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^-
V
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ANNUÂIB^. .•;
O fflSTOflIQUE ^ *
DU DÉPARTEMENf DE L'YOMïT'
RECiaiIL
DE DOCUMENTS AUTHENTIQUES
DESTitrtB A rotmsk
LA SIlIISIIOIiE DiriBTEIEIlIllI
CHAUVIN Pierre
è
CHABLIS
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AVXERRE
PERRIQUET ET HOUILLE, IMPBIHEUBS-LIBBAIRBS, ÉDITEURS
CUI TOM LU UBUUKB DU BdF4BTBmHT
»
^
m
••
VÀnnuajin ie ^Joniù pour 1856 contenait outre les renseignements
administratifs ^es travaui^ suivants :
i* Précis hi$*x>rique sur la construeiUm d$ routes impériales du départe-
ment ^ rronne, par M. Dbt;
2* Dictionnaire géographique des communes, hameaux, fermes, châ-
teaux, maisons isolées, établissements industriels, etc., etc., du dépar-
mentdelTonne; . ^ , ,
3* Supplément et modifications à ta liste des députés élus dans le dé-
partement deTTonne, de 1789 à 185/i, par M. Le Maistre;
à* Sommaire des travaux du Conseil génial ^e l*Tonne ;
5^ Des différents droits et coutumes auxquels était antérieurement
sovmis le département de TTonne, par M. le vicomte .Trjon de Mon-
talembert ;
e* Du budget départemental (suite et fin), par M. Flandin ;
T Auxerre, il y a cent ans, par M. Challe ;
9^ De deux médailles historiques du xvi^ siècle, par «M. Edmond
Challe;
90 Le département à TExposition universelle; industrie, par
M. RouiUé ;
^ W — —, rfteaiix arts , par Ed. Cha lie ;
ll« Guide pittoresque dans ledépàrtement de rîoDne, par MM. Y. Petit
et 6. Cotteau ;
.120 De quelques monnaies antiques d'^ et d'argent, par M. Ed.
Challe.
4
PLANCHES.
Aîicienne Tour de THorloge d*Auxerre , dessin et lithographie de
M. V. Petit
^N* Eglise Saint-Pierre de Tonderre, par le même. .
♦ ^ "^Tracé de la voie romaine de Sens à Alise.
Médailles historiques du XVr siècle. . j_ , «
M^ Monnaies antiques d*or et d'argent trouvées dans le département de
J'Yoûne* " . 2pL
^ ' A '
î76 7l4
TABLE PAR ORDRE DE MATIERES/ '
1
i6.
ib
ib\
4
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ib.
5
ib.
17
29
ib.
31
32
(6.
Comité gënëral d|r Annuaire
Commission permanente
Correspond ancs - ib,
, PREMIÈRE PAKTIE.^cAttiNDBMR.
Eres et supputatlbris chronologiques 3
Comput eccl^iastique ib.
Quatre temps
Fêles mobiles
Commencement des quatre saisons
Eclipses.
Position sféogrdphique
Calendrier civil
Cours de la lune
Foires de TYônne
Agenda municipal
DEUXIÈME PARTIE
CHAP. 1^^, Documents généraux.
Puissances
Liste des souverains et des princes
Rëpabliques
Villes libres
Ambassadeurs et ministres français
re'iidant près les puissances ëtran
gères ^ • „.
Maison civ^. de l'Empereur des Français 35
Maison militaire 34
Cent Gardes "" £6.
Maison de ^'impératrice ib.
Conseils d«» Ministres 35
Se'nat ^ î^.
Corps l^islatif 36
Conseil d'fitat 37
Haule-Gour de justice 38
Goar de cassation 39
Cour des compt^ ib.
Cour impëriale de Pari^ 40
Division ie là France en départements 41
Cours imgéi^ales des départements 44
Archevêquca et Evcques français 45
ArrondiiiBttients forestiers 46
Ecole impériale polytechnique 47
— spéciale militaire de Saint-Cyr ib
Prytanée mililaire de La Flèche , ib
Ecole impériale des mines . i6.
Ecoled'application du corps d*^tat-maj. ib,
— d'artillerie et du génie (Metz) ib,
— — du génie maritime ib,
— de cavalerie (àSaamur) ib,
— navale (à Brest) ^
— forestière ^ Âancy)
— imp* des chartes
— des arts et métiers
Ëcoje imp. et spéc. de langue» orien-
tales Tivantes
-• vétérinaires
— d'agriculture
^ré:&auz de France „,^
(ïeaéi^ux de division et leur position ib.
— " de brigade
Corps d'état major
Intendants militaires etS-intendants
Garde impériale
^«ndarmerie'impérialc
59
6i
62
70
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65
66
67
68
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ib.
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ib,
74
75
77
«
78
79
ib,
ih.
Infanterie
Cavalerie
Artillerie
Génie
Troupes de l'administration *
Algérie
iVIarine ^
Colonies françaises
Indioa^ipttS diverses [
Nouvelles circonscriptions aeaèénnq.
CHAP. 2. Département de F Tonne,
SECTION irV.AOMIMISiaATIOll CIVILE*
Préfecture de l'Yonne
Conpeil de Préfecture
Cabinet de M. le préfet
Organisation des Bureauz
Sous- Préfectures *
Indication des communes coniposant
chaque canton
Liste des membres composant le
Conseil généfal de l'Yonne
Liste des membres des Conseils d'ar-
rondissement par canton
Jurf médical
Médecins des enfants trouvés
Conseils d'hygiène» — Vaccine
Tableau, par ordre alphabétique, des
*88 communes du département
de l'Yonne avec le chiffre de la su-
perficie, celui du revenu fo^îer,
et les distances judiciaires, le nom
du canton et du bureau de poste
auxquels chaque commune appar-
tient
Tableau des communes par arron- *
dissement et par ordre alphabéti-
que, population, noms des maires,])
adjoints, curés, desservants et ins-
titu.teurs du département
A.dministrations municipiiles des prin-
cipales villes du département
Personnel de la Mairie d'Auxerre
i^.l Poli ce administrât., municipale et fa-
" ' dicîaire
Conseils municipaux d'Avallon, Joi-
gny. Sens, Tonnerre et Villeneuve
Architectes départementaux
Commission des constructions corn*
munales t
Hospices — Comités gratuits de con-
sultation
Asile départemental des aliénés-
Hospices communaux
Service des enfant» trouvés et aban-
donnés
Pénitencier déparUDMntal
Comm.* de surveillance des prisons
SXCTIOIC II. AOHiNTSTitATIOK BCCLtSIASTIOVK
50 Diocèse de Sens ^05
54 CyijUkitre diocésain • a,,,;
56 MUson des pfétres auxiliaires ibi
57 sicnoN lii. aoaiihistbation ob la iustick
58 Cour d'Assises 106
80
16.
ib,
ib.
48
48
ih.
ib.
90
400
ib.
ih.
ib'
102
ib.
ib*
rb.
104;
fh.
ib.
TribttDMiS de première infctance
^ibanaux de commerce
^stices de paii
Notaires
Commissaires-priseurs
Huissiers , .
Bureaux d'assistance judiciaire
SECTIOH IV. IHSTRXJCTIOR FBBLIQUl.
Académie de Dijon
inspection de l'Yonne .
llonseil dëparlementai /
Inspecteurs de Tlnstruction primaire
Commission d'examen pour J'instruc-
tion secondaire
Commission d'examen pour rinstruc-
tion primaire:
Etablissements d'instruction. — Ar-
rondissement d'Auxerre
— d'Avallon
— de Joîgny
— 4ie Sens 419
— de Tonnerre »*•
SXCTIOIC V. AlttlINISTRATIOK MILITAIRX
ir« division militaire
Gfârnisons . ,
Gttes d'étapes
Gendarmerie
Commissaires de police cantonale
SECTION Vf. ADMIÎIISTRAIIOM FIKAKCliBE.
Bibliothèques piAUques ^ \j*
Inspection des monuments bistonqaes 144
If oauments classés * ^*^
Société des science* historiques et
naturelles de T Yonne
Société centrale d'agriculture
Cours gratuit de dessin
Jardin des plantes départementel
Société archéologique de Sens
Chambres copsultatives d'agriculture ià.
Sociétés d'agriculture etcomlcas agri-
coles ,
Haras
Commissions hippiques
Ferme-école de l'Orme du Pont
Chambre consulUtive des arts et
manufactures à Sens.
Caisse d'épargne d'Auxerre
Caisses d'épargnes des arrondisscm.
145
145
i46
ib.
147
ib»
148
ih.
149
ib.
ib.
120
ib,
121
ib.
123
ib
ib.
ib.
îgist rement
124
129
ib
ib.
131
132
ib.
ib.
ib.
Recette générale
Dépenses du Trésor
Direction des contributions directes
Vérificateurs des poids et mesures
Percepteurs «Communes de leurs per-
ceptions.
Direction générale des douanes et
contributions indirectes
Direction départementale idem
InspecÀ)ns et sous inspections
Administration de l'enrcgistr
et des domaines
Eaux et forêts
Administration des Postes
Arrivées et départs des courr.àAuxerrel34
Maîtres de poste t^-
SBCTICH VII. POHTS ET CBAUSSiSS.
Service ordinaire
Routes impériales
-i- départementales
Boréaux de l'ingénieur en chef
Service des ingénieurs ordinaires
Chemin de fer de Paris à Lyon
Embranch. de La Roche à Auxerre
Admlnistr. des lignes télégraphiques 143
Service du canal du Nivernais et de la
rivière d'Yonne 138
Canal de Bourgogne 139
Service des chem. vicin. — Personnel 139
Chemins de grande communication ib.
.M de moyenne communication 1 41
Abattoir 1»*
SECTION VIII. lÎTABtXSSBMENTS DIVERS
n'UTlMTÉ PUBLIQUE.
Bureau de bienfaisance
Association pour Teiitinction de la
mendicité
Atelier de charité
Salles d'asiles
Crèche de Saint-Etienne
Dépôt de mendicité
Sociélé de prévoyance
Sociétés de secours mutuels
Orphelinat départemental
Association de jeunes économes
Théâtres
Sociétés musicales
TROISIÈME PARTIE.
Sciences et Arts.
Liste des membres Au Conseil Général
ib.
150
ijb.
ib.
151
t6.
152
ib.
ib.
ib.
ib.
135
ib.
ib.
ib.
ib.
137
ib.
63
84
de l'Yonne, par M. Le Maistbe.
La poésie auxerroise au XVI* siècle-.
Le discours joyeux et monologue du
Bon Vigneron, par M. C. Moisit.
Odoranne de Sens, écrivain et artiste
au commencement du XP siècle, par
M* Ghallk.
Sommaire destrayaux du Conseil Gé-
néral. 118
Notes pour servir à l'histoire des com-
munes du canton de Cruzy. Mélisey
et Chamelard, par M. Lambsrt. 133
Tableau des exclusions de la liste élec-
torale, par M. A. Benoit. 158
Guide pittoresque dans le département
de l'Yonne (la vallée d'Aillant), par
MM. Cotteau et Petit. 166
Notice historique sur les Ghatellenies
de La Ferté-Loupièreetleursannexes
par Félicien TniEaRT. 908
Géographie féodale de la baronnie de
Ferreuse, par M. Dit. 335
Mélanges.
Faits généraux 272
Faits du département 274
Voitures publiques et messagers 238-279
^nnmitt
STATISTIQUE
DU DÉPARTEMENT DE L'YONNE;.
Comité général de V Annuaire. , *
M. le Préfet, Président; — MM. le marquis AnjORbant, Arrâult,
Badin-b*Hurtebise , Baudoin, Bertrand, BÉtfiTfiRT de la ttROsss,
BouRGOiN-DuGAS, le comte de Bressieux, Carlier, le hàvoh Chaillou
DES Barbes, Challe, le marqui? de Chastellux, le baron de Cha-
teaubourg, Chérest, Dejust-Oeserin , Audoché Feëtrè, Flandin,
FoACïER, François-Chaslin, Frémt, GuÉRiN DE Vaux, Lacam, Lâllier,
Larabit, LéComtb, Martenot aîné, le baron MÀkti^EAU des GsIesnez,
Moiset, DU Payrat, Précy, Protat. Rabé, Rétif, Salmon, Simon-
weau, le marquis de Tanlay et Vuitky.
Commissîùn permanente,
M. le Préfet, Président; MM. Arrault , Badin d'Hurtëbise,
le baron Chaillou des Barrks, Çhallk et Quanttn.
Correspondante.
MM. ArravXt^ membre du Conseil Général de TYonne.
Comte De Bastard [Léqu)^ à Maligny.
Belgrand^ ingénieur, à Paris.
Bo^ Chaillou des Barres, membre du Conseil Général de l'Yonne.
Challe^ membre du Conseil Général de TYonne.
Déyj Inspecteur de TEnregistrement et des Domaines, à Auxerre.
Duche\ docteur-médecin à Ouanne.
Cotteau, juge au Tribunal civil de Coulommiers.
Duranton^ journaliste, à Troyes.
. 2
2 .
MM. Flandin , conseiller à la Cour impériale de Pari« et membre du
Conseil Général de l'Yonne.
François-Chatlin^ membre du Conseil général de TYonne.
Guérard^ publiciste honoraire du Ministère des Affaires étrangères.
Hottot^ ancien sous-préfet d'Avallon.
Leckai^ chef de bureau à la Préfecture.
LeclerCy juge de paix à Auxerre.
Leclerc de Fourolles, juge au Tribunal civil de Reims.
Le Maistre, percepteur à Tonnerre.
B^^ Martineau des Chesnéz^ maire de la ville d'Auxerre.
Petit (Victor) f dessinateur à Paris.
Pinard^ conseiller à la Cour impériale de Paris. '
Quantifij archiviste du département.
Ravin, professeur à Auxerre. »
Boze, propriétaire à Tonnerre.
Samtier-Larochey propriétaire à Auxerre.
Tonnellier^ président du Tribunal de première instance d'Auxerre.
Vicomte de Tryon-Montalembert , propriétaire au château de la
Vieille-Ferté.
Verrollot-d'Ambly^ propriétaire à Migennes.
Vittiers, receveur de THospice d'Auxerre.
à
PREMIÈRE PARTIE.
CALENDRIER.
ÈRES ET SUPPUTATIONS CHRONOLOGIQUES
POUR l'année 1857.
Annbb 6570 de la période Julienne.
2610 de la fondation de Rome, selon Varron.
2604 depuis l'ère de Nabonassar, fixée au mercredi 26 février de
Tan 3967 de la période Julienne, ou 747 ans avant J.-C.
selon les chronolbgistes, et 746 suivant les astronomes.
2633 des Olympiades, ou la l^ année de la 659« Olympiade,
commence en juillet 1856 , en fixant Tère des Olym-
piades 775 1/2 ans avant J.-C. ou vers le I" juillet de
Fan 3938 de la période Julienne.
1273 de rhégyre ou ère des Turcs, commence le 1er septembre
1856, et finit le 21 août 1857,. selon l'usage de Cons-
lantinople, d'après ÏAri de vérifier les dates.
Comput ecclésiastique^
Nombre d'or en 1857. . .
Epacte
Cycle solaire
Indiction romaine
Lettre dominicale.
...
15
IV
18
15
D.
Quatre-Temps.
Mars .... 4, 6 et 7.
Juîn . • . . 3, 5 et 6.
Septembre . . 16, 18 et 19.
Décembre. . . 16, 18 et 19.'
Fêtes mobiles.
Septaagésime, 8 février.
Us Cendres, 25 février.
Hques, 12 avril.
U Rogatien? , 1 :? , 1 9 et 20 mai ,
ascension, 2.1 mai.
Pentecôtie, 31 mai.
La Trinité, 7 juin.
La Fête-Dieu, H juin.
Premier Dimanche de TA vent ,
29 novembre.
4
COMMENCEMENT DES QUATllE SAISONS.
PRiifTBiiPS. . le 20 mars à
Eté le SI juin à
Automne . • le 25 septem. à
Hiver. . . . le 3i décem. à
3** 15 5™ du soir.
6 59 du ftoir.
2 43 du matifl.
^ î^ du soir.
Temps moyen
de Paris.
ECLIPSES.
Il y aura, cette année, deux éclipses de Soleil :
25 mars, éclipse totale de soleil, à 7 heures 59 minutes du s6îr,
invisible à Paris.
1:8 septembre, édipse annulaire de soleil, à 2 heures 47 minutes du
matin» invisiMe à Paris.
POSITION GÉOGRAPHIQUE.
Le département de l'Yonne est situé entre 0^ dO' et V 56' de longitude e$l
et entre 47o 19' et 48o 22' de latitude mrd^
POSmON EXACTE DES CINQ VILLES PRINCIPALES DE l'tONNE.
nous.
Auxerre (cathédrale)
A vallon
Joigny (St. -Jean). .
Sens (cathédrale). .
Tonnerre . . . .
LONQITUDB.
1" 14' 10" E.
1* 34' 17" id
V ' 3' 43"
0" 56' 49"
i* 38' 6'
47" 47' «4"
47'' 29' 12"
47'' 59' 0"
48" 11' 54"
47* 51' 23"
LATITUDE HAUTEUR
au dessus du niveau
septentrion^ev deisnnr.
122 »
263 -
117 »
76 "
179 •*
Population totale du département de TYonne d'après le. dernier
recensement quinquennal de 1^6 : 568,878 habitants.
>* éi w •
$
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Ce mais tire son nom du mot latio Jaiiuaj P^te, paîirce ipi^ com-
mence l'année; ou de Janus, dieu auquel les Romains ravaieûl
consacré.
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f es grands marchés d'yVuxercc Ai-
premier lundi de chaque mois
sont indiqués dans tette coK
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31
Circoncision,
s Macaire, ab.
ste GeneTîèTe
s Tite, pontife,
s. Honobert, p
Epiphanie.
s Valentto, éT.
s Lucien, m.
s Aârien, ^.
s« Fulbert, p.
s Hygin, m.
ste Prisque, t.
s. Léonce, p.
s Htlaire, p.
8 Paul, l" er.
s Marcel, p.
s Antoine, ab.
S. nom de Jésus
s Canut, m»
s Sébastien, m. f7
ste Agnès, t.
s Vincen4, m. '
Françaill. s«V.
s Thimotbée, p
ConT. de s. P.
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7 45
4 38 26
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7 34
14 54
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t. Joigny
5. Tonnerre, Toucy
4. Sain t-FIoren lin
5. Auxerre
6. VIûo, Sdiiil-Bris
7. Quarré-?es-Tombei
l3. Bîonlréal
i5. Neuilly
17. Aillanr, Cbéroy,^Coul.-s-Y.,
Noyers t
ti. Appoigny, Blénesitt, Gaillon
st. Champignelles, Coid.-la-TIn*
fiannemoîDe, Maligity
93. Cbampioaff Villen.-s.-YoDO.
95. Brienon, Chamy, Migé, Sou-
gères, Véselay
•6. Cussy-les-f orges, Auxerre
97. Gravant
99. Ancy-le-Franc,
7o. Sl-Sauveur, Vermenlon
?. 9. le 3, à h. 23 m. du soir.
P. L. le 10, à 9 h. 17 m. du matin.
D. Ç.ie 18, à4h. ^Qdn.matin.
Pf. I. le 25, à U h. 35 m. du s.
FEVRIER*
Ce mois tire son nom de Februare^ qui signifie faire des expiations,
parce que les Romains consacraient à des cérémonies expiatoires les
premiers jours de ce mois.
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ste Jeanne deV.
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s Romuald^ab.
Septuagésime.
ste Appoiine, v
ste Scholasiiq.
s Séverin, ab.
s Julien, m.
steCather.deR.
s Yalentin, pr.
Sexagésime.
s Onésime, p.
s Théodule, m.
sSiméon,p. m.
s Conrad, solit
s Ëncher, p.
s Gondebert, p
Quinquagésime.
s Pierre Daid.
s Mathias, ap.
Les Cendres.
s Victor
ste Honorine
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P. Q. le 1, à 8 h. 29 m. du soir.
P. L. le 9, à h. â m. du matin.
Z). Q. le 17, à 2 h. 29 m. du mat.
IV, Z. le 24, à h. 7 m. du soir.
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MARS.
Ce mois, le premier de Tannée romaine, était consacré à Mars, dieu de
la guerre et père de Romulus.
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s Grégoire, p.
8 Léandre, p.
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8 Benoît, ab.
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19. Lalnsecq, Ligny St-Sauveor.
so. Cerisiers
91. Montréal
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P. Q. le 3, à » h. 40 m. du matin
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D..Q. le 1 8, à 9 h. 1 3 m. du soir,
N. L. le 25, à 10 h. 38 m. du 8oir.
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AVRU.
Ce mois, que les Romains avaient consacré à Vénus, tire son nom
do nom grec de cette déesse Àphrm, ou bien do Aperire, ouvrir,
parce que le printemps- ouvre le sein d« la terre.
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/*. t. ie9,à9h.58in.^nmalin. I ^'. L Ieî4,à ï h. 35 m. du mut.
Ce mois tke soa nom de la déesse Mata, attribut de Jupiter, ou
plutôt de Majores^ nom que les Romains donnaient aux: Anciens,
vieillards ou sénateurs.
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[Saints] Neuvy, Tjborigny
s. Àvallon, loucy
3. An -y-Franc, Perreiwe
4. luxerre, Champlosl
5. Montréal, Chéroy
6. Bléneau . Brienon , Neuilly,
Courson
7. Noyers
8. Dannemoine
9. Ghâtel-Gensoir, La Fcrté-L.
S-Sauveur, Tanlay,
10- Appoigny
i5. Tonncire
i5. Véielay
i6. Perreux
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18 Egriselles
ti. Grandchamp
«5. A.rtbonnay
«5. Lainaecq. Auxerre, Sergtnes
sg> Verme/îJon
P. Ç. le 1, à h. 27 m cfn matin.
P. L. le 9, à 2 h. 20 m. du malin.
fi. Q. fe lô, A 11 h 19 m. du soir.
JV, L. le 23, à 2 h. 57 m. du soir.
P. Q, \^ 30, à 1 11. 22 m. du gpir
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JUIM.
Son nom vient ou de Junon que les Romains honoraient le premier*de
chaque mois, ou de Jwmorcs, les Jeunes Gens, ou chevaliers romains,
à qui ce mois était dédié, comme le précédent aux sénateurs.
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s Norbert, p.
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s Censure, p.
s Àgrice, p.
s Marc, m.
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Sacré-Cœur J.
s Paulin, p.
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1 Anxerre, Pontigny.Chailley^
Lisie, ChampigQelles,Saint-
Fargeau
«. Saiopuiis.Chastellux, Neuvy
Sl-Julien-du-S., Ravières
4. Malicorne
6. Toucy, Troigny
8 Bassy-en-Olhe, Noyers, Soa-
gères, Quarré-1-T.
g. Coargenay
n. Coulange-la- Vineuse, Ligny,
Montréal, Prunoy
i5. Thury, Vézelay
ifi. Appoigny, Perreuï
19 Leugny
to. Dixmoiit
ai. Sl-Cyr-les-Colon<:
ta- Saint-Florentin. St-Sauveur
a3. Avallon, La Celle-Saint-Cyr
Gravant
24 Brienon, Sens
s5. Jonx -la- Ville, Sainl-Marlin-
d'Ordon, Tonnerre. We-rArc.
s6. Cussy-les-Forges
27, J.'isle, Chïrny
98. CouTSOD, Chéruy
sg. Chevannes. Etais, Toucy
3o. Ancy le-Frauc, Guillon, St-
Bris
P. L, le 7, à S h. 32 m. du soir.
D. Q, le IS, à 7 h. 19 m. du mat.
iV./-. le 21, à 40 h. 13 m. dus.
P. q. le 29, à 4 h. 29 m» du m.
11
JUILLET.
Ce mois, autrefois appelé Quintilîs par les Romains, prit le nom
de Jul(ts César, à qui il fut consacré , parce qu'il était né dans (e
mois.
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5 Martial, p.
s Uiric, p. ^
Précieux sang
ste Augèle, t.
ste Pulchérie
ste Elisabeth
s Héracle, p.
ste RuAne^m.
s Pie, m.
s Gualbert, ab
s Anaclet, p.
s Bonarenture
s Henri, emp.
N. D. duM.-C.
s Alexis
s Camilie de L.
s Vincent de P.
s Jérôme Ëm.
ste Praxède, v.
ste Marie-Mad
s Apollinaire
s Ursicin, de S.
s Jacques, ap.
ste Anne
s Pantaléon
ste Colombe, V.
ste Marthe, v.
s Ignace
s Germain, p.
P, L le 7, à 6 b. S4 m. du matin.
D, Q, le 14, > 1 h. 5 m. du soir.
N. L. le 21 à 6 h. 21 m. du mat.
P. Ç. le 28, à 9 h 25 m. du soir.
12
AOUT.
Ce mois, que les RomaiDs appelèrent d'abord SexiUis, reçut le nom
d^Auguste à cause de la naissance de cet empereur.
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s Alphonse L.
Inv, Si-Elienne
s Dominique
Déd. ste Marie
Traas6gurat.
s Gaëtan
s Cvriac|ue, m.
s Mazaire, m.
s Laurent, m.
Tr. s le cour»
&te Claire, v.
sHippoljte, m.
Vigile et jeûne
Assomption
s Joachim
sMammès, m.
s Agapit, m,
s Louis, p.
s Bernard, d.
ste Jeanne Fr.
s Thimothée
Cœur ste V.
s Barthélemi
s Louis, roi
s Elen^hère, p,
s Joseph C.
s Augustin, p.
Dec. des J,-B
ste Rose de L.
s Bavmond N
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du Département.
I. Noyers, Toucy
5. AppoigDy, i,uxerre
7. Cruxy
10. Joigny, Prunoy, Vermeofon
la- Saint-Msirtin-des-Chanips
i3. Qnarré, St- Florent! a
16. Cheoy, Gourson, Neuilly,
Perreiix, Pont , Ravières,
Seignekjiy, Villcoenvc* e.-Y.
17. Arcy-sur Cure
18. Yéaelay
to. Ligny
89. fîogfiy
«4. Vlsle, Neuvy, Perreusc
«5. Châtel-C-, (.eugny, Maligoy,
St-Julien-du-S., Villen-la-G.
t6. Montréal
37. Tonnerre
s8. Chablis, Vinneuf
99. Avallon, Chéroy, Tanlay
3o. Chainplost,Laferlé>i.oupière
M ailly- Château, Venizy
3i. Bléocau, Cus4:y-les-Forgcs
ADxerre
P, L. le 5, à 6 h. 38 m. du soir.
D. Q. le 15, è «► h. 50 m. du soir.
N. £. le 19, à 4 h 54 m. du soir.
P>Q. le 27, à 3 11. m m du soir.
15
Septembre, par syncope de septem ah imbre, le septième après les
neiges, qui se divisent en premières et secondes neiges. |
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s Loup, p.
s Etienne, roi
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s Laurebt-Just
9 Eugène, m.
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Nativité de laV.
s Gorgao, m.
s Nicolas de T,
s Prote, m.
s Juvence, p.
s Nom de Marie
s Amat, p;
s Porphyre, m.
Quatre Temps
Stigmates de s. Fr.
S Joseph de G.
8 Jantier
N. D. des7D.
S Mathieu, p.
s.Thomffs
S Lin, pape
N. D. de la R.
Le s. Rédempt.
s Aunaire, p.
s Damien, m.
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du Département.
1. SuSauveur, Sens
t. Gravan, Brienon
à. Vermenton
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6. Lainsecq, Mootréal
7. Aazerre, CouI.-8.-Y., Crnsy
8. Bnssy-en-Othe
9. Ancy- le-Frane» Les Ormes
10. St-Cyr-les-Golons
11. Chailley
la. Coula nges-l-VineusQ, Joux-
la-Ville, Ravières/Tfaoîiguy
14. Vëwlay, Joigny
t6. Ferreux
iS Daanemoine
tg. Arthonnay «
91. Noyers, Sens. Saipt-Fargeau,
^ Itfartin'd'Orclàn
ia5. Perreuse
96. Thury
,27. Chastellux
99. GfaainpigaeUei, GoiUoti, Le
De0ànd (Sainti/ , Nerny,
VlHeo.-l'ArctcV.
•5o. T6tàierre' '
P. L. Ie4, à 5 h. 17 lïi. du matin.
D. Q, le 10, à 10 11. 59 m. du soir*. ,
N. L. le 18, à S h. 42 m. du mat
P, (?. le 46, à 9 h. 9 m. du nr*6ftiii^
14
OCTOBRE.
Octobre tire son nom de la même source que le précédent.
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1 s Rémi, p.
2 ss Anges gard.
3 s Denis Aréop.
4 s Roiaire S. V.
5 s Firmat
6 s Brunot
s Marc, pape
ste Brigitte
s Rustique, m.
s François B.
Maternité S. V.
ste Renelle
s Edouard, roi
s Calixle, p.
ste Thérèse, v.
s Florentin, p.
ste Avoie
s Luc, évang,
s Savinien
sJeandeKanty
s Pierre d'Alc.
s Mellon, p.
s Tbéodorit
s Raphaël, arc.
Patronage s.V.
s Flore, m.
^^Didier, p.
ss Simon et Jndes
ste Ëusébie, v.
saintes reliques
31 1 Vigile et jeûne.
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T. Joigny, La Celle -Saint-Cyr,
Prutioy
3. MoDlréal, Toucy
^. Auierre, Quarr«-le8-Tombet
p. Druyes, GraDdchaaip, L»isle
10 Ouaine, St-Julien-du Sault
i5. Appoigny, Cerisiers, Test-
Milon (Semeniron)
i6. Saint-Bris
17. Etais
18. filéneau, Pruiioy, Vézelay
19- Chéioy, Seignelay
40. Chdtel-Consoir, M&iUes
31. Leugiiy
■i5. LaiQsecq, Ugny, Ponl-8«Y.
Quarré
a6. Gravaa
27- Treigny
28. Bussy-en-Olhe, Charny t j.
St-Gyrl.-CoJoos, Ravières
•29. Avallon, Saint.Florentiq
" y. A pcy- 1 e- Fra ne
5i. Chablis, Saint-Sauveur, Ver-
menton
P. £. le 3, à 5 h. 18 m. du soir.
D. Q, le 10, à 6 h. 2 m. du matin.
N. L, le 1 7, à 9 h. 47 m, du soir.
F, Q. le 26, à 2 h. 17 m. du mat.
15 .
NOVEMBRE .
Novembre est formé de novem ah imbre : c'était le neiivîêmft après
les neiges.
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Toussaint.
Les morts,
s Hubert, p.
sCb. Borromée
s Zacharie
s Léonard, er.
s Ernest, ab.
Octave de la T.
Déd. Basilique
sAndréAvelIin
s Martin, p.
s Martin, m.
s Didace
s Stanislas K.
Dédicace,
s Edme, p.
s Grégoire Th.
Déd. bas. St P.
ile EliKuheth de H.
sFélix de Valois
Présentation Y
ste Cécile, v.
s Clément, p.
s Jean de la C.
ste Catherine
s Pierre d'Alex,
s Siffrèin
s Sosthène
Àvent.
s André, ap.
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1. Poûtigay
a. Aaxerre, Villen.-snr- Yonne
Neuvy
3. Sergines
4. Courson
5. /.'Isie, St-Fargeaa
7. Toucy \
g. Noyers
to. Aillant, Cassy-ïcs-Forges
11. Auxerre
it. St-Martin-d«s-Ch., Sépaux,
fonncrrr
i3. I^inseeq
14. Arcy -sur-Cure
ï5. Vézelay
i«>. Ferreux
18 AvalloD, Sougèrcs
in. Champlost, Vermenton
iS, Brienon, Coulanges-la-Vin,
La Ferté-Loupière
«7. St-FIoreutin.
89. Chastellux
5o. Maligny, Oualoe. Cliampi
gnelles. Sens, Villeneuve*
la-Guyard.
P. Z. le 2, à 9 h. 17 m. du matin,
ft Ç. le 8, à 4 h. 22 m. du soir.
A". /L. le 16, à 4 h. 5 m. du soir.
P <?. le 24, à 5 h. 43 m. du soir.
6
DÉGÊMBftË.
Dé decem ah imbre , le dixième après les peiges. L'année se comptaît
avant Romulus, par les temps des neiges et depuis les neiges.
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S Eloi, p.
ste Ribiane, v.
s François-Xav
s Pierre- Cbris.
s Sabbas, abbé
s Nicolas, p.
s Ambroisé , p.
Imm. Concept,
steGofgonie
s Melcbiade
s Damas, p.
s Valeri, abbé
ste Lucie, v.
s Spiridion
s Valerien
s Eusèbe, Q. T.
s Lazare, p.
Att. enfant. V.
sGrégoir ■,p.d'Auï•
S Pbilogone
s Thomas, ap.
s Maurice
ste Victoire, V
Vigile et jeûne.
NORL.
s Etienne, 1" m
s Jean, ap. év.
ss Innocents
s Tbomas de G.
S' Sàbin, p.
s Sylvestre, p.
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FOIBES
db Dé^irteaielll
1. Montréal, Cruiy, St-BrU,
VilleDeuve-rAreli«fyéqiie.
S. Joux-la-VUlc
4. MaiUy-Château, Client
5. Toucy
6. €hâtcl-C., GailloD , Ml^é,
Noyert, St-^uvear
7. Âuxerre»
8. Dixmont
9. L'Iale
i3. Ancy^le>Fr., Gra-odehamp
"Véielay.
i5. Ravièrea
16. Cravan
17. Atallon
90. £t-Cyr-ltt-GoIclil8
91. Ligify, St>Fargeaà| Sl-BTar*
tin-d^Ordon
•4. Sefgnelay, Yermenlb'n
a6^ Cfaailley
28. Leugny, Prunoy, Tanlay
.99. Arlbonnay, GhastcUux
So. Courson
Si. Chablis
i^fa..!»..»
"— »■»— ■»! ^1' — «M.^fcwi*— ^>M— ^i<.^(%g».,^,
p. L. le i, à 11 b. 6 m. du matin.
/>. Q» le 8, à 6 h. 46 m. du matin.
N» L. le 16, à 11 h. 11 me du ni.
P. Q. le 24, à 6 b. 46 m. du m -
P. L. le 30, à 9 h. 41 m. du soir.
17
Dans les premiers jours , Publication desrôlea^des eootributions directes.
Le !•' Dimanche, Séance des conseils de fabriques. (Béer. 3o déeembre i8oq).
Dans le mois qui suit la publication des rôles de prestations pour les chemins
▼icinaux, les contribuables doivent oëclarer au nfhire s'ils entendent s'acquitter en
nature, faute de quoi ils seront obliges de paver en argent. (Loi 21 mai i836.).
Première draine*
Présentation du répertoire des actes adntinistrfftifs au receveur de Tenreffistre-
ment. (Loi aa frimaire an vu et i5 mai 1818). *
Envoi par le maire, au recevéurde Tenregistrement^ de la notice des décéâ arrivés
dans la commune pendant le dernier trimestre. (Loi 11 frimaire an vu).
Délivrance des certificats de vie des entants trouvés et abandonnés.
Envoi parle maire au Préfet et aux Sous-Préfets des actes de décès survenus pen-
dant le trimestre précédent parmi les membres de l^Légion-d'Honnear et les (Sco-
res de la médaille militaire.
Envoi au Préfet et aux Sous-Préfets de la liste nominative des condamnés libéré!
assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre précédent.
Révision des listes électorales.
Première quinzaine»
pu 1 5 au 3 1 janvier, les maires et les répartiteurs,asgistésdu percepteur des con-
tributions directes rédigentunëtatmatrice des personnes imposables pour les' chiens
Les percepteurs rédigent et déposent, â la sous-préfecture, les listes, en triple
expédition, des plus imposés de chaque commune. '
Les administrations des étalas em en ts de bienfaisance envoient au Préfet les
états trimestriels de la population des hospfces et du nombre des indiffents seéourus
(Ittstr. 8 février i8a3).
Recensement , par les maires , des jeunes gens qui ont accompli leur vînetlème
année dans le courant de Tannée précédente. (Loi 21 mars i83b).
fifians le mois, '
onble aux archives de la mairie. (C. G. 43). Ils doivent y joindre le relevé du mou-
yement de ta population de leur commune pendaof Tannée précédente.
Les maires déposent au greffe un double du registre des engagements volontaires
Sendant l'année expirée , 1 autre double est déposé aux archives de la mairie. (Loi
a 21 mars i832).
Les greffiers des tribunaux de police envoient aux Receveurs de Tenregistre-
mentTextrait des jugements de police rendus dans le trimestre précédent (Ordon-
nance du 3o décembre 1823) , et portant condamnation à Tamende seulement.
Les greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple police envoient
40 Préfet les exiraits des jugements rendus pendant le semestre précédent. (Idem^.
Enlèvement des n eiges et glaces.
Confection du tableau des mercuriales. — Chaque quinzaine, il doit être envoyé
un de ces états au Préfet. — MM, les maires doivent aussi, chaque mois, réunir et
annoter tous les documents propres à éclairer la Commission de statistique per-
manente.
Réunion et conservation en volumes des oahiers du Rullctin des lois et des di-
Ters recueils administratifs appartenant à la commune.
Convocations individuelles pour la session de février, dernière quinzaine ; l'é-
poque en est fixée par le Préfet.
Envoi au Sous-Préfet des tableaux du mouvement de la population pendant
Tannée précédente.
Remise aux instituteurs communaux des imprimés sur lesqueb doivent être dressés
les rôle» de la rétribution scolaire. Pareille remise est faite aux directrices des
salles d'afile pour les rétributions qui leop «ont propres.
5
48
Première quinzaine.
Sessi'6ïl ordinaire des conseils ipunicipaux. (Loi 21 mars 1€31).
Les conseils municipauK doivent dëiit>ërer pendant cette session sur
létaux de la rétribution à percevoir pendant l'^annéesuivânfe 'dans les
écoles ^rlàiaiVe et les salles d'^isileel sur chacune des opérations finan-
cières relatrvés à l'instruction primaire. Le conseil fixe en même
temps, s'il y à lieu, le taux de contributions pour les salles d'asile
communales. t
Dans cette quinzaine doit se faire Téchenillage des arbres, confor-
lâârient àla loi du 26 ventôse an ly.
Du !•' au IS février, le percepteur adresse au directeur des contri-
butions les .états matrices pour servir de base à la confection des rôles.
Dans le mois, ^
Clôture de la chasse.
Lêsniaires (iublient Tarrêté de clôture, dès qu'il leur est parvenu.
Tié<$ pei^cepteurs remettent au receveur des tinances :
, ï^ Lçs états, en double expédition, des cotes irrécouvrables et les états
des restes à recouvrer ^ttr lés contribuiioûs directes et siir les frais de
poursuites de Tannée qui vient de s' écouler!
2® I^és coniptes de gestion des recettes et dépenses municipales de
l'année précédente, pour être vérifiés.
Envoi au préfet, chaque quinzaine, au tableau des mercuriales.
Arrêté prescrivant Télagage des arbres et haies vives et le curage des
fossés ^i/i/bbrdent tes chemins vicinaux.
Avant le 28, les percepteurs déposent aux archives de la préfedture
les .rôles et lés états de frais de poursuites qui otit plus de trois ans.
Envol par le toaire au préfet 6u sous-préfet, des résultats des travaux
de la âëi^éiph trimestrielle*
Les maires prescrivent, les mesui^es convenables dans l'intérêt des
mœurs et de la sûreté publique pendant lesdiverti^senâents du carnaval.
Visite générale des fours et cheminées. Cette opération doit être
faite avec le plus grand ëoin.
Le 18, Clôture de rordohnàiibë d;ès détoettSte 'Afe TèWcICè 18*8,
ppur les communes et t'es élàblissemenlls '(f6 biêiîîfàisab'cfë
(Ordonnance dû 24 janvier 1843).
Life Si, Clôture du paiement des tfëpett^es de rtexértîîce i88S, f^ôuttés
communes et les établissements de bienfaisance (Ordôra.
du 24 janvier 4843)
Les percepteurs dressent immédiafement Tétat de 'situation de
Teièrdce êtes (trf.)
Pendunt le mois.
Trois mois après la publication des rôles les perceptëicri^s rëiïdét^ëtib
au receveur des finances les états des cotes indûment imposées aux
rôles de l'exercice courant.
Eclfetiillage. Les maires visitebt lé territoire ét'font procéder d^df-
fice à récbenillage aux dépens de ceux qui Font néjfh'gé (Loi veôltÔ^ë
an Ti) . et prescrivent les mesures nécessaires poiir favoriser, s'il y a
lien, rëcoulerâent des grandes eaux.
Les percepteurs déposent aux soùs-pr^eëtîiiies f^ rôles t)é flS84.
Clôture définitive d<es lifter électorales et ëiivoi à la ^rëfëctui-'e dés
tableaux de rectification. , . ,
Remise à rfnstittfreur, nu garée champêtre et aux divers agents
salariés de la commune, de leur mandât de traitement peut fe tl'fffij^t^
écoulé.
Envoi au préfet, chaque qùinzaîtiiè, '<îù tableau des mercuriales et
du tableau des vaccinations pratit^ueek ââins là cômmiine peîiiitant
Tannée dernière.
Publication de Tépo^ife du travail des preètvtièns.
. Envoi par les maires au ^"ns-^i^ëf^ de$ mercuriales relatives aux
fourrages, cté la lijsie dés cdntribû^bTë's lés plus iborposé's et dés j^îriolpo-
sitions pour le choix des commissaires répartiteurs.
20
Le dimanche de la Quasimodo, session annuelle des conseils de fabrique. Les
réunions ont lieu à l'issue de la messe ou de vêpres, dans l'ëglise ou dans un lieu
attenant à l'église, ou dans le preshytèf e. Renouvellement triennal des conseils de
fabrique. (Décret du 30 décembre iSOd, art. vii). Nomination du président et du
secrétaire du conseil (idem ix). Règlement des Compte dé gestiandel856, budget de
1857,
Terme de toute demande en décharge , réductions^ remises et modérations , sur
les contributions directes.
Premiire dizaine.
Présentation du répertoire des actes administratifs au receveur derenregistrement*
Envoi au receveur de Tenregis trament de la notice des décès survenus pendant
le trimestre précédent.
Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés ou abandonnés. (Instruction
du 8 février 1823).
Envoi à la Piéfecture et dans les Mairies, par les receveurs, d*un exemplaire de
Tétat de situation et de Tétat des restes à payer de l'exercice clos.
Envoi sur papier libre, par le maire au Préfet et. aux Sous-Préfets des actes des
décès survenus parmi les membres de la Légion- d'Honneur pendant le dernier tri-
mestre.
Elnvoi au Préfet et aux Sous-Préfets de la liste nominative des condamnés libérés
assujettis k la surveillance, décédés pendant le tt <mestre.
Les commissions administratives des établissements de bienfaisance doivent se
réunir dans les premiers jourç d'avril dans une s<~<:sion annuelle qui a pour objety
en ce qui concerne les bojtpiccs et les bureaux de bienfaisance :
i^ L'examen du compte d'ordre et d'administration rendu par l'ordonnateur
des dépenses pour Texercice précédent, clos le 3i mars de cette année.
a*^ L*examen du compte en deniers, rendu par le receveur de l'établissement pour
le même exercice»
3o La formation du budget de l'année prochaine.
Deuxième ditcUne,
Convocation des conseils municipaux pour la session ^e mai.
'Rédaction de l'état des restes à payer de 1855 et du compte administratif du
même exercice.
Remise par le percepteur du compte de gestion de 1855.
Troisième di%aine.
Préparation du budget de 1858 et des chapitres additionnels au budget de 1857.
Convocation (lorsqu'il y a lieu) des plus Imposés pour la fin de la session de mai.
Avis de l'époque du travail des mutations.
Pendant le mois.
Les greffiers des tribunaux de police envoient aux reccTeurs de l'enregistrement
l'extrait des jugements rendus pendant Le trimestre précédent et prononçant des
amendes, pour qu'ils en fassent le recouvrement. (Ordonnance du 30 décembre 1823).
Réunions du printemps des comités devaccine. (Arrêté du Préfet du 23 oct. 1834).
Etat trimestriel du mouvement de la population des hospices et des indigents
•ecourus par les bureaux de bienfaisance.
Session annuelle des administrations de bienfaisance : règlement des Comptes
et budgets.
Nomination des cinq commissaires répartiteurs dans chaque commune.
Envoi, au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
21
Ouverture de la session de mai, aux époques déterminëes par M. la
Préfet. La session dure 10 jours.
Le i«f jour, règlement du compte de gestion du percepteur pour 1886.
Audition du compte administratif de Fexercice 1886, Règle-
ment des chapitres additionnels au budget de 1887. Expose
du budget de 1888. Examen par les conseils municipaux,
s*il 7 a lieu, des comptes et budgets de fabriques» hospices
et bureaux de bienfaisance.
Le 2«, continuation de la session. Règlement du budget de 1886. Fixa-
tion de la taxe affouagère et des autres taxes communales ou
de police. Vote des prestations et des centimes pour les chemins.
Vote de centimes pour Tinstruction primaire.
Le 5«9 les budgets de fabrique, pour 1888, doivent être envoyés à
> rArchevéc|ue. Un double du compte de 1886 doit être déposé
à la mairie. Fin de la session. Votes d'impôts pour les dé-
penses ordinaires ou extraordinaires de 1888 etc. Clôture de
la session.
Envoi aux Préfet et Sous-Préfets des budgets et de toutes les pièces
qui s*7 rattachent ainsi que des votes d'impôts , faute de quoi il ne sera
pas donné suite à ceux-ci.
Les percepteurs reprennent leurs comptes de gestion qu'ils avaient
déposés à la mairie.
Publication: du règlement pour les mesures à prendre contre les
chiens errants.
Pendant le mois. .
Tournée des contrôleurs des contributions directes pour les mutations.
Les maires doivent avoir soin d en publier l'avis sitôt qu'il leur est
parvenu.
Les maires des communes ruralesdressentl'état des individus à vacciner.
Les créanciers du département sont prévenus que c'est le 31 mai
qu^expire le délai d'orcfonnancement des dépenses de l'exercice 1886,
et que celui des paiements expire au 30 juin (Ordonn. du 4 juin 1843).
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
m
I^emière quinzaine
Les maires des communes et Tes administrateurs des établissements ,
propriétaiifes de bois, doivent envoyer au Préfet les propositions de
ébt4>es ext;*aordinaires.
Prendre toutes les mesures de sûreté pour qu'il n'arrive point d'acci-
dents aux baigneurs.
§yryeiller la reçoit^ des foins et prendre aussi à cet effet toates les
mesurés' dé police jiigées nécessaires.
Dans le mois.
Le§ receveurs municipaux envoient à la Préfecture leurs comptes de
gçstion et les pièces à l'appui,
^'ftédapfjpii, par MM. les maires, de la liste des affouages.
Leà ïiïaires front connaître au Préfet le nombre des feuilles de papier
présumées nécessaires pour les registres de l'état civil de Tannée suivante.
'' Les ïiïaires doivent prendre les arrêtés nécessaires pour que les ha*
bitants fessent arroser le devant de leurs maisons, et pour que les
chiens soient muselés oi^ tenus en laisse pendant la durée des grandes
chaleurs. Autres mesures de salubrité et de sûreté, quand elles sont
jugées nécessaires.
^Remise des ntandats de traitement à tous les agents salariés de la
commune.
Envoi, au Préfet, chaque quinzaine, dû tableau des mercuriales.
1)^9$ Ibs localités importances, et lorsqu'il y a lieu, le maire fait
proc^.d^r, dans ce mois et dans les mois suivants, à Tarrosement des
rues et places publiques.
»
Le i^r dimaucbe. Session trimestriette des conseils de fabrique.
(Décr. 30 dëc. 1809).
Le IS, Publication de la liste des affouages de Tannée suivante.
Première dizaine.
Les receveurs des communes et des hospices dressent l'état de situation
de caisse. Ils doivent en remettre uae. cop^^ux maires ou ordonnateurs.
Envoi au receveur de VcnregisStrement ide la notice des décès surve-
nus pendant le trimestre.
Visa du répertoire des actes soumis à renregî§treqp,ent.
Envoi sur papier libre, par le maire , au Préfet et aux Sous-Prétçts,
des actes des décès survenus parmi les membres delà lé{][îon d'honneur,
lesdécorés de la médaille militaire pendant le dernier trimestt*e.
Pendant le mois.
Les maires envoient aux Sous-Préfets les certificats de vie des enfants
trouvés et abandonnés placés dans leur compaune, et l'extrait des juge*
méats, de police portant peine d empri^onneoieDt et rendus dfins le
trimestre précédent.
Les greffiers des tribunaux de police envoient au receveur de Tenre-
gistrement Tétat trimestriel des jugements rendus en matière de police
municipale, et portant cood^imnation à des amendes.
Les greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple
police envoient au Préfet l'extrait des jugements rendus pendant te
semestre précédent.
Les jeuijies gens qui veulent entrer à l'école normale primaire doivent
se faire inscrire au secrétariat de l'Inspection, aux époques déterminées
par l'arrêté du Préfet.
Envoi au Préfet et aux Sous-Préfets de la liste nominative des con-
damnés libérés assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre
et du rapport sur l'état des. récoltes.
Publication du règlement concernant les baigneurs en pleine rivière.
Convocation par lettres closes des membres du conseil municipal
pour la session a août, dès que l'époque en est fixée par le préfet.
Envoi, au préfet, chaque quinzaine; du tableau des mercuriales.
Troisième session trimestrielle — s'il y a lieu, — du conseil de fa-
brique. Convocation du conseil municipal pour la session ordinaire
d'août.
Prise par les facteurs ruraux de l'empreinte du timbre, le maire
présent.
Publication de la Ihte des habitant! ayant droit à t'affouare.
24
Le IKyLes commissioiift administratives des hospices et des bureaux
de bienfaisance se réunissent afin de dresser une liste de can-
didats pour remplacer les membres décédés, démissionnaires,
ou sortant pour cause d'ancienneté. Cette liste est envoyée
aux Sous-Préfets (Instr. 8 février 1823).
4
Première Quinzaine.
Session trimestrielle et légale des conseils mùnicipaui^.
Les crédits restant i voter pour 1887, doivent Tétre dans cette session.
Les conseils mu^cipaux arrêtent la liste des enfants qui doivent être
reçus gratuitement dans les écoles communales. Sur cette liste doivent
figurer tous les indigents en âge de fréquenter les écoles. Elle doit par
conséqij^nt comprendre les enfants trouvés ou abandonnés placés dans
la commune. La même opération doit avoir lieu dans les salles d'asile
publiques, dans les communes où ei^istent ces établissements.
Approl)ation de la liste d*afibuage et examen des réclamations.
Pendant le mois.
Dépôt 'à la mairie de Tétat nominatif de tous les contribuables habi-
tants assujettis à la patente. Cet état, où doivent être consignées toutes
les réclamations faites pendant les 10 jours de son dépôt, doit, à Texpi-
ration de ce délai, être renvoyé au contrôleur.
Publication de l'arrêté du Préfet fixant l'ouverture de la chasse et
des prescriptions locales. Les maires doivent prendre, de leur côté, et
faire exécuter sur leurs territoires respectifs, toutes les mesures pro-
pres à assurer la sécurité publique et la conservation des récoltas sur
piad.
Envoi, au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
'»
9 ' ^
r 'f
25
Actes de l'état civil.
Première quinzaine.
Vérification delà caisse et des écritures àm percepteurs et receveurs
manicipaux.
Pendant le mois.
Les Maires doivent adresser le l^^^du mois au Sou$-Préfet, en double
expédition, les listes des candidats destinés à remplacer les membres
sortants de l'hospice et des bureaux de bienfaisance.
Ban de vendanges. Les maires, après avoir consulté les prud'hammes,
prennent un arrêté pour fixer l'époque avant laquelle il ne sera pas
permis de vendanger.
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
Remise à l'instituteur, au garde champêtre et aux autres agents sala-
riés de la commune, de leur mandat de traitement pendant le trimestre.
