parte più occidentale
del suo habitat è conosciuto a Zanzibar, nel Natal e alle isole Seicelle,
3 Maurizio e Madagascar.
i
;
Istituto e.Museo di Zoologia dell’ Università di Torino. -
a | Direttore: Prof. A. Arcangeli
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TORTONESE pi - Gli Echinodermi del Museo di Torino. Parte I. Echinoidi. Boll.
‘Mus. Zool. Anat. comp. Torino. Vol. XLIII, 1933, n. 34. - Parte IL
Offro dio AVIS IVEe sio to a ERO ‘sire Ibid.
WOK SIE, 940 in. (ity ee ; ph
43
ANEW GENUS) OF “PRIBELOCEPHAEINAE
FROM FERNANDO POO
(Hemiptera Reduvtidae)
by W. E. CHINA (British Museum) & R. L. USINGER (University of California)
The subfamily Tribelocephalinae is widespread in the Old World
tropics but does not occur in Australia or in the Western Hemisphere.
Most of the species belong to two genera, Tribelocephala Stal and
Opistoplatys Westwood (*), but in recent years several remarkably di-
‘ vergent forms have been described. One of these is Afrodecius Jeannel
(1919: 165) an African genus with a pincer-like rostral apex. But
the most peculiar types are three Oriental genera, Apocaucus Distant
(1910: 184), Gastrogyrus Bergroth (1921: 69) and Homogneius
Bergroth (1923: 18). These genera differ from Tribelocephala and
Opistoplatys in possessing two-segmented instead of three-segmented
tarsi. In the present paper a genus is described which is still more
. aberrant, the tarsi being one-segmented, the thorax wingless and the
head eyeless. We place the new genus in the Tribelocephalinae because
it has the prosternal stridulatory groove which is so characteristic of
Reduviidae and because it has a typically Tribelocephaline head with-
ou ocelli and a long basal rostral segment.
Xenocaucus n. gen.
Head subspherical with short antenniferous tubercles, no eyes
and no ocelli. Upper surface and sides of head densely clothed with
long hairs except for a diamond-shaped glabrous area at middle of
vertex. No transverse sulcus, the vertex with a deep longitudinal sulcus.
Head deflected downwards between antenniferous tubercles, only the
base of first rostral segment visible from above. Antennae four-segmen-
‘ ted, the first segment much longer than head, very thick and concave
along ventral surface, with four longitudinal rows of hairs, two dorso-
iateral and short and two ventro-lateral and long; those of the outer
(*) Emended to Episthoplatys by Stal.
“
Ti
n
4
a
ag
7
fi
4
‘ae
44 W. E. CHINA & R. L. USINGER
ventral row short at apex of segment, increasing in length towards base,
and directed outwards to form an interlocking fringe; inner ventral row
equally long throughout and forming a downwardly directed fringe;
segments 2, 3 and 4 at rest, lying in the ventral groove of first seg-
ment and extending backwards almost to base of segment. Second seg_
ment about one-third as thick and one-fourth as iong as first segment;
third segment slender, about one-fourth as long as second; fourth |
long and filiform, somewhat longer than second and third together,
beset with long erect hairs. Rostrum with the long basal segment bent
at right-angles near base so that the basal part projects anteriorly in
front of head and is visible from above; second segment shorter and
more swollen than first; third segment very short. Under surface of
head with two parallel rows of dense hairs forming a « rostral
groove » similar to that formed by the fringe in Gastrogyrus, buc-
culae obsolete. Thorax plate-like without wings or wing-pads, the
dorsal disc depressed, the elevated sides with a border of dense matted
long hairs, longitudinally sulcate down middie; pronotum transverse,
mesonotum about as long as pronotum, the intervening suture distinct,
metanotum short, consisting only of two lateral sub-triangular plates.
Abdominal disc depressed, the elevated connexival plates broad densely
beset along their margins by dense matted long hairs; vestigial larval
scent gland openings on fourth and fifth segments only, the suture bet-
ween fourth and fifth segments sinuate. Under surface with a longi-
tudinal carina at middle of metasternum extending on to base of abdo-
men: venter rounded posteriorly.
Legs with short apically curved hairs along dorsal and ventral
surfaces of femora and generally distributed on tibiae; front legs sligh-
tly enlarged, hind tibiae feebly swollen before the middle, the whole
tibiae distinctly laterally compressed; tarsi one-segmented, thick at
base tapering to apex; claws equal, straight and tapering; tarsi set
characteristically on outer side of apices of tibiae. !
Genotype: Xenocaucus mancinii China & Usinger n. sp.
Xenocaucus resembles Apocaucus Dist. in its densely pubescent
head, but Apocaucus, judging by Distant’s figure, has two-segmented
tarsi and simple antennae, also well developed wings and compound
cater
RECA RO TS
Xenocaucus mancinii gen. et sp. nov. - a. underside view of first antennal
segment to show the second, third and fourth segments lying at rest in cavity of
the first segment.
w_w_w T(T(À(Y(ÀÀAÀAÀA*ÀY <<<
|
.
46 W. E. CHINA & R. L. USINGER >
eyes. Gastrogyrus Bergr. has antennae which are similar to Xenocaucus
but the head is not densely pubescent and has a curious membranous ~
fringe at base which extends laterally downwards to form an angular
Fig. 2.
Gastrogyrus monophleboides Bergr. - Diagrammatic representation of head to
show the curious membranous fringe described by Bergroth. - a. dorsal view; b.
lateral view.
projection on each side and then extends forwards on under side of
head to form a false rostral groove (see fig. 2). Gastrogyrus also has
2-segmented tarsi, well developed wings and compound eyes.
Xenocaucus mancinii China & Usinger n. Sp.
Head slightly broader than long, 34:30, excluding the strongly
constricted neck region which is about one-fourth as long as head. First
antennal segment over twice as long as head, 70:30, the proportion of
segments 70:20:5:25. Rostrum reaching middle of procoxae, the pro-
portion of segments seen from below 22:25:5. .
Colour rather uniformly pale brown or fulvous, completely en-
crusted with dirt before cleaning.
Size: Length 3.75 mm.; Width (pronotum) 0.8 mm.; (abdo-
men) 1.5 mm. SENI |
È a fi > Si XENOCAUCUS n. gen. . AT
e;
1 i Holotype female, Musola, Island of Fernando Poo, 500-800 me-
i tres, March ist 1902, L. Fea, Museo Civico di Storia Naturale,
Genova.
2 This species is dedicated to Mr. Cesare Mancini, hemipterist at
| the Genoa Museum who has contributed substantially to our knowled-
ge of African Hemiptera and who assisted R. L. Usinger so much du-
ring a recent visit to Genoa. . È
The encrustation of mud and the absence of compound eyes sug-
gest that, like the West Indian Lygaeid, Anommatocoris minutissima
China, this insect lives in the soil. | i
EINERARURERCIORED
BERGROTH, E. - 1921 — On some Opisthoplatyinae. Notulae Entomologicae,
1: 67-70. . È
ASA 1923 — Two new Opisthoplatyinae. Notulae Entomologicae, 3: 18-19.
DISTANT, W. L. - 1910 — Fauna of British India. Rhynchota, 5: 184-185.
JEANNEL, R. - 1919 —- Voyage de Ch. Alluaud et R. Jeannel en Afrique Orien-
tale, (1911-1912). Insects Hémiptères, 3: 162-167 - Plate VI. ©
MIVOSLAV SERVÎT il
NOVAE -SPEGIES: ITALICAE
LICHENUM PYRENOCARPORUM
Il Dottor Mivoslav Servit di Kadan (Cecoslovacchia), lichenologo studioso del
gruppo Pyrenocarpae, mi affida la pubblicazione delle diagnosi di nove nuove specie del
gruppo, quattro fondate su materiale da me raccolto in Liguria e vicinanze; cinque
su esemplari del Massalongo e del Baglietto, conservati nel Museo di Monaco
(Baviera). Ì
Ringrazio dell’ ospitalità la Direzione del Museo Civico di Storia Naturale di
Genova che mi consente di pubblicare tali diagnosi sui suoi Annali.
CAMILLO SBARBARO
1. Verrucaria langhensis Serv. n. sp.
Thallus hemiendocalcinus, late expansus, sordide fuscus, madefac-
tus olivaceoniger, rimosoareolatus, protothallo obscuro haud cinctus.
Areolae steriles 0.2-0.6 mm. latae, planae vel leviter convexae, supet-
ficiei laevigatae, margine acuto vel obtuso, fissuris 0.04 mm. latis. Stra-
tum corticale 6-12 » altum, superne fuscescens, paraplectenchymati-
cum, cellulis leptodermaticis ad 5 p diam., strato incolorato, amorpho,
usque cca 16 p alto, supertectum. Stratum gonidiale 80-120 1 altum,
imperfecte paraplectenchymaticum, ut fere in strato corticali, gonidiis
numerosis, flavescenter viridibus, 5-11 p diam. Stratum basale usque
cca 200 p altum, atrofuscum, granula mineraloidea includens, hy-
phis 4 p latis, dense contextis. Hypothallus hyphis 2-4 » latis, cellulis
cylindricis.
Perithecia De ad 200, in areolis convexis, usque 0.8 mm. latis,
hemisphaerice prominula, ab lateribus thallo tecta, apice nudo, nigro,
ad 0.3 mm. lato. Excipulum globosum ad 300 p diam., fuscum usque
fusco-atrum, infra strato colorato 8 pw crasso, cellulis 4-6 w longis,
1.5-3 p latis. Involucrellum hemisphaericum, carbonaceum, usque ad
basim excipuli descendens, ad 60 » crassum, infra usque 100 p crassum.
Periphyses 30 p longae, luminibus 1 w latis. Asci cylindricoclavati,
65-75 p alti, 18-22 p lati, membrana apicalis 3 crassa. Sporae 2 - se-
riales, oblongoellipsoideae, 20-32 p longae, 12-16 p latae, membrana
0.4 | crassa.
J: Hymenium roseum, ascoplasma sordide rubens.
Piemonte: Langhe, loco Gorzegno, calc. cum silic. 1947, Sbar-
bao;
È
LICHENES PIRENOCARPI 49
2. Verrucaria paramauroides Serv. nov. sp. - Lithoicea nigrescens var. maurotdes
Mass., Sched. Crit. V, 1856, p. 106.
Exsic.: Mass. 172 B (M.).
Thallus late expansus vel maculas formans, hemiendocalcinus, ob-
scure fuscus, rimosoareolatus. Lineae protothallinae non visae. Areolae
steriles usque o.2 mm. latae, planae, superficiei laevigatae, fissuris 0.02
mm. latis separatae. Stratum corticale 10-20 » altum, superne fuscum.
cellulis globosis 5 pw diam. Stratum gonidiale 20-1 00 | altum, gonidiis
laete viridibus, 5-8 p diam. in glomerulis discretis. Hyphae dense con-
textae ad 3 platae, breviter articulatae. Stratum basale plusminusve evo-
lutum, usque 100 » altum vel omnino deficiens, carbonaceum. Hypo-
thallus ad 2 mm. profunde in calcem penetrans, hyphis paulum ramo-
sis, I-5 p latis, h. i. fasciculos formantibus. i
Perithecia De ad 700, immersa in areolis planis vel leviter con-
Vexis, usque 0.35 mm. latis. Pars apicalis desuper visibilis thallum
haud superans, nuda, nigra, opaca, 0.15 mm. lata, ab lateribus thallo
tecta, ostiolo subindistincto. Excipulum globosum fere, ad 160 » latum,
infra deplanatum, cca 10 crassum, fuscescens, cellulis leptoderma-
ticis 5-7 p longis, 1 p crassis. Involucrellum usque ad basim excipuli
descendens, usque 50 pw crassum, fuscum, hyphis 4 |» latis et cellulis
subglobosis 3-8 p diam., superne carbonaceum, ab lateribus infra an-
gulose productum vel cum strato basali confluens. Periphyses 20 w
longae, 3 p latae. Asci cylindricoclavati, 16-24 p longi, 8-10 | lati,
membrana apicalis 4 crassa. Sporae 2 - seriales, oblongoellipsoideae,
16-24 p longae, 8-12 p latae, membrana 0.3-0.5 po crassa.
J: Hymenium caerulescit, deinde roseum; ascoplasma sordide
aurantiacum.
Italia, sine loci indicatione, cale, Massalongo (M). ©
3. Verrucaria paranigrescens Serv. nov. sp.
Thallus hemiendocalcinus, maculas ad 1 cm latas formans, atro-
fuscus, madefactus olivaceoatrofuscus, rimosoareolatus, protothallo ob-
scuro haud cinctus. Areolae steriles usque 0.3 mm. latae, plamae vel
inaequatae, superficiei subgranulosae, margine subobtuso, fissuris ad
0.06 mm latis divisae. Stratum corticale usque 10 p altum, incolora-
tum usque fuscum, cellulis globosis 4-5 p diam. Stratum gonidiale
cca 100 p altum, gonidiis numerosis, pallidis, 5-12 » longis, 5-10 p
50 M. SERVÎT
latis, hyphis paraplectenchymatice concrescentibus, cellulis 4-8 » lon-
gis, 4-6 latis. Medulla vel stratum basale ad 40 alta, incolorata, para-
plectenchymatica aeque ut stratum gonidiale. Latera areolarum strato
corticali fusco plusminusve tecta. Hypothallus hyphis 1-6 yp latis, cel-
lulis cylindricis usque subglobosis.
Perithecia De ad 30, in verrucis convexis ad 0.5 mm. latis, im-
mersa. Pars desuper visibilis nuda, convexa, 0.2-0.22 mm. lata, ostiolo
paulum distincto. Excipulum globosum, ad 220 u diam. plusminu-
sve fuscum, strato colorato infra 12 p crasso, cellulis 6-9 p longis,
2-2.5 p crassis. Involucrellum hemisphaericum, ab lateribus patens,.
Finta Es
| fuscoatrum, cca 50 pw crassum, ad peripheriam pallidius, partem dimi-
È diam superiorem excipuli tegens. Periphyses ad 25 uw longae, lumi
a nibus 1 p latis. Asci clavati, 70-80 w alti, 25-30 p lati, membrana
7 apicalis 4 p crassa. Sporae 2 - seriales, ellipsoideae, apicibus late rotun-
q datis vel subacutis, 25-29 longae, 13-17 p latae, membrana 0.6 p
È crassa.
1 J: Hymenium caerulescit, dein violascit; ascoplasma sordide
aurantiacum.
Ex herbario Massalongiano, calc., sine loci indicatione
(M).
4. Verrucaria fascensis Serv. n. sp.
Thallus hemiendocalcinus, interrupte expansus, in centro atrofu-
ille eae
aye ot
scus, ad peripheriam fuscocinereus, rimosoareolatus, protothallo nigro
È h. i. limitatus. Areolae centri thalli usque 0.4 mm. latae, planae, su-
g perficiei laevigatae usque raucae, margine acuto, fissuris ad 0.04 mm.
È latis. Ad peripheriam thallus imperfecte radiatim fissus. Stratum cor-
i
ticale fuscum, ad ro w altum, cellulis globosis ad 6 p diam. Stratum
gonidiale ad 40 » altum, gonidiis numerosis, 5-10 p diam. Meduila
inco‘orata h. i. evoluta, hyphis dense contextis. Hypothallus bene evo-
lutus, hyphis 2-6 p latis, celluiis cylindricis vel saepe rotundatis.
Perithecia De ad 200, in areolis coniformiter convexis immersa.
Pars desuper visibilis ad o.1 mm. lata, convexula, deinde deplanata
vel late impressa, ostiolo indistincto. Excipulum ad 200 p latum, in-
fra incoloratum vel fuscescens. Involucrellum deinde usque ad basim
descendens, ubi haud angulose productum, fuscoatrum et plusminusve
lacunosum, superne ad 80 » crassum. Periphyses 20 p longae, 1.5 p
latae. Asci ovoideoclavati, 60-65 p alti, 25-27 -p lati, membrana api-
eK ORNS Saree bi eee Sai
LICHENES PIRENOCARPI 51
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1. Verrucaria langhensis Serv. - 2. Verrucaria paramauroides Serv. - siero :
rucaria paranigrescens Serv. - 4. Verrucaria fascensis Serv. - 5. Verrucaria nigroum-
brina Serv. - 6. Verrucaria Funckiana Serv. .- 7. Verrucaria Bagliettoi Serv. - 8. a
Verrucaria volterrensis Serv. - 9. Dermatocarpon Sbarbaronis Serv.
calis 4 crassa. Sporae 2-3-seriales, ellipsoideae, 22-24 4 longae, 1
14-16 p latae, membrana 0.4 p crassa.
J: Hymenium kermesinorubens; ascoplasma sordide rubens.
Italia: Genova, sub Monte Fasce, calc. 1943, Sbarbaro.
52 M. SERVÎT
5. Verrucaria nigroumbrina Serv. nov. sp. - Lithoicea nigrescens var. umbrina
Mass., Sched. crit. V, 1856, p. 106.
Exsic. Massal. 172 C (M.).
Thallus hemiendocalcinus, late expansus, obscure fuscus usque cine-
reo-fuscus, rimosoareolatus, lineae protothallinae non visae. Areolae ste-
riles 0.1-0.3 mm. latae, planae, superficiei laevigaiae, fissuris 0.02 mn.
latis separatae. Areolae fertiles usque 0.5 mm. iatae, leviter convexae.
Siratum corticalae 10-20 altum, superne fuscum, cellulis globosis,
leptodermaticis, 5 diam. Etiam in lateribus areolarum stratum cor-
ticale adest. Stratum gonidiale epilithinum 40-80 p altum, continuum,
gonidiis laete viridibus, 5-8 » diam., numerosis. Hyphae inter goni-
dia breviter articulatae, paraplectenchymatice confluentes. Stratum ba-
sale in areolis iuvenilibus deficiens; in maturis, usque 150 pw altum,
fuscoatrum usque carbonaceum, infra pallidius usque incoloratum,
prosoplectenchymaticum, cellulis 5-9 altis, 5 4 latis. Hypothallus
ad 2 mm. profunde in calcem penetrans, hyphis paulum ramosis, h. i.
fasciculos vel lamellas imperfectas formantibus, 1-6 w latis.
Perithecia De 400-700, immersa. Pars emergens 0.15 mm. lata,
nigra, opaca, ab lateribus thallo tecta, ostiolo paulum distincto. Exci-
pulum subglobosum, ad 180 p diam., superne breviter conicum,
ad 10 p crassum, fuscescens usque fuscum, cellulis leptodermaticis
5-7 p longis, 1 p crassis. Involucrellum usque ad basim descendens,
ubi cum strato basali confluens, ab lateribus 60 », ad ostiolum 40 p
crassum, strato externo carbonaceum, interno pallidius, prosoplectenchy-
maticum, cellulis 8-13 p longis, 6-9 platis. Periphyses 20 » longae, 3 p -
latae. Asci cylindricoclavati, 60-65 p alti, 20-25 p lati, membrana
apicalis 3-4 ~ crassa. Sporae 2-seriales, oblongoellipsoideae, 16-25 |
longae, 8-10 (11) pw latae, membrana 0.4 p crassa. 1
J: Hymenium leviter caerulescit, deinde roseum; ascoplasma sor-
dide aurantiacum.
Italia.
f. acrotella comb. n. - Lithoicea nigrescens var. acrotella Mass., Sched. crit. V,
1856, p. 106.
Exsic. Mass.: Ital. 172 A (M.),
Sporae usque 21 p longae, 8-11 p latae.
Italia: Verona, Badia, dolom. Massalongo (M). 3
LICHENES PIRENOCARPI © 53
6. Verrucaria Funckiana Serv. n. n. - Lithoicea Funckii Massal., Geneal. Lich.
1854, p. 143. - Verrucaria collematodes f. Funcku Serv., Studia bot. cech. 7,
1946, p. 66. “
Thallus hemiendocalcinus, late expansus, fuscescenter vel virescenter
niger, rimosoareolatus, protothallo nigro paulum distincto. Areolae ad
marginem h. i. crenulatae, saepe discretae vel remotae, usque 0.25 mm.
latae, planae vel leviter convexae, margine subacuto, rimis 0.03-0.5
mm. latis separatae. Stratum corticale ad 10 » altum, fuscescens, cel-
lulis globosis 4 diam. Stratum gonidiale 60-80 p altum, imperfecte
paraplectenchymaticum, cellulis 4-6 pw longis, 4 | latis. Gonidia nu-
merosa, laete viridia, 5-8 p diam. Stratum basale aut omnino deficiens,
aut evolutum, usque cca 60 yw altum, fuscoatrum. Hypothallus hy-
phis 1-5 p latis, saepe prosoplectenchymatice confluentibus et lamel-
las formantibus, cellulis cylindricis vel rotundatis.
Perithecia p. max. p. immersa. Pars desuper visibilis nuda, nigra,
hemisphaerice prominula, ad o.1 mm lata, ostiolo indistincto. Exci-
pulum 140-200 p diam., subglobosum, atrofuscum, infra ad 8 cras-
sum, cellulis 5-8 » longis, 1.5 p crassis. Involucrellum excipulo ad-
‘pressum, usque ad basim descendens, atrum, superne ad 50 w crassum,
infra aut tenuius aut dilatatum et cum strato basali confluens. Peri-
| physes 20 pw longae, luminibus 0.7 | latis. Asci clavati vel ellipsoi-
dei, 60-70 | alti, 22-30 p lati, membrana apicalis 6 p crassa. Sporae
2 - seriales, oblongoellipsoideae, apicibus aut rotundatis aut acutis,
20-24 p longae, 9-10 p latae, membrana 0.6 p crassa.
J: Hymenium caerulescit, deinde erubescit: ascoplasma fulvescit.
Italia sept.: Tregnago (Verona), calc.-silic. Massalongo (M.).
7. Verrucaria Bagliettoi Serv. n. sp. |
Exsic.: Erb. ct. 399-1399 (M.).
Thallus olivaceocinereus, rimosoareolatus, tenuis, protothallo ni-
gro plusminusve circumdatus. Areolae 0.3-0.4 mm. latae, planae,
| aequatae leviusculae usque raucae. Stratum corticale 5-15 p crassum,
4
dè
:
:
a
È
%
D
È
cd
3
i
supra fuscescens, cellulis 5-6 pw latis longisque. Stratum gonidiale
60-80 pw altum, gonidia haud in lineis verticalibus, subglobosa,
cca 9 pin diam., aut hinc inde usque 20 pw longa, 15 p lata. Cellulae
huius strati 4-6 p longae, 4 p latae. Medulla omnino fere deficiens.
Hypothallus hyphis 1-4 p latis, HEUGH es formans, cellulis irregula-
riter inflatis.
Acca b dit
very om
ie ie la
54 M. SERVÎT
Apothecia De 150, inter areolas sedentia, 0.25-0.3 mm. lata,
semiglobosa, nigra. Involucrellum usque ad basim fere excipuli descen-
dens, ad 25 » crassum, strato externo carbonaceo; stratum internum'
usque 20 p crassum, fuscescens, cellulis 6-7 » longis, 5-6 pw latis.
Excipulum subglobosum, 170-200 p latum, in parte superiore fu-
scum, infra incoloratum vel fuscescens, 10 p crassum, cellulis 5-7 ®
longis, 2 p_ crassis. Periphyses usque 25 wu longae, 4 p crassae, articu-
latae. Asci clavati 55-60 » longi,. 18-24 ® lati, sporis oblongis,
18-22/25 p longis, 7-8/9 » latis. i
J: Hymenium leviter caerulescit, roseum mox fit; ascoplasma
fulvescit. per
Italia: Genova, val. Granarolo, calc. Baglietto (M).
S. Verrucaria volterrensis Serv. n. sp.
Thallus p. max. p. epilithinus, late expansus, testaceoalbescens,
madefactus subconcolor, rimosoareolatus, protothallo nigro h. i. cinc-
tus. Areolae usque 1.5 mm. latae, aequatae vel modice inaequatae, mar-
gine acuto, fissuris 0.1-0.2 mm. latis separatae. Stratum corticalae
20-55 ww altum, incoloratum, paraplectenchymaticum, cellulis 3-5 p
altis, 3-4 p latis. Stratum gonidiale 30-70 » altum, gonidiis nume-
rosis 3-7 w diam., pallidis, hyphis imperfecte paraplectenchymatice —
confluentibus, cellulis 5-7 p altis, 4-5 p latis. Stratum basale carbo-
naceum, usque 200 p alium, infra h. i. pallidum, prosoplectenchyma-
ticum, cellulis 8-20 | altis, 5-10 p iatis. Hypothallus obsoletus, hy-
phis 0.8-1.5 p latis, cellulis cylindricis vel oblongis.
Plerithecia pluria in areolis (usque 20), immersa. Pars apicalis de-
super visibilis ad 0.2 mm. lata, nigra, plana vel leviter convexa et thal-
lum paulum superans, saepe plusminusve deformata. Excipulum sub-
globosum, ad 200." diam., nigrescens, infra ad 8 » crassum, cel-
lulis 4-6 » longis, 1.5 » crassis. Involucrellum excipulo adpressum,
infra cum strato basali thallino confluens, ab ostiolo ad 30 @ crassum,
infra crassius, carbonaceum. Periphyses 30 » longae, luminibus 2 »
latis. Asci cylindricoclavati, go-100 & alti, 20-22 p lati, membrana
apicalis 6 p crassa. Sporae 2-3-seriales, oblongae, apicibus subacutis,
25-34 w longae, 10-12 » latae, membrana 0.4 wp crassa.
J: Hymenium post colorem fugacem caeruleum, rubens; asco-
plasma sordide rubens. i
Italia: Volterra, le Balze, calc. 1935 Sbarbaro.
LICHENES PIRENOCARPI 55
9, Dermatocarpon Sbarbaronis Servit n. sp.
Thallus squamosoareolatus, pallide testaceus, madefactus concolor,
| protothallo haud evoluto. Areolae usque 2 mm. latae, contiguae, h. i.
imperfecte imbricatae, convexulae vel turgidule inaequatae, superficiei
laevigatae, margine acuto vel obtuso, rimis ad o.1 mm. latis separatae.
Stratum corticale ad 40 p altum, paraplectenchymaticum, cellulis
6-9 paltis, 6 y latis, superne leviter fuscescens, strato amorpho, inco-
lorato, ad 40 p alto supertectum. Stratum gonidiale ad 80 p altum,
paraplectenchymaticum, cellulis rotundatis 7-10 | altis, 6-8 | latis, go-
nidiis pallidis 5-9 » magnis. Medulla incoiorata plusminusve evoluta,
cellulis ut in strato gonidiali. Hypothallus hyphis 2-4 | latis, cellulis
cylindricis. i
Perithecia De ad 100, semiimmersa. Pars emergens nuda, nigra,
0.25 mm. lata, hemisphaerice prominula, h. i. ab ostiolo leviter im-
pressa. Excipulum 250-300 | latum, globosum, atrofuscum, cum in-
volucrello carbonaceo, integro, tenui confluens. Periphyses 30 | lon-
gae, 1 p latae. Asci cylindricoclavati, 55-70 p alti, 15-20 yp lati, mem-
brana apicalis 3 pw crassa. Sporae 1-2 seriales, oblongoellipsoideae,
14-21 p longae, 8 p latae, membrana 0.4 | crassa.
J: Hymenium caerulescit, inde rubescit; ascoplasma sordide rubens.
Italia: Genua, in valle Bisagno, loco S. Cosimo, in rimis humosis
maceriarum. 1937, Sbarbaro.
no
lee ect eS
RES LIGUSTICAE
LXXVIII
UN NOUVEAU PHYTOMYZA PARASITE:
DES OEFILLETS CULTIVES
(Dipt. Agromyzidae)
par E. SEGUY
Jardin des Plantes, Paris
Les oeillets cultivés (Dianthus caryophyllus et var.) sont attaqués
par les larves de cing especes de Diptères appartenant a deux familles
différentes. Les unes creusent les tiges, ce sont les larves des Muscides
du genre Hylemyia (brunnescens, cardui, fugax et liturata); les autres,
qui appartiennent a la famille des Agromyzides, minent les feuilles.
Le Muscide Hylemyia cana Macquart peut aggraver secondairement
les dégaàts déjà provoqués par les attaques antécédentes des larves
d'autres mouches. Je n’ ai que deux observations de Diptères de cette
espèce obtenus d’ élevage d’ oeillets cultivés aux environs de Paris. Mais
il a été impossible de préciser si le Diptère en question est un parasite
primaire ou secondaire. On sait que l’ H. cana est une espèce ubiquiste
qui attaque a la fois les végétaux les plus divers ou des insectes phy-
tophages. Il peut se développer dans les coques ovigères des sauterelles
et parasiter occasionnellement les adultes des Schistocerca. La larve de
lH. cana a également été observée sur le Loxostege sticticalis —_ :
doptère) et sur le Liparus coronatus (Coléoptère).
A ces différentes espéces ladies aux Dianthus, il faut ajouter
un Agromyzide observé par M. le Docteur G. Jannone, Directeur de
l’ Observatoire phytopathologique de la province de Génes. L’ inven-
taire des espèces qui vivent aux dépens des Caryophyllées ne montre
rien de semblabe A l’espèce en question, qui représente une forme du
genre Phytomyza inconnue biologiquement et Morpholonigp enza Ce
Phytomyza se caractérise comme il suit:
PHYTOMYZA JANNONEI 57
Phytomyza Jannonei n. sp.
6 9. Opaca. Oculi nudi, mediocres, rotundi. Frons inter orbitas
oculorum lata, mediocriter prominula, ochracea: callum ocellare brun-
neo-nigrum. Epistoma infra oculos paullo descendens, pallide flavum;
genae angustae, ochraceae; peristoma latum infra oculos descendens,
concolore. Proboscis palpique flava. Antennae mediocres angulatae,
totae rufae; arista obscura. Thorax griseo cinereus, vitta laterali pal-
lide flava; mesopleura punctulo centrali cinereo; hypopleura sterno-
pleuraque macula lata, nigra. Scutellum laete flavum, puncto lateraii
Fig. 1. - Phytomyza Jannonet, n. sp.: 1. profil de la téte; 2. aile gauche.
brunneo cinereo, macrochaetae nigrae. Pedes pallide flavi, tibiis tarsisque
dilute cinereis. Alae cinereo-hyalinae, nervis longitudinalibus 2.3 rectis
validis, nigris, perspicue ante apicem alae excurrentibus, subparallelis;
subcostalis radiusque basi flavi. Halteres magni, flavo-albidi. Abdomen
ovatum, subdepressum, fusco-cinereum, incisuris anguste flavis; seg-
mento 5 flavo, puncto centrali cinereo.
2. Ovipositor longitudine fere segmentorum 4.5 ultimorum simul
sumptorum, subulatus, leniter compressus, apice truncatus, ater, nitidus.
4. Forceps pallide flavus, macula basali parva nigra.
]oneWcorpkegr 7a. long. al.) 91,6; 4 1,6,.mm.
VI MILLI PMT ey
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ir a Tug ah oy OE
58 E. SEGUY
Habitat in Italia occidentali, provincia Genua, per hortos, prata,
:., Dr. Jannone capturavit educavitque ex larva, in fossa caeca super
folia Dianthi sativi, mense julii MCMXLIX. Typus cotypique in Mu-
saeo Parisiensi conservantur. i
Perscrutatori insectorum orthopterorum Doctori Josepho JANNONE,
Observatorii phytopath. genuensis Direct., speciem descriptam dedicavi.
Espace interoculaire légerement bombé, aussi large que |’ antenne
(ou que le triangle ocellaire), a bords légerement convergents au dessus
des antennes. Lunule crescentiforme concave, légerement aplatie. Trian-
gle ocellaire peu saillant; aussi large que la moitié de |’ espace interocu-
laire au niveau du vertex. Deux soies orbitales supérieures et deux ou
trois inférieures, toutes subégales; soies ocellaires courtes; soies ver-
ticales internes médiocres, légèrement plus robustes que les verti-
cales externes. Joues moitié moins larges que l’ antenne; péristome une
fois et demie plus large que |’ antenne. Une rangée de soies péristomales
marginales, vibrisses très peu plus développées. Trompe courte; palpes
subcylindriques, légèrement épaissis a |’ apex. Antennes plantées un peu —
au dessus du niveau inférieur de I’ oeil, troisiéme article anguleux en
avant, couvert d’ une pubescence courte, satinée; chète plus long que
I’ antenne, épaissi 4 la base, a villosité très courte. Soies dorsocentrales
2+ 3 et quelques cils intercalaires, une paire d'acrosticales antérieures,
plantées contre la suture. Une soie présuturale latérale et un cil; deux
supraalaires, l’ antérieure plus petite; deux humérales inégales; deux
notopleurales; une grande postalaire externe (l’ interne est avortée);
une grande sole préstigmatique; une mésopleurale et quelques cils; une
sternopleurale postérieure dans |’ angle postéro-supérieur, une en bas
dans I’ angle inférieur près du sternum; deux soies sur la banche Il.
Scutellum aplati sur le disque, quatre macrochètes marginaux subégaux.
Tarses III légerement épaissis. Aile: mervure transverse moyenne placée
avant le niveau de l’ apex de la nervure Ri (fig. 1)). Cuillerons pa
brunis à la marge, bordés de cils bruns.
2. Ovipositeur conformé comme celui du Phytomyza hellebori
(cf. Hendel, 1936, fig. 4, p. 3), les cerques quadrangulaires sont armés
d'une rangée marginale de chétes-épines (I. c. fig. 7).
4. Appareil copulateur. Diffère de celui du Phytomyza affinis (1.
, P. 4, fig. 12) par le forceps externe a branches arrondies plus courtes,
PHYTOMYZA JANNONEI 59
par le forceps interne a branches aigiies, subtriangulaires, armées de
chètes-épines. Apodéme du pénis très long, rectiligne; sternite génital
a branches gréles; pénis en tube court, simple, inerme, légèrement évasé
a l'apex de l’ armature chitineuse qui parait trifide; phallus tubulaire,
mou, amorphe. x
Les caractères énumérés ci-dessous permettent de distinguer cette
‘nouvelle espèces des formes voisines du groupe varipes-dasyops, qui
présentent en commun les antennes uniformément jaunes, les yeux nus
ou velus, le mésonotum largement noir ou gris sur la partie centrale
discale, les tergites abdominaux largement brunis dans la moitié basale
et plus ou moins bordés de jaune. i
Le Phytomyza varipes Macquart se distingue par les yeux nus,
par la bande médiane frontale rectangulaire ou quadrangulaire au-dessus
de la base des antennes, par les cuillerons a villosité marginale claire,
par le céne basal de l’ ovipositeur aussi long que |’ abdomen, par le
scutellum noir. La larve se développe sur les Alectophorus.
Le Phytomyza dasyops Hendel se distingue par les yeux velus,
par la bande médiane frontale trapézienne au-dessus des antennes, par
les cuillerons a villosité marginale claire, par le cOne basal de 1’ ovi-
positeur conique, très court, par le scutellum noir. La biologie est
inconnue. |
Le Phytomyza Jannonei se sépare des deux espèces précédentes par
les yeux nus, par la bande médiane frontale trapézienne au-dessus des
antennes, par les cuillerons a villosité marginale brune, par le còne
basal de l’ ovipositeur subcylindrique ne dépassant pas la longueur des
| tergites abdominaux 4 et 5, par le scutellum jaune, par le systéme ché-
totaxique, etc. La larve vit sur les Dianthus.
LISTE DES DIPTÈRES PARASITES DES CARYOPHYLLÉES
1. Cucubalus baccifer L. Scaptomyzella incana Meig.
Dizygomyza flavifrons Meig.
2. Silene inflata Sm. Hydrellia griseola Fallén
Scatomyzella incana Meig.
Dizygomyza flavifrons Meig.
Hylemyia brunnescens Zett.
Hylemyta echinata Séguy
Pegomyia silenes Hering
Pegomyia Villeneuviana Hendel
60
3.
5.
6.
IO.
E. SÉGUY
Lychnis flos-cuculi L.
Lychnis alba Mill.
EUR diotca L. (silvestris
Schk.)
Saponaria
Gypsophila repens L.
Dianthus chinensis L. et
caryophyllus L.
Scatomyzella incana Meig.
Ophiomyia melandryi de Meij.
Dizygomyza flavifrons Meig.
Hylemyia brunnescens Zett.
Hylemyta coronariae Hendel
Pegomyia albimargo Pandellé
Pegomyia albimargo Pandellé
Dizygomyza flavifrons Meig.
Hylemyia echinata Séguy
Scaptomyzella incana Meig.
Dizygomyza flavifrons Meig.
Phytomyza atricornis Meig.
Hylemyia echinata Séguy ~
Pegomyia albimargo Pandellé
H ylemyia brunnescens Zett.
Hylemyia cardui Meig.
Hylemyia fugax Meig.
Phytomyza Jannonet Séguy
‘Diggsopaas donare Meig.
L’ Hylemyia liturata Meig. attaque les oeillets cultivés en Co-
lombie britannique.
Arenaria peploides Ehr.
Arenaria trinervia Ehr.
Stellaria aquatica Scop.
Stellaria holostea L.
Stellaria media L.
Stellaria nemorum L.
Cerastium
Spergularia
’
| Hylemyia quadripila Stein
Scaptomyzella incana Meig.
Dizygomyza flavifrons Meig.
Pegomyia albtmargo Pandellé
*Pegomyta holosteae Hering
Pegomyia albimargo Pand.
Pegomyia hyoscyami Panzer |
Pegomyia albimargo Pand.
Scaptomyzella incana Meig.
Dizygomyza flavifrons Meig.
Phytomyza atricornis Meig.
Hylemyta coronaria Hend.
Pegomyia cerasti Hering
Pegomyia albimargo Pandellé
Scaptomyzella incana Meig.
Hylemyia echinata Séguy
| —»—»’‘’(’(’1‘1‘1‘1‘!’!1‘10‘’P@HYTOMYZA JANNONEI 61
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(Parey). ;
62
LODOVICO DI CAPORIACCO
UNA RACCOERA DI ARAGNIDIO UME RE
Il Signor Mancini volle confidarmi in istudio una raccolta di Arac-
nidi dell’ Umbria, da lui compiuta negli anni 1942-1949. La raccolta
fu fatta in due località: immediati dintorni di Perugia, e Torricella, sul
lago Trasimeno. Trattasi di località collinose, intensamente coltivate,
ove si può dire sia sparita ogni traccia dell’ ambiente originale; non si
può pertanto attendersi di trovarvi più che specie banali. Tuttavia, su
203 specie raccolte da Mancini, due, ed una sottospecie, sono nuove;
cosa che del resto non può stupire, dato che l’ aracnofauna dell’ Italia
centrale, a parte quella Toscana, o meglio quella della Valle dell’ Arno,
è malissimo conosciuta e quella dell’ Umbria lo è in, modo particolare.
In realtà, nessuno si è occupato ex professo della aracnofauna Umbra,
e perciò trovo utile pubblicare l' elenco delle specie raccolte dal signor
Mancini. Come si vedrà, sono praticamente tutte specie mediterranee o
specie ad ampia diffusione; non è quindi il caso di trarne conclusioni
faunistiche. Dea
Seguo Beier (Tierreich, Pseudoscorpiones, 1932), per i Chernetidi;
Rower (Die Weberknechte der Erde, 1922), per gli Opilioni; Reimoser
(Verz. der Araneae des Palaarktischen Gebietes, Verh. d. z. b. Ges.,
Wien, 1919); Simon (Les Arachnides de la France, 1874-1937) e me
stesso (Il sistema dgeli Araneidi, Arch. Zool. It., Attual. Zool., IV,
1938) per gli Araneidi. |
Ordo SCORPIONES, familia CHACTIDAE
Genus Euscorpius Thor. 1876
Euscorpius italicus mesotrichus Hadzi 1929. Due 2 2 Torricella, II e
III; una ¢ Perugia, IV e un 8, ivi, IX. Hab.: Italia, Francia mer.,
Dalmazia.
Ordo CHERNETES, subordo CHTHONIINEA, familia CHTHONIIDAE
Genus Chthonius C. L. K. 1843 |
Chthonius tenuis L. K. 1873. Due 2 9, Perugia, II e III. Hab.: Quasi
tutta l'Europa salvo settentrionale ed orientale, Africa settentrionale.
ARACNIDI UMBRI 63
Subordo NEOBISINEA, legio NEOBISIIDES, familia NEOBISIIDAE
Genus Neobisium Chamb. 1930
Neobisium simile (L.K.) 1873. Vari 44 e 99 4 Perugia, II, VIII
e X; tre a Torricella, XII.
| Neobisium muscorum minimum (Beier) 1930. Una 9 a Torricella,
i II. Hab.: Europa meridionale.
Subordo CHELIFERINEA, legio CHELIFERIDES, familia CHELIFERIDAE
Genus Hysterochelifer Chamb. 1932
: Hysterochelifer tuberculatus (Lc.) 1846. Vari esemplari dei due sessi
a Perugia, II, III, VIII, X; e a Torricella, II e XII. Hab.: Regione
Mediterranea.
Genus Dactylochelifer Beier 1932
. Dactylochelifer latreillei latreillei (Leach) 1817. Una ® a Torricella,
II. Hab.: Europa meridionale e centrale.
Familia CHERNETIDAE
Genus Pselaphochernes Beier 1932
Pselaphochernes anachoreta (E. S.) 1878. Tre 2 2, Perugia, II. Hab.:
Italia, Sardegna, Africa settentrionale.
Ordo ARANEAE, subordo OPISTHOTHELAE, legio THERAPHOSAEMORPHAE
cohors NELIPODA, familia CTENIZIDAE
Genus Pronemesia E. S. 1914
Pronemesia carminans (Ltr.) 1804. Una 9 e vari pulli, Perugia, VIII.
Hab.: Francia meridionale, Corsica, Liguria.
Legio ARACHNOMORPHAE, sublegio CRIBELLATA, cohors NEOCRIBELLATA
superfamilia AMAUROBIIFORMIA, familia AMAUROBIIDAE
Genus Amaurobius C. L. K. 1837
Amaurobius erberi Kys. 1863. Un 4, Perugia, II, Hab.: Regione Me-
| diterranea e tutta la Francia.
L. DI CAPORIACCO
Genus Titanoeca Thor. 1870
Titanoeca albomaculata (Lc.) 1846. Perugia, una ®, II, una 9 VII,
un pull., 2 Torricella, alcuni pulli, II, X. Hab.: Rene Me-
diterranea.
Titanoeca flavicoma L. Ki 1872. Un pull., Torricella, II. Hab. : Italia
centrale, Corsica.
Superfamilia DICTYNAEFORMIA, familia DICTYNIDAE
Genus Dictyna Sund. 1833
Dictyna sedilloti E. S. 1875. Torricella, II e VII, alcuni esemplari dei
due sessi. Hab.: Spagna, Francia mer., Algeria, Germania. ©
Dictyna latens (F.) 1775. Perugia, VI-VIII vari 3602 fo
Europa, tutta la,Regione Mediterranea.
Genus Ergatis Bl. 1841
Ergatis viridissima (W1k.) nio Una ®, Perugia, II. Hab.: Regione
Mediterranea.
Ergatis puella (E. S.) 1900. Due 3 4, Torricella, V. Hab.: Regione
Mediterranea.
Ergatis flavescens (Wlk.) 1825. Una 9, Perugia, III. Hab.: Italia
sett., Francia, Inghilterra, Germania.
Familia ULOBORIDAE
Genus Uloborus Latr. 1806
Uloborus walckenaerius Latr. 1806. Una ®, Perugia, II; un 4, Pe-
rugia, VI. Hab.: Quasi tutta la Paleartica.
Genus Hyptiotes Walck. 1833
Hyptiotes paradoxus (C. L. K.) 1834. Un & a e (i Hab. :
Europa, Madera.
Sublegio ECRIBELLATA, cohors DIPLOEUMOES
subcohors HAPLOGYNAE, superfamilia SCYTODIFORMIA, familia SCYTODIDAE
Genus Loxosceles Lowe 1831.
Loxosceles distincta (Lc.) 1846. ne 2, Perugia, VII. Hab.: Regione
Mediterranea occ.
ARACNIDI UMBRI
Famila PiTOLCIDAE
Genus Pholcus Walck. 1805
Pholcus phalangioides (Fissli) 1775. Varie 9 9, Perugia, II e VI;
tre 2 2 e 6 a Torricella, II, V, e XII. Hab.: Quasi cosmopolita.
Superfamilia DYSDERAEFORMIA, familia = USDERIELE.
Genus Dysdera Latr. 1804
Dysdera ico crocota E ee Kee 8 3.0: Ua Ou Perugia, VIESElabz:
Quasi Olartico.
Dysdera ninnti Can. 1868. Due Ai dei due sessi, i VARE
Hab.: Dalla Francia mer. alla Dalmazia ed Ungheria.
Dysdera erytrina provincialis E. S. 1882. Due 9 2, Remgia, xX. Hab: :
Provenza, -Appennini.
Genus Harpactes Templ. 1834
Harpactes mancinii sp. n.
Maris corporis totius long. mm. 3.62; cephalothoracis 2.1;
abdominis 2.52; pedum I paris 8.8 (femoris 2.01; patellae 1.31
tibiae 1.85, metatarsi 1.73, tarsi 0.64); II 7.72 (1.65 + 1.17
+ 1.68 + 1.54+ 0.56); III 5.95 (1.54+ 0.7 + 1.17 + 1.4
+0.55); IV 8.09 (2.13 + 0.7 + 1.82 + 2.14 0.45); palpo-
rum 2.8; latitudo cephalothoracis 1.57, frontis 0.87.
Foeminae corporis totius long. mm. 4.48; cephalothoracis
2.24; abdominis 2.52; pedum I paris 7.15 (1.68 + 1.06 + 1.56+
1.4 + 0.56); II 6.12 (1.51 + 0.84 + 1.4 + 1.26 + 0.56);
III 5.34 (1.4 + 0.75 + 0.84 + 1.24-0.45); IV 7.78 (1.9+
0.92 + 1.68-+ 1.82 + 0.56); palporum 2.13, latitudo cepha-
lothoracis 1.57, frontis 0.89. .
Corpus fulvoleagineum, pedibus paullo dilutioribus, abdomine
griseo. Cephalothorax oculo nudo omnino laevis, sub microscopio
finissime coriaceus. Sternum ut cephalothorax. Area ocularis 5/12
frontis tantum occupat; oculi conniventes, in semicirculum positi,
antici inter se spatio eorum diametro tertia parte minore remoti;
_ eorum diametrum est diametro magno lateralium superiorum et dia-
| metro mediorum superiorum eadem ratione ac 6:7:5. Chelae
antice granulis piligeris nigris minutis conspersae. Femora I versus
| Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 3
66
L. DI CAPORIACCO
quartam partem apicalem vix incrassata, ubi 2 aculeis anterioribus
in serie verticali positis sunt praedita. Femora II serie longitudinali
anterosuperiori 3 aculeorum. Coeterum pedes I et II mutici. Femur
III serie anterosuperiore 4 et posterosuperiore 3 aculeorum; IV
| serie anterosuperiore et posterosuperiore 4 aculeorum. Patella mu-
tica. Tibia III desuper antice 3, subtus antice 4, subtus postice 3,
desuper postice 2 aculeis; IV desuper antice et subtus antice 4,
desuper postice et subtus postice 3 aculeis. Metatarsus III desuper-
antice 3, subtus antice et desuper postice 2, subtus postice 1 aculeo.
Metatarsus IV desuper antice 4, desuper postice et subtus utrinque
3 aculeis. Palpi maris tibia longior quam patella; apophyses bulbi
simplices, tertiam partem longitudinis bulbi aequantes (fig. 1).
Forma bulbi cum H. muscicola E. S., corticali E. S., arguto
E. S. et gridellii di Cap. conferri potest; tibia palpi autem patella
longiori ab H. muscicola E. S. et ab H. arguto E. S.; tibia palpi
non fusiformi ab H. corticali E. S. et tarso palpi tibia valde bre-
viori et apophysibus bulbi ambabus acutis ab H. gridellii di Cap.
differt. ; i
‘ Inventi sunt speciei huius, dom. Mancinio, qui eam invenit,
dicatae, mas et foeminae 2 in Perusia, mense octobre; et nonnullae
aliae foeminae et pulli eodem loco, mensibus Februario, Martio,
Majo, Julio, Augusto et Septembre, et in Torricella mense.
Februario.
Familia OONOPIDAE
Genus Dysderina EF. S. 1891
Dysderina loricatula Row. 1942 = loricata E. S. 1873 nec C. L. K.
1872. Vari 4 & e 9 @ a Torricella, II. Hab.; Euzopafimes
Germania, Africa settentrionale.
Subcohors TRIONYCHA, superfamilia LYCOSAEFORMIA, familia AGELENIDAE
Genus Tegenaria Latr. 1804 i a
Tegenaria parietina (Frer.) 1785. Un ¢ iuv., Perugia, VII. Hab.:
Europa salvo settentrione, Regione Mediterranea, Capo.
Tegenaria silvestris L. K. 1873. Una ® iuv. a Perugia, II. Hab.: Ita-
lia, Europa occidentale e centrale.
g
da
ARACNIDI UMBRI 67
Genus Agelena Walck, 1805
iene Ruba gracilens C. L. K. 1841. Tre 9? 2, Perugia, VII.
Hab.: Europa centrale e meridionale, Regione Mediterranea.
Agelena labyrinthica (Cl.) 1757. Una ® a Perugia, a Mab, = Pa-
leartica.
Genus Textrix Sund. 1833
Weerinie. coudgia Ia Ke 1o72. Wue Perugia, VII, Xx. Hab..
Europa meridionale.
Familia PISAURIDAE
Genus Pisaura F. S. 1885
WPisaura mirabilis (CI) 1757. Vari esemplari dei due sessi a Perugia,
Wie Vi, Vil, 1X, eda Torricella, V, VII, XII. Hab,: Pa-
leartica. ,
Familia LYCOSIDAE
Genus Pardosa C. L. K. 1846
Pardosa agrestis agrestis (Westr.) 1861. Una ®, di determinazione
dubbia perchè non adulta, di eda, II. Hab.: Paleartica salvo
meridionale.
Pardosa proxima tenuipes L. K. 1881. Due 9 2 a eee Vilea
Torricella, VII. Hab.: Europa occidentale e meridionale.
Pardosa amentata (Cl.) 1757. Una @ iuv. di Torricella, II. Hab.:
Europa, salvo la parte piu meridionale: America sett.
Pardosa strigillata E. S. 1876. Alcuni 4 4 e ® 9 di Perugia, II. Hab.:
Tutta la Regione Mediterranea.
Pardosa pull. ind. Uno a Torricella, V.
Genus Hogna E. S. 1885
Hogna tadiata radiata (Ltr.) 1817. Sei es. dei due sessi, Perugia, VII
e X. Hab.: Regione Mediterranea, Asia ed Africa centrali e orient.
Genus Trochosa C. L. K. 1846
Trochosa ruricola (Degeer) 1778. Varie 9 9 e pull., Perugia, VII-
VIII; Torricella, VII e XII. Hab.: Europa, Asia paleartica.
68 L. DI CAPORIACCO
See x
(A Genus Arctosa C. L. K. 1846
‘a Arctosa lacustris (E. S.) 1876. Una «9 a Torricella, VII. Habs Re
gione Mediterranea.
Arctosa cinerea (F.) 1775. Una ®, Torricella, V. Hab. : Quasi Olartica.
È; Genus Pirata Sund. 1833
; Pirata piraticus piraticus (CI.) 1757. Alcune 2 9 e pull. a Torricella,
V e VII. Hab.: Europa, Siria, Palestina.
Familia OXYOPIDAE Bs
Genus Oxyopes Latr. 1804
ai Oxyopes lineatus lineatus Ltr. 1806. Un pull., Perugia, III. Hab.:
a Regione Mediterranea.
a Oxyopes ramosus (Panz.) 1804. Vari maschi e femmine a Perugia, II,
a VII-VIII; una 9 a Torricella, VII. Hab.: Europa.
È Oxyopes heterophthalmus (Ltr.) 1804. Due, 4 e ®, Torricella, in
maggio. Hab.: Regione Mediterranea, Europa ed Asia centrali.
hi re Superfamilia ZODARIIFORMIA, familia ZODARIIDAE
3 Genus Zodarium Walck. 1847 |
Zodarium ludibundum (E. S.) 1914. Due 32 é e 9, Torricella, II.
Hab.: Francia meridionale, Italia.
Zodarium elegans maculisternum ssp. n.
Cum Z. eleganti simpliciori E. S. omnino congruit, sed linea
nigra marginalis partis thoracicae est postice interrupta, et sternum
est fulvum, non limbatum, sed antice utrinque macula brunnea
magna, postice truncata, intus rotundata, ita ut pars fulva forma
trianguli curvilinei, antice sensim attenuati, partem labialem attin-
git. Inventae sunt foeminae tres in Perusia, mense Martio et Octo-
bre et in Torricella, mense Februario.
ì Superfamila ARGIOPIFORMIA, familia TETRAGNATHIDAE
È Genus Eugnatha Aud. 1825
Eugnatha striata (L. K.) 1862. Una ® iuv. di Torricella, II, è di de-
terminazione incerta. Appartiene certamente a questo genere, ma
a le sue zampe sono annulose. Hab. : Europa centrale, Francia, Nor-
a vegia, Russia meridionale, Ungheria. —
x
ali
Pest. sl
ARACNIDI UMBRI 69
Genus Tetragnatha Latr. 1804
Meiragnarba extensa aay 1758. Vari es. a Perugia, V-XII, e Torri-
cella, II e VII. Hab.: Olartica.
Genus Pachygnatha Sund, 1823
Pachygnatha clercki Sund. 1823. Vari es. a Torricella, II, SI VIE
Hab.: Paleartica.
Pachygnatha degeeri Sund. 1830. Sei 6.6 CO 94 SOT II, VII
e IX. Hab.: Paleartica.
Familia LINYPHIIDAE
Genus Linyphia Latr. 1804 ‘
Laer triangularis triangularis, (Cl.) 1757. Vari es. a Perugia, VI-
IX e una 9 a Torricella, XII. Hab.: Europa.
Linyphia triangularis maura (Thor.) 1875. Due ° 2 a Perugia, VII.
| Hab.: Francia mer., Spagna, Algeria, =
Linyphia frutetorum C. L. K. 1834. Vari es. a Perugia, IV-X: due a
Torricella, VII. Hab, : Europa meridionale e centrale.
Linyphia marginata C. L. K. 1834. Alcuni es. dei due sessi, Perugia,
WHE EXT ‘tre Go. ve pulli a Torricella, II e XII. Hab.: Olartica.
Linyphia emphana Water 1841. Una ®, Perugia, VII. Hab.: Euro-
pa centrale, Francia, Alpi, Italia sett.
Linyphia pusilla Sund. 1830. MWowricella tg eo VIL, Fab. Olartica.
Genus Leptyphantes M. 1866
ee zonatus E. S. 1884. Una 9, pico VII. Hab.: Fran-
cia meridionale.
Leptyphantes tenuis (B1.) 1852. Una 9 a a II. Ab.: Olartica.
Genus Stylophora M. 1866
. Stylophora nigrina (Westr.) 1851. Una 9, Perugia, XI. Hab.: Quasi
Olartico, salvo regioni meridionali.
Familia ERIGONIDAE
Genus Gonatium M. 1868
| Gonatium hilare (Thor.) 1875. Due, 4 e 9, Torricella, VII. LOS
esos mer., Svizzera, Algeria.
ai ui Pe;
a
DI:
pa
“yi $
Dr
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70 ; L. DI CAPORIACCO © A
Gonatium ensipotens (E. S.) 1881. Una ®, Torricella, XII. Hab.:.
Francia, Spagna settentrionale.
Genus Araeoncus E. S. 1874
Araeoncus humilis (Bl.) 1841. Due, 4 e ®, Torricella, VIL sai
Regione Mediterranea occidentale, Europa centrale.
Genus Dicguitiazi M. 1868
Dicymbium nigrum (BI.) 1864. Un 84, Perugia, X. Hab.: Europa.
Genus Oedothorax Bertk. 1883
Oedothorax fuscus ey 1834. Una 2, Torricella, Il. Hab.: Europa,
Algeria.
* Oedothorax apicatus (BI.) 1850. Tre ® 9 a Perugia, II. Hab.: Quasi
LU
tutta l’ Europa.
Genus Gongylidium M. 1868
Gongylidium rufipes (L.) 1758. Quattro 2 9 a Perugia, Haba:
Europa.
Genus Lophocarenum M. 1866
Lophocarenum mediocre (Kulcz.) 1899. Due 9 2 a Perugia, II. Hab.:
Italia.
Genus Cresmatoneta E. S. 1929
Cresmatoneta mutinensis pallida (Can.) 1868. Vari es. dei due sessi,
Perugia, III, VIII, X. Hab.: Europa meridionale.
Familia THERIDIIDAE
Genus Euryopis M. 1868
Euryopis acuminata tarsalis Pav. 1875. Due 9 9 a Perugia, II e VIII, ©
un @, ivi, Hk: una © ivi, iv; X. Hab. ‘ala, Francia meres
,
Spagna sett.
tace Li
ate aac ee
ARACNIDI UMBRI 71
Euryopis duodecimguttata sp, n.
E
Foeminae totius corporis long. mm. 3.5; cephalothoracis 1.03,
abdominis 2.74; pedum I paris 3.39 (femoris 0.84, patellae 0.42,
tibiae 0.59, metatarsi 0.7, tarsi 0.42); II 3.41 (0.84 + 0.42 +
0.56 + 0.67 + 0.45); III 3.38 (0.81 + 0.42 4- 0.56 + 0.67
| 042); IV 4.18 (i 42 0.5 26 0.73 + 0.84 + 0.55); palporum
1.03; latitudo cephalothoracis 1; frontis 0.39. .
4 2
Fig. 1 - Harpactes mancinii n. sp. - palpo del @.
Fig. 2 - Euryopis duodecimguttata n. sp. - epigine della 9.
Cephalothorax rufofulvobrunneus, obscurus ut chelae, partes
oris et sternum. Coxae vix dilutiores; trochanteres I et II ut pars
quarta basalis femorum II, fulvobrunnei; trochanteres II et IV,
ut pars dimidia basalis femorum III et IV, testaceoalbidi; coeterum
femora brunnea obscura; coeteri articuli pedum I et II paris ful-
vobrunnei, apicem pedum versus dilutiores; patellae et tibiae III
et IV fulvobrunneae, annulo lato apicali nigrescenti; coeteri arti-
culi fulvobrunnei, tarsis dilutioribus. Abdomen nigrum, desuper
antice utrinque macula argentea mediocri, versus medium serie re-
curva 4 macularum argentearum, quarum laterales sat magnae, me-
diae minimae et cum anterioribus trapetium aeque longum ac an-
tice latum, postice vix angustius designantes; postice super ma-
millas maculis argenteis binis sat magnis, earum diametro distan-
tibus. Venter rufoniger, in medio maculis argenteis binis gemi-
natis et antice utrinque macula irregulariter elongata argentata.
72
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CARA bic
L. DI CAPORIACCO
Cephalothorax laevis, rotundus, antice modice elevatus. Oculi
superi in linea recurva (linea margine posteriore mediorum tangens
laterales ad quartam partem posteriorem secat), medii inter se dia-
metro, a mediis anticis et a lateralibus posterioribus spatio eorum
diametro quarta parte minore remoti. Oculi antici quoque in serie
recurva, medii inter se spatio eorum diametro quinta parte minore,
a lateralibus radio remoti. Laterales inter se conniventes. Area me-
diorum antice quam postice paullo latior. Oculorum mediorum an-
ticorum diametrum est diametro oculorum coeterorum inter se aequa-
lium eadem ratione ac 5/4. Clypeus area oculari dimidio latior.
Sternum ovatum inter coxas posteriores subcontiguas brevissime
et angustissime productum. Abdomen aeque; latum ac longum, non
multo convexum, postice acuminatum, parce pilosum. i
Epigyne e plagula nigra convexa, antice obtuse angulosa et
valde elevata constat, a rima genitali sat late distanti; spatium inter
eam et rimam genitalem est rufum, coriaceum, leviter striatum; et
utrinque adest area pellucida difficillime distinguenda (receptacu-
lum seminale) (fig. 2).
In iuvenibus color abdominis non est niger sed rufobrunneus,
et maculae argenteae sunt minus perspicuae. Colore facillime ab
aliis speciebus generis distinguitur.
Speciei huius invenit dom. Mancinius foeminas duas et pullum
in Perusia, mensibus Julio, Septembre et Octobre; et marem iuve-
nem et pullum in Torricella, mense Februario.
Genus Episinus Latr. 1809
Episinus truncatus Latr. 1809. Un 6 e una ® a Perugia, luglio; una
2 ivi, VIII. Hab.: Quasi Olartica, salvo regioni settentrionali.
Genus Theridium Walck. 1805
T heridium ovatum lineatum (Cl.) 1757. Tre ® 2 a Perugia, VI-VII.
Hab:: Olartica:
Theridium sisyphium (Cl.) 1757. Una 2, Perugia, VIE Habs
Paleartica.
Theridium bimaculatum (L.) 1767. Un 4, Perugia, Luglio. Hab.:
Europa.
ARACNIDI UMBRI 73
i Theridium pinastri L. K. 1872. Una 2 a Perugia, iso, Hab: :
Europa meridionale e centrale.
| Theridium simile C. E. K. Una ® a Perugia, VII. Hab. Europa.
| Theridium rusticum E. S. 1873. Due 9 2 a Perugia, VII. Hab.:
Regione Mediterranea.
Theridium pulchellum (Walck.) 1802. Una ® a Perugia, VII. Elo
Europa meridionale e centrale, Inghilterra.
Theridium denticulatum (Wlk.) 1802. Una ® a Perugia, II. Hab.:
Europa ed Africa settentrionale.
Theridium sp. indet. Due pulli a Torricella, II.
Genus Teutana E. SÌ 1881
Teutana triangulosa (Walck.) 1802. Una ® a Perugia, III. Hab.:
Quasi Olartica.
Genus Lithyphantes Thor. 1870
Pe byohanies payRullianus. (Walck.) 1805. Quattro 4 4 e 99 a
Perugia, X, varie 9 9 a Torricella, II. Hab.: Regione Mediterra-
nea, Asia centrale.
Genus Asagena Sund. 1833
Asagena phalerata (Panz.) 1801. Una 2 a Perugia, II. Hab.: Europa
ed Africa settentrionale.
Genus Robertus Chr. 1879
| Robertus lividus (BI.) 1836. Una 9 a Perugia, = varie a Torricella,
}
Te Hab»: Europa ed Asia Paleartica.
Familia ARGIOPIDAE
Genus Meta C. L. K. 1836
Ha; merianae (Scl.) 1763. cle 2 a Perugia, II. Hab.: Quasi tutta
TY Europa.
Genus Metargiope Chr. 1903
| Metargiope brinnichi (Scl.) 1772. Una 9 e un 4 iuv., Perugia,
VI-VII. Hab.: Regione Mediterranea, Europa ed Asia centrale.
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74 L. DI CAPORIACCO
E E
Genus Argiope Aud. 1827
Argiope lobata (Pall.) 1772. Una ® iuv. di Perugia, VII. E’. impos-
sibile determinare la sottospecie, non essendo matura. Hab.: Re-
gione Mediterranea, Asia centrale.
Genus Cyclosa M. 1866 ©
Cyclosa oculata (Walck.) 1802. Due ® 2 a Perugia, VIN. Hab. :
Europa centrale e merid., ed altre regioni calde del globo.
Genus Mangora Chr, 1889
Mangora acalypha (Walck.) Tre ® 2 a Perugia, VII, due a Torri-
cella, II e V. Hab.: Regione Mediterranea, tutta Europa, Asia centr.
Genus Zilla C. L. K. 1834 a
Zilla diodia Walck. 1802. Una 9 a Perugia, IV. Hab.: Regione Medi- -
terranea ed Europa salvo la settentrionale.
Genus Araneus Cl. 1757
. Araneus diadematus Cl. 1757. Una ® a Perugia, VII. Hab.: Quasi
Olartica.
Araneus bituberculatus Walck. 1802. Varie 2 2 a Perugia, II, III,
VI, VIII-X; un 4 giovane a Torricella, II; un ¢, ivi, Maggio;
una 9, ivi, XII. Hab.: Regione Mediterranea, Europa centrale.
Araneus cornutus CI. 1757. Varie 9 9 a Torricella, I-VIL Haba
Olartica.
Araneus adiantus Walck. 1802. Molti es. dei due sessi a Perugia, VII-
VIII. Hab.: Paleartica. |
Araneus umbraticus Cl. 1757. Due. @ È iuv., pis es VII. Hab.:
Europa, Africa settentrionale.
Araneus cucurbitinus Cl. 1757. Varie 9 9 a Perugia, VII-X; tre a
Torricella, V e VII. Hab.: Paleartica. i
Araneus redii Scl. 1763. Cinque 9 ® a Perugia, III, VII-X. Hab.:
Paleartica. i
Araneus triguttatus F. 1775. Due 3 e 9, Perugia, III. Hab.: Quasi
tutta 1’ Europa.
Araneus pull. indet. uno a Perugia, XI.
ARACNIDI UMBRI 75
Genus Neoscona E. S. 1864
Neoscona dalmatica (Dol.) 1852. Un 34 ed una Qua Perugia, VI-
VII. Hab.: Regione Mediterranea.
Genus Cercidia Thor. 1870
Cercidia prominens (Westr.) 1851. Una 9, Perugia, II. Hab.: Europa.
Genus Singa C. L. K. 1836
Singa hamata melanocephala (C. L. K.) 1836. Varie 29, Perugia,
VI-VII. Hab.: Europa.
‘Singa nitidula C. L. K. 1845. Dae BiB; no) VII. Hab.: Europa,
Asia paleartica.
Genus Hyposinga Auss. 1871
Hyposinga ho. (El) 1831. Un ¢:a Perugia, VII. Hab.: Europa,
| Asia occidentale. i
(Hyposinga rufula (E. S.) 1674. Uno, Perugia, Val una 9 a Tor-
| ricella, VII. Hab.: Europa meridionale.
Genus Zygiella F. Cbr. 1902
Zygiella ics-notata (Cl.) 1757. Una ® a Perugia, VII; vari pulli a
Torricella, VII. Hab.: Europa, America settentrionale.
Familia MIMETIDAE
Genus Ero C. L. K. 1837 |
Ero aphana (Wlk.) 1802. Una ® a Perugia, VII; una a Torricella,
| XII. Hab.: Europa meridionale e centrale.
“Genus Mimetus Hentz. 1822
Mimetus laevigatus (Keys.) 1863. Una ® a Torricella, VII. Hab.:
| Regione Mediterranea.
;
ne
È
S
n
Subcohors DIONYCHA, superfamilia GNAPHOSAEFORMIA, familia GNAPHOSIDAE
Genus Drassodes Westring 1851
Drassodes lutescens (C. L. K.) 1839. Varie 9 9 e pull. a Perugia, II,
; | VI, XI, eda Torricella, II. Hab.: Regione Mediterranea, Turkestan.
= lapidosus (Walck.) 1802. Quattro 3 3 e 9 9 iuv.a is
3. II; una ® iuv. a Torricella, XII. Hab.: Paleartica.
=
76 L. DI CAPORIACCO
Genus Haplodrassus Chamb. 1920 “i
Haplodrassus signifer (C. L. K.) 1839. Una ® a Torricella, Febbraio;
i quattro 9 9 a Perugia, II. Hab.: Europa, Asia Paleartica, Groen-
a landia.
Haplodrassus macellinus (Thor.) 1871. Un ¢, Perugia, II. Hab.:
Regione Mediterranea occidentale.
Genus Poecilochroa Westr, 1864
Poecilochroa conspicua (L. K.) 1866. Una 9 a Torricella, Febbraio;
tre 9 ® a Perugia, II e III. Hab.: Europa centrale e OTO
Asia centrale.
Genus CGS Gistel 1848
Zelotes barbatus (L. K.) 1866. 4 e 9 9 a Perugia, II, III, VI. Hb
Regione Mediterranea.
Zelotes holosericeus (E. S.) 1878. Una @ iuv. di Perugia, IX. Hab.:
Regione Mediterranea occidentale.
Leloies pedestris (Cy WKe) ars a7. Una Q ve X} una o aor
ricella, V. Hab. : Europa.
Zelotes electus (C. L. K.) 1839. Una @ iuv. (e perciò di determina-
zione non sicura) di Perugia, VIII; un'altra di Torricella, II.
Hab.: Europa centrale, Inghilterra, tutta la Francia.
Zelotes rubicundulus: (E. S 1878: Una 97 Perugia, Gua
Torricella, II. Hab.: Regione Mediterranea occidentale.
‘a Zelotes fuscipes (C. L. K.) 1866. Due 9 9, Perugia, VIII, X. Hab.:
Spagna, Corsica, Sicilia.
Zelotes razoumowskyi (Pav.) 1873. Una ®, Perugia, VI) Babe.
Regione Mediterranea, Europa centrale, Inghilterra, Asia centrale,
Cina.
Zelotes civicus (C. L. K.) ae Due, 4 e 2 giovani, a Perugia, II
lab.: Rrancias
a Zelotes subterraneus (C. L. K.) 1839. Una ® a Perugia, II. Hab.:
3 Quasi Olartico, salvo le regioni più meridionali.
ARACNIDI UMBRI TI
Genus Nomisia De Dalmas 1920 ©
Nomisia exornata (C. L. K.) 1839. Due 9 9 a Torricella, Febbraio;
vari 3 6 e ® 2 a Perugia, Febbraio. Hab.: Regione Mediterranea.
Genus Gnaphosa Latr. 1804
Gnaphosa lucifuga (Walck.) 1802. Una 9 a Perugia, VI. Hab.:
Europa.
Superfamilia CLUBIONAEFORMIA, familia CLUBIONIDAE
Genus Clubiona Latr. 1804
Clubiona coerulescens saxatilis L. K. 1866. Tre 9 ® iuv., Perugia,
VII. Hab.: Alpi merid.: il tipo in'quasi tutta l’ Europa salvo
meridionale.
Clubiona phragmitis C. L. K. 1843. Una ® a Perugia, XI; tre a Tor-
ricella, II. Hab.: Europa, Regione Mediterranea.
Clubiona terrestris Wstr. 1851. Un 4, Perugia, X; tre pulli, Torri-
cella, II. Hab.: Europa. '
Clubiona leucaspis E.. S. 1932. Un 4 giovane, Perugia, II; Una to,
ivi, III. Hab.: Francia meridionale, Spagna, Corsica, Algeria.
Clubiona similis L. K. 1868. Una 9, Perugia; III. Hab.: Italia,
Francia, Germania.
Clubiona compta C. L. K. 1839. Vari es. dei due sessi a Perugia, Feb-
braio. Hab.: Europa.
. Clubiona subtilis L. K. 1866. Un 6 1uv. a Torricella, V. Hab.: Italia
settentrionale e centrale, Europa occ., centrale, Corsica.
Clubiona sp. indet. quattro pulli a Perùgia, VII, VIII, X.
Genus Chiracanthium C. L. K. 1839
Chiracanthium mildei L. K. 1864. Alcune ® 2 e pull., Perugia,
VII, VIII, una a Torricella, VII. Hab.: Europa meridionale,
Asia occidentale, tutta la Regione Mediterranea.
Chiracanthium pelasgicum (C. L. K.) 1837. Due 4 4 a Torricella,
Febbraio; una ® a Perugia, II. Hab.: Regione Mediterranea.
Chiracanthium punctorium (Villers) 1789. Due 4 4 iuv. a Perugia,
Il e IV. Hab.: Europa meridionale, centrale e occidentale.
78 : L. DI CAPORIACCO pito: De;
Chiracanthium angulitarse B. S. 1878. Una 2, Perugia, VII. Hab.:
Corsica, Puglie, Algeria, Ungheria.
Genus Mesiotelus E. S. 1897 |
Mesiotelus tenuissimus L. K. 1866. Due ® 9 iuv., Perugia, VII. Hab.:
Regione Mediterranea.
Genus Scotina M. 1873
Scotina celans (BI.) 1841. Due @ 9 iuv., Perugia, VIII. Hab.: Bao
centrale, Inghilterra, Regione Mediterranea occidentale, Italia.
Genus Agroecina E. 8. 1932
Agroecina lineata (E. S.) 1878. Due ® 2 subad., Perugia, Febbraio.
Hab.: Francia, Corsica, Algeria, Marocco. :
Genus Phrurolithus C. L. K. 1839
Phrurolithus festivus (C. L. K.) 1835. Due 2 @, da Il ee
Hab.: Europa, Transcaucasia..
Phrurolithus flavitarsis (Lc.) 1846. Un 6 e una @, Perugia, X; varie
e790 <avi, Ue una sa Torricella, II. Hab.: Regione Mediterranea.
Familia CTENIDAE
Genus Zora C. L. K. 1848
Zora spinimanus (Sund.) 1833. Vari es. dei due sessi a Torricella, II,
ea Perugia, Il e X. Hab.: Regione Mediterranea, tutta |’ Europa,
America settentrionale.
Zora nemoralis (Bl.) 1861. Una ®, Perugia, II. Hab.: Francia, In-
ghilterra, Russia meridionale.
| Familia ANYPHAENIDAE
Genus Anyphaena Sund. 1832
Anyphaena sabina L. K. 1866, Tre 99 e “ali a Perugia, II e III.
Hab.: Regione Mediterranea.
Familia EUSPARASSIDAE
Genus Olios Walck. 1837
Olios argelastus (Walck.) 1805. Alcune 9 @ e pull., Perugia, II, III,
._ VII, X. Hab.: Regione Mediterranea. Wee
ARACNIDI UMBRI - 79
he
Genus Micrommata Latr. 1804
Micrommata roseum roseum (CI: 175 7. Varie 2.9) Perugia; IL. VI,
VII, X, e Torricella, II. Hab.: Regione Mediterranea, tutta Euro-
pa, Siberia.
ke PAT
SOG ICI
Micrommata roseum ornata (Gi 27517. Ona 9°, Perugia, II. Hab.: È,
Europa, Siria.’ | 5°
Superfamilia THOMISIFORMIA, familia THOMISIDAE
Genus Philodromus Walck. 1825
Philodromus fallax Sund. 1833. Quattro pulli, Torricella, II. Hab.: -2
- Italia settentrionale, Europa, salvo parti meridionali.
Philodromus dispar Walck. 1825. Quattro 2 9 a Torricella, II e VII: È
una a Perugia, X. Hab.: Europa, Transcaucasia.
Philodramus aureolus lividus E. S. 1875. Un 4 a Torricella, II; una
9 a Perugia, VI. Hab.: Europa meridionale.
| Philodromus glaucinus E. S. 1870. Una ® e tre pull. a Perugia, III. a 3
Hab.: Regione Mediterranea.
Philodromus pulchellus Lc. 1846. Due, 6 e ®, Perugia, VI-VII.
Hab.: Regione Mediterranea occidentale. |
Philodromus rufus Walck, 1825. Una 2 a Torricella, II. Hab.:
Quasi Olartica. i
Genus Tibelius E. S. 1875
Tibellus oblongus (Walck.) 1802. Una 9 a Perugia, VIII; una a i i
Torricella, V. Hab.: Quasi Olartica, |
Genus Thomisus Walck. 1805
Thomisus albus (Gm.) 1788. Vari es., Perugia, II VEX e Torri-
cella, II e V. Hab.: Paleartica.
Genus Runcinia EF. S. 1873
Runcinia lateralis (C. L. K.) 1838. Vari es., Perugia, Ile VI-VII, e
Torricella, VI-VII. Hab.: Regione Mediterranea, Asia centrale,
Africa orientale.
ce, 80 L. DI CAPORIACCO
Genus Misumena Latr. 1804
a Misumena vatia (CI.) 1757. Una ¢, Perugia, VII. Hab.: Olartica.
sa Misumena occidentalis Kulcz. 1911. Una ®, Perugia, VII. Hab.:
Pirenei, Spagna, Portogallo.
f
Genus Heriaeus E. S. 1875
Heriaeus hirtus (C. L. K.) 1838. Cinque es. dei due sessi, Perugia, Di
e VII-VIII. Hab.: Italia, Grecia, Francia meridionale.
ae Heriaeus oblongus E. S. 1918. Tre, 3 e 2 ®, Perugia, VII; una 9,
% o Torricella, VII. Hab.: Regione Mediterranea, Europa ed Asia
q centrali.
Genus Synaema F. S. 1864
È. Synaema globosum (F.) 75: Vari es., Periza: VI, VIL) XxX. Habe:
Paleartica.
Genus Pistius E. S. 1875
ee
Pistius truncatus (Pal.) 1772. Due 9 2, Perugia, III e X. Hab.: Re-
gione Mediterranea, Europa.
di: Genus Xysticus C. L, K. 1835
Xysticus kochi (Thor.) 1872. Molti es. a Perugia, II-X, e Torricella,
V, VII, XII. Hab.: Europa, Africa settentrionale, Transcaucasia.
È Xysticus cor Gan. 1873. Quattro, 6 4 .e 0, Perugia le Hab.:
me Regione Mediterranea occidentale, Italia inclusa.
Genus Oxyptila F. S. 1864
fe ; Oxyptila sanctuaria (Cbr.) 1871. Vari es. dei due sessi, Perugia, II-X.
Habs: Europa, salvo le estreme parti meridionali; Italia.
Oxyptila atomaria (Panz.). Vari ind. dei due sessi e iuv., Porzio II- |
I VIN abi SE ue pai . eee j
Oxyptila confluens (Cbr.) 1872. Sei @ 9 a Perugia, II e III. Hab.:
Europa meridionale, Palestina.
ARACNIDI UMBRI
i Superfamilia SALTICIFORMIA, familia SALTICIDAE
1 es Genus Ballus C. L. K. 1850
; . Ballus depressus (Walck.) 1802. Vari es., Perugia, II, III e VII, e Tor
4 ricella, II. Hab.: Europa, Africa settentrionale.
| | Ballus rufipes E. S. 1868. Una 9 a Perugia, Febbraio. Hab: Fran-
cla, Germania, Sicilia, Algeria.
_ Genus Myrmarachne Mac Leay 1839
— Mycmarachne formicaria (Deg.) 1778. Una ¢, Perugia, VIII: un 4
e un pull., Torricella, VII. Hab.: Europa, Asia sudoccidentale.
Genus Synageles E. S. 1876
Synageles venator (Lc.) 1846. Una ®, Perugia, VI. Hab.: TO
Mediterranea occidentale, Europa centrale, Azzorre.
Genus Heliophanus C. L. K. 1850
Heliophanus flavipes (H:) 1831. Vari es., Perugia, II-IX, e Sole
DVI. Flab,; Europa;
Heliophanus cupreus (Walck.) 1802. DS; es. dei due sessi, Perugia,
VI-VII. Hab.: Europa, Caucaso.
Heliophanus exultans E. S. 1869. Alcuni es. dei due sessi, Perugia, VI,
VII, IX; un 4 a Torricella, II. Hab.: Balcani, Italia settentrio-
nale, Provenza.
| Heliophanus kochi E. S. 1869. Due ® 9, Perugia, VI-VII. Hab.:
. Europa meridionale.
Genus Evophrys C. L. K. 1834
Evophrys frontalis (Walck.) To. Due 9 9, Perusia, Ul e VIII.
Hab.: Europa, Siberia, Anatolia.
. Evophrys aequipes (Cbr.) 1871. Una 9, Perugia, VIII. Hab.: Europa
centrale, Inghilterra, tutta la Francia.
| Evophrys terrestris (E. S.) 1871. Varie 2 2, Torricella, II e XII, e
Perugia, III, VII. Hab.: Europa meridionale.
| Evopheys gambosa (E. S.) 1869. Sette 9 2, Perugia, II e Vil; una
a Torricella, II. Hab.: Regione Mediterranea.
ocr erratica (Wlk.) 1802. Un &, Perugia, II. Hab.: Europa:
i Bin. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV.
82 L. DI CAPORIACCO
Genus Hyctia F. S. 1876 pi
Hyctia nivoyi (Lc.) 1846. Vari es. dei due sessi, Perugia, Il e VII
VIII. Hab.: Europa, Algeria.
xenus Mithion E. S. 1884 i $
Mithion canestrinii (Ninni) 1868. Quattro es. dei due sessi, Torricella,
II; una ®, Perugia, VII. Hab.: Francia, Italia, Spagna. L’ apo-
fisi tibiale del tarso dei maschi corrisponde perfettamente alla figura
di Simon, ed è ben diversa da quella di M. gridellii di Cap.
yenus Salticus Latr. 1804
Salticus scenicus (Cl.) 1757. Due 2 9, Perugia, VI e VII. Hab.:
Quasi olartica.
Salticus coniùnctus (E. S.) 1869. Uns e, Peurgia, VII. Hab.: Italia
settentrionale, Francia meridionale.
Genus Menemerus E, S. 1869
Menemerus falsificus E. S. 1869. Tre 9 9 e & 4, Perugia, II e VII
Hab.: Europa meridionale.
N
Genus Dendryphantes GC. L. K. 1837
Dendryphantes nidicolens (Wlk.) 1802. Alcune ® 9 a Perugia, III e
VII-X; e a Torricella, II. Hab.: Europa, Regione Mediterranea. |
Genus Sitticus F. S. 1901
Sitticus rivalis E. S. 1937. Una ® a Perugia, III. Hab.:' Francia me-
ridionale, Pirenei. °
Genus Phlegra F. S. 1876
Phlegra bresnieri (Lc.) 1846. Cinque 9 @ a Perugia, II, II, VIII;
una a Torricella, II. Hab.: Regione Mediterranea.
Genus Thyene E. S. 1885
Thyene imperialis (W. Rossi) 1847. Una ®, Perugia, VI. Hab.: Re-
gione Mediterranea, Asia tropicale, Abissinia. i
ARACNIDI UMBRI | 83
Genus Philaeus Thor. 1870
3 DIP chrysops (Poda) 1761. Un 4, Perugia, VI; tre 9 9, ivi, IV.
%
Hab.: Europa e Regione Dircicrne:
Genus Evarcha EF. S. 1902
_ Evarcha ui (Lc.) 1846. Quattro 2 2, Perugia, II, III, VI: un
= 6, Vorricella, VIM. Hab. : Regione Mediterranea, Abissinia.
Genus Plexippus C. L. K. 1850
iP: cippus paykulli (Aud.) 1827. Tre 2 2 iuv., Torricella, LEE Got
_ Tropicopolita, Regione Mediterranea.
Genus Saitis F. S. 1876
Saitis barbipes (E. S.) 1869. Una ®, Torricella, VII. Hab.: Europa
meridionale.
Ordo OPILIONES, subordo LANIATORES, familia PHALANGODIDAE
Genus Scotolemon Le. 1846
Scotolemon terricola E. S. 1872. Un é, Perugia, X. Hab.: Italia, Cor-
sica, Algeria.
Subordo PALPATORES, legio DYSPNOI, familia TROGULIDAE
Genus Trogulus Latr. 1802
Trogulus nepaeformis (Scl.) 1763. Due 9 9, Perugia, X. Hab.:
Europa centrale e meridionale (manca nell’ estremo sud).
Genus Dicranolasma Sérensen 1873
| SETS scabrum (Herbst) 1799. Molti es. di Perugia, VII-IX.
Hab.: Corsica, Italia fino alle Marche, Ungheria, Croazia.
Genus Oaldtnacratac E. S. 1879
BCslathoccatus africanus (Lc.) 1847. Vari es. dei due sessi, Perugia, II
e X. Hab.: Regione Mediterranea quasi per intero.
Familia NEMASTOMIDAE
Genus Nemastama C. L. K. 1836
| Nemastoma argenteolunulatum (Can.) 1872. Vari es. dei due sessi, Pe-
rugia, II, VI-VII. Hab.: Italia peninsulare, Corsica.
84 , L. DI CAPORIACCO
Legio EUPNOI, familia PHALANGIIDAE
Genus Phalangium L. 1758
Phalangium opilio L. 1767. Varie 9 9 ; Perugia, VIII. Hab.: Olartica.
Genus Metaphalangium Rower 1911
Metaphalangium propinguum (Lc.) 1846. Molti es. dei due sessi, Pe-
rugia, VI-VIII, e Torricella, VII. Hab.: Regione Mediterranea.
Genus Opilio Herbst. 1798 -
Opilio partetinus (Degeer) 1778. Vari iuv., Perugia, VIII, e pulli,
Torricella, II. Hab.: Olartica.
SEDE Eudasylobus Rower 4911
Eigione gestroi (ha) 1876. Vari 6 6 e ® 2, Perugia, Il e UL.
abe. italia. Sardcans, Corsica, Cipro.
Genus Lacinius Thor. 1876
Lacinius jhorridas “(Canz.) aon. were eo Perugia, VII. Hab.:
Europa. CE
~
Genus Odiellus ROwer 1910
Odiellus toscanus Row. 1922. Una ®, Perugia, X. Hab.: Toscana,
Romagna. i
Genus Nelima ROwer 1910
Nelima silvatica (E. S.) 1873. Quattro 9 2 e ¢ 4, Torricella, VII e
XII. Hab.: Regione Mediterranea occidentale, Italia inclusa.
Nelima doriae (Can.) Due 9 2, Torricella, II. Hab.: Regione Medi
terranea occidentale, Italia inclusa.
Firenze-Parma, Aprile 1949.
et.
Ned
rive dirai LE"
RES LIGUSTICAE
LXXIX
ALDO FESTA
ULTERIORI NOTIZIE
SULLA FAUNA PLIOCENICA DEL GENOVESATO
I fossili delle marne plioceniche, one nel Genovesato si presentano
da Genova Sestri (San Giovanni Battista), a Borzoli e, attraverso il
centro urbano, da Via Balbi a S. Martino, furono oggetto di accurati
studi da parte di Issel (1) e di Della Campana (2). Il primo trattò dei
fossili delle marne di Genova centro, mentre il onto trattò dei fos-
sili delle marne di Borzoli.
Dopo di essi non mi risulta che alcuno abbia preso in particdlare
esame la fauna pliocenica del Genovesato. Ritengo non inutile ritornare,
a distanza di tanti anni, sull'argomento in quanto, attraverso pazienti
ricerche, rese difficili dal fatto che la zona interessante è quasi tutta
‘ ormai occupata da strade urbane e da caseggiati, approfittando di scavi
fatti per la costruzione di ricoveri antiaerei e di nuove case, sono triu-
| scito a radunare un discreto numero di specie che, a mio giudizio, me-
ritano di essere elencate per portare un ulteriore contributo alla cono-
scenza della fauna pliocenica ligure. Di esse alcune non furono citate
dagli Autori che mi hanno preceduto.
MOLLUSCHI
CEFALOPODI
Gen, Sepia L.
Sepia Craverii Gast. - L. Bellardi: I Molluschi dei terreni terziari del
Piemonte e della Liguria, parte I, pag. 17, tav. II, fig. 3.
Durante 1’ escavazione delle fondamenta di un nuovo caseggiato
in prossimità di via XX Settembre, rinvenni un esemplare di Sepia, che,
. (1) A. ISSEL - Appunti paleontologici: Fossili delle marne di Genova - Ann.
Mus. Civ. St. Nat., Genova, Vol. IX, 1876, pagg. 209-264.
(IA Dica CAMPANA - Cenni paleontologici sul pliocene antico di Borzoli
- Atti Soc. Ligustica Sc. Nat. e Geog., Genova, Vol. I, 1890, pagg. 128-165, Tav. IV.
86 A. FESTA a
se pure non dei tutto ben conservato, ritengo possibile riferire a
Sepia Craverii Gast., in quanto esso, anche se di dimensioni più pic-
cole (long. mm. 90, lat. mm. 40) ,concorda con la descrizione e con
la figura date da Bellardi: infatti il dorso presenta tre costole longitu-
dinali piuttosto larghe e molto ottuse, mentre le lamelle degli strati.
spugnosi sono molto profondamente arcuate.
Il reperto è certamente interessante in quanto, secondo quanto mi
risulta, il Gen. Sepia non è mai stato rinvenuto nelle marne del Geno-
vesato. Non mi è stato possibile confrontare l’ esemplare in questione
con il tipo della Sepia Isseli Bell. descritta su di un solo esemplare pro-
veniente dalle marne di Savona, in quanto andò distrutto in seguito ai
danni di guerra sofferti dall’ Istituto di Geologia dell’ Università, presso
il quale era custodito, comunque la presenza delle tre costole longitudi-
nali, mi fa ritenere che debba senz’ altro escludersi trattarsi della Sepia
Isseli Bell., caratterizzata dall’ avere il dorso senza alcuna costola.
GASTEROPODI
Gen. Murex Lk.
Murex spinicosta Brm. - F. Sacco: J Molluschi dei terreni terziari del
Piemonte e della Liguria, parte XXX, pag. 18, tav. IV, fig. 21 e 22.
M.s., Issel, op. cit., pag. 222.
Genova Borzoli.
Gen. Fusus Lk.
Fusus longiroster Br. - F. Sacco, op. cit., parte XXX, pag. 24, tav. VII,
figg. 5 e 6. F. L. Issel, op. cit., pag. 226. F. L. Della Campana, op.
cit., pag. 148.
Genova Borzoli.
Gen. Euthriofusus Cossm.
E. (Pleuroploca) fimbriatus Br. - F. Sacco, op. cit., parte XXX, pag. 28,
tav. VIII, figg. 18 e 19. Lathyrus fimbriatus Br., Della Campana,
op. cit., pag. 148.
Genova Borzoli.
Pleurotoma turricula Br. - L. Bellardi, op. cit
a
FAUNA PLIOCENICA E.
Gen, Lathyrus Montf.
TI (Plesiolathyrus) D’ Anson Beech: - F. Sacco, op. cit., parte XXX,
pag. 30. Fasctolaria D’ A. Pecch., Issel, op. cit., pag. 224.
Genova (San Martino).
Gen. Eutrhya Gray.
Euthrya adunca Bronn. - L. Bellardi, op. cit., parte I, pag. 190, tav.
XIII, fig. 20.-E. a. Issel, op. cit., pag. 225.
Genova Borzoli.
Euthrya magna Beil. - L. Bellardi, op. cit., partes page 1.90, tav.
XIII, fig. 1. E. M., Issel, op. ctt., pag. 225.
Genova Borzoli.
Gen. Triton Montf.
Triton (Sassia) apenninicum Sassi. - F. Sacco, op. cit., parte XXX, tav.
X, figg. 18 e 19. Triton a., Issel, op. cit., paso icitop as
Della Campana, op. cit., pag. 145.
Genova (San Martino).
~ Gen. Ranella Lk.
R. (Aspa) marginata Mart. - F. Sacco, op. cit., parte XXX, pag. 40,
tav. XI, figg. 13 e 14. R. m. Issel, op. cit., pag. 223. R. m. Della
Campana, Op Giz, pas 135.
Genova Borzoli.
Gen, Pleurotoma Lk,
Pleurotoma rotata Br. - L. Bellardi, op. cit., parte II, pag. 13, tav. I,
feno Pie Della Campana, op. dit, pag. 1537
Genova (San Martino), Genova Sestri (San Giovanni Battista).
., parte II, pag. 39, tav.
;1, figg. 25. P. t. Issel, op. cit., pag. 232.
Genova Borzoli, Genova Sestri (San Giovanni Battista).
a AS Pra let
EE PORRE PIERA
88 A. FESTA dar: Pei
Gen. Surcula H.
Surcula dimidiata Br. - F. Sacco, op. cit., parte XXX, pag. 43, tav.
XI, fig. 55. Pleurotoma d. Issel, op. cit., pag. 232 Surcula d. Della
Campana, (Op: eft., pas. 500 Geek.
Genova Sestri (San Giovanni Battista).
Gen. Drillia Gray. |
Drillia Allionii Bell. - L. Bellardi, op. cit., parte II, pag. 91, tav. III,
tig Daa. Issel, Op. cit, page 2a am
Genova (San Martino).
Gen. Dolichotoma Bell.
Dolichotoma cataphracta Bell. - L. Bellardi, op. cit., parte II, pag. 230,
tav. Vil; fis: 20. Ds G Issel’ -opecit. pag age.
Genova Borzoli.
' Gen. Phos Montf.
Phes plygonum Br. - F. Sacco, op. cit., parte XXX, pag. 58, tav. XEV;
fig. 18. P. p. Issel, op. ctt., pag. 227. ps
Genova Borzoli.
Gen. Nemofusus Cosm.
Nemofusus exacutus Bell. var. obtusecostata Sacc. - F. Sacco, op. cit.,
parte XXX pas. 59, tav IV doe. 73 e 74.
Genova Borzoli.
Gen. Nassa Lk. ©
N. (Niotha) emiliana May. - F. Sacco, op. cit., parte XXX, pag. 66,
tav. XV, figg. 56 e 57. L. Bellardi, op. cit., parte III, pag. 77.
Genova Borzoli. i
Questa interessante specie, che per la prima volta viene segnalata
nelle marne del Genovesato, è indicata come rara da Hornung (3) nelle
marne plioceniche di Rio Torsero (Albenga).
(3) A. HORNUNG - Ci fossiles du Rio Torsero - Ann. Museo Civico
St. Nat., Genova, Vol. XLIX, 1920, pagg. 70-92, Tav. II.
a
_Nassa incrassata Mill. - L. Bellardi, op. cit.,
_ VI, fig. 18. N. 1. Issel, op. cit., pag. 228.
Genova Borzoli.
parte III, pag. 100, tav.
AO nr) ei Pot al
Piiassa italica May. - L. ae Ops cit. alee MU, pag. 140: tay, 1
fig. 6 (A, B). N. i. Della Campana, OPN Gir pas. 140,
Genova Borzoli.
Pd
Nassa semistriata Br. - L. Bellardi, op. cit., parte III, pag. 145, tav.
a fig. 14. N. s. Issel, op. cit., pag. 228. N. s. Della Campana, op.
» Pag. 147.0
i DL (San Martino), Genova nei
Nassa oblonga Sass. SJ, Bellardi, op. cit., parte III, pag. 155, tav. X,
fig. 9 (A, B). N. o. Della Campana, op. cit.; pag. 147.
Genova Borzoli.
y
Gen. Mitra Lk.
M. (Cancilla) serobiculata Br. - L. Bellardi, Opecit
tav. II, fig. 19. M. s. Issel, op. cit., pag. 235.
Genova: Borzoli.
, parte V, pag. 7,
Mitra albigonensis Bell. - L. Bellardi, op. cit., parte V, pag. 33, tav
tien 232.
Genova Borzoli.
Mitra alligata Defr. - L. Bellardi, op. cit., parte V, pag. 52, tav. VI,
fig. 7. ; i
Genova (San Martino).
Gen, Uromitra Bell.
Uromitra eoebenus Bell. - L. Bellardi, op. cit., parte V, pag. 52, tav.
VI, fig. 7. U. e. Issel, op. cit., pag. 235.
Genova (San Martino), Genova Borzoli.
Gen. Cassis Lk. |
C. i laevigata Sacco - F. Sacco, op. cit., parte VII, Pag. 32,
fav. 1, fig. 30.
Genova Borzoli.
| FAUNA PLIOCENICA eso
RENEE RI
Ri ae by)
i
re
ail
E
CRA
Ma
a
90 A. FESTA
Gen. Columbella Lk, | | a
C. (Macrurella) nassoides Grat. - F. Sacco, op. cit., parte XXX, pag.
95. GC. n. Issel, op. cit., pag. 231. C. ny Della (Campana lio psi
pag. LAG. |
Genova (San Martino), Genova Borzoli.
C. (Crenisutura) thiara Br. - F. Sacco, op. cit., parte VII, pag. 54,
tav, II fig: 72. C. t. Issel, op. -ctt.,. pag! 231. Cit. Wella, @amipanmer
op. cit., pag. 148. ,
Genova (San Martino),
Gen. Ficula Sw.
Ficula geometra Bros. - F. Sacco, op. cit., parte VIII, pag. 29, tav. I,
fig. 37.
Genova Borzoli.
Gen, Natica Adan.
Natica millepunctata Lk. var. ep.glottinoformis Sacco - Sacco, op. cit.,
parte VIII, pag. 55, tav. II, fig. 21. N. millepunctata Lk. Della
Campana, Op: ci, pag: 14 2/0
*
Genova Borzoli..
Natica epiglottina Sismd. var. pseudoepiglottina Sismd. - F. Sacco, op.
cit., parte VIII, pag. 57, tav. II, fig. 25. N. e Della Campana
Opi Cite spas 42. i
Genova, Genova Borzoli.
bi
OE LR OI E PRO OT
N. (Naticina) catena var. helicina Br. - F. Sacco, op. cit., parte VIII, |
pag. 7o, tav. Il, fio 43. N: h. Issel, op. cit., pag. 237. N. h. Della
Campana, op. cit., pag. 142.
Genova, Genova (San Martino), Genova Sestri (San Giovanni
Battista), Genova Borzoli. .
N. (Neverita) josephinia Ris. - F. Sacco, op. cit., parte VIII, pag. 83,
tav. II, fig. 54. N. 7. Della Campana, op. cit., pag. 142.
Genova Borzoli.
FAUNA PLIOCENICA
Gen. Ringicula Desh.
R. (Ringiculella) auriculata Man. var. Baget Br. ¢-Fy Saeco; op. cit,
parte XII, pag. 20, tav. I, fig. 7. R. bucctnea Ren. Issel, op. cit.,
pag. 230. R. buccinea Br. Della Campana, op. cit., pag. 156.
Genova Borzoli.
Gen. Solarium Lk.
Solarium millegranum Lk. F. Sacco, op. cit., parte XII, pag. 50, tav.
I, fig. 18. S. m. Issel, op. cit., pag. 240.
Genova (San Martino).
Gen. Conus Lin. |
C. (Chelyconus) corynetes Font. var. ovoligustica Sacco - F. Sacco,
‘op. cit., parte XIII, pag. 86, tav. IX, fig. 3.°C. Pecchiollii Della
Campana, Della Campana, op. cit., pag. 154.
. Genova Borzoli.
C. (Chelyconus) striatulus Br. - F. Sacco, op. cit., parte XIII, tav. IX,
fig. 30. C. s. Della Campana, op. cit., pag. 154.
Genova Sestri (San Giovanni Battista), Genova Borzoli.
Gen. Strombus TE
Strombus coronatus Defr. - F. Sacco, op. cit., parte XIV, pag. 7, tav.
I, fig. 19. S. Mercatii, Della Campana, op. cit., pag. 144.
Genova, Genova Borzoli.
Gen. Chenopus Ph.
Chenopus uttingerianus Ris. - F. Sacco, op. cit., parte XIV, pag. 23,
tav IL figg. 21 e 25, €. pespelecani L., Issel; op. cit., pag: 237
(pars). C. pespelecani Ph., Della Campana, SD; cit.» pag. 144
(pars).
Genova, Genova Borzoli.
Gen. Cypraea Lin. '
C. (Zonaria) utriculata Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XV, pag. 26, tav.
II, fig. 28. C. phisis Br., Issel, op. cit., pag. 235.
Genova Borzoli.
91
LIRE SIR ROME PE ITA E
È Sail rinite Si >
92 A. FESTA
Gen. Cerithium Adans.
Cerithium vulgatum Brug. - F. Sacco, op. cit., parte XVII, pag. 6.
C. v., Della Campana, op. cit., pag. 143. i i
Genova (San Martino), Genova Borzoli.
Gen. Bittium Gray, |
Bittium reticulatum da Costa var. pliolatreillii Sacco - F. Sacco, op. cit.,
parte XVII, pag. 38, tav. II, fig. 105. B. scabrum Oliv., Issel, op.
cit., pag. 236. B. scabrum Oliv., Della Campana, op. cit., pag. 143.
Genova (San Martino). :
)
Gen. Cancellaria Lk.
C. (Sveltia) tribulus Br. - F. Sacco, op. cit., parte XVII, pag. 63, tav.
III, fig. 69.
Genova (San Martino).
Gen. Turritella Lk. —
Turritella tricarinata Br. var. communis Ris. - F. Sacco, op. cit., parte
XIX, pag: 6, tav..I, fig. 15. 7. ts Issel, opicit pag. 2380400 a
munis Ris., Della Campana, op. cit., pag. 138.
Genova Borzoli.
T. (Zaria) subangulata Br. var. spirata Br. - F. Sacco, op. cit., parte
XIX, pag. 10, tav. I, fig. 34. T. subangulata Br. var. acutangula
Br., Della Campana, op. cit., pag. 138.
Genova (San Martino), Genova Sestri (San Giovanni Battista),
Genova Borzoli.
T. (Haustator) vermicularis Br. - F. Sacco, op. cit., parte XIX, pag.
24, tav Ufc. on. i i
Genova (San Martino), Genova Borzoli.
Gen. Petaloconchus Lea.
Petaloconchus intortus Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XX, pag. 7, tav.
I, fig. 12. Vermetus intortus Lk., Issel, op. cit., pag. 240. Vermetus
intortus Lk., Della Campana, op. cit., pag. 139.
Genova Borzoli.
: FAUNA PLIOCENICA 93
. Gen, Astralium Lk.
A. (Bolma) rugosum Lin. - F. Sacco, op. cit., parte XXI, pag. 9, tav. I,
fig. 16. Turbo rugosus Lin., Della Campana, op. cit.,
pag. 135.
Genova (San Martino), Genova Borzoli, |
A. (Armastralium) fimbriatum Bors. - F. Sacco, Op. cit., parte XXI,
pag. 15, tav. II, fig. 1. Turbo fimbriatus Bors., Issel, op. cit., pag:
241. Turbo fimbriatus Bors., Della Campana, op. cit., pag. 137.
Genova, Genova Borzoli.
Gen. Gibbula Ris. '
Gibbula magus Lin. - F. Sacco, op. cit., parte XXI, pag. 20, tay. II
fig. 32. Trochus magus Lin., Della Campana, op. cit.,
Genova Borzoli. |
Gen. Calliostoma Lk.
C. (Ampullotrochus) granulatum Born. var. percotonata Sacco
Sacco, op. cit., parte XXI, pag. 43, tav. IV, fig. 35.
Attribuisco dubitativamente a questa specie un solo esemplare gio-
vane, rinvenuto a Genova Sestri (San Giovanni Battista). |
SPIRE
Gen. Emarginula Lk.
Emarginula cancellata Phil. - F. Sacco, op. cit., parte XXII, pag.
lave WW ise. 176-18.
Genova Sestri (San Giovanni Battista).
14,
SCAFOPODI
Gen, Dentalium Lin.
Dentalium sexangulum Schr. - F. Sacco, op. ctt., parte XXII, pag. 92,
tav. VII, figg: 48-54. D. s., Della Campana, OA
D. elefantinum Lin., Razore: Alcuni Scafopodi del pliocene
ligure: Atti Soc. Lig. di Sc. Nat. e Geog., Genova 1896, pag. 246.
D. sexangulare Lk., Razore, Op C5 pag. 240:
Genova, Genova (San Martino), Genova Sestri (San Giovanni
Battista), Genova Borzoli. j
PAG aA a
94 Ay pRESTAG
Dentalium inaequale Brn. - F. Sacco, op. cit., parte 95, tav. VII, figg.
70°73, D.t., Issel, op. scl, pag. 243.
Genova, Genova (San SIE) Genova Sestri (San Gioi
Battista), Genova Borzoli.
D. (Antale) fossile Schr. - F. Sacco, op. cit., parte XXII, pag. 99, tav.
Vill bio. 1. Di. Wella Campana, Op. cli pas. 134,00.
Razore ope pas..245.
Genova Borzoli.
LAMELLIBRANCHI
Gen. Ostrea Lk.
Ostrea edulis L. var. Jamellosa Br. -.F. Sacco, op. cit., parte XAT,
pag. 7, tav. II, figg. 3 e 4. O. lamellosa Br., Issel, op. (ei. pase
259. O. lamellosa Br., Della Campana, op. cit., pag. 157.
Genova, Genova Borzoli.
Gen. Gryphaea Lk.
.G. (Pycnodonta) coclear Poli - F. Sacco, op. cit., parte XXIII, pag. 22,
tav. VIII, fig. 1. O. navicularis Br., Issel, op. cit., pag. 260. O. na-
vicularsi Br., Della Campana. op. cit., pag. 157.
Genova, Genova Sestri (San Giovanni Battista), Genova Borzoli.
Gen. Chlamys Balten.
C. (Aequipecten) scabrella Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXIV, pag.
27, tav. VIII, figg. 16-25. Vola bollensis May., Issel, op. cit.,
pag. 258. Pecten scabrellus Lk., Della Campana, op. cit., pag. 158.
Genova (San Martino), Genova Sestri (San Giovanni Battista),
Genova Borzoli.
C. (Macrochlamys) latissima Br. - F. Sacco, op. cit., parte XXIV, pag.
| 32, tav. IX, fig. 5. Pecten latissimus Br., Della Campana, op. cit.,
pag. 158.
Genova (San Martino), Genova Borzoli. '
FAUNA PLIOCENICA
Gen. Amussium Rumph,
Amussium cristatum Di: epeegcacco, Op. cil., parte WIV; pas. 47;
tav. XIII, figg. 30 e 31. Pleuronectia cristata Br., Issel, op. cit.,
paso 58i0A: ic Della Campana, op: cit., pag. 159.
Genova, Genova Borzoli.
Gen. Pecten Belon.
Pecten jacobeus L. var. subbipartita Sacco - F. Sacco, op. cit., parte
XXIV, pag. 59, tav. XVIII, figg. 6-10. Vola jacobea L., Issel,
op. cit., pag. 258. Vola jacobea, Della Campana, op. cit., pag. 159.
Genova, Genova Borzoli. i
Gen. Spondylus Plinius.
Spondylus gaederopus L. - F. Sacco, op. cit., parte XXV, pag. 3, tav.
I, figg. 1-5. S. g., Issel, op. cit., pag. 259. S. g., Della Campana,
‘» op. cit., pag. 158. :
Genova (San Martino), Genova Sestri (San Giovanni Battista).
Spondylus crassicosta Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXV, pag. 5, tav.
siice sige, tay. Mexal 4S.6., Issel. op: \cit.,, pas. 250.8 c.,
Della Campana, op. cit., pag. 158.
Genova, Genova Borzoli.
Issel riferisce che la specie in questione è da ritenersi assai rara.
Da quanto personalmente ho potuto constatare, invece, negli scavi ef-
fettuati per la costruzione del grattacielo Invernizzi, era abbastanza
comune: nella mia collezione figurano quattro esemplari in perfetto
stato di conservazione, mentre altri numerosi notai frantumati dalia
escavazione meccanica. La stessa specie è pure frequente a Borzoli (tre
| esemplari nella mia collezione).
Spondylus concentricus Brn. - F. Sacco, op. cit., parte XXV, pag. 6,
tav. III, figg. 4-8.
Genova Borzoli.
Gen. Lithophagus Bolten
Lithophagus lithophagus L. - F. Sacco, op. cit., parte XXV, pag. 45,
tav. XII, figg. 11-14.
Genova Borzoli,
96 0 RESIN Ee ee
Gen. Arca Rumph.
Arca noe L. var. transversa B. D. D. - F. Sacco, op. cit., parte XXVI,
paged, tav. 1, figg. 9 e 9 bis.
Genova.
A. (Anadara) diluvii Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXVI, pag. 20,
tav. IV, figg. 7-12. Arca diluvti Lk., Issel, op. cit., pag. 252. Ade
Della Campana, op. cit., pag. 160.
‘Genova (San Martino), Genova Borzoli.
A. (Pectinarca) pectinata Br. - F. Sacco, a cit, parte XXVI, pag. 26,
tav. Il fige. 4-7.
Genova.
Gen. Pectunculus List.
P. (Axinea) bimaculatus Poli - F. Sacco, op. cit., parte XXVI, pag. 28,
tav. VI, figg. 7-14. Pectunculus glycimeris L., Issel, cp. cif., pas.
253. Pectunculus glycimeris L., Della Campana, op. cit., pag. 160.
Ù
Genova, Genova Borzoli.
P. (Axinea) pilosus L. - F. Sacco, op. cit., parte XXVI, pag. 31, tav.
VII, figg. 4-7. Pectunculus pilosus JE, Sue Campana, op. cit.,
pag. 160.
Genova Sestri (San Giovanni Battista), Genova Borzoli:
P. (Axinea) inflatus Br. - F. Sacco, op. cit., parte XXVI, pag. 32, tav.
VII, figg. 1-10. Pectunculus inflatus Br., Issel, op. cit., pag. 254.
Pectunculus inflatus Br., Della Campana, op. cit., pag. 160.
Genova Borzoli.
P. (Axinea) insubricus Br. - F. Sacco, op. cit., parte XXVI, pag. 33,
tav. VIII, figg. 11-21. Pectunculus violacescens Lk., Issel, op. ctt.,
pag. 254. Pectunculus violacescens Lk., Della Campana, op. cit.,
pag. 160.
die Cat 1
Genova, Genova (San Martino), Genova Borzoli.
FAUNA PLIOCENICA — 97
Gen.. Neilo Adams. '
| Neilo Isseli Bell. - F. Sacco, op. cit., parte XXVI, pag. 63, tav. XVI, di
: figg. 50-53. Neilo Monterosati cel Issel, ‘op. ci, pags 254: n
| Genova. Li 4
Gen. Cardita Brng. | :
~€.(Glans) rudista Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXVII, pag. 15, tav.
Weise. 20-20%
Genova (San Martino).
©. (Actinobulus) antiquata L. var. pectinata Br. - F. Sacco, op. cit., a
Panic X0GVAE page F7, tay. V4ige.. 20-20.) 3 “A
Genova Borzoli. | ee a
Gen. Chama L. —
Chama gryphoides Ie 2B ys Sacco, op. ct, parte XXVII, pag. 61, tav
XV neo 1-4. €: g., Issel; op. cit. pag: 250. C. g., Della Cam- i
pana, op. cit., pag. 161. oe
Genova . (San Martino), Genova Sestri (San Giovanni Battista), 3
Genova Borzoli. AE
Chama gryphina Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXVII, uag. 66, tav. a
XIV, figg. 8-10. : - (9
Genova Borzoli. 1
Gen. Meretrix Lk. 7 i
|M. (Callista) puella Phil. - F. Sacco, op. cit., parte XXVIII, pag. 13, bo
tav. II, figg. 12-14. | a
: Attribuisco dubitativamente a questa specie un esemplare giovane A
rinvenuto a Genova Sestri (San Giovanni Battista). =
È
a
3
de
M. (Amiantis) islandicoides Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXVIII,
pag: 21; tav. V, figg. 1-4. i
Genova Borzoli.
A. FESTA
M. (Amiantis) gigas Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXVIII, pag. 24,
tav. VI, figg. 1-2. Venus umbonaria Lk., Della Campana, op.
cit. “pag. 1/03.
Genova, Genova Borzoli.
Gen. Venus L.
V. (Ventricola) multilamella Lk. - F. Sacco, cp. cit., parte XXVIII,
pag. 30, tav. VIII, figg. 1-8. Cyterea multilamella Lk., Issel, op.
cit., pag. 249. V. m., Della Campana, op. cit., pag. 163.
Genova, Genova Borzoli.
V. (Clausianella) fasciata Da Costa - F. Sacco, op. cit., parte XXVIII,
pag. 369, tav: EX pas: 36. Venus Brongniarti Pay., Della a
pana, op. cit., pag. 163.
Genova Borzoli.
V. (Circomphalus) plicata Gml. var. pliocenica De Stef. - F. Sacco,
op. cit., parte XXVIII, pag. 44, tav. X, figg. 15-18. V. plicata
Gmel., Issel, op. cit., pag. 249. i i
Genova Borzoli.
V. (Timoclea) ovata Pennt. - F. Sacco, op. cit., parte XXVIII, pag.
45, tav. X, figg. 29-33. V. o., Issel, op. cit., pag. 249. V. o., Della
Campana, op. cit., pag. 163.
Genova Borzoli.
Gen, Lutraria Lk.
Lutraria lutea L. var. angustior Phil. - FP Sacco, op..cit., parteXXIX,
pag. 20, tav. VIII, figs. 2-3.
Genova Sestri (San Giovanni Battista).
Gen. Lucina Brug.
L. (Megaxinus) elliptica Bors. - F. Sacco, op. cit., parte XXIX, pag.
| 71, tav. XVII, figg. 6-9. Lucina rostrata Pecch., Issel, op. cit.,
pag. 252. Lucina rostrata Pecch., Della Campana, op. ctt., pag. 162.
Genova, Genova Borzoli.
FAUNA PLIOCENICA 99
_L. (Dentilucina) borealis L. - F. Sacco, op. cit., parte XXIX, pag. 80,
| tay. VIEL: ‘by, “Issel, “op. cit.; pag. 251. L. b., Della Campana,
op. cit., pag. 162. i
4 Genova Borzoli.
3
ESREROPODI
È
‘Gen. Muhlfeldia Bay.
| Mihlfedia truncata L. - F. Sacco: J Brachiopodi dei terreni terziari
del Piemonte e della Liguria - pag. 27, tav. V, figg. 38-43. Mer-
| gelea truncata L., Issel, op. cit., pag. 260. Mergelea truncata L.,
Della Campana, op. cit., pag. 164.
»
Genova Sestri (San Giovanni Battista).
ANELLIDI
Gen. Protula Risso
. Protula firma Seg. - G. Rovereto: Studi monografici sugli Anellidi fos-
i sili - in « Palaeontographia Italica », vol. X, 1904, pag. 43, tav.
Mi tiee. 13a, bia, db. 15) Leredo'sp., Della Campana, op. cit.,
pag. 164.
Genova (San Martino), Genova Borzoli.
ECHINODERMI s
ECHINIDI
Gen. Cidaris Klein.
| - Cidaris Desmoulinsi Sism. - C. Airaghi: Echinidi terziari del Piemonte
© e della Liguria - in « Palaeontographia Italica Vv 901,
pag. 168, tav. I, figg. 31-43.
Riferisco a questa specie numerosi radioli, alcuni dei quali si iden-
| tificano perfettamente con la descrizione e con le figure fornite da Aira-
4 di mentre alcuni altri per la regolare disposizione delle papille po-
; trebbero identificarsi con la Cidaris zeamais Sism., se non mancassero
x granuli piu grandi disposti ad anello intorno alla parte mediana del
| radiolo.
i
: Genova, Genova Sestri (San Giovanni Battista).
ISI eee
tre aa =
A. FESTA
Dorocidaris papillata Leske. - C. Airaghi, op. cit., pag. 171, tav.
figg. 47-48. Cidaris Miinsteri Sism., Issel, op. cit., pag. 261.
Genova, Genova Sestri (San Giovanni Battista).
CORALLARI
Gen, Ceratotrochus E, H.
Ceratotrocus multispinosus. Micht. - H. Michelin: Ichonographie 3
Zoophytologique, pag. 42, tav. IX, figg. 5 a, b. Turbinolia mul-
_tisptna Micht., Issel, op. cit., pag. 262.
Genova Borzoli.
Pe Lh.
101
RES LIGUSTICAE
LXXX
LODOVICO DI CAPORIACCO
ARACNIDI CAVERNICOLI LIGURI
Ho ricevuto in istudio dai signori A. Sanfilippo e M. Franciscolo
il materiale aracnologico raccolto da loro e da qualche loro amico in
| varie grotte di Liguria. Dé anzitutto 1’ elenco delle grotte (il numero
di catasto o la sigla tra parentesi corrispondono alla designazione della
| grotta nell’ elenco delle specie) e, quindi, I’ elenco delle specie raccolte,
| con la descrizione delle specie nuove e con le considerazioni che, volta
a volta, è il caso di fare.
(6 LI) |
Gert)
E (or ET)
(10
(CT
BE (13
È
(15,
(17
(24
(29
(30
(33
(34
(36
1
(63
VISO)
LI)
LI)
LI)
LI)
LI):
Lio
EI)
LI)
LI)
LI)
LI)
LI)
ELENCO DELLE GROTTE
Grotta Dragonara, Genova-Begato.
Pertiiso do Cantè (o do Campetto o de Begia), Genova-
M. Fasce.
Pertiiso do Paolin (o de Premanego), Genova-M. Fasce.
Tre Tann-e, Genova-Isoverde. |
Tann-a do Drago, Genova-Isoverde.
Tann-a do Balou, Genova-Isoverde.
Grotta del Verde, Genova-Isoverde.
Tann-a' da Scaggia, ‘Genova-Viganego.
Tann-a de Fate, Genova-Piani di Creto.
Arma Pollera, Finalborgo, Lig. Occid.
Arma de l’ Aegua (o dell’ Edera), Finalborgo, Lig. Occid.
Grotta di S. Antonino, Finalborgo, Lig. Occid.
Arma de Fate, Finalpia, Lig. Occid.
Grotta delle Arene Candide, Finalmarina, Lig. Occid.
Grotta Grande di Pignone, La Spezia-Pignone.
Tann-a di Croxi (0 dei Crocci), Toirano, Lig. Occid.
Tann-a do Santo (o di S. Ilario), Genova-Nervi.
102
L. DI CAPORIACCO
(68 LI) Caverna Spadoni (o di Fabiano), La ro Fabiano.
(74 LI) Bocca Lupara, ‘a sSpezia:
(112
(26
(125
(126
(128
(129
(130
(2
(134
(138
(147
(149
(150
(155
(158
(M.)
(N.)
(L.)
(S.)
1)
LI) Forra del Diavolo, Genova-S. Martino di Struppa.
LI) Grotta Inferiore di Iso, Genova-Isoverde.
LI) Grotta di Cavassola, Genova-Prato.
LI) Forra del Castelluccio, Genova-Molassana.
LI) Tann-a do Brigidum, Genova-Sestri Ponente.
LI) Grotta della Villa Valdettaro, Rapallo, Lig. Orient.
LI) Tann-a de Strie, Rapallo, Lig. Orient. nes
LI) Tann-a da Reixe, Carsi (M. Antola), Genova.
LI) Tana del Lido, Genova.
LI) Grotta del Capo di Varigotti, Varigotti, Lig. Occid.
LI) Tanna de Liciorno (o de Strie), Sestri Levante, Lig. Orient.
LI) Tann-a do Seggio, Portofino, Lig. Orient. ©
LI) Tann-a do Gaggieu, Portofino, Lig. Orient.
LI) Grotta della Cava del Martinetto, Ponte Cornei, Final-
borgo, Lig. Occid. Sh
LI) Tana di Rio Bagnara, Genova-Quinto.
Grotta Schiaffini, Montallegro, Rapallo, Lig. Orient.
Tana di Costa Norera, S. Maurizio del Monte, Rapallo,
Lig. Orient.
Grotta Artificiale di Santa Giulia, Lavagna, Lig. Orient.
Acquedotto Romano, Genova-Staglieno.
ELENCO DELLE SPECIE ©
Euscorpius carpathicus concinnus (C. L. K.) 1836. Una 9 iuv.,
‘8, 18-VII-48, e una ® iuv., 130, 29-3-48, leg. Sanfilippo.
Specie diffusa nella maggior parte d'Italia, non cavernicola.
Per la distinzione di questa sottospecie dalla seguente, vedi « di
Caporiacco L., Gli Scorpioni Italiani », in Atti Acc. e
in corso di stampa.
EFuscorpius carpathicus niciensis (C. L. K.) 1841. Un 84, 11, ©
22-VIII-48, leg. Sanfilippo e Cappello.
Specie della Liguria occidentale e della Provenza, non carver- .
nicola.
ee RESTO EEA I
ARACNIDI CAVERNICOLI 5 x
3) Chthonius orthodactylus (Leach) i807. Due esi, 1 r-LV -
4)
5)
6)
7)
8)
e 13-VI-48, leg. Coddè e Sanfilippo; trees m0 1N(18)
leg. Franciscolo. |
Specie non cavernicola, diffusa a tutta I’ Europa Di all Africa
settentrionale.
Chthonius tenuis L. K. 1873. Un es., 8, 18-VIE uno.S, 6-VI
e uno 112, 19-IX-48, tutti leg. DEER? uno N., 28-X-40
leg. G. C. Doria. .
Specie non cavernicola, con lo stesso habitat della precedente.
Chthonius microphthalmus ligusticus Beier 1930. Un es., 10,
25-VII-48, leg. Franciscolo; tre es., 13, 27-II- e 6-III-409, leg.
Franciscolo e Sanfilippo; un iuv., 132, 7-VII-48, leg. Fran-
ciscolo; 7,
Hab.: Caverne della Etna
Ephippiochthonius ni (E. S.) 1896. Due iuv., 30, 9-I- 49,
leg. Franciscolo.
Hab.: Caverne della Liguria.
Roncus italicus (E. S.) 1896. CinqueVes. ri, 20-1V-41, 5-
V-46, 4-XI-48, leg. Sanfilippo, Franciscolo, Cappello; tre
es., 132, 7-VII-48, n Franciscolo; un es., 126, 11-IV- 48,
leg. Sanfilippo; un es., 9, 6-V- -48, leg. Sanfilippo; un es., 2
25-IV-1930, leg. co
Hab.: Grotte della Liguria.
Parablothrus gestroi Beier 1930. Un es., 36, 4-VII-48, leg.
Sanfilippo, e due altri, 147, 15-VIII-48, leg. Franciscolo, dei
quali ultimi uno, giovane, è di determinazione malsicura, poi-
chè ha i palpi in complesso meno allungati degli altri: ritengo
però trattarsi di differenze dovute all’ eta.
Hab.: Grotta di Cassana presso Borghetto di Vara in Liguria.
9) Pronemesta carminans ee 1818. Due 9 2 M., X-194o, leg.
Gur. Doria:
Specie non cavernicola, nota di Riviera e dell’ Umbria.
104
L. DI CAPORIACCO
10) Amaurobius erberi (Kys.) 1863; Un pull., 126, 11-IV-48,
leg. Sanfilippo.
Specie non cavernicola, ma non rara, accidentalmente, nelle
grotte, abitante in tutta la regione mediterranea.
11) Pholcus phalangioides (Fiissli) 1775. Una 9; 420, 6-V=48; leg:
T2)
Franciscolo; un 4 iuv., S, 6-VI-48, leg. Sanfilippo; una ®
iuv., 158, 6-II-49, leg. Sanfilippo; tre es. dei due sessi, 134, 9-
V-48, leg. Sanfilippo; un ¢ 128, 1-X-48, leg. Rossi Orfeo;
una ® iuv., 138, 18-IV-46, leg. Franciscolo; quattro es., dei
due sessi, 33, 17-1V-46, leg. Franciscolo; un 8, 51, 7-X-33,
leg. Brian. ites és
Hab.: Quasi cosmopolita, frequente in caverne ma non ad
esse legato.
Leptoneta franciscoloi n. sp.
Due 3 92, 24, 19-XII-48; una ® {iuv., ivi, 25-IV-49; un 3,
29, 30-1-49, leg. Franciscolo; tre 2 9, 34, Sala Solari, 10-11-35,
leg. Capra e Mancini.
4. Corporis totius long. mm. 2.53; cephalothoracis mm.
1.29; abdominis mm. 1.26; palporum mm. 1.26; pedum I pa-
ris mm. 9.39 (femoris mm. 2.38, patellae mm. 0.33, tibiae
mm. 2:75; metatarsi mm. 2.3.2, tarsi mn. 1.20); Meno
(1.82 + 0.28 + 2.38 + 1.68 + 0.98); III mm. 5.8 (1.68
+ 0.25 + 1.45 + 1.26 + 0.84); IV mm. 7.19 (2.01 + 0.3
+ 2.01 + 1.54 + 1); latitudo cephalothoracis mm. 0.84,
frontis mm. 0.56.
e. Corporis totius long. mm. 2,85; cephalothoracis mm. —
0,84, abdominis mm. 2.01; palporum mm. 1,85; pedum I pa- —
rig mm. 8.2 (2.84 0.28 + 2.1 + 1:68.4- 0.98); Wim on
(1.96 + 0.28 + 1.96 + 1.6 + 0.89); HI mm. 5:98 (1.68 :
+ 0.224 1.59 £1.34 4 0.84); IV mm. 7.55 (1 ee
+ 2.29 + 1.68 + 0.84); latitudo cephalothoracis mm. 0.75, —
frontis mm. 0.55. |
Colore fulvo, abdomine testaceo.
Oculi medii antici tantum postice nigrolimbati; laterales a po- |
sterioribus spatio eorum diametro fere duplo remoti (fig. 1 c). |
Femora mutica, anteriora & serie inferiore ca. 30 denticulorum |
piligerorum. Patellae aculeo superiore. Tibiae tantum aculeis .
3.
ARACNIDI CAVERNICOLI 105
superioribus, et ¢ tantum subtus ca. 50 pilis gracilibus curvatis.
Metatarsus I trichobothrio longo subapicali; coeteri trichobo-
thrio ad tertiam partem basalem articuli sito.
é. Palpus tarso extus tuberculo sat conspicuo, aculeo gracili
et apophysi chitinacea laciniosa longa; bulbus pyriformis (fig.
1a et ib). Speciei huius invenit specimina dua (4 et 2) dom.
Franciscolo, cui est dicata, in cavea « Arma Pollera » dicta, N.
24 Li., apud Finalborgo, in Liguria occidentali, die XIV a. K.
Jan. A. D. 1948.
Specimen aliud ¢, ab ipso dom. Franciscolo in cavea « del-
l' Acqua » sive « dell’ Edera » dicta, N. 29 Li., quoque apud
Finalborgo; pullum in cavea « Arma Pollera » dicta et @ 3 in
cavea « delle Arene Candide » dicta, apud Finalmarina, N. 34
Li. a dominis Capra et Mancini lecta, omnino cum supra
descriptis congruunt; sed oculi sunt maiores et laterales antici
- a posterioribus tantum spatio eorum diametro sexta parte maiori
distant (fig. I d).
Species haec certe L. proserpinae E. S. et L. crypticolae E. S.
est similis sed ab iis bulbo magis elongato et apophysi laciniae-
formi tarsi ¢ multo longiori differt, nec non pedibus minus
armatis. 3
Dysdera ninnii Can. 1868. Tre 9 9 iuv., 112, 8-V-48, leg.
Sanfilippo; una 2 iuv., 130, 7-X-39, leg. G. C. Doria; una 9,
M., X-1940, leg. G. C. Doria.
Specie per nulla cavernicola, abitante in Italia.
14) Tegenaria silvestris L. K. 1873. Tre 2 9 iuv., estremamente
scolorite ed a filiere quasi concolori, ma pure appartenenti certo
a questa specie, 130, 18-IV-48, leg. Franciscolo; due 4 2 nor-
malmente colorati, ivi, 29-III-48, leg. Sanfilippo; quattro 9 2,
ivi, normalmente colorate, 7-X-1939, leg. G. C. Doria; otto es.
dei due sessi, 63, 20-II-49 e 29-III-48, leg. Sanfilippo e Fran-
ciscolo; tre es. dei due sessi, 15, 30-I-49 e 2-III-47, leg. San-
filippo; una ® iuv., 128, 8-III-42, leg. Franciscolo e Timossi;
una ®, 155, 5-XII-48, leg. Franciscolo. |
Specie altre volte trovata in grotte, ma per nulla ad esse le-
gata; diffusa in tutta I’ Europa occidentale e centrale e in Italia.
RARE ASit int AAA
ppi die ae’ eee ae a ae
106 L. DI CAPORIACCO
DA 14 bis) Tegenaria, pulli indeterminabili: uno, 149, 26-IX-48, uno,
f . 126, 2-VI-48, leg. Sanfilippo; e uno, 51, 7-X-33, leg. Brian.
15) Nesticus eremita eremita E. S. 1879. Una ® iuv., 36, 4-VII-
48, leg. Sanfilippo; sei @ 2 adulte e subadulte, 112, 19-IX-48,
leg. Franciscolo; sei es. dei due sessi, 15, 16 e 30-1-49, leg. San-
filippo; una ® iuv., 63, 20-II-49, leg. Sanfilippo; una ®, 155,
5-XII-48, leg. Franciscolo; tre 9 2, 30, 20-IV-46 e 9-1-49,
leg. Franciscolo; un 4 iuv., 130, 29-III-48, leg. Sanfilippo. 4
Hab.: Le caverne dalla Francia Meridionale alla Grecia. ‘In .
Italia è più spesso sostituita dalla sottospecie seguente, la quale
è sempre più o meno colorata ed ha gli occhi più grandi, sem-
pre ben distinti e ravvicinati.
Ho già notato altra volta (I Nesticus liguri ed emiliani, Ann.
Civ. Mus. di St. Natur. di Genova, vol. LVI, 10 Marzo 1934,,
p. 401), come in talune grotte le due forme coesistano, p. es.
nella grotta di Verzi e in quella di Fabiano; anche nelle colle-
zioni che ho sottomano vedo che nella Tann-a da Scaggia si:
trovano esemplari di ambedue le forme. Poichè mancano indi-
cazioni precise sul punto esatto di raccolta, non sono ancora
in grado di stabilire se, come ritengo, N. eremita eremita viva
nelle parti più profonde delle grotte. E’ del resto notevole come,
contrariamente a quanto avviene per altre specie di cavernicoli, |
non sia affatto raro trovare nella stessa caverna due forme di —
Nesticus; così nella Caverna di Spadoni, ove nel 1898 era stato
trovato il Nesticus eremita eremita, venne ora trovata una ®,
assolutamente tipica, di N. menozzi di Cap. (vero è che Sanfi-
lippo non è affatto sicuro che la grotta da lui visitata a Fabiano,
nei dintorni del quale le grotte sono numerosissime, sia la stessa
conosciuta sotto il nome di Spadoni o grotta dello Spadoni); un 4 _
tipico della stessa specie venne trovato nella grotta delle Fate, ai
Piani di Creto, presso Genova, insieme ad un &, pure assoluta-
mente tipico, di N. eremita italicus di Cap. e ad una 2 e ad un 4
iuv. di quest'ultima specie, e finalmente dalla Bocca Lupara località
tipica per N. speluncarum Pav., si ha stavolta una @ tipica di 3
N. eremita italicus. Nè è da pensare che N. speluncarum Pav.
ARACNIDI CAVERNICOLI 107
* e N. menozzii di Cap. sieno semplici varietà di N. eremita:
16)
troppo grande è la differenza degli organi copulatori da me a
suo tempo (I. c., p. 404) illustrata.
Nesticus eremita italicus di Cap. 1934. Forma rappresentata da
numerosissimi esemplari: cinque 22, 74, 23-I-49, leg. Conci
e Sanfilippo; due altre, 147, 15-VIII-48, leg. Franciscolo;
un’ altra; L., 1-III-42; tre altre, 150, 20-IX-48, leg. Sanfilippo;
un’ altra, 129, 13-VI-48, leg. Sanfilippo e Conci; tre pulli, 128,
8-III-42, leg: Franciscolo e Timossi; una 9 iuv., 158, 6-Ii-
. 49, leg. Sanfilippo; un pullo, 125, 30-I-49, leg. Sanfilippo; 30
adulti e pulli dei due sessi, rz, 11-II-1940; 20-IV-41; 1-1I-48;
2-IV-48; 21-III-48; 22-VIII-48 e 4-XI-48, leg. Sanfilippo e
Franciscolo; una ®, 15, 16-1-49, leg. Sanfilippo; altre due, 9,
5-V-46 e 6-V-48, leg. Sanfilippo e Franciscolo; tre ¢ 2, 10,
25-VII-48, leg. Franciscolo; quattro 9 9, 132, 2-VII-48, leg.
Franciscolo; tre 3 e @, 17, 29-III-48, leg. Franciscolo; due
22, S., 6-VI-48, leg. Sanfilippo; 24, 25-IV-49, leg. Fran-
ciscolo.
Hab.: Le grotte di quasi tutta Italia. E’ molto variabile quanto
al colore: accanto ad esemplari colorati quasi quanto N. cellu- °
lanus se ne trovano altri quasi concolori; però gli occhi sono
sempre ben colorati e grandi, e almeno la macchia cefalotoracica
centrale e per lo più anche la linea marginale nera al cefaloto-
face, non manca mai.
17) Nesticug, menozzii di Cap. 1934. Un ¢, 17, 29-III-48; leg.
18) Gonatium hilare (Thor.) 1875. Una ?, 150, 26-IX-1948, leg.
Franciscolo; una 9, 68, 8-VII-48, leg. Sanfilippo.
Hab.: Grotta di Suja (n. 5 Li) e del Cantiere (do Canté,
Fei) san. ovria
Sanfilippo. |
Evidentemente accidentale nella grotta. Hab.: Regione Medi-
terranea.
19) Diplocephalus cristotusi:(Bl)\}x833% Due, 9.9 112, 5-XI1-48.
‘leg. Conci.
L. DI CAPORIACCO
Specie non cavernicola, ma trovata altra volta in grotte, abi-
tante quasi tutta l’ Olartica.
19 bis) Erigonidae, pullo indeterminabile, 10, 25-VII-48, leg. Fran-
ciscolo.
20) Lepiyphantes sanfilippoi sp. n.
Due 3 3, 112, 19-IX-48, leg. Sanfilippo e Franciscolo.
4. Corporis totius long. mm. 2.04; cephalothoracis mm.
0.89; abdominis mm. 1,2; palporum mm. 0.95; pedum I pa-
ris mm. 4.71 (femoris mm. 1.03, patellae mm. 0.25. tibiae
mm. 1.17, metatarsi mm. 1.2, tarsi. mm.(0.78); IlNmn#255
(0.92 + 0.25 + 1.03 + 1.09+ 0.73); II mm. 3.32 (0.78
+ 0.22 4- 0.75 +.0.84 + 0.5); IV mm. 4.21 (1.03 + 0.23
+ 1 + 1.03 + 0.67); latitudo cephalothoracis mm. 0.78;
. frontis mm. 0.36.
Cephalotorax et sternum colore brunneoleagineo, oculis late
nigrolimbatis. Pedes laete fulvi, palpi brunneoleaginei bulbo ru-
fobrunneo. Abdomen fusconigrum 6 zonis testaceis rectis, an-
gustis, haud bene distinctis. Oculi superi in serie vix recurva,
aequi, medii inter se spatio diametri tertia parte aequo, a latera-
libus spatio diametri quarta parte vix maiore, a mediis anticis
spatio eorum diametro quarta parte minore remoti. Oculi me-
dii antici inter se et a lateralibus eorum radio, a margine clypei
spatio eorum radio quintuplo remoti. Diametrum mediorum an-
ticorum est diametro lateralium anticorum et superiorum eadem
ratione ac 5:8:9. Femora anteriora aculeo parvo interno parte
tertia apicali articuli sito; patellae cunctae aculeo dorsali longo;
tibiae cunctae 2 aculeis dorsalibus longis et praeterea I et II
pare utrinque aculeo laterali subapicali; metatarsi cuncti aculeo
singulo superiore. i
Palpi seta patellari breviori quam tibiali; tibia conica, eius seta
ad medium sita. Paracymbium postice, margine inferiore et an-
gulo antero-inferiore denticulatum, ramo anteriore in laciniam
producto. Lamina characteristica apice bifida, mucronibus acutis.
Forma paracymbi et laminae characteristicae cum L. pinicola
E. S. conferri potest, ed tibia palpi est acuta, lamina cheracte-
ristica brevior, paracymbium magis incisum.
ARACNIDI CAVERNICOLI 109
Invenerunt speciei huius ¢ duos dom. Sanfilippo (cui species
est dicata) et Franciscolo in Cavea « Forra del Diavolo » dicta
apud San Martino Struppa, haud ade a Genua, die XII a.
K. Oct. A. D. 1948.
ees Hig. 1 4
Fig. 1 - Paraleptoneta franciscoloi sp. n. a & palpi tarsus e latere-visus. b ¢ palpi
tibia desuper visa, c Oculi exemplaris tipici, d Oculi exemplaris caveae «dell Acqua».
ì Fig. 2 - Leptyphantes sanfilippoi sp. n. & palpus.
20 bis) Leptyphantes pulli indeterminabili: quattro esemplari, 8, 18-
VII-48, leg. Sanfilippo; 5 es., 132. 2-VII e 23-V-48,
Franciscolo. :
21) Meta menard (Latr.) 1804. Una 9, 132, 7-VII-48, leg. Fran-
' ciscolo; un &, 112, 5-XII-48, leg. Sanfilippo.
È Hab.: Quasi tutta I’ Olartica e oltre, nelle grotte.
122) Meta merianae (Scl.) 1763. Una 9, 8, 15-II-48, leg. Franci-
scolo; un 3, iuv., 112, 19-IX-48, leg. Franciscolo; due 2 2,
6, 21-XI-48 e 4-XII-48, leg. Conci e Sanfilippo; un &, 11.
EICRHE
Sh
eats iain ok
110 L. DI CAPORIACCO
20-IV-48, leg. Sanfilippo; due ® 9, 15, 21-III-48, ARAN
41, leg. Conci e Sanfilippo; una ® iuv., 126, 11-IV-48, leg.
Sanfilippo; 5 ® ®, 24, 25-1V-49, leg. Franciscolo.
Meno esclusivamente cavernicola della precedente, diffusa in
luoghi umidi ed oscuri di tutta Europa.
23) Meta segmentata (Cl.) 1757. Un 4, 112, 5-XII-48, leg. Conci
Nient’ affatto cavernicola. Hab.: fee.
24) Araneus diadematus (Cl.) 1757. Una ®, ro, 25-VII-48.
Tutt’ affatto accidentale in caverna. Hab.: Olartica.
| 25) Xuysticus ninni (Fhor.) 1872-Una 9, subad:, 420) are
ES 48, leg. Franciscolo. i
Tutt’ affatto accezionale in caverna. Hab.: Europa occiden-
| tale, centrale, meridionale, Balcani, Russia meridionale.
25 bis) Oxyptila sp. ind. Un pullo, S., 6-VI-48, leg. Sanfilippo.
Certo del tutto accidentale in caverna.
26) Satis barbipes (E. S.) 1868. Una ®; 134, 9-V=48, les, San
filippo.
Ospite del tutto eccezionale in caverna. Lu Regione Medi-
terranea.
27) Plexippus paykulli (Aud.) 1025. Una ®, 126, 11-IV-48, leg.
Sanfilippo.
Del tutto accidentale in caverna. Hab.: Quasi SOI in
paesi caldi.
28) Dicranolasma scabrum (Herbst) 1799. Una ®, 8, 18-VII-48,
leg. Sanfilippo; una @ iuv., 68, 8-VIII-48, leg. Cappello; un ~
pullo INS == leer Gyi@ Doria 0
Hab.: Balcani, Italia, Francia sudorientale. Non cavernicola.
29) Astrobunus helleri (Ass.) o Dre 2 2 iuv., 112, 19-IX-48,
leg. Sanfilippo.
Non cavernicola. Hab.: Alpi.
30) Nelima dortae (Can 1871. Un pullo, 172, 19-IX-48, leg.
Sanfilippo. i
Specie trovata altre volte in caverne, ma non ad esse legno
Hab.: Regione Mediterranea Occidentale.
111
RES LIGUSTICAE
LXXXI
M. FRANCISCOLO
LA FAUNA DELLA TANN-A DO BALOU, N° rr LI
E DESCRIZIONE DELLA LARVA DI BATHYSCIOLA PUMILIO Reitt.
Il primo ad occuparsi della Tann-a do Balou fu Raffaello Gestro
nel 1887 (Bibl. r, p. 500) in occasione della descrizione di un trechino
troglobio in essa raccolto; da allora questa grotta fu citata varie volte
nella letteratura speleologica, ma un lavoro a insieme sulla sua fauna
non è ancora stato pubblicato.
Le nostre ricerche hanno permesso di stabilire un quadro fauni-
stico abbastanza completo di questa cavità, e trovo pertanto opportuno
rendere noti i risultati ottenuti. 5
Ometto i dati di catasto, la descrizione morfologica e l’ itinerario
della grotta, rimandando alla letteratura precedente, nonchè al lavoro
del Sanfilippo, tuttora in corso di stampa, nel quale è ci dato un
accurato rilevamento planimetrico della cavità.
Poichè a varie riprese ci fu dato di raccogliere alla Tann-a do
Balou la larva della Bathysciola pumilio Reitt., ne pubblico la descri-
zione e i relativi disegni, aggiungendo le osservazioni biologiche inerenti
a questo catopide radunate nel corso delle ricerche.
La Grotta: scavata nel calcare magnesiaco triasico, si
presenta come un ampio camerone dal fondo sassoso, al quale si accede
per breve corridoio discendente; essa è assai debolmente illuminata nel
suo tratto superiore e pressochè oscura al fondo del camerone al quale
si giunge dopo una facile discesa su parete inclinata di circa 80°, I!
regime idrico è limitato a! debole stillicidio che anche in periodi di sic-
cità garantisce una sufficiente percentuale di umidità del suolo e del-
l'atmosfera. Analoghe condizioni si riscontrano nella piccola cameretta
posta al lato Est subito dopo l’ ingresso.
Il Clima: dalla seguente tabella delle misurazioni effettuate
nei mesi di Aprile, Marzo, Agosto e Novembre, con condizioni me-
tereologiche esterne notevolmente varie di volta in volta, è possibile
112 M. FRANCISCOLO
dedurre che il microclima, almeno al fondo dello stanzone, @ abba-
stanza costante, benché la cavita abbia un tetto roccioso assai poco consi-
stente, per cui lo stillicidio alimentato da infiltrazioni di acqua piovana
si smaltisce rapidamente dopo ogni precipitazione. La stabilita del micro-
clima è anche facilitata dal fatto che la conformazione stessa della cavità
° permette lo stazionamento dell’ aria fredda al fondo del camerone anche
in periodi di maggiore evaporazione conseguenti all’ aumento stagionale
della temperatura esterna, senza correnti d’ aria che ostacolerebbero note-
volmente la vita dei cavernicoli.
TABELLA DEI DATI METEREOLOGICI
pata [ora] Posizione fem. | Teme. | n ag
2-1V-46 11,00 esterno all’ ombra 8° — 138 714%
ingresso i 89,5 = 10°,5 83%
fondo del camerone ge 90,1 90,5 | 100%
21-11-48. | 16,30 esterno all’ ombra 90 as 15° 40%
- ingresso Sor — oto, 61%
fondo del camerone - Ook? 99,5 9,5 89%
22-VIII-48 esterno Ve e —
fondo del camerone. Pies 10° 10° =
4-X1-48 esterno 99,5 — 122 =
fondo del camerone 99,5 9° 9° =
Il substrato: l'elemento predominante è costituito dal
guano, prodotto da chirotteri gregari e solitari, del quale, alla base della
discesa al camerone, si osservano cumuli di qualche decimetro di spes-
sore. La maggiore abbondanza di guano, fresco e graveolente, fu no-
tata nella visita del 2-IV-46; successivamente gli apporti di nuovo
guano non devono essere stati notevoli, a giudicare dalla diminuita po-
tenza degli strati attuali. Rari, sparsi qua e là o sepolti sotto i sassi, -
sono alcuni pezzi di legno, che albergano organismi saproxilofili
scarsamente caratteristici; sui legni stessi allignano funghi e muffe, che,
come vedremo più avanti, attirano in gran numero le Bathysciola e le loro »
larve; infine, il tenue strato di terriccio misto a guano ed a detriti vege- .
tali posto lungo tutta la base della discesa al fondo dello stanzone, dà
ricetto ad una numerosa fauna del terriccio. Nel complesso, il sub-
TANN-A DO BALOU 113
| strato si presenta piuttosto ricco e giustifica I’ abbondanza del micro-
genton esclusivamente nei punti da esso occupati e la rarefazione degli
individui nelle zone a fondo sassoso e prive di materiali organici. Per
quanto si riferisce alla vegetazione, ho osservato che i muschi penetrano
all’ interno del camerone, sin dove arriva la luce diretta dall’ imbocco.
Nelle zone di penombra le pareti sono annerite nel modo caratteristico
determinato da flore bacteriche speciali (Bibl. 3 5).
La distribuzione della fauna: se si escludono le
associazioni dei parietali (nel senso di Pavan) che colonizzano nei punti
più disparati le pareti e le volte della cavità, il complesso delle forme si
osserva nel suo massimo sviluppo al fondo del camerone, e precisamente
alla base della discesa ed all'estremo limite settentrionale del camerone
stesso, nel punto dove lo stillicidio non cessa mai di colare lungo le pareti
e dalla volta.
Gli elementi predominanti appartengono tutti al microgenton eda-
fofilo, e in parte al guanobio e allo saproxilofilo; la facies più vistosa
è certamente quella troglossena filetica ed eutroglossena, con un certo
numero di organismi decisamente ambientati in questa sede ipogea e
facilmente rinvenibili in. tutti gli stadi di sviluppo (Staphylinidae, Tri-
choniscidae, ecc.).
I troglobi veri, nel senso di Pavan, sono rappresentati da poche
specie rinvenibili con scarsa frequenza tra i sassi, quasi tutte localizzate,
come è logico, nella parte più umida e sassosa posta ai piedi della parete
nord del camerone; 1’ elemento più caratteristico è il Duvalius, che è
attualmente assai raro.
L’ associazione dei guanobi comprende specie eterogenee, più o
meno rinvenibili in tutte le parti della grotta, con una alta percentuale
di individui; alcune di queste entità hanno assunto, dal punto di vista
ecologico, una facies nettamente eutroglossena, quasi troglofila, giacchè
si rinvengono sempre nonostante che la loro presenza in zone finitime
alla grotta, in seda edafica, non sia stata riscontrata; infatti, durante due
caccie al crivello effettuate nell’ Aprile 1943 e nel Giugno dello stesso
anno nei boschi circostanti, furono raccolte varie forme, nessuna delle
quali però appartiene alla fauna della grotta; più che troglofila, la facies
è troglobia nel caso specifico del catopide Bathysciola pumilio Reitt.
rinvenibile in tutti i suoi stadi in un grandissimo numero di individui.
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 5
114 M. FRANCISCOLO
Le forme saproxilofile, come risulta da accurati esami al crivello
col sistema Dodero, sono del solito tipo: collemboli, acari, Fridericia,
nonchè vari individui di Bathysciola, specialmente allo stadio di larva;
mancano totalmente gli isopodi aploftalmi, saproxilofili abituali delle
caverne del Finalese, Varese Ligure e M. Antola.
Faccio seguire un elenco sistematico ragionato di tutti gli orga-
nismi da noi raccolti nella grotta, purtroppo non ancora interamente
determinati per le note difficoltà che si incontrano nel far studiare il
materiale dagli specialisti, uniformandomi al principio stabilito da pre-
cedenti autori di non trascurare alcuna forma esistente in caverna al
momento della ricerca. i
LA FAUNA (1)
Indicherò per ciascuna specie la bibliografia nella quale essa viene
citata di questa grotta; sono marcate con asterisco le specie non ancora
citate.
ANELLIDA
* Heulea ventriculosa Udek: 1 es. 22-VIII-48.
* Eisenia spelaea Rosa: 4 es. 4-XI-48, leg Sanfilippo.
* Eisenia sp.: 2 es. 4-XI-48, leg. Sanfilippo.
Eisenta rosea Savigny: (28 p. 18; 30 p. 158) frequentissima nel
guano e nel terriccio; raccolta in tutte le visite (massimo numero di
esemplari il 2-IV-46); trovasi anche nel terriccio del corridoio di ac-
cesso e nella cameretta superiore dopo l’ ingresso.
* Eisentella tetraedra Sav. F. typ.: 5 es. 2-FV-46 e 1 es. 21-III-48.
* Helodrylus (Bimastus) tenuis Eisen: 1 es. 20-IV-41, leg. San-
filippo; vari esemplari riferibili a questa forma, usciti da setacciatura
di guano del 21-III-48.
* Fridericia galba Hoffm.: vari esemplari usciti dal legno marcio
prelevato il 21-IIl-48 (nuova per la Liguria)..
* Fridericia bulbosa Rosa: 1 es. 4-XI-48, leg. Sanfilippo (nuova
per la Liguria), pure dal legno.
(1) Le determinazioni vennero gentilmente curate dai seguenti specialisti: Prof.
I. Sciacchitano (Anellidi); Prof. A. Brian (Isopodi); Dott. C. Conci (Afanitteri);
Prof. L. di Caporiacco (Aracnidi, esclusi gli Acari); Prof. G. Lombardini (Acari);
+ Prof. F. Silvestri (Tisanuri); Dott. F. Capra (Ortotteri); Dott. G. P. Moretti
(Tricotteri); Dott. F. Solari (Staphylinidae); a tutti i miei ringraziamenti più vivi.
TANN-A DO BALOU 115
ISOPODA
Androniscus dentiger Verh. (7 p. 210-212; 10 p. 12; 18 p. 241;
23 Pp. 75; 27 p. 195): frequentissimo in ogni parte della grotta, sulle
pareti umide, sui legni e sul guano. Gli esemplari di questa localita,
come del resto quelli di alcune altre grotte delle vicinanze, si presen-
tano ricchi di carotinoidi che provocano una intensa colorazione rossa
o rosea. In relazione a quanto fu gia osservato da Boldori per Andro-
niscus Boldorii Strouhal (34 p. 86-89), e tenuto conto del fatto che in
alcune grotte del calcare eocenico ligure a regime idrico attivo e con scarsi
depositi organici, si rinvengono degli Androniscus interamente bianchi
(anche nella grotta del Verde N. 13 Li, scavata in calcare triasico, po-
sta vicino alla Tann-a do Balou, ma a regime idrico interno perenne
e scarsissima di sostanze trofiche), la forte pigmentazione degli esem-
plari della Tann-a do Balou, delle Tre Tane e della Tann-a do Drago
è certamente dovuta alla natura del substrato trofico quale esso si pre-
senta in queste estremamente ricco di sostanze organiche azotate e di
detriti vegetali. Il massimo limite di depigmentazione lo si osserva
del resto, unitamente alla massima riduzione degli ocelli, negli
esemplari ‘raccolti al termine della Grotta Dragonara, N. 6 Li, il cui
substrato trofico in quel punto è poverissimo di sostanze organiche,
essendo costituito da argilla pressochè pura; nella stessa grotta, ma in
zone meno profonde, dove esiste il guano, lo stesso crostaceo si rin-
viene fortemente pigmentato.
SCORPIONES
* Euscorpius carpathicus. nictensis C. L. K. (40 p. 102) 1 6, leg.
Sanfilippo-Cappello, 22-VIII-48.
PSEUDOSCORPIONES
Chthonius (s. str.) parvioculatus Beier: dallo spoglio della biblio-
grafia, risulta che dovrebbero riferirsi a questa specie le seguenti cita-
zioni di Chthonius microphthalmus E. Simon: 6 p. 591; 9 p. 132;
IO p. II; 23 p. 607; 27 p. 195; la presenza di microphthalmus f.
typ. in grotte della Liguria è ancora da accertarsi; la forma ligusticus
Beier di questa specie è nota solo della Grotta di Cassana (N. 65 Li)
(La Spezia); i microphthalmus citati delle grotte Dragonara (N. 6 Li),
116 M. FRANCISCOLO
Drago (N. ro Li), Brigidun (N. 128 Li) e Madonna dell’Arma (N.
103 Li) sono o parvioculatus Beier o microphthalmus ligusticus Beier.
Una risposta definitiva a questi quesiti sarà data ad una: delle
nostre attuali ricerche in tutte le cavità liguri.
Roncus (s. str.) lubricus Koch (4 p. 21; 8 p. 107; 9 p. 130; 10
PI :23 0 Og 27 p. 195): eutroglosseno raccolto in alcune altre
v
caverne liguri.
| * Roncus (s. str.) italicus E. Simon (40 p. 103): 2 es. 4-XI-48, leg.
Cappello-Franciscolo.
Roncus (s. str.) lucifugus E. Simon (22 A p. 395): queste tre ul-
time specie sono rappresentanti tipici della fauna edafica epigea, ue
spesso vengono raccolti in sede cavernicola.
ARENEAE
Meta Merianae Scop. (10 p. 11; 23 p. 396; 27 p. 195) I 4,
leg. Sanfilippo, 20-IV-48.
Nesticus eremita E. Sim. -(1ro -p. 11; 23 p. 576; 27 p:165) > pits
res: 1I1-II-40; 5-V-46; 8-IV-47, leg. Sanfilippo e Franciscolo; lo si
rinviene specialmente lungo le pareti occidentali del camerone; la forma
tipica sembrerebbe essere più specializzata della forma italicus di Cap.
che sostituirebbe nelle zone più profonde in cavità a sviluppo lineare.
* Nesticus eremita italicus di Cap. (40 p. 107) 14 2 6 2-IV-46;
21-1II-48; 3 2 22-VII-48 e in tutte le altre visite.
Tegenaria parietina Ferc. (22 A p, 396): come la specie seguente,
questa specie troglossena filetica di scarso interesse non fu raccolta da noi.
Tegenaria campestris C. K. (22 A p. 396).
ACARI
* Pergamasus theseus Berl. var. alpinus Berlese: entità guanobia,
saltuariamente assai abbondante (specialmente nelle visite del 2-IV-46
e 22-III-48).
* Trachytes aegrota Koch: frequente sul guano; 1 9 il 2-IV-46
su Rhynolophus. '
* Ixodes vespertilionis Koch: 1 & il 2-IV-46 su Rhynolophus
ferrum-equinum Schreber. |
TANN-A DO BALOU 117
POLYDESMOIDEA
Polydesmus Barberit Latzel (2 p. 361; 8 p. 106; ro p. 11; 27
eG ests 229. 75% 43 14-480; 27 pi 195; 30 Pp. 247; 37 PD. 312;
39 p. 203): troglobio della fauna edafofila notevolmente diffuso in
caverne liguri; numerosi Polidesmidi furono da noi raccolti ma essi
sono ancora in studio presso lo specialista.
NOTHOSTIGMOPHORA
* Scutigera coleoptrata L.: raccolto sempre sulle pareti sia
nella cameretta dopo l'ingresso che nel salone; elemento troglosseno
| afiletico frequente nelle entrate di varie grotte.
LITHOBIOMORPHA
Lithobius anodus.Latzel (26 p. 271; 29 p. 4-8; 31 p. 808;
32 P. 557). |
Lithobius ligastieus Fanz, (26 pp: 272; 20° p. 4-8 estr.: 32 pi.
557): la citazione di Manfredi è tuttora dubbia circa |’ appartenenza
a questa specie dell’ esemplare raccolto da Menozzi il 20-X-33.
Lithobius sp. (larve) (39 p. 205).
Bothropolis longicornis martini Brol. (26 p. 278; 29 p. 4-9
| estri.; 3I p. 809; 32 p. 557): questo grosso litobio lo si rinviene poco
. frequente nel camerone; è probabile esso sostituisca in questa grotta
il Bothropolis bicalcaratus Manfredi che è invece comune nella con-
tigua Grotta delle Tre Tane N. 9 Li.
TISANURA
o * Nicoletia sp.: 1 8 8-IV-48, leg. Sanfilippo; il compianto Prof.
_ Silvestri mi comunicò a suo tempo che la determinazione sarebbe stata
| possibile solo con la scorta di altro materiale.
COLLEMBOLA
Gomocerus mumnor Lubb, (2440! G1? 3% Pp: 776; 32 p. 557). Il
nostro abbondante materiale è ancora indeterminato; la fauna a collem-
| boli non sembra presentare entità specializzate.
ORTHOPTERA
* Gryllomorpha dalmatina Ocks.: senza essere frequente, questa
| specie, spiccatamente troglofila, si rinviene spesso in vari punti della
118 M. FRANCISCOLO
caverna. Essa è un ospite abituale delle cavità della provincia di Ge-
nova e di La Spezia mentre sembra più rara nelle grotte del Finalese.
Petaloptila Andreinii Capra (38 p. 15): Sanfilippo raccolse due es.
di questo troglofilo il 20-IV-1941 e il 5-V-46; gli individui che
furono raccolti in questa ed in altre due caverne del Genovesato (Gr.
Del Verde N. 13 Li, Tann-a da Reixe N. 132 Li) sono tutti giovani,
ed il numero degli individui è sempre limitatissimo; questa specie fu
anche raccolta vagliando foglie fradicie sul Monte Alpe Sisa presso
Montoggio; la sua presenza è costante al N. 13 Li e N. 132 Li, men-
tre al N. 11 Li essa non fu più raccolta; al N. 13 Lie al N. rr Li
essa convive con Gryllomorpha dalmatina.
TRICHOPTERA
* Mesophylax adspersus Ramb.: 1 es. il 2-IV-46 ed un altro il
2-III-48. Fu rinvenuto sempre in zona oscura, aderente alla parete
ovest del camerone. La troglotropia di questa specie è un fatto frequente
in Liguria; esso trovasi anche in zone profonde in cavità a regime
idrico attivo o meno. È
LEPIDOPTERA
* Acrolepia granitella Treitschke: 2 es. 5-V-46 e 19-1-47, leg.
Sanfilippo; specie la cui troglotropia accentuata merita una particolare
attenzione.
* Hypaena obsitalis Hiibn.: più es. 5-V-46, leg. C. Conci.
COLEOPTERA
Davalius (s. str.) Ramorinii Gestro (I p. 500-501; 3 p. 84;
5 p.‘1905 8 p. 103; 10%p. 10372 p- 126;.53 pp 200) 20M
17 p. 80; 16 p. 240; TO p. 713 23 pi 218) 25 po 4272 2p eee
questo troglobio fu raccolto da Sanfilippo in 3 es. 1’ 11-II-1940, 1 es.
Il’ 1-Il-48 ed 1 es. il 22-VIII-48, e da me una sola volta il 21-III-48.
Attualmente la specie è estremamente rara; non ci fu mai dato di pre-
levarne un numero sufficiente da permettercene un allevamento, nè fu
possibile catturare la larva in posto. La specie è nettamente localizzata
al massiccio dolomitico di Isoverde, e dovrebbe rinvenirsi in tutte le
grotte di tale zona; citata ancora delle vicine Tann-a do Drago (N.
10 Li) e Tre Tane (N. 9 Li) nelle quali le ultime catture accertate
i
TANN-A DO BALOU 119
datano dal 20-X-33 (Mancini e Menozzi) fu da me rinvenuta anche
alla Grotta Superiore di Iso (N. 119 Li) e dal Sanfilippo e poi da me
alla Grotta del Verde (N. 13 Li), entrambe assai umide e con acqua.
A giudicare dalla attuale estrema rarita della specie, sia nelle stazioni gia
note che in quelle nuove, che è in netto contrasto con la sua abbon-
danza negli anni che seguirono quello della sua scoperta (1), si deve
dedurre che o essa è in via di estinzione, o che, molto più probabil-
mente, essa tenda a scendere, lungo le microclasi, verso strati più pros-
simi alla falda acquifera, che attualmente è a livello di poco più basso
delle tre grotte del Balou, Tre Tane e del Drago; ciò sarebbe la conse-
guenza della progressiva diminuzione dell'attività idrica in queste caverne,
ancor più accentuata dopo il taglio completo dei boschi della zona av-
venuto nel 1943-44; io sarei più propenso per la seconda ipotesi; ciò
giustificherebbe i nostri reperti al N. 119 Li ed al N..13 Li, che, poste a
livello più basso delle precedenti cavità, sono ancora, specialmente la secon-
da, in piena attività idrica. Un fattore che ancora certamente ostacola la
supposta colonizzazione da parte di Duvalius di queste due ultime grotte,
potrebbe essere determinato dalla scarsità del microgenton, conseguente
alla relativa povertà del substrato organico (la prima è di apertura
relativamente recente, la seconda per buon tratto è periodicamente inon-
data dalle piene del ruscello che la percorre); si verificherebbe cioè un
fenomeno di squilibrio di condizioni ambientali: mentre al Balou le
condizioni trofiche sono ottime, ma è insufficiente la stabilità del mi-
croclima per forme così specializzate, a causa del debole afflusso di
acqua che va vieppiù diminuendo, nelle cavità testè citate si verificano
condizioni opposte. E’ indubbio che la profonda fessurazione della roc-
cia dolomitica di Isoverde, i cui strati a piano di immersione quasi
verticale agevolano al massimo le clasi, permette una facile comu-
nicazione fra le varie cavità per cui non è improbabile che
Duvalius Ramorinti si stia avviando, o si sia già avviato, ad una fase
di microclasibionte; ciò può anche essere messo in rapporto con la
sporadica comparsa del troglobio in vari punti notevolmente -sparsi nel
massiccio calcareo di Isoverde.
(1) Il Dott. F. Solari mi comunicò, con altri, che alla Tann-a do Balou lo
si rinveniva spesso a decine di esemplari, fatto del resto provato dall’ abbondanza
di esemplari esistenti in tutte le collezioni entomologiche genovesi.
120 M. FRANCISCOLO
* Trechus Fairmairet Pand.: 1 es. 22-VIII-48, Sanfilippo leg. ~
* Quedius mesomelinus Mannh. frequente; il maggior numero di
esemplari venne osservato il 4-IX-48; ne raccolsi pure una larva adulta.
Questo guanobio ha una spiccatissima troglofilia ed è frequentissimo
nelle grotte a guano (vedi Jeannel R., Faune Cavernicole de la France.
1026, Pi 202):
Atheta (s. str.) Linderi Bris. (10 p. 113 23 pi 3765 A
la citazione di Brian si riferisce probabilmente alla specie seguente, giac-
chè non raccogliemmo mai questa specie; le altre citazioni delle grotte
Arma Pollera (N. 24 Li) e Arma di Liicchi o do Principà (N. 26 Li)
nel Finalese si riferiscono invece sicuramente a Linderi, come ha avuto
modo di controllare il Dott. F. Solari, su materiale da ime raccolto.
* Atheta (Aloconota) sulcifrons Steph.: frequentissima a inter-
valli nel guano e sulle pareti; guanobio non raro in Liguria.
Bathysciola pumilio Reitt. (B. Lesinae Ganglb. pars nec Reitter, B.
Murialdii Balbi) (5 p. 109; 8 p. 105; 9 A p. 220, 587; Jo p. 11; 14 pi
85 e 102; 19 p. 71; 23 p. 264; 27 p. 195): si vedano più oltre i dati
relativi a questo catopide.
Leptinus testaceus P. W. J. Miiller: questo xenofilo, citato della
Tann-a do Drago N. 10 Li in seguito ad una sola cattura, viene dal
Dellepiane (Bibl. 13 p. 209) citato anche del Balou; ritengo che que-
sta citazione sia dovuta ad un errore. -
DIPTERA
Il nostro materiale è tuttora indeterminato; comuni sul guano i
Phoridae; sulle pareti specie indeterminate di Triphosa, Limnobia ecc.
* Nycteribia (Celeripes) biarticulata Herm.: 3 es. su Rhynolo-
phus ferrum-equinum Schreb. il 2-IV-46.
APHANIPTERA
* Tythlocera Poppet Wagner (?): 1 es. 19-I-47, leg. Sanfilippo.
Specie nuova per l’ Italia, quasi certamente caduta da qualche Chirottero.
| URODELA
Hydromanthes genei italicus Dunn (10 p. 10; 13 p. 209; 23 p.
703; 27 p. 195). Nei mesi invernali e in estate è frequente in tutte le
parti della grotta. Tee
TANN-A DO BALOU ; 121
* Salamandrina terdigitata Bonn. (perspicillata Savi): 1 es. pro-
fondamente interrato sotto un grosso masso al fondo del camerone
il 4-XI-48.
ANURA
* Bufo bufo spinosus (Daudin) Lin.: 1 es. il 21-III-48 interrato
a 20 cm. tra il pietrame del camerone.
CHIROPTERA
* Rhynolophus ferrum-equinum ferrum-equinum Schreb.: lo rin-
venimmo sempre in piccoli gruppi di individui attaccati alla parete ovest
del camerone a circa 1 m. dal suolo; a giudicare dai numerosissimi
esemplari di questa località e recanti disparate date di cattura, esistenti
nelle collezioni del Museo di Storia Naturale di Genova, sembra che
questa specie sia da vari anni un ospite abituale di questa caverna, nella
quale essa si rinviene allo stato gregario o solitario.
Rhynolophus hipposideros hipposideros Bechstein: (r10 p. 10;
POR 27.105) 1. es. il 2-1V-46.
* Rhynolophus hipposideros minimus Heuglin: 1 es. I 11-Il-40,
leg. Sanfilippo (det. O. De Beaux),
Nella visita del 4-XI-49 la volta del camerone era interamente co-
perta da chirotteri gregari in straordinaria quantità.
Circa il gregarismo dei Rhynolophidae in Liguria, avrò occasione
di discutere in altra sede. :
DESCRIZIONE DELLA LARVA MATURA
DI BATHYSCIOLA PUMILIO Reitt.
Forma: del tipo comune alle Parabathyscia precedentemente
descritte, meno allungata, con l’ addome leggermente più corto e più
ristretto posteriormente.
Dimensioni: lunghezza del corpo, dalle mandibole al pigo-
podo, esclusi i cerci, mm. 2,6; capo largo mm. 0,5, lungo mm. 0,4;
pro, meso e metatorace lunghi complessivamente mm. 1, con la mas-
sima larghezza al protorace di mm. 0,5; addome lungo mm. 1,2 esclusi
gli urogomfi, questi lunghi mm. 0,4. Nel complesso le dimensioni sono
notevolmente inferiori a quelle delle larve conosciute di Parabathyscia.
fs
di
pr \
112255 ©. M. FRANCISCOLO
Colore: leggermente più scuro, in tutti gli esemplari esaminati, |
tendente al bruno-giallastro; mandibole, apodemi e placche dorsali dei
vari segmenti toracici ed addominali, di un bruno più accentuato.
Capo (fig. 1 A): in visione dorsale appare subrettangolare, quasi
due volte più largo che lungo, a lati debolmente convessi dietro I’ in-
serzione delle antenne; margine occipitale quasi rettilineo, angoli po-
steriori largamente arrotondati. Sutura epicraniale appena percettibile,
con ramo impari non identificabile neppure a forte ingrandimento. La
superficie discale: dell’ epicranio fra i due rami della sutura epicraniale
reca una minuta e debolissima scultura a semilune unite a catena con
il margine convesso rivolto verso l' epistoma; tale scultura risulta inte-
ramente mancante sul rimanente della superficie craniale, e non si hanno
le aree poligonali suboccipitali proprie alle Parabathyscia. La chetotassi
dell’ epicranio si presenta notevolmente semplice: si hanno solo 6 se-
tole spatoliformi dietro alla sutura epicraniale e due anterior-
mente, ciascuna di queste a metà circa dei rami della sutura; al-
l’ altezza delle carene frontali di rinforzo sono distribuite sei macro-
chete semplici, alternate a setole minori in numero piuttosto variabile
(normalmente 8); due vistose macrochete semplici sono poste ciascuna
dietro le antenne e al disopra delle guance. L’ epistoma è munito di
quattro chete semplici. Le setole spatoliformi del cranio sono notevol-
mente più corte e più sottili che in Parabathyscia (fig. 1 I). La parte
ventrale del cranio risulta priva di produzioni pettiniformi e di aree
poligonali nella zona suboccipitale.
Antenne (fig. 1 C.): inserite presso gli angoli anteriori del-
I’ epicranio, articolate ad un piccolo pezzo membranoso tronco-conico.
Articolo prossimale impercettibilmente più lungo che largo, cilindro-
conico con due setole maggiori al margine anteriore e due minori a
quello posteriore, senza sensilli placoidei. Secondo articolo subconico,
troncato distalmente ed attenuato verso l’ inserzione col primo articolo,
lungo due volte e un quarto il primo. Al margine anteriore esso porta
la solita formazione membranosa, che però si presenta notevolmente
complessa, con l’ uncino assai esile e fortemente piegato all’ interno,
poggiante su un pezzo formato da pieghe della membrana stessa. La
chetotassi è costituita da due grossissime macrochete poste l’ una dorsal-
mente e l’ altra ventralmente al disotto della formazione membranosa,
TANN-A DO BALOU 123
Fig. 1: Bathysctola pumilio Reitt., larva matura: A: cranio visto dorsalmente. -
B: labbro inferiore, visione dorsale. - C: Antenna sinistra. - D: Mandibola destra,
visione ventrale. - E: Mandibola sinistra, visione dorsale. - F: Mascella destra,
visione dorsale. - G: Labbro superiore, visione ventrale. - H: idem, visione dorsale.
- I: Setola spatoliforme del cranio.
e da un certo numero di chete più piccole, di cui una presso il margine
posteriore nella zona mediale dell’ articolo, le altre inserite al margine
anteriore; mancano completamente le serie di peluzzi disposte trasver-
salmente all’ articolo, che furono notate nella larva di P. tigullina Bi-
124 M. FRANCISCOLO
naghi. Articolo terminale corto e tozzo, con due corte appendici spini-
formi apicali, e quattro lunghe setole disposte simmetricamente a metà.
Labbro superiore: una volta e tre quarti più lungo che
largo, di forma analoga a quello di Parabathyscia. La chetotassi pre
senta caratteristiche notevoli, certamente di grande importanza sistema-
tica: dorsalmente (fig. 1 H), le setole marginali sono in numero di 6,
disposte simmetricamente rispetto alla bisettrice; si hanno poi due setole
medio-apicali poste dietro il margine anteriore, e due macrochete me-
diali presso ciascun lato, mentre mancano completamente le due setole
| discali proprie a Parabathyscia; i sensilli placoidei sono in numero di
due, posti ciascuno esternamente alle macrochete mediali. Ventralmente
(fig. 1 G), oltre ai sensilli conici medio-apicali, si hanno solo 4 setole
marginali, anzichè sei, simmetriche alla bisettrice; la serie di spinula-
zioni è ridotta ad una piccola zona semilunare dell’ anticlipeo, mentre
la serie dei sensilli placoidei palatini è normale.
Mascelle (fig. 1 F): le appendici dentiformi della lacinia sono
in numero di cinque; la prima, apicale, è ridotta a un esile dente; se-
guono tre appendici dentiformi contigue, quindi, notevolmente distan-
ziata da un'area completamente libera, la quinta appendice. La base
del pezzo laciniare, presso l’ attacco della membrana articolare, presenta
un’ area ad appendici spinifori assai minute, ed al margine interno una
serie di esili peluzzi che cessa poco sotto la metà del pezzo stesso; lungo
l'attacco dello stipite si hanno poi cinque appendici spiniformi più
grosse. La galea si presenta più o meno lunga quanto la lacinia, a forma
di pennello. Lo stipite reca solo due setole sotto l’ inserzione dei palpi
mascellari; questi hanno il primo articolo due volte più lungo che
largo, senza sensilli, il secondo una volta e mezzo più lungo che largo,
con due setole laterali; il terzo allungato, subconico, con suono sen-
sillo al lato dorsale esterno.
Palpi labiali (fig. 1B): notevolmente allungati, senza sen-
silli placoidei visibili, con l’ articolo basale appena ristretto posterior-
mente, subcilindrico; gli apodemi, le paraglosse e tutte le altre parti
boccali si presentano del tipo proprio a Parabathyscia.
Mandibole (fig. 1D - E): debolmente tridentate, notevol-
mente robuste; la mola reca una serie di 10-12 appendici (pliche) den-
TANN-A DO BALOU 125
tate, piegate verso il margine posteriore della mandibola, che al lato in-
feriore prendono l’ aspetto di un pettine; del solito tipo sono le altre
produzioni al margine esterno della mandibola; dorsalmente si hanno
tre setole marginali e un sensillo placoideo, e ventralmente il caratteri
stico dente, e la fossetta da cui fuoriescono in fascio alcune setole
spiniformi.
Protorace: trasverso, munito di chetotassi identica a quella di
Parabathyscia; così pure il meso ed il metatorace.
Addome: segmenti addominali con caratteristica chetotassi, che
ricorda quella di P. tigullina Binaghi (2); si hanno sei setole spatoli-
formi lunghe quanto ciascun urite, inserite simmetricamente alla biset-
trice lungo il margine posteriore degli uriti; indi un numero variabile
da 8 a 14 setole semplici distribuite asimmetricamente. Inferiormente
gli uriti recano una serie di setolette semplici e una setola spatoliforme
a ciascun margine laterale. Le altre caratteristiche, specialmente del IX°
e X° urite, degli urogomfi e del pigopodo, non rivelano alcuna differenza
rispetto a Parabathyscia. i
Apparato digerente: esso si presenta scarsamente diffe-
renziato rispetto a quello di Parabathyscta, sia per forma che per dispo-
sizione nel lacunoma, come del resto quello dell’ adulto; è probabile
che ciò sia in relazione al fatto che il regime trofico di Bathysctola, al-
meno nella sua sede cavernicola, sia analogo a quello di Parabathyscia;
I’ interpretazione della morfologia comparata dell’ intestino delle larve
e degli adulti di. Parabathyscia ha portato il Menozzi alla. conclusione
che si abbia un regime prevalentemente micofago per le larve, fatto che
fu da me controllato su P. tigullina Binaghi; la stessa ipotesi è valida
anche per Bathysciola: il maggior numero di larve, specialmente gio-
vani, fu raccolto in pezzi di legno marcio invasi dalle muffe; l' appa-
rato digerente poi fu trovato spesso infarcito di spore di oomiceti che
a volte, per la rottura del tessuto intestinale conseguente alla manipo-
lazione degli esemplari, invadono ogni parte del lacunoma. Un fatto
analogo fu già notato, a quanto mi comunicò il Dott. F. Capra, del
(2) Vedi: M. Franciscolo, Boll. Soc. Ent. Ital., Vol. LXXVIII (1948),
n. 7-10, p. 54.
ti
i
Da
126 M. FRANCISCOLO
Museo di Genova, nelle larve pollinivore di Bulaea (3), i cui tessuti
venivano trovati spesso infarciti di granuli di polline. Si potrebbe an-
che supporre che le cisti del supposto sporozoo (Gregarina?) notate
dal Menozzi in larve di P. Doderoi (Bibl. 33 p. 152-53, fig. XV, A
e B) altro non siano che le spore degli oomiceti non ancora digerite pe-
netrate nel lacunoma in seguito a rottura dell’ intestino.
Qualsiasi considerazione di indole sistematica sulle differenze mor-
fologiche esistenti fra le larve di Parabathyscia e Bathysciola, allo stato
attuale delle conoscenze, è a mio parere azzardata; è tuttavia certo che
caratteri generici importantissimi risiedono nella chetotassi del labbro
superiore, come fu già del resto notato dal Brasavola de Massa (Bibl.
20 p. 13, tav., fig. 1-4) per Della-Beffaella Roccai Capra e Neobathyscia
sp. e da altri; è però necessario, prima di poter stabilire una sistema-
tica larvale dei due generi, mot esaminare le larve di un maggior nu-
mero di specie.
Per quanto si riferisce alla CRE dei due stadi del catopide alla
Tann-a do Balou e nelle grotte finitime, riporto qui i vari dati di cat-
ture tratti dal mio giornale di esplorazioni e da quello del collega San-
filippo, che, per quanto ancora non completi, sono sufficientemente
'
indicativi :
Da Tann-a do Balou E tre tann-e | Tann-a do Drago
No. 11 LI No. 9 LI | No. 10 LI
11,240 | 8 adulti = Le
35 adulti localizzati al
2021 punto più umido en poi
25.5.41 | molto rari gli adulti — | —
2.4.46 60 adulti | 1 es. su cadavere di
Rhynolophus
5.5.46 24 adulti pales ai
19.1.47 | 20 adulti ui det.
8.4.47 1 adulto = cp
1.2.48 2 adulti — 1 adulto
21.3.48 | 7 adulti, 1 larva = =“
25.4.48 — 2 adulti su muffa —
25.7.48 = = 3 larve e vari adulti |
22.8.48 | 180 adulti, 4 larve = =
4.11.48 | oltre 300 es. e 12 larve | adulti frequenti sulle
muffe
(3) Cfr. E. Capra: Note sui Coccinellidi, (Colt) MSC starvatedbii regime
pollinivoro di Bulaea Lichatschovi Hummel - Mem. Soc. Ent. Ital. XXVI. 1947,
Fasc. Suppl., p. 80-86.
È
4
TANN-A DO BALOU 127
Come si vede, il massimo numero di individui si ha nei mesi
estivo-autunnali, il che sostanzialmente confermerebbe quanto supposto
dal Menozzi per Parabathyscia Dodero: Fairm. (1. c., p. 150, grafico
fig. XIV), con prevalenza assoluta degli adulti sulle larve in tutti i
periodi dell’anno; queste appaiono con maggior frequenza nei mesi
autunnali, ma senza alcuna spiccata stagionalità.
Dal punto di vista del comportamento in sede ipogea della B. pu-
milio osserverò quanto segue: normalmente gli adulti si rinvengono
in superficie, liberamente vaganti sul guano, sui sassi e frequentissimi
sui detriti vegetali; alle esche di formaggio giungono in gran copia
quando queste sono invase dalle muffe. Le larve è facile rinvenirle sia
sotto i sassi che sul guano (ma solo gli individui maturi); sopra e dentro
il legname fradicio sono comuni le larve molto giovani, di 1-2 mm. di
lunghezza, che ancora devono subire una o due mute per giungere allo
‘stadio di pupa.
Un tentativo di allevamento col sistema già usato dal Menozzi (I.
c., p. 148) a causa dell’ ambiente inadatto e |’ impossibilità di un suf-
ficiente controllo,
x
è stato infruttuoso; gli adulti tenuti in allevamento
e nutriti con guano prelevato in grotta sono vissuti tutti per oltre 80
giorni, ma non fu possibile ottenere lo sfarfallamento da pupe o pupe
da larve, nonchè accoppiamenti o deposizioni. Tali ricerche saranno
condotte in altre condizioni di BN ae STi e comunque avremo modo
di tornare sull’ argomento.
Nelle grotte poste nelle vicinanze della Tann-a do Balou, la B.
pumilio si rinviene in condizioni più o meno analoghe: alla grotta delle
Tre Tane (N. 9 Li) rinvenni esemplari numerosi solo in vicinanza di
alcune piccole muffe (il guano è scarsissimo in questa cavità); il che con-
fermerebbe il regime micofago anche per gli adulti; alla Tann-a do
Drago (N. 10 Li) esso si rinviene nuovamente sul guano, sia nel cor-
ridoio illuminato di accesso che al fondo del camerone, insieme a
numerose larve.
In sede edafica non cavernicola la B. pumilto, senza essere frequente,
la si rinviene tuttavia in varie zone del litorale ligure: sul Promotorio
di Portofino essa è comune nel detrito del sottobosco, è così pure nei
monti presso Genova; il Porta (Fauna Col. Italica, Vol. II; Sta-
phylinoidea, p. 306) la cita come sparsa sul versante italiano delle Alpi
128
M. FRANCISCOLO
occidentali e nell’ Appennino settentrionale; la forma tipica è nota di
Piemonte, Liguria e Toscana; la sbsp. valestrina Jeann. del Monte
Valestra (Reggio Emilia) e la sbsp. Biglianii Jeann. di Roccavignale
(Millesimo).
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1934
1934
1935
1935
1936
1936
1937
1937
1937
193.9
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1940
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Se Ne rie cale
i 4 ‘
sant 4 III € PE
RSS > PIE IPP
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—
130
MARIO FRANCISCOLO
DIAGNOSI PRELIMINARI DI NUOVI MORDELLIDI
(14. Contributo alla conoscenza dei Mordellidae)
(Coleoptera - Heteromera)
Trichotomoxia n. gen. Mordellinorum da
Vicino a Pseudotomoxia Ermisch; scutello trapezoidale, occhi mi-
nutamente faccettati, densamente pubescenti; IV° articolo dei tarsi ante-
riori e medi profondamente inciso; tibie posteriori con una crenellatura
dorsale ed una apicale.
Generotypus: Trichotomoxia Chubbi n. sp.
Trichotomoxia Chubbi n. sp.
I @: Stella Bush - Durban (Natal), 28-X-1945, leg. Bell Marley, coll.
Durban Museum. Mi 5
Nera, palpi, zampe anteriori ed antenne alla base flavescenti; pube-
scenza bionda come in Pseudotomoxia Ramerunensis Erm: Eunein
mm. 5.
Pselaphostena n. gen. Mordellisteninorum.
Vicino a Stenalia Muls. per la forma degli episterni del metatorace
(corti, con lato inferiore arcuato, larghi nel mezzo il doppio che all’ e-
stremita); differisce da questo per aver il penultimo articolo dei palpi
mascellari lungo da 3 a 7 volte quanto largo, e l’ ultimo lungo da 6 a 9
volte quanto è largo, stiliforme; tutto il palpo è sempre lungo quanto
le antenne o più lungo di esse.
Generotypus: Pselaphostena Arnoldi n. sp.,
Pselaphostena Arnoldi n. sp.
1 4: Helenvale, Southern Rhodesia, I-1939, Rhod. Museum Coll.: National
Museum of Southern Rhodesia, S. R.
Nera, con densa pubescenza nero-opaca; solo la base delle antenne
e la bocca bruno-picee; tibie posteriori con una crenellatura apicale e
2 dorso-laterali molto oblique; tarsi con 2 crenellature sul I° articolo ed
una sul II° e sul III°. Lungh. mm. 4,5.
131
Dr. E. BERIO”
TERZO CONTRIBUTO
mba CON@OSCENZA DEY GEN OZARBA Wik. (1)
(Lep. Noctuidae) ~
SULLA SISTEMATICA
DI ALCUNE SPECIE ASCRITTE A QUESTO GENERE .
Ho potuto esaminare per la cortesia dei sottoelencati Istituti e Col-
leghi 925 esemplari di specie attribuite da Hampson (Cat. Lep. Phal.
X) o successivi descrittori al Gen. Ozarba Wik., e precisamente ne ho
avuti: ier
349 dal British Mus.;. 4 dal Deutsches Ent. Ist. Berlin-Dahlem;
20 dall’ Indian Mus. Zool. Survey of India, Calcutta; 2 dal Malmo
Mus. Nat. Avdl; 28 dal Museo di Storia Naturale di Genova; 3 dai
Mus. di Miinchen; 22 dal Mus. di Parigi; 55 dal Museo di Vienna;
33 dal Museo di Stoccolma; 20 dal Museo della Southern Rhodesia,
16 dal Museo dell’ Università di Oxford; 52 dal Tring Museum; 89
dai Museo di Berlino; 5 dal Sig. Bytinsky Salz; gli altri 227 sono della
mia collezione. i
Detti esemplari appartengono alle specie qui sotto elencate in or-
dine alfabetico relativamente al nome specifico.
Microphysa abscissa Wik. - List. XV. 1764 (1858).
Metachrostis accincta Dist. - A. M. N. H. (7) I, 224 (1898).
Acontia acclivis Feld. - Reise Nov. 108, 24 (1874).
Ozarba adducta Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 175 (1940) (Typ.).
= arricana betio © Mem: Soc. Ent. It) XIX, 174 (040). (Typ.).
Metachrostis albimarginata Hmps. - Moths. Ind. iv, 515 (1896).
Ozarba albomediovittata Berio - Ann. Mus. Genova LVIII, 175
(1935) (Typ.).
(1) Vedere: I° contrib.: Mem. Soc. Ent. It. XIX, 173-189 (1940); II°: Boll.
Soc Ent, It, LXXVII nm. 3-4, pi27-30 (1947).
132 E. BERIO
Ozarba Aloysii-Sabaudiae Berio - Ann. Mus. Scnosa LIX, 388 (103700
(Typ.).
— apicalis Hmps. - Pr. Z. S. London, 408 (1910).
— arenacea Hmps. - Ill. Het. B. M. IX, 167, 3 (1893).
= aicifera mps.- Gat: x, Ars ele ERB oro)
— btcoloria Gaede - Seitz, XV, 147, 14-1 (1935) (Typ.).
—~' binorbis’ bimps.. = Cat. X>-435, GEMIESI Gono):
-— bipars Hmps. - Ill. Het. B. M. VIII, 75, 154, 2 (1891).
Metachrostis bipartita Hmps. - Ann. S. Africa Mus. II, 413 (1902).
Ozarba bisexualis Hmps. - Cat. X, 435, CLXII, 4 e 5 (1910).
-—- Boursini Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 185 (1940) (Typ.).
Metachrostis brunnea Leech - Tr. E. S. London, 157 (1900).
Ozarba captata Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 186 (1940) (Typ.).
Tarache centralis Pag. - Véeltz. Reise II, 109, VI, 20 (1907) (Typ.).
Metachrostis chinensis Leech - T. E. S. London, 156 (1900).
Thalpochares chrysaspis Meyr. - T. S. Sud. Austr. XIV, 197 (1891).
— cinerea Auriv. - Oéf. Vet. Ak. For. 68 (1879) (Typ.).
Metachrostis consanguis Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 413 (902)
Hydraelia contempta Wik. - List. XV, 1762 (1858). -
Erastria corniculans Wllgr. - Wien. Ent. Monatschr. Di 173 (800)
(Typ.).
Ozarba corniculans ab. corniculantis Strd. - Archiv. Natges. 82, A, 2,
3A Ron):
— costata Hmps. - Cat. X, 412; GLX, 28 (1910) (Parat.).
— cryptica Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 180 (1940) (Typ.).
Metachrostis cryptochrysea Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 409 (1902).
Ozarba damarensis Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 180 (1940)
(lye):
— deficiens Berio - Ann. Mus. Genova LVII, 62 (1935) (Typ.).
Valva sinistra di Ozarba: Fig. 1 - «O. pseudopunctigera» Berio, Bombay; typus. —
2. - O. olimcorniculans Berio, Hab.? (probab. Caffraria); typus. — 3. - O. africana
Berio; Salisbury; typus. — 4. - O. adducta Berio, Eritrea: Elaberet; typus. —
5. . O. reducta Berio, India: Belgaum, typus. — 6. - O. accincta Dist., Transwaal.
-— 7. - O. Negrottoi Berio, Somalia: Mogadiscio; typus. — Schema dell’ ala ante-
riore: Fig. 18. - «O. pseudopunctigera» Berio, Bombay; typus. — 22. - O. olimcorni-
culans Berio, Hab.? (probab. Caffraria); typus. — 3. - O. africana Berio, Salisbury;
typus. — 58, - O. reducta Berio, India: Belgaum; typus.
134 E. BERIO
Panemeria densa Wik. - List. XXXIII, 773 (1865).
Tarache destituta Moore - Lep. Ceyl. III, 48, CL, 6 (1884).
Ozarba Devylderi Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 178 (1940) (Typ.).
— diaphora Berio - Ann. Mus. Genova, LIX, 388 (1937) (Typ.).
Acontia dignata Moschl. - Ver. zool.-bot. Wien XXXIII, 397 (1883)
poi
Ozarba accincta dicincta Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 175 (1940).
-—- divisa Gaede - Ent. Zeit. 77, 123 (1916) (Typ.).
Tarache domina Holl. - Psyche, VII, 128, V, 24 (1894).
Ozarba endoplaga Hmps. - P. Z. S. London, (1) 119 (1916).
—- endoscota. Hmps. - ivi, r17 (1910).
-— exoplaga Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 178 (1940) (Typ.).
Eustrotia fannia Druce - Biol. Centr. Am. I, 313, XXIX, 12 (1889).
Erastria fasciata Wllgr. - Wien. Ent. Montaschr. IV, 173 (1860) (Typ.)
Ozarba flavescens Hmps. - Cat. X, 418, CLXI, 6 (1910) (Cotyp.).
— flavidiscata Hmps. - ivi, 7 (1910).
— flavipennis Hmps. - ivi, 27 (1910).
= Julvescens Tlmps, ivo 702 0 gno)
—= jusca bimps-- lll het Ba MERA 20 059)
— Gaedei Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 186 (1940) (Typ.).
Eustrotia geta Druce - Biol. Centr. Am. I, 313, 29, 10 (1889).
Ozarba glaucescens Hmps. - Cat. X, 411 (1910).
— gobabis Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 183 (1940) (Typ.).
Metachrostis heltastis Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 410 (1902).
Ozarba hemiochra Hmps. - Cat. X, 420, CLXI, 11 (1910).
— hemimelaena Hmps. - ivi, 422, 14 (1910) (Typ.).
Metachrostis hemiphaea Hmps. - J. Bomb. N. H. Soc. XVII, 478
(1906).
Ozarba Hering Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 181 (1940) (Typ.).
— Hoffmanni Berio -.ivi, 186 (1940) (Typ.).
— holophaea Hmps. - Cat. X, 455, CLXII, 31 (1910).
Miana honesta Wik. - List. XXXII, 677 (1865).
Thalpochares hypenoides Butl. - Ill. Het. B. M. VII, 65, CXXX, 2
(1889). Ng are
Microphysa hypoxantha Wllgr. - Wien. Ent. Monatschr. IV, 173
(1860) (Typ.). |
OZARBA 135
Fig. 8. - Ozarba Malaisei Berio, Damara; typus: valva destra. — 82. - idem.: sca-
phium (uncus auct.). — Valva sinistra: fig. 9. - Ozarba Jansei Berio, Bulawajo;
typus. — 10. - O. exoplaga Berio, Eritrea: Elaberet; typus. — 11. - O. limitata
Berio, Sikkim, typus. —- 12. - O. Devylderi Berio, Damara; typus. — 13. - O.
damarensis Berio, typus. — 14. O. inopinata Berio, Damara, typus. — 15: - O.
subtusfimbriata Berio, Dumbody; typus. — 16. - O. cryptica Berio, Eritrea: Dorfù;
typus.
136 E. BERIO
Ozarba implicita Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 182 (1940) (Typ.).
— incondita Butl. - Ill Het. Ba Me Vil, Go, CNS 85).
Metachrostis inobtrusa Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 414 (1902).
Ozarba inopinata Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 180 (1940) (Typ.).
— isocampta Hmps. - Cat. X, 424, CLXI, 18 (1910).
— itwarra Swoe. - P. Z. S. London 452, XXVII, 14 (1885).
— Jansei Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 176 (1940) (Typ.).
— lepida Saalm. - Lep. Madag. 280, 247 (1891) (Typ.).
=. leptocyjma.Hmps. - A. M. NH 13° (8), 203 or):
— limitata Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 178 (1940) (Typ...
Acontia madanda Feld. - Reise Nov. 108, 28 (1874).
n
Ozarba Malaisei Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 175 (1940) (Typ.)..
— exoplaga malgassica Berio - ivi, p. 178. (Typ.).
— mallarba Swoe - P. Z. S. London, 452, XXVII, 3 (1885).
— Marthae Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 181 (1940) (Typ.
— Marwitzi Gaede - Ent. Ztg. 77, 123 (1916) (Typ.).
— megaplaga Hmps. - Cat. X, 409, CLX, 23 (1910).
— metaleuca Hmps. - Cat. X, 450, CLXII, 28 (1910).
Metachrostis metallica Hmps. - Moths. Ind. IV, 515 (1896).
Acontia moldavicola H.-S. - Eur. Schm. II, 419, 224, (1845).
