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HtSTOBlQUE
DU DÉPARTEMENT DE
RECUEIL
DE DOCUMENTS AUTHEr
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USTiTISIIODEOmRTEHHTALI
AVXERRE
PERRIQUET ET RODILLÉ, lafPRIMBU RS- LIERAI RES , -éùlTEURS
CHBl Tout LU tlBUIRBI DC K^TiUTBIlIRT
1887
J^sn
LMfintiatre û/t VYùwm pour 1856 contenait outre les renseignements
administratifs les travaux suivants :
1* ^rim hit'orique mr la eonitruetion de rouki impériales du départe-
ment de l*ït>nne, par M. Det;
T Dictionnaire géographique des communes, hameaux, fermes, châ-
teaux, maisons isolées, établissements industriels, etc., 6t&« du dépar-
mentderionne;
3* Supplément et modifications à la liste des députés élus dans le dé-
partement deTYonne, de 1789 à 18â/U par M. Le Maistre;
4* Sommaire des travaux du Conseil général de l*Yonne ;
5* Des différents droits et coutumes auxquels était antérieurement
soumis le département de l'Yonne, par M. le vicomte Tryon de Mon-
talembert ;
<* Du budget départemental (suite et fin), par M. Flandin ;
7* Auxerre, il y a cent ans, par M. Ghalle ;
80 De deux médailles historiques du xn* siècle , par M. Edmond
Ghalle;
90 Le département à TExposition universelle; industrie, par
IL fiouiUé ;
10* — — Beaux arts , par Ed. Ghalle ;
ll«GuidepittoresquedansledépartementderYonne, par MM. V. Petit
et G. Gotteau ;
t2« De quelques monnaies antiques d*or et d'argent, par M. Ed.
Ghalle.
PLANCHES.
Ancienne Tour de THorloge d*Auxerre , dessin et lithographie de
M. y. Petit
Eglise Saint-Pierre de Tonnerre, par le même.
Tracé de la voie romaine de Sens à Alise.
Médailles historiques du XVI* siècle.
Monnaies antiques d*or et d'argent trouvées dans le département dé
TYonna 2 pL
TABLE PAR ORDRE DE MATIERES.
Gomîtë gënëral de l'Annuaire 1
Commission permanente «^.
Correspondants i^*
, PREMIÈRE PARTIE. — câlbr diur.
Ères et supputations chronologiques 3
th.
Gomput ecclësiastique
Quatre temps '^.
F êtes mobiles ià.
Commencement des quatre saisons ^ 4
Eclipses. i6
Position géographique ih.
Calendrier civil 5
Cours de la lune ih.
Foires de TYonne i^.
Agenda municipal 17
DEUXIÈME PARTIE
CHAP. l^'. Documents généraux.
44
45
46
47
6.
Puissances 99
Liste des souverains et des princes ib»
Rëpubliqnes SI
Villes libres 32
Ambassadeurs et ministres français
résidant près les puissances ëtran«
gères té.
Maison civ. de l'Empereur des Français 33
Maison militaire 34
Cent Gardes ib.
Maison de Tlmpëratrice ib.
Conseils des Ministres 35
Sënat i^.
Corps l^islatif 36
Conseil d'Etat 37
Haute-Cour de justice 38
Cour de cassation 39
Cour des comptes i6.
Cour impërialede Paris 40
Division de la France en départements 41
Cours impériales des d^artements
Archevêques et Evèques français
Arrondissements forestiers
Ecole impériale polytechnique
— spéciale militaire de Saint-Cyr
Prytanee militaire de La Flèche ib.
Ecole impériale des mines ib,
Ecoled'application du corps d*ëtat-maj. ib,
— d'artillerie et du génie (Metz) ih,
— — du génie maritime i6.
— de cavalerie (à Saamur) i6.
— navale (à Brest) ih,
— forestière (à Nancy) ih,
— imp. des chartes tb.
— des arts et métiers 48
Ecole imp. et spéc. de langues orien-
tales vivantes 48
— vétérinaires i^.
— d'agriculture ih.
Maréchaux de France i^.
Généraux de division et leur position ib,
— de brigade 50
Corps d'état major 54
Intendants militaires et.S-intendants 56
Garde impériale 57
Gendarmerie impériale 58
Infanterie
Cavalerie
Artillerie
Génie
Troupes de l'administration
Algérie
Marine
Colonies françaises
Indications diverses
^^ouTelle8 circonscriptions académiq.
CHAP. 2. Département de H Yonne,
SKCTIOH !'•. ADMIMISTfiÀTION CITILB.
Préfecture de l'Yonne
Conseil de Préfecture
Cabinet de M. le préfet
Oriçanisation des Bureaux
Sous*Préfectures
Indication des communes composant
chaque canton
Liste des membres composant le
Conseil général de l'Yonne
Liste des membres des Conseils d'ar-
rondissement par canton
Jury médical
Médecins des enfants trouvés
Conseils d'hygiène.-^ Vaccine
Tableau, par ordre alphabétique, des
48 s communes du département
de l'Yonne avec le chiffre de la su-
perficie, celui du revenu foncier,
et les distances judiciaires, le nom
du canton et au bureau de poste
auxquels chaque commune appar-
tient
Tableau des communes par arron-
dissement et par ordre alphabéti-
que, population, noms des maires, )
adjoints, curés, desservants et ins- '
tituteurs du département
Administrations municipales des prin-
cipales villes du département
Personnel de la Mairie d'Auxerre
Police administrât., municipale et ju-
diciaire
Conseils municipaux d'Avallon, Joi-
gny. Sens, Tonnerre et Villeneuve
Architectes départementaux
Commission des constructions com-
munales
Hospices — Comités gratuits de con-
sultation
Asile départemental des aliénés
Hospices communaux
Service des enfants trouvés et aban-
donnés
Pénitencier départemental
Gomm. de surveillance des prisons
59
61
62
70
7!
ih,
65
66
67
68
70
ib.
ib,
ib,
T4
75
77
78
79
ib,
ih.
80
90
400
ih,
ih,
ib-
103
iù,
ib,
ib,
103
104
ib.
ib.
SKGTIOIf II. ADMIIIISTRATIOK KGCLÉSXASTIOUX
Diocèse de Sens ]05
Chapitre diocésain ih.
Maison des prêtres auxiliaires f 6.
SKCTIOR m. A.DIIIllISTfiÂTIOn Dl LA JUSTICX
Cour d'Assises 106
Tribunaux de premi^fe îAfetanee
Tribunaux de commerce
Justices de paix
Notaires
Gommissaires-priseurs
Huissiers
Bureaux d'assistance judiciaire
SiCTfOK IV. inStaUCtXOflPDBLIQOX*
Académie de Diion
Inspection de l' lonne
Conseil départemental
Inspecteurs de l'Instruction primaire
Commission d'examen pour l'instruc-
tion secondaire
Commission d'examen pour l'instruc-
tion primaire
Etablissements d'instruction. -^ Ar-
rondissement d'Àuxerre
— d'Avallo»
— de Joigny
— > de Sens
— de Tonnerre
1061 Bibliothèques pabliones
)0S
409
112
119
«é.
111
115
ib
ib.
ib.
ib,
ih.
116
117
118
119
ib.
144
Inspection dei motiumenb hiftoriqnes 144
145
et
SBCtIOX V. ADHIlflSTlUTTOIir
!'• division militaire
Garnisons
Gttes d'étapes
Grendarmerie
Commissaires de police cantonale
HILITA.XBt.
ISO
ih.
121
ib.
122
sxcTiOR VI. ADHiRisf AatiON Miiaiiciiat.
Recette générale 123
Dépenses du Trésor ib
Direction des contributions directes t6.
Vérificateurs des poids et mesures ib.
Percepteurs et communes de leurs per-
ceptions. 124
Direction générale des douanes et
contributions indirectes 129
Direction départementale idem ib
Inspections et sous inspections ib.
Administration de l'enregistrement
et des domaines 131
Eaux et forêts 132
Administration des Postes ih.
Arrivées et départs des courr.àAuxerrel34
ib.
Maîtres de poste
SBCTIÛV VII. PONTS ET CHAUSSÉXS.
Service ordinaire
Routes impériales
— départemen laies
Bureaux ae l'ingénieur en chef
Service des ingénieurs ordinaires
Chemin de fer de Paris à Lyon
Embranch. de La Roche à Auxerre
Administr. des lienes télégraphiuues
Service du canal du Nivernais et de la
rÎTÎére d'Yonne
Canal de Bourgogne
Service des chem. vicin. — Personnel 139
Chemins de grande communication ib.
— i de moyenne communication 1 41
Abattoir 151
sbctlok viu. ^tablissbhbvts divbbs
d'utilité publique.
135
ib.
ib.
ib.
ib,
137
t6.
143
138
139
Monuments classés
Société des sciences historiques
naturelles de l'Yonne
Société centrale d'agriculture
Cours gratuit de dessin
Jardin des plantes départemental
Société archéologique de Sens
Chambres consultatives d'agriculture ib.
Sociétés d'agriculture et comices agri-
coles
Haras
Commissions hippiques
Ferme -école de l'Orme du Pont
Chambre consultative des arts et
manufactures k Seos.
Caisse d'épargne d'Auxerre
Caisses d'épargnes des arrondissem.
Etablissements cliaritables de la vil-
le d'Auxerre
Bureau de bienfaisance
Association pour l'extinction de la
mendicité
Atelier de charité
Salles <f asiles
Crèche de Saint-Etienne
Dépôt de mendicité
Société de prévoyance
{Sociétés de secours mutuels
Orphelinat départemental
Association déjeunes économes
Théâtres
Sociétés musicales
TROISIÈME PARTIE.
Sciences et Arts.
Liste des membres du Conseil Grénéral
de l'Yonne, par M. Li Maistbi. 3
Lapuésie auxerroise au XVI« siècle.
Le discours joyeux et monologue du
Bon Vigneron, par M. C. Moiset.
Odoranne de Sens, écrivain et artiste
au commencement du XI* siècle, par
M. Cballk.
Sommaire des travaux du Conseil Gé-
néral. 118
Notes pour servir à l'histoire des com-
munes du canton de Cf uzy. Mélise^
et Chamelard, par M. Lâhbsbt. 1S3
Tableau des exclusions de la liste élec*
torale, par M. A. Bbroit. 158
Guide pittoresque dans le département
de l'Yonne (la vallée d'Aillant), par
MM. Gotteau et Petit. 166
Notice historiaue sur les Cbatelleniee
de La Ferté-Loupièreetleursannexea
jpar Félicien THiiaRx. a08
Gréographic féodale de la baronnte de
Ferreuse, par M. Dit. S35
Mélanget.
Faits généraux 272
Faits du département 274
Voitures publiques et messagers 238*279
145
145
146
ib.
ib.
147
ib.
148
ih.
149
ib,
ib.
ib.
ib.
ib.
150
ib.
ih.
151
ib,
152
té.
ib.
ih.
ib.
63
84
^nnmiu
STATISTIQUE
DU DÉPARTEMENT DE L'YONNE.
Comité général de VAnnuaire.
H. le Préfet, Président; — MH. le marquis AnJORBAiVT, Arradlt,
BADIIf*D'HDRTfiBI8E , BaUDOIN « BERTRAND, BÉTHBET DE Là BrOSSE,
BouRGoiN-DuGAS, le comte de Bressieux, Carlibr, le iiaroD Chaillod
DBS Babres, Challe, le marquis de Chastblldx, le baron de Gha-
teaubodrg, Chbrbst, Dejust-Deserin, Aiidoche Fbbyre, Flandir,
Foacier, François-Chasun , Frémy, Gcérin de Vaux, Lacam, Lallier,
Larabit, LeComte, Martenot aine, le baron MARnif eau des Cheshez,
MoisET, DU Patrat, Précy, Protat. Rare, Rétif, Salmom» Soion-
ifEAU, le marquis de Tarlat et Vuitrt.
Cotnmismn permanente.
M. le Préfet, Président; MM. Arrault, Badin d'Hurtebise,
le baron Ghaillou des Barrf.s, Ciialle et Quantin.
Ccrreepondanti.
MM. Arrault, membre du Conseil Généra! de ITonne.
Comte De Bastard [Léon), à Malig^ny.
Belgrand, ingénieur, à Paris.
B<>> Chailloudês Barres, membre du Conseil Général de l'Yonne.
Challe^ membre du Conseil Général de l'Yonne.
Déy^ Inspecteur de l'Enregistrement et des Domaines, à Auxerre,
Duché, docteur-médecin à Ouanne.
Cotteau^ juge au Tribunal civil de Coulommiers.
Duranton^ journaliste, à Troyes.
2
2
MM. FUmàin , conseiller à la Cour impériale de Paris et membre du
CoDseil Général de l'Yonne.
Françou-ChiuUn^ membre da Conseil général de l'Yonne.
Guérard^ publiciste honoraire da Ministère des Affaires étrangères.
Hottoty ancien sous-préfet d'Avallon.
Léchai^ chef de bureau à la Préfecture.
Leelerc, juge de paix i Auxerre.
Leelere de Fourolles^ juge au Tribunal civil de Reims.
Le Maiêtre^ percepteur à Tonnerre.
Bon Mariineau deê ChesneZt maire de la ville d'Auxerre.
Petit (Victor), dessinateur à Paris.
Pinard^ conseiller A la Cour impériale de Paris.
Quantin^ archiviste du département.
jRootn, professeur à Auxerre.
jRojea, propriétaire à Tonnerre.
Savatier-Laroehe^ propriétaire à Auxerre.
Totmellier^ président du Tribunal de première instance d' Auxerre.
Vicomte de Tryon-Montalembert , propriétaire au château de la
Yieille-Ferté.
VerroUot-d^Ambly^ propriétaire à Migennes.
ViUieri, receveur de l'Hospice d 'Auxerre.
PREMIÈRE PARTIE.
CALENDRIER
ÈRES ET SUPPUTATIONS CHRONOLOGIQUES
POUR l'année 1857.
Année 6570 de la période Julienne.
3610 de la fondation de Rome, selon Yarron.
2604 depuis l'ère de Nabonassar, fixée au mercredi 26 février de
l'an 3967 de la période Julienne, ou 747 ans avant J.-C.
selon les chronologistes, et 746 suivant les astronomes.
3633 des Olympiades, ou la 1® année de la 659^ Olympiade,
commence en juillet 1856 , en fixant l'ère des Olym-
piades 775 1/2 ans avant J.-C. ou vers le !«' juillet de
l'an 3938 de la période Julienne.
1273 de.l'hégyre ou ère des Turcs, commence le l«r septembre
1856, et finit le 21 août 1857, selon l'usage de Cons-
tantinople, d'après XArt de vérifier les dates.
Comput ecclésiastique.
Nombre d'or en 1857. . .
Epacte
Cycle solaire
Indîction romaine
Lettre dominicale
15
IV
18
15
D.
Quatre-Temps.
Mars . . . . 4, 6 et 7.
Juin . . . . 3, 5 et 6.
Septembre . . 16, 18 et 19.
Décembre. . . 16, 1 8 et 19.
Fêtes mobiles.
Septuagésime, 8 février.
Les Cendres, 25 février.
Pâques, 12 avril.
Les Rogations, i3, 19 et 20 mai.
Ascension, 21 mai.
Pentecôte, 31 mai.
La Trinité, 7 juin.
La Fête-Dieu, H juin.
Premier Dimanche de TA vent,
29 novembre.
COMMENCEMENT DES QUATRE SAISONS.
Printemps. . le 30 mars à
Eté le 21 juin à
Automne . • le 23 septem. à
HiYER. ... le 21 décem. à
5 ^58°^ du soir.
3$ du soir.
2 43 du matin.
8 26 du soir.
Temps moyen
de Paris.
ECLIPSES.
Il y aura, cette année, deux éclipses de Soleil :
28 mars, éclipse totale de soleil, à 7 heures 89 minutes du soir,
invisible à Paris.
18 septembre, écKpse annulaire de soleil, à 2 heures 47 minutes du
matin, invisible à Paris.
POSITION GÉOGRAPHIQUE.
Le département de l'Yonne est situé entre 0» 30' et i* 56' de longitude est
et entre 47» 19' et 48» 22' de latitude nord.
POSmON EXACTE DBS CINQ VILLES PRINCIPALES DE l'tONNE.
NOMS.
Auxerre (cathédrale)
Avallon
Joigny (St-Jean). .
Sens (cathédrale). .
Tonnerre . . • .
!• 14' 10" E.
!• 34' 17" id.
1* 3' A3"
0» 56' 49"
!• 38' 6'
LATITUDE
septentrionale.
47* 47' 54"
47' 29' 12"
47* 59' 0'
48* 11' 54"
47* 51' 23"
HACTKCE
au dessus du niveau
de la mer.
122
263
117
76
179
Population totale du département de l'Yonne d'après le dernier
recensement quinquennal de 1856 : 368,878 habitants.
Ce mois lire son nom du mot latin /aniia, Porte, parce qu'il com-
mence Tannée; ou de Janus, dieu auquel les Romains Tavaienl
consacré.
B
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1^
FOIRES
du Département.
f os grands marrhës d'Auierre dn
premier lundi de chaque mois
sont indiqués dans eelle col.
jeudi
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sam.
DlM.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
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Dm.
lundi
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jeudi
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sam.
DlM.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
sam.
Duf.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
sam.
1
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24
2»
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27
28
29
30
31
CireoncUion,
s Macaire, ab.
ste Geneviève
s Tite, pontife.
s.Honobert, p
Epiphanie,
s Valentin, év.
s Lucien, m.
s Adrien, ab.
s. Fnibert, p.
s Hygin, m.
ste Prisque, v.
s. Léonce, p.
s Hilaire, p.
s Paul, 1*' er.
s Marcel, p.
s Antoine, ab.
S.nom de Jésus
s Canut, m.
s Sébastien, m.
ste Agnès, v.
s Vincent, m.
Fiançaill. s*V.
s Tbimotbée, p
Gonv. de s. P.
ste Paule
sJean-Gb., p.
s Raymond
s F. de Sales, p
ste Martine, v.
s Pierre N.
lii
56
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66
66
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22
23
24
25
26
40 27
4128
43 29
45
46
48
49
51
53
54
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2
3
4
5
6
h
11
11 = 18
Il 33
11 51
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1 12
2 1
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3
4
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OUI
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3 2
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10 2 17
11 37
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3 = 48
5 13
6 32
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8 29
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9 28
9 47
10 3
10 17
10 28
10 41
10 54
11 10
11 30
11 58
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1
2
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5
28
34
51
15
6 39
8 3
9 26
10 48
» >)
■. Joigoy
5. Tonnerre, Toucy
4. Saint-FIorenlin
5. Auxerre
6. L*Islc, Sainl-Brii
7. Quarté-Ies-Tombet
iS. Honlrëitl
i5. Neallly
17. Aillant, Chéroy, Coul.-s-T.
Noyers
ti. Appolgoy, BMneau, GuiUon
tt. Cliampi|;nelles, Cool.-la-Vin*
Oannemoine, Maligny
tS. Champlost, Vilien.-s.-Yonn.
•5. Brlenon, Charny, Migé, Son-
gères, Véielay
■6. Cussy-lrs-Forges, Auxerre
17. Gravant
«9. Aocy-le-FraBc,
?o. Sl-Sauveur, Vermenlon
-P. Ç. le 3, à h. 25 m. du soir.
P. /.. le 10, à 9 h. 17 m. du malin.
D. Q. le 18, à 4 h. 59 du matin.
N. Zr. Ie25, à 11 h. 35 m. du s.
FEVRIER-
Ce mois tire son nom de Februare, qui signifie faire des expiations,
parce que les Romains consacraient à des cérémonies expiatoires les
premiers jours de ce mois.
il
Dut.
mard
merc
jeudi
vend
Dm.
merc
jeudi
DlM.
lundi
mard
sam.
Dm
mard
merc
jeudi
s Ignace, p ta.
7 32
4 86
7
lOHlB
0311
Pdrification.
7 31
4 58
8
10 = 39
1^38
aPolycarpc, p.
7 30
4 89
9
11 11
3
aie Jeanne deV.
7 28
a 1
IC
11 83
4 22
sle Agathe, v.
7 27
6 3
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8 30
sAndréCorsini
7 28
5 4
1^86
24
a Romuald.ab.
7 24
8 6
3 12
7 3
7 22
B 8
4 31
7 30
ste Appoline, v
7 20
S 9
S 40
? 80
ste Scholaatiq.
7 19
8 11
6 88
8 S
s SéverJD, ab.
717
8 13
8 9
8 18
s Julien, m.
7 16
8 14
9 18
8 31
ateCatber.deR.
7 nia 16
10 26
8 49
a Valenlin, pr.
712
SIS
20
11 38
9
Sixagitime.
7 JO
H 19
21
9 18
a Onéaime, p.
7 9
8 21
22
0144
9 33
s Tbéodule, m.
7 7
3ï2
23
1^86
9 87
.Siméoo,p.ii,.
7 8
8 24
24
3 6
10 S»
s Conrad, aolil
7 3
S 26
28
4 11
11 13
5 Encber, p.
7 1
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26
8 7
o^ia
s Goudebert, p
09
8 29
27
8 82
1 = 21
Q^ing^agé.im..
S S8 S 31
2S
26
2 4«
a Pierre Dam.
6 96 S 32! 29
SI
4 12
a Matbias, ap.
6 S4 S 34 30
7 12
S 38
Let Cendrei.
6 82 S 38
1
7 30
7 2
S Victor
6 80 8 37
2
7 48
8 28
aie BonoTioe
48 8 39
3
8 1
9 83
sleATeline.ab
6 40
5 40
4
8 20
11 19
. S,i,N,la,. N«.i-S.iit.aT.
NI- Julien -dH-SlDll
P. Q. te I, à 8 h. 99 m. du soir.
P. L. le 9, à 9 h. « m. du iqalin.
D. Q. le 17, i S b. 19 m. du mai.
y. L. le 84, à h. 7^m. dti soir.
MARS.
Ce mois, le premier de l'année romaine » était consacré à Mars, dieu de
la guerre et père de Romulus.
Jours 1
delà semaine!
1
s
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s
1
VÊTKS.
Lever 1
du soleil. 1
Coucher 1
dusoleU. 1
1
«
•a
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de la lune.
Coucher
de la lune.
FOIRES
du DépManient
■
h m
h m
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h ui
Dm.
1
Quadraghime.
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5 42
5
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1. SftiBpuitf,Joiu.1«-yiIl«, Sot-
lundi
2
B Simplice, p.
6 42
5 43
6
lllll
Os 48
ginei, St-Mardn-d'O., Véroo
a Anxerr0,St-FloNntiii, Noyen,
mard
3
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6 40
5 45
7
9 50
2 11
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m ou
merc
4
Quatrê-Temps.
6 38
5 47
8
10 42
3 23
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jeudi
5
s Théophile, p.
s Fridoiin, ab.
6 36
548
9
11 46
4 23
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6
634
5 50
10
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5 5
5. ChaliUs
sam.
7
s Thomas, d.
6 32
5 51
11
2^15
5 35
7. Toocy
Dm.
S
Reminiteere,
6 30
5 53
12
3 31
5 57
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lundi
9
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5 54
13
4 44
6 15
mard
10
Les 40 Martyrs
6 26
5 56
14
5 54
6 39
10. 8t-GcnittinHl.-Ch.
merc
11
s Vigile, p.
624
5 57
15
7 4
6 42
jeudi
12
8 Grégoire, p.
6 22
5 59
16
8 13
6 54
vend
13
s Léandre, p.
6 20
6 1
17
9 21
7 7
sam.
14
s Lubin, p.
618
6 2
18
10 30
7 20
14. yéMOàj
Dm.
15
OculL
6 15
6 4
19
11 41
7 57
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lundi
16
s Abraham, er
613
6 5
20
M »
7 59
16. Peireax
mard
17
s Patrice
6 11
6 7
21
0351
8 27
17. Cravan, RaTièreff
merc
18
s Gabriel, arc.
6 9
6 8
22
l|57
9 6
jeudi
19
s Jo8eph,lfi»C.
6 7
6 10
23
2 57
9 56
19. LaloMeqi Llgoy St-Sauvmr.
vend
20
s Vnlfram
6 5
6 11
24
3 46
11 1
ao. Cérialera
sam.
21
s Benoit, ab.
6 3
6 13
25
4 23
0sl7
ai. Montréal
Dm.
22
LaUare.
6 1
6 14
26
4 50
1^38
lundi
23
s Victorien
5 59
6 16
27
5 13
3 3
aS. L*UIe«S(-BIaarice-atix-rk.-!I
mard
24
s Alexandre
5 56
6 17
28
5 32
4 30
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merc
25
Annonciation
5 54
6 19
29
5 49
5 57
• •
aS. Leugnj
jeudi
26
s Ludger, p.
5 52
6 20
1
6 4
7 24
a 6. Chaumont
vend
27
1 Romule, ab.
5 50
6 22
2
6 22
8 54
sam.
28
B Sixte III, p. <
Il 48 1
S 23
3
6 44
10 25
a8. Ancy-le-Franc
Dm.
29
Passion.
S 46 1
S 25
4
7 11
il 53
ag. Châtel-Cenaoir
lundi
301
1 Amédée . 1
S44(
5 26
5 7 47
» 9
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mard
311
1 Guy, abbé 5 42 1(
B28
6 8 34
1?12
*
p. Q, le 3, à 5 h. 40 m. du matip
P. £- le 10, à 4 h. 26 m. du soir.
D. Ç. le 1 8, à 9 h. 1 5 m. du soir.
N. L. le 25, à 10 h. 38 m. do aoir*
a
AVRIL.
Ce mois , que les Romains avaient consacré à Vénus, tire son nom
du nom grec de cette déesse Aphron, ou bien de Aperire^ ouvrir,
parce que le printemps ouvre le sein de la terre.
Jours
delà semaiae
«s
o
a
n
fi.
FÊTES.
Lever l
du soleil. 1
Coucher 1
du soleil. 1
•
O
a
•a
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Lever
de la lune.
Coucher
de la lune.
FOIRES
du Département.
h n\
1
h m
h m
h m
merc
1
8 Hugues, p. 5 40
6 29
7.
9337
2317
jeudi
2
8 François de P
5^8
6 31
8
10r49
33 7
a. Avallon, Chenj, Toi^nerr*
vend
3
Gomp.'deN.-D.
5 36
6 32
9
6
3 40
sam.
4
s Isidore
5 33
6 34
10
1521
4 4
4. Tottcy, VUlen.-l'Archcv.
Dm.
5
Ràmbàdx.
5 31
6 35
11
2 34
4 22
lundi
6
s Prudence
5 29
6 36 12
3 45
4 37
6. Auzerre^ChampignelIes. Migé
mard
7
s Hégé^lppe
5 27
6 38 13
4 53
4 50
7. Ncuvy, VermentOD
merc
8
s Edèse, m
«^25
6 39
14
6 1
5 2
jeudi
9
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5 23
6 41
15
7 9
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9. Si-Léger, Aillant
vend
10
Vendredi- Saint'
5-^1
6 42
16
8 19
5 27
10. Noyers, Villea-s-Y.«BricDOQ
sam.
11
8 Léon, p. d.
5 19
644
17
9 29
5 43
11- CharoY
Dm.
12
Pâques.
5 17
6 45
18
10 40
6 3
lundi
13
s Herménégild
5 15
6 47
19
U 48
6 28 tS. GhevUloD,Villen4a-Giiiard
mard
14
s Tiburce, m.
5 13
6 48
20
» n
7 2
Joi^ity, Arlhonnay
14. Sainl-Fargeaa
t5. Lainsecq, Grandchampc
merc
15
s Paterne, p.
5 11
6 50
21
0i49
7 48
jeudi
16
s Thuribe, p.
5 9
6 51
22
1 = 40
8 47
t6. Téselay
vend
17
s Anicet, p.
5 7
6 53
23
2 21
9 57
sam.
18
8 ApoUone, m.
5 5
6 54
24
2 51
llj*
Dm.
19
Qdàsimodo
5 3
6 56
25
3 16
0|37
lundi
20
8 Marien, pr.
5 1
6 57
26
3 35
2
90. Seîgnelay, Prunoy
mard
21
8 Anselme
5
6 59
27
3 51
3 23
ti. St-Cyr-Ies-ColoDS
merc
22
s Léon, p.
4 58
7
28
4 7
4 48
•a. CuBsy-lea-Forge»
jeudi
23
s Georges
4 56
7 2
29
4 23
6 18
•3. L'IsIe, Test-MiIon[Seincnlr]
vend
24
s Fidèle, de S.
4 54
7 3
i
4 44
7 50
94. Quarré-Ics-Tombea
sam.
25
s Marc, évang.
4 52
7 5
2
5 6
9 21
95. Coulanges-8-Youne, Guillon
DlM.
26
s Gle(, p. m.
4 50
7 6
3
5 38
10 49
96. Chaslelluz, Sépaux
lundi
27
8 Soter, p. m.
4 49
7 7
4
6 22
M »
97. Seigoelay
mard
28
8 Vital, m.
4 47
7 9
5
7 22
03 4
aS. cerisiers, Vinneuf
merc
29
s Pierre, m.
4 45
7 10
6
8 34
Is
99. Sl-FIorenlin. Villefranche
jeudi
30
sic Gatber. de Sif nne
4 43
7 12
7
9 51
1 40
Se. Yermeoton, Veniiy, Sena
(foire franche).
P. Q, le 1, à 1 h. 45 m. du soir.
P' L, le 9, à 9 h. 38 ni. du matin.
D. Q, le 17, à h. 10 m. du soir.
A^ Z,. le 24, à 7 h 25 m. du mat.
MAI.
Ge mois tke son non) de la déesse ilfata, attribut de Jupiter, ou
plutôt de Majorée, nom que les Romains donnaient aux Anciens,
vieillards ou sénateurs.
1
Sg.
•
1
9
e
FÊTES.
Lever 1
du soleil. 1
Coucher 1
du soleil. 1
•
a
.2
m
9
e
Lever
de la lune
Coucher
de la lune.
FOIRES
du Département.
vend
1
ss PbiUp. Jacq
h m
4 42
h ni
7 13
8
h III
113 9
2.5 9
1. Chablis, Croiy. le Defiàod
[Sainls] Neuvy, Thorlgny
im.
2
s Amatre, p.
4 40
7 15
9
0-24
2:.30
1. Avsllon, loucy
^m.
3
Iny. ste Croix.
4 38
7 16
10
1-35
2 44
5. Ancy.Franc, Perreiue
lundi
4
ste Monique
4 37
7 18
11
2 44
2 57
4. knxirre, Champlocl
mard
ft
s Pie V, pape
4 35
7 19 12
3 52
3 10
. 5. Montréal, Chéroy
merc
6
s Jean d. P. L.
4 33
7 20 13
5
3 23
6. Bléneau . Brienon , Xeuilly,
jeudi
7
s Slanislas, p.
4 32
7 22
14
6 9
3 36
Courson
7. HVoycrs
vend
8
App. s Michel
sGrég. deNaz.
4 30
7 23
15
7 18
3 51
8. Djonemoiiie
sam.
9
4 29
7 25
16
8 29
4 9
9. Chûlel-Gvnxnr. La Fcrté-L.
Doi.
lundi
10
11
s Antonio, p.
s Athanase, p.
4 27
4 26
7 26
7 27
17
18
9 39
10 43
4 32
5 4
S-Sauvfur, TuiiUy,
10- Appoigny
mard
12
s Pancrasse, m
4 24
7 29
19
11 37
5 46
merc
13
s flellade, p.
4 23
7 30
20
» »
6 41
i5. Ton net rc
jeudi
14
sBoniface, m.
4 22
7 31
21
= 20
7 46
Tend
m
ste Denise, m.
4 20
7 33
22
0Î53
9
i5. Vëulay
sam.
16
sPellerin, p.
4 19
7 34
23
1 19
10 19
16. Perreua
DlM.
17
s Pascal
4 18
7 35
24
1 39
11 39
17. Scignday
Inndi
18
Rogaiiùns.
4 16
7 37
25
1 56
0é59
18 Egrisclles
mard
19
s Pierre G., p.
4 15
7 38
26
2 12
2^20
mère
28
s Bernardin
4 14
7 39
27
2 27
3 44
jendr
21
Ascension
4 13
7 40
28
2 44
5 12
•1. Grandchamp
▼end
22
s Romain, sol.
4 12
7 42
29
3 5
6 45
sAm.
23
s Micbel, p.
4 11
7 43
30
3 34
8 17
t5. Arthonnay
Dm.
24
N. D. auxiliat.
4 10
744
1
4 12
9 41
lundi
25
8 Grégoire VII
4 9
7 45
2
5 2
10 46
a5. 1 ainsecq, AuKerre, Svrsincs
mard
26
s Philippe de N.
4 8
7 46
3
6 11
11 35
merc
27
steMarie-M.P.
4 7
7 47
4
7 30
» »
jeudi
28
s Prix, m.
4 6
7 48
' 5
8 51
03 9
vend
29
s Masimin, er.
4 5
7 50
6
10 9
0-33
ag. Vermenlon
sam.
30
s Félix, p.
4 4
7 5î
7
11 22
0"50
Dm.
SI
Pentecôte.
4 4
7 52
8
0'34
1 4
P. Q.lei,siO 11. 27 m (fil matin.
P. L, 1g 9, à 3 h. 20 ni. <ln matin.
D. Q. le 16, A 11 h 19 m. du soir.
N, L. le 23, i 2 11. 57 m. du soir.
P. Q, \o 30, à 1 h. 22 m. dfi soir
10
Son nom vient ou de Junon que les Romains honoraient le premier do
chaque mois, ou de Juniores , les Jeunes Gens, ou chevaliers romains,
à qui ce mois était dédié, comme le précédent aux sénateurs.
9
a
"3
.9
o
a
:
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8 Nicomède
s Marcellin, n
Quatre^Tempi
s François C.
s Boniface, p.
s Norbert, p.
Trinité
s Médart, p.
s Félicien, m.
ste Marguerite
FÈTE-DiBU.
s Jean Facond
s Antoine deP
s Basile-le*Gr.
s Modeste, m.
s Censure, p.
s Agrice, p.
s Marc, m.
ste Julienne
s Silvère, m.
Sacré-Cœur J.
s Paulin, p.
ste Christine
Nativ. s J.-Bap
s Guillaume
S8 Jean et Paul
s Ladislas, roi
s Léon, pape
8 Pierre
8 Paul, comm.
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1. Aaxerre. PontJgny.ChaiUey»
Liste, ChampigodletiSaiot-
Fargeaa
t. SaÎDpoits, ChasteUux, Vearj
St-Julien-du-S., Ratiètes
4» Malicorne
8. Toacj, TragDj
8 Bu««y-en-Othe, Noyen, Soo-
gèrca, Quarré-1-T.
9. Coargenay
1 1 . CouIanee-b-Vi ncute, Li gn y ,
Rlontreal, Prunoy
i5. Thury, Véaelay
ifi. Appoigny, Ferreux
19 Leugny
to. Dismont
SI. St-Gjr-les-Golons
tt- Sainl-Florenttn. St-Sauveur
tS. àvallon, La Celle-Saint-Cyr
Gravant
94. Brienon» Sent
t5. Juai-U-Ville,Saint-Marlin-
d'Ordon, Tonnerre. We-rArc.
•6. Cussy-Ies-Forges
«7. L'Isle, Gharpy
•8. Courson, Chéroy
•9. Chevannes. Etais, Toucy
So. ADcy le-Franc, Guillon, Sl-
Brû
P. L. le 7, à 5 h. 32 m. du soir.
D. Q. le 15, à 7 h. 19 m. du mat.
iV.£. UîJjàlO.h. 15 m. duc.
P. Q. lé Sd, à 4 b. 29 m. du m.
11
JUILLET.
Ce mois, aatrefois appelé QuintUis par les Romains, prit le nom
de Jul(« César, à qui il fut consacré , parce qu'il était né dans te
mois.
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ste Reine
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s Martial, p.
s Ulric, p.
Précieux sang
ste Angèle, t.
ste Pulchérie
sle Elisabeth
9 Héracle, p.
ste RufinCim.
s Pie, m.
s Gualberty ab
s Anaclet, p.
s Bonaventure
s Henri, emp.
N.D. duM.-C.
s Alexis
s Camille de L.
s Vincent de P.
s Jérôme Em.
stePraxède, V.
ste Marie-Mad
s Apollinaire
s Ursicin, de S.
s Jacques, ap.
ste Anne
B Pantaléon
ste Colombe, y.
ste Marthe, y.
s Ignace
s Germain, p.
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S. Lainsecq
4. Aillant, NaiUy-Ch., Sépeaui
Toucy
b. Ravièref, Vermenton
Auzerre
8. Nojen
10. CfaevUlon
tt. Ghablis
la. HoDlrëal,VilIeii.-Ies-GenéU,
\Uliers-5t-BenoU, GoUan
14. Ligny
17. Cliattellux
18. Treigny
•a. Auxem
•S. Véxclay
aS. Saiot-Fargma
•6. Chàtel-Ceaioir
Si. Migé
P. L le 7, à 6 h. 54 m. du matin.
D. Q. le 14, à I h. 5 m. du soir.
N. L. le 21 à 6 h. 91 m. du mat.
P. Q, le 28, à 9 h. 93 m. du soir.
12
AOUT.
Ce mois, que les Romains appelèrent d'abord Sexiilisy reçut le nom
d'Auguste à cause de la naissance de cet empereur.
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1 s Pierre-ès-L.
2 s Alphonse L.
3 Inv. St'Etienne
4 s Dominique
tt Déd. ste Marie
6 Transfigurât.
7 s Gaëtan
8 s Gyriac|ue, m.
9 s Mazaire, m.
10 s Laurent, m.
11 Tr. ste cour.
12 5te Glaire, t.
13 sHippolyte, m.
14 Vigile et jeûne
15 Assomption
16 s Joachim
17 s Mammès, m.
18 s Agapit, m,
19 s Louis, p.
20 s Bernard, d.
21 ste Jeanne Fr.
22 s Thimothée
23 Cœur ste V.
24 s Barthélemi
25 s Louis, roi
26|s Ëleuthère, p.
2715 Joseph G.
28 1 s Augustin, p.
29 Dec. des J.-B
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S. AppoJgny, luierre
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iS. Quarté» Si- Florenlin
16. Cheny, Courson, IVeu'llj,
l'errenx. Pont . Ra>icrps,
Seignelay, VilleDeuYC-a.-Y.
17. Arcy-5ur Cure
18. Vëaelay
•o. Ligny
as. Rogny
a4. L'Isle, Neuvy, Pcrrrure
«5. Châtc1-C>, I eugny. Maligny,
St-Julien-dn-S.. \iIlco-la-G*
t6. Montréal
17. Tonnrrre
aS. CbablU, Vinneuf
ag. Avallon, Chéro^, Tunlay
5o. Champlosl.I^KTlé-ionpière
M.iilly- Château. Veniay
Si. Blcorau, Cussy-Ics-Forges
AUli'TT'S
p. L. le S, à 6 h. 38 m. du soir.
Z). Q. le 1^1 à S h. 50 m. du soir.
N. L. \e 19, a 4 h 34 m. du soir.
P.Q. le 27, à 3 II. 15 m du soir.
15
SEPTEMBRE.
Septembre, par syncope de septem ab itnbre, le septième après les
neiges, qui se divisent en premières et secondes neiges.
Jours
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9. ADcy- le- Franc, Les Ormes
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la-Ville. Ravières,Thorisny
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14
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17
stigmates de s. Fr.
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21
s Mathieu, p.
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5 10 30
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St Blartin-d'Ordon
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5 55 5 46
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P.L. le 4, à 5 h. 17 m. du malin.
D. Q, Je 10, à 10 h. 59 m. du soir.
7V^. £. le 1 8, à 8 h. 44 m. du mal.
P, Q. le 26, à 9 11. 9 m. du nr^atirt.
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NOVEMBRE.
Novembre est formé de novem ab imbre : c'était le netiyième après
les neiges.
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û5. Brienoo, GonlaDge»-la-Vin.
La Ferté-Loupière
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19. Chastellux
5o. MaliKny, Ouaine. Champi
SieUes, Sens, VQleneuYO-
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P. £. le 2, à 9 h. 17 m. du matin.
D. Q. le 8, à 4 h. 22 m. du soir.
N. £. le 16, à 4 h. 5 m. du soir.
P. Q. le 24, à 5 h. 43 m. du soir.
6
DECEMBRE.
De deeem ab imbre , le dixième après les neiges. L'année se comptal*t
avant Romulus, par les temps des neiges et depuis les neiges.
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s Sabbas, abbé
s Nicolas, p.
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s Metchiade
s Damas, p.
s Valeri, abbé
ste Lucie, v.
s Spiridion
s Valerien
s Eusèbe, Q. 7.
s Lazare, p.
Att. enfant. V.
> Gréfîoir -.p. d'Aui.
S Philogone
s Thomas, ap.
S Maurice
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VigUe et jeûne.
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P. Q. le 24, à 6 h. 46 m. du m.
P. L. le 30, à 9 h. 41 m. du soir.
17
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Dans les premiers jours , Pablication des râles des contributions directes.
Le 1*' Dimanche, Se'ance des conseils de fabriques. (Dëcr. 3o décembre 1809}.
Dans le mois qui suit la publication des rôles de prestations pour les chemins
▼icinaui, les contribuables doivent dt^clarer au maire s'ils entendent s'acquitter en
nature, faute de quoi ils seront obligés de payer en argent. (Loi ai mai i83o.}
Première dizaine.
Prësentatîon du répertoire des actes administratifs an receveur de l'enregbtre*
ment. (Loi aa frimaire an vu et i5 mai 1818} .
Envoi par le maire, an receveur de l'enregistrement, de la notice des décès arrivés
flans la commune pendant le dernier trimestre. (Loi aa frimaire an vu).
Délivrance des certificats de vie des entants trouvés et abandonnés^
Envoi par le maire au Préfet et aux Sous-Préfcts des actes de décès survenus pen-
dant le trimestre précédent parmi les membres de la Légion-d*Honneur et les déco-
res de la médaille militaire.
Envoi au Préfet et aux Sons-Préfets de la liste nominative des condamnés libérés
assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre précédent.
Révision des liites électorales.
Première quinzaine.
Du I s au SI janvier, les maires et les répartiteurS|assistésdu percepteur des con-
tributions directes rédigent unëtatmatrice des personnes imposables pour les chiens.
Les percepteurs rédigent et déposent, à la sous-préfecture, les listes, en triplé
expédition, des plus imposés de chaque commune.
Les administrations dfes établissements de bienfaisance envoient au Préfet les
états trimestriels de la population des hospices et du nombre des indigents secourus
(Instr. 8 février i8a3).
' Recensement , par les maires , des jeunes gens qui ont accompli leur vingtième
année dans le courant de l'année précédente. (Loi ai mars i83a).
I Dans le mois.
Les maires rédigent des tables alphabétiques pour chacun des registres des actes
de lëtat civil de l'année précédente , puis ils envoient un des doubles registres au
greffe du tribunal, avec le registre de publications de mariage , et déposent l'autre
double aux archives de la mairie. (G. G. 4^]. Ils doivent y joindre le relevé du mou-
vement de la population de leur commune pendant Tannée précédente.
Les maires déposent au greffe un double du registre des engagements volontaires
pendant Tannée expirée , 1 autre double est déposé aux archives de la mairie. (Lui
du ai mars i83a].
Les greffiers des tribunaux de police envoient aux Receveurs de Tenregistre-
ment Textrait des jugements de police rendus dans le trimestre précédent (Ordon-
nance du 3o décembre i8a3), et portant condamnation à l'amende seulement.
Les greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple police envoient
au Préfet les extraits des jugements rendus pendant le semestre précédent. {Idem"!.
Enlèvement des neiges et glaces.
Confection du tableau des mercuriales. — Chaque quinzaine, il doit être envoyé
un de ces états au Préfet. -— MM. les maires doivent aussi, chaque mois, réunir et
annoter tous les documents propres è éclairer la Commission de statistique per.
manenle.
Réunion et conservation en volumes des rahiers du Bulletin des lois et des di-
vers recueils administratifs appartenant à la commune.
Convocations individuelles pour la session de février, dernière quinzaine ; Té*
poqueen est fixée par le Préfet.
Envoi au Sous-Préfet des tableaux du mouvement de la population pendant
Tannée précédente.
Remise aux instituteurs communaux des imprimés sur lesquels doivent être dressés
les rôles de la rétribution scolaire. Pareille remise est faite aux directrices des
salles d'afile pour les rétributions qui leur sont propres.
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Première quinzaine.
Session ordinaire des conseils municipaux. (Loi 21 maral831).
Les conseils municipaux doivent deliliérer fiendant celle session sur
létaux de la rétribution ^ percevoir pendant Tannée suivane dans les
écoles primaire ei les salles d'asile et sur ch icune des opéraiions finan-
cières relatives à rinstruction primaire. Le conseil fixe en môme
temps, s*il y a lieu, le taux de contributions pour les salles d'asile
communales.
Dans cette quinzaine d4)it se faire réchenillage des arbres, confor»
mément à la loi du 26 ventôse an ly.
Du 1*' au 15 février, le percepteur adresse au directeur des contri-
butions les étals matrices pour servir do base à la confection des rôles.
Dcms le mois.
Qôture do la chasse.
Les maires publient l'ari^été de clôture, dès qu'il leur est parvenu.
Les percepteurs romeitent au receveur des linances :
i* Les états, en double expédition, des cotes irrécouvrables et les états
des restes à recouvrer sur les contributions directes et sur les frais de
poursuites de Tannée qui vient de s'écouler.
^0 Les comptes de gi^tion des leceltes et dépenses municipales de
l'année précédente, pour être veriliés.
Envoi au préfet, cnaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
Arrêté prescrivant Télagage des arbres et haies vives et le curage des
fossés qui bordent les chemins vicinaux.
Avant le "28, les percepteurs déposent aux archives de la préfi dure
les rôles et les états de fiais de poursuites qui ont plus de trois ans.
Envoi par le maire au préfet ou sous -préfet, des résultats des travaux
de la session ti imesti ielle.
Les maires prescrivent les mesures convenables dans Tintérét des
mœurs et de la sûreté publique pendant les divertissements du carnavaL
Visite générale des fours el cheuiinées. Cettt* opération doit être
faite avec le plus grand soin.
19
Le 15, Clôture de l'ordonnance des dépenses de Texercice 1885,
pour les communes el les établissements de bienfaisance
(Ordonnance du 24 janvier 1843).
Le 31, Clôture du paiement des dépenses de l'exercice 1888, pour les
communes et les établissements de bienfaisance (OrdoDii.
du 94 janvier 1845)
Les percepteurs dressent immédiatement Tétat de situation de
l'exercice clos {id.)
[Pendant le mois.
Trois mois après la publication des rôles les percepteors remettent
au receveur des finances les états des cotes indûment imposées aux
rôles de l'exercice courant.
Ecbeniila^^e. Les maires visitent le territoire et font procéder d'of-
fice à Téchenilla^e aux dépens de ceux qui Tout négligé (Loi Ventôse
an Ti] . et prescrivent b's mesures nécessaires pour favoriser, s'il y a
lieu, l'écoulement des grandes eaux.
Les percepteurs déposent aux sous->préfectures les rôles de 1884.
Clôture déânitive des listes électorales et envoi à la préfecture des
tableaux de rectification.
Remise à l'instituteur, nu garde champêtre et aux divers agents
salariés de la commune, de leur mandat de traitement pour le trimestre
écoulé.
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales et
du tableau des vaccinations pratiquées dans la commune pendant
l'année dernière.
Publication de l'époque du travail des prestations.
Envoi par les maires au sous-préfet des mercuriales relatives aux
fourrages, de la liste des contribuables les plus imposés et des propo-
sitions pour l^choix des commissaires répartiteurs.
20
Le dimanche de la Quasîmodo, session annuelle des conseils de fabrique. Le»
réunions ont lieu k Tissuf de ia messe ou deTêpres, dans Tëglise ou dans un lieu
attenant à l*église, ou dans le presbytère. RenouTellement triennal des conseils de
fabrique. (Décret du 30 décembre 1809, art. vu). Nomination du président et du
•ecrétairedu conseil {idem ix). Règlement des Compte de gestian de 1856, budget de
1857*
Terme de toute demande en décharge , réductions, remises et modérations , sur
les contributions directes.
Première dinHne.
Présentation du répertoire des actes admini»tratifs au receveur del'enregistrement.
Envoi au receveur de l'enregistrement de la notice des décès survenus pendant
le trimestre précédent.
Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés ou abandonnés. (Instruction
du 8 février 1823).
Envoi k la Piéfecture et dans les Mairies, par les receveurs, d*un exemplaire de
Tétat de situation et de l*éiat des restes à payer de l'exercice clos.
Envoi sur papier libre, par le maire au Préiet et aux Sous-Préfets des actes de^
décès survenus parmi les membres de la Légion- d'Honneur pendant le dernier tri-
mestre.
Envoi au Préfet et aux Sous-Préfets de la li<te nominative des condamnés libérés
assujettis à la surveillance, décédés pendant le ti mestre.
Les commissions administratives des établisse* «lents de bienfaisance doivent se
réunir dans les premiers jours d'avril dans une s'^sion annuelle qui a pour objets
en ce qui concerne les hospices ei les bureaux de bienfaisance :
i^ L'examen du compte d'ordre et d'administration rendu par l'ordonnateur
des dépenses pour l'exercice précédent, clos le 3i mars de cette année.
a^ L*examen du compte en deniers, rendu par le receveur de l'établissement pour
le même exercice.
30 La formation du budget de l'année prochaine.
Deuxième dÎMaine.
Convocation des conseils municipaux pour la session de mai.
Rédaction de l'état des restes k payer de 1855 et du compte administratif du
même exercice.
Remise par le percepteur du compte de gestion de 1855.
Troisième dizaine.
Préparation du budget de 1858 et des chapitres additionnels au budget de 1857.
Convocation (lorsqu'il y a lieu] des plus imposés pour la fin de la session de mai.
Âyis de Tépoque du travail des mutations.
Pendant ie mois.
Les greffiers des tribunaux de police envoient aux reccTeun de Tenregistrement
l'extrait des jugements rendus pendant le trimestre précédent et prononçant dea
amendes, pour qu'ils en fassent le recouvrement. (Ordonnancedu 30 décembre 1823).
Réunions du printemps descomiti^s de vaccine. (Arrêté du Préfet du 23 oct. 1834).
Etat trimestriel du mouvement de la population des hospices et des indigents
•ecourus par les bureaux de bienfaisance.
Session annuelle des administrations de bienfaisance : règlement des Comptes
et budgets.
Nomination des cinq commissaires répartiteurs dans chaque commune.
Envoi, au préfet, chaque quinxaine, du tableau des mercuriales.
2i
Oavertare de la session de mai, aux époques déterminées par M. la
Préfet. La session dure 10 jours.
Le i^ jour, règlement du compte de gestion du percepteur pour I8S6.
Audition du compte administratif de Texercice 18S6. Règle-
ment des chapitres additionnels au budget de 1887. Exposé
du budget de 1888. Examen par les conseils municipaux,
s'il y a lieu, des comptes et budgets de fabriques» hospices
et bureaux de bienfaisance.
Le i*, continuation de la session. Règlement du budget de 4886. Fixa-
tion de la taxe affouagère et des autres taxes communales ou
de police. Vote des prestationset des centimes pour les chemins.
Vote de centimes pour Tinstruction primaire.
Le 3«» les budgets de fabrique, pour 1888, doivent être envoyés à
* rArchevé(]ue. Un double du compte de 4886 doit être déposé
à la mairie. Fin de la sessitm. Votes d'impôts pour les dé-
rnses ordinaires ou extraordinaires de 1888 etc. Clôture de
session.
Envoi aux Préfet et Sous-Préfets des budgets et de toutes les pièces
qui s'y rattachent ainsi que des votes d'impôts , faute de quoi il ne sera
pas donné suite à ceux-ci.
Les percepteurs reprennent leurs comptes de gestion qu'ils avaient
déposés à la mairie.
Publication du règlement pour les mesures à prendre contre les
chiens errants.
Pendant le mois.
Tournée des contrôleurs des contributions directes pour les mutations.
Les maires doivent avoir soin d'en publier l'avis silôt qu'il leur est
parvenu.
Les maires des communes rurnlesdressentl'état des individus à vacciner.
Les créanciers du département sont prévenus que c'est le 34 mai
qu'expire le délai d'oruonnaii(!ement des dépenses de l'exercice 4886,
et que celui des paiements expire au 30 juin (Ordonn. du 4 juin 4843).
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
Première quinzaine
Les maires des communes et les administrateurs dt- s éublissemt^nts ,
propriétnires de bois, doivent envoyer au Préfet les propositions de
coupes extraor(lin.iires.
Pr>indrt) toules les mesures de sûreté pour qu'il n'arrive point d'acci-
dents aux baigneurs.
Surveiller l.i iTcolle à'» foins et prendre aussi à cet effft toutes les
mesures du police jugées nécessaires.
Dans le mois.
Lus receveurs municipaux euvoienl à la Préfecture leurs comptes d»
gestion etles pièces à l'nppui.
Itëdaction, par MM. les maires, de U liste des nffouages.
Les Maires tunt connaître au Préfet le nombre dts fruilles de papier
prt'sumécs nécessaires pour les registres de l'étalcivil de l'année suivante.
Les Muires doivent prendre les anélés nécessaires pour que les ba>
bitanls fassent arroser le devant de leurs maisons, et pour que les
cbieni soient museli's ou tenus en laisse penilanl l.i durée des grandes
chaleurs. Autres mesures de salubrité et de sûreté, quand elles sont
jugées nécessaires.
Itemise des mandats de traitement à tous les agents salariés de la
rommune.
Knvot, iin Pr^'f'!, cbnque ifuinzaine, du tableau des mercuriales.
I>ans l?s localités imporlanles, et lorsqu'il y a lieu, te maire fait
procéder, dans ce mois et dans \çs mois suivants, à l'arrosement des
rues e( places publiques.
25
.5:v>'
Le !«' dimanche. Session trimestrielle des conseils de fabrique.
(Décr. SOdër. i809).
Le 15, Publication de la lisie des afFouaf^e^ de Tannée suivante.
Première dizaine.
Lrsroceveursdescominnurset des hospices dressent Tctat de situation
de caisse. Ils doivent en rein^'ttre une copie aux maires ou ordonnateurs.
Envoi au receveur de renregiNtroment de la notice des décès surve-
nus pendant le triinestre.
Visa du répertoire des actes soumis à Tenrefjistrement.
Envoi sur papier libre, par le maire, au Préfet et aux Sous-Prétels,
des actes des décos survenus parmi les membres de la légion d'honneur,
les décorés de la médaille niilituire pendant le dernier trimestre.
Pendant le mois.
Les maires r nvoient aux Sons-Préfets les certificats de vie des enfants
trouvés et abandonnés placés d.ins leur commune, et Textr.iit des juge-
ments de police poitaist peine d'emprisonnement et rendus dans le
trimi stre précédent.
Les grehiorsdes tribunaux de police envoient au receveur de l'enre-
gistrement Tétit trimestriel des jugements rendus en matière de police
municipale, et portant cond unnaiiun à des amendes.
Les {greffiers des tii!)unaux de police correctionnelle et de simple
police envoient au Préfet Te^iiait des jugements rendus pendant le
semestre précédent.
Les jeunes gens qui veulent entrer à Técole normale primaire doivent
se faire inscrire au secrétariat de rinspection, aux époques déterminées
par Tarrêté d'i Préfet.
Envoi au Préfet et aux Sous-Préfets de la liste nominative des con-
damnés libérés assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre
et du rapport snr l'état des recolles.
Pul)!ic{ition du règlement concernant les baigneurs en pleine rivière.
Convocation par lettres cluses des membres du conseil municipal
pour la session d*aoùt, dès que l'époque en est fixée par le préfet.
Envoi, au préfet, cha(]ue quinz line, du tableau des mercuriales.
Troisième session tritnestrielle — s'il y a lieu, — du conseil de fa-
brique. Convocalion du conseil municipal pour la session ordinaire
d'août.
Prise par les facteurs ruraux de Tempreinte du timbre, le maire
présent.
Publication de la liste des habitants .lyant droit à l'affouage.
24
Le IByLes commissions administratives des hospices et des bureaux
de bienfaisance se réunissent afin de dresser une liste de can-
didats pour remplacer les membres décédés, démissionnaires,
on sortant pour cause d'ancienneté. Cette liste est envoya
aux Sous-Préfets (Instr. 8 février 1833).
Première Quinzaine.
Session trimestrielle et légale des conseils municipaux.
Les crédits restant à voter pour 1 887, doivent Tétre dans cette session.
Les conseils municipaux arrêtent la liste des enfants qui doivent être
reçus gratuitement dans les écoles communales. Sur cette liste doivent
figurer tous les indigents en âge de fréquenter les écoles. Elle doit par
conséquent comprendre les enfants trouvés ou abandonnés placés dans
la commune. La même opération doit avoir lieu dans les sallss d'asile
publiques, dans les communes où existent ces établissements.
Approbation de la liste d'affouage et examen des réclamations.
Pendant le mois.
Dépôt à la mairie de l'état nominatif de tous les contribuables habi-
tants assujettis à la patente. Cet état, où doivent être consignées toutes
les réclamations faites pendant les 10 jours de son dépôt, doit, à l'expi-
ration de ce délai, être renvoyé au contrôleur.
Publication de l'arrêté du Préfet fixant l'ouverture de la chasse et
des prescriptions locales. Les maires doivent prendre, de leur côté, et
faire exécuter sur leurs territoires respectifs, toules les mesures pro-
pres à assurer la sécurité publique et la conservation des récoltes sur
pied.
Envoi, au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
25
Actes de l'état civil.
Première quinzaine.
Vérification de la caisse et des écritures des percepteurs et receveurs
municipaux.
Pendant h mois.
Les Maires doivent adresser le l<"^du mois au Sous-Préfet, en double
expédition, les listes des candidats destinés à remplacer les membres
sortants de Thospice et des bureaux de bienfaisance.
Ban de vendanges. Les maires, après avoir consulté les prud'hommes»
prennent un arrêté pour fixer Tépoque avant laquelle li ne sera pas
permis de vendanger.
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
Remise à l'instituteur, au garde champêtre et aux autres agents sala-
riés de la commune, de leur mandat de traitement pendant le trimestre.
Faire connaître au sous- préfet le nombre de feuilles de papier
timbré nécessaire pour la tenue de l'état civil pour Tannée à venir.
Soumettre à l'approbation du sous-préfet le projet d'adjudication
de la coupe aflTouagère.
Fixer par un arrêté le jour où commencera le grappillage.
Les maires rappelleront que le concours d'admission à Técole im-
périale d'agriculture ouvre le l^f octobre, et que les demandes d'ins-
cription doivent être adressées à la préfecture avant le 15 septembre.
'':«pr--»- :Cii".
Le premier dimanche. Session trimestrielle des conseils de fabrique.
(Décr. du 30 décembre 1809).
Première dizaine.
Envoi sur papier li!)re par le maire an Préfot et aux Sous-Préfets
des actes de deiès survenus parnû les membres de la lé(îion d'honneur
pendant le dL*i nier trimestre.
Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés.
Pendant le mois.
On l*r octobre de chaque innée an 15 janvier de l'année suivante,
les possesseurs de chiens devront faire à la mairie une déclaration in-
diquant h^ nombre de chiens et les us ii?es auxquels ils sont destinés,
en se conformant aux distinclions éî «blies en l'arlicle !«• du décret.
Formation, par les Maires réunis au chef-lieu de canton, sous la
présiilence des Juges de paix, de la liste provisoire du jury pour Tan-
née suivante.
Convocation des conseils municipaux pour la session de novembre.
Les main s adju{rent s'ils ne l'ont déjà fait, l'entreprise de Vcxploî-
tation de la roii| e affou.if^ère, et envoient à rinspecteur des furets
copie du proces-verb^d d'adjudication.
Les {greffiers des tribun iu\ desimpie poliee envoient aux receveurs
de l'enreiiislrement l'état des jugements rendus pendant le trimestre
précédent, et portant condamnation à l'a monde.
La notice des décès survenus pendant le trimestre est envoyée par
les maires aux recevt.urs de l'enregistrement.
Les percepteurs envoient au Préfet h; compte des impressions four-
nies aux communes, et au receveur général leurs de.nandes d'imprimés
pour l'année suivante.
Les receveurs des communes et des établissements de bienfaisance
dressent le bordereau de situation du triuiestre précédent et en remettent
une copie aux maires ou ordonnateurs.
Envoi au Préfet et aux Sous-Préfets de la liste nominative des con-
damnés libérés assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre.
Envoi, au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
27
^WVfiMB
Pendant le mois.
Le 1", terme de rigueur pour renvoi au Sous-Préfet on au Préfet,
des propositions de travaux à faire aux édifices diocésains, et portant
demandes de secours a l'Etal. (Inst. min. du 10 juin 18!S5).
Session trimestrielle vi lé{jale des conseils municipaux. Cette session
étant la dernière de l'année, c'est l'occasion de jeter un coup d'œil
en arrière et de son$2:er à régulariser les parties du service communal
dont on n'aurait pu s'occuper précédemment.
Vote sur la vente ou la distribution des coupes ordinaires des bois
communaux de Texercice suivant et sur la fixation du vingtième reve-
nant au Trésor sur le produit des coupes de bois délivrés en affouages.
Réunions d'automne des comités de vaccine.
I.rs maires procèdent an renouvellement des baux qui sont près
d'expirer, et doivent faire viser préalablt^ment les actes d'adjudication
ou de location par le receveur de l'enregistrement.
l-es percepteurs procèdent au recouvrement des rôles d'affouages qui
leur ont été envoyés approuvés. Ils font pnrvenir des avertissements in-
dividuels à toutes les personnes inscrites sur les rôles, et, lorsque le délai
de recouvrenent est expiré, ils remettent au maire un étal général des
contribuables qui ont payé la taxe.
Les étals de situation des caisses d'éparçne doivent être envoyés au
Préfet, au plus lard, dans la première diz.unede novembre.
Visite {;énér.ilo dT»s fours et cheminées pour s'assurer que le ramo-
nage a été effectué et que toutes les précautions ont été prises pour
éviter les incendies.
Envoi, nu préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
Le 31, ClAtare des registres de l'état civil [Code Napoléon 43), et des
engage ments volontaires reçus par MM. les Maires des cliefs>tieux de
canton,
Clftiure, par le maire du chef-lieu de la perceplion, des livres
des percepteurs et des receveurs municipaux pour l'année
qui finit. Vérification par le même maire de la caisse da
percepteur.
Pendant le mois.
Les percepteurs préparenl les registres nécessaires pour l'année gai
va commencer, et les font coter et parapher par le maire du cbeF-lieu
de la perception.
Les maires préparent la révision des listes des électeurs communaux.
Présentation des candidats pour la nomination des Commissaires ré-
partiteurs.
Les Maires signalent les changements qui surviennent dans la liste
des vélérinaires brevetés.
Les Maires des communes où se tiennent des marchés publics, assistés
d'une commission spéciale, font procéder au pesage des grains de la
dernière récolte, amenés aux derniers marchés de ce mois, pour dé-
terminer le poids légal de l'hectolitre de chacun d'eus, et ils en
dressent procès-verbal.
Convocation des électeurs appelés à nommer les juges des tribunaux
de commerce.
Envoi à l'instituteur, au garde champêtre et aux divers agents salariés
de la commune de leur mandat de traitement pendant le trimestre.
Expiration du mois de délai accordé aux contribuibles pour opter
entre le payement en nature ou en argent de leur cote de presiatiun.
Communication au receveur municipal du registre des déclarations des
contribuables. Avis aux cunlribuables, qui ont jusqu'au premier mars
pour réclamer contre leurs cotisations ; enlèvement, s'il y a lieu, des
glaces et neiges ; constatation par le facteur rural, en présence du
maire, de l'empreinte du timbre de la poste.
Avant le SI, les maires sont tenus de faire les quêtes au proSt de la
caisse des incendiés, et d'en assurer le versement avant cette époque,
entre les mains du receveur général ou des receveurs particuliers d'ar-
rondiBsement.
""■•"•"i -<> "-éfei, cbaqne quiniaine, du tableau des meroariaies.
29
DEUXIÈME PARTIE.
DOCUMENTS GÉNÉRAUX.
CHAPITRE iREHIER.
PUISSAINCES.
FRANGE.
NAPOLÉON m (Cbarles-Loait) , Empereur des Français, oé le 90 avril 1806, dn
mariage de Louis-Napoléon, roi de Hollande, et de Hortense -Eugénie, reine de
Hollande; marié le 39 janTier 1853, à
EUGÉNIE (Marie) de Gazman , comtesse de Téba, Impératrice des Français, née
le 5 mai 1826. De ce mariage :
Napoléon Eugéne-Louis- Jean-Joseph, Prince Impérial, né le 16 mars 1856.
Jérôme-Napoléon, oncle de rEmperetir, né le 15 notembre 1784, roi de Wesipbalie
du 1*' décembre 1807 an 46 octobre 1813; marié i Frédérique-Catherine-Sophie-
Dorotbée, fille de feu Frédéric, roi de Wurtemberg, décédée le 28 nofembre
1836. Ue ce mariage :
llatbilde-LœtitiaWiihelmine, née le 37 mai|18S0; mariée en 1841 an prince
Anatole-Demidoff de San Donato.
Napoléou-Joseph-Cbarles-Panl, né le 9 septembre 1822.
Stéphanie-Louise-Adrienne-Napoléon, tanle de TEmperear ; née le 28 août 1789,
grande-duchesse douairière de Bade.
AUTRICHE.
FRANÇOIS-JOSEPH I*' (Charles) , empereur d'Aatriche, roi de Hongrie et de
Bohème, etc., né le 18 août 1830. «
. BADE.
FRÉDÉRIC, Guillanme-Louis, né le 9 septembre 1826, prince granddacal et
régent de Bade, dnede Zaehringen.
BAVIÈRE
]f AXOflLIEN II (Joseph), roi de Bavière, né le 18 nOTembre 1811 ; marié à
Frédériqoe-Françoise-Augnsle-Marie Hedwige, fille dn prince Frédéric«Gull-
laume, oncle du roi de Prusse.
BELGIQUE.
LÉOPOLD le» (Georges-Chrétien Frédéric) , né 16 décembre 1790, dnc de Saze-
Cobourg-Gotba, roi des Belges 21 Juillet 1831, Tenf 6 décembre 1817, de Char-
lotte-Augusta, fille de feu Georges lY, et 11 novembre 1850 de Louise-Marie-
Thérése-Charlotte-Isabelle d'Orléans, fille de fea Louis-Philippe, roi des Fran-
çais, mort comte de Neailly.
BRÉSIL
D. PEDRO II DE ALGANTARA, Jeao-Charlês-Léopold SalTador-Bibiano-Xa?ier-
da-Paula-Leocadio-Michel-Gabriel-Raphaël-GoDzaga, né 2 décembre 1825, em-
pereur du Brésil 7 avril 1851 . Prend lui-même les rênes du gouvernement 23
juillet 1840; marié 30 mai 1843. à
Thérèse-Christine-Ilarie, sœnr de Ferdinand U, roi des Deox-Sielles^ née 14
mars 1822,
DANEHARCK.
FRÉDÉRIC Vn, (Charles-Christian), né 6 octobre 1808, roi de Danemarok.
DEUX-SICILES.
FERDINAND II (Charles), né 12 jaiitierl810, roi des Deoz-SicUes 8 norembre
30
1830; Teof 31 jantitr 18S6 4e llarie-Christine-Caroline-loséphioe - GaëUne
Elise de Savoie, remarié 9 janvier 183". k
Marie-Thérèse-Isabelle, archidachpssc d*Auirichp, Dée5l juillet 1816.
Du premier mariage :
FraDçois-d*Àssise-Haric-Léopold, dac de Calabre. prince héréditaire, né 16 janr.
1850.
ESPAGNE.
ISABELLE II (Marie-Loaise', née â Madrid, 10 octobre 1830, reine d*E$pagDe,
mariée tO octobre !846, à
DomFrançois-d'A^8i6e-Harie-Ferdinand,néle 13 mai i8-^<*, infanl d'Espigne.
Mére de l«i reine, reine douairière :
Marie -Christine, née S7 avril 1806, fille de feu François, roi des Deax-Siciles,
veave de Ferdinand VII, remariée à don Fernando Munoi, dac de Rianzarés.
ÉTATS-ROMALNS.
PIP2 IX (Mastai-Ferretti , né à Sinigaglia, 13 mai 17Pâ,évéqDe d*Imola 17 décem-
bre 1832 ; cardinal lô décembre 1839: élu pape, à Rome, 16 juin 1846.
GRANDE-BRETAGNK et IRLANDE.
VICTORIA Ir*(Alexandrine!, né 24 mai 1819, reine de la GraDde-Bretafoe et
dlrlande, 20 juin 1837, mariée 10 février 1840, a
Albert*François Auguste Charles-Emmanuel, né 26 août 1819, fib de feu l roealt
duc de Saxe-Cobourg-Goiha.
GRÈCE.
OTHON. Frédéric Louis, oé i«' joio 1815, û\* de Louis, roi de Bavière, élu roi de
la Grèce 7 mai 183*2 ; marié 22 novembre 1836, à
Marie-Frédériqoe- Amélie, princesse d Oldenbourg, née 21 décembre 1818.
HAÏTI.
FAUSTIN 1" Soulouque), empereur.
Anne Justine Lévéque, Impératrice.
HANOVRE.
GEORGES V, ^Frédéric-Alcxandre-Charlet-Ernest-Augi.Ft?, né 27 mal 1819» roi de
Hanovre, marié 18 février 1843, à
BlarieAlesartdrine-Wilhelmine-Calherine, née le 14 avril 1818, fille de Joseph,
duc de Saie-Altenbour^:.
HESSE GRAND'DUCALE.
LOL'iS m. né 9 juin I8l6, grand-duc corégeni 5 mars 1848, marié 26 décembre
1831, à
Mathilde-CarolineFrédérique-Wilhelmine-Charlotte, oée 30 août 1813, fille de
Lonis, roi de Bavière, abdicataire.
HESSE-CASSEL.
FRÉDÉRIC- GUILLAU3IE I", né 20 août 1802, électeur, succède^ i son père
Guillaume II le 20 novembre 1847.
LUCQUES.
CHARLES-LOUIS, né 22 décembre 1799, infaut d'Espagne, duc de Luqnes, marié
15 août 1820, à
Marie Thérèse- Ferdinande-Félicité-Gaël a ne, née 19 septembre 1803.
De ce mariage :
Ferdinand-Cbarlcs-Marie, né 14 janvier 1823
PAYS-BAS.
GUILLAUME lit, né 19 février 1817, roi des Pays-Bas, 12 mai 1849; marié 18
juin 1839, à
Sophie-Frédérique-Mathilde, née 17 juin 1818, fille de Guillaume I**, roi de Wur-
temberg.
PORTUGAL.
DOM PEDRO V d'Alcantara. né le 16 septembre 1837, fila de feu la reine Dona-
Maria U, roi de Portugal et des Algarves, 15 novembre 1853, sous la tutelle
de son père, roi régent, Dom Fernando- Augnsto- Antonio, déclaré m^eur le 16
septembre 1856.
PRUSSE
FBÉDERIC-GUILLAUME IV, né 15 octobre 1795, roi de Prusse 7 juin 1840; ma-
rié 16 novembre 1823, i
3i
Elisabeth-Lonise de Bayiére, née 15 novembre 1801.
HUSSIE.
ALEXANDRE II NICOLAIEVITSGH, né ^9 avril 1818, empereur de tontes les
Rossies; marié 28 avril 1841 à
Marie- xlexaudrowoa (Maximiliciinc-Witheliiiine-Auguste-Sophle-Marie), née
6 août 18â4, fille de feu Louis 11, grand -duc de Hesse.
SARDâIGNE.
VICTOR-EMMANUEL II (Marie Albert Ëiigéue-Ferdinand-Thomasj, né U mars
182U, roi dpSardaigne ;25roars 1849; veii r le *fO janvier 1855, de
Ma rie -Adélaïde Françoise-Keiniére-Elisabelh-Clolilde, archiduchesse d'Autriche.
SAXE Royaume de).
JE \N (Népomucéoe-Marie-Joseph,, ué 12 décembre 1801, roi de Saxe, marié le
21 novembre I8i2 à
2&méiie-Anguste, née le 15 novembre 1801, fille dafen roi de Bavière Maximilien-
Joseph.
SUÉDE ET NORWEGE.
OSCAR pr (Joseph-François), ué 4 juillet 1799; roi de Suéde et deNorwége 8
mars 1844; marié 19 juin 1825, à
Joséphine Maiimilienne Eugénie, fille de feu prince Eugène de Beaubaroais, duc
de Leiichtemberg, née 14 mars 1807.
TURQUIE.
Saltan ABDUL-MEDJJD-KHAN, né 11 t haaban 1238 (25 avril 1825), succède à
son père sultan Mahmoud Khan II, 19 Rebuil-Akber 1255 ^2 juillet 1839).
WURTEMBERG.
GUILLAUME I'' (Frédéric-Charles), né 27 septembre 1781, roi de Wurtemberg
30 octobre 1816, veuf 9 janvier 1819 de Catherine Paolowna, remarié 15 avril
18:20, à
Paulinp-Thérése Louise, née 4 septembre 1800, fille de feu Louis-Frédéric- Alexan-
dre, duc de Wurtemberg.
ÉTATS D'ITALIE.
TOSCANE.
LÉOPOLB II (Jean-Joseph-Frnnçois-Ferdinand-Charles), né 3 ortobre 1797, Ar-
chiduc d^Autricho, grand-duc de Toscane, 18 juin 1824; remarié 7 juin 1853, h
Marie-Antoinetle, fille de feu François I". roi des Deux-Siciles, née 19 déc. 1814.
MODfeNB.
FRANÇOIS V (Ferdinand Germinlen), ne le' juin 1819, Archiduc d'Autriche,
succède à son père, le duc François IV, 21 janvier 1846, marié 50 mars 1842, i
Aldegonde-Auguste-Charlotle-Caroline- Élise-Amclie-Sophie-Marie-Louise , fille
de Louis, roi de Bavière, née 19 mars 1825.
MONACO.
CHARLES (Honoré-Grimaldi), né 8 décembre 1818, prince de Monaco 1856,
marié 28 septembre 1846, à
Antoinette-Ghïslaine, née 28 septembre 1828, comtesse deMérode.
RÉPUBLIQUES.
BoLiviA. — Le Général JORGE CORDOVA, président constitntioniiel.
Chili. — Manuel MONT T, président.
ConpéoAration arobntinb. — M. le général Justo-José deURQUIZA, président.
CosTA-RiCA. — Juan-Raphaël MORA, président.
Bcéno9-Atrb§. — Le docteur P«\STOi\ OBLIG \D0, goov. etcapit. général.
RÉPUBLiQUB DOMiifiCAiNB. — B. SANTAiN A, président.
ÉQUATruR. — Le général José-Maria URBIN \, président.
t.TATS-UNi8 d'Amériqdb. — BUCHANAiN, président.
GcATÉMALA. — Le général Raphaël CARRERA, président
HoNOURAS. — Le général Trinidad TABANAS, président.
LiBBRiA. — ROBERTS <J.-J.), président.
Mrxiqub. » Ignacio COMONFORT, président.
Noovxixb-Grriiadi. — N., président.
32
PAftAOUAT. — Le f énëral LOPEZ, président.
Pitaou. — S. Sic. le général Ramen CASTILLÀ, président.
Saint-Marin.— GOZl (I) etGUlDI Gl\NGI, capiUines régents de la répnbliqae.
San-Saltandûr. — CAMPO, préiideot.
SuiSBB. — STAEMPFLl, président da conseil fédéral.
UacouAT. — Le général Gabriel-Antonio PERËIRA., président de larépnbliqae.
Ybrbzubla. — Jose-Tadeo MONAGAS, président.
VILLES LIBRES.
Brèmb (▼ille libre et anséaliqae). ^ Scbmidt (J.), I** bourgmestre.
Francfort (t. 1.) ~ Neaburg, doctpor en droit, bourgmestre, président.
Hahbouro (T. 1. et a.) — Kelliiighusen (H), I" bourgmestre.
LuBBCE (T. 1. et a.) — Roeck. bouigmestre
AMBASSADEURS ET MINISTRES FRANÇAIS
RÉSIDANT PRÈS LBS PUISSANCBS ÉTRANGÈRBS.
Autriche, — Le baron de Bonrqueney, sénateur* ambassadeur k Vienne.
Badb. — Le Ticomte de Serre, min. pîén., à (^arlsrube.
Batièrb. — Le baron de Méneyal, enr. extr. et min. plén., à Munich.
Bblgiqub. — Barrot (Adolphe), enr. exir. et min. plén.« i Bruxelles.
Brésil. — Le chev. de Saint-Georges, env. eitr. et ministre plén.^ k Rio-Janeiro.
Brunswich. — Le comte de Reculot, ministre plénip., résidant A HanôTre.
Chinb. — De Bourboolon. ministre plénipotentiaire , i Macao.
Confédération arobntinb. — Lefebyre de Béconrt, ministre plénipotentiaire,
k Parana.
GONrÉDÉRATiON OBRMANiQUB. — Le comte de Montessny, entoyé extraordinaire
et ministre plénipotentiaire, k Francrort.
Danbmarck. ^ Dotézac, enr. extr. et ministre plénip., à Copenhague.
DbUX SlClLBS. — N.,
EspAGNB. — Le marquis de Turgot, ambassadeur, i Madrid.
Etats Romains. — Le comte de Rayneval, ambassadeur, i Rome.
Etats-Unis ^Amérique septentr.). — Le comte de Sartiges, envoyé extraordinaire
et ministre plénipotentiaire i Washington.
Grands -Brbtagnb et Irlandb. — Le comte Fialin de Persigny, sénateur,
ambassadeur à Londres.
GafeCB. — Mercier, envoyé extr. et min. plénip., i Athènes.
Hanotrb. — Le comte de Reculot, envoyé extr. et min. plénip., & Hanorre.
Hbssb-Elbctoralb. — de Montherot, env. extr. et min. plén., i Cassel.
Hbmb (Grand Duché). — Le comte de Damrémont, envoyé extraordinaire et min.
plénipotentiaire, i Darmstadt.
Ubcklenbouro et tillbs librbs. — Cintrât (Bd.),enToyé extraordinaire et min.
plénipotentiaire, i Hambourg.
Mbxiqub. — ^Vicomte Alexis de Gabriac. envoyé extr. et ministre plénip., i Mexico.
Nassau. — Le comte de Dam remont ministre plénipolentiaire. à Darmstadt.
Noutbllb-Grbnadb. — Le baron Goory de Rostan , envoyé extraordinaire et
ministre plénipotentiaire, i Bogota.
Parmb et Plaisancb. —Le Prince de la Tour d'Auvergne, ministre plénipoten-
tiaire, i Florence.
Pats-Bas. — Le baron d* André, envoyé extr. et min. plén., k La Haye.
Portugal. — Le marquis de Lisie de Siry, env. extr. et min. plén., à Lisbonne.
PRCSSB. — Le marquis de MousUer, envojé extr. et min. plén., k Berlin.
RussiB. — Le comte de Morny, ambassadeur extraordinaire, à St. Pétersbourg.
Sardaionb. — Le duc de Guiche, envoyé extr. et min. plén., k Turin.
Saxb (Royale) et Duchés.— Le bon Forth-iiouen, envoyé extr et m. pi., iDresde.
Saxb (Grand'- Ducalo). — Le vicomte des Meloixes-Fresnoy, min. plén., k Weimar.
ScÈDB et NoRWÉGB. — Lobstcin. envoyé extr. et min. plén., i Stockolm.
SuissB. — Le comte de Salignac-Fénélon, env. extr. et min. plén., i Berne.
ToscANB. — Le prince de la Tour d'Auvergne, ministre plénip., i Florence.
Turquie. — Thouvenel, ambassadeur i Constantinople.
WuRXBMBBRO.— Le Uiede Perrière Le Vayer, envoyé extr. et m. pi., k Stnttgard.
33
MAISON DE L'EMPER£UB.
MAISON CIVILE.
Minittre de la maison de \l'Bmpereur,
S. E. M. Achille Foald, sénateur, minbtre de la maÎBoa de l'Empereur.
Grande Aumânerie,
M. N... grand-aamônier.
Mgr Menjaud, éféque de Nancy^ pre-
mier aumônier. ,_
Mgr. Tirmarche , "éféque d'Arras,
deuxième aumônier.
MM. l'abbé Mollois, premier chape-
lain.
Tabbé Versini, chapelain.
Tabbé Liabeufy id.
Vabbé Laine, id.
Service du Grand Marëehal duPalaie.
S. E. M. le maréchal comte Vaillant, sénateur, ministre de la Guerre, grand-
maréchal du palais.
MM. le général de division RoUn, adjudant général du Palais.
de Montbrun, de Varaigne, le baron de Maussion et deValabrègue de
Lawoestine, préfets du palais,
le comte Lepic, premier maréchal-des-logis du palais,
le baron Morio de l'Ile et le baron Emile de Tascher de la Fagerie, ma-
réchaux-des-logis du palais,
le général Vaudrey» sénateur, gouYemeur te palais des Tuileries, du
Louvre et de TËlysée.
le colonel comte Thiérion, député, gouverneur do palais de St^oud.
Servke du f/rand-ehambMin,
S. E. M. le duc de Bassano, sénateur, grand-chambellan.
KM. le comte Baciocchi, premier cbambellan , surintendant des spectacles
de la cour, de la musique de la chapelle et de la chambre,
le duc de Tarente, le comte d*Arjuson, le vicomte Olivier de Walsh,
le marquis de Gricourt, le marquis de Belmont, le marquis de
Chaumont Quitrj, le comte Rodolphe d*Ornano, le comte de
Labédoyère, le marquis de Gonegliano , chambellans.
M. Mocquard, secrétaire de rEmpereur, chef du cabinet.
Service du grand écuyer,
S. £. H... grand-écuyer.
MM. le général Fleury, aide-de-camp de l'Empereur, premier écuyer.
Bachon, le baron de Bourgoing, le marquis de Lagrange, le comte Au-
guste d'Ayguevives, de Grammont, le comte Roger de Riancourt,écuy ers.
Service du grand veneur.
S. E. M. le maréchal Magnan, sénateur, grand-veneur.
MM. le comte Ney, aide-de-camp de l'Empereur, premier veneur,
le marquis de Toulongeon, commandant des chasses à- tir.
le baron Lambert et le marquis de Latour-Manbourg, député, liente •
Bants de vénerie,
le baron Delage, lieutenant des chasses & tir.
Service du grand-mattre des cérémonies.
S. E. M. le duc de Gambacérès, sénateur, grand-maitre des cérémonies.
MM. Feuillet de Goncbes et le baron de Chftteaubourg, introducteurs des
ambassadeurs, maîtres des cérémonies.
MM. Bure, trésorier général de la couronne.
Charles Thélin, trésorier de la cassette.
Auber, membre de l'Institut, directeur de la musique de la chapelle et
de la chambre,
le docteur Conneau, premier médecin de TEmpereur.
4
34
MH. Andral; Rayer, Jobert de Lamballe et le baron Hyp. Larrey, médecins
et chirurgiens ordinaires.
le baron Paul Dubois, chirurgien accoucheur.
Lety, fiouillaud, Gautier de Glaubry, Bcrard, Gloquet, Bégin, VeU
peaUy Darralde el Vernois, médecins et chirurgiens consultants.
Delaroque ûls, Gorvisart, Fleury, lenain, de Longet, Boulu, Aroal et
Pietra Santa, médecins et chirurgiens par quartier.
Àcar, premier pharmacien ;
Evans, chirurgien-dentiste.
MAISON MILITAIRE.
S. E. M. le maréchal comte Vaillant, sénateur, grand-maréchal du palais,
commandant la maison militaire de l'Empereur.
M. le général de difision Rolin, adjudant général du palais.
Aides'de-camp de VEmperewr
MM. le comte Uoguet, sénateur, gen.
de division.
Niel, général de division
le comte de Goyon, id.
de Gotte. id.
de Failly id.
le comte de Montebello, id.
Vaudrey, sénateur, gén. de br.
le baron Yvelin deBéville, id.
le comte Ney, id.
Fleury, id.
Officiers d'ordormance de VEmpereur,
le m>^ de Toulongeout lieut.-col.
le comte Lepic id.
Favé, id.
le baron de Meneval, ch. d'esc.
Schmitz, id.
Brady, capitaine
Tascher de la Pagerie, id.
mis de Pujségur, id.
le prince de la Tour-
d'Auvergne, id.
Edmond L'Avillier, id.
Nompère de Ghampagn^ de Ga-
dore, lieutenant de vaisseau.
ESGADRON DES GENT-GARDES A GHEVAL.
MM. Verly, capitaine commandant,
comte de la Salle, capitaine en 2\
MAISON DE LIMPÉRVTRICE.
Mines la princesse d'Essling, grande maltresse de la maison,
la duchesse de Bassano, dame d'honneur.
iacomtesse de Montebello. la comtesse Lezay-Marnezia la baronne de
Pierres, la baronne de Malaret, la marquise de Las Marismas, la mar-
quise de Latour-Maubourg, la comtesse de Labédoyère, la comtesse de
la Poeze, la comtesse de Lourmel, la comtesse de Rayneval, de Saocy,
de Saulcy, dames du palais,
la comtesse de Pons de Wagner, lectrice.
S.E.M. le comte de Tascher de la Pagerie, sén., grand-mattre de la Maison,
le comte Charles de Tascher de la Pagerie, premier chambellan,
le vicomte Lezay-Marnezia, chambellan,
le baron de Pierres, écuyer.
Damas-Hinard, secrétaire des commandements.
De Saint-Albin, bibliothécaire.
MAISON DES ENFANTS DE FRANCE.
Mme Tamirale Bruat, gouvernante.
Mmes Bizot et de Brancion, sous-gouvernantes.
35
CONSEIL DES MINISTRES.
S. B. 11. FouLD (Aeh.)f Sénat., Ministre d'Ëtat et delà MaisonderEmpereiir,
S« B. M. Abbàtccci, Sénateur , Garde des Sceaux, Ministre de la Justice.
S. E. M. \^. comte Colonna Walbski, Sén., Min. des Affaires Étrangères.
S. E. M. BiLLÀDT, Sénateur, Ministre de T Intérieur.
S. E. M. Magne, Sénateur, Ministre des Finances.
S. E. M. le maréchal comte Vaillant, Sénateur, Ministre de la Guerre.
S. E. M. Tamiral Hamblin, Sénateur, Ministre de la Marine et des Colonies.
S. E. M. RouLAND, Ministre de l'Instruction publique et des Cultes.
S. B. M. RouHBB, Sén., Ministre de l'Agricult., du Comm.et des Trar. publ.
S. B. M. Babochb, Président du Conseil d'Etat, ayant rang de ministre.
SÉNAT.
S. B. M. Tboflono, premier Président de la Cour de cassât, Prés, du Sénat.
MM. Mbsnabd, le maréchal comte Babagubt d'Hillibbs et le général comte
Rbgnault de Saint- Jean-d'Angelt, N., Vice-Présidents.
Le général marquis d'Hautpoul, Grand-Référendaire.
Le Baron de LÂcBOssEy Secrétaire.
SÉNATEURS,
S. A. I. le maréchal prince Jérôme-Napoléon, S.A.I. legén. prince Nap<H
léon, S.A. le prince Louis-Lucien Bonaparte, S.A. le prince Lucien Murât.
MM. Abbatucci, gén. bar. Acbard, gén. marquis d'André, comte d'Argout,
marquis d'Audiffret, gén. Aupick, gén. deBar, marq. de Barbançois, comte
de Barrai, Ferd.Barrot, Barthe, doc de Bassano, ducdeBauffremont, comte
de fiearn, comte de Beaumont, prince de Beauvau, mara. de Belbœaf, tics-
am. Bergeret, Berger, Billault, marq. de Boissy, card. de Bonald, gén. comte
Bonel, Bonjean, maréchal Bosquet, comte Boulay de la Menrtne, bar. de
Bourgoing, gén. de Bourjolly (Le Pays), baron de Bourqueney, Bret, comte
deBreteuil, ducdeCambacérès, mar. Canrobert, gén. Cfarrelet, gén. marq.
de Caatelbajac, comte de Casabianca, marée, comte de Casteliane, vice-amiral
comte Casy, comte de Ganmont-Laforce, tice-am. Cécile, baron Chapuy-
Montlafille, gén. Charon, baron Chassiron, comte Clary, Joachim Clary,
comte Colonna Waleski, gén. marq. de Cramayel, marq. de Croix, baron de
Grooseilhes, comte Curial, Dariste, le président Delangle, vice-am. Desfos-
sés (Romain), card. Donnet, Doret, vice am. baron Dubourdieu, Dumas,
baron Ch. Dupin, card. Dupont, Elle de Beaumont, marq. d'Espeuilles,
fén. comte Flabaut, comte Flamarens , Foucher, Achille Fould, baron de
barment, marq. de Gabriac, Gautier, gén. Gémeau, comte Ernest de Girar-
din, Goulhot de Saint-Germain, card. Gousset, marq Ed. de la Grange,
gén. marq. de Groucby, gén. Gues-Viller, amiral Hamelin, bar. de Heecke-
ren, Herman, vice-amir. baron Hugon, gén. Husson,gén. Korte, bar. de
Ladoucette, gén. vicomte deLahitte, gén. comte de Lalaing-d'Audenarde,
comte de Lamarre, gén. marq. de Laplace, Larabit, gén. comte de la Ri-
boissière, marq. de Lavalette, marq. de Lawœstine, Lebrun, Lefebvre-
Duniflé, comte Lemarois, comte Louis Lemercier, gén. de l'Etang, gén.
Levasi^eur, Le Verrier, comte de Lezay-Marnezia, gén. Lyautey, gén. de
Mac-Mahon, mar. Magnan, Magne, Manuel, Marchand, card. Mathieu, de
Maupas, mgr. Mazenod, Mérimée, Mesnard, Mimerel, S. E. le card. Morlot,
gén. doc de Mortemart, prince de la Moskowa, prince Murât, gén. comte
Ordener, gén. comte d'Ornano, duc de Padoue, am. Parseval Deschénes^
marq. dePastoret, gén. bar. Pelet, mar. Pélissier duc de Malakoff, comte de
Persigny, ffén. Piat, duc de Plaisance , Poinsot, prince Poniatowski, comte
Portalis, gén. Prévost, mar. comte Randon, gén. comte Regnaultde Saint-
Jean-d'Angely» marée comte Reille, marq.de la Rochejacquelin, gén. comte
36
Itagael,fféD. BosIoIbii, Boaher. géo, doc de Saint-Simon, gén, de Salles,
Sapejr, çen. comte de Schramm, comte de Ségur d'Agiiessean, arch. Sibonr,
comte SiméoD. de Sitt;, TÎcomtedeSuleau, comte deTascher delaPagerie,
Thaj^er (Amédéf ), Thayer (Edouard), baron de Tbieullen, deTfaori^nj, Tott-
raogia, duc de Trérise, marq. deluraol, marée, comte Vaillant, Value,
baron de Varenne», gén. Vaudref, duc de Vicence, Vieillard, comte Vill^
nenve de Cbenoaceanx, prince de Wagnm.
CORPS LÉGIS LATIF.
S. E. U. le comte de Horut, Président
MH. Schkeideh et Reyeil, Vlce-Préatdents.
Comte Mdrat [Joachim), marquis de Chadvot-Qcitrt, TESiiiku,DALLOi
(EdouardJ, secrétaires.
GéDéral twron Vist-Vimeui et Hubert, questeurs.
DÉPUTÉS MM.
AIN. Benott-Cbunpj, comte de Jousge, Bodin. — AISHB. Bébert, oomte de
CambacérËs, de Bretonne., Geoffroy de Villeneuve. — ALLIER. Baron de
Veauce, Desmaroux de tiaulmln. — ALPES (Basse»-}, col. ttégnîs. —
ALPES (H. ). — Fsure. ABDËCHE. gén. DhautevlUe, comte de Rocbemure,
comte deBoIsay d'AugUs.— ARDENNES. Riche, de Ladoucette.— AAiÈGE.
Didier, Bussoo. — AUBE. Général vicomte de Rambourgt, de Maupas. —
AUDE. Roques-Salvaza, Alengry. — AVEYRON. Girau de Buzarelngues,
Calvln-Rogniat, Auguste Chevalier,
BOUCUES-DU-RHONE. Caaaple, Rigauld. bar. Uugler de Cbartrouse.
CALVADOS. Vautter, général comte d'Houdetot, Leroy-Beaulleu, marqnlc
de Caulaincourt — CANTAL. De Parieu, Creuzet. — CHARENTE. Gé-
néral Gellibert des Séguins , Tesnièro , André, — CHARËNTt-Di'-
FÉRIEURE. Général baron Vast-VIaeux, comte de Chasse loup-Laubat,
baron Eschassériaux, vicomte Lemercier (Anatole). — CHER. n..„ k. —
CORRËZE. Favart, baron de Jouvenel. — CORSE. Abbatucci (Séverin).
~ COTE-U'OR. Vemler, Ouvrard, Louis Bazile. — COTES-DU-HORD.
Comte Paul de Cbampagny, tecomte. Le Gorrec, vicomte de Latour, de
Guvervllle. — creuse. Delamarre, Sallaodrouze de Lamornaix.
DOKDOGNE. Dupont (Paul), de Belleyme (Adolphe), Dusollier, Taillefer.
— DOUBS. Comte de Monlalembert, Latour-DumouUn. — DROME. Sapey.
Uooier de la Slzerane, Morlu.
KtlBE, Duc d'Albuféra, baron de Montreuil, comte d'ArJuzon. — EURE-ET'
LOIR. Coloael Normand, baron Rellle.
f miSTÈRK. De Mesooan, Conseil, comte de Tromelin, Bois de Mouzilly.
fljRD. Baragnon, duc d'Czès, Varin d'AInvelle. — GARONNE (Haute). Comte
de Paurillac, de Perpessac, Massablau, Duplan. ~ GERS. Belliard, comte
deUgrange (Frédéric), Oranier de Cassagnac. — GIRONDE. Meotané.
baron de Travot, colonel Thlérjon, Schyler, David.
HEBAULT. RouUeaox du Gage, Gazelles, Doumet.
ILK^'^"\'''AINE. Marquis de Pire , comte Caffarelli , Ducloe Leharivel.
- INDRE. Comte de Bryas , Delavau. — INDRE-ET-LOIRE , Gouin ,
''iavlgny, baron de Rlchemont. — ISÈRE. Arnaud, de Vofie.
Mécleu, Faugler.
(Ed.), charlier.
'ast (François), CorU. — LOIR-ET-CBER. Vicomte Clary, Cros-
IRE. Boucheul-Laroche, colonel Dumarals, Balay de la Bertran-
LOIRE (Haute). Marquis de Latour-Uaubourg, de Romeuf. —
i:.RlEURE. Garnier, Favre, Desmara, Fleurr.— LOIRET. Nogent-
«Dt, duc de TareBt«. — UtI. Comte Uunt, Deltheâ. —
57
LOT-ET-GARONNE. Noubd, Laffite (Caries), tlcomte ds lUchemont. *
LOZÈRE. Des Molles.
MAINE-ET-LOIRE. Duboys, Bûché de Ghauvigné* Louvet, comte Durfort,
neCivrac.' MANCHE. Comte de Kergolay, de SalDt^Germain, Brogier,
de Littinlère, général Meslin. — MARNE. Haudos, géuéral Parchappe,
Soulié. — MARNE (Haute-). Baron de Lespérut, Chauchart ~ MAYENNE.
Leclerc, Mercier, Segrétain. — MEURTHE. Drouot, bar. Buquet, baroa
Viard. — MEUSE. CoUot (Edme), Briot de Montrémy. — MORBIHAN,
général Boullé, Le Melorel de la Haichoîs, comte de Champigny. —
MOSELLE. Le colonel Hennoque, de Wendei baron de Geiger.
NIÈVRE. Général bar. Pétiet, comte Lepeletier-d^Aulnay. ~ NORD. Legrand,
Descàt, Lemalre, baron de Lagrange, de Clebsattel, Choque, Seydoux,
Godard-Desmarets.
OISE. Baron de Corberan, baron de Plancy, Lemaire. — ORNE. Baron Mer-
cier, marquis de Sainte-Croix, marquis de Torcy.
PAS-DE-CALAIS. D'Herl incourt, Lequien, d*Hérambault, Lefebvre-Hermand,
Wattebled. — PUT-DE-DOME. De Chazelles (Léon), comte de Momy, Du-
miral, comte de Pierre, comte de Pennautier. PYRÉNÉES (a). O'quin,
Planté, Etchevery. — PYRÉNÉES (Hautes-), Dauzat-Dembarrère, Jubinal.
— PYRÉNÉES-ORIENTALES. Durand (Justin).
RHIN (Bas-). Caron de Bussière, Coulaux, baron Hallez-Claparède, baron de
Coehom. RHIN (Haut-), comte Migeon, baron de Reinach, Lefébure. —
RHONE. Réveil, Dugas (Henri), marquis de Mortemart. Cabias.
SAONE (Haute-). Marquis d*AndeIarre, marquis de Grammont, Lélut —
SAONNE-ET-LOIRE. Comte de Barbentanne, Schneider, général baron
Brunet-Denon, comte de Chabrillan. — SARTUE. marquis de Chaumont-
Quitry, Langlais, marquis de Talhouet, prince de Beauvau (Marc). —
SEINE. Guyard-Delalain, Devinch, Perret, Fouché-Lepellier. Lanquetin,
Kœnigswarter,Véron, Thibaut (Germain), Monnin Japy. — SEINE-INF^.
Leyasseur, Quesné, Lédier, comte de la Bédoyère, Ancel, Corneille. —
SEINE-ET-MARNE. De Beauverger, Gareau, Bavoux.— SEINE-ET-OISE.
Baron Caruel de Saint-Martin, Darblay ( jeune), comte de Gouy-d'Arsy,
Delapalme. — SÈVRES (Deux-). David (Ferdinand), De Lénardière. —
SOMME. Allard, baron Tillette de Clermont, Conneau, Delamarre, Ran-
doing.
TARN. De Gisclard« baron de Carayon-Latour, général baron Gorsse. — •
TARN-ET-GARONNE. comte Janvier-Delamotte, Belmontet.
VAR. Lescuyer d*AttinvilIe, bar. Portails (Jules), vit de Kervéguen. —
VAUCLUSE. Marquis de Verclos, Millet. — VENDÉE, marquis de Saint-
Hermine, Leroux (Alfred), général Lebreton. — VIENNE. Bourlon, de
Beauchamp. — VIENNE (Haute-) Noualhier (Armand), Tixier. — VOSGES.
Comte Bourcier de Villers, Aymé, baron de Ravinel.
TONNE. Bertrand, Le Comte (Eugène), comte d*Ornano (Rodolphe).
CONSEIL D'ÉTAT.
L'EMPEREUR.
S. A. I. le Prince Jïrômb-Napolbon.
S. A I. le Prince NiPOLioif.
S. E. M. Barocbb. Président.
MM. de Paribu, Vice-Président, président de la section de législation Justice et
affaires étrangères.
BouDBT, président de la section du contentieux.
VuiLLRFROT, président de la section dés travau publics, de ragricultim et
dn ODBineM.
38
lagénéHlÀLLUD, président de 11 section de la gnerreHdetaiurliie.
BoiNTiLLiEiti, prétideot de la section des fînacices-
le baron Boulii de la heuhthe, président de la section de rintérieai, de
l'instruction publique et des cultes.
BoiLir, malire des requêtes, secrétaire général.
XkmieiiUri d^Btal en lemice ordinaire, HU.
Birbaronx,' Carller, Cbarlemagne , Villemain , Suin , Lacaze, Leroj de
Salnt-Àrnaud, Curier (Frédéric), Marchand, Flandia, Godelle, Boalati^Dier,
Frém;, Chevalier (Hichel), Bauchart, Comi, Vuitrj, Denjoj. Reurtier, baron de
Vincent, Persil, vicomte de Cormeotn, Cocbelet. Maigae, Coroudet, Dube^ej,
Thierrjr, Hontaud, de Butemal, comte Eugène Dubois, baron Quinette, Blondel,
comte de Chaniérac, Ticomte de la Guéronniëre, baron Léon de Bussièra, comte de
Bougé, Gasc, Daiergier, Lestiboodois, de la Cour, TicomLe du Harlrov, Le Play,
Brébler.
Cotueillers tfElaleinerviee ordinaire Aort Mcfioiu, MH.
Stonrai, Armand LeTebvre, Gréterin, Petilet, baron de Siben-Comillon, ' géo.
Nlel) gén, Danmas, Mestro, Darricau, de Royer, Lairle, de Contencin, Valsse-
Mailret det Eaivitet de première ebuie, MM.
Gomel, Chasseriau, LoTcr, Gasionde. de Forcade- la -Roquette, Pascalis, Bataille,
Pages, de LaTenaj, Léon Berger, Goupil, baron Dub; deLannaguet, Abbatacci,
de Calvimont, baron Cb. de Cbassiron, Bichaud, vicomte Redon de Beaupré»,
Jaban, Frantois, Loujer-Viltermay
Uailresdei Rcquitet dt deuxième eUuu, HU.
Du Berthier, Ticomte Porta lis, vicomte d'Argoul, baron de Bemon, ÀBbemon,
de Haupai, de Ségur, Crignon-deHoniignj, vicomte de Hissiessj, Barocbe
(ErnestJ, baron de Montour, baron Cardon de Sandrans, Leblanc lErnest), Levier,
Cbarles Robert, vicomte de Casabianca, Mesnard, Colas de la Noue, Fouqnier,
Boilay, Charles Forlonl.
ÂudUeun. — 1» classe : HH.
HQdaolt, Faré, L'Hôpital, Harbeau, de Garel, de Bo^redon, Lemarié, Bordel,
comte deRelbeof, Boinvilliers, Adcoc, Bauchart, Dufan, Coitiu, Le Roj, comte de
Cambacérés (Louis), Le Cbanteur, Viejn-Holina, des Michels, Bartolonj.
!■ classe: MM.
Comte de Hennepont, Lefèvre-Pontalis. Horeau , (Adolphe), Boivin, Rolle,
Taigoj. (Edmond). Paiibaos (Jules), Bessit'res ;Julien\ Ravignan [Goslavel, Hé-
gard, Dobodao, de Salverte, Walkeuser, Cbadenet, Perret, baron de Lacoste, de
Behr. Alcock, d'Hauteserve. baron de Mackan, Tarbé des Sablons. Fabvier,Plichon,
deRivocet, comte deCréTecœor, Sauvage, Brincard. David, Flandin, Pieqoan,
Bayard, vicomte de Vemhelte, Braun, Cabarrus. Crélet, vicomte Halher, CoheD,
Leclerc, Randonin, comiede Saint-Gilles. Daralde. Ginooi. Kraii, baron de Barrai,
vicomte de Lncaj, Hétj d'Oissel, de Villeneave, Lacave-Laplagae, Despmi, de
Hejnard. Dnbois, Affre de Saint-Homme, Danyan, de Bonnecbose, Béëe, Pétio,
Jaqnet, JacqncmoBt do Donjon, Bartbélemjr, Bouinjr,
HAUTE-COUR DE JUSTICE.
Caueillert à la Cow de Catsalion eompotatit la BauuCour.
CHAHBKE DE HISE EN ACCUSATION.
Juges, MM.
Briére de Taligny, Legagneur, Pascalis, Foncfaer, D'Oms,
Jagei-iupplèanti , UX.
^BAMBRE DE JUGEMENT DB U HADTB-CODB:
/■If M, HH.
Bolssievi, Horeau (de la Henrthe?, Lerooi-de-BretagM. Sénéca.
Juget-ntppUatiti :
toagonin. ^^.^.^^___^
39
COUR DE C\SSATION.
Premier Prétideni ;
S. Ex. M. TroplODg, président du Sénat. ,
Premier Président honoraire.
M. le comte Portalis, sénateur.
PrésidenU, MM.
Laplagne-Barris, Bérenger, Nicias-Gaillard.
Président honoraire^
M. Lasagni, Mesnard, yice-président du Sénat.
Conseillers: MM.
R]>es, Isambert, Bernard, Dehaussy de Robécourt, Brière-Valigny, Renonard,
GilloD, Pataille, Hardoin , Gaultier, Lavielle, Sylvestre, Delapalme, Legagneur,
Pccourt, de Boissieux, Taillandier, Moreau Auguste), Cauchy, Laborie, Àlcock,
Glandaz^ Grandet, Moreau. Nachet, Faustin-Hélie. Quenault, Leroux de Bretagne,
Pascalis, Foucber Yicior), Bayle-Mouillard , Nouguier, d'Oms, Jallon, Ayliès,
Cbegaray, Sénéca, Plougoulm, Poultier, Caussin de Perceval, BressoD, Leserorier,
Nicolas, Férey, Quenoble, Lascous.
Conseillers honoraires. MM.
Baron de Crouzeilbes sénateur: Abhatucci, ministre de la Justice; Barennes,
Colin, Simonneau, Rocher, Jacquinot-Godart^ Mater, baron Meyronnet de Saint-
Marc, de Glos, Feuillade Chauvin, Jaubert.
Procureur général impérial :
M. deRoyer. conseiller d'Etat.
Avocats généraux :
MM. de Marnas, Sevin, Raynal. d'Ubexi, Blanche , Guyho.
Greffler en chef :
M. Bernard.
COUR DES COMPTES.
Premier Président,
M. Barthe, sénateur.
Présidents.
MM. de Gasc, marquis d^Audiffret, sénateur ; Savm de Surgy.
Président honoraire.
M. le baron Delpierre.
Conseillers-maîtres,
MM. de RiberoIIes. Savalète. Rihouet. Barada. Gaulthier de Lizoles. Lafaurie,
Bignon, de Gombert Gauthier d'Hauieserve Passy (FélixU baron Rodier. Adam,
Musnier de Pleignes. Lavollée. Montanier, Lebas de Courmont. Martin, Thomas.
Conseillers-maîtres honoraires.
MM. de Meulan, Sapey. sénateur; Viai de Machurin, Picard, de Latena.
Conseillers référendaires de première classe.
MM. Rivière de Larque. Luzier-Lamoite , Grandet, de Guerny , Perler
(Adolphe). Petitjean. Ruinart de Briment. Esquirol baron Le Prieur de Hlanvll-
liers. Arnault. Colleau. Abraham - Dubois, comte Bérenger, de Vienne, Cons-
tant d*ïauville, Reynaud de Barbarin, Etienne, Pelletier.
Conseillers référendaires de deuxième classe,
MM. Duflos.baroKTrigantde Laiour Hunout, Viguier. Dausse. marq. de Flers^
Fieot-Lepage, de Montheau, Lerat de Magnitot , David , vicomte Ogier, Pmnsinet
40
de Sivry, comte de Mony-Cokhen, baron Malhoaet Bartonilh de Taillac, Do»-
senr, Paris, Damainville, Salel de ChasUnet. baron Fréteau de Pény, Le Bran
de Sessevalle, Dauchez. Persil, Dubreuil. Peyre, de Loynes. Trubert. Boucher
Hnardde la Marrç, baron Deg'iilbermy, Briatte (Jules) marquis Foydean de Brou'
Marcel, Receveau, Bougrain. Thierry.de SennevillcDerTÎlle-Maléchard Goussard!
Rousset, Dumez, Denis de Hansy. Dubois de l'Estang. Berger. Bartholdi.
Ticomte O'D'onnell. baron Jard-Panvillier, comte de Coral. de Saint-Paul La-
roche, Desiles-Bénard. de Nanteuil . vicorote de TEscalopier, Halloy, Doyen
Saulnier. Picard (Adolphe), Gauthier d'Hauteserve, Morisot, Bouchard, de La-
tena, Pécourt.
Conseillers' Référendaires honoraires,
Fossé-Darcosse, Hubert, Maurice, Dubois de TEsUng (Alexandre), Lambot de
Fougères, Dupont. Regnaud, Blondel. Odier, Toutain, Guignon, Dulac de Fn-
gères, De1abarre-Duparc,DaYy de Cussé, Bouchard (Auguste), Michelin.
Procureur général impérial.
M. Dutilleul.
Greffier en chef,
M. le ticomte Harmand d'Abancourt.
COUR IMPERIALE DE PARIS.
Premier Président.
M. Delangle^ sénateur.
Présidents de Chambre,
MM. Desparbez de Lussan, De Tergès, Berville, baron Zangiaoomi, Lamy,
Partarieu-Lafosse.
Présidents de Chambre honoraires.
MM. Rigal, Lassis, Delahaye.
Conseillers, hh.
EspiTentdelaVille Boisnet, Lechanteur, Faure, De Froidefond Des Farges, Trj,
Lefebvre, Hémar, vicomte de Bastard d'Rstang, Vanin^ Perrot de Chezelles aîné,
Dequevauvillers, Le Gorrec, Roussigné, Brelhous de Lasserre, Mourre, Noël du
Peyrat^ Jurien, marquis de Malleville, vicomte Terray, Salvalogde Boissîeu, Mod-
sarrat, Faget de Baure, Henriot, Bonlloche, Perrot de Chezelles (Claude), PiéroD,
Perrot, de Saint-Albin, Poinsot, Carré, Tardif, Courborieu, Pinard, Halle, Thomas-
sy, Anspach, Filhon. Hély-d'Oissel, Casenave, Lenain, Jourdain, Fraissynand^
Haton, Molin, Couin. Broussais, Bonniot de Salignac, Thevenln, Bonneville de
Marsaogy, Herbelot, Bernard, Le Peletier d'Aunay, Flàndin, Martel, Metzinger,
LeGonIdec, Brault, Laffeuillade, Berriat Saint-Prix.
Conseillers honoraires ^ mm.
Demetz, Bernard, Chalret-Durieu, baron Cardon de Montigny, Montmerqué.
Gaschon, Bosquillon de Fontenay,Bergognié, Brisout de Bameviile, Michelin, Da-
rantin.
PARQUET.
Procureur-Général impérial.
M.Yaïsse, con8eiller;d'EUt.
Avocats Généraux, mm.
Croissant, de Gaujal, Moreau, Barbier, De Vallée, Roussel.
Substituts du Procureur-Généralimpérial mm.
Lévesque, Portier. Saillard, Salle, Goujet. Puget, Dupré-Lasale, Sapey. Ufau -
lotte, Hello, Marie.
Greffier en chef : M: Lot.
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COURS IMPERIALES BES DÉPARTEMENTS,
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_ "•""y, pro(;areur-gén<!r.l iinp<!rial.
'• 'ïoubi, Jura. Hâulc-Saône.
'ne, premier prëiMcnl.
'u. procnrMr-6én«r.Umpéri«l.
■* Çharenle. Dordcgne, Gironde.
«iRlièrt, premier priîjidïnl.
I-Uu»al, procur.-gtn^ral imp*.
'»oii. Cher, Indre, NLèrre.
•■ Calitdoi, Manche, Orne.
, premier préiident.
1, proc.-géi». impérial.
■AB. Bai-Rhin, Haut-RIiin.
, premier pr^ident.
c, pr.-gén,imp,
Câte-d'Or, SiSne-el -Loire,
Haute-Marne,
an, premier-prfcident.
ongii, procnrear-gJQJral impfr.
i»i.Nord,P»-d»4:aUi>.
rave de Moulon, premier pr^sid.
Eicaue, procar.-g^n. imper.
1. Hautef-Alpei, Drame , Iière.
T , premier pr^iident.
loi, procureur-g^n^raiimptriiL
. Corrèie, Crenie, Haute-Vienne,
r la Chaiiagne, premier pr.
ird, procureur-gfiiifral impérial.
im. Ain, Loire, Rhône,
rdin, premier prdiidenl.
icnne, procar. général impérial.
\m. Ardenne», Moielle,
rpentier, premier prëii dent.
M. le laroD de Gjraado, proe.-g'n. imp.
MonniLLit*. Aude, Aveyron, Hérault,
PTr^nées-Orientale*.
H. Goiraud de la Raum«, premier préiid.
M, Dusturet, procareur général imp^r.
NaHCT. Heurthe, Meuie, Votgei.
M. L^ud, premier pr^iideut.
M, Millevoje, p roc ur .-général impérial.
NiMu. Ardèchê, Gard, Ixiiire.
Vaucluie.
M. Teulon , premier président.
M. Thourel, procureur -général impérial.
OtLtAvi. lDdre-(i>Loire, Luii^t-Cber,
Loiret.
M. deVauiellei, premier préïid.
iVI. Martinet, pfDcarenr^éaéral imp.
P*»ii. Aube, Eure-et-Loir, Marne,
Seine, Seine-et-Marne, Seîne-et-
Oise, Yonne.
H. Delangle, premier préiident.
H. Vallte, procnrenr- général impér.
Piv. Lande*. Batiei-Pyréii., Haute*-
Pyrénéei.
M. Amilhau, premier préiident.
M. FaleoDnet. procHrenp.géaeral imp.
Pomiai. Charente -Inférieure, Deiu-
SèTre.. Vendée, Vienne.
M. De Siie, premier préiident.
M. Damar, prODurear- général Impérial.
Rianii. C6lei-du-Nord. Finiitire. Ille-et-
Vilaine, Loire-Inférieure, Morbihan.
M. Bouclf, premier préiident.
M. Dubodan, procureur- général impér.
RiOB. Allier, Cinlal, Haute-Loire,
Puy-de Dôme.
H, Mejnard de Franc, premier préiideol.
M. Salneure, procureur -général impér.
RoDEii,Eure, Seine-Inférieure.
M. Franck-Carré, premier prâidenl.
M. Maliot-Reynier, proc-gén. imp.
Tdoloch. Ariége, Haute-Garonne
Tarn, Tarn-el-Garonne,
M. Piou, premierpréiident.
M. Gailambide, proc-g en. impérial.
Alum. Bône, Oran, Philippevilla,
Bliilah, Conitantjne.
M. Derauli, préiident,
M, Gulllemard. procur.- général, impér.
chef du lerTke judiciaire en Algérie.
45
ARCHEVÊQUES ET ÉVÊQUES.
MÉTROPOLES ARCHEVÊQUES
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DlOCiSBS. ivÉQUES.
PAmif
Chartres
Meaux
Orléans
Bloit
VertaiUes
Cambrai
Arras
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SiBOOiy archevêque
RefnauU
AUou
Dupanloup
Pallu-Duparc
Gros (Jean Nicaise)
RiGiiisB» arch.
Parisis
Ltok et ViiRR» 1; card.DeBoiiALB.arch.
Autan
Langres
Dijon
Saiot-Glaude
Grenoble
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Coutanees
De Marguerye
Guérin
Rivet
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Ginouthiac
Blarquikt di BAUumi v.
Didiot
de Bonnechose.
Rousselet (Ch.-FrMér.)
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Sans et Auxxtax Jolit-Mbllou, areh.
Troyc» Cœur
Nevers Dufétre
Moulins de Dreux-Brézé
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Soissons
ChAlons
Beauvais
Amiens
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Le Mans
Angers
Rennes
Nantes
Qaimper
Vannes
Saint-Brieae
Laval
Bouaeis
Clermont
Limoges
LePuy
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Saint-Floar
iMÉTROPOLES
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DlOCiSES.
ARCHEVÊQUES
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le cardinal Goussn, ar.
Cardon de Garsignies
De Priiiy
Gignouz
Boudînet
le cardinal Moelot, arc.
rVanquelte
Angehault
De Brossays-Saint-Mare
Jacqueniet
Sergent
De Ta Motte de Vauvert
LeMëe
Wicart
le cardinal Dotort, arc.
Féron
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Perpignan
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Poitiers
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La Rochelle
Luçon
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Réunion).
Basse-Terre
(Guadeloupe).
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Montauban
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Carcassonne
Aix, AzLBS et
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Fréjus et Toulon
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Greorges-Massonnais
Landriot
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Hiraboure
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Lacroix
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Roallet de la Bouillerie
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CasaneUi d'Istria
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le card. Mathieu, ar«h,
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Cbalandon
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Meujaud
Dbbblat, arch.
Plan lier
Chatrousse
Guibert
Thibault
46
ARRONDISSEMENTS FORESTIERS.
ier afroudi$$emeni. —Oise, Seine, Seine-
et-Oise, Seine-et-Marne.
M. Becqaet, cong., à Paris.
S* arronditsement, — Eure , Seine-Infér.
M. de Suianne, cons., k Rouen.
3* arrondùsemenî. — C6te-d*0r»
M. Lerouyer-Lafosse» conserT.,àDijon.
4* arrondis$emeni. — Meurthe.
M. Fliche, conservateur, à Nancy.
5* arrondUtemêni, —Bas-Rhin.
M. Hun, conserrat., à Strasbourg.
6* arronditument. *- Haut-Rbin.
M. Zaepffel , conservateur , àColmar.
7* arroniiissemenf . —Aisne, Nord, Pas*
de-Calais , Somme.
M. Thiëry , conservAteur, h Douai.
8* arrondUtemênL — Aube, Yonne.
M. Suremain Misiery, conservateur,
à Troyes.
9* arronditsement, — Vosges.
M. Duboaays delà Bëga8sière,con8.,à
Epinal.
10* arrondittemeni,'^ Ardennes, Marne,
M.Martin, conservateur , à Ghâlons.
il* arrondittemenU — > Moselle.
M. de Hecquenem , conserv., à Metz.
13* arrondittemenU — Doubs.
M. Vouzeau, conservateur, k Besançon.
15* arroiu^tistffnenf.— Jura.
M.Barte de Sainle-Fare,cons.,àLons-
le-Saulnier.
14* arrondiitemenU «- Hautes - Alpes ,
Drôme, Isère.
M. Thévenin, conserv. à Grenoble.
15* arrondûtemeni, —Calvados, Manche,
Mayenne, Orne,Sarthe,Eute-et Loire.
M. Barbereux, conserv., à Alençon.
16* arroniistement. — Meuse.
M. Baudelot, conserv., à Bar-le-Duc.
17* arrondU$enunU — Ain , Rhône ,
Saône et-Loire.
M. Lucotte, conservât, k Mâcon.
18* arrondittemeni, ^^ Ariège, £x>t,
Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne.
M. Soubirane, cons, à Toulouse.
i9* arrond%i$ement. — Indre-et*|joire,
Loir-et-Cher, Loiret
M. Trumeau, conservateur , k Toaru
SO* arroa^issMiieiil.— -Cher, lodre, Nièvre.
M. Desmeloiaet, conferr. k Bouiigei»
Si* arrondit$ememi, ^ Allier , Creuic »
Loire . Puy-de-Dôme.
M. d'Entraigues, conserv. k Moulliu.
S2* arrondiiumeni ^ Gers, Batset-Py»
rënëes , Hautes-Pyrénëes.
M. Houdouarty conservateur, à Pan.
23* arrontlmememU ^ G6lct-du- Nord
Finistère, lile-et-Vilaine , Loire-In-
férieure, Morbihan, Maine-et-Loire*
M. Rrachard, conservât. , k Rennes.
24* arrondis$emeni. — Charente, Char.
Infdr., Deux-Sèvres , Vendée , Vienne
M. Demercière, conservateur, à Niort
25* arrondusemtnt, — Aude , Pyrénto*
Orientales, Tarn.
M. Ta Hotte, conserv., à Careassonne.
26* arrondUtêmenî. — Basses - Alpef »
Bouches -du-Rhône , Var, Vaucluse.
M. Antheaulme, conservateur, k Aiz.
27* arrondistemeni» — Ardèche , Gard ,
Hérault, Lozère.
M. Cler, conservateur, k Nîmes.
28* arrondisMment, — Aveyron , Cantal^
Corrèze, Haute- Loire, Haute- Vienne,
M. Fourmont-Tournay , consenr., k
Aurillac.
29* arrondi$iemeni, — Dordogne , Gi-
ronde , Landes , Lot-et-Garonne.
M. Poirson, conserv. , k Bordeaux.
30* arrondittemenU — Corse.
M. Cetto, conservateur à Ajaccio.
3l* arrondissemtnt, Haute-Marne.
M. Bigeon de Coursy, conservateur à
Chaumont.
Bi^arrontHtsement. ^ Haute-Saône.
M .de Coucy, conservateur k Vesoul
47
ÉCOLES IMPÉRIALES.
ÉCOLE IMPERIALE POLYTECHNIQUE.
MM. Eblé, général de brigade d*artillerie, commandant.
Bodson de Noirfontaine, Colonel du gnnie, commandant en second.
RifTaut, lieut.-colonel du génie, directeur des études.
Faragoet^ administrateur.
Examinateurs d* admission :
MM. Didion, Colonel d'artillerie, président.
Lefébure de Fourcy. — Hermite. — Serret. — Werlheim.
ÉCOLE IMPÉRIALE SPÉCIALE MILITAIRE A SAINT-CYR.
MM. de Monet, général de division, commandant. — Jaspard, Colonel d'in-
fanterie, commandant en second. -* Bugnot, lieutenant-colonel da
génie, Direct, des études.— Lefol, quart -maître trésor. — Leroy, éco-
nome.— Boistard, secrét.-archiv.-biblioth. — Abbé Vilette, aumônier.
• Examinateurs d'admission.
MM. d'Herbelot, colonel d'artillerie, Petit-Grand, chef d'escadron d'état-ma-
jor, Tarnier, Bacharach, Peyré, Picqué.
PRYTANÉE IMPÉRIAL MILITAIRE DE LA FLÈCHE.
MM. Maiiïredy Robernier, colonel d*infant «com, directeur des études,
de Luxer, chef de bat. d'iiif. command. en second, sous dir. des étud.
Cbaupe, économe. — De Sancy, trésorier.
ECOLE IMPÉRIALE DES MINES.
MM. Dufrénoy, de l'académie des sciences, directeur.
De Sénarmont, ingénieur en chef, directeur des études.
ECOLE IMPÉRIALE DES PONTS ET CHAUSSÉES.
MM. Avril, inspecteur général, directeur.
Cavalier, ingénieur en chef, inspecteur.
ÉCOLE IMPÉRIALE D'APPLICATION DU CORPS D^ETAT-MAJOR.
MM. Foitz, Général de brigade^ commandant.
Lemouton de Boisdenre, Lient. -Colonel d'Etat-Major, dir. des études.
ECOLE IMPÉRIALE D'APPLICATION D'ARTILLERIE ET DU GENIE
(A METZ).
MM Le Puillon de Boblaye« général de brigade d'artillerie, commandant.
Lafont, lieut.-colonel du génie, commandant en second.
ECOLE IMPÉRIALE D'APPLICATION DU GENIE MARITIME
(a lorient).
M. Reech, directeur des constr. navales, chargé de la direction des études.
ECOLE IMPÉRIALE DE CAVALERIE (a sacmub.)
MM. De Rochefort, Général de brigade, commandant.
Schmidt, Colonel, commandant en second.
ECOLE NAVALE (en rade de brest).
MM. Barbet, Capitaine de vaisseau, commandant.
Bolaix, Capitaine de frégate, command. en second.
Examinaleurs daAmission :
MM De Lisle. — Guibert — Faurie. — Miet. — Lionnet, suppléant
ECOLE IMPÉRIALE FORESTIÈRE (a nanct ).
M. Parade, directeur.
ÉCOLE IMPÉRIALE DES CHARTES (palais des archives impériales.)
M. de WaiU7,(Natalis), de l'Académie des inscriptions et belles-lettres» air.
ECOLE IMP. ET SPÉCIALE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES.
M. Hase, deracadémie des inscriptions et beUes-lettres, président
ECOLES IMPÉRIALES DES ARTS ET METIERS.
Chalons-sur-Mariœ. — M Andrieux, Directeur.
AiiaBRS. — M. SalneoTe, Directeur.
An. — M. Campaignac, Directeur.
ECOLES IMPÉRIALES VÉTÉRINAIRES.
M. TTard, inspecteur général.
Alfoet. — M. Renault directeur-professeur.
Lton. —M. Lecoq,aicecteur-professeur.
TouLOUsfB. — II. Prince, directeur-professeur.
ECOLES IMPÉRIALES D'AGRICULTURE.
Gbignon (Setne-et-Oise). — M. Rella« directeur.
Granjouan (Loire-inférieure). M. Rieffel, directeur.
La Saulsaib (Ain). — M. Pichat, directeur.
ARMÉE.
ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL DE L'ARMÉE.
maréchaux ns prancb.
S. A. I. le Prince Jérôme, gouveroeur honoraire de lliôtel impérial des In-
Talides.
Leurs Excellences:
Comte Reille.
Comte Vaillant, ministre de la guerre, grand-maréchal do palais.
Magnao, commandant en chef l'armée de Paris, et commandant la première
division militaire, grand-veneur.
Comte de Casiellaoe, commandant en chef l'armée de Lyon, et commandant
la huitième division militaire, à Lyon.
Comte Baraguey-d'liiiliers, comm. l'armée du Nord, vice-président do Sénat.
Pélissier, dac de Malakoff.
Comte Randoo, gouverneur général de TAIgérie.
Canrobert (François- Certain).
Bosquet.
OFFiaERS GÉNÉRAUX.
OÉNiBAVX DB DIVISION.
ROMS.
S. A. I. le Pce Napoléon- Joseph
Comte d'Ornano
Comte de Schramm
Oudioot duc de Reggio
Marquis d*Bautpoul
De Rostolan
Loyré d*Arbou ville
Lafonlaine
Marey^Monge
posinoif.
gouverneur de Thôtel impérial des invalides.
président du comité de Tinfonterie, sénateur.
disponible.
grand référendaire du sénat.
comm. la 9e divis. militaire à Marseille, sénateur.
disponible.
commandant la !'• div. d'iuf. de Tarmée de Lyon.
commandant la 5e division militaire, àMeti.
49
NOHS.
De Joly
Regnaalt de St.^ean-d^ADgely
.Gharon
Comte de la Rae
Renaalt
Corbin
Comte Dafloarc d*ADtist
Comte Bo<|faet
BoaijoUy de Sermaise
Graod
flerbilloD
Moiiet
Morris
Reil>en
Dalae
Reyaa
AqUs deCoartigis
Thiry (C. A.)
Forey
Comte Godio
CamoQ
De Sallei
Vicomte de Bois le Comte
DaigremoDt
Alexandre
Martio de Boargoo
Pellion
Morin
De Mac-Mahoo
Vicomte de Borelli
PoinsigDon
De Tarlas
Marcel
De Chalendar
Noël
Comte de Groachy (Victor)
Pelletier des Carrières
Pfobert
Fieffé de LiéyreTîUe
De Ladmiraait
Daamas
Niel
Siméon
Foy Arthur)
Levaillant (Charles)
Marqais de Chasseloup-Laubat
Delmas de Grammont
Comte Partoaaeaax
De Bressoles
Comte de Goyoo
de Cotte
De Li»y de PelUssie
P08IT10IC.
comm.la 17e dîTisioo militaire, à Bastia.
comm. ea chef la garde impériale, sénatear.
prés, des com. des fort, et de TAlgérie, séoatear.
président des comités d*élal-maj. et de lagendie.
comm. une diyision d'infanterie en Afrique.
commandant la 21e division militaire, à Limoget.
command. la lie division militaire, i Perpignan.
aide- de camp de PEmpereur, sénateur.
comm. la lOe division militaire, â Montpellier.
président du comité de la cavalerie.
membre du comité de l'infinterie.
membre do comité des fortifications.
com, la division de cavalerie de la garde impériale
commandant la 6e division milit.. à Strasbourg.
membre du comité de Tinfanterie.
membre du comité de la cavalerie
comm. une div. d*inf. de Tarmée de Paris.
membre du comité de l'artillerie.
comm. la lie div. d'inf. de Tarmée de Paris.
comm. la ie division militaire, à Rouen.
com. la 2e diy. d*iufantQrie de la garde impér iale
disponible, sénateur.
comm. la 3e division militaire, h Lille.
membre du comité des fortifications.
membre du comité de Tinfanterie.
com. la 2edivision d'infanterie de l'armée du Nord.
comm. la 20e division militaire, à Clermont-Ferr.
membre du comité d'état-major.
disponible, sénateur;
Inspecteur {général d'infanterie.
comm. la 13e division militaire, à Bayonne.
comm. la 14e division militaire, à Bordeauc.
comm. la 19* division militaire, à Bourges.
membre du comité de la cayalerle.
membre du comité de la cavalerie.
comm. la 18e div. mil. à Tours.
inspecteur général des remontes militaires, mem-
bre du comité de la cavalerie.
membre du comité de rartillerie.
membre du comité de Tinfanterie.
c. la 4e div. (l*inf. de l'armée de Paris.
direct, des affaires de l'Algérie an minist. de la g.
memb. du c. des fort., a.-de-c. de l'Empereur.
disponible.
comm. la lâe division militaire i Toulouse.
disponible.
disponible.
inspecteur général de cavalerie.
com. la division de cavalerie de l'armée de Lyon.
directeur de l'artillerie au ministère de la guerre.
aide-de-camp de l'empereur , commandant la
division d'occupation â Rome.
aide-de-camp de l'Empereur.
comm. la 2e dit. d'inf. de l'armée de Lyon.
m
noMs,
Rolin
DuisiioD d'Armandy
Dachauisoy
Pâté
Thiry (F. A.)
Perrodon
Booat
Liirchey
Maissial
GroboD
Ripert
B'AllonTiUe
Peyasard
D'Aurelle de Paladiaes
Dauiemarre d'Ervillé
Gomte de Monet
Morin (A.-J.)
Daleame
MengiQ Le Crenix
^e Mariimprey
Faucheux
^"Pinaïae
Vinoy
Baxaina
De Failly
Mapuiax
Cougin-Montouban
*;© MoDtebello
Fera y
Jaauf
VjJaUhi ;Efierhazy ,L..J..F.)
©•▼ealèg de Pontèa
oenilhes
I^eTailIant(Jean)
Guny
J-e Barbier de Tinaa
D AQgell de Kleinfeld
De Fulqaes comte d'Oraiaoo
Dormoy
BaroD HichepaDce
DeSoUiert
POSITION.
adjudant général do palais de ITmperear.
membre do comité de l*artîllerie
comm. la 16edivisioo militaire, à Rennes,
disponible.
membre du comité de l'arlillerie.
membre da comité d*artilierie, directeur des po»
dres et salpêtres,
membre du comité des fortiflcations.
membre du comité de Tarlillerie.
comm la divinon de Constantine.
comm. la ôe division d'infant, de Tarmée de Paria,
comm ia i:^e division militaire & Bayonne.
comm. la division de cavaleiie à Lunévilie.
dir dti personnel au ministère de la guerre,
membre do comité des forliQcations.
comm. la 4e division miliUire à Châlona-s. Marne,
com. Fée. imp. spéc. militaire de Saint~Cyr.
membre du comité de Tarlillerie.
disponible.
dir. du génie au ministère de la guerre,
disponible.
comm la lie division militaire à Perpignan,
inspecteur général d'infanterie,
comm la Ire div. d'iiif. à Tarmée do Nord,
aide de camp del'Hmpereur.
comm. la 3e di^. d'inf. deTarméede Lyon.
Inspecteur général d*infanierie.
aide-dfr-camp de TEmpereur.
inspecteur général d'infanterie,
commandant la division d'Oran.
aide- de-camp de l'Empereur,
inspecteur général de cavalerie,
comm. la Tedivision militaire à Besançon,
inspecteur général de cavalerie,
inspecteur général d'infanterie,
inspecteur général d'infanterie,
inspecteur généra lisi on d'Alger,
inspecteur général de cavalerie,
disponible.
GÉNÉRAUX DB BRIGADB.
inspecteur générai de gendarmerie,
commandant le départ, de la Seine -Inf. à Roaen.
disponible.
comm. le département d'Indre-et-L*ire, à Tours.
disponible.
commandant les départements de M«ine-et- Loire,
et de la Vendée, à Angers,
membre du comité de la gendarmerie,
comm. le département du Haut-Rbin, à Golmar.
com. une br. de cavalerie de rannée de Lyon,
commandant les départements do l'Isère et des
Hautes -Alpes, à Grenoble.
M
ROHS.
Cte de Spam (GasUve-liOuis)
Berry^c
Eynard
I>e Géraudon
TaUreao
BapQch de Féleti
D'AoUiouard-Vraincoart •
Bu Poillooe de Saiat-Han
Répond
Lemaire
BoDgoord de Lamarre
Chalry de Lafosie
BoQijade
IhiberD
De Noae (Armand)
De la Chaise
De Berthier
Jamin
De Boosiogen
Loreton da MoDtet
Coorby
Jacqoemin
De Wacqaanl
Delhorme
Sonnet
RaToi
De Noue (L.-V.)
YolU
Baron Frirton
De Rochefort
Angenouat
Anfrye
D^Estieone de Ghaosiegros de
Lions
Béliaghei
AuTily
Berlin
De Pointe de GcTigoy.
Delarue Beau«A«r chais
De Leyritz
Dobrelon
Baron Gnillot.
Grésy
CassaignoUes
DuTal
D'Bzéa
Gaatn
De Liniers
Genestet de Planhol
Callier
Gandin de YlllAtoe
Gallemant
Richard
Baron Chaband hêlfiw
POSITION.
comm. le dëp. de Loir-et-Cher, à Bloii.
comm. le département des Ardennes, à Héiiéres.
membre du comité de la gendarmerie.
comm. une brig. d'infanterie de Tarwée de Paris.
com. le dép. de la Dordogne, à Perigueox.
comm. une brig. de cayalerie de la garde impér.
comm. le départ, du Nord, k Lille.
com. les dép. de la Heortheet des Yosgesà Nancy.
intendant général inspectenr.
c. les d. de VArriége et de TAude; à Garcassonne.
c. les d. de la Drdme et de TArdéche, à Valence.
com. le dép. da Calvados, k Gaen.
c. le d. de Tarn-et-<Gar. à Montanban.
comm. ooe brig. de cavalerie de l'armée dePiiris.
comm. une brigade de ca?. de Parmée de Paris
commandant le déparlement de l'Oise, à BeaoTais*
comm. le département de l'Hérault, à Montpellier.
comm. le dép. de l'Allier, à Moulins.
c. le d. de la Qrenze , à Guéret.
c. les dép. du Rhône, à Lyon.
comm. le départ, des Hautes-Pyrénées, à Tarbea.
com. une brig. de cavalerie, à Lunéville.
comm. le département de la Tienne, i Poitiers.
^mm. le départ, de Seine et Marne, à )(elun:
c. le dép. de Saôjie et Loire et de rAin,k Mdcon.
comm. le dép. et de la Nièvre, à Neters*
comm. le départ, du Loiret, à Orléans.
comm. récole d'appli/cation d'état-major.
comm une brig. d*infanterie, en Italie.
comm. récole impériale de cavalerie i Saumur.
c. les dëp. du Var etdes Basses-Alpes, à Toulon.
c. le dép. du Finistère, à Brest.
comm. le dép. de l'Aisne, à Laou.
0. le d. de la H. -Garonne, i Toulouse,
comm. rartillerie de l'armée de Paris.
disponible.
comm. le dép. delà Sarthe. an Mans,
con^m.ledép. de TBure, iEvreni.
comm. une brig, dMnfanter. de 1 armée de Paris,
comm. le dép. de Seine-et-Oise, h Versatiles,
comm. le dép* de Vauduse, k Avignon,
c. le d. des Pyrénées Orientales, à Perpigpan.
com. une brig. decav. de la garde impériale,
comm. le département des Deux-Sévres. il Niort,
comm. le dép. du Gard, k Nîmes,
commandant la subdivision de Médeah.
commandant une brigade d'infanterie, en Algérie,
comm. le départ d'Eure-el-Loire, i Chartres.
i la disposition du ministre des affaires étrangères,
comm. unH brigade de cavalerie à Tarm. de Paris,
com. le dép de la Mayenne, k Laval.
comm.lesdep.de la Marne, àChâlons.
commandant sopérienr dn génie en Algérie.
Otnttiool
batejre
'^ Boîiie.
laleodanl géaétil ioippcleDr.
c. Im dép. de taRaate-LoireetduCinUI, an Pdj.
comm. ledép. de la Somme, ï Amiens.
c. d'êt.-m. gén. de l'ar. Ae Lyon et ds la 8« diT.m
sénileur disponible
diiponible.
coat. lut dép du Doiibi el dn Jura, k BeaincoD.
comm. le dép. du l'aj-de-Dôme, à Clemont.
com l'école imp, d'appi, deTari, etdapéDisiHeli.
comm. une brigade de catal de la garde impér.
com. le dép. d'Ile el-Tilaine, ï Rennes.
comm. le départ, de la Loire-lDrérieare, ï Nantei.
membre du comité de l'arlillerie.
commandant ta aubdivision de Tlemceo.
comm. une brig. d'infanlerie en Al^tle.
membre du comité de gendanucrie,
membre do comiié deirotlIBcalioni.
c. l'art, dani la 6«diïi«ioD militaire â Slratboarg.
membre du comitéde l'arlillerie.
comm. une brigade rie cav. de l'armée de LyoD.
membre du romilé des rortiBralloni.
comm. une brigade d'infini, de rarmée du Nord.
comm. le di'panemenL du Tara, à Alby.
chef d'étst-major de l'armée du Nord,
comm. une brigade d'ipfant, de l'armée de Lyon.
commandant la place de Pari».
coro. la «ubdiTi^ion de Uaicara.
brigade d'inranl. del'ar
le la Cbareiite-Iofécienre, k La Rochelle.
disponible.
diiponible.
commandant rarlilletie de la garde Impériale.
membre du comlid des fort iû cation*.
comm. une brigade d'ioranl, de l'armée de Lyon.
comm. uoe brigade âiat. de l'armée de Paris.
comm. le d''parlemcnl do l'Orne, à Alen^on.
c^ef d'élal-inajor général, de l'armée d'Afrique.
comm. une tirig d inf de ta garde impériale.
comm.ledéparK'mpiil du Pas. de Calais, à Arras.
c. les d. ir* Basses Tyr, el des Landei, ï Bayonne.
commandaul la lubdivislon deBithna.
comm. le département de l'Aube, ï Troyeg.
il la dieposilion do ifouverneiir gén. de l'Algérie
comm. une brig d'inf de la garde impériale.
comm. n<ie brigade d'infanl. de l'armée de Paria.
membredu comité de la getidarmerie.
diapoDible.
comm. une brigade d'inf. de l'armée du Nord.
c. l'art dans la Se dirilian mililaire, i Meli.
com. l'artillerie dans la 4ciliv. mil., ï Lafére.
com. Cari, dam la lia divii. militaire, il Toalonte.
comm. l'art, de l'armée d'Afrique.
HOMS.
Frossard
Ardant
Creoly
de Béville (TTelin)
Salle
Daprat de la Roquette
Manéqoe
Latrille de Loreocez
SeDcier
Deligny
Touinemine
Cony
Lerobvre
Uazare
Bore! de Brétiiel
de Lostaofçes deSainte-Alrére
de Malherbe
JaDDin
de Poibusque
Domont
de Ferrabooc
Picard
Blanchard
de Caen
Goze
Coffiniéres
Forgeot
Boyer
Campenet
Mavet
de Clérembanlt
Comte Lyon
l^dreyt de la Charrére
De Carondelet
Diihesme
Don a y
Tisserand
Périgot
Chardonnean
Dau lomiea-Beaachamp
Devil liera
^>y (Edgardj
Fleury
de TAbabie d'Aydren
Morin
Augér
Pire in
POSITION.
membre d» comité des fortiflcationi.
membre du comité de< fortifications,
membre da comité des fortifications,
aide-de-camp de TEmpereur.
comm. le départemeut de la Meuse, à Verdun,
cnmro. le département du Gers, à Aucb.
comm. une brig. d'infanterie de la garde impér.
c. I.d. de la H. -Saône et de la H.-Marne, à Yesonl.
comm. le dép. de la Charente, à Angouléme.
commandant la subdivision de Dellys.
comm. le dép. de Lot-et-Garonne, à Agen.
comm. le dép. des Côtes -du-Nord, à St-Brieuc.
à la disposition do gouverneur gén. de l'Algérie,
directeur général des parcs d'artillerie,
com. le départ, de la Manche, à Cherbourg,
com. le dép. de la Hante -Vienne , à Limoges,
c. le dép. de rAveyron et de la Lozère, à Rhodez.
comm. une brigade d'infant, de l'armée de Lyon.
insppctoiir {relierai de gendarmerie.
disponible
comm. la subdivision de Mostaganem
comm. lo département de la Côte- d'Or, à Dijon.
comm. une brigade dMnfanl. de l'armée de Paris.
comm. une brig. d*inf. de la garde impériale.
disponible
membre du comité des fortifications.
c. l'art, dans la 8e division militaire, à Lyon;
comm. le dép. de PYonne, à Auxerre.
dir. delà cav. et de la gend. au min. de la guerre.
comm. le dép. du Bas-Rhin, à Strasbourg.
comm. le dép. de l'Indre, à Cbâteaurouz.
c. une br. de cav. dans la 3^ division militaire.
com. une brig. d*infanter. de l'armée du Nord.
cnm. le dép. des Botiches-du-fthône, à Marseille.
com. une brig. de cavalerie, à Lunéville.
comm. une brig. d'infanterie do Tarmée de Lyon.
comm. le dép. du Cher, à Bourges.
comm. la subdivision de Bône.
membre du comité des fortifications.
cnnim. le département do la Loire, à St. Etienne.
disponible.
aide-dc-camp deTEmpereur.
aide-de-camp de TEmpereur.
com. une brig. d'inf. de l'armée de Lyon.
comm. le dép. du Morbihan, à Vannes.
Allard
En mission, hors cadre.
Iconseiller d'État . président de la section de la
I guerre et de la marine.
54
CORPS D^ÉTÀT-MAJOR.
GOLORBU.
M0M8.