Faire connaître au sous-préfét le nombre de feuilles de papier
timbré nécessaire pour la tenue de l'état civil pour l'année à venir.
Soumettre à l'approbation du sous-préfet le projet d'adjudication
de la coupe affouagère.
Fixer par un arrêté le jour où commencera le grappillage.
Les maires rappelleront que le concours d'admission à l'école im-
périale d'agriculture ouvre le 1^^ octobre, et que les demandes d'ins-
cription doivent être adressées à la préfecture avant le iS septembre.
w
Z3xSXJ^S»SC^
Le premier dimanche.. Session trimestrielle des conseils de fabrique.
(Décr. du 30 décembre 1809).
Première dizaine.
Envoi sur papier libre par le maire au Préfet et aux Sous-Préfets
d^ actes de décès survcn^ parmi les membres de la légipn d']p^neur
pendant le dei nier trimestre.
Délivrance <Jes certificats de vie des enfants trouvés.
* Pendant le mois.
Du l^r octobre çla chaque année au IS janvier d&, l'année suivante,
les possesseufs de chiens devront faire à la mairie une déclaration in-
diquant le nombre de chiens et les us^iges auxquels ils sont destinés,
en se CQpformant aux distinctions établies en l'arlicle i«r du décret.
Formation, par les Maires réunis au chef-lieu de canton, sous la
présidence des Juges de paix, de la liste provisoire du jury pour Tan-
née suivante. *
Convocation des conseils municipaux pour la session de novembre.
Les maires adjugent, s'ils ne l'ont déjà fait, Tentreprise de Texploî-
tation de la coupe affoua(i;ère, et envoient à l'inspecteur des forêts
copie du procés-verbx^l d*adjudication.
Les greffiers des tribunmx de simple police envoient aux receveurs
de renre{jisrrement l'état des jugements rendus pendant le trimestre
précédent, et portant condamnation à l'amende.
La notice des décès survenus pendant le trimestre est envoyée par
les maires aux receveurs de Tenregistrement.
Les percepteurs envoient au Préfet le compte des impressions four-
nies aux communes, et au receveur général leurs demandes d'imprimés
pour Tannée suivante.
Les receveurs des communes et des établissements de bienfaisance
dressent le bordereau de situation du trimestre précédent et en remettent
une copie aux maires ou ordonnateurs.
Envoi au Préfet et aux Sous-Préfets de ,1a liste nominative des con-
damnés libérés assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre.
Envoi, aj^ préfet, chaque quinzaine, du table^nu des mercuriales.
21
Pendant le mois. '
Le «•*, terme dejrigiieur pour Fenvoi au Sous-Préfet ou au Préfet,
des propositions de travaux à faire aux édifices diocésains, et portant
demandes de secours à l'Etal. (Inst. min. du 10 juin 1853).
Session trimestrielle et légale des conseils municipaux. Cette session
étant la dernière de Tannée, c*eî»t Toccasion de jeter un coup d'oeil
en arrière et de songer à régulariser les parties du service communal
dont QQ n'aurait pu s'occuper précédemment.
Vote sur la vente ou la distribution des couper ordinaires des boi3
communaux de l'exercice suivant et sur la fixation du'vingtième reve-
uant au Trésor sur le produit des coupes de bois délivrés en affouages.
Réunions d^automne des comités de vaccine.
Les maires procèdent au renouvellement des baux qui sont près
d'expirer, et doivent faire viser préalablement lés actes d'adjudication
ou de location par le receveur de renregistrement.
Us percepteurs procèdent au recouvrement des rôles d'affouages qui
leur ont été envoyés approuvés. Ils font parvenir ^es avertissements in-
dividuels à toutes les personnes inscrites sur les rôles, et, lorsque le délai
de recouvrement est expiré, ils remettent au maire un état général des
contribuables qui ont payé la taxe.
Les étals de situation des caisses d'épargne doivent être envoyés a^
Préfet, au plus tard, dans la première dizame de novembre.
Visite génér.ile des fours et cheminées pour s'assurer que le ramo-
nage a été effectué et que toutes les précautions ont été prises pour
éviter les incendies.
Envoi, au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
' *■■,
28
S^i^^--W\*"'''
Le 31, Clôture des registres de Tétat civil (Gode Napoléon 43), et des
engagements volontaires reçus par MM. les Maires des chefs*lieux de
canton. ,
Clôture, par le maire du chef-lieu de la perception, des livres
des percepteurs et des receveurs municipaux pour Tannée
qui, finit. Vérification par le même maire de la caisse du
percepteiir.
Pendant le mois*
Les percepteurs préparent les r^istres nécessaires pour Tannée qui
va commentser, et les font coter et parapher par le maire du chef-lieu
delà perception.
Les maires préparent la révision des listes des électeurs communaux.
Présentation des candidats pour la nomination des Commissaires ré-
partiteurs.
Les Maires signalent les changements qui surviennent dans la liste
des vétérinaires, brevetés.
Les Maires des communes où se tiennent des marchés publics, assistés
d'une commission spéciale, font procéder au pesage des grains de la
dernière récolte, amenés aux derniers marchés de ce mois, pour dé-
terminer le poids légal de Tbectolitre de chacun d'eux, et ils en
dressent procès-verbal. *
Convocation des électeurs appelés à nommer les juges des tribunaux
de commerce.
Envoi à Tinstituteur, au garde champêtre et aux divers agents salariés
de la commune de leur mandat de traitement pendant le trimestre.
Expiration du mois de délai accordé aux contribuables pour opter
entre le payement en nature ou en argent de leur cote de prestation.
Communication au receveur municipal du registre des déclarations des
contribuables. Avis aux contribuables, qui ont jusqu'au premier mars
pour réclamer contre leurs cotisations ; enlèvement, s'il y a lieu, des
glaces et neiges ; constatation par le facteur rural, en • présence du
maire, de Tempreinte du timbre de la poste.
Avant le 31, lesmaires sont tenus de faire les quêtes au profit de la
caisse des incendiés, et d'en assurer le tersement avant celte époque,
entre les mains du receveur général ou des receveurs particuliers d'ar-
rondissement.
Envoi» an préfet^ chaque qâinasaîae, du tableau dcfft merouriales. '
29
DEUXIÈME PARTIE.
DOGUMENTS GÉNÉRAUX.
CHAPITRE PREMIER.
mm*0m^m09m*
PUISSANCES.
FRANCE.
NAPOLÉON m (Gharles-Loois) , Empereur des Français, né le 20 avril iS08, da
mariage de Louis-Napoléon, roi de Hollande, et de Hortensè -Eugénie, reine de
Hollande ; marié le 29 janvier 1855, à
EUGÉNIE (Marie) de Gnzman , comtesse de Téba, Impératrice des Françai8,inée
le 5 mai 18!26. De ce mariage :
Napoléon -Eugène-Louis- Jean-Joseph, Prince Impérial, né le 16 mars 1856.
Jérôme-Napoléon, oncle de TEmpereur, né le 15 nofémbrei784, roi deWestphalie
du 1«' décembre 18U7 au S6 octobre 1813; marié à Frédériqne-Gatherine-Sophie-
Dorothée, fille de feu Frédéric, roi de Wurtemberg, décédée le !28 novembre
1836. De ce mariage :
Mathiide-Lœtilia-Wiihelmine, née le 27 mai|1820; mariée en 1841 *aa prince
Anatole-Demidoff de San Donato.
Napoléou-Joseph-Charles-Paul, ué le 9 septembre 1822.
Sléphanie-Louise-Adrienne-Napoléon, tante de l'Empereur ; née le 28 aoftt 1789,
grande-duchesse douairière de Bade.
AUTRICHE.
FRANÇOIS-JOSEPH I«' (Charles) , empereur d'Autriche, roi de Hongrie et de
Bohème, etc., né le 18 août 1830.
BADE.
FRÉDÉRIC, Guillaume-Louis, né le 9 septembre 1826, prince granddacal et
régent de Bade, duc de Zaebringeii.
BAYIÉRE.
HAXIlilLIEN II (Joseph), roi de Bavière, né le 28 novembre 1811 ; marié i
Frédérique-Françoise-Angnste-Marie Hedwige, fille da prince Frédéric<^ail*
lanme, oncle du roi de Prusse.
BELGIQUE.
LÉOPOLD I«' (Georges-Chrétien- Frédéric) , né 16 décembre 1790, dnc de Saxe-
Cobourg-Gotha, roi des Beiges 21 juillet 1831, veuf 6 décembre 1817/ de Char-
lotte- Au gusta. fille de feu Georges lY, et 11 novembre 1850 de Lonise-Marie-
Thérèse-Charlotte-Isabelle d'Orléans, fille de feu Louis-Philippe, roi des Fran-
çais, mort comte de Neuilly.
BRÉëlL.
D. PEDRO II DE ALGANTARA, Jeau-Charles-Léopold Salvador-Bibiano-Xavier-
da-Panla-Leocadio-Michel-Gabriel-Raphaël-GoDzaga, né 2 décembre 1825, em-
pereur du Brésil 7 avril 1831 . Prend lui-même les rênes du gouvernement 25
juillet 1840; marié 30 mai 1843, à
Thérèse-Christine-Marie, sœnr de Ferdinand H, roi des Denz-Sicilea^ née 14
mars 1822,
DANEMARCK.
FRÉDÉRIC yn, (Charles-Christian), né 6 octobre 1808, roi de Danemarck.
DEUX-SICILES.
FERDINAND II (Charles), né 12 janvier 1810, roi des Denx-Siclles 8 novembre
30
1830; renf 31 janTiçr 1836 de Marle-Gbristine-Caroline- Joséphine -Gaëtane-
Elise de Sayoie, remarié 9 janvier 1857, à ,
Marie-Thérèse- Isabelle, archiduchesse d*Aalriche, née 31 juillet 1816.
Du premier mariage :
François-d*Àsil6e-^arie>Léopold, dac de Calabre, prince héréditaire, né 16 jany.
1850.
ESPAGNE.
ISABELLE II (Marie-Louise), née à Madrid, 10 octobre 1830, reine d*Espagne,
mariée 10 octobre 1846, k
0omFrançois-d'Assi8e-Marie-Ferdinand,néIe 15 mai 18^2, infant d'Espagne.
Mère de Ta reiiie, reine douairière :
Marie -Christine, née 27 avril 1806, fille de feu François, roi des Deax-Siciles,
veuve de Ferdinand YII, remariée i don Fernando Munoz, duc de Rianzarés.
ÉTATS-ROMAINS.
PIE IX (Mastai-Ferretti), né à Sinigaglia, 15 mai 1792,évéqne dTmola 17 décem-
bre 1852 ; cardinal 15 décembre 1859; élu pape, à Rome, 16 juin 1846.
GRANDE-BRETAGNE ET IRLANDE.
YICTORIA Ir«(AIexandrine), né 24 mai 1819, reine de la Grande-Bretagne et
dTrlande, 20 juin 1857, mariée 10 février 1840, à
Albert-François Auguste Charles-Emmanuel, né 26 août 1819, fils de feu lîrnest,
duc de Saxe-Cobourg-Gotha.
GRÈCE.
OTHON. Frédéric Louis, né 1«' juin 1815, fils de Louis, roi de Bayière, élu roi de
■ la Grèce 7 mai 185*2 ; marié 22 novembre 1856^ à
Marie-Frédériqùe-Amélie, princesse d'Oldenbourg, née 21 décembre 1818.
HAITL
FÀtJStiN 1*' jSouIooque), empereur.
Anne-JnstineLévéque, Impératrice.
,, , HANOVRE.
GEORGES V, (Frédéric-Alexandre-Charlcs-Ernest-Augiisto, né 27 mai 1819, roi de
Hanovre, marié 18 février 1845, à
Marie-Alexaiidrine-Wilhelmine-Catherinc, née le 14 avril 1818, fille de Joseph,
duc de Saxe-AUenboarg.
HESSE-GRAND'DUCALE.
LOUIS lU, né 9 juin 1816, grand-duc co-régent 5 mars 1848, marié 26 décembre
1851, à
Mathilde-Caroline-Frédérique-Wilbelmine-Charlotte, née 30 acTût 1815, fille de
Louis, roi de Bavière, abdicataire.
HESSE-CASSEL.
TRËDÉRICGUILLATJME !«% né 20 août 1S02, électeur, Succède}; à son père
Guillaume H le 20 novembre 1847.
LtJttQtJES.
GHARLES-LOlAS, né 22 décembre 1799, infant d'Espagne, duc de Laques, marié
15 août 1820, à
Marie Thérèse-Ferdinande-Félicité-Gaëta ne, née 19 septembre 1803.
De ce mariage:
Ferdinand-Charles-Marie, né 14 janvier 1825.
PAYS-BAS.
"GUILLAUME in, né 19 février 1817, roi des Pays-Bas, 12 mai 18^9; marié 18
juin 1859, à
iSophie-Fréd^rifùe-Maithilde, née 17 juin 1818, fille de GniUauniie I*', roi de Wur-
temberg.
PORTUGAL.
90M PEDRO y d*Alcantara, né le 16 septembre 1857, fils de feu la reine Bona-
Maria II, roi de Portugal et Jlés Algarve^, 15 novembre 1855^ sous la tutelle
de 8&à 'pérë, r6! i^égent, Doin Feriiando-Au^fikto-Antdhio, déclim iàbjéûrle f 6
septembre 1856.
PRUSSE.
FRÉDÉRIC-GUILLAUME lY, né 15 octobre 1795, roi de Prusse 7 juin 1840; ma-
rié 16iioT#lnbre 1823, à
^t '
Elisabeth-Loaise de Bayiére, née 13 noTembre iSÔl.
kUSSIE.
ALEXANDRE II NIGOLAIEVITSCH, né âSayril 1818, empereor de toutes les
Rassies; marié 28 avril 1841 a
Harie-Alexaodrowoa ( MaximilieDne-Wilhelmine-Auguste-Sophie-Marie) , née
8 août 1824, fille de fea Louis II, grand -duc de Hesse.
SARDAIGNE.
YICTOR-EMMANTJELII (Marie A Ibert-Eugéne-Ferdinand -Thomas), né 14 mars
1820, roi deSardaîgne 23 mars 1849; veuf le 20 janvier 1855, de
Marie-Adélaïde- Françoise-Reiniére-Ëiisabeth-Clotiide, archiduchesse d'Autriche.
SAXE ^Royaume de).
JEAN (Népomacéne-Marie- Joseph), né 12 décembre 1801, roi de Saxe, marié le
21 novembre 1822 à
améiie- Auguste, née le 13 novembre, 1801, fille du feu roi de Bavière Maximilien-
*^^ ' SUÉDE ET NORWÉGE.
OSCAR I« (Joseph-François), né 4 juillet 1799 ; roi de Suède et de Norwége '8
mars 1844; marié 19 juin 1823, à . ^
Joséphine-Maximilienue Eugénie, fille de feu prince Eugène de Beauharnais, duc
de Lettchtemberg, née 14 mars 1807.
TORQUIE.
Sultan ABDUL-MEDJJD-KHAN, né 11 chaaban 1238 (23 avril 1823), succède à
son père sultan Mahmoud Khan II, 19 Rebuil-Akher 1255 (2 juillet 1839).
WURTEMBERG.
GUILLAUME P' (Frédéric-Charles), né 27 septembre 1781, roi de Wurtemberg
30 octobre 1816^ veuf 9 jaavier 1819 de Catherine Paulowna, remarié ISaTril
1820, à
Pauline-Thérèse-Louise, née 4 septembre 1800, fille de feu Louis-Frédéric- Alexan-
dre, duc de Warfbmberg.
ETATS D'ITALIE.
TOSCANE.
LÉOPOLD
cbiduc d'
Marie-Antoinette,
HODftifE.
FRANÇOIS V (Ferdinand Germinien), né le' juin 1819, Archiduc d'Autriche,
Succède à son père, le duc François IV, 21 janvier 1846, marié 30 mars 1842, k
Aldegonde-Auguste-Charlotle-Caroiine- Elise-Amélie- Sophie-Marie-Louise , fille
de Louis, roi de Bavière, née 19 mars 1823.
MONACO.
CHARLES (Honm-é-Grimaldi), né 8 décembre 1818, prince de M<maco 1856,
marié 28 septembre 1846. à
Antoinette-GhïilaiBe, née 28 septembre 1828, comtesse deMérode.
RÉPUBLIQUES,
BoLiYiA. — Le Général JORGE CORDOVA, président constitationnel.
Chili. — Manuel MONÏX, président. ...
CoNFÉnénATiON ARGBNTii^iï. — M. le général Justo-José de URQUIZA, président.
CosTA-RiGA. — Jua O.Raphaël MOR A, président.
Bdénos-Àtres. — Le docteur PaSTOK OHLIG aDO, gouv. et capit. généfal.
RÉPUBLIQUE noMuriGAiNB. — H. SANTANA, président*
ÉQDATEua. — Le général José-Maria URRINA, président.
iiTATs-UNis n'AvÉRiQUE. — HUCHANAN, président.
Guatemala. — Le général Raphaël CAl^RfiRA,«pi;(9sid^t
HoNDuaA». — Le général Trinidad TA3ANAS, président.
LiBsnLà. — RÔBERTS (J.-J.), président,,.
Meu^db. -t- Isnagio C0.UQ1^F0RT, président .
Nouybllb-GbjÉA]>b. — N., président.
32
PAEAOUÀt . — ' lie f énéral LOPEZ, président.
PÉROU. — S. Exe. le général Rarnen GASTIUA, président.
Saint-Marin.— GOZI (I) et GUIDI GlANGI, capiUines régents de la répobliqae.
San-Saltandor. *- GAMPO, président.
SuissB. — STAEMPFLI, président du conseil fédéral.
Uruguay. » Le générai Gabriel- Antonio PEREIRA^, président de la république.
Ybnbzubla. — Jose-Tadeo MONAGAS, président.
VILLES LIBRES.
Brème (ville libre et anséatiqne). — Schmidt (J.), l^ bourgmestre.
Francfort (t. 1.) — Nenborg, docteur en droit, bourgmestre, président.
Hambourg (y. 1. et a.) — Eeliiugbusen (H), I" bourgmestre.
LuBBCK (T. I. et a.) — Roeck. bouigmestre
AMBASSADEURS ET MINISTRES FRANÇAIS
résidant près lbs puissances étrangères.
AlfrRiCHE^ — Le baron de Bourqoeney« sénateur, ambassadeur à Vienne. '
Bade. — Le vicomte de Serre, min. plén., à Carlsruhe.
Baviërb. -^ Le baron de Méneval, eny. extr. et min. plén., à Munich.
Belgique. — Barrot (Adolphe), env. extr. et min. plén.^ à Bruxelles.
Brésil. — Le chev. de Saint-Georges, enr. extr. et ministre plén., à Rio-Jaoeiro.
Brunswich. — Le comte de Reculot, ministre plénip., résidante Hanovre.
Chine. — De Bourboolon, ministre plénipotentiaire , à Macao.
Confédération argentine. — Lefebvre de Bécourt, ministre plénipotentiaire,
à Parana.
Confédération germanique. — Le comte de Montessoy, envoyé extraordinaire
et ministre plénipotentiaire, à Francfort.
Danemarck. — Dotézac, env. extr. et ministre plénip.^ à Copenhagae.
Deux SiciLES. — N.,
Espagne. — Le marquis de Turgot, ambassadeur, à Madrid.
Etats Romains- — Le comte de Rayneval, ambassadeur, àBEbme.
Etats-Unis (Amérique septentr.). — Le comte de Sartiges, envoyé extraordinaire
et ministre plénipotentiaire à Washington.
CrRANDE -Bretagne et Irlande. — Le comte Fialin de Persigny, sénateur,
ambassadeur à Londres.
Grège. — Mercier, envoyé extr; et min. plénip., à Athènes.
Hanovre. — Le comte de Reculot, envoyé extr. et min. plénip., à Hanovre.
Hbssb-Electoralb. — de Montherot, env. extr. et min.plén., à Cassel.
Hesse (Grand Duché). — Le comte de Damrémont, envoyé extraordinaire et min.
plénipotentiaire, à Darmstadt.
Hecklenbourg et villes libres. — Cintrât (Ed.}, envoyé extraordinaire et min.
plénipotentiaire, à Hambourg.
Mexique. — Vicomte Alexis de Gabriac, envoyé extr. et ministre plénip., à Mexico.
Nassau. — Le comte de Damremont ministre plénipotentiaire, à Darmstadt.
Nouvelle-Gbenade. — Le baron Goory de Rostan , envoyé extraordinaire et
ministre plénipotentiaire, à Bogota.
Parme et Plaisance. —Le Prince^ de la Tour d'Auvergne, ministre plénipoten-
tiaire, à Florence.
Pats-Bas. — Le baron d*André, envoyé extr. et min. plén., à La Haye.
Portugal. —Le marquis de Liste de Siry, env. extr. et min. plén.. à Lisbonne.
Prusse. — Le marquis de Moustier, envoyé extr. et min. plén., à Berlin.
Russie. — Le comte de Morny, ambassadeur extraordinaire, à St. Pétersbourg*
Sardaignb. — Le duc de Guiche, envoyé extr. et min. ptén-, à Turin.
Saxe (Royale) et Duchés.— Le bon Forth-Rouen, envoyé extr. et m. p!., àDresde.
Saxe (Grand'- Docalo).—Le vicomte des Meloiies-Fresnoy, min.plén., à Weimar.
Suède et Norwége. — Lobstein, envoyé extr. et min. plén., k Stockolm.
Suisse. — Le comte de Salignao^Fénélon, env. extr. et min. plén., à Berne.
Toscane. « Le princ» de ta Tour d'Auvergne, ministre plénip., à Florence.
Turquie. — Thoovenel, ambassadeur à Constantinople. '
WuRTEMURA.— Le Mis de Ferriôre Le Vayer, envoyé extr. et m. pi., à Stnttgard.
4'
33
MAISpN PE LIEMPEjRÏID»^
MAISON CIVILE.
Ministre de la maii^n de [l'Empereur.
S.E. Bf. Achille Fould, sénateur^ ministre de la maison de TEmperear.
Grande Aumônerie.
M. N... grand-aumônier.
Mgr Menjaud , évéque de Nancy, pre-
mier aumônier.
Mgr. Tirmarche , évéque d' Arras ,
deuxième aumônier.
MM. l'abbé Mttliois, premier chape-
lain.
Tabbé Versini, chapelain.
Tabbé Liabeuf, id.
Tabbé Laine, id.
Service du Grand Maréifhal du Palais.
S. £. M. U maréchal comte Vaillant, ténateur» ministre de la Guerre, grand-
iqaréchal du palais.
MU. le général de division Rolio, adjudant.général du Palais.
de Montbrun, de Varaigne, le baron de Maussion et. deV tlabrègae de
Lawoestine, préfets du palais,
le comte Lepic, premier maréchal-des-logis du palais,
le ba^n Morio de l'Ile et le baron Emile de Tascher de la Pagerje, ma-
réchaux-des-logis du palais,
le général Vaudrey, sénateur, gouverneur d^ palais des Tuileries, da
Louvre et de l'Elysée.
le colonel comte Thiérion, député, gouverneur du palais de St^Soud.
Service du grand'ChambeUan.
S. E« M. le due de Bassaao, sénateur, grand-chambellan.
MM. le comte Baciocchi, premier chambellan , surintendant des spectacles
de la cour, de la musique de la chapelle et de la chambre,
le duc de, Tarente» le comte d'Arjuzon, le vicomte Olivier de Walsh,
le matquis de Uricourt, le marquis de Belmont, le marquis de
Chaumont Quitry, le comte Rodolphe d'OrnanOi le cfomte de
Labédoyère, le marquis de GonegHano , chambellans.
M. Mocquard, secrétaire de rEmpereur, chef du cabinet.
Service du (grand écuyer,
S. £. N... grand-écuyer.
MM. le général Fleury, aide-de-camp de l'Empereur, premier écujer.
Bacnon« le baron de Bpurgoing, le marquis de Lagrange, le comte Au-
guste d'Ayguevives, de Grammont, le comj^ Roger de Riancourt, écuy ers.
Service du {grand veneur.
S. £. M. le maréchal Magnan, sénateur, grand-veneur.
MM. le comte Nèy, aide-de-camp de TEmpereur, premier veneur,
le marquis de Toulongeon, commandant des chasses à tir.
le baron Lambert et le marquis de Latour-Maubourg, député, lieute-
nanis de vénerie.
le baron Delage, lieutenant des chasses à tir.
Service du grand-maître des cérémonies.
S. E. M. le duc de Cambacérès, sénateur, grand*maitre des cérémonies.
MM. Feuillet de Gonches et le baron de Ghâteauboiurg, iutroducteurs des
ambassadeurs, maîtres des cérémonies.
UM. Bure, trésorier général de la couronne.
Charles Thélin, trésorier de la cassette.
Auber, membre de l'Institut, directeur de la musique de la chapelle et
de la chambre,
le docteur Conneau, premier médecin de ^Empereur.
4
54 •
MM. Andral; Rayer, Joberf dt Lamballe et le baron Hyp. Larrey, médecioa
et cbirurgieof ordioaires.
le baron Paul Dubois, chirurgien accoucheur.
Levy, Bouillaud, Gautier, de Claubry, Bérard, Gloquef| Bégin, \eU
peau, Darralde et Yernois, médecins et chirurgiens consultants.
Delaroque Gis, Goryisart, Fleury, Tenain, de Looget, Bouiu, Arnal et
Pietra Santa, médecins et chirurgiens par quartier. ^
Acar, premier pharmacien -,
E?ans, chirurgien-dentiste.
MAISON MILITAIRE.
S. E. M' le maréchal comte Vaillant, sénateur, grand-maréchal du palais,
commandant la maison militaire de l'Empereur.
M. le général de division Rolin, adjudant général du palais.
Officiers d'ordonnance de VEmpereur»
le m*' de Toulongeon, lieut.-col.
le comte Lepic id.
Favé, id.
le baron de Mènerai^ cb. d'esc.
Schmitz, id.
Brady, capitaine
Tascber de la Pagerie, id.
mJs de Pujségur, id.
le prince de la Tour-
ci' Auvergne, id.
Edmond L'Avillter, id.
Nompère de Gbampagny de Ga-
dore, lieutenant de vaisseau.
ESGADRON DES GENT-GARDES A GHEVAL.
Aides-de-camp de l'Empereur
MM* le comte Roguet, sénateur, gen.
de division.
Niel, général de division
le comte de Goyon, id.
de Gotte. id.
de Failly id.
le comte de Montebello, id.
Vaudrey, sénateur, gén. de br.
' le baron Yvelin de Bé ville, id.
le comte Ney, id.
Fleury, .id.
MM. Verly, capitaine commandant,
comte de la Salie, capitaine en 2*.
MAISON DE LiMPÉRATRICE.
Mmes la princesse d'EssIing, grande maîtresse de la maison,
la duchesse de Bassano, dame d honneur.
la comtesse de Montebello, la comtesse Lezay-Marnezia la baronne de
Pierres, la baronne de Malaret, la marquise de Las Marismas, la mar-
quise de Latour-Maubourg^ la comtesse de Labédoyère, la comtesse de
la Poeze, la comtesse de Lourmel, la comtesse de Bayneval, de Sancy,
de Saulcy, dames du palais,
la comtesse de Pons de Wagner, lectrice.
S.E.M. le comte de Tascherde la Pagerie, sén., grand-mattre de la Maison,
le comte Charles de Tascber de la Pagerie, premier chambellan,
le vicomte Lezay-Marnezia, chambellan,
le baron de Pierres, écuyer.
Damas-Hinard, secrétaire des commandements.
De Saint-Albin, bibliothécaire.
MAISON DES ENFANTS DE l^RANGE.
Mme l'amirale Bruat, gouvernante.
Mmes Bizot et de Brahcion, sous-gouvernantes.
35
CONSEIL DES MINISTRES.
S. B« M. FouLp(Aeh.), Sénat., Ministre d'ËtatetdelaMaisonderEmperear,
S. E. M. Abbâtuggi, Sénateur, Garde des Sceaax, Ministre delà Jastice.
S. E. M. le comte Golonna Wàlbski, Séh., Min. des Affaires Étrangères.
S. E. M. BiLLÀUT, Sénateur, Ministre de F Intérieur.
S. E. M. Mâgnb, Sénateur, Ministre des Finances.
S. E. M. le maréchal comte Vaillant, Sénateur, Ministre de la Guerre.
S. E. M. Tamiral Hamelin, Sénateur, Ministrede la Marine et des Colonies.
S. E. M. RouLAND, Ministre de l'Instruction publique et des Cultes.
S. B. M. RouHBR, Sén., Ministre de l'Agricult., du Comm.et des Trav. publ.
S. E. M. Rabochb, Président du Conseil d'Etat^ ayant rang de ministre.
SÉNAT.
S. E. M. Tboplonq, premier Président de la Cour de cassât. Prés, du Sénat.
MM. Mbsnaed, le maréchal comte Rabagubtd'Hillibrs et le général comte
R^QNAULT DE Saint-JbantD'AngblIt, N. ,y icc-Présidcnts.
Le général marquis d'^aÙtpoul, Grand-Référendaire.
Le Raron db Laceossb, Secrétaire.
SÉNATEURS,
S. A. I. le maréchal prince Jérôme-Napoléon, S.A.I. legén. prince Napo-
léon, S.A. le prinee Louis-Lucien Bonaparte, S.A. le prince Lucien Murât.
}fM. Abbatucci, gén. bar. Acbard, gén. marquis d'André, comte d'Argout;
marquis d'Audiffret, gén. Aupick, gén. deBar,marq. de Barbançois, comte
de Barrai, Ferd. fiarrot^ Barthe, duc de Bassano, ducdeBauffremont, comte
de Bearn, comte de Beaumont, prince de Beauvau, marq. de Belbœuf, vics-
am. Bergeret, Berger, Billault, marq.* de Boissy^ card. de Bonald, gén. comte
Bonet, Bonjean, maréchal Bosquet, comte Boulay de la Meurthe, bar. de
Bourgoing, gén. de Bourjolly (Le Pays), baron de Bourqueney, Bret^ comte
deBreteuil, duc de Cambacérès, mar. Canrobert, gén. Cfarrelet, gén. marq.
de Castelbajac, comte de Casabianca, marée, comte de Castellane, vice-amiral
comte Casy, comte de Caumont-Laforce, vice-am. Cécile, baron Chapuy-
Montlaville, gén. Cbaron, baron Chassiron, comte Ctary,Joachim Clary,
comte Colonna Waleski, gén. diarq. de Cramayel, marq. de Croix, baron de
Gronseilhes, comte Curial, Dariste, le président Delangle, vice-am. Desfos-
sés (Romain), card. Donnet, Doret, vice am. baron fiubourdieu, Dumas»
baron Ch. Dupin, card. Dupont, Elie de Beaumont, marq. d'Espeuilles,
gén. comte Flahaut, comte Flamarens , Foucher, Achille Fould, baron de
Fourment, marq. de Gabriac, Gantier, gén. Gémeau, comte Ernest de Girar-
din, Goulhot de Saint-Germain, card. Gousset, marq Ed. de la Grange,
gén. marq. de Grouchy, gén. Gues-Viller, amiral Hamelin, bar. de Heecke-
ren, Herman, Tice-amir. baron Hugon, gén. Husson,gén. Korte, bar. de
Ladoucette, gén. vicomte deLahitte, gén. comte de Lalaing-d'Audenarde,
comte de Lamarre, gén. marq. de Laplace, Larabit, gén. comte de la Ri-
boissière, marq. de Lavalette, marq. de Lavœstine, Lebrun, Lefebvre-
Doruflé, ca^te Lemarois, comte Louis Lemercier, gén. de TËtang, gén.
LetaSHCur, Le Verrier, comte de Lezay-Marnezia, gén. Lyautey, gén. de
Mac-Mahon, mar. Magnan, Magne, Manuel, Marchand, card. Mathieu, de
Maupas, mgr. Mazenod, Mérimée, Mesnard, Mimerel, S. £. le card. Morlot,
gén. duc de Mortemart, prince de la Moskowa, prince Murât, gén. comte
Ordener, gén. comte d'Ornano, duc de Padoue, am. Parseval Deschénes^
marq. de Pastoret, gén. bar. Pelet, mar. Pélissier duc de Malakoff, comte de
Persigny, fféh. Piat, duc de Plaisance , Poinsot, prince Poniatowski, comte
Portalis, geA. Prévost, mar. comté Randon, gén. comte Regnault de Saint-
lean-d'Angely» marées conte ReiUe, marq.de la Rochejacquelin» gén. comte
Roguet, gén. Rostolan, Rmiher^ gén. duc de Sainte-Simon, gén. de Salles,
Sapey^gen. comte de Schramm, comte de Ségur d*Agiie09eauv areb. Sit)oar,
comte SiméoD. de Sifry, vicomte deSuieau»^ comte de Tascher delà Pagerie,-
Thayer (Amédée), Thayer (Edouard), baron de Thieullen, deThori|i[ay,Toii-
rangin, duc de Trévise^ marq. deTurgot, marée, comte VaiUaa^ Yaï$se, ^
baron de Varenoes, gén. Vaadrey, duc de Vicence, Vieillard, comte Ville-!
neuve de Ghenoaceaux, pirince de Wagram.
CORPS LEGISLATIF.
S. E. M. le comte de Mornt, Président.
MM. Schneider et Réveil, Vice-Présidents.
Comte MuRAT (Joachim), marquis de Ghauhot-Quitrt, Te8Nière,Dalloz
(Edouard), secrétaires.
Général baron Vast-Vimeux et HiBERT, questeurs.
DÉPUTÉS MM.
AIN. BenoîtrCbampy, comte da Joui^, Bodin. — AISMfi. Hébert, comte de
Gambacérès, de Bretonne., Geoffroy de Villeneuve, -r^ ALUER. Barpn de
Veauce, Desmaroux de Gaulmin. — ALPES (Basses-), coi. Réguis. —
ALPES (H. ). — Faure. ARDÈGHË. gén, DliautevilJe, comte de Rochemure,
comte deBoissy d^Anglas.— ARDENNES. Riche, de Ladoucette.— ARIEGE.
Didier, Basson. — AUBE. Général vicomte de Rambourgt, de Maupas. —
AUDE. Roques-Salvaza, Alengry. — AVEÎRON. Girau de Ruzareingues,
Galvin-Rogniat, Auguste Chevalier.
BOUCHES-DU-RBONE, Canaple, Rigauld. bar. Laugier de Chartrouse:
CALVADOS. Vautier, général comte d'Uoudetot, Leroy-Beaulieu, marquis
de Caulaincourt — CANTAL. De Parieu, Creuzet. — CHARENTE. Gé-
néral Gellibert des Séguins , Tesnière , André. — CHARÉNTE-DV-
FÉRIEtfRE. Général baron Vast-Vineux, comte de Chasseloup-Laubat,
baron Eschassériaux, vicomte Lemercier (Anatole). — CHER. N.'... N. —
CORRÈZE. Favart, baron de Jouvenel. — CORSE. Abbatucci (Séverin).
— COTE-D'OR. Vernier, Ouvrard, Louis Bazile. — COTÈS-DU-NORD.
Comte Paul de Champagny, Lecomte, Le Gorrec, vicomte de Latour, de
Cuverville. — CREUSE. Delamarre, Sallandrouze de Lamornaix.
DORDOGNE. Dupont (Paul), de Belleymç (Adolphe), Dusollier, Tâillefer.
— DOUBS. Comte de Montalembert, Latour-Dumoulin. — DROME. Sapey.
Monîer de la Sizetane, Morin.
EÏJRE. Duc d*Albuféra, baron de Montreuil, comte d'Arjuzon. — EURE-ET-
LOIR. Colonel Normand, baron Rellle.
FINISTÈRK. De Mesoaan, Conseil, comte de Tromelin, Bois de Mouzilly.
GARD. Baragnon, duc d'Uzès, Varin d'Aînvelle.. — GARONNE (Haute). Comte
de Paurillac, de Perpessac, Massablau, Dùplan. — GERS. Belliard, comte
de Lagrange (Frédéric), Granier de Cassagnac. — GIRONDE; Montané,
baron de Travot, colonel Thiériou, Scfayler, David.
HERAULT. Roulleaox du Gage, Gazelles, Doumet.
ILE-ET-VILAINE. Marquis de Pire, comte Caffarelli, Duclos LèharîVd.
— INDRE. Comte de Bryas , Delavau. — INDRE-ET-LOIRE , Gouiû ,
comte de Flavigny, baron de Richemont. — ISÈRE. Arnaud, de Voize,
Flocard de Mépieu, Faugier.
JURA. Dalloz (Ed.), Charller.
LANDES. Marast (François), Corta. — LOIR-ET-CHER. Vicomte Clary, Cros-
nier. — LOIRE. Bouchetal-Laroche, colonel Duinarais,^ Balay delaBeriran-
dière. — LOIRE (Haute). Marquis de Latbur-Maubourg, de Rômeuf. —
LOIRE-ÏNFLRJLEURE. Garniei;, Favre, De^?u«, Fleury.-r^LOmET. Nôgent-
Saint- Laurent/ duo dé Tarente. — LOT.' Comte Murât; Dteltûefl. —
.37
L03VET-OÂ|iOSîN£.;i|(oiubel, li^ffite (Qu^loa), vicontQ^iiRMMPBont. ^
LOZÈRE. Des Molles.
MAINS-ËT-LOIAË.. Duboys^ Bûché de Ghauvigné, Lonvet, comte Durfort«
ne Givrac. — MANCHE. Comte de Kergolay, de Saint-Germalnv Brogier,
de Littlnière, général MesHn. ^ MARNE. Haiidos, géaéral Parchappe,
Soulié. — MARNE (Haute-). Baron de Lespérut, Chaucbart — MAYENNE.
Leclerc, Mercier, Segrétain. — MEUBTHE. Drouot, bar. Buquet, baron
Viard. — MEUSE. CoUot <Edme), Briot de Montrémy. — MORBIHAN.
général Boullé, Le Melorel de la Haichois, comte de Champlgny. —
MOSELLE. Le colonel Hennoque, de Wendei baron de Geiger.
NIÈVRE. Général bar. Pétiet, comte Lepeletier-d'Aulnay. — NORD. Legrand,
Descât, Lemalre, baron de Lagrange, de Clebsattel, Choque, Seydoux,
Godard-Desmarets.
OISE. Baron de Corberan, baron de Plancy, Lemaire. — ORNE. Baron Mer-
cier, marquis de Sainte-Croix, marquis de Torcy. ^
PAS-DE-CALAIS. D'Herlincourt, Lequien, d'Hérambault, Lefebvre-Hermand,
Wattebled. — PUY-DE-DOME. De Chazelles (Léon), comte de Morny, Du-
miral, comte ie Pierre, comte de Pennautier. PYRÉNÉES (B.). 0'quin«
Planté, Etchevery. — PYRÉNÉES (Hautes-), Dauzat-Denibarrère, Jubiual.
— PYRÉNÉES-ORIENTALES. Durand (Justin).
RHIN (Bas-). Caron de fiussière, Coulàux, baron Hallez-Claparède, baron de
Coehom. RHIN (Haut-), comte Migeon, baron de Reinach, Lefébure^ —
RHONE. Réveil, Dugas (Henri), marquis de Mortemart, Cabias.
SÂONU (Haute-). Marquis d'Andelarre, marquis de Grammont, Lélut —
SAOriNE-ET-LOIRE. Comte de Barbentanne, Schneider, général baron
Brunet-Denon, comte de Chabrillan. — SARTHE. marquis de Chaumont-
Qultry, Langlais, marquis de Talhouet, prince de Beauvau (Marc). —
SEINE. Guyard-Delalain, Devinch, Perret, Fouché-Lepellier, Lanquetln,
Kœnigswarter,Véron, Thibant(GerjQaain), Monnin Japy. — SEINE-INF".
Levasseur, Quesné, Lédler, comte de la Bédoyère, Ancel, Corneille. —
SEINE-ET-M ARNE. De Beau verger, Gareau, Bavoux. — SEINE-ET-OISE.
Baron Caruel de Saint-Martin, Darblay ( jeune), comte de Gouy-d'Arsy,
Delapalme. — SÈVRES (Deux-). David (Fferdinaûid), De Lénardière. —
SOMME. AUard, baron Tillette de Clermont, Gonneau, D^amarre» Ban-
doing.
TARN De Gîsclard, baron de Carayon-Latour, général baron Gorsse. —
TARN-ET-GARONNE. comte Janvier-Delamotte, Belmontet.
VAR. Lescuyer d'AttinvIlle, bar. Portalis (Jules), vit de Ker^i'éguen. —
VAUGLUSE. Marquis de Verclos, Millet — VENDÉE, marquis de Saint-
Bermine, Leroux (Alfred), général Lebreton. — VIENNE. Bourlon, de
Beauchamp. — VIENNE (Haute-) Noualhier (Armand), Tixier. — VOSQES.
Comte Bourcier de Villers, Aymé, baron de Ravinel.
YONNE. Bertrand, Le Comte (Eugène), comte d^Ornano (Rodolphe).
CONSEIL FETAT.
L'EMPEREUR.
S. A. I. le Prince liAdMB-*NAPOL£ON.
S. A I. le Prince Napolj^n.
S. E. M. Baroche, Président.
HH. de Pahibo, Yicie-PréBi4ent, président de la section de législation, justice et
affaires étrangères. <
BouDET, président de la section du contentieux.
VuiLLEFROT, président de la section des travaux publics, de i*agricultare et
du commerce.
58.
te Itérai AiiAii», président de la seetion de la iruem et de la inaritte.
BoiifYiLLiBRS, président de la section des finances.
le baron Boulât de la mburthe, président de la section de rintérieur, de
rinstmctiott publique et des cultes.
BoiLAT, maître des requêtes^ secrétaire général.
Conseillers d^Elat en service ordinair€, MM.
Barbaroux , Carlier , Gharlemagne , Yillemain , Suin , Lacaze , Leroy de
Saint-Arnaud, Curier (Frédéric) , Marcband , Flandin, Godelle, Boulatis^uier ,
Frémy, Chevalier (Michel), Bauchart, Gonti, Yuitry, Denjoy, Heurtier, baron de
Vincent, Persil; vicomte de Gormenin^ Cocbelet^ Maigne, Cornudet, Dubessey,
Thierry» Montaud, de Butenval, comte Eugène Dubois, baron Quinette> Blondel,
comte de Ghantérac, vicomte de la Guéronnière. baron Léon de Bussière, comte de '
Bougé, Gasc, Duvergier, Lestiboudois, de la Cour, vicomte du Martroy, Le Play,
Bréhier.
/ Conseillers d'EUit en service ordinaire hors secHons^ MM.
Stourm, Armand Lefebvre, Gréterin, Petitet, baron de Sibert-Cornillon, ' gén.
Niel, gén. Daumas, Mestro, Darricau, de Royer, Lairle, de Gontencin, Yaisse.
Mailres des Bequétes de première classe, MM.
Gomel, Ghasseriau, Loyer, Gaslonde, de Forcade-la-Roquette, Pascalis, Bataille,
Pages, de Lavenay, Léon Berger, Goupil, baron Dufay deLaunaguet, Abbatucci,
de Galvimont, baron Gh. de Ghassiron, Richaud, vicomte Redon de Beaupréan,
Jahan, François, Louyer-Villermay ■
Maîtres dès Requêtes de deuxième classe^ MM.
Du Berthier, vicomte Portalis, vicomte d'Argout, baron de Bernon, Aubemon,
de Maupas, de Ségur, Grignon-de-Montigny, vicomte de Missiessy^ Baroche
(Ernest), baron de Monteur, baron Gardon de Sandrans, Leblanc (Ernest), Leviez,
Charles Robert, vicomte de Casablanca, Mesnard, Colas de la Noue, Fouquier^
Boilay, Charles Fortoul.
Auditeurs. — 1'" classe : MM.
Hudault, Faré, L'Hôpital, Marbeau, de GareL de Bosredon, Lemarié, Bordet,
comte de Belbeuf^ Boinvilliers, Aucoc, Bauchart, Dùfau, Gottin, Le Roy, comte de
Gambacérès (Louis), Le Chanteur, Yieyra-Molina, des Michels, Bartolony.
â« classe: MM.
Comte de Rennepont, Lefèvre-Pontalis, Moreau, (Adolphe), Boivin, RoUe,
Taigny, (Edmond), Paixhans (Jules), Bessières (Julien), Ravignan (Gustave) , Mé-
gard, Dubodan, de Salverte, Walkenaer, Chadenet^ Perret, baron de Lacoste, de
Behr, Alcock, d^Hauteserve, baron de Mackau, Tarbé des Sablons, Fabvier,Plichon,
de Rivocet, comte de Grévecœur, Sauvage, Brincard, David, Flandin, Picqoart,
Bayard, vicomte de Yernhette, Braun, Gabarrus, Grétet, vicomte Malher, Cohen,
Leclerc, Baudouin^ comte de Saint-Gilles, Daralde, Ginoux^ Kratz, baron de Barrai,
vicomte de Lucay, Hély-d'OisseL de Yilleneuve, Lacave-Laplagne^ Desputz, de
Meynard, Dubois, Affre de Saint-Komme> Danyau, de Bonnechose, Bégé, Pétiet,
Jaquet, Jacquemont du Donjon, Barthélémy, Boùiny.
HAUTE-COUR DE JUSTICE.
Conseillers à la Cour de Cassation composant la Haute- Cour.
CHAMBRE DE MISE EN ACCUSATION.
Juges j MM.
Brière de Yaligny, Legagneur, Pascalis, Foucher, D'Oms,
Juges-suppléants , MM.
Jallon, Chégaray.
CHAMBRE DE JUGEMENT DE LA HAUTE-COUR :
Juges^ MM. • ca '
Pécourtj de Boissieux, Moreau (de la Meurthe), Leroux-de-Bretagne. Séneca.
Juges-suppléants :
Bresson, Plougoulnt
-^
59
GOURDE CASSATION.
Premier Présidmt :
S. Ex. M. TroploDg, présidenl du Sénat.
Premier Président honoraire,
M. le comte Portalis, sénateur. *
Présidents, MM.
Laplagne-Barris, Bérenger, Nicias-Gaillard.
Président honorairey
H. Lasagni, Mesnard, yice-président du Sénat.
Conseillers : MM.
Rires, Isambert, Bernard^ Dehaussy de Robéoourt, Brière-Valigny, Renonard,
Gitlon, Pataitle, Hardoin , Gaultier, Lavielte, Syhrestre, Delapalmè, Legagneur,
Pécourt, de Boissienx, TalltaQdier, Moreau , Auguste), Caucby, Laborie, Alcock,
Glandaz, Grandet, Moreau, Nachet, Faustin-Hélie. Qut*nault, Leroux de Bretagne,
Pascalis, Fouclier Victor)^ Bayle-Mouillard, Nouguier, d'Oms, Jallon, Âyliès,
Chegaray, Sénéca, Plougoulm, Poultier, Caussin de Perceval, Bresson, Leserurier,
Nicolas, Férey, Quenoble, Lascous.
Conseillers honoraires, MM.
Baron de Crouzeilhes sénateur: Abbatucci, ministre de la Justice; Barennes,
Colin, Simonneau, Rocher, Jacquinot-Oodart, Mater, baron Meyronnet de Saint-
Marc, deGlos, Feuillade -Chauvin, Jaubert.
Procureur général impérial : '
M. de Royer, conseiller d'Ëtajt.
Avocats généraux :
MM. de Marnas, Sevin, Raynal, d'Ubexi, Blanche , Guyho.
Greflier en chef :
«
M. Bernard.
COUR DES COMPTES.
Premier Président,
M. Bartbe, sénateur.
Présidents.
MM. de Gasc, marquis d'Audiffk'et, sénateur ; Savm de Surgy.
Président honoraire.
M. le baron Delpierre.
Conseillers-maîtres,
MM. de Riberolles, Sayaléte, Rihouet, Barada, Gaulthier de Liioles. Lafaurie
Bignon, de Gorabert. Gauthier d'Hauteserve Passy (Félix), baron Rodier, Adam
Musnier de Pleignes, Lavollée, Montanier, Lebas de Courmont, Martin, Thomas,
Conseillers-maîtres honoraires.
MM. de Meulan, Sapèy. sénateur; Yial de Machurin. Picard, de Latena.
Conseillers référendaires de première classe.
MM. Rivière de Larque, Luzier-Laraotte , Grandet, de Guerny , Perler
dolpbe). Petitjean, Ruinart de Brimont. Ësquirol. baron Le Prieur de Blanvil-
ers, Arnault. Cotieau, Abraham - Dubois, comte Bérenger, de Vienne, Cons-
nt d'Yaaviile, Reyoaud de Barbarin, Etienne, Pelletier.
Conseillers référendaires de deuxième classe.
MM. Duflos,baro»iTrigantde Lalour Hunout, Viguier, Dausse. marq. de Flers^
Ficot-Lepage, de Monthean, Lerat de Magnitot , David , vicomte Ogier, Poinsinet
10
de Sivry, comte âe Mony-Côldieii, baroÈ Mklhouet> fiartoailb de Taillac, Dos-
aeur, Paris, Damainviile, Salei de Cfaastanet, baron Fréteau de Pény, Le Brun
de Sessevalle, Dauchez, Persilr*ï)ubréuil, Peyre , de Loynes. Trubert, Boucher,
Huardde la Marre, barod Deguîlhermy, Briatte (Jules) marq«iis Foydèau de Brou,
Marcel, Reçeveau, Bougrain. Thierry, de Seoneville.Dervil le- Ma léchard Goussard,
Rwisset, Dumez, Denis de Hansy. Dubois de TËstang. Berger. B^rlboldi,
vicomte O'D'onnell, baron Jard-Panviliier, comte dé Coral, de Sàint-Paul La-
roche, Desiles-Bénard . de Naoleuil . vicomte de TEscalopier, Halloy, Doyen,
Saulnier, Picard (Adolphe), Gauthier d'Hauteserve, Morisot, Bouchard, de La-
tena, Pécourt.
Conseiller s- Béférendaires honoraires, mk»
Fossé-Darcosse, Hubert, Maurice, Dubois de TEstang (Alexandre), Lambot de
Fcmgères, Dupont, Regnaud, Blondel, Odier, Toutain, Guignoo, DiUac de Fa-
gères, Delabarre-DuparOf Oa?y de Gussé, Bouchard (Auguste), Michelin.
Procureur général impérial,
M. Dutilleul.
Greffier en chef,
' M. le viëomte Harmand d'Abancourt.
COUR IMPÉRIALE DE PA^IS.
Premier Président,
M. Delangle^ sénateur.
Présidents de Chambre .
MM. Desparbez de Lussad, De Vergés, Bervi lie, baron Zangiacomi» Lamy,
Partarieu-Lafosse.
Présidents de Chamhre honoraires.
MM. Rigal, Lassis, Delahaye.
Conseillers, mm.
EspiventdelaVille Boisnet^ Lecfianteur, Faure, De Froidefond Des Farges, Try,
Lefebvre, Hémar, vicomte de Bastard d'Ëslang, Vanin, Perrot de Chezelles aîné,
Dequevauvillers, Le Gorrec, Roussigné, Breihous de Lasserre, Mourre, Noël du
Peyrat> Jurien, marquis de Mal le ville, vicomte Terray, Salvaingde Boissieu, Mon- .
sarrat, Fagetde Baure, Henriot, BouUoche, Perrot de Chezelles (Claude)^ Piéron,
Perrot, de Saint-Albin, Poinsot, Carré, Tardif, Courborieu> Pinard, Halle, Thomas-
sy, Anspach, Filhon, Héiy-d'Oissel, Casenave, Lenain, Jourdain, Fraissynaud,
Haton, Molin, Couin. Broussais, Bonniot de Salignac, Theyenin, Bonneville de
Marsangy, Herbelot, Bernard, Le Peletier d'Aunay, Flandin, Martel, Metzinger,
LeGonidec, Brault, Laffeuillade, Berriat Saint-Prix.
Conseillers honoraires ^ mm.
Demetz, Bernard, Chalrët-Durieu, baron Cardon de MontignyV MdBtinefqué.