Ozarba Morstatti Berio - Ann. Mus. senna LVI, 2or 939)
(Typ.). |
— mortua Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 185 (1940) (Typ.).
Microphysa mustelina Wllgr. - Oef. Vet. Ak. For. 115 (1875) (Typ.).
Ozarba Negrottoi Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 175 (19040) Ciypaes
Metachrostis nigroviridis Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 411 (1902).
Erastria nyanza Feld. - Reise Nov. 120, 6 (1874) (Typ.).
Fig. 17. - Ozarba persinua Berio, Damara; typus: valva sin. — 18. O. Heringi Berio,
Kamerun inf.: Garua; typus: valva sin. — 19. - O. Marthae Berio, Madagascar:
Sikora; typus: valva sin. — 20. - O. SE Berio, Eritrea: Elaberet; typus:
valva destra. — 20. - idem, idem.: penis. — 20°. - idem, idem: scaphium (=uncus
auct.). — 21. - O. implicita Berio, D. O. Africa: Mkalama; typus: valva sin. —
21°. - idem, idem: penis. — 22. - O. parvula Berio, Somalia: Mogadiscio; typus:
valva sin. — 228. - idem, idem: penis. — 22°. - idem, idem: scaphium (=uncus
auct.). — 23. - O. timida Berio, Eritrea: Elaberet; typus: valva sin. - 24. O. gobabis
Berio, D. SW. Africa: Gobabis Kalahaa; typus: valva sin. —— 248. - idem, idem:
penis. — 24b. idem, idem: scaphium (=uncus auct.). — 25. - O. punctithorax
Berio, Natal; typus: valva sin. — Le figg. 20-25 sono un poco più ingrandite di
tutte le altre.
ETRE PE FORO SIE ee ST $
OZARBA
138 E. BERIO
Ozarba olimcorniculans Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 173 (1940)
(Typ.).
_ Thalpochares partita Mab. - CR. Soc. Ent. Belg. XXIII, XVIII (1880).
Ozarba parvula Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX; 183 (1040) (yp):
— semipurpurea perlucens Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 176
(1940) (Typ.). )
—— perplexa Saalm. - Lep. Madag. 281, 161 (1891) (Typ.?!)-
— persinua Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 180 (1940) (lyp2):
Microphysa Perssoni Wallgr. - Oef. Vet. For. 114 (1875) (Typ.).
Metachrostis phaea Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 414 (1902).
— plagifera Rebel - Denk. Ak. Wiss. Wien, LXXI, 61 (1907) (Typ.).
Ozarba pseudopunctigera Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 173 (1940)
(pi:
— punctigera Wik. - List. XXXII, 685 (1865).
— punctithorax Berio - Mem. Soc. Ent. Ie XIX 185 (1940) (Typ.).
Metachrostis rectifascia Hmps. - Moths Ind. II, 328 (1904).
Ozarba reducta Berio - Mem. Soc. Ent, It. XIX, 174 (1940) (iy)
— regula Gaede - Ent. Ztg. 77, 123 (1916) (Typ.).
— rubrivena Hmps. - Cat. X, 440, CMXII, ro (910):
Acontiola sancta Stgr: - Iris, XII, 382, Vi 4 (1899).
Ozarbia scorpio Berio - Ann. Mus. Genova LVIIL, 61) (1035) Give:
_semiluctuosa Berio - 1. c., 176 (1935) (Typ.).
Metachrostis semipurpurea Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 412 (1902).
Ozarba semirubra Hmps. - Cat. X, 420, CLXI, 10 (1910).
— semitorrida Hmps. - P. Z. S. London (1) 116 (1916).
__ separabilis Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 182 (1940) (Typ.).
— sinua Hmps. - Cat. X, 414, CLX, 31 (1910).
— subterminalis Hmps. - P. Z. S. London 407 (1910).
è sibtusfmbriata Berio - Mem. Soc. Ent. lt: XIX 80M o
(Typ.).
-— ‘erribilis Berio. «Mem. Soc. Ent. It. XIX, 188 (1940) (pd.
_— timida Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 183 (1940) (Typ.).
Odice transversa Moore - Lep. Ceyl. II, 57, 150, 15 (1884).
Tarache transversa Pag. - Voeltz Reise II, 109, VI, 18 (1907) (Typ.).
Thalpochares uberosa Swoe - P. Z. S. London 457 (1885).
OZARBA 139
Valva e scaphium di Ozarba: Fig. 26. - O. mustelina Wllgr., Transwaal, typus. ——
27. - O. Perssoni Wallgr., Transwaal; typus. — 28. - O. densa Wlk., Caffraria. —
29. - O. heliastis Hmps., E. Africa: Mkalama. — 30. O. albimarginata Hmps., Pre-
toria. — 31. - O. hypoxantha Wllgr., Pretoria. — 32. - O. moldavicola H. S., Gre-
cia. — 33. - O. sancita Stgr., Georgklost. — 34. - O. binorbis Hmps., Transwaal:
Johannesburg. — 35. - O. apicalis Hmps., E. Africa: Mkalama. — 36. - O. diaphora
Berio, E. Africa: Amani. — 37. - O. metallica Hmps., Ceylon: Wellawaya. —-
(Le figure 26-34, 36 e 37 sono più ingrandite delle altre).
140 E. BERIO”
Panemeria varia Wlk. - List. XXXL 772 G@S65):
Ozarba variabilis Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 188 (1940) (Typ.).
Eustrotia victna Schaus - Tr. Amer. Ent. Soc. XXX, 155 (1904).
Ozarba Zernyi Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 189 (1940) (Typ.).
L’ esame di questi esemplari che dagli Autori vengono ritenuti ap-
partenenti al grande Gen. Ozarba WIk., dimostra che certi caratteri
sinora assunti come differenziali del genere stesso sono tuttaltro che
costanti.
Essi sono: |
La lunghezza e curvatura del palpi; la misurazione del rapporto
della lunghezza del 3° con quella del 2° articolo mostra che esiste nel
complesso una tale plasticità e incostanza sia tra specie distinte che tra
esemplari della stessa specie, da non potersi assumere tale rapporto come
caratteristico. Esprimendo in 50™ del II° articolo la lunghezza del
III° ho trovato scarti dal valore 14 al 38, con tutte le gradazioni
possibili.
La oscillazione è circa come tra 1/3 e 3/4, ossia indubbiamente
molto grande. l
Anche la curvatura è assai variabile, tanto da rendere inesprimi-
bile una formula differenziale anche tra specie vicine, per la esistenza
di scarti considerevoli.
La disposizione delle vene da 7 a 10, che viene da e Eimizsso con-
siderata una delle migliori caratteristiche del Gen. Ozarba, presenta delle |
notevoli anomalie sia entro la specie, che tra le due ali dello stesso
esemplare.
Lo schema largamente più allimse è quello in cui le vene 8, 9, 10
sono peduncolate; tuttavia varia assai il luogo di origine delle vene
9 e 10 sul gambo di 8. In specie come corniculans, lepida, chrysaspis,
glaucescens, uberosa, Marthae, Heringi, hypenoides, phaea, geta, me-
taleuca, chinensis, la vena 10 nasce molto lontana dall’ origine;. in
exoplaga, contempta, persinua, Perssoni, separabilis, nasce più presso la
base; e in sinua, Devylderi, damarensis, inopinata, cryptochrysea, en-
doscota, vicinissimo ad essa. In specie come accincta, heliastis, hypo-
xantha, varia, varianti si presentano tra gli individui della stessa specie.
Lo schema fondamentale si altera occasionalmente per la presenza
di una areola dovuta ad anastomosi; ciò ho constatato in 2 es. di
141
Penis, un poco più ingrandito, delle specie di Ozarba già citate: FIR ire
stelina Wllgr., Transwaal; typus. — 27. - O. Perssoni Wllgr., Transwaal; typus. —
28. - O. densa Wlk., Caffraria. — 31. - O. hypoxantha Wilgr., Pretoria. — 32. -
O. moldavicola H. S., Grecia. — 33. O. sancta Stgr., Georgklost. — 34. - O. binorbis
Hmps., Transwaal: Johannesburg. — 35. - O. apicalis Feld., E. Africa: Mkalama.
— 37. - O. metallica Hmps., Ceylon: Wellewaya. — 38. - O. captata Berio, Eritrea:
Elaberet; typus: valva sin. e scaphium con peniculum. — 39. - O. Boursini Berio,
Abissinia: Joubdo Birbir; typus: valva sin. — 40. - Arenarba arenacea Hmps.,
Ceylon: Mackeljia; valva sin. —- Arenarba destituta Moore, Nilgiris; valva sin.
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142 E. BERIO
corniculans, 2 di lepida, 1 di varia, in tutte le regula, come in tutte le
pseudopunctigera, in 22 es. di terribilis; sull’ ala destra di una captata;
in tutte queste l' areola può essere piccola e tonda oppure oblunga, ap-
puntita ecc. Esiste anche uno schema di passaggio tra il normale e quello
qui segnalato; le vene 7 ed 8 si approssimano in un punto senza però
dar luogo ad una anastomosi, in 1 es. di corniculans e in 2 di lepida.
L'esame degli apparati genitali maschili che sono al contrario ben
caratterizzati e (tranne in un caso da me già notato: Oz. punctigera
Wik.) stabili entro le specie, rivela come le specie medesime possano rag-
grupparsi secondo i reperti morfologici di queste parti, in entità mor-
fologicamente molto omogenee e molto ben distinte tra di loro. Inoltre
tali reperti morfologici portano a scindere agevolmente specie che per
il loro aspetto esterno sembrano uniche -(2) ed ad attribuirle persino
a gruppi distinti e lontani.
Considerando che generi vicini ad Ozarba come Eustrotia, Eulo-
castra, Erastria, ecc. sono stati separati principalmente per differenze
di nervatura alare che, come si è visto, non è stabile, è ora necessario
stabilire se i vari gruppi di specie manifestatisi nel complesso sinora
noto come « Ozarba » non siano da attribuire appunto ai generi vicini,
pervenendo così ad un ragionevole ordinamento di tutta questa materia.
Poichè per la scarsità di materiale non sono ancora stato in grado
di ciò fare, e volendo intanto, col far conoscere i risultati sinora rag-
giunti, mettere i sistematici in condizione di farlo, illustro in questo
III° contributo i reperti morfologici da me esaminati e per non ingom-
brare inutilmente la nomenclatura, già troppo ricca, di nuovi nomi
generici che domani potrebbero facilmente cadere per inclusione coi
generi affini ad Ozarba e già noti, ho considerato provvisoriamente il
complesso come genericamente unico, distinguendovi (in sezioni) i
gruppi stabiliti in base alle considerazioni sopra esposte, avvertendo però
che indubbiamente molti di essi gruppi se non tutti hanno autonomia
generica.
(2) Dato l’ enorme grado di libertà nella variazione della morfologia dell’ an-
dropigio e le limitatissime possibilità di variazione del disegno alare delle nottue non
è neppure dubitabile che questi casi di somiglianza estrema esteriore siano dovuti al
fenomeno della convergenza dei caratteri.
OZARBA 143
53
Valva sinistra di Ozarba: Fig. 42. - O. hemimelaena Hmps., Madagascar: Sikora;
typus. — 43. - O. corniculantis Strd., Natal: Sarnia. — 44. - O. chrysaspis Meyr.
Australia: Toowoomba. — 45. - O. sinua Hmps., E. Africa: Mkalama. — 46. -
O. uberosa Swoe., India: Poona. — 47. - O. glaucescens Hmps., India. — 48. - O.
consanguis Hmps., Natal. — 49. - O. flavescens Hmps., S. Africa: Eb Urru. — 50.
- O. bipars Hmps., Hainan. — 51. - O. contempta Hmps., S. Africa: Dumboody.
— 52. - O. semipurpurea Hmps. Cape Province. — 53. - O. cryptochrysea Hmps.,
Transwaal. — (Le figg. 46, 47, 51 e 53 sono uno poco più ingrandite).
E. BERIO
Quei gruppi tuttavia che per spiccate caratteristiche non sono
avvicinabili, credo, a generi vicini, vengono qui denominati come
generi distinti. i i
Avverto che benchè la successione delle specie nei gruppi e la suc-.
cessione di qualche gruppo sia fatta in modo da rispettare il più possi-
bile un certo phylum, tuttavia non esiste la possibilità di un Sir
mento lineare specialmente dei gruppi tra di loro.
Gen. Ozarba WIk.
(genot. O. punctigera Wlk.)
Proboscide ben sviluppata; palpi eretti; fronte senza protuberanze;
occhi larghi rotondi e glabri; antenne cigliate nei due sessi; torace rive-
stito di scaglie e senza creste; tibie frangiate moderatamente. di peli;
ali anteriori coll’ apice arrotondato, termen curvato e pochissimo cre-
nulato; addome con una cresta dorsale alla base. Venatura:. 3 e 5 da
presso l’ angolo inferiore della Cell.; 6 sotto l’ angolo superiore; 7 dal-
l'angolo; 8, 9 e 10 pedunculate; 11 libera. Eccezionalmente in qualche
esemplare il gambo di 8, 9, 10 si scinde basalmente in una anastomosi
che forma una piccola areola, oppure tende a produrla. Vene 3, 4, delle
ali posteriori dall’ angolo inferiore della Cell. 6 e 7 dall’ angolo supe-
riore; 5 quasi completamente sviluppata da sotto il centro della Celie:
8 normale.
SECTIO I
(Subgen. Acontiola Stgr. genot. sancta Stgr.)
Apparato genitale maschile fornito di valve a contorno semplicis-
simo e prive di formazioni sclerotizzate; penis corto e tozzo forte-
mente armato in modo vario; le ali posteriori hanno un fondo ten-
dente al giallo dorato. Specie prevalentemente africane; due palear-
tiche e una asiatica,
a) specie con valva allungata e diritta.
O. (A.) metallica Hmps. - (fig..37). India 3 ‘es.
O. (A.) moldavicola H-Sch. - (fig. 32). Grecia 1 es.; Ungheria 2 es.;
Bosnia 1 es.; Dalmazia 1 es.
O. (A.) densa Wik. - (fig. 28). S. Africa 3 es.
OZARBA 145
r
af
SIRS
Valva sinistra di Ozarba: fig. 54. - O. hemiochra Hmps., Transwaal. — Foo EMO)
semirubra Hmps., S. India. — 56. - O. madanda Fldr., E. Africa. — 57. - O. bipar-
tita Himps., E. Africa: Mkalama. — 58. - O. albomediovittata Berio, Somalia: Belet
Amin (Giuba), typus. — 59. - O. transversa Moore, Kegalle. — 60. - O. domina
Holld., Eritrea: Dorfù. — 61. - O. phaea Hmps., S. Rhodesia: Hope Fountain. —
62. - O. hypenoides Btlr., India: Simla. — 63. - O. Aloysti-Sabaudiae Berio, Soma-
lia: Villaggio Duca Abruzzi; typus. — 64. - O. flavidiscata Hmps., Madagascar:
Tananarive. — 65. - O. semitorrida Hmps., Arabia. — 65 bis. - O. nigroviridis
Hmps., Eritrea: Elaberet. — (Le figg. 54 e 55 sono un poco più ingrandite).
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 6
E. BERIO
FERMI Bree 2
(A.) implicita Berio - (fig. 21). E. Africa 1 typus e 3 es.
(A.) gobabis Berio - (fig. 24). S. Africa 1 typus.
(A.) albimarginata Hmps. - (fig. 30). Sind 1 es. parat. e 3 es. S.
Africa, teste Hampson.
b) specie con valva più o meno strozzata nel mezzo del bordo esterno. ‘
:(A.) acclivis Fldr. - (= perssoni Wllgr.) - (fig. 27). S. Africa
I typus (perssoni) e 12 es.
(A.) heliastis Hmps. - (fig. 29). Eritrea 6 es.; E. Africa 2 es.;
Cameron 1 es.; S. Africa 11 es.
(A.) sancta Stgr. - (fig. 33). Palestina 2 es.
(A.) punctithorax Berio - (fig. 25). Natal 1 typus.
(A.) separabilis Berio - (fig. 20). Eritrea 1 typus e 11 es.; E.
Africa 1 es.; S. Africa 12 es.
(Ay) parvula - (fig. 22). E. Africa 1 typus.
(A.) binorbis Hmps. - (fig. 34). Transvaal 1 paratypus.
(Cia NIE Ai Wilgr.) - (fig. 26). S. Africa 1
typus (mustelina) e II es.
(A.) hypoxantha WlIgr. - (fig. a By Atrica i es.; S. Africa
I typus e 22 es. di varie abb. ;
(Av bisexualis Hmps. - Rhodesia 1 es. paratypus (9).
(A.) ?, centralis Pagenst. - Madagascar 1 typus (9).
(A.) ? divisa Gaede - Kilimatinde (Tanganika) 1 typus e 1 pra
typus (9 2).
(A.) ? subterminalis Hmps. - Rhodesia 1 es. (9).
c) specie con valva corta e tozza. _
(A.) cryptochrysea Hmps. - (fig. 53). ia nsvaali 9 es. i
d) specie con valva fornita di una piccola produzione digitiforme.
(A.) apicalis Hmps. - (fig. 35). E. Africa 9 es. paratypici. .
SECTIO II |
Lamina anteriore della valva prodotta in una esile formazione |
priva di corona. Fondo delle ali posteriori arancione. Madagascar.
O. hemimelaena Hmps. (= transversa Pag.) - (fig. 42). Madagascar
O. Marthae Berio - (fig. 19). Madagascar 1 typus e 1 es.
I typus e I es.
e i
147
. Fig. 66. - Ozarba mortua Berio, Eritrea: Dorfù; typus: valva sin. — 67. - O. pla-
gifera Reb., Sokotra; typus: valva e penis (più ingrandito). — 68. - O. metaleuca
Hmps., Brasile: S. Catharina: Neu Bremen; valva sin. — 69. - O. geta Druce, Me-
xico: Tabasco, Teapa, valva sin. — 70. - O. Hoffmanni Berio, Brasile: S. Catharina:
Neu Bremen; typus: valva sin. — 71. - O. fannia Druce, Alagohinhas, valva sin. e
scaphium. — 72. - O. incondita Btlr., Ceylon: Kandy; valva sin. — 73. - O. brun-
nea Leech, China: Ichang; valva sin. — 74. - « O. regula » Gaede, Gold Coast: N.
Territories; valva sin. a.: penis (più ingrandito). — 75. - O. scorpio Berio, Somalia:
Belet Amin (Giuba).; valva sin. e apice della valva destra. — (Le figg. 68 e 75
sono più ingrandite).
148 E. BERIO
SECTIO III
Lamina fornita di piccola corona apicale sul lato anteriore del
lembo; nel centro della valva anteriormente una porca ia fornita
o meno di setole.
a) specie senza formazione spiniforme sul lembo posteriore apicale della valva.
. contempta Hmps. - (fig. 51). S. Africa 1 es.
megaplaga Hmps. - (fig. 84). Eritrea 33 es.
consanguis Hmps. - (fig. 48). Rhodesia 1, es.; S. Africa 4 es.
consanguis ab. Marwitzi Gaede - E. Africa 1 typus (9).
bipars Hmps. - (fig. 50). Cina 2 es.
. bipars f. obscura Warr. - Cina 6 es.
oo 006
b) specie con la detta formazione.
semipurpurea Hmps. - (fig. 52). Eritrea 5 es.; S. Africa 7 es.
semipurpurea f. perlucens Berio - S. Africa 1 typus e 4 es.
hemiochra Hmps. - (fig. 54). S. Africa 6 es.
semirubra Hmps. - (fig. 55). E. Africa, 1 es.; India 1 es. i
madanda Fldr. (= dignata Moschler) - (fig. 56). S. Africa 1 typus.
(dignata) e 6 es. i
bipartita Hmps. - (fig. 57). E. Africa 5 es.; Rhodesia 1 es.; Natal
3 es.
999900
o
Negrottot Berio - (fig. 7). Somalia 1 typus e 3 es.
limitata Berio - (fig. 11). India 1 typus.
. Jansei Berio - (fig. 9). S. Africa 1 typus e 2 es.
O. Malatsei Berio - (fig. 8). S. W. Africa 1 typus e 7 es.
9909
SECO TV
Valva con due produzioni apicali sul lembo anteriore dirette in
dietro.
O. persinua Berio - (fig. 17). S. Africa 1 typus e 3 es.
O. flavescens Hmps. - (fig. 49). E. Africa 4 es.
SECTIO V
Lamina anteriore della valva prodotta in una formazione appun-
tita sclerotizzata preapicale diretta in dietro. |
149
Fig.: 76. - Ozarba mallarba Swoe, India; valva sin. e penis. — 77. - O. punctigera
WIk., China: Chan Yang; valva sin. e penis. — 78. - O. honesta Wlk., Ceylon,
valva sin. — 79. - O. hemiphaea Hmps., Ceylon: Kandy; valva sin. — 80. - O.
rubrivena Hmps., Eritrea: Elaberet; valva sin. e scaphium (visto di sopra). — 81. -
O. terribilis Berio, Abissinia: Let Marefià; typus: valva sin. — 82. - O. lepida Saalm.,
Madagascar; typus?, valva sin. — 83. - O. endoscota Hmps., Somalia: Belet Amin
(Giuba); valva sin. — 84. - O. megaplaga Hmps., E. Africa: Mkalama, valva sin.
=
n
OOO
150 i E. BERIO
a) specie senza corona apicale.
chrysaspis Meyr. - (fig. 44). Australia 2 es.
accincta Dist. - (fig. 6). S. Africa 3 es. 3
accincta f. dicincta Berio - E. Africa 1 typus; S. E. Africa 12 es.
subtusfimbrata Berio - (fig. 15). S. Africa 1 typus.
damarensis Berio - (fig. 13). S. Africa 1 typus e 7 es.
inopinata Berio - (fig. 14). S. Africa 6 es.
sinua Hmps. - (fig. 45). Eritrea 1 es.; E. Africa 6 es.
uberosa Swoe - (fig. 46). Formosa 1 es.; Bengala 3 es.
glaucescens Hmps. - (fig. 47). India 2 es.
exoplaga Berio - (fig. 10). Eritrea 1 typus e 1 paratypus.
exoplaga malgassica Berio - Madagascar I typus e I paratypus.
cryptica Berio - (fig. 16). Eritrea 1 typus e 13 es.
b) specie con corona apicale della valva.
9
Devylderi Berio - (fig. 12). S. Africa 1 typus e 1 allotypus.
SECTIO VI
Valva semplicissima e- senza produzioni. Schema del disegno delle
ali anteriori simile a quello del gruppo seguente.
O. corniculantis Strd. - (fig. 43). Senegal 1 es.; Natal 1 typus (?) e
a) eS :
O. timida Berio - (fig. 23). Arabia 1 es.; E. Africa 1 typus e 2
paratypi.
SECTIO VII (tipica)
Valva fornita sulla metà della lamina anteriore di produzioni
laminari piatte rivolte in avanti con vario ‘contorno.
a) specie con dente apicale sul lembo anteriore diretto in dietro.
O. ttwarra Swoe - (fig. 89.) Bombay 2 es.
O. mallarba Swoe - (fig. 76). India 7 es.
O. punctigera Wlk. - (fig. 77 e fig. 95 a-e). China 17 es.; Giappone 19
es.; Corea 2 es.; Birmania 1 es.; Formosa 3 es.; India 12 es.;
Australia 5 es.
O. hemiphaea Hmps. - (fig. 79). India 2 es.; Ceylon 10 es.
OZARBA 151
3 ‘ 7
ve NS = ene
epee ro od, ss
SEZ
Fig. 85. - Ozana chinensis Leech, S. India; A: valva destra e B: apice della valva
sin.; C: piastra pigidiale. — 86. - Ozarba Gaedei Berio, S. W. Africa: Windhoek:
typus: valva sin. — 87. - Ozarba variabilis Berio, Eritrea: Elaberet; typus: valve
sin. e destra. — 88. - Fulvarba fulvescens Hmps., Durban; valva sin. e parte della
struttura fissa con scaphium. — 89. - Ozarba itwarra Swoe., Bombay; valva sin.
si
152 Be BERTO i
olimcorniculans Berio - (fig. 2). typus hab.? S. Africa 4 es.
nyanza Feldr. - (fig. 93). Kenia 2 es.; S. Africa 1 typus.
rubrivena Hmps. - (fig. 80). Senegal 1 es.; Eritrea 14 es.; Nigeria
2 es.
999
b) specie senza detto dente.
. africana Berio - (fig. 3). Congo 1 es.; S. Africa 1 typus e 3 es.
. honesta Wlk. - (fig. 78). India 1 es.; Ceylon 1 es.
. reducta Berio - (fig. 5). Belgaum 1 typus e 1 es.
adducta Berio - (fig. 4). Eritrea 1 typus e 1 allotypus.
OG oe
SECTIO VIII
Valva fornita apicalmente di complesse e forti formazioni sclero-
tizzate. Schema dei disegni alari simile al gruppo precedente.
O. lepida Saalm. - (fig. 82). Eritrea 1 es.; Abissinia 1 es.; E. Africa
2 es.; Kenia 1 es.; Nyasaland 2 es.; Madagascar 1 es. (typus?).
O. corniculans Wallgr. - (fig. 94). E. Africa 1 es.; S. Africa 1 typus
e 14 es.
O. terribilis Berio - (fig. 81). Eritrea 1 typus-e 19 es.; Abissinia 3 es.;
Nairobi 2 es.
SECTIO IX
Specie caratteristiche per la presenza di una fascia bianca trasver-
sale sulle ali anteriori; valva semplice fornita di contorni variamente
caratteristici. E' abbandonato lo schema alare che si è svolto per suc-
cessivi passaggi dal I gruppo al precedente.
O. domina Holld. - (fig. 60). E. Africa 1 es.; Eritrea 1 es.; Camerun
4 es.; Costa d'Oro 1 es.; Nigeria 1 es.; Togo 2 es.; Nyasa-
land 13 es.
abscissa Wik. - (fig. 90). E. Africa 15 es.; Madagascar 1 es. »
abscissa ab. partita Mab. - S. Africa 18 es.
punctifascia L. Cf. - Abissinia 1 es. (9).
albomediovittata Berio - (fig. 58). E. Africa 1 typus e I es.
fasciata Wallgr. - (fig. 92). S. Africa 1 typus, 1 lectallotypus e
I5 es.
Morstatti Berio - (fig. 91). E. Africa 1 typus.
transversa Moore (fig. 59). India 2 es.; Ceylon 7 es.
Sali
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95
Fig. go. - Ozarba abscissa Wlk., E. Africa; valva sin. — 91. - O. Morstatti Berio,
E. Africa: Amani; typus: valva sin. — 92. - O. fasciata Wall., valva sin. e metà
distale della valva destra. — 93. - O. nyanza Feld., S. Africa: Knysna; typus: valva
sin. — 94. - O. corniculans Wllg., Caffraria; neoallotypus: valva sin. — 95. - O.
punctigera Wlk., sommità della valva sin.: a: Chusan Is. (topotypus); b: Japan,
-Yoshima; c: Burma, Maymyo; d: Trevancore, Peermade: e: Brisbane.
v
ROTA ey oe
PAE 7
154 E. BERIO
SECTION ox
Valva estremamente corta e tozza; disegno alare molto vario; pure
appartenendo a localita molto distanti le specie sono molto simili ri-
| spetto alla forma caratteristica della valva.
a) specie senza corona.
incondita Btlr. - (fig. 72). Ceylon 6 es.
brunnea Leech - (fig. 73). Formosa 3 es.
fannia Druce - (fig. 71). S. America 4 es.
OOO
b) specie fornite di corona.
O. metaleuca Hmps. - (fig. 68). S. America 4 es.
O. geta Druce - (fig. 69). Messico 3 es.
O. Hoffmanni Berio - (fig. 70). S. America 1 typus e 3 paratipi.
O. mortua Berio - (fig. 66). Eritrea 1 typus e 3 es. (? posizione
incerta).
O. plagifera Rebl. (= atrifera Hmps.) - (fig. 67). Eritrea 3 es.; So-
kotra 1 typus e 12 es.
SECTIO XI
Valva fornita, sulla parte apicale della lamina anteriore, di spine
corte e tozze. formanti una superficie ruvida.
O. isocampta Hmps.--. Eritrea 1 es. ;. Bi Africa 6 es:; S. Adrica oa
tutte “2. 27:
phaea Hmps. - (fig. 61). Sudan 2 es.; Eritrea 5 es.; Rhodesia 1 es.
Aloysti-Sabaudiae Berio - (fig. 63). Somalia 1 typus.
leptocyma Hmps. - Senegal 2 es. (9 @).
hypenoides Btlr. - (fig. 62). India 6 es.; Ceylon 1 es.
OOOO
Seguono le seguenti specie non raggruppabili tra di loro perche
fornite di apparati profondamente diversi. Lo studio di tutte le altre
specie di Ozarba che qui non sono state prese in esame permettera certo
di formare altri gruppi omogenei.
a) specie molto diverse per aspetto esterno dalle specie dei gruppi
a cui potrebbero essere ascritte in base all'apparato genitale.
O. nigrovirtdis Hmps. - (fig. 65 bis). Eritrea 18 es.; S. Africa 4 es.
O. Boursini Berio - (fig. 39). Somalia 1 es.; Abissinia 1 typus e 2 es.
Sue e
OO 9
OZARBA E 155
Heringi Berio - (fig. 18). Camerun 1 typus e 1 es.
endoscota Hmps. - (fig. 83). Somalia 3 es.
diaphora Berio - (fig. 36). E. Africa 3 es.; Uganda 1 typus.
b) specie con apparato molto diverso da quello delle specie del gruppo
a cui potrebbero essere ascritte per aspetto esterno.
-vatiabilis Berio - (fig. 87). Eritrea 1 typus e 64 es.
scorpio Berio - (fig. 75). Somalia 1 typus e 1 es.
Gaedai Berio - (fig. 86). S. Africa 1 typus.
96 97
Fig. 96. - Ozana chinensis Leech., S. India: ultimi uriti visti di fianco per mostrate
le piastre pigidiali in sito sotto le ultime strutture dell’ andropigio. — 97. - Fulvarba
99900
fulvescens Hmps., Durban; palpi.
semitorrida Hmps. - (fig. 65). Arabia 2 es.; Uganda 1 es.
captata Berio - (fig. 38). Eritrea 1 typus e 5 es.
flavidiscata Hmps. - (fig. 64). Madagascar 1 es.
inobtrusa Hmps. - S. Africa 3 es. privi di addome.
c) specie di cui mi è ignoto l’ apparato copulatore e l’ aspetto esterno non permette
.
ry
.
C50 C0550
di ascriverle per via di analogia a nessuno dei gruppi di cui sopra.
bicoloria Gaede - S. Africa 1 typus (9).
cinerea Auriv. - S. Africa 1 typus (9).
flavipennis Hmps. - S. Africa 1 es. (2).
‘ semiluctuosa Berio - Somalia 1 typus (9).
endoplaga Hmps. - Somalia 1 es. (9).
vicina Schus. - S. America 1 es. (9).
costata Hmps. - Messico - paratypus (9).
deficiens Berio - Somalia 1 es. (9).
156 E. BERIO
Gen. Ozana nov.
(genot. Metachrostis chinensis Leech.)
Come Ozarba, ne differisce notevolmente per l'apparato genitale
maschile particolarmente conformato. Di mole enorme, esso occupa
quasi interamente la cavità addominale dove giace introflesso; esterna-
Fig. 98. - Obarza Zernyi Berio, Brasile: S. Catharina: Jaragua; typus. Apparato
copulatore maschile privato del penis, visto orizzontalmente in a, di 3/4 in b e di
sopra in c. — (Si noti che le valve sono attaccate in una posizione completamente
supina rispetto ai somiti).
mente e sternalmente è coperto da una grossa piastra chitinosa fornita
di due spine terminali e grandi ciuffi di setole; le valve sono asimme-
triche; le zampe del 1° paio portano tibie coperte di peli molto lunghi.
O. chinensis Leech. - (fig. 85 e 96). Formosa 2 es.
O. chinensis indica Warr. - India 2 es.
Gen. Fulvarba nov.
(genot. Ozarba fulvescens Hmps.)
Come Ozarba, ne differisce per i palpi il cui II° articolo è coperto
di larghe scaglie spatoliformi formanti un cospicuo ventaglio. L'aspetto |
dell’ insetto ricorda quello di una piralide. Apparato genitale fornito
di valva dotata nel centro di una prominenza rotonda. È
F. fulvescens Hmps. - (fig. 88 e 97). Natal. 5 es. paratypi.
RSE Ee inde SE ee TATO OE MIN
OZARBA 15167
Gen. Arenarba nov.
(genot. Ozarba arenacea Hmps.)
Come Ozarba, ne differisce per le antenne del 4 debolmente ser-
rate, e fornite di ciglia e setole.
A. arenacea Hmps. (= O. fusca Hmps.) - (fig. 40). India 1 es.; Cey-
lon 4 es.
A. destituta Moore - (fig. 41). India 3 es.; Ceylon 8 es. paratipici.
A. perplexa Saalm. (?) - Natal 1 es. typus? (9).
Gen. Obarza nov.
(genot. Ozarba Zernyi Berio) -
Come Ozarba; palpi oltrepassanti la fronte. Apparato genitale di
forma particolarissima, con valve situate quasi interamente sotto gli
vs
vs
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-
.
sterniti.
O. Zernyi Berio - (fig. 98). S. America 1 typus.
ALTRI GENERI
Le seguenti specie descritte come Ozarba appartengono invece al
Gen. Eustrotia Hbn.:
O. regula Gaede - (fig. 94), Togo 1 typus; Costa d’ Oro 4 es.
O. pseudopunctigera Berio - (fig. 1), che passa in sinonimia di Eustrotia
| excavata Wlk. 1865.
O. pluristriata Berio, come ho già notato in Ann. Mus. Genova, LVIII,
193, (1938).
RES LIGUSTICAE
LXXXII
DELFA GUIGLIA
IL TETRAGONURUS CUVIERI RISSO, 1810
NEL GOLFO DI GENOVA
La platea continentale del Golfo di Genova (1) è, come si sa, assai
ristretta: in alcuni tratti delle coste liguri il pendio declina difatti ripi-
dissimo e notevoli abissi si riscontrano a sole poche miglia di distanza
dalla costa. Tali profondità albergano una caratteristica fauna che già da
tempo è stata oggetto di ricerche e di studii.
Furono da prima pescate puramente occasionali compiute da sem-
plici pescatori che calando i palamiti fra i 300 e 500 m. di fondo,
portarono a riva numerosi elementi della fauna abissale riferentisi soprat-
tutto alle forme di grandi dimensioni da loro accidentalmente catturate.
E’ al Museo di Genova che spetta il merito di aver promosso le prime
vere e metodiche! campagne di studio intorno alla fauna delle profondità
del Golfo di Genova. Il Vinciguerra (1883, 1934) ricorda la prima pe-
scata con palamiti che furono calati ad oltre 600 m. di fondo nelle così
dette fosse del porto e che fruttarono ben 200 esemplari; ciò avvenne
il 26 luglio 1879 a bordo del « Violante », piccolo legno a vela dei
Cap. Enrico d’ Albertis.
In questi ultimi trent’ anni l’ esercizio della pesca con reti a strascico,
tirate da battelli a motore, ha preso nel Mare Ligure grande sviluppo,
raggiungendo profondità considerevoli e riportando esemplari rari e
preziosissimi.
(1) G. Rovereto - La Liguria geologica - Mem. Soc. Geolog. Ital., Vol. II,
1939, pag. 63.
I
TETRAGONURUS CUVIERI 159
Alla caratteristica fauna abissale appartiene il Tetragonurus Cu-
vieri Risso, noto in Liguria come « Pesce sbiro » 0 « Sbiro neigro » (2)
nome che richiama il suo caratteristico colore.
Gli esemplari, anche quelli freschi o quasi freschi, che io ho avuto
agio di esaminare mostravano tutti una tinta bruna violetta tendente al ©
nero, con zone più chiare specie ai lati; non ho potuto riscontrare quei
riflessi rossastri a cui spesso accennano gli Autori. Bisogna però tener
sempre presente come molto spesso le alterazioni di colore siano colle-
gate allo stato e: all’epoca di conservazione; il liquido, così come la luce,
possono talora decolorare gli esemplari in maniera assai sensibile.
Il Tetragonurus Cuvieri Risso viene generalmente considerato
specie rarissima. Il Canestrini (1871-''72) dice che durante i due anni
che fu a Genova ne vide pescare in quelle acque due soli esemplari.
Fra le ricche collezioni ittiologiche del Museo di Genova ne ho
potuto riscontrare 19 esemplari, quasi tutti catturati nelle vicinanze di
questa città (3). Riguardo al sesso ho notato la quasi assoluta predo-
minanza di femmine con gonadi mature, ciò dovrebbe confermare il
fatto che l'approssimarsi della femmina alle spiaggie è in rapporto con
la deposizione delle uova. Tale funzione, da quanto mi risulta dalle
diverse date di cattura, dovrebbe compiersi indifferentemente in qual:
siasi stagione dell’anno e non durante la sola estate come dice il Risso
(1810, 1826). Secondo questo Autore il Tetragonurus abbandona in
agosto le profondità marine per recarsi a deporre le uova in vicinanza
delle spiagge.
Della massima parte degli esemplari da me osservati non posso pur-
troppo dare dati precisi riguardo al modo e al luogo esattissimo di cat-
tura. Comei si vedrà dalla tabella qui sotto riportata, io mi sono limitata
-a trascrivere i dati annessi ai singoli esemplari o riferitimi verbalmente.
Gli individui entrati in Museo in questi ultimi tempi furono quasi
tutti portati da pescatori che, colpiti dalla singolarità di questo strano
’
(2) In Sicilia viene chiamato « Pisci lima », a Nizza « Courpata ».
(3) Oltre a questi il Museo di Genova possedeva altri due esemplari: uno cattu-
rato il ro luglio 1871 a Cornigliano (Vinciguerra, 1879) e l’altro nel settembre 1891
a Sampierdarena, ambedue gli esemplari non esistono più nelle collezioni di questo
Museo.
160 D. GUIGLIA
pesce da loro rinvenuto o rigettato alla spiaggia o salpando le reti, si
rivolsero a noi per avere delucidazioni in proposito. i
A detta dei pescatori non è difficile trovare il « Pescio sbiro » boc-
cheggiante sulle spiagge, e questo per il fatto che i pescatori stessi,
selezionando il materiale raccolto, rigettano gli esemplari non commesti-
bili rimasti impighati nelle reti. i
Che il Tetragonurus Cuvieri non fosse un pesce commestibile
era già stato provato dal Risso (1810). Esso non appartiene però alla
categoria dei pesci velenosi propriamente detti, provvisti cioè di ghian-
dole velenifere con relativo apparecchio di inoculazione: il suo veleno
agisce solo per ingestione delle carni (Risso, Phisalix). Il Risso che
per due volte sperimentò su sè stesso gli effetti di tali carni tossiche, parla
di acutissimi dolori viscerali, nausea, vomito, molestissimo calore alla
faringe e all’esofago e grande rilassatezza di tutte le membra. Egli collega
tali fenomeni all’ingestione da parte del Tetragonurus di Meduse ad alto
potere urticante (Gen. Stephanomia).
La conoscenza di questo raro e caratteristico pesce risale ad alcuni
secoli. Già il Rondelet (1553) lo descrive sotto il nome di Mugil ni-
ger e lo raffigura grossolanameinte in base ad un esemplare che gli fu
comunicato a Pisa.
In seguito l'Aldrovandi (1638) ne dà una descrizione molto som-
maria e lo chiama Corvus niloticus, nome con il quale fu a lui inviato
e che crede, conservare nonostante, come egli stesso dice, sottovil nome
di Corvus già sia stata designata una specie marina (evidentemente ri-
teneva d’acqua dolce la specie da lui descritta). Non discute riguardo al-
l'appellativo nilotico» afferma solo di non aver vista citata questa specie
negli elenchi dei pesci del Nilo, e null'altro aggiunge che possa giusti-
ficare tale nome e che spieghi la vera provenienza della specie descritta.
La figura è nell'insieme abbastanza fedele e permette il riconoscimento ©
della specie. Ingiusta è quindi 1’ asserzione del Cuvier (1829), questo
Autore, difatti, conglobando in un giudizio unico i disegni del Ron-
delet, dell’ Aldrovandi e del Risso così si esprime: «On n’en a que
de mauvaises figures ».
Il Moreau (1881, p. 179) accenna ad una figura del Lesueur :
« Pendant le séjour qu’ il fit a Nice, en 1809: Lesueur traca, evec son
habilité ordinaire, une excellente figure de ce poisson, désigné sous le
TETRAGONURUS CUVIERI © 161
mon de Chanos d’Aldrovande, Risso. Le Tétragonure dessiné par Le-
sueur est très probablement celui que Péron donna au Muséum de Paris,
le premier des précieux spécimens que; possède la riche collection ».
Nel 1810 il Risso riprende in esame questo pesce che, come abbiamo
visto, già aveva contraddistinto con il nome di Chanos d’ Aldrovande
e lo descrive creando il nuovo genere Tetragonurus (coda quadrango-
lare) ed in seguito (1826) la nuova famiglia Tetragonuridae che pone
immediatamente vicina alla famiglia Mugilidae.
La brevità della descrizione e la figura troppo schematica non
danno però un quadro sufficientemente esatto di questa caratteristica
specie. Una diagnosi assai più dettagliata e completa la troviamo nel-
l’opera del Cuvier e Valenciennes (1836); qui, oltre alla morfo-
logia esterna, è pure curata la parte anatomica ed una fedele figura di
insieme permette un facile riconoscimento delle specie.
In seguito altri Autori citarono e descrissero il Tetragonurus Cu-
vieri Risso di località diverse, raffrontandolo specialmente con il Tetra-
gonurus atlanticus Lowe.
Un quadro sulla variabilità dei singoli individui nell’ambito di
una ristretta zona non è stato ancora fatto; per questo ritengo utile dare
qui un saggio sulla variazione di questo raro pesce nel Golfo di Genova.
Nel Mare Ligure, oltre alle località menzionate nella tabella che
‘ segue, il Tetragonurus Cuvieri Risso fu rinvenuto a Rapallo (Seurat)
e alla Spezia (Brunelli e Bini).
Citato del Mediterraneo [Algeria (Algeri, Tigzirt, Gouraya), Al-
boran, Marsiglia, Tolone, Nizza, Golfo di Aiaccio, Napoli, Messina],
dell’ Atlantico (Madera, Massachusetts) e del Pacifico (Giappone, Coste
orientali dell’ Australia). :
Non possiedo esemplari dell’Atlantico e del Pacifico per cui non
posso dire se i J etragonurus trovati in tali mari debbano venir riferiti
al Cuvieri Risso o non piuttosto all’ atlanticus Lowe.
. Molto si è discusso intorno alla validità di quest'ultima specie
considerata da diversi Autori sinonimo del Cuvieri; per mancanza di
materiale io non posso entrare in merito circa il suo esatto valore si-
stematico. Tendo pero a credere che l'Atlantico e il Pacifico alberghino
una forma distinta dal Cuvieri, specie quest’ ultima con dispersione
geografica limitata forse al solo Mediterraneo.
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ch Stato, al disotto
- 6 la 5 b 5 I. 2a D
nazzola 2 mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm! mm. | mm ae mm i 13 x AGI retina.
IV-1911 3 x cefalica presen-
+ ta profonde fe-
rite dovute
4 forse a. colpi
di fiocina.
Genova - Foce 352) | 336 50 29 61 li 30 | 110 | 205 82 14 | 110 32>) 1815) 15) 51 28 È
del Bisagno 9 mm. | mm | mm.| mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. |'mm. | mm. 25 12 si
10-VII-1903 | | |
|
Genova - Corni- 350 | 300 45 22 58 ll ‘8 97 | 206 82 15 | 108 34 | 1820} 15 | 1+5| 11 28 | Es. un poco
gliano 2 mm. | mm. | mm. | min. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. 28 13 saiEe Ete Ls
(2) cui la misura
29-1V-1914 dello spessore
del corpo è ap-
prossimativa.
2 E 2 © g
5 Ss] GI = 2 = 2 ts 2 2 ©
= 38 |2 Sela = = E = ci 2 3 2 = = ° 2
x S Be ee s Sì SQ 5 5 s |s 8 = 2 ri = E 2 5
: Sie ie ES pS ISO, (es S|) ss = s | 3 8 5 2 2 s = 2 Gi x
TO] = ss Ss se |a .,8 | SZ bi cs 2 2 a Ss = 5 S
Località - Data Sesso, n sas Ss Si Sales |s = a a aie, tc 3 s A = Li s Osservazioni
S se | ss 2 Gi 5 a ES È
5 S IN Sa 2 B-/s=2/e 2 [i s 3 Ss s i e DI = È
2 Salts 5 5 as 5 © [SI = [SI 2 2 KH = [SI =
= ESS S = sas = Gi = 5 5 2 Pel E e e = =
2 DS 2 2 s = E e s =2 = E E = G a È
5 © S|a 3 5 3 = 2 = = =i E a = È =
a s = a =) 2 r=) 2 a Ss a
a a a a (=) a
Genova - Mul: | © | 345 | 300 44 33 62 11 28 | 100 | 204 76 14 | 110 31 |18.18| 15 | 145] 11 28 | Es. trovato in
edo mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm..| mm. 28 12 reti da acciu-
4-XII-1920 > 4 ghe.
Genova-Corni-| © | 341 | 297 43 34 60 10 26 | 100 | 197 17 14 | 108 33 | 1818) 15 | 1+5| 11 28 4
gliano mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. 28 12 bs tm
27-11-1914 È
Q
Genova - Voltri Q 330 | 280 44 34 57 10 26 85 | 187 75 14 | 110 31/1818] 15 | 145] 11 28 | Es. preso vivo ie)
12-1-1931 mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm | mm. | mm.| mm. 2812 . | nelle nasse. È
e]
Genova fra Bo- ? 328 | 279 42 24 59 Il 24 104 189 70 12 113 32 | Ia I6| 16 145 | 12 28 Es. trovato fer- a
gliasco e Nervi mm. | mm, | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. 213) mo su di un lo)
all'altezza diS. fondo sabbioso lo)
Ilario a 4m circa di <
3-IX-1949 profondita. Uc- ei
ciso col fucile [o]
subacqueo. ai
Genova-Corni- | © | 317 | 282 38 30 56 10 26 90 || 192 76 13 | 110 31/1817) 15 | 145] 12 30 | La lunghezza
gliano mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. 28 13 totale non è
10-IV 1919 ? scrupolosamen-
te esatta perchè
lacodaèlogora.
Genova = Porto 2 315 | 273 40 30 AT 10 22 91 186 74 14 | 110 31 |18(?)| 15 1+5 Es. trovato nei
1-V1-1923 mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. 20 12 E -
ua
Dà
E
SI 2 2 x © = imc oe ah “
2 |#F|5,| 5 [5 ala eee Sele el © les
Be eS lee ale ea Ee plea o
Località - Data Sesso Ej FONTS = es È EEE = = la Di 3 È 2 3 a
Shi a ee poet ree Ee ell SAS ese A We
=) SS | = a | E a vE
Genova - Foce | 9 312 | 275 4200/1027: 57 10 23 ? 184 73 | 14 | 110 ? 198 (2) | 11(?)) 145} 11 28
Lal È f
17-VI-1931 mm. | mm.| mm. | mm | mm. | mm. punte mm | mm. | mm. 2a 12
presenta una
ferita dovuta
forse a colpi di
fiocina.
Genova - Pegli ©) 312 | 263 42 25 55 10 27 94 183 val Il 110 32 | 19.18| 15 145 | 12 28 | Es. pescato con
a tramaglio (ore
12-V-1946 mm. | mm. | mm. | mm. | mm.| mm. | mm.| mm.| mm. | mm. | mm. 2a 14 6) a 500 m. dalla
costa, nelle
acque di Por-
ticciolo, all’al-
tezza del Molo
Lomellini, a 8-
10 m. di pro-
fondità.
311 | 264 43 30 55 10 24 83 | 168 69 11 111 31 | i817) 15 | 1+5 | 12 28 | Es. sventrato,
Levanto 2 Walt adel
altezz
pane n
(Liguria or.) (Es. | mm.| mm. | mm.| mm.| mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. 20 12 corpo appare
SUL alterata. iy
15-11-1913 trato)
Genova - Golfo || 9 | 305 | 268 45 2 55 | 10 29 93 | 183 67 14 | 103 | 30 |1a18| 14 |1+5|1o(?)| 30 | Es. notevol-
mente schiac-
ciato con pinna
anale deterio-
13-1V-1883 mm. | mm. | mm, mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm, | mm. 20 14
rata. ci
i E
9
Genova - Sori @ | 303 | 255 37 23 56 10 27 93 | 178 68 11 | 106 31 | 1815] 15 | 14+5]| 10 28 | Es, pescato a a
11-VII-1936 mame mmel| mime mm | memes nm: mm. | mm.| mm.| mm.| mm.| mm.| mm. | 20 12 700 m. di’ pro- a
fondita. &
fe}
(3;
: =)
Genova ? Es. trovato a- 3
o 298 | 261 43 14 53 iaggi
Sestri Ponente | (Es. Wy si La uo co 10 110 32/1818] 14 | 1+5 II 28 | 1a spiaggia ri-
sven-| mn.) mm,| mm.) mm.| mm. | mm. | mm. | mm.| mm.| mm. | mm. 2a 12 gettato. Pre-
10-X-1895 trato)| ? senta la codale
logora e l’addo-
me sventrato.
Genova . ? 290 | 250 38 22 52 10 20 75 174 62 13 104 31 1220] 15 | 145 12 26 | Non mi è stato
possibile di
Mercat mm. z a. Pi
( ato) m.| mm.| mm.| mm. | mm. | mm.| mm.| mm. | mm. | mm. | mm. 28 12). .| identificare il
1925 Sesso.
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© © © 2 ale = È SS S.S e Sl)
= Ss ca © ° pi ddt Si
|" TETRAGONURUS CUVIERI
167
Per facilitare eventuali esami comparativi riassumo qui i dati della
precedente tabella unitamente a quelli riportati da alcuni dei principali
Autori:
Autore | 1. D. | 2. D. A | C P. We Pat: L. trasv.
Guiglia 15-21 12-14 | 10-12 4 2430 | 14-16 1/5 103-113 30-34
(1950) (+18) (1) | (412) | (+11) (428) | (+15) (+ 110) (+31)
I
Risso 18 1/12 fale 36y(2)el eG 1/5
(1826)
|
i
Moreau | 15-21 Mats “aaa 122530 16 1/5 100-120 30 circa
(1881)
|
Carus 15-21 1/11-13 | 1.-12 | 118-120 30 circa
(1889)
Seurat 16 12 12 24 16 1/5. 125 32
(1933) |
(1) Indico con il segno + la maggiore frequenza.
(2) Da quanto risulta dal numeroso materiale da me esaminato e dai dati ripor-
tati dai diversi Autori la codale non supera i 30 raggi, ciò può far pensare che ‘1
numero 36 indicato dal Risso, sia un errore di stampa (36 per 30).
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170
NOUVEAUX LAMIAIRES DU MUSEE DE GENES
(Coleoptera, Cerambycidae)
par Dr. STEPHAN BREUNING
Grace a I’ obligeance des Messieurs les Docteurs C. Alzona et F.
Capra j'ai eu l' occasion d’ étudier un lot considérable de Longicornes,
parmi lesquels j’ ai relevé les formes nouvelles suivantes. Tous les. types
et paratypes se trouvent au Museo Civico di Storia Naturale di Genova.
1. Cypriola (Dihammus Thoms, olim) Loriai sp. nov.
Allongé. Antennes fines, deux fois et demie plus longues que le
corps; scape court, troisieme article un peu plus long que le quatrieme,
deux tiers plus long que le scape. Tubercules antenniféres médiocrement
élevés. Lobes inférieurs des yeux cing fois plus longs que les joues.
Front plus haut que large, peu densement et trés finement ponctué. Pro-
notum transverse, pourvu d'une épine latérale conique, dirigée obli-
quement en haut. Ecusson semicirculaire. Elytres allongés, arrondis au
sommet, peu densement et très finement ponctués.
Noir, revétu d’ une pubescence unicolore: gris clair.
Longueur 11 mm. Largeur 3 mm. 1/3.
Type un 4 de Nouvelle Guinée: Fleuve Purari, I. 1894 leg. Loria.
Dans mes tableaux de détermination du genre Dihammus (Novit.
Ent. 1943, 3. Suppl. fasc. 94 p. 176) cette espèce s’ intercale auprès du
numéro 119, en se distinguant d' ater Fish. par la taille beaucoup moin-
dre, les joues plus courtes, la pubescence dépourvue de reflets soyeux etc.
2. Mimamblymora gen. nov.
Très allongé. Antennes fines, un peu plus longues que le corps,
frangées en dessous peu densément de poils peu longs; scape médiocre-
ment long et peu fort; troisiéme article distinctement plus long que le
scape, un peu moins long que le quatrième, les articles suivants décrois-
sants lentement en longueur. Tubercules antennifères distants et à peine
élevés. Yeux grossièrement facettés, fortement échancrés. Front trans-
verse. Pronotum transverse, trilobé 4 la base, pourvu d’ une assez petite
NOUVEAUX LAMIAIRES 171
épine latérale conique et pointue, rapprochée, de la base, de deux fins
sillons transversaux, |’ un au bord antérieur, |’ autre au bord postérieur,
et de deux faibles dépressions transversales, 1’ une antérieure, 1’ autre
postérieure. Elytres très allongés médiocrement convexes, un peu plus
larges è la base que le pronotum, fortement rétrécis au quart apical,
étroitement subarrondis au sommet. Téte non retractile. Saillie proster-
nale très étroite, moins haute que les hanches, arquée. Saillie mésosternale
légèrement inclinée a son bord antérieur. Métasternum de longueur nor-
male. Cavités cotyloides intermédiaires fermées. Pattes de longueur mé-
diocre; fémurs légérement claviformes; tibias intermédiaires échancrés;
crochets divariqués.
Type flavescens Breun.
Ce genre se place a còté du genre Sophroniella.
Mimamblymora flavescens sp. nov.
Lobes inférieurs des yeux distinctement plus longs que les joues.
Ecusson semicirculaire. Tout le dessus du corps densément et finement
ponctué.
Noir, revétu d’ une pubescence unicolore: jaune paille.
Longueur 16 mm. Largeur 2 mm. 3/4.
Type de Somalie: dai Baditù 4 Dimé, 5-VII-1896, leg. Bottego.
3. Sybrinus (Sg. Arabosybrinus Breun.) persimilis sp, nov.
Proche de flavescens Breun., mais avec les antennes un peu plus
longues que le corps, les lobes inférieurs des yeux transversaux, le pro-
notum aussi long que large et |’ angle apical sutural de |’ élytre non
indiqué.
Chaque élytre présente deux vagues bandes longitudinales 4 fond
noiratre: l’une située au milieu du disque, débutant a la fin du tiers basi-
laire et se terminant au commencement du tiers apical, l' autre située
un peu plus proche de la suture, occupant le quart apical. Moitié apicale
des articles antennaires à partir du quatriòme légèrement rembrunie.
Longueur 6 mm. 1/2. Largeur 1 mm. 3/4.
Type du Soudan Angl. Eg.: Nilo Bianco: La Ache, IV.1884,
leg. E. Dabbene. i
i
4
O
wee oes.
=A
Vice pe MS
(4g RIE SIE Oh iia Rep a tke
172 S. BREUNING
4, Sybrinus (Sg.Arabosybrinus Breun.) grossepunctipe nnis sp. Nov
Proche de flavescens Breun., mais avec les antennes un peu plus
longues que le corps, les lobes inférieurs des yeux transverses, deux fois
plus longs que les joues, le pronotum aussi long que large et les élytres
sensiblement plus fortement ponctués et étroitement subtronqués au
sommet.
Chaque élytre présente trois taches a fond noir: la première circu-
laire située a la base a cdté de |’ écusson, la deuxième, grande et obli-
que est située sur le disque, elle s’étend de la fin du tiers basilaire jusqu'un
peu après le milieu de la longueur, en s’ approchant en arrière un peu
de la suture, la troisiéme, ovalaire, est située sur le disque assez proche
de la suture au commencement du tiers apical. Moitié apicale des articles.
antennaires trois 4 huit revétue d’ une pubescence brun foncé, les articles
neuf 4 onze brun foncé a l’ exception de leur partie basilaire.
Longueur 6 mm. Largeur 1 mm. 2/3.
Type de Somalie: V. Duca degli Abruzzi 5-V-1926. Miss. ent.
Paoli.
5. Sybrinus (Sg. Arabosybrinus Breun.) crassipes sp. nov,
Proche de flavescens Breun., mais avec le troisiéme article des anten-
nes a peine moins long que le quatrième, ce dernier aussi long que les
articles suivants, et les lobes inférieurs des yeux aussi longs que larges,
deux fois plus longs que les joues. Pronotum aussi long que large, plus
convexe, a bords latéraux plus fortement arrondis, plus fortement étran-
glé avant la base, pourvu d’ une dépression transversale profonde, pré-
basiliare. Tout le dessus du corps encore plus densément ponctué. Pattes
plus fortes et un peu moins longues.
Pubescence du disque du pronotum et de 1’ écusson entremélée de
blanchatre. Elytres avec une grande tache triangulaire postscutellaire
blanchatre floue et sur chacun deux larges bandes transversales blan-
chatres: une prémédiane et une postmédiane. La partie médiane entre
ces deux bandes, la partie postbasilaire suturale et la partie préapicale de
chaque élytre sont entremélés de pubescence brun foncé. Pattes et anten-
nes a pubescence jaune grisatre clair.
Longueur 5 mm. 1/2. Largeur 1 mm. 1/2.
Type de Somalie: Terr. Rahanuin 10-XI-1911, leg. C. Citerni.
NOUVEAUX LAMIAIRES 173
e
6. Sophronica infrafusca sp. nov.
Allongé. Antennes un peu moins longues que le corps; scape assez
long et médiocrement fort, troisième article aussi long que le quatrième,.
un peu plus. long que le cinquième, sensiblement moins long que le
scape. Lobes supérieurs des yeux assez rapprochés |’ un de I’ autre, les
lobes inférieurs deux fois et demie plus longs que les joues. Ponctuation
de la téte et du pronotum trés dense et trés fine. Pronotum fortement
transverse, a bords latéraux régulierement arrondis, pourvu d’ une
dépression transversale postmédiane. Elytres allongés, arrondis au som-.
met, densément et assez finement ponctués.
Rouge, révétu d’ une pubescence ochracée. Front, joues, tempes,
parties latérales du pronotum, tout le dessous du corps, les pattes et les
antennes a pubescence brun foncè.
Longueur 5 mm. Largeur 1 mm. 1/3.
Type de Victoria Nyanza: Bugala, Arcip. di Sesse, 1908, leg.
Dr. E. Bayon.
7. Estola annulicornis sp. nov.
Allongé. Antennes aussi longues que le corps, le troisième article
aussi long que le cinquième ou que le scape, sensiblement moins long
que les joues. Ponctuation de la téte et du pronotum très dense et très fine.
Epine latérale du pronotum petite et pointue. Elytres arrondis au som-
met, densément et peu finement ponctués.
Rouge, revétu d’ une pubescence brun rougeatre qui est entremélée
sur les élytres de jaunatre. Partie basilaire des articles antennalires cing
a sept et neuf a onze, ainsi que le tiers basilaire du huitième article:
jaunes.
Longueur 7 mm. 1/2. Largeur 2 mm. 1/2.
Type de Bolivie: Rio Beni, La Paz-Reyes, 1891, leg. Balzan.
8. Estola flavolineata sp, nov.
Proche d’acricula Bat., mais avec les lobes inférieurs des yeux deux
fois plus longs que les joues et les élytres arrondis au sommet.
Pronotum sans ligne longitudinale médiane blanchatre. Dans la
moitié postérieure de |’ élytre les lignes blanchatres descendent oblique-
ment de la suture jusqu’ au bord latéral. Deuxieme article antennaire non
174 S. BREUNING
brun rougeatre, sixième article brun rougeatre a |’ exception de sa partie
basilaire.
Longueur 8 mm. 1/2. Largeur 3 mm.
Type de Bolivie: Rio Beni, La Paz-Reyes, 1891, leg. Balzan (1).
1
9. Trichestola gen. nov.
De forme en ovale allongée. Antennes médiocrement fines, un peu
moins longues que le corps, peu densément frangées en dessous de poils
courts; scape long et mince; troisiéme article un peu plus long que le
scape, beaucoup plus long que le quatrième, ce dernier beaucoup plus
long que les articles suivants. Tubercules antennifères plats. Yeux gros-
sierement facettés, fortement échancrés, les lobes supérieurs restant
distants 1’ un de l’ autre. Front faiblement transverse. Pronotum trans-
verse, convexe, pourvu d’ une petite épine latérale pointue et légerement
recourbée, un peu rapprochée de la base, ainsi que de deux fins sillons
transversaux, l’ un au bord antérieur, |’ autre au bord postérieur. Elytres
allongés, convexes, un peu plus larges que le pronotum, légèrement tron-
qués au sommet, pourvus de points alignés. Tète non retractile. Saillie
prosternale aussi haute que les hanches, tronquée verticalement à son
bord postérieur. Saillie mésosternale tronquée verticalement 4 son bord
antérieur. Métasternum de longueur normale. Cavités cotyloides inter-
médiaires fermées. Pattes de longueur médiocre; fémurs claviformes;
tibias intermédiaires sans sillon. Crochets divariqués. Tout le corps ainsi
que le scape garnis de poils dressés, peu longs.
Type guatemalana Breun.
Ce genre se place 4 còté du genre Parestola Bat.
Trichestola guatemalana sp. nov.
Lobes inférieurs des yeux sensiblement plus longs que les joues.
Téte assez densément et finement ponctuée, ainsi que le pronotum, sauf
sur le disque de ce dernier où la ponctuation est plus grossière. Ecusson
quadrangulaire. Elytres légèrement tronqués au sommet (l’ angle mar-
ginal arrondi), densément et grossiérement ponctués; les points sont
alignés, séparés par des intervalles trés faiblement convexes, ils sont
(1) Je ferai remarquer que Estola lineolata Bat. est un synonyme de hirsuta Deg.
et que Estola spinipennis Breun. est un synonyme de truncatella Bat.
NOUVEAUX LAMIAIRES 175
moins gros et irrégulièrement placés dans le tiers lateral et décroissent
progressivement vers |’ apex. Métasternum assez densément et peu fine-
ment ponctué. Parties latérales des segments abdominaux, fémurs et tibias
assez densément et finement ponctués.
Brun foncé, revétu d’une pubescence brun clair. Moitié apicale des
articles antennaires a partir du cinquième a pubescence brun foncé.
Longueur 8 mm. Largeur 3 mm.
Type un 4 de Guatemala: Quezaltenango, 1885, leg. Paganini.
10. Zipoetopsis gen, nov.
Extrémement allongé et très étroit. Antennes très fines. presque trois
fois plus longues que le corps, frangées en dessous à partir du deuxième
article de poils peu longs; scape très long et très mince, aussi long que
le quatrieme article, un peu moins long que le troisiéme. Tubercules
antennifères élevés et très rapprochés |’ un de l’ autre. Lobes supérieurs
des yeux complétement atrophiés, lobes inférieurs aussi longs que larges.
Front plus haut que large, fortement rétréci en dessous. Pronotum
cylindrique, beaucoup plus long que large, 4 bords latéraux presque
droits, pourvu d’ une faible dépression transversale prébasilaire. Elytres
extremement allongés, étirés chacun en une pointe apicale. Téte non
rétractile. Saillie prosternale étroite, moins haute que les hanches, arquée;
saillie mésosternale légérement inclinée 4 son bord antérieur. Métasternum
de longueur normale. Cavités cotyloides intermédiaires ouvertes. Pattes
courtes; fémurs claviformes; tibias intermédiaires échancrés, tibias
postérieurs grossis. Crochets divergents.
Type unicolor Breun.
Ce genre se place a cété de Zipoetes Fairm. -
Zipoetopsis unicolor sp. nov,
Lobes inférieurs des yeux deux fois plus longs que les joues. Tout
le dessus du corps extrémement densément et très finement ponctué.
Rouge foncé revétu d’ une très fine pubescence grise. Pattes et an-
tennes, a 1’ exception de leurs premiers articles, 4 pubescence plutòt
brun foncé,
Longueur 10 mm. Largeur 1 mm. 1/4.
Type de Paraguay: S. Bernardino, XI-1898, leg. G. Boggiani.
176 S. BREUNING
11. Serixia Albertisi sp. nov.
Allongé. Antennes moitié plus longues que le corps; scape très
long et mince; troisiéme article un peu plus long que le quatrieme ou
que le scape, le quatrième article sensiblement plus long que les articles
suivants. Lobes inférieurs des yeux aussi longs que les joues. Front
presque deux fois plus large que 1’ un de ces lobes, imponctué. Prono-
tum fortement transverse, éparsement et peu distinctement ponctue,
pourvu de deux dépressions transversales, une prémédiane et une postme-
diane. Elytres allongés, non élargis après le milieu, arrondis au sommet
et pourvus chacun d’ une petite épine apicale non loin de l' angle sutural;
ils sont densément et assez grossièrement ponctués, les points alignés,
très fins au cinquieme: apical. |
Jaune rougeatre, revétu d’un fine pubescence jaunatre. Sixieme
apical des élytres brun foncé. Une bande longitudinale brun foncé au
bord inférieur de la partie latérale du pronotum, prolongée en avant
jusqu'au bord postérieur de l'oeil. Mésépiméres et métépisternes brun
foncé. Segments abdominaux, a 1’ exception de tous les bords, d’ un brun
assez foncé. Pattes et antennes brun foncé. La partie inférieure des
femurs antérieurs et intermédiaires ainsi que la moitié basilaire du
quatrieme article antennaire: jaune rougeàtre.
Longueur 15 mm. Largeur 4 mm. 2/3.
Type une 9 de Nouvelle Guinée: Fly-River 1876-1877 leg. L.
M. D'Albertis.
12. Serixia basirufa sp. nov.
Allongé. Antennes très fines, presque trois fois plus longues que le -
corps; scape très long et très mince; troisième article aussi long que le
quatrieme, sensiblement plus long que le scape, le quatrieme article un
peu moins long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux a peu
pres aussi longs que larges, beaucoup moins longs que les joues. Front
plan, quatre fois plus large que l’un de ces lobes. Yeux débordants faible-
ment latéralement. Téète imponctuée. Pronotum fortement transverse,
peu densément et trés finement ponctué. Elytres allongés, distinctement
‘élargis après le milieu, arrondis au sommet et pourvus chacun d’ une
épine apicale minime, distante de |’ angle sutural; ils sont densément et
peu finement ponctués, les points alignés, obsolètes au quart apical.
NOUVEAUX LAMIAIRES 177
Jaune rougeàtre, revétu d’ une fine pubescence dorée. Elytres, a
l’exception du sixieme ou du septième basilaire, noirs et couverts de pube-
scence brun foncé devenant progressivement après le milieu d'un
argenté à reflets soyeux. Antennes è partir du deuxiéme article, brun
foncé.
Longueur 7 mm. Largeur 1 mm. 3/4.
Type une 2 de Nouvelle Guinée: Paumomu River, IX. - XII-
1892, leg. Loria.
13. Serixia basirufa Breun. m. laterufa nov.
Comme la forme typique, mais tout le quart basilaire des élytres
est jaune rougeàtre.
Type una ® de Nouvelle Guinée: Paumomu River, IX. - XII-
1892, leg. Loria.
14. Serixia discoidalis Pie m. subdiscalis nov,
Se distingue de la forme typique, par la tache élytrale rouge plus
etroite et réduite 4 la partie médiane de 1’ élytre.
_ Type une 9 de Sumatra: Pangherang Pisang, X-1891. leg. E.
Modigliani.
15. Glenea (Sg. Tanylecta Pasc.) aegoprepiformis sp. nov.
Proche de Lambi Pasc., mais l' angle apical sutural de l’ élytre étiré
en une petite et mince épine, l’ épine apicale marginale beaucoup moins
longue.
La bande médiane jaune du pronotum’est un peu moins large, le
disque du pronotum présente en plus 4 étroites bandes longitudinales
Jaunes completes. Sur les élytres aucune des taches discales se fait remar-
quer par une plus grande dimension et la bande suturale est un
peu moins large. Tliers apical des articles antennaires quatre et cinq et
l' ensemble des articles neuf 4 onze brun foncé: le septième article et par-
fois aussi le sixième et le huitieme entièrement jaune paille.
Type une 9 de Borneo: Labuan, 1867.
16. Glenea (Sg. Glenea s. str.) pseudoblandina sp. nov.
Très allongé. Antennes d'un tiers plus longues que le corps. le troi-
siéme article sensiblement plus long que le quatriéme ou que le scape.
Lobes inférieurs des yeux deux fois plus longs que les joues. Front
1
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178 S. BREUNING
un peu plus large que l’ un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du
pronotum dense et fine. Pronotum faiblement transverse. Elytras tces
allongés, échancrés au sommet (l’ angle sutural épineux, I’ angle mar-
ginal étiré en une assez longue épine), densément et assez grossierement
ponctués, les points presque effacés au quart apical. Crétes humérale
et subhumérale droites et bien accusées, se rejoignant avant |’ extrémité
pour aboutir a |’ épine apicale. Premier article des tarses postérieurs un
peu plus long que les articles deux à quatre réunis. Crochets divariqués.
Noir, revétu d' une pubescence brun foncé et orné de dessins blanc
bleuatre. Cette pubescence blanc bleuàtre couvre les joues, les tempes et
I’ écusson. Deux étroites bandes longitudinales latérales sur le front,
chacune prolongée en arrière jusqu’ au bord postérieur du vertex. Cinq
étroites bandes longitudinales sur le pronotum: une médiane et deux sur
chaque partie latérale. Chaque élytre présente une étroite bande suturale,
trois taches discales: une petite circulaire postbasilaire, une très petite
circulaire médiane et une plus grande quadrangulaire apicale, et trois
autres taches, petites et circulaires, au bord interne de la créte humérale:
une postbasilaire, une prémédiane et une postmédiane. Dessous du corps
à pubescence blanche, cette pubescence devenant plus fine et grisatre vers
le milieu. Chaque segment abdominal avec deux taches latéro-postérieures
brun rougeatre foncé. Palpes et pattes rouges a fine pubescence grise, les
‘ tarses a pubescence plus dense, blanche.
Longueur 9:mm. Largeur 2 mm. 1/4.
Type un ¢ de Borneo: Sarawak, 1865-66, leg. G. Doria.
17. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Doriai sp. nov.
Allongé. Antennes un peu plus longues que le corps; troisiéme ar-
ticle un peu plus long que le quatri¢éme, semsiblement plus long que le
scape; quatrieme article un peu plus long que les articles suivants. Lobes
inférieurs des yeux un peu plus longs que les joues. Front distinctement
plus large que l’ un de ces lobes. Ponctuation de la téte dense et très fine.
Pronotum aussi long que large. Elytres très allongés, échancrés au sommet
(’ angle sutural étiré en une très courte épine, |’ angle marginal étiré |
en une longue épine), densément et peu finement ponctués, les points
effacés vers |’ apex. Crétes humérale et subhumérale droites, bien ac-
cusées, se rejoignant avant 1’ extrémité pour aboutir a l’épine apicale.
NOUVEAUX LAMIAIRES 179
Premier article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux a
quatre réunis. Crochets divariqués.
Rouge foncé, revétu d’ une pubescence brun rougeatre foncé. Front
avec deux assez larges bandes longitudinales latérales ochracées, qui se
rejoignent en arriere pour se réunir en une seule bande, bande qui se
continue jusqu’ au bord postérieur du vertex. Joues couvertes de pube-
scence blanche, tempes d’ une pubescence ochracée. Pronotum avec cing
bandes longitudinales médiocrement larges: une médiane ochracée et
deux blanches sur chaque partie latérale. Ecusson revétu de pubescence
jaune blanchatre. Chaque élytre présente deux étroites bandes longitu-
dinales ochracées: |’ une suturale, elle se courbe a |’ apex pour atteindre
l’ épine marginale, et une humerale se terminant au commencement du
sixieme apical, et une très petite tache discale postbasilaire ochracée. Des-
sous a pubescence blanche, cette pubescence devenant très fine et plutòt
grise sur une bande médiane. Chaque segment abdominal avec deux assez
grandes taches latérales dénudées. Palpes, fémurs et tibias rouges, tarses
bruns assez foncé.
Longueur 11 mm. Largeur 3 mm.
Type une 9 de Borneo: Sarawak, 1865-66, G. Doria.
18. Glenea (Sg. Glenea s. str.) ochraceovittata Thoms m. borneotica nov.
Comme la forme typique, mais la bande humérale de l’élytre réduite
a una petite tache postbasilaire.
Type une 9 de Borneo: Sarawak, 1865-66, G. Doria.
19. Glenea (Sg. Glenea s. str.) penangensis sp. nov.
. Allongé. Antennes moitié plus longues que le corps; troisième ar-
ticle sensiblement plus long que le quatriéme ou que le scape. Lobes
inférieurs des yeux trois fois plus longs que les joues. Front un peu
plus large que l’ un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum
tres dense et très fine. Pronotum aussi long que large. Elytres allongés.
échancrés au sommet (l’ angle sutural épineux, 1’ angle marginal étiré
en une assez longue épine), densément et assez grossièrement ponctués.
Epaules assez proéminentes. Crétes humérale et subhumérale droites et
bien accusées, se joignant avant |’ extrémité pour aboutir a |’ épine api-
cale. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les articles
deux et trois réunis. Crochets divariqués.
UR
180 S. BREUNING
Noir, revétu d' une pubescence brun noir. Front, joues et tempes à
pubescence jaune blanchàtre. Vertex et pronotum avec une large bande
longitudinale médiane ochracée. Deux bandes longitudinales jaune blan-
chatre sur la partie latérale du pronotum, l’ inférieure de ces bandes
étant très large. Ecusson a pubescence ochracée. Disque élytral a fond
rouge. Chaque élytre présente une trés large bande longitudinale ochra-
cée, résultant de la fusion des bandes suturale, discale et humérale; la
bande humerale se détache de cette. bande a partir du milieu de la lon-
gueur en se terminant librement au‘ commencement du sixième apical, et
ensuite une tache quadrangulaire apicale ochracée, réunie à la bande di-
scosuturale. Base des épipleures et sterna couverts d’ une dense pube-
scence jaune pale. Abdomen rouge à fine pubescence jaunatre pale. Palpes
et pattes jaunes. Antennes brun foncé, les articles 4 a 7 a fine pubescence
. grise, les articles 8 à 11 revétus d’une dense pubescence grise blanchatre.
Longueur 9 mm. Largeur 2 mm.
Type un 4 de la peninsule de Malacca: Pulo Penang, 600-800 m.,
II-1889, leg. Loria et Fea.
20. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Modiglianii Gah.m. humerodivisa nov.
Comme le male de la forme typique, mais la bande humérale est in-
cohérente, réduite a trois taches oblongues: une postbasilaire, une pré- -
médiane et une postmédiane. La bande discale n’ existe que dans le tiers
basilaire de 1’ élytre où elle est soudée a la bande suturale; elle réap- —
parait après une forte interruption dans la partie médiane de |’ élytre en
forme d’ une macule plus ou moins circulaire qui touche la bande sutu-
rale sans se réunir avec elle. ;
Type un ¢ del’ Ile Engano: Bua-Bua, V.-VI. 1891, leg. E.
Modigliani.
21. Glenea (Sg. Glenea s. str.) dimidiata F. m. niasica nov.
Comme la forme typique, mais le pronotum est orné d' une bande
longitudinale médiane jaune pas trop étroite.
Type un 34 de l’ Ile de Nias, 1897-98, leg. U. Raap.
22. Glenea (Sg. Glenea s. str.) discoantefasciata sp. nov.
Allongé. Antennes un quart plus longues que le corps; scape peu
long, un peu moins long que le quatrième article, troisième article sensi-
blement plus long que le quatriéme, le quatriéme article aussi long que
NOUVEAUX LAMIAIRES 181
les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux deux fois et demie plus
longs que les joues. Front a peine. moitié plus large que l'un de ces
lobes. Porictuation de la téte et du pronotum très dense et tres fine.
Pronotum aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au sommet
(1’ angle sutural épineux, l’ angle marginal étiré en une épine médiocre-
ment longue), très densément et peu grossi¢rement ponctués, les points
obsolètes vers |’ apex. Crétes humérale et subhumérale droites et bien
accusées, se joignant avant |’ extrémité pour aboutir a |’ épine apicale.
Premier article des tarses potérieurs presque aussi long que les articles
deux a quatre réunis. Dernier segment abdominal allongé, pourvu de
deux fins sillons longitudinaux. Crochets divariqués.
‘ Noir, revétu d’ une pubescence noire et orné de dessins jaune ver-
datre. Cette pubescence jaune verdatre couvre les joues, les tempes et
l’ écusson. Deux larges bandes longitudinales latérales sur le front. Une
large bande longitudinale médiane sur le vertex. Pronotum avec cing
assez larges bandes longitudinales: une médiane et deux sur chaque par-
tie latérale. Chaque élytre présente une étroite bande suturale, débutant
seulement après le milieu de la longueur et se courbant a l’ apex jusqu' a
I’ épine marginale, une étroite bande discale, occupant la moitié anté-
rieure et réunie en arriére a une petite tache discale médiane, et une
petite tache oblongue située au bord interne de la créte humérale au
commencement du tiers apical. L’extréme base du bord latéral de l’élytre,
la base des épipleures et le dessous du corps revétus d’ une pubescence
jaune verdatre, cette pubescence devenant plus fine et plutòt grisatre sur
une bande médiane. Palpes et pattes rouges: fémurs postérieurs légére-
ment rembrunis dorsalement; tibias postérieurs faiblement rembrunis;
tarses a pubescence gris clair. Antennes 4 pubescence brun foncé.
Longueur 10 mm. Largeur 2 mm. 3/4.
Type un 4 del’ Ile de Nias, 1897-98, leg. U. Raap.
23. Glenea (Sg. Glenea s. str.) o emeoides Sp. nov.
Allongé. Antennes presque moitié plus longues que le corps; troi-
sieme article sensiblement plus long que le quatrième ou que le scape,
quatrième article aussi long que les articles suivants. Lobes inférieurs des
yeux deux fois et demie plus longs que les joues. Front à peine plus
large que l’ un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum dense
et très fine. Pronotum légèrement transverse. Elytres allongés, échancrés
182 S. BREUNING
au sommet (l’ angle sutural épineux, |’ angle marginal étiré en un lobe
triangulaire pointu, assez long), très densément et assez grossièrement
ponctués, les points obsolètes au cinquiéme apical. Crétes humérale et
subhumérale droites, bien accusées, se joignant avant l'extrémité pour
aboutir au lobe apical. Premier article des tarses postérieurs aussi long
que les articles deux 4 quatre réuniis. Crochets divariqués.
Noir, revétu d’ une pubescence brun noir. Le front, à l' exception
de sa partie médiane supérieure, les joues, tempes et le dessous du corps a ,
pubescence blanche. Vertex et disque du pronotum sans dessins clairs a
l’ exception d’ une petite tache médiane basilaire jaune sur le pronotum
(il s'agit peut-étre d'un exemplaire défraichi). Deux bandes longitudi-
nales blanches sur la partie latérale du pronotum. Elytres rouges, d'un ©
brun assez foncé latéralement a partir de |’ épaule et dans le tiers apical
et revétus d'une pubescence jaunatre extrèémement fine. Palpes et pattes
jaune rougeatre. Antennes brun foncé, la partie inférieure des articles
sept à dix à fine pubescence grise soyeuse.
Longueur 7 mm. Largeur 1 mm. 2/3. .
Type un 4 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891. leg.
E. Modigliani. x
24. Glenea (Sg. Glenea s. str.) latevittipennis sp. nov.
Très allongé. Antennes un tiers plus longues que le corps; troisième
article un peu plus long que le quatrième, beaucoup plus long que le
scape; quatrieme article aussi long qu’ un des articles suivants. Lobes
inférieurs des yeux distinctement plus longs que les joues. Front moitié
plus large que I’ une de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum
très dense et très fine. Pronotum faiblement transverse. Elytres très allon-
ges, échancrés au sommet (l’angle sutural épineux, l’angle marginal étiré
en une longue épine), densément et assez finement ponctués, les points
de plus en plus fins vers 1’ apex. Crétes humérale et subhumérale droites
et bien accusées, se joignant avant |’ extrémité pour aboutir a l’ épine
apicale. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les articles
deux et trois réunis. Crochets appendiculés.
Noir, tout le disque élytral et le dessous rouge. Front, joues, moitié
inférieure de la partie latérale du pronotum et dessous du corps 4 pu-
bescence blanche, cette pubescence devenant très fine et grisatre le long
du milieu du dessous. Occiput, pronotum et élytres 4 pubescence brun
ig Calpe be ater pie i e a al
oe beh ner Fh SiN ital 4 RR
NOUVEAUX LAMIAIRES ì 183
foncé. Une très large bande longitudinale ochracée au milieu du vertex
et du pronotum. Une très étroite bande longitudinale blanchatre dans la
moitié supérieure de la partie laterale du pronotum. Ecusson a pubes-
cence ochracée. Sur chaque élytre une très large bande longitudinale och-
racée, résultant de la fusion des bandes suturale et discale. Palpes et pattes
jaunes. Tarses antérieurs et intermédiaires bruns, tarses postérieurs 4
pubescence blanchatre. Antennes noires a pubescence brun noir. i
Longueur 12 mm. Largeur 2 mm. 3/4.
Type une 9 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891 leg.
E. Modigliani.
25. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Caprai sp, nov.
Allongé. Antennes un tiers plus longues que le corps; troisiéme
article sensiblement plus long que le quatriéme ou que le scape; quatrieme
article un peu moins long que les articles suivants. Lobes inférieurs des
yeux moitié plus longs que les joues. Front trois quarts plus large que
l’ un de ces lobes. Ponctuation de la téte dense et très fine. Pronotum
un peu plus long que large, très densément et très finement ponctué.
Elytres allongés, échancrés au sommet (l’ angle sutural épineux, |’ angle
marginal étiré en une épine médiocrement longue), très densément et
assez grossiérement ponctués, les points devenant plus épars a partir du
milieu, très fins au tiers apical. Crétes humérale et subhumérale droites,
bien accusées, s’ effacant toutes deux un peu avant l’ épine apicale. Pre-
mier article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux et
trois réunis. Crochets divariqués.
Noir, revétu d’ une pubescence brun noir. Joues et tempes a pu-
bescence grise. Deux bandes longitudinales grises sur chaque partie laté-
tale du pronotum. Une tache médiane basilaire jaune sur le pronotum.
Une tache japicale jaune sur 1’ écusson. Plus que le tiers basilaire des
élytres est rouge et revétu d’ une très éparse pubescence jaunatre, cette
zone étant bordée en arriére par une tache transversale discale jaune.
Chaque élytre présente en plus une très petite tache postmédiane jaune,
située au bord interne de la créte humérale, et une grande tache ronde
jaune, située juste avant |’ apex. Dans la moitié antérieure de l' élytre
I’ espace entre la créte subhumérale et le bord latéral est revétu de pu-
bescence grise. Dessous du corps 4 fond rouge assez foncé et revétu de
pubescence grise. Palpes et pattes jaune rougeàtre à très fine pubescence
ee
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184 S. BREUNING
jaunatre, tarses a pubescence blanchatre, plus dense. Antennes brun
foncé, les articles sept et huit blancs.
Longueur 9 mm. Largeur 2 mm.
Type une ® de Sumatra: Sungei-Bulu, IX-1878, leg. O. Beccari.
26. Glenea (Sg. Glenea s. str.) subaurata sp. nov.
Allongé. Antennes un quart plus longues que le corps; troisieme
article sensiblement plus long que le quatrieme, beaucoup plus long que
le scape; quatrième article un peu plus long que les articles suivants. Lobes
inférieurs des yeux deux fois et demie plus longs que les joues. Front
un peu plus large que l’ un de ces lobes, peu densément et tres finement
ponctué. Ponctuation de |’ occiput et du pronotum dense et très fine.
Pronotum aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au sommet
(l’ angle sutural étiré en une petite épine, |’ angle marginal étiré en une
longue et mince épine), densément et assez finement ponctués, les points
devenant très fins vers l’ apex. Crétes humérale et subhumérale droites
_et bien accusées, se joignant avant l’extrémité pour aboutir a l’ épine
apicale. Premier article des tarses postérieurs un peu plus long que les
articles deux et trois réunis. Dernier segment abdominal pourvu d’ une
tres profonde fossette médiane apicale. Crochets divariqués, l’ ongle
externe des crochets intermédiaires appendiculé.
Noir, revétu d’ une pubescence brun olivatre assez foncé. Yeux cer-
nés de blanchatre. Joues et dessous du corps a pubescence blanchatre.
Pronotum orné de six étroites bandes longitudinales blanchatres: de
part et d’autre une latéro-discale et deux sur la partie latérale. Métas-
ternum et chaque segment abdominal avec deux taches allongées, laté-
rales, dénudées. Pattes 4 fine pubescence gris blanchatre. Antennes 4
pubescence brun foncé.
Longuer 10 mm. Largeur 2 mm. 1/3.
Type un ¢ de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891, leg.
E. Modigliani.
27. Glenea (Sg. Glenea s. str.) ora Gah. m. insuturaloides nov.
Comme la forme typique, mais les parties latérales du pronotum
revétues d'une fine pubescence unicolore grise. La zone basilaire discale
ochracée des élytres se voit réduite à partir de la fin du quart basilaire a
une bande suturale peu large, qui se termine un peu avant le milieu de
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NOUVEAUX LAMIAIRES 185
la longueur de 1’ élytre, y étant réunie a une tache transversale discale
prémédiane. Entre cette tache et la tache apicale ochracée la bande sutu-
rale fait ainsi défaut.
Type une 9 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891, leg.
E. Modigliani.
28. Glenea (Sg. Glenea s. str.) ruficollis Gah.m.tripunctipennis nov.
Comme la forme typique, mais chaque élytre présente trois très
petites taches jaune d' ocre au bord interne de la créte humérale: l’ une
postbasilaire, l’ autre un peu avant le milieu de la longueur et la troisieme
au commencement du tiers apical.
Type une 9 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891, leg.
E. Modigliani.
C’ est la forme que Gahan (1907 Ann. Mus. Civ. di Genova (3)
III p. 103) cite comme variété de ruficollis Gah. sans la nommer.
| 29. Glenea (Sg. Glenea s. str.) sumatrana sp. nov.
Allongé. Antennes un tiers plus longues que le corps; troisieme
article beaucoup plus long que le quatrieme ou que le scape; quatrieme
article aussi long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux
trois fois plus long que les joues. Front un peu plus large que |’ un de
ces lobes, densément et trés finement ponctué. Occiput et pronotum trés
densément et trés finement ponctués. Pronotum aussi long que large.
Elytres allongés, échancrés au sommet (1’ angle sutural épineux, l' angle
marginal étiré en une courte épine), densément et assez grossièrement
ponctués, les points obsolètes vers l’ apex. Crétes humérale et subhumé-
rale droites et bien accusées, s’ effacant avant 1’ épine apicale. Premier
article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux et trois réunis.
Crochets divariqués.
Noir, revétu d’ une pubescence brun foncé. Le front, a l’ exception
. d’une bande longitudinale dans la partie supérieure, les joues et les
tempes a pubescence blanchatre. Deux bandes longitudinales jaunes sur
le vertex. Une bande longitudinale jaune au milieu du pronotum peu
large, faiblement élargie dans sa partie basilaire. Deux bandes longitu-
dinales blanchatres sur chaque partie latérale du pronotum. Ecusson
couvert d'une pubescence jaune. Elytres rouges, revétus d’une pubes-
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186 S. BREUNING
cence brun rougeàtre et ornés de dessins jaunes. Chaque élytre présente
une assez large bande suturale, une étroite bande humérale, une étroite
bande discale, occupant le quart basilaire, une petite tache circulaire
discale médiane et une grande tache quadrangulaire apicale, reunie aux
bandes suturale et humérale. Base des épipleures et dessous du corps à
pubescence blanche, cette pubescence plus fine sur une bande médiane
du dessous. Palpes et pattes jaune rougeàtre, tarses postérieurs a pubes-
cence blanche. Antennes brun foncé, la face inférieure des articles sept
a neuf couverte de pubescence blanchatre.
Longuer 8 mm. Largeur 2 mm.
Type un 3 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891, leg.
E. Modigliani.
30. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Weyersi Auriv. m, subdorsalis nov.
Comme la forme typique, mais sans trace de bande discale.
Type un 4 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891 leg.
E. Modigliani.
31. Glenea (Sg. Glenea s. str.) siporana sp. nov.
Allongé. Antennes un quart plus longues que le corps; troisième
article beaucoup plus long que le quatriéme ou que le scape; quatrieme
article aussi long qu’ un des articles suivants. Lobes inférieurs des yeux
sensiblement plus longs que les joues. Front presque moit:é plus large
que l'un de ces lobes, densément et très finement ponctué. Occiput et
pronotum trés densément et trés finement ponctués. Pronotum aussi
long que large. Elytres allongés, échancrés au sommet (1’ angle sutural
épineux, |’ angle marginal étiré en une très courte épine), densément et
peu finement ponctués, les points étant très fins au tiers apical. Crétes
humérale ét subhumérale droites, bien developpées, effacées bien avant
I’ epine apicale. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les
articles deux et trois réunis. Crochets divariqués.
Brun foncé, revétu d'une pubescence brun foncé. Le front, a l’ex-
ception d'une large bande longitudinale, la partie supérieure, les joues,
les tempes et le dessous du corps 4 pubescence blanche. Deux bandes lon-
gitudinales jaunes sur le vertex. Pronotum orné de cing bandes longitu-
dinales peu larges: une médiane jaune et deux blanches sur chaque partie
latérale. Ecusson orné d’ une large bande médiane jaune. Quart basilaire
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NOUVEAUX LAMIAIRES 187
du disque élytral 4 fond rougeatre. Dessins élytraux jaunes: chacun pré-
sente une étroite bande suturale, réunie en arriere a une assez grande tache
quadrangulaire située juste avant l’ apex, une étroite bande humérale,
se terminant au commencement du quart apical, une étroite bande discale,
occupant le quart basilaire, et une petite tache ronde discale médiane.
Base des épipleures couverte de pubescence blanchatre. Métasternum et
chaque segment abdominal pourvus de deux taches laterales d’un brun
assez foncé. Palpes et pattes jaune rougeàtre, tarses 4 pubescence blancha-
tre. Antennes brun foncé, les articles sept et huit blancs.
Longueur 9 mm. Largeur 2 mm. 3/4.
Type une @ de Mentawei, Ile Sipora, Szreinu, V. VI-1894 leg.
E. Modigliani.
32. Glenea (Sg. Glenea s. str.) mentaweiana sp. nov.
Allongé. Antennes un tiers plus longues que le corps; troisième
article beaucoup plus long que le quatriòme ou que le scape; quatriòme
article aussi long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux deux
fois plus longs que les joues. Front distinctement plus large que i’ un
de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum très dense et très
fine. Pronotum aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au som-
met (l’ angle sutural proéminent, l’ angle marginal étiré en un court
lobe triangulaire pointu), densément et peu grossièrement ponctués, les
points devenant très fins vers l’ apex. Crétes humérale et subhumérale
droites et bien accusées, se joignant avant l’ extrémité pour aboutir au
lobe apical. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les arti-
cles deux et trois réunis. Crochets divariqués.
Noir, revétu d’ une pubescence brun noir. Front, joues, tempes et
dessous du corps a pubescence blanchàtré. Une large bande longitudinale
ochracée au milieu du vertex et du pronotum. Deux assez larges bandes
longitudinales sur chaque partie latérale du pronotum, réunies a leurs
extrémités en une seule, la supérieure étant jaune pale, 1’ inférieure
blanchàtre. Ecusson a pubescence ochracée. Elytres rouges, plus claires
sur le partie antérieure du disque, revétus d’ une pubescence brun rou-
geatre et ornés de dessins ochracés. Chacun présente une très large bande
longitudinale, résultant de la fusion des bandes suturale et discale, une
assez étroite bande humérale et une tache apicale, réunie a ces deux
bandes. L’ extréme base des épipleures 4 pubescence jaune blanchtre.
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188 : S. BREUNING
Palpes, fémurs et tibias jaune rougeatre, tarses bruns a pubescence blan-
che. Antennes brun foncé, face inférieure des articles sept et huit 4 fine
pubescence blanchatre.
Longueur 7 mm. Largeur 1 mm. 3/4.
Type un ¢ de Mentewei: Ile Sipora, Sereinu, V. VI-1894, leg.
E. Modigliani.
33. Glenea (Sg. Glenea s. str.) scripta Gah.m. discoplagiata nov.
Comme la forme typique mais avec les bandes latéro-discales du
pronotum complètes, la bande discale blanche de I’ élytre prolongée
jusqu’ un peu après le milieu de la longueur. Fémurs jaùne rougeatre.
Les trois premiers articles antennaires rouges.
Type une 9 de Mentawei: Si Oban, IV. VIII-1894, leg. E.
Modigliani.
34. Glenea (Sg. Glenea s. str.) coeruleosignata sp. nov.
Allongé. Antennes moitié plus longues que le corps; troisième arti-
cle sensiblement plus long que le quatrième, beaucoup plus long que le
scape; quatriéme article aussi long que les articles suivants. Lobes infé-
rieurs des yeux trois fois plus longs que les joues. Front un peu plus
large que l’ un de ces lobes, densément et très finement ponctué. Ponc-
tuation de l’ occiput et du pronotum très dense et très fine. Pronotum
aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au sommet (l' angle
sutural épineux, |’ angle marginal étiré en un court lobe triangulaire
pointu), densément et peu grossiérement ponctués, les points obsolètes
au cinquieme apical. Crétes humérale et subhumérale droites et bien
accusées, s' effacant toutes deux un peu avant l’ épine apicale. Premier
article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux 4 quatre
réunis. Crochets divariqués.
Noir, revétu de pubescence brun foncé et orné de dessins bleu clair.
Cette pubescence bleue couvre le front a l' exception de sa partie médiane
supérieure, les joues, les tempes, 1’ écusson et tout le dessous du corps.
Deux bandes longitudinales sur le vertex, n’ atteignant pas son bord
postérieur. Pronotum avec cinq bandes longitudinales: une étroite mé-
diane, deux plus larges sur chaque partie latérale (la supérieure de ces
bandes n’ étant developpée qu’ au tiers antérieur) et deux bandes trans-
versales: l' une étroite, longeant la base et l’ autre sur le bord antérieur,
NOUVEAUX LAMIAIRES 189
cette dernière interrompue en son milieu, sensiblement élargie dans les
parties latérales. Chaque élytre présente une très étroite bande suturale,
une étroite bande discale, occupant le quart basilaire, mais n'atteignant
pas tout a fait la base, une tache quadrangulaire apicale et trois très
petites taches, situées au bord interne de la créte humérale: 1’ une bumé-
rale, l’ autre un peu avant le milieu, la troisieme au commencement du
tiers apical. Base des épipleures 4 pubescence bleu clair. Palpes et fémurs
jaune rougeatre. Tibias et tarses d'un brun assez foncé, tarses posté-
rieurs rouges a pubescence jaune blanchatre. Antennes brun foncé.
Longueur 8 mm. 1/2. Largeur 2 mm.
Type un 4 de Mentawei: Si-Oban, IV. VIII-1894, leg. E.
Modigliani.
35. Glenea (Sg. Glenea s. str.) pseudocolobotheoides sp. nov.
Allongé. Antennes un quart plus longues que le corps; troisi¢me ar-
ticle sensiblement plus long que le quatriéme, beaucoup plus long que
le scape; quatrieme article aussi long que les articles suivants. Lobes
inférieurs des yeux quatre fois plus longs que les joues. Front beaucoup
moins large que l’un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum
dense et très fine. Pronotum aussi long que large. Elytres allongés,
échancrés au sommet (l’ angle sutural étiré en une très petite épine,
‘l'angle marginal étiré en une très longue épine), très densément et
assez finement. ponctués, les points obsolétes au quart apical. La créte
humérale est droite, très accusée, aboutissant a l’épine apicale, la créte sub-
humérale peu accusée, s’ effacant avant |’ extrémité. Premier article des
tarses postérieurs a peine aussi long que les articles deux et trois réunis.
Crochets divariqués.
Noir, revétu d' une pubescence brun noir et orné de dessins blancs.
Cette pubescence blanche couvre toute la téte a 1’ exception de la partie
médiane supérieure du front et de la partie postérieure du vertex, le
pronotum a |’ exception de 4 taches (deux grandes oblongues discales,
separées l’une de l’autre seulement par une ligne longitudinale médiane
et une circulaire située au milieu de chaque partie latérale) et tout le
dessous du corps. Chaque élytre présente une bande transversale préa-
picale blanche peu large et 4 étroites bandes longitudinales gris blan-
chatre: une suturale, une discale, une humérale et une latérale, cette
dernière située entre la créte subhumérale et le bord latéral. Ces 4 bandes
190 S. BREUNING
s'effacant un peu avant la bande transversale. Pattes revétues d’une fine
pubescence gris blanchatre.
Longueur 11 mm. Largeur 3 mm.
Type un 3 des Iles Philippines.
36. Glenea (Sg. Glenea s. str.) viridicincta Boisd. m. reductevitti-
collis nov. i
Comme la forme typique, mais avec une large bande longitudinale
vert metallique dans la moitié supérieure de la partie latérale du pro-
notum, le reste de cette partie couvert d'une pubescence unicolore, brun
noir.
Type une 9 de Nouvelle Guinée: Fly River, 1876-77,-leg. L.
M. D' Albertis.
37. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Loriai sp, nov.
Allongé. Antennes un quart plus longues que le corps; troisiéme
article deux fois plus long que le quatrième ou que le scape; quatrième
article sensiblement moins long que les articles suivants. Lobes infé-
rieurs des yeux deux fois plus longs que les joues. Front sensiblement
plus large que l'un de ces lobes, densément et très finement ponctué.:
Ponctuation de l'occiput et du pronotum très dense et très fine. Prono-
tum aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au sommet (1’ angle
sutural étiré en une épine minime, |’ angle marginal étiré en une épine
médiocrement longue), très densément, peu finement ponctués, les points
obsolètes au quart apical. Crétes humérale et subhumérale droites et bien
accusées, se joignant avant |’ extrémité pour aboutir 4 1’ épine apicale.
Premier article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux a
quatre réunis. Crochets divariqués.
Noir, revétu d'une pubescence noire et orné de dessins bleuatre
opalin. Cette pubescence claire couvre l’ écusson et la majeure partie des
joues et des tempes. Front avec deux étroites bandes longitudinales laté-
rales qui se prolongent en arriére jusqu’ au bord postérieur du vertex.
Pronotum avec une seule bande longitudinale médiane, qui s’ élargit
faiblement vers sa base. Elytres brun rougeàtre et couverts de pubescence
brune. Chacun présente une trés étroite bande suturale, une étroite bande
humérale, qui débute un peu après la base et se termine au commence-
ment du quart apical, une tache allongée discale postbasilaire, une tache
NOUVEAUX LAMIAIRES 191
discale prémédiane, une tache quadrangulaire apicale et une tres courte
bande subhumérale, couvrant la partie basilaire de |’ extreme bord latéral.
Moitié postérieure du métasternum et des métépisternes, les mésépimères
et deux taches latéro-postérieures sur chaque segment abdominal a pu-
bescence blanche. Palpes et fémurs rouges. Tibias.brun foncé: tarses
noirs a pubescence bleu clair. Antennes noires, la moitié apicale du
troisiéme article a pubescence blanche.
Longueur 11 mm. Largeur 3 mm. 1/2.
Type une 2 de Nouvelle Guinée: Paumomu River, IX. XII-1892
leg. Loria.
38. Glenea (Sg. Glenea s. str.) ochreolineata sp. nov.
Allongé. Antennes cassées chez le type, exemplaire unique. Lobes
inférieurs des yeux deux fois et demie plus longs que les joues. Front
un peu plus large que l' un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du
pronotum tres dense et tres fine. Pronotum aussi long que large. Elytres
allongés, échancrés au sommet (l’ angle sutural épineux, |’ angle margi-
nal étiré en une épine peu longue), densément et assez finement ponctués
les points obsolétes au quart apical. Crétes humérale et subhumérale
droites et bien accusées, la première s’ effacant un peu avant |’ extrémité,
la deuxieme aboutissant a |’ épine apicale. Premier article des tarses pos-
térieurs aussi long que les articles deux et trois réunis. Crochets ap-
pendiculés.
Noir, revétu d’ une pubescence brun noir. Front, joues et tempes
couverts de pubescence jaune pale. Une large bande longitudinale mé-
diane ochracée sur le vertex. Pronotum orné de cing bandes longitudi-
nales peu larges: trois discales ochracées, et dont les latérales sont pro-
longées en avant, jusqu’ au bord postérieur des yeux, et deux jaune
pale sur chaque partie latérale. Ecusson a pubescence jaune. Elytres
rougeatres a fine pubescence brun rougeatre et ornés de dessins jaunes,
Chacun présente trois bandes peu larges: une suturale compléte, réunie
a une tache quadrangulaire apicale, une discale, occupant la moitié anté-
tieure, et humérale, se terminant au commencement du cinquiéme apical.
Dessous a dense pubescence jaune pale, cette pubescence devenant très
fine et grisàtre sur une assez large bande médiane. Métasternum avec deux
étroites bandes longitudinales latérales; segments abdominaux un 4
quatre avec deux taches transversales latérales, presque dénudées. Palpes
192 S. BREUNING
et pattes jaune rougeatre a fine pubescence jaunatre, cette pubescence
étant plus dense sur les tarses. Scape brun noir.
Longueur 11 mm. Largeur 3 mm.
Type un 4 de Nouvelle Guinée: Fleuve Purari, I- Bont leg. Loria.
39. Glenea (Sg. Glenea s. str.) anteochracea sp. nov.
Allongé. Antennes moitié plus longues que le corps; troisieme ar-
ticle aussi long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux deux
fois plus longs que les joues. Front aussi large que l'un de ces lobes.
Elytres allongés, échancrés au sommet (l’ angle sutural étiré en une
petite épine, 1’ angle marginal étiré en une longue et mince épine), densé-
ment et peu grossiérement ponctués, les points effacés au tiers apical.
Crétes humérale et subhumérale droites et bien accusées, se joignant
avant l’extrémité pour aboutir a 1’ épine apicale. Premier article des
tarses postérieurs 4 peine aussi long que les articles deux et trois réunis.
Crochets divariqués.
Rouge foncé. Front, joues et tempes couverts de pubescence jaune
pale. Bord supérieur du front ochracé ainsi qu’ une large bande longi-
tudinale médiane sur le vertex. Disque du pronotum et écusson couverts
de pubescence ochracée 4 |’ exception de deux étroites bandes longitu-
dinales brun foncé occupant le tiers antérieur du disque du pronotum.
Deux bandes longitudinales jaune pale sur chaque partie latérale du
pronotum. Elytres à pubescence brun rougeàtre et ornés de dessins ochra-
cés: chacun présentant trois étroites bandes: une suturale, réunie à une
grande tache apicale quadrangulaire, une discale occupant la moitié anté-
rieure et une humérale, se terminant au commencement du sixième apical.
Base des épipleures et dessous du corps 4 dense pubescence jaune pale,
cette pubescence étant très fine sur une assez large bande médiane. Palpes
et pattes jaune rougeatre. Antennes brun foncé.
Longueur 10 mm. Largeur 2 mm. 3/4.
Type un é de Nouvelle Guinée: Paumomu River, IX. XII-1892,
leg. Loria.
40. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Wiedenfeldi Auriv. m. mimikensis nov.
Comme la femelle de la forme typique, mais avec la partie latérale
déclive de 1’ élytre, les cétés du dessous et le scape rouge. Fémurs
rouge clair.
NOUVEAUX LAMIAIRES È 193
Type une 9 de Nouvelle Guinée: Fly River 1876-77, leg. L.
M. D' Albertis.
44. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Wiedenfeldi Auriv. m. ochracei-
collis nov.
Comme la femelle de la forme typique, mais tout le disque du
pronotum est couvert d’ une pubescence ochracée, a |’ exception de deux
petites taches discales noires prémédianes et de deux petites taches trans-
versales noires basilaires de part et d’ autre du milieu.
Type une 2 de Nouvelle Guinée: Fly River, 1876-77, leg. L.
M. D’ Albertis.
_ 42. Glenea (Sg. Glenea s. str.) festiva Boisd. m. violaceipennis nov.
Comme m. submedia Thoms. mais avec la totalité du fond de la
moitié antérieure de l' élytre bleu violet.
Type une 9 de Nouvelle Guinée: Fly River, 1876-77, leg. L.
M. D' Albertis.
43. Glenea (Sg. Glenea s. str.) nigrotibialis sp. nov.
Proche du male d’ extrema Sharp, mais avec le front 4 peine moitié
aussi large qu'un des lobes inférieurs des yeux et les élytres moins.
atténués vers le sommet, a épine apicale marginale trés courte.
Pas de tache foncée sur les parties latérales du pronotum. Pubescen-
ce élytrale jaune grisatre. Face dorsale des fémurs antérieurs et inter-
médiaires 4 partir du milieu, 1’ extrémité apicale des fémurs posté-
rieurs, tous les tibias et les tarses: noirs.
Type un & de Nouvelle Guinée: Moroka, 1000 m. alt., IX.
X-1893, leg. L. Loria. —
Tous les exemplaires qui me sont connus de cette espèce sont des
males; il est donc bien possible qu’ il s’ agit d’ une espèce dont les
femelles sont déja connues sous un autre nom.
44. Glenea (Sg. Glenea s. str.) adelpha Thoms. m. insulicola nov.
Comme la forme occidentalis Jord., mais avec les bandes latéro-
discales du pronotum, la bande postmédiane transversale de |’ élytre et la
tache apicale de 1’ élytre plus developpées. Tous les dessins plus clairs,
jaune pale ou jaune blanchatre.
Type un 4 de l'Ile Fernando Poo: Musola, 500-800 m. alt.,
I-1902, leg. L. Fea.
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 8
194 S. BREUNING
45. Glenea (Sg. Glenea s. str.) subadelpha sp, nov.
Allongé. Antennes aussi longues que le corps; troisiéme article
aussi long que le scape, un peu plus long que le quatrieme; ce dernier
aussi long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux deux fois
plus longs que les joues. Front presque moitié plus large que l’un de ces
lobes. Ponctuation de la téte dense et fine. Pronotum aussi long que large,
très densément et finement ponctué. Elytres allongés, échancrés au som-
met (l’angle sutural épineux, l’ angle marginal étiré en une assez longue
épine), densément et assez grossiérement ponctués, les points devenant a
peine moins fins vers |’ apex. Créte humérale légerement ondulée, peu
fortement accusée, s effacant avant l’ épine apicale, créte subhumérale
developpée seulement dans la moitié postérieure et aboutissant a 1’ épine
apicale. Premier article des tarses postérieurs court. Crochets divariqués.
Noir, revétu d’ une pubescence brun noir. Front avec deux bandes
longitudinales latérales jaunes, prolongées en arriére jusqu’ au bord
postérieur du vertex. Tempes 4 pubescence jaune. Pronotum orné de
cing bandes longitudinales jaunes: trois discales, et dont la médiane est
la moins large, et une au bord inférieur de chaque partie latérale. Elytres
couverts de pubescence gris clair; chacun présentant trois étroites bandes
longitudinales jaunes: une suturale s' effacant au commencement du tiers
apicale, une discale et une humérale, ces deux derniéres occupant le
quart basilaire, ensuite une large bande transversale prémédiane brun
noir, s' étendant du bord latéral jusqu’ a la bande suturale; elle est bordée
en arrière par une tache transversale jaune qui se prolonge ensuite au
bord interne de la créte humérale légérement, en arrière, et enfin, une
grande tache préapicale jaune, ronde, qui est assez largement bordée de
brun noir en avant et latéralement. Dessous du corps et pattes revétus
de pubescence gris claire, les còtés du dessous a pubescence blanche a l’ex-
ception de deux bandes longitudinales latérales noires sur le métastérnum
et de deux taches transversales latéro-antérieures noires sur les segments
abdominaux un à quatre. Antennes noires.
Longueur 13 mm. Largeur 3 mm. 3/4.
Type une ¢ de I’ Ile Fernando Poo: Bahia de Carlos, 200-400
m. alt., XII-rgo1, leg. L. Fea.
NOUVEAUX LAMIAIRES 195
46. Nupserha pseudoflavinotum gp. nov.
Proche de vitticollis Kolbe m. flavinotum Auriv., mais de stature
plus large, avec l’ angle apical marginal de |’ élytre épineux, mais non
étiré en une épine.
Plus que le tiers apical des élytres est noir. Partie basilaire des
articles antennaires 4 a 9: jaune.
Longueur 10 mm. 1/2. Largeur 2 mm. 1/2.
Type une 2 du Congo: Cipello, XII-1926, leg. F. S. Patrizi.
47. Nupserha vitticollis Kolbe (2) m. insularis nov.
Comme m. flavinotum Auriv., mais avec le front entièrement rouge.
Disque du pronotum tout au plus avec deux très petites taches antérieures
noiratres. Scape souvent rougeatre.
Type un & de l’ Ile de Fernando Poo: Basilé, 400-600 m. alt.,
VIII, IX-1901, leg. L. Fea.
48. Nupserha vitticollis Kolbe m. quadripunctulata nov.
Comme m. insularis Breun., mais le disque du pronotum orné de
quatre petites taches noires: deux antérieures et deux médianes.
Type un 34 del’ Ile de Fernando Poo: Basilé, 400-600 m. alt.,
VIII, IX-1901, leg. L. Fea.
49. Nupserha sexpunctata Chrvl. m. bipuncticollis nov,
Comme la forme typique, mais le pronotum sans taches noires
latéro-discales postérieures et sans taches noires sur les parties latérales.
Deux premiers segments abdominaux sans taches noires.
Type un 4 de Guinée portugaise: Bolama, VI, XII-1899, leg.
L. Fea.
50. Nupserha sexpunctata Chvrl. m. impuncticollis nov.
Comme m. bipuncticollis Breun., mais sans aucune tache noire sur
l’ occiput et le disque du pronotum.
Type un 4 de Guinée portugaise: Bolama, VI, XII-1899, leg.
ee:
(2) Considérant Synnupserha Kolbe comme Synonyme de Nupserha Thoms. je
propose le nom de Gestroi pour vitticollis Gestro (1895) nec vitticollis Kolbe
(1893).
a
}
ì
:
È
i
A MENA TER OT Oe ERR VG
196 S. BREUNING
51. Nupserha oxyura Pasc. m. oxyuroides nov.
Comme la forme typique, mais l’ abdomen entiérement rouge clair.
Type un 3 de l' Iles de Nias, 1897-98, leg. U. Raap.
52. Mystrocnemis analis Fahr. m. flavipennis nov.
Comme la forme typique, mais avec les épaules jaunes. Une tache
médiane antérieure triangulaire noire sur le front. La tache noire de la
partie latérale du pronotum prolongée en sens longitudinal jusqu’a la .
base de cette partie. :
Longueur 13 mm. Largeur 4 mm.
Type une ¢ du Congo: Uellé, Pakana, IV-1927, leg. F. S. Patrizi.
53. Parablepisanis gen. nov.
Allongé. Antennes fines, un peu moins longues que le corps, éparsé-
ment frangées en dessous de poils courts; scape peu long et mince;
troisiéme article aussi long que le quatrième, sensiblement plus long que
le scape; quatriéme article un peu plus long que les articles suivants.
Tubercules antenniféres plans. Yeux finement facettés, fortement échan-
crés. Front large, convexe. Téte débordant latéralement. Pronotum
transverse, à bords latéraux assez arrondis. Elytres allongés, tronqués.
au sommet, pourvus de points alignés, les intervalles latéraux faiblement
relevés. Téte non retractile. Saillie prosternale étroite, moins haute que
les hanches, régulièrement arquée. Saillie mésosternale 1égèrement incli-
née à son bord antérieur. Métasternum de longueur normale. Cavités
cotyloides intermédiaires ouvertes. Métépisternes larges, arrondis 4 leur
bord antérieur. Pattes de longueur médiocre; fémurs légèrement clavi-
formes, les postérieurs s’ étendant jusqu’ au bord postérieur du deuxiéme .
segment abdominal; tibias intermédiaires sinués. Crochets appendiculés.
Tout le corps garni de poils dressés.
Type Feai Breun.
Ce genre se place a còté du genre Nupserha Thoms.
Parablepisanis Feai sp. nov.
Lobes inférieurs des yeux deux fois plus longs que les joues. Front
deux fois plus large que |’ un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du
pronotum dense et extrémement fine. Pronotum pourvu de deux faibles
NOUVEAUX LAMIAIRES — 197
dépressions transversales: une antérieure et une postérieure. Elytres
allongés, faiblement atténués dans la partie prémédiane, obliquement
tronqués au sommet (l’ angle marginal pointu), assez finement ponctués,
les points alignés, les intervalles faiblement convexes près du bord
_ marginal.
Jaune rougeatre a fine pubescence jaunatre. Dans la moitié anté-
rieure de chaque élytre une bande longitudinale brun rougeàtre foncé,
couvrant le calus huméral et se perdant aprés le milieu de la longueur.
Antennes brun foncé.
Longueur 8 mm. Largeur 1 mm. 3/4.
e Type une 2 del’ Ile de Fernando Poo: Punta Frailes, X. XI-1g901
leg. L. Fea.
54. Nitocris rufoantennalis sp. nov.
Très allongé. Antennes un peu plus longues que le corps; troisième
article un peu plus long que le quatrième ou que le scape. Lobes inférieurs
des yeux un peu plus longs que les joues. Front un peu plus large que
l'un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum très dense et
extrémement fine. Pronotum faiblement transverse, pourvu de cina
petites bosses discales: une médiane, deux prémédianes et deux post-
médianes, ces dernieres situées plus latéralement. Elytres tres allongés,
légerement rétrécis 4 partir des épaules, faiblement élargis dans la partie
préapicale, étroitement échancrés au sommet (les angles sutural et
marginal pointus), très densément et assez grossiérement ponctués, les
points devenant plus fins au cinquiéme apical. Tibias postérieurs presque
trois fois plus longs que les tarses postérieurs.
Jaune rougeàtre, à fine pubescence jauntre. Elytres brun rou-
geatre a partir de la fin du quart basilaire et ornés chacun d’ une assez
grande tache triangulaire postmédiane dorée, qui s’ atténue fortement
vers le bord latéral, ainsi que d’ une vague tache allongée suturale post-
scutellaire dorée. Tibias postérieurs et deux premiers articles des tarses
postérieurs brun foncé. Trois premiers articles antennaires brun foncé,
les articles suivants rouge clair.
Longueur 13 mm. 1/2. Largeur 2 mm. 1/2.
Type une 9 de l’ Ile de Fernando Poo: Basilé, 400-600 m. alt.,
NILE Li1901;.leg.-L. Fea.
IT }
Prec Pr, OS HRR
198 S. BREUNING
55. Nitocris argenteovittata Auriv. m. fuscicornis nov,
(SI
Comme la forme typique, mais avec les segments abdominaux trois
et quatre et les antennes entièrement brun foncé.
Type une @ del’ Ile de Fernando Poo: Moka, II. III-1902, 1000- |
1600 m. alt., leg. L. Fea.
56. Vespinitocris gen. nov.
Proche de Nitocris Thoms., mais les élytres rétrécis 4 partir de la
fin du quart basilaire 4 une lame de moins d’ un millimetre de largeur,
qui ne couvre ni les ailes ni 1’ abdomen. Bosses discales du pronotum
peu accusées. Abdomen étroit, le premier segment très allongé. Fémurs
postérieurs ne dépassant pas le deuxième segment abdominal. Tibias
postérieurs au moins trois fois plus longs que les tarses postérieus.
Type dux Jord.
Ce genre se place 4 cété de Nitocris Thoms. Aux trois espèces con-
nues jusqu’ a présent — dux Jord., morio Jord. et ichneumon Hintz
— j ajoute une quatrième:
Vespinitocris sessensis sp. nov.
Proche de dux Jord., mais les élytres légerement échancrés au som-
met (les angles sutural et marginal pointus), pourvus chacun d’ une
crete discale complete. i
La moitié antérieure du scape est jaune. Seul le premier segment
abdominal est couvert d’ une pubescence argentée.
Longueur 28 mm. Largeur 4 mm. 3/4.
Type un ¢ de Victoria Nyanza: Arcip. di Sesse, X-1908, leg.
Dr. E. Bayon.
57. Obereopsis Feai sp. nov.
Très allongé. Antennes cassées au troisième article chez le type,
exemplaire unique; scape mince, sensiblement moins long que le troisieme
article. Lobes inférieurs des yeux quatre fois plus longs que les joues.
Front un peu moins large que l’ un de ces lobes. Ponctuation de la tète et
du pronotum trés dense et trés fine. Pronotum cylindrique, un peu plus
long que large. Elytres très allongés, parallèles, 1égèrement obliquement
NOUVEAUX LAMIAIRES 199
échancrés au sommet (1’ angle sutural épineux, 1’ angle marginal étiré
en un court lobe triangulaire pointu), tres densément et peu finement
ponctués, les points alignés, bien distincts jusqu’a l' apex. Fémurs
postérieurs dépassant un peu le troisitme segment abdominal.
Jaune rougeatre, a fine pubescence jaunatre. Tibias postérieurs très
legerement rembrunis. Scape rouge foncé, articles antennaires deux et
trois rouge clair.
Longueur 9 mm. Largeur 1 mm. 1/2.
Type un 3 de Birmanie: Bhamo, X-1886, leg. L. Fea.
58. Oberea curialis Pasc: m. niasica nov.
Comme la forme typique, mais avec les élytres, le métasternum et
les métépisternes entièrement noirs.
Type une ? del’ Ile de Nias 1897-98, leg. U. Raap.
59. Oberea nigriceps White m. flavipennis nov.
Comme la forme typique, mais les élytres rembrunis seulement vers
l’ apex et non vers le bord latéral.
Type une 9 de l’ Ile de Formose: Kosempo, IV-1908, leg. H.
Sauter.
60. Oberea insperans Pasc. m. celebesiana nov.
Comme la forme typique, mais avec le dernier segment abdominal
partiellement brun foncé. i
Type un ¢ de Celebes: Menado.
61. Loboberea gen. nov.
Comme Oberea Muls., mais les élytres rétrécis dans leur partie
médiane au point de ne pas recouvrir l’ abdomen, qui en conséquence
déborde latéralement et en outre dépasse |’ apex des élytres d’ au moins
le dernier tergite. Ce tergite pourvu de deux grands lobes latéraux arron-
dis, verticaux, plus developpés chez le 3 que chez la 9, garnis de poils
dressés noirs.
Type Oberea pygidialis Gah.
Ce genre se place a coté du genre Oberea Muls.
ira
S. BREUNING
Loboberea pygidialis Gah. m. trimaculata nov.
Comme la forme typique, mais le disque du pronotum orné de
trois taches noires isolées: une plus grande oblongue et deux rondes
latérales. Premier segment abdominal sans taches noires.
Type une 9 de Sumatra: Pangherang - Pisang, X-1890, leg.
E. Modigliani.
62. Ossonis Modiglianii sp. nov.
Proche de clytomima Pasc., mais avec les lobes inférieurs des yeux
trois fois plus longs que les joues et le pronotum moins convexe.
La bande transversale postmédiane foncée de 1’ élytre est beaucoup
moins large, moitié aussi large que la zone apicale gris claire; la bande
prémédiane foncée est également moins large, elle remonte beaucoup
plus obliquement vers la suture. Tout le dessous du corps a pubescence
unicolore, grise. Tibias postérieurs gris. Articles antennaires sept a
neuf jaune.
Longueur 9 mm. Largeur 2 mm.
Type une 9 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891, leg.
E. Modigliani.
63. Menesida marginalis Gah. m. niasica nov.
Comme la forme typique, mais les élytres rembrunis a l' exception
de leur partie basilaire.
Type de l’ Ile de Nias, 1897-98, leg. U. Raap.
64. Menesida fuscicornis sp, nov.
Proche de marginalis Gah., mais avec le troisiéme article des anten-
nes a peine plus long que le quatrieme, les lobes inférieurs des yeux seu-
lement un peu plus longs que les joues, la ponctuation du pronotum
extremement fine et celle des élytres fine.
Plus que le tiers apical des élytres est rembruni. Face dorsale des
fémurs antérieurs et intermédiaires et les postérieurs ainsi que tous les
tarses: brun foncé. Antennes brun noir, le sixieme article rouge a I’ ex-
ception de son extrémité apicale.
Longueur 6 mm. Largeur 1 mm. 1/3.
Type de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891, leg. E.
Modigliani.
NOUVEAUX LAMIAIRES 201
65. Bacchisa sumatrensis sp. nov.-
Proche de tabida Pasc., mais avec le front déprimé dans sa partie
supérieure, les bords latéraux du pronotum moins arrondis et la ponctua-
tion élytrale un peu plus fine et un peu plus dense.
Métasternum, métépisternes et tout l’ abdomen noirs. Fémurs in-
termédiaires, ainsi que les tibias antérieurs et intermédiaires bruns.
Fémurs postérieurs et tibias postérieurs noirs.
Longueur 7 mm. a 9 mm. 1/2. Largeur 2 mm. 2/3 a 3 mm. 3/4.
Type une ® de Sumatra: Pangherang - Pisang, X-1890, leg.
E. Modigliani.
€5. Bacchisa cavernifera Auriv. m. nigroapicalis nov.
Comme la forme typique, mais avec la partie apicale des élytres
noire. Métasternum, sauf sur sa ligne médiane, métépisternes 4 !’ excep-
tion de leur bord antérieur, |’ abdomen et les fémurs postérieurs: noirs.
Articles antennaires a partir du quatrième revétus de pubescence jaunître.
Type une 9 del’ Ile de Nias, 1897-98, leg. U. Raap.
202
PROSPERO OGNO
OSSERVAZIONI SOPRA UN TURBELLARIO DELLA ZONA
INTERCOTIDALE DELLA SPIAGGIA DI BOCCADASSE
PRESSO GENOVA
Nelle spiagge tra i detriti di Posidonia rigettati sulla riva si osserva
spesso una faunula interessante, composta di animali diversi, terrestri
e marini. Questi ultimi presentano un adattamento speciale per poter
vivere in un ambiente umido e non acquatico; i primi invece, pur es-
sendo aericoli, mostrano una resistenza del tutto particolare per sop-
portare la salsedine del substrato e una umidità eccessiva.
La spiaggia di Boccadasse (Genova) si presenta come una delle
località più interessanti per lo studio di una tale faunula, poichè la
sua area verso il battente del mare è quasi sempre coperta da uno
spesso strato di detriti di Posidonia disseccate, fra le quali il naturalista
può frugare con certezza di fare buone raccolte. In questi detriti di
Posidonia fra il pietrisco o la sabbia umidi si osservano: Crostacei,
Coleotteri, larve di Ditteri ed altri Insetti, Acari, Anellidi, Turbellari -
ecc. |
Nel presente scritto mi limito ad esporre soltanto i risultati di osser-
vazioni da me fatte sulla biologia di un Turbellario Procerodes lobata
(O. Schm.), che è comune in detto ambiente. Questo è un verme assai
piccolo, di corpo ovale allungato, depresso, di circa mm. 2,80 di lun-
ghezza e di mm. 1,40 di larghezza, di colore bianco o leggermente
grigio. Avendo esso straordinaria. resistenza alle variazioni dell’ am-
biente artificiale di laboratorio, non mi è stato difficile tenerlo vivente
per molte settimane in piccoli recipienti di acqua marina e quindi stu-
diarlo, sottoponendolo a vari esperimenti. Prima di tutto ho avuto
cura di esaminarlo ‘nel suo ambiente naturale.
AMBIENTE NATURALE
Da ispezioni e prelevamenti fatti nel periodo da giugno a no-
vembre, in ore e condizioni di temperatura, pressione, umidità diverse,
in giornate di forte siccità come dopo discreti acquazzoni, con mare
PROCERODES LOBATA 203
mosso o calmo, ho potuto fare osservazioni con risultati pressochè co-
stanti, salvochè, come dirò in seguito, con piccola modificazione di
habitat dovuta al variare delle stagioni.
Ho raccolto le Procerodes quasi sempre presso il battente del mare
a una piccola distanza dalla linea di acqua, cioè nella zona intercoti-
dale in mezzo alla sabbia o al pietrisco molto umidi, commisti di de-
triti di Posidonie, in generale alla profondità fra cinque e Io cm.
dalla superficie.
Tanto osservandole in laboratorio, quanto nel loro ambiente na-
turale, ho rilevato due forme di movimento (vedi Bibl. n. 8 e n. 11):
quello reptante, dovuto a contrazioni e distensioni successive dei mu-
scoli; e quello strisciante il quale avviene, come è noto, per mezzo
delle ciglia di cui sono rivestite. Si muovono con lentezza quando non
sono disturbate; sono assai pigre e possono trascorrere delle ore com-
pletamente immobili. In ambiente artificiale ho notato che un aumento
della temperatura e dell’ intensità luminosa rende più vivaci i loro mo-
vimenti (termo e foto-tattismo).
Il loro corpo presenta una grande variabilità di forma; diventano
tondeggianti quando passano alla vita latente o alla morte che segue
lo stadio di latenza (es. per disseccamento), si allungano e, reggendosi
sulla parte posteriore del corpo che poggia sul substrato, sollevano e
agitano la parte anteriore che a sua volta viene fissata e così fanno
avanzare il resto del corpo.
REAZIONI ALLE VARIAZIONI DI SALINITÀ - IDROTATTISMO
Interessante è il comportamento delle Procerodes di fronte alle alte-
razioni di salinità nell’ acqua marina. A concentrazione ridotta di 1/4
o di 1/2 o di 3/4 per diluizione con acqua dolce, si osserva che il
loro comportamento non varia da quello che mostrano nel loro vero
ambiente, anche se il passaggio è stato brusco. Nel caso estremo in cui
siano messe in acqua dolce, anche previo passaggio da liquido nor-
male a diluizioni crescenti, esse muoiono per la maggior parte in 5
minuti, altre fra 5 e 15 minuti; soltanto un esemplare resistette per
ben 24 ore essendo riuscito a passare a vita latente, dopo di che, ri-
messo in acqua salata, ridiede ancora segni di vita. Tutti gli esem-
plari se passati tempestivamente dall’ acqua dolce all’ acqua salata, at-
204 P. OGNO
traverso concentrazioni crescenti fino a quella normale, o direttamente,
risorgono a vita.
Il periodo agonico si inizia istantaneamente al contatto con acqua
dolce con potenti distensioni e contrazioni muscolari da un estremo
del corpo all’ altro oppure con flessioni del capo verso l'addome, dalla
parte dorsale o da quella ventrale, mentre il corpo assume una forma
a doccia. Infine ogni movimento si arresta e i margini laterali assu-
mono una forma sinuosa che denota la plasmolisi incipiente. Se cer-
chiamo con ogni precauzione di estrarre dall’acqua un simile esemplare.
vediamo che il suo corpo si spappola.
La forte eurialinita dimostrata sperimentalmente da questi turbel-
lari non é in sostanza che una comprova facilmente intuibile di quanto
avviene nella zona di mare intercotidale, ai cui cambiamenti di salinita
anche bruschi |’ animale è ormai adattato. Sperimentalmente ho portato
parecchi esemplari in acqua marina a concentrazione doppia. Appena
immersi, reagiscono con forti contrazioni muscolari. Dopo 15 a 30
minuti si retraggono passando a vita latente, ma riposti nel loro am-
biente riprendono la vita normale dopo pochi secondi. Naturalmente
il tempo di reazione di fronte alle differenti concentrazioni varia da
individuo a individuo, ciò che non è facile a spiegare senza il previo
esame delle condizioni di età e di costituzione di ciascuno di essi (circa
l'adattamento alla salinità dei Turbellari nelle loro condizioni ecolo-
giche, vedi la memoria di Pantin n. 10).
La sensibilità all’ umidità e I’ idrotropismo fortemente positivo, si
possono osservare allontanando le Procerodes dalla superficie acquea :
esse si dirigono verso questa con la velocità maggiore riscontrabile ri-
spetto a qualsiasi altra condizione di ambiente. Un interessante espe-
rimento è il seguente: delle Procerodes poste in una vaschetta appena
inumidita d’ acqua marina esercitano dei movimenti reptanti in ogni
direzione, dapprima assai vivaci, poi sempre più lenti, finchè dopo circa
mezz ora si dispongono a immediato contatto uno dell’altro formando
una specie di quadrato e rimanendo immobili. Se entro un’ altra mez-
z ora si fa cadere su di esse una sola goccia di acqua, riprendono il
loro movimento all' istante e in modo energico. Ciò dimostra che le
Ne pe. or SS
PROCERODES LOBATA 205
Procerodes sanno anche organizzarsi collettivamente per una maggiore
resistenza contro l’ evaporazione.
CA MBIAMENTO DI HABITAT DELLA PROCERODES LOBATA
NELL’ AUTUNNO INOLTRATO E TEMPERATURA
Ad autunno avanzato ho assistito a una piccola migrazione della
Procerodes lobata dalla zona emersa a quella del riflusso del mare fino
alla zona sommersa. Ho attribuito il fatto a due cause concomitanti :
il notevole aumento sulla spiaggia dello strato di Posidonie e l’ abbas-
samento della temperatura dell’ aria. Al proposito ho sottoposto le
Procerodes all’ azione delle basse temperature, onde constatare il grado
di tolleranza termica. Già il Mast (Bibliogr. n. 9) aveva studiato le
reazioni contro i cambiamenti di temperatura nelle Planarie di acqua
dolce. E’ ovvio che la nostra specie, di origine prettamente marina, è
riuscita a fissarsi in un ambiente, quello intercotidale, che differisce da
quello bentonico del mare anche dal punto di vista termico. Se questo
ultimo va soggetto ad una escursione annuale della temperatura di circa
12 centigradi, quello dell’\ambiente sopralitorale diventa già di 20
centigradi con oscillazioni diurne degne di nota.
Per |’ esperienza ho messo in un recipiente con ghiaccio pesto e
cloruro di sodio un altro recipiente con acqua marina ottenendo la tem-
peratura di meno 2 gradi e vi ho introdotto delle Procerodes tratte da
acqua marina della temperatura di più 26 gradi. L'azione della bassa
temperatura, resa più efficace per il forte dislivello termico, fu istan-
_tanea: gl’ individui precipitarono al fondo ove rimasero nell’ immo-
bilità completa senza alcuna contrazione muscolare o comunque varia-
zione di forma. La temperatura fu mantenuta sotto zero per circa una.
ora, quindi lasciai che il liquido tornasse alla temperatura normale;
tutte le Procerodes alla temperatura di circa più 15 gradi ripresero 1
loro movimenti e tutte sopravvissero.
La migrazione di questi Turbellari verso il mare (inverno) o verso
la spiaggia (primavera) è quindi giustificata solo se si considera che
essi possono facilmente spostarsi, tendendo verso 1’ optimun di vita.
Prima di terminare noterò ancora un fatto: mi è occorso di osser-
vare che alcuni esemplari che avevo messo in un piccolo recipiente di
vetro con acqua marina fino a metà e tenuto ermenticamente chiuso per
pet TRE ON TRE DUE IS Fe a cee er
206 P. OGNO
più di un mese, avevano perduto la loro tipica colorazione lattea. per
assumerne una rossastra diffusa; altri esemplari recavano uno o più
grossi punti rossi alla confluenza dei due diverticoli dell’ intestino nella
zona caudale.
Tale fenomeno, anormale, come rivelano i segni di reazione dimo-
strati da tali vermi: latenza, estroflessione del faringe, morte, non è
escluso possa verificarsi, in determinate condizioni, anche in natura.
Non ardisco dare una spiegazione di questi fatti non avendo ancora
potuto fare le necessarie indagini in proposito, tuttavia a me pare che
non sia da escludersi, per spiegare il fenomeno, l’ intervento di bac-
teri anaerobi in un ambiente che era certamente privo di ossigeno.
Genova, 23 febbraio 1950.
RIASSUNTO: Inquadramento della Procerodes lobata (O. Schmidt) nell’ ambiente
« litorale marino a detriti di Posidonia ». ‘Osservazioni sul comportamento
ecologico e sulle reazioni a varie condizioni sperimentali: umidità, salinità.
temperatura. Si fanno cenni sul mutamento anormale di colorazione della
specie in esame.
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auf Planarien » Sitzungsber. p. Abhandl. d. naturf. Ges. Rostock, 3.
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Exper. Zool. Baltimore, Vol. 59, pagg. 35-162.
13. — WILHELMI J. - 1909 - « Tricladen » Fauna und Flora des Golfes von
Neapel und der angrenzenden Meeresabschmitte. Monograph. 32.
207
DELFA GUIGLIA
MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO
diretta dal Prof. EDOARDO ZAVATTARI
HYMENOPTERA
TENTHREDINIDAE, SCOLIIDAE, POMPILIDAE, SPHECIDAE
Questo mio lavoro era pronto per la stampa già dal 1° luglio 1942 (1) ed
avrebbe dovuto far parte dell’ opera destinata all’ illustrazione dei risultati scientifici
conseguiti dalla Missione Sagan - Omo del Centro Studi per l’ Africa Orientale Ita-
liana della Reale Accademia d’ Italia, opera che la guerra e gli avvenimenti successivi
hanno costretto purtroppo ad interrompere. Dato che permane tuttora 1’ incertezza
di una sua ripresa, ho creduto conveniente offrire la pubblicazione della mia memoria
al Direttore di questi Annali, Dr. Carlo Alzona, al quale porgo i miei più vivi rin-
graziamenti per la sua cortese accettazione.
In questi ultimi tempi gli studii intorno alla fauna imenotterologica
dell’ Africa Orientale si sono, specialmente per opera degli italiani, inten-
sificati in modo considerevole, come dimostrano le numerose memorie
uscite prima e durante |’ ultima grande guerra. Buona parte di esse
però, pur recando talora notevoli contributi, sono molto spesso ben lon-
tane dall’ offrire un quadro di insieme, sia pure molto approssimativo, di
questa o quella regione. Il più delle volte viene trattato ed illustrato mate-
riale raccolto senza alcun discernimento e senza alcun sistema in luoghi
notevolmente distanziati e differenti sotto ogni punto di vista, materiale
il più delle volte catturato da persone incompetenti e quindi con dati
spesso incerti ed inesatti; materiale riportato da missioni organizzate
per altri scopi e che di conseguenza poco si curavano degli insetti in
generale e degli imenotteri in particolare la caccia dei quali non è a tutti
‘ facile ed agevole.
Spetta al Prof. E. Zavattari il merito di aver saputo organizzare le
prime missioni con metodici programmi di ricerche in cui nulla ve-
niva trascurato, missioni dalle quali si sono potute trarre deduzioni, se
non assolute, almeno molto vicine al reale per quanto riguarda la fauna
imenotterologica di alcune regioni dell’ Etiopia. Così la « Missione Bio-
logica nel Paese dei Borana » e quella nelle regioni poste fra i corsi infe-
5) (1) Le diagnosi preventive delle specie nuove già sono state pubblicate in: Boll,
. Soc. Entom. Ital.. Vol. LXXV. n. 6. 2 Agosto 1943, pagg.. 68-76.
di
y
TRE
3
a ee
208 D. GUIGLIA
riori dei fiumi Sagan e Omo ed i bacini dei laghi Stefania e Rodolfo,
compiute rispettivamente nel 1937 e nel 1939 sotto la direzione dellc
stesso Prof. E. Zavattari, hanno portato contributi preziosissimi alla
conoscenza degli imenotteri che popolano i territori più meridionali del-
l' Etiopia fra tutti i meno conosciuti e i meno esplorati dal lato fau-
nistico.
Dei risultati della prima di queste missioni ho già in precedenza
trattato, almeno per quanto concerne i gruppi che mi riguardano (2),
della seconda mi occupo nella presente nota.
Le specie elaborate ammontano a 73 di cui 8 inedite e numerosis-
sime assai interessanti sia dal lato faunistico che sistematico.
Voler pretendere di trarre deduzioni zoogeografiche assolute da que-
sto materiale è certamente assurdo. Per giungere a ciò sarebbero necessarie
caccie copiosissime compiute a più riprese nelle diverse epoche dell’anno,
caccie possibilmente dirette da conoscitori della vita e dei costumi degli
imenotteri in maniera che nessuna famiglia e nessun genere venisse tra-
scurato. Per il momento mi limiterò quindi a mettere in evidenza ciò che
ho potuto constatare dallo studio delle specie elaborate nella presente
nota.
Passando in rassegna la loro distribuzione geografica è facile notare
la preponderanza di forme proprie dei territori orientali e meridionali
del continente africano con infiltrazioni di quelle specie intertropicali che
dall'Africa occidentale giungono fino alla regione dei laghi. Come già
ho messo in rilievo per la fauna imenotterologica del Paese dei Borana,
le affinità con la Somalia costiera sono nulle, quando si eccettuino 1
forme a larga diffusione. Ho infine notato alcune rarissime specie più
comunemente proprie dell’ Africa paleartica. i
Prima di passare ad elencare il materiale raccolto sento il dovere di
esprimere la mia riconoscenza al Sig. H. Haupt (Halle) che, con l’abi-
tuale benevolenza, ha voluto comunicarmi il suo preziosissimo giudizio
intorno a certe specie critiche di Pompilidi, e al Dr. F. Maidl (Vienna)
che, molto cortesemente, ha per me confrontato alcune forme di Sfecidi
con il materiale delle collezioni del Museo di Vienna.
(2) D. GUIGLIA - « Missione Biologica nel Paese dei Borana », 1939, Vol. III,
pagg. 45-77.
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 209
TENTHREDINIDAE
Athalia Vollenhoveni Gribodo
Athalia Vollenhoveni Gribodo, 1879, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova », XIV, pag.
346. 9. - ibid.. XVI, pag. 266. - Forsius, 1933, ibid., LVI, pag. 301.
Gondaraba, 2 settembre 1939: I 2.
Questa 9 non presenta differenze degne di nota Cipro agli esem-
plari tipici (Coll. Museo di Genova).
Distr.: Scioa, Mahal-Uonz, Let-Marefia (loc. tip.). Fra le colle-
zioni del Museo di Genova ho esaminati inoltre esemplari delle località
seguenti: Alio Amba, Sciotalit, Ced-biet (Scioa), Cheren (Eritrea), Ku-
kuju Escarpement (Africa orientale Britannica) (det. R. Forsius).
SCOLIIDAE
Campsoscolia aliena Klug
Scolia aliena Klug, 1832, Symb. physic., Insect., tav. 27, fig. 3, 4. - Elis aliena
Gerstaecker, 1873, Decken: Reise in Ost Afrika, pag. 334. - Elis (Trielis)
aliena Saussure et Sichel, 1864, Catalog. Spec. Gen. Scolia, pag. 151, n. 158.
6 9. - Trielis aliena Scott, 1933, « Ann. Magaz. Nat. Hist.» (10) XII,
pag. IIo.
Foci del Sagan, 19 giugno 1939: 3 9 @. .
Gondaraba, maggio, giugno, settembre 1939: 2 2 2 12 3 3.
La statura di queste 2 2 varia da un massimo di 19 mm. a un
minimo di 15 mm., quella dei 3 3 da un massimo di 18 mm. a un
minimo di 11 % mm. In questi 4 3 le antenne si presentano comple-
tamente nere e così pure il clipeo e le mandibole.
Distrib.: « Arabia Felix» (loc. tip.), Egitto, Eritrea, Somalia
Francese (Oasi di Ambouli presso Gibuti), Abissinia e Arabia (Scott.
I. c.). Kenya (Mombasa) (Gerstaecker, 1. c.).
Campsomeris hyalina Klug
scola hyalina Klug, 1832. Symb. phisic. Insect., tav. 27, fig. 9, 9. - Elis (Dielis)
Klugii Saussure et Sichel. 1864. Catalog. Spec. Gen. Scolia,. pag. 172, n. 175,
Q. - Campsomeris hyalina Guiglia, 1939, Miss. Biol. Borana, III, pag. 46.
Banno, 10 maggio 1939: I 9.
Come nell’esemplare di Neghelli, già da me in precedenza citato
(1. c.), i peli delle frangie apicali dei tergiti hanno spiccati riflessi
giallo-dorati.
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV.' 9
q
210 D. GUIGLIA
Distrib.: Nubia (loc. tip.), Cirenaica (Oasi di Giarabub e Cufra,
Marada); Fezzan; Egitto; Eritrea (Ghinda, Saganeiti); Paese dei Bo-
rana (Neghelli); Guinea Portoghese (Bolama) (Guiglia, 1. c.).
Campsomeris aureola Klug var.
Scolia aureola Klug. 1832, Symb. phisic. Insect., tav. 27, fig. 11, 9. - Campso-
meris aureola Bradley, 1931, « Ann. Mag. Nat. History » (10) VIII, pp. 172-
173. - Guiglia, 1940, « Ann. Mus. Libico. St. Nat. Tripoli », II, pag. 279.
Gondaraba, 2 giugno 1939: I 9.
Caschei, 10-18 giugno 1939: 4 2 2.
La statura di queste 2 9 varia da un massimo di 14 % mm. a un
minimo di 10 % mm. circa. Le mandibole, il clipeo, le antenne e le
Zampe sono completamente o quasi nere, la colorazione rossa ferruginea
di queste parti è, rispetto alla diagnosi e alla figura del Klug, notevol-
mente ridotta. Le striscie scure alla base dei tergiti possono presentarsi
più o meno sviluppate fino a ridursi a nulla o quasi. Gli sterniti si
mantengono in tutti gli esemplari bruno-rossastri.
Distrib.: Ambukohl (loc. tip.). Libia occ. (El Hag); Cirenaica
(Gialo, Marada); Fezzan (Tunin); Somalia It. (Villaggio Duca degli
Abruzzi) (Guiglia, 1. c.).
« Nubia, Sudan, Tunisi. Uganda, India» (Bradley, 1. c.).
Campsomeris aureoloides Bradlev
Elis (Dielis) aureola Saussure et Sichel, 1864, Catalog. Spec. Gen. Scolia, pag. 173,
n. 176. @ (nec Klug, 1832). - Dielis curvivittata Cameron, 1910, Kiliman-
djaro - Meru - Exped., 8, pag. .229, @. - Campsomeris aureoloides Bradley.
1931. « Ann. Mag. Nat. History » (10) VIII, pp. 168-173.
Caschei, 16 luglio 1939: 1 9. i
Distr.: Africa Or. Portoghese (Lourenco Marquez) (loc. tip.).
Dal Bradley (1. c.) è citata delle seguenti regioni (3):
Africa Sud occidentale; Provincia del Capo; Pondoland; Natal:
Transvaal; Africa Or. Portoghese; Mashonaland; Territorio del Niassa;
Rhodesia Nord Orientale; Tanganica; Congo Belga; Zanzibar; Kenya:
Uganda; Abissinia; Eritrea; Ubangi; Gabon; Cameron; Nigeria meri-
(3) Per le località particolareggiate vedi: Bradley (1. c.).
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 211
dionale: Sierra Leone;Guinea Portoghese; Gambia; Senegal. Io ho esa-
minati esemplari delle località seguenti (Coll. Museo di Genova):
Eritrea (Saganeiti): 3 992.
Uganda (Lago Vittoria): 8 9 9.
Guinea Portoghese (Bolama): 8 2 9.
Campsomeris felina Saussure (?)
Elis (Dielis) felina Saussure e Sichel, 1864, Catalog. Spec. Gen. Scolia, pag. 175,
n. 178. - Campsomeris felina Bradley, 1931, « Ann. Mag. Nat. Hist. » (10),
VIII, pag. 173.
‘Caschei, 18 luglio 1939: 1 2.
Questa ® si distingue dai sopra citati esemplari di C. aureola e
aureolotdes soprattutto per la superficie del clipeo con carene longitu-
dinali bene marcate, per il torace a superficie opaca e con punteggiatura,
specie quella del mesonoto, notevolmente più regolare ed abbastanza uni-
formemente distribuita (solo nel centro i punti sono un poco più radi).
caratteri questi che dovrebbero contraddistinguere la felina Sauss. dalle
due affini specie (aureola e aureoloides) (Saussure e Sichel, 1. c.; Bra-
dley, 1. c.).
Distr.: Caffraria (loc. tip.). Territorio del Niassa, Natal (Bra-
dley, 1. c.).
Campsomeris Lachesis Saussure var.
Elis (Dielis) Lachesis Saussure e Sichel. 1864, Catalog. Spec. Gen. Scolia, pag. 182,
Meow fave dl. sfio 16, (o
Caschei, 18 luglio 1939: I 2.
Asile, 26 giugno 1939: I 2.
Questi esemplari sono di piccola statura (11-12 mm.), e la pube-
scenza, sia del capo che del pronoto, si presenta grigiastra anzichè
« rufo-fulva » come appare dalla diagnosi originale; le ali, particolar-
mente le posteriori, sono inoltre più chiare di quanto dovrebbero essere
negli individui tipici. Per questi caratteri le sopra citate ® 9 corrispon-
derebbero alla varietà dell’ Abissinia del Saussure (1. c.).
Distr.: Caffraria (loc. tip.). Abissinia (var.) (Saussure, 1. c.).
Suakin (Mar Rosso), Eritrea (Coll. Museo di Genova).
212 D. GUIGLIA
Campsomeris caelebs Sichel
Elis (Dielis) caelebs Sichel, 1864. Catalog. Spec. Gen. Scolia, pag. 184, n. 193 €
pag. 297: Q. - Campsomeris caelebs.Betrem, 1928, « Treubia », IX Suppl.,
pag. 125.
Foci del Sagan, 19 giugno 1939: I 2.
Gondaraba, maggio-settembre 1939: I 2.
Caschei, 6-8 luglio 1939: 7 9 2. -
La statura di queste 9 9 è piuttosto variabile : essa oscilla difatti da
un massimo di 19 4% mm. a un minimo di 12 7% mm.
Distr.: « Africa » (loc. tip.). Regione Etiopica.
Ho esaminati esemplari delle seguenti località (Coll. Museo di
Genova):
Sudan anglo-egiziano: Kassala.
Somalia Italiana: Villaggio Duca degli Abruzzi, Iscia Baidoa
(Alto Giuba) (Coll. Museo di Trieste).
Etiopia: Metemma, Foci del Sagan, Gondaraba, Caschei.
Congo Belga: Kasai.
Congo Francese: Capo Lopez.
Is. S. Thomé.
Madagascar.
POMPILIDAE:
Cyphononyx Bretoni Guérin
Cyphononyx croceicornis Arnold, 1932, « Ann. Transv. Mus. », 14, parte 4, pp. .
295, 296, 301. figg. 6 e 6 a-c. - Cyphononyx Bretgni Guiglia, 1938, « Ann.
Mus. Civ. St. Nat. Genova », 58, pag. 184. - Arnold, 1939, « Occas. Papers
Rhodes. Mus. », n. 8, pag. 57.
Sagan, 7 giugno 1939: 2 4 &.
Distr.: Senegal (loc. tip.). Specie abbastanza comune; si estende
dalle coste meridionali del Mediterraneo fino alla Baia di Delagoa
per la parte orientale, e fino a Mafa per la parte occidentale del conti-
nente africano.
Cyphononyx aeneipennis Lucas
Salius (Cyphononyx) aeneipennis Lucas, 1898, Deutsch. Ost-Afr., IV, pag. 64, @.
- Cyphononyx aeneipennis Arnold, 1932, « Ann. Transv. Mus. ». XIV, parte
4, pagg. 295, 296, 303, figg. 7, 7a-e, 8c.
Caschei, 18 luglio 1939: 1 9.
Questa 9, eccettuate le dimensioni un poco inferiori (13 mm.) e
la costituzione leggermente più gracile, non presenta differenze degne
c
x
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 213
di nota da un'altra 9 di Sawinills (Rhodesia meridionale) determinata
come C. aeneipennis dall’ Arnold (Coll. Museo di Genova).
Distr.: Malange, Lago Tanganica (loc. tip.). Rhodesia meridionale.
-Hemipepsis vindex Smith
Myginmia vindex Smith, 1855, Catalog, Hym. Brit. Mus., 3, pag. 186, n. 18, 2.
- Hemipepsis vindex Arnold, 1932, « Ann. Transv. Mus. », 14, parte 4,
PP. 321, 324, 339. figg. 29 e 294.
Caschei, 7 luglio 1939: 1 4, 12.
| Distr.: Africa meridionale (loc. tip.). Specie comune e largamente
diffusa in tutta la regione etiopica.
Hemipepsis sp. (?) prope dedjas Guérin
Caschei, 7 luglio 1939: 1 2.
Da quanto mi risulta dalle figure e dalla descrizione, sia del Guérin
(4) che dell’ Arnold (5) ritengo di avvicinare la ® di Caschei ail’ H.
dedjas Guérin.
Le antenne si presentano di un colore bruno grigiastro, leggermente
più chiare sul lato inferiore, lo scapo su questo lato stesso è rosso ferru-
gineo. Le zampe sono intieramente ferruginee chiare ad eccezione della
faccia superiore delle anche che è nera. Per i rimanenti caratteri croma-
tici corrisponde alle descrizioni. Le rughe sulla porzione dorsale dell’epi-
noto sono irregolari, piuttosto rade e, relativamente alla statura. abba-
stanza fini. Fra le collezioni del Museo di Genova ho notata 1 9 di
Dorfù (Eritrea), leg. Vaccaro, che presenta gli stessi caratteri della ®
di Caschei.
Il gruppo dell’ H. dedjas presenta non lievi difficoltà che potranno
essere sormontate non solo con |’ esame degli esemplari tipici, ma anche
di abbondante materiale di ambo i sessi catturato in località diverse.
L’interpretazione data dall’Arnold (6) all’H. Gestroi Grib. (7) non
è esatta; la 9 descritta da questo Autore con tale nome presenta, rispetto
(4) GUERIN, LEFEBURE - Voy. Abyssinie, VI, 1848, pag. 355, tav. 8, fig. 2.
(5) ARNOLD - Ann. Transv. Mus., 14, parte 4, 1932, pagg. 322, 324, 332.
Hera 25. 0250:
(6) Ann. Transv. Mus., 14, parte 4, 1932, pagg. 320, 324, 334, figg. 26,
26 a-b.
(7) Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XXI, 1884, pag. 311.
TANT RET Sep SIRO BIO VESTE ITEM Ee dI
§ at md (E, . 4 a el
214 D. GUIGLIA
al tipo (Coll. Museo di Genova),’ differenze non trascurabili. Notevole è
‘soprattutto nella 9 tipica del Gribodo la mancanza di tubercoli laterali
sulla superficie dorsale dell’ epinoto, tubercoli che sono chiaramente
messi in rilievo nella figura e nella descrizione dell’Arnold caratterizzan-
do la specie. Inoltre la 9 descritta da questo A. come H. Gestroi do-
vrebbe presentare : « Epinotum with a long, thin and abundant black
pilosity, the base of the first tergite with similar pilosity but somewhit
shorter » mentre nella ® tipica dell’ H. Gestror sia l' epinoto che il I ter-
gite sono praticamente privi della pubescenza che si osserva invece nei
4 3. La complessione è inoltre nell'insieme più gracile e le dimensioni
sono inferiori (22-23 mm.). Anche i 4'4 dell’ H. Gestroi di Arnold
presentano alcune differenze rispetto agli individui tipici. In questi 1
colore ferrugineo della faccia superiore del funicolo delle antenne tende
a sfumare gradatamente fino a ridursi a nulla o quasi. Inoltre il tuber-
colo centrale sulla superficie dorsale dell’ epinoto è meno pronunziato da
quanto appare dalla figura dell’ Arnold. La conformazione del VI ster-
nite è nei 4 ¢ tipici dell’H. Gestroi piuttosto variabile, in generale la
smarginatura mediana si presenta ampia, nulla o appena leggermente
pronunziata e con i denti laterali ridottissimi o mancanti: nei 4 4 de-
scritti dall’Arnold questa è invece stretta e con denti piccoli ma sensibil-
mente pronunziati così come appare dalla figura (1. c., fig. 26b). Tenuto
conto di tutto ciò propongo di mutare il nome della specie dell’ Arnold
in Hemipepsis Arnoldiana nom. nov.
Hemipepsis Radoszkovskyi Radoszkwsky (nec Erschenow)
Pompilus Radoszkovskyt Radoszkowskyi, 1876, « Horae soc. cntom. Ross », XII,
pag. 133. n. 50, 2.
Gondaraba, 1 giugno 1939: I 9.
Questo esemplare, esaminato pure dall’ Haupt, presenta comples-
sione gracile e dimensioni molto inferiori alle normali (21 mm.).
Distr.: Abissinia (loc. tip.).
Spuridiophorus similis Guiglia n. sp.
Fig. I.
Spuridiophorus similis Guiglia, 1943, Boll. Soc. Entom. Ital., LXXV, n. 6, pag. 69.
2. Nera. Sono ferruginee, più o meno infoscate. le seguenti parti:
il margine anteriore del clipeo, le mandibole, i palpi, la faccia inferiore
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 215
dello scapo e del primo articolo del funicolo delle antenne. I tarsi di
tutte le paia di zampe mostrano sfumature ferruginee, particolarmente
sulla faccia posteriore. Il terzo basale della faccia anteriore delle tibie
posteriori è di colore giallo avorio; gli speroni sono bianchi giallastri.
Le ali sono ialine con un infoscamento irregolare che va sfumando verso
la porzione apicale delle ali stesse. Le nervature e lo stigma sono bruni.
La pubescenza è argentea e particolarmente addensata (almeno da quan-
Fig. I. - Spuridiophorus similis Guiglia, 9 ; 1, capo; 2, epinoto visto di profilo.
to le condizioni non buone dell'esemplare mi permettono di vedere) sulla
parte ventrale del torace e sulla faccia inferiore delle anche di tutti e tre
le paia di zampe. Le setole delle mandibole sono lunghe, dense e di
colore rossastro. Il quarto articolo dei palpi mascellari termina con una
spina.
Il clipeo, circa due volte e un mezzo più largo che lungo, ha il
margine anteriore regolarmente conformato. La larghezza della faccia
è tre volte circa quella di un occhio. La distanza degli occhi sul vertice
cc rrisponde presso a poco alla lunghezza del I+]I+% del III articolo
del funicolo delle antenne. La distanza fra gli ocelli posteriori è sub-
eguale alla distanza fra essi e l'occhio. Il secondo articolo del funicolo
delle antenne è quattro volte circa più lungo che largo all'apice e su-
pera di 1/6 la lunghezza del terzo articolo.
Il pronoto, nel mezzo, è presso a poco due volte più largo che
lungo, il margine posteriore è subdiritto. La lunghezza dello scutello
corrisponde a circa i 3/4 di quella del mesonoto. Il profilo dell’epinoto
si presenta regolarmente arcuato e con la parte declive priva di dente. La
q
degl Siam dei a Ait 5 at it
216 D. GUIGLIA
finissima pubescenza argentea dei tergiti addominali appare un poco pit
appariscente sulla superficie del primo tergite.
Lungh. 7% mm.
4 ignoto.
Banno, 5 maggio 1939, leg. E. Zavattari, Olotipo nel Museo di
Genova. 43 |
Questa specie (la cui novità mi è stata pure confermata dall’Haupt)
dovrebbe essere posta, nella tabella stabilita dall’ Arnold per il Gen.
Spuridiophorus (8), accanto allo S. inermis Arnold per la mancanza
del dente marginale laterale della zona declive del segmento mediano e
per alcuni altri caratteri. Non conosco de visu quest'ultima specie; da
quanto però mi risulta dalla descrizione dell’ Arnold (9), credo doverla
tenere staccata dallo S. similis sia per alcune differenze cromatiche (mag-
giore diffusione del colore ferrugineo sulle zampe, ali ialine non info-
scate) che morfologiche (pronoto più allungato, diversa curvatura del-
l’epinoto) ed inoltre per la mancanza della fina pubescenza gialliccia
nel mezzo dell’epinoto che è messa in rilievo nella descrizione dell’ Ar-
nold (... a yellowisch and fin pubescence on the middle of the epinotum).
Con l'introduzione dello S. similis la tabella dell'Arnold può ve-
nire così completata : i
— Margine laterale della parte declive del segmento mediano senza dente.
a Ali ialine. Segmento mediano con fina pubescenza gialliccia . . inermis Arnold —
b Ali ialine visibilmente infoscate. Segmento mediano senza pubescenza gialliccia.
stmilis Guiglia
Tachypompilus praepotens Kohl
Pompilus praepotens Kohl. 1894, « Ann. Naturhist. Hofmus. Wien », IX, pag. 318,
tav. XIV, figg. 45, 60, 9. - Tachypompilus praepotens Arnold, 1936, « Ann.
Transv. Mus. ». XVIII. parte 2, pag. 105. figg. 26. 26 a-c.
Gongabaiano, 21 giugno 1939: 1 9.
In questa ® le antenne presentano traccie di colore rosso ferru-
gineo anche sul primo articolo del funicolo, sfumature dellc stesso colore
si osservano pure sulla faccia inferiore del terzo articolo. Le tibie medie
sono: infoscate sulla metà apicale e i femori posteriori sono in massima
parte neri.
(8) Ann. Transv. Mus., XVIII, parte 2, 1936, pag. 99.
(9) Ann. Transv. Mus., XVIII, parte 2, pagg. 99 e 100, 9 (loc. tip.: Rho-
desia meridionale: Bulawayo e Umtali).
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 217
E’ questa una specie abbastanza rara di cui non conosco de visu
altri esemplari.
Distr.: Mozambico (loc. tip.). Arnold (1. c.) ha esaminati esem-
plari delle seguenti località: Entebbe, Matetsi, Rhodesia meridionale,
Transvaal, Rikatla, Baia di S. Lucia, Natal.
Pompiloides ferrugineipes Guiglia n. sp.
Fig. II.
Pompiloides ferrugineipes Guiglia, 1943, Boll. Soc. Entom. Ital., LXXV, n. 6,
pag. 69.
4. Nero. Sono ferruginee le seguenti parti: la porzione mediana
delle mandibole, il funicolo delle antenne (questo si presenta infoscato
specialmente sulla faccia superiore), le zampe, escluse le anche ed i tro-
canteri; gli speroni sono anneriti e i tarsi si mostrano oscurati special-
mente sugli ultimi articoli. Le ali anteriori sono subialine, con infosca-
mento irregolare e con ampia fascia oscura sulla porzione apicale che va
gradatamente sfumando verso il margine posteriore dell’ ala; le ali poste-
riori sono ialine con lieve infoscamento apicale. Il corpo è rivestito da
finissima pubescenza argentea particolarmente addensata sul capo e
sulla faccia inferiore delle anche di tutte e tre le paia di zampe. Sull’ad-
dome è disposta in fascie regolari al margine posteriore dei primi quattro
tergiti. Sulle pareti laterali del capo si osservano fini peli argentei
suberetti.
Il clipeo, circa il doppio più largo che lungo, presenta il margine
anteriore medialmente tronco. La distanza degli occhi sul vertice corri-
sponde presso a poco alla lunghezza del I+iI+% del III articolo del
funicolo delle antenne. La distanza fra gli ocelli posteriori è uguale alla
distanza fra essi e l'occhio. Il secondo articolo del funicolo delle antenne
corrisponde alla lunghezza dello scapo, il terzo articolo è uguale al
secondo.
Il pronoto è nel mezzo due volte e una metà circa più largo che
lungo ed il margine anteriore si presenta leggermente arcuato. La lun-
ghezza dello scutello supera di poco o nulla la sua larghezza, misurata
alla base. La concavità della parte declive dell’epinoto è piuttosto leg-
gera ed il dente laterale è subarrotondato e poco prominente. Il settimo
218 D. GUIGLIA
sternite è lateralmente compresso. L'ala anteriore è conformata come
nella figura.
Lungh.: 7 mm.
2 : ignota. |
Mega, 15 settembre 1939, leg. E. Zavattari. Olotipo nel Museo
di Genova.
Bahiant
Fig. II. - Pompiloides f-rrugineipes Guiglia, @ : 1, capo; 2, epinoto visto di profilo;
3, idem, visto di fronte; 4, ala anteriore.
Mi riesce difficile poter fare un esatto confronto fra questa specie,
che ho creduto conveniente descrivere come nuova anche su parere del-
l’ Haupt, e le forme affini, sia perchè non conosco de visu alcun rap-
presentante del Gen. Pompiloides, sia perchè le poche specie di questo
genere fino ad ora descritte (10) sono quasi esclusivamente basate sul
sesso femminile, e, da quanto mi risulta dalle diagnosi, non presentano
caratteri differenziali molto netti.
(10) H. HAUPT - Mitt. Zool. Mus., Berlin, XV, 1929, pagg. 149-155. è
G. ARNOLD - Ann. Transv. Mus., XVIII, parte 4, 1936, pagg. 415-421.
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 219
Paracyphononyx carinatus Radoszkowsky
Fig. II.
Paracyphononyx carinatus Arnold, 1936, « Ann, Transv. Mus. », XVIII, parte 4,
_ pagg. 431 e 443, figg. 24, 242-b.
Mega, 15 settembre 1939: 1 3.
In base alla descrizione e alle figure di Arnold credo dover riferire
questo 3 al P. carinatus Rad. L' addome, eccettuato il VII tergite, si
|
SSN
Paha’
eee
Fig. III. - Paracyphononyx carinatus Radosz., 4 ; 1, aedeagus; 2, ramo esterne
dello stipite visto di lato.
presenta completamente nero; non ho notate sul V e VI tergite le tracce
di colore ferrugineo scuro a cui fa cenno Arnold. Il capo ha gialla la
linea sulle tempie e la striscia lungo il margine interno delle orbite; le
mandibole, il labbro e il clipeo assumono una tinta più tendente al fer.
rugineo chiaro. I femori di tutte le paia di zampe sono ferruginei con.
il giallo ridotto a nulla o quasi; le tibie posteriori sono largamente mac-
chiate di giallo sui due terzi basali della faccia superiore.
La conformazione dell’ aedeagus si avvicina, almeno da quanto mi
risulta dalla figura dell’ Arnold (1. c., fig. 17, pag. 429), a quella del
P. affints Haupt.
Distr.: Angola (loc. tip.). Sierra Leone; Rhodesia; Baia d’Algoa.
220 D. GUIGLIA
Paracyphononyx diversus Dahlbom
Paracyphononyx furibundus Kohl, 1894, « Ann. Naturhist. Hofmus. Wien », IX,
pag. 316, tav. XIV, figg. 44, 56, 57, 64, 9. - Paracyphononyx diversus
Arnold, 1936, « Ann. Transv. Mus. », XVIII, parte 4, pagg. 430, 431, 439,
figg. 12, 23, a-b. Ì
Caschei, 7 luglio 1939: 1 9.
Questo esemplare presenta le dimensioni un poco inferiori al nor-
male (11% mm.) Le tibie, i tarsi di tutte le paia-di zampe, i femori
del I e II paio (eccettuata la base e la metà apicale dei femori del I paio)
sono ferruginei. L’apice dell'addome è pure ferrugineo.
Distr.: Port Natal (loc. tip.). Africa centrale, orientale e sud orien-
tale (Arnold, 1. c.).
Paracyphononyx Zavattarii Guiglia n. sp.
RigeellVie ane 22st
Paracyphononyx Zavattarii Guiglia, 1943, Boll. Soc. Entom. Ital., LXXV, n. 6,
pag. 70.
8. Nero. Sono ferruginee le seguenti parti: le mandibole, eccet-
tuato |’ apice, il labbro (questo presenta wna macchia scura mediana),
i palpi, esclusi i due primi articoli di quelli mascellari e il primo arti-
colo di quelli labiali, il funicolo delle antenne (la faccia superiore è
leggermente infoscata), i femori, eccettuata una macchia nera alla base
più o meno estesa, le tibie e i tarsi di tutte le paia di zampe. Questi ul-
timi presentano |’ ultimo articolo totalmente o quasi oscurato e un
anello bruno all'apice dei precedenti articoli. Su questi, come sulla fac-
- Cia superiore delle tibie, particolarmente del terzo paio, si osservano
sfumature giallastre più o meno accentuate. Sono gialle le seguenti parti:
la faccia inferiore dello scapo, il margine posteriore del pronoto e le
tegule; queste possono presentare sfumature ferruginee più o meno ac-
centuate. Le ali sono gialle con la porzione apicale, particolarmente delle
anteriori, fortemente infoscata.
Tutto il corpo è rivestito, più o meno densamente, di una finissima
pubescenza fondamentale bianca argentata. Lo scutello e la base- del-
l’ epinoto sono ricoperti da lunghi e densi peli a riflessi giallastri i quali
si stendono pure alla base del I tergite. Il margine apicale di questo e
del tergite seguente si presentano privi di pubescenza. Sul capo e, in
assai minore quantità, sulla porzione anteriore del torace, si elevano
lunghi e fini peli bianchi argentati.
€
2
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 221
Il clipeo è due volte circa più largo che lungo e conformato come
nella figura. La distanza degli occhi sul vertice corrisponde presso a poco
alla lunghezza del I+II+4/5 del III articolo del funicolo delle antenne.
La distanza fra gli ocelli posteriori è leggermente maggiore della distanza
fra essi e l'occhio (POL : OOL = 7: 6). Il secondo articolo del funi-
_ colo è eguale al terzo ed è circa due volte e un mezzo più lunigo che
largo. Gli articoli dal V al XII si presentano sensibilmente scavati sulla
faccia inferiore come appare dalla figura.
Il pronoto si mostra un poco ristretto anteriormente e, misurato nel
mezzo, è presso a poco tre volte e mezzo più largo che lungo; il suo
margine posteriore è ottusamente angoloso. Lo scutello ha la base egua-
le circa all’ altezza. La faccia posteriore dell’ epinoto si presenta sub-
pianeggiante.
La terza cellula cubitale può mostrarsi più o meno sensibilmente
ristretta sulla radiale, in un individuo la 2° e la 3° nervatura trasversa
cubitale sono quasi congiunte sùlla radiale; la cellula anale termina
dopo l'origine della nervatura cubitale.
Lungh. 9-10 mm.
2 ignota.
Foce del Sagan, 19 giugno 1939: 1 4; Mega, 10-15 settembre
1939: 2 4 4, leg. E. Zavattari. Tipo e paratipi nel Museo di Genova.
Questa specie, in base solo ai caratteri esterni, può venire facilmente
confusa con il P. metemmensis Magretti (11): l'esame dell’ aedeagus
non lascia però alcun dubbio circa |’ indipendenza delle due specie. Nel
P. Zavattarii questo è alquanto simile a quello del P. diversus Dahlb..,
almeno da quanto mi risulta dalla figura dell’Arnold (12), ed è netta-
mente differenziato da quello del P. metemmensis come ho potuto con-
statare in seguito all’ esame del tipo (Coll. Museo di Genova) e come
risulta chiaramente dal confronto delle due figure. Nel P. metemmensis
il ramo esterno dello stipite (fig. IV, 4) non corrisponde affatto al dise-
gno che da |’ Arnold (I. c., pag. 429, fig. 14) nella ridescrizione di
questa specie.
Prescindendo dai caratteri dell’ aedeagus le due specie, come già ho
detto, non presentano «differenze esterne facilmente apprezzabili. Nel
(11) « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova », XXI, 1884, pag. 565.
(12) «Ann. Transv. Mus. », XVIII, parte 4, 1936, pag. 429, fig. 12.
222 D. GUIGLIA
n
Fig. IV. - Paracyphononyx Zavattarit Guiglia. 4 ; 1, capo; 2, epinoto; 3, ramo
esterno dello stipite; 4, Paracyphononyx metemmensis Magr. 4, ramo esterno
dello stipite.
P. Zavattarii gli articoli delle antenne si mostrano nell’ insieme più for-
temente scavati sulla faccia inferiore, il pronoto è un poco più breve, le
ali hanno il colore giallo più carico e la fascia apicale delle anteriori si
presenta assai più scura. Gli esemplari degli Orti di Cheren (Eritrea) ad
+
Die FOS aes elas eee a ee
, IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 223
aii « intensamente gialliccie » che Magretti (I. c., pag. 566) riferisce ad
una varietà del P. metemmensis, presentano |’ aedeagus con il ramo
esterno dello stipite spatoliforme come nel P. Zavattarii. Io credo do-
verli attribuire ad una varietà di questa specie stessa.
Il P. Zavattarii si differenzia poi dal P. diversus al quale si avvi*
cina come conformazione dell’ aedeagus, per la presenza della caratteri-
stica pubescenza addominale, per i peli, sia dello scutello che del seg-
mento mediano, giallastri anzichè bruni scuri, per l’epinoto più breve e
non ristretto verso il terzo basale come appare dala figura dell’ Arnold
(1. c., pag. 440, fig. 236), e per altri caratteri, sia morfologici che cro-
matici, facilmente apprezzabili dal confronto delle due specie.
Prendendo in considerazione alcuni dei caratteri messi in rilievo dal.
I’ Arnold nella sua tabella per i 4 4 del Gen. Paracyphononyx (I. c..
pag. 431), il P. Zavattarii viene ad occupare, rispetto alle specie affini,
la posizione seguente :
— Ramo esterno dello stipite lamellare.
a) Ramo esterno dello stipite a forma di spatola. Ali intensamente gialle.
— Pubescenza del torace, compresi i peli del’ ultimo terzo posteriore dell’epinoto,
bruni o neri. Tergiti privi della pubescenza fondamentale argentata . ; :
% diversus Dahlbom.
-— Pubescenza del torace, compresi i peli dell’ultimo terzo posteriore dell’epinoto, gia!-
lastri. Tergiti con fina pubesenza fondamentale argentata . . Zavattarit Guiglia
b) Ramo esterno della stipite non a forma di spatola e ad apice profondamente inciso.
Ali a colore giallo più pallido . > 3 , : - . metemmensts Magretti
Paracyphononyx Paulinieri Guérin
Bio Vo 34
Pompilus Paulinieri Guérin, 1843, « Magas. Zool. », XIII, P. iz), Goma ©, ev
116, 4 (nec @). - Paracyphononyx Paulinieri Haupt, « Mitt. Zool.. Mus..
Berlin », 15, 1929, pagg. 167, 169, 171. (loc. tip.: Senegal).
Dovendo descrivere una nuova forma del P. Paulinieri Guér. ap-
profitto per dare una descrizione dettagliata della forma tipica (secondo
il tipo) (ex Coll. Guérin, Coll. Museo di Genova), spesso o non rico-
nosciuta o male interpretata dai diversi Autori.
4 (13). Lungh. 8% mm. - Colorazione nera. Sono ferruginee
più o meno oscurate le seguenti parti: mandibole (eccettuato l’apice),
(13) Come già ha messo in rilievo Haupt (1. c.) l’ esemplare tipico è 4 e
non 9 come è stato più volte erroneamente stampato.
ape athe price Scteat ati ICARO AGIO GERE MORO Ms
i 1 . La att i Ae pe 0
224 D. GUIGLIA ;
il funicolo delle antenne, specialmente la faccia inferiore (di questo ho.
potuto osservare solamente i tre primi articoli, i rimanenti mancano). i
I palpi sono gialli pallidi, il primo articolo è oscurato. Il margine poste-
riore del pronoto presenta una fascia gialla regolare; sui tarsi di tutte le
paia di zampe e sulla faccia esterna delle tibie del primo e secondo paio
si osservano striscie chiare tendenti al bianco avorio, dello stesso colore
sono pure gli speroni. Le ali sono ialine, le anteriori presentano sulla
porzione apicale una larga fascia bruna pallida che va leggermente
sfumando verso il margine posteriore dell’ala, sulle ali posteriori que-.
sta fascia stessa si mostra sensibilmente meno accentuata. Le nervature
sono testacee. La 3° cellula cubitale è peduncolata e la cellula anale delle
ali posteriori termina vicinissima all'origine della nervatura cubitale.
Il capo e il torace sono ricoperti da una fina e densa pubescenza gri-
giastra la quale sull'addome assume una tonalità tendente al bleu e
si dispone in fascie regolari alla base dei primi tre tergiti ricoprendo in-
tieramente o quasi la superficie del IV tergite. Questa pubescenza stessa,
più o meno fina ed abbondante, si estende anche sulla porzione basale
delle mandibole, sul labbro, sullo scapo, sul primo articolo del funi-
colo e su gran parte delle zampe. A questa pubescenza fondamentale si
sovrappongono, particolarmente sul capo, lunghi e fini peli irti, bianchi
o b:ancastri. Data la cattiva conservazione dell'esemplare i peli sulla
porzione apicale dell’ epinoto sono ridotti a nulla o quasi.
Le orbite convergono leggermente sul clipeo. La distanza degli oc-
chi sul vertice è eguale presso a poco al I+II+ 4/5 circa del III articolo
del funicolo. La distanza fra gli ocelli posteriori è un poco maggiore
della distanza fra sessi e l'occhio (POL:OOL = 5:4). Il secon-
do e terzo articolo del funicolo sono presso a poco eguali fra di
loro. Il pronoto è anteriormente ristretto e con il margine posteriore ot-
tusamente angoloso.
Nella tabella dei maschi di Paracyphononyx stabilita dall’Arnold
(14) il P. Paulinieri Guér., che questo autore esclude perchè da lui non
riconosciuto attraverso la sola diagnosi originale, deve essere posto vici-
no al P. zonatus Ill., almeno da quanto mi risulta dalla descrizione che
I’ Arnold stesso dà di questa specie (I. c., pp. 431, 432, 434, fig. 16).
(14) « Ann. Transv. Mus. », XVIII, parte 4, 1936, pag. 431.
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 225
Con l’introduzione del Paulinieri la sopra detta tabella dicotomica viene
ad essere quindi, dal capoverso (17), così modificata e completata :
LEA ant
meme
Fig. V. - Paracyphononyx Paulinieri Guér. var. orientalis var. n. 4; 1, ranio-
csternò dello stipite; Paracyphononyx Paulinieri Guér. 4; 2, capo; 3, ramo esterno
dello stipite; 4, ala anteriore.
(17) 18 Zampe altrimenti colorate. Terza cellula cubitale peduncolata.
(18) 19 Scapo bianco gialliccio al disotto. Tibie posteriori e gran parte dei femori
posteriori rossi giallicci. Settimo tergite bianco avorio. Ramo esterno dello
stipite troncato all’ apice. (V. Arnold, 1. c., fig. 16) . . zonatus Ill.
(19) 20 Scapo nero. Tibie posteriori con striscia giallastra sulla faccia esterna,
‘femori posteriori neri, Settimo tergite nero. Ramo esterno dello stipite al-
trimenti conformato . ; ; ; 5 ‘gees : . Pauliniert Guér,
Aggiungo inoltre che secondo la descrizione dell’ Arnold il P. zona.
tus dovrebbe avere: « Wings fusco - hyaline, the apex beyond the cells
fuscous » mentre nel Paulinieri le ali sono decisamente ialine con sola-
mente la porzione apicale infoscata.
Na Re we ee ES eae i on ar vit
n
226 D. GUIGLIA
Paracyphononyx Paulinieri Guérin var. orientalis Guiglia n. var.
Fick Vien:
Paracyphononyx Paulinieri var. orientalis Guiglia, 1943, Boll. Sac. Entom. Ital.,
LXXV, n. 6, pag. 71.
a. Lungh. 6 % mm. - Differisce dala forma tipica per le dimen-
sioni minori e la costituzione più gracile, per il margine posteriore del
pronoto senza fascia gialla, per i primi cinque articoli del funicolo (i
rimanenti mancano) intensamente scuri sulla faccia superiore, per la
fascia apicale delle ali anteriori più infoscata. Inoltre nell’aedeagus il
il ramo esterno dello stipite presenta il massimo di curvatura presso a
poco nel mezzo del margine inferiore, mentre nel tipo questo è spostato
più verso la base come risulta dall’ esame delle figure.
Mega, 10 settembre 1939: 1 &, leg. E. Zavattari, Olotipo nel
Museo di Genova.
Paracyphononyx Haupti Guiglia n. sp.
Fig. VI.
Paracyphononyx Haupti Guiglia, 1943, Boll. Soc. Entom. Ital, LXXV, n. 6,
pag-a7ir.
&. Nero. Sono gialle le seguenti parti: la porzione mediana delle
mandibole, il margine anteriore del labbro, il clipeo (eccettuata una mac-
chia nera rettangolare mediana), due ampie striscie lungo il margine in-
terno delle orbite che proseguono assottigliandosi fino al livello dell’o-
cello anteriore, due linee regolari dietro le orbite, il margine posteriore
del pronoto, una macchia rettangolare allungata nel mezzo della metà
posteriore del mesonoto, le tegule, una macchia all’apice dei femori del I
paio e una striscia sulla faccia superiore delle. tibie del II e III paio di
zampe, una grande macchia assai chiara all'apice dell'addome. Sono fer-
ruginee le seguenti parti: l’ apice delle mandibole, i palpi, eccettuati i
due primi articoli di quelli mascellari e il primo articolo di quelli labialì,
la faccia inferiore del funicolo delle antenne, i femori del III paio di
zampe eccettuata |’ estrema base; sfumature ferruginee, più o meno ac-
centuate, si osservono pure all’ apice dei femori del II paio, sulla por-
zione basale della faccia inferiore delle tibie del III paio e sui tarsi di
tutte le zampe. Le ali sono ialine con nervature e stigma bruni; le
anteriori presentano una fascia scura apicale che va gradamente sfu-
mando verso il margine posteriore dell’ ala. Tutto il corpo è rivestito
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 227
di finissima pubescenza argentea che sull’ addome tende a disporsi in
fascie alla base dei tergiti secondo e terzo; sulla parte declive dell’ epinoto
è densa e spiccatamente bianca. :
Il clipeo, nel mezzo, è due volte e un mezzo circa più largo che
lungo ed il suo margine anteriore è diritto. Le orbite convergono leg-
germente sul clipeo; la distanza degli occhi su! vertice è eguale circa al
I#+HI+III+% del IV articolo del funicolo delle antenne. La distanza
fra gli ocelli posteriori è maggiore della distanza fra essi e 1’ occhio
SA, Minar
eemetras oe CARICO
Fig. VI. - Paracyphononyx Haupti Guiglia, 4 ; 1, capo; 2, ramo esterno dello stipite;
3, ala anteriore; 4, epinoto.
CEO OOL - 7:5). Lo scapo dele antenne è lungo come il I+II
articolo del funicolo; il terzo articolo del funicolo è lungo come il
secondo,
Il pronoto, nel mezzo, è tre volte circa più largo che lungo. La
lunghezza dello scutello corrisponde presso a poco a quella della parte
dorsale dell’ epinoto. La porzione declive di quest’ ultimo è troncata
diritta.
228 D. GUIGLIA
x
La terza cellula cubitale è notevolmente ristretta sulla radiale è
all' ala destra si presenta peduncolata. La cellula anale termina dopo
l origine della nervatura cubitale.
Lungh. 7 mm. i
» 9 ignota. i
Gongabaino, 21 giugno 1939, leg. E. Zavattari, Olotipo nel Museo
di Genova,
Questa specie, la cui novità mi è stata confermata dall’ Haupt, è —
assai affine, come asserisce pure questo specialista (in litt.), al Paracypho-
nonyx zonatus Ill. Non conosco de visu questa specie, da quanto però mi
risulta dalla descrizione dell’ Arnold (15) e dalla tabella stabilita dal-
l' Haupt per i Paracyphononyx africani (16) le due specie sono distinte
fra loro per caratteri sia cromatici che morfologici di cui riassumo qui
i principali :
P. zonatus Ill. (2) P. Haupti Guiglia (8)
Capo nero. Scapo delle antenne Capo variamente macchiato di
bianco-giallastro sulla faccia infe- giallo. Scapo delle antenne nero.
riore.
Torace nero. i Torace con colorazione gialla.
Clipeo due volte più largo che Clipeo due volte e un mezzo più
lungo. largo che lungo. :
Distanza degli occhi sul vertice Distanza degli occhi sul verti-
eguale alla lunghezza dei primi ce eguale alla lunghezza dit
due articoli del funicolo più due I+II+IIl+% del IV articolo del
terzi del III articolo. funicolo.
Tibiè posteriori ferruginee. Tibie posteriori quasi intera-
mente nere con striscia bianca gial-
lastra sulla faccia superiore.
Pubescenza dell’ epinoto bianca Pubescenza dell’ epinoto bianca
giallastra. argentata.
Inoltre nel P. Haupti |’ aedeagus presenta il ramo esterno dello stì-
pite diversamente conformato rispetto al disegno che dà I’ Arnold (I.
cs (fig. R0)
(15) « Ann. Transv. Mus. », XVIII, parte 4, 1936, pagg. 431, 432, 434;
fig. 16.
(16) « Mitt. Zool. Mus. Berlin », XV, pagg. 167, 169, 171.
dica caro esse
a OTT
a ny ee
1 dtt di
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 229
Batozonellus fuliginosus Klug. var. prope sepulchralis Smith
Psammochares sepulchralis Guiglia, 1932, « Mem. Soc. Entom. Ital. », X, pag. 128.
- Batozonellus fuliginosus var. Bretonii Arnold, 1937, « Ann. Transv. Mus. »,
XIX, parte I, pagg. 2 e 5 (nec Guérin). - Batozonellus fuliginosus var. sepul-
chralis Guiglia, 1938, « Mem. Soc. Entom. Ital. », XVII, pag. 199. - Arnold,
1939, « Occas. Pap. Rhodes. Mus. », n. 8, pag. 57.
EI Dire, 20 maggio 1939: 1 9.
Foci del Sagan, 19 giugno 1939: 1 2.
L’ esemplare di El Dire raggiunge i 19 mm., quella delle Foci del
Sagan i 13 mm. - In ambedue gli individui le antenne, anzichè essere
aranciate come nella forma tipica della var. sepulchralis, si presentano
ferruginee specialmente lungo il margine interno delle orbite.
Distr.: La var. sepulchralis è descritta del Natal e citata di gran par-
te dell’ Africa orientale.
Schistonyx umbrosus Klug
Pompilus umbrosus Klug, 1834, Symb. physic. Insect., tav. XXXIX, fig. 4, 9. -
Schistonyx umbrosus Haupt, 1929, « Mitt. Zool. Mus. Berlin », XV, pagg.
180, 181, figg. 6. 22. 23. - Arnold, 1937, « Ann. Transv. Mus. », XIX,
parte I, pag. 10, figg. 5, 5 a-e.
Caschei, 16 luglio 1939: 1 &.
Le dimensioni di questo esemplare sono inferiori al normale (6 %
mm.) ed il capo è giallo e nero con lievi sfumature ferruginee sulla metà
posteriore della fascia gialla al margine interno delle orbite.
Distr.: Siria (loc. tip.). Specie piuttosto comune in tutta 1’ Africa.
Telostegus argyrellus Klug
Pompilus argyrellus Klug, 1834, Symb. physic. Insect., tav. XXXIX, fic, 9, 1.0
- Telostegus argyrellus Haupt, 1930, « Mitt. Zool. Mus. Berlin », XVI, pagg.
707; 716, fig. 30, 9.
Caschei, 14 luglio 1939: 1 9.
Distr.: Fajum, Egitto (loc. tip.) (17), Sauakin (Alto Egitto),
Transcaspia.
(17) DALLA TORRE (Catalog. Hymenop., VIII, 1897, pg. 274) cita erronea-
mente « Arabia ».
230. D. GUIGLIA ©
Telostegus melanurus Klug var.
Pompilus melanurus Klug. 1834, Symb. physic. Insect., tav. XXXIX, fig. ro, 9.
Telostegus melanurus Haupt, 1930, « Mitt. Zool. Mus. Berlin », XVI, pagg.
706, 708, figg. 24, 25, & 2. - Guiglia, 1941, « Ann. Mus. Civ. St. Nat.
Genova », LXI, pag. 172.
Gondaraba, 2 settembre 1939: I 2.
Questa 2, come pure mi ha comunicato Haupt (in litteris), presen-.
ta rispetto ad esemplari di altre località, una complessione leggermente
più tozza, i primi quattro tergiti rossi, il pigidio con spiccata pubescenza
dorata, i tarsi del-I paio gialli ferruginei e le spine di tutte le zampe
sensibilmente più chiare e a riflessi aurei.
Distr.: Arabia deserta (loc. tip.). Sinai, Tripoli, U. Mimun (Li-
bia), Gialo, Kassala.
Pompilus rutilus Klug i
Pompilus rutilus Klug, 1834, Symb. physic. Insect., tav. XXXVIII, fig. 4, @ 2.
Foce del Sagan, 19 giugno 1939: I &.
Questo esemplare presenta complessione gracile e statura inferiore
al normale (6 4% mm. circa).
Distr.: Ambukohl, Nubia (loc. tip.).Guinea. Come già ho messo
in rilievo (18) la distribuzione geografica (As.: Arabia; Austr.:
Nuova Guinea) riportata dal Dalla Torre (Catalog. Hymen. VIII,
1897, pag. 318) è errata.
Pompilus plumbeus Fab. ;
Psammochares plumbeus Arnold, 1937, « Ann. Transv. Mus. », XIX, parte I, pagg.
46. 47, figg. 31, 31 a-b.
Caschei, 8-18 luglio 1939: 2 2 2.
Distr.: Spagna (loc. tip.). Questa specie, propria delle regioni sab-
biose, è diffusa in quasi tutta 1’ Europa e in Africa. Da Arnold (I. c.)
è citata pure dell’ India e della Cina.
Pompilus latilabris Arnold
Psammochares latilabris Arnold, 1937, « Ann. Transv. Mus. », XIX, parte I, pagg.
46, 47, figg. 32, 324.
Caschei, 2 luglio 1939: I 2.
(18) GUIGLIA D. - « Boll. Lab. Zool. Portici », XXXI, 1940, pag. 286, nota.
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 231.
In base alla descrizione originale credo. dover riferire questa fem-
mina al P. latilabris, specie assai simile al P. plumbeus ma da esso ben
| distinta soprattutto per la pubescenza notevolmente più abbondante e
Li
di colore bianco, per il clipeo visibilmente più ristretto (quattro volte
più largo che lungo) (V. Arnold, 1. c., fig. 32), per le orbite più diver-
genti sul clipeo, per la terza cellula cubitale delle ali anteriori meno
ristretta sulla radiale, per il colore bianchiccio degli speroni ecc.
Nella femmina di Caschei ho notato come la distanza degli occhi
sul vertice sia un poco maggiore del I+II articolo del funicolo, mentre,
secondo la descrizione di Arnold, questa dovrebbe essere eguale ai due
primi articoli: « Interocular distance on the vertex equal tho the length
of the first two joints of the flagellum ».
Distr.: Niassa; Rhodesia settentrionale e meridionale. (Arnold,
(oo)
SPHECIDAE
Trypoxylon Stroudi Gribodo
Trypoxylon Stroudi Gribodo, 1884, « Boll. Soc. Entom. Ital. », XVII pae. 27.0,
- Arnold, 1924, « Ann. Transv. Mus. », XI, parte I, pagg. 13, 23, figg. 10,
20, 22, tav. I, figg. 4, 42, 9.
Caschei, 8 agosto 1939: I 2.
Questa 2 non presenta rispetto all’ esemplare tipico (Coll. Museo
di Genova) differenze degne di nota.
Fra le collezioni del Museo di Genova ho notate tre femmine del-
I’ Isola Fernando Poo (Musola, leg. L. Fea, I.III - 1902) determinate
da Giordani Soika come T. Stroudi le quali, oltre le dimensioni leg-
germente inferiori (9-10 mm.), mostrano le rughe sulla porzione dor-
sale dell’ epinoto più rade e meno regolari ed inoltre la striatura sulle
parti laterali del segmento stesso sensibilmente ridotta e poco accentuata.
Faccio osservare come rispetto al disegno dell’Arnold (1. c. tav. I,
fig. 9) le rughe sulla porzione dorsale dell’ epinoto si presentino nella
2 tipica più regolarmente conformate e un poco più fitte.
Distr.: Port Elizabeth (loc. tip.). Rhodesia meridionale (Arnold
Pico)
HES I ade Nahe CITE Bhs ah BLD RISI re I GLI
4 PRET, UTI, PMR SS MII ;
RAI pula a Mera:
232 D. GUIGLIA
Philanthus triangulum Fab. var. diadema Fab.
Philanthus triangulum var. diadema Arnold, 1926, « Ann. Transv. Mus. », 11,
parte 3, pagg. I4I, 143 e 144, fig. 1 a-b.
Asile, 26 giugno 1939: I 6.
Distr.: Capo di Buona Speranza (loc. tip.). Varietà comune e lar-
gamente diffusa in tutta l' Africa particolarmente tropicale. Is. Mada-
gascar.
Philanthus stygius Gestaecker f. nitidus Magretti
Philanthus nitidus Magretti, 1884, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XE;
pag. 595. - Guiglia. 1939. « Mem. Soc. Entom. Ital. », XVIII, pag. 90.
Caschei, 18 luglio 1939: 1 &.
Questo 4 non presenta, rispetto ai cotipi del Ph. nitidus Magr.
(Coll. Museo di Genova), differenze degne di nota. Come colorazione
corrisponde alla var. A. del Magretti: la fascia gialla al margine poste-
riore del pronoto è cioè medialmente interrotta.
Non conosco de visu il Ph. stygius Gerst. per cui rimango un poco
incerta circa gli esatti rapporti fra esso e la specie del Magretti indub-
biamente affine se non identica. Nell’ attesa di poter avere in esame o
il tipo o esemplari comparati con il tipo credo conveniente di limitarmi
per il momento a considerare il Ph. nitidus Magr. ocme una forma del
Ph. stygius Gerst.
Ditsr.:. Bahr el Salaam, Atbara (Sudan orientale, loc. tipiche).
Barentu (Eritrea, Guiglia, I. c.).
Philanthus stygius Gersatecker f. atronitens Arnold
Philanthus stygius race atronitens Arnold, 1925, «Ann. Transv. Mus. », XI, parte
3, pagg. I4I, 143, 163, figg. 16, 17.
Caschei, 15 luglio 1939: 1 9.