De Yaodri|M7«DaToat
De Margadel
Blondel
Beauqoet
B«rel de Rouvray
Courtois RoQSsel d'Hurbal
Exbrajat Pralas do Rosières
Michel
Merle de Lahrogiére de La»
▼eaucoupet
EspiyeDt de lo Villeboisenet
Nesiiips-Desroarels
De Wengi
Fournier de Trélo
Mazel du Goulot
Anselme
CoursoD de la Villeneuve
De Loverdo
Spitzer
Dieu
Jarras
Lebrun
Pissis
î)*Àugicourt
Pajol
Renault
Pourcet
Robert
de Senneville
Desaint
Maligny
de Neveu
de Waubert de Genlis
Raoult
Saget.
Castclnau
Letellier Yalaié
^
PfMtion,
cherd^état-nii\|or général delà garde impériale.
id. de la ISedlTis. mil à Ba jouira.
diiTectéur dd dépdl général de la guerre,
chef d'éut-major dé la 16e dîTision miliUire.
chef d*état-iiiajor général de l'armée de Paris,
chef d*ét.-maj de la 4e di v. d*inf. de Tarm. de Pirif.
id. de la 15e diy. milit., à Nantes,
chef de section au dépôt générai de la guerre.
secrétaire du comité de la cavalerie.
chef d*état-maJor de la 14e div. mil., à Bordeani.
commandant la subdivision de Sétif.
chef d*ét -m. de la ire div. d'inf. deParm. do 11.
chef d*état-major de la 18e div. mil., à Tours.
dir. adj. du personnel au ministère de la guerre.
chefd'étàt-majiM-d'onediv d'Inf. en Algérie.
comm. militaire du palais des Tuileries.
disponible.
chef d'état-major de la division d'Alger.
disponible.
chef d'état-major de la division de cavalerie de
réserve à Versailles,
disponible.
chef d'ét.-maj. de la Se div. mil., à Lille,
chef d*état-major de la division d*occ* en Italie,
chef d*état-maj. de la div. decav. de la garde Imp.
major de la place de Pans
sous-chef d*état ma^or gén. de Tarmée d^Afriqne.
à la disposition du gouverneur général de l'Algérie,
chef d*état-major de la Ire division d'infanterie de
l'armée de Paris,
chefd'état-inajor de la 5e division milit., à Mets,
chef d'état-major de la 2e division milit.. à Rouen,
à la disposition do gouv. général de l'Algérie,
chef d'él.maj de la Se div. d'iof. delà garde imp.
chef d'ét.-major de la 4e div. mil. à Chll.s-Marne.
disponible.
aide-de-camp du ministre de la guerre,
chef d'état-maj. de la 9e divi. milit., à Marseille.
55
INTENDANCE MILITAIRE.
Intendants généraux inspecteurs^ composant le comité permatient
d' administrât io ».
DnboU. pr^denl, Paris de Bollardiére, Darricau, général Répond, Blanchol,
ffénéral Pariset.
INTBllDAIfTS HIUTAIRB8.
Hom.
Booaïssîer ;,de Ber-
noQÏt
Baron Barbier
Orvilie
Lyantey
rontbriant
Préat
De Cambis Alais
De Laffite (H.)
Fournier
Donop
Cetty
MarielUére.
Lefébare
Rothé
Angot
D'ElbaoTe
POSITION.
garde impériale
ire dÎT. m. à Paris,
memb. du comité de
la gendarmerie.
7e d. m. à Besançon.
IO«d.m. Montpellier.
5ediv. m. à Lille.
14ed m.àBnrdeaut.
4e d. m. à Ghâlons-
sur-Marne.
div. d'Alger.
8e div. m. à Lyon.
5e div, mil. à Metz.
6e d. m. Strasbourg.
I8e dir. m. à Tours,
en mission
I3®d. m. à Rayonne.
Dubard
Du four
Hautz
Gaillard
Mallarmé
Teinturier
Bondurand
Cbrétien
Christiani de Rara-
ran
Perraud Le Cauchois
Thomas
Lonclas
lied. m. Perpignan,
div. d'Oran.
2ied. m. a Limoges,
tâed. m. à Toulouse
2e div. mil. Rouen.
15* div. m. i Nantes
9ed. m. à Marseille,
itie d m.i Hennuei
19<^d. m. à Bourges.
div. de Constantine
■
En mission, hors cadre.
Villemain
[conseiller d*État.
S008-INTBNDANTS MILITAIHBS DE PREMIÈRB CLA8SB.
Cerfberr
Lapique
Dulheil
Hagenc
West
Dupont
Massot
Goillot
Réquier
Wolf
Sicard
Magnien de Ma
«^nienville.
Moisez
De Soye
Desrayaud
De la Calviniére
Brizard
Paultrier
Lemonnier
Souham
Odier (Jules)
De Launay
Bosc
Charraetton
Corréard
Lebrun
Marniaz
Paris.
Dijon.
au Mans.
Garde impériale.
Fontainebleau.
Paris.
17e division
ÉO'Ole d*ap. d*éla(-
mnjor
Besançon.
Paris,
hôtel des Invalides
Gompiégne.
garde impériale
Avignon.
Strasbourg.
Paris.
Châlons-sur-Marne.
Oran.
Lille.
Tours
Bordeaux.
Alî;er.
Saint Omer.
Marseille.
Orléans.
Constantine.
Paris.
Richard
Dufort
De Juge Montespien
deCamas
De Coullibœuf
Pages
Colondre
Ubrich
le Missy
SeymourdeCoDstant
Robert
Dubut
Delteil
D'Huc de Monsegou
Denecey
De Mercier
Beau gendre
Danlion
Bouché
Airulles
Creurer
Desrives
Rossi
de Séganville
Pironneau
de Perrière
i>upré
llumbert
Bourges.
Nantes.
Toulouse
Lyon.
Gaen.
Paris
Perpignan.
Metz.
Lille
Compiépne.
Garde impériale.
Besançon.
Clermont-Ferrand.
Bayou ne.
Rouen.
Melun
Rennes.
Viiicennes.
garde impériale.
Marseille.
Paris
{Strasbourg.
Grenoble.
Montpellier.
Tours
Garde impériale
56
SOU8-11ITBNDAHT8 KILITAIlBIl DB DBUXlfcMB CLAfSB.
NOMS.
POSITION.
Cicille
Bocqoet (It.) •
Litersarl
Le Carruyer de
Beaavait
D*Anoreaz
BoîMiére
De la Jonquiérc
Uli>0Q
Leiualre (L. A.) [
Meiiliif er (F )
raiiiteduPuypârlier
Ariiattld
Lombard
riron
l^lool da Moras
Chariot
|i«»ltard
ll«»hia
Hoiirdaii de la Hofi-
MMiiitéro.
LeCter
llHiiard
|.a)l(i
ilurii^do
llritti
IV<|ul|rno(
lliiol <le Nf a? fer
1»0 Malin
llMltlod
W II loi
|iuliol«(P /,)
|l(««iivolr
IliioliH
roii«(«lllan(
Hni^Iii* de Laf réze
llatiderax
Duiikerque.
Parif.
Saiat-Brieuc.
Auxerre.
Aix.
Moiifaubao.
Limoges.
Amiens.
Evreux.
BcsaDçoo.
Beaavai$.
Bordeaux.
Versailles.
Bar- le-Duc«
Douai.
Lonévilîc*.
Laoïi.
Uagoenao
NOMS.
|.N|»orl«
Murlln
llHuriçofi
ItraMal
Mité
M «inférai
lliiman
Unihnln
ffawMMf
Tarbea.
Marseille.
Chartres.
Alger
Valence.
Saumur.
Foix.
LoDs-le-SaaInier.
Lortenl.
Versailles.
Blois.
La^al.
Monl-de-Harstn.
I Angers.
L|on.
TaleneJennes
Pao.
secr. dn com. per-
manent d*adm.
Iflmes.
ThfonTille.
Oran.
Poitiers.
Saint-Ld
Perrigoeox.
Mon lins.
Geoffroy
Priant
Montaudon
Guignard
Meizinger
Blaisot
Janet
Vignier
Nassoy
Tesia
Laurent
Gueneao-d*Aumont
Cayol
MéqniUet
Vigo-Rousslllon
Schmitz
Lé? y
Daovin
Leqnin
Parmentier
de Laralette
MiUou
de Montbeillard
Croiset
Santini
de Canmont
Jallibert
de laCbe?ardlérede
la GrandTlIIe
Richard
Matis
de Lorme
Clayeux
Pettelot
IVerdier de Lacoste
Pardeilha
Pérot
Galles
SëgnineaodePréTal
Sanson
Bianrice
Gonlier
David
Hérydela Canorne
Largillier
POsmoN.
Alger
Médéah.
Angouléme.
Maubeoge.
Metz.
Toulon.
Langrea
I Garde impériale.
Colmar.
CiTita-Yecchla.
Cambra y
Micon.
Draguignan.
Montpellier.
Rennes
Oran
Rouen.
Lyon.
Bourg.
Meaoz.
Saint -Blienne.
TonloQse.
Alençon.
U Fére.
BasUa.
Gherboarg.
Châteaoroox.
Gap
PbabboDrg.
Oran.
XIOTL
Alger.
Tulle.
.Strasbourg.
I
Gayard
Milsoo
iMoyse
Goërin
Tournois
Casiez
Boufard
Zaccone
jTounial
Wcpdean
Lille.
Lyon.
Ajaccio.
Agen.
Metz.
Alger
Oran.
Verdoii.
Vannes.
CaUia.
Vemon.
Troyes.
Conatantine.
Arras.
Alby
Le HâTre.
Napoléoû-Veodée.
.Nerers.
Mende.
Milianab.
Carcassomie
Digne
(Cahors
Sarregneaunes.
GiTei.
57
ADIOIHTS DB PIBMIlEEB CLASSE A L'IKTINDANCB mUTAIRB*
nous.
POSITION.
NOMS.
POSITION,
Vidal de Verneii
Alger
Cbâtclaiii
Sétif.
Videaa
Vesool
Pouriois
Perpignan
GirardÎD
bdl. imp. des Idt.
Genin
Bougie.
Flamant
Brest.
LeBorgnedela Tour
Nantes
Seli?iiiaDo-Lui
Ëpiiial
Démange
Quimpcr.
GuillemiD
Mostaganem.
Lanery
Ntmes.
Robardey
div. d'Alger.
de Beaulien
Le Puy.
Daroaz
Gaérel
Viroux
Batbna
Huber
Orlêansfille
Baoduin
Djidjelli
Bonffliloo
Belfort.
t.habert
Italie.
RoQssean
CoDstantioe.
Demous
Auch.
GaUer
Tenez.
Ducrocq
Aoriliac.
Cahen
Cherchell.
Delcominéte
diy. d*oc. en Italie.
Raoul
Dollyf.
Méry
Alger
Audemard
Blidab.
Saunier
Bdne
Lematlre
Mascara.
de GoorTÎUe
Philîppeville
Le Comte
9e division militaire.
Monfalcon
Lyon.
Altma3rer
Nemours (Algérie).
de Rostang
Oran
Mony
SidUbel-Abbés.
Maojean
Alger
Palisot
Philippeyille.
Gatumcau
div. d*Oran
Rossignol
Constantine.
Courtois
id.
Beau mes
Bdne.
de Broiiier
id.
Fouin
Barry
de Friess
Spire
TrîadoD
Marchai
Simon
Bassigno
BiroQsie
de Boisbranet
Liais
Grézier
Chapel
Gaffiot
Léris
Antoine
ADJOINTS DB 2* CLASSE A L'INTENDANCE MILITAIRE.
dîT. de Constantine
id.
div. d* Alger
Bordeaux
Perpignan
Lille
Avignon
Marseille
div. d'Oran
Rouen
Lyon
div. d* Alger
Mendo
Strasbourg
Bfontpellier
Malet (P ierre-
Adol
Aix
Baudry
Cette
Brisac
Limoges
Lejenne
Bayonne
Roux
Metz
D'Amade
Toulouse
Gnesv\'iller
Cannes
Brissy
à U disp. de rint.
de la 19e div. m.
Malet (Plac-
•H.
-V.)
Prtvas
Puffeney
Montpellier
Cassairol
Toulon
Dumoulin
Basiia
' bapplain
Rennes.
Berlior
Besançon.
Golomboni
Tours.
Ghâlons -sur-Marne.
GARDE IMPÉRIALE.
BÉ6IMBNT DB GBNDARMBRIB A PlBD.
De Prémonville, colonel.
ESCADRON DR GBNDARMBRIB.
Decby, chef d*escadron, commandant
INPANTBRIB.
ler régiment, Le Normand de Brctteville, col. à Courbevoie •
^l régiment, d* Alton, colonel, à Versailles.
Se régiment. Ducrot, colonel, à Rueil.
Icf régiment, Mongin, colonel, k Paris.
S*' régiment, Douay, colonel, à Saint-Denis.
3 régiment, Dubos. colonel, à Metz.
4e régiment, Montaudon, colonel, à Nancy.
Bataillon de chasseurs à pied, Garnier, chef de bataillon, commandant
Régiment de zouaves, De Bonnet Maurelhan Polhes, col. à Paris et St-Cloud.
CATALBRIB.
rntnttUn / ^^ régiment. Ameil, colonel, à Saint-Germain.
uDirasaieiB. j^^ j^ De la Mtrtiûlére, coL, à Meaa
Grenadiers.
Voltigeurs.
58
Bégimenl 4e Drajrons, Grespia, colonel, à FonUtneUMs.
Régiment de lanciers, Liclitlin, col., à Melon.
Régiment de chasseurs, De Can^igny, col., à Compiégne.
Régiment de Guides, de Mirandot, colonel, à Paris.
ARTILLBniB
Régimem à pied. Vives, colonel, à Versailles.
Régiment à cheval, de Griroandet do Rocbebouet, colonel, A Venaillea.
COMPAGinB DU «iNIB.
Berrier, capitaine , commandant à Versailles.
BSCADRON DU TBAIN DBS ÉQD1PA6BS.
Hoqoeney,chef d'escadron, commandant, à Rambouillet.
GENDARMERIE.
GBNDAHIIBRIB DÉPARTBHBNTALB.
Ire légion — (compafrnies : Seine,
Seine >e(-Oise. Seine-et-Marne), co-
lonel Lamé-FIeury, chef à Paris.
S. — (compagnies . Eure et- Loir,
Loiret, Orne , Sarlhe), colonel Ma-
nuel, chef à Chartres.
3. — (compagnies: Seine -Inférieure,
Eure^ Oise, Somme), colonel Le Gay
d*Arcy, chef à Rouen.
4. — (compagnies : CaWados, Manche,
Mayenne), colonel OliTïer, chef à
Caen.
5. — (compagnies : Ille-et> Vilaine,
Côtes-du-Nord, Finislérc), lieut.-
col. Dargentolle, chef à Rennes.
6. — (compagnies : Loire-Inférieure,
Maine-et-Loire, Morbihan), colonel
Babtit, chef à Nantes.
7. — (compagnies : Indre-et-Loire,
Indre. Loir-et-Cher, \'ienne), colo-
nel Salmon, chef à Tours.
8. — (compafrnies : Allier, Cher, Niè-
vre, Puy-de-Dôme), colonel Girard
' de Charbonnière, chef à Moolins.
9. — (compa^rnies : Deux-Sèvres .
Charente-Inférieure, Vendée), lient.-
col. Lafonfaine, chef à NiorL
10. — (compagnies : Gironde^ Cha-
rente^ Landes , Basses- Pyrénées),
Robinet de PIss, chef à Bordeaux.
11. — (compagnies: Haute- Vienne,
Creuse, Corréze^ Dordogne), colo-
nel Berger de Castelan^ chef à Li-
moges.
1% — (compagnies; Lot, Aveyron,
Cantal , Lot-et-Garonne) colonel
Dulau, chef à Cahors.
13. — (compagnies : Haute-Garonne,
Gers, Hautes-Pyrénée.<,Tarn-et-Ga-
ronne), colonel Guiot de Lacour^
chef à Toulouse.
14. — (compagnies : Aude. Arriége,
Pyrénées-Or leniales, Tarn , lient. -
colonel Poterlet,chef à Carcas<onne.
15. — (compagnies : Gard, Ardèche^
Hérault, Lozère), colonel Duval,
chef à Ntmes.
16. — (compagnies : Bouches-do-Rh6-
ne. Var, Vauclose), lieoten. coloael
Guisse, chef à Marseille.
17. — (compagnies : Bastia . Corté
Ajaccio , Sarthène), lieutenaol-eo-
lonel Sexe^ chef à Basiia.
18. — (compagnies : Isère, Baseea*
Alpes, Hautes-Alpes, Drôme), lient -
colon. Castel, chef à Grenoble.
19. — • (compagnies : Rbdne , Loire,
Haute-Loire, Saône et-Loire) , co-
lonel Durand, chef à Lyon.
20. — (compagnies : Côte-d*Or, Aube,
Yonne), colonel Benoist de la Gran-
diére, chef à Dyon.
SI. — (compagnies : Donbs, Ain, Ju-
ra, Haute-Saône), colonel Damiqnet
de Vernon, chef à Besançon.
S'a. — (compagnies : Meurtbe, Haute-
Marne, Vosges), colonel Renard,
chef à Nancy.
23. — (compagnies : Moselle, Ar-
dennes, Marne. Meuse}, lient.-ooi.
Buirette, chef à Metz.
24. — (compagnies : Pas-de-Calais,
Aisne, Nord), colonel Lesire, chef à
Arras.
25. — (compagnies : Bas-Rhin, Haut-
Rhin) , lieuten. -colonel Biocaille,
chef à Strasbourg.
GENOARMERIB O^AFHIQUB.
compaj^nies : Alger, Blidah, Cons-
tantine, Oran), lieutenant-colonel
Duval, chef de légion à Alger.
GENDABMERIB CoLOHIALB.
(Compagnies .- Martinique, Guade-
loupe, lie de la Réunion, Guyane
française , Océanie).
GARDE OB PARIS.
Deux bataillons d^infanterie, quatre
escadrons de cavalerie, colonel Te-
xior Pommeraye, commandant.
Lieuten-colonels : Pertavin, pour
rinfant. ; Faye, pour la cavalerie.
m
•BfDAMR§-TiT<mAlf9.
me), Contant, carltatne en premier;
•BfDAMRf-Tirnuife. . me), contant, cariume en pi
(Uoe compagnie à Riom^ Poy-de-Dô- 1 Reibel, capitaine en sétond.
INFANTERIE.
INFANTERIE DE LIGNE.
COiONU.S BT BHPLACBMBRT8.
i**" O^Farrel, colonel, Verdnn
2 Le?y, col., Paris, d. Soissons
3 NicolaY,col., Ba]fonne, d. Ayesnes
4 Lebrun, c.^ Montpellier, d. Toile
5 Cbambarlbac,c.Lille,(J.Dankerqae
6 Granchette, c, Ljon,d. Larocbelie
7 De Maussion, col., Paris
8 Gbalon, col., Lille.
9 Bessiéreu, col., Méziéres.
10 De la Serre, c, Lyon, d.Le Pny.
11 GellydeMontcIa, col., Paris
l!â! De Braner, col., Toulon, d. Cette
13 Riilooel, coi., Gaen, d. Laon
14 de Négrier, col , Belfort
15 Guérin, colonel, Lyon, d. Nevers
16 De Chargére, colonel, Donkerqne,
dépôt Vannes.
17 Pecqneoi, colonel, armée da Nord,
dépôt Gaen
18 Dantin, col., Lyon, d. Draguignan
19 Gnignard, colonel, Angers
50 Orianne, col, , Paris, d. Péronne
51 Le ferre, colonel, Perpignan
22 Mattat,col., St-Jean-Pied-de-Port,
dépôt Eyreox
S3 Looic, col , Algérie, d. Rodez.
24 Dangef, c, Perpignan, d. Langres
35 Qoitteray, col., Rome,d. Arles
26 De Sorbiers, col , Hontélimart
27 Neigre, colonel, Bordeaoz
i8 Lartigue, colonel, Limoges
29 Michel, col., Rouen, d. Le Hârrc
50 Roobé, colonel, Brest
31 De Maodbiiy, colonel, Strasbourg
32 Teulat , colonel, Soissoiis
53 DeFayet-Cbabannes, c, Besançon
34 Micheler,c., Perpiguan^d. Langres
33 Metman, colonel, Paris.
36 Gillard, colonel, Valencienn^s
37 Sosbielle, c, Marseille, d. Saintes
38 Lardier, col., Lorient, d. Vannes
39 Gomignan, c, Paris, d. LeQuesnoy
40 DeBailliencourt dit Goorol, col.,
Rome, dépôt Narbonnes
41 Boarjade,c.,Algérie«d. Angonléme
42 De Bras de Fer, col., Cherbourg
43 Broutia, colonel, Mâcon
44 Pierson , colonel, Tbionville
45 Bataille, c, Milianah, d. Marseille
46 Gaalt, colonel, Paris
COLONELS BT EMPLACKIIBIITS.
47 Lamaire, colonel, Paris
48 OliTier, colonel, Périgoeuz, dé-
pôt Rouen
49 De Mallet,c., Grenoble, d.Perpignan-
50 Nicolas-Nicolas, colonel, Paris
dépôt Cherbourg
51 Jossée, col., Pau, dép. Alençon
52 Gapriol de Péchassent, colonel,
Lyon, dépôt Briançon
53 Germann, col., Lyon, d. Auzerre
54 Martinean des Qhesnez, colonel,
TIemcen, dépôt Foiz
55 Lenoble, col., Paris d. Colmar
56 Docns, col., Algérie, dép. Gap
57 Hue, colonel, Lyon, d. Grenoble
58 Dumaignaux de la Salle, colonel,
Marseille, dépôt Embrun
59 HardydelaLargére, c, Toulon
60 Pelle, col., Algérie, dépôt Uzés
61 De Taxis, col., Lyon, dép. Bourg
62 de Peru<isis, colonel, Strasbourg
63 Ferru, col.. Cambrai, d.Maubeuge
64 De Jouenne d'Esgrigny, colonel
Phaisboorg
65 Drouhot,c., Ûrléan8?ille,d. Alais
66 Vernierde Byans, colonel, armée
du Nord, dépôt Dnnkerque
67 Le Gualés, col., Givet, d. Amiens
68 DeCbanaleilles, colonel, Algérie,
dépôt Pont-Saint-Esprit
69 Domon, colonel, Sainl-Brieoc
70 Dofour, col., Bône, dépôt Salon
71 De Margadei, c, Sélif,d. Antibes
72 Le Rouxean-Rosencoaf, colonel,
Sidi-'bel - Abbés» d. St-Etienne
73 0*Malley, colonel, Sedan
74Guyotde Lespart, c.,Lyon,d Antibes
75 Hngo, colonel, Uran, dépôt Aix
76 Béchon de Caussade. colonel, fort
de Noisy, dépôt Tout
77 Soau, colon., La Rochelled. Laval
78 Levassor-Sorval, colonel, Sainl-
Omer, dépôt Neuf-Brisaoh
79 Grenier, colonel, Paris
80 Chardon de Chaumont. colonel,
Bastia, dépôt Toulon
81 Sutton de Clonard, col., Calais
82 DeCastagny, col.. Napoléon- Vend.
83 Etienney , colonel, Calais.
'84 Plétrequin de Prangey, c, Nantes
«0
COLONELS BT BMPLACBIfENTS.
85 Véron dit Rellecoart , colonel ,
L^on, dépAt Loos-le-Saalnîer
86 De Berlicr, colonol, Avignon
87 llermann. col., Dijon, d. Troyeg
88 Gorréard, colanel, Boulogne, dép.
Le Qaesnoy.
80 Oahëe, col., Algérie, dépôt Aiz
90 Charlier, c, Aljférie, d. Romans
9t Méric de Belfon, col., Ntmes
92 8oubiran-Compaigno,colooei,Toa
loofe, dépôt LaD{rres
GOLONBLS BT BMPLACBMEHTS.
Q'S Paulze d*Ivoy, colonel, Blidab, d .
Montbrison
94 Ûllivier, colonel, GiTet
95 Danner. colonel. Paris
96 Adam, col., Paris, d Digne.
97 Martenot de Gordooe. colonel, d.
Poitiers.
98 Gonseil Damesnil, col., Tours
99 GoDdallier de Toa:ny, colonel,
Constantine, d. St-Hippolyte
100 Mathieu, colonel, Clermont.
BATAILLONS DINFANTBRIE LÉGÈRE.
1" Gambier, chef de bataillon, Paris,
d. Grenoble
S Giraod, ch. de b.,Saînr Orner
3 Genneau, ch. de b., Vincennes, d.
Besançon
4 Clinchaiit, cb. de b., Lyon, dép.
Auxonoe
5 Tboii venin, ch. de b., Besançon
6 Fernoierde la PrÔTOtais, ch. de b.,
Strasbourg
7 Maurice, ch. de b., Paris, d. Douai
8 Brincourt, ch. de b., Algérie, dép.
Besançon
9 Rogier. chef de batail.. Rennes
10 Gonrrech, ch. deb., Grenoble
il Niepce,ch. deb., Algérie, d. An>
zonne
13 Zentz, c. deb., Lyon, d. Strasbourg
13 Ponsard, chefde b., Algérie, dép.
Besançon
14 Se vérin, ch. deb.. Toulouse
15 Colin, ch. do b., Yincennes, dép.
Grenoble
16 Esmieu, ch. de batail., Toulouse
17 D'Audebsrd de Ferrussac, ch. de
bat., Lyon, d. Auxonne
18 DeJouenn'e d*E{i:rigny d^IlerTille,
ch. de b., Melz, d. Rennes
19 Le Tourneur, ch. deb., Douai
iû Giraud.ch.deb.,St-Omer,d. Douai
RÉGIMENTS DE ZOUAVES.
icrr^o. — Collineao, col., Alger
1 — Saorin, colonel Cran
[3— de Ghabron, colonel, Philippeville
BATAILLONS D'INFANTERIE LÉGÈRE D'AFRIQUE.
1^ batailUm. — Gérard, chef de ba-l2.-« Le Ardooin. cb. de b., Aumale
Uillon, à Mascara |5. — Raudoin, chef de b., Sétif
COMPAGNIES DE DISCIPLINE.
FD9ILIBR8. 4. — Debourdieu, capit. com. à Oran.
in compagnie. --^ Etiziére, capitaine 5.— Rinaldi, capitaine commandant
commandant à Oran. à Constantine.
2. —Barbey, cap. comm. i Alger. 6. — Feiker, capitaine commandant
3. — Blanc, capitaine commandant. 1 en Algérie.
i nie d'Oleron.
PIONNIERS.
ire compagnie. — Lemoël , capitaineli. — Bartel, cap. comm. i Alger,
commandant à Constantine. |
RÉGIMENTS ÉTRANGERS.
1er r^gtm. — Ma^er^ col., Bathna i briére, colonel, Sidi -bel- Abbés
Ser/jf.— .DeGranet Lacroix Ue Clia-|
W
lerrégimeof.
2« —
3« -
61
INFANTERIE INDIGÈNE.
TIRAILLEURS ALGÉRIENS.
— Rose, colonel, province d*Alger.
— Laiire, colonel, province d*Oran.
-— Liébert, colonel, province de Constaolioe.
VÉTÉRANS.
SOUS-OFFIGIBRS.
Ire compagnie. — Frégier, comnoan-
daot à Bar-le-dac.
2. — Lehoby, commandant à Cou-
tances.
FUSILIERS.
ire compagnie. — Ro^sinés, comman-
dant aui Iles d'Hyércit.
2. — Larréolle, corn, à Granville.
3. — Btondeau, comm. à Parthenay.
CAVALERIE.
CAVALERIE DE RÉSERVE.
CARABIIflBRS.
ier régiment, — Becquei-Beauprey,
col. à Versailles, dép. i Beauvais.
4. — Favas colonel, à Valenciennea
5. — Legrand, colonel à Versailles, d.
Hesdin.
8. ~ D'OiilIenbonrg, colonel à Ver-'6. — Delà Barge, colonel, à Dôle.
«ailles, dép. à Beauvais
CUIRASSIERS
1er rég. — Do Cambiaire, c. à Lille.
2.— Taffin, colonel, à Tnul.
3. — De Drée, colonel, à Versailles, d.
Aire.
7. — Tixedor, colonel, à Hagueneau.
8. — Théremin, colonel, à Cambrai.
9. — Dillon, colonel, à Vcsoal.
10. — RigaultdeRochefort, colonel, A
Hanbeuge.
CAVALERIE DE LIGNE.
DRAGONS.
1er régiment. — De Colberi, colonel^
Belfort.
2. — Ambert^ colonel, Thionville.
3. — D^Estampes, col., Sedan.
4. — de JoniaCj col., Limoges.
5. — Cardon, colonel, St-Mihiel.
6.— Bessayre, col., Clermont-Ferrand
7. — Guiot, colonel, Montpellier.
8. — BroDO , colonel , Abbeville ,
d. Amiens.
9. — Costalin , colonel^ Lyon, dépôt
Vienne.
10. — Demontrond, coloneL Lyon, d.
Avignon.
11. — Damas, colon., Paris, d. Senlis.
12. — Massiet, colonel , Colmar.
LANCIERS.
ier régiment. — Martin de Boulancy,
colonel^ Tarascon.
2. — Brabaot . colonel , Toors.
3. — D Andrée, col., Pont-à-Mousson.
4. — De Picquet de Vignolles de Jn-
lac» colonel, Anch.
5. — Odille, colonel, Lunéville, d.
ScblesUdt.
6. — D^Azemar, col., Sarreguemines.
7 — Harqaet, colonel, Lunéville, d.
Nancy.
8. — Penfuntenio de Gheffontaine ,
colonel, Provins.
CAVALERIE LÉGÈRE.
CHASSEURS.
1er régiment. — De Goussencourt, col.,
Lyon, d. Vienne.
!*. — Lepic, colonel, Le Mans.
3. — D^Espinassy de Venel, col., Lu-
néville^ d. Longwuy.
4. — De Monlfort, coloneL Oraii.
5. — Cassa ignolles, colonel, Napo-
léonville.
6.V- Dalmas de Lapérouse^ colonel,
Verdun.
7. — Dumas, col., Lyon, d. Gray.
8. — De Vigoolle, colonel, CbAlons-
sur-Marne.
9. — Dambry, colonel, Niort.
10. — Arbellot, colonel, Tarbes.
11. — Granvallet, colonel, Lunéville,
d. Epinal.
12. — Bonnemains, colonel, Paris^ d.
Joigny.
62
BU8IARDS.
1er régiment, ^ De Crerbrois^ coloneU
Cbarlres.
f . — L*Huillier« colonel, Poitiers.
S« — EazeDoo de Kersalaun^ colonel,
Liboarne.
4. — SIrnon de la Mortiére, c, Gaitres,
d. Joifi^iiy.
5. *- Raguet de Brancion, colonel,
ContUntine.
6 ~ Devalabrégue, colonel. Yen-
dôme.
7. — Grenier, colonel, Mustapba Algé-
rie.
8. — Le Prud'homme deFontenoy,
colonel. Moulins.
CHASSEURS D*AVRIQOB.
W régiment. ^Salignac-Fénélon, col.
Mustapha (Algérie).
2. — Brémond d'Art, colonel. Oran.
3. ^ De Mézange de Saint-André,
colonel, Consiaiitine.
RÉGIMENTS DB SPAHIS.
1er r^0tiii€fi(. -* Law de Laariston,
colonely Médéah.
2. — Demont de' LaraleUe, colonel,
Mascara. *
5. — Gnérin de Waldersbach, colonel,
Constanline.
COMP. BB CAVAUBRS DB BBHONTB.
Ire compagnie. ^ Nicaise, capilaioa
commandant, Gaen.
2. — André, capitaine commandant,
Fonteuay-le-Comte.
3. — Mairesse capitaine commandant,
Goéret.
4. — Raimond, capitaine commandant,
Tarbes.
5. — Del mas de Lacoste, capitaine
commandant, Saiul-Ld.
6. — Pineeux, capitaine commandant,
Sampigny.
7. ~ Caroii, capitaine commandant,
Paris.
Compagnie d'Alger. — Guillaumot,
capitaine commandant.
Compagnie d*Oran. — Colona-Cinar-
ca, capitaine commandant.
Compagnie de Constanline. -^ Dé-
moulin, capitaine commandant.
ARTILLERIE.
ÉTAT-MAIOR, iTABLlSSBMBRTS BT TBODPB.
Mathieu, colonel.
Borgella. îd.. 4erég. à pied.
Béret, id., direct, à Tonlonse.
Malus, id.M^^r^g* monté.
Coortoi8-Roossel-(t*Hnrbal, id., 15e
rég. à cheval.
Ylvès. id., rég. à pied de la Garde 1.
Périn, id. dir. à Bayonne.
Mallet, id., insp. delà rafiln. de Paris.
D'AhoTille, \à , dir. à Lafére.
De Pontbriant, id.,10e rég. monté.
Goiod, id., insp. des manuf. d'armes,
Paris.
Didion, col., dir. de la capsul.^ Paris.
Fiereck, id., 11* rég. monté.
Chabord, id., 2e rég. à pied.
Desmazières, id., dir àDooai.
Delamothe, id., dir. â Metz.
Chapotin, id., 9e rég. monté.
Bourdeau, id., dir. à Strasbourg.
Férand, id., dir. à Montpellier.
Lion, id., dir. à Constantine.
D*llerbelol, id.« yér. de la oonraio-
nanté des arsenaux.
Labastie, id., 13' rég. monté.
Princetean, id.^ dir. i Alger.
Bonamy, id., dir. à Paris.
DeVeolens, id , 16erégim. achevai.
Chautan de Yercly, id., 14e rég. à ch
De Grimandet de Rocbebovet, id..
rég. à chev. de la garde impériale.
Meyssonnier, id., dir. k Lyon.
Huerne, id., insp. desforges^à Paris.
CaiMi, id.. 5e rég. à pied.
Ronjoox, id., dir. à Renues. .
Lemulier, id., 1er rég. à pied.
Obier, id., 17e rég. à cheyal.
De Bpurmann, id.. Se rég à pied.
De Rlois de la Calande, id., directeur
à Toulon.
Persy, id. dir. à Sf-Omer.
Tiby, id. Il Bourges.
Arnous, id, 7e rég. monté.
De Fadales de Saint-Georges, id. 8e
rég. monté.
Lugan, colonel, dir. k Perpignan.
Lefrançois, id., 6* d'art, (pontonniers)
Musclet, id., dir. à (' renoble.
Leborne, id., dir. i Besançon.
Levasseur, Id., dir. à Nantes.
Bruyère, id ,. adj. au dép. cent. d*art.
Yernhet de Laumiére, id., directeur à
Méziéres.
Jardinier, id., dir. à La Rochelle.
D'OuTrierde Viliegly. id.,4l. àHreet.
Pernety, id., dir, à Bastia.
Emy, id., Insp. des fonderies, à Paris.
Petietjd., secr. du comité de Tartill.,
à Paris.
COMPAOIflBS D'OUVRIBRS.
Ire comp. — Journée, cap. oom.. Mets.
|2. -^ Bauëier, cap. coeam. à Lafére.
13. ^ Thibaut, cap. c. â Strasboorg.
63
4. — Cros^ cap. eomai. à Alger.
5. — Legardeor, cap. c. à YiDcennes.
6. — Poyetoo, cap. com. i Lyoo.
7. — Jacqvard, cap. c. à Rennet.
8. — SauTé. cap. com. à Alger.
9. — Bouteille, cap. com.
10. — Delaanay, cap. com. à Douai.
11. — Azeiiia, cap. c. i Toulouse.
12. — Grimard, cap. ci BesauçoQ.
COIirA«Hllt D'ABinjRIBM.
Ire comp. —Gauthier, capitaine eom.
k Al^er.
2e — Heurte vent Prémer, id. à Gens-
tantinople.
COMPAGHIKS DE CANON If lEBS YÉTAIIANS.
ire compagnie, — Marche , capitaine
commandante Cherbourg.
2. — Alboucq. capil. com. à Bretl.
3. — BatUe, capît. comm.à Bastia.
4. — Rey, cap. comm.à Toulon.
GENIE.
iTAT-MAJOR, iTABLltSBIIBNn BT TBOV^BS.
Beau de Horlet, col. , direc. des forti-
fications à Stra§bourg.
Bazin, id. ^ Paris^
Goury id. à Nantes.
Gamot, id. à Brest.
Lebaron, col., com. le 3e rég. à Arras
RevelyCol, dir. des fort, à Toulon.
Dejean, col ,c. le 2e rég. à Montpellier
Chauwin. co1.« dir des fort, à Oran.
De Vauban,col., c. le 1er rég. à Metz.
Vivien, col., dir. des fort, à Bayonne
Demontfort, id. Lille.
Brincard. id. Besançon.
Bodson de Noirfonlaine, col., comm.
en second Técole polytechnique.
Jallot: c. d. de Tars.du génie, à Metz
Curlet, col., dir. adj des f. à Toulon
Donburc, col, dir. id. à Toulouse.
Bodson de Noirfontaine (Alf.-J.-L.),
col. dir. des fort, au EUvre.
Ducasse, id. La Rochelle.
Bichot, id. Blidah.
Danet, id. Méziéres .
/avain, id. Montpellier.
Dupré id. Metz.
Bretou id. Constanline.
IlegnauU, id. Cherbourg.
Jourjon. id. Bourges.
Billoio, id. Arras.
Le Brettevillois, id^ Lyon.
Estéve^ id. Perpignan.
Lafont. col., comm. en second l'école
d'application de Meiz.
Gréban^ col. dir. des fort, à Grenoble.
Compagnies d'oworiert.
ire comp. — Metz, Martin, capitaine
en 1er, commandant.
2. — En Algérie, Sandrard, capit.
en 1er, commandant.
TROUPES DE L'ADMINISTRATION.
SBCTION D*0UVRIBBS HII.ITA1RB9 D'AD
MINISTRATlOIf.
ire MCtion. — Anger, officier d*admi-
nistralion principal, à Vincennes.
i. — Gley, id. à Paris.
3. — Laurent* id., à Lilie.
4. — ^Boirac, compt. deSecl.en Orient,
5. — Labroquére, officier d'adminis-
tration principal, à Marseille.
6.— Woirbaye, compt. de Ire c.à Metz.
7. — Àlquié, id. Lyon.
8. — Teriggi, id. de 2e cl. en Orient.
9. — Matsoni, id.
11. — Clérin. id.
12. — De St.-Vietor, compt. de ire cl.
k Alger.
13. — Do SaoUfi, adjudant en 1er, â
Oran.
14. — Bourgoin, compt. de Ire cl , à
Constantine.
COBPS DBS ÉQUIPA«BS MILITAIRBS.
Grégoire, colonel, directeur des parcs
i Yernon.
Lecerf. chef d'escadr. sous-direct ,
parc de • onsiruction à Vernon.
Marchand, chef d'escadron, sous-dir.
parc de construction à Château rouz.
Vincent, chef d'escadron, comm. le
parc de réparation à Alger.
N.. id. i Oran. '
N., id. k Philippeviile.
COMPAGNIBS D^OUTRIBBS DBS ilQUI-
PAGBS.
ire comp, — Àubertin, capit. en 1er
commandant en Algérie.
1 — Julien, cap. en 1er c. à Marseille.
5 — Ligier, cap. en l^r, c. en Orient.
4 — N., id. id., à Vernon.
5 —Laurence, id. id.
B8GADBON8 DU TBAIN DBS ÉQUIPAOBS
MILITAIBB8.
Martin, colonel, comm. sup. â Lyon.
Char bonnet, lieut.-col. oomm. en 2e.
1er escad.— Algérie, dépôt Marseille
Gillet, chef d'esc, conuiiaDdant.
— CbKMDtoiix, dép4t DonJDC.chef
— Aocb, Alby, Carcauonne. Per-
pigniD. Uonttuban, dëpAt Bézl«rs,
Baagitlol, chef d'eK. conm.
6i
1 —Algérie, LebUno, cherd'Mcadr-, S•
oDlnDl*DdlDl.
S — AIférie Onnl, dépiJI Hanellle,
LjVBr. chpf d'picadr., cnmmand
4 — LjOD, St Orner. dépAl TeniOD,
D«|iiet,cberd'e>cadr. coniinaDd.
ALGÉRIE.
S. B. lomiréehd comleRandon. qnuTprnetir général.
MU. De ToarTille. itéDéral de brigide, chef d'élil-major gêné ral-
l>e*aui, Kénëral de brigade, comm. l'artillFrie.
Bnron da Chabaud-Lilour, |éaéra1 de brigade, commandant sapériear
da génie.
De CbabannBa.^arl(ia, contre -a m irai, eom. lop. de la marine, k Alger .
DuTal llenl. colonel. diefd« la légion de gendarmerie d'Afriqtie.
DIViaiOK O'&LB».
(Alger, Hédéab, Hilliana. Laghouat Cherchell. Biidah. OrliantTÎMe, Teoea,
Aumale. Teniel-el-Had, Delhjt, Bogbar).
HH. Jjaof, général de diriiion. commandant la diTition 1 Dell;*.
Spitier, lieutenint-cotonet, chef d'élat-m^or.
Donop, Intendant militaire.
MTIMOn S'OKIH.
(Oran, MoaUganem. Forl Mer» el-Kébir, Uatcara, TIemoen, Sidi-bel-Abbéa,
Trarel, Saidat. Kemoura, Daija, Serdon).
UU. Coaiin-Unnraaban, général de di*iiioii, commandanl la diTiiion.
Pourcet, colonel, chef d'elal-major
Dafour, intendant militiire.
( va COHITANTIira.
^onaUntine, Sélif, Bone, Gnelma, Philippe Tille, Bongie, Djigellj; Balhna,
BUkara).
UH. MaiMial, général de dlrlsron, commandant la diriiioD.
De Valdan, lif ui. -eolooei, chef d'élat- major.
Telniorier, intendaDt militaire.
UU. Lapaina; aecrélaire-géDéral du goDTernement.
Monieigaeur PaTy,éT#que d'Alger.
Guillemard, procnrenr-général impérial, cbef da serTJce judiciaire en
Algérie.
Delacroii, recteor de l'Acadrâie d'Alger.
Lantour-Héieray, préfet i Alger.
Majore!, préfet i Oran.
Zaaiifelt, pTéfrll Conttanline.
DeScrT, innénieur en cbefdn lerTlcede* ponts et chaniiéef k Algct-
Lilr, intpeclcar général dn service télégraphique.
Rolland de Bu»y, direrleur de l'imprimerie dn goaTememenl.
Lichitin, directeur delà Banque.
DeGuiro]'^, maire d'Alger.
Uatlon, maire d'Oran.
'llleTalcIi, maire de ConitaoUne.
président de la chambre de commerce, i Alger.
I, Id. Oran.
Id. Bone,
Bli, id. Philipperille.
iDtpoclenr di MrTtoa de ta coloniMtioD, i Alger..
M. Oran.
Id. CoDatantine.
65
Hardy, ioipecteor gënértl des pépioléreg deTÀlgérie, dir. à Al^r.
Charaad chef du lerrioe topographiqoe, A Alger.
Coboo, id. Oran.
Be Masiot» id. Conttantine.
Fabre, directeur de reDregistrement et des domaines à Alger.
Seriez, id. id. CoDslaDUne.
Bez, id. id. Oran.
Ifoonier, cheCduserricedes fordli, k Alger,
Cherrier, id. Oran.
Lichtlin, id. Gonttantioe.
GaieoD, chef da serrice des contributions diTerses, à Alger.
Getten, id. Oran.
Roguet, id. Constantlne.
Darantoo, chef du service des tabacs en Algérie, i Alger.
De Bellot, trésorier, payeur et directeur desfpostes à Alger.
DeJnpeauz, Id. id. Oran.
Farrenc, id. id. Gonstantine.
MARINE
Aanuiîx» Lt. SX.
PaneTal-Deschénes .
Hamelin^ minkstre de la marine et des
Colonies. *
TICB-ÂMIRAUX, Wf.
Da Petit-Tbouars, membre du conseil
de l'amirauté.
Laine*
Tréhouart comm. en >chef Tescadre
de la Méditerranée.
Le Prédour, membre du conseil; de
Tamirauté.
Baron Dobonrdieu^ sénateur, préfet
maritime du 5e arrondis, à JTouloo.
Laplace, préfet maritime du 2e arrond.
à brest.
Romain Desfossés^ sénateur, président
du conseil des travaux de la mar.
Taillant, memb. du conseil d'amir.
Montagnes de la Roque, préfet mari-
time du 4 . arrondiss. a Rochefort.
De Soin.
Chamer, membre du cens, des trav.
Lebarbler de Tinau.
Jacqoinot.
COHTRV AMIEAUX, MM.
Hemooz.
Guillois, directeur du cabinet et chef
d*état-major du ministre de la ma-
rine et des Colonies.
Comte de Geurdon, préfet du ier arr
maritime à Cherbourg.
La Pierre, mem. du conseil des trav.
Logeol.
Fourichon, com. en chef les divisions
d'Amérique et d*Océanie.
Lavaud^ comm. en sous-ordre dans
Tescadre d^érolutions.
Laroque de Chanrray^ com. la division
navale du Brésil et de la Pbta.
Penaud, commandant supérieur de
la marine, à Malte.
Comte Bouët-Wiliaumei, comm. en
chef la div. navale du Levant.
Guérin,
Clavaud, mi\jor général de la marine,
à Toulon.
Comte de Gueydon, comm. en chef
de la station des Antilles et du golfe
du Mexique.
RIgault deGenouiily, comm. en chef
la division navale de la Réunion et
de rindo-Chine.
DeChabannes-Curton, comm. sup. de
la marine, k Alger.
Jebenne, préfet du 3e arrondissement
à Lorient.
Fournier, major général de la mari-
ne, k Rochefort.
Aubry-Bailleul.
Fa bvre, chef d'étal- major général de
Tescadre de la Méditerranée.
Baudin, gouverneur de la Guyane
française.
Bonard, major général de la marine,
à Brest.
Jurien de la Graviére
66:
TROUPES DE LA BIARINB.
CORFS DB L'ARTILLSMR.
Edmond d*BicleTin, général de briga-
de, însp. général du nuilériei de
la marine à Barif .
Goahot, diree. de rartillerie, à Brest.
De Preuilly, i<L Toulon.
Tournai, colonel, comm. le régiment
d*arlillene, i Lorient.
Péiiuier, colonel, roemlire d» conseil
des travauK à» la marine*
FrébauU, col., adjoint à riospeolion
générale du matériel.
Dumas, lieut.-colonel, dir«c. de^ la
fonderie impL- de RuelU.
Maréchal, lieulenaot<^olonel, direc-
teur d*ariimriat à Rochefort.
Paine, lieutenant-colonel , directeur
d*artillerie. à Lorient.
Martin, lieutenant-colonel, directeur
de la fonderie, de St-Geryais.
Olivier, lieutenant-colonel, régiment
d'artillerie, à Lorient.
Michaui, lieutenant -colonel, direct,
d^nindrie, à Cherbourg.
OBEIDARinRIl MARIT«B.
1 eomo. — Riquier, capit. comm. i
Cherbourg.
8. — Courbet, cap. com. k Brest.
3. — Pftnl, oap. com. à Lorient.
4. — Le Gae, cap. com. à Rocbefort,
5. — Tassis, cap. com. à Toulon.
llfPANTBniB DB HARINB.
Barolet de Pull^ny, général de brig.,
insp. général de Tarme.
Fiéron, général de brigade, inspect.
général adjoint,
ier rég. — Chaumont, colonel.
i. — Bert^ colonel.
3. — Yassoigne, colonel .
4. — Brunot, colonel.
COIVAONIB DB DlSCIPLimS A LORRITT.
Comte, capit. d*infaiilerie, command.
OÉNIB. HARITIMB^ MM;
Garnier, ittspeoteur général à Paris.
Lebas, ingénieur de première classe,
conserTateur dumosée naval à Paria
Prétot, directeur' des constructions
navales, à Lorient.
Joffre, directeur des constructions na-
vales, à Roohetort.
Fauveau, directeur des constructions
navales, à Brest.
Zédé, directeur des constructions qa •
vales, à Paris.
Pironneau, directeur des construct.
navales, à Toulon.
Sochet, directeur des constructions
navales, à Cherbourg.
D*Ingler, directeur de l'établissement
de la marine, à Indrel.
Robiou de Lavrignais," direcleor da
matériel, à Paris.
Zeni, directeur des forges de la
Chaussade, à Guérigny.
Picot deMoras, ingénieur de Ire classe
chef du bureau des construotions
navales et des travaux hydrauliques,
à Paris.
L'abbé Coquereau, aumônier en chef
de la flotte*
Laugier, membre de l'Institut^ exa-
minateur de récole navale.
Quoy, inspecteur général du senrice
de santé de la marine, à Paris.
COLONIES FR.4NC\ISES.
MARTINIQUE MM. ILE DE LÀ RÉUNION, MM.
Le comte de Fitte de Soucy, général
de division, gouverneur.
Bonlemps, cnromUsaire de la marine^
directeur de Pintérieur.
Mlttaine, président de la cour im-
périale.
Blondel de la Rongerie, procureur
général impérial.
Monseigneur le llerpeur, évéque du
Fort de France,
GUADELOUPE ET DÉPEN-
DANCES, MM.
Bonflls. capitaine de vaisseau, gou-
verneur.
Husson, directeur de 1* intérieur.
Fichet, pré«identde la cour impériale.
Baffer, proc. général impérial.
Monseigneur Forcade , évéque de la
Baiie-Terre.
Hubert^Deliile, gouverneur.
Manps, directeur de Tinlérieur.
Beilier de Villentroy, président de la
cour impériale.
Béret, procureur général impérial.
Monseigneur Desprez, évéque de St. -
Denis.
MAYOTTEET DÉPENDANCES M.
Vérand, commissaire de marine,com-
mandant supérieur.
SAINTE-MARIE DE MADAGASCAR.
M. Raffenel, sous-commissaire de la
marine, commandant.
GUYANE FRANÇAISE, MM.
Baudin, contre-amiral , gouverneur
de la Guyane française, comman-
dant la division navale formant la
station de cette colonie.
Fayard, direct, de Tintérieur.
6t
Bandooin^ présidenC dé la oonr tài-
liériale, séant à Gayenne.
Deelandes, procareor impérial.
lUBBDB SAINT-PIERRBBT
MIQUELON, M.
errais, lieulen. -colonel d*arinierie
de marine, commandant.
SÉNÉGAL ET DÉPENDANCES MU.
Faidàerbe, ch. de bat. do ^n. gomr.
Garrére, président de la coor impér.
séant à Saint-Lonis.
Boosqaet, procorear impérial
Daret, préjfet apostolique.
ILE DE GOBÉE, iMftf.
Ropert, lieutenant de vausean, com.
particolier.
De ReboàlAe CharHol, p^ocnreor
imp.
ÉTABLISSEMENTS FBANGAIS
DANS LINDE.
PONDICHÉRT , CHANDBRNAGOR , KARI-
KAL, TAHAOIf.
MM. Verninac de Saint-Mftur, contr»>
amiral, gouverneur.
Donin de Rosière, président de la
cour imp.
Bibottt, procurenr impérial.
ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DE
VOCÉANIB.
M. Dvbouzet, capitaine de vaisseau,
chef de la suinlivisiou navale, gou-
Terneur, commissaire impérial aux
lies de la Société.
INDICATIONS DIVERSES FlNTÉRÈT GÉNÉRAI.
HOTEL IMPÉRIAL DES INVALIDES
S. A. L le prince Jérôme Napoléon,
maréchal de France, gouverneur
homvraire.
Le comte d'Ornano, sénateur, général
de division^ gouvernenr.
M. Saubool, général de brigade, com-
mandant de l'hôtel.
GRANDE GHANGELLERIE DE LA
LÉGION-D HONNEUR.
8. Esc. Le général de division dnc
de Plaisance"^ sénateur, grand chan-
celier.
Le général de brigade Maiziére , se-
crétaire général.
DIRBGTION GÉNÉRALE DES CON-
TRIBUTIONS DIRECTES.
M. Vandat, directeur général.
DIRECTION GÉNÉRALE DE L'EN-
REGISTREMENT ET DES DO-
MAINES.
M. Toornas, directeur général.
DIRECTION GÉNÉBALE DES
DOUANES, DES CONTRIBUTIONS
INDIRECTES ET DES TABACS.
M. Grétetin' ctfàaeilter^'état; dlirect;
général.
DIRECTION GÉNÉRALE DES POS-
TEE
M. Stoarm^ conseiller d*état, direct.
général.
ADMINISTRATION DES FOBÉTS.
M. Graves, directeur général.
DIRECTION GÉNÉhIaLE DES CUL
TES.
M. deContencin, conseiller d*Etat, di-
rectenr général.
COMMISSION DES MONNAIES^ ET
MÉDAILLES.
M. Pelouze, membre de Tacadémle
des sciences, président.
CAISSKS D'AMORTISSEMENT, DES
DÉPOTS ET CONSIGNATIONS.
M. Guillemot, directeur général.
M. Daru (Eugène), caissier.
BANQUE DE FRANCE.
M. le'comte d'Argoul, sénateur, gon-
verneur.
M. de Crousaz-Cretet, caissier princ.
CONSEIL GÉNÉRAL DES BATI-
MENTS CIVILI^.
Le secrétaire générial du ministère
d'Ëtat, président.
M. Carislie, membVe de Tinstitut, yl-
ce-président.
Membres : MM.
Bier, Gourlier, Duban, Hfttorf, Gil*
bert , Victor Lenoir , Lassns , de
Cardaillac.
68
IHPRIMERIE mPÉRIlLB.
H. de Saint-Georges, directeur.
PRÉFECTURE DE POLICE^
M. Piétri, préfet de police^
M. de Sauliures, secrétaire général.
HOSPICE IMPÉRIAL DES QUINZE-
VINGTS.
M. De Lachaumelle, directeur.
INSTITUTION IMPÉRIALE DES
JEUNES AVEUGLES.
M. Boaé de Verdier, directeur.
INSTITUTION IMPÉRIALE DES
SOURDS MUETS
M. de Lanneaa, directeur.
BIBLIOTHÈQUE Df PÉRLULB.
M Naudet, membre de ViDSlitut, ad-
ministrateur général.
M. J. Taschereau, adminlstr. adjoint.
DIRECTION GÉNÉRALE DES LI-
GNES TÉLÉGRAPHIQUES.
M. leyioomtede Vougy, dir. gén.
PONTS ET CHAUSSÉES ET CHB-
MINS DE FER.
De Franqueyille, inspect. génér, dea
ponts et chaussées ; directeur gé-
néral des ponts et chaïuiéei el
des chemins de fer.
NOUVELLES CIRCONSCRIPTIONS ACADÉMIQUES.
DÉTERMINÉES PAR LE DECRET ORGANIQUE DU 2S AOUT 1854.
Académie d'Aix , comprenant les départements] des Basses-Alpes, des Boa-
ches-du-Rhône, de la Corse, du Var et de Vaaclase (M.
Mottet, recteur).
— de Besançon, comprenant les départements du Donhs, du Jura et de
la Haute-Saône (M. Quet, recteur).
— de Bordeaux, comprenant les départements de la Dordogne, de la Gi-
ronde^ des Landes, du Lot et Garonne, des Basses-Pyren-
renées (M. Dutrey, recteur).
— de Gaen, comprenant les départements du Calyados, deTEure, deU
Manche, de TOrne, de la Sarthe et de la Seine-Inférieure
(M« François, recteur).
— de Glermont^ comprenant les départementa de TAllier, du GantaL de
la Corréze, de la Creuse, de la Haute-Loire et du Puy-de-
Dôme (M Théry, recteur)
— de Dijon, comprenant les départements de TAube, de la Gôte-d*Or, de
la Haute-Marne, de la Niérre et de ITonne (M. Goarnot,
recteur).
— de Poaaii comprenant les départementa du Nord, de TAIsne, des
Ardennes, du Paa-de-Calais et la Somme (M. Groillemin,
recteur.)
<— de Grenoble I comprenant les départementa des Hautes-Alpes, de TAr-
déche, de la Drôme et de Tlsére (M. Nisard (^ng,) recteur).
— > de Lyon, comprenant les déparlements de FAIn, de la Loire, du Rhône
et de Saône et Loire (M . de la Saussaie, membre de Tins-
titut, recteur.)
— de Montpellier, comprenant les départements de TAude, du Gard, de
THéraott , de la Lozère et dea Pyrénées-Orientales (M.
Donné, recteur).
— de Nancy, comprenant les départements de la Meurthe, de la Meuse» de
la Moselle et des Vosges (M Paye, recteur],
~ de Paris, comprenant les départements du Cher, d'EnreetLoir dn
I
69
Loir et Cher, an Loiret de la Marne, de rOise, de la
Seine, de Seine-et-Marne et de Seine-et-Oise (Son Exe,
le ministre de rinstmclion publique, rectenr ; M. Cayx,
Tice-recteur).
— de Poitiers, comprenant les départements de la Charente, de la Cha-
rente-Inférieure, de rindre, dMndre et Loire, des I>enx-
SéTres, de la Vendée, de la Vienne, de la Haute-Vienne
(M rabbé Juste, docteur en théologie, rectenr).
— de Eennea, comprenant les départem. den Côtes- du-Nord, dn Finit-
tére. d'ilIe-et-Vilaine , de la Loire- Inférieure, de Maine -
et Loire, de la Mayenne et dn Morbihan (M. Monrier»
rectenr).
— de Slraabonrfr, comprenant tes départem. do Bu-Rhin et dn Hant-
9 Rhin (M. Delcasso, rectenr).
^ de Toolonse, comprenant les départements de TAriége, de PAyeyron,
de la Haute-Garonne, du Gers^ du Lot, des Hautes-Py-
rénées, du Tarn, du Tarn-et-Garonne (M. Rocher,
docteur en droit, conseiller honoraire à la Cour de Gasia-
tion, rectenr).
70
"" WITRB tl. ~~
DÉPARTEMENT DE r.'YONNE.
SECTION I". — ADSIl.MSTÏlATiav CIVILE.
PREFECTURE DE L'YONNE.
M. BOITTELLE, « Préfet.
Conseil de Pii£fzcture.
U PRÉFET, Président,
"' I Ed. CHALLE.
Secrétaire géaëral de la Préfecture : M. Lescdtsb.
Jours de réception du Préfet et d'entrée dans les bureaux.
Le Préfet de l'YoDoe reçoit tous les jours, eiceplé les samedis, de 10 heoTH k
midi, tes Maires des commanes et les autres personnes qui oniftl'eniretenird'il&i-
res adminisiraiiTes.
Il reçoit les mf mes jours, de 1 heure ï 3 heures, saaf les cas d'urgeoce, les
chefs de services publics qui ont à Iji Taire des eommunicalioDS Terbiles.
Les bureaux sont ouveris au public les lundi e', vendredi de chaqn« semaine,
ae m*tl' ** heures.
Les persouaes qui, en raison de circonstances exce 1 1 lion n elles et pnisentaDl nu
caractère d'urgence, désirerHient être admises dans les bureaux les jours aulres
que ceux Indiqués ci-dessus, doivent s'adresser ï H. le Chef de Cabinet chargé de
leur accorder l'autorisât ion nécessaire.
CABINET DU PRÉFET.
HH. PEBVAT, docteur en droit , chefdu Cabinet,
Arthur Collbt, bachelier en droit, secret, particulier, attaché an Cabinti,
Réception, ouverture et classement des dépêches. —Notes sur le personnel des
ft)nclloQ>iaires do loui ordre. — Légion d'honneur : Présentation, mouTemeni dn
personnel. — Questions politiques. — Rapports périodiques, — Rapports dts
ponimlisalre» de police. — Congés. —Imprimerie. — Librairie. _ Journaui —
Théâtres. — llureaui de tabac (nominations), — Postes : Bureaux de direction et
de dis) ri bu lion, facteurs, courriers, service rural (nominations). ~ Percepteurs
(urnuméralres (nominal ions). Cérémonies publiques. — Demandes d'audience hors
deaJour» et heures indiqués. — AITaires conGdentiL'Iles et réservées. -- Archives
du ilé|Mirteroent. — Bibliothèque administrative: Achat et entretien des livres —
Co.>>Si^*"(">* Ktigleuses.
i" DIVISION.
M rmiçT.0noUIN, chef.
Kittr. — SBCMÛTAHUT G^ninu et AFFttRii hilitaibes.
IH. MicBBLON, chef de 2>classe.
GoDGEARD, sous-cherde S' classe.
BoucBOT, employé de 2' classe.
ViGMBs, id.
rlrûli^ — Miires, adjoints, commissaires de police, gardes-
«urscommananx. — Personnel des ingénieurs, conducteon.
71
niquenrs, agents voyers et cantonniers. — Personnel des recoTeurs, .pcEoeptems,
agents et employés des diverses administrations financières. ^ Elecli^ns législati-
Tes, départementales et municipales. — Listes électorales. — Jury : Formation des
listes. Assise». — Pensions. — Naturalisation.
Police générale. — Crimes et délits. — Morts accidentelles. — Suieides. — ihi-
cendies et sinistres de toute nature. — Actes de dévouement. — Récompenses ho-
norifiques et autres. — Chasse : ouverture et clôture, permis. — Destruction des
animaux nuisibles. — Louveterie. — Passeports et permis de séjour. — Réfugiés
politiques. — Secours de route. — Surveillance des forçats et des condamnés
libérés.
Commerce et industrie, — Tribunaux de commerce. — Chambres consultatlTes
des arts et manufactures. — Brevets d'inTention. — Compitnrs d'escompte. —
Foires et marchés. — Mercuriales.
Initruction publique. — Supérieure, secondaire et primaire — Bourses dans les
lycées. — Sociétés savantes.
Beaux-Arts. — Antiquités. — Monuments historiques. — Musées.
Postes. — Bureaux de direction et de distribution. — Courriers. -^ Service ru-
ral (instruction).
Domaines. — Propriétés de TEtat, tles et tlots. — Domaines engagés. — Aliéna-
y^ng Concessions. — Contentieux. — Vente d'objets appartenant à l'Etat.
Eaux et forêts. — Pèche fluviale. — Bois domaniaux et particuliers. — Défri-
chement.
Affaires militaires.-' Recrutement : tirage, conseil de révision, engagements vo-
lontaires déserteurs et insoumis. — Garnison. — Casernement. Logement des
troupes chez r habitant. -• Convois militaires. — Fournitures et prestations pour
le compte du ministère de la guerre. — Ecole polytechnique. — Ecoles miliuires.
— Ecole navale.— Invalides.— Pensionnaires de l'état et de la marine.— Secours
à d^anciens militaires.
Garde nationale. — Organisation et administration, conseils de recensement,
jurvs de révision — Tableaux annuels des citoyens mobilisables. — Inspection de
rairoemenl. — Conseils de discipline. — Sapeurs-Pompiers.
Affaires diverses. — Recueil des actes administratifs — Procès- verbal des déli-
bérations du Conseil Général. —Dépôt du sceau de la Préfecture. — Timbre,
enregistrement et distribution des dépêches • - Enregistrement spécial des affaires
soumises au Conseil de Préfecture et notamment des réclamations en matière de
contributions directes. — Réception des déclarations de mémoires et pièces dépo-
sés dansies divers cas indiqués par les lois et règlements, et délivrance de récé-
pissés. — Légalisations ei visa de pièces. — Contrôles des récépissés délivrés par
les Receveurs des Finances. —Tenue des registres des arrêtés du Préfet et du Con-
seil de Préfecture. — Répertoire des actes soumis à l'enregistrement. — Impri-
més, matériel et fournitures de bureaux.
DEUXliMB BUREAU. — COMPTABlLITi .
MM. Cadot, sons-chef de 2* classe.
Blin-Bahbikr. employé de Isolasse.
Klobukovtski, id.
DuJON, aspirant surnuméraire percepteur
Budgets et comptes départementaux. Vérification et visas des pièces de dépenses
— Imposilionsextraordinaires et réalisation des emprunts. — Menues dépenses
des tribunaux et des justices de paix. —Dépenses relatives au casernement de la
gendarmerie. — Répartition du produit du travail des condamnés.— Rembourse-
ment par l'Etat des dépenses des condamnés k plus don an. — Ordonnancement
de tous les traiiemenls, salaires, retraites, indemnités, subvenlionset généralement
de toutes les dépe.ses à la charge du budget de l'Etat ou du budget du départe-
ment sur états et pièces préalablement visés. — Rédaction des situations, élatHCt
comptes d'ordonnancement à envoyer aux ministres.
Poids et mesures. — Personnel, vérification annuelle et invenUiie.
Contrilmtions directes. — Répartement et sous-répartement entre les arrondisse-
ments et les communes. — Nominations des commissaires répartiteurs. — Cadas-
tre : confection et conservation des plans et matrices. — Recensement des Talenrs
mobilières et des portes et fenêtres. — Patentes : mise en recouvrement des rôles.
— Poursuites, remises et modérations. — Secours pour pertes diverses.
Contrilmtiont indirectes. — Inventaires, exercices, abonnements. — Bureaux de
tabacs et de poudre à feu.
Enregistrement . — Attributions diverses sur les amendes de police.
2« DIVISION.
M. LECHAT, chef.
PHSMIBR BUREAU. — ADMimSTRATION GlfldRALI ET DlfPARTSlIBNTALB,
MM. LsGouBE. sous-chef de 2* classe.
Manigot, employé principal.
GuiaiN, employé de 2« classe.
StatisHqw générale de France. — Dénombrement quinquennal et renouvelle-
ment annuel de la population. — Commissions canionales permanentes de sta-
tistique.
Police administrative, — Ateliers dangereux, insalubres ou incommodes. —
Machines à vapeur. — Voitures publiques^ roulage.
Police sanitaire, —Jury médical. —Médecins. —Herboristes. — Sages-femmes.
— Pharmacies et drogueries. — Epidémies et épizooties — Vaccine.
Prisons et dépôu de sûreté. — Administration : personnel de tous les services ;
régime disciplinaire, moral et religieux; instruction élémentaire; garde et sur-
veillance; état sanitaire; service médical — Service économique en entreprise
ou en régie : cahier des charges, marchés et adjudications ; service des traos-
fèremenls ; mobilier et matériel. — Travaux industriels : règlement des tarifs. —
Budgets et comptes. — Jeunes détenus.
Agriculture. — Secours et encouragements. — Institut national agronomique.
— Fermes régionales et fermes écoles. — Sociétés d'agriculture. — Comices agri-
coles. — Commissions hippiques. — Dépôts d'étalons.
Affaires ecclésiastiques. — Edifices diocésains. — Mobilier de Tarchevéché. —
Maîtrise de la cathédrale. — Séminaire
Bâtiments départementaux. — Hôtels de Préfecture et de Sous-Préfectures. —
Académie. — Tribunaux. — Casernes de gendarmerie. — Prisons et dépôts de
sûreté. — Af ile des aliénés. — Ecole normale primaire. — Travaux d'entretien,
de grosses réparations et de constructions neuves. — Acquisitions, éclianges. —
Baux à loyer. — Assurance contre Tincendie.
Casernement de la gendarmerie, — Baux à loyer.
Mobiliers départementaux, —Achat et entretien. — Architectes de département
et d'arrondissements .
Aliénés. — Asile public d'Auxerre : commission de surveillance et personnel de
Tasile ; fixation du prix de pension ; admission et sortie de pensionnaires ; séques-
tration d'office des aliénés dangereux ; places gratuites créées en faveur des aliénés
indigents non dangereux : répartition des dépenses entre le département et les
communes ; recours à exercer contre les familles et les départements étrangers;
finis de transport et de séjour dans les établissements du dehors d'aliénés appar-
tenant, au département. — Administration et régime intérieur de l'asile; budgets
et comptes.
Enfants trouvés ou abandonnés et orphelins pauvres. — Tour d'Auxerre et bu-
reaux d'admission. — Secours aux enfants nouveaux nés. — Inspection et service
médical. — Dépenses extérieures de toute nature. — Orphelinat départemental.
Dépôt de mendicité, — Administration et régime intérieur ; budgets et
comptes.
Secours et encouragements de toute nature sur les fonds départementaux. —
Caisse de retraites et pensions des employés de l'administration départementale.
Affaires diverses. — Sourds muets. — Jeunes aveugles. ^ Ecole des arts et
73
métiers. — Ecoles vétérinaires. — Caisses d'épargnes. ■— Sociétés de secours
miitiieis. — Compagnies d'assurances. — Caisse des incendiés.
DEUXIÈME BURZAU. — TRAYAUX PUBLICS BT TICINALITIJ.
MM. MiCHAUT, agent auxiliaire da service ylcinal, faisant fonc-
tions de chef de 2* classe.
Rousseau, employé de 2* classe.
AicDRiS, agent auxiliaire du service vicinal, avec rang
d'emplo}é de 3* classe.
Voies navigables. —Rivières d'Yonne, de Cure et d'irmançon ; canaux de Bour-
gogne et du Nivernais : entretien ; amélioration, navigation ; flottage.
Ports — Classement. — Bacs et bateaux.
Service hydraulique, — Moulins et usines. — Irrigations. — Dessèchement de
marais — Drainage.
Cours d'eau nonnavigables ni flottables. -^Cuntge; redressement et élargissement.
— associations syndicales.
Chemin de fer de Paris à Lyon et chemin d* embranchement de Laroche à Àuxerre.
— Achat de terrains ; travaux de construction et d'entretien.
Routes impériales et départementales. — Classement; constructions; entretien;
plantations.
Grande voirie. — Alignements; anticipations ; contraventions.
Vidnalité. — Chemins de grande, de moyenne et de petite communication ;
classement; fixation des limites ; abornement; déclassement ; aliénations. — Tra-
vaux de construction, de réparation et d'entretien. — Création et répartition des
ressources spéciales et des subventions du département ; règlement des dépenses.
— Chemins ruraux.
Mines et carrières.
Forges et hauts-fourneaux.
3« DIVISION.
M. MOTHERÉ, chef.
PnmiBR BUREAU. — AOMIlflSTRATION BT CONTBirTIEUX DBS COMMUNES BT DBS
ETABLISSEMENTS COMMUNAUX.
MM. Brodibr, agent auxiliaire du service vicinal, faisant fonc-
tions de chef, 2* classe.
Brun, employé principal.
Soudais, employé de 3« classe.
Questions diverses relatives à V administration municipale. — Circonscriptions
territoriales des communes. —Etablissements et suppressions d'octrois ; personnel,
tariCs, amendes et transactions. — Abattoirs, personnel, tarifs, règlements. —
Tarifs des droits de placage aux halles et marchés ; de pesage et de mesurage pu-
blics. — Fixation des dépenses obligatoires; cotisations municipales: autori-
sations des dépenses facultatives — Gestion des propriétés immobilières baux à
ferme et à loyer ; acquisitions, aliénations, échanges et partages, constructions —
Actions judiciaires et transactions sur procès. — Expropriations pour cause d'utilité
pul>iique. — Dons et legs.
Police municipale et rurale. — Règlements locaux, parcours et vaines pâtures.
— Boulangerie, approvisionnements, laxe du pain.
Voirie urbaine, -- Alignements, plans généraux d'alignements; éublissement
de trottoirs; contraventions ; démolitions des bâtiments menaçant ruines.
Instruction secondaire et primaire. — Collèges communaux, subventions muni-
cipales, traités, bourses communales. — Ecole normale primaire, personnel ; cons-
tructions, administration; distribution de bourses. — Ecoles communales, maisons
et mobiliers d'école; fixation du traitement des instituteurs et du taux de la rétri-
bution scolaire; subventions départementales ; listes des élèves gratuits.— Salles
d'asile, ouvroirs, etc.
Affaires diverses. — Questions diverses spéciales à l'administration hospitalière. -^
Créations et suppressions d'hospices, d'hôpitaux et de bureaux de bienfiisance. —
74
Service intériear et extérieur; traités avec les coiigrégati<As iiospiuliâfet. »-
Admission de vieillards indigents. — Recours contre les communes et les mem-
bres des familles des indigents pour prix de journées — Dons et legs. — Cession
de biens. — Remboursement de rentes et remplois de capitaux. — Conversion
d une partie des revenus en secours annuels à domicile — Nominations de com-
missions administratives; médecins, receveurs et économes. — Crèches. — Asso-
ciatioDs charitables de toute nature.
Culte paroissial — Cures, succursales, chapelles ; fabriques, recours aux com-
munes; personnel ; églises ; presbytères, distraction des parties superflues de ces
établissements; cimetières, translations, règlements et tarifs pour les concessions
de terrains destinés à des sépultures privées.
Bois communaux el des établissements publics -* Soumission au régime forestier ;
distraction de ce même régime ; coupes ; affouages ; reboisement et travaux d'a-
méliorations ; constructions dans le rayon prohibé; concessions de servitudes.
Personnel des gardes; formation et fusion de triages.
DBQXIBIIB BUBBAU^ — COMPTABILITE DES COMMUNES, DES HOSPICES BT HOPITAL
COMMUNAUX BT DES BUBEAUX DE BIENFAISANCE.
MM. GciGNBB, souS'Chef de 2' classe.
Stempzinski, employé de 1*^* classe.
BuBAT, employé de d« classe.
Règlements des budgets des communes, des hospices et hôpitaux et des bureaux
de bienfaisance. — Comptes administratifs. — Recettes ordinaires et extraordi-
naires. — Placements de fonds. — Répartitions des amendes de polices — Revenus
des propriétés immobilières, taxes locales de toute nature; impositions spéciales et
extraordinaires; emprunts —Compte annuel des impositions. — Situation finan-
cière des communes, des hospices et hôpitaux et des bureaux de bienfaisance. —
Traitement des gardes-champètres. — Remboursement à TEtat des frais d'admi-
nistration des bois soumis au régime forestier.
Budgets des collèges communaux.
Budgets des dépenses de l'instruction primaire à La charge du département ;
budget de l'école normale primaire, budget économique du même établissement.
ARCHIVES.
M. QUANTIN ^, archiviste.
Les archives de la Préfecture se composent : !<> de tous les titres des établisse-
ments religieux supprimés en 1790 dans le département, savoir: des anciens arche-
vêchés de Sens et de Tévêché d'Auxerre , des chapitres , abbayes et prieurés
d'hommes et de femmes des deux diocèses; des titres et biens des émigrés, des cures
et fabriques du déparlement, des tribunaux consulaires , etc. Parmi ces nombreux
documents, il en est de différences valeurs : les uns sont précieux pour l'intérêt
historique qu'ils présentent, les autres pour les droits de propriété, servitude, etc.
sur les biens devenus nationaux en 1790 et vendus comme tels.
3« De tous les actes de l'administration depuis 1790 dans ses diverses parties,
telles que les communes, la guerre, les finances, les élections, les biens nationaux,
les contributions, l'état civil, le clergé, les travaux publics.
SOUS PRÉFECTURES.
Le département do l'Yonne comprend cinq arrondissements on sons
préfectures. Le Préfet remplit les fonctions de Sous-Préfet pour l'ar-
rondissement d'Aiixerre.
HM. Amelin, Sous- Préfet, à A vallon. — Secrétaire : M. Boursier.
Barrault de SainT'André, Sous-Préfet, à Joigny. — Secrétaire :
M. Solmon.
Lapbrousi:^, Sous-Préfet, à Sens. Secrétaire: M. Desbiiissons
Jaret, Sous-Préfet à Tonnerre. — Secrétaire : M. Masson.
I
75
indication des communes composant chaque canton.
ABRONDISSEUBNT d'AUXERU.
Âuserre (est). — Aogy. Champs. Quenne, Saint- Br», Yenoy.
Âvxerre fooest].— Appoifrny, Auxerre, Charbuy, GheTannet, M<Mi4tMniy Perrlgny,
Saint Georges. Tailan, Vaox, Villefargeaa.
ChabUi, — Aigremont , Beine, Chablis, ChemilIy-snr-Serein , Ghichée, Ghitry,
Conrgb, Fontena; prés Chablis, Fyé, Lichéres, IIiUy,Poincfay, Préhy, Saint-Gyr-
les-Colons.
CoMlangeS'la-Vineuse. — Charantenay , Conlanges-la-Vinense , Conlangeron , Es-
camps, EscoliYes, Gy-rBvéque, Irancy, Jasay,Migé, Yal-de-Mercy, Yincclles,
Yîncelottes.
Coulanges-sur-Tonne, — Andryes, Conlanges- sur-Yonne , Grain, Etais. Festigny,
Fontenay-sonf-Fonronnes, Lncy-sor-Yonne, Mailiy-Ctaâteaa, Merry-snr- Yonne,
Tmcy-sor- Yonne.
Courson. —Ghastenay, Coorson, Droyes, Fontenailles, Fooronnei, Lahn, Henry-
Sec, Molosroes, Mouffy, Ouanne, Sementron, Taingy.
Ugny, — Bleigny-le-Carreao. La Chapelle- Yaupelleteigne, Lignorelles, Ligny-le-
Ghilel, Maligny, Mérey , Montigny-leRoi, Pontigny, Roorray, Yarennes, Ye-
noose, YilleneuTe-Saint-Salve, Yilly.
Saml-Florentin, — Avrolles , Bouilly , Ghéa, Germigny , Janlges , Reboorceanx ,
Saint Florentin, Yergigny.
5a<n f-5aiivf ur. ^ Fontenoy, Lainsecq, Mouliers , Perreose , Sainpnits, Sainte-
Colombe, Saints, Saint-Sauveur. Sougéres, Thury, Treigny.
Stignelay — Deaomont. Chemilly prés Seignelay Cheny, Chichy, Gnrgy, Haute-
rive. Héry, Mont-Saint Su Ipice, Ormoy, Seignelay.
Taucy, — Beauvoir, Diges. Dracy. Eglény, Lalande, Leugny, Lévis, Lindry, Mou-
lins -snr-Ouanne, Parly, Pourrain, Toucy.
Vermenion. — Accolay, Arcy sur- Cure, Bazarnes, Bessy, Bols-d'Arcy, Gravant^
Easert, Lucy-sur-Cnre, Mailly-la-Vilie, Prégiibert, Sainte-Pallaye, Sacy, Sery,
Yermenton.
ARRONDISSEBfENT d'ATALLON.
AvalUm, — Annay-la-Côte, Annéot, A vallon, Domecy-sar-le-Yaolt , Etaules, Gi-
rolles, Island, Levault, Lucy-le-Bois^ Magny, Monades, Ponlavbert, Sauvigny-
le-Bois, Sermizelles, Tharot.
Guillon. — Anstrude. Cisery^ Cussy-les-Forges, Goillon, Marmeaux, Montréal ,
Pizy, Saint-André. Santigny. Sauvigny le-Beurpal, SanvIgny-en-Terre-Pleine ,
Sceaox, Tizy. Trévilly , Vassy, Yignes.
L'Isk-iur- USerein, — Angely, Annoux, Âthie. Blacy, Civry, Goutamonx « Dis-
sangis, Joux, Flsle, Massangis, Précy-leSec, Provency, Sainte-Colombe, Talcy.
Quatre 'les- Tombes — Beauvillers, Bussiéres. Chasteilux, Quarré-les-Tombes, Saint-
Brancher, Sainte- Magnance, Saint- Germain-des-Cbamps, Saint-Léger.
Vizelay. — Asniéres, Asquios, Blannay, Brosses, Chamoux, Châtel-Censoir , Do*
mecy sur-Cure, Foissyles-Yézelay, Fontenay prés Yézelay, Givry, Lichéres,
MontiUot, Pierre-Perlhuis, St.-Moré» St.-Pére, Tharoiseau, YézelasTi Youtenay.
ARRONDISSEMENT DE JOIGNT. ^
Aillant, — Aillant, Branches, Champvallon, Chassy, Fleury, Gaercby, Laduz, La
Yillotte, les Ormes , Merryla-Yallée, Neuilly, Poilly, Saint- Aubin-Château •
Neuf, Saint-Martin -sur Ocre, Saint-Maurice-le-Yieil, Saint-Maurice- Xizoaaille,
Senan, Somroecaise, Yillemer, Yilliers-Saint Benoit, Yilliers-sur-Tolon, Yolgré
Bléneau. — Bléneau, Champcevrais, Champigneilea, Lonesmea, Rogny, SaUil'
Privé. Tannerre, YiUeneuve-les- Genêts.
76
trlMMt — Belle-CluDme, Blignj-en-Oihs, Brienoo, Butty-en-Olba, Chailley,
CbimplMl, EinoD, Mercj, P«ro;-en Othe, Torn;, Ténlij.
Ctiisim. ~- ArcM. B<mn, CeriUy, Ceritien, Coalonn Dillot, FoaraaDdin, Vu-
ilfun, Tllte-Ch«liTe.
Otarnv— ' Chambengte, Cbamy, Cbène-Arnoalt, CheTlllon, Dicj, FoDlenovitle,
(iriiid-Chiinp, Li Fcrté-Looplière, La Hoihe-ans-Aalniii, Malicoroe. Marchai*-
BrtUD, Perrcjii Fnuio;, Saiiit-Deiii>-*Dr-Oii>Diie , SalDl-HtrUn-tur-Oaaiuw,
VlllelVinche.
Jvigny — BasMU, Béoo.Bonoard, Brioo, Céiy, Chimplaj.CbamTrei. Charma;,
(Ihichery . EpIneia-Ifli-ToTiH, Joiffuy, Loou, Uigennei. rarogr-iar-Tholoii ,
liii ml- Aubin -lur-roDiie, Saint-Cydroiiie. Tillecien, VilleTBllier
fiaiiil-Fargeau. — Faoïainei. Litiu, HéilUea, Boacbérei, SaJa(-Farg«aa , Salnl-
Blnnln dot Cbampi. Sept-Foodi.
Siiiiil-Jutiffi-du-Sautl. — CndDt, La Celle Saint-CTf, Prie;, Salai -Jnlien-dn>
^llllll, Sailli Loup-d'OrdoD, Salnt-Martln-d'Ordon , SalDl-Bomain-te-Freai ,
K'piiii, Verlin.
Yillrneuvt le Boi. — Armeaii, 6uuT-1e-Hepof. CbauiDot. DIimonl.Lei BordM,
l'IffonJi, UouuoD, TilleoeuTe-Ifl-Boi.
AltRONDISSKUEM OB SENS.
Chéroy. — Brannaj, Cbéroy, Conrloin , Dollot, Domals, Foncbèrei, Jonj, It
Melllolte. Mnnlacher. Saint-ViléHen, Savigny, Siiblifrny, Tallerv. Veraoy, Vitte-
boufcin, Vlllegardiii, Vil1eiieuTe-la-Dondagre, Villeroy.
rnnl «ur-Fonnr — Cbampigriy, Chaumonl, Cuy. Evr; , G!)y-le«-NoblM , Llxy,
Jllichpry, Ponl-iur-Yoïinp. Sainl Af-nan , Vilioblevin , Vilemanocb», ViUena-
vollG. Villeiieuve-la-Guyacd, Villeperrol, Viiielbiert7.
Sri" 'nord). — Fontaine- Ji-Oaillarde, Maillot. Mala; le Rot. H*Uy-lp-Ticomta ,
Nod, Pasiy, Rotoj.Saiol Cléiiieiil. Saligoy, Soucy. Seo». Vaumort. Véraa.
Sent (ludj. — Collemleri , Cornant, Courloia, EprliFlles-le-Uorage , Eligny, Gron,
Uareangia, Nalllj, Paron, Saint-DenU, Sainl-Uarlln-du-Tertre.
Srigints, — Compigny, Courceaux Courlon , Flcnrigny . Grange-le-Bocase, La
i;ha pelle -au r-Oreu!ie. Paillj, l'Iensii-Dntnée, PJessis-Salnl Jean , Saint-Martin-
«jr-Oreuse. Sainl-Maurice-aux-Ricbes-Hommea, Scrbonoea, Serglnei, SogUM,
Vcrtilly. Vil lien- Bonn eu i . Vinneuf.
Villeneuve T Archevêque, — Bagneaui, Cbigy. Coargenay, Ftacy, Foiuj, Lailly,
La Po'lole, Lei Sléget, Holiiions, Pout lur Vannei, Theil, Thorigny, Vareillea,
VlUeneuTe-l'ArcheTéqne, Villien-Loui), Voiaioe*.
ABBONDISSEUENT DE TONNEBRB.
^tiet-lé-Frane. — Aiij, Ancy-Ie-Franc, Ancy-le-SerTem.ArgeDleDaT.ArfeDleDll,
CbasBignellei, Cry. Cniy, Fulry, Jully. Léiînnci, Nuili, Pauj, Perrigny, Ra-
vie rei. Sa m bourg, Stign y, Villiera-le* Hauts, Vireaui.
Cruty. — Arlonnay, Baon, Comtnissey, Cruzy, Gigny, Gland, Uéliiey.Pimellea,
(juincerol. Hagny. SiiDt Martin, Saint -Vinneiner, SenDevol-le-Bai, Sennaiol-
le-Haut, Tanlay, Thorey, Trichey, VllloD.
Flogny. — BecDOull, Bengnon. Butleani, Cariie; , Dië, Flogny, La Chapelle-
VieiUe-Forét. LaMOD. NeuT} Sauloar, Percey, BolTey, Sormerj, Sonmainlrain,
'a-VlDeui.
Ceuy, Chltel-Gérard, Eliiey, Freine*, GrimaDlt, Janaiic;,
Kllry. Noyera, Paaiitly, Poilly, Sainte-Veriu, Sarry.
ibeney, Collan, DanDemolne, Eplneuil, Fley, Juuay. MoliWHO,
' " .M, Veiînaei, ViTien, Troiierte.
77
CONSEIL GÉNÉRAL DE LTONNE.
CANTONS
NOMS.
QUALIFICA-
RÉSIDENCES.
que reorésentent
les
TIONS.
CoBfeiilert.
ARRONDISSEMENT D'AUXERRE.
Saudoih atné
propriétaire
Auxem
Auxerre (est)
Baron Maatinbau dis Chbsnsz
GO.;»
maire
Auxem
Auxerre (ouest)
Guianf-DBTAiTX ^
procureur impérial
Versailles
Chablis
Lababit Com. 4^
sénateur.
Paris
Coulanges-la-Yin.
BlDm-D'H URTOI8I
juge de paix
Grain
Coulanges-s-Yon.
DBflTST-DfiSERIlV
propriétaire
Ouaine
Courson
Rltt*
juge de paix
Maligny
Ligny
F&bhtO. «
conseiller d*EUt
Paris
Seignelay
MOISBT
docteur en méd.
Saint-Florentin
Saint-Florentin
Baron Ghaillou dis Biahis,
0. m
maire
Sainpuits
Salni-Sauyenr
AUUULT^
maire
Toucy
Toucy
FlUlfÇOffi-CRASLIIf,
propr. et maire
CriieDon e. dePrégUbert Yermenton
ARRONDISSEMENT D'AVALLON.
Frarmi (Pierre-Andoche)
avocat
ÀTalIon
Avallon
BÉTBIRT DE LA BhOSSI
propriétaire
G 1 rternlleSfCde Gaillon
GuilioD
Du Patiiat ^
C. à la C. I. de P.
Paris
L'Isle-sur-Serein
Comte DS Ghastelluz
propriétaire
Ghastellttx
Quarré-l.-Tombes
FlAHDDf ^
C. k la C. I. de P.
Paris
Yézelay
ARF
lONDISSEMENT DS JOIGNY.
P&iCT
ancien notaire Ghassy
AilIant-s.-ThoIon
Chérist
avocat
Àuxerre
Biéoeau
SllIOXXBAII
juge de paix
Brienon
Brienon
Salmon
juge de paix
Cerisiers
Cerisiers
Cballb 4^
siTOcat
Àuxerre
Ghamy
Lacam père
propriétaire
Joigny
Joigny
BoURGOllf-DUGAS
propriéuire
Mézilles
Saint Fargeau
hlOTAT
propriéuire
St-Julien-dn-Sault
St-Julien-d.-Sault
Baron de Chateaubourg ift
maire
Villen.-sur-Yonne
Yillen.-sur -Yonne
A]
\RONDISSEMENT DE SENS.
Comte DE Brissuux #
propriétaire
Savigny
Chéroy
Bertrand H^
député
Paris
Pont-sur-Yonne
Ullibr
juge
Sens
Sens (nord)
W. VOITRT 4^
conseiller d'état
Paris
Sens (sud)
^OACISR
propriétaire
Serbonnes
Sergines
:ari.ier C.4(r
conseiller d*état
Paris
Villen-rArohev.
ARRO
»NDIS5EMENT DE TONNERRE.
Iartenot tîoé
propriétaire
Ancy-le-Franc
Ancy-le-Franc
larqais DE Tablât #
mairo
Taniay
Cruzy
larqais AmoaRAirr ^
maire
Flogny
Flogny
M COMTI#
député
Paris
Noyers
IXTIF
Iprésid.du tr.cifil
Tonnerre
Tonnerre
1
78
CONSEILS D'ARRONDISSEMENT.
N0H8.
Tambour
Jaoquillat
Chivillot
OR Hkttûiv
LouKOir
THmtM
IliniIRLlV»
m VATBiatB
Do«iiinKi.e
LAYOLli»-
Jbaiimu fli*
ftMrviltLlv'
BlIROI
Bidault
DsLtfTAva
TlllPIBR
PtTXTlBR-CHOMAILt.B
COTTBAU-MQMTAURtf
Rbohault
MOVMO
BlGAULT
MOBBAU
Salmoh
Latoll^b
Lbybrt
LavolUb
pophilat
Lbblang
PoussarD
ElPRlT
Le Comte 4^
CoBHisBLT Auguste
Dl FOBTAIBB
Goumisbbt-lamottb
Pléau
LBGEIDaB
BiGUB
Maribbot Auguste
AUDlBBRT
ROGUIBR
Rot
QuiCBABt)
l)AnLBT
GAUTBBRlB^PAIiOTTB
DB MoKICAVtT
Bblbbt
QUALI-
FICATIONS.
RÉSCDENGES.
CANTONS
qae représentent
les
Conseillers.
ARRONDISSEMENT DAUXERRB.
propriétaire
avoué
fiiaire
juge de paix
propriétaire
agenl-voyer
greffier
juge de pBit
propriétaire
]Uge de paix
juge de paix
marchand de bois
Auzcrre
Auxerre
Gbemiily
Escolives
Andryes
Courson
Ligny
St.-Florentia
Saint-Sauveur
Seignelay
ToUcf
Vermenton
ARRONDISSEMENT D'AYALLON.
propriétaire
banquier
ancien notaire
juge d*lnstruct.
notaire
propriétaire
notaire
propriétaire
juge de paix
ATatlon
Avallon
Montréal
Avallon
Joux-la.Ville
Saint-Léger
Quarré
Ghâtel-Censoir
Véxelay
Auxerre (eai)
Auxerre (ouest)
Chablis
Goul. -la-Vineuse
Goui.-snr-Yonne
Conrson
Ligny
St -Florentin
St. -Sauveur
Seignelay
Toucy
Vermenton
\ Avallon
I Gnillon
JLlsIe
j Quar.-l.-Tombes
IVételajT
ARRONDISSEMENT DE JOIGNT.
ancien notaire
propriétaire
négociant
avoué
juge de paix
propr. et maire
propriétaire
i notaire
propriétaire
Senan
Bléneau
Brienon
Sens
Charny
Cézy
Méxtlle»
La Celle St-Gyr
Villen.-s.-Yonne
AilUnt
Bléneau
Brienon
Cerisiers
Ghamy
Joigny
St.-Fargeatt
St-Julien
Villen.-s.-Yonn
ARRONDISSEMENT DE SENS.
[notaire et maire
propr. et maire
propr. et maire
ancien maire
prop. et maire
|uge de paix
an. pr.dutr dec.
maire
notaire
Chéroy Gbéroy
ChampigoT i » -^r
V.ileneuvc-L-G. }'^<>'**-*"-Yonw
FonUiqe j^"» (nord)
Se" jSen8(sud)
Sergines Sergines
ViUen.-rArchev. | Villen.-rArcbcvw
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
maSlre de forges
an. s.-préf.,prop.
adjoint
anc.juge de paix
propriétaire
propriétaire
maire
propriétaire
atoué honoraire
FCfvy *"""*' f Ancyle-Franc
ICruxj
Tanlay
Cruxy
Annay* S- Serein IXYoyeri'
Tonnert^ )„
ToMicrrè ? Tonnerre
79
JURY MÉDICAL.
MM AdeloD et B^rard, présidents a1ter-| honoraire à Auxcrre.
nativement. MM. SalIé, pharmacien à Auxerre.
Gourot. doc t. en mëd. à Auxerre.
Marie, id. id.
P&radis, doct. e» médecine nnembre
Goarlols, doct médec. des épidém.
pour i'arr. de Joigny.
Gaudichon, pharmacien à Sens.
MEDECINS DES ENFANTS TROUVÉS.
MM.
Marie, Auxerre
Marie-Lesseré. Appoigny
Ptiilippe, Cbablis
Navèrcs, Irancy
'Vetperini, Mat 11 y- la- Ville
Togjnier^ Driiyes
Mofficbe^ id<.
Bernardin, Onanne
Hélîe. Saint- Florentin
Ghavaaee, Thury.
De JoAclièrc, Hëry
Mftrqaet, Parly
T^ssin, Leu^ny
R. Vermenton
Vildieu, ATalIon
J.eriche, Gussy
Colltn, Rouvray p. Quarré
Seiireau, V^zelay
Petit, Gbâtel-Gensoir.
Pruneau, L'Isle
M;iillard, Sermiieiies.
Laurence, Aillant
Bonneviot, Champignelles
Fontaine, Brieoon
Darnay, Ghailley
Baudoin, Arces
Beulard, Villefranche
RenauU, La Ferté-Loup.
Courtois , Joigny
Larcher, MëKilles
Baiot, St-Julien-du-SauU
Bâilly, Villeneuve-sur- Y.
Rocher, Pont-sur-Yonne
de Broiiard, Sens.
Fillcmin, id.
Lcberton, Sergînes,
Devilie. ViUen.4?A)rttke.
Colomb, Thorigny,
N. Ancy-le-Franc
Thierry, Ravières
N., Tanlay
N (p le canton de Plogny
Léiaië, Noyers
Boubet, Ëtivey
Campenon, Tonnerre
CONSEILS D'HYGIENE. — VACCINE.
ÂUXSRBB, MM.
/docteurs méd. à
Auxerre.
Goarot,
Marie, ?
DIonis des Carrières, )
Dachéne, id. YermentOD.
Duché, id. Ouanne.
Sillé-Fremy, pharmacien . Auxerre.
Poubeao, id. id.
Hélie, médecin à Saint-Florentin
Tigreuxt méd. vétér., Auxerre.
Arrault, cons. génér., Toucy.
Badin d'Uurteb., j. de p. Coul.-s.-Ton.
Atallon, mm.
Quatreyaux, doct. méd. Ayallon.
Leriche, id. Gussy.
Pruneau, id. L«Isle.
Thierry» pharmacien, Avallon.
Jauneau, id. Vézelay.
Renault, Tétérinaire, Avallon.
FebTre, conseiller gén., Ayailon.
N...
Tildieu, médecin Avallon
Voisenet, id. Quarré-les-Tombes.
JOIGHT, MM.
Flcard|doct. médec. Joigny.
Bêilly, id. W.-s. -Yonne.
Simoiitieauy id. Aillant.
BenoU ! P***"n««»ens, Joigny.
Robillard, méd. Tétér.,. Joigny,
Lefebfre-Arranlt, propr., Joigny.
Martin, id. Ep, les-YoTei
Vte.Mangot d'Orgéres, id. Malicorne.
Verrollot d'Ambly, id. Brienon.
Sens, MM.
Crou, \
Hédiard, 1
Rolland, ^ méd., 8ens.
De ChauTcau, I
De Brouard, ;
Audebert, | ^^^^^^ g^^^
Marlinot, vétérinaire, Sens.
Popolus, médecin, Pont-s.-Yon .
Lamouroux, propr., LaPommeraye
Brice-Foin^ m. de poste, Theil.
Pille, ingénieur, Sens^
TOMIflHRB, MM.
Maniais, |docl,méd.. Tonnerre.
Mariglier, id. Noyers,
N., id. Garisey.
Legris, pharmacien, Tonnerre*
Bernard, id.. Tonnerre.
Jacqoillat, propriétaire, Tonnerre.
Perrucfaon, arehiteote. Tonnerre.
TABLEAU par ordre alpht^êtique det 482 eofnmtuMi dud^ar-
lemmt de F Yonne , avec le chiffre de la luperficie, eelvi du
menu foncier, etU» ; le nom du canton tt
du bureau de po$te auxquelt diaque commune appartient.
-~ Les duUnces JndicUIro sont exprinrfei en UlomAtiM.]
Aodrude*.
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Brienon
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15
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540
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Vermenton
Vermenton
6
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21354
Goul -sur-Y.
Coul.-sar-Y.
17
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839
15496
Avallon
Avallon
4
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685
11802
Sens
Sens
8
8
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Noyers
Noyers
19
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454
19318
Pont-s.-Yonnc
Pont
5
78
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Feitigny
556
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Goul. -sur-Y.
Coul.-sur-Y.
3
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30
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1250
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4
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Fleurigny
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Sergines
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11
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1505
28489
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9
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15
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10342
Tonnerre
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1266
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»
15
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2458
35771
VV-l'Archev.
W.-rArch.
5
20
53
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553
6537
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VéieUy
5
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1061
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Sens
Sens
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2516
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Saint-Fargeau.
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18
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275
3194
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22
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1548
12152
Vëzelay
Vézelay
7
16
49
Fontenay, p. Chabiis
509
3655
Chablis
Chablis
5
23
24
Fontrnay-5.-Four.
1234
11133
Coul.-iur-Y.
Courson
10
24
23
Fontenonilles
1646
13635
Charny
Charny
4
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48
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Foacbêres
1590
19061
S t. -Sauveur
Toucy
10
30
30
1472
20850
Chëroy
St-Valërien
10
13
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Fournaudin
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»
Cerisiers
Cbailley
13
31
41
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1779
15057
Courson
Courson
5
22
22
Fresnes
497
4876
Noyers
Noyirrs
7
13
34
Fulvy
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Germigny
383
13777
\ncy-le-Franc
Ancy-1-Franc
4
23
54
695
6827
Chablis
Chablis
2
21
21
1167
52695
Si.-Florenlin
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4
35
35
Gigny
1077
15692
Cruzy
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7
27
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1634
30327
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Véiclay
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1092
37683
Ponl-s. -Yonne
Pont-iur-Y.
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10200
Cruzy
Cruzy
7
22
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Grand-Champ
Grange-le-Bocage
2829
31491
Charny
Charny
11
30
31
1290
7158
Sergines
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14
20
67
GrimaaJt
2376
17208
Noyers
Noyers
6
26
42
Gron
1173
17836
Sens
Sens
6
6
54
Guerchy
Guillon
1186
1194
27542
36697
Aillant
Guillon
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Guillon
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14
15
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Guriçy
2001
27949
Seignelay
Seignelay
6
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Gy-l'fivéque
1499
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Couianj:e-la-V
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13045
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16
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48942
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1198
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Coulange-la-V
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42554
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363
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3048
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13806
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11075
17567
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29070
30178
33512
15814
40599
14811
20895
14436
52435
15132
9401
21535
19389
11002
38817
10731
13525
51835
11509
31060
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13410
31459
11165
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Moulins, près Nojreri
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1581
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18696 Aillant
17290 Courson
16835 Coul.-sur-Y.
53594 Saint-Fargeau
53003 Pont-5 -Yonne
23789 Coulange8.1.-V
31852 Joignv
11813 Ghablis
13896 loyers
5638 Courson
27316 W.-l'Archcv.
19594 jTonnerre
33140 Auxerre
33090 Chéroy
21446 Ligny
26358 Vëzelay
30687 Guillon
51585 Seignelay
14539 Courson
10246 Noyers
15151 Toucy
29394 Sl.-SauTcur
32405 Sens
38905 Aillant
47308 Flogny
34424 Noyers
8580 Sen»
34443 Noyers
35003 Ancy-le-Franc
26342 Seignelay
37737 (iOurson
31219 Ancy-le-Franc
25297 Sergines
28591 Toucy
17854 Sens
11914 Brienon
12540 Joigny
6007 Noyers
9308 Sons
19243 Floiiny
5544 Si. -Sauveur
19461 Cliarny
42453 Auxerre
28836 Ancyle-Franc
7853 Vdzelay
39187 VV -s.-Yonne
11251 Cruïjr
31873 (ruillon
16459 Sergines
20672 W.
32983 Aillant
18953) Noyers
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Coul.-sur-Y.
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Saint-Agnan
Saint-André
St.-Aubin Ghât.-neuf
St.-Aubin-sur-Yoone
Sa int-Brancher
Saint-Bris
Saint-Cydroine
Saint-Glëment
Sainl Cyr-lcs-Colons
Saint-Denis prés Sens
St -*)eni»-«.-Ouaone
Saint-Fargcau
Saini-Florentin
Saint-Georges
St.-Germain-des-Ch.
Saint-Julien-du-SauU
Saint-Léger
Sainl-Loup-d'Ordon
St.-Martin-d.-Cbamps
Saint-Martin d*Ordon
St.-Martin-du-Terire
St. Mariin-sur-Arm.
St.-Martin-sur-Ocrc
Sl.-Martin-f.-Oreuso
Sl-Martin-s.-Ouanne
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1102
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35603
3592
39327
2381
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33528
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83438
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Pont-s. -Yonne
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Saint- Julien
L'Isle-s. Ic-S.
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Chablis
L'Isle-sur-S.
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St.-Haurîce-This.
Saint- More.
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Sainf-PrÎTë
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Saint-Sauveur
Saint-Valériea
Sain-Vinnemer
Ste-Golomhe,fy. Vhie
Ste-Coloa>be>s -Loing
Sainle-Maf^nance
Saînte-Pallaye
Sainte-Vertu
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Saliffoy
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SauTij^ny-te-Beurdal
SauTÎ; ny-Ie-Bois
Sarigny
Savigny-en-Tcrre-pl.
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SenneToi-le-Bas
Sennes oi-le-Haut
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16i76
Saint-Julien
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St -SauTcur
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41389
I^'IsIe-sur-le-S.
1476
16879
S .-Sauveur
1937
24730
Quarrë-les-T.
407
11479
Vermenton
1433
16192
Noyers
2771
33692
St.-Sauveur
999
15037
Sens
1244
16351
/Vncy-lc-Franc
935
21150
Guillon
2564
10047
Noyers
483
15672
Guillon
1534
26823
Avallon
1644
23628
Chéroy
869
35691
Guillon
1323
36992
Id.
1346
45189
Setgnelay
1169
11616
Courson
1754
34490
•Villant
869
1879C
Ouzy
884
14835
Id.
2166
i87774
Sens
1991
40714
Saint-Julien
1801
8413
Sainl-Fargeau
993
26504
Serjçines
1896
53786
Id.
701
9466
AvdUon
750
7594
Tonnerre
425
4869
Vermenton
1043
5648
Sergines
1552
18109
Aillant
3160
45328
Flogny
2162
31976
S;»ns
2650
14348
Saint-Sauveur
1061
23633
Flogn?
1786
41120
'Vncy-le-Franc
182
9685
Chdroy
2081
2^166
Courson
688
9541
L'Isle-s -le-S.
1298
38830
Ouiy
28}^3
27822
Blëneau
345
6321
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255
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1155
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554
12176
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693
8319
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Vézelay
Blëneau
Joigny
St. 'Sauveur
Si-Valërien
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L'Isle-s.-le-S.
St.-Sauveur
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Vermenton
Noyers
St.-Sauveur
Sens
Ancy-l-Franc
Guillon
Noyers
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Guillon
Seignelay
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St-Fargeau
Pont
Sergines
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Courson
L'I»le-sur-S.
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Villiers-Bonoeux
1454
16761
Villien.les-Hauts
1911
44465
Villiers- Louis
1107
20590
Villterf-Saint-Beno'it
290
16629
Villien-tar-Tbolon
1550
17440
Villien-Vineiu
1118
13561
Villon
943
1<I555
Villy
585
12771
Vincellea
1253 1798»
VinceloUei
185
11016
Vinneof
1526
35945
Vireaui
1458
22404
Virieri
918
7553
Voisines
^ 2713
26893
Volgré
954
12725
Vottteoay
1004
12982
Yrotterrt
1428
10101
Sergines
-Vncy-le-Franc
VV.rArchev.
Aillant
Id.
Flogny
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Ligny
Goulange-la-V
Id.
Sergines
Ancy-lc-Franc
Tonnerre
VY.-PArchev.
Aillant
Véielay
Toonerre
Thorigny
Ancy-le-Fr.
Sens
Villiers-S.-B.
Aillant
Flogny
Cruzy
Ligny
Vincelles
Id.
Pont
Ancy-lc-Fr.
Tonnerre
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63
23
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13
17
8
SA
TABLEAU des communeê par arrondissement ei par ordre alphabétique.
Population** y noms de» Maires j Adjoints^ Cnrés*^ Desservants et Instituteurs.
COAIMUffES*
«Si .
'b a
0..9
o —
MAIRES.
ADJOINTS.
CURES.
Arrondissement d*Auxerre.
Accolay
Aigremont
Andnres
Appolgny
Arcy-sar-Cnre
Augy
AUXBREB
ATTolles
Bazames
Beaumonl
BeaaToir
Beine
Bessy
Bieigny-le-Garreta
Bois-<l'Arcy
Bouilly
Chablis
Champs
Charbay
Charentenay
Chastenay
Chemilly pr. Seign.
Chemilly- sur-Serein
Cheny
Chén
CheTannes
Chichée
Chichy
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Coulanges-l.Yinense
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des Cheinez (]{( i Joly-Fleutelot
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Durand
Poulin
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TUTEURS.
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Colard
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Thomas
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Droit
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Fortin
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Bappenettu
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Gailhabo
Droin
Coltin
Huor
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DoMDAIlll
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Baudoin
Ansauli
Belloi
Devinât
Ménciricr
Soupey
Moreaa
Qiiillniit
Mathieu
Hurlot
Rai la
Girard
(*) Les noms des cnrés sont en lettres petites capitales, cenx des desservants en lettres tu
qnes, et ceux des desserrants bineors en lettres romaines. Un -— indique les communies rj
aies à une autre pour le culte.
t^ La population est indiquée d'après le dernier recensement quinquennal de 1856.
94
COMMUinSS.
1-
MAIRES,
ADJ0IHT9*
CURÉS,
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j TUTEURS
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Yilleroy
Villethierry
TOIiers-Bennenx
l^Uiers-Lonis
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Arrondissement de Tonnerre.
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Ancy-le-Franc
Ancy-le-Libre
Annay-sar-Serein
Argeotenay
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Arlhonnay
Baon
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Quincerot
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Ragny
Sainte-Veria
Saint-Martin
Saint-Vinnemer
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Sarry
SenneToy-le-Bas
Sennevoy-ie-Hant
Serrigny
Sormery
Sonmaintrain
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48 5 Lajigin
107 Lardin
589 De Malleisye
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Goutejr
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Bourbon
Galblen
Varley
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Boucheron
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Golaudin
Hardy
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Gadret
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Quillaut
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Pallenot
Carré
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Sebillaut
Gloton
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Deligur
Gouturot
N.
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Delattre
Gauthier
Guesnu
Guérin
Humbert
Barbenoire
Noirot
Hugues
Heurtefeu
Paillot
SolTet
Babeuille
100
ADMINISTRATIONS MUNICIPALES DES PRINCIPALES VILLES
DU DÉPARTEMENT.
TILLE DAUXSRRE.
M. le baron MARTiNBAn des Chesnez. G. 0. #, Maire, ancien conseiller d'ÉUI,
et sons-secrétaire d'État au département de la guerre.
MM. Laurent- Lss8ER]£, ) âj- . .
Joly-Flbdtblot. • J kdjoinis.
Membres du Conseil municipal^ mm.
Lallemand. greflSer.
SalIé atné négociant.
Bertrand atné. négociant.
Baron de Madiéres.
Tambour, avoué.
Flocard.
Cballe père^. avocat.
Ravault avoué.
Marie, docteur médecin.
Laureot-Lesseré. négociant.
Roblot, commissionnaire en vins.
Thiolas (Valentin), propriétaire.
Milliauz (Adanny), notaire.
Bancber.
M. Berault, receveur municipal.
Personnel de la Mairie iTÀuxerre.
Remade. avocat.
Plait-Amiet. commissionnaire en vins.
JolyFleutelot propriéuire.
Trutey-Marange. négociant.
Escallier atné.
Charié, juge.
Piétresson (Léon), nouire.
Bazot.
Flogny (Germain), propriéuire.
Just père, commissionnaire en vins.
GouflSer. commissionnaire on vins.
Rousseau, professeur.
Legage.
MM. Manchet, secrétaire en chef.
MM. Nodot, chef du bureau de l'état civil
Zinck, chef du bureau militai re, dei
contrihutionf et dei ftubsislancet.
M. MMtral, agent-voyer^ conducteur des travaux communaux.
Police admin'strativê, municipale et Judiciaire.
M. Suisse , commissaire cantonal de police.
Agents de police, assermentés en justice,
MM. Huot, Pothenot, Scbilling, Leu.
Le bureau de police, à la mairie, est ouvert au public, tous les jours,
depuis 6 beures du matin jusqu'à 11 heures du soir.
MM. Gadot, brigadier
. Chevrieri »»«*«»
Aubry, appariteur des pompes funèbres.
Gardes champêtres.
MM. Jousseau]
Filloux I gardes
Lemain )
TILLE DAYALLON.
MM. FiVRB Andoche, Maire.
Hoodaillb,
M0B1Z0T«
I Adjoii
Oints.
N.,
Quatrevaui, médecin,
Mynard, officier retraité,
Fèvre,
Morizot, tanneur^
Ricard, maire.
Membres du Conseil municipal, mm.
Carous,cuUi valeur.
Tircuit, architecte.
Chausson, officier en retraite.
Couturat.
ThibauU, adjoint.
HoudaiUe,
101
Rameaa, noUîre*
Ravisy, propriétaire,
Gally fils, marchand de bois,
Arthault, propriétaire.
Bîerge» banquier,
Bethery de La Brosse» présid- du trib. c.
Caillât, rentier,
Roossea*i-Dumarcet, {uge de paix«
Ricliard. propriétaire,
Naceotte^ tanneur,
Bidault, juge dUnttruetion,
TILLE DE J0I6NT.
MH. BouROR, Mmm,
CoVTUaAT, Adjoint,
De Mauderc, commissaire de polie e.
Membres du Conseil municipal^ mf .
Lefebrre-Deraui, ancien iuge de paix
Lacam père, membre du Conseil gênerai
Epoigny, notaire
Cathelin-Lajoie, propriétaire
Coutiirat, avoué, adjoint
Huré>Chailley, aneien négociant
Bouron. marchand de bois, maire
Benoit-Courtois, pliarniacien
Emery père, propriétaire.
Benard-Genty, marchand de bois
Chaudot, notaire
Ri vaille, receveur particulier
RobiUard-Chola, propriétaire,
PaTilIon-Faussé, propriétaire
Perrier-Godeau, propriétaire
Denixot, épicier
tVforeau Simon, propriétaire
Lavollc'e-Juhin, négociant
Gappé-Blauchard, propriétaire
Glaive, marchand de nouveautés
N. N. N., non acceptants.
Jossier, secrétaire
Cochet, recoeur municipal
Papin, commissaire de police
Benoit , architecte.
MM.
N.
TILLE DE SENS.
Afairt.
Comisset Auguste, négociant;
Petitpas, notaire
Oppenot, commissionnaire de roulage
Parent, arehit<»cte
Boucrand-Compérat, propriétaire
De Chauveau, médecin
Hédiard, médecin
Pignon,i||( ancien avoué
Tourneur, architecte ^
Deligand, avocat
Dubois, ancien notaire
Gigoet, propriétaire
A gdenier, propriétaire
Berthelin-Deshirons, avoué
Querelle, fabricant de rasoin,
Lallier, juge an tribunal civil
I AdjmnUn
Membres du Conseil municipal^ mm.
Chuulay, ancien notaire
Pille, ingénieur de la navigation
Pleau, marchand de bois
Délions-Dufour, propriétaire
Ratier, juge honoraire
Prou, juge d'instruction
;Salleron, architecte
Landry, ancien avoué
Robert Philippe, taillandier
Tisserand, professeur au Lycée
Laude, receveur municipal
Hacquin , commissaire ae police
Labrely , secrétaire en chet de U mairie
Darmesin, architecte-Toyer.
TILLE DE TONNERRE.
MH. Hàbvt , Maire.
Saltot-Righiie. j ^^j^^^
Membres du Conseil municipal j
Hardy, ancien négociant
Bfartin, vigneron
Baxile Auguste 4|r> officier en retraite
Camille Dormois, économe de l'hospice
Sa.intot Grermain
N..
Viard-Hollier, vérifie, des poids et mes*
Perruchon Pierre, filateur
De Monicault, ancien magistrat
Rétif, président du tribunal civil
Colin Narcisse, inspecteur des écoles
Mathieu , a ne. conduct. des ponts et ch.
Rathier, avoué.
Jacqaillat , ancien notaire
10»
Gautherin-Meignë, confiseur
Moucelot, ancien notaire
Thomag-Chaput, négociant
Bonnet Hippolyte
Lemaire-rricur
Delorine Auguste, terblantier
Roze, joee d*iastruction
Ilooyer Henri
Roy-Viard
Le Maistre, ^ recerevr municipal
Havard, commissaire de police
RaTaux, secrétaire en chaf de la mairie.
YILLB D£ VIU^Wi:yB-âOK«'YONNS.
MM. le baron sk GHATiAUBOuac #, Mairt
^*''»°"» } Jéjainit.
Membreê du ConsM mumieipal , bim.
Bailly, médecin Bissonoet, propriétaire
Bridou, pharmacien Gui II et, marchand de bois
Bacheiet, maître tanneur
Gillet, docteur en médecine
de Ghâteaubourg) maire, propriétaire
Coppin, notaire
Sauvegrain, marchand tanneur
Bridou, directeur des coches
Laffrat I., notaire
Lenfaot, propriétaire
Piat J. B., propriétaire
Hesme, anc. notaire
Brissaud, juge de paix
^^ — ,- —
Martel y charpemier
Poitrat, boulanger
BanceUn, maître marinier
Fontaine, maréchal
Desliens, cultivateur,
Lanoue, tonnelier
WW*"
Benoit, secrétaire de la a&Airie
Lacoste, commissaire de police.
ARCHITBCTB8 DÉPARTEMENTAUX.
HM. Piéplu à Auxerre,
Perruchoo à Tonnerre ,
Tircuit À Avallon ,
Tourneur à Sens ,
Grégoire Roux à Joigny.
GOmUSSION DES CONSTRUCTIONS COIQIUIIÂLBS»
HM Mondot de Lagorc« # président.
Dondenne, professeur de matliématiques.
Piéplu, architecte du département.
Arrondissement l^ïï*^*'
d*Auxerre.
l
HOSPICES.
Comités gratuiu de eontuUations.
de Joigny
Chërest.
Lepère.
d'Avallon
{
de Sens
de Tonnerre
{
I
Houdaille.
Malot ,
Guillier.
ASILE DÉPARTSMUTAL DES ALIÉNÉS.
MM. Girard de (^ailleux #, médecin en chef, directeur.
Berthier, chef- interne.
Rousseau, premier interne.
Fieury, deuxième interne.
Dura, chapelain DesîsnoUe, écenome
Salle, pharmacien en chef
Monceaux, interne en pharmacie
Dautun, recereur
Saulia,
Delamontagne,
Beaujard
Pignon ^
Provent,
fjandry
Bel net,
Rathier,
flamelin.
Langlade, secrétaire
Raveneau. garde magasin d'habillements
Pprtier, garde magasin de comestibles.
DeMadières, président
Mathieu, ancien avoué « tMcéftaict
Babé^, juge de paix
Commission de surveilUmce, mm.
Martineau des Chesnez, G. O. ^^
LauMAt-Letseré, néfociaat.
103
HOSPICES COMMUNAUX*
arlininistrateurs.
▲UXBRRB.
CommUHon a4fninistrative.
MM. le Maire, président,
Cbarië,
Mondot de Lagorce,
Noirot,
Sauvalle, aîné
Tambour aîoé
Villiert, receveur.
Tisserand» économe»
Barbier, secrétaire,
Paradis et Courot, médecins.
Marie,chirurgien.
Boutrais , cbapelaio,
Doodenne» architecte.
ATALLOH, MM.
Béthery de la Brosse,
Baudcnet^
Rousseau-Dumarcet,
Darcy,
Ricard,
Radol, receveur.
administrateurs.
' administrateurs.
J
JOICNT, MM.
Damien c. de Sl-A.nd.\
Geoffroy-Duport i
Groste > administrateurs
Lefebvre Charles \
Colomb, avoué ;
Rosapeily, receveur.
Lefebvre, économe-
SENS.
Rathier,
Carliert
Lallier,
Lande,
Darnay,
Leclerc,
Drouîn,
Abbat (Auguste),
adniinisira leurs
receveur,
écononae,
secrétaire.
TOIfNBRRB, MM.
JacqUillat ,
Belnet,
Réiif,
Siraudin,
Campenon Edme,
Rolland, receveur.
Gamiiie Dormoîs, économe.
administrateurs.
Tanpin,
LfOQZOO ,
Petit,
Querquelin,
Petit,
COUBSON, MM.
adinioiaratears.
CRAVAH, MM.
Guilloux,
Quillaut,
l)oi^sa^d<Delctang.
N.oré,
Gauihier,
Regnatd, receveur.
SAINT-FLORBNTIN, MM.
IDe Champgobert 1
Hermelin, I
Mourée, i administrateurs.
Voirin. J
Jozon, receveur.
YBRMBirrON, MM.
Chevallier, \
Vlignot, I
Ducbêne, > administrateurs.
NicoUe, l
Tarlois J
Kegnard, receveur.
iHABUS, MM.
Duché , \
David, f
AibafMliGoinstaBÉ&»)»> adminfetrateurs
Mottot, I
Miaulant, /
Regnault, receveur.
yiZSLAY MM.
Sergent , \
Hegnault, I
Fourneron» f administrateurs.
Lucy. I
Demay, -'
Moei, receveur.
BRtBNOir, MM.
GrandviUiers, \
Simonneau, I
Hervey, > administrateurs.
Po'uillot, I
Vlarcantoni /
Ferrand, receveur.
SAINT<«ARG«AV, MM.
Dhumez , ^
Jarquemier, I
roulée, /administrateurs.
Marquis de Boisgelio, I
Réniond, *
Choliet, receveur
Girard, curé \
Bourgotn RoblUard* I
Précy, /administrateurs
Cassemicbe I
Bourgoîii, G. -M.
receveur.
lU
TILLBimiITB^UE-TOHNB, lU.
Dcniiot, c .. _,
Gentilhomme,
adminitlratcun.
Duptch^ ,
Duc roi ,
idmiaiilralcan.
Service de» Enfant» trouvés et abandonné».
neuitait quatre tour» H'cipoiition dani leri^partement, loiii le Oonieil giainX
del'Yonae, lar lei propoiitiont qui lai ont é\Â [aile) par M le Préfet, a demandJ,
d^DiM lewiun de iS&O. Il fermeiure de Iroii de cei lOuri, et le riublisicment de
la luneil lance lur celui eonicTë. En coDué^iuence. M. te miniatre del'iot^riear a
drdoonj U lappreision dei tonra de Seai, JoigoT ei Tonnerre j partir da i" octo-
bre l85o, ei U inaintieD de celui d'Auierre avec turveitldDce. — Le C*DteiI %i-
Déral a décidé, en i85l . que de> bdreaui d'admiiiion leraieni crMi daoi Ions lea
cbetiL-lieai de teint' prffc'-luref. — Le bureau de lurreillance du tour d'Auierrc,
établi daailMbâlimenbdi: l'boipireSt-GeriniiD, eitplicéiom ladirectiOD del'in:-
pcclenr. Le dépAt de* eafauti ne peut se faire que de 9 Hinaunn soia â ■■■du.
H. Berr*de, inipectear du terrice i Anxerre.
PËNITENTIER DÉPARTEMENTAL.
MM . Demt, girdien chef.
TAnn et JACQOunm, gardieDS ordinaires.
BOHinT, gardien-portier.
Femmei Desoe et Tuais, forveilIaDtes.
COMMISSIONS DE SURVEILLANCE DES PRISONS.
Avxerre, m.
Le Prffel, président
le Pri'jideatdu Tribunalcivil
le Procureur impérial
Çb«Ile*. avocat
Fortin, curé de Saint-Etienne
Flocard, propriétaire
BonneTillr, propriétaire
N., ju|e de paix
GhéretI, «TOcat.
ovation, mi.
le Soni-Pïéfel
le Préiidcnt du Tribunal ciril
le Procureur impérial
iré doyen
-Dumarcet, juge d« pan
Préfet
du Tribunal cItII
impérial
curé arâhlpitlre
Riyaifle.
Smt, MM.
le Soui-Préfet
le Préiident du Tribunal cirit
le Procureur impérial
Carlier »
Thibaud
Déliont-Dufow
Deligand
Hermann
TriboDieau #
roiHum.iUf.
te Soui -Préfet
le PréfideDl du Tribunal ciTil
le Procureur impérial
Letlercn , curé doiren
Rendu, propriétaire
Siraudin, idem
Boie, juge d'inilruc lion
Bdnet, cofuerraienr de» hypotblquct
105
SECTION II.
ADMIiMSTRATIOIV ECCLESIASTIQUE.
DIOCESE DE SENS.
Ce diocèse a été formé d'ane partie des aDciens diocèses de Sens, Auxenre,
LaDgres et Aotua.
L'Archevêque de Sens porte le titre d'Evéque d'Auxerre.
La métropole de Sens compte, depuis Saiat Saviaieu, 111 prélats, doot 19 sont
réTérés comme saints, 10 ont été cardinaux, et un, Pierre Roger, a été Pape,
soos le nom de Clément VI.
L'Archevêque de Sens a pour suffragants les évéques de Troyes, Nevers et
Moulins.
Mgr Mellon Jolly ^ archevêque de Sens, évéque d'Auxerre.
Lacroix, clerc consist. de France à Rome
Vicaires généraux, MM.
Titulaires: Brigand, pr. vie. gén., Chau-
veau, Roger.
Hotioraires : Lallier, Grapinet.
Mourrai, supérieur du grand séminaire.
Secrétariat général, M H.
Sicardy, chanoine titulaire, secret, gén.
Gran^iean, pro-secrétaire.
CHAPITRE DIOCÉSAIN.
Chanoines titulaires^ MM.
Pelitier, doyen du chapitre, Grapinet,
Aubcrt, Lallier. Sicardy, Carlicr ^, Dan-
gauthier, Michaut, Morel.
Chanoines honoraires.
Bernard, curé doyen rie St-Eus. d'Auxerre
Sergent, curé doyen de Vézelay,
Bruchet, vicaire général de Toun,
Fortin, archiprêtre d'Auxerre,
Calmus, archiprélre de Joigny,
Millon, super, du petit sémin. d'Auxerre,
Nicolle, curé doyen de Vermenton,
Hf nrion, curé doyendc Bléneau,
Ducrot, curé doyen de Noyer»,
Sicard, curé doyen de Saint-Sauveur,
Robin, curé doyen de ViIlen-rArchev.,
Gourmant, curé doyen de Gruzy,
Dondaine, curé doyen de CouU-«ur-Y.
Darey, archiprêtre de Sl-Lasare d'Aval.,
Gailhard, cure de Chevftnnes ,
Grandmaistre, desserrant de Rosoy
Lidove, dess.de Gosnac (diocèse deTulle),
Lacroix, clerc consistorial de France k
Rome,
Lebâcheur, vie gén. deSéei,
Desloges, curé de Noire- Dame de Melun,
dioc de Maux,
Oenizot, doyen de Villeneuve-s.-Yonnef
Soulbieu, secret, gén. de i'évéché de Séez,
Filleul, vicaire général de Séez,
Doucet, curé de Chaumes. diocdeMeaux,
Baugé, anc. vie. gén. de Séez,
Girard, doyen de St-Juiien-du-Sault,
Henry-Vaasi, doyen de Quarré-les-Tom.
Larfeuil, curé de Sl-Pierrc à Auzerre.
Coulouvrier, desservant de Fleury,
Boisselier, doyen de Cerisiers,
Delaage, doyen de Chéroy,
Jay, curé de Sainl-Thibaûlt (Joigny),
Vidot , chapelain de l'hospice de Sens,
Glergeau, préire à Paris,
Millou, ancien doyen d'AillanU
M.VISON DES PRÊTRES AUXILIAIRES,
A PONTIGNT.
Bover, supérieur
Bernard (Albert)
MM. Bernard (Théobald)
Barbier
Laproste.
9
106
SECTIO.N lii.
ADMINISTRATION DE LA JUSTICE
COUR D'ASSISES DE L'YONNE.
La Cour d'attiies de ITonne^ aiusi que celle de chaque dëparlemeiit, est com-
posée : i* D'un Conseiller à la Cour Inip. de Paris, délégué à cel effet pour la pré-
sider ; 2*> De deai Juge» désignés paimi les prési< enio et juges les plus anciens du
Tribunal d'Auxcrrc ; 3« Du Procureur impérial prés le Tribunal ci?il j 4" Du greffier
du même Iribunal.
TRIBUN AUX DE PREMIÈRE INSTANCE.
juges.
juges soppléaols
TRIBUNAL D AUXERRE, MM.
Tonnellier. président
Loblanc-DoYernoy, vire-président
Baron de Madiéres^ jugo d'instruction
Forcade \
Baron de Lagonde
Marie
Bayé du Perret
Do Roy s
Cbarié
Tambour
Métairie
Moisson
Bo\icher de la Rupello )
Parquet, mm.
Benoit ift prociirrur impérial.
l'errol de Cliczelles \ «.hciiini.
Merlin {substituts
Greffe, mm.
Lallemsnd, grofller en chef.
Lomuet \
Caillât } commis greffiers.
Ylhli'r J
Ce tribunal se divise en deux Chambres
qui se renouvellent cha(|ue année.
DIVISION DBS CHAMBRES POUR L*AN-
«SB 1856-1857.
Première chambre. — Jours d'audience.
Mardi et Mercredi à 1 1 heures.
A raudience du mardi, les affaires ci-
viles arriérées et les référés.
MM. Tonnellier» piésident.
juges.
I suppléants.
Forcade
De Roy s'
Charié
Rayé du Perret
MM. Tambour
De la Rupelle
Lallemand greffier en chef.
Deuxième chambre, — Jours à^audience-
Les audiences de police correction-
nelle à la requête des parties civiles sont
filées aux 2« et 4* jeudis de chaque mois.
Vendredi, affaires de police correc-
tionnellti en première instance, k la re-
quête du ministère public, police fores-
tière, et appels desimpie police.
i*' et 3' samedis de chaque mois, aff-
faires civiles et criées.
MM. Leblanc-Duvernoy, vice-président
De Madiéres i , ^
De Lagonde > J^^**'
Marie i
Métairie ) juges suppléants.
Moisson J
Lemuct, commis-greffier.
Avocats, MM.
Michelon
Lepére
Forgeot
Sîagiairet,
Berthelot
Lescuyer
Remaclo
Duplessis
Ribière
Chérest
Boullay
CONSEIL DB L'ORDRB. m
Lescuyer, bâtounier
Romacle
Ribière
Chérest
Lepére, secrétaire.
lOfl
Avoués, MM.
*
Tambour, rue des Petits-Péres
Gniblin, licencié, rue Neuve
Cballe J., rue d'Egtény
Martio, licencié, rue de la Monnaie
Hocquot. rue Sonfflot
Ravault, licencié, rue du Temple
Ledonx, licencié, rue de la Monnaie
Cabasson, me Neuve
Momon, cour du Prétoire.
CH11IBR£ DES ATOUis,
Bavanit, président
Gaiblin, syndic
Martin, rapporteur
Hocquot, secréuire.
TBiniNAL d'aYALLON, MM.
fiéthery de la Brosse, ^ pésident
Bidault Adolpbe, juge d'instruction
de Yanlay, #juge
Parquet, mm.
Bonne, procureur impérial
Thibault, substitut.
Greffe, mm.
Camiagnol, greflBer
Forcade, commis greffier
Joun d'audience. Mardi, mercredi,
Avocate^ MM.
Houdaille-Aubert, Jordan
bâtonnier Houdaille Pierre
Maloi Stagiaires :
Lottin, père Houdaille Paul
Brunet PouKu
Guîllier Degouvenaln.
Avùués, MM.
Paulin Lottin ûls
Hérardot Leclere.
Pinonf
CHAMBRE DES AYOUis^MII.
PinoD, président
Poolio, syndic
Leelere, rapporteur
Hénffdoc, secrétaire.
TUBUNAL DE JOlGlfT, MM.
Reoard, président
Geoffiroy-Duport, juge d'instruction
Gauné. juge
Dupré
Desbayes
I Desiions
juges suppléants
Parquet, mm.
Henriquet« procureur impérial
Hollandin, substitut
Greffe^ mm.
Hesme, greffier,
Horeau et Labaisse« commis greffier.
Jours d'audience. Le Tribunal civil, les
mercredi et jeudi, à midi.
Le Tribunal de police corroriionn^lle. le
vendredi^ à II heures du matin.
Avoués, MM.
Delaraontagne Couturat
Beaujeard Fourrier
Saulin Colomb.
CHAMBRE DES AVOUÉS, MM
Delamontagne, président
Saulin, syndic
Fourrier, rapporteur
Colomb, trésorier secrétaire.
TRIBCHAL DE SENS, MM.
Coubard, président
Prou . juge d'instruction
Lallier, juge
Rathier, juge honoraire
Berthelin Desbirons j
Libéra des Presles > juges suppléants
Pignon, {fit j
Parquet, bim.
Haussmann, procureur impérial
Rossard de Mianville, substitut.
Greffe^ mm.
Ton nel lier, greffier,
Briot, commis greffier .
Jours d'audience Tribunal civil, les jeu-
di et vendredi ^criées} .
Tribunal de police correct , le mercredi .
Avocats^ MM.
Deligand Salmon.
Provent
Avoués, MM.
Berthelin Desbirons Mollet
Provent Landry
PLilippott Lorain .
I CHAMBRE DES AVOUÉS, MM.
I Provent, président
I Berthelin, syndic
I Landry, rapporteur
Mollet, secrétaire.
408
TRIBUNAL DB TONNERRE, MM.
Rétif, président
Roze, tuge d'inslructioD
Ducamp, juge
Monireuil | j^^^g suppléants.
Parquet, mm.
Guérin, procureur impérial
De la Palme, substitut
Greffe^ mm.
Cheresl-Delorme, greffier
Ménétrier, commis greffier.
Jours d'audience.
Référés le mercredi .
Affaires commmiales et sommaires, le
mercredi, 11' h do matin.
Affaires ordinaires, te jeudi, 11 h. du m.
Affaires correctionnelles, le vendredi, 11
h du matin.
Affaires de domaine, de régie et de criées
le samedi, à midi.
Avoués, MM.
Caillot
Navéres.
Ratbier
Hamelin
Damé
CHAMBRES DBS AVOUES, MM.
Ratbier, président Damé, syndic
Caillot, rapporteur Navères. secréttire-
trésorier.
TRIBUiNAUX DE COMMERCE.
AinLERRE.
MM. Salle aîné, président.
Perriquet )
Mérat-Beugnon l
Gounot ( juges
Zagorowskl /
Mercier
Vie
Auge
Chailley
Letborre, greffier.
Zinck, commis.
Audience, le jeudi à midi
AVALLON.
juges suppléants
juges.
JOIGNT.
MM.Huré, président.
Larcber, tapissier |
Lavollée-Jubin > ji
Mersier-Lordereau '
Gaiichet-Louzon ). ,
Glaive négociant jj««essuppl.
Caillât, greffier
Ablon, commis-greffier.
Audience, le mardi de cbaque semaine,
à midi.
MM. Caillât, président.
Roger- Rollet
Bidault } juges
Morîzot
Bitr, -Charlut ]i»«î«» ""PP»^""",
Audience, le vendredi de chaque se-]
mai ne à unebeure.
SENS.
MM. N., président.
Dufour atné
Marc
Gaignette
Guillaume
Labille
Cbarpillon
Duchemin
Vaudoux, fils
Laroche, greffier.
Audience, le mardi à midi.
(Le Tribunal civil de Tonnerre fait
les fonctions de Tribunal de commerce).
juges.
juges suppl.
109
JUSTICES DE PAIX.
JUSTICES
JOUKS '
P0PIIL4-
TIOH
J1XOXS.
GKBrriBKS.
par
canton.
DE PAIX.
D*AUDISlfCX.
Arrondissement tT Auxerre,
Auxerre (£ )
19. I Albanel
vendredi à 11 h
115%0
Auxerre (0.)
Lederc Robin
vendredi à 11
16099
Chablis
Scurat
Foiliot
jeudi h 11
7756
CouL-U-Vin.
CheTillol
Gaillard
jeudi k 11
8867
Coul.-iur-Y.
Badin d*Hurtebise
Bossu
samedi à 10
8069
Goarson
Deiust
Boilcau
samedi à midi
7912
Ligny
Rabé^
Thérèse
samedi à H
7276
St.-Florenlm
Herniclin
Cosson
jeudi à 11
5992
St. -Sauveur
Hantute
Bertrand
mercredi à 11
13172
Scigoelay
Pourncan
Frottier
jeudi à 1 1
8779
Toucy
LaYollëeParquin
Chartier
vendredi à 11
12009
Vermenton
Gheyalier Sourdeau 1
Arrondiaement d'Apallon,
vendredi à 11
10469
Arallon
Rousseau-D umarcet
Pinard
samedi et lundi
12665
Guillon
Renoolt
Angibout
mardi à 11 h.
6234
L'Isle-s.-le-S.
Coindreau
Destutt
lundi à 11
6559
Quarrë-lcs-T.
Muntarlot Bonde
RegnauU Brenot
mercredi à 10
7778
Vézelaj
lu. et ma. à It
11723
Arrondissement de Joigny,
AilIanl-f-Th.
Hattier
Mathieu
mardi à 10 h.
16137
•Slëneau
Ooucet
Trouvain
lundi à 10
862i
Brienon
Siioonneaa
DeJëcoUe
mardi à 10
11274
Cerisiers
Salnion
Besnard
jeudi À midi.
5965
Gharny
LaToUée
Suard
jeudi h 11
11103
Joigiiy
Landry
Piëau
niercr. à 9
17136
St 'Fargeau
Jacquemier
Ruche
mercr. à U
7414
S-Julien-du-S
Cassemiche
Gerbault
samedi à 10
84U8
We-s.-Yojuic
Brissaut
Fenard
me. etv. à 11
11208
Arrondissement de Sens*
-
Chëroy
Laurent
Vian
ma. et me. à 10
9239
Ponl-sur-Y.
Michel
Pairis
1 jeudi et d. â midi
11878
Sens (nord)
Laude
Chanoine
samedi à 11
11765
Sens (sud)
Ccrnissel-Lamotte
Baudouin
lundi et V. à midi
12229
[Sergines
Branel de Serbonnes 3jf^ G u i 1 1 on
mardi à midi.
10324
VVe-rArch.
Chevanne Morcao
mercr. à 10
10254
Arrondissement de Tonnerre
•
Vncy-le-Fr.
Challan
Baudier
jeudi à 10
lundi à 10
9735
Gruxy
Costel
Coque! u
7851
iFlogny
Pcrrin
Braconnier
mardi à 11
8061
■ w m
iNoyers
Drotn
MiUot
lundi etv. à 11
7432
Tonnerre
Heroguer 1 Prunier
mardi à 11
10008
'notahkes
h Âuierre.
ÀRR0NDI88EHEHT d'aUXEEEE.
' Cantons ^d'Jiixerre^ mm.
Rnbigni
Milliaux
Limoflin
Pidtresson
Torlera
Gharpillon , à Saint^Bris.
Fayot, U Clievanncs.
Rohineau, à Gharbuy.
Ghaslellet, à Appoigiiy.
Canion de Chablis.
Cbarlicr, à Chablis
Raveneau id.
Jacquinet, à Saint-Cyr-les-Golons.
Canton de CoulangeS'ia'Fineuse.
Salvaîre ,'à Goulanges
thëvenot, à Migd
Puissant, à Irancy.
Canton de Coutanges-sur-Yonne^ mu.
Fabvre , à Etais
Barrey, à GouUnges-sur-Yonne
Sirmain, àMailly-Gbâteau.
Canton de Courson*
Petit, à Gourson
Montagne, à Druycs
Roche, à Ouanne.
Canton de Ligny,
'Bâcbclet, à Ligny
Chanvin, à Maligny
Perroche, à Montigny.
Canton de Sainte Florentin .
Riquement , à Saint-Florentin
Hermelin , ii.
Bègue , ^»
Canton de Saint^Saupeur,
Jarry, à Saint-Sauveur
Simonet id,
Perreau , à Treigny
ôonneau, k Thury.
Canton de Seignelay , mm.
Deiust, à Seignelay
Greusillat, à Hëry
Descourties, au Mont-Saînt-Sulpice.
Canton de Touey,
Thëroude» k Toucy
Carreau, id,
Ansault , à Beauvoir
Guttron, à Leugny
B*rrey,àPourrain.
Canton de Vermenton.
Rousseau, à Vermenion
Juventy, iii*
Lecointe, à Arcy-s.-Gure
Fosseyeux, à Gravan.
CHÂBBRB DBS HOTAIBCS , MM
Creusillat, préiidtnt
Perroche , iyndi^.
Ansault, rapporteur
Gonneau, trésorier
Liniosin , tecréiaire»
Petit, Ghanvin, membres.
ROTAIRBS HOItORAiBLS, MM
Dupicssis, à Auvcrre
Barrey, à Saint-Sauveur
Barrey aînë, àToucy
Poulin.à Coulanf^e- sur-Yonne
Chauvclot, à Auxerre
Piëtrcsson, à Auxerre
Gharié, à Auxerre
Prudot, à Mail ly-Chalcau .
ARRONDISSEMENT d'a VALLON
Canton d'Jpallon^
Rameau fiis
Barbier,
Bourgeois } k Avallon*
Denogent
Canton de Guilion,
N., à Guilion
Baudoin, k Montréal
Gogniot , k Sântigny
Pre'audot , k Savigny.
Canton de VhU,
Gaulherin, k L'IsIe
Piat, id,
Delëtang, à Joux-la-Vîlle.
Canton de Quarré^les^ Tombes,
Thiercelin, k Quarrë
Petitier-Chomaille, i</«
Poirel à Saint-Léger.
Canton de Vételay.
Fournieron, à Véielay
Dieudonné id
Milandre, à Ghâtel-Gensoir
Trempé, À Voulenay.
CnAMBRB DES IfOTAIBBS « MM •
N., préêideni
Piat, i'jndii'
Co^^niol, rapporteur
Bourgeois, secrétaire
FournerOn, trésorier
Rameuu et Barbier^ memb.
1.1.1
ROTAI AU BOXORURIS, ■■•
DelëUng Edme, à JouR-la-Ville.
Perrère Jcan-Bap.-Alphonsc, à ATaUor.
Bégnier Viocent, à Quarrë.
ABAOKDISSEMEirT DB JOIGNT.
Canton (T Aillant^ mm.
Grenet, à Aillant
Boulanger, à Ghassy
DurviUe. à Senan
Rarin, à Guerchy
Rayin, à VilUeri-Sa in (-Benoit.
Canton de Bien eau.
Juillet. àBlëneau
Belacq père , à Tannen e
Pélegrin ainé,à Champignelles.
Canton de Bnenon,
Brillië, à Brienon
Foui Uot , M^.
Oescroix • à Busiy-en-Othe
Corilier , à Venizy.
Canton de Cerisiers,
Mellîn, à Ccrisiert
Lacroix, à Fournandin.
Canton de Charny,
Pëlfgrin jeune, à Charny
Thomas , à La Fertë-Loupière
Lebrct , à Villetranche
Fresneau , k Grandchamp.
Canton de Joigny,
Cbaudot à;Jolgny
Epoigny, id.
Pelletier , id.
Loiseau, à Gëzy
Deschanips, i Ghamplay.
Canton de Saint -Fargeau,
Pruneau, k Saint-Fargeau
Hathieu , id.
Bègue, à Méiillet.
Canton de Saint'JuUen'dU'Sanlt.
Frécault , à Saint-Julien-du-Sault,
Manieux id,
Pophtiat, à La Celle-Saint-Gyr.
Cantofii de Villeneuve^sur-Yonne.
Coppin , a Vilieneuve-sur-Yonne.
Liemoce de Vaudou a rd. ici.
Laffrat, id,
Herson, à Dixmont.
COAUBRI DBS ROTAIRBS , Blf.
Chaude (, président
Pelletier, syniic
L aff rat, rapporteur
CoppÎQ, itcrétmrê
Pophilat, trétorier
Pruneau el Grenet, membret.
hotairrs hororàxris
Salnbu, i Cerisier!
Serrurot. k Champignelles
Gourtillier, k Cësy
Genty, k Saint-Julien-du-SauIt
Lenfant, à Villcneuve-sur-Yonne
Pouillot, père, k Brienon.
ARRONDISSEMENT DB SENS.
Canton de Chéroy^ mm.
Poussard , k Chëroy
Ancelot , k Mon lâcher.
Canton de Pont^sur^ Yonne,
Vacher, k Ponl-4ur- Yonne ^
Brossard,à Vi.'ebieviii
JoUbois, à VilIeneuve-la-Guyard.
Cantons de S^ns,
Leclair,
Peiipas.
FroUier,
Boudard,
Roulin, k Ë^riselïe-le-Bocage
Adam, i Vëron.
Canton de Sergines,
Ancelot , à Sergines
Perrot, id
Charpentier . k Gourion
Oubry,.\ S. Mauricc-aux-Richcs-Hommes
Canton de fF*' • V Archevêque.
Bègue, à Villeneuve
Letteron , id,
Souy , k Thorigny
Régnier, à Thcil
CHAMBRE DBS IfOTAlRBS , UB.
Poussard, pré$ideni,
Tibaud, tyndie.