Gaschon, Bosqnillon de Fontenay, Bergognié, Brisout de Barneville, Michelin, Du-
rantin.
PARQUET.
Prooureur^Général irnpérial.
M. Vaïsse, conseillerd'Ëtat.
Avocats Généranœ, mm.
Croissant, de Gaujal, Moreau, Barbier, De Vallée, Roussel.
Substituts du Procureur-Général impérial mm .
Lévesque, Portier. Saillard, Salle, Goujet, Puget, Dupré-Lasate, Sapey, F^fau-
lotte, Heilo, Marie.
Greffier- en chef : Mr Lot.
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44
COURS IMPERIALES DBS DÉPARTEMENTS
Â6BH. Gerq, Lot, Lot-et-Garonne.
M- Sorbier, premier prësident.
M. Léo-Duprë, procureur général impé-
nal.
Aix; Basfi.-Alpes, Bouch.-du-Rhône, Var.
M. Poulie, premier président.
M. du Beux, procureur-général impér.
ÂMiKNS Âlsne , Oii^e, Somme.
M. Boullet, premier président.
M. Dufour, procur. -généra limpër.
An 6KRS. Maine-et-Loire, IVIayenne^ Sarthe
M. Valleton, premier président.
M. Mëtivier, procureur général impérial.
Bastia. Corse.
M.Calmètes, premier président.
M. Sigaudy, procureur-général impérial.
BcSAifÇoic. Doubs, Jura, Haute-Saône.
M. Dufresne, premier président.
M. Loiseau, procureur-général impérial .
BcaoBAux. Charente, Dordogne, Gironde.
M. de la Seiglière, premier président.
M. Rftoul-DaTai, procur.-général iropër.
BouRGis. Cher, Indre, Nièvre.
M. Gorbin, premier prësident.
M. Robert de Gheoevière , proc.-gén. imp.
Gain. Calvados , Manche , Orne.
M. Souëf, premier président.
M. Rabou, proc.-gén. impérial.
CoLHAR. Bas-Rhin, Haut-Rhin.
M. RieV, premier président.
M. Blanc, pr.-gén. imp.
Dijon. Côte-d'Or, Saône-et- Loire,
Haute-Marne.
M. Matean, premier-président.
M. de Mongis, procureurs-général impér.
Douai. Nord, Pas-de-Galais.
M. Salneuvede Moulon, premier présil
M. Camescasse, procur.-gén. impei*.
Geknoblb. Haute»- Alpes , Drôme , Isèr^
M. Royer , premier président.
M. -Gauloty procureur-général impériaL
Limoges* Corrèze« Creuse, Haute-^Vienne.
M Tixier la Chassagne, premier pr.
M.'Mégard, prooârear-générai impérial.
Lton. Ain, Loire, Rhône.
M. Gilardin, premier président.
M. de Vienne, procur. général impérial.
Mxn. Ardennes, Moselle.
M. Charpentier, premier président.
M. le baron de Gérando, proc.-gén. imp.
MoNTPE^LïER. Aude, Aveyron, Hérault,
Pyrénées-Orientales.
M. Goirandde la Baume, premier présid.
M. De&sauret, procureur général impér.
Nawct. Meurthe, Meuse, Vosges.
M, Lézaud, premier président.
M. Milievoye, procur.-général i/npérial.
NiiiES, Ârdèche, Gard, Loxère,
Vaucluse.
M. Teulon , premier président.
M. Thourel, procureur ^générai impérial.
Orléans. Indre-et-Loire, Luirret-Cher,
Loiret.
M. de VauEelles, premier présid.
M. Martinet, procureur-général imp.
Paris. Aube« Eure-et-Loir, Marne,
Seine, Seine-et-Marne, Seine-et-
Oise, Yonne.
M. Delangle^ premier président.
M. Vaïsse, procureur-général impër.
Pau. Landes. Basses-Pyrén., Hautes-
Pyrénées.
M. Amilhau, premier président.
M. Falconnet. procureu^général imp.
Poitiers. Charente -Inférieure, Deux -
Sèyres, Vendée, Vienne.
M. De Sèze, premier président.
M. Damay, proeureur-général impérial.
REVNBS.Gôtes-du-Nord, Finistère, Ille-et«
Vilaine, Loire-Inférieure, Morbihan.
M. Boucly, premier président.
M. Dubodan, procureur- général imp^r.
RiOH, Allier, Cantal, Haute-Loire,
Puy-de Dôme.
M. Meynard de Franc, premier président.
M. Salneuve, prpcureur-général impér.
Rouen , Eure , Seine-Inférieure.
M. Franck-Carré, premier président.
M. Massot-Reynier, proc-gén. imp.
Toulouse. Ariége, Haute-Garonne,
Tarn, Tarn*et-Garonne,
M. Piou, premier président.
M. Gastambide, proc.-gén. impérial.
Alger. Bône, Oran, PhilippeyiHe^
Blidah, Constantine.
M. Deyaulx, président,
M. Guillemard, procur.-général, impër.
chef du service judiciaire en Algérie.
¥
ARCHEVÊQUES ï?r ÉVÊQDE8:
MÉTROPOLES ARCHEVÊQUES
et et
DiocisES. ivÉQtrss.
MÉTROPOLES ARC [lE VÊQUES
et et .
DIOCiSES. évÊQUES.
PXeis
Chartres
Meaiu^ .
Orléans
BloU: . .
Versailles
Gahbbax
Arras
h^n et Vu9Hi
Autun
L»gre8
Dijon
Saint-Clavde
Grenoble-
R(ra«ir
Barfeui
Ëfreux
Séei
Goutances
Siir'set'AincKMiÉ
Troyes
Nevers
Moulins
RlIHS
Soissoxi's '*'
Châlons
Beaui^ais
Amiens
TOUES
Le Mans
Angers -
Rennes
Nantes
Quimper
Vannes
Saint-Brieuc
Laval
BouaGES
ClermoDt ■
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Le Puy
Tulle
Saint-Flour
MMgrs.
SiEouE, archcvéïnte
Regnault
Allou
Dupanloup
Paiiu-Duparc
Gros (Jean Nieaise)
Régnier, arch.
Paiisis
lè card.Be Bbiu'tD, arch.
De Mârgueryé]
Gttëriji
Eiyet
Mabile
GinottlhUc
Blanqoabtm BAiLun àr.l
Didiot
<]e'6onne<c$hose.
Rousselet (Ch.'FrWérJ ,
Dawlel
JoLLT-M iLtoif , «rcii.
Coeur
DiiTétre
de Dreux-Br^'zë
le cardinal Gousset, ar»
Gardon de Garsignies
De Prilly
Gignoux
]lottdin«t
le cafdinal MoBiet^ arc.
IVanquctte
Ao^ebault
De Bro8says*Saint-*Marc
Jacquemet
Sergent
Dé la Môtié de VauYert
Le Mée
Wicait
le cardinal Dupont, are.
Fêron .
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De Morlhon
Berteaud
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Rodez
Cahors
Mende
Ferpignaa
Bordeaux
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Angouliême .
Poitiers
Përigueux
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Luçon
Sain r- Denis (La
Réunion).
Basse-Terre
(Guadeloupe). .
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T^arbes
Bayonne
Toulouse et
Na^rbonne
Montauban
Pamiers
Carcassonné
Aix, Arles et
Embrun
Marseille
Frëj us et Toulon.
Digne
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Ajaccio
Alger
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Strasbourg
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Nîmes.
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Mioland, arch.
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Dar'gimoles, arck. ■
De Mazenod
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Caverot
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Chatrousse
Guibert
Thibault
46
ARRONDISSEMENTS FORESTIERS.
ier arroHdi»$emeni, —Oise, Seine, Seine-
et-Oise, Seine-et-Marne.
M. Becquet, cons., à Paris.
S* arrondiinmeni, •— Eure , Seine-Infër.
M. de Suzanne, cons., à Rouen.
3« arrondissemeni, — G6te-d*0r.
M. Lerouyer-Lafoftte» conserv., àDiJQD.
4* arrondUiemeni . «— Meurthe.
M. Fliche, conservateur, à Nancy.
5^ arrmuUueniêni, — Bas-Rhin.
M. Hun, conserTat., à Strasbourg.
6* ar^ondiisenuni, — Haut-Rhin.
M. Zaepffel , conservateur , à Golmar.
^^ arrondisiemeni. —Aisne, Nord, Pas-
de-Calais , Somme.
M. Thiéry , conservAteur , à Douai.
8* arrondi$»emênU — Aube, Yonne.
M. Snreinain Missery, conservateur,
à Troyes.
9* arroiuRtietnêHU -^ Vosges.
M. Dubonays delà Bégassière, cons., à
Spinal.
10* arrondUsemenU — Ardennes, Marne,
M.Martin, conservateur, k Ghâlons.
il* arrondissement, — Moselle.
M. de Mecquenem , conserv., à Metz.
12* arrondissemenU — • Doubs.
M^Vouzeau, conservateur, à Besançon*
13* arrondissemeni»^'^ Jura.
M.Barte de Sainte-Fare,con8.,àLons-
ie-Saulnier.
14* arrondissemenU — Hautes - Alpes ,
Drôme, Isère.
M. Thërenin, conserv. à Grenoble.
il^^^arrondùêèment. —Calvados, Manche,
Mayenne, Orne|Sarthe,£ute-et Loire»
M. Barbereux, conserv.» à Alençon.
16* arrondissemeni, — Meuse.
M. Baudelot, conserv., à Bar-le«Duc.
17* arrondissemeni, — Ain , Rhône ,
Saône et-Loire.
M. Lucotte, conservât, à Mâcon.
18* arrondiuemenim — Ariège, Lot,
Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne.
. M. Soubirane, cons, à Toulouse*^
19* orron^usemen^. — ^ Indre-et-Loire,
Loir-et-Cher, Loiret.
M. Trumeau, conservateur , à Tours*
ÎO* orfondi^jcmenf.— Cher, Indre, Nièvre.
M. Desmeloizes, conserv. à Bourgei.
21* arrondissemeni, -^ Allier , Creuse »
Loire . Puy-de-Dôme,
M. d'Ëntraigues, conserv. à Moulina.
t2* arrondissemeni — Gers, Basses-Py*
rendes , Hautes-Pyrénëes.
M. Hou^onart, conservateur, à Pau.
23* arrondissemeni.^^ Côtes -du- Nord
Finistère, Ille-et-Vilaine , Loire-In-
férieure, Morbihan, Maine-<et-Loire«
M. firachard, conservât., à Rennes.
24* arrondissemeni. — Charente , Char .
Infër., Deux-Sèvres , Vendée , Vienne
M. Demercière, conservateur, à Niort
25* arrondissement, •— Aude , Pyrénéea-
Orientales, Tarn.
M. Tallotte, conserv., à Carcassonne.
26* arrondissemeni» — Basses - Alpes ,
Bouches -du-Rhône, Var, Vaucluse.
M. Antheaulme, conservateur, à Aiz.
27* arrondissemeni, — Ardèche , Gard ,
Hérault, Lozère.
M. Gler, conservateur, à Nîmes.
28* arrondissemeni. — - Ayeyron , Cantal,
Gorrèze, Haute- Loire, Haute- Vienne,
M. Fourmont-Tournay , conserv., à
Aurillac.
29* arrondissemeni, -— Dordogne, Gi-
ronde , Landes , Lot-et-Garonne;
M. Poirson, conserv. , à Bordeaux*
30* arrondissement, — Corse.
. M. Cetto, conservateur à Ajaccio.
3l* arrondissement, Haute-Marne.
M. Bigeon de Gonrsy, conservateur à
Chaumont.
Z^^arroncHssement, «*- Haute-Sa6ne»
M .de Coucy, conservateur à Vesonl
47
ËCdLES IMPÉRIALES.
ÉCOLE IMPERIALE POLYTECHNIQUE.
MM. Eblé, général de brigade d'artillerie, commandant.
Bodson de Noirfontaine, Colonel du génie, commandant en s^ond.
Riffaut, lieut.-colonei du génie, directeur des études.
Faraguety administrateur.
Examinateurs d^admission :
MM. Didion, Colonel d'artillerie, président. '
Lefébure de Fourcy. — Hermite. — Serret. — Werlheim.
ÉCOLE IMPÉRIALE SPÉCIALE MILITAIRE A SAINT-CTR.
MM. de Monet, général de division, commandant, — Jaspard, Colonel d'in-
fanterie, commandant en second. — Bugnot, lieutenant-colonel da
génie, Direct, des études.— Lefol, quart. -maître trésor. — Leroy, éco-
nome.— Boistdrd, secrét.-archiv.-biblioth. — Abbé Vilette» aumônier.
Examinateurs d'admission.
MM. d'Herbelot, colonel d'artillerie, Petit-Grand,chef d'escadron d'étatHua*
jor, Tarnier, Bacharach, Peyré, Picqué.
PRYTANÉE IMPÉRIAL MILITAIRE DE LA FLÈCHE.
MM. Maiffredy Robernier, colonel d'infant ^com, directeur des études,
de Luxer, chef de bat. d'inf. command. en second, sous dir. des étad.
Chaupe, économe. — De Sancy, trésorier.
ECOLE IMPÉRIALE DES MINES.
MM. Dofrénoy, de l'académie des sciences, directeur.
De Sénarmont, ingénieur en chef, directeur des études.
ECOLE IMPÉRIALE DES PONTS ET CHAUSSÉES.
MM. Arril, inspecteur général, directeur.
Cayalier, ingénieur en chef, inspectenr.
ÉCOLE IMPÉRIALE D'APPLICATION DU CORPS D-ETAT-MAJOR.
MM. Foitz, Général de brigade, commandant.
Lemonton de Boisdeffre, Lieut.-Colonel d'Etat-Major, [dir. des études.
ECOLE IMPÉRIALE D'APPLICATION D'ARTILLERIE ET DU GENIE
(A METZ).
MM Lo Puillon de Boblaye^ général de brigade d'artillerie, commandant.
Lafoot, lieut.-colonel du génie, commandant en second.
ECOLE IMPERIALE D'APPLICATION DU GENIE MARITIME
(a lorient).
M. Reech, directeur des constr. navales, chargé deia direction des études.
ECOLE IMPÉRIALE DE CAVALERIE (a saumur.)
MM. De Rochefort, Général de brigade, commandant
Schmidt^ Colonel, commandant en second.
ECOLE NAVALE (en rade de rrest).
MM. Barbet, Capitaine de vaisseau, commandant
Boloix, Capitaine de frégate, command. en second.
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Examinateurs d'admission :
MM De Lisle. — Guibert — Faurie. — Miet. — Lionnet, suppléant
ECOLE IMPÉRIALE FORESTIÈRE (a nangt).
M. Parade, directeur.
ÉCOLE IMPÉRIALE DES CHARTES (palais des architbs impériales.) '
M. de WaiUj;(Natalis), de l'Académie des inscriptions et belles-lettres» air.
48
ECOLE ilfP. ET SPËGIALB DES LANGin^ ORIENTALES VIVANTES.
M. Hase, deracadémie des inscriptions et belles-lettres, président.
ECOLES IMPÉRIALES DES ARTS ET METIERS.
Chalons-sur-Makne. — M. Andrieux, Directeur.
Angers. — M. Salneuve, Directeur.
An. — M. Campai^ac, Directeur.
ECOLES IMt>ËRlALES YËTËRINAIRES.
M. Tvard, inspecteur général.
Alfort. —M.Renault, directeur-professeur,
Lyon. —M. Lecoa,diiecteur-professeur.
ToDLOU£fe. — i M. Pnnce, directeur-professeur.
ECOLES IMPÉRIALES D'AGRICULTURE,
Grignon (Seine-et-Oise). — M. Bella, directeur.
Granjodan (Loire-inférieure). M. Rieffel, directeur.
Xa Saulsaib (Ain). — M. Pichat, directeur.
ARMÉE.
ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL DE L'AAMÉE.
MARÉCKAUX DR FRAHCR.
S. A. I. le Prince Jérôme, gouverneur honoraire de rhâ|teL impérial des In-
yalides.
Leurs Excellences: '
Comte Reilie.
Comte Vaillant, ministre de la guerre, grand-^maréohal du palais.
Magnan, commandant en chef Tarmée de i*Rris, et commandant la première
division militaire, grand-veneur.
Comte de Caste lia ne, commandant en chef Tarmée de Lyon, et. commandant
la huitième division militaire, à Lyon.
Conte Baragiiey^d'ailliers, comm. Tarmée dn Nord, vioe-prétident du Sénat.
Pt:issier, dacdeMalal^off.
Comte Randon, goaverneor général de TAlgérié.
Canrobert (François- Certain).
Bosquet*
OFFICIIÏRS GÉNÉRAUX.
GÉNÉRAUX DB DIVISION.
mfrr^m^^^^mm^qmm^^t^Kmr^m^^m
NOMS.
S. A. I. le Pce Napoléon- Joseph
Comte d'Ornano
Comte de Scliramm
Oadioot duc de Reggio
Marquis d'Ûautpoul
De Rostolan
Loyré d*Arbouville
Li^fontaiQO
Harëy^-Utinge
POSITION.
gouverneur de Thôtel impérial des invalides.
président du comité de rinfanterie, sénateur.
di&poQihle.
grand référendaire du sénai.
comm. ta 9e divis. militaire à Marseille, sénateur.
disponible.
con^man^faintia jl** div.dlnt de Tannée de Lyon.
commandant jla ^ division mMitf if <^ i]^^*
49
■M
nom.
posinoN.
De Joly
Regnault de St-Jean-d'Angely
Gharon
Comte de la Rue
Renault
Corbin
Comte Dafloarc d^Antist
Comte Rogaei
Boarjolly de Sermaise
Grand
Herbillon
Noizet
Morris
Reibel]
Dalac
Reyaa
Aillas de Goartigis
Thiry (C. A.)
Forey
Comte Godin
Camoa
De Salles
Yicomte de Bois le Comte
Daigrremont
Alexandre
Martin de Boorgon
PeUion
Morin
Delfac-Mahon
Yicomte de Borelli
Poinsignon
De Tartas
Marcel
De Ghalendar
Noël
Comte de Grouchy (Victor)
Pelletier des Carrières
Piobert
Fieffé de LiéyreyiHe
De Ladmirault
Daomas
Niel
Siméon
Foy Artfanr)
LeTaillant (Charles)
Marquis de Chasselonp-Laubat
Delmas de Grammont
Comte Partooneaux
De Bressoles
Comte de Goyon
de Cotte
DeLaiydoPellissae
comm.la i7e division militaire, à Bastlt.
comm. en chef fa garde impériale, séttatear.
prés, de» com. des fort, et de rAlgéfie, sénateur,
président des comités d*état-maj. et de lagendie.
comm. oiie division dMnfanterie en Afrique,
commandant la 21 e division roititaire, à Limoges,
command. l'a lie division militaire, à Perpignan,
aide-de camp de TEmpereur, sénateur,
comm. la iQe division militaire, à Montpellier,
président do comité de la cavalerie,
membre da comité de l'infanterie,
membre du comité des fortifications,
com, la division de cavalerie de la garde impériale
commandant la 6e division milit., à Strasbourg,
membre du comité de Tinfanterie.
membre du comité de la cavalerie,
comm. une div. d^inf. de Tarmée de Paris,
membre du comité de l'artillerie,
comm. la Ire div. d'inf. de Tarmée de Paris,
comm. la ie division militaire, à Rouen,
com. la 2e div. d'infanterie de la garde impér iale
disponible, sénateur,
comm. la 3e division militaire, à Lille,
membre du comité des fortifications,
membre du comité de Tinfanterie.
com. la âedivision d'infanterie de Tarmée da Nord,
comm. la 20e division militaire, à Clermont-Ferr.
membre du comité d'état-major,
disponible, sénateur;
Inspecteur (générai d'infanterie,
comm. la 13e division militaire, à Bayonne^
comm. la 14e division militaire, à Bordeaai.
comm. la 19* division militaire, à Bourges,
membre du comité de la cavalerie,
membre du comité de la cavalerie,
comm. la 18e div. mil. à Tours,
inspecteur général deë remontes militairea, mem-
bre du comité de la cavalerie,
membre du comité de l'artillerie,
membre du comité de l'infanterie,
c. la 4e div. d'inf. de l'armée de Paris,
direct, des affaires de l'Algérie au minist. de la g.
memb. du c. des fort., a.-de-c. de l'Empereur,
disponible.
comm. la 12e division militaire à Toulouse,
disponible,
disponible.
inspecteur général de cavalerie,
com. la division de cavalerie de l'armée de Lyon,
directeur de Tartillerie au ministère de la guerre,
aide-de-camp de Tempereur , commandant la
division d'occupation à Rome,
aide-dé-camp de l'Empereur,
eomm . la 2e div. d'inf. de l'armée de Lyon.
5
m
HOHS.
Rolin
Boisson d'Armandy
Dachaussoy
Pâté
Thiry (F. A.)
PèrcodoD
Bouat
Larcbey
Maissiat
Grobon
Ripert
D'AllonTiUe
Peyssard
D'Aurelle de Paladfnes
Dantemarre d'ErTillé
Gomie de Monet
Morin (A.-J.)
Dalesme
MengiD Le Creolx
De Martimprey
Fàucheox
De La Motte Rouge
Uhrich
Espinasse
Vinoy
Bazaine
De Failly
Marulaz
Cousi n-MoDtaaban
De Montebello
Feray
La Font de YilHers
Gagnon
Walsin Esterbazy (J.-L.)
D'Hogaes
Josuf
Walsiu ^Esterbazy (L.^J.-F.)
Bisson
Dayesiès de Pontés
Senilbes
Levai liant (Jean)
€uuy
Le Barbier de Tinan
D'Angeli de Kleinfeld
De Fulqaes comte d^Oraison
Dormoy
Baron Rîchepance
De Solliers
POSITION.
adjudant général du palais de TEmperear.
membre da comité de l'artillerie-
comra.la 16e division militaire, 2i Rennes.
disponible.
membre da comité de Tartilierie.
membre dn comité d*artiilerie, directeur des peu
dres et salpélreK.
membre du comité des fortifications,
membredu comité de Tartilleric.
comm la division de Constautine.
comm. la 5e division d'infant, de Tarmée de Paris.
comm. la 13e division luilitaire à Bayonne.
comm.' la division de cavalerie à Lunéville.
dir d(i personnel au ministère de la guerre,
membre du comité de* fortifications,
comm. la 4e division militaire à Châions-s.-Maroe.
com. Fée. imp. spéc. militaire de Saint-Cyr.
membre du comité de rarlillerie.
disponible.
dir. du génie au mim'stére dé la guerre,
disponible.
comm la lie division militaire à Perpignan.
inspecteur général â*infanierie.
comm la Ire div. d'iiif. à l'armée du Nord.
aide de camp de T empereur,
comm. la 5e dii\ d'iof. de l'armée de Lyon.
Inspecteur général d'infanterie,
aide-de-camp de TËmpereur.
iuspecleur. général d'infanterie,
commandant la division d'Orao.
aide- de-camp de l'Ecripereur. ,
inspecteur général de cavalerie,
comm. la 7edivi$ion militaire à Besançon,
inspecteur général de cavalerie,
inspeclour général dlnfanterie.
inspecteur général d'infanterie.
(inspecteur géoéralision d'Alger,
inspecteur général de cavalerie,
disponible.
GjbfÉRAUX DE BRIGADE.
inspecteur général de gendarmerie.
commandant le départ, de la Seine-Inf. â Rouen.
disponible.
comm. le département d'Indre-et-Loire/ à Tours.
disponible.
commandant les départements de Maine-et-Loire,
et de la Vendée, à Angers,
membre du comité die la (gendarmerie,
comm. le déparlemebt du Haut-Rhin> à Golmar.
com. une br. de cavalerie de rar:i:ée de Lyon,
commandant les départements de l'Isère et des
Hautes -Alpes, à Grenoble.
«H
m
HOH8.
Cte de Sparre (GD8iav»>I»QiiU)
Berryer
Eynard
De GéraodoB
Tatareau
Dupach de Féletz
D'Anihoaard-Vraincoqrt ^
Du PoilioQfl de Saiat-Jliara
Répond
Lemaire
Bongoard de Lamarre
Chatry de LaGosa*.
Boarjade
Dabern
De Noue (Àrœaivd)
De la Chaise
De Berlhier
Jamin
De Bonsingen .
Loreton do MçBtet
Coorby
Jacqoeoiiii
De Wacqaant
Delhorme
Sonnet
Rayel
DeNoue(L.-V.)
Foitz
Baron Fririçn
De Rochefort
Angepoost
Anfrye
D'Estienne de Ghansaegros de
Lionx
Béhaghel
AaYÎty
Berlin
De Pointe de GoTîgny.
Delarue feauiiMircEaia
De Leyritib
Dubreton
Baron GaiHot
Grésy
CassaigBOllM
Diival
D^Exéa
Gasta
De Liniers
Geoestet de Flanhol
Callier
Gaodin de YttlMoe
Gallemant
Ricbaré
Baron Ghabaad Uil^M •
waammmmm
POSITION.
comni. le 4ép. de I^ir-et-Cher, à Blois.
oomm. le département des Ârdennes, à Mézîéreii
meibbre du coooiité de la gendarmerie.
comm. une brjg. d'infanterie de T^rinée de Paiii.
com. le dép« de la Bordoepe, àPevigueas;.
comm. une brigj de caTalerie de la garde impéf.
eomm. le départ, du Nord, ^ Lille.
com. les dép. de la Meurthe et des Vosges à Nai|py.«
intendant général inspecteur.
c. les d. de rArriégei et de TAude; à Carcasaqipjat
c. les d. de le brônie et de rArdéche, à VaWiMse.
com. le dép. du Capados, à Gaen.
e« le d. de Tarn^et-Gar. à Montauban.
comas, une brig. de cavalerie dei'ivmée éii^Bmiâ,
comm. une brigade de cay. de Tarmée de ParM^
commandant le département de TOise, à fteauTm*
eomm. le département de THérault, à JUpniyiaUier*
comm. le dép. de l'Allier, à Moulins.
c* le d. de lajQreuze , à Guéret.
c. les dép. du Rhône, à Lyon.
Gomro. le départ, des Hautes-Pyrénées, àTprbef.
com. une brig.. de cavalerie, à Lunéfille*
comm. le départ^a9^nt de la Vienne» à ]foilier»«
eomm* le départ, de, Seine et Mernfl* à M^laiM
c* le dép. de Sadne et Loire et de l'Ain, à Mâcqa.
comm« le dép. et de la Nièvre, à Noyers. .
comm. le départ, du Loiret, à Orléans.
oorom. récole d'appli<^atio|i d'état-maji^r.
comm une brig. d'|rifanterie, en Italie.
comm. réco|e ûi^périale de cavalerie 4 S^unuir*
c. les dép. dM Var et des Basses-Alpes, à TouW.
c. le dép. du Finistère, à Brest.
comm. le dép. de l'Aisne, à Laon.
c. le d. de la H. -Garonne, à Toaloose.
comm. l'artii^ràe de l'armée de Paris.
dispense.
comm. le dép. de la Sarthe, an Mans.
comf1, le dép. do TEare, i Êvreni^
comm. une brig* d'infanter. de Tarmée de Parif«
comm. le dép. deSeiiie-et-Oise, à VersaîU^s*
comm. le dép. de Vaucluse, à Avignon.
e. le d. des Pyrénées Orientales, à Perpigpan*
com. une brig. decav de la gerde impériale.
comm. le département desueux-Sèvres,àXior|.
oomm. le dép. du Gard, à Nîmes.
commandant la subdivision de Médeah.
commandant une brisade dMnfanterle, en Algérie.
comm. le départ d'Eure-et-Loire, à Chartres,
à la disposition du ministre des affaires étrangères^
coniro. unD brigade de cava!erie à Tarm, de Paris.
eem. le d^ de U Mayenne, à Laval.
comm» les dép. de la Marne, àChâlons.
.e^mmandavt.^mi^ifliir dn génie en Algérie^.
S2
N0H8.
Pariset
Lemyre
Boyer (Charles)
Toscan da Terrait
Ney, prince de la Moskwa
De Fortoa
De Serre
Gouston
Le PailloD de Boblaye
BonMarion
Bousquet
Thomas
Bearet
De Beaofort d'Hautpoal
Ghapait
L*Heureox
Bouteilloux
Balbedat
Arcelin
Garnier de Labareyre
Chaachard
CrraDdchamp
Degardarens de Boisse. -
Gouyon de Saint-Loyal
Sol
Sonmain
Barrieu
De Martimprey (Ânge-Aug.)
Potier
de Hargnenat
Eblé
Bourbaki
Trochu
Lebœuf
Tripier.
Vergé
Bearet (Georges)
Niol
de Toarvilie (Gaérin)
Cler
comte Lauer
Montenard
Des vaux
de Champeron (Goste),
de Cisspy (Courtot)
Wimpffen
Ghanfroid *
Pierre
Labadie
du Bourguet (Gaayin)
de Sevelinges
Soleille
Pradal
DeTaus
POSITION.
Intendant général inspecteur.
c. les dép. de la Haute-Loire et du Cantal, au Pny.
comm. le dép. de la Somme, à Amiens.
c. d'ét.-m. gén. de l'ar. do Lyon et de la 8e diy.m.
sénateur disponible.
disponible.
com. les dép du Donbs et du Jura, à Besançon.
comm. le dép. du Puy-de-Dôme, à Clermont.
com récoleimp. d*appl. de Tart. et du génie à Metz.
comm. une brigade de ca?al de la garde impér.
com. le dép. d'Ile-et-Yilaine, à Rennes.
comm. le départ, de la Loire-Inférieure, à Nantes.
membre du comité de Tartillerie.
commandant la subdivision de TIemcen.
comm. une brig. d'infanterie en Algérie.
membre du comité de gendarmerie.
membre du comité des fortifications.
c. Tart. dans la 6ediTision militaire à Strasbourg.
membre du comité de Tartillerie.
comm. une brigade de cav. de l'armée de Lyoo.
membre du comité des fortifications.
comm. une brigade d'infant, de Tarmée du Nord.
comm. le département du Tarn, à Alby.
chef d'état-major de l'armée du Nord.
comm. une brigade d'infant, de Tarmée de LyoD.
commandant la place de Paris.
com. la subdivision de Mascara.
comm. une brigade d'infant, de l'armée du Nord.
c. le d. de la Charente-Inférieure, à La Rochelle.
disponible.
commandant l'école impériale polytechnique.
commandant le dép. de la Gironde, à Bordeaux.
disponible.
commandant Tartilierie de la garde impériale.
membre du comité des fortifications.
comm. une brigade d'infant, de l'armée de Lyon.
comm. une brigade d'inf. de l'armée de Paris.
comm. le département de l'Orne, à Alençon.
chef d'état-major général, de l'armée d'Afrique.
comm. une brig d inf. de la garde impériale.
comm. le département du Pas- de Calais, à Arras.
c. les d. desrBasses Pyr. et des Landes, à Bayonae.
commandant la subdivision deBathna.
comm. le département de l'Âube, à Troyes.
à la disposition du gouverneur gén. de l'Algérie
comm. une brig. d'inf. de la garde impériale.
comm. une brigade d'infant, de l'armée de Paris.
membre du comité de la geudarmerie.
disponible. '
comm. une brigade d'Inf. de l'armée dp Nord.
c. l'art dans la 5e division militaire, à Metz.
com. l'artillerie dans la 4ediv. mil., à Lafére.
com. Vart. dans la l2e divis. militaire, à Toulouse.
comm. Tart. de l'armée d'Afrique.
NOMS.
Frossard
Ardant
Creol/
de Bé ville (Yvelin)
Salle
Duprat de la Roquette
Manèqae
Latrille de Loreocez
Seocier
Deligny
Tournemine
Cony
Lefebrre
Mazore
Borel de Brétizel
de LostaDges de Sainte-AWére
de Malherbe
Jacnin
de Pai basque
Dnmont
de Ferrabouc
Picard
Blanchard
de Gaea
Goze
CoffiDîéres
Forgeot
Boyer
Campenet
Mavet
de Clérembanlt
Comte Lyon
Ladreyl de la Gharrére
De Carondelet
Duhesme
Donay
Tisserand
Périgot
Chardonnean
Daulomien-Beauchamp
Deyilliers
Ney (Edgardj
Fleury
de TÂbabie d'Aydren
Horin
Auger
Pirain
POSITION.
membre dx comité des fortifications.
membre du comité des fortifications.
membre du comité des fortifications.
aide-de-camp de TEmpereur.
comm. le département de la Meuse, à Verdun.
comra. le département du Gers, à Anch.
comm. une brig. d*infanterie de la garde impér.
c. I.d. de la H. -Saône et de la H.*Mame, à Yesoul.
comra. le dép. de la Charente, à Angouléme.
commandant la subdivision de Dellys.
comm. le dép. de Lot-et-Garonne, à Agen.
comm.' le dép. des Côtes -du-Nord, à St-Brieuc.
à la disposition du gouverneur g^n. de l'Algérie.
directeur général des parcs d'artillerie.
com. le départ, de la Manche, à Cherbourg.
com. le dép. de la Haute Vienne , à Limoges.
c. le dép. de rAveyron et de la Lozère, à Rbodez.
comm. une brigade d'infant, de l'armée de Lyon.
inspecteur général de gendarmerie.
disponible
comm. la subdivision de Mostaganem
comm. 1» département de la Côte- d'Or, à Dijon.
comm. une brigade d'infant, de l'armée de Paris.
comm. une brig. d'inf. de la garde impériale.
disponible
membre d u comité des fortifications.
c. l'art, dans la 8e division militaire, à Lyon;
comm. le dép. de l'Yonne, à Auxerre.
dir. delà cav. et de la gend. au min. de la guerre.
comm. le dép. du Bas-Rhin, à Strasbourg.
comm. le dép. de l'Indre, à Châteauroux.
c. une br. de cav. dans la 3e division militaire.
com. une brig. d'infanter. de l'armée du Nord.
com. le dép. des Boucbes-du-Rhône, à Marseille.
com. une brig. d® cavalerie, à Lunéville.
comm. une brig. d'infanterie de l'armée de Lyon*
comm. le dép. du Cher, à Bourges;
comm. la subdivision de Bône.
membre du comité des fortifications.
con^m. le département de la Loire, à St. Etienne.
disponible.
aide-de-camp de l'Empereur.
aide-de-camp de l'Empereur.
com. une brig. d'inf. de l'armée de Lyon.
comm. le dép. du Morbihan, à Tannes.
AUard
En mission, hors cadre,
(conseiller d'État , président de la section de la
I guerre et de la marine.
54
COBPS D'ËTAT-MÂJOia.
COLOmiLS.
NOMS.
De Vaudrîméy-DàTOnt
De Jlffçr^adel
Blôndieil
Beauqaet
Barel de Bouvray .
Courtois B0O880I d^Hurbal
Exbray&t PraUs de Bosiéres
Slictiel
Merté de Lahrugière de La-
veau cou pet
Espivept de I9 Tilieboisenet
^eçdies-Dcsmarets
Di'e Wengi
Fournier de Tfélo
Mazel du Goulot
Anselme
Gourson de Id Tilleneuve
De Loverdo
Spitzer
Dieu
larras
Lebrun
Pissis
D'Àugicourt
Pajol
Benaalt
Poulrcet
Bobert
de Sennevilte
Desaint
Maligny
de Neveu
de Waubert de Genlis
Baonit
Saget.
Castcloan
Letellier Vala^é
POSITION.
chef d^état-major général de la garde impériale.
id. de la 13e divis. mil à Bayooue.
directeur do dépôt général de la guerre,
chef d'ëtat-major dé la 16e division militaire,
chef d*état- major général de l'armée de Paris,
chef d*ét.-maj de la 4e div. d*inf. de l'arm. de Paris,
id. d^ la 15e div. milit., à Nantes,
chef de section au dépôt général de la guerre.
secrétaire du comité de la cavalerie.
chef d'état-major de la 14e div. mil., à Bordeaux.
commandant la subfkîTision de Sétif.
chef d'ét -m. de la Ire div, d'inf, de l'arm. du N.
chef d*état-major die la 18e div. mil., à Tours.
dir. adj. du persorinel au ministère de la guerre.
chef d'ét'àt-niajbf d'Qne div d'inf. en Algérie.
comm. militaire dn palais des Tuileries.-
disponible.
chef d'état-major de la division d'Alger.
disponible.
chef d'état-raajor die la division de cavalerie de
réserve à Versailles,
disponible.
chef d'ét.-maj. de la Se div. mil., à Lille,
chef d*état-major de la division d'occ» en Italie,
chef d*état-maj. de la div. de cav. de la garde imp.
major de la place de Pans
sous-chef d'état ma^or gén. de l'armée d'Afrique,
à la disposition dn gouverneur général de TAIgérie.
chef d'état-major de la Ire division d'infanterie de
l'armée de Paris,
chçf d'état- major de la 5e division milit., à Metz.
chefd'étnt-major de la 2e division milit., à Booen.
à la disposition du gonv. général de l'Algérie,
chef d'^t.maj de la ^e div. d'inf. delà garde imp.
chef d'ét.-inajor de la 4e div. mil. à Ch41.-8-Marne.
disponible.
aide-de-camp du ministre de la guerre.
Chef d'état-maj. de la 9e divi. milit., à Marseille.
55
INTENDANCE MILITAIRE.
Mendanis généraux inspecteurs^ composant le comité permanent
d^ administrât ion*
Dubois, président, Paris de Boliar/liére, .Darricau, général Répond, Bianchot,
général Parise t.
INTBNDANTS MILITAIRES.
NOMS.
POSITION.
*
NOMS.
POSITION.
Booaïssier de Ber
■
Dubard
lied. m. Perpignan^
nouïs
garde impériale
Du four
div. d'Oran.
Baron Barbier
Ire div. m. à Paris.
Hautz
Sied. m. à Limoges.
Oryille
memb. du comité de
Gaillard
J:2ed. m. à Toulouse
la gendarmerie.
Mallarmé
±e div. mil. Rouen.
Lyaatey
7e d. m. à Besançon.
lO^d.ra.Montpeilier.
Teinturier
I5«div. m. à Nantes
Pontbriant
Bondurand
9e d. m. à Marseille.
Préat
5ediv. m. à Lille.
Chrétien
16e d m. à Hennueg
De Cambis Alais
Christian! de Ra va-
19Cd. m. à Bourges.
De Laffite (H.)
14ed ra. à Bordeaux.
ran
Fournier
4e d. Hi. à Cbâlons-
Ferraud Le Cauchois
sur-Marne.
Thomas
Donop
div. d'Alger.
Lonclas
div. de Constantine
Cetiy
8e di?. m. à Lyon.
■ — _
Martel lière.
5e diy. rnil. à Metz.
En mission, hors, cadre.
Lefébore
6e d. m. Strasbourg.
Villemain conseiller d'État.
Rolhé^
1 8e div. m. à Tours.
■
Angot
en mission
FEIbauTe
15^d. m.àBayonne.
SOUS-mTENDANTS IfflUTAIRES DE PREMIÈRE CLASSE.
Cerfberr
Paris.
Richard
Bourges.
Lapiqae
Dijon.
Dufort
Nantes.
Dutheil
au Mans.
i>e Juge Montespieu
Toulouse
Lyon.
Magenc
Garde impériale.
deCamas
West
Fontainebleau.
De CouUibœuf
Caen.
Dupont
Paris.
Pages
Paris
Mas80t
17e division
Colondre
Perpignan.
Goitlot
École d*ap. d'étal-
Uhricb
Metz.
major
de Missy
Lille
Réqnier
Besançon.
SeymourdeConstant
Compiéorne.
Wolf
Paris.
Robert
Garde impériale.
Sicard
hôtel des Invalides
Dubut
Besançon.
Magnien de Ma -
Delteil
(^lermont-Ferrand.
{Toienville. .
Gompiégne.
D'Huc de Monsegou
Rayonne.
Moisez
garde impériale
Denecey
Rouen.
De Soye
Avignon.
De Mercier
Melun
Desrayaud
Strasbourg.
B(>a(igendre
Rennes.
De la OaWinière
Paris.
Danlion
Vincennes.
Brizard
Cbâlons-sur-Marne.
Uonché
garde impériale.
KauUrier
Oran.
AiroUes
Marseille.
Leraonnier
Lille.
Creurer
Paris
Souham
Tours
Desrives
Strasbourg.
Odier (Jules)
Bordeaux.
Rossi
Grenoble.
De Laiinay
Alger.
de Séganviile
Montpellier.
Bosc
S&int-Omer.-
Pironneau
Tours
Charmetton
Marseille.
de Ferrière
Garde impériale
Corréard
Orléans.
Constantine«
11 u pré
Lebran
Mumberl
Maralaz
Paris.
m
SOVS'HrrBNDANTS lUUTAlABII DB DBIHUftMV CLASIB.
NOMS.
POSITION.
Cicille
Bocquet (b.)
Libersart
Le Carrayer de
Beau vais
D'Amorenx
Boissiére
De la Jonquiére
GibOD
Lemaire (L. A.)
Metzinger (P.)
Faulte da Puyparlier
Arnauld
Lombard
Firon
Picot de Moras
Chariot
Dellard
Heina
Bourdais de la Mois-
sonniére.
LeQer
Bernard
Lagé
Goroéde
Broa
Péqaignot
Huot de Neavier
De Mallet
Baillod
Wiriot
Dubois (P. J.)
Beauvoir
Giémeot
Duobé
Conseillant
Bâcles de Lagrèze
Ganderax
Laporte
Martin
Lissençon
Braisel
LeIBreton
Détré
Benversé
De Gappe
Hnmao
De Maigret
Maury-Pléville
Boisnier-St-Maixant
Halloain '
Gostet
Heuillet
Bagèa
Duiikerque.
Paris.
Saint-Brieoo.
Auxerre.
Aix.
Montauban.
Limoges.
Amieni.
ETreux.
Besançon.
Beanvais.
Bordeaux.
Versailles.
Bar-Ie-Duc«
Douai.
Luuéyille.
Laon.
Haguenaa.
Tarbes.
Marseille.
Chartres.
Alger.
Valence.
Saumur.
Foii.
Lons-le-Sanlnier.
Lorient.
Versailles.
Blois.
Laval.
Mont-de«Marsaii.
Angers.
Lyon.
Valenciennes
Pau.
secr. du com. per-
manent d 'ad m,
Nimes.
Thionfille.
Oran.
Poitiers.
Saint-Lô.
Perrigueox.
Moulins.
Gap
Pbalsboorg.
Oran.
Niort.
Alger. ~
Tulle.
Strasbourg.
Strasbourg
NOMS.
POSITION.
Geoffroy
Priant
Montaudon
Guignard
Metzinger
Blaisot
Janet
Vignier
Nassoy
Tesla
Laurent
G ueneaa-d*Aumont
Cayol
Méquillet
Vigo-Boussillon
Schmitz
Lévy
Dauvin
Lequin
Parmentier
de Lavaletle
Millou
de Montbeillard
Croiset
5antini
de Caumont
Jadibert
de la Cbeyardiérede
la GrandTÎlle
Bichard
Matis
de Lorme
Glayeox
Pettelot
Yerdier de Lacoste
Pardeilba
Pérot
Galles
Séguineau de Préval
Sanson
Maurice
Gontier
David
Mérydela Canorgue
Largillier
Gayard
Milson
Moyse
Guérin
Tournois
Castex
Bouvard
Zaccone
Tournai
Blcndeau
Alger
Médéah.
Angouléme.
Maubeuge.
Metz.»
Toulon.
Langres
Garde impériale.
Golmar.
Civita-Veccbia.
Cambra y
Mâcon.
Draguignan.
Montpellier.
Bennes
Oran
Rouen.
Lyon.
Bourg.
Meaax.
Saint -Etienne.
Toulouse.
Alençon. ^
La Fére.
Bastia.
Cherbourg.
Châteauroux.
Mézières.
Lille.
Lyon.
Ajaccio.
Agen.
Metz.
Alger
Oran.
Verdun.
Vannes.
Calais.
Vemon.
Troyes.
Constailtine.
Arras.
Alby
Le Havre.
Na poléon-Vendée.
Nevers.
Mende.
Milianab.
Carcassonne
Digne.
Cahors
Sarregnemines.
[Giyet.
57
▲IMTOniTS DB PBBMIft&B CLAS8B A VWTVfhàKCB MILITAIEB.
JfOHS.
POSITIOIf.
NOMS.
POSITION.
Vidal de Verne»
Alger
Gbâtelain
Sétif.
Yideao
Vesoal
Pourtois
Perpignan
Girardin
hôt. imp. dos Inv.
Genin
Bougie. .
Fiamaut
Brest.
LeBorgnedelaTour
Nantes
Seligmann-Lui
Epi liai
Démange
Quimper.
Guillemin
MostaganeiD.
Lanery
Nimes.
Roitardey
div. d'Alger.
de Beaolieo
Le Puy.
Daroox
Guéret
Viroux
Bathna
Hober
Orléansville
Bauduin
Djidjelli
BoniBlloo
Belfort.
Chabert
Italie.
RoQsseao
Gonstantine.
Démons
Auch.
GiUer
Tenez.
Ducrocq
Aurillac.
Caheo
Cherchell.
Delcomînéte
div. d*oc. en Italie.
Raool
Dellys.
Méry
Alger
ÀDdemard
Blidab.
Saunier
Bône
Lemattre
Mascara.
de Gourville
Philippeville.
Le Comte
9e division militaire.
Monfalcon
Lyon.
Àltmayer
Nemours (Algérie).
de Rostang
Oran
Hooy
Sldi-beUAbbés.
Maujean
Alger
Palisot
PbilippeTille.
Gatumeau
div.d'Oran'
Rossignol
Gonstantine.
Courtois
id.
Beaoméa
Bdoe.
de Bru nier
id.
ADJO
INTS DB S« CLASSB A I
/INTBNDANCE MILITA]
[RB.
FODÎO
diy. de Gonstantine
Malet (Pierre-Adol
Aix
Barry
id.
Baudry
Cette
de Friess
div. d'Alger
Brisac
Limoges
Spire
Bordeaux
Lejeune
Bayonne .
TriadoQ
Perpignan
Roux
Metz
Marchai
Lille
D*Amade
Toulouse
Simon
Avignon
Gneswiller
Cannes
Bassigno
Marseille
Brissy
à la disp. de Tint.
Bironste
div. d*Oran
de la i9e div. m.
de Boisbranet
Rouen
Malet (Plac.-H.-y.)
Privas
I.iai8
Lyon
Puffeney
Montpellier
Grézier
div. d*Alger
Gassairol
Toulon
Chapel
Galfiot
Monde
Dumoulin
Bastia
Strasbourg
( happlain
Rennes.
Léfis
Montpellier
Berlier
Besançon.
Antoine
Ghâlons-sar-Mame.
Colomboni
Tours.
GARDE IMPÉRIALE.
RÉGIMBNT DB GBNOARMBRIB A PlBD.
De Prémonville, colonel.
BSCADRON DB GBIIDARMBRIB.
Dechy, chef d'escadron, commandant
INFAIfTBRlE.
I^r régiment, Le Normand de Bretteville, col. à Gourberoie
Grenadiers.^ S^ régiment» d* Alton, colonel, à Versailles.
3e régiment, Ducrot, colonel, à Rueil.
1er régiment, Mongin, colonel, à Paris.
S"* régiment, Doua y, colonel, à Saint-Denis.
3 régiment, Dubos, colonel, à Metz.
4P régiment, Montaudon, colonel, à Nancy.
Bataillon de chasseurs à pied, Garnier, chef de bataillon, commandant-
Régiment de zouaves, De Bonnet Maurelhan Polbes, col. à Paris et Sl-Cloud.
CAVALERIB.
CnirmumiÉtrm / ^^' féglmenf. Amcil, colonel, à Saint-Germain,
i^oirassiers. (^^ .^ De la Marllalére, col., à Meatt
Voltigeurs.
38
Régimenf de Dracrons, Grespin, coloael, h Fontainebleau.
Régiment de lanciers, Lichtiin, col., à Melun.
Régiment de chasseurs, De Oauvigny, col., à Gompiégne-
Régiment de Guides, de lUirandot, colonel, à Paris.
ARTILLBRIE
Régiment dpM, Vives, colonel, à Versailles.
Régiment à cheval, de Grimaadet de Rocbebouet, colonel, à Versailles.
COMPAGNIE DU GÉNIE.
Berrier, capitaine , commandant à Versailles.
ESCADRON DU TRAIN DBS ÉQUIPAGES.
Haqueney, chef d'escadron^ commandant, à Rambouillet.
GENDARMERIE.
GENDARMERIE DÉPARTEMENTALE.
|re légion — (compagnies : Seine,
Seine' el-Oise, Seine-el-Harne), co-
lonel Lamé-Fleur y, chef à Paris.
2. — (compagnies : Eure et - Loir,
Loiret, Orne , Sartbe), colonel Ma-
nuel, chef àGhartres.
3. — (compagnies : Seine-inférieure,
Eure^ Oise, Somme), colonel Le Gay
d'Ârey, chef à Rouen.
4. — (compagnies -. GaWados, Manche,
Mayenne), colonel Olivier, chef à
Gaen.
5. — (compagnies : lUe-et- Vilaine,
Gôtes-dn-Nord, Finistère), lieut.-
col. Dargentotle, chef à Rennes.
6. — (compagnies : Loire-Inférieure,
Maine-et-Loire, Morbihan), colonel
Rabut, chef à Nantes.
7. — (compagnies : Indre-et-Loire,
.Indre, Loir-et-Cher, Vienne), colo-
nel Salmon, chef à Tours.
8. — (compagnies: Allier, Cher, Niè-
vre, Pay-de-Dôme), colonel Girard
de Charbonnière, chef à Moulins.
9. — (compagnies : Deux -Sèvres ,
Gharente-loférieure, Vendée), lient. -
col. Lafontaine, chef à Niort.
10. — (compagnies : Gironde^ Gha-
rente. Landes , Basses- Pyrénées),
Robinet de Plas, chef à Bordeaux.
11. — (compas^nies : Haute- Vienne,
Greuse, Gorrèze, Dordognej, colo-
nel Berger de Gastelan^ chef à Li-
moges.
12. — (compagnies ; Lot, Aveyron,
Gantai , Lot-et-Garonne) colonel
Dulau, chef à Gahors.
13. — (compagnies : Haute-Garonne,
Gers,Hàutes*P}'rénées,Tarn-el-Ga-
ronne), colonel Guiot de Lacour^
chef à Toulouse.
14. — (compagnies : Aude. Arriège,
Pyrénées-Orientales, Tarn , lieut.-
colonelPolerlet,chefàGarcassoune.
15. — (compagnies : Gard, Ardéche^
Hérault, Lozère)^ colonel Duval,
chef à Nimes.
16. — (compagnies : Bouches-du-Rhô-
ne, Var, Vaucloso), lieuten. colonel
Gni<(se, chef à Marseille.
17. — (compagnies : Baslia , Gorté
Ajaccio , Sarthéne), lieutenant-co-
lonel Sexe, chef à Bnstia.
18. — (compagnies : Isère. Basses-
Alpes, Hautes-Alpes^ Drôme), tient -
colon. Gastel, chef à Grenoble.
19. -* (compagnies : Rhône , Loire^
Haute-Loire, Saône et-Loire) , co-
lonel Durand, chef à Lyon.
20. — (compagnies : Gôte-d'Or, Aube,
Yonne), colonel Benoist de la Gran-
diére, chef à Dijon.
SI. — (compagnies :Doubs, Ain, Ja*
ra, Haute. Saône), colonel Damiqaet
de Vernon, chef à Besançon.
t^. — (compagnies : Meurthe, Haute*
Marne, Vosges), colonel Renard,
chef à Nancy.
23. — (compagnies : Moselle, Ar-
dennes, Marne, Meuse], lieut«-col.
Buirette, chef à Mislz.
24. — (compagnies ; Pas-de-Calais,
Aisne, Nord), colonel Lesire, chef à
Arras.
25. — (compagnies ; Bas-Rhin, Haut-
Rhin) , lieuten. -colonel Biocaille,
chef à Strasbourg.