In questa ? lo scutello e il postscutello presentano solamente pochi
punti sparsi; anche la punteggiatura dell’ area triangolare del segmento
mediano è, rispetto alla figura dell’ Arnold, un poco più rada.
Fra le 9 9 di Barentù (Eritrea) da me citate in precedenza come
Ph. nittdus Magr. (19) ho notato due esemplari a torace completa-
mente nero (eccettuate due macchie gialle alla base delle tegule)
nei quali |’ area triangolare dell’ epinoto mostra una certa tendenza a
(19) « Mem. Soc. Entom. Ital. », XVIII, 1939, pag. 90.
di
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 233
differenziarsi dalla rimanente superficie. Questi individui segnerebbero
gia un passaggio alla f. atronitens Arn.
Distr.: Rhodesia meridionale (loc. tip.).
Philanthus fuscipennis Guérin ssp. consimilis Kohl
Philanthus consimilis Kohl, 1891, « Ann. nathur. Hofmus. Wien », VI, pag. 349.
- Philanthus fuscipennis Arnold, 1925, « Ann. Transv. Mus. », XI, parte 3,
pag. 171. - Philanthus fuscipennis ssp. consimilis Guiglia, 1939, Miss. Biolog.
Borana, III, pag. 55.
Gondaraba, 27 maggio 1939: I 64.
In questo esemplare la colorazione ferruginea è sensibilmente dif-
fusa; le zampe, eccettuate le anche, sono ferruginee e così pure una
stretta striscia al margine posteriore del pronoto, lo scutello e il post-
scutello. Sono inoltre così macchiati i lati del capo. Le ali sono gialla-
stre, le anteriori presentano sulla porzione apicale un leggero infosca-
mento che dal margine anteriore va sensibilmente sfumando verso quelle
posteriore. Fra le collezioni del Museo Civico di Storia Naturale di
Genova ho. notato 2 3 4 e 2 2 2 di Sabarguma (Eritrea) con colora-
zione presso a poco simile all’ esemplare di Gondaraba.
“. Nel ¢ di Malca Guba da me in precedenza citato (1. c.) lo scutelio
e il postscutello sono intieramente neri e così pure le anche, i troncateri
di tutte le paia di zampe, gran parte dei femori del I e II paio, i femori
del III paio e la faccia inferiore delle tibie corrispondenti. Le ali sono
sensibilmente infoscate e il ferrugineo del ¢ di Gondaraba è sostituito
da un colore decisamente giallo. Come caratteri cromatici questo esem-
plare è simile cioè alla forma tipica del Ph. fuscipennis Guérin (nec
Arnold) (Coll. Museo di Genova). Riguardo alla giusta interpretazione
di questa specie ho già in precedenza discusso (I. c.).
Distr.: Capo di Buona Speranza (loc. tip.).
La ssp. constmilis è propria dell’ Africa orientale e meridionale.
Philanthus coarctatus Spinola var. (?)
Philanthus coarctatus Spinola, 1838, « Ann. Soc. Entom. France », VII, pag. 486,
n. 34. - Mochi, 1939, « Bull. Soc. Fouad Ier d’ Entomol. », pagg. 90, 100,
tav0l5 fio. 3, tay. ILL, figg.o47) 48: fave IV, fige. 53,68, 609:
Caschei, 8-18 luglio 1939: 2 8 &. .
Asile, giugno 1939: 5 4 4, 1 2.
Questi esemplari, intorno alla cui esatta determinazione rimango un
poco dubbiosa, sono abbastanza simili ad altri della Colonia Eritrea,
234 IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO
Cheren (Coll. Museo di Genova) determinati dal Magretti come Ph.
coarctatus Spin. - Questa specie può presentare, come è noto, una certa
variabilità nei caratteri cromatici, come ha pure messo in rilievo il
Mochi (1. c.) per gli individui egiziani e il Magretti (20) per altri del
Sudan orientale (Coll. Museo di Genova); alcuni di questi ultimi pre-
sentano una certà affinità con i sopra citati esemplari di Asile e di
Caschei.
Nella serie di Asile il mesonoto, lo scutello, l’ epinoto e il terzo
tergite sono completamente neri (lo scutello in un maschio di Caschei
presenta al margine posteriore una ristretta fascia gialla biancastra inter-
rotta nel mezzo). Il primo segmento dell’ addome nella ® è ferrugineo,
nei @ & varia dal ferrugineo con macchia scura mediana al completa-
mente nero, le macchie gialle laterali o sono assai ridotte o man-
cano del tutto. La fascia gialla biancastra sul secondo tergite è continua
in due esemplari, nei rimanenti è più o meno ampiamente interrotta
nel mezzo. Quella sul quarto tergite è nella massima parte degli indi-
vidui intaccata medialmente e così pure la sottile striscia al margine poste-
riore del quinto e sesto tergite. Su quest’ultimo segmento la ® presenta
due macchie laterali gialle biancastre. In questo stesso SEE la fascia
del postscutello é ristretta ed interrotta nel mezzo.
Le zampe si presentano in tutti gli individui con le anche nere più
o meno estesamente macchiate di giallo e con i trocanteri e i femori più
o meno anneriti; solamente le tibie e i tarsi sono gialli leggermente mac-
chiati di ferrugineo. Questi ultimi mostrano gli articoli apicali un poco
infoscati.
Distr.: Egitto (loc. tip.). Libia (Uadi Mimum), Fezzan (Tin
Alcun, U. Iseien).
Cerceris vigilans Smith ssp. pervigilans Turner
Cerceris vigilans ssp. pervigilans Turner, 1912, « Trans. Ent. Soc. London », pag.
744, & Q. - Cerceris vigilans r. pervigilans Arnold, 1931, « Ann. Transv.
Mus. », XIV, parte II, pagg. 136, 145, 148, @ 9. - Guiglia, 1939, Miss.
Biol. Berana, IH pags 56 tayo Ino noe
Banno, 30 aprile 1939 2043 010
La colorazione di questa 2 è del tutto simile a quella della @
catturata a Neghelli e già da me in precedenza citata e raffigurata (I. c.).
(20) « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova », XXI, 1884, pag. 594.
D. GUIGLIA 235
Quella dei ¢ 4 è, come ho potuto pure constatare dall’ esame della serie
di Neghelli (1. c.), sensibilmente variabile. In uno degli esemplari di
Banno i tergiti si presentano completament o quasi neri, nell’ altro in-
vece il II, III e parte del IV tergite sono ferruginei. Inoltre nell’ indi-
viduo più scuro le macchie gialle ai lati del I tergite sono più sviluppate
e tendono a congiungersi medialmente.
Distr.: Africa orientale Britannica (loc. tip.). Neghelli.
Cerceris bicolor Smith
Cerceris bicolor Arnold, 1931, « Ann. Transv. Mus. », XIV, parte 2, pag. 137,
183, figg. 35, 35 a-b, c-d.
Gondaraba, 25 maggio 1939: I 92.
In questo esemplare la macchia gialla sulle tempie è assai piccola:
il pronoto presenta solamente due ristrette striscie trasverse ai lati e le
tegule mostrano una macchia gialla culla metà basale.
Distr.: Gambia (loc. tip.). Tra le collezione del Museo di Ge-
nova ho esaminate 9 ® @ della Guinea Portoghese (Bolama, leg. L..
Fea - VI - XII - 18909).
Cerceris Zavattarii Guiglia
Cerceris Zavattarit Guiglia, 1939, Miss. Biol. Borana, III, pag. 58, tav. II, fig. 2:
fiSer Tet NON 2000
Banno, 30 aprile e 10 maggio 1939: I 9 e244.
ElDielf20 maggio 1036: 1 4.
Foci del Sagan, 19 giugno 1939: 1 9 e5 6 4.
Caschei, 18 luglio 1939: 1 9.
La ® di Banno si presenta nell’ insieme sensibilmente più scura
rispetto al tipo (Coll. Museo di Genova). La colorazione fondamentale
del torace è nera anzichè ferruginea e con le parti seguenti gialle: una
fascia con sfumature ferruginee ed ampiamente interrotta nel mezzo sul
pronoto, una macchia sulle mesopleure, le tegule, gli estremi laterali del
postscutello e due grandi macchie ai lati dell’ epinoto. E’ ferrugineo lo
scutello e gran parte del postscutello. La porzione mediana del I ter-
gite è nera e così pure la base del II tergite, le macchie ferruginee semi-
circolari sulla porzione mediana dei tergiti sono notevolmente più am-
pie rispetto a quelle dall’ esemplare tipico. Aggiungo infine che le mac-
chie nere sul capo si presentano più estese e più accentuate.
LENT So RR i o
23008 D. GUIGLIA
La colorazione delle altre due ® 9 è invece più chiara e si avvicina
maggiormente a quella dell’ esemplare tipico. Rispetto a quest’ ultimo
ho notato, particolarmente nella femmina delle foci del Sagan, una mag-
giore diffusione del colore giallo il quale assume una tonalità più pallida.
In questo stesso esemplare sono così colorate, oltre che le tegule e ie
due grandi fascie ai lati del segmento mediano (più ampie che nel tipo),
due macchie tondeggianti ai lati dello scutello e due striscie trasversali
allungate ai lati del postscutello. Anche le tempie sono macchiate di
giallo e l’area mediana del clipeo è pure gialla. La colorazione della
femmina di Caschei è molto simile a quella del tipo; solamente il pro-
noto ha il colore più spiccato e le macchie ferruginee semicircolari al
centro dei tergiti sono, come nelle altre due femmine, un poco più
ampie.
I ¢ 3, come ho gia constatato per gli individui di Neghelli, sono
assai variabili nei caratteri cromatici. Da esemplari a colorazione chiara
come nel tipo si passa gradatamente ad altri con il ferrugineo del capo,
del torace, del I tergite e di tutto o parte del II tergite sostituito da un
colore decisamente nero. Anche il giallo può presentarsi più o meno
intenso e più o meno diffuso.
Distr.: Neghelli (loc. tip.).
Stizus Braunsii Handlirsch
Fig. VII.
Stizus Braunsit Handlirsch, 1894, « Ann. naturhist. Hofmus. Wien », pag. 287.
- Arnold, 1929. « Ann. Transv. Mus. », XIII, parte 4, pagg. 262, 265, 2 8,
NES AR, AR Ase, aS.
Caschei, 8-18 luglio, 1939: 23 22 e 10 44.
Gondaraba, 27 maggio 1939: 8 4 4.
DS
L'estensione del colore giallo è in questi esemplari notevolmente
variabile; da individui con il clipeo intieramente giallo e con questo
colore diffuso su: gran parte del pronoto, tubercoli omerali, margini
laterali del mesonoto, massima parte dello scutello, postscutello, porzione
mediana della parte dorsale dell' epinoto, parti laterali di esso, meso-
pleure, gran parte del I tergite, terzo o metà apicale del I-VI tergite,
parte dell’ ultimo tergite, porzioni laterali e margine apicale dei corri-
spondenti sterniti, femori, tibie e tarsi di tutte le paia di zampe, si
BIOLOGICA SAGAN-OMO 237
Patan
Fig. VII. - Stizus Braunst Handl. - Variabilita cromatica.
passa gradatamente ad altri con il clipeo quasi del tutto nero e con il
giallo del corpo assai ridotto e disposto come nella figura.
Distr.: Capo Palmas, Capo Lopez, Baia di Delagoa, Mozambicc
(loc. tipiche). Africa occidentale, orientale e meridionale fino al Capo.
Fs ee headees So SSA Hoy bry PT Cons TIT anaes oes te i
238 ; D. GUIGLIA
Stizus fenestratus Smith
Stizus fenestratus Arnold, 1929, « Ann. Transv. Mus. », XIII, parte 4, pagg. 263.
267, 315.
Gondaraba, 27 maggio 1939: I 4.
Questa specie si distingue facilmente per l’ abbondante pubescenza
grigia argentea sulla parte dorsale dell’ epinoto, per i caratteristici e densi
peli dello stesso colore sulla superficie del I tergite oltre che per il
colore delle ali.
Distr.: Congo (loc. tip.). Dall’Arnold questa spcie è citata inol-
tre delle località seguenti: Gambia, Rhodesia meridionale, Natal, Zulu-
land. Io fra le collezioni del Museo Civico di Storia Naturale di Ge-
nova ho notato anche esemplari dell’ Eritrea (Sabarguma) e della Guinea
Portoghese (Bolama, Leg. L. Fea, VI-XII-18909).
Stizus imperialis Handlirsch var. o sp. affine (?)
Stizus tmpertalis Handlirsch, 1892, « Sitzungsber. K. Akad. Wiss. Wien », CI, pagg
I4I. 199, 2. - Arnold. 1929. « Ann. Transv. Mus. », XIII, parte 4, pagg.
264, 267, 298, figg. 50, bo ac). 410.
Caschei, 8-14 luglio 1939: 2 2 9.
Questi esemplari, oltre ai due colori predominanti nero e giallo,
presentano una sensibile diffusione del colore ferrugineo; sul capo le
parti nere sono sostituite in gran parte da tale colorazione, la quale si
estende pure al torace, particolarmente alle parti laterali di esso, agli
sterniti e in proporzione ridotta anche ai tergiti. In un esemplare questi
sono quasi intieramente gialli con ferruginea la base del I e II tergite,
tutto o in parte il margine distale dei primi quattro tergiti e la porzione
apicale e mediana dell’ ultimo tergite. Nell’ altro esemplare il giallo si
dispone in fascie le quali nei primi tre tergiti si presentano continue con
intaccatura mediana più o meno pronunziata e nei rimanenti interrotte
nel mezzo. Il ferrugineo è specialmente diffuso alla base del I e II tergite,
sui contorni della fascia gialla del III tergite e sull’ ultimo tergite. In
ambedue gli esemplari le macchie gialle ai lati del III-V sternite sono
molto ampie e tendono a congiungersi nel mezzo. __
Il Dr. Maidl (Museo di Vienna), che molto cortesemente ha vo-
luto esaminare uno dei due sopra detti individui e precisamente quello
ad addome quasi intieramente giallo, mi comunica che esso corri-
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 239
sponde ad un esemplare del Museo di Vienna determinato dal Brauns
come St. impertalis Hand].
| Distr.: Caffraria (loc. tip.). Willowmore (Provincia del Capo).
Bembix melanopa Handlirsch
Bembex melanopa Handlirsch 1893, « Sitzungber. K. Akad. Wiss. Wien », CIE
pagg. 797, 918, 921, tav. II, fig. 10, tav. VII, fig. 7, 4 9. - Arnold, 1929,
« Ann. Transv. Mus. », XIII, parte 4, Pagg. 325, 327, 354. figg. 21 e 21 a-c,
tav. VI. figg. 16 e 17. - Guiglia, 1940. « Atti Mus. Civ. St. Nat. Trieste »,
XIV, n. 18, pag. 278.
Caschei, 6-14 luglio 1939: 8 2 2,
In tutte queste 9 9 le parti laterali del labbro sono giallo-pallide;
la pubescenza del torace si presenta nell’ insieme piuttosto variabile. Da
esemplari con una ristretta striscia gialla al margine posteriore del pro-
noto, dello scutello, del postscutello, con una breve linea (medialmente
interrotta) al margine posteriore del mesonoto e con due striscie ai lati
delle tegule si passa gradatamente ad altri con il torace completamente
O quasi nero; in un individuo il colore giallo è ridotto a due macchie al
margine posteriore dei tubercoli omerali. Le tegule sono più o meno este-
samente macchiate di nero in tutti gli esemplari. La distribuzione e la
conformazione delle fascie gialle dei tergiti si mantengcno in generaie
piuttosto costanti ed uniformi, solo in un individuo le due macchie ai lati
del I tergite si congiungono medialmente a formare una fascia unica.
Distr.: Natal e Baia di Delagoa (loc. tip.). Rhodesia meridionale
(Arnold, 1. c.); Somalia Ital., Villaggio Duca degli Abruzzi, (Guiglia,
lc).
Bembix massaica Cameron
Bembex massaica Cameron, 1910, Kilimandjiaro - Meru Exped., VIII, pag. 290 -
Arnold, 1929, « Ann. Transv. Mus. », XIII, parte 4, PACS NS 2 455. 32751 3.05),
figg. 41, 31 a-e. tav. VI, fig. 18. - Guiglia, 1940. « Atti Mus. Civ. St. Nat.
Trieste », XVI, n. 18, pag. 279.
Caschei, 18 luglio 1939: 1 &.
Questo esemplare corrisponde ad un maschio di Sawmills (Rho:
desia meridionale) determinato dall’ Arnold come B. massaica Cam.
(Coll. Museo di Genova). In ambedue gli esernplari il disco del meso-
noto è completamente nero.
Distr.: Meru (loc. tip.). Lago Margherita (Guiglia I. c.), Casca-
te Vittoria, Bembesi, Bulawayo, Umtali (Arnold, 1. cay
240 D. GUIGLIA
‘ Bembix fuscipennis Lepeletier var.
Bembex fuscipennis Arnold, 1929, « Ann. Transv. Mus. », XIII, parte 4, pagg. 324,
327 e 373. figg. 36. 36 a-b. tav. VI, fig. 30, 4 92.
Caschei, 15 luglio 1939: 1 9.
Ho notato in questa 9, che io credo dover attribuire ad una va-
rietà della B. fuscipennis Lep., alcune differenze cromatiche rispetto alle
descrizioni degli Autori (non conosco de visu alcun esemplare di
questa specie). Il torace presenta una maggiore diffusione del colore gial-
lo, sono così colorate, oltre i tubercoli omerali e la striscia con sfumature
ferruginee al margine posteriore del pronoto, le seguenti parti: una
linea allo stesso margine dello scutello e del postscutello, una fascia arcua-
ta sul dorso e due macchie ai lati dell’ epinoto. Gli sterniti sono in
inassima parte rossi ferruginei con la base del I-V più o meno estesa-
mente orlata di nero.
Distr.: La forma tipica è descritta del Capo di Buona Speranza.
Africa orientale [Eritrea (Cheren)] (21). Da Arnold (1. c.) è citata
delle seguenti località: Rhodesia meridionale, Transvaal, Natal.
Bembix Doriae Magretti
Fig. VII.
Bembex Doriae Magretti, 1884, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova », XXI. pag.
590, n. 124, tav. I, fig. 14, & 9. - Handlirsch, 1893, « Sitzungber. K. Akad.
Wiss. Wien », CII, pag. 891, n. 128 (loc. tip.: Khor Gergabb, Khor Cheru,
Sebderat).
Allo stesso gruppo della B. fuscipennis Lep. appartiene la B. Doriae
Magr. specie che Handlirsch (1. c.) pone fra le forme o a lui sconosciute
o dubbie della regione etiopica. La specie del Magretti è difatti non molto
facilmente identificabile attraverso la sola diagnosi che è basata soprat-
tutto sui caratteri cromatici; ad ovviare a ciò ho creduto dare qui alcuni
particolari in base all’ esame degli esemplari tipici (Coll. Museo di
Genova) e il disegno di qualche dettaglio che possa facilitarne il rico-
noscimento e fissarne la giusta posizione sistematica.
Per quanto riguarda la colorazione e i principali caratteri d'insieme
riporto qui la diagnosi preliminare del Magretti.
(21) A. GIORDANI SOIKA - Mem. Soc. Entom. Ital., XVIII, 1939, pag. 105.
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 241
2. « Nigra; facie, antennis, orbitis internis et posterioribus, pro-
noto, alarum tegulis, metathoracis angulis posterioribus, mesopleuris
sub alarum radice, pedibus anterioribus, intermediis (tarsis flavis excep-
tis) et posterioribus (tibits et tarsi flavescentibus exceptis) abdominisque
segmentis ventralibus totis, laete ferrugineo rufis. Labro et mandibulis
(apice excepto nigro), flavis. Abdomine flavo sulphureo; segmenti pri-
mi basi et macula triangulari in dorso cum illa conjiuncta, ipsius mar-
Palhani <
——
Fig. VIII. - Bembix Doriae Magr. @; 1, parte ventrale dell’ addome; 2, articolo
basale dei tarsi medi; 3, antenna; 4, ultimo tergit2 della 9.
gine apicali, secundi linea basali et maculis duabus in dorso, tertii et
quarti maculis rectangularibus prope basim fasciaque basali nigris. Seg-
mentorum I-V marginibus apicalibus, segmentoque anali toto, rufo-
ferrugineis. Alis, plus quam dimidio basali, dense fuscatis. Capite laevi,
opaco pilis albidis tecto: thorace dense leviterque punctato-nitido, meso-
noto e pilis albidis tectis. Abdomine sublaevi, nitido, basi sparse albo-
piloso; segmento anali crasse punctato, carena mediana nitida subelevata.
4. A foemina differt tantum abdomine toto supra et subtus (ma-
culis nigris exceptis) ferrugineo-rufo, segmento secundo ventralis, dente
valido, adunco, compresso armato, sexto disco oblongo-elevato instructo.
Long. corp, 4 9 16 mill.
4. Il clipeo è notevolmente convesso; gli occhi sono quasi pa-
ralleli e !a loro distanza sul vertice è eguale presso a poco ai primi
cinque articoli del funicolo delle antenne. Queste si presentano con-
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 10
242 D. GUIGLIA
formate come nella figura e con gli ultimi tre articoli infoscati special-
mente sulla faccia superiore; il II articolo del funicolo è eguale presso a
poco al III+IV. Il dente del II sternite è assai pronunziato e curvato in
basso; il VI sternite presenta una piastra elevata semielittica a contorni.
netti. Il VII sternite manca unitamente all’ aedeagus. Purtroppo le con-
dizioni di conservazione di questo unico esemplare sono piuttosto cat-
tive. L’ articolo basale dei tarsi anteriori porta sei robuste spine gialle
ferruginee; nelle zampe medie i femori sono lisci, privi di denti e l'arti-
colo basale dei tarsi è dilatato come nella figura.
2. La distanza degli occhi sul vertice è eguale preso a poco al I--
I{+III+% del IV articolo del funicolo. Il terzo articolo delle antenne
è il doppio circa del IV. Gli sterniti sono lucidi con punti un poco più
radi che nel maschio. Il VI tergite è medialmente subcarenato e con
l'apice arrotondato come appare dalla figura.
La B. Doriae appartiene, come ho già detto, al gruppo della B. fu-
scipennis Lep. specie alla quale, almeno da quanto mi risulta dalle descri-
zioni, si avvicina maggiormente nonostante le notevoli differenze cro-
matiche.
Nella tabella delle specie di Bembex dell’ Africa meridionale stabi-
lita dall’ Arnold (22) la specie del Magretti verrebbe ad occupare la
posizione seguente :
SoG ee
1 Parte basale delle ali tinta di bruno . ; * È i : 3 È x 2
a) Clipeo in gran parte, funicolo, eccettuati gli ultimi due o quattro articoli, e il sesto
segmento addominale ferruginei; secondo articolo del funicolo presso a poco il
doppio del terzo . : : ; ; E : = : s 5 a n c
b) Tergiti I-V in massima parte gialli ( 9 ) o rossi ferruginei ( 4). Tutti gli sterniti
rossi-ferruginei con macchie e sfumature scure, Sesto sternite (4) con piastra
semielittica . i 3 : i 4 3 > 3 3 ; : . Doria: Magr.
Tergiti I-V neri con solamente delle fascie sinuose gialle biancastre al margine
posteriore. Sternite I-V neri macchiati di giallo ai lati. Sesto sternite ( 4) con
piastra subtriangolare . - , 2 2 ì I” 5 2 . fuscipennis Lep.
c) Clipeo in gran parte, funicolo e sesto segmento addominale neri; secondo articolo
del funicolo due terzi più lungo del terzo . : : : x + sibilans Handl.
2 Ali ialine (vedi tabella dell’ Arnold).
Fra gli esemplari dell’ ex. Coll. Magretti (Coll. Museo di Genova)
ho notate 7 9 ® dell’ Eritrea (Cheren, Sabarguma). riferibili alla B.
(22) Ann. Transv. Mus., XIII, parte 4, 1929, pag. 322 - 328.
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 243
Doriae e come tali determinate pure dal Magretti stesso. La statura di
questi individui varia da un massimo di 15 % mm. a un minimo di
Io mm. circa; la loro colorazione si mantiene piuttosto costante. Solo
in certi individui, particolarmente quelli di piccole dimensioni, il nero
dell'addome si presenta un poco più esteso.
Bembix olivacea Cyrillo,
Bembex mediterranea Handlirsch, 1893, Sitzber. Akad. Wiss. Wien, CII, pagg. 807,
DOS MOMMA tae lt on a tava Vo MII stavi VDL, fies gy
Caschei, 14 luglio 1939: 1 @.
Elolo, 7-16 agosto 1939: 2 2 2.
Distr.: Italia: Napoletano (loc. tip.). Specie diffusa in tutta la
regione del Mediterraneo. Dell’ Africa orientale io ho esaminati esem-
plari delle località seguenti: Saukin, Kor el Langhebb, Kassala, Kor el
Kasch, Kor el Barka, Archeisa (Ogaden), Eritrea (Cheren), Somalia It.
(Lugh, Daua, Mogadiscio, Brava). Tutti questi esemplari apparten-
gono alle collezioni del Museo di Genova e già in massima parte sono
| stati citati dal Magretti e da me (23).
Bembix lusca Spinola.
Bembex lusca Handlirsch, 1893, « Sitzber. Akad. Wiss. Wien, », CII, pagg. 802,
DLO, Oi, AO, tery, 1G stews RAMO):
Caschet, 18 luglio 19309: 18.
In questo esemplare il clipeo e il labbro sono gialli, quest’ ultimo
presenta una striscia scura mediana.
Distr.: Egitto (loc. tip.) - Africa orientale.
Ampulex Kristenseni Turner var. 0 sp. affine (?)
Ampulex Kristenseni Turner, 1917, « Trans. Ent. Soc. London », pag. 81, 9. -
Atnoldgio 28 PX partes space, 2O0,a202. 231 US Toe DO 9a O:.
Mega, 10 settembre 1939: I 6.
In base alla tabella per il Gen. Ampulex stabilita dall’ Arnold (1.
c.) il 4 di Mega dovrebbe essere riferito all’ A. Kristenseni Turn., spe-
cie di cui non conosco de visu alcun esemplare. Rispetto alla descrizione
(23) P. MAGRETTI - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XXI, 1884, pag. 590.
n. 123. - IBID. XXXV, 1895, pag. 167 n. 21. - IBID., XXXIX, 1899, pag. 605 n.
47 (mediterranea). - D. GUIGLIA - Mem. Soc. Entom. Ital., X, 1931, pag. 127
( mediterranea).
244 D. GUIGLIA
che del 3 di questa specie da |’ Arnold ho però notate alcune differenze
che mi lasciano qualche dubbio circa l'identità delle due forme. Il ma-
schio di Mega presenta una complessione gracile e una statura sensibil-
mente minore (9 mm.). Inoltre il pronoto è liscio con solamente qual-
che leggerisima parvenza di rugulosità mentre la Kristenseni dovrebbe
presentare « Pronotal collar deeply and closey, transversely striated
across the middle third and on each side of the acutely conical tuber-
cle ». Anche sulle tempie la rugosità non è molto distinta.
Distr.: La Kristenseni tipica è descritta dell’Harrar (Abissinia).
Ampulex sibirica Fab.
Ampulex sibirica Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pagg. 200,
202, 223, figg. 15, 15 a-d, tav. VIII fig. 14°
Elolo, 8 agosto 1939: I &.
Distr.: Africa tropicale.
Sceliphron (Hemichalybion) Eckloni Dahlbom
S. (Hemichalybion) Eekloni Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3,
pagg. 236, 242, fig. 2. - Guiglia, 1940, « Atti Museo Civ. St. Nat. Trieste »,
XILRVANERTO MPa 2027
El Dire, 5 maggio 1939: I 2.
Distr.: Capo di Buona Speranza (loc. tip.). Specie comune e abba-
stanza largamente diffusa in tutta la regione etiopica.
S. (Hemichalybion) Eckloni Dahlbom var. rufopictum Magretti
Pelopoeus Spinolae var. rufopictus Magretti, 1884, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Ge-
nova », XXI, pag. 577. - Sceliphron (Hemichalybion) Eckloni var. rufopicta
Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pag. 236.
Caschei, 8 luglio 1939: 1 @.
In questo 4 il colore ferrugineo si presenta esteso come negli esem-
plari tipici (Coll. Museo di Genova).
Distr.: Bahr el Salaam, Metemma, Cheren (loc. tip.). Di questa
ultima località sono stati riscontrati esemplari d’ ambo i sessi sia da
Giordani Soika (24) che da me (25).
(24) A. GIORDANI SOIKA -, « Mem. Soc. Entom. Ital..» XVIII, 1939, pag. 104.
(25) D. GUIGLIA - « Mem. Soc. Etom. Ital. »,XVII, 1938, pag. 200.
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 245
*
S. (Pelopoeus) spirifex L.
S. (Pelopoeus) spirifex Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pagg.
236; 244913 bre 3.6,
Caschei, 8-18 luglio 1939: 9 9 9.
El Dire, 20 giugno 1939: 2 2 2.
Murle Omo, 24 luglio 1939: 1 2.
Distr.: Africa e regione del Mediterraneo. Specie assai comune.
S. (Pelopoeus) Quartinae Gribodo
Pelopoeus Quartinae Gribodo, 1884, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova», XXI,
pag. 298. - S. (Pelopoeus) Quartinae Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. ».
parte 3, pag. 236 e 245, figg. 3, 32, 42.
Gondaraba, 27 maggio 1939: I 2.
Questa 9 è del tutto simile agli esemplari tipici (Coll. Museo di
Genova). I caratteri differenziali fra il Quartinae Grib. e l’affine spirifex
Lin. sono già stati messi chiaramente in rilievo sia dal Gribodo che
dall’ Arnold.
Distr.: Scioa (loc, tip.). Specie abbastanza comune in Africa orien-
tale; secondo Arnold (I. c.) pare si estenda dal Sudan fino a Port Eliza-
beth; Africa occidentale.
Ammophila vulcania du Buysson
Ammophila vulcania du Buysson, 1897, « Ann. Soc. Entom. France », LXVI, pag.
356, tav. II, figg. 2, 2a, 2b, 4. - Sphex vulcania Arnold, 1928, « Ann.
Transv. Mus. », XII, parte 3, pagg. 249, 251, 262, tav. X, figg. 5-7.
Caschei, 5-8 luglio 1939: 2 29 er. 8.
La faccia in questi esemplari si presenta più o meno estesamente
macchiata di nero e il ferrugineo delle antenne (più o meno offuscato)
si estende fino al quinto articolo del funicolo. In una 2 il pronoto è
macchiato di nero e le strie trasversali sono un poco più irregolari e
meno pronunziate rispetto agli altri due individui.
Distr.: Makapan (loc. tip.). Da Arnold (1. c.) è citata delle località
seguenti: Provincia del Capo, Transvaal, Natal e Rhodesia.
Ammophila beniniensis Palisot-Beauvais
Sphex beniniensis Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pagg. 249
252, 263, tav. XI, fig. 4o.
Banno, 5 maggio 1939: 1 &.
Distr.: Africa occidentale, orientale e meridionale.
246 D. GUIGLIA
Ammophila tenuis Palisot-Beauvais var. (?)
Sphex tenuis Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pagg. 250, 252,
265, tav. XI, figg. 21 - 23, 4 Q. - Ammophila tenuis Guiglia, 1940, « Boll.
Labor. Zool. Portici », XXXI, pag. 289. - Id., 1940, « Atti Mus. Civ. St, -
Nat. Trieste », XIV, n. 18, pag. 279.
Foce del Sagan, 19 giugno 1939: I 9.
Caschei, 14 luglio 1939: 1 &.
Banno, 30 aprile e 5 giugno 1939: 3 4 4.
Nota è la variabilità cromatica di questa specie. Da esemplari con il
colore ferrugineo assai esteso si passa gradamente ad altri con il torace
completamente o quasi nero eccettuata la fascia del pronoto la quale in
certi casi può anche ridursi a nulla o quasi.
Gli esemplari sopra citati, che con qualche dubbio riferisco alla
A. tenuis, specie in realtà non ben definita, si presentano nell’ insieme
piuttosto scuri: in uno dei maschi di Banno il pronoto è nero con sola-
mente tracce di-ferrugineo sulle porzioni laterali.
Distr.: Sierra Leone (loc. tip.). Specie diffusa nella regione etiopica.
Ammophila rubripes Spinola
Ammophila propingua Kohl, 1906, « Ann. Naturh. Hofmus. Wien », XXI, pagg.
259, 269, 363, n. 66, tav. XIII, figg. 142, 153, 162, 164, & 2. - Roth,
1928, « Ann. Soc. Entom. France », XCVII, pagg. 162, 169, 207, n. 33,
è 2. - Guiglia, 1939, Miss.-Biol. Borana, III, pag. 72.
Gondaraba, 1 giugno 1939: 2 £ 9.
Asile, 26 luglio 1939: 1 ¢.
Murle-Omo, 24 luglio 1939: 1 2.
Questa specie è, come è noto, piuttosto variabile nei caratteri cro-
matici. Nelle sopra nominate femmine i primi tergiti si presentano più o
meno estesamente anneriti mentre il ferrugineo del capo e del torace si
mantiene chiaro. Il secondo articolo del funicolo delle antenne in un
esemplare è quasi intieramente ferrugineo; negli altri due si notano, spe-
cialmente alla base, tracce più o meno estese di questo colore.
Nel 4 il primo articolo del peziolo è presso a poco eguale al I+
I] + III articolo dei tarsi posteriori, cioè un poco più di quanto do-
vrebbe essere nella forma tipica in cui lo stesso articolo, almeno da quan-
to mi risulta dalla descrizione di Kohl (1. c.), raggiungerebbe solo la
metà del terzo articolo dei tarsi posteriori.
hy Set va” ia nv Pe at? Pee
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 247
Distr.: Chartum (loc. tip.). Io ho riscontrata questa specie all'Oas'
di Gialo, Cirenaica e Neghelli, Paese dei Borana (26). Giordani Soika
a Cheren, Eritrea (27). Roth (1. c.) ha esaminati esemplari delle se-
guenti località: Biskra, Kairouan, Agamoun, Tamanrasset, Egitto. Da
Kohl (1. c.) è citata della Siria (Gerico), dell’ Arabia meridionale
(Aden), dell’ Egitto (Cairo), dell’ Algeria (Biskra) e dell’ Abissinia.
Di quest'ultima località io ho osservato esemplari dello Scioa (Coll. Mu-
seo di Genova) determinati da Kohl come A. propinqua Tasch. var. (?).
Ammophila bonae - spei Lepeletier var. ferrugineipes Lepeletier
Sphex bonae - spei var. ferrugineipes Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII,
parte 3, pagg. 250, 251, 276, tav. XI, figg. 35, 37, 38. - Ammophila bonae -
spet var. ferruginetpes Guiglia, 1940, « Boll. Lab. Zool. Portici », XXXI,
pag. 289.
Caschei, 6-18 luglio 1939: 3 2 2.
Banno, 30 aprile 1939: 1 &.
La colorazione in questa varietà è, come è noto, assai variabile. Le
sopra citate 9 2 si presentano nell'insieme piuttosto scure e l’ addome è
sensibilmente infoscato; le metapleure e i lati dell’ epinoto sono neri in
tutti i tre gli esemplari, le mesoplure sono macchiate di ferrugineo sola-
mente in due esemplari; in questi lo stesso colore si estende pure al primo
e secondo articolo del funicolo delle antenne. Nel 4 lo scapo delle an-
tenne, le mesopleure e i lati dell’ epinoto sono neri; l’ addome è più
chiaro che nella 9, la parte ventrale di esso è intieramente o quasi
ferruginea.
i Distr.: Capo di Buona Speranza (loc. tip.). Varietà diffusa in
tutta la regione etiopica. i
A. (Psammophila) Tydei Le Guillou var. capensis Lepeletier
Sphex (Psammophila) Tydei var. capensis Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. »,
XII, parte 3, pagg. 249, 251, 258, tav. X, figg. 2, 9, 10. - Guiglia, 1938,
« Mem. Soc. Entom. Ital. », XVII, pag. 202.
Mega, 10 settembre 1939: I 4 e 1 92.
‘Questi esemplari, come quelli di Cheren già da me in precedenza
citati (i. c.), presentano una complessione gracile e dimensioni sensibil-
mente inferiori alie normali (4: 12 mm.; 9: 11 mm...
(26) D. GUIGLIA, 1932, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova », LV, pag. 468 -
Id. 1939, Miss. Biol. Borana, III, pag. 72.
(27) A. GIORDANI SOIKA, 1939, « Mem. Soc. Entom. Ital. », XVIII, pag. 105.
248 D. GUIGLIA=®
Distr.: Capo di Buona Speranza (loc. tip.). Varietà comune e lar-
gamente diffusa in tutta la regione etiopica.
Sphex (Parasphex) albisectum Lepeletier et Serville
Sphex (Parasphex) albisectus Kohl, 1890, « Ann. Naturhist. Hofmus Wien. », V
pagg. 130, 139, 162, 335. - Roth, 1925, « Ann. Soc. Entom. France »,
XCIV, pagg. 371, 375, 383. - Chlorion (Parasphex) albisectum Arnold, 1928,
«Ann. Transv. Mus. », XII, parte 4, pagg. 342, 345, 350.
Caschei, 18 luglio 1939: 1 4.
Questo esemplare non presenta differenze degne di nota rispetto ad
altri individui della regione paleartica da me esaminati.
Distr.: Specie diffusa in tutta la regione del Mediterraneo. Roth
(1. c.) la cita di tutta l’ Africa settentrionale. Nell’ Africa tropicale
sembra essere rara, Kohl (1. c.) dice di aver osservato fra le collezioni del
Museo di Vienna, esemplari della Provincia del Capo, Smith (28) pure
la cita di Port Natal e del Capo.
Sphex (Parasphex) viduatum Christ
Sphex (Parasphex) viduatus Roth, 1925, « Ann. Soc. Entom. France », XCIV.
pagg. 370, 374, 381. - Chlorion (Parasphex) viduatum Arnold, 1928, « Anr.
Transv. Mus. », XII, parte 4, pagg. 342, 345, 349, figg. 2 e 2a.
Asile; giugno, 1039: 13°
In questo individuo la complessione è gracile e le dimensioni sono
inferiori alle normali (11 mm.). Il peziolo è nero e il IV, V, VI tergite
sono pure in gran parte neri.
Distr.: Asia minore, India, Cina. In Africa è abbastanza comune
e largamente diffusa.
S. (Proterosphex) umbrosum Christ. var. metallicum Taschenberg
Chiorion (Proterosphex) umbrosum var. metallicum Arnold, 1928, « Ann. Transv.
Mus. », XII, parte 4, pagg. 343, 346, 362. - Guiglia, 1940, « Boll. Labor.
Zool. Portici », XXXI, pagg. 288, 280.
Foce del Sagan, 30 giugno 1939: 1 @.
Gondaraba, 2-giugno 1939: I 9.
Distr.: Chartum (loc. tip..) Somalia It. (Villaggio Duca degli
Abruzzi, Giumbo, Brava, Belet-Amin). Zanzibar. Questa varietà è co-
mune nella regione etiopica; da Arnold è citata delle località seguenti :
Rhodesia, Transvaal, Orange.
(28) Catal. Hymen. Brit. Mus., IV, 1856, pags 267, nc
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA. SAGAN-OMO 249
S. (Proterosphex) tuberculatum Smith
Chlorion (Proterosphex) tuberculatum Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. DIET
parte 4, pagg. 343, 346, 362, figg. 10, 10 a-b.
Gondaraba, 2 settembre 1939: 1 8.
Distr.: Sierra Leone (loc. tip.). Da Arnold (1. c.) è citata inoltre
della Nigeria, della Rhodesia meridionale, del Zululand, del Natal e
della Provincia det Capo. Fra le collezioni del Museo di Genova ho
esaminato esemplari delle località seguenti: Guinea Portoghese (Bola-
ma, leg. L. Fea, VI-XII-1896), Congo Francese (Lambarene, leg. L.
Fea, XI-XII-1902), Congo Belga (Kasai, leg. A. Crida, 1913), Scioa
(L. Cialalakà, leg. O. Antinori, 1881), Lago Vittoria (Arc. di
Sesse, leg. E. Bayon, 1908), Usambara, Niassa e Port Natal.
Palarus latifrons Kohl
Palarus latifrons Brauns, 1898, « Ann. Naturhist. Hofmus. Wien », XIII, pag. 407,
4 ..- Arnold, 1923, « Ann. Transv. Mus. », X, parte I, pagg. 4, 5, fig. 55,
SCADE
Caschei, 18 luglio 1939: 1 &.
Distr.: Provincia del Capo (loc. tip.). Specie particolarmente meri-
dionale, da Arnold (1. c.) è citata delle località seguenti: Rhodesia del
Sud, Provincia del Capo, Transvaal, Natal. Io ho esaminato I 3 e I 9
delle Cascate Vittoria, (det. Arnold, Coll. Museo di Genova).
Tachysphex sericeus Smith
Lyrops fluctuata Gerstaecker, 1862, Reise n. Mossamb. Zool., V, pag. 478, tav.
XXX, fig. 14, 4 2. - Tachysphex fluctuatus Guiglia, 1940, « Ann. Mus,
Libico », II, pag. 292. - Tachysphex sericeus Arnold, 1922, « Ann. Transv.
Mus. », IX, parte 2, pagg. 145, 147, 154, figg. 27 a, b. - Ibid., 1924, XI,
parte I, pagg. 45 e 48.
Elolo, 8 agosto 1939: 1 &.
Gondaraba, 2 giugno 1939: I 2 er d,
Nella 9 di Gondaraba lo scapo delle antenne presenta leggere sfu-
mature ferruginee solamente sulla parte apicale della faccia inferiore. La
statura del 4 di questa stessa località è assai inferiore alla normale
(5 mm. circa) e di conseguenza, come ho constatato (I. c.) e come
pure ha messo in rilievo il De Beaumont (29), gli occhi, in rapporto
(29) « Ann. Soc. Entom France », CV, 1936, pag. 179.
“n'è Mute ati
eT
1, SITA: Te RIE RI
250 . D. GUIGLIA
agli individui di statura normale, sono sensibilmente più scostati sul
vertice.
Distr.: Gambia (loc. tip.). Europa meridionale, Africa settentrio-
. nale e tropicale. Da Arnold (I. c.) è citata di Bulawayo.
Tachysphex gondarabai Guiglia n. sp.
Fig. IX
Tachysphex gondarabai Guiglia, 1943, Boll. Soc. Entom. Ital., n. 6, pag. 72.
a. Nero, sono ferruginee le seguenti parti: i palpi, le mandibole
(eccettuato |’ apice), le tegule, le tibie e i tarsi di tutte le paia di zampe,
le prime possono presentarsi più o meno infoscate.
La pubescenza è argentea, sulla faccia e sul clipeo è lunga. densa,
anteriormente diretta, sul vertice è rada, fina ed irta. Sul torace è special-
mente raggruppata sulla parte ventrale e sulle porzioni laterali. Le non
buone condizioni di conservazione dell’ esemplare non mi permettono
di poter giustamente apprezzare 1’ entità e la disposizione dei peli sulla
parte dorsale, sul mesonoto appare fina e sulla porzione mediana del
disco diretta posteriormente, sulle rimanenti parti i peli sono disordina-
tamente disposti. Sui tergiti è breve, fina e con tendenza a disporsi a
scacchi. Sugli sterniti i peli sono fini, fitti e posteriormente diretti; ai
margine posteriore, specialmente degli ultimi sterniti. si eleva qualche
pelo a riflessi argenteo-dorati. Le zampe sono più o meno fittamente rico-
perte da pubescenza argentata; questa si mostra in particolare modo più
lunga e più densa sulla faccia inferiore dei femori del primo e secondo
paio. Il margine anteriore del clipeo presenta una ben marcata sporgenza
mediana come appare dalla figura. La superficie del capo appare fina-
mente e densamente punteggiata, sul vertice i punti sono assai più mi-
nuti e più radi. La distanza degli occhi sul vertice è eguale presso a poco
al I+I1+2/3 del III articolo del funicolo delle antenne. Il secondo
articolo del funicolo è il doppio circa del primo ed è eguale ai terzo. Il
mesonoto si presenta regolarmente e finamente punteggiato: i punti sono
minuti e lesgermente impressi. Lo scutello ha punteggiatura simile a
quella del mesonoto. La parte dorsale dell’ epinoto, eccettuato uno spazio
triangolare sulla metà posteriore, presenta un minuto reticolo a maglie
regolari; sulle parti laterali, come sulle mesopleure, si osserva una micro-
scopica punteggiatura.
ci
ce Ne srl i
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 251
L’ ultimo tergite è ad angoli arrotondati e tronco all’ apice. L’ ala
anteriore e l’ aedeagus sono conformati come nella figura.
Lungh. 9 mm.
9 ignota.
Gondaraba, 27 maggio 1939, leg. E. Zavattari, Olotipo nel Museo
di Genova,
Si |
Fig. IX. - Tachysphex gondarabai Guiglia, 4; 1, aedeagus; 2, ala anteriore:
3, antenna; 4, ultimo tergite; 5, capo.
Zi!
Il T. gondarabai ricorda, come aspetto d'insieme, il T. sericeus
Smith, la quale specie è però nettamente distinta per ben marcati carat-
teri differenziali (margine anteriore del clipeo regolare, occhi notevol-
mente più convergenti sul vertice, pubescenza della faccia e del clipes
dorata, scultura dell’ epinoto altrimenti conformata, diversa disposizione
della pubescenza addominale, differente conformazione dell’ ultimo ter-
gite e dell’ aedeagus ecc.).
252 D. GUIGLIA |
Tachysphex syriacus Kohl
Tachysphex syriacus Arnold, 1922, « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 2, pagg. 145,
147, 152, fig. 26. - Ibid., 1924, XI, parte I, pagg. 44, 48.
Caschei, 8 luglio 1939: 1 9.
Questo esemplare corrisponde, per scultura, pubescenza, e colora-
zione ad una 9 di T. syriacus Kohl di Sawmills, Rhodesia meridionale
(det. Arnold, Coll. Museo di Genova). Maidl (Museo di Vienna) ha
confrontato la femmina di Caschei con il maschio tipico (Coll. Museo
di Vienna).
Distr.: Siria (loc. tip.). Regione mediterranea. Dall’ Arnold (1. c.)
questa specie è citata delle seguenti località: Gambia, Somalia, Africa
orientale inglese, Niassa, Provincia del Capo.
Tachysphex omoi Guiglia n. sp.
Rip XS
Tachysphex omoi Guiglia, Boll. Soc. Entom. Ital., LXXV, n. 6, pag. 72.
2. Nera, sono ferruginee chiare le seguenti parti: i palpi, la meta
della faccia inferiore dello scapo, le tibie (queste possono presentarsi più
o meno infoscate) e i tarsi di tutte le paia di zampe. Le mandibole sono
rosse ferruginee con l’ apice nero e le ali ialine con nervature ferruginee
pallide e stigma annerito.
La pubescenza è argentea; sulla faccia e sul clipeo si presenta lunga,
densa, anteriormente ripiegata, sul vertice è ridotta a finissimi peli
eretti assai brevi e piuttosto radi. Sul torace è particolarmente addensata
sulle parti laterali e sulla superficie dell’ epinoto.
Sull’ addome è in special modo raggruppata al margine poste-
riore dei primi quattro tergiti dove forma una regolare fascia; sulla su-
perficie dei tergiti stessi si osserva inoltre una finissima pubescenza fon-
damentale argentea diretta posteriormente. Pubescenza dello stesso color?
si estende pure alle zampe, particolarmente ai femori di tutte tre le paia.
Il margine anteriore del clipeo è liscio e conformato come nella
figura. La superficie del clipeo stesso si presenta lucida sulla porzione api-
cale con pochissimi ed assai fini punti sparsi. Sulle rimanenti parti del
capo la punteggiatura è densa, regolare e minuta, i punti assai fini e fitti
sulla parte anteriore vanno gradatamente diventando un poco più grandi
e più profondi sulla faccia; nella zona intorno agli occhi e sul vertice,
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO i 253
dove si osserva una concavità abbastanza sensibile, la superficie è sublu-
cida con punteggiatura assai fina e leggermente meno densa. La distanza
degli occhi sul vertice è eguale presso a poco al I+II+!£ del III articolo
del funicolo delle antenne. Il secondo articolo del funicolo è circa eguale
Orsi eed
%)
Sat ee
Fig. X. - Tachyspex omoi Guiglia, 9; 1, capo ;2, pigidio; 3, ala anteriore.
al doppio del primo e non supera in lunghezza il terzo. Il mesonoto è
lucido, finamente e non molto densamente punteggiato, lo spazio fra i
punti è circa due o tre volte il diametro del punto stesso. Lo scutello ha
punteggiatura simile a quella del mesonoto, i punti sono un poco più
fini e meno densi. La parte dorsale dell’ epinoto è irregolarmente pun-
teggiata rugosa; strie longitudinali più o meno marcate e regolari sono
particolarmente visibili sulla metà anteriore. Le porzioni laterali del-
RUNE eet) DGP RE MY ee III PI IS Leek Coe eS DO ee
°
254 D. GUIGLIA
l’ epinoto stesso si presentano densamente e regolarmente striate in senso
trasversale. Le mesopleure sono lucide con radi e piccolissimi punti sparsi.
La superficie dei tergiti è subopaca con reticolo fondamentale a maglie
regolari, quella degli sterniti è lucida con microscultura assai fina. L' ul-
timo segmento è lateralmente compresso. L’ area pigidiale è stretta ed
allungata, marginata ai lati e.con la parte apicale ferruginea.
Le spine dei tarsi anteriori sono lunghe, flessibili, a riflessi argenteo-
dorati. Lo sperone interno delle tibie posteriori è sensibilmente più breve
dell’ articolo basale dei tarsi.
La terza cellula cubitale della ali anteriori è meno allungata che
nelle specie affini e conformata come nella figura.
Lungh. 6 mm.
& ignoto.
Gondaraba, 2 settembre 1939, leg. E. Zavattari, 2 9 9. Tipo nel
Museo di Genova. o
In base alla prima tabella stabilita dall’ Arnold (30) per le specie
sud-africane del Gen. Tachysphex il T. omoi, quando si eccettui il co-
lore delle zampe, dovrebbe essere posto vicino al T. minutulus Arnold.
Non conosco de visu questa specie, da quanto però mi risulta dalla dia-
gnosi originale (31) dovrebbe essere distinta dal T. omot, oltre che pet
le zampe in massima parte nere, per la caratteristica concavità sul ter-
zo inferiore della faccia, per la punteggiatura più forte e per altri secon-
dari caratteri di scultura.
Tachysphex Panzeri van der Linden var.
Tachysphex Panzeri De Beaumont, 1936, « Ann. Soc. Entom. France », CV, pass.
186, 189, 192, figg. 1, 3, 39, 47. - Guiglia, 1940, « Ann. Mus. Libico », II.
pag. 2809, figg. 39 I e 2.
Gondaraba, 2 settembre 1939: 2 4 8.
L'estensione del colore ferrugineo è, come è noto, assai variabile
in questa specie. In uno dei sopra citati esemplari l'addome presenta
così colorati il I, il II, parte del III segmento e l’ ultimo tergite; nell’al-
tto il colore nero è limitato a parte del III e IV tergite; i rimanenti seg-
nienti sono ferruginei con lievi sfumature nerastre.
(30) « Ann. Tranv. Mus. », IX, parte 2, 1922, pag. 145.
(31) « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 2, 1922, pag. 160. - IBID., XI, parte 1,
1924, pag. 57.
te teri Ca y pee
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 255
|. Distr.: Questa specie è diffusa, con le sue numerose varietà, in gran
parte dell’ Europa, particolarmente centrale e meridionale, nell’ Asia occi-
dentale e in Africa. ;
Tachytes sagani Guiglia n. sp.
3 yen ign ea.
Tachytes sagani Guiglia, Boll. Soc. Entom. Ital., LXXV, n. 6, pag. 73.
2. Nera, sono ferruginei gli articoli apicali dei tarsi di tutte le paia
di zampe e gli stessi articoli dei palpi. Le mandibole assumono una tin-
ta rosso-scura sulla metà distale, le tegule sono testacee con oscuramento
basale e le ali ialine con lievissimo colore ferrugineo e con nervature e
stigma testacei.
La pubescenza della massima parte del corpo è argentea. Sul clipeo e
sulla faccia è lunga, densa ed anteriormente ripiegata; sul vertice ad una
breve pubescenza fondamentale si sovrappongono lunghi e fini peli irti.
Sul torace la pubescenza stessa è particolarmente abbondante sulla parte
ventrale e sulle porzioni laterali. Al margine apicale dei primi quattro
tergiti si osserva una fascia di peli argentei più ampia ai lati, sul'a super-
ficie del disco, particolarmente del II-V tergite, è abbastanza bene visi-
bile, sotto certe luci, una fina pubescenza fondamentale dorata. Sugli
sterniti si osservano lunghi peli suberetti al margine distale del II-V
sternite, la fascia argentea allo stesso margine è piuttosto ristretta e limi-
tata alle parti laterali, al centro è nulla o quasi. Sulle zampe la pube-
scenza è diffusa e particolarmente densa sulle tibie terze dove assume leg-
geri riflessi aurei. Il pigidio è ricoperto da fitti peli dorati. La galea è
largamente arrotondata all’ apice ed è lunga presso a poco come io scapo.
Il margine anteriore del clipeo è liscio e conformato come nella fi-
gura. La metà distale del clipeo stesso è sublucida con qualche punto
sparso assai fine ed assai piccolo; sulle rimanenti parti del capo la pun-
teggiatura è molto densa, regolare, minuta ed uniformemente distribuita.
La distanza degli occhi sul vertice è eguale presso a poco al II+III arti-
colo del funicolo delle antenne. Ii secondo articolo del funicolo è il
doppio circa del primo ed è eguale al terzo.
Il mesonoto è finamente e densamente punteggiato; i punti sia al
margine anteriore che posteriore, si presentano leggermente più piccoli e
più densi che non sulla superficie centrale del disco. Lc scutello ha pun-
teggiatura simile a quella del mesonoto. Sul dorso dell’ epinoto si os-
256 D. GUIGLIA
servano fine e fitte strie trasversali con interposti piccoli punti lieve-
mente impressi, sulle parti laterali la superficie è sublucida con finissimi
punti sparsi. |
Il secondo sternite è assai finamente e densamente punteggiato, solo
sulla parte mediana della metà posteriore del disco si osserva una zona
Fig. XI. - Tachytes sagani Guiglia, 9; 1, capo; 2, pigidio.
subtriangolare priva o quasi di punteggiatura; i rimanenti sterniti sono
quasi lucidi con piccoli, fini e radi punti sparsi. Il pigidio è piuttosto al-
lungato ad apice arrotondato.
Il metatarso delle zampe anteriori è munito di cinque spine e lo
sperone interno delle tibie posteriori supera in lunghezza I’ articolo ba-
sale dei tarsi poteriori. l
Lungh. 9 mm.
é ignoto.
Banno, 30 aprile 1939: leg. E. Zavattari. Olotipo nel Muszo
di Genova.
In base alla tabella stabilita dall’ Arnold per le Tachytes dell’ A-
frica meridionale (32) la T. sagani dovrebbe venir posta accanto alla
T. argenteovestita Cam. e alla T. transvaalensis Cam. e cioè, attenen-
(32) « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 4, 1923, pag. 192.
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 257
dosi ai caratteri messi in rilievo dall’ Arnold, la nuova specie verrebbe
ad occupare nella tabella stessa la seguente posizione:
(71) 72 Mesonoto e scutello con solamente fina punteggiatura.
(76) 73 Distanza interoculare più grande della lunghezza del primo + secondo arti-
colo del funicolo e eguale circa al secondo + terzo articolo.
(75) 74 Sperone interno delle tibie posteriori più corto che l’articolo basale dei
tarsi posteriori . : 5 a 3 È 0 3 . argenteovestita Cam,
(74) 75 Sperone interno delle tibie posteriori così lungo come l'articolo basale dei
LAFSIGPOSEELIOTIN ASTI ca RI ae Eau transogalensis Cam;
— Sperone interno delle tibie posteriori più lungo che l’articolo basale dei
tarsi posteriori . ae ES Sack + +» sagani Guiglia
(73) 76 - (Vedi tabella Arnold, l. c. pag. 194).
Motes croesus Smith
Notogonidea croesus Arnold, 1923, « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 4, pagg. 230,
235. ;
Gongabaino, 21 giugno 1939: I 2.
Disir.: Gambia (loc. tip.). Specie largamente diffusa in Africa.
Dall’ Arnold (1. c.) è citata della Gambia fino al Chenia ed a sud fino
aleiNatals-_~
Motes Braunsi Arnold var. o sp. affine
Notogonidea Braunsi Arnold, 1923, «Ann. Transy. Mus. »,, IX, parte 4, pagg.
230, 238 (loc. tip.: Salisbury).
Caschei, 8 luglio 1942: 2 2 2.
In base alla tabella stabilita dall’ Arnold per il Gen. Motes (olim
Notogoridea) e all’esame della descrizione credo dover avvicinare le dette
2 9 di Caschei alla M. Braunsi Arn., specie abbastanza caratteristica
per il suo aspetto simile a quello di una Larra.
Gli esemplari tipici, almeno da quanto mi risulta dalla diagnosi ori-
ginale, dovrebbero presentare, rispetto ai sopra citati individui, una mag-
giore estensione del colore ferrugineo. In essi difatti lo scapo delle anten-
ne e il margine anteriore del clipeo dovrebbero essere « rusty red », men-
tre nelle femmine di Caschei questo è nero e l' altro mostra sfumature
rossastre solamente sulla faccia inferiore; inoltre in queste stesse femmine
l’ addome presenta i primi quattro tergiti più o meno intensamente neri.
In una di esse la statura raggiunge i 10 mm., nell’altra appena i 5 2
mm. circa.
Ann. de! Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 11
Fr È
258 È D. GUIGLIA
Motes radialis Saussure %
Notogonidea sepulchralis Arnold, 1923, « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 4, pagg.
231, 244, figg. 50 d-f. & 2. - Motes radialis Arnold, 1940, « Ann. Transv.
Mus. », XX, parte 2, pag. 123. i
Gongabaino, 21 giugno 1939: 3 22,2 88.
Asile, 25 giugno 1939: I 2.
Caschei, 8 luglio 1939: 1 2.
Distr.: Madagascar (loc. tip.). Specie largamente diffusa nell’ Afri-
ca centrale e meridionale.
Liris haemorrhoidalis Fab.
Liris haemorrhoidalis Arnold, 1923, « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 4, pag. 251.
Caschei, 18 luglio 1939: 1 2.
Distr: Guinea (loc tip.). Specie diffusa in tutta |’ Africa e nella
regione del Mediterraneo.
Liris diabolica Smith
Lirts.diabolica Arnold, 1923, « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 4, pagg. 251, 252.
Caschei, 8 luglio 1939: 1 2.
Distr.: Sierra Leone e Port Natal (loc. tip.). Africa occidentale,
orientale e meridionale.
Thyreopus (Dasyproctus) bipunctatus Lepeletier
r. jucundus Arnold affinis
Te (Dasyproctus) bipunctatus r. jucundus Arnold, 1926, « Ann. Transv. Mus. »,
IX, parte 4, pagg. 359, 367, (loc. tip.: Provincia del Capo).
Gondaraba, 12 luglio 1939: I &.
Questo esemplare presenta i tubercoli del pronoto neri come nel-
l'esemplare dell’ Eritrea citato da Giordani Soika (33) ed inoltre lo
scutello completamente nero, a differenza cioè degli esemplari tipici della
r. jucundus in cui i primi dovrebbero essere ferruginei e il secondo orlato
di giallo.
Fra le collezioni del Museo di Genova ho notato un @ dell’ Eritrea
con gli stessi caratteri cromatici di quello di Gondaraba. Questi indi-
vidui, per quanto riguarda la colorazione, costituiscono una ferma in-
termedia fra le r. funerus Arn. e la r. jucundus Arn. (Arnold, I. c.).
(33) «Mem. Soc. Entom. Ital. », XVIII, 1939, ‘pag. 102.
IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 259
Oxybelus Zavattarii (Guiglia n. sp.
Tav. I e Fig. XII.
Oxybelus Zavattarii Guiglia, 1943, Boll. Soc. Entom. Ital., LXXV, n. 6, pag. 74.
4. Nero con colore giallo diffuso. Sono così colorate le seguenti
parti: la faccia inferiore e parte della faccia superiore dello scapo, il
primo articolo del funicolo delle .antenne (la faccia superiore è un poco
infoscata), una fascia sinuosa, lievemente intaccata nel mezzo, al mar-
gine posteriore del pronoto, i tubercoli del pronoto, le tegule, due grandi
macchie sullo scutello, il postscutello comprese le lamine, quattro paia
di ampie fascie sul I-IV tergite che, proseguendo verso |’ apice dell’ad-
dome, vanno gradatamente assottigliandosi ed avvicinandosi lungo la
linea mediana, due fascie continue sul V e VI tergite, due piccole mac-
chie trasverse ai lati del margine distale del II sternite, la parte apicale
della faccia inferiore delle anche del III paio di zampe, |’ apice dei fe-
mori di tutte le paia e la faccia inferiore di quelli del I e II paio, tutte le
tibie [la faccia inferiore di queste è macchiata di nero, particolarmente
quella del III paio e può pure presentare sfumature ferruginee (I paio)],
1 metatarsi del I e II paio (i rimanenti articoli tarsali presentano una
tinta ferruginea più o meno infoscata). Le mandibole sono ferruginee,
annerite sulla porzione apicale; il funicolo delle antenne è ferrugineo pal-
lido con l'ultimo articolo nero e con gli articoli II-VII oscurati, spe-
cialmente sulla faccia superiore. La ali sono ialine con nervature testacee.
La pubescenza sul clipeo e sulla faccia è argentea a riflessi dorati ed ante-
riormente diretta, sulle rimanenti parti del capo è irta, più rada e più
breve; sul torace è ancora un poco più corta e posteriormente diretta, sul
penultimo ed ultimo tergite è lunga e densa, sugli sterniti è abbondante
e suberetta.
Il margine anteriore del clipeo è tridentato. Gli ocelli posteriori
sono scostati dal margine interno delle orbite di uno spazio lievemente
maggiore del diametro dell’ ocello. La punteggiatura sulla faccia è fina.e
regolare; sul vertice, come sul mesonoto, i punti sono più profonda-
mente impressi.
Lo scutello presenta una carena mediana sensibilmente marcata; il
postscutello è pure medialmente carenato e con le lamine laterali tra-
sparenti e bene sviluppate. Il mucrone, circa quattro volte più lungo che
largo all’ apice, è scavato a doccia ed ha i lati subparalleli e 1’ apice
tronco. Sulla parte dorsale, come sulle parti laterali dell’ epinoto, si osser-
IT Ft SO
260 a D. GUIGLIA
vano strie più o meno regolari, fra l’una e I’ altra la superficie presenta
punti fini, di dimensioni diverse e più o meno sensibilmente impressi.
L’ addome è sublucido, regolarmente punteggiato, i punti sui ter-
giti vanno gradatamente diventando più piccoli, meno impressi ed un
poco più densi passando dai segmenti basali a quelli apicali. Le spine
laterali sono robuste e bene sviluppate.
Lung. 5 mm. i
@ ignota,
Fig. Xii. - Oxybelus Zavattarit Guiglia, 4 ; 1, capo; 2, parte posteriore del torace.
Gondaraba, 27 maggio 1939, leg. E. Zavattari. Olotipo nel Mu-_
seo di Genova. i
L’ Ox. Zavattarii presenta una certa affinità con 1’ Ox. harraricus
Arnold (loc. tip. Harrar). Non conosco de visu questa specie; dall’esa-
me della diagnosi originale (34) il maschio dell’ Harrar dovrebbe dif-
ferenziarsi da quello di Gondaraba per una minore diffusione del colore
giallo (solo i primi quattro tergiti dovrebbero essere così colorati). («The
first four tergites have pre-apical, transverse, yellow maculae on the
outher thirds of the segments »), per il funicolo delle antenne intiera-
mente nero, per le lamine del postscutello forse ad apice meno acuto, per
l’area mediana dell’ epinoto lucida e in massima parte liscia (The me-
dian area of the epinotal dorsum is shining, smooth except for one or
two thin and oblique rugae...).
(34) cAnn. Transv. Mus. », XT, parte 2, 1927, pag. I12.
261
NOTES SUR QUELQUES SPHECIDAE NORD-AFRICAINS
DECRITS PAR G. GRIBODO
par JACQUES DE BEAUMONT
Musée zoologique, Lausanne
Dans divers travaux, G. Gribodo .a décrit du nord de 1’ Afrique
un certain nombre d’ Hyménopteres appartenant a la famille des Sphe-
cidae. Certaines de ces espèces ont été reconnues, ou mises en synony-
mie, par Kohl en particulier; d' autres, par contre, sont restées mécon-
nues. Il s’ agit surtout de celles qui ont été décrites en 1894-96. Com-
me l’ indique le titre du travail: « Diagnoses praecursoriae », l’auteur
avait l’ intention de compléter par la suite ces brèves descriptions. Il
existe d’ ailleurs au Musée de Génes un manuscrit de Gribodo, sur la
faune tunisienne, dans lequel ces diagnoses préliminaires sont complé-
tées par des commentaires, mais cette oeuvre n’ a jamais été publiée.
Grace a la grande amabilité de Mile. Delfa Guiglia, dr. es sc., que
je tiens à remercier bien vivement, j’ ai pu examiner les types d’ un cer-
tain nombre de ce espèces, déposés au Musée de Génes; j ai pu étudier
aussi une partie du manuscrit que je viens de signaler. Il m’ a semblé
utile de publier le résultat de cette petite étude.
Coloptera Theryi Gribodo 1894
Il existe, dans l' Afrique du nord, deux formes d’ Ammophila ap-
partenant au sous-genre Coloptera (a deux cellules cubitales). L’ une,
barbara Lep., caractérisée par sa coloration rouge peu développée (pat-
tes entierement ou presque entièrement noires; premier article du petiole
et scapes noirs) et la pubescence du thorax trés rare, habite la région
méditerranéenne. L’ autre, chez qui la coloration. rouge est plus déve-
loppée (pattes en grande partie rouges; premier article du pétiole et face
inférieure des scapes rouges) et qui présente sur le thorax une pube-
scence bien développée, se rencontre dans la région saharienne; elle a
été citée, sous le nom de judaeorum Kohl, de Biskra par Schulz (1905)
et par Morice (1911), du Sahara espagnol par Giner Mari (1945, 47).
Je n'ai pas trouvé de caractéristiques morphologiques permettant
de distinguer ces deux formes, sinon que les épines du peigne sont peut
Ae
262 J. DE BEAUMONT
étre un peu plus développées chez la ® de la deuxième. Il est donc
logique de les considérer, ce qu’ avait déja admis Roth (1928), comme
sous-espèces géographiques; d’ autres Ammophiles présentent d’ ailleurs
une variation du méme type.
Coloptera Theryi, décrite de Biskra, n'a été reconnue par aucun
auteur; Kohl ne la cite pas dans sa monographie (1906). Il existe au
Musée de Génes un couple, provenant de la collection Théry. J’ ai pu
examiner la ®, qui porte une étiquette de la main de Gribodo: « Co-
loptera Theryi Grib. ¢ 2 Tipo».
Cet exemplaire appartient a la sous-espèces saharienne que j ai si-
gnalée ci-dessus. Les parties suivantes sont ferrugineuses: les mandi-
bules, la partie inférieure du clypéus, la face inférieure des scapes, les
tubercules huméraux, les tegulae, les segments 1-3 de l’abdomen (y
compris le pétiole), les còtés du 4e tergite, le 4e sternite, les pattes 1
depuis |’ extrémité des hanches (trochanters et femurs obscurcis en des-
sus), la plus grande partie des fémurs et tibias 2, l’extrémité des fémurs
3 a la face inférieure et 1’ extréme base des tibias 3. La pubescence du
thorax était probablement bien dévellopée, mais l’exemplaire, usé et sali,
n'en montre plus que des traces.
Coloptera Theryi a la-priorité sur judaeorum Kohl (1901); la
sous-espèce saharienne doit-donc porter le nom d’ Ammophila (Colo-
ptera) barbara theryi Grib. A. (Coloptera) judaeorum Kohl a été decrite
de Palestine; je n’ ai pas vu de spécimens de cette région; s’ ils diffèrent
de ceux du Sahara, ils pourront former une espèce ou une sous-espèce
Cistincte; sinon, judaeorum tombera dans la synonymie de .theryi.
Eremochares Doriae Gribode 1882
‘Je n'ai pas examiné les types de cette forme bien caractéristique
sur la quelle Schulz (1905, pp. 33, 34) et Guiglia (1948) ont déjà
donné des renseignements. Elle doit porter, comme je l’ indique dans un
autre travail, le nom d’ Ammophila (Eremochares) dives melanopus
Lucas. Il s’ agit de la sous-espèce nord-africaine de dives.
Priononyx Isselii Gribodo 4880
L’ espèce a été décrite d’ après une ® des Iles de la Galite. L’ exem-
plaire que j'ai recu a 1’ examen porte une étiquette de la main de Gri-
bodo: « Priononyx Isselii Grib. @ Tipo », mais deux autres étiquettes
SPHECIDAE DECRITS PAR GRIBODO 263
. indiquent l’ une: « H. L. E. e M. 9.7.82» et 1’ autre « Hammam el
Lif (Tunisi)». Il ne s’ agit donc pas de |’ exemplaire capturé lors de
‘a croisiére du « Violante », en 1878. È
Quoi qu’ il en soit, ce spécimen. est une ® de Sphex (Prionyx)
lividocinctus Costa; cette synonymie avait déjà été admise par Kohl
(1890). S’ il s’ avérait nécessaire de distinguer une sous-espece nord-
africaine de lvidocinctus, le nom donné par Gribodo pourrait étre em-
ployé pour la designer. Le matériel relativement restreint que j’ ai étudié
ne me permet pas de décider si cette séparation est justifiée. Il m’ a sem-
blé que la pilosité couchée, 4 reflets dorés, est un peu plus abondante
chez les spécimens nord-africains que chez ceux de l’ Europe méri-
dionale.
Larra jugurthae. Gribodo 1894
D’ après les « Diagnoses », cette espèce proviendrait d' Algérie:
Biskra, Boghari; d’ après le manuscrit du Musée de Génes, par contre,
elle aurait été trouvée aux environs de Tunis. C’ est dans cette dernière
localité qu’ ont été capturés le 34 (que j’ ai désigné comme iectotype)
et la 9 recus a l’ examen (XI-XII 81 et I-II 82, G. e L. Doria).
Guiglia (1937) a déja indiqué que les spécimens se trouvant dans
la collection Gribodo sous le nom de Larra jugurthae sont des Liris
nigricans Walker, espèce répandue dans une grande partie du bassin
méditerranéen. Je puis confirmer cette synonymie.
Trypoxylon Hannibalis Gribodo 1894
Cette espèce aussi, d’ apres les « Diagnoses », proviendrait d' Al-
gérie, tandis que le manuscrit signale 1 3 et 5 9 ® des environs de
Tunis; c'est une de ce dernières que j'ai étudiée et désignée comme
lectotype (XI-XII 81 G. e L. Doria).
Ce Trypoxylon n'a été reconnu par aucun auteur. Il s’ agit sans
doute d’ une forme de T. attenuatum Sm., très semblabe à des individus
que j'ai capturés au Maroc (Marrakech) et que |’ on peut considérer
comme sous-espèce nord-africaine. Mais il faut noter ici que, en Eu-
rope, T. attenuatum est représenté, comme TJ. figulus L. par un cer-
tain nombre de formes dont certaines sont peut étre de bonnes espèces.
Ce n'est que par 1’ examen d'un riche matériel, provenant de toute
<
È
264 J. DE BEAUMONT
l’ aire d’ extension, que ces diverses formes pourront étre tirées au claiz
et le sort de T. hannibalis définintivement fixé.
Diodontus punicus Gribcdo 1894
La première description de cette espece a été publiée en 1886 par
André, qui lui attribue Gribodo comme auteur. Ce dernier a décrit
punicus en 1894, sans mentionner le travail d’ André. Les regles de
la nomenclature nous forcent a considérer comme auteur André, quoi-
que ce dernier ait sans doute recu de Gribodo soit du matériel, soit une
description. L’ espece doit donc porter le nom de D. punicus André.
Plusieurs exemplaires se trouvent au Musée de Génes. J’ ai recu
a l’ examen une ® des environs de Tunis (XI-XII 81 G e L. Doria)
portant une étiquette de la main de Gribodo: « Diodontus punicus
Grib. 2 » et que j'ai désignée comme lectotype.
Kohl (1901), lors de la publication de sa monogrphie du genre
Diodontus, ne connaissait pas cette espèce en nature. Par contre, Mo-
rice (1911) l'a bien reconnue et donne quelques utiles compléments
a la description de Gribodo. J' ajouterai ici que D. punicus semble très
répandu dans le nord de l’ Afrique; j’ en ai vu de nombreux exem;
plaires du Maroc et de l’ Algérie. Chez le 4, les mandibules sont jau-
nes; chez la @, elles peuvent étre foncées ou plus ou moins jaunes;
Jeur bord ifnérieur reste cependant toujours noir. L’ extension de la
couleur claire varie aussi sur les pattes. La face est très mate; chez la
2, la ponctuation y est plus fine et plus dense que chez minutus F.;
chez le 3, elle se perd dans la sculpture fondamentale. La scuipture
du mésonotum est assez semblable a celle de minutus. Chez le 3, le
métatarse 2 est simple, le funicule noir avec des articles plus longs que
chez minutus.
Diodontus crassicornis Gribodo 1894
Il s’ agit encore d’ une espèce qui, d’ après la description, provien-
drait d’ Algérie, tandis que le manuscript ne fait mention, que d ur
4 des environs de Tunis. C’ est ce spécimen (IV 82 G. e L. Doria).
portant une étiquette de la main de Gribodo: « Diodontus crassicornis
4 Grib. » que j'ai étudié; il peut étre considéré comme type.
Ce 3 correspond très probablement au D. brachycerus Kohl, dé-
crit en 1898, provenant d’ Algérie. En 1901, d’ ailleurs, Kohl admet
SPHECIDAE DECRITS PAR GRIBODO 265
cette synonymie comme possible; il hésite cependant a |’ affirmer devant
la brieveté de la diagnose de Gribodo, devant le fait que ce dernier ne
dit pas que les tubercules huméraux sont noirs, qu’ il qualifie les an-
tennes d’ « immaculatis » et qu’ il signale que la ponctuation du mé-
sonotum est plus dense que chez minutus.
Chez le type, les tubercules huméraux sont noirs, les antennes trés
légèrement roussatres en dessous; ces deux caractères sont d’ ailleurs pro-
bablemente variables, car je possede un spécimen du Maros qui, par
ses autres particularités, correspond bien a crassicornis, mais chez qui
les tubercules huméraux ont tachés de blanc et les antennes nettement
ferrugineuses en dessous. Quant à la ponctuation du mésonotum, elle
est effectivement, chez le type de crassicornis, plus dense (et surtout
plus nette, sur fond brillant) que chez minutus.
Par ailleurs, le type correspond trés bien a la description de Kohi.
On peut cependant noter que les articles du funicule sont 4 peu près
aussi longs que larges et que la téte est un peu alutacée (ce qu’ indique
d ailleurs Kohl en 1901); les tibias 2 sont jaunes non seulement
à la base, mais aussi le long de leur face antérieure.
En résumé, la synonymie crassicornis Grib. = brachycerus Kohl
est presque certaine, mais ne pourrait étre affirmée que lors d’ un étude
complete des Diodontus nord africains.
Crabro (Anothyreus) numidicus Gribodo 1896
J'ai regu al’ examen un & des environs de Tunis (XI-XII 81 G.
e L. Doria) portant une étiquette de la main de Gribodo: « Crabro
(Anothyreus) numidicus 4 Grib. »; je 1’ ai désigné comme lectotype.
Kohl (1915) avait mis cette espèce en synonymie de Cr. occultus
F. ce que je puis confirmer.
Crabro (Ectemnius) Hannonis Gribodo 1896
Cette espéce est représentée dans la collection par une unique 9
des environs de Tunis (VI 82, coll. Elena), portant une étiquette de
la main de Gribodo: « Crabro (Ectemnius) Hannonis ® Grib. » et
qui peut étre considérée comme type. Il s’ agit, comme I’ avait déjà
noté Kohl (1915) d’ un exemplaire de Cr. laevigatus Destef., très sem-
blabe a ceux de I’ Europe méridionale.
“I
266 J. DE BEAUMONT
Crabro (Blepharipus). herinaceus Gribodo 1894
J’ ai recu a l’examen un ¢ des environs de Tunis (XII 81 G.
e L. Doria), que j’ ai désigné comme lectotype. Il s’ agit d'un exem-
plaire de Crabro (Tracheliodes) quinquenotatus Jur.; cette synonymie
avait déjà été établie par Kohl. L° espèce présente une certaine variation
géographique et le nom d’ herinaceus pourrait éventuellement étre uti-
lisé pour désigner une sous-espèce. Malheureusement 1’ origine de quin-
quenotatus Jurine et de luteicollis Lep., autre synonyme, antérieur a
herinaceus, est inconnue.
Cerceris teterrima Griboao 1894
J’ ai recu a l’examen une ® des environs de Tunis (19 VII 82,
coll. Elena), portant une étiquette de la main de Gribodo: « Cerceris
teterrima ® Grib. », que je désigne comme lectotype, une autre @ des
environs de Tunis et deux ® 9 de Biskra.
Aucun auteur n'a fait mention de cette espece de Gribodo, mais
elle a été décrite 4 nouveau par Schulz (1905), d’ après une 9 de Sfax,
sous le nom de hartliebt. Morice (1911) signale hartliebt de Biskra et
admet qu’ il s’ agit très probablement d’ une race locale de capito Lep.,
caractérisée par le mélanisme des 9 ®. En réalité, teterrima (= hart-
liebi) est encore plus proche, morphologiquement, de spinipectus Sm.
(= prisca Schlett.). Je reviendrai sur cette question dans un travail
consecré aux Cerceris du nord de l’ Afrique.
RESUME
L’ examen d’ un certain nombre de types de Sphecidae décrits par Gribodo me
permet d’ arriver aux conclusions suivantes:
Coloptera Theryi Grib. = een: (Coloptera) barbara theryi Grib.
Fremochares Doriae Gah = Ammophila (Eremochares) dives melanopus Lucas
Priononyx Isselii Grib. = Sphex (Prionyx) lividocinctus Costa
Larra jugurthae Grib. = Liris nigricans Walk.
Tiypoxylon Hannibalis Grib. = Trypoxylon attenuatum hannibalis Grib.
Diodontus punicus Grib. = Diodontus punicus André
Diodontus crassicornis Grib. = Diodontus brachycerus Kohl (?).
Crabro (Anothyreus) numidicus Grib. = Crabro (s. s.) occultus F.
Crabro (Ectemnius) Hannonis Grib. = Crabro (Solenius) laevigatus Destef.
Crabro (Blepharipus) herinaceus Grib. = Crabro (Tracheliodes) quinquenotatus Jur.
Cerceris teterrima Grib. = Cerceris hartliebi Schultz
Les noms valables sont indiqués en caractères italiques.
SPHECIDAE DÉCRITS PAR GRIBODO 267
TRAVAUX CITES
ANDRÉ, E. - 1886 - Species des Hyménoptères d’ Europe et d’ Algérie. V. 3.
GINER MARI, J. - 1945 - Resultados cientificos de un viaje entomologico al Sahara
espanol y zona oriental del Marruecos espanol. Eos 20, p. 351-365.
— - 1947 - Himenopteros del Sahara espanol. III. Eos 23, p. 17-31.
GRIBODO, G. - 1880 - Crociera del Violante. Sopra alcuni Imenotteri di Tunisia.
Ann. Mus. civ. Stor. nat. Genova, 15, p. 399-404.
—- - 1882 - Alcune nuove specie e nuovo genere di Imenotteri aculeati. Ann. Mus.
civ. Stor. nat. Genova, 18, p. 261-268.
— - 1894-96 - Hymenopterorum novorum diagnoses praecursoriae. I e II (1894),
HT (f8090) Miscell cent) 2,0 p. (273) 22-23%) 4) pi 12-1 4-
GUIGLIA, D. - 1937 - Imenotteri aculeati-raccolti in Cirenaica dal Cav. Giorgio
_ Kriiger. Mem. Soc. ent. ital. 69 (1936), p. 184-193. .
—- - 1948 - Appunti su due specie di Ammofile del Nord Africa. Boll. Soc. Entom.
Heals, Oe Bi
KOHL, F. F. - 1890 - Die Hymenopterengruppe der Sphecinen. I. Monographie
der natiirlichen Gattung Sphex Linné. Ann. nathist. Mus. Wien, 5, p. 77-194,
317-462.
pak 1898 - Neue Hymenopteren. Ann. nathist. Mus. Wien, 13, p. 91-102.
—- - 1901 - Zur Kenntnis der palaarktischen Diodontus Arten. Verh. zool. bot.
Ges. Wien, 51, p. 120-134.
— - rigor - Zur Kenntnis der Sandwespen Gen. Ammophila Kirby. Ann. nathist.
Mus. Wien, 16, p. 142-164.
— - 1906 - Die Hymenopterengruppe der Sphecinen III. Moncgraphie der Gat-
tung Ammophila Kirby. Abt. A. Ann. nathist. Mus. Wien, 21, p. 228-382.
— - 1915 - Die Crabronen der palaarktischen Region. Ann. nathist.Mus. Wien,
29, P. 1-453.
MORICE, F. D. - 1911 - Hymenoptera aculeata collected in Algeria, The Sphegidae.
Trans. ent. Soc. London, p. 62-135.
ROTH, P.'- 1928 - Les Ammophiles de 1’ Afrique du Nord. Ann. Soc. ent. Francs,
97, P. 153-240. ;
SCHULZ, W. - 1905 - Hymenopterenstudien. Leipzig, 147 pp.
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Pee Re ir oe ee
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268
MARCELLO LA GRECA
MANTODEI AFRICANI DEL MUSEO DI STORIA NATURALE
DI GENOVA
Il dott. F. CAPRA mi ha cortesemente inviato per lo studio, una rac-
colta di Mantodei africani del Museo Civico di Storia Naturale di
Genova, comprendente 31 specie, per la maggior parte dell’ Africa
Orientale. La collezione risulta di notevole interesse poichè, oltre a con- |
tenere una specie nuova per la scienza, comprende anche numerose specie
o poco note o nuove per la regione in cui furono catturate.
4. - Eremiaphila collenettei Beier
Somalia Italiana: Migiurtina meridionale, 1 9 (leg.
Mosconi Bronzi).
Corrisponde bene alla descrizione data da BEIER (1). che ha
istituito la specie su esemplari della Somalia Britannica; ne diffe-
risce soltanto per la presenza di 3 anelli bruni (anzichè quattro)
sulle tibie e sui femori delle zampe medie e posteriori. Inoltre la
macchia obliqua preapicale della faccia inferiore delle tegmine è
ben visibile anche dalla superficie dorsale.
2. - Eremiaphila braueri Krauss
Dancalia: Gaharre (sulla costa del M. Rosso), XII. 1928,
I ®, (sped. Franchetti).
Il rinvenimento di questa specie, nota finora solo per l’ Arabia,
sulla costa dancala è di particolare interesse zoogeografico. Non
è improbabile che I’ esemplare appartenga ad una sottospecie di-
stinta, poichè esso pur corrispondendo perfettamente per dimen-
sioni e caratteri con la forma tipica ne differisce per le minori
dimensioni delle tegmine (mm. 10) e per l’ assenza di spinula-
zione sulla superficie inferiore dei quattro femori posteriori. La
forma delle ali corrisponde esattamente alla figura di UVAROV
ricavata da esemplari dell’ Arabia (2).
(1) BEIER M. 1930 - Die Mantiden der Ausbeute Collenette aus British-Somali-
land. Zool. Anz., Bd. 91, pp. 193.
(2) UVAROV B. P. 1939 - Studies in the arabian Orthoptera. - II. New and
little-Rnown Mantidae and Phasmidae. J. Linn. Soc., Zool., 40, p. 548.
se tao TEA L'IP NERE, Lg e eS Cie we le SC,
MANTODEI AFRICANI 269
2. - Elaea Marchali (Cocq.)
Somalia Italiana: Belet Amin, VIII-1934, 1 & (leg.
Patrizi) - Eri#r ea: Dorfù; X-1938, 1 & (legiF. Vaccaro)
Largamente diffusa in tutta 1’ Africa tropicale.
4,.- Charieis peeli Burr. (fig. 1)
Som alta. talia nau 16923, 1 <6 (leg. Patrizi);
° Neghelli, VI-1937, 1 & (leg. Negrotto Cambiaso); Ola Uager
(Oltre Giuba), VIII-1934, 1 ® (leg. Patrizi).
La femmina di questa specie è stata descritta per la prima volta
da BEIER (3) sotto il nome di Oxyelaea heteromorpha; attribui-
sco Il’ individuo di Ola Uager a questa specie poichè, pur presen-
tando alcuni caratteri non indicati dall’ A., per il resto coincide
perfettamente con la descrizione che egli ne dà. Nel mezzo della
fronte, al disopra degli ocelli e sotto la grossa tuberosità mediana
‘ del vertice si trova un tubercolo piccolo, spiniforme, prominente ed
acuto che, unitamente ai tre ocelli, forma una sorta di losanga;
inoltre il capo è molto meno trasverso e il margine inferiore degli
occhi meno convesso che non nel maschio. I tubercoli anteriori
e medi del pronoto sono molto elevati ed acuti; quelli medi,
inoltre, presentano alla meta della superficie posteriore una lieve
prominenza. Il margine posteriore del pronoto, e sopratutto
quello anteriore, sono fortemente orlati. Le coxe anteriori sono
abbastanza fortemente punteggiate di nero nella metà anteriore
della superficie interna; sul lobo apicale posteriore delle stesse
coxe, v'è una macchia nera che si continua posteriormente. La
I* spina prossimale del margine interno dei femori anteriori è
piccolissima, gialla e molto vicina alla 2%; questa, la 32 e la 4*
sono più grandi e robuste, interamente nere, e maggiori anche di
tutte le successive. L’ ampio tratto compreso fra ia 27 e la 3* spi-
na del margine esterno è distintamente crenulato. Le 2 spine
discoidali prossimali sono gialle (la 1% è estremamente piccola) e
le due distali interamente nere lucenti. Tibie anteriori con 8
(3) BEIER M. 1931 - Neue und seltene Mantodeen aus dem zoologischen
Staatsinstitut und zoologischen Museum in Hamburg. Mitt. zool. Staatsinst. u.
zool. Mus. Hamburg, 45.
270
NET ERP SMe nes NS aE TRO RIO Oe ae eS Te Ps ea N
SOE Tea Mage MS TENCO SSRN) NIVARA
M. LA GRECA
spine interne e 7-8 esterne, di cui la 1%-2* prossimali appena ac-
cennate. Femori medi e posteriori con una larga fascia nera pre-
apicale sul lato inferiore; tarsi medi e posteriori abbastanza com.
pressi. Metanoto nero posteriormente. Tegmine ed ali appena
superanti il margine posteriore del metanoto; ali interamente nere
Fig. 1: Charteis peeli Burr, 9, capo e pronoto.
Fig. 2: Pscudoharpax erythraeus G.-Tos, 4, id. id.
con l’ apice prolungantesi in un breve lobetto giallo. Tutti gli
urosterniti, compresa la lamina sottogenitale, presentano da ogni
lato 3-4 punti o lineette nere.
Anche i maschi presentano in comune con la femmina alcuni di
questi caratteri. Il tubercolo spiniforme della fronte, nel maschio
è ridottissimo e appena rilevabile ed è situato sulla linea congiun-
gente i margini superiori dei due ocelli più alti. Anche nei maschi
il prosterno presenta due punti neri alla metà, mentre le spine dei
femori anteriori sono tutte interamente gialle eccetto le maggiori
MANTODEI AFRICANI - 271
che talvolta hanno |’ apice nero: i loro rapporti di grandezza e
posizione sono però analoghi a quelli della femmina. Il margine
esterno dei femori anteriori fra la 2° e la 3* spina è chiaramente
crenulato. I tarsi dei femori medi e posteriori sono compressi come
nella femmina e così pure sono presenti 3-4 punti neri per lato
su ogni urosternite.
Noto per la Somalia, Kenia ed Uganda.
5. - Tarachodula pantherina (Gerst.)
Somalia Italiana: Belet Amin (Giuba), VII-1934, 2
3 & e 1 @; Ola Uager (Oltre Giuba), VIII-1934, 1 4 (leg. S.
Patrizi).
Specie già nota per la Somalia.
€. - Tarachodula dolica G. Tos.
Somalia Italia na Villagcio. Duca desl Abruzzi, SIG
IV-1923, 2 6 4 e 1 2 (leg. A. Andruzzi); Giobbar (Benadir),
IX-1923, 1 & (leg. A. Andruzzi).
Questa specie, di cui ho potuto esaminare il tipo grazie alla cor-
tesia del dott. CAPRA, non differisce dalla precedente che per va-
riazioni cromatiche e probabilmente ne rappresenta semplicemente
una varietà. Anche la differenza di dimensioni è priva di valore
poichè esistono esemplari di TY. pantherina (determinati da GI-
GLIO-TOS e conservati nel Museo Civico di Genova) delle stesse
dimensioni di T. dolica e inoltre la femmina e due maschi di
quest’ ultima specie, da me studiati, raggiungono pure la gran-
dezza di T. pantherina. Per quanto riguarda la colorazione delle
zampe anteriori, c'è da osservare che la macchia nera delia super-
ficie interna dei femori, come pure quella delle anche, non è co-
stantemente uguale, ma più o meno disseminata di punti gialli
spesso confluenti: si ha quindi |’ impressione che queste grandi
macchie nere siano formate dalla fusione di punti neri più o meno
fitti ed estesi, punti che in J. pantherina rimangono sempre isolati.
Non credo che TJ. dolica rappresenti una buona specie, e non
è improbabile che con l’ esame di un esteso numero di individui
272
_ M. LA GRECA
si possa essere indotti a considerare questa forma quale una
semplice varietà di I’. pantherina.
Gia nota per la Somalia.
7. - Tarachodes sacer G.-Tos.
Somalia Italiana: Giobar (Benadir), IX-1923, 1 9
(leg. A. Andruzzi). zy |
I femori anteriori hanno la faccia interna interamente nera, ad ec-
cezione dello spazio compreso fra lo spazzolino apicale e l’ apice
stesso dei femori, del solco dell’ artiglio, e di una stretta striscia
‘marginale superiore; la macchia è connessa con le spine da brevi
prolungamenti. Inoltre i tubercoli del pronoto, anzichè conici
ed acuti, sono appiattiti lateralmente formando due creste diver-
genti e terminanti, quella di destra, con tre lievi cuspidi e, quel-
la di sinistra, con due punte; inoltre dalla base del margine poste
riore di ciascuna cresta si stacca un brevissimo tubercolo conico.
Margini laterali del pronoto, zampe medie e posteriori con lunghi
peli bianchi. Inoltre i margini laterali del pronoto sono denti-
colati e presentano agli angoli anteriori un dente più robusto con
l’ apice eroso. La colorazione del prosterno, delle anche, tibie e
trocanteri anteriori, le carene dell'addome, il punto nero del
mesosterno e le macchie trasversali nere della superficie ventrale
dell'addome corrispondono alla descrizione della specie data dall'A.
Questo individuo se ne allontana, però, per le caratteristiche dei
tubercoli del pronoto; tale differenza non giustificherebbe la istitu-
zione di una nuova specie per questo esemplare, dato che non è
improbabile che i tubercoli del pronoto delle femmine di Tara-
chodes presentino una notevole variabilità intraspecifica.
Specie nota per il Tanganika ed il Natal: nuova per !a Somalia.
8. - Tarachodes smithi (Rehn).
Somalia italiana: Giuba;.1923: 243330 seataen
Gia nota per la Somalia.
4, - Tarachodes obtusiceps (Stal.)
Eritrea: Gaharre (Dancalia), XII-1928, 1 & (sped. Fran-
chetti); Dorfù, VI-1939, 1 4 (leg. F. Vaccaro)- Abissinia:
MANTODEI AFRICANI 215
Debra Tabor, 1937; 1 & (leg. L. Cipriani); Beni Sciangul,
_1-IV-1937, 1 4 (leg. G. Guiglia).
Le macchie delle ali degli esemplari dell’ Abissinia sono note-
volmente sbiadite e inoltre quello di Debra Tabor ha le tegmine
lunghe 34 mm. Questa specie è stata finora ritrovata nel Somali-
land e in diverse località del Sudan e dell’ Eritrea: gli esemplari
di Debra Tabor e del Beni Sciangul costituiscono un reperto par-
ticolarmente interessante poichè dimostrano che la specie si estende
dal Sudan all’ Eritrea attraverso tutta 1’ Abissinia Settentrionale.
10. - Tarachodes alluaudi Chop.
Somalia Italiana: Villaggio Duca degli Abruzzi, 1 ¢
(leg. Andruzzi).
Questa specie descritta su un maschio del Kenia (Bura), a quanto
mi risulta non era stata finora più rinvenuta a parte la var. minor
istituita da BEIER per alcuni individui del Lago Rodolfo: ri-
sulta quindi nuova per la Somalia. L’ esemplare da me studiato
corrisponde bene alla descrizione data dall’ A., differendone sol-
tanto per l’ assenza dei denticoli sotto gli angoli anteriori del
pronoto.
141. - Tarachodes vitreus n. sp. (fig. 3 e 4)
Somalia italiana: Bidi-Scionde (Basso Giuba), 1923,
re 6 “Cees: Patrizi).
L'esemplare è per molti caratteri riferibile a IT’. Rarschii: il vertice
è appena leggermente arcuato; tutte le zampe, comprese le an-
teriori, sono giallastre unicolori internamente e punteggiate di
bruno esternamente; inoltre le zampe medie e posteriori sono
rivestite di una pubescenza bianca sui margini anteriori e poste-
riori; prosterno con una larga fascia nera avanti il margine poste-
riore; ali e tegmine ialine, superanti l’apice dei cerci; le nervature
delle tegmine sono a tratti bruni e chiari. Ne differisce sopra-
tuto per il pronoto ristretto nella metà posteriore e. ner le minori
dimensioni. Questa specie si avvicina inoltre a T. fuscipennis Sj.
dalla quale differisce per la forma degli occhi più largamente arro-
tondati, per l'assenza della macchia nera sui femori e per la forma
della macchia prosternale.
[FA see ee eee oe
fig ICE agers wer NY
274
M. LA GRECA
4. Capo molto più largo del pronoto, e così lungo quanto largo;
vertice subrettilineo, appena inciso da ogni lato, senza tubercoli
laterali presso gli occhi; scudo frontale largo meno di due volte
la sua lunghezza, con il margine superiore arcuato, traversato da
una fascia grigia semicancellata; occhi prominenti lateralmente e
largamente arrotondati. Pronoto scarsamente pubescence, col mar-
Fig. 3 e 4: Tarachodes vitreus n. sp., 4 capo e pronoto.
Fig. 5: Nilomantis arabica Beier, @ capo.
gine anteriore semicircolare e con gli angoli anterior: non denti:
colati; i margini laterali nella prozona e nel quarto ‘anteriore
della metazona paralleli, poi gradatamente convergenti fino a circa
metà della metazona, per proseguire infine nuovamente paralleli,
ma più ravvicinati. Prosterno interamente giallo con un’ ampia.
fascia nera centrale in corrispondenza della metazona. Tegmine
ed ali ialine, vitree, superanti alquanto 1’ apice dell’ addome; teg-
12:
13.
MANTODEI AFRICANI 275
mine con le nervature longitudinali a tratti gialli e bruno-neri;
nervature trasversali quasi completamente bruno-nere; le false
nervature che decorrono fra le longitudinali principali sone per
lo piu giallo-chiare. Tutte le zampe sono internamente giallastre
unicolori ed esternamente macchiettate o punteggiate di nerastro;
tutte le spine delle tibie anteriori, le spine discoidali e le spine
esterne dei femori anteriori hanno la metà apicale bruno-nera; le
spine interne dei femori anteriori sono viceversa interamente bru-
no-nere. Pleure, sterno e zampe meso-metatoracici fittamente pu-
bescenti. Addome giallo senza macchie nere sulla superficie ventrale.
Lungh. corpo fino all' apice delle tegmine mm. 30; largh. del
capo mm. 4,8; lungh. del pronoto mm. 6,5; largh. del pronoto
mm. 2,9; lungh. della metazona mm. 4,4; lungh. delle tegmine
mim 22:
Galepsus montanus Wern.
SiomnarleaStelttiaciciva mal Giuba, 1923, 3° (leg. Patrizi).
Le nervature longitudinali delle tegmine presentano dei minuti
tratti neri, regolarmente distanziati. Già noto per Ja Somalia.
Galepsus erythraeus G.-Tos.
Uganda: Massindi (Bussindi), VI-1910, 1 4 (leg. Bayon)
Pup esSstmi-a = Bent osciangul, «I-IVor937, 1.2. (eg. G.
Guiglia).
Descritto finora soltanto per l’Eritrea: la sua area di diffusione ap-
pare quindi abbastanza estesa. i
Galepsus capitatus Sauss.
Abissinia: Zechie, Il-1937, 3 4.8 (eg. L.-Cipriani),
Questa specie, nota finora per l'Africa Meridionale e Orientale
fino al Kenia, risulta nuova per la regione.
Hapalomantis abyssinica Beier
Somalia. Italiana << Belet Amin. (Giuba), VIl-1934, 01
di (leg. Patrizi): i
Questo esemplare corrisponde perfettamente alla descrizione data
dal BEIER per i due individui dell’ Abissinia Meridionale, per 1
276 OM. GUN GRECA
quali è stata istituita la specie; 1’ unica differenza consiste nel fatto
che le nervature delle ali e delle tegmine sono tutte. completa-
mente giallastre. Specie nuova per la Somalia.
16. - Nilomantis arabica Beier (fig. 5)
Eritrea: Tessenei, 3-VIll-1035, 1 ¢ (leg. vac
L’ esemplare coincide bene con la descrizione data dall’ A. (4)
e il Dr. UVAROV che ha voluto cortesemente confrontare i miei
disegni con il tipo della specie, mi ha confermato tale concor-
danza. Le dimensioni dell’ esemplare da me studiato sono lieve-
mente inferiori a quelle del tipo e inoltre le macchie rosse fra gli
ocelli e gli occhi sono poco marcate. Le tibie anteriori presentano
13-14 spine esterne invece di 12: è molto probabile che 11 numero
di queste spine sia piuttosto variabile in seno alla specie, poichè le
più prossimali sono estremamente piccole e non è difficile che in
alcuni individui possano mancare. La specie è nuova per |’ Eritrea,
ove non è mai stato finora rinvenuto alcun rappresentante del
genere Nilomantis.
17. - Kyalomantis madagascariensis (Sauss.)
Madagascar, 1 @ (da A. Borelli).
L’ esemplare differisce dalla descrizione della specie soltanto per
il numero delle spine esterne delle tibie anteriori che sono in nume-
ro di 14 anzichè 11; anche per questa specie valga quanto ho detto
a proposito delle spine esterne delle tibie della specie precedente:
d’ altra. parte, una tale condizione si verifica anche per altri generi
del gruppo dei Tropidomantes. :
18. - Oxypilus nasutus (F.)
Eritrea: Dorfù, VI-X-1938, 6 & 4 (leg. F. Vaccaro); Saga-
neiti, VII-1936, 1 4 e 1 ® (leg. A. Negrotto Cambiaso) -
Abissinia: tra Macallé e Adua, VI-1936, 1 ? (leg. A.
Negrotto Cambiaso).
E’ la prima volta che una specie di questo genere viene rinvenuta
in regioni così settentrionali dell’ Africa Orientale, poichè i re-
(4) BEIER (1930), op. cit.
MANTODEI AFRICANI ° 277
perti più settentrionali si riferivano finora al Kenia per O. nasutus
e al territorio dei Galla per O. annulatus. Per molti caratteri gli
esemplari si avvicinano alla prima specie pur differendone per
altri, quali ad esempio alcune caratteristiche cromatiche e il rap-
porto fra la lunghezza delle tegmine e quella del pronoto: poichè,
anche per le scarse conoscenze che si hanno su questo genere e
per mancanza di buone serie di materiale di confronto, non posso
attribuire a tali caratteri un grande valore specifico, riferisco gli
esemplari da me esaminati a O. nasutus, alla qual specie essi sono,
in ogni caso estremamente vicini.
Il rapporto tra la lunghezza delle tegmine e quella del pronoto
nei sei 3 4 è abbastanza variabile, spesso non arrivando neanche
a sei; infatti nei vari individui ho riscontrato le seguenti dimen-
sioni delle tegmine e del pronoto: 19-3,6; 21-3,8; 21,5-3,8:
23,2-4,2; 23,3-3,8; 23,5-4. Le spine delle anche anteriori, lun-
ghe e pallide, sono in numero di 6-7 sul margine inferiore, più
un’ altra che si trova costantemente di lato alla prima basale,
sulla faccia esterna dell'anca stessa; il numero delle spine varia
anche nelle due zampe dello stesso individuo. Le righe nere
della superficie interna delle anche anteriori non ne raggiungono
nè |’ apice nè la base. Il rapporto tra la larghezza e Ja lunghezza
dei femori anteriori è di 2,4-2,5 a 7, che corrisponde a quanto
REHN (5) ha riscontrato in un esemplare del Natal. I margini
laterali della metazona e di parte della prozona sono più o meno
irregolarmente fasciati di giallo chiaro. Riporto la descrizione della
femmina di questa specie, che era finora ignota.
2. Attera. Capo e pronoto più grandi che non nel maschio. La
protuberanza del vertice più tozza e più breve, ma egualmente
biloba all’ apice, bidentata da ogni lato e coi denti basali molto
più robusti. Tubercolo frontale e tubercoli ocelligeri prominenti
ed acuti. Pronoto con tutti i tubercoli ottusi, ad apice tondeg-
giante; i margini laterali sono molto più spinosi che non nel
maschio, ed esistono anche 4 o 5 brevi spine da ogni late del
margine posteriore. Zampe anteriori molto più robuste che non
(5) REHN J. A. G. 1927 - Contributions to our knowledge of the Dermaptera
and Orthoptera of the Transvaal and Natal. Part II. Mantidae. Ann. Transvaal
Mus., XII, p.-25.
278
È M. LA GRECA
nel maschio e presentanti analoga forma e colorazione: la fascia
gialla longitudinale mediana della superficie interna delle anche
anteriori è più ampia verso la base, come si riscontra pure nel
maschio, ma è ivi disseminata di punti neri; il tratto apicale del
margine superiore dei femori è nettamente crenulato (mentre lo
è indistintamente nel maschio). Addome subdepresso, all’ în-
circa così lungo quanto largo, di forma romboidale: !a massima
larghezza si riscontra verso il 4 - 5 urite; i margini posteriori
di tutti gli urotergiti dal 3 al 6 presentano una fila di piccoli
tubercoli tondeggianti: il tubercolo di mezzo di ciascun segmento
è più sviluppato degli altri, a guisa di dente ottuso. Addome bruno
nero, eccetto lo sternite precedente la lamina sottogen'tale che è
chiaro con 4 piccoli denti neri al margine posteriore. Lamina
sopranale trasversa, arrotondata.
Lunghezza del capo (dall’ apice del labbro all’ apice della pro-
tuberanza del vertice) mm. 3,6-4; larghezza del capo mm. 2,8-3,1;
lunghezza pronoto mm. 4-4,6; larghezza pronoto mm. 2,8-3,2:
lunghezza femori anteriori mm. 5,2-5,5; larghezza femori ante-
riori mm. 2-2,3; lunghezza femori posteriori mm. 4-4,6; lun-
ghezza tibie posteriori mm. 4-4,6. i
19. - Presibylla elegans (Bol.)
Niger: Sapele, VIII-1925, 1 & (leg. Zavattari).
Di questa interessante specie, che non è stata più rinvenuta dopo
la sua descrizione, si conosce finora la sola femmina (Kamerun);
riporto quindi la descrizione del maschio.
4. Color giallastro senza sfumature o macchie verdastre. An-
tenne filiformi, iunghe, gialle nei primi 9-10 articoli, ai quali
seguono 5-4 neri; successivamente si ha una fascia gialla per la
ampiezza di 16-18 articoli e infine il resto del flagello che è
nero. Il pronoto è più lungo e più gracile che non nella femmina,
specialmente nella metazona che è molto stretta. L’ addome del
maschio differisce da quello della femmina sopratutto per il
fatto che i lobi laterali degli angoli posteriori di ciascun segmento
sono brevi e non filiformi, quasi così lunghi quanto larghi; inol-
tre da ciascun segmento, lungo la linea mediana ventrale si stacca
un terzo lobo più grande dei due laterali e pendente verso il basso.
eee | PT, ee,
MANTODEI AFRICANI 279
Lamina sopranale fortemente trasversa, lievemente carenata, semi-
circolare; lamina sottogenitale con l’ apice incavato; cerci cilin-
drici, lunghi e pelosi. Tutti gli altri caratteri coincidono con quelli
della femmina. ©
Lungh. del corpo mm. 40; lunghezza protuberanza del vertice
mm. 4,5; lungh. del pronoto mm. 14,5; lunghezza della meta-
zona mm. 11; lungh. delle tegmine mm. 26.
20. - Parasphendale affinis G.-Tos,
Somalia Italiana: Giuba, 1923, 2:04 4 (leg. Patrizi);
Belet Amin (Giuba), VII-1934, 2 6 6 (leg. Patrizi).
Gli esemplari di Belet Amin sono di maggiori dimensioni, rag-
giungendo quelle di P. agrionina (Gerst.): se ne distinguono però
per il colore nerastro delle zone affumicate delle tegmine e per il
color rosa dell’ area costale delle ali; gli altri due individui. più
piccoli, hanno l’area affumicata abbastanza più sbiadita. Questa
specie è stata finora rinvenuta soltanto in Somalia.
21. - Miomantis montana G.-Tos.
Somalia Italiana: Belet Amin, VII-1934, 1 ¢ (leg.
Patrizi).
L’ esemplare che attribuisco a questa specie presenta 2-3 macchiette
alla base dei femori anteriori ed un punto nero sui trocanteri;
anche GIGLIO-TOS e SJOESTEDT (che considera M. montana
come una varietà di M. kilimandjarica) hanno posto in evidenza
come, talvolta, in questa specie le zampe anteriori presentino alcune
macchiette nere. In altri esemplari, non appartenenti a questa col-
lezione, ho potuto notare come le macchiette, sopratutto quelle
dei trocanteri, siano talvolta più o meno indistinte.
22. - Miomantis binotata G.-Tos.
Gonso Belga: Matadi, 25-XI-1926, 1 ¢ (ley. Patrizi) -
A bissinia: Beni Sciangul, I-IV-1937, 1 è (leg. Guiglia).
Entrambi gli esemplari differiscono dalla descrizione data dall'A.
per avere la metazona non più breve delle anche anteriori e per
l’ assenza delle due macchie nere agli angoli posteriori della pro-
zona; d'altra parte non credo che si possa dare molta importanza
Laat PONSO «©
280
23.
24, -
M. LA GRECA
a questo carattere, anche perchè nell’ affine M. togana, le stesse
macchie nere non sono costantemente presenti.. Le dimensioni e
tutti gli altri caratteri corrispondono perfettamente. Inoltre l’in-
dividuo del Congo presenta sulle tegmine delle indistinte macchie
brune fra le maglie dell’ area discoidale: anche questo carattere
si ritrova nei 4 ¢ di M. togana. Anche il rinvenimento dei due
esemplari in località cosi lontane fra di loro non è in contrasto
con l’area di distribuzione della specie, già nota per |’ Africa
occidentale (Congo, Togo), 1’ Africa Meridionale e il Tanganika.
L’esemplare di Beni Sciangul viene quindi ad estendere molto più
a nord, in Africa Orientale, 1’ area di diffusione di questa specie.
- Miomantis savignyi Sauss.
Pritrea Massaua, Vil-ro37er1 Aeg Vaccaso))
Specie largamente diffusa in Africa.
Phyllocrania paradoxa Burm.
Eritrea: Dorfù, 19-V-1939, i 6 (leg. F. Vaccaro) Abis
sinia: Adua, III-IV-1939, 1 6 (leg. A. Richini). - So-
malia Italiana: Villaggio Duca degli Abruzzi, 1 9 iuv.
(leg. Andruzzi).
L'esemplare della Somalia è una larva, probabilmente della 2°
età, la quale presenta i margini laterali delle espansioni laminari
del pronoto fortemente dentellati e la protuberanza del vertice di
tipo maschile anzichè femminile. Un tale fatto è stato già rilevato
da REHN (6) in una femmina di Durban ed in una di Pretoria
ed ha giustamente indotto questo Autore a ritenere che P. para-
doxa sia una specie dimorfica nel sesso femminile. Non mi
risulta che questa specie fosse già nota per regioni così setten-
trionali dell’ Africa Orientale.
Phyllocrania insignis Westw.
Congo Belga: Benze Massola (Mayumbe), 1920, I 9
(leg. D. Borsotto).
(6) REHN J. A. G. 1927. - Op. cit.
MANTODEI AFRICANI 281
Se si eccettua una maggior larghezza delle espansioni !aminari del
pronoto, questo esemplare corrisponde molto bene con quello
figurato da WESTWOOD (7). Specie dell’ Africa occidentale e
meridionale.
26. - Catasigerpes margarethae (Wern.)
Weiss ideas ao, Mero 7 do (es: Cipriani).
I maschi delle specie di questo genere sono difficilmente determina-
bili, sopratutto per l'insufficienza delle descrizioni esistenti in lette-
ratura. L’ esemplare da me esaminato concorda abbastanza bene
con i caratteri e le dimensioni della specie alla quale io attribuisco,
fatta eccezione per la maggior lunghezza delle tegmine (mm. 20).
La protuberanza del vertice è molto breve, bidentata, tozza e di-
retta in avanti. I femori anteriori sono bruno-rossastri interna-
mente, con una fascia longitudinale nera presso il margine supe-
«riore. La base della tegmina è brunastra, sub-opaca. La specie è
stata descritta su esemplari dell’ Abissinia (Dire Daua) e non
mi risulta che da allora sia stata più rinvenuta.
27. - Catasigerpes mortuifolia (Sauss.)
Somalia Ialiana: Bidi Scionde (Basso Giuba), 1924,
I & (leg. Patrizi).
Protuberanza del vertice più sottile e più lunga di quella della spe-
cie precedente, bidentata. Tegmine ialine, con una fascia trasver-
sale perfettamente ialina all’ altezza dello stigma, fiancheggiata
lateralmente da un’ altra fascia appena lievemente grigiastra; è
però da notare che le due fascie sono percettibili con difficoltà.
Le dimensioni sono di poco inferiori a quelle tipiche.
Specie nuova per la Somalia.
8. - Galinthias meruensis Sjòst.
Somalia Italiana: Belet Amin (Giuba), VII-1934, 1
2 (leg. Patrizi).
Il margine costale delle tegmine è giallo nella sua metà basale.
Specie nuova per la regione.
(7) WESTWOOD J. O. 1843. - Arcana entomologica, vol. 2, p. 51, t. 62, fig. 1.
2
_
82
Praag: Shasta! BRE Ski OL SALA
a n 2h +
M. LA GRECA
29. - Pseudoharpax erythraeus G.-Tos. (fig. 2)
Abissinia: Gorgora, 1937, 1 & (Missione del Tana di
G. Dainelli); Beni Sciangul, I-IV-1937, 1 & (leg. G. Guiglia).
Questa specie, sommariamente descritta dall'A. su 3 9 9 2
2 & & dell’ Eritrea, non era stata finora più rinvenuta. Ritengo
utile dare una minuta descrizione dei maschi da me esaminati,
tanto più che l'A. ha dato inesplicabilmente delle dimensioni ine-
satte per il protorace di questa specie: di ciò ho potuto sincerarmi
grazie alla cortesia del prof. E. TORTONESE dell’ Istituto di
Zoologia dell’ Università di Torino, che mi ha inviato i disegni
e le dimensioni dei pronoti dell’ olotipo e di un paratipo; infatti,
mentre GIGLIO-TOS riporta che il pronoto di questa specie è
lungo mm. 5-6 e largo mm. 4-4,5, in realtà le sue dimensioni
sono di mm. 4,5 X 2,5 nell’ olotipo (4) e di mm. 5,5 X 3
nel paratipo (2). Il rapporto quindi fra lunghezza e larghezza
invece di essere pari a 1,33 (come risulta dalle dimensioni date
dall’ A.), si aggira attorno a 1,7-1,8.
a. Capo un poco più largo del pronoto; occhi conici, acuti, lie-
vemente divergenti -all’ apice, ove si trova una spina abbastanza
lunga: le due spine non sono parallele, ma anch’ esse lievemente
divergenti: scudo frontale trasverso col margine superiore ad an-
golo ottuso, diviso in tre parti da due carene longitudinali diver-
genti in alto: la porzione centrale è più ampia delle due laterali
ed ha la forma di pentagono; clipeo con una carena longitudinale
mediana. Antenne moniliformi con i primi due articoli gialli, il
primo due volte più lungo che largo, il secondo più stretto del
«precedente e una volta e mezzo più lungo che largo; terzo articolo
(anch’ esso una volta e mezzo più lungo che largo) e un certo
numero dei successivi di color nero: il resto del flagello è giallo;
tutti gli articoli dal quarto in poi sono a tronco di cono, cost
lunghi quanto larghi. Tubercoli ocelligeri lievemente acuti e
dorsalmente interamente neri. Pronoto stretto ed ovale, con
una lamina marginale poco larga e lievemente dentata special-.
mente nella prozona; il massimo della larghezza si irova poste-
riormente al solco sopracoxale; due punti neri presso. gli ango'":
posteriori. Tegmine e ali superanti di molto I’ apice dell’ addome;
o
r
MANTODEI AFRICANI 283
le prime di color giallo aranciato, trasparenti, con le nervature
molto marcate, le seconde ialine e con la base rosea. Zampe ante-
riori con le anche lunghe quanto il pronoto e quindi superanti
di molto il margine posteriore di questo; femori più lunghi delle
anche con 12 spine interne e 4 esterne, di cui le prime due ai-
quanto ravvicinate; tibie di poco più lunghe della metà dei
femori con 10 spine esterne e 10-12 interne; metatarsi anteriori
lunghi quanto tutti gli altri articoli dei tarsi presi insieme.
Metatarsi delle zampe posteriori un poco più brevi di tutti gli
altri articoli e metatarsi medi molto più brevi. Lamina sopranale
trasversa, arrotondata; lamina sottogenitale triangolare, con l'a-
pice tronco, di poco superato dai cerci.
Lunghezza del corpo (ali escluse) mm. 22; lunghezza del pro-
noto mm. 3,8-4,3; larghezza del pronoto mm. 2,3-2,6; lun-
ghezza della prozona mm. 1,6-1,8; lunghezza delle tegmine
mm. 17-20.
30. - Pseudocreobotra ocellata (Palis.)
Uganda: Kakindu, 1910, 1 & (leg. E. Bayon).
Già nota per la regione.
=
54. - Pseudocreobotra wahlbergii Stal.
Abisstous1a > Ben Sciangul, J-1V-1937, 1 -2 (eg. G. Gui-
glia); Abbi Addi (Tembien), V-1936, 1 ® (leg. Negrotto
Cambiaso).
Nella sua monografia sui Mantodei, GIGLIO-TOS (1927), tra
gli altri caratteri utili a differenziare questa specie dalla sua affine
P. amarae Rehn, prende in considerazione la larghezza dell’ arca
costale che dovrebbe essere in P. wahlbergi di 3-4 mm. e in P.
amarae di 1 mm. Tale carattere non ha alcun fondamento come
si può rilevare dalla fotografia del tipo della specie di STAL,
pubblicata nel 1930 da SJOESTEDT (8), in cui la area costale delle
tegmine è di poco più larga di un millimetro. Entrambi gli
(8) SJOSTEDT Y. 1930. - Orthopterentypen im Naturhistorischen Reichsmuseum
zu Stockholm. I. Mantidae. Ark. Zool. 21A, n. 32, tav. 16, fig. 4.
284
M. LA GRECA
esemplari da me esaminati hanno i tubercoli posteriori del pro-
noto acuti e la protuberanza del vertice più lunga dell’ altezza
dello scudo frontale. Le dimensioni sono però notevolmente infe-
riori a quelle note di solito per questa specie: lunghezza del pro-
noto mm. 7,3-6,7; larghezza del pronoto mm. 8,5-7,6; lun-
ghezza della prozona mm. 3,2-3,7; lunghezza delle tegmine
mm. 30-27,5.
Di notevole interesse zoogeografico, oltre la presenza di questa
specie nell’ Abissinia del Nord (poichè i ritrovamenti più setten-
trionali finora noti si arrestavano al Kenia), è il fatto che le loca-
lità in cui furono catturati i due esemplari si trovano al nord
della regione dei Galla, nella quale fu rinvenuta la P. amarae.
Istituto di Zoologia dell’Università di Napoli, aprile 1950.
285
LODOVICO DI CAPORIACCO
AFECUNESSRACNIDIEDEGRO TE DEL LAZIO
Il marchese Saverio Patrizi mi confidò in istudio alcuni Aracnidi
da lui raccolti in due grotte del Lazio: Grotta del Guano presso Cala
Cetarola (Sperlonga) e Grotta Patrizi (183 La.) presso Sasso.
Nella prima vi erano solo alcuni esemplari del comunissimo Nesticus
eremita italicus di Cap., specie che si trova pure nell’ altra grotta; in
questa si trovavano pure due es. dei due sessi di Dysdera crocota crocota
Walck. e una 2 immatura di Amaurobius erberi Keys., forme bana-
lissime e non troglobie; due pulli non determinabili di J eyenaria e cin-
que esemplari (due 34 e tre 9) di una Paraleptoneta che è certo nuova
e che descrivo sotto il nome di Paraleptoneta patrizit dal nome dei
raccoglitore.
Tale reperto è interessante non certo per essere la snecie nuova
(l’ aracnofauna italiana è ancora abbastanza mal nota perchè ci si deb-
ba stupire piuttosto se non si trovano forme nuove in qualche ambiente
peculiare che non se succede il contrario) quanto per le sue affinità.
Il genere Paraleptoneta infatti comprende sette specie, delle quali
5 della Dalmazia e regioni vicine, una, P. italica (E. S.) di Vallombrosa
in Toscana ed una, P. spinimana E. S. dell’ Algeria. P. italica è cara:
terizzata dal palpo del maschio a femore mutico; P. spinimana ha il
femore del palpo maschile spinoso, manca di aculeo al tarso che non è
depresso ed ha tutte le tibie mutiche; le specie orientali invece hanno
tutte il femore del palpo spinoso, il tarso con depressione trasversa e
con forte spina apicale e le tibie tutte con 2 spine superiori. Ora la specie
laziale non somiglia affatto a P. italica E. S., ma è invece intermedia
tra la specie algerina e quelle dalmatiche; ha infatti il femore del palpo
spinoso e il tarso superiormente depresso e con forte aculeo come nelle
specie dalmate, mentre le tibie sono mutiche come nella specie
algerina. Pur essendo stata trovata in caverna e pur essendo certo
scotofila, non è certamente troglobia (e del resto anche P. italica, P.
algerica e diverse specie del genere Leptoneta si trovano, olire che nelle
grotte, tra i muschi o sotto i sassi): infatti il March. Patrizi mi scrive
che « alla data della scoperta di questa grotta (V-1933) questa era totai-
286 L. DI CAPORIACCO
mente azoica, non potendovi i pipistrelli penetrare per l’ ostruzione del-
I’ accesso; ostruzione antica probabilmente di qualche secolo. Ora la grot-
ta si è ben ripopolata... ». E' quindi chiaro che anche la P. patrizit deve
essere giunta recentemente dal di fuori.
Paraleptoneta patrizit n. sp.
1 Oculi. - 2 & palpus extus. - 3 id., intus. - 4 id., desuper. - 5 9 epigyne.
Faccio seguire la descrizione di questa interessante specie:
Paraleptoneta patrizii sp. n.
8 . Corporis totius long. mm. 1,35; cephalothoracis mm. 0,64; eius
latitudo mm. 0,61; longitudo palporum mm. 1,57; pedum I paris
mm. 6,56 (femoris mm. 1.65, patellae mm. 0,19, tibiae mm. 1.96,
metatarsi mm. 1.65, tarsi mm. 0.89); II mm. 4.62 (1.31-++0.16+
1.31+1.06+0.61); III mm. 3.65 (1.06+0.16+0.93-0.844-0.5);
IV mm. 5.36 (1.48+0.22+1.45+1.29+0.64).
ARACNIDI DI GROTTE DEL LAZIO 287
?. Corporis totius long. mim. 1,4; cephalothoracis mm. 0.6
eius latitudo mm. 0.55; longitudo palporum mm. 1.34; pedum I paris
mm. 5.2 (1.4+0.19+1.54+1.54+1.23+0.6); II mm. 3.64 (0,98+
0.17-+1.01 +0.84-+0.47); III mm. 2.86 (0.78+0.17+0.75+0.61+
0.36); IV mm. 4.14 (1.12 +0.19+1.01-+0.98+0.56).
Corpus omnino colore testaceo pallido, oculis anticis postice nigro-
marginatis, abdomine paullo obscuriori. Oculorum anticorum diame-
trum diametrum posteriorum septima parte superat; medii antici a po-
sterioribus diametro anticorum distant, Chelae margine inferiore 4 den-
tibus minimis, superiore 6-7 dentibus acutis, gracillimis, et serie setarum.
Pedes longi, mutici.
Palpi 4 femore extus serie 9 aculeorum, quorum basales minores
et magis erecti quam distales, in tuberculo positorum, et apice 2 aculeis
geminatis, in tuberculo singulo positis; intus basi serie granulorum
nigrorum, apice serie irregulari 5 aculeorum. Desuper adest aculeus gra-
cilis ad tertiam partem articuli situs. Patella antice-desuper aculeo apicali
robusto, tibia aculeo robusto subbasali inferiore, trichobothrio subba-
sali laterali interno et alio apicali externo, et apice extus-desuper 3 setis
robustis, duabus curvatis, tertia breviori, recta. Tarsus in medio de-
pressus et constrictus, aculeo externo valido.
Palpi 2 femore seta erecta inferiori paullo post medium sita, patella
seta erecta superiori; tibia serie inferiori irregulari 3 setarum, tarsus 2
seriebus inferioribus 5-6 setarum.
Epigyne constat e plaga valde convexa, obtuse trapetioidali.
Femore palpi spinoso a P. italica (E. S.), tarso palpi aculeo et de-
pressione praedito a P. spinimana E. S.; tibiis cunctis muticis a caeteris
speciebus generis differt. |
Speciei huius invenit 4 4 2 et 2 23 dom. Saverius Patrizi, cui eam
dico, in cavea Patrizi dicta (183 La.), in Latio, apud Sasso.
Firenze-Parma, Novembre 1949.
288
RES LIGUSTICAE
LXXXIII
DELFA GUIGLIA
NUOVA CATTURA DI REGALECUS GEESNE Ase
NEL GOLFO DI GENOVA
La prima citazione per il Mare Ligure del Regalecus glesne Asc. si
riferisce ad un esemplare giovane preso a Noli il 10 maggio 1903
(Ariola, 1904; Coll. Museo di Genova). Segue la notizia, riportata da un
giornale quotidiano (Mezzana, 1909), della cattura di due (1) esemplari
ancora vivi nei pressi di Savona sulla spiaggia di Leggino in luogo
detto la Crocetta, il 17 luglio 1909 (già nel Museo di Savona). Tale no-
tizia è stata in seguito pubblicata anche dal Vinciguerra (1914): « Di
una specie assai rara, il Regalecus gladius il 17 luglio 1909 vennero in
secco sulla spiaggia di Savona, due bellissimi esemplari adulti, il ma-
schio lungo m. 2,88 e la femmina m. 3,32, che si conservano nel pic-
colo ma interessante Museo Civico di quella città, diretto dall’egregio
Prof. Niccolò Mezzana... ».
Da questo Autore stesso (1918, 1923) vengono poi citati altri
esemplari del Golfo di Genova di cui riporto qui l'elenco:
S: Margherita Ligure: 1 es.re (leg. €. Pescia, 12-l-19017;
Coll. Museo di Genova).
Spiaggia di Arenzano: 1 es.re (24-I-1908) lungo m. 3,30
(secondo appunti lasciati dal Sig. B. Borgioli). i
Spiaggia di Albissola: 1 es.re (20-VI-1915) catturato con la
fiocina e lungo m. 3,25 (da informazioni avute dal Prof. N. Mezzana).
Spiaggia di Borghetto S. Spirito: 1 este (40906
Coll. Museo di Genova) (2).
{1) Tortonîse e Trotti (1949) citano un solo es:mplare del Museo di Savona
senza dare |’ indicazione della località.
(2) Da Tortonese e Trotti (1949) è indicato come appartenente alle collezioni
del Musee di Genova il solo esemplare di Noli.
REGALECUS GLESNE 289
A tali catture bene documentate se ne aggiunge ora una nuova. Si
tratta di un individuo, sessualmente immaturo e mutilato, preso nelle
‘acque di Spotorno dall'Avv. F. Berlingieri il 28 luglio 1950 (Coll.
Museo di Genova) (3).
Questo esemplare, poche ore dopo la morte, presentava la caratte-
ristica colorazione argentea con le macchie brune bene evidenti, la mem-
brana della pinna dorsale, compreso il pennacchio, di una tinta rosa-ca-
rico e le pinne ventrali appena lievemente rosate.
L’estremita codale, come in tutti gli individui incompleti, è irrego-
lare, tozza e la pinna dorsale dista dall’apice della coda di uno spazio
eguale circa all'altezza del corpo misurata in corrispondenza del termine
della pinna stessa. I raggi apicali si mantengono presso a poco alla me-
desima altezza; solo gli ultimi due degradono bruscamente (4). Il nu-
mero complessivo dei raggi dorsali è 252; negli individui completi que-
sto si aggira da un minimo di 374 a un massimo di 422 compreso il
pennacchio (Vinciguerra, 1918, p. 86).
Il Vayssiére (1917) descrive un individuo del Golfo di Marsiglia
(leg: Félix Thourel, 21 marzo 1916) (5) lungo 2 m., presso a poco
cioè come l'esemplare di Spotorno, di cui il numero delle pinne dorsali
è ancora inferiore. Dovrebbe difatti superare di poco il 220 (il conteggio
esatto non è stato possibile date le cattive condizioni dell’esemplare).
Anche in queso caso, come chiaramente appare dalle figure (Tav. I,
figg. 1, 2), si tratta di un individuo incompleto.
Nel genere Regalecus la mutilazione è, come è noto, un fatto assai
comune per cui riesce difficile poter dare per le singole specie dati esatti,
sia riguardo al numero dei raggi dorsali che delle proporzioni esistenti
fra le diverse parti del corpo. Per quanto si riferisce al R. glesne Asc. mi
limiterò ad esporre nella annessa tabella i principali dati somatome-
(3) Per quanto riguarda i principali dati somatometrici di questo, come degli
altri individui liguri studiati dal Vinciguerra, vedi più oltre la tabella riassuntiva.
(4) Nell’ individuo di S. Margherita Ligure descritto dal Vinciguerra (1918)
lo spazio compreso fra il termine della pinna dorsale e 1’ apice della coda supera, di
un terzo circa, 1’ altezza del corpo misurata al termine della pinna stessa. I raggi
apicali, almeno da quanto risulta dalla figura (1. c., p. 85, fig. 1), essendo l’ esem-
piare purtroppo in cattive condizioni di conservazione, decrescono gradatamente e
gii ultimi tre sono assai brevi.
(5) Il Vinciguerra (1918 a, p. 93) cita solo 1’ anno della cattura affermando
non essere la data « più esattamente indicata » dal Vayssière.
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 12
a
290 D. GUIGLIA
trici degli esemplari liguri studiati dal Vinciguerra unitamente a quel-
li dell’individuo di Spotorno trattato nella presente nota.
TABELLA DELLE MISURE DEL REGALECUS GLESNE ASC. (GOLFO DI GENOVA)
Savona. Savona | S. Mar- x Botghetto!
Q (1) E, gherita | Spotorno | Noli aroma
Lunghezza del corpo senza i
raggi codali im. 3,220 | m. 2,820 | im. 2,360 | m. 1,880 | m. 1,200 | m. 1,080
Altezza massima del corpo » 0,185 | » 0,150| » 0,152| » 0,115 | » 0,048| » 0,083
Lunghezza della testa > 0,150 | » 0,130] » 0,167| » 0,124] » 0,080| » 0,120
Altezza della testa » 0,120 | » 0,090 | » 0,150) » 0,095 | » 0,050 | » 0,085
Diametro dell’ occhio » 0,029 | » 0,025 | » 0,037 | > 0,024 | » 0,016] » 0,018
N. dei raggi dorsali compfeso
il pennacchio _ 412 393 246 252 393 170
Lunghezza massima dei raggi
del pennacchio ~ rotti m. 0,290 | m. 0,600! m. 0,535 | m. 0,350 | m. 0,350
N. dei raggi codali 0 0 0 0 0 0,
Distanza dall’ apice del muso
all’ ano m. 1,000 | m. 0,770 | m. 0,910 | m. 0,690 | m. 0,630 | m. 0,545
Distanza dall’ano all’estremi- esa
tà codale » 2,300 | » 2,110) » 1,480; » 1,190| » 0,575 | » 0,535
Lunghezza del raggio ventrale > 0,300 | rotto alla| rotto » 0,640 | » 0,320; » 0,540
base presso È
la base
(1) Allo stato fresco la ge il 4 di Savona misuravano rispettivamente: m. 3,32 e m. 2,88.
BIBLIOGRAFIA
ARIOLA V. - 1904 - Pesci nuovi o rari per il Golfo di Genova - Ann. Mus. Civ.
St. nat. Genova, XLI, p. 166.
MEZZANA N. - 1909 - « Il Cittadino », Anno XL, n. 150, Savona 20 Luglio.
TORTONESE E. e TROTTI L. - 1949 - Catalogo dei Pesci del Mare Ligure - Atti
Accad. Ligure Sc. e Let.. VI, n. 1, p. 54.
VAYSSIERE A. - 1917 - Note zoologique et anatomigue sur un Regalecus (Gym-
netrus) gladius Cuv. et Valenc. pris dans le Golfe de Marseille - Bull. Mus.
Hist. Nat. Paris, pp. 15-25; Tav. I e II.
VINCIGUERRA D. - 1914 - Note di ittiologia ligure - La Liguria illustrata, n. 6,
Giugno-Luglio.
VINCIGUERRA D. - 1918 - Intorno ai Regalecus del Golfo di Genova e di altre
località italiane - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XLVIII, pp. 76-92, figg
TR ava WI:
VINCIGUERRA D. - 1918 a - Aggiunta alla nota « Intotno ai Regalecus » - Ann.
Mus. Civ. St. Nat. Genova, XLVIII, pp. 93-94.
VINCIGUFERRA D. - 1923 - Pesci rari nel Mare Ligustico - Il Comune di Ge-
nova. Boll. Municipale, n. 3, 31 Marzo, p. 278, fig. 8.
ERED he er ey a AT
291
Dott. CESARE SACCHI
CONTRIBUTO ALLA CONOSCENZA DEL POLIFORMISMO
IN HELICELLA (TROCHOIDEA) PYRAMIDATA DRAP.
(Helicidae Helicellinae) DELLA REGIONE SICILIANA: ESAME
DI DUE POPOLAZIONI DEL GOLFO DI MILAZZO (1)
Non si potrebbe, veramente, parlare di poliformismo politassico
per la conchiglia delle Elicelline. Nelle Elicelle, infatti, si sa che le ri-
ghe sono spesso confuse ed irregolari, e talora, neppure bene distingui-
bili fra di loro, e da un fondo flammulato, punteggiato o marmoriz- ©
zato : così che si potrebbero considerare fra i «disegni ritmici» di S. BEER
(1946), in opposizione alla regolare disposizione delle righe di molte
Elicine, che questo A. considera nella categoria dei suoi « disegni loca-
lizzati », costanti nel numero e nella posizione degli elementi. Elemento
di repere è, in genere, però, la banda scura sopracarenale che, come altri
ricercatori hanno constatato, (VECCHI, 1927) permette, con la sua pre-
senza od assenza una prima distinzione del materiale in categorie cro-
matiche. Questa banda non è propria soltanto di Elicelline (Helicellae
dei gruppi Cernuella, Xerocincta, Xeromagna, Candidula, Trochot-
dea; gen. Cochlicella, ecc.) ma di altre Elicidi (Campilee, Chilosto-
me, Tebe, ecc.). Anzi, ove si voglia dare, col PIERSANTI (1926), signi-
ficato di maggior « potenzialità morfologica » alla terza riga sopraca-
renale di varie grandi Elicine (dei gen. Cepaea, Macularia, ecc.), nelle
quali questa riga è l’ultima a sparire, si potrebbe forse pensare che una
striscia scura sopracarenale sia elemento comune di notevole importanza
sistematica per quasi tutta la famiglia delle Elicidi.
(1) L’ Helicella (Trochoidea) pyramidata Drap. è specie xerofila circummedi-
terranea, distribuita nell’ Italia peninsulare, in Sicilia ed in Sardegna, ove preferisce
regioni non molto lontane dal mare, Per la vastità del suo areale, e per la sua pigra
motilità, ci pare una fra le specie di Helicidae più adatte a ricerche sulla variabilità
geografica.
292. C. SACCHI
Osservando per trasparenza l'ultimo giro di una conchiglia di
H. pyramidata Drap. che ne sia munita — la banda corre, parallela alla
sutura, dal primo giro all'ultimo, — la fascia scura appare sormon-
tata da una zona bianca ed opaca, che si estende fino alla sutura. Infe-
riormente alla banda scura, la quale si estende, dalla carena, per un mil-
limetro al massimo di larghezza nel tratto sopracarenale, corte, in cor-
rispondenza della carena, un’altra fascia bianca ed opaca, cui fa seguito
la zona sottocarenale percorsa da vario numero di righe. Io distinguo,
nelle mie manipolazioni, in primo luogo tre modi di variabilità: 1) pre-
senza della fascia sopracarenale. 2) assenza di questa fascia: tratto sopra-
carenale tutto bianco ed opaco. 3) tratto. sopracarenale flammulato-
marmorizzato: qui non è più distinzione precisa tra fasce scure e tra-
sparenti, e zone bianche ed opache: tratti bianchi e tratti oscuri si al-
ternano in senso trasversale dando' l’effetto ottico di una screziatura, in
genere parzialmente estesa anche al tratto sottocarenale. Nell'ultima
categoria di individui, persino la fascia bianca che, come sé detto, per-
corre la carena, appare interrotta e sfumata in vari punti. Ognuna di
queste tre classi è suscettibile di suddivisioni più approfondite, basate
sul conteggio delle righe sottocarenali.
Le popolazioni che qui si esaminano, sono state raccolte l’una a
Castroreale Bagni, l’altra al Capo Tindari. La popolazione di Castro- ©
reale Bagni proviene da siepi che si stendono dalla stazione ferroviaria al
mate. Le Elicelle vi frequentano, specialmente, ‘agavi, opunzie, rovi, fi-
nocchi, composite varie e graminacee, sembrando preferire fra queste il
laguro, le stoppie di frumento, le canne. Esse si espongono, in generale,
ai raggi solari, ma non risalgono lungo le piante tanto quanto, per es.,
le Euparypha pisana Mill. e le Elicelle del gruppo variabilis Drap. che
vivono nelle stesse stazioni. )
Gli individui raccolti, in numero di 805, rappresentano in pratica
‘la quasi totalità degli individui che vi trovai viventi durante l'agosto
1949. Il terreno di raccolta si stende, lungo la siepe descritta, dall’are-
nile, formato di sabbia grigia prevalentemente silicea — con l’1% ca.
di carbonati — fino all’entroterra di terreni argillosi giallastri quaternari
bene irrigabili, dotati di uno scheletro sabbioso discretamente abbon-
dante. Le medie aritmetiche di misurazioni assài precise, effettuate sulla
conchiglia di 110 esemplari, hanno permesso di costruire la seguente
tabella (n. 1).
d
HELICELLA PYRAMIDATA 293
TAB. I — POPOLAZIONE DI CASTROREALE BAGNI
Diam. max. D. min. Ap.d.orizz. Ap.d.vert. Altezza
‘Medie aritm. 11,17 10,15 5,6 4,7 8,5
oat 3,0 rami) AU, at '0:5 se 07 + 0,8 =
Scostam.
massimi + 3,43 + 2,85 + 1,4 + 0,9 + 1,5 (1 esempl.)
positivi
Scostam.
massimi 0210 — 2,1 — 1,1 — 0,7 — 2,5 (2 esempl.)
negativi
Rapporto fra l'altezza e il diametro massimo: indice = a X 100/diam. max. = 76,09
Numero det giri: 7. :
Abbiamo seguito, per la costruzione di questa tabella, il metodo usato nel lavoro
di ALZONA e ALZONA-BISACCHI (1941) citato in bibliografia. Abbiamo però rite-
nuto opportuno presentare anche i valori del diametro minimo dell’ ultimo giro, ed
i diametri orizzontale e verticale dell’ apertura, per precisare i dati di variabilità dimen-
sionale della conchiglia.
Dall'esame dei nostri dati si rileva una considerevole omogeneità del
materiale studiato, e specialmente delle dimensioni della apertura. Si noti
che gli scarti negativi dalla media raggiunsero i loro valori massimi in
due individui la cui conchiglia, composta di soli 6 giri, si mostrava an-
cora incompletamente sviluppata. Quanto alle righe ed alle bande —
intendendosi per « bande » strisce colorate più larghe delle esili righe,
solitamente più accentuate, ma non chiaramente risultanti, com'è inve-
ce il caso di molte Elicine, dalla fusione di più righe, sibbene, piuttosto,
dall’ampliamento e dalla confusa coalescenza di talune di queste, — ab-
biamo costruito il quadro seguente, È
In esso riportiamo, in testata i simboli degli aspetti sopracarenali
(O = bianco omogeneo senza righe nè bande; B = banda scura;
F = flammulatura;) e, nella prima colonna a sinistra, le formule delle
rigature sottocarenali (r = riga).
O B F
O 200 52 I
1B 83 67 5
Ir BZ 19 I
2B 2 7 —_
Dit: 39 86 4
3B == 3 =
3r 17 IOI 9
4B _ 2 —
4r Ù 47 3
5r I 13 2
6r — 3 I
Ww
N
\o
BS
(e)
(e)
N
(ca)
ene
tet SRI STEREO PORRI ee:
294 C. SACCHI
Gli individui di formula F/n dove « n » può assumere valori com-
presi tra o e 6 strisce, intendendosi per « strisce » sia righe che bande,
costituiscono dunque il 3,24% della popolazione; i B/n il 49,68 %;
gli O/n il 47,08%, gli individui O/O cioè senza alcun tratto croma-
tico. sul fondo bianchiccio, nè sopra, nè sottocarenale, costituiscono il
44,22%; gli O/1B il 6,46%; di formula F/O è presente un solo indi-
viduo. Dopo la classe O/O quella più numerosa è ia B/3r; seguono la
B/2r e la O/1B con frequenze quasi uguali tra loro.
La popolazione del Capo Tindari, composta di 651 individui, fu
raccolta in giuncheti crescenti sulla sponda meridionale del laghetto sal-
mastro posto più a settentrione fra quelli scavati nella fascia sabbiosa
che costituisce, ad oriente del Capo, il cosiddetto « Porto di Tindari ».
Nonostante la costituzione litologica, prevalentemente calcarea, del gran
roccione laurenziano che forma il Capo Tindari, la sabbia grossolana
in cui sorgono i giuncheti descritti consta di carbonati solo per il 3%.
Essa è di colorito generale grigio cinereo. La zona in cui raccogliemmo
il nostro materiale, durante piogge che consentirono la cattura di quasi
tutti gli individui ivi viventi, è ampia qualche decina di mq. La sta-
zione è, dunque, assai più specializzata, e per vegetazione, e per condi-
zioni litologiche, di quella di Castroreale Bagni.
TAB 2 — POPOLAZIONE DEL CAPO TINDARI
Diam. max. D. min. Ap. d.orizz. Ap.d.vert. Altezza
Medie aritm. 11,25 10,22 5,45 4,5 8,45
G == ac Oss + 0,8 aig 1(0),83 ale) SIA)
Scostam.
massimi + 1,74 172,8 e eal + 1,0 | 0 Gesu)
positivi
Scostam.
massimi — 2,25 — 2,22 — 0,95 — 0,48 — 1,96 (2 esempl.)
negativi
Rapporto fra l’ altezza ed il diamrtro massimo = 75,11.
Numero dei giri: 7.
I valori riportati nelle tabelle 1 e 2 sono seriali, cioè comprendono tutti i valori
intermedi fra le medie aritmetiche e gli scostamenti massimi positivi e negativi, nel-
l’ ordine del mezzo millimetro.
I valori dimensionali sono riportati in tabella n. 2. Anche qui le
dimensioni dell’apertura sono le meno variabili; e gli spostamenti mas-
simi negativi dalle medie aritmetiche si sono avuti in due indi-
vidui incompleti per gioventù.
HELICELLA PYRAMIDATA 295
Nel complesso, confrontata a quella precedente, la popolazione del
Capo Tindari è composta di individui meno variabili, e con conchi-
glia più larga, ma più bassa — caratteristica apprezzabile anche ad un
semplice esame superficiale. Inoltre l'aspetto delle conchiglie del Capo
Tindari è quello di individui meno turricolati. Le differenze fra i dia-
metri massimi ed i diametri minimi nelle medie delle due popolazioni
sono sensibilmente uguali; l'ombelico è sempre piccolo.
Fra le due popolazioni non vi è differenza apprezzabile da un
punto di vista ecologico generale; entrambe erano parassitate da Sar-
cofagine; sui loro corpi in putrefazione si svilupparono a centinaia dro-
sofile della specie D. buskji e larve numerose di Carabidi. La pro-
fondità delle suture, la finezza delle strie di accrescimento, in corrispon-
denza dell’estremo suturale delle quali si nota spesso accumulo di zonule
trasparenti, oscure, sono sensibilmente uguali nelle due popolazioni. Dif-
ferenze notevoli esistono invece a carico delle percentuali nei tipi di
colorazione, che per la popolazione del Capo Tindari figurano nel
quadro seguente :
O B F
O 12 42 —
1B 4 93 5
1B + 3r — I Ca
Ir — 41 2
2B — I —
2r I IIo 7
3B = 5 al
SIE I 161 4
4B “sa 5 =
4t — 3 roa 16
5r — 18 4
6r ——- 5 I
E — = 3
18 59I 42
Qui, il tipo O/n è = 2,76% soltanto: eO/O è = 1,84%. Il tipo
F;n è = 6,45%, ed in questa categoria compare una nuova classe, rap-
presentabile con F/F, in cui sotto la carena non è più riconoscibile
rigatura, ma solo flammulatura; si tende alla flammulatura anche da
parte di altri individui, che presentano scarsa nettezza ed interruzione
nella striscia scura, negli esemplari di ambedue le popolazioni: ma in
nessuno è presente un disegno caratteristico come in questi 3 individui.
Il tipo B/n rappresenta oltre il 90% della popolazione: a colpo d’oc-
chio, infatti, le Elicelle issate sui giunchi apparvero praticamente tutte
LURES Pn op ee RS PALLI TA
296 C. SACCHI
dotate della banda scura sopracarenale. Unico, fra tutti i 1456 esami-
nati, si trovò al Capo Tindari un individuo di formula B/rriBirir,
cioè avente, nel tratto sottocarenale, una banda scura e tre righe bene
distinte, due prossimali all'ombelico, una alla carena. Altre classi con
elevate frequenze di individui, sono, in ordine decrescente, B/3r; B/2r;
B/4r e B/1B. ae -
Le differenze fra la colorazione delle conchiglie non investono, Po)
to generale nei Polmonati, la pigmentazione del corpo dell'animale, che
è sempre bianchiccio, ialino negli organi più esili (tentacoli, lembi la-
terali ed estremità caudale del piede, ecc.).
Volendo tentare una spiegazione evoluzionistica della particolare
abbondanza di individui con banda sopracarenale accentuata al Capo
Tindari, mai riscontrata in popolazioni numericamente cospicue (1), ma
solo in piccole colonie isolate dell'ordine della decina di individui, si
deve rilevare innanzitutto che 1 fenomeni mimetici sembrano qui privi
di importanza. Sulla vegetazione verde cupa (giunchi) o verde carico
delle opunzie, tutti gli individui, con o senza bande, si distinguono be-
ne. Sul glauco di agavi, canne, tamarischi, ecc.; sul biondiccio di stop-
pie ed erba secca, tutti sono relativamente poco visibili. Notiamo qui
(1) Riportiamo qui, per confronto, qualche dato raccolto nel 1950 durante
una ricerca di più ampio respiro tuttora in corso. Una popolazione trovata a Pescara,
dove la H. pyramidata è frequente in luoghi secchi e soleggiati (siepi, gramineti di
scarpate e terrapieni stradali e ferroviari, sponde asciutte di corsi d’ acqua, ecc.) ha
le seguenti dimensioni medie (in millimetri): .
D. max. D. min. Ap d.orizz. Ap. d. trasv. Altezza
Medie aritm. 10,68 9,5 5,7 4,5 TA
oi stag 1325 ua i, + 0,45 + 0,9
Numero dei giri d’ elica: 7. Indice alt. X 100/ diam. max. = 69,28.
In questa popolazione, raccolta su argille gialle piacenziane, poco numerose
erano le categorie B/1B; B/3B;-:B/1riB; B/4r; B/5r; B/2r. Gli individui di for-
mula O/O vi rappresentavano il 31,4 %. Gli individui B/O il 20,3 %; i B/3 r il
16,6 %. Pochissimi individui si trovano con una sorta di flammulatura sopraca-
renale attenuata: una vera flammulatura non ho trovato neppure in colonie raccolte
nella bassa valle dell’ Albula (San Benedetto del Tronto, pure su argille piacen-
ziane; la specie sembra avere, sul litorale piceno-aprutino, una distribuzione assai più
discontinua che in Sicilia e nell’ Italia meridionale), che presentano caratteri simili
a quelle pescaresi, nè nel Volterrano (Pisa), su formazioni marnoso-gessose del Plio-
cene superiore. Vera flammulatura si trova, invece, a Lipari, dove notai parecchi
individui flammulati su tufi vulcanici giallo-grigiastri lungo la strada da Lipari a
Pianoconte. Tale popolazione Liparese presenta caratteristiche simili a quelle del
Golfo di Milazzo. La popolazione Volterrana consta di individui con conchiglia
chiara, più depressa e piuttosto piccola, pure simili ai Pescaresi. Si noti che le H.
pyramidata siciliane hanno dimensioni grandi, vicine a quelle segnalate da diversi AA.
come massime per la specie.
HELICELLA PYRAMIDATA 297
che, nei giuncheti del Capo Tindari, le chiocciole meno visibili non
erano specie più o meno rigate, fra le quali, d'altronde, non si notava
variabilità notevole rispetto alle forme corrispondenti raccolte a Castro-
reale Bagni, ma le piccole Tebe (Theba gregaria Rossm.) che, per tra-
sparenza del mantello brunastro attraverso la conchiglia lattescente, si
confondevano abbastanza bene col suolo. Le H. pyramidata relativa-
mente meno visibili, sono, d'altronde, quelle con flammulatura sopra-
carenale, cioè, come risulta finora dalle ricerche, le meno frequenti. Poi-
chè, dunque, una stretta localizzazione ecologica non sembrerebbe ragio-
nevolmente responsabile dell'abbondanza del carattere « banda sopra-
carenale » al Capo Tindari, nè, pertanto, si può ritenere che la selezione
naturale. vi abbia giuocato da lungo tempo favorendo quel carattere, si
deve pensare che una simile concentrazione sia dovuta ad un fenomeno di
dispersione della variabilità. Basandoci, infatti, su dati raccolti per altre
specie, e, con particolare cura, per la Euparypha pisana Miill., possiamo
supporre che il popolamento di H. pyramidata del Capo Tindari sia
derivato da fondatori (o da un fondatore: non si dimentichi che l’erma-
froditismo insufficiente dei Polmonati mentre mantiene, con l’accoppia-
mento obbligatorio, la variabilità, fa d'ogni individuo il possibile capo-
stipite di una popolazione) della colonia, nella cui costituzione ereditaria
compariva, predominante sugli altri, il carattere « banda sopracarenale »
in maniera tale che questo si trasmettesse alla quasi totalità dei suoi di-
scendenti. L’isolamento del luogo di raccolta avrebbe, impedendo la mi-
stione con colonie di costituzione diversa, agito in senso favorevole alla
conservazione ed alla concentrazione di quel tipo particolare di disegno.
NOTA’ BIBLIOGRAFICA
ALZONA, C. e ALZONA-BISACCHI, J. - 1941 - Osservazioni sulla variabilità della
Macularia niciensis Fér. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, Vol. LXI, pp.
95-I0I.
BEER, S. - 1946 - Colori e disegni nel mondo animale. Sintesi, 3. - ed. Paternia -
Roma.
PIERSANTI, C. - 1926 - Intorno alla variabilità della conchiglia dell’ Helix nemo-
ralis L. - Tipografia Fiori. - Jesi.
VECCHI, A. - 1927 - Ricerche sulla variabilità di alcune popolazioni di « Helix »
del sottogenere « Xerophila ». - Atti Soc. It. Sc. Nat. e Mus. Civ. St. Nat.
. Milano, Vol. LXVI, pp. 167-187.
298
NOUVEAUX DRYINIDAE (Hym.) DU CONTINENT AFRICAIN
par Py LG. BENOIF
(Musée du Congo - Tervuren)
Grace a l’obligeance de la Dr. D. GUIGLIA du Museo Civico di
Storia Naturale de Génes, il nous fut possible d’étudier le matérial de
Dryinidae, dont la description suit. Ce matériel était d’une richesse
incontestabie puisqu’ il apporte 3 nouveaux genres au continent afri-
cain: Digonatopus a la faune éthiopienne, Aphelopus et Anteon a
la région méditerranéenne. Ces deux derniers genres sont théoriquement
inconnus de la faune éthiopienne, ils sont toutefois représentés parmi
le matériel du Parc National Albert (Congo Beige) que j ai en étude.
Les holotypes de toutes les espèces et formes décrites dans cette note
se trouvent au Musée de Génes. 3
Nous avons l’honneur de dédier le premier Digonatopus cite
d’ Afrique a la Dr. D. GUIGLIA.
Digonatopus Guigliae sp. n.
Noir. Clypeus, mandibules, scape des antennes et l’article latéral
de la pince jaune .clair. La face intérieure de toutes les pattes orange.
Mandibules a 4 dents, dont l’inférieure la plus grande et les autres
diminuant graduellement. Clypeus arrondi. Antennes 4a articles allongés,
atteignant presque la base de |’ abdomen; scape court, la face intérieure
tellement dilatée que les deux scapes se touchent au repos. ler article
du flagellum légèrement plus court que le scape. Le 2e article beaucoup
plus long que scape et Ier article du flagellum, mais pas 2 fois le 3e ar-
ticle; la longueur des articles diminue progressivement vers l'apex. Front
et vertex profondement concaves, a nette carene médiane; de fines carènes
longitudinales jusqu’au niveau des ocelles postérieurs, leur longueur
diminue progressivement vers les yeux; la profondeur de la concavite
egale aux 3/4 du diamètre des yeux. Ces derniers tres grands et saillants,
peu moins longs que la téte, la partie postoculaire de la téte etant peu
développée. Occiput découpé jusqu’ au niveau des orbites supérieures,
pas rebordé.
Bosse pronotale plus haute que la bosse metanotale, lisse et brillante, i
une profonde impression transversale au premier 1/3, à partir de cette
impression le restant du pronotum s' élève brusquement, les -angles
NOUVEAUX DRYINIDAE ‘299
postérieurs .à fines stries et carènes obliques. Le premier 1/3 du meta-
notum pétioliforme, à sculpture longitudinalement ruguleuse, ce pétiole
est inséré près du sommet de la bosse pronotale, sa face supérieure descend
jusqu’a l’endroit où une carène en forme de U élargie, saillante et trans-
versale, arréte son trajet. A partir de cet endroit le metanotum se déve-
ioppe régulierement; sa surface est brillante, au sommet de la bosse
lisse, le restant de la surface a fines carènes transversales et distantes.
Coxae I allongés et légèrement dilatés. Trochanters I longuement pé-
tiolés sur la 1/2 proximale et peu renflés sur la 1/2 apicale, la longueur
totale égale aux 3/4 des coxae I. Femurs I robustes, dilatés, de longueur
egale aux tibias I. Ces derniers très gréles, une constriction a la face
intérieure de |’ apex, terminés par un court éperon légèrement courbé.
Ter article des tarses I possède près de la base une lamelle transparente,
longuement pectinée. ze article court, pourvu de longs poils sensoriels
tout comme le 3e qui est plus long que le 2e, son apex dilate en forte
lamelle qui retient 1’ apex de |’ article médian de la pince au repos.
Le 4e article allongé, presqu’ aussi long que les articles précédents réunis.
Article médian de la pince a apex courbé, entierement a 2 rangées de
lamelles, la densité de celles-ci augmente vers l’apex mais la taille di-
minue également, l’apex dilaté et pourvu de plusieures rangées trans-
versales de lamelles particulierement fortes. La face lamellifere présente
une nette courbure avant l’apex. L’article latéral de la pince droit, l’apex
courbé et nointu, dépourvu d’ organes sensoriels.
Abdomen lisse et brillant.
Les parties suivantes du corps à longs poils blancs dispersés: occi-
put, thorax, les moitiés postérieures des tergites, coxae I et tous les
femurs.
Longueur: 5 mm.
Uganda:
Bussu Bussoga - 1909 - Dr. E. BAYON - @ paratype.
Bussu - 1909 - Dr. E. BAYON - ® holotype.
Platygonatopus albolineatus Kieffer ssp. deserticus nov.
_ Cette forme désertique se distingue de la forme typique par les
caractères suivants :
Entiérement d’un roux très pale sauf le court pétiole de l’abdomen
noir et les parties suivantes d'un blanc crémeux: face inférieure de la
réte en grande partie, face antérieure de la téte jusqu’ au niveau de la
1/2 des yeux, des reflets bianchatres sur la bosse pronotale, le pétiole
Lal fto. de Vale: È De id
300 P. L. BENOIT
du metanotum, une tache sur les pro- et metapleures, la face antérieure
de toutes les pattes sauf les tarses I et la pince entiérement.
Les autres caractéres identiques 4 ceux de la forme typique sauf en
ce qui concerne la sculpture ae est quasi nulle; la forme typique est
originaire d’ Algerie.
Longueur: 3,5 mm.
Libye: Oasi di Gialo, Hatia di Gur Atla - 7-IV-1931 2 holotype,
Oasi di Gialo - VII-1931 4 ® @ paratypes,
Oasi di Gialo-Augila - IV-1931 2 9 ® paratypes.
Tous ces exemplaires furent capturés par la Mission zoclogique
à Cufra.
Platygonatopus ugandanus sp. n.
Noir. Les parties suivantes brunatres: base des antennes, clypeus,
mandibules, partie inférieure du front, coxae I en partie, tous les tro-
chanters et les tibias I-II.
Mandibules à 4 dents, 1’ inférieure saillante et la plus longue.
Clypeus arrondi. Antennes (incomplètes) 4 2e article peu allongé,
le 3e de 1/2 plus long que le 2e. Téte plate, une fine carène médiang
Jjusqu'à l’ocelle antérieur, lisse et brillante, pas de rebord postérieur.
Partie postoculaire de la téte peu développée, égale 4 1/4 des yeux.
Bosse pronotale légèrement plus haute que la bosse metanotale, a faible
impression transversale près de la base, lisse, alutacé aux angles posté-
rieurs. Pétiole du metanotum inséré au sommet de la bosse pronotale;
pétiole profondément alutacé, son profil concave. Vu du haut, sa partie
médiane rétrécie et limitée 4 la base de la bosse par une carène transver-
sale en forme de M élargie; stigmates saillants. Courbure de la bosse régu-
liére; sa surface alutacée sauf la face postérieure à épines microscopiques,
sans impressions transversale ni longitudinale.
Coxae I épaissis, relativement peu allongés. Trochanters I pres-
qu’aussi longs que le coxae I, pétiole court, puis brusquement renflés
et l’ épaisseur ne se modifie que très peu jusqu’ a |’ apex, la massue n'est
donc pas ronde mais allongée. Fémurs I épaissis, régulièrement rétrécis
jusqu’a l’apex. Tibias I gréles, beaucoup moins longs que les femurs.
Te article des tarses I long, plus long que les 3 autres articles réunis. Le
2e très petit. Le 3e pas deux fois le 2e. Le 4e légérement plus long que
les 2e et 3e articles réunis. Article médian de la pince droit, l’apex
recourbé et élargi, a lamelles régulières, espacées à la base. Article lateral
NOUVEAUX DRYINIDAE 301
de la pince régulièrement courbé de la base a l’apex, sans organes senso-
riels. Abdomen lisse et brillant.
Longueur: 2,5 mm.
Uganda: Bululo - 1909 - Dr. E. BAYON - 2 holotype.
Anteon xerophilus sp. n.
Noir. Mandibules, clypeus, antennes et pattes roussatres.
Tete ronde. Mandibules à 3 dents, la supérieure plus petite que les
deux autres qui sont égales entr’ elles. Clypeus largement arrondi, son
bord antérieur faiblement applati en lamelle, 4 pubescence grise. Scape
des antennes plus court que le 3e article des antennes. Front brillant,
sans carène, legerement convexe, a fine ponctuation peu serrée. Sur !
vertex, ces points se rarefient mais sont plus profonds. Une courte im-
pression face a l' ocelle antérieure. Les ocelles postérieurs plus éloignés
lun de l’autre que de l’ocelle antérieur, plus près l'un de l’autre
que du rebord de la téte. Ce rebord fortement marqué sur tout le trajet.
Tempes lisses et brillantes. Pronotum beaucoup moins large que le
mesonotum, sa longueur un peu plus grande que 1/3 du mesonotum,
transversalement ruguleux. Mesonotum convexe dans tous les sens,
_ brillant, a fine ponctuation éparse. Notaulices absents. Sillons latéraux
profonds, leur trajet arrété par le rebord latéral du mesonotum. Scu-
tellum fortement bombé, lisse, brillant, 4 quelques fins points épars;
un fin sillon droit sur toute la largeur de la base. Postscutelium a rangée
de cellules 4 la base; la partie postérieure conique. Une carène transver-
sale près de la base du propodeon, |’ espace divisé en cellules régulieres;
le reste entiérement ruguleux, sans autres carènes, sa courbure régulière.
Mesopleures hautement convexes, à vague sculpture ponctuée; une fos-
sette près de la suture postérieure, au niveau du 1/3 supérieur. Meta-
pleures concaves, bordés supérieurement par une carène anguleuse, fai-
blement striés transversalement. Ailes hyalines, faiblement enfumées au
niveau du pterostigma. Radiale anguleuse. partie proximale plus longue
que la partie distale qui est très peu chitinisée.
Coxae I épaissis ainsi que les femurs I. Tibias I terminés par un
fort éperon courbé; qui prend dans une échancrure pectinée du metatarse
I, ce dernier plus long que les autres articles réunis. .
Longueur: 2,5 mm.
Cirenaica: Oasi di Giarabub - II-1927 - C. CONFALONIERI ¢
holotype.
302 PP... BENG L
Aphelopus inexpecta tus sp. N.
Noir. Sont jaunes: mandibules, clypeus et les pattes (sauf les
femurs). Sont bruns: antennes et femurs.
Mandibules 4 3 dents, |’ inférieure 2 fois plus longue que les deux
autres qui sont subégales. Clypeus arrondi. Téte vue de face, de 1/2
olus large que haute. Front ruguleux, la partie médiane (au niveau de
l’ espace entre les antennes) saillante et hautement convexe. Ocelles
postérieurs à distance égale entre les yeux et l’ocelle antérieur. Entre
chaque ocelle postérieur et l'oeil, une sculpture caractéristique de fines
carènes courbées, reliant les deux organes. Yeux ronds, peu saillants.
Tempes arrondies, mates. Occiput faiblement découpé. Mesonotum a
forte sculpture alutacée, la sculpture moins distincte 4 cause de la pube-
scence: Notaulices faiblement indiqués sur la partie antérieure, ensuite
effacées. Stries latérales rudimentaires. Scutellum lisse, près de la base un
fin sillon transversal qui s'elargit légèrement aux extrémités. Postcu-
tellum séparé du scutellum par une étroite bande ruguleuse, lisse et
brillante, fortement convexe. Propodeon à courbure régulière, quelques
fines carènes près de la suture antérieure, enti¢rement couvert d’une fine
rugulosité, la partie postérieure presente un sillon médian. Pterostigma
des ailes moins large que chez les autres espèces du genre et prolongé
en pointe fe long du bord de I’ aile. La radiale longue, courbée, se dirige
vers le bord de l’aile, mais la chitinisation s’ arréte aux 4/5 de son
trajet. Abdomen aplati dorsiventralement; le Ier tergite porte un sillon
longitudinal sur toute la longueur; abdomen plus court que le thorax.
Longueur: 2 mm.
Cirenaica: Oasi di Giarabub, III-1927, C. CONFALONIERI -
é holotype.
Cette espéce est proche de melaleucus Dalm., mais s’ en distingue
immédiatement par le vertex et l’aile. La forme speciale de l’abdomen
et du pterostigma exigeraient la création d'un nouveau genre. En
l'absence de matériel plus abondant de la région méditerranéenne, je
considére ces caractéres provisoirement comme spécifiques.
303
DEUX NOUVEAUX LAMIAIRES DU MUSEE DE GENES
(Coleoptera, Cerambycidae)
par Dr. STEPHAN BREUNING
Grace 4 I’ obligeance des. Messieurs les Docteurs C. Alzona et F.
Capra j’ ai eu |’ occasion d' étudier un petit lot ultérieur de Longicor-
nes, parmi lesquels j'ai relevé les deux espèces nouvelles suivantes.
Les types et paratypes de ces espèces se trouvent au seo Civico di
Storia Naturale di Genova.
1. Dorcadion (Sg. Pedestredorcadion) Caprai sp. nov.
4. Allongé. Antennes sensiblement moins longues que le corps,
les premiers articles garnis de courts poils dressés, le scape court et fort,
4 peu près de la longueur du troisième article. ‘Téte avec une ponctua-
tion dense et très fine, toutefois un peu moins fine sur le vertex. Pro-
notum transverse, avec une ponctuation dense et fine, parcouru d’ une
étroite dépression médiane et pourvu d’un grand tubercule lateral co-
nique et obtus. Elytres allongés, convexes, faiblement élargis sur les
còtés, arrondis au sommet, avec une ponctuation dense et fine, tres fine
meme dans la moitié postérieure.
Noir, faiblement luisant. Téte revétue d’ une fine pubescence brune
et ornée de deux taches occipitales noir velouté. Disque du pronotum
presque dénudé. Ecusson a pubescence blanche. Elytres démunis de pu-
bescence exception faite d'une bande suturale blanche pas trop étroite,
accompagnée extérieurement d’ une assez large bande noir velouté. Les
parties latérales du pronotum, 1’ extréme bord latéral de I’ élytre, les
épipleures et le dessous du corps revétus d'une pubescence d'un brun
grisatre clair. Pattes et antennes rouge foncé et couvertes de pube-
scence brun clair.
2. inconnue.
Longueur: ro a 12 mm. Largeur: 2 mm. 3/4 a 3 mm. 3/4.
Type: un 34 de Perse, environs de Téhéran, 5-XI-74, leg. Ke-
rim. Deux ¢ 4 paratypes.
| Dans mon tableau de détermination du genre Dorcadion Dalm.,
cette espèce s’ intercale près du numéro 366 en différant de punctipenne
È
304
Kiist. et d’ olympium Gnglb. ssp. convexum Breun., par le tubercule
lateral du pronotum qui est conique et obtus.
2. Nupserha somalica sp. nov.
Allongé. Antennes assez fortes, aussi longues que le corps, le scape
peu long, aussi long que le troisitme ou que le quatriéme article. Lobes
inférieurs des yeux trois fois plus longs que les joues (4). Front un
peu plus large que l’un de ces lobes (4). Panctuation de la téte et
du pronotum très dense et fine. Pronotum transverse, convexe, étran-
glé avant le bord postérieur. Elytres allongés, échancrés au sommet
(l’ angle sutural étiré en une très petite épine, le marginal étiré en un
long lobe triangulaire pointu), grossiérement ponctués. Chaque ély-
tre présente une créte humérale tranchante et deux crétes discales: une
externe tranchante et une interne faiblement indiquée. Dernier
segment abdominal du è faiblemente déprimé postérieurement au
milieu.
Jaune rougeatre, revétu d'une fine pubescence jaunatre. Une pe-
tite tache brune au bord postérieur du vertex. Pronotum avec deux as-
sez petites taches discales circulaires prémédianes noires et avec deux
larges bandes longitudinales noires, située chacune sur la partie latérale
et prolongée en avant jusqu’ au bord postérieur de 1’ oeil. Le tiers api-
cal des élytres, le mésosternum, le métasternum, 1’ abdomen, la mot
tié apicale des tibias postérieurs et les tarses: noirs et revétus d'une fine
pubescence grise. Antennes noires, 4 pubescence brun noir.
Longueur: 9 a 10 mm. Largeur: 2 mm. 1/4 4 2 mm. 1/3.
Type: un ¢ de Somalie: Villaggio Duca degli Abruzzi, VI-1925.
Un Paratype 4.
305
Dott. BIANCA Bozzo
CONTRIBUTO ALLA CONOSCENZA DEGLI
EMOPARASSITI DEGLI UCCELLI
NOTA PRELIMINARE
raro INE cr WAI
Gli studii intorno alle emoparassitosi degli uccelli subirono, in que-
sti ultimi decenni, un singolare impulso con particolare riguardo all’avi-
fauna europea, africana ed americana; per quanto concerne quella asia-
tica le notizie permangono invece ancora scarse, per cui stimo utile
tendere pubbliche le mie ricerche rivolte a 5 specie aviarie dell'India del
Sud (Milvus migrans govinda, Corvus coronoides culminatus, Corvus
splendens, Francolinus pondicerianus e Pseudogyps bengalensis), per
un totale di 249 esemplari.
I parassiti da me trovati sono in parte Sporozoi (Gen. Haemo-
proteus, Leucocytozoon, Plasmodium) in parte Flagellati (T7rypano-
soma) ed in parte Nematodi (Gen. Microfilaria). (1)
Milvus migrans govinda Sykes
Sono stati esaminati gli strisci di 111 esemplari con 17 reperti
positivi complessivamente, vale a dire il 15,3%; tale quoziente è così
suddiviso: Haemoproteus 8,1%; Plasmodium 2,7%; Microfilaria
4,5%.
Nessun caso di infestione multipla è stato osservato. I più vecchi
reperti di Haemoproteus nel M. govinda risalgono a Danilewsky (1889),
a Galli-Valerio (1902), a Rodhain (1913), ecc. Questi AA. hanno
portato, però, le loro ricerche sopra un numero limitato di rapaci.
Il genere Plasmodium, la cui incidenza è del 2,7%, è stato sem-
pre scarsamente studiato nel M. govinda e non ha presentato nel corso
dei miei esami alcunchè di caratteristico per quanto riguarda la forma,
la disposizione e la distribuzione del pigmento.
Cinque dei 111 soggetti, vale a dire il 4,8%, hanno dato esito
positivo per Microfilarie, le cui caratteristiche sono: lunghezza 115-130
(1) I preparati furono eseguiti dal Prof. D. Pujatti durante la sua permanenza
a Bangalore (1941-42).
306 B. BOZZO
micron; larghezza 3,2-4 micron, guaina presente; estremita cefalica ar-
rotondata; estremita caudale a punta leggermente ottusa; nuclei soma-
tici ovali di 1,6 x 1 micron, cuticula liscia. Lo spazio cefalico, ordina-
riamente visibile, è una zona chiara di 3 x 3 micron. Altri 4 pori chiari,
corrispondenti all’anello nervoso, al poro escretore ecc. sono distribuiti
lungo il corpo rispettivamente alle seguenti distanze: 29 - 43 - 71 - 90,
rapportando la lunghezza totale a 100.
Corvus coronoides culminatus Sykes
Per il Corvus coronoides sono stati studiati 50 soggetti di cui
30 risultati parassitati, vale a dire il 60%; tale quoziente è così sud-
diviso: Haemoproteus 5; Plasmodium 2; Microfilaria 4; Haemopro-
teus + Microfilaria 10; Haemoproteus -|-- Plasmodium 4; Plasmo-
dium + Microfilaria 5.
L'Haemoproteus sembra prediligere questo uccello, il quale pre-
senta un'infestione del 38%; sopra di esso sono state portate le note
ricerche di Castellani e Willey (1904).
Il genere Plasmodium ha presentato una positività del 22%. La
maggioranza delle forme per il comportamento del parassita rispetto al
nucleo pressato da un lato rammenta il P. gallinaceum trovato nel
Gallus domesticus in India, per cui potrebbe essere probabile la
identità specifica fra i due Plasmodi, tanto più che Gallus domesticus
e Corvus coronoides frequentano gli stessi ambienti e vengono a
-stretto contatto.
In 19 preparati è risultato positivo il reperto per una Microfilaria,
la quale corrisponde ai seguenti dati: lunghezza 118-132 micron; lar-
ghezza 3,2-4 micron; guaina presente; estremità cefalica arrotondata;
estremità caudale leggermente ottusa; nuclei somatici ecc. come la pre-
cedente del Milvus.
Corvus splendens splendens Vieill.
Questa specie è stata studiata in una serie di 38 esemplari con una
positività per emoparassiti (Protozoi, Nematodi) del 47,3%; tale quo-
zione è così suddiviso: Haemoproteus 7; Microfilaria 1; Haemopro-
teus + Plasmodium 3; Haemoproteus + Microfilaria 1; Haemopro-
teus + Plasmodium + Microfilaria 2.
Scarsa è la positività per il Gen. Haemoproteus sul quale non ho
trovato nulla di rimarchevole. Il Plasmodium presenta, nei riguardi del
EMOPARASSITI DEGLI UCCELLI 307
nucleo, comportamento e aspetto morfologico analogo al Plasmodium
del Corvus coronoides.
La Microfilaria è così caratterizzata: lunghezza 118-132 micron;
larghezza 3,2-4 micron, guaina presente; estremità cefalica arrotondata;
estremità caudale leggermente ottusa; per il resto corrisponde alla mi-
crofilaria del Milvus.
L'infestione in genere è apparsa mediocre rispetto a quella del C.
coronoides, e ciò può essere spiegato dal fatto che quest’ultimo, chia-
mato anche « Corvo della jungla », conduce una vita più selvaggia in
confronto dello splendens chiamato volgarmente « Corvo della casa ».
* Dall'esame comparativo dei principali dati sulle microfilarie del
M. migrans govinda, del C. coronoides e del C. splendens appare evi-
dente l'identità specifica fra le microfilarie di queste specie aviarie che
non mi risulta siano state prese in considerazione nei recenti lavori sulle
microfilarie degli uccelli indiani [Chandler (1924), Harendranath e
Das Gupta (1936), Froilano de Mello (1937)].
Francolinus pondicerianus pondicerianus Gmel.
La ricerca comprende un lotto di 44 uccelli, acquistati vivi al
mercato (Bangalore), dove gli indigeni sogliono portarli dopo averli
catturati colle reti (Baker, 1930).
La percentuale dell’infestione non è molto rilevante; il quoziente
di 27,2% può essere considerato di media importanza se confrontato
con i risultati ottenuti in genere negli uccelli. Questo quoziente va così
suddiviso: Haemoproteus 4,5%; Plasmodium 9,1%; Leucocytozoon
11,3%; Plasmodium + Leucocytozoon 2,3%.
Si è osservato un solo caso di infestione doppia.
Il Leucocytozoon è apparso in 5 dei 44 soggetti esaminati. Esso
presentava una lunghezza media di 33 micron. Il sangue di un Fran-
colino ne era letteralmente infarcito; ciò fa pensare alla probabile patoge-
nicità di questo protozoo. Difatti secondo O’Roke (1931), nel Michi-
gan le giovani anatre, colpite dal Leucocytozoon anatis Wickar, muoio-
. no nella proporzione dal 10 al 100%.
I nostri reperti nel F. pondicerianus sono indubbiamente impor-
tanti, essi, infatti, o risultano nuovi: Haemoproteus e Plasmodium,
ovvero poco conosciuti: Leucocytozoon, come appare dai lavori dello
Scott (1927) e di Coatney (1936-1937).
Nel Francolinus bicalcaratus del Congo Belga il Kerandel (1913)
trovò il Leucocytozoon Francolini.
a
308 B. BOZZO ;
Pseudogyps bengalensis Gmel.
Sono limitati a 6 gli esemplari di questo avvoltoio e l’esame ha
dato i seguenti risultati: 3 vetrini positivi su 6 e precisamente: 2 infe-
zioni semplici; 1 tripla.
Per quanto riguarda i Gen. Haemoproteus e Plasmodium non
ho alcuna considerazione da fare. Particolare importanza presenta in-
vece il Trypanosoma, specie con tutta probabilità ancora inedita ma
che non oso descrivere poichè, come giustamente dice il Wenyon (1926),
è azzardato fissare una n. sp. sui soli dati morfologici.
TABELLA RIASSUNTIVA DEI PARASSITI RINVENUTI
E i : +. È Ca
el alele]¢|teltslteltelttlte lege]
Specie eS loo ee (SS Ss teas) ee ee
s/o} al,e |] S | eh) eS (| SUSE] cs] =
T = A A A [anioni a n
M.m.govinda| 9 3 = |) = 5 = _ eda = 17 | 111 || 15,3
C. coronoides | 5 _ —_ _ ASA IA 10 — 5 — — 30 50 || 60,0
C. splendens | 2 1 —_ — 1 3 2 — 1 2 — 18 38 si
F. pondice-
rianus. 2 4 5 —_ — — | 1 _ —_ —_ 12 44 || 27,2
P.bengalensis| 1 1 _ —_ — — _ _ —_ — — 1 6 50,0
Istituto di Zoologia dell’ Università di Genova
Direttore Prof. Giuseppe Scortecci
BIBLIOGRAFIA
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by the Superintendent, Government Press, Madras, pag. 319.
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Vertebrates in Ceylon. Bull. Inst. Pasteur, Vol. 2; pag. 770.
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4) COATNEY G. R. - 1936 - A chek-list and host - index of the genus Haemo-
proteus. The Journ. of Parasit. Vol. 22, pp. 88-105.
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tozoon. The Journ. of Parasit. Vol. 23, n. 2, pp. 202-212.
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EMOPARASSITI DEGLI UCCELLI 309
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XII Int. Congr. Zool. Lisbona 1935, Vol. III pp. 1533-1551, pls. LXXIII-
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Congo belge. Arch. Protistenkunde Jena, Vol. 29, pp. 259-278, Tav. VII.
13) SCOTT H. H. - 1927 - Report on the deaths‘occurring in the Society’s Gardens
during the Year 1926. Proceed. Zoolog. Soc. London, Vol. I; p. 189.
14) WENYON C. M. - 1926 - Protozoology. Vol. II. Baillirére, Tindall and Co.,
London. o ee
310
L. MASI
MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO
diretta dal Prof. EDOARDO ZAVATTARI (1939)
HYMENOPTERA
BRACONIDAE
I Braconidi raccolti dal Prof. Edoardo Zavattari durante la sua
seconda missione biologica nella Somalia, sono stati già parzialmente
e sommariamente illustrati da me in due pubblicazioni precedenti, una
delle quali, contenente le sole diagnosi latine delle nuove specie, fu stam-
pata nel 62° volume di questi Annali del Museo di Storia Naturale di Ge-
nova (1); l'altra, dedicata alle Phanerotoma africane, nel 24° volume di
Memorie della Società Entomologica Italiana (2). Le difficili condizioni
e le avverse vicende causate dalla seconda guerra mondiale, hanno osta-
colato fin’ora la pubblicazione di questo mio lavoro, che adesso vede
qui la luce integralmente e corredato di figure.
La difficoltà di comunicare con specialisti e di trasmettere esem-
plari, mi ha impedito lo studio e la determinazione di alcune specie della
raccolta, onde quelle che saranno qui menzionate sono in tutto in nu-
mero di 13. Di esse, 6 sono descritte come specie nuove.
Nundinella (3) longicauda Ms.
Masi, L. - I. c., 1944, p. 213.
19, Banno, 3-V-1937.
Colorito giallo ocraceo rossiccio, tendente un poco più al rosso sul
vertice del capo, sul mesonoto, propodeo, parte delle mesopleure, meta-
pleure, zampe e 1° e 2° tergite. Tarsi medi giallo-bruni. (Nell’es. le
zampe posteriori mancano dopo il trocantere). Solo le antenne e le
‘valve della terebra bruno-nere, lo scapo nella parte inferiore distale e
il 2° articolo dell'antenna leggermente rossastri; ali grigie, le anteriori
(1) Masi, L. - Missione biologica Sagan-Omo, diretta dal Prof. E. Zavattari.
Nuove specie d'Imenotteri Braconidi. Diagnosi preventive. (Annali Mus. Civ. St.
Nat. Genova, LXII, 1944, p. 2411-245).
(2) Masi, L. - Note e descrizioni per lo studio delle Phanerotoma africane.
(Mem. Soc. Entom. Ital., XXIV, 1945, p. 42-51. Con un gruppo di figure della
Phan. leucobasis Kriechb.).
(3) Nundinella Szépl., Mitt. Zool. Mus. Berlin, VII, 1913-15; p. 157.
BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 311
con macchia apicale bruna sfumata, estesa quasi fino al 2° nervo cubi-
tale-trasverso; con la subcosta e tutto lo stigma giallo-bruni, le nerva-
ture bruno-grigie.
Capo, dal di sopra, quasi cubico, con le tempie alquanto conver-
genti, arrotondate; nel profilo poco più largo che alto e assai sporgente
sotto l'inserzione antennale, col vertice, la tempia e la guancia in curva
regolare, che segue ad uguale distanza il margine posteriore dell’orbita;
Fig. 1. — Nundinella longicauda sp. n. - a capo dal disopra - b estremità di
un'antenna - c capo di profilo, con la parte anteriore del torace e la base dell'antenna
- d capo visto di fronte - e secondo e terzo segmento dell'addome - f parte dell'ala
anteriore.
larghezza della tempia la metà dell’occhio; solco genale obliterato verso
l'estremità inferiore; capo, visto anteriormente, col solco frontale ben
marcato, i margini delle orbite leggermente sinuosi e un po’ meno di-
scosti nella metà inferiore che nella superiore; gene lunghe un terzo
delle orbite. Tempie levigate, faccia con punteggiatura sparsa, abba-
stanza fitta.
oe
312 L. MASI
Antenne raggiungenti l’estremita dell'addome.
Solchi scapolari ben marcati. Tutto il mesonoto, la parte inferiore
della mesopleura e la parte di essa al di sotto delle ali levigati, il resto
della mesopleura punteggiato. Propodeo quasi opaco, con una sottile
carena mediana obliterata all'estremità anteriore. Metapleura subnitida,
con punteggiatura minuta piuttosto fitta.
Ali anteriori con la seconda ascissa radiale 1 volta e % la prima,
la terza un po’ minore della somma delle due precedenti e due volte
sinuosa; la cellula radiale termina a metà fra lo stigma e l'apice dell’ala;
la seconda cellula cubitale è alquanto più larga distalmente che verso la
base; il primo nervo ricorrente è quasi interstiziale, il secondo trasverso-
cubitale dritto, un po’ obliquo, il nervulus interstiziale.
Addome 1 volta e % più lungo dell’insieme del capo e del torace,
non più lungo del propodeo; 1° tergite quasi due volte più lungo che
largo alla base, 2° circa 1 volta e 16 più lungo che largo, 3° di lunghez-
za poco maggiore della larghezza, 4° quadrato; 6° e 7° tergite molto
brevi, specialmente nella parte mediana dorsale; ultimo sternite spor-
gente per un tratto uguale circa al 5° tergite. Terebra uguale ad un
poco piu di 1 volta e % la lunghezza del corpo. Tergiti 1°4° opachi,
1°, 3° e 4° con un grosso orlo distale liscio, non separato da solco, tale
orlo nel 1° si limita alla parte posteriore dell’area; seconda sutura fine-
mente crenulata e divisa in due archi a convessità posteriore; terza e
quarta sutura piegate ad angolo ottuso; 3°, 4° e 5° tergite (nell’es.
essiccato) piegati a tetto lungo la linea mediana. Area del 1° tergite
quasi tanto lunga quanto larga, mediocremente convessa; 2° tergite
con gli angoli anteriori levigati e separati mediante un solco assai
breve ed obliquo; ad essi segue una lineetta rilevata, parallela al margine
laterale del segmento e non estesa oltre la meta di esso; inoltre il tergite ©
presenta sopra ciascun margine laterale un tubercolo abbastanza rile-
vato, situato a 3/4 della lunghezza del tergite. Tubercoli stigmatici del
3°, 4° e 5° segmento piccoli e situati al 1/3 anteriore.
Lungh.: 10 mm., terebra 16 mm.
Questa specie, in confronto con quella tipica del genere, Nundi-
nella gracilis Szépl., che è l’unica fin'ora descritta, differisce soprattutto
per avere i segmenti 1° e 2° dell'addome più corti, il 2° lungo un po’
meno di 1 volta e 1/2 la sua larghezza e non circa due volte più lungo;
ha una grossa macchia bruna all'apice delle ali anteriori, gli ultimi
segmenti dell'addome non colorati in nero; inoltre è di minori dimen-
|
i
BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 313
sioni, ma con la terebra relativamente molto più lunga. Nel 2° segmento
gli angoli anteriori sono incompletamente separati per mezzo di un
solco obliquo, assai breve e piuttosto largo e superficiale; di tale sepa-
razione non esiste alcuna traccia nel 3° segmento e nei successivi. La
specie sembra formare un termine di passaggio al genere Euvipio Szépl.
Glyptomorpha stictonota (Cam.) ?
Vipio stictonotus Cameron, Ann. South African Mus., V 1906, p. 64, 9. - Brues,
Proc. Amer. Acad. Arts Sci., 61, 1926, p. 369. - Fahringer, « Opuscula bra-
conologica », Bd. II, Aethiopische Region, p. 60 (tav. anat.) e 88.
Questo genere è rappresentato nella raccolta da una specie con
1199 e56 4, presi a Gondaraba in Maggio e Agosto. Gli esemplari
9 2 sembrano corrispondere tanto ai caratteri indicati per la Glypto-
morpha concolor Szépl. quanto a quelli indicati per la specie stictonota
(Cam.). Se si tien conto della possibile variabilità nell’ambito della
specie, non si può non rimanere incerti della determinazione fatta col
solo aiuto delle descrizioni. Tutto il genere esige una revisione e la pub-
blicazione di una tavola analitica elaborata diversamente da quella de-
gli « Opuscula » di Fahringer.
os Gli esemplari sono uniformemente colorati di un rosso che tende
al testaceo; i maschi hanno il quinto tergite interamente nero; le ali
sono brune, con lo stigma nero nella meta apicale, giallo nella meta |
prossimale, e al disotto di questa si trova una macchia bianca, traslucida,
di forma irregolare, che si estende trasversalmente oltre la meta della
larghezza dell'ala. Nelle femmine i tarsi posteriori sono grigio-bruni, nei
maschi rossicci: le valve della terebra sono nere. Le antenne delle fem-
mine hanno lo scapo rossiccio, più o meno estesamente macchiato di
nero, specialmente sul lato interno; il flagello è bruno scuro; lo scapo
dei maschi, su tre esemplari, è quasi interamente nero, in un esemplare
interamente rossiccio. In ambo i sessi il clipeo e le mandibole tendono al
giallo ocraceo, mentre sono neri le estremità delle mandibole ed i palpi
labiali. Gli ocelli posteriori distano dagli occhi quanto distano dall’oc-
cipite o appena un po’ meno; le tempie, viste di sopra, sono arroton-
date, viste di profilo larghe circa 28 del diametro trasversale dell'orbita.
La faccia, al disotto dell'inserzione delle antenne, ha una punteggiatura
sparsa, minuta e poco distinta. Sul mesonoto si vedono rari punti,
piuttosto grossi, mentre la parte posteriore dello scudo, per i punti
molto ravvicinati, diviene punteggiata reticolata. Il propodeo è pun-
teggiato, solcato sulla linea mediana. I tergiti 1°-4° sono fortemente
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 13
314 > L. MASI
zigrinati, il 2°, 3° e 4° punteggiati anche negli angoli anteriori. La me-
sopleura è liscia, di colorito uniforme; la metapleura minutamente e
leggermente punteggiata, e più nella sua parte inferiore.
Lungh.: ® 11-15 mm., terebra 27-30 mm.; 6 10-12 mm.
Come habitat della Gl. stictonota è stato indicato finora il Sud
della Rodesia.
Mesobracon luteus Cam.
Cameron, Zeitschr. f. Naturw. Halle, Bd. 81, 1909; p. 434, 2.
Brues, Proc. Amer. Acad. Arts a. Sci., vol. 61, 1926, p. 357.
1 2, Mega, 10-15-IX-1939.
Questo esemplare corrisponde alla descrizione pubblicata negli
« Opuscula » di Fahringer (Op. braconol., 1928, Bd. II, Aethiopische
Region, p. 130), eccetto che per i seguenti caratteri: \mesonoto, lati del
torace, anche e femori del 3° paio di zampe tendenti al rossiccio: ali
anteriori con lo stigma giallo anche molto al di là dell’origine del radio,
cioè per 8 o poco più della lunghezza; a contatto della parte gialla
dello stigma un'area giallo-ialina semilunare, cioè convessa verso la li-
nea mediana dell'ala, congiunta all'angolo posteriore distale della prima
cellula cubitale mediante una sottile striscia traslucida; oltre questo
angolo uno spazio traslucido a contorno indefinito, simile alle due zone
pallide che accompagnano il 2° nervo trasverso-cubitale. Il cubitale si
incurva poco avanti alla metà della sua prima ascissa ed ha origine alla
estremità del nervo basale.
Campyloneurus Fletcheri (Cam)
Cameron, Trans. Linn. Soc. London, XII, part I, n. 4, 1907; p. 81, 9. (Iphiaulax
fletcheri).
Brues, Proc. American Acad. Arts Sci., vol. 61, 1926, p. 328. (Iphiaulax fletcheri).
1 2, Gondaraba, 10-V.
L'esemplare corrisponde alla descrizione contenuta negli « Opu-
scula » di Fahringer (Bd. 11, Aethiop. Region, p. 417): differisce ver
avere la parte nera, apicale, dello stigma dell'ala anteriore limitata ad
14 della lunghezza di esso stigma; il primo urotergite è lungo poco più
di una volta e mezzo la sua larghezza sul lato distale, non due volte
più lungo; il torace è di un bel rosso testaceo, solo il propodeo è nero; il
primo paio di zampe è rosso, il secondo e terzo sono neri. Questi ca-
ratteri possono corrispondere anche a quelli indicati per la specie durba-
nensis di Cameron, e forse questa, come suggerisce il Fahringer, non è
che una varietà. ;
BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 315
Iphiaulax nigroluteus Ms.
Masi, L. - I. c.. 1944; ps 211.
1 9, Mega, 15-IX-1939.
Nera; ali di un bel giallo ocraceo intenso, con l'estremità nera;
nelle anteriori questo colore incomincia poco dopo il primo nervo tra-
sverso-cubitale e lo stigma è giallo eccetto che all’apice; le ali posteriori
sono nere dalla metà della cellula radiale; due zone verticali della faccia,
al disotto dei toruli, tendono al bruno rossastro; il secondo trocantere
in tutte le zampe è rosso ferrugineo; la parte ventrale dell'addome tende
al rosso violaceo, però l’ultimo tergite quasi interamente, e il penultimo
sui lati, sono neri.
na 7
Fig. 2. — Iphiaulax nigroluteus sp. n. - a capo dal disopra - b ala anteriore
(la linea punteggiata indica il limite fra la parte basale gialla e l’apicale nera) -
c capo di profilo, con i primi articoli delle antenne.
| Capo, visto di sopra, quasi cubico, con le tempie poco pit lunghe
delle orbite, leggermente convergenti, arrotondate nella parte posteriore;
ocelli disposti a triangolo equilatero, area ocellare cuoriforme, un po’
trasversale. Capo di profilo subtriangolare equilatero, con la tempia
larga 54 della larghezza dell’occhio e poco maggiore della sporgenza
della fronte; visto anteriormente subcordiforme trasverso, con la de-
pressione frontale divisa, secondo la linea mediana, da uno spigolo
poco rilevato; tutta la faccia opaca, in gran parte rugulosa-zigrinata.
Orlo dei toruli antennali rilevato.
Antenne lunghe circa quanto il corpo, di 66 articoli. Scapo sub-
cilindrico, con uno spigolo inferiore-esterno che termina distalmente in
una spina aguzza.
Solco trasversale del pronoto profondamente impresso anche sul
dorso, indistintamente crenulato; le due parti situate rispettivamente.
avanti e dietro al solco uguali sul dorso e fornite di peli dritti piut-
316 L. MASI
"=
tosto fitti e lunghi. Solchi scapolari leggermente impressi, non estesi
oltre la metà del mesonoto. Angoli anteriori (esterni) delle scapole ben
definiti e un poco sporgenti.
Nelle ali anteriori il radio ha origine a 2/5 della lunghezza dello
stigma, il cubito è leggermente sinuoso alla base.
Le anche posteriori, viste lateralmente, sono quasi 1 volta e 1/2.
più lunghe che larghe.
Primo segmento addominale tanto lungo quanto largo posterior-
‘mente; 2° circa 1 volta e 1/3 più lungo del successivo; 3° quasi tre volte
più largo che lungo. Tergiti 1°5° fortemente striato-solcati, 6°-8° lisci.