Petip'is, rapporteur
Froitier, secrétaire
Bègue , trésorier
Vacher et Souy, membres.
nOTAlRlS HONORAIRES, HH.
Mou Pierre-Théodore, à Pont-Sé -Yonne
Longuet, k Provins.
ARRONDISSEMENT DB TONNERRE.
Canton d'Ancy ie^Franc^ mm.
Genetet, k Ancy-le-Franc
Joigny, ^ id,
Jacquemin, à Ravières.
112
Canton de Cruzy.
Prunier, à Griizy
GouUey, à Tanlay
Dërtmés, à Villon.
Canton de Flogny,
Mary , à Flogriy
Gaspard» à Garisey
Dionnet , a Neuvy-Sautour
Canton de Noyers,
Pichcnot, à Noyers
Desguerrois, id.
Rigout, à Annay,
Canton de Tonnerre,
Constant, h Tonnerre
Paupert, A Tonnerre
Buchotte, à Dannemoine
Coffre , à Viviers.
CUAMBRB DBS HOTÀIRU, MM.
II., président
Goulley. tyndie
Desguerrois, rapporteur
Dionnet, tecritaire
Coffre, Ir^soricr
^ 1 I membres,
ROTAIRBS HOIIORAIRBS, M«.
Gharbonnë,& Annay-sur-Serain
Cosson, à Dannemoine
Biron, à TanUy.
COHMISSAIRES-PRISEURS.
A Auxerre , MM. Duchemin et Escallicr.
A Avallon , Robinet
A Joigny, Dajou.
A Sens, Cretlé et Léger.
A Tonnerre, Gérard.
HUISSIERS.
ARRONDISSEMENT d'aUXERRE.
Cantoni d* Auxerre^ mm.
Puissant aine' , audiencier au tribunal
civil et à la justice de paix (est).
Puissant Auguste, audiencier au tribunal
civil et à la justice de paix (ouest).
Gaillard (Adolphe), aud. au tribunal civil
à la justice ae paix Cest).
Chocat, audiencier au tribunal civil et
et au triljunal de commerce.
Bertin, aud. au tribunal civil et au tri*
bunalde commerce.
Maiseau, aud. au trib. civilet ala'justiee
de paix (ouest).
Villot, auQ. au trib. de commerce.
Roy,
Boileau.
Rigoreau, à Saint-Bris.
Canton de Coulanges^la-Fineuse,
Gaillard, à Goulanges-la-Vîneuse ,
Ijach ambre, ici.
Moret, àlrancy,
Trousseau, à Migë.
Canton de Courson»
Quignard, a Courson
Foudriat, k Ouanne.
Canton de Coutanges-sur^ Tonne,
Denis, à Coulanf.es-sur-Yonne
Droin, id.
Canton de Fennenton,
Oudot, àVermenton
Loury, id,
Corbay , id.
Canton de Chablis.
Coppin, à Chablis
Larbouillat, id,
Canton de Ligny.
Houzelot , à Ligny
Féret, id,
Canton de Saint^fiorentin,
Boudard, à Saint-Fiorentin
Pierre , id.
Canfon de Sainte Sauveur.
Morisset, à Saint*Sauveur
Labbé, à Sougères
Desleau, àThury.
Canton de Seignelay.
Chciet, à Seignelay
Fontaine, id.
Canton de Toucy.
Antlieaume , c^ Toucy
Dobignie, à Toucy
Memain , àPourrain
Dejust , à Leugny
HS
CKABSRB DBS HUUSIIM , BH.
PnîSMntaînë. iyndie.
N., irétoritr^
Rigoreau, rapporieuf
Houxelor, | Membres.
LacLambre, )
Puiftant Augasie, teerilaire
ABKOITDISSEMEIIT D*AVALL01I.
Canton ifjpaiiony mm.
à Avallon
Condren
Seure
Rousseau
RoUey
N.
Canton de Guilion.
Gascard, à Guillon
rendra» id.
Canton de L'If le.
Grenan, à L'Iilc.
Quarré-les^ Tombes.
Bussy Dupré et N. , à Quarrë-les-
rombcs
Fezeiay,
Morand et Gagocox, à VéztUy
Père , à Châiel-Gensoir
CHAMBRI DB DXSCIPLIUB, ■■.
Condren, syndic ^
Gascard, rapporteur
Rousseau» trésorier
Rollej, secrétaire
Uorand, membre.
Joigny,
Jouan , Grenet , Gareet , Fromont,
Cbantereau, Taillercr, k Joigny.
Sainte F argeau*
Serret et CheminanI, à Saint-Fargeau.
Sainte Julien - du-Sauit.
Fourrier et Renard, â Saint-Julien.
Pilleneaue-iur- Tonne.
Verrier , Charmeux, Darde, Gallon, à Vil-
leneuTe-sur* Yonne.
CHÂMBBB DB DISCIPURB , ■■•
Grenet, syndic
Rozë, rapporteur
Ghantereau, résorier
Gallon, secrétaire
Grenet aine, membre-
AAAOllOISSEMEirT DE JOIONT.
Canton d'Aillant, mm.
N , PalY et Jofselin . à Aillant.
Kibiere, à Saint-Aubin-Château-Ncuf.
L<?g€r, k Fleury.
Bléneau,
Sauloier, à Bléneau.
Gagniard, à Champign elles.
Brienon,
Rozé et Moreau, à Brienon.
Tournelle,âVeni«y.
Cerisiers,
Mocquot et Dufrenne.'à Cerisiers.
Charny,
Grenet et Darbois, à Charny.
Griacbe, à La Ferte-Loupière.
AR&OBTDISSEHENT DE SBITS.
Canton de Chéroy't mm.
Martin h Chëroy
FauTillon, id.
Pont^sur- Tonne.
Silvy et N., à Pont-sur-Yonne,
Delaporte , à Villeneuve- la-Gujara.
Sens.
Masson aîné, Banque, Baudoin, Mou-
selle, N.. Martin, Griot, Crou et Gué-
nin, à Sens.
Sergines.
Moret, Hardy, k Sergines.
Filleneupe^tArcItepéque.
Bègue, Picrre-ViauU et Darde, k Ville-
neuTe-l'Arcbevéque.
CHAMBBB DB DISCIPLIRB , HH.
Masson af né, syndic
Baudoin, trésorier
Martin, deChéroy, rapporteur
Delaporie, secrétaire
Martin^ de Sens, membre.
▲nRORDlSSEMERT DE TOlIllERAB.
Canton dAnçf- le- Franc ^ mm.
Boucheron et Renard, à Ancy-le-Frane.
Cruzy.
Anceau et Callabre, k Cruty.
AU
Quinecrot, à,Fi.ogny
Jàyi k muTJ^utour.
Ncyerf,
Masson et Soupe, A Noyers.
Bègue
FoBUioe
Yyert
1'
à Tonnerre.
Ghanrot
Rayer
Lettcron
i
à Tonnerre.
CHAntRB OB DU^PLIHB, MM.
Fontaine, êjnêdie»
N., rapporiemr.
Yvert, tréwrier-
Renardy seerétairt»
Boucheron,
BUREAUX D'ASSISTANCE JUDICIAIRE.
AUXERRE.
MM.
Covo, directeur ^e renregistreoient et de'
domaUiefl, président.
Piélresson, notaire honor.
Ghalle père»
Bonnevule,
Martin, avoue,
Lallemând, greffier du tribunal ciril,
secrétaire.
membres.
AVALLON.
Malot, avocat, président.
Ricard, ancien magistrat
Febvre, avocat
Rameau, notaire .
Dessailly, receveur des doni. )
Carmagnol, greffier du tribunal, secré-
taire.
)
mcmbrc5.
JOIGNY.
Lacam père, président,
Couturat, avoué
Ragobert, ancien avoué ^«.^«.w— .
Planson, ancien notaire J«emorcs .
Maugeis, receveur^de l'enreg. /
Hetme, greffier du tribunal, secrétaire
SENS.
Landry, anc. avoué, pi ésident.
i\atier, juge honoraire \
Giguet, nienib. du cons. mun. Iniemb re.
Gabf lia, receveur de l'enreg. (
Dubois, ancien notaire y
Tonnellier, greffier, secrétaire.
TONNERRE.
Bcinet, avocat, président
Bavoil, ancien contrôleur
Jacquillat, suppléant du juge de paix
Rendu, suppUduiuge de paix
Rouyer, receveur.de l'enregistrement.
H 5
SECTION IV.
r\SlMiUCTIO> PUBLIQUE.
ACADÉMIP DE DUON.
MM. ComioT 0. *|t, recteur.
HiJBXT ,41^ inspecteur à Auxerre
Gabsonnbt, id. à Dijon
Ratibb, id. à ïroyes
Callhti, id. à Ncvers
Fatbt, id. à Chaumonl
Gamillb Pétard, secrétaire.
INSPEQTION DE L'TONJHË.
M. IIdbbt.^, inspecteur, en résidence à Auxerre.
M. Martin, commia d'inspection.
Comeil déparlemenlal :
MM. Le Préfet, président.
Baron Mabtinkad des Ghesnbz, maire d*Auxerre> vico-présidenl;
HoBET, inspecte;ur d*académie ;
Bbadjban, inspecteur des écoles primaires;
MiLLON, supérieur du petit séminaire, délégué de- Tarchevéque ;
DuBD, aumônier de TEcole normale, désigné par TarcheTéque ;
Le Procureur Impérial;
ToN2fBLLiEB, président du trib. civil d'Auxerre ;
Abbadlt, membre du Conseil Général;
Baron Chaillod des Babbes, id. ;
Challe, membre. du conseil généra), secrétaire.
Intpeeleurt de rinslruction primaire :
MM. FossETBOx, inspecteur de !*• classe à Avallon, officier de l'instruc*
lion publique ;
GouN, inspecteur de 4" classe pour l'arrondissement de Tonnerre ,
officier de l'instruction publique
PrroLET, id. 3« id. Joigny, officier d'académie ;
Beaujean, inspecteur de 4» id. Sens.
instrucfion secondaire. — Commission d'examen ties aspirants aux bourses
dans les lycées,
MM. l'Inspecteur d'Académie, président; Ravin, Dondenne, Blin, Baleine,
professeurs au collège.
Commission d'examen pour l'instruction primaire.
MM. Leclerc, président,
Larfcuil, cnré de Saint-Pierre,
Boonolfe, professeur an collège.
Monceaux, professeur,
Baxot, avocat,
Laareau (Pabbé), directeur do petit
séminaire,
Beaujpan^ inspecteur â9* écoles,
secrétaire.
146
ETABLISSEMENTS DINSTRUGTION.
Àrrondisiement d^Auxerre.
COLLEGE COMMUNAL DAUXERRE.
Collège de plein exercice; enseignement en tous points semblable à celui des
Lycées. Application rigoureuse et complète du nouveau plan d'études ministériel .
BUREAU d'administration DU COLLÈGE D'aUXERRE.
MM. U Maire, président
Benoit procur. imp.
ChalU père, avocat
MM Le*€uyeT^ avocat
Mondot de Lagoree
Tambour^ avoué
Administration, — Principal : M. Munier
Suui-principal : M f^idal
ÀumÔDier M l'abbé Guignepied
Maltres-d'éludei : MM Henry t, Coffj/t Détourna. Forcade.
Profeueurt de l'ordre des idenees. \ Logique, M. Ravin
Physique et chimie, M. Dondenne i »Wtorique, M Monceaux
Préparateur de physique et de chimie, ^^^'î?*' ** /ï*** a j
M Alexandre ZabkLskt ' Troisième, M Marchand
MaIhémaUques (!'» chaire). M. Bonnotte J-^nS"® *"«^*"®\'*vr*i?* . . .
Mathématiques (2« chaire, M^Jourdan L"fuo allemande, M. ITtofculwfOil»
Mathématiques (S'chalre) et histoire na- Quatrième, M. Baleine
turelle, M. Regnard
Mattre de dpstio et des travaux gra-
pbiques. M. Passenont
' -^ et
MuMque, MM. Vincent, Hermann
Chalmeau
Profeueurt de l'ordre des leUres.
Histoire, M. Blin
Cinquième, M Graliot
Sixième. M. Rousseau
Septième, M Deloume
Huitième, M Forcade
Classe dVcritureetde français, M. Henry s
et Coffy
Cours supérieur de français, M. Vidal,
sous-principal.
PETIT SÉMINAIKE d'aUXERRE.
MM. MilloD, supérieur
Laureau, directeur
Ferrey, économe.
Professeurs^ mm :
Ferrey, rhétorique
Leduc, seconde
Labaisse, troisième
Roguier, quatrième
Rodol. cinquième
Hézard H., sixième
Pautrat, septième
Boulet, classes élémentaires
Poulin^ sciences physiques
Rodot, sciences mathématiques
Poulin, mathématiques spéciales
Milne, anglais
Sigond, dessin
Grapin, musique.
Cours élémentaire de français.
tlhambon
ÉTARLISSBMBNTS LIBRES D*INSTRUGTION SECONDAIRE.
MM. L'abbé Carré
Fort
Gaulon
}'
â Auxerre.
Pimbet, à Ligny.
ÉCOLE PRIMAIRE SUPÉRIEURE.
M. Petit-Sigault, rue Martineau.
ÉCOLE PRIMAIRE ÉLÉMENTAIRE.
M. Goban- Vincent, rue de Paris.
H7
ÉCOLE NORMALE PRIMAIRE.
L'école normale primaire du département de l'Yonne a été fondée en 1834, et
ouverte le 1" février 1835. Le prix de la pension est de 409 fr.
Une école primaire annexée à KEcole sert à exercer les élèves maîtres dans l'ap-
plication des principes d'éducation et des méthodes d'enseignement qui leur sont
enseignés théoriquement à l'école normale. Les exercices de ces écoles sont diri-
gés par des élèves de deuxième et de troisième année, sous la surveillance du
directeur de Técole normale eid'un matire adjoint spécialement nommé à cet effet.
Directeur-économe, M. Dorlhac. officier d'académie.
COMMISSION DB SUBVBILLANCB MM. :
Chanel juRC, membre.
Goupiiteaut ing. des ponts et ch. secret
Dorlhac^ direc!cur de l'école.
Bazot^ avocat, président.
QtfanfiA, ordonnateur des dépenses.
Tambour y avoné. membre.
L'enseignement des diverses parties est confié à MM.
Dorlhac^ officier d'Acad. dir. de l'e'cole.
Dam, aomdnier.
Mouitloty 1
gg^^i^ } maîtres -ad joints.
Giiiet,, directeur des écoles annexes sons
la surveil. du dir. de l'école normale.
Grapin, maître de chant.
fiuret (Edouard) professeur d'orgue.
N., prore^seiir d'agriculture et d'horiicnl-
tnre pratiques.
PENSIONNATS POUR LES DEMOISELLES.
A AUTERRE : Mmes les Augustinei — Konarska » les Scmn de la Providence —
le$ Urtulines — Mlle Clergeau atnée— Mélanie Colin — Colin — Fèore^ Raletm
A CHABLIS : Mlle Raoaise — CHhNY : Mlles meout et Lemuei — COURSON :
Mlle Gmrliau ~ COULANGES-LA-YINEUSE : Mlle Perroui,
A SEIGNELAT: Dames de la Congrégation de Neoers — SAINT-FLORENTIN:
Saur» de la Présentation — Mlle Dehertogh- SAINT-SAUVEUR : Mlle Desleau,
A TOUCT t Damer de Portieux.
iCOLBS COMMUNALES DB FILLB9.
Mlle Maniaot, directrice, rue Yalentin.
Mlle Àngèle Lesieur, directrice, place Notre-Dame-la*d'Hors.
ÉCOLES CHRÉTIENNES GRATUITES.
Poum LBS CcABÇOifS : Frères des écoles chrétiennes, rue des Lombards, frèreAvgastin,
directeur.
Société Saint-Antoine, dite Saint-Charles, me Haute-Perrière,
M. Noirot, directeur.
Pour les pillbs : Sœurs de Saint-Vincent-de-Paule, place Lebeuf.
Scsurs de la Présentation de Tours, Cour SainMMerre.
A rrondis&ement d'A va lion •
COLLÈGE COMMUNAL D'AVALLON.
Collège de plein exercice : cours préparatoire aux écoles spéciales, classe supé-
rieure de français; cabinet de physique et de chimie; gymnase.
MM. Troisième, Laboureau,
Canm, principal. Quatrième, ^ar^in.
S^- P""-'»'"-. . , Cinquième, Pes&r.
Perroux, soos-principal. i o . .7 »
Michel Gallff, aumônier. j sêpuèmc. j Perroux.
PtXtftSieUTl, MM.
Mathématique* , Moreau.
Physique et Chimie, Thierry.
Histoire naturelle, Gagnard,
Rhétorique et seconde, Schmitt,
Huitième, Beste-Lalande,
Français, Jeanaon.
Professeur d'allemand et d'angl.i iZoemer.
Dessin, Bourgeot.
Musique, Raifnaud.
9.
ÉTABLISSEMENT UBRB D INSTBUGTION SECONDAIRE.
M. Brttàiiardf à Aval Ion.
ivè
PBNSIONNATB POUR VÊB DE1I0I8BLLES.
Bottrfnoi,
Jhihmd,
k ATalloln;
id.
id.
iëi Orsuhnei » id.
4ftofidù$eineni de Jùi§ny^.
COLLÈGE COMMUNAL DE JOIGNY.
Cours particulier d*hisloire ; court d'anglais et de lessin ; école primaire supérieure
aiintexééau collège.
Septième et lioitième, Sircf»,
Maître d'étude, N.
Ecole primaire supérieure : Directeur
M. Seguin,
M. Fdgel, principal.
l*role»%eur% , mm.
Sciences, mathématiques et physique, R.
Troisiènne et quatrième , le Principal.
ÉTABLISSEMENTS LIBRES B^'lNSTRDGTION SECONDAIRE.
M, N.| à JoiEny.
M. JaUeiU, à Brienon.
PENSIONNATS POOft LES DEttOlSELLÉS.
M**'' Les sœurs de Tours, à Joi^B|:.
MÙ« Oteemhard, k Joigny.
Fioiki, i Joigny.
]JI*^#ihSr,àBifiehoii.
Mmes Ui ^n;-» fe iapMfvtdl k Bkssoii*
id de fa Présentât, k ^.-
Fargeau.
ivnie DecouftWcy à ViUeneuTe-s.-Yomie.
Mme veuve Boufard, ïé.
Arrondissement de Sens.
LYCEE IMPÉRIAL DE SE.\S.
Administration. — Proviseur : M. Jf. Clément, Hcencié ès-lettrei^, agrégé de VlIûU
Tersité, oflScier d'académie.
Econome: M. Gaildraud.
Aumônier : M. Tabbé Choudey.
SorveillMrt-général : M Auliert, atné
!•' commis d'écunomai : M Lesèbre.
Enfeignement: — DivtsiOB supérieure. — Sciences Mathéma tiques pures etap**
pliquées : M Cèevel, docteur el agrégé des seienees.
M Poupon, licencié és-sciences phys. math
M Bailliard, licencié èssciences phys. math.
Sciences physiques, chimiques el naturelles : M Pernet, agrégé des sciences, pro-
fesseur ;
M. Julliot, bachelier ès-scieoces, professeur-adjoint ;
Division supérieure. — Lettres, Logique : E. Brémond, licencié ès-lettres ;
Histoire: M Mallet. chargé du cours;
Rhétorique : M. Magne, agrégé és-lettres,
Seconde : M. Tissei^nd, licencié és-lettres.
Troisième : M. Treille, licencié és-leilres.
Division de grammaire. — Quatiième : M. Petit, licencié és-lettres^
Cinquième : M Laforgue, licencié ès-letires,
Sixième : M. Godin, licencié ès-leitres,
Division élémentaire. — Septième : M. Aubert jeune,
Huitième : M . Diné,
Classe préparatoire : jM . Etournel,
Langue allemande : M. Diez, licencié ès-letlres,
— anglaise : M. Henderson, bachelier ès-lettres.
Cours préparatoire aux professions commerciales, industrielles el agricoles :
"î. Perronne,
Dessin: M. Pigal.
SÉMINAIRE DIOCÉSAIN.
Dirigé par UM, de Saint-Lazare.
M. Laurent, supérieur,
Biourrut, professeur de morale»
Monteii, professeur de dogme,
Maygnier, professeur de philosophie,
Leclerc, prof. d'Jii«t. et d'éloq. sacrée,
MariOAy économe.
ÉTABLISSEMENTS LIBRES D^lNSTRUGTiON SECONDAIRE.
M. «oy, à Sens. j M". IJfhoÎJl, à Villcneuve-lii Guyard.
PENSIONNATS POUR LES DEMOISELLES.
Dames de Neven, a Sens Mlles Huet,
:sœufs dt la SalnU Enfance^ id. Boàdin,
Jioucrand
Mlles LiaoT, à Pont-sur^Yonne.
Sœur$ de ia Sainte-Enfanee, à Vill«neuvc-rArcheVê<JUc.
ÉCOLE COJUkCNALB HB FILLBS.
Mme LeeUtCf directrice, professant la classe supérieuro.
Mlles itoneourt, id. a* clilsse.
fiobert, id. 3t classe.
Jjf^tel, id. 4e classe.
MmeKiarior, travaux àTaiguille.
SALLBS D'aSILR.
LtÈ sœnrs de la Sainte-Enfance.
ÉCOLBS PBIHAIRBS LIBRES.
à Sens,
id.
id.
P9ur
les Garçons : \ 'f^î Frères de la Doctrine chrétienne,
^^ ' i GuUlon (pensionnat primaire),
Arrondissement de Tomierre.
COLLÈGE COMMU.XAL DE TONNERRE
Collège de plein exercice : cours de dessin et de musique; cours spécial de français
MM. Méiùie, Officier de TCniversité, principal, âléline Hippotfle, sous-princip.
Professeurs^ mm.
Logique et histoire, Mélùie,
Rhétorique et seconde, UarioU
Troisième et quatrième, Bruli.
Cinquième et «ixième, Sirondet,
Septième et huitième, Méline Hippohjie.
Mathématiques, Mitaùiê,
Langue anglaise et cours spécial de
français, Mary,
Classes élémentaires, 7%mey.
Langue allemande, de Tavernier.
ÉTABLISSEMENTS LIBRES d'iNSTRUCTION SECONDAIRE.
M Lelarge, à Tonnerre. 1 M. DtsriUes^ k Noyers.
PENSIONNAT POUR LES DEMOISELLES.
JLes VrsHlinei, à Tonnerre. | Mlle Simon, à Tonnerre.
420
SECTION V.
ADMirSISTRATION MILITAIRE.
1<^ DIVISION. — Quartier général : Paris.
lUf. Maonan g. G.^ maréchal de France, commandant Parmée de Paris.
Marquis de Lawoestinb G.G. ^, général de division, commandant
supérieur des gardes nationales de la Seine.
Baron Babbier G. ^, intendant militaire de la 1** division, à Paris.
6* Subdifoiêion.
MM. Baron Boter, G ^, général de brigade, commandant TYonne,
à Auxerre ;
Le Carutbr de Bbauvais ^, sous-intendant militaire, à Auxerre;
De Laval, officier d'administration de l'intendance militaire, chef
du bureau de la sous-intendance à Auxerre.
N., élève d'administration de Vintendance militaire attaché au
même bureau.
Dépôt de reerutenMnt.
MM. LECLfcVEs ^, capitaine commandant le dépôt de recrutement de
TYonne ;
Péeè, lieutenant attaché au même dépôt ;
Gasc, servent id.
Gellier, id. id.
Corps du génie.
MM. Baillt, ^, chef de bataillon, cnet du génie dans le département,
à Joigny;
BoDBBAT, garde principal du génie à Joigny;
Guebre, garde de 2* classe du génie, à Auxerre.
GARNISONS.
Les villes de garnison du département sont Auxerre et Joigny,
Auxerrea une caxerii« d'infanterie, Joigny, deux quartiers de cavalerie
OABIIISON d'aUXERRE.
Le 53« de ligne, le dëpôt et le 3e bataillon sont à Auxerre, les i*r et 3e batail-
lons sont à Lyon.
État- major. «- MM. de Mauvisb ^, major, commandant ;
Tacussil, ^ chefcie bataillon.
VERRiBn #, capitaine adiud.-major, commandant de place.
Galloy ^, capitaine trésorier.
FAuais , capitaine d'habillement.
Da Aldbadvodi, médecin,a ide-major dedeuxième classe.
GapiUines. — MM. Bernard #, Olivier «ItS^ Drion ^, Barrère #, Millet^,
ViUemain ^, Plain %, Maut <J^.
Lieutenants.— MM. Conort, Lloubes, Pech de Laclauze, Gaussin, Thiëry.
Sous-lieut.«*MM.Muzard, Oesgeerges, Viltaume, Dufonrmantelle, Alestandri,
Gaîraud.
121
OARlflSOir Dl JOIGlir.
. IfiiULAi, 0. 4î chef d'escadron, command. le dépôt du 7* Chasseors ;
GoMBAUD» 4^ major;
Db Fomtainb, 4^ captlaioe ÎDStractear ;
Pbbbin, capitaine adjudant^ major;
Vacquibb, >}^ capitaine trésorier ;
Cbabpentibr, capitaine d'habillement ;
N., médecin, aide-major }
Kholl, aide-f étérinaire de S* classe.
1"* compagnie da 5« escadron da train des Equipages Militaires.
GITES D'ÉTAPES
COBBBSFOHDANT A LA PLACB d'aUIEBRB, DANS LA DIBBCTION DBS CHBFS-LIEUZ
DB SUBDinSlONS POBMANT LA 1*^ DIYISION MILITAIBB.
OilAaiis (6 giUi). — Teucy, Saint-Fargean, Bonny, Gien, Ghâteanneuf,
Orléans.
fiLois (8 gites). ~ Les mêmes, Beaugency, Blois.
Ghabtbbs (8 giu$). — Joigny. Gourtenay, Montargis, Beaone, Pithiriersy
Augenrille, Outarville, Chartres.
£TmBDx(9ff <(««]. — Joigny, Sens, Montereau, Meluni Lonjomeau, Salnt-
Germaîn-en-Laye, Mantes, Passy, ÉTreui.
RovBM {iO giiês). — Joigny, Sens, Montereau, Melun, VilleneuTe-Saint-
Georges, ^aint-Denis, Pontoise, Magny, Ecouen, Rouen.
Bbaotais (8 gUei], — Les mêmes jusqu'à Saint-Denis, et Beaumont-snr
Oise et Beauvais.
Vbbsaillbs (6 giUi). — Les mêmes que pour Rouen jusqu'à Lonjumeau,
et Versailles.
Pabis (6 giUs], — Joigny, Sens, Montereau, Melun, Gorbeil, Paris.
Mblon (4 giles). — Voir ci-dessus l'itinéraire pour Paris.
Tbotbs (3 giUi). — Saint-Florentin, Auion, Troyes.
GITES D'ÉTAPES
COBBBSPONDAtCT A LA PLAGE D'aCJBBBBB, DANS LES DIBBCTIONS CI-APBÈ8 :
DuoN (5 giu$). — Tonnerre, Ancy-le Franc, Montbard, Ghanceaux, Dijon.
Nbvbbs (4 giu$), — Goulanges-sur-Yonne, Varzy, La Charité, Neyers.
Maçon (% gius). — Vermenton, Avallon, Saulieu, Arnay-le-Duc, Chagnj,
Gialon , Toumus, Màcon.
GITES
QUI NE COBBESPONDENT PAS A LA PLAGE D'AUXEBBE .
UOrUanê à Troyes. — Sens, Yilleneuye-rArcheyêque.
Db Chartres à Troyes, — Chéroy, Sens, Villeneuve -l'ArclieTéque.
GEiNDARMËRlE.
La gendarmerie da département de ITonne fait partie de la 20* légion de cette
arme. Cette légion comprend, en oatre> les départements de la Gôte-d*Or et de
l'Anbe.
MM. Bbnoist de la Gbandièbb i|^, colonel, chef de légion k Dijon.
DuvRBSNB iCt chef d^escadron, commandant la compagnie de ITonne.
Pbtitmbngin, ^ capltaiae.
Mbegibb, lieutenant-trésorier de la compagnie de TYonne.
Gauche, maréchal-des-logis, adjoint an trésorier.
Rdavlt, faisant fonctions de secrétaire du commandant.
40
ISSS
MM.
BoiTeass» brigadier.
Reslif, ^
Bégné, —
Viardol, —
Goulaiigêfl-i.*T. Bouhei, mM.m.—
Ligny, Rifaox. —
CoarsoD,
Chablis,
Vincellet,
Seignelay,
Lieutenance d>Auxerre,
M. PiTiTiiBifGiN ^> capitaiDe.
Aoxerre, Irebrig., Jory, m.-d.-log.-chef
— 2e — Millet, brigadier.
— 3e — Yauthier, id.
Saint-Florentin, Vorbe . mar.-d.-log.
Saint-Sauveur, Meroerel, id.
VermentOD, Coûtant, brigadier.
Toacy, Bidault, id.
Lieutmanee d'Avallon.
MM. Lbpagb, lieutenant.
ÂTallon, Roquel, mar.-des-log.lGuilIon, Adam, brigadier.
Yézelay, Schœliel, méd. brigad.lQuarré-l-T. (àpied), <:ollenot, —
Llsle-sur-Serein, Cheval lOt, — t
Lieutentmce de Joigny.
MM. CARio<ji^, capitaine à Joigny.
Joigny, Fusilier, mar.-d.-log. Cbarny, Clo$s^ brigadier.
St-Julien du S. (à pied), LespagooL brig. Cerisiers fà pied^ V.eiinc —
Biéueau, DppoiJ, mar. des-log. Aillaot-sur-Tbolon, Kenaod, —
Sai»t-Fargeau, Defert, brigadier. Brienoo, Beaudoin, —
Yilleneuve-sur-Y.,Frontier, — |
Lieutewmee de Sera.
MM. DuifBSME ^, capitaine.
Sens* Mon gin, mar. -dêt log
à cheva .
Lespagnol, brig. à pied
Pont-sur-T., Binet, m. d.-l. à pied.
Villeneuve-rArc. Breittot, m . m. brig.
Cbëroy,
Thorigny,
Laiioue,
Bérault,
brig«di«r.
Lieutenance de Tonnerre.
MM. PoHSABD 4^, lieutenant.
Tonnerre, Rozé, mar.-des log.
Tanlay, Renaud, brigadier.
Noyers (à pied;, Moiherô,
—
Flogny, Dosnon, —
Ancy-le-Franc, Yiellescuzes,
brigad.
COMMISSAIRES DE POLICE CANTONAUX. .
CANTONS.
NOMS BT PBiftNOMS DBS C0XMISSAIRB8.
Aillant
Jehan.
Bléneau
Fiers, Aleindor>Martial.
Brienon
Gaillard
Ch .blis
Krempf.
Cou langes-sur-Tonne
Bourgoin, Pierre-François.
Grnzy
Poirier.
Ligny
Bourgeois, Jean-Thomas.
Pont-sur Yonne
Chanu, César-Xavier.
Ycr menton
Guillon, Meichior-Elienne.
Toucy
Gros ^.
Saint SauTeur
Baquet.
Saint-Julien-da-Sault
Pascal.
Sainl-Fargeau
Bourgogne, Charles- Brice.
fézelay
Leblond.
Seignelay
Brillié.
Saint-Florentin
Bethfort
Yilleneuve-sar-Yonne.
Lacotl
te.
SECTION VI.
ADMINISTRATION FINANCIÈRE.
RECETTE GÉNÉRALE.
BL JoumDÀiif ^, ancien Préfet, Receveur général.
lOf. Chahodi et Clàtblou, fondés de ponvoire coUeelWernenl.
lOi. I RBcevmin particulien,
Ghamoin, eeiatier. !l)e Pothier. â Avallon.
Gbarlre, chargé de la recette particnliére RiTaille^ à Jofgny .
de rarrondiueoient d'Aoxerre. dolle, à Sens.
Clarelett. ohef de eMi|ilabiUlé. Detprei de Gezineoort, i Tonnerre.
Pereeptmurê MUmumérairet,
HM. Légier et Berthêlin, à Anxerre.
N., i ÀTalloD. 1 8aget, i Tonnerre.
Lareena, à Seul. I Jonaseaome, à Sàlgûj.
DÉPENSES DU TRÉSOR.-
M. RoMieimuXypayearda départ. | M. Rocher, chef de coBpUbiUté.
DIRECTION DES CONTRIBUTIONS DIRECTES.
M. NatIMib, Directenr.
Herbtn, intpectenr.
Barbier, premier commis.
Courtois, contrôleur principal à Anxerre.
Mcrat, control. de 1** ciaase à Auxerre.
de Bootiller, id. de 3e id. id.
Driesler, Id. de S« clasie à Joigny.
Bacot, id. de 9e id.
De Billy, contr. de I» dasie à Sent.
Dessus, id. de3« Id.
Desponts ld« de i^* id. à Tonnerre.
MethtTier, id. de 2* classe k Avallon.
Larfeull, id. de 3e Id. id.
Mothean } ioronmëraires. id.
Yil»IGATEURS DES POIDg BT MBâOBBB.
Vnniformité des poids et mesurés a été décrétée par rassemblée oonstitoaata
ies8 mai, 8 décpittbre 1790 et 1«' août 1795, et la loi du IB germinal au III, e t
adoptant déOntrïTement la nomenclature des nouvelles mesures, a interdit tout .;
fabrication d'anciens poids et mesures en France, ainsi que leur importation i
rétraoger, sous peine de confiscation et d*amende.
Aoxerre, MM. Claude fils.
Irailon, Gagiieaa.
Joigny» Chotn.
Sens, MM. Chenal.
Tonnerre, Yillard-Hollier.
M
conum
Vev
Tov.
3^
S'
V
i.
I :
•A
»• crny
- >-
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^— - f *■
.•**Q.
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^*^.**. X-
l'Jl
T«V»
/
425
NOMS
des
PBKCEPTSimS.
COMMUNES.
NOMS
des
PERCEPTEURS.
COMMUNES.
ozon
Hichon
Defrance
Saint-Florentin
Àvrolles
Bouiliy
Chéu
Germigny
Jaulgps
Rebourceaux
Yergigny
Saint-SauTenr
FoQtenoy
Moutiers
SaiDU
Treigny
^Seignelay
JBeaumont
Chemilly p. Seignel.
JGurgy
IHéry
iToucy
Dracy
Lalande
Leugny
LeTis
Moulins
Parly
SVermenton
Arcy-sur-Cure
Bessy .
.„„__„ ._ Bois-d*Arcy
1 Essert
ILucy-sar-Core
( Sacy
/ Villefargeau
l Charbuy
iChevannes
{ Perrigny
Saint Georges
Vallan
Monnot
Truiey
Destat$ de
Blaonay
(Saint
Vallai
Vaux
Ptftresson
Larfeail
Arrondissement d'Avallon.
Avallon.
Annay-la-Côte.
Annéot.
Î' Etantes.
Lucy-le-Bois.
Magny.
Sauvigny-le-Bois.
Châlel-Censoir.
Asnières.
Brosses.
Blannay.
Licbères.
Mont) Ilot.
Saint-Moré.
Youtenay.
Lemoine-Mau-
det
Jallien
Fossé
Poulin
Hès
Gnillon.
Cisery.
Cussy-les-Forges.
ISt-André-en-T.-Pl.
Sauvigny-le-Beuréal.
I Savigny^n-T.-Plain«
Sceaux.
Trevilly.
^Vignes.
Joux-la-Ville
Dissangis
Massangis
Coutarnoa
Précy-le-Sec
Levault.
Domecy-sar-Levanlt .
I Girolles.
Islaad.
iMenades.
'Pontaubert.
Sermizelles.
Tbarot.
L'Isle-sur-SereiB
Angety
Annoux
Athie
Blacy
Civry
Provency
Sainte-Ci t'imbf
Talcy
Quarré
Saint-Germain
Chastellux
Saint-Crancner
Bussièes
Bauuvillers
Saint-Léger.
Sainte-Magnance
Santigny
I Anstrudes
iMarmeaux
Montréal
IPisy
Thisy.
Yassy-soas-Piiy
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1 COUHDIfBS.
dei
1 COUUDHKS.
nUEFTBOU
/ Vételaj.
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lDomecS^iim:ure.]
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AUUcorne
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^FoiMÏ-
\FonUiiajr.
Tapoerre
iGiTfj.
ViUeD.-lei-G«neti
Ipiene-Perthnia.
f S»int-Père.
\ Than)i»>iiTi.
fCbarny
l dumbcDgle
l Chêne .ArDOalt
MllUnt
ICbevillcn
1 Champvallon
iDioï
UhlMT
IPoIIIt
Thenaot
^U Hothe-aai-Anlii.
Teiier flto
fMan^ais-Beton
ISl-Uaurice-Tbii.
iperreui
f S«naD
/ fraiioy
f Tillien-tor-Tfaoloo
f Sl-Harllu-t-ODanis
IVolgri
V Villefrancha
1 Bl|M)D
1 BoQDtrd
/Guwchj
LMam
^ChimpUT
Fbor,
1 Chsrmoj
1 Brancbei
/Chicherj
Coltadon
ludui
' Bpineaa-lM-TotTM
fNeuillr
(Biéaeta
\ Tillemer
Boollejr
\ CbampceTNii
i Rogoj
(Joign,
^Sain(-PrlT«
t Brion
/ Britnon
loufHaame
itoOM
\ Belle-CbiDme
Migeone.
1 BIlKDj-eD-Ollie
ISalnl-Cydrolne
Fernnd
' BtiHj-en-Olbe
Emoo
, Sl-A«bln-Cb«.-N.
fUenj
iLa Villotlo
1 Faroj-eo-Oibe
iLai Orme»
/Ceritlera
BaiHou
^Mei-rï-Vani
/Arcea
lSl-Marlin..Br.Ocre
LBoon
fSommecaHe
IWrillj
( Vlllier.-St-Benoll
(nouloar*
Joillo
f 8é|.tQI
fFonrnaudin
kndot
IVandenri
PicoD
)l» Celle-Siinl-Cjr
VillechétiTe
^LaFerté-Leapiê^
Beon
/Ptécj
1 Sl-Romiln-I* Preux
CbiiDTru
P»roy-»ur.Tholon
l'VeDiiT
SUAubin-sur-TonDe
TillecieD
Bernard jf
SX.
TilleTaliler
(t.™;
«7
NOMS
PBRGBPTBUES.
COMMUNES.
NOMS
des
PBRCBPTBUBS.
COMMUNES.
Giraalt
ChoUet
Soupey
1 (
Bezançon
Lechore
Villeaouve-le-Rot
Arme a ii
Biiisy le-Repos
Chaamot
Dixmont
Les Bordes
PiffoDds
Rousson
Saint-Fargeao
LaTao
RoDchéres
St-Martin-des-Cba.
Mézilles
Fontaines
Sepifonds
Sl-Jalien-da-SaoU
'{ St*Loup-d'Ordon
( St-Martio-d'Ordon
WerliD
Arrondissement de Sens,
Cbéroy
Brannay
DoUot
Jouy
Mon tacher
Saint-Valérien
Vallery
Villeboo^is
Yillegardin
Domats
/ Courtoin
y FoiJchéres
\La Belliole
iSaviany
^Sobligoy
Vernoy
Jvillen.-la-DoDdagre
/Villeroy
[Grange-le-Bocage.
SSt-Maurice-a.-R.-H.
Sogoes
Vertilly
1 Villiers-Bonneux
ICourceaux
f Ple^sis-Dumée
Mâiay-le-Graiid
Maitlut
Mâay-le-Petit
Noé
Fontaine-la-Gaillar.
Passy
liosoy
Saligny
Vaumort
VéroD
Dubois à Sens
Percheron
Chandenier fils
à Sens
Berlin atné] i
Sens
Touchalaume
Larcena
Sailiard 4^
Liieimite
Beanvallet
Paron
GoUemiers
I Cornant
Courtois
' Egriselles-le-Bocjgc
iEtigny
Gron
Marsangis
Nailly
St-Martin-da-Tertr.
I Pont-sur-Yonne
ICay
\E?ry
^Gisy-les-Nobles
Liiy
IMicbery
fVilleroanoche
YiHenaTOtte
Yilleperrot
Sens
Sainl-Clément
Saint-Denis
Soocy
Sergines
Compigny
Paîliy
Ple.<sis-Saint-Jean
Coorlon
Serbonnes
Yinuenf
Theil
Pont-8ur-Yanne
Cbfgy
Les Sièges
Yareilles
Yilliers-Louis
'' Thorigny
4Fleuri«çny
^La Cbapelle-5.-0r.
.La Posloile
/St-Martin«9.-0reusc
[ Yoisines
Yillen -la-Goyard
Cbampigny
Cbaumont
Saint-Àgnand
YiilebleTin
Yillethierry
128
NOUS
des
PBRCBPTKUES.
COMMUNES.
VilleD.-rArcheT.
Bagneaox
JCourgenaj
Nioré <Flacy
iLailly
Molinons
.Foissy
Arrandiisement de Tonnerre,
Légier^
ÀDcy-le-Frânc
lArgenteail
jChassigoelles
Cu«y
|Ful?y
fSligDy
Villers-les-Haats
Cruzy
iGigny
De Montaignac ) Gland
, Pimelles
Poijltn
Dorotte
loachim
Sennevoy-le-Bas
SeDoeToy-le-Haot
Fley
Béni
Collan
'Serrigny
|Tii8e?
Vézannes
Viviers
^Yrooerre
^Flogoy
BuUeauz
La Chap.-Vieille-F
Percey
' TroDchoy
Bernouil
' Carisey
Dié
Roffey
Jilliers-TiDeax
Lézinnes
Ancy-lo ScrTeoz
' Argenlenay
|Pacy
Sambourg
Yireauz
NOMS
des
PIRCBPTBURS.
COMMUNES.
NicoUe
Gommery
Petit
Challan-Belval
Roguier
Dauphin
Le Maisire i^
Molay
Annay
Fresnes
iNilry
Poilly
Saiote-Vertu
Neuvy
Sonnery
BeagDon
Lasson
Soumaintrain
Noyers
Censy
Châtel-Gérard
EtîTey
Griroaolt
Joaancy
MoaliQs
Pasiily
Sarry
rNaits
RsTiéres
Aisy
Cry
Pcrrlgny
Uully
Rugny
Arthonnay
Mélisey
Qoincerot
Thorey
Trichey
Villon
Tanlay
Baun
Commissey
Saint-Martin
Saint- Vinnemer
Tonnerre
iDanneiDoine
Epineuil
iMolosmes
'Junay
VéziDDes
129
DIRECTION GENERALE
DES DOUANES ET CONTRIBUTIONS INDIRECTES.
M. Th. GmÉTKRUfyG. O.^ oons. d*ÉL, dir. géQ..hdl. du min. des Ad., r. de Rivoli.
DIRECTION DÉPARTBHENTALE.
. Gabrol, directear do département, me de la Relie-Pierre, 4.
SimoD.oontrèlear, 1er commis de direction, rae de Paris.
Paaias, Se commis de direction, faub. Sl-Martin-lès-St-Marien.
Bureaoi : rue des Templiers, n. 2.
INSPECTION D'AUXERRE.
^ Boreaaz : rue de Paris . 1 47.
H. Delicoiir, inspect.][diTisionn., chef de service de la principalité d*Aiiierre.
PRIlfCIPALITi D'AUXIRRB.
Bureaax et entrepôt des tabacs : me Chantepinot, 8.
UN*
Robert, receveor principal, entrep., rue
Chantepinot, 8.
Besnard, 1er commis de recette principale,
me do Champ.
Hoberdean, Se com. de recette princip.,
me do département, S.
Service Actif.
Boréaux d'ordres: rue Chantepinot, 8.
Servais , contrôleur à Aoxerre, rue d*E-
Chadefanx, Picard, Grandjean, Ganelle,
commis à Auxerre.
Gommard, receveur à cheval de la
banlieue d'Auxerre.
Noile, commis principal à cheval à Au-
xerre.
Gavan , receveur it cheval i Chablis.
Albert, com. princip. k cheval id.
Van der Crnyssen, rec. i ch. à Coorson
lossoy. receveurà cheval à Toocy.
Bonnet, commis principal â cheval id.
Trioo, rec. à cheval à Vermenton.
Tachez, commis principal à cheval id.
Service de la Navigation.
Bureau : Quai Condé.
HH.
Brooy reo. denav., rue dn Champ.
Pons, sorveillant de navigation, rue de
la Marine, 10.
Service âe la garantie des matières d^or
et d'argent.
Bureau : rue de Paris.
MM.
Simon , contrôleor de gar., rue de
Paris.
Mérat, essayeur, Place-aux-Liens, 5.
Robert, receveur, rue Chantepinot, 8.
Service des Octrois.
Bureau central , rue Chantepinot, 8.
MM.
Martin, préposé en chef de Toctroi d* Au-
xerre, Place-aux-Liens, 3.
Clin, brigadier.
Prestat, s.-brig.
Irr, , receveur à Fabsttolr.
Caillaoi, receveur à la Porte du Pont.
du Temple.
de Paris.
Chantepinot.
Yjault, id. d'Eglény.
Carré, receveur du Port.
Bretin, 1er surveillant ambulant.
Bertrand. Se id.
Saolereau, 3e id.
Perot, 4e id.
Barré, surv. i la p. Martineao.
Chatte, id. St.-yigile.
430
INSPECTION DE JOIGNT.
M. Conranf, iDfpectear diTision., chef de tervice de la principtlilé de Joigny.
PRIHCIPALITi DB J0I6HT.
NM*
Lemaistre, rec. princ. entrep., à Joigny
Hérisé. 1er commis de recelte principale
à Joigny.
Service Actif,
MM.
EnoQ, recevear â cheval à Aillant.
Monnier. com. princip. i cheval id.
Chadefaax, receveur à cheval à Brienon.
Marqueta com princ. id.
Jolly, recevear à cheval à Charoy.
Girard, commis principal à cheval id.
Baillot, recevear achevai à St.-Fargeau.
Landel, commis principal k cheval id.
Maigne de Sarraxac, r. à ch. à V.-le-Roi.
i.aillet. commis princ. à cheval id.
Sérodin-Bertin, com. principal à Joigny.
Fanvillon, commis id.
Service de la Navigation»
MM.
Dnclos, recevear de navig. à Laroche.
Thorey, vérificat. de navig. à Laroche.
Service des Octrois,
M. N. , fermier de l'octroi de YiUeneuve*
le-Eof.
SOUS-mSPBCTlON DE SENS.
M. Boisseau-Laborde, soas-insp. divis. chef de serv. de la principal, de Sens.
PEIIfGfPALITB DB SBNS.
Rody, recevear principal entrcp à Sens.
Prévost de Bord, 1er commis de recette
principale à Sens.
Service Actif.
MM.
Toarnier, contrôleur de ville k Sons.
Labillois , Fromont , Guillot , Perrier,
commis à Sens,
laqnelin, receveur à cheval de la ban!.
de Sens.
Movfflet, com. princ. à cheval â Sens.
Lhermitle, rec. k cheval à Pont-s-Tonne.
Merlin» commis princip. à cheval id.
Julien, rec à cheval à Villen.-rArehev.
Serciron, commis princ. achevai id.
Service dei Octrois,
Boudrot, prép. en chef deToct. de Sens
Grouy, Dagnot. Troué Croquet, Bour-
goin. Troué V. AgouDte, receveurs
d'octroi, à Sens.
Boacrand. Bernier Edme, BosJean, Ber-
nier fils, surv. amb. d*oc(rois à Sens.
SOUS-INSPECTION OE TONNERRE.
M. Saossay, sous-inspectenr divisionnaire ohef de service des priDoîpalitét
d'Avallon et de Tonnerre, résidant à Tonnerre.
PEUfCIPALITi D'AVALLON.
Brnié, receveur à cheval à VézeUy.
Laisné, commis princ. à cheval id.
Bessette, commis principal à Avallon.
Goût y, commis id.
Service des Octrois.
M. Chaussepied. recevear central de
Toctroid* Avallon.
Laurent, rec. princ. entrep. à Avallon.
Piot, 1er commis de recette prino. id.
Service Actif
MM«
Garnier, rec. âchev. â risle-s.-le-Serein.
Besson, commis princ. à cheval id.
Reysseï, rec. à ch. à Quarré-l.-Tombes.
Rancelin, commis princ. à cheval Id.
PElIfGIPALITi DB TONNBRKB.
MM. Renault, ler commis de recette princi-
Qnatreveaui, recevear princ entrepôt, à pale i Tonnerre.
Tonnerre. i
151
MM.
Service Actif.
Laboaille. rec. i cheval à Aney-le-Frane.
DelécolU, covunis prine. à cheval id.
Jailliet, receTeur à cheyal k Flogny.
Troable, «ommis principal à cheval id.
PlotUn , reeeveor à cheyal à Noyers.
Kicheboorg, commis princ. à cheval id.
Bachelot-Souligaô, commis chef de poste
à Tonnerre.
DaUox, commis à Tonnerre.
Service de la Navigation.
MM*
ClkaaTet, receTeirde naTî^. k Tonnerre.
De«on, iurveillant à Tonnerre.
Bichery. receveur de narig. à Bavière s
Ballot, sorveillant id,
Sumumérairet.
MM.
Brant, sarnuméraire de direction à
Aux erre.
Robert,8arnnméraire de recette principale
il Auxerre.
Dumont, Onsset, Brelin, Coussin, Chas-
sin et N.y surnuméraires du service
actif de la direction de ITonue.
ADMINISTRATION DE L'ENREGISTRERENT ET DES DOMAINES.
, ' M Ed. G0TIV9 directeur.
I1C8PBCTECB, M.
Déy^ k Auxerrff.
▼nilFICATBIJBB, MM,
Boulangé, h Auxerre. [
Couiurat, k Arallon.
Bourgeois, k Joigny.
Fets^ k Sens.
Guiliaumef k Tonnerre.
Quéneseourif prem. commis delà Direct*
BurtndesEssaris^ garde -magasin, con
trôlcur du timbre.
Maurieart, timbreur.
CONSERVATEURS DES
Auierre, BouUajr»
Avallon, de Taverne.
Joigny, Éouygutê,
Sent, Malla rmé^
Tonnerre, Betntt.
BEGEVEUB8, MM.
arrondissement (t Auxerre,
Auxerre, GouUI, receveur de Tenreg. des
actes civils, s. -s. privés et suc.
— f'û/al , recev.de Tenregistrement de»
actes îadiciaires et des domaines*
Chabtis , Teurreau
Coulanges-la- Vineuse, Despence de Haitfy
Coulanges-siir- Yonnej T^iphaignes,
Courson , Tounamt.
Ligny, Leroux.
Saint-Florentin, Piochard dû la Brûlerie.
Saint Sanveur. CaroiUon.
Seignelay, Honoré,
Toucy, Lerat.
Vermenton, Prudof.
ArrondissemerU tt A (talion,
Avallon, Vessail/jr,
Llsle. Teirel.
GuilJon, Duché.
Quarré-les-Tombes. Got^ffier,
Ve'ïclay, Delavauvre,
Arrondissemeni de Joigny,
Aillant» Devèae.
QTPOTHiQUES» MM.
Bléneau, Bissonnet,
B rien on, Dêlahorde,
Cerisiers, Ckevrier.
Gharny, Fournerai.
Saint-Fargeau, Courfauf .
Joigny, Maugei».
Villeneuve-sur-Tonne, Eoehalie.
Arrondissement de Sens,
Ch^roy, Tisserand,
Pont -sur- Yonne, Correeh,
Sens , Gahellay receveur de Tenreg. des
actes civils, s. -s. p. et suce.
— Bougerai^ receveur de l 'enregistrera.
des actes judiciaires et des domaines.
Serftines, Bouchage.
VillcneuTc- TArchevêque, Justamonâ,
Arrondissement de Tonnerre.
Ancy-le-Franc, l\ior.
Gruty, Gallay,
Flogny, Jousiclia de SennevliU..
Noyers, Maison,
Tonnerre, Rtmyer (enregistrement).
— Belnet (domaines).
SDimUMÉRAIRES.
Auxerre, Briolet, Monidet.
Avallon, Meurg^,
Joigny, N.
Sens, 3lordain0f Boulanger,
Tonnerre, N.
13
EAUX ET FORÊTS.
LaFranceést divisée en 3i conservai ion» forestières. Les départements de l'Auke,
et de l'Yonne forment U 8« dont Troyes est le chef- lieu.
Le dëDarlemcni de l'Yonne a 739,521 hcrl. d'ëiendiie territoriale ; les forêts en
MM. bbMissbbt, conserrateur à Troyes.
MoiciH, garde gênerai sédentaire.
DvRBT, sous-inspecteur chargé des travaux d art.
niSPBCnOÏC D'AUXEUREy KM.
DuBOR. inspecteur à Auxerre
RamiMmrgt, sous-inspecteur, à Auxcrre
Cftai^,surnumérairc, gardcgén. adiomt
Jtf une/, garde général, à Ooulangessur-y .
Chanvin, brigadier sédenlairc attaché au
bureau de l'inspecteur.
Gobé, garde général, à Tonnerre.
CUnient, garde général, à Ancy-Ie-
Franc, i
Dubaux ,i à Auxerre , ^ arpent, forestiers.
N. y à Tonnerre, ) '^
Petit, brigadier sédentaire attaché à
l'inspection d'Avallon
Lartigue, garde général à Avallon.
Leblanc, brigadier, à Quarré-les-Tombes.
Rohinei , arpenteur forestier , à Avallon.
niSPECnON DE SENS, MM.
Marcotte, inspecteur à Sens.
Moreau, s. -inSfiecleur, à Sens.
Ahbat, commis d'inspec, g. sédentaire.
M.atftaffon, garde général, à Joigny.
Mathelai, ^arde général , à Arces.
Leblanc, garde à cheval, àThorigny.
Varnay , a Joigny, arpent, forestier.
INSPECTION d'aVALLON, MM.
Gvérard, inspecteur à Avallon.
Pf^rùon, sous- inspecteur à Avallon.
ADMINISTRATION DES POSTES.
Le transport des correspondances est attribué, exclusivement, à l'administration
des postes. La loi punit de 150 à 300 fr. d'amende celui qui est convaincu d'avoir
transporté frauduleusement des lettres (cachetées ou non cachetée»),
La taxe pour toute lettre circulant à l'intérieur, dont le poids n'excède pas 7
grammes 1/2, et quelle que soit la distance à parcourir dans l'étendue de la France,
fa Corse et de l'/Ugéric, est de 20 centimes pour les lettres affranchies «t de 30 cent,
pour les lettres non affranchies ; de 7 gr. 1/2 à 16 gr. de 40 cent, ou 60 cent, selon
qu'elles sont ou non affranchies; de 15 à 100 gr. de 80 cent, à 1 fr. 20 cent. La
taxe pour les lettres adressées aux militaires rentre dans le droit commun.
Les lettres ou paquets dont le poids dépasse 100 grammes supportent un supplé-
ment de taxe de 80 cent, ou 1 fr. 20 cent, pour chaque 100 grammes ou fraction de
100 grammes excédant. — Les lettres déposées dans les bureaux de poste pour être
chargées paient un droit de 20 cent, fixe en tus du pori ordinaire par lettre simple.
Ces lettres doivent être placées sous enveloppe et scellées de deux cachets en cire,
au moins, avec empreinte particulière. — L'administration des postes n'indemnise
que de 50 fr. pour U perte d'une lettre chargée, elle entoure ces lettres de soins
particuliers ; le public à donc intérêt à charger.
Les cnvoisd'argent s'effectuent par la poste, moyennant un droit de 2 p 0/0. L'c n-
voyeur reçoit en échange de son dépôt un mandat à vue, et en outre un bulletin de
réception qu'il doit conserver |.our le cas où il aurait ultérieurement une réclama-
tion à faire. On ne doit renfermer dans les lettres ni pièces de monnaie ni bijoux
d'or ou d'argent.
Les bijoux et objets précieux de petite dimension peuvent être envoyés par la
poste en payant un droit qui est fixé à 2 p. 0/0 du prix de l'estimation donnée à la
chose déposée. Cette estimation, qui est réglée entre le déposant et le Directeur du
bureau qui reçoit, ne peut être moindre de 30 fr., ni s'élever au-dessus de 1000 fr.
— Les envois dont il s agit sont appelés valeurs eotéet. — Les valeurs coUet doivent
être renfermées en présence du directeur, dans une boîte ou dans un étui ficelé et
cacheté du cjichet de l'envoyeur et de celui du bureau de la poste. — La boîte (ou
l'étui) ne doit pas avoir plus de 10 centimètres de longueur, 8 centimètres de ikr^
433
geur et 5 centimètres d*épaiMcur, ni peser plus de 300 grammes.
Une reconnaissance est donnée au déposant.
n est important de prérenir le public que les lettres rerêtues de timhres-postcs de
Tatenr insuffisante sont exclues du bcnéfice de rafiranchissement et subissent la
taxe des lettres non affran« bies.
Le port des circulaires, prospectus» catalogues, avis dîTers et prix courants, aree
ou sans échantillons, liyres, gravures, lithographies en feuilles, brochés ou reliés
est de 1 centime, par exemplaire du poids de 5 grammes et au-dessous. — Même
prix pour les échantillon. I centime en sos par chaque 5 grammes ou fraction de
5 grammes excëflan». — Au dessus de 50 grammes le port est de 10 cent. jusqu'A
100 grammes inciusirement; au de»sus de lOOgrammes 10 centimeo en sus par
chaque 10 grammes ou fraction de 10 grammes excédant.
Le port des papiers de commerce ou d'affaires est de 50 centimes jusqu'il 500
grammes ; au dessus, 1 centime en sus par chaque 10 grammes ou fraction de
10 grammes excédant.
Ces différents objets ne peurent être expédiés que sous bandes mobiles couTrant
an plus le tiers de la surface.
[Loi de$ 31 mai - 95 juin 1856,)
M. SimrAixx, Inspecteur des postes et relais du département.
M. Béaault, sous-inspecteur*
tf. DeBaudel, surnuméraire.
e
BUREAUX.
Arrondissement d'Auxerre,
[. Gaillemineau, directeur.
De Billy, commis principal.
Leclerc, premier commis.
Miellé, second commis.
Mouchot, troisième commis.
Hauro, quatrième commis.
Arcy-sur-Cure, Mlle Précy, directrice.
Chablis, Mlle de Birague, directrice.
Chailley, Mlle Groxot, distrit.utrice.
Coulanges-la-V.,Mlle Grevât, directrice.
Coula nges-sur-Y., Mme Mantelet, direct.
Courson,Mlle Nicoile, directrice.
Li;;ny, MnieLormier, directrice.
Pourrain, M. Tamponnet, distributeur.
St.*Bris, Mme Hadery, directrice.
St.-Florentin, Mme Dubois, directrice.
St.-Saureur, Mme Bethfort, directrice.
Seignelay, Mlle Pougy, directrice.
Toucy, Mme ve Batbédat, directrice.
Treigny, Mme Mousset , distributrice.
Vermenton, Mme Mignot, directrice.
Vincelles, Mme Mouchot, distributrice.
Arrondissement d'Avalhn.
Ayallon. M. Mansel, directeur.
ChâteUCensoi r, Mlle Cosson, distributrice
Lucy*le-Boi«, M. fierthelot, directeur
Qaarrë-lcs-Tombes,MUeQuaintenne,dir.
Vézelay, Mme Mann, directrice.
L'Isle-s. -Serein, Mlle Barbotte, directrice.
ChasteiluXfM le Au»u ux , distributrice.
C ait y-les -Forges, Mlle Forestier, id.
Guillon, MmeSoisson. distributrice.
Arrondissement de Joigny,
Aillant y Mme ^eJGensonl directrice.
Bassou, Mme Ve Loisel, directrice.
Bléneau, Mlle Poulain, directrice.
Brienon, Mlle Boonard, directrice.
Cerisiers, Mme Lamidé, directriec.
Charny, Mlle Hutin, directrice.
Fleury, M. Moreau, distributeur.
Joigny, M. Aiihaud, directeur.
I La Boche (St.-Cidroine), Mme Viltard, dir.
Mézilles, MileAoudault, distributrice.
Hogny, Mme Grapeau, distributrice.
S.-Fargeau « Mme ClaTCux, directrice.
S-Julien-du-S. Mme V^ Michel, directrice
Villeneuve-s.-Yonne , M. Boudet , direc
VilleTallier, Mile CTré, directrice.
Villiers-St.-Benoît, Mme Godeau , distr.
Arrondissement de Sens.
Ghéroy, Mile L)<ïSchamp> directrice.
£griselle-le B. M<ne Cosset, distributrice.
Pont-sur- Yonne, Mlle Leroux, directrice.
. [ MM. Labarre, directeur.
a 3 Girard, premier commis.
^ I Boze des Ordons, ae commis.
\Mallet, surnuméraire.
Sergines, Mlle Dubog, directrice.
St-Valérien, Mme Fortin, distributrice.
Theil, Mme Mirauchaux, distributrice.
W*-r Archevêque, Mme Peyrol, direct.
W«>-)a-Guyard, N., directrice.
Thorigny-sur-Oreuse, MlleBiot, id.
Arrondissement de Tonnerre.
Ancy-le-Fr., Mlle Hagon, directr.
Crury, Mme t« Subv, directrice.
Flogny, Mme Giffard, directrice.
NeuTy-Sautour, Mme Huchard, distrib.
Noyers, Mme reuve Pichot, directrice.
Nuits , M. Ghabassol , directeur.
Tanlay, Mme Pécune» disiributriee*
Tonnerre , M. Boissaux, directeur.
1S4
ADMINISTRATION GÉNÉRALE DES POSTES. —BUREAU D'AUXERRE.
Organisation du service à partir du 10 novem^e 1856.
DÉSIGNATION
des courriers.
Puis
(i
• • • M2
il
Glamecy [^
AvallOD.
Nevers. .
Saint-Bris.
.1
J2
St-Fargeau et Toucy.
Tonnerre « i
et route de Lyon. '2
Vermenton. . . .{^
DÉPART.
HBOBKS DE LÀ DERNiiRS LETÉK
de la bof te
du bureau.
9 h. kS matin,
il h« n soir.
11 h. If
9 h. >
ftl h. ir
9 h. »
9 h. M
11 h. rt
11 b. »
11 b. »
9 h. as
9 b. n
11 b. »
kii b. »
matin.
soir.
matfii.
soir.
soir.
matin.
soir.
soir.
mati».
soir.
matin.
soir.
des bottes
supplém entaires
8 b. 30 matin.
9 b. 30 soir
8
7
N
b.
b.
8 b.
7 h.
7.b.
8 b.
9 b.
9 b.
8 b.
7 b.
8 b.
9 b.
30 matin.
30 soir.
30 matin.
30 soir.
30 soir.
30 matin.
30 soir.
30 soir.
30 matin.
30 sofr.
30 matin.
30 soir.
ARRIVEE.
des distributions
7 b.» matin.
1 b. 30 soir.
n «
7 b.» matin.
1 b. 30 soii^.
7 b. Il matin.
1 b. 30 soir.
7 b. a matin,
i b. 30 soir.
5 b. 30 soir,
ô b. 30 soir.
7 b.» matin.
1 h. 30 soir.
7 b.» matin.
1 b. 80 soir.
aoûts H^ A DE PAAIS ▲ 6ERÈVB.
MM.
Villeneuve la-Guyard, Lecomte.
Pont-snr- Yonne, DélioM'
Senij Diliontsiiné
Theil. Foin.
Arces , Gaieder,
St -Florentin , N.
Flogny, M-« Fhgnr.
Tonnerre, Judehal,
Ancy-le-Franc, Pûuief
Aisy, lÀtfereL
ROUTE kVXlL. n^ s DE fBRfl A ST-ffLOA.
VilleneuYe-sufYonne* Picard.
Villevalicr * Picard.
Joigny» AtrauU fiU.
Esnon, Gaielter.
BODTE n** e DE PARIS A CKAMIÉRT.
De W^-la-Guyard k Joiigny. V. plusbffut.
Bassou , PtifionM.
Auxerre, Pinard,
Vincelles, P«<i<.
Vermenton, liowiuiei,
LucY-le loic, BerShêloU
ÀTalion, Barbon.
Sainte-Magnance, Bitouard.
■im ROim PAR •IBMXECLLRf .
Sermizelier, fffHMbf
EELAIS ET MAITRES DE POSTES
I ROUTE 11*' 00 DE KTARCX A ORLÉARS ,
•D DE TROTRS A lENR.
ViUcneuve-rArchevêque , Fom.
ROUTE n^ 7T DE REVERS A SÉDAK , 00 RB
REVERS A AUXERRE.
Gourson , Passant.
I ROUTE DirARTRM. R* 1 DE SERS A RVMOQRR.
Chëroy, GuUfaume.
ROUTE DE TROTBR A AtJXtRRR, MB AUZOll,
ST.-rLORXRtlR, BORTIORT ET AOXtRRE.
Montign y, JaeqmHaU
ROUTE DE CLAHEGT A AYALLOR fAB YÉRBLAT.
Véielay, FouBifêu».
ROUTB DR RRIARE A AUXRRRR.
Saint-Fa rgeau. Perron.
Toucy, Coulon,
ROUTE R*AUXRRRE A M#RTAR«U.
Toucy, Coulon,
Charny, CotUreau,
ROUTE d'aVXERRR A IDRIIVAaR.
Chablis, David^GatUreu*.
ROUTR DE VARIS A RCSARÇOR.
Pimelles, HugoU
R*UT« DB TOMrBBRB A^AYAIAOR.
iNitry, BÊfiktM.
ISS
SECTION Vil.
PONTS ET CHADSSEES.
M. BERNOnX^, Ingénieur en chef du Département , i Auxerre.
LE SERVICE ORDINAIRE COMPREND !
1^ Le$ routes impériales dont voici la nomenclature et l'itinéraire :
• ^ 5. de Paris à Genève, par Montereau,
Villeneuve-la Gayard, Pont-s.-Yonne,
Sent , Tbeil , Cerisiers , Arces , Sainlr-
Fiorentin , Tonnerre , Ancy-leFranc,
Aisy. Montbard, Dijon ,
bis. de Sens à St. -Florentin, par Yille-
neuTe-sar- Tonne , Joigny et Brienon ;
. de Pftris à Chainbéry. par Joigny,
BasMiii, Auxerre, Vermenton, Avidlon
et RoQvray ;
*, de Nancy k Orléans, par Troyes,
Tillen.-l'Arch., Sens et Conrlenay ;
65. de Neufcbâteau à Bony-sur-Loire,
par Ghâtill6n-s.-S. Tonnerre, Chablis,
Auxerre , Toney , Méxillei et Saint-
Fargeau ;
77, de Nevèrs à Sedan . par Clamecy,
Coulanges-s.-Yonne.Courson, VàUan,
Auxerre, Monttgny, Saint-Florentin,
Neuvy Sautonr et Troyes ;
151 de Poitiers à Afallon , par Clamecy
et Vézelay.
3^ Les routes départementales dont voici les dénominations
et ritinéraire :
^ i. De Sens à Nemonrs, par Ghéroy ;
Ms, De Snbligny à Yilleroy ;
De Ghéroy à Bray-s. -S., par Pont-s.-
Yonne ;
De Joigny à Toncy, par Paroy, Senan,
AilUnt;
D* Auxerre à Nogent s. -Seine, par
Seignelay, Brienon, Bellechaitme, Ar-
bres, Vaudeurs et Yilleneuve-l'Archev.;
DeSC-Fargean à Vincelles, par St.-
Saavear, Ouaine, Merry-Sec et Cou-
;aiiges-la-Yinense ;
De Tonnerre à Avallon, par Yrouerre,
\oyers, L'ble-sur-Serein et Sauvigny,
IFAvallon à Lormes, par Chastellnx ;
De Cassy- les -Forgea à Semur, par St-
André et Epoisses ;
I>'Aisy à Moniargis, par Noyers, Li-
bères , Yaucharme , St-Cyr-les-Co-
Ions, St-Bris, Auxerre, Aillant, Senan ,
S t • Romain - le - Preux , Yillefiranche ,
l>icy et GhAteao-Renard ;
'>iSj de la porte d*Eglény à la porte de
Paiia, autour delà ville d' Auxerre ;
, I>e 91 Fargeau à Montargis, par Blé'
neaa et Rogny ;
0e Joigny à Avatlon, par La Belle-
f «Me, dieny, Hauler ye, Ligny, Cha-
t> lK&> Nitry et Joux-la Yille ;
I>« Joigny à Montargis, par Béon ;
J>e Sens k Nogent-sur- Seine, par
il&ovfeay et Sognes ;
U e ëennigny aux Croûtes ;
1 5 , D' Avallon à Montbard , par SaoTlgny ,
Santigny, Yassy et Anstrudes;
16, De Tonnerre à Bar-s. -Seine, par St-
Martin. Yillon et Les Riceys;
17, De Goarson à Dicy, par Oaaine,
Moulins, Toucy, Yilliers-Saint-Beoolt
el Cbarny ;
18, De Nuits à Laignes, par Baviéres,
Sennevoy et Gigny ;
19, De St-Aubin-Cbâtean-Neufà Mézil-
les, par Yilliers- St. Benoit ;
20, D'Auxerre i Yézelay, par Yincelles,
Bazarnes, Trucy, Mailly-la- Yille» ChA-
tel-Censoir et Asniéres ;
21, D' Auxerre à Semur, par Noyers, GhA-
tel Gérard, Yassy et Moutiers-St-Jean -,
2&, D' Auxerre il Cosoe, par Teacy , St.-
Sauveur et St. Amand ;
23, De Courtenayà Yilleneuve- la-Guy.,
par la grande Cbenardiére « Domala,
Montaeher, Chéroy, Yallery, Tille-
tbierry et St.-Agnan ;
24, D*Auxerre k Donzy, par Confson,
Druyes et Etais ;
25, De Lucy-le-Bois à Cossj-les-Forges,
par Saovigny ;
26, De Tonnerre à Chaource, par Les
Bridaines et Coussegrey ;
27, De Joigny i Gourtenay, par YiileTat-
lier et Saint-JuUen-du-Sanlt;
28, De Saint-Bris à Lncy-le-Bois , par
YermeBloM.
136
3» U iêrviee du chemin de fer projeté de Joigny à Ffeioers.
MM IM inffénieun des PonU et Chaussée» da service ordinaire rempUsseot,
Jm}» d5arie«nen'» ^«» fonctions d'ingénieurs des mines, en ce qui concerne le
tarvke des appareils à vapeur.
BCRBAUX DB L^INGÉNIBUB Blf CHBF.
;. nesmaisons^ conducteur principal, chef de bureau.
N., comptable. .
Petit, conducteur embrigadé, commis d ordre.
Brenot, conducteur auiiliaire.
Chaillev. employé secondaire. , , , , ^ ^ .
Ikdtrdin, conducteur embrigadé, spécialement chargé des études de draioage,
«ftlB direction de llngénieur en chef.
Usetfice général du département est parUgé en 4 arrondissemenU d Ingé-
aieors ordinaires, ainsi qu'il suit :
ABRO!Cni88BlIB!CT d'ACXBRRB.
XI Mabihi. ingénieur ordinaire, à Auxerre.
CtonWiicleiirs embrigadés, mm. la gare de l'embranchement d' Auxerre;
Berlin Froniier aîné et Ficalier ,He»ri). N» 65, du pont d' Auxerre à la limite du
X l .!^,*« Finolipr /Virffile'. kCour- département du Loiret;
* ^"^%'f;h«^à SI J^^^^^ N« 77, Ue la limite du département de
•^" EmpS sefonK MM. U NieVre à la route impér'iale n- 65, à
^^":lVàWr"' ' '"""' '' *"" "/- routes départementales.
KrÔndScnl comprend : Ne 3,5.10,17. 19,22 et 24 entières.
Vui routes impériales, N- 9 et 9 bis, d'Auxerre k la limite du
N» 6, de Joigny à la borne n« 168. prés Loiret.
ARRONDlSSEMBIfT D'AVALLOK.
M. Dbshotbbs. conducteur embrigadé faisant fonctions d'ingénieur ordinaire
àATallon.
Conducteurs embrigadés, mm.
Gommunaudat, Builot, à Avallon.
Louis, i Vermenton. ,. , . . ,
Conducteur auxiliaire, M. Arboin, à
Noyers. ^ . •
Employés secondaires mm,
Levallois, L»balte et Gaulon, à Avallon.
Cet arrondissement comprend:
10 les roules impériales.
No» 6. De la borne It 5 au-delà du
pont d'Auxerre, à la limite de la Côte-
ABRONDISBBMBHT DB 81R8.
M. VALWfcB, ingénieur ordinaire, à Sens. * . ^ ,
Cnn^ieurs embrigadés, mm. ** t^' routes impériales.
Conducteurs emongaa^», N*5.De Seine-et-Marne à la borne n*
14, prés d'Avrolles.
d'Or.
N* 151. entière.
2» Les routes départementales ,
N«* 7, 8, 15, 20, 20 annexe, 21, 25 et 28
entières ;
N'» 9, d*Aisy i la route impériale n. 6,
prés l'auberge neuve ;
No 6, de la route n. 23, à la route im-
périale, n. 6, prés Avallon ;
N« 1 i , de la route n. 9, à la route impé-
riale, n 6, à Avallon.
Biard, Ylncent,et Gierzynski à Sens.
Conducteurs auxilliaires, mm.
Smorcxewbki, Coquard à Sens, et Fica-
tier-Anicet à Joigny.
Millenet et Millard, employés secon-
daires.
Cet arrondissement comprend :
ABBOIID188BMBNT DB TONHIBEB.
M. âvMBLOT, ingénienr ordinaire, à Tonnerre.
N. 5. De 6ens à Si-Florentin, entière,
N. 60. De Nancy i Orléans, entière.
2* Les routes départementales^
N««l, 1 bis, 2, 13 et 23 et 27, entière.
N. 4. De Brienon à Villeneuve l'Arche-
vêque.
137
QmdueUurs emJMgadés, mm.
Bonnet, à Saint-Florentin ; Huot etCdnr-
tine, il Tonnerre ; Pinard, à Fulvy et
Troquier, à Âuxerre.
Employés secondaires^ im.
Gtraad et Goqniot, à Tonnerre.
Cet arrondissement comprend :
%• Les routes impériales,
No 5, De la borne n« 150 à la limite de
la Côte-d*Or.
N. 65. De la limite de la Côte-d'Or ila
route imp. n« 6. prés d'Âuxerre.
N. 77. Du Pontd'Auxerre, à la limite de
TÀube.
2» Les roules départementalest
N<« 14, 16, 18, et 36, entières.
N. 4, De la route impériale no 77 à la
route impériale n? 5 bis à Brienon.
N") «, De la route impériale n« 65, à là
borne n^ 23.
N. 11, De la route impériale n» 5 bit, à
la ferme de Vaucharmes,
CHEMIN DE FER DE PARIS A LYON— II* SECTION.
Service des trayaux de la limite du département de Seine^t-Marne à la limite
delà Côte-d'Or, entretien et sorfeillance de la voie jusqu'à Tonnerre.
MM. DiLncB , Ingénieur en chef à Paris, rue de Bercy-St.-Àntoine. 4.
Du Bots, Ingénieur ordinaire des Ponts-et-Chauss., à Paris, rue de Lyon, 49.
Conducteurs BMBRiGAnis, MM. Frém> et David, Sens.
Chandenier, chef de section, Sens.
Dnrlot Tonnerre.
PiQUBURS SUHVBn.L 41^78 MM.
Gauthier et Chicard, Montereao.
Cendrier, Joigny.
Narjoux, La Roche.
Morin, Tonnerre.
Durieux, id.
EMBRANCHEMENT DE LAROCHE A AUXERRE.
GARE D^AUXERRB.
SERVICE DU MOUVEMENT.
M. BnTROU, Commissaire de sarveillance administrative
Chef de gare ; M. Mallard. | Sous-cbefs : MM. N. et Legendre.
Bureau de la petite vitesse. ^ Chef de bureau : M. Félix.
Bureau suecursalej place aux Liens, n. 1 . — Factage et camionnage de la gare
en ville et de la ville à la gare. •— Omnibas de ville desservant tous les trains
partant et arrivant*
S sur place avec 10 kilogr. de bagages. . 30 c.
— de 11 à 30 — . . 50
— au-dessus de 30 kilogr., 01 c. par kilogr.
Chef de bnreaa : M. Thadée- Jaczinski . | Sous-chef : M. Eugène Bellot.
(Nota). — Adresser les ordres d*enlévement de marchandises à M. le chef du
bnreaa succursale du chemin de fer.
ENTRETIEN ET SURVEILLANCE DE LA VOIE.
Oelbedb, ingénieur en chef.
Bu Bots, ingénieur ordinaire.
Giraad, conducteur des ponts et chaus-
sées; chef de section à Auxerre.
Drouillet, condocl. des trav. à Laroche
Moniot, id. Monéteau.
Jacquelin, piqueur surveill. à Auxerre.
Ferré, id. de nuit, id.
11
138
ADMINISTRATION DES UGNES TÉLÉGRAPHIQUES
DIRECTION DAUXERRE,
Place dD Déparlemeot, 4, et rue des Grands- Jardins, i.
M. BtUDD, chef (le station.
H. Db LtTociFOHDUB, s ta li Onu aire.
Les bureaux sunt ouverts au public, pour la correspondance des dépêches
prÎTées, tous les jouri y compris fêtes et dimanches, de 7 heures du matin i
9 beures du soir, depuis le premier avril jusctu'au premier octobre; et de 8
heures du matin i 9 heures du soir depuisle premier octobre jusqu'à a premier
•Tril.
SEBTICE DD CAIVAL DO NIVERNAIS
ET DB LA BIVIËKB d'yONHB.
Ce service comprend les travaux d'entretien, de réparation et de perfec-
tionnenient des rivières d'Yonne, de Cure et d'Armançon et du canal du Ni-
Teroais, tout ce qni concerne le mouvement de la navigation et du flottage
iur ces cours d'eau, la police des ports qui en dépendent et l'instruction des
alTaires concernant les usines qui y sont situées. Il a aussi pour objet les tra-
vaux d'iroélioratiou de la navigation de l'Vonne au-dessous d'Auxerre, aux-
quels la loi du 31 mai 1846 a alfecté une somme de 6,(S00,000 fr. Il com-
firend, en outre, les éludes i faire et les travaux A eircuter pour prévenir
e retour des inondations de l'YoTine et detnos sesafiluenid.
Il s'étend, d.ins son ensemble, depuis l'origine du canal du Nivernais dans
la Loire à Decize (Nièvre) jusqu'au confluent de l'Yonne et de la Seine i
Hoatereau (Seine-et-Harne), et pour les affluents de l'Yonne depuis leur
•ource jusqu'à leur conOuent.
H. CuaczaT,;{i lagénieur en chef i Auxerre.
Bureau de lingénieur en chef.
Kit. Cimua, conducteur anxiliaire,.MH. Broché, conducteur anxiliaire.
chef de bureau. Thevenin et Leau , employés
Laurent, conducteur embrigadé. ( secondaires.
U. Olbv dk LiBBT, logéniear ordinaire i Auxerre.
Cet ingénieur est chargé:
lo De la partie de la rivière d'Yoone, comprise entre Armes (origine de
l'Yonne Qattable en trains) et le fossé Kenard, 10 kilom. environ, eu avd
d'Auxerre.
3° De la rivière de Cure, depuisle pont du tunnel d'Arcv;
3° Du canal du Nivernais, depuis l'écluse double de lannay, d** 3S-39,
iuian'i son embouchure dans I Yonne, à Auxerre.
Bureau de M. Olry dt Labry
kudrf, conducteur embrigadé, ' depuis le tunnel (TArcju jni-
tief de bureau. quâ son embouchure &ns
lauché eljdiouzol, conducteurs I Yonne, àCravant).
embrigadés. Aiière, Kolj.GirauU elLaurent,
etit, conduc. embrig. (chargé empl. secundairei.
en outre du service de la Cure,
TBAVADX BpÉcuni.
Cmtlruelion du barrage du r^iertioir det SiUont (Niivre).
iioletLeroy, conducl. embrigad. I M. Sirreol, employé secondaire.
139
SERVICE ACTIF.
1" Division. —Entre la limite de la Nièvre et Mailly-la- Ville (Yonne).
Ri9ière d: Yonne et canal — M. Fronlier, conducteur embrigadé à Mairnv
commune de Merry-sur- Yonne.
2- Division. — Entre Mailly-la- Ville et léclose de Bélombre.
Rivière d'Yonne ei canal, —M. Guenez, conduct. embrig. à Mailly-la- Ville.
3- Division. — De l'écluse de Bélombre à Auxcrre, pour le canal, et au
fossé Renard p{>ur la rivière
Kimère â^ Yonne ei canal, — M. Millon, conducteur embrigadé à Auxerre.
M. PILLE, Ingénieur ordinaire à Sens.
Getingénieur est chargé du service de la rivière d'Yonne, dn fossé Renard
(16 kil, en aval d' Auxerre) au pont de Monlereau, et de l'Armançon au-des-
sous de Bnenon. ^
Bureau de M, Pille.
MM. Defmolières, conducteur embrigadé.
Girard, conducteur auxiliaire.
llnnot, N., employés secondaires.
SERVICE ACTIF.
4-* Division.— Du fossé Renard au hameau du Petit-Port, limite d'amont
de la commune de Villeneuve-sur- Yonne, et Armançon.
M. PiKDZiCKi, conducteur embrigadé à Joigny.
«- Division. — Du hameau du Petit -Pert à llle de Sixte, au-dessous de
Pont-sur- Yonne.
M. Dbsmolièbbs, conducteur embrigadé.
6"* Division. — De l'Ile de Sixte au pont de Montereau.
M. Daugdbt, conducteur embrigadé à Villeneuve-la-Guy ard.
NoTà. Le -service des inondations sera incessamment organisé.
CANAL DE BOURGOGNE.
pabhb comprisb bntrb i.a bochb-sub-tonnb bt la ihhtb db la côib
M. Rolland ob Ravel, Ingénieur en chef, à Dijon.
M. Bazin, ingéaieur ordinaire à Tonnerre.
Condueteun embrigadés^ mm, Sarou, h la réserve à Tonnerre.
FttidafH, conduct principal, à Brienon. Employés Secondaires, MM.
Ltfils, a Ancy-lc-F. Perret , conducteur.
GoMervc, à Tonnerre. Métiétrier, îd.
itt, â la réserve k Tonnerre. Tâchirret^ îd.
CHEMINS DB GRANDE COMMUNICATION
€e êermee com^pinend les chemins dont voici la désignation et ViUnéraire :
No t«^ d' Auxerre à Saints-en-Puisaie,
par CbevanneS; Escamps, Volvant,
Leiigny, la Rruyère. Levis, Fonte
noy, les Guillorés, les Robineaux
et les Cueillis.
2, de Chablis à Vermenton, par Préby
et SainU€yr-les-Colons.
3, de Treigny à la route départem.
n» 22, par la Folie et les Chailloux.
4y àt Leugny à Entrains, par Semen-
ry, Lainsecq, Sainpuits et les Bor-
des.
tf, de Ligny au port du Crot-aux-Moi-
nes, par la Rue-Feuillée, Pontigny,
Venouse, Rouvray, Héry, Seignelay
et Reaumont.
6y de Saint-Sauveur à Clamecy, par le
Jarlois,, Lainsecq, le Vaurimbert,
Champ-Martin, le Galois, Etais, la
Fontaine et le Tremblay.
iKm, Gottlon, Lain, Thury, Moulle-| 7, de Tannerre à Entrains, par Tan
140
nerre, Bion, Mézilles, les Matignons,
Saint-Sauveur, les Renards, TOrme-
du-Pont, les Thomas, Sainte-Colom-
be, la fireuille et Sainpuits.
8^ de la route nationale n» 77 à Mai-
zières, par la Mouillère, Ligny, Va-
rennes, Garisey, Flogny.
9, d'Avallon à Mailly-la-Ville, par
Sermizelles , la firosse-Gonge , la
hauteur de filannay et fiois-d'Ar-
cy.
10, d'Avallon à Quarré-les-Tombes,
par Cousin-la-Roche, Marault, Au-
xon, Villers, la Guige et les Breuil-
lottes.
11, deVermenton à Guillon,parSacy,
Joux-la-Ville , Dissangis , Tlsle ,
Pancy, les moulins Chouard et Salé,
les fermes de Chcrisy, Saint-Ber-
nard , Perrigny, Courterolles et
Guillon.
12, de risleà Arthonnay, par Annoux,
Sarry, Villiers-les-Iiauts , Fulvy,
Cusy, Ancy-le-Franc, Pimelles,
Cruzy, Maulnes et Arthonnay.
13, de Montréal à Sainte-Magnance,
par Tréviselot, Trévilly, Cisery, Sa-
I vigny, Chevannes et Sainte-Ma-
gnance.
14, de Bassou à Briare, par Bassou,
Villemer, Neuilly, Ghamploiseau,
Lalaye, Aillant, LamtHte, les Or-
mes, le château de Bontin, les petits
bois de Gourgoin, la Mouillère, les
petits et les grands Brossards, Bel-
Air, le Singe Vert , Grandchamp,
les fermes de la tuilerie Saint- Val,
la Bonde et la Gilbardière, Champi-
gnelles, la Vellerie, la ferme des
Rosses, Champcevrais, la ferme de
Prix, de la Maison-Tardive, les Pe-
tites-Maisons, Rogny, passe près de
récluse et du pont du Rondeau.
15, de Cerisiers a Courtenay, par Dix-
mont, les Bordes, Tallouan, Ville-
neuve-le-Roi, Bussy-le-Repos, les
Fourneaux, la Herse, les Chétifs,
Piffonds elles Guimbault.
16, de la route départementale n'' 9 à
Châlillon, par Laborde, Chevillon,
Prunoy , Lafontaine , Charny, le
Clos, la Haute-Cave, les Siméons,
les Journets, les Roseaux, Cham-
beugle.
17, d'Ancy-le Franc à la route dépar-
tementale n« 18, par Stigny et Jul-
18, de Charny à Saint-Amand. pa
Saint-Martin-sur-Ouanne, Malicor"
ne, forme de Janvier, Champi^nel-
les , château et ferme de CrosiUes,
Villeneuve les-Genets, Septfonds,
les Nan tiers, Saint-Fargeau, les Gi-
rauds et Breuillambert.
19, de Senan à Appoigny, par Lalaye,
Champloiseau, Guerchy et Bran-
ches.
20, de Villeneuve-r Archevêque à Joi-
gny, par les Sièges, Cerisiers, la
Grange-Bertin, Dixmont, la Tuile-
rie, Beauregard.
21^ de Blannay à Châtel-Censoir,
s'embranche sur la route nationale
no 151, vis-à-yis le moulin dit le
Gué-Pavé, passe sous le bameau du
Vaudimjon, traverse Montillot, le
hameau de Fontenilles, passe près
de la ferme de la Forêt et de la
Maison-Rouge.
22, de Villiers-Saint-Benoit à Briare,
par les Usages , les Béa tri x , les
François, Tanncrre, Villeneuve-les-
Genets, la Falquerie, le Grand-
Chemin, le Charme-Rond et Blé-
neau.
23, de Pont-sur- Yonne à Montereao,
par Serbonnes, Gourion et Vinneuf.
24, de la route nationale n^ 60 aa
port de Marsangis, par Serbois, les
Brins, Egriselle-leBoc, Bracy et
le bas de Marsangis.
25, de Saint- Ai aurice-aux-Riches-
Hommes à Pont sur- Yonne , par
Mauny, Thorigny, Fleurigny, Saint
Martin-sur-Oreuse , la Ghapelle-
sur-Oreuse et Gisy-les-Nohles.
26, de Sens à Voulx, part du pont de
Sens, passe près Saint-Martin-do-
Tortre, à Nailly, Brannay, Lixy et
Vallery.
27, de Theil au port de Marsangis, par
la Folie, passe entre la Grange-aa-
Doyen et Vaufoin, traverse Passy.
28, de V illeneuve*r Archevêque à Bray,
6ar Lailly, Lapostole, Thorigny,
arreaux, Servins, passe au bas ae
Pailly et Plessis-Saint-Jean, et tra-
verse Sergines.
29, de Sergines à Montereau, par Ser«
bonnes. Gourion et Vinneur.
30, de Saint-Florentin à Rigny-le-
Ferron, par Venizy, le Rué, Cbail-
lej, la grande Jaronnée, les GiJ-
beaux, Fournaudin, les Cormiers et
141
les Vallées.
31, d'Auxerre à Cbamplay, par Perri-
gny, le Buisson-Pouilleux, Fleury,
Guerchy, Ghamploiseau, Neuilly, la
ferme d'Arblay.
32, de Tonnerre à Gorbigny, par
Yrouerre, Saiule- Vertu, Nitry, Joux-
la-Ville , Précy-le-Sec, Voulenay,
emprunte la route nationale n. 6
jusqu'à la courbe de Givry, puis
la route nationale n. 151 jusqu'à
Vézelay, passe à Saint-Père, Pierre-
Pertuis et Domecy-sur-Gure.
33, de Cussy-les-Forges à Quarré-les-
Tombes, par Viliers-Nonains.
34, de Germigny à Saint~Mards-en-
Othe; par Beugnon, Neuvy-Sautour
et Sormery.
35, de Tonnerre à Montfort, par Tis-
sey, Gollan, Maligny, Villy, Ligno-
relies et Souiliy.
36, de Quarré-Ies-Tombes à Châtel-
Gensoir, par Velars, Latreville,
Saint^Germain- des-Ghamps, Ferée-
le~Cbâteau, Usy, Saint-Père, les bois
de la Madeleine, les Tremblats et
Asnières où il s'embranche sur la
route départementale c"* 20.
38, de Ghablis à Coulanges-la-Vineuse,
CHEMINS DE MOYENNE COMMUNlCATiON.
Ce service comprend les chemins dont voici la désignation et f itinéraire :
part de la route départementale n» 9,
prèsdeSaint-Cyr-les-Colons, passe
àlrancy, Vînrelottes et Vincelles.
39, de Vermenton à Entrains , par
Accolay,Sainte-Pallayo, Prégilbert,
Sery, Mailly-la-Ville, Mailly, Chà-
teau-le-Bas, le Paumier, Misery,
Cou langes-sur-Yonne, Andries, Fer-
rières, Etais.
àOy de Chéroy à Voulx, part de Ghéroy
et aboutit à la limite du départe-
ment de Seine-et-Marne.
41, de Chéroy à Perrière, par les
Monteaux, les Jacquins, Jouy et les
Bordes.
42, de la vallée de TOreuse à la route
de Bray, part du chemin n** 25, entre
la Ghappelle-surOreuse etoisy les-
Nobles, traverse M ichery et vient
s*embrancher sur la route départe-
mentale n" 2.
43, de la croix de Pailly, au che-
min n» 25, part du chemin n*" 28,
près la croix de Pailly, passe à Ver-
tilly, Villiers-Bonneux, Grange-le-
Bocage.
44, de Savigny à Anstrudes, par Guil-
lon, Vignes, Pisy et Va.ssy.
N» 1" DeLeugny à Aillant, par Diges,
Pourraîn, le moulin de Vaux, com-
mune de Beauvoir, Eglény, Saint-
Maurice-Thizouaille et Ghassy.
2, de Sens à Foissy, par Saligny, Fon-
taine-)a- Gaillarde et le hameau de
dérimois
3, de Pailly à Bray, par Plessis-Saint-
Jean et Compigny.
4, de Domats à Doliot, par Saint- Va-
lérien, la Beliolle et Domats.
5, de Saint-Valérien à Jouy, par Mon-
tacher et Villegardin.
6, deGharny à Saint-Julien-du-Sault,
par Prunoy, Villefranche, Gudot et
Verlin.
7, de Gézy aux Ormes, par Béon, la
route départementale n" 9, Saint-
Romain le- Preux et la Ferté-Lou-
pière.
8, de risie à Talcy, par Blacy et
Thizy. j
9, de Mont-Réal à Ghâtel-Gérard, par '
les moulins de Talcy, Montriant et i
Marmeaux.
10, de Rouvray à Quarré-les-Tombes,
par Saint Léger, les Oudotes et le
moulin Colas.
11, de Saint Fargeau à Clamecy, par
les hameaux de la Chaux, de la Mar-
cinerie et du Ghesneau, Treigny,
Diancy , Perreuse , Sainpuits et
Etais.
12, de Ghablis à Noyers, par Ghichée,
Chemilly, Poilly, Sainte-Vertu, Mô-
lay, et Annay-sur-Serein.
13, de Sarry à Garisey, par Moulins ,
Fresnes, Yrouerre, Viviers, Serri-
gny, Tissey, Vezannes et Dyé.
14, de Saint-Martin à la route natio-
nale n^ ô, par Gommissey, Tanlay
et Saint-Vinnemer.
15, de Voutenay à Provency, par Lu-
cy-le-Bois.
16, de Charny à 'a route départemen-
tale n^' 9, par Perreux, Sommecaise,
les Ormes et Chassy.
17, de Domats à Subligny, par Gour-
142
toia. Villeneuve-la-Dondagre et
Subhgny.
18, de Sens à Pont-sur-Yonne, par la
rive gauche de PYonne, en passant
par Villenavotte, Villeperrot, pour
aboutir au port de Pont-sur- Yonne.
19, de Saint-Aubin-GbâteauNeuf à
Bleury , par le hameau de Sur-Ocre,
Saint-Maurice-Thizouaille et le ha-
meau de Nieux-Poux.
20, de Thoucy à Thury, par les ha-
meaux de PEpine, de Roland et de
Saint-Marcel, Fontenoy, les ha-
meaux du Defifand et du Petit-
Banny.
21, de Ligny aux Croûtes, par Jaulges,
Butteaux etPercey.
22, des Sièges à la route nationale
n" 60, par Chigny.
23, de Villeneuve-sur-Yonne à Charny,
par Bussy-le-Kepos , Saint-Martin
et Saint-Loup-d'Ordon et le hameau
d'Arblay.
2/ii, de Saint-Martin-sur -Ouanne à
Saint-Maurice (Loiret) par Marchaîs-
Beton.
25, de Joigny à Foumaudin, par Brion,
Bussy-en-Othe et Arces.
26, d'Avallon à Corbigny, par les
Grandes-Châtelaines, le hameau de
Cure et Domecy-sur-Cure.
27, de Gisy-les-Nobles à Sens, par
Evry , Cuy et les territoires de Saint-
Denis et Saint-Clément
28, de Seignelay à Appoigny, par
Chemilly-près-Seignelay.
29, de Mailly-le-Château à Saint-Sau-
veur, par Anus, hameau de Fou-
ronne, Courson, Molesmes, Taingy,
Testmilon, hameau de Senientron,
Lain et le Deffand, commune de
Saints.
30, de Toucy à Eglény, par Parly et
PEpine, commune de Beauvoir.
34, de Vermenton à Noyers, par Sacy,
Nitry et le hameau de Puits-de-
Bon.
32, de Saint-Julien-du-Sault à Toucy,
par Précy, Sépeaux, Saint-Romain-
le-Preux et la Ferté-Loupière.
33, de Villiers-S*-Beno!t à Louesme,
par les hameaux des Tricottes et
des Bergers.
34, de Cussy-les-Forges à Montréal,
par les hameaux de Maison-Dieu,
le Vallerot et Sceaux.
35, de Saint-Sérotin à Villeroy, par
Villebougis.
36, de Saint-Aubin-sar-Tonne à Tou-
cy, par Cézy et le hameau de la Pe-
tite Celle, s'embranchaat sur le
chemin n^ 32.
37, de Lixy à Villethierry, par les
Buissons et le hameau de Tro9.
38, de Soucy à Foissy, par Voisines et
la Chappelle-Saint-Léonard.
39, d*Arces à Saint-Mards-en-Othe,
par Chailley et les hameaux de
Bœurs et Sormery.
AO, de Lailly à Courgenay, par Vau-
luisant.
kit de Cerisiers à GériUy, par Vaa-
deurs. Couleurs.
/i2, de la route nationale n* 5 à Cour-
taoult et au chemin de graade
communication uo3/i, parButteaoi,
les hameaux de la Chaussée et de
Villiers, Soumaintrain et Beugnon.
63, de Paron & Marsangis, parGron el
Etigny.
UU, deTannerre à Ghâtillon-sur-Lolng,
par Tannerre et Champignelles.
/i5, de Saint-Denis à Marchais-Breton,
par Malicorne.
/i6, de Champs à Chablis, par Saint-
Bris, Chitry, Courgis.
/i7, de Saint-Sauveur à Druyes, par le
hameau de la Malerne, (commune
de Saints), Thury, Sougères, le ha-
meau des Billards et les fermes de
Maupertuis et des Martins.
48, de Laroche à Sens, par Migennes,
Bussy en Othe, Dixmont, les Bor-
des, la Grange-au-Doyen et Véron.
49, d'Arquian (Nièvre) à Aillant^ur-
Milleron (Loiret), par Laveau, Blé-
neau et Champcevrais.
50, de Villeneuve-rArchevêque à Ar-
ces, par le hameau des Hauts-de-
Flacy et Coulours.
51, d'Usy à la route nationale n* 6,
par Monades, Island, Pont-Aubert,
Le Vault.
52, de Leugny à Mézilles, par les fer-
mes de Veugny et de la Chaume,
Lalande, le moulin de Lalande et le
pont de la Trocarde, les Evèques et
Fontaines.
63, de Vermenton à Tonnerre, par la
ferme de la Loge, Lichères, Pollly
et Yrouerre.
64, de Chastellux et Villiers-Nonains,
f>ar la rivière (hameau de Chastel-
ux), Saint-Germain, Le Meix, ha-
145
meau deSain^Germaln et Marrault;
hameaa de Magny.
55, d^Aillant à Charny, par Villlersh
surTholoQ, la Tuilerie, la Ferté-
Loupière, laGaulerie, lesGarterons,
ChopîDot et le hameau de la Borde.
56, d^A vallon à Guillon, s'embranche
sur la routenationa1en*6à la Tuile-
rie de Gerce, passe près de la tuile-
rie de la Charbonnière, traverse le
hameau de la Maison-Dieu, et le
village de Cisery, croise le chemin
de grande communication n* 43,
et emprunte le chemin de grande
communication n° 44 jusqu'à Guil-
lon.
57, de Toucy à A ppoigny, s'embranche
sur te chemin de moyenne comm.
n<* 30, au territoire de Parly, passe
Çrès de la rue Froide, franchit le
liolon, croise le chemin de moyen-
ne communication n* l'c sur le ter-
ritoire de la commune de Pourrain,
passe près du hameau du Veau, tra-
verse le bourg de Lindry, passe au
hameau de la Cave, de la rue du
Cal-d'Oison et des Bouches (com-
mane de Lindry], croise la route dé-
partementale no 9, passe aux ha-
meaux de la Gruère et de la Croix-
des-Brûlés, croise le chemin de
grande communication n* 31 et
vient s^embrancher à Appoigny sur
le chemin de grande communication
n-l9.
58, de Merry-la-Vallée à Auxerre,
part du village de Merry-la Vallée,
traverse te territoire de cette com-
mune et celui d'Egleny, emprunte
le chemin de moyenne communi-
cation n« l*' qu*il suit Jusqu'à la
Croix-de-la-Vieille, passe an ha-
meau du Veau et tombe sur le che-
min de moyenne communication
no 57 qu'il emprunte jusqu'au ha-
meau de la Cave, se dirige ensuite
sur le hameau de la Bruyère qu'il
traverse, franchit le ruisseau de la
Verte à la limite des communes de
Villefargeau et de Saint- Georges,
passe au hameau du Cul-de-Sac et
aboulit sur la route départementale
no 9 à peu de distance du ru de
Beauches.
59, de Villeneuve-le-Roi àMontereau,
part du chemin de grande commu-
nication n» 15, au delà de Piffonds,
traverse le climat du chemin de
Courtenay et entre sur le territoire
de Savigny, puis aboutit sur la rou-
te impériale n* 60 au point de jonc-
tion de Tancien chemin de Pifionds
à Savigny.
60, de Cerisiers à Laroche, part de
la route impériale n<> 5 à la sortie de
Cerisiers, traverse le village de
Villechétive, puis se dirige sur le
territoire de Bussy-en-Othe, traver-
se les bois de M. Lebrun de Plai-
sance, puis ceux de cette dernière
commune et aboutit sur le chemin
de moyenne communication n* 25
au rond point de la Ramée.
Le service général comprend en ou-
tre tous les chemins vicinaux ordi-
naires du département, désignés ordi-
nairement sous le titre de cheminB de
petite communication. «
ABATTOIR PUBLIC
DE LA VILLE d'AOXERRS, FAOBOCRG SAINT-QERVAIS.
M. Irr, receveur.
SECTION vm.
ETABLISSICIUEl^TS DIVëUS D'UTILITE PUBLIQUE.
BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES.
Bibliothèque d'Avxerre^ place Notre- Dame-la-éT Hors.
La bibliothèque d'Âaxerre, fondée en 1796, par le P. Laire, savant Minime^
pour le service de Técole Centrale, échut à la ville par un arrêté du
premier Consul, du 8 pluviôse an XL Elle renferme ItfO manuscrits dont
quelques-uns sont très-précieux pour rhistoire, et environ 30,000 volumes.
On y remarque beaucoup de bonnes éditions; — musée et collection de
géologie, d'histoire naturelle et d'antiques du département.
M. QuANTiN, archiviste du département, bibliothécaire.
GOimiSSION DB 8URVBILLANGK.
MM. le MAIRE d'Auxerre, président :
le PRINCIPAL du collège ;
LECLERC, joge de paix :
CHALLEpére, avocat;
BAZOT, avocat;
l'abbé DDRU, aumônier de Tasile départemental dos aliénés ,
GHEREST, avocat;
QUANTIN, bibliothécaire.
Bibliothèque d'Avallon, àCBôtel-de-Ville.
La bibliothèque d'Avallon, composée de 3,000 à 4,000 volumes, provient
surtout de l'ancienne maison des Doctrinaires du collège.
M. Chausson, bibliothécaire.
Bibliothèque de Joigny, à rHôtel-de-Ville.
La bibliothèque de Joigny se compose surtout d'ouvrages de littérature et
de voyages. Elle compte enViron 4,000 volumes.
M. (JossiBB, chargé du service de la bibliothèque.
Bibliothèque de Senê, à VEôtelde- Ville.
Ce dépôt renferme 8,000 à *1 0,000 volumes et quelques manuscrits, parmi
lesquels est le célèbre Missel original de la Messe de l'Ane. Un cabinet
d'histoire naturelle et curiosités; musée de sculptures et d'antiques dans la cour
delà mairie.
MM. Gâteau, bibliothécaire ; LiONNB aîné, sous-bibliothécaire.
Bibliothèque de Tonnerre.
MM. N. , bibliothécaire ; Desmaisons, sous-bibliothécaire.
INSPECTION DES MONUMENTS HISTORIQUES
DU DÉPARTEMEiNT.
Ce service comprend la surveillance des monuments importants que ren-
ferme notre département et qui sont classés comme historiques par décision
du Ministre de l'Intérieur. La rer.nnnaifi«anr.t^ d'un pdifice romme hisfnrinnii
du Ministre de l'Intérieur. La reconnaissance d'un édifice comme historique
M. le baron CHA1LL0U DES BARRES, Gftîcier delà Légion-d'Hon.
neur, Chevalier grand'croix de l'ordre du Lion, Grand'croix de celui du
Mérite civil de la couronne de Bavière, Chevalier du Saint-Sépulcre : inspec-
teur, au château des Barres, commune de Sainpuits.
U5
Monuments elauéi :
AiBONDUSKHENT d'auxkieb. [ Eglise de Vézelay.*
Eglise de Saint-Etienne, à Auxerre.*
Eglise de Saint-Pierre, à Auxerre.
Eglise Saint-Germain, à Auxerre.
Ancien palais épiscopal servant de
préfeclare, à Auxerre.*
Eglise de Saint-Florentin.
EglisedePontigny.
Eglise deSaint-Eosèbe, à Auxerre.*
Eglise de Chablis.*
Eglise de Saint-Bris.
ABBOHDISSBMSNT D*ATALLON.
Eglise d'Ayatlon.
Eglise de Saint-Pierre-sous-Vézelay.*
Eglise de Montréal.*
Eglise de Givry.*
ABIONDISSEMBNT DE JOieifT.
Eglise de Saint- Jean de Joigny.
Eglise deSaint-Julien-du-Sault.
ABBONBISSBHSIIT DB 8BNS.
Cathédrale de Sens.
Murs et fragments romains, à Sens.
ABBOIIDISSEMBNT DB TONNBBBB.
Eglise de l'hospice de Tonnerre.*
SOCIÉTÉ DES SCIENCES HISTORIQUES ET NATURELLES DE LTONNE.
Fondée au mois de Janvier 1847^ la Société a son sfég^eà Aaxerre, dans les bâti-
menu de la bibliothèque; cependant elle étend son action sur toat le département.
Elle se compote de membres titalairei, de membres libres ayant domicile dans le
département et de membres correspondants.
Le but de la société embrasse Tétude de Tarchéologie et de Thlstoire proprement
dite du département, ainsi que celle de l'histoire naturelle dans tontes ses branches.
Elle publie chaque trimestre un bulletin de ses Ira Taux.
Son bureau ni composé de la manière suivante :
Président : M. le baron Chaillou dbs Barres.
y ice- Présidents : MM. Dét et Quantih. «
Secrétaires : MM. En. Ghallb et Chérbst.
Archiviste : M. Lorih. — Sous-archiviste : M. Prot.
Trésorier : M. Psnr-SiGAULT.
COURS GRATUIT DE DESSIN POUR LES ADULTES.
Ce cours, fondé il y a quelques années, déflnitivement organisé le premier
juillet IStfl, est professé par M. Passepont, peintre d'histoire à Auxerre.
Il a pour objet renseignement: 1* du dessin linéaire appliqué aux arts in-
dustriels et aux beaux-arts ; 2* de la figure, du dessin d'après la bosse, du
paysage et de Tornement.
de dessin, doitent se faire
'au moins 14 ans; qu'ils sont
défaut de parents, des per-
sonnes honorables pour répondants.
Le cours est ouvert pendant dix mois, depuis le premier novembre de
chaque année jusqueset y compris le 31 août de l'année suivante.
Il a lieu, à Texception aes jours fériés, tous les lundi, mercredi etTendredi
de chaque semaine, de 7 heures 1/2 à 9 heures 1/2 du soir.
A la fin de chaque année scolaire, des prix sont décernés aux élèves qui se
sont le plus distingués dans chaque spécialité, ainsi qu'un prix d'honneur fon-
dé par M. le baron Martineau-des-Chesnez, maire d'Auxerre.
Les œuvres des élèves du cours sont exposées publiquement, pendant toute
la dorée des vacances, dans une des salles de la bibliothèque de la ville.
i46
JARDIN DES PLANTES DÉFARTEMENTÀL.
Ce Jardin est formé spécialemeot pour Télude de la Flore da déptrtenaat de
TYonne.
Directeur : M. Eag. Rayin, pbamacien.
SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DE SENS.
La Société archéologiqae de Sens a été instituée par arrêté de 11. le Ministre de
rintérieur en date du ^4 juin 1844.
L*archéoloj?ie, les sciences et les arts sont Tobjetde ses Irayanz.
Membres d'honneur : Mgr TarcbeTéque, M. le préfet , MM. le sona-pi^fet
et le maire de Sens.
Président : M. Lallibr, juge.
Vice-président : M. Carlieb, chanoine.
Secrétaire : M. Julliot, professeur au Lycée.
Pro-secrétaire : M. l*abbé Bruléb, aumônier de Sainle-Colombe.
Diliothécaire-archiviste : M. Chàutbad, vicaire général; M. DuBOH Lm, ar-
chiviste adjoint.
Trésorier : M. Toitnbllibr, greffier du tribunal civil.
CHAMBRES CONSULTATIVES D'AGRICULTURE.
Un décret du 23 mars ism a créé, dans chaque département, une
chambre consultative d'agriculture par arrondissement , dont |les
membres sont nommés par le Préfet.
Voici la composition de ces chambres pour les cinq arrondissemeuts
du déparlement :
Arrondissement d'Auxerre.
Canton d*Auxerre(est), M. Binoche, propriétaire et maire à Champs ;
d'Auxene (ouest;, M. Baudoin aîné, propriétaire à Auxerre ;
Canton de Chablis, M. Gabriel Maret, propriétaire à Ch.iblis ;
deCoulan{;es-la-Vineuse, M. Larabil, sénateur, propriét. à Coulanges-
la-Vineuse ;
de Coul.tngessur-Yonne, M. Badin d'Hurtebise, juge de paix, pro-
priétaire à Crain ;
de Courson, M. Dejust-Feserin, propriétaire à Ouaine;
de Ligny, M. Rabé, juge de paix, propriéfaire à Maligny;
de Seignelay, M. Frottier, propriétaire à Seignelay;
de Saint-Florentin, M. Moiset, docteur médecin, membre du Conseil
général,
de Saint-Sauveur, M. le baron Chaillou des Barres, aux Barres;
de Vermenton, M. Rousseiet, maître de poste à Vermenton ;
de Toucy, M. Àrrault, propriétaire et maire à Toucy.
Arrondissement d*Avallon,
Canton d'Âvallon, M. Cordier, propriétaire à Monjalin;
dcGuillon, M. Charle.« d(* La Brosse, propriétaire à Guillon.
de Guillon, H. Theurot-Gaignot , propriétaire à Saint-André en-
Terre-pleine ;
de L'Isle-sur Serein, M. Guillier, prop.à Vassy, commune d'Etaules.
do Quarré-les-Tombes, M. Houdaille, maire de Saint-Germain,
de Vézelay, M. Gontard, maire de Domecy-sur-Cure.
Arrondissement de Joigny,
Canton d'Aillant, M. Précy, propriétaire et maire à Chassy;
447
de Bléneau, M. Convert, propriétaire à Bléneaa ;
de Brienon, M. VerroHot d*Ambly, propriétaire à Brienon;
de Cerisiers, H. N.;
de Charny, M. Perdu, propriétaire à Charny ;
de Joigny, M. N. ;
de Saini-Fargeau, M. Eugène de Vathaire, à Septfonds.
de Saint-Julien-du-Sault, M. Leblanc, propr. à St-Martin-d'Ordon
de Villeneuve-sur- Yonne, H. de Châteaubourg , propriétaire et
maire à Villeneuve-sur- Yonne.
Arrondissement de Sens,
Canton de Ghéroy, M. Glaisse, médecin à Saint-Valérien.
de Pont-sur- Yonne, M. LeComte,^ propriétaire et maître de poste
i Villeneuve-la-Guynrd ;
de Sens (nord), M. Leriche, propriétaire à Saligny ;
de Sens (sud), Deslion-Dutbur, propriétaire à Sens ;
de Sergines, M. Cëbert, propriétaire et maire à Serbonnes ;
de Yilleneuve-rArchevéque, M.Javel Léopold, propr., à Vauluisant
Arrondissement de Tonnerre.
Canton d'Ancy-le-Franc, M. Paris, propriétaire à Aîsy ;
de Crnzy, M. de Taolay, propriétaire et maire à Tanfay ;
de Flogny, H. Anjorrant, propriétaire et maire à Flogny ;
de Noyers, M. Droin, juge de paix de Noyers, à Fresnes.
de Tonnerre, M. Textoris, propriétaire à Cheney.
Les membres ci-dessus désignés sont nommés pour trois ans ; ils
sont toujours rééligibles.
SOCIÉTÉ CENTRALE DU DÉPARTEMENT DE LTONNE
POUR L^ENCOURAGBMBNT DE L' AGRICULTURE.
Cette société a pour objet d'encourager et de perfectionner les diverses
branches de la culture du sol dans le département, et en même temps d'en-
courager et développer Tindustrie et le commerce de cette contrée, dans
leurs rapports avec l'agriculture.
La fondation de cette société est due à Tinitiative d'un comité composé de
MM. le baron Chaiilou des Barres, Challes, Cordior, Lecomte, Précy et marquis
deTanlay.
Président d'honneur : M. le Préfet de lTonke.
Président : M. le Baron Chaillou des Barres ; — Vice-Présidents : M. le Mar-
quis de Tahlat et M. Challe, avocat ;~Secrétaire : N. ; — Secrétaire-adjoint : M.
RiBiÈRE, avocat ; — Trésorier : M. Jourdauv^ receveur général de F Yonne.
membres du conseil d'administration :
Pour rarrondisiement d'Àuxerre, MM. Ir^neb de Bontin et RAMPONT-LEcmN .
— d'Avallon, MM. B^thbrtde la Brosse et Cordier.
— de Joigny, MM. le baron Seguier et Priîcy.
— de Sent, MM. Lecomte et Victor Guicbard.
— de Tonnerre, MM . le Marquis de Louvois et'Jacques Pâlotte.
SOCIÉTÉS D'AGRICULTURE ET COMICES AGRICOLES.
JoiGNT. ^ MM. Précy, président; Le Blanc, vice-président; Ibled, secrétaire
Horeao, trésorier.
Saint-Fargeau. — MM. Bonrgoin Dugas président; Milot, vice-président;
Pranean, trésorier; Gaudet, secréuire ; Gallon nls, vice-secréuire.
TosfNRRRs. — MM. de Tanlay, président ; Jacques Pâlotte et Rétif, vioa-pré-
148
ftidente ; Roze Isidore, secrétaire ; Rathier et Hamelin, Tice-secréUirea ; Camille
Dormois, trésorier.
AvALLo:f.~MM de Chastellax, président; Cordier, ▼ice-président ; Crootard,
secrétaire ; Royer-Gariel , trésorier ; Guillier Charles ot Ratidot , vice-secrétaire.
ÂNCTLB Franc. — MH. de La ^alle-Louvois, président; Bourg;ai;nat fila, Tiee-
président; Mathieu; secrétaire; Martenot Auguste, Tice-secrétaire : RaTeoeao,
trésorier.
Noyers. -— MM. Marigli^r, président ; N., vice-président; Gbamon, secrétaire;
Fine), trésorier*
Flognt. — MM. Anjorrant , président ; Perrin, vice -Président; Conrad de Va
leisye, secrétaire ; Bazilc, yice-secrctaire ; Fournier, trésorier.
Sens. — M.\l. le Préfet, président d*bonneur ; Carlier, président; Délions et
Brice Foin, ▼ice-présiùents.
Chablis —MM. Jacquiilat, président; Gantherin-Rampoiit, vice- préaideol
secrétaire, Plein ; trésorier^ Molieveaui.
HARAS.
Le département de l'Yonne et les départeonents de la Haute-Mania, de
TAobe et de la Côte-d'Or foronent la circonscriptioa d*un Haras dont le chef-
lieu est à Montiers-en-oner (Haute-Marne).
M. le comte de Chastellux, propriétaire à Chastellax, membre délégaé
pour le département de l'Yonne.
Une société hippique est établie à Bléneau, au moyen d'actions prises 'par
plusieurs propriétaires.
COMMISSIONS HIPPIQUES.
Il y a pour le département de l'Yonne, cinq commissions hippiques chargées
d'examiner les étalons qui se présenteraient à Tautorisation. Ces commissions
sont composées de six membres et se renouvellent chaque année, par tiers.
Les réunions ont lieu ordinairement en mars.
Àuxerre, mm.
Yigreui, médecin vétérinaire/ Auxerre.
Cassagne, «fi* capitaine retraité.
Joynon, id. Lain.
Àvallon^ MM.
Cordier, propriétaire,
Guillier, id.
Clavin, id.
De Virleo,
Berthelot, maître de poste, Lacy-le-B.
Renaudf vétérinaire» Avallon.
Joigny; mm
Grand d'Esnoo,
N.
Leblanc, propriétaire,
Montmarin, m. de poste,
Robillard, méd. vétér., Joigny.
Duguyot, vétérinaire, Champignelles.
Sens, MM.
Délions atné, m. de poste, Sens.
Ko!isi<rnol de Balagny, chef
d'esrad. en rotraile, Sens.
De Sade, propriétaire, St.-Yalérien.
LeComtc, m. de poste, W.-la-Guyard.
Brice-Foin. m deposto, Theil.
Délion (Isidore), m. de poste, Pont-s-Y.
Tonnerre,
HofTOt, agriculteur,
Finelle, méd. vétér.
wf-s.'^Yon. Roze Alfred, agric.
Bassou. Par«»i prop.
Monjalin.
Vassy.
Provency.
Annonx
Es non.
Joigny.
Tronchoy.
Noyers.
Tanlay.
Yireaax.
Ancy-le-Fr.
FERME ÉCOLE.
La ferme-école du département de l'Yonne est située à L'Orme>da-Pont
commune de Sainte-Colombe, canton de Saint-Sauveur, sur le domaine de
M. Frémy.
L'établissement est destiné à recevoir 33 élèves, sivoir 30 agriculteurs et 3
horticulteurs. On reçoit 11 élèves chaque année. Les examens ont lieu
au mois d'avril.
U9
Voici les conditions auxquelles les jeunes gens sont admis à la ferme-école
de L'Orme-du-Pont : Il faut avoir 16 ans au moins; Subir des examens sur les
matières de l'instruction primaire. Le séjour est de 3 ans, pendant lesquels
la nourriture et l'entretien sont graluUs. L enseignement est autant théori-
que que pratique.
M. MoRiif, directeur.
CHAMBRES CONSULTATIVES DES ARTS ET MANUFACTURES, A SENS.
MH. le SouflPréfet de Sens, prétideni d*hoiinear; Coroisset (Auguste), négociant,
préftdent; Querelle fabricaut de rasoirs; Duchemiu, imprimeur; Follet, pharmacien;
Bubreuille, serrurier; Saussier, maître charpentier ; Tiby (Hercule), maître ma-
Ç0D;Loyeox, orfèvre; Leiu, marchand de fer; Labilie, meunier ; Ancher, négo-
ciant ; Dafour aîné, marchand de bois, membres.
CAISSE D'ÉPARGNE D'AUXERRE.
La Caisse d^Epargne d'Auxerre a été fondée on 1835. Elle est administrée,
sous la présidence du maire, par un conseil composé de neuf membres, dont
six sont élus par rassemblée des fondateurs et trois par le conseil municipal
Us sont nommés pour trois ans et peuvent être réélus indéfiniment
LMntérêt des fonds qui y sont versés est, à partir du 1" juillet 1853, de trois
et demi pour cent, la caisse faisant une retenue de demi pour cent pour les
frais d'administration.
Les dépôts peuvent être de 1 franc jusqu'à 3000 francs par semaine, sans
fraction de franc, et aucun déposant ne peut avoir à son compte une somme
supérieure à 1,500 francs ou 2,000 francs par la capitalisation des intérêts*
Lesdonandes de remboursement doivent être déposées quinze jours d'avan-
ce et peuvent être faites par la personne elle-même ou par un fondé de pou-
voirs muni d'une procuration sous seing privé légalisé par le maire ae sa
commune et visée par le sous préfet.
Caissier : M. Virally à Auxerre ;
CAISSES d'épargne DES ARRONDISSEMENTS.
Caissiers : MM. Chausson à Avallon ; — Gourcier à Joigny; — Gâteau à
Sens ; — Kavaux à Tonnerre.
RUREAU DE BIENFAISANCE D'AUXERRE.
Membres actuels :
MM. Marie, Juge au tribaoal civil ;
Boivin, propriétaire ;
Fortio, archiprêlre, curé de la cathédrale Saint-Etienne ;
Larfeuil, curé de Saint-Pierre ;
Baiot, avocat;
Yilliers, receveur de rétablissement;
Auge Charles, secrétaire-
ASSOCIATION POUR L'EXTINCTION DE LA MENDICITÉ.
Cette institution, fondée en 1841, a pour but la distribution de secours à
domicile aux familles indigentes.
Indépendamment des revenus du bureau de bienfaisance, ses ressources
consistent dans une allocation municipale qui s'est élevée quelquefois jus-
qu'à 6,000 fr., et S!irtout dans les souscriptions annuelles consenties volon-
tairement par les habitants qui veulent bien s'associer à cette œuvre chari-
table. Les souscripteurs sont au nombre d'environ sept cents, et les souflh
(TiptioDs se montent, année moyenne, à près de 9,000 tr.
L'association est dirigée par un comité composé de membres du bureau de
bienfaisance et de plusieurs des principaux souscripteurs. U se réunit uns
fois par mois, sous la présidence du maire, et appelle tour à tour à ses séancee
un certain nombre des associés de Tœuvre, à l'eflét de s'entourer de tous les
renseignements possibles sur la situation des pauvres.
Les secours sont donnés à domicile, et le plus ordinairement en nature,
par des Dames de charité, au nombre de quinze. Le comité détermine la quo-
tité du secours alloué à chaque indigent
M. Larfeull, trésorier de Tassociation.
M. Boivin, secrétaire du comité.
Cet établissement, qui a déjà douze années d'existence, a produit jusqu'ici
les résultats les plus satisfaisants. Son organisation, qui est très-simple, pour-
rait conséquemment être facilement imitée dans beaucoup de localités. Elle
offre le moyen le plus sûr de distribuer les secours avec discernement et sou-
vent d'aller en porter au pauvre honteux, qui cache sa misère et reste ainsi
exposé aux plus cruelles privations.
ATELIER DE CHARITÉ.
Cet établissement, fondé il y a quelques années, est dû à la générosité de
M. Laurent-Lesseré, qui a fait don, pour sa création, d'une somme de 2,000 f.
U est destiné à donner, pendant la mauvaise saison, du travail aux ouvriers
de certaines professions qui peuvent en manquer à cet époque de l'année,
ou à de pauvres femmes igéés et même infirmes qui n'en trouveraient pas
ailleurs.
On y confectionne du fil, des toiles, des souliers, des bas de laine et des
chaussons de tresse. La plus grande partie de ces objets est vendue à l'Hôtel-
Dieu et à l'Asile des aliénés , Tadministration supérieure ayant sagement
autorisé ces deux établissements à traiter, à cet effet, à l'amiable avec la
commission de l'atelier de charité.
Dans le cours de l'hiver de 1852 à 1853, l'atelier de charité a procuré du
travail à 180 individus des deux sexes. U en occuperait un bien plus grand
nombre, s'il avait un écoulement facile de ses produits.
L'établissement est dirigé par une commission composée de :
MM. Boivin, président ; 1 Blin, professeur au collège;
Larfeull; | Lyon fils.
SALLE D*ASILE.
Elle est établie dans les b&timents de l'ancienne gendarmerie, et reçoit
environ 180 enfants des deux sexes.
La direction en est confiée à une des sœurs de la Présentation de Tours.
Une seconde salle d'asile existe sous le nom d'Orphelinat sur la paroisse
Saint-Pierre.
U a été fondé récemment une salle d'asile sur la paroisse St-Eusèbe.
CRÈCHE DE SAINT-ÉTIENNE.
Cette institution, toute récente, est due à la vive et constante sollicitude
de M. le Maire d'Auxerre pour tout ce qui peut être utile aux classes pauvres.
Elle Qjst également située dans les bâtiments de l'ancienne gendarmerie.
Elle est garnie de douze berceaux, constamment occupés par des enfants que
leurs mères viennent y déposer le matin et reprendre le soir. Deux berceuses
veillent constamment, dans la journée, aux cUvers besoins de ces enfants.
Le service intérieur de la Crèche est surveillé par une religieuse de la Pré-
sentation et par des Dames inspectrices, lin médecin spécial est attaché à
l'établissement
L'institution a un conseil d'administration et un comité de Dames.
151
Comeil d*adminis1ralton :
MM. le baron Martineau deâ Ghesnez, G. 0. ^, maire, président;
Fortin, archiprêtre, curé de la cathédrale, président honoraire;
Laurent-Lesseré, premier adjoint, vice-président ;
Boivin, secrétaire.
Paradis (le docteur), membre du Jury médical , \
Tambour afné, banquier, i Membres
Goupilleau, ingénieur des ponts et chaussées, ( fondateurs.
Blin, professeur au collège. /
Comité de Dames.
Mesdames la baronne Martineau des Gbesnez, présidente de Tœuvre;
Rousseau, trésorière ;
Boullay, économe;
Lambert, secrétaire.
M. le docteur Rémy, médecin de l'œuvre.
DÉPÔT DE MENDICITÉ.
Personnel : MM. Pinard 0.!j^, chefd'esc degend. en retraite, directeur.
Nolot, agent comptable.
Marie, médecin.
N., aumônier.
Trois sœurs de la congrégation de St. -Vincent de Paul.
Gompain, gardien-portier.
Le dépôt, qui a été ouvert le l"juin 1853, renferme des individus^ divisés en
deux catégories distinctes : les mendiants et les indigents.
La première comprend les individus arrêtés en flagrant délit de vagabon-
dage et séquestrés par jugement du tribunal de police correctionnelle ; la
seconde se compose des indigents invalides domiciliés dans le département,
secourus précédemment par la charilc publique et admis au dépôt par arrêtés
de M. le Préfet de TYonne.
SOCIÉTÉ DE PRÉVOYANCE.
Une société de prévoyance est établie à Auxerre, dans le but d'as-
surer à chacun de ses membres, en échange de cotisations périodiques
qu'il dépose à sa caisse, soit des soulagements efficaces pour sa vieil-
lesse, soit toute autre amélioration dans son hien-ôire. Elle a principale-
ment pour mission de répandre, parmi les membres de la société, les
habitudes de travail, d'ordre et d'économie. Pour être membre de
la société il faut, sans condition d'âge ni de sexe , résider depuis six
mois au moins dans la commune d'Auxerre, et prouver que l'on ne
possède, par soi-même ou par ses parents, indépendamment de son
travail, que des moyens d'existence reconnus insuffisants.
Conseil d administration :
Président, M. Laurent-Lesseré. Dir. et 1res . M. Tambour aîné.
Vice-président, M.N. Secr, MM. Ribière, Roguier.
Administrateurs : MM. Bazin ^, Boullay Gis, Challe fils, Gberest Gk
Lambert, Marie, Mique ^, Morin, Pélissier, Rigaud , Sauvalle aîné,
Bazol etLimosin.
SOCIÉTÉS DE SECOURS MUTUELS.
Accolap. — M. MoMON, président.
Âvallon. — M. Bethery de la Brosse, président.
152
Brienon. — M. Simokhead, président.
Cézs, — H. Behoit, président.
Sent. — M. Corn IS9ET-LA HOTTE, président.
ViUeneuve-tur-Yonne. — H. le baron De Chateadbodrg, prteldeat
OBPHELINÀT DÉPARTEMENTAL ÉTABLI i. SENS.
Le conKil d'adminiitration et de patronage de l'œufro des enfAnb trauTéa
et de l'Orphelinat départemental est ainji composé, [lar arrêté préfecloril,
sur U prétenlation de Mgr l'Arcbeféque.
HH. Lapérouse, sous-préfet d: Sens, président ; Hédiard, Albert, pro-
priétaire, trésorier; hattier, ancien magistrjl, et Lambert, médecin, secré-
taires i Lailier, juge; Darnay, ancien négtttiant et Tonneltier, creffitr.
HH. les [ondateura-directeurs de l'Orphelinat Grapinet et Vaudois, iont par-
ie du conseil.
ASSOCIATION DE JEUNES ÉCONOMES.
Cette association, fondée à Sen^, a pour but de s<
pauvres, de leur apprendre à IraTaîUer et de les plac
Les moyens d'action de cette Société sont das à la charité publique
etaus versements réguliers des associés. Cette association, toute philanthro-
pique, a été fondée en 1827 par HUe Chalambert.
THÉÂTRES.
Le département de l'Tonne est compris dans Ie4> arrondissement théâtral,
avec ceui de l'Aube et de ta Haute-Harne. Il est desservi par deui troupe-
ambulantes. Les directeurs, pour l'année 1686-07, sont: UM. Agid-PIel
et Chaudier. Ilyaune salle de spectacle dans chaque chef-lieu d'arrondisse-
ment, ainsi qu'i Saint-Florentin et à Villeneuve-sur-Yonne.
SOCIÉTÉ PHILHARMONIQUE D'AUXKRRE.
Celte société se compose de membres eiécatants et de membres andilears.
Les répétitions ordinaires ont lieu le vendredi de chaque semaine.
Président: H. Lescujer. Cbef d'orchestre: H. Th. Vincent Chefs de
pupitre : HM. Hennan, Bonamy.
SOCIÉTÉ D'HARMONIE D'AUXERRE.
le Société a obtenu une médaille an concoura de TilleneoTe-Ifl-Iloî.
t. Chalmeau, président.
CommUiio» d'adminiflralûm.
t. Chalmean, Roux,Philippon, Lagneau, et SantoL
Dspossède aussi une Société Musicale connue sous le nomdel'ONoa
uiU.
laW Q — g»
TROISIÈME PARTIE.
STATISTIQUE.
SCIENCES ET ARTS
iS
LISTE
DES MEMBRES DU CONSEIL GÉNÉRAL DE L'YONNE.
S I. KOTABLES.
Depuis de nombreuses années, Louis XVI voyait avec chagrin les
recettes du Royaume dépassées par les dépenses. À chaque compte
annuel s'augmentait le déficit. Gomment remédier à ce déplorable
état de choses? La question des finances n'est-elle pas entre toutes la
plus grave, la plus ardue, la plus embarrassante ? Le roi cherchait
ea vain une pensée utile, un conseil salutaire : chaque projet nou-
veau avait ou ses difficultés ou ses inconvénients. Il flottait indécis
entre le désir de la réussite et la crainte d'empirer une position déjà
fort critique. C'est inutilement que Necker avait cherché à rétabûr
l'équilibre : son compte-rendu lui avait fait perdre la confiance du
Cbef de l'Etat.
Le contrôleur général de Galonné continue le système des emprunts,
augmente des anticipations de plus en plus fâcheuses. Il doit hypo-
théquer, en 1785, sur un troisième vingtième^ un emprunt de qua-
tre-vingt millions que le parlement n'enregistre qu'à une troisième
sommation du Roi.
Ce ministre, cependant, croit au succès de plans hardis. II pense
par là fixer l'irrésolution croissante du meilleur et du plus faible dês
rois; il veut surtout séduire, entraîner les Français toujours avides de
nouveautés. Louis XVI ne lui répond que par ces mots dignes de son
œur : « Plus de nouveaux emprunts ! Plus de nouveaux impôts !
Plus d'opposition des parlements ! »
Ges plans si avantageux, il ne veut les développer que devant une
assemblée de notables. Ce corps n'a point été convoqué depuis 1617.
Alors, il a servi à fkire croître le crédit du cardinal de Richelieu; il a
imprimé une certaine force au gouvernement de Louis XIII, sans que
l'utilité de cette espèce d'états-généraux fût bien constatée. — As-
socier la France entière à sa propre administration, n'est-ce pas une
pensée noble et généreuse ? Le roi Taccueille donc avec bonheur,
Que ne doit-on pas attendre de ceux qui sont les plus intéressés à la
direction du char de TÉtat. Le souvenir d'un ancien succès est ua
gage d'espérance. Quel n'est pas l'étonnement de la Cour, quand, le
29 décembre 1786, à Tissue du conseil des dépêches, S. M. fait con-
naître tout à la fois et son intention et la liste des membres qui vont
composer les sept bureaux de ce corps, sous la présidence de
Monsieur, frère du roi (Louis XVHl), du comte d'ÀRTOis (Charles X)
de M. le duc d'ÛRLÉANS, du prince de Gondé, du duc de Bourbon, du
prince de Conti et du duc de Penthiéyre. — Gomment un prince si
peu ferme peut-il tout à coup se montrer si hardi ? Les parlements
atterrés un moment se regardent comme évincés du plus beau de
leurs droits; la nation attend avec une anxieuse curiosité le résultat de
cette grande mesure. 11 est cependant des personnes qui croient à ce
prétendu gage de sécurité, qui ne doutent point de la félicité publique
dans les dernières. années du xviir siècle.
• Quoiqu'il en soit de cette expérience, on y trouve le germe de la
publicité en fait d'administration, un hommage à la nécessité de la
discussion par ceux qui sont intéressés au succès, enfin le concours
d'une grande partie des Français à la gestion de leurs affaires.
Le 22 février 1787, a lieu la première assemblée de ces notables
désirés. Le roi en fait l'ouverture en personne. Si encore ce monarque
eut voulu suivre l'exemple de son aïeul Henri IV, à Rouen, dans pa-
reilles circonstances (1596), s'il eut donné à sa harangue une forme
chevaleresque ! Loiu de là 1 II est froid, il est faible. Galonné lui suc-
cède et présente un ensemble de plans plus brillants et plus spécieux
que solides.
L'unique attribution des notables est de donner au Roi leur avis sur
les questions proposées par les ministres. Us doivent indiquer les
moyens d'améliorer les revenus de l'État, d'assurer leur libération
entière en comblant le déficit constaté de cent quarante millions.
Le seul résultat de ces travaux est de fiadre échouer tous les plans de
M. de Galonné. Les notables se déclarent contre lui. Monsieur,
entr'autres, puis le garde des sceaux Hue de Miroménil sont à la
tête des mécontents ; l'orage grossit. Si, le 8 avril, le baron de Bre-
teuil vient demander au garde des sceaux sa démission, le lendemain,
cet organe delà volonté royale la demande à M. de Galonné, heureux
d'un succès de vingt-quatre heures. Jamais l'homme n'est si près de
sa perte que quand il s'abandonne avec trop de confiance à ses pro-
pres moyens.
Grande est l'ivresse de l'opposition ! Il ne lui manque que le retour
de Necker. Toutefois, aucune idée nouvelle, aucun projet salutaire
n'est substitué aux plans du ministre vaincu. Le 25 mai, cette assem-
blée se sépare en ajoutant à la dette un emprunt de soixante millions
de rente viagère. A ce vote sont réunis : 1» le projet d'assemblées
provinciales pour la répartition égale de l'impôt ; 2^ rétablissement
d'un conseil gratuit de finances pris dans les trois ordres ; 3^ la sup-
pression des corvées auxquelles on substitue le paiement en numé-
raire, etc., etc.
Que l'on ne nous suppose pas ici l'intention de suivre la lutte qui
s'établit entre les parlements et la Cour, lutte vive, opiniâtre, mal-
heureuse, à laquelle prennent part toutes les classes de la société,
même celles qui ne peuvent pas être atteintes par l'impôt du timbre!
On n'a pas encore oublié comment un conseiller intime de M. le duc
d'Orléans, plaisantant sur les états nécessaires pour la justiQcation
des dépenses, s'écria : vous demandez des états, ce sont des états
généraux. Que le rire accueille cet audacieux et pitoyable jeu de mots,
il n'est pas moins protégé par la témérité ! Dans la séance suivante,
les pairs se rendent au Parlement ; ils se montrent désireux d'une vé-
ritable assemblée nationale, d'une assemblée non pas choisie par le roi,
mais par le suffrage électoral. Combien les temps sont changés ! Avec
quelle légèreté on abandonne les voies anciennes de la prudence ! Avec
quelle légèreté plus grande encore on se lance dans l'inconnu ! On
remarque alors la prophétie d'un conseiller plus prudent que tant
d'autres : « La Providence punira vos funestes conseils en exauçant
» vos vœux !» Eh ! n'a-t-on pas l'exemple de Galonné? N'a-t-il pas
été renversé par ceux mêmes qu'il a convoqués à l'assemblée des no-
tables? Fallail-il imiter les Troyens de l'Asie mineure, démolir des
murailles protectrices pour foire pénétrer dans leur enceinte le per-
fide cheval de bois ? Le premier effet de cette lutte contre la royauté
est l'exil du parlement.
Ce premier corps du royauipe comprend bienlôt sa nullité. Sa
rentrée à Paris est négociée, obtenue ; les luttes recommencent. Des
scènes séditieuses ont lieu sur la place Dauphine. De guerre lasse le
Roi promet les États-Généraux. Necker, tout à la fois l'homme du
Roi et l'homme du peuple, est rappelé. Touché des malheurs de
Louis XVI , il désire en faire un point d'appui pour soutenir l'auto-
rité royale chancelante.
Une déclaration du Roi (24 septembre 1788) ordonne l'assemblée
des États-Généraux pour le mois de janvier suivant. Elle prescrit en
même temps que les officiers des cours reprendront leurs fonctions
anciennes. En enregistrant cet édit, le Parlement proteste contre la
violence employée pour le suspendre.
La réunion de ces États-Généraux si désirés est enfin fixée au i^
mai 1789. G'est en France une véritable ivresse! Mais, voilà bien
d'autres difQcultés ! Quelle sera la part des privilégiés ? Quelle sera
6
celle du peuple? Le Parlement manifeste les prétentions les plus èle*
Tées. L'animadversion publique se Mt jour avec violence. La presse
est mise enjeu; une foule d'écrits paraissent, pleins de vigueur ^
d'audace.
C'est encore aux notables que le roi va confier ses nouveaux em-
barras. Il les réunit le 6 novembre 1788. De tous les bureaux, un
seul se prononce pour la double représentation du tiers-état. Cette se-
conde assemblée dure un mois, elle est close le 12 décembre. Le
roi, malgré Tavis de la majorité, déclare que les députés du tiers-
état seront égaux en nombre à ceux des deux autres ordres réunis.
Cela s'appelle le résultat du conseil. Nccker décide que les électîont
auront un double degré.
Tels sont les préliminaires de cette assemblée mémorable, qui a
changé les anciennes institutions, la forme du gouvernement, et qui a
donné Timpulsion à la révolution française.
Nous avons fait connaître, dans VAnniuiire de l'Yonne de 1855,
les élus, qui, dans le département de TYonne, ont pris une part active
et à ces grands événements et à ceux qui les ont suivis jusqu'à nos
jours (1). Nous parlerons aujourd'hui des mandataires qui, dans une
sphère plus modeste, ont concouru à un ordre de choses moins élevé
par leurs travaux administratifs, soit dans nos anciennes provinces,
soit dans le département. Ils ne sont pas moins dignes de nos sou-
venirs.
§ 2. — Assemblées provinciales et intermédiaires.
Des assemblées provinciales avaient été établies par forme d'essai
dans leBcrry et dans la Haute-Garonne. Le résultat avait répondu aux
espérances du roi. Toujours prêt à donner l'exemple des sacrifices,
Louis XVI n'hésite point. 11 adopte les articles votés par les notables;
il opère dans sa propre maison des réformes considérables.
Il veut étendre à toutes les provinces, qui ne sont pas pays d'Etats,
le bienfait d'une administration publique.
Il transmet à la nation entière le droit de participation à la direction
des finances, centralisée naguère dans ses mains et dans celles de ses
ministres. Ordre dans les recettes, économie dans leur perception,
diminution dans les dépenses, telle est la pensée de Louis XYl ; tel est
le mobile du mémorable édit de juin 1787.
(f) Quelques erreurs, à peu près inévitables, s'étant glissées dans ce travail
aussi long que difficile, où se trouvent tant de noms semblables, tant de per-
sonnes maintenant presque oubHées, une liste de recUficalion a été publiée
^ns ï Annuaire de 1S56.
La création des manicipsâjtés accompagne ou suit de près ceUe des
assemblées provinciales et de département. C'est ainsi que l'on espère
établir un lien de confraternité entre toutes les classes, procurer à
chaque intelligeuce le moyen de flaire connaître ses observations sur
la situation financière, de proposer ses idées, de dévoiler les abus, de
tes réprimer, et même de les prévenir. Associer ainsi cbaque citoyen
à Tadministration, l'initier dans le motif et dans te but de toutes tes
aflaires de finance, n'est-ce pas vouloir concilier au gouvernement tous
les esprits ? N'est-ce pas lui attacher tous les Français, du plus riche
au plus pauvre, du plus noble au plus obscur? Quel lien puissant que
eelui d'une confiance inthne et réciproque !
Vassemblée provinciale doit s'occuper de toutes matières administra-
tives, correspondre avec le conseil du Roi, solliciter ses décisions,
présenter les besoins des diverses patoisses, obtenir au besoin des
secours basés sur une bienveillance sage, conciliée avec l'esprit d'or-
dre ; s'occuper de tout projet utile à l'amélioration des campagnes,
l'étudier avec conscience, en faciliter la prompte exécution. — L'as-
siette, la répartition, et le recouvrement des impôts sont le travail
essentiel de ces assemblées. Puis, viennent les travaux publics, les
chemins, les indemnités, les encouragements, la réparation des égli-
ses et des presbytères, et toutes les dépenses spécisdes à chacune des
paroisses. A cette assemblée, enfin, appartient le droit de représentar
tien pour tout ce qui intéresse le bien public.
Des procureurs-syndics devront être établis pour suivre toute
requête, formuler les demandes, introduire les instances, intervenir
dans les aflaires générales de la province et particulières de chaque
localité. La présidence ne doit être confiée qu'aux membres de la
noblesse ou du clergé. Elle ne doit point être perpétuelle.
L'enregistrement de cet édit, fait te 22 Juin, porte : « sera le sel-
» gneur roi très-humblement supplié de vouloir bien compléter son
• bienfoit et en assurer la stabilité, en adressant à ses cours les règle-
* ments particuliers que ledit seigneur roi se réserve de Mre. . . . pour
> y être vérifiés en la forme acContumée, suivant l'arrêt de ce jour.
» A Paris, en parlement, toutes les chambres assemblées, les Princes
» et Pairs y séant. ■
La cour des aides fidt réserve de toute question contentieuse rela-
tive aux diverses contributions. On devra continuer à les porter au
fliége des élections. — Un premier règlement indique, comme provi-
fMirement obligatoire, celui qui a été fait pour la province du Berry .
Un arrêt du conseil d'Etat, en date du 4 octobre 1788, établit d'une
flianière spéciale les formes à suivre pour Tassiette des contri-
butions.
C'est mm que les Français coffimencent à intervenir dif eetetaent et
8
par eux-mêmes dans Tadministratioa des affaires publiques et surtout
dans celle des finances.
Chaque prcmince est divisée en départements ^ et chaque départ»-
ment en arrondissements. Des commissions particulières doivent pré-
parer tous les travaux, recevoir les demandes des municipalités, les
coordonner avec les besoins généraux du pays, et les rattacher aux
principes d'ordre sans lesquels tout succès est impossible. A rassem-
blée de province seule appartient la décision.