GENDARMERIE D'AFRIQUE.
«uompaunies : Alger, Blijah, Gons-
iantine, Qran), lieutenant-colonel
Duval, chef de légion à Alger.
GENDARMERIB COLONIALE.
(Compagnies ; Martinique, Guade-
loupe, Ile de la Réunion, Guyane
française .Océanie).
GARDE DE PARIS.
Deux bataillons d*iofanterie, quatre
escadrons de cavalerie, colonel Te-
xicr Pommeraye, commandant.
Lieuten- colonels : Peitavin, pour
rinfant.; Fàye, pour la catalerie.
«•HAAMfflfl^TéréKAifs. I m«),Coiitiniti capitaine en premier;
(Une compagnie à Riom^ Foy-de-Dô-l Reibel, capitaine en second.
INFAiMERlE.
INFANTEftIB DE LIGNE.
GOLOMBLS BT BMPLACBHEIITS.
1" O'Farrel, colonel, Verdun
2 Levy, col., Paris, d. Soissons
3 Nicolaï,coi., Bayonne, d. Avesops
A Lebrun, c, Montpellier, d. Talle
. 5 Chainbarthac,c.Lille,d.Dunkerque
6 Graochette, c, LyOD,d. Larocheile
7 De Maassion, col., Paris
8 Ghalon, coL, Lille.
9 Bcssièreit, col., Mézières.
10 Delà Serre, c, Lyon, d.LePoy.
11 GeliydeMoutcIa, col., Paris
n DeB^iuer, col., Toulon, d. Cette
13 Ridoael, col., Caen, d. Laon
14 de Négrier, col , Belfort
15 Guérin, colonel, Lyon, d. Nevers
16 De Chargère, colonel, Dunkerque,
dépôt Vannes.
17 Pecqueox, colonel, armée du Nord,
dépôt Caen
18 Dantin, col., Lyon, d. Draguignan
19 Guignard, colofiel, Angers
20 Orianne,col., Paris, d. Péronne
21 Lefevre, colonel, Perpignan
2-2 Matlat,col., St-Jean-Pied-de-Port,
dépôt Evreux
23 Louic, col , Algérie, d. Rodez.
24 Daoget, c, Perpignan, d. Langres
25 Quitleray, coi., Rome,d. Arles
26 Do Sorbiers, col , Montéliraart
27 T>îeigre, colonel, Bordeaux
-8 Larligue, colonel, Limoges
29 Michel, col., llouen, d. Le Havre
30 Roubé, colonel, Brest
31 De Maudhiiy, colonel, Strasbourg
32 Teulat, colonel, Soissons
33 DeFayet-Cbabanneii, c, Besançon
34 Micheler,c., Perpignau^d. Langres
33 Metman, colonel, Paris.
^ Gillard, colonel, Valenciennos
37 Susbielle, c , Marseille, d. Saintes
38 Lardier, col., Lorient, d. Vannes
39 Gomignan, c, Paris, d. Le Qoesnoy
^ DeBailUencourt dit jConrol, col.,
Rome, dépôt Narbonnes
41 Bourjade,c.,Algérie^d. Angouléme
42 De Bras de Fer, col., Cherbourg
43 Broiitta, colonel, Mâcon
44 Pierson, colonel, Thionville
^ Bataille, c, Milianab, d. Marseille
*6 Gault, colonel, Paris
COLONELS BT EMPLACEMENTS.
Mkaai
47 Lamaire, colonel, Pans
48 Olivier, colonel, Périgueux, dé-
pôt Rouen
49 De MalIet,c.,Grenoble, d. Perpignan
50 Nicolas-Nicolas, coionel, Paris
dépôt Cherbourg
51 Josséo, col., Pau, dép. Aiençou
5â Gapriol de Pécbassant, colonel,
Lyon, 'dépôt Briançon
53 Germann, col., Lyon, d. Auxerre
34 Martioeau des Chesnez, colonel,
TIcmcen, dépôt Foix
55 Lenobie, col., Paris, d. Colmar
56 Doens, col., Al^^érie^ dép. Gap
57 Hue, colonel, Lyon, d. Grenoble
58 Dumaignaux de la Salie, colonel,
Marseille, dépôt Euibron
59 Hardy de la Largére, c, Toulon
60 Pelle, col., Algérie, dépôt Uzés
61 De Taxis, col., Lyon, dép. Bourg
62 de Peru.<^is, colonel, Strasbourg
65 Ferru, col., Cambrai, d.Maubeuge
64 De Jouenne d'Ësgrigny, colonel
Phaisbourg
65 Droubot,c., Orléansyille,d. Alais
66 Vernierde Byans, colonel, arnâée
du Nord, dépôt Dunkerque
67 Le Gualès, col., Giyet, ci* Amiens
68 DeChanàleilles, colonel, Algérie,
dépôt Pont-Sainl-Esprit
69 Domon, colonel, Saint-Brieuc
70 Dufoiir, col., Bône, dépôt Salon
71 De Margadel, c, Sétif,d. Antibes
7*2 Le Rouxeau-Rosencoal, colonel,
Sidi-bei Abbés, d. St-Etienne
75 O'Mailey, colonel, Sedan
74GuyotdeLespart,c.,Lyon,d Antibes
75 Hugo, colonel, Oran, dépôt Aix
76 Béchon de Caiissade. colonel, fort
de Noisy, dépôt Tout
77 Snau, colon., La Rocbelled. Laval
7S Levassor-Soryal, colonel, Saint-
Omer, dépôt Neuf-Brisach
79 Grenier, colonel, Paris
80 Chardon de Chaumont. colonel,
Bastia, dépôt Toulon
81 Sotton de Clonard, col., Calais
82 DeCastagny, col., Napoléon- Vend.
83 Etienney , colonel, Calais.
84 Piélrequin de Prangey, c, Nantef
00
COLONELS BT BBIPL A CEMENTS.
85 Véron dit Rellecourt , colonel ,
Lyon, dépôt Lons-le-Saalnier
86 De Bertier, colooel, Avignon
87 Hermann, col., Dijon, d. Troyes
88 Gorréard, colonel, Boulogne, dép.
Le Quesnoy.
89 Oshée, col., Algérie, dépôt Aîk
90 Charlier, c, Algérie, d. Romans
9i Méric de Belfon, col., Ntmes
92 Soubiran-Compaigno,colonel,Tou-
louse, dépôt Langres
COLONELS ET BHPLACEMENTS.
93 Panize dlroy, colonel, Blidab, d .
Montbrison
94 OlIîTier, colonel, Giret
95 Danner, colonel, Paris
96 Adam, col., Paris, d Digne.
97 Martenot de Gordoue, colonel, d.
Poitiers.
98 Conseil Dnmesnil, col., Toars
99 Gondallier de Tugny, colonel,
Constantine, d. St-Hippolyte
100 Mathieu, colonel, Clermont.
BATAILLONS DlNFANTERIE LÉGÈRE.
i*' Gambier, chef de bataillon, Paris,
d. Grenoble
2 Girand, ch. de b., Saint Orner
5 Genneau, ch. de b., Vincennes, d.
Besançon
4 Clincbant, ch. de b., Lyon, dép.
Auxonne
5 Tbouyenin, ch. de b., Besançon
6 Fermier de la Prévotais, ch. de b.,
Strasbourg
7 Maurice^ ch. de b.., Paris, d. Douai
8 Brincourt, ch. de b., Algérie, dép,
Besançon
9 Rogier. chef de bâtai I., Rennes
10 Goorrech, ch. de b.., Grenoble
il Niepce,ch. deb., Algérie, d. Au-
xonne
19 Zentz, c. deb., Lyon, d. Strasbourg
13 Ponsard, chef de b., Algérie, dép.
Besançon
14 Séverin, ch. deb.. Toulouse
15 Golin, ch. deb., Vincennes, dép.
Grenoble
16 Esmieu, ch. de batail., Toulouse
17 D'Audebard de Ferrussac, ch. de
bat., Lyon, d. Auxonne
18 DeJTouenne d'Egrigny d'Herfille,
ch. de b., Metz, d. Rennes
19 Le Tourneur, ch. de b., Douai
iO Giraud.ch.de b.,St-Omer,d. Douai
RÉGIMENTS DE ZOUAVES.
ierrég* — Gollineau, col., Alger
2 — Saorin, colonel Oran
[3— de Ghabron, colonel, PhilippeviUe
BATAILLONS D^INFANTERIB LÉGÈRE D'AFRIQUE.
ier bataillon, — Gérard, chef de ba-|2. — Le Ardouin, ch. de b., Aumale
laiilon, à Mascara |5. — Baudoin, chef de b., Sétif
COMPAGNIES DEDISGIPLINE.
FUSILIERS.
ire compagnie. — Euziére, capitaine
commandant à Oran.
2. — Barbey, cap. comm. à Alger.
3. — Blanc, capitaine commandant,
à nie d*01eron.
4. — Debourdieu, capit. com. à Oran.
5. — Rinaldi, capitaine commandant
à Gonstantine.
6. — Felker, capitaine commandant
en Algérie.
PIONNIERS.
ire compagnie, v- Lemoël , capitainelS. — Barlel, cap. comm. à Alger,
commandant à Gonstantine. |
RÉGIMENTS ÉTRANGERS.
1er r^gtm* — Mayer^ col., Batbna | briére, colonel, Sidi bel- Abbés
1er regtm* — juayer^ coi., uamna i
2« rég,^^ De Granet Lacroix de Glia-|
ier rég^imeoK
3« -
61
INFANTERIE INDIGÈNE.
TIRAILLEURS ALGÉRIENS.
— Rose, colonel, proTince d^AIger.
— Laiire, colonel, province d'Oraa.
— Liébert, colonel, prorince de GontUntine.
VÉTÉRANS.
SOUS-OFFICIBUS.
inecmpagnie. — Frégier, comman-
dant à Bar-le-dac.
1— Lehuby, commandant à Coa-
tanoes.
FCSILIBRS.
ire compagnie. -^ Rossinés, comman-
dant aax Iles d'Hyéres.
2. — Larréolle, com. à GranvUle.
3. — Blondeau, comm. à Partbenay.
CAVALERIE.
GAVALBRIE DE RÉSERVE.
CARABINIERS.
ier régiment, — Becqnet-Beaoprey,
col. à Versailles, dép. à' Beauvais.
4. — Favas colonel, à Valendenoes
5. — Leg[rand, colonel à Versailles, d.
Hesdin.
2. — D'Oiillenboarg^, colonel à Ver- 6. — Delà Barg^e, colonel, à Oôle.
Milles, dép. à Beauvais
CUIRA8SIBR8.
iarég. — De Gambiaire, c. à Lille.
l—TalBn, colonel, à Toul.
3. — De Drée, colonel, à Versailles, d.
Aire.
7. — Tixedor, colonel, à Haguenean.
8. — Théremin, colonel, à Gambrai.
9. — Dillon, colonel,* à Vesoul.
10. — Rigaolt de Rochefort, colonel, à
Manbeuge.
GAVALERIE DE LIGNE.
DRAGONS.
1er régimenu — De Golbert, coloneL
Belfort.
2.— Ambert^ colonel, Thionville.
3. — D'Estampes, col., Sedan.
4.— deJnniac^ col., Limoges.
5. — Gardon, colonel, St-Mibiel.
Ç.— Ressayre, coi.^ Clermont-Ferrand
7. — Goiot, colonel, Montpellier.
8. — Bruno , colonel , Abbeville ,
d. Amiens.
9. — Gostalin , colonel^ Lyon, dépôt
Vienne.
10. — Demontrond, colonel^ Lyon, d.
Avifrnon.
11. — Damas, colon., Péris, d. Senlis.
12. » Massiet, colonel , Golmar.
LANCIERS.
ier régiment. — Martin de Boulancy^
colonel, Tarascon.
2. — Brabant , colonel , Tonrs.
3. — D'Andrée, col., Pont-à-Mousson.
4. — De Picquet de Vignolles de la-
lac, colonel, Auch.
5. — Odille, colonel, Lnnéyille, d.
SchlesUdt.
6. -^ D*Aiemar, col., Sarreguemines.
7 — Marqnet, colonel, Laoéville, d.
Nancy.
8. — Penfuntenio, de Gheffontaine ,
colonel, ProTint.
GAVALERIE LÉGÈRE*.
CHA8SBUR8.
iet régiment. — De Goossencoart, col.,
Lyon, d. Vienne.
i. — Lepic, colonel, Le Mans.
3. — D'Ëspinassy de Venel, col., Lu-
néville, d. Longwuy.
4. — De Mootfort, colonel^ Oran.
5.J — Gassaignolles, colonel, Napo-
léonfiUe.
6.1— Dalmas de Lapéroase^ colonel,
Verdun.
7. — Dumas, col., Lyon, d. Gray.
8. — De VignoUe, colonel, GhAlons-
sur-Marne.
9. — Dambry, colonel, Niort.
10. — Arbellot, coloneL Tarbes.
11. — Granvallet, colonel, Lunéyille,
d. EpinaL
12. — Bonnemains, colonel, Parls^ d.
Joigny.
63
HUSSARDS.
1er régiment. » De Gerbrois colonel,
Chartres.
2. -^ L*HiiilIier, colonel, Poitiers.
5. — Euzenoa de Kersalaun^ colODel,
Libourne.
4. — SiiTion de la Morliére. c, Castres,
d. Jolgny,
5. — Raguet de Brancion, colonel,
Constantine.
6 — Devalabrégue, colonel, Ven-
dôme.
7. — Grenier, colonel, Mustapha Algé-
rie.
8. — Le Prud'honnme deFontenoy,
colonel. Moulins.
CHASSEURS D'AFRIQUE.
1er régiment, — Sallgnac-Fénclon, col.
Mustapha (Algérie).
2. — Brémoiid d'Ars, colonel Oran.
5, — t)e Mézangu de Saint-André,
colonel, Constantine.
JEIÉGIMEHTS DE SPAHIS.
1er régiment — - ^aw de Lauriston,
colonel, Médéah.
2* — DemoDt de La Valette, «solooel,
Mascara.
3. — Gnérin de Waldersbach, colonel,
Constantine.
COUP DE CAVALIERS DE REMONTE.
Ire compagnie, — Nicaise, capitaine
commandant, Caen.
â. -* André, capitaine commandant,
Fontenay-le-Comte.
3. — Mairesse capitaine commandant,
Gnéret.
4. — Raimond, capitaine commandant,
Tarbes.
5. — Delmas de Lacoste, capitaine
commandant^ 8aiut-Lô.
6. — Pinceux, capitaine commandant,
Sampigny.
7. — Caron, capitaine commandant,
Paris.
Compagnie d'Alger. — Gaillanmot,
capitaine commandant.
Compagnie d'Oran. — Colona-Cinar-
ca* capitaine commandant.
Compagnie de Constantine. — Dé-
moulin, capitaine commandant.
ARTILLERIE.
^TAT-HAJOR, ÉTABLISSBHBNTS BT TROUPE.
Mathieu, colonel.
Borgella, id., 4e rég. à pied.
Béret, id., direct, à Toulouse.
Alalus, id., 126 rég. monté.
Courtois-Roossel-d'Hnrbal, id., 15e
rég. à cheval.
Vives, id., rég. à pied de la Garde I.
Périn, id dir. à Rayonne.
Mallet, id., insp. delà ralfin. de Paris.
D*Ahoviile, id , dir. à Lafère.
De Ponlbriant, id.,10e rég. çnonlé.
Guiod, id., insp. des manuf. d'armes,
Paris.
Oidion, col , dir. de la capsul., Paris.
Fiereck, id., 11* rég. monté.
Chabord, id., Jierég. à pied.
Desmazières, id., dir à Douai.
Delamothe, id., dir. à Metz.
Chapotin, id.^ 9e rég. monté.
Bourdeau, id., dir. à Strasbourg.
Féraud, id., dir. à Montpellier.
Lion, id., dir. à Constautine.
D'Herbelot, iâ-, vér. de la commu-
nanté des arsenaux.
Labastie, id., 13« rég. monté.
Princeteaa, id.« dir. à Alger.
Bonamy, id., dir. à Paris.
DeYenlens, id , 16erégim. achevai.
Chautan de Yercly, id., 14e rég. à ch
De Grimaudet de. Roehebouet, id.,
rég. à chev. de la garde iiopértale.
Me]rMonnier, id., dir. à Lyon.
Huerne, id., insp. des forges^ à Paris.
Canu, id., 5e rég. à pied.
Ronjoux, id., dir. à Renues.
Lemulier, id., 1er rég. à pied.
Ohier, id., 17e rég. à cheval.
DeBcurmann, i(i.. 5e rég à pied.
De Rlois de la Calande, idu, directeur
à Toulen.
Persy, id. dir. à St-Omcr.
Tiby, id. à Rourges.
Arnons, id , 7e rég. monté.
De Fadates de Saint-Georges, id. 8e
rég. monté.
Lugan, colonel, dir. à Perpignan.
Lefraitçois, id., 6' d'art, (pontônniers)
Musclet, id., dir. à ^ ronoble.
Leborne, id., dir. à Bei^ançon.
Levrjsseur, id., dir. à Nantes.
Bruyère, id ,. adj. au dép.cent. d'art.
Verubet de Laumière, id., directeur à
Mézières.
Jardinier, id., dir. à La Rochelle.
D'Ouvrier de Villegly. id., d. Il Brest
Pernety, id., dir, à Bastia.
Emy, id., insp. des fonderies, à Paris.
Petiet, id., secr. du comité de TartilLy
à Paris.
COMPAGNIES d'ouvriers.
Ire comp, — Journée, cap. com., Metz.
â« "^ Baudier, cap, comm* àLafêre.
I5. — Thibaut, cap. c. à Strasbourg.
ea
4. — Cros^ cap. comsa. à Algor.
5. — Legardeor, cap. c. à Yiiicennes.
6.~ PoyetQQ, cap. com. à Lyon.
7. — Jacquard, cap. c. à Reunes.
8. — Sauvé, cap. com. à A)gor«
9.— Bouteille, cap. com.
10. — Delaunay, cap. com. à Douai,
li. — Âzeiua, cap. c. à Toulonso.
12. — Grimard, cap. c. à Besançon.
COHPAANIES D*AIIMURIBI19.
Ire comp. —Gauthier, capitaine eom.
àAlg[er.
3e — Heurlevent Prémer, id. à Gont-
tantinople.
COMPAGNIES DE CÀNONKlBBtVÉTÉRAMS.
ire compagnie. — Marche , capitaine
commandante Cherboarg.
2. — Âlboacq, capil. com. à Breat.
3. — Baille, capit. coram.à Bastia.
4. — Rey, cap. comm. à Toulon.
GENIK.
âTAT«MAJOB, ETABLISSEMENTS ET TBODPES.
Beau de Morlet, €ol. , direc. des forti-
fications à Strasbourg.
Bazin, id. .h Pairis^
Gonry id. à Nantes.
Garnot, id. à Brest.
Lebaron, col., com. le 3e rég. à Arras
ReTel,col, dir.des fort, à Toulon
Uejeao, col .c. le 2e rég.à Montpellier
ChaDwin. col., dir des fort, à Oran.
De \aabau,*co1., c. le lerrég. à Metz.
Vivien, col., dIr. des fort, à Bayonne
Demontfort, id. Lille.
Briocard. id. Besançon.
Bodson de Noirfontaine, col., comm.
en second l'école polytocbnique.
Jaliot; c. d. de Pars, do génie, k Metz
Curl«'t, col., dir àdj des f. à Toulon
Dofroorc, col, dir. id. à Toulouse.
Bodson de Noirfontaine (Alf.-J.-L.),
col. dir. des fort, au Hârre.
Dncasse,
id.
La Rochelle.
Bichot,
id.
Blidah.
Danet,
id.
Méziéres .
Javain,
id.
Montpellier.
Du pré
id.
Metz.
Breton
id.
Gonst.-inline.
KegnauU,
id.
Cherboarg.
Jourjon.
id.
Bourges.
Billoin,
ifl.
Arras.
Le Brettevillois, id^ Lyon.
Èstéve^ id. .Perpignan.
Lafont, col., comm. en second l'école
d'application de Metz.
Gréban^ col. dir. des fort, k Grenoble.
Compagnies d'ouvriers.
ire comp. — Metz, Martin^ capitaine
en 1er, commandant.
2. — En Algérie, Sandrard, capit.
en 1«^r, commandant.
TROUPES DE L'ADMINISTiiATION.
SECTION d'ouvriers HILITAIRES D'AD-
MINISTRATION.
Ire section. — Anger, officier d'admi-
oisiraiion principal, à Viocenaes.
î — Gley, id. à Paris.
3. — Laurent^ id., à Lille. ,
4.— Boirac, compt. de 2e cl. en Orient,
5. — Labroquére, officier d'adminis-
tration principal, à Marseille.
6.— Woirbaye, compt. de Ire c.àMetz.
7. — Alquié, id. Lyon.
8. — . Teriggi, id. de ^e ol. en Orient.
9. — Massoni, id.
11. — Glérin, id.
12. — De St.- Victor, compt. de ire cl.
h Alger.
15. — De Sautis, adjudant en 1er, à
Oran.
14. — Bourgoin, compt. de lis cl , à
Constaiitine.
CORPS DES EQUIPAGES MILITAIRES.
Grégoire, colonel, directeur des parcs
à Yernon.
Lecerf. chef d'escadr. sous-direct ,
pai*c de < oDStruction à VernoD.
Marchand, chef d'escadron, soos-dir.
parc de construction à Château roux.
Vincent, chef d'escadron, comm. le
parc de réparation à Alger.
N., id. àOran.
N., id. à Philipperille.
COMPAGNIES d'oUTRIEBS DES itQUl-
PAGES.
ire comp, — Auhertin, capit. en 1er
commandant en Algérie.
â — Julien, cap. en 1er c. Â Marseille.
3 — Ligier, cap. en 1% c. en Orient.
4 — N., id. id., à Vernon.
5 — Laurence, id. id.
BSCADBONS DU TBAIN DBS ÉQDlVAGBS
MILITAIBES. .
Martin, colonel, comm. sup. à Lyon.
Chai bon net, lieut.-col. comm. eô 2e.
1er escad.— -Algérie, dépôt Marseille
Gillet, ehef d'esc, commandant.
64
2 — Àliférie, Leblano, ohef d'escadr.,
commandaDt.
S— Algérie (Oran), dépôt Maneille,
Lyver, chef d'escadr., command.
4 -^ Lyon, St Orner, dépôt Verooo,
DagoetyChef d*escadr. command»
5 — Ghlteanroaz, dépôt DoDiot, chef
d*e9c. comm.
6 — Aach, Alby, Carcassonne. Per-
pignan, Mootaiiban, dépôt Béziers^
Baa0illoty chef d^esc. comm.
ALGERIE.
S. E. le maréchal comte Randoii, fçouYerneqr général*
If AI. De Toarville. général de brigade, chef d'état-major général.
Devaux, général de brigade, comm. rartillerie.
Baron de Gbabaud-Latour, général de brigade, commandant snpérieor
do génie.
De Cbabannes-Gurton, contre-aroiral, com. sup. de la marine, à Alger .
Du?al lient, colonel, chef de la légion de gendarmerie d'Afrique.
DIVISION d'algkr*
(Alger, Médéah, MilUana. Laghouat Cherchell, Blidah, Orléansyille, Tenez,
Aumale, Teniet-el-Had, Delhys, Boghar).
MM. Jusaf, général de division, commandant la division à Dellyt.
Spitzer, lieutenant-colonel, chef d'état-major.
Donop, intendant militaire,
, DIVISION d'oean.
(Oran, Mostaganem, Fort Mers el-Kébir, Mascara, Tlemcen, Sidi-bel-Abbés,
Tiaret, Saidat, Nemoars, Daija, Serdoo).
MM. Cousin -Montaoban, général de division, commandant la division.
Pourcet,colonel, chef d*état-major
Dufour, intendant militaire.
DIVISION DK CONSTANTINS.
(Gonstantine^ Sétif, Boue, Guelma, Philippeville, Bougie, Djigelly, Bathna»
Biskara).
MM. Maissiat, général de division, commandant la division.
De Valdan, lieut. -colonel, chef d'état-major.
Teinturier, intendant militaire.
ikDBlINISTRATION CIVILS.
MM. Lapaine; secrétaire-général du gouvernement.
Monseigneur Pavy, évéque d'Alger.
Guillemard, procqrenr-général impérial, chef du service judiciaire en
Algérie.
Delacroix, recteur de l'Académie d'Alger,
Lautour-Mézeray, préfet à Alger.
Majorel, préfet à Oran.
Zœpfell^ préfet à Gonstantine.
De Sery, ingénieur en chef du service des ponts et chaussées à Alger.
Lair, inspecteur général du service télégraphique.
Rolland de Bussy, directeur de l'imprimerie du gouvernement.
Lichtlin, directeur de la Banque.
DeGairoye, maire d'Alger.
Marion, maire d'Oran.
Seguy-Villevaleix, mairQ de Gonstanttoe.
Ganton, président de la chambre de commerce, à Alger.
Jon quiet, id. Oran.
Bronde, id. Boue,
Rivoire fils, id. Philippeville.
Darru, inspecteur du service de la colonisation, à Alger.
Pigel id. Oran.
L&ni, id. Gonstantinejc
65
et
8irdy, inipeetoOT gënéral d«s flépinféres dePllg^iet dfr. à Alge».
Gbaraad chef do serTice topographiqae, à A4ger.
Colson, id. Oran.
9e HassoC, id. Constantine.
Fabre, directeur de rencegUtrement el des domaines à Alger.
•Seriex, id. id. Gonstantinei
Bex, id. * id. Oran.
Monnier, chef duserricedes forâts, à Alger,
Gheirier, id. Oran.
Licbtlin» id. Gonstantine.
Gasson, chef du seryice des contribationt diverses, à Alger.
Getlen, id. Oran.
Rogaet, ' id. Gonstantine.
Daranton, chef da service des tabacs en Algérie, à Alger.
De Bellot, trésorier, payeur et directeur desTpostes à Alger^
DeJupeanx, ld« id. Oran.
Farrenc, id. id. Gonstantine.
MARINE
AMIRAUX, LL
ParseTal-Deschénes .
Hamelin^ minisire de la marine et des
Colonies. .
YICB-AHIRAUX« Uf .
Du Petit-Thouars^ membre du conseil]
de l'amirauté.
Laine.
Tréhonart^ comm. en'jchef Tescadre
de la Méditerranée.
Le Prédour, membre du conseilj de
Tamiraoté.
Baron Dubourdieu^ sénateur, préfet
maritime du 56 arrondis, à Toulon.
Laplace, préfet maritime do 2e arrond.
à Brest.
Romain Desfossés^ sénateur, président
du conseil des travaux de la mar.
Taillant, memb. du conseil d*amir.
Montagn€f8 de la Roque, préfet mari-
time du 4 arrôndiss. a Rochefort.
De Sain.
Charner, membre du cons. des tray.
Lebarbier de Tinan.
Jacqoinot.
GONTRK AMIRAUX, MM.
Hernoox.
Gnillois, directeur du cabinet et chef
d'état-major du ministre de la ma-
rine et des Colonies. »
Comte de Geurdon, préfet du ier arr
maritime à Cherbourg.
La Pierre, mem. du conseil des tray.
Logeol. *
Fonrichon, com. en chef les diyislons
d'Amérique et d*Océanie.
Layaud^ comm. en sous-ordre dans
Tescadre d'évolutions.
Laroque de Cbanfray^ com. la dlyision
navale du Brésil et de la Plata.
Penaud, commandant supérieur de
la marine, à Malte.
Gomte Bouët-Willaumez, comm. ^en
chef la diy. navale du Levant.
Guérin,
Glavaud, major général de la marine,
à Toulon.
Comte de Gueydon, comm. en chef
de la station des Antilles et. du golfe
du Mexique.
Rigault deGenouilly,comm. en chef
la division navale de la Réunion et
de rindo-Ghine.
De Cbabannes-Curton, comm. sup. de
la marine, à Alger.
Jebenné, préfet du Se arrondissement
à Lorient.
Fournier, major général de la mari- -
ne, à Rochefort.
Aobry-Bailleul.
Fabvre, chef d'état- major général de
l'escadre de la Méditerranée.
Barudin, gouverneur de la Guyane
française.
Bonard, major général de la marine,
à Brest.
Jurien de la Grayiére
6«.'
CORPS Di l'aktillmub.
Edmond d'EacIsTio, géoéral de btigt
■ de, insp. géaéral du matériel de
la matiiieà Parte.
Goohol, dirM- de radillerie, à Brest.
DePreniUj, id* Toulon.
Touronl. colonel, coram. le régiment
d'arlillerie. * Lorient.
PdlUster, colonel, membrâ du oonieil
de* Ira vaur de la marine.
Frébaull, col., adjoint iriospeclion
généttle du malériel.
Divnai. lieu t. -colonel, direc, de I*
' fonderie imp, de Huelle.
Marpchal, lieolenant-colonel, dire
teur d'artillerie, i.Bochefort.
Paine, lieutenant colonel , directei
d'artillerie, à Lorient
Harlin, lienlenanl-eolonel directear
de la fonderie, de Sl-GerTais.
Olitler, lieutenKnt-colonel, régiment
d'artillerie, à Lorienr.
. Hichaiii;, lieuleiiant-coloifel^ direct.
d'irtillerie, i'Cherbourg.
1 eomp. — Riquier, capit. comm. h
C(ierl>oufg.
S, —Courbai, caf. con|. a Hiest.
IffpVnâ B& LA, HAUIftE.
8. — Berl, eolanel.
Tassoigne, colonel.
Brunot, colonel.
COMPAanfe DE DISCIPLntB A LORIBHT.
Coiiite,icaQ|l. d'infanterie, commflnd.
). à Lorient
OU), k Rochefort.
a, i Toulon.
brigade, inspect.
à feria.
Kfclasfe,
Garnier, inspecteuT général
Lebai, iai' ' ' .
conscrvatear dumoiée naval àTarii
Pvélot, direcieuT des èonitr action»
, à Litrlenl.
Joffre, directeur des coDBlrnctJona nl-
Tales. ù Roehetorl.
lut eari, direc'ear dei conslruClioDi
naralea, il Brest.
Zédé. directeur dea conslrnctiona na -
«aie», à Parla.
Pironneau, directenr de* coDslrncl.
, à Tonlon.
SçHiliet, directeur des conatroclioiu
, k Cherboorg'.
D'In^ler, directenr de T établi Hemenl
■rine, àilndr^i.
^obiou de Lavrignais, directmir ds
malérjel.à Paris.
;ni, directeur des formel dfl !■
Cbanssadt), à Guânga?.
Picot de Uoraa, ingénieurde In ciMw
cbef dn bureau dea con»tr<]otio||a
navales el des traiani hjdrau ligue*,
L'abbé Coquereau. aumônier en chef
de la flotte.
Laugier, membre de l'Inatilnl, eia*
minateur de l'école aaTale-
iQuo;, inspectenr géaéral, du senviee
I de sauté de la marine, i Paris.
COLO.MES FRANÇAISES.
MARTINIQUE MM. ILE DE LA RÉUNION, HM.
Le comte de Fitte de Soucj. général
de divisioD, go^uTÔrneur.
Roniemiia, commissaire de la qiiiriDe,
directeur de l'iutérieyr.
Miltaine, président de la iMiar iW'
Blondel de la RoDgerie, procarenr
général Impérial.
Sfunieigiieur le Herpeur, éTéqued^i
ForldpTraijcp,
GUADELOUPE ET DEPEN-
DANCES, MM.
Bapflls. capitaine de vaistean, gou-
vernenr.
Hueson, directeur de 1' intérieur.
Flchet, président de la cour impériale.
BaSer. proc. général impérial.
Monseigneur Forcade , éféqae de la
Buse-Terre.
Huberl-Delisle, goût
Manps, directeur de l'intérienr.
Bellier de Villentro;, prcsidentda la
Béret, procureur général intperial.
Monseigneur Desprez, érêqva de SL -
Denis.
MATOTTE ET DÉPENDANCES M.
Tel and, commissaire de mariiMiCom-
SAINTE-MAKIE DE MADA&ASGAB.
U. RalTeriel, . soûl-commissaire de. la
GUYANE FRANÇAISE, MM.
Baudiu, contre-amiral , gouTemeor.
la fiujaiip fqanpaise, conaman-
it la division navale formant U
lion de cette colonie.
FaTard, direct, de l'intérienr.
6T
Baadoitlii, pi^deAt dcr]«»eoii# tei-
férîBlBi séant à Cayenoe.
Deelandes, procoreiir impérial.
ILIS De SAlN/r-PIËRRE BT
MIQUELON, M.
Gerrais^ . lieu ten. -colonel d'artillerie
demarriD®, comman^jant.
SÉNÉGAL BT ràPElWAIWBS 9f M.
TaSSkerhe^ ck.do tot da géii. g^ouy.
Garrére, président de la cour impér.
séant à Saint-Louis.
BouiqJio^ protoureur impérial
Bneet, préifet apostolique.
ILÏî OIE ^RËB, MM.
Ropert, lieutenant de vai^seaU) com.
particulier.
9e Reboaldë (%a#Hdls profeittreur
imp.
ÉTABLISSEMENTS FRANGàlS
DANS LINDE;
POIfDiGHtiRT , CHANDERNAGOft , KABI-
KAt, TANAOtr.
MM* Yerninac de Saiat«^Mirf contre^
amiral, gouverneur-.
Donin de Rosière, président de la
cour imp.
Ril>oiit, procareor impérial.
ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DE
L'OCÉANIE.
M. Dubouzet, capitaine de vaisseaii,
cbef de la subdivision navale, gou-
yerneur, commissaire impérial aax^
lies delaSoteiétë.
INDICAWONS DIVERSES B'HrrÊfelfr GÉNÉRAL.
HOfIBL OIPÉQIAL DfiaiNYAIilDSS
S. À.L le ^iboé Jérôme Napoléon,
maréchal de France, gouverneur
hoDorali^.
Le comte d'Ornano, sénateur, général
de divilMon^ ^uyerneur.
M.&iuboal,4âéraI debrigade, com-
mandant de l'hôtel.
GBiANDE GHANCELLEHIE DE LA
IiifiI01»-e'H0NNElSR.
S. Exe. Le général de division duc
ée^FIstlMNidei»; sénateur, grandioban-
mAief.
Le général de brigade Maizière , se*
cnrétAire gévérai.
DIRBOTIÔN GÉNÉRALE DES CON-
TRIBUTIONS DIRECTES.
M. Yandàt;' dii-ectëur général:
DïRECTiôiv Générale de l'en-
registrement BT DES DO-
''Maines;
M. Toornus, directeur général.
DIEiËGXlON , GENÉBALE DES
POUANES, DES CONTRIBUTIONS
H^m^SCTES.^E;'; DES.XABACS.
M.'Grét«iiar oftlMcâlerrd'étst) difeeti
général.
•DiRBGTlON GÉNBRiJbE DES POS-
M. Stowoo^ coBseiUer d'étai, direct.
général.
ADMINISTRATION DES FOBÊTS.
M. Graves, directeur général.
DIRE GI^IDN GÉNÉRALE DES CUL
TES.
M. de Gontendn, conseiller d*Etat, di-
reoteut^ général.
COMMISSION DES MONNAtE» BT
MÉDAILLES.
M. Pelouze, membre de l'académie
des sciences^ président.
CAISSES D'AMORTISSEMENT, DES
I^ÈPOTS ET CONSIGNATIONS.
M. Gifillemot, directeur général.
M. Daru (^gène), caissier.
BkNQUE DE FBAIfeB.
M. le comte d^Argput, sénateur, gou«
verneur.
M. de Cronsaz-Ci^Met,: caissier prine.
CONSEIL GÉNÉRAL DES BATI-
' MENTS CtVILS:
Le secrétaire . généaal du ministère
dt'E|at,. président.
M. Caristie, memlJce de rinslltot, Ti-
ce-président.
Membres : MM.
Biet, Gotirller, Duban, BIttorf, G\U
bert, Yictbr Lenoir , Lassus , de
CardaiUac. ^
68
IMPRIMERIE IMPÉRIALE. •
M. de Saint-Georges, directeur.
PRÉFECTURE DE POUCE.
M. Piétri, préfet de police^
M. de Saalxures, secrétaire général .
HOSPICE IMPÉRIAL DES QUINZE-
VINGTS.
M. De Lachaamelle, directear.
INSTITUTION IMPÉRIALE DES
JEUNES AVEUGLES.
M. Roaé de Verdier, directeur.
INSTITUTION IMPÉRIALE DES
SOURDS MUETS
M. de Lannean, directear.
BSftLIOTHÈQUE DfPÉRLOB.
M. Naudet, membre de Vinstitot, a^
ministrateur général.
M. J. Tascherean, administr. adjoint.
DIRECTION GÉNÉRALE DES LI-
GNES TÉLÉGRAPHIQUES.
M. le vicomte de Voogy, dir. gén.
PONTS ET CHAUSSÉES ET CHE-
MINS DE FER.
De Franqueyille, inspect. génér. des
ponts et chaussées ; directear gé-
néral des ponts et ohàuâsées et
des chemins de fer.
NOUVELLES CIRCONSCRIPTIONS ACADÉMIQUES.
BÉTEmiINBBS PAR LE DECRET ORGANIQUE DU M AOUT 1854.
Académie d*Aix , comprenant les départements] des Basses-Alpes, des Boa-
ches-du-Rhône, de la Corse, da Var et de Vaacluse (M.
Mottet, recteur).
— de Besançon, comprenant les départements da Doabs, daJara et de
la Hante-Saône (M Quet, rectear).
— de Bordeaux, comprenant les départements de la Dordogne, de la Gi-
ronde, des Landes, du Lot et Garonne, des Basses-Pyren^
renées (M Dntrey, recteur).
•— de Caen» comprenant les départements du Calyados, deTEore, delà
Manche, de TOrne, de la Sarthe et de la Seine-Inférienre
(M. François, recteur) .
— de Clermont^ comprenant les départements de l'Allier, da Cantal, de
la Corréze, de la Creuse, de la Haute-Loire et du Pay-de-
Dôme (M Théry, rectear) .
— deDi|on, comprenant les départements de TAube, de la Côte-d*Or, de
la Haute-Marne, de la NièYre et de T Yonne (M. Cournoti
recteur).
— de J)oaai, comprenant les départements da Nord, de TÀisne, des
Ardennes, da Pas-de-Calais et la Somme (M. G'aillemin,
recteur.)
— - de Grenoble, comprenant les départements des Hautes-Alpes, de TAr-
déche, de la Drôme et de Tisére (M. Nisard (Àng.) rectear).
— de Lyon» comprenant les départements de TAin, de la Loire, daRhdne
et de Saône et Loire (M. de la Saussaie, membre de Tins-
titut, recteur.)
— de Montpellier, comprenant les départements de l'Ande, do Gard, de
l'Hérault , de la Lozère et des Pyrénées-Orientales (M.
Donné, rectear).
— de Nancy, comprenant les départements de la Menrthe, de la Mease» de «
la Moselle et des Vosges (M Faye, rectear),
— de Parif t comprenant les départements do Cher, d'fiare et Loir da
69
Loir et Cher, da Loiret, de la Marne, de rOise, de la
Seine, de Seine-et-Marne et de Seine-et-Oise (Son Eic,
le ministre de rinstruclion publique, recteur ; M. Gayx,
Tice-recteur).
de Poitiers» comprenant les départements de la Charente, de la Cha-
rente-Inférieure, de l*Indre, d^lndre et Loire, des Deux-
Sèvres, de la Vendée, de la Vienne, de la Haute-Yienne
(M Tabbé Juste, docteur en théologie, recteur).
de Rennes, comprenant les départem. des Côtes- da-Nord, da Finis-
tère, d'Ille-et-Yilaine , de la Loire-lnférieure, de Maine-
et Loire, de la Mayenne et da Morbihan (M. Moarier»
rectear).
- de Strasboarg', comprenant les départem. du Bas-Rhin et da Haat-
Rhin (M. Delcasso, recteur).
de Tqploase, comprenant les départements deTAriége, de TAyeyron,
de la Hante-Garonne, du Gers, da Lot, des Haates-Py-
rénées, da Tarn, da Tarn-et-Garonne (M. Rocher,
docteur en droit, conseiller honoraire à la Cour de Cassa-
tion, recteor).
10
mnm il
MÈPARTEiMENT DE L'YONNE.
SECTION I^^ — AP3^I.MSTI\ÀTK).\ CIVILE.
PRÉFEGTORE DE L YONNE.
M. BÔIïïELLE, ^ Prëfer.
Conseil de Priéfecture.
Le PRÉFET, Président.
MM.JLESCUYER «, avocat. i Ed. CHALLE.
BERT ^, ancien avoué. |
Secrétaire général de la Préfecture t M. Lescuter.
Jours de réception du Préfet et d'entrée dans les bureaux.
Le Préfet de l'Yonne reçoit tous les jours, excepté lès samedis, de 10 heures à
midi, les Maires des communes et les autres personnes qui ont à Tentretenir d'affai-
res administratives.
Il reçoit les mêmes jours, de 1 heure à 2 heures, sauf les cas d'urgence, les
chefs de services publics qui ont à lui faire des communications verbales.
Les bureaux sont ouverts au public les lundi et vendredi de chaque semaine,
de midi à 4 heures.
Les personnes qui, en raison de circonstances exceptionnelles et présentant un
caractère d'urgence, désireraient être admises dans les bureaux les jours autres
que ceux indiqués ci-dessus, doivent s'adresser à M. le Chef de Cabinet chargé de
leur accorder l'autorisation nécessaire.
CABINET DU PRÉFET.
MM. FEBVAY, docteur en droit, chef du Cabinet,»
Arthur Collet, bachelier en droit, secret, particulier, attaché au Cabinet.
Réception, ouverture et classement des dépêches. —Notes sur le personnel des
fonctionnaires de tout ordre, — Légion d'honneur : Présentation, mouvement du
personnel. — Questions politiques. — Rapports périodiques. — Rapports des
comniissaires de police. — Congés. — Imprimerie. — Librairie, -r Journaux.
Théâtres, — Bureaux de tabac (nominations), — Postes : Bureaux de direction et
de distribution, facteurs, courriers, service rural (nominations). — Percepteurs
surnuméraires (nominations). Cérémonies publiques. — Demandes d'audience hors
des jours et heures indiqués. — Affaires confidentielles et réservées. — Archives
du département. — Bibliothèque administrative : Achat et entretien des livres.
Congrégations religieuses.
1"^ DIVISION.
M. COLLET-DRO.UIN, chef.
PREMIER BUREAU. — SEGRiTARlAT G^N^RAL ET AFFAIRES MILITAIRES.
MM. MiCHELON, chef de 2« classe.
GouGBARD, sous-chef de 2» classe.
Bouchot, employé de 2« classe.
Vignes, id.
Personnel administratif. — Maires, adjoints, commissaires de police, gardes -
champêtres, instituteurs communaux. -> Personnel des ingénieur, conducteurs ,
'TA
piqneurs, agents voyëfs et éanfoTïnîers. — Personnel des receveurs, p^rPQPlQUI^'
agents et employés des diverses administrations financières. — Elections législ;^-
ves, départementales et municipales. — Listes électorales. — Jiiry : Formation des
listes, Assises: — Pensions. —Naturalisation.
Police générale. ~ Crimes et délits, — Morts accidentelles. —, Suiçidçfs. — .Ip-
ceodies et sinistres de toute nalure. — Actes de dévouement. — ïtéôomp^nsçs ho-
norifiques et autres. — Chasse : ourerture et clôture, permis. — èeslrù'ctiôn des
animaux nuisibles. — Louveterie — Passeports et permis de séjour. — Réfugiés
politiques. — Secours de route. — SurveîllaiHîe des forçats et des condamnés
libérés. '
Commerce ei industrie. — Tribunaux de commerce. —- Ctiambres consultatives
des arts Qt. n^^nufactures. — .. Brevets d^inVention; — Comptoirs d'^i^ompte. — *
Foires et marchés. — Mercuriales.
Instruction j)ublique. — S'upérieure, secondaire et ï>Tîmaîre — Bourses dans les
lycées. — Sociétés savantes.
Beaux-Arts. — • Antiquités. — Monuments historiques. — Musées.
Pogtés. — BUïeaux de direction et de distribution. — Cotirrîeirs. — Bérvicîé ru-
ral (instrùetio«i).
Dowâmes. — Propriétés de l'Etat, îles et Ilots. — Domaines eng^agés. — Aîîénâ-
tiofis. -^ Concessîwis. -^ Contentieux. — Vente d'objets appartenant à l'Etat.
Eaux et forêts, — Pêche fluviale. — Bois domaniaux et particuliers. — Défrî-
c%ement*
Affaires militaires. — Recrutement : tirage, conseil de révision, engagements vo-
lontaires, déserteurs et insoumis. — Garnison. — Casernement. Logement des
troupes chezl'habitant.— - Convois militaires. — Fournitures et prestations pour
le compte du ministère de la guerre. — Ecole polytechnique. — Ecoles militaires.
— Ecole navale.— Invalides.— Pensionnaires de Tétât et de la marine.— Secours.
Il d*aiaciens militaires.
Garde nationale. — Organisation et administration, conseils de.recensement,
Jttlpys de révision. — Tableaux annuels ^es citoyens mobilisables. — Inspeéiion de
Pârmement. — Conseils de discipline. — Sapeurs-Pompiers-
Affaires diverse^. — Recueil des actes administratifs. — Procès-vèrbal.des déli-
bératïons du Conseil Général. — Dép6t du sceau de la Préfecture. — Timbre,
enregistrement et distribution des dépêches — Enregistrement s|iéèial des affaires
floumi^s au Conseil de Préfecture et notamment des réclamations en matière de
coniributions directes. — Réception des déclarations de mémoires et pièces dépo-
sés dans les divers cas indiqués par les lois et règlements, et délivrance de récé-
pissés. — Légalisations et visa de pièces. — Contrôles des récépissés déilivrés par
les Receveurs des Finances. —Tenue des registres des arrêtés du Préfet et du Con-
seil de Préfecture. — Répertoire des actes soumis à l'enregistremeiit. — Impri-
més, matériel et foamiiuies de bureaux.
nEUXIÈME BUREAU. — COMPTABILITE.
MM. Cadot, sons-chef de S^classe^
Blin-B&bbibr. employé de P' classe.
Klobdkowski, id.
BuJON, aspirant surnuméraire percuteur
Budgets et comptes départementaux . Vérification et visas des pièces de dépecés
— Impositions extraordinaires et réalisation des emprunts. — Menues dépends
des tribunaux et des justices de paix — Dépenses relatives au casernement ^e la
gendarmerie- — Répartition du produit du travail des condamnés. — Remboursp'
ment par l'Etat des dépenses des condamnés à plus d'un an. — Ordonnancement
de tous les traitements, salaires, retraites, indemnités, subventions et généralement
de toutes les dépe ses à la charge du budget de l'Etat ou du budget du dé.pa;;te-
ment sur états et pièces préalablement visés. — Rédaction des situation^, éiâUset
comptes d'ordonnancement à envoyer aux ministres.
Poids et mesures. — Personnel, vérification annuelle et inventaiie .
CwfribuHons directes. — Répartement et sotts-répartement entre les arrondilsse-
72
mentt et les commiines. — Nominations des commissaires répartiteurs. — Cadas-
tre : confection et conservation des plans et matrices . — Recensement des valeurs
mobilières et des portes et fenêtres. — Patentes : mise en recouvrement des rôles.
— Poursuites, remises et modérations. — Secours pour pertes diverses.
Contributions indirectes, ~ Inventaires, exercices, abonnements. — Bureaux de
tabacs et de poudre à feu.
Enregistrement, — Attributions diverses sur les amendes de police.
2« DIVISION.
M. LECHAT, chef'
PBBMUR BUBEAU. — ADMINISTHATION GlâlOEHALI ET DlfPAATKHBHTALB,
MM.. Lbgoobe. sous-chef de 2« classe.
Manigot, employé principal.
GuiaiN, employé de 2« classe.
Statistique générale de France. — Dénombrement quinquennal et renouvelle-
ment annuel de la population. — Commissions cantonales permanentes de sta-
tistique.
Police administrative, — Ateliers dangereux, insalubres ou incommodes. —
JMachines à vapeur. — Voitures publiques^ roulage.
Police sanitaire, — Jury médical. —Médecins. — Herboristes. — Sages-femmes.
— Pharmacies et drogueries. — Epidémies et épizooties — Vaccine.
Prisons et dépôts de sûreté. — Administration : personnel de tous les services ;
régime disciplinaire, moral et religieux ; instruction élémentaire ; garde et sur-
veillance; état sanitaire; service médical. — Service économique en entreprise
ou en régie: cahier des charges, marchés et adjudications; service des trans-
féremenls ; mobilier et matériel. — Travaux industriels : règlement des tarifs. —
Budgets et comptes . — Jeunes détenus.
Agriculture. — Secours et encouragement. — Institut national agronomique.
— Fermes régionales et fermes écoles. — Sociétés d'agriculture. -^ Comices agri-
coles. — Commissions hippiques . — Dépôts d'étalons. ^
Affaires ecclésiastiques. — Edifices diocésains. — Mobilier de l'archevêché. —
Mattrise de la cathédrale. — Séminaire
Bâtiments départementaux. — Hôtels de Préfecture et de Sons-Préfectures. —
Académie. — Tribunaux. — Casernes de gendarmerie. — Prisons et dépôts de
sûreté. -^ A^ile des aliénés. — Ecole normale primaire. — Travaux d'entretien,
de grosses réparations et de constructions neuves. — Acquisitions, échanges. —
Baux à loyer. — Assurance contre l'incendie..
Casernement de la gendarmerie. — Baux à loyer.
Mobiliers départementaux. — Achat et entretien. — Architectes de département
et d'arrondissements .
Aliénés. — Asile public d'Auxerre : commission de surveillance et personnel de
l'asile; fixation du prix de pension ; admission et sortie de pensionnaires ; séques-
tration d'office deâ aliénés dangereux ; places gratuites créées en faveur des aliénés
indigents non dangereux ; répartition des dépenses entre le département et les
communes ; recours à exercer contre les familles et les départements étrangers ;
frais de transport et de séjour dans les établissements du dehors d'aliénés appar-
tenant au département. -^ Administration et régime intérieur de l'asile ; budgets
et comptes.
Enfants trouvés ou abandonnés et orphelins pauvres. — Tour d'Auxerre et bu-
reaux d'admission. — Secours aux enfants nouveaux nés. — Inspection et service
médical. — Dépenses extérieures de toute nature. — Orphelinat départemental,
Dépôt de mendicité. — Administration et régime intérieur ; budgets et
comptes.
Secours et encouragements de toute nature sur les fonds départementatuc. —
Caisse de retraites et pensions des employés de l'administration départementale.
Affaires diverses. — Sourds- muets. — Jeunes aveugles. — Ecole des arts et
73
métiers. — Ecoles Tétérinaires. -^ Caisses d'épargnes. — Sociétés de secours
mutuels. — Compagnies d'assurances. — Caisse des incendiés.
DEUXIÈME BUREAU. — •TRAVAUX PUBLICS ET VICINALIT^.
MM. Michaux, agent auxiliaire du service vicinal, faisant fonc-
tions de chefde 2* classe
Rousseau, employé de 2« classe.
AxTDRE, agent auxiliaire du service vicinal, avec rang
d'employé de 3« classe. *
Voies navigables —Rivières dTonne, de Cure et d'irmançon ; canaux de Bour-
gogne et du Nivernais : entretien ; amélioration, navigation ; flottage.
Ports — Classement. — Bacs et bateaux.
Service hydraulique, — Moulins et usines. — Irrigations. — Dessèchement de
marais — Drainage.
Court d'eau nonnavigables niflottables.-^Cvanige; redressement et élargissement.
— Associations syndicales.
Chemin de fer de Paris à Lyon et chemin d'embranchement de Laroche à Auxerre,
— Achat de terrains ; travaux de construction et d'entretien.
Routes impériales et départementales, — Classement; constructions; entretien;
plantations.