Angoli anteriori del 2° tergite con minuti punti sparsi, angoli anteriori
del 3° e 4° lucidi internamente, quelli del 3° limitati da un solco che
termina a metà lunghezza del tergite. Seconda e terza sutura larghe e
crenulate. Secondo tergite senza area mediana. Orlo posteriore dei ter-
giti 3°, 4° e 5° rilevato e preceduto da un solco largo, crenulato, il
quale tuttavia nel 3° segmento, verso il mezzo del lato dorsale, è ap-
pena marcato. Terebra lunga più dell'addome.
Lungh. 11 mm., terebra 7 mm., ala anteriore 12 mm.
Questo Iphiaulax è intermedio per i caratteri fra l’hemixantho-
pterus e il facialis di Szépligeti. Differisce dal facialis perchè ha il 5°
tergite longitudinalmente rugoso, eccetto che nelle parti laterali poste-
riori, e non liscio; non ha le parti boccali, le guancie e la faccia gialle,
essendo il capo uniformemente nero, eccetto due aree leggermente rile-
vate fra l’epistoma e l'orbita, che sono bruno-nere; inoltre i segmenti
7° e 8° sono neri ed il ventre è bruno rossastro assai scuro anzichè
giallo rossastro; i segmenti 1°-5° sono fortemente solcato-striati.
Dall’ I. hemixanthopterus si distingue perchè non ha la faccia.
liscia ed ha la terebra più lunga dell'addome; inoltre gli orli del margine
distale dei tergiti 3°-5° sono separati mediante un solco fortemente
impresso.
In confronto alla descrizione dell’[phiaulax xanthocephalus Szépl.
differisce per il capo che si avvicina più alla forma cubica, i solchi
scapolari meno estesi, le anche posteriori più lunghe che larghe, il 1°
tergite subtriangolare, tutto il 4° tergite ed il 5° rugulosi, gli angoli
del 3° lisci solo nella parte posteriore, l'orlo del 3° e del 4° separati
mediante un solco punteggiato-crenulato; inoltre il capo ed il ventre
non sono gialli e il colore delle ali è giallo carico, eccetto che alla
estremità, che è nera. È
BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 317
Iphiaulax Dodsi Cam.
Cameron, Ann. South African Mus., V 1906, p. 51) 9.
Brues, Proc. Amer. Acad. Arts Sci., 61 1926, p. 219 a. 325.
Fahringer, Opuscula bracon., Bd. II, Aeth. Reg., p. 561, 9 @.
I 2, 1 8: Gondaraba, 30-V-1939.
Questi due esemplari corrispondono quasi esattamente alla descri-
zione quale è riportata dal Fahringer (I. c.). La specie è indicata del Sud-
Africa, Mozambico e Deutsch-Ostafrika.
Braconella elegans Ms.
Masi, L. - I. c., 1945, p. 212-213.
Femmina. - Giallo-ocracea, variata di giallo bruno e bruno nero;
parte superiore del capo di un giallo scuro rossiccio, con una macchia
Fig. 3. — Braconella elegans sp. n. - a capo di fronte - b id. dal disopra -
c id. di profilo - d primi due segmenti dell’addome - e femore posteriore, con parte
dellla tibia - f parte basale dell’antenna - g nervatura dell’ala anteriore.
nera a limite incerto, ma un poco più estesa dell’area ocellare; parte
inferiore gialla ocracea; antenne nere; torace quasi interamente nero;
propleura, zampe anteriori, comprese le anche, e zampe medie gialle
4
1! A
318 L. MASI
ocracee, però le anche medie macchiate di nero; zampe posteriori nere,
eccetto i trocanteri, l'estrema base dei femori e l'estremità, come pure la
base delle tibie; tarsi posteriori scuri; ali leggermente cenerine, con gli
stigmi e le nervature bruni, le radicole e le tegule ocracee; addome giallo
ocraceo, coi tergiti 2°4° neri verso i lati; terebra nera. Capo con le
tempie, viste di sopra, largamente arrotondate, non separate dall’occi-
- pite, con lo stemmatico minutamente punteggiato (tale scultura non
bene distinta a 50 diam.), visto lateralmente poco più stretto che lun-
go; faccia, al disotto della linea antennale, convessa, senza fossetta
mediana. Antenne di 24 articoli. Mesonoto affatto opaco, con punteg-
giatura densa, fornito di peli piuttosto lunghi; spazio tra i solchi sca-
polari convesso, senza fossetta o depressione alcuna. Mesopleura quasi
opaca. Seconda ascissa del nervo cubitale lunga quanto la terza ascissa.
Dente del femore posteriore moderatamente sporgente ai 78 del lato
Fig. 4. — Phanerotoma leucobasis Kriechb. - 9 : a capo di fronte - b id. dai
disopra - c id. di profilo - d addome (esemplare essiccato, la prima sutura contratta)
- f antenna: 1, primi cinque articoli; 2, articoli dal 13° al 16°; 3, ultimi cinque
articoli; 4, ultimi quattro articoli più ingranditi - g ala anteriore - 4 : e organe
copulatore - A due porzioni dell'antenna: 1, articoli dal 13° al 16°; 2, ultimi sei
articoli (stesso ingrandimento come f 2-3) - i ultimi tre articoli, più ingranditi - / se-
condo e terzo articolo ingranditi come a lettera è. :
BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 319
ventrale. Primo tergite lungo come la sua larghezza all’apice, col lato
distale regolarmente convesso; secondo tergite col margine posteriore
dritto. Terebra lunga circa quanto l'addome. Tipo, esemplare unico 9,
di Gondaraba (2-VI-1939).
La scultura dell'addome nella femmina di questa specie è meno
marcata che nel maschio che io ho attribuito altra volta alla specie mi-
nor (vedi !. c. e: Hymen. Chalcididae, ecc., Missione Biologica del Prof.
E. Zavattari nel paese dei Borana, Roma, 1939, p. 38), inoltre I’ a
generale è più robusto.
Phanerotoma leucobasis Kriechb.
Kriechbaumer, Berl. Entom. Zeitschr.. XXXIX 1894; p. 62, 9.
Masi, Memorie Soc. Entom. Ital., XXIV, 1945, p. 42-45, fig. aj, @ @.
De Saeger, Exploration du Parc National Albert, mission De Witte, fasc. 53, 1948;
Poz.
Granger, Braconides de Madagascar, 1949, p. 206; fig. 210 (ala ant.).
Esemplari 15: Gondaraba 3 2 30-VII, 1 ¢ 4-VI, 1 ¢ 30-VIII;
Elolot,:®-6-7-VIIL: 3-6 7-8-VIN 1939.
Per i caratteri e la diagnosi di questa specie, assai diffusa nella
Regione Etiopica, rimando alla mia pubblicazione precedente sulle
Phanerotoma africane e alle notizie date dal De Saeger e dal Granger.
Phanerotoma bannensis Ms.
Masi 1944, p. 214, 19455 pi 51 (tav. anal.)
Ph. ocularis Kohl ? Denk. Math. Nat. Klasse Akad. Wiss., Wien 1906, p. 292, tav.
Xofie. 0,022; enon ze
3 92 di Banno, 3-V-1939.
Femmina. — Corpo di un bel giallo ocraceo, in diverse parti con
marcata tendenza al rossastro; uno spazio grande subquadrangolare del
mesonoto, il primo segmento addominale, il secondo segmento eccetto
che verso i lati, sono di colore più chiaro; il terzo tergite non è più
scuro, o lo è appena di più, del vertice del capo e delle parti gialle del
torace; stemmatico, parascutelli, margine posteriore del postscutello e
del propodeo, neri o bruni; estremità delle antenne più o meno scura;
zampe posteriori chiare alla base e nel 13 medio; ali lavate di grigio
giallastro; la costa delle anteriori e tutta la nervatura delle posteriori
320 L. MASI ? È
pallide; melle anteriori lo stigma alla base e il metacarpo nella metà
approssimale, o poco oltre, giallastri, il resto dello stigma e gran parte
dela nervatura sul disco bruni, la prima cellula discoidale sfumata di
bruno nella seconda metà.
Capo, visto dal disopra, con le tempie moderatamente conver-
genti, estese indietro evidentemente più della distanza fra gli ocelli
Fig. 5. — Phanerotama bannensis sp. n. - Q : a capo di fronte - b ir. dal
disopra - c id. di profilo, con i primi articoli dell'antenna - d mandibola sinistra
(più ingrandita e vista inferiormente) - e primi sei articoli dell'antenna - f ultimi
tre articoli della stessa (ingranditi il doppio della fig. e) - g ala anteriore.
posteriori ed il margine dell’occipite. Occhi piuttosto piccoli. Capo di
profilo circa tanto largo quanto alto, con la tempia poco più stretta del
diametro trasversale dell'orbita, l'altezza del vertice sopra questa uguale
ai 5/8 del diametro verticale di essa e a poco più di una volta e 36 la
distanza apparente fra l'occhio e l'angolo prossimale anteriore della
mandibola: questa distanza circa 38 della lunghezza del clipeo. Capo,
di fronte, col vertice regolarmente e fortemente arcuato, lo spazio fra
le orbite uguale a tre volte la sporgenza degli occhi; la distanza fra le
due fossette clipeali minore di una volta e mezza la loro distanza da
ciascun occhio (4:3) e questa uguale alla larghezza della parte media
BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMC 321
del margine esterno del clipeo, il quale è bisinuato e rimane quasi na-
scosto dalle setole premarginali.
Antenne con gli ultimi articoli piccolissimi, quello apicale alquanto
più grande dei precedenti, che sono appena più lunghi che larghi.
Mesonoto quasi tanto lungo quanto largo (misurato senza le
tegule). Scutello triangolare equilatero o appena sensibilmente più largo
alla base. Parte dorsale del propodeo lunga una volta e mezza il post-
scutello. Mesopleura opaca.
Ali anteriori con la cellula radiale tre volte più lunga che larga, la
prima ascissa del radio circa la metà della seconda, la terza piegata ad
arco; il primo nervo trasversale cubitale incurvato al 43 superiore; il
secondo quasi perpendicolare alla direzione della 2% e 3? ascissa del cu-
bitale; la seconda cellula cubitale una volta e 4 più lunga che larga; il
nervulus ad %4 della cellula brachiale (discoidale posteriore) che ri-
mane aperta ai due angoli posteriori; il nervo ascellare occupa la metà
della larghezza della cellula anale.
Addome con la maggiore larghezza alla metà, largamente arro-
tondato all'apice, col terzo segmento 1 volta e %% o 1 volta e %4 più
lungo del secondo.
Lungh.: 4,5-5 mm.
Questa specie si distingue dalla Phanerotoma leucobasis Kriechb.,
‘per la forma del capo, della seconda cellula cubitale e della radiale, per
l'addome più regolarmente ellittico, oltre che per i diversi caratteri di
colorazione. Anche la statura è, probabilmente, sempre più grande.
Oss. - Oltre ai tre esemplari femmine descritti, ve ne è nella rac-
colta un altro della stessa provenienza, il quale è anch'esso una femmina,
ma presenta le antenne da maschio, avendo gli ultimi cinque articoli
sottili ed allungati, stretti alla base, il penultimo una volta e % più
lungo che largo, l’ultimo fusiforme, lungo circa il doppio della sua lar-
ghezza ed un poco più di ciascuno dei due precedenti.
Già in una breve nota alla tavola analitica delle Phanerotoma
africane, che pubblicai nel 1945 (Mem. Soc. Entom. Ital., vol. 24°,
p. 51) ho fatto rilevare come dal confronto della descrizione della
specie ocularis Kohl e degli esemplari della mia bannensis non si possa
decidere se le due specie siano realmente diverse, stante la variabilità
che sogliono presentare le Phanerotoma e la difficoltà di rappresentare
certi caratteri con figure.
4
322 L. MASI
Phanerotoma modesta Ms.
Masi, esol. pee 205s £
1 9, Gondaraba (Missione Sagan-Omo), 4-VI-1939.
Femmina. - Interamente di un giallo ocraceo chiaro, compresa la
nervatura delle ali; soltanto lo stemmatico e gli occhi neri, l’ultimo
articolo delle antenne bruno. i
Capo, visto dal disopra, con le tempie evidentemente convergenti,
lunghe appena un poco più della distanza fra gli ocelli posteriori ed
Fig. 6. — Phanerotoma modesta sp. n. - Q: a capo di fronte - b id. dai
disopra - c id. di profilo - d estremità di un'antenna - e nervatura dell'ala anteriore.
il margine occipitale. Capo di profilo alquanto meno largo che alto
(9:10), con l’occhio grande, la tempia larga la metà del diametro
trasversale dell'orbita, l'altezza del vertice sopra questa appena minore
della larghezza della tempia e quasi doppia della distanza apparente fra
l’occhio e l'angolo basale anteriore della mandibola: tale distanza circa
la metà della lunghezza del clipeo. Capo, di fronte, col vertice notevol- —
mente rilevato, gli occhi molto sporgenti, però lo spazio fra le orbite
maggiore del doppio della sporgenza di un occhio (20:7) e più della
meta della larghezza totale (60:100); la distanza fra le due fossette
clipeali maggiore di quella di una fossetta dall’orbita nella proporzione
PRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 323
di 5:3; clipeo quasi tre volte piu largo che lungo (45:16), col mar-
gine esterno uniformemente arcuato.
Flagello antennale col primo articolo tre volte più lungo che largo,
il quarto uguale ai %4 della lunghezza del primo, gli articoli 7°-10° poco
più lunghi che larghi, la porzione del flagello dal 6° al 12° articolo
evidentemente ingrossata, gli articoli dal 9° al 18° circa tanto larghi
quanto lunghi, gii ultimi cinque stretti e più lunghi che larghi; inol-
tre il terz'ultimo e il penultimo un poco ristretti alla base e l’ultimo di
forma ovata, terminato da un apicolo.
Mesonoto e scutello evidentemente più larghi che lunghi. Post-
scutello lungo quanto lo scutello e la metà del propodeo. Pleure opache.
Ali anteriori con la cellula radiale due volte e 18 più lunga che
larga; la prima ascissa radiale lunga la metà della larghezza massima
dello stigma e poco meno di % della seconda, la terza ascissa solo
leggermente sinuosa; primo nervo trasverso-cubitale quasi uniforme-
mente arcuato; seconda cellula cubitale più lunga che alta nella pro-
porzione di 100:65; secondo nervo trasverso cubitale 1 volta e 1/ più
lungo della prima ascissa del radio, obliquo rispetto alla direzione della
2° e 3* ascissa del nervo cubitale; nervulus ad 13 della cellula discoidale;
cellula brachiale (discoidale posteriore) chiusa (nell’es. unico) ai due
angoli posteriori; nervo ascellare limitato ad 1 della larghezza della
cellula anale. Ali posteriori con la cellula cubitale ristretta ai 2/5 della
sua lunghezza, senza traccia di divisione trasversale.
Addome appena più lungo del torace, quasi regolarmente ellit-
tico, essendo un poco più stretto verso la base che nella parte poste-
riore; col primo segmento un poco più corto del secondo e con due
carene le quali convergono fino alla metà del segmento limitando uno
spazio concavo, a forma di trapezio, e quindi si estendono quasi fino al
margine distale, con decorso parallelo, determinando uno spazio quasi
quadrato; terzo tergite 1 volta e 13 più lungo del secondo.
Wunsh:33;/2+mm.
Disophrys mellea Rom.
Roman; Entomologisk Tidskrift, 1910, p. 121-122, fig. 3a, 9.
Ir 9: Banno 3-V, Gondaraba 30-V e 4-VI, Murlé 26-VI.
Questa specie è stata descritta brevemente da Roman su esem-
plari della Nubia. La figura che accompagna la descrizione originale
rappresenta schematicamente la forma e la proporzione dei segmenti
addominali ed è posta accanto ad una figura analoga dell'addome della
Disophrys lutea (Br.). Un carattere sul quale richiamo qui l’atten-
ro ae SS ee ee | a
324 L. MASI
zione per la diagnosi fra le due specie, consiste nella convessita degli
occhi, i quali in Disophrys mellea sporgono notevolmente, circa 4/5
della larghezza del vertice se si osserva il capo al disopra, e pure 4/5 se
si osserva di fronte e si paragona la sporgenza di un occhio con la
maggiore distanza delle orbite. Lo scutello non è intaccato all’apice.
Le valve della terebra sono nere o nerastre e non dilatate. In alcuni
degli esemplari femmine che ho esaminati, lo scapo presenta una fascia
longitudinale bruna a contorni molto sfumati; in alcuni tale fascia
scura è appena accennata, in altri manca del tutto. In un esemplare le
antenne hanno 44 articoli.
Braunsia occidentalis Enderl.
Enderlein, Zool. Jahrb. z. Syst.. XX, 1904; p. 438.e 439.
I &, 2 2, foce del Sagan, 19-VI (1).
Di questa specie ho esaminato anche una serie di 18 esemplari
raccolti nell’Eritrea dal Sig. Francesco Vaccaro ed anche un maschio
di Bohar Dar, sul Lago Tana, raccolto dall'Avv. G. Guiglia. Note-
vole è la varietà dei caratteri. L’esemplare ¢ della collezione Zavattari
ha le zampe intermedie brune ed una macchia nera nella parte poste-
riore del propodeo, che si estende in avanti lungo la linea mediana.
Inoltre, nel propodeo, le due coste trasversali sono lontane una dal-
l’altra, l'anteriore situata a circa %, la posteriore poco prima dei %.
Tanto il ¢ come le due 2 £ hanno il capo nero, eccetto il clipeo che
è fulvo rossiccio; hanno il labbro e le mandibole gialli chiari, le man-
dibole con l'estremità nera, le guancie, biancastre solo nella parte su-
pero-posteriore, sfumate in rossiccio; i tarsi delle zampe medie scuri;
l'addome interamente nero. Le due coste trasversali del propodeo sono
molto ravvicinate e la prima è quasi obliterata. Le strie dell'ultima
sezione del 2° tergite arrivano circa alla metà di esso, ma sono piuttosto
rade e poco distinte.
Nella serie di esemplari dell’ Eritrea 1 9 e 2 & & presentano
l'addome con parti alternate nere e brune castagno. La colorazione
nera delle anche posteriori sembra più frequente nei maschi (7 es. 4 &
della serie e 2 9 9). Soltanto in due femmine ho trovato il rosso
della parte inferiore della faccia esteso in alto lungo le orbite.
Szépligeti, il quale ha illustrato il materiale della spedizione
Sidstedt al Kilimandjaro, menziona un esemplare maschio col capo,
torace e gran parte dell'addome rossi, le zampe medie nere.
x
(1) La determinazione di questi esemplari è stata confermata dal Dott. J.
Fahringer.
BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 3259
Si ammette che la specie esista così nell'Africa occidentale come
nella orientale (Togo, Camerun, Kilimandjaro, Usambara). Szépligeti
descrisse, su esemplari del Museo di Berlino e provenienti dall'Africa
Tedesca, una Braunsia orientalis, non bene riconoscibile dalla breve
diagnosi da lui pubblicata.
Cremnops rubrigaster Ms.
Waste, -ls G, 1044, p: 214.
I &, Banno, 10-V-1939.
Nero, con l'addome e le zampe posteriori di un bel rosso san-
guigno; metapleure nel disco, propodeo ad eccezione delle carene e
delle coste trasversali, pure di colore rosso; ali bruno-nere, gradatamente
meno scure verso l'apice, le anteriori con la radicola in parte e l'estrema
base dello stigma macchiate di giallo ocraceo e con una stretta zona
leggermente sbiadita, non bene delimitata, lungo il primo nervo tra-
sverso cubitale ed il primo ricorrente; due macchie sfumate, intorno a
ciascuna fossetta clipeale, e base delle anche medie leggermente rossastre;
speroni e tarsi delle zampe posteriori infoscati; primo e secondo uro-
sternite e zona apicale del terzo e quarto nerastri. Pubescenza nera.
Capo, visto di sopra, fortemente incavato all’occipite, con le tem-
pie assai oblique, leggermente concave subito dietro gli occhi. Fossa
frontale limitata in alto da margini acuti che raggiungono gli ocelli
laterali; faccia, al di sotto della linea oculare inferiore, allungata, circa
una volta e mezza più lunga dell'occhio. Larghezza della tempia, nel
profilo, non maggiore della metà della larghezza orbitale.
Antenne circa 4/5 della lunghezza del corpo, di 50 articoli.
Scapo quasi cilindrico, ristretto alla base, una volta e mezza più lungo
che largo; terzo articolo tre volte, secondo quasi due volte, più lunghi
che larghi, i due ultimi di lunghezza uguale alla larghezza.
Notauli quasi nulli, scudo del mesonoto non solcato nel mezzo,
scutello quasi piano, con due fosse basali piuttosto grandi, contigue,
trapezoidali trasverse. Area media del propodeo brevemente pedunco-
lata, unita alle due coste trasversali a 23 della propria lunghezza e
divisa perciò in due parti triangolari, delle quali l'anteriore due volte
più lunga della posteriore e quasi tre volte più lunga che larga; carene
laterali irregolari, sinuose, carene submediane meno rilevate delle late-
rali; aree postero-laterali poco più larghe che lunghe, a forma di tra-
pezio isoscele. Sternaulo delle mesopleure rappresentato da ‘una zona
OF i A I STR reg n a
326 ' L. MASI
leggermente depressa e divisa in 3 o 4 fossette superficiali, subquadrate,
aperte inferiormente. Metapleura con i margini anteriori e superiore ri-
levati, fornita di due brevi coste che attraversano il solco che la separa
dal propodeo.
Ali anteriori con la cellula radiale estesa alla metà della distanza
fra lo stigma ed il loro apice; parte del nervo postmarginale oltre la
cellula radiale non più lunga della larghezza della cellula; prima cellula
cubitale separata dalla discoidale soltanto da una piega e dai due ra-
melli; prima ascissa del radio uguale a 8 della seconda; seconda cel-
lula cubitale quasi due volte più lunga che larga, il primo nervo tra-
sverso cubitale inclinato di 45°, il secondo dritto, perpendicolare e
fornito nel mezzo di un ramello di lunghezza quasi uguale a quella
del nervo stesso. Ali posteriori con l’areola piuttosto grande, due volte
più lunga che larga, col lato esterno e l'anteriore uguali; nervo cubitale
leggermente sinuoso. | i
Zampe anteriori con sperone ricurvo. Zampe posteriori col fe-
more e la tibia robusti, lo sperone più grande esteso alla metà del meta-
tarso, piuttosto snello e acuminato verso l'apice, fornito di brevi peli
rigidi; lo sperone minore uguale a 5/9 del più grande, glabro; quarto
articolo tarsale tanto lungo quanto largo. Unghie bifide.
Addome sublanceolato; primo tergite poco più lungo della sua
larghezza e con gli stigmi al primo ¥% dei margini laterali; secondo
tergite una volta e mezza più lungo che largo, verso la metà (nell’esem-
plare essiccato) con una depressione trasversale.
Corpo e zampe forniti di brevi peli rigidi, eccetto che presso il
margine distale dei tergiti dopo il secondo, dove i peli sono più svi-
luppati.
Lunghezza: 7 mm. Femmina ignota.
Descrivo questa specie da un unico esemplare maschio. Essa sem-
bra differire dalle altre finora conosciute della regione etiopica per il
colore nero del capo, del torace e delle zampe anteriori e medie, mentre
l'addome e le zampe posteriori, eccetto i tarsi, sono di un bel rosso e
le ali quasi uniformemente bruno-nere. Altri caratteri notevoli sono:
la seconda cellula cubitale delle ali anteriori circa una volta e mezza più
lunga che larga, col lato distale fornito di un ramello piuttosto lungo;
i solchi scapolari appena accennati, le carene e le coste trasversali del
propodeo, e i margini anteriore e superiore della metapleura, ben rile-
vati; il tergite basale dell'addome largo, poco più lungo della sua lar-
ghezza. ©
>
327
WAS IST ODYNERUS EMORTUALIS Sss. (1852 9)?
| (Hymen. Eumenidae)
von
D.r h. c. P.. BLUTHGEN, Naumburg (Saale)
Diese Art ist seit ihrer Beschreibung nicht wieder vorgekommen.
.Das ist nicht verwunderlich, denn die ihr vom Autor beigelegten unge-
wohnlichen Merkmale (« cuisses intermédiaires avec 2 fortes dentelures
en dessous vers 1’ extrémité » und « téte et thorax... de couleur brun
feuille morte ») existieren in Wirklichkeit nicht, sondern sie beruhen
auf optischer Tauschung. Ich konnte durch das besondere Entgegen-
kommen der Direction des Museo Civico di Storia Naturale in Geno-
va, fiir dessen Erwirkung ich Dott. DELFA GUIGLIA sehr dankbar bin,
gegangenen und jetz dort befindlichen coll, GUERIN-MENEVILLE
‘steckt. Die Identitat war durch die Originalbezettelung und das Vorhan-
densein der vom Autor erwahnten « dentelures » gesichert. Die Unter-
suchung des Typus, eines stark abgeflogenen Exemplars mit stark
zerschlissenen Fliigelenden, hatte folgendes Ergebnis:
1. Die « dentelures » wurden durch den Mittelschenkeln distal unten
anhaftende rotbraune Fremdk6rper, anscheinend Sandkornchen, vor-
getauscht, von denen sich 2 am rechten und 1 am linken Schenkel
befanden. Sie liessen sich sofort mittels Aethers entfernen. Die
Schenkel sind von durchaus normaler Gestalt.
2. Die « couleur brun feuille morte » von Kopf und Thorax ist nicht
die normale Farbung des Insekts, sondern eine post mortem einge-
tretene Veranderung der natirlichen Farbe; anscheinend hatte sich
der Typus langere Zeit in Alkohol befunden gehabt. Die wirkliche
Farbung lasst sich jedoch bei gewisser Beleuchtung noch gut er-
kennen: Am schwarzen Kopf sind rot Clypeus, Stirnkiel, ein breiter
Streifen am oberen Augenlappen innen, Sinus, Hinterkopf, Schlafen,
Oberkiefer und Fiihler (Schaft oben rotbraun gestreift, Geissel oben
‘gebraunt, an der Basis kaum, nach dem Ende zu immer intensiver
und breiter); Thorax (inclu. Mittelsegment) und Abdomen rot mit
geringer schwarzer Zeichnung (Mesonotum vorn ausgedehnt, die
328 P. BLUTHGEN
Fuge zwischen Schildchen und Hinterschildchen, die Metapleuren, die —
Mittellinie der Riickwand des Mittelsegments, ein Fleck an der Basis —
des 1. Tergits, Basis und Scheibenende des 2. Tergits (sehr schmal,
seitlich abgekurzt, mitten in stumpfem Winkel etwas erweitert) und
die Scheibenenden des 3.-5. Tergits); Tergite mit anscheinend weissen
(vielleicht auch blassgelben) Endbinden (auf 1 sehr schmal, auf 2
schmal, auf 3-5 allmahlich breiter wetdend); Sternite mit anschein-
end blassgelben Endbinden (2 sehr schmal, 3-5 breit, aber seitlich
stark verschmalert). Beine rot, Hiften (hinten), Trochanteren zum
Teil, Schenkel III an der Basis etwas, schwarz. Fliigel stark ge-
braunt.
Zur Vervollstandigung der dirftigen Originalbeschreibung diene
folgendes: Stirn oben mit kurzer, die Seitenkanten des Mittelsegments
mit langerer, abstehender, blassgelblicher Behaarung; Pleuren und Mit-
telsegment mit sehr dichter blassgoldener, Del mit blassgrauer, mi-
kroskopischer, staubartiger Pubeszenz.
Kopf breiter als der Thorax, dick; Gesicht breiter als lang, nach
unten ziemlich kraftig verschmalert, Clypeus breiter als lang, oben
ziemlich ‘flach gew6lbt, im tibrigen abgeflacht, Ende quer gerade abge-
schnitten, beiderseits kurz gekielt; Maxillartaster -6-gliedrig, das 1.
Glied fithlerschaftférmig, dick, die folgenden fadenférmig, das 2. so lang
wie die letzten 4 zusammen, das 3. doppelt so lang wie das 4.; die La-.
bialtaster fehlen. (Ob Scheitelgruben vorhanden sind, ist nicht zu sehen,
da der Kopf abgebrochen gewesen und angeklebt worden ist). Diago-
nalleisten der Seitenwande des Mittelsegments rundlich kantig, hinten
nicht uber das Niveau der Rtickwand, vorspringend; letztere flach muldig
ausgeh6hlt. Tergit 1 ca. 2/3 so breit wie 2, etwas mehr als doppelt so
breit wie lang, mit leicht wulstigem Endsaum; 2 distal kaum etwas
aufgebogen, ohne Beulen am Scheibenende. .
Clypeus auf chagriniertem, mattem Grunde sehr dicht winzig
punktiert, mit weitlaufiger kraftiger, aber ganz oberflachlicher Ueber-
punktierung, der abgeflachte Teil mit reichlicher, ganz flacher Langs-
furchung; Stirn und Scheitel auf chagrinartiger unscharfer winziger
Punktulierung mit kraftiger, aber unscharfer Punktierung, die Zwi-
schenraume kleiner bis doppelt so gross wie die Punkte; Grundskulptur
des Thorax wie auf der Stirn; Pronotum mit grober, teilweise runzlig
dichter, flacher, Mesonotum. mit kraftiger, dichter (Zwischenraume
kleiner bis gròsser als die Punkte), flacher Punktierung; Schildchen
ODYNERUS EMORTUALIS 329
abnlich wie das Pronotum, aber weniger grob, jedoch starker als das
Mesonotum, punktiert; Punktierung der Pleuren ahnlich; Mittel-
segment dicht kraftig punktiert. Tergit 1 glanzlos, dicht chagriniert,
der Endsaum nur oberflachlich chagriniert und schwach und fettig
glanzend, Scheibe miassig dicht, mitten schwach und sehr unscharf,
seitlich starker und deutlicher, vor dem punktlosen Endsaum schmal
dicht und kraftig, punktiert; Tergit 2 dicht fein netzartig chagriniert,
fettig matt, ziemlich dicht kraftig, flach, seitlich und nach dem Ende zu
allmahlich dichter und starker, distal grob, aber auch flach, punktiert,
die Zwischenraume mitten kleiner bis 2-3 mal grésser als die Punkte,
seitlich und distal enger, nur die Basis mitten nicht, seitlich sparlich und
schwach punktiert; die folgenden Tergite ebenso, aber schwéacher,
punktiert; Sternit 2 mit kurzen Basalkielen, Scheibe ahnlich Tergit 2,
aber schwacher, die folgenden wie 2, aber weitlaufiger und noch schwa-
cher, punktiert.
Ich halte, obwohl die Labialtaster fehlen, emortualis fiir eine
Pterochilus-Art, wie tbrigens schon der Autor vermutet hat (« facies
d'un Pterochilus »). Die Patria « Algérie » k6nnte richtig sein. Es kann
angenommen werden, dass er spàter unter anderem Namen als Ptero-
chilus erneut beschrieben worden ist; ich hatte noch nicht die Mé-.
glichkeit, dem nachzugehen.
À
:
:
331
EDOARDO SANERO
ALBERTO: PELLOUX
Nato a Crema il 1° Dicembre 1868, il Prof. Alberto Pelloux chiu-
deva la sua vita dedita allo studio ed al lavoro, in Bordighera il 23
Febbraio 1948.
Compiuti gli studi militari manifesto ben presto una spiccata ten-
denza alle scienze naturali in genere e mineralogiche in particolare e,
pur continuando la carriera militare in cui conseguì brillanti successi,
incominciò nel 1898 a frequentare l’Istituto di Mineralogia dell’ Uni-
versità di Roma, allora diretto dal Prof. Striiver, compiendovi le sue
prime interessanti ricerche. La sua passione per la Mineralogia andava
sempre crescendo e nel 1906 venne nominato Conservatore Onorario
della sezione Geologica e Mineralogica del Museo Civico di Storia Na-
turale di Genova, dove portò tutto il suo grande entusiasmo di studioso
e collezionista nel riordinamento delle collezioni esistenti e in partico-
lare di quelle donate dall’ Ing. Traverso e da Lorenzo Pareto.
L'opera da Lui svolta rimane tuttora evidente sia nelle collezioni
che nelle pubblicazioni che le ‘illustrano, -
Nel 1908 conseguì la libera docenza in Mineralogia presso |’ Uni-
‘ versità di Pisa ed in seguito svolse anche una notevole attività didattica
insegnando Mineralogia applicata presso il Museo Civico di Storia Na-
turale di Genova e Mineralogia nell’ Università della stessa città dove
gli fu anche affidata la Direzione dell' Istituto
Nel campo applicativo molteplice fu la sua attività: fu incaricato
dello studio di parecchi giacimenti italiani di minerali metalliferi; alla
fine della prima guerra mondiale si occupò della conservazione degli im-
pianti delle miniere demaniali ex austriache di Idria e dell’ alto Adige:
studiò i giacimenti metalliferi dell’ Albania settentrionale; si interessò
pure delle sorgenti e dei materiali radioattivi di Lurisia con la signora
Curie negli studi da lei intrapresi in questa zona.
Considerevole fu 1’ attività scientifica del Prof. Pelloux special-
mente nel campo della Mineralogia sistematica, che si concreta nello
studio di un gran numero di minerali italiani da Lui stesso raccolti
nelle sue continue escursioni. 7
Particolare menzione meritano i suoi studi su minerali nuovi per
l’Italia quali: polibasite, zaratite, jalofane, tinzenite, parsettensite,
332 E. SANERO
epidesmina, plancheite, uranospatite, variscite, fosfosiderite, morenosite,
spangolite e connellite. Altri studi portarono un notevole contributo
per la valorizzazione di giacimenti -di-minerali utili per le industrie
siderurgiche come quelli sui giacimenti di molibdenite di Gonnosfana-
diga in Sardegna e manganesiferi nell'Appennino Ligure (Monte Alpe
e Monte Pu).
Seguendo il suo istinto di collezionista appassionato riusciva a riu-
nire nella sua casa una raccolta mineralogica di notevole pregio, ricca
di oltre diecimila esemplari che non solo gli forniva il materiale per
i suoi studi, ma venne sovente e generosamente messa a disposizione
degli studiosi italiani e stranieri che a Lui si rivolgevano
Fu socio nazionale dell’ Accademia dei Lincei e della Società Ligu-
stica di Scienze Naturali; Presidente della Società Geologica Italiana
organizzò a Sestri Levante nel 1934 il Congresso Geologico che fu coro-
nato da brillantissimo successo specialmente dovuto alle interessanti e
varie escursioni da lui dirette.
Ma non sono le date che segnano le tappe successive della sua bril-
lante carriera quelle che verranno più ricordate, ma l’ Uomo in sè nella
sua modestia, nella sua semplicità unite ad una gentilezza d'animo e
ad una dolcezza di carattere veramente squisite che lo fecero apprezzare
ed amare da tutti coloro che lo conobbero ed ebbero da Lui incorag-
giamenti ed insegnamenti.
La sua scomparsa sentita da amici e colleghi lascia nelle Scienze
Mineralogiche un grave vuoto che difficilmente verrà colmato.
ELENCO DELLE PUBBLICAZIONI DEL: PROE. “A; PEEEOUX
1 — Sulla Wulfenite di Gennamari in Sardegna. - Rend. Acc. Linc., 9; 1900.
2 — La Valle d’ Aosta. (Studio geomorfologico). - Riv. Militare It. 1901.
3 -— Scheelite ed altri minerali rinvenuti nel Traforo del Sempione. - Boll. del
Naturalista. 1901.
4 — Appunti sopra alcuni minerali delle Cettine di Cotorniano. - Rend. Acc.
inc: 5 Om OO kr
5 — Contributi alla mineralogia della Sardegna. I. Atacamite, Valentinite. Cale-
donite, Linarite ed altri minerali dell’ Argentiera della Nurra. - Rend. Acc.
Dincoirs a) rood.
6 — La collezione mineralogica Traverso del Museo Civico Genovese. - Ann. Mus.
Civ. St. Nat. Genova. 43; 1907.
7 — Contributi alla mineralogia della Sardegna. II. Sopra alcuni cristalli di Ido-
crasio del Sarrabus e dell’ Iglesiente. - Rend. Acc. Linc. 17; 1908.
8 — I minerali del Gruppo del Gran Paradiso..- Boll. Club Alp. It. 72; 1909.
9 — Spangolite di Arenas e Polibasite del Sarrabus. - Ann. Mus. Civ. Genova,
44; 1909.
10 — Contributi alla descrizione dell’ Angiesite sarda. -.Id. 45; 1911.
Ridi
ALBERTO PELLOUX ire ps!
11 — Connellite di Arenas in Sardegna. - Id. 45; 19i2.
12 — Sopra alcuni minerali dell’ Arcipelago della Maddalena. - Id. Adis Ome.
13 — Variscite del Sarrabus. - Id. 45; 1912.
14 —- Sulla Senarmontite di Su Suergiu e di Su Leonargiu in SAGA gnc AME
1913.
15 — Nuove forme della Romeina di S. Marcel. - Id. 46; 1913.
16 — Sopra alcuni minerali dei dintorni di Chatillon e S. Vincent. - Id. 46; 1913.
17 — Sulla Fosfosiderite di S. Giovaneddu in Sardegna. - Id. 46; 1913.
18 -— Sulla Brucite, Idromagnesite ed altri minerali del Monte Ramazzo. - Id. 46:
Ig!
19 — asa dell’Alpe Pirlo in Val Malenco. -. Jd. 46; 1914.
20 — G. B. Traverso. Cenno biografico e pubblicazioni. - Id. 46; 1914.
21 — Catalogo delle Collezioni di minerali esposte dall’ Ufficio Invenzioni e Ri-
cerche. - Genova: 1919.
«22 — Appunti di mineralogia ligure. - Mem. Soc. Lunigianese G. Capellini. - 1:
La Spezia: 1919. -
23 — I minerali italiani di Tungsteno e la miniera della Bedovina in Val di Fiem-
me. - La Miniera ital. 1919.
24 — La Sellaite del Marmo di Carrara. - Rend. Acc. Linc. 28: 1919 e Mec. Sos.
Lunig. 1; 1919.
25 — La miniera di Idria nella Venezia Giulia. - La Miniera Ital. 1919.
26 — Sulla Morfololite di Castiglioncello. - Rend. Acc. Linc. 28: I9I9.
27 — Minerali della regione marmifera Carrarese. - Mem. Soc. IE Sem ee OO:
28 — Farmacosiderite e Simplesite in Sardegna. - Res. Ass. Min. Sarda: 1921.
29 — La zona metallifera del Bottino e della Valle di Castello. Suoi minerali 2
sue miniere. - Mem. Soc. Lunig. 3; ee
30 — Scorodite di Rin Planu is Castangias. - Res. Ass. Min. Sarda: 1922.
31 — Ricerche di Molibdenite presso Gonnosfanadiga. - Rend. Uff. Inv. e Ric.:
1922.
32 — Miniere e minerali manganesiferi della Valle Aosta: = lids in Gyne,
33 — Miniere di Manganese della Liguria. - Id. 1922. i
34 — Tetraedrite ed altri minerali della miniera del Bottino. - Mem. Soc. Lunig.
l023:
35 — Escursioni e ricerche minerarie nell’Albania Settentrionale. - Min. Ital. 1924.
36 — La regione ofiolitica del Bracco e la miniera di Deiva. - Ress. Min. Chim.
e Met. 1926.
37 — The Minerals of Vesuvius. - American Mineralogist 12; 1927.
38 — Sferocobaltite ed altri minerali della valle del Neva (Lig. Occ.). - Ann. Mus.
2 Civ. Genova, 52; 1927.
39 — Sulla presenza dell’ Argento nelle Blende. - Res. Ass. Min. Sarda, 33; 1927.
40 — I giacimenti di ferro del M. Tambura. - Mem. Soc. Lunig. 9; 1928 e Ind.
Mineraria 1936.
41 — L. Brugnatelli. Biografia. - Bull. Soc. Franc. de Minéralogie, 52; 1929.
42-— A. Roccati. Biografia. - Id. 52; 1929.
43 — Sopra-alcuni minerali della regione marmifera del Massese. - Mem. Acc. Lunig.
10; 1929.
‘44 — Leadhillite del Sarrabus. - Period. di Miner. 1; 1930.
45 — Caledonite e Leadhillite della miniera di Tiny nella valle di Oridda (Do-
i musnovas), Sardegna. - Id. 1; 1930.
46 — Plancheite di Arenas in Sardegna. - Id. 1; 1930.
47 — Sulla Lava di Lazzaria in territorio di Velletri e suoi minerali secondari. -
Boll. Soc. Geol. Ital. 49; 1930.
48 — Armotomo ed altri minerali del giacimento di Grafite di Cerisieri in Vai
- Chisone. - Period. di Miner. 2; 1931.
49 — Zaratite di Cogne. - Id. 2; 1931.
334
==
E. SANERO
Rocce e minerali raccolti dalla spedizione scientifica del Marchese Patrizi al-
l'Oasi di Cufra. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, 55; 1932. ;
Contributi alla mineralogia deil’ Albania. - Nota I? - Period. Miner. 3;
TORE
Contributi alla mineralogia dell’ Albania. Nota II? - Id. 3, 1932.
I Caolini e le Argille refrattarie della Sardegna. - Atti del I° Congr. Intern
del Vetro e della Ceramica. Milano: 1933.
I minerali uraniferi e le sorgenti di acque radioattive della miniera di Lurisia
presso Roccaforte di Mondovì. - Atti Soc. Lig. Sc. e Lett. 13; 1934.
Itinerari per le escursioni del 47° Congresso della Società Geologica Italiana.
- Boll. Soc. Geol. It. 53; 1934.
Sulla Geologia ed i giacimenti di minerali e materiali litoidi della regione di
Sestri Levante e Chiavari. - Id. 53; 1934.
Tinzenité e Parsettensite della miniera di Cassagna (Liguria Orientale). - Id.
53; 1934.
Adolfo Ciampi. Biografia e nota bibliografica. - Id. 53; 1934.
Henry Stephens Washington. Biografia e rota delle pubblicazioni: relative al-
l’Italia. - Id. 53; 1934.
Sulla Scheelite delle miniere del Gerrei in Sardegna. - Rend. Acc. Linc. 22;
1935.
Henry Stephens Washington. Biografia. Buil. Volcanologique, 8; 1936.
Sopra alcuni minerali del Governo di Harar. - Period. Miner. 1937.
Lurisia: Stazione Idrotermica. - Genova: 1938. a
Gabriele Lincio. (Biografia e nota bibliografica). Atti Soc. Lig. Sc. e Lett.,
4; 1939.
Gabriele Lincio. Necrologia. - Annuario Università di Genova: 1938.
Sulla Uranospatite. Nota inscritta nella pubblicazione di Aldo Roggiani: Su
la Pegmatite dell’ Aipe « I Fondei » (Montescheno, Val. Antrona). - Domo-
dossola: 1940.
Appunti circa il minerale da cui viene estratto il Radio. Nota annessa falla
raccolta dei minerali di Lurisia, esposta alla Fiera Campionaria di Milano
del 1941.
Le alluvioni ferrifere del fiume Orba e la loro utilizzazione - La Ricerca
Scientifica, 12; 10941.
Appunti sulle sabbie ferrifere del Litorale Ligure-Toscano. (Nella relazione
preliminare di E. Abbolito sui giacimenti di Sabbie ferrifere) ; Id. 12; 1941.
La collezione mineralogica e petrografica del Prof. Gabriele Lincio. - Boll.
Soc. Amici del Museo Civico di. Storia Naturale di Genova. 1941.
Vesuviana ed altri minerali del Passo della Gava presso Voltri. - Rend.
ACCouGisitalia) a(G7) hess ae i
Il giacimento a minerali di Ferro presso Boc:a di Magra. - Atti Acc. Lunig.
De TOW
Contributo alla relazione sulle Sabbie del Litorale Ligure-Toscano tra Ven-
timiglia e Marina di Pisa di E. Abbolito. - La Ricerca Scient. 13; 1942.
Nota sulle ricerche di minerali ed acque radioattive nella Concessione di Lu-
risia. - Rend. Soc. Min. It. 2; 1942.
Brochantite del Monte Ramazzo presso Borzoli (Genova). - Id. 2; 1942.
Sopra alcuni minerali della Toscana. - Id. 2; 1942.
Sopra alcuni minerali della Liguria. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova,
62; 1944.
Contributo alla Mineralogia della Val d’ Aosta. - Rend. Soc. Min. It. 3;
1946. i 1
Sopra alcune Zeoliti della Valle del Varenna presso Pegli. - Ann. Mus. Civ.
St. Nat. Genova; 63; 1947.
53 voci relative a diversi Minerali nell’ Enciclopedia Italiana di Treccani.
ON, Se A Rn i rn Ree Pe eee ee he
335
FABIO INVREA
GIACOMO MANTERO
Giacomo Mantero, gia Conservatore del Museo Civico di Storia
Naturale di Genova, è morto, dopo breve malattia, il 4 Ottobre 1949.
rimpianto dagli amici e dai colleghi. Era nato il 31 Marzo 1878.
Conobbi il Mantero esattamente cinquant’ anni or sono quando,
ancora alunno di scuola liceale, fui, quasi di soppiatto, condotto al Mu-
seo da un condiscepolo, Carlo Fiori, ammalato come me di incipiente
passione entomologica, ma già più addentro nelle segrete cose poichè
osava varcare il sacro recinto del palazzotto della Villetta Di Negro
vigilato dal fiero cipiglio di Raffaello Gestro. Caro e buon Maestro che.
a quel tempo, incuteva tanto timore a noi ancora ignari di quanta amo-
revole premura si celasse sotto lo sguardo austero e il tratto un poco
ispido per chi mostrava di volersi accostare agli studi da Lui così amati!
Fatto sta che si saliva la stretta scala in punta di piedi. trattenendo
il respiro, e ci si rifugiava nella stanzetta’ all’ ultimo piano dove Gia-
como Mantero, che vi aveva il suo regno insieme alla preparatrice Signo-
rina Emma Borgioli, divenuta più tardi la compagna della sua vita,
accoglieva con cordiale bonomia i pochi che osavano giungere fin lassù,
mezzo sprofondato tra un grande tavolone e un lungo scaffale ricolmi
di scatole e di cartoni. Fu là e per opera sua che si decise il mio mode-
sto destino di entomologo: fin dalla prima visita abbandonai quasi to-
talmente Lepidotteri e Coleotteri, oggetto fino allora dei miei miraggi
di adolescente, e mi indirizzai, con accresciuto entusiasmo, agli Imenot-
teri, ai Crisidi brillanti soprattutto che non avevo mai visto e dei quali
il buon Giacomino aveva rivelato ai miei occhi estasiati il rutilante
splendore.
Carlo Fiori morì giovane a Roma, ma già gli obblighi professio-
nali lo avevano costretto ad abbandonare |’ entomologia non ostante le
attitudini e le tendenze. Io perseverai e strinsi vieppiù le relazioni di ami-
cizia e di studio col Mantero che mi guidò nei primi passi. Fu lui a
presentarmi a Raffaello Gestro al quale dovevano legarmi in seguito af-
fetto, venerazione e riconoscenza infiniti. Ho dunque verso la memoria
sota
336 F. INVREA
del compianto Amico particolari ragioni di gratitudine che mi è caro
ricordare,
Giacomo Mantero possedeva anche lui istintiva la passione per la
entomologia e l’ aveva assecondata ad ogni costo. Si era fatto da sè e
l'assunzione presso il Museo verso la fine del 1898 era stato il corona-
mento dei suoi più bei sogni. Si era dato con fervore all’ ordinamento
e poi allo studio dell’ immensa mole di insetti radunata nell’ Istituto
genovese e, pur occupandosi dei diversi rami, come lo esigeva la sua
qualita di unico Conservatore, rivelava particolari preferenze per gli
Imenotteri che costituiscono 1’ oggetto della maggior parte dei suoi la-
vori. Gettò le basi di un catalogo degli Imenotteri liguri e di un altro
per l’ Arcipelago toscano, valendosi per quest’ ultimo delle ricche rac-
colte fatte all’ isola del Giglio dal Marchese Doria. Studiò la fauna ime-
notterologica dell’ isola sarda dell’ Asinara e poi, via via, quella delle
colonie italiane, Eritrea e Libia, e di diverse regioni dell’ Asia, del-
I’ Africa e dell’ America, con descrizioni di forme nuove, avendo a di-
sposizione il copiosissimo materiale fatto effluire al Museo da esplora-
tori e viaggiatori.
Particolare interesse offre il diligente studio sui Cinipidi liguri, illu-
strato dal Baliani con belle tavole a colori e con molte figure. Pure
ricco di eleganti tavole cromatiche è un manuale sui Lepidotteri, edito
nel 1912 dal Donath e ben presto esaurito.
Purtroppo la passione e la volontà dello studioso non furono col-
l’ andar del tempo sorretti dai mezzi fisici. Gli ultimi anni del servizio
presso il Museo, che frattanto si era trasferito nella nuova sede di Via
Brigata Liguria, furono per il Mantero penosi in quanto Egli sentiva
le forze mancargli per un lavoro così assorbente e soprattutto la vista
fargli difetto. Dovette nel 1923 chiedere il collocamento a riposo e riti-
rarsi a vita privata, dividendo da allora la sua esistenza tra Genova, ove
sostava nei soli mesi invernali, e l' Appennino ligure, nell’ ameno pae-
sello di N. S. della Vittoria. Quivi l’ entomologo in parte sopravvisse,
raccoglitore se non più studioso, e i frutti di questo lavoro contenuto
e modesto, ma persistente e utilissimo, si trovano in diverse collezioni,
principalmente in quella del Museo di Genova.
ee a i i io
GIACOMO MANTERO 337
Qualche estemporanea incursione nel campo delle Muse serviva di
piacevole diversivo al. Mantero che potè così trascorrere |’ ultima fase
della vita in una atmosfera tranquilla e serena, rallegrata ancora dalla
consuetudine con quei cari insetti che erano stati sempre per Lui |’ og-
getto più appassionante della sua attività.
x __
EO
PUBBLICAZIONI DI GIACOMO MANTERO
Materiali per un Catalogo degli Imenotteri liguri. Parte I. Formicidi. Res
Ligusticae XXX. - Annali Museo Civ. St. Nat. Genova, XXXIX, 1898, pp.
146-160.
Viaggio di Lamberto Loria nella Papuasia orientale. XXIV. Oryssinae. -
Ibidem, XL, 1899, pp. 131-134.
Materiali per un Catalogo degli Imenotteri liguri. Parte II. Crisidi e Mutil-
lidi. Res Ligusticae XXXI. - Ibidem; 1899; pp. 199-214.
Nota sul genere Spinaria Brullé. - Ibidem, XL, 1900, pp. 542-545, 1 fig.
Viaggio di Lamberto Loria nella Papuasia orientale. XXV. Mutillidae e Sco-
liidae. - Ibidem, XL, 1900, pp. 580-592.
Descrizione di alcune specie nuove di Imenotteri scavatori provenienti dal
Rio Santa Cruz in Patagonia. - Bull. Soc. Entomol. Ital., XXXIII, rgor,
PP. 197-203.
Enumerazione delle Mutille raccolte nell’ alto Paraguay da Guido Boggiani.
Ibidem, XXXIV, 1902, pp. 120-127.
Contributo alla conoscenza degli Imenotteri di Sumatra e delle isole Nias,
Batu, Mentavei, Engano. Scoltidae. - Ibidem, XXXV, 1903, pp. 26-45.
Materiali per un. Catalogo degli Imenotteri liguri. Parte III. Braconidi. Res
Ligusticae XXXVII. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XLI, 1904, pp.
14-51.
Materiali per una Fauna dell’ Arcipelago toscano. Isola del Giglio II. Tre
nuovi Imenotteri ed un caso di melanismo. - Ibidem, XLI, 1905, pp.
449-454.
Materiali per una Fauna dell’ Arcipelago toscano. Isola del Giglio IV. Cata-
logo degli Imenotteri. Parte I. - Ibidem, XLII, 1905, pp. 40-86.
Descrizione di tre nuove specie di Braconidi dl genere Rhoyas Nees raccolte
nell’ Africa orientale. - Ibidem, XLI, 1905, pp. 413-416.
Materiali per un Catalogo degli Imenotteri liguri. Parte IV. Cinipidi. Res |
Ligusticae XXXVII. - Ibidem, XLII, 1906, pp. 445-467.
Idem. Parte V. Supplemento ai Formicidi, Crisidi, Mutillidi, Braconidi e
Cinipidi. Res Ligusticae XL. - Ibidem, XLIV, 1908, pp. 43-74.
Imenotteri dell’ Isola dell’ Asinara raccolti dal Sig. Silvio Folchini. - Bull.
Soc. Entomol. Ital., XLI. 1909, pp. 56-83.
Collezioni zoologiche fatte nell’ Uganda dal Dott. E. Bayon. IV. Chrysi-
didae. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XLIV, 1909, pp. 450-453, 1 fig.
Idem. VIII. Seconda contribuzione alla conoscenza delle Chrysididae del-
1’ Uganda. Ibidem, XLIV, 1910, pp. 546-549.
Illustrazione dei nidi di alcuni Eumenidi americani posseduti dal Museo Ci-
vico di Storia Naturale di Genova. - Ibidem, XLIV, 1910, pp. 539-541,
I tav. ;
Cinipidi di Liguria, loro galle e parassiti. - Atti Soc. Ligustica di Scienze
Naturali e Geografiche, Genova, XXII, 1911, pp. 69-145, 14 fig., 2 tav. col.
&;
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e i e ee a Re oe
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24 —
Rena
26 —
F. INVREA -
Il Libro delle Farfalle. - Ed. A. Donath, Genova, 1912, XXV tav. col.,
21 incis. i Me
Arturo Pandiani, in: A. Pandiani, La vegetazione del Monte Gazzo (Sestri
Ponente). - Ed. Ciminago, Genova. 1812, pp. 75-78.
Sulla galla e sui parassiti dell’ Andricus Trotteri Kieff. - Rivista di Cecido-
logia, Avellino, XII, 1913, pp. 118-119. )
Paolo Magretti. Cenni biografici. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XLVI,
1913, pp. 51-58, con ritratto ed elenco delle pubblicazioni.
Esperimento sulla nascita in Liguria degli adulti (da pupe ibernanti) di
Dacus oleae. - Boll. Labor. Zool. Gen. Agr., R. Scuola Sup. Agric. Portici,
IX, 1915.
Viaggio di Leonardo Fea nell’ Africa Occidentale. Chrysididae. - Ann. Mus.
Civ. St. Nat. Genova, XLVII, 1915, pp. 26-32, 2 fig. ; ;
Contributo allo studio della Fauna libica. Materiali raccolti nelle zone’ di
Misurata e Homs (1912-13) dal Dott. Alfredo Andreini, Capitano Medico.
Imenotteri. - Ibidem, XLVI, 1915, pp. 306-331.
Materiali per la conoscenza della Fauna eritrea raccolti dal Dott. Paolo Ma-
gretti. Nuove specie di Imenotteri scavatori dei generi Stizus Latr., Gorytes
Latr. e Nysson Latr. - Ibidem, XLVII, 1917; pp. 365-376, 11 fig.
Armando Baliani, Genova, 1948, Ed. F.lli Pagano, pp. 1-8, con ritratto.
el a i ba cr lt
339
GENERI, SPECIE E FORME NUOVE DESCRITTE NEL PRESENTE VOLUME
ARACHNIDA
Araneae
Euryopis duodecimguttata di Cap., sp. n. . FR See MEDA Bi |
Harpactes mancinii di Cap., sp. n., SARTI ERE DIRLA SER » 65
MOPDLONECLORITANE SCOLO NARCAPAISP OM a n, » 104
Mepiwjponontes ssanjippor di Cap. Speen. ie) e ee > 108
Pardiepionetatpatmnizii=di Cap. SP! ap an ok oe » 286
Zodarium elegans maculisternum di Cap., ssp.n. . . . . » 68
INSECTA
Coleoptera
CARABIDAE
Diatypus feanus Basilewsky, sp. n. MIEI, ALTE ; SEGRE) SE feel a 6,
Dichaetochilus Straneoi Basilewsky, sp. n. Mattie OTO legs bes » 7
Microlestes bilineatus Basilewsky, sp. n. . . . . . . > 10
Ondes piuimnveus Basilewsky, Spy Wane ase 7.0). Bee » 9
OIACSESTINCOVOBASIEWSkyv, Spi Di RR vot. wath fle ls » 8
Pseudozaena (Afrozaena) Feai Basilewsky, sp.n. . . . . » 1
Pseudozaena (Afrozaena) insularis Basilewsky, sp. n. : ; » 2
MORDELLIDAE
Pselaphosterna (gen. n.) Arnoldi Franciscolo, sp. n. . . . Pag. 130
Trichotomoxia (gen. n.) Chubbi Franciscolo, sp. n. . ... » 130
LAMIIDAE
Bacchisa cavernifera Aur. f. nigroapicalis Breuning, f. n. . Pag 2201
Bacchisa sumatrensis Breuning, sp.n. . . . . . ; , » 201
Cypriola Loriai Breuning, sp. n. Me a EAR ROME RT NEI » 170
Dorcadion (Pseudodorcadion) Caprai Breuning., sp. n... . ness 1/5:
Estola annulicornis Breuning, sp. n. Dee es valet toy ite hac > 173
PevOld niusiiaubDer. (— Wneolata Bat.) ee 6 oe » 174
Estola truncatella Bat. (= spinipennis Breun.) Moy lee op > 174
Glenea (s. str.) adelpha Thoms. m. insulicola Breuning, m. n. » 193
. Glenea (s. str.) anteochracea Breuning, sp. n. DIR ME AIA » 192
fulenca:(s. str.) Capra Breuning: sp. ni 4° >. we » 183
È
Glenea (s. str.) coeruleosignata Breuning, sp. n. . . . . » 188
Glenea (s. str.) dimidiata F. m. niasica Breuning, m. n. .
Glenea (s. str.) discoantefasciata Breuning, sp. n.
Glenea (s. str.) Doriai Breuning, sp. n. TIRO
Glenea (s. str.) festiva Boisd. m. violaceipennis Breuning, m. n.
Glenea (s. str.) latevittipennis Breuning, sp. n.
Glenea (s. str.) Loriai Breuning, sp. n.
Glenea (s. str.) mentaweiana Breuning, sp. n. SE
Glenea (s. str.) Modigliani Gah. m. humerodivisa Breun., m. n.
Glenea (s. str.) nigrotibialis Breuning, isp. n. .
Glenea (s. str.) ochraceovittata Thoms. m. bareation Breu-
ning, m. n.
Glenea (s. str.) ochreolineata Breuning, sp. n.
Glenea (s. str.) oemeoides Breuning, sp. n. ans
Glenea (s. str.) ora Gah. m. insuturaloides Breuning, m. n. .
Glenea.(s. str.) penangensis Breuning, sp. n.
Glenea (s. str.) pseudoblandina Breuning, sp. n.
Glenea (s. str.) pseudocolobotheoides Breuning, sp. n.
Glenea (s. str.) ruficollis Gah. m. tripunctipennis Breun., m.n.
Glenea (s. str.) scripta Gah. m. discoplagiata Breuning, m.n.
Glenea (s. str.) siporana Breuning, sp. n.
Glenea (s. str.) subadelpha Breuning, sp. n. ..
Glenea (s. str.) subaurata Breuning, sp. n.
Glenea (s. str.) sumatrana Breuning, sp. n. Sr
Glenea (s. str.) viridicincta Boisd. m. reductevitticollis Breu-
ning, m. n.
Glenea (s. str.) Weyersi Auriv. m. subdorsalis Breuning, m. n.
Glenea (s. str.) Wiedenfeldì Auriv. m. mimikensis e m. ochra-
Pag. 180
180
178
193
182
190
187
180
193
179
191
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179
177
189
185
188
186
194
184
185
190
186
ceicollis Breuning, im. min n. oe Base ees
Glenea (Tanylecta) aegoprepiformis Breuning, sp. n. Pag. 177
Loboberea gen. nov. (typus Oberea pygidialis Gah.) » 199
Loboberea pygidialis Gah. m. trimaculata Breuning, m. n. . » 200
Menesida fuscicornis Breuning, sp. n. SZ Dis 200
Mimamblymora (gen. n.) flavescens Breuning, sp. n. . . Pag. 170-171
Mystrocnemis analis Fahr. m. flavipennis Breuning, m. n. Pag. 196
Nitocris argenteovittata Auriv. m. fuscicornis Breuning, m. n. » 198
Nitocris rufoantennalis Breuning, sp. n. È ei NI
Nupserha Gestroi Breuning, nom. n. (= Synnupserha vitticollis
Gestro nee Kolbe) cin) eae Si ey RE A > 195
Nupserha oxyura Pasc. m. oxyuroides Breuning, m. n. . > 196
‘Nupserha sexpunctata Chvrl. m. bipuncticollis e m. impuncti-
collis Breuning, m. m. n. n. » 195
Nupserha somalica Breuning, sp. n. » 304
4
3 ssi
341
Nupserha vitticollis Kolbe m. insularis e m. quadripunctulata
STelMaiNs I inl. tls, Mey eh cae e ni n a 195
Oberea curialis Pasc. m. niasica Brevunine mins "2 ae » 199
Oberea insperans Pasc. m. celebesiana Breuning, m. n. . . . » 199
Oberea nigriceps White m. flavipennis Breuning, m. n... . » 199
Obereopsis Feai Breuning, sp. n. . . . e AA ae » 198
Ossonis Modiglianiiù Breuning, sp. D. ; . . . . . . » 200
Parablepisanis (gen. n.) Feat Breuning, sp. n. a MORA ERI » 196
Serixia Albertisi Breuning, SERE N A >» 176
Serixia basirufa Breuning, sp.n.. . . . . . . . age > 176
Serixia basirufa m. laterufa Breuning, m.n. . . . . . » 177
Serixia discoidalis Pic. m. subdiscalis Breuning, m.n. . . » 177
Sophronica infrafusca Breuning, sp.n. . . . . . . . = 173
Sybrinus (Arabosybrynus) crassipes Breuning, ‘sp. TRE Poh a ce » 172
Sybrinus (Arabosybrynus) grossepunctipennis Breuning, sp. n. » 172
Sybrinus (Arabosybrynus) persimilis Breuning, sp. n. . . . » 171
_ Trichestola (gen. n.) guatemalana Breuning, sp. n. . . . » 74
Vespinitocris Breuning, gen. n. (typus: Nitocris dux Jord.) . . » 198
Vespinitocris sessensis Breuning, sp.n. . . . . . . . > 198
Zipoetopsis (gen. n.) unicolor Breuning, sp. n. : ; Sia » 175
Hymenoptera
POMPILIDAE
Hemipepsis Arnoldiana Guiglia, nom. n. (= H. Gestroi Arnold
nec Gribodo) RR RES PEDINE tu a 24
DRYINIDAE
Anteon xerophilus Benoit, sp. n. . . . . . . +. +. Pag. 301
Anhelopus mexpeciaius Benoit, sp. n, ©. ici. 00. a 302
Digonatopus Guigliae Benoit, sp. n. . . re oe ee eee 3 » 298
Platygonatopus albolineatus Kieffer, ssp. deserticus Benoit,
RESPIRO SI AE AR ERE ES RA ame ge da NI
Platygonatopus ugandanus Benoit, sp. n. SRI Roo ey i note » 300
Lepidoptera
PIERIDAE
Coleus chrysonome pnirizià Storace ri no 0.0, CU. Pag. 16
Colotis danae f. benadirensis Storace, f. n. ~. . . . . > 16
Terias hecabe senegalensis sr. continua Storace, sr. n. . . . > 18
NY MPHALIDAE *
Charaxes etesipe patrizii Storace, r. n. . RA Cr Pag. 21
ACRAEIDAE |
Acraea anemosa macrosticta Storace, r. n. GIRA È >» 25
Acraea neobule f. 4 - macra e f. 9 - PA Storace, f £.n.n. Pape 25 e 26
NOCTUIDAE
Arenarba Berio, gen n. (typus. Ozarba arenacea Hmps.) SoS Pa SEI
Fulvarba Berio, gen n. (typus: Ozarba fulvescens Hmps. . » 156
Obarza Berio, gen. n. (typus: Ozarba Zernyi Berio) . . . » 157
| Ofana Berio, gen. n. (typus: Metaschrostis chinensis Leech) . » 156
ve Diptena
AGROMYZIDAE
Phytomyza Jannonei Séguy, sp. n.. . . . . n E ease soe
Hemiptera
REDUVIIDAE
Xenocaucus (gen. n.) mancinii China & Usinger, sp. n.. . Pagg. 43 e 46
Orthoptera
MANTIDAE
Tarachodes vitreus La ‘Greca, Spoon. Sio RM
* EU
LICHENES
Dermatocarpon Sbarbaronis Servit, sp. n. . . ..... Pag. 55
Verrucaria)Bagliettoi‘Servit spit RE » 53
Vernacaria fascensis Servit./Sps)Mie oi oe) eae eee ee » _ 50
Verrucaria Funckiana Servit, nom.n. . . . . .. ~~. > 53
Verrucaria langhensis Servit, sp. n. SANTE Ù 3 > 48
Verrucaria nigroumbrina Servit, sp. n. e f. sevotella eae Ness > 52
Verrucaria paramauroides (Servit.) Spiele ieee i ee » . 49
Verrucaria paranigrescens Servit, sp. nm. . . . . - -| > 49
Verrucaria volterrensis Servit, sp. n. . . . . . . + » 54
INDICE
La data che segue i titoli è quella di pubblicazione dell’ estratto
BASILEWSKY P. - Carabidae africains nouveaux des Musée de Génes
et de Milan. (3-X-1949)
BENOIT P. L. G. - Nouveaux Dryinidae (Hym.) du Continent Afri-
cain. (-1951)
BERIO E. - Terzo contributo alla conoscenza del Gen. Ozarba Wlk.
(Lep. Noctuidae). Sulla sistematica di alcune specie ascritte a
questo genere. (16-III-1950)
BLUTHGEN P. - Was ist Odynerus emortualis Sss. (1852.9)?
(Hymen. Eumenidae). (23-VI-1951)
Bozzo B. - Contributo alla conoscenza degli emoparassiti degli uc-
celli. Tav. IIL-VI. (5-IV-1951)
BREUNING S. - Nouveaux Lamiaires du Musée de Génes. (Coleop-
. tera, Cerambycidae). (6-V-1950)
BREUNING S. - Deux nouveaux Lamiaires du Musée de Génes (Co-
leoptera, Cerambycidae). (12-1-1951)
CHINA W. E. & USINGER R. L. - A new Genus of Tribelocepha-
linae from Fernando Poo (Hemiptera, Reduviidae), (20-XI-1949).
DE BEAUMONT J. - Notes sur quelques Sphecidae Nord-Africains
décrits par G. Gribodo. (4-XII-1950) .
DI CAPORIACCO L. - Una raccoltta di Aracnidi umbri. (10-II-1950)
DI CAPORIACCO L. - Res Ligusticae LXXX. - Aracnidi cavernicoli
liguri. (15-II-1950)
DI CAPORIACCO L. - Alcuni Aracnidi di grotte del Lazio.
(4-XII-1950) .
FESTA A. - Res Ligusticae LXXXIX. - Ulteriori notizie sulla Fauna
plioceanica del Genovesato. (13-II-1950)
FRANCISCOLO M. - Res Ligusticae LXXXI. - La fauna della Tann-a
do Balou, N. rr Li. e descrizione della larva di Bathysciola
pumilio Reitt. (4-III-1950)
»
» ,
»
»
»
»
343
LSINSIERI
298-302
131-157
327-339
305-309
180-201
303-304
43 47
261-267
62- 84
IOI-110
261-267
85-100
i LE 20
FRANCISCOLO M. - Diagnosi preliminari di nuovi Mordellidi (14°
contributo alla conoscenza dei Mordellidae). (Coleoptera Hete-
romera). - (7-Ikr0o50) Lo LL IS REA RI 130
GUIGLIA D. - Res Ligusticae LXXXII. - Il Tetragonurus Cuvieri
Risso, 1810, nel Golfo di Genova. (25-III-1950) . : A » 158-169
GUIGLIA D. - Missione biologica Sagan-Omo diretta dal Prof.
Edoardo Zavattari. Hymenoptera: Tenthredinidae, Scoltidae, i
Pompilidae, Sphecidae. Tav. II. (18-IX-1950) . . . . » 207-260
GUIGLIA D. - Res Ligusticae LXXXIII. - Nuova cattura di
Regalecus glesne Asc. nel Golfo di Genova. (5-XII-1950) . » 288-290.
LA GRECA M. - Mantodei Nicene del Museo di Storia Naturale
di Genova. (4+XII-1950) : SI Pa ei cae » 268-284
MASI L. - Missione biologica SO dal Prof. Edoardo
Zavattari. Hymenoptera: Braconidae (23-VI-1951) . ee ee rota]
OGNO P. - Osservazioni sopra un Turbellario della zona interco-
tidale della spiaggia di Boccadasse presso Genova. (6-V-1950). » 202-206
e
SACCHI C. = Contributo alla conoscenza del polimorfismo in
Heltcella (Trochotdea) pyramidata Drap. (Helictdae - Heli-
cellinae) della regione siciliana: esame di due popolazioni
del Golfo di Milazzo. (3-I--951) . Dt ‘ LELLA
SÉGUY E. - Res Ligusticae LXXVIII - Un nouveaux Phytomyza
parasite des Oeillets cultivés. (Dipt. Agromyzidae). (24-I-1950) » 56- 61
SERVIT M. - Novae species italicae Lichanum Pyrenocarporum.
(4-I-1950) a TE set RIME SS RE BONN ERE a ig A e E
STORACE L. - Spedizione zoologica del Marchese Saverio Patrizi
nel basso Giuba e nell’ Oltregiuba (VI-VIII-1934). Lepidot-
teri diurni. (11-XI-1949) . ‘ 5 are one A x x : » 12- 29
TORTONESE E. - Echinodermi della Somalia Italiana. Tav. I.
(2-XII-1949) 2 F : 3 4 È Se : : i » 30- 42
3 St x
SANERO E. - Alberto-Pdloux <-->. 2 es era
INVREA F. . Giacomo Mantero . ‘ i : È ; : +. M685 35cm
DOTT. FELICE CAPRA - DIRETTORE RESPONSABILE
; PRINTED IN ITALY
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AIXT VAON3D “LYN “LS ‘AID ‘SAN "NNY
ANN. Mus. Civ. ST. NAT. GENOVA LXIV TAV. III
Microfilaria di Milvus migrans govinda Sykes
In alto: x 600 appr.
In basso: x 800 appr.
ANN. Mus. Civ. ST. NAT. GENOVA LXIV TAV. IV
77 7
7
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In alto: Microfilaria di Corvus splendens splendens Vieill., x 800 appr.
In basso: Microfilaria di Corvus coronotdes culminatus Sykes, x 800 appr.
ANN. Mus. Civ. ST. NAT. GENOVA LXIV TAV. V
In alto: Microfilaria di Corvus coronoides culminatus Sykes, x 350 appr.
In basso: Trypanosoma di Pseudogyps bengalensis Gmel., x 1100 appr.
ANN. Mus. Civ. ST. NAT. GENOVA LXIV TAV. VI
Leucocytozoon di Francolinus pondicerianus pondicerianus Gmel.
In alto: x 950 appr.
In basso: x I100 appr.
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STAMPA PERIODICA ANNUALE.
GIACOMO DORIA
ss PUBBLICATI PER CURA DI C. ALZONA E F. CAPRA
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VOLUME LV
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3 DEC 19 1952
i LIBRARI
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È : GENOVA
E, FRATELLI PAGANO - TIPOGRAFI EDITORI - S. P. A. big «PA
SR 1951 - 1952 ;
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MUSEO CIVICO DI STORIA NATURALE “G. DORI
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PERSONALE SCIENTIFICO
Dott. CARLO ALZONA - Direttore incaricato.
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È Dott. FELICE CAPRA - Conservatore.
a Dott.ssa DELFA GUIGLIA - Assistente e bibliotecaria.
CONSERVATORI ONORARI =
March. Dott. FABIO INVREA 3 (Conservatore Onorario a vita dal 1925).
Avv. Proc. Dott. EMILIO BERIO - (dal 1935).
Rag. CESARE MANCINI - (dal 1935).
Prof. Ing. STEFANO LODOVICO STRANEO (dal 1939).
Dott. GUIDO BACCI - (dal 1942).
Dott. ALDO FESTA (dal 1949).
Sig. LEANDRO DE MAGISTRIS (dal 1949).
Prof. Dott. DOMENICO PUJATTI (dal 1949)
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La corrispondenza d’ufficio, le richieste di scambi e prestiti, i manoscritti
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FRATELLI PAGANO - TIPOGRAFI EDITORI - S.-P. A
1951 - 1952 E
GUIDO BACCI
ELEMENTI PER UNA MALACOFAUNA
DELL’ ABISSINIA E DELLA SOMALIA
PREMESSA
Nel corso di lavori dii sulle malacofaune dell’ Abissinia
e della Somalia mi si è presentata di volta in volta una serie di pro-
blemi zoogeografici di grande interesse. Come si inquadrano le faune
malacologiche di queste regioni nell’ambito di quella africana? Sono
esse omogenee nell'origine dei loro elementi? Quali faune hanno preso
parte alla loro formazione? Quali fattori paleogeografici e paleoclima-
tici hanno contribuito alla loro evoluzione?
Per quanto io abbia affrontato questi problemi tenendo conto
dei soli Molluschi terrestri e d’acqua dolce, è chiaro che le loro solu-
zioni si potranno applicare, per lo meno in gran parte, a tutto il com-
plesso della fauna. I Molluschi sono infatti uno dei gruppi che me-
glio si prestano per ricerche di questo genere. Rappresentati da gruppi
primitivi ed antichissimi, come anche da famiglie a rapida evoluzione,
| vincolati, più assai dei Mammiferi e degli Uccelli, al loro substrato,
sono senza dubbio fra gli indicatori faunistici più sicuri e più utili.
Rispetto agli Oligocheti e agli Artropodi, pur tanto utilizzati nelle
ricerche zoogeografiche e paleogeografiche, presentano il vantaggio in-
negabile di lasciare dei fossili che permettono di controllare certe con-
clusioni che potrebbero altrimenti sembrare arrischiate e poco fondate.
Ed io stesso in questo lavoro mi sono valso dello studio e del con-
fronto con la fauna fossile a conferma di talune mie asserzioni.
Il lavoro di analisi richiesto per la soluzione di problemi zoo-
geografici parte dal presupposto fondamentale che la sistematica sia
corretta. La mia principale fatica è stata perciò quella di riunire in
un catalogo le specie di Molluschi rinvenute fino ad ora elaborando,
in base alla conoscenza diretta del materiale, quanto è stato pubbli-
cato in proposito in una serie innumerevole di note e monografie par-
ziali e portando inoltre un contributo personale di nuovi reperti. Poi-
chè questa parte rappresenta la base del mio lavoro, ho creduto oppor-
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 1
2 : G. BACCI
tuno di chiarire in un capitolo a parte i criteri che ho seguito nella
elaborazione sistematica di un materiale studiato e descritto dai vari.
Aa., che mi hanno preceduto, con metodi e vedute estremamente
divergenti.
Allo stato attuale delle cose, per quanto riguarda la fauna afri-
cana, non si può fare altro che mantenersi nelle linee della sistema-
tica tradizionale, malgrado le profonde modificazioni concettuali che
hanno subito e stanno subendo i principi su cui essa si basa. E del
resto i dati e il materiale che ho avuto per ora a disposizione mi hanno
consentito solo in pochi casi di stabilire con sicurezza |’ esistenza di
cicli di razze, laddove con il precisarsi delle conoscenze e 1’ infittirsi
dei centri di raccolta se ne potrà in seguito constatare un numero ben
maggiore.
Non ho certo la pretesa di dire una parola definitiva sulle mala-
cofaune dell’ Etiopia e della Somalia. Tutt’ altro: ho voluto sola-
mente segnare una tappa su questo argomento, ricavando dalle cono-
scenze frammentarie che già se ne avevano e dalle mie particolari espe-
rienze tutte le conclusioni che se ne possono trarre al' momento pre-
sente. Ho già accennato che i risultati di questo lavoro saranno appli:
cabili al resto della fauna e ciò è tanto più importante in quanto que-
sto è il primo studio comprensivo su un intero tipo di animali del-
l’ Etiopia e della Somalia. i
Neill’ ultima parte del mio lavoro, oltre a trattare alcune que-
stioni sistematiche relative a singoli gruppi, esamino la distribuzione
dei Molluschi terrestri e di quelli d’acqua dolce, indico alcuni distretti
zoogeografici minori nell’ambito di quello somalo e di quello abis-
sino e infine analizzo le componenti delle loro malacofaune.
Accanto alle vestigia di una antichissima fauna gondwaniana,
rappresentate da tipi molto primitivi, che del resto sono assai più dif-
fusi nell’ Africa australe e nel Madagascar (Endodontidae, Acavidae,
alcune Artophantidae), si nota un buon contingente di forme delia
fauna africana che sono più numerose in Somalia, meno sull’ alto-
piano etiopico. Queste appartengono soprattutto a famiglie come
Pilidae (= Ampullaridae), Vaginulidae, Subulinidae, Achatiniciae,
Streptaxidae, Mutelidae, Aeteridae, le quali sono rappresentate da
molti generi anche nelle regioni neotropicale e orientale, stando così
a indicare comuni derivazioni faunistiche fra queste regioni. Ma di
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 3
ciò non mi occupo in questo lavoro. Hanno invece particolarmente
attirato la mia attenzione quelle forme che, appartenendo a generi o
famiglie caratteristiche di altre regioni zoogeografiche, appaiono come
straniere in mezzo alla regione africana, pur costituendo una percen-
tuale fortissima delle faune abissina e somala. |
Gia altri malacologi, come il Germain (1909) e il Con-
nolly (1928) avevano rilevato, specie in Somalia, l’esistenza di
famiglie come Pomatiasidae e di taluni generi che hanno ampia dif-
fusione nella regione indo orientale. Questi elementi sono meno dif-
fusi negli altipiani etiopico ed eritreo dove invece si ritrovano in gran
numero elementi di origine paleartica, meno comuni in Somalia
(Cochlicopidae, Vertiginidae, Clausilitdae, Vitrinidae, Helicidae,
Unionidae). In questa ineguale ripartizione della componente di ori-
gine orientale rispetto, a quella di origine paleartica io vedo il princi-
pale carattere distintivo fra le malacofaune delle due regioni e in que-
sto non concordo con Haas (1936) il quale ha voluto conside-
rare |’ Abissinia e la Somalia come una unità biogeografica a sè stante,
indicandola con la denominazione comprensiva di «Somal-Abessinien».
Dimostrerò a suo luogo che non si può parlare in questo caso di unità
biogeografica. Infatti nessun Pomatiasidae oltrepassa la linea del.
l’ Auasc per penetrare dalla Somalia in Eritrea o in Etiopia e d'altro
canto il grosso delle specie di origine paleartica resta localizzato come
in un rifugio nell’ altipiano etiopico, a parte poche forme eremiche o
xerofile (Euparypha, Eremina) che si spingono lungo le coste fino
alla Somalia settentrionale. Ho parlato di un rifugio, perchè i miei
reperti e la revisione di materiale fossile insufficientemente studiato in
precedenza, mi hanno permesso di accertare l’ esistenza di una fauna
quaternaria di tipo prevalentemente paleartico che si estendeva fino
alll’ antico fondo del Lago Rodolfo. Questo consente di interpretare
come relitti quaternari non solo le famiglie di Molluschi che ho citato
avanti, ma spiega la presenza di gruppi ad affinità paleartica come
Capridae (Capra walie) fra i Mammiferi, Lacertidae (Lacerta jacksoni,
L. wauerselli, Algyroides africanus) fra i Sauri, Viperidae (Vipera
hindu, V. superciliaris) fra gli Ofidi, Cobitidae (Nemachilus abyssi-
nicus) fra i Teleostei, per non citare che pochi esempi fra i più tipici
e dimostrativi, dei quali alcuni appartengono alla fauna abissina, altri
a quella africana orientale in senso zoogeografico. _
Pe
Beye Sette, erie
4 G. BACCI
Prima di chiudere questi brevi cenni introduttivi credo utile di.
avvertire che i miei elenchi sono limitati alle specie che si trovano
entro i confini dell’ Impero Etiopico, dell’ Eritrea, della Costa Fran-
cese dei Somali, della Somalia Britannica e della Somalia Italiana. A
tale zona corrisponde grosso modo la provincia malacologica nord
orientale di Pilsbry e Bequaert (1927).
Ho riportato per ciascuna forma, oltre alla citazione della descri-
zione originale, tutti i reperti e le sinonimie relative al territorio in
esame, aggiungendo anche in qualche caso la citazione di altri lavori
particolarmente interessanti. Tutte le località di raccolta entro i limiti
suddetti sono state indicate insieme ai nomi degli Aa. e a quelli ddi
rispettivi raccoglitori, se conosciuti.
Una non lieve difficoltà che ho incontrato è quella derivante dalla
incertezza e dalla confusione della toponomastica africana. Riesce
spesso difficile e talora impossibile riconoscere località i cui nomi sono
stati trascritti da Aa. di nazionalità diverse. Si aggiunga l’ instabilità -
delle sedi di popolazioni dedite al nomadismo, la scomparsa di vil-
laggi in seguito a razzie e ognuno si renderà conto che talora non è
possibile rintracciare le località esatte indicate dai viaggiatori. Che dire
poi quando in certi vecchi lavori si trova scritto per tutta indicazione :
Abissinia, Costa dei Somali, ecc.? Comunque ho seguito costantemente.
la norma di adottare la nomenclatura della carta a 1:1.000.000 pub-
blicata dalla C.T.I. quando ero certo della località, mentre ho con-
servato la grafia dei vari Aa. per quelle località che non ho potuto
identificare con assoluta sicurezza. =
Altre difficoltà non lievi mi sono state presentate dalla necessità
di consultare centinaia di lavori sparsi in periodici spesso difficilmente
rintracciabili. Debbo dire però che la eccezionale ricchezza delle biblio-
teche del Museo Civico di Storia Naturale di Genova e della Stazione
Zoologica di Napoli mi hanno consentito di prendere diretta cono-
scenza della totalità della letteratura malacologica relativa alle regioni
studiate.
Rilevava P. Hesse nella introduzione alla sistematica delle
Enidae (1932) che ogni studio d'insieme rappresenta un incentivo
per lavori ulteriori ed io mi auguro che questo mio primo tentativo
valga a suscitare nuovo interesse per i problemi che ho trattato.
PM ped Mme pe eo 00 Ne PI a een ZARA
Ù di PURI 7 a i
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 5
CENNI SULLE PRINCIPALI RICERCHE
In questi brevi cenni non tratterò in modo speciale dei viaggi ed
esplorazioni che hanno maggiormente contribuito alla conoscenza geo-
grafica delle regioni etiopica e somala, ma piuttosto dei principali con-
tributi che sono stati dati dai vari viaggiatori e dai malacologi alla
conoscenza della loro malacofauna. Dall’ esame degli itinerari risul-
terà che solamente alcune zone dell’ Fritrea, dello Scioa e della So-
malia possono dirsi sufficientemente esplorate. Per altri territori la rete
delle ricerche va diradandosi man mano che si procede verso ovest e
verso sud e tanto più preziosi diventano i reperti che se ne hanno.
Per quanto le esplorazioni scientifiche deill’ Etiopia si conside-
rino iniziate con il viaggio dello scozzese Ja mes Bruce (1769-
1771), le prime ricerche sistematiche sulla fauna abissina risalgono ai
viaggi di Eduard von Rippell (1832-1833). Questo natu-
ralista potè giungere fino a Gondar dove soggiornò circa sei mesi rac-
cogliendo fra l’altro un ricco materiale malacologico. Questo non fu
però illustrato in un'opera unica ma, comunicato a vari malacologi,
fu da questi descritto in opere di diverso valore scientifico. Troviamo
così alcune delle specie del: R ùppell nell’ « Index Molluscorum ».
del Beck, nelle « Symbolae ad Historiam Heliceorum » del
Pfeiffer, in lavori del Reeve, del Martens, del-
I Jickeli e del Bourguignat. La concisione con la quale i
vecchi conchiliologi cercavano di caratterizzare le varie forme rende
difficile identificare con assoluta sicurezza alcune delle specie raccolte
da questo primo ricercatore.
Dopo un intervallo di circa trenta anni, durante il quale diversi
esploratori e specialmente il D’ Abbadie (1837-47), accrebbero
le conoscenze geografiche sull’ Etiopia, si ebbero le importanti raccolte
di Heuglin e Steudner in Abissinia, nel paese dei Galla e
nel Sudan. E. von Martens, al quale si debbono lavori fon-
damentali sulla malacofauna dell’ Africa nord orientale e orientale,
pubblicò un elenco dei Molluschi di questa spedizione.
Anche l’ inglese Th. Blanford, che seguì in qualità di
geologo il corpo di spedizione britannico contro il Negus Teodoro,
ha lasciato un breve elenco di molluschi terrestri e d’ acqua dolce nel
suo classico volume sulla geologia e la zoologia dell’ Abissinia.
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"al
6 G. BACCI
Con il viaggio di Antinori, Beccari e Issel nel
1870 si inizia la serie delle esplorazioni scientifiche italiane. I frutti
di questa spedizione furono copiosissimi ed il viaggio da Massaua fino
a Cheren portò alla conoscenza di nuove specie pubblicate dal M o -
relet negli Annali del Museo di Genova. Dall’ esame di questa rac-
colta fu possibile rilevare la stretta affinità di alcune specie dell’ Eri-
trea con forme paleartiche, ma il Morelet non cercò di dare alcuna
spiegazione di questo fatto.
Carl Jickeli negli anni 1870-1871 percorse 1’ Eritrea da
Massaua alle montagne degli Habab sostando a Ghinda, nella valle
del Toccor, nella valle dell’Anseba, sul Rora Asghedè e in vari punti
del territorio degli Habab. Grazie alle sue ricerche estese ed accurate
potè raccogliere un gran numero di forme interessanti per la cono-
scenza delle relazioni faunistiche dell’ Abissinia settentrionale. Il suo
lavoro di insieme sulla malacologia dell’ Africa nord-orientale è note-
vole per la esattezza delle descrizioni, la valutazione quasi sempre
esatta ed equilibrata del valore sistematico delle forme citate edi è cer-
tamente uno dei migliori contributi alla conoscenza dellla malacofauna
etiopica.
Nella « Histoire malacologique d’ Abyssinie», pubblicata dal
Bourguignat nel 1883, sono ricapitolate tutte le precedenti ri-
cerche sulla malacofauna dell’ Abissinia e descritte le copiose raccolte
di Achille Raffray. Questi, essendo vice-console francese a
Massaua, fu incaricato di una missione presso il Negus Johannes: da
Massaua raggiunse Cheren e, attraverso gli altopiani dell’ Hamasien
e del Seraè, arrivò ad Adua. Partito da questo villaggio, dopo avere
attraversato le montagne del Gheralta, arrivò all’ altopiano dell’ En-
dertà, donde proseguì, visitando |’ Uoggerat ed il L. Ascianghi, fino
alla catena dello Zebur dove si trovavano le tende del Negus. Com-
piuta la sua missione, prese la via del ritorno attraversando prima il
massiccio dell’ Abbi Mieda, poi quello dell’ Abuna Josef, dal quale
scese a Socotà tornando nuovamente nell’ Endertà e fermandosi que-
sta volta a Macallè. Riprese quindi la via di Massaua dopo sei
mesi di viaggio. Mentre l'itinerario dell’ Jickeli si era svolto in
direzione sud-nord, quello del Raffray seguì un percorso da est ad
ovest, integrando così i risultati del primo. Purtroppo la pubblica-
‘
mays SRE Ri rt Dl e srl Fo ey ee
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 7
zione del Bourguignat ha il difetto, comune del resto a tutti
i lavori di questo A., di elencare un numero eccessivo di cosiddette
« specie », che ingombrano gli elenchi sistematici e, aumentando arti-
ficiosamente il numero degli endemismi, compromettono la correttezza
delle valutazioni zoogeografiche.
Scarsissime notizie si avevano sulla Somalia e la sua fauna fino
ai viaggi di Georges Revoil, il quale in un primo periodo
visitò la parte settentrionale di questa regione fino al capo Guardafui,
penetrando dagli approdi costieri nei territori interni degli Uarsangueli
e dei Migiurtini. Successivamente esplorava la Somalia meridionale
seguendo per buon tratto la valle dell’ Uebi Scebeli. Anche le raccolte
di questo viaggiatore furono illustrate in una serie di lavori del
Bourguignat.
In Etiopia si susseguivano intanto altri viaggi di esplorazione
e le relative raccolte naturalistiche. Nel 1882 il viaggiatore Paul
Soleillet, partito dal golfo di Tagiura, dopo di aver visitato il
Lago di Assal, il territorio degli Afari, 1’ Aussa e parte della valle del-
1 Auasc, raggiungeva la regione montuosa dello Scioa fermandosi
ad Ancober. Sempre al Bourguignat si deve lo studio degli
interessanti reperti del Soleillet.
Pure nello Scioa raccolse attivamente il Ragazzi, Direttore
della Stazione di Let Marefià presso Ancober: il Polionera
pubblicò in proposito un importante lavoro nel quale ha il merito
di prendere in considerazione i caratteri anatomici, che fino ad allora
erano trascurati dalla maggior parte dei malacologi. Lo stesso Pol-
lonera pubblicò dieci anni dopo, e cioè nel 1898, un elenco delle
specie raccolte dal Generale De Boccard nell’ altopiano eritreo
fin oltre il Mareb da una parte (Debaroa, Adi Ugri, Dobofelassi) e
oltre il Belesa fino ad Adigrat dall’ altra.
Le due famose spedizioni di Vittorio Bottego, così
feconde di risultati per la conoscenza geografica delle regioni del' Giuba
e dell’ Omo, portarono un discreto contributo anche alla conoscenza
della malacofauna somala, così come i due viaggi dell’ americano
Donaldson Smith. Questi, partito la prima volta da Berbera,
giunse per Sassabaneh fino aill’ Uebi, lo risali, quindi piegò a Sud
verso il L. Stefania ed il L. Rodolfo, donde scese all’ Oceano Indiano
8 Gi BACGCI:
attraversando l’ Africa Orientale Britannica. La seconda volta giunse
al L. Rodolfo per passare di là nella regione del Nilo. Le raccolte ma-
lacologiche furono studiate da Smith e dal Pilsbry.
Precedentemente (1893), la seconda spedizione del Ruspoli,
che già nel 1891 aveva esplorato buon tratto del medio Uebi Scebeli,
aveva portato alla scoperta del L. Abbaya (L. Margherita). Pur-
troppo la tragica fine del Ruspoli fece sì che le sue raccolte risultarono
assai scarse. Ho recentemente pubblicato le specie di Molluschi ripor-
tate da questa spedizione e dalla seconda del Bottego.
Scopi prevalentemente naturalistici, come le due seguenti, ebbe.
la spedizione del barone Carl Erlanger (1899-1901) e quindi fu
particolarmente ricca di risultati zoologici. La spedizione, partita da
Zeila, esplorava la valle dell’ Errer e il massiccio del Gara-Mulata,
indi, attraversato il territorio degli Arussi nell’ alta valle dell’ Uebi
Scebeli, giungeva ad Addis Abeba. Partita da questo centro, seguiva
la catena dei laghi Galla fino al Ciamò ed, esplorata l'alta valle del
Sagan, raggiungeva la conca di Burgi, donde proseguiva per Dolo e
Chisimaio. Al L. Margherita un compagno dell’ Erlanger, Oscar
Neumann, si separava dalla spedizione passando nel Caffa e, attra-
versati i monti Gurrafarda, scendeva nel Sudan Anglo Egiziano. Si
deve a questo ricercatore la massima parte delle notizie, che si hanno
sulla fauna dell’ estremo lembo occidentale dell’ Etiopia, pubblicate
dal Thiele solo nel 1933 per la parte malacologica. I Molluschi
delle ampie raccolte dell’ Erlanger furono illustrati dal Kobelt e
recentemente riesaminati da Haas.
Ebbero anche buoni risultati le due spedizioni del Barone
Maurice De Rothschild che, dopo aver condotto una mis-.
sione nell’ Etiopia settentrionale (Auasc-Addis Abeba), compieva un
secondo viaggio in Africa orientale ed al ritorno attraversava l’Abis-
sinia raggiungendo, dai laghi Rodolfo e Stefania, la regione del
Harrar. I Molluschi furono studiati dal Neuville e dall’An-
thony in una.serie numerosa (forse troppo) di pubblicazioni.
Il De Rochebrune e il Germain illustrarono le rac-
colte malacologiche dél visconte Du Bourg de Bozas il quale
da Zeila per Addis Abeba pervenne al L. Rodolfo.
Nella Somalia italiana si susseguirono poi diverse missioni esplo-
rative col duplice scopo di studiare le possibilità economiche della re-
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 9
gione e di approfondirne la conoscenza naturalistica: cosi le missioni
Stefanini - Paoli del 1913 e Stefanini- Puccioni
del 1924 che, attraverso pubblicazioni del Connolly, porta-
rono un forte contributo anche alla conoscenza della malacofauna so-
mala. Lo stesso dicasi della spedizione del Marchese Saverio Pa-
trizi nel basso Giuba, di cui ho illustrato le raccolte malacologiche. .
Al Connolly dobbiamo pure un lavoro comprensivo sui Mol-
luschi della Somalia Britannica ed un altro, assai importante, su quelli
del territorio di Addis-Abeba, al quale è annesso un elenco delle spe-
cie di Molluschi abissini conosciuti fino ad allora (1931).
Nel periodo di occupazione italiana dell’ Etiopia si verificò un
nuovo fervore di iniziative e di ricerche. I territori etiopici furono
percorsi con l'intento di indagarne le possibilità di sfruttamento e
di queste indagini si avvantaggiò la scienza. Fra le missioni con pre-
cisi intenti naturalistici segnalerò quelle promosse dall’ Accademia
d’ Italia e dirette dal Prof. Edoardo Zavattari, che hanno
‘portato un buon contributo anche nel campo malacologico attraverso
gli studi del Prof. C. Piersanti. Sono stati così studiati in
modo soddisfacente il territorio dei Borana e la regione del Sagan-Omo.
Accanto a questi principali ricercatori non vanno dimenticati
quei raccoglitori occasionali, i quali hanno portato contributi più mo-
desti ma sempre utili, trattandosi di regioni così imperfettamente cono-
sciute. I recenti avvenimenti hanno imposto una stasi a questa attività,
ma è probabile ch’ essa riprenderà con rinnovato ardore, perchè mossa
da un elemento fondamentale della psiche umana: lo spirito di inda-
gine e di ricerca.
CRITERI. SISTEMATICI
Nello studio sistematico di uno stesso gruppo di Molluschi i
malacologi sono spesso giunti a risultati molto divergenti. Come
esempio tipico è bastante citare quello delle specie del gen. Anodonta:
il Bourguignat ne distingueva 40 specie nell’ Italia settentrio-
nale. e centrale, il Locard 251 in Francia, il Westerlund
87 in Germania, mentre, secondo lo Schnitter e il Haas le
Anodonta europee e paleartiche si riducono alla sola Anodonta cygnea
L.. Divergenze simili sono tutt’ altro che eccezionali e basta adden-
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10 G. BACCI
tcarsi nello studio delle Heltcella paleartiche o delle Aetheria africane
per riscontrare analoghe disparità di criteri e di conclusioni.
In linea teorica non dovrebbe essere una questione di tendenza
o di gusto personale il decidere se due forme sono due specie separate
‘o due razze o delle semplici varianti fenotipiche. In pratica le cose si
rivelano assai complesse e, nel campo della malacologia, ciò si deve
in buona parte al fatto che la conchiglia è stata per lungo tempo ed
è tuttora |’ esclusivo oggetto di studio dei vecchi (e nuovi) conchilio-
logi. E’ venuto infatti naturale in un primo tempo di rivolgere I’ at-
tenzione a- quella parte del Mollusco che, per la sua facile conserva-
zione, il suo modificarsi da specie a specie e, diciamo pure, il suo pre-
gio estetico, costituisce un campo di studio facile ed allettante per lo
spirito un po’ ‘dilettantistico di taluni malacologi. Si comprende che.
avendo preso questo' indirizzo e portando all'estremo dei criteri esclu-
sivamente e grettamente morfologici, si sia giunti ad elevare al rango
di specie le più insignificanti variazioni fenotipiche. E questo è stato
tanto più possibile in quanto il guscio dei Molluschi ha valore anato-
mico, e quindi tassonomico, molto minore del guscio degli Echino-
dermi, dell’ esoscheletro degli Artropodi o dello scheletro dei Verte-
brati. Con questo non si vuole affatto negare un valore sistematico ai
caratteri conchiliologici, che anzi sono preziosi e indispensabili per
taluni gruppi, ma si afferma che il loro esame deve essere sempre
accompagnato, quando possibile, da quello degli organi interni.
Il rappresentante più cospicuo dell’ andazzo che tende a polve-
rizzare le specie è stato senza dubbio il Bourguignat, autore
fra l’altro di grosse monografie sulle malacofaune dell’ Abissinia e
della Somalia, il quale considerava la specie malacologica come una
entità astratta e riteneva di doversi elevare al rango specifico, esclusi-
vamente per i fini pratici della zoologia, ogni forma caratterizzata da
tre segni distintivi netti e costanti. Egli credette così di poter risolvere
con un procedimento semplicistico e quasi aritmetico una questione
biologica tanto delicata. Quali fossero poi i tre segni netti e costanti
appare dalle innumerevoli « specie » del Bourguignat e dei suoi allievi
che tuttora ingombrano la letteratura.
Accanto a questo deplorevole iprocedimento della « nouvelle
école », come si chiamava quella del Borguignat con i suoi seguaci,
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 11
vi è poi quello ancora più tipicamente dilettantistico di considerare le
conchiglie come oggetti da collezionare, senza tener conto che appar-
tengono ad animali che percorrono nelle loro fasi vitali una succes-
sione di aspetti morfologici diversi, hanno relazioni intime con il loro
ambiente fisico e biologico, variano spesso da un capo all’ altro della
loro area di distribuzione e infine ipresentano affinità con forme simili.
Avendo la sua base nella incapacità di trattare un argomento con spi-
rito scientifico, questa tendenza ha tuttora notevoli rappresentanti.
: Fortunatamente non mancano gli Aa. che, come l’Jickeli,
il Pollonera e, più recentemente, il Connolly eilHaas,
seguono un indirizzo equilibrato tenendo conto, quando possibile,
dell’ anatomia dell’ animale, della variabilità individuale e delle even-
tuali suddivisioni in razze locali.
Così stando le cose, ci si trova di fronte nella letteratura mala-
cologica e, in questo caso, in quella riguardante l’ Etiopia e la So-
malia, ad entità sistematiche che, pur avendo tutte il nome di specie,
rappresentano delle unità che non sono fra loro comparabili. Mentre
le une rispondono al concetto che, pur nella sua imprecisione, ci fac-
ciamo delle specie, altre rappresentano soltanto delle varianti fenoti-
piche o, nei casi più favorevoli, delle razze o sottospecie locali.
Viene così ad essere aumentato in modo fittizio il numero degli
endemismi, mascherando i caratteri reali della fauna e compromet-
tendo i risultati più interessanti di uno studio di sistematica regio-
nale: quelli zoogeografici.
Nella redazione del presente catalogo ho cercato soprattutto di
porre ad uno stesso livello le unità tassonomiche (specie o razze) equi-
valenti, ponendo in sinonimia buon numero di « specie » basate su
caratteri insignificanti. Purtroppo non in tutti i casi è stato possibile
stabilire con sicurezza l'identità di una specie con una precedentemente
descritta e allora ho preferito adottare una tattica conservatrice in at-
tesa di nuovi dati più probativi. Comunque il numero delle sinonimie
stabilite da me e da altri Aa. sta ad indicare il lavoro di analisi com-
piuto finora in questo senso. ‘
Non bisogna poi dimenticare che, trattandosi di regioni insuffi-
cientemente esplorate, molte volte lo studio di una forma viene ad
essere necessariamente limitato alla sola conchiglia in scarsi esemplari,
ees
SF Op ee. pe
12 G. BACCI
spesso provenienti da una sola localita. Ad ogni modo ogni notizia
sia pure frammentaria della fauna di zone poco conosciute è preziosa
e certamente si deve tener conto in questi casi anche delle specie di cui
non si conosce |’ anatomia interna o la variabilità. Seguendo dei cri-
teri troppo rigidi in questo senso si dovrebbe fra |’ altro rinunziare
agli studi paleontologici che pure hanno portato un contributo così
rilevante alla soluzione di problemi biologici fondamentali. Certo le
specie descritte su dati scarsi hanno un valore provvisorio e sono sem-
pre suscettibili di revisione, ma ciò non toglie che si possano e si deb-
bano studiare con frutto. Così son è nota la anatomia dell’ unica spe-
cie di Orcula che si conosce per |’ altopiano etiopico ma, poichè la con-
chiglia è sufficiente per caratterizzare il genere in modo inequivocabile,
questo basta a darci la certezza che una forma tipicamente paleartica
è migrata nelle alte montagne dell’ Abissinia.
In conclusione è bene chiarire che nella elaborazione di un cata-
logo di questo tipo ci si trova di fronte a difficoltà di due generi, le
une derivanti dal diverso concetto che delle entità tassonomiche hanno
o hanno avuto i vari Aa., le altre derivanti da limitazioni di indole
pratica a causa dei reperti scarsi e frammentari che si possono avere
da certe regioni.
Con ciò, pur essendo definitivamente acquisiti certi risultati, certi
altri conservano un carattere provvisorio specie nei casi in cui i soli
caratteri conchiologici si rivelano insufficienti a delimitare non solo
le specie ma perfino i generi. Il primo caso si verifica in gruppi, come
ad es. le Limtcolaria, nei quali la variabilità intraspecifica è enorme e
le forme sono svariatissime con evidente sovrapposizione di variazioni
fenotipiche sulla differenziazione genetica delle varie razze. Il secondo
caso si verifica fra gli Ariofantini e i Vitrinidi.
Secondo il Cuenot una buona specie si riconosce da tre cop-
pie di criteri basati rispettivamente sulla: morfologia e fisiologia, eco-
logia e distribuzione, fecondità interna e sterilità esterna. Non starò
a discutere sul valore oggettivo del concetto di specie, nè starò a ricer-
care se alcune delle coppie potrebbero farsi rientrare in altre, ma con-
sidererò questi criteri da un punto di vista pratico, come del resto ha
fatto il Cuenot stesso.
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 13
Come gia vedemmo, accanto alla morfologia della conchiglia,
lo studio anatomico dell’ animale si rivela prezioso nel precisare la
posizione sistematica di certi generi. Cosi lo studio dell’ apparato ses-
suale ha permesso di stabilire 1’ individualità di taluni gruppi di
Helicidae (Lejeania) e di Fruticicolidae (Urguessella, Debeauxhelix),
che altrimenti sarebbero stati confusi con generi affini paleartici. An-
che l’analisi approfondita dei caratteri conchiliologici ha però dato
dei risultati soddisfacenti specialmente con lo studio della protoconca.
ed anzi questo metodo, applicato con successo allo studio degli Unio-
nidi, ha contribuito a sminuire il concetto della uniformità della fauna
di acqua dolce africana. Lo studio della variabilità durante lo svi-
luppo si è dimostrato, quando si sono avute a disposizione serie nu-
merose di esemplari, di grande utilità per ridurre nei suoi giusti limiti
il numero delle specie e delle entità sistematiche minori. Fra queste
ultime ho rivolto un’ attenzione particolare a quelle forme che, occu-
pando un’ area di diffusione definita accanto a quella di altre che ne
differiscono per caratteri poco importanti, ne possono essere conside-
rate razze geografiche o sottospecie. Purtroppo in taluni gruppi, come
ad es. le Corbicula, la variabilità individuale è assai estesa e dà luogo
a forme estreme molto differenti da quelle tipiche, mentre la differen-
ziazione di razze locali è appena iniziata e difficilissima ad individuarsi.
In altri gruppi, peraltro, si è potuto stabilire una suddivisione di
razze, come ad es. nelle Aspatharia, mentre in altri, come ad es.
Cerastus o Limicolaria, tale lavoro di suddivisione è appena iniziato
per quanto l'esistenza di cicli di razze sia indubitabile in questi generi.
In tale campo di ricerche il criterio della distribuzione è a mio
parere di importanza fondamentale e può essere considerato come
elemento probativo nella soluzione di certe questioni. Io ho pertanto
applicato largamente questo criterio. Per esempio era stata citata per
il L. Tana una forma di Aspatharia che vive nel bacino del Niger.
Io ho riferito tale forma a una razza vivente nel Nilo e a ciò sono
stato indotto non solo da considerazioni morfologiche, di per sè suf-
ficienti, ma soprattutto da ovvii motivi geografici. Sempre per i din-
torni del L. Tana era stata descritta una nuova forma di Limicolaria
e attribuita come varietà alla Limicolaria roemeri Kobelt, che si trova
in Somalia nel territorio dell Ganale. Io l’ ho considerata invece appar-
tenente al ciclo di forme della Lim. sennaariensis Shuttl. che viene
RI
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Ce eS Rl SE LP Ney) STI
14 G. BACCI
cosi ad essere rappresentato da Lim. sennaariensis sennaariensis del
Sennaar, Lim. sennaariensis beccarti dell’ Eritrea, Lim. sennaariensis
tanensis della regione del L. Tana. Naturalmente questa soluzione
sarà sempre sub judice finchè il mio ravvicinamento, basato sui soli
caratteri conchiliologici, non sarà confermato dall’ esame dell’ appa-
rato genitale. E del resto è dubbio se in tutti i casi e in tutti i
gruppi di Molluschi il semiplice esame anatomico possa bastare a risol-
vere decisamente ogni questione di sistematica. Mi sembra invece che
l'indirizzo anatomico e quello conchiliologico si debbano l’ un
l’ altro profondamente congiungere per addivenire ad un sistema il
più possibile naturale. Il criterio della distribuzione geografica dovrà
poi essere la pietra di paragone su cui saggiare la fondatezza delle
soluzioni sistematiche, in quanto sarà certamente più naturale quel
sistema che spiega in modo più soddisfacente i rapporti geografici che
sono di natura temporale, oltre che spaziale.
Per valermi ancora dell’ esempio precedente, la soluzione che ho
proposto per la Limicolaria, oltre ad essere soddisfacente dal punto
di vista zoogeografico, si inquadra nelle moderne vedute sulla costi-
tuzione delle specie e ci offre un filo conduttore per un orientamento
nel groviglio delle innumerevoli forme di questo genere.
Mi sembra dunque che nessun dubbio possa sussistere sulla
grande importanza che si deve dare al criterio della distribuzione,
specie quando si consideri una fauna dal punto di vista regionale e
quando, come nella maggior parte dei Molluschi, l’ animale è legato
al substrato e poco suscettibile di spostamenti.
Non mi risulta che siano mai state istituite esperienze sulla
fecondità interna e sterilità esterna fra razze o specie di Molluschi
africani. Del resto lo stesso Dobzhansky, che questo criterio
considera decisivo, riconosce che il sistematico nella maggior parte dei
casi può giungere emipiricamente con gli altri metodi a individuare
con sicurezza le entità specifiche.
Gli stretti rapporti che esistono fra sistematica e zoogeografia si
manifestano ancora più chiaramente quando si passa a considerare
divisioni sistematiche superiori, come generi e famiglie.
Nella sua opera classica sulla distribuzione geografica degli ani-
mali (1876) il Wallace considerava il genere Helix inutilizza-
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 15
bile per la separazione di provincie zoogeografiche, perchè lo riteneva
diffuso su tutta la terra. Ora il Wallace, non avendo particolari no-
zioni di malacologia, si era servito per informazione della vecchia
« Monographia Heliceorum » del Pfeiffer nella quale appunto
tutte le chiocciole che assomigliano sia pure lontanamente alla Helix
pomatia (genotipo) venivano riferite senza discriminazione al genere
Helix, quale era concepito in antico. In processo di tempo l’ appro-
fondirsi delle conoscenze anatomiche e la valutazione più esatta delle
caratteristiche conchiliologiche permise di suddividere questo raggrup-
pamento artificiale in diversi gruppi naturali: generi e perfino fami-
glie. Si è visto poi che questi gruppi si inquadrano nell’ ambito delle
regioni zoogeografiche naturali proposte per i continenti dallo
Schlater prima (1864), poi modificate dal Wallace (1876)
e dal Blandford (1890). Così i Vallonitdae sono limitati quasi
esclusivamente alla regione oloartica, i Polygyridae alla neartica fino
al Messico e al Honduras, gli Zonitidae all’ emisfero settentrionale,
il gruppo primitivo delle Ariophantidae all’ Africa, all’ Asia meri-
dionale e orientale, ad isole dell’ Oceano Indiano e del Pacifico occi-
dentale, mentre gli Acavacea provengono dall’ antico continente del
Gondwana, diffondendosi nei territori dell’.emisfero meridionale, in
cui hanno più o meno variato. Non starò a enumerare la distribu-
zione di tutte le altre famiglie che erano comprese nel vecchio genere
Helix poichè ciò occuperebbe troppo spazio e esorbiterebbe dal mio
scopo. Mi basta aver mostrato che i gruppi naturali derivati dallo
smembramento di quel genere artificiale corrispondono nella loro
distribuzione alle regione zoogeografiche naturali della terra.
Così i risultati della sistematica, applicati alla biogeografia, ne
confermano le conclusioni e ne ritraggono essi stessi una riprova.
Quello che si è visto valere per le grandi regioni della terra vale anche
per le divisioni zoogeografiche minori e quindi anche per la Somalia
e l’ altopiano etiopico. Valga un esempio per tutti. Dagli Aa. prece-
denti erano state citate per queste regioni due rappresentanti della
famiglia Neritidae di Prosobranchi e precisamente Neritina africana
(Reeve), che si è trovata in Eritrea e Neritina natalensis delle foci del
Giuba. Ora io ho potuto mettere in evidenza che mentre quella della
Somalia è una Neritina vera e propria, quella dell’ Eritrea appartiene
16 G. BACCI
al genere Theodoxus, che ha distribuzione prevalentemente palear-
tica, e ad una sezione (Neritaea) limitata all’ A. Minore e al sistema
del Nilo.
E’ con questo confermato ancora una volta, uno dei caratteri
distintivi fra fauna somala ed etiopica: predominanza relativa di
elementi africani tipici nella prima, abbondanza di forme paleartiche
nella seconda.
Un altro principio ancora viene confermato, se pur ce. n'era
bisogno, ed è questo: che la scissione dei vecchi generi tradizionali
risponde, almeno in molti casi, a profonde e intime differenze fra le -
specie che ne facevano parte, differenze di cui la distribuzione geo-
grafica è, oltre a quelle morfologiche, una delle molteplici espressioni.
Per quanto riguarda il delicato problema della nomenclatura
debbo dire che, mentre da una parte mi sono attenuto senza esita-
zione alle norme internazionali, anche se ho dovuto abbandonare
denominazioni tradizionali e consacrate dall’ uso, da un’ altra, in_par-
ticolare per i gruppi inferiori alla specie, mi sono trovato spesso nel-
l’ imbarazzo. Talvolta non è possibile decidere se ci si trova di fronte
a una razza geografica o a una semplice varietà, sia pure ben distinta;
talvolta ci si trova di fronte a forme di passaggio fra’ una razza e
l’altra e allora viene fatto di domandarsi che nome si debba dare
loro. Alcune volte ancora si danno ecotipi di forma estremamente di--
versa con «individui che presentano tutti i passaggi possibili e allora
st ha il problema, se le differenze siano solo fenotipiche o in parte
anche genetiche e in quale misura. Su questi problemi si innesta quello
della nomenclatura. Lo sforzo derivante dalla difficoltà di accordare
la complessità dei fatti con la necessità di esprimerli nelle formule.
schematiche ed immutabili della tassonomia linneana è uno dei più
seri per il sistematico e bisogna riconoscere che in certi gruppi si può
solo giungere a soluzioni di compromesso. Comunque si deve accet-
tare lo schema linneano per quello che vale: creato in un’ epoca in
cui certi problemi non erano a fuoco, resta peraltro, con tutte le sue
manchevolezze e insufficienze, l’ unico mezzo di esprimere in modo
razionale e sintetico i principali fra i rapporti naturali delle specie.
Nel catalogo ho talvolta aggiunto al nome specifico un terzo
nome che indica una sottospecie o razza geografica, quale viene defi-
TRL ie Rae Rie et Pie ath in ee wee oth Aah re til bel tino aa a
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 17
nita specialmente nei lavori del Rensch, talaltra tra il secondo
e il terzo nome ho aggiunto l’ espressione var. (varietas) per indicare
che la forma, pur essendo distinta dal tipo con caratteri evidenti, si
trova associata ad esso nella stessa località.
Non mi sembra che sia per ora utile l’ adozione di una nomen-
clatura più spinta di quella trinomia in quanto dei frazionamenti
maggiori si presterebbero ad apprezzamenti troppo personali o sog-
gettivi, per rappresentare un utile passo in avanti nella sistematica
malacologica attuale. E ciò a maggior ragione in una fauna nella quale
la conoscenza della variabilità delle singole forme è ben lungi dal
potersi considerare completa.
CATALOGO SISTEMATICO
Fam. NERITIDAE
Gen. Theodoxus Montfort, 1810
Sect. Neritaea Roth, 1855
Theodoxus (Neritaea) africanus (Reeve)
Neritina africana Reeve, 1856, Conchol. Icon., Neritina, sp. 138; Theodoxta
africana Bourguignat, 1883, p. 132.
Al disotto del L. Tana (Bourguignat, leg. Verreaux); dintorni
di Massaua (Bacci, leg. Beccari).
Questa forma è identica al Theod. (Neritaea) niloticus (Reeve)
che deve pertanto passare in sinonimia.
Gen. Neritina Lamarck, 1816
Neritina natalensis Reeve
Neritina natalensis Reeve, 1856, Conchol, Icon., Neritina, sp. 75; Theodoxus
natalensis Connolly, 1928 a, p. 152.
Bieja, Giumbo alla foce del Giuba (Connolly, leg. Stefanini).
Fam. CYCLOPHORIDAE
Gen. Maizania Bourguignat, 1889
Maizania intermedia (Martens)
Cyclophorus intermedius Martens, 1897, p. 8, tv. II, f. 3; Maizanta inter-
media Thiele, 1933, p. 313.
Fiume Uma, Gimma, Anderaccia Detscha, M.ti Chella, Scheko
Gurafarda (Thiele, leg. Neumann).
18 G. BACCI
Fam. VIVIPARIDAE
Gen. Bellamya Jousseaume, 1886
Bellamya unicolor unicolor (Olivier)
| Cyclostoma unicolor Olivier, 1804, Voy. Emp. Othom., II, p. 39, Atl., tv.
XXXI, f. 9 a-b; Paludina unicolor Martens, 1866 b, p. 97; Vivipara unicolor
Jickeli, 1874, p. 235; Bourguignat, 1883, p. 130; Viviparus unicolor Thiele,
1933, Pp. 313; Bacci, 1940c, p. 454 (subfossile); Piersanti, 1940, p. 237, f. 28-
29; Viviparus (Bellamya) unicolor Bacci, 1941, p. 120.
L. Tana (Martens, leg. Heuglin; Piersanti, miss. L. Tana);
Fiume Suc Suc (Thiele, leg. Neumann); subfossile nell'antico fondo
del L. Zuai (Bacci, leg. Parenzan).
Bellamya unicolor abyssinica (Martens)
Paludina abyssinica Martens, 1866, p. 97, tv. III, f. 7; Vivipara abyssinica
Jickeli, 1874, p. 239; Bourguignat, 1883, p. 130; Viviparus unicolor abyssinicus
Piersanti, 1940, p. 238, f. 3.
Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); L. Tana (Jickeli,
leg. Steudner; Piersanti, miss. L. Tana).
Bellamya capillata (Frauenfeld)
Vivipara capillata Frauenfeld, 1865, Verhandl. Zool. Bot. Ges. Wien, XV,
p. 523, tv. XXII, f. 11-12; De Angelis e Millosevich, 1900, p. 145, tv. IV, f.
8 a-b; Vivipara jeffreysi De Angelis e Millosevich (non Frauenfeld), 1900, p. 146,
tv. IV. f. 9 a-b: Vivipara smithi De Angelis e Millosevich, 1900, p. 146, tav. IV,
fig. 10 a-b.
Subfossile nell’ antico fondo del L. Rodolfo (De Angelis e
Millosevich, 2% sped. Bottego).
In un lavoro in corso di pubblicazione dimostro che gli esem-
plari di Bellamya del L. Rodolfo, descritti da De Angelis e Millo-
sevich sotto tre denominazioni diverse, sono da riferirsi indistinta-
mente a Bellamya capillata (Frauenfeld).
Fam. AMPULLARIIDAE
Gen. Lanistes Montfort, 1810
Lanistes carinatus (Olivier)
Ampullaria carinata Olivier, 1804, Voy. Emp. Othom., II, p. 39, Atl. tv.
XXXI, f. 2 a-b; Lanistes carinatus Martens, 1895, p. 66; Connolly, 1928 a, p.
138; Thiele, 1933, p. 313; Bacci, 1939, p. 333; Bacci, 1941, p. 121; Meladomus
Duveyrianus Revoil, 1885, p. 39, tv. VI, f. 5.
Torda, Anole, Burdo, Giuhar e Sarta Fringalle nella Valle dello
Uebi (Connolly, leg. Stefanini); fra Bardera e Brava (Martens, 1°
Mena ti Fes Ss Wad ey oa aie era I va
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 19
sped. Bottego); Belet Amin sul Giuba (Bacci, sped. Patrizi); Bulo-
burti nello Uebi (Bacci, leg. Cecioni); basso Acobo (Thiele, leg.
Neumann).
Lanistes carinatus var. perfectus Pallary
Lanistes bolteni var. perfectus Pallary, 1909, Mem. Inst. Egypt, VI, p. 62;
Lanistes carinatus var. perfectus Connolly, 1928 a, p. 139.
Uascianle, Sarta Fringalle, Margherita, Genale (Connolly, leg.
Stefanini).
Gen. Meladomus Swainson, 1840
Meladomus olivaceus (Sowerby)
Paludina olivacea Sowerby, 1834, Gen. Shells, XL, tv. CLXXXIII, f. 3; La-
nistes olivaceus Connolly, 1928 a, p. 194, f. 4; Meladomus olivaceus Piersanti,
1941, p. 278.
Somalia Meridionale (Connolly, leg. Stefanini); foci del Sagan
(Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Meladomus ovum (Troschel)
Lanistes ovum Troschel, 1845, Arch. Naturg., XI, 1, p. 215; Jickeli, 1874,
p. 230; Lanistes (Meladomus) ovum Thiele, 1933, p. 313.
Abissinia, fiume Niebohr (Jickeli, leg. Heuglin e Steudner);
basso Acobo. (Thiele, leg. Neumann).
Gen. Pila Réding, 1798
Pila ovata ovata (Olivier)
Ampullaria ovata Olivier, 1804, Voy. Emp. Othom., II, p. 39, Atl., XXXI,
Pat tats 932 PAIS Piersanfi,0 1041, ps. 775 tf. 44-45.
Malca Durmesa 70 km. a sud di Bardera, fra Malca Durmesa e
il L. Sololo, valle del Ganale pr. Are Dare (Haas, sped. Erlanger);
piana di Gondaraba e bacino del L. Stefania, foci del Sagan, piana
di Nargi, foci dell’ Omo (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Pila ovata bridouxi (Bourguignat)
Ampullaria bridouxi Bourguignat, 1890, Ann. Sc. Nat., Zool., (7) X, tv.
V, f. 22; De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 7, tv. XVII; Neuville e An-
thony, 1906 e, p. 278. i
Fiume Omo (De Rochebrune e Germain, miss. Du Bourg de
Bozas); L. Stefania (Neuville e Anthony, sped. Rothschild).
a n
Puy: vo ; a
“tite
20 G. BACCI
Pila wernei (Philippi)
Ampullaria wernei Philippi in Martini e Chemnitz, 1851, Syst. Conch. Cab.,
I, 20, p. ro, tv. XVII, fi 2; “Pile wernet! Thiele, 19337 p.)303. eae (Pila)
wernei Wagner, 1941, p. 80, tv. II, f. 1-2; Pila kordofana De Rochebrune e
Germain, 1904 b, p. 6.
Taka (Wagner, coll. Arciduca Giuseppe); basso Acobo (Thiele,
leg. Neumann); fiume Omo (De Rochebrune e Germain, miss. Du
Bourg de Bozas).
Pila speciosa (Philippi)
Ampullaria speciosa Philippi, 1849, Zeitschr. f. Malak., VI, p. 18; Mo-
relet, 1860, p. 107; Billotte, 1885, p. 11; Martens, 1895, p. 65; Pila speciosa
Connolly, 1928 a, p. 23; Nardini, -1933, p.‘ 183; tv. XXII, f. 7: Bacci, rose,
Pp. 334; Bacci, 1941, p. 121; Ampullaria revoili Billotte, 1885, p. 103; De Ro-
chebrune e Germain, 1904 b, p. 6; Ampullaria speciosa var. revoili Martens,
1895, p. 65.
Fiume Giuba (Morelet, leg. Vesco); fra Bardera e Buti Gourar
Ganana (Martens, 1° sped. Bottego); Torda, Anole, Giuhàr, Genale
(Connolly, leg. Stefanini); subfossile nella piana di Giumbo (Nar-
dini, leg. Stefanini); Belet Amin (Bacci, sped. Patrizi); Scioscioblè nel-
i’ Uebi (Bacci, 2* sped. Ruspoli); torrente Baidoa (Bacci, leg. Ci-
terni); fra Mogadiscio e Gheledi, paludi e fiumi fra Merca e Moga-
discio (Billotte, leg. Revoil); fiume Omo (De Rochebrune e Germain,
sped. Du Bourg de Bozas).
Pila speciosa var. globosa (Germain)
Ampullaria speciosa var. globosa Germain, 1905, Bull. Mus. H. N. Paris,
p. 328; Pila speciosa var. globosa Connolly, 1928 a, p. 138.
Giumbo (Connolly, leg. Stefanini). —
La località tipica di questa varietà è: Rive del Congo presso
Stanley Pool (Germain, miss. Foureau Lamy). Ora secondo Pilsbry
e Becquaert (1927, p. 176) la presenza di Pila speciosa nel Bacino
del Congo appare molto dubbia. Qualora la sua assenza da questo
fiume venga dimostrata, ciò che è molto probabile data la particolare
distribuzione di Pila speciosa, cadrebbe anche la identificazione della
forma di Giumbo con la particolare varietà del Congo.
Pila gradata (E. A. Smith)
Ampullaria gradata E. A. Smith, 1881, Proc. Zool. Soc. London, p. 289,
tv. XXXIII, f. 22; Martens, 1895, p. 65; Pila gradata Connolly, 1928 a, p. 138;
Bacci, 1939, p. 334; Bacci, 1941, p. 120; Ampullaria ruchetiana Billotte, 1885,
p. 105, tv. VI, f. 1; Ampullaria dumesniliana Billotte, 1885, p. 104, tv. VI, f. 2.
MALACOFAUNA ABISSINA E: SOMALA 21
Fra Bardera e Brava (Martens, 1° sped. Bottego); Agerrar (Con-
nolly, leg. Stefanini); Belet Amin (Bacci, sped. Patrizi); Uebi Gestro
(Bacci, 2* sped. Ruspoli); fiume Uebi sopra Gheledi, Uebi Doboi so-
pra Mekerka (Billotte, leg. Revoil).
Fam. VALVATIDAE
Gen. Valvata O. F. Muller, 1774
Valvata nilotica nilotica Jickeli
Valvata nilotica Jickeli, 1874, p. 223, tv. VII, f. 29; Bacci, 1940c, p. 454.
Subfossile nell’ antico fondo del L. Zuai (Bacci, leg. Parenzan).
Valvata nilotica scioana Pollonera
Valvata nilotica var. scioana Pollonera, 1888 b, p. 62; Valvata nilotica
scioana Bacci, 1940 c, p. 454.
Debra Berhan nello Scioa (Pollonera, leg. Ragazzi); subfossile
nell’ antico fondo del L. Zuai (Bacci, leg. Parenzan).
Valvata revoili Bourguignat
‘ Valvata revoili Bourguignat, 1889, p. 189, tv. VIII, f. 5-6.
Fiume Uebi sopra Gheledi (Bourguignat, leg. Revoil).
L’ appartenenza di questa specie al gen. Valvata è da accettare
con riserva.
Fam. POMATIASIDAE
Gen. Otopoma Gray, 1850
Sect. Otopoma s. str.
Otopoma (Otopoma) obtusum Pfeiffer
Otopoma obtusum Pfeiffer, 1862, Malak. Blatt., p. 202; Connolly, 1928 a,
p. 131; Bacci, 1941, p. 121; Rochebrunia obtusa Bourgugnat, 1882, p. 85;
Bourguignat, 1889, p. 147.
Daganeil, El Gafi nella pen. di Hafun, Durgala (Connolly, leg.
Stefanini); fra Tohen e Binnah, fossile nei depositi recenti della valle
dell’ Uebi fra Merca e Gheledi (Bcurguignat, leg. Revoil); Hafun
(Bacci, leg. Varriale).
Otopoma (Otopoma) revoili (Bourguignat)
Rochebrunia revoili Bourguignat, 1882, p. 86, f. 65-66; Otopoma revoili
Connolly, 1928 a, p. 131.
Fra Tohen e Binnah (Bourguignat, leg. Revoil); Migiurtinia :
località non precisata (Connolly, leg. Stefanini).
ON MITA
22 G. BACCI
Sect. Georgia Bourguignat 1882
Otopoma (Georgia) naticopsis | Bourguignat)
Georgia ‘naticopsis Bourguignat, 1882, p. 71, tv. III, f. 43-48; Bourgui-
gnat, 1889, p. 143; Connolly, 1931a, p. 335; Otopoma (Georgia) naticopsis
Connolly, r.928%a; Sp. rs: Bacci, nowt, spt 20k
Collina 5 Km. a N. del Campo di Halin superiore (Connolly,
leg. Macfadyen); Marojeh (Connolly, leg. Barrington-Brown); El-
medou, Taban Toh, Jeh, valle del Nogal, Cala Bacba, Chor-Aded
(Connolly, leg. Stefanini); valle del Darrar, Fararalè (Bourguignat,
leg. Revoil); Gardò, Hanghei, Uadi Chellichet (Bacci, leg. Cecioni);
dintorni di Merca fra Brava e Mogadiscio (Bourguignat, leg. Revoil).
Otopoma (Georgia) guillainopsis guillainopsis (Bourguignat)
Cyclostoma guillaini Pfeiffer (non Petit), 1853, Conch. Gab., tv. XXXV,
f. 7-8; Rochebrunia guillainopsis Bourguignat, 1882, p. 81; Bourguignat, 1889,
p. 146; Otopoma (Georgia) guillainopsis Connolly, 1928, p. 132; Bacci, 1941,
piera.
Dintorni di Mogadiscio (Pfeiffer, leg. ?; Bourguignat, leg. Re-
voil; Connolly, leg. Stefanini; Bacci, leg. Cecioni); dintorni di Ghe-
ledi fino a Merca (Bourguignat, leg. Revoil); Itala (Bacci, leg.
Cecioni).
Otopoma (Georgia) guillainopsis obbiensis Gannene
Otopoma (Georgia) guillainopsis s. sp. opbiensis Connolly, 1928 b, p. 133,
tv, ILIFE. 16; Bacck To4I; piotza.
Molgangib e Garbauen nel Paese di Obbia (Connolly, leg. Ste-
tanini); 77 Km. a NE di Obbia (Bacci, leg. Cecioni).
Otopoma (Georgia) guillaini (Petit)
Cyclostoma guillaini Petit, 1850, p. 51, tv. IV, f. 3; Morelet, 1860, p. 99;
Georgia guillaini Bourguignat, 1882, pp. 69 e 72, f. 49; Bourguignat, 1889,
P. 144; Otopoma (Georgia) guillaini Connolly, 1928 a, p. 133; Bacci, 1941,
purses:
Mogadiscio (Petit, leg. Guillain; Morelet, leg. Vesco); da Ghe-
ledi fino ai dintorni di Merca e di Mogadiscio (Bourguignat, leg. Re-.
voil); Bur Dhofer e Cala Bacba in Migiurtinia, Garbauen, Ilbehlà e
~Giré nel paese di Obbia, Bur Bitthale nel' bacino del medio Uebi
(Bourguignat, leg. Revoil); Bender Chassim (Bacci, leg. Cecioni).
Otopoma (Georgia) perrieri perrieri (Bourguignat)
Otopoma perrieri Bourguignat, 1881, p. 4; Georgia perrieri Bourguignat, 1882,
. 73, tv. III, f. 50-51; Bourguignat, 1889, p. 144; Otopoma (Georgia) perrieri
Pp
Smith, 1899. p. 37; Connolly, 1928 a, p. 134; Connolly, 1931 a, p. 336; Bacci,
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 23
1941, p. 122; Otopoma potriert Bourguignat, 1881, 6; Hoyle e Standen,
1901, p. 5; Kobelt, 1910, p. 4, tv. IX, f. 1-3; Georgia potrieri Bourguignat, 1882,
p. 74, tv. III, f. 54-56; Bourguignat, 1889, p. 144.
Fra Tohen e il Capo Guardafui, valle del Darrar, dintorni di
Merca (Bourguignat, leg. Revoil); Taban Tah, Uadi Hamud in Mi-
giurtinia, Bar Madeghe, Dugiuma, Cal - ie - Corar, Gambole, Bur Af-
medò, Bur Budulca, Berdale, Mogadiscio (Connolly, leg. Stefanini);
Collina Gal Gudan, Collina Her Gauat, Lasdur, Collina Durfahrli,
Bihen Gaba, El Gumba’ el, M. Surad, estremità orientale di Siradleh
a 1700 m,, distretto di Erigavo (Connolly, leg. Macfadyen); territorio
dell’ Uebi (Hoyle e Standen, leg. Koettlitz); Ogardain (Smith, leg.
James); Marobieh, Megag, Lugat (Smith, leg. Donaldson Smith);
Km. 60 da Rocca Littorio per Gherrouei, fra Bugda Acable e El Dub-
bo, El Gambole, ripa di Baduein (Bacci, leg. Cecioni).
Otopoma (Georgia) perrieri revoili (Bourguignat)
Georgia revoili Bourguignat, 1882, p. 76, tv. III, f. 52-53; Bourguignat,
1889, p. 144; Otopoma (Georgia) perrieri var. revoili Connolly, 1928 a, p. 136:
Bacci. 1941. p. 122.
Fararalè e subfossile nella valle dell’ Uebi (Bourguignat, leg. Re-
voil); El Gafi nella penisola di Hafun, Bur Budulca in Somalia meri-
dionale (Connolly, leg. Stefanini); Ehil, Gardò, Bur Gheri Fud, M.
Carcar (Bacci, leg. Cecioni).
Sect. Revoilta Bourguignat, 1882
Otopoma (Revoilia) milne-edwardsi (Bourguignat)
Revoilia milne edwardsi Bourguignat, 1881, p. 10; Bourguignat, 1882, p.
88, f. 57-59.
Capo Guardafui e fra Tohen e Binnah (Bourguignat, leg. Revoil).
Gen. Ligatella Martens, 1880
Ligatella delmaresi (Bourguignat)
Rochebrunia delmaresi Bourguignat, 1887, Bull. Soc. Malac. France, p. 269;
Ligatella delmaresi Connolly, 1928 a, p. 137; Bacci, 1939, p. 335-
Giumbo, fra Genale e Audegle, fra Revai e Sorori (Connolly,
leg. Stefanini); Belet Amin (Bacci, sped. Patrizi).
Ligatella erlangeri erlangeri Kobelt
Ligatella erlangeri Kobelt, 1910, p. 41, tv. IX, f. 4; Connolly, 1928 a, p. 37.
Djeroko sul Daua (Kobelt, sped. Erlanger); Audinle nel Baidoa
(Connolly, leg. Stefanini).
24 G. BACCI
Ligatella erlangeri carolinae Kobelt
Ligatella erlangeri (subsp.) carolinae Kobelt, 1910, p. 42, tv. IX, f. 5-6;
Connolly, 1928 a, p. 137; Bacci, 1939, p. 334; Bacci, 1941, p. 124.
Chisimaio (Kobelt, sped. Erlanger); colline fra Sahauen e Bibahal
sopra Bardera (Connolly, leg. Stefanini); fra Chisimaio e Burgao
(Bacci, sped. Patrizi); Gambole (Bacci, leg. Cecioni).
Ligatella hilgerti Kobelt
Ligatella hilgerti Kobelt, 1910, p. 43, tv. IX, f. 7-8; Haas, 1932, p. 178.
Presso Chisimaio (Kobelt, sped. Erlanger); Waho sul Ganale 35
Km. circa a Ovest di Bardera (Haas, sped. Erlanger).
Ligatella ellerbecki Kobelt
Ligatella ellerbecki Kobelt, 1910, p. 44, tv. IX, f. 9. i
Territorio del Daua (Kobelt, sped. Erlanger).
Ligatella daroliensis Kobelt
Ligatella daroliensis Kobelt, 1910, p. 45, tv. IX, f. 10-12.
Daroli (Kobelt, sped. Erlanger).
Ligatella cecionii (Bacci)
Tropidophora (Ligatella) cecionii Bacci, 1941, p. 123, f. 1.
Buloburti (Bacci, leg. Cecioni).
Ligatella anceps dauaénsis Kobelt
Ligatella anceps Martens, 1895 (non Martens 1878), p. 63; Ligatella dauaénsis
Kobelt, 1910, p. 46, tv. IX, f. 13; Haas, 1932, p. 178; Piersanti, 1941, p. 277,
f. 43; Ligatella anceps dauaénsis Bacci, 1941, p. 122.
Fra Bardera e Brava (Martens, Bacci, 1° sped. Bottego); terr. del
Daua sopra Bardera (Kobelt,-sped. Erlanger); territorio del Ganale pr.
Bardera (Haas, sped. Erlanger); Baidoa (Piersanti, miss. Sagan Omo).
Ligatelta barderensis Kobelt
Ligatella barderensis Kobelt, 1910, p. 47, tv. IX, f. 14.
Bardera (Kobelt, sped. Erlanger).
Ligatella zanguebarica (Petit)
Cyclostoma zanguebaricum Petit, 1850, Journ. de Conch., I, p. 53, tv. II,
f. 5; Rochebrunia zanguebarica Boursuicuat: 1889, p. 147.
Gheledi nella bassa valle dell’ Uebi, Merca (Bourguignat, leg.
Revoil).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 25:
Ligatella dubiosa Kobelt
Ligatella dubiosa Kobelt, 1910, p. 47, tv. IX, f. 15; Tropidophora (Liga-
tella) dubiosa Bacci, 1941, p. 124.
Presso Chisimaio (Kobelt, sped. Erlanger); Km. 50 da Itala
verso |’ interno (Bacci, leg. Cecioni).
Ligatella luxurians Kobelt
Ligatella (dubiosa var.?) luxurians Kobelt, 1910, p. 48, tv. XI, f. 9-11;
Ligatella luxuritans Connolly, 1928 a, p. 136; Haas, 1932, p. 179.
Chisimaio (Kobelt, sped. Erlanger); fra Sahauen e Bibahal,
Giumbo (Connolly, leg. Stefanini).
Secondo 1’ Haas la località tipica non è Chisimaio, ma Walo sul
| Ganale, 35 Km. a Sud di Bardera.
Ligatella ganalensis Kobelt
Ligatella ganalensis Kobelt, 1910, p. 49, tv. IX, f. 15; Connolly, 1928 a,
p. 136.
Ganale (Kobelt, sped. Erlanger); Anole nella valle del Giuba, fra
Bur Eibi e Sahaieroi (Connolly, leg. Stefanini).
Ligatella insularis (Pfeiffer)
Cyclostoma insulare Pfeiffer, 1852, p. 64; Rochebrunia insularis Bourguignat,
1889. p. 146.
Bassa valle dell’ Uebi a Gheledy (Bourguignat, leg. Revoil).
Fam. HYDROBIIDAE
Subram. HYDROBIINAE
Gen.. Hydrobia Hartmann, 1821
Hydrobia gortanii n. sp.
Do qui di seguito la diagnosi di questa nuova specie subfossile,
le cui figure appaiono in un altro mio lavoro in corso di pubblicazione.
Nella parte seguente chiarirò l’ importanza di questo reperto dal punto
di vista zoogeografico.
Testa elongatulo-pyramidata, albida, subopaca, tenuissime stria-
tula; rima anguste perforata; spira elongata; anfractibus sex convexis
regulariter crescentibus sutura perprofunda separatis; apice obtuso;
apertura parum obliqua, ovata, ad basim expansa, desuper subangu-
losa; peristomate simplici, continuo; margine columellari subreflexo,
26 G. BACCI
‘
leviter ad basim expansiusculo. Altit. 3,5; diam. 1,5; Altit. aperturae
I-1,5 mm.
Differisce dalla Hydrobia erytraea (Martens) per. la forma più
slanciata, per la maggiore convessita degli anfratti e per la minore al-
tezza dell’ apertura in rapporto a quella della spira; dalla Hydrobia
acuta (Draparnaud) per il numero degli anfratti costantemente minore,
per l’apice ottuso, per l’ apertura maggiormente slargata alla base.
Gli esemplari che ho in esame non variano notevolmente nelle di-
mensioni, si nota soltanto un maggiore o minore allungamento della
spira e negli esemplari più obesi si osserva anche un corrispondente
allargamento dell’ apertura. i
Questa specie è stata trovata fossile in buon numero di esemplari
nelle alluvioni argillose quaternarie di un pozzo presso Garbaillec.
L’ olotipo è conservato nella collezione dell’ Istituto di Geologia
della Università di Bologna, i cotipi nella collezione suddetta e in
quella del Museo Civico di Storia Naturale di Genova.
Subfam. TRUNCATELLINAE
Gen. Truncatella Risso, 1826
Truncatella teres Pfeiffer
Truncatella teres Pfeiffer, 1856, p. 336; Jickeli, p. 188.
Isole Sceic Said, Tau el Hud, Dahlac (Jickeli).
Truncatella semicostulata Jickeli
Truncatella scmicostulata Jickeli, 1874, p. 189, tv. VII, f. 8.
Isole Dahlac (Jickeli).
Subfam. BITHYNIINAE
Gen. Bithynia Leach, 1818
Subgen. Gabbia Tryon, 1865
Bithynia (Gabbia) sennaariensis (Kister)
Paludina sennaariensis Kister in Martini e Chemnitz, 1852, Syst. Conch. Cab.,
I, Paludina, p. 44, tv. IX, f. 10-11; Digyreidium sennaaricum Bourguignat, 1885,
PISTE ORI
Paludi del territorio dell’ Aussa (Bourguignat, leg. Soleillet).
MELA AE SURE MaMa: tee ree roe me re NI
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 27
Bithynia (Gabbia) neumanni Martens
Bithynia (Gabbia) neumanni Martens, 1897, p. 197, tv. VI, f. 33; Neuville
e Anthony, 1906e, p. 281. 3
L. Rodolfo (Neuville e Anthony, sped. Rothschild).
Subgen. Parabithynia Pilsbry, 1928
Bithynia (Parabithynia) alberti E. A. Smith
Bithynia alberti E. A. Smith, 1888, Proc. Zool. Soc. London, p. 54; Bi-
thynia (Parabithynia) alberti Bacci, 1941, p. 124.
Uebi Scebeli a Buloburti (Bacci, leg. Cecioni).
Subgen. Bithynia s. str.
Bithynia (Bithynia) badiella (Kùster)
Paludina' badiella Kister in Martini e Chemnitz, 1852, I, Paludina, p. 62,
tv. XI, f. 25-28; Bulimus badiellus Connolly, 1928 a, p. 142.
Uarandi e Dolobsciò nel Paese di Obbia, Sarta Eringalle, stagno
di Ted, Bardera (Connolly, leg. Stefanini).
La presenza di questa forma siriana in Somalia è molto interes-
sante e meriterebbe conferma. Somiglia molto alla Bith. (Parabith.)
alberti Smith, della quale ho riscontrato l’esistenza nel bacino del-
I Uebi.
Bithynia (Bithynia) subbadiella Bourguignat
Bythinia subbadiella Bourguignat, 1885, p. 30.
Paludi nel territorio dell’ Aussa (Bourguignat, leg. Soleillet).
Non si può per ora definire quali siano i rapporti di questa spe-
cie (?) con la precedente. i
‘Fam. ASSIMINAEIDAE
Gen. Assiminea (Leach) Fleming, 1828
Sect. Eussota Preston, 1912
Assiminea (Eussoia) aethiopica Thiele
Assiminea (Eussoia) aehtiopica Thiele, 1927, p. 132, tv. I, f. 9; Thiele,
1933, P. 313.
Uebi (Thiele, leg. Neumann).
Assiminea (Eussoia) somala Bisacchi
Assiminea (Eussoia) somala Bisacchi, 1932, p. 263.
Sorgenti di Ehil (Bisacchi, leg. Tedeschi).
28 G. BACCI :
Fam. MELANIIDAE
Subfam. PALUDOMINAE
Gen. Cleopatra Troschel, 1856
Cleopatra bulimoides (Olivier)
Cyclostoma bulimoides Olivier, 1804, Voy. Emp. Othom., II, p. 39, Atlas,
tv. XXXI. f. 6: Cleopatra bulimoides Jickeli, 1874, p. 240; Neuville e Anthony,
1906 e, p. 279; Connolly, 1928 a, p. 140; Bacci, 1939, p. 334; Bacci, 1941,
JOE DZ a :
Abissinia (Jickeli, leg. Heuglin); Bardera nel Giuba, Sarta Erin-
salle nell’ Uebi (Connolly, leg. Stefanini); Belet Amin (Bacci, sped.
Patrizi); Buloburti nell’ Uebi (Bacci, leg. Cecioni); L. Stefania (Neu-
ville e Anthony, sped. Rothschild; Bacci, 2? sped. Bottego); fossile
nelle argille idrotermali di Gauani in Dancalia (Bacci, leg. Gortani).
Cleopatra bulimoides var. percarinata Bourguignat
Cleopatra percarinata Bourguignat, 1885, p. 28, tv., f. 2; Piersanti, 1941,
Dez aaa
Paludi nel territorio dell’ Aussa (Bcurguignat, leg. Soleillet);
Abroborifaghe in Dancalia (Bacci, leg. Gortani); Calam Elolo a
santi, miss. Sagan-Omo).
In base al materiale raccolto dal Prof. Gortani in Dancalia ho
potuto stabilire che la Cleop. percarinata non è che una forma della
Cleop. bulimoides. In un altro lavoro in corso di stampa pubblico
disegni e fotografie illustrative.
Cleopatra bulimoides var. pirothi Jickeli
Cleopatra Roi Jickeli, 1881, p. 338; Cleopatra bulimoides pirothi Bacci,
TZ, io 25, i
Nel letto dell’ Atbara (Bacci, leg. D’ Albertis).
Questa Cleopatra, come la precedente, è da considerarsi una razza
(o varietà ?) della Cleop. bulimoides.
Cleopatra pauli Bourguignat
Cleopatra pauli Bourguignat, 1885, pi 27, “tv., de 3); Piersanti = NO AIN:
279) hs Aq.
Fiume Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet); Gondaraba e bacino
del L. Stefania, Elolo (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Cleopatra cyclostomoides (Kuster)
Paludina cyclostomoides Kister in Martini e Chemnitz, Syst. Conch. Cabin., I
Paludina, p. 32, tv. VII, f. 6-10.
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 29
Fossile nelle argille idrotermali di Gauani in Dancalia (Bacci,
leg. Gortani)..
Maggiori dettagli per questo nuovo reperto si trovano nel mio
lavoro in corso di pubblicazione. |
i Cleopatra soleilleti Bourguignat
Cleopatra soleilleti Bourguignat, 1885, p. 28, tv., f. 1.
Paludi nel territorio dell’ Aussa (Bourguignat, leg. Soleillet).
Cleopatra ajanensis (Morelet)
Paludomus ajanensis Morelet, 1860, p. 110, tv. VI, f. 10; Cleopatra ajanensis
Bourguignat, 1889, p. 165.
Ras Hafun (Morelet, leg. ?); fiume Uebi pr. Gheledi (Bourgui-
gnat, leg. Revoil).
Cleopatra rugosa Connolly
Cleopatra rugosa Connolly, 1925, p. 424; Connolly, 1928 a, p. 140, tv.
MIA: Bacchi TO4 Te pak 25.
Agherrar nel medio bacino del Giuba (Connolly, leg. Stefanini);
fra Lugh e Bardera (Bacci, 1* sped. Bottego).
Cleopatra ferruginea (Lea)
Melania ferruginea Lea, 1850, Proc. Zool. Soc., p. 182; Cleopatra ferruginea
Connolly, 1928 a, p. 139; Bacci, 1941, p. 126.
Matagoi in Somalia meridionale (Connolly, leg. Stefanini); sta-
gno Saha pr. Decie (Bacci, 2° sped. Bottego).
Subfam. MELANIINAE
Gen. Melania Lamarck, 1799
Sect. Melania s. str.
Melania (Me!ania) amarula coacta (Meuschen)
Strombus coactus Meuschen, 1787, Mus. Gevers., p. 294; Thiara vouamica
Gonnolly, 1928-2, py 141+ Nardini. 1933. p. 182, tv, XII f. 6.
Bieja e Giumbo (Connolly, leg. Stefanini); fossile nelle cave di
Giumbo (Nardini, leg. Stefanini).
Sect. Melanotdes Olivier, 1804
Melania (Melanoides) tuberculata (Miller)
Nerita tuberculata Miller, 1774, Verm. terr. fluv. hist., II, p. 191; Melania
tuberculata Blanford, 1870, p. 472; Morelet, 1872, p. 208; Jickeli, 1874, p.
251, tv. III, f. 7, tv. VII, f. 36; Bourguignat, 1882, p. 90; Bourguignat, 1883,
Ms ca RCA VI
30 G. BACCI
p. 103; Bourguignat, 1885, p. 31; Pollonera, 1898, p. 12; De Rochebrune e
Germain, 1904, p. 7; Neuville e Anthony, 1906 e, p. 282; Neuville e Anthony,
1908, p. 247; Kobelt, 1910, p. 39, tv. X, f. 5-6; Melanoides tuberculatus Con-
nolly, 1928 à, p. 140; Connolly, 1931, p. 337; Nardini, 1933, p. 182; Dreyfuss,
1939, p. 319; Melania (Melanoides) tuberculata Thiele, 1933, p. 313; Bacci,
1940 C, p. 455; Bacci, 1941, p. 126; Melanoides (Thiara) tuberculata Piersanti,
1940, p. 238, f. 31-40; Piersanti, 1941, p. 279; Melania dembea Reeve, Conchol.
Icon., XII, Melania, tv. XXIII, f. 161; Melania dembeana Martens, 1865, p. 206;
Melania curvicosta Pantanelli, 1897, p. 204; Melania costata Pollonera, 1898, p. 14.
Ailet (Blanford); Maldi e paese dei Bogos (Morelet, leg. Bec-
cari); Desset presso Saati (Jickeli); Ailet e altipiani dell’ Hamasien
(Bourguignat, leg. Raffray); fra Saberguma e Ailet (Pollonera, leg.
De Boccard); Saati (Pollonera, leg. De Boccard; Bacci, leg. Ragazzi);
L. Tana (Reeve; Piersanti, miss. L. Tana); valle dell’ Auasc (Bour-
guignat, leg. Soleillet); Hera e Endessa nella valle superiore dell’ Auasc,
L. Rodolfo, Stefania e Margherita (Neuville e Anthony, sped. Roths-
child); L. Gangiule, fiume Sucsuc, L. Langana o Ora Korre (Thiele,
leg. Neumann); rive del L. Abbai o Margherita, fiume Anton af-
fluente di destra dell’ Omo (De Rochebrune e Germain, miss. Du Bourg
de Bozas); L. Ararobi (Bacci, leg. Parenzan); L. Stefania (Bacci, 2°
sped. Bottego); Uebi Scebeli a Buloburti (Bacci, leg. Cecioni); Elolo,
Calam (Piersanti, miss. Sagan-Omo); L. Arwale (Kobelt, sped. Erlan-
ger); Mandera, Dubar, sorgente di Huguf, El Gumba’el, Bunda Ziada
nella Somalia Britannica (Connolly, leg. Macfadyen e Barrington
Brown); laguna di Tohen a S. del Capo Guardafui (Bourguignat,
leg. Revoil); Gungumale, Uadi Duhr, Hafun, Ehil in Migiurtinia,
Giumbo, Sarta Eringalle, Durdur in Somalia meridionale (Connolly,
leg. Stefanini).
Fossile nella valle dell’ Auasc (Pantanelli); Gauani, Matahara,
Val Dobbi, Garbaillec in Dancalia (Bacci, leg. Gortani); Uadi Weima
e Kellù nella Somalia Francese (Dreyfuss); travertini di Ehil nei
Nogal (Nardini, leg. Stefanini).
Fam. POTAMIDIDAE
Gen. Pirenella Gray, 1847
Pirenella conica (Blainville)
Ceritium conicum Blainville, 1829, Faune Franc., Malac., p. 158, tv. 6a,
f. 10; Pirenella conica Connolly, 1928 a, p. 143.
Laguna di Hordio in Migiurtinia (Connolly, leg. Stefanini).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA: 31
Fam. ELLOBIIDAE
Subfam. PEDIPEDINAE
Gen. Pedipes (Adamson) Bruguière, 1792
Pedipes affinis Férussac
Pedipes affinis Férussac, 1821, Tabl. Syst. Anim. Moll., Limacon, p. 109;
Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 103; Laemodonta affinis Jickeli, 1874, p. 181, tv.
VII, f. 6; Bourguignat, p. 124.
Isole Dahlac (Jickeli).
Pedipes moreleti (Pilsbry e Becquaert)
Melampus granum Morelet, 1872 (non Gassies, 1869), p. 205, tv. IX, f. 14;
Laemodonta granum Jickeli, 1874, p. 178; Bourguignat, 1883; Melampus moreleti
Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 100; Pedipes moreleti Bacci, 1941, p. 126.
Isola Sceic Said. (Morelet, leg. Issel).
Ho dimostrato, in base ai tipi del Museo di Genova, che questa
specie appartiene al gen. Pedipes.
Gen. Laemodonta Philippi, 1846
Laemedonta rapax (Dohrn)
Plecotrema rapax Dohrn, 1860, Malak. Blatt., VI, p. 204; Jickeli, 1874, p.
182, tv. VII, f. 7; Bourguignat, 1883, p. 124; Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 103;
Plecotrema mordax Morelet, 1872, p. 206.
Isole Sceic Said, Tau el Hud, Dahlac (Jickeli).
Subfam. ELLOBIINAE
Gen. Auriculastra Martens, 1880
Auriculastra bronnii (Philippi)
Auricula bronni Philippi, 1846, Zeitschr. f. Malak., III, p. 98; Laemodonta
bronnit Jickeli, 1874, p. 178, tv. VII, f. 3; Bourguignat, 1883, p. 123; Auri-
culastra bronnii Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 104.
Isole Dahlac (Jickeli).
Auriculastra oblonga (Jickeli)
Laemodonta oblonga Jickeli, 1874, p. 179, tv. VII, f. 4; Bourguignat, 1883,
P. 123; Auriculastra oblonga Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 104; Melampus Jickeli
Pfeiffer, 1876, Monogr. Pneumon., IV, p. 424.
Isola Sceic Said e dintorni di Massaua (Jickeli).
Auriculastra amplicata (Jickeli)
Laemodonta amplicata Jickeli, 1874, p. 180, tv. VII, f. 5; Bourguignat, 1883,
p. 123; Auriculastra amplicata Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 104.
Isole Dahlac (Jickeli).
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32 G. BACCI
Auriculastra radiolata (Morelet)
Melampus radiolatus Morelet, 1860, p. 93, tv. VI, f. 2; Auriculastra radio-
lata Connolly, 1928 a, p. 129; Auricula durbanica Melville e Ponsomby, 1899,
Ann. Mag. Nat. Hist., IV, p. 193, tv. II, f. 14.
Bieja alla foce del Giuba (Connolly, leg. Stefanini).
Auriculastra nevillei (Morelet)
Auricula nevillei Morelet, 1882, Journ. de Conch., XXX, p. 100, tv. C, f. 5;
Auriculastra nevilli Connolly, 1928 a, p. 130. A
Giumbo alla foce del Giuba (Connolly, leg. Stefanini).
Auriculastra subula (Quoy e Gaimard)
Auricula subula Quoy e Gaimard, 1830, Voy. de 1’ Astrolabe, Zacks ip.
171, tv. XIII, f. 39-40; Jickeli, 1874, p. 173: Auriculastra subula.Pilsbry e
Becquaert, 1927, p. 104. ; go
Isola Sceic Said (Jickeli).
Gen. Melampus Montfort, 1810
Melampus massauensis Pfeiffer
Melampus massauensis Pfeiffer, 1858, p. 240; Jickeli, 1874, p. 173. tv. VIL
f. 1; Bourguignat, 1883, p. 122; Pollonera, 1898, p. 10; Pilsbry e Becquaert,
1927, p. 100; Melampus erythraeus Morelet, 1872, p. 214, tv. IX, f. ra.
Massaua (Pfeiffer, leg. Ehremberg; Pollonera, leg: De Boccard);
Suakin, Ras Metter pr. Massaua, Isole Dahlac (Jickeli).
Melampus siamensis Martens
Melampus siamensis Martens, 1865, Monatsber. Ak. Wiss. Berlin, p. 54;
Jickeli, 1874, p. 176, tv. VII. «f. 2; Bourguignat, 1883, p. 123; Pollonera, 1898,
p. 10; Germain, 1904, p. 354; Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 103; Melampus
fasctatus Morelet (non Deshayes), 1872, p. 203; Issel, 1873, p. 527; Melampus
ehrembergianus Morelet, 1872, p. 203, tv. IX, f. 13; Bourguignat, 1883, p. 123.
Massaua (Pollonera; leg. De Boccard); Sceic Said (Morelet, leg.
Issel); Tau el Hud, Dahlac (Jickeli); Gibuti (Germain, leg. Gravier).
Melampus caffer (Kùster)
Auricula caffra Kiister in Martini e Chemnitz, 1844, Syst. Conchyl. Cab., I,
Auriculacea, p. 36, tv. V, f.-7; Melampus caffer Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 99;
Connolly, 1928 a, p. 129.
Giumbo alla foce del Giuba (Connolly, leg. Stefanini).
Melampus semiaratus Connolly
Melampus semiaratus Connolly, 1904, Ann. South Afr. Mus., p. 228, tv. HI,
f. 2; Connolly; ro28 a; ‘parr20%
Giumbo alla foce del Giuba (Connolly, leg. Stefanini).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 33
Gen. Cassidula Férussac, 1821
Cassidula nucleus (Martyn)
Limax nucleus Martyn, 1784, Univ. Conch., p. 24, f. 2; Casstdula nucleus
Morelet, 1872, p. 206; Jickeli, 1874, p. 183, tv. II, f. 10; Casstdula coffea Pol-
lonera (non. Reeve), 1898, p. 10.
Isola Sceic Said (Morelet, leg. Issel); Tau el Hud (Jickeli); Mas-
saua (Pollonera, leg. De Boccard). »
Gli esemplari raccolti dall’ Issel e quelli della raccolta De Boc-
card sono identici. Poichè la determinazione del Morelet è corretta,
quella proposta dal Pollonera deve passare in sinonimia.
Cassidula labrella (Deshayes)
Auricula labrella Deshayes, 1830, Encycl. meth., Vers, II, p. 92; Cassidula
labrella Jickeli, 1874, p. 186; Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 105-; Connolly, 1928 a,
PASI2Z/O)
Tau el Hud (Jickeli); Giumbo alla foce del Giuba (Connolly,
leg. Stefanini).
Fam. LYMNAEIDAE
Gen. Galba Schranck, 1803
Galba truncatula (Muller)
Buccinum truncatulum Miller, 1774, Verm. terr. fluv. Hist., II, p. 130;
Limnaea truncatula Jickeli, 1874, p. 194, tv. VII, f. 10; Bourguignat, 1883, p.
96 e 126; Pollonera, 1898, p. ro; Germain, 1904, p. 347; Connolly, 1928 b,
p. 74; Galba truncatula Piersanti 1941, p. 274, f. 34.
Rive del Toccor presso Mekerka (Jickeli); dintorni di Adua
(Bourguignat, leg. Raffray); Farada fra Adi Guden e Adigrat, Ba-
rachit e piana di Cherseber presso Adigrat (Pollonera, leg. De Boc-
card); paludi sopra Serpent Lake, Wouramboulchi (Connolly, leg.
Omer-Cooper); Andobed (Germain, leg. Gravier); piana di Nargi
(Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Gen. Radix Montfort, 1810
Radix pereger (Muller)
Buccinum peregrum Miiller, 1774, Verm. terr. fluv. Hist., II, p. 130; Limnaea
peregra Jickeli, 1874, p. 193, tv. VII, f. 9; Radix lagotis Haas, 1936, p. 24;
Podix pereger Piersanti, 1940, p. 236, f. 18-20.
Rive del Toccor presso Mekerka (Jickeli?); Abissinia (Haas,
leg. Rippell); L. Tana (Piersanti, miss. L. Tana).
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 2
ite + -
34 G. BACCI
Radix natalensis natalensis (Krauss)
Limnaeus natalensis Krauss, 1848, Siidafr. Moll., p. 15, tv. V, f. 15; Lim-
naea natalensis Blanford, 1870, p. 476; Jickeli, 1874, p. 191, tv. III, f. 1.
Fiume Addas presso Tocondà e Gunaguna (Blanford).
Gli esemplari citati dal Blanford non appartengono forse a que-
sta razza ma alla seguente, tipica dell Eritrea.
Radix natalensis exserta (Martens)
Limnaeus natalensis exsertus Martens, 1866 b, p. ro, tv. III, f. 8-9; Lim-
naea natalensis var. exserta Jickeli, 1874, p. 191; Limnaea exserta Bourguignat,
1883, p. 90 e 125; Pollonera, 1898, p. 10.
Sorgente Ain Zabà presso Zazega (Martens, leg. Heuglin e
Steudner); fiume Toccor nell’ Hamasien (Jickeli); Adi Ugri e Adi
Caiè (Pollonera, leg. De Boccard).
Radix natalensis perrieri (Bourguignat)
Limnaea perrieri Bourguignat, 1881, p. 11; Bourguignat, 1882, p. 53, tv.
IV, f. 77-78; Limnaea natalensis var. perrieri Connolly, 1928 a, p. 130; Radix
natalensis perrieri Bacci, 1941, p. 127; Limnaea poiriert Bourguignat, 1881, p.
12; Bourguignat, 1882, p. 55, tv. IV, f. 79-80; Limnaea revoili Bourguignat,
1881, p. 14; Bourguignat, 1882, p. 56, tv. IV, f. 81-82.
Laguna di Tohen (Bourguignat, leg. Raffray); Gungumale nel
Nogal, Uadi Duhr (Connolly, leg. Stefanini); sorgente di Ehil (Bacci, -
leg. Zavattari).
Radix caillaudi caillaudi (Bourguignat)
Limnaea caillaudi Bourguignat, 1883, pp. 89 e 125, tv. X, f. 100-101; Pol-
lonera, 1898, p. 11; Connolly, 1928 b, p. 174; Radix caillaudi Bacci, 1941, p.
127; Limnaca acroxa Bourguignat, 1883, pp. 90 e 125, tv. X, f. 94; Limnaea
africana « Riippel » Bourguignat, pp. 95 e 125, tv. X, f. 99; Germain, 1904,
p. 346; Neuville e Anthony, 1906 a, p. 319; Neuville e Anthony, 1908, p. 261,
f. 3; Limnaea (Radix) africana Germain, 1919, p. 185; Limnaea alexandrina Bour-
guignat, 1883, pp. 92 e 125, tv. X, f. 95-96; De Rochebrune/e Germain, 1904 b,
p. 8; Limnaea exserta var. alexandrina Pollonera, 1898, p. 10; Limnaea kinganica
Bourguignat, 1889, p. 158; Limnaea laurenti Bourguignat, 1883, p. 88 (nomen
nudum); Limnaea zanzebarica Bourguignat, 1889, p. 158; Limnaea lavigeriana
Bourguignat, 1888, Icon. Malac. Tanganica, tv. I, f. 18-19.
L. Tana (Jickeli); Nilo Azzurro in Abissinia (Bourguignat,
leg. Heuglin e Steudner); Barachit, Adi Ugri e Adi Caiè, Asmara, De-
gra pr. Saganeiti (Polionera, leg. De Boccard); L. Zuai (Connolly,
leg. Omer Cooper); L. Hora Abaita (Bacci, leg. Parenzan); Soul-
louchè a 1876 m. (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); fiume
Uebi a 1700 m. (De Rochebrune e Germain, sped. du Bourg de
Bozas). i
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 35
Si è convenuto di separare dalla R. natalensis, sud africana, la
R. caillaudi Bgt. a diffusione più settentrionale, di forma più allun-
gata ed a spira più alta, ma non si è potuto stabilire una netta distin-
zione. Taluni autori suppongono che si tratti di un’ unica specie che
dia origine a diverse forme regionali. Questo può spiegarci come cette
varietà (razze?) siano state attribuite ora all’ una ora all’ altra specie.
Radix caillaudi orophila (Morelet)
Limnaea orophila Morelet, 1868, Voy. Welwitsch, Moll. terr. fluv., p. 87,
tv. VII, f. 4; Limnaea natalensis var. orophila Jickeli, 1874, p. 191.
Fiume Toccor nell’ Hamasien (Jickeli).
La località tipica della L. orophila è la Serra de Xelle nel Ben-
guela; il reperto sembra pertanto dubbio.
Radix caillaudi raffrayi (Bourguignat)
Limnaea Raffrayi Bourguignat, 1883, p. 93 e 125, tv. X, f. 97-98; Pollonera,
1898, p. 11; Limnaea aethiopica Bourguignat, 1883, p. 94 e 125, tv. X, f. 92-93;
Neuville e Antony, 1906 a, p. 319; Neuville e Antony, 1908, p. 264.
Valle dell’ Anseba (Bourguignat, leg. Raffray); Adi Ugri, Adi
Caiè, Barachit e Asmara (Pollonera, leg. De Boccard); L. Haramaya
(Neuville e Anthony, sped. Rothschid).
Radix gravieri (Bourguignat)
Limnaea gravieri Bourguignat, 1885, p. 23, tv., f. 6; Germain, 1919, p. 183
e 186; Limnaea (Radix) gravieri Pilsbry e Bequaert, 1927, p. 114; Limnaea so-
leilleti Bourguignat, 1885, p. 24, tv., f. 7.
L. Aussa e rive dell’ Ree (Bourguignat, leg. Soleillet),
Fam. PLANORBIDAE
Gen. Bulinus Muller, 1781
Subgen. Diastropha (Guilding) Gray, 1847
Bulinus (Diastropha) contortus (Michaud)
_ Physa contorta Michaud, 1829, Bull. Soc. Linn. Bordeaux, III, p. 268, tv.,
f. 15-16; Martens, 1886, p. 99; Blanford, 1870, p. 476; Bourguignat, 1883,
priostfeln20 Istdoca contorta Jickeli, 1874, p. 203, tv. HI f. 4, tv. XII, f. 14;
Pollonera, 1898, p. 12; Neuville e Antony, 1906, p. 274, f. 9; Bulimus trun-
catus Connolly, 1928b, p. 177.
Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); L. Ascianghi
(Blanford; Bourguignat, leg. Raffray); Cherseber presso Adigrat.
ed a Focada, fra Adi Guden e Adigrat, Uoarctit presso Decameré
bito iva Ue ah eo
36 G. BACCI
(Pollonera, leg. De Boccard); Gadjia a 2196 m. (Neuville e Anthony,
sped. Rothschild); Wouramboulchi, corsi d'acqua a N. del fiume
Macchi (Connolly, leg. Omer Cooper). i
Bulinus (Diastropha) brocchii (Ehremberg)
Isidora' brocchii Ehremberg, Symb. Physicae, Evert., I, Mollusca; Pollonera,
1898, p. 12: Bulimus (Diastropha) brocchii Haas, 1930, P- 34:
Sorgente dell’ Addas ad Adi Caie, Barachit (Pollonera, leg De
Boccard).
Bulinus (Diastropha) raymondianus (Bourguignet)
Physa raymondiana Bourguignat, 1856, Rev. Mag. Zool., (2) VIII p. 233,
tv. XV. f. 8-10: Isidora schackot Jickeli, 1874. p. 197; tv. WII, f. 12; Physa
schackoi Bourguignat, 1883, p. 126; Bulimus schackoi Connolly, 1928 b, p. 12;
Isidora Schackoi mut. minima Pollonera 1898, p. 12:Bulimus (Diastropha) ray-
| mondianus var. porrecta, Piersanti, 1941, Pp. 275; iL ZO
Fiume Toccor (Jickeli); Adi Cani pr. Saganeiti (Pollonera, leg.
De Boccard); Addis Abeba (Connolly, leg. Omer Cooper); bacino del
L. Stefania (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Bulinus (Diastropha) coulboisi (Bourguignat)
Physa coulboisi Bourguignat, 1890, Ann. Sc. Nat., Zool., (7y X, pi 34, tve &
- f. 24-25; Neuville e Anthony, 1906 c, p. 411; Neuville e Anthony, 1908, ps2 70s
Addis Abeba (Neuville e Anthony, sped. Rothschild).
Il reperto in Addis Abeba di questa specie del L. Tanganica è
da accettare con molta riserva. Potrebbe forse trattarsi di una delle
varie forme del Bul. natalensis (Krauss).
Subg. Bulinus s. str.
Bulinus (Bulinus) hemprichi hemprichi (Ehremberg)
Isidora hemprichi Ehremberg, 1831, Symb. Physicae, Evert., I, Mollusca; Bu-
limus (Bulimus) hemprichii hemprichii Piersanti, 1941, P- 276, A Te
Foci del Sagan, bacino del L. Stefania, piana di Nargi (Pier-
santi, miss. Sagan-Omo).
Bulinus (Bulinus) hemprichi sericinus (Jickeli)
Isidora sericina Jickeli, 1874, p. 194, tV. VII, f. 11; Pollonera, 1888, p. 80;
Pollonera, 1898, p. 11; Physa sericina Bourguignat, 1883, pp. 98 e 126: Bulinus
sericinus Connolly, 1928 b, p. 177; Bullinus- (Bullinus) sericinus Piersanti, 1940,
p. 237. f. 23-24; Isidora sericina var.? n. harpula Pollonera, 1898, p. TIsofs2/02275
Bullinus (Isidora) mussolinii Piersanti, 1940, p. 237» ease yh
Fiume Toccor pr. Mekerka (Jickeli); Saganeiti, fra Asmara ©
Debaroa (Pollonzra, leg. De Boccard); torrenti del M.te Zebur (Bour-
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 37
guignat, leg. Raffray); torrente a Farrè, Cimbisi presso Debra Berhan
(Pollonera, leg. Ragazzi); paludi di Woramboulchi, fiume Macchi,
lago Zuai (Connolly, leg. Omer- Cooper); L. Tana: Gorgorà (Pier:
santi, miss. L.- Tana).
Il Bulinus mussolinti Piersanti non è che una forma a spira più
allungata del Bul. hemprichi sericinus. i
Bulinus (Bulinus) natalensis (Krauss)
Physa natalensis (Krauss) Kiister in Martini e Chemnitz, 1841, Syst. Conchyl.
Cabinet, Limnaea, p. 8, tv. I, f. 12-14; Physa natalensis? Martens, 1869, p. 214;
Bulinus natalensis Connolly, 1928 b, p. 175, f. 3-4; Bacci, 1940 ¢, p. 455; Pier-
santi, 1941, p. 276, f. 40; Physa natalica Bourguignat, 1883, pp. 98 e 126;
Physopsis africana Neuville e Anthony (non Krauss), 1905 b, p. 196; Neuville e
Anthony, 1906a, p..319; Neuville e Anthony, 1908, p. 266, f. 5.
Ailet (Martens, leg. Schiiller) M.te Zebur e pianura dei Galla
Raia (Bourguignat, leg. Raffray); Chola e Gadja presso Addis Abeba
(Neuville e Anthony, sped. Rothschild); Hora Harsadi, Hora Horeso
e probabilmente Hora Bishoftu, Adda e fiume Suc Suc, L. Zuai
(Connolly, leg. Omer-Cooper); fossile nell’ antico fondo del L. Zuai
(Bacci, leg. Parenzan); bacino del L. Stefania (Piersanti, miss.
Sagan-Omo).
Subgen. Pyrgophysa Crosse, 1879
Bulinus (Pyrgophysa) forskali (Ehremberg)
Isidora forskalii Ebremberg, 1831, Symb. Physicae, Evert., I, Mollusca; Jickeli,
1874 p- 198, tv. Il f. 3, tv. WIV, £. 13; Poflonera, 18098, p. 12; Neuville e
Anthony, 1908, p. 271, f. 8; Physa forskalii Martens, 1869, p. 213; Moorelet,
1872, p. 208; Bourguignat, 1883, p. 98 e 127; Neuville e Anthony, 1906 c,
p. 411; Pyrgophysa scalaris Neuville e Anthony (non Dunker), 1905 a, p. 115;
Bulinus forskali Connolly, 1928 b, p, 177; Haas, 1932, p. 184; Bulinus (Pyr-
gophysa) forskali Bacci, 1941, p. 127; Physa Forskali var. elatior Martens, 1866 b,
p. 100; Bulinus (Isidora) forskali var. cylindrica Piersanti, 1941, p. 275, f. 38.
Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); sorgente calda
pr. Ailet (Jickeli); Ailet (Martens, leg. Schiller; Bourguignat, leg.
Raffray); Saberguma (Pollonera, leg. De Boccard); dintorni di Maldi,
terrente Lebka nel Samara (Morelet, leg. Beccari); Gomotou, alto
Auasc, Nego (Neuville e Anthony, sped. Rothschid); fiume Suc Suc
(Connolly, leg. Omer-Cooper); bacino del L. Stefania (Piersanti,
miss. Sagan-Omo); fiume Sagan (Bacci, I sped. Ruspoli); valle del
Ganale (Haas, sped. Erlanger); Uebi Scebeli a Buloburti (Bacci, leg.
Cecioni).
38 G. BACCI
Bulinus (Pyrgophysa) fischerianus (Bourguignat)
Physa fischeriana Bourguignat, 1856, Amen. malac., I, pp. 146 e 179, tv.
XI, f. 1-3; Martens, 1866, p. 5; Bourguignat, 1883, p. 126; Physa fischeri Ro-
chebrune e Germain, 1904, p. II.
Abissinia (Bourguignat, leg. ?); fiume Ira, sorgenti del Ganale
a 3200 m. (De Rochebrune e Germain, miss. Du Bourg de Bozas).
Gen. Physopsis Krauss, 1848
Physopsis africana Krauss
Physopsis africana Krauss, 1848, Siidafr. Mollusk., p. 85, tv. V, f. 14; Mar-
tens, 1866, p. ror, tv. VIII; Jickeli, 1874, p. 209; Thiele, 1933, p. 313; Pier-
santi, NO4T, p. 270,1 4a.
Abissinia (Thiele, leg. Neumann); Torr. Nabumbisso nel terr.
dei Giam Giam (Martens, leg. Schweinfurth); bacino del L. Stefania
(Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Physopsis africana abyssinica (v. Martens)
Physa (Physopsis) abyssinica Martens, 1866 b, p. 100; Physopsis abyssinica
Jickeli, 1874, p. 210, tv. VII, f. 15-16; Bourguignat, 1885, p. 25.
Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); paludi nel terri-
torio dello Aussa (Bourguignat, leg. Soleillet).
Physopsis meneliki Bourguignat
Physopsis meneliki Bourguignat, 1885, p. 25.
Fiume Auasc (leg. Soleillet).
Physopsis soleilleti Bourguignat
Physopsis soleilleti Bourguignat, 1885, p. 25, f. 11; Piersanti, 1941, py 276,
Reso.
Paludi nel territorio dell’ Aussa e flume Auasc (Bourguignat,
leg. Soleillet); bacino del L. Stefania (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Gen. Biomphalaria Preston, 1810
Biomphalaria rippelli (Dunker)
Planorbis riippelli Dunker, 1848, p. 42; Martens, 1866, p. 4; Martens, 1869,
p. 211; Blanford, 1870, p. 473; Morelet, 1872, p. 207; Jickeli, 1874, p. 211,
tv. VII, f. 17 a-c e 18; Nevill. 1878. p. 442; Bourguignat, 1883, pp. 100 e 127;
Pollonera, 1898, p..11; Germain, 1904, p. 348; De Rochebrune e Germain, 1904,
p. 9; Neuville e Anthony, 1906 c, p. 411; Neuville e Anthony, 1908, p. 249,
f. 1; Germain, 1921, p. 18; Connolly, 1928 b, p. 175; Giovannola, 1939, p.
141, f. 2a e tv. VI; Planorbis (Biomphalaria) rippellii Piersanti, 1940, p. 236.
f. 21-22; Piersanti, 1941, p. 274, f. 36; Planorbis herbini Bourguignat, 1883,
pp. 101 e 127; Pollonera, 1898, p. 11;. Germain, 1904, p. 349; Connolly, 1928 b,
p. 175; Planorbis botssyi var. amarica Satta, 1936, p. 193.
PROT Or el a te ee a
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA . 39
Abissinia (Diinker, leg. Riippell); (Martens, leg. Schiiller);
fiumi dell’ altopiano del Tigrai (Blanford); Maldi e torrente Lebka
(Morelet, leg. Beccari); fiume Toccor, Ar Tekeles, Uguuts nell’ An-
seba, Beni Amer (Jickeli); fiume Addas, Undul e Guna (Nevill, Ger-
main, leg. Blanford); corsi d’ acqua del M. Zebur e della pianura dei
Galla Raia (Bourguignat, leg. Raffray); Saberguma, Debaroa, Adi.
Ugri, Maaraba presso Saganeiti (Pollonera, leg. De Boccard); torrente
Daddà presso Asmara (Satta); Lago Tana: spiaggia di Gorgorà e
torrente Kaa (Piersanti, miss. L. Tana); fiume Dobi, Tchafedonza,
fiume Acachi, Chongkora, Addis Abeba, Goro Gomotou, Soulloukè,
palude di Goro (Neuville e Anthony, sped. Rothschild), Laghi Hora
Abaita e Zuai (Connolly, leg. Omer-Cooper); fiume Uebi a 1700 m.
(De Rochebrune e Germain, miss. Du Bourg de Bozas); Andobed
(Germain, leg. Gravier); bacino del L. Stefania, foci dell’ Omo (Piez-
santi, miss. Sagan-Omo).
Biomphalaria rippelli bridouxiana (Bourguignat)
Planorbis bridouxianus Bourguignat, 1890, Ann. Sc. Nat. Zool. (7) II, p.
20, tv. I, f. 9-12; Planorbis bridouxi Neuville e Anthony, 1908, p. 253, f. 2;
Germain, 1931 b, p. 366.
Goro, Laga Hardine, fiume Chongkora (Neuville e Anthony):
dintorni di Dire Daua (Germain, leg. Teilhard de Chardin).
* Biomphalaria adowensis (Bourguignat)
Planorbis adowensis Bourguignat, 1879, Descr. Moll. Egypte, p. 11; Bour-
guignat, 1883, pp. 101 e 128; Germain, 1904, p. 350; Neuville e Anthony, 1906 a,
Germain, 1921, p. 4; Giovannola, 1939, p. 140; Planorbis herbini var. adowensis
Pollonera, 1898, p. 11; Planorbis monceti Germain, 1904, p. 252, f. 2; Planorbis
boissyi Giovannola (non. Potiez e Michaud), 1937, p. 158, fig.; Biomphalaria
adowensis Bacci, 1941, p. 127.
Adua (Bourguignat, leg. De Lhotellerie); Antalo (Germain, leg.
Blanford); Saberguma e Adi Ugri (Pollonera, leg. De Boccard):
Filfil in Eritrea (Bacci, leg. Boldrati); Andobed (Germain, leg. Gra-
vier); Addis Abeba (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); Harrar
(Giovannola).
Gen. Afroplanorbis Thiele, 1929
Afroplanorbis boissyi (Potiez e Michaud)
Planorbis boissyi Potiez e Michaud, Galer. Mus. Douai, I, p. 208, tv. XXI,
f. 4-6; Jickeli, 1872, p. 11; Jickeli, 1874, p. 213, tv. VII, f. 20; Pollonera,
UOOOs pe II.
Ailet (Jickeli); Saberguma (Pollonera, leg. De Boccard).
40 GSP BAGEr:
Afroplanorbis boissyi tanganikanus (Bourguignat)
Planorbis tanganikanus Bourguignat, 1890, Ann. Sc. Nat. Zool., (7) SeetD:
16, f. 16 e 17; De Rochebrune e Germain, 1904 a, p. 141; De Rochebrune e
Germain, 1904 b, p. 9, tv., f. 2-3; Afroplanorbis boissyi tanganikanus Bacci, 1947,
p. 128.
Lago Cialla nella regione fee Ualamo (De Rochebrune e Ger-
main); Lago Hora Abaita (Bacci, leg. Parenzan).
Gen. Planorbule Haldemann, 1842
Planorbula alexandrina {Ehremberg)
Planorbis alexandrinus Ehremberg, 1831, Symb. Physicae, Evert., (Mollusca);
Planorbula alexandrina Pollonera, 1898, p. 11; Pilsbry e Bequaert, 1927, p. 130;
È ie > i
Thiele, 1933, p. 313; Bacci, 1941, p. 128; Planorbula boccardi Pollonera, 1898, |
pe upon i DEI
Saberguma, Adi Ugri e Adi Cani presso Saganeiti (Pollonera, leg.
De Boccard); Suc Suc e Daka (Thiele, leg. Neumann); L. Marghe-
rita e L. Rodolfo (Pilsbry è Becquaert, leg. ?).
Gen. Tropidiscus Stein, 1858
Tropidiscus planers parenzani (Bacci)
Planorbis (Tropidiscus) planorbis parenzani Bacci, 1940 c, p. 456, f. ae
Subfossile nell’ antico fondo del L. Zuai (Bacci, leg. Parenzan).
Gen. Gyraulus (Agassiz) Charpentier, 1837
Gyraulus natalensis (Krauss)
Planorbis natalensis Krauss, 1848, p. 83, tv. V, f. 9; Blanford, 1870, p. 473:
Planorbis (Gyraulus) gibbonsi Neuville e Anthony, 1905 b, p. 196; Neuville e
Anthony, 1908, p. 259; Connolly, 1928 b, p. 175.
Pianura di Uadela (Blanford); Goro ommend (Neuville e An-
thony, sped. Rothschild); Wouramboulchi, Zucuala, foresta dei Giam —
Giam, L. Zuai, M.te Chillalo (Connolly, leg. Omer-Cooper).
Il reperto del Blanford è assai dubbio. E’ probabile che si tratti
invece della Biomphalaria riippelli (Dunker).
Gyraulus costulatus costulatus (Krauss)
Planorbis costulatus Krauss, 1848, Sùdafr. Mollusk., p. 83, tv. V, f. 8; Pla-
norbis stelzneri Martens (non Dohrn), 1869, p. 212; Planorbis costulatus var.
Jickeli, 1874, p. 219, tv. VII, f. 22 a-c; Caillaudia angulata Bourguignat, 1883,
Pp." 120) Piersanti 1O4 be pe oz 4 e
Ailet (Martens, leg. Schiiller); bacino del L. Stefania (Piersanti,
miss. Sagan-Omo).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 41
Gyraulus costulatus abyssinicus (Jickeli)
Planorbis abyssinicus Jickeli, 1874, p. 215, tv. VII, f. 21 a-c; Nevill, 1878,
p. 24; Bourguignat, 1883, p. 128; Pollonera, 1898, p. 11; Germain, 1904, p.
353; Neuville e Anthony, 1905 b, p. 196; Neuville e Anthony, 1906 a, p. 319:
Neuville e Anthony, 1906 c, p. 411; Neuville e Anthony, 1906 e, p. 283; Neuville
e Anthony, 1908, p. 256; Germain, 1921, p. 116; Connolly, 1928 b, p. 174;
Piersanti, 1941, p. 275. f. 37; Planorbis aethiopicus Bourguignat, 1883, pp. 9
e 128. Planorbis abyssinicus var. Gravieri Germain, 1904, p. 353; Planorbis abys-
siniensis Germain, 1922, p. 116.
Fiume Toccor pr. Mekerka (Jickeli); Focadà (Pollonera, leg. De
Boccard); L. Ascianghi, piana di Uadela (Nevill, Germain, leg. Blan-
ford). Addis Abeba, Lago del M.te Zucuala, Gadja, Goro Gomotou,
L. Rodolfo (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); L. Zuai (Con-
nolly, leg. Omer-Cooper); foci del Sagan, bacino del L. Stefania, foci
dell’ Omo, piana di Nargi (Piersanti, miss. Sagan-Omo); fiume Ando-
bed (Germain ,leg. Gravier).
Gyraulus (?) cornu (Ehremberg)
i Planorbis cornu Ehremberg, 1828, Symb. Physicae, Evert., (Mollusca); Neu-
ville e Anthony, 1908, p. 258; Planorbis Ehrembergi Beck, 1837, Ind. Moll.,
p. 119.
Fiume Chongkora pr. Addis Abeba a 2366 m. (Neuville e An-
thony, sped. Rothschild).
Gen. Segmentina Fleming, 1822
Segmentina angusta (Martens) Jickeli
Segmentina angusta (nomen nudum) Martens, 1873, p. 42; Jickeli, 1874,
pezzo, tv. Vil, E. 24.
Fiume Toccor (Jickeli).
Incertae sedis
Planorbis cecchii Poilonera
Planorbis cecchii Pollonera, 1887, p. 2; Pollonera, 1888 b, p. 79, tv. III,
ify Neen ete
Cimbisi presso Debra Berhan (Pollonera, leg. Ragazzi).
Si tratta forse di una Planorbula.
Fam. ANCYLIDAE
Gen. Ancylus O. F. Muller, 1774
Ancylus abyssinicus Jickeli
Ancylus fluviatilis Blanford (non Miller), 1870, p. 85; Ancylus abyssinicus
Jickeli, 1874, p. 223, tv. VII, f. 25; Nevill, 1878, p. 248; Bourguignat, 1883,
pp. 85 e 125; Pollonera, 1898, p. 12; De Rochebrune e Germain, 1904b, p. 10.
Mep
42 G. BACCI
Gunaguna nel Tigrai (Blanford); fra Ghinda e Asmara, f.
Toccor, f. Anseba (Jickeli); rive dell’ Anseba (Bourguignat, leg.
Raffray); sorgenti dell’ Addas a Adi Caié (Pollonera, leg. De Boc-
card); fiume Uebi a 1700 m. (De Rochebrune e Germain, miss. Du
Bourg de Bozas).
Ancylus hamacenicus Bourguignat
Ancylus compressus Jickeli (non Nyst), 1874, p. 223, tv. VII, f. 26; Ancylus
hamacenicus Bourguignt, 1883, pp. 84 e 124. i
Torrente Toccor (Jickeli).
Fam. VAGINULIDAE
Gen. Vaginula Férussac, 1821
Sez. Eleutherocaulis Simroth, 1913
Vaginula (Eleutherocaulis) comoriensis Fischer
Vaginula comoriensis Fischer, 1883, Journ. de Conchyl.; p. 54, tv. at se
De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 22.
Dintorni di Albara nel paese dei Sidamo a 2500 m. (De Roche-
brune e Germain, sped. Du Bourg de Bozas).
Vaginula (Eleutherocaulis) somalica Colosi
Vaginula (Laevicaulis) somalica Colosi, 1927, p. 277, f. 3-5.
Afgoi (Colosi, leg. ?). i
Fam. SUCCINEIDAE — :
Gen. Succinea Draparnaud, 1801
Succinea baumanni Sturany
Succinea baumanni Sturany in O. Baumann: Durch Massailand zur Nilquelle,
p. 313, tv. XXIV, f. 1-6-11-15-20-21-26; Neuville e Anthony, roe Cp: 4ne2e
Neuville e ether OO 19 CALA
Goro Gomotou a 1845 m. (Neuville e Anthony, sped. Roth-
schild).
Succinea rugulosa Morelet
Succinea badia Martens (non Morelet), 1869, p. 210; Succinea rugulosa Mo-
relet, 1872, p. 192, tv. IX, f. 7; Jickeli,-1874, p..‘168, tv. HI, fg, tv Vil ee
Bourguignat, 1883, pp. 24 e 109, tv. VIII, f. 53-54; Pollonera, 1898, p. 9;
Germain, 1904, p. 344; Neuville e Anthony, 1906 c, p. 412; Neuville e An-
thony, 1908, p. 277, f. 10; Piersanti, 1940, p. 236; Piersanti, 1941, p. 274,
f. 53: Succinea potreriana Bourguignat, 1883, pp. 25 e roo, tv. VIII, 55-56;
Succinea adowensis Bourguignat, 1883, pp. 26 e 109, tv. VIII, f. 57-58; Bour-
guignat, 1889, p. 3.
|
i
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 43
Cheren (Morelet, leg. Beccari); Ailet (Martens, leg. Schiller;
Jickeli); fra Saberguma e Ghinda, piana di Ghinda, Asmara, Mekerka
sulle rive del Toccor (Jickeli); Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray);
Senafè, Halai, Maaraba pr. Saganeiti, Cohaito sopra Adi Caiè e Ca-
scassè (Pollonera, leg. De Boccard); Lago Tana (Piersanti, sped. L.
Tana); Dire Daua (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); Andobed
a goo m. (Germain, leg. Gravier); foci dell’ Omo (Piersanti, miss.
Sagan-Omo).
Succinea meneliki Bourguignat
Succinea meneliki Bourguignat, 1885, p. 8, f. 4.
Rive dell’ Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet).
Succinea chefneuxi Bourguignat
Succinea chefneuxi Bourguignat, 1885, p. 9.
Valle dell’ Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet).
Succinea soleilleti Bourguignat
Succinea soleilleti Bourguignat, 1885, p. Io.
Rive dell' Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet).
Succinea brumpti De Roch. e Germ.
Succinea brumpti De Rochebrune e Germain, 1904 a, p. 142; De Rochebrune
e Germain, 1904 b, p. 12.
Rive del fiume Omo (De Rochebrune e Germain, sped, Du Bourg
de Bozas).
Succinea limicola Morelet
Succinea striata Martens (non Krauss), 1866 b, p. 97; Succinea limicola Mo-
relet, 1872; p. 191, tv. IX, f. 8; Bourguignat, 1883, p. 109; Pollonera, 1898,
p.:9; Bacci, 1941, p. 129; Succinea striata var. limicola Jickeli, 1874, p. 172,
tv. VI, f. 14; Neuville e Anthony, 1906c, p. 412; Neuville e Anthony, 1908,
pi 275.
Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); Sciotel nel paese
dei Bogos (Morelet, leg. Beccari); presso Asmara e a Zazega (Jickeli);
Maaraba pr. Saganeiti (Pollonera, leg. De Boccard); Bet Ghirghis pr.
Asmara (Bacci, leg. Boldrati); fiume Chongkora a 2366 m. (Neuville
e Anthony, sped. Rothschild).
Succinea aethiopica Bourguignat
Succinea aethiopica Bourguignat, 1883, pp. 27 e 109, f. 47-48.
Altipiani dell’ Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray).
44 G. BACCI
Succinea hararensis Connolly
Succinea hararensis Connolly, 1928 b, p. 172, tv. I, f. 4. 3
Harrar f. Katera, L. Zuai (Connolly, leg. Kristenses e Omer
Cooper).
Succinea debilis Bourguignat
Succinea debilis Bourguignat, 1864, Malac. Algerie, I, p. 65, tv. III, f. 32-33:
Blanford, 1870, p. 475; Jickeli, 1874, p. 168; Pollonera, 1898, p. 9.
Barachit e Cherseber pr. Adigrat (Pollonera, leg. De Boccard); L.
Ascianghi (Blanford). ‘
Fam. COCHLICOPIDAE
Gen. Cochlicopa (Férussac) Risso, 1826
Cochlicopa thalassina (Jousseaume)
Zua thalassina Jousseaume, 1890, p. 88.
Alluvioni di un torrente a Massaua (Jousseaume).
Fam. VERTIGINIDAE
Subfam. VERTIGININAE
Gen. Negulus O. Boettger, 1889
Negulus reinhardti (Jickeli)
Pupa reinhardti Jickeli, 1874, p. IZ2, (tV Ok. (12:
Mekerka sulle rive del Toccor (Jickeli).
Negulus abyssinicus (Martens)
Pupa edentula var. minor Martens, 1866 b, p. 96; Pupa edentula Morelet,
1868, p. 40; Pupa abyssinica « Reinhardt » Martens, 1870, pp. 157 e 160; Jickeli,
1874, p. 123, tv. V, f. 13; Nevill; (1878, p. 196; Bourguignat, 1983 posano
Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); Adigrat! (Ne-
vill, leg. Blanford).
Gen. Truncatellina Lowe, 1852
Truncatellina lardea (Jickeli)
Pupa lardea Jickeli, 1873 b, p. 144; Jickeli, 1874, p. 124, tv. V, f. 14;
Isthmia lardea Bourguignat, 1883, p. 117.
Rora beit Andu nell’ Hamasien e Nacfa nei monti degli Habab
(Jickeli).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 45
Truncatellina schilleri (Jickeli)
Pupa schilleri Jickeli, 1873 b, p. 151; Jickeli, 1874, p. 125, tv. V, f. 15;
Isthmia schilleri Bourguignat, 1883, p. 117.
M. Enjelal nei monti degli Habab (Jickeli).
Truncatellina similis (Jickeli)
Pupa similis Jickeli, 1874, p. 296, tv. V, f. 16; Isthmia similis Bourguignat,
ESOS PAIIZA 0 2
| Dintorni di Nacfa (Jickeli).