Aucune de ces assemblées ou conunissions ne doit être en perma-
nence. Pendant les intervalles des sessions il est établi des commis-
sions intermédiaires composées , de sujets pris dans les trois ordres^
payant tous des impositions soit personnelles, soit foncières. Leur
nombre est proportionné à l'étendue territoriale. Les membres du
clergé et de la noblesse réunis ne doivent point surpasser en nombre
celui du tiers-état. Ces bureaux intermédiaires ont la mission spé-
ciale do former, d'organiser les assemblées municipales. Le seigneur
et le curé en font partie de droit. L'élection décide du choix des mem-
bres du tiers-état ; leur nombre est en rapport avec la population de
la paroisse. Dans celte première organisation de la municipalité se
forme une pépinière de citoyens capables appelés plus tard aux di-
verses assemblées représentatives, de ces hommes que l'on peut re-
garder comme l'élite de toute la société.
Qui pourrait ne pas considérer cette première organisation vraiment
populaire comme le germe de nos départements, de cette organisa-
tion administrative qui existe dans la France ? Louis XYI est à nos
yeux celui de tous les rois de France qui aie plus voulu Êdre pour le
peuple. Dans ses propositions aux notables, aux parlements, nous re-
trouvons toutes les libertés modernes : représentation nationale, con-
seils généraux et d'arrondissements, égalité civile et politique, suf-
flrage électoral, égalité de l'impôt, liberté mesurée de la presse,
organisation et garantie des tribunaux. Le siècle n'était point asses
mûr pour accepter tous ces bienfaits à la fois. Conunent a-t-il récom-
pensé l'auteur de ces généreuses idées ? Qu'il nous soit permis de
jeter un regard rétrospectif sur ce qui regarde notre province, de
citer les hommes qui ont pris part à ces premiers travaux, surtout
en ce $ui est dû au département de l'Yonne, car ces souvenirs ont
déjà presque disparu du pays.
L'administration provinciale de l'Isle-de-France est convoquée à
Melun, pour le 11 août 1787. L'assemblée est sous la présidence de
M. le duc du Châtelet, ancien ambassadeur à Vienne et à Londres,
à qui, on ne sait pourquoi, l'on avait donné le surnom de chicaneur (1) .
(l)BacliaiimoiitXyiI-f74. -i^Néle 10 novembre 1727, il est mort en ITM.
É
9
Vingt-trois membres avaient été nommés par le roi ; six parmi les
ecclésiastiques, cinq dans l'ordre de la noblesse (M. du Ghâtelet M-
sait sans doute le sixième), et douze dans le tiers-état. Le lendemain
mie messe du Saint-Esprit est célébrée par le général des Capucins.
Le seize on procède à l'élection de vingt-quatre autres membres qui
complètent celui de quarante-huit, dont l'assemblée doit être compo-
sée. Le 19, l'assemblée est close.
La province entière avait été divisée en douze départements :
1. Saint-Germain. — 2. Corbeil. — 3. Beauvais. — 4. Senlis, Com-
piègne et Pontoise. — 5. Dreux, Mantes et Montfort. — 6. Meaux. —
7. Bozoy, Provins et Coulommiers. — 8. Melun et Etampes. —
9. Hontereau et Nemours. — 10. Sens et Nogent. — 11. Joigny et
Saint-Florentin. — 12. Tonnerre et Vézelay. Ces trois derniers ap-
partiennent seuls au pays qui plus tard fera partie du département de
l'Yonne. Il n'est question ni d'Auxerre, ni d'Avallon, ni de Noyers, qui
q)partiennent à la Bourgogne, pays d'Etats.
SENS, MM. :
Clergé : 1 . l'abbé I'Hermite de Champbertrand, doyen de l'église de
Sens, président du chapitre (1772), chanoine depuis 1752, abbé de
Roches, gouverneur de l'Hôtel-Dieu de Sens, directeur de l'hôpital
général, membre de l'offîcialité du chapitre, président de la chambre
ecclésiastique *, guillolmé en 1793.
Noblesse: 2. Le marquis dePAROY.
Tters-état : 3* (2). Sallot de Varennes {MkheUArmand), maire de
Sens, lieutenant particulier civil et criminel au bailliage et siège pré-
sidial de Sens, assesseur en la maréchaussée, gouverneur de l'Hôtel-
Dieu, de la commission de Sens; mort en 1802.
4. Meignen, seigneur de Villechétive, marchand de bois à Ville
valier.
JOIGNY, MM. :
Clergé : 5. L'abbé de Haurot, chanoine et chantre en dignité de la
collégiale royale de Melun, abbé de Saint-Père d'Auxerre, l'un des
vicaires généraux de l'archevêque de Sens.
Noblesse ; 6. Le comte de Trégesson, seigneur de Saint-Louj^d'Or-
don, chevalier de Saint-Louis.
TierS'état : 7. Bazile {Gabriel)^ négociant, maire perpétuel de
Joigny, né en 1732, mort le 22 janvier 1817.
8. Ragon des Plançons, de Villiers-Saint-Benoit.
(2) L'a«térique indique les membres nommés par l'administralion générale,
poor la réunion de Melnn. Un seul membre ne figure pas dans cette liste : c'est
le commandeur DB Mascrani.
40
TONNERRE, MM. :
Clergé : 9. l'abbé Guyot o'Ussièrrs {Dominique)^ vicaire général
de Fréjus, abbé de Saint-Micbel de Tonnerre, de la commission de
Tarrondissement de Tonnerre, puis de celui de Laignes, membre du
bureau intermédiaire, précepteur du duc d'Orléans devenu depuis
le roi Louis-Philippe.
Noblesse : 10. Le marquis de Chastenay, de Ville-Dieu.
Tiers-état : 11 . Jobert (Edme)^ négociant en vins, acquéreur de la
seigneurie d'Epineuil ; — ne figure plus en 1790.
12. Parent, avocat au conseil du roi, membre de la commission in-
termédiaire à Paris ; du dépai'tement de Tonnerre en 1788 et 1789.
La Commission intermédiaire, fixée à Paris, était ainsi composée :
Clergé : l'abbé Tilly-Blaru et l'abbé de Bintinaye.
Noblesse : le comte de Béthisy et le vicomte de Noailles.
Tiers-état : MM. Delanoue, Hennin, [12] Parent etCretté de Palluel.
Procureurs-syndics : M. le comte de Grillon, pour la noblesse et
le clergé ; M. d'Ailly, écuyer, ancien premier commis des finances,
pour le tiers-état,
DÉPARTEMENT DE SENS.
Ge département était divisé en six arrondissements, chacun des-
quels comptait quatre membres dans la commission qui était sous la
présidence de M. le duc de Mortemart.
l» arrondissement. — Sens, mm.
13. Gou, abbé de Saint-Paul-les-Sens (1755), chanoine de N. D. du
val de Provins.
14. Le comte Testu de Balincourt, seigneur de Ghampigny.
3. Sallot de Yarennes, maire de Sens.
15. Deslions, maître de poste à Sens.
2m« arrondissement, — Villeneuve-le-Roi,
16. NoLLiN, prieur de l'Ënfourchure, remplacé par
17. Ségard, curé de Villeneuve le-Roi.
181^)6 BiENCOUR, chevalier de Saint-Louis, seigneur de Gumery,
ancien capitaine au régiment de Navarre, membre du bureau inter-
médiaire.
19. Menu de Ghomorceau (Jean-Etienne) lieutenant-général bono*
ralreau bailliage de Yilieneuve-le-Roi, député aux États-Généraux
[D. 10] (1).
(f) Le D suiyi d'un n** indique Tordre dans lequel les députés se trouvent rat
la liste pubUée dans les AtmwUres de 1855 et de 1856.
4t
20. SoRET (Christophù-Louis-Rohert) ^ négociant à Yilleneuve-Ie-
Roi, membre de radministration du département, en 1790, chargé
de la liquidation de comptes anciens avec Paris.
3» Arrondissement. — Yilleneuve-l'ârcuevêque, mm. :
21. L'abbé GosTEL (Claude-Marie)^ curé de Foissy et des Gléri-
mois, député aux États-Généraux [D. 6].
22. Marquis de Maubec (Planelli-Mascrany)^ seigneur de Thorigny,
député aux États-Généraux [D. 8].
*23. Larcher, premier avocat du roi au présidialde Sens (1766).
*24. Grasson, maire de Villeneuve-r Archevêque.
4« Arrondissement. — Sergines, mm. :
25. DE GoNDÊ, l'un des vicaires généraux de l'archevêché, chanoine
et préchantre de la métropole (1766), membre de l'oflicialité métro-
politaine et diocésaine, du bureau intermédiaire, guillotiné en 1793.
'26. Le marquis de Sigy.
27. JooRiLLAT, président et lieutenant-général du bailliage de Sens,
membre du bureau intermédiaire, président de la commission chargée
de la rédaction du cahier du tiers état.
'28. Bertrand (Claude- Augustin) ^ receveur de la commanderie de
Launay, maire de Saint-Martin-sur-Oreuse, membre du Conseil Général
en 1791, électeur.
5e Arrondissement, — Nogent-sur-Seine. (Cet arrondissement, qui
fait partie du département de l'Aube, est cité ici pour mé-
moire], MM. :
*29. Ret, prieur de Passy-sur-Seine.
'30. Le marquis de Monchal, seigneur de Nogent-sur-Seine.
31. Hataux, maire de Nogent-sur-Seine.
32. De Launay, cultivateur à Mamay-sur-Seine.
6« Arrondissement. — Bray-sur-Seine. (Il fait maintenant partie
du département de Seine-et-Marne, — pour mémoire), mh. :
33. L'abbé Chevalier, doyen du chapitre de Bray, remplacé en
1789, par
34. CocHOis, curé de Grisy (1754).
'35. Le duc de Mortemart (Yictv/rnienrJeanrBaptiste-Marie de Ro-
cheghouart), président du département de Sens, député aux États
Généraux [D. 7].
'36. GoLMET d'Aage, avocat, propriétaire et cultivateur à Bray,
membre du bureau intermédiaire.
37. Regard, cultivateur et notaire à Gourion.
43
Bwreau intermédiaire^
25. L'abbé de Gondë.
18. De BiENCOURT (n'en fusait plus partie en 1790).
27. JODRILLAT.
37. GoLMET d'Aage.
Procureurs syndics, MM. :
•38. L'abbé de Vaudricourt (Jean-Charles-Joseph du Roullin de
Launay), chanoine de Sens 1767, membre de la chambre ecclésiastique,
grand archidiacre en novembre 1789 puis en 1821, mort le 7 no-
Tembre 1848, pour le clergé et la noblesse.
39. Sandrier {Edme-Thomas)^ avocat, procureur du roi au bail-
liage de Sens, commissaire du roi près du tribimal (1791), pour k
tiers'état.
DÉPARTEMENT DE JOIGNY ET DE SALNT-FLORENTIN.
La division de ce département, en arrondissements, ne nous est pas
connue.
Président :
40. M. le vicomte de La Rochefoucault, seigneur de Tumy, mem-
bre de la société royale d'agriculture (ne l'était plus en 1790).
Bureau intermédiaire, MM. :
41. Le Franc.
42. Le baron de Bontin {Charles-Louis Gislain), né le 30 novem-
bre 1767, député de l'Yonne [D. 83], membre du Gonseil Général en
1811, présenté par le préfet, président du canton d'Aillant.
7. Bazile, maire de Joigny.
43. Badenier de la Perrière.
Procureurs syndics^
44. Le baron Séguier de Saint-Brisson (Noèl-Augustin)^ seigneur
de Germigny, page de la chambre (1758), capitaine au régiment
de royal Champagne, chevalier de Saint-Louis.
45*. Gillet de la Jacqueminière, député à la Constituante [D. Il],
membre des Cinq-Cents, du Tribunat et de la Cour des Comptes.
DÉPARTEMENT DE TONNERRE ET DE VÉZELAY.
Ce département était divisé en six arrondissements :
l» Arrondissement, — Tonnerre, mm. :
'9. L'abbé Gutot-d'Ussière, remplacé par
43
46. Le Secq (JeanrBaptistù-ThéophrasU-PascalJy membre du bu-
reau intermédiaire de Toonerre, curé de Gommissey, né le 22 novem-
bre 1728, mort le 15 janvier 1822.
"47. Le marquis de Tanlay (Ettenne-Jean-Benoit Théveninj, baron
de Thoré, seigneur de Saint-Vinnemer, Mélizey, Rugny, Prusy, etc.,
conseiller du roi, premier président de la cour des monnaies, con-
seiller honoraire du Parlement de Paris, mort le 7 octobre 1802.
*48. Jacquesson de Vauvignol (Edme-Jean-Français) , ancien négo-
ciant, écuyer, gentilbomme de vénerie, membre du bureau intermé-
diaire de Tonnerre, président du canton, membre du GonseU Général
de TYonne en 1811, démissionnaire en 1819, né à Tonnerre le 10
avril 1745, mort subitement à Troyes le 14 juillet 1819.
*49. Hennequin (LouiS'Jérôme-Yictor)^ avocat, procureur du roi à
Tonnerre, bailli d'Épineuil, dernier lieutenant général du bailliage de
Tonnerre, membre du bureau intermédiaire, juge-suppléant à Joigny,
puis juge à Tonnerre (an v), né à Pont-sur-Seine, mort à Tonnerre, le
8 juillet 1811, âgé de 77 ans.
2« Arrondissement. — Chablis, mm. :
•50. L'abbé de Lestoré (FrançoiS'Eustache)^V\mdeB vicaires géné-
raux de Sens, archidiacre d'Ëtampes, prieur commandataire de Vertus.
*51. Comte de Flogny (Alcxandr&-L(miS'Nicolas de BoucherJ,
baron de LaGhapelle-Yieille-Forest, seigneur de Yezinnes, membre du
bureau intermédiaire de Tonnerre, né le 7 mai 1749, mort en 1801.
*52. De ViLLEROY (Jean-Baptiste- Antoine-François)^ procureur du
roi à Chablis, né le 4 octobre 1740 à Saint-Florentin, mort à Chablis.
*53. DkU.oT (Nicolas-Pierre), échevin à Tonnerre, caissier du re-
ceveur des tailles, né vers 1730, mort le 30 mars 1807.
3« Arrondissement. — Irancy, mm. :
54. L'abbé Paradis, chanoine et agent du chapitre, à Auxerre.
55. Baudesson de Yieux-Chahps (Pierre-Henry) , chevalier, con-
seiller honoraire aux bailliage et siège présidial , maire perpétuel ,
colonel de la milice bourgeoise et juge de police, voirie, manufactu-
res et communautés d'arte et métiers, à Auxerre (1).
56. Bernard d'Héry (Pierre), avocat à Yenouse, administrateur du
directoire du département, en 1790; député à la Législative [D. 15],
conseiller de prélecture, etc.
57. SouGÊRE, à Jussy.
(I) N'aurait-il pas remplacé M. Lecourt de Biau, fils, nommé par rassemblée
générale de Melan, et dont nous n'avons pas trouvé le classement?
u
4^ Arrundissement. — Laigmes, n.
*58. Richard de Saint-Nom, abbé de Pothières, remplacé par
9. GuYOT d'Ussière, abbé de Saint-Michel de Tonnerre.
59. Le comte de Pixelles (Loms-AUxandre de Viart), chevalier,
seigneur d'Âncy-le-Serveux, de la 6range-aux-Hoines« Pleneselve, etc.,
capitaine de cavalerie, mort à Philadelphie, le 18 janvier 1796.
*60. Dauphin (François)^ marchand à Laignes.
61 . FouRNERAT (Mamès-Ntcolos)^ avocat à Ancy-le-Franc, juge de
plusieurs seigneuries, né le 19 novembre 1744, mort le 20 décembre
1801.
5* AmmdissimefU. — Vêkelat, n. :
62. VBhhé RÉN6, à Yézelay.
63. Le marquis de Genouillt ( db Pampbltine), seigneur de
Pulvy, Mereuil, Villiers-les-Hauts, etc.
64. Thomassin, à TIsle-sous-Montréal.
*65. Houdaille (NicolaS'Pierre)^ à Vézelay, secrétaire du district,
électeur en 1791, remplacé par
66. Baudot, à Vézelay.
6^ Arrondissement. — Gorbignt, mm. :
(Cet arrondissement Mt partie du département de la liîène)> w. :
67. L'abbé Panetras, à Gervon.
68. De Sermizelles, à Sermizelles.
69. Perrrr, à Gorbigny.
70. JoLT, à Lormes.
Bureau intermédiaire^ mm. :
Président:^. L'abbé Gutot d'Ussière.
46. L'abbé Lbsecq.
51. Le comte de Flognt.
48. Jacquesson de Vauvignol.
49. Hennequin.
Procureurs syndics .
71. L'abbé HoRiOT, (FrarifOiV), archiprôtre et doyen de N.-D. de
Tonnerre, né à Vicq (Haute-Marne), mort à 70 ans, le 29 octobre
1812.
72. Le Prince (Charles-Louis)^ ancien subdélégué à Tonnerre,
guillotiné en 1796.
Cette commission, entrée en fonctions le 24 novembre 1787, cesse
le 28 avril 1790, après vingt-neurmois d'exercice. L'administration du
département et des districts est installée le S mai suivant.
r 46
§ 3. ABHOUSTRATIC»! DftPAATEIIENTALE.
La loi du 22 décembre 1789 (15 janvier 1790), et la Goastituiion
èi 3 septembre 1791, substitueot Torgamsation départementale aux
anciennes provinces. Dès le 26 janvier, les limites du département
de TYonne sont arrêtées avec les députés ad hoc des départements de
lleluB, Troyes, Dijon , dn Nivernais et de TOrléanais. Ceux de notre
département sont assistés de députés extraordinaires : pour Avalloa,
VM. Champion et Marguerit ; pour Tonnerre, MM. Gachet de Sainte^
Susanneei Jacqmsson de Yauoignol; pour Àuxerre, MM. Baudesson
4e Yieux-^hamps et Vilielard. H ne devait pas y avoir moins de trois
dMricts, m plus de neuf. L'administratioB des districts devra éti«>
subordonnée à celle du département; mais en Tan ii, il y a dérog»*
tien à ce privilège, en ce qui regarde les lois révolutionnaires et
mffileâres, les mesives de saint public, de sûreté générale et du gou-
vernement. Alors les districts sont omnipotents.
Il est arrêté que le département sera divisé en s^ districts ;
Auxore, Avallon^ Joigny, Soini-Florentin, SaûttrFargeau, Sens et
T^tmnerre. Peu de joups après ont lieu les élections municipales.
L'administration du département, pour la partie déliï)érante, est
confiée à une assemblée élective composée de trent&4ix personnes,
qui forment le conseil de département. Ce conseil ne se réunit qu'une
foi» par an. La partie active des affaires appartient à un directoire
composé de huit membres en permanence, choisis dans le sein du
conseil et par cette assemblée ellennéme. Ce directoire est chargé de
l'expédition de toutes les affaires. Uu procureur général syndic a
séance dans toutes les réunions, est entendu sur toutes les affaires,
donne son opinion sur toutes choses ; il doit veiller à l'expédition
prompte de toutes les décisions.
Tel est le noeud qui lie le peuple et le roi, le corps législatif et la
nation.
Ces magistratures de courte durée, presque sans aucune influence,,
sont dominées par les assemblées populaires. En vain, le procureur
général peut s'opposer à l'exécution des délibérations ; mais ce droit
est restreint à l'administration générale du pays, aux entreprises
nouvelles, aux affaires extraordinaires.
Un inconvénient non moins grand est le défaut d'unité d'action.
Delà, indépendance presque absolue à l'égard de l'autorité supérieure.
On veut y remédier en donnant au roi et au Corps législatif des droits
plus étendus pour la direction des fonctionnaires départementaux. La
force des. circonstances anéantira bientôt cette prépondérance quoi-
qu'elle soit écrite dans la loi.
De nombreuses lois fixent les attributions des conseils de départe-
ment. Ils doivent avant tout transcrire sur leurs registres les décrets
46
acceptés ou sanctionnés. Régler les comptes des anciennes adminis*
trations est une afiaire importante. Les nouveaux corps adminislratiiiB
doivent accélérer rétablissement et l'organisation des assemblées di-
verses du département; mais il ne leur est pas permis de s'occuper ni
du choix, ni de l'élection des nouveaux députés. Ils ne peuv^t
mettre ni les biens, ni les personnes sous la sauvegarde de la loi ;
défense est faite de prendre aucuue disposition législative relativement
aux gardes nationales. Les contributions sont l'objet d'une attention
toute particulière. Enfin ils ont la direction de toutes les affaires da
département, à peu près conmie elle existe maintenant. Il est entendn
({ue sont supprimés les états, les assemblées provinciales, les bureaux
intermédiaires et toutes les assemblées inférieures.
Ces trente-six conseillers, nommés tous ensemble, seront renou-
velés, par moitié, au bout d*un an. Gomme les membres de l'Assem-
blée Nationale ils ne peuvent être révoqués. Leur destitution ne peut
être que la conséquence d'une forfaiture jugée.
Les conseils de districts sont composés de douze membres électifiB,
dont quatre forment avec le président le directoire exécutif chargé
de l'expédition de toutes les affaires, sous la direction du conseil ou
du directoire de département. Un procureur syndic est attaché à cetle
administration.
Voici, par districts, la première composition du Conseil Général^
telle que l'a donnée l'élection du mois d'avril 1790. Âuxerre seul
compte six administrateurs. Les autres districts n'en ont que cinq.
Les membres du directoire sont indiqués par une astérisque.
AUXERRE, MM. :
*73. Marie d'Avigneau (André-Thomas-Alexandre) lieutenant-gé-
néral au bailliage et siège présidial d' Auxerre, grand bailli d'épée,
président du département, député à la Législative [D. 17], président du
tribunal de Château-Ghinon (Nièvre) en 1816, chevalier de St.-Louis,
mort en 1818.
*74. Maujot, {Jean-Baptiste-François) ^ avocat, électeur à Yermen^
ton, député suppléant aux États Généraux pour le tiers-état, en 1789.
— Reste en 1791.
75. Le Tors (Pierre-Louis)^ prévôt de Ghablis, chargé de la Téri-
fication des comptes de l'Orléanais.
76. Tenaille du Tillot {Edme), bourgeois à Mailly-le-Ghàteau.
77. Dejust (Jean-Baptiste)^ lieutenant de Beauvoir, électeur en
1791 à Pourrain; vérificateur des comptes de l'isle de France.
*78. Paradis (Boniface)^ avocat à Auxerre, subrogé au procureur
général en cas d'absence, réélu en 1791. Député aux Anciens
(D. 43].
17
ÂYALLON, MM. :
79. Malot (MarC'Antoim-Lazare)^ avocat et procureur du roi à
Âvallon, commissaire au tribunal (1791), électeur, chargé de la liqui
dation de Tancienne administration de Paris.
80. LEGRAi>iD (Bernard)^ avocat à Avallon. — Reste en 1791 .
81. Béthery de la Brosse (Paul-Thibaut)^ secrétaire du roi,
procureur de la commune à Montréal, réélu en 1791.
*82. Laureau de Saint-André {Pierre)^ avocat à Saint-André, his-
toriographe de Monsieur (Charles X), vice-président du Directoire,
chargé des travaux publics ; député à la Législative [D. 20].
83. Petit de Merey (Edme-Germain)^ bourgeois à Ghàtel-Gensoir,
chargé de la vérification des comptes de Dijon. — Reste en 1791.
JOIGNY.
*84. Malus DE Montarcy (CAarie^-ilntotne], receveur particulier
Joigny, chargé du travail des contributions, député à la Législative
[D.2Î].
20. SoRET {Christophe-LomS'Robert),
85. Bazin des Farguerats (Louis-Barthélémy)^ bourgeois, maire,
juge de paix à Saint-Julien-du-Sault, électeur (1791), commissaire
pour la liquidation des anciens comptes avec Orléans. Reste en 1791.
86. Chamaillard de Gourboissy (Jean-Louis)^ chevalier de St.-Louis,
prévôt des maréchaux de France, à Dicy. Reste en 1791.
87. Précy (/eon), bailly de Ghassy, juge de paix d'Aillant, vérifica-
teur des comptes d'Orléans. Réélu en 1791 ; député à la Convention
ID. 34.].
SAINT-FARGEAD.
*88. Decourt (Cyriaque)^ bourgeois de Saint-Fargeau, conseiller
grenetier (1790), major de la troupe nationale, électeur (1791), réélu
(1792-93-94), chargé de la direction des ouvrages d'art dans les travaux
publics des routes et des archives ; devient inspecteur des cantons
et liait un projet de cadastre (an ix).
89.LEiiAiGRE (Charles-Alexandre-Mauricé), chevalier de Saint-Louis,
capitaine de cavalerie, colonel de la troupe nationale, à Saint-Fargeau.
90. Le Peletier de Saint-Fargeau {Michel-Louis^ le comte), pré-
sident à mortier, député à la Convention, [D. 32], président en 1791.
91 . Paultre de la Mothe (LouiS'Zacharie)^ ancien garde du corps,
gouverneur de Saint-Sauveur ; liquidateur des anciens comptes d'Or-*
léans, commissaùre du directoire exécutif à Saint-Sauveur, en l'an iv.
— Reste en 1791. — Maire de Saint-Sauveur, membre du Conseil
Général, an vin, décédé en l'an x ou l'an xi.
i3
48
92. Teigny du Gharmot (Edmé)^ bourgeois à Hézilles, vérificateur
des comptes d'Orléaiis. — Reste en 1791, président du canton,
membre du Conseil Général (an viii), plusieurs fois président d^Sge,
sorti lors du tirage de 1811.
SAINT-FLORENTIN.
93. PoTTiER [Pierre)^ bailli de Saint-Florentin, député suppléait à
l'Assemblée Nationale; mort juge d'instruction à Semur, Tun des liqui-
dateurs des comptes de Dijon.
94. Fernel des Crantins {Charles-Pierre)^ avocat à Brienon, atta.
ché à la vérification des comptes de Dijon ; membre du Directoire dans
le cours de 1791, député suppléant [D. 24], reste en 1791, adminis-
trateur du département en Pan m.
95. Ghaillot (Edme-André)^ avocat en parlement à Brienon, vé-
rificateur des comptes de Dijon. —Reste en. 1791.
96. Bavoil (DeniS'PhUippe)^ notaire et contrôleur des actes à Ugny,
liquidateur des anciens comptes de Paris, administrateur du diatrid
de Saint-Florentin, réélu au département en 1792.
*56. Bernard-d'Héry, attaché à Fadminist^Uon générale.
SENS.
*97. Bonnerot (Edme-Louis)^ avocat, échevin de Sens, député à
la Législative [D. 16]. Reste en 1791.
98. Desmaisons (Henri-Robert)^ conseiller au bailliage et siège
présidial de Sens, accusateur public provisoire (1791), liquidateur des
comptes de Paris.
99. Lamy (Louis- Antoine)^ maire de Gourion, reste en 1791.
100. Des Pommiers (Jean-François)^ gouverneur et maire de Ghéroy,
liquidateur des anciens comptes de Paris, reste en 1791, commissaire
du Directoire exécutif en Tan iv.
101. Bègue (Jacques)^ bourgeois de Villeneuve-rArchevôque, élec-
teur, liquidateur des anciens comptes d'Orléans, réélu en 1791, du
Directoire en 1792.
TONNERRE.
102. De Barbuat de Boisgérard (Jacques-François) général de
brigade, maire de Tonnerre, membre du Gonseil Général en Fan viii,
sorti lors du tirage de 1811, mort le 30 avril 1816.
*103. Mesnier (Louis-Pierre), avocat, baiUi de Noyers, attaché
aux travaux publics, reste en 1791.
104. Tl'rreau de Linières (Louis), de Raviéres, liquidateur des
anciens compteâ. — Reste en 1791, suppléant à la Législative et
député à la Convention [D. 26].
19
l'Os. Lacxerrois (Claxide)^ vérificateur des comptes de Dijon, avo-
cat et maire à Pacy, jugea Tomierre, 1791 , 3, 4 ; commissaire dudi-
rectoîre près le tribunal, à Tonnerre, puis procureur impérial, à
Tonnerre, mort le 14 avril 1828, âgé de 76 ans. U était né à Troyes.
106. Fayolle de la Marcelle (Agnès-François-Séraphique), re-
ceveur des domaines, député à la Législative, du Directoire dans h
cours de Texcercice 1791 [D. 18].Resteen 1791.
Procureur-général syndic,
107. Gampenon {JeanrBafîiste^ébastien), avocat à Sens, électeur,
1791.
Secrétaire-général .
108. FoACiER (César-Pierre)^ receveur particulier à Sens, 1790,
1791.
La moitié des membres du conseil sortent en 1790. Restent MM. :
Bonnerot, Decourt, Maujot, Mesnier, Bazin, Bavoil, Ghaillot, Ghamaii-
lard de Courboissy, Des Pommiers, Fayolle de la Marcelle, Femel des
Cratttins, Lamy, Legrand, Le Peletier de Saint-Fargeau, Paultre, Petit
de Merey, Teigny, et Tnrreau de Linières.
Sont réélus, MM. :
78. Paradis.
101. Bègue.
81. Bèthert de la Brosse.
87. Précy.
Sont élus, MM. :
109. Lemuet (Claude- Ambroise)^ homme de loiàBrienon, réélu en
1792.
110. Lemoine, homme de loi à Sens, vice-président du district de
Sem et électeur (1791).
111. Brisson, homme de loi à Yézelay.
112. Deschamps (Charles-Antoine) avocat, ancien président de
l'élection de Tonnerre, maire de Tonnerre, président de Tadministra-
tion du district, député suppléant à la Législative [D. 10], administra-
teur de Fhôpltal, membre du Conseil Général, en 1811, démission-
naire en 1818, mort le ^ décembre 1821.
113. Forestier (Pierre), chirurgien, procureur de la commune,
greffier du juge de paix à Ravières, commissaire du directoire exé-
r;otif en Fan iv, maire.
114. Boisseau (Louis-Jean-Baptiste), notaire et maire à Thurj-,
chargé, en l'an ii, de la section de domaines nationaux, électeur.
115. BÉRA13LT, électeur de Seignelay.
28. Bertrand, maire de Saint-Martin-sur-Oreusc et régisseur à Lau-
nay (Sens).
20
117. Maure aîné (iVt^/o^), négociant, député à la Convention
[D. 33] (Auxerre).
118. Collet-Charmoy (Cfiarle$'JeanrAlexandre\ procureur de la
commune, à Joigny, des Cinq-Cents [D. 65].
1 19. BouRBOTTE (Pierre), de la Convention [D. 28].
120. Fouet (Pierre-Claude), marchand de bois à VilleneuTete-
Roi, administrateur du district de Joigny, électeur.
121. Chausson, homme de loi, à Yézelay.
122. Regnard (Marie-Thomas), notaire à Saint-Florentin; du Cou.
seil Général en Tan vin, remplacé en 1816, a été juge, juge de
paix, etc.
1792. Renouvellement intégral.
On y remarque trois prêtres, MM. Laporte, Pinsot et Berger.
District d' Auxerre.
*123. HoussET (Etitnnc-François), subrogé au procureur général,
en cas d'absence, chargé des détails administratifs du bien publie,
procureur de la commune d' Auxerre, député aux Cinq Cents [D. 62].
124. Beau (Jean-Benoit), maire de Coulange-la-Yineuse.
125. Besson (Claude-Jcan-Baptiste),ïimxe de Champs.
126. Balme, professeur du collège d' Auxerre, conunissaire du pou-
voir exécutif à Vermenton, en 1793-94, du directoire exécutif à Ver-
menton, an IV ; administrateur du département en l'an vi, vice-prési-
dent en l'an viii
*127. Laporte (Jean-Baptiste), curé de Toucy, président de Tad-
ministration, ordonnateur et procureur général.
128. Choslin-Duvivier (Jean-Baptiste), notaire royal et maire de
Maiily-le-Chùteau, électeur en 1791, donne sa démission à la fin de
1792. Une continue pas moins ses fonctions, est chargé de la comp-
tabilité, des comptes des anciennes administrations, des receveurs des
districts, etc., commissaire du directoire exécutif à Mailly, ans lu et iv.
•
District d*Avallon.
*129. Brotot (Guillaume), le jeune, de Vézelay, chargé de la sec-
tion militaire.
81. Bèthery de la Brosse (de Montréal).
130. BoROT (Etienne-Nicolas), de Vézelay, homme de loi, électeur
du directoire de Joigny, an m.
131. Tenaille-Vaulabelle, de Châtel-Censoir, administrateur du
district d'Avallon, commissaire dupouvok exécutif en Tan iv à Châ-
tel-Censoir.
132. BoiLLEAu (Jean-Baptiste), avocat, administrateur du district
21
d'Âvallon, président de radminislration en l'an v et en l'an vi, admi-
nistrateur en Tan vu ; né en 1749, mort le 26 décembre 1813.
JOIGNY.
*133. Legros (Edme)^ notaire de Branches, de Tadministralion cen-
trale en l'an m, commissaire du directoire exécutif à Villemer, en
Tan nr, chargé du bureau des contributions, de l'emprunt forcé, des
charges locales, etc. ; — membre du Conseil Général, an viii, long-
temps doyen d'âge et président, sort par smte du tirage de 1805.
134. Prignot (FrançoiS'Etienne-Ebbon)^ né le 27 août 1752, maire
de La Ferté-Loupière, électeur, juge de paix, accusateur public au
tribunal criminel en l'an vi, juge au tribunal civil, du conseil d'ar-
rondissement en 1821.
135. Gharrier-Bérillon (Jean-Edmé), négociant, président du tri-
bunal de commerce, mort le 25 décembre 1829.
136. Ragon-Beauchëne {Louis)^ marchand de bois à Villiers-Saint-
Benoit.
120. Fouet.
SAINT-FARGEAU.
*88. Decourt.
137. BouRGOiN (i4ndré-iVar«in), juge de paix à Mézilles.
138. Bardet-Chaillou (Simon) ^ de Sainpuits.
139. Paultre des Épinettes (Louis), lieutenant au bailliage de
Saint-Sauveur, député à la Constituante [D. 3].
114. Boisseau (Louis-Jean-Baptiste), de Thury, du directoire en
1793-94.
SAINT-FLORENTIN.
*140. Jeannest de Lanoue (Pierre-Edme-Nicolas)^ membre du
district et maire de Saint-Florentin, suppléant t la Convention [D. 36],
aux Cinq-Cents, etc., du Conseil Général en l'an vin, démissionnaire
en l'an xii.
141. Salmon de la Frenaye (Pierre-Louis), né le 21 mars 1742,
greffier de la justice de paix, prévôt de Dilo (1787), insinuateur des
actes, l'un des rédacteurs des cahiers du tiers-état à Sens (décembre
1788); administrateur du district de Saint-Florenliu, membre et sou-
vent président du conseil d'arrondissement de Joigny, de 1800 à
1830; maire, notaire de Cerisiers, etc., mort le 25 août 1830.
96. Bavoil (Denis-Philippe).
109. Lehuet [Claude- Antoine).
142. PiNSOT, vicaire de Champlost.
22
SENS.
*101. Bègve (Jacques) .
143. DuPLAN, architecte, à Villeneuve-rArchevéque (sur Yonne).
144. BouRGis, aubergiste à Sens.
145. Yaudoux, cultivateur à Passy, près Sens.
146. IIagin, administrateur du district de Sens.
TONNERRE.
M 47. Simonne? (Jean-Laureru)^ juge au district de Tonnerre, dépalé
aux Cinq-Cents [D. 64], chargé de la section des émigrés, de Tadmi-
nistration de leurs biens, de la liquidation de leurs dettes actives et
passives, etc.
148. RoARD (Gabriel)^ administrateur du district de Tomuflie,
maire de Noyers, membre du Conseil Général an vui, remplacé ea
1816.
149. Heuvrard (NkolaS'David), né en 1726, mort le 3 mars 1810.
150. Desprez deQuincy {GuUlaume^FrançoiS'Manin)^ né en 1763,
du conseil municipal de Tonnerre, du conseil d'arrondissement, puis
percepteur de Tonnerre, mort le 2 février 1838.
151. Bergek (JearirBaptiste^François), curé de Nuits-sous-Ravières.
Procureur-général syjidic,
152. Delaporte (£i(pèn€-r/ieodorc), maire de Villeneuve-la-Guyard,
électeur, 1791.
Secrétaire général,
153. Bonneville, ancien suppléant.
154. Sauvalle (/ca?i-C/wWes), suppléant, puis secrétaire général,
né en 1765, mort le 27 février 1853.
An II. — 1793-94.
Président. — 127. Laporte, (JeanrBaptiste), curé de Toucy.
Directoire, — Les mêmes qu'en 1792, moins MM. Bègue et Jeaa-
nest de Lanoue.
Conseil Général, — Les mêmes qu'en 1792, moins MM. Besson,
Borot, Prignot et Lemuet.
Le conseil est réduit à trente membres, sans motifs actuelLonent
connus. Les procès-verbaux d'élection n'existent pas ; les rq[>résea-
tants du peuple, qui avaient force de loi, renvoyairat certains mem-
bres, de par leur autorité suprême. Les registres ne font aucune men-
tion de ces ordres souverains.
Il y a lieu de croire que MM. Salmon, Bavoil, Paultre des Epinettes
et Bourgoin se sont retirés ou ont été renvoyés.
S3
LOI du 19 yendéiniaire, anu (10 octpbre 1794).
Des administrations centrales qui doivent être renouvelées, tous les
ans, par moitié, remplacent les anciens administrateurs. Bientôt
toutes les autorités seront soumises au Comité de salut public, et
aux représentante 'du peuple en mission. Ce sera, si Ton peut s'ex-
primer ainsi, Père du gouvernement révolutionnaire.
An III. — 1794-95.
Administration du département (8 membres).
*88. Decourt, travaux publics et archives.
*123. HoussET, administration générale ; bien public.
^129. Brotot jeune; biens nationaux, forêts, biens ecclésiasti-
ques, etc.
*147. Simonnet; émigrés, étrangers, rentes.
*128. Ghoslin-du-viviers, comptabilité.
*155. MoNTEix, du district d'Auxerre ; canal de Bourgogne, routes et
rivières, ponts, plantations, etc., fait momentanément partie de l'ad-
mînistration centrale, en Tan v.
M56. Hébert, du district d'Auxerre; contributions, emprunt forcé.
*157. Josset (Jean-Claude)^ né le 4 octobre 1749, avocat au par-
lement et officier du point d'honneur, du district de Sens; bureau mi-
litaire, recrutement, etc., du Conseil Général en Tan x, juge au tribu-
nal de Sens, sorti lors du tirage de 1805.
Secrétaire général.
154. Sauvalle.
On trouve, à la date du 23 Mmaire, an m (13 décembre 1794), la
nomination faite par la convention nationale au directoire de TYonne
de M.
157 bis, Peplin, administrateur, ancien receveur des aides.
Pour quel motif? Bn remplacement de qui ? Le décret n'en parle
pas.
Le conseil d'administration ou directoire fonctionne jusqu'au
27 prairial, an lll (16 mû 1795). Le Conseil Général né s'était point
réuni, n n'y avait pas eu d'élection ; il était supprimé de fait.
An IV. — 1794-95.
La loi du premier vent6se, an ni (19 février 1795), réduit à cinq le
nombredes administrateurs des départemento. — Le 4 mars il est dé-
ddê que ces administrateurs seront nommés par le comité de légis-
lation. Quant au Conseil Général, il n'en sera plus question jusqu'à la
Constitution de l'an vm.
Les districts sont également supprimés.
24
27 floréal an ni (16 mai 1795).
L'administration centrale du département se compose de MM. :
158. Deversy, président, procureur au présidial d'Âuxerre, en
1780, avoué en 1791, juge de paix, à Auxerre, en 1793.
159. Bezanger-Sardy, d'Auxerre.
133. Legros.
160. PONSARD.
94. Fernel des Grantins.
Commissaire du pouvoir executif.
78. Paradis.
La loi du 28 germinal (17 avril 1795), rétablit et réorganise les
administrations du département et de district. Les représentants en
mission sont chargés de ce soin.
Le premier prairial (20 mai 1795), radministrateur Ponsard^sp^
rait, il est remplacé par M. :
130. BOROT.
Puis viennent s'adjoindre MM. :
Le 25 prairial (13 juin). 161. Ghallate, de Sens.
Le 29 prairial (19 juin). 162. Ghasteau (Louis-FrançoiS'Urbain)^
commissaire des guerres.
Le 11 messidor (29 juin). 163. Percheron {Jean) ancien chanoine
du chapitre de Tonnerre, préchantre, puis maire de la ville, etc.,
commissaire du directoire exécutif à Tonnerre, an rv, né à Yen
(Meuse), mort à Tonnerre, le 17 février 1810, âgé de 74 ans.
Alors, on est arrivé au complet de 8 administrateurs.
Constitution de l'an m (22 août 1795).
Elle consacre de nouveau le principe posé dans la loi du 1« ven-
tôse, an m. Ginq administrateurs sont chargés de la direction des
affaires du département, avec un agent ou commissaire du pouvoir
exécutif. Les districts sont définitivement supprimés et ne doivent
plus paraître. Les cantons remplacent les communes et sont sous la
direction, sous l'active influence de commissaires, presque tous
choisis parmi les anciens fonctionnaires du département. Le plus
souvent, ils représentent l'opinion démocratique exagérée.
An IV. — 1795-96.
L'élection du 20 vendémiaire, an vi (12 octobre 1795), donne les
cinq administrateurs suivants, MM. :
159. Bezanger-Sardy, président, chargé des contributions et de la
comptabilité.
25
164. MoRisET (Loui$'BonavefUvTe)j commissaire général des impo-
sitions de la province de Tisle de France, procureur-syndic à Saint-
Florentin, puis commissaire du pouvoir exécutif; chargé des secours
et des travaux publics.
161 . Ghallate, de Sens, à la police administrative et militaire, ad-
ministrateur en Tan viii.
162. Ghasteau, donne sa démission immédiatement, il est rem-
placé par
165. Meslier-Poussard (François)^ homme de loi, ancien maire,
président de l'administration cantonale, président dutribunal d'Avallon,
juge au tribunal de la Seine en 1818, chevalier de la Légion d'hon-
neur, etc., meibbre du Conseil Général en l'an viii, né en 1763.
166. Demorillon, d'Àvallon.
Commissaire du powooir exécutif.
118. Gollet-Gharmot, ancien administrateur, nommé le 6 frimaire.
167. De Perthuis (Léon), fait le service provisoire pendant plusieurs
mois, président en Fan v, du Gonseil Général en 1806, donne sa dé-
mission en 1816.
7 ventôse an IV (26 février 1796).
L'administration qui précède n'a qu'une durée de quatre mois au
plus. Elle est remplacée par
168. FiNOT {Etienne)^ ancien conventionnel [D. 30] , président,
commissaire du pouvoir exécutif, h. Joigny, puis à Saint-Florentin.
88. Decourt, vice-président ; contributions, comptabilité.
169. GuiCHARD(6ui/2aume-Louû-ifarie-Cé5ar),'-du conseil des Cinq
Cents [D. 63] ; police administrative.
170. Fleury (Edm^Germain)^ ancien juge, né à Percey, le 28
mai 1766, depuis juge à Tonnerre, avoué, juge de paix à Flogny et à
Tonnerre ; chargé des émigrés , supplée te procureur général.
171. Marie, d'Auxerre, bureau militaire.
Commissaire du pouvoir exécutif,
118. Gollet-Gharmoy.
Dans le mois de ventôse (février ou mars), M. Marie est suppléé et
remplacé par :
155. MONTEIX.
La dernière réunion de cette administration a lieu le 25 germinal
an v (14 avril 1797), elle a donc une existence de près de 14 mois.
1« floréal an V (20 avril 1797).
167. De Perthuis (Léon)^ président, police administrative civile
et militaire.
96
164. MoRiSBT, contributions et comptabilité.
166. Dehobillon, Domaines nationaux de proHiière origise.
16t. Ghallaye, domaines nationaux de seconde origine.
173. RozE Fedillebois (Sébastien-Nicolas)^ établissements , tra*
vaux et secoinrs pul>lies ; bois nationaux et communaux, né à Sens
en 1767, mort à Tonnerre, le 30 janvier 1814; était imj^imear et
juge de paix.
Commissaire du pouvoir eocécuUf.
118. Gollet-Gharmoy.
Secrétaire générai.
154. Sauvalle.
An V (fructidor), (aotit 1797).
174. MÉNEstRi^, président, était receveur général de la régie en
1790, àSeignelay.
175. Maiseau [Germain)^ officier municipal à Goulange-la-Vineuse,
électeur en 1791.
176. Gaudet (Philibert)^ de Treigny, procureur-syndic à Saînt-
Fargeau ; commissaire du directoire exécutif, en Tan vf ; juge à
Auxerre, de Tan v à 1816.
169. GUICHARD.
N
Commissaire du pouwir eûoécutif.
118. Gollet-Gharmoy.
Le 11 frimaire, an vi. (l«r décembre 1797), cette administration
se réunit pour la dernière fois. La tempête gronde ; entendant le pré-
sident seul change, le 15 frimaire (5 décembre).
La nouvelle ado&inistration est composée de MM. :
132. Boilleau jeune, préâdent.
175. Maiseau.
174. Ménestrier.
176. Gaudet.
169. guichard.
20 germinal an VI (9 avril 1798).
Election générale de tous les fonctionnaires, députés, admiaitta-
teurs, juges, etc. Sont élus MM. :
131. BoiLLEAu jeune, président.
174. Ménestrier.
175. Maiseau, destitué.
176. Gaudet.
126 Balme.
Le commissaire national restele même. — 118. M. Gollei^Iharmot.
27
21 genninal an VU (10 atr» 1799).
177. Baumier (Pierre-PauQ, négociant et officier municipal d'Ouaine,
en remplacement de M. Maiseau, électeur en 1791.
25 fructidor an VU (11 sejptembre 1799).
174. Ménestrier, président.
126. Balme, vice-président.
176 Gaudet (Philibert),
132. BoiLLEAU (JeanrBaptiste).
177. Baumier, d'Ouaine.
Commissaire du pouwk exécutif.
178. Herard (JeanrBaptiste), né le 5 septembre 1755 ; conven-
tiomiel[D. 31], mort le 11 novembre 1836.
Secrétaire général :
Sauvallb.
3 frimaire, an VIII (29 novembre 1799).
179. Lenglet, remplace Boilleau, jeune.
7 nivôse, an YIII (28 décembre 1799).
La Constitution de l'an vni était proclamée depuis quatre jours
Cette administration doit donc être regardée comme ime transition
au nouvel ordre de choses.
180. Rathier {Edme- Antoine), président ; négociant à Chablis, où
il est né en juillet 1751 ; électeur, Tun des rédacteurs du cahier du
lier^tat, du district d'Auxerre en 1791, procureur-syndic, adminis-
trateur en Tan III, commissaire du directoire exécutif près du canton
4e Chablis en Tan iv, président du département en Tan viii, sous-
préfet de Tonnerre, où il est mort le 23 février 1810.
126. Balme.
179. Lenglet.
161. Challate.
164. Moriset.
Commissaire du pouvoir exécutif :
Hérarp.
Cette administration se réunit, pour la dernière fois, le 25 ventôse,
an viu (17 lévrier 1800). Elle &dt place à Tadministration préfec-
torale.
Constitution de Tan VIII.
Le 3 nivôse (24 décembre 1799) est proclamée la quatrième refonte
de l'ordre social, depuis dix ans. Elle avait été soumise à l'acceptation
28
des départements. La loi du 28 pluviôse (17 février 1800) règle les
attributions et la forme des séances des conseils généraux et d'airon-
dissements (1). De nouvelles dispositions se trouvent dans Tartété des
consuls du 19 floréal an viii (9 mai 1800).
Le Conseil Général est composé de vingt membres. Il s'assemble le
i^ messidor (20 juin) de chaque année. Sa session est de quime
jours au plus. 11 s'occupe de la répartition des contributions directes
entre les arrondissements, statue sur les demandes en réduction bites
par ceux-ci ; s'occupe des budgets du département, entend les
comptes du préfet, donne son avis sur les besoins du d^arte-
ment, etc., etc.
Les membres sont nommés par le premier Consul, pour trois ans.
^ — M. de la Bergerie prend la direction du département sur la fia de
décembre.
Le 4 prairial, an vin (24 mai 1800), sont nommés sous le contre-
seing de Louis Bonaparte, alors ministre, MM. :
181. BouLLEY (Lowis), secrétaire de la sous-préfecture de Sens,
secrétaire général de l'administration municipale et depuis sous-préfet
de Sens.
182. LoRiLLON (MkheUE tienne) y notaire à Villeblevin, ex-procureur
syndic du district, commissaire du directoire exécutif en l'an iv, sorti
lors du tirage de 1811.
183. Pelletier (Claude-Lauis)^ maire de Chône-Amould, ancien
président de l'administration municipale, sorti en 1811.
133. Legros (Erfi/i^), président élu par ses collègues.
165. Meslier-Poiissard (François),
184. DoRNAU (Hubert-Philibert) y maire de Savigny, ancien com-
missaire du gouvernement, ancien inspecteur général des postes de
la grande armée; donne sa démission en 1817, renommé en 1831,
opte pour la Côte-d'Or.
102. Barbuat de Boisgérard (Jacques-François),
185. Droin (Jean-Baptiste- Joseph)^ de Perrigny, juge de paix à
Noyers, ex-administrateur du district de Tonnerre ; remplacé en 1816,
nommé de nouveau le 15 janvier 1831, démissionnaire en 1832.
186. BouTAREL (Gilbert) y prévôt et doyen du chapitre de Tonnerre,
juge de paix à Héry, puis à Seignelay, secrétaire en l'an viii, etc.;
donne sa démission le 29 juin 1825, ,}{?; né à Riom, mort à Seignelay,
le 9 mai 1832.
140. Jeannest de Langue, ancieil député, démissionnaire en
l'an XII.
187. RoBiNEAU(L(mi5- Ficfor), ex-administrateur du district de Saint-
Fargeau, commissaire du gouvernement, sorti en 1811.
(1) Les arrondissements étaient de nouvelle création.
29
91. Paultre de Lamothe, décédé en Tan x ou Tan xi.
92. Tbigny du Gharmoy (Edmé) de Mézilles.
188. Regnauldin (Pierrer-François)^ notaire à Gourson, ex-adminis-
trateur du district, sort en 1811.
189. Lefébure (Edme-Nicolas)^ notaire à Auxerre, sorti en 1805.
190. Martln la Prémuré (Louis-Claude), maire des Voves, ex-ad-
ministrateur municipal, né le 15 septembre 1760, démissionnaire en
1825, nommé de nouveau le 15 janvier 1831.
191 ViLLiERS (HenrirMarie), maire deBagneaux, sorti en 1805.
122. Régnard (Mark-Thomas), remplacé en 1816.
148. RoARD (Gabriel), maire de Noyers, remplacé en 1816.
192. Benoit-Lamothe (François), professeur à Sens, ex-commis
saire du gouvernement.
Ces vingt conseillers sont ainsi répartis :
Dans l'arrondissement d' Auxerre. . 6
— — d'Avallon. . 2
— — deJoigny. .4/ 20
— — de Sens . . 5
— — de Tonnerre . 3
Quelques modifications sont ultérieurement apportées à cette ré-
partition. En 1833, quand cessera cet ordre de choses, il y aura cinq
conseillers dans Tarrondissement d'Auxerre ; quatre dans chacun des
aiTondissements d'Avallon, de Joigny et de Tonnerre, et trois dans
celui de Sens.
Session de Tan YIII.
Président: M. Legros. — Secrétaire : M. Boutarel.
Le procès verbal est imprimé en Tan ix, malgré la défense portée
en l'arrêté des consuls du 19 floréal an viii (9 mai 1800). L'impres-
sion des comptes et budgets a été permise par la loi du 17 avrU
1828. Une circulaire ministérielle du 1" septembre 1835, rappelle
encore la défense de reproduire les délibérations des conseils géné-
raux. Les rapports seuls des préfets peuvent être publiés. Malgré
cette législation, ont été imprimés dans l'Yonne, les procès-verbaux des
ans vin, ix, x, xi, xn, xiii, 1806, 1807, 1809, 1810, 1819,1820,
1821, 1828, et de 1834 à 1854. L'analyse des discussions a été
reproduite par la lithographie pour les années 1831, 1832 et 1833
A partir de 1817, le gouvernement publie l'analyse des votes de tous
les conseils généraux de France.
AnX.— Arrêté du 29 thermidor (17 août 1801).
193. RozE (Dominique-Niwlas), ancien greffier de la maîtrise et
inspecteur des forêts, nommé en remplacemoit de H. Boulley, doyen
d'âge ^rès H. Legroe ; mortenlSOS.
Arrêté du 27 ventOse an x (18 mars 1802).
1S7. JossET (Jean-Claude), en remplacement de M, BenoiBb-Lsoao-
Oie.
Session de l'an X.
Président: M. Hestier. — Secrétaire : H. Boutarel.
An XI.
94. Paultrb db la Vernëe {Jean-Louis), nommé en remplacement
de M. Paultre de la Hothe, son père, décédé ; sorti parle tirage opé-
ré en 1805; député et conseiller général en 18)5 [D. 75], membre
dn conseil d'arrondissement d'Auxerre, de 1823 k 1836, mort le 13
mars 1852.
Session de l'an XI.
Président : H. Roie. — Secrétaire : M. Robineao.
195. SouFFLOT (Germain-.4texanrfre) , aine, nommé en remplace-
ment de M. Jeaonest de Lanoue, démissionnaire ; député le 4 mai
1805 [D. 68], sorti lors du tirage de 1805, mort en 1808.
Session de l'an XII.
Président: M. Mesuer. — Secrétaire ; M.BouTAnEt.
11 n'y a point de changement.
Président : M. Meblier. — Secrétaire M. SotiFPLOT.
Décret du 4 avril 1806.
196. Marot {Jean-Pierre), maire de Saint-Aubin-sur-Yonne, né le
■e 1749, receveur particidier deslinances, & Angouléme,
, présenté par les collèges, démissionnaire en 1828.
Pebthcis {Léon), propriétaire à Paria.
Blanc d'Avau (Claude-Marie}, né le 6 octobre 1761,
iO, avocat, substitut au procureur du roi, de la maîtrise
t forêts, deux fois maire d'Auxerre en 1810 et 1816,
la présentation des collèges.
RDON {Olivier-Jacquesi, avocat, procureur de la prévAté
en 1784, secrétaire, puis membre de la municipalité
!n 1792 et années suivantes, maire d'Auxerre le 11 octo-
94
Dre 1815, né le 18 juiUet 1762 mort le 11 décembre 1846, président
du tribunal (1820), 0. ^\ — présenté par les collèges.
199. ÉLANCHET (Simonr André) , de Sens, né le 23 décembre 1740,
ancien garde-marteau des eaux et forêts ; nommé sur la présentation
des collèges ; quitte le département en 1821.
200. Le chevalier Wiron de Pont-le-Roy {Orner-François}, né le
22 juiflet 1746, lieutenant-général depoKce à Orléans avant 1789,
nommé sur la présentation des collèges ; doiïne sa démission en
1829.
Ces six nominations sont faites en remplacement de MM. Paultre
fils, Legros, Yilliers, SoulHot aîné, Lefébure et Jossey, sortis par
suite du tirage fait le 19 germinal an xiii (9 avril 1805).
Sessions de 1806 et de 1807.
Président: M. Meslier. — Secrétaire : M. Chardon.
1808.
Il n'y a point de session.
Session de 1809 et de 1810.
Président : M. Meslier. — Secrétaire : M. Chardon.
Décret du 11 julUet 1811.
201. Jordan {Jean-François-Marie), 2Lncien maître des comptes à
Dijon, maire du Vault depuis 1800, né le 24 août 1754, présenté
par les collèges; décédé en 1829.
48. Jacqcesson de Vauvignol {Edme-Jean-François), présenté par
les coUèges.
112. Deschahps {Charles-Antoine),
42. Le baron Gislain de Bontin {Charks-Louis).
202. De Drouas {Robert-François-Xaxier), maire d'Ëtaules, né le
13 janvier 1752.
203. Grandet {Jacques-Mathurin), propriétaire à Ghamplay, né le
17 septembre 1756, présenté par M. le préfet ; démissionnaire en
1821.
204. Layné {Pierre^Lawent) , propriétaire et maire à Paron, rem-
placé en 1816.
Ces sept nominations ont eu lieu en remplacement de MM. Lorillon,
Pelletier, Barbuat de Boisgérard, Robineau, Teigny du Charmoy et
Renaudin, sortis par le tirage au sort et de M. Roze décédé en 1808
Session de 1811.
Président: M. Mesuer. — Secrétaire: M. Chardon.
39
1812, 1813 et 1814.
II n'y a aucune mutation. Par suite des changem^ts qui précè-
dent, le conseil se compose de MM. : Regnard, Roard, Martin de la
Prémurée, Droin, Boutarel, Domeau, Mestier-Poussard, de Pertbuis,.
Blanchet, Miron de Pont-le-Roy, le Blanc d'Avau, Marot, Gbardon,
Blanchet, Layné, de Drouas, Jordan, Jacquesson de VauTignol, Gialam
de Bontin et Deschamps.
20 avril 1814.
Le gouverneur général baron d'Ulm compose un conseil admi-
nistratif départemental où siège le préfet, M. de Fermont, les quatre
conseillers de préfecture, MM. Bernard, Hay, Grochot et Robinet-Pon-
tagny, et M. Faultrier, maire provisoire d'Auxerre.
Ce conseil, chargé de Tadministration générale, doit suivre la
prompte rentrée des contributions, surveiller les travaux publics, la
police, les cultes, etc., et suivre enfin avec zèle, avec activité les
ordres émanés du gouvernement général, sans restriction, ni réserfe
quelconcpie .
13 mai 1814.
M. le baron d'Ulm remet au comte de Nansouty, commissaire du
roi de France et Navarre, le gouvernement du département de l'Yonne,
que lui avaient confié les hautes puissances alliées. Les fonctionnaires
publics et employés sont déliés des promesses faites au gouvernement
de ces hautes puissances par leur déclaration du 15 avril. Us repren-
nent leurs fonctions comme par le passé. Ceux qui se sont absentés
sont rappelés. M. le Préfet remercie ceux qui ont continué à lui
donner assistance dans des circonstances aussi périlleuses que dif-
ficiles.
Par suite de cette nouvelle disposition, l'ancien Conseil Général,
momcntanéTnent sv^pendu^ reprend ses fonctions.
22 avril 1815.
Le comte Thibaudeau est chargé de la réorganisation administrative
du département, aux termes des décrets des 20 et 22 avril. D'après
Tart. 2 de ce dernier décret, les nominations précédemment ^tes
des membres des conseils généraux et d'arrondissement sont déda-
rées nulles.
Sont nommés membres du Conseil Général, MM.:
* (1) 185. Droin, de Perrigny, juge de paix.
*i84. DoRNEAU, de Savigny.
(1) L'* indique ceux des membres de l'ancien conseil qui sont conservés.
33
203. Maillot {Pterre-Edme-Gabriel) , président du tribunal de
Tonnerre, puis juge à Paris, né en 1765, mort le 6 novembre 1833.
206. Vaury (Ednie-Jean)^ né à Avallon, en 1768, procureur avant
la révolution, secrétaire de la sous-préfecture, avoué à Avallon.
207. B.\RRY {Claude}, propriétaire et mariliand de bois à Joigny,
né à Tonnerre, le 17 mars 1759.
*203. Grandet, de Champlay.
208. RÉBfONDfils, àGuillon.*
209. Kichakh {Pierre- Mari4ySéba$tien) , né le 16 juin 1774, avocat,
substitut du procureur impérial, maire d' Avallon ; nommé de nouveau
le 15 janvier 1851 ; refuse; élu le 15 novembre 1833 , réélu en .
1839.
210. Cornisset-Lamothe {Pierre-Augustin), né le 16 janvier 1791,
président du tribunal de commerce ; était du conseil d'arrondissement
de Sens.
194. Paultre de la Vernée, à Saint-Sauveur.
210 bis. Regnard {Pierre), à Saint-Florentin.
147. SiMONNET, avocat à Noyers.
211. Fringon, notaire et maire à Seignelay.
212. Ghastelain {Jean-Claude), ancien législateur [D. 29], né le 4
septembre 1741, mort en 1824.
213. Baron Davoust {Louis- Alexandre-Edme-Fratiçois), maréchal
decampen retraite à Ravières, né le 14 septembre 1773.
*204. Layné, propriétaire à Paron.
118. Gollet-Gharmoy, juge à Auxerre, ancien commissaire du
gouvernement, etc.
140. Jeannëst de Lanoue, maire de ^aintr Florentin, ^ancien con-
ventionnel, etc.
214. Dumollard [yiclor-JacqueS'Emmanuel) , chevalier de Saint-
Lonis,0. ^, major retraité à Villeneuve-le-Roi, taort le l»" février
1820.
Ils devaient tous adresser de suite leur serment. Ce conseil n'a point
été convoqué.
Ordonnance du 14 février 1816.
Le décret de 1815 est regardé comme non-avenu. L'ancien conseil
rentre en fonctions. Seulement MM. Regnard, Roard, Droin et Layné
donnent leur démission.
Ils sont remplacés d'office par MM. :
215. JE.iNNEST {ClaudC'FrançoiS'fjOuis), de la Constituante [D. 13^j,
né le 4 novembre 1751, mort le 7 octobre 1822, maire de St.-Flo-
rentin, n'accepte pas.
216. Marquis de Villefranche (Hercule'Doimnique-JoscpfhGvy de
14
34
iVixs), 0. ^, chevalier de Malte et de Saint-Louis, député [D. 81],
iuspecteur des gardes nationales du département.
217. Marquis de Louvois de Souvré {Auguste-Michel-Félkitê Le
Tellieh), C. ^, chevalier de Malte, pair de France; né en 1783,
mort le 3 avril 1844, nommé en 1831, élu en 1833, réélu en 1839.
218. PoTHERAT DE Beauvais {benoU'FrançoiS'PierTe)^né le \^ avril
1774, ancien militaire.
Ordonnance du 25 avril 1816 .
219. Benoist de la Mothe {Louis-Claude}^ ancien employé dans
les fermes, né en 1751, membre du district de Sens, en Tan ii, dé-
cédé en 1819.
Remplace M. Jeannest.
1817.
MM. de Perthuiset Domau donnent leur démission.
Président : M. Meslier. — Secrétaire : M. Chardon.
Ordonnance du 18 février 1818, MM. :
220. Hay {Edme-NicolaS'Germain}^ officier de la Toumelle crimi-
nelle en 1790, conseiller de préfecture, député [D. 77], nommé
d'office, mort en 1846.
221. JACûmLLAT-DESPRÉADX (Germain-JIfann), officier chez la reine,
négociant, ancien membre du district de Tonnerre ; nommé d'office,
membre du conseil d'arrondissement de Tonnerre en 1833 ; né le
7 février 1766, mort le 23 janvier 1846.
222. Le comte de Ghastellux (César Laurent), 0. ^, chevalier de
Saint-Louis, député [D. 82], pair de France, mort en septembre 1854.
— En remplacement de MM. de Perthuis, Deschamps et Domeau,
détnissionnaires.
Session de 1818.
Président : M. le marquis de Louvois. — Secrétaire : M. Bou-
TAREL.*
Ordonnance du 14 juillet 1819, MM. :
223. Le Secq {Louis- Alexandre), adjoint au maire de Tonnerre, né
eS septembre 1774, mort le 24 février 1836.
210. Gornisset (Pierre), tanneur, âgé de soixante ans. — N'accq^te
pas.
— En remplacement de MM Jacquesson-'Vauvignol, démissionnaire
et Benoist de Lamothe, décédé.
Session de 1819.
Président : M. Meslier. — Secrétaire : M. Boctarel qui refuse à
cause du mauvais état de sa vue. — Il est remplacé par M. Hay.
36
Le Conseil Général' se trouTe ainsi composé sous le rapport des
séries:
Premier tiens.
MM. Hay, Hlanchet, Miron, Le filânc, Marot et Chardon.
Deuxième tiers.
[. Jordan, Lesocq, JacquiUa^DespréaujK, de Drouas, Goimiaset,
baron de Bontin et Grandet.
Troisième tiers.
MM. Meslier, comte de Ghaatellux, marqiûs de Louvois, Martin,*
Laprémuré, Boutarel, Potherat de 3eauvai& et marquis de Villelhinche.
De la nomination de l'an viii, il ne reste plus que trois membres :
MM. Meslier, Martin-Laprémuré et Boutarel.
Ordonnance du 23 juin 1820, MM. :
224. CoRDiEi(-MoNTREUiL DE Vallery (C/iarfe^- if ic/i^/) , chevalier,
maréchal-de-camp, chevalier de Saint*Loius et officier de la Légion-
d'honneur, maire de Vallery, né en 1762.
Session de 1820.
Président : M. Meslier. — Secrétaire : M. Hay.
Ordonnance du 9 mai 1821, MM. :
225. GuèiiBOT {AfUoine), maire de ioigny, ajjf^ né le 2 a-vrJA 1774.,
nommé de nouveau en 1831; démissionnaire en 1832 — Député
[D. 87]; mort au mois de novembre 1852^.
2^0. Lbrous {Iaoques'Théodm:e)^ avocal^ not^e, maire, de Sens,
né à Paris le 7 mai 1791,, mort le 15 juin 1855.
Session de 1821.
Président : M. Mb^lier. — Secrétaire : M. Hax.
Ûrdouaace. du 17 avhl 1822, MM. :
2?7. De BouRiENNE {Louis-Antoîne Facvelet), baron, ministre
d^tat, membre du conseil privé, député à la chambre de 1816
[D. 76], démissionnaire en 1829, mort le 7 février 1834.
22^. D'arcambal {JucqueS'Philippe), ancien intendant général des
armées, chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion-d'honneur,
grand'croix des ordres palatins de Bavière et de Naples, maire de
Paanr, prés Sens, né le 1«' décembre 1761, au Puy-en-Ve^ay ; donne
sa démission au mois de mars 1826.
Sessions de 1822, 1823 et 1824,
Président : Marquis de Villefr anche. — Secrétaire : M. Leroux.
36
Ordoonance du 15 juin 1825.
229. M. Bernard h^Eèky (Ambroise-Jean-Baptiste)^ i^, avocat; était
membre du Conseil d'arrondissement d'Auxerre, né le 15 mars 1788,
élu en 1833, démissionnaire en 1839, réélu en 1848.
Session de 1825.
Président : M. Meslier. — Secrétaire : M. Hay. '
Ordonnance du 14 juin 1826, MM. :
230. Kxumi (JeaiirEdme-MictieJr Auguste)^ né le 20 novembre 1775.
mort le 21 juillet 1832, ^, député de l'Yonne [D 79].
231. Mégret de Serilly {Antoine Louis François- Amédée)^ ancien
. maire deTbeil, nommé de nouveau en 1832, né le 20 mai 1784.
Session de 1826.
Président: «le marquis de Villefranche. — Secrétaire : M. Hay.
Session de 1827.
Président : le marquis de Villefranche. — Secrétaire : M. Raudot.
Ordonnance du 21 août 1828.
232. M. De la Rode (Etienne)^ maire de Tannerre, ancien officier,
chevalier de Saint-Louis et de la Légion-d'honneur, né à Guéret,
le 28 juiUet 1758, député de l'Yonne [D. 86]; mort le 9 octobre 1855.
Session de 1828.
Président : le marquis de Villefranche. — Secrétaire : M Raudot.
Ordonnance du 11 juillet 1829, MM. :
233. Le comte de la Perrière Lévesqle (Louis-Marie), né à Re-
don, le 9 avril 1776, lieutenant-général des armées du Roi, grand'
croix de Saint-Louis, grand officier de la Légion-d'bonneur, chevalier
de la couronne de fer, pair de France, colonel d'une légion de Paris,
a été membre du Conseil général d'Ile-et-Vilaine; n'est pas conservé
en 1831, élu en 1833, mort en 1834.
234. De Nesvre de Domecy (MichelrAij^uste)^ maire de Domecy,
ancien officier de cuirassiers, né le 31 décembre 1789.
235. FoACiER {Augustin), ^, sous-inspecteur du trésor au ministère
des finances, conseiller référendaire à la Cour des comptes, n6 à ftris
le 21 mars 1792; élu en 1833, réélu en 1842, i--;! on 1850.
Session de 1829.
Président : le comte de Ghastellux. — Secrétaire : M. Raudot.
37
Session de 1831.
Président : M. de Louvois. — Secrétaire : M. Raudot.
Ordonnance du 15 janvier 1831, MM. :
•230. Raudot, député
*235. FoACiER, conseiller référendaire.
*225. Chaudot, député. .
*22 1 . Jacquillat-Despréaux .
•217. Marquis deLocvois, pair de France.
190. Martin-Laprèmuhé, juge de paix.
236. Le baron Chaillou des Barres (Etienne)^ ancien préfet de
la Creuse, O.i^, chevalier grand'croix de Tordre du Lion, grand'croix
de Tordre du mérite civil de la couronne de Bavière , chevalier du
Saint-Sépulcre, président ,de la Société des sciences historiques et na-
turelles de TYonne, inspecteur des monuments historiques du dépar-
tement de l'Yonne, maire de Sainpuits, élu en 1833, réélu en 1839,
1852, 1855.
237. Deserin, médecin à Taingy.
238. Deschamps {Jean-Joseplir-Prix}^ ancien ordonnateur des guei^
res, député des Cent-jours [D. 72], né le 6 février 1772, chevalier de
Saint-Louis, ^ ; mort le 12 juin 1856.,
239. KiNOT {FrançoiS'AVfguste) , né le 9 février 1782; député
:'D. 89]; mort le 6 janvier 1846.
240. DoRNEAU (Jacques-Pierre), ancien inspecteur général des pos-
tes de la grande armée ; — opte pour la Côte-d'Or.
209. Richard, avocat, ancien procureur du roi. Reftise.
241. homï: (FrançoiS'Théodare-Clément), néàSens, lel«mai 1768,
ancien président du tribunal de commerce de Sens, remplacé en 1832.
242. Baron Dubois, maréchal de camp, 68 ans, remplacé en 1832.
243. VuiTRY (PaulJulierïrMariji), i^, ingénieur, député en 1834
[D. 95], né le 24 février 1786, élu en 1833, réélu en 1842.
2'*4. GiLLET [Antoin-e-Louls), né à Sens en 1779, mort au mois de
février 1856; ancien notaire à Paris, remplacé au mois de mai 1832.
245. GoLLiBEAUX DE CiL\MPVALLON (Ecltne'FrançoiS'GUles), né le
8 septembre 4788, 0. i^, ancien chef de bureau au ministère de la
guerre; intendant militaire; remplacé "en 1832, élu en 1833; élection
aunulée, réélu en 1834, en 1842; mort en 1846.
246. Yérollot (Louis-Vulfram), marchand de bois; député en
ISni [D. 93], maire de Brienon, né le 29 novembre 1774. Elu en
1S33, réélu en 1839.
185. Droin, dQ Perrigny, avocat.
2\7.Mtif {Jean'Baptiste'Edme) y maire de Tonnerre ; député en
1835 [D. 96], président du tribunal de Tonnerre. Elu en 1833, réélu
en 1836, 1845,1848,1852.
Ordodnanre du 13 avril 1831, ÏIM. :
as. Meslieh, maire d'Ayalton. Avait étë momeataDémenL membre
du Conseil d'atTondissement d'Avallon.
249. DoRNEAU [Hilaire-JeanrMargueril-e), à Island.
Session ordinaire et extraordinaire de 1831.
PrësideDl : M. le Marqnis de Louvoib. — Seerélaire : M. Raudot.
Ordonnance du 11 mai 1832, MH. :
231. Mëgret de Skrilly.
250. D'Atout (Henry-Joseph), oMcier supérieur da cavalerie, né
en 1788.
251. Baron deMoNNiER {François-Marie), à La Pertë-Loupière.
Ordonnance du 12 mai 1832.
2â2. M Thibault IClamk'Jean-Baptisle-Narcisse), notaire, maire de
Joigny, ne le 30 octobre 1780. Elu eu 1833.
Ordonnance du 25 mai 1832,
253. Ddbois [Charles], propriétaire à Montacher. -^ Remplacé ea
1832.
Session de 1832.
Préâdent ; M. Meslieb. — Seerélaire : M. Ralidot.
Ordonnance du 12 juillet 1832.
3J1. H. Basset baron de Chateaidourc {Anne-EUonorc-Camillf],
né à Lyon, le 30 octobre 1781; auditeur au conseil d'Etat, ancien pré-
fet, ancien secrétaire général du ministère de l'intérieur, maire de
Villeneuve-ie-Roi , élu en 1833, réélu en 1839; décédé.
Ordonnance du 16 octobre 1832.
255. Le comte de Chastellux (AI/'r«/-/x»u«-7can-P/it/tjjpe), clieva-
lier d'honneur de Madame Adélaïde, chef d'escadron, 0. ^ [D. 91],
pair de France, né le 20 février 1780 ; Olu le là novembre 1833;
iport le 3 octobre 1856.
rdonnance du21 juin 1833.
La Perriërb-Lëvesqce, dernier membre sommé
Session de 1833.
LIER. — Secrétaire : M. le baron Chaillui* he^
résume ton! ce qui précède, — Les chiffre^ ri-
39
maios indiquent l'ordre de la première nomiaation dans le décret du
4 prairial an xiii (24 mai 1800). Les chiffres qui précèdent le nom
se rapportent aux diverses nomiuations faites en remplacement des
anciens titulaires ; eniln ceux qui suivent le nom et qui sont entre
arenthése, indiquent Tannée de la nomination.
CONSEIL GÉNËRAL de l'Yonne du 4 prairial an vm, jusqu'à la loi du
22juin 1833. (1).
Premier ti&i's^ sorti par Veffet du tirage fait en 1805.
IV. Joigny. 133. Legros. — 196. Marot (1806). — 232. De La
Rode (1828). — 246. VéroUot (1831).
X. Âuxerre. 140. Jeannest de Lanoue. — 195. Soufilot (anxii).
— 167. de Perthuis (1806). — 220. Hay (1818).—
238. Deschamps (1831).
XII. Auxerre. 91. Paultre de Lamotte. — 194. Paultrede la Ver-
née (an XI). — 198. Chardon (1806). — 237. De-
serin (1831).
XY. Auxerre. 189.Lefebure.— 197. Leblanc(1806).— 236.GhaiIlou
des Barres (1831).
XVII. Sens. 191. Villiers. — 199. Blanchet (1806). — 226.. Le-
roux (1821). — 242. Baron Dubois (1831). — 253.
Dubois fils (1832). — 233. Général de la Ferrière
(1833).
XX. Sens. 192. Lamothe. — 157. Jossey (an x). — 200. Miron
de Pont-le-Roy (1806). — 233. Le général de La-
ferrière (1829). — 241. Lorne (1831). — 231. Mé-
gretdeSérilly (1832).
Deuxième tiers, renouvelé à la suite du tirage de 181 1.
I. Sens. 181. Boulley. — 193. Roze (an ix). — (Tonnerre).
48. Jacquesson de Vauvignol (1811). — 223.
Lesecq (1819).— 185. Droin (1831).— 250. d'Avout
(1832).
il. Sens. 182. Lorillon. — (Auxerre). — 202. De Drouas
(181 1). — [Sens). — 227. De Bourienne (1822). —
235. Foacier (1829-1831).
lli. Joigny. 183. Pelletier. —203. Grandet (1811). — 225.
Chaudot (1821-1831). — 251. Baron de Monnier
(1832).
Vil. Tonnerre. 102. De Boisgérard. — 112. Deschamps (1811). —
221. Jacquillat-Despréaux (1818-1831).
(1) Les noroinalions de 1815 ne sont point comprises dans ce tableau.
40
XL Joigny, 187. ^ohmem. — (Avallon), — 201. Jordan (1811).
(voir XIII). — 23i. Denesvre de Dommecy (1829). — 209. Ri-
chard (1831). — 249. Domeau (1831).
XIII. Sens. 92. Teigny du Ghannoy. — 204. Layné (1811).—
219. Benoist de Lamothe (1816). — 210. Cor-
nisset (1 81 9). — 224. Cordier de VaUery (1 820). —
228. D'Arcambal (1822). — 231. Mégret de Sérilly
(1826). — 243. Vuitry (1831).
XIY. Joigny. 188. Regnauldin. — 42. Baron de Bontin 1811).—
244. Gillet (1831). — 254. Baron de Gbàteaubourg
(1832).
Troisième série. — (N*a jamais été renouvelée).
V. Avallon. 165. Meslier. — 240., Domeau (1831). — 248,
MesUer (1831).
VI. Avallon. 184. Domeau. — 222. Comte César de CSiastellux
(1818). — 239. Finot (1831).
VIII. Tonnerre. 185. Droin. — 217. Marquis de Louvois (1816-
1831).
IX. Aoxerre. 186. Boutarel. — (Avalloii). — 230. Baudot (18*26-
1831 . — 255. Comte Alfred de Ghastellux (1832).
XVI. Auxerre. 190. Martin- Laprémuré. —229. Bernard- d'Héry
(182.5). — 190. Martin-Uprémuré (1831).
XVUl. Auxerre. 122. Regnard.— 215. Jeamiest (1816).— (Joi^ny).—
216. Marquis de VilleEranche (1816). — 245. CoUi*
beaux de Champvallon (1831). — 252 Thibault
(1831).
XIX. Tonnerre. 148. Roard.— 218. Potheratde Beauvais (1816). —
247. Rétif (1831).
LOI du 22 juin 1833.
Le Conseil Général est composé d'autant de membres qu'il y a de
cantons dans le département, sans pouvoir excéder le nombre de
trente. Le département de l'Yonne ayant trente-sept cantons, quatorze
ont du être réimis deux à deux. Ce sont d'abord ceux de Chablis et
Ligny, Saint-Florentin et Seiirnelay, Guillon et Tlsle, Bléoeau et
(^laniy, Rrienon et Cerisiers, Pont-^r-Yonne et Senrincs, Cruzy et
Flognyin. Le principe électoral est appliqué au choix des conseillers.
Dans diaque circonscription' le nombre des électeurs ne peut être
moindre de cinquante. Les membres du Conseil Général sont élus
vD II avait été qvestkia de rénair Contoii|g & saT'Y'oaiie et Coarson, Chcroy
<l PuMit-siir-YottBe, RléMM et SÙBl-Fânsean. I lo^> el A«CT-le-FnK.
41
pour neuf ans. Ils sont renouvelés par tiers tous les trois ans et indé-
finiment rééligibles. Les attributions sont à peu près les mêmes que
celles réglées par les lois et ordonnances précédentes.
Election des 15 et 16 novembre 1833.
Auxerre (est)
Auxerre (ouest)
Chablis et Ligny.
Goulanges-la-Vineuse.
Goulanges-sur-Yonne.
Gourson.
Saint-Florentin etSeignelay.
Saint-Sauveur.
Toucy.
Vermanton.
Avallon.
Arrondissement d' Auxerre, MM. :
256. PoTHERAT - Gascoing (François-
Edmé), du conseil municipal d'Au-
xerre, né le 6 décembre 1786.
257. Gallois (Edme-Henri)^ juge, puis
président du tribunal à Auxerre,
vice-président à Paris, né le 9 mars
1797, réélu en 1839.
258. THOM.\ssi.N{Francois-iu^iAste), di-
recteur de la poste aux lettres ; né
le 29 août 1776.— Election attaquée
et annulée pour incompatibilité de
fonctions.
259. Mauger (Georges-Gabriel)^ ^, an
cien capitaine de génie, inspecteur
de l'Université, né le 23 avril 1774
à Seignelay, demeure à Irancy.
Réélu en 1836, 1845.
260. GouGENOT (Laurent) , notaire ,
maire d'Elais-la-Sauvin, né le 19
juillet 1783.
261. Dejust-Deserin (Jean-Baptisle-
Pierre)^ chef de bataillon delà garde
nationale, ancien notaire, membre
de la chambre d'agriculture, né le 26
mai 1797, réélu en 1842, 1852.
229. Bernard d'Héry, fils, ^,avocat.
*236. Chaillou des Barres.
262. Baron de Perthuis {Léon-Ama'
6/e), i^, officier d'ordonnance du
roi, né le 10 mars 1791.
263. Roman (Jacques), maire de Ba-
zarnes, ancien négociant, ancien dé-
puté [D. 84J, mort en 1835.
Arrondissement d* Avallon, MM. :
209. Richard (Pkrre-MarierSébaslien),
avocat, maire.
UvuiliU) et l'Uo. '255. Comte de CHAàTEUX-x (Alfred\.
yuamM<\^-Tombos* 264. Garmer (Francow), ejjt, enbrepre-
neur d'usines, fabricant de cimeat
romain, député en 1846 [D. 99]; né
le 1« septembre 1793, à Pisy, réélu
en 1836.
\o<6vlvi> . 265. Dëlaloge {Jean'Baptiste)^ notaire,
ué le 28 février 1 799, réélu en 1 836,
donne sa démission le 16 juin 1841.
Anvmimetntnt de Joigny^ MM. :
Jmguy. *252 Thibault, maire et notaire à Joi-
gny; réélu en 1836.
\t Ibiat . 24 5 . GoLLiBEAUX de Ghanpvalix)N; élec-
tion annulée.
UU^ueau et Gharny. 266. Roussel {Ùdde-Gabriel) ^ maire
de Ghamy, né le 14 juin 1790, dé-
puté le 13 mars 1849 [D. 116];
réélu en 1839, 1840.
firîenou et Cerisiers. •246. Vérollot (Louis-Vulfi^anc).
Sainl-Fargeau. 267. Lacour-Epoigm iLouis-Mkhd),
marchand de bois, juge de paix, an-
cien membre du Conseil d'arrondiâ-
sement, réélu en 1836 ; né le 31
mars 1785.
Saint-Julien-du-Sault. 268. Gexty [Jacques- Augustin), ^.ncm
maire, notaire ; ué le 19 août 1791,
réélu en 1842.
Villeneuve-le-Roi. 254. Barpn de Chateaubourg.
Arromlissevunt de Sens, MM. :
Sens [nord). 269. Bellaïcue (Clmtdr), ancien avoué
à Paris, député [D. 91], né le 3
août 1787 ; réélu en 1836.
Sens isud). •243. Yuitry ( Paul-Julicn- Marin }.
maire.
Chéroy. '233. Comte de Laferrière.
Pont-sur-Yonue , Sergines. ^235. Foacier (Augustin),
Villeneuve-rArchevéque. ^lO.VitThEs^o^Uean-Pierre-Fninçitis},
adjoint au maire d'Auxerre, notaire;
né le 18 mai 1788; du conseil d'ar-
rondissement en 1831.
ï
43
Arrandisseïnent de Tminerrc^ MM. :
Tonnerre. *247. Rétif.
Ancy-le-Franc. *217. Marquis de Louvois.
Cruzy et Fiogny. 271. Marquis de Taklay (Lauis Théve-
nïn), ^, membre du conseil d'arron-
dissement, maire de Tanlay, ancien
colonel' d'état-major de la garde na-
tionale de Paris, gentilhomme hono-
raire de Charles X, président de la
Société d'agriculture de Tonnerre;
né le 12 mai 1787 ; réélue 1842,
1848, 1852.
Noyers. 272. jACQUES-PAL0TTE(4wgwstin-Jcan).,
procureur du roi, né le 29 mars
1801, député en 1846 [D. 101 ]; réé-
lu en 1836.
Election du 21 avril 1834.
Arrondisse'nient d*A%txerre.
ChabUs et Ligny . * 273 . M . Poulain (Pierre- Victor), né le 2 1
juillet 1791, notaire et maire à Cha-
blis ; était du Conseil d'arroûdisse-
ment depuis 1833.
Arrondissement de Joigny^
Aillant. 245. M. Çollibeaux de Champvallon,
réélu.
Session de 1834.
Président : M. le marquis de Louvois. — Secrétaire : M. le baron
Ghaillou des Barres.
Election du 26 janvier 1835.
Arrondissement de Sens.
•E remplacement de M. le comte de La Ferrière-Lévesque, décédé).
Chéroy. 274. M. Bardot (Etienn&-Charles^Mé-
wye), ancien receveur deTenregislre-
ment, notaire, suppléant à la justice
de paix,, directeur des postes, maire
depuis 1815; du Conseil d'arrondis-
sement de Sens en 1815; né le 14
juin 4 776.
46
Election du 25 juUlet 1841.
(Sur la démission de M. Delaloge).
Vézelay. 282. M. Flandin (Louis)^ ^, conseiller
à la Cour impériale de Paris ; né le
24 novembre 1800; réélu en 1845,
1848, 1852.
Session de 1841.
Président : M. le marquis de Locvois. — Secrétaire : M. le baron
Ghaillou nES BarIibs '
Election du 2 avril 1842.
(En remplacement de M. Bellaigue, démissionnaire).
Sens (nord), 283. M. Vam.^t (Louis-Ja€ques)^^,né
le 10 décembre 1802, architecte,
maire de la ville de Sens ; réélu
en 1845.
Session ordinaire et extraordinaire de 1842.
Président : M*. le marquis de Locvois. — Secrétaire : m. le baron
Ohaillou des Barres.
Election de novembre et décembre 1842.
(Renouvellement de la 3<^ série).
Goulanges-sur-Yonne. MM. 284. Dupin (Philippe-Simonj^ 0'^^^
avocat, député [D, 98]; inort en
1846.
Courson. *261 Dejust-Deserin.
Saint-Florentin et Seigoelay. *278. Le général baron Desaul.
Toucy. 285. Arrault (Gny-Adolphe) , ^;
ancien ingénieur des mines ;
maire de Toucy, candidat à la dé-
députalion en avril 1 849 ; réélu en
1848, 1852.
Guillon et l'Isle. 286 . Béthery de la Brosse [Charles),
^, maire, né le 3 juin 1 793 ;
réélu en 1848, 1852.
AiUant. ' *245; Gollibeauxde Chamtvallon.
Saint-JuUeQHÏu^Saull. *268. Genty.
Sens (sud), *243. Vuitry.
Pont-sur-Yonne et Sergines *2 3 5 . Foacier .
CruEy et Flogny . *271 . Le nMirq^ms de Tanlaï.
47
Election du 20 mars 1843.
(Remplacement de M. Richard, démissionnaire).
' Avallon. v 287. M. R.\udot (Clayde-Marie-Bé-
glois)^ avocat, substitut du procu-
reur du roi; né le 25 décembre
1 801 , député le26 novembre 1848,
[D. 111]; réélu en 1848.
Session de 1843.
Président : M. Vuitry. — Secrétaire :M. le baron Ghaillou des
BiffiRES.
Election du 13 mai 1844.
(En remplacement de M. le marquis de Louvois, décédé).
Ancy-le-Franc. 288. M. le marquis de la Salle de
Louvois (Adolphe)^ ^, substitut,
maire, membre du Conseil d'ar-
rondissement, né le 17 juin 1803,
réélu en 1848, 1852; donne sa
démission en 1855.
Session de 1844.
Président : M. Vuitry. — Secrétaire : M. le baron Ghaillou des
Barres, é
Election du 1.7 août 1845.
(Remplacement du baron Desaix, décédé).
Saint-Florentin et Seigûetay. 289. M. Dodun {François-Chark^), à
Gbemilly, était du Conseil d'ar-
rondissement.
Session de 1845.
Président : M. Vuitry. .— Secrétaire : If. le baron Ghaillou des
Barres.
Elections de novembre et décembre 1845.
^Renouvellement de la \^ série).
Auxerre {est). MM. *276. LARABrr.
Chablis et ligny. *277. Rabé.
Coulanges-la-Vineuse, *259. Mauger. •
Quarré-les-Tombes. 270. Tripier (Louis), avocat à Paris,
né le tO septembre 1816.
48
Vézelay. *282. Flandin.
Joigny. 291. Ragon des Essarts {Louis),
maire de Béon, né le 23 mars
1783, ne remporte sur M. Lallier,
son concurrent que par la priorité
d'âge.
Bléneau etSaint-Fargeau. 292. Comte de Lestrade (Albert
Odon), maire, ancien préfet, né le
20 juillet 1787.
Sens (nord). *283. Parent.
Tonnerre. "247. Rétif.
Noyers. 293. Droin {Jean'Baptist&-Joseph),
juge de paix, membre du Conseil
d'arrondissement, ancien notaire,
né le 14 juin 1795.
Election du 22 mars 1846.
(Remplacement de M. Ph. Dupin, décédé).
Coulanges-sur» Yonne. 294. M. Dupin [Andrè-PhUippe-Eu-
gène)^ avocat, auditeur au Conseil
d'Etat, né le 31 octobre 1821;
élection annulée à cause de l'âge;
réélu le 8 novembre 1846.
Election du 3 mai 1846.
L
(Remplacement de M. le baron Gollibeaux de Ghampvallon, décédé).
MUant. 295. M. De Gormenin (Louis-Marie de
LA Haye , vicomte), député de
l'Yonne [D. 90].
Session de 1846.
Président: M. Vuitry. — Secrétaire : M. le baron Chaillod des
Barres.
Election du 8 novembre 1846.
Coulanges-sur-Yonne. "294. M. liupni (Andrè-Philippe-Eu-
gèrie).
Election de 1847.
(Remplacement de M. Roussel, démissionnaire).
Ghanry. 296. Le comte du Roure iScipùm).
Session de 1847.
Président : M. Vuitry. — Secrétaire : M. le baron Chaillou des
Barres.
49
TABLEAU GÉNÉRAL des membres du Conseil Général, élus sous
Tempire de la loi du 22 juin 1833.
Auxerre (est), MM.
iuxerre (ouest).
Chablis et Ligny.
Goulanges-la-Vineuse.
Goalanges-sor-Yonne.
GooiBon.
Si-Florentin et Seignelay
Saint-Sauveur.
Toucy.
Vermenton.
Avallon.
Goillon et l'Isle.
Qaarré4e8pTombe8.
Vételay.
Joigny.
Aillanu
Bléneaa et Chamy.
Bléneau et St-Fargeau.
Brienon et Cerisiers.
256. Polherat-Gascoing (1833). — 276.
Larabit (1836).— Larabit (1845).
257. Gallois (1833). — 257. Gallois (1839).
258. Thomassin (1833). — 273. Poullain
(1834). —277. Rabé (1836). —277. Rabé
(1845).
259. Mauger(1833).— 259. Manger (1836).
259. Manger (1845).
260. Gougenot (1833). — 284. Ph. Dapin
(1842). — 294. Eug. Dupin(1846).
261. Dejust-Deserin (1833).— 261. Dejnst-
Deserin (1842).
. 229. Bernard-d'Héry (1833).— 278. Desaix
(1839). — 278. Desaix (1842).— 289. Do-
dun(1845).
236. Chaillou des Barres (1833). — 236.
Ghaillou des Barres (1839).
262. DePerlhuis (1833). — 285. Arrault
(1842).
263. Roman (1833). — 275. Guyot de
Monlou(1835). — 279. SaUin (1839).
209. Richard (1833). — 209. Richard
(1839). — 287. Raudot-Réglois (1843).
255. Alf. de Chastellux (1833). — 286.
Béthery de la Brosse (1842).
264. Gamier (1833).— 264. Gamier (1836).
— 290. Tripier (1845).
265. Delaioge (1833). — 265. Delaloge
(1836). — 282. Flandin (1841). — 282.
Flandin (1845).
252. Thibault (1833). — 252 Thibault
(1836). — 291. Ragon des Essarts (1845).
245. De Champvallon (1833). — 245. De
Champvallon (1834). — 245. De Champ-
vallon (1842).
266. Roussel (1833).— 266. Roussel (1839).
— 281. Bourgoin-
Dugas (1840). — 292. de Lestrade (1845).
246. VéroUot (1833). — 246. Vérollot
(1839).
15
Gharny.
Saiot-Fargeau.
Saint-Julien-du-Sault.
Villeneuve-le-Roi.
Sens {nord).
&em{sud),
Chéroy.
PoQt-s.-Yonne et Sergines
VilleneuY6-r Archevêque.
Tonnerre.
Ancy-le-Franc.
Cruzy et Flogny.
Noyers.
. , 281. Roussel (1840).
— 296. du Roure (1847).
267. Lacour-Epoigny (1833). — 265. La-
cour-Epoigny (1836).
268. Genty (1833). — 268. Genty (1842).
254. De Chateaubourg (1833). — 254. De
Châteaubourg (1839).
269. BeUaigue (1833). — 269. Bellaigue
(1836). — 283. Parent (1842). — 283
Parent (1845).
243. Vuitry (1833). — 243. Vuitry (1842).
233. De Laferrière (1833).— 274. Bardot
(1835). — 274. Bardot (1839).
235. A. Foacier (1833). —235. A. Foader
(1842).
270. Piétresson (1833). — 280. Goubault
(1839).
247. Rétif (1833). — 247. Rétif (1836). —
247. Rétif (1845).
217. De Louvois (1833). — 217. De Lou-'
vois (1833). — 217. de Louvois (1839).—
288. De Lasalle-Louvois (1844).
271. De Tanlay(1833) —271. De Tanlay
(1842).
272. Pâlotte (1833).— 272. Pâlotte (1836).
— 293. Droin(1845).
Décret du 3 juillet 1848.
Le décret de l'Assemblée nationale du 3 juillet 1848 ordonne le re-
nouvellement intégral des Conseils de département et d'arrondisse-
ments. Il y aura dans chaque conseil un membre par canton, sans
toutefois qu'il puisse y avoir moins de neuf membres dans un Conseil
d'arrondissement. L'arrêté du 3 août 1848 règle la répartition de ces
neuf membres entre les cantons. Tous les citoyens sont électeurs.
Les éligibles doiveuw avoir «vingt-cinq ans, être domiciliés dans le
département, ou y payer une contribution directe. Le nombre de
ceux-ci ne peut être de plus du quart de la totalité des membres.
L'élection se fait à la majorité relative, à la seule condition d'obtenir
un cinquième des suffrages exprimés. Les séances du Conseil Général
peuvent être publiques. Les autres dispositions de la loi du 22 juin
1833 sont maintenues.
51
Auxerre {est).
kuxerte (ouest),
Ghablû.
Goulanges-Ia-YmeoBe.
Coutaoges-Bur-YoDne.
Gounon.
Ligûy.
Saint-Florentin.
Saint-Sauveur.
Seignelay.
Toucy.
Yennenton.
ÂTallon.
Goilloa.
Election générale du 20 août 1848.
Arrondissement d' Auxerre.
MM. 297. UzANNE aine [Jules- Antoine)^
ancien président du tribunal de
commerce , maire d'Âuxerre ,
commissaire du gouvernement;
9749 voix pour la députation.
298. Savatier - Laroche (Etienne) ,
avoué, avocat, membre du Conseil
d'arrondissement depuis 1842, re-
présentant du peuple le 23 mars
1849 [D. 112].
299. Muguet de Yarange, ^^ de
Ghemilly-sur-Serein.
276. Larabit, g. ^, sénateur, etc.
300. Badin d'Hurtebise (EdmeJeanr
Baptiste) , membre du Conseil
d'arrondissement, maire de Mailly-
le-Ghàteau, juge-de-paix à Crain ;
né le 12 octobre 1781 ; élection
attaquée, validée par le Conseil
d'Etat; réélu en 1852.
301.BAUMIER (Pierre- Alexis-Henry)^
maire d'Ouaine, march. de bois.
*277. Rabé, juge de paix, ^.
302 . Decourtive ( Jean - Baptiste
Polycarpe) , maire de Saint-Flo-
rentin, né le 17avrai792.
303. MoRiN, candidat à la députa-
Uon, le 23 avril 1848.
•229. Bernard-d*Hért, maire d'Héry,
élection annulée, puis validée.
^285. Arraiat, ^ , maire de Toucy.
304. Rousselet, madtre de poste;
avait été membre du Conseil d'ar-
rondissement.
Arrondissement d'Avallon.
MM. *287. Raudot-Réglois, représentant
du peuple.
*286. Béthery de u Brosse (Char-
les).
6t
305. D« Patbit, #. conseiUer à la
cour d'appel <(e Paria.
306. Le marquis de Chastellcsl
iAmèdce), maire de Chastellux,
réélu en 1853.
"282. Flakdin.
Arrondissemenl de Joigny.
Kûlmt. MM. 307. Pbécï, notâre à Chassy, élec-
tiOD annulée; réélu le 21 octobre
1849 et en 1852.
BléUMu. 308. Marie {Alexandre - Thomas) ,
membre du gouvernement pro-
visoire, représenlant du peuple
[D. 102].
Brienon. 309. Lëlorrain (H.), notaire àBussy-
en-Olhe, candidat à la dépulaiion
(avril 1849).
CerlBiera. 310. Fènet [Pierre- Antoine), néàCe-
risiers.le ISfévrier 1799, avocal,
membre du comité de la réforme,
chef du cabinet du Min. de l'inté-
rieur, candidat à la députation aux
mois d'avril , juin , septembre ei
novembre 1848.
Charay. 311. CakLLt. {Ambroise), #, avocat,
ancien membre du Conseil de pré-
fecture, viee-présidenl de la So-
ciété des sciences hisloriques de
l'Yonne, réélu en 1852.
loigny. 312. Gbenet, docteur en médecine,
candidat à la dëputation en avril
Saint-Fargeau. ,
Binlr]ulien-du-Sault
rilleneuve-sur-Yonne.
313. FBÈWf ILouis), 0. *, né le 2
avril 1805, conseiller d'Elat, dé-
puté de l'Yonne, etc. [D.l 1 4],réélu
àSeignelay en 1852.
314. PROTAT i.kibin-Pierre-Arsint).
ancien notaire, suppléant à la ju^
ticedepaix, maire, réélu en lS5i.
315. Basset baron de Chateavboubi;.
(iot(is-Franfi>is-Camii(f),#, com-
mandant d» l'Ordre de Daooebrog-
53
Chéroy.
PoQt^ur-Yoïme.
maire de VilleneuTe-sur- Yonne. —
Introducteur des ambassadeurs, mal
tre des cérémonies , réélu en 1852,
1855.
Arrondissement de Sens.
MM. 316. Bagard {Jacques- Ange-Nicolas)^
ancien notaire, juge de paix, à Mon-
tacher.
317. Bertrand {Horace'Laurent]^ né
le 8 septembre 1795, député le 13
mars 1849 [D. 113], avait été du
Conseil d'arrondissement, réélu en
1852.
318. GuiCHARD {Victor), né le 18 août
1803. Avocat, agronome, représen
tant du peuple le 23 avril 1848 [D.
103], avait été du Conseil d'arrondis-
sement. .
319. LvcAVE, membre du Conseil mu-
nicipal de Sens, adjoint au maire.
'319 bis, FoACiER, ancien auditeur à
la Cour des Comptes, propriétaire à
Serbonne, réélu en 1852.
Villeneuve-rArchevôque. *280. Gocbault.
Arrondissement de Tonnerre,
Sens {nord).
Sens (sud).
Sergines.
Ancy-le-Franc.
Gruzy.
Flogny.
Noyers,
Tonnerre.
MM. ^288. Marquis de la Salle de Loinrois.
*271 . Marquis de Tanlay.
320. Coquille {Jean-Baptiste-Yietor) ^
docteiu: en droit, l'un des rédacteurs
de V Univers religieux^ candidate la
représentation nationale (avril 1848).
•321. RoBiNOT {François), notaire, né
le 10 novembre 1806, mort en juil-
let 1854.
*247. Rétif.
Sesâion de 1848.
Président : M. Bertrand. —Secrétaire : M. Arrault.
Constitution du 4 novembre 1848.
L'article 79 ne modifie en rien les lois existantes quant au nombre
des membres du Conseil Utaéral et du GonseU d'arrondissement.
54
Session de 1849.
Président : M. Bertrand. — Secrétaire : M. ârrault.
Vice-président : M. Guichard. — Vice-secrétaire : M. Foacier.
Election du 21 octobre 1849.
Aillant. *307. M. Précy, notaire.
Session de 1850.
Président : M.Bertrand. — Secrétaire : M. ârrault.
Vice-président : M. Rétif. — Vice-secrétaire : M. Foacier.
Session de 1851.
Président : M. Bertrand. — Secrétaire : M. Foacier.
Vice-président: M. Rétif. — Vice-secr. : M. de Ghateaubourg, BM^
Le renouvellement partiel du Gonseii Général devait avoir lieu s^i
mois d'août 1851. Les trois lois du 14 juillet 1851, 27 noveml^.r
1851 et 21 février 1852 prononcent divers ajournements. Vient ei
la loi du 7 juillet 1852, qui, sans modifier les autres dispositions,
donne le renouvellement intégral des Conseils d'arrondissements ^1
de département.
Les discussions cessent d'être publiques. La Gonstitution du 1 4
janvier 1852 avait maintenu l'ancien état de choses.
Election générale des 31 juillet et l^^ août 1852.
Arrondissement d'Auxerre.
Auxerre (est) .
Auxerre {oitest).
ChabUs.
Goulanges-la- Vineuse .
Goulanges-sur-Yonne.
Gourson.
Ligny.
MM. 322. Baudoin aîné, propriétaire à
Auxerre, était du Conseil d'arron-
dissement.
323. Baron Martineau des Ghesnez,
(FrançoiS'Edme-Joseph)^ G. 0. #,
décoré de plusieurs Ordres étrangeis,
conseiller d'Etat et sous-secrétaire
d'État, chef de division et secrétaire
général au ministère de la guerre,
maire d'Auxerre.
^324. Chéron, 0. ^, candidat à la re-
présentation nationale en 1849, offi-
cier supérieur de gendarmerie, maire
de Chablis, décédé.
276. Larabit.
*300. Badin-d'Hurtebise, juge de paix
à Grain.
^261 . Dejust Deserin, ancien notaire à
Ouaine.
*2T7. Rabé, :^, juge de paix.
55
Saiot-Florentin.
Saint-Sauveur^
Seignelay.
Toucy.
Vermenton.
325. HoiSET,docteur en médecine, avait
été du Conseil d'arrondissement.
*236. Baron Chailloij des Barres.
•325. Le général comte de Goyon, aide-
de-camp du Prince président. Démis-
sionnaire, remplacé par M. Frémy.
*285. Arrault.
326. François -Chaslin {Edouard- Jo*
seph), maire de Prégilbert ; élection
annulée pour défaut, d'âge; réélu en
1853.
Arrondissement d'Avallon,
Avallon.
Guillon.
L'Isle-sur-Serein.
Quarré-les-Tombes.
Vézelay.
Aillant.
Bléneau.
Brienon.
Cerisiers.
327. Febvre {Pierr&-Andoche)^ avoué,
ancien maire, réélu en 1855.
^286. Béthery de la Brosse, à Gour-
terolles, réélu en 1855.
*305. Du Payrat.
*328. H0UDAILLE (Achille)^ maire à St-
Germain, élection attaquée etannulée.
*282. Flandin.
Charay.
Joigny.
Saint-Fargeau.
Saint-Jullen-du-Sault.
VUleneuve-sur-Yonne.
Arrondissement de Joigny.
MM. 307. Précy, notaire.
329. Chérest {Aimé^ fils, avocat à
Auxerre.
330. SiMONNEAU, ancien greffier du
tribunal d'Auxerre, juge de paix à
Brienon, réélu en 1855.
331. Salnon de laFrénaye {Antoine),
inspecteur divisionnnaire des contri-
butions directes en Italie, notaire,
maire de Cerisiers, juge de paix, né
en 1781.
*311. Ghalle, ^.
332. Lacam, père (Pierre- François-
Marie), avocat, ancien maire.
*281. Bourgoin-Dugas.
•314. Protat {Aubin-Pierre-Arsène).
*315. Baron De Chateaubourg.
Chéroy.
Arrondissement de Sens.
MM. 333. Comte De Bressieux (Jules), jjfs,
maire de Savigny, ancien officier su-
Pont-sur-ïonns.
BeoB (nord).
«(nid).
VillfflieuT&4'Ardievéque.
péiieur de cavalerie , réélu ea
*317. Bertrand.
334. Lallier {François), eubstitul,
puis juge au tribunal de Sens.
335. VciTRy {Adolphe] , #, coDseUler
d'£tat.
'319 bis. FOACIER.
336. Carlieb, C. #, préfet de police,
conseiller d'Ëtat.
Arrondissement de Tonnerre.
Xncy-Ie-Franc.
Cruiy.
Flogny
Noyers.
Tonnerre.
•2S8. Marquis de Louvois (Adolphf).
'271. marquis de Tanhy.
337. Marquis Anjorrant IClaude-.idol-
phe), ancien oflicior de la garde
royale, maire de Flogny, né à Paris,
le 15 août 1791.
338. LECoMTE(Eu{rine),#, député le
13 mars 1849 et le 17 février 185!
[D. 112].
'247. BÉiTF.
Election du 22 août 1852.
Seignelay. 313. Fréht, conseiller d'État.
Session ordinaire et extraordinaire de 1852.
sident : M. Bertrand. — Vice-président : M. Larabit. — Se-
re : M. le baron Chaillou nss Barres.
Élection de 1853.
menton. *326. M. François-Ghaslin, àPrégilberl.
Élection du 7 août 1853.
EUTé-Iee-Tombes, '306. Marquis DECnASTELLUXt^lmât»)
Session de 1853.
iàdent ; M. Larabit, sénateur. — Vice-présideut : M. Marti-
DEB Chesnei. — Secrélaire : M. Arrault,
Élection du 16 juillet 1854.
Bblis. 339. M. GuËRiN Devaux, iSff, procureur
impérial a Versailles.
57
Session de 1854.
Président : M. Larabit, sénateur. — Vice-président : M. le baron
Martineau des Ghesnez. — Secrétaire : M. ârrault.
Élection dn 3 juin 1855.
Premier renouvellement triennal.
Âuxerre {ouest).
Gourson.
Ligny.
Saint-Sauveur.
A vallon.
Guillon.
Brienon.
Ghamy.
Villeneuve-sur- Yonne .
Ghéroy.
Villeneuve-rArchevôque.
.\ncy-le-Franc.
MM. *323. Baron Martineau des Ghesnez.
^261. Dejust Deserin.
*277. Rabé, juge de paix.
^236. Baron Ghaillou des Barres.
*327. Febvre.
^286. Bèthery de la Brosse.
^330. SiMONNEAU.
*311. Ghalle.
*315. Baron de Ghateaubourg.
'333. Gomte DE Bressieux (Jules).
*336. Garlier.
340. MARTENOTainé, (C/iar/e5-iVi^îo/a$),
né le 15 juillet 1793, ancien entre-
preneur, maître de forges.
Sessions de 1855 et de 1856.
Président : H. Larabit, sénateur. — Vice-président : M. le baron
Martineau DES Ghesnez. — Secrétaire : M. ârrault.
o8
TABLE ALPHABETIQUE.
Abréviations : G. membre du Conseil général.
A. P. Assemblée provinciale et Commission intermédiaire.
A. Administration du département.
537. Anjorrant, G. 1852. 386.
228. D'Arcambal, G. 1822.
285. Arrault, G. 1842, 1848, 1852. 159.
73. Avijçneau (Marie d»), A. P. A. 18.
1790-91. 199.
Badenier de la Perrière, A. P. 132.
300. Badin-d*Hurtebise, G 1848,1852.
316. Bagard, G 1848. 102.
14. Balincourt (comte de), A. P.
126. Balme, A 1792, ans vi-vii-viii. 114.
102. Barbuat de Buisgérard, A. 1790, 97.
G an VIII. 153.
138. Bardct-Chaillou, A. 1792. 42.
274. Bardot, G. 1835-39. 130.
207 Barry, G. 1815. 51.
254. Basset de Chateaubourg, père, 181.
G 1832, 1833, 1839. 119.
315. Basset de Chateaubourg, fils, G. 144.
1848, 1852, 1855. 137.
55. Baudesson de Vieux-Champs, 281.
A P. 227.
322. Baudoin, G. 1852. 186.'
66. Baudot, A. P. 333.
177. Baumier, A. anvii. 111.
301. Baumier fils, G. 1848.
96. Bavoil, A. 1790-92. 129.
7. Bazile, A. P. 107.
85. Bazin , ( Louis-Barthélémy ) A. 336.
1790. 95.
124 Beau, A. 1792. 236.
401. Bègue, A. 1790-91-92.
269. Bcllaigue,G. 1833, 1836. 161.
219. Benoist de Lamothe, G. 1816. 311.
115. Bérault, A. 1791. 86.
15t. Berger, A. 1792.
56. Bernard-d'Héry, A. P. A. 1790. 1.
229. Bernard-d'Héry, flls, G. 1825, 245.
1848.
28. Bertrand, A. P. A. 1791. 498.
317. Bertrand Horace, G. 1848, 1852. 92.
125. Bcsson, A. 1792. 135.
81. Béthery de la Brosse, A. 1790- 161.
91-92.
Bethery de la Brosse (Charles)»
G 1842-tô-52-55.
Bézanger-Sardy, A. ans iii-iv.
De Biencourt, A. P.
Blanchet, G. 1806.
Boiileau (Jean-Baptiste), A. ITM»
ans ii-v-vi-vii.
De Boisgérard, A. 1792, G. an
VIII.
Boisseau, A. 1791-92.
Bonnerot, A. 1790.
Bonneville, A. 1792.
DeBontln, A. P. G. 1811.
Borot, A. 1792, an m,
Boucher (comte de Flogny), A.P.
Boulley, G. anjMU
Bourbolte, A.-^piM.
Bourgis, A. ITVI.
Bourgoin, A. 1792.
Bourgoin-Dugas. G. 1840, 1853.
De Bourrienne, G. 1822.
Boutarel, G. an viii.
De Bressieux, G. 1852-55.
Brisson, A. 1791.
De la Brosse, voyez Béthery.
Brotot,A. 1792, an ii.
Campenon, A. 1790.
Carlier, G. 1848, 1852-55.
Challlot, A. 1790.
Chaillou des Barres, G. 1831-33-
39-52-55.
Challaye, A. ans iii-iv-viii.
Challe, G. 1848, 1852.
Chamaillard de Courboi&y , A.
1790-91.
De Champbertrand, A.P.
De Champvallon, G. 1851-33-34-
42.
Chardon, G. 1806.
Charmoy (Teigny du), A. 1790.
Charrié-Bérillon, A. 1792.
Chaslay ou Chasiey, A. ans iii-iv-
VIII.
59
Chasiin, vt^ez François-Chasiin. 337. Deserin, G. 1831.
163. Cbasteau, A. ansiii-iv. 15. Deslions, A. P.
313. Chastelain, G. 1815. 98. Desmaisons, A. 1790.
333. Chasteliux (comte César de), G. 100. Despommiers, A. 1790.
1818 313. Despréaux (Jacquillat), G. 1818-
355. Chasteliux (comte Alfred de), G. 1831.
1833-33. 150. Desprez de Quincy, A. 1793.
306. Chasteliux (marquis Amédée de), 158. Deversy, A. an m.
G. 1848, 1853. 389. Dodun, G. 18i5.
10. Cbastenay-Villedieu(marquisde), 334. De Domecy, G, 1839.
A.P. 184. Domeau (Hubert-Philibert), G,
163. Château, A. an m. an viii, 1815.
254. Châteaubourg (baron de), père, 340. Dorneau (Jacques-Pierre) , G.
G. 1833-33-39. 1831.
315. Châteaubourg (baron de), fils, G. 349. Dorneau (Hilaire), G 1831
1848-53-55. 185. Droin (Jean-Baptiste-Joseph), G.
335. Cbaudot, G. 1831-31. an viii, 1815, 1831.
131. Chausson, A 1791. 393. Droin, juge de paix, G. 1845.
329. CbérestAimé, G 1853. 303. De Drouas, G. 1811.
334. Chéron, G. 1853. 343 Dubois (baron), G. 1831.
53. Chevalier, A.P. 353 Dubois (Charles), G. 1833.
19. De Chomorceau, A.P. 314. Dumollard, G. 1815.
138. Choslin-Duvivier,A. 1793, an m. 384. Dupm (Philippe), G. 1843.
34. Cochois. A.P. 394. Dupin (Eugène), G. 1846.
118. Collet, A. 1791, etc. G. 1815. 143. Duplan, A. 1793.
345. Collibeau de Champvallon, G. 76 Du Tillot (Tenaille), A. P. A.
1831-33-3443. 1790.
36. Colmet d*Aage, A.P. 106. Fayolle de la Marcelle, A. 1790.
25. De Condé, A.P. 327. Fèbvre, G. 1853-55.
320. Coquille, G. -1848. 310. Fenet, G. 1848.
334. CordierdeVallery,G. 1830. 94. Fernel des Crantins, A. 1790, an
395. De Cormenin, G. 1846. m.
210. Comisset, G. 1815-19. 168. Finot (Etienne), A. an iv.
21. Costel, A.P. 339. Finot (Auguste), G. 1831).
86. De Courboisy, A. 1790. 383. Flandin, G. 1841-45-53.
228. D'Arcambal, G. 1833. 170. Fleury, A an iv.
53. Darlot, A.P. 51. De Flogny (le comte), A.P.
60. Dauphin, A.P. 108. Foacier (César), A. 1790.
73. D'Avigneau(Marie),A.P.,A.1790- 335. Foacier (Augustin), G 1839-31-
91. 33-43.
313. D'Avoust (le général), G. 1815. 319 bis. Foacier flis, 1848-53.
250. D'Avoust (Henri), G. 1833. 113. Forestier, A. 1791.
88. Decourt, A. 1790-91-93, an iii-iv. 130. Fouet, A. 1791-93.
303. Decourtive, G. 1848. 61. Fournerat, A.P.
77. Dejust, A. 1790. 336. Francois-Chaslin, G. 1853-53.
261 Dejust-Deserin,G. 1833-43-53-55. 313. Frémy, G. 1848, 1853.
265. Delaloge, G. 1833-36. 311. Fringon, G. 4815.
Delanoue, voyez Jeannest. 357. Gallois, G. 1833-39.
153. Delaporte, A. 1793. 364. Garnier, G. 1833-36.
461 Demorillon, A. an iv, v. —Voir 176. Gaudet, A. ans v, vi, vu.
Morillon. 63. De Genouiily de Pampelune (le
234. Denesvre de Domecy, G. 1839. marquis), A.P
378. Desaix, G 185943. 368 Genty, 1833, 1843.
238. Descbamps , ordonnateur , G. 45. Gillet de la Jacqueminière, A.P.
18S1. 344 Gillet, G 1831.
143. Descbamps, A. 1791, Gb 1811. 43. Gislain, voir de Bontin.
60
15. Gou, A.P.
280. Goubault, G. 1859, 1848.
260. Gougcnot, G. 1855.
225. Goyon (de), 1852.
205. Grandet, G. 1811, 1815.
24. Grasson, A P.
512. Grcnet, G. 1848.
559. Guorin de Vaux, G. 1854.
169. Guichard père, A. an iv-v.
518 Guichard (Victor), G. 1848.
9. Guyot d'Ussières, A. P.
275. Guyot de Montou, G. 1855-59.
220. Hay, G. 1818.
51. Hayaux, A.P.
156. Hcbert, A. an m.
49 Hennequin, A.P.
178. Hérard, A. an vii-viii.
149. Heuvrard, A. 1792.
71. Iloriol (rabbé), A. P.
65. Houdaille, A.P.
528. Houdaille (Achille). G. 1852.
125. Ilousset, A. 1792, an m.
500. Hurlcbise (Badin d'), G. 1848-
52.
45. Jacqueminière(Gilletde), A.P.
272. Jacques-Pâlotte, G. 1855-56.
48. Jacquesson-Vauvignol, A.P , G.,
1811.
221. Jacquillat-Despréaux , G. 1818,
1851.
140. Jeannest Delanoue, A. 1792, G.
an vin, 1815-1816.
215. Jeannest, G. 1816.
11. Jobert, A.P.
27. Jodrillat, A.P.
70. Joly, A. P.
201. Jordan, G. 1811.
157. Jossey,A. an m, G. an x.
81. La Brosse, voyez Béthery.
552. Lacam, G. 1852.
519. Lacave, G. 1848.
267. Lacour-Époigny, G. 1855 56.
255. De La Ferrière-l'Évéque (comte
de), G. 1829, 1835.
554. Laliier, G. 1852.
192. Lamothe, professeur, G. an vin.
219. Lamothe (Benoist de), G. 1816.
99. Lamy, A. 1790.
140. Lanoue, voir Jeannest
127. Laporte, curé, A. 1792-3, an ii.
276. Larabit, G. 1856-45-18-52.
25 Larchcr, A. P.
252. De Larode, G. 1828.
288. La Salle , niarquis de Louvois, G.
1841-48-52.
52. De Launay, A.P.
38. Launay de Vaudricourt, A.P.
82. Laurcau de St-André, A. 1790.
105. Lauxerrois. A. 1790.
204. Lavné, G. 1811-15.
197. Le Blanc, G. 1806.
558. LeComte, G. 1852.
189. Lelébure, G. an viii.
41. Lefranc, A.P.
80. Legrand, A. 1790.
155. Legros , A. 1792, an m , G.
VIII.
509. Leiorraln, G. 1848.
89. Lemaigre, A 1790.
110. Lcmoine, A. 1791.
109. Lemuet, A. 1791-92.
179. Lcnglet, A. an viii.
26. Lepéleticr, A.P.
72. Leprincc, A.P.
226. Leroux, G. 1821.
46. Le Secq (l'abbé), A.P.
225. Le Secq (Alexandre), G. 219.
50. Lestoré, A.P.
292. Leslrade (comte de), G. 1845.
75. Le Tors, A. 1790.
1. L'Hermite de Champbertrar».d»
A.P.
106. Linières, A. 1790.
182. Lorillon, G an viii.
241. Lomé, G. 1831.
217. Louvois (le marquis de), G.l» 46-
51-55-59.
288. Louvois (La Salle, marquis d^))
1844-48-52:
146. Magin, A. 1792.
205. Maillot, G. 1815.
175. Maiseau, A. an v, vi.
79. Malot, A. 1790.
84. Malusde Montarcy,A. 1790.
75. Marie d'Avigneau, G. 1790-91, ai^
IV.
171. Marie, d*Auxerre, A. an iv.
508. Marie, G. 1848.
196. Marot, G. 1806.
5i0. Martenot aîné, G. 1855.
190. Martin-Laprémuré, G. an viu^
1851.
523. Martineau des Chesnez, G. 185S-
55.
22. Maubec (marquis de), A.P.
259. Mauger, G. 1855-56-45.
74. Maujot, A 1790.
117. Maure (Nicolas), A. 1791.
5. Mauroy (Pabbé de), A. P.
251. Mégret de Sérllly, G. 1826-52.
4. Meignende Villechetive, A.P.
17A. Mônestrier, A. ans t, ti, tii.
61
19. Menu de Gtiomorceau, A. P.
83. Mercy (Petit de), A. I7d0-9i.
i6S. Meslier-Poussard, A. an iv, G. an
vin et 1831.
103. Mesnier,A. 1790.
âOO. Miron de Pont-Ie-Roy, G. 1806.
325. Moiset, G. 1852.
30. Monchal (marquis de), A P.
251. Monnier(baronde),G. 1832.
155. Monteîx,A.ansiii, IV.
166. Morillon, A. an iv-v.
303. Morin, G. 1848.
164. MoriBset, A. ans iv, v, viii.
35. Mortemart (duc de), A. P.
275. Montou (Guyot de), G. 1835.
2.9. MuguetdeVarange, G. 1848.
16. Nollin, A.P.
272. Pâlotte, G. 1833-36.
63. Paropeiune (de GenouUly de),
A.P.
67. Panetras (l'abbé), A. P.
78. Paradis (Boniface), A. 1790-91,
an m.
54. Paradis (l'abbé), A.P.
12. Parent, A.P.
283. Parent, G. 1842-45.
2. Paroy (marquis de).
91. Paultre de Lamotte, A. 1790, G.
an vin.
139. Paultre des Epineltes, A. 1792.
194. Paultre de la Vernée, G. an xi,
1815.
305. Du Payrat, G 1848-52.
90. Peletier (le), comte de St.-Far-
geau, A. 1790.
183. Pelletier (Claude), G. an viii.
163. Percheron, A. an m.
69. Perrier, A. P.
43. Perrière (Badenier de la), A.P.
167. De Perthuis, A. an iv-v.
262. Perthuis (baron de), G. 1833.
83. Petit de Mercy, G. 1790-91.
157 bis. Peuplin, A. an m.
270. Piétresson St-Aubin, G. 1833.
59. Pimelles (Viart comte de), A. P.
142. Pinsot (rabbé), A. 1792.
218. Potherat de Beauvais, G. 1816.
256. Potherat de Gascoing, G. 1833.
93. Potier, A. 1790.
273. Poullain, G. 1834.
160. Ponsard, A an m.
87, Précy, A 1790-91.
307. Précy, G. 1848-49-52.
134. Prignot, A. 1792.
314. Protat, G. 1848-52.
277. Rabé, G. l836-45-48-5S^5.
136. Ragon-Beauchène, A 1793.
8. Ragon des Plançons, A.P.
291. Ragon des Essarts, G. 1845.
180. Ralhier, A. an viii.
230. Raudot (père), G. 1826-31.
287. Raudot-Réglois, G. 1843-48.
122. Regnard, A. 1791, G. an viii.
37 Regnard de Gourion, A.P.
210 bis. Regnard (Pierre), G. 1815.
188. Regnauldin, A. an v.
208 Rémond flis, G. 1815.
62. René (Pabbé), A.P.
247. Rétif, G. 1831-53-3645-48^.
29. Rey, A P.
58. Richard de Saint Nom, A. P.
209. Richard, G. 1815-31-33-39.
148. Roard,A. 1792, G. anviii.
187. Robineau, G. an viii.
321. Robinot, G. 1848.
35. Rochechouardy duc de Morte-
mart, A.P.
40. Rochefoucault (vicomte de la),
A.P.
263. Roman, G. 1833.
38. Roulin de Vaudricourt de Launay,
A. P.
296. Roure (comte du), G. 1847.
266. Roussel, G. 1833-39-40.
304. Rousselet, G. 1848.
174. Roze-Feuillebois, A. an v.
193. Roze père, G. an ix.
44. SaintrBrisson (Séguier baron de),
A.P.
90. Saint-Fargeau, voir Peletier.
58. Saint-nom (Richard de), A.P.
288. Salle-Louvois (marquis de la), G.
1844-48-52.
379. Sallin, G. 1839.
3. Sallot des Varennes, A.P.
141. Salmon de la Frénaye, A. 1793.
331. Salmon (Antoine), G. 1852.
39. Sandrier, A.P.
154. Sauvalle, A. 1792, etc.
298. Savatier-Laroche, G. 1848.
17 Ségard, A.P.
44. Seguier» baron de Saint-Brisson,
A. P.
231. Sérilly, voir Mégret
68. Sermizelles (de), A.P.
26. Sigy (marquis de), A.P.
330. Simonneau, G. 1852-55.
147. Simonnet, A. 1792, G. 1815.
20. Soret, A.P.,A. 1790.
195. Soufllot, G. anxii.
57. Sougère, A.P.
47. Tanlay (marquis de), le père^AtP.
62
^i, Tanlay (marquis de), le fils, G.
183^2-48^2.
02. Teigny du Gbarmoy, A. 1790, G.
an VIII.
Tenaille de Vaulabelle , A. 1792.
76. Tenaille du Tillot, A 1790.
14. Testu, comte de Balincourt, A. P.
Thévenin de Tanlay, voir Tanlay.
252. Thibault, G. 1832-55-36.
64. Thomassin, A.P.
258. Thomassin, G. 1853
76. Tillot (Tenaille du), A. 1790.
6. Trecesson (le comte de), A.P.
290 Tripier, G 1845.
104. Turreau-Linières, A. 1790,
297. Uzanne, G. 1848.
224. Vallery (Gordier de), G. 1820.
299. Varange, (Muguet baron de), G.
1848.
3. Varennes (Sallot des), A.P.
145. Vaudoux, A. 1792.
38. Vaudricourt (Launay de), A.P.
Vaulabelle, voir Tenaille.
206. Vaury, G. 1815.
48 Vauvignol, voir Jacquesson.
539. Vaux (Guérin de), G. 18^.
246. Vérollot, G. 1831-53-39.
59. Viart, comte de Pimelles, A.P.
55. Vieux-Champs (Baudesson de),
A.P
10. Villedieu, marquis de Chasteoay,
A.P.
216. Villefranche (marquis de), G.
1816.
52. De Villeroy, A.P.
191. Villiers, G. an viii.
243. Vuiiry père, G. 1831-35-42.
355. Vuitry (Adolphe), 1852.
L. LE MAISTRE.
RECTIFICATIONS.
N* 37. Regard lisez Regnard.
Après 108 au lieu de sortent en 1790, lisez .... sortent en 1791.
Après 157 bis, supprimez le titre an iv 1794-95.
N* 165 M. Meslier-Poussard. Après en Tan viii, ajoutez et en 1831 jus-
qu'à rélection de 1833; était maire d'A vallon ; né en 1763.
N» 167. Lisez DE PERTUUIS (Léon), né en 1768, officier du génie, mem-
bre de plusieurs sociétés savantes et d'agriculture, fait, etc.
N» 202. Lisez DE DROUAS {Robert-François- Xavier) seigneur de Mar-
dllly, officier au régiment de Bourgogne, reçu aux Etats de Bourgogne en
1781, maire d'Etaules, né le 13 février 1752.
63
u j _K_i I juuj- _w_nj^r uaj->rT-rnX-run_p-Mj ■tj-lj u - j-|_ i -u~b~ ii 1 i ~ i 1 1 1 1 ■ ^^.— „.^^^^>^.^.^.^.^_^_ ■ ■ ■ »^^^.^^— ■^— - -
U POÉSIE AUXERROISE AU XVP SIECLE.
LE DISCOURS JOYEUX ET LE MONOLOGUE DU BON VIGNERON.
Noé, s'appliqnant à Fagriculture»
commença à labourer et à cultiver
Ja terre, et il planta la vigne.
Et ayant bn du vin, ils^enivra, et
parut nu dans sa tente.
(Genèse).
Non, l'eau qui ne vaut qu*en la souppe,
Ou quand on disne, ou quand on souppe.
Et n'en boy qu'au bout d'vn cousteau,
Tant ie la crain dans mon boyau.
(Monologue du bon Vigneron).
•
De tous les Empereurs qui tempérèrent par des bienfaits leur
domination sur notre pays, il n'en est pas qui aient droit à plus
large place dans les cœurs Auxerrois que Probus. le célèbre pro-
pagateur de la vigne en Gaule. Vainement Tillustre exilée de
Vincelles (1) a-t-elle autrefois reproché aux campagnes d*Auxerre
de n'offrir au regard qu'un « horizon d'échalas », le culte de la
vipe n*a rien perdu parmi nous de son antique ferveur. S'il nous
faut aujourd'hui rétrécir nos tonneaux, la faute en est toute à
l'ingrate mère, qui nous sèvre cruellement en marâtre. Malgré
son désappointement, le vigneron auxerrois n'a pas cessé de lui
verser ses sueurs. Il l'aime d'un égal amour, amour platonique,
j'en conviens, depuis plusieurs vendanges, mais que cette épura-
tion même ne peut manquer d'attiser encore, la soif du buveur
se doublant à la sécheresse des verres, comme l'ardeur d'un
amant aux rigueurs de sa dame.
Depuis longtemps le terroir auxerrois a conquis dans les fastes
de la treille une distinction méritée et glorieuse. A chaque page
de son histoire, on voit son cep jalousé comme un sceptre, dé-
(1) Madame de Staël passa quelque temps de son exil à VinceUes, dans U
propriété qu'habite aujourd'hui la famiUe de Badereau.
64
fendu en drapeau qu'on aime. Il est croyable qu'un érudit décou-
vrira un jour que ce cep appendait jadis au thyrse dont se servit
le dieu Bacchus pour soumettre les Indes. Jusque là cependant,
qu'il se contente de titres moins héroïques, non pour cela
moins prestigieux. Sa vertu n'eut-elle jamais courbé des fronts
d'hommes ni enchainédes peuples, elle a été consacrée en retour
par les deux ordinaiits témoignagnes qu'un nom méritant et so-
nore s'attire... un poète l'a célébrée... l'envie l'a contestée!
Mon but n'est pas en traçant ces lignes d'ouvrir de nouveau la
lice aux disputants qui ont brisé tant de brocs et de têtes pour
soutenir ou combattre la précellence des vins d'Auxerre sur
d'autres vins rivaux. Une plume érudite et fine en retraçant l'an
passé les tumultueuses péripéties de cette Iliade bachique a
démontré agréablement que l'appui de Saint-Vincent ne nous fit
jamais défaut (1). Après elle, si j'arbore le pampre, ce n'est qu'à
seule fin de prendre la couleur du poète dont les vers suivront
cet essai.
Je tonche à la grappe, mais sans autre dessein que d'exprimer
quelques gouttes d'un grain que son apreté ne permet pas de
pressurer entièrement dans le verre du lecteur. En d'autres ter-
mes et parlant sans figures, je ne veux que proposer de courtes
réflexions sur l'auteur du poème qu'on va lire, en même temps
qu'enregistrer des fragments d'une satyre que ses allures trop
gauloises me font loi d'écourter.
n.
Sur les rayons de la bibliothèque d'Auxerre, dans un coin peu
connu des profanes, se cache une modeste brochure composée
de cinquante pages au plus, à laquelle le savant Etienne, s'il
vivait de nos jours, ne marchanderait pas Tépithète de « thé(h
logale » qu'il réservait pour le jus de ses meilleurs brocs. Cet
humble écrin, aussi bien, est pièce fine. Pour premier mérite, il
est rare, c'est-à-dire qu'en outre des deux camées qu'il ren-
ferme, le lecteur en l'ouvrant se délecte au félin espoir que son
voisin n'en réjouira point son œil. Depuis quelque temps toute-
(1) Voyez la Dissertation œnologique de If. Dey, sur Aazerre, iiMérée dus
le BuUetin de la Société scientifique de l'Yonne, tome IX.
65
fois, un bibliophile, de désintéressement vraiment antique, a
retiré sous le rapport de la rareté une miette de sa valeur à
l'ouvrage. La brochure ancienne, éditée en 4 607 par Pierre Va-
tard, imprimeur à Auxerre, n'existait plus, je crois, qu'au nombre
de cinq ou six exemplaires. L'érudit et zélé H. Yeynaud, au ris-
que de pousser à une levée de parchemins les possesseurs, bi-
bliotaphes fanatiques peut-être, de l'ouvrage original, se dévoua
jusqu'à entreprendre de mobiliser le trésor que sa rareté rendait
bien demain-morte. Il donna récemment (en 1851), une des-
cendance de soixante-deux exemplaires aux jalousés vestiges
de l'édition de 1607, lesquels se résout à augmenter encore,
quoique pour moitié de la brochure seulement, Tintrépide édi-
teur de TAnnuaire.
Deux pièces de vers composent la brochure réimprimée par
H. Yeynaud. La première intitulée « Discovrs ioyevx en façon
de sermon » est l'œuvre authentiquement reconnue de Maistre
lean Pinard; la seconde avec cet en-téte « Monologue du bon
Yigneron, etc. » n'a point de signature d'auteur. On verra tout
i l'heure à quel nom la reporte le bibliographe qui a voulu
lui assigner une paternité certaine. — Le Discours joyeux en
façon de sermon est formé d'environ deux cents vers. Son auteur,
Jean Pinard, au rapport de Yatard, imprimeur posthume du
poète, « viuait Trottier, semi-prebendé en l'Eglise deS.-Estiénne
d'Aucerre. » La qualité de chanoine Trottier qu'attribue ici
l'éditeur à Pinard, quoiqu'à toute force compréhensible en soi,
a besoin d'être désignée par un terme moins vulgaire et non cor-
rompu, comme le mot de Yatard, parlusage, pour être entendue
dairemeni. Ce n'est pas Trottier^ c'est Tortrier que l'imprimeur
devait écrire. On appelait alors Chanoines 7or ^rier^ (canonicus
tortarius), d'un mot latin du moyen âge Torta (tourte ou petit
pain),des ecclésiastiques d'un ordre subalterne payés dans l'origine
à la journée et recevant chaque matin leur miche (torta] au ma-
gasin du chapitre. L'abbé Lebeuf, dans ses preuves de l'histoire
d'Auxerre, produit un règlement fort curieux à la date de 1 439,
touchant ces officiers du bas chœur. Il parait qu'à cette époque
déjà les dignitaires du Chapitre portaient sans trop de gêne la
houlette. Ils prenaient leurs aises, et, s'en remettant sur leurs
inférieurs du soin d'édifier le troupeau, justifiaient à merveille
l'image que traçait d'eux le grand Rabelais dans les Gourman-
15
l
deurs de IHle Sonnante : « — le vous prie, faietes les ung peu
chanter, afin qu'entendions leur voix? — Ils ne chantent, res-
pondit-il, iamais, mais ils repaissent au double en recompense.»
La date de Texistence de Jean Pinard n'a point été spécifiée
par Vatard. Il serait téméraire de la vouloir fixer d'une façon
trop précise, et ce n'est qu'approximativement et par conjecture
qu'on fait vivre le poëte dans le XVI« siècle. On lit dans la pré-
face écrite, en manière de réclame, par Pierre Vatard au com-
mencement de l'ouvrage, que « les plus anciens se peuuent en
cores ressouuenir de Maistre lean Pinard. » Il n'y avait donc
pas fort longtemps qu'était mort le poëte lorsqu'imprimai Vatard.
C'est conséquemment vers la moitié du XVI« siècle que nous
placerons l'existence de lean Pinard, sur laquelle au surplus
aucun débat ne s'est élevé.
La pièce de lean Pinard, bien que louant accidentellement
les bons services des coteaux auxerrois, semble avoir pour pre-
mière tâche d'en signaler certaines perfidies. L'auteur tend à
établir comme une sorte de complicité entre le commerce assidu
de la vigne et le débordement où s'emporte parfois la femme
du laborieux travailleur. C'est trop de candeur, à son gré, que
d'aimer sans réserve les vignes. Prudence serait de les savoir an
besoin suspecter. Débonnaires vignerons, qui désertez tout le
jour la maison pour les champs^ quelle belle fiance est la vôtre,
de quitter ainsi le mords à vos femmes, les laissant libres et seules,
comme si, vous partis, le démon ne pouvait venir prendre la
place? Quoi I de ce qu'au retour
la gouge
TappaisQ^ra de Pome-rouge,
Ou d*vn baiser tant seulement.
En disant, Mon amy, comment
Vous va 7 Faictes-vous bonne chère :
Suis-ie pas bonne Boteillere
D'auoir gardé ce bon vin cy ?...
tu te hâtes béatement , toi, pauvre homme, de bénir ta mé-
nagère et de savourer son breuvage,
Sans demander que couste Tonce,
Mieux prix à Montmain qu'à la Ronce.
Pareille crédulité donne à rire au malicieux poète ; il la mo-
67
que, lui ôte son prisme, démasque l'ennemi méconnu grâce au
capuchon qui le cache. Il est vraiment regrettable que la licence
des idées de ce passage empêche de montrer par des citations
comment Fauteur sait tenir l'engagement qu'il prend au début
de la pièce de divulguer « fcemineis abus. »
Ne restât-il de tout le poëme de Pinard que ce seul fragment, il
suffirait encore à montrer que le poëte se disposait moins à s'é-
battre en de doux chants qu'à s'armer inexorablement du fouet
de la satyre. Sa muse est pessimiste ei bilieuse (omnia malè
vadit). Dès le premier mot elle baisse sinistrement visière et
montre qu'elle veut combattre à outrance. Ce n'est pas une vaine
déclamation qu'essayera le censeur. Il prend pour un instant la
lanière dont se servit Juvénal et que, du temps de Pinard, le fou-
gueux Hathurin renforça de nouveaux nœuds. Les stigmates du
poëte n'auront de bornes que celles de son zèle, lui-même sans
limites et farouche. Sa pensée sera libre^ son expression acre
jusqu'à paraître cynique. Il ne s'inquiétera pas de gourmer sa
verve, ni de purifier le vers qui jaillira de son cerveau, pétulant
et chaud comme la larme d'un bois de vigne. Si d'ailleurs il lui
fallait à toute force trouver à cette crudité une excuse, le poëte
la pourrait puiser dans l'impudeur même des écarts qu'il fla-
gelle
Le cynisme des mœurs doit salir la parole
Et la haine du mal enfante Thyperbole.
Pinard, qu'on y prenne garde, se soucie peu de versifier, il
invective : il ne chante pas, il bafoue. Si sa parole n'était pas
éhontée, audacieuse, grossière même, il risquerait par des risées
voilées d'épargner ou bien même d'amoindrir les vices contre les-
quels il s'élève. Ne lui demandez pas d'être austère dans ses
termes; son austérité est toute dans le but qu'il poursuit. Ne le
traitez pas de cynique, il est, sur toutes choses, droit et chaste
par la pensée qui inspire son poëme. Nul plus que lui ne peut
prolester avec l'auteur des ïambes contre le reproche fait à sa
lubricité nécessitée :
Or donc, je puis braver le regard pudibond,
Mon vers rude et grossier est honnête homme au fond.
Une autre justification encore pourrait servir à disculper
Maistre lean Pinard.
68
Le temps où il écrivait supportait sans rougir l'excessive ver-
deur des termes qui maculent ses vers. Au xvi* siècle, la langue
française, à peine sortie du berceau, ne faisait que jeter ses
premiers vagissements. Trop innocente pour être déjà pudique,
elle n'avait point eu le temps de vêtir sa nudité native. C'était
affaire aux siècles de l'épurer, de lui donner à la longue la vir-
ginale ceinture que notre âge réclame. Ce qui nous semble ob-
scène n'était du temps du poète qu'équivoque ou léger. Les
poètes les plus circonspects se livraient sans gêne à des fran-
chises que notre pudeur fustige...., pudeur toute de fard après
tout, et qui pour s'alarmer du sein nu de Dorine, sait s'enhar-
dir devant la robe d'Elmiie I
Après cependant qu'il a déversé dans les deux premiers tiers
de son poëme l'indignation de sa loyauté, le satyrique s'apaise
et finit par adresser aux vignerons de sages conseils qui les sau-
ront mettre à l'abri d'infidélités nouvelles. Il sera bon pour
donner une pleine lumière à l'œuvre du poète de soumettre au
lecteur l'un de ces passages. On y trouvera aussi, outre les pré-
ceptes proposés, une prodigue énumération des finages Auxer-
rois poursuivie d'ailleurs dans tout le cours de l'ouvrage et ha-
bilement introduite le plus souvent sous formes de jeux de mots.
Cette nomenclature commencée par Pinard lui-même a été com-
plétée, comme l'atteste 1â préface, à l'instigation de l'éditeur
lui-même, par « /ç bon Seigneur Aucerrois qui revit le vieil
discours de longtemps compose' avec grand artifice et plai^
santé imiention par Maistre lean Pinard. » Elle doit être
considérée, pour Auxerre, comme un cadastre rimé des plus
exacts.
Pour euiter les mocqueries
Des femmes, et les tromperies,
Groy moy qui ne suis quVn Goquard,
Retlre-toy plus tost Que-tard.
Ou tu lairras Croix, et Groisotte
Pour robbes, pour loyaux, ou cotte.
Briau, et le Gliamp des Araines,
Font de bon vin bouteilles pleines.
Et les Isles et Belestain,
Font quelquefois parler latin,
Geux qui ont débile cerueau
Encor' qu'ils soient proches de l'eau.
Laisse Bossicas» et les Plantes.
69
Retire toy, plus ne les hantes :
Ou tu auras douleur ou peine.
Et en la teste vne Migraine.
Mange bons morceaux, et Boy-vin
Du meilleur auec ton voisin,
Bon jambon, cuit auec la saulge,
Nourris-toy comme vn porc en Lauge :
Aux Bordes, et à la Ghapotte,
Taille, bisne, porte la hotte,
A la Ghenotte, et au voisin
Gloz, qu'on appelle saînct<>ermain.
Go faisant, tu me peux bien croire.
Tu ne pourras meilleur vin boires
En tout le finage Aucerrois,
Ou la veille, ou le iour des Roys.
fen croiray les Religieux
Du Gouuent, soit ieunes ou vieux.
Tu ne craindras point le RoQart,
• A la Perrière, ou GassoQart
Non pas du diable Les Fourneaux :
Mais tu verras les bons et beaux
Champs Elisees, Champ le Roy,
Gultiué en tres-bel arroy«
Ou Tœil Clery ont les heureux
Loing du Gry, ludas malheureux.
Si veux-le encor laisser en don
Gerbe-dorge, et Champ-chardon
Auxasnes, pour leur nourriture.
Et à ceux d*vne autre nature
(Comme les estourdis hyboux)
le laisseray la Coste aux Loups,
le laisse aussi Pied de Bouquin,
Quoy qu'il soit d'assez bon raisin*
Sur quoi l'auteur, près de clore sa pièce, adresse au lecteur
ces souhaits :
Ce pendant Dieu vous gard de mal.
Des pieds et des dents d'vn chenal,
De ry d'asne, et femme trop aise
Qu'à vous desplaire se plaise,
n n'y a point plus grand abus
Suyuant, fœmineis abus.
De nostre thème. Fax vobis,
Et(pournem*oblier) nobis. Amen.
70
m.