Grande voirie, — Alignements; anticipations ; contraventions.
Vidnalité, — Chemins de grande, de moyenne et de petite communication ;
classement; fixation des limites; abornement; déclassement ; aliénations. — Tra-
vaux de construction, de réparation et d'entretien. — ^Création et répartition des
ressources spéciales et des subventions du département ; règlement des dépenses.
— Chemins ruraux.
Mines et carrières.
Forges et hauts-fourneaux.
■■■MM
3« DIVISION.
M. MOTHERÉ, chef.
PREMIER BUREAU. — ADMINISTRATION ET CONTENTIEUX DES COMMUNES ET DES
I^TABLISSEMENTS COMMUNAUX.
MM. Brodier, agent auxiliaire du service vicinal, faisant fonc-
tions de chef, 2« classe.
Brun, employé principal.
Soudais, employé de 3« classe.
Questions diverses relatives à l'administration municipale, —^ Circonscriptions
territoriales des comniunes. — Etablissements et suppressions d'octrois ; personnel,
tarifs, amendes et transactions. — Abattoirs, personnel, tarifs, règlentonts. —
Tarifs.des droits de placage aux halles et marchés; de pesage et de mesurage pu-
blics. — Fixation des dépenses obligatoires; cotisations municipales: autori-
sations des dépenses facultatives — Gestion des propiiétés immobilières baux à
ferme et à loyer ; acquisitions, aliénations, échanges et partages, constructions —
Actions judiciaires et transactions sur procès. — Expropriations pour cause d'utilité
publique. -*- Dons et legs.
Police municipale et rurale, — Règlements locaux, parcoi^rs et vaines pâtures.
— Boulangerie, approvisionnements, taxe du pain.
Voirie urbaine, - - Alignements, plans généraux d'alignements ; établissement
de trottoirs ; contraventions ; démolitions des bâtiments menaçant ruines.
Instruction secondaire et primaire. — Collèges communaux, subventions muni-
cipales, traités, bourses communales. — Ecole normale primaire, personnel ; cons-
tructions, administration ; distribution de bourses. — Ecoles communales, maisons
et mobiliers d'école; fixation du traitement des instituteurs et du taux de la rétri-
bution scolaire; subventions départementales ; listes des élèves gratuits. — Salles
d'asile, ouvroirs, etc.
Affaires diverses. — Questions diverses spéciales à l'administration hospitalière. ^
Créations et suppressions d'hospices, d'hôpitaux et de bureaux de biemfiiisance. —
74 .
ISépvice întérîeup et «jçtéjpfjôttrj, trâtUés avec les cbngpëgatUms liospiuli^#i^ ^
Admission de .vieillards indigents. '— Becours contre les communes et les mem-
bres des familles <les iiM^gents pour prix, de journées. —• Berna et legs. — Cession
dp];»i(^ns. — Remboursement de peAtes et remplois de ca|Mtaux. —Conversion
d^une partie dés revenus en secours sfnniiels.à domicile — !Nominations de com-
missions administratives; médecins, receveurs et éconpnes. — Crèches. Asso-
cija^iQn^. charitables de toute fia ture..
^ tulle faroiisiaX. — tures, succursales, chapelles,; li^l)riques, recours aux com-
{pupes; personnel ; églises ; presbytères, distraction des parties superflues <|e ceS
êtabUSSelDfien'ts; citbetières, tra^èflàlions, i'èg'leinents et taHîs pour les concessions
de terrains destinés à des sép'ttltures privées.
^pt> commuf^iua; ei des.étahlmements publics -r Soumission , au regipoe forestier ;
distraction de ce même régime ; coupes ; affbuag^es ; Teboisement et travaux à;a-
méliorations ; constructions dans. le rayon prohibé; concessions de servitucles. —
thei^soiiivd des gafrdes ; fo^rittatioii «t f irsion de tHages .
iff«g[|B«BeVASAU> -^ COMPTABlI^lTi DEfi COlIllUNJSSf DES HQflPIGfig ET fiOltilvUrX
commzfMfx et des Bua^iiox oe bienfaisancbii
WSl, ixtjfQ/mai, sous-cfaéf âe s* dasifie.
Stempzinski, employé de Isolasse.
BcRAT, employé ée 3« 'oiasse.
Bi^emèftfts des^ttâgets ^es^^ommwnes, des %espfices et fad^dtaiix et des bareaux
djfi bienfaisa-nce. — Comptes administra tffs. — Recettes oMîftaires et extraordi-
ffaites, — Plïtcemetits de tonds. — Répartitions des amendés de polices. — lievenns
^Stes ppoprîél^s imtiiiDbilières, taxes locales de to^te nature; i<n positions spéciales et
extraordinaires; emprunts » Compte annuel des im|iosilions. — Situation énan-
cière. des communes, des hospices et hô:>itaux et des bureaux de brènfaisaïrce . —
Traitiement des gardes-champètres. — Remboursentent à PEtat des frais d'admi-
nistration des bois soumis au régime forestier.
Budgets des collèges commuqaux.
Budgets des dépenses de l'instruction primaire . à la charge du département ;
budget de l'école normale primaire, budget économîtjîue du iniSme établissement.
AftCHlVËS.
H. QiJANTIN ^, ancbivifite.
Les archives de la Préfecture se composent : 1° de tous les titres des établisse-
ments religieux supprimés en 1790 daps le département, savoir : des anciens arche-
vêchés de Sens et de l'évêché d'Auxerré , des chapitres , abbayes et prieurés
i!*hommes et' de liemBe^ des deux diocèses; des titres et biens des émigrés, des <nires
iel jfis(br}<ïtiés^^ département, des tribunaux consulaires , etc. Parmi ces nombreux
~tl&ciimetiits, îl en est de différentes valeurs : les uns sont précieux pour l'intérêt
JiiStt^ktue 'qu'ils ptésjsntent, les autres pour les droits de prôpriété, servitude, etc.
Isuriês bïens devenus nationaux en 1700 et vendus comme tels.
^ SOUS PRÉFECTURJBS-
Le département de T Yonne eomprend cinq arrondiBsements du sous
)>rëfeetures. Le F)rëfet remplit les fonctions de Sous*Prëfet pour l'ar-
rondisseoieiit d'Àuxerre.
MtM. AMbMN, Sous-Préfiet, à Avalton. — Seerétaire : M. Boursier.
R^R^AUi^T DE SainT'André, Sous-Préfet, k Joigny. — Secrétaire :
LA»iil(»ost::|l$^, So«s«Préfel, à Sens* S^en^iMiU: M. Desbivî^ons
J4^RT, Sous-Préfet à Tonnerre. — Secrétaire i M. Itfâsson.
7Ô
Indication des comnmnes composant chaque MfiUnu
^ ARRONDISSSn-SNT d'AUKEKRB.
Âuœerre fett). -« Ang^, ChAin^s, Quenne, ^îjit-Bris, Yepoy.
Auœerre (ouest).— Appoi^ny, Auxerfe, Charbuy, GheTaimefl, Vonéteaa, Perrigny,
Saint Georges. Tailan, yauXy'Yille&rgeaa,
Chablis, — Aigremont , Beine, Chablis, Ghemilly-sur-Serein , Chiche, Ghitry,
Conrgis, Fontenay près Gbabiis, Fyé, Licbéres, ililiy,Pomchy, Préhy, Samt--Gyr«
les-Colons.
CoulangeS'la-Vineuse, — Charantenay , Coalanget-la-YInease , Goqlangeron , Es-
camps, Escolives, Gy-FËvéque, Irancy, Jussy^ Migé, Yal-de-Mercy, Yincelles,
Yincelottes,
CoulangeS' sur 'Tonne, — Andryes, Conlanges- sur* Yonne , Grain, Etais, Festigny,
Fontenay-soQs-Fonronnes, Lncj -sur- Yonne, lIailïy*Ghâteau, Merry-sur- Yonne,
Trucy-sur- Yonne, v
Courson — Ghastenay, Conrson, Druyes, FontenaiUes, Fonronnei, Laln, Merry*
Sec, Molesmes, Mouffy, Ouanoe, Sementron, Taingy.
Ligny, — Bleigny-le-Garrean. La Chapelle- Yaupelleteigne, Lignorelles, Ligny-le>
Châtel, Maligny , Mérey , Montigny-le-Roi, Pontigny, Roayray, Yarennes, Yo-
nouse, Yilleneuve-Saint- Salve, Villy. ,
Sttint-Florentin. -^ AvroUes , Bouilly , Chéu, Gtirmigny , laiilges , Reboarceaax ,
Saint Florentin, Yergigny.
Saint-Sauveur — Fonlenoy, Lainsecq , Moutiers , Perrease , Sainpuits, Sainte-
Colombe, Saints, Saint-Sauveur, Sougères, Thury, Treigny.
Seignelay — Beaumont. Chemilly prés Seignelay. Cheny, Chichy, Gorgy, Haute-
rive, Héry« Mont-Saint Sulpice, Oriuoy, Seignelay.
Totiey. — Beauvmr, Diges, Dracy, Egiény. Lalande, Leagny, Létis, Lindry, Mon-
liBs-sur-Ouanue, Parly, Pourrain, Xoucy.
Vermenton. — Accolay, Arcy-sur-Cure, Bazarnes, Bessy. Bois-d*Arcy, Crayant,
Essert, Lucy-sar-Cure, Mailly-la- Ville, Prégilbert, Sainte-Pallaye, Sacy, Sery,
Yennenton.
ARRONDISSEMENT d'AYAILON.
Àvallon. — Annay-la-Côte , Annéot . Avalion, Domecy-sor-l^Yai^t , Etanles, Gi-
rolles, Island, LevanU, Luey-ie-Bois, Magny, Menades, Pontaubert, Sauvigny-
le-Bois, Sermizelles, Tharot.
Guillon. — Anstrude , Cisery , Cussy-les-Forges , Guillon, Marmeaui , Montréal ,
Pîzy, Saint-André, Santfgny. Sauvigny le-Beoréal, Sauvigny-en-Terre-Pleine ,
Sceavx, Tiiy, Trévilly , Vassy, Yignes.
VIsle-sur- le^Serein, — Angely» Annoux, Athie, Blacy, Givry, Goutarnoux , Bis-
sangis, Jonx, Tlsle, Massangis, Précy-leSec, Provency, Sainte-Colombe, Talcy«
Quatre -les- Toml>€S — Beanvillers, Bussiéres, Chastellox, Qoarré-les-Tombes, Saint-
Brancher, Sainte- Magnance, Saint- Germain-des-Champs, Saint-Léger.
Vézelay, — Asniéres, Asquins, Blannay, Brosses, Chamoux, Châtel- Gensoir , Do-
mecy sur-Cnre, Foissy- les-Yézelay, Fontenay prés Yézelay, Givry, Lichéres,
Vontillot^ Pierre-Perlhttis, St.-Moré, St.-Pére, Xharoiseaa, Yézelay, Yoatenay.
ARRONDISSEMENT DE J0I6NT.
isUott^. •«- Aillant, Branches, ChampvaTlon, 'Chassy^ Ftenry, Gnerehy, Ladez, La
Yillotte, les Ormes ; Merry la-YaHée, NeuiHy, Poilly, Saint-Aubin-Chât^u-
Neuf, Saint-Martin-sor Ocre, Saint-Manriee^e-Yieit^ Saint-Maurice- XiuMUiilIe,
Senan^ Sommecaise^ Yillemer, Yilliers-Saint Benoît, Yilliers-sor-Tolon, Yolgrér
Bléneau, — Bléneau, Cbampeevrais, CbampigneUeSfLoaesmei^ Eogny, Salai'
Privé, Tannerre, Yilleneaye-les- Genêts,
•1
76
Drienon»!^ Belle-Çhaame, BligD]f-en-Oihe, Bfienon, Busty en-Olbe, Gbtilley,
Champloft, EsDon/Mercy, Paroy-en Othe« Turny, Yénizy.
berisiers. — Arces, Bœun, Cerilly, Gerisiera, Couloan. Dillot, FonrnaudiD, Yan*
deara, Ville- Chétiye.
G/kimy— Chambeu^le, Charny, Cbéne-Arnonlt, Ctaevillon, Dicy, Fontenoaille,
Grand-Champ, La Ferté-Loupiére. La Mothe-aax-Aalnais, Malicorne, Marchais-
Béton. Perreui, Pninoy, Saint-Denis^snr-Ooaone , Saint-Martin-sur-Oaanne,
Yillefranche.
Jùigny. — Basson, BéoD, Bonnard, Brioo, Gëzy, Champlay. ChaniTres, Gharmoyi
Chichery, Epineau-les-Yoyes, Joigny, Looze , Migennes, Paroy-aur-Tholon ,
Saint-Aubin-aur-ToDoe, Saint-Cydroine. Yillecien, YiHevallier.
Saint-Fargeau, — FonlaÎDes, Layau, Mézilles, Eonchdres, Saint-Fargeaa » Saint-
IMartin des-Champs, Sept-Fonds.
Saint-JuHen-dU'SaulL — Cudot, La Celle Saint-Cyr , Précy, Saint-Julien-da-
Sault, Saiut-Loup-d'Ordon, Saiot-Martin-d'Ordoo « SaintrRomain-le-Preax ,
Sépaux, Yerlin.
Villeneuve- le -Boi. — Anneau ^ Bnsay-le-Repoa^ Ghaomot, Diimont, Les Bordes,
PifTonds, Rousson, YiHeneure-le-Roi.
ARRONDISSEMEKT DE SENS.
Chéroff. — Brannay, Chéroy, Gourtoin , Dollot, Domats, Fonchéres, Jony, La
JRelliotle, Monfacher, Saint- Valérien, Savigny, Subligny, Yallery, Vernoy, Ville-
bougis, Viilegardin, Yilieneuve-la-Dondagre, Yilleroy.
Ponrsur-Fonntf. — Gbampigny, Chaumont, Guy, Bvry . Gisy-les-Nobles , Lixy,
Michery, Ponl-sur-Yonne, Saint Agnan , Yillebleyin , YiLemanoche» Yillena-
volte, Villeneuve-la-Guyard, Yilleperrot, Yîllethierry.
Sens (nord), -p- Fontaine-ta-Gailtarde, Maillot, Malay le-Roi, Malay-le-Yicomte ,
Noé« Passy, Rosoy, Saint- Clément, Saligny, Soucy, Sens, Yaamort, Yéron.
Sens [sudj. — Collemiers , Cornant, Courtois, EgriselIes-le-Bocage , Etigny, Gron,
Marsan gis, Nailly, Paron, Saint-Denis, Saint- Martin- du-Tertre.
Sergines,'-CompigQyy Courceaux, Gourion , Fleurigny, Grange-le-Bocage, La
Chapelle-sur-Oreuse, Pailly, Piessis-Dumée, Plessis-Saint-Jean , Salnt-Martin-
iiur-Oreuse, Saint -Maurice-aux-Riches- Hommes, Serbonnes , Serginea, Sognes,
Vertilly, Yilliers-Bonneux, Yinneuf.
l^illeneuveV Archevêque. — Bagneanx, Ghigy, Courgenay, Flacy, Foissy, Lailly,
La Postolfl, Les Sièges, Moliuons, Pont-sur -Yannes, Xheil, Tborigny, Yareilles,
YiUeaeuye-rArcboYéque, Yilliers-Louis^ Yoisines.
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
ilnciJ-te-PVanc.— Aisy, Ancy-le-Franc, Ancy-le-Serveux, Argentenay, Argenteuil,
Ghassignelles, Cry, Cusy, Folvy, Jully. Lézinnes, Nuits, Pas&y, Perrigny, Ra-
Tléres, Sambourg, Stigny, Yi(liers-les Hauts, Yir.eaux.
Cruzy, — Artonnay, Baon, Commissey, Cruzy, Gigny, Gland, Mélisey, Pimelles,
Quincerot. Rugny, Saint Martin, Saint- Yinnemer, Sennevoile-Bas, Sennevoi-
)e-Haut, Tanlay, Thorey, Trichey, Villon.
Flogny. — Bernooil , Beugnon , Butteaux , Carisey , Dié » Flogny , La Chapelle^
Yieille-Forét, Lasson, Neuyy- San tour, Percey, Roffey, Sormery, Soumaintrain,
TroDchoy, Yiiiiers-Yineui.
Noyers. — Annay, Gensy, Châtel-Gérard, Etivey, Fresnes, Griihaalt, Jouaocy,
Môlay, Moulins, Nitry, Noyers, Passilly, Poilly, Sainte-Yertu, Sarry.
Tonnerre. -^BéTUf Gheney, Gollan, Dannemoine, Epineuil, Fley, Junay» Molgame,
Serrigny, Tiiaé, Tonnerre, Yeiannea, Yezinnes, Yiyiers, Yrouerre.
77
CONSEIL GÉNÉRAL QE LTONNE.
•
CANTONS
N0H8.
QUALIFICA-
RÉSIDENCES.
que représentent
lei
TIONS.
-
Conseillers.
. ARRONDISSEMENT D'AUXERRE.
•
BiDDOiN ataé
propriétaire
Auxerre
Auxerre (est)
bron Martinbau bbs Gubsnbz
GO.I^r
maire
Auxerre
Auxerre (ouest)
rdRLvDEVAUX ^^
procureur impérial
Versailles
Ghablis
Urabit Corn. <#
sénateur.
Paris
Goirlanges-la-Yin.
Babdi-d'Hurtebisb
juge dé paix
Grain
Goulange8-»-Ton.
Dejust-Deserir
propriétaire
Ouaine
Gourson
hvà^
juge de paix
Maligny
Ligny
hiuY 0. #
conseiller d*£Ut
Paris
Seignelay
KOISET
docteur en méd.
Saint-Florentin
Saint-Florentin
laron Chaillou des Baiuibs.
0.*
maire
Sainpuits
Sainl-Sauveor
UlAULT ^
maire
Toucy
Toucy
hlXÇOIS-GHASLIN,
propr. et maire
GrisenoncdePrégilbert Vermenton
ARRONDISSEMENT D*AVALLON.
hBYRB (Pierre-Andoche)
avocat Ayallon
Avallon
lÉTHERT DE LA BrOSSB
propriétaire
G •' r<erolles,c.de Gnillon
Guillon
Dn Patrat s?
G. à la G. I. de P.
Paris
L'Isle-sur- Serein
Comte DE Ghastellux
propriétaire
Ghastellux
Quarré>l.-TombeB
Failli ^
G. à la G. I. de P.
Paris
Vézelay
ART
LONDISSEMENT DE JOIGNY.
*
hÉCT
ancien notaire Ghassy
Aillant-s.^ThoIon
(musi
avocat
Auxerre
Bléneau
8lM0N!ŒAV
juge de paix
Brienon
Brienon
SiLMON
juge de paix
Cerisiers
Cerisiers
Cealle >^
avocat
Auxerre
Ghamy
Iaqm père
propriétaire
Joigny
Joigny
BoURGOlli-DUGAS
propriétaire
Mézilles
Saint Fargeaa
hOTAT
propriétaire
St-Julien-du-SauU
St-Julien-d.-Sânlt
laron de Ghatbaubourg >if(
A]
maire IVillen.-sur-Tonne
mONDISSEMENT DE SENS.
Villen.-sur-Tonne
Comte DE Brbssibux ^
propriétaire iSavigny
Ghéroy
lUTRAND^
député
Paris
Pont-sur-Tonne
liLLlER
juge
Sens
Sens (nord)
id.VorTRTj3(^
conseiller d'état
Paris
Sens (sud)
YOACIER
COLIEV G. "^i^
propriétaire
conseiller d'état
Serbonnes
Paris
Sergines
Villen-l'Archet.
ARRC
^NDIS&EMENT DE TONNERRE.
laTKNOT atné
propriétaire
Ancy-le-Franc
Ancy-le-Frane
JtfqRis DE Tanlat *
maire
Tanlay
Gruzy
fVqnis ÀNJOBRANT #
maire
Flogny
Flogny
Le Comte*
député
Paris
Noyers
In» ^
présid. du tr. civil
Tonnerre
Tonnerre
ISL
CONSEILS D'ARRONDISSEMENT.
Ém
NOMS.
■a
QUALI-
FICATIONS «
RéSfDENGES.
GANTONS
que représentent
les
CoBseillers.
FirOGABD
Tambour
Jacquilla.!
Ghbvillot
LouzoN
LAYOLUrit^
JlAVVEZ fils:
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nMntâUtB
BisnGE
Bidault
Dbl^IHG
TniPiBR
Pétitikr-Chomailke
GOTTBAUrOI|UurtA.UBlS
RbGNAUIiT
Siovssu
Bigault
MOREAU
Salmon
LbYERT'
LAvoLLia
PoPHIItAT
LsELAnC' .
BouSSAtBD
BsitiiT .
CoRNisSET Auguste
DE Fontaine
GornissethUOdttb
<BlÀAt7-
LEGflEftlS
B&Gino
• liAiiTBndT Auguste
AUDIBERT
ROGUIER
QillëHARp
Darl£t
Gauthbrin-^PuiOttb
DB MoNlcAÙtt
Bblhet
ARRONDISSEMENT D ÂITXEI^RE.
propriétaire
avoué
maire
juge dé paix
-pivipriétaire
agent-voyer
çneffier
juge dé paix
profTtélaire
juge de paix
jage de paix
Aûxerre
Auxerre
Chemiliy
Escolives
Aibdrfcs
Gourson
Ligny
St^Florentin
Saint-âa»aveur
Seign«lay
IfEtOttoyi
flMtchand de boiS' |¥ermeiitnn
ARRONètSSElifil^ D'À VALXON.
frrofiriëtaire
banquier
tamctén' notaire
.jii^e d^ostruct.
Botaire.
propriétaire'
notaire
propriétaire
juge de pais
AtiiHoa
A vallon
Monttéld
AvailjDiii
Jbux*-la^ViUe
Saint-Léger
Quarré
Châtel<^en80ir
Véeelay
ARRONDiSSEMJBRIT DE JOIGNY.
ànotea notaire
propriëiaire
négociant
avoué
juge de paix
propr. et maire
propriétaire
.notaire
propriétaire
}Senan
Blëneau'
Brienon
Sens
Ghar<ny
Cézy
Méâlle»
La Celle St-Gyr
Viilen.^s.-Yonne
ARRONDISSEMENT DE SENS.
Auxerre |^e»t)
Auxerre (ouest)
Ghablis
CouL-la-Vineuse
Coul.- sur- Yonne
Cotir^on
Ligoy
St -Florentin
St. -Sauveur
Seignelay
Toucy
VermentoD
iAvalIpA
I GniUon
/LIsIe
jQuar.-l.-Tombei
^Véwlày
AilUnt
Bléneau
Brienon
Cerisiers
Charny
Joigny
St.-Fargeau
St-Julien
Villen.-s.-Yono
Vn^taire et maire.
fUropr. et maire
'Propr. et maire
ancien maire
prop. et maire
f^ge(ie paix
an..pr.dutr dec.
Imajre
notaire
Cbéroy
Gtiampignj
Cbéroy
vjnanipignj -v
Villenounre-l.-G. >Pont.sur. Yonne
Sens \
Fontaine j^ens (nord)
Sens l Sens (sud)
Sergines Sergines
yilten.-rArchev. j Villen.-rAccdief.
ABAONDISSEMENT DE TONNERRE.
maître de foiiges Aâcy-le^lPranc ; . , _,
an. s.-préf.,prop. Fulvy jAncy -le -Franc
adjoint Tanlay •%
anc.juge de paix Cruzy JCruxy.
propriétaire ' Trûwoboy ^J..
propriétaire Meaux 1 * ^^^^^
maire Anû^y^s» Serein ÎTïoferS'
prO{»riétaire T<Hi&erre ) _,
-atwréfcoiibttrfre Tottdeïre f Tonnerre
79,
lURY MÏ»IÇAIy. *
MM. A4e|on et Qérfird,. {^résidents ftltfr-l honor;)ir<e U AïKliiTtv.
^ti^emént.' *' pIM..Sal|ë, pharmacieu à Àuxerre.
Qoamit. août, en méé\ à Aaisorre. 1 'G^tarMs, dèet m^c. dès^ëp^m*
Afarie, id. * i<^. l pour Tarr. de-J^ii^fiy^.
Ptradi», doct. eoi méHecîhe membpei Gaudîéhon, pharmacien à Sens.
MEDECINS DES ENFANTS TROUVES.
MM.
Marie, Aujtcrre
Marie-Lesseré, Âppoigny
Philippe, Clïàblis
Navèreç, ïrâiw;»
Vetperînijîailly- la-Ville
Tonrnieri^ l^rof eis
M«fréeb»5 idi
Bernardin, Ou an ne
Kâie. Sàint'FlorenUft
GfaaTance, lliury. »
De Jondière, H^ry
Marqueta Piijfly -
"Ettsin, Leugny
R. V«rmenton
"Vildiea/ATallon
Leriçh^, Cussy
tJôtti'n, Rnutray p". Quarré
SeuVeau, Ve'zelay
Petit, Châtel-Censqir.
QranraUv L'Isle
Maillard-, S^çrrqipelles.
Laurence, Aillant '
Bonneviot, Ghamplgnelies
Fontaine, Brienon
Darnay, Ghailley
B&udoin, Arces
Beulard, Villefranobe-
Renault, La Ferte'-ï^p.
Courtois, Joigny
Larcher, Mëzilles
jBazot, St-Julien-du-Sault
Bâiljy, ViJlcnew^sur-Y.
Rocher, Pont-sur-Yonne '
de Brouard, Sens,
pilicmin, id.
Be^rton, Sergines,
6eTille.Vittalii;4U«Ml««
Qofomb, Thorigny,
W. Ancy- le- Franc
Thierry, Ravières
Nk, Tanlay
!l''(p le canton Je- Flbgl^y
^ii'ié. Noyers
Bbùbet, Ëtivey
GâiDpenon, Tonnerre
CONSEILS D'HYGIÈNE. — VACCINE.
AUXERRE, MM.
r docteurs méd. à
■ 4
( Aoxerre.
ÛDarot,
Msrie,
Dionis des Ciirrières,
Dschéne, id,. Yermenton.
Duché, id."* Ouanne.
Sallé-Fremy, pharmacien , Auxerre.
Poabeaii, id. id.
Haie, médecin à Saint-Florentin
Vigrenx, méd. vétér., Auxerre.
Amult, cons. génér., Toucy.
Btdin d'Hurteb., j. de p. Goul.-s.-Yon.
•
AVALLON, MM.
Qnatrevaux, doct. méd. Ayallon.
lericlie, id. Cussy.
Praneau, id. Llsle.
Tinerry, pliarmacien, Ayallon.
laaneau, id. Yézelay.
ftonanlt, yétérinaire, Avallon.
Febyre, conseiller gén., Avallon.
9...
Tildieu, médecin . Avallon
Tt^oel, id. Quarré-les-Tombes.
JOIGHT, mM*
9eard,docl» médec. loi^ny.
hilly , id. W.-8. -Yonne.
|faioiQ)eao, idk Aillant.
méd.. Sens.
Sens.
BenoU l^'™^'®"*» Joigiiy.
Robillard, méd. vétér., . Joigny,
Lefebvre-Arraalt, propr., Joigny.
Martin, id. Ep, les-YoTes
Vte.likngotd'Orgéres, id. Malicorne..
VerroUot' d'A-mbly, id. Qrienoo.
Sbns, mm.
Crou, \
Hédlard, I
Rolland, N
De ChauTeaa, i.
De Brônard, ;
Andebert, ) ^i.«^„
^ ' ( pbarm.
Marti not, rëtérinaire, Scms.
Popnlns, médecin, Pont-s.-Tôn .
Lamoufoux, propr., La PoAime^àye
Brice-Foln, m. de poste, Theil.
Pille, ingénieur, Sens.
ToffNBaaB, MM.
j doct, méd., TqnnerrjB,
id. Nojers,
id. Carisey*
pllaTmaden, %^tmtfrr^i
id., Tonnerre.
Jaciiaillat, propriétaire, TonoétfM.
Permcfhon, $^aiitecte. Tonnerre.
MarMl»,
N.,
Marlglier,
N.,
Legris.
Berriàfd,
80
TABLEAU par ordre alphabétique des 482 communes du dépar-
tement de r Yonne , avec le chiffre de la superficie , celui du
revenu foncier, et les distances judiciaires ; le nom du canton et
du bureau de poste auxquels chaque commune appartient.
(Nota. — Les distances judiciaires sont exprimées en kilom^^res.)
COMMUNES.
D 9
o •
« « " ^
CANTONS.
BUREAUX
de
POSTE.
DISTANCE
de la commune
an I à I an
cattt.lrarr.Uhef4.
Accolay.
927
21981
Àigremont.
Aillant.
-6BJL
4607
1820
31515
Aisy,
1197
37565
Ancj.le^Franc.
1471
58760
Ancy>le-Libre.
2165
34363
Andriei.
2979
28581
Angely.
799
21939
Annay-U-Côte.
1292
37490
Annay^St-Serein.
2700
24895
Annëot.
26)2
18136
Annou K
613
8653
Anstrudes.
2678
31688
Appoigny.^
2208
83254
Arces.
2351
18939
Arcy-sur-Cure.
2632
33815
Argentenay.
507
15576
.Ârgenteuil.
3046
67191
Armeaa.
1017
16i:65
Arthonay.
3223
15302
Asnières.
1795
20308
Asquio.
2351
24183
Athies*
490
10312
Augy.^ >
505
15898
Auzerre.
4503
534781
Avallon.
2675
107033
Ayrolles.
1695
76501
B^gneaux. .
1623
22029
Baon.
857
7160
Basson .
409
11167
Bazarnes.
1939
25509
Beaumont.
654
15456
Beauyilliers.
621
6775
BeauToir,
672
10514
Beine.
2517
17267
Bellechaume*
2452
32010
BéoD.
1540
21141
Beriionil.
456
4542
Béru.
516
5135
Bessy.
1053
13892
BeugnOB.
770
1670
Vermenton
Chablis
Aillant
Ancy-le-Franc
Id
Id.
Goul.-sur-Y.
L'Isle-8-le-S.
Avallon
Noyers
Avallon
L'Isle-s-Ie-S.
Guillon
Auxerre
Cerisiers
Vermenton
Ancy-Ie Franc
Id.
W.-s. -Yonne
Cruzy
Vézelay
Id.
L'Isle-s-le-S.
Auxerre
Id.
Avallon
St.-Florentin
W-l'Archev.
Cruzy
Joigny
Vermenton
Seignelay
Quarré
Toucy
Chablis
Brienon
Joigny
Flogny
Tonnerre
Vermenton
Flogny
Vermenton
3
22
22
Chablis
14
28
28
Aillant
»
15
20
Nuits
16
34
58
Ancy-1-Franc
»
18
53
Id.
5
15
50
Coul.-sur-Y.
6
37
57
L'IsIe
5
14
48
Avallon
6
6
43
Noyers
5
15
33
Avallon
5
5
44
Llsle
6
21
46
Guillon
14
25
57
Appoigny
10
10
10
Cerisiers
10
25
33
Arcy-s.-Cure
7
29
29
Ancy-1-Franc
7
14
49
Id.
6
17
52
ViUevalier
5
11
46
Cmey
10
25
60
Ve'zelay
9
22
38
Id.
2
13
42
L'Isle
7
10
50
Auxerre
6
6
6
Id.
»
x>
»
Avallon
»
»
49
St-Florentin
3
29
29
W.-l'Archev
3
27
53
Tanlay
7
13
48
Bassou
12
12
20
Vermenton /
9
19
19
Seignelay
4
15
15
Quarpë
8
17
66
Pourrain
. 10
16
16
Chablis
5
15
15
Brienon
6
22
31
Joigny
7
7
40
Flogny
6
9
29
Tonnerre
11
11
27
Arcy- s.-Cure
5
27
27
Neuvy
11
27
34
81
COMMUNES
GO
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« ^ s CE
CàNTONS.
BUREAUX
de
POSTB
DISTAVCB
de la comomine
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BlaCy
Blaqnay
BleigQy-le-Carreaa
Biéoeau
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Bœun
Bou-d'Arcy
Bonnard
Bouilly
Branches
Brannay
Brieoon
Brion
Brosses
Bossières
BossyHîn-Othe
Bus5y-le- Repos
Butteaax
Garisey
Censy
Cérilly
Cerisiers
Cëzj
Chablis
Cbailley
Cbamoux
Ghampbeugle
Cbampcevrais
CbampignelJcs
Champigny
thamplay
Champlost
Champs
CbampTalIon
Cbamvres
Charbby
Cbarentenay
Cbarmoy
Charnv
Chassignelles
Chassy
Chastellax
Chastrnay
Cbâtel-Censoir
ChâteUGérard
Cbaumont
Chnumut
Chemilly, pr. Seignél,
Ghemiily-sur-Serein
Ghéne-Arnoult
Cheney
Cbeny
Chéroy
790
3726
029
1945
2563
230
348
404
1606
1998
2257
1023
1650
1997
5162
2649
379
755
1129
486
729
2578
1603
2033
1125
694
728
3272
4292
2188
2108
2356
439
685
558
2340
1464
698
1762
1300
1645
1055
905
2463
3U66
864
1486
572
1294
911
595
973
1052
7033 Llsle-s.-le-S.
7098 Vëzelay
12667 Ligny
«0570 Bléneau
13238 Brieoon
9442 Cerisiers
9179 V«rmenton
7774 Joigny
19154 St -Florenlin.
18166 Aillant
14269 Chéroy
11969 Brienon
26720 Joigny
34906 Vëielay
14001 Quarrë-les-T.
96424 Brienon
24961 W.s.-Yonne
17953 Flogny
21013 Id.
3805 Noyers
6380 Cerisiers
20491 Id
47527 Joigny
42512 Chablis
11942 Brienon
8400 Vëzelay ,
5557 Charny
25448 Blëneau
28798 Id.
85713 Pont-s .-Yonne
36018 Joigny
69982 Brienon
14349 Aqxerre
11490 Aillant
21774 Joigny
54672- Auxerre
19056 Coulange-la-V
16204 Joigny
29243 Charny
37997 Anoy-lc-Franr
21401 Aillant
8722 Quarrë
11344 Courson
3P306 Vëzelay
12902 loyers
29139 Pont-8.-Yonne
24207 VV.-s -Yonne
12091 Seignclay
9743 Chablis
9707 Charny
7978 Tonnerre
22058 Seignelay
23320 Ghëroy
Llsle
Ayallon
Ligny
Blëneau
Brienon
Chailley
Arcy-s.-Curc
Bassou
St-Florentin.
Fleury
Pont
Brienon
Laroche
Vëzelay
Cussy-les-F.
Laroche
W.-s -Yonne
Flogny
Flogny ^
Noyers
Cerisiers
Id.
Joigny
Chablis
Chailley
Vëzelay
Charny
Blëneau
Champigoell.
W.-l-Guyard
Bassou I
Brienon
Vin celles.
Joigny
Id.
Auxerre
Courson]
Bassou
Charny
Ancy-l-Franc
Aidant
(jhastellux
Courson
Ch.-Censoir
Noyers
W.-1-Guyanl
W.-s. -Yonne
SeigneUy
Chablis
Charny
Tonnerre
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Chëroy
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17
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13
24
36
22
5
20
33
23
35
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7
25
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7
4
9
20
10
29
21
16
13
24
29
53
20
24
12
28
31
7
22
22
48
39
11
55
25
44
35
16
23
15
69
22
27
33
66
28
50
30
28
42
45
44
32
20
38
42
46
54
45
75
24
30
10
29
31
9
20
23
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20
57
24
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76
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22
69
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COMMUNES.
u
I Q I
^ «j C -r
CANTONS.
BUREAUX
POSTB.
DUT AN CE
delà commune
an f k I aa
eant. rarr.lchef-
Ghéu
ChcTannes
CKeTÎUon
Chichëe
GhicherY
Chichy
Chigy .
Chitry
Cisery
CiTTy
CoUan
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Gomjmisaey
Gompigny
Cornant
Coula ngeron
CouJangeç-la-Vin.
CoaUnges'8ur*Y.
Couloiirs '
Cotirceaux
Courgeniay
Gonrgy
Conrlon
Coarson
Gourtoin
Courtois
Goutarnoux ■
Crain
Crayan
Cruiy
Cry
Cudot .
Cus4y-le8-Forgc8
Cusy
Cuy
Dannemoine
Dicy
Diges
Dillo
Dissangis
Dixmont
Dollot
Domats
DomeCy-sur-Gure
Domecy-sur-le-Vaul
Dracy
Druyes
Dyé
Eglëny
Ëgriselles^le-Bocage
£p ineau-les- Voves
EpUieuil
Escampa
748
2:^50
1306
1878
678
. 2:^2
1554
1520
469
1671
1516
1071
1504
778
506
.781
1058
1058
1739
975
2989
1004
1673
3419
615
429
868
989
2254
5952
1116
1872
1362
493
697
1029
10-24
3596
301
733
4218
1528
2415
2057
621
2184
3948
1700
802
236d
704
621
2294
2$690
91150
15904
33275
16604
4202
19481
15034
18812
15050
9872
10944
14214
14179
5406
6969
54852
21081
12300
21647
29947
9065
37959
35604
12598
9200
14551
6582
39197
46*923
32139
29223
34505
25009
27251
15857
12575
459-27
2560
16599
36991
25660
53159
22674
8046
22700
29101
1 5245
10788
20431
12906
17982
5':^023
5t. -Florentin
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W.-rArchev.
Chablis
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L'Isl6-8..|e-S.
Tonnerre
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Sens
Coulange-la-V
Coulangc-la-V
("oul.-sur-Y.
(Cerisiers
Sergines
W.-rArchev.
Chablis
Sergines
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Chéroy
Sens
L'Iale-s-le-S.
Coul.-sur-Y.
Vermenton
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Ancy-le-Franc
Saint- Julien
Guillon
Ancy-le-Franc
Pont-s .-Yonne
Tonnerre
Charny
Toucy
Cerisiers
L'Isle-s.le-S.
W.-s.-Yonne
Chéroy
Id.
Ve'zelay
A vallon
Toucy
Courson
Flogny
Toucy
Sens
Joigny
Tonnerre
Goulange-la-V
St- Florentin
Auxerre
Charny
Chablis
Bassou
Brienon
W -r Arches?
Saint-Bris
Cussy-les-F.
L'IsIe
Tonnerre
Sens
Tanlay
Sergines
Egriselles-l-B
Coulange-1-V
Coul -sur-Y.
Coul.-la V.
Cerisiers
Sergines
VY-rArchev.
Chablis
Pont
Courson
Sl-Valërien
5en« *
L'Isle-s-e S .
Coul -sur-Y.
Vermenton
Gruzy
Nuits
Saint-Julien
Cussy les-F.
Ancy-1-Franc
Pont
Tonnerre
Charny
Pourrain
Cerisiers
L'IsIe
W-s.rYonne
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St-Valërien
Vézelay
Avallon
Villiers-S-B.
Coul.-sur-Y.
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Pourrain
Ëgri9elles-1-B
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Goulange-I-V
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30
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8
8
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2S
44
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24
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17
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42
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8
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7
7
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44
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19
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12
12
55
19
17
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15
15
»
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11
33
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11
23
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27
70
6
15
15
7
19
75
>
22
22
12
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4
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4
14
43
1
53
33
5
19
19
»
32
55
13
20
62
2
22
49
7
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59
1
19
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64
5
5
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6
25
41
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18
18
8
19
55
3
15
42
11
15
42
6
16
65
11
19
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11
15
51
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9
42
4
27
27
12
34
54
6
10
28
10
17
17
12
12
54
8
8
52
3
3
2S
10
12
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(*) Les noms des curés sont en lettres petites capitales, ceux des desservants en lettres 1^
ques, et ceux des desservants bineUrs en lettres romaines. Un — indique les communes i
aies à une autre pour le culte.
(«^ La population est indiquée d'après le dernier recensement quinquennal de 1856.
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ADMINISTRATIONS MUNICIPALES DES PRINCIPAUS VILLES
DU DÉPARTEMENT.
TIUE DAUXIRRE.
M. le baron Martiiibâit dbs Cbbsnbz, G. 0. ^, Maire/ancien conseiller d'État,
et sous-secrétaire d* État au département de la gaene.
MM. LlUBEIfT-LsSSBIui, ) A^- 1 4.
Jolt-Flbutklot, j ^^djwnts.
Membres du Conseil mtintctpal,
Lallemand, greffier.
Salle atné négociant.
Bertrand atné. négociant.
Baron de Madières.
Tambour, avoué.
Flooard.
Challe père j{(, avocat.
Ravault avoué.
Marie, docteur médecin.
Laurent-Lesseré. négociant.
Roblot, commissionnaire en vins.
Thiolas (Valentin), propriétaire.
Miliiauz (Adanny), notaire.
Baucher.
M. Berault, receveur municipal.
Personnel de la Mairie d^Auxerre*
Remade, avocat.
Plait-Amiet. commissionnaire en vins.
Joly-Fieuteiot propriétaire.
Trutey-Marange, négociant.
Escallier atné.
Charié, juge.
Piétresson (Léon), nouire.
Bazot.
Plogny (Germain), propriétaire.
Just père, commissionnaire en vins.
Gouffier. commissionnaire on vins.
Rousseau, professeur.
ILegage.
MM. Manchet, secrétaire en chef.
MM. Nodot, chef du bureau de Tétat civil
Zinck, chef du bureau militaire^ des
Contributions et des subsistances.
M. MMtral, agent-voyer^ conducteur des travaux communaux.
Police administrative s municipale et judiciaire.
M. Suisse y eommissaire cantonal de police.
Agents de police^ assermentés en justice,
MM. Huot, Pothenot, Schilling, Leu.
Le bureau de police, à la mairie, est ouvert an* public, tous les jours,
depuis 6 heures du matin jusqu'à 11 heures du soir.
Aubry, appariteur des pompes funèbres.
Gardes champêtres.
MM. Cadot, brigadier | MM. Jousseau)
î'"'^- i gardes I • ?''"""'' '«*"**'
Ghevrier
Lemain I
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Quatrevauz, médecin,
Mynard, officier retraité,
Fèvre^
Mprizot, tanneur^
Ricard» maire.
YILLE DAYALLON.
MM. FiVRB Andoche, Mtnre.
Membres du Conseil municipal, im.
Cainus,cuItiTateur.
Tircult, architecte.
Chausson, officier en retraite.
€outurat.
Thibaul^ adjoint.
Houdaille,
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Bierge, bascfuier»
Bethery de La Brosse, présid. du trib. c,
Caillât, rentier,
Roasseftu-Dumarcet, juge de .paiz« .
Richard, propriétaire,
Nageotte, tanneur,
Bidault, juge d*instruetion,
YILLB DE J016NT.
M9I. BouRoif, Maire.
CoTJTURAT, Adjoint.
Rameav, notaire,
AaTisy, propriétaire,
Gally fils, marchand de bois,
Arthault, propriétaire.
De Mauclerc, commissaire de polie e.
Lefebvre-Deraux, ancien juge de paix
Lacam père, membre du Conseil général
Epoi'ny, notaire
Caihelin-La)oie, propriétaire
Couturat, avoué, adjoint
Huré-Chailley, aneien négociant
Bouron, marchand de bois, maire
Benoit-Courtois, pharmacien
Ëmery père, propriétaire. *
Beoard-Genty, marchand de bois
Cbaudot, notaire
RiTaille, receveur particulier
Robillard-Ghoia, propriétaire.
Membres du Conseil municipal, uu.
PaTillon-raussé, propriétaire
Perrier-Godeau, propriétaire
Denizot, épicier
Moreau Simon, propriétaire
LavoUée-Jubin, négociant
Cappé-Blabchard, propriétaire
Glaive; marchand de nouveauté»
N. N. N.y non acceptants,
Jossier, secrétaire
Cochet, rece\eur municipal
Papin, commissaire de polict
Benoit , architecte.
N.
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Maire.
I AdjmnU*
Membres du Conseil municipal^ m.
Comisset Auguste» n/égociant;
Petitpas, notaire
Oppenot, commissionnaire de roulage
Parent, architecte
Boucrand-Compérat, propriétaire
De Ghauveau, médecin
Hédiard, médecin
Pignon,^ ancien avoué
Tourneur^ architecte
Deligand, avocat
Dabois, ancien notaire
Giguet, propriétaire
Agdenier, propriétaire
Berthelia-Deshirons, avoué '
Querelle, fabricant de rasoirs,
LaUier, juge au tribunal civil
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SAlntOT-RlGifllR*
N.
Ghaulay, ancien notaire
Pille, ingénieur de la navigatiOD
pieau, marchand de bois
Délions-Dufour, propriétaire
Ratier, juge honoraire
Prou, juge d'instruction
Salleron, architecte
Landry, ancien avoué
Robert Philippe, taillandier
Tisserand, professeur au Lycée
Laude, receveur municipal
Hacquin , commissaire de police
Labrely , secrétaire en chei de la mairie
Oarmesin, architecte-yoyer#
TONNERRE.
Maire,
I Adjointe.
Membres du Conseil munteipoi.
Hardy, ancien négociant
Martin, vigneron
Bazile Auguste ^, officier en retraite
Camille Dormois, économe de l'hospice
Saintot Germain
N.,
Viard-MelUer, yérific. des poids et mes.
Perruchon Pierre, filateur
De iVIonicault, ancien magistrat
Rétif, président du tribunal civil
Colin Narcisse, inspecteur des écoles
Mathieu , aac. conduct. des ponts et eh.
Rathier, avoué.
J«cquil)4t, aneîeA^notaire
Gautherin-MeigDë, confiseur
Moucelot, ancien notaire
Thomas-Chapul, négociant
Bonnet Hippolyte
Lemaire-Pneur
Dclorme Auguste, ferblantier
07.e, jage 4*insljraction
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Roy-Viard
te Maistre, ^ reciîrear municipai
Havard, commissaire de police
**avaux. Secrétaire ef^ cheFd^ La mairie.
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YIIXS DE nUBNEIÏflE-fifORf-TONNE.
MM. le baron di GnATiAUBouBG ^, Main
Menérei du Comeil mumcip<d , mm.
Bailly, médecin
Bridou, pharmacien
Bachelet, maître tanneur
Gillet, docteur e^ médecine
de Ghâteaubo-u»»^, maire, propriétaire
Coppin, woiêrftt
Sauvegrain, marchand tanneur
Bridou, directeur des coebet
Laffrat I., notaire
Lénfant, propriétaire
Piat J. B., prop^ri^'tairé
Hesme, anc notaire
Briflsaud, juge de paix
Btssonoet, propriéti^ire
Guillel, marcliand de bois
Martel, charpen<i«r
Poitrat, boulanger
Hance'in, mattre marinier
Fontaine, maréchal
Desliens, cu1ttVat«ttr,
Lanoue, tcmnelier
* I
Benoit, secrétaire de la nvairîe
uacoste, comfirtasali^Aie |M»Uce.
kétiU HO ê,i
ARGHITEGTB8 DÉPARTEMENTAUX.
Tourneur à Sens,
Grégoire Roux à Joigny.
. Piéplu à Auxerre,
Perruchon à Tonnerre ,
Tircuit à Avallon , •
GOBBilSSION DBS GOMSVRUGTIONS GOnamiABS.
IMUkI. MonHt»t de Lagorc* tf^ président.
Dondenne, professeur de mathématiques
Pîéplu, arehitccte du département.
HOSPICES.
Comités gratuits de consultations,
MH.
Arrondissement I *f™««**^»
d'Auxerre. ) ^^f «st.
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d'Avallon
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de Tonnerre
il
Hôudaîlfe.
IjHâlot ,
Guiilier.
ASILE DÉPARTteWKHtAL DfiîS ALIÉNÉS.
MM. Girard de Cailleux «, médecin çp chef, directeur.
Berthier, chef- interne.
Rousseau, premier interne.
Fleury,.(lBpxjlî«W'i«««me.
Sar^te'"-'' ^.ç ' P«"^"olle, économe
oaiie , pharmacien en chef . . .
Monceaux, interne, en pharnwiw*
Dautun, receveur
DeMadières, président
**»^* » l««e de paix
f Saulip,
< Delainpnlagae,
( Beatuiard
{ Pigeon jg^
PeoTmU
Bel net,
''ja^hiet,
amelin.
Langlade, secrétaire
«aveneau, garde magasin #h«kiUemeatg
i'oruer, garde magasin de connsstiiylei.
trmllance, vm.
Martineau des Chesnez, G. 0. *
•Laurtttt^ctafepé, hëg^ciant. '*
1«3
Hospices gommunaux.
nistra leurs.
AUXBRRE.
Commission c^dministrative.
MM. le Maire, président,
Charié, .
Mondot de Lagorce, i
Noirot, fadonni
Sauvalle; aîné I
Tambour aîné /
Villieis, receveur,
Tiâseraod) Monôme,
Barbier, secrétaire,
Paradis et Courot, médecins,
Marie,cfiirnrgi€A.
Boutrais, cbapelain*
Dondenne, architecte.
AVALLON, UM.
Béthery de la Brosse,
Baudenet^
Gruitloux, -v
Quillaut, I
Boissard-Delétang, }
N.oré, I
'Gauinier, J
Rousseau-Dumarcet, > administrateurs. Tarlois
Darcy,
Ricard,
Radot,
receveur.
C&AYA)!, MM.
admini&lrateurs.
Regnard) WtJeVour.
SAINT-FLORENTIN, SIM.
De Chanvpgobei t
Heruielm,
^^ourée, ( adminUtpatetifS.
Voirin,
Salomon,
Jo£ou> receveur.
TfiRMBSITONy MM*
Chevallier,
Vïig^ot,
Duchêne, } administrateurs.
NicolUè,
JOIGNT, MM.
Damien c. de Stp-iVnd.X
Gcoffroy-Duport j
Croste \ admini
Lefebvre Charles I
Colomb, avoué .•
nisf ratOAira.
Rosapelly ,
Lefebvre,
Tecteveur,
économe-
SENS.
adminiâtrateurs
receveur,
éconorne,
sçpf^'taire.
Ratbier,
Car lier,
Lallier,
Laude,
Dafnay,
Leclerc ,
Drouin,
Àbbat (Auguste),
TONNERRE, MM.
JacquiUat ,
Belnet,
Rétif,
^raudin,
Câmpenon Edme,
Rolland, receveurk
Camille Dormois, éconMse.
«^da^thistrateurs.
Taapin,
Louzon,
Petit,
Querquelia^
Petit,
GOURSON, MM.
Regnard, receveur*
t^CnABSilS, MM.
Duché , \
David, ' ï '
AHwh^Pfeétitftftfcttft),^ a'dminîfrrAicurs
Mottoty *l
^iâulaitt» 7
RǤAMilt, receveur.
TÉZBLAT MM.
Hegnault,
Fourneron, } âitolhîstrateurf.
Lucy,
Demay,
Roel, receveur.
BRIENÔN, MM.
Grandvillfers, \
vSimonneau,
Hervey,
Pouillot,
Vlarcantoni
Ferrand, receveur.
SAINT-l^ARGËA^, ÉM.
Dhumez ,
Jacquemi
routée, ^ . ' ,. ^ateûni«twteurs.
Vlarqï
Hénioi
ChoUet, receveur
SAINT-SQUEN > >)
Girard, curé
Bourgoin
Précy, /atfmfnistratetirt.
uassemi
Bourgoi
Smp i y» receveur.
> «dminist^âfeur».
SAINT-FARGB»
nez, ^
uemier, f
ée, • S,
[uis de BoîfgelîQ, 1
ond, J
, curé "J
un RoMUard» ff
. , f aitmfniî
tiche :t
)iii, G. -M. J
104
T1IUUIBU¥B-8UR-T0NHB • HM
Denizot, cure,
Gentilhomme,
Hesme,
Piat.
Jubin,
Giraud ,
l
} administrateurs.
receveur.
VOTBIS « MM.
Dupêchë ,
Boyer,
Droin,
Ducrot ,
Petit.
administrateurs.
Teceyeur.