Truncatellina blanfordi (Jickeli)
Pupa blanfordi Jickeli, 1873 b, pp. 60 e 61; Jickeli, 1874, p. 127, tv. V,
f. 17; Isthmia blanfordi Bourguignat, 1883, p. 117.
Rive dell’ Asquaq e villaggio di Sykk presso Nacfa (Jickeli).
Gen. Nesopupa Pilsbry, 1900
Sez. Afripupa Pilsbry e Cooke, 1920
Nesopupa (Afripupa) bisulcata (Jickeli)
Pupa bisulcata Jickeli, 1873 b, p. 107; Jickeli, 1874, p. 119, tv. V, f. 10;
Vertigo bisulcata Bourguignat, 1883, pp. 73 e 116.
Monti di Cheren nei Bogos (Jickeli); M. Abuna Josef nel Lasta
a 4024 m. (Bourguignat, leg. Raffray). 0
Subfam. PUPILLINAE
Gen. Pupilla Leach, 1831
Pupilla fontana (Kuster)
Pupa fontana « Krauss » Kiister in Martini e Chemnitz, 1856, Syst. Conch.
C1bs pn 122.) ty AVI, 9-12: -Blanfordi 1670, pp. 71 e 1955 Jickeli, 1874,
p. 119, tv. V, f. 10; Pupa (Pupilla) fontana Martens, 1866 b, p. 96; Pupa fon-
tana var. globulosa Jickeli, 1874, p. 121, tv. V, f. 11; Pupilla globulosa Bour-
guignat, 1883, pp. 72 e 116; Pupa globulosa Pollonera, 1898; p. 5; Pupilla raf-
frayi Bourguignat, 1883, pp. 71 e 115; Pupa raffrayi Pollonera, 1898, p. 5.
Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); M. Enjelal, Me-
kerka sulle rive del Toccor, Asmara (Jickeli); altopiani dell’ Hama-
sien e dell’ Endertà, M. Zebur e M. Abuna Josef (Bourguignat, leg.
Raffray); Senafè, Adigrat, Agulà e Meseec (Blanford); M. Cherseber
(Pollonera, leg. De Boccard).
Gen. Pupoides L. Pfeiffer, 1854
Pupoides samavaensis (Paladilhe)
Pupa caenopicta Blanford, 1870, p. 460; Morelet, 1872, p. 23; Piersanti,
1941, p. 267; Bulimus samavaensis Paladilhe, 1872, p. 14, tv. I, f. 20; Pupotdes
samavaensis Bacci, 1941, p. 129; Bulimus vermiformis Paladilhe, 1872, p. 15,
46 G. BACCI
tv. I, f. 25; Jousseaume, 1890, p. 86; Bulimus cerealis Paladilhe, 1872, p. 16,
tv. I, f. 22-23; Pupoides cerealis Connolly, 1931 a, p. 333; Bulimus sennaaricus
Bourguignat, 1883, pp. 44 e 59; Jousseaume, 1890, pp. 62 e 111; Bulimus
ragius Jousseaume, 1890, p. 86.
Isole Dahlac (Morelet, leg. Antinori e Issel); Maori (Jous-
seaume); Paese dei Bogos (Morelet, leg. Antinori e Issel); altopiani
dell’ Hamasien e dell’ Endertà, M. Abura Josef (Bourguignat, leg.
Raffrav); M. Surad (Connolly, leg. Macfadyen); Uebi Scebeli a Bu-
loburti (Bacci, leg. Cecioni); L. Bass Naroc (Bacci, 2° sped. Bottego);
Gongabaino (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Ho esposto in un precedente lavoro (1941) i motivi che mi indu-
cono ad identificare Ie varie forme somale ed abissine di Pupoides con
la specie del Paladilhe. i
Gen. Lauria Gray, 1840
Lauria wouramboulchiensis Connolly
Lauria wouramboulchiensis Connolly, 1928 b, p. 168, tv. I, f. 6.
Serpent Lake, Wouramboulchi (Connolly, leg. Omer-Cooper).
Lauria bruguierei (Jickeli)
Pupa umbilicata Martens (non Draparnaud), 1866 b, p. 96; Pupa bruguteret
Jickeli, 1874, p. 112, tv. V, f. 56; Pupilla bruguicrei Bourguignat, 1883, pp. 71
e 115; Lauria bruguterei Connolly, 1928 b, p. 168.
M. Enjelal e Bagla nella catena degli Habab (Jickeli); M. Zebur
e M. Abuna Josef (Bourguignat, leg. Raffray); foresta dei Giam
Giam (Connolly, leg. Omer Cooper); Abissinia meridionale (Mar-
tens, leg. Heuglin).
Subfam. ORCULINAE
Gen. Orcula Held, 1837
Orcula imbricata (Jickeli)
Pupa doliolum Blanford (non Bruguière), 1870, p. 477; Pupa imbricata
Jickeli, 1874, p. 115, tv. V, f. 7; Pollonera, 1898, p. 5; Orcula imbricata Bomr-
guignat, 1883, pp. 71 e II5.
Fra Ghinda e Asmara. (Jickeli); Adi Guden e M. Cherseber
(Pollonera, leg. De Boccard); M. Abuna Josef (Bourguignat, leg.
Raffray).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 47
Subfam. CHONDRININAE
Gen. Gastrocopta Wollaston, 1878
Gastrocopta klunzingeri (Jickeli)
Pupa klunzingeri Jickeli, 1873 a, p. 106; Jickeli, 1874, p. 116, tv. V, f. 8.
Fra Ghinda e Asmara, Mekerka sulle rive del Toccor, Cheren
(Jickeli).
Gastrocopta hermosa (Jousseaume)
Vertigo hermosa Jousseaume, 1890, p. 86.
Massaua (Jousseaume).
Gastrocopta pleimesi (Jickeli)
Pupa pleimesi Jickeli, 1873 a, p. 116; Jickeli, 1874, p. 117, tv. V, f. 9;
Vertigo pleimesi Bourguignat, 1883, p. 116.
Monti degli Habab (Jickeli).
Gastrocopta haggenmakeri (Jickeli)
Pupa haggenmakeri Jickeli, 1874, p. 118; Isthmia haggenmakeri Bourgui-
Cnaty Loos, pe 110.
Pendici dell’ Asquaq nei monti degli Habab (Jickeli).
Fam. ENIDAE
Gen. Rhachis Albers, 1850
Rhechis punctata (Anton)
Bulimus punctatus Anton, 1839, Verz. Conch., p. 42; Rachisellus punctatus
Bourguignat, 1889, p. 69; Rachis punctatus Connolly, 1928 a, p. 124.
Mogadiscio (Bourguignat, leg. Revoil; Connolly, leg. Stefanini);
Mahaddei, tra Revai e Sorori, Girè e Ilbehlà nel Paese di Obbia, Ben-
der Beila in Migiurtinia (Connolly, leg. Stefanini).
Rhachis punctata variolosa (Morelet)
Bulimus variolosus Morelet, 1860, p. 66, tv. V, f. 2; Rachisellus variolosus
Bourguignat, 1889, p. 70; Rhachis punctata variolosa Bacci, 1939, Pp. 335-
Spiaggia di Mogadiscio (Morelet, leg. Vesco); Belet Amin
(Bacci, leg. Patrizi).
Rhachis burtoi (Bourguignat)
Rachisellus burtoi Bourguignat, 1889, p. 69.
Lungo la costa fra Brava e Mombasa (Bourguignat, leg. Revoil).
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48 G. BACCI
Rhachis hildebrandti (Martens)
Bulimus (Rhachis) braunsti var. hildebrandti Martens, 1878, Monatsber. Ak.
Wiss. Berlin, p: 298, tv. II, f. 1-2; Rachis hildebrandti Bourguignat, 1889, p.
L'OsTBacci, LOA Te p~wns On
Costa del Benadir, Valle dell’ Uebi e Gheledi (Bourguignat, leg.
Revoil); Km. 50 da Itala (Bacci, leg. Cecioni).
Rhachis elongatula Bourguignat
Rachis elongatulus Bourguignat, 1889, p. 63, tv. III, f. 6-7; Bulimus (Rha-
chis) elongatulus Martens, 1895, p. 65.
Valle dell’ Uebi, 5 giorni di marcia a W. di Mogadiscio (Bour-
guignat, leg. Revoil); Gourar Ganana (Martens, 1* sped. Bottego).
Rhachis pachystoma Bourguignat
Rachis pachystoma Bourguignat, 1889, p. 62, tv. III, f. 8-9.
Dintorni di Guelidi a W. di Mogadiscio (Bourguignat, leg. Re-
voil).
Gen. Conulinus Martens, 1895
Subgen. Conulinus s. str.
Conulinus (Conulinus) subeminulus (Bourguignat)
Buliminus eminulus Morelet, 1872 (non 1848), p. 197; Buliminus (Ha-
palus) eminulus Jickeli, 1874, p. 103; Bulimus eminulus Neuville e Anthony,
1906 c, p. 413; Neuville e Anthony, 1908; p. 322, f. 29; Bulimus subeminulus
Bourguignat, 1883, pp. 63 e 114, f 7o-71; Haas, 1032, pi 103) Conalmus
subeminulus Thiele, 1933, p. 313; Conulinus affinis Preston, 1910, p. 165, f.;
Piersanti oso pe A i
Dintorni di Cheren (Morelet, leg. Beccari); Rora Beit Andu
(Jickeli); Alto Ghelo (Thiele, leg. Neumann); Getri, Wolu nel ter-
ritorio dei Sidamo, Lowidu sul Ganale, L. Geile nel territorio del Ga-
nale (Haas, sped. Erlanger); Iavello e Neghelli (Piersanti, leg. Zavat-
tari); Dire Daua ae e Anthony, sped. Rothschild); Harrar
(Preston, leg. ?).
Buliminus affinis, istituito dal Preston perchè con giri più lar-
ghi e meno convessi che il Bul. eminulus del Gabon, coincide per
questi caratteri con il Bul. subeminulus Bourg., i cui tipi sono iden-
tici alla forma dell’ Harrar secondo le figure del Neuville e Anthony
e del Preston stesso.
Conulinus (Conulinus) macroconus (Bourguignat)
Buliminus macroconus Bourguignat, 1883, pp. 65 e 114, f. 72 e 73.
Cheren (Bourguignat, leg. Raffray).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 49
Subgen. Limicena Connolly, 1925
Conulinus (Limicena) nyasanus (E. A. Smith)
n Bultminus (Conulinus) nyasanus E. A. Smith, 1899, Proc. Zool. Soc. Lon-.
don, p. 586, tv. XXXIII, f. 41-42; Neuville e Anthony, 1906, p. 113; Neuville
e Anthony, 1908, p. 319, f. 26.
Harrar (Neuville e Anthony, sped. Rothschild).
Gen. Rhachistia Connolly, 1925
Rhachistia rochebruniana (Bourguignat)
Rachnodus rochebrunianus Bourguignat, 1883, pp. 79 e 118,-f. 81; Rachis
rochebrunianus, 1889, p. 59.
M. Zebur (Bourguignat, leg. Raffray).
Rhachistia picturata (Morelet)
Bulimus picturatus Morelet, 1887, p. 7, tv. I, f. 4.
Mogadiscio (Morelet, leg. ?).
Rhachistia rhodotaenia (Martens)
Bulimus (Rhachis) rhodotaenia Martens, 1869, v. d. Decken’s Reise, III, p.
58, tv. II, f. 2; Rhachis rhodotaenia Kobelt, 1910, p. 16, tv. II, f. 7-14; Rha-
chistia rhodotaenia Connolly, 1928 a, p. 125; Piersanti, 1939, p. 425, f. 4;
BACH MOAN. p> 130,
Gourar Ganana (Martens, 2? sped. Bottego); Malca Guele Gedud
17 Km. a owest di Bardera e Ganale sotto Bardera (Kobelt, sped.
Erlanger); Audinle nel Baidoa, tra Bur Eibi e Sahaieroi, Bur Ca e
Corar (Connolly, sped. Stefanini); Mega e Moyale (Piersanti, leg.
Zavattari); Cellago, Giacorsa, Aloi (Bacci, 2* sped. Ruspoli).
Rhachistia ganalensis (Kobelt)
Rhachis ganalensis Kobelt, 1910, p. 16, tv. IV, f. 7.
Territorio del Ganale (Kobelt, sped. Erlanger).
Rhachistia rorkorensis (Kobelt)
Rhachis rorkorensis Kobelt, 1910, p. 17, tv. IV, f. 8.
Rorkoro nel territorio del Ganale (Kobelt, sped. Erlanger).
Rhachistia moluensis (Kobelt)
Rhachis moluensis Kobelt, 1910, p. 17, tv. IV, f. 10.
Molu (Kobelt, sped. Erlanger).
Rhachistia erlangeri (Kobelt)
Rhachis erlangeri Kobelt, 1910, p. 17, tv. IV, f. 19.
Territorio del Ganale (Kobelt, sped. Erlanger). -
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50 G. BACCI
Gen. Cerastus (Albers) Martens, 1860
Cerastus habessinicus habessinicus (Beck)
Bulimus habessinicus « Rippel » Beck, 1837, Ind. Moll., p. 68; Bulimus
abyssinicus Blanford, 1870, p. 476; Morelet, 1872, p. 197; Bourguignat, 1883,
pp. 55 e 103, f. 59; A. T. De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 17; Buliminus
(Petraeus) abyssinicus Jickeli, 1874, p. 103, tv. V, f. 2; Buliminus (Cerastus)
abyssinicus Pollonera, 1898, p. 6; Piersanti, 1941, p. 268, f. 8; Cerastus abys-
sinicus Connolly, 1931 a, p. 238; Haas, 1932, p. 183; Cerastua abyssinica Hesse,
1933, Pp. 476.
Abissinia. (Beck, leg. Riippell); Adua (Blanford); Ailet, Saber-
guma, Anseba, Bet Asghedé, Uoldgan nell’ Habab (Jickeli); Isole
Dahlac e Cheren (Morelet, leg. Beccari e Issel); Saberguma e Aidereso
(Pollonera, leg. De Boccard); distretto di Baale (Haas, sped. Erlan-
ger); fiume Ira alle sorgenti del Ganale a 3200 m. (De Rochebrune
e Germain, sped. Du Bourg); Duhrfari Hills, El Gumbi ’El presso
Jidali a 350 m. (Connolly, leg. Macfadyen); Mega, El Banno, E!
Dire (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Nessun motivo giustificava gli Aa. successivi a modificare la gra-
fia originaria del Beck, che deve pertanto essere ripristinata.
Ho ragione di ritenere che sotto il nome di Cer. habessinicus
siano state incluse anche forme non tipiche. La sua area di diffusione
verrà definita quando sarà meglio conosciuto il polimorfismo indivi-
duale e geografico dei Cerastus.
Cerastus habessinicus var. ventrosa (Martens)
Bultminus abyssinicus var. ventrosa Martens, 1869, p. 210.
Ailet (Martens, leg. Schiller).
Cerastus habessinicus ilqi (Bourguignat)
Bulimus abyssinicus var. ? Jickeli, 1874, p. 103, tv. V, f. 2 bis; Bulimus
igi « Soleillet » Bourguignat, 1885, p. 11; Neuville e Anthony, 1906 c, p. 413;
Neuville e Anthony, 1908, p. 320, f. 27; Bulimus ilqui Pollonera, 1888 b, p. 17;
Bulimus (Cerastus) ilgi Germain, 1904, p. 345.
Dintorni di Ancober (Bourguignat, leg. Soleillet; Pollonera, leg.
Ragazzi); dintorni di Dire Daua a 1200 m. (Neuville e Anthony,
sped. Rothschild); Andobed (Germain, leg. Gravier).
Cerastus habessinicus lejeanianus (Bourguignat)
Bulimus lejeantanus Bourguignat, 1883, pp. 57 e 114, f. 61; Cerastus abys-
sinicus lejeanianus Bacci, 1940 b, p. 445.
Dintorni di Ailet (Bourguignat, leg. Raffray); Ualdia (Bacci,
leg. Chiauzzi). i
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4
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 51
Cerastus galinierianus (Bourguignat)
Bulimus galinierianus Bourguignat, 1883, pp. 56 e 113, f. 6; Bulimus (Ce-
rastus) galinierianus mut. minor Pollonera, 1898, p. 6; Piersanti, 1941, p. 268,
f. 9.
Addi Hohalla nell’ Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray); Mahio
(Pollonera, leg. De Boccard); foci del Sagan, bacino del L. Stefania,
Nargi (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Cerastus chefneuxi (Bourguignat)
Bulimus abyssinicus Jickeli, 1874, tv. V, f. 2d; Bulimus chefneuxi Bour-
guignat, 1885, p. 12; Cerastus chefneuxi Connolly, 1928 b, p. 168.
Dintorni di Aliò Amba a Sud di Ancober (Bourguignat, leg.
Soleillet); L. Aramaia (Connolly, leg. Scott).
Cerastus hemprichi (Jickeli)
Bulimus (Petraeus) hemprichi Jickeli, 1874, p. 106, tv. V, f. 3; Bulimus
hemprichi Bourguignat, 1883, pp. 58 e 114; Bulimus (Cerastus) hemprichi Pol-
lonera, 1898, p. 6.
Fra Maldi e Gaba nel paese di Mensa (Jickeli); altopiano del-
l’ Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray); Aidereso (Pollonera, leg.
De Boccard).
Cerastus hemprichi var. ventrosula (Pollonera) ‘
Bulimus hemprichi var. ventrosula Pollonera, 1888 b, p. 64.
Farrè (Pollonera, leg. Ragazzi).
Cerastus harrisi (Reeve)
Bulimus harrist Reeve, 1858, Conch. Icon., V, Bulimus, sp. 638; Morelet,
1868, p. 40.
Ancober (Reeve, leg. C. W. Harris).
Cerastus rothschildianus (Neuville e Anthony)
Bulimus rothschildianus Neuville e Anthony, 1905 b, p. 197; Bulimus roth-
schildi Neuville e Anthony, 1908, p. 315, tv. III, f. 12.
Yaba, nella regione dell’ alto Auasc, a 1744 m. (Neuville e An-
thony, sped. Rothschild).
Cerastus boothi (Tomlin)
Buliminus (Cerastus) boothi Tomlin, 1910, p. 54, fig.; Cerastus boothi Con-
nolly, 1931 a, p. 328.
Gan Libbah nella Somalia Britannica (Tomlin, leg. W. Feather).
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52 G. BACCI
Cerastus putealis Connolly
Cua putealis Connolly, 1930, p. 46, tv. VI, f. 8; Connolly, 1931 a,
p. 328.
Collina di Hergawt a est di Sheikh (Connolly, leg. Macfadyen).
Cerastus somaliensis (Smith)
Buliminus (Petraeus) somaliensis Smith, 1899, p. 59; Cerastus somaliensis
Connolly, 1931 a, p. 329.
Gan Libbah (Smith, leg. Donaldson-Smith).
Cerastus moellendorffi Kobelt
Cerastus moellendorffi Kobelt, 1903, p. 34; Kobelt, 1910, p. 15, tv. III,
sig Wet e ;
Scioa (Kobelt, sped. Erlanger).
Cerastus gara-mulatae Kobelt
Cerastus gara-mulatae Kobelt, 1901, p. 88; Kobelt, 1910, p. 13, tv. III
f. 4-6.
M. Gara-Mulata a 2000 m. (Kobelt, sped. Erlanger).
Cerastus rijppellianus Kobelt
Cerastus riippellianus Kobelt, 1901, p. 89; Kobelt, 1910, p. 14, tv., III,
f. g-10; Thiele, 1933, p. 308.
Vetta del Gara-Mulata a 3000 m. (Kobelt, sped. Erlanger);
Sucsuc e Daka (Thiele, leg. Neumann).
Cerastus daroliensis Kobelt
Cerastus daroliensis Kobelt, 1903, p. 35; Kobelt, 1910, p. 13, tv. III, f. 7-8;
IBAA, OSs 1s 179
Alto corso del fiume Dare (= Darolli) (Kobelt, sped. Erlanger);
L. Avala fra Zeila e Harrar, Giam-Giam (Haas, sped. Erlanger).
Cerastus ellerbecki Kobelt
Cerastus ellerbecki Kobelt, 1903, p. 34; Kobelt, 1910, p. 12, tv. III, f. 2-3;
Haas, 1932, p. 175; Thiele, 1933, p. 308.
Dintorni di Ghimir (o Ghigner) (Kobelt, sped. Erlanger); M.
Gara-Mulata, L. Langana, Bu Saftu, Bale, Giam-Giam (Haas, sped.
Erlanger); Abera (Thiele, leg. Neumann).
Cerastus plicatus Thiele
Cerastus plicatus Thiele, 1933, p. 309, f. 46-46 a.
Valle dell’ Ergine, Banca nel Malo, Anderaccia (Thiele, leg.
Neumann).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 53
Cerastus regalis Thiele
Cerastus regalis Thiele, 1933, p. 300, f. 47.
Giam Giam (Thiele, leg. Koenig).
Cerastus inflatus Thiele
Cerastus inflatus Thiele, 1933, p. 310, f. 48.
Monti Kella (Thiele, leg. Neumann).
Cerastus retirugis (Martens)
Buliminus retirugis Martens, 1895, Sitz. Ges. Naturf. Fr. Berlin, p. 128;
Cerastus retirugis Thiele, 1933, p. 309.
Giam Giam (Thiele, leg. Koenig).
Cerastus olivieri (Pfeiffer)
Buliminus olivieri Pfeiffer, 1847, p. 14; Piersanti, 1941, p. 268, f. 11;
. Bulimus olivieri Reeve, 1858, Conchol. Icon. V, Bulimus, sp. 339; Martens, 1865,
‘p. 201; Blanford, 1870, p. 476; Bourguignat, 1883, pp. 53 e 113; Neuville e
Anthony, 1905 a, p. 116; Neuville e Antony, 1908, p. 311, f. 33; Buliminus
(Petraeus) olivieri Jickeli, 1874, p. 106; Pollonera, 1898, p. 6; Cerastus olivieri
Preston, 1910, p. 166. -
Abissinia (Pfeiffer, leg. Rippell); Abissinia meridionale (Mar-
tens, leg. Heuglin); Tigrai, Undul, L. Ascianghi e tutto il Lasta
(Blanford); altopiani dell’ Hamasien e dell’ Endertà specie presso
Amba Alagi (Bourguignat, leg. Raffray); M. Cherseber nell’ Agamè
e Adi Ugri nel Seraè (Pollonera, leg. De Boccard); altopiano di Uadlà
(Blanford); foresta di Cunni nel Cercer (Neuville e Anthony, sped.
Rothschild); Harrar (Preston, leg. ?); Mega (Piersanti, miss. Sagan-
Omo).
Cerastus olivieri var major (Martens)
Bulimus olivieri var. major Martens, 1866 b, p. 95, tv. III, f. 5-6; Neu-
ville e Anthony, 1908, p. 313, f. 23.
Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); rive del fiume
Burca nel Cercer (Neuville e Anthony).
Cerastus jickelianus (Nevill)
Bulimus jickelianus Nevill, 1878, p. 133; Bourguignat, 1883, p. 113.
Altopiano di Uadlà (Nevill, leg. Blanford).
Trattasi forse del Cer. olivieri di Uadlà citato da Blanford.
Cerastus erlangeri (Kobelt)
Buliminus (Cerastus) erlangeri Kobelt, 1901, p. 86; Cerastus erlangeri Kobelt,
IDO, OatVei I 9
Gara-Mulata (Kobelt, sped. Erlanger).
54 G.. BAGET
; Cerastus neumanni Kobelt
Cerastus neumanni Kobelt, 1901, p. 88; Kobelt, 1910, p. 9, tv. I, f. 1O-IT:
Preston, 1910, p. 166; Haas, 1932, p. 174.
Dintorni di Harrar (Kobelt, sped. Erlanger); Harrar (Preston,
leg. ?); Harrar e M. Gara Mulata (Haas, sped. Erlanger).
Cerastus alzonai Bacci
Cerastus alzonai Bacci, 1940 a, p. 445, f. 1.
Colline ad est di Dessiè (Bacci, leg. Chiauzzi).
Cerastus malleatus Kobelt
Cerastus malleatus Kobelt, 1901, p. 87; Kobelt, 1910, p. 10, tv. I, f. 12-13.
M. Achim presso Harrar (Kobelt, sped. Erlanger).
Cerastus boccardi (Pollonera)
Buliminus (Petraeus) boccardi Pollonera, 1898, p. 7, f. 16; Buliminus (Pe-
tracus) Boccardi mut. obesa Pollonera, 1898, p. 7, f. 17; Cerastus boccardi Connolly,
WOAS 19), DI 10075 ;
Adi Caiè (Pollonera, leg. De Boccard); Zucuala (Connolly, leg.
Scott e Omer-Cooper). -
| Cerastus raffrayi (Bourguignat)
Bulimus raffrayi Bourguignat, 1883, pp. 46 e 112, f. 77-78.
Amba Alagi nell’Endertà (Bourguignat, leg. Raffray).
Cerastus herbini (Bourguignat)
Bulimus herbini Bourguignat, 1883, pp. 47 e 112, f. 74.
Amba Alagi nell’Enderta (Bourguignat, leg. Raffray).
Cerastus maharasicus (Bourguignat)
Bulimus maharasicus Bourguignat, 1876, n. 30; Bourguignat, 1885, p. 14.
Valle dell’ Auasc, sotto i detriti (Bourguignat, leg. Soleillet).
Cerastus soleilleti (Bourguignat)
Bulimus soleilleti Bourguignat, 1885, p. 13, f. 5.
Aliò Amba (Bourguignat, leg. Soleillet).
Cerastus lycaianus (Innes)
Bulimus lycaianus Innes, 1884, p. 104; Bourguignat, 1885, p. 13.
Hamasien (?) (Innes, leg. ?); dintorni di Aliò Amba a Sud di
Ancober (Bourguignat, leg. Soleillet).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 55
Cerastus simoni (Bourguignat)
Bulimus simonis Bourguignat, 1883, pp. 49 e 112, f. 63; Neuville e Anthony,
1906, p. 320; Neuville e Anthony, 1908, p. 317, f. 24; Bulimus (Petraeus) si-
monis Pollonera, 1898, p. 7; Cerastus sinuosus (sic) Preston, 1910, p. 166; Bult-
minus simoni Piersanti, 1941, p. 268, f. Io.
Massiccio dell’Amba Alagi (Bourguignat, leg. pigli alti-
piani dell’ Enderta (Bourguignat, leg. Raffray); M. Cherseber (Pol
lonera, leg. De Boccard); Harrar (Neuville e Anthony, sped. Roth-
schild; Preston, leg. ?); Yeka a 2026 m., valle di Cunni a 2385 m.
(Neuville e Anthony, sped. Rothschild); El Dire (Piersanti, miss.
Sagan-Omo).
| Cerastus achilli (Bourguignat)
Bulimus achilli Bourguignat, 1883, pp. 50 e 112, f. 75-76.
Abuna Josef (Bourguignat, leg. Raffray).
Cerastus tamisierianus (Bourguignat)
Bulimus tamisterianus Bourguignat, 1883, pp. 52 e 113, f. 80.
Altopiani dell’ Endertà (Bourguignat, leg. Raffray).
Cerastus abbadianus (Bourguignat)
Bulimus abbadianus Bourguignat, 1883, pp. 54 e 113, f. 79.
Amba Alagi (Bourguignat, leg. Raffray).
Cerastus antinorii (Pollonera)
Buliminus antinorit Pollonera, 1887, p. 1; Pollonera, 1888 b, p. 68, tv. III
f. 4-6; Piersanti, 1941, p. 269, f. 13; Cerastus antinorit Bacci, 1940 b, p. 446;
Buliminus meneliki Pollonera, 1888 a, p. 1; Pollonera, 1888 b, p. 69. tv. III,
{.{1-3: Piersanti, 1941, p. 260, f. 15.
Foreste di Fehere Ghembre (Pollonera, leg. Ragazzi); Mahal
. Uons (Bacci, leg. Antinori); El Dee, foci del Sagan (Piersanti, sped.
Sagan-Omo).
Cerastus vigonii (Pollonera)
i Buliminus vigonii Pollonera, 1888 a, p. 3; Pollonera, 1888 a, p. 3; Pollo-
nera, 1888 b, p. 65, tv. III, f, 17; Cerastus vigonii Connolly, 1928 b, p. 167;
BacckWro4isip Mio,
Auasc presso il M. Bosset (Pollonera, leg. Ragazzi); Mahal Uons
(Bacci, leg. Antinori); Zucuala (Connolly, leg. Scott).
Cerastus scioanus (Pollonera)
Buliminus scioanus Pollonera, 1888 a, p. 3; Pollonera, 1888 b, p. 67, tv.
WL, £. 0.
Asseghign (Bulga) (Pollonera, leg. Ragazzi).
FELT
2 ti we
ee DEGREE Te 0 e, IO
56 G. BACCI
Cerastus sacconii (Pollonera)
Bulimus saccontt Pollonera, 1888 a, p. 3; Pollonera, 1888 b, p. 66, tv. III,
f. 8; Piersanti, 1941, p. 269, f. 14; Cerastus sacconii Connolly, 1928 b, p. 167:
Thiele, 1933, p. 312; Bacci, 1941, p. 130.
Presso il M. Bosset (Pollonera, leg. Ragazzi); Zucuala (Connol-
ly, leg. Scott); Fin Finni (Bacci, leg. Antinori); fiume Sati, M. Kella,
valle dell’ Ergine (Thiele, leg. Neumann); El Dire (Piersanti, miss.
Sagan-Omo).
Cerastus amaliae Kobelt
Cerastus amaliae Kobelt, 1903, p. 34; Kobelt, 1910, p. 11, tv. II, f. 2-3;
Buliminus (Cerastus) amaliae Piersanti, 1939, p. 424, f. 4.
Presso Schedama 75 Km. a Est del L. Margherita (Kobelt sped.
Cio Javello (Piersanti, leg. Zavattari).
Cerastus albidus Thiele
Cerastus albidus Thiele, 1933, P. 310, f. 49.
Scheko (Thiele, leg. Neumann).
Cerastus kellaensis lhiele
Cerastus kellaensis Thiele, 1933, ps 300, fy 5a.
M. Kella (Thiele, leg. Neumann).
Cerastus corneus Thiele
Cerastus corneus Thiele, 1933, p. 311, f. 51.
M. Buka nel Caffa (Thiele, leg. Neumann).
Cerastus stilifer Thiele
Cerastus stilifer Thiele, 1933, p. 311, f. 52.
Al confine fra Caffa e Ghimir (Thiele, leg. Neumann).
Cerastus elatus Thiele
Cerastus elatus Thiele, 1933, p. 311, f. 53.
Omo? (Thiele, leg. Neumann).
Cerastus carolinae Kobelt
Cerastus Carolinae Kobelt, 1910, p. 12, tv. II, f. 4-6; Haas, 1932, p. 175.
Bu Saftu 60 Km. a Est del L. Margherita (Kobelt, sped. Erlan-
ger); valle del Ganale (Haas, sped. Erlanger).
Cerastus altus Thiele
Cerastus altus Thiele, 1933, p. 312, f. 55.
Presso Anderaccia (Thiele, leg. Neumann).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA yi
Cerastus achatinoides Connolly
Cerastus achatinoides Connolly, 1931 a, p. 328, tv. XI, f, 8.
Madashon, Marojeh, Al Hills (Connolly, leg. Barrington- Bice)
—. Gen. Zebrinops Thiele, 1931
Zebrinops revoili (Bourguignat)
Limicolaria revoili Bourguignat, 1882, p. 42, tv. II, f. 24-26; Buliminus
revoili Smith, 1889, p. 57 (pars); Hoyle e Standen, Igor, p. 4; Rachis revoili
Connolly, 1928 a, p. 123; Connolly, 1931 a, p. 329; Limicolaria gilbertae Bowr-
guignat, 1882, p. 44, tv. II, f. 27-28; Buliminus (Rachis) moreletianus Ancey,
1881 a, p. 206; Buliminus moreletianus Ancey, 1901, p. 139.
Territorio degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil); estrè-
mità orientale del M. Siradleh, incrocio delle strade di Burao-Erigavo
e di Hudin (Connolly, leg. Macfadyen): Lugat (Smith, leg. Donald-
son-Smith); Dabus e Arabayo (Hoyle e Standen, leg. R. Koettlitz);
Bender Beila, Ehil, Uadi Hor, Uadi Dhur, fra Balli Scillin e Ina
Oschin, Nobir, Uadi Hamud (Connolly, leg. Stefanini); 130 Km.
da Gherrouei per Bender Chassim (Bacci, leg. Cecioni).
Zebrinops perrierianus (Bourguignat)
Limicolaria perrieriana Bourguignat, 1882, p. 47, tv. II, f, 31-32; Rachis
perrieriana Connolly, 1931 a, p. 330.
Montagne degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil).
Zebrinops rochebruni ‘Bourguignat)
; Limicolaria rochebrunt Bourguignat, 1882, p. 45, tv. II, f. 33-34; Rachis
rochebruni Connolly, 1931 a, p. 331.
Airensit nel paese degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil).
Zebrinops armandi (Bourguigna!t)
Limicolaria armandi Bourguignat, 1882, p. 46, tv. II, f. 35-36; Rachis
armandi Connolly, 1931 a, p. 331.
Mana nei monti degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil).
Zebrinops maunoirianus ‘Bourguignat)
Limicolaria maunoiriana Bourguignat, 1882, p. 48, tv. II, f. 29-30; Bult-
minus revoili Smith, 1899, p. 57 (pars); Rachis maunoiriana Connolly, 1931 a,
Pest, tv. III \f1-23.
Monti degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil); Lugat a
4300 m. (Smith); El Gumbe'el presso Gid Ali nel distretto di
Erigavo a 1350 m., M. Galgudan presso Sceich Cotub, Monti Her-
| gawt, Monti Sured, distretto di Erigavo (Connolly, leg. Macfadyen).
Sa ye ARI MT Ri
58 G. BACCI
Zebrinops milne-edwardsianus (Bourguignat)
Limicolaria milne-edwardsiana Bourguignat, 1882, p. 49, tv. II, f. 39-40;
Rachis milne-edwardsiana Connolly, 1931 a, p. 333.
Monti degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil).
Zebrinops leontinae (Bourguignat)
Limicolaria leontinae Bourguignat, 1882, p. 50, tv. II, f. 37-38; Rachis
leontinae Connolly, 1931 a, p.. 333.
Monti degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil). A
Zebrinops rabaudi (Bourguignat)
Limicolaria rabaudi Bourguignat, 1882, p. 51, tv. II, f. 41-42; Rachis rabaudi
Connolly, 1931 a, p. 333.
Monti degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil).
Zebrinops libbahensis (Tomlin)
Bultminus: (Zebrina) libbahensis Tomlin, 1910, p. 54, fig.; Rachis libbahensis
Connolly, 1931 a, p. 333. È
Gan Libah (Tomlin, leg. Feather).
Gen. Passamaella L. Pfeiffer, 1883
Subgen. Euryptyxis P. Fischer, 1883
Passamaella (Euryptyxis) revoili (Bourguignat)
Bulimus revoili Bourguignat, 1882, pp. 27 e 91, tv. I, f. 1; Buliminus (Pe-
traeus) revoili Ancey, 1881 a, p. 206; Petraeus (Euryptyxis) revoili Connolly,
1928 a, p. 125; Connolly, 1931 a, p. 326; Passamaella (Euryptyxis) revotli
Baccio Ip eno i
Picco di Cahò Oman presso Bender Merhagno in Migiurtinia
(Bourguignat, leg. Revoil); Quanetab nella catena degli Uarsangheli,
Maroyeh, Monti Al (Connolly, leg. Barrington Brown); Monti Dur-
fabrli, scarpata di Hagrin a N.E. di Hudin (Connolly, leg. Macfadyen);
Jeh, Uadi Hor, Bur Dafer, Cala Bacba, Uadi Dhur (Connolly, leg.
Stefanini); valle del Daror; Carcar (Ancey, leg. Kevoil); Ehil, Baduein,
Gardò (Bacci, leg. Cecioni).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA’ 59
Passamaella (Euryptyxis) revoili var. cyclostomopsis (Bourguignat)
Bulimus revoili var. cyclostomopsis Bourguignat, 1882, p. 28, tv. I, f. 3;
Peiraeus revoili var. cyclostomopsis Connolly, 1931 a, p. 326.
Picco di Cahò Oman (Bourguignat, leg. Revoil); scarpata di
Hagrin (Connolly, leg. Macfadyen).
Passamaella (Euryptyxis) revoili var. pachystoma (Bourguignat)
Bulimus revoili var. pachystoma Bourguignat, 1882, p. 28, tv. I, f. 3; Pe-
traeus revoili var. pachystoma Connolly, 1931 a, p. 326.
Picco di Cahò Oman (Bourguignat, leg. Revoil); distretto di Éri-
gavo (Connolly, leg. Macfadyen).
Passamaella (Euryptyxis) revoili var. georgi (Bourguignat)
Bulimus georgi Bourguignat, 1882, p. 35, tv. I, f. 3; Petraeus revoili var.
georgi Connolly, 1931 a, p. 326.
Fararalè ai piedi dei Monti Carcar (Bourguignat, leg. Revoil);
scarpata di Hagrin (Connolly, leg. Macfadyen).
Passamaella (Eurxptyxis) maunoiriana (Bourguignat)
Bulimus maunoirianus Bourguignat, 1882, p. 29, tv. II, f. 5.
Laguna di Tohen (Bourguignat, leg. Revoil).
Passamaella (Euryptyxis) duveyrieriana (Bourguignat)
Bulimus duveyrierianus Bourguignat, 1882, p. 30, f. 10.
Colline del Capo Guardafui (Bourguignat, leg. Revoil).
Passamaella (Euryptyxis) labiosa (Bourguignat)
Helix labiosa Miiller, 1774, Verm. terr. fluv. Hist., II, p. 96; Pupa labicsa
var. Petit, 1850, p. 76; Bulimus labiosus Bourguignat, 1882, p. 31, f. 11.
Hafun (Petit, leg. Guillain); Capo Guardafui (Bourguignat, leg.
Revoil).
Passamaella (Euryptyxis) lamproderma (Morelet)
Bulimus lampodermus (sic) Morelet, 1879, p. 315, tv. XII, f. 6; Buliminus
(Petraeus) lamprodermus Ancey, 1881 a, p. 206; Ancey, 1881 b, p. 517.
Alta montagna dell’ Abissinia (Morelet, leg. ?); Somalia (An-
cey, leg. ?).
Non essendovi alcun’altra Passamaella citata per l’Abissina, il
reperto del Morelet resta molto dubbio.
60 G. BACCI
Passamaella (Euryptyxis) candida (Lam.)
Pupa candida Lamarck, 1822, Anim. s. vert., VII, p. 106; Bulimus candidus
Bourguignat, 1882, pp. 16 e 28, tv. I, f. 8; Petraeus (Euryptyxis) latireflexus
Ancey (non Reeve), 1881a, p. 206; Petraeus (Euryptyxis) candidus Connolly,
MO 2/0 MAP UDR.
Valle del Meloi, pr. Durdureh (Bourguignat, leg. Revoil) Uanane
in Migiurtinia (Connolly, leg. Stefanini).
Passamaella (Euryptyxis) macropleura (Bourguignat)
Bulimus macropleurus Bourguignat, 1882, p. 32, tv. I, f. 16; Eee
(Euryptpxis) macropleurus Connolly, 1931 a, p. 327.
Valle del Meloi sopra Durdureh (Bourguignat, leg. Revoil). ro mi-
glia ad W. di Eriduwe (Connolly, leg. Barrington-Brown).
Passamaella (Euryptyxis) bertrandi (Bourguignat)
Bulimus bertrandi Bourguignat, 1882, Pp. 33, tv. IL f 173. Retcacus (Bunge
ptuxis) bertrandi Connolly, 1931 a, p. 327.
Valle del Meloi pr. Durdureh (Bourguignat, leg. Revoil).
Passamaella (Euryptyxis) tiani (Bourguignat)
Bulimus tiant Bourguignat, 1882, p. 34, tv. I, f. 15.
Valle di Tohen (Bourguignat, leg. Revoil).
Passamaella (Euryptyxis) pauli (Bourguignat)
Bulimus pauli Bourguignat, 1882, p. 37, tv. I, f. 9; Petraeus (Euryptyxis)
pauli Connolly, 1931 a, p. 327.
Picco di Cahò Oman pr. Bender Merhagno in Migiurtinia (Bour-
guignat, leg. Revoil); Collina di Gadambar (Connolly, leg. Macfadyen).
Passamaella (Furyptyxis) delagenieri (Bourguignat)
Bulimus delagenieri Bourguignat, 1882, p. 39, tv. I, f. 18; Petraeus (Euryp-
tyxis) delageniert Connolly, 1931, p. 327.
Valle del Meloi pr. Durdureh (Bourguignat, leg. Revoil).
Fam. CLAUSILIIDAE
Gen. Macropltychia, O. Boettger, 1877
Macroptychia sennaariensis (L. Pfeiffer)
Clausilia sennaariensis Pfeiffer, 1855, Malak. Blatt. p. 181; Blanford, 1870,
p. 477; Jickeli, 1874, p. 128; Bourguignat, 1883, pp. 74 e 117; Preston, 1910,
p. 166. :
A Sud del L. Ascianghi (Blanford); M. Abuna Josef a 4024 m.
(Bourguignat, leg. Raffray); Harrar (Preston, leg. Raffray); Harrar
(Preston, leg. ?).
ni i MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA
Riferite in un primo tempo al gen. Clausilia Drap. sensu lato, que-
sta specie e le seguenti appartengono più esattamente al gen. Macropty-
chia con rappresentanti dalla Arabia al S. Africa.
Macroplychia dystherata (Jickeli)
Clausilia dystherata Jickeli, 1874, p. 129, tv. V, f. 18; Bourguignat, 1883,
p. 118.
M. Enjelal, M. Rora Asghedè nell’ Habab (Jickeli).
Macroptychia rothschildi ‘Neuville e Anthony)
Clausilia rothschildi Neuville e Raro 1906 c, p. 412; Neuville e Anthony,
LOO, p. 306, tv. IIL, f. 13).
Cunni a 2385 m. (Neuville e Anthony, leg. sped. Rothschild).
Macroptychia jemjemensis (Connolly)
Claustlia jemjemensis Connolly, 1928 a, p. 169.
Foresta dei Giam Giam (Connolly, leg. Omer-Cooper).
Gen. Abbadia Bourguignat, 1883
Abbadia aethiopica Bourguignat
. Abbadia aethiopica Bourguignat, 1883, pp. 69 e 115, f. 82-83.
M. Zebur a circa 2000 m. (Bourguignat, leg. Revoil).
Fam. FERUSSACIIDAE
Gen. Coelostele Benson, 1864
Coelostele aegyptiaca Bourguignat
Coelestele aegyptiaca Bourguignat, 1880, Descr. div. esp. Coelestele, p. 12;
Jousseaume, 1890, p. 88.
Alluvioni di un piccolo torrente a S. di Massaua (Jousseaume).
Coelostele paladilhiana (Nevill)
Francesta scalaris Paladilhe, 1872, p. 10, tv. I, f. 1-4; Issel, 1873, p. 530;
Jickeli, 1874; p. 135; Coelestele paladilhiana Nevill, 1878, p. 162; Bourguignat,
1883, p. 120; Coelestele arabica, Bourguignat, 1880, Descr. div. esp. Coelestele,
pe 15. ; 1
Spiaggia di Sceic Said presso Massaua (Issel).
PRA n, ene,
% i A
È
7
È
=
si
3
G. BACCI
Gen. Caecilioides Herrmannsen, 1846
Caecilioides isseli (Paladilhe)
Caecilianella isseli Paladilhe, 1872, p. 22, tv. I, f. 9-10; Bourguignat, 1883,
p. 122; Jousseaume, 1890, p. 89; Acicula isseli Jickeli, 1874, p. 135.
Sceich Said presso Massaua (Paladilhe, leg. Issel); alluvioni dei tor-
renti presso Massaua (Jousseaume).
Caecilioides caprai Bacci
Caecilioides caprai Bacci, 1941, p. 131, f, 2.
Gersale (Bacci, leg. Cecioni).
Caecilioides (?) soleilleti (Bourguignat)
Caecilianella soleilleti Bourguignat,-1885, p. 22, tv., f. 10.
Valiata di Bidero (Bourguignat, leg. Soleillet).
Fam. SUBULINIDAE
Subfam. SUBULININAE
Gen. Subulina Beck, 1837
Subulina erlangeri Boettger
Subulina erlangeri Boettger, 1907, p. 137; Kobelt, 1910, p. 36, tv. XI, f.
DENIS, AGR GIÙ, jos AZ
Bale (Boettger, sped. Erlanger); Buloburti (Bacci, leg. Cecioni).
Subulina chiarinii Pollonera
Subulina chiarinti Pollonera, 1887, p. 2; Pollonera, 1888 b, p. 74; tv. IL
f. 31; Connolly, 1928 b, p. 171; Subulina lacuum Boettger, 1907, p. 137; Ko-
belt ovo, Pe 7 va Ras sO 3 ze pamiag/ or
Let Marefia (Pollonera, leg. Ragazzi); Fehere Ghembre (Pollonera,
leg. Ragazzi); Addis Abeba (Connolly, leg. Omer-Cooper); L. Lan-
gana e Bale (Bottego, Kobelt, sped. Erlanger); Giam Giam (Haas, sped.
Erlanger).
Subulina perlucida (Preston)
Homorus perlucidus Preston, 1910, p. 168; fig.; Connolly, 1931 a, p. 334.
Harrar (Preston); Gan Libbah (Connolly, leg. Feather).
Dies
ee ee e PT a
——<—P ee) Coe
a
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 63
Subulina munzingeri (Jickeli)
St:nogyra munzingert Jickeli, 1873 a, p. 103; Subulina miinzingeri Bourgui-
gnat. 1883, pp. 82 e 122, tv. IX, f. 65-67; Acicula miinzingeri Jickeli, 1874, p.
TOS en Vif. 21% 5
Rive del Falkat e dintorni di Nacfa negli Habab (Jickeli); M.
Abuna Josef (Bourguignat, leg. Raffray).
Subulina connollyi n. sp.
Subulina (Acicula) miinzingeri Neuville e Anthony (non Jickeli), 1906, p.
320; Neuville e Anthony, 1908, p. 304, f. 18; Subulina miinzingeri Connolly,
1928 a, p. 171; Opeas miinzingeri Connolly, 1931, p. 335.
Dire Daua (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); Adda, riva del
L. Hora Arsadi (Connolly, leg. Omer Cooper).
Non è identificabile con la precedente specie in quanto, come già
osservò il Connolly, presenta giri meno obliqui, nove giri invece di otto
e l’ultimo relativamente più piccolo. Pertanto credo giustificata per tale
forma l'istituzione di una nuoya specie della quale propongo di consi-
derare come tipi gli esemplari di Dire Daua.
Subulina mabilliana Bourguignat
-Subulina mabilliana Bourguignat, 1883, pp. 83 e 122; Neuville e Anthony,
1906 a, p. 320; Neuville e Anthony, 1908, p. 305, f. 19.
M. Abuna Josef a 4000 m. (Bourguignat, leg. Raffray); Valle di
Cunni a 2385 m., Tchafianani a 1656 m., Moullou a 1296 m. (Neu-
ville e Anthony, sped. Rothschild).
Subulina abessinica (Thiele)
Homorus (Itiopiana) abessinica Thiele, 1933, p. 306, f. 42 b.
Diala e valle dell’Ergine (Thiele, leg. Neumann).
Gen. Nothapalus Martens, 1397
Nothapalus cylindricus (Thiele)
Homorus (Nothapalus) cylindricus Thiele, 1933, p. 305, f. 38-38 a.
Omo e Gimma (Thiele, leg. Neumann).
Nothapalus spretus (Thiele)
Homorus (Nothapalus) spretus Thiele, 1933, p. 306, f. 39-394.
Fra Anderaccia e Detscha (Thiele, leg. Neumann).
64 VE GuBACED
»
Nothapalus similis (Thiele)
Homorus (Nothapalus) similis Thiele, 1933, p. 306, f. 40-40.
Località imprecisata (Thiele, leg. Neumann).
Nothapalus perspicuus (Thiele)
Homorus (Nothapalus) perspicuus Thiele, 1933, p. 306, f. 41-41 a.
Abera (Thiele, leg. Neumann). i 5
Nothapalus densestriatus (Thiele)
Homorus (Nothapalus) densestriatus Thiele, 1933, p. 306, f. 42-424.
Valle del fiume Ergine, Banko nel Malo, Caffa occidentale, Bi-
nescho e Schecko nei Gurafarda (Thiele, leg. Neumann).
Gen. Homorus Albers, 1850
Homorus rothschildianus (Neuville e Anthony) ‘
Stenogyra rothschildiana Neuville e Anthony, 1905a, p. 115; Neuville è
Anthony, 1908, p. 302, tv. III, f. 10; Homorus princeps Preston, 1910, p. 168,
faenist
Foresta di Cunni a 2385 m. (Neuville e Anthony, sped. Roth-
schild); Harrar (Preston, leg. ?). i
Homorus erlangeri Kobelt
Homorus erlangeri Kobelt, 1905, p. 129; Kobelt, 1910, p. 33, tv. VIII.
f. 1-4; Thiele, 1933, p. 301, f. 27; Homorus obesus Kobelt, 1905, p. 130; Ko-
belt) Tro re, sp. 34 ctv VILE fa 9 Rlaas moses tiga a |
Ghimir e Bu Saftu 60 km. a Est del L. Margherita o Abaia (Ko-
belt, sped. Erlanger); Abera (Thiele, leg. Neumann).
Homers laevis Thiele
Homorus laevis Thiele, 1933, p. 302, f. 28.
Gimma (Thiele, leg. Neumann).
Homorus ginirensis Kobelt
Homorus giniresis Kobelt, 1905, p. 131; Kobelt, 1910, p. 35, tv. VIII, f. ro.
Ghimir nell’ Harrar (Kobelt, sped. Erlanger). 7
Homorus ellerbecki Kobelt
Homorus ellerbecki Kobelt, 1905, p. 131; Kobelt, 1910, p. 30; tV VISI
Bu Saftu (Kobelt, sped. Erlanger).
et trad ner ieri e ù lie
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 65
Homorus gara-mulatse Kobelt
Homorus gara-mulatae Kobelt, 1905, p. 130; Kobelt, 1910, p. 34, tv. VIII,
faer-7 Haag, 1032, Ps 177.
M. Gara Mulata (Kobelt, sped. Erlanger); Wolu (Haas, sped.
Erlanger).
Homorus cyanostoma (Beck)
Subulina cyanostoma Beck, 1837, Index Mollusc., p. 76; Jickeli, 1874, p.
147; Bourguignat, 1883, p. 120; Achatina cyanostoma Pfeiffer, 1842, Symb. ad
Hist. Helic., II, p. 58; Glandina (Achatina) cyanostoma Philippi, 1844, Abbild.
Beschr. I, p. 134; tv. I, f. 4; Achatina (Homorus) cyanostoma Martens, 1865, p.
182; Martens, 1866, p. 95; Homorus cyanostoma Piersanti, 1940; p. 235; f. 9-15;
Homorus cyanostomus Germain, 1931, p. 365.
Abissinia (Pfeiffer, leg . Rippell); Abissinia meridionale (Martens,
leg. Riippel); Gorgorà e Zeghie sul L. Tana (Piersanti, miss. L. Tana);
subfossile sulle rive dell’ Errer a Sud di Harrar (Germain, leg. Teilhard
de Chardin).
Homorus antinorii (Morelet)
Achatina antinorit Morelet, 1872, p. 199, tv. IX, f. 9; Subulina antinori
Bourguignat, 1883, p. 121; Pollonera, 1898, p. 7; Homorus antinorii Bacci,
1941, Pp. 132.
Dombur nel Paese dei Mensa (Morelet, leg. Issel); tra Ghinda e
Asmara nell’ Hamasien (Jickeli); fra Nefasit e Ghinda (Pollonera, leg.
De Boccard); Bet Ghirghis presso Asmara (Bacci, leg. Boldrati).
Homorus vernicosus (Jickeli)
Stenogyra vernicosa Jickeli, 1873, p. 103; Subulina antinorii Jickeli, 1874,
p. 145, tv. V, f. 29; Subulina vernicosa Bourguignat, 1883, p. 120.
Fra Ghinda e Asmara nell’ Hamasien (Jickeli).
Homorus omeri Connolly
Homorus omeri Connolly, 1928 b, p. 170, tv. I, f. 2; Haas, 1932, p. 183.
Addis Abeba (Connolly, leg. Omer Cooper); Giam Giam (Haas,
sped. Erlanger).
Homorus conformis Thiele
Homorus conformis Thiele, 1933, p. 302, f. 29-29 4.
Fiume Uma (Thiele, leg. Neumann).
Homorus dalbaensis Thiele
Homorus dalbaensis Thiele, 1933, p. 302, f. 30-304.
Dalba nel Contà (Thiele, leg. Neumann).
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 3
Te ak ee A
66 G. BACCI
Homorus kaffaensis Thiele
Homorus kaffaensis Thiele, 1933, p. 303, f. 31-31 a,
M. Buka nel Caffa (Thiele, leg. Neumann).
Homorus djimmaensis Thiele
Homorus djimmaensis Thiele, 1933, p. 303, f. 32-32 a.
Gimma (Thiele, leg. Neumann).
Homorus nitens Thiele
.-Homorus nitens Thiele, 1933, p. 303, f. 33.
M. Buka nel Caffa (Thiele, leg. Neumann).
Homorus maurus Thiele
Homorus maurus Thiele, 1933, p. 304, f. 34.
M.ti Kella (Thiele, leg. Neumann).
Homorus fragilis Thiele
Homorus fragilis Thiele, 1933, p. 304, f. 35-35 a.
Foresta di Djala nel Gofa a 2600 m., fiume Senti, fra Anderaccia
e Detscha (Thiele, leg. Neumann).
Homorus cerinus Thiele
Homorus cerinus Thiele, 1933, p. 304, f. 36-36 a.
Dalba del Contà, Anderaccia, M.ti Buka e Kella, Schubba fino
a Schenna e Alto Ghila (Thiele, leg. Neumann).
Homorus ragazzii Pollonera
Homorus ragazzii Pollonera, 1887, p. 1: Pollonera, 1888 b, p. 74, tv. III,
f. ro e 16; Connolly, 1928 b, p. 170; Haas, 1932, p. 183.
Entoto (Pollonera, leg. Ragazzi); Zucuala (Connolly, leg. Scott);
Giam-Giam (Haas, sped. Erlanger).
Homorus perrierianus (Bourguignat)
Subulina perrieriana Bourguignat, 1883, pp. 81 e 121, f. 64.
Altopiano dell’Endertà (Bourguignat, leg. Raffray).
Homorus variabilis (Jickeli)
Stenogyra variabilis Jickeli, 1873 a, p. 105; Subulina variabilis Jickeli, 1874,
p. 139, tv. V, f. 23; Bourguignat, 1883, p. 82; Pollonera, 1898, p. 8; Con-
nolly, 1928 b, p. 170; Homorus variabilis Bacci, 1941; p. 132.
Fra Ghinda e Asmara (Jickeli); Asmara (Bacci, leg. Boldrati); al-
topiani dell’Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray); Nefasit presso Ghin-
da (Pollonera, leg. De Boccard).
es
%
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 67
Homorus variabilis var. jickelii (Bourguignat)
Subulina jickelit Bourguignat, 1879, p. 10; Homorus variabilis var, jickelii
Pilsbry, 1905, Manual, XVII, p. 135, tv. LVIII, f. 48; Connolly, 1928 b, p. 170.
Addis Abeba (Connolly, leg. Omer Cooper).
Homorus variabilis var. Ihothellerii (Bourguignat)
Subulina variabilis var. B, ae TS74; (po 140, 00LV. Wf. 24; Sabulina
Ihothellerii Bourguignat, 1879; p. ; Bourguignat, 1883, pp. 82 e 121.
Asmara (Jickeli); ina; di Adua, M. Abuna Josef (Bourgui-
gnat, leg. Raffray).
Homorus suaveolens (icon
Subulina suaveolata Jickeli, 1874, p. 144, tv. V, f. 28; Subulina suaveolens
Bourguignat, 1883, p. 121.
Fra Ghinda e Asmara (Jickeli); Abuna Josef nel Lasta (Bourgui-
gnat, leg. Raffray).
Homorus angustatus (Jickeli)
Stenogyra angustata Jickeli, 1873 a, p. 104; Subulina angustata, Jickeli. 1874;
Ba. WAS on (Ea ie ig eo fe
Nacfa (Jickeli).
Homorus subulatus (Jickeli)
Stenogyra subulata Jickeli, 1873 a, p. 104; Subulina subulata eJickeli, 1874,
py ian, tv. Vs ti 26; Boursuignat, 1903, p. 122.
ra Ghinda e Asmara, dintorni di Mekerka sul Toccor (Jickel1).
Homorus meneleki (Preston)
Subulina (Itiopiana) meneleki Preston, 1910, p. 169, f. n. t.
Harrar (Preston, leg. ?).
Homorus discretus Thiele
Homorus discretus Thiele, 1933, p. 305, f. 37.
Anderaccia (Thiele, leg. Neumann).
Homorus nimpha (Preston)
Subulina (Itioptana) nimpha Preston, 1910, p. 170; f. n. t.
Harrar (Preston, leg. ?).
Homorus vicinus (Preston)
Subulina (Itiopiana) vicina Preston, 1910, p. 169, f. n. t.
Harrar (Preston, leg. ?).
G. BACCI ene
68
Gen. Neoglessula Pilsbry, 1919
Neoglessula ariel (Preston)
Achatina ariel Preston, 1910, p. 166, f. n. t.
Harrar (Preston, leg. ?).
Neoglessula montana (Martens) |
| Achatina montana Martens, 1866 b, p. 95; Morelet, 1868, p. 40; Glessula
montana Jickeli, 1874, p. 132, tv. V, f. 19; Bourguignat, 1883, p. 120.
Guno nel Beghemeder (Martens, leg. Heuglin).
Neoglessula curta Connolly
Neoglessula curta Connolly, 1928 b, sp. 1735 tv. Lit. 3° Haas 32 PAS
Foresta dei Giam-Giam (Connolly, leg. Omer Cooper); Busaftu,
60 Km: a Est del L. Margherita o Abbai (Haas, sped. Erlanger).
Neoglessula corpulenta Haas
Neoglessula corpulenta Haas, 1932, p. 183, tv., f. 9.
Busaftu, 60 Km. a Est del L. Margherita o Abbai (Haas, sped.
Erlanger).
Gen. Bocageia Girard, 1893
Subgen. Liobocageia, Pilsbry
Bocageia (Liobocageia) bukaensis Thiele
Bocageia (Ltobocageta) aethiopica Thiele, 1933; p. 307; f. 44-44 a.
M. Buka (Thiele. leg. Neumann).
Bocageia (Liobocageia) aethiopica Thiele
Bocageta (Liobocageta) aethtopica Thiele, 1933; p. 307: f. 44-44 a.
M. Buka (Thiele, leg. Neumann).
Gen. Pseudoglessula O. Boettger, 1892
Subgen. Kemptoconcha Preston, 1913
_Pseudoglessula (Kempioconcha) stuhlmanni (Martens)
Buliminus stuhlmanni Martens, 1895, Sitzungsber. Ges. Naturf. Fr. Berlin. —
p. 128; Martens, 1897; p. 63, tv. III, f. 26-29; Pseudoglessula (Kempioconcha)
stuhlmanni Thiele, 1933, p. 308.:
Alto corso del Ghila (Thiele, leg. Neumann).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 69
Subfam. OPEATINAE
Gen. Curvella Chaper, 1885
Curvella aethiopica Thiele
Curvella aethiopica Miele 593350 pa. 3:08 te. 45%
Localita non precisata (Thiele, leg. Neumann).
Gen. Opeas Albers, 1850
Opeas gracile (Hutton)
Bulimus gracilis Hutton, 1834, Journ. asiat. nat. hist., III, p. 84; Spada
gracilis Blanford, 1870, p. 476; Subulina gracilis Jickeli, 1874, p. 137; Opeas
gracilis Bourguignat, 1883, p. 119:-
Dintorni di Adabagi nel Tigrai (Blanford).
Opeas indifferens Boetiger
Opeas indifferens Boettger, 1907, p. 138; Kobelt, 1910, p. 38.
Bale nell’Harrar (Boettger, sped. Erlanger).
Gen. Preudopeas Putzeys, 1889
Pseudopeas isseli (Jickeli)
Subulina isseli Jickeli, 1874, p. 138, tv. V, f. 22; Beccaria isseli Bourguignat,
1883, p. 119.
Boggù nei Bogos (Jickeli, leg. Issel).
Subfam. RUMININAE
| Gen. Zootecus Westerlund, 1887
Zootecus insularis (Ehremberg)
Pupa insularis Ehremberg, 1831, Symb. Phys., Evert. (Mollusca); Buliminus
(Cylindrus) insularis Jickeli, 1874, p. 108, tv. V, f. 4; Jickeli, 1881, p. 337:
Bulimus insularis Bourguignat, 1883, pp. 65 e 114; Rumina insularis Bourgui-
gnat, 1885, p. 22; Jousseaume, 1890, p. 89; Buliminus (Mastus) insularis Pol-
lonera, 1898, p. 6; Zootecus insularis Connolly, 1928 b, p. 128; Connolly, 1931 a,
P. 335; Bacci, 1941, p. 132; Buliminus (Zootecus) insularis Piersanti, 1941,
p. 267
Dintorni di Massaua, paese dei Bogos, Hamasien (Bourguignat,
leg. Raffray); Massaua (Jousseaume); Massaua e Assab (Pollonera,
leg. De Boccard); fra l’Atbara e il Bahr el Salam (Jickeli, leg. Piroth):
valle dell'Auasc; dintorni del golfo di Tagiura (Bourguignat, leg. So-
70 3 G. BACCI
leillet); Lasdur 10 Km. a N di Huguf Spring (Connolly, leg. Macfa-
dyen); Cala Bacba, Sigadere, Ilbehlà (Connolly, leg. Stefanini); Ehil,
Gherrouei (Bacci, leg. Cecioni); bacino del L. Stefania, rive dell'Olo pr.
Elolo (Piersanti, miss. Sagan. Omo).
Fam. ACHATINIDAE
Gen. Achatina Lamarck, 1799
Achatina fulica (Férussac)
Helix (Cochlitoma) fulica Férussac, 1821, Tabl. Syst., P.te III p. 53; Acha-
tina fulica Connolly, 1928 a, p. 123; Bacci, 1939, p. 335, f. 1; Piersanti, 1941,
p. 13, f. 26; Bacci, 1941, p. 133; Achatina milne-edwardsiana Revoil, 1885,
p. 98, tv. V; Martens, 1895, p. 164; Wagner, 1940, p. 93, f. 1; Wagner, 1941,
p. 82, tv. II, f. 3; Achatina lactea Nardini (non Reeve), 1933; p. 179: tv. XXII,
f. 3 (solamente).
Colline fra Giumbo e Bieja (Connolly, leg. Stefanini); Belet
Amin (Bacci, sped. Patrizi); Magala Umberto I nell’Uebi Gestro
(Bacci, 1% spedizione Ruspoli); torrente Baidoa (Bacci, leg. Citerni);
Gheledi nell’Uebi Scebeli (Revoil); fra Bardera e Brava (Martens,
1° sped. Bottego); fossile nella Somalia meridionale (Nardini, leg. Ste-
fanini); foci dell'Omo (Piersanti, miss. Sagan-Omo). ~
Achatina lactea Reeve
Achatina lactea Reeve, 1849, Conch. Icon., V. Achatina sp., 41; Connolly,
1928 a, p. 126; Nardini, 1933, p. 1709, tv. VII, f. 2 (solamente); (Baccremoga,
Pp. 337, f. 2; Bacci, 1941, p. 132; Achatina fulica var. solida De Angelis e Millo-
sevich, 1900; p. 147, tv. III, f. 7.
Brava (De Angelis e Millosevich, 2% sped. Bottego); Garbauen,
Duna fra El Sai e Torda, fra Giumbo e Bieja, Uardavel nel Bacino
dell’Uebi Scebeli, Bur Budulca (Connolly, leg. Stefanini); Afgoi
(Bacci, leg. Patrizi); Km. 50 da Itala verso l’interno, fra Bugda Aca-
ble e El Dubbo, Buloburti (Bacci, leg. Cecioni); fossile in Somalia
meridionale (Nardini, leg. Stefanini).
La Nardini ha figurato sotto il nome di Achat. lactea un esem-
plare che appartiene invece senza alcun dubbio alla Achat. fultca.
Achatina erlangeri Kobelt e Moellendorff
Achatina erlangeri Kobelt e Moellendorff, 1902, p. 180; Kobelt, ro1o, p.
reese toye WUE hee aye Connolly MOBS A, is UAD7/.
Valle dell’Uebi nel territorio dei Galla e valle del Ganale (Ko-
belt e Moellendorff, sped. Erlanger); dune fra El Sai e Torda (Con-
nolly, leg. Stefanini).
‘MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 71
Achatina daroliensis Kobelt
Achatina daroliensis Kobelt, 1910, p. 19, tv. XI, f. 1-2; Connolly, 1928 a,
PeL26> acc, 1941, po Mos.
Fiume Darrò (Kobelt, sped. Erlanger); Genale, Baidoa, Bardera
(Connolly, leg. Stefanini); torrente Baidoa (Bacci, leg. Citerni).
DIChEnnS chrysoleuca Pilsbry
Achatina chrysoleuca Pilsbry, 1897, p. 357.
Tulu Didirko nel territorio del Daua Parma (Pilsbry, leg. Do-
naldson Smith).
Achatina (?) stefaninii Connolly
Achatina stefaninit Connolly, 1925, p. 424; Connolly, 1928 a, p. 127, tv.
IIS;
Colline fra Sahauen e Bibahal (Connolly, leg. Stefanini).
Si tratta forse di una Archachatina.
Gen. Archachatina Pilsbry, 1904
Archachatina neumanni Thiele
Archachatina neumanni Thiele, 1933, p. 296, f. 22-224.
M.ti Buka e Wirà nel Caffa (Thiele, leg. Neumann).
Gen. Metachatina Pilsbry, 1904
Metachatina kraussi (Pfeiffer)
Bulimus kraussi Pfeiffer, 1846, Symb. ad Hist. Helic., p. 85; Achatina kraussi
De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 12.
Ambati nel paese di Soddu a 2280 m. (De Rockebrune e Ger-
main, sped. Du Bourg de Bozas).
Gen. Burtoa Bourguignat, 1889
Burtoa nilotica (Pfeiffer)
Bulimus niloticus Pfeiffer, 1861, Proc. Zool. Soc. London, p. 24; Burtoa
nilotica Hoyle e Standen, 1901, p. 4; Thiele, 1933, p. 297.
Mendi (Hoyle e Standen, leg. Koettlitz); alta valle del Ghila, An-
deraccia (Thiele, leg. Neumann).
72 G. BACCI
Gen. Limicolaria Schumacher, 1917
Limicolaria flammea (Muller)
Helix flammea Miller, 1774, Verm. terr. fluv. hist., IMI, p. 87, n. 285;
Limicolaria fammea Jickeli, 1874, p. 157, tv. VI, f. 5-7; Hoyle e Standen, 1901,
p. 4; Neuville e Anthony; 1905 b, p. 197; Neuville e Anthony; 1908, p. 282,
f. 11: Piersanti, 1940, p. 234,10 12 Piersanti, NOA OZONO i
Zeghiè sul L. Tana (Piersanti, miss. L. Tana); foresta di Cunni
(Neuville e Anthony, sped. Rothschild); El Banno, El Dire, foci del
Sagan, bacino del L. Stefania, Caschei, Elolo, rive del L. Rodolfo (Pier-
santi, miss. Sagan-Omo); riva ovest del fiume Dabus nell’Uollega e
ad E del campo di Lopa Martin (Hoyle e Standen, leg. Koettlitz).
Limicolaria flammea var. globosa Neuville e Anthony
Limicolaria fammea var. globosa Neuville g Anthony, 1905 b, p. 197; Neu-
ville e Anthony, 1908, p. 293, f. 14.
Foresta di Cunni (Neuville e Anthony, sped. Rothschild).
Limicolaria candidissima Shuttleworth
Limicolaria candidissima Shuttleworth, 1856, Notit. malac., p. 49, tv. VI,
f. 7-8; Martens, 1895, p. 64. .
Gourar Ganana (Martens, 1° sped. Bottego).
Limicolaria caillaudi (Pfeiffer)
Bulimus caillaudi Pfeiffer, 1850, Zeitschr. f. Malak., p. 86; Limicolaria cail-
laudi Bourguignat, 1885 b, p. 20; Hoyle e Standen, 1901, p. 4.
Dintorni di Ancober nello Scioa (Bourguignat, leg. Soleillet);
regione di Mendi e Beni Sciangul a ovest del fiume Dabus nell’Uollega
(Hoyle e Standen, leg. Koettlitz).
Limicolaria abajensis Kobelt
l _Limicolaria abajensis Kobelt, 1910, p. 20, tv. V, f. 8; Thiele, 1933, p. 297;
Limicolaria catllaudi var. abajensis Piersanti, 1941, p. 271; f. 25.
L. Abbai o Margherita (Kobelt, sped. Erlanger); Gudje pr. il
L. Margherita (Thiele, leg. Neumann); Caschei, Elolo (Piersanti,
miss. Sagan-Omo).
Limicolaria ruppelliana Pieiffer
Limicolaria riippelliana Pfeiffer, 1842; Symb. ad Hist. Helic.. Il, p. 50:
Martens, 1865, p. 197; Jickeli, 1874, p. 152, tv. VI, f. 2; Bourguignat, 1883,
p. 118; Piersanti. 1940, p. 234, f. 3-4; Bacci, 1941, p. 134; Limicolaria gestrot
Germain, 1909 b, p. 272, f. 34.
Abissinia (Pfeiffer, Martens, leg. Ruppell); L. Tana (Germain.
Bacci, leg. Tancredi); dintorni di Zeghiè pr. il L. Tana (Piersanti, |
MiSs ees Mate).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 73
Limicolaria donaldsoni Pilsbry
Limicolaria donaldsoni Pilsbry, 1897, p. 358; Kobelt, 1910, p. 23, tv. V,
f. 7; Germain, 1931 b, p..364; Connolly, 1931 a, p. 334; Haas, 1932, p. 176; |
. Bacci, 1941, p. 134; Limicolaria jickeliana Preston, 1910, p. 167.
Haud (Pilsbry, leg. Donaldson Smith); Somalia (Kobelt, sped.
Erlanger); Korkoni, 65 Km. a nord-ovest di Bardera (Haas, sped.
Erlanger); colline di Garabis a sud-ovest di Hargheisa (Connolly, leg.
Macfadyen); Harrar (Preston, leg. ?; Germain, leg. Teilbard de Char- |
din); Cellago e Giacorsa (Bacci, 2* sped. Ruspoli).
Limicolaria vanattai Pilsbry
Limicolaria vanattai Pilsbry, 1897, p. 358.
Sceic Husein nella Somalia settentrionale (Pilsbry, leg. Donald-
son Smith).
Limicolaria sennaariensis sennaariensis Shuttleworth
Limicolaria sennaariensis Shuttleworth, 1856, Notit. malac.. I. p. 48. tv. VII,
f. 6-7; Bourguignat, 1883, p. 118; Pollonera, 1888 b, p. 73; Piersanti, 1941,
p. 270, f. 22; Limicolaria flammea var. sennaariensis Jickeli, 1874, p. 160, tv.
VI, f. 5-7; Neuville e Anthony, 1905 b, p. 197; Neuville e Anthony, 1908, p.
ZOW 13.
Paese dei Niam Niam (Jickeli, leg. Schweinfurth); Gumbi nel-
l’Harrar (Pollonera, leg. Ragazzi); Cunni nell'Harrar (Neuville e
Anthony, sped. Rothschild); foci dell’?Omo (Piersanti, miss. Sagan-
Omo).
Limicolaria sennaariensis beccarii (Morelet)
Limicolaria beccarit Morelet, 1872, p. 198, tv. IX, f. 6; Limicolaria sen-
naariensis beccarii Bacci, 1941, p. 133.
Cheren nel terr. dei Bogos (Morelet, leg. Beccari); Asmara
(Bacci, leg. Boldrati).
Limicolaria sennaariensis tanensis (Piersanti)
Limicolaria roemeri var. tanensis Piersanti, 1940; p. 235; f. 5-8; Limicolaria
sennaariensis tanensis Bacci, 1941, p. 133.
Dintorni di Zeghiè sul L. Tana (Piersanti, miss. L. Tana); L. Ta-
na (Bacci, leg. Guiglia).
74 G. BACCI
Limicolaria heuglini (Martens)
Achatina (Limicolaria) heuglini Martens, 1866 b, p. 94, tv. IV, f. 1-4;
Limicolaria heuglini Jickeli, 1874, p. 164, tv. II, f. 8, tv. VI, f. 10; Bourgui-
gnat, 1883, p. 119; Bourguignat, 1885 a, p. 16; Neuville e Anthony, 1906 a,
p. 319; Neuville e Anthony, 1906 b, p. 412; Neuville e Anthony, 1908, p. 295,
f 15; Germain,— no3r b, p. 3/63, Piersanti, 1941, ps 209,0 colneta
heuglini var. jickelit Pollonera, 1888 b, p. 71. i
Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); dintorni di Anco-
ber nello Scioa (Bourguignat, leg. Soleillet); Dire Daua (Neuville e
Anthony, sped. Rothschild; Germain, leg. Teilhard de Chardin); Gum-
bi nell’Harrar (Pollonera, leg. Soli bacino del L. Stefania (Pier-
santi, miss. Sagan-Omo).
Limicoleria d'hericourtiana Bourguignat
Limicolaria d’ hericourtiana Bourguignat, 1885 a, p. 5, f. 20.
Dintorni di Abdul Rassul nello Scioa (Bonrawiazzo leg. So-
leillet).
Limicolaria choana Bourguignat
Achatina (Limicolaria) heuglini var. b Martens, 1866, D. 04, tv. EV, i. 3-8
Limicolaria choana Bourguignat, 1885 a, p. 17; De Rochebrune e Germain, 1904 b;
p. 16; Limicolaria pyramidalis Bourguignat, 1885 a, p. 17, f. 23; Limicolaria
chefneuxi Bourguignat, 1885 a, p. 18, f. 22; Limicolaria glandinopsis Bourgui-
CANE Ny iy PON
Fra Ancober e Alié Amba nello Scioa (Bourguignat, leg. So-
leillet); fra il Nilo Bianco e il f. Ver (De Rochebrune e os
miss. Du Bourg de Bozas).
Questa Limicolaria, come pure la seguente, non sembra separa-
bile dalla Lim. heuglini (Martens).
Limicolaria choana var. flammifera (Neuville e Anthony)
Limicolaria chefneuxi var. flammifera Neuville e Anthony, 1905 b, p. 196;
Neuville e Anthony, 1906 a, p. 320; Neuville e Anthony, 1908, p. 297, tv. IIL
ESSI See
Cunni e regione di Dire Daua nell’Harrar (Neuville e Anthony,
sped. Rothschild).
Limicolaria somaliensis Kobelt
Limicolaria somaliensis Kobelt, 1910, p. 30, tv. VI, f. 5-6; Thiele, 1933,
p. 298. :
Regione del Daua (Kobelt, sped. Erlanger); fiume Sati. (Thiele
leg. Neumann).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 75
Limicolaria somaliensis var. zebriolata Piersanti
Limicolaria somaliensis var. zebriolata Piersanti, 1941; p. 270; f. 17. -
| Piana di Nargi (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Limicolaria somaliensis barderensis Kobelt
Limicolaria somaliensis (subsp.) barderensis Kobelt, 1910, p. 31, tv. V, f.
5-6; Haas, 1932, p. 177; Piersanti, 1939, p. 428, f. 7.
Regione del Daua (Kobelt, sped. Erlanger); terr. del Ganale pr.
Bardera (Haas, sped. Erlanger); sponde del Ganale Doria, sponde e
greto del Daua Parma pr. Malca Guba (Piersanti, leg. Zavattari).
Limicolaria reinachi Kobelt
Limicolaria reinachi Kobelt, 1910, p. 30, tv. VI, f. 4: Piersanti, 1939, p. 427,
{5 5: Bacci, 1041, p. 134.
Territorio del Ganale (Kobelt, sped. Erlanger); Malca Guba
(Piersanti, leg. Zavattari); Cellago sul Daua Parma (Bacci, 2? sped.
Ruspoli).
Limicolaria perelongata Kobelt
Limicoluria perelongata Kobelt, 1910, p. 23, tv. VII, f. 4.
Territorio del Daua (Kobelt, sped. Erlanger).
Limicolaria heynemanni Kobelt
Limicolaria heynemanni Kobelt, 1910; p. 27; tv. VII, f. 3.
Somalia (Kobelt, sped. Erlanger).
Limicolaria moellendorffi Kobelt
Limicolaria moellendorffi Kobelt, 1910, p. 24, tv. VII, f. 5; Limicolaria gana-
lensis Kobelt, 1910; p. 26, tv. VI, f. 1, 6, 9; Connolly, 1928 a, p. 128; Piersanti,
1939, p. 425, f. 5 (1-4); Limicolaria gertrudis Kobelt, 1910, p. 32, tv. VII, f. 8;
Haas 105.27 Ppe177-
Valle del Ganale, dintorni di Bardera sul Daua Ganale (Kobelt,
sped. Erlanger); Ganale Doria (Piersanti, leg. Zavattari); Diegiuma
e Audinle nel bacino del Giuba (Connolly, leg. Stefanini).
Limicolaria roemeri Kobelt
Limicolaria roemeri Kobelt, 1910, p. 29, tv. VI, f. 2, tv. VII, f. 2; Thiele,
1933, P. 298; Piersanti;-1939, pi 27, f. 6 (1-4):
Regione del Ganale (Kobelt, sped. Erlanger); sponde del Ganale
Doria e greto del Daua Parma pr. Malca Guba (Piersanti, leg Za-
vattari); valle del Senti (Thiele, leg. Neumann).
76 G. BACCI
Limicolaria oviformis Ancey
Limicolaria oviformis Ancey, 1900, Nautilus, p. 42; Ancey, 1901, p. 140.
Costa settentrionale della Somalia (Ancey, leg. Cox).
Limicolaria hilgerti Kobelt
Limicolaria hilgerti Kobelt, 1910, p. 26, tv. V, f. 2.
Territorio del Daua (Kobelt, sped. Erlanger).
Limicolaria flammata (Caillaud)
Helix flammata Caillaud, 1823, Voy. a Méroé, IV, p. 265, tv. LX, f. 5;
Limicolaria flammata Bourguignat, 1885 a, p. 20; De Rochebrune e Germain, 1904
b, p. 13; Thiele, 1933, p. 298; Piersanti, 1939, p. 425, f. 5; Ltmtcolaria flam-
mata var. gracilis Germain, 1931, p. 363.
Dintorni di Ancober (Bourguignat, leg. Soleillet); Ambati nel
paese di Soddu a 2880 m., rive del L. Rodolfo (De Rochebrune e
Germain, miss. Du Bourg De Bozas); Neghelli (Piersanti, leg. Zavat-
tari); Dire Daua nell’Harrar (Germain, leg. Teilhard de Chardin).
Limicolaria erlangeri erlangeri Kobelt
° Limicolaria erlangeri Kobelt; 1910, p. 21, tv. V, f. 5.
Somalia (Kobelt, sped. Erlanger).
Limicolaria erlangeri carolinae Kobelt
Limicolaria erlangeri (subsp.) carolinae Kobelt, 1910, p. 22, tv. V, f. 3-4
Cav Visage
Somalia (Kobelt, sped. Erlanger).
Limicolaria ellerbecki Kobelt -
Limicolaria ellerbecki Kobelt, 1910, p. 31, tv. VI, f. 1; Haas, 1932, p. 177:
Thiele, 1933, p. 298. È
Regione del Daua (Kobelt sped. Erlanger); M.ti Chella, Scecca,
Baro e alto Ghila (Thiele, leg. Neumann).
Secondo l’Haas gli esemplari descritti dal Kobelt provengono dal
terr. del Ganale a ovest di Bardera.
Limicolaria compacta Kobelt
Limicolaria compacta Kobelt, 1910, p. 28, tv. II, f. 7.
Località non precisata (Somalia?) (Kobelt, sped. Erlanger).
Limicolaria balteata Kobelt
Limicolaria balteata Kobelt, 1910, p. 25, tv. V, f. 1.
Territorio del Ganale (Kobelt, sped. Erlanger).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA TI
Limicolaria soleilleti Bourguignat
Limicolaria soleilleti Bourguignat, 1885 a, p. 21.
Aliò Amba nello Scioa (Bourguignat, leg. Soleillet).
Limicolaria rectistrigata (Smith)
Achatina (Limicolaria) rectistrigata Smith, 1880, Proc. Zool. Soc. London, |
p. 346, tv. XXXI, f. 2; Limicolaria burtoniana De Angelis e Millosevich, 1900;
DPs A eth 2 eva If ot
Bassa ‘valle dell'’Omo (De Angelis e Millosevich, Bacci, 2° sped.
Bottego).
Limicolaria saturata Smith
Limicolaria saturata Simith, 1895, Proc. Malac. Soc. London, I, p. 327, f. 1;
Thiele, 1933, p. 299.
Fiume Uma nel Conta e fra Dalba e Baka (Thiele, leg. Neumann),
Limicolaria obtusa Thiele
Limicolaria obtusa Thiele, 1933, p. 297, ZIA
Gimma, Anderaccia, Schubba Schenna, Caffa-Ghimirra (Thiele,
leg. Neumann).
Limicolaria numidica (Reeve)
Bulimus numidicus Reeve, 1848, Conchol. Icon., V. Bulimus, sp. 351;
Limicolaria numidica Thiele, 1933, p. 298; Piersanti, 1941, p. 13, f. 23.
Alto Ghila e fra Auadi e Alelo (Thiele, leg. Neumann); foci del-
l’Omo (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
è
Limicolaria koenigi C. Bttg. e Haas
Limicolaria kocnigi Thiele, 1933, p. 299.
Fra Scheko e l'alto Ghila (Thiele, leg. Neumann).
Limicolaria commoda Thiele
Limicolaria commoda Thiele, 1933, p. 300, f. 26.
Fra Scheko e i Gurafarda nell'alto Ghila (Thiele, leg. Neumann).
Limicolaria amoena Thiele
Limicolaria amoena Thiele, 1933, p. 299, f. 25. i
Valle del Senti, M.ti Gurafarda e bassa valle dell'Acobo (Thiele,
leg. Neumann).
78 G. BACCI
Gen. Leptocala Ancey, 1888
Sect. Leptocallista Pilsbry, 1904
Leptocala (Leptocallista) raffrayi (Jousseaume)
Achatina raffrayi Jousseaume, 1883, p. 324.
Abissinia (Jousseaume, leg. Raffray).
Fam. ENDODONTIDAE
Gen. Punctum Morse, 1965
Punctum brucei (Jickeli)
Helix brucei Jickeli, 1874, p. 57, tv. IV, f. 19; Bourguignat, 1883, p. III.
Dintorni di Mekerka (Jickeli).
Punctum abyssinicum (Jickeli)
Helix (Pella) rivularis Martens (non Krauss), 1866 Db, p. 93; Helix (Patula)
abyssinica Jickeli, 1874, p. 54, tv. IV, f. 17; Helix dbyssinica Bourguignat, 1883,
(oy Sy n
Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); altop. di Asmara
e Mekerka, (Jickeli); M. Abuna Josef a 4024 m. (Bourguignat
leg. Raffray).
Punctum abbadianum (Bourguignat)
Helix Brocchii Jickeli (non Calcara), 1874, p. 56, tv. IV, f. 18; Helix abba-
diana Bourguignat, 1883, p. 110. :
Isola Sceic Said pr. Massaua (Jickeli, leg. Beccari).
Punctum cryophilum (Martens)
Helix (Patula) cryophila Martens, 1865, p. 182; Martens, 1866b, p. 94;
Blanford, 1870, p. 474; Jickeli, 1874, p. 54, tv. I, f. 4, tv. IV, f. 17: Bourguignat,
1883, p. 111; Punctum cryophilum Connolly, 1928 b, p. 167.
Presso Bayeta nel Semien (Martens, leg. Graf); Abissinia meri-
dionale nel Lasta e Adigrat (Blanford); Mekerka nell’Hamasien, M.
Enjelal nell’Habab, Nacfa (Jickeli); Serpent Lake, Wouramboulchi
(Connolly, leg. Omer Cooper).
Fam. ZONITIDAE
Gen. Zonites Montfort, 1810
Zonites somaliensis Connolly
Zonites somaliensis Connolly, 1931 a, p. 324.
Madashon, colline di Al nella Somalia Britannica (Connolly, leg.
Barrington Brown).
MALACOFAUNA . ABISSINA E SOMALA 79
La presenza di uno Zorites in Somalia è del massimo interesse
dal punto di vista zoogeografico, ma deve essere confermata poichè la
diagnosi del Connolly è basata sulla sola conchiglia.
Fam. VITRINIDAE
Gen. Vitrina Draparnaud, 1801
Vitrina darnaudi Pfeiffer
Vitrina darnaudi Pfeiffer, 1856, p. 324; Reeve, 1860, Conchol. Icon., Vitrina,
Spe 32s) dickeli, 1074, p. 374. Pollonera; 1805, -p. 2: -
M. Cherseber (Pollonera, leg. De Boccard).
Vitrina jickelii Krauss
Vitrina Jickelti Krauss in Jickeli, 1874, p. 38, tv. IV, f. 7; Bourguignat,
IGE. Jn Ore
Abissinia (Krauss, leg. Heuglin).
Vitrina abyssinica Pfeiffer
Vitrina abyssinica Pfeiffer, 1848, p. 108; Reeve, 1862, Conchol. Icon., Vi-
trina, sp. 61; Martens, 1865, p. 182; Martens, 1869, p. 208; Blanford, 1870,
p- 475; Jickeli, 1874, p. 39; Bourguignat, 1883, p. 107.
Abissinia (Pfeiffer, leg. Riippell); Toconda (Blanford); Ailet
(Martens, leg. Schiiller). ;
Vitrina humilis Pollonera
Vitrina humilis Pollonera, 1898, p. 2, f. 1-3.
M.te Cohaito sopra Adi Caié e Adi Guden nell’Agamé (Pollo-
nera, leg. De Boccard). i
Vitrina semirugata Jickeli
Vitrina semirugata Jickeli, 1873 a, p. 100; Jickeli, 1874, p. 39, tv. IV, f. 8;
Bourguignat, 1883, pp. 20 e 107.
". Fra Ghinda e Asmara (Jickeli); M.te Zebur nei Raia Galla (Bour-
guignat, leg. Raffray).
Vitrina isseli Morelet
Vitrina isseli Morelet, 1872, p. 188, tv. IX, f. 1; Bourguignat, 1883, p. 17;
Pollonera, 1898, p. 3.
Tra Maldi e Gaba nel terr. dei Mensa: (Morelet, leg. Bec-
cari); fra Ghinda e Asmara (Pollonera, leg. De Boccard).
‘ Ag. 80 G. BACCI
: Vitrina demissa Pollonera
Vitrina demissa Pollonera, 1898, p. 3, f. 4-6; De Rochebrune e Germain,
1904 b, p. 20.
Piana di Cherseber presso Adigrat (Pollonera, leg. De Boccard);
pr. le sorgenti del Ganale a 2500 m. (De Rochebrun e ‘Germain,
miss. Du Bourg De Bozas). |
| Vitrina martensi Jickeli i
Vitrina martensi Jickeli, 1873, p. 100; Vitrina isseli Jickeli (non Morelet), :
1874, p. 4; Vitrina caillaudi Bourguignat, 1883, pp. 17 e 108. i
Fra Ghinda e Asmara e Mekerka (Jickeli).
Vitrina martensi var. devexa (Jickeli)
Vitrina devexa Jickeli, 1873, p. 100; Vitrina isseli var. devexa Jickeli, 1874,
pesi tin, Venafro:
Fra Ghinda e Asmara (Jickeli).
Vitrina martensi var. planulata Jickeli
Vitrina planulata Jickeli, 1873 a, p. 101; Vitrina isseli var. caillaudi Jickeli
(non Morelet), 1874, p. 41, tv. VI, f. 11. ; :
Fra Ghinda e Asmara e Mekerka (Jickeli).
Vitrina caillaudi Morelet
Vitrina caillaudi Morelet, 1872, p. 188, tv. IX, f. 2; Pollonera, 1898, p. 4,
f. 7-9.
ce Maldi nel terr. dei Mensa (Morelet, leg. Issel); Saberguma
(Pollonera, leg. De Boccard).
Vitrina riepiana Jickeli
Vitrina riepiana Jickeli, 1882, p. 366; Bourguignat, 1883, pp. 17 e 108.
Abissinia e terr. degli Habab (Jickeli). ©
Vitrina conquisita Jickeli
Vitrina conquisita Jickeli, 1882, p. 366; Bourguignat, 1883, pp. 17 e 108.
Terr. degli Habab (Jickeli).
Vitrina helicoidaea Jickeli
Vitrina helicoidaea Jickeli, 1873 a, p. 99; Jickeli, 1874, p. 43, tv. IV, f. 12;
Bourguignat, 1883, pp. 17 e 108.
Ghinda (Jickeli).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 81
Vitrina modesta Pollonera
Vitrina modesta Pollonera, 1898, p. 3, f. 10-12; Connolly, 1928 b, p. 164.
Piana di Cherseber (Pollonera, leg. De Boccard); Foresta dei
Giam-Giam (Connolly, leg. Omer Cooper).
Vitrina milne-edwardsiana Bourguignat
Vitrina milne-edwardsiana Bourguignat, 1883, pp. 18 e 108, f. 7-9.
Fra Cheren e Adua, specie nei dintorni di Addi Baro (Bourgui-
gnat, leg. Raffray).
Vitrina raffrayi Bourguignat
Vitrina raffrayi Bourguignat, 1883, pp. 20 e 108, f. 1-3
M. Abuna Josef a 4024 m. (Bourguignat, leg. Raffray).
Vitrina perobliqua Innes
Vitrina pcrobliqua Innes, 1884, p. 104.
Hamasien (Innes, leg. ?).
Vitrina herbini Bourguignat
Vitrina herbini Bourguignat, 1883, pp. 22 e 109, f. 4-6.
Altipiani dell’Hamasien e del Seraè fra Addi Boro e Addi Hol-
lala Cie leg. Raffray).
Vitrina Pensi Pollonera
Vitrina ragazzii Pollonera, 1888 a, p. 1; Pollonera, 1888 b, p. 56, tv. II,
f. 20-22.
Assechign (Pollonera, leg. Ragazzi).
Vitrina licatae Pollonera
Vitrina licatae Pollonera, 1888 a, p. 1; Pollonera, 1888 b, p. 56, tv. II,
ft. 23-24.
Assechign (Pollonera, leg. Ragazzi).
Vitrina bianchii Pollonera
Vitrina bianchii Pollonera, 1888 a, p. 1; Pollcnera, 1888 b, p. 57, tv. II, f.
1-3 e 17; Connolly, 1928 b, p. 164.
Garobela (Pollonera, leg. Ragazzi); Zucuala LES deg. Scott
e Omer Cooper).
Vitrina giuliettii Pollonera
Vitrina giuliettii Pollonera, 1888 a, p. 2; Pollonera, 1888 b, p. 59, tv. IL,
f. 4-6 e 16; Connolly, 1931 a, p. 325.
Garobela (Pollonera, leg. Ragazzi); M.ti Surad (Connolly, leg.
Macfadyen). .
e pad ee oe ee ai
È 82 G. BACCI
Vitrina martinii Pollonera
Vitrina martinii Pollonera, 1888 a, p. 2; Pollonera, 1888 b, p. 58, tv. III,
diaz OLO:
Let Marefià (Pollonera, leg. Ragazzi).
Vitrina martinii var. naticoides Pollonera
Vitrina martinii var. naticoides Pollonera, 1888. b, p. 60, tv. II, NE
Ambocarra (Pollonera, leg. Ragazzi).
Vitrina chiauzzii Bacci
Vitrina chiauzzii Bacci, 1940 b, p. 447, f. 2.
Villaggio di Ualdia e colline a W di Ualdia (Bacci, leg. Chimizzi.
Vitrina antonellii Pollonera
Vitrina antonellii. Pollonera, 1888 a, p. 2; Pollonera, 1888 b, p. 61, tv. II,
- fe Ttee alos
Farrè (Pollonera, leg. Ragazzi).
Vitrina grossepunctata Connolly
Vitrina grossepunctata Connolly, IO 2/0 POV e
Foresta dei Giam-Giam e Addis Abeba (Connolly, leg. Omer
Cooper).
Vitrina jamjamensis Kobelt
Vitrina jamjamensis Kobelt, 1905, p. 127; Kobelt, 1910, p. 4, tv. IV, f. 5;
Thiele, 1933, p. 290.
Terr. dei Giam-Giam e Akaki (Kobelt, sped. Erlanger); Abera
(Thiele, leg. Neumann).
Vitrina neumanni Thiele
Vitrina neumanni Thiele, 1933, p. 290, f. 10.
Daloto a circa 3000 m. (Thiele, leg. Neumann).
_Vitrina olivacea Thiele
Vetrina olivacea Thiele, 1933, p. 291, f. 11.
Abissinia (Thiele, leg. Neumann).
Fam. LIMACIDAE
Gen. Limax Linnè, 1758
Limax sidamoensis De Rochebrune e Germain
Limax sidamoensis De Rochebrune e Germain, 1904 a, p. 143; De Rochebrune
ea Germain, 0104" by pane city ell emer
Paese dei Sidamo pr. il M. Abar a 1390 m. (De Rochebrune e
Germain, miss: Du Bourg de Bozas).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 83
Dalla descrizione degli AA. non é possibile decidere se si tratti
di un vero e proprio Limax o, come più probabile, di un Agriolimax.
Gen. Agriolimax Mérch, 1865
*
. Agriolimax jickelii (Heynemann)
Limax (Agriolimax) jichelii Heynemann in Jickeli, 1874, p. 31, tv. I, f. 1,
tv. IV, f. 3; Bourguignat, 1883, p. 105; Agriolimax jickelii Pollonera, 1888 b,
p. 53. pa
Rive del f. Toccor (Heynemann, leg. Jickeli); Let Marefià (Poi-
lonera, leg. Ragazzi).
Agriolimax afer Simroth
Agriolimax afer Simroth, 1904, p. 676, tv. XXXIX, f. 5; tv. XLI, f. 56.
Gara Mulata a 2500 e 2700 m. (Simroth, leg. Neumann).
Agriolimax uatadarensis Simroth
Agriolimax_uatadarensis Simroth, 1904, p. 678, tv. XXIX, f. 4, tv. XLI.
f. 70-71.
L. Gangiule, riva Nord (Simroth, leg. Neumann).
Agriolimax gardullanus Simroth
Agriolimax gardullanus Simroth, 1904, p. 679, tv. XLI, f. 64-65.
Gidole e Gardulla (Simroth, leg. Neumann).
Agriolimax gofanus Simroth
Agriolimax gofanus Simroth, 1904, p. 680, tv. XXXIX, f. 24-25, tv. XLI,
f. 101-103.
Djala nel Gofa (Simroth, leg. Neumann).
Agriolimax glandulosus Simroth
Agriolimax glandulosus Simroth, 1904, p. 681, tv. XXXIX, f. 16-18, tv.
XLI, f. 81-92.
Caffa meridionale (Simroth, leg. Neumann).
Agriolimax korschanus Simroth
Agriolimax korschanus Simroth; 1904; p. 685, tv. XXXIX, f. 15; tv. XLI,
2708
Caffa meridionale (Simroth, leg. Neumann).
Agriolimax kontanus Simroth
Agriolimax kontanus Simroth, 1904, p. 687, tv. XXXIX, f. 19, tv. XLI, f. 93
Caffa meridionale (Simroth, leg. Neumann).
84 : G. BACCI
Agriolimax concrementosus Simroth |
Agriolimax concrementosus Simroth, 1904, p. 687, tv. XXXIX, f. 1; tv. XLI,
f. 66-60.
Caffa meridionale (Simroth, leg. Neumann).
Agriolimax kaffanus Simroth ©
Agriolimax kaffanus Simroth, 1904, p. 689, tv. XXXIX, f. 2.
Buka-Wori nel Caffa (Simroth, leg. Neumann).
Agriolimax abessinicus Simroth
Agriolimax abessinicus Simroth, 1904, p. 689, tv. XXXIX, f. 6-7; tv. XLI,
f. 98-100. i
Schubba Schenna nel Caffa occidentale (Simroth, leg. Neumann).
Agriolimax deckeni Simroth
Agriolimax deckeni Simroth, 1904, p. 690, tv. XXXIX, f. 23, tv. XLII,
f. 107-109.
Schenna Tschukke nel Caffa occidentale (Simroth, leg. Neumann).
Agriolimax gimirranus Simroth
Agriolimax gimirranus Simroth, 1904, p. 690, tv. XXXIX, f. 20; tv. XLI,
{. 94-97.
: Schenna Tschukke nel Caffa occidentale (Simroth, leg. Neumann).
Agriolimax fuscus Simroth
| Agriblimax fuscus Simroth, 1904, p. 693, tv. XXXIX, f. 3, tv. XLII
f. 104-106. ;
Scioa o paese degli Arussi? (Simroth, leg. Neumann).
Agriolimax limacoides Simroth ;
Agriolimax limacoides Simroth, 1904, p. 694, tv. XXXIX, f. 8-14, tv. XLII, i
LOI
Gardulla, Abera (Simroth, leg. Neumann).
Fam. ARIOPHANTIDAE
Subfam. KALIELLINAE i |
Gen. Kaliella Blanford, 1863
Kaliella barrakporensis (Pfeiffer)
Helix barrakporensis Pfeiffer, 1852, Proc. Zool. Soc. London, p. 156; Kal:ellu
barrakporensis, Connolly, 1928 b, p. 166.
Foresta dei Giam-Giam (Connolly, leg. Omer Cooper).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 85
Subfam. MICROCYSTINAE vi
a Gen. Thapsia Albert, 1860 - x
Thapsia oleosa (Pfeiffer) ‘
Helix oleosa Pfeiffer, 1850, Zeitschr. f. Malak, p. 69; Morelet, 1872, p. 106;
Helix (Microcystis) oleosa Jickeli, 1874, p. 53.
Dintorni di Cheren (Morelet, leg. Beccari).
Thapsia abyssinica (Jickeli) &
Hyalinia abyssinica Jickeli, 1873 a, p. 101; Issel, 1873, p. 530; Microcystis ¢
abyssinica Jickeli, 1874, p. 50, tv. IV, f. 15; Thapsia abyssinica Bourguignat, 1883, 1
pp. 11 e 106; Pollonera, 1888, p. 62; Thiele, 1933; p. 292; Bacci; 1940 b, p. 448;
Microcystis (Thapsia) abyssinica, Neuville e Anthony, 1906 a, p. 321; Neuville e
Anthony, 1906 c, p. 414; Neuville e Anthony, 1908, p. 326, f. 30-31; JThapsia
euryomphala Bourguignat, 1883, pp. 12 e 106, f. 17-20; Neuville e Anthony,
1905 b; p. 198. i
Fra Ghinda e Asmara, Mekerka (Jickeli); paese dei Bogos a x
1300 m., M. Zebur nei Galla Raia (Bourguignat, leg. Raffray); Ual-
dia (Bacci, leg. Chiauzzi); Farrè (Pollonera, leg. Ragazzi); rive del
fiume Burca, Tchafianani a 1656 m., regione di Dire Daua a 1200
m. (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); fiume Sati, Scheko, Sche-
ko-Baro nel Caffa occidentale (Thiele, leg. Neumann).
Re UN I
Thapsia vesti (Jickeli)
Hyalinia vestiti Jickeli, 1873, p. 102; Microcystis vesti, Jickeli, 1874, p. 52,
tv. IV, f. 16; Tapsia vesti Bourguignat, 1883, pp. 12 e 106. x
Rora Beit Andu, M.ti di Cheren, Nacfa (Jickeli). Di;
Thapsia unguinosa Pollonera
Thapsia unguinosa Pollonera, 1898, p. 5, f. 13-15.
Adi Ugri (Pollonera, leg. De Boccard).
Thapsia magna Thiele
Thapsia magna Thiele, 1933, p. 292, f. 15.
Alto Ghila (Thiele, leg. Neumann).
Thapsia paucispirata Thiele
Thapsia paucispirata Thiele, 1933, p. 293, f. 16 a e b. i
Gara Mulata (Thiele, leg. Neumann). ;
Thapsia punctata Thiele
Thapsia punctata Thiele, 1933, p. 293, f. 17.
Proviene forse dall’?Omo (Thiele, leg. Neumann).
È: 86 G. BACCI
Subfam. SESARINAE
Gen. Zingis Martens, 1878 ;
Sect. Zingis s. str.
Zingis (Zingis) dainellii Piersanti
Zingis dainellii Piersanti, 1939, p. 421, f. 3.
Neghelli (Piersanti, leg. Zavattari).
Zingis (Zingis) neghelliana Piersanti
Zingis neghelliana Piersanti, 1939, p. 422, f. 3.
Neghelli (Piersanti, leg. Zavattari).
Sect. Bloyetia Bourguignat, 1889
Zingis (Bloyetia) revoili (Bourguignat)
Guillainia revoili Bourguignat, 1885 b, p. 17; Bloyetia revoili Bourguignat,
1889; p. 30, tv. I, f. 4-6; Connolly, 1928 a, p. 121; Guillainia magnifica Bour-
guignat, 1885 b, p. 18; Bloyetia magnifica Bourguignat, 1889, p. 31, tv. I, f. 7-8;
Guillainia coerulans Bourguignat, 1885 b, p. 19; Bloyetia caerulans Bourguignat,
1880, p. 31, tv. I, f. 13; Guillainia compressa Bourguignat, 1885 b, p. 20;
Bloyetia compressa Bourguignat, 1889, p. 32, tv. I, f. 10; Guillainia georgi Bour-
guignat, 1885 b, p. 20; Bloyetia georgi Bourguignat, 1889, p. 32, tv. I, f. 11;
Guillainia rochebruniana Bourguignat, 1885 b, p. 21; Bloyetia rochebruniana
Bourguignat, 1889, p. 33, tv. I, f. 9; Bloyetia mabilleana Bourguignat, 1889,
p- 34, tv. I, f. 14; Bloyetia leroyi Bourguignat, 1889, p. 34, tv. I, f. 15.
Valle dell’Uebi e dintorni di Gheledi (Bourguignat, leg. Revoil);
Durgale e Girè nel paese di Obbia (Connolly, leg. Stefanini); subfossi-.
le nei giacimenti sabbiosi della valle dell'Uebi (Bourguignat, leg. Re-
voil). i
Zingis (Bloyetia) peliostoma (Martens)
Trochonanina peliostoma Martens, 1882, p. 250; Martens, 1895, p. 64;
Bloyetia peliostoma Connolly, 1928a, p. 122, tv. III, f. 3; Zinais (Bloyetia)
peliostoma Bacci, 1941, p. 135.
Brava (Martens, leg. Fischer): fra Bardera e Brava (Martens,
1? sped. Bottego); Mahaddei, Galcarror, Gambole, colline fra Sahauen
e Bibahal, fra Bur Eibi e Sahaieroi (Connolly, leg. Stefanini); 50
Km. da Itala, El Bur (Bacci, leg. Cecioni).
Zingis (Bloyetia) unizonata (Bourguignat)
Ledoulxia unizonata Bourguignat, 1885 b, .p. 15; Bourguignat, 1869, p.
27; Bloyetia unizonata Connolly, 1928 a, p. 122.
Garbauen nel Paese di Obbia (Connolly, leg. Stefanini); Gheledi
pr. Mogadiscio (Bourguignat, leg. Revoil).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 87
Zingis (Bloyetia) simulans (Martens)
Trochonanina simulans Martens, 1895; Sitzungsber. Ges. Naturf. Fr. Ber-
lin, p. 125; Zingis (Bloyetia) simulans Piersanti, 1939, p. 423, f. 3; Piersanti,
OVA Goh Aigisiy serge
Moyale e Mega (Piersanti, leg. Zavattari); fra Mega e Congiaro
(Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Sect. Ledoulxia Bourguignat, 1885
Zingis (Ledoulxia) albopicta (Martens)
Nanina mossambicensis vat. albopicta Martens, 1870, p. 56, tv. I, f. 2: Le-
doulxia albopicta Bourguignat, 1885 b, p. 12; Bourguignat, 1889, p. 24; Haas,
1932, p. 179. f. 1-2; Zingis (Ledoulxia) albopicta Piersanti, 1939, p. 421, f. 3.
‘ Mombasa (Bourguignat, leg. Revoil); Neghelli (Piersanti, leg. Za-
vattari); Sidimun e terr. del Ganale a sud di Bardera (Haas, sped.
Erlanger).
Zingis (Ledoulxia) kismajuensis (Kobelt) °
Bloyetia kismajuensis Kobelt, 1905, p. 128; Kobelt, 1910, p. 6, tv. XI, f.
3-5; Ledoulxia kismajuensis Thiele, 1933, p. 294.
Fra Pershit e Chisimaio, Korkoni, Habrona, Bardera (Kobelt,
. sped. Erlanger); Somalia (Thiele, leg. Neumann).
Zingis (Ledoulxia) pyramidea (Martens)
Nanina pyramidea Martens, 1870, tv. I, f. 3; Ledoulxia pyramidea Bourgui-
gnat, 1885 a, p. 7; Bourguignat, 1885 b, p. 12; Bourguignat, 1889, p. 25; Con-
Bolly, 1928 a, p. 118; Germain, 1931; p. 361; Haas; 1932; p. 180; f. 3; Zingis
(Ledoulxia) puramidea Piersanti, 1941, p. 14, f. 29.
M. Billen nella valle dell’Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet);
Gheledi pr. Mogadiscio (Bourguignat, leg. Revoil); colline fra
Sahauen e Bibahal (Connolly, leg. Stefanini); valle del Ganale, terr.
del Ganale a sud di Bardera, Gara Mulata, a sud del Daua fra Gerba
e Bussar (Haas, sped. Erlanger); Dire Daua (Germain, leg. Teilhard
de Chardin); El Dire (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Zingis (Ledoulxia) elatior (Martens)
Trochomorpha mossambicensis var. elatior Martens, 1866 b, p. 92: Martensia
mossambicensis var. elatior Jickeli, 1874, p. 49; Kobelt, 1910, p. 8, tv. XI, f. 6-8,
Bongo nell’Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); Eri-
trea (Kobelt, sped. Erlanger).
88 G. BACCI
Zingis (Ledoulxia) zeltneri (De Rochebrune e Germain)
Trochonanina zeltneri De Rochebrune e Germain, 1904 a, p. 143; De Roche-
brune e Germain, 1904 b, p. 19, tv. I, f. 15-17; Ledoulxia zeltneri Haas, 1932,
p. 180.
Tombo nel terr. degli Ualamo a 1802 m. (De Rochebrune e
Germain, miss. Du Bourg de Bozas); Djeroko ae terr. del Daua (Haas,
sped. Erlanger).
Zingis (Ledoulxia) mozambicensis (Pfeiffer)
Helix mozambicensis Pfeiffer, 1855, Proc. Zool. Soc. London, p. g1, tv.
XXXI, f. 9; Ledoulxia mozambicensis Connolly, 1928 a, p. 118; Thiele, 1933,
pazione :
Fra Revai e Sorori (Connolly, leg. Stefanini); Dalba, Dalba-
Buka, f. Uma, M.ti Kella, valle dell’Erghine fra Gofa e Doko, f. Li e
alto Ghila (Thiele, leg. Neumann).
Zingis (Ledoulxia) rothschildi (Neuville e Anthony)
Nanina rothschildi Neuville e Anthony, 1906 c, p. 414; Neuville e Anthony,
1900; p. 228, tv. Il, te 1-0.
Dire Daua a 1200 m. (Neuville e Anthony, sped. Rothschild).
Zingis (Ledoulxia) gigas (Connolly)
Ledoulxia gigas Connolly, 1925, p. 425; Connolly, 1928a, p. 118, tv.
Tis aac.
Bur Budulca in Somalia meridionale (Connolly, leg. Stefanini).
Zingis (Ledoulxia) connollyi (Haas)
Ledoulxia connollyi Haas, 1932, p. 180, f. 3.
Djerokko nel terr. del Daua, Selakle e Bardera (Haas, sped. Er-
langer).
Zingis (Ledoulxia) percivali (Smith)
Martensia percivali Smith, 1903, Journ. Conchol., p. 317, tv. IV, f. 16;
Bloyetia erlangeri Kobelt, 1905, p. 27; Kobeit, 1910, p. 6, tv. IV, f. 2-3; Le-
doulxia percivali Connolly, 1928 a, p. 119.
Terr. del Ganale pr. Bardera (Kobelt, sped. Erlanger); fra Sa-
hauen e Bibahal (Connolly, leg. Stefanini).
Zingis (Ledoulxia) alfieriana (Bourguignat)
Ledoulxia alfieriana Bourguignat, 1885 a, p. 7; Bourguignat, 1885 b. p. 13-
Altopiano boscoso di Alguè (Bourguignat, leg. Soleillet).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 89
Zingis (Ledoulxia) formosa (Bourguignat)
Ledoulxia formosa Bourguignat, 1885 b, p. 14; Bourguignat, 1889, p. 25;
Connolly, 1928 a, p. 119, tv. III, f. 2; Connolly, 1931 a, p. 325; Ledoulxia me-
gastoma- Bourguignat, 1885 b, p. 14; Zingis (Ledoulxia) formosa Bacci, 1941)
Dates Sion
Gheledi (Bourguignat, leg. Revoil); Chor Aded, piana di Golol
nella Somalia britannica, Mahaddei, Bur Madeghe, Genale nella Somalia
meridionale (Connolly, leg. Stefanini); fra Bugda-Acable ed El Dubbo
(Bacci, leg. Cecioni).
Zingis (Ledoulxia) insignis (Bourguignat)
Ledoulxia insignis Bourguignat, 1885 b, p. 15; Bourguignat, 1889, p. 26;
Connolly, 1928 b, p. 120.
Valle dell’Uebi fra Gheledi e Mogadiscio (Bourguignat, leg. Re-
voil); fra Revai e Sorori (Connolly, leg. Stefanini).
Zingis (Ledoulxia) filomargineta (Kobelt)
Bloyetia filomarginata Kobelt, 1905, p. 128; Kobelt, 1910, p. 7, tv. IV,
sazio
Terr. del Ganale o del Daua (Kobelt, sped. Erlanger).
Zingis (Ledoulxia) bloyeti (Bourguignat)
Trochonanina bloyeti Bourguignat, 1889, p. 2, tv. II, f. 10-12; De Roche-
brune e Germain, 1904 b, p. 18.
Umbo nel terr. degli Ualamo a 2020 m. (De Rochebrune e
Germain, miss. Du Bourg de Bozas).
Zingis (Ledoulxia) bonhourei (De Rochebrune e Germain)
Trochonanina bonhourei De Rochebrune e Germain, 1904 a, p. 143; De Ro-
chebrune e Germain, 1904 b, p. 19, tv. II, f. 12-14; Ledoulxia mesoguea bo-
— nhourei Haas, 1932, p. 180; Zingis (Ledoulxia) bonhouret Piersanti, 1939, DP.
DOG Piersanti 1040s. ps 147 fe 92°
Rive del L. Abbai o Margherita (De Rochebrune e Germain,
miss. De Bourg de Bozas); Eritrea distretto Garre Marral, a Sud del
Daua, Bardera (Haas, sped. Erlanger); Javello (Piersanti, leg. Zavat-
| tari); El Dire (Piersanti, leg. Sagan-Omo).
Zingis (Ledoulxia) inflata (Thiele)
Ledoulxia inflata Thiele, 1933, p. 294, f. 18.
Abissinia (Thiele, leg. Neumann).
Zingis (Ledoulxia) aethiopica (Thiele)
Ledoulxia aethiopica Thiele, 1933, p. 294, f. 19.
Abissinia (Thiele, leg. Neumann).
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P : x ae Paine Yeh NA DEE teli x ane
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ere
90 G. BACCI
Subfam. DURGELLINAE
Gen. Sitala H. Adams, 1865
Sitala raffrayi Bourguignat
Sitala raffrayi Bourguignat, 1883, pp. 14 e 106, f. 15-16.
M. Zebur nel terr. dei Raia Galla (Bourguignat, leg. Raffray).
Sitala trochulus Pollonera
Sitala trochulus Pollonera,. 1888 a, p. 2; Pollonera 1888 b, p. 62, tv. IL
hana tv Ia esr È
Let Marefià (Pollonera, leg. Ragazzi).
Sitala steudneri (Jickeli)
Helix (Achanthinula) steudneri Jickeli, 1874, p. 60, tv. IV, f. 21; Sitala
steudnert Bourguignat, 1883, p. 107.
Rora Beit Andu nell’Hamasien (Jickeli).
Subfam. HELICARIONINAE
Gen. Helicarion Férussac, 1821
Helicarion raffrayi (Bourguignat)
Helixarion raffrayi Bourguignat, 1883, pp. 9 e 106, tv. VII, f. 12-14; Pol-
lonera, 1888 b, p. 54; Neuville e Anthony, 1906 a, p. 321; Neuville e Anthony,
OOC 16 ALI ivo Wh 1 Heo),
M. Zebur (Bourguignat, leg. Raffray); Ambocarra (Pollonera,
leg. Ragazzi); Harrar a 1795 m., L. Haramaya a 2035 m., Cunni (Neu-
ville e Anthony, sped. Rothschild).
x
ni DL mE E ER n RIE LON We EN ee Nee Se ee
Helicarion ragazzii Pollonera
Helicarion ragazzti Pollonera, 1887, p. 1; Pollonera, 1888 b, p. 55, tv. II,
iy We.
Farrè (Pollonera, leg. Ragazzi).
Helicarion hararensis Preston
Helicarion hararensis Preston, 1910, p. 164.
Harrar (Preston, leg. ?).
Gen. Africarion Godwin Austen, 1883
Africarion pallens (Morelet)
rici nà
Helicarion pallens Morelet, 1872, p. 190, tv. IX, f. 5; Jickeli, 1874, p. 48,
tv Lets 03 EVA RIVIERA BUE EMISE PTTO.0)
Paese dei Bogos (Morelet, leg. Beccari). : ;
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 91
Africarion lymphaseus (Morelet)
Helicarion lymphaseus Morelet, 1872, p. 189, tv. IX, f. 4; Jickeli, 1874,
p. 49; Bourguignat, 1883, p. 105.
Paese dei Bogos (Morelet, leg. Beccari).
Africarion boranensis (Piersanti)
Helicarion (Africarion) boranensis Piersanti, 1939, p. 419, f. 2 (1-6).
Neghelli e Javello (Piersanti, leg. Zavattari).
Africarion dauensis (Piersanti)
Helicarion (Africarion) dauensis Piersanti, 1939; p. 420; f. 2 (7-8).
Neghelli, Javello, Arero (Piersanti, leg. Zavattari).
Gen. Zonitarion Pfeiffer, 1883
Subgen. Granularion Germain, 1912
Zonitarion (Granularion) hians (Pfeiffer)
‘Vitrina hians « Ruppell » Pfeiffer, 1848; p. 107; Pfeiffer in Martini e Chem-
ero 4, iSyst, Gouchyl, Cab. pira, tv Wf. 45-47, Jickeli, 1874, \p. 3 6;
tv. IV f. 5; Bourguignat, 1883, p. 107; Pollonera, 1898, p. 1; Neuville e An-
thony, 1905 a, p. 116; Neuville e Anthony, 1908; p. 325; Germain. 1931; p.
360; Granularion hians Connolly, 1928 b, p. 166; Zonitarion (Granuiarion)
hians Bacci, 1940 a, p. 448; Africarion erlangeri Kobelt, 1905, p. 127; Kobelt,
IgIO, p. 5, tv. IV, f. 6; Helicarton (Africarion) erlangeri Piersanti, 1941, p. 267,
05
Abissinia (Pfeiffer, leg. Rippell); Adi Caiè, Adi Guden e M. Cher-
seber pr. Adigrat (Pollonera, leg. De Boccard); Ualdia (Bacci, leg.
Chiauzzi); L. Haramaya (Connolly, leg. Omer-Cooper); rive del f.
Burca a 1654 m., Cunni a 2385 m., Addis Abeba (Neuville e Antho-
ny, sped. Rothschild); f. Mare nel terr. del Ganale (Kobelt, sped. Er-
langer); Mega (Piersanti, miss. Sagan-Omo); subfossile nei livelli qua-
ternari dell’Errer (Germain, leg. Teilhard de Chardin).
Zonitarion (Granularion) ruppellianus (Pfeiffer)
Vitrina rippelliana Pfeiffer, 1848, p. 107; Blanford. 1870, p. 475; Jickeli,
HSZARTDAGONV UV faO; Bonrguisnat 1833, pp. 20 e 107, f 10-11; Pollo-
nera, 1898, p. 2; Vitrina riippelli Germain, 1931, p. 361.
Abissinia (Pfeiffer, leg. Ritippell); Tocondà, Senafè e Adigrat
(Blanford); M. Abuna Josef (Bourguignat, leg. Raffray); M. Cher-
seber pr. Adigrat (Pollonera, leg. De Boccard); subfossile nei livelli
quaternari lungo l’Errer a sud di Hera (Germain, leg. Teilhard de
Chardin).
92 G. BACCI
Zonitarion (Granularion) mamillatus (Martens)
Vitrina mamillata Martens, 1869, p. 208; Jickeli, 1874, p. 42; Bourgui-
Chal, Vos, apps la ew TOO.
Ailet (Martens, leg. Schiller); L. Ascianghi (Bourguignat, leg.
Raffray).
Zonitarion (Granularion) pertenuis (d'Ailly)
Helicarion (Granularion) pertenuis d’Ailly, 1896, Bih. Svenska Ak., XXII,
pe 30, tv. EZIO AR Piersanti, 1930. pa 42a er
Moyale (Piersanti, leg. Zavattari).
Zonitarion (Granularion) aethiopicus Thiele
Zonitarion (Granularion) aethiopicus Thiele, 1933, p. 291, f. 12.
Djala, Valle dell'Erghine,. Banka nel Malo, Dalba nel Conta,
Gimma, Schubba Schenna, Caffa, Ghimirra, Scheko (Thiele, leg.
Neumann).
Zonitarion (Granulariou) kaffaensis Thiele
Zonitarion (Granularion) kaffaensis Thiele, 1933, p. 292, f. 13; Bacci,
194I, Pp. 135.
M.ti Chella e Dalba (Thiele, leg. Neumann); Coromma pr. Burgi
(Bacci, 2% sped. Ruspoli). —
Zonitarion (Granularion) jamjamensis Thiele
Zonitarion (Granularion) jamjamensis Thiele, 1933, p. 292, f. 14.
Koritscha (Thiele, leg. Neumann).
Subfam. UROCYCLINAE
Gen. Atoxon Simroth, 1889
Atoxon erlangeri Simroth
Atoxon erlangeri Simroth, 1904, p. 700, tv. XXXIX, f. 29-31, tv. XLII,
tS WG ai WS.
Terr. degli Arussi, ai piedi dell'Abinas (Gara dog) (Simroth, leg.
Neumann).
Gen. Trichotoxon Simroth, 1889
Subgen. Spirotoxon Simroth, 1897
Trichotoxon (Spirotoxon) neumanni (Simroth)
Spirotoxon neumanni Simroth, 1904, p. 704, tv. XXXIX, f. 26, tv. XL,
f. 33-50.
Docò (?) (Simroth, leg. Neumann).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 93
Trichotoxon (Spirotoxon) elegans (Sim roth)
Spirotoxon elegans Simroth, 1904, p. 702, tv. XXXIX, f. 27, tv. XL, f.
51-55.
F. Kingani pr. Dunde (Simroth, leg. Stuhlmann),
Gen. Parmarionopsis Piersanti, 1941
Parmarionopsis elbannoensis (Piersanti)
Urocyclus (Parmarionopsis) elbannoensis Piersanti, 1941, p. 263, f
PIE No
El Banno (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Fam. FRUTICICOLIDAE
Gen. Urguessella Preston, 1914
Urguessella pilifera (Martens)
Helix pilifera Martens, 1869, p. 209; Morelet, 1872, p. 194; Bcurguignat,
1883, pp. 29 e 110; Neuville e Anthony, 1906 a, p. 320; Neuville e Anthony,
1908, p. 308, f. 20, tv. IV, f. 1; Helix (Zenobia) pilifera Jickeli, 1874, p. 61,
tv. IV, f. 22-23; Fruticicola pilifera Germain, 1931, p. 362: Urguessella pilifera
Thiele, 1933; p. 295; Bacci, 1940; p. 449; Helix combesiana Bourguignat. 1883.
pp. 30 e IIo.
Abissinia (Martens, leg. Rippel); tra Maldi e Gaba nel paese dei
Mensa (Morelet, leg. Issel); Rora Beit Andu (Jickeli); Ualdià (Bacci,
leg. Chiauzzi); Karssa a 1840 m., Burca a 1645 m., Cunni a 2385 m.,
La Harba a 1137 m. (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); Dalba
nel Conta (Thiele, leg. Neumann); subfossile sulle rive dell’Errer a
sud di Harrar (Germain, leg. Teilhard de Chardin).
Urguessella ferretiana (Bourquignal)
Helix ferretiana Bourguignat, 1883, pp. 31 e 110; f. 34-37; Fruticicola fer-
retiana Pollonera, 1898, p. 9.
M. Zebur sotto i detriti umidi a 1994 m. (Bourguignat, leg.
Raffray); M. Bamba presso Aidereso (Pollonera, leg. De Boccard).
Urguessella herbini (Bourguignat)
Helix herbini Bourguignat, 1883, pp. 32 e 110, f. 25-28: Fruticicola herbini
Pollonera, 1898, p. 8.
Altipiani dell’Hamasien e del Tigrai fra Cheren e Adua fra 2000
e 2500 m. (Bourguignat, leg. Raffray); piana di Focadà, piana di
Cherseber (Pollonera, leg. De Boccard).
Urguessella galinieriana (Bourguignat)
Helix galinieriana Bourguignat; 1883, pp..33 e 110, f. 30-33.
Adua (Bourguignat, leg. Raffray).
G. BACCE
94
Urguessella congenita Thiele
Urguessella congenita Thiele, 1933, p. 295, f. 20.
Scheko e tra Schubba e Schenna (Thiele, leg. Neumann).
Urguessella planata Thiele
Urguessella planata Thiele, 1933, p. 295, f. 21.
Ghimirra nel Caffa occidentale (Thiele, leg. Neumann).
Gen. Debeauxhelix Bacci, 1941
Debeauxhelix scioana (Pollonera)
A dis a ALE
_ Fruticicola scioana Pollonera, 1887, p. 2; Pollonera, 1888 b, p
f. 28-30; tv. III, f. 22-24; Connolly, 1928 b, p. 166; Lejednia scioana Pfelfer,
1931; p. 265; Debeauxhelix scioana Bacci; 1941, p
Let Marefia (Pollonera, leg. Ragazzi); Zucuala (Connolly, leg.
Scott); foresta dei Giam-Giam (Connolly, leg. Omer Cooper).
= BOs
Fam. HELICIDAB
Subfam. HELICELLINAE
Gen. Helicella Férussac, 1821
Helicella hamacenica (Bourguignat)
Helix hamacenica Bourguignat, 1883, pp. 40 e 112, f. 41-43; Neuville e
Anthony, 1905 b, p. 197; Neuville e Anthony, 1908, p. 300, f. 21. ~-
Prati sugli altipiani dell’Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray);
rive del Burca a 1658 m., Baltchi nell’Harrar a 1863 m. (Neuville
e Anthony, sped. Rothschild). ,
Helicella subnivellina (Bourguignat)
Helix subnivellina Bourguignat, 1883, pp. 41 è 92, f. 44-46.
Altipiani dell’Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray).
Subfam. HYGROMIINAE
Gen. Lejeania Ancey, 1887
Lejeania darnaudi (Pfeiffer)
Helix darnaudi Pfeiffer, 1856, p. 327; Bourguignat, 1883, pp. 39 e 112;
Lejeania darnaudi Pfeffer, 1931, p. 260.
Asmara e Mekerka pr. Zazega (Pfeffer, leg. Jickeli); Acrur e Sa-
ganeiti (Pfeffer, leg. Schweinfurth).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 95
Lejeania heuglini (Martens)
Helix (Pella) darnaudi var. heuglini Martens, 1866 b, p. 92, tv. Ill, f. 1-4;
Helix heuglini Bourguignat, 1883, pp. 39 e 112.
Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin).
Lejeania d' hericourtiana (Bourguignat)
Helix d’hertcourtiana Bourguignat, 1885 a, p. 10, f. 8-9.
Aliò Amba a S di Ancober (Bourguignat, leg. Soleillet).
,
Lejeania isseli (Morelet)
Helix darnaudi Blanford (non Pfeiffer), 1870, p. 474; Jickeli, 1874, p. 67,
tv. IV, f..25; Helix isseli Morelet, 1872, p. 193, tv. IX, f. 3; Bourguignat, 1883,
pp. 136 e 111; Fruticicola isseli Pollonera, 1898, p. 8; Lejeania isseli Bacci, 1940 b,
p- 449; Bacci, 1941, p. 136; Helix lejeaniana Bourguignat, 1883, pp. 36 e 111;
Fruticicola lejgantana Pollonera, 1888, p. 77, tv. III, f. 17-18; Helix achilli Bour-
guignat, 1883, p. 38, f. 38-40; Fruticicola assdortina Pollonera, 1898, p. 9, f.
18-21.
i Paese dei Bogos (Morelet, leg. Beccari e Antinori); Unrdul, Se-
nafè, Toconda, Adigrat (Blanford); fra Saberguma e Asmara, Asma-
ra, Zazega, Mekerka sulle rive del Toccor (Jickeli); fra Cheren e
Adua (Bourguignat, leg. Raffray); fra Massaua e Cheren (Bourgui-
gnat, leg. Raffray); fra Ghinda e Asmara, fra Aidereso e Gheradà, Adi
Caiè, Cohaito, Senafè, Adi Guden e Adi Ugri, Alai, Mahio, fra Sa-
berguma e Ghinda (Pollonera, leg. De Boccard); Arbaroba (Bacci,
leg. Ragazzi); Let Marefia (Pollonera, leg. Ragazzi); Ualdià (Bacci,
| leg. Chiauzzi). |
Lejeania strigelloides (Pollonera)
Fruticicola strigelloides Pollonera, 1887, p. 2; Pollonera, 1888 b, p. 77, tv.
II, f. 25-27; Connolly, 1928b, p. 166; Lejeania strigelloides Haas, 1932, p.
MO 2 fs 5. 8).
È Let Marefià (Pollonera, leg. Ragazzi); Abissinia meridionale.
_ (Haas, sped. Erlanger); Zucuala (Connolly, leg. Scott).
iy :
; Lejeania strigelloides var. omochroma Piersanti
; Lejeanta strigelloides var. omochroma Piersanti, 1941, p. 273, f. 31.
; Rive del Sagan, bacino del L. Stefania (Piersanti, miss. Sagan-
~ Omo).
Lejeania megaensis Piersanti
Lejeania megaensis Piersanti, 1941, p. 273, f. 32. :
Mega (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
96 G. BACCI
Lejeania rosembergi (Preston)
Helicella (Lejeania) rosembergi Preston, 1910, p. 165, f. n. t.; Lejeania
rosembergi Pfeffer. 1931, p. 262; Haas, 1932 p. 182, f. 4.
Harrar (Preston, leg. ?; Pfeffer, leg. Wache); territorio a S di
Darassa nei Giam-Giam (Haas, sped. Erlanger).
Lejeania rosembergi var. albida (Preston)
Helicella (Lejeania) rosembergi var. albida Preston, 1910, p. 165.
Harrar (Preston, leg. ?).
Lejeania rosembergi var. depressa (Preston)
Gen. Ciliella Mousson, 1872
Ciliella beccarii Jickeli)
Helix ciliata Morelet (non Venetz), 1872; p. 195; Helix (Monacha) beccarit
Jickeli, 15742 py 62, tv. ING ones Dourguicnat,<maos) panier
Cheren (Morelet, leg. Beccari).
Subfam. HELICINAE
Gen. Eremina Pfeiffer, 1885
Eremina desertella (Jickeli)
Helix desertella Jickeli, 1873 c, p. 7; Jickeli, 1874; p. 77, tv. I, f. 9, tv.
IV, f. 26; Bourguignat, 1882, p. 12.
Uodgan nell’Abab (Jickeli); fra la laguna di Tohen e il Capo
Guardafui (Bourguignat, leg. Revoil).
Gen. Euparypha Hartmann, 1843
Euparypha comaliana (Bourguignat)
Helix comaliana Bourguignat, 1882, p. 8, f. 67-69; Helix tiani Bourguignat,
1882, p. 9, f. 70-71; Helix tohenica Bourguignat, 1882, p. 11, f. 74-76; Helix
pisaniformis Bourguignat, 1882, p. 12, f. 72-73. }
=
Helicella (Lejeania) rosembergi var. depressa Preston, 1910, p. 165, f.. n. t..
Harrar (Preston, leg. ?).
Dintorni di Tohen e Capo Guardafui in Migiurtinia (Bourgui-
gnat, leg. Revoil).
Tutte le forme di Euparypha descritte dal Bourguignat per la
Somalia settentrionale sono solamente delle varianti fenotipiche di una
stessa specie che forse potrà anche essere considerata una razza meri-
dionale della Euparypha pisana (Miller) mediterranea.
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 97
Fam. STREPTAXIDAE
Gen. Tayloria Bourguignat, 1889
Ros Tayloria jucunda Thiele
Tayloria jucunda Thiele, 1933, p. 286, f. 1-12.
Binescho e Gimma (Thiele, leg, Neumann).
. Gen. Gonaxis Taylor, 1877
Sez. Eustreptaxis L. Pfeiffer, 1878
Gonaxis (Eustreptaxis) aethiopicus (Thiele)
Afristreptaxis aethiopicus Thiele, 1933, p. 287, f. 2-24.
Dalba, Gimma. M.ti Buka, Anderaccia, Decciò, M.ti Chella e
alto Ghila (Thiele, leg. Neumann).
Gonaxis (Eustreptaxis) abessinicus (Thiele)
Afristreptaxis abessinicus Thiele, 1933, p. 288, f. 3.
Abissinia (Thiele, leg. Neumann).
Sez. Gonaxis s. str.
i Gonaxis (Gonaxis) bottegoi (Martens)
Streptaxis bottegoi Martens, 1895, p. 63.
Tra Bardera e Brava, Gourar Ganana (Martens, 1% sped. Bot-
| tego).
Gonaxis (Gonaxis) zavattarii (Piersanti)
Streptaxis (Edentulina) zavattarit Piersanti; 1939; p. 418, f. 1.
Malca Guba (Piersanti, leg. Zavattari).
Gonaxis (Gonaxis) onycea (Piersanti)
Streptaxis (Edentulina) onycea Piersanti, 1941, p. 265, f. 2.
El Banno (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Gen. Edentulina L. Pfeiffer, 1856
Edentulina obesa (Taylor)
i Buliminus obesa (sic) Taylor, 1877, Quart. Journ. Conchol., I, p. 255, tv.
II, f. 3; Edentulina obesa Connolly; 1928 a; p. 117.
Bacino del Giuba (Connolly, leg. Stefanini).
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 4
ON ee PESO
98
G. BACCI
Gen. Streptostele Dohrn, 1866
Sez. Streptostele s. str.
Streptostele (Streptostele) suradensis Connolly
Streptostele suradensis Connolly, 1931 a, p. 323, tv. XI, f. 12.
M.ti Surad nel distretto di Erigavo (Connolly, leg. Macfadyen).
Sez. Raffraya Bourguignat, 1883
Streptostele (Raffraya) milne-edwardsi (Bourguignat)
Raffraya milne-edwardsi Bourguignat, 1883, pp. 67 e 115, f. 84-87.
M. Abuna Josef (Bourguignat, leg. Raffray).
Gen. Gibbus Montfort, 1810
Subgen. Gonospira Swainson, 1840
Gibbus (Gonospira) raffrayi (Bourguignat)
Bulimus raffrayi Bourguignat, 1883, pp. 77 e 118, f. 88-91.
Amba Alagi (Bourguignat, leg. Raffray).
Gen. Gulella Pfeiffer, 1856
Gulella simplicima (Preston)
Ennea simplicima Preston, 1911, Ann. Mag. Nat. Hist,. p. 466, tv. XL
f. 8; Gulella simplicima Connolly, 1928 b, p. 164.
Zucuala, foresta dei Giam-Giam (Connolly, leg. Omer Cooper).
Appartiene al gruppo Paucidentina Martens, ma non essendo
ancora definita la esatta posizione sistematica di altre Gulella della So-
malia e Abissinia, ho creduto prematuro procedere alla suddivisione
delle specie di questo genere in sezioni.
Gulella abessinica Thiele
Gulella abessinica Thiele, 1933, p. 289, f. 0.
Abissinia (Thiele, leg. Blanford).
Gulella somaliensis (E. A. Smith)
i Ennea somaliensis Smith, 1899, p. 57, f. n. t.; Neuville e Anthony, 1906 c,
p. 415; Neuville e Anthony, 1908, p. 330, tv. III, f. 14-17 e f. 32 n. î.; Gulella
somaliensis Connolly, 1931 a, p. 324; Piersanti, 1939, p. 419, f. 1.
Gan Libbah (Smith, leg. Donaldson Smith; Connolly, leg. Mac-
fadyen); regione di Dire Daua (Neuville e Anthony, sped. Rothschild);
Malca Guba (Piersanti, leg. Zavattari).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 99
Gulella somaliensis var. megaensis Piersanti
Gulella somaliensis var. megaensis Piersanti, 1941, p. 266, f. 3.
Mega, El Banno (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Gulella turennei (Neuville e Anthony)
Ennea turennei Neuville e Anthony, 1905 a, p. 116; Neuville e Anthony,
HOS pa sot, tie DIL Berd:
Rive del f. Burca a 1654 m. (Neuville e Anthony, sped.
Rothschild).
Gulella cecionii Bacci
Gulella ceciontt Bacci, 1942, p. 194, fig. n. t.
Buloburti (Bacci, leg. Cecioni).
Gulella orestias (Tomlin)
Ennea orestias Tomlin, 1910; p. 55; fig. n. t.
Gan Libbah (Tomlin, leg. W. Feather).
Gulella meneliki (Preston)
Ennea meneliki Preston, 1910, p. 164, fig. n. t.
Harrar (Preston, leg. ?).
Gulella aethiopica Thiele
Gulella aethiopica Thiele, 1933, p. 289, f. 8.
Dyjiala (Thiele, leg. Neumann).
Gulella ringens Piersanti
Gulella ringens Piersanti, 1941, p. 266, f. 4.
Mega (Piersanti, miss. Sagan-Omo). .
Gen. Ptychotrema Pfeiffer, 1853
Subgen. Ptychotrema s. str.
Ptychotrema (Piychotrema) roberti (Preston)
Ennea roberti Preston, 1910, p. 164, f. n. t. i
Harrar (Preston, leg. ?).
Ptychotrema (Piychotrema) gratum Thiele
Ptychotrema gratum Thiele, 1933, p. 288, f. 4.
Abera a 3100 m. (Thiele, leg. Neumann).
100 G. BACCI
Subgen. Ennea H. e A. Adams, 1855
Ptychotrema (Ennea) laeve Thiele
Piychotrema (Ennea) laeve Thiele, 1933, p. 288, f. 5.
Abera a 3100 m. (Thiele, leg. Neumann).
Ptychotrema (Ennea) hyalinum Thiele
Ptychotrema (Ennea) hyalinum Thiele, 1933, p. 288, f. 6.
M.ti Kella (Thiele, leg. Neumann).
Ptychotrema (Ennea) massauense Thiele
Ptychotrema (Ennea) massauense Thiele, 1933, p. 289, f. 7.
Massaua (Thiele, leg. Hildebrandt).
Ptychotrema (Ennea) denticulata (Morelet)
Ennea denticulata Morelet, 1872, p. 18, tv. IX, f. 10; Jickeli, 1874, p. 29;
Bourguignat, 1883, pp. 76 e 118; Pollonera, 1888, p. 53; Ptychotrema denti-
culatum Connolly, 1928 b, p. 164; Ptychotrema (Ennea) denticulatum Bacci,
1940 b, p. 450. i
Paese dei Bogos (Morelet, leg. Beccari); fra Ghinda e Asmara,
M.ti degli Habab (Jickeli); foresta di Fehere Ghembre (Pollonera, leg.
Ragazzi); Zucuala, foreste dei !Giam-Giam (Connolly, leg. Omer-
Cooper). (a
Questa specie presenta alcune varietà (o razze?) di cui una, la
var. hildebrandti Jickeli potrebbe forse considerarsi come specie distinta.
Ptychotrema (Ennea) denticulatum var. quinqueplicata (Bourguignat)
Ennea papillifera Jickeli, 1873: p. 103; Jickeli, 1874, p. 29, IV, f. 1;
Ennea denticulata var. quinqueplicata Bourguignat, 1883, pp. 76 e 118.
Fra Ghinda e Asmara, M.ti degli Habab (Jickeli).
Piychotrema (Ennea) denticulatum var. hamacenica (Bourguignat)
Ennea denticulata var. hamacenica Bourguignat, 1883, pp. 67 e 118.
Altopiani dell’Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray).
Ptychotrema (Ennea) denticulatum var. nana Connolly
Ptychotrema denticulatum var. nana Connolly, 1928 b, p. 164.
Foresta dei Giam-Giam (Connolly, leg. Omer Cooper).
Ptychotrema (Ennea) denticulatum var. hildebrandti (Jickeli)
( Ennea denticulata var. hildebrandti Jickeli, 1874, p. 30, tv. IV, f. 2; Bour-
guignat, 1883, pp. 76 e 118.
Confini NE dell’Abissinia? (Jickeli, leg. Hildebrandt).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 101
@lassis: BIV REAL A
Fam. UNIONIDAE
Gen. Caelatura Conrad, 1853
Caelatura aegyptiaca (Caillaud)
Unio aegyptiaca Caillaud, 1827, Voy. a Méroè, IV, p. 263, Atlas, II, tv.
LXI, f. 6-7; Caelatura aegyptiaca Bacci, 1941, p. 36; Piersanti, 1941, p. 281,
f. 54; Margaritana sp. De Angelis e Millosevich, 1900, p. 144, tv. IV, f. 7 a-b.
Nel letto dell’Atbara (Bacci, leg. D'Albertis); rive del L. Rodolfo
e dintorni di Elolo (Piersanti, miss. Sagan-Omo); fossile nell'antico
fondo del L. Rodolfo (Bacci, 2* sped. Bottego).
Riesaminando il materiale fossile della seconda spedizione Bot-
tego ho constatato che la forma descritta e figurata dal Millosevich
sotto il nome di Margaritana sp. non è che una Cael. aegyptiaca iden-
tica alla forma attuale del bacino del Nilo.
Caelatura rothschildi (Neuville e Anthony)
Unio aequatorius De Angelis e Millosevich (non Morelet), 1900, p. 140; tv.
VI, f. 3 a-b; Unto (Grandidieria) rothschildi Neuville e Anthony, 1906 L, p. 409;
Neuville e Anthony, 1906 e, p. 286, tv. XII.
L. Rodolfo (Neuville e Anthony, sp. Rothschild); fossile nel-
l’antico fondo del L. Rodolfo (Bacci, 2* sped. Bottego).
Sempre esaminando i fossili della 2* sped. Bottego ho potuto ac-
certare che gli esemplari indicati come Unio aequatorius sono identici
alla Cael. rothchildi tuttora vivente nel L. Rodolfo. Gli esemplari
più adulti di questa forma prendono l’aspetto di una Grandidieria.
Gen. Nitia Pallary, 1924
Nitia chefneuxi (Neuville e Anthony)
Unio (Grandidieria) chefneuxi Neuville e Anthony, 1906 b, p. 409; Ncu-
ville e Anthony, 1906 e, p. 287, tv. XII, f.
L. Rodolfo (Neuville e Anthony, sped. Rothschild).
Gen. Unio Retzius, 1788
Unio elongatulus dembeae (Sowerby)
Unio dembeae « Rossmaessler » Sowerby, 1865, Conchol. Icon., XVI, Unio,
tv. XXIX, f. 153; Jickeli, 1874, p. 275, tv. IX. f. 3-4; Neuville e Anthony.
1906 c, p. 415; Neuville e Anthony, 1908, p. 333, tv. IV, f. 10-14 e f. 33 n. t.;
Thiele, 1933, p. 314; Haas, 1936, p. 86; Bacci, 1940c, p. 457; Unio aeneus
Jickeli, 1874, p. 274, tv. IX, f. 2; Bourguignat, 1883, p. 135; Unto jickeltt Bour-
guignat, 1883, p. 135; Unio dembea Bourguignat, 1885 a, p. 38; Unio alfierta-
nus Bourguignat, 1885 a, p. 43; Unto hamyanus Bourguignat, 1885 a, p. 42;
102 G. BACCI
Unio ilgi Bourguignat, 1885 a, p. 40; Unio meneliki Bourguignat, 185 a, p. 41;
Unio soleilleti Bourguignat, 1885 a, p. 39; Unio traversii Pollonera, 1888 b, p.
85, tv. III, f. 14-15; Unto cilicicus var. jenemterensis De Angelis e Millosevich,
1900, p. 142, tv. IV, f. 5 a-b; Unio erlangert Kobelt, 1910, p. 49, tv. X, f. 8;
Haas, 1932, p. 179; Unto elongatulus dembeae Haas, 1940, p. 128; Bacci, 1941,
L. Tana (Sowerby; Jickeli); fiume Guebi, affluente del fiume
Oromo, fiume Auasc, paludi nel terr. dell’Aussa (Bourguignat, leg.
Soleillet); fiume Auasc a Endessa e Hera, torrente Modjo a Bouttah
(Neuville e Anthony, sped. Rothschild); fiume Acachi a sud di Addis
Abeba (Haas, sped. Erlanger); L. Barachet e Ararobi (Bacci, leg. Pa-
renzan); Ghermabiè sull'altopiano degli Abbicciù Galla (Bacci, leg.
Antinori); fossile nell'antico fondo del L. Zuai (Bacci, leg. Parenzan);
| fossile nella bassa valle dell’Omo (Millosevich, Bacci, 2* sped. Bottego).
Gli esemplari classificati dal Millosevich come U. cilicicus var.
jenemterensis sono forme tipiche dell’Unto elongatulus dembeae. Pure
dando una classificazione inesatta il Millosevich ha messo in evidenza
la reale affinità di questa specie con le forme di Unto dell'Asia minore.
Unio abyssinicus Martens
Unio abyssinicus Martens,: 1866 b, p. 102; Martens, 1867, p. 17; Jickeli, -
1874, pi 278, tv. EX; 5acc; Bourguienat; 1883 2p. 1355 blaasy) ORO
Piersanti, 1940, p. 240, f. 53-55; Haas, 1940, p. 124.
L. Tana (Martens, leg. Heuglin e Steudner; Piersanti, miss. L.
Tana); fossile nelle argille tacustro-idrotermali di Gauani in Dancalia
(Bacci, leg. Gortani).
Fam. MUTELIDAE
Gen. Aspatharia Bourguignat, 1885
Subgen. Spathopsis Simpson, 1900
Aspatharia (Spathopsis) rubens caillaudi (Martens)
Anodonta rubens Caillaud (non Lamarck), 1827; Voy. a Méroé. p. 262, Atl.
II, tv. XL, f. 12; Aspatharia (Spathopsis) rubens Piersanti, 1940, p. 240, f. 49-
52; Spatha caillaudi Martens, 1866 a, p. 9; Martens, 1866 b, p. 102; Jickeli,
1874, p. 259, tv. VIII, f. 1; Bourguignat, 1883, p. 136; Aspatharia (Spathop-
sis) rubens caillaudi Bacci, 1941, p. 137.
Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin e Steudner); tutto
il corso del Nilo Azzurro (Bourguignat, leg. Verreaux); L. Tana
(Piersanti, miss. L. Tana, Bacci, leg. Tancredi).
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 103
Aspatharia (Spathopsis) hartmanni guillaini (Récluz)
Anodonta guillaini Récluz, 1855; p.55; Crosse, 1883, tv. IX, f. 4, p. 221; Spatha
wahlbergi var. spathuliformis Martens (non Bourguignat) in Gestro, 1889, p.
609; Spatha (Leptospatha) wahlbergi var. bourguignati Kobelt (non Ancey),
I9I0, p. 50, tv. X, f. 7; Spatha wahlbergi Connolly, 1928 a, p. 140, tv. VIII,
f. 7; Aspatharia (Spathopsis) hartmanni guillaini Haas, 1936, p. 98; Picrsanti,
LOAN, Pp. 290% Bacci, 10941, p. 130.
Fiume Denoq pr. Brava (Récluz, leg. Guillain); basso Daua
(Martens, Bacci, 2° sped. Bottego); Margherita, fra Torda e Billac, Giu-
ba pr. Bardera, Giuba ed Hale Seid (Connolly, leg. Stefanini); Uebi
Gestro (Bacci, 2* sped. Ruspoli); isola di Mombasa nel basso Giuba
(Bacci, sped. Patrizi); corso del Sagan (Piersanti, miss. Sagan-Omo).
Aspatharia (Spathopsis) hartmanni bourguignati (Bourguignat)
Spatha (Spathella) bourguignati Bourguignat, 1885, Esp. Nouv. Oukér. Tan-
ganica, pp. 12 e 14; Spatella .Bloyeti Bourguignat, 1889, p. 198, tv. VIII, f. 1;
| Spatha bloyeti Neuville e Anthony; 1906 e, p. 188. tv. XII; Spathella spathultfor-
mis Bourguignat, 1889, p. 199, tv. VIII, f. 4; De Rochebrune e Germain, 1904 b,
p. 25; Spathella brumpti De Rochebrune e Germain, 1904 a, p. 144; Leptospatha
brumpti De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 26, tv. I, f. 6; Spathella bozasi De
Rochebrune e Germain, 1904 a, p. 144; Leprospatha bozast De Rochebrune e Ger-
main, 1904 b, p. 26, tv. II, f. 7; Mutela wahlbergi Thiele (non Krauss), 1933,
p. 314; Spatha (Iridina) wahlbergi Piersanti, 1941, p. 281, f. 53; Aspatharta
(Spathopsis) hartmanni bourguignati Haas, 1936, p. 98: Piersanti, 1941, p. 280,
RSI Dacci NOA.) 130%
L. Ciamò (Thiele, leg. Neumann); L. Margherita (Neuville e
Anthony, sped. Rothschild); f. Omo e L. Rodolfo (De Rochebrune e
Germain; miss. Du Bourg de Bozas); Gondaraba, Elolo, zona di Nargi
(Piersanti, miss. Sagan-Omo); canaloni terminali del Galana Dulei al
margine settentrionale del Cialbi (Bacci, leg. Parenzan).
Gen. Mutela Scopoli, 1777
Mutela nilotica (Caillaud)
Iridina nilotica Caillaud, 1827, Voy. à Méroè, IV, p. 262, Atl. II, tv. XL,
f. 11; Mutela nilotica Bourguignat, 1883, p. 136; Piersanti, 1940, p. 240, f.
48; Piersanti, 1941, p. 280, f. 50.
Tutto il corso del Nilo Azzurro (Bourguignat, leg. Verreaux);
tutta la periferia del L. Tana (Piersanti, miss. L. Tana); Elolo (Pier-
‘ santi, miss. Sagan-Omo).
104 G. BACCI
Fam. ETHERIIDAE
Gen. Etheria Lamarck, 1807
Etheria elliptica Lamarck
Etheria elliptica Lamarck, 1807, Ann. Mus. H. N. Paris, X, p. 401, tv. XXIX
e tv. XXXI, f. 1; Bacci, 1941, p. 140; Aetheria elliptica, Piersanti, 1940; p. 239; f.
41-45; Aetheria caillaudi Neuville e Anthony, 1906 e, p. 289, tv. XI; Aetheria
elliptica var. cailliaudi Piersanti, 1941, p. 279, f. 49; Aetheria plumbea, Piersanti;
1940; p. 239; f. 46-47. «i
Fiume Angareb (Piersanti, miss. L. Tana); L. Tana (Bacci, leg.
Tancredi); foci del Sagan, letto dell'Omo (Elolò), foci dell'Omo (Pier-
santi, miss. Sagan-Omo); L. Rodolfo (Neuville e Anthony, sped. Roth-
schild).
Fam. CORBICULIDAE
Gen. Corbicula Megerle, 1811
Corbicula fluminalis consobrina (Caillaud)
Cyrena consobrina Caillaud, 1827, Voy. à Méroé, IV, p. 263, Atl. II, tv.
LXI, f. 10-11; Corbicula consobrina Bourguignat, 1883, p. 132; Dreyfuss, 1932,
p. 319; Thiele, 1933, p. 313; Corbicula fluminalis Jickeli, 1874, p. 283, tv.
XI, f. 4-9; Neuville e Anthony, 1905 a; p. 116; Neuville e Anthony, 19066;
p. 291; Neuville e Anthony, 1908, p. 336; Piersanti, 1940, p. 241, f. 56-58.
L. Tana (Jickeli; Piersanti, miss. L. Tana); Hera nell'alto Auasc
(Neuville e Anthony, sped. Rothschild); Sucsuc e L. Langanna (Thie-
le, leg. Neumann): L. Margherita e L. Rodolfo (Neuville e Anthony,
sped. Rothschild); subfossile nelle marne bianche di Allouli lungo
l'’Uadi Kelleu e nelle formazioni lacustri nei piani di Gobad, Gagadè,
Heulè e Asbarj nella Somalia francese (Dreyfuss).
Corbicula fluminalis pusilla (Philippi)
Cyrena pusilla Philippi, 1846, Abbild. Beschr. Conchyl., IJ, p. 78, tv. L
f. 7: Corbicula pusilla De Angelis e Millosevich, 1900, p. 138, tv. IV, f. 2 a-d;
Neuville e Anthony, 1906e, p. 293; Piersanti, 1941, p. 281, f. 55; Corbicula
saharica De Angelis e Millosevich, 1900, p. 136, tv. IV, f. 11-16.
Gondaraba, Elolo (Piersanti, miss. Sagan-Omo); L. Rodolfo
(Neuville e Anthony, sped. Rothschild); fossile nelle argille idroter-
mali di Gauani in Dancalia (Bacci, leg. Gortani); alla confluenza del
fiume Usno con l'’Omo (De Angelis e Millosevich, 2% sped. Bottego).
In un lavoro in corso di pubblicazione ho esaminato i rapporti
delle razze fossili della Corb. fuminalis con quelle attuali. Dal-
la revisione del materiale della 2% sped. Bottego ho potuto accertare
che gli esemplari indicati come Corb. saharica sono semplici varianti
individuali della Corb. fuminalis pusilla.
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 105
Corbicula radiata (Philippi)
Cyrena radiata Philippi, 1846, Abbild. Beschr. Conchyl., II, p. 78, tv. L
f. 8; Corbicula radiata Connolly; 1928 a; p. 143. h
Sarta Eringalle nel bacino dell’Uebi Scebeli (Connolly, leg. Ste-
fanini).
Corbicula soleilleti Bourguignat
Corbicula soleilleti Bourguignat, 1885 a, p. 36, f. 12 e 12’.
Fiume Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet).
Fossile nelle argille lacustri idrotermali di Gauani in Dancalia
(Bacci, leg. Gortani).
Corbicula gravieriana Bourquignat
Corbicula graviertana Bourguignat, 1885 a, p. 38, tv., f. 14 e 147.
Fiume Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet).
Corbicula callipyga Bourguignat
Corbicula callipyga Bourguignat, 1885 a, p. 37; f. 13 e 13’.
Fiume Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet).
Gen. Soleilletia Bourguignat, 1885
Soleilletia abbadiana Bourguignat
Soleilletia abbadiana Bourguignat, 1885 a, p. 34, f. 15-18.
Paludi nel terr. degli Aussa (Bourguignat, leg. Soleillet).
Non conoscendosi |’anatomia dell’animale, la appartenenza del
gen. Soleilletia alla famiglia Corbiculidae è assai incerta.
Soleilletia hamyana Bourguignat
Soleilletia Hamyana Bourguignat, 1885 a; p. 35, f. 19.
Paludi nel terr. degli Aussa (Bourguignat, leg. Soleillet).
Fam. SPHAERIIDAE
Gen. Sphaerium Scopoli, 1777
Sphaerium capense subcapense (Bourguignat)
Cyclas capensis Jickeli (non Krauss), 1874; p. 291; tv. XI, f. 14; Sphaerium
subcapense Bourguignat, 1883, p. 133; Connolly, 1928b, p. 178; Sphaertum
capense Neuville e Anthony, 1906 c, p. 415; Neuville e Anthony, 1908, p. 338,
LEB Sh ;
F. Toccor (Jickeli); Addis Abeba (Neuville e Anthony, sped.
Rothschild); Wouramboulchi (Connolly, leg. Omer Cooper).
106 G. BACCI
Sphaerium hartmanni hartmanni (Jickeli)
Cyclas hartmanni Jickeli, 1874, p. 192, tv. XI; f. 15; Sphaerium abyssinicum
Pollonera, 1898, p. 12, f. 28-29; Neuville e Anthony, 1906 a, p. 321; Neuville
e Anthony, 1906 c. p. 415; Neuville e Anthony, 1908, p. 337: f. 34; Sphaerium
boccardi Pollonera, 1898, p. 12, f. 30-31.
F. Toccor (Jickeli); sorgenti del f. Addas pr. Adi Caiè, Senafè
(Pollonera, leg. De Boccard); Addis Abeba e M. Zucuala (Neuville
e Anthony, sped. Rothschild).
Gen. Pisidium Pfeiffer, 1821
Pisidium pirothi Jickeli
Pisidium pirothi Jickeli, 1881, p. 340; Connolly, 1928 b, p. 178.
Harasa fra l’Atbara e il Bahr el Salam (Jickeli, leg. Piroth); Ser-
pent Lake, Addis Abeba (Connolly, leg. Omer Cooper).
Gen. Byssanodonta d' Orbigny, 1846
Byssanodonta parasitica (Deshayes)
Pisum parasiticum Deshayes, 1854, Cat. Conch. Brit. Mus., II, p. 280; Li-
mosina ferruginea Jickeli, 1874, tv. XI, f. 16-17; Eupera Jickelii Bourguignat,
1883, p. 34; Eupera mussolinii Piersanti. 1940; p. 241; f. 59-62.
L. Tana (Jickeli); L. Tana a Gorgorà (Piersanti, miss. L. Tana).
La Eupera mussolimi Piersanti è solo una variante individuale di
queste specie oltremodo polimorfa.
COMPOSIZIONE DELLA MALACOFAUNA
L’ approfondirsi delle conoscenze sulla anatomia dei Molluschi.
africani ha permesso di scindere vecchi generi artificiali in gruppi natu-
rali più ristretti le cui aree di distribuzione coincidono più o meno
esattamente con regioni o provincie zoogeugrafiche. Questo fatto, co-
me già ho accennato, pone in evidenza gli stretti legami che esistono
fra problemi sistematici e zoogeografici. Ed appunto per ciò ‘intendo
discutere in questa parte, unitamente alla distribuzione geografica, ta-
tune questioni sistematiche fra le più importanti.
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 107
Credo utile trattare partitamente della distribuzione dei Molluschi
d’ acqua dolce in una parte e di quelli terrestri in un’ altra, e ciò per mo-
tivi che appariranno più chiaramente nel corso della trattazione.
A) DISTRIBUZIONE DEI MOLLUSCHI D’ACQUA DOLCE.
‘
Autori precedenti hanno posto in evidenza la generale uniformità
della malacofauna dei corsi d’ acqua africani nei quali molti generi e
diverse specie si estendono su immense zone passando da un bacino
idrografico all’ altro.
Questo fatto si spiega, secondo il Germain e il Pilsbry,
ammettendo che diverse e facili migrazioni siano state possibili fra i
vari bacini idrografici africani in epoca relativamente recente e proba-
bilmente storica per qualcuno di questi. Se nel caso dei Planorbidi, dei
Limneidi e degli Sphaeridi la loro ampia distribuzione si può spiegare
anche con il trasporto da parte di Uccelli acquatici, è molto dubbio,
come osserva il Pilsbry, che un tale mezzo di dispersione passiva
sia stato possibile nel caso dei grossi Melanidi, Unionidi, Mutelidi e
Eteridi, specie quando si tratti di forme vivipare. In questi casi biso-
gna perciò prendere in considerazione la sola possibilità di migrazioni
attive.
E infatti esistono prove geologiche che durante il Pleistocene le
acque superficiali dell’ Africa avevano estensione molto più considere-
vole che ai tempi attuali, che verso la fine della stessa epoca 1 limiti
dei bacini idrografici erano differenti da quelli odierni e infine che
i’ Africa è stata sottoposta a un processo di inaridimento progressivo
fino dall’ inizio dell’ epoca moderna. Queste condizioni di maggiore
umidità hanno permesso ampie migrazioni di Molluschi in epoca rela.
tivamente recente, quando le specie erano già in massima parte diffe-
renziate nel loro aspetto attuale. E in questo deve ricercarsi il motivo
della generale uniformità della malacofauna d’acqua dolce africana.
Contrariamente a quanto si è verificato nel resto dell'Africa que-
sti medesimi processi hanno portato nei sistemi idrografici etiopici ad
un notevole differenziamento della malacofauna in quanto hanno fa-
vorito l'immissione di elementi paleartici dalla valle del Nilo fino al
bacino dell’Omo.
Vediamo come ciò si possa dimostrare attraverso un esame delle
faune fossili ed attuali dei più importanti bacini lacustri e fluviali.
108 G. BACCI
Degli stagni, laghetti, corsi d'acqua e fiumi dell’ Eritrea, di cui
alcuni scorrono verso il Mar Rosso, altri verso la depressione dancala,
altri ancora verso il bacino del Nilo, si conoscono le seguenti specie di
Molluschi :
I heodoxus (Nerttaea) africanus (Reeve)
Melania (Melanoides) tuberculata (Mill.)
Galba truncatula (Mull.)
Radix pereger (Miill.)
Radix natalensis exserta (Martens)
Radix caillaudi (Bourg.)
Radix catliqudi raffrayi (Bourg.) :
Bulinus (Diastropha) contortus (Michaud)
Bulinus (Diastropha) brocchii (Ebremb.)
Bulinus (Diastropha) raymondianus (Bourg.)
Bulinus (Bulinus) hemprichi sericinus (Jickeli)
Bulinus (Bulinus) natalensis (Krauss)
Bulinus (Pyrgophysa) forskali (Ebremb.)
Biomphalaria rippelli (Diinker)
Biomphalaria adowensis (Bourg.)
Afroplanorbis boissyi (Potiez e Michaud)
Planorbula alexandrina (Ehremb.)
Gyraulus costulatus costulatus (Krauss)
Gyraulus costulatus abyssinicus (Jickeli)
Segmentina angusta Jickeli
Ancylus abyssinicus Jickeli
Ancylus hamacenicus Bourg.
Sphaerium capense subcapense (Bourg.)
Sphaertum hartmanni hartmanni (Jickeli).
In questo gruppo di 25 forme in tutto, ben cinque e cioè un quin-
to: Theod. (Nerit.) africanus, Galba truncatula, Radix pereger, An-
cylus abysstnicus e Ancylus hamacenicus si possono considerare di tipo
prettamente paleartico, le altre sono tipicamente africane o nilotiche
con qualche endemismo locale che però non va oltre lo stadio di razza
(Radix natalensis exserta, Radix caillaudi raffrayi).
Un posto particolare è occupato dalla: Planorbula alexandrina che
si trova dal Nilo al L. Rodolfo: il genere Planorbula si conosce solo
dell’ America tropicale dove è particolarmente numeroso e dell Africa
dove è rappresentato da tre specie molto affini fra di loro. La Melania
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 109
(Melanoides) tuberculata, che si trova in tutti 1 bacini lacustri e flu-
viali dell’ Etiopia e della Somalia, è una forma indifferente dai punto
di vista zoogeografico, data la sua enorme diffusione.
Nel lago Tana troviamo ugualmente un buon numero di forme
paleartiche insieme a quelle etiopiche :
Theodoxus (Nerttaea) africanus (Reeve)
Bellamya unicolor untcolor (Oliv.)
Bellamya unicolor abyssinica (Martens)
Melania (Melanoides) tuberculata (Mull.)
Radix pereger (Miill.)
Radix caillaudi caillaudi (Bourg.)
Bulinus (Bulinus) hemprichi sericinus (Jickeli)
Biomphalarta rippelli (Dunker)
U nio elongatulus dembeae (Sowerby)
. Unto abyssinicus Martens
Aspatharia (Spathopsis) rubens caillaudi (Martens)
Mutela nilotica (Caillaud)
Etheria elliptica Lamarck
Corbicula fluminalis consobrina (Caillaud)
Byssanodonta parasitica (Deshayes).
Fra le quattro specie di origine sicuramente paleartica meritano
particolare attenzione i due Unio dei quali uno, lUnio abyssinicus, è
attualmente localizzato nel lago Tana, un altro, 1’ Unto elongatulus
dembeae, ha una vasta estensione nei bacini lacustri e fluviali dell’Etio-
pia. E' merito dell’Haas (1936) l’avere stabilito per primo le sino-
. nimie di queste forme molto polimorfe e nello stesso tempo le loro
affinità con specie di Unio viventi nella Siria e nell’ Africa mediterra-
nea.
L’U. abyssinicus è molto prossimo all’U. terminalis Bourg. della
Sitia e Palestina e all’ U. tigridis della Mesopotamia mentre è stato ri
scontrato identico a forme dei giacimenti pleistocenici e preistorici
di Fajum (bacino del Nilo) che erano state indicate con i nomi di U.
willcocksi Newton, U. vignardi Pallary 2 U. fayumersis Pilsbry e
- Bequaert. Io stesso ho studiato una forma di Unio fossile deila Dan-
calia (argille lacustro-idrotermali di Gauani) che è riferibile con sicu-
rezza all’ Unio abysstnicus. La localizzazione della specie in questione
è dunque dovuta alla riduzione dell’antico FILE e si tratta quindi in
questo caso di un paleoendemismo.
110 G. BACCI
L’Unio elongatulus dembeae appartiene invece al ciclo di forme
dell’U. elongatulus ed ha una larga diffusione attuale. In base a un
reperto della spedizione Erlanger ne è stata affermata la presenza in
‘Somalia senza maggiore precisazione, ma ciò sembra molto dubbio spe-
cie considerando le vicissitudini subite daile raccolte di quella spedi-
zione. Comunque i reperti sicuri farebbero estendere il suo areale pre-
sente fino alla fossa dei Laghi Galla, mentre i miei reperti ne estendono la
diffusione antica fino all’ antico fondo del L. Rodolfo.
E’ da considerarsi un relitto in Eritrea e nel L. Tana anche
Radix pereger, a diffusione oloartica, che non vive attualmente nel
Nilo, ma si è rinvenuto fossile nei giacimenti di Fayum, ciò che sta ad
indicare una disgiunzione recente del suo areale. Il Theod. (Neritaea)
africanus è invece uno dei pochi elementi ad affinità paleartica che con-
tinuano a vivere nel Nilo e raggiungono i’ estremo meridionale della
loro diffusione nell’ altopiano etiopico.
Tutto il resto della fauna del L. Tana si può dire prettamente
nilotico, con la comparsa di un solo endemismo di ordine razziale, la
Bellamya unicolor abyssinica. Il Bulinus mussolinii e la Eupera mus-
solinit, recentemente descritte dal Piersanti sono sicuramente
delle semplici variazioni fenotipiche rispettivamente del Bul. hempci-
chi sericinus e della Byss. parasitica.
Una caratteristica negativa. della fauna del L. Tana è poi I’ as-
senza di forme attualmente predominanti nel Nilo e nel resto della.
regione africana: le Cleopatra, le Pila e i Lanistes. Da questo esame
della malacofauna d’ acqua dolce dell’ Eritrea e del L. Tana possiamo
dedurre che esse sono costituite da elementi nilotici con persistenza di
forme paleartiche che, pur essendo vissute ael bacino del Nilo durante
il Pleistocene, sono ora quasi del tutto scomparse dalla fauna di que-
sto fiume.
Passiamo ora a esaminare i Molluschi d’ acqua dolce che vivono
o vissero nella grande depressione dancala per poi, seguendo la valle
dell’ Auasc, risalire ai laghi della fossa Galla e al L. Rodolfo.
Le maggiori notizie che si ‘hanno sulla malacofauna dancala at-
tuale si debbono alle raccolte del Soleillet che furono studiate
dal Bourguignat e, per quanto riguarda la fauna fossile, alle
raccolte del Prof. Gortani che ne ha affidato lo studio allo scrivente.
Le raccolte del Soleillet furono riferite piuttosto vagamente a una
località indicata col nome di « L. Aussa » che si suppone voler indicare
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA « 111
quel complesso di paludi e di pantani in cui si perde l’ Auasc nel ter-
ritorio dell’ Aussa. Indicherò con il segno + le forme fossili, raccolte
in massima parte dal Gortani nelle argille lacustri idrotermali di
Gauani.
+ Hydrobia gortanii Bacci
Bithynia (Gabbia) sennaariensis (Kiister)
Bithynia (Bithynia) subbadiella Bourg.
+ Cleopatra bulimoides bulimoides (Oliv.)
Cleopatra bulimoides percarinata Bourg.
Cleopatra cyclostomotdes (Kiister)
Cleopatra soletlleti Bourg.
Melania (Melanoides) tuberculata (Mull.)
Radix gravieri (Bourg.)
Physopsts africana abysstnica SO
Physopsis soleilleti Bourg.
Unio elongatulus dembeae (Sowers)
Unio abyssinicus Martens
Corbicula fluminalis pusilla (Philippi)
Corbicula soleilleti Bourg.
Soleilletia abbadiana Bourg.
Soleilletia hamyana Bourg.
—- <b <b
hh
La prima caratteristica che colpisce in questa lista è la presenza
del genere Soleilletia Bourguignat, endemico nella regione Dancala.
Purtroppo nulla si conosce della sua anatomia e dell'esame della conchi-
glia si può solo presumere la sua appartenenza alla famiglia delle Corbi-
culidae. Nulla si può dire comunque riguardo all'origine di questo ge-
nere. E’ pure notevole il numero delle forme dei generi Cleopatra e
Physopsis che abbiamo visto mancare in Eritrea e nel L. Tana. Per ora
non è possibile precisare la posizione sistematica di queste varie forme:
io ho potuto stabilire il fatto che la Cleopatra percarinata è solo una
varietà o razza della Cleop. bulimoides, malgrado le appariscenti diffe-
renze esterne. E’ probabile anche che le due Physopsis non costituiscano
che una sola specie. i
Già ho accennato agli Unio abyssinicus e Unio elongatulus dem-
beae e al loro significato zoogeografico. Mi resta ora a parlare della
Hydrobia gortanii, che si trova fossile nelle alluvioni quaternarie di
Garbaillec e della Bithynia (Bithynia) subbadiella delle paludi del-
i’ Aussa. Nel continente africano il genere Hydrobia è rappresentato
112 G. BACCI
da diverse specie dell’ Africa mediterranea, zona a fauna essenzialmente
paleartica. Nella regione etiopica (intesa come regione zoogeografica)
troviamo citate la Hydrobia balfourt Godwin Austen di Socotra, la
Hydr. (Peringia?) erythraea del Mar Rosso e la Hydr. schweinfurthi
del Nilo Bianco, alla quale si aggiunge ora la Hydr. gortanii. Essa ha
una spiccata affinita con la Hydr. acuta della sottoregione mediterranea,
ciò che sta ad indicare chiaramente la sua origine. Per quanto riguarda
la Bithynia subbadiella non mi è possibile stabilire con sicurezza se
essa è da identificarsi o meno con la Bith. badiella della Siria, per quan-
to sia certa la presenza di quest'ultima nel corso inferiore del Nilo. Le
principali differenze sarebbero la maggiore snellezza della conchiglia,
l’ ultimo giro meno grosso e rigonfio, l’ apertura meno obliqua e meno
ampia, sicchè risulta evidente almeno la sua stretta parentela con la
forma siriana.
| Dall'elenco dei Molluschi d’acqua dolce fossili e viventi della fossa _
dancala risulta comunque che |’ influenza paleartica è stata ed è tut-
tora rilevante in quel bacino.
Lo stesso si può constatare esaminando un elenco dei Molluschi
dell’ Auasc e del suo bacino:
Valvata nilotica scioana Pollonera
Cleopatra pauli Bourg.
Melania (Melanoides) tuberculata (Mull.)
Radix gravieri (Bourg.)
Bulinus (Bulinus) hemprichi sericinus (Jickeli)
Bulinus (Pyrgophysa) forskali (Ehremb.)
Physopsis meneliki Bourg.
Physopsts soleilleti Bourg.
Biomphalaria rippelli (Dunker)
Unio elongatulus dembeae (Sowerby)
Corbicula fluminalis consobrina (Caillaud)
Corbicula soleilleti Bourg.
Corbicula gravieriana Bourg.
Corbicula callipyga Bourg.
La Valvata nilotica scioana differisce dal tipo per la spira meno
depressa e per l'ombelico più angusto, per cui si può ritenere che ne
costituisca una razza geografica. Le Valvata sono diffuse nell’ emisfero
Nord estendendosi a Sud fino all’ Africa mediterranea e all’ America
Centrale. Della Regione africana equatoriale si conoscono due sole altre
? dazi (i oi Cee E TOI Lae Ce mare) IR LN
ty, e a ia ay: SY
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 113
specie, oltre quella citata, la cui forma tipica ha stretti rapporti con la
Valvata saulcyi Bourguignat della Palestina. Con questo si vengono
ancora a confermare i rapporti che esistono fra la fauna etiopico-eritrea
e la fauna mediterranea orientale.
Nell’ Auasc si trovano pure quattro forme di Corbicula, delle quali
la Corbicula soleilleti è certo la meglio differenziata ed è diffusa nei ba-
cini che si estendono lungo la fossa tettonica dalla Dancalia fino al
L. Rodolfo. Per quanto ciò non sia assolutamente certo (e perciò ho
mantenuto le forme distinte nel mio catalogo) è molto probabile che
la Corb. callipyga e ta Corb. gravieriana non siano che varianti indivi-
duali della Corb. soleilleti. Dall'esame del ricco materiale raccolto a
Gauani in Dancalia dal Prof. Gortani mi è risultata ad ogni modo una
stretta affinità di quest'ultima con la Corb. fluminalis pusilla. La mia
impressione è che nel gruppo delle Corbicula africane, come anche in
quelle orientali, giuochino due serie di fattori diversi in quanto sulla
differenziazione genetica in razze si sovrappone un esteso polimorfismo
individuale dovuto a cause ambientali. Purtroppo il materiale che ho
avuto a disposizione non mi ha consentito di approfondire meglio la
questione.
Proseguendo più a Sud lungo la grande fossa tettonica qua e là
interrotta da sbarramenti vulcanici incontriamo un bacino di una cer-
ta importanza, quello dei Laghi Galla sui quali si ha un certo numero di
dati, specie per quanto riguarda il L. Zuai. I Connolly (1928 b) ha
citato diverse specie viventi, mentre io ho esaminato (1941) una fauna
fossile proveniente dall'antico fondo del lago stesso.
+ Bellamya unicolor unicolor (Olivier)
+ Valvata nilotica nilotica Jickeli
+ Valvata nilotica scioana Pollonera
Melania (Melanoides) tuberculata (Mull.)
Radix caillaudi caillaudi (Bourg.)
Bulinus (Bulinus) hemprichi sericinus (Jickeli)
Bulinus (Bulinus) natalensis (Krauss)
Biomphalaria rippelli (Dunker)
Tropidiscus planorbis parenzani (Bacci)
=
Gyraulus costulatus abyssinicus (Jickeli)
+ Unio elongatulus dembeae (Sowerby), anche vivente.
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 5
114 Oe ni G. BACCI
E' notevole che tutte le specie con affinità paleartica e cioè Valvata
nilotica, Valvata nilotica scioana, Tropidiscus planorbis parenza-
ini e Unio elongatulus dembeae, si trovino fossili e una sola di
esse, l’Unio elongatulus dembeae, anche vivente. Un elemento di grande
interesse è senza dubbio la forma che ho descritto come Planorbis (Tro-
pidiscus) planorbis parenzani in quanto è evidente la sua affinità col
ciclo di forme del Tropidiscus planorbis di cui si conosceva gia
una razza meridionale: il Tropidiscus planorbis philippii (Mon-
terosato), dell'Egitto. La forma del L. Zuai presenta molto accen-
tuata la riduzione della statura e la rapidità di accrescimento, che sono
caratteristiche della forma egiziana. Delle Valvata sono rappresentate,
oltre alla forma scioana, anche la tipica nilotica, ciò che mette in evidenza
la derivazione della prima dalla seconda. Per quanto sia possibile una
modificazione di questo asserto in base a nuovi reperti, sembra che la
fauna fossile abbia avuto una percentuale di specie paleartiche maggiore
di quella attuale pur restando immutata l'affinità con la fauna del Nilo.
E' inutile stare a riportare .gli elenchi delle specie che sono state
trovate nei laghi minori come l'Hora Abaita, il Langana o lo Sciala.
Fsse sono troppo poche per poterci offrire una base qualsiasi di valu-
tazione.
Per il L. Abbai o Margherita si ha la lista seguente:
Melania (Melanoides) tuberculata (Miill.)
Bulinus (Bulinus) natalensis (Krauss)
Planorbula alexandrina (Ehremb.)
Aspatharia (Spathopsis) hartmanni bourguignati (Bourg.)
Corbicula fluminalis consobrina (Caillaud)
Etheria sp.
E’ chiaro che tale elenco è ben lontano dal rappresentare tutta la
malacofauna del lago. L’unica specie degna di nota è la Planorbula
alexandrina la quale è un indice della presenza di forme tipicamente
nilotiche che si spingono fino al L. Rodolfo.
Nel L. Stefania poi, con il suo affluente Galana Dulei - Sagan, di
cui si conoscono solamente forme viventi, incontriamo pure una buona
percentuale di specie nilotiche. Cosi per il L. Stefania conosciamo:
i.
MALACOFAUNA® ABISSINA E SOMALA 1415
Pila ovata ovata (Oliv.)
Pila ovata bridouxt (Bourg.)
Cleopatra bulimoides (Oliv.)
Cleopatra pauli Bourg.
Melania (Melanoides) tuberculata (Miill.)
Bulinus (Diastropha) raymondianus (Bourg.)
Bultnus (Bultnus) hemprichi hemprichi (Ebremb.)
Bulinus (Pyrgophysa) forskali (Ehremb.)
Physopsis africana Krauss
Gyraulus costulatus costulatus* (Krauss)
Accanto a queste specie possiamo citare per il Sagan:
Meladomus olivaceus (Sow.)
.Pila ovata (Olivier)
Melania (Melanoides) tuberculata (Mull.)
| Bulinus (Bulinus) hemprichi hemprichi (Ehremb.)
Bulinus (Pyrgophysa) forskali (Ehremb.)
Gyraulus costulatus abysstnicus (Jickeli)
Eiheria elliptica Lamarck
Aspatharia (Spathopsis) hartmanni guillaini (Récluz)
Come si vede non compare nessun elemento paleartico pur
essendo bene rappresentata la fauna nilotica da forme come Pila ova-
ta, Cleopatra bulimoides, Cleopatra pauli, ecc.
La fauna malacologica del L. Rodolfo e del suo emissario, 1’Omo,
è discretamente conosciuta ed io stesso ho potuto studiarne degli esem-
plari subfossili del massimo interesse, riportati dalla seconda, sfortu-
nata spedizione Bottego. Del L. Rodolfo conosco in tutto 16 forme
fra fossili e viventi: :
+ Bellamya capillata (Frauenf.)
Pila ovata (Oliv.). s. 1.
Pila speciosa (Philippi)
Bithynia (Gabbia) neumanni Martens |
Cleopatra bulimoides (Oliv.)
Melania (Melanoides) tuberculata (Miill.)
. Bultnus (Bultnus) natalensis (Krauss)
Gyraulus costulatus abyssinicus (Jickeli)
Planorbula alexandrina (Ehremb.)
116 G. BACCI
+ Caelatura aegyptiaca (Caillaud)
Caelatura rothschildi (Neuv. e Anth.)
Nitia chefneuxi (Neuv. e Anth.)
Aspatharia hartmanni bourguignati (Bourg.)
Etheria elliptica Lamarck
Corbicula fluminalis consobrina (Caillaud)
, + Corbicula fuminalis pusilla (Philippi)
In questo elenco si riscontrano forme localizzate in Africa Orien-
tale come Pila speciosa, Bithynia (Gabbia) neumanni, Gyraulus costu-
latus abyssinicus e Aspatharia (Spathopsis) hartmanni. bourguignati,
altre che sono tipicamente nilotiche come Pila ovata, Planorbula ale-
xandrina, Caelatura aegyptiaca e le due Corbicula. L’Haas (1936),
soprattutto per ragioni ecologiche e geografiche, è propenso a conside-
rare la Caelatura aegypttaca del L. Rodolfo una sottospecie a parte,
per quanto presenti solo tenuissime differenze morfologiche, come una
leggera lucentezza bronzea dell'epidermide, e alcune corte rugosita
nell’areola, particolarità fenotipiche improntate sulla conchiglia dal suo
biotopo limnico. La Caelatura rothschildi e la Nitta chefneuxi rappre-
sentano nel L. Rodolfo degli endemismi e la prima, col suo aspetto di
Grandidieria, è considerata una fase limnica più specializzata e più
antica della Caelatura del Nilo.
Mentre fra le specie del L. Rodolfo non ne riscontriamo alcuna che
abbia affinità paleartiche, ne troviamo ancora una fra le forme subfossili
dell'Omo:
Pila ovata (Oliv.)
Pila ovata bridouxi (Bourg.)
Pila wernet (Philippi)
Pila speciosa (Sow.)
Melania (Melanoides) tuberculata (Mull.)
Gyraulus costulatus abyssinicus (Jickeli)
+ Unio elongatulus dembeae (Sow.)
Aspatharia (Spathopsis) hartmanm bourguignati (Bourg.)
Etheria elliptica Lamarck
+ Corbicula fluminalis pusilla (Phil.)
La presenza dell’ Unio elongatulus dembeae subfossile nell’Omo
ne farebbe supporre l'esistenza, attualmente o nel passato, anche nel
L. Rodolfo tanto più che gli attuali reperti sono ben lungi dal rappre-
ME.
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 117
sentarne al completo la malacofauna. Le altre specie corrispondono a
quelle citate per il L. Rodolfo, come del resto era da prevedersi dato
la appartenenza allo stesso bacino.
Esaminiamo ora quanto è statoeraccolto nel bacino del più set-
tentrionale dei grandi fiumi somali, l’Uebi Scebeli :
Lanistes carinatus (Oliv.)
Pila speciosa (Philippi)
Pila gradata (Smith)
Valvata revoili Bourg.
Bithynia (Parabithynia) alberti Smith
Bithynia (Bithynia) badiella (Kiister)
Assiminea (Eussoia) aethiopica Thiele
Cleopatra bulimoides (Oliv.)
Cleopatra ajanensis (Morelet)
Melania (Melanoides) tuberculata (Mill)
Radix caillaudi caillaudi (Bourg.)
Bulinus. (Pyrgophysa) forskali (Ehremb.)
Biomphalaria riippelli (Dunker)
Ancylus abyssinicus Jickeli
Corbicula radiata (Philippi).
In questo elenco riscontriamo due specie, la Valvata revoili e la
Bithynia badiella, che si possono considerare di origine paleartica. Pur-
troppo non si ha nessuna sicurezza della appartenenza della prima spe-
cie al gen. Valvata e d’altra parte può sussistere il dubbio che sotto il
nome di Bithynia badiella sia stata erroneamente classificata la Bithy-
nia alberti, forma tipicamente africana orientale, assai simile, che io
ho trovato nell’Uebi Scebeli. Naturalmente non è affatto da escludere
la esistenza di forme paleartiche nel bacino dell’Uebi. In questo si
riscontra ancora qualche elemento nilotico (Lanistes carinatus, Cleo-
patra bultmoides) ma le specie rimanenti, eccetto quelle indiffèrenti dal
punto di vista geografico, sono tipiche della sottoregione etiopica orien-
tale come la Pila speciosa, Pila gradata, Bithynia (Parabithynia) alberti,
ecc., con qualche endemismo come la Assiminea aethiopica e Cleopatra
ajanensis. La Radix natalensis perrieri sembra poi essere localizzata nei
corsi d’acqua della Somalia settentrionale.
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118 "I tIGS E AGIOBACCIATATODA da 17
Nel Giuba si riscontrano poi quasi le stesse specie :
Neritina natalensis’ (Reeve)
Lanistes cartnatus (Oliv.)
‘Meladomus ‘olivaceus (Sow?)
Pila speciosa (Phil.)
Pila gradata (Smith)
Bithynia badiella (Kister)
Cleopatra bulimoides (Oliv.)
Cleopatra rugosa Conn.
Cleopatra ferruginea (Lea)
Melania (Melania) amarula coacta (Meuschen)
Melania (Melanoides) tuberculata (Mull.)
Aspatharia hartmanni guillaini (Recluz).
La Melania amarula coacta rappresenta I, Giuba l’unico ali
d'acqua dolce con affinità indomalese.
Riassumendo queste osservazioni sulla distribuzione della mala-
cofauna nei bacini fluviali e lacustri dell’Eritrea, dell'Etiopia e della
Somalia si può rilevare in linea generale una prevalenza dell'elemento
nilotico nei bacini dell’acrocoro etiopico compresa l’Eritrea e nei ba-
cini della grande fossa, che divide l'Etiopia propriamente detta dall’al-
topiano somalo. Nei fiumi della Somalia prevale invece la componente
est-africana su quella nilotica: Accanto alle forme prettamente etiopi-
che, siano esse di tipo nilotico o est-africano, si scorge, poi, una forte
percentuale di forme paleartiche, che è più. rilevante nell’altopiano
etiopico ed eritreo ma si manifesta chiaramente anche nella malaco-
fauna della fossa dancala e dell’Auasc spingendosi fino al L. Rodolfo.
Lo studio delle faune fossili ha poi dimostrato una maggiore estensione
dell’areale di talune forme paleartiche in epoche geologiche passate.
Nei fiumi somali la componente paleartica è certo molto ridotta, anche
se non è annullata, e in essi compare anche una forma di origine indo-
malese. i
Nel complesso delle II abissine e somale d'acqua dol-
ce pochi e di poco rilievo sono gli endemismi: il più importante è rap-
presentato dal genere Soleilletia di posizione sistematica incerta, che
si trova nella Dancalia, gli altri sono prevalentemente di ordine razziale
o al massimo di ordine specifico. La principale caratteristica delle faune
dei bacini idrografici abissini e somali è quindi data più che da una
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 119
loro individualità congenita, dal fatto che in essi s'incontrano le popo-
lazioni di due regioni faunistiche della terra.
I componenti a noi noti della fauna fluvio-lacustre sono troppo
poco numerosi perchè su di essi si possa fondare un'analisi più appro-
fondita della fauna. Unico elemento di fondamentale importanza che
ci offre il loro studio è il fatto che in base all'esame dei fossili si è po-
tuto dimostrare una maggiore diffusione delle forme paleartiche nel
passato ed un più ampio areale di talune di esse che ora sono localiz-
zati in territori ristretti.
Queste constatazioni ci permettono di stabilire su basi concrete
anche le numerose conclusioni che scaturiscono dall'esame della distri-
buzione delle famiglie dt Molluschi terrestri. ©
B) DISTRIBUZIONE DEI MOLLUSCHI TERRESTRI.
Il gruppo dei Cyclophoridi è rappresentato nel catalogo da una
sola specie, la Maizanta intermedia, che si trova nel Gimma ed è diffusa
in Africa centrale. Appartiene ad un gruppo isolato di Molluschi afri-
cani, che si può forse ravvicinare ai Poterini neotropicali piuttosto che
ai Cyclophorus indomalesi ed è una delle numerose prove indirette
della comunanza di origine di certi elementi delle faune indoma-
lese, etiopica e neotropicale.
Manifestano invece una decisa affinità con generi indiani le forme
somale di Pomatiasidi i quali sono molto diffusi in Somalia ma non
hanno alcun rappresentante sull'altopiano etiopico. Dei due generi che
se ne trovano in Somalia uno, Ligatella, ha minore valore zoogeogra-
fico in quanto, oltre che in Somalia, si trova nel resto dell’Africa
orientale (escluso l’altopiano etiopico), nell'Africa Meridionale, nel
Madagascar, e nelle isole est africane minori. La distribuzione degli
Otopoma è invece più interessante. Se ne dividono tre sezioni, per ora
distinte dai soli caratteri conchiologici: Otopoma s. str. le cui conchi-
glie presentano l'ombelico scoperto, Georgia il cui ombelico è completa-
mente o in massima parte ricoperto dall'espansione del margine colu-
mellare, ha una conchiglia conica e il margine dell'apertura in genere
ispessito e alquanto riflesso, e Revoilia con la conchiglia appiattita,
a forti linee spirali, l'ombelico del tutto ricoperto, l'apertura obliqua
rotondeggiante, a margine ampiamente riflesso. E’ presumibile che,
quando se ne conoscerà l'anatomia, si dovrà elevare al rango di genere
questa ultima sezione che è nettamente distinta dalle altre per i suoi
a DRIP a a I Mie CI SIERO CADP AI sae toe a VINI CA
aA 1) Contr WI) iy ee Ae ti IVANO ey Pe
120 G. BACCI
caratteri conchiologici. Ora la sezione Otopoma s. str. è rappresen-
tata da qualche specie dell'Arabia meridionale e di Socotra e da due
specie della Somalia, la sezione Georgia da diverse specie delle stesse
regioni, mentre la sezione Revoilia, più differenziata, è rappresentata
da una sola forma somala. Considerando la diffusione dei Pomatiasidi.
anzi dei Pomatiasini, oltre che in Africa orientale anche nelle isole
est africane e in India (i generi dell'Europa meridionale e delle Canarie
appartengono ad un altro ceppo) non possiamo non rilevare i rapporti
stretti che intercorrono fra la fauna somala e quella indiana, ciò che del
resto verrà più chiaramente dimostrato dall'esame della distribuzione di
altri gruppi di Molluschi terrestri. L'assenza dei Pomatiasidi nell'alti-
piano etiopico non è di facile interpretazione e forse potrà essere spie-
gata quando si conoscerà meglio l’ecologia di questi Prosobranchi che
sembrano legati all'ambiente steppico e di savana. Comunque questa
ineguale distribuzione costituisce uno dei principali caratteri distin-
tivi fra la malacofauna abissina e quella somala.
Passando a trattare dei Polmonati terrestri, troviamo citati dagli
AA. due soli Vaginulidi appartenenti alla sezione Eleuterocaulis, la
quale comprende specie africane, indomalesi, polinesiane e australia-
ne e potrebbe indicare affinità orientali quantunque i Vaginulidi, dif-
fusi nella zona delle palme dell’Africa, dell’ America e dell'Asia ci pos-
sano dare scarsa informazione dal punto di vista geografico.
Anche le Succinea (fam. Succineidi), diffuse in tutti i continenti,
non si possono certo considerare degli utili indicatori zoogeografici. E’
da notare, dal punto di vista ecologico, che molte delle Succinea afri-
cane, a differenza delle specie europee, che sono anfibie, si sono adattate
a un ambiente esclusivamente terrestre.
Ha un valore più preciso l’unica Cochlicopa che è stata trovata
nei dintorni di Massaua. Si tratta di un genere prettamente oloartico
in quanto è diffuso nella parte Nord dell'Asia e dell'America setten-
trionale, in tutta l'Europa e si trova in Africa Settentrionale, a Madera
e alle Azzorre. i
Grazie specialmente alle minuziose ricerche dello Jickeli sono sta-
te trovate in Abissinia numerose specie di Vertiginidi alla cui pre-
senza si è dato in un primo tempo il significato di una migrazione palear-
tica. Ora bisogna riconoscere che i Vertiginidi dell’altopiano etiopico
appartengono in buona parte a gruppi a larga distribuzione geografica
e questo fatto sembra da mettersi in rapporto con la grande antichità
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 121
dei generi le cui divisioni minori esistevano già in parte nel Terzia-
rio medio europeo. I generi Truncatellina e Lauria, così largamente
diffusi nella regione oloartica, giungono fino all’ Africa meridionale. Il
genere Pupilla, che si trova già nel Miocene europeo, si spinge fino
nella regione indomalese e nel Sud-Africa. Nesopupa, rappresentato in
Eritrea da Nesopupa bisulcata, si trova nell’Oligocene e Miocene euro-
peo e attualmente è diffuso dalla Polinesia all'Africa meridionale, attra-
verso le Indie Orientali, l'India e l'Africa orientale. Gastrocopta com-
pare nel’Oligocene medio d’Europa ed è ora diffusa in tutte le parti
del mondo. Comunque, malgrado l’enorme area di diffusione di ta-
luni generi, sembra evidente, sia dai reperti geologici, che dalla distri-
buzione attuale, la origine della famiglia nell'emisfero settentrionale
donde i vari generi si sono spinti verso sud in epoche più o meno
remote. Nel caso del genere Orcula questa migrazione dalla Palearti-
de all’Altipiano Etiopico sembra essere stato di data recente, se si
considera l’affinità che l’Orc. imbricata dell’ Abissinia presenta con
l’Orc. schyphus dell'Asia minore e della Siro-Palestina. Il genere Or-
cula è rappresentato da poche specie in Europa da cui si spinge fino alla
Persia verso oriente e all’Abissinia verso Sud. Fra i Vertiginidi si tro-
va poi uno dei pochi generi di Molluschi endemici dell’Altopiano Etio-
pico: si tratta del genere Negulus il quale si deve considerare di origine
paleartica ed appare localizzato nell’Eritrea.