Après que le Discours ioyevx nous a fait connaître le danger
d'aller aux vignes, la seconde pièce de la brochure tout au re-
bours entreprend l'éloge du commerce du vigneron avec sa
plante et loue le placide contentement que donne au travailleur
son ménage. Il est difficile à coup sûr d'imaginer de contradic-
tion plus immédiate. L'éditeur en juxtaposant les deux poèmes
si dissemblables par les sentiments qu'ils reflètent^ a-t-il voulu
se jouer de notre jugement et nous créer un embarras pareil à
celui qu'éprouva le bon Henri venant d'entendre deux plaideurs
opposés? Je le croirais sans peine. Quoiqu'il en soit de son des-
sein, je regrette que Yatard ait porté le piège jusqu'à se retran-
cher en un captieux silence, touchant le nom de l'auteur du
Monologue. Si c'est un défi qu'il jette à la critique, la critique
fera prudemment de B'y point répondre, ou au moins*de se con-
soler par avance des méprises qu'elle pourra commettre. Je ne
sache pas qu'on ait à rougir de s'être égaré en pleine nuit.
Pierre Yatard dans sa Préface ne dit rien du poëte du Mono-
logue du bon Yigneron. A la suite du titre AnDiscovrs ioyevx il
continue m Plus y est adiousté de notiueau [\] le Monologue
du bon Vigneron sortant de sa vigne et retournant le soir en^
sa maison, » Là se bornent les renseignements que nous four-
nit l'éditeur. Doit-on induire de la réserve de Yatard que le poëte
du Monologue est le même que celui désigné pour le premier
(I) M. Veynaod dans la note dont il faisait suiTre la brochure qu'il a éditée,
insinue que le Discours ioyeux a dû être imprimé une première fois avant U
Monologue. • Il est très-probable, dit-il, que le Monologue, composé au plus
tôt en 1595, fut publié pour la première fois en 1607. Les mots reveu, catrigé
et augmenté qu'on lit sur le titre de Tédition qui porte cette date sembleraient
annoncer que déjà le Discours de J Pinard avait été imprimé. Cependant P.
Yatard, dans sa Dédicace à Messieurs d'Âucerre, ne s'explique pas à ce sujet,
se bornant à dire qu'il a été adjousté au Discours, » — J'en demande pardon à
M. Veynaud, P. Yatard s'explique et fort catégoriquement, qui mieux est. L'é-
diteur de 1607 ne s'en tient pas à dire comme le prétend M. Veynaud, que U
Monologue a été joint au Discours. Dans le titre enchevêtré des deux poèmes,
il est dit (ce que ne paratl pas avoir remarqué l'éditeur de 1851 qui ne parle
que de la Préface) : « Plus y est adiousté denonueau.., • ...•De nouucau!
Donc cette édition du Monologue n'est pas la première : c'en est une nouvelle,
conséquemment une seconde pour le moins que celle de 1607. Donc aussi dans
la première édition le Monologue n'était point seul ; il devait être accompagné
déjà du Discours ivyeux^ auquel il vient d'être adiousté de nouueau.
74
morceau? La supposition semblerait téméraire. Vatard a dit
dans sa préface que € les pliis anciens de VAueerrois se peu*
uent encore ressouuenir de lean Pinard, auteur du Discovrs
ioyevx. ^ Il y avait donc vraisemblablement déjà, en 4 607, bon
nombre d'années que le poëte était mort, puisque ce ne sont
plus que lès plus anciens qui peuvent l'avoir connu. D'autre
part ces vers du Monologue :
• •••.. Lors que le Roy
L'a emporté, prenant la foy
De la saincte Eglise Romaine*
Qui le maintient en son domaine»
manifeste allusion à l'abjuration de Henri TV, indiquent que le
poème n'a été composé que postérieurement à l'apostasie du bon
roi. Or, chacun sait que ce fut en 1 593 que Henri lY embrassa
le catholicisme. De cette époque à celle de l'impression de la
brochure — (1 593-i 607) — il n'y a qu'ute distance de quatorze
années, laquelle, admtt-onque le poëte fût mort dès Tannée sui-
vante, n'aurait pas nécessité qu'on fût des plus anciens de VAu-
eerrois pour avoir vécu en même temps que l'auteur du Mono-
logue. Sans autre examen donc que ce simple raisonnement nu-
mérique on est fondé à conclure, ce me semble, que les deux
pièces n'ont point été écrites par une même main, que l'auteur
du Monologue ne peut être Jean Pinard.
L'abbé Lebeuf, dans son Catalogue des Ecrivains Auxerrois
fait honneur du Monologue du bon Vigneron à un avocat d'Au-
xerre du xvi« siècle, du nom de Louis de Charmoy. Le savant
critique déclare toutefois ne point connaître d'édition de l'ou-
vrage. « Je ne sais s'il est imprimé, » déclare-t-il. De cet aveu il
ressort que l'abbé ignorait totalement la brochure de Vatard.
Dans tout le Catalogue en effet il n'est mot qui se réfère à Pinard
ou au Discovrs ioyevx. Pour ce qui est du Monologue^ ce n'est,
selon l'apparence, que sur ouï-dire que l'érudit en parle comme
d'un poème de Louis de Charmoy. S'il eut pu le lire, ne fût-ce
qu'en manuscrit, il est sûr que sa scrupuleuse exactitude n'eût
pas omis de le mentionner. C'est pourquoi , sans contredire
formellement à l'assertion de l'abbé Lebeuf, sans faire litière de
sa déposition, je ne crois pas qu'il faille en cette circonstance
sacrifier sans réserve à la légitime déférence que commande d'or-
72
dinaire son témoignage. Le savant abbé ne me parait pas suffi-
samment informé pour fixer l'incertitude. H se peut que le Mo-
nologue soit de Tavocat Charmoy» rien pourtant ne prouve
absolument qu'il sorte de sa plume. Un autre morceau , très-va-
lidement accordé, celui-là, à Louis de Charmoy, qui se trouve
au seuil de la coutume d'Auxerre (édition de 1581), n'établit pas
sans conteste l'affinité de style qu'on devrait trouver entre le Mo-
nologue et l'écrit au peuple Aucerrois, touchant Vabbréviatton
des procès.... Le plus sûr dans ce débat est, à mon gré, de sus-
pendre jusqu'à de nouvelles preuves son vote. Fût-on Yadius, on
n'aurait point à craindre, en brisant la filiation supposée de cet
ouvrage, de le laisser sans aveu et sans parenté. Je m'assure
qu'après lecture il n'est pas un ami des lettres qui ne soit fier de
le couvrir de son adoption.
Le poème du Monologue du bon Vigneron est sans hyperbole
xmg livre de haulte digestion, plein de deduicts de gérant
goust. Bon sens solid% grâce exquise, verve attique autant que
gauloise, chaleur d'âme, bonhomie enjouée, tout s'y trouve. Bums
n'a pas plus de poésie pour glorifier le charme de sa charrue que
le bon vigneron pour chanter sa vigne. Greuze ne possède pas de
plus patriarchal pinceau pour rendre les bonheurs voilés d'un
intérieur aimant. Montaigne en aucune page de ses Essais ne mon-
tre plus de raison pratique. Mathurin Régnier n'a nulle part plus
de philosophique insouciance. C*est à la fois une œuvre de douce
rêverie, de plantureuse liesse et de bon conseil. Chacun y trou-
vera son régal, le poète comme l'épicurien, le travailleur autant
que l'homme de loisir. L'habitant d'Auxerre surtout accueillera^
comme il le doit, le bon vieil ancêtre qui vient à travers trois
siècles lui confier le secret d'une vie facile et pleine. Du premier
coup-4'œil il le reconnaîtra pour l'un des siens , à la rondeur
d'allureç, à la cordialité de sentiments que lui-même possède et
qui, répandue dans le Monologue du bon Vigneron donne à l'œuvre
de Pinard comme un goût de terroir.
Charles Moiset.
73
it^t0m0't^H0^0^0m^^0*^^0^^t0^0^m^m
LE MONOLOGVE DV BON VIGNERON
SORTANT DE SA VIGNE, ET RETOURNANT SOUPPER EN SA MAISON.
Diev soit loué, mes vignes ont
Tontes leurs fiiçoos, et si font
Monstre de rapport bien passable.
Tantost quand ie seray à table,
l'en boiray daoantage vn coup,
le ne me soacy pas beaucoup
S'il plaistà Dieu qu'à bien tout Tienne
Ceruioement douce est la peine
Qae contentement suit de près.
Oo en trauaille mieux après.
Mais on dit que nous Àncerrois
Tigneroos, sommes au soir Roys ;
Et le matin assez souuent
Petits bourgeois en nous louant.
C'est quand nos vignes sont gelées
En Yuer, on TEsté gresiées :
On quand par quelque autre moyen
Noos recueillons bien peu de vin.
(Car Dieu a des moyens assez
Pour punir nos péchez passez)
Hais ce mal est commun à tous,
Onoy qn*on ne parle que de nous.
Pour equiuoquer sur le nom
Des Ancerrois de grand renom.
Si ne se trouue homme qui soit
loyeuz du maPheur qu'il reçoit.
An contraire chacun espère,
Et ayme fortune prospère :
Aux pays de bleds, force grains,
Et anx vignobles force vins,
Anec la bonne et prompte vente.
Car autrement de peu se vante
Qui n*a argent. On ne vit pas
De faille en vn iour trois repas.
L'homme a bien besoin d'antre chose
Que Targent donne, et se repose,
Ou pea reposer qui en a.
Qui n'en a maintenant, rien n'a
Qu'en mendiant, ou empruntant,
Qui n'est pas pour estre contant,
Ne povr estre bien h son aise.
Car les marchans (ne leur desplaise)
Ne sont gueres bons aumosniers,
Et ne prestent pas volontiers.
Celuy qui se peut passer d'eux
Peut dire qu'il est bien heureux,
Viuant petitement du sien.
Se gouuemant selon son bien,
Comme ie fais à mon possible :
Dont bien me prend. Car impossible
Il me seroit de supporter
De voir mes meubles transporter
Par vn Sergent^ à la requeste
D'vn créancier rude et moleste:
Tels que la plus part du iourd'huy
Sont, dont le porte grand ennuy
Pour les panures debteurs, qu'on met
Prisonniers, et ne leur permet
On sortir^ que par cession
De biens, 4 leur confusion.
Mais il vaut mieux quitter sou bien
Que tousiours traîner son lien,
Et viure en prison misérable,
Sans espoir d'aucun secoorable.
Or ne me seruent ces propci
Sinon de rompre mon repos
Puis que ie n'y puis donner ordre.
C'est assez qu'on ne me peut mordre,
Et que ie fais à mon pouuoir
Plaisir du mien, sans receuoir
De plusieurs quelque recompense,
le n'en dy pas ce que l'en pense,
l'espere pour le moins que Dieu
M'en sçaura gré en temps et lieu.
Mais puis que ie suis de loisir
le me veux donner du plaisir
A discourir tout à par moy
S'vn laboureur vaut mieux que moy.
Qui suis aussi bon Vigneron,
Que ie suis vn bon biberon,
Encor que ie ne sois yurogne,
Comme le mot tourné tesmoigne,
Selon qu'on a stibtilisé^
Dont le me sens scandalisé.
Et voudrols sçauoir en quel liure
Se trouue, qu'vn Vigneron yure
Soit sulBsant pour donner nom
D^rogne, à l'autre vfgnenm.
74
Souz couleur que les lettres d'yn
Rapportent les deux en commun.
Aussi me desplaist qu*on appelle
Vn vigneron, vne jauelle,
Puisque nous taillons son serment.
Et dit-on ordinairement,
Mettons au feu vn vigneron,
N*7 a-il pas grande raison?
Tels petits discours sans tesmoings
Feront mon chemin durer moins,
Et diray ce que ie voudray.
loinct qu*en cela ie m'apprendray
À mieux parler en compagnie
Des gens de bien, que Dieu bénie,
Où ie me trouue quelques fois
Peu parlant, et à basse voix, i
Recognoissant ma qualité
Entre les gens d'aulborité :
Àuec lesquels ie ne doy pas
Contester de quelque grand cas.
Mais i>remier qu'entrer plusauant
le mettray vn poinct au deuant
Qui sera commun à nous deux,
Puis que comparer ie nous veux.
C'est que les vignerons plus riches.
Voire les plus gros, et plus riches
Ne sont pas ceux qui (courbez) taillent,
Ou en autres façons trauai lient
Aux vignes ou d'eux ou d'autruy.
Tels qu'on les estime au iourd'huy.
Comme aussi le sont -ils de vray.
Mais sans crainte ie soustiendray
Que ce sont les gros de la ville :
Quoy qu'il semble chose inciuille
De les appel 1er vignerons
Pour estre trop secs biberons.
Et plus sobres en leurs repas ,
Que les vignerons ne sont pas :
Auec ce qu'ils sont trop débiles ,
Au froid, et au chaud inutiles
Pour n'y pas estre accoustumez.
Mais en leurs maisons consumez.
Tels sont aussi les laboureurs ,
Non pas ceux desquels les sueurs
Lauent le corps et le visage
Peinans après leur labourap^e.
Car il faut que Tou me confesse
Que ceux de l'Eglise, et Noblesse,
Ceux de la lustice, et Marchants
Possèdent les vignes et champs.
Du moins il en reste si peu
Pour nous autres, voire si peu
Que la plus part de nous ne sont
Que closiers. qui les vignes font
Pour autruy : ou bien sont nietais
Qui non sans grande peine et fraiz
Trauaillent pour gaigner leur vie
En quelque bonne métairie
Des susdits milours, dont souuent
Ils ne rapportent que du vent,
Estans chargez d'vne moison
Plus grosse qu'il n'est de raison.
Si m'esbahy-ie veu la peine
Que la vigne auec elle ameine
Pour tant de fraiz en ses façons,
Est à d'autres qu'aux vignerons.
Aduocats, Procureurs, Marchaos
Les bonnes vignes vont cherchans.
Les Prestres, et Religieux
Mesmes, en sont bien curieux.
Chacun veut estre vigneron
Pour boire (comme il dit) du bon.
Qui me fait dire nouueau cas
Qu'au nombre de nos aduocats
(Ayans moyen) vn seul se trouue
Qui le faict des autres n'apprenne
Touchant les vignes, pour le soin
(Dit-il) dont elles ont besoin:
Et qu'il a moyen de choisir
Du vin tout fait à son plaisir
Soit à la ville, soit aux champs
Ce peu qu'il luy faut tous les ans.
Les autres louent bien son faict,
Et disent qu'il a très-bien Ikict
De donner ses vignes k rente
Raisonnable, qui le contente^
Moyennant qu on le paye bien
Soit en argent, ou soit en vin :
Et que les vignerons deuroient
Auoir les vignes, qu'ils feroicnt
Mieux, et plus seurement pour eox
Que pour autruy. Mais pas vn d'eu
N'ensuit sa manière de faire,
Quoy qu'ils disent assez leur plaire.
De moy, ie ne suis pas fosché
Que le vin soit à bon marché,
le me.contente. Dieu mercy.
Et me puis vanter iusqu'icy
Que ie ne vend pas mon bon vin
Pour en acheter de moyen
Pour moy, comme l'en sçay qui font,
Tant chiches et auares sont.
Mais comme peu de nous se tronoeDt
Qui de leur meilleur vin s'abreuneot,
Aussi tous laboureurs n ont pas
Du meilleur pain à leurs repas.
Et quoy qu'ils ayenl bien moyen,
Si sont-ils chiches de leur bien.
Telle est la mode du pais.
Dont plusieurs gens sont esbahis,
Et font bien se mocquans de nous,
Voire suis de Taduis d'eux tous.
Celuy ne doit planter la vigne.
Qui d'en boire se rend indigne;
Et qui semé le bon froment.
En peut manger honnestement.
On Ta assez souuent presché.
Mais chacun se trouue empesché.
75
Que chacun donc fiice k sa mode,
La mienne me semble commode
Mais ie me ry qu*en ccsie ?ille
Cinq cens tous diront, voire mille
Qn'en tout Auoerre n'est meilleur
Tin, que se troniiera ie leur.
Chacun loue tousionrs le sien,
l'en dys possible autant du mien.
Mais plusieurs de ces grands vanteurs
En cela se trouuent menteurs.
Tin se boit. Et ne doit on croire
Quel il est, si ce n'est au l)oire :
Et neantmoins les Corratiers
D'en abuser sont coustumiers,
Et par argent , ou par faueur
Préfèrent le pire au meilleur.
Ceste pratique est de tout temps
Dont plusieurs sont très mal contons,
Et ne peut-on à tel desordre
Que difficilement mettre ordre:
Non plus qu'au taux qu'on fait des [
[œuures
Des panures vignerons maneuures ,
Souz couleur qu'vn mois ou deux l'an
Ils gaignent vn peu. Mort d'Adam
^oz Messieurs gaignent tous les ionrs
Bien plus sans peme, et ont tousiours
Quelque présent de venaison
Qu'on leur apporte en leur maison.
Ils ne voudroient pas pour gaigner
Dix escnz, demy iour peiner
Apres la vigne : et veulent bien
Que les panures soufrent la faim
Auec leurs femmes et en fans
A leur besogne par les champs
En yuer, n'ayans d'ordinaire
Que six ou sept sols pour salaire.
Ce n'est pas pour auoir du bois.
Du pain, du vin, du lard, des pois.
Du sel, de l'huile, des soliers.
Et ce que des autres mesiiers
Ils sont tous contrains acheter.
Bien souuent 4 leur gré trop cher ,
Pour entretenir leur famille
Soit aux champs , ou parmy la ville.
Il mesouuient à ce propos
De l'heure de nostre repos
Qu'on nous a voulu retrancher
Quelque fois, et nous empescher
De dormir l'Esté. Mais on n'a (1)
Encor rien gaigné en cela.
Surquoy ie veux faire le conte
Du Tintamarre. Thibaut Comte
De Blois reçeut vue requeste
De ses Bourgeois assez moleste
Aux vignerons de son pals.
Dont ils furent bien esbahis,
Bien peu y eussent fait demeure
C'esloit pour leur osier cette heure
Qu'ils auoient. comme nous auons.
Que font ces panures vignerons?
Ils firent telle remonstrance
Au Comte, qu'il eut patience,
Et en personne voulut voir
Quelle raison pounoient auoir
Les vignerons pour maintenir
La couslume d'ainsi dormir.
Toyant ces panures laboureurs
De trauail fondus en sueurs
A roy iour, et dés-ja recruz,
Et qui sembloient n'en pouuoir plus :
Il eut pitié d'eux, et voulut
(1) Vers ranaée 1836, une contestation s^était élevée entre les bourgeois
et les vignerons d'Auxerre. Ceux-ci désireax de perpétuer Tusage qui
s^était établi durant la guerre contre les Anglais, de cessait Touvrage sitôt
que sonnait l'office de None, c'est-à-dire vers quatre ou cinq heures du soir
en été, quittaient à cette heure les vignes des bourgeois et s'en allaient
achever la journée dans leurs propres héritages. Il ne fallut pas moins
qu^une ordonnance royale en date de 1392 pour renverser temporaire-
ment les prétentions des vignerons. Plus tard, dans le milieu du xv* siècle,
le différent surgit de nouveau : Les vignerons dérobaient au travail quatre
heures dans les grands Jours pour la sieste et le repos. Le parlement inter-
vint directement et confirma Tarrèt qu'il avait rendu en 1393, par suite de
l'opposition à l'ordonnance royale formée devant lui ; cet arrêt enjoignait
aux vignerons de ne quitter le travail avant le coucher du soleil, qu'autant
de temps qu'il en faudrait pour venir de la vigne chez eux. Il paraît res-
sortir des paroles du Bon Vigneron que l'exécution de l'arrêt du Parlement
ne fat pas de longue durée.
76
Que œste ooustume lieu eust,
Et se reposeraient yne heure ,
Sans Aire plus longue demeure.
Les Bourgeois lors pour récompense
Bequeroient qu'il fist ordonnance
Que le soir ils tranailleroient
lusqu'à sept heures, qui seraient
(La dernière heura estant sonnée)
Le terme et fin de leur iournée.
Àttsquels le Comte, homme de bien,
Respondit qu'il n'en ferait rien.
Il fiiut que la raison commande
(Dist- il) le le veux et commande,
Ils iront leur train ordinaire.
Ne sera-il pas temps de boire
Quand ils seront lassez du iour,
Chacun en son lieu de retour ?
Et dormir, pour le lendemain
Se resueiller de bon matin.
Et retourner à leur labeur?
que c'esioit vn bon Seigneur.
Vrayment telles gens sont bien dignes
Qu'on leur façonne bien leurs vignes.
Depuis, les plus près de l'orloge
Pour aduertir de la desloge
Ceux de loin, tintans marre à marre
Ont foit ce qu'on dit Tinumarre,
Qui ne nous est pas nécessaire.
Parquoy aussi le m'en veux taire.
Mais ie dy que Messieurs d'Aucerre
S'ils ne font en cela la guerre
À leurs vignerons, ils leur font
Autrement, et meilleurs ne sont
Que n'estoient lors Messieurs de Blois,
Qui eust consenty à leurs loix.
que si ces panures gens là
Pouuoient donner ordre à cela .
Qu'ils le feraient bien volontiers.
Ces Messieurs rabattraient vn tiers
De ce qu'ils gaignent. Mais ils sont
Messieurs et luges, et se font
Leur taxe eux*mesmes à plaisir:
Et non contens prennent loisir
De taxer le labeur d'autruy.
C'est grand pilié que du iourd'huy :
Car ceux qui trauaillent le plus,
Sont les moins nourris et vestus,
Et reçoiueut moins de salaire.
On le voit, c'est vn ordinaire
Voyla les prapos de ces gens,
Qui sentent bien leurs mal-contens.
Si ne deuons-nous pas penser.
Voire douons tous confesser
Que le labeur spirituel
Est plus cher que le corporel.
Messieurs ont employé leur temps,
Et les moyens de leurs parens
A l'estude dés leur ieunesse
Pour auoir doctrine et sagesse
Suffisante, pour cy-apres
Juger le peuple : et voir de près
S'il se commet quelque desordre
Pour praroptement y donner ordre
Auec bon conseil et raison,
Selon qu'est leur commission.
Qui plus est, puisqu'on vend l'office,
Ils ne doiuent pas la lustice
Gratis, et peuuent receuoir
Ce que nous leur pouuons deuoir,
Quoy que d'eux-mesmes ils se taxent.
Et n'est pas à nous (quoy qu'ils âioent)
De les reformer, mais à ceux
Qui sont sonuerains dessus eux.
Si ne l'endurerant-ils pas
Ou il aduiendra quelque cas
Au corps ou biens de ces Messieurs,
l'en ay ouy parler plusieurs
Qui sont resotus de mourir
Plus tost que d'vn tel taux souffrir.
Dés-ja aucuns de ces follaslres.
Et en leurs sens opiniastres
Ont fait tort aux vignes de ceux
Qui se formalisent contre eux.
En quoy sans doute ils ont mal faict,
Et n'aduotieray iamais tel faict.
le leurdy bien, donneie-vous garde,
Et que pas vn ne se bazarde
A ce danger. La vie y pend.
Fol est qui vn tel conseil prend.
Gardez le heurt de la lustice.
Le danger est d*vn nœud collice
Au col de quelqu'vn qu'on prendra.
Qu'on prendra ? Voire qu'on pendra.
Le faisant sauter à demy.
Se garde qui a bel amy.
Mieux vaut pendre au col de sa femme
La baisant, qui n'est mal ne blasme.
Mais plus tost signe d*amitié.
Que d'estre estranglé sans pitié.
Nous sommes subjects à police ,
Et faut obeyr à lustice,
Quoy que bien souuent elle soit
(Ce nous semble/ contraire an draict.
Il vaut mieux presenter requeste
Pous vous faire vne taxe honneste
Selon le temps et la saison,
Et vous contenter de raison.
On ne me sçaurait faire craire
Que raison ne se doiue faire.
Comme ie cray qu'on la fera
Bien tost, et que chacun aura
Vne (axe si raisonnable.
Que mesme le plus misérable,
Trauaillant, aura le moyen
De viure auec son petit train,
Chacun selon sa qualité.
Et qu'il aura bien mérité.
Ce taux ftiioti soit entretenu,
77
Et que Tinfracteur soit tenu
Pir corps de reparer sa faute.
L'entreprise est vn peu bien haute
Contre quelques mutins. Mais quoy?
Qoand on parle de par le Roy
Âuec raison, tousiours lustioe
Domte la folie et malice.
C'est oportet qui vient en place,
Et faut que la chose se face.
Le Roy les luges autborise,
Et sur tous leur donne maistrise
Pour tout conduire et gouuerner
Selon qu'il leur plaist ordonner,
Ysans d*equité et raison :
Laissante leur discrétion
Beaucoup de choses qu'il n'entend,
Poor rendre son peuple content.
Brief , ce n'est pas comme à Sainct
[Cire,
Où i'ai bien souuent ouy dire
Qoe les Petis mangeoient les gros.
Il but rire de tels propos.
Car ces Petis, lors qu'ils viuolent,
Les plus riches du lieu estoient,
Et oommandoient à tous les antres,
Qai [k leur esgard) estoient panures,
Voyla comment ce moi s'entend.
Si autrement, mal on le prend.
C'est vu equiuoque pour rire.
Et sçait-on bien que ce Sainct Cire
N'est pas Aucerre, et moins Paris,
Et ne vaut pas demy Sainct Pris.
le n'ay que fiire de cela.
Car ie ne vay ne çà, ne là
Qu'à ma besogne, Dieu mercy,
Qui m'en a gardé iusquMcy.
Mais selon que ie suis paisible,
Tayme la paix à mon possible.
Et bay tant querelle et discord.
Que ie suis comme demy mort
En émotion populaire.
Cela iamais ne me peut plaire
Pour quelque cause qu'il aduint.
Jamais bien ne profit n'en vint.
Dieu Teille qu'on n en parle plus.
Et qu'on réforme les abus
Le plus doucement qu'on pourra :
On à la rigueur qu'on verra
Nécessaire pour tous estats.
Selon que requerra le cas.
Les Rolangers font petit pain.
Les Tauerniers brouillent leur vin,
Les Rouchers vendent tant leur chair
Qa'vo panure n'y ose toucher,
l'en nommerois d*autres assez.
Mais il suflBt des trois passez.
Car on ne voit homme qui soit
Oui fiice du tout ce qu'il doit :
Et recognoîssons assez comme
Le meilleur de nous n'est qu'vn homme.
Dieu nous veille 4 tous pardonner.
Mais veux-ie tousiours sermoner
De ce faict? le croy qu'il est temps
De retourner oii ie pretens,
D'où ce beau taux m'a faict partir,
Et d'où ie ne pouuois sortir.
Doncques pour reprendre mon train
En continuant mon chemin
le dy racontant les valeurs
Des vignerons et laboureurs.
Que i'ay entendu des sçauans
Que plusieurs Romains trauaillans
Par les champs aux vignes et terres
Prins pour aller mener leurs guerres
Sont retournez victorieux
Des ennemis : Et bien ioyeux
[ Aimans le champestre mesnage ,
Retournoient 4 leur labourage.
Et combien aux troubles derniers
Auons-nous veu de tels guerriers.
Qui ont quitté charrue et serpe
Pour prendre l'espée et Tescharpe,
Ne me chaut de quelle couleur,
Et ne sçay qui fut le meilleur
Des deux partis Fors que le Roy
L'a emporté, prenant la foy
De la saincte Eglise Romaine,
Qui le maintient en son Domaine,
On dit que sans cela la France
Seroit encor en grand' souffrance.
Et n'est-ce pas bien grand honneur
Au vigneron et laboureur
Estant endurcy à la peine
Qu'il peut deueuir Capitaine?
Mais i'estime bien plus la paix,
Dieu nous y maintienne à iamais.
Et que ebacun son estât face.
Dieu nous en face i tous la grâce.
Encor suis-ie i^cbé d'vn poinct
Duquel ie ne me tairay point.
Car nos crieurs de vin font faute
Crians par la ville à voix haute,
Il est friant et amoureux
Dieu garde les gentils laboureun.
Allez-y tous, ie vous en prie,
Car il est bon, ie vous affie.
Ne desplaise 4 nos pères vieux,
Ils diroient ce me semble) mieux.
Allez-y tous. Car il est bon :
Dieu gard le gentil vigneron.
Il est icy question de vin,
Non du laboureur pour le pain :
Encores qu'il soit necefsaire
Pour manger, et le vin pour boire.
Le vin, dy- le, qui foit aller.
Et les quasi muets parler:
Non l'eau, qui ne vaut qu'en la souppe
Ou quand on disne ou quand on souppe,
78
Et n'en boy qu'au bou'td'vn Cousteau,
Tant ie la crain dans mon boyau,
Si ce n'est aux chaleurs d'Esté
Estant de soif trop moleslé.
Car alors Peaaê de Montardoin
(Gomme on dit) vaut du petit vin.
l'en boy donc alors seulement,
Et n'en boy iamals autrement,
le la laisse boire à ma femme
si elle veut iusqu'à la larme.
Si n'est-il que du vin en somme,
Dont ie me rapporte à tout homme
Car on n'en l)oit que tant qu'on veut
Et doit-on vouloir ce qu'on peut.
C'est pourquoy ie diray ce mot,
(Et me deust-on appeler sot)
C'est que ie ne sçay que l'on pense
Quand on donne de la despense
Aux bons vignerons, qui façonnent
Les vignes, qui le bon vin donnent.
Du moins quand le vin n'est pas cher
Cela les doit un peu fâcher.
Il est tout certain que le pain
Est plus requis que n'est le vin.
Duquel les femmes et enfans>
Et plusieurs autres panures gens
Se peuuent aisément passer
Et sans vin leur vie passer
Auec de l'eaué. Mais ceux qui sont
Nourris au bon vin, et qui ont
Moyen d'en auoir, boiront peinte
D'vn gasteau ou michon, sans crainte
De leur naturel efforcé.
le ne me suis ianiais forcé
D'auoir fait vn des-jeuné tel.
C'est de plusieurs le naturel.
Si n'en fay*ie pas ordinaire.
Mais cela se*fait, et peut faire.
Le bon vin sent le reuery,
Et rend ioyeux le cœur marry.
Aussi auec tous ie consens
Que le bon vin fait le bon sens,
Et le bon sens Tentendement.
Cela se dit communément.
Qui s'entend modérément pris :
Sinon, il trouble les esprits,
Dont sont tesmoins les bons yurognes.
Qui en font tres-mal leurs besognes.
Dieu l'a donné pour en vser
Mais non pas pour en abuser.
Ainsi que font plusieurs mutins,
Panures belislres, et coquins
Qui quand il est en abondance
(Jay veu cela en ma présence)
Respandent sur les Seps le Vin
Qu'on leur a donné le matin
Pour en enuoyer acheter
Du meilleur. Qui leur couste cher
Peu après, quand il n'en est point
Ou si peu, qu'ils n*en beuuent point
Du tout, et remplissent leur pance
D'eauê, ou bien pe^ despence.
Lors leur dy-ie me mocquant d'eux.
N'estes vous pas bien malheureux
Et ne vous deuroit on pas pendre
D'ainsi le bien de Dieu respandre.
Duquel quelque iour vous aurez
Bien grand besoin si vous l'auiez.
Ne vous faut-il pas contenter
De ce qui vous peut sustanter.
Et receuant plus de salaire
Que tout ce que vous pouuez Ikire?
Mais quoy, ie parlois aux oisons
Qui n'eotendoient pas mes raisons.
Et n'auoiis d'eux pour recompense
Que mespris de ma remottslrance :
Non plus que i'atiend de cenz-cy
Qui Les secondent auiourd'huy.
Tels sacs k vin trop me desplaisent.
Qui, qu'à leurs semblables, ne plaisent:
Et croy qu'vn yurogne et gourmand
Offensent Dieu également.
Les laboureurs n'attendent moins
Vendanges à cause des vins,
Que les vignerons les moissons
Pour fournir de bled leurs maisons.
Et quoy que les moissons plus durent
Que les vendanges, si endurent
Plus de peine les vignerons.
Que les laboureurs en moissons.
Qui ne sont de si grand' cousUnge
Qu'est d'ordinaire la vendange.
Mais si faut-il bien que l'on prenne
En gré et les ftûz et la peine.
Qui semé en peine et pleurs, moissonne
En ioye et profit que Dieu donne.
Car il benist nostre labeur.
Gens de bien sont tousiours en heur.
On ne moissonne pas deux fois.
On ne vendange qu'vne fois
Qui doit fournir toute l'année
Vne maison bien ordonnée,
Et qui recognoist Dieu antheur
De tous biens, et dispensateur
D'iceux selon sa volonté,
loi note à sa lustice et Bonté.
Car chacun n'est pas tousiours riche.
Dieu quelques fois se monstre chiche
Enuers les bons, el libéral
De ses biens à vn qui vit mai,
Pour voir de l'vn la patience,
Et de l'autre la pénitence,
Recognoissanten temps et lieu
La grâce qu'il reçoit de Dieu.
Et nous sert icy de beaucoup
Pour les deux l'exemple de lob.
Or comme le bled au grenier»
Aussi peut le vin au cellier
79
Se perdre, gaster, et déchoir^
Si souueot 00 ne les Ta Toir,
Et si le maistre n'y prend garde
Il se perd beaucoup par mesgarde.
Yn raesnager n'est point sans soin,
S'il a peu, ou beancoai» de bien,
Il leconseraeâi son po^ible:
El croy (comme il est bien crédible)
Que coBsenier Tacquis, n'est moins
Qu'acquérir Tn grand tas de biens,
Et en faire folle despence,
le le dy comme ie le pense.
Le laboureur, s'il a affaire
Qui le presse, et soit nécessaire
De vendre de son bled, il peut
En Tendre quand et tant qu'il veut
Au marché : où son argent est
Es mains de Tacbeteur tout prest.
Car là, prester est deffendn,
On paye content bled vendu.
Autant en fait le vigneron.
Se présentant Toocasion.
Car il peut vendre un mutd ou deux
De vin, s'il est nécessiteux :
Sinon, il le vend tout ensemble.
C'est lorsque le bon homme assemble
Yn tas d'or ou d'argent, qu'il met
En son couffke, ou en son buffet ;
Puis peu à peu il le desploye,
Et à ses affaires l'employé.
S'il doit, s'acquitte bien et beau,
Et fait ses vignes de nouueau ,
Qu'il progne, s'il faut des prouins.
Qu'il fume, ou terre peur le moins
Continuant de main en main
lusqaes à coupper le raisin.
Car auoir des vignes que sert
Qui les veut laisser en désert?
Qui n'en a point, n'a point de vin,
Aussi il ne Iny conste rien
En façons. Mais vu tel doit boire
De Teanë, qui m'est toute contraire,
S'il n'a argent pour acheter
Le vin aucunefois bien cher.
Or la vigne est dételle sorte,
Que quelque peu qu'elle rapporte
Si fournit-elle ses façons
Si on croit aux bons vignerons.
Qui disent de trois ans en trois
Que le m nid de vin en vaut trois :
Comme on dit que le mois d'Aoust
Noos donne le vin, ou nous Tost' :
Et qu'on ne sçait que vaut le vin,
Si OD ne void d'Aoust la fin.
C'est pourquoy plusieurs gens en gardent,
fit à perte ou gain se hasardent.
L'abondance fait le bas pris
Du vin, qui est presqu'en mespris :
La pauciîé le rend si cher.
Qu'vn marchand n'y ose toucher. -
Et c'est lors que nous le vendons
A peu près ce que nous voulons.
Mais pour dire ce que l'en pense,
Si n*est-il qu'auoir abondance,
Quoy qu'il tarde, bon vin se vend,
Et en fait-on de bon argent.
Aussi qu'il faut que la ))ersonne
Prenne en gré tout ce que Dieu donne,
Soit peu. soit beaucoup, bien ou mal.
Perte ou gain, repos ou trauail.
Or si nous ressemblions les Anges
Nous n'aurions besoin de vendanges,
Ne de moissons. Mais tous les hommes
Tels, et autres que nous ne sommes.
Deuons manger pour viure icy,
Et pour manger prendre soucy
Et trauailler. Qui ne trauaille
Ne mérite pas qu'on luy baille
A manger. Bien heureux ceux sont
Qui viuent des œunres qu'ils font.
Somme le pain nourrit les corps,
Le vin les rend ioyeux et forts ,
Si on en vse auec raison :
Autrement il sert de poison
Aux yurognes, qui mal en vsent.
Et qui des biens de Dieu abusent.
Pour ces raisons l'estime égaux
En tous deux les biens et les maux.
Car tous deux tant que le iour dure
Soit en chaleur, soit en froidure
Trauaillent aux champs, et le soir
Quand tout se veut couurir de noir,
ils retournent en leur maison
Affamez comme de raison,
Ayans disné petitement.
Alors leurs femmes promptement
Mettent la nappe, et de pain dur
Tout leur potage, et de vin pur
Le pot bien rinsé vont emplir.
De là voyans leur pot bo&illfr
Tirent la chair, et du broiiet
Trempent le pain. Puis à souhait
(Les mains nettes, et Dieu prié
Qui ne doit pas estre oblié)
Soupent ioyeusement ensemble
Auec leur famillt*, qui semble
Faire feu de toutes ses dents
Tant ils sont tous prompts et ardents
Au mestier de la disnerle,
Et semble que chacun d'eux rie.
Peu après, trauaillez qu'ils sont,
En leur lict reposer s'en vont,
Pour de nouueau le lendemain
Se reueiller de bon matin,
Et retourner li la besogne :
De laquelle chacun d'eux sogne.
Carchacun d'eux, bon mesnager^
N'a que Ikire de messager
Pour l'idoenlr de son lehfre.
Et rien n« Iny peut tant desplaire
Que le beau temps mal emplojé:
Et semble qa'il soit desoojé
De son boa esprit, quand 11 but
On' il chôme, pour quelque deffaui
De sa pan, ajani mal pouraeu
A son cas, ou n'i^faDi preneo
Ce qu'il denoit preaolr, a Gn
De conduire b beorense fin
L'entreprise par luy basiie,
Qu'il TOlt t néant coonertie.
Neanlmolna ils sont si modestes
Qu'ils chôment Dimanches et Testes
Commandées, et Tout deooir
De aeruir Dieu i leur ponaoir.
Le priant que tous leurs labeurs
Prcffiteni h eni et aux leurs.
Lora aussi TOïeni lenre enfans
S'ili ont esté bien diligeDS
A l'escolle. Car vn tMQ père
Fera plus tost moins bonne chère
Que ses enlïns ne sçachent lire,
Et, du moins, quelque peu escrire,
Pour après les mettre ii mestier,
Et les garder de mendier,
Ou bien s'ils sont nécessiteux,
lia les font lignerons comme em :
Mais s'ils ont assez de roojen
De pousser leurs enfins k bien,
l'entend aux estais et honneurs
Pour les voir m iour grands Seigneurs,
Du moins Àduocats, Conseillers,
loges, ou entre les premiers
Dn pajs, ils n'espargneni pas
Nj leurs escuz, nj leurs ducats
Toi^r pousser leur ambition
An but de leur intention.
Combien en volt on de bas lieu
Placez maintenant an milieu
Des bmiltes plus honorables
Poups'estre rendus Tauorables
Par leur bonne grâce el sçaoolr?
On le peut ailleurs qn'iCY TOÎr.
D'autre part on en voit assez,
leurs pères trespassez
I biens et autborllé,
nt en mendicité,
si pauures, qu'ils ne Tout
er de ce qu'ils ont.
on que va le monde,
iscend, et l'aolre monte,
de nous comme vn potier
terre en son mestier.
ille pour les miens
t'ont beaucoup de moyens,
I il leur bce cet tieur
Isaent vinre auec honneur
ns comme moj, uns blre
Tort ï autraj : mai* an contraiM.
Plaiiirk tout, et recognoiatre
Dieu sur toua mj Seignenr et ouisire.
Quelques fois aussi il adnient
Que le mauuais temps lea détient
En leurs maisons, et n'ont mojen
De faire ce qu'ils foudroient bien
Aux champs. C'est lors que l'hommesage
Prend de près garde 1 son mesnage
Particulier. Fait ce qu'il peut
[Car ou ne fait pas ce qu'on veut]
En sa maison. Hesme visite
Son Procureur, el sollicite
Ses procès, si procès il a,
Car on dit, qui terrea, mierrea.
Combien que procex soit la source
De nos pertes et maux. Et pource
H'en denons-nous aooir moins peir
Entre autres noua gens de lalwur.
Que de la guerre, ou de la peste,
Ou de la Tamlne moleste
«Dont Dieu nous gard') et pent-on dire
Procei de qnatre maui le pire.
Heureux est qui s'en peut passer :
Malheureux qui j volt passer
Son aage, sait en demandant
A bon droici, ou en deBendaol.
le Bca; bleu à quo; m'ei tenir.
Et m'en doj assez Muoenir.
le denrols auoir cent escns
Que le n'aj pas, et sont perdus
En deux procei. que i'ai gaignez
Heantmolos, Plaideurs sont damnea
A mon aduis. on le puis croire
Qu'ils Font icj leur purgatoire.
Ce prieur qui tant en aooit.
Et qui passer oe s'en poniiolt,
Auolt bien l'ame de iraoera.
Ainsi va le monde pemera.
Ne plaide donc qui ne voudra.
Qui plaide, il faut passer par Ik,
Il faut que la douleur se passe,
Quoj qu'elle soit longue, et nous lasse.
Pteignons-nous laot que nous voudrons.
Meilleur marché nons n'en aurons :
Et nons but boire ce malheur
Quo; qu'il nous face mal an cteur
SI taut-ii que lusticc ait lieu.
Et est vn Ires-grand don de Dien,
Quand elle est bien administrée,
l'estime heureuse la contrée
Qui la reçoit pour gouuemer
Le peuple, et sur luj dominer.
Car elle enireiieni tout en paix,
Rendant aux bons et aux mannais
Ce qu'il lenr faut. Sçauoir aux bons
N'abusans des gnces el dons
Receuz de Dieu, honneur et gloire:
Et ani mauuais pour leur salaire
84
Digne de leurs fticts vicieux
Punition deuant les yeux
De tout le peuple pour exemple,
Si Dieu, qui du Ciel tout contemple
Ne diffère de les punir
Pour les damner à Taduenir.
Quand aux procez, si elle est bonne
Elle en deliure la personne
En deux on trois mois, pour le plus.
Et n'est-ce pas yn grand abus
QnWn procez peut durer trente ans,
Tant les Procureurs sont mescbans?
Fentend des broiiillons chicaneurs
Qui fanorisent les plaideurs.
Dont ils s'excusent toutefois,
AUegans coustumes et loix.
Et ordonnances qu'il fautsuiure.
Eac, bac, tout ce propos m'enyure.
Mieux vaut quitter vne parlie
De son bon droict à sa partie,
Qu'intenter procez qui soit tel,
^iten Ciuil ou Criminel.
Car ie ne sçay lequel des deux
On ponrroit choisir pour le mieux.
qu'heureuses sont les parties
De bons Procureurs assorties.
Elles ne plaident pas long-temps.
Car tels Procureurs sont contens
Qu'elles s'accordent, et moyennent
Eux-mesmes l'accord qu'elles tiennent.
Ou s'ils ne peuuent, elles sont
D'accord par sentence qu'ils ont
En peu de temps. Feu cognois bien.
Mais ie ne puis dire combien
Il y en a. Bien puis-ie dire
Que la plus grand' part est la pire.
Non en lustîce seulement,
Mais en tous estais vrayement.
Chacun dit, il faut que ie viue
De mon estât, quoy qu'il arriue,
Et tire à ce diable d'argent.
Craignant de mourir indigent.
On dit qu'il n'est que d'en auoir.
On dit vray. Mais on doit vouloir
Eslre riche 4 bien iuste titre, ^
Ou bien tost on dénient belistre.
Car on nous presche assez sonnent
Que bien mal acquis n'est que vent.
Et que le second héritier
En est le possesseur dernier.
Quoy plus? les laboureurs, et nous
Trauai lions sans cesse pour tous.
Et oeantmoins Dieu sçait comment
Nous sommes traictez rudement.
Chacun nous traicte k la rigueur,
Et anroit volontiers le cœur
De nostre ventre : et ne sçay comme
Entre nous il y a vn homme
Qui (bchédes maux qu'on luy faict)
Face volontiers ce qu'il ftici,
Outre les tailles, et gabelles
Qui sont plus que iamais cruelles.
le sens très-bien k quoy l'en suis
Tant chargé, que plus ie n'en puis.
Yray est que nous auons la paix
En France, et par tout ailleurs : mais
Le Roy prend sur le peuple tant
Qu'il en est panure, et mal content :
Kt faudra que la vigne endure
Faute d'argent, si ce temps dure ,
Ou le Roy faire la fera.
Mais ie croy bien que non fera.
Dieu le veille bien inspirer,
A tout par raison modérer.
Ce que Fen dy et rien n'est qu'vn.
Mais quoy ? c'est vn dire commun.
C'est donc le bon Dieu qui nous donne
La force et la volonté bonne,
Et veut nos maux continuer
Pour après en bien les muer.
Comme aussi ceux sont plus heureux
Qui trauaillent, que ne sont ceux
Qui ne faisans rien, font grand'chere.
le Fay ouy prescher en chaire
Assez souuent. Et le croy bien.
Si est-ce qu'ils ne feront rien,
Nos Messieurs, car ils ont de quoy
Tenir table d'vn petit Roy
Des biens qu'ils ont Dieu sçait comment
Acquis tellement quellement,
Et en iouyssent à leur aise.
Peu aumosniers, ne leur desplaise.
Dont ils rendront quelque iour conte
A leur confusion et honte
Quand le grand iugement viendra,
auquel chacun conte rendra
De son faict deuant le grand luge.
Où auront-ils alors refuge,
Ces gros milours, ces ventres gras,
Ou ces ms^igres, qui n'ont les bras
Et mains que pour serrer argent
Sans aumosner à l'indigent?
Qu'ils ne m'allèguent pas le terme
Des bons compagnons, que le terme
Vaut l'argent. Ce terme (Fen tremble)
Est plus proche qu'il ne leur semble.
Car nous n'auons point de demain,
Que nous puissions dire certain.
A quoy plusieurs ne pensent pas,
Du moins ils n'en font pas grand cas.
Si y deuons-nous bien penser.
Et nous bien garder d'offenser
Dieu, et nostre prochain aussi.
C'est d'vn bon Chrestien le soucy.
Qui se doit tousiours tenir prest
D'aller è Dieu, quand il luy plaist
L'appeller par mort, messagère
A obeyr prompte et légère.
16
I
9i
Hais que «esert «wl « •«•«««e »
Ienendir»j|«s«l^«"«|««-
C'est trop dit poor T. TW«erw.
Ooil entend so«»«"*»5^''*""'
Oui en parient comae I>«f«"^-
Taire vint mieux, que mal parler.
Uissons la riuiere coulw.
Chacun respondr» desa »"««.
t» basse maison nest pas haute,
t« peUts sont subiects aux grands.
Oui les rendent obeyssans
ïox lois qu'ils fent pour la police.
D.rt>ni ne faut entrer en lice
SSS^Sx quoy qu'il '^o'^rr'''*"
Oocqousieap fournissons le pain
Kl !e Yin. mojennântia grâce
Siî Dieu qui veut qu'ainsi se face..
Or suii le au bout de mon chemin.
Il est temps que ie «^ce fin
iSnpropw. le voymafemme
Omim^atiend à mon huis au terme,
retend k i'heure accouslumée.
SiMVoy-iepoindefumée
Sortir du haut de ma maison,
Ut\ à propos pour îa saison.
?iVest signe que mon foyer
N^Ll guère chaud pour le loyer
peBia%» pénible iournée.
«lis la petite cheminée
•*« rôtisseurs ne manque point.
Sluoy reuenant à mon poinct,
Sisquei'ay résolu de boire
vncoupd'auantage. il faut croire
nie ie le ft^ray, quoy qu'il couste,
lu «ré possible de mou hoste,
Ou hostesse, que ie ne mente,
Oui n'en sera pas mal contente,
far elle est d'accord auec moy,
Ou'ayant moyennement de quoy
ï-omnie i'ay) s'il m'en prend enuie,
le meine plus ioyeuse vie,
inec mes pareils quelques fois,
Oui n'adulent pas deux fois le mois.
Et lors que l'incommodité
nu temps, cause l'o^siueté,
I^ous louons à la courte boulle :
fit mangeons quelques fois la poulie ,
Ou quelque autre chose aux despens
pe deux ou trois pauures perdans,
Desquels ie suis l'vn quelques fois
Selon qu'est mal conduit le bois,
le diray bien que tous les ans
I'ay tous mes amys et parens
Peux ou trois Ibis, et les festoyé
Petitement, mais auec ioye.
De bon pain, bon vin, et viande
Telle que la saison demande,
le ne dy rien de venaison.
On n'en voit point en ma maison
Elle est pour les chasseurs, ou ceux
Qui ont meilleur moyen chez eux
D'en auoir d'achat ou présent.
Que ie n'ay pas pour le présent.
Ils me rendent bien la pareille
Et ne s'en font tirer l'oreille.
Les laboureurs n'en font pas moins
Tentend ceux qui ont les moyens,
l'en cognois quelques-vns honnestes
Qui font bonne chère les festes,
Et qui (comme moy) ont cet heur
De fréquenter les gens d'honneur.
Soit pour leur labourage faire,
Ou pour quelque autre vrgent affaire.
On sçait assez que Mardy gras
N'est pas trois fois l'an, ne sont pas
Les Roys, Sainct Martin, ne la feste
De ma parroisse, si tost preste
A festoyer. Ces iours-là sont
lours de ioye, qui boire font
Plus que ne permet l'ordinaire.
Mais c'est la manière de faire.
Mon simple ordinaire n'est plus
Qu'vn banquet de mets superflus.
Il ne faut manger que pour viure :
Brutal est l'homme qui s'enyure.
Et Unt moins est le corps chargé
D'auoir par trop beu et mangé,
Tant mieux se porte nostre esprit.
Comme les Docteurs ont escrit.
Et le croy par expérience
Qu'on dict estre vraye science.
Gresseen vn Ghrestien, ne vaut rien:
En vn porc, on s'en trouue bien.
Mais l'homme replet et trop gras,
De peu de trauail se sent las.
Il sue, et se met hors d'alaine,
Et est peu sans douleur et peine,
Remply de nuisibles vapeurs,
Qui causent mauuaises humeurs
Au corps, et le rendent mal sain.
Comme i'ay sceu du Médecin.
Mais on voit tousiours l'homme maigre
Plus sain, plus gay, dispos, allaigre:
Prompt à faire tout ce qu'on vent.
Et fait souuent plus qu'il ne peut,
Pour ne dire plus qu'il ne doit.
Ou encor plus qu'il ne deuroit.
Mais quoy? l'homme soit maigre on gns,
leune ou vieil, doit passer le pas
Quand il plaist à Dieu enuoyer
La mort, qu'on ne peut desuoyer.
le ne souppe puiut de seul pain,
Et ay tousiours quelque lopin
De lard, de bœuf, ou de monton,
Ou de veau selon la saison :
Ou quelque chose de meilleur
Qui n*est pas de trop grand' valeur.
83
Car nous sçaaons bien que le ooust
Fait soaaent oublier le goust :
El chacun se doit gouuerner
Selon qu'il a, ou peut gaigner.
Qai n'a argent que d'?n goujon,
Ne doit acheter vn saumou.
Ainsi me gouuerne ma femme
£n mesnagere, dont ie Tayme.
Elle ne me fit oncq * marry ,
Âassi luy suis-ie bon mary.
C est Tn enfer où est discord
Eq mariage. C'est la mort
De i'vn ou de l'autre, ou des deux.
6eos paisibles sont bien heureux.
Mais tous liommes cet heur n'ont pas
De soinre et marcher en nos pas.
l'en loue Dieu, et remercie,
Et continuer ie le prie.
Si donc quelques fois nous faisons
Bonne cbere, et le temps passonsi
Nos vignes n'en valent pas pis,
Et n'en portons pas l'habit gris,
Encor que ie ne le mesprise.
Or me voycy-ie en ma franchise.
Bon soir nous doint Dieu. Ça Nicole,
Si tu veux bien que ie t'accolle
Fay moy soupperioyeusemenL
Car i'en ay faict vn grand serment.
Nos vignes sont faictes, et belles.
Ne sonuce pas bonnes nonnelles ?
Sus, enfans, resiouyssez-vous.
Et bénissez Dieu auec nous.
8i
î!r??Tîw WT?yyrn! ? - '"' - ' - " - '' --"- '■■ ' ■«.. ■i.i.i.». . .^.*«..»%>^» .■..«■ i r
ODORANNE, DE SENS,
ÉCRIVAIN ET ARTISTE DU COMMENCEMENT DU XI* SIÈCLE.
On se fait difficilement une juste idée de Tétat de misère, d'i-
gnorance et en quelque sorte d'abrutissement où était tombée la
France vers la fin du x® siècle^ quand fut définitivement retran-
chée du trône la race dégénérée de Charlemagne. La faiblesse
de Louis-le-Débonnaire et les sanglantes dissensions survenues
après lui entre ses fils avaient préparé ce triste résultat. Pour
s'attacher les services et le dévouement de ses chefs de guerre,
Charles-le-Chauve avait démembré ses états en leur en aban-
donnant les principales provinces, d^abord en bénéfice viager,
puis à titre héréditaire. Ceux-ci, suivant son exemple, avaient di-
visé entre leurs lieutenants, sous condition de service militaire,
les villes et les baronnies, subdivisées bientôt, selon le même
système, par ces chefs secondaires. De là était né le régime
féodal, avec l'antagonisme envahisseur d'une multitude de petits
souverains^ indépendants entre eux et ennemis les uns des au-
tres ; un état de guerre permanent ; le triomphe de la force bru-
tale partout établi et une oppression impitoyable de la popula-
tion asservie, avec des exactions et des dévastations qui avaient
fini par éteindre presque complètement les lumières et le goût
des arts que le génie de Charlemagne avait tenté de ranimer.
Dès la fin du ix^ siècle, la descendance d'un habile aventu-
rier, issu de race saxonne au dire de plusieurs chroniques, que
Charles-le-Chauve avait chargé de la garde des marches de
l'Anjou et qui tenait de la vigueur de son bras les noms de Ro-
bert-le-Fort, avait tenté d'exclure la race abâtardie du grand
empereur^ en se faisant élire au trône dans la personne d'Eudes
et dans celle de Robert I»*, son frère. La rivalité jalouse des
autres grands vassaux avait d'abord fait avorter ces ambitieuses
tentatives et l'on avait vu successivement deux restaurations de
85
la dynastie légitime, au profit de Charles-Ie-Simple et de Louis*
d*Outre-Her. Alors la politique des descendants de Robert-le-
Fort avait changé de tactique. Ils avaient afifecté de paraître les
protecteurs de la race dont ils convoitaient la succession, et
grossissant sans cesse leur puissance, ils s'étaient fait livrer,
après le comté de Paris, le duché de France et enfin les duchés
de Bourgogne et d'Aquitaine, lorsque la race carlovingienne
étant , par son impuissance et son incapacité , devenue Tobjet
d'un mépris universel, la dignité royale tomba^ comme un fruit
mûr, entre les mains de Hugues-Capet. Mais il n*avait pas fallu
moins d'un siècle entier de guerres, de dépopulation et de rui-
nes pour arriver à ce résultat.
Cependant les querelles acharnées qui, pendant cette période,
avaient sans cesse divisé les grands vassaux, et les luttes par-
ticulières, qu'à leur exemple engageaient jusqu'aux simples
châtelains pour agrandir leurs territoires, avaient laissé le champ
libre aux invasions des pirates Scandinaves et des hordes Hun-
niques en qui vivaient les traditions d'Attila. Depuis la mort de
Charles-le-Chauve, il ne s'était pas passé dix ans sans que l'on
vit reparaître au cœur de la France^ tantôt des armées de Bul-
gares et de Hongrois, tantôt des bandes de Normands, affamés
de pillage, de meurtre et d'incendie. Rien ne résistait à ces tor-
rents formidables. Les villes étaient;prises et brûlées, les églises
et les abbayes où se trouvaient concentrées presque toutes les
richesses du pays saccagées et détruites, les populations massa-
crées^ emmenées en esclavage ou chassées par la terreur au
fond des forêts. Au milieu de ces désastres, les barons ne son-
geaient qu'à grossir leurs trésors avec lesquels ils s'enfermaient
dans leurs forteresses et à accroître le ressort de leur domina-
tion. Quand ils se furent partagés tous les domaines royaux, ils
portèrent envie à l'opulence des établissements ecclésiastiques,
et des abbayes, des évéchés mêmes leur furent livrés ou furent
envahis par eux, d'abord à titre de bénéfices militaires, puis à
titre de fiefs.
Hugues-le-Grand , duc de France, était surnommé l'abbé,
parce qu'il possédait les abbayes de Saint-Denis, de Saint-Ger-
main-des-Prés et de Saint-Martin-de-Tours, qu'il tenait du duc
Robert, son père. Rainard-le-Vieux, comte de Sens, tenait l'ab-
baye de Sainte-Colombe, qu'avant lui avaient eue les ducs de
86
Boargogne depuis Richard-Ie-Justieier, et il y joignait celles de
Sainte-Marie de Joigny et de Saint-Pierre de Ferrières. Les ducs
de Bourgogne étaient à la même époque abbés de Saint-Germaio
d'Auxerre, et Ton vit en 974 Tévéché de cette ville entre les
mains d'un des bâtards du duc Hugues-le-Grand, Héribert, qui
n'est célèbre que par ses prodigalités dilapidatrices et ses
grandes chasses dans les forêts de la Puisaie, où il y fit bâtir
pour ses plaisirs princiers les châteaux de Toucy et de Saint-
Fargeau. Au moins celui-là n'avilissait pas autrement la reli-
gion. Mais l'on voyait à la même époque sur le siège archiépis-
copal de Sens un parent du comte Rainard-le-Vieux , du nom
d'Archembald, qui vendait les domaines ecclésiastiques et jus-
qu'aux églises et aux ornements sacrés, qui expulsait les moines
pour s'emparer des abbayes et s'y installait avec des femmes de
mauvaise vie (1), et quand les pauvres cénobites refusaient de
quitter ces vénérables demeures^ les attaquait et les tuaitcomme
le gibier des bois, ainsi qu'on le vit à Saint-Pierre-le-Vif, où à la
suite d'une orgie nocturne il en tua douze sur quinze et laissa
les trois autres dans un si triste état qu'ils moururent dans le
cours de Tannée. La contagion de tels exemples gagnant de
proche en proche, voici selon un pieux et savant Bénédictin, dom
Rivet (2], à quel degré de corruption en était arrivée TEglise, qui
jusque là avait offert un dernier asile aux mœurs, aux lettres et
aux arts, contre la barbarie qui menaçait la société d'une com-
plète dissolution :
« Comme les laïcs, les ecclésiastiques portaient les armes et
» allaient à la guerre. On exerçait les fonctions de clerc sans en
» porter l'habit ni la tonsure et souvent sans avoir ni science
» ni capacité. Les chanoines et quelquefois les moines quittaient
y> leurs monastères pour passer à d'autres où l'on vivait sans
» règle.... La simonie avait gagné partout et le concubinage des
» clercs était tout public et avait passé en coutume. Les béné-
» fices étaient devenus héréditaires dansles familles, les enfants
» succédaient aux pères. Quelquefois on vendait les évëchés du
» vivant des évéques ; d'autres fois les seigneurs les léguaient à
» leurs femmes par testament. Des évéques le faisaient eux-
(1) Cùm meretricibus. Clarius, chronique de saint Pierre-le-Vif.
(i) Biitoire littéraire d$ la France, t. 7, p^5.
87
» mêmes et mariaient leurs enfants ^a donnant à leurs filles
» ponr dots les terres de leurs évéchés et quelquefois leurs b6-
» néfices mêmes. »
Au sein d'un tel désordre, Tétude avait fini par être tournée
en dérision, et l'ignorance étendait partout ses ténèbres. Les
bibliothèques, les tableaux, les objets d'art, avaient été en grande
partie brûlés dans les invasions. Ceux qui avaient échappé à ces
ravages disparaissaient de jour en jour par l'indiflérence et l'in-
curie de leurs possesseurs. Les livres étaient devenus d'une telle
rareté que, quand le goût en revint, une comtesse d'Anjou paya,
selon une charte citée par Mabillon (4), un recueil d'homélies
deux cents brebis, trois muids de grain et un certain nombre de
peaux de martres.
Cependant, par l'effet de ces guerres et de ces dévastations
permanentes, la population agricole étant considérablement di-
minuée et ses travaux sans cesse découragés et suspendus, la
production alimentaire décroissait dans une telle proportion, que
le sol ne donnait plus de quoi nourrir ses habitants. D'horribles
famines décimaient périodiquement les peuples. On n'écrivait
plus guère alors et il ne nous reste que de bien courtes chro-
niques de ce temps de désolation. Mais dans ces brèves et rares
relations on trouve encore d'affreux détails sur les extrémités
auxquelles les souffrances de la faim réduisaient les hommes.
Un moine de Saint-Germain d'Auxerre (2) décrit ainsi les hor-
reurs dont il fut témoin :
« On vit les hommes, après avoir dévoré les bêtes et les oi-
» seaux, se jeter sur les nourritures les plus rebutantes et les
» plus funestes. Les uns, pour éviter la mort, avaient recours
» aux racines des forêts el aux herbes des rivières.... D'autres,
» et j'ai horreur de le dire, furent poussés par une faim féroce
» à dévorer de la chair humaine, ce dont on n'avait vu que de
» bien rares exemples autrefois. Sur les chemins, les plus forts
» égorgeaient les plus faibles, les coupaient en morceaux qu'ils
» mettaient sur le feu pour les manger. D'autres, qui fuyaient
» de pays en pays pour éviter cette famine, demandaient sur le
» soir l'hospitalité à la porte de quelque chaumière ; mais ceux
(i) Annales benedici., 1. 61, n** 6.
(3} Glaber Rodulflis, I. 4, chap. 4.
88
» qui les avaient accueillis les assassinaient pendant la nuit
» pour en faire leur nourriture. Souvent on séduisait les enfants
» en leur offrant un œuf ou une pomme^ on les entraînait dans
» des lieux écartés et on les tuait pour les dévorer. Dans plu-
» sieurs endroits les corps mort^ furent déterrés dans les cime-
» tières pour les manger. Et, comme si Tusage de la chair hu-
» maine était déjà devenu légitime, on vit un homme en apporter
» sur le marché de Tournus pour la vendre. »
Il semblait aussi vers la fin de ce siècle que le ciel, en dé-
chaînant sur la terre les fléaux des intempéries^ voulût punir
ses habitants de leurs crimes. On voyait parfois des pluies con-
tinuelles inonder les vallées pendant des années entières, et
parfois d'inexorables sécheresses tarir complètement les eaux
des étangs et le lit des rivières. Le cours des saisons semblait
interverti. Dans Tannée 993, il y eut une grande gelée le sept du
mois de juillet. Des tremblements de terre et l'apparition de
plusieurs comètes venaient aussi presque chaque année épou-
vanter les hommes qui les regardaient comme les présages d'une
prochaine destruction.
Tant d'afilictions firent croire à l'accomplissement de la pré-
diction du vingtième chapitre de l'Apocalypse, oii il est dit que
Satan sera lâché après mille ans. La peur de la fin du monde se
répandit universellement aux approches de l'an mil, et pendant
dix ans encore après on attendait chaque jour la réalisation de
ce grand cataclysme.
L'excès du mal amena enfin une réaction salutaire. Parmi les
rejetons des grandes familles que l'on vouait à l'église pour en
accaparer les dignités et les bénéfices, il s'en trouva qui, se dé-
tachant de la corruption du siècle, employèrent l'autorité de
leur nom et l'influence de leur crédit à rendre à la religion sa
pureté, au clergé sa discipline, et qui, en régénérant les institu-
tions monastiques, seul débris qui, bien que dénaturé aussi par
la dissolution universelle, eût encore coBservé quelque respect
auprès des faibles et des puissants, des opprimés et des oppres-
seurs, entreprirent cette grande et difficile lâche de remettre en
honneur le travail, l'élude, la paix, les mœurs et la sainteté.
Un jeune seigneur de la grande maison des comtes de Provence,
que sa famille avait voulu doter d'un archevécbt';, Mayol de For-
calquier, devenu depuis si célèbre sotis le nom de Saint-Mayeul,
89
avait préféré se faire moine à Clany et en était devenu abbé
pour réformer cette illustre abbaye où , après cinquante ans de
fondation, le relâchement universel avait déjà pénétré. Sous sa
parole que fécondait l'inspiration divine, les moines redevinrent
à la fois d'austères cénobites , da laborieux cultivateurs, d'infa-
tigables copieurs de manuscrits. Il porta ensuite la même ré-
forme dans une multitude d'autres monastères , d'où sortaient
de pieux essaims de pionniers en froc, qui allaient dessécher les
marais, défricher les terres, encourager par leurs prédications et
par leur exemple les serfs abattus et les laboureurs découragés,
pendant que d'autres, réunissant les livres échappés aux ra-
vages des guerres^ les transcrivaient pour les propager au loin
et ouvraient des écoles pour y répandre la semence de l'instruc-
lion et de la vertu.
Les abbayes et les prieurés redevenaient ainsi, selon leur
destination primitive, à la fois, des asiles pour les âmes pieuses
fatiguées de la turbulence désordonnée de cette société, des
gites sûrs pour les voyageurs, les marchands et les pèlerins^
des hospices pour les malades , des abris pour les populations
d'alentour, quand elles se voyaient menacées par les incursions
des hommes d'armes, des dépôts pour la conservation et le dé-
veloppement de la science, des écoles pour l'enfance et la jeu-
nesse, et enfin des fermes-modèles pour l'exemple des cultivateurs.
Nais, pour qile le travail renaissant pût fructifier, il lui fallait la
sécurité et une garantie contre les agressions dévastatrices des
seigneurs qui regardaient la guerre comme leur droit et le bri-
gandage comme leur patrimoine. De grands et sages évéques
réunirent alors de toutes parts des conciles, pour rétablir la
paix et rimposer aux hommes de toutes conditions. Les sei-
gneurs laïcs' étaient convoqués en grande pompe aussi bien que
les abbés et les prélats, et l'on y portait les reliques des saints
pour frapper plus efficacement l'esprit des peuples. La paix
était malheureusement incompatible avec l'anarchie féodale.
Mais^ après bien des années d'efforts, on parvint enfin à obte-
nir, sous le nom de Trêve de Dieu, que les combats, les meur-
tres, les incendies et les pillages seraient suspendus du mer-
credi soir jusqu'au lundi matin, outre les jours de fêtes, TAvent
et le Carême. On avait ainsi fait la part du feu. Mais au moins,
pendant quatre jours de la semaine, on était à peu près assuré
90
de n'être tué, pillé ou incendié que par les voleurs de grands
chemins, qui, à la vérité, ne manquaient nulle part.
Cette grande halte de la barbarie, ce premier retour vers h
civilisation sont personnifiés dans l'histoire de Sens par les
deux vénérables et imposantes figures de Tarchevêque Sew^io
et de Tabbé Rainard.
La ville de Sens avait échappé aux ravages des invasions qvi
avaient détruit tant de villes dans les trois derniers siècles. Lcg
armées arabes, hongroises, bulgares^ normandes avaient inuti-
lement assiégé ses fortes murailles, derrière lesquelles s'abritait
une puissante et nombreuse population. Son importance est at-
testée, dans rhistoire si obscure des villes de cette époque, parla
part considérable que prirent ses archevêques aux grands évé-
nements du pays.
r/est l'archevêque Ebbon qui le premier, dès avant la victoire
de Charles Martel, avait fait reculer, en 632, le flot redoutable de
l'invasion arabe.
C'est l'archevêque Wenilon qui avait sacré le roi Charles-le-
Chauve, et qui, plus tard, vers Tan 838, était à la tête de cette
ligue puissante des barons et des prélats qui fondaient le régime
féodal, en contraignant ce prince à confirmer les démembre-^
menis qu'il avait faits de la puissance souveraine, au profit de^
chefs de guerre et des évoques qui avaient assuré le succès d^
ses armes contre les autres enfants de Louis-le-Débonnaire.
L'archevêque Waller avait sacré trois des rois élus par Tasr —
semblée des barons et prélats du royaume, savoir : Eudes, Rck-*
bert P*" et Raoul.
Guillaume, son successeur, avait été chercher en Angleterre
le jeune Louis d*Outre-Mer pour le replacer sur le trône d*oû sot^
père Charles-le-Simple avait été renversé treize ans auparavant--
Dès l'année 876, Anségise avait reçu du pape le titre de pri--^
mat des Gaules et de Germanie, et ce titre était conféré A^^
nouveau vers l'an 980 à Sewin, qui, plus tard, seul des évêque^
de France, osant refuser le serment à Hugues-Capet qu'il regar — '
dait comme un usurpateur, ne cédait que devant les injonc— ^
tiens formelles du saint-sioge , et qui peu après soutenait avec^
énergie, contre toutes les violences du roi, les droits d'Arnoul»
archevêque de Reims, que Hugues-Capel avait dépossédé parc^
qu'il était issu du sang carlovingien. L'inébranlable archevêque
91
de Sens, aidé de l'appui du pape, parvenait, après plusieurs
années de lutte, à rétablir Amoul sur son siège, en en faisant
descendre le savant et illustre Gerbert que le roi y avait fait in-
duement élire, et qui peu d'années après montait au trône papal
sous le nom de Sylvestre II.
Cet intrépide Sewin était de race saxonne et de la famille des
comtes héréditaires du Sénonnis. Quand le comte de Paris,
Eudes^ fils de Robert-le-Fort, s'était fait élire roi des Français,
le puissant duc de Bourgogne, Richard-le-Justicier, n'avait con-
senti à cette élévation qu'en exigeant, à titre de dédommage-
ment, les deux comtés d'Auxerre et de Sens, qu'il garda toute
sa vie en les faisant gouverner par des vicomtes, et qui, après la
mort du roi Raoul son fils , passèrent avec une partie de la
Bourgogne au duc de France, Hugues-le-Grand. Ce dernier, pour
récompenser les services d'un de ses plus habiles chevaliers, fils
du dernier vicomte de Sens, et appelé Rainard, qui est connu
dans l'histoire sous le nom de Rainard-le-Vieux, lui avait donné
en fief le riche comté du Sénonais, qu'il garda près de cinquante
ans et que possédèrent après lui son fils et son petit-fils (4).
Le comte Rainard, pour asseoir librement sa domination à
Sens où, de tradition immémoriale, l'action municipale appar-
tenait aux archevêques, avait d'abord livré le siège archiépiscopal
à son parent Archembald,dont nous avons rappelé plus haut les
excès et les dilapidations. Après la mort de ce dernier, il n'a*
vait pu empêcher l'élection d'un digne prêtre appelé Anastase,
mais il avait toujours réussi à tenir sous sa dépendance ce pré-
lat dont l'énergie n'égalait pas la piété. Quand Anastase mourut,
le clergé et les citoyens pour se donner, contre les exactions du
comte, un 'protecteur dont ils connaissaient la vigueur et l'inté-
grité, jetèrent les yeux sur l'archidiacre Sewin qui était le propre
neveu du comte Rainard. Le vieux comte s'opposa de tous ses
efforts à cette élection, et lorsque, bravant ses défenses, Sewin se
fut fait sacrer à Auxerre, Rainard lui refusa l'entrée de Sens et
ne céda qu'après un an de résistance et d'excommunication. Le
nouvel archevêque réalisa toutes les espérances que l'on avait
fondées sur sa nomination. Il protégea les opprimés, soulagea
(1} Le nom que lui donnent les Contemporains esl Rainard-le- Petit-Vieux,
Rainardus veitUus. Voir la chronique de Clarius et le travail que nous arons
donné dans V Annuaire de VYonne de 1S41 sur les eomtee de Sens,
92
les sooffrances du pauvre Ipeuple, rebâtit les églises, repeuplales
abbayes et, autant que le permettaient les malheurs du temps,
ramena l'ordre et la discipline dans son diocèse.
Il y avait dans le bourg de Saint-Savinien situé à l'est des
murs de la ville un monastère célèbre par son ancienneté, l'é-
tendue de ses possessions et l'éclat de son origine. Il avait été
fondé vers l'an 520 par la reine Théodechiide ou Theudechide,
fille de Théodoric, roi des Francs Austrasiens et l'un des fils de
Clovis (1). Celte princesse, dont le poète Fortunat a célébré la
piété et les vertus charitables, avait elle-même Tait construire
l'église et le cloître dédiés à Saint-Pierre et y avait choisi sa
sépulture. Elle l'avait enrichi de plusieurs domaines dans le
diocèse et de la confiscation des vastes possessions d'un puis-
sant seigneur de l'Auvergne, appelé le comte Bassol, qui, ayant
tenté de défendre l'indépendance de ses montagnes contre l'in-
vasion des Francs Austrasiens, avait payé de sa liberté et de ses
biens celte tentative malheureuse et n'avait conservé la vie qu'à
la condition de se faire moine dans la nouvelle abbaye, que l'on
appelait déjà Sainl-Pierre-du-Bourg , Sanctus Petrus vici, de-
venu depuis par corruption Saint-Pierre-le-Vif.
La vieille basilique de la reine Théodechiide était le monu-
ment religieux le plus vénéré de la contrée. C'est là que jusqu'au
onzième siècle les archevêques et les comtes recevaient la sé-
pulture. Mais la royale abbaye avait eu aussi ses jours d'épreuves
et de désastres. Les Hongrois l'avaient pillée et brûlée dans la
grande invasion de 937. Elle venait d'être reconstruite, lors-
qu'elle fui donnée en bénéfice à un personnage du nom de No-
irannR. nnelque chef de guerre, sans doute, qui possédait déji
s abbayes dans le diocèse. Ce nouvel abbé se mit à
domaines, les églises et les ornements et du produit
ipidations acheta, selon les chroniques de St-Pierre-le-
au siècle suivant par Clarius, l'évéché de devers. Les
duits à un dénuement absolu, erraient à l'aventure et
plus, pour subsister, que les secours de la charité,
cbembald, qui était venu ensuite, availcomplété l'œuvre
:tioa, en faisant du vénérable cloître te chenil de ses
93
chiens de chasse et de ses faucons et en massacrant ceux des
moines qui persistaient à y chercher un refuge. Après la mort
de ce forcené, le bon prélat Anastase avait eu Tintention de ren-
dre le saint lieu à sa destination première, d'y rappeler les
moines et de racheter leurs domaines. Mais le temps et les
moyens lui avaient manqué. Il était réservé à Sewin d'accomplir
cette œuvre sainte. Il réunit ce qui restait des moines dispersés
par la tempête et leur donna des biens en échange de ceux qu'ils
avaient perdus. Et, comme Texistence errante qu'ils avaient me-
née pendant plusieurs années leur avait fait perdre les traditions
du travail et de la prière, il appela des religieux de Saint-Benoltr
sur-Loire et de Cluny, prour rétablir par leur exemple la disci-
pline oubliée, et, afin de cimenter avec éclat cette restauration,
il choisit pour le mettre à leur tête, son propre neveu, Rainard,
qu'il avait fait élever dans Tabbaye de Sainte-Colombe.
Ce nouvel abbé se voua avec une grande ardeur à relever de
ses ruines le vénérable sanctuaire. Il consacra son patrimoine à
reconstruire de fond en comble le cloître et toutes ses dépen^
dances. Des colonies de moines furent envoyées par lui pour re-
bâtir les fermes incendiées, cultiver les. domaines et y élever du
bétail. Tout ce qu'on put trouver de tableaux, de statues, de
manuscrits précieux, de vases et d'ornements sacrés fut acheté
par lui à grands frais pour orner et enrichir l'abbaye. Enfin il
institua des écoles pour former la génération nouvelle à la culture
des lettres et des arts (1). Ce n'était pas la partie la plus facile
de la tâche qu'il avait entreprise. Le savoir était alors aussi rare
que dédaigné, et les lumières de la science étaient presque par-
tout en France si complètement éteintes, que, quand le grand
Gerbert avait voulu étudier les mathématiques, il avait dû sortir
du royaume et aller jusqu'à Cordoue chercher cet enseignement
chez les Arabes. Ce savant homme fut d'ailleurs, au milieu de
l'ignorance de son siècle, une exception si extraordinaire, que
tout pape qu'il était^ ses contemporains supposaient qu'il n'avait
pu acquérir un tel savoir qu'en vendant son âme au malin es-
prit (2).
(1) Chroniques d'Odoranne, de ClariaS) de Robert de Saint-Marien, etc.
(2) GaiUaume de Malmesbnry, Orderic Vital, GuiUawne GodeUe, Andréas et
antres clironiqueurs.
94
L'abbé Rainard ne put donc réaliser sous ce rapport que de
bien faibles résultats. Et pourtant il forma un élève dont le nom
devait survivre et qui est encore aujourd'hui le principal honneur
de sa mémoire.
Parmi les novices élevés dans le monastère de Saint-Pierre-le-
Yif, était un jeune homme appelé Odoranne ou Odoramne (1),
d'un esprit vif et subtil et d'une merveilleuse aptitude pour l'é-
tude et la pratique des arts. Développée avec prédilection par
les leçons et les encouragements du digne abbé, cette jeune in-
telligence ne tarda point à s'assimiler le peu de savoir que pou-
vaient lui transmettre ses maîtres et le petit nombre de livresque
contenaitla librairie du couvent. Attiré par une disposition native
vers les arts du dessin et de la sculpture, le jeune moine avait
curieusement recherché par quels procédés avaient pu être exé-
cutées ces œuvres de la sculpture autique dont il devait à cette
époque exister bien des restes dans la ville de Sens, si Ton en
Juge par les débris que Ton en retrouve encore si souvent, et par
la quantité de fragments de marbres précieux que l'on a pu
dans ces derniers temps recueillir sur l'emplacement de
cet énigmatique monument, que l'on a si longtemps désigné
sous le nom de la Motte du Ciar. Une découverte qui fut faite
alors accrut encore sa curiosité. La creusée des fondations d'une
nouvelle église, que l'on voulait substituer à la vieille basilique
de Saint-Etienne, mit au jour une quantité considérable de sculp-
tures appartenant sans doute à un temple du paganisme, et que
la piété naïve des fidèles prit pour de saintes eSBgies (2). La tra-
dition de ce grand art était alors complètement perdue chez nos
aieux ; aussi dans les restes que le moyen-âge nous a légués, on
ne trouve presque rien qui appartienne au x* siècle. Cependant
la studieuse ardeur du jeune moine entreprit de le faire revivre.
Il rechercha comment le ciseau et l'ébauchoir pouvaient évider
la pierre et en faire sortir une statue, comment les métaux en
fusion, entrés dans un moule creusé sur le modèle de cette sta-
tue, pourraient en reproduire et en multiplier les formes, et.
(1) Son nom est écrit Odorannus dans les éditions françaises de sa chronique
et Odoramnus dans le manuscrit de ses œuvres qu'a pubUé en 1843 M. le car-
dinal Mai. C'est donc à tort que l'histoire littéraire de Dom. Rivet le désigne
BOUS le nom d'Odoran.
(2) Glader Rodulfus, 1. 5, eh. 6.
95
après de longs essais et des étndes persévérantes, il pamint à
exécuter plusieurs productions, dont deux surtout excitèrent une
admiration dont on voit le retentissement dans quelques chro-
niques contemporaines (I). La première était un Christ mourant
sur la croix, qui fut placé dans la basilique de Saint-Pierre.
L'autre est désignée sous le nom du puits du monastère. Un
religieux de Sainte-Colombe, qui, au xvii« siècle, écrivait une
histoire restée manuscrite de Tabbaye de Saint-Pierre-le-Vif, rap-
porte que, selon une tradition encore vivante de son temps, c'é-
tait le grand puits en !arges pierres de taille que l'on voyait
alors dans le cloître du côté du levant et qui était remarquable
par sa profondeur, l'abondance et la pureté de ses eaux. On dit
que c'est celui qui existe encore aujourd'hui sous le nom de
puits de Sainte-Pétronille. Si la construction de ce puits devait
être rapportée à Odoranne, elle prouverait qu'à son talent d'ar-
tiste il joignait Thabileté de l'ingénieur. Mais ce n'est sans doute
pas la construction seule de ce puits qui était un titre de gloire
pour Odoranne. Au moyen-âge l'art ne dédaigna pas H'embellir
la margelle et le couronnement des puits. C'est ainsi qu'une des
œuvres d'art les plus précieuses que possède la ville de Dijon
consiste dans un groupe de stxitùes qu'un artiste flamand sculpta
au quinzième siècle pour orner le puits du clottre des Chartreux,
et qui porte encore aujourd'hui le nom de Puits des prophètes.
Il y a aussi dans ce genre, près d'ici, à Chàtillon-sur-Loing, sur
l'emplacement de l'ancien château des Coligny, un morceau de
date plus récente et incomparablement moins riche, mais encore
très-remarquable. L'œuvre d'art, que citent les écrivains du
temps, qu'Odoranne lui-même mentionne avec un légitime
orgueil dans sa chronique et qui a disparu depuis longtemps
dans une des nombreuses catastrophes qui depuis ont affligé la
ville de Sens, était sans doute quelque création analogue. C'est
même la plus ancienne œuvre de ce genre que relatent les anna-
les de l'art.
Tant que vécut l'abbé Rainard, le talent du jeune statuaire
fut encouragé et employé dans le monastère, que la munificence
de cet illustre patron dotait sans cesse de nouvelles richesses.
Hais il mourut en 1 01 5 , quand Odoranne n'avait encore que
(t) GuiUaume GodeUe et autres au t. X do ReeoeU des histoiieoade France.
96
trente ans, et ce fut pour le couvent une perte irréparable, qui
coïncidait d'ailleurs avec de grands malheurs publics.
Depuis qu*ils avaient été cédés au duc Richard-le-Justicier,
les comtés d'Auxerre et de Sens avaient toujours fait partie inté-
grante du duché de Bourgogne. Quand le duc Hugues-le-Grand
avait donné le Sénonais au comte Rainard-Ie-Vieux , c'était à
titre de fief relevant de son duché. Le fils et le petit-fils de ce
comte avaient, après lui, possédé ce riche patrimoine, et, proté-
gés par la puissance de leurs suzerains contre les déchirements
qui avaient agité d'une manière bien plus désastreuse les autres
provinces de la France centrale. Sens et Auxerre s'étaient
sans doute attachées à la Bourgogne par des relations de com-
merce multipliées. En 1002 était mort sans enfants le duc Henri
oncle du roi Robert, laissant ses états à son fils adoptif le
duc Othon-Guillaume, par des dispositions que le roi refusa de
reconnaître, en la revendiquant pour lui-même, en sa qualité
d'héritier. Mais la Bourgogne entière, y compris les comtés
d' Auxerre et de Sens, prit parti pour Othon-GuilIaume (4). Le
roi réclama alors le secours de son beau-frère, le duc de Nor-
mandie, et il commença, avec l'aide de ce dernier, une longue
guerre marquée par plusieurs invasions successives, dans les-
quelles Auxerre fut longtemps assiégé sans succès, et le terri-
toire de Sens ravagé par de nombreuses armées, sans qu'elles
osassent attaquer la ville, que rendait en effet très-redoutable la
force de ses murailles et le nombre considérable de ses habitants.
Après douze ans de guerre, le roi voyant que la chance des ar-
mes lui était infructueuse, recourut aux négociations pour ache
ter ce qu'il ne pouvait conquérir à force ouverte. Il gagna à sa
cause Landry, comte de Nevers et d'Auxerre, en offrant sa
propre fille en mariage au fils de ce seigneur.
Quoique gendre d'Othon-GuilIaume, le comte Landry aban-
donna les intérêts de son beau-père pour une si riche alliance,
qui devait perpétuer dans sa descendance la possession de ces
deux comtés. Le comte de Sens, Rainard, second du nom, provoqué
probablement aussi par de riches offres, resta inflexible, et la po-
pulation Sénonaise, partageait sans doute son aversion pour la
domination royale, car une chronique de St-Martial de Limoges (2)
(1) Glaber Rodulfos et autres chroniqueurs, au t. X, du RecueU déjà dié
(2) Cliroiiique de GuUlaume GodeUe.
97
raeonte qu'elle se mit avec ardeor à réparer et acerottre ses for-
tifications, pour résister aux nouvelles entreprises que le roi
pourrait tenter contre elle. Un moine de Saint-Germain d'An-
xerre que nous avons déjà cité (1], la représente comme fière de
sa richesse et du concours nombreux d'étrangers qui affluait
dans son sein, non-seulement de tons les points de la France,
mais jusque du fond de Tltalie et des régions d'outre-mer, et
qu'il attribue aux reliques saintes et aux splendides débris de
l'art antique qui venaient d'y être découverts. Le commerce pou-
vait peut-être revendiquer une grande part dans les causes de
cette aCQuence. Les marchands juifs qui étaient alors, dans tout
le reste de la France, l'objet d'une persécution acharnée (2),
n'avaient trouvé asile que dans la seule ville de Sens, où leur
trafic et leur industrie devaient caturelleoient introduire un tra-
vail actif et développer une certaine prospérité. Le comte Rai-
nard les couvrait de sa protection dont il tirait d'assez grands
avantages^ et il se glorifiait du titre de Roi des Juifs, que
lui donnait le mécontenten^nt ironique de ceux dont cette tolé-
raoee blessait les préjugés religieux. L'archevêque Léothéric,
qui avait succédé au grand et illustre Sewin, était à la tête de
ces apposants et le comte, jeune, inexpérimenté et présomp^
tuenx, loin de ménager ses susceptibilités, prenait plaisir à les
brafveret à les écraser de son arrogance et de ses mépris, qu'il
poussait jusqu'à de scandaleuses démonstrations d'impiété (3).
La politique habile du roi sut exploiter les ressentiments etFam*
bition du prélat offensé. Un traité seeret partagea d'avance entre
eux le comté, à la condition que l'archevêque fournirait au roi
les moyens de s'emparer de la ville, et quaad tout fut convenu,
des troupes, acheminées de nuit et dans le plus grand secret vers
les murs de Sens, en trouvèrent ouvertes les portes que les par-
tisans de l'archevêque remirent entre leurs mains. Cette surprise
ne triompha pourtant pas sans une grande résistance. Les habi-
tants, appelés aux armes par leur cemte, livrèrent dans les rues
une baiaîlle désespérée. Ecrasés par des forces supérieures ,
apeès plusieurs jours de combat, on en fit un effroyable massacre
^}*6laber RodvIAis, 1. 5, oh.. 6.
(2) Ibid.
(3) Glaber Rodnlfns, loc. cit., Glarius chronique de Saint-Pierre-le-Vif sur
rannée 1015. Grandes chroniques de France, etc.
M
98
et la ville, presque dépeuplée, fut livrée aux flammes qui en dé-
truisirent plusieurs quartiers, en même temps que ceux qui res-
taient debout étaient dévastés par le pillage. Calamité mons-
trueuse, dit le moine Glaber Raoul que nous avons déjà cité,
dont rhorreur dépassa la joie que pouvait causer la punition
méritée d'une criminelle impiété.
A la suite d'une telle catastrophe, il fallut dire un long adiea
aux arts qui depuis quelques années avaient commencé à refleu-
rir dans le Sénonais. L*abbé Rainard, qui consacrait toute sa
fortune à orner sans cesse Saint-Pierre-le-Vif de nouvelles créa-
tions, mourut alors, peut-être dans le désordre même de ce mas-
sacre ou du moins par la douleur que lui causa ce lamentable
désastre, qui avait pour conséquence Texpulsion et l'abaissement
de sa race. L'abbaye fut donnée à un parent du roi, appelé In-
gon, qui possédait déjà plusieurs autres bénéfices, et ne vit dans
celui-là qu'un accroissement de ses revenus, qu'il dépensait à
Paris ou à la suite du roi. Plus d'encouragements, plus de tra-
vail même pour Odoranne, qui avait vu peut-être briser ses sta-
tues de pierre et fondre ses reliquaires d'argent par une solda-
tesque efi'rénée. Il lui fallut rentrer dans l'existence vulgaire et
monotone du cloître, où quelques années plus tard nous le re-
trouvons, pour occuper Taclivité de son esprit, se livrant avec
ardeur à l'étude de la philosophie, et demandant aux écrits des
maîtres et aux déductions du raisonnement la solution des pro-
blèmes ardus de l'existence et de la destinée de l'homme et de la
nature même de Dieu. Les erreurs en cette matière n'étaient pas
à cette époque sans de très-graves dangers. Il y avait alors
Orléans une école fameuse, dont les écarts aboutirent à une doc-
trine condamnée comme hérétique et pernicieuse par un concile
et que leurs auteurs expièrent en l'an 1021 par le supplice d
feu, en présence du roi et de la reine (1). Pendant qu'on
menait au bûcher^ la reine Constance avait, d'un coup de sav
canne, crevé l'œil d'un de ces malheureux qui avait été son con —
fesseur. C'est ainsi que la férocité de ces temps déplorables
inaugurait l'ère des répressions sanglantes qui, continuée au
siècle suivant par la guerre exterminatrice des Albigeois, ne de-
vait plus s'éteindre que dans le cours du dix-huitième siècle.
(1) Glaber Rodulfus, ch. 3.
99
Les études philosophiques en furent pour longtemps discré-
ditées et inspirèrent une défiance universelle qui rejaillit sur les
vérités aussi bien que sur les erreurs. La science fut de nouveau
décriée et maudite, et le travail manuel devint pour un temps
dans les abbayes le seul travail en honneur. Odoranne, à qui ses
talents et les prédilections de l'abbé Rainard avaient suscité
bien des envieux et des ennemis, se vit lui-même Tobjet d'une
injuste aversion dont, dans un de ses écrits, il explique le point
de départ, qu'il n'est pas inutile d'indiquer pour montrer jusqu'où
s*étendait Tinintelligence grossière de ces temps. Il avait dit que
la nature de Dieu était immatérielle, et que la Divinité n'avait
ni bras pour agir, ni jambes pour se mouvoir. L'ignorance et
l'aveuglement s'écrièrent qu'il calomniait Dieu en soutenant
que c'était un tronc sans membres, et que cette détestable héré-
sie méritait la mort. Il écrivit plusieurs réclamations pour se
justifier. L'un de ces écrits qui n'a pas été conservé portait
pour titre : Mes lamentations, De lamentatione med. Un autre
adressé à l'archidiacre de Sens et à un haut dignitaire de l'é-
glise d'Orléans (4) éclaire d*un curieux reflet les mœurs de l'é-
poque. On y voit percer le dédain^ un peu excessif peut-être, de
l'artiste et de l'homme de lettres incompris, pour les travaux si
rudes et si pénibles, mais en même temps si utiles et si méritoires
de ces moines laboureurs, bouviers, pâtres, qui ne s'affranchis-
saient sans doute pas toujours des habitudes grossières des serfs
et des paysans, qu'ils régénéraient pourtant par l'exemple de
leur ardeur au travail.
« Si j'errais de couvent en couvent avec des vagabonds de
» moines pour me livrer aux charmes grossiers de la table
» (guleb illecebris) ou à mes plaisirs, ou si, en compagnie d'é-
1» pais bouviers, j'étais à remuer du soc de ma charrue, sous
» les ardeurs de l'été ou les glaces de Thiver, les glèbes des
» vallées, personne ne me porterait envie et ne me dénigrerait.
» Hais parce que, ne quittant pas le monastère, je me livre à
» rétude de la nature des choses, à la solution des problèmes
» de la vie et à la recherche de la vérité, je subis les opprobres
» et les malédictions de mes frères. Arrachant mon âme à la
(1) Dom MabiUon. Annales bénédicUns, 1. 55, n« 4, et le SpiciUgium romor
nmn do cardinal Mai, t. 9.
400
» profondeur de ses méditations, on me provoque à réfuter leurs
» diatribes. Mais, comme je Tai écrit dans ma lamentation,
» j'aime mieux me taire que de répondre à la malice de mes
» détracteurs. Et à quoi bon leur répondre, si ce n*est pour les
» faire tomber, par leur coupable passion de me confondre,
» dans le poison de l'hérésie des antropomorphites. Car Tenvie
» les entraîne mensongèrement à m'accuser d'avoir , parlant
» mal de Dieu, dit qu'il est privé de l'usage de ses mains ou de
» tout autre membre, et ils tombent déjà dans cette hérésie en
» attribuant à Dieu une nature matérielle. Saint Augustin n'ap-
» portait-il pas à la foi catholique l'antidote de ce poison, quand
» il disait : Il ne faut rien croire d'une prétendue forme corporelle
» de Dieu. »
L'autorité des Pères de l'Eglise ne put faire accueillir la jus-
tification du pauvre moine. On refusa de le lire et de Tentendre.
La malice et l'ignorance soulevèrent à tel point les passions,
qu'il ne rencontrait plus que des ennemis, et que, selon une ex-
pression d'un de ses écrits (4), l'univers presque entier conspi-
rait contre lui. On en arriva à le traiter comme un suppôt du
malin esprit et un complot fut formé dans le couvent pour se dé-
faire d'un hérétique qui ne pouvait qu'attirer sur l'abbaye la
malédiction du ciel. L'infortuné raconte avec humilité dans un
autre de ses écrits (2) le guet-à-pens que ses péchés, dit-il, lui
avaient mérité, peccalis suis pr orner eniibus, et d'où il ne sauva
sa vie que par un miracle de la bonté divine, Deo propitio vix
mortem evasit. Il prit le parti de s'enfuir pour se réfugier dans
une autre maison de son ordre ; mais la méchanceté de ses en-
nemis avait pris les devants et il se vit repoussé ignominieuse-
ment de tous les monastères oii il avait cru trouver un asile.
Accablé d'humiliation et de misère il était tombé dans un profond
désespoir, et un jour il se présenta à la porte de l'abbaye de
Saint-Denis, pour demander l'hospitalité, non comme un reli-
gieux, mais comme un étranger et un pèlerin. Mais à peine se
fut-il nommé, qu'il y fut accueilli à bras ouverts et comme un
frère par une admirateur de son talent et de sa science, l'abbé
Guillaume, qui remercia le ciel de la faveur insigne qu'il lui
faisait en lui envoyant un artiste si habile et si renommé.
(1) Epis, ad lyiUeluam abbatum (Spicileg. roman. , t. 9).
(2) Chronicon Odoranni.
101
Un si cordial accueil avait bien vivement touché Odoranne>
car plusieurs années après il écrivait à ce généreux protecteur»
dans Teffusion de sa gratitude :
« Si tous mes cheveux étaient changés en autant de langues,
» je ne pourrais pas encore vous exprimer suffisamment la re-
» connaissance que je vous dois, i»
Il demeura plusieurs années dans cette communauté oii les
arts et le savoir étaient en honneur, enrichissant des œuvres de
son ciseau cette maison hospitalière , en même temps qu'il
complétait son instruction par la lecture des manuscrits que
renfermait la bibliothèque de Tabbaye.
Le bruit de ses succès et de la haute estime dont il était en-
touré étant venu à Sens, on eut honte enfin de Texil d*un homme
qui honorait son pays et onjle rappela à Saint-Pierre-le-Vif, où
il revint chargé de présents et comblé d'honneurs de tout genre
par Tabbé et les religieux de Saint-Denis, qui ne Tavaient laissé
partir qu*avec le plus grand regret.
Le retour d'Odoranne au berceau de son enfance ne tarda pas
à être suivi d'un éclatant hommage rendu à son talent d'artiste.
II paraît même, quoique ce point reste un peu obscur dans ses
écrits, que cet hommage fut l'occasion et la cause de son rappel
a Sens. Sa chronique raconte ce fait avec des détails si bien em-
preints de la couleur du temps, que nous ne pouvons nous ré-
soudre h en rien retrancher.
« Il arriva que pendant un temps où le roi Robert allait à
» Rome, la reine Constance demeura au château de Theil avec
» son fils Hugues encore enfant. Dès que cela vint à la connais-
» sance de la reine Berthe, sa première femme, dont le divorce
» avait été prononcé depuis longtemps pour cause de parenté,
» elle se mit en route pour rejoindre le roi, espérant, qu'à l'aide
» de certains personnages puissants, elle rentrerait en faveur
» auprès de lui et ferait rapporter par le saint Père la sentence
» de divorce. C'est pourquoi la reine Constance, craignant d'être
» arrachée des bras du roi, était en proie à une indicible tristesse.
» Une nuit, pendant que ces pensées tumultueuses l'agitaient
» durant son sommeil, elle vit dans une lumière éclatante un
» personnage semblable à un ange, en habit sacerdotal^ tenant
y^ en main le bâton pastoral. Et, comme efi'rayée elle lui deman-
» dait qui il était, il répondit qu'il était évêque et qu'il s'appe-
102
» laitSavinien. Et il ajouta : Constance, soyez constante, car,
» par la grâce de Dieu, vous êtes délivrée d'une imminente af-
» fliction. Mais elle, toujours effrayée d'une si éclatante vision,
» demanda dès le matin aux clercs qui se trouvaient près d'elle
» si dans cette contrée il y avait un évéque qui s'appelât Savi-
» nien. Ceux-ci avouant n'en rien savoir, un d'eux nommé Théo-
» doric, qui avait été moine dans le monastère de Saint-Pierre,
» et qui devait plus tard devenir évéque d'Orléans, répondit :
» Il y a. Madame, dans le monastère de Saint-Pierre, Savinien,
» premier apôtre du Sénonais, qui fut martyrisé avec ses corn-
» pagnons et arriva ainsi à la gloire du royaume céleste. Si
» vous allez dévotement trouver ce saint martyr, vous connaîtrez
» immédiatement si vous devez obtenir ce qu'il vous a promis.
» La reine accueillant ce conseil avec empressement, alla bien
» vite à Saint-Pierre-le-Vif et, fondant en larmes devant le
» corps du saint martyr, elle sentit sa confiance se raffermir et
» revint dans une joyeuse assurance de son pèlerinage. Il oe
» s'était pas écoulé trois jours, quand tout-à-H^oup au milieu de
» la nuit arriva un messager du roi, annonçant son prochain retour
» auprès d'elle. Et de fait, pour que la promessQ du saint inar>
» tyr se réalisât, le roi témoigna à sa femme plus de tendresse
» que jamais et lui accorda dorénavant la libre disposition de
» tous ses droits de maître et de roi. La reine, qui n'avait pas
» oublié la promesse du saint, songea dès ce moment à orner
» d'or et de pierres précieuses ses restes, qui jusque-là avaient
» reposé au sein de la terre dans un cercueil de plomb. Elle fît
» part au roi de son vœu et, avec l'aide de Dieu, elle le disposa
» à tout faire pour l'accomplir. C'est alors qu'il manda auprès
» de lui Odoranne, moine de ce monastère, qui était connu
» par son talent dans ces sortes d'ouvrages et, d'accord avec la
» reine, il lui confia l'exécution de cette œuvre de piété. »
Odoranne revint donc à'Sens, rapportant l'or et les pierres pré-
cieuses que le roi et la reine lui avaient remis pour ce grand
travail d'orfèvrerie et il reçut dans cette ville des officiers
royaux la quantité d'argent nécessaire. Il a consigné dans sa
chronique quelques détails sur cette œuvre d'art. On y voit que
la châsse était d'or et d'argent, ornée de pierreries et de sta-
tuettes. Il y est question aussi des procédés de son travail, et
l'on apprend que, pour couler le métal dans le moule, il avait.
103
selon le mode encore usité aujourd'hui, placé entre le moule et
le contre-moule une couche de cire dont le métal en fusion pre-
nait la place. Hais sauf ces rares détails, c'est plutôt le récit
du moine que celui de l'artiste. Il nous entretient avec une piété
naive des miracles qui signalèrent les progrès de son œuvre, au
lieu de nous renseigner sur la composition de l'œuvre elle-même.
Pendant qu'elle se poursuivait, le roi l'avait fait mander à
Dreux, pour se faire rendre compte de l'état du travail et lui re-
mettre l'or nécessaire à son achèvement. Un voyage de quarante
lieues était alors un difiBcile et périlleux voyage, si l'on en juge
par ce qu'écrivait saint Odilon, sollicité vers cette époque à venir
de Cluny à Paris. « Ce nous serait une pénible entreprise que
» de passer en des régions étrangères et inconnues. Cela con-
» vient plutôt à vos voisins qu'à nous qui vivons dans un pays
» lointain, y^ Néanmoins notre bon moine se mit courageuse-
ment en route (1] et il nous a laissé l'Odyssée de cette pérégri-
nation, n s'embarque un soir au port de Sainte-Colombe pour
gagner la rive gauche de l'Yonne, car le pont qui existait aupa-
ravant à Sens avait été dès longtemps [coupé par mesure mili-
taire. Une étoile qui apparaît du côté du levant et qui monte au
zénith lui semble le présage miraculeux d'un heureux voyage,
ce qui, au dire du savant et tant soit peu sceptique don Bouquet,
qui a édité sa chronique dans la grande collection des historiens
de France, prouve seulement qu'il était plus fort sur les présa-
ges que sur l'astronomie. Il monte alors joyeusement à cheval
et, suivi de plusieurs serviteurs, il s'achemine à travers le Gàti-
nais et la Beauce. Il a gardé rancune à cette dernière contrée, à
cause de ses mauvais chemins et il l'appelle la sale Beauce,
squalidam Belsam. Il arrive enfin et reçoit de la main de la
reine une certaine quantité d'or qui lui est exactement pesée.
Et quand il est revenu à Sens, on trouve un poids de sept deniers
plus fort, ce qui prouve à ses yeux, non pas que les balances
royales sont plus généreuses que celles de l'abbaye, mais que
Dieu, renouvelant en faveur de la châsse du saint martyr les mi-
racles anciens, a permis que Tor du roi s'accrût dans la propor-
tion de ce chiffre mystérieux de sept, sub septiformis numéro
spiritûs. C'était là le courant des idées du siècle; tout était mi-
(1) Chronique d'Odoranne.
104
racle ou sortilège. Odoranne était soumis comme les autres à
ces naïves croyances de son temps; mais pourtant avec une cré-
dulité moins grossière que beaucoup d'autres chroniqueurs de
répoque et par exemple que celui (1) qui nous raconte gravement
qu'en cette même année un jeune homme fut changé en âne par
les enchantements de deux sorcières.
Ce que ne nous dit pas la modestie du bon moine, mais
que nous trouvons dans d'autres chroniques de ce siècle et du
siècle suivant (2], c*est que sa création nouvelle apparut comme
Tœuvre la plus ingénieuse et la plus parfaite que Ton eût encore
vue; que son art, son génie et son industrie excitèrent une ad-
miration universelle et que l'abbaye de Saint-Pierre-Ie-Vif en re-
tira de très^rands avantages. Dom Cottron, dont nous avons
déjà cité l'histoire manuscrite, raconte qu'elle existait encore de
son temps et il en donne une courte description. La face anté-
rieure était toute d'or et de pierreries avec de précieuses sta-
tuettes taillées dans Tagathe, dont une représentait le roi Ro-
bert et une autre la reine Constance. Les trois autres côtés étaient
d'argent et offraient en demi-relief des sujets tirés des actes et
du martyr de Saint-Savinien. Le tout était encadré par des ins-
criptions dont cet écrivain donne le texte.
Quand cette merveilleuse châsse fut terminée, le roi vint à
Sens avec une suite nombreuse d'évéques et de barons pour as-
sister, en présence d'un concours innombrable, à la translation
des reliques de Saint-Savinien. II fut si charmé du travail d'Odo-
ranne, qu'il eut le projet d'en faire faire le pendant pour les re-
liques de Saint-Potentien. Nous laissons parler encore ici le
simple et naïf artiste :
« Le roi se levant de table pour aller prier, comme c'était sa
« coutume, se trouvait seul dans l'église. Il arriva alors qu'O-
le doranne y entra. Le roi l'apercevant lui fit doucement signe
a d'approcher et lui dit : Contez-moi donc ce que fut Saint-
« Potentien à Saint-Savinien. Le moine lui répondit humblement
a que c'était le compagnon de ses voyages et de ses travaux,
« son successeur dans sa dignité et son collègue dans le mar-
(1) GuiUaumc Godelle.
(Z)GuUlauineGodeUe. — Chronique anonyme du manuscrit de Camps, dan^
dom Bouquet, 10, p. 261*280, etc.
105
« lyre. Alors ie roi se mit à gémir fortement et à se frapper de
« ses poings la poitrine de ce qu'il avait séparé ces deux corps,
€ et, en promettant de les réunir Tun à l'autre, il remit au moine
« trente-trois sous de pur argent, pour qu'il commençât la
« châsse de Saint-Potentien. Mais au moment où l'on allait se
« mettre à l'œuvre, il fut appelé par Tordre de Dieu et lui
« rendit la dette de notre père Adam. »
Le renom qu'avait acquis Odoranne lui attira du dehors une
multitude de commandes auxquelles il put sans doute satisfaire,
car il raconte dans sa chronique qu'il consacra le fruit de ses
travaux à faire un reliquaire d'or et d'argent pour les corps de
Saiot-Sanctien et de Sainte-Béate. L'honneur et le profit qu'en
retirait l'abbaye de Saint-Pierre achevèrent sans doute de le réha*
biliter aux yeux de ses frères, et il put librement, au sortir de son
atelier de statuaire et d'orfèvre, reprendre dans sa cellule ses
études scientifiques sans être inquiété davantage par l'iporance
ou l'envie. On voit par ses écrits qu'il avait étudié l'histoire, la
théologie, le droit, la médecine'et les sciences naturelles. Il sa-
vait sans doute le grec car il en cite quelques mots dans un écrit
sur lequel nous aurons occasion de revenir. Il s'exerçait à la
poésie latine et l'on en trouve quelques pièces dans ses œuvres.
La théorie et la composition musicales étaient au nombre de ses
études de prédilection. Il écrivit vers cette époque deux traités
sur ce sujet, Tun intitulé des tons de la musique, de tonis mu-
sicœ, adressé à son ami de cœur, dimidim parti animm sitœ le
moine Robert de l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre ; l'autre por-
tant pour titre : de la division du monochorde, de divisione
monochordi, aiiressé aux moines de Saint-Léger de Champeaux.
Ces écrits, ainsi qu'un recueil d'hymnes et de prières notées,
n'ont jamais été publiés. Ils sont seulement indiqués par une
courte analyse dans une publication des opuscules d*Odoranne
dont nous parlerons bientôt.
Les années qui suivirent le retour d'Odoranne à Saint-Pierre-
le-vif furent marquées par de grandes vicissitudes et de nou-
veaux malheurs pour la ville de Sens. Le roi et l'archevêque
Léotbéric n'avaient pas conservé intacte la conquête qu'ils en
avaient faite. Le comte Rainard II, avec le puissant appui
d'Eude II, comte de Champagne, de Chartres et de Blois, qui
convoitait la souveraineté de ce comté interposé entre les di-
106
verses parties de ses états, était venu l'assiéger, et il avait fallu
faire UD accord, par lequel on lui en rendait la jouissance usufrui-
tière. Quand Tarchevéque vint à mourir, il y eut de grandes di-
visions pour le choix de son successeur. La population et le
clergé voulaient élire Tarchidiacre Mainard. Mais un jeune pa-
rent du comte, appelé Gelduin, gagna à prix d'argent, et par une
renonciation à la propriété du comté (1) la faveur du roi. Les
Sénonais, indignés d*une simonie qui consommait le sacrifice de
leur nationalité distincte, refusèrent de le recevoir dans leurs
murs et invoquèrent le secours du comte de Champape (2). Le
roi Henri P% qui venait de succéder à son père, appela ses vas-
saux pour vaincre cette rébellion et vint mettre le siège devant
la ville. Il avait son quartier-général à son château de Maslay.
Le comte d*Anjou, qui servait sous le rôi, voulut prendre le sien
à Saint-Pierre-le-Vif. Les moines, pour s'y opposer, sortirent
processionnellement avec les reliques des saints. Mais on entra
malgré leur refus et le paisible monastère fut encore une fois
saccagé par cette nouvelle invasion. Il s'en suivit une collision
sanglante entre les diverses troupes de cette expédition, et le roi,
se rappelant la vénération que son père portait à ce saint lieu,
leva le siège, mais pour le reprendre l'année suivante, où,
après de nouvelles dévastations, le comte de Champagne lui
livra la ville à la condition d'en partager avec lui la souveraineté.
Ce n'est que vingt-un ans plus tard, et après la mort du comte
Rainard, que le comté devait être complètement et définitivement
réuni à la couronne, à l'exception des châtellenies de Saint-
Florentin et la Ferté-Loupière et de celle de Joigny érigée alors
en comté, qui restèrent au comte de Champagne pour les tenir
en fief du duché de Bourgogne, comme on le voit par une recon-
naissance de foi et hommage de l'an 1143, citée dans rArt de
vérifier les dates.
Pendant que ces choses se passaient, on avait voulu confier
l'instruction du jeune archevêque Gelduin au clerc le plus savant
(i) Les chroniqueurs ne mentionnent |pas formellement cette renonciation.
Mais elle se démontre par les faits. Car, à partir de ce moment les archevêques
cessent de rien prétendre à la souyeraineté du comté. Ils conservent seulement
les baronies de Brienon, Saint- Julien-des-Sault, VUleneuve-l' Archevêque et
NaiUy qui rcl/^vent de la couronne.
(9) Chronique de Clarius.
107
du diocèse et le choix était tombé sur Odoranne. Retiré avec son
son élève dans un château sur les bords de la Saône, il se li-
vrait aux soins ingrats de cette éducation (1) qui ne devait pas lui
faire grand honneur, car après dix-huit ans d'un mauvais ponti-
ficat, Gelduin devait être déposé, d'abord par une mesure con-
certée entre le pape et le roi, puis par la décision souveraine d'un
concile (2).
Les dernières années d'Odoranne furent principalement con-
sacrées à des travaux historiques.
Lorsque le roi Robert était venu à Sens pour la translation du
corps de Saint-Savinien, il avait pris plaisir aux récits du bon
moine sur la fondation de Tabbaye de Saint-Pierre-le-Vif par la
reine Théodechilde, et il Texhoria à en écrire l'histoire. L'arche-
vêque Léothéric le pressa aussi de donner suite à ce projet qu'il
réalisa, Robertopiissimoregeadhortanie et domino Leotherico
archtepiscopo commovenie, dans un opuscule intitulé ; Origo, ac-
tus et finis domnm Theudechildis reginm etconstructio monas-
terii sancti Pétri. Sa chronologie n'est pas irréprochable. Il com-
mence par les fables auxquelles la chronique d'Aimoin avait donné
cours sur le roi Pharamond, fils de Marcomir, issu de la
race de Priam, roi des Troyens, Puis il fait de Jhéodechilde
non la petite fille, mais la fille de Clovis. Mais il raconte la
fondation de Tabbaye par cette reine. Il cite les vers que For-
tunat lui a consacrés et il termine en transcrivant l'épitaphe qui
se trouvait sur son tombeau avec son effigie, dans la basilique
de Saint-Pierre.
Plus tard il entreprit d'écrire une chronique, pour rappeler les
événements des siècles précédents et montrer « en quels temps
« et par quelles personnes ce saint lieu avait été enrichi de ses
« privilèges et des reliques des saints. » Cette chronique com-
mence à l'année 675 par la mention du privilège des libertés
accordées à l'abbaye par rarchevéque Emmo, et finit en 1032
par la mort de l'archevêque Léothéric. Quoiqu'elle soit assez
courte, on y trouve des faits du plus haut intérét,tant pour l'his-
toire générale, que pour celle de la ville et de l'église de Sens.
(i) Odoranne, de divUiùné Monoehordi.
(2) Chronique de Glarius. Hi8t. des archevêques de Sens, par Jacques Tayeau,
manuscrit de la bibliothèque impériale. *
los
C'est, comme le remarque dom (luliroii, dans son liistoiro déjà
citée de Tabbaye de Saiut-Pierre, la source dans laquelle oui
puisé tous ceux qui depuis ont écrit sur cette partie des annales
duSénonais.
Odoranne étuit d^une taille très exiguë. Dans un de ses écrits
il compare plaisamment sa chétive et grêle personne à un petit
poulet. (1). En lO&o il était âgé de soixante ans et accablé d'in-
firmités. Il décrit en ces termes le triste état de sa santé : hur
more subcuîaneo iumescunt sive incrassaniur pedes^ capiUi
capitis fluunt, et venerins calor tepescit. Le prologue de son
recueil qui contient ces détails, dont le dernier trait, si nous le
jugions au point de vue de nos idées actuelles semblerait un
peu gaillard pour un moine, se termine en ces termes : auctore ei
gubematore deo hunc^ licet vigente ingenio, iamen jam
caligante oculo et frigente articulo librum Odoramnt^s penè
sexagenariiis exerçait monachus. Vos qui legitis orate pro
eo. Le pauvre vieillard était donc affligé à la fois de la goutte et
de la plique. De plus il était presque aveugle. Mais Tespril
restait net et vigoureux dans ce corps épuisé.
Il mourut en 1046, après avoir composé son épitaphe dont
voici quatre vers cités par dom Cottron, qui ne sont pas un chef-
d'œuvre de poésie, mais qui peignent bien son humilité et sa piété
envers Dieu et les saints patrons de son abbaye :
Cui miserere Deus domnus pius atque benignus
Et sanctis junge cunctipoteiis domine.
Pétri memor famuli semper tu sis Odoranni.
Saviniane potens Odorannum respice démens.
Un an auparavant, en 1045, il avait eu le soin de réunir tontes
ses œuvres en un même volume.
Il en donne pour raison dans son prologue le désir d*étre
utile encore après sa mort : Meminisse debemus^ karissime^
tenebrosi temporis et summo studio animadvertere futurum
judicium districtijudicis, et non solorum bonorum actuum
exhibitione, verum etiam scriptis et dicîis, proximis nostris
ad bene agendum exemplum prmbere. Unde ex multis qum
diversis temporibus peregi, paternitatm vestrm pauca curavi
trader e opuscula, nonsolumtobis utilia, verum etiam absque
(I) Pro pusilUtate med. Epis, ad ^illclumn abbatcm.
yi
409
scrupulo invidim ea legentibus^ deo à quo cuneta proeedimt
aueiore, profeciurm.
I) avait sans doute sujet de craindre que les sentiments
d'envie que son génie lui avait suscités ne fussent pas encore bien
éteints, car, après avoir transcrit à la suite de son prologue les
titres de ses œuvres, il ajoutait : convaleseens aliquantulum
à diutino et gravissimo pedum incommodo Odorannus, n$
forte invidorum mstu prmsentia opuscula dépérirent, ea in
tmo corpore collegit, et amore caritatis studiosis fratribus,
ut in eis exercitarentur, reliquit.
Voici les titres et la substance de ces œuvres diverses :
1^ OrigOj aetus et finis domnm Tkeudechildis reginm 0i
eonstructio sancti Pétri.
C'est la notice déjà citée sur la reine Théodechilde.
20 Demonêtratioper annos domini quitus temporibus vel qui-*
bus personis monasterium sancti Pétri prmceptis regalibus,
9€U privilegiis episcopalibus, nec non pignoribus sanetorum
dotatussit, et quod episeopus Senonensis primatum Gallim et
Germania habeat et secundus papa appellatw, et ostensio
miraeulorum sancti Saviniani.
C'est la chronique, qui a été publiée d'abord en extrait par
Pierre Pithou, puis en entier par André Duchesne, au t. 3 de sa
collection des historim francorum scriptores, et par dom Bou<*
quet aux t. 9 et 10 du Recueil des historiens de France.
3^ Àd Willelmum abbatem, seu caritatis lande gratiarum
actio. Et de accusatoribus etaccusatis, seu de falsis testibUfS.
De eonspirationibtbs quoque vel inscriptionibus adtitulatis.
Et de reparatione sacerdotis.
C'est l'épanchement de sa reconnaissance envers l'abbé Guil-
laume, pour la généreuse hospitalité qu'il avait trouvée à Saintr
Denis, suivi d'une dissertation très-étendue sur l'insouciance des
abbés qui, livrés aux soins ambitieux du siècle, négligent les
devoirs de protection envers leurs subordonnés, sur k malice
des calomniateurs, et sur les poursuites et les peines que mérite
le crime de calomnie d'après les autorités suivantes, 1^ les dé*
crets du pape Innocent, ^ le concile de Carthage 3*^ les capitu-
laires de Charlemagne, 4^ le concik de Chalcédoine, 5» le liv. S^
de la loi romaine, 6» le concile d'Agatbie, V les décrets du pape
Sylvestre, 8** les conslitutiions de^ empereurs. Tbéodose, Coqs-
140
taotius, Arcadius et Hooorius, 9° le rescrit du pape Grégoire à
Secundinus, 10° la lettre de l'évéque Isidore à l'évëque Massa,
11° le concile d'Ancyre. Cet écrit contient comme on le voit un
véritable luxe d'érudition juridique et canonique. Et il suffirait^
lui seul à réfuter cette vieille fable, que le Corpus juris romani
était perdu et oublié en France au dixième siècle. La pièce se
lermioe par ces deux vers en t'honneur de l'abbé Guillaume :
Hic monachis longos tribuos pia vota per annos.
Et maneas pastor, ne lacerentur oves.
i' Ad Erardum monachum de tribus quastionibus.
C'est une consultation fort étendue et qui traite un peu de
tout; d'abordde la médecinehoméopatbique, nouvelle preuve qu'il
n'y a rien de nouveau sous le soleil. Quod omnis medicina aut
de similibus aut de eontrariis fiât, «( comperi, fratemilas
tua non ignorât. Puis de l'harmonie musicale, qui vit aussi des
semblables et des contraires. Ensuite de la prévarication du roi
Salomon, avecles autorités de Saint-Jérôme et de Saint-Ambroise;
et aussi du péché originel ; enfin de l'origine des âmes ; si elles
étaient crées avant la conception, ou à quel moment elles le
sont; question ardue sur laquelle il cile le pape Saint-Grégoire,
Cttssiodore, Isidore, le poète Prudentius, tout en la laissant sans
solutionformelle;àmoinsqueronne prenne pour telle lesoin qu'il
met à rappeler arec des détails singuliers que, selon les physio-
logistes {naturalium scriptores] il faut quarante-six jours pour
former le corps humain dans le sein de la mère, et que, par une
coïncidence dont la scholasttque subtile de ce temps pouvait
soûle songer à faire un argument, les lettres du nom d'Adam sont
en grec les initiales des noms des quatre points cardinaux, et
additionnés ensemble forment le chiffre quarante-six. Idipsum
tt nomen Adam, qui quatuor lilleris scribitur, sigtit/ieat. Nom
jtsxni) fuod est septentrion ad Alpha incipit et Svn; quod est
tifcidens a Delta incipit et avaroïj; quod est oriens ad Alpha
incipit et [urefiêpia quod est meridies a Mi incipit, quœ sunt
imatuor partes orbis, ab his quatuor litteris incipienles, qtue
*'"—> "' in computo grmco considerentur, XLVI faciunt,
num, delta quatuor, iterum alpkaunum, mi qva-
i simul XLVI faciunt.
>ertum de tonis musice.
flité de la musique qui explique les tons du mono-
chorde, le caractère des modes réguliers, les différentes manières
de noter un morceau, etc., etc. II est suivi d'hymnes et de prières
notées en nombre assez considérable (1 )
6^ De divisione monochordi, ad monachos sancti Germani
Autissiodorensis qui apud sanctum Leodegarium moror
bantur.
C'est un second traité sur la science musicale. Il est terminé
par ces vers :
His poteris sollers signatum dicere cantum
Schematibus superadscriptis sine voce magistral
Si magada chordum discrimine in monochordo,
Heec eienim repetit voeis reflexio grata
Symphoniis pariterque tonis diachismate bino.
Et suivi d'un hymne en vers à Saint-Pierre et Saint-Paul avec
sa notation musicale.
7* Ad Arembertum monachum, de responsorio « aspiciens
« longe y^ contra Amalariumj et dramatis resolutio^ mystica-
que Sunamitis interprétation
Dissertations théologiques et mystiques.
%^ Eleetio episcopalis ab Odoranno édita.
Homélie sur le respect dû à l'élection d'un dignitaire ecclé-
siastique.
9* Sermo ejusdem in ordinatione episcopi tmlgariter pro-
nuntiandus.
C'est un sermon sur l'intronisation de Maynard, archidiacre
de Sens, élu évéque de Troyes, qui, écrit en latin, devait être
prononcé en langue vulgaire.
h O"" De injusticiis saeerdotum et excommunicatione épis-
coporum.
Consulation envoyée par Odoranne à l'archevêque Gelduin, à
qui les évéques Bourguignons, convoqués par lui , refusaient
d'obéir. Il cite les peines qu'ils encourent et les capitulaires de
Charlcmagne sur l'amende qu'ils doivent payer.
^^^ Exhortatis Odoranni Masciacensibtts monachis ab In-
gone abbate directa.
C'est une épitre, préparée pour l'abbé Ingon, aux moines
(1) Notice sur les musiciens sénonais, par M. Cherest. BuUetin de la Société
des sciences historiques et natureUes de l'Yonne, t. 6.
412
d'une de ses abbayes en proie à de vives dissensions. D les
exhorte à la concorde, à la paix, à l'obéissance, à la pureté des
mœurs, etc.
12o Testamentvm patemœ unanimitatis ab Odoranno
editvm.
Dissertation sur les devoirs d'obéissance et de fratemilé de la
vie monastique.
13^ Odoranni epistolaad Ayrfreddum didascolum sanete
Av/relianensis ecclesim et monasterii sancii Àmti archimaih
dritm, et Hugoni sancia matris ecclesim Senonensis arcki-
diacono.
C'est le texte de sa protestation contre l'accusation d'hérésie
en 1023, que nous avons citée plus haut. Habillon l'a transcrit
au 6* s. des act. de Saint-Benoit.
A la suite de ces écrits viennent :
Un hymne en prose ou canon, avec sa notation, en l'honneur
de Saint-Savinien, Saint-Potentien et leurs compagnons ;
Plusieurs hymnes et prières notées ;
Et enfin sept épitaphes en vers :
De l'archevêque Egilon (870),
De l'archevêque Ansegise (883),
De l'archevêque Heildemann (958),
De l'archevêque Anastase (977),
De l'archevêque Sewin (995),
De l'abbé Bainard,
Et d'un comte allemand qui s'était fait moine à Saint-Pierre.
Voici, comme spécimen, l'épitaphe de l'abbé Rainard. Elle
pourra donner une idée du style d'Odoranne, qui, tant dans ses
vers que dans sa prose, est toujours clair, simple, précis, élé-
gant, et plein de réminiscences et d'allusions classiques.
Gemma patrum, nec non diadema nitens monachorumj
Hoc tegitur tumulo funeris officio^
Cujus erat nomen Rainardus^ mente benignt^^
Dulce decus monachis extitit et famulis,
Quo melior pietate viget per sœcula nemo,
Nobilis in membris, nobilior meritis,
Vivere post mortem eut concédât sine fine
CîUMtipot&M Dommus smiper ubique puM.
Voici maintenant quelles furent les vicissitudes du livre
413
dans lequel le bon moine avait inscrit son exegi monumentumf
en y réunissant ses œuvres si variées, qui, sans doute, au point
de vue de la science moderne, peuvent paraître bien frêles et
bien défectueuses, mais qui n'attestent pas moins des études pro-
fondes et un savoir encyclopédique bien rare et bien extraordinaire
pour les temps de barbarie où il vivait.
Le manuscrit original fut conservé avec plusieurs autres écrits
du même auteur à Saint-Pierre-le-Vif, jusque vers Tannée 1630,
époque de relâchement et de désordre dans cette communauté,
n disparut alors sans qu'on sût depuis ce qu'il était devenu.
Dom Cottron, que nous a^ns déjà cité, atteste ainsi cette perte.
Odoranni autem opus seu liber originalis in hoc saricH
Pétri connubio fuit asservatus usque ad annum circiter 1 630,
q%u) tempore monachorum illiiis mtatis incuria (noî>em scilir
cet annis priusquam induceretur reformatio) sicut et plu/ra
maximi monachi diplomata^ inauspicatè amissus est.
Mais l'abbaye de Saint-Benoit-sur-Loire en contenait une co-
pie entière. Quand la riche bibliothèque de cette célèbre abbaye
fat dilapidée en 1562 par le cardinal de Châtillon, son abbé
commendataire^ une partie en fut recueillie par un magistrat
d'Orléans appelé Daniel et après lui elle passa pour moitié à
Jacques Bongars de Strasbourg, puis alla en Allemagne, d'où,
après bien des vicissitudes, elle arriva au pape par un don du
duc de Bavière. L'autre moitié échut à Paul Petau, conseiller au
Parlement de Paris, qui la transmit à son fils Alexandre, le-
quel la vendit à la reine Christine de Suède, pour être envoyée à
Stockolm. Hais après son abdication, cette reine emporta ses
livres à Rome et les donna en mourant au pape. Et voilà com-
ment les manuscrits de l'abbaye de Saint-Benoit sont réunis à la
bibliothèque du Vatican.
La copie d'Odoranne qui faisait partie de la bibliothèque de
Petau a servi à Pierre Pithon et à André Duchesne, pour les édi-
tions qu'ils ont successivement données de sa chronique.
Avant le départ pour Stockolm, une main inconnue avait
commencé à transcrire cette copie. Mais elle s'est arrêtée après
l'histoire de la reine Theodechilde, la chronique et les titres des
autres opuscules. Cette copie est enfouie dans un gros recueil des
statuts et de l'hisloire des consuls de Montpellier qui se trouve à
la bibliothèque impériale de Paris (n® 84 du supplément latin).
18
— 444 —
En 4843 le eardiaal AiigeloMaï a publié dans le t. 9 du Spiâ-
ligium Romanum, les 1«s 4«, 7 , 8% 9«, 4©*, 44% 12* et <3'
des opuscules de ce recueil avec une analyse des autres, d'après
un manuscrit de la bibliothèque du Vatican, qui écrit le nom
d'Odoranne avec une ortographe différente de celle qu'on trou-
vait dans la copie d(^s Petau, ce qui peut faire présumer que ce
manuscrit est 1 œuvre originale et autographe de l'auteur long-
temps conservée à Saint-Pierre-le-Vif, et que Ton croyait perdue
depuis 4 730.
La bibliothèque impériale contient (sous le n^ 5008 du fond
latin) un manuscrit du 42® siècle intitdlé Odoranni chranicon.
Mais ce titre est mensonger. Il a été ajouté après coup, et l'on
s'en aperçoit à la forme incorrecte des lettres, dont le vermillon a
d'ailleurs déteint sur le papier intérieur de la couverture. Ad
lieu de l'œuvre d'Odoranne, le livre ne contient autre chose que
la chronique de Saint- Pierre-le-Yif par Clarius. Mais c'est, selon
toute apparence, un manuscrit original. On voit, par un nom inscrit
à la première page, qu'il a appartenu à Jacques Taveau, auteur
d'une histoire écrite en latin et restée manuscrite, des arche-
vêques de Sens jusqu'au treizième siècle, qui se trouve dans la
même bibliothèque.
On trouve dans le Smculum Yl des actes de saint Benoit
tme histoire de la translation de Saint-Savinien et de Saint-Po-
lentien» que dom Mabillon attribue à Odoranne. Quelqu'impo*
santé que soit la haute autorité du savant bénédictin, nous
avons peine à nous ranger à son opinion. Dom Mabillon donne
deux raisons différentes à l'appui de son opinion.
« 1 ® Les trois derniers paragraphes de cet écrit sont copiés
littéralement de la chronique d'Odoranne et il est peu probable
qu'un auteur quelconque eût commis un si effronté plagiat. »
Mais, sans sortir des chroniques de Saint-Pierre-le-Vif, on
voit que Clarius, au douzième siècle, a souvent copié littérale-
ment Odoranne, et qu'au treizième siècle Geoffroy de Gourion a
de même transcrit mot pour mot de longs passages de Glarius.
« S"* Odoranne annonce lui-même dans sa chronique qu'il a
réuni toutes ses œuvres dans un seul recueil. Il avait donc com-
posé d^autres écrits que sa chronique, et celui-là en est sans
doute un. )»
Celte raison est sans valeur aajottrd'hai que ce recueil des
L
— <46 —
œnvres d'Odoranne a été retrouvé dans la bibliothèque du Vati-
can et publié par le cardinal Mai. L'absence de l'histoire de la
translation dans ce recueil semble même prouver avec évidence
qu'elle est d'un autre auteur.
Au reste cette histoire, que Mabillon a prise dans un manus^
crit de Saint-Marien d'Auxerre, se compose de deux fragments
appartenant à deux ouvrages différents. Il y avait au milieu du
manuscrit une lacune très-considérable que le docte bénédictin
n'a pas aperçue. L'original, sur lequel avait été prise la copie
qui se trouvait à Saint-Marien, existe à la bibliothèque d'Auxerre.
C'est un manuscrit du 1 3 ou peut-être même du 1 2« siècle, pro-
venant du chapitre de Sens, et qui contient au sujet de Saint*
Savinien quatre ouvrages différents.
Le premier est un panégyrique de Saint-Savinien dédié à
Gerbert, qui a été abbé de Saint-Pierre-le-Vif, de 1046 à 107».
Le second est intitulé: Pa^io sanctantm fnartyrtfm Savi-
nianif Potentiani et eorum soc.
Le troisième a pour titre : De vita beati Saviniani Senontee
urbi archiepùcopi, de signis, de mariyrio et sepuUura
ejus.
Le quatrième enfin porte cet intitulé : Exerciciunculm de ges-
tis sancti Saviniani summi martyris.
C'est ce dernier écrit dont les trois derniers chapitres ne sont
qu'une transcription littérale de la chronique d'Odoranne.
Le manuscrit édité par dom Mabillon se compose des neuf
premiers chapitres du premier de ces écrits et des dix-neuf de^
niers chapitres du quatrième.
Odoranne ne peut être l'auteur du premier de ces écrits, dont
la phraséologie emphatique ne ressemble en rien à son style si
plein de netteté et de précision. D'ailleurs il était déjà presqu'a-
veugle en 1045, et, selon dom Cotteron, qui a lu son épitaphe
sur son tombeau, il étak mort vers l'an 1046, au moment de
l'élection de l'abbé Gerbert.
Le second et le troisième de ces écrits sont des relations ou
des légendes qui nous paraissent fort antérieures au 11® siècle.
Quand Odoranne sculptait sur la châsse de Saint-Savinien les
actes et le martyre de ce saint apAtre, il ne faisait sans doute
que traduire en relief les récits de ces antiques légendes.
Le dernier de ces quatre écrits pourrait seul être sorti de la
416
plume de notre auteur. Le style n'y répugne pas et, comme on
vient de le voir, les trois derniers chapitres sont copiés de sa
chronique. Mais son absence dans le recueil formé par Odoranne
lui-même, un an seulement avant sa mort et quand il était déji
presque entièrement privé de la vue, nous semble une objection
décisive contre l'admission de cette hypothèse.
L'humble moine dont je viens d'esquisser la figure et de ra*
conter la biographie mérite de vivre dans les souvenirs de cette
contrée. Artiste éminent, à une époque où les arts étaient tom-
bés dans le plus profond oubli, homme de science dans un temps
oii la science était méprisée, sculpteur, historien, poète, musi-
cien, jurisconsulte, théologien, naturaliste, il embrassa, dans ^a^
deur de ses études, presque tout ce qui constituait alors le cer-
cle des connaissances humaines. Déjà notre collègue, H. Ché-
rest, en lui consacrant une place distinguée au centre de la
pléiade des illustres musiciens Sénonais, dont il a fait revivre
l'éclat dans un travail que Ton n'a point oublié (1), avait indi-
qué les principaux titres de gloire de cette grande et remarqua-
ble intelligence. Il m'a semblé qu'il n'était pas inutile de la faire
connaître tout entière et de signaler à la reconnaissance de la
ville de Sens sa plus ancienne illustration artistique» littéraire
et scientifique.
CHÂLLE.
(1) BuUetin des Sciences historiqaes et naturelles de l'Yonne, 1 6, p. 2L
^^^
SOMMAIRE DES TRAVAUX
DU COHSEIL GÉNÉRAL DU DÉPARTEMENT DE L'YONNE.
S£ANGE du 25 AOUT.
La séance est ouverte à une heure du soir.
Sont présents :
BifM. le marquis Anjorrant, Arr4ult, Badir d'Hurtebisb, Baudoin, Bé-
THKBT DE LA BROSSE, BouRGOiR-DuGAs, le comto de Bressieux, Garlier, le
baron Chaillou des Barres, Challe, le comte de Chastellux, le baron de
Chateaubourg, Ghérest, Dejust-Deserin, Febvre, Guérin-Deyaux, Lagam,
Lallier, Larabit, Le Comte, Martenot, Moiset, Du Patrat, Prégt, Rabé,
RÉTIF, Salmor, Simonreau et Vditrt.
M. le Préfet est introduit, et donne lecture du décret impérial fixant Tou-
verture de la session des Conseils Généraux au 25 août et le terme de leurs
travaux au 8 septembre.
Ce magistrat lit ensuite le décret rendu le 11 août qui nomme le bureau
do Conseil Général de TYonne pour 1856, ainsi composé :
Président : M. Larabit, sénateur ;
Vice-Préêident : M. le baron Martineau des Ghesrez, maire d^Auxerre;
Secrétaire : M. Arrault, maire de Toucy.
Le Conseil se trouvant constitué, M. le Préfet déclare la session ouverte.
M. le Président du Conseil prend la parole : il rappelé les efforts et les
sacrifices que le Gouvernement de l'Empereur n*a cessé de faire depuis plu-
sieurs années pour remédier à Tinsuffisance der. récoltes ; les succès obtenus
en Orient par la constance de notre vaillante armée ; les bienfaits de la paix
glorieuse qui vient de couronner cette guerre si justement entreprise. Il
s^assocle avec le Conseil Général aux acclamations universelles qui ont salué
la naissance du prince qui assure l'avenir d'une dynastie. 11 énumère les
grands travaux publics, les améliorations importantes qui sont dus à la vo-
lonté ferme et puissante de l'Empereur, et il termine en priant ses collègues
d'honoré de leur appui le dévoûment et le zèle du bureau à coopérer avec
eux I tout ce qui peut être utile au département, p. 4.
IIS
M. le Président donne communicatipn des excuses présentées par MM. de
Tanlay, Protat, Foacier et Flandin, qui D*ont pu assister & la séance.
M. le Préfet donne lecture de son exposé de la situation générale da dépar-
tement, ainsi que de Tétat et des besoins des divers services qui composent
son administration. Il jette un coup-d'œil rétrospectif sur lestravauxdu Con-
seil Général depuis quatre années; il présente le résumé rapide desressoor-
ces votées pendant cette époque, remploi qui en a été fait, les travaux qnl
ont été exécutés durant cette période, et il annonce que grftce au concours
prêté par le Conseil-Général, les grandes entreprises du département sont
terminées, sa situation financière est nette et dégagée d'embarras, le budget
a retrouvé son élasticité et il est aujourd'hui permis d'étudier sans préoccu-
pation les nouveaux besoins à satisfaire, p. 7.
A la suite de ce rapport, M. le Préfet dépose sur le bureau ses rapports
spéciaux et les dossiers à l'appui sur les questions que le Conseil devra traiter
dans le cours de la présente session.
Le Conseil Général remercie M. le Préfet de ces communications et loi
donne acte du dépôt.
Il est procédé îi la composition des six Commissions entre lesquelles sont
répartis les membres du Conseil, p. 10.
M. le Président invite les Commissions à se réunir dans leurs bureaux sfin
de se constituer et recevoir les dossiers qui vont être répartis par les soins
de M. le Secrétaire.
La séance est levée à 3 heures.
SÉANCE DU 26 AOUT.
La séance est ouverte à U heures du soir.
M. le Préfet assiste à la séance.
Le procès-verbal de la séance de la veille est lu et adopté.
M. le Président dépose sur le bureau deux pétitions adressées au Conseil
Cénéral : elles sont renvoyées aux Commissions dans les attributions des-
quelles elles doivent rentrer, p. 12.
Le Conseil Général décide que en présence de l'analyse des procès-ver-
baux des conseils d'arrondissement, dressée par les soins de M. le Préfet et
distribuée à chacun des membres du Conseil, il ne sera pas donné lecture
des cahiers de délibérations de ces assemblées.
Le Conseil Général adoptant les conclusions de la Commission des finan-
ces, vote successivement les articles qui composent le sous-chap. XI do
budget, relatif aux frais d'impressions, p. 13.
Le Conseil vote les articles du sous-chap. XII, intitulé Archives dépoifi^
mentales, p. 15.
Il est d'avis qu'il y a lieu de procéder à la vente des papiers dont le clas-
sement aux Archives est devenu inutile, p. 16.
Vote d'un crédit de 615 fr., demandé pour l'acquisition de mobilier destiné
au tribunal de Joigny. p, 16.
Vote d'une somme de 110 fr., demandé pour Tacquisition de mobilier pour
le tribunal de commerce de Sens. p. 17.
«19
lie Conseil Q&Bénà fole les Gentimes f Aoaltadifs, spédMX et extraordi-
naires, pour l*année 1857, comme il suit s
7 centimes facultatifs pour dépenses d^utilité départementale ;
5 centimes pour le service des chemins vicinaux ;
3 centimes pour l'instruction primaire ;
6 centimes pour le remboursement de l'emprunt, autorisés par la loi du ii
mars 1852;
6 centimes pour le service des routes départmnentales, autorisés parla loi
du 8 mai 18tf4 ;
2 centimes pour remboursement d'emprunt affecté à l'achèvement de
l'asile des aliénés, autorisés par la loi du 5 mai 1855 ;
A/IO de centime pour remboursement d'emprunt, autorisés par la loi do
10 mai 1856. p. 20.
Le Conseil Général arrête le contingent en principal et centimes addition-
nels pour 1857, et le répartit entre les cinq arrondissements, p, 21 et suiv.
Le Conseil donne acte à M. le Préfet de sa communication sur Tétat d'avan-
cement du travail concernant une nouvelle évaluation des revenus territo-
riaux, p, 2à*
n approuve le compte définitif de 185/!i et le compte provisoire de 1855 des
fonds de secours et de non-valeurs, p. 25.
Le Conseil donne acte à M. le Préfet de la communication à titre de ren-
seignement par lui faite du compte d'emploi, pour 1855, de la portion du
fonds d'abonnement afTectée aux traitements des employés et gens de service
de la préfecture et des sous-préfectures du département, p. 26.
Acte est donné à M. le Préfet de la communication du compte des re-
cettes et dépenses de la caisse des incendiés, pqur 1855, conformément aux
statuts de cette caisse, p. 28.
Le Conseil vote les articles qui composent le sous^hap. xni du budget,
intitulé dépenses diverses ordinaires, p. 30.
U remercie M. le Préfet de sa communication relative aux frais de transla-
tion des détenus, dépenses qui seront désormais à la charge de l'État, p. 30.
Il fixe à 0,75 le taux de la journée de travail qui doit servir de base à la
fixation de la contribution personnelle, p. 31.
Le Conseil décide qu'il sera accordé aux éditeurs de l'Annuaire de ITonne
une subvention de 1,000 fr. sous les conditions précédemment imposées,
p. 31.
Il porte au sous-chap. XVIII du budget une allocation de 500 fr., en faveur
de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, p. 32.
11 inscrit au même sous-chapitre une subvention de 3oo fr., en faveur de
la Société archéologique de Sens. p. 32.
Le Conseil affecte une somme de 5,000 fr. à inscrire au sous-chap. XVIII
du budget, savoir : 1,000 fr. pour l'entretien de l'église de Pontigny, et /i,000
fr. pour celui de l'église de Saint Etienne d'Auxerre, sous la condition que
la ville d'Auxerre consacrera pour les travaux relatifs à Saint-Étienne pareille
somme de /i,000 fr. p. 33.
Le Conseil vote la somme de 1,200 fr. pour l'entretien de deux bourses
à l'école des jeunes aveugles, p. 3/i.
120
n yote également la somme de 1,500 poar Penti^tleii de trcHs élèTes à PDi-
stitution impériale des sourds-muets, p. 3i.
Il accorde une subvention de 300 fr. à titre de souscription départemen-
tale pour la colonie agricole et pénitentiaire de Mettray. p. 35.
Le Conseil ajourne tout vote de crédit en faveur de Tlnstitution des jeuncf
aveugles de Nancy, p. 35.
Vote d'un crédit de 300 fr. à titre de subvention extraordinaire et excep-
tionnelle à l'orphelinat de la paroisse de Saint-Pierre d'Auxerre. p. 36.
Inscription au budget de 1857, de la somme de 1,500 fr. pour Ûentretien
del2//!i de bourse à PÉcole impériale des arts et métiers de Ghalons. p, 38.
Le Conseil Général décide qu'un crédit de ^,886 fr. sera inscrit au budget
de 1857, pour couvrir jusqu'à due concurrence les dépenses de la carte
géologique de l'Yonne devant s'élever à la somme totale de 7,399 tr. 10 &
p. ûl.
11 fixe à 15 fr. le prix de la grande carte géologique, p. 42.
Vote d'une somme de 500 fr. pour une bourse à l'École impériale des arti
et manufactures en faveur du jeune Chenal, p. 42.
Refus de fonder une bourse à l'Institut normal agricole de Beauvais. p.U,
Le Conseil Général émet un avis favorable à l'établissement d'un marché
aux comestibles devant se tenir le vendredi de chaque semaine dans li
commune de Cruzy. p. 44.
Inscription au budget de 1857 d'un crédit de 1,650 fr. pour l'entretien de
trois élèves sages-femmes à l'École d'accouchement de Troyes.
La séance est levée à 5 heures 1/2 du soir.
SÉANCE DU 27 AOUT.
La séance est ouverte h 2 heures et demie.
M. le Préfet assiste à la séance.
Le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la dernière séance; son
adoption est prononcée.
M. le Président communique au Conseil diverses demandes qui lui ont été
adressées et qui sont renvoyées à la Commission chargée de leur examen.
U dépose sur le bureau plusieurs publications dont les auteurs font hom-
mage au Conseil, p. 46.
Le Conseil Général décide qu'un crédit de 904 fr. 21 c. sera ouvert an
budget pour réparations diverses à l'hôtel de Sous-Préfecture d'Avallon, et
qu'une allocation de 300 fr. sera affectée à l'entretien de cet hôtel, p. 46.
Vote d'un crédit de 300 fr. proposé pour Tentretien de l'hôtel de Sous-
Préfecture de Joigny. p. 46.