Service des Enfant» trouvés et abandonnée.
n existait quatre tours d*eiposition dans le ddpartement, mais le Conseil général
dt TYonne, sur les propositions qui lui ont été faites par M le Préfet, a demandé,
dans sa session de i85o, la fermeture de trois de ces tour», et le rétablissement de
la surveillance sur celui conservé. En conséquence, M. le ministre de Tiittérienr a
ordonné la suppression des tours de Sens, Joigny et Tonnerre a partir du l** octo-
bre i85o, et le maintien de celui d'Àuxerre avec surveillance. ^ Le Conseil gé-
néral a décidé, en i85i, que des bureaux d'admission seraient créés dans tous les
chefs-lieux de suus-préfecUires. — . Le bureau de surveillance du tour d*Âuxerre,
établi dans les bâtiments de ThospiceSt-Germain, çst placé sous la direction deTinf-
pecteur. Le dépôt des enfants ne peut se faire que de 9 heuebsou soir ▲ minttit.
•
M. Berrade, inspecteur du service à Anxerre.
PÉNITENTIER DÉPARTEMENTAL.
MM. Dbgot, gardien chef,
Tium et JicQUBMiBs, gardiens ordinaires.
BONNBT, gardien-portier.
Femmes Deqot et Turin» surveillantes.
COMMISSIONS DE SURVEILLANCE DES PRISONS.
Atia;erre, mm.
Le Préfet, président
le Président du Tribunal civil
le Procureur inipérial
Çhalle#. avocat
Fortin, curé de Saint^Etienne
Flocard, propriétaire
Bonneville, propriétaire
N., juge de paix
Chéresty avocat.
le Sous-Préfet
le Président du Tribunal civU
le Procureur impérial
Darcy > curé doyen
Rousseau-Dumarcet, )uge de paix
Malo4, avocat.
JiÀgny ,
le Sous-Préfet
le Président du Tribunal civil
le Procureur impérial
Calmus, curé archipfêtre
Lacam, père.
I Emery, père
Rivaille.
Stmj
le Sous-Préfet
le Président du Tribunal civil
le Procureur impérial
Carlier ^
Thibaud
Délions-Dufour
Deligand
Hermann
Tribouleau ^
Tonmerre^ mm.
le Sous-Préfet
le Président du Tribunal civil
le Procureur impérial
Lettercn , curé doyen
Rendu, propriétaire
Siraudin , idem
Roze, juge d'instruction
Belnet, conferv^teur des hypothèques.
wmm
105
SECTION II.
ADMIMSTR4TIOIV ECCLESIASTIQUE^
DIOCESE DE SENS.
Ce diocèse a été formé d'une partie des anciens diocèses de Sens» Auterre,
langres et Aatun.
L'Archevéqae^de Sens porte le titre d'Evéque d'Àuxerre.
La métropole de Sens compte, depais Saint- Savioien. 111 prélats, dont 10 sont
révérés comme saints, 10 ont été cardinaux, et un, Pierre Roger, a été Pape,
sous le nom de Clément VI.
L'Archevêque de Sens a pour suffragants les évéques de Troyes, Ii^evers et
Moalins.
Mgr Hbllon Jolly j{( archevêque de Sens, évéque d'Auxerre.
Lacroix, clerc consist. de France à Rome
Secrétariat général, MM.
Sicardy. chanoine titulaire, secret, gén.
Vicaires généraux, MM.
Titulaires i Brigand, pr. vie. gén„ Ghau-
veau, Roger.
Honoraires ; Lallier, Grapinet.
Moarrut, supérieur du grand séminaire.
Grandjean, pro-secrétaire.
CHAPITRE DIOCESAIN.
Chanoine» titulaires ^ MM.
Pelitier, doyen du chapitré, Grapinet,
Auhert, Lallier , Sicardy, Garlier ^, Dan-
gauthier, Micbaut, Morel.
Chanoines honoraires,
Bernard, curé doyen de St-Eus. d*Auxerre
Sergent, curé doyen de Vézelay,
Bruchet, vicaire général de Tours,
Fortin, archiprêtre d'Auxerre,
Calmos, archiprêtre de Joigny,
Millon, super, du petit sémin. d'Auxerre,
NicoIIe, curé doyen de Vermenton^
Henrion, cure doyen de filéneau,
Ducrot, curé doyen de Noyer»,
Sicard, curé doyen de Saint-Sauveur^
Robin, curé doyen de Vdlen-l'Archev.,
Goarmant, curé doyen de Gruzy,
Uondatne, curé doyen de Goul.-sur-Y.
l^arcy, archiprêtre de St- Lazare d'Aval.,
Gailhard, curé de Chev&nnes ,
Grandmalstre, desservant de Kosoy
Lidove, dess. de Gosnac (diocèse deTulle),
Lacroix, clerc consistorial de France î
Rome,
Lebâcheur, vie gén. deSéez,
Desloges, cnré de Notre-Dame de Melun,
dioc. de Maux,
Denizot, doyen de Villeneuve-s.-Yonne»
Soulbieu, secret, gén. de i*évêché de Séez,
Filleul , vic^re général de Sëez,
Doucet, curédeGhaumes. dioedeMeaux,
Baugé, anc. vie. gén. deSéez,
Girard, doyen de St-Julien-du-Sault,
Henry-Vaast, doyen de Quarré-les-Tora.
Larfeuil, curé de St-Pierre à Auzerre.
Goulouvrier, desservant de Fleury,
Boisselier, doyen de Gerisiers,
Delaage, doyen de Gliérov,
Jay, curé de Saint-Thibault (Joigny),
Vidot, chapelain de l'hospice de Sens,
Clergeau, prêtre à Paris,
Millott, ancien doyen d* Aillant*
M.\ISON DES PRÊTRES AUXILIAIRES ,
A PONTIGNT.
M. Boyer, supérieur
Massé
Bernard (Albert)
MM. Bernard (Théobald)
Barbier
Lap reste.
9
SECTION m.
ADIMUMSTRATIOIV DE LA JtSTICE
COUR D'ASSISES DE L'YONHE.
La Cour d^assise^i de ITonne^ ainsi que celte de chaque département, est cem*
poftée : i* D'un Conseiller à la Cour Imp. de Paris, délégué à cet effet pour la pré*
aider ; 2* De deux Juges désirés paimi les prési(*ent8 et juges les plus anciens da
Tribunal d'Auxerre ; 3« Dn Procureur impérial prés le Tribunal civil ; A^Du greffier
du même Tribunal.
TRIBUNAUX DE PREMIÈRE INSTANCE.
, -, TRIBUNAL I> AUXBBBE, IIM.
ToDnellier, président
Leblanc-DuTernoy, vice-président
Baron de Madiéres^ juge d'înstroction
Forcade \
Baron de Lagonde
joges.
IMarie
Rayé du Perret
De Roys
Gharié
Tam^pur
Métairie
Moisson
Boucher de la Ru pelle }
Parquet, mm.
Benoit ^ procureur impérial.
Perrot de Chezeiles
Merlin
juges *8upp1éanls
I substituts
Greffe, mm.
Lallemand, greiBer en chef.
Lemuet l
Caillât > commis greffiers.
Ythier )
Ce tribunal se divise ett deux Chambres
qui se renouvellent chaque année.
DIVISION DES CHAMBRES POUR L*AN-
NÊi^t8SÔ-1857.
Première chambre, — Jours d'audience.
Mardi et Mercredi à 1 1 heures.
A Taudience du mardi, les affaires ci-
viles arriérées et les référés.
MM. TonnelUer, président.
joges.
I suppléants.
Forcade
De Roys 1
Charié
Rayé du Perret
MM. Tamboor
De la Rupelle
Lallemand greffier en chef.
Deuxième chambre. — Jours d'audience-
Les audiences de police correction-
nelleà la requête des parties, civiles soot
filées aux 2* et4« jeudis de chaque mois.
Vendredi, affaires de police correc-
tionnelle en première instance, à la re-
quête du ministère public, police fores-
tière, et appels de simple police.
1'' et o* samedis de chaque 'mois, aff-
faires civiles et criées.
MM. Leblanc-Duvernoy, vice-président.
De Madières i .
De Lagonde } ^°^^'
Marie i
Métairie ^ juges suppléants.
Moisson j
Lemuet, commis^reffier.
Avocats, MM.
Lescuyer Michelon
Remacle Lepére
Duplessis Forgeot
Ribiére Stagiaires,
Chérest Bertheiot.
Boullay
, CONSEIL UE l'ordre.
Lescuyer, bâtonnier
Remacle
Ribiére
Chérest
Lepére, secrétaire.
m
i
6iM^! IfééhcFé, rue IfTéû^é
Ch?|Ie J., rue d'Eglény
ffàHli^, lioil^éSé, me mi HÊA^ûltii
Mocquot, rue Soufflet
Ravaalt, licencié,, rue ^u Temple
Ledoux^ lioenciéi rue de la Monnaie
Cabasson, rue JSèHure
Momon^ cour du Prétoire.
CHAMBRE DSS ATOUiSi MM .
.1
KavaulC brësiyent"
GuihUii, sVtfdic
BTiiHin', i%forte&
Mocqnot, secrétaire.
TRIBITIfAL d'aYALLON, Mil.
Béthery de la Brosse, ^ pésident
Bidault Adolphe, juge dïnstraction
deTanlay, ^juge
Huguet d'Etaule t .„„^„ «.„.,via-.«»«
Viimebanx f ^^^^ suppléants.
Parquet, mu.
Bonne, procureurJmpérial
Thibault, substitut.
Grèfflià.
Carmagtioi^ greffier ■
Forcade, commis greffier .
Jmrsd'audimée. Maftir, ineréi:<èlii; jeudi
Avocats, MM.
HoQdaille-AubeH, JCFiïâh
bâtonnier Hdudaille Pierre
Lottin, père Hoiiiàâilie PatA
Brunet Poulin
GuilUer Degoittenain.
Avoués, mit: ..,
Ponlin . Loitift.ûls
Hératflfift Lecleic.
Pinonj
CHAMBRE Dis iWtjil?)Mi
Pinon, présiderlt
Bitf^iDt/syiidiÊ .«^t
I^lerMnvfHOBtetar
Hérardot, secrétaire.
TRIBUNAL DE J016NT, MM.
Benard, président
GeoflTroy-Dttport, Juge d'instruction
Gaané« juge
Dupré
Deshayes
Deslions
juges suppléaMs
Parquet, mm.
Hen^i^ftilVpWâf^tir impérial
Mollandin, substitui
Greffe p mm.
Hesme, greffier; ,, ,_ ,_
Horeau et Labaisse, cpmmis greffier.
Jour$ d'audienèe, Ve Th'bunal civil, les
mercredi et jeudi» ^ ipi/J*,.
Le Tribunal de^noliK^ (îorper;tiop»«lle, lé
vendredi^ à IX Ifeures du matin.
Avoues f MM.
Delamontagne Gouturat
Beaujeard Fourrier
Saulîo Colomb.
CHAMBRE DES AVOUES, MM
DeUmonta^ne, pirésident
Saàlin, syndic
Fourrier, rapporteur
Colomb, trésorier secrétaire.- .
TRIBUIfiL I»E sens; ÈOi.
Goubard, président "^
Prou juge dMnstructidii
Lallier, jugé
Rathier, juge honoraire
Berthelin Desbirons |
Libéra des Presles > jagés sùi^pléants
Parquet, mm.
Pignoû, ^
Haussmann, procirrëtir ^
Rossard de Mianviile, suhstitÂ't.
Gi^èffe, M.
Tonnellier, greffier,
Briot, commis greffier
Jours d'audience^^ Tribui\al civil, les jeu-
di et vendredi ^criées)*.
Tribunal de police correct , le mercredi.
Avocats, iiiii, *
Deligand Salmoii.
Provent
H\)ouéSy MHf.
tférth^trti'beslê^ni^fi lUfollet
Provent t'àn^&y
Philippon Lorain .
CHAMBRE DES AVOUIÉS, MM.
P r ovent , président
Berthelin, syndic
Landry, rapporteur
Mollet, secretaire.
m
•Cantons d*Auxerre* mm.
Rubigni
Mitiia^x
Limoiin
Piëtresson
Tortcra
Gharpillon , à Saint'Bris.
^INitot, À HSbeyannes.
fUilliiieau» àChàrbUy.
Chast^cllet; à Appoigny.
à Auzerre.
nantonek Fermenton.
Rousseau , à Verinenton
Juventy, ûi«
Lecointe, à Arçy-s.-Gure
Fosseyeux, à Cravan.
CHAHBBI DIS 11 OTAIBIS , HH.
Greusîllat/ pr^sidffif
Ansault, rapporteur
Gonneau, tréiorier
Limosin , necrétaîre.
Petit, GhanTJn; membres.
(^fnton de ChabUs.
Iiarliîcr^ ,a,Ghabli8
i^Teneau id.
({^cqu^net, ^ Saint-Gyr-les-Golons.
Canton de Goukmges'la^Vinemse,
Saiyaire ^AGoulangés
Tjkivenot, à Mfge
7ufssànt, a Irancy.
Canton de CoulangeS'Sur'Tonnef mm.v
^P^b.vre , à Etais
'Jarrey, à'ÇoaUnges-sur-Yonne
Mmaift , aï MaiUy Ghâ'teau.
x^Cantonde Courson»
' Petit, à Gourson
Montagne r à Druyes
Roche, à Ouanne.
IfOTAiBBS HONOBAIBIS, MM
Uuplcssis, a AuKcrre
Barrey, à Saint-tSaiiVeur
Barrey aînë, i'jPbucy '
]^oulin,à Coula nge- sur-Yonne
Çhauvelot, àAuxerré
Piî^tressop» à Âuxerre
Chariil, à Auzerre
Prudot, à Maîliy-Ghaleau.
AmtORDISSBMENT d'aVALLON.
, Canif n d^Jvtfflon^
Rameau fils
3arl)ier,
(Bourgeois ' i à AyaUon«
Cfenogent
f.
i\
Canton de Lï^ny,
Babhelet, \ Ibigny
\ ï^llinvin , à Maligny
.Perroche, à'Afontikny.
Cantfin.de Sami- Florentin ,
r-Hiquement, à Satnt*\Florentin
jHa'melin , .id,
^«Bècfue, t^.
Canton de Sidnt^Saji^ygur»
Jarry, à Saint-Saureur
'.'^fponet id,
•i terreau , à Treigny
alÏQvneau, À Tlïury.
Canton de Seîgnelay , mm.
Pejust, à Spignelay'
'CrtusiUat , àf Héry
Descourties, au Mont-SàinJ^S^lpice.
^nton de Touey,
^^'roude» i^ Toucy
. CfUrreau, id.
Ansault , j Be^uroir
,;(G|^|tron, â Leugny
Barréy, à Pourrain.
;\
■ -■»* » ••*
wc9^^
Canton de Guillon.
,N., à Guillon
^Baudoin, à Mof tcéial
Cogniot , à Çantjghy
Préaudot , à Sayigoy.
CanUmdeVhU.
Gaulherin,àL'l8le *
Pîat, U.
TDele'tang, à Joilx-la-YiUe.
Canton de Quarré^les- Tombes,
'TKiei«élki, h Quarré
Petitier-Gbomaille, id.
.PoirelàSaint-È'^ger.'-^
Canton deJTézelçiy.
Fourneron, à Vëiciay
Dieiaô'ffflé'-'.itf^" '•
Miiandre, à Ghâtel»Gen^oir
Trempé, à Voutenay.
CnAUBBB DES ICOTÂIBBS, MM .
-N., président ' "^■
Piat, syndit
Cogniot, rapporteur
.Bourgeois, secrétaire
F^urnerOn, trésorier
Rameau et barbier, memh.
m
K0TÀTBB8 HORO&ÀIMS^ MU.
Delétang Edme, à Joux-l»-Ville.
Perrèvc Jean-Bap.-Alphonse, à Ayallon.
Régnier Vincent, à Quarré.
AHaONDISSEMERT DB JOIGNT.
Canton d'Jillanty mm.
Grenet^ à Aillant
Boulanger, à Ghassy
Durrille. à Senan
Rayin, à Guerchy
Ravin, à .VilUersTSaint^Benoît.
Canton de Bléneau.
Joillet, àBlëneau
Belacq père , à Ta nn erre
Pélegrin aine , à Ghampignelles.
Canton de Brieaonw
Brillië, à Brienon
Pouiilot , ûi.
Descroix, à Bussy-en-Othe
Cordier , à Venizy.
Canton de Cerisiers,
Mellin, à Gerisiers
Lacroix, à Fournaudin.
Canton de Charny,
Pélegrin jeune, à Gharny
Thomas , à La Ferté-Loupière
Lebret , à Villet'ranche
Fresneau, a Grandchamp.
Canton de Joigny.
Chaudot à Joigny
Ëpoigny» id.
Pelletier, te/.
Loiseau, à Cëzy
Detcha:np8x à Ghamplay.
Canton de Saint -Fargeau.
Pruneau , à Saint-Fargeau
Mathieu , id.
Bègue, à Mézilles.
Canton de Saint^Julien^du'Saidt»
Frécault , à Saint-Julien-du-SauU,
Manieux id,
Pophilat , à La Celle-Saint-Gyr.
Canton de FtHenetive-nir-Fonne.
Goppin , h Villeneuve-sur-Yonne.
Lemoce de Vaudouardtû/.
Laffrat, id,
Herson, à Dixmont.
CHAMBRB DES nOTAIRES , MM.
Chaudot, priiidetii '
Pelletier, syniic
Laffrat, tapforieuT
Goppin, tecriUAri
Pophilat, iri$fm^
Pnineau el Girenet, menArti.
VOTAIâBS HOnOAAlRlS.
Sain on, à Gerisiers
Serrurot, à Ghampignelles
Courtillier, à Céty
Genty, à Saint-Julien-du-Sau1t
Lenfanl. à VilleneuYe-sur-Yonna
Pouiilot, père, à Brienon.
ARRONDISSEMENT DB SENS.
Canton de Chéroy^ mi.
Poussard , à Ghëroy
Ancelot , à Montacjber.
Canton de Pont'SU^ Tonne,
Vacher, à Pont-sur» Yonne J *
Brossard, à Viiieblevin
JâUboîs, à VîUeneuve-la-Guyard*
Cantons de Sens.
Leclair,
Petipas,
Tibaud, i iSena
d'Hordain, ^ ^^^"••
Froilier,
Boudard,
Rouliil, à Egriselîe-Ie-Bocage
Adam, à Véron,
Canton de Sergines.
Ancelot, à Sergines
Perrot, id
Gharpentier , à Gourion
Oubry,à S. ]VJaurice-aux-Riches-Hornmeg
Canton de JV* ^V Archevêque,
Bègue , à Villeneuve
Letteron , id,
Souy , à Thorîgny
Régnier , à Theil
CHAMBEB DIS H0TAIRB8 , MM.
Poussard, présideni.
Tibaud, syndic,
Petipas, rapporteur
Frottier, secrétaire
Bègue • trésorier
Vacher el Souy, m^oiàres.
NOTAIRES HOnOaAiAES, MA-
Mou Pierre-Théodore, a Pont-s* -Yonne
Longuet, à Provins.
ARRONDISSEMENT Dl! TONNERRE.
Canton d'Ancy-le^Franc y mm»
Genetet, à Ancy-le-Franc .
Joigny, id.
Jacquemin, h Ravières.
m
Canton de Cruzy,
Prunier, àCnizy
Goulley^ à Tanlay
Dëramés, à Villon.
Canton de Flogny.
Mary , a Flogny
Gaspard»^ Carisey
Oionnet, àNeuvy-Sautour
Canton de Noyers»
Pidienot, à Noyer»
Desguerrois, id.
Rigout, àAnnay.
dmtqnde Tonnerre.
Constant, à Tonnerre
Paupert , i Tonnerre
fiuchotte, i Dannemoinc
Coffre , à Vivien.
CBÂMUE DBS TfOTAIRKS, MM.
N., président
Goulley, syndic
Desguerrois, rapporteur
Dionnet, secrétaire
Coffre, trésorier
Prunier \ ,
^^ t I membres,
NOTAIBBS HOlfOAÀIftES, M«.
Gharbonnë, à Annay-sur-Serain
Cosson, à Dannemoine
Biron, à Tanlay.
COMMISSAIRES-PHISEURS.
A Auxerre, MM. Duchemin et Escallier.
A Avallon, Robinet
A Joigny, Dajou.
A Sens, Gretlé et Léger.
A Tonnerre, Gérard.
HUISSIERS.
ARRONDISSEMENT D*AUXERRE.
Cnntons d* Auxerre ^ mm.
Puissant aine' , audiencier au tribunal
civil et à la justice de paix fesO*
Puissant Auguste, audiencier au tribunal
civil et à la justice de paix (ouest). ,
Gaillard (Adolphe), aud. au tribunal civil Coppin, à Chablis
Canton de Vermenton,
Oudot, àV^rmenton
Loury, id, .
Corbay, . ià.
Canton de Chablis.
à la justice de paix Cest).
Ghocat, audiencier au tribunal civil et
et au tribunal de commerce.
Bertin, aud. au tribunal civil et au tri-^
banal de commerce.
Maiseau, aud. au trib. civil et à la' justice
de paix (ouest).
Villot, aud. au trib. de commerce.
Roy,
Boiteau.
Rigoreau, à Saint-Bris.
Canton de Coulanges-la-Fineuse,
Gaillard, à. Coulanges-la-Vîneuse ,
Lachambre, id,
Moret, àlrancy.
Trousseau, à Migé.
Canton de Courson.
Quignard, à Courson
Foudriat, à Ouanne.
Canton de Coulanges^sur- Tonne,
Denis, à Coulanses-sur-Yonne
Droin, id.
Larbouillat, id.
Canton de Ligny,
Houzelot , à Ligny
Férel, id.
Canton de Saint-Florentin,
Boudard, à Saint-Florentin
Pierre , id.
Canton de Saint- Sauveur,
Morisset, à Saint^Sauveur
Labbé, à Sougères
Desleau, à Thury.
Canton de Seignelay.
Cher et, à Seignelay
Fontaine, id,
Canton de Toucy.
Antheaume, à Toucy
Dobignie, à Toucy
Memain , àPourrain
Dejust, à Leugny
415
CIA«B«I MS HUMSIUt,
PnÎMantainë. ttfndie,
N., irésùriér.
Rigoreau, raftporUur
Cbërest, \
Houzelor, > Membre»,
LachambrCy )
Puissant Auguite^ tecréiaitt
à Avallon
ABEOIIDISSEMEHT 1>'aTALLOR.
Canton etJpallon» mm.
Condren
Seure
Rousseau
Rolley
N.
Canton de GuiUon.
Gascard, à Gui lion
Candras id.
Canton de Vlsle»
Grenan, à L'Isle.
Quarré^leS" Tombes*
Bu»fy, Dupré et N. , à Quarrë-les-
Tombes
Vézelay,
Morand et Cagneux, à Vëzelay
Père,àChâtel-Censoir
CBAHBBE DE DISCIFUlVi; , Mil.
Condren, syn<^tc^'
Gascard, raf>poHeur
Rousseau, trésorier
Rollej, tecréUdrê *
Morand, membre.
AaBOHDISSEMEIlT DB JOI6HT.
Canton d' Aillant, mm.
N. , Paly et Jofsclin , à Aillant.
Ribière, à Saint-Aubin-Château-Neuf.
Léger, à Fleury.
Bléneau,
Saulnier, à Ble'neau.
Gagniard, à Ghampignelles.
Brienon,
Rozë et Moreau, à Brienon.
Tournelle, à Venisy.
Cerisiers,
MocquotetDufrenne.Jà Cerisiers.
Charny,
Grenet et Darbois, à Gharny.
Griache, à La Fertë-Loupière.
' Joigf^.
Jottan , Grenet , Garcet , Froment»
Ghantereau, Taillefcr, à Joigny.
Saint^Fa]^eau,
Serret et Cheminant, à Saint-Fargeau.
Sainte Julien- du'Sault,
Fourrier et Kenard, à Saint-Julien.
Pilleneutfe-sur- Tonné,
Verrier , CharmeuX, Darde, Gallon, à Vil-
leneuye-sur- Yonne.
CBAMBRS DS DISGIBUNI , «H.
Grenet, syndic
Rozë, rapporteur
Ghantereau, 'résoriér
Gallon, s«cre7dire -
Grenet aîné, membre.
ARaONDISSEMElTT DE SENS.
Canton de Chéror^ mm.
Martin à Chëroy
Fauvillon, id.
' Pont^sur-- Yonne»
Silvy et N., à Pont-sur- Yonne,
Delaporte , à Villeneuve- la-Guyard.
Sens.
Masson aîn^, Ranque , Baudoin, Mou-
zelle, N., Martin, Griot, Grou et Gué-
nin, à Sens.
Sergines.
Moret, Hardy, à Sergines. '
Filleneupe^i'Archepéque.
Bègue, Pierre- Viault et Darde, à Vaille-
neuve-rArchevêque.
CHAHBRB DB DI8CIPUNB , MM.
Masson aîné, $yndie
Baudoin, iréêorier
Martin, de Chëroy, rapporteur
Delaporie, secrétaire
Martin, de Sens, membre.
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
Canton d^ Aney^le-Frane ^ mm.
Boucheron et Renard, à Ancy-le-Frane.
Cruzy,
Anceau et GaUabre, à Gruzy.
PM
Fhgny.
Quîncerot. à flo^Sf^''^
• "■'"'''' ' 'TTàym,
' Maison et Soop^;,ft Hof^s.
T<MIIMIT#.
Bègue
Fontaine
¥verf '^
}à Tonnerre.
Chanrot
Rayer
Letteron
(> à Tonnwre*
GHlHBBl Dl PlSCtPl.1ll«9 MM,
Fontaine, syntHe»
N., rapporteur,
Yyert, Cr^imvr.
Renard, secrétaire,
Bouch^en « /t^fAhre,
(
AIWRRJW).
MM.
BUREAUX D'ASSISTANCE JUDICIAIRE.
* joignV.
Lacam père, président»
Couturat, ayouë
Ragobert, ancien avoué
Planson, ancien notaire
r >
r •
Goyo, directeur de renregittrenent et àé
cfomaines, président.
Piétresson, notaire bonor.
Ghalle père, .
BonneyaU, ' membres.
Martin, avoue,
l.allema«ii greffier du tAbunal civil,
secre'tairt.
AVALLON.
Malot, avocat, président.
Ricard, ancien magistrat
Febvi-e, avocat
Rameau, notaire > membres,
Dessailly,i'èce«'eur'des dom. 1
u .. .il'' ir '*'' .,■."»"• i iJacquiiiat, suppléant au ]uge(]
.Çarmagnol, greffier du Irîbunal, •ecré-j Rendu, suppi. dujugede paix
****■*• ]Rouyer, receveur de renregiatrament
1
■)
metnbres.
— _ _ _ ■ I ^ , .
Maugeis, receveur de Venreg.^'
Hesme, greffier du tribunal, secrétaire-
Landry^ anc. avoué, président.
Ratier, ju^e Ecmoraire > \
Giguet, memb. du c&ps/mun. fmemb re.
Gabella, receveur de i*enreg. à
Dubois, ancien notaire /
Tonnellier, greffier, secrétaire.
TONNERRE.
Belnet, avocAt, présidait
BavOil, ancien contrôleur
Jacquillat, suppléant du juge de paix
INSTRUCTION E^UBLIQIJE,
ACADÉMIE m DUON.
MM. COUINOT 0. dKs T6€l«ur.
llABSONNBT; id. à DlJOQ
Ratiee, ' Id. à^ïroye
Gallisti, .ra. ^ .J^evers
Ratiee, ' Id. à^ïroyes
Gallisti, ra. \ .J^evers
Faykt, 'itr. 'âXhaumoal
Gamillb PiTABD, secrétairer*^*^^^^^
JNSEECTION DR L'YQNiNE.
M. IlDBET^y inspeeUur, enicésidence àAuxerre, .
M. Martiov'^i»iiinUslf inspéctibnr.
ConMtl départemenlàl :
W£. Ui2rm, présMent" " «
^ ^f on ^AB^MEAO ïks Cbesnez, maffe d'Auxerrej yiee-préfid«nt;
Bbauiban> anspfidieaf des' éc^es primaires ;
MiLLON, #.^pèrfeur4u p^ixi, sifûmrkr,^ ^fêlégné de Fj
DuBD, au^itoier de l'JEc^le HDrmale, desime F* '\^
lLftJ^fûei»«ar,Imçéftii1; ^ '-■ ^' ' -*^^^^ ^^' "^
ToNNBLLiBB, préside^ihi tfib . civil d'Auxerre ;
Uni&wrl iiieailfre^ii'iioMeil Géi^éif^lV ''^
fiaron CHAiLLMrb«SBAHKI%; id.;
Challb, membre du conseil-^oér^l, secrétaire.
MM. FogMarBUx, inspeéteur de l*» classe à Avallon, oflNejr deiiaoBtenc"
Coi.l#,1nà^lW<ie 1" classe pour VarrondissémcBt 4« Tonnerre ,
officier de Tinslrdction publique " ,
PiTOLBT, id 3e id. Joigny, officier .d'acaa^mic;
BbauibaN; inspecteur de 4* id. Sens.
Itutruetion secondaire. — Commission d'examen des aspirflnfs wxpo^rsei
^ dans' les lycées.
MM. l'Inspecteur d'Académie, président; Rayin, Dondenae,Blin,. Baleine,
professeurs au collège.
Commiêsion d'examen pour V instruction frimaire .
Laoreau (rabbé)« diriecteor dapatit
séminaire^
Beaajean^ inspecteur dçi écolei,
secrétaire.
MU. Lederc, président»
Larfeail, cnré de Saint-Pierre,
Bonnette, professeur au collège.
Monceaux, professeur,
9azot, avocat,
.»/ u.
i16
ÉTABLISSEMENTS DINSTRUGTION.
Arrondissement d*Auxerre.
COLLEGE COMMDNAL D'ÀUXERRE.
Collège de plein exercice; enseignementen tous points semblable à celui des
Lyeées. Application rigoureuse et complète du nouveau plan d'études ministériel.
BUREAU d'administration DU COLLÈGE D'AUIERRE.
MM. le Maire, président
Benoit procur. imp.
Challe père, avocat
MM le^cuyer, avocat
Mondot de Lagoree
Tambour^ avoué
Administration. — Principal : M. Munier
Suus-priDcipal : M ^idal
AumÔDier M Tabbé Guign^ed
Mallres-d'étades : MM. UenrySy Coffyt Deloume, Foreade.
Profeueurs de l'ordre des sciences, I Logique, M. Ravin
Phyfiqae et chimie, M. Dondenne \ pètorique, M. Monceaux
Préparateur de physique et de chimie, Sf^?";î®' *\/ï*'* i. j
M Alexandre Za6fe3tr*fet j T'o»*eme. NI Marchand
Mathématiques {1« chaire) . M. BonnotU J-»"^"* anglaise M. JfiZfUf
Matiiématiques (2e chaire, M. Jour dan Laogue allemande, M. IT^o&ufcowifct
Mathématiques (3«chaire) et histoire na- Q"alrieme, M, Baletne
inreWe, M, Regnard Cinquième. M Graltot
Maître de dps»ia et des travaux gra- t'^'fT' *V;,^?«*^«**
phiques, M. Passepont ^e^ -'"''' îî Î'^'^T
Musique, MM. Ft>iceii«, Hermann -• H"»tieme. M Foreade
et
Chalmeau
Professeurs de Vordre des lettres.
Histoire, M. Blin
Classe dVcriture et de français, M. Henrys
et Coffy
Cours supérieur de français, M. Vidait
sous-principal.
PETIT 8ÉMINAIKE d'aUXERRE.
MM. Millon^ supérieur
Laureau, directeur
Forrey, économe.
Professeurs^ hh :
Ferrey, rhétorique
Leduc, seconde
Labaisse, troisième
Roguier, quatrième
Rodot, cinquième
Hézard H., sixième
Paufrat, septième
Boulet, classes élémentaires
PouliD, sciences physiques
Rodot« sciences mathématiques
Poulio, mathématiques spéciales
Milne, anglais
Sigond, dessin
Grapin, musique.
Cours élémentaire de français.
Chambon
Motberé >
Poulin, B. f
maîtres d'étude.
MM. L'abbé Carré
Fort
Ganlon
ÉTABLISSEMENTS LIBRES d'iNSTRDGTION SECONDAIRE.
Pimbet, à Ligny.
}
à Auxerre.
ÉCOLE PRIMAIRE' SUPERIEUBE.
M. Petit-Sigault, rueMartineau.
ÉCOLE PRIMAIRE ÉLÉMENTAIRE.
M. Gohan-VIneent, rue de Paris.
H7
ÉCOLE NORMAUS PRIMAIRB*
L*école nonaale primaire du département de l'Yonne a été fondée en 1834, et
oQTeite le 1" février 1835. Le prix de la pension est de 400 fir.
Une école primaire annexée à l'Ecole sert à exercer les élé?es maîtres dans Tap-
plicaitioo des principes d'éducation et des méthodes d'enseignement qui leur sont
enseignés théoriquement à l'école normale. Les exercices de ces écoles sont diri-
gés par des élèves de deuxième et de troisième année, sous la surveillance du
directeur de Técoie normale eld'un roatire adjoint spécialement nommé à ceteflét.
Direcieur-^conôme, M. Dorlbac, officier d'aca4émi9,
COMMISSION BB SURVEILLANCE HM. :
Hazot, avocat, président. 1 Chanel ju$;e, membre.
Quantifiy ordonnaleur des dépenses. iGotfpilleaut ing. des ponts et ch. secret.
Tambottr^ arotté membre. iDorlhac, directeur de l'école.
L'eoseigoement des diverses parties est confié à MM.
Dorlhac, officier d'Âead. dir. de Técole.
Duru, aamônier.
MouHloif \ ,
B^- 1 maîtres -ad joints.
fit/Ici, directeur des écoles annexes sons
la surveil. du dir* de l'ëcole normale.
Grapin, maître de chant*
Hwrei (Edouard) professeur d'orgue.
N.) professeur d'agriculture et d'horticul-
ture pratiques.
PBNSI0NNAT8 POUR LES DEMOISELLES.
À ÀUIERRE : Mmes Ut Àugutfines — Konarska — les Scsurs de la ProMenee —
les Ursulines — Mile Clergedu âtnée — Mélanie Colin — Colin — Fèvre— Ralelm
À CHABLIS : Mlle Ravaite — CHbNY : Mlles Nieout et Lmuet -^ GOURSON :
Mlle Gourliau — COUtANÈES-LA.VlNEUSE : Mlle PerroteL
i SËIGNELAY : Dames de la Congrégation de Neoers — SAINT-FLORENTIN t
Sœurs de la Présentation — Mile Dehertogh-- SAINT-SAUVEUR : MUe DmUmk.
A TOUCY I Dames de Portieux,
iCOLBS COMMUNALES DE VILLES.
Mlle Maniaot, directrice, rue Yalentin.
MêÀngèîe Lesieur, directrice, place Notre-Dame-la-d'Hors.
ÉCOLES CHRÉTIENNES GRATUITES.
Poui LES GARÇONS : Frères des écoles chrétiennes^ rue des Lombards, frère Augustin,
directeur.
Société Saint-Antoine, dite Saint-Charles, rue Haute-Perrière,
M. Noirot, directeur.
Pour les filles : Sœurs de Saint-Vineent-de-Paule, place Lebenf.
Scgurs de la Présentation de Tours, Cour Saint-Pierre. \
A rrondissement d'À vallon .
COLLÈGE COMMUNAL D'A VALLON.
Collège de plein exercice : cours préparatoire aux écoles spéciales^ classe supé-
rieure de français; cabinet de physique et Me chimie; gymnase.
MM.
Coron, principal.
Perroux, sous-principal.
Michel Gally, aumônier.
Professeurs^ Hir.
Mathématiques , Moreau,
Physique et Chimie, Thierry,
Histoire naturelle, GagnardS
Rhétorique et seconde^ Schimtt,
Troisième, Lahoureau.
Quatrième, Bardvu
Cinquième, Peslier.
Sixième, jp^^^„3f.
Septième, )
Huitième» Bessc'Lalande»
Français, JeannOR.
Professeur d'allemand et d'angl., Roemer,
Dessin, Rourgeot.
Musiiiue» Rayiumd.
9.
ÉTABLISSEMENT LIBRE D INSTRUCTION SECONDAIRE.
M. Bretdllardf à A vallon.
1
H
J4,..ua. FSNSIONNATÇ POUn.,J^,»EliOI8BLL«g. .,
mâkjml id. r UsÛrsuima; id.
/o//«ii^, id. I
/^ffitmdmménl de Joiynyf.
COLLÈGE CÔKjnÂL DE JOIGNY.
Conra particulier d^histoire ; ceiira^^nitlÂîA el'^edésÀin ; ëcole primaire supérieure
annexée au collège.
M. Faget, principal.
Vrofesseurs, mm. .
Sciencef, mathéipatiquog etphysiqnèVN
Troisième et quatrième , le Principal.
Septième et huitième, Sir<^.
Maître d*étnde, Hf. ,
•IBM— ^MMIH*»'
lEcele pPiitimrc su^i^eure : Dirdetieur
1 M.Seguin.
O INSTRUCTION SEGWI
Éi'ABLISSElaEÏÏTS LIBRES D INSTRUCTION SEG09VDA1RE.
M. N., à Joigny.
oigny.
, à Biii
M. Joùeile, à Brienon»
• a « < r t
00^. > t^EMSKKQIÀTS POUR LES BE]IO)StLLfiS»w ^
MP— Oeeomhard, a Joieny.
M^P9riê\ i BrieiiinV
, -\ ,3,,iff iie /d Présentât:, à S!.-
' / FaV^ea^.- ' , ^.r, r *^^r,
Mlle X)eco^rlîW/-.à V8lehj|filve-5;-ïonne'
Mme veuire Boutard', id/
ilfrondû^emenl de 5ef».
• •« ( • <^l . ^ . yjt M^ '.s.
ÀdminiiiraHon. — • BNNiseiir s M. J. Clément, licencié ès*lettves, agrégé de l'Uni-
Econome : M. Gaildraud.
AéffWWWfc^ 4>*bé Choudey,
Surveillant-général : M Aubert, atné.
!•' commis d'<ico^wwa^^|^ .I,liftji|r%-u^ .«j-vnui'è 5»b »-\m»<5. : aajjiï mj ajos
£^et>.4mi^.jmJ?^i^?P.$^^l^i^n«ntTrt^ pures et ap-
pliquées : M Chevet, docteur et agrégé des sciences.
M Ponpon, licencié es-sciences phys. math
M Bailliard, licencié es sciences phys. math. ^ ^.
Sciences physiques, cHimiqnes et natiirélfes : M Pornefiic^édes sciences, pro-
M. Julliot, bachelLÇf è5-sçi^p/?ps, i^pf(Ç,s^ur-adjaà*tib j > r , . . .; >o,.,, m» .
Division supérieure. — lettres, ,Logi(uie : £. Bremond, licencié és-lettres ;
Histoire : M Maffèt. pî^aràé dtf cdtirl;
Rhétorique : M. Ma^e, ^réifé é^^lèttres,
Seconde : M. Tisserand, licencié ès-lettres.
Troisième : M. TreiUe. licencié ès-letlres, . .on ..
Division de grammaire. — - Quatiième : M. Petit, licencié ès-Iettres,
^ Cinquième: M Laforguey licencié ès-letlres,
Sixième ; M ..God^n, licencié ès-lettrei
Division éffitnenitairè! — Sepliëme : M. Aubert jeuâe,
Huitième: M. Diné, '
Classe préparatoire t'HT! 'KfôurÏÏé),'
Langue allemande : M. Diez, licencié ès-Jettres,
— anglaUeiiM^vMeodevaonyJMiclMlier éfrJltttreB*..i.«c; Bi.t.: 1
Cours préparatoire aux professions commerciales, indastriellea et agrkolei :
M. Perronne,
Dessin: M. Pigal.
1«J
séminurë i^iocÊSAiN.
Dirigé par MM. de SainuLastwn.
MM. Laurent, supérieur, 1 Maygnier, professeur de philosophie,
Mourrut, professeur de morale, [ Leclcrc, prof, d'iiist. et d*ëloq. sacrée,
Monteii, professeur de dogme, .L^f^'f^^ économe.
M. Ro^^ à Sens. . AiM^'Btnoist, à VilleftéUve-la Guyard*
* , , i. , . , . ■ " » ■ '■■ ^ ' ■ '■ - t , •
PENSIONNATS POUH . Vf^ DEMOISELLES.
Dômes éUNeven^ a Sens IMlles -HueCb ' il Sfns*
SaartZiaSèMiES^ce; \L \ hàMin. id.
I Boucrand id.
Mlles ]LiaoT,'.,J* , Ponl-sfir-y.onnf^, ,,.. » . i.:.> ,jav-...
5îoetir5 ae ia ^ante'EnJanoef k VilleoeuTe-PÂrcfaeTé^cf.
(1 ' ; ni I \T> ^' ' i" = =
iCOLU GOMMDNALB PB HLLBS.
Mme LeeUre^ directrice, professant la classa suDér^nre.
Miles Moneourt, id. ^ crasse.
Robert, id., ^^Jt^^^Çi:!
i ;i«w*i,^- «^ ^- ^ V *' * id: ; /fe'cUssc'
lime ^<an/ot, travaux à l'aiguille.
SALLES DJISILB.
Les sœars de la Sainte-Enfance.
éCOLBS PRlMAtRBS L1MIB8.
Pùitt /«t Airv^iu . I ^^V^i^ d^ ia D<wtrin» chréUcnne,
tour let Garçons , [ Gm/io« (pensionnai primaire).
t. ►
^fr^mdiisemehf d« Tonnerre.
COLLÈGE COMMUNAL DE TONNERRE
I • . J * I • '
Collège de plein exercice : cours de dessin et de musique; cours spécial de français
MM. Méline, Officier de rUniyersité, principal. Méline H\ppo\jrle, sous-princip.
Professettn^ mh. Matiiématiques, Mitaine,
Logique et hisioifte. Mélùu!., , Langue .^antlaisc et cpurs ipéçial de
Rbétoriquè et seconde, Hanoi. ^.*'^'*W«» ^^«O'- _^ . a
Troisième et quatrième. Brûlé.
Ciaquième et nxième^ S irondet.
Septième et huitième, Mélme Htppolyie,
Classes élémeptaifes. 7%mej^. ^
Langue allemande, ae Tavernier.
.•,a..^.- ^ .. r,'" .'-y- '0-1 «-^
ÉTABLISSEMENTS LIBRES D INSTRUCTION SBGONDAIRB.
» ■ • » • tf ' t » • ) •.,
M leîarge, à Tonnerre. l M. Ûesrlùes, à Noyers.
iwa»i
. ^ P|£N8IQ1IMAT POUR JLES DEMOISELLES.
Lu VrsuUnet, a Tonnerre. | Mite Sunon^ à Tonnerre.
120
SECTION V.
ADMINISTRATION MILITAIRE.
i^ DIVISION. — Quartier général : Paris.
MM. MiflHAN G. G.^ maréchal de France, commandant l'armée de Paris.
Marquis de Lawoestime G.G. ^, général de division, commandant
supérieur des gardes nationales de la Seine.
Baron Babbu» G. ^, intendant militaire de la 1** division; d Paris.
6* Subdivision,
MM. Baron Botkb, G. ^^ général de brigade, commandant ITonne,
à Auxerre ;
Le Gabdtbr de Beauvais ^, sous-intendant militaire, à Auxerre;
De Laval, oflScier d'administration de Tintendance militaire, chef
dn bureau de la sous-intendance à Auxerre.
N., élève d'administration de l'intendance militaire attaché au
même bureau.
Dépôt de recrutement»
MM. LeglIbtes ]^, capitaine commandant le dépôt de recrutement de
riTonne ;
Péré, lieutenant attaché au même dépôt ;
Gasc, servent id.
Gbllibb, id. id.
Corpê du génie.
MM. Baillt, ^, chef de bataillon, cnef du génie dans le département,
à Joigny;
BouBBAT; garde principal du génie à Joigny;
GuEBBE, garde de 2* classe du génie, à Auxerre.
GARNISONS.
Les villes de garnison du département sont Auxerre et Joiguj.
Auxerrea une caserne d*infanterie, Joigny, deux quartien de cavalerie
OAENISON d'aUXEEBE.
Le 5Se de ligne, le dépôt et le 3* bataillon sont à Auxerre, les i«r et ae batail-
lons sont à Lyon.
État-major. — MM. de Mauvisb ^, major, commandant ;
Tacussil, ^ chef de bataillon.
VEftRiER ^, capitaine adjad.-major, commandant de place.
Gallot ^, capitaine trésorier,
FAuais , capitaine d'habillement.
De Aldaauyodi, médecin,a ide-major de deuxième classe.
Capitaines.— MM. Bernard ^, Olivier ^^ Drion ^, Barrère ^, llillet #,
Villemain ^. Plain :^, Maus j^.
Lieutenants.— MM. Conort, Lloubes, Pecli de Laelauze, Caussin, Thie'ry.
Sous-lieut««»MM.Muzard, Oesge*rges, Villaume, Dufoiurmantelley Alestandri,
Gair aud.
nu
GARRISOir- DB JOIÛNT.
MM. Makulaz, O.^cbefd'escadroD, command. ie dépôt du 7* GhasseuH ;
GoMBAfO), 4l^major;
De Fomtaihb, i}^ capitaine instructear ;
Pebbin, capitaine adjudant>major ;
Vagquibb , ^ capitaine trésorier ;
Gbabp^mtibb, capitaine d^babillement ;
N., médecin, aide-major -,
Knoll, aide-vétérinaire de 2* classe.
1" compagnie du ^^ escadron du train des Equipages MiliUirés.
GITES D'ÉTAPES
COBBESPONBANT A LA PLACE d'aUIBBBB, DANS LA DlBBCTION DBS CHBFS-LIEUX
DE SDBDinsiONS FOBHANT LA !'« DITISION MILITAIBE.
OiLÉANs (6 giU$). — T«ucj, Saint-Fargeau, Bonny, Gien, Ghâteàuneuf,
Orléans*
Blois (S gites). -^ Les mêmes, Beaugency, Blois.
Ghiitbes (8 gius). — Joigny. Gourtenay; Montargis^ Beaune, Pithiviers,
Angenrille, Outarville, Chartres.
ËviEDx (9 ailes). — Joigny, Sens, Hontereau, Melun, Lonjumeau, Saint-
Germain-en-Laye, Mantes, Passy, Evreux.
KovKN (10 yi(e<). — Joigny, Sens, Montereau, Melun, Villeneuve-Saint-
Georges, Saint-Denis, Çontoise, Magny, Ëcouen, Rouen.
Beacvais (8 giies). — Les mêmes jusqu'à Saint-Denis, et Beaumont-sur
Oise et Beauvais.
Vbbsaillbs (6 gite$), -^ Les mêmes que pour Rouen jusqu'à Lonjumeau,
et Versailles.
Paus (6 gii«t). — Joigny, Sens, Montereau, Melun, Gorbeil, Paris.
MsLDN (4 giU9\> — Voir ci-dessus l'itinéraire pour Paris.
TioTBS (3 giui). — Saint-Florentin, Auxon, Troyes.
GITES D'ÉTAPES
CORRBSPONDAHT A LA PLACE D'aUXBBBB, DANS LES PIBEGTIONS CI-APBÈS !
DuoN (5 giUs). — Tonnerre, Aiicy4e Franc, Montbard, Cbanceaux, Dijon.
Nb¥ebs (4 giUs), — Coulanges-sur-Yonne, Yarzy, La Gharilé, Nevers.
Magon (8 gUes). ;— Vetmenton, Avallon, Saulieu, Arnay-le-Duc, Gbagnj,
Chalon , Tournus , *Mâcon.
GITES
QUI NE COBBBSPONDBNT PAS A LA sPLACE d'ADXEBBB .
ÏÏOrUans à 'Troyes, — Sens,'YiUeneuTe-rArcbeyêque.
De Chartres à Troyes. — Ghéroy, Sehs, Villeneuve -l'Archevêque.
GEiNDARMËRlE.
La geodarmerie do département de l'Yonne fait partie de la 20*^ légion de cette
arme. Cette légion comprend, en oatre^ les départements de la Cêle-d'Or et de
l'Anbe.
MM. Bbnoist de la GRANDifeRC ^f colonel, chef do légion à Dijon.
Dofrbsnb ^, chef d'escadron, commandant la compagnie de l'Yonne.
Pbtitmbnoin, ^ capitaine.
Mbrcibr, lieutenant-trésorier de la compagnie de l'Yonne.
Gauche, maréchal-des-logis, adjoint an trésorier. '
RiBAULT, faisant fondions de secrétaire du commandant.
40
LieHtenanee à^Auxtrre,
M. PiTinnifGUf ^1 capitaine.
Aoxerre, Irebrig^., Jory, m.-d.-log.-chef
— 2e — Millet,* brigadier.
— 3e — Yauthier, id.
Saiot-Florentin, Vorbe » mar.-d.-log.
Saint-Sauveur, Memerel, id.
VermentOD, Coûtant, brigadier.
Toocy, . . Bidault, id.
LimUemmce d'Ai>ailon*
M&f . Lbpagb, lieutenant.
Courson, BoWeatlti %rlgadier.
Ctiablig, Remf, ~
Vincellet, Bégné, —
Seignelay, Viardoi^ —
Goutangea-i.-Y, Boubeyi 'néd* b1« —
Ligny, Rifauï. —
Âyallon, Roquel, mar.-des-log.
Vézelay, Scbœtfel, méd. brigad.
LJaU'-siHr-Serekii ClieYaliot, —
Lienîenckiee ii0 Joi^fty *
JiSM. Cahio^, capitaine à Joigny.
GuilloOt Adam, brigadier.
Quarré-t-¥.(àpied), CoUeDOt, —
JbTgrilsr/^usîîîèr, mar.-4.-log.
St-Julien du-S.(à pied), Lespagnoh brig.
Bléneau. Depoid, mar. des-log.
Sc^bt^yf liéaa, BefeH, brigadier.
yilleneuYeHBur-Y.,Frontier, —
Lieutenànde de Sens.
MM. DuNESHE ^, capitaine.
Charny, Gloss ^ brigsftdiei.
Cerisiers (à pied)^ Vienne —
Aiilant-sur-TboloD, Renaud, —
Brienon, Bèaudoin, —
SëMi, Mongin, txîir, -dès- log
é cfaeva .
LespagBol, bHg. à pied
Pont-sur-T., Binet, m. d.-l. à pied.
Vilteneuvé-rArc. Bré^sot, m • tù, 1>rig.
Cbéroy,
Thorigny,
Lauoue,
Béraatt,
brl^Àdiâ
l
Lieutenanci de Tonnerre.
:MM. PonsABi» ^, lieutenant.
Tonnerre, Rosé, nar»-(lei- log. [Tanla^Y
Noyers (à pied), Molheré, — rFlogny,
Ancy-ie-Franc, Yiellescazes, brigad. |
Renaot,
BosnoB,
bffgdMr.
COMMISSAffiES DE POLICE CANTONAUX.
^à^àA^Ê^Êkt i' \
lé^-^-i^liifa^Éààb*
GAlITniCS.
Aillant
Bléneau
Brieuon
Cb-^blis
Goulanges-sur- Yonne
Grnzy
Ligny
Pont-sur Yonne
Ycrmenton
Toucy
Saint Sauveur
Sa in t-JulienHda-Sault
Saint-Fargeau
Yézelay
Seignelay
Saint-Florentin
TilleneuTe-tur' Yonne.
I
KOIIS BT PR^ffOliS BBS COHltîflSÀtBnB.
Jéfaan.
Flersy Atoindnv^lfartial.
Gaillartl
Krempf.
Bourgoin, Pierre-François.
•Poirier.
Bourgeois, Jean-Tfaomas.
Ghanu, Gésar-Xavier.
Guiiion, Melchior-Ëlienne.
Gros ^.
Baquet.
Pascal.
Bourgogne^ Gharles-BHce.
Leblond.
Briltié.
Bethfbrt.
Lacoste.
m
8BCnON Tl.