Pure di origine paleartica è la Acanthinula raffrayi, unico
rappresentante in Fritrea della famiglia dei Vallontidi.
Esaminando la distribuzione. della specie delle tre famiglie dei
Coclicopidi, Vertiginidi e Valloniidi colpisce il fatto che esse sono
quasi esclusivamente limitate all’Altopiano Etiopico, a N e NW della
grande fossa tettonica che lo divide dalla regione Somala. Abbiamo
visto che ciò si riscontra anche per altri gruppi di Molluschi, ma forse
non bisogna dare a questo fatto un valore assoluto in quanto tutto l’Al-
topiano Somalo non è stato esplorato nei riguardi della malacofauna con
quella accuratezza con cui sono stati ricercati i Molluschi in certe zone
dell’Eritrea. Così debbo rilevare che talune forme minutissime di Ver-
tiginidi non sono state più raccolte in Fritrea fin dall’epoca in cui le
rinvenne (nel 1873) quel ricercatore accuratissimo che fu l'Jickeli.
La famiglia degli Enidi è rappresentata, specie in Somalia, da al-
cuni gruppi che presentano delle somiglianze con generi paleartici della
Bae Fe) Gan ffs pe ey Ra URED dirà
PI
122 G. BACCI
x
stessa famiglia. Dallo studio anatomico è invece risultato che tutti i
generi in questione appartengono alla sottofamiglia dei Napeini che
sono caratterizzati dall’avere il ricettacolo seminale semplice senza il
sacco spermatoforo. Ciò sembra aver una notevole importanza dato
che la sottofamiglia non è diffusa fuori dell’Africa e dell'Asia meri-
dionale. Così il genere Rhachis, che ha rappresentanti anche in India,
si trova diffuso in Somalia, mentre i Conulinus dell’Africa australe e
orientale vivono in Etiopia come in Somalia.
E’ endemico della Somalia settentrionale il genere Zebrinops,
quantunque si conosca una « Zebrina hohenackeri » della Transcauca-
sia che non è provvista di sacco spermatoforo e quindi si potrebbe forse
considerare uno Zebrinops. Il Bourguignat ha descritto molte
« specie » che sembrano semplici varianti dello Zebrinops revoili che
è il genotipo. Non avendo potuto fare una revisione completa del genere
per difetto di materiale di confronto, ho elencato provvisoriamente nel
catalogo tutte le forme descritte dal Bourguignat.
E’ stata invece possibile una riduzione almeno parziale delle
specie somale di Passamaella, che sono diffuse in Arabia meridionale, a
Socotra e nella Somalia settentrionale dove sono particolarmente nu-~
merose le forme del sottognere Euryptyxis, che si trova anche in Ara-
bia, mentre se ne conosce una sola del sottogenere Achatinelloides rap-
presentato soprattutto a Sokotra.
Uno dei gruppi più caratteristici delle montagne dell'Etiopia e
della Somalia, che si trova anche in tutte le altre zone montuose del-
l'Africa orientale, è il genere Cerastus. Sembra che ne esistano rappre-
sentanti anche in India e nell’Arabia meridionale. Per 1’ Abissinia e le
montagne della Somalia ne sono state descritte molte (certo troppe)
« specie » le quali si potrebbero raggruppare in diversi cicli di razze
(più o meno localizzate e distinte) dei quali posso fin d'ora individuare
quello del Cerastus habessinicus, del Cer. olivieri, del Cer. vigonit. Pur-
troppo la scarsità delle raccolte e la mancanza di dati anatomici non ci
consente di addivenire a una sistemazione definitiva e soddisfacente di
queste forme interessantissime. In complesso la distribuzione di diversi
generi di Enidae, diffusi in Somalia o in Etiopia, come anche in India
e in Arabia (Rhachis, Rhachistia, Cerastus, Passamaella) sta ad indi-
care stretti rapporti faunistici fra la sottoregione etiopica nord orientale
e quella indomalese.
—
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 123
La famiglia dei Clausiliidi è invece di sicura origine paleartica, e
di essa si trova qualche specie oltre che in Abissinia, anche in altre
zone montuose dell’Africa orientale. Le Macroptychia, in un primo
tempo riferite al genere Clausilia sensu lato, sono rappresentate nelle
montagne dell’Eritrea, dell’Abissinia e dell’Harrar, come pure in quelle
dello Jemen in Arabia. Si conosce anche un genere di Clausiliide, en-
demico in Abissinia, di cui l’unica specie, Abbadia aethiopica, ha qual-
che affinità con le Balea europee.
Lo stesso significato zoogeografico dei Clausiliidi hanno i Ferus-
saciidi: Coelostele e Caecilioides ne sono i due gruppi rappresentativi
in Abissinia e in Somalia.
Sono invece tipicamente etiopici i Subulinidi con le numerose
specie di Subulina e di Homorus i quali ultimi sembrano localizzati
in Abissinia ed hanno notevoli somiglianze, almeno apparenti, con i
Bacillum delle Indie orientali. La distinzione fra le Subulina e gli
Homorus non è facile nè possibile in tutti i casi cosicchè è probabile che
alcune delle specie classificate come Homorus risultino poi delle Subu-
lina o viceversa. Uno dei caratteri distintivi più importanti sembra
essere il fatto che, mentre gli Homorus hanno la capsula dell'uovo di
forma ovale allungata, con la conchiglia embrionale oblunga, le Su-
bulina hanno capsule sferoidali e quindi la giovane conchiglia che ne
esce è globulosa. Questi caratteri non sono evidentemente molto appa-
riscenti nel Mollusco adulto e ciò contribuisce a rendere incerta l’attri-
buzione generica. Le Neoglessula si distinguono facilmente per avere
la conchiglia embrionale costulata. Le Bocageia dei Monti Buka rappre-
sentano poi un reperto interessante poichè costituiscono una stazione in-
termedia fra le Bocageia delle Comore e delle Andamane e quelle delle
isole dell’Africa occidentale. L'Opeas gracile si può poi considerare una
specie pantropicale in quanto sembra originaria della regione indomalese
donde si è diffusa nella Polinesia, a Formosa, nel Giappone, mentre ver-
so ovest si trova ad Aden, in Africa orientale, nel Congo e si ritrova poi
in America tropicale nel Sud del Messico, nelle Indie Occidentali, in
America centrale e nell'America meridionale fino a Para e a Guayaquil.
Pare che anche nell'Africa orientale la diffusione di questa forma si
debba attribuire agli scambi commerciali che esistono fra questa regione
e l'India. Le Pseudopeas, con la conchiglia embrionale finemente striata
a spirale sono rappresentate in Eritrea dalla Pseudopeas isseli e giova
ricordare che specie dello stesso genere, quantunque appartenenti a sotto-
124 G. BACCI
generi diversi, si trovano in America meridionale (Dysopeas) e in Au-
stralia (Eremopeas). Si tratta evidentemente di derivazioni gondwaniane.
Mi resta di accennare allo Zootecus insularis, forma vivipara, che é
diffusa in Africa orientale come in Asia meridionale, dalla quale é stata
forse importata attraverso gli scambi commerciali.
Gli Achatinidi, che comprendono i più grandi Molluschi terre-
stri viventi, costituiscono uno degli elementi caratteristici della fauna
africana nella quale occupano il posto che, nella regione paleartica, è
tenuto dagli Helicidi. I generi di questa famiglia sono inegualmente
distribuiti in Somalia e nell’Altopiano etiopico. Le Achatina, di cui
si trovano delle specie in Somalia, sono assenti dall’Altopiano Etiopico.
Questo dipende in parte dal fatto che le Achatina sono essenzialmente
specie di pianura tanto che negli altopiani dell’Africa centrale il nu-
mero delle specie e degli individui decresce a partire da circa 1200 m.
Ma certo questa osservazione non vale a spiegarne l'assenza completa,
il cui motivo si dovrà invece ricercare nelle vicende geologiche e paleo-
geografiche delle due regioni. Un genere assai vicino alle Achatina
tipiche è quello delle Archachatina che si credeva limitato sulla fascia
costiera dell’Africa occidentale da Monrovia al fiume Kiulu e nelle
isole del Golfo di Guinea. Il Thiele ne ha accertato l’esistenza nel
Caffa e forse anche una specie della Somalia descritta dal Connolly
sotto il nome di Achatina stefaninii rientra in questo gruppo. Il
Pilsbry nel suo lavoro sui molluschi terrestri del Congo belga
(1919) mette in dubbio il reperto della Metachatina kraussi nella Abis-
sinia meridionale poichè il genere risulta localizzato sulla costa orien-
tale dell’Africa centrale. Potrebbe darsi quindi che si trattasse invece
di una Burtoa di cui si hanno reperti sicuri nel Caffa. Questo genere
è stranamente distribuito negli altopiani al centro del continente afri-
cano e sembra evitare la fascia costiera.
Anche le Limicolaria, pure così abbondanti su tutto il resto del
territorio, sembrano evitare tutta la fascia costiera orientale e non
si ha un solo reperto sicuro della Somalia settentrionale e della zona
marittima della Somalia centrale e meridionale. In compenso i loro
confini si estendono molto più a nord e le troviamo rappresentate an-
che negli Altopiani Etiopici Eritrei dove sembrano essersi differenziati
dei cicli di razze particolari. Fra i più caratteristici sembrano essere quelli
della Lim. scioana, della Lim. sennaariensis, della Lim. somaliensis e
della Lim. roemeri ai quali sembrano potersi riferire la massima parte
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 125
delle specie somale ed abissine. Purtroppo il polimorfismo individuale
e razziale giocano in questo genere un ruolo considerevole. Colonie sin-
gole contengono di frequente due o più variazioni di colore e di forma
che non si riconoscono facilmente come riferibili alla medesima specie
senza una larga serie di esemplari e senza un concetto esatto della am-
piezza di variabilità delle specie di questo genere. Tali variazioni sono
state spesso indicate sotto il nome di specie o di varietà. D'altra parte
‘alcune varietà sono localizzate in territori determinati e quindi hanno
il valore di razze (Lim. sennaariensis tanensis, Lim. sennaariensis
beccartt) ma, non essendo sempre possibile stabilire dove ha giuoco la
variabilità individuale e dove comincia quella geografica, ho dovuto
lasciare impregiudicata la questione in tutti quei casi, e sono la mag-
gior parte, in cui non potevo stabilire con sicurezza la presenza di
razze geografiche ben definite. Comunque le « specie » sono riunite in
gruppi a seconda della loro affinità almeno apparente e soprattutto
della loro distribuzione.
La Leptocala raffrayi è l'unico rappresentante in Etiopia di un
piccolo genere limitato all'Africa orientale.
La famiglia primitiva degli Endodontidi, che nell'Africa centrale
è rappresentata da molti generi caratteristici, è presente nell’Altopiano
Etiopico con poche specie del solo gen. Punctum, che si possono con-
siderare di origine paleartica e quindi non sembrano avere rapporti con
gli altri Endodontidi africani.
Pure di origine paleartica sarebbe uno Zonitide citato dal Co n -
nolly per la Somalia britannica, ma il reperto basato su una sola
conchiglia in non buone condizioni ha bisogno di una conferma.
I Vitrinidi sono molto diffusi specialmente nell’ Altopiano Etiopico
e sembrano essere di origine paleartica per quanto possano essere pe-
netrati in Etiopia attraverso l'Arabia e possano avere un'origine orien-
tale. Comunque essi hanno trovato nell’acrocoro etiopico un ambiente
ottimo per il loro sviluppo e vi rappresentano uno degli elementi fauni-
stici più tipici e più diffusi. L'aspetto esterno dei Vitrinidi si presta
a confusione con quello di taluni Ariofantidi e può darsi che, in man-
canza di dati anatomici, vi sia stata qualche errata attribuzione gene-
rica nell’una o nell'altra famiglia.
Del resto molte delle Vitrina dell'Etiopia, potrebbero apparte-
nere al gruppo Arabivitrina che il T hiele ha istituito per Vitr. arabica
il cui guscio è caratterizzato dalla punteggiatura più o meno fitta della
>
BER Ayes eee eit es ee rere
126 G. BACCI
conchiglia embrionale. Questo carattere non è stato purtropppo notato
nella descrizione delle specie dell’Altopiano Etiopico e pertanto non
può essere utilizzato. D'altra parte, come osserva il Thiele, Calidi-
vitrina si distingue da Arabivitrina per la conchiglia embrionale liscia e
il genotipo ha una radula con numerose placche marginali unicuspidate.
Qualora questo carattere si debba considerare tipico per Calidi-
vitrina, Vitrina jamjamensis Kobelt non può farsi rientrare in questo
ultimo gruppo, malgrado possegga una conchiglia embrionale liscia,
perchè le placche laterali hanno non solo un dente esterno, ma anche
uno interno e le placche marginali, non molto numerose, presentano
dei tagli bicuspidati piuttosto corti. Risulta chiaro da queste consi-
derazioni che gli elementi in nostro possesso sono troppo frammentari
e contrastanti perchè su questi si possano istituire delle divisioni na-
turali. E’ per questo che riferisco provvisoriamente tutte le forme di
Vitrinidi elencate in questo catalogo al genere Vitrina sensu lato.
Mentre i Vitrinidi, come gli Endodontidi, si possono considerare
elementi paleartici a larga distribuzione, gli Agriolimax, trovati così
abbondanti nelle regioni sud occidentali dell'Impero etiopico, depon-
gono per una maggiore affinità con la sottoregione mediterranea della
Paleartide. In nessun altra regione altrettanto meridionale quanto
l’Abissinia si riscontra una uguale ricchezza di Limacidi, alcuni dei
quali e specialmente Agriolimax limacoides, presentano un netto ter-
mine di passaggio con le Lehmannia dell'Europa e dell’ Asia centrale.
La famiglia molto primitiva degli Ariofantidi è composta da nu-
merosi gruppi largamente diffusi in particolare nelle regioni circum-
tropicali. Kaliella barrakporensis, che è stata rinvenuta nella regione
dei Giam Giam, appartiene a un genere indomalese tipico, ed è essa
stessa comune in India, nel Madagascar e in varie località dell’Africa
orientale e australe. Anche le Thapsia, per quanto costituiscano un ge-
nere endemico dell'Africa tropicale, hanno senza dubbio delle affinità
con generi indomalesi del Pacifico, specie con Microcystis. Le Zingis.
di cui troviamo rappresentanti così numerosi in Somalia, per quanto
limitate come genere all'Africa orientale, appartengono a una sottofa-
miglia (Sesarinae) dell'India e dell'Africa tropicale. Il maggior numero
delle specie di Sitala si trova in India e solo poche nell’ Africa tropicale,
fra cui tre in Abissinia. Gli Africarion sono endemici nell'Africa orien-
tale, gli Zoritarion hanno molti rappresentanti in tutta quanta l'Africa
tropicale, mentre gli Heltcarton con qualche specie nell’Abissinia e nel-
e
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 127
l’Harrar, hanno diffusione soprattutto in Australia e nelle isole del
Pacifico. Fra gli Urociclini i generi Atoxon e Trichotoxon sono ende-
mici dell’Africa tropicale ed hanno, come Parmarionopsis affinità con
Urocyclus, che è diffuso nelle Comore e nel Madagascar, oltre che in
Africa Orientale. Per quanto in Etiopia e in Somalia vi siano generi
di Ariofantidi endemici dell’Africa, è innegabile la stretta affinità che
esiste fra le specie di Ariofantidi africani e quelli indomalesi.
Con la famiglia dei Fruticicolidi (= Eulotidi) viene ancora posta
in evidenza l'affinità della fauna abissina e di quella somala con quella
asiatica. Una sola specie di questa famiglia, la Fruticicola (= Eulota)
fruticum si trova in Europa mentre i numerosi generi della famiglia
sono diffusi specialmente in Asia orientale e in America. Dei quattro
generi di Fruticicolidi africani due soli sono rappresentanti in Abis-
sinia e cioè Urguessella e il nuovo genere endemico Debeauxhelix dello ‘
Scioa. La distribuzione dei generi di Fruticicolidi affini a quelli afri-
cani sopratutto in Estremo oriente e in Asia centrale fa pensare a una
derivazione paleartica piuttosto che indomalese dei rappresentanti afri-
cani di questa famiglia.
Tale affinità è poi indubitabile per quanto riguarda la famiglia
degli Helicidi dei quali esistono in Etiopia e in Somalia diversi gene-
ri a diffusione prevalentemente paleartica. Le Helicella, di cui si trovano
due specie in Eritrea, sono forme a diffusione prevalentemente mediter-
ranea per quanto, in base ai soli caratteri della conchiglia, non sia pos-
sibile stabilire a quale sottogenere appartengono. Le Euparypha della
Somalia settentrionale, di cui il Bourguignataveva descritto alcune
specie, non sono che una razza meridionale della Euparypha pisana
(Miller) così comune e caratteristica delle rive del Mediterraneo dalla
Penisola Iberica fino alla Siria. Osserva il Germain che all'estremità
del loro areale le Euparypha appesantiscono la loro conchiglia e pren-
dono un aspetto particolare. Ciò si verifica oltre che nella Eup. co-
maliana dell'Arabia meridionale e della Somalia anche nella Eup.
Chudeaui (Germain), che si è acclimatata in Mauritania. Tale ispes-
simento della conchiglia si può mettere del resto in relazione con il
particolare ambiente steppico a cui sono adattate.
In Eritrea e in Somalia troviamo una Eremina affine a quelle
delle regioni steppiche e desertiche dell’Africa mediterranea. Il gruppo
di Helicidae più ricco di specie in Abissinia è il genere Lejeania che ha
rappresentanti anche in Arabia meridionale, mentre le Ciliella della
128 G. BACCI
Europa centro meridionale e delle Canarie hanno un solo rappresen-
tante in Eritrea (Ciliella beccarii). Questa abbondanza di generi di
Helicidae è forse la caratteristica più spiccata della fauna abissina, per
quanto se ne abbia qualche forma rappresentativa anche nel nord della
Somalia.
Chiuderò queste mie considerazioni sulla distribuzione dei Mol-
luschi terrestri e d'acqua dolce con un cenno sugli Streptaxidi, fami-
glia che è riccamente rappresentata non solo in Africa e in America
meridionale, ma anche nell'Asia meridionale e orientale. Specialmente.
abbondanti, in particolare nella Somalia, sono le specie di Gulella, la -
cui suddivisione in sezioni è tutt'altro che soddisfacente. Il genere Pty-
chotrema è pure molto diffuso sia in Etiopia che in Eritrea e in Soma-
lia. Ha un particolare interesse il genere Gibbus, rappresentato da una
specie raccolta sull’Amba Alagi, il quale è diffuso soprattutto nell'isola
di Maurizio e nelle isole vicine.
I rapporti che la distribuzione attuale dei Moliuschi dell’Etiopia
e della Somalia ci fa intravedere sono vari e molteplici a seconda delle
regioni prese in esame. E’ in base a questa ineguale distribuzione di
certi gruppi caratteristici che si può tentare una approssimativa distin-
zione in sottoprovincie e distretti zoogeografici.
C) SOTTOPROVINCIE E DISTRETTI MALACOLOGICI.
Specialmente in regioni nelle quali si hanno notevoli dislivelli di
altezza, sarebbe cosa interessante seguire con esattezza il variare delle
faune malacologiche con l'aumentare dell'altitudine. Purtroppo si ha
scarsità di reperti con indicazioni esatte per quanto riguarda l'altezza
sul livello del mare e quindi ci possiamo fare solo una idea approssi-
mativa delle successioni.
Gli stessi abitanti dell'altopiano etiopico distinguono tre zone alti-
metriche dal punto di vista della vegetazione: il Quollà o zona infe-
riore (dai 600 ai 1500 m.s.m.) che è caratterizzato da boschi xerofili
e da formazioni di parco e di savane con periodo di riposo vegetativo
nella stagione asciutta, il Uoinà Degà o zona intermedia (dai 1500-
2400 m.s.m.) che presenta una flora ricca e di aspetto variato dovuta a
un clima relativamente mite e a condizioni edafiche diverse da un pun-
to all’altro, nella quale predomina la vegetazione di alberi e arbusti
sempre verdi del tipo della zona mediterranea, il Degà o zona supe-
riore (dai 2400 ai 3500 m.), ricco di pascoli e prati, con prevalenza di
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 129
graminacee e scarse piante legnose. E’ chiaro che tale diversita di am-
biente si deve ripercuotere su animali cosi sensibili alle condizioni
edafiche e climatiche come i Molluschi.
La maggior parte delle specie appartenenti a famiglie e generi pa-
leartici sembra localizzata nelle località più elevate e questo si può met-
tere in rapporto con la loro origine settentrionale. Basta a convincere
della generalità di questo fatto un esame alle località di raccolta dei
Vertiginidi, dei Valloniidi, dei Clausiliidi, dei Vitrinidi, dei Limacidi
e di alcuni generi di Helicidi, che sono localizzati specialmente nelle
zone montuose dell’Eritrea e dell’Abissinia sia settentrionale che meri-
dionale. E’ vero che taluni generi di Helicidae (Euparypha, Eremina)
sono diffuse in regioni steppiche e semidesertiche della Somalia e della
Eritrea ma si tratta di forme xerofile ed eremiche anche nelle regioni
di origine.
Pure i Cerastus. rappresentano forme caratteristiche della zona
media e superiore sia negli Altopiani Etiopico ed Eritreo che nelle mon-
tagne della Somalia e dell’Harrar. Le Limicolaria, assenti nelle regioni
costiere della Somalia compaiono abbondanti nell’Altopiano Etiopico
dove invece mancano le Achatina.
Si può affermare in linea generale che, mentre le forme ad affi-
‘ nità paleartica predominano nelle regioni elevate, quelle tipicamente
etiopiche o ad affinità orientale sono meglio rappresentante nelle zone
più basse, a parte eccezioni come Cerastus e Limicolaria.
Dando uno sguardo alla topografia delle Regioni Etiopica e Somala
si vede che ai loro diversi tipi di rilievo debbono corrispondere, in base
a tale principio, diverse composizioni delle faune malacologiche terre-
stri.
Non sarà perciò inutile di accennare brevissimamente alla costi-
tuzione fisica di coteste regioni. L'altopiano abissino-caffino, costituito
dall’Abissinia propriamente detta con il Tigrai, l’Ambhara, il Goggiam
e lo Scioa e dalle regioni Galla occidentale con il Guma, il Limmu 0
Ennarea, il Gimma, il Caffa e il Ghimira è limitato a Sud Est dalle
fosse dei Laghi Galla e della valle dell’Auasc e a Est dalla depressione
dancala. Formato da un grande tavolato di rocce vulcaniche su imbasa-
mento di rocce sedimentarie mesozoiche e cristalline arcaiche, questo
altopiano non ha subìto molti mutamenti nella sua compattezza e
uniformità originaria. Tocca le sue massime elevazioni in prossimità
del margine orientale dove è limitato bruscamente da una scarpata di
PRINT GO RE |
130 G. BACCI
“
frattura mentre declina dolcemente verso Ovest in direzione del Sudan.
La asimmetria dello spartiacque principale conduce alla formazione
di valli brevi e precipiti sul versante orientale, mentre le valli oppo-
ste sono di estrema lunghezza e a corso tortuoso, ampie e dolcemente
declivi nel corso superiore dove l'altopiano è meglio conservato, profon-
damente incise nelle zone inferiori mentre si avvicinano alle valli su-
danesi. Lungo la linea dello spartiacque nella colonia Eritrea e un po’
spostata verso Ovest nella Abissinia troviamo la linea delle massime
altezze che raggiungono i 4620 m. col Ras Dascian nel Semien.
Il tavolato somalo ha caratteri diversi da quello abissino. Il suo
margine verso Nord Ovest e verso Nord è costituito da una scarpata a
scaglioni che non è così precipite come quella corrispondente etiopica
mentre un pendio dolce e regolare scende dalla cresta per sommergersi
verso SE nell'Oceano indiano. Le massime elevazioni si trovano lungo
il ciglione senza mai raggiungere le altezze delle montagne abissine.
L’uniformita della inclinazione dell’Altopiano Somalo verso il mare
ha prodotto valli parallele, dirette secondo la direzione del massimo
pendio e, a differenza di quelle etiopiche, non molto profonde, le quali
solo in basso si riuniscono nei grandi bacini dell’Uebi Scebeli e del
Giuba.
Limitata ad Ovest dalla scarpata dell’Altopiano Etiopico, la Dan-
calia ha la sua base meridionale in una linea che corre da Tagiura fino
a Dessiè e il suo carattere essenziale è dato dalle parti affossate in se-
guito alle grandi fratture che a Sud Ovest davano origine alla valle del-
l'Auasc e alla fossa dei Laghi Galla. i
‘Possiamo ora esaminare se la distribuzione di certi gruppi carat-
teristici di Molluschi coincide con queste regioni, le quali verrebbero
così ad essere distinte anche dal punto di vista zoogeografico. Ciascuna
di esse dovrà pertanto presentare i seguenti requisiti: presenza esclu-
siva di gruppi largamente diffusi nella regione, presenza esclusiva di
forme più localizzate, grande sviluppo di gruppi non esclusivi, assenza
più o meno totale di alcuni gruppi.
Tutte queste condizioni si verificano rispettivamente per la mala-
cofauna dell’Altopiano Etiopico e per quella della Somalia intesa in
senso lato, cioè come tavolato somalo. La Dancalia sembra entrare
nell'ambito della sottoprovincia abissina.
Prescindendo per il momento dai Molluschi d’acqua dolce, nel-
l'Altopiano Ftiopico-caffino riscontriamo l'esistenza di tre generi ende-
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 131
mici, tutti ad affinità paleartica: il Clausiliide Abbadia, il Vertiginide
Negulus e il Fruticicolide (= Eulotide) Debeauxhelix. Hanno però im-
portanza assai maggiore tutti quei gruppi che, pur non essendo. ende-
mici dell'altopiano etiopico, sono presenti in esso e non nel tavolato
somalo. Si tratta anche in questo caso di generi e famiglie paleartiche
come Cochlicopa, Truncatellina, Nesopupa, Pupilla, Lauria, Orcula,
Gastrocopta, Acanthinula, Coelostele, Punctum, Ciliella, mentre si co-
nosce una sola specie del genere orientale Gibbus e qualche Sitala ad
affinità indiana. Nella regione sud occidentale dell'altopiano scompaiono
poi certi generi tipicamente etiopici come il Prosobranchio Maizania e gli
Achatinidi Archachatina, Metachatina, Burtoa e Leptocala, che sem-
brano assenti dalla Somalia. Fra i gruppi meglio diffusi in Etiopia e
meno diffusi in Somalia posso citare Succinea, Vitrina, Agriolimax, Ma-
croptychia, Urguessella, Helicella e Lejeania ad affinità paleartica, Ho-
morus tipicamente etiopico, Thapsia affine alle Microcystis. indiane.
Da questa enumerazione risulta evidente che fra i Molluschi endemici o
prevalentemente diffusi in Etiopia, si ha una netta preponderanza della
componente paleartica nei confronti di quella etiopica ed indomalese.
Pure nel tavolato somalo riscontriamo la presenza di qualche en-
demismo dell'ordine generico: fra i Pomatiasidi la sezione Revoilia,
fra gli Enidi il genere Zebrinops. Revoilta ha forme affini in Arabia
meridionale e a Socotra, Zebrinops appartiene a una sottofamiglia indo-
africana (Napaeinae). La famiglia dei Pomatiasidi, ben diffusa in Asia,
è largamente rappresentata in Somalia dalle numerose specie di Liga-
tella e Otopoma che non compaiono nell’ Altopiano Etiopico. Sono pure
tipici della Somalia gli Enidi Rhachis e Passamaella ad affinità indiana.
Unico genere paleartico della Somalia che sembra assente in Eritrea è
Euparypha. Sulla presenza di un vero e proprio Zonites in Somalia cre-
do lecito avanzare dei dubbi. Citerò l’Enide Rhachistia e l'Ariophan-
tide Zingis fra i generi abbondanti di specie in Somalia, scarsi di forme
in Etiopia. Il primo è diffuso anche in India fino all’Australia, il se-
condo è appena distinto dalle Sesara indiane. Fra i generi tipicamente
etiopici ben diffusi in Somalia hanno notevole importanza le Achatina
che non compaiono affatto nella zona nord-orientale dell'Etiopia e mol-
ti piccoli Streptaxidi (Gulella, Ptychotrema) che in Somalia sembrano
quasi sostituire 1 Vertiginidi. In conclusione sono gruppi ad affinità
orientale o tipicamente etiopici quelli che sono endemici o più larga-
mente rappresentati nel tavolato somalo.
132 G. BACCI
Passando a trattare dei Molluschi d’acqua dolce non posso pit
utilizzare esclusivamente i generi per stabilire distinzioni regionali, data
la minore differenziazione delle specie d’acqua dolce. Pur degradando
queste differenze dall'ordine generico a quello specifico possiamo riscon-
trare un parallelismo nella distribuzione. L'unico genere endemico di
acqua dolce è Soleilletia la cui posizione sistematica non è precisata e
quindi ha scarso valore come indicatore zoogeografico. D'altra parte
riscontriamo che Radix pereger e Theodoxus africanus sono localizzati
in Eritrea, e delle due forme di Unio, una è relitta nel L. Tana, un’al-
tra è ampiamente diffusa nell’Altopiano Etiopico e nei laghi e corsi
d'acqua della fossa tettonica, mentre ne ho trovato una sola citazione
imprecisa (e dubbia) per la Somalia. D'altro canto si è riscontrata nei
due grandi fiumi somali una grande abbondanza di Pila, Lanistes e
Aspatharia che compaiono fra l’altro nei bacini dell'Omo, Rodolfo e
Sagan-Stefania e sono assenti quasi completamente dall’Etiopia e dal
bacino dancalo e dell’Auasc. Non mancano le specie tipicamente afri-
cane anche nell’Altopiano Etiopico e nei bacini della fossa tettonica, ma
sono in gran prevalenza forme nilotiche o neoendemiche, a differenza
di quelle somale che hanno affinità con specie di bacini più meridionali.
In base a questi fatti si rende necessaria la distinzione fra una
Sottoprovincia malacologica abissina limitata ad Est
dal Mar Rosso e comprendente nei suoi confini sud orientali il bacino
dancalo, la valle dell’ Auasc, i Laghi Galla e i bacini dell'Omo e del L. Ro-
dolfo, mentre a W confina con la pianura sudanese e una Sotto pro -
vincia malacologica somala limitata a Nord e ad Est dal
mare, a Nord Ovest dalla Dancalia e dalla continuazione della fossa
tettonica fino al L. Rodolfo, mentre a Sud Ovest i limiti sono assai
‘meno netti in quanto è difficile stabilire dove termina la malacofauna
somala e inizia quella cheniota. Si potrà tracciare una linea immagina-
ria fra l'estremità Nord del L. Rodolfo e un punto a mezzo cammino
ira le foci del Giuba e quelle del Tana.
Avendo stabilito queste necessarie distinzioni fra le due malaco-
faune merita di vedere gli elementi che hanno a comune e le distinguono
rispettivamente da quella della provincia sudanese e da quella della
africana orientale. Si tratta soprattutto della presenza comune di ele-
menti paleartici, per quanto molto meno abbondanti in Somalia, e an-
che della abbondanza di generi caratteristici come i Cerastus e gli Ho-
morus i quali hanno in queste regioni la loro massima diffusione. Con
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 133
ciò è caratterizzata una provincia africana nord orientale che corrisponde
approssimativamente a quella stabilita da Pilsbry e Bequaert.
Una analisi più approfondità può consentirci una ulteriore suddi-
visione di ciascuna delle sottoprovincie ancora in due distretti. Infatti
nella sottoprovincia abissina procedendo da Nord a Sud vediamo scom-
parire certi generi paleartici per vederne apparire alcuni tipicamente
africani. In un distretto che comprende l’Eritrea, l'Ambhara e il Gog-
giam e che potrebbe avere come limite meridionale il medio Abai o
meglio il parallelo di Ancober sono localizzati gli endemici Negulus,
Abbadia e Debeauxelix e infine sono limitati i Cochlicopidi, i Vallo-
niidi e i Clausiliidi. Propongo di chiamare Eritreo-amarico questo
distretto. Nell’altro distretto più meridionale che chiamerei Scioano-
caffino pur persistendo taluni generi paleartici (es. Lejeania, Vitrina)
e altri generi caratteristici come Homorus compaiono alcuni altri generi
etiopici che sono assenti anche dalla Somalia come Pseudoglessula e
Bocageia fra i Subulinidi, Archachatina, Metachatina e Burtoa fra gli
Achatinidi. Vi sono bene rappresentati gli Streptaxidi.
Una divisione della sottoprovincia somala in distretti si può fare
in base alla distribuzione dei gruppi endemici Revoilia fra i Pomatia-
sidi e Zebrinops fra gli Enidi che sono presenti nella regione costiera
della penisola dove pure si trovano generi caratteristici come Rhachis,
Rhachistia e Euryptyxis, mentre è assente il genere Limicolaria, dif-
fuso in tutto il resto della sottoprovincia. E’ difficile assegnare un con-
fine a questo distretto che potremmo chiamare Somalo-orientale
e che potrebbe essere limitato da una linea fra Berbera e una zona inter-
media fra le foci del Giuba e quelle del Tana. L'altro distretto costituito
dall’Ogaden, dall’Harrar e dal territorio dei Sidama e dei Borana conser-
va ancora degli elementi somali come Pomatiasidi (Ligatella) e il gen.
Rhachistia fra gli Enidi, Zingis fra gli Ariofantidi, mentre sono bene
rappresentati gli Streptaxidi. Comunque, mentre nelle alture dell’Harrar
compaiono ancora degli elementi, come Cerastus e Vitrina che sono affi-
ni a quelli abissini, nel Sidamo e soprattutto nel Borana la fauna ma-
lacologica assume molti dei caratteri della provincia africana orien-
tale.
E’ difficile, per non dire impossibile, stabilire dei confini zoogeo-
grafici naturali ben definiti in regioni dove le condizioni ambientali
variano insensibilmente e dove non esiste una barriera ben netta. La
134 G. BACCI
mia distinzione in sottoprovincie e distretti malacologici ha pertanto
un valore orientativo e non pretende affatto di abbracciare in un dise-
gno schematico tutta la complessa realtà delle relazioni faunistiche.
D) LE MIGRAZIONI DELLA MALACOFAUNA.
Mi sembra che a questo punto sarà possibile rintracciare alcuni
degli scambi faunistici e delle migrazioni che hanno condotto alla at-
tuale composizione della malacofauna della provincia africana nord
orientale con le sue due sottoprovincie abissina e somala.
La sottoregione africana orientale è stata quella che, per la sua vi-
cinanza con le regioni paleartica e indomalese del continente asiatico,
ha avuto con esse i più importanti scambi faunistici. Ed è pure evidente
che la provincia nord orientale, a causa del suo rilievo e delle conse-
guenti particolari condizioni climatiche ha costituito un ambiente mi-
gliore di quello sudanese per le forme di origine settentrionale che vi
hanno trovato in ultimo un rifugio quando il mutare delle condizioni
climatiche non ha permesso la loro esistenza nelle regioni circostanti.
Lasciando da parte quelle numerose affinità faunistiche che chiamerei
originarie e che trovano la loro ragione di essere nell'esistenza dell’an-
tichissimo blocco continentale di Gondwana, mi limiterò solamente a
trattare della importanza relativa di alcune migrazioni che debbono ave-
re avuto luogo in epoche più recenti, dopo cioè che, alla fine del secon-
dario, si erano rotte le dirette connessioni fra l'Africa e il continente
brasiliano da una parte e l'Africa e il continente indo malgascio dal-
l'altra. I
Per quanto riguarda il Quaternario abbiamo di queste migrazioni
dei documenti paleontologici, mentre per i periodi anteriori bisognerà
basare le nostre induzioni su quanto conosciamo dei rapporti paleogeo-
grafici con le regioni considerate e partire da un principio che, se spesso
non è chiaramente espresso dai biogeografi, costituisce tuttavia la base
delle loro induzioni. Bisogna cioè ammettere che l'origine di una fauna
o di taluni dei suoi elementi sia tanto pit antica quanto maggiore è
il loro grado di endemismo, cioè la loro differenziazione. Si deve in
ultima analisi ricorrere a una nozione del tempo che potremmo defi-
nire filogenetica. Con tutte le possibilità di errore che questo procedi-
mento implica, resta sempre l'unico mezzo nella soluzione di certi
problemi mentre del resto i risultati con esso ottenuti possono inqua-
drarsi nei fatti geologicamente accertati.
sti ei detti ta gs ec me ee ae it
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 135
Nella mia trattazione ho fatto cenno ripetutamente a due compo-
nenti che, oltre a quella etiopica autoctona, costituiscono la malacofauna
della provincia africana nord orientale, cioè quella indomalese e quella
paleartica. Ho potuto avere la prova che quest’ultima era molto più
diffusa nel Pleistocene che attualmente ed è probabile che si sia intro-
dotta in Etiopia e in Somalia in uno di quei periodi che in Africa sono
stati denominati pluviali. Ha poco interesse il fatto che questi periodi
siano omologabili o no alle glaciazioni.
Gli scambi con la fauna indomalese, a parte quelli che hanno avuto
luogo quando il continente indo malgascio e quello africano costitui-
vano un blocco unico, si sono verificati verosimilmente nel Pliocene a
Sud dell'Arabia e precisamente attraverso Socotra, che ha con ogni
probabilità costituito anche la strada per la migrazione della fauna di
Siwalik. Di questi scambi faunistici abbiamo i documenti sia nella pre-
senza di generi comuni all'India e all’Abissinia e Somalia (Rhachis,
Conulinus, Rhachistia, Kaliella, ecc.) sia di generi affini (Homorus e
Bacillum, Thapsia e Mycrocystis, Zingis e Sesara). Che la migrazione
sia avvenuta attraverso l'Arabia e Socotra ne abbiamo delle prove
indirette nel fatto che sulle montagne dell'Arabia meridionale vivono
alcune specie di Cerastus mentre ancor più dimostrativa è la presenza
anche a Socotra dei generi Otopoma e Passamaella. Sembra poi che i
Cyclotopsis dell'India si siano fermati a Socotra nella loro migrazione
verso occidente. Comunque nella presenza di tali generi in quest'isola
si vede una prova delle sue antiche relazioni territoriali da una parte
con l'India e con l'Arabia, dall'altra con il continente africano. Non
bisogna poi dimenticare che |’affossamento del Mar Rosso si è veri-
ficato solamente verso la fine del Pliocene anche se il Golfo di Acaba
e quello di Suez erano già formati al principio del Miocene. La riu-
nione dell'Arabia all'Africa ha certo permesso la migrazione di specie
indiane in particolare attraverso la sua parte più meridionale. Dalla
provincia nord orientale gli elementi indiani si sono poi diffusi su
buona parte della regione africana orientale e mentre taluni generi,
come Cerastus, si sono diffusi dalle montagne dell'Arabia attraverso
l’acrocoro etiopico fino nelle regioni montuose del Chenia e del Tan-
ganica, talaltri, come i Pomatiasidi, si sono estesi in special modo lungo
le pianure costiere dell’Africa orientale, di cui costituiscono uno degli
elementi caratteristici.
136 G. BACCI
Le migrazioni paleartiche in Etiopia e in Somalia debbono essere
avvenute in prevalenza a spese di elementi provenienti dalla provincia
mediterranea orientale, come ne fanno fede le evidenti affinità di talune
specie abissine con forme siriane (Orcula, Unio, Valvata, ecc.). Si ag-
giunga a questo che in Etiopia esistono almeno due generi di Fruticico-
lidi (= Eulotidi) i quali, mentre sono rappresentati da numerosi generi
nella parte meridionale della Paleartide, hanno in Europa un solo
genere. Di questa migrazione ci resta in Arabia qualche traccia costituita
dalle Macroptychia, dalle Arabivitrina e da specie di Euparypha. Men-
tre le Fuparypha sono di comparsa recente, Macroptychia e Arabi-
vitrina sono gruppi che, pur non avendo affinità paleartiche evidenti, si
sono differenziati per tempo e debbono essere migrati in Africa in
epoca relativamente antica. Nelle stesse condizioni si trovano anche
alcuni generi di Pupillidi a vastissima distribuzione come Pupoides,
Pupilla, Nesopupa, Truncatellina e Lauria, i generi di Fruticicolidi
Urguessella e Debeauxhelix e i generi più differenziati e più larga-
mente diffusi di Clausiliidi e di Helicidi come Abbadia e Lejeama. La
introduzione in Africa deve essere avvenuta prima del Pliocene supe-
riore quando ancora non si era costituita la fossa tettonica del Mar
Rosso e quando le condizioni climatiche consentivano il diffondersi di
forme igrofile attraverso quello che è il deserto dell'Arabia. E’ dub-
bio se l'introduzione delle Unio in Etiopia si sia verificata lungo l'an- ,
tico corso del Nilo Azzurro, che scorreva dove ora si trova il Mar
Rosso, o sia avvenuta risalendo il corso attuale del Nilo. E’ comunque
certo che forme nilotiche, sia africane che di origine paleartica; si sono
spinte fino al L. Rodolfo dove hanno lasciato dei relitti ed è verosimile
che la serie di fosse tettoniche che dalla valle del Giordano si spinge
fino al L. Rodolfo e oltre ne abbia costituito il percorso.
A una seconda ondata migratoria corrisponde l'introduzione di
generi come Helicella e Fuparypha i cui rappresentanti comparvero in
Europa durante il Quaternario ed è da supporre che la loro migra-
zione coincida con i periodi pluviali poichè, per quanto si tratti di
forme fino ad un certo punto xerofile, non avrebbero certamente potuto
attraversare nè le steppe sudanesi nè il deserto arabico in condizioni
climatiche analoghe a quelle attuali.
Sono invece bene adatte all'ambiente desertico le Eremina, che si
trovano sulle coste della Fritrea e della Somalia e che si sono certa-
mente introdotte in Africa col diffondersi della fauna desertica ed ere-
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 137
mica attuale. La identità con Eremina dell’Arabia depone anche in
questo caso per una provenienza orientale.
In conclusione si possono distinguere tre fasi nelle migrazioni
degli elementi paleartici della malacofauna della provincia etiopica nord
orientale: una prima pliocenica costituita da una fauna paleartica pri-
mitiva che in seguito si e differenziata in parte dando origine a generi
endemici, una seconda pleistocenica che ha introdotto elementi della
provincia mediterranea orientale con formazione di specie endemiche,
una terza recente che ha introdotto forme eremiche di origine probabil-
mente turanica.
I ritrovamenti di Unionidi identici a quelli abissini nei gia-
cimenti quaternari di Fajum in Egitto e le mie ricerche sui Molluschi
fossili d'acqua dolce in Dancalia, nel L. Zuaie nel bacino del L. Rodolfo
dimostrano da una parte che il Nilo è stato un fiume a fauna paleartica,
o almeno con una forte percentuale paleartica, dall'altro che forme di
questa fauna hanno avuto nel passato una maggiore diffusione nella
provincia africana nord orientale.
Il mutarsi delle condizioni climatiche ha poi causato l'estinzione
dei suoi rappresentanti nelle regioni intermedie con la disgiunzione de-
gli areali e la persistenza nell’Altopiano Etiopico di una malacofauna
paleartica relitta.
Il materiale per questo lavoro è stato raccolto in massima parte
presso il Museo Civico di Storia Naturale di Genova nei primissimi
anni di guerra. L'autore coglie questa occasione per esprimere la sua
profonda riconoscenza a quanti in tale epoca gli sono stati larghi
di simpatia, di aiuti e di ospitalità: in particolare desidera citare i
nomi del Prof O. De Beaux, allora Direttore del Museo, del Dr. Carlo
Alzona e del Dr. Felice Capra fra i molti che lo hanno in vario modo
aiutato ed incoraggiato e che gli hanno lasciato dell'ambiente natura-
listico genovese un caro ed indelebile ricordo.
138 G. BACCI
AGGIUNTA
A pag. 47: prima della Fam. Enidae, aggiungere:
Fam. VALLONIIDAE
Gen. Acanthinula Bech, 1846
Acanthinula raffrayi (Bourguignat)
Helix raffrayi Bourguignat, 1883, pp. 35 e 111, f. 21-24.
M. Zebur (Bourguignat, leg. Raffray).
SUMMARY
The Author deals in this paper with the land and freshwater Mollusks so far
collected within the boundaries of the Ethiopian Empire, Erythraea and Italian,
French and British Somaliland, which grossly correspond to the Northeast African
Province by Pilsbry and Bequaert (1927) or to « Somal-Abessinien » by Haas
(1936).
In the first section several questions are outlined in relation with the more
general aims of the present paper.
In the second part are enumerated the! most important contributions to our
present knowledge on Mollusks in Abyssinia and Somaliland. whilst a third part
is concerned with a discussion of the various criteria that must guide a malacologist
in the evaluation of the systematic cathegories when the available material is rather
scarce as is the case with a region which has not yet been thoroughly explored. The
importance of the geographical criteria in the solution of some taxonomic pro-
blems is pointed out.
In the fourth and main part of the paper, dedicated to a catalogue of the
species so far described, the systematic arrangement followed by Thiele has been
accepted, with the exception of a few minor changes. The synonimy has been esta-
blished either on the authority of previous Authors or on the basis of direct exami-
nation of the specimens concerned.
The systematic analysis of the available material has particularly made clear
the importance of the Palearctic and Indian elements in the examined fauna. The
former are prevalent in the Abyssinian plateaus, the latter in Somaliland. This allows
us to divide the North-east Province into Abyssinian and Somali Subprovinces.
The possible origin of both Indian and Palearctic elements is discussed espe-
cially on the ground of fossil species recently studied by the Author.
a Oe SR a ii e e
rat, al , :
MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 139
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C. MANCINI
EMITTERI NUOVI DELL'AFRICA ORIENTALE
Fam. REDUVIIDAE
Holotrichius Zavattarii n. sp.
9. Ocracea, con setole giallastre. Capo un poco più lungo del
pronoto (7:5), fittamente setoloso con setole erette e semierette abba-
stanza lunghe; solco interoculare abbastanza profondo, spazio intero-
culare circa 4 volte più largo dell'occhio; occhi grigio acciaio (a secco),
almeno nella parte superiore con qualche setola più corta di quelle del
capo. Antenne con setole rigide, erette e piuttosto rade, il 1° articolo
è lungo un poco meno della larghezza del capo: compresi gli occhi, il
2° appena un poco più lungo della larghezza del pronoto, il 3° un
poco più breve del 1° ed il 4° appena più breve del 3°; la lunghezza
relativa degli articoli è: 1:2:3:4 = 24:309:21,5:20; sulla meta
distale del 3° articolo e su tutto il 4°, oltre alle lunghe setole erette, vi
è una breve pubescenza giallastra subdepressa. Rostro nero pece, con
breve pubescenza gialla, ultimo articolo ferrugineo.
. Pronoto con setole erette, alla base un poco più lungo che largo
sulla linea mediana (25:20); angoli anteriori arrotondati, suberetti,
non sporgenti in avanti, la loro distanza è di poco più breve della lar-
ghezza del capo compresi gli occhi; lobo anteriore (senza l'anello an-
teriore) tre volte più lungo del lobo posteriore, molto convesso, a lati
fortemente arcuati, più ristretto in avanti che all'indietro, massima lar-
ghezza a metà, solchi abbastanza profondi picei; lobo posteriore bre-
ve, un poco meno largo del lobo anteriore (68:75) con la massima lar-
ghezza alla sua meta, margini laterali nettamente convessi, un po’ ispes-’
siti a cercine, angoli posteriori ottusi, subarrotondati, appena sporgenti
all'indietro, margine posteriore leggermente concavo.
Mesotorace, visto dall'alto, a. ciascun lato ben sporgente e con-
vesso, esteso posteriormente oltre il lobo posteriore del pronoto circa
fino all'apice delle emielitre. Scutello grande con l'apice, raggiungente
la base dell'addome, munito di una spina gracile subverticale, facil-
mente caduca, con due profondi solchi obliqui divergenti dalla base
diretti circa all'altezza dell’apice delle emielitre. Emielitre squamiformi,
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 6
146 C. MANCINI
giallo paglierino, lunghe circa la meta dello scutello, con la massima
larghezza quasi all'apice che è regolarmente arrotondato. Meso- e meta-
pleure fortemente granulose.
Addome ovato cordato, lungo circa una volta e mezza la sua
massima larghezza; tegumento con leggere striole trasversali, minutis-
simi granuli e distinte areole tondeggianti sublucide pilifere; dorsal-
mente con setole lunghe erette, alquanto rade in avanti, gradatamente
più brevi e molto più fitte posteriormente, 1° tergite (segmenti primi
Holotrichius Zavattarii n. sp. (F. Capra dis.)
pars elevata basalis di Reuter) con il margine posteriore leggermente
concavo ai lati, il terzo medio largamente troncato e provvisto di un
piccolo lobo mediano sporgente ad angolo acuto, nerastro; 2° tergite
(1° segmento di Reuter), internamente alle areole zigrinate basali, con
due deboli e piatte carenule un po’ concave verso l'esterno, svanite già
prima della metà del tergite, margine posteriore largamente convesso
con piccolo lobo mediano sporgente (come nel 1° tergite); una piccola
macchia bruna sul mezzo alla base dei tergiti 1-3 ed una piccola mac-
chia scura più o meno evidente per lato alla base dei tergiti in corri-
spondenza delle areole zigrinate. Connessivo bruno sporco con le areole
pilifere più chiare, l'angolo postero-esterno ed il margine posteriore
giallastri, sul 1° segmento del connessivo il color giallo è più esteso.
Parte inferiore bruna un po’ più scura della superiore con setolosità
.
DIRI A
EMITTERI NUOVI 147
breve e fitta. Zampe con i femori brunastri poco ingrossati, tibie giallo
sporco brunastre all'apice, tarsi bruni; con abbastanza fitti peli obli-
qui e lunghe setole rigide suberette, queste più lunghe sul lato dorsale
dei femori e delle tibie.
Lungh.: 18,5 mm.
Spedizione E. Zavattari al Sagan-Omo: Caschei 10-VII-1939,
1 es. (holotypus); Foce de-1 Sagan, 20-VI-1939, 1 es. (paratypus).
Fam. CORAEIDAE
Plinachtus luteinervis n. sp.
4. Superiormente giallo spotco con fitta punteggiatura scura.
Capo con punteggiatura nerastra irregolare, senza linee longitudinali
scure; occhi giallastri; antenne rossastre con la base e l’apice dell'ultimo
articolo giallastri; il 2 articolo circa una volta ed 1/3 più lungo del 1,
il 3 un po’ più breve del 4 e distintamente più breve del 1, il 4 fusifor-
me: la lunghezza relativa degli articoli è; 1: 2: 3: 4: == 14: 10:
EX 12,5.
Pronoto sul disco con punteggiatura meno densa di quella delle
elitre, con una linea longitudinale mediana liscia, interrotta in parte sul
disco, margini laterali e specialmente gli angoli laterali bruno rossastri
con punteggiatura più fitta che sul disco, angoli laterali fortemente ap-
puntiti in una spina aguzza non molto lunga, rivolta obliquamente in
alto ed in avanti bruno rossastra (non nera). Scutello con punteggiatura
irregolare e sparsa, apice nero. Emielitre con punteggiatura forte e fitta
bruno rossastra, rimangono giallastre le nervature ed il margine esterno
allargato nei due terzi basali in una stretta striscia gialla con punteggia-
tura concolore; membrana testaceo-giallastra con la base più scura.
Parte inferiore giallo-latteo con densa punteggiatura irregolare concolore.
Pleura mesotoracica nel mezzo con un piccolissimo punto rotondo nero,
pleura metatoracica con un punto nero circa il doppio più largo di quello
mesotoracico. Cgnnessivo giallastro, tergiti addominali rosso giallastri.
Zampe giallo chiaro, apice delle tibie e tarsi rosei, nelle zampe posteriori
rossastri.
Lungh.: 11 mm.
Molto vicino al P. falcatus Dist. ma facilmente riconoscibile per
la mancanza delle linee nere sul capc e per la membrana scura senza
le due macchie nella sua parte apicale.
PRETI Ae PENA DIE eA a ee SEN CET
148 C. MANCINI
Spedizione E. Zavattari al Sagan-Omo: Mega 18-IX-1939. 1 es.
3 (holotypus).
Fam. PENTATOMIDAE
Myrochea immaculata n. sp.
4. Giallo paglierino con corio leggermente rosa, punteggiatura
nerastra. Capo appena più corto del pronoto nel mezzo; guancie arro-
tondate all’ apice racchiudenti completamente il tilo, orli laterali neri
leggermente rialzati; ocelli fra loro una volta ed un quarti più distanti
che dagli occhi; punteggiatura nera, profonda, abbastanza sparsa, sul
vertice rimane una fascia longitudinale mediana senza punti; rostro
esteso fino alle anche posteriori, giallastro con |’ ultimo articolo nero, il
1 articolo un poco più corto delle boccole, il 2 è il più lungo, il 3 è
un poco più lungo del 4; antenne con i due ultimi articoli completa-
mente bruni, il 2 ed il 3 superiormente con una linea longitudinale
scura ed il 1 con la base ed una macchia superiore apicale scure; il 1
non raggiunge l’ apice del capo, il 2 evidentemente più lungo del terzo
ed un poco più corto del 4 e il 5 più lungo del 4. I
Pronoto con il margine anteriore profondamente incavato, con uno
stretto orlo distintamente rilevato a cercine, angoli anteriori spianati leg-
germente sporgenti lateralmente formando un. piccolo dente; margini
laterali spianati con gli angoli laterali terminanti in una forte spina ri-
volta in fuori, all’ apice leggermente annerita lungo il margine ante-
riore; colore paglierino con punteggiatura nera, profonda, sparsa nella
parte anteriore, molto più densa nella parte posteriore ed ai lati, rimane
una fascia longitudinale mediana liscia senza punti neri.
Scutello con punteggiatura nera sparsa, come sul pronoto, nella |
metà basale un po’ addensata a formare due brevi fascie poco evidenti
leggermente convergenti, seguite esternamente da due linee liscie senza
punti, linea longitudinale mediana a radi punti neri.
Corio con fitti punti neri più regolarmente disposti ed un po’ meno
profondi di quelli del pronoto e scutello, margine esterno pallido;
membrana chiara con vene incolori. Segmenti del connettivo giallastri,
è a partire dal 2 (IV urite) con una breve macchia nera basale sul mar-
gine esterno.
Inferiormente capo giallo con due picolissime macchie scure a cia-
scun lato: una alla base del rostro e 1’ altro alla base delle antenne.
Petto giallastro con una fascia laterale di fitti punti neri; addome giallo
EMITTERI NUOVI 149
rosato con punteggiatura molto scarsa e superficiale nel mezzo, più
forte e molto più densa e nera sui lati formante due fascie longitudinali,
i’ esterna all’ altezza degli stigmi è la più larga; stigmi neri circondati
da uno stretto anello giallastro, una grossa macchia nera nel mezzo del
penultimo sternite (VII), due gruppi di punti neri nel mezzo del VI
ed una stretta linea nera trasversale mediana basale sugli sterniti III-
VI, gradatamente più sottile dall’avanti all'indietro.
Zampe chiare, metà apicale dei femori punteggiata di nero, tibie
con sparsi piccoli punti neri, più fitti verso l’ apice ove formano sulla
faccia interna una linea longitudinale nera; tarsi nerastri, superiormente
con una linea longitudinale mediana chiara; femori con la spina apicale
superiore gialla molto lunga e prominente, lunga quasi come il diametro
della base delle tibie, spine dei margini inferiori piccole e nere, più
. sviluppate quelle dei femori anteriori, però anche quella subapicale an-
teriore dei femori anteriori è più breve della spina apicale superiore.
é Luneh, 13’ mm:
Somalia: Genale 2 es. ¢ 3 VII-1935 leg. F. Bigi, mia collezione
(holotypus) e Museo di Storia Naturale di Roma (paratypus).
Questa nuova specia si distingue neftamente dalla M. cculeata Westw.
M. distincta Schout. ed inermis Dist. per la mancanza delle fasce longi-
tudinali nere del pronoto e scutello, per la spina degli angoli laterali del
pronoto molto più lunga e acuminata e per la spina apicale superiore dei
femori più lunga.
Fam. PLATASPIDAE
Coptosoma alienus var. ex pansa nov.
Differisce dalla forma tipica (holotypus in Coll. Museo di Ge-
nova) per le due macchie gialle del disco del pronoto molto più grandi,
trasverse, virgoliformi con la concavità in avanti e ricoprenti tutta la
callosità; le due macchie della callosità basale mediana dello scutello
molto più grandi, trasverse, subovali (invece di essere a triangolo equi-
iatero) così che tutta la callosità viene divisa in tre spazi subeguali: il
mediano nero ed i laterali gialli; l'orlo giallo dello scutello un poco
più prolungato verso la base.
Sped. E. Zavattari al Sagan-Omo: Caschei, 1-VII-1939, 1 es. 4
(holotypus).
150
FABIO INVREA
LE APTEROGYNA. DEL NORD AFRICA
(Hymenoptera - Apterogynidae)
Il Genere eremico Apteroguna, unico della Famiglia Apterogy.
nidae, una volta unito ai Mutillidi, ma da essi evidentemente molto dif-
ferenziato, è poco conosciuto tassonomicamente e assolutamente ignoto
nel ciclo biologico e nell’etologia. L'ambiente particolare in cui vivono.
questi Imenotteri, poco frequentato da studiosi e raccoglitori, e più
ancora forse il modo di vita, hanno finora impedito ogni utile osserva-
zione non solo, ma hanno fatto sì che anche il materiale recato sia sem-
pre scarso e sporadico, costituito per lo più da esemplari isolati o da
pochi individui. Il che non ha permesso ancora sintesi di alcun genere,
nemmeno limitate. La cinquantina o poco più di forme fino ad oggi
descritte appartengono quasi esclusivamente alle regioni desertiche o
subdesertiche dell’Africa e dell'Asia, con preferenza finora, forse occa-.
sionale in conformità ad una maggiore attività di ricerca, all’ Africa
settentrionale e poi all'Africa orientale e centro-meridionale.
Poichè con le nuove descrizioni le opere dell’André e del Bischoff ©
risultano, per questa parte, sorpassate, ho compilato Tabelle e Catalogo
delle Apterogyna nordafricane, che sono quasi la metà del totale e sono
altresì quelle che più facilmente giungono alle collezioni, e ciò allo scopo
di facilitare il compito degli entomologi nella classificazione, dando nel
contempo una prima sintesi zoogeografica della Famiglia per quella vasta
zona della regione paleartica. Il presente lavoro si ispira, ben inteso, a
criteri esclusivamente tassonomici.
Gen. Apterogyna Latreille
(Latreille, Gen, Crust. et Insect., Vol. IV, 1809, pag. 121)
Tabelle delle specie
Oi)
1 - Torace totalmente o in parte nero o bruno nero 2
- Torace uniformemente ferruginoso o testaceo, senza parti nere : 11
2 - Torace nero nella sua totalità 3
10
11
12
APTEROGYNA DEL N. AFRICA 151
Torace con parti ferruginose 7
Gastro interamente nero i 4
Gastro non interamente nero s 6
2° (III) urite, a visione dorsale, molto trasversale, assai più
largo che lungo; zampe ferruginose Pici André
2° (III) urite, a visione dorsale, di forma piuttosto triango-
lare, notevolmente ristretto anteriormente, lungo quasi
come la sua larghezza; zampe nere o bruno nere 5
Ali ialine; 3° (IV) urotergite densamente e finemente striato-
costolato dorsostriata André
Ali macchiate di bruno al centro; 3° (IV) urotergite sola-
mente punteggiato-striato in senso longitudinale
Mlokosewitzi Radoszkowski
I primi due segmenti del gastro rosso ferruginosi Mocsaryi André
Solo il primo segmento del gastro rosso ferruginoso bimaculata André
Propodeo ferruginoso 8
Propodeo non prevalentemente ferruginoso Alexandri Invrea
All’infuori del propodeo tutto il torace nero Olivieri Latreille
Anche altre parti del torace ferruginose 9
Solo il 1° (II) urite ferruginoso Matewi var. bicolor Giner Mari
Anche il 2° (III) urite ferruginoso 10
Occhi ed ocelli grandi, sferici, globosi e molto salienti,
2° (III) urite meno largo che lungo
Mocsaryi André var. Wittmeri Invrea
Occhi normali, ocelli piccoli, non particolarmente globosi e
salienti, 2° (III) urite più largo che lungo Mickeli Giner Mari
Gastro senza alcun tergite decisamente ed uniformemente
nero o bruno nero 12
Gastro con almeno un tergite uniformemente nero o bruno
nero 13
Statura grande (mm. 12), forma robusta; 1° (II) urotergite
ovale colla maggior larghezza subeguale alla lunghezza
Confalonierii Invrea
Statura piccola (mm. 5%-8), forma gracile; 1° (II) urotergite
subcilindrico allungato, di lunghezza notevolmente supe-
riore alla maggior larghezza algirica Bischoff
13
14
15
16
17
F. INVREA
Capo nero o bruno nero Latreillei Klug
Capo ferruginoso o testaceo, solo talvolta in limitate zone
un poco oscurato 14
Solo il 1° (II) urotergite nettamente ferruginoso o testaceo;
gli uriti dal 4° (V) in poi talvolta un poco schiariti o
arrossati, mai decisamente ferruginosi 15
Oltre il 1° (II) anche gli urotergiti dal 4° (V) in poi fer-
ruginosi Geyri Bischoff
Scoltura del 3° (IV) urotergite costituita da costolature lon-
gitudinali Morawitzi Radoszkowski
Scoltura del 3° (IV) urotergite senza costolature longi-
tudinali 16
1° (II) urite molto stretto e allungato, 2° (III) molto più
lungo che largo, di forma triangolare coi lati pochis-
simo arcuati, quasi rettilinei; urotergiti 2° (III) e 3° (IV)
bruno neri, i successivi talora un poco arrossati Savignyi Klug
1° (II) urite non così stretto e allungato, 2° (III) non più
lungo di quanto non sia largo presso il margine apicale 17
Forma robusta, statura grande (mm. 12-17); 1° (II) urite,
a visione dorsale, subsferico; 2° (III) cupuliforme, assai
più largo che lungo; 3° (IV) urotergite più fittamente
punteggiato Patrizii Invrea
Forma più snella, statura minore (mm. 9-12); 1° (II) urite,
a visione dorsale, piriforme, alquanto più lungo che non
sia largo presso il margine apicale; 2° (III) subtrian-
golare, quasi lungo quanto largo; scoltura del 3° (IV)
urotergite molto debole e rada : nitida Bischoff
Se
3° (IV) urotergite ornato anteriormente di due grandi mac-
chie nude di colore testaceo disvoste trasversalmente
bimaculata André
3° (IV) urotergite senza macchie chiare 2
Gastro ferruginoso, col solo 3° (IV) urite nero Klugi André
Gastro con più di un segmento nero o bruno nero 3
Oltre al 1° (II), anche il 2° (III) urotergite con un fitto ciuffo
isolato di peli chiari, a guisa di pennello, al centro del
margine apicale, senza fascie o frangie marginali su
tali tergiti 4
APTEROGYNA DEL N. AFRICA 153
2° (III) urotergite senza ciuffo isolato di peli al centro del
margine apicale, ma o con frangia continua chiara o
senza rivestimento ben definito di pubescenza bianca,
indipendentemente dalla presenza del ciuffo di peli sul
1° (II) urotergite 7
Gastro interamente nero o nero bruno 5
Gastro non interamente nero o nero bruno 6
Urotergiti 2° (III) e 3° (IV) fortemente e regolarmente
striato-costolati longitudinalmente dorsostriata André
Urotergiti 2° (III) e 3° (IV) solamente punteggiato-rugosi
in senso longitudinale, non con vera e propria stria-
tura regolare Mlokosewitzi Radoszkowski
1° (II) urotergite ferruginoso, tutti gli altri intensamente
neri; 2° (III) e 3° (IV) fortemente e densamente pun-
teggiati con apparenza quasi sempre granulosa; 1° (II)
urite lungo quanto largo Olivieri Latreille
1° (II) urotergite ferruginoso, i successivi neri; il 3° (IV)
densamente striato in senso longitudinale; 1° (II) urite
nettamente più lungo che largo, piriforme
Matewi var. bicolor Giner Mari
Parti chiare del corpo giallo testacee; urotergite 2° (III)
e 3° (IV) di color bruno marrone, con debole e fina pun-
teggiatura spaziata, lucidi. 2° (III) urite di forma tri-
angolare Savignyi Klug
Parti chiare del corpo ferruginose; urotergiti 2° (III) e
3° (IV) neri, tutt’al piu orlati strettamente di bruno o
di giallastro sul margine apicale, molto piu fortemente
e fittamente punteggiati, opachi; 2° (III) urite forte-
mente arrotondato anteriormente 8
1° (II) urotergite con un ciuffo più o meno esteso di peli
bianchi al centro del margine apicale; frangie bian-
castre. degli altri urotergiti regolari, non molto lar-
ghe; urotergiti 2° (III) e 3° (IV) fortemente e gros-
solanamente. punteggiato-striati in senso longitudinale,
con intervalli rilevati Latreillei Klug
1° (II) urotergite senza alcun ciuffo o frangia di peli chiari
sul margine apicale; frangie degli altri tergiti addo-
minali lunghe, ma rade, irregolari, spettinate, confuse
col resto della lunga pubescenza sparsa; punteggiatura
degli urotergiti 2° (III) e 3° (IV) poco profonda, senza
intervalli rilevati, per nulla striata o rugolosa cyrenaica Invrea
154 F. INVREA
CATALOGO DELLE SPECIE (1)
Apterogyna Savignyi KI.
Klug J. C. F.. Symbolae Physicae etc., 1829, Dec. I, Tav. V, fig. 14 e 15 (& 2)
- André Ern.. Spec. Hymén. Eur. et Alg., Vol. VIII, Mutillides. 1899-1003.
pp. 71 e 75 ( £ @) - Bischoff H.. Monographie der Mutilliden eas Archiv
f. Naturgesch., Vol. 86, 1920, Abt. A, p. 46 (4 2).
4 . Capo, antenne, torace, zampe e 1° (II) urite testacei o di un fer-
ruginoso chiaro; uriti 2° (III) e 3° (IV) bruno neri; uriti seguenti dello
stesso colore o alquanto schiariti; uncino dell’ipopigio rossastro. Occhi
neri, emisferici, lucenti, molto grandi e molto sporgenti: ocelli pure
grandi, globosi e salienti. Torace di conformazione normale. I primi
due segmenti del gastro sono eccezionalmente allungati, specialmente il
primo, entrambi in forma di triangoli isosceli; il terzo è cilindrico, al-
quanto più lungo che largo, coi lati poco convessi. Punteggiatura degli
urotergiti — ad eccezione di quella del 1° (II) che è forte e densa — fina
e poco fitta, accompagnata da deboli striolature longitudinali sul 2° (III)
e talvolta da zigrinature sul 3° (IV) che non impediscono una notevole
lucentezza. Addome con lunghi peli semieretti abbastanza folti, special-
mente sugli ultimi segmenti. Ali ialine con nervature testacee chiare e
lo stigma leggermente brunastro. Lungh. mm. 12-15 secondo il Bi-
schoff, mm. 6-15 secondo l’André.
2. Corpo interamente giallo testaceo, ad eccezione degli uriti 2° (III)
e 3° (IV) che sono bruni cogli orli apicali schiariti. I margini apicali
degli urotergiti, ad eccezione del 1° (II), portano frangie di peli giallo
chiare, argentee ai lati. Il pronoto è di forma rettangolare ed è all'incirca
largo il doppio della sua lunghezza. Il dorso del torace ha una debole
reticolazione uniforme ed è brillante. La punteggiatura del 1° (II)
urotergite è alquanto più fina ed il segmento meno lucido. I tergiti ad-
dominali 2° (III) e 3° (IV) hanno punteggiatura fina e spaziata e quindi
notevole lucentezza. Il 1° (II) urite è fortemente allargato posteriormen-
te, piriforme (2); il successivo trasversale, assai più largo che lungo;
il 3° (IV) con lunghezza e larghezza su per giù equivalenti. Lungh. :
mm. 8.
(1) Al Catalogo sono unite brevi illustrazioni delle singole forme, contenenti
solo dati utili agli effetti tassonomici in aggiunta a quelli delle tabelle. Resta quindi
ben inteso che non si tratta di vere e proprie descrizioni, essendo omessi: anche ele-
menti morfologici essenziali, le quali descrizioni potranno essere consultate nei lavori
originali o in quelli dei trattatisti.
(2) Le indicazioni di lunghezza e di forma del I (II) urite per tutte le specie
di cui al presente lavoro prescindono dal peduncolo che appare sempre distinto dal
resto del segmento.
a gh hel id I ea ae ey ie pr ie Lee oT ie
5 Ge VIII: MRI "Lo ne IENE
ha 4 ‘
APTEROGYNA DEL N. AFRICA i 155
Il Klug ha descritto la Savignyi dell'Egitto. Ernesto André cita
come patria anche l'Algeria e la Costa francese dei Somali. Il Bischoff
indica due esemplari 4 del Museo di Genova provenienti da Kassala
(leg. Magretti). La spedizione Franchetti ha catturato un ¢ in Dan-
calia.
Questa specie, mentre è bene caratterizzata e facilmente riconoscibile
nel sesso mascolino per la forma molto allungata dei due primi seg-
menti del gastro, offre, quanto alla femmina, le maggiori incertezze.
Il Klug ha insufficientemente descritta la femmina con pochissime pa-
role, ma l’ha assai bene figurata, con particolari tuttavia che lasciano
qualche incertezza. Ernesto André, nella Monografia (1. c. pag. 71), non
conoscendo l’insetto in natura, si è limitato a poche righe desunte dalla
descrizione e dalla figura del Klug. Successivamente, però, nella revi-
sione delle Mutille dell'Egitto (3), egli ha creduto di riconoscere questa -
femmina in alcuni esemplari pervenutigli specialmente da W. Innes Bey
e ne ha fatto una descrizione che, secondo me, non corrisponde affatto
alla figura del Klug. Basterebbe a stabilire la differenza il 2° (III) urite
che l’André definisce subtriangolare, molto ristretto anteriormente e,
secondo la tabella, privo di frangia apicale e che, invece, il Klug figura
decisamente ellittico e dal Tipo (teste Bischoff) risulta frangiato.
i Il Bischoff nella sta Monografia (1. c. pag. 46), avendo sott'occhio
i due Tipi del Klug, ha potuto darci indicazioni più precise, quan-
tunque disordinate e sommarie. Ho tradotto da lui quasi letteralmente
la descrizione della 9 di A. Savignyi riportata più sopra. Disgrazia-
tamente il Tipo era senza testa e quindi ignoriamo i caratteri di questa
parte del corpo. Resta assodato, dall'esame fatto dal Bischoff, che la 9
attribuita alla Savignyi dal Klug ha i margini apicali di tutti gli uro-
tergiti, ad eccezione del 1° (II), frangiati di pubescenza chiara e che
la punteggiatura addominale è fina e spaziata, dando al corpo notevole
lucentezza. E’ così assolutamente esclusa l'identità colla cyrenaica mihi
che non ha vere e proprie frangie definite agli urotergiti e presenta una
scoltura di essi diversa, il colore decisamente nero e l'aspetto opaco.
Inoltre il pronoto è più corto, il 1° (II) urite meno piriforme e più glo-
boso e il 2° (III) meno accorciato ‘e più cupuliforme. D'altra ‘parte il
Bischoff ritiene che la 9 descritta dal Klug non possa appartenere al 4
della Savignyi per la troppa differenza che vi è nella struttura dei primi
(3) André Ern., Révision monographique des Mutillides de l’Egypte, Mém.
Soc. Entom. d’Egypte, Vol. 1, 1910, fasc. 2°, p. 17.
156 F. INVREA
segmenti del gastro nelle due forme: straordinariamente svelta e allun-
gata nel 4, accorciata e tozza nella 9.
Nella collezione del Museo di Genova vi sono -due esemplari ¢
e @ provenienti dalla collezione del Guérin Méneville e di mano di
quest'ultimo etichettati, il 3 : « Apterogyna Savignyi KI. Egypte. D.
Klug.», la 9 : «Apterogyna Savignyi Klug, Symb. phys. pl. 5 f. 15, Eg.
pl. 19 f. 26 Egypte ». Il primo esemplare, che è in buone condizioni,
proviene, come dice il cartellino, del Guérin, dallo stesso Klug e si può
ritenere un cotipo: esso corrisponde esattamente alla descrizione ori-
ginale. La @ è molto avariata: manca della metà sinistra del capo, ha ~
solo un tronco di antenna e l'occhio destro perforato, ma con un mar-
gine circolare che dimostra essere l'occhio stesso rotondo e piuttosto
grande. Del gastro vi sono i primi quattro segmenti e il tergite del
quinto; mancano quasi tutte le zampe. Il 1° (II) urite è subgloboso,
molto meno piriforme di quello disegnato dal Klug; il 2° (III) urite
è grande, molto lungo e di forma marcatamente subtriangolare. I due
tergiti 2° (III) e 3° (IV) hanno una scoltura molto fina, a punti radi
e spaziati e intervalli lucidi. Il torace e il 1° (II) urite sono giallo chiari,
mentre gli urotergiti 4° (V) e 5° (VI) sono bruni e non, come li ha
figurati il Klug, gialli. La lunghezza dell'esemplare integro non deve
essere inferiore ai 10 mm. Si può concludere che questa 2 non è certa-
mente una Savignyi nel senso del Klug, e nemmeno una cyrenaica Invr.
Da quanto un poco diffusamente ho detto fin qui risulta che la 9
della Apterogyna Savignyi KI. è tuttora enigmatica e che forse solo un
fortunato reperto di accoppiamento in atto potrà risolvere la questione.
Apterogyna Morawitzi Rad.
Radoszkowski O. Horae soc. ent. Ross., Vol. XIX, 1885, p. 42 - André Emn.
Hymén. Eur. et Alg., Vol. VIII, Mutillides. 1899-1903; p. 77 - Bischoff H..
Monogr. Mutill. Afr., Archiv f. Naturgesch.. Vol. 86, 1920, Abt. A, p. 45
- Invrea F., Mutillidi raccolti in Cirenaica e Tripolitania da Geo C. Kruger,
Mem. Soc. Entom. It., Vol. XI, 1932; p. 65.
é. Si distingue dalla Savignyi KI. 4 quasi esclusivamente per la
forma e la scoltura dei primi segmenti del gastro, avendo in comune
con quella specie tanto il colore giallo chiaro del capo, del torace e del
1° (II) urite quanto quello bruno scuro del resto dell'addome. 1° (II)
urite piriforme, subovale, di lunghezza pari a quella dell’urite succes-
sivo, punteggiato con fossette regolari, piuttosto grandi, ma poco pro-
fonde. 2° (III) urite subtriangolare, largo quanto lungo, con punti assai
allungati sul dorso che danno un leggero aspetto di vaga costolatura.
APTEROGYNA DEL N. AFRICA DI 157
(IV) subcilindrico, leggermente ristretto anteriormente, cogli assi
longitudinale e trasversale equivalenti e superiormente con punteggiatura
ancor più oblunga e più fitta che rende il tergite nettamente striato-
subcostolato. Occhi rotondi, neri grandi, sporgenti ed ocelli grossi, vitrei,
salienti come nella specie precedente della quale è simile anche la pupe:
scenza. Lungh. mm. 11-14. i
2. Ignota.
La specie, descritta di Askhabad (Transcaspio), è citata dal Bi-
schoff dell'Egitto, del Cordofan e di vari altri luoghi del Sudan e del-
l'Africa orientale; nel Museo di Genova vi sono esemplari di Kassala
(leg. Magretti). Il Kriiger ha catturato un individuo a Giarabub.
Apterogyna Patrizii Invr.
i (Bio. “xy
Invrea F., Spedizione scientifica all’Oasi di Cufra. Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova,
Vol. LV, 1932; p. 458, Tav. XII, figg. 1 e 1a.
4. Forma grande e robusta, riconoscibile, a prima vista, dalle
» due specie precedenti, alle quali è in certo senso affine, oltrechè per la
complessione, per il colore rosso ferruginoso piuttosto scuro del capo,
antenne, torace, zampe, 1° (II) urite e uncino dell’ipopigio e per quello
intensamente nero degli altri segmenti del gastro, eccettuato l'ultimo vi-
sibile che è brunastro; tutti gli urotergiti hanno una strettissima mar-
ginatura apicale più o meno brunastra. Forma del capo, grandi occhi
emisferici e grandi ocelli come nelle specie precedenti. 1° (II) urite, a
visione dorsale, subsferico, globoso; il successivo subtrapezoidale, note-
volmente più largo nel suo maggior diametro trasversale che lungo
nella sua linea mediana e fortemente arrotondato ai lati; 3° (IV) un
poco più largo del precedente, anch'esso più largo che lungo e coi lati
regolarmente arcuati. Urotergiti 1° (II) e 2° (III) con punti regolari,
rotondi e profondi, abbastanza grandi e fitti; 3° (IV) punteggiato in-
vece più finemente, con punti piccoli, poco profondi, spesso un poco
obliqui, spaziati, specialmente sul dorso, e cogli intervalli finemente
zigrinati, e poco lucidi. Urotergiti dal 3° (IV) in poi abbastanza rego-
larmente frangiati di pubescenza biancastra molto lunga. Lunghi peli
sparsi bianchi su tutto il corpo. Lungh.: mm. 12-17.
2. Ignota.
Descritta da me, previo esame del Bischoff, su sei esemplari cire-
naici raccolti dal Confalonieri nell’oasi di Cufra e dintorni (V-VI-
1931) e un settimo di Tripolitania (Gebel Soda, 25-IX-1913, leg. L.
158 F. INVRFA
Bardi); è stata poi ripresa dal Desio nel Fezzan e dal Kriiger in Tripo-
litania (Mizda, Ghadamès, Hon) e nella Sirtica (Uadi Tamet).
Il compianto Giner Mari, in: Himenòpteros del Sahara Espanol,
« Eos », Vol. XXI, 1945, p. 244, cita la Patrizii di Uad Ternit (Sa-
Fig. 1. - Apterogyna Patrizi Invrea. @.
hara spagnuolo): l'esemplare, secondo l'autore, ha però i segmenti del
gastro, eccettuato il primo, di colore castano anzichè nero. Forse si
tratta di una varietà, ma fors'anche di altra specie.
Apterogyna Patrizii Invr. var. minor Invr.
Invrea F.. Spedizione scientifica all'Oasi di Cufra. Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova,
Vol. LV, 1932; p. 459.
&. Si differenzia dalla forma tipica per la statura quasi sempre
un poco minore, ma sopratutto per la forma un poco ovale del 1° (II)
urite e per i due uriti successivi leggermente più snelli, ferme restando
tutte le altre caratteristiche di forma, punteggiatura e colore, tanto che
non ho nemmeno inclusa questa varietà nella tabella. Lungh.:
mm. 10-12.
APTEROGYNA DEL N. AFRICA e 159
Cirenaica: Agedabia e Es Sahabi (V-VI-1931, leg. Confalo-
nieri); Tripolitania (Mizda, VI; Hon, X, leg. Kriiger).
Apterogyna nitida Bisch.
Figs: 2)
Bischotf H., Monogr. Mutill. Afr., Archiv f. Naturgesch., Vol. 86, 1920. Abt. A,
p. 42 - Invrea F., Spediz. scient. all'Oasi di Cufra, Ann. Mus. Civ. St. Nat.
Genova, Vol. LV, 1932; p. 458; Tav. XII, figg. 2 e 22.
g. Nel descrivere la specie il Bischoff ha attribuito ad essa occhi
alquanto più piccoli di quelli della Savignyi KI. Non ho visto il Tipo
Fig. 2. - Apterogyna nitida Bischoff. 2.
©)
dell'Egitto, ma soltanto un esemplare determinatomi dal Bischoff e da
me indicato nella citata mia pubblicazione sulla spedizione all’Oasi
di Cufra. Da tale esemplare non risulta affatto la differenza nella gran-
dezza relativa degli occhi ed anche gli ocelli sono dello stesso tipo che si
riscontra in questo gruppo. In realtà, la nitida, sempre secondo l’esem-
plare classificatomi dall’Autore, assomiglia in tutto, struttura generale
e colorito, salve le parti ferruginose lievemente più chiare, ad una piccola
Patrizii, però col 1° (II) urite ovatosubpiriforme, il 2° (III) subtrian-
we Mace SEAS ae ee War a er ig Das
160 F. INVREA
golare, coi lati meno arcuati e quasi lungo quanto largo, il 3° (IV) leg-
germente piu allungato in confronto alla larghezza e con la punteggia-
tura del tergite molto più rada in modo da dare al tergite stesso l'aspetto
liscio e lucido che giustifica il nome. Certo la somiglianza con la Patrizii
e specialmente con la forma minor è notevole e potrebbe indurre anche
a qualche revisione della sistematica se non vi fosse nella descrizione
originale l'accenno alla diversa proporzione degli occhi. Lascio perciò
ancora la questione impregiudicata. Lungh.: mm. 9-10.
2. Ignota.
Indicata dall’Autore dall'Egitto e del S. O. Algerino, è stata presa,
come ho detto, dal Confalonieri in un unico esemplare, fatto determi-
nare dal Bischoff, in Cirenaica (Es Sahabi, VII-1931). Possiedo due
esemplari dell'Egitto (W. Digla, VIII-IV-1933, leg. Wittmer) che
potrebbero essere attribuiti a questa forma, ma che per la punteggiatura
si avvicinano di più alla Patrizii. Il Giner Mari (1. c. pag. 244) indica —
la nitida come abbastanza comune nel Sahara spagnuolo poichè cita ben
nove località ove la specie è stata raccolta nel 1941-42 dal Sr. Morales
Agacino e nel 1944 dal Sr. Mateu Sanpere.
Apterogyna cyrenaica Invr.
Fig. 3 b.
Invrea F., Spediz. scientif. all’Oasi di Cufra, Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, Vol.
LV, 1932, p. 460, Tav. XII, fig. 3.
2. Ho la convinzione che la A. cyrenaica mihi debba essere la
femmina di una delle Apterogyna descritte più sopra, molto probabil-
mente della Patrizii colla quale ha molte affinità di forma e di colorito.
E’ di un rosso ferruginoso piuttosto scuro, cogli uriti 2° (III) e 3° (IV)
neri, i successivi brunastri, l’ultimo visibile ferruginoso. Antenne e zam-
pe ferruginose, appena più chiare del torace. Capo di forma normale,
un poco rigonfio anteriormente. Secondo articolo del funicolo delle
antenne subeguale al terzo. Occhi neri, mediocri, vagamente subellit-
tici, lontani dal punto d’inserezione delle mandibole. Pronoto piutto-
sto lungo. Scoltura toracica poco profonda, subcostolata longitudinal-.
mente. Primo segmento del gastro, a visione dorsale, poco attenuato
anteriormente, quasi subsferico, con mediocri punti sul tergite, poco
profondi, ma abbastanza fitti. Secondo cupuliforme, notevolmente più
largo che lungo, superiormente punteggiato superficialmente con fos-
sette appena allungate, reticolate. Terzo largo poco più del precedente,
subrettangolare, più largo che lungo, poco convesso ai lati, con il
NT ORE ee SESE ALP EI Ve! Cee ne oe
me ent SIE on - È 7
APTEROGYNA DEL N. AFRICA 161
tergite provvisto di punteggiatura piccola, spaziata, molto più rada sul
dorso, e fine zigrinatura negli intervalli. Sesto (VII) urotergite (4) con
grosse rughe longitudinali. Pubescenza eretta biancastra su tutto il cor-
po, molto lunga e molto più folta sul gastro ove assume sugli urotergiti
4° (V) e 5° (VI) aspetto di folte e lunghe frangie. Lungh.: mm.
IO-11%. / .
3. Ignoto.
Descritta su di un solo esemplare raccolto dal Confalonieri in
Cirenaica (El Ageila, VII-1931). Ne possiedo un secondo individuo del-
l'Egitto (Cairo, 11-VI-1933, leg. Wittmer).
Sarei stato tentato di attribuire alla cyrenaica la femmina descritta
dall’André sotto il nome di Savignyi nella revisione dei Mutillidi del-
l’Egitto (1. c. pag. 17) se non me ne avessero dissuaso la piccola sta-
tura (5-7 mm.) e la scoltura decisamente diversa del sesto (VII) uro-
tergite.
Apterogyna Geyri Bisch.
Bischoff. H., Monogr. Mutill. Afr., Archiv f. Naturgesch., Vol. 86, 1920, Abt. A;
p. 42 - Invrea F., Miss. scient. del Prof. E. Zavattari nel Fezzan, Boll. Soc.
Entom. It., Vol. LXIV, 1932, p. 96.
‘8. Corpo di un giallo ferruginoso piuttosto chiaro, con gli uriti
2° (III) e 3° (IV) neri, talvolta un poco brunastri superiormente, più
bruni inferiormente. Uriti successivi giallo bruni. Assomiglia nella
struttura alla. nitida Bisch., ma è assai più sottile e gracile, col torace
più snello, gli uriti 1° (II) e 2° (III) allungati, ma non così fortemente
come nella Savignyi Kl. Capo come nelle specie precedenti con grandi
occhi sferici e grossi ocelli salienti. Questa forma e la seguente si distin-
guono per la loro gracilità. Lungh.: mm. 9.
(4) Quantunque nelle descrizioni di forme nuove di Apterogyna 9 io abbia usato
spesso, per analogia, la denominazione « area pigidiale » per indicare la parte dor-
sale del 6° (VII) urotergite che si presenta ben differenziata, vasta, di forma trian-
golare o subtriangolare, glabra, relativamente poco convessa o quasi spianata, scol-
pita in modo diverso dalla restante parte del gastro, in realtà le Apterogyna non
hanno una vera e propria area pigidiale nel preciso e ristretto senso inteso per molti
Mutillidi, cioè di superficie piana, ben circoscritta in tutto il suo perimetro da un
orlo rilevato che la separa dal resto del tergite, striata, zigrinata o altrimenti scol-
pita in vario modo. Tuttavia tale delimitazione non è sempre, nemmeno tra i Mu-
tillidi, così netta e spesso si rimane incerti se si debba considerare la presenza o meno
di un'area pigidiale. Onde io credo che non vi sia errore capitale nel chiamare area
pigidiale il dorso del 6° (VII) urotergite delle 9 di Apterogyna, data la sua con-
formazione ed apparenza ed anche perchè il termine non ha in sè stesso un significato
di matematica precisione, ma che anzi la cosa sia, oltre che comoda, anche eminen-
temente pratica per la chiarezza e la comprensione delle indicazioni relative a questa
parte terminale del gastro.
162 F. INVREA
2. Ignota.
Descritta del S. O. algerino è stata poi presa dallo Zavattari ad
Auenat (Ghat) nel Fezzan il 2-X-1931 (esemplare determinato dal Bi-
schoff) e dal Kriiger in Tripolitania (Mizda, 28-VI). Il Giner Mari
(1. c. pag. 244) la indica del Sahara spagnuolo (Pozo Nebka, El Farsia,
Uad Ternit e Fun Uad Meharigat).
Apterogyna algirica Bisch.
Bischoff H.. Monogr. Mutill. Afr., Archiv f. Naturgesch.. Vol. 86, 1920, Abt. A.
p. 42 - Invrea F.. Mutillidi e Crisidi del Fezzan sudoccidentale e dei Tassili
d'Agger (Missione Scortecci 1936), Atti Soc. It. Sc. Nat... Milano. Vol.
LEXXVIII 19309: p. 463. 2
é. E’ distinta dalla precedente per la statura minore, per la
complessione ancora più gracile, cogli uriti 1° (II) e 2’ (III) un poco
Fig. 3. - a. Apterogyna Confalonierii Invrea, @.
b. A. cyrenatca Invrea. 9.
più allungati, e per la colorazione che è per lo più giallo ferruginosa
molto pallida su capo, torace e maggior parte del gastro, essendo gli
uriti dal 3° (IV) in poi un poco brunastri, schiariti ai lati e talvolta
sul dorso. Capo, occhi ed ocelli come nelle specie precedenti. Uncino
dell'ipopigio rosso chiaro. Secondo il Bischoff la colorazione è alquanto.
variabile; egli ha dato il nome di f. fallax a quegli esemplari che si
APTEROGYNA DEL N. AFRICA 163
oscurano un poco anche sul 2° (III) urotergite, di f. pallidior a quelli
che hanno invece più schiarito il 3° (IV) e di f. brunnescens quando
tutto il corpo è imbrunito. Lungh.: mm. 514-8.
2. Ignota.
S. O. Algerino (Bischoff); Tripolitania: Tassili d’Agger (Tin
El Fokki e Bir Tigidammin, Ottobre 1936, 5 es., G. Scortecci).
Apterogyna Confalonierii Invr.
igh 3) as
Invrea F., Spediz. Scient. all’Oasi di Cufra, Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, Vol.
Nn HOS Ip Aba aay ell, fieno
4. Tutta di colore ocraceo chiaro a leggeri riflessi carninici, con
antenne e zampe più pallide; 3° (IV) urotergite con una fascia mediana
trasversale bruna occupante i due terzi del tergite, meno larga e di un
bruno più schiarito al centro, più dilatata e più fortemente colorata sui
lati, quasi a simulare, sotto una certa incidenza di luce, due macchie
laterali rotondeggianti; sternite corrispondente con una fascia trasver-
sale preapicale bruna più ristretta e più sfumata; uriti seguenti un poco
più scuri del resto del corpo. Occhi grandi, neri, lucidi e sporgenti,
ocelli pure grandi e salienti. Frangie dei tergiti addominali 3° (IV) e
seguenti bianco argentee. Ali ialine con le nervature diafane.
Uriti 1° (II) e 2° (III) un pcco più allungati che nel'a Patrizii
e di forma tendente al subtriangolare, la restante porzione del gastro
un poco più globosa. Punteggiatura simile a quella della Patrizii, ma più
regolare sul 3° (IV) urotergite e con punti un poco più allungati. Pu-
bescenza generale sparsa del solito tipo proprio di questo gruppo.
Enngh.: mm. 12:
2. Ignota.
Cirenaica: Gialo, VI-1931, 1 solo es., leg. Confalonieri.
Apterogyna Mocsaryi André
André Ern.. Mutillides nouveaux ou peu connus de l'Ancien Monde et de 1’ Australie.
Zeitschr. f. Hymen. u. Dipt., Heft IV, 1905. p. 202 - Zavattari E., Cata-
logo delle Mutille del Museo Zool. di Napoli. Ann. Mus. Zool. R. Univ. Na-
poli, Vol. III (nuova serie), 1910, p. 3 - Bischoff H., Monogr. Mutill. Afr.,
Archiv f. Naturgesch., Vol. 86, 1920, Abt. A, p. 44.
4. Corpo interamente nero colle mandibole, le antenne, le zampe,
i primi due segmenti del gastro e l’uncino dell’ipopigio rosso ferruginosi.
Urotergiti 3° (IV) e seguenti strettamente e sparsamente ciliati di pube-
scenza bianca sul margine apicale. Ali subialine. Capo molto corto, for-
temente trasversale. Occhi ed ocelli molto grandi e sporgenti. Uriti 1°
164 F. INVRFA
(II) e 2° (III) più lunghi che larghi, subpiriformi, i seguenti formanti
nell’assieme un ovale regolare. Punteggiatura del gastro forte e densa
sui primi due tergiti, con punti più superficiali e più allungati sul terzo,
quivi con apparenza di striatura longitudinale. Lungh. : mm. 8-9.
2. Ignota.
L’André ha descritto l'A. Mocsaryi su di un solo esemplare del
Museo Nazionale di Ungheria raccolto in Egitto (Makkatam) dal Dr.
Schmiedeknecht. Questi deve però averne catturati un certo numero —
poichè ne ha distribuito a Musei e collezionisti col nome in litteris di
deserticola. Cinque ne ha visti il Bischoff (1. c. p. 44) di Wadi Hoff presso
Helouan (Aprile 97) e di Sakkara, appartenenti al Museo britannico e
al Museo di Vienna. Due si trovano nel Museo di Genova col nome di
deserticola di mano dello Schmiedeknecht e uno nel Museo di Napoli
(teste Zavattari) della stessa fonte e collo stesso nome.
Apterogyna Mocsaryi André var. Wittmeri Invr.
Invrea F.. Nuove forme di Apterogyna, « Doriana »; Suppl. Ann. Mus. Civ. St.
Nat. Genova, Vol. I, N. 6, 1950, p. 2.
6. Si distingue dalla forma tipica per lo scutello, il metanoto
(postscutello), il propodeo e le tegole rosso ferruginosi anzichè neri o
bruni. Lungh.: mm. 9.
Egitto: Helwan, W. Garrawi, 8-IX-1932, 1 es. leg. Wittmer.
Osservazione. I maschi delle specie fin qui elencati for-
mano evidentemente un gruppo distinto, caratterizzato dalla grandezza
e sfericità degli occhi neri, lucenti e salienti, e dalla grossezza degli
ocelli vitrei e globosi, il chè dà al capo di queste Apterogyna un
aspetto suo proprio. Vi appartiene anche qualche forma asiatica (A. ve-
spertina Moraw. e var. yemenita Invr.). Come si è visto le femmine che
potrebbero essere attribuite ai maschi di questo gruppo sono nelle colle-
zioni estremamente rare ed isolate, contrariamente a quello che si verifica
per le specie che seguono delle quali, pur conoscendosi il più delle volte
entrambi i sessi, sono le femmine che più di frequente vengono cat-
turate dai raccoglitori. Non so se si possano spiegare questi fatti con
le possibili abitudini notturne di quel primo gruppo, come potrebbero
farlo supporre gli occhi e gli ocelli straordinariamente grandi e salienti
dei maschi e la circostanza che qualcuno di essi è stato catturato al
lume. Certo si è che di nessuna specie di tale gruppo si conoscono con
sicurezza i due sessi.
APTEROGYNA DEL N. AFRICA 165
Apterogyna bimaculata André
André Ern., Etude sur les Mutillides du Muséum de Paris, Ann. Soc. Entom. Fr.,
Vol. LXVII, 1898, p. 3 (9) - Mercet R. G., Mutillidos nuevos de Espafia,
Bull. R. Soc. Espani. Hist. Nat., Vol. V; 1905, p. 489 (4).
g. Nera con mandibole, antenne e 1° (II) urite ferruginosi. Gastro
senza macchie nude o pubescenti, nè frangie o fascie chiare di peli. Capo
e torace di forma normale. Occhi poco convessi. Zampe nere. Ali ialine
con una macchia nebulosa nella regione radiale. 1° (II) urite subcilindri-
co, scolpito con grossi punti regolari. 2° (III) globuliforme, appena un
poco ristretto anteriormente, coi diametri longitudinale e trasversale
equivalenti. 3° (IV) anch'esso di forma subsferica, largo quasi il doppio
del precedente. Entrambi sono fortemente punteggiati sui tergiti con
grosse fossette regolari un poco allungate, ma non striati nè costolati.
Lungh.: mm. 9.
2. Capo nero con le mandibole e le antenne ferruginose, torace
ferruginoso, zampe bruno rossastre, coi tarsi testacei. Addome nero col
1° (II) urotergite talvolta ferruginoso. 3° (IV) urotergite con due grandi
macchie allungate, testacee, nude per decoloramento della chitina, ac-
coppiate trasversalmente lungo il margine basale, con appena tra loro
un lieve intervallo. 1° (II) urite piriforme, lungo quanto largo. 2° (III)
notevolmente trasversale, assai arrotondato anche posteriormente, for-
temente e longitudinalmente striato-punteggiato. 3° (IV) subcilindrico,
un poco più lungo che largo, con scoltura simile ma più superficiale.
Lungh.: mm. 5-6.
Descritta (2) dell'Algeria, la bimaculata si trova anche nel Ma-
rocco e forse in tutta la parte occidentale della regione nord africana.
Non è rara, secondo il Mercet, che ha descritto il 4, e il Giner Mari,
nella Spagna centrale meridionale ove assume qualche differenza poco
‘essenziale di colorazione (var. rufescens Mercet) ed è l’unica forma di
Apterogyna trovata finora in Europa.
Apterogyna Latreilei KI.
King. J. C. F., Symbolae Physicae etc., 1829, Dec. I. Tav. 5, fig. 13 (9) -
Lepeletier de St. Fargeau A., Hist. Nat. des Insectes. Hymén.. Vol. III, 1845;
p. 593 (4) - André Ern., Spec Hymén. Eur. et Alg., Vol. VIII, Mutillides,
1899-1903; pp. 73 e 80 (Q 4) - Bishoff H., Monogr. Mutill. Afr., Archiv.
f. Naturgesch., Vol. 86, 1920, Abt. A, p. 41 (4 2).
4. Capo nero o bruno nero, mandibole, antenne, torace, zampe e
1° (II) urite ferruginosi, ‘il resto dell'addome nero, con strette frangie
di pubescenza bianca sul margine apicale di tutti i tergiti, esclusi il
1° (II) e l'ultimo apparente. Sul margine apicale del 1° (II) urotergite
ie OR Ea
166 F. INVREA
vi è invece al centro un ciuffo di peli bianchi. Occhi di grandezza media,
ovali, faccettati, poco sporgenti; ocelli normali. Ali ialine. 1° (II) urite
piriforme, con lunghezza e maggior larghezza equivalenti, scolpito sul
tergite con punteggiatura densa e reticolata; 2° (III) urite largamente
trasversale e ampiamente arrotondato anteriormente, col tergite forte-
mente e densamente punteggiato con fossette profonde e allungate in
senso longitudinale; 3° (IV) urite ancora un poco più largo, piuttosto
breve, punteggiato fortemente sul dorso come il precedente, con l’an-
damento longitudinale delle fossette più accentuato. Luingh.: mm.
8144-10.
2. Capo e torace con antenne e zampe, 1° (II) urite e, per lo piu,
l'orlo apicale dei due tergiti successivi e gli uriti 4° (V) e 5° (VI) fer-
ruginosi: questi due ultimi talvolta bruni o nerastri; uriti 2° (III) e
3° (IV) neri; pigidio nero o bruno nero. Cigliatura bianca regolare sul
margine apicale di tutti gli urotergiti meno l'ultimo: quella del 1° (II)
per lo più in forma di ciuffo centrale di peli. Occhi piuttosto piccoli,
ovali, faccettati. Torace irregolarmente e grossolanamente puntato-co-
stolato in senso longitudinale. 1° (II) urite subovale (quasi sferico), con
grossi punti rotondi abbastanza fitti; 2° (III) urite molto trasversale,
largo quasi il doppio della sua maggiore lunghezza; ampiamente arro-
tondato anteriormente; 3° (IV) urite cilindrico, largo come il maggior
asse trasversale del precedente e un poco più largo che lungo, coi
lati poco convessi. Scoltura dei tergiti 2° (III) e 3° (IV) densamente
puntato--costclata in senso longitudinale, specialmente negli esemplari
di statura media e piccola: secondo l’André nei maggiori esemplari la
punteggiatura sarebbe più semplice e normale. 6° (VII) urotergite gros-
solanamente costolato in senso longitudinale, seghettato ai lati. Lungh. :
mm. 3-12.
Entrambi i sessi sono stati descritti di Egitto. E’ però specie pre-
valentemente meridionale, frequentemente citata dell’Africa orientale
_dall’André e dal Bischoff. Io l’ho vista più volte dell’Eritrea, della So-
malia e dell'Etiopia meridionale, ma di nessun luogo dell'Africa del
Nord all'infuori dell'Egitto. i
Apterogyna Alexandri Invr.
Invrea F.. Nuove forme di Apterogyna. « Doriana », Suppl. Ann. Mus. Civ. St. Nat.
Genova, Vol. I N. 6, 1950, p. I.
é. Piccola. Fondamentalmente nera con qua e là zone legger-
mente bruno rossastre; sono di un rosso ferruginoso piuttosto scuro
le antenne coi tubercoli, le mandibole, le tegole, le zampe, lo scutello,
APTEROGYNA DEL N. AFRICA 167
piccole zone del mesonoto (postscutello), nonchè ristretti orli laterali e
posteriori del pronoto e gli estremi marginali posteriori del propodeo e
degli urosterniti 1° (II) e 2° (III). Occhi ovali, mediocri e moderata-
mente salienti. Ocelli relativamente grandi. Mesonoto molto convesso
senza traccie di solchi parapsidali (notaulici), cosparso di grossi punti
regolari, spaziati, profondi. Gastro di forma normale; 1° (II) urite al-
quanto. più lungo che largo, subpiriforme, arrotondato apicalmente;
2° (III) cupuliforme, meno lungo che largo, cogli angoli posteriori re-
golarmente arrotondati; 3° (IV) non molto più largo del precedente
e un poco meno lungo che largo (5), coi lati quasi paralleli, appena di-
vergenti all'indietro. I tre tergiti corrispondenti sono punteggiati, il
primo molto più fortemente, con fossette piuttosto grandi, reticolate,
a fondo piatto; il successivo con punti assai meno grandi, ma profondi
e spaziati, senza traccia di reticolazione; il terzo con punti allungati,
ancora più distanziati tra loro, specialmente sul dorso. Lungh. : mm. 5.
9. Ignota.
Descritta su di un unico esemplare egiziano: Helwan, 8-IX-1932,
leg. Wittmer.
_Apterogyna Klugi André
André Ern., Spec. Hymén. Eur. et Alg., Vol. VIII, Mutillides, 1899-1903; p. 69
- Id. Révision des Mutillides d’Egypte, Mem. Soc. Entom. d’Egypte. Vol. I,
fasc. 25 TOTO p.. 10.
2. Specie caratterizzata dal corpo allungato e sottile e dall’avere il
gastro con un solo segmento nero: tutto il resto è rosso ferruginoso,
talvolta piuttosto scuro. Margine apicale del 1° (II) urotergite con un
ciuffetto di peli bianchi al centro, margini apicali degli altri urotergiti,
escluso l’ultimo, con regolari frangiature bianche piuttosto corte. Occhi
subrotondi, di grandezza media, neri poco lucidi. Torace piuttosto al-
lungato, ristretto, coi lati del pronoto nettamente paralleli. 1° (II) urite
subpiriforme, fortemente puntato-reticolato; 2° (III) notevolmente più
lungo e più ampiamente arrotondato che in Latreillei KI1., col tergite
coperto di costolature longitudinali abbastanza marcate, ma irregolari e
frammiste a grossi punti allungati; 3° (IV) cilindrico, un poco più lar-
go che lungo, poco convesso ai lati, col tergite finemente e regolarmente
striato-costolato in tutta la sua lunghezza. 6° (VII) urotergite con grosse
costole longitudinali irregolari e seghettatura laterale. Lungh.: mm.
5-672.
(5) Nella mia descrizione originale della A. Alexandri le indicazioni dei rap-
porti di iunghezza e larghezza dei primi segmenti del gastro non sono esatte.
168 . F. INVREA .
8. Ignoto.
Descritta di Egitto. Ne ho visto tre esemplari della stessa regione
(Wadi Garrawi 24-III-1935, leg. Wittmer, B. Um Raiga, 22-XI, leg.
Patrizi).
Apterogyna Olivieri Latr.
Latreille P. A., Genera Crustaceorum et Insectorum. Vol. IV, 1809. p. 122 (4 2)
- André Ern., Spec. Hymén.: Eur. et Alg.. Vol. VIII, Mutillides. 1899-1903;
pp. 73 e 81 (@ @) - Bischoff H., Monogr. Mutill. Afr.. Archiv f. Natur-
gesch., Vol. 86. 1920; Abt. A. p. 43 (4 2). i
&. Corpo nero, antenne, zampe, propodeo e 1° (II) urite ferru-
ginosi. Urotergiti 1° (II) e 2° (III) con un ciuffo di peli bianchi al centro
del margine apicale: margini apicali dei tergiti successivi con strette
frangie bianche. Occhi ovali, di media grandezza, poco convessi; ocelli
piccoli e poco salienti. Ali ialine con nebulosità centrale giallastra più
o meno estesa. Faccia posteriore del propodeo con un largo solco longi-
tudinale trasversalmente striato. 1° (II) urite piriforme, lungo quanto
è largo posteriormente, densamente puntato-reticolato sul tergite; 2°
(III) di forma ellittica trasversale, largo almeno il doppio del prece-
dente, dorsalmente con forte punteggiatura reticolata; 3° (IV) netta-
mente trasversale, sensibilmente più largo del precedente, col tergite
striato-puntato o striato-fossulato. Uncino dell’ipopigio ferruginoso.
Lungh.: mm. 10-12.
2. Capo, antenne, torace, zampe e 1° (II) urite di un rosso. fer-
ruginoso piuttosto scuro; la rimanente parte del gastro nera. Urotergiti
1° (II) e 2° (III) con un folto ciuffo di peli bianchi al centro del mar-.
gine apicale, i tre tergiti successivi con fascie apicali bianche, piuttosto
lunghe sul 4° (V) e 5° (VI), e abbastanza folte. Abbondante e lunga
pelosità generale bianco giallastra su tutto il corpo, particolarmente fitta
sul capo e sul torace. Occhi subovali, piuttosto piccoli, prossimi agli an-
goli posteriori del capo. 1° (II) urite in ovale corto, lungo quanto è large
all'apice, densamente punteggiato; 2° (III) molto trasverso, largo al-
meno il doppio della sua lunghezza, regolarmente arrotondato anterior-
mente e col margine posteriore rettilineo, densamente e fittamente pun-
teggiato sul tergite con punti rotondi molto fitti, con aspetto granuloso;
3° (IV) un poco più largo che lungo e appena più largo del precedente,
(6) Per la scoltura degli urotergiti della A. Olivieri Latr. vedi: F. Invrea. Nuove
forme di Apterogyna, « Doriana », Suppl. Ann. Mus. St. Nat. Genova, Vol.
I: n::6; 1950 p. 4.
APTEROGYNA DEL N. AFRICA 169
coi lati mediocremente arcuati, punteggiato dorsalmente (6) come il pre-
cedente. 6° (VII) urotergite triangolare, con grosse rughe longitudinali
irregolari, seghettato ai lati. Lungh.: mm. 5-11.
Descritta dell’ Arabia per entrambi i sessi. Mentre il: maschio ap-
pare molto raro, la femmina è la forma di Apterogyna più comune
nell'Africa settentrionale (Egitto, Libia, Tunisia, Algeria) ma sembra
mancare nella parte più occidentale della regione. In Libia è piuttosto
frequente, specialmente nell'interno eremico (Cufra, Fezzan, Tassili),
più rara sul litorale.
Apterogyna dorsostriata André
André Ern., Etude sur les Mutillides du Museum de Paris, Ann. Soc. Entom. Fr.,
Vol. LXVII, 1898. p. 4 ( 2) - Id. Description du male de l’Apterogyna dor-
sostriata, Bull. Soc. Entom. Fr., Vol. XXIII, 1898, p. 347 ( g) - Bischoff H.,
Monogr. Mutill. Afr., Archiv f. Naturgesch., Vol. 86, 1920, Abt. A, p. 39
(4 9) - Invrea F.. Mutillidi raccolti in Cirenaica e Tripolitania da Geo C.
Kruger, Mem. Soc. Entom. It., Vol. XI, 1932, p. 65 (3 2).
4. Corpo interamente nero, con ferruginosi soltanto il funicolo
delle antenne, la parte maggiore delle mandibole e l’uncino dell’ipopi-
gio. Zampe bruno nere coi tarsi rossastri. Tegole brunastre. Ciuffi di
peli cenerini al centro del margine apicale degli urotergiti 1° (II) e
2° (III); gli altri urotergiti con frangie apicali bianco cenerine. Occhi
abbastanza grandi, brevemente ovali; ocelli piccoli. Ali ialine. 1° (II)
urite piriforme, lungo quanto largo, col tergite grossolanamente pun-
tato-reticolato; 2° (III) triangolare, più largo che lungo, di larghezza
doppia del precedente, col dorso longitudinalmente e densamente rugoso-
fossulato; 3° (IV) di forma normale, ancora più densamente e più
finemente striato-costolato sul tergite, un poco reticolato ai lati.
Lungh.: mm. 7-9.
i 2. Corpo nero o bruno nero, colla parte superiore del capo e del
torace, le antenne coi relativi tubercoli, le mandibole e l’ultimo urite
visibile rosso ferruginosi e le zampe brune coi tarsi più chiari. Margine
apicale degli urotergiti 1° (II) e 2° (III) portanti al centro un ciuffo di peli
biancastri, gli altri urotergiti densamente cigliati di simile pubescenza
lungo il margine apicale. Occhi mediocri, subrotondi, convessi. 1° (II)
urite piriforme, lungo quanto largo, grossolanamente rugoso-reticolato;
urotergiti 2° (III) e 3° (IV) fittamente e abbastanza regolarmente stria-
to-costolati in senso longitudinale sul dorso, più irregolarmente sui
lati. Tergiti successivi, compreso il pigidio, più debolmente ed irrego-
larmente striati. Urosterniti quasi lisci. Lungh.: mm. 7-8.
170 F. INVREA
Descritta dell'Algeria nei due sessi. Il Bischoff la cita della Tu-
nisia ed anche il Museo di Genova possiede due 9 9 di Tunisi. Il
Kruger ha catturato il maschio e la femmina a Bengasi in Agosto.
Apterogyna Pici André
André Ern., Notes pour servir à la connaissance des Mutillides paléarctiques et des-
cription de quelques espéces nouvelles, 2me partie. Mem. Soc. Zoolog. Fr.,
Vol. IX, 1896, p. 261 - Id., Spec. Hymén. Eur. et Alg., Vol. VIII, Mutillides,
1899 - 1903; p. 83.
6. Torace e addome interamente neri, con le antenne, le zampe e
l’uncino dell’ipopigio ferruginosi. Simile al 4 di A. Olivieri Latr. dal
quale è distinto, oltre che per la colorazione, per la faccia posteriore del
propodeo piana, senza solco longitudinale distinto, uniformemente
puntato-reticolata; per il 2° (III) urite un poco meno trasversale, trian-
golare-cupuliforme; per l'orlo di pubescenza bianca sul margine apicale
del 3° (IV) urotergite più largo, mentre quelli sui tergiti successivi
appaiono più vaghi e indistinti. 2° (III) urotergite fortemente punteg-
giato come il 1° (II), ma con punti allungati; 3° (III) striato-costolato
irregolarmente, ma fittamente. Occhi ovali piuttosto grandi, mediocre-
mente sporgenti. Ali ialine. Lungh.: mm. 7-12.
2. Ignota.
Diffusione secondo l’André: Algeria, Palestina.
Apterogyna Mlokosewitzi Rad.
Radoszkowski O., Horae soc. Ent. Ross., Vol. XV, 1880. p. 151 (& ®)- Andre
Ern., Spec. Hymén. Eur. et Alg., Vol. VIII, Mutillides. 1899-1903; pp. 74
e 83 (@ @) - Bischoff H., Monogr. Mutill. Afr., Archiv f. Naturgesch.,
Mial8/6 1/9 20: CADE CAPRONI)
4. Corpo nero, mandibole rossastre, antenne rosso chiare tranne
lo scapo che è bruno, zampe nere o brune coi tarsi rossastri, uncino
dell’ipopigio rosso chiaro. Come nelle tre specie precedenti vi sono il
ciuffo di peli bianco grigiastri al centro del margine apicale degli uro-
tergiti 1° (IT) e 2° (III) e la frangia marginale di pubescenza chiara sugli
altri urotergiti. Occhi brevemente ovali, di grandezza media, piuttosto
convessi; ocelli piccoli poco salienti. Faccia posteriore del propodeo piana,
con concavità appena accennata nel mezzo, grossolanamente puntato-
reticolata. Ali ialine, oscurate nel centro di bruno giallastro, con le ner-
vature brune. 1° (II) urite piriforme un poco più allungato che nelle
APTEROGYNA DEL N. AFRICA . 171
due specie precedenti, col tergite fortemente puntato-reticolato. 2° (III)
urite triangolare con la base del triangolo maggiore dell'altezza, anche |
esso densamente puntato-reticolato sulla faccia dorsale. 3° (IV) più
largo che lungo, sensibilmente più largo del precedente, col tergite den-
samente e longitudinalmente striato-punteggiato. Lungh.: mm. 10,12.
2. Simile alla femmina di Olivieri Latr. se ne distingue per il
1° (II) urite nero come i successivi, per le zampe nerastre o bruno
rossastre, per il 1° (II) urite più piriforme e un poco più allungato e per
SCI (IV) urotergiti longitudinalmente striato-punteggiati.
Punch::mm. 7-9.
Propria delle zone dell'Asia che vanno dal Caucaso al Turche-
stan, è stata dal Bischoff indicata di Tunisia (Kairouan, leg. Santschi):
rientra perciò nella fauna africana.
Apterogyna Mateui Giner Mari
Giner Mari J., Himenòpteros del Sahara Espanol, « Eos », Vol. XXI, 1945, p.
244, fi. 11.
4. Corpo nero con le antenne, le mandibole, le zampe, le tegole,
le nervature delle ali e l’uncino dell’ipopigio di colore ferruginoso chia-
ro; scapo antennale più scuro. Ali anteriori con lo stigma scuro e una
macchia di color castano chiaro presso di esso. Pubescenza e scoltura
come in A. Mlokosewitzi Rad. 1° (II) urite piriforme, alquanto più
lungo che largo; 2° (III) cupuliforme, notevolmente più largo che lun-
go. Lungh.: mm. 8.
on Ignota.
Sahara spagnuolo (Genei Ali, 11-V-1944, leg. Mateu).
Apterogyna Mateui Giner Mari var. bicolor Giner Mari
Giner Mari J., Himenopteros del Sahara Espanol, « Eos »; Vol. XXI, 1945, p. 245.
6. Uguale alla forma tipica, salvo che ha di colore ferruginoso
anche lo scutello, il postscutello, il propodeo e il 1° (II) urite. Lungh. :
mm. 8.
2. Capo e torace, con antenne e zampe, nonchè il 1° (II) urite fer-
ruginosi: il resto dell'addome, nero. Pubescenza e scoltura come in A.
Mlokosewitzi Rad. 9 dalla quale si differenzia principalmente, secon-
do l’autore, per la striatura longitudinale del 3° (IV) urotergite molto
più fina e densa. Lungh.: mm. 7-8.
Sahara spagnuolo, località diverse (leg. Mateu e Giner Mari).
172 F. INVREA
Apterogyna Mickeli Giner Mari
Giner Mari J., Himenopteros del Sahara Espafiol, « Eos». Vol. XXI, 1945, pi
24/07 MORI
4. Corpo nero con antenne, palpi, mandibole, tegole, nervature.
alari, scutello, postscutello, propodeo, parte delle mesopleure, meta-
pleure, zampe e primi due segmenti del gastro di‘ colore ferruginoso
chiaro. Rade e corte frangie apicali bianche sui margini degli urotergiti,
spesso poco percepibili. Ocelli normali. 1° (II) urite, secondo quanto
appare dalla figura, piriforme, assai allungato; 2° (III) subtriangolare,
lateralmente arrotondato, alquanto più largo che lungo. Scoltura degli
urotergiti molto simile a quella della specie precedente, col 3° (IV)
finemente striato. Ali ialine con un debole tono gialliccio al centro.
Lungh.: mm. 8.
2. Ignota. i
Sahara spagnuolo (Ausert, leg. Giner Mari).
173
L. MASI
MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO
diretta dal prof. EDOARDO ZAVATTARI (1939)
HYMENOPTERA
CHALCIDOIDEA
La serie di Calcididi raccolti dalla Missione biologica Sagan-Omo
diretta dal Prof. Edoardo Zavattari, sebbene non contenga che 19 spe-
cie, porta un notevole contributo alla conoscenza degl'Imenotteri pa-
rassiti di quella regione. Delle specie di cui tratto in questo lavoro, dieci
sono nuove, una ha una nuova varietà. altre quattro rappresentano
nuovi generi.
Diagnosi preventive delle specie nuove furono già pubblicate nel
1943 nel Bollettino della Società Entomologica Italiana (vol. LXXV,
p. 65-68).
Gen. Plastochalcis (I) Masi
Masi, Boll. Soc. Ent. It.. LXXV, 1943, p. 65.
La specie descritta qui appresso, della quale ho fatto il tipo di
un nuovo genere, si distingue a prima vista dalle Brachymeria per le
gene molto piu lunghe e quasi dritte, essendo anche leggermente con-
cave, ed esse convergono notevolmente in basso verso il peristomio,
che è assai stretto, poichè misura trasversalmente circa la meta della
distanza delle orbite sulla linea oculare inferiore. Il capo, veduto di
fronte, si presenta simile ad un trapezio che abbia l’altezza all'incirca
uguale al maggiore dei suoi lati paralleli. Le antenne hanno il flagello
cilindrico, non ingrossato. Il collare del pronoto è molto breve e. vi-
sto di sopra, presenta i lati assai obliqui, non sinuosi. Il torace ha il
dorso largo in confronto della lunghezza; lo scudo non più lungo
della meta larghezza, misurata questa avanti alle tegule: lo scutello
non è quindi evidentemente più corto dello scudo. L'addome è piut-
tosto piccolo. La specie ricorda per diversi particolari morfologici le
(1) Nome derivato da plastos, simile nella conformazione, e Chalcis, nome
senza significato, proposto dal Fabricius.
174 L. MASI
Brachymeria del «gruppo marginata » di Waterston (genere Onco-
chalcis Cameron): come in queste, vi sono tre denti nella mandibola
destra, due nella sinistra.
Sebbene non sia noto il maschio, è lecito supporre che esso non
differisca dalla femmina nella forma del capo, e soprattutto nel carat-
tere delle gene. Il capo, veduto di fronte, ricorda quello della Steno-
chalcis quadridentata mihi (in: Contributo alla conoscenza dei Cal-
cididi orientali della sottof. Chalcidinae. Boll. Labor. Entom. Bolo-
gna, II, 1929, p. 127, fig. 1a) la quale ha pure le gene lunghe e
dritte, ma non vi è certamente tra i due generi alcuna affinità. Manca-
no le carene postorbitali.
I! frenulo delle ali posteriori ha due uncinetti ricurvi, all’estre-
mità della marginale, ed uno sinuoso, semieretto, e più debole, inse-
rito poco prima della meta del nervo marginale, ma non sulla lamina,
nella cellula costale. La scultura è piuttosto minuta.
Diagnosi del genere:
Capite, antice inspecto, trapeziiformi, genis conspicue elongatis,
rectis, versus peristomium angustum convergentibus, antennarum fla-
gello haud crasso, cylindrico; mandibula dexstra 3-dentata, sinisiru 2-
dentata; prothoracis collari valde abbreviato; thorace robusto; scuto
aeque longo ac dimidia thoracis latitudine ante tegulas et quam scu-
tello haud longiore; abdomine parvo. Specie tipica: Plastochalcis ste-
rogeneia mihi.
Plastochalcis stenogeneia (2) Masi
Masi. 1c. 1943) p. 65.
1 2, Mega, metà settembre 1939.
Femina. - Nigra, antennis concoloribus, femore tertii paris pe-
dum rubro; metathoracis alarum costa et his pedum partibus pallide
flavescentibus: femoribus anterioribus apice; tibiis anticis praeter um-
bram fusco-rufescentem lateris anterioris maculamque magnam. ni-
gram posterioris; tibis mediis praeter annulum nigrum partem 1/3
mediam occupantem; femorum posticorum spatio apicali pallido extus
haud amplo, intus etiam angustiore; tibiarum posticarum maculis
oblongis in latere posteriore, altera paullum post articulationem ba-
salem incipiente, altera 1/3 partem distalem fere totam occupan-
(2) Il nome specifico deriva da geneion, che significa il mento.
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 175
te; tarsis omnibus grisescente-ochraceis. Femora postica opaca. Ty-
pus: unicum in « Museo Civico di Genova ».
Capo, visto di fronte, piuttosto lungo, la sua lunghezza, com-
preso il labro superiore, 84/100 della larghezza; gene notevolmente
sviluppate, dritte e convergenti, estese per un tratto uguale circa ai 3/5
delle orbite; peristomio orlato e largo circa quanto la sua distanza dalia
linea oculare inferiore; spazio interorbitale poco più largo della lun-
ghezza delle orbite, uguale alla distanza tra la linea oculare inferiore
Fig. 1. - Plastochalcis stenogeneta Masi, 9 .
a capo di fronte - b antenna - c parte anteriore del torace, dal disopra -
d capo di profilo - e profilo dell'addome - f femore e tibia posteriori
ed il vertice; fossa antennale con i lati dritti, larga la metà dello spazio
interorbitale; centro dei toruli- su questa linea. Labro poco più largo
che lungo, a forma di trapezio, ma con gli angoli distali arrotondati,
a superficie assai minutamente reticolata (x 50) e con pochi punti pi-
liferi sparsi, superficiali. Distanza degli ocelli posteriori da ciascun oc-
chio uguale al loro maggior diametro ed uguale alla distanza dall’ocel-
lo anteriore. Mandibole piuttosto lunghe e strette, la destra munita di
ET
te ali ae
176 L. MASI
tre denti, la sinistra col dente esterno assai sporgente ed acuto. Super-
ficie del capo a scultura minuta, onde appare opaca. SEARS
Antenne divise in 11 articoli, ma risultanti, morfologicamente,
di 13, formate di scapo, pedicello, sette articoli del funicolo, un pri-
mo articolo della clava ben distinto; estremità della clava submembra-
nosa, scolorita (quasi interamente introflessa nell’esemplare essiccato):
scapo, pedicello e anello come di solito nelle Brachymeria; funicclo ci-
lindrico, piuttosto assottigliato. Lunghezza del flagello uguale a quella
del capo compreso il labro.
Torace robusto, veduto dal disopra più lungo che largo nella
proporzione di 4:3, con i lati del protorace convergenti ma non si-
nuosi, lo spigolo del collare limitato alle parti laterali e nòn o appena
sporgente. Lato posteriore dello scudo del mesotorace lungo la metà
del lato anteriore. Scutello semiellittico, poco più lungo che largo, non
intaccato all'apice, fornito di orlo ma non a margine laminare; di pro-
filo appena sporgente sul metanoto. Propodeo senza denti lateraii.
Ali anteriori col nervo postmarginale uguale a 2/5 del margi-
nale, lo stigmatico breve, circa 1/3 del postmarginale, non ingrossato.
Anche posteriori, sul lato esterno, con una scultura sottile. ru-
gosa, nell'aspetto quasi acicolate. Femore posteriore a superficie quasi
opaca per la fitta e minuta punteggiatura, con gl’interstizi dei punti
reticolati; fornito, sul lato ventrale, di un primo dente abbastanza
grande e robusto, un po’ ottuso, il 2° piccolo, i cinque successivi arro-
tondati, distanti fra loro circa quanto sono larghi alla base, il 4° e 5°
i più grandi, il 7°, 8° e 9 “connati e gradatamente meno sporgenti; su-
perficie interna senza tubercolo presso la base; tibia mediocremente ro-
busta, sperone tibiale gracile. Tarso con gli articoli 1-4 subeguali, il
5° una volta e mezzo più lungo del 4°; unghie piccole.
Addome piuttosto ristretto, di larghezza poco superiore a 7/10
di quella del torace (misurata avanti alle tegule) e lungo quanto il to-
race. Primo e secondo tergite subnitidi, con fitta e minuta punteggia-
tura; le parti laterali del primo tergite quasi lucide e leggermente co-
riacee, quelle del secondo, come nei tergiti successivi, impresse di punti
piliferi quasi contigui, separati da interstizi angusti reticolati; inoltre
la parte media dorsale del secondo, a circa 1/3 della lunghezza, con
pochi punti più grossi, irregolarmente disposti in senso trasversale;
parte media dorsale dei tergiti 3°-5° lucida; sesto tergite con le fossette
pilifere poco distinte, da 4 a 5 in serie longitudinale; ultimo tergite di
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO i 177
sopra carenato sulla linea mediana, dove è lungo poco più della metà
del precedente e poco più della sporgenza della terebra.
Lungh. 4 mm...
Brachymeria amenocles (Wialk.)
Chalcis amenocles. Walker, 1846, « List Hymen. Brit. Mus., Chalcid. », I, pag. 84.
Brachymeria amenocles? Masi, 1936, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. »; Genova, LIX,
Peunle2ai. È
Brachymeria amenocles Masi, 1939, « Hymenoptera Chalcididae, etc.» in: « Mis-
sione biologica [del Prof. E. Zavattari] nel paese dei Borana », Roma: R.
Wee. d Italia, “p.- 23.
2 22, 1 6, Mega, 10-15 settembre 1939.
E’ questa una delle specie più comuni e più diffuse nel continente
africano, notevolmlente varia in diversi caratteri morfologici, quali la
punteggiatura del dorso del torace, i denti dei lati del propodeo, la pro-
porzione delle parti della nervatura nelle ali anteriori, la punteggiatura
del femore posteriore, la scultura del penultimo tergite, nonchè diversi
caratteri di colorazione.
E’ rappresentata da forme molto simili nella regione orientale.
Brachymeria pseudamenocles Masi
Masi, 1. c., 1943; p. 65.
I 2, Asile, 26 giugno 1939.
Diagnosis. - Species Brachymeriae amenocli Walk. valde similis
et affinis, sed funiculi articulis omnibus maxime transversis; scutello
pulvinato huiusque margine apicali vix prominente utque fere integro;
propocei dentibus lateralibus parvis. obtusis; tibiis posticis apice quam
medio sesquilatioribus, praecipue distinguenda. Scapo et pedicellc fu-
sco-ferrugineis, pedum coxis nigris, femoribus tibiisque rufis et partim,
cum tegulis, albis, tarsis testaceis. Typus: unicum 2? in « Museo Ci-
vico di Genova ».
Femmina. - Nera, scapo e pedicello bruni ferruginei, lo scapo
(nell'es. tipico) senza macchia bianca, tendente più al bruno ferrugi-
neo nella metà prossimiale; zampe senza altre parti nere oltre le anche,
lo spigolo della tibia posteriore e i dentelli femorali, le anteriori e le
medie con i femori e le tibie rossicci.
Ocelli posteriori, visti di sopra, distanti dagli occhi non meno
che dall’ocello anteriore. Flagello antennale notevolmente ingrossato,
con articoli tutti fortemente trasversi, anche più di due volte più lar-
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 7
178 -L. MASI
ghi che lunghi, specialmente gli ultimi, il primo circa 1 volta e 1/2
pit largo che lungo. Dorso con fossette circolari discoste e intervalli
lucidi come in B. amenocles. Scutello a margine integro, di profilo
tanto lungo quanto alto, pulvinato, sporgente sul propodeo, perd sen-
za orlo laminare. Dente del propodeo poco marcato, non acuto. Zam-
pe posteriori col femore fornito internamente di tubercolo presso la
base, la tibia larga all'apice quasi il doppio che verso la metà. Penul-
timo tergite con fossette pilifere molto lontane fra loro e disposte in
tre serie; tutti i tergiti, eccetto il basale e l’apicale, reticolati. Lungh.
4,5 mm.
Questa Brachymeria ha una certa somiglianza con la B. Beccarii
mihi, però in quest'ultima-il margine apicale dello scutello è sporgente
ed evidentemente incavato, gli articoli del funicolo sono meno tra-
sversali, le antenne e le anche sono rossastre.
Brachymeria kassalensis Kirby
Var. scutellaris n.
yo Caschei:93 0.
Questo esemiplare si distingue dalla forma tipica della specie so-
prattutto per avere colorate in giallo le tegule e le parti delle zampe
che dovrebbero essere bianche, e per lo scutello non incavato al margi-
ne apicale, fornito su questo margine di una frangia continua (non
divisa in due parti). Inoltre la punteggiatura del 2° tergite, oltrepassan-
done la metà, si estende quasi per 2/3 della lunghezza. Le macchie
delle zampe anteriori e medie sono rossiccie pallide anzichè nere, sulle
tibie sono piccole e poco appariscenti.
E’ notevole il fatto che tutte queste variazioni di caratteri tipici
si riscontrano in uno stesso esemplare: tuttavia, non disponendo di
una serie di individui simili, non potrei affermare che si tratti di una
sottospecie.
Brachymeria megensis Masi
Masi, fc 1943, ps 66:
Mega, metà settembre, 1939.
Femina. - Species aspectu B. kassalensi Kirby similis, sed haud
affinis, ab ea valde differens mandibula dextra bidentata, femore po-
stico propter minutam sculpturam inter punctos piliferos opaco. Ni-
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO ; 179
gra, tegulis pedibusque praeter coxas flavo-sulfureis, femcribus anti-
cis atque mediis late rufo tinctis; tibiis anticis intus macula oblonga,
mediis macula parva fere obsoleta, etiam rufis, ornatis; pedum posti-
corum femore rubro, apice late sulfureo maculato, tibia basi ét late-
tibus rufescente, in margine exteriore nigro lineata; tarsis omnibus
pallide testaceis. Typus: unicum in « Museo Civico di Genova ».
Femmina. - Nera, tegule e parti chiare delle zampe color giallo
zolfo, femore posteriore di un rosso piuttosto cupo, tendente un po’
| al rosso testaceo; tibia posteriore rossiccia sui lati e nella superficie an-
teriore, lineata di nero sullo spigolo esterno; femori anteriori e medi
in gran parte rossicci, tibie anteriori con lunga macchia pure di questo
colore, le medie con piccola macchia sfumata; tarsi testacei chiari.
Proporzione della lunghezza del capo rispetto alla larghezza (dal
vertice al margine interno del labro) 69:100. Gene un poco più corte
e più oblique che nella B. kassalensis. Carena preorbitale non estesa
molto in alto, quasi obliterata avanti all'estremità inferiore dell’ orbita.
abbastanza distinta presso l'estremità superiore della carena delle gene.
Ocelli posteriori distanti dall'anteriore e dalle orbite approssimativa-
mente quanto il loro diametro. Epistoma con tubercolo lucido. Man-
dibola destra bidentata. Palpo mascellare con l'ultimo articolo dritto
sul lato esterno, il lato interno piegato ad angolo ottuso ai 2/5 della
sua lunghezza.
Protorace nella parte media dorsale breve e quasi tutto declive in
avanti. Scutello piuttosto largo e poco sporgente nella parte posteriore,
però tutto il lembo marginale ben sviluppato e all'apice appena legger-
mente concavo; frangia di peli lunghi, bianco-grigiastri, piuttosto ra-
di e disposti in serie continua, regolare. Interstizii delle fossette del
dorso opachi perchè scolpiti da un minuto reticolo di solchi.
Ali anteriori col nervo postmarginale lungo il doppio dello stig-
matico, questo con la clava poco ingrossata:
Femore posteriore con la larghezza uguale a 62/100 della lun-
ghezza, senza traccia di tubercolo interno, fornito di 13 dentelli com-
. preso il primo che è poco più grande del 3° e del 4°; superficie esterna
con doppia scultura, formata da un reticolo di solchi ben marcati, che
s'interpone ai punti piliferi. Anche posteriori senza tubercolo (nell’es.
unico) sul lato interno. |
Primo tergite addominale levigato, tutti i successivi a fondo evi-
dentemente coriaceo; il 2° con punti piliferi limitati al 1/3 prossimale
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180 L. MASI :
uella parte dorsale, alla meta prossimale nelle parti sublaterali; ultimo
tergite con punti piliferi non fitti ma sparsi e poco marcati come nella
zona pilifera dei tergiti precedenti, tuttavia in numero di 6-7 secundo
una linea longitudinale. Sterniti opachi per fittta scultura a reticolo,
di aspetto zigrinato; nella loro parte media sono sparsi dei punti pili- |
feri minuti, non profondi, onde risultano poco marcati; essi distano
l'uno dall’altro il doppio, o-il triplo, del loro diametro.
Lungh. 4,5 mm.
Fig. 2. - Brachymeria megensis Masi, ©.
a antenna - b capo di fronte --c apice dello scutello - d capo di profilo -
e femore e tibia posteriori - f mandibole viste di fronte. (Figure ad uguale ingran-
dimento, eccetto le mandibole, che sono due volte più ingrandite).
Sebbene la grossezza del dente interno della mandibola possa far
sospettare una anomalia dell'esemplare unico, cicè che vi sia fusione
di due denti, oppure che, essendo tale carattere normale, esso sia deri-
vato dalla miandibola tridentata che si osserva in specie affini, tutta-
Via, stando al fatto quale si presenta, considero la mandibola destra
come bidentata. Nonostante la conformazione delle mandibole, la spe-
cie megensis, per gli altri suoi caratteri, non puo essere messa a con-
fronto con la Brachymeria minuta (L.) o con la vicina (Walk.); non_
può ritenersi affine alla B. Fiskei Crawf., dalla quale differisce soprat-
tutto per il flagello antennale non ingrossato, nè tanto meno alla lugu-
bris Walk., dalla quale si distingue per molti caratteri morfologici. La
colorazione e l'aspetto generale farebbero credere, a prima vista, che si
tratti di una varietà della B. kassalensis Kirby, ma la mandibola destra
& CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO i 181
bidentata ed il femore posteriore con una scultura di fondo minuta-
mente e marcatamente reticolata, onde esso apparisce opaco, dimostrano
che si tratta di una specie ben distinta, appartenente ad un altro grup-
po: sebbene la maggiore affinità sia sempre con quelle specie che P.
Cameron distinse col nome di Oncochalcis. .
Brachymeria albicrus (Klug)
Una serie di esemiplari raccolti nel 1939 in diverse località (Asile, -
Caschei, Gondaraba) tra il 20-V e il 25-VI; inoltre 1 ® di Elolo rac-
colta 1°8-VIII.
Brachymeria Paolii Ms. var. albonigra Masi
Masi, Memor. Soc. Entom. Ital., VIII, 1929; p. 122-124 (Forma tipica).
Masi, Boll. Labor. Entom. agr. Portici, III, 1940, p. 262. (Forma tipica e var.
albonigra).
1 2, Mega, 1939.
Riassumendo i caratteri di questa Brachymeria in una tavola
analitica di un gruppo di specie, pubblicata nel Bollettino del Labora-
torio di Portici (I. c.), espressi il dubbio che la Brachymeria Bottegi,
da me descritta su di un esemplare unico maschio, potesse essere non
altro che il maschio della specie Paolii. Tuttavia anche adesso, avendo
ripreso in esame i diversi esemiplari di Brachymeria Paolii di cui di-
spongo, i quali sono 3 9 2 e.2 6 6, e l'unico della Brachymeria Bot-
tegi, ritengo che le due specie, per quanto somiglianti e naturalmente
affini, non siano identiche. Il maschio della specie Bottegi, quando se
ne osserva il capo di profilo, presenta il lato inferiore dello spazio ma-
lare un poco più lungo della distanza dall’estremita inferiore dell’ or-
bita all'angolo anteriore del detto spazio malare, mentre nella Bra-
chymeria Paolii queste due misure risultano uguali: il maschio di B.
Bottegi ha le tibiè anteriori e medie senza macchia nera, la tibia po-
steriore, sul lato esterno, colorata in nero solo lungo lo spigolo, men-
tre nei maschi dell’altra specie il nero si estende almeno fino alla meta
della larghezza della tibia; inoltre, nella B. Bottegi il dorso del torace
non ha gl’interstizi delle fossette reticolati, e la parte dorsale del primo
| tergite dell'addome è solo leggermente scolpita a reticolo, mentre nei
maschi di Brachymeria Paolii la scultura è ben evidente -quando la si
osserva con un ingrandimento di circa 50 diam.
5
182 L. MASI
Gli esemplari che ho avuti in esame, oltre i tipi delle due specie
e la femmiina di B. Paoli raccolta dal Prof. Zavattari a Mega, sono
1 9 e 2 & 4 raccolti dal Magg. G. Invrea, nel 1939, presso Gondar.
Subg. Neobrachymeria Masi |
Masi, Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, vol. LIII, 1929; p. 196.
Masi, Boll. Labor. Entom. Agraria, Portici, vol. III, 1940; p. 264.
A questo gruppo appartengono finora le due specie B. Confalo-
nierii mihi dell’oasi di Giarabub e della Palestina, e inornata mihi della
Somalia. Le considero come appartenenti ad un sottogenere non essen-
dovi nei maschi caratteri sufficienti per distinguerli da quelli delle forme
tipiche di Brachymeria.
Brachymeria (Neobr.) inornata Masi
Masi, Boll. Labor. Entom. Agraria, Portici, vol. III, 1940, p. 265-267; fig. IV-V.
1 ®, Mega, 15-IX-1939, leg. E. Zavattari.
Il Prof. G. Russo ottenne in Somalia numerosi dali di que-
sta specie dai frutti del suf-gin (Hibiscus dongolensis) infestati da
larve di Platyedra gossypiella.
Gen. Gerachalcis Schmied. (in litt.)
Mi servo di questa denominazione generica, che si trova sul car-
tello di un esemiplare del Museo di Berlino, proveniente dalla colle-
zione Schmiedeknecht; esemplare che l’illustre Imenotterologo eviden-
temente voleva descrivere come genere e specie nuovi, e pel quale pro-
poneva il nome di Cerachalcis fastuosa. Il genere corrisponde in parte
al Cratocentrus di Cameron, ed è molto affine all’ Acanthochalcis dello
stesso autore, ma per diverse ragioni che esposi in un lavoro monogra-
fico pubblicato negli Annali del Museo Civico di Genova (vol. LXII,
1944, pag. 112-139, I tav.) la denominazione di Cratocentrus non
si può adottare; ed inoltre nessuna delle tre specie descritte dal Ca-
meron potrebbe essere designata come tipo del genere, almeno che non
se ne avessero esemplari tipici da descrivere nuovamente. Alle Cera-
chalcis appartiene anche la Chalcis decorata di Klug (Symbolae phy-
sicae, Dec 4 834) Insect. Aa 7 405):
Solo della specie fastuosa, dell'Africa settentrionale, potei esami-
nare i due sessi; di un’altra, di Suakim, miancano esemplari femmine,
oes,
È My Hele di Aas ars a dra: da te n ey
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 183
e lo stesso è della specie raccolta dal Prof. Zavattari in Somalia, che
non posso definire, avendone solo un individuo maschio. Non sarà
inutile tuttavia che io indichi alcuni caratteri diagnostici di questo
esemplare maschio della Somalia, desumendoli dal confronto con gli
altri individui dello stesso sesso, che ho avuti in esame.
Cerachalcis sp.
Tigra Caschei, (1039.
Maschio. - Cornicoli del vertice a triangolo isoscele con base evi-
dentemente minore dell’altezza, gli apici distanti fra loro quanto l’al-
Fia, Gerachalcistsp. o.-
a femore e tibia di zampa posteriore - b parte superiore del capo, vista poste-
riormente - c capo dal disopra - d lo stesso di profilo, con parte del protorace -
e estremità dell'addome, dal disopra - f la stessa; di profilo - g -fiagello antennale.
(Tutte le figure ad uguale ingrandimento).
tezza dei cornicoli. Flagello antennale non ingrossato. Parte media
dorsale del pronoto con fossette grandi, che determinano un’area quasi
a forma di trapezio, stretta in avanti e limitata anteriormente da due
solchi; tali solchi dal margine anteriore del collare si estendono obli-
quamente all'indietro e all'infuori fino a metà del collare stesso, limi-
tando due spazi submediani a scultura minuta. Scultura dello scudo
del mesonoto molto minuta e densa, e molto .più minuta di quella
dello scutello, simile alla scultura dell’occipite. Nervo marginale lungo
be Te OU BET GOVERNI PIC pee ID ERI LO VERO PVI ae cee IENA
7 vp ea, = bi: “i th re sa
184 L. MASI
circa il doppio dello stigmatico. Porzione stilare dell'addome relativa-
mente lunga, l'ultimo tergite poco minore della lunghezza del seg-
mento basale, con i lati paralleli e non carenato sulla linea mediana.
Colore fondamentale nero; antenne grige rossastre, collare con l'area
trapezoidale mediana rosso-testacea; sfumature rossastre specialmente
sui lati del collare, sul disco della metapleura e sui lati del gastro. Femo-
re posteriore largamente colorato in rossastro lungo il lato anteriore
e il superiore; le altre parti delle zampe rosse testacee. Ali grigio-brune
giallastre, di colorito più intenso all'apice e lungo la linea radiale.
Lungh. 6 mm.
Questo esemplare somiglia per diversi caratteri alla femmina di
una specie che ho osservata, proveniente dal Mashonaland, tuttavia
non ho elementi sufficienti per ritenerlo identico specificamente.
Gen. Epitranus Walk. (3)
Epitranus clypealis Masi
?. Anacryptus sudanensis Ruschka, Denk. Akad. Wiss. Wien, 99, Bd. 1924.
Wikis Ih tp O15 os OGe
1 ®, Mega, 10-15 settembre 1939.
Diagnosis. - Saturate testaceo-rufa, dorsi suturis ac propodeo ni-
gricantibus. Caput thorace latius, antice visum transversum, vertice in-
ter ocellos posteriores depresso, labro lato, brevi, conchiformi, in medio
subcarinato, in margine crenulato. Flagellum 7/10 capitis latitudinis
aequans. subfusiforme. Propodei area media hexagonalis, antice fortius
constricta, areae quatuor prope marginem anteriorem propodei, id est
utraque submediana interior et utraque submediana exterior, triangu-
lares, lateribus incurvis terminatae. Femur posticum latitudine longius
proportione 65 :100, dente primo maiore, tribus ultimis quam me-
diis paullo minoribus; tibia in latere externo sulcis tenuibus 3-4 exa-
rata. Petiolus 3/5 abdominis aequans, superne carinula media, in 1/3
postico obliterata, insiructus. Urotergita lateribus fere ubique minute
et confertim punctulatis. Long. 6 mm.
Femmina. - Di un intenso colore testaceo rossastro, solo le zampe
anteriori e medie un poco più chiare e gli articoli 2-7 del funicolo ten-
(3) Per la denominazione di questo genere e per altre notizie si veda ciò che
ho scritto in « Descrizioni di Calcididi raccolti in Somalia dal Prof. G. Russo »
(Boli. Labor. Entom. Agraria, Portici, III, 1940, p. 267).
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 185
denti al giallo grigiastro; occhi, ocelli e propodeo neri; sfumatura ne-
ra intorno alla sutura fra lo scudo e il pronoto, sulle scapole presso il
solco scapolare, sul lato superiore delle anche posteriori presso la base,
e sul lato superiore del peduncolo. Ali scolorite, con nervatura bruna-
grigiastra.
_ Capo più largo del torace nella proporzione di 5:4, visto di fron-
te più largo che lungo nella proporzione di 4:3, col vertice moderata-
h
Fig. 4. - Epitranus clypealis Masi, 9.
a capo di fronte - b femore e tibia posteriori, dal lato interno - c propodeo
e parte del peduncolo - d capo di profilo - e estremità della nervatura dell’ala ante-
riore - f clipeo e parti adiacenti del capo a maggiore ingrandimento che in fig. a
- g capo visto di sopra - h parte dell’anca posteriore, femore, tibia in flessione.
(Fig. a, b. c, d, g, h tutte ad uguale ingrandimento).
mente rilevato, incavato fra gli ocelli. Ocelli posteriori ugualmente di-
stanti dagli occhi e dall’ocello anteriore. Faccia moderatamente conves-
sa di profilo. Labro largo poco più del doppio della sua lunghezza, ri-
levato e sporgente, crenulato al margine, con una carena mediana.
Flagello antennale più corto della larghezza del capo nella pro-
porzione di 7:10, leggermente fusiforme. Lunghezza massima del pe-
dicello uguale alla larghezza; anello quasi due volte più largo che
lungo; 1° articolo del funicolo leggermente troncato-conico, lungo
quanto la sua larghezza all'apice; 2° articolo quadrato, i successivi leg-
germente trasversi. Sensilli lineari mancanti su tutto il 1° articolo; sul
186 L. MASI
lato dorsale del 2° mancanti nel 1/3 prossimale, nel resto disposti in
due serie, in ciascuna delle quali se ne vedono circa dodici; nei quattro
articoli successivi la zona basale non ricoperta da sensilli diviene sem-
pre più angusta e alle due serie s'interpongono diversi sensilli a varie
distanze dalla base; nell'ultimo articolo e sul primo della clava le due
serie occupano tutta la superficie.
Dorso del torace con i punti più grossi a fondo evidentemente
granuloso, gl’intestizi sottilmente reticolati, eccetto che nello scutello,
dove presentano solo qua e là alcuni punti minuti e profondi; i punti
più grossi dello scudo gradatamente più grossi dalla parte anteriore
alla posteriore e distanti fra loro circa quanto il proprio diametro, ©
anche un poco più; quelli dello scutello uguali circa ai più grossi dello
scudo e quasi contigui. Solchi scapolari con una serie di fossette arro-
tondate contigue; solchi ascellari con fossette subrettangolari limitate
da tramezzi sottili trasverso-obliqui; tutte le fossette a fondo granu-
loso. Metanoto non rigonfiato a cercine. Propodeo con linee rilevate
che determinano areole in parte subtriangolari, in parte arrotondate;
solo l’areola mediana esagonale, ristretta nella sua metà anteriore, do-
ve i suoi lati anteriori esterni sono concavi in fuori e foggiati quasi a
quadrante di circolo; lato distale dell'areola mediana dritto, trasver-
sale, situato a 2/3 della lunghezza del propodeo; tanto le areole sub-
mediane contigue alla parte anteriore della mediana, come le subme-
diane esterne, sono triangolari, quasi ugualmente grandi e con i lati
curvilinei; le prime col fondo percorso nella parte anteriore da alcune
piccole carene longitudinali, le seconde col fondo scolpito da quattro
o cinque fossette arrotondate.
Nervo marginale dell'ala anteriore non piegato ad arco all’ estre-
mità; nervo stigmatico ristretto gradatamente verso l'apice.
Anche posteriori con punteggiatura piuttosto fitta, gli spazi in-
terposti minutamente, ma distintamente, reticolati. Femore posteriore
largo 65/100 della sua lunghezza, col dente anteriore robusto, ap-
pena più grande della sporgenza angolare della tibia, gli altri denti in
numero di 9; di essi il primo (cioè il 2°) poco minore del secondo,
questo, il terzo ed il quarto piuttosto grandi, gli ultimi poco, e gra-
datamente, più piccoli. Distanza fra l’apice del dente anteriore ed il
vertice dell'angolo della tibia alquanto minore della larghezza massi-
stile Sapte al ee eS eae li alee Sia Ae el eet as
Fey. x ar Vets
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO y 187
ma del femore. Tibia col lato esterno percorso da 2-4 sottili solchi, con-
tigui; la sporgenza angolare sfornita di dentelli; la doccia tarsale este-
sa da tale sporgenza fino all'apice.
Peduncolo uguale in lunghezza a circa 3/5 dell'addome, alquan-
to incurvato in basso all’estremità distale; visto di sopra, leggermente
fusiforme-troncato, con la maggiore larghezza uguale a 2/0 della lun-
ghezza; il lato superiore percorso medialmente da una carena sottile,
che si oblitera nel 1/3 posteriore ed è fiancheggiata da fossette super-
ficiali, irregolari; la superficie laterale con due carene longitudinali ol-
tre ai due spigoli, superiore e inferiore.
Addome, di profilo, con fitta e minuta punteggiatura, eccetto che
nella parte anteriore del grande tergite, dove essa manca, e nella parte
media laterale, dove i punti sono pochi e sparsi.
Lungh. 6 mm.
La descrizione, piuttosto lunga, dell’ Anacryptus sudanensis
Ruschka, contiene molte indicazioni di caratteri, le quali sono affatto
inutili per una diagnosi specifica, cosicchè, senza l'esame del tipo, non
è possibile identificare la specie. Tuttavia i pochi caratteri di valore
diagnostico indicati dall'A. corrispondono a quelli dell’es. che io ho
descritto, onde è probabile che le due specie siano sinonimi.
Dirhinus excavatus Dalm.
I
Dalman, Svensk. Vet. - Akad. Handl. XXXIX, 1818, Dae (0 Me dee o al 2,
fig. 1-6, J. c. XLI, 1820, tab. 7, fig. 9-12. - Analecta Entomologica, 1823;
p: 209, tab. 2, fig. G; 1-6.
Klug, Symbolae Physicae, dec. 4, 1834, Insecta, tav. XXXVII, fig. 14.
Masi, Eos, XXIII, 1947, p. 52-53; fig. 5.
3 ® 2, Mega, 10-15 settembre; 1 2 Caschei, 20 luglio 1939.
Rimane tuttora incerto quale sia la specie che Dalman denominò
excavatus, poichè il tipo, che non venne riesaminato, proveniva dalla
Sierra Leone; tuttavia gli autori determinarono come excavatus il
Dirhinus che si trova più frequente nell'Africa settentrionale. Dopo
il confronto di non pochi esemplari di diversa provenienza, posso af-
fermare che la specie estende il suo habitat non solo all’Eritrea, ma an-
che alla Somalia, come lo dimostrano gli esemplari raccolti dal Prof.
Zavattari, e probabilmente si trova in tutto il continente africano.
188 L. MASI
Dirhinoides wohlfahrtiae (Ferr.)
Dirhinus wohlfahrtiae, Ferrière, Bulletin Soc. Roy. Entomol. Egypte, 1935; pag.
3 05-35 085025
Dirhinoides wohlfahrtiae, Masi, Eos, XXIII, 1947; p. 51; fig. 4.
2 2 2, Mega, 10-15 settembre 1939.
Anche questa specie, descritta dapprima per l'Egitto, ha una
ampia diffusione, e ad essa vanno riferiti certamente i due esemplari
raccolti in Somalia dal Prof. Zavattari. Fu trovata anche a Cipro e
nello Yemen. E’ difficile distinguerla dal Dirhinoides pachycerus che
io descrissi dell'India.
Gen. Peltochalcidia Steffan
A questo genere, recentemente istituito dal Sig. J. R. Steffan
(Bull. Soc. Ent. Fr., 1948, p. 121-123) riferisco la specie della quale
pubblicai già la diagnosi preventiva (1. c., 1943) sotto il nome gene-
rico di Euchalcidia.
Peltochalcidia hirtella (Masi)
Euchalcidia hirtella, Masi, I. c.. 1943: p. 66.
1 2, Mega, ro-15 settembre, 1939.
Diagnosis. - Femina. Nigra, femoribus tibiisque anterioribus
spatio brevi apicali, tarsique omnibus, griseis rufescentibus; tibiis po-
sticis in 1/3 distali obscure testaceo-rufis; alarum disco leniter griseo-
favescente, nervo marginali fusco. Genarum carina vix distincta. Me-
sothoracis dorsum sculptura reticulata nulla vel certis partibus vix con-
spicienda, parcius punctata. Scutellum punctis in eius parie dimidia
distali fere ubique minori spatio remotis quam ipsorum diametro. Pro-
_ podei costae longitudinales percurrentes quattuor, costae submedianae
breves, at bene conspicuae et prope latus distale desinentes. Long.
4,5 mm.
Femmina. - Quasi interamente nera, antenne piuttosto bruno-
nere, assai scure; zampe anteriori e medie con l'estremità dei femori e
delle tibie, e i tarsi, di un grigio rossiccio; zampe posteriori con una
piccola macchia all’apice del femore, il 1/3 apicale della tibia e il tarso.
rossi testacei scuri; ali anteriori un po’ grigie, specialmente nel disco,
con nervature piuttosto pallide verso la base, nel resto bruno-nere;
tegule nere.
——
nr
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CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 189
Capo più lungo che largo nella proporzione di 90:85; lobo epi-
stomale alquanto più largo della distanza fra le radicole antennali,
quasi semicircolare, cioè sporgente un po’ meno della metà della sua
larghezza base. Capo di profilo largo 10/17 della lunghezza, con la
faccia piana; la tempia larga, a metà dell'orbita, circa 2/3 della lar-
ghezza di questa su tale livello. Orbita ovale. Carena genale rappresen-
tata da uno spigolo acuto, sottile, terminata in alto a breve distanza
dall'occhio, dal quale è separata da una doppia serie di punti contigui.
Fig. 5. - Peltochalcidia hirtella (Masi) 9.
a capo di fronte - b anca, femore e tibia del terzo paio di zampe - c apice
della mandibola destra - d capo di profilo, con lo scapo antennale e il pedicello,
(c) epistoma, (I) labrum - e antenna - f profilo del dorso e parti adiacenti. (Tutte
le figure allo stesso ingrandimento; eccetto fig. c).
Antenne molto assottigliate. Lunghezza del pedicello 26/100
dello scapo. Lunghezze riferite al pedicello = 100: per il 3° articolo
antennale (2° del flagello) 62,5, per il quarto 63,7, per il quinto 65,
per il decimo (primo della clava) 62,5; quarto articolo largo 1/3 della
sua lunghezza. I due ultimi articoli della clava fusi e lunghi nell’insie-
me quanto il pedicello.
Dorso del torace con punteggiatura piuttosto rada, con gli spazi
tra i punti piliferi non reticolati, o solo in qualche parte con una trac-
190 L. MASI
cia di reticolo. Punti sulla meta posteriore dello scutello più o meno
ravvicinati; margine scutellare semiellitico. Spigoli laterali del propo-
deo (tangenti esternamente agli stigmi) dritti, irregolarmente crenulati».
marcatamente convergenti; sei o sette alveoli trasversali tra lo stigma
e l'angolo posteriore, il quale è appena sporgente. Coste longitudinali
submediane (fra ciascuna mediana e ciascuna sublaterale) ben svilup-
pate e quasi percorrenti. Coste trasversali numerose, quelle tra le coste
longitudinali submiediane e le sublaterali distanti per uno spazio circa
la metà della loro larghezza. Area media quattro volte più lunga che
larga, ellittica, troncata alle estremità, con molte esigue coste trasver-
sali poco distinte. Parte posteriore del mesopetto lucida con punti mi-
nuti e assai discosti fra loro, quelli verso il mezzo in 4-5 su una linea
longitudinale. Mesopleura con gli spigoli ben marcati e con linee tra-
sversali numerose, quasi tutte ondulate, molto ravvicinate nel 1/4
superiore e in quello inferiore.
Larghezza massima del femore posteriore situata a metà della
lunghezza, della quale uguaglia i 5/8, ed uguale alla larghezza misu-
rata sulla linea del lobo prossimale, compreso il lobo stesso; poco mi-
nore sulla linea del lobo distale; lobo prossimale acuto, il distale ot-
tuso e arrotondato; margine fra i due lobi leggermente convesso; su-
petficie esterna con reticolo di solchi assai sottili, fornita di peli lun-
ghi e con punti piliferi distanti almeno la metà della lunghezza dei
peli più grandi. Tibia posteriore robusta, col lato anteriore piegato ad
angolo al 1/3 distale; superficie assai minutamente reticolata.
Addome con la parte dorsale del 1° tergite fortemente scolpita
ed opaca, con numerosi punti piliferi sparsi su fondo reticolato e con
zona marginale liscia; secondo tergite lucido, a scultura reticolata me-
no marcata e con punti piliferi sparsi, più grossi, col fonde a rosetta;
terzo tergite levigato, eccetto che presso il margine distale, dove la su-
perficie è un po’ reticolata e con punti irregolarmente disposti su tre
linee. Ultimo sternite (VII) con punti assai minuti, disposti presso
la linea mediana.
Lungh. 4,5 mm.
La figura d, che rappresenta il capo di profilo, mostra la posi-
zione del labrum, che è piccolo, triangolare, ed è disposto quasi oriz-
zontalmente dietro al clipeo. Le mandibole sono spostate all'indietro
ed hanno uno spigolo ben marcato lungo il lato esterno; la loro su-
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 191
perficie esterna è percorsa da coste oblique che divergono dalla base
della mandibola e terminano a distanza dai denti.
Gen. Eurytomarius Masi (emendatum)
. Eurytomaria Masi, |. c., 1943: p. 66.
La specie di cui segue la descrizione, rappresentata, sfortunata-
mente, dal solo esemplare femmina, si distingue dalle Eurytoma per
l'addome disposto molto obliquamente rispetto all’asse maggiore del
torace, come nelle Aximopsis, ed inoltre per il nervo marginale cortis-
simo, non più di due volte più lungo che largo, non ispessito, uguale
circa alla metà dello stigmiatico, e per la fronte concava, limitata late-
ralmente da carene preorbitali ben rilevate, ricongiunte sul vertice in
una carena trasversale: il che ricorda certi Haltichellini (Antrocepha-
lus). Sebbene il genere Furytoma, nella moltitudine delle specie che gli
si attribuisccono attualmente, comprenda ancora forme molto diverse
nei loro caratteri, mi è parso conveniente di istituire un genere nuovo,
del quale si può formulare la diagnosi come segue:
Genus Eurytomiae et Aximopsidi quemadmodum simile; facie
concava, ad latera cristis praeorbitalibus prominulis limitata; scrobe
‘antennali profunda, super torulos angustiore et marginibus parallelis
terminata, in eius superiore parte arcum fingente et ocello anteriori fere.
contigua, ocello hoc a posterioribus. costa transversa verticis separato;
untennarum funiculo 5-articulato; collaris margine etiam in medio
dorso continuo; proalarum nervo ‘marginali brevissimo; abdominis
petiolo in feminis longo, gastro compresso-ovato, oblique deorsum de-
flexo, antrorsum convexo-prominente. Mas ignotus. Species typica
guae sequitur, Eu. aximioides.
Eurytomarius aximoides Masi
Masi, |. c., 1943; p. 66.
I 9, Banno, 5 maggio 1939.
Diagnosis. - Femina. Nigra, antennarum scapo et flagelli articulis
primis, pedicello nigro excepto, testaceo-rufis, articulis reliquis griseo-
fuscis, femoribus apice brevi spatio tibiisque fere totis etiam testaceo
tufis, tibiarum basi et apice pallidis, tarsis omnibus albidis, alis fere
vitreis, nervis flavo-griseis. Antennae pedicello brevi, funiculi articulis
cylindricis, primo quater latitudine longiore, quinto 2/3 primi longi-
192 L. MASI
tudinis aequante eoque paullum crassiore; clava longitudinem articuli
secundi paullum superante. Proalae nervo marginali bis latitudine sua
longiore, stigmatico 4/5 postmarginalis. Propodeum medio depressum
et sulcatum. Coxae posticae breves, superne compresso-marginatae.
Petiolus coxis posticis longior, superne planus. Abdomen deorsum de-
flexum, ovatum, modice compressum, parte anteriore ultra petioli arti-
culationem prominente, tergito quarto fere toto reticulato-punctato.
Long. 4 mm. Mas ignotus.
Femmina. - Nera, antenne con lo scapo e i primi articoli del fu- .
nicolo rossi testacei, col pedicello nero, .il flagello gradatamente più
scuro verso l'estremità, negli ultimi articoli e nella clava bruno chiaro;
apice dei femori e gran parte delle tibie pure di un rosso testaceo; base
e apice delle tibie e tutti i tarsi biancastri; ali limpide con nervatura di
un giallo grigiastro pallido. Peli bianchi.
Capo più largo del protorace nella proporzione di 100:73. Fac-
cia lunga 4/5 della larghezza; linea oculare inferiore a 3/5 della lun-
ghezza contando dal vertice; gene leggermente convesse, inclinate di
circa 45°; fronte concava, limitata sui lati da carene preorbitali spor-
genti, le quali si ricongiungono sul vertice con uno spigolo trasversale
che separa l’ocello anteriore dai posteriori; fossa antennale brusca-
mente ristretta al disopra dei toruli e limitata da margini paralleli,
acuti, rilevati, che si ricongiungono in alto ad arco semicircolare poco
al di sotto dell’ocello anteriore, e divisa inferiormente, fra i toruli. da
un rilievo a forma di lancia stretta e con margini rialzati, acuti, for-
nito di minuti peli a disposizione pennata. Capo di profilo ovale, lar-
go 5/8 della lunghezza. Gene e tempie con orlo sporgente, le gene
separate dalla faccia da uno spigolo ottuso, che nella parte superiore
prende l'apparenza di una sottile carena; da questo spigolo deriva la
carena postorbitale, che segue molto da vicino il limite dell’ occhio; la
carena preorbitale, più rilevata e più discosta dall'occhio, non ha ori-
gine in basso (nell’es. unico) direttamente dallo spigolo, ma presso di
esso e a distanza circa tre volte maggiore di quella dell’ origine della
carena postorbitale. Nella metà inferiore delle gene la punteggiatura è
sostituita gradatamente da una minuta scultura zigrinata, distinta a
50 diam.
Scapo cilindrico, leggermente incurvato. Pedicello poco più lungo
che largo, quasi a forma di cono breve, e più fortemente ristretto
alla base; articoli del funicolo cilindrici, il 1° circa tre volte, il 2° due
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 193
volte piu lungo che largo, l’ultimo (5°) uguale a 2/3 del primo e po-
co piu largo; clava poco piu lunga del 2° articolo del funicolo. Sensilli
lineari numerosi, regolarmente disposti in tre serie trasversali sui 3°
e 4° articolo, sul 5° in due serie, ma non regolarmente; sulla clava di-
sposti in quattro serie.
Fig. 6. - Eurytomartus aximoides Masi, 9.
a capo, dal disopra, e parte del pronoto - b antenna - c nervatura dell'ala ante-
riore - d profilo dell'addome, col margine del propodeo e l’anca posteriore - e primi
cinque articoli dell'antenna - f propodeo e parti adiacenti - g capo e protorace
di profilo. (Tutte le figure ugualmente ingrandite, eccetto fig. c).
Protorace, visto di sopra, lungo sui lati 3/7 della sua larghezza;
i lati convessi, a curvatura regolare. Collare distintamente miarginato
anche nella parte media. Scutello lungo circa quanto lo scudo, mar-
catamente ristretto verso l'apice, regolarmente punteggiato-alveolato.
Ascelle con la parte dorsale punteggiata-alveolata, nella parte dorso-
laterale, che è disposta quasi perpendicolarmente, con minuta scultura
reticolata, tuttavia ben distinta con più di 50 diam. Limite della parte
laterale del mesonoto al disopra della tegula e della radicola alare, se-
gnato da un margine rettilineo, obliquo. Dorsello con una fossa me-
diana subquadrangolare distintamente marginata. Propodeo con due
. coste longitudinali submediane, le quali hanno origine ciascuna da un
grosso alveolo triangolare situato sul margine anteriore; tali coste li-
mitano un’area media quasi tanto larga quanto lunga, che è divisa da
un solco longitudinale in due metà declivi verso la linea media, ed
hanno la superficie subnitida, scolpita da minute rugosità leggermente
194 L. MASI
oblique. Una costa poco appariscente, formata dai margini di punti
piliferi, ha origine presso lo stigma e si estende ad arco terminando in
un piccolo dente arrotondato, simile a quello in cui termina il mar-
gine laterale del propodeo (4). Lo spazio fra l’area media e la costa
longitudinale che rasenta lo stigma, è scolpito ad alveoli piuttosto
grossi, poligonali, contigui; fra questo spazio e la linea laterale del
propodeo la superficie presenta alveoli più piccoli, che divengono gra-
datamente meno marcati procedendo verso la parte posteriore inferiore.
Parte anteriore della mesopleura con due coste oblique dall’alto
in basso, lunghe circa quanto il lato anteriore del presterno, e poce di-
scoste l'una dall’altra, delle quali l’anteriore forma lo spigolo della
concavita che accoglie l’anca del primo paio di zampe. Presterno (del
mesotorace) piuttosto grande, a margini evidenti, di forma triangola-
re, col lato posteriore leggermente concavo.
Ali anteriori appena più lunghe di 1 volta e 1/2 la lunghezza
del dorso del torace (12:19); cellula costale larga, con numerose pic-
cole setole sparse su tutta la superficie; margine alare senza frangia;
prestigma (nervo ascendente) una volta e 1/2 più lungo del nervo
stigmatico; marginale brevissimo, due volte più lungo che largo; post-
marginale poco più lungo dello stigmatico e poco più del doppio del
marginale; proporzione fra queste parti della nervatura: prostigma
30, marginale 11,5, postmarginale 24, stigmiatico 20.
Anche posteriori piuttosto corte, poco più lunghe che alte, com-
presso-carenate superiormente, con uno spigolo laterale che separa la
superficie ventrale punteggiata-alveolata, dalla superficie esterna che
è minutamente punteggiata-reticolata. Femore e tibia con peli corti.
Peduncolo lungo poco più delle anche posteriori e circa 4/5 del
vropodeo, quasi opaco per una minutissima scultura rugosa-striata, de-
rivata da sottili rughe longitudinali, distinte a 50 diam.: superficie
dorsale piana, terminata lateralmente da due spigoli quasi paralleli, e
anteriormente in un piccolo lobo semicircolare, che, visto di profilo,
apparisce come una punta acuta diretta in avanti e un po’ in alto.
Addome lungo circa quanto il torace, di forma ovata, modera-
tamiente compresso sui lati, disposto obliquamente rispetto al pedun-
colo e al dorso del torace; con la maggiore altezza in corrispondenza
al margine distale del 3° segmento, l’apice non prolungato a punta
(4) Questi dentelli si vedono bene osservando il torace lateralmente e obliqua
mente dalla parte anteriore verso la posteriore.
Se he.
ead oe ey E i ee aan a oy ee 'g
“ Regie iau, set, eros oe 7 na
ae Vie }
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 195
acuta, la parte dorsale molto convessa, formata dal tergite basale. In-
serzione del peduncolo sull'addome nel lato ventrale in corrispondenza
di una linea perpendicolare all'asse maggiore dell'addome stesso con-
dotta per il margine del secondo tergite. Primo tergite, poco distante
dal suo margine posteriore, con una stretta zona opaca, minutamente
e fittamente punteggiata; nel secondo segmento la zona punteggiata
occupa circa 2/3 della larghezza, lasciando uno spazio anteriore ed
uno posteriore levigati, approssimativamente uguali; la zona punteg-
giata del segmento successivo occupa il 1/3 medio e quasi tutto il 1/3
posteriore; la punteggiatura del quarto segmento si estende a quasi
tutta la superficie, divenendo gradatamente più rada in avanti verso
il margine del terzo; i segmenti quinto e sesto sono interamente pun-
teggiati ed opachi.
Lungh. circa 4 mm.
Gen. Paradecatoma Masi Î
Masi, l. c., 1943; p. 67.
Diagnosi del genere:
Femina differt a Decatoma antennarum funiculo 6-articulato,
propodeo amplo fere perpendiculari, abdominis petiolo brevissimo.
Mas ignotus. Species typica: Paradecatoma bannensis Masi.
I tre caratteri indicati nella diagnosi distinguono nettamente dalle.
Decatoma la specie di cui segue qui la descrizione, sebbene si tratti di
una forma che col genere Decatoma ha un’affinita evidente. Il maschio
della specie non è stato raccolto, ma si può supporre che anche in esso
il numero degli articoli del funicolo sia di sei, e quindi le antenne di 12
articoli, e che il peduncolo dell'addome, se pure più sviluppato che
nella femmina, non oltrepassi le anche posteriori.
Paradecatomia bannensis Masi
Masi, l. c., 1943, p. 67.
2 2 2, Banno, 5 e 10 maggio 1939.
Femina. - Corpore colore vario, partim obscure testaceo-rufo,
partim nigro-fusco, capite saltem in vertice et thoracis dorso nigro-
fuscis; antennarum pedicello nigro; pedibus rufescentibus, tibiis apice
tarsisque albidis; proalis limpidis, nervo marginali et macula subqua-
drata huic contigua, medium non attingente, flavo-fuscis. Caput su-
196 L. MASI
perne inspectum fere semicirculum fingens. Funiculi articulus primus
bis latitudine longior, sextus aeque longus atque latus; clava articulis
duobus praecendentibus itemque primo aequilonga. Propodeum sub-
planum, crasse reticulatum, carinis duabus submedianis. tenuibus, mo-
dice deorsum convergentibus. Nervi marginalis latitudo 3/4 longitu-
dinis et nervum postmarginalem aequans. Tibiae posticae spinis 6-7
in latere posteriore seriatis, ibique setis longiusculis occultatis, muni-
tae. Petiolus fere iransversus; abdomen ovatum, paullo angustius
quam altius, fere ubique confertim punctatum, tergitis tertio quarto-
que in dorso subaequilongis. Corporis long. 4,5 mm.
Colorito fondamentale rosso testaceo scuro, più o meno sosti-
tuito in diverse parti da colore bruno o bruno nero. In un esemplare
sono bruni: la parte superiore della fronte, il vertice e l’occipite, eccet-
tuati due tratti rossicci fra gli ocelli posteriori e gli occhi, il lato dor-
sale dello scapo ed il pedicello, tre fascie larghe longitudinali sul pro-
noto e quasi tutto il dorso del mesotorace, essendo colorati in rosso
lo scudo presso i solchi scapolari e lo scutello verso i lati; inoltre sono
bruni l’area del propodeo fra le due carene longitudinali, la porzione
anteriore della mesopleura, il 1° e 2° tergite presso il margine distale,
il 3° e 4° in più della loro metà posteriore. Altro esemplare con mag-
giore estensione del bruno-nero: dorso del torace senza parti rosse, ad-
dome col rosso limitato a zone laterali e all'ultimo segmento. Zampe
del 1° e 3° paio con le anche scure, i femori con fascia scura sul lato
esterno, i ginocchi e le estremità delle tibie e tutti i tarsi biancastri;
speroni della tibia posteriore bruni all’apice. Ali limpide, con nerva-
tura giallo-grigia, le anteriori col nervo marginale bruno, accompa-
gnato da una macchia giallo-bruna subquadrangolare, che non arriva
alla metà della larghezza dell’ala e presenta l'angolo posteriore interno
sporgente e prolungato verso la cellula basale.
Capo, visto di fronte, poco più largo che lungo, con la linea
oculare inferiore a 5/7 della lunghezza, le orbite leggermente diver-
genti in basso, i toruli alla metà della faccia, la fossa antennale pro-
fonda, striata trasversalmente e con margini dritti, acuti, moderata-
mente convergenti, distanti fra loro quanto distano dagli occhi. Ocello
anteriore situato al limite della fossa antennale e poco più in avanti
degli ocelli posteriori, i quali distano fra di loro 1 volta e 1/3 più che
dalle orbite. Forma del capo dal disopra quasi semicircolare; rapporto
della lunghezza alla larghezza = 45:84, lunghezza uguale a quella
eres eS ee I
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 197
del pronoto, larghezza maggiore del pronoto come 11:10; orbite con-
vergenti in avanti. Capo di profilo ovale, largo 3/5 della lunghezza;
diametro trasversale dell’orbita 5/9 del diametro longitudinale; tem-
pie e gene a margine acuto, le gene lucide, subito al di sotto dell'occhio
anche più levigate, inferiormente con minuta striatura verticale ed al-
cuni punti sparsi, in alto e posteriormente con alcune strie irregolari.
Fig. 7. - Paradecatoma bannensis Masi. 9.
a capo e protorace dal di sopra - b pedicello, anello e primo articolo del funi-
colo - c flagello - d profilo dello scutello e del propodeo: ms parte del mescnoto,
t tegula, pr propodeo - e parte anteriore-discale di ala anteriore - f capo di fronte
- g lo stesso di profilo. (Fig. b. e, più ingrandite, le altre allo stesso ingrandimento).
Punti piliferi della faccia disposti su linee divergenti al di sotto della
linea oculare, in 6-7 serie parallele tra 1a fossa antennale e ciascuna ca-
rena preorbitale. Carene preorbitali moderatamente rilevate ma ben de-
finite e continue fino alla linea oculare inferiore. Punti piliferi della
faccia disposti, al disotto della linea oculare, su linee divergenti dal cli-
peo, e tra la fossa antennale e ciascuna carena orbitale disposte in 6-7
serie parallele. Sul vertice, fra gli ocelli posteriori e le orbite, la pun-
teggiatura è interrotta in ciascun lato da uno spazio trasversale, di-
stinto per la scultura minutamente zigrinata.
Scapo antennale, di profilo, a lati paralleli e ristretto quasi bru-
scamente all'apice, onde appare quasi carenato; pedicello poco più
lungo che largo; anello evidentemente conico-troncato; 1° articolo del
funicolo due volte più lungo che largo all'estremità, con i sensilli li-
198 L. MASI
neari disposti irregolarmente in tre serie, ma più radi verso la base; 2°
articolo lungo 3/4 del primo e un poco più largo, con sensilli in due
serie, come nei successivi; ultimo articolo tanto largo quanto lungo,
poco più largo del primo; clava lunga poco più del doppio dell’arti-
colo precedente e del primo del funicolo, con sensilli disposti non tego-
larmente su tre serie trasversali.
Dorso del protorace e del mesotorace a punteggiatura ombelicata
regolare. Dorsello diviso in una zona inferiore angusta, formata da
una serie di alveoli quadrangolari, e una porzione superiore trapezoi-
de col lato maggiore in basso; la superficie di questa porzione supe-
riore è fittamente punteggiata ed ha verso il mezze alcune linee rile-
vate che limitano un piccolo spazio a losanga, il quale s’intercala nel
lato inferiore del trapezoide. Propodeo, osservando il torace dal diso-
pra, visibile solo ai lati dello scutello con le sue parti laterali, che sono
rigonfiate e sporgenti; con la superficie dorsale quasi piana e quasi
uniformemente scolpita a reticolo con maglie per lo più quadrango-
iari e a fondo miinutamente zigrinato: parte delle linee rilevate che
formano il reticolo si riuniscono a formare due carene submediane
dritte e leggermente convergenti in basso, che solo presso il lato poste-
riore del propodeo sono un po’ divergenti: esse limitano un'area me-
diana che ha il lato superiore leggermente convesso in alto, e da questa
derivano due coste le quali sono dirette obliqualmente verso ciascun
angolo posteriore esterno del propodeo, ma si confondono e si perdono
sul reticolo di linee rilevate. Epipleure del pronoto con superficie sub-
nitida per una minuta scultura reticolata, limitate superiormente da
un orlo rilevato e acuto, fortemente curvato ad arco concavo in alto.
Presterno del mesotorace piccolo e quasi nascosto; depressione al di
dietro delle anche anteriori leggermente concava; mesopleura divisa
da coste verticali in tre parti quasi ugualmente lunghe, delle quali la
anteriore a punteggiatura grossa, eccetto che in alto dove è quasi li-
scia, la media attraversata da una diecina di coste trasversali un po’
irregolari e ondulate e in basso fittamente e minutamente punteggiata,
la posteriore punteggiata fra minute strie trasversali.
Ali anteriori col nervo marginale notevolmente ispessito, largo
distalmente 3/4 della lunghezza, cioè approssimativamente quanto la
lunghezza del nervo postmarginale; quest'ultimo a limite incerto, ri-
stretto gradatamente verso l’estremità; nervo stigmatico formato da
una clava quasi sessile, poco più corta della larghezza del marginale,
L. MASI 199
con le estremita prossimale e distale ristrette, il lato posteriore con-
vesso. Subcosta piegata ad angolo all’origine del prestigma (nervo
ascendente), il quale è rettilineo. Cellula costale mediocremente larga,
1/15 della sua lunghezza. Parte basale dell'ala quasi interamente pri-
| va di setole fin sotto al prestigma, eccetto alcune setole al disotto di
questo, 3 o 4 sulla linea del nervo basale ed altre sparse nella seconda
meta della cellula costale; margine alare glabro, eccetto la parte distale
del lato posteriore dell'ala, che ha una serie di minutissime setole
(x 70). Ali posteriori con la cellula costale estesa agli uncinetti e con
la frangia marginale corta.
Tibia posteriore con lo sperone interno lungo il doppio del-
l'esterno, fornita di miolte setole rigide, le quali sono circa due volte
più lunghe sul lato posteriore ed occultano una serie di 6 0 7 spine.
Peduncolo molto corto. Addome, visto dal disopra, quasi retti-
lineo, essendo un poco più ristretto verso l'estremità posteriore ove ter.
mina ad angolo acuto; margini dei segmenti quasi dritti, quello del
3° leggermente concavo in avanti, quello del 4° leggermente sinuoso;
3° segmento lungo quanto l'insieme dei due primi ed uguale al 4°, il
5° uguale al 2°. Superficie dei tergiti, visti sopra, fittamente e minu-
tamente punteggiata: la punteggiatura del 4° e 5° più marcata e un
poco più grossa di quella del 3°; 2° tergite levigato verso il margine
distale; 5° e 6° con fossette pilifere affatto superficiali, sparse e distin-
guibili solo a luce obliqua sul fondo punteggiato. Addome di profilo
quasi ovale, essendo il lato inferiore poco incurvato; la maggiore al-
tezza uguale ai 65/100 della lunghezza; il margine del 1° e 2° ter-
gite quasi perpendicolari, gli altri molto obliqui.
Lungh. 4,5 mm.
Gen. Eupelmus Dalm.
Poche specie di questo genere sono state descritte finora per la
regione etiopica. Il Prof. F. Silvestri fece conoscere nel 1914-15, nel
Bollettino del Laborat. di Zool. gen. e agr. di Portici, l’Fupelmus afer,
il saissetiae e lo spermophilus, dell’Eritrea; nel 1917 io descrissi, in_
Novitates Zoologicae, l’Eupelmus malgascius delle Secelle; nel 1922
Waterston, nei Proceedings della Zoological Society di Londra, sotto
il nome di Eupelmus urichi, pubblicò la descrizione del maschio di
una specie proveniente dall'isola San Thomé, la quale mi sembra da
riferirsi piuttosto al genere Anastus; infine Ferrière pubblicò nel
200 : L. MASI NS ree
1922 un Eupelmus sudanensis, nell Agronomie Coloniale di Veys-
sire et Mimeur. Una nuova specie è descritta qui appresso; di essa è
nota soltanto la femmina.
Ritengo che il genere Eupelmus non sia nella regione etiopica così
ricco. di specie come si presenta nella fauna paleartica: infatti sono
state descritte per tale regione una quarantina di specie di Eupelminae,
in gran parte studiate dal Ferrière, ma prevalgono nella serie quelle dei
generi Anastatoidea, Metapelma e Neanastatus.
Eupelmus calopterus Masi
Masi, 1. cè 1943: p. 67.
1 9, Caschei, 18 luglio 1939.
Diagnosis. - Femina. Nigra, facie infra lineam antennalem, ge-
nis, temporibus, itemque parte dimidia anteriore mesopleurarum vi-
ridi-aureis; prothorace parteque anteriore mesopleurae viridi-cyaneis;
metapleura violacea; pedibus fuscis, femore tibiaque secundi paris
ochraceo-rufis, tarsis omnibus rufescente-griseis; proalis fuscescentibus.
in parte dimidia distali cellulae basalis fascia alba transversa ornatis;
subcosta longe nigro-setosa; alis posterioribus griseis; terebra in 1/3
media flavo-ochracea, in 1/3 basali nigra, in 1/3 apicali dilute griseo-
fusca; setis super dorsum mesothoracis sparsis, albis. Antennae pedi-
cello ter longiore quam latiore, funiculi articulis 1. et 2. cylindraceis.
fere bis latitudine longioribus, quattuor ultimis crassioribus, 6. atque
7. vix elongatis; clava articulum praecedentem sesquisuperante. Scu-
tellum, sicut reliquum mesothoracis dorsum atque pronotum, dense
et minutissime punctulatum, parte postica lata et margine leniter con-
vexo terminata. Mesothoracis praesternum sat crasse reticulatum, epi-
sternum longe setosum, mesopleura (proprie: epimerum) minute et
dense punctulata. Proalae confertim pubescentes, nervo stigmatico le-
niter curvato, quam postmarginali paullum longiore. Tarsus secundi
paris dentibus 15 in utraque serie articuli primi instructus, articulus
secundus dentibus senis, tertius ternis. Terebrae valvae longitudinem
tibiae posticae paullo superantes (proportione 6:5). Long. 2 mm.
Mas ignotus.
Colore del corpo prevalente nero, le parti di questo colore dotate
di qualche leggerissimo riflesso di varia tinta: gene e tempie verde sme-
raldo; parte della faccia al disotto della linea antennale, seconda metà
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 201
della mesopleura e anche posteriori di un bel verde dorato, in alcuni
punti con riflessi porporini; protorace e prima meta della mesopleura
azzurrognoli; parte della faccia sopra la linea antennale, vertice del
capo e propodeo scuri, con leggero riflesso violaceo; metapleura di un
violaceo intenso; scapo delle antenne giallo scuro rossiccio, - flagello
Fig. 8. - Eupelmus calopterus Masi. 9.
a capo visto di fronte - b ala anteriore (le parti scure sono indicate solo verso
la base) - c estremità della terebra - d antenna - e terebra, dall’apice dell'addome;
valva a dal lato esterno, l'altra dall'interno - f capo di profilo. (Figure ad uguale
ingrandimento, eccetto la fig. c).
bruno-nero, con qualche iridescenza sul pedicello; palpi pallidi; zampe
anteriori e posteriori brune, le anteriori con le anche ad iridescenza
rossa violacea, le posteriori con la tibia gradatamente più pallida verso
l'apice, che è di color nocciuola; zampe intermedie gialle scure rossic-
cie con sfumatura nerastra che occupa il ginocchio e si prolunga sul
lato posteriore della tibia; tarsi delle tre paia di zampe grigi rossastri,
quelli del primo paio col metatarso chiaro all'estremità, quelli del se-
condo con numerosi dentelli bruni scuri. Terebra nel 1/3 medio gialla
ccracea, nel basale nera, nell’apice bruna. Ali anteriori brune grigia-
stre, gradatamente meno scure verso l'apice, e più scure verso la base,
con una fascia bianca ben distinta e delimitata, che le attraversa a poca
distanza dalla base ed occupa in larghezza la seconda metà della cellula
basale; nervatura bruna. Ali posteriori grigiastre. Quasi tutti i peli
. sul corpo e sulle appendici, e le setole laminari, bianchi.
202 L. MASI
Capo, visto anteriormente, più largo che lungo nella proporzio-
ne di 9:11, con la linea antennale a metà distanza fra il margine del
clipeo e la linea oculare inferiore; visto obliquamente di sopra, con la
larghezza della fronte, misurata sulla linea dell’ocello medio, poco
maggiore della sporgenza di un occhio. Fronte e vertice con punti pi-
liferi più grossi, sparsi, ma superficiali e poco distinti sul fondo di
aspetto reticolato-zigrinato. Solco delle gene bene evidente.
Flagello antennale ingrossato dopo il 5° articolo: col pedicello
tre volte più lungo della sua larghezza all'apice; l'anello quasi qua--
drato, i due articoli successivi cilindrici e quasi due volte più lunghi
che larghi, il terzo appena più lungo del precedente, leggermente co-
nico; gli articoli rimanenti del funicolo pure cilindrici, più lunghi che
larghi nella proporzione di 5:4; la clava una volta e 1/2 più lunga
della preclava.
Mesonoto poco più largo che lungo (6:5) con gli spigoli lon-
gitudinali molto ottusi e arrotondati, l’area mediana compresa fra di
essi larga 7/10 della lunghezza, la scultura della superficie uniforme,
ben visibile a 50 diam., minutamente e densamente punteggiata-reti-
colata. Nell’es. essiccato due larghi solchi convergono verso i 2/3 della
lunghezza, dove si uniscono a due altri, molto più obliqui, che vanno
verso gli angoli posteriori esterni dell’area mediana. Scutello piuttosto
largo, terminato posteriormente con un margine leggermente conves-
so; la superficie, comiprese le ascelle, minutamente punteggiata come
sullo scudo, sparsa di setole appiattite, lanceolate, bianche. Solchi ascei-
lari distanti anteriormente 1/3 della larghezza di un’ascella. Lati del
propodeo con peli piuttosto lunghi, bianchi, sparsi. Presterno (del me-
sotorace) scolpito a maglie grosse, subovali o subquadrangolari, for-
mate da un reticolo di linee rilevate; episterno reticolato-squamoso,
con grossi peli bianchi; mesopleura con punteggiatura densa, nella me-
tà anteriore simile a quella del pronoto, nella metà posteriore appena
più grande.
Ali anteriori col nervo postmarginale un poco più corto dello
stigmatico, questo poco più di 2/5 del marginale, leggermente incur-
vato e terminato ad uncino pure leggermente ricurvo; rapporto della
lunghezza del nervo marginale, postmarginale e stigmatico = 100:
34:43; superficie alare quasi interamente ricoperta di pubescenza nera
e fitta, formata da peli corti e piuttosto grossi, che divengono anche
più grossi e più lunghi nel 1/3 medio della cellula basale e al disotto
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 203
del prestigmia (nervo ascendente), e di qui fino al margine posteriore;
cellula costale quasi priva di peli nel 1/3 medio, con una serie di peli
corti nella prima metà del margine anteriore; subcosta con molte se-
tole nere lunghe e ingrossate; margine distale con frangia ben svilup-
pata. Ali posteriori fornite di tre macrochete di color nero, inserite sul
lato anteriore dela costa presso l’origine della cellula costale, e di setole
lunghe e sottili, pallide, presso al margine di questa cellula; nel resto
della superficie rivestite di peli corti e aguzzi; sul margine con setole
quasi uniformemente sviluppate.
Tarsi del secondo paio di zampe armati di robusti dentelli quasi
contigui fra loro, disposti in due serie di da ciascuna nel 1° articolo,
di 6 nel secondo, di 3 nel terzo.
Addome a scultura reticolata, ben distinta a 50 diam. e con peli
bianchi, piuttosto corti, acuti all'estremità. Primo tergite con una pic-
cola intacca a triangolo nel mezzo del margine distale, secondo tergite
appena leggermente incavato.
Lungh. circa 2 mm.
Dei caratteri delle femmine di questa specie sono notevoli parti-
colarmente: il colorito molto scuro delle ali anteriori, le quali sono
anche ornate di una fascia trasversale bianca che passa sul prestigma
(cioè sulla parte ascendente della subcosta) e sono rivestite di peli corti
e fitti; il colorito quasi nero del corpo, con alcune parti di un verde
dorato; il flagello antennale ingrossato nella seconda metà; le valve
della terebra un po’ più lunghe della tibia posteriore; inoltre le setole
bianche, piatte, quasi a forma di spatola, frequenti sul dorso del meso-
torace. de:
Solenura fusco-aenea Masi
Masi, 1. c., 1943; p. 68.
1 ®, Caschei, 20 luglio 1939.
Diagnosis. - Femina. Obscura, subaenea, capite praeter verticem
obscure virescente, palpis maxillaribus articulo ultimo albido, apice
fuscato; oculis, ocellis antennisque etiam fuscis; femoribus basi et
apice, tibiis, praeter extremitatem albidam, rufis, posticis basi auoque
albido-maculatis; tarsis pallidis; proalis griseis, nervis fuscis. Caput
antice visum fortius transversum. Thoracis collare valde abbreviatum;
sulci scapulares vix antice conspicui; axillae valde remotae: scutellum
etiam postice latum, freno nullo. Proalae nervo postmarginali elon-
(oP Be ea UY Ri | (de
204 L. MASI
gato, 72 % marginalis longitudinis. Abdomen thorace longius pro-
portione 23:11, segmento gastrali tertio occulto, sequente usque a
basi carinato. Long. 11,5 mm.
Femmina. - Corpo scuro, bronzato; capo, eccetto il vertice, ten-
dente più al verde; leggero riflesso colore di ottone nelle parti levigate
dei lati del torace e nella zona apicale degli urotergiti; antenne, occhi
ed ocelli (nell’es. essiccato) di color bruno; palpi mascellari con l’ulti-
mo articolo biancastro, tendente al bruno verso l'apice; le due estre-
mita dei femori, le tibie quasi interamente, rossicce; tibie dell’ultimb
paio di zampe anteriormente bianche per 1/3 della lunghezza, nelle
altre zampe bianche per breve spazio alla base e all'apice; i due spero-
ni posteriori grigi; tutti i tarsi biancastri; ali grigiastre, con nervature
brune.
Capo, visto di fronte, decisamente trasversale, lungo 65/100
della larghezza; linea oculare inferiore a 3/4; porzione del vertice com-
presa fra gli ocelli posteriori poco rilevata, piana, larga quanto la di-
stanza fra i toruli antennali, e questi distanti dalle orbite quanto di-
stano fra di loro; gene a quadrante di circolo; metà inferiore della
faccia quasi semicircolare, col centro a metà della fossa antennale, cli-
peo a formia di trapezio, col lato base nel margine libero, che è circa
il doppio dell'altezza, e orlato su questo margine e lateralmente, ma
senza limite netto verso l’epistoma, e diviso mediante uno spigolo tras-
versale in una parte superiore assai minutamente e densamente pun-
teggiata, ed una inferiore scavata a formare una fossetta lineare tras-
versa, compresa fra lo spigolo e l’orlo distale. Capo di profilo piutto-
sto largo (4:7), regolarmente ovale, con l'occhio della stessa forma;
solco genale ben marcato, anteriormente limitato da un sottile orlo
della faccia.
Antenne con lo scapo leggermente fusiforme ed a superficie ap-
parentemente zigrinata; pedicello circa tre volte più lungo che largo
all'estremità (6:15); funicolo di 7 articoli, dei quali il primo non an-
nulare, ma poco più corto del pedicello, quasi insensibilmente ingros-
sato dalla base all'apice e lungo un po’ più di due volte la sua larghez-
za; il 2° articolo subeguale, i successivi gradatamente e leggermente
ingrossati, ma non gradatamente più corti; l’ultimo largo 4/5 della
sua lunghezza. Sensilli lineari disposti quasi tutti in due serie, special-
mente negli ultimi due articoli. Clava di tre articoli, poco distinti, una
| CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 205
volta e mezzo più larga che lunga ed uguale in lunghezza ai due arti-
coli precedenti.
Parte anteriore, declive, del pronoto col collo molto breve e con
appena una traccia di carena sulla linea mediana; collare breve, lineare
trasverso; omeri non arrotondati ma appena smussati. Parte preascel-
lare del mesonoto più larga che lunga come 100:64. Solchi scapolari
appena discernibili nella parte anteriore, nel resto rappresentati solo da
Fig. 9. - Solenura fusco-aenea Masi, 9.
a antenna - b scapo e primi quattro articoli del flagello, più ingranditi - c capo
di fronte, d dal disopra, e di profilo - f nervatura postmarginale e stigmatica (in-
grandimento cinque volte maggiore che in c e g):- g segmenti VI-IX dell'addome.
di profilo).
leggere depressioni. Da ciascun angolo formato dal margine posteriore
del mesonoto, in corrispondenza alle ascelle, deriva uno spigolo ottu-
sissimo che si estende in avanti fino a circa la metà della lunghezza del
mesonoto. Scutello ampio, con la parte posteriore a superficie regolar-
mente convessa, senza traccia di una separazione di porzione apicale
che rappresenti il frenum. Ascelle fortemente trasversali, distanti con
i loro. angoli interni per un tratto uguale alla loro larghezza; fornite,
presso il solco ascellare, di setole rigide disposte quasi a formare una
frangia. Propodeo zigrinato, senza traccia di carena o tubercolo ie:
diani, con miolte setole rigide, corte, verso i lati e specialmente negli
angoli posteriori.