Vote d'un crédit de 1,650 fr. pour appropriation de Thôtel de Sou»-Pré-
fecture de Sens, et d'une somme de 250 fr. pour son entretien, p, kl*
Vote du crédit de 420 fr. pour réparations à l'hôtel de Sous-Préfecture de
Tonnerre, et de celui de 150 fr. pour son entretien, p. 47.
Le Conseil Général émet l'avis que la foire qui se tient à Villeneuve-1&-
Guyard le lundi qui suit le 25 novembre, soit transportée au lundi qui suit
le 26 novembre, p, 48.
121
Il n*est pas d'avis quMl soit créé à Villeneave-la^Gayard une nouvelle foire
qui aurait lieu le lundi de la Pentecôte, p. tiH.
Le Conseil vote une somme de 7, 5u0 tr. à titre de subvention à Torphelinat
départemental de Sens, pour Tentretien de 50 garçons et de 25 filles dans
cet établissement p. 50.
Le Conseil Général entend le rapport de la Commission des vues d*utilitô
publique sur un projet de règlement présenté par M. le Préfet, pour la con-
cession de pensions de retraite aux agents et employés des services dépar-
tementaux.
La discussion est ouverte sur ce rapport ; plusieurs membres y prennent
part Leurs observations ont pour but d'étendre le cercle des libéralités du
Conseil, et d'améliorer davantage la position des agents. Le Conseil est d'avis
que le projet de règlement soit approuvé, avec diverses modifications ten-
dant à réduire la durée du mariage proposée pour l'établissement du droit
à pension de la veuve, et & appliquer aux employés et agents qui ont à faire
valoir d'anciens services militaires ou civils dans les administrations publi-
ques de l'État, des dispositions analogues à celles de la loi de 1853 sur les
pensions civiles, p. 58.
La séance est levée à U heures du soir.
SÉANCE DU 28 AOUT.
La séance est ouverte à 3 heures du soir.
Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté.
M. le Président donne lecture d'une proposition déposée par un membre,
àreflét de décider la construction, à l'asile des aliénés, d'une salle de dépôt
des morts avec ses annexes. Cette proposition est appuyée et renvoyée à la
Commission chargée de son examen, p. 62.
Le Conseil Général entend le rapport de la Commission des finances sur le
compte des recettes et des dépenses départementales pour l'exercice 1855.
U approuve ledit compte duquel il résulte un boni total de 27,097 fr. 74 à
reporter au budget de 1857. p. 79.
M. le Préfet entre dans la salle après le vote du Conseil.
Le Conseil Général fixe le taux du mobilier des hôtels de Sous-Préfectures,
Pour l'arrondissement de Sens, à . . . . 10,000 fr.
Pour l'arrondissement de Tonnerre, à . . . 10,000 w
Pour l'arrondissement de Joigny, à . . . . 12,000 n
Pour l'arrondissement d'Avallon, à • . . . 13,000 »
Total 45,000 fr.
et inscrit au budget de 1857 un crédit de 10,000 fr. qui sera employé par
portions égales pour élever le mobilier de chacune des Sous-Préfectures au
taux qui vient d'être fixé. p. 83.
Le Conseil Général approuve les travaux exécutés d'urgence à la prison
d'Âuxerre, et vote la somme de 800 fr. pour en solder la dépense, p. 92.
11 inscrit au budget à titre d'entretien le crédit de 300 fr. qui sera affecté
à la réparation de I9 toiture de la prison de Joigny. p. 93.
432
Il fixe à la somme de 1,000 fr. le crédit à appliquer pour diverses appropria-
tions à la prison de Sens. p. 93.
Il vote la somme de 650 f^. pour réparations à la prison de Tonaerre et
celle de 100 fr. pour Tentretien de cette prison, p. 93.
Le Conseil Général vote les allocations pour le casernement de la gendar-
merie qui composent le sous-chap. V du budget et s-élèveat à la somme de
32,800 fr. p. 96.
Approbation du décompte des travaux exécutés à la easeme de gendar-
merie d'Âuxerre, et vote, pour en régler la solde , la somme de 2,77^ fr. 71.
p. 97.
Le Conseil Général vote la somme de 365 fir. 61 pour réparations diverses
à la caserne de gendarmerie de Vézelay et celle de 150 fr. pour son entr^
tien; en invitant M. le Préfet à faire dresser le devis de Fappropriatlon d'une
maison contiguê, comme complément de cette caserne, p. 98.
Vote de divers crédits, savoir : 360 ft*. pour réparations à la caserne de
gendarmerie de Tonnerre; 200 f r. pour son entretien et 700 fr. pour entretien
de la caserne de gendarmerie d'Auxerre. p. 99.
Le Conseil Général inscrit au budget de 1857, le crédit de &51 fr. 50 pour
consolidation du plancher et appropriation du vestibule de la grande écurie
de rhôtel de Préfecture, et celui de 93/ï fr. 50 pour réfection d*un treillage
et reprise d*un mur mitoyen du jardin de ThôteL p. 99.
II adopte, après une discussion dans laquelle plusieurs membres sont en-
tendus, un devis de 2,783 fr., présenté pour Tappropriation de la salle des
pas-perdus à Thôtel de Préfecture, et inscrit au budget un crédit de 1,617 fr.
à valoir sur les travaux à exécuter, p. 100.
Vote d'une allocation de 975 fr. 71 pour peinture des menuiseries exté-
rieures de rhôtel, et de 300 fr. pour construction d'une armoire dans la
salle du conseil de Préfecture, p. 100.
Le Conseil Général alloue le crédit de 1,780 fr. 66, demandé par M. le
Préfet pour réparations diverses au Palais-de-Justice d'Avallon, celui de
650 fr. proposé pour réparations au Palais-de-Justice de Tonnerre, et 650 fr.
pour entretien des quatre tribunaux d'arrondissement, p. 101.
La séance est levée à 6 heures du soir.
SÉANCE DU 29 AOUT.
La séance est ouverte à 2 heures du soir.
Lecture et adoption du procès-verbal de la séance de la veille.
M. le Préfet assiste à la séance.
Renvoi à la Commission d'une lettre du Président du Conseil Général de
l'Aube, tendant à provoquer un vœu relatif à l'établissement d'un chemin
de fer d'Orléans à Troyes. p. 102.
M. le Préfet a proposé dans son projet de budget pour 1857 l'allocation
d'un crédit de 6,683 fr. 27 pour réparations urgentes au Paiais-de-Justioe
d'Auxerre. La Commission des bâtiments est d'avis que ce crédit soit réduit
à la somme de 300 fr , si le Conseil décide que la reconstruction du Palais-
de-Juatice aura lieu à une époque très-rapproobée, et qu'il eblt porté à
123
1,6/iiO fr. dans le cas où la situation actuelle devra se prolonger pendant plu-
sieurs années.
Ces diverses propositions soulèvent une discussion sur Tépoque à laquelle
le Palais-de-Justice sera reconstruit Plusieurs membres insistent pour la
fixation immédiate de cette époque. Le Conseil Général décide qu'aucune
délibération ne sera prise sur cette question et rejette les réductions pro-
posées par la Commission; il vote un crédit de /it,560 fr. pour appropriation
du Palais-de-Justice d'Auxerre. p. 10/i.
n vote une somme de 2,200 fr. pour acquisition de mobilier destiné au
Palais-de-Justice d'Auxerre, celle de 70 fr. pour acquisition de différents
objets mobiliers pour le service départemental de Tinstruction publique et
celle de 80 fr. pour Tentretien de ce mobilier, p. 106.
Vote d'un crédit de 133 fr. 62 pour Tassurance du mobilier départemental
contre rincendle. p. 107.
Le Conseil Général inscrit au budget un crédit de 1,212 ft*. pour loyer des
dépôts de sûreté pour Tannée 1857, et un autre crédit de 1,200 tr. pour
lo.ver des mêmes dépôts qui n'avait pas été porté au budget de 1856. p. 109.
Le Conseil rejette les réclamations présentées par les sieurs Poupard et
Gervais, entrepreneurs de travaux de plomberie et de serrurerie au Péni-
tencier départemental. Il fait droit à la demande adressée par le sieur ni-
gaud, entrepreneur de maçonnerie au même établissement, et lui accorde,
à titre gracieux, une indemnité de 6,5^3 fr. p. 112.
Le Conseil remercie M. le Préfet de sa communication relative à la taxe
municipale sur les chiens, p. 116.
n décide qu'un crédit de 6,000 fr. sera inscrit au budget de 1857, pour
être attribué à titre de subvention : savoir, 5,000 fr. aux comices agricoles
et 1,000 fr. à la Société centrale d'agriculture de l'Yonne, p. 118.
Il met à la disposition de M. le Préfet, une somme de 2,000 fr. pour être
employée en encouragements à la pratique du drainage dans le départemeat.
P. 121.
Vote d'un crédit de /!i,000 fr. pour encouragement à l'élève des chevaux,
à répartir dans la proportion suivante : savoir, 8,000 fr. pour le concours
d'étalons et de juments à Toucy et 1,000 fr. pour le concours de juments à
Avallon. p. 123.
Le Conseil émet le vœu que l'œuvre du Code rural soit reprise, et que
l'agriculture obtienne enfin son code comme le commerce a le sien. p. 123.
11 émet le vœu que la propriété foncière soit traitée comme les autres pro-
priétés pour la poursuite et la répression des délits; que les produits des
forêts puissent être exportés librement et sans droits ; que les charges qui
pèsent sur les bois soient égales à celles des autres matières qui leur font
concurrence, p. 125.
Vœu pour la répression de l'ivrognerie, p. 125.
Le Conseil recommande à M. le Préfet l'usage du Traité élémentaire d'agri -
culture de M. Hugot, dans les écoles primaires du département, p. 125.
Il émet un vœu pour l'établissement d'embranchements du chemin de fer
d'Auxerre sur Glamecy et sur Avallon. p. 126.
Le Conseil désigne MM. Baudoin et Ghalle pour assister au recolevent
124
d'inventaire du mobilier départemental de TLôtel de Préfecture, p. 126.
11 entend le rapport de la Commission sur les réponses i faire aux ques-
tions posées par S. E. M. le Ministre des travaux pubUcs se rattachant au
curage et aux irrigations, p. 126.
La séance est levée ii 7 heures du soir.
SÉANCE DU 30 AOUT.
La séance est ouverte & 8 heures du matin.
H. le Préfet assiste à la séance.
11 est donné lecture du procès-verbal de la dernière séance; son adoption
est prononcée.
Le Conseil accorde un congé à M. Baudoin.
Après une lon^e discussion, le Conseil Général émet un avis sur sept ques-
tions relatives au libre écoulement des eaux, aux irrigations privées et aux
Irrigations d'intérêt collectif, questions qui lui ont été soumises par M. le
Ministre des travaux publics, p. 136.
Le Conseil fixe te nombre des agents du service vicinal à W, et leurs trai-
tements à la somme de 5ii.O0Q fr. p. 153.
Q établit ensuite les ressources qui en 1857 devront faire face aux dépen-
ses de la grande vicinalité, et II vote les crédits qui composent le aous>chap.
XXV du service vicinal, p. 153.
Le Conseil Général autorise les virements de crédits, proposés par H. le
Préfet, et relatifs au service vicinal, p. 15â.
Le Conseil décide 1° que les communes de Villeneuve-le-RoI, Bousson et
Marsangjs, sont appelées à contribuer i. la construction du chemin n* 27 de
Tbeil à Marsangis; 2° que celle de Véron sera dispensée de concourir A son
établissement, p. 155.
Le Conseil apprend avec satisfaction que dans le cours de 1855 les études
de toutes les lacunes sur les chemins de grande communication seront ter-
minées, et qu'enlïn partout où les ressources en argent le permettront, les
travaux seront mis en adjudication, p. 156.
Il flxe, ainsi qu'il suit, le tarif des prestations en nature pour 1857 :
Journée d'homme fr. l 60
— de cheval ou mulet ...» 2 "
— de bœuf « 1 25
— de vache ■ 1 ■
— d'âne • "50
— de voiture attelée » 50. p. 158.
'résident, forcé de s'absenter, demande un congé. M. le Vice-Prési-
rant pu prendre part aux travaux de la session, M. le Préfet annonce
il que par délégation spéciale et personnelle de â. E. M. le Ministre
leur, M. le baron Chaillou des Barres est appelé à présider le Con-
trai de l'Ionne. Le congé demandé par M. le Président est accordé,
>aron Chaillou des Barres vient occuper le fauteuil, p. 158.
Beil remercie M- le Préfet de sa communication sur la situation du
125
canal du Nirernais et de la rivière d*Tonne, et émet le vœu que les tarifs 0ur
le canal du Nivernais soient revisés, p. 160.
11 recommande la rivière d*Tonne à la haute sollicitude de Tadministra-
tion pour que cette importante voie navigable reçoive un complément d*a-
mélioratlon. p. 160.
Le Conseil émet le vœu que toutes les portions de terrain qui existent en
dehors des berges du canal de Bourgogne et qui sont inutiles au service pu-
blic soient vendues, p. 160.
Le Conseil Général remercie M. le Préfet des détails qu*il a donnés sur la
situation des routes impériales dans le département II renouvelle le vœu
devoir appliquer des crédits aux travaux si importants et si nécessaires de
la restauration du pont d'Auxerre, et il émet le vœu que la largeur des rou-
tes ne soit jamais inférieure à 8 mètres, p. 163.
Le Conseil Général entend le rapport de la Commission de viabilité sur les
routes départementales; il répartit entre les deux premières sections du
budget les fonds destina à Tentretien des routes départementales et qui
s'élèvent à la somme de 2/i4,000 fr. p. 176.
Le Conseil Général émet le vœu que la partie de la route n* 20, comprise
sous le nom de route n* 20 annexe, deChamoux à la limite de la Nièvre, soit
dénommée route n* 20 d'Auxerre à Ch&teau-Chinon. p. 177.
Le Conseil procède à la répartition du produit des 6 centimes extraordi-
naires destiné à la construction et à Tachèvement des routes départemen-
tales. Il affecte, aux travaux de rectification, amélioration et grosses répa-
rations commencées, un crédit de 51,009 fr. 61 : aux travaux de restauration
et de grosses réparations non commencées, une somme de 49,360 fr. 13 ; et
pour Tachèvement des routes départementales, le Conseil vote une alloca-
tion de 49,000 fr., qu'il répartit entre les routes n* 23, n* 27 et n* 7. p. 177
etsulv.
Le Conseil Général décide qu'il y a lieu d'appliquer, dès cette année, des
crédits i^ pour la construction du prolongement de la route n« 23 jusqu'au
pont de Misy, dont Pavant-projet s'élève à 50,000 fr.; 2« pour la rectification
de la route n« 7, dont l'avant-projet s'élève à 232,000 fr., à la condition
d'une subvention de 50,000 fr. de la part de la ville d'Avallon. p. 183.
Le Conseil affecte aux frais généraux pour l'emploi des fonds des routes,
un crédit de 27,586 fr. 70. p. 184.
n autorise les virements de crédits proposés par M. le Préfet pour les
sous-chap. XVI et XXIII du budget de 1856. p. 185.
La séance est suspendue à 11 heures.
aiPRISl DE LA SiANCK DU 30 AOUT.
La séance est reprise à une heure après-midi.
Le Conseil Général émet l'avis qu'il y a lieu de déclasser les deux parties
de la route départementale n** 9 d'Aisy à Montargis qui se trouvent sans uti-
lité par suite de rectification, en conservant pour l'exploitation des proprié-
tés riveraines des chemins de 5 mètres de largeur, p. 188.
Pareille décision est prise à l'égard d'une partie de la route n* 10 de
Saint-Fftrgeau à Montars^. p. 189.
126
un membre signale à M. le Préfet la route n* ii, pour laquelle il réclame
la même mesure que celle qui vient d'être prise à Tégard des deux routes
qui précèdent p. 189.
Le Conseil donne acte à M. le Préfet de la communication quMl a faite dn
tableau des impositions d'office pour refus ou insuffisance de vote de la part
des communes, p. 190.
Le Conseil émet le vœu qu'une disposition législative vienne réglemeoter
les chemins ruraux, p. 191.
Le Conseil Général procède au vote des divers articles des souF-chapitres
du budget départemental pour 1857, qui ont déjà été Tobjet de délibérations
prises dans les précédentes séances et de ceux qui n'ont reçu la sanction
d'aucun vote. p. 191.
1** SECTION. » DÉPENSES ORDINAIRES.
SouS'Chap, V. — Travatix ordinaires des bâtiments.
Art 1. — Hôtel de la Préfecture fr. 4,278 71
Art. 2. — Hôtels des Seus-Préfectures » 2,974 21
Art 3. ^ Tribunaux » 6,800 44
Art. 4. — Casernes de gendarmerie » 3,504 32
Art 5. — Prisons » 1,450
Art. 6. — Entretien dé l'hôtel de la Préfecture . . » 3,175
Art. 7. — — des hôtels de Sous-Préfectures . » 1,000
Art. S. — — des tribunaux » 1,050
Art 9. — — des prisons • 1,400
Art. 10. — — des casernes de gendarmerie . » 1,050
Art 11. — — de Tasile des aliénés .... • 2,000
Art 12. — Traitement de l'architecte • 3,000
Total du sous-chap. I" . . . fr. 31,682 68
SouS'Chap, III. ■— Loyers.
Art. 1. -- Loyers des prisons et dépôts de sûreté . . fr. 2,412
Art 2. — — du local académique » 1,000
Total du sous-chap. III. . . • 3,412
Sous-oàup. IV. — MùMUers.
Art. 1. — Entretien du mobilier de la Préfecture. . fr. 2,250
Art. 2. — Achat de mobilier des Sous-Préfectures. . f^ lli,00e
Art 5. — Entretien dû mobilier des Soos-Préfèctures.' w 1,500
Art 5. — Achat de mobilier pouf le service acadé*'
mique • 70
Art 6. — Entretien de Ce moWlIeir » 80
Tbtai du sous-chap. I?. • • fr. 13,900
Sous-chap, V. •»- Casernement de la gendarmerie.
Art 1. — Eclairage et remplacement de drapeaux . fr. 350
Art. 2. — Loyers de casernes et frais de baux ...» 31,450
Art 8. — Indemnité de literie aux gendarmes. . . » 1,000
Total du sous-ohap. V . . . fr. d2,80e
431
SoM-eAap. VI. — Cotm H mbu/mm.
Art. 1. — loyer et frais de beu« fr. 800
Art 2. — Entretien du mobilier. * ^00
Art. 3. — Achat et renouvellement de mobilier . . » 2,926
Art &. — Menues dépenses et frais de parquet. . . » 9,15i
Art 6. — Menues dépenses des justices de paix . . » 1,860 ^
Total du sous-chap. VI . . . fr. 16,125
Soui-chap. VLI. — Corps de garde de la Préfecture*
Article unique. — • Ghauffage et éclairage fr. 500
Sanf-eAap.vm.— Entretien des routes départementales fr. 178,637 69
Le Conseil Général entend le rapport de la Commission sur le service des
enfants ti-ouvés, et sur la proposition déposée par un membre de supprimer
le tour surveillé d*Auxerre et les bureaux d'admission de Sens et de Joigny;
d'augmenter les allocations aux nourrices pour les enfants trouvés aban-
donnés et orphelins; enfin de laisser aux bureaux de bienfaisance des com-
munes le soin d'assister les enfants, soit légitimes, soit naturels, dont les
mères sont dans Tindigence.
Une discussion dans laquelle plusieurs membres sont entendus a lieu sur
ce rapport L'auteur de la proposition met sous les yeux du Conseil des do-
cuments quMl a recueillis, et desquels il résulterait que rétablissement des
tours surveillés et que les secours donnés aux filles-mères ont produit jus-
qu'à ce jour des résultats contraires au but que Ton s'était proposé, p. 204.
Le Conseil Général établit la dépense totale du service des enfants trou-
vés à la somme de 77,101 fr. 20, en y comprenant une allocation supplémen-
taire de 6,000 fr. destinée à accorder une indemnité aux nourrices à raison
de l'élévation du prix des denrées alimentaires. Il élève au tiers de cette dé-
pense le contingent à la charge des communes et fixe à la somme de
48,400 fr. 80 le contingent à la charge du département, p. 205.
Il résulte de ce vote que le sous-chap IX est ainsi établi :
Souè-chap, IX. — Enfants trouvés et abandonnée.
Article unique. — fittbvontion du département, y compris le traitement de
rinspecteur fr. 48^00 80 p. 205.
Le Conseil Général décide qu'il n'y a lieu d'accueillir quant à présent la
proposition faite par un membre de supprimer le tour d'Auxerre et les bu-
reaux d'admission de Sens et de Joigny. p. 206. •
Vote d'un crédit de 2,406 fr. pour solde de la rectification du chemin de
Judas, près l'asile d'aliénés, à imputer sur le boni constaté sur l'ensemble des
travaux de l'asile dans le décompte dressé par l'architecte du département
p. 207.
Le Conseil Général, sur la proposition déposée par un de ses membres,
arrête qu'il y a lieu de construire à Tasile des aliénés un bâtiment destiné à
une salle de dépôt de morts et à une salle d'autopsie, et affecte & cette dé-
pense une somme de 6,000 fr. à prendre sur le boni constaté sur l'ensemble
des travaux exécutés k l'asile, p. 212.
128
U rejette la propositioo faite par M. le Préfet de constroire des murs de
clôture autour de Thabitation et du jardin du directeur de Tasile des aliénés.
p. 212.
Le Conseil Général entend le rapport de sa Commission sur le régime in-
térieur de Tasile des aliénés. Plusieurs membres appuient les conclusions de
ce rapport ; d'autres les combattent et M. le Préfet présente ses observa-
tions. Après une longue discussion, le Conseil adopte les propositions qui
règlent le concours des communes à la dépense de leurs aliénés indigents,
pour 1857. p, 225.
Il est d'avis qu'il soit fixé un prix de pension de 1,800 fr. intermédiaire
entre les prix de 1,200 et de 2,^00 fr. p. 226.
Il exprime le vœu qu'à l'avenir le budget intérieur de l'asile des aliénés
lui soit communiqué et que les bonifications de l'établissement lors du ré^e-
ment de compte fassent retour au département, p. 226.
U émet l'avis de porter à 2,000 fr. le traitement du receveur de l'asile.
p. 226.
Il vote comme il suit le sous-chapitre X du budget •
SouS'Chap. X. — Aliénés.
Art. 1. — Contingent pour l'entretien des aliénés à la charge du dépar-
tement fr. 5^,896 75
Art. 2. >- Frais de transport et de nourriture d'aliénés
indigents • 1,200
Total du sous-chap. X . . . fr. 56,096 75
La séance est suspendue à 7 neures.
REPRISE DE LA SÉANCE DU 80 AOUT.
La séance est reprise à 9 heures du soir.
Le Conseil Général continue le vote des divers sous-chapitres du budget
SouS'Chap, XL — Impressions,
Article unique. — Frais d'impression des budgets, des comptes et des lis-
tes électorales et du jury fr. 2,100
Souschap. XIL — Archives du département.
Art. 1. — Appointements du conservateur . . . . fr. 2,500
Art 2. — Dépouillement des archives. — Achat de
cartons » 300
Art 8. -- Frais de vente de papiers de rebut ...» 18
Art. h. — Achat d'anciens documents » 100
Art. 5. — Frais de bureau » 1 00
Total du sous-chap. XII .. f^. 3,015
Sous-chap. XnL — Dépenses diverses ordinaires.
Art 1. — Secours de route aux voyageurs indigents, fr. 5,000
Art 2. — Mesure contre les épidémies » 300
Art 3. — Mesure contre les épizooties » 150
A reporter. • • 5,450
Report. . . 6;450
Art. A. — Primes pour la destraction des animaux
nuisibles » 600
Art 5. — Frais debureau de rinspecteur d'Académie. » 1,000
Total du sous-chap. Xin . . fr. 7,050
SoîU'Chap. XIY. — Dette départemerUate ordinaire.
Dette de 1855 et années antérieures fr. 6,908 60
Le Conseil Général établit les recettes de la 1** section
da budget qui s'élèvent à » 398,628 A2
2* SICTION. — DiPfillSES FACULTATIVES.
Sous-chap. XV. — Constructions de bâtiments départementaux.
Art. 1. — Construction du pénitencier départemental, fr. 25,000
Art 2. — Assurance des b&timents départementaux
contre Tincendie » 707 M
Total du sous-efaap. XV. . . fr. 25,707 M
SotM-cAap. XVI. — Travatus des' routes départementales.
Entretien des routes départementales qui n'ont pu trouver place dan^ la
1" section fr. 65,362 31
Sous-cKap. XVIII. — Encouragements et secours.
Art. 1. — Encouragement pour l'Annuaire. . . . fir. 1,000
Art. 2. — Secours à d'anciens employés. .... » Ixykbb
Art 3. — Indemnité aux employés de la Préfecture. • 700
Art. A. — Indemnité aux gens de service .... » 100
Art. 5. — Encouragement à Tagriculture.'^Comices
agricoles » 6,000
Kri. 6. — Encouragement au drainage . ; . . . » 2,000
Art 7. — Encouragement pour l'élève des chevaux . » A,000
Art. 8. — Elèves sages-femmes » 1,650
Art. 9. — Ecde des arts et métiers de Chalons . . » lf500
Art 10. — Carte géologique A,886
Art. 11. — Entretien de sourdshmuets. » 1,500
Art. 12. — Entretien de Jeunes aveugles » 1,200
Art 13. -— Conservation des monuments historiques, n 5,000
Art 14. — SoQSéription en faveur de la colonie de
Mettray » 300.
Art. 15. — Secours à M"* Fourrier » 3Ôi
Art 16. — Bibliothèque historique de l'Yonne ...» 500
Art. 17. — Société archéologique de Sens .... » 800
Art 18. — Pensions Napoléon, en faveur d'anciens
mttitaires. » 2,500
Art 19. — Bourse à l'école des arts et manufactures. » 500
Art. 20. — Subvention à l'orphelinat de la paroisse
Saint-Pierre d'Auxerre 300
Total du soua-chap. XVm . . fr. 38,691
19
430
Sous^hap. XX. — Secours pour remédier à^la mendicité.
Article unique. — Dépôt de mendicité à Auxerre . . fr. 8,000
Le Conseil entend le rapport de sa Commission sur le régime intérieur et
la statistique du dépôt de mendicité d*Auxerre. Il approuve le compte des
recettes et dépenses de Tannée 1855, il fixe à 5,/!i23 fr. 50 le reliquat de ce
compte. Il vote la subvention demandée pour Texercice 1857, et il invite
M. le Préfet à provoquer de nouveau le concours des communes pour Ten-
tretien de cet établissement, p. 2/i7.
SouS'Chap. XXL — Dépenses diverses.
Art. 1. — Dépenses des aliénés fr. 2,000
Art. 2. — Publication des délibérations du Conseil
Général » 2,000
Art. 3. •— Achat d'ouvrages d'administration ...» 300
Art li. — Frais d'inspection des pharmacies ...» i!i,lOO
Art 5. — Frais d'illumination des édifices départe-
mentaux n 600
Art. 6. — Réserve pour dépenses diverses .... » 1,013 8A
Art 7. — Frais d'expertise des voitures publiques . » 100
Art. 8. — Emploi du Legs Crochet » 180
Art 9. — Assurance des pièces minutes du cadastre. > 188 65
Art 10. — Loyer du local afiecté à l'habitation de
l'inspecteur d'Académie » 400
Art. 11. — Intérêts du prix des bâtiments de l'ancien
hôpital général » 2,500
Art. 12. — Intérêts du prix de terrains pour l'agran-
dissement de l'asile des aliénés ... n 3,880
Art 13. — Reliure du Moniteur » 25
Art 14. — Assurance du mobilier départemental con-
tre l'incendie m 133 62
Total du sous-chap. XXI . . fr. 17,421 11
Sous^chap, XXn. — Dette départementale extraordinaire.
Dette de 1855 et années antérieures fr. 14,492 01
Le Conseil établit les recettes de la 2* section qui s'élèvent à la somme
de 169,664 Ar. 12. p. 2ff0.
8* SECTION. — DiPBNSES EXTRAORDINAIRES.
SouS'Chap, XXIII. — Dépenses imputables sur le produit d'impositions
extraordinaires.
Le Conseil répartit le fonds de l'imposition extraordinaire de 6 centimes
autorisée par la loi du 18 avril 1854.
§ 1". — Construction et achèvement des routes départementales.
1* Travaux de rectification et grosses réparations com-
mencées fr. 51,009 04
A reporter, . . 61,009 04
431
«
' Report . . . 51,009 OA
2« Travaux de restauration et grosses réparations non
commencées. n 49,360 18
3« Achèvement des routes » 40,000 »
4* Frais généraux. • 27,586 70
Total du§l" fr. 167,955 87
§ 2. — Subventions communales, . fr. 350 87
Le rapporteur de la Commission des finances met sous les yeux du Conseil
rétat de la situation financière du département de laquelle il résulte que
depuis 1881, il a été contracté 5 emprunts montant à . fr. 1,200,000
qu'il a été remboursé .... 668,700 ) ^ oac ca
qu'en 1857, il sera remboursé. • 233,605 50 ) ' " * »o^,^oo w>
Il sera dû au 1** janvier 1858 » 297,694 50
P. 254.
§ 3. — Service des emprunts départementaux.
Le. Conseil vote pour le service des emprunts, en 1887 fr. 233,605 50
n règle ensuite les recettes de la 3* section s'élevant à « 409,487 19
4* SECTION. — DiPENSES SPÉCIALES.
Sous-chap. XXV. — Dépenses des chemins vicinaux imputables
sur les 5 centimes spéciaux.
Art. 1. — Subvention pour travaux fr. 80,953 75
Art. 2. — Traitement des agents voyers •84,000
Art. 3. — Réserve pour frais de bureau, etc. ... » 6,500
Art. A. — Frais d'inspection • 500
Total du souschap. XXY . . fr. 141,953 75
SouS'Chap, XXVL — Dépenses des chemins vicinaux imputables sur con-
tingents communaux.
Subventions communales 70,000 fr.»»
Les recettes de la quatrième section sont réglées à la som- •
me de. 211,953 fr. 75
Le Conseil Général entend le rapport de la Commission sur Tinstruction
primaire. 11 arrête le compte de l'exercice 1855, qui se règle par un excé-
dant de 4,115 fr. 50. p. 201.
n fixe les recettes du budget de 1857 à 59,534 fr. 68
n vote les dépenses pour ladite année, qui se composent comme il suit :
Chap. 1^. — Dépenses ordinaires et obligatoires. . . . 45,463 fr. »»
Ghap. 2. — Dépenses extraordinaires . 13,695 94
Ghap. 3. — Allocation pour suppléer à l'insuflisance des
crédits votés antérieurement 375 74
Total des dépenses 59,534 68
Le Conseil exprime le regret de ne pouvoir accorder les crédits demandés
par M. le Préfet pour l'acquisition de deux ouvrages sur l'Histoire de France
éBBtànéa aux écoles primaires, p. 267.
462
todrormément à Part 29 de la loi du 3 mai i8/il, le Conseil Général dé-
signe lea Membres dti inty appelés à régler les indemnités dnes par soite
d'expropriation pour cause d'utilité publique, p. 268.
Le Conseil émet le vœu que le tracé d'un chemin de fer d'Orléans àTroyes,
soft étudié dans le département de ITonne, de manière à se relier avec Tem-
branchement de Laroche à Auxerre. ^. â7A.
Il renouvelle les vœux suivants :
Vœu pour qu'une disposition législative r^Iemente la capacité des fa-
tailles et la ramène au système métrique.
VcBu pour le rétablteement d*un bureau d'enregistrement à Saint-Jallai-
du-Sault
Vœu pour la réorganisation et Tembrigadement des gardes-champétres.
Vœu pour qu'une loi soit rendue à l'effet de réglementer l'éxerciee de la
médecrne-vétérinaire. p. 275.
M. le Président, conformément aux dispositions du règlement, demande
s'il est des membres qui aient des observations à faire à M. le Préfet sur la
marche de son administration. Personne ne demande la parole.
n raptifelle également que le Conseil est investi du droit d'adresser à M. le
Ministre delHntérieur,par l'intermédiaire de son président, les réclamations
qu'il aurait à présenter dans l'intérêt spécial du département, ainsi que sur
l'état et les besoins des divers services publics.
Le Conseil vote des remerctments au bureau.
11. le Préfet remercie le Conseil Général de la bienveillance constante quMl
lui a téntoi^ée pendant le cours de cette session et te prie de recevoir le té-
moignage de sa profonde gratitude.
M. le Président annonce que l'ordre du Jour est épuisé, déclare la session
de iSdôdose, et lève la séance à il heures du soir.
Ot» à Aùxerre, en séance, le 31 août à U heures du soir.
tet ont sighé au registre :
MM. le marquis Anjorrant, Arrault, Badin d'Hurtibisi, Baudoih,
Bertrand, BiTHRRT db la Brosse, Bodrgoin-Dugas, le comte de Brbssieox,
Garliea, le baron Chaillod des Barres, Challe, le comte de Ghastrlluz,
le baron de Ghateaubourg, Cierest, Dejust-Deserir, Febvrb, FtAunni,
FOACIER, FRJ&MT, FrAIIÇ0IS-CHA8I.I1I, GDÉJU]!î-D£VAUX,LACAII,LAUIBR,LAaALBIT»
Le Comte, Martenot, Moiset, Du Patrat, Préct, Protat, Rasé, Rixur,
SAUiOll, SmONIfEAU et YUITRT.
133
il'-i-V-it Il I ■! ■■■ ■ .j.'. Ml. i.lP. ■■■■lu ..1 . I ■■ ■ ■ P..I..U.I
NOTES
POtm SERTIR A l'histoire DBS OOMMONES DO CAMTON DB CRtttV^
MELISEY ET CHAMELARD.
I.
AperceTez-vous au fond de ce petit vallon et à demi-cachées da^
liâre un frais rideau de saules et de peupliers, ces maisons j^oupées
d'une feçon toute pittoresciue sur la pente adoucie d'un coteau;
c'est le village de Helisey (1), un des plus importants du canton de
Cnuy et par sa population et par la fertilité proverbiale de son vaste
territoire.
Au milieu de ces habitations assez tristes autrefois avec leurs longs
toits de chaume qui descendaient jusqu'à terre, mais aujourd'hui co-
quettement blanchies au lait de chaux et couvertes par la tuile ou
l'ardoise, regardez encore ce clocher lourd et massif, comme il se
dresse fièrement et semble dominer en superbe suzerain les modestes
maisons qui l'entourent.
A quelques pas seulement de l'église, s'échappe une source abon-
dante dont l'eau pure et limpide, après avoir largement pourvu aux
besoins des habitants, s'écoule en un ruisseau sinueux dans la vallée
où elle donne de nouveau le mouvement et la vie à plusieurs moulins,
puis traverse au hameau duYal-de-Quenouil, la route de Tonnerre aux
Riceys. A la vue des capricieux méandres que dessine ce joli ruisseau
dans la prairie, nous lui avons souvent appliqué ces vers charmants
d'Heg-Horeau :
Un géant altéré le bdrait d'une haleine,
Le nain vert Obéron jooant au bof d des flots
Santerait par dessas sans mouUier ses greiotSt
Mais prenez garde, voyageur attardé, pressez le pas dans la vallée:
(t) 11S5, Helise, Heiiaiacnm, Meliseynm, Helizeinm; 1259, Hinsiaens;
1240, MiUsirfCum; 1515, Memsy, MeÛesey^ 1407, MeUze, Memsey ; 1500, tfell-
■ey i 1552, Meliiey, Melisei.
134
les lutins et les sorciers du voisinage l'ont choisie pour rendez-YOus
de leurs joyeux ébats (1).
Au nord de Melisey s'élèvent de hautes montagnes dont les pla-
teaux touchent aux finages de Ghaserey, Etourvy, Goussegrey et dont
les pentes, assez rapides au midi, sont couvertes par la végétation
luxuriante de la vigne (2).
A huit cents mètres environ du village et à l'ouest, se trouve res-
serré, au fond d'une gorge étroite, le hameau de Ghamelard, dominé
d'un côté par des terrains peu productifs, .de l'autre par un bois qui
le protège contre les vents brûlants du midi. Ge hameau autrefois in-
dépendant de Melisey, en fait maintenant partie depuis la révolution
de 1790 et en forme l'annexe la plus importante.
II.
Qu'était sous les Celtes la vallée où se trouve Melisey? Sans doute un
affreux marais.
Ges vastes plaines, dont le soleil d'automne vient dorer aujourd'hui
les riches moissons, présentaient à coup sûr l'aspect sauvage d'une
forêt profonde et silencieuse.
S'il nous était permis d'émettre une opinion sur l'origine de notre
humble village, nous dirions qu'il la doit probablement à sa proximité
de la vieille abbaye de Molosmes dont la fondation remonte à la pre-
mière race de nos rois. Nous savons en effet que le plus grand soin
des monastères, aussitôt leur établissement, était de créer des colonies
agricoles ; que les religieux tiraient leurs principales ressources du
produit des troupeaux confiés à la garde des frères convers qui les
conduisaient au pâturage ou à la glandée dans les forêts voisines. Là,
on construisait d'abord quelque grange ou métairie, on défrichait pé-
niblement les terrains les plus rapprochés. Des étrangers venaient
ensuite profiter de ce premier travail et des connaissances en agricul-
ture que les moines possédaient à cette époque, puis ils élevaient de
misérables huttes qui devinrent plus tard leur résidence habituelle.
L'origine d'un grand nombre de villages parmi lesquels nous pou-
vons citer dans notre canton Baon, Trichey, Quincerot, Giaud, nous
parait due seulement à ces circonstances que nous sommes disposé à
admettre pour Melisey.
(i) Val-de-Qaenoml, aatrefois Val-de-Cano, de Quaneo, de Qoeneon, de
Quenoa. ,
La croyance aux sorciers qui hantent le Val-de-Qaenonil était générale*
ment admise dans tous les villages voisins.
(2) La hauteur de ces plateaux atteint dans certains endroits jusqu'à 314 mètres
au-dessus du niyeau de la mer.
135
Ayant le xn« siècle, il nous est bien difficile d'avoir des renseigne-
ments certains et encore, k partir de ce moment, sommes-nous réduit
la plupart du temps à consulter des documents devenus bien rares
et souvent incomplets.
Ainsi nous trouvons entre les années 1135-44, une charte de Gode-
froy, évéque de Langres, qui mentionne la donation que trois cheva-
liers Etienne, Pierre et Boëmond de Melisey, firent à Tabbaye naissante
de Quincy, d'une partie du territoire de Gommissey, en reconnaissance
de ce que les moines avaient placé leur sœur comme religieuse à
Jully (1).
A un siècle de distance, en 1237, nous voyons paraître Jobert,
seigneur d'Ancy-le-Franc, qui donne en aumône à Tabbaye de Saint-
Pierre-de-Molosmes, pour le remède de son âme et de celles de ses
prédécesseurs, tous les droits qu'il pouvait posséder sur les dimes de
Ghamelart et qui consistaient en deux septiers de froment et quatre
septiers d'orge avec la moitié du trait et de Thebertage (medietatem
tractus et herbertagii) (2). Jobert réserve dans cet acte qu'il a soin de
faire approuver par ses deux enfants Jean et Etienne , les droits qui
appartenaient sur ces mêmes dimes à la chapelle de Ghamelard.
La môme année Guy, comte de Tonnerre, de Nevers et de Forey ,
confirma la donation faite par Jobert, son fidèle vassal, parce que ces
biens mouvaient de son fief. (Quiavero res supradictaedefeudo nostro
movent.)
Enfin le jeudi devant mi-carôme de l'année 1313, un des enfants de
Jobert, Etienne d'Ancy-le-Franc, écuyer sire de Ghamelart et de Cruzy
en partie et damoiselle Isabeau de Ymon, sa femme, vendent à un ha-
bitant de ^olosmes « ung leur molia que Ion dict le molin de lestang
» séant entre Melisey et Quincy au-dessoubs dou molin moyen. —
» Pour le pris et pour la some de sept vint livres de sous tournois.
■ Affranchissant ledict molin de tous fiez, empeschements, sentences
» obligations et ausmosnes et de toutes autres redevances quelconques
» fors que de deux sols de cens annuel dehues aux religieux de
» Saint-Martin-lez-Molosmes. » (3)
Deux ans après cette vente, le samedi après la Trinité 1315, Etienne
d'Ancy déclare tenir en fief du comte de Tonnerre :
(1) Cartulaire général de l'Yonne, par M. Quantin, page 304, n» 179.
(2} Le trait (tractus) devait être le droit pour le seigneur de faire rentrer ses
dîmes par les vassaux de son domaine.
L'hébertage (herbertagium) était probablement, dans le sens de la charte, la
faeulté accordée à l'abbayç de Molosmes de placer les dtmes qui lui étaient
données dans la grange du seigneur. L'éloignemcnt du monastère rendait cette
faculté indispensable.
(5) Ce moulin devait être à une faible distance de la chaussée de l'étang en-
core parfaitement visible aujourd'hui.
« La graoge ({uji est au 4essoubs la maison fort de Ghamelart un
bois qiii fust devant darnes et au coste de ladite maison fort
(100 arpente) le bois de la forest Franc (100 arpents), le long du
chemin de Ghamelart à Goussegrey. Un courtin séant au dessous de
la grange dessus dicte. Plusieurs pièces de vignes et terres.
» Tqus les hommes et famés taillables et abonnes, 11 dict a en la
ville de Ghamelard redevances services servitudes à cens et la main
morte. Dans quant si quas il avient part aux costumes et censivea
pourtant loz et vantes. (100 bichets d'avoine) les courvées que tint
li hommes et famés de la ville de Ghamelart doivent deux et de
leurs bestes. — Place a edifder pressoir quant il vourra et pourra.
— Moictie dun minaige environ quarante gelines lou ban de vendre
vin une fois dans lan mois de may une année lautre dou mois da-
houst justice grant et petite en la ville et linaige.
> Et la ville de Mellisey tous les hommes et famés servitudes deux
de leurs bestes main morte deux XL bichets dorge et davoigne et
doit chascun bichet davoigne trois deniers mais li berges nan doit
un et portant loz et vantes. Douze deniers et cens demy molin
séant sur lou ru de Mellisey.
» La moictie de la maison fort de Ghamelart et des appartenances
en fiez lige et non pas jurable ne rendable comme je tenue et mi
devantier (devanciers) don cause de tout temps qui neut mémoire
du contraire. Ladicte demi-maison fort et les appartenances en fiez
lige tout seulement laient reprise des seigneurs de Toumerre qui
par Ion temps hont este et enfin temps continuement jusques a ce
temps présent et en ce je offre de £aire a savoir toutes fois qu'il
plera a monseigneur lou comte devant dit ou a son certain com-
ihandement quant temps lui sera (1). >
Mais ce n'est réellement qu'au commencement du xiv« siècle que
nous pouvons suivre d'une &çon sûre la transmission des terres de
Melisey et de Ghamelard dans les mains de leurs différents seigneurs.
Toutefois , il ressort clairement pour nous des documents que nous
venons de citer, que les religieux de Molosmes jouissaient déjà de
nombreux droits sur le village et sur le hameau dont noua nous
occupons.
III.
En 1336, Guillaume de Flavigny, chevalier, possédait la seigneurie
de Melisey et Regnauz, sire de Ronceoay, celle de Ghamelard : à quel
titre leur étaient-elles advenues, c'est ce qu'il nous est impossible te
savoir.
(i) Renseignement eommnniqné par H. Le Maistre.
137
Toujours est-il que le 2 noyembre de cette année , Regnauz recon*
oali avoir reçu de noble et puissant seigneur M'". Guillaume de Fla-
vigny « 11 seigneur de Melise et de ChampTallon quatre vingts florins
■ dor nommes et appelés francs du coing du roy nostre sire qui
» dehues ly estoient pour et a cause de la vendue de cent sols tour-
• nois, deux septiers froment, trois sepUers seigle et deux septiers et
• demy avoine de rente annuelle et perpétuelle assise sur la terre de
> Melisey et dont ledict Regnauz en clama quitte mons. Guillaume.»
Quelques années plus tard, le jour de saint Luc l'évangéliste, 1336,
Guillaume fit un traité avec Jacques de Yaudrey, abbé de Molosmes,
relativement à une rente de 60 bichets d'avoine et de 2 muids de vin,
due par ce monastère aux seigneurs de Melisey. t Attendu, est-il dit
dans ce titre, lonneur, lamour, laffection que ledict chevalier noua
a ^ct et faict de jour en jour et espérons quil fera au temps ad-
venir. Nous humble abbé dessus dict accordons a Guillaume de
Flavigny et a madame Isabeau de Sapeaux son épouse ainsi qua
damoiselle Guillemette leur fille épouse de Jean de Yillebron et pour
tenir lieu de la redevance annuelle tous les droits auxquels le mo-
nastère peut prétendre sur les dismes de bled dans les ville et
finaige de Melisey mais a la condition que ledit chevalier et ses suc-
cesseurs auxquels cette jouissance est accordée leur vie durant
rendront foy et hommage a l'abbaye. >
Guillemette de Flavigny étant devenue veuve de Jean de Yillebron,
^usa en secondes noces Jehan Saladin d'Anglure, dont la famille
jouissait dans nos provinces d'une réputation de loyauté justement
méritée.
C'est ici le lieu de rapporter un fait assez singulier qui concerna
cette maison, mais dont l'authenticité a paru irrécusable à M. le baron
Gbaillou-des^Barres, qui l'a consigné dans son histoire du chÀteau
de Gbastellux.
« L'un des ancêtres de notre nouveau seigneur, accompagna Gode-
• froy de Bouillon en Palestine ; mais il tomba aupouvoir des infidèles
• et devint le prisonnier de Saladin. Le puissant et généreux soudan
• autorisa son captif, sur sa parole, à revoir sa patrie, à retourner en
• France pour y chercher sa rançon. Cependant le brave chevalier,
• ne pouvant réunir la somme convenue pour son rachat, plein de
» loyauté, retourna vers Saladin, qui, touché de tant de respect pour
• un engagement contracté, le renvoya sans rançon, à la seule con-
» dition de faire porter à perpétuité le nom de Saladin à tous les fila
> aînés de sa race. Cette promesse a depuis été religieusement ac^
• compile et nous en trouvons une preuve curieuse dans l'acte de
» cession de la ville de Gravant au chapitre de la cathédrale d'Auxerre.
• En effet parmi les témoins qui figurent dans cet acte, qu remarque,
138
» entre autres personnes un Saladin d'Anglure. (1423, 16 août.)
Ce personnage n'est pas autre que le seigneur de Melisey, puisque
dans im dénombrement fourni le 2Ç avril i393àréYÔque de Langres
par Louis de Chalons, comte de Tonnerre, nous y voyons compris
« les fiez que tient de nous en la ville finaige et appartenances de
» Ghamelard Jehan Saladin d'Angleurre a cause de sa femme, etc. >
Enfin c'est lui qui vendit en 1417 à noble et puissant seigneur
monseigneur Régnier Pot, chevalier, chambellan du roi et de mon-
seigneur le duc de Bourgogne « la terre de Melisey et ses apparte-
• nances qui estoient de propre héritage de Madame Guillemette de
» Flavigny. — Plus sept livres tournois de rente par an a asseoir sur
» y celle terre pour le chappelain et chappelle nostre dame en l'église
» de Melisey que ledict vendeur est et affirme à luy competer et ap-
» partenir, etc. »
Mais revenons un instant à Ghamelard, dont nous avons fait con-
naître précédemment le dernier seigneur Regnauz de Roncenay. A sa
mort arrivée avant 1403, il laissa deux filles : la première, fsabeau
mariée à Etienne Garnier, écuyer, céda également à Régnier Pot
« tous les droits raisons et actions propriété seigneurie et posses-
» sions quelle pouvoit avoir par le trespas dudict feu Regnauz son
» père en la terre de Ghamelart tant en justice haute moyenne et
» basse taille d'homes et de femmes censives, etc. — Le tout mou-
» vaut don fiez de mons. le comte de Tonnerre et avec ce charge
» envers ledict seigneur de 60 sols tournois, 1 septier froment,
» 12 bichets de seigle et 10 bichets davoigne. — Moyennant cent
» escus dor a la couronne pièces comptées pour 22 sols 6 deniers
» tois plus 3 escus dor de pot de vin. »
La deuxième Guillemette de Roncenay, alliée à Jacquet du Poncey,
abandonna aussi à Régnier Pot, le 29 août 1407 « toutes les terres,
» près, terraiges censives tailles dhomesetde femmes et généralement
» toutes les autres revenues quelconques quelle pouvoit avoir et
» situes es-villes de Mellisey et Ghamelart et es finaiges délies. —
» Moyennant six vingt quinze livres tournois franches et quictes aux
» d. vendeurs, etc. »
Ainsi se trouvèrent réunies entre les mains de Régnier Pot, par ces
acquisitions successives, les terres de Mehsey et de Ghamelard, pour
faire désormais partie de la baronnie de Thorey qu'il possédait déjà
depuis 1398. Mais la position de ces deux domaines n'en continua
pas moins de demeurer complètement distincte, car pour la mouvance
féodale, Melisey releva toujours du marquisat de Gruzy et fut compris
dans le baillage de ce nom , tandis que Ghamelard qui dépendait du
baillage de Molosmes, relevait des comtes de Tonnerre. Aussi jusqu'à
la révolution de 1790, qui devait jeter une perturbation si profonde
139
dans rancien ordre de choses, yoyons-nous des officiers de justice
spéciaux pour chaque terre, malgré leur proximité, malgré la difficulté
qui pouvait en résulter dans bien des circonstances pour les intérêts
du seigneur et des vassaux.
Nous avons souvent essayé de savoir si les seigneurs de Melisey
avaient jamais possédé avant l'époque où nous nous trouvons, quel-
que castel ou manoir dont ils auraient pu faire leur habitation; mais
nous en sommes toujours réduits à cet égard à des conjectures telle-
ment bazardées que nous croyons prudent de les passer sous silence.
Q n'en est pas de même pour Ghamelard, car à l'est du bois qui
domine ce hameau et à quelques pas du chemin de Tonnerre, le
voyageur peut très-bien distinguer aujourd'hui, cachées sous les cé-
pées épaisses d'un taillis, des ruines nombreuses, des vestiges certains
de grandes constructions qui couvrent le sol de leurs débris, n serait
difficile à coup sûr d'en indiquer les dispositions premières, d'en
recomposer exactement l'ensemble, mais ces fossés larges et profonds
encore parûiitement visibles, ces murailles épaisses devaient, dans un
temps bien éloigné sans doute, appartenir à un château fort
À quelle époque est-il permis d'attribuer la destruction de ce vieux
manoir? Elle doit être certainement antérieure au xv« siècle, puisque
dans tous les actes de vente de la seigneurerie qui remontent à cette
époque et dans lesquels on désigne avec tant de soin les coutumes,
censives, prés, bois, etc., le château ne s'y trouve aucunement indiqué.
Une nouvelle preuve encore de l'opinion que nous venons d'émettre,
c'est que dans un dénombrement de la terre de Ghamelard fourni au
comte de Tonnerre le 1« décembre 1 767, on y comprend : « le châ-
• teau détruit et ruyne a présent, dans lequel il y avait dancienneté
» une chapelle fondée en l'honneur de Nostre-Dame qui a été depuis
9 tranférée dans la paroisse de Melisey et dont la collation, la provision
» et la disposition appartiennent au seigneur de Ghamelard. > Si nous
nous rappelons que dès 1417, Régnier Pot et Guillaume de Flavigny
attribuèrent sept livres tournois de rente à toucher sur la terre de
Melisey « pour k chapelain de la chapelle Notre-Dame sise en Véglise
9 de Melisey^ » il nous paraîtra bien évident que le château était déjà
détruit et que c'était ce motif qui en avait fait transférer la chapelle
dans l'église voisine.
Il nous reste maintenant à indiquer les causes qui ont pu amener
la ruines du vieux castel. S'il est impossible, comme nous avons
essayé de le démontrer, qu'elles soient postérieures au xv* siècle,
nous serons appelé naturellement à penser que les ravages exercés
dans le Tonnerrois par les troupes indiciplinées d'Edouard III, roi
d'Angleterre, ont bien pu produire un funeste contre-coup sur Gha-
melard. A cette date le chef-lieu de notre comté, après un siège
«40
opiniâtre, voyait la partie basse de la ville empoitëe f aasstf et mse
impitoyablement à sac ; le monastère de Molosmes, âtné à œk très-
&ible distance était entièrement ravagé au temps de Vàbbé Aymoiii
(1359) (1). Enfin, quelques années auparavant en 1356, nvhoos-iMoits
pas eu à subir le passage des grandes compagnies^ rums de aoldits
sans solde, vivant par le vol et détruisant par le fer oa par le fea les
maisons fortes qui tentaient de leur résister? Ces bandes cxKnposées
d'anglais et de gascons n'étaient-elles pas cantonnées dans nos meOlenres
provinces qu'elles appelaient ironiquement leurs chambres, apmt à
leur tête un chef dont l'insolence allait jusqu'à se qualifier Tami de
Dieu et l'ennemi des hommes et qui défit une armée royaieoaauiaiidée
par Jacques de Bourbon (1361)?
IV.
Nous allons rentrer maintenant dans l'analyse des fiûts historiqnes
qui intéressent nos deux seigneuries possédées par Régnier Pot (2).
Il n'est pas nécessaire, nons le croyons, de faire ressortir ici l'impor-
tance de cette nouvelle maison ; disons seulement qu'eUe a droit d'être
comptée au nombre de ces races antiques, nées avec la féodalité et
qui grandirent à l'ombre des grands feudataires souverains de la
France; que son illustration tient aux charges diplomatiques et mili-
taires dont elle fût constamment revêtue à la cour des ducs de Boar>
gogne et à celle des rois de France (3).
En 1444, Régnier fit un traité avec les religieux de Molosmes pour
ce qui lui était dû par leur monastère, mais il mourut peu de temps
après, car le 8 février 1446, Jacques Pot, chevaUer « fils et héritier
» par bénéfice dinventaire de feu noble et puissant seigneur messire
> Régnier Pot son père > consentait une transaction sur procès pendant
au bailliage de Tonnerre avec les mômes religieux, relativement à on
(1) Molosmes, Saint-Martin et Commissey, par M. Le Haistre. Ammabre àê
rrotme, 1846, p. 16.
(9) Les aimes de la fïunille Pot sont : d'or à la ftsee d'atnr.
Supports : deux léopards lionnes d'or.
Cimier : une tète d'aigle d'aïur becquée d'or.
Devise : Tant L'Vault.
Régnier Pot épousa dans le château du bois de Vinceanes, au mots de wk
▼embre 1598, Catherine d'Angouselles, damoiselle de madame la ijnfhiwae
d'Orléans. Les noces fUrent faites aux dépens du roi.
Les armes de la maison d'AngouseUes sont : de sable, à une fasce d'or» ac-
compagnée de deux annelets, Tua en chef, lautre en pointe.
(5) Cette puissante famiUe contracta des alliances ayec les maisons de Bonr^
gogne, de Montmorency, de la TrémoiUe, de la ChAtre, d'Aubusson, de Rodi»-
ebouari, de Saulz-TaTanaes, de Beaufiremont, de Villiers-de-l'Isle-Adam, de
Damas, etc.
141
moulin appelé le moulin Huart situé au-dessous de Melisey et tenant
au Val-de-Cano (Val-de^uenouil).
Par cette transaction, il fut ccnvenu « que les estangs, chaussées,
• place, moUn, etc., demeureront en propre et yray heritaige dudit
» monsdgneur Jacques Pot, moyennant et parmy ce ledit chevalier
> tiendra ces biens en fief et hommage desdits religieux et en sont
• et seront a touioors donnes a vassaux diceulx et aussi iceluy cheva-
» lier rendra et paiera la somme de 27 livres tournois et la somme de
> 33 livres pour tous frais dou procès. >
Au mois de mai i 446, Jacques Pot fait un nouvel accord avec Tabbé
Mathieu de Laignes, au sujet de la rente de 60 bichets d'avoine et de
deux muids de vin. Le document relatif à cette transaction porte :
• que pour bien de paix et considération de la ruyne perte et petit
» revenu en quoy ont ete longtemps a locca^on des guerres, stérilités
» et mortahtes lesdites demeurantes choses (les dîmes de Ghamelard)
9 et encore sont de présent. — Et mesmement lesdits religieux pour
» estre et demeurer bons amis et voisins ensemble considerans que
» les terres justices et seigneuries de ladite église sont joints et con-
» tiagents les uns aux autres. Lesdites parties ont traicte pacifie a
» scavoir que led. chevalier durant les vies de luy et de madame
> Margumte de Gourtiambe sa femme auront tous les revenus leveft
• ei d^ouilles chascua an des dismes de vin et de bled i^partenuis
• en fonde et seignode à lad. église. »
Ge titre ne Mi qu'ajouter de nouvelles preuves aux renseignements
que nous avions déjà sur cette malheureuse époque de notre histoire.
Des guerres n<m moins funestes que celles du siècle précédent venaient
oicore de désoler nos campagnes. L'ambition des dues de Bourgogne,
leur rivalité haineuse contre la maison d'Orléans, avaient divisé le
pays en deux camps bien tranchés auxquels la soif du pouvoir mettait
seule les armes à la mdm.
Louis, comte de Tonnerre, suivait le parti des ÀrmagnacB, et se
trouvait par le voisinage de la Boui^ogoe exposé aux premiers coups
de ses ennemis; aussi voyons-nous ses châteaux de Tonnerre, de
Gruzy, de Ghannes, etc., détruits de fond en comble et notre province
soumise une seconde fois aux horreurs du pillage, du meurtre et de
l'incendie.
Notre humble village de Melisey pottvait^l écb^iper à ces désastres ?
A coup sûr il lui était impossible d'oflHr la moindre résistance contre
les ennemis nombreux qui tenaient la campagne, quand il n'avait pas
le moindre dopjon, pas la moindre muraille pour soutenir un siège et
prêter à une défense sérieuse. Que de fois sans doute, nos pauvres
habitants durent trembler soit à la vue des chaperons blancs d'Anna-
gnac, soit à l'approche des Bourguignons qui tour à tour G^e livraient
aux excès des plus ardentes représailles !
U2
V.
Jacques Pot qui fut successivement conseiller, puis chambellan du
duc de Bourgogne Philippe-le-Bon, avait épousé en premières noces
Marie de Reuilly (1), et en secondes noces, par contrat du 7 janvier
1423, Marguerite de Gourteiambles (2), qui lui apporta en dot les
terres de Malain, de Bissey-la-Pierre, de Pouilly-en-Auxois, etc.
A la mort de son beau père messire Jacques de Gourteiambles, il
recueillit encore les terres de Beaume, de Ballot, de Nesle, près Gha
tillon, de Villers-lez-Semur, etc.
Jacques décéda en 1473, laissant plusieurs enfants de ses deux
alliances : Tainé qui portait le même nom, reçut en partage la baronnie
de Thorey, mais sans la posséder bien longtemps, car il fut tué le
7 juillet 1 475, à la prise de Bar-sur-Seine, dont il était capitaine, et ses
biens passèrent k son frère Guy, comte de la Roche Pot et de Saint-
Pol, premier chambellan du roi Louis XL
Si nous n'avons fait jusqu'à présent qu'offrir à nos lecteurs des
détails bien incomplets sur les seigneurs de Melisey et de Ghamelard,
c'est qu'aucun document n'est venu nous donner le moindre rensei-
gnement sur leurs vassaux. Nous trouvons bien quelques lambeaux
de chartes dans lesquelles le seigneur de Melisey traite et pacifie
avec son voisin l'abbé de Molosmes, dans lesquelles il stipule telles et
telles redevances ; mais des incoles et manants de ses terres il n'en
est aucunement parlé, l'acte passé entre ces nobles personnages n'en
Êdt nulle mention. A cette époque, il n'y a point d'histoire du bourg :
le seigneur absorbe les vassaux, le manoir efface le village. Sujets de
main-morte, attachés à la glèbe, nos malheureux habitants n'ont guère
d'autre soin que de cultiver péniblement, pour le plus grand profit
de leurs puissants maîtres, un sol souvent ingrat et stérile.
Get état de choses ne pouvait durer; il existe, quoiqu'on en dise, au
foni de l'àme un instinct irrésistible de progrès et de liberté qui se
communique aux événements. Peut-être dans la suite des s^iècles, à
certaines époques fatales, ce mouvement se ralentit au point de devenir
(1) PreaiUy porte pour armes : d'azur à trois aigles d'argent posées 2, 1.
(2} MM Ducornean et Monteil dans leur Hittoire de Bourgogne^ disent qn^il
est très-probable que l'introduction dans les armoiries de la maison Pot de deux
cimeterres avait pour cause l'aUiance de Jacques Pot avec Marguerite de
Gourteiambles, contrairement à l'opinion de certains auteurs qui prétendent
que de Gourteiambles portait seulement : échiqueté d'or et de sable, et qiie 1^
deux cimeterres dont les Pot écartelaient leurs armes, avaient pour origine le
présent que Bajazet II aurait fait à messire Régnier Pot de son propre sabre, ea
témoignage de l'estime qu'il portait à ce brave chevalier.
Getie dernière opinion nons paraît la plus vraisemblable.
443
insensible et d'être inaperçu : ainsi durant le moyen-âge, au milieu de
ces grands chocs de nation à nation, de ville à ville ou plutôt de prince
à prince, de seigneur k seigneur, qui n'aurait désespéré de la marche
progressive de l'humanité ?
Et pourtant un grand événement allait s'accomplir, un pas décisif
allait être Êiit vers la civilisation, par l'aOranchissement des communes.
U ne nous appartient pas de rechercher ici l'origine des communes :
les uns l'expliqueront par les vieilles traditions du municipe Romain
passées à l'état de légende, conservées par l'exemple des villes d'Aqui-
taine et de Provence ; les autres par l'ambition des rois et leur anta-
gonisme contre la féodalité ; les autres par le voisinage des républiques
Italiennes et des villes Allemandes; causes subjectives selon nous d'un
grand mouvement, dont le principe s'il n'était dans la progressivité
humaine, se retrouverait au besoin dans l'idée d'émancipation,
d'égalité et de charité, dans la réhabilitation du pauvre que le Christ
mourant légua du haut du Golgotha au vieil univers.
Certes, nous ne voudrions pas dire que les habitants de nos cam-
pagnes, quand ils obtinrent leurs chartes d'affranchissement, eussent
un senthnent bien juste de conquêtes aussi précieuses. Dans les voies
pénibles où la Providence pousse l'humanilé, l'homme agit et ses
descendants expliquent le mouvement. Pour bien saisir l'ensemble
d'un édifice, ne faut-il pas se placer à distance? De même pour com-
prendre toutes les phases de la civilisation, n'est-il pas nécessaire
d'être éloigné dans les temps et de prendre champ, pour ainsi dire,
dans cette vaste arène des races et des époques.
Peut-être même le mobile qui excitait nos villages à l'indépendance,
n'était-il pas bien noble : ce n'était guère qu'un peu de jalousie contre
des communes plus tôt émancipées. Peut-être un habitant de Melisey
était allé dans la ville voisine, il y avait vu la commune, son
organisation, accordant liberté et protection contre la violence
féodale, puis, de retour au village, il avait raconté à la veillée ces récits
d'outre- vallée et chacun écoutant la voix intérieure qui criait : liberté!
se remémorait les soufirances de ses pères et les siennes propres,
aiguisait de ses réflexions l'amour propre du clocher. Chacun se disait
alors : pourquoi n'aurions-nous pas notre charte, notre commune ; puis
les paysans se comptaient, ils se trouvaient bien nombreux : Jacques
Bonhomme réclamait.
Quand les villages se présentaient ainsi à leurs seigneurs, forts de
leur droit intime et même de l'appui secret du pouvoir royal, qu'avait à
&ire le château'^ 11 transigeait, il cédait. Ainsi fit le seigneur de Melisey,
désirant, est-il dit, dans la charte « soulager et faire plaisir auxdicts
» manans ses subjects et aussi par bon moyen augmenter et accroître
» les rentes et revenues de sa dicte seigneurie. »
444
Guy Pot accorda rafBranchissement de la main-morte persomielle à
868 vassaux et consentit à « ce qu'ils soient seront et demeureront
• libres et firanches personnes et de telle nature comme les bourgeois
» du giste de Gruzy moyennant toutefois la somme de 5 sols tournois
» payables tous les ans au jour et teste de Sainct-Remy pour les habi-
t tants de Melisey et 2 sois 6 deniers pour les habitants de Chamelard
t (31 août 1483) (1). >
VI.
Hais une maison plus illustre encore par l'antiquité de sa race que
celle des La Roche-Pot, plus puissante par les hautes fonctions qu'elle
eut à remplir dans le royaume, allait posséder bientôt nos domaines.
Au vieux cri d'armes Tant L Vaut, glorieux souvenir rapporté des
croisades par Régnier Ppt, au brillant pennon d'or, à la fasce d'azur,
va succéder pour quelque temps la noble devise des sires de Mont-
morency : Dieu aide au premier baron chrétien, et cette bannière à
la croix de gueules cantonnée de seize alérions, image étemeUe de
notre foi.
Guy Pot, comte de Saint-Pol, était mort, ne laissant que deux en-
fants de son mariage avec Marie de Villiers-de-l'Isle-Adam (2), Régnier
deuxième du nom, échanson du roi et sénéchal de Beaucaire qui fut
tué devant Saluces d'un coup d'artillerie en 1503, n'ayant pas encore
pris d'alliance (en lui finit la branche masculine des aînés de cette
illustre maison). Et Anne Pot, qui épousa le 17 juillet 1484, Guillaume
de Montmorency, seigneur d'Ëcoûen et de Chantilly, fils de Jean II du
nom, grand chambellan de France et de Marguerite d'Orgemont.
Aux magnifiques domaines que sa femme lui apportait en dot,
Guillaume joignit encore la plus grande partie des héritages que pos-
sédait son père qui l'avantagea au préjudice de ses firères aînés Jean
et Louis, parce que ceux-ci avaient suivi contre sa volonté le parti
des ducs de Bourgogne.
Dès le 19 juin 1505, notre nouveau seigneur rendait foi et hommage
et prêtait serment de fidélité à Pierre De May, abbé de Saint-Pierre de
Molosmes « pour raison de l'estang de Mellisey actuellement en nature
■ de pré des lammes y attenant et du molin Huart. Tous ces biens
» dignement tenus et mouvans de nous dessus dit abbé a cause de
■ nos dîmes de Mellisey. ■
(i) Votei les noms des habitants qui comparurent à la charte d'affranehisse-
ment : Jean Dubois, Humbert Larche, Thibaut Larche, Denis de la Ôorrée,
Simon Perrot, Jean Eté, Guyot Prot, le jeune, Guyot Prot, Tahié, Jean Samia-
geot, Pierre Régnier, Louis Perrot, etc.
(S) Villiers-de-risle-Adam : d'or au chef d*azur, chargé d'un dextiochère
fevèUi d'un fanon d'hermines brochant sur le tout
445
La plupart des titres qui nous fournissent des renseignements sur
Guillaume de Montmorency, sont relatifs surtout à des difficultés, à
des procès avec les monastères de Quincy et de Saint-Michel. La féo-
dalité, par la division du territoire en une multitude de fiefe complè-
tement distincts, soit par leurs usages, soit par des intérêts opposés,
avait créé une source de contestations continuelles entre ceux qui les
possédaient, conlestations que des motifs souvent les plus futiles ten-
daient à envenimer.
Ainsi, un habitant de Ghamelard ayant commis en 1506 une préten-
due anticipation sur le territoire de Goussegrey, appartenant à l'abbaye
de Saint-Michel, les religieux avaient obtenu un jugement qui con-
damnait cet homme à une assez lourde amende. Mais le seigneur de
Ghamelard prit aussitôt fiadt et cause pour son vassal et la difficulté
menaçait de devenir sérieuse, quand un arrangement amiable fd|
heureusement conclu le 27 août 1506, entre révérend père en Dieu
Etienne de Nicey et monseigneur Guillaume, premier baron de France,
par l'intermédiaire de Jehan Ghapuys, licencié-es-lois et en décret,
garde des terres et justices de la baronnie de Thorey.
Un autre différend allait surgir encore avec les moines de Quincy,
relativement aux limites du finage de Ghazerey et d'un bois appelé les
Pareaulx. Une transaction vint également y mettre fin, et le 15 no-
vembre 1509, frère Hugues de Giguy, ratifiait le traité dont les bases
avaient été arrêtées entre Georges de Thorey, procureur de l'abbaye
et noble seigneur Mathias de la Groix, capitaine de la baronnie.
Enfin Guillaume se trouvait engagé dans un procès interminable,
en 1516, avec Françoise de Rohan, comtesse de Tonnerre, à raison
des droits de relief et des menues redevances que cette dame préten-
dait lui être dues sur la terre de Ghamelard.
Malgré tous les ennuis et les tracas que pouvaient lui susciter ces
difficultés, le seigneur de Melisey ne perdait point de vue, disons-le
à sa louange, le bien-être de ses vassaux. Par une charte du 19 janvier
1514, il leur accorda « le droit de mener et champoyer toutes leurs
» hestes grosses et menues et mesme en tout temps de grenée ou
» aultrementpar tous les bois assis et estant es-justice, finaige, seigneurie
» et territoire de Melisey et de Ghamelard. — Pareillement usaige et
9 couppe de tous bois pour toutes leurs affaires et nécessités en un
» bois appelé le bois des Pareaulx. Aussi sept arpents de tout le
9 bois de Melisey du costé des terres labourables vers Binauté. Et
» avec cela raye et crue estant alentour du bois appelé le bois de
» CSiastillon, etc. (1). «
(1) Parmi les noms des habitants qui figurent dans cette transaction, nous
pooTons citer ceux de Prangé, Mitaine, Ghasnée, Perrot, Rousseau, Champfort,
Renart, Bolard, Bernard, Gogois, Protot, Fauche, Renier, Delestre.
20
m
Guillaume de Montmorency ne décéda qu'en 1531 , après avoir servi
ayec grande distinction quatre rois de France, pendant l'espace de
soixante ans. Il avait été précédé dans la tombe par Anne Pot sa femme,
morte le 14 février 1510. Tous deux furent inhumés dans le chœur
de l'église de Saint-Martin de Montmorency, dessous un tombeau de
marbre noir qui portait cette inscription :
'•T GIST HAUT KT PUISSANT S» MOS' UT GUILLB DE MOTHOREGT
PmER BAR. DE FrAGE S' DUDIT MONT*^)^ d'ËSCOUEN ET DE ÇbA-
TaLY, CSEILLER ET CHABBLLA ORDINE DU ROY N'* S' ET
Cher de son ordre, qui trespassa le ixiii" jour de mai
l'an mil cinq cents trente et ung.
Cï GIST noble dame MADAME ANNE POT, FEMME DUD* S' JADIS,
DAME DE GhATEAUNEUF, DE LA ROGHE, DE ThOREY, DE LA
Prune au Pot, de Damtille, qui trespassa le xini^ jour
feburier l'an mil V^: et X. Priez po' to-trepasse que de
Dieu pdon uubs faces. A.
La plus grande partie des biens d'Anne Pot, situés en Champagne,
étaient échus à son troisième enfant François de Montmorency qui fut
gentilhomme de la Chambre, chevalier de l'ordre, gouverneur de l'Ue
de France et Ueutenant général de Picardie.
En 1522, Jacques de Bussy, capitaine de Thorey et Pierre de
Montarby, seigneur de Grand, firent un accord avec les habitants de
Helisey qui, « depuis un an en ca setaient adresses envers monsei-
■ gneur estant pour lors dans son château de Thorey pour obtenir
» lechange du bois des Pareaulx contre dautres usages plus a leur
» convenance. ■
Les mandataires de François de Montmorency, cédèrent trente
arpents de bois Ueudit les Jarrys, tenant aux usages de Molosmes,
vingt arpents au climat des grands chemins, etc.; « plus le droit de
■ mettre en nature de labour cultiver et emblaver le bois des Pareaulx
• comme leur vray et propre bcritaige a la charge de payer au sei-
» gneur le droit de tierce ainsi quils ont accoustume payer pour les
» autres terres. »
Trois ans après cotte transaction, le 25 février 1525, François était
fiiit prisonnier avec son frère Anne à la funeste bataille de Pavie.
Il avait épousé Charlotte d'Humières, dont il n'eut pas de postérité
et mourut le 20 août 1551, laissant sa succession à son frère aine le
connétable.
Il est inutile de rappeler ici les grands événements dont la vie
d^Anne de Montmorency fut remphe ; disons seulement qu'élevé à la
cour comme enfont d'honneur du roi François I«r, il servit avec dis-
tinction les rois Henri II, François II et Charles IX; que cette honime
illustre par sa naissance, par les grandes charges dont il fut investi ,
447
asflisfia à huit batailles dans quatre desqueUes il eut le souverain
commandement. De quel courage héroïque, de quelle force d'âme ne
nous ofire-t-il pas l'exemple quelques heures avant sa mort, à la
sanglante bataille de Saint-Denys : « le corps qu'il commandait ayant
été mis en déroute, il se vit abandonné des siens que la terreur avait
saisis. Mais ce généreux vieillard ne s'abandonna pas lui-même et
ramassa toute sa vertu pour terminer dignement sa longue vie. D
reçut six dangereuses blessures, fut démonté et rompit son épée dans
le corps d'un gentilhomme calviniste qu'il perça au défaut de la cui-
rasse. Un gentilhomme écossais s^pelé Stuard lui donna par derrière
un coup de pistolet dans les relus. On assure que quoique mortelle-
ment blessé, il se tourna du côté de cet homme et du pommeau de son
^ée dont la garde lui restait en main, il lui abattit deux dents et lui
ébranla les autres (1). »
Un cordelier étant venu l'exhorter à la mort, lorsqu'il était couvert
de sang et de blessures : pensez-vous, lui répondit-il, qu'un homme
qui a vécu quatre-vingts ans avec honneur, n'ait pas appris à mourir
un quart dlieure ? Malgré tous les services que le connétid)le avait pu
rendre au parti caâiolique et au trône du roi Charles IX, le lecteur se
nyppelle cette réponse marquée du cynisme le plus révoltant que la
reine Catherine de Médecis adressa au messager qui lui apprit la vic-
toire de Saint-Denys et la mort d'Anne de Montmorency : « à ce jour
« j'ai de grandes obligations au ciel : l'une que le connétable ait vengé
• ie roi de ses ennemis et l'autre que les ennemis du roi l'aient défait
• du connétable. >
Allié en 1526 à Magdeleine de Savoie, Anne de Montmorency laissa
de ce mariage cinq enfants, dont le dernier, Guillaume, recueillit les
terres deThorey, Melisey, Ghamelard, etc., qu'il posséda jusqu'en 1 593,
date de son décès. Celui-ci avait épousé eu premières noces Léonore
(FHumières dont il n'eut pas de postérité et en secondes noces Anne
Lfdaîn, fille d'Antoine de Hochstrate, chevalier de la toison d'or.
Sur la demande des habitants de Melisey, cette dernière leur cédia
en échange le 30 janvier 1593, « comme ayant la garde noble de
m damoîselle Magdeleine de Montmorency, fille mineure de défunt
» monseigneur Guillaume et d'elle, » une pièce de terre au lieu dit
VaugiUy^ proche la porte de Melisey et une autre pièce tenant au
ikabourg d'en bas. Bu contre échange, les habitants délaissèrent à
madite dame Lalain, une grande pièce de terre appelée le Champ-des-
Pesseaux.
' Magdôleined^ Montmorency épousa en 1597) Henri de Luxembourg,
^aic 4^ Piney, dont elle eut deux filles :
(±) IHct. deMoreri.
U8
lo Marguerite-Charlotte de Luxembourg, duchesse de Piney, alliée
en premières noces (1620) à Léon d'Albert, seigneur de Brantes et en
secondes noces à Charles Henri de Clermont-Tonnerre (1630) (1) ;
2° Marie-Liesse de Luxembourg, mariée à Henri de Lévis, premier
du nom, duc de Yentadour, pair de France et lieutenant pour sa ma-
jesté en sa province de Languedoc.
n est très-probable qu'après le décès de Magdeleine de Montmorency
arrivé en 1616, nos deux seigneuries demeurèrent indivises dans les
mains du comte de Clermont et du duc de Ventadour ; c'est du moins
ce que laissent parfaitement supposer les documents qui remontent à
cette époque.
En 1625, Henri de Lévis vendit à Claude de Ménegauld, écuyer,
sieur du Trévol et de La Motte de Rugny, une rente de quatre septiers
froment et quatre septiers avoine, assise sur le climat du territoire de
Melisey, appelé Bois-le-Comte, moyennant la somme de 800 livres.
Cette cession fut faite par le seigneur de Melisey, en considération,
est-il dit dans Tacte, « de ce que le sieur du Trévol prétendoit une
> diminution de ladite rente a cause du dépérissement du terrage qui
• a demeuré sans culture tant par le moyen des grandes guerres et
» ruynes que raport les ravages généraux des années précédentes. »
Les avantages concédés au calvinisme par Tédit de Nantes n'avaient
£edt, nous le savons, que rendre ce parti plus fier de ses libertés, plus
hardi dans ses espérances; ajoutons à cela la défiance qu'inspirait aux
protestants un gouvernement poussé par le clergé à détruire leurs
franchises, à restreindre leurs droits et nous aurons bientôt le motif
des guerres religieuses qui vinrent se ranimer en France, au commen-
cement du xviie siècle.
C'est à cette épo({ue qu'il Saut attribuer les malheurs dont notre
village eut particulièrement à soutfrir. Des bandes armées traver-
saient nos provinces; elles étaient appelées par le duc de Nevers,
gouverneur de Champagne, pour repousser- les troupes que Mansfeld
amenait d'Allemagne aux secours des protestants soulevés contre le
pouvoir royal. Est-il nécessaire de dire que ces nouvelles compagnies,
à l'exemple des tard venm, s'éparpillant dans nos derniers villages,
s'y livraient souvent hélas! aux plus déplorables excès? En 1636,
nous n'en étions pas encore complètement débarrassés, malgré la main
ferme et puissante du cardinal de Richelieu.
(1) Charles-Henri de Clermont-Tonnerre, né le 7 janvier 1605, ayait ét^ d'abord
destiné à la carrière ecclésiastique. On lui avait donné l'abbaye de Molosiifees«
Il mourut d'apoplexie à Ligny en Barrois, le 8 juiUet 1674. Sa fiUe imif{iie
Alt mariée en 1641, au duc François-Henri de Montmorency, maréchal <1«
Luxembourg. (Note de M. Le MaUtreJ
1i9
Dans sa courte notice sur le comté de Tonnerre, M. Jacquillal-
Despréaux relate ainsi ces tristes événements : « On était toujours
» inquiété dans le Tonnerrois par les courses des gens de guerre;
• en 1630, le viliage de Melisey fut piUé, plusieurs habitants furent
> tués (1). »
VU.
Les seigneuries de Melisey et de Ghamelard changeaient encore de
possesseurs en 1640, par racqmsilion que Michel Particelle d'Hémery
en ôt de Mesdemoiselles de Luxembourg. La vieille aristocratie féo-
dale des Pot, des Montmorency, disparaît après s'être maintenue Tespace
de deux siècles dans ces domaines, pour faire place à Theureux protégé
du cardinal Mazarin.
En 1650, Michel Particelle, plutôt connu sous le nom de baron de
Thorey, auquel cette terre avait été donnée à titre de majorât par le
surintendant, rendait foi et hommage à François de Glermont, comte
de Tonnerre, et lui payait la somme de 2,500 livres pour droits de
quint et requint.
Après la mort de d'Hémery, Marie Lecamus, sa veuve, fut toute
occupée de fondations pieuses, qu'elle étabUt dans les nombreuses
seigneuries qui appartenaient à ses enfants. Elle fit, en 1665, Tacqul-
sition d'une maison et de plusieurs héritages situés à Melisey pour
servir tant à l'érection d'une petite chapelle, que pour subvenir à
Tentretien d'un prêtre chargé d'instruire les enfants de la paroisse et
de veiller constamment à leur éducation : pensée admirable inspirée
sans doute à cette sainte femme, par le triste exemple qu'elle avait
sous les yeux dans la vie dissolue du baron de Thorey !
Entraîné par le désordre de son esprit et ses goûts dépravés à des
dépenses extravagantes, le ûls du surintendant compromettait en effet
d'une façon sérieuse, l'immense fortune laissée par son père. C'est
alors que nous voyons Louis Phelipeaux de la Vrillière, secrétaire
d'Etat, qui avait épousé Marie d'Hémery, le !«• août 1635, prendre
en main l'administration de nos domaines, « comme curateur créé par
» justice à la personne et aux biens de monseigneur Michel Particelle,
» baron de Thorey. »
A cette époque nous trouvons la communauté de Melisey dans une
position difficile et menacée de poursuites judiciaires par une dame
d'Aussy, de Paris, qui réclamait le remboursement d'une créance de
768 livres.
Pour sortir d'embarras, on résolut de vendre 14 arpents du bois de
(1) Annuaire de VYonne^ année 1839, p. 207.
I
160
Melisey ; mais on comptait sans de nouYelles difiBcultés qm ne devaient
pas tarder à surgir.
Plusieurs habitants avaient commis en 1673, des délits assez graves
dans les bois de monseigneur de la Yrillière, soit en arrachant des
chênes, soit en détruisant des taillis. Ce seigneur les fit poursuivre et
condamner à 1,117 livres d'amende et le jugement rendit toute la
communauté solidaire, la privant raôme des droits d'usage dont on
avait si étrangement abusé. Appel fut interjeté au parlement qui con-
firma la sentence prononcée par les premiers juges.
Sur quelles ressources était-il permis d'espérer pour payex une
amende aussi lourde, quand il était indispensable en ce moment de
faire à l'église des réparations évaluées à la somme de 1 ,060 livres,
sous peine de la voir tomber en ruines, quand, d'un antre côté, l'au-
torité ecclésiastique menaçait de prendre des mesures rigoureuses
contre la paroisse, parc« que le cimetière n'était entouré d'aucune
espèce de clôture?
Dans une assemblée du 18 octobre 1674, la communauté résolut
pour sortir d'embarras de supplier très-humblement monseigneur de
la Yrillière d'acheter deux petites pièces de bois et le déport des
droits d'usage, pour que le prix en ittt affecté à payer toutes ces
dettes. Ce seigneur y consentit avec empressement et voulant même
donner à ses vassaux une preuve de son bienveillant intérêt, il leur
accorda le bois de Ghàtillon contenant environ cent journaux, avec la
liberté de le défricher.
Dans le partage de cette propriété Mt par les habitants, ils réser
vent, avant la division des lots « deux arpents pour la sainte cha-
> pelle de madame d'Hémery, plus trois joumels à la fabrique de
» l'église pour contribuer au paiement et rétribution de celui qui
» aura la conduite de la cloche qui est céans au clocher (1). •
A la mort de Marie d'Hémery (23 août 1670), ses enfants Baltfaasar,
marquis de Château-Neuf et de Tanlay ; Michel, archevêque de Bourges ;
Raymond, comte de Saint-Florentin et Pierre, chevalier de l'ordre de
Saint-Jean de Jérusalem, partagèrent sa riche succession. Compris dans
le premier lot avec Thorey, Rugny, Villon, Cussangis et les moulins
de Laignes, le vfilage de Melisey et le hameau de Ghamelard écburent
à monseigneur le comte de Saint-Florentin.
Tous ces domaines étaient estimés à la somme de 120,408 livres.
Raymond Phelipeaux étant décédé sans laisser de postérité, ce fut
son neveu Louis, marquis de la Yrillière qui recueillit nos seigneu-
ries, mais sans les posséder bien longtemps, car le 25 septembre 1 704 ,
(1) Le bois de Châtillon eoaTrait encore au xtii* siècle tout le plateau situé à
l'est de Melisey.
fil
il les vendait moyennant 200,000 livres à messire Jehan Thévenîn,
gouverneur de Saint-Denys.
VIII.
Nous touchons à un événement bien triste et qui devait laisser pen-
dant de longues années le plus affreux souvenir parmi les paisibles
habitants de Melisey. Mais remontons aux premiers renseignements
qui nous sont parvenus sur ce sombre drame.
En 1727, une rixe violente s'était élevée entre un sieur Nicolas G...,
laboureur, demeurant à Melisey et un nommé Ënfert, garde de la
seigneurie. A la suite de blessures graves reçues dans la lutte, le
malheureux garde avait succombé en proie aux douleurs les plus
atroces.
A quelque temps de là , le procureur fiscal de Ghamelard , Edme
Jacques, opérait une saisie sur les récoltes de Nicolas G..., accusé
d'avoir enlevé les gerbes des dîmes au moment de la moisson. Hais
quand il s'agit d'établir un gardien au domicile du saisi, personne ne
voulut accepter cette mission : tous les habitants craignaient avec
juste raison, le ressentiment dont ils pourraient être victimes. Leurs
craintes n'étaient que trop fondées, car, quelques heures à peine
après la saisie, dans la nuit du 23 septembre 1742, le tocsin sonnait
dans la paroisse et un violent incendie éclatait dans les b&timents du
procureur hscal, réduisant en cendres toute sa maison.
La clameur publique désigna immédiatement Nicolas G..., comme
étant l'auteur du sinistre : on connaissait trop les moyens odieux
auxquels cet homme dangereux était capable de recourir pour satis-
faire sa vengeance.
Une enquêta fut commencée, mais faute de preuves suffisantes
l'affaire n'eut aucun résultat.
Nicolas G... n'en continuait pas moins cependant de tenir une con-
duite déréglée, de vivre en véritable bandit dans la paroisse, aidé
dans les vols nombreux qu'il commettait par ses deux fils François et
Joseph. On lui attribuait des attaques à main armée la nuit, sur un
certain Locatelli, médecin-empirique, sur un habitant de Tlsle-sous-
Montréal. On lui reprochait enfin des actes dégoûtants d'irréligion, entre
autres d'avoir reçu l'hostie consacrée au sortir d'un joyeux festin.
Aussi voyons-nous les habitants effrayés par la terreur que leur
inspirait Nicolas G..., le désigner habituellement sous les noms de
dos de loup, à! excommunié^ de loup vert.
Un nouveau malheur ne devait pas tarder à plonger la population
de Melisey dans la stupeur. Le jour de saint Jean-Baptiste, 1754,
a^iès une altercation assez vive avec un sieur Edme Menegant, Nico-
152
las G..., se recule de quelques pas et tire à bout portant un coup de
fusil à son adversaire qui tombe baigné dans son sang.
Instruit de ce crime, le procureur du roi de la maréchaussée de
Tonnerre fit aussitôt arrêter le coupable.
De son côté, Tautorité ecclésiastique justement alarmée, adressait
le 5 juillet le monitoire suivant qui Ait lu au prône de Téglise parois-
siale:
« Nous vous mandons de bien et duement admonester par trois
» dimanches consécutifs es-prones de vos messes paroissiales comme
• a présent nous admonestons à la requeste et supplication du
> procureur du roy de la maréchaussée de Tonnerre complaignant à
» Dieu et à nostre sainte mère l'église, de ce que le 24 du mois de
» juin dernier, environ les 7 ou 8 heures du soir, le nommé Mené-
» gault, garde, demeurant à Melisey, fust assassiné d'un coup de ftisii
> dans la prairie dudit lieu, que l'auteur de cet assassinat qu'on
» présuma déjà il y a quelques années, a commis plusieurs meurtres
» et incendies et vols, qu'il a mesmes des associés dans ces délits qui
» menacent de tuer et incendier. Pour raison de quoy il a été permis
» audit sieur complaignant d'obtenir et faire publier les présentes
» lettres monitoires par ordonnance de M. le lieutenant assesseur de
• la maréchaussée à la résidence de Tonnerre en date du 25 juin der-
» nier et en vertu de la nostre de ce jourd'hui.
» Tous ceulx et celles qui ont connaissance desdits Êdts cy-dessos
» pour avoir vu, connu, ouy dire ou apperçu aulcunes choses desdits
» faits, sont tenus d'en venir à révélation et les quidans et leurs con>-
» plices à faire satisfaction par eux ou par autruy et ce après l'espace
> de six jours après la troisième publication des présentes, sinon nous
» procéderons à rencontre d'eux par censures ecclésiastiques et
» selon la forme de droit nous nous servirons de la peine d'excom-
» mimication. »
La maréchaussée de Tonnerre avait commencé l'instruction du
procès qu'elle s'apprêtait à suivre, quand par décision du présidial
d'Auxerre, elle fut déclarée incompétente et toute l'affaire renvoyée
devant la justice seigneuriale.
En conséquence, Jean-Glaude David, juge de la baronnie de Thorey
et Nicolas Gaillardet, procureur fiscal procédèrent à l'audition de
187 témoins venus à révélation, tant de la paroisse de MeUsey que
des lieux cu'convoisins.
Par un arrêt du 14 janvier 1755, le parlement avait autorisé les
ofRciers de justice de se transporter dans les prisons de Tonnerre,
ainsi que hors de la justice de Melisey pour y fahre et parfaire le
procès audit Nicolas G... Un deuxième arrêt du 22 janvier permit en-
core au juge de connaître du crime d'incendie conmiis eu 1742, sur
153
la maison d'Edme Jacques, procureur fiscal et ordonna que les deux
procès < seraient joints pour être jugés conjointement et par une seule
» et môme sentence. »
L'instruction demandait beaucoup de temps ; 90 personnes furent
confrontées avec Taccusé dans les prisons de Tonnerre.
Les charges étaient accablantes : plusieurs témoins déclaraient avoir
assisté, de visu, à l'assassinat du garde, d'autres que l'accusé lui-
même leur avait fait en termes cyniques l'aveu de son crime.
Enfin le procureur fiscal présenta ses conclusions, et le 18 juillet,
le juge de Melisey se transporta à Tonnerre où assisté de MM. Bar-
rault, bailli de la ville et Carteron-Magny, avocat, il rendit un juge-
ment qui condanmait « Nicolas G... à avoir les bras, jambes, cuisses
» et reins rompus vifs par l'exécuteur de la haute justice sur un
• échalaud qui à cet effet sera dressé en la place publique de Melisey
» et après avoir senti tous les coups vifs, vif brûlé à un bûcher qui
• sera dressé en ladite place publique, ses cendres jettées au vent ;
» déclarant en outre tous ses biens situés en pays de confiscation ac-
» quis et confisqués au profit de qui il appartiendra.
» Joseph G... a être pris et mené aux galères du roy pour y servir
» conune forçat l'espace de six ans préalablement marqué des trois
» lettres G. A. L. avec un fer chaud sur l'épaule.
• Et François G... à trois ans de bannissement hors le lieu et
• paroisse de Melisey et baronnie de Thorey et 60 livres d'amende. »
Aussitôt que ce jugement fut rendu, M. Joly de Fleury, procureur-
général, donna l'ordre d'arrêter les enfants de Nicolas G .., qui n'é-
taient encore décrétés que d'ajournement personnel.
Appel fut interjeté par les condamnés que la maréchaussée conr
duisit à Paris, dans les prisons de la Gonciergerie ; mais par arrêt du
18 octobre 1755, la chambre criminelle de la Tournelle confirma la
sentence du juge de Melisey.
Le jour fixé pour la terrible exécution arriva enfin et l'heure en
fut annoncée à son de trompe dans toutes les paroisses de la baron-
nie. Une foule considérable d'hommes, de femmes, d'enfamts accou-
rait des villages voisins excitée par la curiosité.
Dès le matin (31 décembre 1755), Glande David, juge de Thorey,
assisté de Jacques Guyard, greffier et du procureur fiscal Nicolas
Gaillardet, s'était transporté aux prisons de Tonnerre, afin d'en extraire
les condamnés. Nicolas G... fut placé dans une première charrette sous
l'escorte des cavaliers de la maréchaussée et assisté de M. Richard,
curé de Molosmes. François G... et Joseph G... suivaient dans une
deuxième charrette. Alors le funèbre cortège s'ébranla lentement et
prit la direction de Melisey.
Amené au lieu du supplice qui avait été choisi en dehors du village,
15i
dans la crainte d'incendie (1), le père entendit la lecture de son juge-
ment, puis fut requis par le greffier de déclarer s'il avait des com*
plices. Sur sa réponse négative, le prévôt et le brigadier de la maré-
chaussée le remirent aux mains du sieur Brochard, exécuteur de la
haute justice et de ses deux valets (2).
Le condamné fut aussitôt attaché à une croix de Saint-André; puis
le bourreau s'arraant d'une lourde masse de fer....
Mais arrêtons là notre récit et détournons les regards de cet afifreax
bûcher qu'une flamme ardente et livide s'apprête à dévorer. Loin de
nous ces funèbres apprêts, cet horrible supplice étalé devant la foule,
ce spectacle hideux où le tourménteur vient poser en grand costume
ayant pour piédestal un êchafaud !
Nous devons à coup sûr imputer à l'état social d'un autre âge, tout
l'odieux de ces tortures, rejeter sur les mœurs brutales d'une autre
époque, cette loi sauvage du talion qui punit le mal par le mal, le
sang par le sang. Aussi rendons grâces à Dieu de ce que l'esprit de
justice et de charité qui dirige l'humanité dans sa marche progressive
vers la perfection morale, repousse aujourd'hui le spectacle de ces
tristes exécutions dont le souvenir seul remplit le cœur d'un irrésis-
tible dégoût.
Sans doute il est nécessaire de protéger la société contre l'incen-
diaire et l'assassin qui la mettent en péril, sans doute il est nécessaire
de frapper par la peur de grands châtiments le misérable qu'aucun
frein moral ou religieux ne peut éloigner de la passion du crime. Mais
la punition infligée au coupable est-elle vraiment dans ces raffinements
(1) Cet endroit était au midi de Melisey, dans un pré appelé le Pré4a-Comr,
(2) Nous donnons dans son entier, le mémoire des frais de ce procès.
Livns. So'm^
Honoraires du greffier 539 •
Id. de rhuissier qui a assigné les témoins. : . . . 648 •
Id. de M . Léger q ui a rédigé les conclusions du procu-
reur fiscal 260 •
Payé aux témoins 500 •
Id. aux témoins entendus À Tonnerre 720 ■
Id. aux ayocats qui ont jugé 260 •
Id. au carosse de Tonnerre pour mener à Paris et ramener
les coupables 1,050 15
Payé à M. Geniot, officier de maréchaussée 120 •
Pour aller chercher Texécuteur 14 •
Pour le pain des prisonniers -... 57 *
Pour les charretiers qui ont mené le bois le jour de l'exécution 7 •
Pour les charpentiers, façon de l'échaffaud 8 t
Conduite du condamné au supplice 84 »
Pour l'exécuteur 185 •
Total. . . . 4^0 15
4K5
du supplice? Cette intimidation du vice par le meurtre rend-die les
crimes moins nombreux?
Nous répondons hardiment : non. Répandre le sang aux pieds de la
Ibule, n'est pas le moyen de lui en inspirer l'horreur : mener le bour*
reau tuer en public, n'est pas fait pour enseigner au peiqple qu'il ne
doit pas tuer.
Le temps n'est peut-être pas éloigné, et c'est là un vœu qoe nous
formulons ayec espoir, où la loi plus parfoite, plus en rapport avec
les mœurs et les idées qui pénètrent la sodété, admettra le dogme
de l'inviolabilité humaine et défendra à l'homme la vengeance qui
n'appartient qu'à Dieu, parce que lui seul estinMlible.
Heureux le jour où suivant la belle expression d'un noble penseur,
nous pourrons dire au Créateur en lui restituant les générations en*
tiëres : t Nous rendons intactes à la nature toutes les vies qu'elle nous
» a confiées, comptez. Seigneur, il n'en manque pas une. •
IX.
Jusqu'à la révolution de 1790, aucun fait important n'est venu
troubler la vie cahne et laborieuse des habitants de Melisey. '
Lors de la convocation des états généraux par le roi Loyis XYI,
« pour remontrer, aviser et consentir tout ce qui pouvait concerner
» les besoins de l'État, la réforme des abus, etc.; » la population de
ce village appelée le {^ mars 1 789 à dresser un cahier de ses plaintes
et doléances, exprima des vœux empreints de la plus grande modéra-
tion. Elle demandait qu'il ne fût plus Dsdt de nouveau terrier, parce
que cette charge était trop onéreuse pour les petits propriétaires; que
le commerce des vins fût libre ; que l'impôt fût étendu sur tout le
territoire. Hais ce qui est vraiment remarquable, c'est la pureté des
sentiments exprimés pour la personne du roL, considérée, est-il dit,
comme un bon père de famille dont le bonheur, la paix et la tran-
quillité devront assurer la félicité publique.
Aussi la tourmente révolutionnaire n'eut aucun funeste contre-coup
dans ce village, et quand les habitants furent appelés à profiter du
bienfait de nos nouvelle^ libertés, malgré la crise ardente qui empor-
tait les esprits, ils se montrèrent assez prudents, assez bien inspirés
pour ne pas se déshonorer par la violence ou les excès qui agitaient
malheureusement tant d'autres communes.
Pour quelle raison d'ailleurs la population se seraitrelle montrée
tracassière ou cruelle envers ses anciens seigneurs? N'avait-elle pas
toujours tréuvé aide et protection sous leur autorité bienveillante,
156
et dans les moments de détresse n'avait-elle pas rencontré leur main
bienfaisante prête à soulager ses misères?
Avant de terminer cette courte notice, il est de notre devoir de
parler du terrible fléau qui décima si cruellement Melisey en 1854.
Dans l'espace de six semaines, quarante-quatre personnes succombèrent
victimes du choléra!
Au milieu des ravages de Tépidémie, quand la plupart des habi-
tants terrifiés abandonnaient leurs demeures, ou n'osaient porter le
plus faible secours au chevet des mourants, un homme courageux et
dont la modestie sera blessée sans doute par nos éloges, sut donner
l'exemple du plus noble dévouement. M. Fournier, maire de la com-
mune, comprit tout l'ascendant, toute l'heureuse influence qu'un ca-
ractère énergique était appelé à prendre dans cette circonstance sur
ses administrés.
Nous l'avons vu alors, infatigable à prodiguer des soins aux malades,
à donner des consolations aux famifles frappées par le fléau ; relever
enfin, par des paroles sorties du cœur, l'esprit inquiet, le moral triste-
ment affecté de ses concitoyens.
Un concours bien précieux devait heureusement soulager les fatigues
du digne magistrat : deux religieuses de Tonnerre venaient se mettre
à sa disposition et combattre avec un courage surhumain le redou-
table fléau.
Tout ce que la charité chrétienne peut inspirer de douce solhcitude,
tout ce que les soins les plus assidus, les consolations les plus tou-
chantes peuvent apporter de soulagement aux pauvres malades fut
employé par ces bonnes sœurs.
Ce sublime exemple de ferveur chrétienne, cette pieuse mission
que vous êtes venues remplir à MeUsey, saintes filles du ciel, a touché
bien profondement toute la population.
Le souvenir de ces jours de deuil est désormais inséparable dans
la mémoire des habitants, du dévouement avec lequel vous leur avez
ouvert les trésors de votre inépuisable charité.
LAMBERT.
NOTES STATISTIQUES.
POPULATION DE MELISEY.
! Garçons H3|
Hommes mariés 172 ! 314
Veufs 29)
Filles 110)
Sexe féminin ... Femmes mariées. ... 171 [ 31S
( Veuves. 34;
Total 610
457
1.
elisey (village)
Cbamelard (hameau)
Les mouliDS, la métairie (hameau)
JLes Scies (hameau)
Bois-le-Comte (ferme)
iLes Graveries (ferme)
Totaux.
Nombre
de
maisons.
117
59
5
6
1
1
180
Nombre
de
ménages.
134
70
5
6
1
1
317
Nombre
d'individus
570
195
18
34
6
6
La population agglomérée est de.
La population éparse est de
l
370»»
349
I
619
619
CADASTRE.
Le cadastre de Melisey date de 1840.
Voici les résultats qu'il domie pour les différentes parties du
territoire :
Hect. a.
lo Terres arables 1,861.59
2o Prés 38.62
3° Ghenevières 22.57
4o Vignes 69.50
5«Bois 119.92
6o Plantations 20.46
7o Jardins, bâtiments 10.53
8° Friches 39.75
9° Propriétés non-imposables 26.05
Contenances totales. . . 2,209.39
Le revenu net est de fr. 14,585
Le marc le franc est de » 0.37272
L'impôt foncier est de 5,436
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166
GODE PinORESQGB
DANS LE DÉPARTEMENT DE LTONNE.
VOYAGE ONZIÈME.
ROUTE DÉPARTEMENTALE, N* 9, D*AIZY A M0NTAR6IS.
DESCRIPTION DE LA PARTIE COMPRISE ENTRE AUXERRE ET LES LIMITES
DES DÉPARTEMENTS DE l'TONNE ET DU LOIRET.
L'Annuaire de TYonnede 1856 a de hautes berges recourertes de haies
donné un dessin représentant Tan- vives ne nous permettrait pas de
cienne porte fortifiée dite d'Eglény et jouir facilement du vaste panorama
à laquelle aboutissait un vieux che- qui se développe peu à peu et sous
min descendant en ligne directe la des aspects diirérents vers la vallée
montagne de Saint-Oeorges. Cette de TYonne et sur la ville d'Auxerre
porte a été démolie, mais nous tra- elle-même qui, vue ainsi, c'est-à-dire
versons remplacement qu'elle occu- prise à revers, présente encore une
pait, et qui est resté vide, pour re- remarquable et pittoresque silhouette,
joindre la route départementale qui, La route nouvelle que nous suivons
aujourd'hui, au lieu de passer par tourne par une très-longue courbe
l'intérieur de la ville, longe, au con- le flanc méridional de la montagne et
traire, les anciens fossés d'enceinte vientensuitoreijoindrelavieillerouteà
du côté du midi. peu de distance avant d'arriver au
Une large promenade publique et village de Saint-Georges. On parvient
des Jardins remplacent les fossés ainsi sans efforts à une hauteur assex
d'autrefois; nous n'en parlerons qu'en considérable. Toutefois nous conseil-
donnant la description d'Auxerre Ions aux voyageurs qui ne cniignent
dans notre Guide pittoresque. pas la fatigue de la montée à pied et
La route bordée d'arbres s'avance désireux de connaître d'un seul coup-
en ligne droite vers une montée ra- d'ceil l'ensemble des environs d*Au-
pide, mais bientôt, tournant sur la xerre à plusieurs lieues à la ronde de
gauche par une belle courbe, elle prendrelevieuxchemlnetd'attelndre,
laisse le vieux chemin , suivi seule- avant de s'arrêter, au sommet de la
ment par les piétons, franchit la montagne, c'est-à-dire près de la tour
montagne dite de Saint-Georges et d'un ancien moulin à vent. Dq haut
célèbre dans TAuxerrois par l'excei- de cette tour , terminée en terrasse
lence des vins qu'elle produit. De maintenant, on peut reconnaître sans
cette même montagne dépend la côte interruption toute l'étendue du pa-
de Ikligraine, autrefois exclusivement norama complet d'une notable partie
cultivée en vignes, mais qui, mainte- de l'Auxerrois.
nant, montre aux regards étoncés Du moulin de Saint-Georges, élevé
des voyageurs de longs et nombreux de plus de 110 mètres au-dessQs de
champs de froment et de luzerne. l'Yonne au pont d'Auxerre, on occupe
Nous ne suivrons pas la vieille un emplacement isolé qui permet de
route : celle-ci trop encaissée entre se rendre bien compte de la configa*-
*67
ration de la contrée : aussi recom- tiques : des Ammonites, des TVaiitileSy
mandons-nous cette promenade aux des Deiçnes, des Janires, des Limes,
étrangers. des Terébratules, de précieux Echi-
On remarquait autrefois sur la nides, des Bryozoaires, des Grustaeés
montagne deux petites chapelles : presqu^entiers, des Vertèbres et des
Notre-Dame-de-Gelle et Sainte-Gene- dents de poisson. Au-dessus de ces
viève, toutes deux au bord de sources assises inférieures si riches en fossiles
abondantes. La première était Tuni- se montrent parfaitement développées
que reste d*une abbaye de Bernar- et exploitées dans plusieurs carrières
dioes, qui avait été fondée en ce lieu, lesLumachelles Ostréennes, ces dalles
au commencement du xiii* siècle, pétries de petites huitres et qui four-
par révèque d^Auxerre, Guillaume de nissent d*excellentes pierres aue leur
Seignelay, et qui peu d*annétss après, dureté met à Tabi^ de la gelée. Oan$
en 12S9, avait été transférée à une les lits d'argile Intercalés entre ces
demi-lieue de là, dans un emplace- Lumachelles se trouvent des fossiles
ment plus fertile, sur le bord de la intéressants et notamment de char-
rivière d'Yonne, au Heu appelé les mants exemplaires de notre Echino»-
Iles, où se voient encore aujourd'hui patagus Ricordeanus. Les argiles bi-
dans une belle ferme, quelques con- garées qui viennent au-dessus des
structions monastiques. 11 ne resta lumachelles sont facilement recon-
de l'ancien moutier qu'une métairie naissables à leurs couleurs vives et
et une chapelle que desservait un variées. Du côté d'Auxerre elles af-
hermite. On y venait de très-loin en fleurent très-rarement et sont presque
pèlerinage, et l'hermite partageait les partout recouvertes par les sables
oblations avec l'abbaye. ferrugineux, mais en descendant vers
C'est un témoignage de plus de Saint-Georges elles se montrent sur
l'ancien culte des fontaines que le les bords de la route et on peut les
christianisme, ne pouvant abolir, suivre jusque dans le village,
avait sanctifié en le consacrant à la Les argiles aptiennes caractérisées
Vierge et aux saints. par leur couleur noire sont aussi re~
Au point de vue géologique la mon- présentées dans la montagne Saint-
tagne Saint-Georges présente un très- Georges. On les exploite près de la
grandiotérèt.Saproximîtéd'Auxerre, tuilerie Sainte-Geneviève; nous n'y
la variété des terrains qui la compo- avons recueilli aucun fossile, mais à
sent, les carrières assez nombreuses la tuilerie de Cassoir on a rencontré
qui y sont ouvertes, l'ont désignée des huitres et des plicatules dans des
depuis longtemps à l'attention des argiles qui certainement ne sont que
géologues. Les calcaires portlandiens le prolongement de celles qui nous
en occupent la base; marneux et corn- occupent Le terrain aptien disparaît
pactes ils se délitent facilement en bientôt sous les couches puissantes
fragments irréguliers et contrastent de sables qui forment le sommet de la
par leur couleur blanche avec les butte. Ces sables dont l'épaisseur est
couches grisâtres et argileuses du considérable sont le plus souvent fer-
terrain néocomien dont les assises rugineux et renferment, en assez
inférieures sont exploitées à un kilo- grande abondance, des rognons de fer
mètre à peine d'Auxerre, à droite et hydroxidé tubuleux. Cependant quel-
à gauche de la route nouvelle : ces quefois ils perdent leur teinte rou-
premières couches du terrain néoco- ge&tre et deviennent tout-à-fait verds,
mien renferment un grand nombre notamment du oôté de Saint-Georges
de fossiles ; on les rencontre tantôt à l'endroit où la route nouvelle re-
libres, tantôt empâtés dans la roche, joint l'ancien chemin C'est sur ce
mais toujours remarquables par la point, au milieu des sables, que quel-
variété de leur forme et la beauté de ques fragments de fossiles ont été
leur conservatioD. Nous y avons re- rencontrés, débris roulés et presqu'in-
cueilli toutes les espèces caractéris- déterminables, mais cependant très-
466
précieux, car ils viennent à l*appui
de Topinion émise dans ces derniers
temps par MM. Robineau-Desvoisdy et
Raulin, et fixent Tâge de ces sables
qu'on avait longtemps rapportés au
terrain néocomien, mais qui appar-
tiennent incontestablement à Tétage
des gris verts. Les sables de Saint-
Georges ne sont point du reste un fait
isolé ; ils se relient d'un côté aux
thureaux de Saint-Denis et du Bar, de
l'autre aux sables de laPuisaie et font
partie de cette vaste dune qui traverse
le département et se prolonge jusqu'à
la Loire. La montagne Saint-Geoi^es
très-rapide du côté d'Auxerre des-
cend par une pente plus douce sur le
versant opposé et amène bientôt aux
premières maisons de
SAlNT-GEOm^ES, village du canton
ouest d'Auxerre, situé sur le pen-
chant d'une haute colline et traversé
par la route d'Auxerre à Montargis.
A à kil. d'Auxerre par la route neuve;
h 3 kil. par la route ancienne. Pop.
660 hab.
Saint-Georges est b&ti dans une si-
tuation assez pittoresque, dominant
la vallée de Beaulche, arrosée par un
joli ruisseau fonhé par diverses fon-
taines prenant leurs sources dans les
nombreux vallons qui donnent à ce
côté de l'Auxerrois un caractère si
différent de celui qui s'étend du sud à
l'est de la vallée de l'Yonne.
L'église située vers l'extrémité
nord du village n'offre pas d'intérêt
archéologique, toutefois elle semble
appartenir à la fin du xii* siècle; le
chœur ne date que du xvii* siècle
ainsi que la petite tour carrée du clo-
cher.
Un petit porche précède le portail
au-dessus duquel on voit une statue
de Saint-Georges? La nef voûtée en
pierre est longue et étroite; on re-
connaît l'ogive plein-cintre de transi-
tion.
Le village de St-Georges renferme
encore deux petits édifices qui se rat-
tachent à Auxerre par divers souve-
nlrshistoriqucs; ce sont, un peuàgau-
che de la grande route, la maison de
campagne de l'ancien collège, d'où la
vue B^étend sur un vaste horizon , et,
du côté opposé, le long de la rue qui
mène vers l'église, celle de l'ancien
séminaire. Nous donnons un dessin
de cette dernière maison qui, malgré
son état de délabrement offre un
pect assez pittoresque.
Nous avons dessiné aussi, comme
rapprochement de style de construc-
tion datant du xvim siècle, une vue
du petit château de Saint-Georges Jo-
lie habitation entourée de beaux
jardins, et qui peut donner une idée
assez exacte de l'aspect d'une foule
de résidences « éparpillées » dans la
contrée que nous allons parcourir.
La grande route descend par une
pente douce vers le fond de la vallée;
puis, après avoir traversé le ruisseau
de Beaulche, remonte obliquement le
versant opposé, pour redescendre
bientôt dans un vallon étroit et fer-
tile arrosé par un petit ruisseau, ali-
mentant autrefois plusieurs étangs et
169
allant ae jeter dans celui de Beaniche tête, à régllse de Charbuy pour Im-
près de Perriguy, village dont nous plorer les ondées abondantes dont
parlons plus loin. leurs récoltes avaient besoin.
Peu après avoir dépassé le bois de Charbuy est entouré de sables qui
la Réserve, on aperçoit sur la droite ne sont que la continuation de ceux
les premières maisons de de la butte Saint-Georges et dont la
teinte est très-variable; près du ha-
GHARBUT, grand village du canton mcau de Bois-de-Gharbuy leur cou-
ouest d'Auxerre, situé au milieu d'un leur est jaune et ils renferment des
sol ondulé et assez fertile. A 9 kil. rognons de fer hydroxidé que Ton
d'Auxerre;pop. l,3/i5hab. emploie dans les constructions. Sur
Les maisons de Charbuy sont dis- le plateau ils sont recouverts par un
persées à Tinlini au milieu d'une con- petit lambeau de terrain diluvien
trée boisée et sur un territoire sa- parfaitement indiqué dans la belle
blonneux.Unboncheminconduitvers carte géologique de M. Raulin.
réglise, bâtie au fond d'un vallon sur La grande route se continue au mi-
le penchant d'un pli de terrain et en- lieu d'un sol ondulé et sablonneux;
core entourée de son cimetière. C'est on laisse sur la gauche, à près de 3
un édifice assez intéressant, datant kil. de distance,
des premières années de la Renais-
sance. Le clocher, large tour carrée LINDRT, village du canton de Tou-
à contreforts épais, n'a pas été ter- cy, situé dans un vallon, à Ift kil.
miné en pierre jusqu'à la toiture, d'Auxerre et traversé par le chemin
mais seulement en pans de bois. On n* 57 de moyenne communication de
remarque particulièrement deux jo- Toucy à Appoigny. Pop. 1.250 hab.
lis portails datant, peut-être, de la fin Lindry est encore un village dont
du XV* siècle, mais très-mutilés. La les maisons sont éparpillées en nom-
grande nef et le bas-côté sud sont breux hameaux. Un bon chemin en
voûtés en pierre à nervures ogivales, cours d'exécution permettra de tra-
décorées à leurs croisements d'orne- verser, sanss'égarer, tout ce territoire
ments variés et de vives ceuleurs. encore un peu sauvage d'aspeet, en-
Une grande fenêtre à meneaux trecoupé de vallons irréguliers et de
éclaire le chœur à côté duquel , dans monticules nombreux couverts en
une petite chapelle, on remarque un partie d'arbres fruitiers et de bon-
bon tableau « Sainte-Catherine » âge- quets de bois, dépendances , isolées
nouillée, qui semble devoir appar- aujourd'hui, d'immenses forêts au mi-
tenlr à Técole italienne de Sienne. Le lieu desquelles des marécages utilisés
pupitre placé au milieu du chœur, durant le moyen-âge comme étangs
mérite aussi par l'élégance de son or- ou réservoirs , entretiennent une
nementation un examen attentif; humidité continuelle. Sur la limite
bonne sculpture sur bois datant des des communes de Charbuy et Lindry,
dernières années du xv* siècle? Mal- près du hameau des Houches, un joli
heureusement il a été peint d'une ruisseau nommé le Ravillon, prend sa
épaisse couleur rouge acajou. source et va se jeter dans l'Tonne
En résumé, l'ensemble de la cons- après avoir arrosé une fertile vallée
truction offre de la gnmdeur, mais dont nous parlons plus loin. Voirl'ar-
aussi un peu de délaissement et de ticle de Guerchy.
pauvreté. C'est sur le bord même du grand
L^église est sous le vocable de saint chemin, que se trouve située la petite
Médard, dont le nom est associé, dans ég ise de Lindry près de laquelle une
les proverbes populaires, aux grandes fontaine prend sa source,
pluies da solstice d'été. Aussi jadis. Le presbytère, la maison d'école et
à la fin d'un printemps trop sec, les aussi deux auberges se groupent près
habitants d'Auxerre allaient en pro- de l'église, construction sans intérêt,
cession, par paroisses et le clergé en venant d'être complètement restau-
no
rée, et qui occuperait pent^^tre l'em-
piacemeot d'une trëB-aocIenne égl[%
aont l'abbé Lebeuf signale rexisteoce
dès l'an 1160 (Hist. de la prise d'Au-
xerre).
A Lindry nous trouvons encore les
sables ferrugloeux qui atteignent une
puissance considérable et deviennent
a la partie supérieure légèrement
verdatrea;i]3 sont recouverts par des
marnes noirâtres appartenant déjà,
suivant M. Raulin, à la craie et don-
nant naissance, au milieu même du
village, à plusieurs petites sources,
notamment à celle dont nous venons
de parler. Un peu plus haut la craie
inrérleure se développe avec ses ca-
ractères habituels et on l'exploite
dans de petites carrières de trois à
quatre mètres de profondeur.
Le chemin qui conduit vers Toucy,
s'avance en traversant un soi ondulé
et monotone, mais, tout-à-coup, le
voyageur, arrivant après une courte
mon^e vers le faite des collines,
voit se dérouler devant lui et comme
dans un immense amphithéâtre, un
magnifique panorama, de l'effet le
plus inattendu et le plus saisissaut,
sur une région boisée qui se perd au
loin dans l'azur de l'horizon, vers les
directions de l'ouest et du sud. Au
milieu des massifs, de verdure qui
donnent àcette contrée l'aspect d'une
Torët, on remarque un nombre con-
sidérable de hameaux et plusieurs
jolies résidence ou maisons de cam-
pagne.
Disons enfin que c'est au centre de
ce môme territoire que prend sa
source le beau ruisseau du Tholon
dont nous allons suivre le cours sur
une Icnguc étendue.
Un chemin assez rapide de pente
descend par le flanc a'une haute col-
line vers le hameau delà ItcE-ViKGEDT
situé à peu de distance de la rive
droite du Tholon que nous traversons
pour nous rendre le plus directement
possible au milieu de chemins creux,
tortueux, ombragi^set parcela même
boueux, au petit village de
BEAUVOIIt, village du canton de
Toucf , situé sur le penchant d'un pli
de terrain dans la vallàe d'Aillaat, &
1 kil. de la rive gauche du Tholon et
traversé par le grand chemin de
Toucy à Egliny, n' 30. A 10 kll. de
Toucy ; pop. 110 hab.
Vu de l'église de Beauvoir, l'en-
semble du paysage mérite bien le
nom donné à la paroisse. Cest an
vaste horizon, d'un aspect boisé et
fertile, s'étendsnt au loin dans la di-
rection du sud sur les riches vallons
qui forment le territoire des com-
munes de Parly, Pourrain, DIges et
Toucy. Voir le Voyage d'Auxerre à
Saint-Fargeau.
L'église bâtie sur un pli élevé Ai
terrain paraît dater du xv' siècle et
fait partie d'un ensemble de cons-
tructions dépcLdant d'une enceinte
fortiSée dont il ne reste qu'une porte
assez bien conservée; en voici un
dessin. On croit reconnaître le carac-
tère architectural de la Un du xV siè-
cle. Cependant, d'après l'abbé Le-
beuf, ce château ne daterait que de
l'année 1561 {Histoire de la prise
d'Auxerre).
Nous ne connaissons pas l'inhirieur
je l'église.
Va bon chemin conduit de Beau-
474
voir à Eglén^ en laissant un peu sur nal aux archives du département
la droite le hameau de Chaumout, si- (Inventaire de M. Quantin, p. 51)
tué dans un vallon et entouré autre- nous apprennent en eCfet, que dès
fois de chemins inextricables. avant le xiV siècle les habitants d'E-
gleny avaient construit au centre de
EGLÉNY , grand village du canton leur bourg un fort, pour s'y retran-
de Toucy, situé dans un vallon à i cher et s'y défendre contre les Incur-
kil. de la rive gauche du Tholon et sions de l'ennemi. En 1372 ils em-
traversé par deux grands chemins al- pruntèrent 250 llorins pour agrandir
lant : 1' de Leugny à Aillant ; 2» de cette petite forteresse, que les bandes
Toucy à Eglény. A 12 kil. de Toucy ; anglaises avaient sans doute prise et
pop. 580 hab. ruinée quelques années auparavant
Dans ce village, ainsi que nous au- Elle lé fut encore au siècle suivant,
rons occasion de le reconnaître durant car on lit, dans un document de
le cours de notre itinéraire, on re- 1/166 , qu'ils étaient hors d'état de
marque plusieurs maisons construites payer la taille « veu les fortunes
en pans de bois, c'estrà-dire en char- n qu'ils avaient eues le temps précé-
pentes devant rester apparentes et » dent, tant à l'occasion des guerres
qui témoignent d'une certaine habileté » que pour le feu qui avait été par
de main-d'œuvre. Ces maisons, assez w fortune et orage de temps au chas-
grandes pour la plupart, peuvent ap- » tel dudit Esgligny, où leur église
partenir au xvii» siècle et ne ressem- » avait été brûlée et aussi tous leurs
blent en rien aux masures et aux » biens qu'ils y avaient retraiz. » Au
chaumineségalementen pansdebois, reste à Beauvoir, comme à Eglény
mais à peine dégrossis, dont l'aspect l'enceinte qui entoure l'église s'ap-
attriste les yeux et fait naître les plus pelle encore « le fort ». Ces deux
pénibles réflexions. communes et celles de Lindry et de
La situation de l'église paroissiale Merry-la-Vallée, qui sont voisines,
offre une particularité digne de re- appartenaient jadis au chapitre de la
marque et dont nous ne connaissons cathédrale d'Auxerre, et leurs sei-
point d'autres exemples dans notre gneurs, qui n'étaient pas près d'eux
département Cette église, bâtie sur en temps de guerre pour les défendre,
le sommet d'un pli de terrain, est s'y trouvaient au retour de la paix
entourée presque complètement par pour les charger de lourdes tailles,
on large fossé rempli d'eau. C'est Ceux d'Eglény retrayaient alors leur
évidemment là un fossé destiné à chétif mobilier dans leur fort et ga-
fortifler et à défendre l'approche de gnaient les bois « armez et embaston-
r^lise qui sans nul doute a ainsi été nez. m Mais les huissiers du parle-
transformée durant les guerres en ment, aussi ardents que les Anglais,
une véritable forteresse par les ha- prenaient, comme eux, l'église d'as-
bitants mêmes de la paroisse. Remar- saut et inventoriaient u les huches,
quons encore que, derrière le chœur, » coffres et mais, » C'est ce que nous
entre deux contre-forts, on voit un apprend un procès-verbal de 1465.
puits dont l'utilité n'est pas douteuse Et voilà ce qu'était l'existence des
si, en effet le fossé d'enceinte défen- pauvres cultivateurs dans le « bon
dait à un moment donné et durant vieux temps. »
on assez long espace de temps une L'église d'Eglény ne manque pas
partie de la population contre une d'importance et semble appartenir au
attaque de la part des bandes ar- xiv* siècle, notamment le chœur dont
mées qui parcouraient les campagnes, les fenêtres sont décorées extérieure-
Une forte palissade devait protéger ment de colonnettes d'un assez bon
les abords de ces fossés larges et pro- style. On reconnaît encore,entre deux
fonds utilisés seulement aujourd'hui grands contreforts du côté du midi, de
comme lavoir public et abreuvoir. gracieux détails d'un petit portail
Des chartes qui sont en origi- précédé d'un porche voûté en pierre,
172
mais dont il ne reste que les points logique ou pittoresque,
d'appui : xv* siècle. La petite église de Saint-Maurice-
Les deux grands contreforts sont le-Vieil, semble dater de la fin du x?*
destinés à maintenir la poussée de siècle; elle est encore entourée de
trois larges et belles arcades ogivales son cimetière. Un porche précède le
en pierre supportant le clocher, portail; îa nef n'est voûtée qu'en bois
Voûtée en pierre à nervures ogivales et n'offre rien qui mérite d'être si-
datant de la fin du xv» sircle, la nef gnalé.
offre de l'intérêt et présente aussi
quelques détails d'ornementation di- SAINT- MAURICE -THIZOU AILLES,
gncsd'attention,notammontlai)iscine village du canton d'Aillant, situé
du grand-autel formée d'une arcature dans un vallon, au confluent des
ogivale, dans le milieu de la(|uelle on ruisseaux de l'Ocre et du Tholon et
aplacéun délicieuxpanneaudechène traversé par le chemin de grande
sculpté représentant, avec unegrande communication de Leugny à Aillant
finesse, les admirables rosaces des A 5 kil. d'Aillant; pop. 1,319 hab.
grands portails de nos cathédrales : Une partie de ce village est bâtie
XV* siècle. dans un fond bas et marécageux om-
Le grand chemin conduisant vers bragé par d'épais massifs de peupliers
Aillant, longe les côtés sud et est des et traversé par les eaux limpides du
fossés qui entourent l'église, puisse Tholon et de l'Ocre, malgré les ro-
prolonge vers le nord en laissant à seaux et les joncs,
quelques cdntaines de pas sur la L'église bâtie dans le fond de la
droite, le ruisseau du Tholon ombra- vallée offre quelque intérêt, mais à
gé par des massifs épais dominés Tintérieur seulement dont l'état de
sur une longue étendue par de hautes dégradation et de vétusté frappe pé-
collines. Au milieu des massifs de niblement les yeux. La nef voûtée en
verdure qui donnent au fond de la bois est éclairée par de longues fenô-
vallée un aspect pittoros(|ue il existe, très ogivales; sept autres fenêtres,
croyons-nous, un petit fief nommé ogivales également, éclairent le
La Mothc et aussi une chapelle, sous chœur et sont surmontées d'une sorte
le vocable de Saint-Michel. d'archivolte devant autrefois servir
Nous laissons à peu de distance à de point d'appui aux voûtes dont les
gauche dos hameaux importants et nervures devaient poser sur des co-
le petit village de Saist-MartIxN- lonnes à beaux chapiteaux feuillages,
suR'OcRK , dont nous ne parlerons style du xiv* siècle. On remarque
qu'en décrivant la route d'Aillant à scellé dans la muraille du chœur un
Toucy. liC grand chemin que nous panneau de bois sculpté représen-
suivons laisse ég*alement à près d un tant les apôtres et aussi diverses scè-
kilomètresur la gauche nos do la Passion, ouvrage médiocre
du XV* siècle, très-mutilé. Lemaître-
SAIiNT-MAURICE-LE- VIEIL, village autel et la chaire à prêcher sont en
du canton d'Aillant, situé dans un pierre ; xviii" siècle. Ver* rentrée de
vallon près de la rive droite du petit la nef on retrouve l'énorme et lourd
ruisseau de l'Ocre. AOkil. d'Aillant; assemblage de charpente destiné à
pop. 1,571 hab. soutenir le clocher; disposition très-
La rapidité avec laquelle nous fréquente dans les églises de la contrée
sommes forcés de parcourir nos com- que nous traversons et dont nous ne
munes et aussi le peu d'espace qu'il parlons ici qu'à propos du clocher en
nous est possible de leur donner en bois couvert en ardoises qui surmonte
les décrivant, nous contrai^^neut à le faîte du grand comble de la nef.
n'indiquer ici en (|uelque sorte, que Ce clocher construit entièroinont en
le nom seul des paroisses rurales qui, bois, a la furme d'une tourelle L huit
par elles-mêmes, ne présentent que pans; c'est Tun des plus importants,
peu dMntérêt au point de vue archéo- placés ainsi sur la ligne de centre de
173
la grande nef, que nous verrons dans nous avons traversé en allant deChar-
la vallée d* Aillant. La Puysaie possède buy à Lindry. Vers le sud, le petit
des clochers terminés en longues flè- plateau sur lequel une partie du vil-
ches aiguës et fort remarquables lage est établie, s'abaisse tout-4-
comme charpenterie et que nous au- coup par une pente très-rapide Jus-
rons Toccasion de décrire et de des- qu'au fond du vallon; c'est au sommet
siner. de ce plateau et sur )e bord même
De Saint-Maurice-Thizouailles, le de la pente que s'élève Téglise de
grand chemin se dirige vers le beau Poilly.
et riche village de Ghasst. Notre iti- Le clocher, haute tour carrée en
néraire nous ramène en arrière pour pierre de taille de bel appareil, est
rejoindre la grande route d'Auxerre placé à Tangle sud-ouest du grand
àMontargîs, au hameau deBLECRV. portail; des contreforts très-saillants.
Un bon chemin passant à la ferme de montant jusqu'à une corniche neuve,
ViEUx-PoD, nous y conduira directe- supportent une grande toiture en ar-
ment On longe le côté méridional de doises et terminée en flèche. Celle-ci
Féglise de Saint^Maurice, puis après est coupée vers son milieu par une
avoir traversé la prairie et le Tholon, sorte de galerie ou balcon bordé d'une
près d'un moulin assez pittoresque, grille en fer; des persiennes établies
on monte vers Vieux - Pou , ancien au-dessus et au-dessous de ce balcon
monastère de l'ordre de Grammont, donnent à l'ensemble du clocher,
situé dans un vallon élevé et à un kilo- l'air mondain, croyons-nous, d'un
métré de la rive du ruisseau. Mais, belvédère. Laissons vite cette toiture
de même qu'à la chartreuse de Val- bizarre et moderne pour parler d'une
profonde, l'archéologue n'a plus rien véritable œuvre d'art, malheureuse-
à étudier à Vieux-Pou. ment bien mutilée et dégradée : le
Tout ce qui pouvait intéresser l'ar- grand portail. Des colonnes et des pi-
tlste a disparu depuis longtemps; lastres élégants , des corniches tres-
c'est maintenant une grande ferme ornées, des médaillons et plusieurs
qui n'a gardé du vieux monastère que jolis bas-reliefs , des panneaux de
le nom. Le chemin traverse en ligne boiserie et enfin une large et belle
directe un joli bois de futaie et bien- fenêtre placée au-dessus du fronton
tôt après arrive au hameau de Bleury central, qui porte la date de 1538 ,
où il rejoint la grande route. présentent un ensemble très-digne
Kous ne connaissons pas la chapelle d'attention et qui rappelle un peu les
de Saint-Jean, au hameau de Marnât, remarquables portails de l'église de
localité située près de la route d'Au- Neuvy-Sautour dont nous avons déjà
xerre, entre les hameaux d'AuvsRGNE parlé (Annuaire de 1855).
et de Vieux-Champs. La nef n'est voûtée qu'en bois ,
Vis-à-vis de Bleury, un bon che- mais le chœur, voûté en pierre à
min, se rapprochant de la vallée an- nervures ogivales d'un bon style ,
rosée par le Ravillon, petit ruisseau date de la fin du xv<> siècle. Nous n'a-
dont nous parlerons plus loin (Voir vous à citer qu'une petite épitaphe
l'article deGuerchy) conduit directe- sur marbre noir à lettres dorées, de
ment à Messire £dme Pourchot, licencié ex-
LOIX, REGTEDR ET STNDIC DE L'UNIVER-
POILLY, grand village du canton sité de Paris et natif de cette pa-
d* Aillant, bâti près d'une vallée au roisse... etc. 1776.
fond de laquelle coule le Ravillon. A A un demi-kilomètre, vers l'ouest
3 kil. d'Aillant ; pop. 1,030 hab. du village, on remarque au fond d'un
La position de Poilly est assez pit- vallon humide le château de Poillt,
toresque, vue du côté de la vallée qui belle résidence entourée d'eau, et
s'étend du sud au nord et dont le dont la façade accompagnée de deux
point de départ commence au centre pavillons a hautes toitures présente
du territoire boisé et ondulé, que un certain caractère de sévérité ; xvii*
174
siècle. On remarque aussi la tourelle d'aspect et que ladate de MDGGLXXVI
du colombier. (1776) inscrite sur la corniche du
Un assez bon chemin conduit di- clocher explique suffisamment Mais
rectement à Aillant en traversant un si l'extérieur de l'église n'offre pas
sol ondulé très-fertile mais un peu d'intérêt, rintérieur présente asseï
monotone et qui fait partie du vaste de régularité dans son ensemble. La
territoire enclavé entre les vallées de nef n'est voûtée qu'en bois ; le chœur
l'Yonne au nord, du Tholon à l'ouest, et les deux chapelles latérales, ou
du Ravillon à Test et le vallon de bras de la croix , sont voûtées ea
Vieux-Pou au sud. Au centre de pierres et datent de la Renaissance,
cette contrée qui a près de trois On remarque notamment : une petite
lieues de longueur sur une lieue et statue de Saiat-Loup, évêque, xii*
demie de largeur, et dont la monta- siècle ; les petites statuettes des apô-
gne deMon^Tbolon et les deux buttes très, fin du xv* siècle ; le tableau du
de Senan sont les points los plus éle- maître-autel , représentant l'Asceo-
vés, on ne voit ni un hameau ni une sion, œuvre médiocre mais signée :
maison isolée. Partout d'immenses Peint par Lambinet à Sens 1766;
terres labourables d'où les arbres et l'autel date de 1650 ; enfin les
les buissons ont été exclus. Le grand porte-cierges de trois conrrérios
chemin de Guerchy à Senan traverse très-anciennement constituées dans
ce territoire inhabité en laissant un la paroisse et ayant toujours conservé
peu sur la gauche les deux ])uttes de les vieilles coutumes.
Senan, sortes de monticules isolés A quelques pas de distance au nord
élevés de près de 125 mètres au-des- de l'église, une rue transversale
sus du niveau de l'Yonne et du som- mène vers les épais massifs d'aulnes
met dénudé desquels la vue se perd et de peupliers qui entourent les fer-
au milieu des terres et s'étend sur tiles prairies du fond de la vallée,
une longue étendue des vallées ri- Bientôt on entrevoit au milieu du
ches, fertiles et populeuses du Tho- feuillage, sur la gauche du chemin, et
Ion, du IVavillon et môme de l'Yonne, entourée d'un fossé large et plein
Notre itinéraire nous ramène dans d'eau, la muraille d'enceinte et les
l'un des plus beaux villages delà val- tourelles d'un vieux manoir seigneu-
léeduTholon ou d'Aillant, à rial nommé le château d'ARB0i«i«E.
Cette enceinte, de forme carrée, sem-
CUASSY, grand et beau village du ble dater du xvi* siècle; ellerenfer-
canton d'Aillant, situé près de la rive me un grand corps de logis qui a per-
gauche du ruisseau du Tholon et tra- du sou caractère architectural et
versé par le chemin de moyenne com- n'est plus occupé que par un fer-
munlcation n' l,dc Leugny à Aillant, mier.
A 2 kil. d'Aillant; pop. 925 hab. Chassy est entouré de collines
La rue principale de ce village, crayeuses qui se prolongent jusqu'à
suivie dans toute sa longueur par le Aillant. C'est la craie inférieure gri-
grand chemin de Leugny à Aillant, sûtre, marneuse, abondante en Silex.
bien-étnî réel de la population, don- nière placée au point où Ton quitte la
nent à celte paroisse une animation route; d'Auxerreà Aillant, nous avons
renianiiiuble et que nous retrouve- rocuoilli quelques empreintes d'Ino-
rons éirah.'uicnt dans d'autres villages cerainus.
dela\âll<V. Un bon chemin conduit en quel-
Dc nombreuses maisons assez bien ques minutes à
bâties longent la grande rue vers
l'extrémité nord de laquelle s'élève AILLANT -SUR- THOLON , bourg
l'église, construction un peu lourde chef-lieu de canton de l'arrondisse-
175
ment de Joigny, sitaé sur la rive ble comme style on ornementatipn,
droite de la petite rivière da Tholon. En résumé. Aillant, considéré aux
AlSkil. deJoigny;20 kil. d'Auxerre; points de vue de Tarchéologue et de
20 kiL de Toucy. Pop. 1,460 hab. Tartiste, est le plus pauvre de nos
Le bourg d'Aillant, centre assez im- chefs-lieux de cantons. Deux villages
portant do mouvement commercial, voisins, Villiers-sur-Tholon et Senan
est traversé par deux routes départe- nous dédommageront un peu. Toute-
mentales et par deux chemins de fois nous ne voulons pas quitter Ail-
grande communication; en voici Tin- lant sans parler de la petite chapelle
dlcation sommaire : située à l'ouest du bourg vers l'extré-
V Route départementale n<> 3, de mité du hameau de la Motte et
Joigny à Toucf ; bâti en effet sur une éminence du
2* Route départementale n* , sol ; cette chapelle nc^mmée autrefois
d^Aizy à Montargis ; Notre-DameKle-Lorette,croyons-nous,
3* Chemin de grande communie»- et désignée maintenant sous le voca-
tion n* ilij de Bassou à Briare ; ble de Sainte-Anne est située sur le
&* Chemin de moyenne commun!* bord de l'ancienne route conduisant
cation n" 65, d'Aillant à Chamy. aux Ormes et à Chamy à peu de dis-
Aillant offre peu d'intérêt pittores- tance du point de départ de rectifica-
que aux étrangers ; les rues droites et tion de cette môme route. C'est un
tracées à angles droits fatiguent bien petit édifice restauré et agrandi à dl-
vite par l'insignifianoe des maisons, verses époques et qui n'a pas cessé,
toutes d'une date assez récente, mal- malgré son isolement , d'être le but
gré l'ancienneté du bourg, pour ne d'un pèlerinage assez snivL Dévasté
présenter aucun caractère de con- de même que toutes les anciennes
structien. Une promenade formée par chapelles rurales de nos contrées du-
deux rangs de tilleuls et de marron- rant les guerres de religion, l'oratoire
niers entoure la ville sur trois de ses de Ssûnte-Anne n'offre plus aucun ia-
côtés; elle semble peu fréquentée, térêt archéologique. Vue de la cha-
Du côté de l'ouest des vannes et une pelle de Sainte-Anne la vallée d' Ail-
longue digue plantée de peupliers re- lant se développe sur l'un de ses plus
tiennent à environ trois mètres de jolis aspects,
hauteur les eaux du Tholon pour l'u- Cette vallée est bordée de collines
sage de moulins placés près d'un pont blanchâtres qui appartiennent à la
de pierre servant pour le passage de craie inférieure. Près d'Aillant plu-
la route de Joigny à Toucy. A peu de sieirs carrières sont ouvertes ; on en
distance de ce pont et le long de la extrait une craie grisâtre, compacte
route on construit en ce moment une et qui renferme un assez grand nom-
école communale monumentale sur bre de fossiles parmi lesquels nous
les dessins de M. Emile Amé, archi- citerons l'Holaster subglobosus, l'Ino-
tecte zélé dont nous avons parlé déjà ceramus latus, les Ammonites varians
k propos de l'église du village de et Mantellii etc.
Quincerot (Annuaire de 1855). La grande route que nous suivons,
L'église paroissiale n'offre, sous le après avoir traversé en ligne droite
rapport archéologique, qu'un médio- la rue principale du bourg d'Aillant,
cre intérêt. La façade est lourde et se prolonge également en ligne di-
insignifiante ; c'est une muraille qui recte vers le village de Senan, par le
ressemble davantage à une fortifica- fond de la vallée, en laissant à peu de
tion qu'à un portail d'église. La nef distance à gauche au-delà du Tholon,
qui n'est voûtée qu'en bois s'ouvre
par quatre arcades en plein cintre sur VILLIERS-SUR-THOLON, grand et
f^ bas-côtés voûtés de même en bois beau village du canton d'Aillant situé
et éclairés par de petites fenêtres ; dans la vallée d'Aillant près de la rive
xvii'sièele? Le chœur et le sanctuaire gauche du Tholon et traversé par le
n'offrent rien non plus de remarqua- chemin de moyenne communication
176
n» 55 d* Aillant à Charny. A i«500 mè- voûtés en pierre à nervures ogivales
très (l'Aillant; pop. 815 hab. bien appareillées dans le style de la
Cette commune resserrée entre le fin du xv^ siècle; le chœur et deux
fond de la vallée et les hautes collines chapelles latérales voûtés delà même
couvertes de forêts offre un aspect manière offrent un ensemble élégant,
pittoresque et florissant dû à la ferti- Au-dessus du maître-autel, en pierre
iitè du soi. Il ne manque ici qu'un peinte imitant les marbres» datant du
château féodal ou une belle résidence xviii* siècle, on remarque avec Inté-
de campagne. L'église bâtie vers l'ex- rôt une large fenêtre ogivale renfer-
trémité est du village, c'est-à-dire du mant une grande rosace dans les ea-
côté du fond de la vallée, présente trelacs de laquelle se trouvent encore
beaucoup d'intérêt bien qu'elle ne re- des vitraux peints d'une bonne exé-
monte pas à une époque reculée. cution et représentant des anges mu-
Le clocher, haute tour construite siciens chantant les louanges du Sel-
on grès, terminée en briques et sur- gneur ; celui-ci est placé au centre
montée d'une grande toiture en ar- de la rosace. Ces vitraux, travail es>
doises, s'élève sur le flanc méridional timable de la fin du xv* siècle, croyons-
de l'église à côté du bras de la croix nous ; divers autres fragments de vi-
faisant face à une place publique plan- traux datant de la Renaissance, et un
tée d'arbres. assez bon tableau dont nous allons
Par la situation même de cette parler, donnent à l'in térieur de Té-
place, récemment nivelée, l'une des glise un véritable intéi^t.
deux entrées principales de l'église Dans la chapelle du fond du colla*
est établie dans le bras de la croix téral sud, au-dessus de l'autel, on voit
dont nous venons de parler ; c'est un un tableau de petite dimension et
Joli portail finement sculpté dans le montrant le Christ mon soutenu par
style de la fin du XV* siècle, mais mal- la Vierge et une sainte caractérisée
heureusement très-mutilé. Onremar- par des tenailles. Saint Antoine ac*
que surtout les ventaux de la porte, compagne un prêtre agenouillé et
formés par unebelle boiserie de chêne au-dessous duquel nous n'avons vu
à fines moulures et décorée de nom- quecesnK)ts:>ETATlS.SVjE.57.ANîiO.
breuses têtes de clous en fer ciselé. Une i639. U serait facile ce nous semble
petite inscription purement religieuse de connaître le nom de ce personnage
est gravée dans la partie supérieure de dont le portrait est très-habilement
ces ventaux. Au-dessus de ce portail, peint. A l'extrémité opposée de ce
qui est accompagné d'une belle fenê- même collatéral on a placé provisoi-
tre à entrelacs, on voit se développer rement un petit monument funéraire
une petite galerie ou balustrade en en pierre et portant cette inscription:
pierre formée d'arcatures et de pilas-
tres datant du xvi* siècle. ^^ g'" *t mpose le corps de dame
Le grand portail de l'ouest, très- macdelainb chalons. vivante femme de
curieux aussi pour son ornementa- >«aistre abbl cormon, advocat ao pae-
tion, porte la date de 1557 sur des "^^""W^ "^'^«-^ »f "^^ chatelleoe de
w.A^»/h^*.rc*/«»1«^fAo noQ încnn'nHnnci FERTE-I.OUPIÉRE, L* ANCIEN M AIVOIR DELA
médanions sc'ilptés. I^ insc^npt^^^^^ couldreet prévostde la-scelle-sainct
gravées sur pierre et sur bois expli- cir, laquelle décéda le vingt-huictiéme
quent les sujets relatifs à samtJ^n- ^^^ mil six cens cinquante deox. etc.
Baptiste. Des colonnes, des pilastres
/^ d'un bon style, des écussons nom- A Villiers sur-Tholon nous retrou-
* ' breux, enfin une ornementation riche vons la craie inférieure qui, dans
et variée devaient autrefois donner à toute dette vallée, occupe la base et
ce portail aujourd'hui bien délaissé et le flanc des collines et se montre tou-
très-dégradé, une certaine valeur ar- jours avec cette uniformité de carac-
chitecturale. tères qui lui est propre.