ADMINISTRATION FINANCIÈRE.
•♦»»-
RBGETTB dÉNÉRALÈ.
)
M. JamPAiii ^j ancien Préfet, Recevear général.
Mf^dttAIMàetCLATBLou, foi)déf de {HWTdiri èollÉtDtiTMBeiit.
Beeevmtn particulien.
Ghamoio, ciMleri pePothier. iilv^()Dk
Ghartre, chargé de la recette particaliére pliyaille^ à Jè'igby.
de rarroDdi^eintfîK â'Aaxerre. Colle, à Sens.
Glatetott. ilhef Aë cetiiji^bilité. Pesprez de GeziËOé^t» à Tonnerre.
PereepHêt^ê iûrmméruketu
MM. Légier ^ BectlisUn, à Aoxerre.
N., à AfaH^n, 1 Saget, à tonnEdri}.
Larcena, k Sens. I JonMeanme, à Jdigny.
DËPENfiËS BU TRÉSOR.
M. RoifMiniux,piaTe«r du départ. | M. Rbcher, chef de Doiuptaibilité*
D»fiGTI€^ DES CONTRIBUTIONS DIRECTES.
M. NÀVAÎiRii, Directeor.
Herbin, inspectefal^.
Barbier, premier coin mis.
Coartoii, contrOtëd r principal k Aoxerre.
Mcrat, control. de i^ classe là Amerve.
de Bootiller, \i. de 3e id. ai:
Driesler, id. de 3« da^e k Joi^ny.
Bacot, id. déSé id.
De Billy, contr. 9êi^ classe k Sens.
Dessus, id. 4è9^ id.
DespMif id. de f >^ id. i Tonnerre.
Blethivier, id. d^ 2« classe k Avallon.
Larfeuil, id. c(éâe Aà. id.
Mothean ) Wt'irtitilëraires. id.
i^
TÉM^lGATEURS DES POIDS BT MÉétitil^S.
L*aniformité d^s.petds et mesures a éié décrétée par rtMënjiblée édnellliilttita
les 8 mai, 8 déoe^bre Ii790 et 1«' août 1^95, et la loi lu fB germinal an III^ e i
adoptant déQnilivement la nomenclature des noiC^èlllèii m e wtt es, a interdit tout ix
fabrication d'anciens poids et mesures bo France, ainsi ^e leur importation u
l'étranger, sooi 'peine de confiscation- et ('amfHM^*
Aoxerre, MM. Çfaude fils.
Àyailon, Gacfo^fu.
'oigny, Choib-
Sens,
Tonnerre,
. Gftenal.
VQ(ard-HoIUer.
J4|;ait,
t1l4
PERCEPTEORS ET COMMUNES DE LEURS PERCEPTIONS.
NOMS
des
'PSRGEPTBUHS.
COMMUNES.
NOMS
des
PBRCEPTBUAS.
COMMUNES.
ArronéiHemmtd'Auxerre.
Clergier
Regnaalt
Brallée
Thierriat
Cliquet
Regnard (ils
Louzon
Prudot
ÎAuxeire
Appoigny
Monéteau.
Chablis
Beine
Chicliée
Fontenay p. Chablis
Fyé
Milly
Poinchy
Couianges-la-Vineuse
Esrolives
Gy-i'Evêque
Jussy
Vincelles •
Irancy
Vincelott^s
' Coulanges-sur-Yonn.
( Andryes
Crain
Etais
Festigny
f^Lucy-sup-Yonne
iCourson
Druyes
Fontenailles
Fouronnes
Molesmes
Mouffy
iCravant
Accolay
Bazaroes '
Prégilbert
Sainie-Pallaye
ÎLîgny
La Chapelle-Vaup.
Maligny
Méré
Varennes
Villy
iMailiy-le-ChÂteaa
Fontenay sur-Foup.
Mallly-la-Viiie
Merry -sur-Yonne
Sery
Tpucy-sup-Yonne
Martin
Pineaud
Michaat
Noirot
Gousseau - Pa -
quiée
Dumont
Coste
Dousset
l
Migé
Charentenay
Coula ngeron
Escamps
Val-de-Morcy
Montigny
Bleigny-îe-CarTçau
I Lignorelles
Pootigny
iRouvray
fVenouze
TilieneuTB-St-Salve
Mont-S-Sulpice
Cheny
Cbicby
Uauterive
Ormoy
Ouanne
Chastenay
Lain
Merry-Sec
Sementron
Taingy
Pourrain
Lindry
Beauvoir
Diges
Eglény
Préhy^
Aigremont
I Chemin Y-sur-Sepein
Chitpy *
iCourgis
'Lichères
St'Cyr-les-Colons
Saint-Bris
Aiigy
Champs
Quenne
Venoy
Sainte Colombe
Lainsecq
Perreuse
Sain puits
Sougèpes
Thupy
m
NOMS
des
FERCÉPTEcmS.
COMMUNES.
COMMUNES.
Jozon
Michon
Defrance
Trutey
Larfeuil
Saint-Florenlin
AtpoIIcs
Bouiily
Chéu
Germigny '
Jaulgps
Rebeurceaux
«.Vérgigny
Saint-Sauveur
Fontenoy
Moutiers
Saints
Treigny
^Seigoelay
JBeaumont
Chemilly p, Seignel.
JGurgy
iHéry
( Toucy
l Dracy
JLalande
/ Leugny
iLevis
/Moulins
(Parly
Yermenton
Arcy-sup-Cure
Bessy
Bois-d'Arcy
Essert
Lucy-sup-Cure
Sacy
/ Viliefargeau
[ Charbuy
1 Chevannes
< Perrigny
i Saint- Georges
fVallan
VVaux
Arrondissement d'Amllon.
Avallon.
An nay- la-Côte.
Annéot.
\ Ëtaules.
I Lucy-le-Bois.
[ Magny.
* Sauvigny-le-Bois.
I Châlei-Censoir. .
L Asnières.
1 Brosses.
; Blannay.
jLichéres.
iMontillot.
1 Saint-Moré.
\ Youtenay.
MoDnot
Lemoine-Ms^u-'
det
Regnafd père
Deslull de
Blannay
PiétFesson
\
JuUien
Fossé
Poulin
Hès
Guillon.
Cisery.
Cussy-les-Forges.
iSt-André-en-T.-Pl.
SauYigny-le-Beuréaî.
SaTigny^n-T.-Piainè
Sceaux.
Trevilly.
i Vignes.
Joux-la-Ville
Dissangis
Massangis
Coutarnou
Précy-le-Sec
Leyault.
Domecy-sur-Levault .
I Girolles.
Island.
jMenades.
IPontaubert.
Sermizelles.
Tharot.
L'Isle-sur-Serein
Angely
Annoux
Athie
Blacy
Ciyry
Provency
Sainte-Ci -oiubt
Talcy
iQuarré
Saint-Germain
Chaslellux
Saint- Crancno^
IBussièes
Bauavillers
Saint-Léger.
Sainte-Magnance
Santigny
> Anstrudes
iMarmeaux
Montréal
IPisy
Thisy.
Vassy-sons-Pizy
iÊÙ
NOMS
Aéd'
'PBRCBPTBUES.
C0MMUNI8
[NQl^IS
des
PBRCBPTBURS.
GOMMUmS.
Texier fiU
Laoam
ThçfefM>t
CoUadon
Vfeelay.
AsquiDS.
Ciiamoux.
Domecy-sur-Cure.^ Dumaf
, -Pdtesy.
JMk XPontenay.
iGivry.
Piérre-Perthuîs.
Sftim-Père.
Tharoiseau.
ArroniUmmini de Joigny,
f Aitlant
G&Vailon
Ghas^y
P<ftlly
Sl-Maurice-lo-Vieil
St-Maorice-Thiz.
âerlAD
9illifr8-8ar-Tholon
Véilrré
iBsasou
BdBpard
Cbàinplay
Gbarmoy
Ghichery
EpiDeau-lea-Yoïves
iBléneau
GbampceTrais
Rogny
S9intrPri?é
iBrienon
Bplle-Ghapme
$Mgny-en-Otbe
FerraDd { Biif sy-en-Olhe
i ËSQon
[Mercy
^ Paroy-en-Othe
Gerisiers
Ârces
Bœurs
MêriWj
hasMffA <r,oaloars
BUlo
Pournaudia
Taiidears
YillechétiTe
Gezy
Beoa
rCJ;iai|i?res
Gallois { Paray-sur-Tholon
^.iubin-sur-Toiuie
VlUdcien
vYttleyallier
Jousseatime
Boisson
PiCOD
Bernard ^
{C^i^mpigneUes
i^rand-Gbamp
lesme
icorne
f^rpenis • s.-Ooanne
annerre
ll(en.-les-Grenet8
eiwriiy
j(;)liaibeugle
,(i)léae-Arnoalt
IfaevilioD
>icy
^ontenouilles
^a Mothe-aux-ÀalD.
[afcbais-Betoii
frreux
Vçinoy
S t -Marti n-s-Ooanne
k Ymefranche
gû^rcby
fwry
Branches
Là4uz
*!lfèpiay
ytt)emer
Joigny
Briûn
St'ôi^ze
Migennes
ëaitit-Cydroioe
St-Aubin-GhAt.-N.
U Yillolte
iliè^ Ormes
Merry-Vaux
iSt-Martin-sur-Ocre
^Sommecaise
yilliers-St-BeDolt
!fiépaux
La Gelle-Saint-Gyr
l^a Ferté-Loupière
iPrÀsy
{ Sd-Bomain-ie Preux
Vjmlsy
Cb^illey
G^^mplosl
,T^r«y
m
NOMS
PBRCSPTBURS.
'r^^twmfBmti 1 1
COMMUEES.
I NOMS
; PBRGBPTBUBS.
COMMUISES.
Giraolt
Ghollel
Soapey
Bezaoçon
Lechsre
VHieneuve-le-Roi
Arme a ii
Buftsy Ie-Re{i08
Ghaumot
Dixmont
I^es Bordes
Piffonds
Rousson
Sajpt-Fargeaa
Lavau
Ronchères
St-Martin-des-Cha.
Hézilies
Fontaines
!* Sepifonds
St-JulieD-da-Saalt
S(-Loiip-d'Ordon
St-Martin-d'Ordon
Yer^D
Arrondiisenient de Sens.
Chéroy
IBraoDay
Dollot
Joujr
Mon tacher
SaJDt-Valérieo
Vallery
Viilebougis
^ Viliegardin
^Domats
{ Coartoio
I Foucbéres
\La Belliole
jSaTigDy
<^Sublijrny
jVernoy
jViilen.-la-Dondagre
/ Villeroy
[ Grange-le-Boca ge.
■ St-Maurice-a.-R.H.
Sogoes
Vertilly
YiUierS'BoQDeDX
Goarceaui
Plessis-Dumée
Mâlay-le-Graud
Maillot
Mâiay-Ie-Petit
Noé
FoDtaine-la-Gaillar.
iosoy
Saligny
Vaumort
Véron
Berlin alnéj k
Sens •
Touolialaiiine
Dubois à Sens
Percheron
Larcena
Saillard «ïi
Chafidenier fils
à Sens
Liiermite
Beauvallet
\
Paron
Gollemiers
Cornant
[Courtois
Bgr iselles-Ie -Boca gc
• Eiigoy
Grron
'Marsangis
Nailly
St^Martin-do-Tertr.
Popt-sor-Yonne
C«y
Evry
JGisy-1 es-Nobles
<Lixy
iMicbery
iYillenianoche
F YiUenaTOtte
V Yllleperrot
iSens
Saint-Ciément
Saint-Denis
Soucy
iSergines
Compigny
Pailly
^ Plessis-Saint-Jean
^ j Gourion
f Serbonnes
I YiniyBuf
Theil
Pont-sur-Yanne
Chiày
Les Siégea
Yareilles
Yilliecs-Louis
r Thorigny
iFleurigny
^La Ghapelle-6.-0r.
\La Postolle
/St-Martin^.*Oreo8e
[ Yoisines
m
YiHen.-la-Guyard
Ghampigny
Gbaumont
Saint- Agnand
YillebleTin
Yillethierry
/
128
NOUS
des
PIRCBPTBURf.
COMMUNES.
Nioré
Légieri^
Villen.rArchev.
Bagneaux
Gourgenay
Flacy
iLailly
Molinons
Foissy
Arrondi$$ement de Tonnerre.
Ancy-le-Franc
Argenteail
IChassignelles
CiJjjy
[Fulvy
Stigny
ViUerg-l66-HaQts
Gruzy.
GigDy
De Monlaignac ) Crland
Pimellea
Sennevoy-le-Bas
SeoDevoy-le-Haat
/ Flcy
Béru
Colian
'Serrigny
iTissey
Vézannes
Viviers
Trooerre
(Flogny
Bulteaax
La Ghap.-Vieîne-F
Percey
Tronchoy
^Bernoail
Garisey
Dié
1 BofTey
\ViUier8-Vineux
Léziiiiies
Ancy-le Scrreux
Argentenay
Pacy
Sambourg
Tireaux
Poiilin
NOMS
des ■
PERCEPTEURS.
COMMUNES.
DoroUe
Joachîm
Nicolle
Gommery
Petit
Ghallan-Belval
Rogiiier
Dauphin
LeMnisIre i^
Molay
Annay •
Fresbes
iNitry
Poîlly
Sainte-Vertu
Neuvy
Sormery
Beagnon
Lasson
Soumaintrain
Noyers
Gensy
Gbâtel-Gérard
lËtÎTey
Griraault .
iJouancy
MouliDS
Pasiliy
Sarry
'Nuits
Rayiércs
^Aisy
S'y
Perrigny
Jully
'RujffTy
Arihonnay
Mélisey
Quincerot
Thorey
Trichey
Villon
Tanlay
Baon
Commissey
Saint-Martin
Sainl-Vinnenier
Tonnerre
Cheney
iDannemoine
Epineuil
iMoiosmes
'Jnnay
Vézinnes
489
DIRECTION GÉNÉRALE
i)ES DOUANES Eï CONTRIBUTIONS ÏNDIREGTBS.
M. Th. GB<TBEiif,G. O,^ cons. d'ËU, dir. géo..hôt. da mio. des fin., r. de Riyoli.
DIRECTION BËPARTEMENTALE.
•
MU. Cabrol, directeur da département, rue de la Belle-Pierre, 4.
Simon, contrôleor, 1er commis de direction, rue de Paris.
Paains. 3e commis de direction, fanb. Si-Martin -lés- St-Marien.
Bureaux : rne des Templiers, n. 2.
INSPECTION D'AUXERRE.
Bureaux : rae de Paris « ', 47.
U.Delacour, inspect.J[diyisionn., chef de service de la principalité d'Auxerre.
PRINCIPALITÉ d'AUXBRRS.
Bureaux et entrepôt des tabacs : rue Ghantepinot, 8.
MM*
Robert Teceyenr principal, entrep., rue
Ghantepinot, 8.
Besoard, 1 er commis de recette principale,
rae da Champ.
Hoberdean, 2c com. de recette princip.,
me do département, 2.
• Service Âeiif.
Boréaux d^ordres: rue Ghantepinot, 8.
MH.
Servais , contrôleur à* Âuxerre, rae d*E-
glénv
Chadefaux, Picard, Grandjean, Ganelle,
commis à Auxerre.
Gommard, receveur à cheval de la
banlieue d'Auxerre.
Nolle, commis principal à cheval à Au-
xerre.
Gayao , receveur à cheval à Chablis.
Pons, surveillant de navigation, rue de
la Marine, 10,
Service de la garantie des matières d^or
et Sargent.
Bureau : rue de Paris.
MM.
Simon , contrôleur de gar., rae de
Paris.
Mérat, essayeur, Plaoe-aux-Liens, 5.
Robert, receveur» rue Ghantepinot, 8.
Service des Octrois.
Bureau central , rue Ghantepinot^ 8.
MM.
Martin, préposé en chef de l'octroi d' Au-
xerre, Plane-aux-Liens, 3.
Clin, brigadier.
Prestat» s.-brig.
Irr, , receveur à Tabattoir.
Caiilaux, receveur k la Porte du Pont. ,
Albert, com. princip. à cheval id.
Tan der Cruyssen, rec. à ch. à Courson
Lorieux, com. princ. à cheval id. -. „-««i:a-«- sa a« T^^mniA
à cheval à SL -Florentin. S!r '1 d» Temple.
Ueluc, id.
Cornât, id.
Foyot, receveur
Huppel, com. principal à cheval id.
Dosaussoy, receveur à cheval à Toncy.
Bonnet, commis principal à cheval id.
Trioa, rec. à cheval à Vermenion.
Tachez, commis principal à cheval id.
Service de la Navigation.
Bureau* Quai Condé.
MM.
Bron, rec. de nav., rue du Champ.
de Paris.
Ghantepinot.
Viault, id. d'Eglény.
Carré, receveur du Port.
Brelin, ier surveillant ambulant.
Bertrand Se id-
Sautereau, 3e id.
Perol, 4c id.
Barré, sur V. à la p. Martineau.
Chatte, id. 8t.-Vigile.
lao
INSnCflON DE JOIGffT.
M. Courant, iDipecleor dîTiflion., chef de serTiflie de la priseîMlité de Joigny.
PRUrCIPAUTIÉ DB JOMICT.
Lemaistre, rec. princ. entrep., à Jojs^y
Hérisé , 1 er commis de recelte priocipate
& Joigny.
Service Actif.
MM»
Enon, recevear à cheyal à Aillant.
Monnier, com. princip. à cheval id.
Chadefanx, receveur à cheval à Brienon.
Marqaet^ com princ. id.
Jolly, receveur à cheval à Charny,
Girard, commis principal à cheval id.
Baillot, receveur & cheval à St.-Fargeao.
Landel, commis principal à cheval id.
Maigne de Sarrazac, r. i eh. à V.-le-Roi.
taillet, commis princ. à cheval id.
Sérodin-Bertin, com. principal à Joigoy.
FanTillon, commis id.
Service de la Navigation,
MM.
Dnclos, receveur de nayig. à Laroche.
Thorey, yérificat. de navig. à Laroche.
Service des Octroi»,
M. N., fermier de Toctroi deYilleneuve»
le-Eoi.
SOUS-INSP^GTION DE SENS.
M* Boissean-Laborde, sons-insp. divis. chef de serv. de la principaL.de Sens.
PRnfClPALfTH ns 8BIIS.
Rody, receveur principal entrep. à Sens.
Prévost de Bord, 1er commis de recette
principale à Sens.
Service Actif.
MM«
Tonrnier, contrôleur de ville k Sens.
Labitlois , Froment , Guillot , Perrier,
commis à Sens.
Jaqnelin, receyenr A cheval de la hanl.
ae Sens.
Moufflet, com. princ. à cheval à Sens.
Lhermitte, rec. à cheval à Pont-i^Yonne.
Merlin, commis prinoip. à cheval id.
Julien, rec. à cheval à ViUeD.-r Arabe v.
Seroiron, commis princ. à cheval id.
Service des. Octrois,
Boudrot, prép. en- chef de Foot. de Sens-
Grouy, Dagnpt, Trani^ Croquet, Bour-
gpin. Troué y. Agottâte» recevears
d'octroi, à Sens.
Boiicrand. Berniec Edme« Bos Jean, Ber-
nier fib, surv. amb. d octrois k Seps.
S0US-IN8PECTI0N DE TONNERRE.
M. Saassay, sons-inspectear divisionnaire chef de service des principftlitéf
d* A vallon et de Tonnerre, résidant k Tonnerre.
Launent, tec. princ. entrep. k AvaUon.
Piot, 1er commis de recette princ. id.
Service AcHf,
MM.
Gamier, rec. àchev. à Tlile-s.-le-Serein.
Besson, commis princ. à cheval id.
Reysset, rec. à ch. à Qaarré-l.-Teaibes.
PRIN6IPAL1T< D'AYAtLOIir.
Brûlé, recevenr à cheval k Viielay.
Laisné, commis princ. A cheval le.
Bessette, commis principal A AvaUon.
Govly, commis id.
Service des Octrois.
M. Ghaussepied, receveur central de
Toctroi 4* '^vallon.
.Rancelin, commis princ. à cheval id.
PRINCIPAUTE DE TONNBnnS-
MM. Renault, ier commis de recejKt princi-
Qaatreveaax, receveur princ entreiKN^A, pale à T^MM^nre.
Tonnerre. (
m
m
Service Actif.
Labooillè, irec. achevai à Ancj-le-Franc.
De|écoU^, cofpmjs priiMs. activa) i4.
J^illiel, fecevVur à cbeyij à Flogpy.
Troql^ie, pommiis priocii>al à c)iey9l id.
PlolUa, r^ev^nr à cheyal à Noyers.
Richéboarg, commis princ. achevai id.
Bachelot-Souligné, comipischefde poste
à Tonnerre.
Dalioz, commis à Tonnerre.
Service de la Navi$aiion.
MM*
Ghanyet, riBceyeiir dfi oaYi([. à Tonnerre.
Bmioi^ ^i|n|Billant à Tonnerre.
Bichefy, recey^nr^e navig. àRayières,
Ballot, auFTej'Ujipt îd.
Swm^mér(iiFe$^
MM.
Braut^ snrBoméraife de ^té^Xim è
Anxerre-
aoberltt^rnuméraire de recette principale
i Auxfsrre.
DumoAti Qiissfet, ^reUHf iCoussin, Ghas-
sin et N.; snrnoméraires du seryice
actif de la direction de ITonue.
iM)MïîUSTRàTION DE JL'EÎÏRÉGISTB^MENT ET DES DOMAINES,
M Ed. GoTify directeur.
IKSlPEGTEtB, M.
Ary, à Auxerre.
▼BBIFICAT^IIBS, MM.
Boulangé^ h Auxerre. [
Coulurat^ h AvaUcn.
Bourigêois, à Joigny.
Fffs, à Sens.
Guiliaumey à Tonnerre.
QMé»etaoiiri^ prem. commis delà Pirecti
Burtn des EssariSy garde -magasin, oon
Mauiricairt, timbreur.
GONSERTATEURS DES HYPOTHEQUES, MM.
Auxerre, Bwillajr,
Ayallon . fie Taventf .
JPigny,Sp.wyg(«M.
Sens, Mallarmé,
Toniiitrre, Belneh
BBGÉYKimS, MM.
Amwidissemeni êtAuserre,
Aaxer»e, boulet, receveur de Tenreg. deS
actes civâs» i.-s. privés et sue.
— Vidai , reoer.de renregistrement de»
adei )udiciai«es et des domaines.
Ghabiis , Teurrêau
Gotttaages-la- ViWeHse, Mktptnce 4e Bxsiify
Goulanges-su r- Yonn e, Thifhaignea .
GoursoA , Tottêsaiita*
Ligny, Leroux.
Safnt-FLorentin, Piochofd de la Brûlée.
Saint Sauveur. Caroillon.
Seigôelay, Honoré,
Toucf , Lerat,
Vermenton, Prudes.
Arrondissement ePApalton.
Avallon, LessaWjr,
Llsle, TetreL
(rQilion, Duché,
Qaarrë-les-Tombes. Goiiffier.
Véiclay, Ddavauvre,
Arrondissement été /çiigny».
Aillant, Devèz§»
Blëneau, BUsonnet,
Gbarny, F^urn^at^
Sain^fargeau, C^urimt'
ViUeneuyi^sur-Ypnne, Rod\g\U*
Arrondissement de Sens,
Ch^roy, Tisserand.
¥ot\\ sur-Yonne, Correch,
Sens , Gtéelta^ receveur de l^enreg. des
actes civils, i.-s. p. et suce.
— Moufferolf reeevéur de i'enregislr^^
des actes judiciaires et des domaines.
Sereines, Bouchage.
Vrrieneuve- l'Archevêque, h^stamxa^.
Arrondissement de Tonnerre,
Ancy-le-Franc , Koy,
Cnixy, Galïay,
Élogny, Jousselin de SetimeçUiç.,
Noyers, Maison.
Tonnerre, Rouyer (enregistremeiiit} .
— Betnet (domaines).
SURNUMÉRAIÏ^ES*
Auxerre, Bf'ioletf Mautekt.
Avalloin, Meurg^.
Joigny , N.
Sens, )|or(/ai>tj^ Boulanger.
'Tonnerre, Jî.
152
EAUX ET FORÊTS.
LaFranceest dmsëe en 3i conservations forestières. Les dëpartements de FAube,
et de r Yonne forment la 8« dont Troyes est le chef lieu.
Le département de TYonne a 739,521 hect. d'éiendiie territoriale ; les forêts >n
occupent 174.696 hectares, c'est-à-dire le 4/4 environ. Celles qui sont soumises au
râdme forestier et appartiennent aux communes et aux établissements publics sont
dTune étendue de 164,927 hectares. Celles de TEtat ont une superficie de 17,769 hect.
MM. »bMissert, conservateur à Troyes.
Moifiw, garde général sédentaire.
DuRET, sous-inspecteur chargé des travaux d'art.
INSPECTION d'AUXEREE, Mil.
DuBON, inspecteur à Auxerre
Petite brigadier sédentaire attaché à
l'inspection d' A vallon
Lartitfue, garde général à Avallori.
Leblanc^ brigadier, à Quarré-les-Tombes.
Robinet , arpenteur forestier , à Availon.
INSPECTION DE SENS, MM.
Marcotte f inspecteur à Sens.
il/oreatf, s. -inspecteur, à Sens.
Abbat, commis d'iospee., g. sédentaire.
Maffia ffon, garde général, à Joigny.
Matkelatf garde général , à Arces.
Leblanc t garde à cheval, àXhorigny.
Darnay , à Joigny, arpent, forestier.
RofnboUffft, sous-inspecteur, à Auxerre
Ofcflrté,surnuméraire, gardegén. adjoint
Jtffln>/,gardeg^néral,àOoulange8.sur-Y.
Chanvin, brigadier sédentaire attaché au
bureau de l'inspecteur.
Gabé^ garde général, à Tonnerre .
CUment , garde général , à Ancy - le -
France
Ai6atix ,i à Auxerre , | arpent, forestiers.
II., à Tonnerre, ) ^
INSPECTION d'AVALLON, MM.
Gv^rard, inspecteur à Availon.
Pinson, SOUS' inspecteur à Availon.
ADMINISTRATION DES POSTES.
Le transport des correspondances est attribué, exclusivem^ent^ à l'administration
des pOj^tes.Xa loi punit de 150 àSOO fr. d'amende celui qui est convaincu d'avoir
transporté frauduleusement des lettres (cachetées ou non cachetées).
La taxe pour toute lettre circulant à l'intérieur, dont le poids n'excède pas 7
{;rammes 1/2, et quelle que soit la dislance à parcourir dans l'étendue de la France,
a Corse et de l'Algérie, est de 20 centimes pour les lettres affranchies et de 30 cent,
pour les lettres non affranchies ; de 7 gr . 1/2 à 15 gr. de 40 cent, ou 60 cent/ selon
qu'elles sont ou non affranchies; de 15 à 100 gr. de 80 cent, à 1 fr. 20 cent. La
taxe pour les lettres, adressées aux militaires rentre dans le droit commun.
Les lettres ou paquets dont le poids dépasse 100 grammes supportent un supplé-
ment de taxe de 80 cent, ou 1 fr. 20 cent, pour chaque 100 grammes ou fraction de
100 grammes excédant. — Les lettres déposées dans les bureaux de poste pour être
chargées paient un droit de 20 cent, fixe en sus du port ordinaire par lettre simple.
Ces lettres doivent être placées sous enveloppe et scellées de deux cachets en cire,
, au moins, avec empreinte particulière. -— L'administration des postes n'indemnise
que de 50 fr. pour la perte d'une lettre chargée, elle entoure ces lettres de soins
particuliers ; le public à donc intérêt à charger.
Les envois d*argent s'effectuent par la poste, moyennant un droit de 2 p 0/0. Up n-
voyeur reçoit en échange de son dépôt un mandat à vue, et en outre un bulletin de
réception qu'il doit conserver |.our le cas où il aurait ultérieurement une réclama-
tion à faite. On ne doit renfermer dans les lettres ni pièces de monnaie ni bijoux
d'or ou d'argent.
Les bijoux et objets précieux de petite dimension peuvent être envoyés .par la
poste en payant un droit qui est fixé à 2, p. 0/0 du prix de l'estimation donnée à la
chose déposée. Cette estimation, qui est réçlée entreleaéposantetlc Directeur du
bureau qui reçoit, ne peut être moindre de 30 fr., ni s'élever au«de%sus de 1000 fr.
— Les envois dont il s'agit sont appelés valeurs coiéet. — Les valeurs cotées doivent
être renfermées en présence du directeur, dans une boîte ou dans un ctui ficelé et
cacheté du cachet de l'envoyeur et de celui du bureau de la poste. — La boîte (ou
l'étui) ne doit pas avoir plus de 10 centimètres de longueur, 8 centimètres de lar-
155
geur et 5 c^ntiinètres d^épaisseur, ni peser plus de 300 grammes.
Tne reconnaissance est donnée au déposant.
Il ert important de prévenir le puhlic que les lettres revêtues de timbres-posterde
Ta leur insuffisante sont exclues du hcnéfice de raffranchissement et subissent la
taxe des lettres non afiVamhies.
Le port des circulaires, prospectus» catalofçuef, avis divers et prix courants, avét
ou sans échantillons» liyres, gravures, lithographies en feuilles, brochés ou reliés
est de 1 centime, par exemplaire du poids de 5 grammes et âa*des8ous. — Même
prix pour les échantillon. 1 centime en sus par chaque 5 grammes ou fraction de
5 grammes excédant,. — Au dessus de 50 grammes le port est de 10 cent. jusqu'A
100 grammes inclusivement ; au dessus de lOOgrammes 10 centimeo en sus par
chaque 10 grammes ou fraction de iO grammes excédant.
Le port des papiers de commerce ou d'affaires est de 50 centimes jusqu'à 500
grammes ; an dessus, 1 centime en sus par chaque 10 grammes ou fraction de
10 grammes excédant.
Oes différents objets ne peuvent être expédiés que sous bandes mobiles couvrant
ao plus le tiers de ia surface.
{Loi des 31 mat - 25 jutn 1856,)
M. Sauvàllb, Inspecteur des postes et relais du département.
M. Bébàtilt, sous-inspecteur.
M. DeBaudel, surnuméraire.
«
u
u
BUREAUX.
ÂrrondUseniera dAuœerre.
m. Guillemineau, directeur.
De Billy, commis principal.
Leclere, premier commis.
Miellé, second commis.
Mouchot, troisième commis.
Hauro, quatrième commis.
ArcT-sur-Cure, Mlle Prëcy, directrice.
Chablis, Mlle, de Prague, directrice.
Chailley, Mlle Grozot, distributrice.
Coulanges-la-V.,iVIlle Crevât, directrice.
Coula nges-sur-Y., Mme Ma ntelet, direct.
Courson,Mlte Nicolle, directrice.
Ligny, Mme Lormier, directrice.
Pourrain, M. Tamponnet, distributeur.
Sl.-Bris, Mme Hadery, directrice;
St. -Florentin, Mme Dubois* directrice. .
St..Sauveur, Mme Bethfort, directrice.
Seignelay, Mlle ?ougy, directrice.
Toucy, Mme ve Bathédat, directrice.
Treigny, Mme Mousset, distributrice.
Vermenton, Mme Mienot, directrice.
Vincelles, Mme Mouchot, distributrice*.
Arrondiêsement d'AvaUon.
Avallon, M. Mansel, directeur.
Châtel-Gensoi r, M l le Gosson , distributrice
Lucy-le-Boi«, M. Berthelot, directeur
Quarré-les-Tombes.Mlle Quaintenne, dir.
Vézelay, Mme Marin, directrice.
h*Isle-s. -Serein, Mlle Barbolte,direntrice.
Chasteilux, M le Auo;u ux , distributrice.
Cassy-les -Forges, Mlle Forestier, id.
Guillon, MmttSoisson. distributrice.
Arrandissemeni de Joigny.
Aillait, Mme >e2Gensoul directrice.
Basiou, Mme Ve Loisel, directrice.
Bléneau, Mlle Poulain, directrice.
Brienon, Mlle Bonnard, directrice.
Cerisiers, Mme Laniidé, directrice.
Gharny, Mlle Hutin, directrice.
Fleury, jtf. Moreau, distributeur.
Joigny, M. Ailhaud, directeur-
La Aoche (St. -Ci d roi ne), Mme Viltard, dir.
Méxilles, HUeRoudault, distributrice.
Rogny, Mme Crapeau. distributrice.
S.-Fargeau, MmeClayeux, directrice.
S-Jiilien-du-S- Mme V" Michel, directrice
VilIeneuve-s.-Yonne , M. Boudet , direc.
Villevallier, MUeOrré, directrice.
Villiers-St.-Benoît, Mme Godeau , distr.
Arrondissement de Sens.
Ghéroy, Mlle Deschamp « directrice.
Egriselle-le B. M.ne Gosse t, distributrice.
Pont-sur- Yonne, Mlle Leroux, directrice.
. ( MM. Labarre, directeur.
c ) Girard, premier commis.
r^ I Roze des Ordons, ae commis.
\Malle.t« surnuméraire.
Sergines, Mlle Dubos, directrice.
St-Valériens Mme Fortin , distributrice.
Th^il, Mme Mirauchaux, distributrice.
W*-rArchcvêque, Mme Peyrol, direct.
W«^-la-Guyard, N., directrice.
Thorigny-sur-Oreuse, MlIeBiot, id.
Arrondissement de Tonnerre»
Ancy-le-Fr., Mlle Hagon, directr.
Cruzy, Mme v« Suby, directrice.
Plogny, Mme Giffard, directrice<
Neuvy-Sautour, Mme Huchard, distrib.
iSoyers, Mme veuve Pichot, directrice. ■
Nuits, M. Ghabassol, directeur.
Tanlay, Mme Pécune^ distributrice*
Tonnerre , M. Boissaux, directeur.
194
ADMINISTRATION GÉNÉRALE DBS P0BTB9. ^B6REA6 D'AînàCRHE.
Orgmisation du sertioe à partir dri 10 iwifembr$ ISSS.
béPARt.
aSwTEE"
fiSOMËfl
deàrâfstHbtrtioÉir
^p"p
OislGffATlOir
dôs courriers.
#!tfto.
{;
Avallon [^
Glamecy [^
Nevers. .
Saint-Bris.
i
2
St-Fargetfu ai Toucjr.
Tonnenre <i
etroQtedeLyoa.'2
VdrmentAD- • • .l^
BSUBES DE LA DERNIJSRfi LEffii
de la boite
du bureau.
9 h. ^ matin.
il h. * sirïr.
If II
li II.
9 h.
*1 tt.
9 h.
9 h.
il h.
ii h.
ii fa.
9 h.
9 h.
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2 41
9 ttiatki.
» soir,
rf nïfîàtitf.
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» matin.
M soir.
» soir.
US matifl.
n seir.
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dés boites
su))plémentalr6s
~B 11 3» ■ttHn.
9 h. M wir.
S
7
h.
11.
8 h.
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8 h.
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9 11.
8 h.
7 11.
8 h.
9 h.
99 matlD.
30 soir.
30 matin.
30 soir.
50 seir.
30 matin.
30 son**
30 soir^
Wflftftip.!
30 soir. 1
30 matin, i
30 doir* \
7 fa. » Biatin.
1 k 30 solir.
W If
7 fa; il ^ailin.
1 b. SO sdih
7 h. M matin.
i h. 30 soir.
7 fa. « matin.
i h. 80 4aaiif.
4 fa» 80 soir.
5 fa. 30 soir.
7 j|;u » matin.
i )i. 30 a^ir.
7 h. 9 naiifa.
i h< 3A soif.
aRLAIS IT MAItÉES DE PÔSttS
MM.
VMMeute k^Guyard, lêoomte.
Pont' snr-i- Yonne, PééioM •
Serit, Dtf/JMs aln^
Theil, F«itt.
Arces , (xafeiiér.
St. -Florentin . N.
Fiogiiy, M** rlognjr.
Tonnerre, Avuiéhdl.
Ancy-le-Franc, ^«»i^f
Aisj, lÀyeret.
Bovn AuxiL. n<^ 5 »x sbm ▲ «i-Kf«m.
Villeneuy«-dttt^¥MiBé, t^cdtd:
JoifEiiti 2!li^««r /?!«.
Esn^, GdMH»r.
ROQTB n^ 6 DE PARIf A CAAMlliBT.
De W*'-la-GuYard A Joighy. r . piusliauf.
Basson ;^jn^^ièmt,
Auxerre,- Pinu^tL
Vin celles, FéUi,
Vermentoïi, li^atàtièi,
Luoy^l« Ëois , ^0rkh&éùU
Avattufl y Bàtbèm.
Sainte-Magnaftôe, BiwvMfé.
iÂmK BOUTK par SBàaiZÙ'LBS.
Sermizeliés, BerVi:èrdi
BOfUrs 9^ 6U DB liAl^èv A OBfiiAfia ,
dV «B VBiOT-IS X SBiM.
Villeùèuve-rArclvévêque , Fdin.
HtVTB n" 7 7 DC KBTBBS A sADAR , 0X7 D«
IJBVERS A AUJTBRRB.
Courson , Patfsani.
tROUVB MlplRVtll. N^ I M SBNS A NRHOiriB:
ChëroTy ^uHUmike,
AotTt^ DÉ tROt^s i AuJdi^RB, ^Ài itrioit,
st. -]^iOKEllVlM', lIOKTIGlilt ET AtTtÈHRÏ.
IMonti^ny, Joaquitial.
IROUTBDB Olliiasto A ATA&M N» Ai* VinLaT.
iSaint-Fargeau, Perrom.
Gharny, Gotftensau.
ICOTITB D'AttXBBRB A iCillàÉAB$,
Cliablis ,'J^i»W-'(r<ilAn'eti».
MUTB M PARIS A McSAlfÇOH.
PimellçK^Ail^ '
Nitry, *ëf!totef .
m
SBCTION YIL
PONTS ET CHACSSÈES.
M. HERNOUX^, Ingéniear en chef du Département,- & Auxene.
LB SERVICE ORDINAIRB COMPREND :
1® Les routes mpëriales dont toià la nomenclature et V itinéraire :
N^ 5, de Paris à Genève, par Montereau.
TilleDeuTe-la Guyard, Ponl-s.-Yonne,
Sens. Theil, Cerisiers, Àrces . Saint-
Florentin , Tonnerre . Ancy-le-Franc ,
Aisy, Montbard, Dijon ,
5 bis. de Sens i St. -Florentin, par Yiile-
neave-sur- Yonne , Joigny et Brienon ;
6, de Paris à Gliambéry . par Joigny,
Basson. Auîefre, Yermenton, A?adlon
et Ronvray ;
60, de Nancy à Orléans, fMir Troyes,
YUIen.-rArch., Sens et Gonrlenay ;
65, de Neufcbâteau à Bony-sur-Loire,
par Ghàtillons.-S. Tonnerre, Chablis,
Àuierre , Toncy , HétiWt/ê et Sainl-
Fargeao ;
77. de Nevers k Sedan-, par Clamecy,
Coalanges-s.-Yonné, Coarson , Yallan,
AoxerrOf Montigny, Saint-Florentin,
Nèfuvy Santour et Troyes ;
151 de Poitiers k Avallon , par Glameèy
et Yézelay.
2<> Les routes départementtUes dont voici les dénomineiêians
et Vitinéraire :
N* i,De Sens à Nemonrs, par Ghéroy ;
i Mf. De Snbligny à Yilleroy ;
2, De Ghéroy à Bray-s.-S., par Pont'S.-
TOQDe ;
3, ÛeJfoigny à Toncy, parl^aroy, Senan,
Aillant ;
4, D'Aoxerre à Nogent- s.-Seine, par
Seignelay, Brienon, Bellechaume, Ar-
ces, Vaudedrs et Villeneuve r Archer.;
5, DeSt-Fargeau à Yincelles, par St.-
Sauveur, Ouaine, Merry-Sec et Gon-
langeS'la- Vineuse ;
6, De Tonnerre à Avallon, par Yrouerre,
Kfyyers, L*Isle-snr-Sereitt et Sauvigny,
7, D*Ayallon à Lormes. par Chastelhix ;
S, De Gùssy- les ^Forges à Stfiïiar, par St-
André et Epoisses ;
9, D'Alsy à Montargis, par Nvyèrs, Li«
chères , Vaucharme , St-Cyr-les-Go-
Ions, St-Bris, Auxerre, Aillant, Senan ,
St Romain -le - Preux , Yillefranche ,
Dicy et Château-Renard ;
9 bis, de la porte d*Eglény à la porte de
Paris, autour de la ville d* Auxerre ;
^0, De St Fargean à Montargis, par filé-
Beau et Rogny ;
11, De Joigny à Ayallon, par ta Belle-
Idée, Cheny, Hauter ye, Ligiiy, Ou-
blis, Nitry et Jonx-la Ville ;
IS, De Joigny k Montargis, par 9^«m\
13i De Sens à Nogent-sur- Seine, par
Xhorigny et Sognes ;
14, Ce Germigny aux Croûtes ;
15, D' Ayallon à Hontbard , par Sanyigny^
Santigny, Vassy et .^nstrades;
16, De Tonnerre a Bar-s. -Seine, par St*
Martin, Villon et Les Riceys ;
17, De Coarson k Dicy, par Ottaine,
Moulins, Toucy, Villiers-Saint-Bétiolt'
et Gharoy ;
18, De Nuits à Lefgnes, par KSFtMMs,
Sennevoy et Gigny ;
19, De.St-Aubin-ChSteail-Ifeiirà Mézil^
les, par Villiers- St. Benoît ;
30, D'Aoxerre à Vézelay, par Viifcelles,
Bazarnes, Trucfy, Haitly^la-Vitte, Gtiâ^
tel-Censoir et Asniéres ;
^1, D' Auxerre à Semur, par Noyers, Ghâ-
tél-Grérard, Vassy et Moutiers-St-Jeati-,
^2, D'Aoxerfe à Cosike, par Tondy ^ ^.-
Sanvear et St.Amand ;
23, De Goortenay à Villenenye-la-Gnjr.,
par la graûde Chenardlèri? , l^omm,
Montadher, Ghéroy, VaHefy, tille-
tfaierry et St.-Agnan ;
24, D' Auxerre à Donxy, par Ooairson,
Druyes et Btaés ;
25, De Lncy-le-Boif à G«s^-*l«S4F0Vg0i,
par Saoyigny ;
26, De Tonnerre k Chaonrce, par Les
Bridaines et Couas^ey ;
27, De Joigny à Courtenay, parVilleyàl-
ti€«r etSaiAfc-JHlien-dn-SauU;
28, De Saint-Bris à Lncy-le-Boia , par
Yeriueiiioii.
136
30 Lb service du chemin de fer projeté de Jùigny à Newrs.
MM. les infjféniears des PonU et Chaassées da servico ordinaire remplissent,
dans le déparlemènt, les fonctions dMngéiiiears des ipines, en ce qui concerne le
service des appareils k vapeur. __.^
BUREAUX DE L^INGÂNIEUR EN CHEF.
MM* Oesmaisons^ conducteur priucipal, chef de bureau.
N.^ comptable.
Petit, conducteur embrigadé, commis d'ordre.
Brenot, conducteur auxiliaire.
Chaillej. employé secondaire.
Dujardin, conducteur embrigadé, spécialement chargé des études de drainage,
sous la direction de Tlngénieur en chef.
Le service général du département est partagé en 4 arrondisseiiieuts dlogé-
nieurs ordinaires^^ainsi qu'il suit :
ARRONDISSEHBNT D^AUXBRRE.
M. Marini, ingénieur ordinaire, à Auxerre.
Conducteurs emb'igadésy mm. la gare de l'embranchement d'Auierre;
Bertin^ Fronlier atné et Ficatier ^Henri), N» 65, du pont d'Auxerre à la limite du
à Auxerre. Ficatier (Virgile), à Cour- département du Loiret;
son et Suchey àSt-Fargeau. N» 77, Delà limite du département de
Emploies secondaires, mm. la Nièvre à la route impériale n» 65, à
Sonnet et Moblassier à Auxerre, et Bo* Âuxerrç.
bowiez à Toucy. , ^** l^s routes départementales,
Cet arrondissement comprend : No« 5,5,10,17, 19,22 et 24 entières.
1'' Les roules impériales, N"' 9 et 9 bis, d!Auserre à la limite du
N« 6, de Joigny à la borne no 168, près Loiret.
ARRONDISSEMENT d'AYALLON.
M. Pbsnoters, conducteur embrigadé faisant fqnctions d'ingénieur ordinaire
àArallou.
d'Or.
N» 151, entière.
2o Les roules départementales ,
N«» 7, 8, 15, 20, 20 annexe, 21, 25 et 28
entières ;
No 9, d'Aisy à la route impériale n. 6,
près Tauberge neuve ;
No t;, de la route n. 23, à la route im-
périale, n. 6, prés Avallofi ;
N^ 11, de la route n. 9. à la route impé-
Conducteurs embrigadés, hh.
Gommunaudat, Burlot, à Avallon.
Louis, à Vermenlon.
Conducteur auxiliaire, M. Arboin, à
Noyers.
^Employés secondaires mm.
Levalfois, L»balte et Gaulon, à Avallon.
Cet arrondissement comprend :
lo Les roules impériales.
No* 6, Dé la borne .0 k. 5 au-delà du
pont d' Auxerre, à la limite de la Côte] riale, n 6, à Avallon.
ARaONDlSSBMEHT DB SIBS.
M. Yalliée, ingénieur ordinaire, à Sens
Conducteurs embrigadés, mm.
Biard, Yincent,et Gierzynski à Sens.
Conducteurs auxilliaires, mm.
Smorczewski, Coquard à Sens, et Fica-
tier*Anicet à Joigny.
Millenet et Millard, employés secon-
daires.
Cet arrondissement comprend :
1<> Les routes impériales,
N* 5, De Seine-et-Marne à la borne n*
14, prés d'Avrolies.
N. 5. De Sens à Sl-Fiorentin, entière,
N. 60. De Nancy à Orléans, entière.
20 Les routes départementales,
N<»1, 1 bis, 2, 13 et 23 et 27, entière.
N. 4. De Brienon à Villeneuve TArche-
véque.
ARRONDISSBBEBNT BB TOimBRBB.
M. HuioLOT, ingénieur ordinaire, à Tonnerre.
457
Conducteurs emln-igadéik mm.
Bonnet, à Saint-Florentin ; Huot et Cour-
tine, à Tonnerre ; Piuard, à Fu vy et
Troquier, à Àaxerre.
Employés secondaires ^ hh.
Giraad et Coquiot, à Tonnerre.
Cet arrondissement comprend :
1» Les routes impériales^
No 5, De la borne n» 150 à la limite de
la Côte-d'Or.
|N. 65. De la limite de la Côte-d'Or à la
roule imp. n° 6 prés d'Auxerre.
N. 77, Du Pont d'Auserre, à la limite de
TAube.
20 Les routes départementales,
N*"* i4, 16, 1^^ et 26, entières.
N. 4, De la route impériale no 77 à la
route impériale n? 5 bis à îîrienoii. -
N'J H, De la route impériale no 65, à la
borne n* 23.
N. il, De la route impériale no 5 bis, k
la ferme de Yaucharmes,
CHEMIN DE FER DE PARIS A LYON— II« SECTION.
Service des trayaux de la limite du département de Seine-«t-Marne à la limite
delà Côte-d'Or, entretien et surveillance de la voie jusqu'à Tonnerre.
MM. Dblerub , Ingénieur en chef à Paris, rue de Bercy-St.-Antoine, 4.
Du Boys, Ingénieur ordinaire des Ponts-el-Chauss., à Paris, rue de Lyon, 4dy
Conducteurs embrigades, MM. Frém> et David, Sens.
Cbandenier, chef de section, Sens.
Durlot Tonnerre.
PiQUBURS SURYEILLAIVTS MM.
Gauthier et Ghicard, Montereau.
Cendrier, Joigny.
Narjoxix, La Roche.
Morin, Tonnerre.
Durieux, id.
EMBRANCHEMENT DE LAROCHE A AUXERRE.
GARE D' AUXERRE.
SERVICE DU MOUVEMENT.
M. Bbrtrou, Commissaire de sarveillance administrative
Chef de gare : M. Mallard. | Sons-cbefs : MM. N. et Legendre.
Bureau de la petite vitesse. -^ Chef de bureau : M. Félix.
Bureau succursale, place aux Liens, n. 1. — Factage et camionnage de la gare
en ville et de la Tille à la gare. — Omnibns de ville desservant tous les trains
partant et arrivant.
Îsur place ayec 10 kilogr. de bagages. . 50 c.
— de 11 à 30 — . . 50
— au-dessus de 30 kilogr., 01 c. par kilogr.
Chef de bureau : M. Thadée- Jaezinski . | Sous-chef : M. Eugène Bellot.
(Nota). — Adresser les ordres d'enlèvement de marchandises à M. le chef d u
bureau succursale du chemin de fer.
ENTRETIEN ET SURVEILLANCE DE LA VOIE.
BsiERUB, ingénieur en chef,
Bu Bots, ingénieur ordinaire.
Girand, conducteur des ponts et chaus-
sées; chef de section à Aùxerre.
Drouillet, conduct. des trav. à Laroche
Moniot, id. Monéteau.
Jacquelin, pi(]peur surveill. à Auxerre.
Ferré, .id.de nuit, id.
11
138
ADMINISTRATION DES UGNES TÉLÉGRAPHIQUES
BUREAU central:
Rue de Grenelle-Saint-Germain, 103, à Paris.
DIRECTION DAUXERJRE,
Place du Département, 4, et rue des Grands-Jardins, 4.
M. Békaud, chef de station.
M. De Latourfondue, stationnaire.
Les bureaux sont ouverts au p.ublic, pour la correspondance des dépêches
privées, tous les jours, y compris fêtes et dimanches, de 7 heures du matin à
9 heures du soir, depuis le premier avril jusqu'au premier octobre; et de 8
heures dd matin à 9 heures du soir depuis le premier octobre jusqu'au premier
avril.
SERVICE DU CANAL DU NIVERNAIS
fiT DE LA HIVIÈRE d'tONNE.
Ce servke comprend les travaux d'entretien, de réparation et de perfec-
fionnemfe&t des rivières d'Yonne, de Cure et d'Armançon et du canal du Ni-
vernais, tout ce qui concerne le mouvement de la navigati(Hi et du flottage
sur ces cours d'eau, la police des ports qui en dépendent et Tinstniotioii^es
affaires concernant les usines qui y sont situées. Il a aussi pour objet les tra-
vaux d'amélioration de û navigation de l'Yonne au-dessous d'Auxerre, aux-
quels la loi du 31 mai 1846 a affecté une somme de 6,J$00,000 fr. Il com-
prend, en outre, les études à faire et les travaux à exécuter pour prévenir
le retour des înondalions de rY-on-fie^^-tous ses afOuenls.
Il s'étend, dans son ensemble, depuis l'origine du canal du Nivernais dans
la Loire à Decize (Nièvre) jusqu'au confluent de l'Yonne et de la Seine à
Montereau (Seine-et-Marne), et paur les affluents de l'Yonne depuis leur
source jusqu'à leur confluent.
M. Cambuîat,^ Ingénieur en chef à Auxerre.
Bureûu de Vingénietfr en chef.
MM. Broché, conducteur auxiliaire.
Thevenin et Leau , employés
secondaires.
MM. Camus, condueteur auxiliaire,
chef de bureau.
Laurent, conducteur embrigadé.
M. Olht de Labby, Ingénieur ordinaire à Auxerre.
Cet ingénieur est chargé :
^ 1® De la partie de la rivière d'Yonne, comprise entre Armes (origine de
l'Yonne flottable en trains) et le fossé Renard, 16 kilom. environ, en aval
d'Auxerre.
2» De la rivière de Cure, depuis le pont du tunnel d'Arcv ;
3» Du canal du Nivernais, depuis l'écluse double de Tannay, n**^ 38-39;
jusqu'à son embouchure dans F Yonne, à Auxerre.