206 L. MASI
Ali anteriori con la subcosta fornita di numerose setole appena
un poco.più lunghe. di quelle della superficie alare e un poco più robu-
ste; proporzione delle nervature marginale, postmarginale e stigmatica
== 100:72:27; mervo stigmatico appena leggermente incurvato, in-
grossato presso l'estremità, però senza una clava distinta, col dente
normalmente sviluppato; pubescenza della superficie alare fitta e corta,
diffusa quasi uniformemente, anche sulla cellula basale e sulla costale.
Tibie del 2° e 3° paio di zampe lunghe quanto il femore, quelle
del 1° paio non più di 4/5. Zampe posteriori fornite di due speroni .
uguali e non più lunghi della larghezza del metatarso; proporzione de-
gli articoli tarsali: 35, 22, 12, 10; 10 | 4 (pretarso). TuttikStassi
forniti sul lato inferiore dei singoli articoli di due serie submediane di
minute spine, ad eccezione delle due spine apicali che sono circa due
volte più grandi delle altre: tali spine nel terzo paio di zampe sono
in numero di 18 per parte nel 1° articolo, 9 nel secondo, 8 nel terzo, 7
nel quarto; vi è inoltre, sul lato esterno, un’altra serie di spine più
lunghe.
Addome più lungo del torace nella proporzione di 23:11, col ter-
zo segmento gastrale (V. segmento morfologicamente) tutto nascosto
dal secondo e la porzione basale poco più stretta del torace; lato dorsale
del terzo segmento apparente (quarto del gastro, ossia VI uroter-
gite) percorso in tutta la sua lunghezza da una carena ben distinta,
la quale si continua, come uno spigolo di un diedro poco ottuso, fino
alla estremità dell’ ultimo tergite. Margine del VI incavato ad an-
golo. Carene dei tergiti dal VI al IX lunghe rispettivamente come
6:5:4:7; sporgenza delle valve della terebra un po’ meno della meta
lunghezza del penultimo segmento, il quale ha gli stigmi poco di-
stanti dalla base; cercoidi situati un po’ prima della metà dell'ultimo
tergite. Superficie, eccetto le zone lucide al margine dei tergiti dal III
al VII, -densamente punteggiata, e più minutamente dal VI al IX.
Lungh. 11,5 mm.
A complemento di questa descrizione, e per l'indicazione di certi
caratteri particolari, può servire quella che io pubblicai trattando della
Solenura telescopica Westw., unica specie del genere che era finora
conosciuta (5). La nuova specie africana e la telescopica, della regione
(5) Cfr.: Masi, L. - H. Sauter's Formosa-Ausbeute, Chalcididae, elven)
« Konowia », Bd. V, 1926, pp. 343-348, fig. 29).
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO © i 207
orientale, differiscono notevolmente per la grandezza, pel colorito e
per diversi altri caratteri, tuttavia concordano nella forma generale del
corpo ed anche in certi dettagli morfologici, onde non vi può essere
‘dubbio che le due specie appartengano ad uno stesso genere.
Gen. Pseudetroxys Masi
Masi, I. c., 1943, p. 68.
Diagnosis. - Mandibula dextra 4-dentata, sinistra 3-dentata. To-
ruli antennales in linea oculari inferiore, scapi paullum infra ocellum
desinentes, flagellum annellis binis. Thorax haud elongatus. collari
angusto acute marginato, propodeo brevissimo, stigmis postscutello
contiguis, area dorsali plicis arcuatis limitata, nucha limbo transverso
tantum indicata. Nervus postmarginalis stigmatico paullo longior.
Tibiae tertii paris pedum unicalcaratae, in specie typica calcari breviu-
sculo munitae, ad apicem versus curvato. Abdomen longum, acumi-
natum, terebrae valvis prominentibus.
Species typica: Pseudetroxys obscuriventris Masi.
Non posso riferire la specie, di cui segue la descrizione, ad alcuno
dei generi di Pteromialini finora conosciuti, onde istituisco per essa un
nuovo genere, sebbene la sistematica di tale gruppo, ancora molto in-
completa e inesatta, lasci quasi sempre incerti sull’identificazione dei
generi e delle specie. L'aspetto della forma tipica è quello di un Etro-
xys, tuttavia molti caratteri particolari non corrispondono affatto alla
diagnosi di questo genere (6).
Pseudetroxys obscuriventris Masi
Masi, 1. c., 1943; p. 68.
2 ® 2, Mega, 10-15 settembre 1939.
Diagnosis. - Femina. Obscure viridis, abdomine superne fere vio-
laceo-nigro, tergitis 1°, 4°, 5° et 6° basi virescentibus, antennarum fu-
niculo et clava fuscis, scapo ac pedicello, item atque pedum genubus:
tibiisque flavo-ferrugineis, tibiis autem, praecipue mediis et posticis ad
medium umbratis; tarsis omnibus pallidis, articulo poenultimo griseo,
ultimo, cum praetarso, nigro; alis limpidis nervis flavo-griseis. Caput
fere aeque longum atque latum, clypeo medio sat profunde inciso-
(6) Vedasi in: Thomson C. G., Scandinaviens Hymenoptera, 1V, 1875-
p. 100.
UPAR eis A cea IT Sas Oink alba ictal es
208 I E; MASI
bibolato. Funiculi articuli parum elongati, sensillis linearibus longis,
numerosis, praediti. Prothoracis collare breve, antice marginatum.
Scutelli pars apicalis non nisi punctura vix maiore a reliquo dorsula
distincta. Propodeum brevissimum, sculptura reticulata irregulari, ca-
rina media nulla sed angulo obtuso indicata, plicis ad medium fortius
curvatis et versus lineam medianam convergentibus. Proalarum nervus
marginalis, postmarginalis et stigmaticus proportione sicut 100:60:
47. Abdomen thorace duplo longius, acuminatum, segmentis secundo
tertioque brevioribus, subaequalibus, terebrae valvis eodem spatio
quam tergiti utimi longitudine prominentibus. Long. 3 mm. Mas
ignotus. i
Corpo verde scuro; occhi (nell’es. essiccato) di un rosso violaceo
chiaro; radicole antennali brune, scapo e pedicello gialli ocracei, il pe-
dicello scuro verso la base, il funicolo e la clava bruni, apparentemente
grigi giallastri per i numerosi sensilli lineari; mandibole gialle ferru-
ginee, con i denti brunastri; palpi grigi; ali limpide con nervatura palli-
da, giallo-grigiastra; anche e femori verdi scuri, trocanteri, ginocchi e
tibie gialli ocracei, le tibie del primo paio con piccola sfumatura bruna
sul lato esterno, quelle del 2° e 3° paio sfumate di bruno; tarsi bianchi-
giallastri, eccetto il penultimlo articolo che è grigio, e l’ultimo e il pre-
tarso che sono neri; addome più scuro del torace, nero violaceo sul
dorso, però i tergiti 1° e 4°-6° (III, VI-VIII) con riflesso verde verso
la base; valve della terebra nere. :
Capo quasi tanto lungo quanto largo; occhi poco sporgenti, li-
nea oculare inferiore ad 1/4 della lunghezza; inserzioni antennali su
questa linea e poco discoste l'una dall’altra; guancie moderatamente
arcuate; clipeo piccolo, però non delimitato verso l'interno, scolpito
da strie radianti e intaccato al margine. Angolo ottuso formato dagli
ocelli sul vertice uguale a 120°; ocelli posteriori distanti dall’anteriore
quanto dalle orbite oculari. Capo di profilo due volte più lungo che
largo, col vertice arrotondato, l’epistoma moderatamente convesso.
Scapo non esteso fino all’ocello anteriore; pedicello 1/3 dello
scapo in lunghezza, due volte più lungo che largo all'estremità; anelli
subeguali; funicolo appena leggermente e gradatamente ingrossato
verso la clava, col primo articolo poco più lungo che largo e alquanto
più breve del pedicello, il sesto quadrato; clava ‘poco più lunga del-
l'insieme dei due articoli precedenti. Funicolo e clava forniti di molti
sensilli lineari, sottili, poco più corti dei rispettivi articoli.
CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 209
Collare del protorace molto breve e a margine acuto. Scutello
lungo 2/3 dello scudo, col freno non distinto per la scultura, tutta-
via delimitato anteriormente presso i lati. Propodeo breve, non care-
nato, con uno spigolo molto ottuso in luogo della carena mediana;
pieghe moderatamente rilevate e ottuse, area media irregolarmente
reticolata, simile nella scultura alle altre parti laterali, terminata poste-
Fig. 10. - Pseudetroxys obscuriventris Masi, 9.
a capo di fronte - b di profilo - c estremità della mandiboia destra - e parte
posteriore del dorso del torace - f estremità della tibia posteriore - g ultimi seg-
menti dell'addome. (Fig. a, b, g, ugualmente ingrandite).
riormente da un semianello breve, striato per traverso. Stigmi subellit-
tici, piuttosto grandi, contigui al postscutello. Presterno (del meso-
torace) piccolo, subequilatero.
Ali anteriori con i nervi marginale, postmarginale e stigmatico
sottili, il secondo lungo 3/5 del primo, il terzo 4/5 del secondo e po-
co meno della metà del primo. Nervature fornite di setole corte ma
robuste, nere, le quali sono in numero di 14 sulla subcosta, e di esse .
due s'inseriscono sulla parte ascendente, l’ultima essendo la prima di
una serie laterale di 4 setole del nervo marginale; sul lato esterno di
questo nervo una dozzina di setole distanti fra loro circa la metà della
loro lunghezza, e sul lato interno 8-9 setole piccolissime, aguzze; di-
sposizione simile sul nervo postmarginale; nervo stigmatico fornito
di una setola robusta presso la base e 7-8 piccolissime, delle quali la
metà sono sulla clava. Pubescenza della lamina alare molto rada, fran-
gia al margine distale assai corta.
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 8
210 L. MASI
Anche posteriori con due setole molto lunghe, quasi contigue,
inserite poco dopo la meta del lato dorsale, e una serie di piccole seto-
le sul lato esterno; tibie con uno sperone breve, abbastanza robusto,
gradatamente ristretto verso l’estremita e un po’ incurvato ad uncino
nella meta distale.
Addome lungo il doppio del torace, la sua maggiore larghezza a
1/4 della lunghezza e non superiore (nell’es. essiccato) alla larghezza
del torace; 2° e 3° segmento brevi; i tergiti 5°, 60 e 70 leggermente in-
cavati nel miezzo del loro margine dorsale; primo tergite levigato, i
successivi con sottile reticolo di minute maglie trasversali, eccetto che
sul penultimo, che ha m'aglie poco più larghe che lunghe, e l’ultimo
che è sparso, anche sul lato ventrale, di punti d’inserzione di setole
piuttosto grosse. Stigmi dell’ 8° tergite poco discosti dal margine del
tergite precedente; cercoidi poco dopo la metà del tergite apicale. Val-
vola ventrale a 2/5 della lunghezza dell'addome. Sporgenza delle
valve della terebra uguale alla lunghezza dell'ultimo tergite sulla linea
mediana.
Lungh. 3 mm.
Geratosolen arabicus Mayr
Parecchi esemplari raccolti sul Ficus Sycomorus, a Caschei.
at RARO OR ae POT ra "a De de
NES i
211
Dott. CESARE SACCHI
RICERCHE SULLA VARIABILITA’ GEOGRAFICA IN
POPOLAZIONI ITALIANE DI EUPARYPHA PISANA MULL.
| (Stylommatophora Helicidae)
PRIMO CONTRIBUTO
Introduzione - Caratteri considerati - Metodo e tecniche - Analisi delle singole
popolazioni - Conclusioni: a) Considerazioni generali; b) Significato selettivo -
Nota bibliografica.
INTRODUZIONE.
Euparypha pisana Mill. (1) è specie xerobia molto polimorfa,
suddivisa da diversi AA. in entità sottospecifiche, sulla base di diffe-
renze cromatiche o formali, con criteri spesso arbitrarii e di scarsa pra-
ticità.
L'areale della specie forma lungo le coste sabbiose italiane ed in
stazioni con terreni sciolti poco lontani dal mare, una fascia quasi inin-
terrotta attorno alla penisola ed alle maggiori isole: le variabili ecolo-
giche ne sono, dunque, molto ridotte rispetto a quelle di altre Elicidi.
La raccolta di esemplari vivi ne è abbastanza agevole; le colonie ne
sono per solito numerose; la conchiglia con sviluppo biennale è buon
materiale per lo studio del divenire della forma e dei disegni. Queste
constatazioni hanno indotto la scelta di Euparypha pisana Mill. per
lo studio della variabilità geografica, nel tentativo di giungere ad una
sistematica sottospecifica, il più possibile naturale. Nel presente articolo
si espongono i risultati delle ricerche effettuate su un primo gruppo di
popolazioni italiane. i
CARATTERI CONSIDERATI.
1°) Colore di fondo. Varia dal candido al bianco sporco ed al
gialliccio: ma nei casi in cui le distinzioni cromatiche sarebbero arbi-
trarie, non potendosi fare riferimento ad una scala accettata da tutti
gli AA., ci si limita a riferirne l'aspetto generale per ciascuna popola-
zione studiata. Si distinguono tuttavia gli individui con fondo rosa
(1) La moderna riesumazione del vecchio e mal sicuro nome generico 7 heba
(Risso, 1826) che, per diritto di priorità, dovrebbe sostituire Euparypha (Hart-
mann, 1842) ci sembra di dubbia utilità, ed adatta piuttosto a generare confusione.
Usiamo perciò il nome specifico corrente Euparypha pisana Mill.
q
La CU .
"IAN
212 G. SACCHI
(corrispondenti alle « varietà » rosea Costa e rufescens Benoit) e gli
individui con fondo nocciuola, questi ultimi frequenti specialmente a
Vienezia. Come è detto nelle pagine seguenti, la bassa frequenza e la
particolare distribuzione geografica dei caratteri « fondo rosa » e « noc-
ciuola » fa pensare che essi, dal punto di vista genetico, possano forse
considerarsi come recessivi.
2°) Disegno. La variabilità molto estesa presentata dalla specie
per i caratteri del disegno, rende praticamente impossibile una distin-
zione di classi, già ardua per le Elicine pentateniate. Alcuni gruppi di
classi cromatiche sono, tuttavia, di tale importanza, © quantitativa, o)
qualitativa, da imprimere una fisionomia particolare alla popolazione
in cui compaiono: a questi si riferiscono i nostri diagrammi. La com-
parazione delle principali forme incontrate con le « varietà » e « sotto-
varietà » dei vecchi AA. generalmente indistinguibili nella realtà, spesso
sfumanti l’una dall'altra, è fatta di volta in volta che l'occasione se
ne presenti (2). Da un punto di vista schematico riteniamo che il di-
segno fondamentale, sia dato, nella nostra specie, da un sistema di 4
gruppi, di complessive 24 righe (fig. 1) con valore di disegno localiz-
zato nel senso del BEER (1946). La nostra opinione differisce un po’
da quella del BEER stesso, che attribuisce la localizzazione del disegno
di E. pisana Miill. solo ai casi di fusione in bande di coalescenza delle
righe di ciascun gruppo. Nè ci sembra pienamente attendibile l'ipotesi
del DIVER (1939) secondo la quale vi sarebbe parallelismo nelle va-
riazioni del disegno fra E. pisana, elicelle e coclicelle. I disegni delle
Elicelline (SACCHI, 1951 a) ci sembrano piuttosto ascrivibili alla catego-
ria dei disegni ritmici, eccezion fatta per la banda scura sopracarenale
— dal TAYLOR stesso indicata come carattere distintivo di immediata
evidenza fra Euparypha pisana Mill. ed Helicella (Cernuella) virgata
Da Costa — che ha forse la veste di disegno accompagnatorio, diretto,
nel suo sviluppo, dalla carena. La simiglianza d'aspetto fra le conchi-
glie delle Elicelline e quelle delle euparife è piuttosto in relazione con il
(2) Per il presente lavoro si fa riferimento all’iconografia del Taylor; a que-
sti, già nel 1913, il Germain riconosceva gran cura nell'esame delle variazioni, ma
osservava l’impossibilità pratica di separazione fra le entità sottospecifiche create.
Persino il Bourguignat, così propenso notoriamente alla creazione di specie e di sot-
tospecie, divise le euparife del sistema europeo in sei gruppi — ordinati su dif-
ferenze di forma e dimensioni e comprendenti, in tutto, 24 specie, considerate, dal
Germain (1930) sinonime di E. pisana Mill. — ma rifiutò le distinzioni basaie
sui disegni (Letourneux et Bourguignat, 1887, p. 81) «qui n’ont aucune im-
portance ». ;
EUPARIPHA PISANA 213
parallelismo degli ambienti che questi Polmonati frequentano (sta-
zioni xerotermiche con fauna di Molluschi dotati di conchiglia bian-
castra, spessa, cretacea) che non con affinità sistematica. Il disegno delle
euparife, contrapposto, nella sottofamiglia delle Elicine, al più comune
schema pentateniato, può ritenersi un aspetto della posizione tasso-
nomica del gen. Fuparypha, cui anche caratteri anatomici (semplifica-
zione, secondariamente acquisita, dell'apparecchio genitale) conferiscono
il valore di phylum un po' divergente. Le varie forme descritte e catalo-
gate dagli AA. traggono origine dalle forme con righe intere e paral-
lele — che si possono considerare tipiche, e che corrispondono alla
var. lineolata Mog. — per interruzioni, frammentazioni, fusioni totali
o parziali, attenuazioni, che lasciano sempre la possibilità di distin-
guere lo schema fondamentale del disegno. Alcune combinazioni corri-
spondenti a « varietà » del TAYLOR sono illustrate in fig. 1 (3).
3°) Tinta del margine interno del peristoma. Tipicamente rosea,
secondo la diagnosi del MULLER (labro roseo) essa può variare da
lilla, a carnicino, ad eburneo. Poi che la frequenza di queste diverse
tinte può servire a distinguere una popolazione dall'altra noi ne ab-
biamo fatto cenno ma empiricamente, sempre per la mancanza di una
scala cromatica di uso comune fra i sistematici.
Non si considera la tinta dell'animale nelle varie popolazioni,
perchè essa è generalmente grigio-giallastra chiara in piede, collo e capo,
biancastra nelle parti più esili (tentacoli, lembi laterali e caudali del
piede) [solo lievemente, e non sempre distintamente, tende ad un roseo
pallido negli esemplari di un roseo più carico della conchiglia (var.
(3) Le righe, come si vede dalla fig. 1 sono: 5 per il primo gruppo e per
il quarto; 7 per il secondo e per il terzo; tracce brevi, prossimali al peristoma, di
altre righe (una nel secondo gruppo, tra la quarta € la quinta riga; una nel terzo,
fra la quarta e la quinta pure; una, infine; nel quarto gruppo fra la terza 2 la
quarta) sono state riscontrate in un numero così esiguo di individui, da non po-
tersi per ora discernere se si tratti di righe facenti parte del sistema fondamentale,
o piuttosto di raddoppiamenti (cfr. casi noti di raddoppiamenti della terza riga in
Cepaea nemoralis L.). I gruppi di righe sono bene distinti fra di loro. Ricordiamo
solo due casi, nella popolazione di Venezia, in cui si ha l'unione parziale tra primo
e secondo gruppo per mezzo di tracce pigmentate lungo le strie di accrescimento;
e due giovani di Marina di Massa, in cui il secondo ed il terzo gruppo, rappresen-
tati ciascuno da una banda marrone di fusione, vengono a contatto lungo la carena
per mezzo di una striscia più chiara. In otto individui veneziani l’ultima riga vel
secondo gruppo, che è l’unico disegno presente, ed è punteggiata (var. taentola
Mog.) si accavalla alla carena anzichè correre immediatamente superiore ad essa.
Per la possibilità che anche in altre Elicine, per es. in Eobania vermiculata Mill., si
abbia la dissociazione da qualcuna delle cinque fasce tipiche in righe di minor lar-
ghezza e di numero assai maggiore; cfr. SACCHI (1951; b) che segnala una ten-
denza verso questo fenomeno nella popolazione di Rodi Garganico.
214 C. SACCHI
rufescens Benoit)] ed è grigio ardesia nei margini palleali saldati a co-
stituire la camera polmonare. Neppure le righe del mantello corrispon-
dono spesso a quelle conchigliari, specialmente nei disegni più atte-
nuati, come è stato anche da altri (AUBERTIN, 1927) osservato in
diverse specie di Molluschi, e ne sono sempre meno nette e meno
distinte.
4°) Dimensioni. Si considerano i seguenti valori: diametro massi-
mo, diametro minimo (misurato sull'ultimo giro) ed altezza della con-
chiglia; diametro orizzontale e diametro verticale dell'apertura. Di cia-
scuno di questi valori si dà la deviazione standard. Per ogni popola-
zione si sono misurati centoundici individui scelti a caso, fuor che per
Pescara e per Monreale. Per queste due località si sono misurati tutti
gli adulti disponibili.
5°) Forma. Seguendo ALZONA e ALZONA-BISACCHI (1941; cfr.
SACCHI, 1951-a) è dato il rapporto percentuale dell'altezza al diametro
massimo, che permette di valutare la forma depressa delle conchiglie.
Come ausilio per la valutazione della globosità si riportano i valori dei
rapporti percentuali diametro minimo: diametro massimo e diametro
verticale dell'apertura: diametro orizzontale.
6°) Altri caratteri. Profondità delle suture (solitamente tanto me-
no accentuata quanto meno la conchiglia tende alla forma turricolata);
finezza delle strie di accrescimento, che in qualche popolazione (Castro-
reale Bagni) tendono ad una lieve costulazione della conchiglia; svi-
luppo della callosità peristomatica, e conseguente comportamento del-
l'ombelico, sono caratteri soltanto descritti. Pure a semplice descrizione
si presta qui lo spessore del nicchio, uno dei caratteri sul quale è con-
cordemente riconosciuta la notevole influenza dei fattori mesologici. Lo
spessore varia molto con l’eta, con la stagione (le porzioni più giovani
sono più sottili, quasi cornee, nei periodi in cui vengono secrete, cioè nei
periodi umidi e caldi di vita attiva), con le condizioni macro- e mi-
croclimatiche, e pedologiche. Non sembra, perciò, molto sicuro il cri-
terio di misurazione del peso delle conchiglie. Secondo le presenti ri-
cerche non il solo contenuto in CaCO3 del terreno è responsabile di
maggiore spessore della conchiglia: anche secchezza e forte irradia-
zione termica vi influiscono notevolmente, essendo nelle regioni con
clima più xerotermico avvantaggiati gli individui meglio difesi dal ca-
lore e dalla perdita di acqua per traspirazione (ASTRE, 1920) per mez-
zo di una conchiglia spessa e cretacea.
EUPARIPHA PISANA 215
7°) Caratteri patologici. I casi di falsi adulti (individui con forma
adulta in età giovanile) di ipersecrezione aperturale (4) di costulazione
e di desquamazione della conchiglia, di tendenza alla scalariformità, ed
i casi più notevoli di rigenerazione conchigliare incontrati sono stati
annotati e descritti. Si è pure osservata la frequenza — notevole in al-
cune popolazioni — di individui adulti con carena ancora pronunziata.
Non si sono osservati casi di sinistrismo nè veri individui scalariformi.
8°) Caratteri anatomici: tutte le popolazioni studiate presentano
il tipico apparecchio genitale della specie; caratterizzato dalle grandi
multifide a struttura tubolare semplice, e dall’assenza dell’ epifallo,
Non si sono scelti per l’analisi biometrica le parti molli perchè condi-
zioni diverse (nutrizione, fase sessuale) possono intervenire, vista la
non contemporaneità di raccolta, a falsare il valore dei dati.
9°) Caratteri ecologici,
METODO SES TECNICHE
Raccolta del materiale. Gli individui studiati sono stati raccolti
tutti vivi, e presi a caso nella popolazione di biotopi bene determinati,
di cui si danno di volta in volta brevi cenni descrittivi. La varia per-
centuale di individui giovani sulla popolazione è in relazione con le
diverse stagioni in cui la raccolta è stata effettuata, o deve attribuirsi
alla casualità della raccolta stessa. Sarebbe stata nostra intenzione di-
sporre per ciascuna popolazione da analizzarsi di campioni composti
almeno da un numero di individui dell’ordine del migliaio, ma non
sempre è stato possibile mettere in pratica tale proposito, per mancanza
di mezzi idonei di raccolta, per limitazione di tempo, e, soprattutto,
per la necessità di non estinguere popolazioni poco numerose. In questo
ultimo caso, tuttavia, si sono raccolti dati di campagna che consentono
di descrivere con maggiore precisione l'aspetto complessivo della co-
lonia esaminata. La suddivisione sperimentale delle popolazioni mag-
giori in lotti casuali dell'ordine di alcune centinaia di individui ha,
d'altra parte, dimostrato che un campione di trecento individui rap-
presenta con sufficiente fedeltà la costituzione della popolazione donde
è tratto.
(4) Condizioni poco favorevoli (secchezza eccessiva) si sogliono ritenere re-
sponsabili di queste manifestazioni teratologiche.
216 G. SACCHI =
Dai dati ecologici premessi allo studio degli altri caratteri di cia-
scuna popolazione (5) è eccettuata la trattazione di ‘animali che si ci-
bano della specie. Oltre ai Vertebrati (Rettili, Uccelli, Roditori, l’uomo
stesso — la specie è edule, ma in talune regioni d'Italia, spregiata «come
‘ cibo per la sua piccolezza, viene usata come esca per la pesca con lenza)
per i quali l'aspetto fenotipico dei singoli individui, e della colonia nel
suo insieme, può avere notevole interesse protettivo, Fuparypha pisana
Mill., è attaccata dalle formiche, soltanto però, secondo le nostre
osservazioni, negli individui indeboliti da altra causa. Essa è endopa-
rassitata da una sarcofagina, di cui è in corso la determinazione siste-
matica, che infesta con varia, ma sempre elevata frequenza, tutte le
popolazioni studiate, e che, insieme con la distruzione delle formazioni
vegetali su cui la specie vive, è uno dei principali fattori limitanti la
espansione di Fuparypha pisana Miill. Si tratta di vero parassitismo,
non di saprofagismo quale è segnalato dal KFILIN (1919) per varie
sarcofagine trovate allo stato larvale su chiocciole. L’impupamento e
lo sfarfallamento avvengono nella conchiglia, ormai vuota, di E. pi-
sana Mill. ed il trasparire dell'involucro pupale rossiccio può simulare
un colore rosato in conchiglie sottili. Su euparife miorte osservammo
la nascita di larve di Carabidae e lo sviluppo completo di molti indi-
vidui di Drosophila busckii Coq. (SR di. Milazzo, cfr. SACCHI,
1951).
Classificazione dei disegni. Il notevole numero di righe che ornano
la conchiglia di Euparypha pisana Mill. e le loro parziali o totali fu-
sioni in gruppi; attenuazione più o meno forte dei disegni; interru-
zioni; scomparsa di una o più righe, originano un numero così ele-
vato di combinazioni, da rendere povero di significato il tentativo di
creare una categoria per ciascun fenotipo. Alcune combinazioni ricor-
rono, peraltro, con una frequenza così elevata, o presentano un aspetto
tanto particolare, da caratterizzare bene una popolazione. Nella nostra
classificazione abbiamo, inizialmente, diviso il materiale a seconda del
numero di fasce conteggiato sull'ultimo giro: dove per fasce si intese
qualunque striscia pigmentata, sia constante di una riga semplice, sia
di una banda di coalescenza. Nel seno delle categorie grossolane create
in tal modo arbitrario, si sono distinte le combinazioni più frequenti
(vedansi le tabelle delle singole popolazioni), così da dare alla classi-
ficazione un assetto il più possibile naturale, atto almeno a mettere in
(5) È in corso di stampa un lavoro che si occupa molto più minutamente dell’ ecologia di
Euparypha pisana Miill.
q
È
a
EUPARIPHA PISANA 217
rilievo le differenze sostanziali riscontrate fra l'una e l'altra popola-
zione. Ove si legga che il terzo gruppo è rappresentato da tre righe, nella
quasi totalità dei casi studiati ciò equivale a dire che del terzo gruppo
sono rappresentate solo le righe 2, 4, 6. Ma nella stessa categoria trova
posto anche un numero, molto minore, di altre combinazioni in cui le
righe del terzo gruppo sono sempre, e soltanto, tre. E ciò può ripe-
tersi per le combinazioni con un maggior numero di righe, e per ciascun
gruppo (6).
Abbreviazioni e classificazioni usate. B = banda formata dalla
fusione di tutte le righe di un gruppo (di ampiezza corrispondente al-
l’intero gruppo). b = banda di coalescenza di due sole righe di un
gruppo. Con b nel primo gruppo si intende la fusione delle due ultime
righe (quarta e quinta) del gruppo; con 2b le combinazioni (2, 3) e
(4, 5); la prima riga è presente in un numero relativamente basso di
individui. Con b nel quarto gruppo si indica la fusione delle due prime
righe del gruppo; con 2 b la combinazione (1, 2) e (3, 4). La quinta
è presente solo molto di rado. Avvertiamo però che nelle popolazioni di
Venezia il primo gruppo è sovente rappresentato dalla prima riga. La
figura 1 mostra una configurazione tipica di 2b nel quarto gruppo:
verso i giri più vecchi sono distinguibili solo le righe 1,3. Bg = banda
gialla che in molti individui di alcune popolazioni forma come un fon-
.do ai gruppi secondo e terzo, più raramente agli altri, sul quale possono
distinguersi una o più righe. Se la banda gialla è presente sola, essa
viene considerata come una sola striscia. Se invece vi compaiono righe
accentuate si numerano le righe stesse, e del carattere banda gialla, che
può costituire mezzo di notevole importanza per caratterizzare una
popolazione, è detto nella didascalia.
r = riga semplice; O = assenza di un gruppo; / ='catena;
; = separazione fra ciascun gruppo (si omette il punto e virgola in cor-
rispondenza della separazione fra i gruppi secondo e terzo ,già tenuti
distinti dalla carena). I numeri ordinali indicano il gruppo di righe; i
cardinali le righe di ciascun gruppo. Si considera, per la classificazione
dei disegni, il tratto più giovane dell'ultimo giro, tagliato dal piano
(6) Combinazioni con quattro righe nel terzo gruppo sono costituite gene-
ralmente dalle righe 2, 3, 4; 5; con cinque, dalle righe 2, 3, 4; 5: 6; con sei dalle
righe 1, 2, 3, 4, 5, 6. La settima riga è quella che manca nel maggior numero
dei casi, Nel secondo gruppo si possono avere analoghe presenze di righe, ma la
combinazione con tre righe è talvolta, per esempio nelle popolazioni adriatiche, rap-
presentabile con la formula 0030560. La prima riga del secondo gruppo presenta
il maggior numero di assenze.
G. SACCHI
218
oddni6 »
oddnib £
VNIUVI °°:
i
==
=
==
oddni6 ec
oddnsb |
-“Nodcw
Nowe n or
KANO GTNoOr È
EUPARIPHA PISANA 219
normale al piano di base della conchiglia, e passante per il peristoma.
Tracce brevi di righe presso il peristoma, di lunghezza inferiore ai 3
mm., non vengono considerate negli adulti se non per gli individui
sprovvisti di altra ornamentazione, che vanno a costituire la categoria
On opposta alla classe O (zero), in cui si comprendono le conchiglie
effettivamente inornate. Come è detto nelle descrizioni speciali, la popo-
lazione di Venezia presenta spesso differenze notevoli nel disegno dello
ultimo tratto del giro più giovane, rispetto ai tratti precedenti. Per quan-
to riguarda le dimensioni, sempre espresse in millimetri con a si indica-
no i valori del diametro massimo; a b corrispondono i valori del dia-
metro minimo; a c qualli del diametro orizzontale dell’apertura; a d
quelli del diametro verticale; ad e i valori dell'altezza della conchiglia.
L'indice distinto col numero 1 è il rapporto percentuale dell'altezza al
diametro massimo; l'indice num. 2 è il rapporto percentuale del dia-
metro minimo al diametro massimo; l'indice num. 3 è il rapporto per-
centuale del diametro verticale dell'apertura al diametro orizzontale.
Figura 1
A) schema della derivazione di alcune «varieta» e «sottovarieta» dei vecchi AA.,
basate su disegno della conchiglia, attraverso fusioni o soppressioni parziali o to-
tali delle righe nello schema fondamertale. Per semplicità è rappresentato solo il
secondo gruppo: 1°) lineolata Moq.; una attenuazione delle righe che divengono
giallicce e translucide, anzichè marroni o castane, porta alla forma delicata Mon-
teros. 2°) musica Monteros. 3°) undulata Tayl. (tendenza ad una sorta di flam-
mulatura per interruzione del gruppo); 4°) taeniola Moq.; 5°) punctella Moq.;
6°) banda gialla di coalescenza (subzonata Bourg.: giallo chiara; luteozonata
Bourg.: arancione) di cui solo la prima riga è accentuata. Questo tipo di banda
è assai frequente, anche per il terzo gruppo di righe, nelle popolazioni adriatiche.
7°) banda accentuata di coalescenza (marrone) in cui sono ancora distinte alcune
righe. 8°, 8’, 8’’) sugittifera Tayl. e dentata Tayl..; forme di passaggio. Queste
forme possono originarsi anche con la fusione parziale, sempre secondo segmenti
trasversi, di un minor numero di righe; la dentata Tayl. anche con le sole righe
terza e quinta, con soppressione della quarta, il che provoca un’interruzione nel
disegno « dentato ». Un'’interruzione del disegno tipo undulata Tayl., ma con
bande giallo-aranciate e fondo bianco, dà ia magnifica Monter.
B) Rappresentazione schematica del disegno localizzato in Euparypha pisana Miill.
C) rappresentazione del tipo 2b del quarto gruppo in uno dei suoi aspetti più fre-
quenti. L'ultima riga è ridotta ad una breve traccia peristomatica,
220 CG. SACCHI
ANALISI DELLE SINGOLE POPOLAZIONI,
MARINA DI MASSA (Apuania)
Data di raccolta: giugno 1950.
Località di raccolta: Radura della Pineta, sull'ala destra della foce
del Frigido, ad una ventina di metri dalla spiaggia, presso lo sbocco del
vialone Massa-Marina sulla strada litoranea. Altezza: pochi metri
sul mare.
Terreno: sabbia grigia, abbastanza fina, contenente circa il 7%
di CaCO3; pH = 6,5. Humus scarso.
Substrati su cui vive la specie: siepi di rovo e Solanum dulcamara
L., aloe, graminacee psammofile fra cui abbondano Avena sp., Hor-
deum maritimum With. e Lagurus ovatus L., Carduus sp., Centaurea °
sp., Juncus maritimus L., ecc, Molluschi aggrappolati su fusti secchi
e sui cauli di Solanum sisymbrifolium Lam., avventizio.
Numero degli individui raccolti: 835, di cui 629 giovani.
Dimensioni degli adulti :
a b c d e num. girì
te noia ae ae ma 6
Scarti max + 4,1 3,1 22 °1,2 3,5
EIA 29. 28 0,8 2,5
Indice.1°- «== 72% indice2°—8ts#eindiee St —90.
Dimensioni piuttosto grandi.
Forma degli adulti: conchiglia piuttosto depressa; peristoma elis-
soidale poco schiacciato; nel 15 % degli adulti permanenza di tracce in-
visibili della carena. Linee suturali bene evidenti. Callosità peristomatica
bene sviluppata; ombelico seminascosto. Strie di accrescimento poco
profonde. i i
Colore di fondo: giallastro, raramente biancastro; in cinque indi-
vidui candido. In 20 individui color nocciuola chiaro. In 2 soli esem-
plari debolmente roseo: uno di questi ultimi con epiframma membra-
naceo nettamente roseo.
Colore del margine interno del peristoma: roseo carnicino.
EUPARIPHA PISANA
Disegni: righe generalmente regolari e parallele (fo. lineolata
Mog.) o tendenza alla fusione in fasce regolari di cui nella quasi tota-
lità dei casi la fascia del secondo e del terzo gruppo è in forma luteozo-
nata Bourg. Solo in 6 individui tendenza della banda del secondo grup-
po a fo. sagittifera Tayl. Il fondo gialliccio ed i disegni attenuati danno
alla popolazione una tinta complessiva color foglia secca. La generale
tendenza alla fusione delle righe di ciascun gruppo in bande di coale-
scenza è mostrata da molti giovani, in cui i primi giri presentano righe
ancora distinte, gli ultimi bande. Abbondano, per ciò, fra gli adulti le
forme (con 2° = B accentuata e 3° = B attenuata) Donati Berth. e
carpiensis Bourg,
Combinazioni E z 5 Combinazioni z z :
(©) 47 45 | altre con 5 fasce: 1°=n 15 8
O 31 28 | B;B/3r:B 31 15
a / | O;B/4r;B II it
O;B o ult.r./0;0 6 5 seit x a
0;0/0;B o b 3 2
O:B/O:B o b 9 7 | altre con 6 fasce: 1°=O 10 8
B:B/O-O : x | altre con 6 fasce:1°=n 30 13
O:B/B:B 137 126 B;B/4r;B o b 4 =
altre con 3 fasce 3 3 | altre con 7 fasce:1°=O S 5
altre con 7 fasce:19=n 32 18
Sa ah Ti 196 152 | con 8 fasce:1°—O i 2 2
0;B/12 e ult.r+Bg;B o b Bo: SONA Ne gio ee g
O;B/B:2b o ar 14
con 9 fasce:19=O
altre con 4 fasce 9 9 | con 9 fasce:19=n 17 7
O:B/3r:B o b 77 71 | Con 10 fasce 11 Zs
B;B/14 e ult. r+Bg;B o b 9 4 | con 11 fasce DE
zr:B/B:B 15 11 | con 12 fasce 3 —
B;B/B; 2r o 2b 23 g | con 13 fasce Wo agio
con 14 ‘fasce 1 -—
altre con 5 fasce:19°—=O 5 5 Ae) A hase, ==
vai aS Se ‘ls Q; B/B;B (0 b) + B; B/B;B (o b) + O; B/3r;B (0 b) +
‘ B; B/B; 2r o 2b + B; B/3r; B (o b) = 55,5 °lo; altre combinazioni di dise-
gni = 35,2°/,.
Note: Nella zona studiata al momento della raccolta i giovani
prevalevano di gran lunga sugli adulti.
î
Se, NIE EN
222 i C. SACCHI
TRAPANI
Data di raccolta: settembre 1949.
Località di raccolta: margini dei campi, e siepi a destra ed a sini-
stra della strada nazionale Sicula settentrionale, alla altezza del km.
2,5 (Villa Mokharta). Distanza in linea retta dal mare circa km. 2.
Altezza: circa 10 m. sul mare.
Terreno: calcareo, bianco, sciolto, polveroso (formazioni di cal-
care litoraneo e di breccia conchigliare). Humus abbastanza abbondante
pet la natura del luogo. Stazione molto secca e violentemente soleggiata.
Substrati su cui vive la specie: stoppie di frumento, siepi vive
(Agave americana L. principalmente, rovi, oleastri, acacie, qualche So-
lanum sodomaeum L.). Graminacee (Avena sp., Hordeum sp. Cynodon
daciylon Pers., Lagurus ovatus L., ecc.); Scolymus hispanicus L., Car-
Numero degli individui raccolti: 1000, di cui 129 giovani.
Dimensione degli adulti :
a b c d e num. giri
Te Bae Gere RI Hoe he) eee 6
scarti max. + 4,3 0 15 Ree 5,2 (‘un solo ind.)
GOTI 25 15 1,2 1,8
indice»l© Xi indice 2° — 87> indice 3° ——7eb:
Dimensioni fra le massime trovate nel corso delle ricerche.
Forma: Depressa; ‘nel ro % degli adulti tracce di carena. Linee
suturali nette; strie di accrescimento deboli. i
Callosità peristomatica fortemente sviluppata: ombelico semina-
scosto.
Colore di fondo: uniformemente bianchiccio.
Colore del margine interno del peristoma: roseo intenso.
Disegni: molto attenuati. Solo il 5 % degli individui rigati pre-
senta righe accentuate. Nella combinazione: O; B / B; B la banda so-
pracarenale è la più attenuata. Le combinazioni con elevato numero di
righe sono assenti. Questi fatti, la presenza di molti individui senza di-
È
>
lina, tronchi di albero, pietre, pezzi di carta, palizzate, siepi di rete:
metallica, muri, piuttosto verso l'alto dei substrati, in pieno sole, Eu-
parife ed elicelle comuni anche su finocchi e su giuncheti. fin sui mar-
gini delle saline, e, qua e là, lungo strade e scarpate ferroviarie.
EUPARIPHA PISANA 223
segni sopracarenali e la fusione delle righe, che appaiono piuttosto irre-
golari, in bande molto tenui, (b. luteozonata e subzonata) da alla popo-
lazione un generale aspetto biancastro (res. = residuo).
Combinazioni z E E £ Combinazioni E E 2 E
O AEG). 43 \O;b/ 3%; b 9 4
O
= 300 20 | altre con 5 fasce:19=O 2 --
0:0/0; 4° res. 30 10 | altre-con 5° fasce: 19=n I —
altre con 1 fascia 2 — | O;2b/3r;b I I
0;0/B;B o b 44 16 Sela 5 E
altre con 2 fasce (di cui 16 % altre con 6 fasce:1°=O Tie
10 con I°=0) altre con 6 fasce:1°=n I —
O:B/B:B o b So 12 | altre con 7 fasce:19=O I —
O;O/14 e ult. riga +Bg;b Tone nn alttescoun.7, tasces 0 —n I —
altre con 3 fasce:1°=O 5 2 | eons 8) dasce 100 I GE
con 8 fasce 1°=n -—- -—
B;B/B;B o b 40 Bele es
0;0/3r;B o b 29 7 9 i
con 10 fasce I —
1 . —
altre con 4 fasce: 1°=O a e ae SAR ee
0;0/3r;2b II 8 | > 11 fasce == e
Or 71%}. -
“ni vioo na 11,55, B; B/B; B + O; B/3r; b +
O; B/3r; 2b = 13,4°/,. Altre con 1° gruppo = O: 2,6°/,.
Altre com-1xorsippo.— ni1,5%
Note: Nicchio spesso, robusto, cretaceo, liscio, che dà alle euparife
una certa somiglianza superficiale, nei casi privi di ornamentazione, poi-
chè il tipo O corrisponde qui a var. alba Mog., con piccole Leucochroa
candidissima Drap. Giovani relativamente scarsi; più frequenti si tro-
vano nella docciatura sottostante il mucrone delle foglie di agave, insie-
me con una quantità enorme di Cochlicella acuta Mill. Il 50 % dei
giovani posti nella categoria On presenta non tracce peristomatiche,
ma tracce estremamente tenui delle due bande sottocarenali ‘limitate ai
primi giri, I casi con queste bande un po' più distinguibili sono stati
posti nella categoria, O; O / B; Boo b. Il significato di questo tipo di
disegno è discusso nelle considerazioni generali. Convivono con le eu-
parife colonie ‘molto numerose di Helicella (Cernuella) virgata Da Costa,
a ARE
224 — G. SACCHI
in cui la ornamentazione è quasi del tutto soppressa (7): su 3000 esem-
plari esaminati, solo 200 presentano ornamentazione, molto ridotta e
tenue, giallastra. Di queste elicelle ornate, il 5 % presenta le tracce di
ornamentazione estese a tutto l'ultimo giro; il rimanente solo tracce
prossimali al peristoma. Nicchio bianco spesso e porla meno
spesso però di quello delle euparife,
Un'euparifa con tendenza alla scalariformità, un po’ desquamata.
MONREALE (Palenme)
Data di raccolta: settembre 1949.
Località di raccolta: Chiostro benedettino. Altezza sul mare m.
300; distanza in linea d'aria dal mare 7 km.
. Terreno: calcareo, biancastro, sciolto e polveroso.
Substrati su cui vive la specie: Hedera helix L. e Ruscus hypophyl-
lum L. coltivati a scopo ornamentale nel chiostro.
Numero degli individui raccolti: 88 di cui 31 giovani.
Dimensioni medie degli adulti:
a b c d e num. giri
mote ostia > ‘aotoa. 7ato7 uan
scarti max. + 3,0 2,9 2,0 1,9 2,8
CRESPI 2,1 10 1,1 3,2
indice 1° — 80; indice 2° = 86; indice 3° = 89.
Dimensioni fra le minime trovate nel corso del presente lavoro,
dovute in parte alla necessità di misurare individui adulti ma con la
conchiglia non ancora completamente accresciuta.
Forma degli adulti: contorno elittico; spira piuttosto elevata; aper-
tura elissoidale. Superficie della conchiglia liscia: strie di accrescimento
poco visibili. Linee suturali mediocremente marcate. Come a Trapani,
permanenza di tracce di carena nel 10 % degli adulti.
Colore di fondo: bianco sporco.
Colore del margine interno del peristoma: roseo carnicino o gial-
lastro.
(7) Le forme di Helicella (Cernuella) virgata Da Costa trovate nelle località
di raccolta delle popolazioni studiate di E. pisana Mùll. od in stazioni vicine sono in
forma tipica — se di tipicità può parlarsi in una specie tanto variabile — a Tra-
pani; forma tipica passante alla maritima Drap. a Marina di Massa ed a Venezia;
forma suberis Bourg., associata a più rari individui con spira alquanto elevata»
tendenti alla forma tipica, nel Golfo di Milazzo e sul litorale medioadriatico,
EUPARIPHA PISANA 225
Disegno: righe regolari (f. lineolata Mog.) ma soltanto in un
- individuo adulto accentuate (nell’individuo di formula: O; O / 3r; b).
Nella generalità dei casi attenuate e giallicce. Tendenza alla fusione in
bande pure attenuate (forma subzonata Mog.). Assenza delle combi-
nazioni con righe numerose. Tutti questi caratteri danno alla popola-
zione un aspetto generale bianco sporco che la fa poco distinguibile di
contro al terreno; essi si notano anche nelle varie centinaia di individui
morti esaminati sul campo ma non raccolti.
Combinazioni z 8 3 Combinazioni E E E
O 35 16 | altre con 3 fasce — —_
(0) i
i 30 TC" Be B/ Bib 7 b 5 2
È «40
Sede. 5 ! | altre con 4 fasce — —
altre con 1 fascia — — ;
combinazioni con 2 fasce — — | O:B tenuiss./3r;b ; ca
O:B/B:B o b 9 2 | altre con 5 fasce = cores
0;0/3r;b 3 Il 5h atasce = =
O + On = 74°/y: O; Ojn; n = 97/.; 0; B/B; B + O; B/3r; b + B; B/B;
B = 17°/,; altre combinazioni = 0°/,.
Note: callosità peristomatica bene sviluppata, ma cercine del peri-
stoma in generale meno grosso che a Trapani. Ombelico semicoperto.
Un individuo presenta fenomeni di irregolare ipersecrezione aperturale.
Aspetto degli individui di Monreale simile a quello di Trapani, ma
con spira più elevata e guscio più sottile; popolazione estinta nell’otto-
bre 1951. È i
Le partite di E. pisana Miill. vendute sul mercato del pesce di Pa-
lermo si osservarono pure composte da individui biancastri ed, apparen-.
temente, privi o quasi di disegno.
CASTROREALE BAGNI (Messina)
Data di raccolta: agosto-settembre 1949.
Località di raccolta: siepi frangivento lungo la spiaggia.
Terreno: sabbie grigiastre contenenti meno del 5 % di CaCO3;
humus quasi marcante.
226 C. SACCHI
Substrati su cui vive la specie: Agave americana L., Opuntia
ficus-indica Mitt.; Solanum sodomaeum L.; Arundo donax L. (canneti
lungo la spiaggia); Tamarix sp.; Monocotiledoni psammofile; Cen-
taurea sp. Scolymus hispanicus, Mesembriantheum acinaciforme L.,
Carduus sp., ecc.; muri, pali, reticolati, tronchi, in pieno sole.
Numero degli individui raccolti: 4.666 di cui giovani 1.285.
Dimensioni degli adulti: ©
a b ; Cc a e num. giri
14,7208. 19,907 @ BO 70 da 6
scarti max + 3,3 3,1 2,6 DAI 2,2 (un solo indiv.)
SR 19 1,4 0,9 1,8
indice 1. == So> indice: 2: — - 8S. indice3°— 94"
Dimensioni piccole.
Forma: globosa; non si notano tracce di carena negli adulti com-
pletamente sviluppati; suture nette; strie di accrescimento pronunziate,.
che rendono rugosa la superficie del guscio; solo una decina di individui
presenta conchiglia lucida; callosità peristomatica bene sviluppata; om-
belico seminascosto.
Colore di fondo: biancastro uniformemente; roseo nel 2 % degli
individui. In 20 di questi la pigmentazione rosea è particolarmente con-
centrata nel tratto sopracarenale della conchiglia.
Colore del margine interno del peristoma: carnicino o gialliccio..
Disegni: accentuati; le bande di fusione del secondo e del quarto
gruppo, molto frequenti, sono marroni scure; nel terzo gruppo compare
molto di rado una banda gialla, sola o come fondo delle righe distinte;
questo gruppo è però quello che più frequentemente si presenta attenua-
to. Nelle combinazioni O; B / B: Be O; O / B: B1’80 % dei giovani
ha i disegni assai attenuati. Il secondo gruppo è di forma sagitti-
fera Tayl. nel 50 % circa degli individui in cui comipare fuso in banda;
tale modalità riguarda il quarto gruppo solo in una ventina di individui,
Il primo gruppo, specialmente nei giovani, è frammentato, e la sua
banda di fusione è quasi flammulata; l’utima riga del secondo gruppo
presente come unico disegno è taeniola Mog. nel 40% dei giovani ed.
in pochi adulti.
EUPARIPHA PISANA 227
© Disegni:
Combinazioni E E 5 Combinazioni = = £
O 657 210. |\4b7B/313B 124 52
O
a 417 125 | con 6 fasce:B;n/n;B Zi EO
@-B-o ult. r./0:0 245 133 | con 6 fasce:n;B/n;B o b 17 6
DOO: 0 b 253 68 con 6 fasce:soprac.=O — —
È altre con 6 fasce: 1°=O* 40 ez,
altre con 1 fascia 2 ~~ | altre con 6 fasce: 1°=n* 50 II
0;B/O;B o b 266 96 | con 7 fasce:B:n/n:B 1305
0;0/B;B o b 45 26 | con 7 fasce:B;B/n:n 5I 16
(CESAOAO) 39 19 | con 7 fasce:n;B/n;B 5I 2
nio) falce 58 12 | con 7 fasce:0;O/n;n 2 AE
COOLER oo} 37 nec | Os PROG Boo. b 2 ee
O;B/B;Bo b 127 60 | altre con Tetasce MO 45
B;B/O;B o b 29 OS ialtres cone-7) fasce n =n# (ors) 10
O;2r/0;B 45 9 | con 8 fasce:0;O/n:n — —
altre con 3 fasce: soprac. SEZ CONG Oy, Lasce: Bra/u-B 04 b 83 21
=O con 8 fasce: n;B/n;B 54 4
altre con 3 fasce:19°=O 12 2 | con 8 fasce: B;B/n:n 35 8
altre con 3 fasce:1°=n 14 2 | altre con 8 fasce: 1°=O* II 2.
B:B/B:B 203 32 altre con 8 fasce: 109=n* 168 19
O;O/2r;2b 9 4 | con g fasce:0;O/n;n — —
0;0/3r;B o b 50 23 | con g fasce:B o 1?r:n/n;B 40 6
6-B/2r;Blo b 67°. 29 | cout 9. fasce;n;B/n:bB 38 2
pie = 0*
altre con 4 fasce:1°=O 33 8 ss SR SR : 7
altre con 4 fasce:19=n 32 OR ERRE RR RAI ee 15 Hi
con to fasce:B;n/n;B II 2
0;0/4r;B o b 9 4 | con 10 fasce:0;O/n:;n — —
O;B/3r;B o b 116 63 altre con 10 fasce:19=O I —_—
B;B/B;2b 6 5 | altre con 10 fasce:1°=n 188 10
con 5 fasce; n;B/n; Bob 18 I | con 11 fasce:19°=O — —
BEER ob GR 1g | con II ai 123 5
NRE 14 — | con 12 fasce. 72 2
con 13 fasce 38 2
altre con 5 fasce; soprac. 3 SR SCON! LA? fasce 14 I
=O con 15 fasce 7 3
altre con 5 fasce:19=O 32 aan Go ice 3 ce
altre con 5 fasce:1°=n 45 con 17 fasce IRAN
O;B/4r;B 29 10°| con 18 fasce — —
O;B/3r;2b als A Ke —- =
228 C. SACCHI
N. B. - Il 60 % circa delle combinazioni segnate con asterisco”
ha 4% ="Biavbitai3 05% havea. 5
Fondo roseo: 83 di cui 11 giovani. Di essi: O = 25 [di cui 2
giovani];
O = 10 [3]; ornati = 48 [4].
n ù
10) == O — o . . . — 0/ » . . . C)- . .
“ = 23°/o; O; O/n; n = 8,7%; O; B/B; B + B; B/O; B + B; B/B;B
+ 0; B/2r; B + O; B/B; 2b + O; B/3r; B + B; B/B; 2b + B; B/2r; B +
B; B/3r; B = 15,4°/,; combinazioni con minor tendenza alla fusione delle ri-
ghe in jbande: ©; n/as ia TIR sins n/n ne 3065/0.
Note: I tipi di disegni n; n / n; n prevalgono. La banda del quar-
to gruppo interessa tutto il gruppo stesso solo nel 20 % dei casi. Nel
restante 80 % si ha la banda b, corrispondente alla coalescenza delle so-
le due prime righe. La banda del secondo gruppo, nella pratica totalità
dei casi, comprende invece tutte le righe del gruppo. Delle combina-
zioni sopraelencate con maggior tendenza alla semplificazione, meno del
10 % comprende combinazioni in cui i gruppi semplificati non sono
rappresentati da bande di fusione, ma da una riga o da tracce molto
attenuate per ciascun gruppo. Nel gruppo On il 30 % dei giovani è
dato da individui che, come a Trapani, presentano nei giri embrionali
o nei tratti immediatamente postembrionali tracce dei gruppi sottocare-
nali che scompaiono nei giri successivi. |
Caratteri cromatici, formali e dimensionali come quelli analizzati
per Castroreale Bagni, si hanno lungo le coste di tutto il Golfo di Mi-
lazzo. I piccoli gruppi di qualche decina di individui che frazionano la
popolazione in alcune zone mostrano tuttavia a volte percentuali di al-
cuni caratteri (fondo rosa, assenza di righe, disegni più o meno compli-
cati) differenti da quelle della popolazione considerata nel suo insieme.
Come esempio di simile comportamento analizziamo una piccola colo-
nia dal Capo Tindari, al ‘margine occidentale delle nostre ricerche rela-
tive al Golfo di Milazzo. Alla base del Capo, nelle siepi del lato orien-
tale, le euparife hanno la stessa fisionomia di Castroreale Bagni.
Verso il vertice invece, sui giuncheti, si è raccolta una piccola colo.
nia notevolmente isolata (8) composta da 23 individui di cui 16 adulti
(8) Per l’ecologia generale di questa colonia, vedi SACCHI (1951). La stazione -
di raccolta è la stessa di Helicella (Trochotdea) pytamidata Drap. Vi si trovarono
pure 50 Helicella (Cernuella) virgata Da Costa, forma suberis Bourg., ed una ses-
santina di Theba gregaria Rossm.
È
va
a
MM
EUPARIPHA PISANA 229
e 7 giovani, all'apparenza tutti bianchi. L’esame del disegno ha stabilito
l'appartenenza di queste euparife alle seguenti categorie:
Combinazioni E È E Combinazioni = 3 È
O romeo <0-B/B:b 2) I
O B;2r/2r;b I —
2 I
n 4r;0/0;0 I —
0;0/0;b 3 2 | ar; ult.r/3r;12r I —
O;ult. + 7f0;0 I —
r;0/0;B I — | con 11 fasce 49=B I I
Disegni sempre tenui o punteggiati; guscio biancastro con strie di ac-
crescimento molto pronunziate; altre caratteristiche analoghe a quelle di
Castroreale Bagni: nicchio spesso, peristoma roseo chiaro, linee su-
turali marcate. Dimensioni medie degli adulti: a = 14,6 mm.; b =
iii is jo 81 a yA adice 10, = 78 (valore un po.
basso dovuto alla forma più depressa di 4 adulti: simili forme si tro-
vano frammiste alle più globose,, nella proporzione del 10 % circa,
in tutto il Golfo), indice 2° = 88. indice 3° = 95; dimensioni nel
complesso simili a quelle di Castroreale,
VENEZIA
Data di raccolta: 1950.
Località di raccolta: dune al Lido.
Terreno: sabbie fini calcaree (circa 70-75% di CaCO3) giallastre;
pH intorno a 7.
Substrati su cui vive la specie: piuttosto rara su giuncheti e su
schoeneti a Schoenus nigricans L.. Comunissima sugli ammofileti, tanto
che il GIORDANI-SOIKA (1949) considera come specie animale prototipa
della sua olocenosi relativa agli ammofileti stessi proprio Euparypha
pisana Mill. (9). ;
Numero degli individui raccolti: 4.493 di cui 676 giovani.
Dimensioni degli adulti:
a b c d e num. giri
14,910 12,910 8970,7 7,720.7 11,121,0 6
scarti max.+ 3,1 Zt oy 19 1,9
sntiga 69 19 0,9 0,7 21
Tridiee \ue=75-imdice 2° —— 87> indice 3: = ‘87,
(9) La raccolta si deve al Dr. S. Pignatti che ringraziamo molto della sua
cortesia.
Meee eee este di rel e {ey PITT RAS ew oe, I
eo Ree, ba è se > =
CO tl AT tat le al I BO ORS ae A oe er SONO SNO De a iat
SS ate tn . 5 " MORENO RAMI PISS MARR TORO
230 Cc. SACCHI
Scarti massimi positivi del diametro in un solo individuo; dimen-
sioni generali piccole.
Forma: depressa; abbastanza di frequente gli adulti presentano
un aspetto un po’ carenato; linee suturali mediocremente evidenti; strie
di accrescimento generalmente deboli. Callosità peristomatica relativa-
mente poco sviluppata; ombelico seminascosto; cercine peristomatico
sottile.
Colore di fondo: biancastro o gialliccio; nocciuola nel 2% circa
degli individui esaminati. Nessun individuo con fondo rosa: tuttavia
la colorazione del peristoma può mostrarsi per qualche millimetro anche
esternamente, data la sottigliezza del guscio, specialmente in indivi-
dui sprovvisti di ornamentazione,
Colore del margine interno del peristoma: roseo gialliccio o carni-
cino; nel 30% circa degli adulti roseo-lilla.
Disegni: irregolari e frammentati nella quasi totalità degli indivi-
dui ornati. Meno del 10% presenta tutti i gruppi in forma lineolata
Mog. Negli altri le forme undulata Tayl., sagittata Tayl., dentata
Tayl., taeniola Moq., punctella Moq., musica Monter. e le varie situa-
zioni intermedie costituiscono la regola, quando le bande di tipo sub-
zonata, che sottostanno di regola ai gruppi di righe 2° e 3°, meno di
frequente agli altri due gruppi, non rappresentino esse sole il disegno
della conchiglia. Come si rileva dal diagramima di figura 3, la tendenza
alla semplificazione del disegno attraverso fusioni in bande è assai
sensibile. La banda del 3° gruppo è quasi sempre in forma subzonata
Bourg.: così quella del primo, che manca spesso. Le forme carpiensis
Bourg. e donatii Berth. sono perciò frequenti. Alla frammentarietà ed
alla grande variabilità del disegno si aggiunge la larga estensione (del-
l'ordine del millimetro) del tratto privo di disegno in prossimità del
peristoma, normalmente brevissimo. Il disegno risulta nel complesso,
anche per la sottigliezza della conchiglia, minuto ed elegante. Come a
Castroreale Bagni il primo gruppo, specialmente nei giovani, si presenta
interrotto, tendente alla flammulatura. Sui 94 individui in cui l’unico
disegno è rappresentato da una fascia del secondo gruppo, 40 sono di
forma taeniola Mog. Dei 397 individui classificati come On, una cin-
quantina presenta in gioventù l’aspetto taeniola, ma perde l’unica riga
nei giri adulti.
FF
"7
a eS ig eee E: i.
: x COME Bes
? a
. EUPARIPHA PISANA 231
Combinazioni E 3 £ Combinazioni E E £
O 603. ro2|nB:arFBg/2rt+Bg;B'o0-b(*) “17 5 è
x Boat tas 2r;B/B;2r o 2b 28 3 È
O: Bo ult. 0:00 94 13 | altre con 6 fasce:1°=O 690 6
0;0/0;B o b 181 29 | altre con 6 fasce:1°=n 62 7
altre con 1 fascia Db) FI ae fasce:0O;O/n;n 3 Fei
0;B/O;B o b IOI 16 È o o b ae 7
0;0/B;B o b A SV Rael end ier, Ye rh 3
O;B/5r;B o b 21 3
altre con 2 fasce 20 —-
E altre con 7 fasce:1°=O 57 3
O;O/14 ult. r+tBg;B o b 22 4 | altre con 7 fasce:1°=n 80 3
0;B/B;B o b 530 105 | con 8 fasce:O0;O/n:n 2
B o b;B/O;B o b 22
B o b:n/n;Bo b 51 5
ae con 3 fasce: spo Ri con 8 fabio cart F a
E 2r o 2b ciasc. È
altre con, 3 - fasce: 10—=© ee —-
altre con 3 fasce:1°=n 7 2 | altre con 8 fasce:1°=14r 253 I
Bis tB/BeB ob aa 85 altre con 8 aa 5! 3
O:0/12 e ult. r+ Be;2r 18 3 altre con 8 fasce:19=n 54 I
0:03t:b 91 6 con 9 fasce:0;0/n;n -- —
O Brace ult siBeB_o b 53 18 | Bo 12 r;n/n;B 22 1
O:B/B;2b o 2r 40 5 2r;21/3r;21 re si
lt fasce: 1°=O 18 —
‘altre con 4 fasce: 1°9=0 5) ORE :
altre con 9 fasce:19=n 94 —
altre con 4 fasce: 19°=n 23 —-
; con 10 fasce:O;O/n;n — —
0:0/4r;B 0 b ae 3 | altre con ro fasce:1°=O 8 --
O;B/3r;B o b 208 75 | altre con 10 fasce:1°=12r 24
B;B/B;2b 5) 5 | altre con 10 fasce:19=B Ig --
2r;B/B;B o b 15 altre con 10 fasce:1°=n 67 I
2 a o
= EI e ult. rtBg;B 18 I con 11 fasce:1°=O 4 =“
con II fasce:19=n 89 3
ca 5 fasce: soprac. A i | con 12 fasce 3g —
a | con 13 fasce 30 —-
‘altre con 5 fasce:19°=O 56 ul £
Itre con fasce: 1°=n 72 Ri ie A;
= 5 Drage È 4 | con 15 fasce i 3 —
6 fasce:0;O/n;n - 15 I | con 16 fasce 1 —
O;B/4r;B o b "26 — | con 17 fasce 2 —
0;B/3r;2b CA he 4 | con 18 fasce I —
B;B/3r;B o b 20 Bile = rg fasce i
(*) Per entrambi i gruppi (2° e 3°) con Bg, 2r=12 ed ult. r. nella quasi
totalità dei casi.
232 : C. SACCHI
O + On = 22,6%; O;0/n; n = 12,1%; combinazioni con
più sensibile fusione in bande (vedi pag. 247; canna d'organo C del
diagramma di fig. 2) = 32,6%; combinazioni con maggior compli-
zione del disegno; O;n/n;n = 11,8%; n;n/n;n = 20,9%.
Individui con fondo nocciuola: 111, di cui giovani 16. Di essi
O = 11 [2 giovani]; On = 6 [4] con ornamentazione 94 [10],
Note: nicchio lucente, liscio, sottile e fragile.
CARATTERI GENERALI DELLE POPOLAZIONI MEDIOADRIATICHE
Località di raccolta: ammofileti di piccole dune delle spiagge e
nell'interno dei porti; siepi lungo le strade e le ferrovie ad una distanza
massima di 2 km. in linea d'aria dal mare ed a non più di 200 m. di
altezza. Siepi artificiali sostituite alle dune nelle località di più intenso
traffico balneare. !
Terreno: sabbie giallastre con forti percentuali di CaCO3, dal 25
al 45%, lievemente limose; oppure argille con ricco scheletro sabbioso,
di origine piacenziana, della cimosa alluvionale costiera (pH da 6,5 a 7).
Substrati su cui vive la specie: Ammophila arenaria L.; in minor
quantità su vegetazione di terreni più consolidati, con Cynodon dactylon
Pers. e Medicago marina L.; giuncheti; vegetazione banale dei margini
di strade; stoppie; muri e reticolati; pali e tronchi vari. Delle forma-
zioni vegetali delle spiagge sabbiose medioadriatiche è assente soltanto
da cakileti sensu lato e da salicornieti, oltre che dalle zone molto battute
ove Xanthium italicum Mor. è quasi il solo rappresentante della flora.
Caratteri generali della conchiglia. Forma un po’ depressa, con-
chiglia spessa e con superficie liscia meno lucida che a Vienezia; cercine
peristomatico mediocremente sviluppato; ombelico seminascosto. Su-
ture bene visibili; strie di accrescimento poco profonde. E' notevole la
fragilità del guscio, che non raggiunge però quella degli individui vene-
ziani. Disegno un po' irregolare e confuso; solitamente accentuato nel
secondo e quarto gruppo; la banda di coalescenza del terzo gruppo è
generalmente dei tipi subzonata e luteozonata, Le righe, abbastanza
regolari, non mostrano accentuata tendenza alla fusione, donde la pre-
senza di categorie con elevato numero di fasce e la scarsità di forme
tipo carpiensis Bourg., frequenti invece a Marina di Massa. Fondo
EUPARIPHA PISANA 233
biancastro o gialliccio; qua e là individui rosei. Peristoma carnicino o
roseo chiaro, tendente al giallastro.
PORTO CIVITANOVA MARCHE (Macerata) è
Data di raccolta: agosto 1949.
Località di raccolta: sabbie nell'interno del porto di formazione
tecente (ro anni circa).
Terreno: sabbie giallastre grossolane alquanto con circa il 30%
di carbonati. La specie frequenta anche terreni argillosi distanti circa
1 km. dal mare, a pochi metri sul livello di quest'ultimo.
Substrati su cui vive la specie. Scarsi ammofileti dei porti; Glau-
cium flavum Crantz., Lagurus ovatus L. (scarso), Scolymus hispanicus
L., ed altra scarsa vegetazione psammofila. Pali, reticolati, muretti, ma-
teriale da costruzione. Alle spalle del paese, lungo le strade, abbastanza
frequente su Chenopodium album L., Artemisia vulgaris L., altra vege-
tazione ruderale, tronchi d'albero, ecc., fra la ferrovia Ancona-Pescara
e la strada nazionale Adriatica.
Numero degli individui raccolti: 306, di cui 25 giovani.
Dimensioni degli adulti :
a b c d e num. giri
ia tia Mn glo) Mali
scarti max. + 6,3 5,6 3,6 2,5 D3
COTTE. Sa e 5 wa 1,4 1,4 Lo ey
inGice 1°. or iidice, 2° — 955 indice 3, = go.
Gli scarti massimi positivi si sono ritrovati in un solo esemplare
con la conchiglia alquanto turricolata e con superficie un po’ costulata
e desquamata. 7
Colere di fondo: biancastro.
Disegni: notevole la concentrazione degli individui di tipo O e On
Sia nei campioni raccolti, sia in centinaia di altri esemplari viventi entro
il porto. Per le colonie stanziate dietro il paese si è osservata una fre-
quenza di individui privi di disegno inferiore a quella degli individui
ornati.
234 i 1 C. SACCHI
Combinazioni Combinazioni
(©) È 160. 10.| altre con 5 fasce 19=n — —
O
n 63° 5 BBY Blob Moie;
Ra pe NaltreliconMonia:sce — —
TO) «40
Ga pe : con 7 fasce 1°=O I —
con 2 fasce = eee | Malirelicondizaniasce 4 —
O;B/B;B 28 6 | con 8 fasce 1°=O STA TIA
altre con 8 fasce eo
altre con 3 fasce —-
con 9 fasce 5 ==
B;B/B;Bo b 4 ~~ | con 10 fasce 5 —
SUE an ; 1 | con 11 fasce ai =
altre con 4 fasce i -— — | con 12 fasce 2 —:
Os yas o 6 È 1 | con 13 fasce I —
B:B/or:B ob Du __ | con 14 fasce — —
i con 15 fasce I =
altre con 5 fasce 1°=O 2 I > 15° fasce So
ae 5 = 72,8°/.; O; O/n; n = 2,3°/,; O; B/B; B + B; B/B; BERG
B= 13,40): altre consi — 0723/57 (altre conto — m9 2 ee
Note: Le sabbie piuttosto grossolane di Porto Civitanova Marche.
cedono verso settentrione a ghiaie (alluvioni del Chienti) su cui Eupa-
rypha pisana Mill. non può vivere; inoltre l'installazione di frequen-
tati stabilimenti balneari e dei cantieri navali ha quasi cacciato la specie
dalle esigue spiagge sabbiose fuori dal porto; a sud la zona da noi stu-
diata è limitata da cantieri di ricostruzione dei moli; l'isolamento geo-.
grafico della popolazione di euparife del porto è, dunque, praticamente
completo.
SAN BENEDETTO DEL TRONTO (Ascoli Piceno)
Data di raccolta: agosto-settembre 1950.
Località di raccolta: la popolazione distinta come « nord » è stata
raccolta a settentrione del porto, su ammofileti di piccole dune e su
siepi lungo le scarpate della ferrovia e di strade, distanti in linea retta
dal mare al massimo mezzo chilometro. Altezza: fino a pochi metri
sul mare. i i
EUPARIPHA PISANA 235-
Terreno: sabbie finissime giallastre lievemente limose negli ammo-
fileti; argille sabbiose nelle altre stazioni (alluvioni dalle colline piacen-
ziane). pH dei terreni di raccolta: da 6,5 a 7. Humus scarso, o quasi
assente come negli ammofileti.
La popolazione distinta come « sud » è stata raccolta su piccole
dune formatesi entro il porto a ridosso del molo sud. Terreno sabbioso.
Substrati su cui vive la specie: ammofile, Echinophora spinosa L.,
Scolymus hispanicus L., Cakile maritima Scop., Salsola kali L., erbe
varie e frutici di siepe; pietre, muri, pali e nasse in secco; molto più
rara nei giuncheti.
| Numero degli individui raccolti: 1070, di cui 218 giovani, nella
popolazione nord; 760 individui, di cui 177 giovani, nella popolazio-
ne sud.
Dimensioni degli individui adulti: A) Nord.
a b c d e num. giri
15,4705 131707 9.2708 8208 1,618 6
scarti max. + 3,6 2,9 1,8 1,8 3,4
« « — 1,4 1,1 2,2 2 1,6
ladini is indice = 65; InGice 4° — 30.
5 è, 5 api Sarde i
Scarti massimi positivi in un solo esemplare.
B) Sud.
N RO NE o e CSO 6
scarti max. + 2,2 2,6 1,7 1,6 2,4
an 18 14 1,2 1,4 1,6
ndice 1S — 173, indices2° —— 85; indice: 3) — 90.
Forma: tracce lievi di carena nel 15% di adulti.
Colori di fondo: bianchiccio-giallastro; nella popolazione nord
l’1,8% di individui con fondo roseo (11).
Disegni: A) Nord:
(11) Anche a mezzogiorne del porto, verso la fece del Tronto, si trovano in-
dividui rosa; gia il MASCARINI (1891) cita la « var. rosea » a destra ed a sinistra
della foce truentina; e aggiunge che l’habitat caratteristico della varietà sarebbe sul
litorale di Monte Pagano (oggi Roseto degli Abruzzi; Teramo) ove le condizioni
ecologiche generali. non differiscono sostanzialmente da quelle di Giulianova; secondo
la collezione Orsini.
236
Combinazioni
O
©
n
‘0; 2°res./O;O
0;0/0; 4°res.
altre con 1 fascaa
O0;0/B;B o b
altre con 2 fasce
O;O/12 e ult.r+Bg;B o b
O:B/BrBlotb
‘altre con 3 fasce
B;B/B;B x
O;O/12 ult. r+Bg;2b
O;B/B;2b.
0;0/3r;b
O;B/12 ult. r+Bg;B o b
altre con 4 fasce:. soptac.
=O
altre con 4 fasce:
= Tah,
0;B/3r;B o b
O;0/4r;b
B;B/B;2b o 2r
B;B/18 e ult. rtBg;B o b
soprac.
‘altre con 5 fasce: soprac.
‘altre con 5 fasce: soprac.
=n
0;O/4r;2b
0;0/5r;B o b
‘0;B/4r+Bg;B o b
C. SACCHI
3
Combinazioni
O;B/3r;2b
B;B/3r;B o b
altre con 6 fasce 19°=n
altre con 6 fasce 19°=O
0;0/5r;2b
B;B/4r:B o b
B;B/3r;2b
O:B/5r Blob
0;0/6r;B o b
altre con 7)fasce 1°=O
altre con 7 fasce 4°=O
altre con 7 fasce 1° e 4°=n
O;0/6r;2b
O;0/4r;4r
B;B/5r;B o b
altre con 8 fasce 1°=O
altre con 8 fasce 10 e 4°
=2r o 2b ciasc.
altre con 8 fasce, non c. s.
1°=n
O;0/6r;3r
2t2r/3ig2r0 - 2b
altre con 9 fasce 1°=O
altre con 9 fasce 1°=n
O;0/7r;3r
con Io fasce 1°=n
con 10 fasce 1°—O
con 11 fasce 1°=O
con 11 fasce 1°=n
. totall
-35
I
con nicchio roseo 18: 3 della categoria O; 15, di cui 1 giovane, delle
categorie ornate. Nessun individuo > 11 fasce.
O + On = 15,6%; 0;0/n;n = 10,3%; somma delle combina-
zioni con maggior fusione in bande (vedi Porto Civitanova) = 32,6%;
O:in/n;in = 6,3%; n;n/n;n = 48,5%. E quindi notevole la tendenza
delle righe a non riunirsi in bande ed a conservare la propria indipen-
denza.
b
È
È
b) Sud.
EUPARIPHA PISANA
23T
Data l'abbondanza in questa popolazione di individui senza dise-
gno sopracarenale, distinguiamo fra le classi di ornamentazione quelle
riferibili al tipo O;O/n;n da quelle con disegno sopracarenale.
totali
3
HD
Combinazioni = 38 Combinazioni
O 23 2 | con 16 fasce
O con 17 fasce
ua no 4 | con 18 fasce
con disegno sopracarenale : asa
con 1 fascia Ce Di senza disegno sopracarenale :
con 2 fasce = , RIO
solo residui del 4° gruppo
O;B/B;B i 8 | altre con 1 fascia
altre con 3 fasce — — | 3° e 4°9=B o b
B;B/B:B o b 5 3 | altre con 2 fasce
O;B/12 e ult. r.+Bg;Bob 3 eg cane 2/0
altre con 4 fasce I = sE rent ‘ fasce
3°=31:49
O;B/3r;B o b i. Ne) eee Be a ob
altre con 5 fasce I — | 3°=3r;4°=b
O0;B/4r;B o b it Ei III
UO:B,3r2biolar 4 re ROSS Ar B
altre con 6 fasce 1°=O 2 = CAS pees 25
altre con 6 fasce 1°=n 12 8 ai ee
con 7 fasce 1°=O 9 i feo oascuno
3°51 4°=b
con 7 fasce 1°=n 12 8
i 3°=5r;49=B
con 8 fasce 19°=O 2 == RE eos
con 8 fasce 1°=n 07 7 a
con 9 fasce 1°=O 3 I a 3
30°=6r;4°—b
con 9 fasce 1°=n ne I
BUSS (ire B
con 10 fasce 1°=O 2
| altre con 7 fasce
con 10 fasce 1°=n 23 i eee
con 11 fasce 1°=O PSE es OI
i 3°=5r;4°=3r
con II fasce 1° eq°=2b n È
ciascuno 14 — | 3° e 4°=4r ciascuno
O . PS
altre con 11 fasce 15 SI
con 12 fasce 1°=O Gee altre con 8 fasce
con 12 fasce 1° e 4°=2b 3°=6r;4°=3r
ciasc. 9 2A eae 40 nr
con 12 fasce 1° e 4°=n Ir — | 3°=5r;4°=4r
con 13 fasce SE, = 30=7r;4°=2b
con 14 fasce 12 — | altre con g fasce
con: 15 fasce 8_— / > 9 fasce
238 C. SACCHI .
O + On = 5%; O;0/n;n = 65,3%; combinazioni con bande
ecc. =. 3,4% Obn/ nen = 3,5 9os non/poni-22)8%% ;
Note: L'isolamento geografico della popolazione Sud è quasi com-
pleto: a mezzogiorno la stazione è limitata da pozze di acqua salsa;
dal molo e dalla foce del torrente Albula, al di là della quale gli stabi-
limenti balneari hanno distrutto la vegetazione spontanea confinando
Euparypha pisana Mill. su siepi artificiali di Agave americana L. e di
Pittosporum tobira Dryand. Ad occidente il lungomare, ed un cantiere
per la preparazione dei prismi di difesa del molo. Ad oriente il mare; a
settentrione una zona battutissima dai pescatori e quasi spoglia di ve-
getazione; poi i cantieri navali. Praticamente la specie si ritrova solo
oltre il modo nord. Caso parallelo di isolamento geografico entro il
porto verso il molo sud, ma su terreno più consolidato, si rileva a ca-
rico di Cochlicella veniricosa Drap., presente in parecchie centinaia di
individui per il 95% provvisti di banda scura sopracarenale, carattere
che nelle stazioni circostanti prevale solo occasionalmente, e in piccoli
gruppi di chiocciole, essendo la generalità con bande attenuate o tendenti
alla fammatura (SACCH, 1951-b),
GIULIANOVA (Teramo)
Data di raccolta: settembre 1949. È
Località di raccolta: sponda sinistra del fiume Tordino a circa
mezzo chilometro dalla foce; altezza sul mare pochi metri; la specie
vive anche in una ristretta superficie sabbiosa a ridosso del porto, limi-
tata nella sua distribuzione a mezzogiorno dalle alluvioni ciottolose del
fiume; a settentrione dalle opere portuali e dagli stabilimenti balneari, ad
occidente dalle culture.
Terreno: argille gialle alluvionali con scheletro sabbioso: nel
porto piccole dune di sabbia molto fine lievemente limosa (30% di
CaC03). Stazioni nettamente xerotermiche. Humus scarsissimo.
Substrati su cui vive la specie: Ecballium elaterium A. Rich.; cardi
e Convolvus arvensis L. Nel porto su un po’ di ammofile e su un ciuffo
di Juncus maritimus Lam.
Numero degli individui raccolti: 320 di cui 32 giovani.
Dimensioni degli adulti :
a b c d e num. giri
161113 14,0114,7 9,7%0,9. ss8to8 11,971,0 6
Scarto max. + 5.9 4,0 43 3,2 34
» » — 2,1 2,0 0,7 0,8 1,9
Indice 1° == 74); indice 2°: — 67g dice dio
EUPARIPHA PISANA
x
239
Dimensioni piuttosto grandi per il litorale medioadriatico; scarti
massimi positivi in un solo individuo.
Colore di fondo: individui con nicchio rosa = 7,5% ca.
Disegni :
Combinazioni
O
- 0
n
0;B/0;0
altre con 1 fascia
0;0/B; B o b tenuissime
altre con 2 fasce
O:B/B:B
altre con 3 fasce; sopra-
carenali=O
altre con 3 fasce; sopra-
carenali=n
B;B/B;B
O;B/B; 2b
altre con 4 fasce
0-B/31:B ob
B;B/B:2b © 2r
altre con 5 fasce 1°=O
altre con 5 fasce 1°=n
O;B/3r;2b o 2r
totali
II
3
con nicchio roseo 24 individui: O
15 di cui I giovane.
= se
Combinazioni : 3 os
o a)
= s2
O;B/4r;B 4 I
altre con 6 fasce 1°=O I —
altre con 6 fasce 1°=n 7) —
O;B/4r;2b o 2r 12 I
altre con 7 fasce 1°=O 5 —
altre con 7 fasce 1°=n 7 I
con 8 fasce 1°=O 7 —
con 8 fasce 1°=n 14 —
con 9 fasce 1°=O 7) Dr
con 9 fasce 1°=n ZII
cor. 10 fasce 1°=O 4. =
con 10 fasce 1°=n nua. ==
con II fasce 16 —
con 12 fasce 13 I
con 13 fasce 6 —
con 14 fasce 6 —
con 15 fasce 5; —
con 16 fasce 5 —-
con 17 fasce I —
con 18 fasce I —
con 19 fasce I —
> 19 fasce — —
= 4: On = 5; con ornamentazione
OF On eo: bande, cea — OG vos
O;n/n;n = 17,1%; n;n/n;n = 34,6%.
Data. di raccolta : agosto TOO:
PESCARA
Località di raccolta: siepi ad 1 km. circa dal mare ed a 10 m.
ciata dalla spiaggia, frequentatissima dai bagnanti, con sabbia fina, lie-
vemente limosa (CaCO3 45% circa).
240 C. SACCHI
Terreno: alluvioni della Pescara argilloso-sabbiose con ghiaietta
minuta; colorito giallastro, pH = 6,5. La specie è praticamente cac-
ciata dalla spiaggia, frequentatissima dai bagnanti, con sabbia fina, lie-
vemente limosa (CaCO3 45 % circa).
Substrati su cui vive la specie: Artemisia vulgaris L., rovi, grami-
nacee banali dei margini di strada, pali, ecc.; su simile vegetazione
è stato trovato qualche individuo sulla banchina a sinistra del porto-
canale. A sud del porto la specie manca completamente.
Numero di individui raccolti: 44 di cui 7 giovani.
Dimensioni degli adulti:
a b. c d e è num. gir
ie.5l16 15,9714 n,2°%,0 9,7'0,8 13,717 6
Scarto max. + 3,5 SÙ 2,8 23 4,3
MB ie SOS 2,9 DOS aes 2,6
Indice 1°. == 7 43indice-2%—_8'6- inGdice-3-—3 7.
Dimensioni grandi, le maggiori incontrate nella nostra ricerca, come
non è raro trovare fra individui lontani dal mare. Scarti massimi positivi.
in un solo grosso individuo.
Forma: irregolare alquanto in una decina di individui, piuttosto
turricolati.
Disegni: piuttosto confusi; righe numerose.
= = = 35
Combinazioni : = = Combinazioni : Ss os
o =) © =o)
£ se S uv
O 4 I | altre con 7 fasce —_ —
O con 8 fasce 1°=O ASI —
a 3
con 8 fasce 1°=n Ue a
0;0/0;b tenuissima I — | con 9 fasce 1°=O I VELA
. o— ce
altre con 1 fascia — — |con 9 fasce 1°=n 5
con 2 fasce MN cont srormtasce — —
con II fasce =)
O;B/B;B o b 6 I
con 12 fasce 3) =
altre con 3 fasce Toi ea CONSE SEE 8 —
B-B/B Beeb pe ; con 14 fasce — =
con 15 fasce 2 —
alt PE AE
Itre ie 4 fasce con 16 fasce 2, =
ere ci Se i ICI LL COneNi7aasee I —
Cc =
on ; i el x I | con 18 fasce — —
c o— ESS poet
on BS ee con 19 fasce I —
O;0/4r;3r I — | > 19 fasce — ==
EUPARIPHA PISANA 241
Note: La popolazione di Pescara presenta le righe più confuse fra
quelle del litorale medioadriatico; non vi si notano forme de! tipo sa-
gittifera Tayl., piuttosto rara però su tutto questo litorale. I disegni che
dovrebbero appartenere alla forma lineolata Mogq., si presentano inter-
medi fra questa e la musica Monter.; sono sempre alquanto attenuati,
come offuscati. Superficie del guscio liscia. |
CONCLUSIONI.
A) CONSIDERAZIONI GENERALI.
1. - Dimensioni. La variabilità dimensionale non è, come si rileva
dai dati delle tabelle, molto estesa fra le popolazioni studiate, nè lo è,
fra gli adulti, entro le popolazioni singole. Gli scarti massimi positivi si
riscontrano, in tutti i campioni considerati, soltanto in uno od in due
individui; così gli scarti minimi, generalmente riferibili ad individui
di forma indiscutibilmente adulta, ma di sviluppo non perfetto. Le di-
mensioni meno variabili sono, comunque, quelle dei due diametri del-
l'apertura. I valori delle dimensioni compresi fra le medie aritmetiche e
gli scarti massimi, positivi e negativi, sono seriali nell'ordine del milli-
metro. Nessuna popolazione presenta individui le cui dimensioni corri-
‘spondano a quelle segnalate dal GERMAIN (1930) come massime per
la specie; piuttosto bassi i valori di Castroreale Bagni; medii gli altri.
Il numero medio dei giri è sempre di 6.
E’ difficile, allo stato attuale della sistematica sottospecifica, valutare
l’importanza delle differenze dimensionali fra le popolazioni di Mollu-
schi: solo differenze molto sensibili, ed interessanti, oltre alle dimen-
sioni, organi interni, ecologia, od almeno notevoli divergenze di distri-
buzione geografica, si ammettono a giustificare il reale valore tassono-
mico di scissioni di talune specie in razze. E’ il caso di Cepaea memora-
lis nemoralis L. (forma centroeuropea) contrapposta a Cepaea nemoralis
lucifuga Hartm. (appenninica); della razza minuta Issel di Eoba-
nia vermiculata Mull., razza il cui areale è circoscritto ad alcuni
gruppi insulari ed a poche stazioni tunisine; di Euparypha pisana Mill.
stessa, la cui razza sardoa Ziegl. con ombelico obliterato è endemica
della Sardegna. D'altra parte le dimensioni dei Molluschi conchiferi
sono fortemente influenzabili da fattori metabolici (disponibilità di
CaCO3) ed ecologici generali. Per Euparypha pisana Miill. si è spesso
osservato che gli individui insediati in località lontane dalle stazioni
sedimentarie sabbiose marine sulle quali la specie spiega la sua massima
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 9
=
Nee ey
FC RIS SPN CR DT GY hela GR es eae
SP Oy
È
Ne
a
242 GC. SACCHI
frequenza, sono, oltre che dotati di una conchiglia con possibilità di
sviluppo irregolare. anche generalmente di dimiensioni maggiori che
non colonie viventi nelle spiagge della stessa regione. Può ben essere il
caso di Pescara, ove i pochi individui raccolti negli amimofileti presen-
‘ tavano dimensioni minori e meno variabili di quelli studiati, più a
‘monte, nei terreni argillosi (12); ed anche il caso di Giulianova, dove,
peraltro, le differenze dimensionali fra gli esemplari misurati e quelli
viventi nelle ridotte superfici sabbiose del porto sono meno rilevanti,
nè si manifestano irregolarità di aspetto. Pochi, grandi individui si
trovarono pure a S. Benedetto del Tronto, lungo la scarpata ferrovia-
ria, ad un chilometro circa dal mare, In tutti questi casi è ragionevole
pensare a migliorate possibilità nutrizionali della specie, che viene a
trovarsi fra una vegetazione più abbondante e forse anche in più co-
piosa umidità che abbrevia il periodo di vita latente estiva, Non sa-
rebbe, però, il caso delle popolazioni della Sicilia occidentale, il cui
habitat (calcareo) non consente, nè il mantenimento di un grado ele-
vato di umidità generale, nè lo sviluppo naturale di vegetazione sen-
sibilmente più rigogliosa di quella della fascia litoranea, lungo strade
ed in altre località disturbate.
2. - Forma. Generalmente depressa; elissoidale nel contorno della
conchiglia e nel contorno dell'apertura. I due indici relativi ai rapporti
percentuali: diam. min. / diam. max.; e diam. vert. ap. / diam. orizz.
ap. si aggirano su valori prossimi rispettivamente a 85 ed a go, fuor
che per Trapani e per Venezia, dove i valori del rapporto aperturale
scendono ad 87, ed infatti il peristoma è visibilmente schiacciato; e per
Castroreale Bagni, dove, in relazione con una globosità più netta della
conchiglia, e con un peristoma apparentemente quasi circolare, i valori
di entrambi i rapporti salgono al massimo fra le popolazioni finora stu-
diate (13). Ad una altezza elevata della conchiglia non corrispondono
necessariamente contorni conchigliari, nè peristomatici, tendenti alla
forma circolare: per Monreale, l'indice 1° è uguale a quello di Ca-
stroreale Bagni (80), ma gli altri due indici, più bassi, corrispondono
a contorni elissoidali più eccentrici.
(12) Osservazioni confermate, su materiale molto più abbondante, nell’ago-
sto I95I.
(13) Mentre il lavoro era in istampa (ottobre '51), la globosità conchigliare
è stata trovata estendersi in tutto il golfo di Patti. Nella Sicilia occidentale le eupa-
rife raggiungono dimensioni assai grandi, vicine a quelle dell’ Africa Minore (po-
polazioni raccolte nel giugno ’51 dal dr. S. Pignatti).
SS
4a
-EUPARIPHA PISANA 243 ‘
Del valore delle influenze ambientali sulle dimensioni e sulla forma
della conchiglia dei Molluschi terrestri, trattano i lavori de! DIVER
(1939, specialmente pp. 122-123) e del RENSCH (1932). Osserviamo
peraltro che, se l'altezza e le altre dimensioni del guscio adulto possono
variare alquanto entro una stessa zona, l'aspetto generale delle euparife
del Golfo di Milazzo — unito alla loro piccolezza — dà a questa popo-
lazione una certa individualità rispetto alle altre popolazioni studiate, le
quali, pur differendo fra loro per dimensioni e per altri aspetti, hanno in
comune alcuni caratteri formali, quali la conchiglia piuttosto depressa,
il contorno elissoidale del nicchio e lo schiacciamento del peristoma.
3. - Spessore del nicchio. E. pisana Mill. è una delle specie italiane
in cui la conchiglia è tipicamente spessa e cretacea, anche più che nella
generalità delle Elicelline che con essa dividono la preferenza per gli am-
bienti xerotermici. Lo spessore della conchiglia e la sua forma biancastra
sono fattori che l’ASTRE (1920) chiama in causa a proposito delle
possibilità della specie di resistere al calore ed alla secchezza nell’inse-
diamento sulle formazioni vegetali dunicole, come specie pioniera della
malacofauna. Venezia, tuttavia, ha una fauna di euparife provviste di
conchiglia fragile, sottile, di consistenza spesso quasi papiracea, anche
negli adulti. La sabbia degli ammofileti veneziani, contiene in media più
del 70 % di carbonati, mentre quella di formazioni analoghe del Golfo
di Milazzo, con euparife dotate di conchiglia spessa e robusta, ne con-
tiene meno del 5 %. Perciò, mentre la constatazione che su terreni più
ricchi di calcare vivono Molluschi con nicchio più robusto e più spesso,
è frequente, sarebbe arrischiata l'attribuzione generalizzata delle diffe-
renze di spessore conchigliare al solo tenore stazionale in CaCO3. Altri
fattori vi possono influire: determinazione del carattere retta, almeno
in parte, da meccanismi genetici (14) forme di CaCO3 diversamente
metabolizzabili; varii fattori climatici, infine. Il RENSCH (1932) fa
-eggetto di una sua « regola » zoogeografica il peso conchigliare dei Mol-
luschi terrestri, rilevando una corrispondenza fra gusci più spessi e con-
dizioni ambientali di ‘maggiore insolazione o di più sensibile aridità.
Tra le stazioni da noi studiate, quelle di Venezia, corrispondono a pe-
riodi di secchezza meno prolungati, ed a temperature medie invernali
(14) Si potrebbero aver qui esempi della produzione di « fenocopie » — nel
senso del DIVER (1939 p. 111) — da parte dell'ambiente (tenore CaCO3) di
fenotipi prodotti da vere e proprie costituzioni genetiche; che possono spiegare la
presenza; entro popolazioni con uno spessore caratteristico conchigliare, di individui
con nicchio notevolmente più o meno spesso.
7
| BART Ù n resi
N ' P gree bot D a Aq ut he
244 C. SACCHI I RTRT TICO IRA
3 N
più basse. Venezia si trova in condizioni più simili ai territori descritti
dell’ASTRE (1920) nella Francia occidentale e settentrionale: am-
biente dunicolo secco; retroterra meso-o piuttosto igrotermico; mentre in
Sicilia e nell'Italia mediterranea assai spesso alla secchezza delle forma-.
zioni sabbiose si accompagna xerotermia notevole del retroterra, almeno
nella fascia costiera, dovuta alla effettiva scarsità di precipitazioni oltre
che a natura del suolo (15).
4. - Colori e disegni. Il carattere « fondo rosa » compare a Ca-
stroreale Bagni, a Marina di Massa ed a San Benedetto del Tronto in
percentuali molto basse, e con distribuzione frammentaria e discontinua,
nei gruppi di individui che costituiscono le varie popolazioni. Si può
pensare che la selezione naturale agisca contro di esso, per un maggiore
spicco del colore roseo sulla vegetazione e sul terreno. Ma la notevole
concentrazione di fondi rosa nella popolazione di Giulianova, e la fre-
quenza relativamente elevata di questo carattere in piccoli gruppi di in-
dividui, legati da origine comune, che si è osservata lungo il Golfo di
. Milazzo ed il litorale a sud di San Benedetto del Tronto, suggerisce
anche l’ipotesi di una recessività di questo carattere ai colori di fondo
predominanti (biancastro e gialliccio). L’isolamento potrebbe giuocare
favorendo, con la limitazione delle possibilità di incrocio, il prevalere
del carattere recessivo. Una simile interpretazione può valere per i fondi
candidi (prevalenza nella piccola colonia del Capo Tindari ed in un
gruppo di individui trovati su siepi alle spalle di San Benedetto del
Tronto, lungo la strada per Acquaviva Picena). Il carattere « fondo
nocciuola » si presenta tipicamente a Vienezia, ove, in taluni individui,
il fondo è tanto bruniccio da consentire a fatica la distinzione delle righe
e delle bande, tenui ed interrotte come è nella generalità degli individui |
veneziani. Tendenze a fondi nocciuola si notano pure a Marina di
Massa e sul litorale medio adriatico, ma non mai differenziate come a
Venezia. Il significato di questo carattere è, per ora, difficilmente valuta-.
bile, perchè un suo significato selettivo positivo non si accorderebbe con
la sua scarsa distribuzione (16).
(15) Sulla non mediterraneità del litorale padano vedasi ZANGHERI (1950).
Dalle raccolte di questo A., che ringraziamo della sua cortesia, si rileva per le po-
polazioni di euparife romagnole aspetto simile a quelle venete (SACCHI, 1951 b).
(16) Ad un conteggio (agosto 1951) delle chiocciole beccate da uccelli nello:
scabioseto di Tortoreto (Teramo) dove il carattere « fondo rosa » è assai frequente
(cfr. limiti distribuzionali in SACCHI, 1951 b) la percentuale delle euparife rosee
beccate risulta un po' superiore a quella delle bianche,
ara di Ab MNT LI I
EUPARIPHA PISANA i 245
Per i disegni si nota una buona concordanza fra il comportamento
degli adulti e dei giovani. Fanno eccezione le categorie con numero più
elevato di righe, che nei giovani mancano, o sono poco rappresentate,
perchè lo schema completo di un gruppo non è, di regola, sviluppato
nei giri embrionali, nè nei primi giri giovanili. Alcune righe si interca-
lano, a stadii di sviluppo più avanzati, o addirittura al completamento
dello sviluppo conchigliare, fra quelle già esistenti, che, per il crescere
della spirale, vanno divergendo fra loro a ventaglio. A stretto rigore,
dunque, una banda di fusione, per esempio nel terzo gruppo di un adul-
to, corrisponde alla coalescenza di 7 righe; nel giovane solo di tre o di
cinque: ma ai fini della « semplificazione » del disegno questa differenza
non ha importanza, perchè, sia in un caso che nell'altro, la fusione in-
teressa tutte le righe presenti nello schema del gruppo al momento in cui
la fusione stessa ha luogo. Altra differenza fra giovani ed adulti si nota
nel rapporto fra individui effettivamente privi di ornamentazione ed in-
dividui con sole tracce peristomatiche. Questo rapporto, il cui valore
si aggira, negli adulti, attorno a 3: 2 in favore della categoria O, scende
a valori più bassi per i giovani, perchè nella categoria On trovano posto
anche individui, nel corso del cui sviluppo le righe si estenderebbero ai
giri successivi, facendo passare gli individui interessati in altre categorie
di diegno. Da quanto si è detto discende ia conclusione che non si può
poggiare esclusivamente sull'esame di individui giovani per un'idea pre-
cisa sulle categorie cromatiche di una popolazione, perchè il disegno può
cambiare nel tempo, sia complicandosi (aumento di righe, in tutte le
popolazioni; scissione di bande del tipo subzonata o luteozonata in
righe, a San Benedetto del Tronto), sia semplificandosi (sparizione di
porzioni del disegno: per es. dell'unica riga nelle forme taeniola di Ve-
nezia; e delle tenuissime bande sottocarenali in Sicilia; fusioni, a Ma-
rina di Massa). Si tratta, peraltro di fenomeni relativamente rari, proba-
bilmente dovuti a «geni ritardanti » nel senso del DIVER (1938),
che non interessano profondamente i caratteri cromatici generali delle
| popolazioni: assenza di disegno sopracarenale, o del solo 1° gruppo;
tendenza alla semplificazione o viceversa alla complicazione dei disegni;
colori di fondo, che compaiono differenziati fino dai primi giri (17).
(17) Nè il fondo candido nè il fondo rosa appaiono comunque concatenati ad un
determinato tipo di disegno, perchè vi si possono sovrapporre svariate combinazioni
di righe e di bande. Nè si possono, più in generale; porre in evidenza relazioni di con-
catenazioni fra colori di fondo e disegni analoghe a quelle rievate da FISHER e DIVER
(1934) in Cepaea nemoralis L., e che, secondo CAIN e SHEPPARD (1950) si
riscontrerebbero difficilmente in popolazioni naturali di questa stessa specie.
246 C. SACCHI
La stessa sostanziale concordanza fra giovani ed adulti è indice della
continuità nel tempo dell'aspetto delle popolazioni, che si è anche po-
tuta direttamente seguire per Venezia e per Castroreale Bagni, dove è
stato taccolto materiale in anni successivi. Nelle altre stazioni studiate è
intenzione dell'A. compiere raccolte ed esami in anni successivi, nei
limiti delle proprie possibilità.
Sono stati fatti tentativi di allevamento di E. pisana Mill. a Pa-
via durante il 1949-50, ma non è stato possibile tenere in vita gli ani-
mali oltre un anno, nè ottenerne riproduzione, nè accoppiamenti. Il
terreno su cui la specie fu posta si formò con un terzo di terriccio di
giardino e due terzi di sabbia di Ticino, silicea. Questo terreno, che si
trovò ottimo per culture di vegetali psammofili litoranei destinati ad
altre esperienze, fu addizionato di CaCO3 somministrato come gusci
d’uovo e nicchi di euparife triturate, e di tracce di sale comune. Il terreno
fu, di tanto in tanto, inumidito, per mantenere gli animali in vita attiva.
Cibo preferito fu il pane bagnato; rifiutate piante di frumento ed insa-
lata. Gli individui adulti che sopravvissero più a lungo — i giovani mo-
rirono dopo un mese circa — furono quelli di Trapani. Mentre esem-
plari di Helicella (Cernuella) virgata Da Costa della stessa provenienza,
ed allevate nelle stesse condizioni, non accrebbero il loro nicchio, una
trentina di euparife trapanesi, su un totale di 100, formarono nella
primavera un tratto di guscio da 2 mm. a 1 cm.; un individuo ne formò
un altro tratto di qualche mm. nell'autunno, che vide la fine dell’intero
allevamento. Il tratto di conchiglia formato a Pavia, breve perchè gli
individui raccolti ed utilizzati per le esperienze erano già adulti, di-
scorda coi tratti precedenti per consistenza e forma (più sottile, ruvido,
un po costulato, più rivolto verso il basso rispetto all’acchiocciolamento
della conchiglia formata a Trapani): irregolarità presumibilmente do-
vute allo scarto fra i fattori ecologici della stazione di origine e i fattori
della nuova; e forse al CaCO3 insufficiente o somministrato in forma
troppo grossolana. Ma i caratteri del disegno si mantennero tali, quali
erano nella conchiglia formata al momento della raccolta in campagna :
assente negli individui O; tenuissimo negli On od in quelli con disegno
già attenuato; di questi ultimi solo un individuo mostrò disegno più
accentuato nel tratto nuovo, ma sempre piuttosto confuso, L’irregolarita
del disegno fu probabilmente in relazione con le irregolarità di superficie
del guscio; la maggior evidenza con la maggior sottigliezza conchigliare
che ne permette anche agevole visione per trasparenza. Una pigmenta-
zione brunastra, mai notata in alcuna popolazione naturale, pervase
ù
EUPARIPHA PISANA 247
gran parte dei nuovi tratti di conchiglia, mancando però nell’ ispessimen-
| to peristomatico, bianco all'esterno, roseo internamerite. Anche chioccio-
le di Castroreale Bagni, di Venezia e di San Remo (Imperia) furono
| allevate parallelamente alle trapanesi, ma si mostrarono molto meno
sofferenti della cattività e delle condizioni di allevamento e morirono
nell'autunno del 1950 senza aver secreto che qualche millimetro di
FHFH+ HH He He Ha Hes ee
++t++tt+tt+tot+tptpjod4t04+ |S
TH HHS He Hee Hed © eH eet
35,6
Figura 2
Diagrammi dell’aspetto delle principali popolazioni studiate (vedi testo).
I — Venezia.
j 2 — San Benedetto del Tronto - Nord.
5 — San Benedetto del Tronto - Sud.
î 4 —- Marina di Massa.
: 5 — Trapani. ; i
4 6 — Castroreale Bagni.
7 — Giulianova.
è — Porto Civitanova Marche.
conchiglia, pure coi caratteri già presenti all'inizio dell'allevamento,
nei casi più fortunati.
I diagrammi di fig. 2 si riferiscono a cinque gruppi di combinazio-
ni scelti per rappresentare l'aspetto delle principali poolazioni studiate.
La canna d'organo A si riferisce a O + On;B (18) alle combinazioni
Io
248 (chi SACCHI \ SICA ud o i ARA LATINI AT
con assenza dei gruppi sopracarenali; C alla somma delle combinazioni
O; B/B; ‘B;‘B; B/0;'B;‘B;B/B;:B;0;yB/2ryB; T0;xB/B;\2b-W00- MB 048:
By BiB 25. 20 B/ BBs Br Bats cbs 0284880)
alcune delle quali, come si rileva nelle tabelle, non sono presenti in tutte
le popolazioni; D è riferita alle combinazioni in cui la fusione è meno
accentuata e il primo gruppo è = O, il secondo è = n. Vi si compren-
dono anche gli individui di costituzione O; secondo gruppo /0;0.
E rappresenta le combinazioni in cui la fusione è pure meno sensibile
agli effetti dell'aspetto del disegno, ed il primo gruppo è = n. Le prime
3 canne si riferiscono, perciò, alla generalità di combinazioni tendenti,
per soppressione o per fusione di righe, a semplificazione del disegno;
le altre due a combinazioni in cui l’ornamentazione, tranne l'eccezione
segnalata del secondo gruppo come unico disegno, che ha una frequenza
relativamente elevata solo a Castroreale Bagni, a combinazioni in cui
il disegno tende a maggiore complessità. Sono distinte le combinazioni
del tpo O;n/n;n dalle classi tipo n;n/n;n perchè il primo gruppo è
quello che manca più frequentemente: usando un'espressione del PIER-
SANTI (1926) diremmo che ha « potenzialità morfologica » inferiore.
agli altri, e che si può forse ritenere acquisizione filogeneticamente se-
condaria per la specie, rilevabile anche da una minor frequenza del
gruppo nei giovani. |
Piu genericamente, volendosi fare un parallelo con Helicella (Cer-
nuella) virgata Da Costa, la specie che per aspetto esterno e per ecologia
più somiglia ad Euparypha pisana Miill., si può rilevare analogia con
la bassa frequenza che, nell’elicella, hanno le righe poste fra la banda
scura sopracarenale e la sutura. Ma tali constatazioni riguardano conver-
genze, perchè, come s'è detto, il disegno di FE. pisana Miill. sembra
essere d’altra natura che non quello delle Elicelline. L'assenza del pri-
mo gruppo, che, per la sua posizione, più si distingue, sia quando l’ani-
male è in movimento, che quando esso è immobile, è di notevole valore
per l'aspetto dell'individuo e, nel caso di basse frequenze nella presenza
(18) Per la elevata frequenza degli individui privi di disegno nei riguardi dei
rigati in Polmonati terrestri, si pensa a fenomeni di recessività universale (DIVER,
1940 e FORD, 1940). Si ricordi che il LANG (1914) ha trovato dominante il
carattere «senza righe » in Cepaea, e analoghi risultati ottiene il LAMOTTE
(1951); ma il RENSCH (1937), nelle Murelline, trova invece dominanti gli in-
dividui rigati su quelli senza ornamentazione.
| EUPARIPHA PISANA Aa 249
del gruppo stesso, per le colonie e per le popolazioni in relazione ad una
eventuale importanza selettiva di colori e disegni.
Ciascuno dei cinque gruppi di caratteri considerati può, com'è per
i colori di fondo, presentarsi entro le piccole comunità di individui che
costituiscono la popolazione di una zona, con frequenze diverse che
nella popolazione complessiva.
L’isolamento di un piccolo gruppo o di un solo individuo fecon-
dato può essere, perciò, chiamato a rispondere della frequenza elevata
degli individui O;O/n;n, altrove sempre poco rappresentati. (caratteri
recessivi?) nel porto di San Benedetto del Tronto; verosimilmente il
capostipite — od i capostipiti — di quella popolazione provengono
dalla zona a mezzogiorno del porto, oltre la foce del torrente Albula,
ove si sono trovati gruppi di individui con maggiori frequenze di feno-
tipi senza disegno sopracarenale che a settentrione del porto. Le colonie
settentrionali sono inoltre separate da quelle stanziate nel porto da
mezzo chilometro di sabbia, molto battuta dai pescatori ed interrotta
da installazioni portuali. A Porto Civitanova Marche la colonia del
porto presenta invece una concentrazione elevata di individui senza ri-
ghe, che press'a poco uguaglia quella dei caratteri O;O/n;n a San Be-
nedetto del Tronto. Si tratta anche qui di terreni di formazione recente
(piccole dune sabbiose costituitesi entro i porti-rifugio per le incurie da
cause di guerra) che non risalgono oltre una decina d’anni o poco più,
in parte non ancora fissati dagli ammofileti, e che, per ciò, debbono aver
ospitato poche generazioni di euparife, considerando la maturità ses-
suale raggiunta in due anni, come è generale in questi Molluschi. Fuori
del porto di Civitanova, alle spalle del paese marittimo, il valore del
rapporto individui senza righe: individui rigati, scende al di sotto del-
l’unità. La concentrazione degli individui privi di ornamentazione a Tra-
pani, ha (vedi pagg. segg.) un possibile significato selettivo. Pure inte-
ressante l'alta frequenza di individui presentanti fusione delle righe in
bande a Marina di Massa; ma la frequenza di questo gruppo di combi
nazioni è notevole anche altrove, e si afferma a Venezia, nonostante che
in quest'ultima popolazione, molto variabile, nessuna categoria abbia
decisiva prevalenza, e pure comprendendosi nel gruppo degli individui
con bande fuse numerosi fenotipi con bande attenuate: mentre a Ma-
rina di Massa e sul litorale medioadriatico le bande del secondo e del
quarto gruppo, dei gruppi cioè che più degli altri tendono alla coale-
250 C. SACCHI
scenza, sono, come s'è detto, generalmente accentuate, ed è attenuata
quella del terzo gruppo (19)..
5. - Variabilità e sistematica sottospecifica.
Si rileva dal nostro lavoro che le « varietà » e le « sottovarietà »
cromatiche e formali del TAYLOR, di LETOURNEUX e BOUR-
‘GUIGNAT, e di altri vecchi AA. non hanno il valore di razze o di sotto-
specie. Esse si riferiscono a semplici manifestazioni fenotipiche che fre-
quentemente presentano combinati in modo vario tra loro i caratteri
attribuiti a questa o a quella « varietà », o caratteri largamente inter-
medi. Come il DIVER (1939, p. 112) rileva per Cepaea, tali deno-
minazioni sono essenzialmente parziali, riferendosi non al complesso
dei caratteri dei singoli fenotipi, ma solo ad uno od a pochi di essi. Per
Euparypha pisana Miill., su un fondo di « var. rosea Costa » si posso-
no inserire in numero vario righe di forma « linoleata », « delicata »,
« taeniola », bande del tipo « sagittifera », « subzonata » ecc.; inoltre
una conchiglia rosa può essere più o meno carenata, più o meno glo-
bosa, più o meno spessa, ed avere vario sviluppo e varia tinta della
callosità peristomatica (20). In realtà, come scrive lo HOOTON (1926),
il concetto di razza non può basarsi su caratteristiche di singoli indi-
vidui, ma su ampia considerazione di caratteri comuni che facciano
come da sfondo fisico alla variabilità individuale. Tuttavia, le conclu-
sioni di questa nostra ricerca non conducono, certo, alla affermazione
di generale uniformità dal punto di vista sistematico, di impossibilità
di distinguere entità sottospecifiche in una specie con variabilità tanto
estesa. I casi interessanti dei porti di Porto Civitanova e di S. Bene-
detto possono non rappresentare una fase iniziale di distinzione di que-
ste popolazioni dalla fisionomia generale medioadriatica, ma tempora-
nea conseguenza dell'isolamento casuale, destinata a rientrare nel
(19) Quando la conchiglia è sottile i disegni si possono, almeno in parte, scor-
gere anche per trasparenza, come nelle elicelle (cfr. SACCHI, 1951-a) ed in altre
Elicidi. Le zone scure paiono infatti corrispondere a regioni in cui prevale la conchio-
lina, le chiare a tratti di CaCO; (AUBERTIN, ELLIS e ROBSON, 1931, per Co-
chlicella acuta Mill.) L'ispessimento della conchiglia confonde e cancella la traspa-
renza. La forma delicata di parecchi» Elicidi, frequente nelle cepee, corrisponde, come
è noto, a righe tenui ma visibili in trasparenza, come le forme hyalozonata, citrino-
zonata, ecc.
(20) Analoghe considerazioni valgono per le « varietà » stabilite su differenze
formali (alta Locard; depressa Requien; donnellii Pallary, piuttosto globosa...) cui
possono associarsi colori e disegni varii, vario spessore del guscio ed altri varii ca-
ratteri.
EUPARIPHA PISANA 251
x
grande quadro della zona, cui d’altra parte li avvicinano altri caratteri
cromatici (grande sviluppo dei gruppi D ed E, rispetto al gruppo C
cioè tendenza alla mancanza di fusione delle righe) dimensionali e for-
mali. Lo stesso può dirsi per la piccola colonia bianca del Capo Tin-
dari, simile per forma, consistenza, aspetto generale del nicchio, peri-
stoma, alle altre euparife del Golfo di Milazzo. Al Capo Tindari d’al-
tra parte, sono state ritrovate numerose Helicella (Trochoidea) pyrami-
data Drap. (SACCHI, 1951-a) con elevata frequenza di caratteri che
conferivano ad esse un particolare aspetto, ma che potevano ritrovarsi
in piccoli gruppi di popolazioni vicine con altra fisionomia generale.
Non è neppure discutibile il fatto che per forma, dimensioni e dise-
gno, si trovino in ciascuna popolazione studiata individui di transizio-
ne che potrebbero appartenere ad altre popolazioni: considerazioni che
possono, per esperienze personali, estendersi ad altre Elicidi mediterra-
nee, per esempio ad Helicella (Cernuella) virgata Da Costa, e ad Eobania
vermiculata Mill. Ma queste stesse considerazioni conducono a conclu-
dere che ciascuna popolazione, almeno di larghe zone, abbia una indi-
vidualità sua propria, non data dalla presenza di caratteri speciali, ma
dal prevalere in essa di un dato aspetto, di una porzione del patrimonio
globale di variabilità della specie (21). Nicchio sottile, lucente, pic-
colo; disegni irregolari, interrotti, nelle cuparife di Venezia; con-
chiglia globosa, spessa, piccola, ruvida con disegni regolari a Castro-
reale Bagni; fondo bianco, conchiglia grossa e robusta a Tra-
pani; tendenza alla fusione delle righe in bande a Marina di Mas-
sa, tendenza all'indipendenza delle righe sul litorale medioadriatico —
le popolazioni di questo ultimo tratto di costa sono le più simili a
quelle di Versilia (22) — permettono di distinguere facilmente cam-
pioni provenienti dalle diverse stazioni di raccolta, di delineare la fi-
sionomia di ciascuna popolazione. La nomenclatura dei vecchi AAÀ.,
ridotta al rango di « forma » o di « modo » può avere utilità, consen-
(21) Constatazioni simili si possono ricavare dagli AA. che si sono occupati
della variabilità di Polmonati terrestri; come dal lavoro citato di AUBERTIN, et alii
(1931) dove tuttavia i caratteri studiati sono limitati al disegno; dal lavoro, com-
plete anche dal punto di vista anatomico, di ALZONA e ALZONA-BISACCHI
(1941) su Macularia niciensis Fér.; e dalle classiche ricerche del RENSCH (1937)
sulle Murelline.
(22) Ricerche condotte nella primavera e nell'autunno del 1951 sui litorali
pisano e livornese ci hanno permesso di constatare anche in quelle popolazioni di
euparife la tendenza a fusione delle righe in bande, specialmente evidente nei gio-
vani; mentre la fisionomia generale medioadriatica si estende fino alle Puglie (estate
1951).
252 | ©. SACCHI
tendo una più precisa descrizione dell’aspetto dei fenotipi studiati, con
riferimento a diagnosi universalmente conosciute. Ma l’entità sottospeci-
fica di reale significato biologico, direttamente riconoscibile in. natura,
e di basilare importanza per la valutazione di processi di razziazione,
formale od ecologica, incipiente od in atto, è qui la popolazione, intesa,
secondo le vedute moderne, come un’insieme di individui con incrocia-
mento casuale viventi in un determinato territorio (= « topodemo »
di GILMOUR e GREGOR, 1939), Perciò la categoria sistematica che me-
gli può comprendere il comportamento di questi Polmonati xerobi,
spesso frazionati in gruppi facilmente isolabili l'uno dall'altro, sembra
essere il « ciclo di razze» (Rassenkreis) della scuola tedesca (REN-
SCH, 1937; KLEMM, 1939; KNIPPER, 1939...) che per «razze »
geograficamente localizzabili, spesso significativamente battezzate con
nomi tratti da toponimi, intende l'insieme di individui con caratteristi-
che morfologiche, fisiologiche, ecologiche, comuni. Nel ciclo razziale
sono possibili, fino ad un certo punto, espressioni intermedie tra l'una,
e l’altra razza. Lo stato delle nostre ricerche, che non vogliono limi-
tarsi ad esame di materiale di museo, non consente, peraltro, ancora di
creare un ciclo razziale di Euparypha pisana Mill. In questa specie co-
me per altri Molluschi xerobi la distinzione in popolazioni con pro-
pria fisionomia è il primo sostanziale contributo che si possa portare
alla sistematica sottospecifica, intricata e complicata da molte diagnosi
facili e frettolose, da molte sinonimie e da troppi equivoci.
B) SIGNIFICATO SELETTIVO.
I problemi relativi al significato adattativo dei disegni e dei colori
in Polmonati terrestri sono stati oggetto di molti studi: noi non in-
tendiamo rifare una rivista di carattere generale come quella del DIVER
(1930), cui rimandiamo per un punto sulle conoscenze abbastanza re-
centi dell'argomento (23). Per rilevare, tuttavia, quanto le opinioni dei
(23) Per obiettività si segnalano qui tre lavori letti durante la lunga sosta
redazionale del presente articolo: uno dello SHEPPARD (1951) che conferma, con
qualche dato sperimentale sulle fluttuazioni stagionali, le conclusioni di CAIN e
SHEPPARD. Il secondo dello SCHNETTER (1950) che ottiene risultati ana-
loghi. Il terzo è il grosso lavoro recentissimo del LAMOTTE (1951) che dopo
tre anni di minuziose e larghe ricerche, mantiene la propria opinione sulla casualità
nella determinazione degli aspetti delle: popolazioni di Cepaea nemoralis L., ne-
gando del tutto, o quasi, l'efficacia selettiva dei fattori ambientali.
Si noti tuttavia, che le popolazioni di cepee, come quella di altri Polmonati
mesobiotici (ASTRE 1920) vivono in condizioni diverse dalle euparife e. co-
EUPARIPHA PISANA 253
vari AA. siano tuttora nettamente divergenti, anche su specie molto stu-
diate, quali quelle centro europee del gen. Cepaea ricordiamo due lavori
dei più recenti. Il LAMOTTE (1949) studiando popolazioni miste di Ce-
paea nemoralis L. e di Cepaea hortensis Mull. dei dintorni di Parigi, sen-
za dare alcuna notizia ecologica, ritiene che la pressione di selezione sia
uguale a zero nei riguardi dell'aspetto fenotipico in queste chiocciole
perchè le categorie cromatiche delle due specie non mostrano parallelismo
di comportamento. CAIN e SHEPPARD (1950) sono invece del parere
che nel loro materiale (Cepaea nemoralis L. dell'Inghilterra centrale)
sia possibile osservare una convincente corrispondenza fra disegni e co-
lori di fondo da una parte, condizioni del biotopo dall’altra. Gli AA. in-
glesi attaccano le stesse conclusioni (cfr. CRAMPTON, 1948) della mo-
numentale ricerca del CRAMPTON sul genere polinesiano Partula. Essi
ravvisano un andamento di cline in. parte del materiale illustrato dal
CRAMPTON, non credono che la deriva genetica sia sola responsabile del-
le grandi differenze fra colonie, e rilevano la deficienza di dati ecologici
(condizioni generali di ambiente, parassitismo, ecc.) sia del lavoro del
CRAMPTON, che di quello del WELCH (1939), avente per oggetto un
altro genere polinesiano, Achatinella (e, per verità, molto più accurato
nelle notazioni ambientali). Si è detto che in Euparypha pisana Mill. ed
in altre Helicidae degli ambienti biologici da noi studiati, si son potuti
notare durante l'estate piccoli gruppi (20-30 individui o poco più),
con probabile vaiore di entità familiari (provenienti da una medesima
cvatura) in cui taluni caratteri (fondo rosa, particolari disegni, assenza
dei gruppi di righe sopracarenali, assenza totale di ornamentazione) com-
paiono in proporzioni diverse da quelle complessive della popolazione
di cui fanno parte. Di simili differenze più volte riscontrate e fatte no-
tare, in diverse specie, dagli AA. (DIVER, cit. e 1938) ed ammesse, per
conseguenze di modesta entità, anche da CAIN e SHEPPARD, sono evi-
dentemente responsabili fenomeni di deriva genetica. D'altronde, nei
Polmonati xerobi, le differenze di cui s'è detto si osservano facilmente
munque, dalle specie di Helicidae xeroresistenti; perchè, condizionate nella loro
espansione da maggior fabbisogno idrico ambientale, finiscono; come ben nota il
LAMOTTE (1951) per accantonarsi in biotopi in gran parte « artificiali » (siepi,
boschetti...) specialmente entro regioni largamente disturbate dall'azione antropica;
ne risulta il frazionamento in colonie relativamente poco numerose ed abbastanza
nettamente circoscritte, contrapponibili, ripetiamo, alle grandi popolazioni quasi
indiscontinue su vasti tratti delle euparife e delle Elicelline. Lo stesso concetto di
« popolazione » e di « colonie » ha, dunque, valore non precisamente parallelo nei
due ordini di forme biologiche: mesobie e xerobie.
Nr
254 C. SACCHI
durante la vita inattiva degli animali nella stagione secca, ma scompaio-
no in gran parte, ove non si frappongano cospicui ostacoli, col soprav-
venire della stagione umida che consente spostamenti anche notevoli, e
perciò mistioni dei patrimoni ereditari. L’isolamento geografico, relati-
vamente facile nei Molluschi terrestri, di abitudini sedentarie, può
però continuare indefinitamente la separazione di colonie di aspetto
diverso e (colonie del Capo Tindari; porto di San Benedetto del
Tronto; Porto Civitanova Marche), dare luogo a prevalenza di al-
cui caratteri in popolazioni anche di considerevole consistenza nume-
rica (24). Ma l'aspetto generale delle popolazioni, quello che dà alle
colonie medioadriatiche una certa «aria di famiglia» diversa da
quelle del Golfo di Milazzo o della Sicilia occidentale, sarebbe diffi-
cilmente attribuibile alla sola deriva. Si ha l'impressione, dato che
miolti dei fenotipi da noi segnalati si trovano in tutte le popola-
zioni studiate, ma con diverse percentuali, che, per qualcuno di essi al-
meno, la pressione di selezione non abbia valore zero. La forte concen-
trazione di individui senza disegni sopracarenali in dune di recente for-
mazione a S. Benedetto del Tronto, o di individui privi di disegno a
Porto Civitanova Marche, non può, almeno per ora, essere chiaramente
ricondotta ad azioni selettive, e, come abbiamo detto, è verosimilmente.
effetto di deriva, Ma il concentrarsi sui terreni secchi e soleggiatissimi
di Trapani e di Palermo, di simili categorie di fenotipi, il cui effetto
è il biancheggiare dell'intera popolazione, non appare più puramente
casuale, specialmente ove si consideri l'ampia estensione coperta da po-
polazioni come quelle descritte, e la coesistenza nelle stesse stazioni di
una altra specie, normalmente più o meno ornata, tome Helicella (Cer-
nuella) virgata Da Costa, in cui pure l’ornamentazione è in gran parte,
o del tutto, soppressa (cfr., per quest'ultima specie, SACCHI, 1951-b)
(25).
(24) Non sarà possibile, seguire a lungo l’evolversi delle popolazioni dei due
porti medio-adriatici, sviluppatesi in sabbie la cui distruzione è prossima per rie-
scavazione dei bacini portuali (cfr. pero, SACCHI, 1951-b).
(25) Nell'autunno del 1951, quande da parecchi mesi il presente lavoro tro-
vavasi in redazione, è stato possibile controllare l’effettiva esistenza di una «zona
bianca » malacofaunistica al monte Erice (Trapani); sulle pendici del monte le
elicidi xeroresistenti sono quasi totalmente bianche. i
Oltre a Leucochroa candidissima Drap. vi sono presenti Euparypha pisana
Miil., Helicella virgata Da Costa, Helicella pyramidata Drap., e, verso la base, Co-
chlicella acuta Mill. in popolazioni quasi per intero sprovviste di disegno, almeno
sopracarenale, contrapponibili alle forti percentuali di individui rigati delle zone
limitrofe, p. es. dello stesso litorale trapanese, dove neppure Cochlicella conoidea
Drap. prevale con forme di tipo O/n. (cfr., invece, pel Gargano, SACCHI, 1951-b).
cia pal te Jus SHA Aaa Ra E
sty a 1. tac x; pi y ue
EUPARIPHA PISANA 255
Dai lavori di altri AA. moderni sulla variabilita di specie che vi-
vono in ambienti più simili a quelli proprii di E. pisana Mill. non è
facile trarre utili elementi di confronto. La grossa popolazione di Heli-
cella (Cernuella) virgata Da Costa fo. suberis Bourg. che la VECCHI
(1927) ha studiato, offre una percentuale molto elevata di individui
senza ornamentazione, che ammontano a 9.532 su un totale di 9.781,
e proviene dalla stazione ferroviaria di Anversa-Salerno (L’Aquila)
ove il terreno è biancastro: ma l’altra popolazione studiata dalla VEC-
CHI, quella di Trieste, appartiene ad una specie troppo lontana siste-
maticamente da Helicella virgata Da Costa, per consentire un paragone
significativo e per dare valore alla concentrazione del carattere « senza
ornamentazione » di Anversa degli Abruzzi (cfr. controllo in SAC-
CHI, 1951-b).
AUBERTIN, ELLIS e ROBSON (1930) lavorano, con precisi dati
ecologici, su Cochlicella acuta Mill. Su un totale di 6.500 coclicelle
esaminate, peraltro, essi ne contano meno di 300 provenienti dall’Eu-
ropa meridionale e dell’Africa settentrionale — proprio da quelle regio-
ni, cioè, che costituiscono la maggior parte dell’areale della specie. Que-
sti AA., che, come anche il DIVER osserva (1939), creano categorie cro-
matiche troppo comprensive, credono di poter escludere una selezione
dell'ambiente sulle coclicelle, solo ammettendone la notevole importanza
per fenomeni di melanismo. Nonostante, tuttavia, che le stazioni da es-
si studiate nel Sussex poco differiscano fra di loro per condizioni edafi-
che, per vegetazione, e per malacofauna, le ricerche di AUBERTIN, EL-
LIS e ROBSON sembrano delineare grandi cline, che vanno da regioni
in cui gli individui ornati di bande oscure predominano (parte delle
Isole Britanniche; il localizzarsi di queste forme ai margini dell’areale
specifico può essere legato a condizioni-limite climatiche), ad altre (Me-
diterraneo) in cui questi sono in netta minoranza (26).
Se in qualche popolazione la concentrazione di taluni caratteri,
diretta dalla selezione naturale, possa avere il valore di vere fasi iniziali
(26) Ci si riferisce qui, specialmente alla banda scura sopracarenale poichè, pur
tenendo conto delle insufficienze nelle suddivisioni in categorie cromatiche degli AA.
inglesi, noi abbiamo trovato in popolazioni siciliane e pugliesi di Cochlicella acuta
Mill. più frequenti gli individui con banda scura scttocarenale di quanto i dati di
AUBERTIN, ELLIS e ROBSON farebbero apprendere. Alla supposta influenza
dei fattori ambientali (intensificazione dei processi ossidativi di melanogenesi per
azione oligodinamica di qualche componente del sale marino?) in uu’altra Helicida
Cepaea nemoralis L., l’ASTRE (1920) si richiama per spiegare i numerosi casi
di melanismo trovati in popolazioni dunicole della costa di Fiandra.
256 | C. SACCHI ee Ai PIRRO
di razziazione e se, come sembra, si possano descrivere vere e proprie
cline nel senso dello HUXLEY (1939) nelle popolazioni italiane delle
Helicidae xerobie littorali diranno per ciò i risultati dei nostri studi ul-
teriori (27).
RIASSUNTO
L’Autore espone i risultati di ricerche compiute su popolazioni italiane di
Fuparypha pisana Mill. Sono stati esaminati caratteri cromatici e dimensionali della
conchiglia, e per ogni popolazione son date brevi notizie ecologiche. Le conclusioni
della presente ricerca sono: :
1) Il disegno della conchiglia, che appartiene alla categoria dei disegni loca-
lizzati, è schematicamente rappresentabile con quattro gruppi di 24 righe comples-
sive che, attraverso varie Combinazionm, originano la grande varietà di Ari carat-
teristica della specie.
2) I tipi fondamentali di disegno sono gli stessi in tutte le popolazioni, ma
occorrono in esse con frequenze relative differenti. x
3) Taluni colori di fondo e disegni, che sono molto probabilmente carat-
teri recessivi, sono distribuiti in popolazioni isolate per effetto verosimile di deriva
genetica, ma le grandi differenze tra popolazioni di zone estese sembrano suggerire
l'ipotesi di cline.
4) Le vecchie « varietà » degli AA., stabilite sulla base di differenze cro-
matiche o dimensioni sono del tutto, o quasi, prive di valore. Il concetto moderno
di popolazione o demo, quale entità-base della sistematica sottospecifica, ha, invece
grande importanza per le chiocciole studiate.
5) Considerazioni sul valore selettivo dell’aspetto cio delle thiolate
e confronti con specie di Helicidae studiate da altri AA. completano il lavoro, che
dedica particolare attenzione ai biotopi cui la recente comparsa della specie ed il
notevole isolamento geografico rendono particolarmente interessanti.
SUMMA RIV
The Author exposes the results of his researches on Italian populations of
Euparypha pisana Mill. Colour, shape and size characters of the shell are exa-
minated, and ecological data are given for each population. By this work the A.
concludes :
1) Shell pattern is localized; it can be represented schematically by four
groups of twenty-four stripes on the whole, that, by various combinations, cause the
great patterns variety proper of the species.
(27) Neppure le Murellae del RENSCH (1937) possono prestarsi ad un con-
fronto diretto, perchè l’ambiente tipico di queste Elicidi rupicole e muricole non è
quello in cui E. pisana Mill. ed Helicella (Cernuella) virgata Da Costa, specie di
zone pianeggianti o collinose erbose, trovano. le lore condizioni ottimali di vita.
Un lavoro di popolazionistica italiana moderna è quello di GHIRAR-
DELLI e CRICCA-GORDINI (1947) su Cyclostoma elegans Mull: condotto pe-
raltro con criteri non uniformi. La popolazione delle Tremiti è troppo piccola; e.
per di più, nè per questa, nè per quella garganica si è tenuto conto delle diverse
località e stagioni di raccolta; fattore non certo trascurabile in una specie che, lar-
gamiente mesobia, frequenta ambienti varii.
m9 greats EUPARIPHA PISANA © ò ODT 0
2) Fundamental types of patterns are the same in all populations, that only
differ in relative patterns frequencies.
3) Several ground colours and stripes patterns, which are most probably
recessive characters; are distributed in some isolated populations by effect, likely, of
genetic drift: but great differences between large zones populations suggest the
hypothesis of clines. i
4) Old Authors « varieties », established on the basis of chromatic as well
as shape and size diiferences are worthless or almost worthless. Modern conception
_ of population or deme as a basic entity of subspecific systematics, on the contrary,
is of greatest importance for the snails studied in this paper.
5) A discussion about selective value of phenotypic aspects of the snails,
and a comparison with some species of Helicidae studied by other Authors complete
the work, that pays particular attention to the biotopes which recent arrival of
the species and considerable geographic isolation make more interesting.
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259
ISTITUTO E MUSEO DI ZOOLOGIA DELL’ UNIVERSITA DI TORINO
ENRICO TORTONESE
MONOGRAFIA DEI CARANGINI
VIVENTI NEL MEDITERRANEO
(Pisces Perciformes)
Quando ci si accinge a studiare con metodica e seria indagine i Pesci
viventi nei nostri mari si incontrano casi frequenti in cui le conoscenze
sistematico-faunistiche sembrano essersi, per così dire, cristallizzate da
tempo e nessun dato scaturito da ricerche moderne può opporsi alle
imprecise e scarse indicazioni che in decenni ormai lontani vennero
fornite da AA. a cui anche oggi ci si deve rivolgere in mancanza di
fonti migliori. E’ facile constatare come continuino a perpetuarsi gli
errori sparsi in vecchie, ma ben conosciute opere come quelle di Moreau,
Carus o Griffini e come durante l'ultimo cinquantennio l’Ittiologia ita-
liana, e anzi mediterranea, sia stata complessivamente lontana dai bril-
lanti progressi compiuti altrove; nei riguardi dei Pesci che popolano le
nostre acque, sono tuttora i superati testi dello scorso secolo quelli a
cui si suole attingere come alle sole autorevoli fonti.
Si impone ogni giorno di più la necessità di accurate revisioni di
singoli generi ittici ovvero di gruppi più vasti, e a questo proposito
citerò quanto scrisse di recente uno zoologo inglese: « Il più urgente
compito per il sistematico in quasi tutte le divisioni del Regno Animale
non è quello di apportare aggiunte al numero delle specie denominate, ma
di rivedere e porre in ordine le specie che si considerano già « conosciute ».
(Calman, 1949, p. 35).
A un simile compito io mi sono accinto nei riguardi di un gruppo
di Pesci mediterranei: i Carangini, cioè quelle specie della grande fami-
glia dei Carangidi che i più vecchi zoologi riunirono nell'unico e com-
prensivo genere Caranx e di cui gli abbondantissimi Tracuri sono forse
i rappresentanti più noti. In quanto abitatori a preferenza di acque calde,
questi Perciformi sono molto più numerosi nel Mediterraneo che nei
restanti mari europei. Considerandoli in base alla bibliografia esistente,
appare con chiarezza uno stato di cose che è ormai tempo di mutare:
altri principii teorici e più approfondite conoscenze d’insieme condu-
260 E. TORTONESE
cono a presentare dei nostri Carangini un quadro che sensibilmente mo-
difica quanto puo desumersi dai vecchi e superati scritti.
La monografia che qui presento è fondata — a parte naturalmente
il necessario studio di un'estesa letteratura — su materiale proveniente da
svariate località mediterranee, che esaminai nei musei di Torino, Genova,
Firenze, Parigi e Londra ed alla Stazione Zoologica di Napoli. Impor-
tanza di prim'ordine ebbe la splendida collezione Giglioli dei Vertebrati
italiani, che il prof. Baldasseroni — direttore del Museo di Firenze ove
essa è conservata — pose gentilmente a mia disposizione. Al museo del
Jardin des Plantes e al British Museum potei studiare diversi Caranx
del Mediterraneo. Numerosi Tracuri allo stato fresco o quasi ricevetti
dalla Stazione Zoologica di Napoli, dal prof. E. Gridelli di Trieste e
dal prof. A. Razzauti di Livorno, a cui esprimo la mia profonda grati
tudine, così come il mio ringraziamento va alle autorità di tutte le isti-
tuzioni citate ed in particolare al dott. C. Alzona, direttore del museo
di Genova, che con grande cortesia volle ospitare negli « Annali » il
presente lavoro e al dott. F. Capra che ne curò la stampa.
Come già accennai, i Carangidi sono ben rappresentati nel Medi-
terraneo, dove vivono complessivamente una quindicina di specie ripar-
tite in tre sottofamiglie: Caranginae — di cui segue la trattazione
— Seriolinae (Seriola, Elagatis, Naucrates) e Trachynostinag
(Trachynotus, Lichia, Campogramma). Fra questi gruppi, soltanto il
primo include una notevole serie di forme, la cui revisione è oggetto di
questo scritto.
Fam. CARANGIDAE Giinther, 1860 (partim)
Subfam. CARANGINAE Gill, 1882
ES
Corpo fusiforme, ovale o romboide, variamente compresso, con pe-
duncolo codale sottile. Premascellari protrattili. Denti conici o villiformi.
Branchiospine lunghe e sottili. Occhi con palpebra adiposa più o meno
sviluppata. Squame piccole e cicloidi. Linea laterale distinta in una parte
anteriore più o meno incurvata ed una posteriore diritta; almeno il tratto.
posteriore di quest'ultima è munito di scudetti-ossei allungati vertical-
mente, di solito carenati e con una spina rivolta indietro. La linea late-
rale è molto spesso acccompagnata da un ramo accessorio diretto lungo
il dorso. Prima pinna dorsale generalmente composta di otto spine unite
da membrana, spesso precedute da una breve spina rivolta in avanti;
seconda dorsale simile all’anale, che è lunga e preceduta da due brevi
mia robuste spine connesse fra loro da membrana. Entrambe le dorsali
e l’anale sono spesso depressibili ed hanno i raggi molli anteriori più
lunghi; sul peduncolo codale si trovano talora due o più pinnule. Petto-
rali più o meno lunghe e falcate.
Prima di scendere in ulteriori dettagli, per accennare ad altre
caratteristiche morfologiche e indicare i criterii da me seguiti per studiare
e descrivere questi Pesci, ecco la chiave che consente l'identificazione dei
quattro generi presenti nel Mediterraneo:
A. Linea laterale con scudetti su tutta la sua lunghezza . - . i Hee irachugas,
B. Linea laterale con scudetti solo sulla parte posteriore.
1. Corpo fusiforme. Prima pinna dorsale sviluppata normalmente.
a. Alia seconda dorsale e all’anale fa seguito una pinnula più o meno comple-
tamente separata dal resto della pinna SSA SUARDI . Decapterus
b. Non esistono pinnule : SHEN i : : Ae ei heed COLONES
2. Corpo molto elevato e compresso. Prima pinna dorsale atrofica . . Scyris
L’annessa figura risparmia parecchie definizioni e spiegazioni. Nei
Carangini tipici il corpo é fusiforme, tendendo — senza peraltro raggiun-
gerla — a quella perfetta sagoma idrodinamica che si ritrova negli Sgom-
bridi; in un gruppo di generi esso è però molto compresso ed elevato,
così da presentare tutt'altra fisonomia. Come risulta dalla precedente
chiave, entrambi questi tipi morfologici figurano tra le forme mediter-
ranee. Poichè in Caranx esistono cospicue variazioni nel rapporto fra
altezza e lunghezza del corpo, non è difficile collegare a questo genere i
Carangini alti e compressi (Scyris, Selene, ecc.). Non mi sembra dubbio:
che questi ultimi debbano interpretarsi come forme specializzate, che
derivarono da progenitori carangoidi a fisionomia generalizzata. Se-
condo Gregory (1951) Caranx fa parte dei Carangidi più primitivi e
derivò forse da Acanthonemus del Cretaceo; Selene rappresenta un tipo
molto più specializzato, staccatosi presto dal ceppo primitivo dei Caranx.
Tratterò quindi Scyris dopo gli altri generi presenti in Mediter-
raneo. Assai difficile è il ravvisare nessi filogenetici fra questi ultimi. Tra-
churus e Decapterus sono entrambi molto affini a Caranx — sopratutto:
il secondo — e forse rappresentano anch'essi due rami che da questo
derivarono.
MISURE. — Intendo come lunghezza totale la distanza dall’apice
del muso, cioè della mascella superiore, all'origine della pinna codale
(base dei suoi raggi superiori ed inferiori): quest'ultima perciò resta
sempre esclusa dalle misurazioni, come non vi interviene l'eventuale.
tall
262 E. TORTONESE
frequente prominenza della mandibola. La lunghezza del capo è misu-
rata sino al punto più sporgente del margine opercolare. L'occhio dei
Carangidi è sempre grande e la palpebra adiposa che lo circonda può as-
sumere un grande sviluppo, nella sua parte anteriore e posteriore o solo
in questa; come diametro dell'occhio io intendo sempre quello del solo
globo oculare.
TEGUMENTO. — Le piccole squame di questi Pesci non offrono
speciale interesse; quelle situate lungo la linea laterale sono un po' più
Linea laterale
" Parte ant. Parte ost,
Diametra: eee Sa È
oculare
"
i 4
®
'
‘
I
ae Losaayvey)} yyy \ di} } ) ) DP drrdyer rw
Palpebrai
iScudetti
adiposa
ee)
Capo
Lunghezza
I. - Schema di un Carangino.
grandi. Tale linea è sempre ben distinta in due parti: quella anteriore
descrive una curva ora più corta e a minor raggio, ora più lunga e
più bassa, quella posteriore è diritta e si protende sino in mezzo ai lobi
codali. Nei Tracuri è pressochè rettilinea anche la prima di esse e un
tratto curvo la collega alla seconda parte, situata più in basso. Il rap-
porto di lunghezza tra le due parti è variabile: esse sono uguali ovvero
la prima è più corta. Vicino all'estremità anteriore della linea, e preci-
samente sulla parte postero-superiore del capo, si diparte spesso un ramo
accessorio che si volge verso l'alto e poi posteriormente, decorrendo sul
dorso per un tratto più o meno lungo.
Caratteristici dei Carangini sono gli scudetti ossei allineati sulla
linea laterale. Essi sono allungati verticalmente e nella parte centrale
contengono i tubuli connessi coi dispositivi recettori. Queste produzioni
cutanee sono strettamente addossate una all'altra, anzi più o meno em-
CARANGINI MEDITERRANEI 263
briciate; nel mezzo di esse decorre una carena longitudinale variamente
accentuata, che all'indietro termina con una spina.
Gli scudetti si trovano quasi sempre sulla sola parte posteriore della
linea laterale, o almeno sulla sua porzione più caudale: in ogni caso i
primi e gli ultimi sono molto più piccoli, cosicchè il complesso dell’arma-
tura situata sul fianco è simile ad un’allungatissima ellisse. Nei Tracuri
però gli scudetti accompagnano tutta quanta la linea laterale e nei suoi
varii tratti hanno altezza poco diversa; solo quelli della parte posteriore
sono dotati di carena e di spina.
Il numero di scudetti ha importanza sistematica. Occorre molta
attenzione per includere nel computo anche quelli più piccoli. Natural-
mente devono contarsi anche gli ultimi posteriori, situati fra i lobi della
pinna codale. Si tenga presente che il numero totale subisce un certo
aumento con l’età.
PINNE. — Nei Carangini a corpo fusiforme entrambe le pinne dor-
sali sono bene sviluppate e quasi contigue; com’é regola nei Carangidi, i
raggi spinosi sono relativamente deboli. La prima dorsale è spesso pre-
ceduta da un breve raggio spinoso rivolto orizzontalmente in avanti;
quando esiste, esso viene indicato a parte, prima dei veri e propri raggi
della pinna. La seconda dorsale è molto più lunga, simile all’anale che
le è opposta. Quest'ultima è preceduta da due brevi e forti spine connesse
fra loro da membrana.
Frequentissimo è il particolare sviluppo assunto dall'ultimo raggio
della seconda dorsale e dell’anale: esso si distingue per essere più grosso
e più lungo degli altri. La membrana che lo unisce al penultimo raggio
tende a ridursi, finchè il raggio stesso rimane isolato e forma sul pedun-
colo codale una pinnula come quella degli Sgombridi: una simile condi-
zione si verifica in Decapterus. I raggi anteriori della seconda dorsale e
dell'anale sono sempre più lunghi dei successivi e possono formare ben
distinti lobi, ad apice’ più o meno appuntito.
Indicherò come segue le formule delle pinne predette.
Dorsali I.VII - I.28 Anali II - 1.26
La lineetta separa pinne distinte, il punto separa gruppi diversi di
raggi della stessa pinna. I numeri romani indicano i raggi spinosi, quelli
arabi i raggi molli.
Non mi soffermo sulla codale, che è sempre ben forcuta, con lobi
più corti e arrotondati nei giovani, più lunghi ed acuti negli adulti. An-
264 E. TORTONESE ©. pala TACCO PR
che le pettorali vanno progressivamente allungandosi, così da diventare
falciformi ed appuntite.
Nei Carangini dal corpo alto e compresso anche le pinne hanno
caratteri particolari. La prima dorsale esiste, sia pure bassa, nei giovani
e si atrofizza negli adulti; i primi raggi della seconda dorsale e dell’anale
formano lobi lunghi ed acuti e per un certo tempo — anche a sviluppo
notevolmente inoltrato — sono anzi isolati a guisa di lunghissimi fila-
menti. Consimili filamenti sono formati dai primi raggi delle ventrali.
Se si aggiungono i cambiamenti di forma e di colore — in quanto negli
adulti il corpo è proporzionalmente più allungato e scompaiono le fascie
verticali oscure — si comprende facilmente come non di rado la stessa
specie sia stata descritta con diversi nomi nei suoi differenti stadi.
COLORAZIONE. —- Come la generalità dei Pesci planctonici, i Caran-
gini non presentano varietà di colori e particolarità di disegni. Tuttavia
il loro corpo brilla di vivaci iridescenze sia sul dorso — verde o bluastro
— che sui fianchi, ove i riflessi dorati e argentei creano bellissimi effetti.
Caratteristica, anzi quasi costante, è una macchia nera sulla zona mar-
ginale e superiore dell’opercolo, accompagnata spesso da una macchia
nera all’ascella delle pettorali. I lobi dorsale e anale sono: spesso neri o
grigio scuri; possono avere una zona di questo colore, che lascia però
bianca la porzione terminale, come si vede nella seconda pinna dorsale
di Decapterus rhonchus. In moltissime specie i giovani; fino a uno stadio
di sviluppo più o meno avanzato, sono adorni di un certo numero di
larghe fascie verticali nerastre, variamente estese verso il ventre del-
l’animale.
Queste considerazioni d'insieme costituiscono un'utile premessa alle
successive particolari trattazioni dei generi e delle specie. Non ripeterò,
a proposito dei singoli generi, quei caratteri comuni all'intera sottofa-
miglia Carangini, che già ho indicato nel definirla.
Il considerare questi Pesci storicamente porta a ricordare i classici
indagatori dell’ittiofauna mediterranea, che li enumerarono nelle loro
opere, descrivendo più di una volta specie ritenute nuove.
E. Geoffroy S. Hilaire (1809) illustrò quattro nuove specie delle
coste egiziane: Caranx rhonchus, C. fusus, C. luna e Gallus alexan-
drinus.
Cuvier e Valenciennes (1833) segnalarono in Mediterraneo:
Caranx trachurus Caranx luna
Caranx suareus Mie Scyris alexandrina
Caranx rhonchus Gallichthys aegyptiacus
‘Caranx fusus
A sua volta, Giinther (1860) annoverd:
Trachurus trachurus Caranx fusus
Caranx rhonchus i Caranx alexandrinus
‘Caranx dentex
Dieci specie sono poi comprese nel notissimo Prodromo della Fauna
mediterranea pubblicato da Carus (1893):
Trachurus Linnaei Caranx jacobaeus
Trachurus mediterraneus Caranx dentex
Trachurus Cuvieri Caranx fusus
‘Caranx punctatus. Caranx carangus
‘Caranx thonchus Caranx alexandrinus
Per quanto concerne in particolare i mari italiani, ricorderò tre
AA. anche oggi frequentemente consultati :
Canestrini (1872): Trachurus trachurus, Caranx dentex.
Giglioli (1880):
Trachurus trachurus Caranx dentex
Trachurus Rissoi % Caranx fusus
Caranx jacobaeus Caranx carangus
Caranx melanosaurus Caranx alexandrinus
‘Caranx rhonchus
Griffini (1 Bone
Trachurus trachurus Caranx fusus
Trachurus mediterraneus, Caranx jacobaeus
‘Caranx punctatus Caranx carangus
Caranx luna
E’ naturale che, essendo questi Pesci pit abbondanti nelle regioni
calde e presentandosi quindi con maggior frequenza nel Mediterraneo
meridionale, assumano nei loro riguardi un particolare interesse gli
«scritti del già citato Geoffroy (1809) sull'ittiofauna egiziana, di Steinitz
'
266 i E. TORTONESE
(1927) e di Bodenheimer (1935-37) su quella palestinese, di Torto-
nese (1946-48) su quella di Rodi, di Doderlein (1872-78) su quella
di Sicilia, di Steindachner (1868) e De Buen (1926-35) su quella della
Spagna, ecc.
Ben quindici specie nuove o presunte tali vennero descritte su tipi
miediterranei. Esse sono:
Scomber trachurus Linneo, 1758 (Mediterr.) = Trachurus trachurus.
Caranx rhonchus Geoffroy, 1809 (Egitto) = Decapterus rhonchus.
Caranx fusus Geoffroy, 1809 (Egitto).
Caranx luna Geoffroy, 1809 (Egitto) = C. guara.
Gallus alexandrinus Geoffroy, 1809 (Egitto) = Scyris alexandrinus.
Caranx amia, Risso, 1810 (Nizza) = Trachurus picturatus.
Citula banksii Risso, 1810 (Nizza) = Caranx guara.
Trachurus saurus Rafinesque, 1810 (Sicilia) = Trachurus trachurus.
Trachurus imperialis Rafinesque, 1810 (Sicilia) = Caranx guara.
Scomber lacerta Pallas, 1814 (Dardanelli) = Trachurus, sp.
Caranx suareus Cuv. Val., 1833 (Nizza) = Decapterus suareus.
Gallichthys aegyptiacus Cuv. Val., 1833 (Egitto) = Scyris alexandrinus.
Trachurus melanosaurus Cocco, 1839 (Messina) = T. picturatus.
Caranx trachurus mediterraneus Steindachner, 1868 (Spagna) = T. me-
diterraneus. i
Trachurus Rissoi Giglioli, 1880 (Sicilia) = T. picturatus. °
Dalla revisione che ho compiuto risultano complessivamente undici
specie mediterranee di Carangini, ripartite in quattro generi, cioè:
Trachurus trachurus L. Caranx hippos L.
Trachurus mediterraneus Stdr. Caranx fusus Geoffr.
Trachurus picturatus Bowd. * Caranx kalla Cuv. Val.
Decapterus rhonchus Geoffr. Caranx guara Bonn.
Decapterus macarellus Cuv. Val. * Scyris alexandrinus Geoffr.
* Decapterus suareus Cuv. Val. °
Soltanto di D. macarellus la presenza è probabile, ma non sicura :
ne fu segnalato un unico esemplare a Livorno. Anche di D. suareus, che
pure sembra essere una specie ben distinta, non si rintracciò alcun indi-
viduo dopo i due descritti come tipici oltre un secolo addietro.
Le tre specie contrassegnate da asterisco non si conoscono nei mari
italian'i, dove — come del resto in tutto il Mediterraneo — i Tracuri ed
in particolare le prime due specie sono di gran lunga i Carangini più
CARANGINI MEDITERRANEI 267
frequenti. Il presente scritto porta ad aggiungere tre nuove specie ittiche ‘
(Trachurus mediterraneus, Caranx hippos e C. fusus) alle 353 attual-
mente note nel mar Ligure (Tortonese e Trotti, 1949).
Per quanto concerne la fauna europea, uno solo fra i Pesci predetti
ha larga diffusione, spingendosi fino alle regioni nordiche: Trachurus
trachurus. Tutti gli altri sono mediterranei e talvolta il loro areale
copre buona parte dell'Atlantico o si estende anche ad altri oceani.
C. fusus può ritenersi endemico del Mediterraneo. Se si prescinde da
C. kalla — interessante in quanto fa parte del gruppo di Pesci indo-
pacifici recentemente immigrati attraverso il canale di Suez — questo
gruppo di Carangidi rivela chiarissime affinità con la carangofauna
atlantica. Si tratta di forme ittiche che in parte penetrarono nel Mediter-
raneo insieme con altri organismi tropicali dell'Atlantico, in epoca rela-
tivamente tarda, oppure rappresentano relitti dell'antica Tetide, diffe-
renziatisi proprio nel detto mare: quest'ultima ipotesi concerne J’. medi-
terraneus e C. fusus, che hanno una notevole diffusione nel bacino me-
diterraneo.
Gen. Trachurus Rafinesque
Caratteri, ecc. 1810, p. 41. Tipo: T. trachurus L.
Corpo fusiforme. Palpebra adiposa molto più larga nella parte
posteriore. Mandibola sporgente. Denti minuti sulle mascelle, sul vomere,
sui palatini e sulla lingua. Linea laterale interamente munita di scudetti:
la sua parte anteriore decorre quasi diritta e con una flessione più o
meno rapida passa alla parte posteriore, situata più in basso; le due parti
sono di lunghezza uguale o poco diversa. Il ramo dorsale accessorio è
ben distinto. Una breve spina rivolta in avanti precede la prima pinna
dorsale. Pinnule assenti.
Senza dubbio è questo uno dei generi di Carangidi meglio carat-
terizzati. Ma tanto esso è di facile distinzione, altrettanto risultano in-
certe le forme che lo compongono. Queste sono diffuse nelle regioni
temperate e calde di tutti gli oceani — mancando però in gran parte del-
l'oceano Indiano — vengono pescate in abbondanza, furono citate in
un gran numero di opere ittiologiche e riesce perciò tanto più sorpren-
dente l’oscurità che perdura nei riguardi della loro conoscenza sistematica.
Nelle considerazioni generali che seguono, mi occupo essenzialmente dei
Tracuri mediterranei, ossia europei, in quanto non vi sono forme euro-
pee estranee a questo mare.
<>» i,
268 ‘ E. TORTONESE
Cuvier e Valenciennes ammisero una sola e variabile specie, cioè
il linneano Scomber trachurus, posto da essi nel grande genere Caranx.
Altrettanto fece Giinther (1860), il quale riconobbe però il genere
Trachurus, distinto dai Caranx per la ben più sviluppata armatura della
linea laterale. Come al solito, Rafinesque lo definì in modo molto grosso-
lano (« Due ale dorsali senza spine o raggi sciolti fra esse, una sola ala
anale, parte posteriore del corpo più o meno angolata lateralmente ») e
se egli non ne avesse preso a prototipo (Indice Itt. Sic. 1810, p. 20) lo
S. trachurus L. non sapremmo certamente a quale pesce alludesse.
Steindachner (1868) distinse C. trachurus in una var. A. (forma
tipica) con 70-76 scudetti sulla linea laterale e una var. B (mediterranea)
con 76-86 scudetti: la prima è diffusa tanto nell'Atlantico che nel Me-
diterraneo, la seconda è propria di quest'ultimo mare, pur comparendo
«occasionalmente anche presso le coste europee sud-occidentali. Lutken
(1880) affermò l'esistenza di quattro specie di Tracuri, fra cui T. Lin-
naei Malm (= T. irachurus) e T. mediterraneus. Sempre nel corso del
secolo XIX furono poi descritte due specie nuove mediterranee (7°. mela-
nosaurus Cocco e T. Rissoi Giglioli) e una delle coste portoghesi (T. fal-
lax Brito Capello): tutte e tre sono identiche a quella che era già stata
descritta come T. Cuvieri da Lowe’ (1841) fra i Pesci di Madera e
prima ancora come Seriola picturata da Bowdich (1825) per la mede-
«sima località. Supponendo che una simile specie delle vicine zone atlan-
tiche potesse esistere anche nel Mediterraneo, Carus nel suo classico Pro-
dromo (1893) annoverò T. trachurus, T. mediterraneus ed anche —
dubbiosamente e senza alcuna località precisata — 7. picturatus.
I successivi AA. non contribuirono a chiarire caratteri e distribu-
zione di tali forme, che spesso furono semplicemente citate col solo
nome: alcuni ammisero un'unica specie mediterranea, altri considera-
rono distinto T. mediterraneus, ma nessuno procedette ad una revisione
critica o si occupò di T. picturatus. Si può dire anzi che nella letteratura
zoologica figurò generalmente un T. trachurus, senz'altro considerato
quale comune e « ben conosciuta » specie. Nè le cose mutarono dopo la
sommaria revisione dei Tracuri compiuta da Nichols (1920), il quale
enumerò undici specie, fra cui: i
T. semispinosus Nilss. Europa sett.
T. trachurus L. Mediterraneo
T. mediterraneus Stdr. Mediterrr., raro in Atlantico
T. picturatus Bowd. Atlantico orient.
bea | a
5
Veramente, gia Cuvier e Valenciennes avevano supposto l’esistenza
di più specie di Tracuri, diverse per la forma generale più o meno allun-
gata, per la curvatura della linea laterale più o meno rapida ed iniziantesi
più o meno in avanti e sopratutto per il diverso numero di scudetti
laterali; essi presentarono anzi (1833, p. 10) un prospetto che dimo-
stra come con l'aumentare numerico degli scudetti la parte posteriore della
linea laterale tenda ad eguagliare quella anteriore, invece di esserne un po’
più lunga. Liitken (1880, p. 604) scrisse che «le proporzioni relative
fra le due parti della linea laterale, la sua flessione più o meno brusca
ovvero obliqua, l'altezza degli scudetti rispetto alla loro lunghezza for-.
-niscono buoni caratteri specifici ». Gli stessi concetti sono sostanzial-
mente ribaditi da Nichols, secondo il quale l'allungamento e il grado di
compressione del corpo, il rapporto di lunghezza fra le due parti della
linea laterale, il numero degli scudetti e lo sviluppo del ramo dorsale
accessorio della linea laterale sono basilari elementi di separazione: non
si può dire tuttavia che su di essi questo A. abbia sempre fondate distin-
zioni specifiche che reggano alla critica. D'altra parte, non concordo af-
fatto con Letaconnoux, che in un recente (1951) ed ampio studio dei
Tracuri ammette due sole specie, picturatus e trachurus, di cui il secondo
suddiviso nelle quattro sottospecie trachurus, mediterraneus. declivis e
trecae. Egli non adduce alcun elemento che giustifichi questo modo di
vedere.
Prima di procedere a più dettagliate analisi, dirò che alla stregua.
dei moderni principii classificativi devono distinguersi i Tracuri medi-
terranei in tre specie: T. trachurus L., T. mediterraneus Stdr. e T.
picturatus Bowd. Le due prime sono molto più frequenti e diffuse della
terza; tutte sono presenti anche nei mari italiani e nessuna manca nel-
l'Adriatico. Genericamente considerati, questi Pesci sono ben noti, poichè
si pescano in quantità. E’ innegabile che le tre specie sono morfologica-
mente molto simili, tanto da giustificare le non poche confusioni: se
però passiamo da una superficiale osservazione ad un esame più attento,
ci persuaderemo delle costanti e chiare differenze.
I caratteri quantitativi offrono un preminente interesse.
Il corpo può essere più o meno compresso e più o meno allungato
in rapporto alla sua massima altezza: sotto entrambi i riguardi T. pic-
turatus si differenzia dalle altre due specie, in quanto tende ad avere
sezione più tondeggiante e rapporto lunghezza-altezza più elevato (il
suo valore giunge a 5); Facciolà (1890) lo dice subcilindrico anzichè
compresso, con lo spessore uguale non a metà dell'altezza, ma a 3/5.
CARANGINI MEDITERRANEI i 269.
270 E. TORTONESE
x
Quest'ultimo dato non è esatto in quanto manca di costanza: io vidi
infatti T. mediterraneus ben arrotondati e giovani picturatus assai com-.
pressi, tanto che le predette proporzioni appaiono invertite.
La lunghezza del capo è in media compresa 3,5-4 volte in quella
totale e i valori più bassi (3,25-3,30-3,40) si rilevano essenzialmente in
T. trachurus. Nel capo stesso, il diametro oculare è poi compreso 2,90-4.
Negli adulti di tutte le specie il diametro oculare è pressochè uguale alla
lunghezza del muso e alla larghezza dello spazio interorbitale.
Il numero di branchiospine oscilla fra 35 e 42, senza che dai com-
puti effettuati risultino differenze specifiche degne di menzione. Com'è
regola nei Carangidi, queste appendici sono sempre lunghe e sottili.
La linea laterale con la sua caratteristica armatura differisce invece
nelle tre specie mediterranee così da costituire un ottimo elemento per
la loro separazione. Il suo primo tratto, lievemente arcuato o subretti-
lineo, è situato nella parte superiore dei fianchi e si flette poi in basso
più o meno gradualmente, passando al secondo tratto, che è rettilineo.
I due tratti sono di lunghezza subeguale o poco diversa; del primo si
suole valutare la corda, ossia la linea retta che va dall'inizio della linea
laterale all’inizio della sua parte diritta. In tale proporzione intervengono
variazioni individuali e non posso confermare la costanza di quanto
scrisse Nichols (1920), secondo cui la corda predetta è compresa 1,1/3
nella linea laterale diritta in T. trachurus, 1,2 in T. mediterraneus
ed è un poco più breve di essa in T. picturatus. Direi invece che la
corda della parte anteriore della linea laterale è di regola un po’ più
breve della parte posteriore diritta in T. trachurus e mediterraneus, men-
tre è all'incirca uguale in picturatus.
In quest'ultima specie la flessione della linea laterale si trova più
indietro ed è più brusca: essa ha inizio infatti sotto il 6°-10° raggio
della seconda dorsale, mentre nelle altre specie comincia proprio a livello
dell'origine anteriore di questa pinna e passa nel tratto diritto sotto il
6°-8° raggio di essa. Con la posizione più arretrata della predetta fles-
sione può dirsi annullata la leggera curvatura della parte anteriore della
linea e, naturalmente, la sua lunghezza viene ad eguagliare quella della
parte posteriore. i
Gli scudetti sono verticali in quest'ultima, mentre nella parte ante-
riore sono più o meno fortemente inclinati in avanti. Il loro numero
totale varia a seconda delle specie e degli individui e non è molto diverso
nei due tratti, il che dipende dalla loro uguaglianza o quasi. La diffi-
coltà di scegliere un esatto limite fra le due parti della linea laterale mi
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CARANGINI MEDITERRANEI 271
induce a tener conto solo del numero complessivo, senza indicare due
cifre distinte, come fecero alcuni AA. Il predetto numero cresce pro-
gressivamente nelle tre specie: in ciascuna di queste la media è diversa,
ma in quelle — diremo così — contigue si possono trovare individui con
gli stessi valori che compaiono anche nell'altra specie. Combinando con
i dati della letteratura quanto io rilevai, abbiamo infatti:
T. trachurus: scudetti 69-79, media 74.
T. mediterraneus: scudetti 76-93, media 84.
T. picturatus: scudetti 90-108, media 99.
T Erachurus
Tmediterraneus
se 7
2. - Schema della iinea laterale nei diversi Tiracuri mediterranei.
d - ramo dorsale accessorio.
Se però considero solo la frequenza dei singoli valori che ho regi-
strato, mi risultano medie un po’ diverse: 72 per T. trachurus (35
individui), 80 per T. mediterraneus (84 individui), 95 per T. picturatus
(5 individui). E’ dunque evidente che il numero di queste produzioni
cutanee differisce effettivamente nelle tre specie, ma non sempre basta
da solo a far determinare un esemplare singolo: possiamo dire che se
questo ha circa 70 scudetti è certamente un trachurus e se ne ha almeno
95 è un picturatus, ma se possiede 78-79 scudetti ovvero 90-92 richiede
un attento esame degli altri caratteri. Mediterraneus è secondo Letacon-
noux (1951) la forma in cui il numero degli scudetti è più variabile.
Merita pure di venire considerata l’altezza degli scudetti e quindi
dell'intera armatura laterale. Essa è molto più forte in irachurus che
nelle altre specie, poichè gli scudetti della parte diritta sono decisamente
più alti dello spazio, verticalmente misurato, che sta supra e sotto di
essi, cioè è interposto fra l'armatura laterale e le basi della pinne rispet-
tivamente dorsale ed anale. Nelle altre specie gli scudetti possono egua-
gliare tali spazi negli individui più giovani, ma negli adulti sono sempre
ben inferiori. Riassumendo, abbiamo un'armatura laterale larga e vistosa
in T. trachurus, mediocre in picturatus e molto stretta in mediter-
raneus. Di regola gli scudetti della parte posteriore sono solo leggermente
più alti di quelli anteriori e la maggiore altezza del secondo tratto della
linea si deve al fatto che i suoi scudetti sono diritti anzichè inclinati.
In relazione con quanto sopra, varia il rapporto fra l'altezza degli
scudetti e il diametro verticale dell'occhio. In T. trachurus essi misurano
almeno 0,80 di quest'ultimo e nei grossi individui lo eguagliano; nelle
altre specie ne sono sempre assai minori, equivalendo da 0,50 a 0,70.
circa del diametro oculare.
Variabile è pure il rapporto fra lunghezza e altezza di uno scudetto
isolatamente considerato. Esso oscilla fra 2,60 e 4,33 circa, mantenen-
dosi più basso in T. mediterraneus, dove in media non equivale che a
2,60-2,80; inoltre la spina mediana e posteriore è in tale specie più
breve. Non comprendo come Nichols possa asserire che gli scudetti di
T. trachurus sono alti 6-7 volte la loro lunghezza, quelli di 7°. mediter-
raneus 4-5 e quelli di T. picturatus almeno 4,5: mai io rilevai valori |
così elevati. Come risulta da quanto dirò a proposito delle singole specie,
col procedere dello sviluppo aumentano: a) il numero degli scudetti
(naturalmente senza superare per ogni specie un certo massimo); b) la
loro altezza rispetto all'altezza totale del corpo; c) la loro altezza ri-
spetto alla loro lunghezza. i
Alla linea laterale propriamente detta si aggiunge un ramo accesso-
rio che dalla parte postero-superiore del capo si dirige in alto e decorre
poi lungo il dorso a breve distanza dalla base delle pinne dorsali; questa
parte del sistema sensorio laterale è priva di scudetti e presenta lungo i
due lati una serie di sottili propaggini per lo più ortogonali rispetto al-
l'asse principale. In T. trachurus tale ramo è molto lungo, poichè
termina sul peduncolo codale, cioè occupa l’intera lunghezza del dorso
accompagnandone tutte e due le pinne; nelle altre specie invece esso si
arresta fra le due pinne dorsali o a livello dei primi raggi della seconda.
Si ha qui un ottimo elemento diagnostico, poichè il ramo accessorio
DI
della linea laterale è sempre ben visibile, anche in vecchio materiale
conservato, ove tuttavia bisogna badare a precisarne il termine e non
confondere con esso eventuali solchi o pieghe della pelle.
Ng ALI
CARENA
t
3. - Schema di uno scudetto laterale di Tracuro.
Quanto alle pinne, i Tracuri mediterranei non presentano differenze
degne di nota in rapporto alle formule delle dorsali e dell’anale, poichè
esse sono: |
T. trachurus: D J.VIII -1.28-33 A II -1.25-30.
T. mediterraneus: D I. VIII - 1.28-34 A II-1.26-32.
T. picturatus: D I.VIII -1.30-33 A II -I.25-30.
Il primo raggio dorsale spinoso, diretto orizzontalmente in avanti,
è breve e nascosto dal tegumento. L’ultimo raggio molle dorsale e anale
si distingue dai precedenti per la sua maggior robustezza : lo si nota in
particolare in T. picturatus, dove esso ha l'aspetto di una pinnula non
separata dal resto della pinna. Nella dorsale anteriore i raggi più lunghi
sono sempre il 3° e il 4°.
Pur non potendo qui approfondire l’analisi dei caratteri quanti-
tativi, devo tuttavia avvertire che indagini biometriche destinate a porre
in luce il loro comportamento, dimostreranno che esso varia nelle tre
specie mediterranee di Tracuri, le cui differenze saranno perciò confermate
dalla misurazione di un gran numero di esemplari. Su un punto però è
bene soffermarsi subito. |
Com'è noto, le unità morfologiche di numero variabile tendono ad
essere meno numerose nell’ambito delle popolazioni ove lo sviluppo è più
rapido, e poichè nei Pesci interviene l'influenza acceleratrice della tempe-
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 10
274 E. TORTONESE
ratura, tali unità tendono ad essere più scarse negli individui di acque
calde, più numerose in quelli di acque fredde: ciò è confermato da molte-
plici osservazioni e si veda quanto scrisse in proposito D'Ancona (1927),
rilevando giustamente come il sistematico debba valersi con cautela dei
caratteri meristici. Ora, nei riguardi degli scudetti laterali dei Tracuri,
4. - Scudetti della linea laterale dei Tracuri. A, Trachurus trachurus (Ge-
nova, 293 mm.), scudetto posto a metà della parte anteriore della linea laterale.
B, id. id. scudetto posto a metà della parte posteriore. C, T. trachurus (Napoli,
§4 mm.). D, T. mediterraneus (Trieste; 130 mm.). E, F, scudetti della parte
SAVI e posteriore della linea laterale di T. picturatus Bowd. (Is. Lipari, 230
mm.
sarebbe facile — data la non netta separazione che nel loro numero of-
frono le varie forme — scartarli come insufficiente prova di distinzioni
specifiche : ciò sarebbe erroneo, perchè si deve avvertire che: 1) in T.
trachurus, diffuso fino alla Norvegia e al Sud Africa, cioè in zone più
fredde, gli scudetti sono meno numerosi che nelle forme del Mediterraneo
e dell'Atlantico tropicale, e: 2) T. trachurus è comune anche nel Me-
diterraneo, insieme con queste ultime. Dunque non si manifestano af-
fatto variazioni dipendenti dall'ambiente. Si aggiunga poi che è diverso
non solo il numero degli scudetti, ma anche la loro forma e che — come
si è visto — non mancano altri ottimi elementi diagnostici: l’ammettere
tre specie ben distinte di Tracuri mediterranei deve quindi apparire per-
fettamente logico e naturale.
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I caratteri qualitativi concernono anch'essi gli scudetti laterali e le
pinne, ed inoltre le squame e il colore.
Le squame dei Tracuri (Fig. 5) sono piccole e cicloidi; la loro for-
ma è assai irregolare, variando dall’ovale alla trapezoidale. Le linee con-
centriche sono molto fini e numerose; nella parte anteriore della squama
esse vengono tagliate da poche (1-5) linee radiali, spesso incomplete, in
corrispondenza delle quali il margine forma rientranze più o meno accen-
tuate. Non potei rilevare differenze specifiche a carico delle squame.
(9) DL)
D | E,
1
5. - Squame di Tracuri, A-B, Trachurus trachurus (Genova); C-D, T. medi-
terraneus (Trieste); E, T. piciuratus (Is. Lipari).
Gli scudetti sono foggiati in maniera caratteristica e fondamental-
mente uguale nelle tre specie (Fig. 3-4). In ciascuno di essi vi è una parte
centrale percorsa orizzontalmente dal tubulo della linea laterale (che
anteriormente si apre sul lato superiore e posteriormente su quello infe-
riore) e due espansioni aliformi, dirette sulla stessa linea, una in alto e
una in basso. Queste sottili espansioni, che costituiscono la maggior
parte dello scudetto, lo rendono simile ad una lamina ossea, tanto che
Cuvier e Valenciennes parlano di « lames écailleuses ».
Gli scudetti della parte anteriore della linea laterale differiscono da
quelli della parte posteriore. Nei primi le ali si restringono un po’ meno
bruscamente verso i loro apici, la parte centrale non è carenata e reca
posteriormente un lobo arrotondato che non sporge oltre il margine
‘dello scudetto; nei secondi invece le ali sono più triangolari e la parte
centrale è percorsa da una carena longitudinale che termina in un’acuta
punta triangolare sporgente dallo scudetto a guisa di spina ben marcata
e diretta all'indietro. Si aggiunga che negli scudetti anteriori le ali sono
CARANGINI MEDITERRANEI | 275
276 ie E. TORTONES
(ve
percorse ognuna da una sottile zona mediana di sostanza translucida, che
si diparte dal settore centrale e spicca sulla restante massa più opaca;.
in quelli posteriori invece la parte anteriore di ogni ala è opaca,
mentre quella posteriore è translucida. Gli annessi disegni valgono ad.
illustrare queste strutture. Negli scudetti degli individui più giovani le
ali sono proporzionatamente meno sviluppate rispetto alla parte cen-
trale, e in quelle degli scudetti posteriori le parti opaca e translucida
hanno pressochè uguale estensione: in seguito, la prima di queste si
amplia notevolmente. Il margine posteriore dell'area translucida tende
ad essere frastagliato in T. mediterraneus e T. picturatus, ove le ali
degli scudetti recano solchi obliqui più o meno marcati.
Esaminando uno di questi Pesci in norma dorsale o ventrale, la
metà anteriore del corpo appare liscia sui fianchi, mancandovi le spine
degli scudetti, mentre la seconda risulta nettamente seghettata per il
susseguirsi delle spine laterali, che si fanno tanto più acute e sviluppate
quanto più si trovano caudalmente, ma rimpiccioliscono di nuovo nella
porzione terminale della linea laterale, cioè a livello della pinna codale.
Sempre in conseguenza di questa peculiare armatura — da cui è deri-
vato il nome Tracuro, che secondo l'etimologia greca significa « coda
scabrosa » — il peduncolo codale osservato dall’alto o dal basso appare
più largo della sua altezza. Le spine di T. trachurus sono più lunghe
e acute che nelle altre specie.
Nulla di interessante va riferito intorno alla forma delle pinne.
Nella seconda dorsale e nell’anale i raggi anteriori, pur essendo più lun-
ghi, non formano lobi molto appariscenti. Com'è regola nei Carangini,
le pettorali, col procedere dello sviluppo, assumono un contorno sempre
più decisamente falciforme.
Per quanto riguarda il colore, T. picturatus si distingue alquanto
dalle due rimanenti specie per avere le parti superiori assai più oscure, di
tono bluastro; in T. trachurus e T. mediterraneus esse sono verdastre.
In ogni caso, vivaci iridescenze si osservano nell’animale fresco. Comuni
a tutte e tre le specie sono la macchia opercolare e altre due macchie
dello stesso colore nerastro, che risaltano in minor grado e che possono
essere più o meno distinte: una sta all’apice della mandibola, l’altra
all’ascella delle pettorali dal lato interno. Circa le pinne, dirò che in
T. picturatus secondo gli AA. esse sono rossicce (io non vidi individui
freschi), mentre nelle altre specie sono grigie o verdastre.
Concludo questa rassegna dei caratteri morfologici dei Tracuri
avvertendo che l’esame di due o tre di essi è sufficiente a identificare gli
sb
n È
esemplari in esame: si contino gli scudetti laterali, se ne consideri lo
sviluppo in senso verticale, si osservi ove termina la linea laterale acces-
soria che decorre sul dorso. E la seguente chiave aiuterà allora nella
determinazione :
A. Linea laterale accessoria estesa lungo tutto il dorso. Una settantina di scudetti
laterali alti almeno 4/5 del diametro verticale dell'occhio . . J. trachurus
B. Linea laterale accessoria estesa solo fin sotto l’inizio della seconda pinna dorsale
o appena oltre. i
a) Un’ottantina di scudetti. La curva della linea laterale ha inizio sotto l'’ori-
gine della seconda dorsale. Dorso verdastro . ; . T. medtterraneus
b) Almeno go scudetti. La curva della linea laterale ha inizio assai dietro l’ori-
«gine della seconda dorsale. Dorso bluastro scuro, pinne rossicce T. picturatus
La prima di queste specie è quella a distribuzione geografica più
vasta; in Europa è la sola presente in tutti i mari. La seconda è invece
quella più abbondante nei nostri mari e, a quanto pare, nell'intero Me-
diterraneo. Per i loro caratteri morfologici, T. mediterraneus e T. pictu-
ratus si accostano maggiormente a varie forme esotiche, per cui si può
supporre che facciano parte del ramo filetico fondamentale lungo cui si
evolvettero questi Carangidi; 7. irachurus rappresenterebbe invece un
ramo secondario, nel quale fra l’altro la linea laterale accessoria acqui-
stò uno sviluppo molto maggiore. i
Resterebbero ora da considerare le differenze di ordine biologico che
intercedono fra le tre specie di Tracuri che qui ci interessano: non mi
è però possibile fornire alcun dato al riguardo, a parte il fatto che la
distribuzione di 7. trachurus lo fa ritenere più euritermo dei due con-
generi. Questi Pesci sono tutti decisamente planctonici, costieri, carni-
vori e voraci; possono formare branchi numerosissimi; Le loro uova
sono galleggianti e trasparenti. E’ noto che i giovani individui lunghi
1-6 cm. sogliono rifugiarsi sotto l’ombrella delle Meduse; ne catturai
spesso in tale situazione lungo il litorale toscano in luglio e agosto, sotto
le grosse Rhizostoma, e nel mar Ligure in agosto sotto Cotylorhiza.
Malm (1852) fu il primo a citare questa singolare abitudine.
‘Trachurus trachurus L.
Scomber truchurus: Linneo, Syst. Nat. 10, 1758, p. 298 (partim)- Viviani, Ann.
Mus. Nat. Hist. Nat. Paris, VIII, 1806, p. 369.
Trachurus trachurus: Bloch, Nat. Ichth. II, 1784, p. 138, tav. 36 - Gunther, Cat,
Fish. II, 1860, p. 419 (partim) - Canestrini, Pesci d’Italia, 1872, p. 109 -
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p. 27 - Moreau, Hist. Nat. Poiss. France, II, 1881, p. 437 - Perugia, Elenco
Pesci Adriatico, 1881, p. 20 - Apostolides, Peche en Grèce, 1883, p. 19 -
La
278 | E. TORTONESE
Faber. Fisher. Adriatic. 1883. p. 194 - Hoffmann-Jordan, Cat. Fish. Greece, ~
11893, p. 257 - Damiani, App. ittiol. Genova, 1896. p. 117 - Parona, Pesca
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Non:
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‘Oshima, Phillip. Journ. Sci. 26, 1925: p. 367 - Barnard, Mar. Fish. S. Afr.,
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etc., 1930, p. 270 - Fowler, Proc. Acad. Nat. Sci. Philad. LXXXVI. 1934,
p. 443; Syn. Fish. China, -193:6, p.( 276, f.. 20; [List Fish? Brazil 194i
CARANGINI MEDITERRANEI 279
Pp» 153; Fish. Chile, 1945, p. 67 - Tortonese, Ris. Ittiol. « Magenta »; 1939,
P. 333-
Caranx trachurus: Richardson, Ichth. China Japan, 1846, p. 273 - Guichenot,
Hist. Nat. Chile Zool. 2, 1848, p. 233 - Kner, Novara Fische, 1865; p. 150.
Trachurus saurus: Jordan-Gilbert, Rev. Amer. Caranginae, 1883, p. 191.
Questo elenco bibliografico non ha la pretesa di essere completo, in
quanto varii altri AA. citarono questo Carangide in seguito a determina-
zioni più o meno esatte; ho cercato di raccogliere essenzialmente i dati
relativi al Mediterraneo. In quanto almeno nominalmente più noto, T.
trachurus non sembrerebbe meritare alcuna descrizione: già ne tratta-
rono in modo abbastanza dettagliato molti ittiologi antichi e moderni
e parrebbe di doverlo annoverare tra i Pesci mediterranei più conosciuti.
Due motivi impongono tuttavia di riprenderlo in considerazione.
Primo. Nei riguardi della fauna mediterranea, occorre precisare
quali caratteri morfologici separino T. trachurus dalle specie congeneri
che con esso furono e sono molto spesso confuse. Per effetto di tale
confusione è impossibile dire se tutti i dati bibliografici sopra riferiti
concernano effettivamente questa specie, così come viene intesa e definita
nel presente scritto: ciò a prescindere dal fatto ben evidente che classici
studiosi come Cuvier e Valenciennes oppure Giinther considerarono la
specie trachurus in un senso molto largo e attualmente inammissibile.
Secondo. In molte opere anche moderne vengono segnalati nei più
diversi mari T. trachurus o presunte specie affini, così da rendere diffi-
cile orientarsi con sicurezza e stabilire l’areale in cui T. trachurus è vera-
mente diffuso.
Dallo studio comparativo dei Tracuri mediterranei risultano per
T. trachurus i seguenti caratteri morfologici.
Corpo assai compresso, lungo 4-5 volte la sua massima altezza; la
lunghezza del capo sta 3,25-4 in quella totale. Diametro oculare com-
. preso 2,9-3,5 nel capo, uguale al muso ed allo spazio interorbitale. La
parte posteriore del mascellare è poco più alta di metà dell’occhio e ter-
mina poco oltre il suo bordo anteriore. Mandibola prominente. 40-42
branchiospine, di cui le più sviluppate misurano 2/3 dell’occhio e supe-
rano di poco i filamenti branchiali. Le squame hanno i caratteri che ho
descritto più sopra.
Nella linea laterale la corda della parte curva è di poco (1/3 al mas-
simo) inferiore alla parte diritta, che si inizia all'incirca sotto l'ottavo
raggio molle dorsale; la flessione tra le due parti, assai obliqua e gra-
duale, comincia a livello dell’origine di questa pinna. Il ramo dorsale
E. TORTONESE
accessorio si estende lungo la base di tutte e due le pinne dorsali e rag-
giunge quindi il peduncolo codale. 69-79 scudetti, molto alti; nei gio-
vani sono pressochè uguali allo spazio che sta al. disopra e al disotto di
essi nella regione caudale, mentre negli adulti lo superano alquanto. Ogni
scudetto è alto 2,75-3 volte la sua lunghezza e almeno 4/5 del dia-
metro verticale dell'occhio. Gli scudetti della parte anteriore della linea
laterale sono assai fortemente inclinati in avanti.
Raggi dorsali I.VIII - I.28-33, anali II-I.25-30. Le pettorali ter-
minano assai vicino alla parte diritta della linea laterale ed il loro apice
sta sotto i primissimi raggi della seconda dorsale; la loro lunghezza
supera di poco la distanza dall’apice del muso all’orlo del preopercolo o
è uguale a quella del capo. Ventrali lunghe circa come la metà del capo.
Colore (a fresco): verde lucente sul dorso, con vivaci iridescenze,
argenteo sui fianchi e bianco sul ventre; una macchia nera sulla parte
superiore del margine opercolare e un’altra, più pallida, all’ascella delle
pettorali. Pinne dorsali grigie, anale e ventrali biancastre, pettorali e
codale grigio-verdognole.
Si dice che la massima lunghezza sia di m. 0,50, ma io non vidi
che esemplari notevolmente più piccoli (m. 0,30 al più); non è escluso
che nelle acque mediterranee la statura sia minore che in Atlantico.
Per il presente studio ho esaminato materiale di Nizza, del mar
Ligure (Genova, Levanto), di Napoli e dell'Adriatico (Pelagosa, Du-
razzo). Uno degli esemplari più grandi (Genova) misura: —
Lunghezza m. 0,203 - © Lungh. capo m. 0,084
Altezza mass. 0,070 - Diametro occhio 0,018
42 branchiospine. 70 scudetti laterali, alti come il diametro oculare.
Raggi dorsali VIII - I.31, anali II - 1.27. Nei Tracuri di Napoli, lun-
ghi m. 0,084 - 0,275, rilevai: altezza 4-4,8, capo 3,3-3,5, occhio
2,9-3,5; 70-73 scudetti, alti 0,75 del diametro oculare; raggi dorsali.
VIII-1.28-32, anali II-1.27-28. In alcuni giovani individui di Pelagosa
(Museo di Trieste) lunghi 17-27 mm. gli scudetti sono 69-74.
La molto maggior lunghezza del ramo dorsale della linea laterale,
insieme col basso numero e la cospicua altezza degli scudetti laterali ben
separano questa specie dalle due congeneri mediterranee; il numero di
tali scudetti venne indicato in 70-75 (Steindachner), 70-73 (Carus),
75 (Nichols), 69-79 (Ramalho). La cifra 70-85 data da Moreau si
deve certo al non tener distinto T. mediterraneus e lo stesso deve proba-
bolmente dirsi di Fowler (1936), che ammette 81-85 scudetti. Secondo
CARANGINI MEDITERRANEI 1 Mana 281
Le Danois (1913) esistono numerose varietà locali e gli individui della
Manica presentano sempre meno di 80 scudetti (di solito 75-76); si
tratta quindi di T. trachurus, benchè nella fig. 85 pubblicata dall'A.
predetto gli scudetti siano troppo bassi per appartenere a questa specie.
Nei Tracuri del golfo di Guascogna Letaconnoux (1951) contò 67-81
scudi; egli descrisse l'anatomia di questo Pesce e riunì importanti dati
circa lo sviluppo e l'accrescimento. Secondo tale A. il capo e le pinne
pettorali presentano lo stesso sviluppo proporzionale in J’. mediterra-
neus e in T. trachurus, ma in quest'ultimo l'altezza del corpo tende
ad essere maggiore e il diametro oculare un po’ più piccolo. Steindachner
scrive che gli scudetti più alti misurano 7/8-9/10 del diametro del-
l'occhio.
T. trachurus è comune nel Mediterraneo, anche se non vi detiene
il primato fra i Trachuri: nelle pescate, può comparire promiscuo con
T. mediterraneus, ma mi accadde di vedere lotti di quest'ultima ‘specie
senza un solo trachurus frammisto. Lo si conosce in tutti i settori del
mare predetto; a torto Ramalho e Letaconnoux ne indicano la presenza
nel solo bacino occidentale, poichè già Carus e Hoffman-Jordan lo segna-
larono in Grecia, nelle Cicladi e a Smirne; io l’osservai a Rodi. Il
« Thor » lo catturò in molte stazioni, da Gibilterra al Bosfoto; è pre-
sente anche nel mar Nero (Slastenenko),
Si riproduce tutto l’anno, con maggiore intensità in estate. Secondo
Lo Bianco (1909), che certamente confuse sotto il nome T. trachurus
anche la specie seguente, gli stadii postlarvali e giovanili. (10-25 mm.
di lunghezza) si rinvengono nel golfo di Napoli durante tutto l’anno,
ma in particolare da luglio a novembre; gli individui inferiori a 15 cm.
di statura sono costieri e vivono in superficie, mentre quelli più grandi
dimorano a 300 m. di profondità e oltre.
In Atlantico questa specie è ampiamente diffusa nelle zone orientali,
a nord sino alla Norvegia (Bergen), a sud lungo le coste africane fino
al Capo e al Natal. Lo studio di materiale di Christianfjord (Norvegia:
Mus. Genova) mi dimostrò l’identità specifica degli individui dell'Europa
settentrionale e di quelli mediterranei; può darsi che da una dettagliata
analisi statistica scaturiscano differenze interpretabili come razziali o sot-
tospecifiche, ma il distinguere una particolare specie nordica (T. semi-
spinosus) come fece Nichols non trova alcuna giustificazione, tanto che
nessuno dei più recenti ittiologi condivide un tal modo di vedere. Se-
condo Gadeau de Kerville (1897) presso le coste di Normandia i Tra-
wi
ata
282 A E. TORTONESE as ee oe
curi scendono a profondità maggiori nell'inverno, hanno più spiccate
abitudini gregarie allo stato giovanile e si nutrono sopratutto di pesci
e di crostacei.
Quanto agli esemplari sud-africani che ebbi in. esame (Cape
Colony: Mus. Genova), mi sembrano appartenere anch'essi a T. tra-
churus, specie che infatti venne annoverata da Barnard (1925-27) e
da Fowler (1934) fra i Pesci dell’Africa meridionale. Veramente Ca-
stelnau (1861) aveva considerato i Tracuri di questa regione come spe-
cie distinta, da lui denominata 7. capensis; Nichols (1920) — secondo
cui è abbondante — la comprese fra quelle valide, senza però includerla
nella chiave e perciò senza indicarne i caratteri. Questo A. si limitò a
scrivere che i Tracuri del Capo di Buona Speranza rassomigliano a quelli
dell'Europa settentrionale ed hanno la linea laterale meno bruscamente
incurvata e con 65-75 scudetti. Successivamente (1935) lo stesso Nichols
osservò che essi hanno il corpo in proporzione più elevato che nei 7.
trachurus mediterranei e più sottile che nei 7. semispinosus nord-euro-
pei, e che possiedono un maggior numero di raggi dorsali e anali. Simili
osservazioni sono riportate da Barnard (1948), che ai Tracuri sud-
africani applica perciò il nome capensis. E’ presumibile che si tratti di
una sottospecie.
T. trachurus venne pure incluso fra i Carangidi dell'Atlantico occi-
dentale: fu segnalato lungo le coste nord-americane, da Rhode Island
alla Florida (Jordan e Evermann), in Brasile (Fowler) e in Uruguay
(Berg). Io non vidi materiale proveniente da queste regioni. Nichols
ascrisse i Tracuri delle coste atlantiche del Nord America ad una specie
diversa, che denominò T. lathami; essa è piuttosto rara e facilmente rico-
noscibile perchè la linea laterale accessoria termina sotto l'origine della
seconda dorsale. E’ quindi strano che Jordan, Evermann e Clark (1930)
annoverino fra i Pesci americani sia T. trachurus, sia T. lathami: è
probabilmente uno dei tanti errori della loro opera. Nulla posso dire
circa i Tracuri del Brasile e dell'Uruguay, che non mi risultano studiati
da alcuno; Letaconnoux (1951, fig. 10) include le coste sud-americane
nell'areale di 7. irachurus, ma senza darne la ragione, così da potersi
pensare ch'egli si sia unicamente basato sui dati della letteratura. Secondo
questo stesso A. 7. trecae Cad. del Senegal e Mauretania è una sotto-
specie di T. trachurus, in cui la linea laterale dorsale si arresta a meta
della prima pinna dorsale e la linea laterale possiede 75 piccoli scudetti;
riferendomi alla descrizione di Cadenat (1949, p. 668 e fig.) io prefe-
risco considerare frecae come specie distinta. Nei riferimenti bibliografici
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CARANGINI MEDITERRANEI © Be! 283
dati da Scaccini (1941) T. trachurus è evidentemente confuso insieme
con T. picturatus. i
Diversi AA., come Meek e Hildebrand (1925) e Fowler (1936)
— per non citare Cuvier, Valenciennes e Giinther — considerarono T.
trachurus diffuso su una vastissima estensione, comprendente il Pacifico;
io stesso lo ammisi (1939) dopo avere studiato materiale giapponese ed
australiano. Devo esprimere oggi un parere diverso, poichè all’epoca del
mio primo esame non conoscevo con sufficiente precisione la morfologia
di. T. trachurus.
Il materiale predetto, posseduto dal Museo di Torino, consta di tre
esemplari, nessuno dei quali appartiene a questa specie! Quello di Naga-
saki (N. Cat. 2529) è un T. declivis Jen, e quello di Yokohama (N.
Cat. 2992) è un T. japonicus Temm. Schl.: in entrambi la linea late-
rale accessoria si arresta all'origine della seconda pinna dorsale, ma l’an-
damento della linea laterale principale è diverso, in quanto nella seconda
specie la parte anteriore è più lunga e meno incurvata; rimando per i
particolari a quanto scrisse Wakiya (1923). T. japonicus ricorda il
nostro T. picturatus per la brusca flessione di detta linea (la quale
conta peraltro un numero di scudetti molto minore: 69-80) e per il
colore blu scuro delle parti superiori, donde il nome volgare « Kuroje »
che significa « dorso nero » (Vedi T. melanosaurus!). Anche nell’indi-
viduo di Melbourne (N. Cat. 3051) la linea accessoria è breve, termi-
nando sotto il secondo raggio molle della seconda dorsale; in base alla
chiave di Nichols (1920) lo considero come T. mecullochi Nich., la-
sciando in sospeso la questione della sua possibile identità col japonicus.