L'intérieur de l'église présente une Nous quittons Villiers-cnir-Tholon
grande nef avec bas côtés nord et sud, en laissant sur la gauche au fond cfun
477
vallon boisé le ch&teau et le bameau s*élëye le mattre-antel et non au fond
de Cbaillêuse. du chœur, disposition inusitée, moti-
D^Aillant à Senan, c'est-à-dire sur vée par le s^le très-simple du chœur,
une étendue (le U kilomètres, la gran- qui appartient au xiv» siècle, et qui
de route d'Auxerre à Montargis se formait autrefois Tancienne ^llse
confond avec celle de Joigny à Toucy ; voûtée en bois seulement Le maltre-
ellë est tracée en ligne directe à peu autel semble dater de Louis XIII. On
de distance de la rive droite du Tho- remarqueplusieurspierrestumulairei
Ion arrosant de fertiles prairies au brisées et sur lesquelles on aperçoit
milieu desquelles s'élève le chftteau encore des dessins au trait et aussi
de Seoan, belle habitation, datant du quelques inscriptions ; la plus an-^
XVIII* siècle, entourée de larges piè- cienne de celles-ci porte la date dé
ces d'eau et de grands ombrages. On MIL V* XLVII (iblil) et serait conteln-
remarque surtout de magnifiques poraine de la construction même de
marronniers* U grande nef. Une autre inscription
sur marbre noir placée dans la cha-
SENAN, beau village du canton pelle du sud attire l'attention; la
d'Aillant, situé dans la vallée d'Ail* voici :
lant sur les rives du Tholon et traversé
par deux routes départementales: Epitaphi sua L'AiiAGaAiiB de tbbs
!• celle n* 9, d'Aizy à Montargis par ^^^^ " ^aès vietukdsi damoisblu
Auxerre ; 2* celle n* 3, de Joigny à "^"^ ^" ^™^ »^» »« Senan. femmb
Toucy, et enfin par le chemin de ^« "^"î:'' "'^^^* G'^"» ^« ^^t^"î'
~7.i^ «^»«X«.,«l/.C«/v« «• io Tll^ cl BSCUyKE SBlGNEUa DE ViLLAHS ET DANStf,
nan à Appoigny. A U kiL d Aillant; le xxvni- de juillet iulvi-xxi.
pop. 825 hab.
La rue principale de Senan est for- aivh agbamb :
mée par la grande route de Joigny i marie du puis
Toucy; de jolies maisons, une large j)Xbu ma prise.
place publique ombragée de marron-
niers et de noyers, et aussi la haute ""■owdohtlafaolxtouttbschosbshoissohi
flèche de 1 église donnent a ce village dibd tiot fahu duui ma plus bblli baisov,
un aspect agréable. r hb fauli iwmm lis ofaobs D'AOTONin.
L'église, construction massive et chassbs dohg chbr <podi lahkut qui vooi hai-
lourde à 1 extérieur, est bâtie sur le ssgbie lis diux Toiuim ooi tohbbit di w
bord même de la route et semble da- [tiox,
ter, ainsi que la grande flèche aiguë "TOKQOBPAaHAHoiTit?TotDAiisLMciiDLx.
!Z. ' ^A^L^ AJ.\S,9\ikZr. J^ BtmSSBI POUa lAMAlS LB iOni QDB DIEU MA
en ardoise, du xvi* siècle. Le portail fpRiSE.
principal date du temps d'Hepri IV
aviron. Si l'extérieur de l'édifice Avant de quitter l'église de Senan
n'oflïre rien d'intéressant, l'intérieur nous signalerons brièvemept le con-
au contraire présente un fort bel en- traste que présente la construction
semble auquel on est loin de s'atten- au dedans et au dehors. Ainsi à l'ex-
dre. La grande nef et ses bas côtés térieur nulle ornementation; des con-
trè&-r^uliers sont voûtés en pierre à treforts grossiers, des murs mal dres-
nervures ogivales, mais datant seule- ses, partoutenfinlourdeuretrusticité:
ment du milieu du xvi* siècle. On re- besogne de maçon seulement
connaît facilement ici l'influence pro- Dans Tintérieur de l'édifice il n'en
longée de l'emploi de l'arc ogive dans est plus ainsi : on reconnaît le travail
la construction des voûtes si, comme du tailleur de pierre, on retrouve
nous le croyons en eflÎBt, la date de l'œuvre du sculpteur, même sous les
15Â3 qu'on lit sur l'un des arcs du bas couches épaisses du badigeon de
côté nord est celle de l'époque de chaux qui recouvre toutes les murail-
construction. C'est à l'entroe même les et tous les pilastres à chapiteaux
du transsept ou bras de la croix, que élégants. Plusieurs fois nous aurons
17?
encore à signaler la pauvreté du de- étroit vallon le hameau de la Fosse-
hors et la l)eauté de Tintérieur dans Simon et à droite au milieu d'arbres
nos églises de village ; d'autres fois fruitiers celui des Grillots. L'herbe
nous n'aurons que le regret de ne et les chardons poussent au milieu de
trouver partout que la vétusté, la la route entre deux ornières tor-
pourriture et surtout la négligence, tueuses et un sentier étroit. Une des-
Nous laissons se continuer vers le centeassez rapide aboutità une autre
nord la route de Joîgny dont nous route ; c'est celle qui vient de Joigny.
parlerons plus haut et, tournant à Ici les chardons et les cailloux dispa-
angle droit dans la direction de raissent pour faire place à une pous-
l'ouest, nous suivrons la route de sière épaisse qui témoigne de l'ani-
Montargis qui, traversant un sol on- mation et du mouvement de la route
dulé et fertile, arrive bientôt à que nous allons suivre maintenant
jusqu'aux limites de notre départe-
VOLGRÉ, village du canton d'Ail- ment
lant, situé dans un vallon, et traversé Une longue descente tortueuse,
par la route départementale d'Âizy à mais habilement tracée, amène au
Montargis. A 6 kil. d'Aillant, pop. f<dnd de la vallée étroite et fertile du
A22 hab. Vrin. Du pont de pierre de la route
Ce village est b&ti à la base du ver- qui traverse le ruisseau et la vallée
sant des hautes collines qui bornent on aperçoit à gauche le village de
le o6té gauche de la riche vallée d'Ail- Saint-Romain- le-Preux, et sur la
lant; il n'offre rien de remarquable, droite celui de Sépaux.
L'église elle-même ne présente pas
beaucoup d'intérêt ; la partie la plus SAINT-ROMATN-LE -PREUX, petit
ancienne est le chœur datant de la village du canton de Saint-Julien-du-
Renaissance, mais il est pauvre et in- Sault, situé au fond d'une vallée et
signifiant. sur le versant d'une colline près de
La grande route passait au sud de la roule départementale d'Auxerre à
l'église et montait par une pente ra- Montargis. A l/i kil. de Saint-Julien-
pide le flanc de la montagne. Une du-Sault ; pop. 436 hab.
rectification récente de tracé fait pas- La jolie petite rivière du Vrin dont
ser la route au nord de l'église eu nous parlerons plus loin (voir l'article
contournant par une longue couroe de Parly) traverse Saint-Romain-le-
tracée en écharpe le côté opposé de Preux dont la rue principale était
la colline qui domine Volgré. On laisse suivie autrefois par le grand chemin
sur la droite la ferme importante des d'Auxerre à Montargis et que la route
Arcis puis bientôt on longe la lisière actuelle contourne pour éviter une
des grands bois de la Louptière en pente trop forte. L'église est bâtie sur
suivant un vallon un peu triste d'as- le sommet d'un monticule dominant
pect On rejoint au sommet do la la rive gauche du Vrin; c'est une pe-
montée la route ancienne qui offrait tite construction sans intérêt archéo-
sur la vallée d'Aillant et aussi sur une logique, mais qui a conservé un por-
vaste étendue de pays un panorama tail datant du xn* siècle, précédé d'un
riche et varié tout-à-fait perdu main- porche en charpente d'un effet assez
tenant pour les irès-rares voyageurs pittoresque,
qui suivent la route que nous décri- Un bon chemin, conduisant de Gézy
vous. On traverse en ligne directe, et aux Ormes, longe à quelque distance
sur près de trois kilomètres d'étendue, la rive droite du Vrin et arrive k
les bois qui couronnent le plateau
élevé qui sépare les vallées où coulent LA FERTË-LOUPIÈRE, beau et grand
les petites rivières du Tholon et de village du canton de Chamy, situé
Saint-Vrain, ou du Vrin; la route, de sur la rive gauche du Vrin, à la base
moins en moins fréquentée à la sortie d'une haute colline et traversé par le
des bois, laisse à gauche au fond d'un chemin de moyenne communlcatioa
<7«
n- 7, de Céz^auz Ormes. A la kfl. de Ainsi les mura et lea pOlera de U
Charnyipop. l,348hab. nefBOntenfouis.parsuItedestravaui
La Ferté-Loupiëre préseate le con- de remblai motivés parl'hnnildilé, de
traste de grandes murailles en ruioes près de deux mètres. Le carrela^ ar-
et de nombreuses maisons neuves rive à moitié de la hauteur du fat des
bien bâties. De la vieille muraille colonnes et cependant ne dépasse
d'enceinte et des tours du cbftteau il qu'à peine le niveau des prairies. H
ne reste que des débris utilisés comme s'ensuit pour la pauvre église une hu-
carrières. Cette muraille, dont les dé- midité extrême que l'on cherche à
bris ressemblent aux murs romains combattre, nous ne comprenons pas
pour l'épaisseur et la solidité, aura trop comment, en relevant par des
bientôt tout à-fait disparu sous les remblais le terrain contl-u à l'éKllse
travaux de nivellement ; & peine peut- et qui était autrefois le cimetière,
on reconnaître la place des tourelles Avant de donner une courte des-
qne bordait un large fossé rempli cription de l'église de La Ferté nous
d'eau et alimenté par le Vrin, ruis- montrons la disposition des grands
seau qui traverse ai^ourd'hui une fossés creusés dans la montagne la
vaste et magnifique prairie formée coupe suivante indiquera l'ensemble
par les terres d'alluvion descendues du travail défensif. Nous ne connals-
des collines environnantes. Nulle sons point dans le département de
part, mieux qu'ici, on ne peut mieux fossés d'enceinte aussi bien conser-
étudler et reconnaître le surélève- vés; ilaontenmoyenne30 mètres de
ment ou surhaussementconUnuel des largeur sur 12 mètree de profondeur
terres formant le sol de la vallée. De- et environ 700 mètres d'étendue,
puis la période de l'an mil, c'estÂ-
dire depuis moins de neuf siècles, ce
snrfaaDssement de terrain peut être
évalué à plus de deux mètres. Voici
sur quoi nous établissons notre ob-
servation.
A une époque qui n'est pas préci-
sée, croyons-nous, mais qui par ana-
logie peut i peu près être fixée au
III* siècle, on construisit une forte
muraille d'enceinte défendue par des Le »Ienx chftteau s'élevait i. l'angle
tours et des fossés, et enveloppant sud-est des fortiflcations; Il n'en reste
tout entière la « ville . de la Ferté- que des débris et les fondations. Ge-
Loupière. Du côté de la vallée, les pendant on volt encore' une tourelle
fossés étaient remplis d'eau ; du côté servant de colombier et aussi une
de la montagne ils se développèrent tour ronde à toiture élancée pouvant
sur une longue courbe formant l'arc, dater du xV siècle. Différents corps
dont les fossés de la vallée faisaient la do logis d'époques moins anciennes
corde. Lesfosséscreusésdans le flanc se font remarquer également.
de la montagne existent encore près- L'église de La Ferté semble dater
que intacts; ceux de la vallée sont des dernières années du xu* siècle ■ à
comblés par la bourbe et les terres diverses époques, et notamment aux
d'alluvion; celles-ci resserrées entre xiv et xvi' siècles, elle fut en partie
la base de ta colline faisant face à la reconstruite. On remarque spéciale-
ville et la muraille d'enceinte , se ment ; 1° le portail principal d'un as-
soot élevées d'autant plus par ie fait sez bon style, fin du xii' siècle- 2- la
même de cette sorte de barrage. Il grande fenêtre de l'abside remarqua-
en résulte actuellement que l'église ble par son élégance malgré sa vétus-
paroisslale, bâtie dans la partie basse té, xiv siècle; 3* les deux chapelles
de la ville, se trouve fondée, non pas absidales & toitures coniques. LUuté-
■ BUS ou au nlveap de la vallée, rieur de l'église prtsente aussi de
u dessous. l'IntéréL Six grandes arcades en plein
480
cintre et deux autres en ogive s'ou- tion. Dans la chapelle du sud ou bras
vrant sur les bas côtés, soutiennent de la croix, on remarque une longue
la grande nef voûtée en bois ; le pierre tumulaire brisée, mais mon-
chœur ne date, ainsi que les bras de la trant encore le portrait en pied et
croix, que du xvi« siècle. On peutexa- gravé au trait d'un seigneur de Sora-
miner avec quelque attention divers mecaise. Voici Tinscription qui en-
fragments de vitraux peints, xvi* siè- toure cette dalle dont nous donnons
cle; la chaire à prêcher, sculpture un dessin et qui est cachée sous la
en bois du xviiie siècle; le maître- poussière:
autel en pierre, de la même époque,
et qui a l'inconvénient de cacher en- ^^ ^"""^ Louis de Couetenat. bscuter
tièrementlabelle fenêtre de l'abside; "^ ^^^ ^'J^^^ «bîgweur de Boiitin et
enfin les piliers de la nef enfouis à Vlf^lJl^ Sommecaise en parttb. et de
moitié, ainsi que nous l'avons dit, à Ji^^f^J?''' '2,?^"^'"-''"^ ^ """ ^^^^
la suit^ du relèvement successif du SÊ!^f.n r» ?nv«^^^^^^^ "
carrPlaffP à diflférentes énoaues. Beaolieu en Auvergne, en partte. le-
S^«!^l,r^«« !^?,^î^n «^^^ ^^^^ TRESPASSA LE XXIHI- JOUR DE DÉ-
Nous savons quune plume ingé- cembrb l'an rxL. Pryez Dieu pour lot
nieuse et savante qui se cache sous
le pseudonyme de Félicien Thierry La route descend vers le fond de la
écrit en ce moment l'histoire com- vallée et s^embranche , en avant du
plète du bourg de la Ferté-Loupière, pont qui traverse le Vrin, sur la route
ainsi que des nombreuses seigneuries de Rogny et qui monte en ligne droi-
qui en dépendaient, et dont l'Âu- te, par une pente très-forte, le flanc
nuaireva s'enrichir; nous ne doutons d'une haute colline dominée par le
pas à l'avance du plaisir que nos lec- château de Bontin, belle résidence
teurs trouveront dans cet intéressant dont l'Annuaire de l'Yonne a donné
récit. l'historique et la description et aussi
Une petite route assez pittoresque deux dessins qui peuvent rendre à
conduit par le fond de la vallée à peu près l'ensemble des construc-
Sommecaise en laissant à peu de dis- tiens, mais qui ne laissent pas entre-
tance de La Ferté sur la droite, au voir, faute d'espace, les immenses
fond d'un fertile vallon, le château charmilles et les jardins tracés à la
de la Vieille-Ferté dont nous par- française et conserva avec le plus
lerons plus loin. grand soin dans leurs dispositions
Après six kilomètres de parcours originales et complètes. Les jardins
la route arrive à et surtout les charmilles de Bontin
offrent, (^ans tout son éclat, ce genre
SOMMECAISE, petit village du can- de décoration qui a de la grandeur et
ton d'Aillant , situé sur le sommet de la beauté assurément, mais aossf
d'une colline dominant la vallée du une inévitable uniformité. Les char-
Vrin et traversé par un grand chemin milles de Bontin méritent par leur
allant à Gharny par Perreux. A 10 vaste ensemble, leur conservation
kil. d'Aillant; pop. 52/ihab. parfaite et aussi leur rareté, d'être
Un chemin de grande communica- longuement étudiées et vidtèesL
tion no i/i, allant de Basson à Briare Après quelques détours, la petite
(Loiret), par Grandchamp, longe à route que nous suivons arrive au vil-
peu de distance le village de Somme- lage des Ormes, en longeant le mur
caise, puis traverse une contrée cou- de clôture d'une belle et « haute m
verte d'épaisses forêts au milieu des maison d'école de jeunes filles diri-
quelles se trouvent plusieurs étangs gée par des sœurs,
assez considérables.
L'église de Sommecaise est petite LES ORMES , village du canton
et pauvre de constructiou; cependant d'Aillant, situé sur un plateau élevé,
elle date de la fin du xv* siècle et pré- et traversé par le chemin de grande
sente quelques détails d'omementa- communlcatiOB n* Uif de Briare à
181
fiassou, conduisant à AHIaob- par le droite les belles prairies que traverse
bois des Perriers. A, 7 kil., d'Aillant; le Vrin s'avance en suivant le fond de
pop. 855 hab. la vallée vers
La petite église , dite de Notre-
Dame des Ormes, encore entourée de PRÉGY, beau et grand village du
bon cimetière longé par le grand cbe- canton de SainWulien-du-Sault, bâti
min, présente une singularité arcbi- dans une vallée et sur le penchant
tecturale, cVst que la façade comme d^une colline à peu de distance de la
le chœur est arrondie en demi-cercle, rive gauche du ruisseau du Vrin. A 8
Voici le plan de cette bizarre cens- kil. de Saint-Julien-du-Sault , pop.
truction qui semble dater de la fin 970 hab.
du XV* siècle ou du commencement La situation de Précy est pittores-
du XVI*. que ; on remarque surtout retendue
des prairies que fertilise le Vrin divi-
sé eh plusieurs bras bordés de longs
massifs d*arbres. Cette petite rivière
passe tout entière dans un vaste en-
clos fermé de mur et faisant parc en
avant d*une belle maison de campagne
bàt'e récemment sur remplacement
d'un ch&teau à tourelles et entouré
Un assez bon chemin traversant des de larges fossés. A peu de distance de
bois et passant près du ch&teau de ce vieux manoir, mais sur le sommet
Fboville , conduit à Saint-Aubin- atgourd'hui couvert de vignes d*une
Chateauneof. Voir la description de colline qui domine au nord la vallée
la route de Joigny àToucy. et un petit vallon, s'élevait autrefois
une u forteresse » nous a-t-on dit
SÉPEAUX, petit village du canton de Vers le milieu de la rue principale
Saint- Jnlien-du-Sault, bâti au fond du village à quelques pas de Téglise,
d'une vallée fertile sur la rive gauche une ancienne maison seigneuriale at-
du Vrin et à peu de distance de la tire Tattention ; c'est une construc-
grande route d*Auxerre à Montargis. tion, datant de la Renaissance, où la
Ai& kîL d'Aillant, à U kiL de Joigny, pierre de taille, le bois et la brique
pop. 790 hab. sent employés d'une manière pitto-
Beaucoup de maisons de ce village resque. Ce vieux bâtiment, qu'une tra-
sontbAties en pans de boisa charpente dition locale indique, à tort selon
apparente. La rue principale assez nous, comme ayant été un couvent,
régulière conduit vers l'église située sert de ferme maintenant et est fort
à l'extrémité nord et sur le bord même délabré.
du Vrin. C'est une construction lour- L'église de Précy, bfttie sur le som-
de et rustique, mais ancienne si on met d'un pli de terrain vers l'extré-
en peut juger par le portail en plein mité du village, offre quelque intérêt ;
cintre qui s'ouvre à la base du clo- on reconnaît à divers détails d'orne-
cher, tour carrée à contreforts mas- mentation les premières années du
sifs en grès très-grossièremsnt appa- xiii* siècle, notamment dans la cor-
reillés. De longues fenêtres, très-rus- niche à méditions du chœur et au
tiques également, et datant du xvi* portail principal ouvert sous le porche
siècle, éclairent la nef qui, à l'inté- que surmonte le clocher, haute tour
rieur, n'offre pas d'intérêt Le clocher carrée à larges contreforts en grès,
et le portail peavent remonter aux au-dessus desquels on a construit en
premières années du xiii* siècle. La 1827 en pierre blanche un étage et
oef, voûtée en bois, a un aspect pau- une toiture en ardoise
vre et ne présente aucun intérêt ar- Le porche est voûté en pierre à
chéologique. nervures ogivales; il précède un por-
Un assez bon chemin laissant sur la tail en plein cintre, mais à moulures
18S
du «ir siècle, a'appuyant bot gU co- heureux et hardi sTenturtôr 1
loanettes à chapiteaux d'uD bon style simple châtelain de ChâteaoJ
de la mftme époque. Nous en donnons qui après avoir, dans ces t«it
un dessin comme type du plus grand narchie, conquis à son proflt
nombre des portails des églises que tes domaines, consolida ses i
nous visitons cette anoée-cf. tions en épousant la fille du
da G&tinais, te comté de Cot
i iir siècle par mariai
ais du roi Loui»-le-Gros , <
descendance qui ne s'est éteini
1733, se partagea les dlven
On en peut voir les vtclï
dans le gros in-folio de tHiti
la maiion de Cota-lmaj/, par
cbet, qui contient d'amples
sur les annales de cette pa
notre contrée, ainsi que sur It
nie de Tojcy et le comté df
Fargeau.
Un grand chemin conduit 4
à Cézy ensuivant le fond de la
Voir Annuaire de 1853. Un anl
min montant obliquement le fl
Kide d'une haute colline couv
ois arrive en snivant le for
étroit vallon à la Celle-Salnt-C
lage dont nous parlerons.
Nous revenons sur nos pas,
La nef voûtéeen bois est très-haute; d^Sépeaux, rejoindre lagrand
six arcades ogivales duxv'siècles'ou- qui, après avoir traversé law
vrent sur les bas-cûtés. Dans le chœur Vrin, monte par une lonf^e
voûté en pierre on remarque de Ion- tortueuse, bordée de bovque'
gues colonnes à chapiteaux élégants; bres, jusque vers le sommi
xiii'siècle.DisonsenfiQavantdequit- vaste territoire ondulé d'un
ter cette église qui a été restaurée en iiolsé mais un peu monotone.
1837, qu'on voit dans le collatéral du rive à un embranchement de
sud une pierre tumulalre sur laquelle formé t gauche par le grand ■
on peut lire encore en caractères du conduisant à CiiAnNr par Cbev
xm' siècle : Prunoy, chemin que nous dé
Mon siGNOVR Hue (Hugues?) spécialement après avoir s
DE CouBrKNAT. route départementale Jusqu'i
Cest le secoud témoignage que mites du département de 1
nous rencontrions des vastes posses- et du Loiret,
sions de la maison de Courtenay, qui A peine après avoir dépii
s'étendaient dans notre département embranchement, la route tr
sur tout le canton de Charny et sur par une étroite chaussée, nu bi
une partie de ceux de Saint-Julien- marécageux [faisant partie des
du-Sault, d'Aillant et de Bléneau. étangs de Sépaux et de Cheviit<
Nous en allons trouver beaucoup séchés maintenant et recoure
d'autres, et les vitraux de Ijeaucoup champs de blé et d'avoine si
d'églises noas montreront encore les assez notable portion de leur
armoirlC' de cette puissante famille emplacement. L'étang de Se
qui ètiinsitil'aziirniirlroinfoiir/eauT qu'on laissait sur la droite, ava
de gueule. Fondé au x' siècle par un kilomètres delongueur;celuic
Villon dont il est ftciie de wiconnal- nous donDons UD dessin de cette
tre eniore le Tiérimètre .ui- un quart vieille porte raisiint partie d en grand
Se lieue do lonïuour, oITrait un aspect mur d'enceinte démoli presque com-
reœarnuiblementpittoresquedanssa plétemeot maintenant. On reconnaît
partie .upérleure ombragée sur ses le style de construction du uii- slèce
tords parnne haute futaie que la uiulgré de noinbreuj reinanlonicnta
grande route traverse directement, déji anciens, signalons de suite une
A quelque» centaines de pas delà statuette de N.-D.cnbois du >iVaiè-
sortie des bois la route, continuant Ole, charmante malgré sa vétusté, et
en lime droite, laisse sur la gauche placée dans une petite niche au-dea-
ine belle avenue descendant vers le sus du porud central Après avoir
fond d'un vallon et aboutissant au dépassé le vieux portail i côté duquel
château de cunii.i.0» que nous dé- on a établi une petite chapelle, on se
crirons plus loin, lin brusque détour trouve dans une vaste eonr boniéo de
de la route nous laisse voir le village divers bâtiments d habitation isolés
de villefranche situé sur le sommet les uns des autres et ne présentant
d'une hante colline auJeiad-un petit aucunintérétarchéoloBique Oncher-
valinn que la route traverse oblique, obe en vain la grande égiae abbatiale:
ment. On remarque après avoir tra- quelques pans de muriilira indiquent
versé ce vallon un groupe d'arbres seuls l'emplacement qu eUe occupait,
ombrageant une croii Bxée sur un Ainsi les ruines mêmes ont disparu i
chapltfau gothique provemiot d'une lia matériaux ont été enlevés pour
anclenneabbayenomméeicsEchariis servir 1 la construction d'une foole
et où nous allons conduire nos lec- de maisons nouvelles. 11 ne reste aux
. Echarlis qu'un seul corps de logis un
Tournant brusquement sur la drol. peu Important blli par l'un des der-
te «u pied même de la croix nous sul- niers abbés au xviii siècle.
vrons un large et mauvais chemin Près de la subsistt encore abon-
tracé i mKOte de la colline. Peu à danl« et pure la bellB source deau
peu ce chemin s'améliore et se régu- minérale qui a eu jadis nue grande
laHse nuis enfin s'avance en ligne célébrité, car le rm Loms-ie-Groa ve.
directe Wdé de vieux arbres frultien, naît en 1131 lui demander le soula-
vers le food d'un vallon solitaire en- gement de ses infirmités, et récoro-
touré de grands massifs de verdure, pensait ses bienfaits par une riche do-
Aorês un quart d'heure de marohe, on nation a la naissante abbays, à la
irrive a la porte de l'abbaje des fondation de laquelle le renom de
Fcharlis de l'ordre de Cltoaiix, qui, cette source sa!» aire n'avait pent-
fondée au commencement du xu' être pas peu contnbué Au xvi' siècle
slècir a subsisté avec des chances encore elle était considérée, selon un
rtive^ lusnu'en 1790 des historiens de l'abbaye, comme un
diverses jusqu en i;«u. ^^ ^^^^ ^^^^ 1^ ^^^^^^ ^^
presque toutes les maladies, et le roi
François I" en avait fait usage avec
le plus grand succès. L'ingratitude
de notre âge a fait tomber dans le
plus grand oubli cette glolro des
temps passés et les eaux autrefois si
vantées, qui, pourtant, ne sont peut-
être pas moins ellicaces que celles
qu'on va chercher à grands frala dans
de lointains pays.
L'histoire de l'abbaye des Echarlis
a été écrite et publiée plusieurs fois;
le Gatlia-Chrutiana, l'Alinanacb de
Sens de 1811 et le t. VI dn Bulletin
484
de la Société faistoriqae de ITonneont cation, d<» 6, de Gharny à SaintJulien-
donné des détails étendus que nous ré- du-Sault. A 7 kil. de Charny; pop.
sumons ici en quelques mots seule- 1,052 hab.
ment. Ce village, dont le nom indique qae
Le fondateur de Tabbaye des Echar- c'était originairement un asile ouvert
lis fut Vivien de la Ferté-Loupière, à tous ceux qui voulaient fuir un
chevalier, qui donna à un prêtre, servage trop onéreux, faisait par-
nommé Etienne, et à Thibault et Gar- tie des immenses possessions de
nier ses compagnons, un terrain dit l'illustre famille de Courtenay dont
Seartdœ^ pour y construire un mo- nous aurons souvent maintenant à
nastère. On n'a pas la date précise de écrire le nom. Bâti dans une situa-
cette fondation qu'on croit être de lion élevée et dominant une fer-
l'an 1120. Vivien fit marquer les li- tile vallée et des vallons secondaires,
mites des terres concédées, par son villefrancbe n'offre cependant pas un
Erévôt de Sépaux, et donna à ces re- aspect pittoresque. L'église elle-même
gioux, pour faire des prés, tout ce construite au milieu du village ne
2u'ils voudraient prendre de la forêt présente malgré sa grandeur qu'un
'Othe. Le nombre des moines s'étant ensemble assez pauvre. On remarque
considérablement accru et le menas- cependant le portail de l'ouest formé
tère qu'ils avaient b&U ne suffisant d'une arcature trilobée dans un plein
plus a leurs besoins, ils en construis cintre; style du xiv« siècle. Un agneau
sirent un nouveau à près de A kilo- nimbé et les chapiteaux des colonnet-
mètres à l'ouest au fond d'un fertile tes méritent quelque attention, ainsi
vallon. C'est l'immense édifice dont d'ailleurs que plusieurs fenêtres à
nous ne voyons plus que les ruines, meneaux ilamboyants du xv* siècle
L'établissement primitif, sur l'empla- des chapelles. L'intérieur de l'élise,
cernent duquel il s'est formé un na- voûtée en bois seulement, n'offre pas
meau qui garde le nom des Vwux d'intérêt archéologique.
EcHARUs, est situé entre 1^ anciens Le grand chemin conduisant k
éumgaâe la Ricardière et de Sépaux chamy par Prunoy passe au pied de
au milieu d'une contrée tnste et mo- réglise, puisdescendant par une pente
notj)ne et près de la naissance du rapide vere le fond de la vallée laisse
vallon boisé que nous avons smvi en ^ quelques pas sur la droite, au milieu
venant de Villefranche, ^'une vaste prairie traversée par un
LhtetoiredesEcharlisquiaétépu. pujsseau, le château de Villefranche
bhée dansle tome VI de la Société des ^^ ^e SaintrPhal, construction impor-
sciences d Auxerre, a été écrite d a- ^ante et à laquelle une haute tourelle
PrH^fi^T^'^^u*®! plus étendus, ^^^^^ ^^ ^^ f^gs^s d'enceinte don-
cœt^à-dire les chartes mêmes de nent un aspect féodal; xV siècle t
l'abbaye. Nous ne pouvons mieux . ^, ^ ,,„, ,'
faire que d'y renvoyer nos lecteurs. ^*^y» comme Villefranche que nous
Disons seulement que, dévastée du- venons de quitter, est bâti sur la craie
rantles guerres de religion, l'abbaye supérieure recouverte, sur plusieurs
des Echarlis ne se releva jamais com- points, par les argiles rougeâtres et
plétement de ses ruines et que la ré- sablonneuses du terrain tertiaire,
volution de 1793 ne fit que continuer J*^- Raulî» et Uymerie signalent, â
l'œuvre de destruction qui, dans peu * ouest de Dicy, à la partie supéneure
d'années encore, sera entière et ne ^® ^* ^"^^® ^^ ^^^^ ^e calcaire très-
laissera plus pierre sur pierre. compacte, dendritique, siliceux, dont
la couleur est blanche, rouge et quel-
VILLEFRANCHE, village du canton Quefois bleuâtre,
de Gharny, situé sur le sommet d'une Nous parlerons plus loin du village
haute colline et traversé par la route et du château de Prunoy. Reprenant
départementale d'Aizy â Montargis et la grande route nous arrivons après
par le chemin de moyenne communi- deux kilomètresenvironde parcours!
185
DIGY, village du canton de Gharny, siers, suit à mi-côte après avoir dé-
situé dans une vallée et traversé par passé Dicy, le versant ondulé de col-
la grande route d'Aizy à Montargis. lines un peu monotones de formes et
A 8 kil. de Chamy; pop. 550 hab. laisse sur la gauche au fond de la val-
Des maisons bien bâties et longe'*nt lée et au milieu de prairies fertiles le
la route donnent à ce village, oui est château de Dicy ou de la Motte-des-
ancien, un aspect satisfaisant. L^égUse Prés, habitation agréable, entourée
élevée sur un pli de terrain est lourde de beaux massifs de verdure, et dont
et massive de construction. Cependant TAlm^nach de Sens de i8/i3 parle
on remarque son portail principal fort longuement à propos d*an procès
datant du xin* siècle. Une inscription qui fit grand bruit autrefois,
maintenant illisible se voit sur le tail- Continuant de suivre à mi-côte le
loir de Tun des chapiteaux. La nef versant de droite de lavallée, la route
voûtée en bois, ne présente rien dMn- départementale est rejointe à la 11-
téressant malgré quelques restaura- mite même des départements de
tiens récentes faites aux fenêtres TTonne et du Loiret par une autre
ogivales, autrefois très-dégradées, du route départementale classée sous le
chœur voûté en bois paiement, mais numéro 17 et allant de Conasoii à
plus élevé que la nef. GouaTENAY. Nous décrirons dès cette
La grande route, bordée de meri- année-ci une partie de cette route.
CHEMIN DE GRANDE COMMUNICATION, N* 16, ALLANT DE JOIGNY
A CHATILLON-SUR-LOING (LOIRET).
Ce grand chemin s*embranche sur allant à Charny. A 7 kil. de Chamy;
la route départementale d'Auxerre à pop. 535 hab.
Montargis, à très-peu de distance avant Chevillon est bâti à la base d*une
d'^arriver aux anciens étangs de Se- colline, sur la rive gauche d'un ruis-
peaux ; il passe successivement à La seau formé par les étangs de Sépeaux
Borde, Chevillon, Prunoy,Lafontaine, et qui va alimenter les fossés d'en-
Gbamy, le Clos, la Haute-Cave, les ceinte d'un château dont nous allons
Siméons, les Journets, les Roseaux et bientôt parler.
Chambeugle, village au-delà duquel il Quelques maisons nouvellement
passe du département de TYonne dans construites donnent à ce village un
celui du Loiret. aspect assez satisfaisant La petite
Aussitôtaprèsavoirquittélagrande église bâtie vers le milieu deshabi-
route on longe, à peu de distance sur tations, sur le bord de la route, est
la droite, le he\ étang de Chevillon ou précédée d'une place, ombragée de
de La Borde. Nous avons dit déjà que noyers, occupant remplacement de
cet étang, séparé de celui plus consi- l'ancien cimetière probablement
dérable encore de Sépeaux par la C'est une construction pauvre et in-
chaussée de la route départementale signifiante à l'extérieur et aussi à
que nous avons décrite précédem- l'intérieur voûté en bois ; mais l'an-
ment, était desséché depuis deux ans cienne chapelle seigneuriale, formant
seulement et que des cnamps de blé le bras de la croix du côté nord de la
et d'avoine occupaient une partie de nef, renferme encore les pierres tu-
son emplacement LOi^squ'on a dépas- malaires au nombre de trois des sei-
sé le hameau de La Borde on s'avance ^neurs de Chevillon. L'une de ces
directement par le fond d'un vallon dalles funéraires est rema^-quable par
vers le dessin au trait qui représente le
défunt; c'est un chevalier à l'égard
CHEVILLON, village du canton de duquel nous trouvons dans l'Alma-
Chamy, situé au fond d'un fertile val- nach de Sens les détails suivants :
Ion et traversé par un grand chemin « C'est de cette paroisse qu'une
4^
branehe de la inal5M)n de Gourtenay « Dieu lai donne bon repos. »
avait pris son nom, dit rAlmaoacli de La longue inscription que nous ve-
Sens de 1776. Dans Téglise est le toin- nons de copier était gravée sur celle
beau de Jean de Gourtenay, seigneur des trois dalles tuniulaires placée de-
de Ghevillon, du Martroy, etc., qui vant Tautel de la chapelle; elle fut
mourut le 2ti mai l53/i. Sur ce tom- effacée complètement à coups de ci-
beau on voit son effîgie en bas-relief seau lors de la révolution. La dalle
(gravure en creux) en habit deguerre, gravée du tombeau de Jean de Cour-
ayant Técu de ses armes adroite et son tenay, mort en 153/i, est placée à côté
heaume (crsque) à gauche, et au-des- de Tautel, dans Pangle de la chapelle :
sus de sa tête une grande fleur de lys. elle est fort remarquable et parfaite*
» Guillaume, son fils, ajoute le ment conservée, gr&ce, peut-ôtre«à
môme recueil, fut enterré auprès de une énorme armoire qui la recouvre
lui et on lit Tinscription suivante sur presque entièrement :
son tombeau, semé des armes de
France et de celles de Gourtenay : ^^ ^^'^^ ^^^^^ homiib Jbban m Coua-
« Ci-gît Illustre Seigneur du sang tenay, vivant BscuTEasBiGHEuaMCni-
Royal, monseigneur Guillaume de ^'^^^^' ^" Maetrot. Fradvillb. Moluh
Courténav en ^n vivant seienenr de «"p^^yb. lequel dbscbda le vingt-
rSnnfw^'l^^,f^inI I?Ï,.^„?^?ri.!i? QUATRIE8ME JOUR DB MAT. MIL CWQ-CEWS-
Chevillon, Frauville et Briant, lequel trertre-qoatre. Pau» Diiu poum son
de sa femme, madame Marguerite de j^^ xu^j^
Fretel, laissa trois fils, Jacques de ^
Gourtenay, seigneur de Ghevillon, Nous trouverons dans les peUtea et
René de Gourtenay, abbé des Echarlis, pauvres églises de Sommecaiae et de
et Jean de Gourtenay, seigneur de La Mothe-aux-Aulnais deux tombes
Frauville. Ledit M. Guillaume deCour- qui offrent la plus grande analogie
tenay, fut fils de M. Jean de Courte- avec celle-ci. La troisième pierre tu-
nay, seigneur de Ghevillon, inhumé mulaire de la chapelle de Ghevillon
dans cette église de Ghevillon, fils est moins importante ; elle est posée
puîné de M. Pierre de Gourtenay, du côté de la clôture du chœur. Di-
seigneur de la Ferté Louptière, Bon- sons enfin qu*une quatrième pierre
ten(sic)et dudit Ghevillon, qui était tumulaire de forme carrée est placée
frère puisné de M. Jean de Gourtenay, dans la nef vis-à-vis du maître-autel ;
seigneur de Blesneau, tous deux en- on remarque au centre de cette pierre
fants de M. Jean de Gourtenay, sei- un large cœur en marbre noir accom-
gncur de Blesneau, et de M'°* Gathe- pagnédefleursde lys, d'une couronne
rinede THôpital, sa femme ; desquels royale et de Tinscription suivante;
deux sont issues les branches des ^ ,
seigneurs de Blesneau et de la Ferté- ^^' *^^ '^=""^ »-= ^«"5 " illustrç .
Louptière, de laquelle descendent les ««"'î^eur du sang royal M. Jacoubs nç
^^tVJlZ^A^rU^»^l\t. «MÎ oV«fTrv-A LOURTENAY, VIVANT SEIGNEUR DB GhKVIL-
seigneurs de Ghevillon qu sont à pré- ^^^ ^^ ^^^^^^ ^^ ^„, j^^^„^ ^gj^
sent. Lesdites branches ci-dessus ti-
rant leur origine en ligne masculine Les Gourtenay appauvris de géoé-
légitimement de Monsieur Pierre de ration en génération par les partages
France, seigneur de Courlenay, cin- de successions, et réduits à rhomble
quième fils de Louis-le-Gros, VI du condition de gentilshommes campa-
nom, Roi de France, et frère de Louis- gnards, ne perdaient aucune occasion
le-Jeune qui fut bisayeul du roi saint de rappeler leur illustre origine. Ils
Louis. » firent à diverses reprises des tentati-
M A la mémoire duquel M. Guillau- ves pour se faire reconnaître comme
me de Gourtenay, qui décéda le 21 princes du sang par la branche ré-
mai 1592, M. Jean de Gourtenay, son gnante. Dédaigneusement écartéesous
troisième fils, à présent seigneur de Henry IV, Louis Xlll et Louis XIV,
Ghevillon, Frauville et Briant a fait cette demande fut mieux accueillie
apposer cette tombe. • du régent qui donna au dernier reje-
487
ton de cette famille de qaoi se relever Ce château, malgré les mutilations
et soutenir son rang. C'est pour jus- qu'il a subies peu de temps après la
tifier cette réclamation qu'en 1661 révolution de 1793 , présente encore
ils avaient fait écrire et imprimer dans Tensemble de sa construction
rhistoire généalogique de leur maison les distributions adoptées durant tout
par Duboucbét Les chartes transcri- le moyen-âge et une partie de la Re-
tes à la suite de cette histoire vien- naissance. Aussi avons-nous jugé
nent d'être retrouvées en original utile d'en donner une vue prise à vol
parmi les manuscrits de la bibliothè- d'oiseau, qui permette de bien recon-
que impériale. Une des branches de naître l'étendue du corps de log^s
la famille , désespérant de pouvoir principal et de ses dépendances. Ce
obtenir Justice en France, passa en corps de logis, qui remplace l'ancien
1613 en Angleterre où elle fut offl- donjon féodal, s'élève à l'un des an-
ciellement reconnue. Il parait qu'il gles d'une vaste enceinte et présente
en existe encore des descendants en trois corps de bâtiments formant cour
ce pays. intérieure défendue, du côté ouvert.
Le corps de ce même Jacques de par des fossés et une poterne à pont-
Courten^ fut enterré dans la grande levis. Quatre tourelles d'angle com-
église abbatiale de Fontaine- Jean, plétaient la défense. Une longue mu-
ainsi que le prouve une longue ins- raille d'enceinte bordée de fosses rem-
cription rapportée dans la notice bi»- plisd'eau, des tourelles et une seconde
torique insérée dans l'Almanach de poterne k pont-levis précédaient le
Sens de l'année 1780. Nous parlerons château proprement dit. Tout cet en-
aussi de cette abbaye qui offrait en- semble était encore à peu près entier
core, il y a quelques années seule- lorsqu'éclavala révolution. Le manoir
ment, de grandes et pittoresques rui- de Ghevillon fut alors vendu et on
nés. Voir l'article de Ghampbeugle. nous assura que l'acquéreur acquitta
De l'église de Ghevillon un chemin le prix de vente du château en démo-
longeant un petit canal conduit direc- lissant, pour en vendre les matériaux,
tement â l'entrée du château situé l'aile latérale qui renfermait la cha-
dans le fond de la vallée au nord du pelle et la tour des archives. Le des-
village. Une longue avenue tracée en sin que nous donnons représente
ligne directe et vis-â-vis de la façade donc l'état actuel. Nous eussions pu
du château aboutit à la grande route facilement rétablir l'état ancien, mais
que nous avons décrite précédem- ce dessin n'eût pas eu l'intérêt qui
ment. Voir l'article de Précy. s'attache à une construction réelle-
Le château de Ghevillon semble ment importante et encore debout
avoir été rebâti vers la fin du xv* siè- La route tracée en ligne directe sur
cle sur l'emplacement d'une ancienne une longueur de près de quatre kilo-
forteresse féodale, l'une des nom- mètres, au milieu d'un sol ondulé et
breuses seigneuries qui relevaient de boisé en partie, arrive à
la terre de Gourtenay, et dont il est
fait mention dès l'an 14 52. PRUNOY, village du canton deGhar-
Une poterne, ou pavillon d'entrée, ny, situé dans un vallon et traversé
avec pont levis, introduit dans la par les chemins di moyenne commu-
vaste enceinte aujourd'hui occupée nication n« 6, allant de Gharny à
par les bâtiments de dépendances du Saint- JulIen-dn-Sault, et n* 16, allant
château et des Jardins. L'emploi et la de Gharny à Sépeaux. A U klK de
disposition régulière de la brique et Gharny; pop. 712 hab.
de la pierre donnent à l'ensemble de Un ruisseau alimenté par de grands
la construction un aspect sévère et étangs passe près du village et arrose
monumental. Une belle futaie s'éten- un vallon fertile d'un aspect pittores-
dant à l'ouest et au sud du château que. Le village', malgré quelques mai-
offre de grands ombrages se reliant sons en pans de bois assez anciennes,
aux massifs de verdure de la vallée, n'offre rien de remarquable, non plus
488
qae la petite église entourée sur trois de Ghamy, situé sur une petite col-
de ses côtés par le cimetière. Lacon- Une. A Û kil. de Gharny; pop. 518
strucUon est lourde et peu soignée ; hab.
cependant on remarque le portail Un petit nombre d'habitations seule-
principal, autrefois précédé d*un ment sont groupées près de Téglisepa*
porche, et dont Tornementation d'une roissiale sur le sommet d^n monticule
assez bonne exécution rappelle les dominant un vallon fertile auquel le
premières années du xiii* siècle. La rui&seau du Cuivre donne son nom,
nef n*est voûtée qu'en bois, mais une commençant à peu de distance du
chapelle seigneuriale est voûtée en bourg de Ghampignelles, passant au
pierre ; xvi* siècle. pied du village de Marchais-Beton, et
En sortant du village la route tour- allant se terminer dans la grande vai-
ne sur la droite et borde une large lée de TOuanue vis-à-vis le village de
pelouse précédant le ch&teau de Pru- Douchy (Loiret) en traversant une con-
noy» spacieuse et belle résidence mo- tréc ondulée et boisée, au milieu de
derne, entourée de grands ombrages laquelle une foule de hameaux et de
faisartpartied'un vaste parc dont la maisons isolées sont éparpillés. Des
route que nous suivons longe le côté chemins étroits et tortueux, bordés
de l'ouest Dans ce parc, l'un des plus de haies vives où so pressent de gros
beaux du département de l'Yonne, on arbres étôtés, aux troncs noueux et
admire des arbres de haute futaie de séculaires, donnent aussi à tout ce
l'aspect le plus pittoresque et le plus territoire un caractère un peu pri-
grandiose. mitif et solitaire. L'élise de Fon-
La route passant près de larges tenouilles, l'une des plus pauvres
étangs s'avance au milieu des bois et de notre département, n'offre aux re-
un sol ondulé sur le versant de la gards attristés que misère, décrépi-
riche et belle vallée de l'Ouanne. Une tude et vétusté; elle semble devoir
pente assez rapide descend par le appartenir au xiv* siècle à en Juger
flanc d'une colline vers la petite ville par quelques moulures du portail,
de Charny, dont nous parlerons en Dans 'e cimetière, qui entoure l'é-
décrivant la route départementale de glise, on remarque l'effet bizarre que
Toucy à Montargis. Traversant rapi- produisent des pots et des cruches ea
dément ce chef-lieu de canton de grès placés sur le sommet de la bran-
l'arropdissemontde Joigny, noiiscon- che principale des nombreuses croix
tinuons à suivre le chemin de moyen- pour préserver peut-être celles-ci de
ne communication conc^uisaut à Gha- l'humidité ou de la pluie, ou peut-être
tillon-sur-Loing (Loiret). aussi par la tradition d'un vieil usage.
Après avoik' traversé sur un joli constaté par les savantes recherches
pont de pierre de trois arches la pit- de M. Tabbé Cochet {sépultures gau-
toresque rivière de l'Ouanne on laisse loises^ romaines ^ franquesettiorman-
sur la gauche une habitation de cam- des) qui faisait placer dans chaque
pagne, agréablement entourée de tombeau les vases qui avaient appar-
massifs de verdure, nommée le Clos, tenu au défunt,
et on monte, par un grand remblai A 1,500 mètres de ce village, dans
tracé en forte courbe, srr le sommet un bo*s qui porte le nom caractéris-
d'une colline d'où la vue s'étend sur tique de la Salle et près d'une petite
une notable partie de la vallée de ferme appelée le Palais, sont les ves-
rouanne. Le grand chemin conti- tiges d'un vieux chftteau dont le soa-
nuant vers le sud-ouest, dans la di- venir même est perdu. L'enceinte
rection deChampbeugle, laisse s'éloi- principale est compile de fossés de
gner sur la droite un bon chemin quinze mètres de largeur. Elle forme
conduisant au milieu d'un sol ordulé un vaste quadrilatère d'environ 800
et assez fertile vers mètres de tour, c'est-à-dire occupant
une surface d'à peu près^ quatre
FONTENOUILLES, village du canton hectares. A l'un des angles de cette
489
encekite on en trouTe une plus pe- CHAMBEDCLE , petit village tra-
tlte, carrée aussi, de lOO méires do versé par 'e chemlD de graûde com-
cOlé, avec les vestiges de neuf tours muDication n* 16, de Charny à Cbâ-
qui la flanquaient, et des fossés de tlllon-sur-Loing (Loiret), A 3kil. de
vingt mètres de large ayant encore Ciiarry ; pop. 207 hab.
huit à neuf mètres de profondeur. Chainpbeugle est situé au milieu
Nous donnons le plan de cette véné- d'une contrée ondulée et assez boisée
rable mine ^tuée au sommet d'un près d'un vallon fertile. Quelques
ElateautrëMlevéd'où l'on jouit d'une maisons nouvelles donnent à ce petit
nmense panorama. Fontenoullles village un aspect satisfaisant. L'é-
était Jadis une des seigneuries de la glise semble dater du iv" siècle et est
baroonie de Chatillon-sur-Lolng. Les sans intérêt, bien que le chœur soit
seules traditions qui restent dans le voûté en pierres et k nervures ogi-
pays sur ce vieux château, élevé peut- vales. C'était autrefois une comman-
etre an raoyen-4ge sur l'emplacement derle de l'Ordre de Malte. Mais il ne
d'un camp romain, sont celles d'une reste rien des constructions de cet
dévastation complète à la suite d'un établissement religieux,
siège meurtrier, où périrent tous ses u route qui traverse cette parolMe
défenseurs, et où les femmes elles- se prolonge vers SAi«r-M*nRicB-scB-
roémea se tuèrent pour échapper k Avitroh (Loiret), et passe près des
l'ennemi. ruiread'une ancienne abbaye, faisant
autrefois partie du diocèse de Sens.
Nous voulons parler de Fontain&Jean
de l'ordre de Citeaux, de la filiation
de Pontigny, fondée en USA par le
comte Miles de Courtenay. Les ruines
de cette abbaye présentaient encore
11 y a quelques années un ensemble
imposant; i'égtise, construite par
Pierre de Courtenay, comte d'Auxerre,
datait de la plus belle époque archi-
tecturale, c'est-Â-dlre des premières
années du un' siècle. Il n'en reste
plus que l'abside et quelques arceaux
du cloître, mais ces faibles débris
sont du plus pur style ogival. Voir
Un chemin tortueux nous ramène l'Almanach de Sens, année 1780,
vers Champbeugle.
ROOTE DÉPARTEMENTALE, N* 3, DE JOIGNY A TOCCT.
DUCHIPTIOH nE LA PinTtE COKPHISS BHTRB JOIGHT ET SEHAH.
Après avoir suivi la belle rue du rivière du Iholon. Ces prairies, en
Fanbourg-du-Pont de Joigny et fran- partie recouvertes d'eau durant l'hl-
cbi la levée du chemin de fer, la ver, devaient présenter autrefois, sur
route s'avance obliquement vers la une étendue de près de deux lieues et
droite, en laissant s'éloigner sur la sur une largeur d'une deml-lleue,
gauche la grande route, maintenant d'infranchissables marécages que les
bleu délaissée de Joigny à Auxerre. Romainsdurentévlldrenconstmiaant
On traverse de vastes prairies om- la voie deSeos àAuxerre. Cettecbaus-
bragée» par d'épais et nombreux ri- sée antique, encore parfaitement ra-
deaux de peupliers et arrosées par connalssable à la rectitude de son
une foule (te mlBseaux et aussi parla tracé, très-bleolndiquéparlagrande
490
Carte de France de TEtat-Major, est moignent aussi bien de la fertiUtô dn
coupée par la route que nous suivons sol que de rintelllgence des habitants,
à environ 1,500 mètres de la levée du Parmi les constructions neuves on re-
chemin de fer et à peu de distance marque 'tout spécialement le presby-
de la limite des prairies Voir FAn- tère et la maison d'école, près des-
nuaire de TYonne de 1853, page 26/ii, quels une nouvelle ^lise s*élèvera
et aussi la nouvelle et belle Carte du bientôt
département de TYonne, publiée par L'église ancienne qui, dit-on, sera
les éditeurs de TAnnuaire. transformée en maison de sœurs, pour
Du terrain humide et ombragé où une école de Jeunes filles, ne prâente
nous étions tout-à-rheure, nous pas- aucun intérêt archéologique comme
sons subitement à un sol sec et dé- construction, mais elle renferme
couvert La route s'avance en ligne quatre grands tableaux assez estima-
ondulée vers la base occidentale d'une blés et représentant les Pères de fE^
haute colline isolée, couverte à son gltse. Nous espérons bien que ces
sommet par un bois et sur une partie œuvres d'art occuperont une place
de ses flancs par des vignobles assez honorable dans l'église neuve dont
estimés; c'est la colline de Mont- nous ne connaissons pas les phins,
Tholon dont nous avons parlé déjà, mais pour la décoration de laquelle
Avant d'arriver à cette colline on les quatre tableaux dont nous parlons
laisse à droite les villages de Parot- serviront mieux que les « Tableaux
sur-Tholon et de Ghàmvres séparés de piété » des fabricants actuels,
seulement par la petite rivière qui Champ vallon est bâti sur la craie,:
arrose la vallée. Annuaire de 1853, une carrière de quelques mètres de
page 265. profondeur ouverte vis-à-vis du vil-
A deux kilomètres au-delà de Pa- lage permet d'étudier la roche qui est
roy-sur-Tholon la route, en traver- blanche et compacte Nous n'y avons
sant une contrée triste et monotone, point trouvé de fossiles, mais les m-
laisse sur la droite le village de gnons de pjrrite qu'on y rencontre en
Champvallon où nous allons conduire assez grande abondance, rattachent
nos lecteurs, en traversant un massif cette assise à la craie moyenne si bien
épais d'aulnes et de peupliers et les développée aux environs de Joigny.
prairies humides du fond de la val- Un assez bon chemin conduit àS&-
lée, à peu de distance du château de nan, en laissant sur la gauche, an
Champvallon, résidence assez agréa- fond de la vallée et au-delà de pral-
blement située et entourée d'arbres, ries marécageuses couvertes d'un
a fouillis » inextricable d'arbres, de
CHAMPVALLON, beau et grand vil- broussailles et de roseaux : le hamesa
lage du canton d'Aillant, situé sur le de la Maladrerie, la chapelle de Saint-
penchant d'une colline, à peu de dis- Pierre et le château de Malesherbes,
lance de la rive gauche du ruisseau grande habitation plutôt rurale que
de Tholon. A 6 Icil. de Joigny; pop. d'agrément; puis bientôt après on
685 hab. arrive à Serait, beau village traversa
Ce village divisé en plusieurs grou- par deux routes départementales et
pes, a prà d'une demi-lieue de Ion- un chemin de grande communication»
Sueur; il s'étend sur un sol ondulé localité importante dont nous avons
'une grande fertilité et présente de déjà parlé. Voir route d'Auxerre à
jolis aspects dans son ensemble. La Montargis.
beauté et la variété des cultures té-
m
ROUTE DÉPARTEMENTALE N« i2, DE JOIGNT A MONTARGIS.
D£SCIUPTIOII Dfi LA PARTIE COMPRISE ENTRE JOIGNT ET SÀINT-ROMAIN-LE-PREDE.
La route que nous allons suivre, pes prircipaux : le premier nommé
apr^ avoir traversé le grand pont de BioN-Ls-BAS est traversé par la grande
r Yonne , tourne subitement à droite route ; le second nommé Béon-la*
et passe obliquement par le milieu Fontaine, s^est éparpillé dans un pe-
d'une ancienne et assez belle prome- tit vallon au fond duquel une fontaine
nade ombragée de maronniers, puis prend sa source. Située entre ces
se prolonge, bordée de peupliers, au deux parties de la paroisse, Téglise
centre de vastes prairies vers une s^élève isolément, à une certaine dis*
large vallée arrosée par la petite ri- tance, sur le sommet d'une colline.
Tière du Tholon qu'un brusque dé- Cette église, dont nous ne connais-
tour amène dans une direction parai- sons pas Tintérieur, n'offre extérieu*
lèle à l'Yonne jusqu'auprès du village rement aucun intérêt archéologique,
de GézT dont nous avons parlé An- C'est une construction lourde qui
nuaire de 1853. semble appartenir à la fin de la Re-
A trois kilomètres du pont de Joi- naissance ; on lit au-dessus d'un por-
gny,la route est coupée par la levée à tail, assez pur de style, la date de
niveau du chemin de fer, laquelle, 1616. Du cimetière, presque contigu
elle-même a coupé la chaussée ro- à l'église, la vue s'étend sur la ville
maine allant de Sens à Auxerre. de Joigny et aussi sur un assez vaste
On aperçoit sur la gauche et dans panorama; notamment vers la partie
Talignement de la voie antique, qui du village désignée sous le nom de
n'est plus qu'un chemin étroit mais Béon-la-Fontaine et que la route
direct, le hameau de Léchère. A laisse à quelque distance sur la gau-
droite de la route la vue plonge sur che en s'avançant vers les grands
une large étendue de la vallée de bois qui couronnent les sommetset les
l'Yonne, vers la belle chapelle de Saint- flancs des collines. A un peu plus
JuUen-du-Sault qu'on peut aperce- d'un kilomètre, au-delà de Béon, la
voir facilement Annuaire de 1853. route traverse le fond du vallon.
Nous traversons une contrée mono- pour monter par une pente assez ra-
tone d'aspect et de couleur. La route pide, mais tracée au milieu des bois»
Due et ondulée s'avauce vers le flanc vers le hameau du Grand-Bailly.
d*une colline qui forme l'un des côtés Nous ne suivrons pas cette route mal-
d'une vallée, ou plutôt d'un vallon gré les beaux ombrages qu'elle nous
un peu aride creusé dans le versant offre, et prenant Bur la,gauche un
des hautes collines crayeuses qui Ion- chemin pierreux, nous nous dirige-
gent le côté gauche de la grande val- rons vers le fond même du vallon.
lée de l'Yonne dont nous pouvons, du Après un quart-d'heure de marche,
polntoù nous sommesparvenus, c'est- on arrive près d'une habitation si-
à-dire à Quatre kilomètres de Joigny, tuée sur la lisière des grands bois et à
voir se développer vers les villages de l'abri des vents du nord et de l'ouest.
Gézy, Saint-Aubin et Villecien, Tes ri- Cette habitation qui ressemble à
ches et fertiles contours. une belle ferme et dont les murs sol-
Du sommet de la montée on dé- gneusement blanchis, se détachent
couvre une nouvelle partie du vallon un peu crûment sur les massiiis de
que nous suivons et aussi, dominée verdure qui les dominent , est la
par son église, la paroisse de chartreuse de Valprofonde, Cartusia
Vallis profundœ , fondée vers l'an
BÉON, village du canton de Joigny, 1212, par Isabelle de Mello, comtesse
situé dans un vallon à 6 kil. de Joi- de Joigny, sous les auspices de
^y;pop. 585hab. Pierre de Corbeil, archevêaue de
Ce village est divisé en deux grou- Sens. Mais l'artiste ou l'archéologue
49S
D*a plus rien à étudier ici. Tout a été fenêtres à meneaux et le portail pria-
démoli ou rebâti en grande partie à cipal, ouvrage estimable précédé d*iui
des époques récentes. Le mur de Ten- porche ou auvent. On remarque sor-
clos seul a conservé son aspect an- tout les ventaux de la porte qui datent
cien. Ce mur renfermait les jardins de la môme époque. Mais ici les écos-
et les cellules de douze moines et du sons comme partout^ ont été eflkcés
prieur de la chartreuse. On retrouve ou brisés.
encore les vestiges de onze puits et La nef et le bas-côté nord ne sont
aussi quelques traces des murs des voûtés qu*en bois; le chœur est¥oûté
cellules ; mais Téglise, consacrée en en pierre à nervures ogiv ides^ s*ap-
1131, par Etienne Béquart, est démo- puyant sur des colonnes à chapiteaux
lie depuis longtemps ; le cloître a dis- du xiv* siècle d'un style médiocre,
paru et avec lui tous les bâtiments Les dalles tumulaires son t effacées ;
qui offriraient aujourd'hui tantd'in- nous le regrettons d'autant plus
terét archéologique. Toutefois, l*effi- qu'elles nous eussent montré proba-
gie en bois de chêne, de la fondatrice blement les eflSgies et les noms des
ou l'une des bienfaitrices, a pu être anciens seigneurs de La Gelle-Saint-
conservée. Cette sculpture est, nous Gyr, dont TAlm. de Sens, année 1788»
a-t-on assuré, à Auxerre dans le ca- ne nous donne qu'une indication iiH
binet d'un amateur. complète.
Voir les Alm. de Sens, 1771, 1811. Les restes du château s'élèvent â
Un chemin rapide de pente monte quelques pas de l'église. Ce sont deux*
rejoindre, en traversant les bois, la grands pavillons â toitures à la Man-
route que nous avions quittée à Béon. sart et à frontons. On lit sur un ca-
Nous revenons sur nos pas par les dran solaire la date de 1696. En avant
bois et le hameau de Loivre à de ces deux pavillons oui formaient
les côtés de la cour dlionneur, ar-
LA CELLE SAINT-CYR, beau et rondie en demi-cercle vers lepont,
grand village du canton de de Saint- une large avenue traverse une pro-
Julien-du-6aulty situé dans un vallon menade plantée en quinconces,
arrosé par un ruisseau qui va se jeter Le grand corps de logis ou façade
dans le Vrain, petite rivière coulant centrale, a été démoli et remplacé
â un kilomètre de distance. Populat par diverses habitations de villageoia
1,500 hab. La démolition commencée en 1825, ne
Deux hameaux importants, Loivre fut terminée qu'il y a dix ans. On
et la Petite-Celle, dépendent de la voit encore du côté des jardins, plan-
belle paroisse de La Celle-Saint-Cyr. tée en vignes maintenant, la place
Une fontaine abondante prenant sa des fossés, des avenues et des char-
source à quelque distance du village, milles. Ce château, qui présentait une
vient traverser celui-ci en arrosant grande analogie avec celui de Chau-
de fertiles prairies ombragées par de mot dont il n'est éloigné que de treize
nombreux massifs de verdure. Des kilomètres, aurait été bâti par Pierre
vallons étroits, tortueux et profonds, Grujn, reçu conseiller du Grand*
des chemins difficiles, de grands bois. Conseil et mort doyen en 1728. Voir
enfin, la riche vallée du Vrain don- TAlm. de Sens, année 1788.
nent à cette contrée un aspect tout La Celle-Saînt-Cyr, comme le vil-
particulier de fertilité et de solitude, lage de Béon que nous venons de
L'église est située à peu de distance quitter,reposesur la craie supérieure;
du ruisseau de La Celle et très-proche n*ais cette roche d'un aspect si mo-
d'un château dont nous allons bien- notone, ne se montre qu'au flanc des
tôt parler. Elle ne semble dater que collines ; presque partout elle est re-
du XIV* siècle dans ses parties les plus couverte par les argiles rougeâtres du
anciennes : le chœur et une portion terrain tertiaire beaucoup pUus favo-
de la nef; le reste appartient au style rabîe à la végétation,
de la fin du xv* siècle, notamment les Un bon chemin conduis vers Joigny
pat* le hameau de Loivre ; on remar- plutôt au hameau du Grand-Baflly .
que à peu de distance de ce chemin On laisse sur la droite le Petit-Bail-
une petite chapelle moderne bâtie à lt, bâti sur le revers d'un vallon, puis
Toccasion de la mort accidentelle on arrive à un embranchemement
d'une Jeune fille, ainsi qu a le cens- formé par la route directe d*Aizy à
tate une longue inscription placée sur Montargis, par Auxerre, et enfin peu
Tune des maisons du village. de temps après au village de Saint-
Nous reprenons la grande route k Romain-le-Preux. Nous revenons de
la sortie des bois de Valprofonde ou nouveau sur nos pas à Auxerre môme.
CHEMIN DE GRANDE GOMBIUNIGATION D'AUXERRE A JOIGNY,
PAR FLEURY ET GHAMPLAY.
DESGRIPTlOir DE LA PARTIS COMPRISE ENTRE AUXERRE ET CHAMPLAT.
Ce chemin s'embranche sur lagran- en bancs plus ou moins épais, alter-
de route de Paris, à deux kilomètres nant avec des lits d'argile jaunâtre.
d^Auxerre. Se dirigeant sur la gauche Indépendamment des huitres qui,
et bordéde vignes, il traverse une con- comme toigours, sont le fossile doml-
trée élevée d'où la vue s'étend au loin nant, nous y avons recueilli des Gar-
sar le territoire ondulé et boisé que dium, des Astartes, des Peignes, des
nous allons parcourir. On reconnaît à Mytilus, de beaux exemplaires de
gauche, dans la direction du sud, à notre toxaster Ricordianus et de eu-
deux kilomètres de distance, la tour rieuses empreintes de végétaux. En
du moulin de Saint-Georges, dont remontant le chemin qui conduit k
nous avons parlé déjà et, un peu plus Auxerre, à mi-côte à peu près, on
vers l'ouest, le village mêmede Saint- retrouve les argiles aptiennes remar-
George et la fertile vallée de Beaul- quables par leur couleur noire, les
che. On arrive bientôt à Plicatules et les huitres qu'elles ren-
PERhlGNY, village du canton ouest ferment. Intercalée dans ces argiles
d'Auxerre, situé sur le penchant nous devons signaler à gauche et à
d'une colline, et traversé par le grand droite du chemin une couche dure,
chemin d'Auxerre à Fleury. A 4 kil. compacte, grisâtre, calcaréo-sablon-
d' Auxerre; pop. â/îlhab. neuse, de quelques centimètres d'é-
Perrigny éloigné de moins d'un ki- paisseur, renfermant des Plicatules
lomètre du joli village de SainfrGeor- et des moules d'Hamittes et de gros
gésj ne lui ressemble en aucune fa- ammonites. Cette assise est d'autant
çon. La petite église b&tie vers l'ex- plus intéressante qu'elle paraît occu-
trémité sud du village ne présente pas per dans notre terrain aptien un ho-
d'intérêt archéologique. A quelques rizon constant, car nous la retrou-
pas de l'église on remarque un beau vous à Gurgy, au milieu des argiles
colombier, tour ronde, couverte d'une noirâtres, avec des caractères tout-à-
toituré en Totme dé dôme surmontée fait semblables.
d'une lanterne, et qui faisait partie Après avoir suivi la rue principale
de rancien château des moines de du village, la route descend au fond
Saint-Germain qui en étaient sel- de la vallée de Beaulche, et traverse
gneurs. sur des ponts de pierre les difi'è-
A une centaine de mètres environ rents bras du ruisseau. De longues
da village, dans la vallée, se dévelop- prairies, ombragées par d'épais mas-
pent largement les couches supé- sifs de saules et de peupliers, pré-
rieures du terrain néodbmien, ou ar- senteni un aspect assez pittoresque.
giles ostréennes. Elles y sont depuis On monte ensuite le versant op-
longtemps l'objet d'exploitations as- posé de la vallée, et bientôt, après
sez importantes. La roche est dure, avoir dépassé le petit hameau de la
compacte, pétrie de fossiles, disposée Madeleine, on arrive à un vaste terri-
23
404
toire ondulé, triste de forme et de tion assez importante, datant de di-
cottleur, couvert en grande partie, il verses époques, mais alourdie par une
y a peu d'années, par dUmmenses immense toiture en tuiles, couvrant
bruyères, des bois et des étangs. La d'un seul jet la grande nef et ies bas-
route laisse, à peu de distance à gau- côtés. Cette nef semble dater du xiv*
che, au fond d'un vallon dominé par siècle ; le chœurn'est que de l'époque
des monticules et des collines d'une de la renaissance, ainsi qu'une grande
nature sablonneuse et couvertes de chapelle. Le portail s'ouvrant sur le
bois ou de boulinières, les grands cimetière, qui entoure l'élise au sud
étangsdes Bruyères et du Garreau,puis et à l'ouest, date du xiv* siècle. L'inté-
elle monte en suivant le flanc d*une rieur grand et trèshaut, mais aussi très
haute colline près de la ferme isolée irrégulier, n'est voûté qu'en bois et a
des Courlis, sur le sommet d'un pli de été blanchi entièrement en 1855, ain-
terrain, d'où on découvre un remar- si que nous l'apprend un écriteauea
quable panorama sur les vallées de grosses lettres noires placé à l'en-
inronne et de l' Armançon. Traversant droit le plus visible. Plusieurs fois dé-
un sol de plus en plus sablonneux, la jà nous avons remarqué desécriteaux
route contourne la base d'une mon- semblables, c'est là, selon nous, une
tagne qui domine le village de Fleury ridicule réclame à l'usage de MM. les
et qui atteint l'élévation de lùo mè- badigeonneurs. Toutefois, nous nous
très au dessus du niveau de l'Yonne à hâtons d'ajouter qu'on a ménagé ici,
Auxerre. De ce point où un télégraphe c'est-à-dire qu'on n'a pas recouvert de
était établi, il est facile de reconnaf- badigeon des peintures murales re-
tre, à de longues disi ances qui se per- présentant, croyons-nous, les apôtres,
dent dans l'azur de l'horizon, une par- œuvre médiocre, du xvii* siècle, en
tie de l'Auxerrois, du Sénonais, et du forme de médaillons.
Tonnerrols. Nous arrivons enfin à Le grand chemin, suivant à mi-côte
la base des collines, arrive à
FLEURY, Grand et beau village du
canton d'Aillant, situé à la base d'une GUERGHY, beau village du canton
haute colline et traversé par le che- d'Aillant, situé sur le penchant d'une
m)n de grande communication n« 31, colline et traversé par les cheminsde
allant d' Auxerre à Joigny par Cham- grande communication n» 31, d'Au-
£lay. A 8 kil. d'Aillant ; pop. 1,521 xerre à Champlay , et n* 19 ;
ab. d' Appoigny àSenan. A 8 kU. d'Aillant ,
La rue principale de ce village, pop. 8^ hab.
Tun des plus considérables et des Guerchy est un grand village com-
plus riches du département de l'Yonne, posé de hameaux importants et grou-
atteint deux kilomètres de longueur, pés à très courte distance de Té-
Vu des rives du ruisseau, c'est-à-dire glise paroissiale et sur les rives du
du fond de la vallée, l'ensemble du beau ruisseau du Ravillon, aucon-
village présente un caractère pitto- fluent de celui de Fleury. Le Ravillon
resqueet animé. Ce ruisseau qui prend prend sa source au pied des bois de
sa source aux étangs du château de la Charbuy, au fond d'un vallon que do-
Chesneau, près de Charbuy, traverse mine le hameau important des
un territoire fertile et va se réunir Hodghes. Il suit le fond d'une petite
au Ravillon à Guerchy. vallée que la grande route d'Auxerre
On remarque à Fleury un grand à Montargis côtoie ettnaverse près du
nombre de maisons neu ves qui témoi- Moulin-de-Marnay, puis laissant sur
gnent, ainsi que nous avons eu l'occa- la droite les grands hameaux d'Auver*
sion de le reconnaître souvent, de gne, Luchy, Sarrigny, et sur la gau-
l'habileté de main d'œuvre des ou- che les villages de Poilly,Laduz et le ha-
vriers d'à présent L'église de la pa- meau de Monceau, il arrive à Guerchy
roisse est située vers l'extrémité en traversant de larges prairies au
nord du village; c'est une construc- milieu desquelles s'élève le château
4S6
de Guerohy , ancienne, belle et gran- muraille et non couchées à torrii •
de résidence, bien amoindrie aujour- ^uuueos a icrre .
d'hui et dont TAnnuaire de l'Yonne, ^^ gisbnt bt rbposbitt Mbssiiib Edmb
année 1837, a donné rhistorique. ^* Rkgnibr, en soft vivant chevalibe
Voir aussi Talmananach de Sens, an- **'®nkur db Gubrchy, enseigne de la
née 1781 . Ce château ne présente ^2»f ^^?5 ^^ ^^^ ^^^ d'Anguibn. le-
plus qu'un grand corps de logis V!l\ ^:^t^^ ^^ ?| d'octobre 1544, bt
assez insignifiant et paraissant dater ^_^f"f^*^^J<>WKï> Estampes, son ^p
de la fin du xvii* siècle, établi dans un Sbikr i^7%^ pt ."nî''''^*'' """ " ^^ ^-
aol bas et humide. Nous ne connais- llustm TX r^^^^^
«>n pas l'intérieur de cette résidence GnERc^^ c?*^^^^^^^^^^^
enfermée dans un vaste enclos, îdnsi St-Jbhan de Hierusalem . cy pbvanÎ
que des bâtiments de ferme, près des- prieur d'Aquitaine et depuis grand
quels s'élèvent encore deux tourelles prieur de France, leur fils, l'an db
rondes et surmontées de toitures en son âge le 69» a faict poser cb marbre
forme de dôme avec lanternons et pou- ^ovk éternelle mémoire de ses prog^*
vaut dater du xvi« siècle. Entre ces ^tsurs l'an de grâce 1609.
deux tourelles, précédées autrefois
d'un pont-levis, s*ouvre une assez bel- La deuxième inscription, soutenue
le porte décorée dans le goût du xvii* ^osi que celle-ci sur deux Jolies con-
siècle. soles de marbre incrustées et décorées
L'église est bâtie à peu de distance d'écussons, porte la fastueuse et pom-
dn fond de la vallée sur le sommet peuse inscription suivante, curieux
d'un pli de terrain ; une flèche assez exemple du style lapidaire vers le
élégante, couverte en ardoises, sur- milieu du xviii* siècle, c'est-â-dire il
monte le grand toit central. On re- 7 & moins de cent ans :
marque aussi le portail principal, da- n n »# n
tant du XIV siècle et précédé d'un .«r:.'** ^J gisent bt rxposbnt les
porche en bois, élevé sur remplace- ^^Jt ''IJJ^V.^t^I V ?'"^^ »"'
ment d'un porche plus ancien. La nef SÂloms n^T^rra^ Louis Reghibr.
voûtée en bois est très haute Pt sp pa! "^*^"" ^^ Gubrchy bt de Nangis, vi-
vuiiiee en DOIS esi ires nauie ei se re- comte de Fontbnay-le-Marmion. baron
he aune travée du xni- siècle.soute- de la Guerchb, chatelaindb Br^t«"
nantie clocher. Le chœur, éclairé par villb-sur-Laize , seigneur de Fresn^-
troisgrandesfenôtresqui ont conservé le Pucbux(I), Bazarne, Chamfloiseau
des fragments de vitraux peints, est La Duz, Pruniers bt autres lieux!
voûté en pierre à belles nervures du chevalier des Ordres du Roy, libute-
XVI* siècle. nant-gj^n^ral de ses armj^es, gouvbr-
Le bras de la croix, du côté du nord, ^^^^ ^^^ ville et château de Huningub,
formant chapelle seigneuriale, est ^^^^^^ a Guerchy au mois de pivRisR
d'un style élégant de la renaissance, ^'^^' ^^^ ^^ ®^ ^^^' ^^ ^^ son "ï^
et voûté en pierres; on y remarque Ij^^-^^'^ kt tràs-puissant seigneur
trois inscriptions que nousallons bien- "on^b'^ï^oi^ Claude -Louis - François
tôtcopier en suivant l'ordredes dates, ^! v**!!!**' ^^^'^^ ^^ Gubrchy, marquis
et auài quelques fragments dépeint M.n-îôr;»!™"^; f Fontenayle-
tares mu^iull Onv^alement'dans f,^^i ;-^-- - 'fTesTy^I:
la nef un groupe de sculpture de Pitceux, bIzarne, Sanvigne et PazIlly,
grandeur de nature, œuvre médiocre Champloiseau . Cordbillbs, La Duz
du XVII* siècle : la Vierge et deux sain- Pruniers, Gurgy, Chalautrb-la-Repos-
tes femmes, soutenant le Christ des- tb, Dontilly, Bi^chbrbl et autres
cenda de la croix. Enfin, dans le bas- terres et seigneuries, chevalier des
côté nord voûté en bois, de forme ogi- Ordrbs du Boy, libutenant-giSn^ral db
vale, du xv* siècle, une statue en
pierre : la Vierge et l'enfant Jésus. fix R«aH„»:ii^«„, t .-.^ • r- i
VnfcilAs fnsrrîntlAnqdnnt nnii« nui» « ^*^ BretteviUe-sur-Laize et Fresnay-le-
i«^I- ini? V^^ P'»^^" «ont ^«« viUagesdu départe-
lions ; elles sont scellées dans la ment du Calvados.
t >6aefefcy,«
! ferrugineux qui ne w>Qt
« e ?rarâllKeIIIeatdeceuz(fe<^)■^-
^ -K « Fleur;, une craie jauD&tre,
r-7. :an|MCie, aboodaate en silei
: tL:^vtieot uu couches les plot
T^roros de TëOge cénomaafaa et
e (is iMJBtmitaa ef des bM>-
ti -sand dtenfB que ntna safroos
^ K imrx C&iHplsiaeut oA s'enAnn-
,.-' i -'^xai levz soins gmds chemtiB:
- n- ^ni .u^aotl 5eBn, Tantre à Allliuit,
A|.~^ -V -«MmiMrte hwBMnde la Oui,
us «w j pm dft tSaOïam, «t nord de:
•^•■- '-iPCZ. ïilligedo caniBD (TAfllint,
"^ï ^Kw cas m» fsDée. & 5 kil. d'Ail-
AU --eaire de ee petft villagB, bltj
^. ^nr m terrain très oodnié, & pen de
li f ri 'ielamegaaehedn niîareau
..?•■ œ tiT-JioB. s eiève FéBifae entourée
.OIS- w-^a "metière. Le portail qui porte
^ '^ a aœ Je i:ï3ft se BUH}ne pw d'été*
'■a» om.-^ ^us il est tr^ difndé ainsi
"■■*»• :Tir 3 irf Ok lit mr nne pluiebe,
' * t-.t^ w^iaAnd'iai remplace les voû-
'"' ^ » ■'■ ^««s. i nermres oglv^es.
la-* ^«-'■■îRMtfllageatnifeiikilO-
■ i ST^rr» te Laita « tnTeraé par le
«- V d^ »3aft-m amm nadre k ce vll-
!»^ a0>.3MS!)t^i*«H an autre grand
,-tf- .-crritB'MoiiuÈnKdeGoerohj k Ap-
*!.>■ ^'^^v, jiBaws««Bie«»i9,«tti«rep-
mwttAto d'arbnw. On voit «nari q& chapiteaux fetitt«9éftéiixiv*sièd6,UA
beau groupe de marronniers ombra- petit portail latéral, style de la re*
geaot une croix de fer près de l'église, naissance, et aussi une belle et lai^
construction insignifiante, bordée au fenêtre, éclairant la chapelle du sud
sud par le cimetière, et datant de la ou bras de la croix ; fin du xf siècle,
fin du XT* siècle. Dans cette église. L'intérieur de Téglise est grand, ré-
YOûtéeenbois, on a conservé quelques gulier et bien voûté en pierres ; style
curieux ouvrages de menuiserie. Ge ogival du xiir siècle. Les bas côtés ne
sont trois bans seigneuriaux à larges datent que de la fin du xv« siècle. On
dossiers ; le plus anciea, décoré de remarque surtout des fragments de
sculptures, semble dater du temps de vitrauk peints et Tautel en pierre du
Louis XIL Un grand tableau en bois, sanctuaire (162/i). Au dessus de la
donnant Tindication de tous les ser- partie centrale du fronton on voit un
vices anniversaires, fondations, etc., bas relief en bois peint (croyons nous)
porte la date de 1683; on y retrouve et reiHrésentant TAssomption, style
beaucoup de noms de familles. Voici de la renaissance, des fragments de
enfin deux inscriptions relatives aux pierres tumulaires avec inscriptions
seigneurs de G&tines, petit chftteau effacéesetdatant du xiii* siècle et en*
situé à cinq cents pas au nord du villa- fin au dessus de Tautel un tableau
ge, & la base d'une haute colline, au assez bon et signé: LemaItre. piiixit
milieu d'une dépression du sol, où autisiodoreivsi. 1781. « Sain^Domi-
plusieurs petites fontaines prennent nique recevant le rosaire. »
leur source. A côté de l'église, du côté nord, on
.. - - , voit une gnmde maison seigneuriale,
BlBssiaE Jacoubs Imbert, j^cutba |)fttje en pierres et briques alternées
sHGNEoa M Gatinm ET Ac^^^^^^^^^ tfun bon cffct et pouvant remonter
"TJ'i^If.î rL'l™/vLT M^^^^^^ ^^ temps de Louis XIIL
Cy GIST LE CORPS DE DÉPUKT NOBLE MSI- niins Ia ««anrtA riift niiftnoiw suivons
GVEira Baltazar de Silly, vivant Dans la grande rue quenous suivons
ÉcuYER seigneur DE Gatinbs, LA MoTHE I^"^ ucus rendi'c à Champlay, onre-
Tafpourneaux bt DE Marcat, etc.. marque, isolée sur un épais massif de
1595. maçonnerie, une haute croix de pier^
re à la base de laquelle se trouve
Un bas relief en pierre : le Christ sculpté un large pupitre engagé dans
mort sur les genoux de la Vierge, et les moulures du piédestal ; xvi* siècle,
une statue :1a Vierge et l'enfant Jésus, DeNeuilly, un grand chemin con-
xvi« siècle, méritent quelque atten* duisant à Basson passe à
tien.
VILLEMER, village du canton d'Ail-
lfEUILLY,viUagedu canton d'Aillant lant situé sur le penchant d'une col-
situé dans une vâiée et traversé par Une et traversé par le grand chemin
le chemin de grande communication de Neuilly k Bassou. A 12 kil. d'Ali-
ne 31, d'Auxerre à Champlay. A 9kiL lant ; pop. 523 hab.
d'Aillant, pop. 95/i nab. Ce village bâti dans un petit vallon
Ge village est b&ti sur le versant où prend sa source une fontaine al-
d'ane colline à moins d'un kilomètre lant se réunir au Ravillon, n'offre
de la rive gauche du ruisseau de n'en d'intéressant L'église ne présente
Bavillon, traversant de longues et fer- elle-même aucun intérêt archéologi-
tiles prairies bordées de massifs épais que.
de saules et de peupliers : De Neuilly à Champlay, la route
L'église de Neuilly, élevée vers le suit le versant de la vallée au fond
milieu du village le long de la rue de laquelle coule à peu de distance
principale formant la place publique sur la droite In Ravillon. Tous deux,
par sa largeur, appartient à diverses après avoir traversé la chaussée de la
époques. On remarque notamment le voie romaine allant de Sens à Auxer-
grand portail décoré de colonnettes à re, et nommée dans la contrée «Glie-
498
min des Romains n arrivent à cham- connaissable qu*à son ethan a s omout
f)lay, village dont nous avons parlé au dessus des champs riverains, son
onguement, Annuaire dePYonne de peu de largeur et la rectitude de sa
1853. direction.
La chaussée romaine n*est plus re-
ROUTE DÉPARTEMENTALE DE œURSON A COURTENAY.
DESCRIPTION DE LA PARTIE COMPRISE ENTRE TODCT ET LA UMITE
DES DiPARTEMERTS DE L^VONNE ET DU LOIRET.
Nous avons dit précédemment, ar- Une rue, bordée de maisons asseï
ticle de Dicy, que les routes d*Alzy & pauvres d'aspect, conduit vers une
Montargis et de Gourson à Gourtenay petite chapelle b&tie au miUeu de la
se rejoignaient à la limite des dépar- prairie à peu de distance de rouanne.
tements de TYonne et du Loiret. Une Cette chapelle cachée sous un massif
borne en pierre, de forme (riangu- d'arbres semble dater du xiii* siècle;
laire, placée au point d'embrauche- cependant elle n'offre à Textérieur,
ment porte l'indication du nom de comme à l'intérieur qui n'est voûté
chacune des deux routes. qu'en bois, que peu d'intérêt font
Partant de cette même borne nous d'abord. C'est donc avec une surprise
remonterons la riche et fertile vallée extrême qu'on remarque à côté de
de rouanne dont nous laissons der- l'autel et dans l'angle de la muraille,
rière nous lesvastes et belles prairies une grande pierre tumulaire sur la-
faisant partie du canton de Château- quelle sont représentés , gravés au
Renard, petite ville dominée d'une trait, dans le style de la fin du xv*
manière pittoresque par les grandes siècle, un seigneur et sa femme pro-
ruines d'un château fort construit au bablement quelque membre de la
x« siècle par Raynard-le- Vieux,comte maison de Gourtenay. Une longue ins-
de Sens. cription parfaitement conservée se
A trois cents pas de Tembranche- lit sur deux des côtés de cette belle
ment dont nous venons de parler, on dalle; malheureusement elle est en
traverse sur un pont de pierre le grande partie cachée par une boiserie
ruisseau venant des étangs de Prunoy que nous regrettons ck n^avoir pas pu
et qui va se réunir à la rivière de déplacer.
rouanne, à peu de distance au-delà On lit dans l'Almanach de Sens,
du château de Launay que nous aper- année 1790, « il subsiste encore un
cevons au milieu des prairies de la vieux château qui paraît n^avoir pas
vallée, larges d'un kilomètre environ été habité depuis plus d*un siècle et
et traversées par l'Ouanne, dont le qui tombe en ruines. » Ce château,
cours sinueux nous est caché par de indiqué par la carte de Cassini, s^éle-
nombreux massifs de saules de peu- vait sur la rive droite de l'Ouanne un
pliers et d*aulnes. Après avoir suivi peu au sud de l'église.
la grande route sur une étendue de De la chapelle de La Mothe-anx-
3,500 mètres et laissé sur la gauche Aulnais un petit sentier conduit aux
au sommet d'une colline le petit châ- ponts de bois qui franchissent TOuan-
teau de Gourboissy, on arrive à ne près d'un moulin assez pittoresque
de situation. On traverse ensuite une
LA MOTHE-AUX-AULNAIS, trèspe- large prairie et après avoir gravi une
tit village du canton de Cham y, situé pente rapide, formant le versant des
dans la vallée et sur la rive droite de collines qui bordent la rive gauche
rouanne près de la route de Gourson de l'Ouanne, on traverse le âuneau
à Gourtenay. A ^2 kil. de Chamy; pop. de Jarry, puis on arrive par un
109 hab. bon chemin à
199
CHÊNE- ABNOULT, petit village du de Gbarny. En vérité nous ne con*
canton de Gbarny, situé sur un pla- naissons pas d^église de village, même
teau élevé. A 3 kilomètres de Gharny ; panni les plus misérables, dont la nef
pop. 294 bab. et le sanctuaire soient dans un tel
Vers Textrémité nord du village état d'abandon,
qui n*oflye rien dMotéressant, s'éiève Quelques pierres tumulaires avec
la petite église elle-même assez insi- gravures et inscriptions très-effacées
gnifiante à Textérieur; nous ne con- sont les seuls objets ù*art que pos-
naissons pas Tintérieur. De belles et sède cette église qui date, croyons-
longues avenues d'ormes, centenaires nous, de la fin du xiv* siècle,
peut-é tre, entourent et aboutissent à En quittant Gharny la grande route,
an château près duquel s'étend un se continuant par le fond de la val-
bois faisant parc et d'où la vue s'é- lée, traverse un petit ruisseau venant
loigne sur une assez longue étendue de Ferreux et allant se Jeter dans
de la contrée. l'Ouanne près du moulin des Gu^.
Notre itinéraire nous ramène par Aquelques pas de ce ruisseau, s'em-
le hameaa de Fricambault'à branche sur la gauche une petite
route s'avançant vers le fond d'un
CHARNT, bourg, chef-lieu de can- Joli vallon et conduisant directement
ton de l'arrondissement de Joigny, de Gharny à Aillant par Ferreux,
sitaé dans la vallée et sur la rive Sommecaise et les Ormes,
droite de l'Ouanne; traversé par la „^„„„,,^ .,, ^ * ^
route départementale de Courson à ^FERREUX , village du canton de
Courtenay et le chemin de grande Chamy, situé sur le sommet dune
communication de JoignyàGhfttillon- cojline dominant du côté du nord un
sur-Loing. A 27 kil. de Joigny; pop. "^^^^^ ^arg® «î profond et traversé
I 6A8 hab P^^* ^^ chemin de moyenne communi-
'charny est une petite ville assez an- ?*^?° "' ^^» d® ^^^^^L^ Chassy. A
cienne entourée autrefois d'une mu- A kil. de Chamy ; pop. 852 hab.
raille défensive bordée de larges fos- ^ rue principale du village, droite
ses pleins d'eau. Mais il ne reste que «^ assez bien bâtie, longe 1 église en
quelques pans de cette muraille, en- avant de laquelle s élève une petite
clavés dans des constructions récen- halle en bois. Le portail, autrefois
tes. Nous n'avons vu que peu de cho- précédé d un auvent, semble dater
ses réellement dignes d'être signalées d" xiV siècle. La nef, voûtée en bois,
à l'attention des étrangers. L'église, la » ouvre par quatre grandes arcades
halle et le pont sur l'Ouanne sont les ogivales sur le bas-côté nord et la
seuls édifices dont nous ayions à par- chapelle latérale, qui date du xvi*
1er pour ne point laisser une lacune siècle et dont nous ne parlons que
dans notre itinéraire. Le pont, con- parcequ elle renferme une large
struit en i8/i9, est formé de trois pierretumulaire sur laquelle est gra-
arches élégantes surmontées d'une vé au trait le portrait en pied et de
balustrade en fer; la halle, de con- grandeur de nature de l un des sei-
struction assez récente, est portée sur çpe^rs,?® la paroisse, ainsi que 1 in-
des colonnes d'ordre Fœstum ; c'est dique l inscription suivante :
un ouvrage hardi ; enfin Téglise, Ct gist Guillaume de Moutignt, es-
la pauvre église de Gharny est bien cuver en son vivant seigneur des Has-
certainement la plus insignifiante de tes et de la Dautre (?) en Champaignb
toutes celles de nos chefs-lieux de lequel trespassa le mardy ui« jour de
cantons. Une façade nulle, des contre- novembre lan mil cinq cens quarante
forts lourds et grossiers, un plafond cinq. Pe«z Dieu pour son ame.
bas et effondré, un carrelage humide Montigny est un beau château dé-
et sale, la vétusté et la pourriture pendant de Ferreux, situé à un ki-
partout, telle est, nous regrettons lomètre de distance environ et auquel
profondément de le dire ici, l'église conduisent plusieurs larges et Ion-
m
gués avenues droites bordées d'ar- Ce village b&ti sur une ôminence du
bres. Quatre tourelles d'angle, de sol, près de vallons pittoresques, n^of-
forme élégante, donnent à cette rési- fre que peu d'intérêt Construite vers
dence, qui date, dans son état actuel, le centre des habitations, Téglise aa<
de la fin dû xvi' siècle, un caractère trefois entourée de son cimetière au-
réel de grandeur. jourd'hui transformé en place pu-
Ayant de quitter Perreux, signalons blique, ombragée par une orme ma-
pour sa' bizarrerie, rétroite et longue gninque, ne présente pas non plus
flèche en ardoises qui surmonte le d'importance; Tabside terminée en
clocher paroissial. demi-cerc)e, semble appartenir au
Nous reprenons la grande route. A xv* siècle ; le portail est nul et la
environ 1,500 mètres au-delà du mou- nef n'est voûtée qu'en bois,
lin des Gués l'Ouanne reçoit un affluent
important : le ruisseau du Branlin, SAINT-MARTIN-SUR-OUANNE . vil-
vis-à-vis du hameau de Ponessant si- lage du canton de Gharny, situé sur
tué dans un vallon et dominé par une le penchant rapide d'une colline do-
petite chapelle dont on distingue le minant la rive droite de l'Ouanne,
clocheton au milieu des arbres. Cette traversé par la grande route de Cour-
chapelle, transformée en grange, a son à Gourtenay et par le chemin de
conservé une statue équestre de grande communication, n* 18, allant
St-Georges a d'un seul morceau de de Gharny à Saint-Fargeau. A 6 kil.
bois » nous a-t-on dit avec admiration, de Gharny; pop. 812 hab.
Ce petit hameau est appelé dans des La route longe la base de la colline
chartes des ix* et x' siècles Pons- et la rive droite de l'Ouanne ombra-
Maxentus et dans d'autres du xiii* gée par d'épais massifs d'aulnes, de
siècle Pont-Messant. C'était alors un saules et de peupliers. Une rue ra-
village important qui avait deux égli- pide de pente monte vers l'église,
ses. Ge nom est expliqué maintenant construction assez régulière , mais
par la découverte qui a été faite près d'un aspect lourd, dalant de la pé-
de là en 1838 des pilotis d'un pont riode du xiv* au xvi* siècle. Un por-
gallo-romain sur la rivière d'Ouanne tail ogival, formant porche, s'ouvre
et d'une voie antique qui traversait les sous le clocher, tour carréo, surmon-
vaUées de l'Ouanne et du Branlin, et tée d'une flèche en ardoises, réédifiée
qui était sans doute la voie romaine 11 y a peu d'années par les soins de
d'Auxerre à Orléans. Le Bulletin de M. le premier président Séguier, ainsi
la Société historique de l'Yonne va que nous l'apprend une inscription
publier une notice sur ce sujet placée au-dessus de la porte d^entrée
Après avoir parcouru une distance de la nef :
sur la droite une petite route nou- et tureim Intonius-Joanubs-Mattheds
velle traversant au milieu de belles sbguier. Antonii-Ludovici filios Pmk-
et ncnes praines , les rivières de vbs in psrpbtuuii prbcbs mnti sua pac-
1 Ouanne et du Branlin, puis montant tus, de soc fecit. H. D. CGC, XXrv'flI.
par une longue courbe le flanc assez ^ ^ ,. ^
rapide de la colline du sommet de la- ^^ "®^ ®st voûtée en bois; deux
quelle on jouit d'un point de vue grandes chapelles formant les bras de
charmant , elle s'avance au milieu ** ^^^^^ sont éclairées par de larges
d'une contrée ondulée vers fenêtres du xvi* siècle. Le dallage a
été refait à neuf aux frais de M. le
MARGHALS-BETON, petit village du Premier président Séguier, ainsi que
canton de Gharny , traversé par le i atteste l'inscription suivante posée
chemin de moyenne communication au-dessus de la porte de la sacristie :
n* 24, de Saint-Martin-sur-Ouanne à hanc aeoeu qu^b benk ot potuit mb-
Gh&tillon-sur-Loing (Loiret}. A 8 klL ritum precibub priordm commbndabet
de Gharny; pop. 315 hab* pavimento mdnivit gemimoque sacrario
m
aiiadxitA.-J.-II. SMïïm,puMÀaiDsiii. taUautrefoIs.Roiudonnotwan dessin
ccR.Kic.PAHi8.rm«Es.H.D.CCC.XLI. de cette chapelle comme oflhmt le
Les fonts baptismaux sont dOs au *f «« ^^ ?}^^'^ peUte. çonstruc-
m6me bienf^urdont nousverrona "°,"= ^""^^ "^^ "«« paroisses ru-
Kr%^rddtauSiM Veto- Saint-Denls-sur-Ouanne la grand,
ron Séguier la construction et la do- f°"'«' et prenant sur la droite, en
natloDd'une maison d'école pour les ^"I^*- ' """"e «|"- "" P^^ «^
jeunesflUesetdlrJgéepardMsœure. pifre de quatre arches, nous sul-
Cesacta de muniflceoce ne sont ^rons une ioDgueetbe»e avenue boi^
pas lesNuls que ce grand et généreux ^*« ^""^ ''°"ble rangée de marron-
îniitetrat ail répandus dans lacom- °'^?i"^i«"\'=?'^,f<=?"'ÎTf^'
nlaie. 11 en estd'autrea dont elle au chlttaudHautefeuille. belle rtai-
recueille encore le fruit, et c'est à dence ^nt l Annuaire de 1 Yonne de
juste Utre que sa mémoire est vénérée "^7 a déjà parlé et auquel nous na
ji,n, ig p,;s_ pouvons mieux faire que de renvoyer
LapetltechapelledePItlébfttleveM nos lecteurs. Avant dWrer dans l'a-
l'extiSmlté no!^ du village mérite venue oo laisse le grand chemin con-
d'Ôtre visitée. C'est une coSstructIon '>"^» * Salnt-Fargeau s Ô^Igner
datant de la fin du ir siècle, croyons- obliquem^t sur la^uche. On re-
noua; rintériaur renferme une sorte ""^"^ "^°'^ '?5 ^'^tt^^^V^
de corniche < découpée à Jour » pour ^ ^^ habilement dessinée en forme
nous servir d'une exp^ on usuelle, ^e rivière et alimee^ par une ma-
Cest une tpès-flne et Wjolie boise- «"'^''"«^ïï^ ""^ •*? Saint^Antoine
rie en style gothique malheureuse- °'^ ^^ Prés^^u-Plessls, çeUt caatel
ment bien ^doi^agée. Un petit dont nous parlerons plusloin
porche, on auvent, créait le por- ^ 5*f,5"*', ^'«"S'î' ^"P"**,»^"''- trt-
Hvn.iio, vu «u.oui, treuCTwii le pur vgrséd'épalsmasslfsde verduTO, iuns
vaste pelouse établie en avant do la
^ç&de du chAteau dont nous donnons
un dessin qui fera connaître son
ensemble et le caractère de sa con-
struction.
Le château d'IlauteTeuIlle présen-
tait autrefois tousies caractères d'une
demeure féodale défendue par des
fossés et des portes A ponts-levls.
Ainsi en avant du chAteau, de même
qu'oD le voU encore à Chevltlon, s'é-
levait une large enceinte ayant
son pont-levis et renfermant de
grands bfLtInients d'exploitation. Un
second pont-levis donnait accès dans
la cour même du chftteau formant un
carré entouré de corps de logis dé-
fendus par quatre tourelles dangle.
Ce ch&teau a été démoli puis recons-
truit k peu Drës sur les Tondationa
anciennes tel que nous le voyons au-
jourd'hui. L'époque de reconstruction
peut remonter à la Sn du ivi* siècle.
: Deux cents ans plus tard, c'est'i^
dire vers I78â . la famille d'Haute-
feuiUe avait fait dresser tes plans d'un
202
nouveau ch&teau plus en harmonie SAmT-DENIS-SUR-OtTAlINB, petit
avec les idées d^alors. L^avant-cour village du canton de Gharny, situé
et 1<« fossés qui la défendaient furent sur le penchant et à la base d^one
détruits et remplacés par de larges colline et traversé par la route dé-
temusesbordéesde balustrades et de partementaie de Cnftteao-Renird à
statues. La révolution interrompit les Gourson. A 9 kil. de Ghamy^ pop.
travaux ; les terrasses à leur tour fu- 377 hab.
rent démolies et remplacement qu'el- Le territoire de la commnoe stè-
les occupaient redevint ce quMl était, tend du côté de Test, au milieu d'une
11 y a plusieurs siècles, une vaste contréeondulée, occupée par de nom-
pelouse. Le parc d'HautefeuilIe , breux hameaux. L'église b&tie à peu
tracé aujourd'hui dans le genre pay- de distance & gauche de la route sur
sager au milieu d'une grande futaie, le sommet d'une colline offre pea
présente de remarquables points de d'intérêt archéologique ; xvi« siècle 7
vue sur les vallées de l'Ouanne et du La partie de route que nous avons
Branlin que lechftteau domine à l'est, suivie en traversant les paroisses de
au nord et à l'ouest, vers leur point Saint-Martin et de Saint-Denis est
de Jonction à la base même de la une rectification importante de Tan-
haute colline que recouvre tout le cien grand chemin qui suivait le faîte
parc. Des bfttiments de dépendances des collines, tandis que la route ac-
considérables, et des Jardins renfer- tuelle longe la limite des prairies qui
ïnant de riches collections d'arbustes forment le fond de la vallée. Plusnoos
et de fleurs rares sont très-dignes avancerons Vers Toucy, plus il nous
d'être visités. sera facile de reconnaître que U
Les collinesqui bordent cette vallée route départementale est établie sur
appartiennent à la craie supérieure l'emplacement d'un vieux dbemin
remarquable par sa couleur blanche qu'on s'est borné à élargir et à ni-
et l'abondance des silex, mais la craiOt vêler sans le redresser beaucoup dans
comme dans toute la contrée que ses nombreux détours. D'épaisses et
nous traversons, est promptement très-vieilles baies formées crépines et
recouverte par le terrain tertiaire et de ronces et d'énormes souches de
ne se montre qu'au flanc des coteaux, chênes et de hêtres bordent encore
Elle est partout exploitée en puits, aujourd'hui les chemins de traverse,
pour être répandue comme amende- vrai et inextricable réseau de fon-
ment sur les terres. drières, d'où les habitants eux-mêmes
A SaintrMartin-surOuanne il existe de ces contrées ont de la peine à se
au-dessus de la craie, un lambeau de tirer. Aussi voit-on souvent un sentier
calcaire d'eau douce, signalé pour la traverser les champs ou suivre la bor-
première fois par M. RobineauDes- dure extérieure des baies séculaires
voisdy, en 1851, dans le Bulletin de la qui entourent les terres, les prairies
Société des sciences historiques et et même les chaumières. Ces longues
naturelles de f Yonne : la roche ex- et hautes lignes de verdure et aussi
ploitée est blanch&tre, siliceuse, re- les innombrables arbres fruitiers qui
marquable par sa texture tantôt com- couvrent les champs et produisent
pacte et serrée, tantôt subcellulaire et d'ailleurs d'excellent cidre, donnent à
pizoiitique; elle est disposée en bancs l'ensemble de la contrée un aspect
puissants et fournit une pierre de couvert, boisé et un peu solitaire*
taille très-recherchée dans un pays où
on en trouve si peu. M. Robineaua GRAMDGHAMP, village situé dans
recueilli dans ces calcaires une Lym- une vallée sur la rive gauche de
nié et deux Planorbes, témoins pa- l'Ouanne, à la base d'une colline bol-
léontologiques irrécusables et qui ne sée e<«t traversé par la route départe-
laissent aucun doute ^ur la nature de mentale de Gh&teau-Renard k Cour..
ce dépôt son et par le chemin de grande com-
Nous reprenons la grande route munication d'Aillant à Rogny. a 12
qui| après 3 kil, de parcoursi arrive à kllom. de Ghamy ; pop* 1,0U hab.
803
De la grande route» une large ave- et presque partout recouverte par les
nue traversant en ligne droite les argiles rougefttres du terrain ter-
f)rairies et à gué la petite rivière de tiaire. Plus loin, en suivant la vallée,
*Ouanne, arrive au village. On re- à Villiers-Saint-Benojt, à La Villotte,
marque tout d^abord sur la droite de nous retrouvons les mêmes terrains
la rue une Jolie tourelle bâtie en bois avec des caractères identiques,
et brlQues d'un effet très-pittoresque; Se continuant toujours par la base
zvi« siècle? Sur la gauche à une cer- des collines la route passe à côté du
taine distance se développent les moulin et de la ferme de la Grange-
vastes b&timents qui constituent le aux-Rois, ancien petit fief dont il ne
château deGrandchamp, où nous al- reste plus qu'une tourelle, xvi* siè-
lons conduire nos lecteurs bientôt cle ; puis après avoir longé de vastes
L'église de la paroisse s'élève sur praines bordées de haies elle arrive à
le bord d'un grand chemin, ancienne
avenue du château probablement, YILLIERS-SAINT-BENOIT, village
c'est une construction peu intéres- du canton de Charny, situé sur la rive
santé et portant au-dessus de l'entrée gauche de l'Ouanne et traversé par
principalela date de itt/i6. Le clocher les routes départementales de Ghâ-
a huit pans en ardoise et terminé en teau-Renard a Gourson et de St-Au-
flèche rappelleun peu les clochers de bin-Châteauneuf à Mézilles (Voir plus
la Puysaie dont nous verrons â Toucy loin). A 17 k. de Charny, pop. 993 h.
le type dans toute sa grandeur. La YilliersSaint-BenoIt fut autrefois
nef n'est voûtée qu'en bois et ne pré- dit-on, entouré d'une muraille fort!-
sente rien d'important à noter. fiée de laquelle il ne reste qu'une
Le château de Grandchamp dont porte datant du xvi* siècle, sans ca-
nons donnons une lithographie, re- ractère archéologique intéressant, et
présentant la façade principale, pré- sans doute contemporaine de la mu-
sente un ensemble fort pittoresque ; raille défensive élevée durant les
il semble avoir été reconstruit vers les guerres civiles qui ont désolé la con-
demières années du xvr siècle, sur trée que nous traversons. Une autre
l'emplacement d'une construction construction de la même époque bâ-
féodale défendue par des fossés pleins tie en briques et entourée d'un fossé,
d'eau et alimentés par l'Ouanne. alimenté par l'Ouanne, s'élève près
Notre dessin, tout en montrant la de l'église, c'est l'ancienne maison
disposition du château actuel,ne peut seigneuriale. L'église datant égale-
donner une idée de l'ensemble de l'a- ment de la Renaissance, n'offre pas
vant-cour ni delà cour intérieure, d'intérêt archéologique,
établies d'après un plan qui semble LesurnomdelacommunedeVilliers
avoir été généralement suivi et qui lui vient de l'abbaye de Saint-Benoit-
consistait â placer en avant du côté sur-Loire, à laquelle ce territoire a
accessible du château, une vaste cour appartenu seigneurialement jusqu'en
renfermant les bâtiments de dépen- 1789. En 975 un chevalier appelé
dances et â entourer le tout d'un mur Adelelme, qui s'était rendu â Paris
ou d'un fossé d'enceinte. pour la grande assemblée des barons,
Le château de Grandchamp domine in nobilium conventu publico^ y mon-
de vastes prairies ombragées par rut assisté par l'abbé de Saint-Benoit,
quelques beaux massifs de verdure, son confesseur, et pour racheter son
La petite vallée que nous parcou- âme au Jour du Jugement, pavescens
rons présente, dans sa constitution die tremendi judidi (1), il légua au
géologique, une grande uniformité, couventson domaine de Villiersv avec
A Grandchamp comme â Charny et â » l'église, les terres, les serfs des deux
Saint-Martin-sur-Ouanne, la craie su- » sexes, les bois et les cours d'eau. »
périeure blauche, tachante , abon- Les bulles de trois papes successifs
dante en silex occupe le flanc des
collines, mais elle est promptement (l) Archives du département do Loiret.
sanctiOQnère^t ^ette donation, ce qui LJ^ VILLOTTE, petit yilla^ du
n*6^pêcha pas les barons de Toucy canton de Gharny, situé sur le som-
de vouloir s approprier cette seigneu- met d^un pli de terrain à peu de.dis-
rie qui edt merveilleusement arrondi tanc,e de la rive droite de rouanne et
liçurs possessions. Il faut lire dans prè^ de la grande route de Ghftteau-
une charte de Tan lilO contenue av Renard à Gourson. A 19 kll. de Cl;iar-
Gajrtulaire historique de TYonne , ny ; pop. 277 hab.
p. 221, les moyens Ingénieux par les- La grande forêt de Morry-yaux ror
?[uels e^n ce temps-là les seigneurs couvre presque tout le territoire de
ëodaux cherchaient h s^annexer les La Villotte , dénomination qui n*est
territoires qui leur faisaient envie, p^ inexacte par suite du petit nom-
c'étaient les contributions forcées bre de maisons groupées autour de
{tdllium danariorum), le rapt des Tégliseconstruite sur une petite émi-
serfs, rincendie, le vol des bestiaux nence du sol et pouvant dater de la
et des récoltes {lalrocinium)^ les cor- fin du ^v* siècle. On remarque spé-
yées des charrois (t;accam de karro)^ cialement le portail, ouvrage assez
etc. Un seigneur de Toucy, du nom élégant, et aussi les voûtes à nervures
de Narjot, qui meurt à la croisade, ogivales du bas-côté sud.
s'accuse de toutes ces peccadilles de- Peu après avoirtraverséle ruisseau
vaut le patriarche de Jérusalem, etc., de Maurepas on arrive à
«I pour le salut de son âme » mande &
sa femme elt à ses fila, de cesser ces DBAGT, village du canton de Toa«
petites tracasseries [malas constteti^ cy bâti sur la rive gauche de TOuanne
dines). Ils s'y soumettent par devant et traversé par la route départemen-
révêque d'Auxerre; mais le Cartu- taie de Château-Renard à Gourson. A
laire de Tabbaye conservé aux Ar- U kil. de Toucv ; pop. 717 hab.
chives du (iOiret constate le regret Ge village situé dans Tune des par-
qui leur en prit, et les querelles qui ties les plus étroites de la vallée pos-
s'en suivirent, et qui duraient en- sède un château entouré de larges
core en 1290, au point qu'il fallut une fossés remplis par l'Ouanne et qui
sentence du roi Philippe-le-Bel pour semble devoir occuper remplace
y mettre fin. ment d'une forteresse féodale. Le
On remarque dans ce village dont château actuel , peint en rouge et
les rues sont éclairées par des rêver- Jaune vifs, ne date que du xvii« siè-
bères, plusieurs auberges, des cafés de. Ainsi, à quelques kilomètres de
et des boutiques ; on y voit aussi une distance , voilà plusieurs châteaux
distillerie importante. fortifiés autrefois et qui présentent
En quittant Villiers-Saint-Benoît on encore aujourd'hui une importance
laisse â gauche la route venant de réelle et une beauté incontestable.
Saint-Aubin-Châteauneuf et bientôt L'élise de Dracy, le long de la-
après on aperçoit sur la droite au quelle passe la route, semble appar-
milieu des prairies qui forment ton- tenir au xv* siècle. A la base du clo-
jours le fond de la vallée, le joli châ- cher, tour carréesoutenue pard^épais
teau de Bréau ou du Bréau que nous contreforts en grès, s'ouvre un petit
verrons citer dans une inscription â porche fort curieux et qui peut rc-
Malicorne. C'est une résidence, en- monter aux premières années du xii*
tourée par l'Ouanne, rebâtie au siècle siècle. On remarque notamment les
dernier, et à laquelle deux tourelles colonnes qui soutiennent les arca-
d'angle assez élégantes élevées il y a tures en plein-cintre,
quelques années, donnent toute Tap- On continue de s'avancer par le
parence d'un château de la Renais- flanc des collines, mais en laissant, k
sance. Des bâtiments considérables quelque distance à gauche, les rives
d'exploitation rurale s'élèvent entre de l'Ouanne que nous avons traversée
le château et la route et vis-à-vis en avant 4o l'ancienne avenue du
d'mi vallon dominé par château de Dracy; puis après une
longue descente on &itlve & TotrcT, grande ronte (TAuxôi^e k tfônÈf-mr"
petite ville chef-lieu de canton, que Loire par Salnt-Fargeau (Voir FAn-
nous décrirons en parlant de la nuaire de 1858).
CHEMIN DE GRANDE COMMUNICATION DE GHARNT A SAINT-FARGEAU.
DISCRIPTIOir DE Li PIRTIE COMPRISE ENTRE CHARNT
BT yiLLENSUVE-LES-GEHETS.
Ce chemin suit jusqu'à Martin sur- An-denus de la nef qui n'est voûtôe
Onanne, village dont nous avons par- qu'en bols, s'élève un clocher à huit
lé,liiigranderoutede CoursonàCour- pans couvert en ardoises et se ter*
tenay. Arrivé à Saint-Martin, il fran- minant en flèche,
chit sur un pont de quatre arches la On remarque dans la nef l'ihscrip-
f bile rivière de rouanne, vis-à-vis de tlon suivantegravée sur une plaque dé
^avenue du château d'Hautefeuille, marbre noir ; faible témoignage des
pulssecontlhueenpente douce et sur grands bienfaits accordés à cette
une ligne directe le long du parc jus- église par M« le premier président
qu'au sommet d'un plateau élevé qu'il Séguler :
traverse également sur un seul ail- no» procul hirc obdormitubos eus
gnement, en laissantà peu de distance fratrb et uxore, utinam ohm et cum
sur la gauche la ferme et le chêne du libbris ! Antonius - Joannbs - MATB«im
PleSSiS. SKCUIBR. 8OMM08 IFf COBU R8«fA PABt-
LePlessis est un ancien fief ayant eu sibnbi Juobx, mox ipsbmbt nr Dbi judicio
fossés et pont-levis,mais blënamoin- bbus, advocatji suas Haeia^ virgini, Sa-
dri aujourd'hui et transformé en fer- (!ram Mnmt nondum absolutam, iamque
me. A quelques pas de ce petit fief, labawtkm , mm soo bbstitoit. Solbb-
dont nous retrouverons le nom dans ™8 cdbas corsolit libbnb Micb.-Aiw.-
l'égllsedeMalicome, on remarque un Adolph. Mancot d'Orgères. pra^ciputo
chêne colossal et dont il est, dit^on, ^f' Maucorbumuniceps. Corde, arimo
"^WenVtTpS in arrive à *«^' ^^^' "' ' ^- ^- ^^^' ^^"'-
Voici maintenant deux inscriptions
MALIGORNE, village du canton de gravées sur pierre et restaurées avec
Chajmy, situé sur le sommet d'une soin, par M. M. d'Orgères :
colline et traversé par le grand che- cr gist deffunct Jac oues de Coorte-
min de Cliamy à Saint-Fargeau. A 8 k^t, seigicbur du Cbaysne-Fort, mar-
kîl. deGhamv;pop. 533hafo. ville et moncelard ew Beauce, cEif-
Ce petit village est bâti dans une tubomme servant de MoivftsiGif^UFi'L^
positloii asser pittoresque dominant duc Dakjou, prbrb du roi HekrV III,
là vallée du Branlin, petit ruisseau se lequel fut tuer butrb le BriSau by
réunissant à l'Onanne, après avoir re- Dbact, prâs Villibrs-SainT'Bbnois, eH
çu un affluent nommé la Oréan, et que ce deffendant vaillamment Bf put l-B
nous suivrons jusqu'à sasource. "i* jour d'aoust 1589 et fut envoyer
L'église de Msdicorne s'élève vers oube» par Messire Charles jSv Plawy,
l'extrémité sud du village ; c'est une «P^ ^^^^^^ seigneur de ce lieu, et par
construction dont il est asser difficile 9f?ïï™îî Raguyer escuybh seigneur
de fixer l'époque par suite de l'exécu- £" Tbeste. son beaij^re, lex)uel a
ii«J; «•lli«kîli JlJ^ W«^^^^ '^'T ^^"^^ «CY en MlhlOlRE DE LUT ET
fj^^y'^n» n.r^^^ »^« ^«"» ^«« ^^» D'BONNEUE aVOIR SOÛ-
îi.°®/i>.?^^P5r**^5ifP|P*^Ït ^ VENANCEDESONAMlETLEURSFllliRES.
Itr siède et du portail formé d^une
arcature ogivale dont l'ornementa- LaBecondeinflcriptioneBtdnBtcon*
non semble rappeler le » ii* siè^Ci çae':
S06
CT GMT raFVUNCT NICOLA8 DD PLBSST, A LA. MivOIEB DB LA COMPAGNB QXftl A
BSCUYBR SE16NBDR D'AnIÈRBS ET DB LA PERDUE- H. DCCCXLTI. (1846).
Grange-Rouge et Bizieux, lequel fut
TUER ENTRE LE Br^au ET Dract, PRÈS go effet la tombe de M. le baron
ViLLiERs- Saint -Benois, combattant séguier est réunie à celle de madame
VAILLAMMENT ET FUT LE XXI* JOURD'AOUST eSnlû- \«n.^n H» nhAlA^o In 4 ft^
1589 ET FUT ENVOYER QUERRIR PAR MeS- ^^[1^6 M^r^^^
SIRE Charles Du Plessy, son honcle. 1** paroisse ûeMalicorne possédait
SEIGNEUR de CE LIEU, ET GUILLAUME DU ^^^^^^ois un châtcau fortifié dont 11
Plessy SON FRÈRE, LEQUEL A FAIT FAIRE ^e Fcste plus Que 1 emplacement par-
CECY EN MEMOIRE DE LUY ET PRIE TOUS faltcment recoDuaissable encore au
LES ANS D*BONNEuR AVOIR SOUVENANCE DB s^d dc FégUse ot à quarante mètres
SON AMI EN LEURS PRIÈRES. soulcment do distance. Des fossés pro-
fonds, des murs épais de fondations
On remarque encore dans la nef sont recouverts de broussailles; des
plusieurs grandes pierres tumulaires, arbres fruitiers et de grands massifs
malheureusement les ciselures et les de verdure occupent la place même
inscriptions sont très effacées; elles des bâtiments,
datent du xvi* siècle. Voici Tune d'el- fl y a quelques années on lisait au
^^ * chevet de Téglise une vieille inscrip-
Cy GIST RONNESTB PERSONNE ^^^ .^^^ K^P"^ '^?^'^ ^^'^^
DRRBAu (l'Ordereau?) PAROISSE DE Ma^ couchc debadigcon et qui portait :
ijcoRNB LAQUELLE TRESPASSA LE xvi* « ^ ^u 135.. le chasteau de Mah-
jouR DE JUILLET l'an MIL Vc XLV (1545) " conic pRT Ics Auglois fut destruicL»
PRIEZ Dieu pour le trépassé. Pater Ce témoignage des dévastations
N08TBR. ÀvE Maria. opérées au xiv<^ siècle par les bandes
anglaises n*est pas seul dans la con-
Quelques travaux de restauration trée. On trouve en assez grand nom-
ont fait disparaître les inscriptions bre au centre des bois de cette partie
dont TAnnuaire de 1837 a donné le du Gàtinais de grandes enceintes de
texte. fossés au milieu desquels s^élèvent
A deux cents pas à l'ouest de Téglise, desmassifs de ruines à demi ensevelies
vers le fond de la vallée, se trouve le sous le sol et recouvertes par la vigou-
cimetière de la paroisse. C'est là, dans reuse v^tation des forêts. Les bois
un enclos réservé que Ton peut voir qui les contiennent ont souvent con-
du bord du chemin, qu'est établie la serve des noms qui indiquent Texis-
sépulture de la famille Séguier; on tence de manoirs seigneuriaux. Il y
remarque parmi les tombes celle de en a deux dans la commune de Gham-
M. le premier président Séguier et pignelles dont nous parlerons Tan
aussi celle d'une Jeune et charmante prochain. Us s'appellent ia Garenne
femme prématurément enlevée à la et le Vieux-Parc; deux autres près
tendresse de sa famille. du bourg de Fontenouilles qui por-
Voici l'inscription gravée sur la tent le nom du Châteav^Feaillé et de
dalle tumulaire placée au-dessus du la Salle. Nous avons parlé ci-dessus
tombeau de M. le premier président à l'article de Fontenouilles de la
Séguier : vieille enceinte des fossés du cbftteau
-, ,^ ^ de la Salle qui n'a pas moins de 700
Dans l'espoir d être r^uni a son met. de tour. Partout la tradiUon des
i\tJ^:^TJ^T^'v^^^ il: teaux ont ^té br^^ par 1^ A^^^^
1789, PREMIER PRESIDENT DB LA CoUR gt CllC OSt du TOStO parfwtement COD-
RoYALE D^JA DEPUIS 34 ANS. PAIR DE firméc par los documonts hlstonqucs.
France, membre de la sociiTi dAgri- Froissart et les grandes chroniques
CULTURE, APRÈS AVOIR TRAVERSA NEUF dc Salut-Denis rapportent qu'en 1368,
60UVBRNBMBNTS , ▲ VOULU QUE DB SON peudant la grande anarchie qui suivit
VIVANT SA MiMoiRB FUT Assocu^BDAVANCB la captlvité du roi Jean, alors que Tiii*
aurrection de la Jacquerie ensanglan- Des témoignages authentiques con-
tait les provinces du Nord, que le statent qu^avant ces temps de cala-
Dauphin luttait à Paris contre la dé- mités, cette contrée était arrivée à un
mocratie mécontente et soulevée, et assez haut degré de prospérité par
en Normandie contre le roi de Na- les accensements émanés aux xn* et
varre Charles- le-Mauvais, des bandes xiii* siècles des seigneurs qui, pour
de partisans anglais venus de la Bre- tirer un meilleur parti de leurs vas-
tagne pénétraient au cœur de la tes domaines, les avaient aliénés à
France, et que Tune d'elles, comman- charge de redevances perpétuelles et
dée par un chef habile quUls appel- avaient amené ainsi une assez grande
lent Robin Ganolle, et dont le vrai division dans la propriété. L'indus-
nom était Robert Knowles, remonta trie de la fabrication du fer y était
la Loire, s'empara de Chateauneuf, très-répandue et Ton en trouve des
puis entrant dans le Gàtinais, occupa traces partout,
la ville de CMtillon-sur-Loing, prit La Ferté-Loupière, Champîgnelles
une forteresse appelée Mallcorne, et d'autres encore, avaient des foires
et que s'étant ensuite approchées et des marchés très-fréquentés. Ces
d'Auxerre, ces bandes s'emparèrent deux bourgs et ceux de Ghamy,Saint-
de Régennes et de la Motte de Ghan- Martin - sur- Ouanne, Villiers-Saint-
lay, et finirent par surprendre la ville Benoit , Tannerre et Yilleneuve-les-
d'Auxerre dont elles transportèrent Genêts, avaient des hospices appelés
« toute la pillerie » à Ghàtillon-sur- Maisons-Dieu et des Léproseries, ce
Loing et Malicorne. Ges troupes aifa- qui semble prouver que la population
méesde|brigandage et de dévastation, en était au moins aussi considérable
demeurèrent deux ans entiers dans le qu'aujourd'hui. On peut consulter
Gàtinais, dont elles occupaient plu- très-fructueusement sur tous ces dé-
sieurs châteaux, après avoir pillé et tails les pièces justificatives de This-
brûlé tous les autres. Quand elles en toire de Dubouchet, et notamment le
partirent, après le traité de paix de testament de Guillaume de Gourtenay,
Bretigny, le pays était dépeuplé, les de l'an 1276.
champs se couvraient de ronces et de Après avoir dépassé Malicorne la
broussailles, et il lui fallut de longues route descend dans la jolie vallée du
années pour se relever d'un tel dé- Branlin que nous décrirons l'année
sastre, qui se renouvela d'ailleurs en- prochaine,
core au siècle suivant.
Gdstave GOTTEAU et Victor PETIT.
;r» * > ■ — ^
JWnCE HISTORIQUE
ClfATKtLENIES DE LA FERTÉ-LOUPIÉRE
ET LEURS ANNEXES.
M Fené-Lou^èi^^ «greste village ressoré !■» tas collmes
«woMées de boib, assis en peMe sr 1»? ctGes, ayant à
^ pîeds un^ ^twttte prairie arra«K w: it \rm. ce misselet
2^1. ^^ ^ s^ite ao baîssoii SaïK-Yrt. piès de Merry-
;^"^- f^^r alkr bientôt «e nenîr* éaas 7\oonp à Césy, après
V4r \ii 45111^ ^^^ ^^y^ jgg Ol»c^. Stomieeii&e, la Ferté, Saint*
^^••^^^'e^r^ux, Sceaux, ftr*»^" ^^ ^j C-eMe: ta fierté, qa'aii-
^•^ xvàlUTv pubUgne n'a ir^TPr^»' <^wri. cir i& oammone ne
■y^*^^ |M>int de xwens n» «^ *»^'e ïww tes mute ^ seraient
^^^''^^î^i^îres à sa utosi*^:- ' ' F*n. wn: kumlile enfin qu'elle
^* ^^ Pi'és^a, 1 vu iwMiri-» » 44 ; iwîtv ffiftilÉftUTç et pourrait, à
1^^^ juste tîrt on nw • - «-^p^ c^^nrwpimeilliî* de son antique
'^^tt scmicft^^,. . .-cTiMiK t .i c «ATn«iirr> nHiorifKS qui la con-
'TOQtt^ lit» ^ - «»ur '-* «. iï«.. ' /.Sijnri'* soc blason, ne regret-
«t nhea , i ..j,^^ .^ - u «.ç -r » .•ii^:»c df canton aequis à
'****^4^-..u . ^.• i.>cui .i^r?^ « itt: $itt titre de cha-
"^u^ . *in''- ;vKâ. .muu^mKnt, paraft-il,
^ - u&N^ ... .»;> «t: ^ . t2^j:>* ik paix et son marché,
•* - .■•..:^ ia - u« ic*t Boindre importance
**'^ ^«. .a:- 'ui jm Wl kabitants et La Ferté
anit six manici(>alités oa oom-
delllSâmes; Chevillon, 491 ; les
4»; SépttaX) 661, Sommccaise» 347.
209
4 4 4 6, et il n'a que 4 762 hectares de superficie, taudis que La
Ferté en possède 3,048 .
Mais nous nous trompons, ou plutôt nous allons trop loin en
disant qu'elle n'a regretté nulle autre chose que son rang de
chef-lieu de canton. Il en est une, tout honorifique, qui lui tient
encore tant à cœur que, malgré les vicissitudes présentes et
quelque dérisoire qu'elle paraisse, ses habitants s'attachent à
la lui conserver : c'est son titre de Ville I
Oui, La Ferté fut une ville, et ville forte qui plus est. Ne
voyez-vous pas ce vaste fossé de défense, profond de plus de
quarante pieds et demi-circulaire, qui protège ses hauteurs au
couchant (1)? N'apercevez-vous point les nombreux débris des
murailles qui le terminaient, les épaisses fondations des tours
qui gardaient son enceinte (2) ?
Qui avait fondé cette ville? Qui avait élevé ces tours et ces
remparts?... Qui les a détruits?... Questions sur lesquelles
récho du passé, muet en tant de points, se laisse en vain
interroger. Cependant, à force de recherches et par induction,
peut-être ne serait-il pas impossible d'approcher de la vérité et,
en reliant ces débris au présent, de rendre une sorte de vie à
ce qui n'est plus qu'un vague souvenir? Ce qu'il y a de certain,
c'est que les premiers possesseurs connus de la chatellenie de
La Ferté-Loupière furent des plus puissants et des plus re-
nommés.
Nous voyons dans Thistoire (art de vérifier les dates), l'an
4443, Thibault lY, comte de Champagne et deBlois, rendre
hommage à Eudes II, duc de Bourgogne, à l'endroit dit : Le
Rû d'AugvtSîine , entre Mussi-l'Evéque et Chatillon-sur-Seine
pour le comté de Troyes et autres fiefs qui relevaient de ce
duché, savoir : l'Abbaye de Saint-Germain d'Auxerre, la chatel-
lenie de Saint-Florentin, Bar-sur-Seine, La Ferté-Loupière^
Chappes, Planci, Arcis-sur-Aube, Isles, Rameru et Joigny.
Comment La Ferté-Loupière, cette sentinelle avancée, appar-
tenait-elle aux comtes de Champagne et relevait-elle du duché
(1) La Ferté était défendue au levant par un étang qa*aUmentait la ri-
vière.
(2) Deux de ces tours existaient encore en 1790. Une seule subsiste, entre
tenue en bon état par un propriétaire du pajs.
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214
le 3 février est la saint Biaise, mais an avait substitaé saint
Biaise à saint Lazare depuis que la l^re avait cessé de se mon-
trer, et la fête de saint Lazare le Lépreux était le ^ ^' septembre ;
lu reste, on a même exilé ce saint de ralmanach ou il a été
remplacé par saint Loup et saint Leu, puis enfin on Ta remis au
2 septembre.
Or donc, s'il existait une Léproserie à la Vieille-Ferté, il est
évident qu'elle devait servir à une agglomération de population
établie à quelque distance, selon les règles observées pour fuir la
contagion de la lèpre, et elle ne devait pas avoir été fondée pour
la ville de La Ferté, car après l'établissement des six religieux
du Hont-aux-Malades au prieuré de cette ville vers 1200, ils
construisirent eux-mêmes un hôtel-dieu, une maladrerie et une
chapelle pour les lépreux dans l'enceinte de La Ferté oii l'on
voit encore THôtel-Dieu etla|chapelle, la léproserie seule ayant été
détruite.
Ainsi donc, La Ferté-Loupière succéda à la Vieille-Ferté, soit
que les guerres eussent détruit celle-ci, soit qu'on sentit le be-
soin d'une ville fortifiée pour assurer une retraite à la population
et que l'emplacement nouveau en parut plus commode et plus
sûr. Mais on continua la fonte du fer au même lieu ob se trou-
vait encore une manœuvrerie au milieu du xviii® siècle.
Une particularité remarquable, et qui a donné lieu à quelques
erreurs pour ceux qui ont pu s'occuper de l'histoire de La^Ferté,
c'est que sa chatellenie était double, ou, si l'on veut, partagée
en deux parts, avec deux justices difi'érentes ressortissant par
appel, l'une au bailliage de Joigny, l'autre à celui de Troyes, et
deux seigneuries distinctes, mais sous une même dénomination.
M. Tarbé, qui cependant avait consulté la coutume de Troyes
pour sa notice et qui avait vu par conséquent le sommaire des
deux ressorts de cette chatellenie, n'ayant point su démêler la
seigneurie de La Ferté-Loupière au ressort de l'ancien manoir
de la Coudre de celle au ressort de la ville de La Ferté, fait Louis
de Harlay, mort en 1 544, seigneur de La Ferté-Loupière, tandis
que le dernier des Courtenay de cette branche la posséda jus-
qu'en 1 562, époque de sa mort, et que les Saint-Phalle, alliés
des Courtenay, selon toute apparence, l'eurent immédiatement
après eux. Il est vrai qu'à la fin de son article il dit, à propos
de Georges de Clermont d'Amboise, marquis de Gallerande,
S4t
lequel était aussi, en 4657, propriétaire de cette même chatet-
lenie au ressort de la coudre, qu'il devait être question d'une sei-
gneurie distincte de celle qui fut possédée par les Courtenay.
Mais il n'a pas pu évidemment préciser quelle était cette dis-
tinction, et c'est ce que nous, qui sommes sur le sol même,
nous essaierons de faire.
Mais, avant d'étudier la division de cette importante chatel-
lenie, il est nécessaire de remonter à son origine et à ses premiers
possesseurs connus.
Eudes II, duc de Bourgogne, venait de succéder à son père, et
Tun de ses premiers actes fut d'obliger Thibaut IV, comte de
Champagne et de Blois, son beau-père, à lui rendre hommage
pour ce qu'il tenait à fief du duché de Bourgogne.
Dire comment les comtes de Champagne, dans ces temps
reculés et confus de notre histoire, tenaient La Ferté en fief
des ducs de Bourgogne, ce serait une tâche diflScile ; on ne peut
que s'en tenir aux probabilités quand les documents font
défaut.
La Ferté ayant toujours fait partie, au spirituel, du diocèse
de Sens, nous semble, par sa position topographique, avoir dû
être aussi comprise dans les limites du Sénonais jusqu'à la
possession de son enclave par les comtes de Champagne.
Si ces comtes, dignes descendants d'Herbert II, comte de Yer-
mandois, qui s'empara du comté de Troyes sans droits appa-
rents, étaient naturellement rapaces et envahisseurs, les succes-
seurs de Richard le Justicier ne tenaient pas moins au maintien
et à l'agrandissement de leur pouvoir.
Richard, dit le Justicier, en 877 premier duc bénéficiaire de
Bourgogne par la faveur de Charles-le-Chauve, son beau-frère,
profitant de l'afireuse confusion oii se trouvait la France, s'était
emparé du comté de Sens d'abord au nom de Charles-le-Simple,
l'un des compétiteurs au trône, que les grands feudataîres sou-
tenaient suivant leur intérêt personnel, et abandonnaient tour à
tour. Sens fut pris par Richard sur un comte Warner, qui
tenait ce fief du roi Eudes. Le duc, trouvant la conquête à sa
convenance, la garda pour lui-même jusqu'à nouvel ordre, et
Sens fit désormais partie de la Bourgogne. Richard habita cette
ville, y mourut et y fut enterré à l'abbaye de Sainte-Colombe,
213
dont il aTait été abbé ainsi que de Saint-^rmain d*AuxeiTe(4).
Son fils Raoul, qui lui succéda dans son duché, étant devenu
roi de France par la volonté des gcands vassaux, Sens demeura
réuni au domaine royal, ainsi que la Bourgogne, jusqu'à ce que
Raoul l'eut cédée à Giselbert, comte de Dijon et gendre du duc
Richard le Justicier. Ce fut alors qu'on vit trois ducs de Bour*
gogne à la fois : Giselbert, beau-frère de Raoul, Hugues-le-Noir,
fils puiné de Richard, et Hugues-le-Grand, comte de Paris, duc
de France et fils du roi Robert. Hugues-le-Grand avait aussi
pris, l'an 938, le titre de duc de Bourgogne. La confusion fut
horrible dans cette province avant le traité qui accorda les trois
compétiteurs, chacun voulant s'approprier le duché dans son
entier; et les Hongrois, nation scythe^ achevèrent, l'an 937, de
la désoler en revenant du Berry, où ils avaient pénétré. Les trois
ducs, s'étant enfin accommodés l'année suivante par un traité
conclu à Langres, partagèrent le duché en trois portions égales.
Hugues-le-Grand en eut la partie septentrionale, c'est-à-dire le
diocèse de Langres presqu'en son entier. Hais Giselbert, en 943,
se retira dans le comté de Bourgogne en cédant à son gendre
Otton la Basse-Bourgogne dont il était duc en même temps que
comte de la haute.
Otton, mari de Lentgarde, fille ainée de Giselbert, était le
second fils de Hugues-le-Grand, et succéda à son père dans sa
portion du duché de Bourgogne ; il réunit donc ainsi la province
en entier dans ses mains, car Hugues-le-Noir avait déjà cédé,
par arrangement, sa portion à Hugues-le-Grand.
Hais Robert, comte de Troyes, fils d'Herbert de Yermandois,
et qui avait épousé Werra, seconde fille de Giselbert, prétendit
avoir sa part dans la succession de son beau-père. Le roi Lo*
thaire rendit inutiles, néanmoins, les efforts qu'il fit pour dé-
pouiller Otton et ne lui laissa que le comté de Châlons.
Hugues-le-Grand, pour récompenser le zèle avec lequel
Frotmund avait défendu Sens et maintenu cette ville dans sa
suzeraineté, lui avait confirmé la dignité de comte de Sens dès
941 . Ainsi cette partie de la Bourgogne fut désormais le partage
(1) Ce fût aussi le duc Richard qui 8*empara du comté d'Âuxerre sur le
comte Gerbold. Son diocèse faisait primitivement partie du Sénonais, les
ducs de Bourgogne le gardèrent jusqu'à ce qu*il passât avec Nevera à Otte-
Gttillaame, beau-fils de Henry-le-Grand, duc de Bourgogne.
214
des descendants de Frotmund,*qui la conservèrent jusqu'à Tan
405S, où Rainard II mourut sans enfant mâle et oh le roi Henri,
qui convoitait le comté depuis longtemps, s'en saisit à cette
occasion et l'ajouta aux biens de la couronne.
Mais ce n'avait pas été sans troubles et sans combats que les
comtes de Sens avaient conservé leur propriété. Rainard, dit le
PetiUVieux, dut, comme Frotmund, guerroyer et se tenir tou-
jours en éveil, soit contre les évéques, soit contre le roi, soit
contre les seigneurs ses voisins, soit même contre les Saxons.
Il fit élever plusieurs forteresses pour défendre ses possessions :
une grosse tour à Sens, un château-fort à Joigny, un autre sur
les terres de l'abbaye de Ferrières en Gatinais, usurpation de sa
part, selon les moines, bien que ces terres relevassent de lui.
Cette dernière construction prit cependant son nom et devint
ChateaurRenard. Il le donna même en héritage à l'un de ses
fils, Renaud; c'est de ce dernier, dit-on, que sont descendus les
anciens seigneurs de Courtenay.
A Rainard-le-Vieux succéda Frotmund II son fils, et à celui-ci
Rainard II, qui n'ayant pas eu d'enfants, fut le dernier comte
de Sens (1). Des querelles interminables, qu'il eut avec l'arche-
vêque, élu malgré son opposition, poussèrent ce prélat à recourir
au roi Robert pour faire cesser les vexations du comte envers
lui ; il promit même au roi de lui livrer la ville, ce qu'il fit Tan
1015. Rainard, surpris, se sauva nu et courut se réfugier sous
les auspices du comte de Champagne, Eudes II, par lequel il fut
bien accueilli Les deux comtes se liguèrent ensemble, levèrent
une armée et bâtirent le château de Montreuilsur-Seine (2),
que Rainard céda en fief à Eudes et qui devint fort nuisible au
roi et à Tarchevéque. Ils vinrent ensuite mettre le siège devant
Sens qu'ils prirent au bout de trois jours. A la fin cependant,
Rainard trouva moyen de rentrer en grâce auprès du roi par ses
soumissions.
Mais Robert mourait en 1031, et sa veuve, la reine Cons-
tance, femme ambitieuse et mauvaise mère, voulant régner à la
place de son fils Henri I^, faisait don au comte Eudes, pour
(1) Le comté aYait été séparé de celui de Joigny dans la succession de son
père, celui-ci l'ayant donné à sa fille.
(2) Selon l'art d^; vérifier les dates, et non pas Montereau, comme l'indique
cependant le moine de Saint-Pierre-le-Vif.
aïs
Tattirer dans ses îstéréts, de la moitié du comté de Sens, la-
quelle moitié, selon le traité précédent conclu entre le roi Robert
et Rainard, devait appartenir au roi après la mort de ce comte,
Tantre moitié étant réservée pour Tarchevéque.
Le roi Henri vint assiéger Sens pour réduire Eudes qui dé-
fendait la place, mais il partit sans avoir pu s*en rendre mattre.
Cependant, en 1034, il fit la paix avec Eudes, à la condition
d'avoir la moitié du comté à la mort deRainard, ce qui eut lieu.
Dès lors, le comté de Sens retourna au domaine royal, car le roi
Henri ne laissa à Tarchevéque que quatre baronnies.
D'après ce qui précède, on ne peut conséquemment placer la
possession d'une construction féodale à La Ferté-Loupière par
un duc de Bourgogne qu'entre la période de temps qui s'est
écoulée depuis la conquête du comté de Sens et la prise de pos-
session de celui d'Auxerre par Richard-le-Justieier (la première
en 877, la seconde dix ans environ plus tard) jusqu'à la cession
de Sens par Hugues-le-Grand ou le Blanc, à Frotmund en 941 ,
espace qui comprend 64 années. En effet, pour qu'en H 43 cette
chatellenie appartint au comte de Champagne et relevât du duc de
Bourgogne, il fallait qu'un duc l'eût possédée en propre, et ce ne
pouvait être, selon toute probabilité, que dans le temps où le
comté de Sens avait fait partie intégrante de la Bourgogne,
c'est-à-dire dans un espace de 64 années qu'il fut régi par des
vicomtes au nom des ducs ; car durant les 97 années suivantes,
où des comtes le possédèrent, comme ils le tenaient en fief du
duc Hugues-le-Grand, il releva des rois de France, descendants
de ce prince par Hugues-Capet.
D'ailleurs, il n'y a pas d'apparence qu'un comte de Sens ait
fait élever la forteresse de La Ferté. On relate les points de dé-
fense fortifiés au nom de Rainard-le-Vieux , pourquoi eut-on
oublié celui de La Ferté, qui ne devait pas leur céder en force
et qui se trouvait à 6 ou 7 lienes de Château-Renard, dans une
ligne droite avec la ville de Sens, tirant vers le midi? Quoiqu'il
paisse paraître ambitieux de placer aussi loin dans les siècles
l'existence du lieu qui nous occupe, nous penchons à trouver
des probabilités en faveur de notre supposition et à faire remonter
l'édification de notre citadelle à Richard-le-Justicier, celui qui
s'attacha le plus à sa conquête, qui affectionna Sens, qui vécut
et mourut dans son sein. Les châteaux de Rainard n'étaient pas
216
construits alors, il était donc naturel que Richard élevât un
point militaire au midi de son comté, du côté du Gâtinais qui
appartenait aux comtes d* Anjou, d'autant plus qu'il protégeait
une industrie indispensable dans ces temps de guerre perpé-
tuelle : celle du fer.
Quoi qu^il en soit, il faudra aussi supposer que Eudes n,
comte de Blois, qui était devenu comte de Champagne par Fhé-
ritage de son oncle Etienne, mort sans lignée en 1019; Eudes,
le plus ambitieux des princes, celui qui avait envahi le comté
de Sens sous prétexte de porter secours à son allié Rainard,
mais qui s'y établit en mattre; Eudes, qui réussit presque à se
faire roi de Bourgogne, qui voulait s'emparer de la couronne de
Lorraine et qui se flattait même d'obtenir celle d'Italie, mais que
la mort vint enlever à ses rêves de grandeur au milieu d'une
bataille; que Eudes, enfin, n*avait pas cédé le comté de Sens au
roi Henri sans se faire accorder quelques dédommagements, et
que, sans doute, La Ferté-Loupière et ses annexes compta au
nombre des cessions qui lui furent faites en toute propriété,
comme Joigny et Saint-Florentin étaient entrés dans sa mou-
vance. Il n'y a que la possession de trois comtes entre la sienne
et celle de Thibaut lY qui rendit hommage, pour La Ferté, en
1 1 43, à Eudes II, duc de Bourgogne, et il serait douteux que les
ducs eussent conservé ce point isolé de leurs Etats jusque-là.
D'ailleurs, les documents que nous allons analyser prouvent la
propriété antérieure des comtes de Champagne.
POSSESSION DES COMTES DE CHAMPAGNE.
La chatellenie de La Ferté-Loupière, dont M. Tarbé donne
ainsi qu'il suit les désinences latines : Saint-Germain de Feri-
tate ou Firmitate Lupatoria, prieuré-cure, etc. Feritas ou
Firmitas Lupatoria, Loperia, Lupera (1), cette chatellenie,
disons-nous, tout obscure qu'elle est aujourd'hui, a eu une
étendue et une importance, difliciles à préciser absolument, mais
qui, certes, étaient considérables. En étudiant au sommaire du
bailliage de Troyes, dont la teneur date de 1 i9i (voir aux pièces
(1) En Champagoe, baiUiage de Monurgis (depuis 1638], coutame de
Troyes.
247
justificatives], les deux ressorts de la chatellenie de La Ferté, et
en jetant en même temps les yeux sur la carte de la contrée, on
s'assure, à n*en pas douter, que Tenclave de cette possession
des comtes de Champagne comprenait tout le cours du ruisseau
du Vrin et ce qui le suivait à droite et à gauche entre celui du
Tholon et celui de l'Ouanne, s'avoisinant jusqu'aux portes de
Joigny, puisqu'elle comprenait Champvallon et Chamvres.
Cette étendue est de sept lieues en longueur et de six environ
en largeur. On verra aussi par le sommaire que les villages com-
pris dans cette enclave et suivant le cours de TOuanne jus-
que près Douchy ainsi que ceux suivant le cours du Tholon res-
sortissaient, à l'époque où Ton rédigea la coutume, les premiers,
au bailliage de Montargis, les autres au bailliage de Sens. Il nous
serait impossible de dire si ces dispositions différentes dataient
d'une clause première dans la formation de la Chatellenie;
mais il est plus probable que La Ferté, primitivement enclavée
dans le vaste bailliage de Sens, en devenant la propriété des
comtes de Champagne^ était entrée aussi dans leur justice. Et,
lorsqu'en 4 300, la Champagne passa dans les mains du roi, ce
fut alors qu'on dut réduire le bailliage de la Chatellenie de La
Ferté à de plus simples proportions. Les bailliages royaux de
Sens et de Montargis établis, le premier à Sens par Philippe-
Auguste, avant tout autre, parce que le comté de Sens fut le
premier domaine réuni à la couronne; le second à Montargis
en 1391, par Charles V, lorsqu'ayant donné le duché d'Orléans
pour apanage à Louis son frère, il sépara le bailliage de Mon-
targis de celui d'Orléans et établit un bailliage à Montargis pour
les cas royaux et causes des exempts, églises et privilégiés, em-
portèrent probablement l'un, les villages du bord de l'Ouanne;
l'autre, ceux des bords du Tholon.
Il est positif qu'on voit le ressort de La Ferté et par consé-
quent sa seigneurie conserver ses droits sur les principaux ha-
meaux et fiefs de certaines paroisses, quoique leurs villages n'en
fissent plus partie; par exemple: Senan, Yilliers-sur-Tholon,
Béon, Saint- Âubin-Château-Neuf, Saint-Martin- sur-Ouanne,
Grandchamp, qui offrait cette particularité d'être aussi aux res-
sorts de Sens et de Montargis; Ferreux même, bien que plus rap-
proché de La Ferté, et surtout Sommecaise, dont une partie
appartenait d'ancienneté aux religieux de l'abbaye de Saint-
849
des causes desdites assises se traite au d. Villiers, siège
ordinaire dudit bailliage, auquel lieu de Villiers y a une pa-
roisse fondée en Thonneur de Saint-Jean-Baptiste, au dedans de
laquelle Châtellenie de La Fertey, est le d. fief seigneurial et
hameau appelé la Couldre, qui est le principal fief et ancien
manoir du d. Bailliage, auquel il y a PrévAt, qui tient plaids de
la d. Prévoté de la Couldre au d. lieu, les appellations duquel
ressortissent par devant le d. Bailli de la d. Châtellenie, et est
le d. hameau de la Couldre de la paroisse de Perreux, Bailliage de
Montargis. »
N'est-ce point une chose tout à fait anomale que ce manoir
de la Coudre , chef-lieu d'une Châtellenie au nom d'une autre
localité et qui se trouve enclavé dans une paroisse et dans un
bailliage dont il ne fait point partie?
Mais si, en U9i, la Châtellenie de La Ferté était divisée et
subdivisée, couverte de hameaux dont plusieurs ont disparu,
comme de petits fiefs qui sont la plupart écroulés, en remontant
dans les siècles déjà cités on la trouve bien peuplée, fournie de
seigneurs riches et généreux.
Vers 1100, à peu près, Vivien de La Ferté-Loupière, chevalier,
fonde l'abbaye des Echarlis et donne à un préti*e nommé Etienne
et à Thibault et Garnier ses compagnons un terrain dit Scarleix
pour y construire un monastère. Vivien en fit marquer les limites
par son Prévôt de Sépeaux, ei donna à ces religieux pour faire
des prés tout ce qu'ils voudraient prendre de la forêt d'Othe (1),
il leur accorda encore l'usage de tous ses bois pour mener pattre
leurs porcs.
« Parmi les autres bienfaiteurs de cette abbaye (dit M.Tarbé,
qui obtint ses documents lorsque le monastère des Echarlis sub-
sistait encore), on trouve à différentes époques : Isanthard-'le-
Gros, Etienne^ Siguin, Hervé, Névelon, Josbert, Leteric et
Philippe, tous seigneurs ou co-seigneurs de La Ferté. Quel-
ques-unes de leurs donations furent faites à La Ferté-Loupière,
(1) Il est à croire que les bois de la rive gauche de ITonne, entre Gézy,
Précy et Cudot, et qui furent plus tard défrichés en partie, portaient le nom
de forêt d*Othe comme ceux de la rive droite, car on ne peut supposer qu'on
donnât, aux trois religieux qai fondèrent les Echarlis, des bois à conyertir
en prés au-deU de l'Yonne.
220
.iu> .' toîire ea 1137, ce qui indique qu'il y avait alors un
.'^ *• •>u>t?uiueL »
\ V a ;ouc Jes preuves irréfragables de ce que La Ferté était
,^.v •li.viiiut^ avant 1137. Elle avait déjà son église telle
^ ..c lous reste aujourd'hui dans sa vétusté, son prieuré con-
• ^ i.kI. «(Ut a duré jusqu'à la révolution de 93 et même une
....0 .0 NtM^ueurs établis sur son territoire,
l 10 :»arucularité fâcheuse pour l'histoire des anciens temps,
v\M |uo tes |i:ens de noble race n'étaient désignés alors dans les
vKx Atds que sous leurs noms patronimiques, quelquefois
xa.viN d'un surnom, du nom du lieu qu'ils habitaient ou dont
:s Uicut seigneurs, mais sans nom de famille, en sorte qu'il
Ni :»ieM(tte toujours impossible de savoir à quelle maison ils
i^»iMi4euaient.
C'.\v seijjneurs ou co-seigneurs de La Ferté, quels étaient-ils?
Icn (Ktreuts de Vivien? ou des officiers du comte de Champagne?
Kt \ivien, lui-même, comment était-il seigneur de La Ferté
l >(ipi^re ? Nous savons que la Châtellenie était en propre au
comte de Champagne Thibault-le-Grand, puisqu'elle passa de
v\x mains dans celles de son fils Etienne P^ auquel il donna
liivà Sancerre. Sans doute donc que Vivien n'était que châtelain
M}at le comte Hugues I^, oncle de Thibault, dont ce dernier
eut rhéritage en 1125; office institué par les grands vassaux et
Uw i\)is pour garder, sur toute l'étendue de leur gouvernement,
!es principales bourgades construites en forteresses avec châ-
teaux à tours et à fossés. Il est vrai que dans certaines contrées,
j^ Taide des troubles sans cesse renaissants, les châtelains, de-
\ettus infidèles, convertirent leur charge en fief ou en usurpèrent
b propriété absolue, et Philippe-le-Bel ainsi que Philippe-le-
tong se virent obligés de les abolir tous en 1310 et 1316 (1).
Vais avant cette époque, cependant, quelques-uns d'entre eux
ovulent reçu en don comme récompense de leur dévouement à
leurs suzerains le territoire qu'ils tenaient en garde. On doit
croire que Vivien, serviteur irréprochable et pieux, ne tenta pas
non plus de s'approprier la ville forte dont il avait la défense et
qu'il se contenta de la jouissance des vastes forêts et des terres
(1) Encyclopédie, junipradence.
221
étendues que lui avait concédées le comte avec la seigneurie de
son ckâtellenage (1).
Vivien était jeune lorsqu'il créa par ses dons généreux Tabbaye
qui allait devenir si florissante. Mais alors, Tardeur des prédi-
cations qui entraînaient la noblesse aux croisades, la poussait
aussi à fonder des établissements religieux pour se racheter, par
les prières des bons frères, des peines éternelles encourues par
bien des violences. Saint Bernard, qui prêcha la croisade à Yé-
zelay en 4146, était, au début du siècle, Tinstigateur de ces
renoncements aux biens du monde, de ces pieux élancements
vers la vie sainte. Il avait souvent animé le zèle des comtes de
Champagne pour fonder des monastères. Il fut Tami de Thibault-
le-Grand; le territoire de Clairvaux lui avait été donné par
Huguesl«'; les religieux affidés aux Echarlis sortaient delà maison
deFontenay, comme Clairvaux, de l'ordre de Citeaux, et fondé par
Raynard, seigneur de Montbard, oncle de Saint-Bernard ; proba-
blement que Hugues, qui fit trois voyages à la Terre-Sainte
(1113, 1121 et 1125], qui voulait être chevalier du Temple,
auquel Saint-Bernard écrivit à cette occasion pour le féliciter
de ce qu'il était devenu de comte, simple chevalier, et pauvre,
de riche qu'il était, ne fut pas étranger à l'œuvre entreprise par
Vivien et que les concessions dans la forêt d'Othe lui furent
soumises. Néanmoins, le chevalier Vivien, « pour le salut de
son âme et de celles de ses ancêtres, donne à Dieu, à sainte
(1) Le chatellenage consistait en la garde et gouvernement d'un château
pour le comte laïc ou ecclésiastique propriétaire de ce château, avec un do-
maine considérable qui y était attaché ; la seigneurie et toute justice dans ce
domaine et encore la suzeraineté sur plusieurs vassaux.
c La qualité de seigneur est attachée au droit de haute justice; comme la
haute justice sur un territoire peut appartenir â plusieurs, il y a dans chaque
bourg ou village autant de seigneurs qu'il y a de personnes qui ont droit d'y
faire rendre la justice.
« La justice est commune et indivise entre tous les seigneurs, ou bien cha-
cun d'eux a sa justice distincte et séparée.
« Dans le premier cas, la qualité de seigneur sine addito appartient à celui
qui a la principale portion de la seigneurie et les autres ont le droit de se
qualifier eo^seigneurs ou seigneurs en partie,
c Dans le second, la qualité de seigneur de la paroisse est déférée exclu^
sivement à celui qui a la haute justice sur le sol de Véglise paroissiale, il est
seigneur de la paroisse, les autres eussent-ils également haute justice, ne
9oui que seigneurs dans la paroiise, • Jurispnid. Bncyclop. Héthod.
Marie et à tous les saints dans la personne du prêtre Etienne et
de ses compagnons un lieu appelé les Echarlis pour y construire
un monastère ; donation approuvée par son frère et par Aoldis,
appelée vulgairement Damet, fiancée de ce dernier et non encore
mariée » circonstance d'où Ton peut inférer que les terres qu'il
abandonnait étaient bien propriétés de famille.
D'après toutes les données, ces propriétés devaient dépendre
de la seigneurie de Sépeaux. En effet, nous voyons que Vivien
avait la justice de cette paroisse puisque ce fut $on Prévôt de
Sépeaux, qui marqua les limites du terrain dont il faisait la ces-
sion aux frères.
Ce qui confirme l'opinion que Vivien possédait en propre la
seigneurie de Sépeaux, c'est que, lorsque le nombre des moines
s'étant considérablement accru et le monastère qu'ils avaient
bâti ne suffisant plus à leurs besoins, ils en construisirent un
nouveau à une lieue environ au couchant du premier, Séguin
de La Ferté, fils de Vivien, en prit occasion de leur intenter
procès. 11 ne voulait pas que le bois de ses forêts se transportât
si loin. Or, les moines ne s'éloignaient guère de La Ferté, dont
ils étaient déjà à deux lieues, en obliquant seulement sur sa
gauche, mais bien directementde Sépeaux et d'une lieue en ligne
droite. La contestation avait été soumise par Séguin et par
l'abbé Guillaume à Henri , archevêque de Sens, qui maintint
l'abbaye dans son droit. La sentence fut rendue en présence de
Hugues de Maçon, abbé de Pontigny, d'Etienne, abbé de Fonte-
nay et différents seigneurs en 1 1 31 ou 32.
Mais l'animosité de Séguin contre les moines ne s'était point
apaisée par la décision des arbitres, du moins se fit-elle voir
encore à quinze ans de là; elle était même si violente qu'il alla
jusqu'à incendier les bâtiments des Echarlis après les avoir
ravagés, ce fut aussi un archevêque de Sens, Hugues de Toncy,
qui termina cette querelle par lettres de 1152 (1).
(1) SenteMe prononcée sur des débats existant entre Vahbaye des Echarlis
'et Séguin dit V Enfant.
L'an 1152.
Hugues, archevêque de Sens, raconte conament c Séguin TEnfiint qui pré-
tendait que les moines de l'abbaye des EcharUs défricbaient indûment la foret
de Wevre et la réduisaient en prés» après avoir été débouté de ses prétentions
par sentence de la cour de l'archevêque Henri, s'enflamma de colère et fit in-
»s
Séffriii, qni était surnommé £n/an<, (fils de Vivies), vint mèiâe
si bien à repentir, qu'il donna, pour en jouir après sa mort, tout
ce qu'il possédait en terres et bois entre la grange appelée le
Vieux Ecbarlis et le bois de Fontaines, ainsi que d'autres ter-
rains près de la forêt de Précy. Car c'était toujours ainsi que
finissaient ces grands différends entre les moines patients et
persévérants et la pétulante et imprévoyante chevalerie.
On voit que ces terres données par Séguin étaient aussi aux
environs de Sépeaux, de même que les bois dont les frères
avaient la jouissance, car, «en 121 5, Etienne Chauvot leur aban-
donna tous ses droits dans une forêt qu'il tenait de la libéralité
des seigneurs de Sépous (Sépeaux], ce bois clos de fossés, de-
puis la forêt appartenant aux frères jusqu'au chemin de Gudot.»
(Histoire de F abbaye des Echarlis^ par M. Salomon.)
Les propriétés données au monastère par différents seigneurs
de la Chàteilenîe et habitants de La Ferté, à l'imitation de Vivien,
furent nombreuses. On remarque surtout la forêt des Bomisois,
située à l'est de la ville, la vallée de Chailleuse, entre ces bois
et Senan, qui leur échurent en grande partie. Léteric y chapelain
de La Ferté, donne ce qu'il possède à Chailleuse , ces conces-
sions furent faites dansleprieurédeLa Ferté vers 11 36. Etienne,
abbé de Sens, fit don en 1 1 37 de la terre de Chailleuse aux
religieux des Echarlis (ils la possédèrent de longues années],
l'acte en fut passé sur la place publique de La Ferté, devant
l'église. Plus tard, en 1213, c'est Haya, de La Ferté, veuve de
Droin Farde qui donne trois maisons près de La Ferté dans le
grand-village (localité qui adisparu) avec leurs appartenances et
dépendances, quatre muids de vin blanc que lui devait ladite
eendier les maisons des Echarlis et ce qui était dedans, et qu'alors Hugues,
éréque d'Auxerre, qui était accouru à la prière des moines et qui avait
mission de l'archevêque malade, étant assisté d'un grand nombre de person-
nages ecclésiastiques et d'un laïque, tant pour les moines que pour Séguin,
prononça définitivement sur le sujet de la querelle. Il fut ordonné, en con-
séquence, que les moines pourraient défricher 60 arpents de bois, en dehors
des prés déjà fhits. et qu'ils auraient tout droit d'usage dans la forêt, depuis
l'Tonne du côtédu monastère pour bâtir, pour brûler et pour leurs troupeaux,
exceptéqu'ils ne détruiraient pas les baies établies pour la défense du village
et que si celles qui existent étaient brisées par la guerre ou l'incendie.
Seguin pourrait en reftiire d'autres. >
fExtrùit dei mrekmt des EchmrlisJ.
2U
église, et le grand moulin, entre La Ferté et Saint-Romain.
Nous retrouverons dans les parchemins des Courtenay ce grand
moulin, racheté des mains des frères; il n'existe plus aujour-
d'hui, mais on reconnaît son emplacement et les terres qui en
dépendaient portent toujours le nom de grand moulin. En 1216,
reconnaissance faite par Willerme (Guillaume), comte de San-
cerre et Eustacbie sa femme, dans laquelle ils déclarent que tout
desservant ou fermier du revenu de son fourneau de La Ferté
sera tenu de payer chacun an le 1®' jour de mars cen^ sols parisis
à messieurs les religieux des Echarlis pour le luminaire de leur
église. En 1 259, lettres de Louis comte de Sancerre par les-
quelles il appert que Pierre Dordon, bailli de La Ferté, a donné
du consentement de Gille son épouse, en pure et perpétuelle
aumdne, à Téglise de Sainte-Marie des Echarlis, à la charge de
célébrer leurs anniversaires dans ladite église après leur décès,
trois septiers d*avoine, mesure de La Ferté-Loupière, de rede-
vance par chacun an, payables le jour de Saint-Rémy, à prendre
dans 15 septiers d'avoine que le d. Pierre et sa femme avaient
acquis et qu'ils avaient coutume de percevoir dans le moulin de
La Ferté-Loupière. Savoir : dans le moulin de Madame, et dans
un autre moulin situé au dedans des murs de la dite ville.
La dite donation ratifiée par le comte de Sancerre dont les
dits objets étaient mouvants.
Le comte de Champagne percevait des droits sur toutes les
terres abandonnées aux frères, soit comme suzerain, soit comme
seigneur direct, ceux-ci visaient à s'affranchir de tout impdt.
En 1226, Thibault III, donne à titre de perpétuelle aumône,
pour le repos de son âme, une portion de la gruerie (droit sur
les bois) qu'il avait dans les bois des Echarlis, situés le long de
la grange de Beautiard.
a Plusieurs seigneurs (dit M. Salomon dans sa remarquable
histoire de l'abbaye des Echarlis) avaient accordé aux frères des
lettres d'amortissement pour les terres de leurs domaines ; mais
ces amortissements partiels étaient insuffisants; l'abbaye et ses
principales propriétés dépendaient de la seigneurie du comte
de Champagne, et on ne pouvait éviter de lui payer finance.
» Il fallait donc traiter avec les agents du fisc, établis par
Henry III, frère et successeur de Thibaut V et, à ce litre, roi de
Navarre, de Champagne et de Brie, comte Palatin ; il fut pacifié
225
•
et fine pour 500 livres tournois. « En conséquence » fut-il dit
dans les lettres délivrées au mois de septembre 1270, par mattre
Thomas Bruoel et maître Adam de Grès, clercs de lou seigneur
roy « par l'autorisation et lou pouvoir que nous avons de par
notre seigneur lou roy de Navarre, nous otroions au devant
nommé abbé et au couvent des Echarlyes, à tenir en mein-morte
à tous jours tous les biens qu'ils ont acquis par aumône, ou par
achat, par eschange, on par autre menière, ex fiez, et es arrière
fiez et censives ou es aluez (alleux] notre seigneur lou roy de
Navarre. >►
Sans doute, à cette époque, l'abbaye avait acquis, ou reçu, des
propriétés en dehors de la châtellenie de la Ferté, aux comtés
de Sens, de Joigny et d'Âuxerre. Hais il reste évident, d'après
le document que nous venons de transcrire, ou il est spéciale-
ment parlé des fiefs et censives du roi de Navarre, que même
après la cession de la châtellenie de La Ferté par Thibaut-le-
Grand à son fils Etienne faite en 1 1 52, les comtes de Champagne
conservèrent la seigneurie directe d'autres fiefs sur le territoire
de la Châtellenie primitive. Cette vaste circonscription avait été
restreinte avec le temps, les comtes en ayant détaché des fiefs
soit pour les donner en récompense à des oflBciers dévoués, à des
chevaliers cadets de grandes familles^ soit pour la réduire, selon
les règles du droit féodal qui s'était établi, à des proportions
moins étendues. Ce qui permet de le croire, c'est qu'on voit
d'illustres et anciens noms, de grandes charges, figurer dans
les alliances des possesseurs de ces seigneuries, par exemple,
en 1 301 , c'est Hugues, chevalier, seigneur de Conflans et de
Précy, maréchal de Champagne qui, par acte authentique, choisit,
ainsi que sa femme, Hélisende, de Précy, fille unique de Pierre,
seigneur de Précy et d'Agnès, dame de Cudot, sa sépulture dans
l'église desEcharlis pour la grande dévotion que tous deux ont
envers Vabbaye de la bienheureuse Marie des Echarlis. Les
Conflans sortaient de l'ancienne maison de Brienne dont la gé-
néalogie remonte au xi*^ siècle sous Hupes Capet, qui a fourni
des ducs d'Athènes et un roi de Jérusalem et dont le chef épousa
la veuve de Frotmund, frère du dernier comte de Sens et de
Joigny, celui qui mourut dans la prison d'Orléans; leur branche
avait pris le nom de la seigneurie de Conflans en Champagne
qu'ils possédaient. Nous sommes porté à croire que ce seigneur
25
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partafce de ses domaines la seigneurie de Sanceire, ea Beriy,
avec ses dépendances et s*en qualifia comte, parce qu'il était de
race comtale (art de vérifier les dates).
Ce n'est qu'au fils d'Etienne, à Guillaume I*»* du nom comte
de Sancerre, seigneur de Saint-Brisson, etc., que nous voyons
prendre le titre de seigneur de La Ferté Loupière. Suivant le
P. Anselme, Guillaume fit hommage lige en 4 309 à Blanche de
Navarre, comtesse de Champagne et de Brie, pour Sancerre et
les autres terres ainsi que le comte Etienne avait faitj ce qui
indique qu'Etienne possédait déjà La Ferté. Mais le titre de la
Charte deLorris concédée par lui aux habitants delaChâtellenie
ne laisse aucun doute à cet égard. En 1 21 7 Guillaume, avant de
partir pour Coustantinople avec le comte d'Âuxerre, Pierre de
Courtenayson beau frère, qui allait prendre possession de l'Em-
pire d'Orient, recommande à Eustachie de Courtenay, sa seconde
femme, à Pierre de Champvallon et à Simon d'Erablet, cheva-
lier (ou plutôt A'Arblay, terre avoisinant Champvallon et Se-
nan) (1) de donner à quelque maison religieuse pour le salut de
son âme et de celles de ces prédécesseurs , 4 livres de rente
annuelle à prendre sur le minage et le tonlien (mesurage et
péage) de La Ferté-Loupière. Ce qui fut exécuté en 4218, en
faveur du prieuré de Saint-Etienne de Sens, dit le P. Anselme;
mais bien plus sûrement du prieuré de Saint-Etienne de Senan
[près Guerchi, diocèse de Sens, membre de l'abbaye de Mo-
lesme)y comme il est spécifié dans l'art de vérifier les dates.
(Saint-Etienne est encore le patron de l'Eglise de Senan.)
Guillaume mourut cette même année de 1218 en prison où
lui et Pierre de Courtenay avaient été traîtreusement retenus et
mis à mort, suivant la chronique, par Théodore l'Ange Comnène
empereur de Thessalonique.
Une circonstance qui pourrait faire supposer que la seigneurie
de La Ferté-Loupièrc avait, même avant ce temps, cessé d'ap-
(1) La seigneurie ^Àrrahlay près Gieù, avec laquelle M. Tarbé a ausai,
en cette circonstance, confondu Àrblay^ entra dans la maison de Goiirtenay-
la Ferté- Loupière, par le mariage de Philippe avec Marguerite d'Àrrablay,
fille de Jean seigneur d'Arrablay et de Marguerite de Montliard en 1318. Elle
passa ensuite dans celle de Bléneau dont un des membres, Charles de Cour-
tenay, fils de Jean T, a lait en 1460 la branche des seigneurs d'Arrablay,
éteinte en 1540.
2S8
partenir à la maison de Sancerre, c'est que Guillaume 1% comte
deJoigny, eut en 1186 un différend avec Pierre Courlenay, comte
de Mevers et d'Âuxerre (le même que ci-dessus) touchant la terre
de La Ferté-Loupiëre, Firmitas Lupera, qu'il possédait (art de
vérifier les dates) en Gatinais, à 4 lieues de Joigny, dont il por-
tait rhommage au comte de Champagne et que Pierre prétendait
relever de lui. (On ne dit pas sur quel titre s'appuyait cette pré-
tention. La Ferténe paraissant avoir jamais été ni dans la mou-
vance des comtes du Gatinais ni dans celle des comtes d'Auxerre,
c'était apparemment comme relevant en arrière fief des ducs de
Bourgogne). Marie, comtesse de Champagne, prit la défense de
Guillaume. Le comte de Nevers, par amour de la paix (d'après
son caractère irascible on en peut douter) consentit que le comte
de Joigny reprît d'elle et de son fils Henri pour ce fief, jusqu'à la
décision des arbitres, qui seraient choisis de part et d'autre. »
Il n'est plus fait mention de ce différend, qui se termina en
faveur du comte de Joigny, car, dans les siècles qui suivirent, la
terre, relevant du comté de Joigny, ce qui est démontré par
plusieurs aveux de ses propriétaires successifs, demeura dans la
mouvance des comtes de Champagne.
Mais, quant à la possession du comte Guillaume, elle n'était
que fictive. Il est reconnu que « l'an 1213 il donna des lettres
par lesquelles il promettait de garder les conventions suivant
lesquelles Guillaume comte de Sancerre, son féal^ lui avait en-
gagé la terre de La Ferté-Loupière et donnait pour pleige (cau-
tion) la comtesse de Champagne. »
On peut conclure de là que le comte de Sancerre Etienne 1%
qui avait appelé le comte de Joigny Renaud lY, à son aide dans
la guerre qu'il soutint contre le comte d'Auxerre et de Nevers
Guillaume IV, l'an 1 1 61 , avait en ce temps engagé pour un cer-
tain nombre d'années sa terre à son allié, afin de l'indemniser
de ses frais et qu'il se fit sou vassal en lui laissant l'hommage à
toujours de la moitié de cette seigneurie, circonstance qui fut
l'origine de la division de la Châtellenie de La Ferté en deux
bailliages différents.
Dans un voyage à la Terre-Sainte, Etienne ayant été tué au
siège d'Acre en 1190 à l'âge de 58 ans, son fils, Guillaume P^
lui succéda en bas âge et dut ratifier après sa minorité les con-
ventions faites avec le comte de Joigny, peut-être même les
Î29
prolongea-t-il par de nouveaux compromis. C*est ce que donne-
raient à croire les lettres sus-relatées, car la minorité du jeune
comte avait fini en 1201.
Ce même Guillaume de Joigny avait épousé en premières
noces Alix, fille de Pierre P^ sire de Courtenay par sa femme et
fils du roi Louis-Ie-Gros, de laquelle il fut séparé pour cause de
parenté et, en secondes noces^ Béatrix, fille de Guillaume de
Sancerre dont il est question, qui lui donna quatre enfants.
Guillaume l*'^ comte de Sancerre, avait épousé lui-même en
secondes noces Eustachie de Courtenay, sœur de Pierre, comte
de Nevers et d*Auxerre, empereur de Constantinople^ et par
conséquent sœur de la première femme de Guillaume comte de
Joigny; c'était donc une parenté très-proche que la leur, se
trouvant son beau-frère et son beaijhpère à la fois.
La terre de La Ferté, du moins celle qui était engagée, fit
retour à son propriétaire, sans aucun doute, puisqu'elle fut
échangée en 1265 par Jean f«'du nom comte de Sancerre, petit-
fils de Guillaume P'' et dont le père Louis l'^ du nom, avait
aussi épousé une Courtenay; cet échange eut lieu pour la terre
d'Argenton avec son oncle Guillaume de Courtenay, seigneur de
Champignelle.
Avant de terminer sur les comtes de Sancerre, disons que
sous Etienne, le premier de leur maison, nous retrouvons en
4163, un seigneur ou chevalier de La Ferté-Loupière, sans
doute Séguin, enfant de Vivien, que nous avons vu incendier les
Echarlis. Cette fois, il bataille contre le comte d'Auxerre Guil-
laume IV, et ravage avec d'autres gentilshommes les riches
propriétés deTévêque Alain.
Etienne, homme aux passions indomptées et d'un caractère
violent qui se montra dès le début de sa carrière, avait , en 1 1 53,
suivant la chronique, enlevé et épousé Mathilde ou Alix, fille de
Geoffroi III, seigneur de Donzi, le jour même des noces de
celle-là avec Ansel, sire de Trainel. Ce mariage impromptu fut
la cause d'une guerre qu'il eut à soutenir contre le sire de
Trainel appuyé du comte de Champagne, son suzerain comme
celui d'Etienne et du roi de France. Forcé de capituler, Etienne
rendit la place de Saint-Aignan, donnée en dot à Alix, où il
s'était enfermé, et sa femme, qu'il avait avec lui, mais qu'il re-
couvra plus tard.
33e
Il eut ensuite guerre avec Guillaume III, comte de Nevers
et d'Auxerre, puis en 4164 avec Guillaume IV son successeur.
Les hostilités d'Etienne cessèrent en 1 163 après la victoire rem-
portée sur lui et sur le comte de Joigny son allié, par Guil-
laume, près de la Marche, entre Nevers et la Charité.
Les terres de l'évéque Alain, à travers lesquelles passaient
sans cesse les troupes des comtes de Nevers, de Sancerre et de
Joigny, se trouvaient rançonnées et ravagées par cette solda*
tesquesans conscience comme sans respect. Aussi le bon prélat en
appelait-il à toutes les puissances de la terre et du ciel pour faire
cesser le fléau qui l'accablait. Il s'adressa d'abord au roi Louis-
le-Gros et au pape Alexandre qui se trouvaient alors à Sens ;
puis plus tard , il écrivait au roi Louis-le-Jeune du ton le plus
pathétique : « La main du comte est encore étendue, et il ne
» cesse de faire sentir des marques de sa colère sur les terres
» ecclésiastiques. Plein de menaces, il bande son arc... les sei-
» gneurs ses voisins imitent son exemple^, ils nous menacent
» de nous piller ; il n'y a que vous, sire, qui puissiez nous don-
» ner du secours et vous opposer à ses efforts comme un mur
» pour la maison de Dieu. C'est pourquoi nous vous prions
» d'envoyer quelqu'un qui prenne en sa protection Varzy, Ap-
» poigny et nos autres terres. Le comte ne m'a point encore
» prêté foi et hommage, et même il ne me promet pas de le
» faire... »
On comprend que dans ce conflit, le ch&telain de La Ferté
dût tenir pour le comte de Sancerre et, en compagnie de son
allié le comte de Joigny, harceler son ennemi, ce dont il ne
se faisait pas faute apparemment. « Ce jeune seigneur — dit
l'abbé Lebeuf dans son histoire d'Auxerre en parlant du comte
Guillaume IV — était en guerre contre quelques autres seigneurs
du voisinage : il entretenait à cette occasion une armée qui
ravageait les terres de l'évéque, principalement Varzy et Appoi-
gny» et celles des chanoines et autres gens d'église. Quelques
gentilshommes comme celui de La Ferté-Loupière se jetèrent
sur Appoigny et sur les lieux circonvoisins, et voyant Guillaume
animé contre l'évéque, jusqu'à refuser de se dire son vassal, ils
en voulaient faire autant. » L'abbé Lebeuf se trompe. Le châ-
telain de La Ferté n'était point le vassal de l'évéque d'Auxerre ;
pour lui, il ne s'agissait pas de i^iire en rien cause commune
S31
avec le comte, mais bien de le battre, s'il était possible, de
oonper les vivres à ses gens et défaire par occasion ainsi qu'eux,
chère^Iie des grosses réserves des gens d'église.
En quittant la maison des puissants comtes de Champagne et
a? ant d'aborder celle de l'illustre nom de Courtenay, nous allons
toucher à un autre point de l'histoire de laChàtellenie qui nous
occupe : celui de son église. Ce point nous donnera d'autant
mieia la mesure de l'importance qu'avait la ville de La Ferté,
que cette église existe encore aujourd'hui et reste comme seul
monument, en ce lieu, d'une époque écoulée et d'une civilisation
naissante.
ÂGU8E DE LA FKRTÉ-LOUPIÈBE
La tradition locale veut que la fondation de cette église soit
due à la libéralité d'un Courtenay. Quand il s*agit d'un monu-<
ment du douzième et peut-être du onzième siècle , que les do^
cuments font absolument défaut^ l'erreur est au moins permise.
D'ailleurs, le sentiment qui a inspiré cette croyance aux habi-
tants de La Ferté est comme un hommage de gratitude envers
leurs anciens seigneurs qui fait honneur aux uns autant qu'aux
autres. Mais, si déjà nous n'avions la preuve de l'existence de
l'église de La Ferté et de son prieuré avant 4 1 37^ il ne nous se-
rait plus possible d'admettre cette version devant une autre preuve
récemment mise en lumière et non moins concluante de la con-
stitution, vers 1200, du prieuré de La Ferté, tel qu'il a subsisté
jusqu'à la révolution. Or, à cette période, la seigneurie de La
Ferté-Loupière appartenait au comte Guillaume de Sancerre et
était engagée au comte de Joigny. Il est donc de toute improba-
bilité qu'un Courtenay ait institué un établissement religieux
&ur une terre qui ne lui appartenait pas et qui ne relevait pas de
lui.
Dans une intéressante histoire du prieuré du Mont-atus-Ma-
lades, lès Rouen, par l'abbé P. Langlois, prieuré qui s'était
voué au soin des lépreux et qui a donné naissance à dix autres
établissements, nous lisons :
« .... Mais, ce qui surprendra davantage, c'est le don des
cures de Saint^Barthélemy de Chevillon et do Saint-Germain de
La Ferté-Loupière, non loin de Joigny en Bourgogne (vers ISfOO);
^^î^'
*-*:
,Off<». .»»
^tS'ggSr^:?^
.<'"
233
sears de la seigneurie ont, seulement alors, acquis tous les droits
de celui qui l'avait vendue et qui est bien certainement Jean
premier comte de Sancerre.
Quant à la construction de Téglise de La Ferté, nous savons
qu'elle remontait au delà de H 37, par les pièces retrouvées des
archives des Echarlis, puisque les donations pour créer ce mo-
nastère furent passées dans son cloître. Or, tout porte à croire
qu'elle fut fondée par un comte de Champagne même, et que ce
comte était Hugues P^ En effet, en considérant la difficulté du
transport des matériaux à cette époque (1), Timportance de cette
église, le caractère de son architecture primitive , on doit sup-
poser qu'elle fut le don d'une main libérale et souveraine et
qu'elle remonte au début du douzième siècle, temps où Hu-
gues P', prince très-pieux et très-zélé, possédait la Champagne.
Au reste, dans le chœur, seule partie du monument restée
intacte, deux têtes grimaçantes sculptées en pierre et servant
de support à deux cqlonnes tronquées sont comme le cachet
d'ancienneté apposé sur cette église.
Des verrières aux armes des Courtenays subsistent encore il
est vrai ; mais ces armes sont celles de la dernière branche
ayant possédé La Ferté en 1 461 . Et d'ailleurs , les armes mises
sur des vitraux ne prouvent pas la fondation (elles prouvaient
seulement qu'on était seigneur de la paroisse haut justicier), il
n'y a que celles placées à la pierre servant de de' à la princi-
pale voûte du chœur qui vaillent titre. Par malheur, ce docu-
ment irrécusable nous fait défaut. L'église ayant subi bien des
dégradations, bien des réparations, depuis tant de siècles qu'elle
existe, sa voûte de pierre a pu tomber en partie, ses ouvertures
ne sont plus les mêmes qu'à l'origine ; une belle et grande ver-
rière au fond du chœur surtout, de forme ogivale, travaillée en
pierre mais tristement masquée par du plâtre, semble prouverune
seconde époque qu'on peut reporter à l'établissement des premiers
Courtenays à La Ferté en 1265. Une particularité remarquable
et qui aura nécessité les changements des fenêtres et des portes,
c'est que, selon le dire des gens de l'art, les piliers qui supportent
la voûte, d'après leur peu d'élévation et suivant les proportions
architecturales, ont dû s'enfoncer en terre de trois mètres ou
(1) Il ne se trouve point de pierres de tailles ni grès autour de la Ferté.
334
que U terre a dû s'élever d'autant relativement à l'égiise. Il est
certain qu'elle se trouve placée comme ainsi dire dans le fond
d'un entonnoir, sur un terrain très-humide et qu'on peut retrou-
ver dans son enceinte jusqu'à trois carrelages superposés, oe qui
explique, par parenthèse, l'absence de pierres tumulaires dans
ce vieil édifice. Toutefois, si l'on ne peut admettre que la viUeu
soit élevée de 9 pieds autour de lui, il faut croire qu'il s'est en-
foncé lui-même, pour moitié de ce chiffre, dans un sol maréca-
geux, et l'aplomb qu'il a conservé après tant d'années écoulées
demeure un fait bien curieux.
FÉLICIEN THIERRY.
(La suite à l'année prociume).
23S
GÉOGRAPHIE FÉODALE
DE LA BARONIE DE FERREUSE.
Qoeileque soit ractivité qu'oD apporte à i'étudedu inoyeD-age,
cette curieuse époque est encore si peu connue qu'il n'est pas à
ce sujet un livre, ménoe le plus modeste, pourvu qu'il ait puisé
ses éléments aux sources originales, qui n'offre un véritable
intérêt. Mais, de toutes les branches de l'histoire du moyen-àge,
la moins inexplorée sans doute est la géographie féodale, soit
parce qu'il est souvent difficile de reconstituer, dans toutes ses
parties, un fief de quelqu'importance, soit parce qu'un travail de
cette nature ne saurait plaire qu'à un nombre limité de lecteurs.
La ville de Ferreuse, située au sommet d'une haute montagne,
ayant à ses pieds les riches campagnes de la Forterre et les
vallées ombreuses de la Fuisaye, avec ses remparts, ses tours
et ses créneaux, a pu avoir un aspect imposant et sévère, comme
son nom Fetrosa.
Le village de Ferreuse n'est plus aujourd'hui qu'un petit
groupe de maisons modestes cachées dans la verdure d'un
immense verger. Le nid d'aigle s'est fait nid de Rouge*Gorge.
La baronnie de Ferreuse relevait en fief de la baronnie de
Donzy, annexe du Nivernais, et avait sous sa dépendance un
nombre considérable de fiefs servants.
Nous parlerons de chacun d'eux sous un paragraphe spécial.
§ P'. — Ferreuse.
L'antiquité de Ferreuse remonte bien au-delà du moyen-ige.
C'est en ce lieu qu'est né, au commencement du V*' siècle,
Saint-Mamert qui a écrit lui-même l'histoire de sa conversion,
introduite par Constance dans la vie de Saint-Germain.
Hamert élait payen. Affaibli par la maladie, après avoir perdu
236
l'usage d'un œil et d'un bras, il se promenait un jour à peu de
distance de son habitation, quand il rencontra un voyageur, en
habit ecclésiastique, qui l'aborda et qui, dans son zèle de mis-
sionnaire, lui demanda quelle était sa religion.
Mamert répondit qu'il était fervent adorateur de Jupiter et fit
remarquera son interlocuteur l'état misérable où il se trouvait
réduit. Celui-ci l'engagea à se rendre près de Tévêque Germain,
saint homme d'un grand savoir qui pourrait sans doute le sou-
lager de ses infirmités, et Mamert, dans l'espoir d'une guérison,
accepta cette proposition avec empressement. Il restait à savoir
le lieu qu'habitait Germain et le chemin qui conduisait à la ville
épiscopale.
Heureux de voir Mamert adopter son avis, le missionnaire
quitta la route qu'il devait suivre, le conduisit à Mont-Main,
Morts Matogene, et, du sommet du plateau, lui montra dans la
plaine la grande voie, latus iter, qui conduisait à Auxerre, puis
il revint sur ses pas laissant le pauvre malade se diriger à la
garde de Dieu vers la route indiquée.
Arrivé péniblement aux environs d'Auxerre, par la pluie, à la
tombée de la nuit, Mamert chercha un refuge dans une ancienne
carrière souterraine du Moni-Atre, qui, ayant servi d'asile aux
premiers chrétiens, recelait notamment le tombeau de St-*Corco-
dôme. Là, accablé de fatigue, pressé par le sommeil, il s'en-
dormit et bientôt tous les saints sur la sépulture desquels il
reposait lui apparurent en songe. Présenté le jour suivante
Saint-Germain et entraîné déjà vers la foi chrétienne parla vision
qu'il avait eue et qui agissait puissamment sur son esprit, il
acheva d'autant plus facilement sa conversion au contact du
saint évéque que celui-ci le rendit miraculeusement à la santé.
Devenu alors un de ses disciples, il fut plus tard abbé du
monastère fondé par ce prélat sur la rive droite de TYonne et
mourut en état de sainteté dans la seconde moitié du Y®
siècle.
Or, le mont Matogène, d'après les documents qui ont seni
à l'abbé Lebeuf à rédiger la carte du diocèse d'Auxerre, étant le
point le plus élevé de la chaîne de montagne où est assis le
village de Ferreuse et au pied de laquelle se trouve celui de
Sainte-Colombe, on peut admettre comme certain que l'un ou
l'autre était la patrie de Saint-Mamert et, quand on sait :
237
1^ QuePerrease est plus aDciennement connue que Sainte-
Colombe ;
2^ Que son église a toujours été placée sous le vocable de
Saint-Mamert ;
3^ Que le temporel de cette église a été donné» en 1 208, par
l'évéque Guillaume de Seignelay à Tabbaye de Saint-Amatre
établie précisément sur les carrières qui ont servi d*asile à
Mamert et provoqué sa conversion ;
On ne peut guère douter qu'il ne soit né à Ferreuse même.
Paroisse seulement depuis 1 208, Perreuse se trouvait, dès
4 450> honorée des titres de ville et de baronnie qu'elle a con-
servés jusqu à la révolution.
Son église paroissiale bâtie parNarjot de Toucy> au commen-
cement du XIIP siècle, et dotée par lui des diriies de la sei-
gneurie, existe encore en partie.
La façade ouest est élevée en pignon et sans ornement. Le portail
à plein-cintre, bas et flanqué de deux colonnes romanes à chapi-
teau orné d*un feuillage grossier, appartient à la construction
primitive. Il est surmonté d'une fenêtre ogivale d'un autre âge,
pratiquée dans un mur enté sur une maçonnerie plus an-
cienne.
L'église a trois nefs, sans chapelles latérales, qui se terminent
à la naissance du chœur. Du sommet des colonnes surgissent
des faisceaux de nervures qui divergent pour se répandre sur
les voûtes. Les fenêtres ont leurs menaux dans le goût de la
renaissance. Toute cette partie enfin, par ses divers caractères
architectoniques, appartient au XVP siècle finissant.
Le chœur, d'une seule travée au-dessus de laquelle s'élève le
clocher, s'ouvre sur la nef par une ogive à tiers-point et indique,
par ses colonnes romanes à chapiteaux à feuilles simples^ sans
nervures ni découpures, qu'il est contemporain du portail.
Les dépendances du presbytère sont remarquables en ce que
les murs de ville et les fossés d'enceinte s'y montrent encore
avec leur aspect militaire.
Le service de l'église de Perreuse avait, dès l'origine, été
confié au chapitre de Boutissaint dont les chanoines, indépen-
damment de la perception des dîmes, avaient le droit de s'établir
au château de Perreuse, chaque fois que le seigneur y était, et
d'y vivre aux frais de sa maison.
S38
Les dîmes du reste étaient mal payées, si l'on en eA)it tine
charte de 1 21 8 par laquelle Ithier de Toucy en reprit possession
et eéda en échange au Chapitre des redevances en grains, pro-
venant de ses granges de Loen et de Ferreuse, et en vin dn clos
de ce dernier lieu. La grange de Loen, dont il s'agit ici, était
située sur la paroisse de Sainte-Colombe, immédiatement à la
source de la rivière de Loing dont une ferme, qui occupe la
même situation, porte encore le nom aujourd'hui.
Ilbier de Toucy racheta en même temps le droit de gite au
château de Ferreuse, moyennant une redevance en argent, et il
ajouta en faveur de la collégiale de Boutissaint, plusieurs libé-
ralités à celles que lui avait faites son père, notamment la rente
d'un agneau gras pour chaque jour de Fâques et le droit de
panage pour vingt porcs dans les bois de Ferreuse, ou de
Fuisaie, de Pulegid.
De son côté, le Chapitre prit rengagement de faire célébrer
une messe chaque jour, dans la chapelle de Ferreuse, quand le
seigneur ou sa femme serait au château , et, quand ils n*y seraient
pas, à réglise de Boutissaint.
La ville de Ferreuse eut cruellement à souffrir pendant les
guerres de religion.
Le roi de Navarre, qui fut depuis Henri IV, avait pris alors
à sa solde une armée considérable d'étrangers, composée de
8,000 Reitres, i,000 Landsknechts et 20,000 Suisses.
Cette armée, sous les ordres du baron de Dohna, se mit en
marche au mois d'août 4587.
Celle qui devait la combattre se composait de 8,000 chevaux
et de 22,000 fantassins, mais le duc de Guise ne reçut pour
aller à la rencontre de l'ennemi qu'une poignée d'hommes, qui
se grossit toutefois de la petite armée de Lorraine, et il put,
avec cet aide, sinon l'arrêter, du moins le harceler sans cesse,
gêner sa marche et modérer ses brigandages.
L'armée française, concentrée sur la Loire, avait pour mission
d'empêcher le passage de ce ileuve et la jonction de l'armée
étrangère à celle du roi de Navarre.
Ce fut dans ces conditions que les troupes de Dohna envahi-
rent le diocèse d'Auxerre, y jetèrent la désolation, et vinrent
briser leurs efforts sur les bords de la Loire.
En dédommagement, elles ravagèrent Moutiers, Saint-Sauveur
969
elmirefiC le siège dermt Perrettse^f^eHeft^eiii^onèvttft^fttiflfèMtt
et iafectèreot de la pesrte qui les décimait.
Es 1 589, Perrease relera ses fortifications et, ¥mné% svmvle
rioB ne semblant plus ineBaceF la pain pubiHfaei ses habitants
obtinrent de François de Bourbon, leur seigneur, la permission ée
déposer les armes. C*esl vers cette époque égdement^ on n'en
peut douter, que l'élise se velevade ses raines.
Il estdîfficUe de se faire me idée de ce qu'était la ville ators;
toutefois, eHe a conservé jusqu'à ce jotur un assez f^rand nombie
d'édHees du XYP siècle, qui lui doment encore un aspeei
étrange, et d'autant plus renaarqiii^le pour Tarchéelogne qM,
dans ses eonstructions civiles contemporaines, Tart gothique et
la renaissance s'y montrent partmli en rivalité.
Là ce stnl des portes dont le» chambeanles sont onaés de
tovBs en bfttons croisés reposant 8«r des embases, m< donit le
ItBieau se termine en ogive [à accolade, et des feaéires divisées
en quatre compartiments par des meneaux en croix.
Ici oe sont des pevtes à plein-^intre, des pilastres, des mé-
dailloiKs, des senlptuf es prétentieuses et de longues inscriptioiifl
qui suffisent à donner une idée du style lapidaire de l'époque :
BimbùurMx le^paiHbk», car ih seront appelés les miftmts
de Dieu.
En gramd doiewr maulyré les «ppoeans^ Rendre noue fault
le compte de nos ans. — À bien faire riencruindre. — Àseex
a qui fortune passe, — Onmia morte ruunt.
k ces issoriptions enfin sont associées lea dMes* de 4541
et<B73.
Ferreuse était le siège d'un batlliage sdgnenvial ^ui eompre-
vaity non^seuiement cette paroisse^ mais eaoore celles As lirei-
gny et de Sainte-Colombe. Le bailly de ceUe justice était juge
d'appel dee prévotés de la baronnie et le prœareor fiscal avait
un substitut à Treigny et un à Sainte-Colombe.
LOiboD sens des haèitaats de Ferreuse se révèle tois phisieurs
actes d'assemblées de la fin du XYIIP siècle ; nous en eilemms
notamment deux.
Le ban de vendanges» toutes le» fois qu^ilne produit pas un
résultat évidemment utile, n'est plus qn'ine atteinte au droit de
propriété.
Or, em^cher d'abord; la récolte d'un vignable pour la per^
240
mettre ensaite, à jour fixe, dans toute Tétenaae de ce vignoble,
dans le seul but d'assurer la maturité des fruits, c'est tout siair-
pleinent manquer le résultat qu'on veut atteindre pour doubler
le prix de la main-d'œuvre par Tinsuffisance des vendangeurs et
des voituriers.
En eflfet, sans compter que le cultivateur est toujours le
meilleur juge de ses intérêts, un arrêté municipal ne peut em-
pêcher que la maturation des fruits ne soit de huit jours plus
tardive dans un climat que dans un autre, d'où il résulte que le
système protecteur ne protège ni le vigneron dont le fruit est
trop mûr et qui ne peut le récolter, ni le vigneron dont le frait
n*estpas mûr, et qui doit ajourner sa récolte absolument comme
s'il n'y avait pas d'arrêté municipal.
D'un autre côté, lorsque ,pour jouir de la liberté rendue, chacun
veut vendanger à la fois, le prix de revient de la main-d'œuvre
augmente nécessairement, comme nous l'avons déjà fait re-
marquer.
Les habitants de Ferreuse entendaient mieux l'utilité protec-
trice du ban de vendanges; ils divisaient leur territoire en cinq
bans ayant chacun son jour particulier d'ouverture.
Lorsqu*en 1 789, Ferreuse eut à désigner deux électeurs pour
concourir à la nomination des députés aux Etats-tiénéraux, et
qu'il choisit à cet effet Edme Morisset, l'atné, et Jean Guer-
nault, l'assemblée des habitants remit à ses élus le remarquable
cahier d'instructions dont voici la substance :
1^ Etablissement de maîtres d'école dans les campagnes;
2^ Etablissement des assemblées provinciales;
3"* Etablissement de grands-bailliages ;
4^ Suppressions de plusieurs justices des campagnes pour les
réunir en une seule ;
5^ Etablissement d'un impôt territorial et proportionnel,
réparti sur les trois ordres également ;
6^ Réparation des chemins aboutissant aux paroisses des
campagnes ,
V Suppression des aides et gabelles ;
La révolution trouva Ferreuse avec 53 feux, sujet, an sa qua-
lité de ville, à un droit d'entrée sur les vins et la viande de bou-
cherie, grevé d'un impôt fixé à la 9* gerbe et n'ayant ni charrons
ni maréchaux, parcequ*aucun de ces artisans ne pouvait y ga-
gner sa vie.
1
I
a44
SEIGNEURS DE FERREUSE.
1° Ithier de Toucy, anciennement Tocy, était seignear de
Ferreuse en 1060. Il eut pour successeurs ses trois enfants l'un
après l'autre; Ithier II, Hugues et Naijot I.
Celui-ci eut quatre enfants, dont Talné Ithier m devint sei-
gneur de Ferreuse.
Narjot n, l'un des enfants de ce dernier, après lui avoir suc-
cédé à la seigneurie de Ferreuse, y fit bâtir l'église actuelle qu'il
dota convenablement, et ce fut son fils Ithier IV, qui modifia, en
4218, la fondation faite par son père, en faveur de cette
église.
Son fils Ithier y mourut la même année, au siège de Damiette,
après avoir succédé à son père, et il eut lui-même pour succes-
seur à la seigneurie de Ferreuse, Jean, son fils atné, qui partit
pour la terre Sainte en 1247 et y mourut laissant pour héritière
sa fille unique Jeanne de Toucy. Cette maison a eu constamment
aux diverses croisades un de ses membres pour la représenter.
2^ Jeanne de Toucy épousa Thibaud II, comte de Bar. Elle
fit en 1 305 le partage anticipé de ses biens. Edouard de Bar,
son petit-fils, comme représentant Henri m comte de Bar, son
père, devient alors seigneur de Ferreuse. Il eut pour successeurs
à cette seigneurie :
Henri IV, son fils, comte de Bar, qui mourut en 1 353 ;
Robert, fils de ce dernier, qui obtint en 1 355 Térection du
comté de Bar en duché, épousa Marie de^France, fille du roi Jean
et de Bonne de Luxembourg, en 1 364, et mourut en 1 404 ;
Jean de Bar, fils du précédent, qui fut tué, en 1 41 5, à la
bataille d'Azincourt ;
Louis cardinal de Bar, frère de celui-ci, qui fut prieur de
Saint-Eusèbe d'Auxerre, évéque de Langres, de Châlons et de
Verdun, et mourut en 1430.
C'est pendant que la maison de Bar a possédé Ferreuse que
cette terre obtint le titre de baronnie.
3^ Le cardinal de Bar avait disposé de ses biens par testament,
et avait légué la terre de Ferreuse à Jean-Jacques Faléologue,
marquis de Hontferrat, son neveu, fils de Jeanne de Bar, sa
sœur, décédée en 4 409 et de Théodore Faléolope, marquis
de Montferrat.
26
Jean-Jacques de UojiUfecrat^ né en 1396, mourut es 1445,
laissant à ses fils Jean-GuiIlaume et Boniface la baronnie de
Perceuse qu'ils vendireiit à Jacques Gwir tm 4 450.
tp Jacques Cœur^ fils d'un marchand de Bourges,, étaîl alers
le roi du commerce. Placé en même temps à la* tête des fitaneas
da roj^aume, M se fit anoblir, prêta des sommes considérables
au roi et aux grands seigneurs de la cour, exeka renvie par sa
haute priospéritéjr la convoitise par ses immenses richesses, et
calomnié^ accusé, il fut condamné au bannissement et^à la eoa-
fiscaiîon da ses biens le 29 mai 1 453*
Ia baroonie de Perreuse fut alors adjugée en apparence, nais
donnée en effet à Antoine de Chabannes, comte de Dammaftin^
le34;jaayier 4454.
5^ Geoffroy Cœur, un des fils de Jacques»^ après- avoir été
rétabli, par Louis XI^ dans k. possession des bien» de son père,
an fut dépouillé de nouveau par Antoine de Chabaiiaes qui e»
d^emeurAi définîtiveitteat maître après la signalune du ti^iaé- da
Çonflans.
. Antoine' da Cbabaonas fat suceessivement grand paindier
dû France en 44i49>; grand baillî de Troyesan 4450^ steéehil
de Carcassonna en 4 45&; grand mattre d*hAlel du rai en 4467 ;
chevalier de Saii^t-Micbel en 4460 ; gou-ver»eur de Paris an
4485 et mourut en 4488, laissant tous ses biens à Jean da- Cha-
bannes, son fils, né de so» mariage avec MarguerîteF de
UareuU.
Une des filles de ce dernier, Antoinette de Chabannea, lui
succéda dans la baronnie de Perreuse.
6^ Antoinette de Chabannes. née en 4498, épousa René
d'Anjou, seigneur de Mézières-en-Brenne> lui apporXa oatte
terre en dot, et mourut: en 1 527.
Nicolas d'Anjou, leur fils, né à Saint-Fargeau, le 29 septembre
1518, devint baron de Perreuse à la mort de sa mère^ aile
transmit à sa fille Renée.
1^ Renée d'Anjou, née le 21 oetobre 4550^ épousa an 4566
François de Bourbon, fils de Louis, duc de Montpensier, qui
devint par ce mariage baron de Perreuse. U eut pour sucoesseiir
Henri de Bourbon, son fils, né le 12 mai 4573» et ceku-ci n'eut»
de son mariage avec Henrietter^Catheiûne de Joyeuse!, qu'une fille
Marie de Bourbon.
1^3
8^ Itarie de Ëoui^bôtt épôusà, te 46* août 4dS!6, fiàston-Jearw
Baptiste de France, duc d* Anjou, dépuis duc d'^Ortéans et mou-
rut Tannée suivante laissant ses immenses domaines S sa fille
Anile-Marie-Louise d*Orïéans, connue plus tard sous le nom
de Mademoiselle.
9* La vie de Mademoiselle est trop connue pour qù'iî soit né-
cessaire d'en préciser ici les principaux événements ; nous de-
vons dire seulement qu'elle donna ïà terre de Saint-Fargeau et
éelie de Ferreuse à Antonfiri-Nômpardë Càunionf, duc delauzun,
qu'elle épousa secrètement.
10^ Le duc de Lauzuù vendit le duché de âaint-Fargeau et te
baronnie de Ferreuse, le B février Hfi, à Antoine Crozat,
marquis de Chàtel, une des célébrités financières de cette
époque.
11® Antoine Crôzat conserva peu de temps les terres qu'il
avait acquises du duc de Lauzun ; il les vendit le 1 6 décembre
1^15, àMicheI-RX)bërt Lepelletier des Forts, fttembre du conseil
des finances, qui devint membre du conseil de régence en 171*^,
(Jôntrôleur général des financer en 17SI6, ministre d^isii U
même année et mourut le 11 juillet 1740.
12* Michel-Robert Lepelletier avait épousé Marié-Louise La-
moignon Bâville. Il en eut un fils Anne-Louîs-Michel Lepelletier de
Saint-Fàrgeau, lié en 1713, qtii fut avocat général au parlement
de Paris en 17B7, président à Mortier en 1764, et recueillit de
k succession de son père les terres dé Saint-Fargeau et de
Ferreuse.
Son fils, Louis-Michel, Aé lë 29 mai l760, de son mariage
avec Suzanne-Louise Lepelletier de Baiipré, fut le dernier baron
de Ferreuse. Elu par la noblesse de Paris aux états-généraux
de 1789, il s'attacha tout à coup à la révolution, vota la mon
du rof, et mourut assassiné le 20 janvier 1793.
• •■
§ II'. — Sainte-Colombe.
L'abbaye Saint-Germain d'Auxerré paraît avoir eu sur la terre
aé Sainte-Colombe des droits fort étendus qui auraient été usu^
pës à Tépoque de la constitutioti du régime féodal.
'- Elle à conservé, jusqu'à la suppression de ce système poli-
tique, non-sèutement lé patronage de la cttre, mais encore des
3U
droits de suzeraineté et de justice sur le fief de la MoUe de
Sainte-Colombe, qui relevait de la châtellenie de Moutiers.
Au patronage de la cure étaient même annexés des privilèges
et bénéfices , d'autant plus gênants pour le curé que l'abbaye
Saint-Germain les avait réunis à son prieuré de Moutiers, inté*
ressé à ne pas les laisser tomber en désuétude, et tout voisin
pour exercer une active surveillance à cet égard. Aussi est-îl
résulté de cet état de choses une série de contestations.
Ainsi, en 1288, une sentence de l'oflScialité condamna le curé
de Sainte-Colombe à comparaître, chaque fois qu'il en serait re-
quis, par devant les religieux de Saint-Germain, pour donner
des explications sur les biens et revenus de la Cure.
Suivant une transaction du 2 janvier 1495, passée devant
H* Etienne Groncbon, prêtre et notaire à Moutiers, le curé de
Sainte-Colombe s'obligea & payer au sacristain du prieuré, pen-
dant sa vie, 60 sous de rente, pour tenir lieu des menues dîmes
et des offrandes qui appartenaient à ce dernier, auquel il recon-
nut en même temps le droit de dire la grande messe paroissiale
de Sainte-Colombe les jours de Noël, de la Toussaint et de la
fête patronale.
Par une autre transaction du 30 septembre 4642, le curé
consacra en faveur du sacristain de Moutiers un droit bien pins
considérable, celui de percevoir directement tous les revenus de
la cure ainsi que les oblations aux fêtes de Saint^olombe, de
la Toussaint et de Saint-Étienne, en payant au curé une somme
annuelle de 230 livres.
Le 31 décembre de l'année suivante, le curé de Sainte-Co*
lombe fut obligé de reconnaître encore que la dîme paroissiale
de chanvre et d'agneaux appartenait au sacristain, aumônier
de Moutiers, à charge par lui de célébrer la grand'messe les
jours de Sainte-Colombe, de la Toussaint et de Saint-Etienne,
le curé étant tenu de le recevoir ce jour- là au presbytère.
Enfin une dernière transaction, du 9 novembre 1775, constate
que les hameaux des Noues, du Buisson et moitié de celui des
Thomas, dépendaient de la justice de Moutiers.
Il résulte de cette position que le curé de Sainte4k)lombe se
trouvait réduit à la portion congrue. Aussi n'est-il pas possible
de lut attribuer pas plus qu'aux habitants, pauvres comme loi,
la construction de l'église qm subsiste encore aujourd'hui.
246
Une des clefs de voûte, aux armes de France, dit assez du
reste que ce gracieux édifice a été construit aux frais de Fran-
çois de Bourbon, seigneur du lieu, vers la fin du xyi« siècle.
Essayons d*en préciser les caractères archéologiques.
L'église n*a qu'une seule nef qui communique avec le chœur
et avec deux chapelles latérales, formant croisée, par des arcades
Ogivales.
Les arceaux des voûtes , simplement disposés en X dans la
nef, plus nombreux et plus compliqués dans le chœur, reposent
sur des colonnes à nervures, à demi engagées dans la maçon-
nerie.
Toutes les fenêtres sont ogivales, à meneaux flamboyants.
L'abside est semi-circulaire. L*église enfin toute entière est
dallée en lozanges de pierre et d'ardoise, alternativement blancs
et noirs.
Au dehors, le clocher s'élève en flèche octogone, et l'ensem-
ble de l'édifice a le double mérite de la solidité et d'une com-
position régulière.
Le portail, du reste, œuvre capitale de l'artiste, a été rich^
ment ornementé.
La façade, élevée en pignon triangulaire, forme en quelque
sorte deux étages au moyen d'un cordon de feuillages grands et
profondément fouillés.
La porte, divisée en deux voies par un pilier central, est cou-
ronnée d'une ogive qui se termine en aiguille fleuronnée.
Quatre niches, deux de chaque côté, complètent le système
d'ornementation.
Les deux extrêmes sont soutenues par des colonnes en demi-
relief, sur le fût desquelles des nervures, ayant chacune son
embase, s'enroulent en spirale. Ces mêmes niches sont couron-
nées par des pinacles qui s'atténuent en aiguille jusqu'au som-
met de l'édifice.
Au-dessus du cordon qui marque le second étage, une loge^
saillante en encorbellement a été ménagée pour le guetteur.
La chàtellenie de Sainte-Colombe est restée constamment
entre les mains des seigneurs de Ferreuse.
m
§ in. -T JLes Noues.
Ce fief, sîtué paraisse de SaintMlof ombe , dépendait de la
justice de Moniiers.
€ttsi aujourd'^btri un hameau assez considérable.
J rV. — YiLLEROT.
Ce fief, sans manoir seigneurial, situé entre la rivière de
L^fng et le dhemin de Lainsecq à Safnt-Sauveur, sur le terri-
toire de la paroisse de Sainte-Çolombe, est aujourd'hui un petit
hameau de cette dernière commune.
^E^GNEtRS : 4*654. François Pçllaut.
1743. Jacques-louis Millin, chevalier de l'ordre militaire
royal de Saint-Louis, capitaine de grenadiers dans le régiment
Laval, infanterie.
1 768. François-Grégoire Millin, son frère , écuyer, conseiller
du roi, président-trésoriçr de France au bureau des finances et
chambres du domaine en Champagne, demeurant à Châlons.
§ y. — liB gaï.
Ce .fief ^tajt situé sur la paroisse de Sainte-Colombe.
Seigneurs : 4720. jPrançois Stample^ et aprèç sa mort Jean-
Baptiste Staipple^ son fils.
1752. Augustin-Jean-Baptiste-Louis Stample, avocat en Par-
lement, seigneur de la Grange-Hartuis^ du Gay çt autrçs lieui^,
fils du préc^Qnt.
I VL — Lb GRAia>-GHARaON»
Cjs fief, sans manoir féodal, consistait en cens,, rentes seigneu-
riales, amenés de recelé, et droit de terrage de une gerbe pour
dix-sept sur un petit territoire qui s*étendait partie sur la paroisse
de Saints-en-Puisaye et partie sur celle de Sainte-Colombe.
Seigneurs : 4748. Paul de la Bussière.
1750. Pierre BouUet, écuyer.
1762. Etienne Guion.
§ VII. — La Cohr d^âaoent.
Noas n'avons aucuns renseignements sur la situaUon ni sur
U consistance de ce fief.
i VIII. — AU^OAUL
Aucun documejit n'a m mv» reiys^ignier sur la siMi^iiiin m
sur la consistance de ce nef.
§ II. — Rivière d'Yonne
4u pont de Cra/ean û^pani d'Awiferre.
kmcnn des historieas d'AuKerfe n*a csbimi on mentionné Véxiir
tence de ce fief, remarquable coudant i la fois ]^m nature,
par sa nanvance et par ses possesseurs.
fion domaine direct consistait en droit de justice haute»
moj^nne ei basse, et son domaine utile en 4roJC exclusif de
Le plus ancien seigneur de la rivière d'Yonne qu'H nous a^été
possible de découvrir est Jeanne de Melio, qui en fit avet en
1320 et 4340. Elle était, fille uniqne et Dreux IV, seigneuf de
rOrme et de Cbâfteau-Ciiinon, et de Jeanne de Toncy. Jeanne dn
Mello épousa en 4349, Raoul de Brienne, comte «L'Eu et de
Guines, connétable de France, et mourut vers 4350.
Le fief de la rivière d'Yonne appartint ensuite à Id vatison dn
Bourgogne, et, en particulier à Jean IV, fils d'Antoine ûw de
Brabant et de Jeanne de Luxembourg. U en fit aven le 23 août
U26.
Jean de Bourgogne, duc de Brabant, à 4 3 ans, épousa en 4 44 8
ssk cousine Jacqueline de Bavière, comtesse de Flandre et deHai-
nanlt, fiUe de finiilaume VI et de Mai^erile de Bourgogne.
Le nom du duc de Brabant, prince ind(dent, lAche et minu-
tieusement dévot, n'a guère de valeur historique que par eelui
de sa femme. 11 mourut sans postérité le 47 avril 4427. Quanta
Jacqueline, sa vie appartient à l'histoire générale ; nous n'en
rappellerons ici que les événements qui ont le plus de conAaxité
avec la vie de son mari.
2i8
Née en 1400, veuve en 1415 de Jean de France^ duc de Tou-
raine, mort empoisonné, elle épousa Jean de Bourgogne en 1 41 8,
après avoir été recherchée en mariage par Jean de Bavière, son
oncle, évéque de Liège, plus épris toutefois de la dot que de la
beauté de sa nièce. Trompé dans son espérance à la fois ridicule
et criminelle, Jean de Bavière attaqua le mariage comme inces-
tueux, se fit investir des états de Jacqueline et sacrer comte de
Hollande en 1418. Mais celle-ci, réfugiée d'abord en Brabant,
prend bientôt les armes contre l'usurpateur, appelle en vain son
mari à son secours puis, indignée de sa lâcheté, part pour l'An-
gleterre et épouse, en 1 423, Hunfroy de Glocester, frère du roi
Henri V.
Peu de temps apiès, elle apparaît en Flandre à la tête d'une
armée, s'empare du Hainault, mais, abandonnée par son nouveau
mari au moment du danger, livrée par ses sujets au duc de Bour-
gogne, son oncle, qui Ta fait enfermer à Gand, elle tente sans
succès une réonciliation avec le duc de Brabant, revenant ainsi
au plus légitime, lâche pour lâche. Trompée dans ce dernier es-
poir, Jacqueline s'échappe de prison, arrive à La Haye en 1425,
reprend la Hollande, y exerce de nombreuses vengeances^ sou-
lève le peuple contre elle et, ne cédant qu'au nombre, traite en-
fin avec le duc de Bourgogne.
De la maison de Bourgogne , le fief de la rivière d'Yonne
passa à Hubert de Jaucourt, qui en fit aveu au baron de Fer-
reuse le 2 avril 1 487 ; à Françoise d'Albret, douairière de Ne-
vers, puis, en 1516, à Marc de Prie, et, en 1542, à Louis de
Sainte-Maure, marquis de Nesle, comte de Joigny, fils de Jean et
d'Anne d'Humières, qui avait épousé, en 1540, Renée de Rieux,
fille de Claude et de Catherine de Laval et mourut en 1 572.
La rivière d'Yonne appartint ensuite à Lucrèce du Maine,
veuve de Pierre du Souchet, qui en fit aveu en 1 604, et ce fief fut
vendu à un maître plus illustre, Antoine Coeffier, marquis d'Ef-
fiat, qui en fit aveu au baron de Ferreuse, le 22 mai 1 631 .
Antoine Coeffier, fils de Gilbert, seigneur de la Bussière, gou-
verneur de la Basse-Auvergne et de Charlotte Gaultier, fut sur-
intendant des finances en 1 626 ; général à l'armée de Piémont
en 1630, et maréchal de France en 1 631 . Il mourut le 27 juillet
1632, après avoir acquis, dans l'espace de quelques années, une
haute réputation dans les finances par sa vigilance et son «xac-
249
Ulàde; dans les armes par sa valeur ; dans les conseils par son
jugement; dans la diplomatie par son habileté. Le cardinal de
Richelieu le pleura comme son meilleur ami.
Le marquis d*Effiat avait épousé, en 1840, Marie de Fourcy,
fille de Jean, surintendant des bâtiments de France et de Renée
Moreau.
Le fief de la rivière d'Yonne et son immense fortune furent re-
cueillis par son fils Henri Coeffier-Ruzé, marquis d*£flSat, mieux
connu sous le nom de Cinq-Mars.
D'abord capitaine aux gardes, puis grand*maitre de la garde-
robe du roi en 1637, grand écuyer de France en 1639, il joi*
gnait à un esprit agréable la figure la plus séduisante.
L'ambition chez lui devança l'âge : à 1 8 ans, il avait conquis
tonte la confiance de Louis XIII et jouissait de toute sa faveur;
à 19 ans, las d'être Tespion du cardinal et le joujou d'un roi
triste et quinteux, il travaillait à supplanter Richelieu. Celui-ci
indigné de tant d'ingratitude et de présomption, lui dit un jour
que la direction des affaires confiée à une tête légère comme la
sienne déconsidérerait la France parmi les nations. Une nou-
velle passion fit, de ce moment, irruption dans l'âme de Cinf-
Mars, la vengeance I II ne fallait rien moins pour la satisfaire
que de livrer la France à l'Espagne.
Arrêté à Narbonne, conduit à Lyon et convaincu de haute
trahison par Gaston d'Orléans, son complice, Cinq-Mars eut la
tête tranchée le 12 septembre 1642, à 22 ans.
Sa mort transmit à sa mère le fief de la rivière d'Yonne, dont
il avait fait aveu le 21 décembre 1 635.
Pendant la minorité de Cinq-Mars, un procès fut soutenu en
son nom, au siège de la table de marbre, contre les oflSciers des
eaux et forêts qui revendiquaient la propriété de la rivière
d'Yonne, mais une sentence du 3 mars 1638, confirmée par un
arrêt du 14 juillet 1657, maintint l'existence de ce fief.
La marquise d'ESiat en fit donation à Jean Ruzé d'Effiat, ab-
bé de Tréfontaine et Armand^Charles de la Porte, seigneur de la
Meilleraie, conseiller du roi et grand-maftre de l'artillerie de
France.
Peu de temps après cette donation, ceux-ci intentèrent un
procès aux administrateurs de l'hôpital delà Madeleine d'Âuxerre,
à l'occasion de la pêche exercée par les fermiers de cet établis^
semevt dans ie biez 4n moutin de PreuiUy, aiieieDM»eB(4€6
^«niK^tj^'vo^re^ qH^il avait aebeté en 4530. Ce dmit fiitttain^
tenu en faveur de l'hApiUl par un arrêt du 21 mèi 4660.
En même temps, le chapitre de Téglise cathédrale d'Auxerre
prétendait, en sa qualité de seigneur de Cravan, que le fief 4lela
rivière d'Yonne avait pour limite, non le pont existant aiors,
mais «0 autre pont qui aurait existé ancienneneoc au lieu
dît ie Jarran. Les faits postérieurs démontrent toutefois q«e
cette prétention ne fut pas admise.
Armand-Charles de la Porte, qui fut èientit seul [^prîétairt un
iiefdelarivière d'Yonne, est né m 4S33 du Karia^ie Chaitos
de la Porte, duc de la Heilleraie, pair, marédial et f rand lOAlire
de f artillerie de France, et d« Marie Rusé d'Efiai, ta yrenière
femme. Il épousa, en 1661, Hortense de Ilancini, fiUe de Mi-
chel-Laurent et nièce du cardinal Hazari«.
Choisi par le cardinal pour mari de sa nièce qu'il dotait de
28 nMlliôDs, le jeune duc de Mazarin ^mbléfoientét des faveurs
royales «'avait, dans son caractère bizarre et son esprit super-
stitieux, rien de ce qui pouvait ixer le eœur et assurer k
bonheur d'une femme i la fois aîmabk et belle. Aussi cfaerehar
trelle à se dédommager en Angleterre, au milieu d'uoe oour d'a-
dorateurs et de beaux esprits, des joies qu'elle n'avait pu Crou-
ver dans la vie conjugale, pendant que son mari la faisait
condamner judiciairement à le rejoindre et se livrait à tovtes
les excentricités d'un cerveau malade. Le duc de Nazarin se
démit, en 1669, de la charge de grand-mattre de l'artillerie de
France à laquelle il avait été appelé par suite de ta démission
de son père.
Pierre Doublet de Croiiy apparaît ensuite comme seigneur
de la rivière d^Yonne» dont il fit aveu le 7 janvier 4719, {mis
Michel Doublet de Croiîy, son fils, chevalier, baron de Beauches
et conseiller au Parlement de Paris, qui en fil aveu le 17 mai
1754.
Ce fief passa bientôt dans la maison Lemuet. Jean-Joseph Le*
muet, chevalier, baron de Lisle-Dunois, seigneur de Saligny,
Bidon et Bellombre^ lieutenant -général d'épée au baiilage
d'Auxcrre, en fit aveu le 20 novembre 1777.
Il appartint enfin à Edme-Germain Yilletard écnyer, sei-
gneur de Vincelles, jusqu'au moment oii, par suite de la loi du
22 novembre 1790, il tomba dans le domaine public.
im
§ X. — Beaulgw.
La prairie de Beaulche formait, au commencement du xiv*
siècle, une terre noble mouvant en fief de la baronnie (jle Fer-
reuse, sur laquelle s*est élevé un manoir féodal.
La terre de Beaulcbe a eu du restç .le$ mêmes maîtres que la
rivière d'Yonne qui s'y est annexée en quelque sorte comme dé*
pendance. Toutefois, la maison Lemuet de Bellombre semble
n V<>ir possédé que ce dernier fief, nous n'avons pas acquis du
moins la preuve qu'elle ait possédé en même temps la seigpeu-r
rie de Beaulche, titrée debaronniie veps 1^ milieu du VfiîV ^ele,
entre les mains de la maison Doublet de Croûy.
Fontaine-Madame était un fief mouvant du château de Beau!*
che, par conséquent tin arrière fief de la baronnie de Ferreuse.
§ XI. — BRI£Mi(Uf-LES-ALL£MAND8.
Cette seigneurie avait château et maison-fort.
C'est aujourd'hui un des chefs-lieux de canton du déparle-
ment de la Nièvre .
Seigneurs : xvi' siècle. Haéeleioe de FontalHer , dame de
Brienon, depuis femme de Biaise de Rabutin.
Jean Bureau, sire de la Rivière, fils de leao et d'Isabeau
d'Anguerant.
4726. Fierre-Antoine de Jaucourt.
1789. Louis-Fierre de Jaucourt, maréchal-de-camp des ar-
mées du roi.
8 XU. — HUBAN.
Fief titré de baronnie, avec droit de haute, moyenne et basse
justice et château féodal.
C'est aujourd'hui une petite commune du département de la
Nièvre.
Seigneurs : 4340. Raoul, comte d'Eu, comme mari de
Jeanne de Hello.
4 450. Biaise de Rabutin, fils d'Hugues, marié I jJeflMe dé
llonli9«»e.
259
Puis François à*Anlezi, baron d'Espeuil, à cause de Béni*
gne de Rabutin, sa femme.
1601. Pierre de Jaucourty à cause de Françoise d'iinJejrî,
sa femme.
1 755. Louis-Pierre de Jaucourt.
1480-1560. Biaise de Rabutin, qui a épousé Madeleine de
Pontallier, dame de Brienon, fille de Louis et de Marguerite de
Ray, puis François A'Anlezi, baron d*Espeuil, à cause de Bé-
nigne de Rabutin, sa femme.
1601. Pierre de Jaucottrt, à raison de Françoise d'Anlezi,
sa femme.
1755. Louis-Pierre, comte de Jaucourt.
§ Xm. — Taconnet.
Cet arrière-fief, qui relevait de la baronnie de Huban, y a été
réuni en 1722, par Pierre de Jaucourt.
§ XIV. — BussY.
Châtellenie à clocher ; autrefois, suivant Guy Coquille, Villa
Ebutii.
C'est aujourd'hui la commune de Bussy-la-Pesle, canton de
Brienon-Ies-AIlemands (Nièvre), et le chef-lieu de la paroisse de
laquelle dépend Brienon lui-même.
§ XV. — La Pesle.
Ce fief est aujourd'hui un hameau réuni à Bussy, sous le
nom de Bussy-la-Pesle (Nièvre).
§ XVL — MORACHES.
Cette châtellenie à clocher avait droit de haute, moyenne et
basse justice.
C'est aujourd'hui une des communes du canton de Brieuon-
les-Allemands.
Seigneurs : Jean Hinselin, chevalier, seigneur de Horaches,
253
auteur de plusieurs ouvrages, notamment du Portrait géogror
phique et historique de l'Europe. *
Pierre-Réné Hinselin, chevalier, fils du précédent, marié à
Catherine du Roux de Réveillon.
Pierre-Antoine Hinselin, chevalier, fils du précédent, marquis
de Myennes, marié en 1738 à Claudine-Henriette de Pouilly.
4773. Antoine-Robert du Quesnoy, demeurant à Horaches.
§ XVII. — Test-Milon.
Ce fief, à manoir féodal, situé paroisse de Sementron , était
connu au ixe siècle sous le nom de Milon. Après la bataille de
Fontenoy, livrée dans les environs en 841, une grande quantité
de morts y furent sans doute enterrés et le nom de Testœ, char-
nier, ajouté au nom primitif. Les champs, où longtemps on re-
trouva des ossements épars, furent nommés depuis Test-Milon^
ès'Test-Milon et par corruption Témilon, Etais-Milon.
La chapelle de ce lieu, consacrée à Saint-Jean, fut brûlée par
les Huguenots en 1 568. On en retrouva la cloche dans une mare
voisine en 1643.
Le domaine direct de Test-Milon consistait en droit de haute,
moyenne et basse justice ; profits et droits de ventes ; droit de
terrage, de ban vin et d*emmagasinage sur les marchandises
qui s'y vendaient les jours de foires de Saint-Biaise, Saint-Geor-
ges et Saint-Léonard.
Ces foires ont encore lieu aux mêmes époques et il n'en est
pas, dans le département, de plus considérable pour la vente
des chevaux.
Le domaine utile du fief consistait en granges, écuries, jar-
dins, vergers, garenne, prés, vignes, bois et domaines.
Seigneurs : Nous avons pu en constater la succession pen-
dant cinq siècles.
Voici le précis de l'histoire généalogique de ces seigneurs qui
tous, sans interruption, appartiennent à la maison de Prie.
Après Guillaume de Prie, seigneur de Champcevrais, qui de-
vint possesseur de Test-Milon en 1 327, ce fief appartint à Jean
VII, fils de Philippe, dit le Borgne.
Jean VII, chevalier banneret, surnommé Paon de Prie, à
cause de sa magnificence, se distingua par sa fidélité aux rois
40U.
led«^)e-Botf et Chartes T. H épousa Philif^pe CôtiirSittlf À èd eàt
plusieurs enfants. ^
L'atné, Jean YIII, qui lui succéda comme seigneur de Test-
Hilon, fut conseiller et chambellan du roi et épousa Isabeau de
Chanac, dont il eut deux fils Jean et Antoine.
Le premier, seigneur de Test-Milon sous le nom de Jean Et,
fut chargé de continuer la lignée et le second forcé d'embrsrsser
Tétat ecclésiastique. Hais Jean étant mort sans enfant, Antoine,
abbé de Déols et chevalier de Jérusalem obtint d'être relevé de
ses vœux et devint seigneur de Test-Hiloii , cbambellan de
Charles YII et de Louis XI , pais grand-queue de France en
1431.
Conformément aux prescriptions de son testament, douze
vierges, vêtues de robes de lin, assistèrent à son enterrement,
portant chacune un flambeau de cire blanche.
Il avait épousé Madeleine d*Amboise, fille de Hugues, seigneur
de Chaumont, et de Jeanne Gueneau. Il en eut plusieurs en-
fants.
L'aîné, Louis I*', conseiller et chambellan du roi, succéda à
son père comme seigneur de Test-Milon et parvint comme Itri à
lfi[ dignité de grand-queue. Douze vierges en robes blanches ne
lui suffirent pas pour accompagner son convoi funèbre. Il en
voulut vingt-quatre.
Louis de Prie avait épousé Jeanne de Salazart, fille de Jean,
seigneur de Saint-Just et de Marie de la Trémouille.
Edme de Prie, leur fils atné, épousa Jeanne de Beauvais et en
secondes noces Avoye de Chabanne, mais, soit qu'il mourût
sans enfants, soit qu'un partage de famille eut lieu à cette épo-
que, la seigneurie de Test-Milon appartint à Aimard de Prie, son
oncle, troisième fils d'Antoine et baron de Toucy.
Aimard, conseiller et chambellan dû roi, fbt d'abord homme
d'armes de la compagnie de Gilbert de Chabannes et obtint, en
1 489, des lettres de rémission d'un crime qui ne nous est pas
connu. Il fut depuis capitaine de 40 lances des ordonnances du
roi et servit en cette qualité en Italie, en 1494 ; à la conquête
de Naples, à la prise de Capoue en 1501 ; à Chaumont-erl-BaS^
signy, en 1509, et au ravitaillement de Thérouenne, en 1513.
Nommé grand-matt^e des arbalétriers de France, il fut en-
toyé à Gênes etf 1^15. Placé alors à la tête des Géiïois et de
.XDD
4,090' FfiMçaift, il à*6tiip«fli d^itexaidfif^ <e T(f»lK>M>et (tetouM
la contrée située aa-<Ielà du Pô. -
Il ao^isia, en 1 5S3, comme seigneur de Teist-Milon, à ]» pu-
Uicatton de l'arrêt de parlement relatif aux limites du baîlliafpe
d'Attxerre.
Il avait épo«Esé^ en premières noces, Claude de Choiseil de
Traves» dont il eut deux filles et, en secondes noces, Claudlàe de
la Baume, fille de Marc, comte de Montrevel et de Bonne de la
Baume. U moârut vers 4527.
De ce dernier mariage est né Edme de Prie, deuxième du
nom, qui succéda à son père comme seigneur de Toucy, Test»
Milon et Fosse-Gillet.
Edme II, chevalier, d'abord guidon de la eempagnie de cin-
qiiante hommes d'armes des ordonnances du roi, lieutenant de
cette compagnie, en 1 547, assista, en 1 553, à la défense d'Hes^
din ; fut pris par les Anglais aveele duc de Bouillon et n'obtint
sa liberté qu'après avoir souscrit^ pour sa rançon, envers le roi
d'Angleterre, une obligation de 3,500 écus d'or au soleil.
U était écuyér d'écurie du roi en 4557, gentilhomme de la
chambre le 23 décembre 1 562, gouverneur d'Auxerre le 1 7 mai
1 568, et lieutenant-général au gouvernement de Touraine, Blai-
sois et Yendômois, en 1570.
Il avait épousé, le 42 septembre 153S, Charlotte de Koche-
fort, fille de Jean et d'Antoinette de Château-Neuf.
René, son fils aîné, chevalier de Tordre du roi, baron dé Toucy,
seigneur de Prie et de Test-Milon, succéda à son père dans la
possession de ces fiefs vers 1 586.
D'abord homme d'armes de la compagnie du comte de Yil-
lars, puis écuyer d'éearie de Charles VU, René épousa, le 1 9
novembre 1559, Josseline de Selles, fille unique d'Antoine et
de Madeleine de Ravenel.
leur &» atné,. AioMfd II, marquis êe Toucy, seigneur de
Tles^Milon, chevalier des ordres du roi et capitaine de cent
hommes d'armes de ses ordonnances, fut député aux états gé-
néraux de 1 61 4 par la noblesse du bailliage d'Auxerre.
Il avait épousé Louise de Hauten^r, fille de Guillaume, ma-
réchal de France sous le nom de Fervaques.
François de Prie^ leur troisième fib, chevalier, hâcM de
Planes et de Test-Milon, continua seul la lignée. Il épMSiif> le
256
1 3 septembre 1 626, Marie Brochard, fille de Pierre, seigneur de
Marigny et de Suzanne Rat, et mourut en 1 651 .
Jean de Prie, leur quatrième fils, seigneur de Hautemer, de
Marigny et de Test-Milon, épousa Anne-Marie-Michaud, mourut
sans enfants et fut enterré dans Téglise Saint-Pierre de Semen-
trou le 18 janvier 1720, après avoir, par un contrat du 23 jan-
vier 1 71 2, donné la terre de Test-Milon à François-Léonard de
Prie, son neveu, chevalier, capitaine au régiment de cavalerie de
Hontauban, fils cadet d'Edme de Prie, marquis de Plane, avec
substitution de mâle en mâle jusqu'au dernier de la maison de
Prie. Dans un acte du 9 août 1754, François-Léonard de Prie
prenait les titres de marquis de Plane et de Courbépines, sei-
gneur et patron de Coquainviller, le Chêne, Lessard, Labonde,
Montfort, Lalizaubardrie, Test-Milon, Fosse-Gillet et les Simon-
neaux.
La devise de la maison de Prie était : Non degener oriû.
§ XVm. — La Forêt-Dardeau.
Ce fief dépendait de la paroisse de Sainpuits.
C'est aujourd'hui un petit hameau nommé La Forêt.
Seigneurs : 1 662. Demoiselles de Gentils de la Brouille.
1713. Edme-Jean de Gentils, écuyer, seigneur de Boulay.
1715. Elisabeth de Gentils, dame de Sembreves.
1781. Edmée Boulet, veuve de messire Nicolas de la Bus-
sière, puis Claude Chaillou, seigneur des Barres.
§ XIX. — Les Mees.
Ces fiefs sont aujourd'hui, l'un, le Grand Mée, un château,
l'autre, le Petit Mée, une ferme de la commune de Sainpuits.
Il en dépendait moitié du péage de Treigny et de celui de
Montconsol.
§ XX. — Fosse-Gillet.
Ce fief formait un hameau considérable de la paroisse de
Sougères.
267
Son nom^ qui fut d'abord Fomse-Gillet, puis Fosse-GUlei,
est devenu aujourd'hui, par corruption, Fougilet.
Seigneurs : 1 523. Guillaume de Champs, écuyer, seigneur
de Pesselières, Fosse-Gillet, Sougères, le Chaillou et Yerilly en
la paroisse de Treigny.
1561. Guillaume de Grossaine^ écuyer, seigneur de Pesse-
lières, Fosse-Gillet, le Maupas, le Chaillou, Verilly, le Petit-Pes-
seliëres, la Mozée, Saint-Marceau, le Chénoy, le Sablon et
Tâingy.
i 754. François-Léonard de Prie.
§ XXI. — MONTREPARB.
Ce fief, qui avait au xrv« siècle une justice et un manoir féo-
dal, comprenait alors : 1 ^ Ses hommes et femmes de corps, iail-
labiés et exploitables de haut et de bas, et de main morte;
2* Ses bourgeois et bourgeoises; 3® Ses abonnés.
C'est aujourd'hui un petit hameau de Lainsecq.
Seigneurs : 1440. Le comte d'Eu, comme mari de Jeanne de
Mello.
1561. François de Mung, chevalier seigneur de Lainsecq,
Beaunoix et Hontreparé.
Hontreparé est le Mons Matogene de la vie de Saint-Mamert,
rapportée par Constance, vers la fin du \^ siècle.
Entouré, au moyen-âge^ de fortifications dont on aperçoit en-
core les débris, il aura pris depuis lors sans doute le nom de
Mont remparé et par corruption celui de Hontreparé,
§ XXIL — Le Perghin.
Ce fief, à manoir féodal, entouré de fossés et orné d'un por-
tail, avait droit de haute, moyenne et basse justice, et compre-
nait des terres considérables. C'est aujourd'hui un hameau de
Treigny.
Seigneurs : xvie siècle. François de la Rivière.
1 561 . Antoine de Yeilhan» chevalier, lieutenant de la com-
pagnie du duc de Nivernois, seigneur de Merry-sur-Yonne, Migé,
Blannay, le Perchin, etc.
27
tu»
. xYiii« siècle. Marie Lyée de Chancy, veuve de M« David, nar-
quis de Saint-Phalle. — Charles de Clugny, comte d*Arcy.
Gharles-Antoine de Clugny, marquis de Lespervière.
Louis-Basile Carré de Montgeron, chevalier, seigneur de Bel-
lenave, conseiller au parlement de Paris.
§ XXni. — Les Simoneaux.
Nous manquons de renseignements sur ce fief, situé dans la
paroisse de Lain.
Seigneurs : 1754. François-Léonard de Prie.
§ XXIV. — Treigny.
I.
L'abbaye de Cluny possédait des immunités jusqu'aux envi-
rons de cette seigneurie, ainsi que le constate, en ces termes,
un procès-verbal de 1 095 :
VersUtS Trinorchium^ banntts termintis est super ritm/um,
quem dicunt longam aqrmm inter Blanoscum et Donzior
cum,
La partie du bourg de Treigny, située au-dessus de l'église,
constituait un fief particulier, celui du Petit^Pessier, qui rele-
vait, non de la baronnie de Perreuse, mais de la châtellenie de
Couilloutre.
Quant à l'église, elle est connue dans la contrée sous le nom
de cathédrale de la Puisaie.
Par sa grandeur et par son ornementation, Téglise de Treigny
n'est point en efiet une simple église de campagne.
La façade ouesty élevée en fronton triangulaire, est percée de
trois portes, correspondant à chacune des nefs.
La porte principale, encadrée d'une guirlande de feuilles et
de fruits, fouillée à jour, s'ouvre sous un arc ogival dont le
tympan chargé de moulures flamboyantes est orné de feuillages
et de dentelles. Ce portail, accosté de pinacles et accompagné
d'ogives en application, terminées en aiguille fleuronnée, n'est
parvenu toutefois qu'imparfaitement à dissimuler la nudité de
la façade.
I I
' I
La tour, masse lourde et carrée, complète le premier aspect
du monument avec sa flèche sans élévation et sans grâ6ê et ses
ouvertures ogivales garnies de flammes à jour qui en voilent la
partie supérieure.
L*ensemble de ces divers caractères indique silflSsammeût le
XVI* siècle.
A Pintérieur, Téglise apparaît de deux âges différents, séparés
à peine par la distance d'un siècle, mais qui ne peuvent être con-
fondus.
Les nefs comprennent cinq travées soutenues par des piliers
chargés de nervures, groupées en forme de colonnettes* Tout le
système d'arcature est ogival. Les fenêtres ont des meneaux
flamboyants, et les voûtes des arêtes extrêmement saillantes.
On retrouve en un mot, dans toute cette partie, le style ogivaf à
sa décadence.
Le chœur, composé de deux travées supportées par des colon-
nes d'ordre toscan, s'unit avec art à la nef dont les collatéraux
se prolongent autour de l'abside. Les arcs sont ici à plein-cintre
et l'ensemble de l'œuvre acquiert ce caractère monumental,
qu'on retrouve dans un assez grand nombre d'édifices du xvii«
siècle, trop systématiquement décrié aujourd'hui.
Treigny est la patrie de Pierre de Treigny, dominicahi* du
couvent d'Auxerre, qui fut évéqne de Senlis et confesseur dû roi
en 1 434, selon le Gallia Christianay mais qui exerçait réelle-
ment cette charge en 1 351 , suivant un registre de la chambre
des comptes.
Les principaux seigneurs de Treigny ont été :
1523. Anne de Chandioux, dame de Ratigny et du bourg de
Treigny.
Plus tard Jean de la Menue, seigneur de Perrigny, Treigny et
Ratilly, enseigne du comte de Saint-Paul (François de Bour-
bon).
4 61 5. Jacques de Lenfernat, baron de Pruniers, seigneur de
Treigny, qui épousa Marie de Courtenay, fille de François, sei-
gneur de Bléneau, gouverneur d'Auxerre, et d'Hélène de Quin-
quet.
1712. David de Saint-Phalle, chevalier, marquis de Saint-
Phalle, baron de Cudot, marié à Itfarié Lyée de Chancy, dame
dèTre^y.
260
Puis Charles de Clupy, comte d'Arcy, seigneur de Treigny et
de Ratilly.
1732. Charles-Antoine de Clugny, marquis de Lespervière.
1733. Louis-Bazile Carré de Mongeron, chevalier, conseiller
au parlement de Paris.
— Pierre Frappier, seigneur de Dalinet.
1780. André Marie, baron d'Avigneau, comme mari de Gene-
viève Frappier, fille du précédent et de Anne-Camille de la Bus-
sière qu'il avait épousée, le 11 juin 17S5, dans la chapelle Ste-
Anne du château de Ratilly.
1789. Charles Andras, chevalier de Marcy.
Treigny, depuis la plus haute antiquité, exploite de nom*
breuses fabriques de poteries de terre dont les produits sont es-
timés.
II.
Le voyageur qui, de Treigny, gagne Saint-Fargeau en passant
près de Ratilly, arrive bientôt au milieu d'une vaste étendue de
terres incultes, oii s'élèvent çà et là quelques cabanes. Ce Heu
s'appelle les Gdtines et ce nom, dans toute la Puisaie, indique
une nature désolée, la solitude ou le séjour de la misère. Tout-
à-coup une avenue, des habitations, une chapelle attirent l'at-
tention. Cette fois, c'est Boutissaint. Mais qu'est-ce que Boutls-
saint ?
L'abbé Lebeuf nous apprend que c'est un lieu du diocèse
d'Auxerre, situé près de Saint-Sauveur-en-Puisaie, mais c'est
tout ce qu'on savait de son histoire lorsqu'un hasard heureux a
remis entre nos mains un dossier, que nous nous sommes em-
pressé de déposer aux archives départementales , et qui nous
permet de compléter ce qu'en a dit l'abbé Lebeuf.
L'origine de Boutissaint remonte à une époque reculée dont il
est impossible de préciser la date , mais on sait avec certitude
que c'était une collégiale dépendant de l'abbaye Saint-Satur de
Sancerre, lorsque Narjot II, seigneur de Toucy, de Saint-Far-
geamet de Perreuse , chargea les moines de cette collégiale du
service de l'église de Perreuse qu'il avait dotée, vers 1175, des
dtmes de la seigneurie.
Bientôt ces dîmes furent mal payées, quod humana fragili-
tas pravior sit ad retinenda$ décimas q%Mm solvmdas , et le
service divin souffrant de cet état de choses, Ithier lY, fils du
fondateur, céda en remplacement au chapitre de Boutissaint,
par une charte de 1218, une redevance fixe de blé et de vin.
Cette collégiale, dont la provision appartenait au prieur de
Saint-Amatre d'Auxerre, n'était plus, au xv* siècle, qu'un sim-
ple prieuré, et ce prieuré n'était plus, un siècle plus tard, qu'un
simple bénéfice.
Les intentions du fondateur étant mal remplies sans doute,
par des moines obligés de résider à une assez grande distance
de la chapelle qu'ils étaient chargés de desservir, il obtint l'érec-
tion de l'église de Ferreuse en prieuré-cure et put y affecter la
rente créée en faveur de la collégiale de Notre-Dame de Boutis-
saint qui, abandonnée alors à ses anciennes ressources, périclita
comme nous l'avons dit.
Il arriva même, lorsqu'il n'y eut plus de prieur résidant, que
tous les riverains semblèrent prendre à tâche de le dépouiller.
Melchior de la Rivière, notamment, s'empara de trente ar-
pents de terre, du manoir féodal et prit le titre de seigneur de
Boutissaint ; mais un arrêt du parlement de 1 680 l'obligea à
délaisser ces usurpations.
C'est environ quarante ans auparavant que M. de Forest, un
des prieurs de Boutissaint, avait relevé de ses ruines le logis
prieurial et s'était plu à lui donner l'aspect féodal et modeste-
ment défensif qu'il a conservé jusqu'à ce jour. A la mort de ce
prieur, Jeanne de Forest, sa nièce, .dame de Boissenay, vint en
prendre possession comme d'un héritage et le nouveau prieur,
Antoine de Chambel, eut peine à l'en faire déguerpir.
Quant aux petits usurpateurs, ils eurent à peu près la per-
mission de rognera leur convenance le domaine de Boutissaint
jusqu'en 1715, époque où François Greslard prit possession du
bénéfice et dépensa toute son intelligence et son activité à le
mettre en produit.
Voici la liste chronologique des Prieurs :
1437, l'abbé Patet;
1 51 3, Léonard Dubois ;
1570, Nicolas Lebeau ;
1640, l'abbé de Forest;
1648, Antoine Chambel ;
1 668, Charles Buisson ;
^9»a
1714, François GrosUrd, <mé de Fontenoy-en-Puisaie, noB^
mé le 10 décembre 1714, entré en possession le 4 janvier
171S;
1777, l'abbé Lelarge;
1787, Henrl-Didier-Antoine Careau, alors simple clerc ton-
suré, depuis vicaire de Bléneau jusqu'en 1791 .
n nous reste à dire quelques mots de la chapelle de Bonlis-
saint.
Elle se compose d'une seule nef terminée à l'est, oit est l'ab-
side, et à l'ouest, oîi se trouve la porte principale, en pignon
^angulaire. Cette porte est petite, à pleio-cintre et simplement
ornée sur l'arête d'un tore semi-cylindrique. Il n'y a pas de fe-
nêtre au-dessus.
À l'intérieur, on remarque, à chacun des quatre angl», une
colonne romane, demi-engagée, dont le chapiteau est orné sur
les câtés d'une feuille simple, à nervure, et sur la face d'an
grossier fer de lance. La fenêtre absidale a son cintre en ogive,
composé de claveaux irrégulièrement échanlitlonnés. Elle est
chanfreinée et taillée en glacis. Deux fenëtpes plus petites, mais
analogues, existent au sud ; il n'y en a point au nord. A drmie
de l'abside, se trouve une piscine à plein-cintre, à une seule cu-
vette centrale taillée dans une tablette saillanie en forme de
listel, et coupée en bizeau orné de dents de scie.
Ces caractères indiquent suffisamment la fin du xip siècle ou
le commencement du xiu".
L'église de Boutissainl n'a du reste, on le voit, rien jusque-li
de remarquable, mais une particularité que nous allons signaler
mérite l'attention des archéologues.
Dans la façade nord, à gauche de la petite porte de dégage-
ment qui y est pratiquée, se trouve incorporée au mur une co-
lonne identique à celles de l'intérieur et une piscine également
plein-cintre, à bizeau et listel, mais à une seule cuvette excen-
trale, au-dessous de laquelle gll éversé l'autel rustique, auquel
elle était destinée, et qui se compose d'une simple tablette de
pierre.
l 'aheance, de ce cAté , non-seulement d'une fenêtre, mais en-
dixième contrefort exigé par la symétrie, et la pré-
e colonne engagée dans le mur, qui avait sans doule
fondantes, indiquent évideoimentqu'une toitorequel-
^63
coBqoe recouvrait cet atitel eittérieur et âbritâil l'officiant. Mais
ce petit temple, de quelques daètres carrés, étail-ilclos coibme
une cellule ?
Etait-il au contraire simplement couvert par un cibofinîn et
fermé par des rideaux, déroulés d'une colonne à l'autre, comme
cela se pratiquait dans quelques églises au moment de la Con-
sécration 7
Etait-il enfin ouvert de trois côtés, laissant le prêtre officier
au milieu du parfum des bois et du murmure des ruisseaux?
relies sont les questions que nous n'avons pu résoudre. De
plus savants pourront le faire. Le fait que nous signalons a
peut-être^ du reste, des analogues que nous ne connaissons
pas.
Boutissaint dépend de la paroisse de Treigny. Son église ,
pendant la révolution, a servi de magasin pour retirer les cen-
dres d'une verrerie, exploitée alors dans les environs.
§ XXV. — Là Bruyère.
Ce fief, sans justice, était situé paroisse de Treigny. Il ne
comprenait plus, au xviir' siècle, qu'un colombier et une ga-
renne.
Seigneurs : 4778. Brochet de Villeneuve, demeurant à Cla-
mecy.
§ XXVI. — Maghegourt.
Ce fief était situé sur la paroisse de Treigtiy.
Nous n'avons pu en connaître la consistance.
§ XXVn. — La Carroùble.
Nous n'avons aucun renseignement sur ce fief.
Seigneurs : 1662. Mlle de Gentils de la Breuille.
§ XXVIII. — Guerghy.
Ce fief, situé paroisse de Treigny, comprenait un château et
des dépendances assez considérables.
264
Seigneurs : 1 523. Gnillaume de Paris, écuyer, dont la fa-
mille a longtemps possédé Gnerchy.
1 544. Jean de Braque, seigneur de Beandeduit.
1722. Nicolas-François de Vathaire.
4755. Louis de la Bussière.
4 767. Harie-Edme-Paul de Vathaire, puis Nicolas-François de
Vathaire, qui épousa Claude Moreau, étant veuf d'Anne de Tercy.
1774. Edme-Paul de Vathaire, fils des précédents, capitaine
aide-major au régiment d'Auvergne, chevalier de Saint-Louis ;
Puis Louis de la Bussière qui, dans l'acte de décès de Louise-
Marie Contaud de Coulanges, sa femme, du 3 juin 4784, prend
les qualités de chevalier, seigneur d'Aligny, Guédeloup, la Bus-
sière, Guerchy et autres lieux, ancien capitaine de cavalerie au
régiment d'Orléans, gentilhomme ordinaire de monseigneur le
duc d'Orléans, chevalier de Saint-Louis^ de Saint-Lazard, et de
Notre-Dame du Mont-Carmel.
Enfin Edme-Paul de Vathaire, qui se trouvait être de nouveau
seigneur de Guerchy, en 1788.
S XXIX. — MORENNES.
Nous n'avons pu découvrir aucun éclaircissement sur la con-
sistance et la situation de ce fief.
Seigneurs : 1654. Louis Moyeulx.
S XXX. — Moulin-Paillard.
Nous n'avons aucun renseignement sur ce fief.
Seigneurs: 1654. Louis Moyeulx.
§ XXXI. — Ratillt.
Nous n'avons, sur le château de Ratilly, aucun renseigne-
ment antérieur au xii« siècle.
Sa construction ne semble pas du reste remonter à une époque
plus reculée.
C'est un parallélogramme flanqué de six tours, une à cha-
cun des angles et deux autres à l'entrée du pont-levis. Au
XVII" siècle^ un donjon qui domine tout l'édifice, a été élevé au-
dessus du portail.
A la même époque, vers 1 636, tout ce qui restait des ancien-
nes constructions % été rasé au niveau des glacis et réédifié en
265
moellons sur les vieux murs qui sont en grand appareil de grès
ferrugineux disposé en assises régulières, mais à peu près sans
mortier.
Indépendamment de Tenceinte de fossés qui défend l'entrée
immédiate du château, ses dépendances étaient closes par une
enceinte extérieure avec avant-portail, et c'est dans l'intervalle
des deux clôtures que se trouve la chapelle consacrée à Ste-Anne.
Cette chapelle, élevée en pignon à Vest et à Youest, est ou-
verte par une porte à plein-cintre et éclairée par quatre baies
ogivales dont les moulures indiquent la fin du xv« ou le com-
mencement du XVI* siècle.
Seigneurs : Ils portaient, au xiv* siècle, le nom de Ratilly et
il ne nous a pas été possible de reconnaître à quelle famille ils
appartenaient.
xve siècle. Etienne de Courtenay-Tanlay.
Depuis, mêmes seigneurs que Treigny.
§ XXXn. — HOUSSBRY.
Nous n'avons aucun renseignement sur ce fief.
POPULATION ACTUELLE
DES LIEUX DONT l'eNSEMBLE COMPOSAIT LA BARONNIB DE FERREUSE.
Yonne,
Perreuse 329
Sainte-Colombe, avec les fiefs de la paroisse. 71 5 \
Beaulche et Fontaine-Madame 28
Test-Milon 73
La Forét-Dardeau 24 > 4229
Les Mées 24f
Fosse-Gillet 409
Montreparé • 40
Treigny, avec les fiefs de la paroisse 2590
Nièvre.
Brienon-les-Allemands 326
Huban 317 . . _
Bussy et le Pesle 264 ^ ^ ^ ' '
Horaches 670
Au total.,.. 5806
GHilRTE DE 121 S.
Ego Iterius de Tociaco notum facio presentibs et futnris
quod cum bons mémorise D°^^^ Kariotus, pater meus, ob reme-
diam animae suse eccliam beatse marise de Perosâ, in proprio
fundo suo, fundasset ipsamq. de decimis omnium cibariam
suorum nec non et oium rerum, suarum acquisitar, sea e ac-
quirendar, in potestate de Perosa decimendar dotasset, sicut in
ipsius patris mei authentico plenius continetur, tandem ego
Iterius, ejusdem patris mei inhaerens vestigiis praeconens in
futurum ne dicta ecclia in hac parte jure suo possit de-
fraudari, seu ab aliquo successor. meor. super hoc temere
perturbari attendensq. quod huâa fragilitas pravior sit ad
retinendas décimas quam solvendas habite superhoc pmden-
tum concilio, de assensu et vollâte venerabilis patris et dni
mei autissiaudorensis Eppi, nec non et abbatis et canoni-
cor. S^^ Sateri, dedi et concessi, in perpetuum, pro remedto as
mes et antecessor. meor. pro solutione dictar. decimar, ad sus-
tentaonem canonicor. in ecclia beats maris de Bontissen dno
servientium, ad quos ante dicta ecclia de Perosa, de conces-
sione pis recordationis dni Hugonis, quondam autissiodorensis
Eppi dignoscitur pertinere, octo sextarios fmmenti, octo sex-
tarios sigali et octo sextarios auens, in grangiis meis de Loen
et de Perosâ, vel in territor. ipsartoto, si grangis ibi non
fuerint, quocumque modo, cultum fuerit vel locatum, in octa?à
oium s^^, annuatim persolvendor. Dedi prsterea dictis cano-
nicis beats maris de Boutissen decem modios vini meri, boni
et legitimi, sine aqui, albi vel rubei, de vino clausi mei de
Perosa, Tore vindemiar, ibidem annis singulis percipiendos, et,
si vinum decims clausi mei ad hoc non suiBcerit, de vino squi-
valente, ibidem vel alibi comparato, dictis canonicis, apud
Perosam, annis singulis decem modii persoluentur. Yerum,
quoniam pater meus capitulo de Perosa, quotiens presens esset,
procuraoem suam in domo suâ habendam concesserat in perpe-
tuum, ego, pro procuraoe illà, dedi et concessi canonicis beats
maris de Boutissen centûm solidos , cursalis monets et alios
centum solidos, |Tro elemosima patrrs mei Cariodi, in ferragio
meo de S^ Amaînd-o, ad nativitatem dni, annis singulis red-
dendos et percipiendos nec non et viginti solidos, ejusdem mo-
267
netse, ut ex inde lampas una exhibeatur quae de nocte ardeat
semper in capellâ meà de Perosâ qui, similiter^ in ferragio de
S^ Amando, annis singulis percipientur.
Ad baec dedi et concessi saepèdictis fratribus de Boutissen
agnum pinguem, singulis annis in Pascbà ad esum fiatrum
ejusdem domus, et pastum ad opus viginti Porcorum absque
pasnagio per nemora roea de Pulegiâ, vel Perosâ, haiis noeis et
plaissetis exclusis. Praeter ea si defectis badiis in grangiis meis
supradictis, vel in territorio ipsarum seu vini in clauso meo de
Perosâ, vel si, in ferragio meo de S*** Amando, defectus conti-
gerit quominus undecim librse persolventur sicut superius est
expressum. Ego vel quicumque doms Perosae vel ferragii exti-
lerit persolvere tenebimur ad integrum oia supradicta, terminis
constitutis; quod si forte colapsit id facere noluerimus, vel
neglexerimus , per censuram ecclesiasticam ad id faciendum
nos astringimus compellando. Supra dictis adjunctum est et
adpetitionem meam a venerabili pâtre et dno meo Yillemo au-
tissiodorensi Eppo et abbate S^ Sateri, nec non et a Priore
S^ Amatoris autissiodorensis ad cujus cnram et provisionem
domus de Boutissen et ea quae ejusdem domus fuerint pertinere
noscuntur concessum et constitutum ut unus prsedictor. fratrum
de Boutissen quoties esse deberet in loco quotiens ego vel uxor
mea apud Perosam fuerimus résidentes, in capellâ meà de Perosâ,
singulis diebus, celebret, cum autem absentes fuerimus, tune
in ecclesiâ de Boutissen, singulis diebus, missam, quam diù
vixerimus, de S*** Spiritu celebrabit. Post obitum vero meum,
pro defunctis post aliam missam quae nobis ibidem ab antiquo,
diebus singulis, debebitur, ita quod in ead. domo, singulis
diebus, dua3 missx pro nobis perpétue persolventur. Quae oia
ut perputuam obtineant firmitatem, ego, de volte et assensu
vxoris mas B., quae etiam oia fide data se firmiier servaturam
promisit, présentes litteras sigilli mei caractère roboravi quas et
ead. vxor mea sigillé suo munivit in testimonium et muni-
mentum.
Actum anuo Dni millésime ducentesimo decimo octavo.
Copie collationnée sur l'original par le Prieur de Saintr^
Satur, le % novembre 4724.
268
ARMORIAL
DE LA BARONNIE DE PEUREUSE»
I 1«. — Seigneurs de Ferreuse.
1 . De Touct. De gv^eules, à 3 pals de vair^ au chefd^or chargé de
4 merlettes de gueule [Ârzn. du Nivemois].
2. De Bar. D'azur^ semé de croix recraisettées^ au pied fiché^ et
chargé de 2 bars adossés^ le tout d'or. (Hist. gén. de la maison de
France.) [A ajouter à l'arm. du Nivemois].
3. De Hontferrat* D'argent au chef de gueule. (Palliot, p. 144.)
[A ajouter à l'arm. du Nivemois].
4. Coeur. D'azur à la fasce d'or chargée de 3 coquilles de sabU^
accompagnée de 3 cœurs de gueules^ 2 et l. (Plafonds de l'hôtel
Jacques-Cœur, à Bourges). Palliot dit les coeurs d*or. [A ajouter à
l'arm. du Nivemois].
5. De Ghabannes. De gueules au lion d^hermines^ armé^ lampassé
et couronné (For. [Arm. du Nivemois].
6. D'Anjou-Mézières. D'azur^ à 3 fleurs de lys d^or^ à la barre
d'argent j et à la bordure de gueules (Sceaux des chartes de Saint-
Fargeau et hist. du Berry). D'après les verrières de l'église de Mé-
zières-en-Brenne, l'écu est semé de France, à la barre d'argent et à la
bordure de gueules. [A ajouter à l'arm. du Nivemois].
7. De BouRBON-MoNTPENsiER. De France, au bdton de gueules péri
en bande, chargé en chef d^un croissant d'argent. (Hist. gén. de la
mais, de France). [A ajouter à l'arm. du Nivemois].
8. De Bourbon-Orléans. D'azur, à 3 fleurs de lys d^or, au lambel
d'argent de 3 pendants. (Hist. généal. de la maison de France).
Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, qui a pos-
sédé la baronnie de Ferreuse, portait simplement de France dans un
écu en lozange (arch. de Saint^Fargeau). [A ajouter à l'arm. du Ni-
vemois].
9. De Lauzun. Tiercé en bande, d'or, degueules et d'azur. (Hist.
généal. de la mais, de France). [A ajouter à l'arm. du Nivemois].
10. Crozat du Ghatel. De gueules, au cheiyron d'argent, accofu-
pagné de 3 étoiles de mime, 2 en chef et 1 en pointe. (Hist. gén. de
la mais, de France). [A ajouter à l'arm. du Nivemois].
11. Lepbletier. D'azur, à la croix pattée d'argent, chargée en
coBur d'un chevron de gueules accosté de 2 molettes de sable sur la
traoerse de la croix et d'une rose de gueules boutonnée d'or. (Ann.
de l'Yonne 1839, à peu près conforme à l'arm. du Niv. qui n'indique
pas que la rose est boutonnée d'or).
269
S 2. — Seignewrs des fiefs mouocmt de la baronnie
de Ferreuse,
12. De Millin, maison qui a possédé le fief, %\. De gueules ^ au
chevron d'&r^ accompagné en chef d'une étoile d'or à d(^tre, d'une
rose d'argent boutonnée d'or à senestre, et en pointe d^une plante de
millet d'argent, (Ânn. du Nivernois).
13. De LA BussiÈRB, maison qui a possédé les fiefs, S 6| ^^ ^^ 28^
D'azur à une bande d'or, accostée de 2 d&mi^ols abaissés de même
et de deux étoiles d'argent y une au-dessus de chaque demi-vol. (Ann.
du Nivernois).
14. De MELLOf maison qui a possédé les fiefs, | 9 et 10. D'or à
2 fasces de gueules^ à Vorle de 9 merlettes de même^ A, 2, 3. (Ann.
du Niveniois) .
15. De Briennb, maison qui a possédé les fiefs, § 9, 10 et 12.
D'azur au lion d'or semé de bUlettes de mime. (Duchesne, p. 164 )
[A ajouter à l'arm. du Nivernois].
16. De Bourgogne, maison qui a possédé les fiefs, S 9 et 10.
Bandé d'or et d'azur de 6 pièces^ à la bordure de gvsules, (Palliot,
p. 40). Les comtes de Nevers, de cette famille, portaient la bordure
engrélée. (Hist. généal. de la mais, de Fr. et ann. du Niv.)
17. De Jaucourt, maison qui a possédé les fiefe S 9, 10, 11, 12
et 13. De sable à 2 léopards d'or. (Armoriai du Nivernois).
18. D'Albret, maison qui a possédé les fiefs § 9 et 10. De gueules
plein, (Arm. univ.) [A ajouter à l'arm. du Nivernois].
19. De Prie, maison qui a possédé les fiefs § 9, 10, 17, 20, 23.
De gueules à 3 tierces-feuilles d'or, (Hist. gén. de la mais, de France).
L'armoriai du Nivernois ajoute, d'après Yertot, un chef d'or chargé d'un
aigle à deux têtes de sable. Les sculptures du château de Prie, près
de Ghampcevrais, ne portent que les 3 tierces-feuilles.
20. De Sainte-Maure, maison qui a possédé les SeÊi § 9 et 10.
D'argent à la fasce de gueules. (Hist. de la mais, de Fr.) [A ajoutera
l'arm. du Nivernois].
21. GoEFHER d'Effiat, maisou qui a possédé les fiefs § 9 et 10.
De gueules au chevron onde d'argent et d'azur de 6 pièces^ accomr
pagné de 3 lionceaux d'or 2 en chef et 1 en pointe. (Hist. généal. de
la maison de France). Ces armes sont celles de la maison de Ruzé, k
laquelle a succédé la maison Goefiier au xvii« siècle. [A ajouter à
l'arm. du Nivernois].
22. De la Porte de la Meilleraib (Armand-Charles), qui a pos-
sédé les fiefs § 9 et 10. De gv^ules au croissant montant d'argent
chargé de 5 mouchetwes d'hermine. (Hist. gén. de la maison de
â70
France). [A. ajouter à Tarai, du Nivemois]. De la Meilleraie, après son
mariage avec Hortense de Mancini, en 1661, prit les armes de Ma-
zarin, qui sont : D'azur^ à la hache d'armes d'argent dans un /Vitf-
ceau d'armes d'or, lié d'argeni et posé en pal, et une fasce de
gvsules sur le tout chargée de 3 étoiles d'or.
23. Doublet de Grouy, maison qui a possédé les fiefs § 9 et 10.
D'azur à 3 doublets, ou papillons d'or volants, en bande, (Ârm. hist.
de la nobl. de France. [A ajouter à Tarm. du Niv.].
24. Villetàrd, maison qui a possédé le fief § 9. D'argent, au
chevron d'azur accompagné de 3 trèfles de Sinople 2 et 1. (Manuscrits
Tarbé). [A ajouter à Tarm. du Niv.].
25. De Pontallier, maison qui a possédé le fief § il. De gueules,
au lion d'or^ couronné de méme^ armé et lampassé d'azur, (Hist.
gén. de la mais, de France). L'armoriai du Nivemois, d'après Vertot
et Coquille, dit seulement : De gueules au lion d'or.
26. Bureau de la Rivière, maison qui a possédé le fief § 11.
D'azur au chevron de sable, potence et contrerpotencé d'or^ accom-
pagné de 3 buires de même. (Hist. gén. de la mais, de France). [A
ajouter à Tarm. du Nivemois].
27. Rabutin-Hdban, maison qui a possédé le fief § 12. il 5 points
d'or^ équipolUs à 4 de gueules. (Dict. de la nobl.) [A ajouter à l'aim.
du Nivemois].
28. D'Anlezt, maison qui a possédé le fief § 12. D'hermine, à la
bcyrdure de gueules. (Arm. du Nivemois).
29. Hinselin, maison qui a possédé le fief § 16. D'azur à la fasce
d'argent, chargée d'une molette de sable et accompagnée de 3 têtes
delèopard d'or, rangées en chef. (Arm. du Nivemois).
30. Ghaillou, maison qui a possédé le fief § 18. D'azur, à la croix
d'or cantonnée de 4 chatons d'anneau. (Sceau de cette maison). [A
ajouter à Tarmorial du Nivemois].
31. De Champs, maison qui a possédé le fief § 20. D'azur à 5
pUmtes de mandragore d'argent mal ordonnées, au franc quartier
d'hermine. (Arm. du Nivemois).
32. Grobsaine, maison qui a possédé le fief S 20. D'azur à 2 épées
d'argent, a/ux gardes d'or, passées en sautoir. (Dict. héraldique).
[A ajouter à l'arm. du Nivemois].
33. De Mung, maison qui a possédé les fie& § 21 et 22. EcarteU
d'argent et de gueules. (Arm. gén. de d'Sozier). [A ajouter à l'arm.
du Nivemois].
34. De* LA Rivière, maison qui a possédé le fief § 22. De sablera
la bande d'argent. (Ârm. du Nivemois).
35. De TfiiLHAïf , maison qui a possédé le fief § 22. D'azur au rais
271
d'escarhiïucle pomnieté et ftev/rdelysè d'or^ de 8 pièces. (Armoriai du
Nivemois).
36. De Ghanoioux,. maison qui a possédé les fiefs § 24 et 31.
D'hermine à la fasce de gueules, (Armoriai du Nivemois).
37. De Lenfernat, maison qui a possédé le fief § 24. D'azur à
3 hzanges d'or, 2 et \. (Dict. de la nobl.) [A ajouter à Tarm. du
Nivemois].
38. Lyée de Ghangt, maison qui a possédé les fiefs § 24 et 31.
D'argent au lion rampant de sable^ armé et lampassé de gueules.
(Dict. de la nobl.) [A ajouter à Farm, dn NivemoisJ.
39. De Saint-Phalle, maison qui a possédé les fiefs S 24 et 31.
D'or à la croix ancrée de Sinople. (Arm. du Nivernois).
40. De Glugny, maison qui a possédé les fiefs 24 et 31. D'azv/r à
2 ckfs d'or adossées en paly les pennetons en haut et les anneaux en
lozange^ pommetés et enlcu;^. (Palliot, parlement de Bourgogne). [A
ajouter à i'arm. du Nivemois].
41. Marie d'Avigneau, maison qui a possédé les fiefs § 24 et 31 .
D'azur à la bande d'or chargée de 3 fers de lance de sable et accom-
pagnée de 2 têtes de cerf d'or, (Gatalogue des élus aux Etats de Bour-
gogne). [A ajouter à I'arm. du Nivemois].
42. Andras, maison qui a possédé le fief § 24. D'argent, au che-
vron de gueules, accompagné de 3 tourteaux de même. (Arm. du
Nivemois).
43. De Paris, maison qui a possédé le fief § 28. De gueules au
sa/utoir dentelé^ cantonné de 2 quintes feuilles en chef et en pointe et
de 2 besans en flanc, le tout d'or. (Dict. de la noblesse). L'arm. du
Nivemois indique une famille de Paris qui ne portait pas les mêmes
armes, mais qui peut être différente de celle qui a possédé Guerchy
près de Treigny.
44. De Yathairb, maison qui a possédé le fief § 28. D'azur y au
chevron d'or, accompagné de trois roses de même. (Sceau de la fiai-
mille). [A ajouter à Tarm. du Nivemois].
45. De Gourtenat-Tanlat, maison qui a possédé le fief § 31. D'or
à 3 tourteaux de gueules. (Hist. gén. de la maison de Gourtenay). '
[A ajouter à Farm, du Nivemais].
Déy.
m "r. Jr
TJ ' -•
"fîHcr t -r.u:^^
273
30. — La paix est signée par les plénipotentiaires présents au
Congrès.
AVRIL, 3. — Le Corps législatif adopte le projet de loi relatif aux
pensions des veuves des militaires et marins tués sur le champ de
bataille ou morts des suites des blessures qu'ils auraient reçues.
6. — Un mouvement a lieu à Valence. Cette capitale et ses pro-
vinces sont déclarées en état de siège.
8. — M. le comte Walewski parle devant le Congrès de la situation
de l'Italie et des améliorations à apporter dans le système de gouver-
nement du roi des Deux-Siciles.
16. — Adoption par le Corps légistatif du projet de loi concernant
les douanes.
27. — Les ratifications du traité de paix, ainsi que les con-
ventions qui y sont annexées , sont échangées à l'hôtel du ministère
des affaires étrangères.
MAI, 4. — Adolphe Adam, membre de l'Institut, meurt dans sa
53« année.
13. — Le débordement des fleuves et rivières cause en France
de grands ravages.
15. — Le Corps législatif adopte le projet de loi relatif aux appels
des jugements des tribunaux correctioimels.
21 . — Un décret décide :ïue la session du Corps législatif, qui
devait être terminée le 2 juin, ne sera close que le 21 juin.
22. — Mort de M. Augustin Thierry.
31 . — Le Corps législatif adopte le projet de loi relatif au transport
des imprimés, des échantillons et des papiers d^affaires ou de com-
merce circulant en France par la poste.
JUIN, 1». — Nouveaux débordements des fleuves et rivières. Le
Rhône et la Loire causent d'immenses désastres.
2. — Le Corps législatif adopte le projet de loi tendant à ouvrir au
ministère de l'intérieur un crédit de 2 millions pour secours provisoires
aux inondés. Des souscriptions s'organisent de toutes parts dans le
même but.
10. — Les récompenses accordées aux exposants leur sont distri-
bués solennellement par M. Rouher, ministre du commerce, de
l'agriculture et des travaux publics.
12. — Le prince Napoléon quitte Paris pour faire un voyage scien-
tifique dans les mers du Nord.
14 — Baptême du prince impérial.
16. — Un décret de l'Empereur proroge la session du Corps légis-
latif jusqu'au 2 juillet.
23. — Mouvement insurrectionnel à Valladolid (Espagne).
28
28. — ^Le Go^ lâgiBlatif adopte le projet de loi relatifau draîDage.
30. — Le Corps législatif adopte le projet de loi relatif aux so-
ciétés en commaiidite par actions.
JUILLET, 2. — Clôture de la session du Corps législatif.
6. — L'évacuation de la Crimée par les troupes françaises est
achevée.
7. — Mort de M. Fortoul, ministre de Tinstruction publique et des
cultes. ^
14. — Le maréchal Espartero, président du conseil des ministres
de la reine d'Espagne, est remplacé par le général O'Donnel. Emeute
à Madrid.
18. — Mouvement insurrectionnel dans plusieurs provinces
d'Espagne.
AOUT, 9. — Retour de l'Empereur à Paris.
13. — M. Rouland, procureur- général près la Cour impériale de
Paris, est nommé ministre de l'instruction publique et des cultes.
SEPTEMBRE, 3. ~ Une insurrection royaliste éclate à Neuchàtel.
(Suisse).
7. — Couronnement de l'empereur de Russie Alexandre II.
NOVEMBRE. — M. Paul Delarodie meurt dans sa scHxantième
année.
DÉCEMBRE, — Mort de M. de Salvandy, membre de l'Académie
française.
Le gouvernement prussien décide l'oceupation de la principauté de
Neuchfttel par un corps d'armée.
FAITS DÉPARTEMENTAUX.
JANVIER, 4. — M. le général Gaudin de Villaine, com-
mandant la subdivision de l'Tonne, à Auxerre, est nommé
commandant de la 3« brigade de la division de cavalerie, i
Versailles. M. le baron Boyer est appelé à commander la sab-
division de TYonne.
12. — M. Lepeupk, ingénieur des. ponts el chaussées,
é76
chargé du service de la navigation de l'Tonne et du canal du
Nivernais, est chargé du service des ports du département du
Calvados. M. 6uyot> ingénier des ponts et chaussées, est ap-
pelé à le remplacer.
FÉVRIER, 6. — N. Picard, ingénieur ordinaire des ponts et
chaussées, chargé du service de l'arrondissement de Tonnerre^
est chargé du service de Tarrondissement de Mantes. M. Ronvel
est chargé du service de Tarrondissement de Tonnerre et attaché
au service du canal de Bourgogne.
14. — Un supplément de 10,000 fr. est accordé au dépar-
lement de TTonne sur le crédit ouvert par le décret du 22
septembre 1855, pour secourir plus eflBcacement les bureaux
de bienfaisance dont Thiver et la cherté des subsistances ont
accru les besoins.
M. Gillet, ancien notaire du ministère de la guerre, à Paris,
ancien membre du Conseil Général, meurt à Joigny dans sa
77* année.
AVRIL, 14. — Le Corps Législatif adopte le projet de loi qui
autorise le département de 1* Yonne à contracter un emprunt de
185 mille francs.
19. — Par décret impérial en date du 19 avril, M. Demonvel,
payeur du département des Deux-Sèvres, est nommé payeur du
département de TYonne, en remplacement de M. le baron de
Gauville, nommé payeur de la Loire-Inférieure.
MAI, 10. — M. Rossigneux, payeur de 4« classe à Avignon,
est nommé payeur du Térsor pour le département de TYonne,
en remplacement de M. Demonvel^ non acceptant.
13. — Débordement de TYonne qui sur plusieurs points
se répand dans les plaines qui avoisinent la rivière. Des rap-
ports faits postérieurement, il résulte que les pertes occasionnées
par rinondation dans le département de TYonne s'élèvent à
822,000 fr. environ. Des souscriptions sont ouvertes et pro-
duisent une somme de plus de 61 ,000 fr.
JUIN, 12. — Mort de M. Deschamps, ancien commissaire
des guerres.
24. — Séance solennelle de la Société archéologique de Sens.
AOUT, 25. — Le Conseil Général s'assemble sous la prési-
dence de M. Larabit, sénateur.
277
VOITURES PUBLIQUES.
^tf«Mtfa0ta#>*
D'Auxerre aux localités ci-après :
Avallon^ bureau à la gare du chemin de fer, 4 h. 20 m. du matin,
iS h. iSdu s., 8 h. s.
Départ d'Avallon, 5 h. m., i h. s., 5 h. 20 s.
Avalbn^ Morin et G^e, 7 h. du matin.
Chabliî^ H6tel du Léopard, 5 h. du soir.
Chdteau'Chinon^ départ d'Auxerre 4 h. du m.
Départ de Châleau-Chinon, 40 h. du matin.
ChdUl'Censair^ Hôtel du Léopard, 3 h. du soir.
Ciamecy, bureau à la gare, départ d'Auxerre, 42 h 15 du s., 8
h. s.
Départ de Clamecj, 6 h. m., 4 h. s.
La Charité^ Correspondance avec Nevers, 42 h. 45 s.
Départ delà Charité, 7 h. m.
Chdiiilon'en'Bazois^ bureau à la gare, 41 h. 50 s.
Départ de Cbàtillon-en-Bazois, 2 h. s.
Cosne, bureau à la gare, 8 h. s.
Départ de Cosne, 7 h. m.
Nevers, passant par Ci^imecy, bureau à la gare, départ d*Auxerre,
4 4 h. 50 s.
Départ de Nevers, 7 h. s.
Parie, Hôtel du Léopard, bureau des messageries impériales.
Saint-Bris, Voitures des dépêches , deux fois par jour , Victor Barré ,
rue du Temple.
Saint'Sauveur , par Leugny , hôtel de la Fontaine. Départ à 4 h.
1/2 du soir.
Saint-Far geau, Correspondance avec Orléans par Toucy, Briare et
Gien. Dépêches, 1 h. du matin, hôtel du Léopard.
Saint'Florenliny Hôtel de l'Epée, départ: 4 h. 1/2 du soir.
Seignday, A la Côte*d'Or, rue du Pont, service des dépêches, 4 h. 1/2
du soir et hôtel de TEpée,
Tonnerre, Voiture David, 7 h. i/4 mtliQ Correi^poDdaDoe avec
GhâtilloD et Troyes et hôtel de TEpëe.
Touey, Tous les jours, hôtel de l'Epëe, 5 h. du foir, eomspQndaot
avec Saint-Sauveur.
Troyee, Correspondance avec Chaumont et la Lorraine , paasani
par Chablis, Tonnerre (correspondance avec Ghâtillon-sur-Seine), et
Ervy, départ tous les jours, à 7 h. 1/3 du soir, hôtel du Léopard.
Vermmtùn^ Hôte} du Léopard^ à 4 heures du sdn
CHEMIN DE FER D£ PARIS A LYON.
EMBRÀNGHBMBirr d'aUXBRRE A LAROCBB.
Service Shmr*
Trains d'arrivée à Auxerre : 8 h. 4K m. du matin, midi KO, 8 b. du
soir, 1 1 h. 80 du soir, 4 h. 30 du matin.
Trains de départ d'Auxerre : 6 h. 90 m. du matin, 10 h. du ma-
lin, 8 h. 38 du soir, 10 h. 08 du soir, 1 h. 10 du matin.
[Bureau flace aux Lime). Départ du bureau 3/4 d'heure avant chaque
départ de train.
Pour ce qui concerne le personnel et les antres détails relatib aa
service, (voir page 137).
AGENCE DE U NAVIGATION
DE LA SEINE ET DE l'YONNE.
Bureaux , ptai Bourbon , à Auxerre.
M. Gaudet fils, propriétaire de l'entreprise générale des Coches,
Jossier et Thibault, Bazou fils et Bonneau, Gervais et Poltin, tous
entrepreneurs de lyurine à Auxerre.
Départs d' Auxerre pour Paris et route, tous les lundis et jeudis;
Départs de Paris pour Auxerre et route, tous les mercredis et
dimanches.
Les marchandises doivent être rendues sur les ports la veille de
chaque départ.
939
ttESSAGERS«
Accolay, Naux, lundi et vend.
Aillant, MixUr^ lundi et vend.
Appoigny, Coquibuê, 3 fois par sem.
id. Naux 2 f. par sem. ;
Arcy-sur-Gure, CmUboU^ tous ]es 15 j.
Avallon, Naux, 3 f. par sem.
Id. Château^ 1 f. par sem.
Bassouy Coquilmif 2 f. par som.
Bounon Méry-Sec, BertailUf 2 f. pars.
Branches, Naux^ 3 f par sem.
Brienon, Coquibui^ lund. et vend.
Chablis et Tonnerre, Coquilnu, 3 fois
par sem.
id. Hdêd de VÉpée, 8 f.
par semaine.
Ghamy, Ghftteau-Renard et Montar-
gis, Rigaultf 3 fois par semaine.
Gheny, Laroche Coquibut, 2 f . par s.
Chitry, Victor Barrée rue du Temple,
2 f. parj.
damecy, Cabanlouê, 2 f. par s.
Goulanges-la-V. Coqui(m9, 3 fois par s.
Goulanges-fittr-T. lundi et vend.
id« Rigauli, 2 t par sera,
id, Loury, 1 f. par sem.
Grain, Cabantous, 2f p.tem.
Gravan, Naux, lundi et vend.
id. Bniailkif lundi
id. Coquibui, lundi et vend.
Courson, RigauU, 2 f . par sem.
id. Coquibus, 3 f. par sem.
Gnizy, TisiUi-Caquibus, ^ans époque
fixe.
Domecy, ^aulty 2 f. par sem.
Druyes, Rohan, lundi et vend.
Eglény, RigauU 3 f, p. aem.
Etais, id. id.
Fleury, Naux^ 3 f. par sem.
Irancy, Naux, 2 f. par sem.
id. Barré, 2 f. p. Jo«r.
Joigny, Coguibui, tous les 2 j.
Joux-larVille, Naux, i fois par s.
Lain, Coguibuit i fois par s.
Leugny, Fièvre^ lundi et vend.
Ugny-le-Gh&tel, BertaiUe;,l et vend.
id. Naux, id.
L*Isle-sur - Serein. Tiuu - Coquibus^
(sans j. fixe).
Mailly-le-Ghftt, Cdbankmt, vendredi.
MontrSt-Saîp.,GoçiM6uf,2 f. p. sem.
Montigny, V' Coulboit, 1. et vend.
Migé, BertaiUe, 1. et vend,
id. Coquibus, id.
Nevers, toury, tous les 15 Jours.
Noyers, Naux^ Sehlaquemeurdin, (ssaoB
époq. fixe), Régnier, PutoU^ Aa-
Ouanne, Fièvre, 1. et vend,
id. CoauibuSf id.
Pourrain, miux, lundi et vend.
Saint-Amand, HoUier, vendredi.
Saint-Bris, Victor Barré, rue du Tem-
ple, 2 f. parj.
Saint-Gyr, Braut, 1. merc et vend.
id. Victor Barré, 2 f. parj.
Saint-Fargeau, Hôul du Léopard, t
les jours.
Saint-Florentin, Hôtel-de'VÊpée.
Saintr-Maurice, RigauU, 1 f. p. sem.
venant de Paris.
Saint-Sauveur, Fièvre, 1 f. par sem.
id. HoUier, 2 f. parsMd.
Seignelay, Naux, lundi et vend,
id. BertaiUe, 3 f. par sem.
id. Hôul de Vtpée, tous les j.
de 3 à /ii heures.
Thury, Fièvre, 1 f. par sem.
Toucy, Defert, lundi et vend.
Troyes^ Hôisl de CÈpée, merc.
id Putoii tous les merc
Trucy-s-Tonne, CabanUmt, vendredi.
Varzy, loury. tous les 15 J.
Vermenton, Coquibut, 3 f. par sem.
id. Naux, 3 fois par sem.
id. ChéUeauy i f. par sem.
Villiers-S.-Ben., Rigaut, 3 fois p. sem.
Vincelles, Naux lundi et vend.
Vincelottes, Naux, id.
.>.
^s-::
•-■..•, "" ï^'^.-^iir'-r».-^
pAget.
Embraochement de La
Rocbe k Auxerre iZl
Enfants trouyés et aban-
donnes 104
Enregistrement et do-
maines iSl
Eres et supputations
chronologiques 3
Extinction de la men-
dicité (assoc. pour IV i49
F
Ferme école 148
Fêtes mobiles 5
Foires de l'Yonne 5
G
Garde impériale 57
Garnisons 120
Grendarmerie 58
Gendarmer, de l'Yonne 121
Génie 65
Gîtes d'étapes 121
H
Haras 147
Haute cour 38
Hospice» 102
Huissiers 112
Indication des com-
munes composant
chaque canton 75
Indications diverses 67
Infanterie 59
Inspectiondel'Académ. 115
Inspection des monu-
ments historiques 144
Instituteurs 90
Instruction publique 115
Intendance militaire 55
J
Jardin des plantes dé-
partemental 146
Jours de la lune 5
— du mois 5
— de la semaine 5
Jury médical 79
Jnsticeé de paix 109
L
Lerer et coucher du
soleil 3
Lever et coucher de
la lune 5
M
Maires 90
Maison de TEmperenr 33
— de l'Impératrice 34
Maisons des prêtres au-
xiliaires. 105
Maréchaux de France 28
Marine 65
Médecins des épidémies 78
Médecins des enfants
trouvés 79
Blendicil é f dép6t de) 1 51
Messagers 471
N
Navigation de V Yonne
et ducanalduNiTemaisl38
Notaires 110
o
48
Officiers généraux
Organisation des bu-
reaux de la Préfec-
ture 70
Orphelinat départe-
mental h Sens 151
Payeur du département 123
Pénitencier oepartem. 104
Percepteurs (person-
nel des) 124
Pon ts et chaussées 135
Populat. des communes
de la France 41
Position géographique
du département 4
Poste aux lettres (bur.) 1 33
Poste aux chevaux 134
Préfec ture de l'Yonne 70
PréfeU 41
Paie.
Prytanée inipérial mili-
taire de la Flèche 47
Puissances 29
Quatre temps 3
R
i\ecette générale 123
Recev. de l'enregistr. 131
Houtes impériales 135
— départementales 135
Saisons ( commence-
ment des) 4
Salles d'asile ' 150
Sénat 35
Service des palais im-
périaux 33
Service pareaud'Au-
xeire k Paris 278
Société des Sciences
historiques et natu-
relles de l'Yonne 145
— archéologiq. de Sens 146
— de prévoyance 151
— philharmonique
d'Auierre 152
Sociétés d'agriculture 145
Sous-Préfeclures 74
Souverains de l'Europe 29
Théâtre
Tribunaux civils
— de commerce
151
106
108
Vaccine 79
Vérificateurs des poids
et mesures 123
Voitures publiques 277
TABLE ALPHABÉTIQUE
DB LA TB0I8IÈIIB PARTIE DR L*AlfNCAIBB.
Pages.
A
Aillant-snr-Tholon 174
Armoriai de la iMÎronnie
de Perreose 268
Anxerre (comté dO 96
B
Beanlche 251
Beauvoir 170
BéoD 191
BoDtin (château de) 1 80
Branches 196
BrinoD 251
Bnssy 252
Bruyère (la) 265
C
Carrouble 268
Celle-Saint-Cyr (la) 192
Chambeugle 189
Chamelard 133
Champvailon 190
Charbay 169
Chamy 199
Pages.
la baroDDîe de Per-
reose
Grandchamp 202
Grand-Charron S46
Goerchy 194
Gnerchy 263
Guide pittoresque dans
le dép. de ITonne 166
Guillaume de FlaTignyl36
H
Hautefeoille (château
Houssery
Httban
Toncy)
NeuiUy
Noues (les)
201
197
5U6
Odoranne de Sens 84,94, s.
Ormes (les) 180
201
265
251
238
Châtellenie de La F«té-
Loupière 208
Chassy 174
Cheyillon 185
Chéoe-Arnoult 199
Glermont - Tonnerre
(Charles-Henri de) 148
Cour d'Argent 247
Courtenay (comtes de) 182,
186,189,205,202
Cruzy 138
D
Dicy 185
Dracy 204
Ë
Echariis (abbaye de) 183,
219
Eglény 171
F
Ferté Loupière (la) 208
Fleury 194
Fontenouilles 188
Forêt Dardeau 256
Fosse-Gillet 256
G
Gay (le) 246
Gaiines (seigneur de) 197
Géographie féodale de
196
178
169
Itbierde Toucy
J
Joigny
L
Laduz
Laferté-Loupiére
Lindry
Liste des membrei du
Conseil Général de
FTonne.
M
Machecourt
Malieorne
Mamert
Marchais-Beton
Mauclair
Mayol de Folcalqnier
Mées(ies)
Méiisey
Molosmefc (religieux de) 136
Monologue du bon vi-
gneron 73
Montreparé 257
Montigny (Guillaume
de) 199
MoDtmorency (Guillau-
me de) 144
Montmorency (Anne de) 146
Moracbes 252
Morennes 264
Motheaux Aulnais (la) 198
Moulin-Paillard 264
Narjot (seigneur de
Percfain
Perreuse
Perreux
Perrigny
Pesle (la)
Pinard (Jean)
235
±57
254
199
193
252
65
Piessis (Nicolas du) 206
Poésie auxerroise au
XVI* s'éle 63
PoUly 173
9 Ponessant (hameau de) 200
Pot. Jacques 140
Précy 181
Prunoy 187
Rainard-le-Tfeux 85
Ratilly 264
Riebard-I^ttstlcier SIS
Rivière d'Yonne 247
268
205
186
200
247
88
256
133
Saint-Benoit-sur-Loire
(abbaye de) 203
StrDenis-sur-Ouanne 202
Sainte-Colombe 243
Saint-Florentin 9
— (comte de; 15o
Saint-Georges 168
St-Martin-S'Ouanne 200
Saint-Maurice-le-Viel 172
— Thizonailles 172
St-Pierrc-le-Vif 105
St*Romain-le- Preux 178
Sancerre (comtes de) 227
Seguier 200,205,206
Seguin 222
Senan 177
Sens 9,90
Sens (comte de) i96
Sépeaux 181
Servin, archevêque de
Sens 90
}
/ ri
l'i'
POftS.
SImonnaiix
968
Sommectise
180
T
Taoonnet
853
Test-Milon
S5d
Thorey
138
Thorey (baron de)
149
Tonnerre
9
Travaux da Conseil Gé^
Pages.
néral dn dépaneiB^
de ITonne 117
Treigny S58
Valprofonde ( Char-
treuse de) 191
Vaurd, imprimeur 65
Véxelay 9
^fes.
TiUefraMhe
184
Tillemer
197
Yillerol
846
Yilliers-St-BeMit
303
ViUotte (la)
t04
Vins d'Àuxeffe
64
Yifien de U Ferté-
Lonpière
219
Yolgré
178
f?4A
PftACBMSMT DK!
Ij.S.^' I.
Ch&teau de Gheviliim
— de Haotefeuille
^ de Grandchamp
Pierre tumolaire de Loais de Gourtenay
PortaU de PEglise de Trelgny
187
30i
908
^68
988
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PIERRF, T UHlJLAllïfi
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Al
DATE DUE
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