Lo scarsissimo materiale non mi consente certo di svolgere consi-
derazioni critiche e di riferire utili dati comparativi circa tutte queste
forme, il che del resto esula dall’argomento del presente scritto. Mi limito
a rilevare le discordanze fra gli asserti di Nichols e quelli di Wakiya (si
veda ad esempio ciò che riguarda i caratteri morfologici e zoogeografici
di T. declivis) e ad esprimere la mia persuasione della totale assenza di
T. trachurus nell'oceano Pacifico: tutti gli AA. che vi citarono Tracuri
con tale nome, confusero questa specie con altre sicuramente diverse. E’
notevole come i Tracuri abbondino nel Pacifico orientale (dalla Cali-
fornia al Cile) ed occidentale (Giappone, Cina, Australia, Nuova Ze-
landa), ma manchino in quello centrale: per lo meno, nessuna specie
figura fra i Pesci dell'Oceania elencati da Fowler nel 1938 (p. 278).
284 : | F. TORTONESE
In conclusione, T. trachurus abita tutto il Mediterraneo e 1’Atlan-
tico orientale; nel Sud Africa, fino al Natal, è rappresentato dalla subsp.
capensis Cast.
Resta a fare una breve osservazione di carattere nomenclatoriale.
Non si può precisare se Linneo, descrivendo il suo S. trachurus del Medi-
terraneo, abbia veramente inteso questa specie o non piuttosto il conge-
nere T. mediterraneus Stdr. Tuttavia, poichè numerosi AA. — fra cui,
importantissimo, Steindachner (1868) —— designarono come trachurus
la forma mediterranea dotata di scudetti laterali meno numerosi, non
resta che uniformarsi ad essi, usando questo termine nel senso ormai
fissato per lunga tradizione.
Trachurus mediterraneus Stdr.
Caranx trachurus (deuxième section): Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9;
TOR: pete. i
Trachurus trachurus: Gunther; Cat. Fish. II, 1860, p. 419 (partim).
Caranx trachurus mediterraneus: ‘Steindachner, Ichth. Ber. Spanien, 1868, p. 383.
Trachurus mediterraneus: Liitken, Spolia Atl., 1880, p. 604 - Vinciguerra, Ris.
| itt. Violante, 1883, p. 516; Fauna Tunisina; Pesci, 1884. p. 420 - Hoffman
e Jordan, Cat. Fish. Greece, 1893; p. 257 - Carus, Prodr. Faun. Medit. II,
1893; p. 669 - Carruccio, Boll. Soc. Zool. It. VIII, 1899, p: 80 - Griffini,
Ittiol. Ital. 1903, p. 408 - Schmiedeknecht, Wirbelt. Europas, 1906, p. 337
- Ninni, Rel. esper. pesca Tripol., 1912, p. 90 - Nichols, Key sp. Trachurus.
1920, p. 479 - Vinciguerra, Pesci is. Giglio, 1926, p. 264 - Sanzo, Boll.
Zool.. 1932, p. 73 - D'Ancona e Razzauti, Pesci Pesca arc. toscano, 1937;
P. 134.
Trachurus trachurus mediterraneus: Fage. Ann. Inst. Océan. I, 1910, p. 32 - De
Buen, Cat. Ictiol, 1926, p. 104; Fauna Ictiol. 1935, p. 106 - Tortonese,
Pesci di Tripoli, 1939. p. 372 - Letaconncux, Contr. étude Trachurus. 1951.
Caranx mediterraneus: Schnakenbeck, Rep. Dan. Oc. Exp. II 1931; p. 13.
? Scomber lacerta: Pallas, Zoogr. Rosso-Asiat. III, 1814, p. 218.
? Trachurus trachurus lacerta: Slastenenko, Fish. Marmora Sea, 1938, p. 179;
Cat. Fish. Black-Azof Sea, 1938, p. 120.
I dati morfologici che qui enumero nei riguardi di questa specie
sono desunti dall'esame di numerosi individui provenienti da diverse
località mediterranee (Genova, Livorno, Napoli, Manfredonia, Trieste,
is. Curzola, Tripoli). Corpo assai poco compresso; nella sua lunghezza
l'altezza massima è compresa 4-4,5, il capo 3,4-3,9; l'occhio sta 3-3,7
nel capo. Il mascellare è alto la metà circa del diametro oculare e termina
sotto il bordo anteriore dell'occhio o poco dietro. 35-38 branchiospine,
lunghe pressochè come i filamenti branchiali; le più sviluppate equival-
gono a 1/2 o 3/5 del diametro oculare. Le squame non differiscono da
285
CARANGINI MEDITERRANEI
*IjodiI ], “Ipig snaupasajipaww SNIMYIDI ]
‘yodeny *“]T snanyopa) snInYIDI ], —
eS)
quelle della specie precedente. Le due parti della linea laterale hanno’
ugual lunghezza o la prima è di poco più corta; la curvatura comincia
sotto l'origine della seconda dorsale e la parte orizzontale posteriore sotto
il suo 6°7° raggio molle. Il ramo dorsale termina in corrispondenza
dell'intervallo fra le due pinne dorsali o sotto il 3°-4° raggio molle della
seconda. 76-93 scudetti, alti 2,5-2,8 volte la loro lunghezza e 1/2 0
2/3 del diametro verticale dell'occhio: sono. assai più bassi dello spazio
che nella regione caudale sta al disopra e al disotto di essi. Raggi dor-
sali I.VIIII-I.28-31, anali II-1.26-28. Le pettorali degli adulti sono
lunghe all'incirca come il capo — mentre le ventrali non ne sono che la
metà o poco più — e giungono o no sino all’inizio della parte diritta
della linea laterale.
Colore (a fresco): dorso verde o verde bluastro con iridescenze,
fianchi argentei e ventre bianco: macchia nera opercolare ed ascellare pre-
senti e ben marcate: prima pinna dorsale grigio chiara; seconda dorsale
con una fine punteggiatura grigio-nera che si addensa verso l'orlo, ma
lascia bianco l'apice anteriore della pinna; anale biancastra soffusa di
grigio; pettorali grigio verdastre, ventrali bianche, codale verdastra.
Passando a ulteriori osservazioni, dirò che quando la statura è infe-
riore a 110 mm. il diametro oculare eguaglia la lunghezza del muso e
lo spazio interorbitale, in seguito può essere leggermente inferiore; nello
stesso caso, le pettorali non equivalgono che alla distanza muso-preorper-
colo, poco meno o poco più, poi si allungano così da divenire pressochè
uguali al capo. l
Quanto al numero di scudetti laterali, citerò: 93 (Genova), 76-78
Livorno), 77-92 (Napoli), 77-82 (Trieste), 79-82 (Tripoli); in base ai-
dati degli AA. essi sono 79-86 (Steindachner), 79-92 (Nichols), 78-95
(Letaconnoux). Le variazioni non sembrano esclusivamente di ordine
individuale, poichè nelle località da cui ebbi un più ricco materiale potei
verificare una variabilità più ristretta di quella complessiva della specie;
è quindi logico supporre l'esistenza di popolazioni in cui il numero di
scudetti oscilla entro determinati limiti o, in altre parole, in cui la media
ha un valore diverso. Devo notare come in tutti i Tracuri di Livorno
detto numero sia particolarmente basso, non superando mai 78.
Negli individui lunghi 70 mm. gli scudetti posteriori (1) hanno
altezza compresa 1,25 nello spazio che li sovrasta, 1,50 in quello sotto-
(1) Sono stati misurati quelli situati all'incirca al primo terzo della porzione
diritta della linea laterale.
CARANGINI MEDITERRANEI 287
stante, mentre a 210 mm. essa sta 1,60 in quello superiore e 2 in quello
. inferiore. Nel materiale di Livorno l’altezza di detti scudetti è compresa
1,5 nello spazio sovrastante e sottostante a 112-153 mm. di lunghezza,
2 a 220 mm., 2,5 a 260 mm. Quanto al rapporto fra l'altezza degli
scudetti e il diametro degli occhi, che le è sempre molto superiore, valga
il seguente prospetto (misure in mm.):
LIVORNO NAPOLI TRIESTE |
BAIA E ST I I]
Lungh. tot. 101 102 152 178 220 260| 99 102 108 110 139 215 |137 155 170
Diam. occhio DNS III FAZIO MI Oh B18. 29 AE IAL 142 “13 13
Alt. scudi ant. DELIRIO IAA 0 1,9
Be Pm BOS | on Oy iO: Lek Bs 0D i ARIDI: DI | Das OF 8,0
Questi dati dimostrano come sia variabile il rapporto fra l'altezza
degli scudetti anteriori e posteriori: questi ultimi sono generalmente, ma
non sempre, i più alti. Fra i Tracuri del Mediterraneo, è questo ad avere
la più stretta armatura della linea laterale. In JT. mediterraneus è pure
variabile il decorso della linea laterale in quanto la sua curvatura è ora
più rapida, assai angolosa, come in J. picturatus, ora scende invece più
gradualmente, come in T. trachurus: quest'ultima modalità è sopratutto
accentuata negli individui di Livorno, che sembrano dunque rappresen-
tare una popolazione dell'alto Tirreno in cui la linea laterale è formata
da un numero relativamente basso di scudetti e non presenta una brusca
curvatura.
Attribuisco a questa specie numerosi piccoli Tracuri pure ricevuti
da Livorno, dove furono catturati sotto le Meduse (Rhizostoma). Essi
hanno 23-34 mm. di lunghezza e in questa misura l'altezza massima è
compresa 3-3,9, il capo 2,6-3,4; il diametro oculare sta 3-3,2 nella
lunghezza del capo. Gli esemplari più piccoli presentano ancora tracce
di dentelli sulla parte inferiore del margine preopercolare. Gli scudetti
della linea laterale sono già ben sviluppati così da aversi la normale arma-
tura quale si nota negli adulti. La parte posteriore della linea laterale è
contrassegnata da una linea nera che accompagna gli scudetti; un adden-
samento di pigmento esiste pure lungo la zona marginale delle due pinne
dorsali.
Cuvier e Valenciennes menzionarono per primi una sezione di Tra-
curi — naturalmente C. trachurus — la cui linea laterale ha una fles-
288 E. TORTONESE
sione più rapida, la parte diritta poco più lunga di quella curva, 80-88
scudi di esigua altezza, cosicchè la banda laterale risulta stretta. E’ in-
dubbio che si tratta della forma considerata poi da Steindachner quale
varietà di C. trachurus ed elevata da Liitken al rango di specie. Il
suo status tuttavia apparve sempre incerto: anche De Buen e Letacon-
noux non le attribuirono valore specifico. /
Io ritengo che questo Tracuro sia una specie ben distinta, a carat-
teri intermedii fra quelli di T. trachurus e di T. picturatus, sopratutto
per ciò che concerne la linea laterale; con la prima di dette specie esso
ha in comune la forma complessiva e il colore, che può dirsi identico
— almeno per quanto potei vedere — mentre si avvicina alla seconda
per la minor altezza degli scudetti ed il minore sviluppo del ramo dor-
sale della linea laterale. E’ certo che in moltissime opere sulla ittiofauna
mediterranea questa specie fu confusa con la precedente.
Essa è caratteristica del Mediterraneo, ove possiamo considerarla
come il Tracuro più comune; la stessa cosa suppose già Vinciguerra. Sia
Steindachner che Lutken la dicono di rara comparsa anche nelle vicine
zone atlantiche e Letaconnoux la dà presente nel golfo di Guascogna.
Come ho già riferito più sopra, quest'ultimo A. attribuisce anzi a T.
trachurus subsp. mediterranea una distribuzione vastissima nell’ Atlan-
tico e nel Pacifico. Non ritenendo che ciò possa accettarsi in base alle
odierne cognizioni su questi Carangidi, io considero il Tracuro in que-
stione come una tipica specie mediterranea, appena sconfinante fuori di
questo mare; esso non mi risulta noto in Africa occidentale.
Descritto su tipi delle coste spagnole, T. mediterraneus venne poi
segnalato a Messina, Monaco, Tunisi, Tripoli, is. Giglio, arcipelago
Toscano, Curzola: riferendomi a quanto ho rilevato in precedenza, lo
considero non solo presente in tutti i mari italiani, ma anche il più dif-
fuso ed il più abbondante dei nostri Tracuri.
Sanzo (1932) descrisse le uova, trovate nello stretto di Messina in
giugno; esse sono un po’ più grandi di quelle della specie precedente.
E’ probabile che con questa specie si identifichi Scomber lacerta
Pallas (1814), nel qual caso il nome specifico andrebbe modificato per
rispettare l'evidente priorità. Devo alla cortesia della dr. Trewavas del
Museo Britannico una copia della descrizione pubblicata da Pallas. Essa
suona così :
t57. SCOMBER lacerta. Tab. XLVI, fig. 2, 2b.
Scomber linea laterali scutellato serrata, pinnis spuriis coadunatis, dorsali
priore sexradiata, spina gemina ad anum,
— CARANGINI. MEDITERRANEI be
È
.
Rarius inter Glauciscos ad littora Chersonesi Tauricae capitur, sequente ple-
rumque minor.
Descr. Trachuro minus compressus, linea laterali fere tota lamellis cuti innatis
serrata, aliaque sutura dorsali, utrinque a nucha secundum pinnas dorsales decur-
rente. Os denticulatum. Cauda lateribus valde carinata et serrata (fig. 2b). Irides
auratae. Corpus lagve, abbreviatum magis, altum, dorso coerulescente, lituris lon-
gitudinalibus fuscis. Pinna «lorsi prior octo radiis simplicibus posterior, ut et pinna
ani, spuriis coadunatae. Spina gemina, membranula connexa inter pinnam ani et
anum intus atrum. Ventrales pinnae sexradiatae. A sequente [Scomber trachurus]
utut similis, omnino diversa species.
Non mi sembra dubbio che si tratti di un Tracuro, ma non ravviso
nella descrizione alcun elemento che dimostri trattarsi dell’una piuttosto
che dell’altra specie mediterranea; per di più, non posso nemmeno accer-
tare che S. trachurus, com'era inteso da Pallas, corrisponda a quello lin-
neano. Si potrebbe forse risolvere la questione in base alla figura, ma
molte tavole dell’opera di Pallas non furono pubblicate e fra esse è
quella XLVI, che dovrebbe effigiare S. lacerta; apprendo che sulla copia
della « Zoographia Rosso-Asiatica » esistente nel Museo Britannico una
nota a matita di C. D. Sherborn dice « Vol. III wants T. P. (title-
page) as probably first issue. 89 plates quoted, of which 1, 13, 14,
15, 20 & 21 were published and are here. Prints from the unpublished
plates are said to be in Berlin and St. Petersburg ».
Slastenenko, che usa (1938) il nome lacerta, vide forse a Pietrobur-
go la tavola in questione; tuttavia nel suo elenco dei Pesci del mar di
Marmara e del mar Nero non c’é altro che il nome e nessuna precisazione
è quindi consentita. In conclusione, ritengo opportuno continuare a de-
signare questo Tracuro come mediterraneus.
Trachurus picturatus Bowd.
Caranx amia: Risso, Ichth, Nice, 1810, p. 174 - Vérany, Zool. Alpes Mar., 1862,
Pp. 47.
Seriola picturata: Bowdich, Excurs. Madeira, 1825, p. 123; f. 27.
Caranx trachurus (Troisieme sect.): Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9,
O33 \\Pse lO, L74
Trachurus melanosaurus: Cocco, Sopra un nuovo genere, ecc., 1839, p. 1 - Fac-
ciola, Nat. Sicil. IX, 1890, p. 234.
.Caranx Cuvieri: Lowe, Syn, Fish. Madeira, 1841, p. 183 - Steindachner, Ichth.
Beitr. Spanien, 1868, p. 384 - Ninni, Cat. Pesci Adriat., 1912, p. 87 -
Schnakenbeck, Rep. Dan. Oc. Exp. II 1931, p. 13.
Caranx melanosaurus: Bonaparte, Cat. Met. Pesci Eur., 1846, p. 75.
Trachurus trachurus: Giinther, Cat. Fish. II; 1860, p. 419 (partim).
Trachurus fallax: Brito Capello, Cat. Peixes Portug., 1867; p. 310.
290 EL TORTONESE e rans 5.
Trachurus Cuvieri: Lutken, Vid. Selskr. Skr. XII, 1880, p. 534 - Vinciguerra, Pesci
del Corsaro, 1883, p. 614 - Carus, Prodr, Faun. Mea. il, 18933" pt DES 5
Schmiedeknecht, Wirbelt. Europas, 1906. p. 337.
Trachurus Rissoi: Giglioli, Elenco, ecc., 1880, p. 27.
Trachurus trachurus fallax: Fage, Poiss. Baléares, 1907; p. 90.
Trachurus picturatus: Kolombatovic. Contr. Fauna Vert. Dalmazia; 1907; p. 3
- Nichols, Key Spec. Trachurus. 1920, p. 480 - Meek e Hildebrand, Mar.
Fish. Panama, II, 1925, p. 338 (partim) - Ramalho, Faune Medit., 1929 -
De Buen, Cat. Ictiol., 1926, p. 104; Fauna Ictiol., 1935. p. 106 - Nobre,
Vert. Mar. Portugal, 1935, p. 271 - Fowler, Mar. Fish. W. Africa, II. 1936,
p. 688 - Tortonese, Boll. Mus. Zool. Torino, XLIX, 1941-42, p. 167.
Non:
Trachurus picturatus: Jordan e Gilbert, Rev. Amer. Caranginae. 1883, p. 191
- Jordan e Evermann, Fish. N. M. America, I, 1896; p. 909.
E' questo il meno noto dei Tracuri viventi nel Mediterraneo e la
sua trattazione assume perciò un particolare interesse. Combinando i dati
forniti dagli AA. con quanto rilevai nel mio scarso materiale, ne pre-
sento anzitutto la seguente descrizione. |
Corpo subcilindrico, piuttosto allungato; l'altezza massima è com-
presa 4,25-5 nella lunghezza, in cui il capo è contenuto 3,6-4 volte
circa. L'occhio sta 3,25-4 nel capo. Mandibola ben prominente. Parte
posteriore del mascellare alta pressochè metà del diametro oculare e ter-
minante sotto il margine anteriore dell'occhio o poco oltre. 35-40 bran-
chiospine. Le due parti della linea laterale sono all'incirca di ugual lun-
ghezza e il passaggio dall’una all’altra è segnato da una flessione brusca,
al disotto del terzo anteriore della seconda dorsale. Il ramo dorsale
accessorio termina a livello del 4°-9° raggio di detta pinna. Gli scudetti
sono 90-108, alti al massimo 2/3 del diametro oculare. Negli adulti, le
ali di quelli posteriori recano solchi obliqui più o meno marcati che
determinano frastagliature del margine; l'altezza di questi scudetti è
inferiore allo spazio della regione caudale che sta sopra e sotto di essi,
mentre nei giovani gli è uguale. Raggi dorsali I.VIII-I.30-33, anali
II-I.26-30; l’ultimo raggio molle di entrambe le pinne è molto più ro-
busto dei precedenti. Le pettorali non raggiungono la seconda parte della
linea laterale; la lunghezza delle ventrali è compresa 1,5 in quella delle
pettorali nei giovani, 2 negli adulti. |
Colore bluastro assai scuro sulle parti superiori; macchia nera
opercolare non molto marcata. Pinne rossicce.
La lunghezza giunge a m. 0,40.
Non potei disporre che di poco materiale: otto giovani esemplari
di Teneriffa (Canarie), di cui diedi notizia nel 1942 (loc. cit.), uno di
Madera (« Corsaro », D'Albertis, 1882) conservato nel Museo di Ge-
‘CARANGINI MEDITERRANE] 291
nova e gia studiato da Vinciguerra, uno di Messina, posseduto dallo
stesso Museo (1897, C. E. 12821) e tre delle isole Lipari (Sicilia) che
fanno parte della serie tipica di T. Rissoi Gigl. (Museo di Firenze,
N. 1100): in complesso, nove individui dell'Atlantico e quattro del Me-
diterraneo. Riporto le misure (in mm.) di questi ultimi:
Messina Lipari Lipari Lipari
Lunghezza 298 2302 105 103
Altezza massima 70 54 25 2,
Lunghezza del capo 80 64 33 aA
Diametro oculare 20 18 8 8
Lunghezza delle pettorali 85 64 DRG 2G
MW WY
MMM
RRR
gant
8. Trachurus picturatus Bowd. Is. Lipari (Tipo di T. Rissot Gigl.).
Nel Tracuro di Messina vi sono 95 scudetti, linea laterale acces-
soria terminante sotto il secondo raggio della seconda dorsale, raggi
dorsali I.VIII-I1.32, anali II-1.25. Quelli delle Lipari riescono natural-
mente più interessanti, consentendomi di stabilire l'identità di T. Rissoi,
il che non può certo farsi in base ai pochissimi dati forniti da Giglioli.
Nella loro lunghezza totale, l'altezza massima è compresa
4,20-4,25, il capo 3,60; in questo il diametro oculare sta 3,5-4. In con-
fronto a T. mediterraneus la mandibola è più prominente, il soprama-
scellare è più stretto, la macchia opercolare è meno evidente. Orlo poste-
riore del mascellare più o meno concavo: la sua altezza è compresa 0,40
nel diametro oculare. 40 branchiospine, di cui le più sviluppate misu-
rano 2/3 del diametro oculare. go scudetti laterali negli individui più
piccoli, 100 nel più grande. Quelli posteriori sono un po’ più alti di
quelli anteriori, pari a circa 2/3 del diametro oculare; le loro espansioni
sono entrambe scabrose per la presenza di solchi obliqui diretti verso i
Rw ne Dei
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292 VON By TORTONESB VON It AI ZEN
loro apici, i quali sono assai meno marcati nei giovani. In questi ultimi
l'altezza degli scudetti posteriori equivale a quella degli spazi che stanno
al disopra e al disotto, mentre nell'adulto essi sono uguali a 3/4 dello
spazio superiore e a 2/3 dello spazio inferiore. La parte posteriore della
linea laterale è pari alla corda della parte anteriore. La linea accessoria
termina sotto il sesto raggio molle dorsale. Raggi dorsali I.VIII-I.33,
anali II-I.26. La lunghezza delle pettorali eguaglia hak del capo e
le ventrali ne sono circa la meta.
Il considerare questo Tracuro come specie perfettamente distinta e
valida è giustificato in particolare dai caratteri della linea laterale e della
colorazione. Non posso riferire osservazioni particolari su quest'ultima,
non avendo visto individui freschi, ma secondo Ramalho (1929) il co-
lore dorsalmente cupo è una delle peculiarità più evidenti.
Risso riconobbe a Nizza due specie di Tracuri e denominò Caranx
amia (1) quella più grossa — detta volgarmente « suck-blaou » — che
secondo Viérany si cattura con i palangresi a 300-400 m. Cuvier e Va-
lenciennes ‘trovarono questo Pesce corrispondente alla loro « terza se-
zione » di C. trachurus, quella cioè in cui il corpo è proporzionatamente
più allungato, la linea laterale consta di 94-99 scudetti e comprende due
parti subeguali separate da una rapida flessione: è impossibile non rav-
visare in questa forma T. picturatus ed è strano che Cuvier e Valen-
ciennes. non l'abbiano elevata al rango di specie. Questi AA. la dicono
presente sia nell'Oceano che nel Mediterraneo, citando individui di Nizza
e di Iviza (Baleari) con 95-99 scudetti laterali. Secondo Steindachner
(1868) anche la loro figura (1833, tav. 246) rappresenta T. Cuvieri
(= picturatus): non condivido questa opinione e ravviso piuttosto iù
tale disegno un’infelice combinazione dei caratteri di Tracuri diversi. In.
particolare, la linea laterale, pur avendo scudetti numerosi (oltre 80) non
è quella di questa specie e le pinne pettorali non dovrebbero giungere
fin quasi all'inizio della sua seconda parte.
A ‘detta di Cocco e di Facciolà i pescatori siciliani distinguono bene
questo Tracuro, designandolo « sauro nero » in contrapposizione al
« sauro bianco » (altri Tracuri). Il secondo di tali AA. enumerò (1890)
le costanti differenze fra le due specie relative a varii caratteri. Il colore
del Tracuro che gli ittiologi siciliani denominarono melanosaurus sareb-
be blu sul dorso, argenteo sui fianchi, rossiccio sulle pinne. Secondo Fac-
é
(1) Questo nome passo in sinonimia perchè preceduto da Caranx amia Rack:
pede, 1802 (= Lichia amia Linneo).
| CARANGINI MEDITERRANEI pai 293
ciolà il corpo sarebbe meno compresso, il suo spessore equivalendo a 3/5
. dell'altezza anzichè alla metà; io rilevo però notevoli variazioni indi-
viduali, per cui, se è vero che T. picturatus è più cilindrico dei T. tra-
churus da me studiati, non è vero affatto che a tale riguardo esso diffe-
risca costantemente da 7. mediterraneus. Inoltre, non devono ritenersi
proprii del picturatus — come si desume dallo scritto del citato A. —
nè un margine preorbitale meno sinuoso, nè il fatto che l'angolo postero-
superiore del mascellare entra a bocca chiusa sotto tale margine: altret-
tanto si nota infatti negli altri Tracuri.
Solo brevissime annotazioni accompagnano, nell’opera di Giglioli
(1880), l'istituzione del nuovo nome T. Rissoi: « Questa specie diffe-
risce dalla precedente (TJ. trachurus) per avere il corpo cilindrico e non
compresso; inoltre ha le pinne pettorali e le ventrali relativamente più
corte... Trovasi questa specie abbondante a Messina nel Settembre ».
Dello stesso Giglioli ci restano le schede manoscritte annesse alla sua
collezione. In esse si legge, a proposito dei T. Rissoi acquistati alle
Lipari dalla goletta « Olga » (1878): « Questa specie differisce dalla
comune T. trachurus per dimensioni maggiori, corpo cilindrico e non
compresso, pettorali che non raggiungono la curva della linea laterale, e
ventrali corte e che sono lungi dal giungere fino all’ano ». Questi tre
Tracuri (N. 1100) sono quelli che più sopra ho descritto, dimostrandone
l'appartenenza a T. picturatus.
Il materiale del Giglioli comprende inoltre due esemplari di Catania
(N. 2301) e alcuni di Messina (N. 184) che il detto zoologo suppose
— e con piena ragione — rappresentassero il T. melanosaurus Cocco;
nella relativa scheda egli annotò: « Le pinne sono tinte in rosso, spe-
cialmente quella caudale; sul mercato di Messina li vidi a ceste, pescatori
e mercatini li distinguevano dal T. trachurus ».
A T. picturatus Fage (1907) ascrisse poi tutti i Tracuri delle isole
Baleari da lui esaminati, nei quali gli scudetti erano 96-99; a torto
tuttavia questo A. dubitò del valore sistematico di tali produzioni cuta-
nee. Nello stesso anno questa specie fu segnalata nei pressi di Spalato
(Adriatico) da Kolombatovic, la cui descrizione non, dà adito a dubbi.
In conclusione, questo Carangide venne citato solo in poche località
mediterranee (Nizza, isole Lipari, Messina, Catania, Spalato, isole Ba-
leari) e per quanto riguarda i mari italiani non lo si conosce che in Sicilia,
dove tuttavia — secondo Facciolà — è frequente in ogni stagione. Sa-
ranno pertanto del massimo interesse tutti i futuri dati che verranno a
precisare la corologia di questa specie. Essa è nota sopratutto dell’ Atlan-
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294 ey E. TORTONESE AVA CAPITI IO CORR a
tico orientale: golfo di Guascogna, Portogallo, Azzorre, Madera (loca-
lità tipica) e Canarie. i
Liitken (1880) ne ammise però la presenza anche lungo le coste
occidentali del Sud America e i vecchi ittiologi statunitensi (Jordan e
Gilbert, 1883; Jordan ed Evermann, 1896) identificarono con essa
anche 7. symmetricus Ayr. della California. Una tale sinonimia, e quin-
di la presenza di 7. picturatus anche nel Pacifico, fu ammessa poi da
Meek e Hildebrand (1925), i quali studiarono materiale proveniente
dall'Europa, Punta Delgada (Azzorre) e California. Letaconnoux
(1951) indica questo Tracuro anche in California, Perù, Cile e Cina,
ma senza fornire alcun dato dimostrativo che si opponga alle opinioni
dei più autorevoli ittiologi moderni.
I Tracuri dell'America occidentale vengono infatti riferiti (Nichols,
1920; Hildebrand, 1946) a due specie distinte: 7°. symmetricus Ayr. a
nord (California) e 7. murphyi Nich. a sud (Perù e Cile). Non aven-
dole mai avute in esame, nulla io posso dire nei loro riguardi e mi limito
ad osservare che necessitano indagini comparative sulle popolazioni di
località disparate per riuscire a precisare quali effettivi rapporti colleghino
queste forme tra di loro e con T. picturatus. E' ovvio che l'areale di
quest'ultimo deve attualmente ritenersi limitato al Mediterraneo ed alle
zone atlantiche viciniori: si tratterebbe dunque di un tipico elemento
faunistico mediterraneo « sensu lato ».
Gen. Decapterus Bleeker
Nat. Tijds. Ned. Indie, I], 1851, p. 342. Tipo: D. russelli Rupp.
Corpo fusiforme, allungato, poco compresso. Osso mascellare assai
largo, con osso supplementare. Denti minuti. Margine antero-inferiore
del cinto pettorale con un'incisura trasversale poco profonda. Linea la-
terale con scudetti soltanto nella sua parte posteriore. Seconda pinna
dorsale e anale seguite da una pinnula più o meno completamente sepa-
rata da esse.
Nella loro recente revisione monografica di questo genere — affinis-
simo a Caranx — Bertin e Dollfus (1948) vi inclusero sette specie. Tre
di esse sono da annoverarsi nel Mediterraneo, ma una sola (D. rhonchus
Geoffr.) vi si pesca con discreta frequenza. Valgono per la distinzione i
dati seguenti :
en
Mi
NGINI MEDITERRANEI
I. 22-28 scudetti laterali. L'altezza massima del corpo equivale a circa 1/4 della
lunghezza ed anche le pinne pettorali misurano circa 1/4 del corpo D. rhonchus
2. 22-36 scudetti. Altezza circa 1/5 della lunghezza, pettorali circa 1/6. .
DE nites cide
ni. 43-40 scudetti. Altezza quasi 1/4 della lunghezza, pettorali 1/4 o poco più
D. suareus
A
Non posso tacere di D. punctatus Ag., che abita l'Atlantico e che
Doderlein (fide Carus) segnalò a Palermo senza riferire su di esso alcun
dato. Certamente non si tratta di questa specie, che tuttavia fu citata
anche da Carus (1893, p. 670) e da Griffini (1903, p. 409) in quanto
tali AA. ne ritennero erroneamente sinonimo D. suareus. E’ poi impos-
sibile precisare che cosa sia il D. punctatus che De Buen (1926, p. 104)
indicò nelle acque spagnole.
Decapterus rhonchus Geoffr.
Caranx rhonchus: E. Geoffroy, Descr. Egypte, 1809; tav. f. 1-2 - I. Geoffroy,
Hist. Nat. Poiss.. 1827; p. 328 - Cuvier e Valenciennes, Hist: Nat. Poiss. 9;
1833, p. 35 - Bonaparte, Cat. Pesci Europei, 1846, p. 75 - Guichenot, Expl.
Sci. Algerie, 1850; p. 62 - Giinther, Cat. Fish. II, 1860, p. 428 - Stein-
dachner, Ichth. Ber. Spanien, 1868, p. 386 - Giglioli, Elenco, 1880, p. 27
- Carus, Prodr. Faun. Medit. II, 1893, p. 670 - Pellegrin, Ann. Inst, Océan.
VI, 1914; p. 65 - Steinitz, Pubbl. Staz. Zool, Napoli, 1927, p. 341 - Bo-
denheimer, Anim. Life Palest. 1935, p. 464 - Cadenat, Poiss. Senegal, 1950,
p. 171; f. 99.
Decapterus rhonchus: Fage, Poiss. Maroc, 1912, p. 216 e 219 - De Buen, Catal.
Ictiol., 1926, p. 104; Fauna Ictiol., 1935; p. 105 - Norman, Ann. Mag.
Nat. Hist.. 10, XVI, 1935; p. 257 - Fowler, Mar. Fish. W. Alfrica, II, 1936,
p. 683, f. 307 (partim) - Bertin e Doilfus, Mém. Mus. Paris, XXVI, 1948,
p. 9 - Poll, Poiss. « Mercator »; 1949; p. 219.
Caranx kiliche (nec Cuv. Val.): Steinitz, Pubbl. Staz. Zool. Napoli, 1927; p. 342.
Descrivo l'esemplare di Siracusa esistente nel Museo di Firenze
(Coll. Vert. Ital. N. 2203. E. H. Giglioli, 10-XII-1883). Misure:
Lunghezza: 260 mm.
Altezza: 78 mm.
Lunghezza del capo: 80 mm.
Diametro occhio: 12 ‘mm.
Lunghezza pinna codale: 70 mm. (apici incompl.)
Lunghezza pinne pettorali: 71 mm.
Altezza peduncolo codale: 11 mm.
Larghezza peduncolo codale: 17 mm.
Mandibola leggermente sporgente. Denti molto minuti, disposti in
bande sulle mascelle. Osso mascellare allargato, con la massima espansione
pari a circa 2/3 del diametro verticale dell'occhio e terminante poco oltre
l’orlo anteriore di questo. Narici assai più vicine all'occhio che all'apice
del muso. Il profilo superiore del capo è diritto. 35 branchiospine sulla
parte inferiore del primo arco, le più lunghe uguali a 3/4 circa del
diametro oculare. Uniforme rivestimento di squame cicloidi e piccole. La
parte diritta della linea laterale è più breve di quella curva e possiede 22
scudetti. Raggi dorsali VIII-I.29.1; nella dorsale anteriore la prima spi-
na è lunga 1/3 della quarta, che è la maggiore; nella dorsale posteriore
l’ultimo raggio è molto più sviluppato degli altri e forma una pinnula.
che tuttavia è unita da membrana al 29° raggio. Raggi anali II-1.26.1 :
9. - Decapterus rhonchus Geoffr. Siracusa.
d
l’ultimo presenta gli stessi caratteri sopra indicati. In ambo i ‘casi la
membrana si abbassa nettamente prima della pinnula, disegnando una
marcata concavità. Pettorali lunghe e falcate, terminanti prima dell’ini-
zio della linea laterale diritta; apice delle ventrali assai anteriore rispetto
all'ano. Esistono una macchia nera sull’opercolo ed una, più ampia,
presso l'apice anteriore — che è bianco — della seconda dorsale.
Bertin e Dollfus considerano questo Carangide come un termine di
passaggio fra Decapterus e Caranx, sia per il non completo isolamento
delle sue pinnule, sia per il corpo assai elevato rispetto alla lunghezza,
che in valore assoluto può raggiungere 45 cm. La linea laterale com-
prende 75-88 squame, di cui 22-28 scudetti (30-32 secondo Steinda-
chner): vi sono 26-31 raggi nella seconda dorsale, 23-27 nell’anale.
D. rhonchus abita il Mediterraneo meridionale dalla Siria alla Spa-
gna ed è diffuso nell'Atlantico orientale fino al Benguela. Secondo.
Steindachner è molto raro in Spagna, più comune nel Mediterraneo
orientale fra Alessandria (località tipica) e Beirut. Abbonda in Marocco
secondo Fage, mentre Giglioli lo dice accidentale a Malta e Steinitz
i
| CARANG
INI MEDITERRANEI |
comune a Haifa. Non conosco precedenti segnalazioni (1) nei mari ita-
liani — dove è certo raro — nè vidi altri esemplari oltre quello sopra
descritto. La latitudine più settentrionale a cui è noto va portata da
+ 36° N (Cadice: Bertin e Dollfus) a + 37 (Siracusa).
. A questa stessa specie deve riferirsi il Carangide che Steinitz (1927)
segnalò a Haifa (Palestina) attribuendolo erroneamente all'indopacifico
Caranx (oggi Decapterus) kiliche Cuv. Val.
Decapterus macarellus Cuv. Val.
Caranx macarellus: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9, 1833, p. 40 -
Giinthet, Cat. Fish. II, 1860, p. 426.
Caranx jacobaeus: Cuvier e Valenciennes. Hist. Nat. Poiss. 9. 1833, p. 42 -
Giinther, Cat. Fish. II, 1860, p. 427 - Giglioli, Elenco, 1880, p. 27 - Carus,
Prodr. Faun. Medit. II, 1893, p. 670 - Griffini, Ittiol. Ital., 1903, p. 410
- D’Ancona e Razzauti, Pesci Pesca Arc. Toscano, 1937, p. 134.
Decapterus macarellus: Jordan e Gilbert, Rev. Amer. Caranginae, 1883, p. 190
- Jordan-Evermann, Fish. N. M. America, I, 1896, p. 909 - Jordan. Ever-
mann e Clark, Check-list, etc. 1930, p. 270 - Nichols, Amer. Mus. Nov.
835; 1936, p. 5 - Bertin e Dol!fus, Mém. Mus. Paris, XXVI, 1948, p. 14.
Giglioli (loc. cit.) segnalò un unico esemplare avuto a Livorno ed
ora conservato nel Museo di Firenze (Coll. Vert. Ital. N. 1118, Coll.
Gen. A. Cat. 224) ove ho potuto esaminarlo. Sulla scheda manoscritta
di Giglioli si legge « Mar Toscano (Livorno?) Sarebbe la prima volta
che questa specie si prende nei nostri mari ». Tale esemplare è ricordato
anche da altri AA. (Griffini, D'Ancona e Razzauti). Esso misura 150
mm. di lunghezza ed è in cattivo stato. Corpo allungato e a sezione ro-
tonda; la massima altezza è compresa 6 volte nella lunghezza, il capo
4; il diametro oculare è 1/4 del capo. Mandibola sporgente. Circa 26
scudetti laterali. Pinne pettorali brevi.
Non vedo alcuna ragione per non confermare la determinazione
fatta da Giglioli (sinonimia a parte) e neppure mi sembra strano che
una specie diffusissima in tutti i mari tropicali e subtropicali qual'è D.
macarellus capiti occasionalmente anche nel Mediterraneo. Tuttavia, si
può dubitare che il vecchio esemplare supposto di Livorno provenga
effettivamente da questa località (altri esempi insegnano!) e perciò la
‘esistenza di questa specie nei nostri mari non risulta, in definitiva, pro-
vata. In ogni caso, gli individui mediterranei — di cui solo futuri reperti
confermeranno l’esistenza — spetterebbero alla forma tipica atlantica,
dalla quale Nichols (1936) distinse alcune sottospecie degli altri oceani.
(1) Doderlein (1872, p. 50) cita in Sicilia un «Caranx alexandrinus o
rhonchus »: è strana questa confusione di due specie così diverse.
298 i E. TORTONESE
Decapterus suareus Cuv. Val.
Caranx suareus: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9: 1833. p. 33 > Schmie-
deknecht. Wirbel. Europas. 1906. p. 337.
Decapterus suareus: Bertin e Dollfus, Mém. Mus. Paris, XXVI. 1948, p.. 19;
Di questa specie, di cui solo recentemente fu riconosciuta la piena
validità, non sono noti che i due esemplari di Nizza che Risso (mano-
scr.) denominò Caranx suvareus e si conservano ora al Museo di Parigi.
Si tratta però di specie presente anche in Atlantico se, come vogliono
Bertin e Dollfus, deve identificarsi con essa D. SE Norm. del-
l'isola Tristan da Cunha.
Già altra volta (1949, p. 82) rilevai che Sassi (1846) e fel
(1861) annoverarono nelle acque liguri un C. suareus, senza menzio-
narne l'esatta provenienza, cosicchè non è giustificata la citazione « Ge-
nova » data da Carus (1893) in base a Sassi; lo stesso si dica di Grif-
fini (1903), che certamente si fondò su Carus. Pure dubbie sono le
segnalazioni di Giglioli (1880, p. 27: Palermo), Apostolides (1883,
p. 20: Grecia) e Hoffman-Jordan (1893, p. 257: Grecia): può darsi
che il Caranx suareus di tutti questi AA. sia un vero Caranx, nel mo-
derno senso del termine, oppure D. rhonchus. La citazione di Schmie-
deknecht (1906) — che dice C. suareus molto raro nel Mediterraneo,
indicandone correttamente i caratteri —' non ha importanza in quanto
l'opera di questo A. è puramente compilativa, senza dati originali.
Riferisco i caratteri morfologici di D. suareus ammessi da Bertin
e Dollfus. Raggi dorsali VIII.I.30-31.1, anali II.I.27-30.1; 43-49 scu-
detti laterali. Nella lunghezza del corpo fatta uguale a 100, l'altezza
massima è 23-24, la lunghezza cefalica 24-27, quella delle pettorali
26-29.
E’ veramente strano che in quasi un secolo e mezzo questo Caran-
gide non sia mai più stato rinvenuto nel Mediterraneo; può darsi che
esso sia sfuggito agli osservatori per la sua superficiale rassomiglianza con
in Pracunt
Gen. Caranx Lac.
Hist. Nat. Poiss. II, 1802, p. 57. Tipo: C. htppos 'L.
Corpo ovale o oblungo, assai compresso. Osso mascellare più o
meno largo, con osso supplementare bene sviluppato. Denti conici o
villiformi, in una o poche serie sulle mascelle, di solito villiformi sul
vomere, palatini e lingua. Linea laterale con scudetti sulla sola parte
posteriore. Pinnule assenti.
CARANGINI MEDITERRANEI 299
Secondo Jordan (1917, p. 60) il nome Caranx fu rinvenuto da
Lacépède nei manoscritti di Commerson e il genotipo è, per definizione
di Bleeker, Scomber carangus Bloch = S. hippos L. Su questa sinonimia
non concordano però tutti gli AA.: secondo Weber e Beaufort (1931,
p. 258), ad esempio, C. carangus e C. hippos sono due specie distinte,
come già aveva ritenuto Giinther. Io propendo a crederle identiche e per
questo considero C. hippos quale tipo del genere, seguendo in ciò la
quasi totalità degli ittiologi.
Questo genere, notoriamente ricco di forme distribuite in tutti
i mari caldi, è rappresentato nel Mediterraneo da quattro specie: C.
hippos L., C. fusus Geoffr., C. guara Bonn. e C. kalla Cuv. Val. Solo
le prime tre esistono anche nei mari italiani. Lo studiarle comparativa-
mente obbliga a considerare il non recente smembramento dei Caranx
in parecchi generi e sottogeneri che, inutile dirlo, gli AA. interpretarono
e definirono in diverse ‘maniere. Non è certo questo il luogo di entrare a
fondo nella questione, per considerare criticamente quali gruppi naturali
possano riconoscersi nel grande genere in discorso.
L’avere ormai studiato un certo numero di specie, mi conduce ad
approvare quanto scrisse Wakiya (1923, p. 163): «La scissione in
parecchi generi, com'è fatta da alcuni autori, Rafinesque, Cuvier e Va-
lenciennes, Bleeker, Jordan e Snyder, in base al prolungamento del pri-
mo raggio molle dorsale, alla differenza di dentatura, o alla forma delle
branchiospine, nell'opinione dello scrivente non è giustificata, poichè
tutti i generi proposti da quegli autori concordano in tutti i loro caratteri
essenziali, le sole differenze essendo cercate nell’uno o nell'altro di quei
caratteri or ora menzionati. Si noti tuttavia come la dentatura, che è
generalmente considerata come uno dei caratteri generici più importanti,
possa variare così ampiamente in un gruppo dotato di denti deboli come
i Carangidae, che non è bene considerarla come diagnostica. La lun-
ghezza dei raggi della dorsale molle è pure soggetta a variazioni che si
scorgono spesso in una medesima specie ».
Venendo in particolare alle specie mediterranee, nulla ho da osser-
vare circa C. hippos — che come dissi è il genotipo — e C. fusus.
Quanto a C. guara, caratteristico per il lungo muso, dovremmo ascri-
verlo al subgen. Pseudocaranx Bleeker, 1863 (Tipo: C. dentex = gua-
ra), di cui è evidentemente sinonimo Longirostrum Wakiya, 1923.
In base all'ordinamento sistematico dei Carangidi correntemente
adottato dagli AA., C. kalla dovrebbe poi riferirsi addirittura ad un
| RESTS Sen Stee ey ofc
300 Ei TORTONESE tt i
genere diverso, caratterizzato essenzialmente dall’avere l'osso mascellare
più stretto, cioè non espanso all'indietro come nei Caranx. Questo genere
ebbe varii nomi: i
Alepes Swainson, 1839 (Tipo: A. melanoptera Swains.).
Hemicaranx Bleeker, 1863 (Tipo: H. marginatus Blkr = am-
blyrhynchus Cuv. Val.). i
Atule Jordan e Jordan, 1922 (Tipo: A. affinis Riipp.).
Esaminate varie specie di questo presunto genere (affinis, kalla,
djeddaba, amblyrhynchus) e confrontate con diversi Caranx, ho trovato
insensibili gradazioni nella forma del mascellare: da specie in cui esso
è assai stretto, si passa ad altre in cui è allargato. Secondo Fowler tale
osso in Alepes è largo a mala pena 1/4 del diametro oculare: in realtà
esso è quasi sempre ben più largo e in kalla, ad esempio, equivale ad
almeno metà del predetto diametro, cioè non è più stretto di quanto si
osservi in forme che lo stesso Fowler ascrive a Caranx.
I denti delle mascelle sono uniseriati in Alepes, uni- o pluriseriati
in Caranx: anche qui, dunque, non si ravvisa alcun serio elemento di-
stintivo. E poichè analoghe strutture, variabili da specie a specie, rile-
viamo nella forma e proporzioni del corpo, nella linea laterale e nelle
pinne, io nego ad Alepes anche il valore di semplice sottogenere e deno-
mino Caranx tutte le specie che ad esso si sogliono ascrivere. In base a
identiche considerazioni, non tengo conto del subgen. Pseùdocaranx.
Lasciando ora quanto concerne la sistematica, occorre riferire fre-
quenza e diffusione di questi Pesci nelle acque mediterranee. Nessuna
specie è abbondante e parecchie catture sembrano rappresentare eventi
affatto occasionali. C. Ralla è quella a distribuzione più limitata, trat-
tandosi di un immigrato dal mar Rosso attraverso il canale di Suez, che
ha raggiunto le coste della Palestina e Siria. Le altre tre specie vennero
complessivamente rinvenute — a quanto mi consta — in almeno 24
località, indicate nell’unita cartina. C. fusus e C. guara sono noti sia
nel bacino mediterraneo occidentale, sia in quello orientale; il secondo
di essi fu pure segnalato in Adriatico. C. hippos fu pescato nel Mediter-
raneo occidentale e nel mar Jonio (Taranto, Sicilia). Nessun Caranx
penetra nel mar Nero. E’ naturale che, trattandosi di Pesci essenzial-
mente di acque calde, il maggior numero di catture si registri nel Medi-
terraneo meridionale (M. di Levante, Sicilia, Spagna meridionale). C.
fusus è endemico di questo mare. C. hippos e C. guara penetrarono certo
| dall'Atlantico, nelle cui zone tropicali sono assai diffusi : l'uno e l’altro
si ritrovano nel Pacifico.
Concludo queste considerazioni generali avvertendo che ogni cattura
di questi Carangidi nei mari italiani è di grande interesse e merita di
Il gen. CARANX
nel Mediterraneo
C. hippos
SUS
C. Kalla
(E guara
. . . . . PI . PA
10. - Cartina di distribuzione dei Caranx mediterranei.
venire segnalata. Per il loro riconoscimento specifico vale la seguente
chiave:
A. La zona compresa fra l’istmo e le pinne ventrali è priva di squame, ad eccezione
di una piccola area ovale EI Ne Naya ie ae 5 ehh eee FIL pPOS
B. Tutta la superficie ventrale è coperta di squame.
1. La parte diritta della linea laterale ha inizio a livello dei primi raggi della
seconda dorsale. o
a. Denti pluriseriati sulle mascelle. 22 branchiospine circa . . C, fusus
b. Denti uniseriati. 27-28 branchiospine Rae ean AI, . €. kalla
2. La parte diritta della linea laterale ha inizio a livello del centro della se-
conda. dorsale . : 5 IRA a ans 3 A Ge fp itera
Giovano pure all’identificazione alcune particolari caratteristiche, co-
me la forte convessità del profilo superiore del capo e i lunghi lobi della
seconda dorsale e dell’anale in C. hippos, la lunghezza del muso — su-.
periore al diametro oculare — in C. guara, la brevità della parte curva
della linea laterale rispetto a quella diritta in C. Ralla. I caratteri meri-
stici sono poi compendiati nella presente tabella :
302 BS STORTONESE 2 "0 EUR CENE ho ISSN ON
C. hippos C. fusus C. kalla Ce guara
Branchiospine (1) 13-15 22 27-28 21-25
Scudi later. 25 - 40 44-45 37 - 46 23 - 30
Raggi dorsali | VII-VII/I. 18-22 | VII-VIII/I, 23-24) VHII-I.23-25 | VII-1.24-27
Raggi anali II-1.16-19 II- 1. 20 I-1.18-21 Il - 1. 20-22
Il campo di variabilità è certamente più esteso anche in C. fusus, nei
cui riguardi le osservazioni sono tuttora scarse.
Allo stato giovanile i Caranx sono adorni di fascie verticali bruno-
nere che in seguito scompaiono; col passaggio allo stato adulto tende
pure a semplificarsi la dentatura ed aumenta il numero di scudetti late-
rali. Nei giovanissimi stadi, inoltre, il margine ‘del PIRODEALOA e munito
di robusti dentelli, destinati a sparire.
Caranx hippos L.
Scomber hippos: Linneo, Syst. Nat. 12, 1866, p. 494.
Caranx hippos: Jordan e Gilbert, Rev. Amer, Caranginae, 1883, p. 200 - Berg,
An. Mus. Nac. B. A. IV, 1896, p. 36 - Jordan e Evermann, Fish. N. M.
America, I, 1896. p. 920; IV, 1900, tav. CXLI f. 21 - Evermann e Marsh,
Fish. Porto Rico, 1902; p 131, f. 31 - Pellegrin, Ann. Inst. Océan. VI, 1914,
p. 66 - Meek © Hildebrand, Mar. Fish. Panama, II, 1925; p. 350 - Fowler,
Mar Fish. W. Africa. II, 1936, p. 696, f. 312 - Hildebrand, Shore Fish. Perù,
1946, p. 208.
Scomber carangus: Bloch, Nat. Ausl. Fische, VII, 1793; p. 69, tav. CCCXL.
Caranx carangus: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9, 1833, p. 91 - Cuvier,
Règne Anim. 1836, tav. 57, f. 2 - Giinther, Cat. Fish. II, 1860, p. 448 -
Giglioli, Elenco, 1880, p. 27 - Doderlein, Riv. Fauna Sic. Vert., 1881, p.
58 e 79 - Carus, Prodr. Faun. Medit. II, 1893, p. 671 - Griffini, Ittiol. Ital.,
1903; p. 410 - Cadenat, Poiss. Senegal, 1950, p. 171; f. 103.
Questo bel Pesce è presumibilmente meno raro nel Mediterraneo
di quanto si possa supporre, ma fino ad ora non si ebbero che pochissime
citazioni sporadiche, senza alcuna figura nè descrizione. Io potei esa-
minare cinque individui, quattro nella collezione Giglioli e uno nel Mu-
seo di Genova. Quest'ultimo (Fig. 12) proviene da Noli (Riviera ligure
di Ponente, 1-XII-1893. C. E. 12780) ed era stato determinato C. den-
tex; le sue misure sono le seguenti:
(1) Com'è uso, viene qui indicato il numero di quelle presenti sulla parte
inferiore del primo arco branchiale.
II
11. - Caranx hippos L. Follonica (Toscana).
12. - Caranx hippos L. Noli (Liguria).
) “gi CRI N
E. TORTONESE ©
de
Lunghezza 360 mm. Lungh. pettorali 138 mm. _
Altezza massima 135 Lungh. lobi codali . 126
Lungh. del capo 105 Lungh. ventrali 54
Diametro oculare 16 Lungh. lobo ant. dorsale 92
Alt. mass. mascellare 16 Lungh. lobo ant. anale 100
Alt. peduncolo codale 15
Profilo superiore del capo fortemente ricurvo e accompagnato da una
distinta carena. Mandibola un po’ prominente. Mascellare ben espanso
all'indietro e terminante sulla verticale che passa per l'orlo posteriore
dell'occhio. Preorbitale assai alto. Palpebra adiposa molto più ampia
nella metà posteriore. Narici più vicine all'occhio che al muso. Denti
conici, acuti e robusti: nella mandibola formano una serie sola, mentre
sui premascellari alla serie esterna più sviluppata fanno seguito alcune.
serie di denti più piccoli. 14 branchiospine. Squame piccole e cicloidi; la
regione ventrale, anteriormente alle omonime pinne, è nuda ad ecce- »
zione di un'area ovale coperta di squamette. Linea laterale con una
curva assai alta anteriormente; la parte posteriore è leggermente più
lunga e vi si contano 34 scudetti. Alla base della codale decorrono due
marcate carene oblique, convergenti all’indietro. Raggi dorsali VIII-I.22,
anali Il.19:: in entrambi i casi, quelli molli anteriori formano un lungo
e acuto lobo. Pettorali lunghe e falcate, giungenti all’incirca sotto la
metà della seconda dorsale e sopra il primo terzo dell’anale, oltre l'ini-
zio della parte diritta della linea laterale. Sembra che le pinne impari
avessero un orlo bianco, sotto cui sta una zona nerastra; esiste la macchia
nera opercolare.
Quattro sono, come ho detto, gli altri esemplari che ebbi in esame:
a) Nizza 12-XII-1893. Lungh. 340 mm.
b) Follonica (Toscana). 4-XII-1889. Lungh. 330 mm. (Fi-
gura II).
c) Taranto. 2-I-1908. Lungh. 320 mm.
d) Malta. 7-I-1881. Lungh. 380 mm.
La mandibola è più o meno prominente. Il mascellare termina sotto
l'orlo posteriore dell'occhio o quasi. Le 14-15 branchiospine sono assai
larghe e le più sviluppate eguagliano in lunghezza il diametro verticale
dell'occhio. Il numero degli scudetti laterali varia da 22 a 30 e le due
parti della linea laterale sono subeguali in estensione. L’esemplare di
Malta è anomalo per avere la prima pinna dorsale quasi atrofica. Oltre
\
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è
î
CARANGINI MEDITERRANEI 305, up
alla macchia opercolare, v'è traccia di un'altra, pure nerastra, all'ascella
delle pettorali.
Aggiungo le misure dell'individuo di Follonica :
Lunghezza 330 mm. Largh. ped. codale 25 mm.
Altezza massima 126 Lungh. pettorali 124
Lungh. capo 102 Lungh. lobi codali 124 | vi
Diametro oculare 20 Lungh. lobo dorsale 79 “
Alt. mascellare 9 Lungh. lobo anale 89 , di
Alt. ped. codale 13 ae
A B Be ee One ) i é i
13. - Squame e denti di Caranx hippos (A-A’) e di C. fusus (B-B’).
Tutto il materiale qui illustrato è inedito e riesce del più grande is
interesse per porre su ben piu sicure basi la conoscenza della diffusione si
di questo Carangide nei nostri mari; lo si era infatti indicato soltanto in
Sicilia (Doderlein) e, con maggior esattezza, a Palermo (Giglioli). Non
mi risulta che lo si sia segnalato in altre zone del Mediterraneo, ma è i
probabile che, almeno in quelle più calde, non vi sia rarissimo.
Questa specie non è certo di difficile riconoscimento; secondo
Evermann e Marsh (loc. cit.) è questo il Caranx « meglio caratterizzato,
subito riconoscibile per la forte curvatura del capo, il petto nudo e le
macchie opercolari e pettorali ». Si noti che gli esemplari da me studiati
furono tutti pescati in dicembre e gennaio e sono tutti a completo svi-
luppo; quello giovane raffigurato da Fowler (loc. cit.) mostra ben nette
le fascie verticali oscure caratteristiche della prima età.
C. hippos può superare m. 0,60 di lunghezza. Abita essenzialmente
l'Atlantico tropicale, sia nelle acque americane (località tipica: Caro-
lina), sia in quelle africane, ma ricompare nel Pacifico, poichè secondo
gli ittiologi americani è diffuso dalla California al Perù. Fu citato anche
nella regione indo-pacifica, ma a questo proposito errarono diversi AA.,
a cominciare da Giinther (1860), che con C. hippos confusero specie
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 11
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306 E. TORTONESE CaM i
affini ma sicuramente diverse; per questo motivo, non ho voluto ripor-
tare dati bibliografici relativi a tale regione, per la quale alcuni AA. con-
siderano C. ignobilis Forsk. come la forma vicariante geografica di C.
hippos.
Tuttolomondo (1899, p. 122) parla di un C. carangus abbastanza
frequente in Sicilia (Catania, Siracusa), ma senza darne il minimo cenno
descrittivo: io esito a credere che si tratti veramente di C. hippos e so-
spetto trattarsi di C. fusus, specie mediterranea ben piu abbondante,
nella quale il profilo cefalico è meno incurvato, le squame sono piu lar-
ghe e tondeggianti e non mancano sul petto, gli scudetti sono più nume-
rosi (39-45), i denti più piccoli, le carene codali meno marcate, le pinne
pettorali più brevi,.i lobi della dorsale e dell’anale molto meno appa- —
riscenti.
. Presento qui le prime descrizioni e figure di C. hippos mediterranei.
Caranx fusus Geoffr.
Caranx fusus: Geoffroy. Descr. Egypte, 1809; tav. 24; f. 3 - Cuvier e Valencien-
nes, Hist. Nat. Poiss. 9. 1833, p. 52 - Giinther. Cat. Fish II. 1860, p. 445
- Giglioli. Elenco, 1880, p. 27 - Doderlein, Riv. Fauna Sic. Vert., 1881;
Pp. 57 e 79 - Moreau, Hist Nat. Poiss. France, 2, 1881, p. 444 - Carus,
Prodr. Faun. Medit. II. 1893: p. 671 - Tillier, Mém. Soc. Zool. France;
XV, 1902 : p. 318 - Griffini, Ittiol. Ital., 1903. p. 410 - Schmiedeknecht,
Wirbelt. Europas. 1906. p. 338 - Fage, Poiss. Baléares.s 1907; p. 73 - De Buen;
Catal. Ictiol., 1926, p. 105; Fauna Ictiol. 2; 1935; p. 106 - Gruvel. Mem.
Inst. Egypt. XXIX. 1936. p. 170 - Tortonese, Pesci di Rodi, 1947, p. 166;
f. 1: Pesci Can. Suez: 1949; p. 283. .
Riporto anzitutto quanto rilevai su un esemplare di Rodi. Nella
lunghezza (305 mm.) l'altezza del corpo è compresa circa 3,25, il capo
3,50. Diametro oculare pari a 1/6 del capo e alla metà del muso. Denti
conici, uniseriati sui lati della mandibola, biseriati nella regione sinfisa-
ria, irregolarmente pluriseriati sui premascellari, dove quelli esterni sono
assai più grandi, sopratutto presso la sinfisi; minutissimi denti sul vo-
mere e sui palatini. Mascelle pressochè di ugual lunghezza. Osso mascel-
lare alto circa 3/4 del diametro oculare e terminante sotto il centro del-
l'occhio. Fori nasali vicinissimi tra loro. La linea laterale diventa diritta
poco dietro l'origine della seconda pinna dorsale e conta circa 45 scudetti,
compresi i più piccoli. Raggi dorsali VIII-I.24, anali II-I.20. Pettorali
falcate e molto acute, poco più lunghe del capo, mentre la codale ne è
più breve. Gli apici di quest'ultima pinna sono più scuri; macchia oper-
colare nerastra.
RENI i oC Lo CARANGINI MEDITERRANEI |
- Seguono alcuni dati relativi al materiale che esaminai più di recente.
a) Genova, primavera 1845 (Coll. RISO Museo di Firenze).
Misure:
“Lunghezza 175 mm. Alt. ped. codale 8 mm.
Altezza massima 60 Lungh. pettorali 5I
Lunghezza capo 46 Lungh. ventrali ae
Diametro occhio II Lungh. codale 50
Mandibola leggermente sporgente. Mascellare terminante poco oltre
il centro della pupilla. Denti pluriseriati, piccoli e conici, un po' ricurvi
indietro, più grandi sulla parte anteriore delle mascelle. Narici più vi-
cine all’apice del muso che all’occhio, dove la palpebra adiposa è bene
14. - Caranx fusus Geoffr. Napoli.
sviluppata. 22 branchiospine, di cui le più lunghe sono pari a 3/4 del
diametro verticale dell'occhio. La parte diritta della linea laterale è un
poco più lunga di quella curva e comprende 44 scudetti. Le due carene
oblique alla base della codale sono un po’ meno marcate che in C.
hippos. Raggi dorsali VII-I.23, anali II-I.20: entrambe queste pinne
formano anteriormente un lobo elevato ben distinto. La seconda dorsale
si origina poco più avanti dell’anale e dell'inizio della porzione diritta
della linea laterale. Al 7° scudetto di questa giungono l’apice delle pet-
torali; le ventrali terminano all’ano. L’opercolo reca la consueta macchia
oscura.
b) Napoli (id. id. 1892). Lungh. 105 mm. 39 scudetti laterali.
(Fig. 14).
c) Malta (id: id. Goletta « Olga », 1878). Due esemplari lun-
ghi mm. 90-I110, rispettivamente con 39 e 40 scudetti. Come nel prece-
È v
o> es us
308 E. TORTONESE ©
dente, le pinne pettorali raggiungono a mala pena la fine della linea late-
rale curva.
d) Cipro (Museo di Parigi, leg. Gaudry. N. 2662).
e) Egitto (id. leg. Lefebvre. N. 6117). mh
f) Alessandria (id. Tipo! N. 5857). In entrambi questi esem-.
plari egiziani il corpo è un po' più breve ed elevato che in quello di Rodi
sopra descritto. VAN
g) Haifa (British Museum. 1935.3.5.21 e 1938.11.1.36).
In rapporto alla forma del capo e delle pinne impari, questo Ca-
rangide può dirsi intermedio tra C. hippos e C. guara. In base alle attuali
conoscenze esso è esclusivamente mediterraneo; lo si conosce in Egitto
— dove penetra nel canale di Suez fino al lago Timsah — a Rodi e in
Spagna (Baleari e mare Catalano), nonchè a Nizza, Napoli e Palermo,
dove viene considerato rarissimo. Al pari di C. hippos, era finora ignoto
nel mar Ligure. L’esemplare di Genova che ho sopra menzionato fu
avuto in cambio dal Museo Zoologico dell’Università di Genova e, se-
condo Giglioli, è uno dei due Caranx che Sassi citò come C. luna; nella
sua scheda, lo stesso A. dice di averlo erroneamente creduto il giovane di
C. dentex ed aggiunge che C. fusus è una buona specie, ottenuta da
Bellotti a Messina (XI. 1882) e a Palermo (I. 1883).
Almeno in Egeo, questa specie depone le uova in estate (luglio e
agosto), avvicinandosi alle coste. Col procedere dello sviluppo le pinne
pettorali divengono proporzionatamente più lunghe, poichè dapprima
non giungono neppure all’inizio della linea laterale diritta e poi possono ~
superarlo. Schnakenbeck (1930, p. 17, f. 12) studiò un giovanissimo
Carangide di 20 mm. pescato dal « Pangan » a sud di Creta e lo indicò
come « tipo D»: molto probabilmente si tratta di C. fusus. Borja
(1920) indicò questo Carangide in un gran numero di località spagnole,
ma De Buen (1926) ritiene che egli l'abbia molto spesso confuso con
T. trachurus.
Caranx kalla Cuv. Val.
Caranx kalla: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9, 1833, p. 49 - Day.
Fish. India, 1878, p. 219 - Blegvad, Fish. Iran. Gulf, 1944; p. 96.
Caranx calla: Giinther, Cat. Fish. II, 1860, p. 433 - Steinitz, Pubbl. St. Zool.
Napoli, 8, 1927, p. 341 - Bodenheimer, Anim. Life Palest., 1935, p. 457-460.
Caranx (Selar) kalla: Klunzinger, Fische Roth. Meer., 1884, p. 97 - Weber e
Beaufort, Fish. Indo-Austr. Arch. VI, 1931, p. 215, f. 44.
CARANGINI MEDITERRANEI Bis, 309 a
Caranx galla (sic): Gruvel, C. R. Ac. Sci. Paris, 188, 1929, p. 1698. 2 oe
Alepes kalla: Fowler, Syn. Fish. China, 1936, p. 281. di
Non vidi alcun esemplare mediterraneo di questa specie. Essa ha LL
modesta statura (200 mm. al massimo), profilo ventrale più incurvato ved
di quello dorsale; denti piccoli, conici e uniseriati sulle mascelle; mandi-
bola appena prominente; 27-28 branchiospine; parte curva della linea ,
laterale notevolmente più corta di quella diritta, che reca 37-46 scudetti;
15. * Testa di Caranx kalla Cuv. Val. Borneo. Ro
raggi dorsali VIII-I.23-24, anali II-I.18-21; lobo codale superiore
più lungo; peduncolo e pinna codale gialli.
C. kalla è diffusissimo nella regione indo-pacifica dal mar Rosso
all’Australia alle Hawai; penetrò in Mediterraneo attraverso il canale
di Suez ed ora è presente in Palestina e in Siria. Dalla descrizione che
Steinitz (loc. cit.) dà del materiale palestinese, risulta che la sua identifi-
cazione è esatta. Si può presumere che questo Carangide venga segnalato
in altre località del mar di Levante o anche dell'Egeo. Jo non studiai che
individui di Borneo (leg. Doria e Beccari, 1865-67; Mus. Genova), de-
sumendone la pertinenza di kalla al gen. Caranx, come più sopra ho
riferito.
NI
SOA, ORI DI BI ATOR TONESE tie
|
Caranx guara Bonn.
Scomber guara: Bonnaterre, Tabl. Encycl. Méth. 1788, p. 139, tav. LVI <<
Scomber dentex: Bloch e Schneider, Syst. Ichth., 1801, p. 30. :
Trachurus imperialis: Rafinesque, Caratteri, ecc., 1810, p. 42.
Catanx luna: Geoffroy, Descr. Egypte, 1809, tav. 23, f. 3 - Cuvier e Valencien-
nes, Hist. Nat. Poiss. 9, 1833; p. 80 - Sassi, Pesci Genova, 1846, p. 116 - —.
Guichenot, Expl. Sci. Algerie, 1850, p. 62 - Canestrini, Cat. Pesci G. Genova;
1861, p. 264 - Moreau, Hist. Nat. Poiss. France, II, 1881, p. 442 - Grif-
fini, Ittiol. Ital. 1903; p. 410 - Schmiedeknecht, Wirbelt. Europas, 1906;
PARISE i i 7 i
Citula banksti: Risso, Hist. Nat. Europe Mér, 3, 1826, p. 422; tav. VI, f. 13.
Caranx solea: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss., 9, 1833, p. 86.
Caranx dentex: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9, 1833; p. 87 - Gunther.
Cat. Fish. II, 1860, p. 441 - Steindachner, Ichth. Ber. Spanien, 1868, p. 386,
tav. 1 - Canestrini, Pesci Italia, 1872: p. 109 - Doderlein, Fauna Sic. Vert.,
1872, p. 44; Riv. (Fauna Sic. Vert., 1881; p. 57, 64, 79 =) Faber) Fisher,
Adriat., 1883, p. 195 - Jordan e Gilbert, Rev. Amer. Caranginae, 1883, p.. |
197 - Carus, Prodr. Faun. Med..II, 1893, p. 671 = Parona, ‘Pesca Maree
guria, 1898, p. 352 - Tuttolomondo, Fauna Itt. Catania, 1899, p. 122 -
Kolombatovic, Contr. Fauna Vert. Dalmazia, 1904, p. 188 - Zugmayer,
Res, Sci. Monaco, XXXV, 1911, p. 106 - Ninni, Cat. Pesci Adriatico, 1912,
p. 87 - Pellegrin, Ann. Inst. Océan. VI, 1014, p. 65 - De Buen, Fauna
Ictiol., 1935, p.- 106.
Caranx analis: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9, 1833, p. 88.
Selenia luna: Bonaparte, Cat. Pesci Europei, 1846, p. 75. T
Caranx guara: Jordan e Evermann, Fish. N. M. America, I, 1896; p. 926 - Bean,
Cat. Fish. Bermuda, 1906, p. 47 - Meek e Hildebrand, Mar. Fish. Panama,
2, 1925: p. 349 - De Buen, Catal. Ictiol., 1926, p. 105 - Fowler, Syn. Fish.
China; 3, 1936, p. 286, f. 25; Fisb. Brazil, 1941; p. 154; Proc. Acad. Nat.
Sci. Philad., CII, 1950, p. 70; f. 3 - Tortonese, Ris. Ittiol. « Magenta »,
1939; p. 334; f. 10 - Tortonese e Trotti, Cat. Pesci M. Ligure, 1949; p. 83.
Caranx ascensionis: Fowler; Mar. Fish. W. Africa, II, 1936, p. 699, f. 313.
Sembra essere questo il Caranx più noto nel Mediterraneo. I suoi
caratteri risultano dalla seguente descrizione di due individui di Messina,
(Fig. 17), lunghi 203-285 mm. e da me studiati nel museo di Firenze
(Coll. Giglioli, « Olga », 1878-1883). Le misure di uno di essi sono:
Lunghezza 203 mm. Alt. ped. codale II mm.
Altezza massima è. 90 . Lungh. codale 65
Lunghezza capo 70 Lungh. pettorali 1 0
Diametro occhio Te, Lungh. ventrali 32 a
Capo e muso assai lunghi, quest'ultimo superiore al diametro ocu-
lare. Labbra assai grosse. Mandibola leggermente più breve della mascella
superiore. Mascellare non giungente a livello dell'occhio. Questo è rela-
tivamente piccolo, con palpebra adiposa piuttosto stretta. All’orlo di
questa le narici sono più vicine che all'apice del muso. Profilo superiore
zi sient
ame / ss CARANGINI MEDITERRANEI — pon 311
del capo inclinato, non convesso, un po’ rientrante in corrispondenza
delle narici. Denti mascellari minuti e uniseriati su entrambe le mascelle.
25 branchiospine, di cui le più lunghe quasi eguagliano il diametro ver-
ticale dell'occhio. La linea laterale forma una curva piuttosto bassa e
lunga, superiore al tratto diritto, che ha inizio sotto la metà della secon-
da pinna dorsale e comprende circa 30 scudetti. Raggi dorsali VIII-I.25,
anali II-I.20; queste pinne non formano lobi ben distinti e recano alla
base una guaina squamosa ben sviluppata. Il loro ultimo raggio è assai
più grosso degli altri. Pettorali falcate e acute: non arrivano sino al-
l’inizio della parte diritta della linea laterale. Le ventrali raggiungono
lano. E’ ben distinta la macchia nerastra opercolare.
x
Il restante materiale a mia disposizione è il seguente:
a) Napoli, Posillipo (Mus. Firenze, coll. Giglioli. 5-VI-1885.
Preso a 10 m. di profondità). Lungh. 370 mm.
b) Mediterraneo (Mus. Torino). Lungh, 330 mm. Raggi dorsali
VIII-I.27, anali II-I.22.
c) Mar Ligure (Mus. Genova). Lungh. 530 mm.
d) Nizza (Mus. Parigi. Fr. Gal. N. 4664).
e) Algeria (id. Guichenot. N. 6119).
f) Egitto (id. Geoffroy. N. 5855). i
Nel museo di Genova esaminai inoltre un individuo giovane (145
mm.) di Madera (« Corsaro ») senza riscontrarvi apprezzabili differenze
rispetto agli adulti.
Questa specie, che può raggiungere 800 mm. di lunghezza (Fow-
ler), è soprattutto caratteristica per la lunghezza del muso; la parte cur-
va della linea laterale è decisamente più lunga di quella diritta; l’ultimo
raggio della seconda pinna dorsale e dell’anale differisce dai precedenti
per la sua molto maggior robustezza, che fa pensare a una pinnula.non
staccata. La magnifica figura data da Steindachner, che qui riproduco,
dà un'ottima idea complessiva di questo Carangide, che secondo Risso
è azzurro iridescente sul dorso, argenteo sui fianchi e roseo sul ventre,
con le pettorali di un bel giallo dorato. Nel suo materiale delle isole Ber-
mude, Bean (1906) notò un colore bruno molto scuro, quasi nero, sulla
gola e dietro la fessura branchiale. Fowler (1950) raffigurò un indivi-
duo delle Indie occidentali lungo 21 mm., che presenta otto fascie verti-
cali scure, muso molto più breve che negli adulti e pinne con un diverso
Pe) A PE eC TAI
Pat fas Se a
TORTONESE
x
profilo: la codale ha i lobi molto più brevi, larghi ed arrotondati e le
pettorali non appaiono falcate. |
Poichè secondo i più moderni ed autorevoli ittiologi Bonnaterre |
fi raffigurò veramente la specie in discorso, mantengo per essa il nome
) Vr 16. = Caranx
1868).
17. - Caranx guara Bonn. Messina.
guara. Non mi pare dubbio che corrisponda ad essa il Trachurus impe-
rialis di Rafinesque, cioè il pesce che a detta di questo e di altri AA. i |
‘siciliani designano « Sarago imperiale ». Gia Cuvier e Valenciennes
(1833, p. 82) identificarono C. banksii Risso con questo Caranx. Non è
-CARANGINI MEDITERRANEI 313
comprensibile perche Bonaparte, nel suo Catalogo dei Pesci europei, —
per quanto fosse a conoscenza della precedente letteratura — lo annoveri
con un nuovo nome (S. luna); egli cita fra l’altro anche un nome (Ca-
ranx selenia) lasciato manoscritto da Cocco. Come gia feci osservare
(1947, p. 21), Fowler (1936) riesumò a torto il nome C. ascensionis
Osb., poichè non si può accertare che cosa sia in realtà lo Scomber ascen-
sionis Osbeck (1771). Il C> ascensionis raffigurato da Cuvier e Valen-
ciennes (1833, tav. 249) ricorda molto più C. hippos che C. guara. Nel
Museo Britannico è etichettato C. ascensionis un esemplare delle isole
Kingsmill (Polinesia. 73.4.3.161), che mi pare riferibile a C. guara.
Questa specie è infatti diffusa non solo nel Mediterraneo e nel-
l'Atlantico, ma anche nel Pacifico, come già affermai nel 1939 (loc. cit.)
avendo avuto occasione di studiare materiale giapponese. Wakiya (1923)
non la citò in Giappone, illustrando invece tre specie (C. platessa, delica-
tissimus e mertensii) estremamente affini ad essa, con cui credo di poterle
almeno in parte identificare: rinviando a quanto già scrissi in proposito
(1939) confermo la mia persuasione che C. guara abiti anche il Pacifico
(Cina, Giappone, Filippine, Polinesia, Hawai). Sembra non manchi
neppure nell'Oceano Indiano, poichè Barnard (1927, p. 547) ritiene
C. natalensis Gilchr. Thomps. sinonimo di C. dentex, annoverando per-
ciò questa specie fra quelle sud-africane (Table Bay, Natal). In Atlantico
questo Caranx è noto sia nelle regioni orientali (dalla Mauretania a
S. Elena e Ascensione), sia in quelle occidentali (dalle Bermude alle
Antille al Brasile).
Veniamo al Mediterraneo. Benchè esista in ogni settore, C. guara
non è frequente in alcuna località. Secondo Steindachner è molto raro
in Spagna (Cadice, Gibilterra, Malaga) e pure raro, secondo Giglioli,
è nei mari italiani (Genova, Messina, Malta). Risso lo dice di passaggio
abituale a Nizza in maggio e giugno, ma Moreau ne afferma la rarità.
Poco frequente è a Catania (Tuttolomondo). Kolombatovic lo segnala
a Curzola e lo ritiene non rarissimo nella Dalmazia meridionale. Alcune
località di cui esaminai materiale, come Napoli, Alessandria e Algeri, già
erano note in letteratura.
Schnakenbeck (1930, p. 17, f. 13-16) considerò come « tipo E »
due giovanissimi Carangidi di 5-6 mm. pescati uno presso la Corsica,
l’altro fra Creta e la costa africana: con ogni probabilità essi sono en-
trambi C. guara.
Gen. Scyris Cuvier.
Règne Anim. II, 1829, p. 209. Tipo: S. alexandrinus Geoffr.
Corpo molto alto e compresso. Denti villiformi sulle mascelle, sul
vomere, sui palatini e sulla lingua. Mandibola prominente. Preorbitale
piu largo del diametro oculare. Palpebra adiposa rudimentale. Squame
molto minute e lisce. Linea laterale con una forte curva nella parte an-
teriore, che è priva di scudetti; questi esistono, ma piccoli, nella parte
posteriore. Prima pinna dorsale composta di poche e brevissime spine
isolate, che scompaiono nell'adulto; seconda dorsale e anale con i raggi
anteriori molto più lunghi, estesi a guisa di filamenti nei giovani. Pin-
nule assenti.
Questo genere, che per la caratteristica sagoma romboidale è ben
riconoscibile e ricorda Selene, conta nel Mediterraneo una sola specie,
affinissima a quella (S. indicus Riipp.) che la sostituisce nel mar Rosso,
donde è diffusa fino alle Hawai. Nell'una e nell'altra lo sviluppo è accom-
pagnato da cospicue modificazioni, che si svolgono secondo uno stesso
schema: allungamento del corpo, atrofia della prima pinna dorsale,
accorciamento dei raggi molli anteriori dorsali e anali, scomparsa delle
fascie oscure proprie dei giovani.
Scyris alexandrinus Geoffr.
Gallus alexandrinus: Geoffroy, Descr. Egypte, 1809, tav. 22, f. 2.
Scyris alexandrina: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9,1833, p. 152 -
Fowler, Proc. Acad. Nat. Sci. Philad., LXXV, 1923, p. 36; Mar. Fish. W.
Africa, Il 1936, p. 704, RIO i
Gallichthys aegyptiacus: Cuvier e Valenciennes, DEniSt Nat. Poiss.. 9, 1833, p. 176
| p. 538, 542.
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lest, 1935, p. 457: 460; Prodr. Faunae Palaest., 1937, p. 274.
Scyris alexandrinus: Tortonese, Ann. Mag. Nat. Hist. (11), XIII, 1946, p. 712;
Pesci di Rodi, 1948, p. 168, f. 2 - Cadenat, Poiss. Senegal, 1950 p. 1:75»
f. 106.
Due soli esemplari ebbi in studio: uno di Rodi, che già descrissi
(loc. cit.) e uno giovane dei pressi di Porto Said (Egitto). Riporto an i
dati relativi a quello di Rodi, premettendone le misure:
- Cuvier, Règne Anim,, 1836; tav. 59, f. 2 - Lutken, Spolia Atl., 1880,
RE nn
a
Lunghezza Hy 250 mm, Lungh. pettorali 95 mm.
| Altezza massima 160 . Lungh. codale 90
Lunghezza capo 70 Lungh. raggi anali ant. 120
Diametro oculare 16
18. - In alto, Scyris alexandrinus Geoffr. Rodi (Tortonese, 1947). In basso;
— Hynnis goreensis Cuv. Val. Africa occidentale (Fowler, 1936).
Corpo molto compresso, con la massima altezza corrispondente
all'origine della seconda dorsale e dell’anale, che stanno quasi sulla stessa
verticale. Profilo anteriore del capo leggermente concavo. Dorso e ventre,
anteriormente alle pinne, con orlo affilato. Peduncolo codale sottile,
poco più stretto del diametro oculare. Mandibola prominente. Estremità
316 | E. TORTONESE Irate 9 ss
posteriore del mascellare situata al disotto delle narici e alta 3/5 del dia-
metro oculare. Denti minuti, uniseriati sui premascellari, pluriseriati sul-
la parte anteriore della mandibola, granulari sul vomere. Le piccolissime
squame lasciano affatto liscia la superficie del corpo. Linea laterale molto
arcuata nella metà anteriore, diritta in quella posteriore; sul peduncolo
codale la accompagna una serie di scudetti, bassi e con carena poco accen-
tuata. Raggi dorsali VII-I.20; fra essi, i primi sette raggi molli sono
molto lunghi, simili a neri filamenti. Raggi anali I.18: i tre primi sono
particolarmente sviluppati, ma meno di quelli dorsali. Pettorali falci-
formi, assai più lunghe del capo e terminanti sulla porzione diritta della
linea laterale; ventrali brevi. Colore uniformemente argenteo.
Rinvenni nel Museo di Genova un « Caranx ciliaris Bl.» (C. E.
7915) (Fig. 19) che riferisco senza esitazione a S. alexandrinus. Esso fu —
preso poche miglia a sud di Porto Said, cioè nel canale di Suez (Nave
« Scilla », 1891) e misura 88 mm. di lunghezza per 74 di altezza massi-
ma; capo 30 mm., diametro oculare 9. Lunghissimi e di colore nero sono
i primi sei raggi molli della pinna dorsale, i primi tre dell’anale e il primo
delle ventrali. Pettorali poco più lunghe del capo. Raggi dorsali VI-I.21,
anali II-I.19: le spine dorsali e anali sono ben distinte. Nella parte
superiore dei fianchi restano evidenti tracce di cinque fascie brune, di
cui l’ultima sta sul peduncolo codale.
Per una più completa valutazione dei caratteri morfologici della
specie, aggiungo alcuni dati tratti dalla letteratura.
Nella figura di Geoffroy il corpo è meno allungato che nell’esem-
plare rodiota sopra descritto e i primi raggi dell'anale sono più lunghi.
Le formule delle pinne vennero indicate come segue :
Cuvier e Valenciennes: D 1722. Al 1/10. C117. Po 20. Verse:
Gunther :)D 5:1/21. Ami: i
Steindachner: D 7 (— 5) 1/21. A 1/19. Linea lat. 136-140.
Nei piccoli individui egiziani, lunghi 1-2 pollici, che Cuvier.e Va-
lenciennes denominarono G. aegyptiacus, esistevano una banda nerastra
dall'occhio alla nuca e quattro bande grigiastre verticali sui fianchi; le
ventrali avevano i tre primi raggi allungati. Cadenat raffiguro (loc. cit.) _
un giovane lungo 110 mm., privo di fascie oscure e coi primi raggi
molli dorsali e anali meno lunghi che in quello del canale di Suez da me
descritto più sopra. Nel materiale della Siria Fowler osservò quanto
segue. Lunghezza del capo compresa tre volte in quella del corpo, al-
tezza 1,5; raggi dorsali I.VI-I.21, anali 1.18. Linea laterale con circa
t
eee | CARANGINI MEDITERRANE] — ee eRe GET
134 squame e 15 scudetti. Denti piccoli e conici, biseriati sulla parte
anteriore delle mascelle, minutissimi sul vomere e in apparenza assenti
sui palatini. 10 + 25 branchiospine, lanceolate e poco più lunghe di
metà dell'orbita. Squame piccolissime, un po’ più sviluppate sul pedun-
colo codale.
29
19. - Scyris alexandrinus Geoffr. Canale di Suez (Lungh. 88 mm.)
In Mediterraneo questo Carangide non si rinvenne che nelle zone
più calde. Alessandria è la località tipica; nessun A. lo segnalò nel canale
di Suez, dove invece evidentemente penetra (v. sopra). Lo si conosce in
Palestina — dov'è comune ad Haifa in inverno — e in Siria; a Rodi
e a Malta è rarissimo e pure raro è in Spagna, dove fu segnalato lungo
le coste meridionali (mar di Alboran, golfo di Malaga). E’ sconosciuto
nei mari italiani (1).
Il suo habitat si estende all’Atlantico orientale, dove in base alle
citazioni di parecchi AA. questo Pesce risulta diffuso lungo le coste afri-
cane fino all’Angola.
Il genere Scyris fa parte di un gruppo di Carangidi notevolmente
differenziati dal ceppo primitivo dei Caranx e il cui sviluppo, come già
(1) Ricordando in Sicilia «Caranx alexandrinus o rhonchus » Doderlein
(1872, p. 52) alludeva quasi certamente a quest'ultima specie, non alla prima che
ne è ben diversa.
318 Hy TORTONESE hg TI TANO NE
ho accennato, si accompagna a vistose. modificazioni, Queste spiegano
come si siano riconosciuti addirittura generi distinti, in base a varia-
zioni connesse con l'età: vi accennò Nichols (1920), il quale nel trat-
tare di questi Pesci ricordò come Liitken (1880) sia stato il primo a.
porne la sistematica su più corrette basi. Quest'ultimo A. sostenne che i
cosiddetti Blepharis e Gallichthys, col procedere dello sviluppo, diventano
Hynnis passando per lo stadio di Scyris; egli asserì che H. goreensis
Cuv. Val. è l'adulto di S. alexandrinus e Gallichthys aegyptiacus. Gli
ittiologi non parvero tuttavia persuasi, poichè anche in opere moderne,
come quella di Fowler (1936), Blepharis, Scyris e Hynnis figurano
come generi distinti. Dopo avere esaminato un ricco materiale dell’Africa
occidentale, comprendente individui di ogni statura, Cadenat (1950) è
però incline a rivalutare le asserzioni di Liitken, supponendo che S. ale-
xandrinus sia realmente lo stato giovanile di Hynnis goreensis: il primo
non misura che 200-250 mm. al massimo, mentre la lunghezza del
secondo va da 500 mm. a I m. e oltre.
Ammesso dunque — e della cosa non mi sembra doversi più. Jan
tare — che S. alexandrinus non sia un pesce a completo sviluppo, restano
due importanti osservazioni da fare nei suoi riguardi. .
Anzitutto, il nome deve rimanere invariato, poichè Scyris Cuv.
(1829) ha la priorità su Hynnis Cuv. Val. (1833), così come alexan-
drinus Geoffr. (1809). l’ha su goreensis Cuv. Val. (1833); quanto ai
nomi Alectis Raf. (1815) e Gallichthys Cuv. Vial. (1833), secondo
Fowler sono entrambi sinonimi di Selene Lac. (1803).
In secondo luogo, va rilevato come in Mediterraneo si sia osservato
S. alexandrinus e non mai H. goreensis: si sarebbe indotti a dubitare
della loro identità specifica. Si pensi però che in questo caso le differenze
strutturali non sono di grande evidenza: in Hynnis la statura è mag-
giore e i raggi anteriori della seconda dorsale e dell’anale, pur essendo
prolungati a formare acuti lobi, non sono isolati e filamentosi. Non mi
sembra quindi improbabile che una forma sia stata occasionalmente
scambiata per l’altra. Voglio però prospettare un’altra, attendibilissima
ipotesi: che cioè nel Mediterraneo questo Carangide trovi condizioni
meno favorevoli e non raggiunga la statura che può avere in Atlantico,
dove l’ambiente tropicale costituisce per esso l’optimum; in altre parole,
nelle acque mediterranee la specie di fermerebbe allo stadio di Scyris.
Sarebbe evidentemente del massimo interesse il venire informati
circa la sua attività riproduttiva: sono le gonadi di Scyris già funzio-
nanti? Io propendo a crederlo e, qualora ciò fosse dimostrato, la suddetta
ipotesi apparirebbe anche più fondata e dovrebbe così concretarsi: la
popolazione mediterranea risulta di individui più piccoli che quella
atlantica e costituisce forse una sottospecie o razza a sè. Sia i dati della
letteratura, sia il materiale oggi a disposizione degli ittiologi — quelli e
questo estremamente scarsi — non consentono di dire di più.
Per concludere, devo rilevare quanto sia necessario il seriare accu-
ratamente gli stadi ontogenetici, per avere un chiaro collegamento dello
stadio Scyris con Hynnis da una parte (è augurabile che Cadenat espon-
ga dettagliatamente le sue osservazioni) e con le fasi giovanili dall’altra:
a parte il piccolo esemplare di cui ho detto più sopra e del quale presento
la figura, non conosco infatti alcuna descrizione dei piccoli S. alexan-
drinus, nè altra figura ad eccezione di quella di Cuvier (1836).
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(dl
sa iii sa 2
ee ee
MARIO FRANCISCOLO
LE NEOGLIPA E GENERI VICINI DELLA NUOVA GUINEA
(25° Contributo alla conoscenza dei Mordellidae)
(Coleoptera - Heteromera)
Il genere Glipa Leconte (Col. of Kansas & New Mexico, 1857,
p. 17) così come esso è attualmente conosciuto, comprende un notevole
complesso di forme, in realtà eterogenee, la cui distribuzione è presso
a poco la seguente: Stati Uniti (Kansas, Georgia, Florida, ecc.), Nica-
ragua, Brasile (?), per il Continente Americano; gran parte dell’Africa
Centro-Meridionale, Madagascar, India, Malacca, Siam, Tonkino e
costa meridionale della Cina (Fu-Kien) per l'Asia; Isole Andamane;
Sumatra, Giava, Borneo, Celebes, Molucche, Halmahera (Gilolo) per
le Isole della Sonda; Terra di Arnhem (Northern Territory) e forse
Capo York (Queensland) per l'Australia; Filippine e Isole Palawan;
Formosa; Isole Bonin; Guam ecc.; qualche specie è riportata anche del
Giappone (G. ischigakiana Kòno 1932; G. shirozui Nakane 1949;
G. satoi Nak. 1950; G. asahinai Nak. 1950; G. fasciata K6no
ROsi23 G.» formosana Pic. ToT E Lt) che rappresenterebbe, allo
stato attuale della conoscenza, l’estremo limite settentrionale di diffu-
sione del genere.
Quasi la totalità delle specie è stata descritta da Maurice Pic, in
base ai caratteri offerti dalla colorazione, la pubescenza, la statura, la
forma del pigidio ecc. ecc., e non sempre, trattandosi di descrizioni brevi
e per lo più isolate, è possibile giungere alla loro determinazione sulla.
scorta dei soli dati bibliografici. D'altra parte, i tipi sono di regola irran-
giungibili, per cui una revisione radicale del genere si presenta inattuabile
per il momento.
A ciò si aggiunga che le caratteristiche generiche di Glipa, nella
sua vecchia definizione, fanno sì che una massa di specie, in realtà appar-
tenenti a generi distinti, vengano a trovarsi riunite in esso, senza che
sussistano effettive relazioni generiche tra esse ed il generotipo (Glipa
hilaris Say 1835, Mordella olim).
(1) Questo fatto mette in evidenza la coesistenza in Giappone di forme spic-
catamente paleartiche, quali Mordella oculeata L., M. holomelaena Apf., Hoshtha-
nanomia perlata Sulz., con generi di tipo tropicale quale ad es. Glipa Lec. (sensu lato).
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. Ù 12
326 a M. FRANCISCOLO
Cio rende ragione della apparentemente strana distribuzione geo-
grafica del genere, che sembrerebbe pressochè cosmopolita; un giusto rag-
gruppamento naturale delle specie in generi distinti è pertanto inevita-
bile. Nel mio 20° Contributo alla conoscenza dei Mordellidae (Doriana,
v. I, n. 23) ha separato le Glipa africane ed asiatiche da quelle americane
con l'istituzione di due generi Ophthalmoglipa m. e Neoglipa m.; in
questo lavoro, istituisco alcuni nuovi generi e sottogeneri, che, con op-
portune ulteriori modifiche, serviranno in seguito come base per la revi-
sione totale delle specie di Glipa sensu Auct..
Già alcune specie, da anni considerate come Glipa Leconte, alla luce
di recenti studi si sono rivelate appartenenti a generi completamente di-
versi; tipico è il caso di Yakuhananomia polyspyla (Fairm.) della Gui-
nea, Togo e Gabun, descritta come Mordella L., quindi passata a Glipa
Lec. dal suo stesso Autore, ed infine assegnata al suo giusto posto dall’Er-
misch nel 1948.
Come ho già fatto notare nel mio precitato lavoro, benchè non
abbia ancora potuto esaminare direttamente la specie generotipica Glipa
hilaris Say degli Stati Uniti, risulta inequivocabilmente chiaro dalla
fig. 5, tav. I, e dalla descrizione a p. 22-23 del lavoro del Liljeblad (Mo-
nogr. of the Fam. Mordellidae of N. Amer., N. of Mexico, Miscell.
Publ. Mus. Zool., Univ. of Michigan. No. 62, 1945) che Glipa hilaris
Say 1835 non ha alcuna crenellatura dorso-laterale sulle tibie posteriori,
e che quindi nessuna delle specie non americane finora descritte, che ho
potuto esaminare, può essere compresa in tale genere: Pertanto considero
il genere Glipa Lec. per il momento come monospecifico (G. hilaris Say),
ed esclusivo del Nord America; tutte le rimanenti settanta e forse più
specie andranno probabilmente inserite nei generi qui di seguito descritti.
Le specie descritte nel presente lavoro appartengono tutte ai
Museo di Storia Naturale di Genova, e provengono dalle cacce
svolte in Nuova Guinea (Nord-Ovest, Sud, Sud-Est, Fiumi Fly, Katau,
Paumomu, ecc.) dai seguenti naturalisti: L. M. D’ALBERTIS (1872-
1875); O. BECCARI (1872-75); L. LORIA (1890-93). Esse sono rap-
presentate da 30 esemplari, per un totale di dieci specie, delle quali due
già note (Glipa malaccana Pic e Glipa D’Urvillei Boisd.), la prima lar-
gamente diffusa in Asia Sud-Orientale ma non ancora citata di Nuova.
Guinea. Solo quattro esemplari 9 di malsicura identificazione riman-
gono ancora senza nome. Ho potuto poi, grazie alla cortesia di Miss
Helen Cook del British Museum, esaminare alcuni esemplari di G. D’Ur-
ville, Notes ee e drone quest’ Se peraltro non 2 presente
nel materiale di Nuova Guinea (2).
Non credo che al genere Glipa Lec. s. 1. vadano assegnate la Mordel-
la decemguttata F. (Syst. Eleuth., II, 1801, p. 123) ricitata di Nuova
Guinea dal Boisduval (Voy. Astrolabe, II, 1835, p. 289), e la Mor-
della Lottini Boisd. (1. c. p. 291); benchè dalle descrizioni di tali AA.
ben poco possa essere utilizzato ai fini della identificazione delle loro
. specie, credo di essere vicino al vero nel supporre che esse siano da asse-
gnarsi a qualcuno dei generi prossimi ad Hoshihananomia Kono, che
del resto si presenta in Nuova Guinea con un cospicuo numero di spe-
cie (3). Se per ventura alcuna delle specie che descriverò sarà sinonimo
di una delle due testé citate, o di altre che non mi risultassero, descritte
sotto altro genere, ciò potrà essere accertato solo da chi potrà giungere
ai tipi. Nel presente lavoro istituisco i due seguenti generi: Cephaloglipa,
e Glipidiomorpha, i quali presentano notevoli analogie con Glipa Lec.,
ma che non possono essere in esso mantenuti avendo essi caratteri impor-
tantissimi che devono essere considerati di ordine generico, secondo i
moderni concetti sulla sistematica dei Mordellidae.
Per eliminare ogni dubbio che possa derivare dalla attribuzione
generica delle specie da me qui di seguito descritte, è bene precisare che
considero il gruppo di generi affini a Glipa Lec. nell’ambito delle se-
guenti caratteristiche: Tempie mancanti o ridotte ad un esile orlo dietro
gli occhi - Occhi grandi, sempre occupanti almeno 1/3 della larghezza
totale del cranio, minutamente faccettati (feingek6rnt), pubescenti (gla-
bri solo in Ophthalmoglipa m.) - Palpi mascellari nei due sessi come in
fig. C. 5, col 4° articolo in forma di triangolo isoscele ottusangolo, in-
serito al III° per l'angolo ottuso, ad angoli laterali sempre ben marcati
o pochissimo arrotondati. - Primi due articoli delle antenne più robusti
dei due seguenti, di lunghezza di solito disuguale; articoli V°-X° più
larghi dei precedenti, molto più lunghi che larghi, più o meno dentati;
XI° integro, a volte dorsalmente incavato (4); le antenne, piegate po-
steriormente, di rado superano la metà del pronoto, in poche specie
%
(2) ‘Tutti i tipi e cotipi delle specie descritte si trovano nelle Collezioni del
Museo Civico di Storia Naturale « Giacomo Doria » di Genova.
(3) L'amico Ray di Chicago, nel suo lavoro « Mordellidae of the Fiji Islands »
(Occ. Papers of Bernice P. Bishop Musemum, Honolulu, vol. XIX, N. 16, 30-
11-49, p. 280, fig. 1. a) ridescrive la M. decemguttata e dalla sua figura, si vede
chiaramente trattafsi di Hoshihananomia Kòno.
(4) Ad es. in Ophthalmoglipa aurocaudata (Fairm.).
\
,
M. FRANCISCOLO
giungono agli angoli posteriori di questo (fig..C. 11). Scutello triango-
lare, subequilatero, di grandezza normale, a lati spesso leggermente arro-
tondati, ma mai esattamente semicircolare nè rettangolare. - Elitre con
punteggiatura a raspa, opache, per lo più alquanto parallele. - Tarsi
anteriori e medi col penultimo articolo bilobato, terzultimo fortemente
inciso a triangolo. - Tibie mediane più lunghe dei tarsi del medesimo
paio. - Tibia posteriore con una crenellatura apicale (Apikalkerb), senza
striga dorsale (Genere Glipa Lec.) o con una striga dorsale (Riicken-
kerb) che dall’apice va fino al ginocchio, sottile, spesso spinulata (negli
altri generi) (fig. C. 7). - Tarsi posteriori di solito privi di crenellatura
dorsale; nel gen. Glipidiomorpha n. con crenellature dorsali sul I° o sui
primi due articoli. - Pigidio sempre più lungo che largo, appuntito o no,
dorsalmente carenato o non carenato. - Statura per lo più assai grande,
da un massimo di mm. 18 (Glipa fukiensis Ermisch) ad un minimo di
mm. 5,5 (Glipa alboscutellata Kéno). - Apparato copulatore del ¢ :
VIII° sternite (fig. D. 2-4) in forma di triangolo subequilatero, con
la base rivolta posteriormente: la base reca una prominenza caratteri-
stica mediana ciliata, e ai lati due grandi ali, che, in posizione fisiologica,
sono ripiegate ad astuccio che fascia tutto il tegmen ed il IX° urite inter-
no. - IX” sternite lanceolato, stretto ed allungato. - Parameri fortemente
asimmetrici: il destro con branca ventrale più lunga della dorsale,
meno fortemente chitinizzata di questa; il sinistro quasi sempre più
lungo del destro, con dente robusto pre-apicale o biforcato prima dell'api-
ce; il pene è corto, lungo al massimo due volte e 1/2 quanto il paramero
destro, all'apice assottigliato (fig. C. ro). - Sclerite cortissimo, lungo al-
l’incirca quanto la metà del pene, con appendici corte e robuste, lunghe
quanto il tubo o poco più di questo (fig. C. 12).
Le specie descritte nel primo lavoro di insieme del collega Karl Er-
misch (Revision der ostasiatischen Glipa-Arten, Ent. Bl. 36, 1940,
p. 161-173) sono state da tale Autore radunate in una chiave analitica,
la quale ha dovuto necessariamente essere compilata quasi soltanto in
base ai disegni pubescenti ed al colore fondamentale delle elitre, poichè
il Collega tedesco non ha potuto vedere i tipi di tutte le Glipa asiatiche
allora descritte, ed è stato costretto in gran parte a basarsi sulle descri-.
zioni originali che, purtroppo, oltre ad essere brevissime, illustrano solo
i caratteri offerti appunto dalla pubescenza e dal colore delle elitre.
Io ho tentato di radunare le specie di Nuova Guinea in una tavola
analitica basata su altri caratteri, tenendo in minor considerazione il' di-
segno pubescente e la colorazione dei tegumenti, giacchè tali caratteri
ri Pmi n : ì
hig aa Le ral : ; Mo:
pics
‘NEOGLIPA E GENERI VICINI DELLA NUOVA GUINEA ~ 329
devono necessariamente essere ritenuti fortemente variabili nelle specie di
Mordellidi esotiche alla stessa stregua di quanto essi si sono rivelati tali
nelle specie paleartiche (vedi Mordella fasciata F., bipunctata F. ecc. ecc.).
Nel dir questo, non mi riferisco alla forma del disegno pubescente, ma
alla estensione dei suoi vari elementi, in quanto, mentre la prima si man-
tiene costante nelle sue linee fondamentali, la seconda varia fortemente
anche negli individui di una stessa popolazione, per cui non ci si potrà
basare, in definitiva, sulla pubescenza delle elitre o sul loro colore fon-
damentale per una classificazione naturale del gruppo, a meno che conco-
mitanti prove offerte da altri caratteri non vengano a convalidare la
classificazione ottenuta inizialmente con tali elementi.
Delle specie da me descritte in questo lavoro, delle quali ho potuto
esaminare il 4, dò il disegno e la descrizione dell'organo copulatore ma-
schile, e degli ultimi sterniti addominali. Le specie descritte sulla scorta
della sola femmina sono peraltro assai ben caratterizzate in base ad una
somma di vari elementi che ne rendono facile e sicura la individuazione.
CHAVE SANALTTICA DELLA NEOGLIPA NE GENERI VICINI
DI NUOVA GUINEA
A (B) Tibie posteriori senza crenellatura dorso laterale; solamente con una normale
crenellatura preapicale. Articoli tarsali senza crenellature dorso-laterali.
Occhi pubescenti.
i Genere Glipa Leconte (5)
B (A) Tibie posteriori con distinta crenellatura dorso-laterale, oltre quella apicale.
Articoli tarsali con o senza crenellature dorso-laterali. Occhi glabri o pube-
scenti.
1 (18) Occhi pubescenti.
2 (17) Punteggiatura delle elitre del tipo cosiddetto a raspa (raspelkérnig) in
tutta la estensione delle elitre stesse; queste solo moderatamente ristrette
dalla base all’apice, per !o più molto parallele. Colore fondamentale del-
le elitre nero con riflessi iridescenti o meno, cangianti dall’azzurro al, ce-
leste al rameico. Branche/ superiori e inferiori dei parameri di lunghezza
alquanto disuguale.
(14) Articoli tarsali posteriori privi di crenellatura dorsale. Lati del pronoto
(fig. C. 4) regolarmente arrotondati dal margine anteriore a quello poste-
riore, al più prima di questo la curvatura si fa un poco più accentuata,
e il lato stesso non ferma un angolo ottuso prima di giungere alla base.
Statura quasi sempre molto grande.
iss)
Genere Neoglipa Franciscolo
(Generotypus: Glipa Favareli Pic)
4 (5) Il margine temporale del cranio, dietro gli occhi, visto di lato, forma un
angolo strettamiente ottuso; quasi retto (fig. C. 9) debolmente ma distin-
tamente saliente in forma di prominenza dentiforme; visto dorsalmente
(fig. C. 2) esso è fortemente sporgente all'infuori.
Sbg. Neoglipa s. str.
(5) Estraneo alla fauna di Nuova Guinea.
330 RN M. FRANCISCOLO
unicolore, indistinto, occupante sulle elitre solo la meta anteriore di esse;
il pigidio è corto e largo, smussato (fig. B. 1).
oxygonia n. sp.
5 (4) Il margine temporale del cranio, dietro gli occhi, forma un angolo assai
ampiamente ottuso (fig. C. 8). a volte netto, a volte largamente arroton-
dato; visto dorsalmente (fig. C. 1) è impercettibilmente sporgente o non
lo è affatto. S i
(11) Pigidio tozzo, all'apice troncato, non più lungo di 1/4 della lunghezza
delle elitre; apice delle elitre con pubescenza scura. Paramero destro a forca
assai larga, ed il sinistro stretto, a branche di lunghezza disuguale, la
dorsale lunga più del doppio di quella ventrale (ARGO)
Subg. Macroglipa n.
(Subgenerotypus Glipa d’Urvillei Boisd. 1835)
(on
.
(8) Pubescenza della parte superiore del corpo unicolore, giallo cinerea, dispo-
sta in disegno caratteristico (fig. A 1), lasciante libere varie zone scure
sul pronoto e sulle elitre. Il colore fondamentale del corpo è nero; in ogni
punto, ma specialmente sul dorso, fortemente iridescente. Specie assai
grande (quasi 15 mm. 9), robusta, attenuata posteriormente, con pi-
gidio corto e non molto robusto.
“J
iridescens n. sp.
8 (7) Pubescenza della parte superiore del corpo bicolore, sul cranio, sul pro-
noto e sulla base delle elitre giallo-dorata, e una fascia pil-o meno qua-
drata o rettangolare alla metà di ciascuna elitra, arancione o giallo-aran-
cione. Corpo, solo debolmente iridescente; la iridescenza è evidente solo
sul cranio e sul disco del pronoto.
dal vertice, più stretto dei pronote. Forma alquanto rastremata posterior-
mente. La fascia mediana delle elitre, di pubescenza giallo-arancione, è
stretta, sub-rettangolare (fig. A. 2).
Novaeguineae n. sp.
Io (9) Statura non inferiore a mm. 13 - Cranio molto convesso se osservato dal
vertice, impercettibilmente più stretto del pronoto. Forma robusta, pa-
Sat rallela; fascia mediana delle elitre di pubescenza arancione, subquadrata
(fig. A. 4).
D’Urvillei Boisd. 1835 (6)
‘Agr. Lyon, VII, 1855; p. 35, sub Mordella) delle Isole Samoa, che dovrebbe trovarsi
pure in Nuova Guinea; nel materiale da me studiato non ho trovato esemplari che cor-
tispondano perfettamente alla brevissima descrizione originale; tutti infatti quelli
da me esaminati recano fasce tomentos: grigio-argentee, alternate a fasce glabre;
sulla parte inferiore dell'addome, mentre il Montrouzier così si esprime per la sua
specie: «Dessous non annelé de noir». L'esemplare esistente al British Museum,
proveniente dalle isole Alu (3.1887) determinato con dubbio come G. cristovallensis,
è in realtà una D'Urvillei tipica. come pure un altro delle Salomone (Gizo, leg.
H. W. Simmonds) rettamente determinato dal Blair. Un terzo, pure del British
Museum di Santa Ara, Salomone, determinato con dubbio come D’Urvillet, è invece —
identico alla nuova specie Novaeguineae m. Ritengo che cristovallensis Montr., sia
una semplice aberrazione di d’Urvillei, essendo l’unico carattere differenziale citato
nella descrizione di importanza del tutto trascurabile.
Specie di media statura (8 mm.) molto parallela, con disegno pubescente _
9 (10) Statura al disotto di mm. II - Cranio moderatamente convesso se osservato
(6) Qui andrebbe pure inserita la Macroglipa cristovallensis (Montr.) (Ann. Soc. ©
eo
(6) Pigidio allungato, acuminatissimo, lungo più di 1/3 della lunghezza to-
tale delle elitre; apice delle elitre con pubescenza bianco cinerea o grigio
giallastra, o comunque sempre chiara. Paramero destro stretto; a forca
semichiusa, senza prominenza centrale lobiforme, il sinistro a branca ven-
trale ridotta a semplice dente, quella dorsale allungatissima, lunga quanto
la base del paramero stesso (fig. C. 17).
Sbg. Stenoglipa n.
(Subgenerotypus: : Glipa malaccana Pic, 1 gt 1)
12 (13) Pubescenza delle elie Bisio (fascia basale grigio-giallastra, quella cen-
trale ed apicale bianco argentea): solo la base del pigidio, ai lati della
carena dorsale, con pubescenza grigio argentea; statura nel @ tra 11
e 12 mm.; II articolo dei palpi non dilatato all’apice (fig. C. 5). Para-
meri come in fig. C. 17. Macchie nere dee pronoto molto piccole ed isolate.
malaccana Pic, 1911
x
23 (12) Pubescenza delle elitre unicolore grigio-giallastra; tutto il pigidio è rive-
14
stito di pubescenza grigio-argentea; statura nel 4 tra 8-e 9 mim.; mac
chie nere del pronoto larghe, spesso confluenti; parameri come in fig.
C. 18. II articolo dei palpi mascellari dilatato all’ apice (fig CE 60).
‘griseopubens n. sp.
(3) Almeno il primo articolo tarsale posteriore con esile. ma distinta striga
dorsale spinulata. Lati del pronoto (fig. C. 3) arrotondati fino a 1/3
dalla. base,, di qui, piegati bruscamente all’interno, per cui, osservati dal-
alto, presentano un evidente angolo ottuso prima di raggiungere la base
del pronoto. Statura generalmente non superiore a mm. 6-7.
| Genere Glipidiomorpha n.
(Generotypus: Glipidiomorpha leucozona n. sp.)
’
15 (16) Angolo temporale del cranio; dietro gli occhi, largamente ottuso, arroton-
dato, Apice delle elitre coperto da pubescenza scura; elitre con tre strisce
sottili di pubescenza grigio-biancastra dello stesso colore e juncentezza di
quella dello scutello (questa un poco più brillante): una basale obliqua
che dagli omeri giunge e s’arresta al centro dell’elitra; una trasversa al
primo terzo, ed una identica a questa alla metà; inoltre, una stretta zona
suturale di uguale pubescenza (fig. B. 2).
leucozona n. sp.
16 (15) Angolo temporale del cranio strettamente ottuso, non arrotondato al ver-
17
tice. Apice delle elitre rivestito di pubescenza giallo-dorata. Elitre con di-
segno complicato (fig. B. 3) di pubescenza giallo-sporco a riflessi dorati,
ben distinta da quella dello scutello che è invece evidentemente grigio-
biancastra lucente.
i Astrolabii n. sp.
(2) Elitre con punteggiatura normale debolmente impressa, presente solo presso
la base, lungo il margine esterno e all'apice; al centro con punti radi, lu-
cide, quasi lisce; le elitre sono assai strette, fortemente rastremate poste-
riormente. Colore fondamentale delle elitre rosso bruno; solo uno stretto
margine basale, un orlo laterale esterno e l'apice, neri. Branche superiori
e I, dei parameri di lunghezza pressochè uguale (fig. A. 5).
Genere Cephaloglipa n.
(Generotypus: C. paumomuensis n. sp.)
Specie grande (mm. 11.1), molto attenuata posteriormente, anteriormente
molto robusta e larga.
) paumomuensis n. sp.
| 332 M. FRANCISCOLO
PIRA) Occhi glabri.
Genere Ophthalmoglipa Frane.
(Generotypus: Glipa aurocaudata Fairm. 1897)
La pubescenza è così distribuita su ciascuna elitra: una fasca basale gialla
o giallo grigia; una mediana arancione subquadrata; una apicale semi-
ld
lunare di pubescenza bianco-argentea (fig. A. 3).
australis n. sp.
Genere NEOGLIPA Franciscolo 1952
"(Doriana Vol} I No. 23: pala)
sbg. Neoglipa s. str.
Il generotipo è Glipa favareli Pic. Caratteristica fondamentale è la
conformazione del margine posteriore del cranio che presenta una vistosa
sporgenza ben visibile osservando il cranio dal vertice, e, di lato, forma
un angolo strettamente ottuso, subdentato al vertice. Le elitre hanno
| punteggiatura a raspa su tutta la loro superficie. Il pigidio è lungo circa
1/4 quanto le elitre. I parameri sono alquanto caratteristici come risulta
dalle illustrazioni.
Neoglipa (s. str.) oxygonia n. sp. (figg. B. 4. C. 2, 9, 15).
I @ Holotypus: Andai, Nuova Guinea di N.O., VIII-1872, leg. L. M.
D'Albertis. I
Specie di media statura (8 mm.) a colore fondamentale nero, di
forma parallela, con corto e smussato pigidio, con disegno pubescente
unicolore ed indistinto, occupante solo il pronoto e la metà ba-
sale delle elitre. Essa è assai caratteristica per la conformazione insolita
dell'angolo posteriore del cranio dietro gli occhi, che costituisce anche
la caratteristica principale del sottogenere. Nell’aspetto generale, essa ri-
corda un poco Yakuhananomia polyspyla Fairm.
Cranio nero, largo quanto il pronoto, più largo che lungo, iride-
scente sul vertice, molto indistintamente e sparsamente punteggiato, con
pubescenza giallo dorata (&) obsoleta sul vertice, più lunga e più folta
sulla fronte e presso il margine interno degli occhi. Occhi picei, grandi,
occupanti 1/3 della larghezza totale del cranio, sparsamente pubescenti;
tempie interamente mancanti. Il margine posteriore del cranio dietro gli
occhi, osservato lateralmente, forma un angolo assai strettamente ottuso,
quasi retto, al vertice subdentato; tale margine, visto di lato, è più am-
pio che nelle altre specie di Neoglipa; visto dal dorso, esso sporge netta-
mente all’infuori, oltre gli occhi (figg. C. 2, 9).
Pronoto nero, poco iridescente, più largo che lungo, sub-rettan-
‘solare, appena più largo della base delle elitre, con minuta punteggia-
“Shits AITINA PARI
- NEOGLIPA E GENER
tura sparsa, più impressa di quella del cranio, con disegno di pube-
scenza giallo-grigia a riflessi dorati, lasciante libere tre macchie scu-
re: una mediana oblunga che va dalla base (dalla quale è se-
parata da uno stretto orlo di pubescenza giallo-grigia) al lobo ante-
riore, e due laterali ad essa, poste presso il terzo basale del pronoto, sub-
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Fig. A. - 1: Neoglipa (Macroglipa) iridescens n. sp. - 2: Neoglipa (Macroglipa)
Novaeguineae n. sp. - 3: Ophthalmoglipa australis n. sp. - 4: Neoglipa (Macrogli-
pa) D’Uruillei (Boisd.) - 5: Cephaloglipa paumomuensis n. g. n. sp.
quadrate. Margine anteriore orlato; l’orlo non supera gli angoli ante-
riori, che sono ottusi e largamente arrotondati; lobo anteriore promi-
nente, a base stretta. Lati arrotondati, non orlati. Base del pronoto de-
bolmente bisinuata, con lobo basale poco prominente, non emarginato.
Angoli basali ottusi, assai largamente arrotondati.
Scutello triangolare, a lati arrotondati, ed angolo posteriore leg-
germente smussato, coperto di pubescenza giallo-grigia opaca.
Elitre due volte e 1/2 lunghe quanto larghe insieme alla base, nere,
non iridescenti; la punteggiatura presso la base e all'apice è a raspa,
I VICINI DELLA NUOVA GUINEA 333
\
\
mentre sul disco è semplice, ma assai marcata. La pubescenza giallo-
grigia è opaca, e occupa solo la metà basale delle elitre, con disegno piut-
tosto complicato (vedi fig. B. 1); il rimanente è coperto da rada pube-
scenza scura. Elitre a lati paralleli, all'apice separatamente ed ampia-
mente arrotondate.
Parte inferiore nera, poco iridescente, coperta da pubescenza grigio-
argentea, tranne il margine posteriore degli sterniti addominali e tutto
lipopigio che sono rivestiti di pubescenza ‘scura.
Pigidio lungo meno di 1/4 della lunghezza delle elitre, e una volta
e 3/4 quanto l’ipopigio, assai largo alla base, bruscamente rastremato da
questa all'apice, questo troncato; dorsalmente non carenato, solo con una
lieve costola careniforme preapicale indistinta; lateralmente esso appare
gibboso, un poco piegato in basso, solcato sino all'altezza della sua
metà. La pubescenza è giallo-grigia lucente, tranne una macchia romboi-
dale mediana scura.
Zampe anteriori: femore giallo bruno; tibia nera; tarso giallo
bruno col II° articolo all’apice assai dilatato, largo quasi quanto i se-
guenti, III° inciso a triangolo, largo e corto, IV° bilobato, di colore più
chiaro dei precedenti.
Zampe mediane: femore e tibia neri; tarso bruno piceo; primo
articolo del tarso lungo quanto i seguenti presi insieme, II° lungo quanto
il III° + IV°; III° e IV” più larghi del secondo, il III° inciso a trian-
golo, il IV” bilobato.
Zampe posteriori completamente nere, con SRO. grigia lu-
cente (come nelle zampe anteriori e medie); speroni delle tibie ferru-
gineo-scuri, l'esterno lungo poco più della metà dell'interno, questo
lungo quanto la meta del I° articolo tarsale: striga dorsale delle tibie
ben distinta. RAI
Apparato copulatore del 3 : VIII° sternite interno col lobo me-
diano poco prominente, ad angoli largamente smussati; IX° lanceolato,
del solito tipo. Paramero destro (fig. C. 15) a forca stretta, con le
due branche all'apice molto ravvicinate; la sua base è alquanto larga,
e la prominenza lobiforme nel mezzo della forca è poco sporgente; bran-
ca ventrale fortemente chitinizzata, non dentata all’apice, che è sub-arro-
tondato, ventralmente leggermente solcata; branca dorsale a base stret-
tissima, dilatata all'apice che è largamente arrotondato, poco chitiniz-
zata, spatoliforme, al margine con rade e corte setole; branca dorsale
lunga quasi il doppio del pezzo libero di quella ventrale. Paramero sini-
stro (fig. C. 15) stretto, allungato, leggermente più largo verso la forca;
Ù
| dilatata, arrotondata, ventralmente con lunghe setole, la ventrale corta,
digitiforme, largamente arrotondata all'apice. Pene corto, stretto, con
| l'apice normalmente conformato come già descritto.
- Dimensioni: Holotypus d::.
Lungh. mm. — Largh. mm.
Cranio 1,5 ai
Pronoto Digi: Da
Elitre 5,0 2,-
Lungh. tot. 8,3
Een alle aan aade OR
sbg. Macroglipa una
Il margine del cranio presso le tempie non sporge all'infuori, e,
di lato, forma una ampia curva leggermente angolosa; al vertice l'angolo
è largamente arrotondato. Le elitre hanno punteggiatura a raspa su tutta
la loro superficie. Il pigidio è largamente troncato all'apice, non più lun-
go di 1/4 della lunghezza totale delle elitre; il paramero destro è a forca
assai larga, ed il sinistro stretto, a branche di lunghezza disuguale, la
dorsale lunga più del doppio di quella ventrale. Subgenerotypus:
Glipa D’Urvillei Boisd.
Neoglipa (Macroglipa) iridescens n. sp. (fig. A. 1). :
1 9 Holotypus: Andai, Nuova Guinea di N.O., VIII-1872, leg. L. M.
D'Albertis.
La più grossa specie rinvenuta nel materiale esaminato.
Forma robusta, con elitre fortemente convergenti posteriormente,
con pubescenza unicolore grigio-giallastra, a colore fondamentale nero;
il pigidio è corto, stretto, troncato all'apice. Per il disegno pubescente
essa ricorda un poco Glipa fukiensis Ermisch. ‘Caratteristica la forte iri-
descenza di tutto il corpo, anche nelle zone coperte da pubescenza chiara.
Cranio nero, largo una volta e 1/3 quanto è largo, minutamente
punteggiato; la pubescenza è giallo grigia (9), lasciante una zona
oscura, subcircolare, sul vertice, appena più fitta e più lunga sul labbro
superiore. Occhi grandi, giallo-ambrati, minutamente faccettati, regolar-
mente, fittamente e lungamente pubescenti di peluria giallo-dorata, occu-
panti 1/3 della larghezza del cranio se osservati dall'alto. Galee e palpi
labiali bruno-chiari; palpi mascellari più scuri, normali, del tipo proprio
alle altre specie del genere. Antenne bruno-scure, di poco superanti, pie-
la branca dorsale è lunga almeno tre volte quanto quella ventrale, poco
M. FRANCISCOLO ‘ .
’
gate all'indietro, gli angoli posteriori del pronoto; articoli I° e II’ più —
larghi dei seguenti, e più corti; V°-X° serrati, più larghi e -molto più |.
lunghi dei precedenti; XI° regolarmente ad ovale allungato.
Pronoto nero, più largo chè lungo (massima larghezza : mas-
sima lunghezza = 4:3): punteggiatura del pronoto più fina e più rada
che sul cranio: pubescenza giallo-grigia distribuita secondo il solito di-
segno. Margine anteriore orlato, regolarmente lobato nel mezzo; lati
non orlati, arrotondati, la arrotondatura si fa più viva prima degli
angoli posteriori; angoli anteriori smussati e ottusi; base bisinuata, a
lobo basale sub-troncato; angoli posteriori vivi, ottusi.
Elitre lunghe due volte e 1/2 quanto larghe insieme alla base, nere,
con punteggiatura a raspa, rugosa, ben distinta da quella del pronoto e
del cranio, fortemente convergenti dalla base all'apice, a lato esterno
quasi rettilineo; epipleure sottili e brevissime, appena superanti l'altezza
della sutura meso-metasternale; callo omerale leggermente saliente; al-
l'apice le elitre sono separatamente e regolarmente arrotondate; pube-
scenza delle elitre giallo-cinerea, lasciante libere le seguenti zone su
ciascuna elitra: una semicircolare basale compresa tra gli omeri e lo
scutello; una subovale isolata tra la sutura e il margine esterno all’al-
° tezza del terzo anteriore; una subquadrata a contorni assai irregolari,
che raggiunge la sutura da una parte e il margine esterno dall'altra dietro
la metà; un'ultima infine che occupa il quarto apicale delle elitre.
Parte inferiore nera unicolore, rivestita ovunque di fine pubescenza
grigia cangiante al grigio-giallastro, sericea, più rada sulle anche, man-
cante al margine posteriore di ciascuno sternite addominale; le parti
nude sono più fortemente iridescenti di quelle pubescenti.
Pigidio (®) in rapporto alla lunghezza dell'insetto, piccolo, di-
stintamente carenato superiormente, regolarmente attenuato posterior-
mente, troncato all’apice, lungo 1/4 della lunghezza totale delle elitre,
e due volte e 1/5 quanto l’ipopigio, solcato ai lati fino ad 1/3 dall’apice,
interamente coperto di lunga pubescenza grigio-giallastra. Il pigidio, vi-
sto di lato, appare rettilineo, non curvato in basso.
Zampe anteriori: femori bruni, tibie nere, tarsi bruno-scuri. Tarsi
col IV° articolo profondamente inciso, bilobato, III° inciso profonda-
mente a triangolo, III° e IV° lunghi insieme quanto il II°, e tutti e tre
insieme quanto il I’.
Zampe mediane interamente nere; tarsi mediani col I° articolo più
lungo dei seguenti presi insieme; II° lungo quanto il III° + IV°;
ee mi
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A Vi es 4
‘NEOGLIPA E GENERI VICINI DELLA
PI n
III° inciso profondamente a triangolo; IV’ più chiaro dei precedenti,
dla Pes
profondamente bilobato. aa
Zampe posteriori interamente nere, con le spine delle tibie gialle, ie
disuguali, l’esterna lunga la meta dell’interna; tibie con striga dorsale On 7
sottilissima ma ben distinta. ver.
Tutte le zampe sono fortemente pubescenti di peluria grigic-ar-
gentea. si:
Dimensioni: Holotypus 9 : È
Lungh. mm. Largh. mm. SATA
Cranio 236 3,7
Pronoto au 4,- oe
Elitre 9,- 3,6 ; x Aa
Lungh. tot. 14,7 wie
Pigidio 2,2 4,
Neoglipa (Macroglipa) Novaeguineae n. sp. (fig. A 2).
Holotypus 4 : Kai (Regione di Moatta, Nuova Guinea Merid.), L. M. D'Albertis. fit
Allotypus 9: Ighibirei, Nuova Guinea Merid., VII-VIII 1890, L. Loria. big,
3 Cotipi 4 4, 1 cot. 9: Ramoi (Nuova Guinea di N. O.) II, 1875, O. Beccari Mix
le VI-1872, L. M. D'Albertis. oe
1 Cotypus ¢ : Andai, Nuova Guinea di N. O., VIII-1872, L. M. D'Albertis. s ur.
2 9 9 Isole Salomone, Santa Ara, XI-1937, leg. R. A. Lever - British Museum.
Forma generale poco parallela, attenuata posteriormente; colore 1 ae
fondamentale nero; pubescenza bicolore, con disegno caratteristico, costi- 15 RA
tuito da varie zone simmetricamente disposte sul pronoto, una fascia af
basale delle elitre di colore giallo-dorato, ed una postmediana subrettan- i
golare a contorni indecisi giallo-arancione. Pigidio tozzo, corto, troncato
all’apice. e;
Cranio nero, iridescente, con punteggiatura rada e minuta; la pu- "5
bescenza è giallo-dorata, tranne che al vertice, che è coperto di peluria eg”
bruno-opaca; nel 4 la pubescenza è assai più lunga sulla fronte e sul cadi
labbro superiore. Il cranio è più largo che lungo, appena più stretto del uo.
pronoto, regolarmente convesso; occhi grandi, nettamente sporgenti, de-
bolmente e sparsamente pubescenti, bruno rossicci, occupanti 1/3 della
larghezza totale del cranio, minutamente faccettati. Tempie mancanti.
Palpi labiali, galee e palpi mascellari rosso-bruni; questi col IV” articolo |
triangolare; ad angoli poco marcati, con il lato anteriore assai meno largo d
che nelle altre specie, per cui l'articolo stesso sembra più piccolo. Anten-
ne, se piegate all'indietro, appena superanti gli angoli anteriori del pro- om
noto, interamente nero-picee, più scure all’apice; I° articolo cilindrico,
lungo due volte il Ir’, entrambi più larghi dei due seguenti, che sono
tre volte più lunghi che larghi, appiattiti; dal IV° al X° più larghi dei
precedenti, piatti, debolmente dentati: XI° sub- va: dilatato debol- >
mente all'apice.
Pronoto nero, poco iridescente, subrettangolare, appena più largo
delle elitre, con fitta e marcata punteggiatura, recante un disegno di pube- q
scenza giallo-dorata del solito tipo, ma con le zone scure assai estese, a
contorni poco decisi. Le parti scure sono rivestite da peluria nero-bruna
poco lucente. Margine anteriore col lobo assai prominente, a base stretta,
elevantesi bruscamente nel mezzo del margine stesso; questo é finemente
orlato fino agli angoli anteriori, che sono ottusi e largamente arro-
tondati; il pronoto alla base è debolmente bisinuato, con voluminoso — i:
lobo basale integro.
Scutello nettamente triangolare, di dimensioni normali, a lati retti-
linei, coperto di pubescenza scura a deboli riflessi argentei.
Elitre nere, normalmente rastremate posteriormente, lunghe duel
volte e 1/4 quanto larghe insieme alla base, a margine esterno regolar-
mente rettilineo, all'apice separatamente arrotondate; la pubescenza è
bicolore, così distribuita su ciascuna elitra: una fascia basale di pube-
scenza giallo-oro che partendo dagli omeri, presso i quali è stretta, pro-
cede obliquamente allargandosi verso la sutura, che non giunge a toc-
care, arrestandosi al disotto del quarto basale dell’elitra; tale fascia
lascia libera una zona oscura intorno allo scutello in forma di V. Una
fascia rettangolare, stretta, dietro la metà, di pubescenza arancione, la-
sciante libero uno stretto margine lungo la sutura, a contorni piuttosto
indecisi, ed alquanto variabile in estensione; nei 4 cotipi di Ramoi ed in.
quello di Andai tale fascia non è esattamente rettangolare, ma il suo lato
anteriore discende obliquamente verso il margine esterno, mentre quello
posteriore sale. per cui le due fasce unite insieme assumono la forma di
un rombo irregolare. Tranne questa lieve differenza, gli esemplari in
questione sono in tutto simili al tipo. Le elitre sono completamente
prive di iridescenza.
Parte inferiore nera, coperta di lunga pubescenza grigio-argentea; il
margine posteriore degli sterniti addominali è coperto solo di pubescenza
bruna lucente, mentre le anche, escluso il loro margine posteriore, sono
glabre.
Pigidio lungo poco meno di 1/3 sul lunghezza totale delle elitre,
robusto, tozzo, distintamente carenato dorsalmente, troncato all'apice,
regolarmente rastremato, lungo poco più di due volte l’ipopigio, indi- |
a
Li
[BNS «pe DI PT
-stintamente solcato ai lati sino alla sua metà; esso è
| scenza scura a riflessi cangianti, e reca una fascia basale di pubescenza
Y grigio-argentea, che si allunga ai lati della carena dorsale. Il pigidio,
| visto di lato, è rettilineo, non gibboso.
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Fig. B. - 1: Neoglipa (s. str.) oxygonia n. sp. - 2: Glipidiomerpha leucozona n. g.
n. sp. - 3 :Glipidiomorpka Astrolabii n. sp. - 4. Di (Stenoglipa)
grisecpubens n. sp.
Zampe anteriori con i femori gialli; tibie nere, assai fortemente
arcuate (4); tarsi neri, tranne il IV° e V° articolo che sono ferruginei;
gli articoli III’ e IV’ stretti, il III° inciso a triangolo, il IV° bilobato, in-
sieme lunghi un poco più del secondo, appena più larghi di esso.
Zampe mediane nero-brune, tranne,il IV” articolo dei tarsi e l’oni-
chio che sono ferrugineo-scuri; femori con pubescenza giallo-dorata,
ben distinta da quella argentea della parte inferiore del corpo. Tarsi col
III° articolo debolmente inciso a triangolo, IV° bilobato ma non diviso
LI MI. ARA SL
ricoperto di pube-
fino alla base, insieme del doppio piu lunghi del II°, appena più larghi Gi
di esso.
Zampe posteriori nere, solo le spine delle tibie e le ae cono
brune; articolo ungueale appena più chiaro; femori e tibie coperti di
pubescenza giallo-grigia a riflessi dorati. Striga dorsale delle tibie esile,
appena visibile, in forma di una linea nera non pubescente. Speroni delle
tibie disuguali, l'esterno lungo poco più della metà dell'interno.
Apparato copulatore del 4: VIII’ e IX° urite regolarmente con-
formati; così pure il pene e lo sclerite che non presentano differenze
notevoli. Parameri (fig. C. 16): il destro a forca amplissima, a base
non lobata; le due branche sono di lunghezza quasi uguale: la ventrale
è acuminata all'apice, ventralmente solcata prima di esso, fortemente
sclerificata; la dorsale è spatoliforme, all'apice ciliata, a radice assai
ampia, strozzata all’inserzione della sua parte libera; paramero sinistro
più lungo del destro; alla sua base, dorsalmente, porta un vistoso ciuffo
di peli isolato, ed un altro poco sotto la forca; questa è strettissima, e
le due branche sono fortemente ravvicinate. La ventrale è corta, tozza,
arrotondata all'apice; la dorsale è lunga il doppio di quella ventrale,
spatoliforme, fortemente dilatata e arrotondata all'apice, UE et
e fittamente pelosa.
Dimensioni: Holotypus ¢.
Largh. mm. Lungh mm.
Cranio 1,8 254,
Pronoto DIVA 350
Elitre 6,6 DIA
Lungh. tot. 10,8
Pigidio 2,9
Neoglipa (Macroglipa) D’Urvillei Boisduval, Woy. Astrolabe, II, 1835, p. 291,
T. 7, f. 7 (Mordella) (fig. A. 4).
: Nuova Guinea Merid.. Kapa-Kapa, L. Loria, V.VI. 18091.
: Ramoi, N. G. di N.O., II, 1875, O. Beccari.
: Katau, N. G. Merid. (Regione Moatta), L. M. D'Albertis.
Is. Alu, III-1887, British Museum.
Is. SAGA Gizo, leg. H. W. Simmonds, British Museum.
ab. cristovallensis Montr., Ann. Soc. Agr. Lyon, VII, 1855, p. 35 (Mordella).
te a et
SEDI fOvt0
Ritenni in un 1 primo tempo che gli esemplari di Nuova Guinea altro
non fossero che 2 2 di maggiore statura di Neoglipa (Macroglipa) No-
vaeguineae m., ma, da un esame più accurato, risultarono diversi ca-
ratteri che ne permettono la sicura separazione da tale specie, anche se,
trattandosi di specie assai prossime, sarebbe più prudente poterne esa-
PETE ae ee) E
+ È dire) A
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SLIPA E GENERI VICINI DELLA NUOVA GUINEA 341
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minare il 3. In seguito, esaminai pure gli esemplari del British Museum,
che recano la determinazione del Dr. Blair, di Glipa D’Urvillei Boisd., e
«da uno studio comparativo, tale determinazione risultò corretta e cor-
rispondente alla descrizione dei Boisduval; gli esemplari in questione so-
‘no identici a quelli di Nuova Guinea. Non ho potuto eseguire l’estra-
zione del ‘4 del British Museum, data la sua preparazione alquanto
difettosa e la sua estrema fragilità.
Specie assai grande (12-13 mm.), robusta, di forma alquanto più
parallela della precedente, con grosso e corto pigidio troncato all'apice;
il disegno pubescente è identico per disposizione e colore a quello di
G. Novaeguineae m., ma le macchie sono più ampie; da Novaeguineae
m. si distingue in primo luogo per la forma e le dimensioni del cranio.
Cranio nero, assai robusto, impercettibilmente più stretto del pro-
noto, fortemente convesso se esaminato lateralmente; dorsalmente ap-
pare molto più convesso che in Novaeguineae m. I riflessi iridescenti
celesti e rameici sono molto accentuati. La punteggiatura è più fine e
più minuta, la pubescenza è grigio-giallastra lucente, appena più lunga
sulla fronte (9), lasciante la solita area di pubescenza scura sul vertice.
Occhi distintamente ma sparsamente pubescenti, minutamente faccet- .
tati: la faccettatura è un poco più grossolana che in Novaeguineae m.
Essi occupano circa 1/3 della larghezza totale del cranio, e sporgono
notevolmente all'infuori se osservati dall'alto. Palpi labiali, galee e palpi
mascellari giallo-ferruginei; il IV° articolo dei palpi mascellari più largo
e più appiattito che in Novaeguineae m., col lato anteriore più largo e
gli angoli più vivi (9). Antenne bruno scure alla base, nero picee per
il resto, appena superanti gli angoli anteriori del pronoto; gli articoli
5-10 sono appena più larghi, più distintamente dentati e più allungati
che nella specie precedente.
Pronoto nero, subrettangolare, a lati meno arrotondati; Icbo ante-
riore meno prominente; margine anteriore solo debolmente orlato;
angoli anteriori ottusi, assai indistintamente arrotondati. Angoli poste-
riori ottusi, poco arrotondati; lobo basale a radice larga, iniziante su-
bito dopo gli angoli basali, per cui la base è indistintamente bisinuata;
lobo basale integro. Punteggiatura a raspa più minuta che nella specie
precedente; pubescenza fondamentale nera a riflessi bruno-violacei; di-
segno pubescente chiaro come nella precedente specie; solo la macchia
di pubescenza scura mediana ha forma differente, come risulta dalia
Te. An 4:
Scutello triangolare, nero, coperto di pubescenza bianco argentea.
che alla base, a margine esterno rettilineo, appena più strette del pro 3
Riba nere, a IERI quasi gb a si; 4 dall'a apice appena più
noto, con scultura a raspa assai fitta, all'apice regolarmente e separata-
mente arrotondate. Pubescenza fondamentale nera a riflessi violacei; pu-
bescenza chiara come nella specie precedente: la fascia basale ha contorni. 7
variabili ed irregolari; quella post-mediana è molto più grande, esat-
tamente quadrata, a contorni netti in tutti gli esemplari in esame. i
Parte inferiore nera, con pubescenza grigio-argentea unicclare di-
stribuita come in Novaeguineae m. f
Pigidio lungo appena 1/4 della lunghezza totale delle elitre, lara
alia base, tozzo, regolarmente rastremato, troncato bruscamente al- |
l'apice, indistintamente carenato sul dorso, lungo 1 volta e 4/5 l'ipo- |
pigio; di lato, appare leggermente rivolto in alto. Base rivestita Ht pube- \
scenza grigio-argentea come nella specie precedente. rango oe
Zampe anteriori nere, coi femori e la base delle tibie rosso-giallastri, È
ed il IV" e V° articolo dei tarsi ferruginei; tarsi conformati come nella |
specie precedente, assai poco dilatati (9).
Zampe mediane nere; solo la base delle tibie e il Iv’ e V° articolo Ù
dei tarsi rosso-bruni; fica con pubescenza grigio-argentea, uguale a |
quella di tutta la parte inferiore del corpo; tarsi mediani come quelli di |
Novaeguineae m.
Zampe posteriori nere, con pubescenza grigio-argentea a riflessi
dorati; speroni delle tibie rosso-bruni, l'interno lungo due volte e 1/2 —
quanto l'esterno; striga dorsale delle tibie esilissima, appena percettibile.
Dimensioni: Holotypus @ :
Lungh. mm. Largh. mm.
Cranio 2,5 Bia
Pronoto 2,9 3,6 |
Elitre 8,2 3/8)
Lungh. tot. 13,6
Pigidio 2,8
Fig. C. - 1: margine temporale visto dal vertice del cranio di Ophthalmoglipa austra-
lis n. sp. - 2: lo stesso di Neoglipa PESA n. sp. - 3: margine laterale del pronoto .
di Glipidiomorpha leucozona n. g. n. sp: - 4: lo stesso di O. australis. - 5: palpo
mascellare (articoli 2% 3° e 4°) di PELO, malaccana Pic - 6: 2" articolo del me-
desimo in St. griseopubens n. sp. tibia posteriore di O. australis - 8: margine
temporale visto di fianco in O. LE - 9: lo stesso in N. oxygonia © 10: apice —
del pene, di sotto e di fianco, di Cephaloglipa paumomuensis N.S) Ne Spo AIA
tenna di St. malaccana Pic - 12: tegmen di C. paumomuensis - 13: paramero destro
di C. paumomuensis - 14: paramero sinistro della medesima - 15: parametri di N.
oxygonia - 16: parameri di Macroglipa Novaeguineae n. sp. - 17: paramkri di St.
malaccana Pic - 18: parameri di St. griseopubens.
sbg. Stenoglipa n.
Differisce da Neoglipa s. str. per la forma del margine posteriore.
del cranio che si presenta come in Macroglipa m., da questo per la forma
del pigidio e dei parameri. Paramero destro stretto, a forca semichiusa,
senza prominenza centrale lobiforme, il sinistro a branca ventrale ridotta
a semplice dente, quella dorsale allungatissima, lunga quanto la base del
parametro stesso. Considero quale subgenerotypus la G. malaccana
Piciiori.
Neoglipa (Stenoglipa) malaccana Pic. (L’Echange, XXVII p. 190, 1944), 4
AHEAD
1 @ Hatam, N. Guinea, Beccari, 1875.
1 @ Kapakapa, N. G. Merid., V-VI-1891, leg. L. Loria.
Questa specie sembra avere un’area di diffusione assai vasta, che
dal continente asiatico (Penisola di Malacca, Costa meridionale della
Cina, Loo-Choo) si spinge a colonizzare varie isole del Pacifico (For-
mosa, Botel-Tobago, Filippine). La sua presenza nella Nuova Guinea
fa supporre che il suo areale sia assai ampio; con tutta probabilità essa
verrà rinvenuta pressochè in tutte le Isole della Sonda.
Questa specie fu ridescritta da K. Ermisch nella sua già citata revi-
sione (p. 170) ed accuratamente figurata. Credo opportuno completare
la descrizione di tale A. illustrando le caratteristiche dell'apparato copu-
latore del 4, per una più giusta classificazione delle specie che le sono
prossime e che appartengono al medesimo sottogenere.
Apparato copulatore del & : VIII’ sternite (fig. D. 3) grande, di
forma irregolarmente triangolare; l’orlo posteriore non è sinuato ai lati
dei lobo mediano; questo è largo, poco prominente, coperto di corte e
fitte setole, all'apice arrotondato, nel mezzo debolmente e largamente si-
nuato; IX° sternite lanceolato, di forma normale, con chetotassi corta
e rada; pene normale, con l'apice terminante nella solita appendice sub-
sferica. Parameri (fig. C. 17) di lunghezza quasi eguale, il destro appe-
na più lungo del sinistro. Paramero destro strettissimo, a base sottile;
la forca è stretta, quasi chiusa, le due branche convergono l’una verso
l’altra; la forca è interamente priva di lobo basale. La branca ventrale
ha radice strozzata, e dal lato esterno, si presenta bisinuata, con 4-5 lun-
ghe setole; all'apice è troncata obliquamente, appuntita; ventralmente,
debolmente solcata. Branca dorsale lunga quasi quanto il doppio di
quella ventrale, spatoliforme, dorsalmente e all'apice con rade setole,
dilatata e arrotondata all'apice. Paramero sinistro a base stretta e stroz-
hI x
~ Dj
°_° NEOGLIPA E GENERI VICINI DELLA NUOVA GUINEA 345
zata, gradatamente allargantesi verso la forca; prima di questa, ventral-
mente, ha una serie di corte e fitte setole; branca ventrale corta ma di-
_ stinta, arrotondata, ventralmente non solcata; branca dorsale lunga
almeno 5 volte quanto la ventrale, alla base larga, poco dopo la metà
strozzata, quindi nuovamente allargata, non spatoliforme; il lato ven-
trale interno è munito di setole corte e fitte; la forca, pur essendo breve,
è relativamente ampia. Î ;
Neoglipa (Stenoglipa) griseopubens n. sp. (figg. B. 4, C. 6, 18, D. 4).
Holotypus 4g, Allotypus 9: Andai, N. G. di N.O., VII-1872, L.M. D'Albertis.
Specie prossima a N. (Stenoglipa) malaccana Pic, ma più piccola,
rastremata posteriormente, a fascie pubescenti delle elitre unicolori grigio-
giallastre, a colore fondamentale più scuro, nero-metallico. Il II° articolo
dei palpi mascellari (fig. C. 6) è alquanto più dilatato all’apice; il IV°
nel 4 è assai più appiattito, ad angoli più acuti, in proporzione più
largo. L'organo copulatore del 4 presenta notevoli differenze rispetto
a N. (Stenoglipa) malaccana Pic specialmente nella forma dell’ VIII’ ster-
nite addominale e del paramero sinistro (7).
Cranio nero, più largo che lungo, nel ¢ poco più stretto del pro-
noto, nella ® largo quasi quanto questo, minutamente e fittamente
punteggiato, a iridescenza visibile solo sul vertice, rivestito di pube-
scenza grigio-giallastra in entrambi i sessi, più lunga nel ¢ sul clipeo,
gradatamente diminuente di lunghezza verso il vertice, che è rivestito
di radi peli scuri; labbro superiore, e mandibole, bruno picei; palpi la-
biali, galee e palpi mascellari gialli. II’. articolo dei palpi mascellari (fi-
gura C. 6) più corto e più largo, più dilatato all'apice che in malaccana
Pic, III’ più corto, meno rettilineo; IV? in forma di triangolo isoscele,
fortemente appiattito, a margine anteriore assai largo, leggermente inca-
vato. Occhi bruni assai grandi, occupanti circa 1/3 della larghezza totale
del cranio, indistintamente pubescenti, minutamente faccettati. Tempie
mancanti. Antenne bruno-picee, con i primi 4 articoli bruno-chiari,
corte, esili, appena superanti gli angoli anteriori del pronoto se piegate
all'indietro; i primi due articoli più larghi dei due seguenti, lunghi in-
sieme quanto questi (in malaccana più corti); V°-X° poco dilatati all’in-
(7) La fig. D. 4, che rappresenta l’VIII° sternite addominale (margine poste-
riore) di questa specie, è errata per quanto si riferisce all'apice del lobo mediano; in
realtà questo reca una incisione assai più ampia di quella rappresentata, benchè non
così aperta come in N. (Stenoglipa) malaccana Pic; l’inesattezza è dovuta ad un er-
1ore in cui sono incorso nel disegnare il pezzo.
Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 13
l'apice, non dentati, evidentemente più larghi dei ELA tre volte
e 1/2 più lunghi che larghi: XI’ allungato, quasi lineare. appuntito |
all'apice. |
Pronoto nero, più largo che lungo, appena più largo delle elitre.
con punteggiatura a raspa fitta e marcata. Pubescenza grigio-giallastra
poco lucente lasciante libere 4 macchie di pubescenza scura, disposte come
in malaccana Pic ma assai più ampie, non puntiformi come in questa.
Margine anteriore finemente orlato; l’orlo si arresta agli angoli |.
anteriori; lobo anteriore poco prominente, a base larga. Angoli anteriori.
retti, marcati, non arrotondati; lati poco arrotondati; angoli posteriori
ottusi e arrotondati; base bisinuata, con lobo ampio ed integro.
Scutello triangolare, piccolo, con lati rettilinei ed angoli non Arto, a
tondati, con pubescenza grigio-giallastra. |
Elitre nere, opache, a iridescenza metallica appena percettibile, po-
steriormente attenuate, con disegno pubescente unicolore, dello stesso
colore di quello del pronoto; tale disegno è pressochè identico nelle sue
linee fondamentali a quello di malaccana Pic, ma gli elementi sono più.
ampi e coprono una maggiore estensione delle elitre; meglio di ogni
descrizione, servirà la fig. B. 4.0 1
Parte inferiore nera unicolore, con fitta e uniforme pubescenza
grigio-ferro, che lascia libera la zona latero-apicale di ciascuno sternite.
Zampe rivestite di identica pubescenza.
Pigidio lungo la metà delle elitre, e 4 volte l'ipobigio (3 aoe)
acuminato, regolarmente rastremato, debolmente carenato sul dorso, rive-
stito sino all'apice di pubescenza giallo-grigiastra lucente (in malaccana
Pic solo alla base), solcato ai lati fino a 1/4 dalla base, visto di lato,
appena un poco rivolto all’insu prima dell’apice.
Zampe anteriori con femori rosso-bruni, per il resto nere.
Zampe mediane nere, con spine delle tibie brune. | i
Zampe posteriori nere, spine delle tibie rosso-brune; queste sono
meno lunghe che in malaccana Pic, l'esterna assai più corta dell’interna.
Striga dorsale delle tibie come in questa specie.
Apparato copulatore del 4 : VIII’ sternite (fig. D. 4) di dimen-
sioni uguali a quelle di malaccana Pic, ma l'orlo apicale è fortemente bisi-
nuato, il lobo mediano è assai prominente, stretto, all'apice più debol-
mente arrotondato, e con l’incisione mediana meno ampia, coperta di
lunga ed esile peluria (8); IX° sternite come nella specie citata. Pene un
(8) Si veda la nota (7) a pag. 345.
eat Rie
poco piu stretto, con apice i sottile e or hee Di grossa.
(fig. C. 18) di lunghezza quasi uguale; il destro differisce da quello di
malaccana Pic per avere l'apice della branca ventrale non troncato, stret-
tamente arrotondato, e la branca dorsale un poco più corta e più stretta,
‘nonchè per la mancanza di setole alla base della forca; il sinistro è assai
differente: alla base non è strozzato, prima della forca manca qualsiasi
| accenno a ciuffi di peli; la forca è brevissima, stretta, quasi in forma di
. lieve incisione tra le due branche; di queste, la ventrale è pressochè man-
| cante, ridotta a breve dente troncato obliquamente all'apice; la dorsale
assai lunga, gradatamente allargantesi senza strozzatura dalla base al-
l’apice; essa è sub-spatoliforme, munita, ventralmente al lato interno, di
setole lunghe e fitte; all'apice regolarmente arrotondata, più larga che
alla base. i
Dimensioni : Holotypus ¢é i Allotypus ®
Lungh. mm. Largh. mm. Lungh. mm. Largh. mm.
Cranio uo: li u2,0 BO ui) mle |
Bran 0 cis | 2 > Ne tent Di 207,
Elitre ito 2,4 6,5 i 2,9
Lungh. tot.) 8,6 10,9
Biidio!* 1353 3,5
Genere GLIPIDIOMORPHA n.
Differisce dai generi precedenti per avere i lati del pronoto arroton-
dati solo fino ad 1/3 dalla base, di qui, piegati bruscamente all’interno.
per cui, osservati dall'alto, presentano un evidente angolo ottuso prima
di raggiungere la base del pronoto; inoltre, almeno il primo articolo dei
tarsi posteriori reca una striga dorsale esile ma distinta. La statura è
normalmente inferiore ai mm. 7.
| Generotypus: G. leucozona m. - A questo genere AS ae anche
la Mordella Faahraei Maklin (Act. Soc. Sc. F., X, 1875, p. 565, estr.
p. 416) = hieroglyphica Faahr. (Ofv. Vet. Akad. Forh. XXVII, 1870,
No. 4, p. 336, nec Fairm. & Germain 1863), della quale ho potuto esa-
minare vari esemplari di molte località sudafricane.
Glipidiomorpha leucozona n. sp. (fig. B. 2, C. 3).
Holotypus 9 : Ighibirei, N. Guinea Merid., VI-VIII-1890, L. Loria.
Specie assai piccola (mm. 6,7), simile a G. alboscutellata Kéno
(Ins. Matsumurana, VIII, 1937, p. 116), alla quale si avvicina per il
disegno di pubescenza cinerea delle elitre e lo scutello coperto di pube-
M. FRANCISCOLO |
scenza bianca lucente che risalta moltissimo rispetto al rimanente della
pubescenza del corpo. Da questa differisce in primo luogo per la forma
assai parallela del corpo, per il pronoto più quadrato e più largo delle
elitre, per il cranio non più stretto del pronoto, e per il pigidio che, pur
essendo corto, è regolarmente assottigliato all’ apice. Differisce poi da
G. Faahraei (Makl.), oltre che per una somma di vari caratteri, per aver
le elitre interamente nere, e per gli ultimi tre segmenti anali pure neri( tali
parti sono ferruginee in G. Faahraei).
La caratteristica che distingue questa specie e la seguente è la con-
formazione particolare degli angoli posteriori del pronoto (vedi figu-.
Te Ce SIs 4):
Cranio nero, iridescente, minutamente punteggiato, evidentemente
più largo che lungo, largo quanto il pronoto, con sparsa e corta pube-
scenza, più fitta sulla fronte, giallo-dorata (9). Occhi bruno-picei,
pubescenti, minutamente faccettati, occupanti 1/3 della larghezza totale
del cranio; tempie mancanti. Il margine posteriore del cranio, dietro gli
occhi, è ottuso e largamente arrotondato. Palpi mascellari giallo-bruni
con il IV" articolo normale, ad angoli poco pronunciati (9). Antenne
brune, infoscate verso l’apice, superanti appena, se piegate all'indietro,
la metà del pronoto; I° e II° articolo subeguali, lunghi insieme quanto
i due seguenti, appena più larghi di questi; dal IV” al X° solo due volte
e 1/2 lunghi quanto larghi, non lineari, assai poco dentati; XI° sub-ova-
le, più largo del X°, sub-clavato.
Pronoto nero, più largo delle elitre, più largo che lungo, iridescente,
fortemente e densamente punteggiato, verso la base con punteggiatura
a raspa; la pubescenza è grigio-giallastra e lascia libere tre macchie in
disegno caratteristico (vedi fig. B. 2); margine anteriore orlato,
con lobo prominente a base larga; angoli anteriori ottusi e non arroton-
dati; base debolmente bisinuata; lobo basale normale, integro; lati del
pronoto, fino a 1/3 dalla base, regolarmente arrotondati, di qui for-
mano un angolo ottuso. assai marcato (fig. C. 3), dopo il quale si tro-
vano gli angoli posteriori del pronoto, ottusi, non arrotondati.
Scutello esattamente triangolare, con pubescenza bianco argentea
che risalta nettamente rispetto a quella di tutto il resto del corpo.
Elitre nere, poco rastremate posteriormente, alquanto parallele, a
riflessi metallici bluastri, a punteggiatura a raspa estremamente impres- —
sa, all'apice separatamente e regolarmente arrotondate, al lato esterno
un poco concave. Il disegno pubescente è grigio-giallastro, opaco, ed è
così distribuito: una stretta linea che dagli omeri, lungo la base, costeg-
a
——— ant
Yee je
gia lo scutello e poi la sutura sino ad 1/3 dall'apice; una zona omerale
obliqua, una fascia strettissima trasversa sotto il terzo basale, ed una
identica a questa sotto il terzo apicale (fig. B. 2). Apice con pubescenza
scura.
Parte inferiore nera, con uniforme pubescenza grigio-argentea; gli
ultimi sterniti addominali sono coperti di pubescenza nero-picea; an-
che, escluso il loro margine presso la sutura meso-metasternale, glabre.
Pigidio lungo meno di 1/4 della lunghezza totale delle elitre, e
due volte a 1/5 quanto l’ipopigio, un poco strozzato prima dell’apice;
apice sottile, quasi arrotondato; manca completamente la carena dor-
sale: la strozzatura del pigidio si nota anche di lato; la pubescenza è
grigio-argentea lucente alla base; il terzo apicale è di pubescenza scura.
— Zampe anteriori: femori giallo-rossicci, tibie brune, tarsi bruno-
chiari, per nulla dilatati (®), il I° articolo lungo quasi quanto tutti i
seguenti presi insieme; III° cortissimo, molto più largo che lungo, più
largo del precedente, profondamente inciso a triangolo; IV° largo quanto
il precedente, bilobato.
Zampe mediante coperte di pubescenza grigio-argentea; femori
bruno-rossastri; tibie nere, spine brune; tarsi bruno-picei: I° articolo
molto più lungo dei seguenti presi insieme; II° più lungo dei due seguenti
presi insieme; III° largo quanto il II°, debolmente inciso; IV° bilobato,
più largo del precedente.
Zampe posteriori nere, con pubescenza grigio-argentea, spine delle
tibie ferruginee, l'esterna lunga poco meno-dell’interna, questa lunga la
metà del I° articolo tarsale posteriore; striga dorsale delle tibie assai in-
cisa, ben evidente. I°, II° e III° articolo dei tarsi con esile ma distinta
striga dorsale.
Dimensioni: Holotypus ? :
Lungh. mm. Largh. mm.
Cranio 1,2 97
Pronoto 1,5 1,8
Elitre 4,0 1,6
Lungh. tot. 6,7
Pigidio 1,4
Glipidiomorpha Astrolabii n. sp. (fig. B. 3).
Holotypus ® : Monti Astrolabe, N. Guinea di N.E., II-1873, L. Loria.
Specie piccola, come la precedente, ad essa simile per la forma gene-
rale, ma ben distinta da essa e da G. Faahraei (Makl.) per i seguenti
caratteri (nella descrizione ritengo inutile citare quelle parti che
presentano salienti differenze).
Cranio più stretto del pronoto, più convesso, iridescente; il mar-
gine temporale dietro gli occhi forma un angolo più stretto, non arro-
tondato al vertice; occhi assai indistintamente pubescenti.
Pronoto con pubescenza giallo-dorata sporca, a deboli riflessi lucidi,
distribuita secondo un disegno interamente differente (fig. B. 3).
Scutello con pubescenza grigio-cinerea debolmente lucente, poco rid
\
saltante sullo sfondo nero del corpo.
Elitre: mancano le fascie trasverse; la pubescenza giallo-sporca è |
limitata, nella metà anteriore, ai margini basale, laterale e suturale, più
we una fascia mediana che unisce posteriormente i margini laterale e suturale;
apice con fascia semilunare ampia di pubescenza giallo-sporca a riflessi ||
biondi.
Zampe posteriori: il primo articolo dei tarsi reca una esile ma di-
stinta striga dorsale come la specie precedente (gli altri articoli tarsali
mancano nell’holotypus).
Dimensioni: Holotypus ® :
Lungh. mm. Largh. mm.
Cranio I,- 102.
Proncto 1,5 1,6
Elitre 3,5 1,6
Lungh. tot. 6,0
Pigidio LIS
Genere CEPHALOGLIPA n.
Questo genere, il cui generotypus è C. paumomuensis m., racchiude
tutte quelle Glipa Auct. aventi le seguenti caratteristiche : la punteggia-
tura delle elitre è al centro obsoleta, per cui queste sono lucide, con radi |
punti sparsi, più fitti presso la base, ai lati ed all'apice, ma mai a raspa.
Le elitre sono strettissime, molto rastremate in addietro. Il parametro si-
nistro è larghissimo, la forca è assai ampia, le due branche sono di lun-
\ ghezza quasi uguale, quello destro a forca ampia, e branche di lunghezza
subuguale. Il pigidio è tozzo, robusto, lungo solo 1/4 circa quanto le
elitre, troncato ed inciso a triangolo all'apice.
Holotypus ¢: N. Guinea di S.E., Paumomu River, IX-XII-1892, leg. ini Loria
L'unico esemplare rappresentante di questa specie è gravemente mu-
tilato (mancano: l’elitra sinistra, tutte le zampe e l'antenna del lato.
sinistro, i tarsi anteriori e posteriori del destro), ma, poichè le sue carat-
teristiche sono estremamente insolite e l'organo copulatore del ¢ ha
potuto essere descritto, ritengo che la descrizione possa ritenersi completa
almeno nei suoi elementi essenziali.
La specie appartiene a quel gruppo di Glipa Auct. ad elitre con co-
lore fondamentale bruno o bruno-rossiccio, e per la sua forma estrema-
mente allungata, fortemente rastremata posteriormente ed anteriormente
dilatata, si avvicina a Glipa angustatissima Pic (L’Ech., Rev. Linn.,
Pars. 27, 1909, p. 191) di Borneo, che forse appartiene allo stesso genere
testè istituito, dalla quale è però immediatamente distinta per avere l’ad-
dome interamente nero, il pigidio più lungo, la colorazione delle elitre
diversamente distribuita, e per la statura assai maggiore (11 mm.).
Cranio nero, largo, corto, fortemente e grossolanamente punteg-
giato, sparsamente pubescente di peluria grigio-giallastra, a riflessi do-
rati, più fitta e più lunga sulla fronte e ai lati degli occhi; vertice quasi
glabro, fortemente iridescente, a riflessi azzurro-rameici. Occhi sparsa-
mente pubescenti, picei, minutamente faccettati, occupanti quasi la metà
della larghezza totale del cranio. Tempie mancanti. Palpi labiali e gàlee
gialli; palpi mascellari rosso-giallastri, del tipo comune alla maggior
parte delle Glipa, col IV’ articolo in forma di triangolo isoscele ottu-
sangolo, ad angoli acuti poco vivi. Antenne bruno-picee, appena supe-
ranti gli angoli posteriori del pronoto (piegate all'indietro): articoli
I°-II° più larghi dei due seguenti, V°-X° tre volte più lunghi che larghi,
moderatamente dentati, più larghi dei precedenti.
Pronoto nero, più largo del cranio, sub-rettangolare, non molto più
largo che lungo (largh. mm. 3, lungh. mm. 2,5), con pubescenza fon-
damentale scura; una stretta fascia basale, e due macchie oblunghe die-
tro il margine anteriore, di pubescenza giallo-dorata molto lucente; la
scultura del pronoto è molto più forte che sul cranio, costituita da fitti
e grossi punti, più impressi presso la base e gli angoli posteriori. Il
margine anteriore è nitidamente orlato, ma l’orlo si arresta agli angoli
anteriori; questi quasi retti, poco arrotondati al vertice; il lobo ante-
riore è appena accennato, a base larga, pochissimo prominente; i lati
sono arrotondati, la arrotondatura è più evidente verso il terzo posteriore
ao P at momuensis n.sp. eee VAL 5, c. 10, 12, 13) Et DA)
M. FRANCISCOLO
del lato stesso. Base bisinuata, evidentemente lobata; il lobo è integro;
angoli basali ottusi, non arrotondati al vertice.
Scutello grande, esattamente triangolare, coperto di pubescenza |
grigio-bianca setolosa ed opaca.
Elitra destra (la sinistra manca nell’olotipo) assai allungata e
rastremata posteriormente, prima dell’apice larga 2/5 quanto è larga alla
base, rosso-bruna, con la base e tutto il margine esterno, l'apice e la su-
tura, nero-picei; la punteggiatura è alla base identica a quella del pronoto
(non quindi a raspa) e così può lungo il margine laterale e all'apice, men-
tre al centro la punteggiatura è quasi obsoleta, per cui l’elitra appare lu-
cida, quasi liscia. Apice acutamente arrotondato. Epipleura sottile, stret- —
ta, visibile solo sino al quarto basale dell’elitra.
Parte inferiore nera, unicolore, con pubescenza scura; solo il meso-
sterno (tranne che ai lati) gli episterni, il margine posteriore delle anche.
e quello basale degli sterniti addominali, con pubescenza grigio-argentea.
Tutta la parte inferiore ha riflessi bluastri e rameici.
Pigidio lungo appena 1/4 della lunghezza delle elitre, e poco meno
di due volte quanto l’ipopigio, tozzo, robusto; all'apice è troncato, inciso
a triangolo, dorsalmente non carenato, evidentemente gibboso, rivestito
di pubescenza giallo-grigia argentea. Lateralmente è interamente privo di
solchi; veduto di lato, è rettilineo. L'i (PORRO all'apice è assai largamente
troncato.
Zampe anteriori: di queste, solo il femore destro è Dee nel-
l’olotipo; esso è rosso-bruno.
Zampe mediane nere, con i tarsi più chiari, con pubescenza grigio-
argentea; tarsi mediani col primo articolo lungo quanto i seguenti presi
insieme; II° lungo quanto il III° + IV°; IT e IV" più larghi e più
corti dei precedenti, il III° inciso a triangolo, il IV° giallo-bruno, bilo-
bato, inciso sino all'apice. Unghie, e speroni delle tibie, bruno-giallastri.
Zampe posteriori: solo il femore e la tibia posteriore della zampa
destra sono presenti nell’olotipo: femore e tibia neri, con pubescenza
grigio-argentea; tibia con striga dorsale poco evidente, in forma di linea
scura nel mezzo della fitta pubescenza. La spina interna lunga ‘quan
la metà della tibia; l’esterna è mutilata.
Apparato copulatore del ¢ : VIII° sternite interno come in fig. D. 2,
con lobo posteriore subrettangolare; IX” all’apice spinulato, in forma |
di linguetta. Paramero destro (fig. C. 13) a forca molto larga; nel
mezzo di essa il corpo della base si prolunga in prominenza lobiforme;
e RO a nr
NEOGLIPA E GENERI VICINI DELLA NUOVA GUINEA 353
branca ventrale fortemente chitinizzata, all'apice appuntita, ventralmente
con incisione profonda e distinta; branca dorsale assai dilatata all’apice,
ben poco sclerificata, fortemente pelosa in ogni sua parte, spatoliforme,
all'apice sub-troncata; la branca dorsale è appena più lunga della ventrale.
Paramero sinistro (fig. C. 14) largo, fortemente sclerificato, all'apice è
diviso in due branche, delle quali la dorsale sottile e ciliata, all'apice
obliquamente tagliata, e la ventrale un poco più corta e larga, dorsal-
mente obliquamente troncata. I due parameri sono di lunghezza pres-
sochè uguale. Sclerite piccolo, stretto, col tubo assai più lungo delle due
branche posteriori (fig. C. 12). Pene (fig. C. 10) lungo poco più di
due volte e 1/4 quanto il paramero destro, tozzo, largo, prima dell’apice
strozzato, con caratteristica appendice subsferoidale.
Nei confronti delle specie qui descritte, e di quelle a me note di
altri territori, questa presenta, oltre i caratteri subgenerici citati nella
tavola analitica, la caratteristica insolita offerta dal paramero sinistro, la
cui branca dorsale è appena più lunga di quella ventrale, ed il corpo
stesso del paramero è assai largo e corto; per lo più tale pezzo è invece
stretto, allungato, con branca dorsale lunghissima e la ventrale ridotta
ad un piccolo dente (ricordante molto quello delle specie europee del
gruppo Mordella fasciata F.).
Dimensioni: Holotypus 4 :
Lungh. mm. Largh. mm.
Cranio 1,9 205
Pronote Die 3,0
Elitre 750 2,5
Lungh. tot. 11,1
Pigidio 255
Genere OPHTHALMOGLIPA Franciscolo 1952
Dogana Violin Mapa
Differisce dai precedenti generi per avere gli occhi interamente glabri
anzichè pubescenti; il pigidio è allungatissimo, acuminato, lungo più di
1/3 quanto le elitre. Elitre punteggiate a raspa. Il paramero destro a
forca strettissima; il sinistro stretto, a branche diseguali. Il generotipo è
O. aurocaudata (Fairm.) 1897, dell’Africa Equatoriale, che presenta
caratteristiche assai prossime a quelle della mia nuova specie australis
di Nuova Guinea ed Isole Key.
Ophthalmoglipa australis n. sp. (figg. A. 3, C. 4, 4, 7, 8, D. 1).
Holotypus 4, Allotypus @: N. Guinea di S.E., Ighibirei, L. Loria, VII-VIII-
‘1890. i
2 Cotipi 4 @: Andai, N. Guinea di N.O., VIII-1872, L. M. D'Albertis.
t Cotypus 9 : Hatam, N. Guinea di N.O., VII-1875, O. Beccari.
t Cotypus g : N. Guinea di S.E., Paumomu River, IX-XII- 1892; L. Lodo
I Cotypus 9 : Isole Key. 1873; O. Beccari.
Forma generale, statura e disegno pubescente ricordanti un poco
Ophthalmoglipa aurocaudata (Fairm.) dell’Africa Equatoriale. Da que-
sta è però ben distinta, oltre che per i caratteri che risultano in descrizio-
ne, per una disposizione differente della fascia di pubescenza arancione:
mentre in O. aurocaudata Fairm. questa è apicale, in australis, m. essa è
postmediana, mentre l'apice è occupato su ciascuna elitra da una fascia
semilunare di pubescenza biancastra. Come in tale specie, il pigidio è
lunghissimo e fortemente acuminato.
Cranio nero, con minuta e fitta punteggiatura, poco più largo che
lungo, con pubescenza giallo-dorata (4) grigio-giallastra (2) nel 3
più folta e lunga sulla fronte e sul labbro superiore; vertice con una
macchia rotonda di peli scuri. Occhi grandi, bruni, interamente glabri,
minutamente faccettati. Tempie indistinte; gàlee e palpi labiali gialli in
entrambi i sessi; palpi mascellari gialli nel 4, rosso-giallastri nella 9-;
IV° articolo ad angoli acuti marcatissimi, appiattito e largo. Antenne
superanti, se piegate all'indietro, la meta del pronoto; articoli I-IV"
rosso giallastri, V°-VII° neri con la base rosso-bruna, i rimanenti neri;
T° e II articolo più larghi e robusti dei due seguenti, il I° lungo due volte
il II’; III° e IV’ molto esili, appiattiti, almeno 4 volte più lunghi che
larghi; V°-X° lungamente serrati, lunghi tre volte quanto larghi; ultimo
articolo assai allungato e appiattito, appuntito all'apice, ma non dorsal-
mente scavato come in O. aurocaudata Fairm. |
Pronoto nero, più largo delle elitre, più largo che lungo (come
3:2), anteriormente ribordato, regolarmente lobato, ad angoli anteriori
quasi retti, smussati; lati non ribordati; regolarmente arrotondati; ango-
li posteriori ottusi, ben marcati; base bisinuata, con lobo integro, non
emarginato. Il pronoto è fittamente e teli profondamente punteggiato
del cranio; la pubescenza nei due sessi è gialla, e lascia libere le seguenti
zone: una macchia mediana, antero-posteriore; due macchie circolari,
piccole, una per lato alla precedente, presso gli angoli basali, interamente
isolate dai margini del pronoto.
Scutello nero, con punteggiatura rugosa a raspa molto marcata,
nettamente triangolare, con pubescenza gialla.
Pe
è
fr
“piormente, ma col loro margine esterno leggermente concavo; all’ apice
regolarmente e separatamente arrotondate; pubescenza tricolore così di-
stribuita su ciascuna elitra: una fascia basale giallo-grigiastra che parte
dalia base, ai lati dello scutello, e che, più o meno parallela alla sutura,
che non tocca, raggiunge il terzo basale; ‘gli omeri sono liberi di
pubescenza colorata, ma interamente circondati da essa. Una fascia qua-
2
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MUTANO
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Fig. D.- 1: parameri di Ophthalmoglipa australis n. sp. - 2: margine distale dell’ VIII°
sternite addominale di Cephaloglipa paumomuensis n. g. n. sp. - 3: lo stesso di
Neoglipa (Stenoglipa) malaccana Pic - 4: lo stesso di N. (St.) griseopubens n. sp.
drata, posta immediatamente dietro la metà, di pubescenza giallo-aran-
cione carico, lasciante libero uno stretto margine suturale. Una fascia
apicale semilunare di pubescenza bianco-argentea, con la convessità ri-
volta verso l'apice; tale fascia lascia però libero uno stretto margine
apicale (vedi fig. A. 3). Il fondo delle elitre è leggermente iridescente.
Parte inferiore nera, rivestita di pubescenza bianco-argentea uni-
colore; il margine posteriore degli sterniti addominali e le anche sonc
glabri e iridescenti.
Pigidio nel 4 lungo quasi quanto la metà delle elitre, nella 9 ap-
pena più corto, robusto, acuminatissimo, regolarmente rastremato, lun-
Boat wi en a |M. FRANCISCOLO.
go due volte e 1/2 quanto l’ipopigio; questo è glabro, con la base rive-
stita di pubescenza grigio-argentea; il pigidio è solcato ai lati fin oltre
la metà, fortemente carenato dorsalmente, ad apice leggermente
rivolto all'insù, specialmente nella ®, con distinta fascia basale di pube-
scenza grigio-argentea, in alcuni esemplari interrotta da una lunetta
basale glabra. Il rimanente del dorso è ricoperto di rade e corte setole
nere.
Zampe anteriori nel ¢, tranne i tarsi, bruno-giallastre; femori con
pubescenza giallo-dorata; nella 9 appena più scure, con identica pube-
scenza; nel 4 le tibie anteriori sono regolarmente curvate, nella 9
quasi rettilinee. Penultimo articolo dei tarsi bilobato, terzultimo inciso
a triangolo, entrambi corti e larghi, lunghi insieme quanto il II° arti-
colo e più larghi di esso. Babe Hi
Zampe mediane: femori nel 4 bruno giallastri, nella 9 appena
più scuri, con pubescenza giallo-dorata; tibie e tarsi più scuri, con pube-
scenza grigio-argentea. Tarsi medi del solito tipo.
Zampe posteriori nere, interamente coperte di pubescenza grigia.
Striga dorsale delle tibie assai indistinta, finissima; speroni rosso-bruni,
l'esterno appena più corto dell'interno.
Apparato copulatore del 3 : VIII, IX° sternite e pene del solito
tipo; sclerite lungo quanto la meta del pene, con branche molto più corte
del tubo, robuste e ciliate all'apice. Parameri (fig. D. 1) di lunghezza
quasi uguale: il destro a forca stretta, con le branche un poco conver-
genti: la ventrale fortemente chitinizzata, ad apice emarginato, debol-
mente solcato; branca dorsale lunga una volta e mezzo quanto quella
ventrale, poco dilatata, spatoliforme, con chetostassi piuttosto rada e
corta. Il margine interno della forca è interamente privo di lobo promi-
nente. Paramero sinistro con branca ventrale brevissima, digitiforme, ad
apice strettamente arrotondato; branca dorsale lunga quasi quattro volte
quella ventrale, di larghezza costante dalla sua base all'apice, ventral-
mente munita di fitte e robuste setole; la ventrale presenta alla base
della forca un breve solco ed una incisione longitudinale che dal suo
apice giunge sino all’inserzione del paramero stesso. La forca è strettis-
sima ma aperta; le due branche sono evidentemente divergenti l'una
dall'altra.
È, , i RITA \ pro pri dee REI ASI PUNICA uae A
i Dimensioni i Holotypus a Allotypus is: i de; oh ; A
da o Lungh. mm. Largh. mm. Lungh. mm. 0 Largh. mm. i Ee no Mi
È '. Cranio PT EG Dis 2,0 2,5 page
Pronoto 2,0 3,0 ZI OE 3,0 #6 4
Elitre Sel 2,5 5,2 2 Olas o
Bunehs tots 09/01 ; 9,3 Ma GN er
Pigidio 365 i 3,2 n ae
La lunghezza nei cotipi varia tra 8,5 e 10,0 mm. i I
Variabilità : il disegno pubescente varia, nella sua estensione, entro
i soliti limiti, da esemplare a esemplare: la variazione si verifica spe-
4 st cialmente a carico della fascia basale delle elitre: nel cotypus 3 del Fiume or?
_ Paumomu essa è divisa da alcune linee longitudinali nere, ed è tutta a
| obsoleta; nel cotypus ® di Hatam la porzione basale della fascia reca “wa
# | su ciascuna elitra una zona nera subcircolare, contigua alla base, com- ;
| presa tra lo scutello ed il callo omerale.
| © L’esemplare ® delle Isole Key reca pure tale macchia, ma per il resto
è identico al cotypus 4 di Andai. ak ae
Nel lotto di Glipa di Nuova Guinea del Museo di Genova tro- Ee
vansi due @ @ etichettate: Ramoi, II, 1875, O. Beccari, che, a prima id Ae
vista, sembrano appartenere ad una specie vicinissima a O. australis; pur- e
troppo trattandosi di sole 9 9, è difficile poter dare una buona diagnosi
differenziale, tanto più poi che tali esemplari sono entrambi piuttosto in
cattive condizioni. (Gn
MISSIONE BIOLOGICA “SAGAN-OMO —
diretta dal Prof. EDOARDO ZAVATTARI
DREI NEUE GOLDWESPEN
(Hymenoptera - Chrysididae)
Von STEPHAN ZIMMERMANN, Wien.
Tetrachrydium nov. gen.
Val
Dale neue e. geh6rt in die Gruppe der Do
Hikari Ab., Hexachrydium Bisch. und Acrotoma Mocs. Boe oe n
diese besitzt die Gattung an den Klauen einen: einzelnen, senkrecht Me
abstehenden Seitenzahn. Sie ist gekennzeichnet durch die Bildung Cesa
Apikalrandes des letzten Abdominalsegmentes, der hyalin durchschei- |
nend und an den Seiten gewinkelt ist und hinten vier gleichgrosse spitze
Zahnchen teagt. Dadurch unterscheidet sich die neue Gattung vom
ganzrandigen Hedychridium und von Acrotoma, das in der Mitte des yy
Endrandes ausgerandet ist und beiderseits der Ausrandung je einen mehr
minder starken zahnartigen Vorsprung besitzt. Am nachsten steht sie
wohl dem Hexachrydium sexdentatum Buyss., das sich jedoch durch den > n
nicht hyalinen, ungewinkelten und deutlich sechszahnigen Endrand 7
unterscheidet.
Typus der Gattung: Tetrachrydium zavattarii nov. spec.
Ebenso wie bei anderen Insektengruppen zeigt es sich, dass
die Grenzen der Gattungen mit dem Bekanntwerden neuer Formen viel-
fach unsicher werden. Gattungen sind eben selten natiirlich begrenzte
Gruppen, haufiger sind sie nur zu dem Zweck geschaffen, uns durch
Gruppierungen die Uebersicht zu erleichtern und setzen kiinstliche
Scheidewande, wo in der Natur flissende Uebergange vorhanden sind. —
(E. Enslin, Tenthredo L., Abh. Zool. bot. Ges. Wien 1920). Die
Schaffung des neuen Genus ist dadurch begriindet, dass die Einbe-
ziehung der neuen Art in eine der oben genannten Gattungen deren —
Grenzen in unstatthafter Weise verwischen wiirde.
at facialis fast DA Abschlussleiste kraftig LL reprmalna Ger GESTI
rade, in der Mitte mit einer zarten Impression. - Cavitas facialis gleich-
| massig und sehr fein punktiert, nur unmittelbar unter der Abschluss-
Ieiste glatt und glanzend. Von der Abschlussleiste reicht beiderseits ein
| zartes Aestchen zur vorderen Ocelle; in diesem Bereich ist die Punktie-
n rung sehr seicht, die Punktierung des ibrigen Kopfes ist grob und dicht.
Tetrachrydium zavattarit nov. gen., nov. spec.
1. Umriss des Kérpers - 2. Letztes Abdominalsegment von oben und hinten -
3. Letztes Abdominalsegment von der Seite - 4. Klauen.
5
- Die Schlafen sind schmal. - Das 1. und 3. Glied der Fiihlergeissel ist
etwa gleichlang, das 2. ist ein wenig langer.
Thorax kurz und gedrungen. Die Vorderecken des Pronotum sind
etwas abfallend, die Hinterecken nach hinten vorgezogen. Eine Glie-
derung des Mesonotum in Mittelfeld und Seitenfelder ist kaum sichtbar.
Metathorakalzahne kraftig, nach hinten gerichtet, an der Spitze leicht
verrundet. - Die Punktierung des Pro - und Mesonotum und der Me-
sopleuren ist etwas gr6ber als die des Kopfes, die des Scutellum und Post-
scutellum noch grdéber.
Abdomen nur wenig langer als breit. Das 1. und 3. Abdominal-
segment sind sehr kurz, das 2. und 3. tragt einen Langskiel. Die
Punktierung der beiden ersten Segmente ist sehr grob, die des 3. geringer,
NEGO ils. ZIMMERMANN ~
seichter und unregelmassig runzelig. Unmittelbar vor dem Apikalrand
liegt ein zarter Querwulst. - Die Seitenrander des 2. Abdominalsegmentes
tragen einen schmalen hyalinen Saum. Der Apikalrand des letzten Ter-
gites ist in seinem ganzen Umfang hyalin; er tragt ungefahr in der Mitte
des Seitenrandes einen kleinen, stumpfwinkelig einspringenden Winkel,
am Ende vier gleich grosse, gleich weit voneinander entfernte, kleine
spitze Zahne. i
Die Vorderschenkel sind dreieckig verbreitert. Die Klauen tragen —
in der Mitte einen kleinen, senkrecht abstehenden Seitenzahn. pi
Mandibeln dunkelbraun. Fiihlerschaft und 1. Geisselglied dunkel-
grin, die iibrigen Glieder der Fiihlergeissel dunkelbraun. Der ganze
Korper ist smaragdgriin, ebenso die Femora und Tibien, nur das distale
Ende der Tibien und die Tarsen sind dunkelgelb. Unterseite des Abdo-
metis glanzend smaragdgriin.
Das Fliigelgedder gleicht in seiner Reduktion dem von Hedychet-
dium bezw. Hexachrydium.
Die Cavitas facialis und die Tibien sind zart weiss behaart; die
Behaarung des Korpers ist dunkel, auf der Oberseite sparlich und kurz, |
auf der Unterseite langer und dichter.
Langa i im 1) 9)
Fundort: Aethiopien, Gondaraba (Miss. Sagan-Omo, A.O.L.,
17-5-1939). |
Type in Coll. St: Zimmermann, Wien.
Spintharina invreai nov. sp.
4 Zunge die Mandibeln nicht iberragend. Genae sehr kurz, etwa
in der Breite der: Fithlergeissel, stark convergierend. Cavitas facialis
muldenformig vertieft, in ihrer Mitte eine seichte Langsfurche. Ab-
schlussleiste deutlich, in der Mitte fast gerade, an den Seiten leicht nach
unten gewinkelt. Zwei von ihr ausgehende Leistchen umfassen die vor-
dere Ocelle. - Punktierung der Cavitas sehr fein und dicht, die des Kopfes
dicht und mittelgrob. - 2. Glied der Fihlergeissel etwas langer als das 1.,
fast doppelt so lang wie das 3. |
Das Pronotum tragt eine Langsfurche, die vorne ziemlich tief einge-
schnitten und glatt, im hinteren Drittel seichter und ebenso punktiert
ist wie das iibrige Pronotum. Das Mesonotum-Mittelfeld weist eine, vom
Vorderrand bis in das hintere Drittel reichende, tiefe Langsfurche auf,
die eine Fortsetzung der Furche auf dem Pronotum bildet; die Seiten-
_ CRYSIDIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 361
rander dieser Furche sind kantig erhoht. Von vorne gesehen ist die
Oberseite des Mesonotum-Mittelfeldes halbkreisformig ausgeschnitten. -
Das Mesonotum ist mittelgrob und etwas runzelig punktiert, nur die
Furche des Mittelfeldes ist glatt und glanzend. Nahte zwischen dem
Mittelfeld und den Seitenfeldern scharf und tief. Das Scutellum ist,
ebenso wie das Postscutellum, etwas gr6ber punktiert als der Prothorax
und besitzt in der Mitte seines vorderen Drittels einen glatten Langsein-
druck. - Die Propleuren endigen in einer kleinen Spitze, die Mesopleuren
tragen an ihrer Aussenseite unten je zwei nach unten gerichtete Zahne,
ihre Unterseite endigt in eine medial von den Zahnen liegende Spitze;
die Mesopleuren weisen also je drei Zahne auf. Metathorakalzahne
kraftig, die vorderen etwas kiirzer, die hinteren langer, spitz lanzett-
formig nach riickwarts gebogen.
Das Abdomen ist ziemlich breit. Das 1. Segment zeigt in seinem
vorderen Anteil einen deutlichen Langseindruck. Die Seiten des letzten
Segmentes tragen einen vorspringenden, stumpfen, an der Spitze verrun-
deten Winkel; innerhalb dieser Winkel ist der Apikalrand in breiter
Ausdehnung hyalin und ganzrandig. - Das 1. Segment ist grob und
weitlaufig, das 2. weniger grob und dichter, das 3. noch etwas feiner
und leicht runzelig punktiert, der hyaline Endrand ist glatt. .
Mandibeln dunkelbraun. Fiihlerschaft und 1. Geisselglied metal-
lisch grùn, das 2. und 3. Geisselglied rétlichgelb, die tibrigen Glieder der
Fihlergeissel braun. Der ganze K6rper dunkelgriin, das Mesonotum-
Mittelfeld dunkler, mit violetten Reflexen. Der Apikalrand gelblich
hyalin, mit einem fast farblosen, durchsichtigen Endsaum. Femora und
Tibien metallisch grin, die distalen Enden der Tibien und die Tarsen
rotlichgelb. - Unterseite des Abdomens dunkelgriin, an den Seiten dun-
kelbraun.
Die Radialzelle der Vorderfliigel ist geschlossen.
Cavitas facialis an den Seiten dicht silberweiss behaart. Behaarung
des Kopfes, des Thorax und des 1. Abdominal-Segmentes abstehend,
ziemlich dicht und mittellang, die der letzten Abdominalsegmente langer,
dichter und weisslich. Die Tibien sind fein und dicht behaart.
Lange 6 mm.
2 Die Unterschiede gegeniiber dem ¢ sind die Folgenden: 2.
Fuhlergeisselglied relativ kiirzer, fast so lang wie das 1., nur wenig
langer als das 3. - Das 2. und 3. Glied der Fiihlergeissel sind nicht heller
sondern ebenso dunkelbraun gefarbt wie die folgenden Glieder. Der
Wink el am Li des Teac Segmentes is weniger vert
nahezu: rechteckig.
Lange 5.5 mm.
_2 8,3 ®. Fundort: Aethiopien, Gondaraba (Miss. Sagan-Ome
A.O.L, 27.5. und 30.8.39). A
/ Wypen (i.¢, 1 9) im Coll. St) Zimmermann, Wien Cos
pen in, Coll) Fi Favwrea, Genua. sai
Die neue Art gehort auf Grund des hyalinen, ganzrandigen Apia i
randes, der Winkel am Seitenrand des 3. Tergits, der nicht verlangerten -
Zunge und auf Grund ihres Habitus eindeutig in die Gattung Spin-
tharina A. Semenow (Horae Soc. Ent. Ross. 26, 1892; - S tag
Zimmermann, Ann. Nat: hist. Museum Wien 57, 1949/50). Si
ist durch die Bildung einer sehr auffallenden Langsfurche in der Mittel-
linie des Thorax, namentlich des Mesonotum-Mittelfeldes a
und unterscheidet sich schon durch dieses Merkmal allein von den an-
deren Arten der Gattung.
Isadelphus somalinus nov. spec.
Zunge die Mandibeln iberragend, etwa so lang wie die Breite der
Augen, Genae ausserordentlich kurz, Augen sehr gross. Cavitas facialis —
muldenférmig vertieft, eine Abschlussleiste fehlt. Cavitas in der Mitte
fast glatt. Der Kopf ist dicht und mittelgrob punktiert; diese Punktie-
rung reicht, allmahlich schwacher werdend, am Innenrande der Augen ~
zu beiden Seiten der Cavitas fast bis in die HOhe der Fiihlergruben. Die
Schlafen sind sehr schmal. - Das 2. Glied der Fiihlergeissel ist nur wenig —
langer als das 1., aber um etwa 1/3 langer als das 3.
Pronotum kurz, mit nach vorne konvergierenden Seiten, die vorde-
ren Seitenecken springen winkelig vor. Das Scutellum ist flach, hinten
stumpfwinkelig ausgeschnitten und fallt rechtwinkelig nach hinten ab.
Das Postscutellum tragt einen schlanken, rundlichen, schrag nach oben
abstehenden Fortsatz. - Pro- und Mesopleuren sind unbewehrt, die Me-
tathorakalzahne sind spitz dreieckig. Die Nahte zwischen dem Meso-
notum-Mittelfeld und den Seitenfeldern sind nahezu unsichtbar. Te-
gulae gross und ebenso geformt wie bei anderen Parnopinen. - Punktie-
rung des Thorax sehr dicht und etwas gréber als die des Kopfes, in der
vorderen Halfte des Mesonotum etwas feiner, am Scutellum am
grobsten.
Das Abdomen besteht aus drei Segmenten. Das 3. Seen ist das
langste, nach hinten zu einer stumpfen Spitze verlangert und tragt im
sind hyalin und ganzrandig. De Tos des 3. Segmentes ist eben-
falls hyalin und fein und unregelmassig gezahnelt. - Die Oberflache des
Abdomens ist dicht und mittelgrob punktiert, nur im Bereiche des
_ Hinterrandes der beiden ersten Segmente ist die Punktierung feiner.
Mandibeln hellbraun, gegen die Spitze zu dunkler. Fiihlerschaft
und Fiihlergeissel braun. Der ganze Korper ist einfarbig griin, nur der
. Kopfscheitel zeigt kupferige Reflexe. Die Tegulae sind hell braungelb .
und heben sich von dem griinen Korper lebhaft ab. Das distale Ende der
. Femora, die Tibien und Tarsen sind ebenfalls hell braungelb. - Unter-
seite des Abdomens schwarzbraun.
Das Fliigelgedder ist, wie das bei Parnopinen die Regel ist, stark
reduziert, die Radialader ist nur nahe ihrem Ursprunge deutlich und
verschwindet schon weit vor dem Endrand des Fliigels. - Eine Behaarung
ist an keiner Stelle des K6rpers zu sehen.
Linge 5 mm. 1 @.
Fundort: Aethiopien, Gondaraba (Miss. Sagan-Omo, A. OL
(20.30).
Type in Coll. St. Zimmermann, Wien.
Die neue Art gehort infolge ihrer relativ kurzen Zunge, die etwa
so lang wie die Breite der Augen und damit viel kiirzer als die Zunge
der Arten der Gattung Parnopes Latr. ist, ohne Zweifel in die Gattung
Isadelphus Sem. Von dieser Gattung war bisher nur eine Art, Is. schmie-
deknechti Mocs. bekannt, die Aegypten und Palastina bewohnt.
Die neue Art, von der leider nur 1 @ vorliegt, gleicht in ihrer
zarten Gestalt den 9 von Is. schmiedeknechti in hohem Masse, ebenso
in vielen Finzelheiten, so in der Form des Kopfes und der Grosse der
‘ Augen, in der Lange der Zunge, der Form des Pronotum, des Fortsatzes
am Postscutellum und des letzten Abdominalsegmentes. Sie unterscheidet
sich von ihr jedoch eindeutig durch die Farbe der Tegulae, der drei ersten
_ Pithlerglieder und der Tarsen, die bei schmiedeknechti metallisch griin
sind, sowie durch den hyalinen Seitenrand des 2. und den hyalinen und
deutlich gezahnten Apikalrand des 3. Segmentes. - Der gewichtigste
Unterschied betrifft wohl die Bildung des Scutellum, das bei somalinus
flach, hinten stumpfwinkelig ausgeschnitten ist und rechtwinkelig nach
hinten abfallt, wahrend es bei schmiedeknechti konvex ist und in
allmahlicher Wélbung zur Naht gegen das Postscutellum verlauft.
NUOVE DESCRITTE NEL PRESENT
MOLLUSCA
Hydrobiidae I SRE ORSS
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Plinachtus luteîtnervis Mancini, n. isp... 0. e... Pag. 14%
Pentatomidae
Wuyrochea immaculate Mancini, n.-sp. 0.5. 0.0... Pag 1430
> Plataspidae
È Coptosoma alienum var. expansa Mancini, n. sp. . . . . . Pag. 149
è
Coleoptera
Mordellidae
Cephaloglipa Franc., n. gen. (typus: paumomuensis Franc.) . . Pag. 350.
Cephaloglipa paumomuensis Franc., n. sp. . - . ..°. >» 351
Glipidiomorpha Franc., n. gen. (typus: leucozona Franc.) . . » 347
Glipidiomorpha Astrolabii, n. sp. PA aah Oma E O le SVI I » 349
Glipidiomorpha leucozona Franc.,n.sp. . . . - - «+ - » 347
. Neoglipa subgen. Macroglipa Franc. nov. (typus: D’Urvillei
SET ISIS} Av FA PENS ce RARA I e AO SE Areas tite” ibid heal Rare Cash Gi. ea
Neoglipa (Macroglipa) iridescens Franc., n. sp. . . . . . 2399
Neoglipa (Macroglipa) Novaeguineae Frane., n. sp. . . . . N;
Neoglipa (sdstr.)xoxygonia:Eranc osp) ent che a > doe
Neoglipa subgen. Stenoglipa Franc. nov. (typus: malaccana Pic) >» 344
. Neoglipa (Stenoglipa) griseopubens Franc., n. sp. . . . . » 345
Ophthalmoglipa australis Franc., n. sp. . . . . EE » 354
366
Hymenoptera
Chalcidoidea
Brachymeria kassalensis var. scutellaris Masi, n. var.
Eurytomarius Masi nom. emend. (= Eurytomaria Masi 1943)
Chrysididae
Isadelphus somalinus Zimm., n. sp.
Spintharina invreai Zimm., n. sp.
Tetrachrydium Zimm., n. gen. (typus: zavattarii ‘Zimm.)
Tetrachrydium zavattarii Zimm., n. sp.
Pag.
Pag.
178
191
362
360
358
359
cci G. - Elementi per una malacofauna dell’ Abissinia e della
51218) EAT ENR NETIC AAT Yee coh ie pat dg ade na ahs Ce
ANCISCOLO M. - Le Neoglipae generi vicini della Nuova Guinea vit Re,
ma. (@oleoptera: Heterormera) (15-Vil-vo5 2) a a » 325-357
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oR rogynidae) (13-VII-1951) ; DIRE È Soe È È 150-172
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_ REGISTRATO AL TRIBUNALE DI GENOVA AL N. 74 IN DATA 17 LUGLIO 1949
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_ STAMPA PERIODICA ANNUALE
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