Bureau de Af. Olry de Labry
MM. Audry, conducteur embrigadé, depuis le ^tunnel d'Arcy, jus-
chef de bureau.
Gauche et Jalouzot, conducteurs
embrigadés. ^
Petit, conduc. embrig. (chargé
en outre du service de la Cure,
TBAVAUX SPÉCIAUX.
Comlruclion du barrage du réservoir des SeUons (Nièvre).
M. WoizotetLeroy, conduot. embrigad. | M. Sirvent, employé secondaire.
qu'à son embouchure jdans
l'Yonne, à Gravant).
Azière, Roty,Girault et-Laurant,
empl. seeondaires.
139
SERyiCE ACTIF.
1" Division. —Entre la limite de la Nièvre et Mailly4a-Ville (Yonne).
Binèred^ Yonne et canal. — M. Frontier, conducteur embrigadé à Magny^
commune de Merry-sur- Yonne.
a»" Division. — Entre Mailly-la- Ville et Técluse de Béiombre.
Rivière d'Yonne et canal. —M. Guenez, conduct. embrig. à Mailly-la- Ville.
3"* Division. — De Fécluse de Béiombre à Auxerre, pour le canal, et au
fossé Renard pour la rivière-
Rivière d^ Yonne et canal. — M. Millon, conducteur embrigadé à Auxerre.
M. PILLE, Ingénieur ordinaire à Sens.
Getingénieur est chargé du service de la rivière d'Yonne, du fossé Renard
(16 kil. en aval d'Auxerre) au pont de Montereau, et de TArmançon au-des-
sous de Brienon.
Bureau de M. Pilk.
MM. Desmolières, conducteur embrigadé.
Girard, conducteur auxiliaire.
Hanoi, N., employés secondaires. *
SERVICE ACTIF.
4"* Division.— Du fossé Renard au hameau du Petit-Port, limite d'amont
delà commune de Villeneuve-sur-Yonne, et Armançon.
M. PiEDSicKi, conducteur embrigadé à joigny.
fi"* Division. — Du hameau du Petit-P(>rt à l'Ile de Sixte, au-dessous de
Pont-sur- Yonne.
M. DEsifouiiRES, conducteur embrigadé.
6"* Division. — Dç l'Ile de Sixte au pont de Montereau.
M.DAVfiimT, conducteur embriigadé à Villeneuve-la-Guyard.
Nota. Le service des inondations sera incessamment organisé.
CANAL DE BOURGOGNE.
PÀRTIK GOMPIUSB BRrRB i.A JHOGHB-SnR-TOllNB BT lA lAUTB DB LA €ÔIB
U.I(0UA|in.DB 9A.VBL, Ingénieur en chef, à. Dijon.
M. Bazib, ingénieur. ordinaire à Xa^nerre.
Conducteurs embrigadés j mu.
Faldaniy conducl principal, à Brienon.
Lefià, à Aocy-le-F.
Gof^enor, à Tonnerre.
Naudinj àla réserve à Tonnerre.
Sarotij à la réserve à Tonnerre.
Employés secondaires^ am.
perret, conducteur.
Ménétrier, id.
TsMrret, îd.
CHEMINS BE GRAI«)E GOMMUNIGATION.
fie strw$ eompÊfend les chemins dont voki la désignation etVilinéraire :
No !«»■, d' Auxerre à Saints-en-Puisaie^
par GhevanneS; Escamps, Volvant,
Leugny, la Bruyère, Levis, Fonte-
noy, les Guilloréis, les Bomneaux
et les Cueillis.
% de Chablis à Vermenton, par Préhy
et Saint-Cyr-les-Colons.
3) de Treigny à la route départém.
n*» 22, par la Folie et les Chailloux.
4, ée Leugny 'à Entrains, par Semen-
tron, Couloti, Lain, Tbury, Moulle-
ry, Lainsecq, Sainpuits et les Bor-
des.
H, de Ligny au port du Crot-aux-Moi-
nes, par la Rue-Feuillée, Pontigny,
Venouse, Rouvray, Héry, SeigneUy
et Beaumont.
6, de Saint-Sauveur à Clamecy, par le
Jarlois, Lainsecq, le Vaurimbert,
Champ-Martin, le Galois, Etais, la
Fontaine et le Tremblay.
7, de Tannerre à Entrains, par Tan-
140
nerre, Bion, Mé:Killes, les Matignons,
Saint-Sauveur, les Renards, FOrme-
du-PoDt, les Thomas, Sainte-Golom-
^ be, la Breuiile et Sainpuits.
8, de k route nationale n» 77 à Mai-
zières, par la Mouillère, Ligny, Va-
' rennes, Carisey, Fïogny.
9, d'Avallon à Mailly-la-Ville, par
Sermizelles , la firosse-Gonge , la
hauteur de Blannay et Bois^d'Ar-
cy.
10, d'Avallon à Quarré-les-Tombes,
par Gousin-la-Roche, Marault, Au-
xon, Villers, la Gorge et les Breuil-
lottes.
11, de Vermenton à Guillon, par Sacy,
Joux-la- Ville , Dissangis , l'Isle ,
Pancy, les moulins Ghouard et Salé,
les fermes de Gh4risy, Saint-Ber-
nard , Perrigny, Gourterolles et
Guillon.
12, de risleà Arthonnay, par Annoux,
Sarry, Villiers-les-Hauts , Fulvy,
Gusy, Ancy-le- Franc, Pimelles,
Gruzy, Maulnes et Arthonnay.
13, de Montréal à Sainte-Magnance,
par Tréviselot, Trévilly, Gisery, Sa-
! vigny, Ghevannes et Sainte-Ma-
gnance.
14, de Bassou à Briare, par Bassou,
Villemer, Neuilly, Ghamploiseau,
Lalaye, Aillant, Lamotte, les Or-
mes, le château de Bontin, les petits
bois de Gourgoin, la Mouillère, les
petits et les grands Brossards, Bel-
Air, le Singe Vert , Grandchamp,
les fermes de la tuilerie Saint-Val,
la Bonde et la Gilbardière, Ghampi-
gnelles, la Vellerie, la ferme des
Rosses, Ghampcevrais, la ferme de
Prix, de la Maison-Tardive, les Pe-
tites-Maisons, Rogny, passe près de
l'écluse et du pont du Rondeau.
15, de Gerisiers à Gourtenay, par Ôix-
mont, les Bordes, Tallouan, Ville-
neuve-le-Roi, Bussy-le-Repos, les
Fourneaux, la Herse, les Ghétifs,
Piflbnds etles Guimbault.
16, de la route départementale n° 9 à
Ghâtillon, par Laborde, Chevillon,
Prunoy , Lafontaine , Gharny, le
Glos, la Haute-Gave, les Siméons,
les Journets, les Roseaux, Ghaœ-
beugle.
17, d'Ancy-le Franc à la route dépar-
tementale n"» 18, par Stigny et Jal-
18, de Gharny à Saint-Amand, pa
Saint-Martin-sur-Ouanne, Malicor"
ne, ferme de Janvier, Ghampignel-
les , château et ferme de Grésilles,
Villeneuve-les-Genets, Septfonds,
les Nantiers, Saint-Fargeau, les Gi-
rauds et Breuillambert.
19^ de Senan à Appoigny, par Lalaye,
Ghamploiseau, Guerchy et Bran-
ches.
20, deVilleneuve-l'Archevêque à Joi-
gny, par les Sièges, Gerisiers, la
Graiige-Bertin, Dixmont, la Tuile-
rie, Beauregard.
21, de Blannay à Ghâtel-Censoir,
s'embranche sur la route nationale
no 151, vis-à-vis le moulin dit le
Gué^Pavé, passe sous le hameau du
Vaudonjon, traverse Monlillot, le
hameau de Fontenilles, passe près
de la ferme de la Forêt et de la
Maison-Rouge.
22, de Villiers- Saint-Ben oit à Briare,
par les Usages , les Béatrix , les
François, Tannerre, Villeneuve-Ies-
Genets, la Falquerie, le Grand-
Ghemin, le Gharme-Rond et Blé-
neau.
23,. de Pont-sur- Yonne à Montereau,
par Serbonnes, Gourion et Vinneuî.
24, de la route nationale n" 60 au
port de Marsangis, par Sevbois, les
Brins, Egriselle-leBoc, Bracy et
le bas de Marsangis.
25, de Saint- v^aurice-aux-Riches-
Hommes à Pont sur-Yonne , par
Mauny,Thorigny, Fleurigny, Saint
Martin-sur-Oreuse , la Xhapelle-
sur-Oreuse et Gisy-les-Nohles.
26, de Sens à Voulx, part du pont de
Sens, passe près Saint-Martin-du-
Tertre, à Nailly, Brannay, Lixy et
Vallery.
27, de Theiî au port de Marsangis, par
la Folie, passe entre la Grange-au-
Doyen et Vaufoin, traverse Passy.
28, de Vilieneuve-l' Archevêque à Bray,
êar Lailly, Lapostole, Thorigny,
arreaux, Servins, passe au bas de
Pailly et Plessis-Sainl-Jean, et tra-
versé Sergines.
29, de Sergines à Montereau, par Ser-
bonnes, Gourion et Vinneur^
30, de Saint^Florentin à Rigny-le-
Ferron, par Venizy, le Rué, Ghail-
ley, la grande Jaronnée, les Gai-
beaux, Fournaudin, les Gormiers et
i41
les Vallées.
31, d'Auxerre à Champlay, par Perri-
gny, le Buisson-Pooilleux, Fleury,
Guerchy, Ghamploiseau^ Neuilly, la
ferme d'Arblay.
32, de Tonnerre à Corbfgny , par
Yrouerre, Sainte- Vertu, Nîtry, Joux-
la-Ville , Précy-le-Sec, Voulenay,
emprunte la route nationale n. 6
jusqu'à la courbe de Givry, puis
la route nationale n. 151 jusqu'à
Vézelay, passe à Saint-Père, Pierre-
Pertuis et Domecy-sur-Cure.
33, de Cussy-les-Forge3 à Quarré-les-
Tombes, par Villers-Nonains.
34, de Germigny à Saint~Mards-en-
Othe; par Beugnon, Neuvy-Sautour
et Sormery.
35, de Tonnerre à Montfort, par Tis-
sey, Collan, Maligny, Villy, Ligno-
relles et Souilly.
36, de Quarré-les-Tombes à Châtel-
Gensoir, par Velars, LatrevilJe,
Saint-Germain- des-Chainps, Seréé-
le^Château, Usy, Saint-Père, les bois
de la Madeleine, les Tremblais et
Asnières où il s'embranche sur la
route départementale n* 20. 1
38, de Chablis à Goulanges-Ia-Viiieuse, 1
CHEMINS DE MOYENxNE COMMUNTCATfON.
Ce service comprend les chemins dont voici la désignation et If itinéraire :
part de la route départementale n» 9,
près de Saint-Cyr-les-Colons, passe
à Irancy, Vincelottes et Vincelles.
39, de Vermenton à Entrains , par
Accolay, Sainte-Pallaye, Prégilbert,
Sery, Mailly-la-Ville, Mailly," châ-
teau -le-Bas, le Paumier, Misery,
Coulanges-sur-Yonne, Andries, Fer-
rières, Etais.
ÛO, de Chéroy à Voulx, part de Chéroy
et aboutit à la limite du départe-
ment de Seine-et-Marne.
41, de Chéroy à Perrière, par les
Monteaux, les Jacquins, Jouy et les
Bordes.
42, de la vallée de l'Oreuse à la route
de Bray, part du chemin n" 25, entre
la Cha'ppelle-sur-Oreuse etGisy les-
Nobles, traverse Michery et vient
s'embrancher sur la route départe-
mentale n* 2.
43, de la croix de Pailly, au che-
min n® 25, part du chemin n" 28,
près la croix de Pailly, passe à Ver-
tilly, Viliiers-Bonneux, Grange-le-
Bocage.
Ixh, de Savigny à Anstrudes, par GuU-
lon, Vignes, Pisy et Vassy.
N» 1" De Leugny à Aillant, par Diges,
Pourrain, le moulin de Vaux, com-
mune de Beauvoir, Eglény, S'aint-
Maurice-Thizouaille et Chassy.
2, de Sens à Foissy, par Saligny, Fon-
taine-la- Gaillarde et le hameau de
Clérimois.
3, de Pailly à Bray, par Plessls-Saint-
Jean et Compigny.
4, de Domats à Dollot, par Saint- Va-
lérien, la Beliolle et Domats.
5, de Saint-Valérien à Jouy, par Mon-
tâcber et Villegardin.
6, deCharny à Saint- Julien-du-Sault,
par Prunoy, Villefranche, Cudot et
Verlin.
7, de Cézy aux Ormes, par Béon, la
route départementale n** 9, Saint-
Romain le- Preux et la Ferté-Lou-
pière.
8, de l'Isle à Talcy, par Blacy et
Thizy.
9, de Mont-Réal à Châtel-Gérard, par
les moulins de Talcy, Montriant et i
Marmeaux.
10, de Rouvray à Quarré-les-Tombes,
« par Saint Léger, les Oudotes et le
moulin Colas.
11, de Saint Fargeau àClamecy, par
les hameaux de la Chaux, delà Mar-
cinerie et du Chesneau, Treigny,
Diancy, Perreuse , Sainpuits et
Etais.
12, de Chablis à Noyers, par Chichée,
Chemilly, Poilly, Sainte-Vertu, Mô-
lay, et Annay-sur-Serein.
13, de Sarry à Carisey, par Moulins ,
Fresnes, Yrouerre, Viviers, Serri-
gny, Tissey, Vezannes et Dyé.
14, de Saint-Martin à la route natio-
nale no 5, par Commissey, Tanlay
et Saint- Vinnemer.
15, de Voutenay à Provency, par Lu-
cy-le-Bois.
16, de Charny à 'a route départemen-
tale no 9, par Perreux, Sommecaise,
les Ormes et Chassy.
17, de Domats 4 Subligny, par Cour-
ui
toin, Villeaeuve-la-Dondagre et
Sublîgny.
48, de Sens à Pont^sur-Yonne, par la
rive gauche de l'Yonne, en passant
par Villenavotte, Villeperrot, pour
aboutir au port de Pont-sur-Yonne.
19, de Saint Aubin-Château Neuf à
BÏeury, par le hameau de Sur-Ocre,
Saint-Maurice-Thizouaille et le ha-
meau de Nieux-Poux.
2Ô, de Thoucy à Thury, par les ha-
meaux de l'Epine, de Roland et de
Saint-Marcel, Fontenoy, les ha-
meaux du Deffand et du Pétit-
Banny.
21, de liigny aux Croûtes, par Jaulges,
Butteaux et Percey.
2f2, des Sièges à la route nationale
n" 60, par Chigny.
23, de Villeneuve-sur-Yonne âCharny,
par Bussy-Ie-Repos y Saint-Martin
et Saint-Loup-d'Ordon et le hameau
d'Arblay.
24, de Saint-Martin-sur - Ouanne à
Saint-Maurice (Loiret) par Marchais-
Béton.
2^, de Joigny à Fournaudin, par Brion,
Bussy-en-Othe et Arces.
26, d'Avalion à Corbigny, par les
Grandes-Châtelaines, le hameau de
Cure et Domecy-sur-Cure.
27, de Gisy-les-Nobles à Sens, par
Evry, Cuy et les territoires de Saint-
Denis et Saint-Clément
28, de Seîgnelay à Appoîgny, par
Chemilly-prèsTSeignelay.
29, de Mailly-le-Château à Saint-Sau-
veur, par Anus, hameau de Fôu-
ronne, Gourson, Molesmes, Taingy,
Tèstmilon, hameau de Sementron,
Lain et le Deffand, commune de
Saints.
30, de Toucy à Eglény, par Parly et
ITEpine, commune de Beauvoir,
31, de Vermenton à Noyers, par Sacy,
Nitry et le hameau de Puits-de-
Bon.
32, de Saint-Julien-du-Sault à Toucy,
par Précy, Sépeaux, Saint- Romain-
le-Preux et la Ferté-Loupière.
33, de Villiers-S*-Benoît à Louesme,
par les hameaux des Tricottes et
des Bergers.
34, de Cùssy-les-Forges à Montréal,
par les hameaux de Maison-Dieu,
le Vallerot et Sceaux.
3», de Saint-Sérotin à Villeroy, par
Villebougis.
36, de Saint-Aubilvstir- Yonne à Tou*
cy, par Cézy et ïe hameau de la Pe-
tite Celle, s'embranchant sur le'
chemin n® 32.
37, de Lixy à Villethierry, par les
Buissons et le hameau de Tros.
38, de Soucy à Foissy, par Voisines et '
la Chappelle-Saint-Léonard.
39, d' Arces à Saint-Mards-en-Othe,
. par Chailley et les hameaux de
Bœurs et Sormery.
40, de LaîUy à. Courgenay^ par Van-
luisant.
41, de Cerisiers à Cérilly, par Vau-
deurs. Couleurs.
43, de.la route nationale n"* 5 à Gour-
taoult et au chemin de grande
communication n^34} par Butteaux,
les hameaux de la Chaussée et de
Villiers, Soumaîntrain et Beugnon.
43, de Paron à Marsangis, par Gron et
Etigny.
44, de Tannerre à Châtillon-sur-Loing,
par Tannerre et Champignelles.
45, de Saint-Denis à Marchais-Breton,
par Malicorne.
46, de Champs à Chablis, par Saint-
, Bris^ Chitry, Courgis.
47, de Saint-Sauveur à Druyes, par le
hameau de la Mslerne, (commune
de Saints), Thury, Sougères, le ha-
meau des Billards et les fermes de
Maupertuis et des Martins.
48, de Laroche à Sens, par Mîgennes,
Bussy en Othe, Dixmont, les Bor-
des, la Grange-au-Doyen et Véron.
49, d'Arquian (Nièvre) à Aillant-sur-
Milleron (Loiret), par Laveau, Blé-
neau et Champcevrais.
50, de Villeneuve-l'Archevêque à Ar-
ces, par le hameau des Hauts-de-
Flacy et Coulours.
51, d'Usy à la route nationale n" 6,
par Menades, Island, Pont-Aubert,
Le Vault.
52, de Leugny à Mézilles, par les fer-
mes de Veugny et de la Chaume,
Lalande, le moulin de Lalande et le
pont de la Trocarde, les Evêques et
Fontaines.
53, de Vermenton à Tonnerre, par la
ferme de la Loge, Lichères, Poîlly
et Yrouerre.
54, de Chastellux et Villiers-Nonaîns,
par la rivière (hameau de Chastel-
lux), Saint-Germain, Le Meix, ha-
145
meau deSaint-Germainet Marrault;
hsmeau de Magny.
55, d'Aillant à Charny, par Villîers-
sur-Tholon, la Tuilerie, la Ferté-
Loupière^laGaulerie, lesCarteroiis,
Ghopinot et le hameau de la Borde.
56, d'A vallon à Guillon, s'embranche
sur la' routenationalen^dàla Tuile-
rie de Gerce, passe près de la tuile-
rie de la Charbonnière, traverse le
hameau de la Maison-Dieu, et le
village de Gisery, croise le chemin
de grande communication n*" 43,
et emprunte le chemin de grande
communication n» 44 jusqu'à Guil-
Ion.
57, de Toucyà Appoigny,s*embranche
sur le chemin de moyenne comm.
D° 30, au territoire de Parly, passe
' près de la rue Froide, franchit le
Tholon, croise le chemin de moyen-
ne communication n" V sur le ter-
ritoire de la commune de Pourrain,
passe près du hameau du Veau, tra-
verse le bourg de Lindry, passe au
hameau de la Cave, de la rue du
Cul-d'Oison et des Bouches (com-
mune de Lindry], croise la route dé-
partementale no 9, passe aux ha-
meaux de la Gruère et de la Croix-
des-Brûlés, croise le chemin de
grande communication n" 31 et
vient s'embrancher à Appoigny sur
le chemin de grande comaïunicaiion
n* 19.
58, de Merry-la-Vallée à Auxerre,
part du village de Merry-la Vallée,
traverse le territoire de cette com-
mune et celui d'Egleny, emprunte
le chemin de moyenne communi-
cation n"" 1«' qn'il suit Jusqu'à la
Croix-de-la-Vieille, passe an ha-
meau du Veau et tomîbe sur le che-
min de moyenne communication
no 57 qu'il emprunte jusqu'au ha-
meau de la Cave, se dirige ensuite
sur le hameau de la Bruyère «l'il
traverse, franchit le ruisseau ac la
Verte à la limite des communes de
Villefargeau et de Saint* Georges,
passe au hameau du Cul«4e-Sac et
aboutit sur la route départementale
n<> 9 à peu de distance du ru de
Beauches.
59, de VilIeneuve-le-Boi à Montereau,
part du chemin de grande commu-
nication no 15, au delà de Piffonds,
traverse le climat du chemin de
Courtenay et entre sur le territoire
de Savigny, puis aboutit sur la rou-
te impériale n" 60 au point de jonc-
tion de l'ancien chemin de Piffonds
à, Savigny.
60, de Cerisiers à Laroche, part de
la route impériale n*" 5 à la sortie de
Cerisiers, traverse le village de
Villechétive, puis se dirige sur le
territoire de Bussy-en-Othe, traver-
se les bois de Ai. Lebrun de Plai-
sance, puis ceux de cette dernière
commune et aboutit sur le chemin
de moyenne communication n* 25
au rond point de la Ramée.
mm
Le service général comprend en ou-
tre tous les chemins vicinaux ordi-
naires du département, désignés ordi-
nairement sous le titre de chemins de
petite communication.
ABATTOIR PUBLIC
DB LA VILlK d'àUXERRB, FADBOURG SÀINT-QBRVÀIS.
M. Irr, receveur.
1
144
SECTION vm.
ETABLISSEMENTS DlVEliS D'UTILITÉ PUBLIQUE.
BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES.
Bibliothèque d'Auxerre^ place Notre- Dame-la-â^ Hors.
La bibliothèque d' Auxerre, fondée en 1796, par le P. Laire, savant Minime,
pour le service de l'école Centrale « échut à la ville par un arrêté du
premier Consul, du 8 pluviôse an XI. Elle renferme ItfO manuscrits dont
2aelques-uns sont très-précieux pour l'histoire, et environ 30,000 volumes.
>n y remarque beaucoup de bonnes éditions; — musée et collection de
géologie, d'histoire naturelle et d'antiques du département.
M. QuÀNTiN, archiviste du département, bibliothécaire.
COMMISSION DE SURVEILLANCE.
MM. le MAIBE d'Aiixerre, président :
le PRINCIPAL du collègue ;
LEGLERG, juge de paix :
GH AL LE père, avocat;
BAZOT, avocat;
l'abbé DURU, aumônier de l'asile départemental des aliénés >
GHEREST, avocat;
QUANTIN, bibliothécaire.
Bibliothèque d*Avallon, àCBôtel-àe-Ville.
La bibliothèque d'Avallob, composée de 3,000 à 4,000 volumes, provient
surtout de l'ancienne maison des Doctrinaires du collège.
M. Chausson, bibliothécaire.
Bibliothèque de Joigny^ à VHôtet-de-YiUe,
La bibliothèque de Joigny se compose surtout d'ouvrages de littérature et
de voyages. Elle compte environ 4,000 volumes.
M. (JossiEE, chargé du service de la ))ibliothèque.
Bibliothèque de Sens, à V Hôtel- de- Ville.
Ce dépôt renferme 8,000 à 10,000 volumes et quelques manuscrits, parmi
lesquels est le célèbre Missel original de la Messe de TAne. Un cabinet
d'histoire naturelle et curiosités; musée de sculptures et d'antiques dans la cour
delà mairie.
MM. Gâteau, bibliothécaire; Lionne aîné, sous-bibliothécaire.
Bibliothèque de Tonnerre,
MM. N. , bibliothécaire -, Desmaisons, sous-bibliothécaire.
INSPECTION DES MONUMENTS HISTORIQUES
DU DÉPARTEMENT.
Ce service comprend la surveillance des monuments importants que ren-
ferme notre département et qui sont classés comme historiques par décision
du Ministre de l'Intérieur. La reconnaissance d'un édifice comme historique
n'entratne pas de droit l'allocation de fonds de la part du gouvernement; ce
n*est qu'une appréciation scientiflque qui, cependant, est prise en considé-
ration dans les distributions annuelles des secours.
M. le baron CHAILLOU DES BARRES, Officier delà Légion-d*Hon-
neur, Chevalier grand'croix de l'ordre du Lion, Grand'croix de celui du
Mérite civil de la couronne de Bavière, Chevalier du Saint-Sépulcre : inspec-
teur, au château des Barres, commune de Sainpuits.
i45
Monuments classés :
H ou. — Le* ast^sques iadi^voit qve les ■«mai
illoeatioat.
ARRONDISSEMENT d'aUXEERB.
Eglise de Saint-Etienne, à Auxerre.*
Eglise de Saint-Pierre, à Auxerre.
Eglise Saint-Germain, à Auxerre.
AjDcien palais épiscopal servant de
préfecture, à Auxerre.*
Eglise de Saint-Florentin.
Eglise de Pontigny.
Eglise deSaint-Ëusèbe, k Auxerre.*
Eglise de Chablis.*
Eglise de Saint-Bris.
ARRONDISSEMENT D'àTALLON.
Eglise d'Avallon.
Eglise de Saint-Pierre-sous-Yézelay**
itt à la suite desquels se troure ee signe omt ref« 4t«
Eglise de Vézelay.*
Eglise de Montréal.*
Eglise de Civry.*
ARRONDISSEMENT DE JOIftNT.
Eglise de Saint-Jean de Joigny.
Eglise de Saint-Julien-4u-Sault.
ARRONDISSEMENT DE SENS.
Cathédrale de Sens.
Murs et fragments romains, à Sens.
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
Eglise de l'hospice de Tonnerre.*
SOCIÉTÉ DES SCIENCES HISTORIQUES ET NATURELLES DE LTONNE.
Fondée au mois dejaoTier 1847^ la Société a son siégea Auxerre, dans les bâti-
ments de la bibliothèque; cependant elle étend son action surtout le département.
Elle se compose de membres titulaires, de membres libres ayant domicile dans le
département et de membres corrcspoodarits.
Le but de la société embrasse Tétude de Tarchéologie et de Thistoire proprement
ditedu département^ ainsi que celle de Thistoire oatorelle dans tontes ses branches.
Elle publie chaque trimestre un bulletin de ses travaux.
Son bureau est composé de la manière suivante :
Président : M. le baron Chaillou des Barres.
Vice-Présidents : MM. Déy et Quantin.
Secrétaires : MM. Ed. Ghallb et ChArbst.
Archiviste : M. Lob in. — Sous-archiviste : M. Prot.
Trésorier : Si. PsTir-SiOAUtT.
COURS GRATUIT DE DESSIN POUR LES ADULTES.
Ce cours, fondé il y a quelques années, définitivement organisé le premier
juillet 1851, est professé par M. Passepont, peintre d'histoire à Auxerre.
Il a pour objet Renseignement: l** du dessin linéaire appliqué aux arts in-
dustriels et aux beaux-arts ; 2* de la figure, du dessin d après la bosse, du
paysage et de l'ornement.
Les jeunes gens qui désirent suivre le cours de dessin, doivent se faire
inscrire à la mairie^ justiBer qu'ils sont âgés d'au moins 14 ans; qu'ils sont
domiciliés à Auxerre ; qu'ils ont des parents ou, à défaut de parents, des per-
soones honorables pour répondants.
Le cours est ouvert pendant dix mois, depuis le premier novembre de
chaque année jusqoeset v compris le 31 août de l'année suivante.
11 a lien, à l'exception des jours fériés, tous les lundi, mercredi et vendredi
de chaque semaine, de 7 heures 1/2 à 9 heures 1/2 du soir.
A la fln de chaque année scolaire, des prix sont décernés aux élèves qui se
soDlle plus distingués dans chaque spécialité, ainsi qu'un prix d'honneurfon-
dé par M. le baron Martineau-des-Gbesnez, maire d'Auxerre.
Les œuvres des élèves du cours sont exposées publiquement, pendant toute
la dorée des vacances^ dans une des salles de la bibliothèque de la ville.
i46
JARDIN DES PLANTES DÉPARTEMENTAL.
Gb Jardin est formé spécialement pour' Télude de la Flore da département de
l'VoBite,
Directeur : M. Eog. Rayuc, phamacien.
SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DB SENS.
La Société archéolo^iqne dé Sens a été iastituée par arrêté de SI. le Ministre de
rintérieur en date du «4 juin i844.
L'archéologie, les sciences et les arts sont Tobjet de ses travaux.
Membres d'honneur : Mgr Tarchevéque, M. le préfet, MM. le soua-préfet
et le maire de Sen».
Président : M. Làlubb, juge.
Vice-président : M. Carlieb, chanoine.
Secrétaire : M. Julliot, professeur au Lycée.
Pro-secrélaire : M. Tabbé R^ul^e, aumônier de Sain te- Colombe. .
Biliothécaire-archiviste : M. Chactbad , vicaire général; M. DOBd» L^s, ar-
chiviste adjoint.
Trésortef : M. TémiiLUBR, greffier dn tribntial civil.
CHAMBRES CONSULTATIVES D»AGRICULTURE.
Ua décret du 35 mars 485^ a créé, dads chaque département, une
chambre consultative d'agriculture par arrondissement , dont fies
membres sont nommés par le Préfet.
' Voici la composition de ces chambres pour les cinq arrondissements
du département :
ArrondUsement d^Auxerre.
Canton d'Auxerre (est), M. Binoche , propriétaire et maire à Champs ;
d'Auxerre (ouest), M. Baudoin aîné, propriétaire à Auxerre;
Canton de Chablis, M. Gabriel Maret, propriétaire à Cb.iblis ;
deCoulanges-la-Vineuse, M. Larabit, sénateur, propriét. à Goidanges*
la-Vineuse;
de Coulantes sur-Yonne, M. Badin d'Hurtebise, juge de paix, pro-
priétaire àCrain ;
de Courson, M. Dejast-Feserin, propriétaire à Ouaine;
de Ligny, M. Rabt^, juge de paix, propriétaire à Maligny;
de Seignelay, M. Froùier, propriétaire à Seignelay;
de Saint-Florentin, M. Moiset, docteur médecin, membre du Conseil
général,
de Saint-Sauveur, M. le baroA Chaillou des Barres, aux Barres;
de Vermenton, M. Rousselei, maître de poste à Vermenton ;
de Toucy, M. Arrault, propriétaire et maire à Toucy.
Arrondisiement d*Avallon.
Canton d'Avallon, M. Cordier, propriétaire à Monjalin;
dcGuillon, M. Charles de La Brosse, propriétaire à Guillon.
de GailioQ, H. Theurot-Gaignot , propriétaire à Saint-Andréen-
Terre-pleine ;
deL'lsIe-sur Serein,M. Guillîer, prop.à Vassy, commune d*Etaules.
de Quarré-les-Tombes, M. Houdaille, maire de Saint-Germain,
de Vézelay, M. Gontard, maire de Domecy-sur-Cure.
Arrondissement de Joigny,
Canton d* Aillant, M. Précy, propriétaire et maire à Chassy;
147
de Bléneau, M. Convert, propriétaire à Bléneau ;
de Brienon, M. VerroUot d*Ambly, propriétaire à Brienoit;
de Cerisiers, M. N.;
Je Charny, M. Perdu, propriétaire à Charny ;
de Joigny, M. N. ;
de Saint-Fargeau, M. Eugène de Yathaire, à Septfonds.
de Saint-Julien-du-Sault, M. Leblanc, propr. à St-Martia-d'Ordon
de Villeneuve-sur- Yonne, M. de Châteaubonrg , propriétaire et
maire à Villeneuve-sur- Yonne.
Arrondisfement de Sens,
Canton de Ghéroy, M. Claisse, médecin à Saint-Valérien.
de Pont-sur- Yonne, M. LeComte,^ propriétaire et maître de poste
à Villeneuve-la-Guyard ;
de Sens (nord), M. Leriche, propriétaire à Saligny ;
de Sens (sud), Deslion-Dutour, propriétaire à Sens;
de Sergînes, M. Cébert, propriétaire et maire à Serbonaes;
de YilIeneuve-rArcbevéque, M.Javel Léopold, propr., à Vaulmsaift
Axrondisgement de Tonnerre»
Canton d'Ancy-le-Franc, M. Paris, propriétaire à Aisy ;
de Cruzy, M. de Tanlay, propriétaire et maire à Tanlay ;
de Flogny, M. Anjorrant, propriétaire et maire à Flogny ;
de Noyers, M. Droin, juge de paix de Noyers, à Fresnes.
de Tonnerre, M. Textoris, propriétaire à Cbeney.
Les membres ci-dessus désignés sont nommés pour trois ans; ils
sont toujours rééligibles.
SOCIÉTÉ CENTRALE DU DÉPARTEMENT DE L'YONNE
POUR l'encouragement de l'agriculture.
Cette société a pour objet d'encourager et de perfectionner les diverses
branches de la culture du sol dans le département, et en même temps d'en-
courager et développer l'industrie et le commerce de cette contrée, dans -
leurs rapports avec l'agriculture.
La fondation de cette société est due à l'initiative d'un comité composé de
MM. le baron Ghaîllou des Barres, Chalies, Gordier, Lecomte, Précy etmarquis
de Tanlay.
Président d'honneur : M. le PajérsT de l'Tonne.
Président : M. le Baron Chaillou des Barres ; — Vice-Présidents : M. le Mar-
quis de Tanlay et M. Challe, avocat ;— Secrétaire : N . ; — Secrétaire-adjoint ; M .
RiBiÈRE, avocat ; — Trésorier: M. Jourdain, receveur général de l'Yonne.
MEMBRES DU CONSEIL d' ADMINISTRATION .*
Pour V arrondissement d'Àtixerre, MM. Irenee de Bontin et Rampont-Leçhin.
— d'Avallon, MM. B^thery de la Brosse et Cordier*
— de Joigny, MM. le haron Seguier etPRécY.
— de 5ens, MM. liEcoHTEet YictorGuiGHARD.
— de Tonnerre, MM . le Marquis de Louvois et'Jacqaes Pâlotte.
SOCIÉTÉS D'AGRICULTURE ET COMICES AGRICOLES.
JoiGNY. — MM. Précy, président; Le Blanc, vicfr-présldent ; Ibled, secrétaAre
Horeau, trésorier.
Sawt-Fargeau. — MM. Bourgoin Dugas président; Milot, vice-président;
PnineaU} trésorier; Gaudet, secrétaire; Gallon fils, vlce-seerétaire.
Tonnerre. ~ MM. de Tanlay, président ; Jacques Pâlotte et Rétif, viochpré-
U8
§ideots ; Roze Isidore, seerô' sq ; Rathier et Hamolin, yioe-secréUires ; Camille
Dormois, trésorier.
ATALLOif.^MN deChaslellux, président; Cordier, vioe-présideat ; Gootard,
secrétaire ; Royer-Gariel , trésorier; Guiilier Charles et Raudot, vice-secrétaire.
Angy-lb Franc. — MiM. de La Salle-Louvois, président; Bourguignat fils, vice-
président ; Mathieu; secrétaire: Marlcnot Auguste, vice-secrétaire: Rayeneau,
trésorier.
Noyers. —-MM. Marigliir, président ; N., vice-président; Chamon, secrétaire;
Fine!, trésorier*
Flogny. — MM. Anjorrant , président; Perrin» vice -Président; Conrad de Ma
leisye, secrétaire; Bazilc, vice-secrctairc ; Fournier, trésorier.
Ssifs. — MM. le Préfet, président d^honneur ; Carlier, président; Délions et
Brice Foin, vice-présiàents.
Chablis — MM. Jacquillat, président ; Gautherin-Rampout, vice- président
secrétaire, Plain ; trésorier, MoUeveaux.
HARAS.
Le département de ITonne et les départements de la Haute-Marne, de
I*Aabe et de la Gôte-d'Or formeBt la circonscription d'un Haras dont le chef-
lieu est à Montiers-en-mer (Haute-Marne).
M. le comte de Ghastellux, propriétaire à ChasteiluX; membre délégué
pour le département de l'Yonne.
Une société hippique est établie à Bléneau, au moyen d'actions prises 'par
plusieurs propriétaires.
COMMISSIONS HIPPIQUES.
Il ya pour le département de l'Tonne, cinq commissions hippiques chargées
d'examiner les étalons qui se présenteraient à l'autorisation. Ces commissions
sont composées de six membres et se renouvellent chaque année] par tiers.
Les réunions ont lieu ordinairement en mars.
Àuxerre, MM. ; Duguyot, vétérinaire , Champignelles.
Yigrenx, médecin vétérinaire, 'Auxerre. i 5^^ nin
Gassagne, -fti capitaine retraité. Délions aîné, m. de 'posté, Sens.
JoyDon, id. Loin. Rossignol de Balajfny. chef
.. jt Ayallon, mm. \ d'escad. en retraite, Sens.
Lordler, propriétaire, Monjalin. De Sade, propriéf aire, St.-Valérien.
GuiUier, id. Vassy. ,LeComte. m. de poste, W.-la-Gnyard.
Clavm, id. Provency. Brice-Foin, m de poste, Theil.
ue Virieu, ;^""^"*- Oélion (Isidore), m. de poste, Pont-s-T.
Berthelot, mattre de poste, Lucy-le-B. . n r »
Renaud, vétérinaire, Avallon. " Tonnerre, mm.
Joigny; mm. Hugot, agriculteur, Tronchoy.
Grand d'Esnon, Esnon. Finelle, méd. vétér. Noyers.
N. Joigny. Giiyard, id. Tanlay.
Leblanc, propriétaire, W.-s.-Yon. RozeAlfred^ agric. Vireaux.
Montmarin, m. de poste. Basson. Paris, prop. Ancy-ie-Fr.
Robillard, méd. vétér., Joigny.
FERME ÉCOLB.
La ferme-école du département de l'Tonne est située à L'Orme -du-Pont
commune de Sainte-Colombe, canton de Sàint-Sauveur, sur le domaine de
M. Frémy.
L'établissement est destiné à recevoir 33 élèves, sivoîr 30 agriculteurs et 3
horticulteurs. On reçoit 11 élèves chaque année. Les examens ont lieu
au mois d'avril.
U9
Voici les conditions auxquelles les jeunes gens sont admis à la ferme-école
de L'Orme-du-Pont : Il faut avoir 16 ans au moins; Subir des examens sur les
matières de l'instruction primaire. Le séjour est de 3 ans, pendant lesquels
la nourriture et l'entretien sont gratuits. L'enseignement est autant théori-
que que pratique.
M. MoRiN, directeur.
. ■ •
CHAMBRES CONSULTATIVES DES ARTS ET MANUFACTURES, A SENS.
MM. le Sous-Préfet de Sens, président d^honneur; Coruisset (Xuguste), négociant,
président; Querelle fabricant de rasoirs; Duchemin, imprimeur; PoUet, pharmacien;
bobreuille, serrurier; Saossier, maître charpentier ; Tiby (Hercule)^ maître ma-
çon; Loyeux, orfèvre; Leiu, marchand de fer; Labille, meunier ; Ancher, négo»
ciant ; Dufour aîné, marchand de bois, membres.
CAISSE D'ÉPARGNE D'AUXERRE.
La Caisse d'Epargne d'Auxerre a été fondée en 1835. Elle est administrée,
sous la présidence du maire, par un conseil composé de neuf membres, dont
six sont élus par l'assemblée des fondateurs et trois par le conseil munîcîpaL
Os sont nommés pour trois ans et peuvent être réélus indéfiniment
L'intérêt des fonds qui y sont versés est, à partir du 1" juillet 4853, de trois
et demi pour cent, la caisse faisant une retenue de demi pour cent pour les
frais d'administration.
Les dépôts peuvent être del franc jusqu'à 3000 francs par semaine, sans
fraction de franc, et aucun déposant ne peut avoir à son compte uoe somme
SQpérieure à 1,500 francs ou 2,000 francs par la capitalisation des intérêts.
Les demandes de remboursement doivent-être déposées quinze jours d'avan-
ce et peuvent être faites par la personne elle-même ou par un fondé de pou-
voirs muni d'une procuration sous seing privé légalisé par le maire dS sa
commune et visée par le sous préfet.
Caissier : M. Yirallj à Auxerre ;
CAISSES d'épargne DES ARRONDISSEMENTS.
Caissiers: MM. Chausson àAvallon; — Courcier à Joigny; •— Gateauà
Sens ; — Ravaux à Tonnerre.
DUREAU DE BIENFAISANCE D'AUXERRE.
Membres actuels :
MM. Marie, juge au tribunal civil ;
Boivin, propriétaire ;
Fortin, archiprétre, curé de la cathédrale Saint-Etienne ;
Larfeuii, curé de Saint-Pierre ;
Bazot, avocat;
Yilliers, receveur de rétablissement;
Auge Charles, secrétaire.
ASSOCIATION POUR L'EXTINCTION DE LA MENDICITÉ.
Cette institution, fondée en 1841, a pour but la distribution de secours k
domicile aux familles indigentes.
Indépendamment des revenus du bureau de bienfaisance, ses ressources
consistent dans une allocation municipale qui s'est élevée quelquefois jus-
qu'à 6,000 fr., et surtout dans les souscriptions annuelles consenties volon-
tairement par les habitants qui veulent bien s'associer à cette œuvre chari-
table. Les souscripteurs sont au nombre d'environ sept cents, et les sous-
criptions se montent, année moyenne, à près de 9,000 fr.
450
L*a880Clation est dirigée par un comité composé de membres du bureau de
bienfaisance et de plusieurs des principaux souscripteurs. Il se réunit uns
fois par mois, sous la présidence du maire, et appelle tour à tour à ses séancee
un certain nombre des associés deTœuvre, à l'effet de s^entourer de tous les
renseignements possibles sur la situation des pauvres.
Les secours sont donnés à domicile, et le plus ordinairement en nature,
par des Dames de charité, au nombre de quinze. Le comité détermine la quo-
tité du secours alloué à chaque indigent
*M. Larfeuil, trésorier de Tassociation.
M. Boivin, secrétaire du comité.
Cet établissement, qui a déjà douze années d*existence, a produit jusqu*ici
les résultats les plus satisfaisants. Son organisation, qui est très-simple, pour-
rait conséquemment être facilement imitée dans beaucoup de localités. £lle
offï*e le moyen le p)us sûr de distribuer les secours avec discernement et sou-
vent d'aller en porter au pauvre honteux, qui cache sa misère et reste ainsi
exposé aux plus cruelles privations.
ATELIER DE CHARITÉ.
Cet établissement, fondé il y a quelques années, est dû à la générosité de
M. Laurent-Lesseré, qui a fait don, pour sa création, d'une somme de 3,000 f.
U est destiné à donner, pendant la mauvaise saison, du travail aux ouvriers
de certaines professions qui peuvent en manquer à cet époque de Tannée,
ou à de pauvres femmes âgées et même infirmes qui n'en trouveraient pas
ailleurs.
Oa y confectionne du fil, des toiles, des souliers, des bas de laine et des
chaussons de tresse. La plus grande partie de ces objets est vendue à l'Hôtel-
Dieu et à l'Asile des aliénés , l'administration supérieure ayant sagement
autorisé ces deux établissements à traiter, à cet effet, à l'amiable avec la
commission de l'atelier de charité.
Dans le cours de l'hiver de 1852 à 1853, l'atelier de charité a procuré du
travail à 180 individus des deux sexes. Il en occuperait un bien plus grand
nombre, s'il avait un écoulement facile de ses produits.
L'établissement est dirigé par une commission composée de :
MM. Boivin, président ; | Blin, professeur au collège;
Larfeuil; | Lyon fils.
SALLE D'ASILE.
Elle est établie dans les bâtiments de l'ancienne gendarmerie, et reçoit
environ itfO enfants des deux sexes.
La direction en est confiée à une des sœurs de la Présentation de Tours.
Une seconde salle d'asile existe sous le nom d*Orphelinat sur la paroisse
Saint-Pierre.
Il a été fondé récemment une salle d'asile sur la paroisse St-Eusèbe.
Gi^ÈCBE de: saint-étienne.
€ette institution, toute récente, est due à la vive et constante sollicitude
de M, le Maire d'Auxerre pour tout ce qui peut être utile aux classes pauvre^.
Elle est également située dans les bâtiments de l'ancienne gendarmerie.
Elle est garnie de douze berceaux, constamment occupés par des enfants que
leurs mères viennent y déposer le matin et reprendre le soir. Deux berceuses
veillent constamment, dans la journée, aux divers besoins de ces enfants.
Le service intérieur de la Crèche est surveillé par une religieuse de la Pré-
sentation et par des Dames inspectrices, lin médecin spécial est attaché à
l'établissement.
L'institution a un conseil d'administration et un comité de Dames.
m
Comeil d* adminùiration ':
MM. le baron Martineau des Ghesnez, G. 0. i^, maire, président;
Fortin, archiprêtre, curé de la cathédrale, président honoraire;
LaareatJiesseré, premier adjoint, vice-président ;
Boivin, secrétaire.
Paradis (le docteur), membre du Jury médical ; \
Tambour aîné, banquier, 1 Membres
Goupilleau, ingénieur des ponts et chaussées, ( fondateurs.
Blin, professeur au collège. /
Comité de Dames,
Mesdames la baronne Martineau des Ghesnez, présidente de l'œuvra;
Rousseau, trésorière ;
BouUay, 'économe ;
Lambert, secrétaire.
M. le docteur Rémy, médecin de rœuvre.
DÉPÔT DE MENDICITÉ.
Personnel : MM. Pinard O.iji;, chef d*esc degend. en retraite, directeur.
Nolot, agent comptable.
M^rie, médecin.
N., aumônier.
Trois sœurs de la congr^aiion de St. -Vincent de Paul«
Gompain, gardien-portier. ,
Le dépôt, qui a été ouvert le 1*' juin 1853, renferme des individus divisés eo
deux catégories distinctes : les mendiants et les indigents.
La première comprend les individus arrêtés en flagrant délit de vagabon-
dage et séquestrés par jugement du tribunal de polices correctionneile ; la
seconde se compose des indigents invalides domiciliés dans le département,
secourus précédemment par la charité publique et admis au dépôt par arrêtés
de M. le Préfet de l'Yonne.
SOCIÉTÉ DE PRÉVOYANCE.
Une société de prévoyance est établie à Auxerre, dans le but d'as*
surer à chacun de ses fuetnbres, en échange de cotisations përiodi(][ues
qu'il dépose. à sa caisse, soit des soulagetnents efficaces pour sa vieil-
lesse, soit toute autre amélioration dans son bien être. £ll0 a.priocif^e-
mentpour mission de répandre, psirmi les membres delà société, }es
babiludes de travail, d'ordre et d'économie. Pour dire iiiea>bre de
la société il faut, sans condition d'âge ni de sexe , résider depuis six
mois au moins dans la commune d'Auxerre, et prouver que l'on ne
possède, par soi-même ou par ses parents, indépendamment de son
'travail, que 4es moyens d'existence reconaits insaffisants.
Conseil d'administration :
Président, M. Laur^entLesseré. Dir. et très . M. Tambour atoë.
Vice-président, M.N. Secr, MM. Ribière, Roguier.
Administrateurs : MM. Bazin ^, BouUay fils, Challe fils, Chor^^t ^
Lambert, Marie, Mique !j^, Morm, Pélissier, Rigaud , Sauvalle aîné,
Bazot elLimosin.
SOCIÉTÉS DE SECOURS MUTUELS.
Accolay. — M. Mohon, président,
Avallon. — M. Bethery de hk Brosse, président.
152
Bfienon. — M. Simonneau, président:
Cézy. ~ M. Benoit, président.
Sens, — M. Gornisset-Lamotte, président.
Villeneuve-sur-Yonne. — M. le baron De Ghateaubourg, président
ORPHELINAT DÉPARTEMENTAL ÉTABLI A SENS.
Le conseil d'administration et de patronage de TœuVre des enfants trouvés
et de rOrphelinat départemental est ainsi composé, [)ar arrêté préfectoral,
sur lï présentation de Mgr TArcbevéque.
MM. Lapérouse, sous- préfet de Sens, président ; Hédiard, Albert, pro-
priétaire, trésorier; Kattier, ancien magistrat, et Lambert, médecin^ secré-
taires; Laitier, juge; Darnay, ancien négociant et Tonnellier, greffier.
MM. les fondateurs-directeurs de TOrphelinat Grapinet et Yaudois, font par-
ie du conseil.
ASSOCIATION DE JEUNES ÉCONOMES.
Cette association, fondée à Sen.s a pour but de secourir les ieunes filles
pauvres, de leur apprendre à travailler et de les placer convenablement.
Les moyens d'action de cette Société sont dus à la charité publique
et aux versements réguliers des associés. Cette association, toute philanthro-
pique, a été fondée en 1827 par Mlle Chalambert.
THÉÂTRES.
Le département de ITonne est compris dans le 4® arrondissement théâtral,
avec ceux de l'Aube et de la Haute-Marne. Il est desservi par deux troupe-
ambulantes. Les directeurs, pour l'année 18tf6-57 , sont : MM. Agid-Plet
et Chaudier. Il y a une salle de spectacle dans chaque chef-lieu d'arrondisse-
ment, ainsi qu'à Saint-Flerentin et à Villeneuve-sur-Yonne.
SOCIÉTÉ PHILHARMONIQUE D'AUXERRE.
Cette société se compose démembres exécutants et de membres auditeurs.
Les répétitions ordinaires ont lieu le vendredi de chaque semaine.
Président : M. Lescuyer. Chef d'orchestre : M. Th. Vincent. Chefs de
pupitre : MM. Herman, Bonamy.
SOCIÉTÉ D'HARMONIE D'AUXERRE.
Cette Société a obtenu une médaille an concours de Villeneave-le-Roi.
MM. Chalmeau, président.
Commission d'administration.
MM. Chalmeau, Roux,Philippon, Lagneau, et Sautot
Sens possède aussi une Société Musicale connue sous le nom de F C/hûm
Musicale.
<
TROISIÈME PARTIE.
î!
1 ,
STATISTIQUE.
SCIENCES ET ARTS.
«2
3
LISTE
f »,
DES VEMBRES' DU CœiSEIL GENERAL DE L'YONNE
\ L ITOTABLES.
Depuis de nombreuses années, Louis XVI voyait avec chagrin iee
recettes du Royaume dépassées par les dépenses. A diaque compte
annuel s'augmentait le déficit. Goomient remédier à ce dépiorahle
état de choses? La question des finances n'e8t->elle pas entre toutes la.
plus grave, la plus ardue, la pl^fô embarrassante? Le roi cherdietil
en vain une pensée utile, un conseil salutaire : diaqne projet nou-
veau avait ou ses difficultés ou ses inconvénients. Il flottait indécis
entre le désir de la réussite et la crainte d'empirer une position déjà
fort critique. C'est inutilement que Necker avait cherché à rétablir
Téquilibre : son compte-rendu lui avait fait perdre la confiance du
Chef de l'Etat.
Le contrôleur général de Galonné continue le système des emprunte,
angaiente des anticipations de plus en plus fâcheuses. Il doit hypo-
âiéquer, en 1785, sur un %Tùis,\k/mt vingtième^ un emprunt de quar
tre-vingt millions cpie le parlement n'enregistre qu'à une troisième
sonunation du Roi.
Ce ministre, cependant, croit au succès de plans hardis. Il penee
par là fixer l'irrésolution croissante du meilleur et du plus faible des
rois; il veut surtout séduire, entraîner les Français toujours avides de
nouveautés. Louis XYI ne lui répond que par ces mots dignes de soa
cœur : « Plus de nouveaux emprunts ! Plus de nouveaux impôts !
Plus d'opposition des parlements ! »
Ûes plans si avantageux, il ne veut les développer que devant une
assemblée de notables. Ce corps n'a point été convoqué depuis 1617.
^ors, il a servi à feire croître le crédit du cardinal de Richelieu; il a
impnmé une certaine force au gouvernement de Louis XIII, sans que
l^ltilité de cette espèce d'états-généraux fût bien constatée. — As-
socier la France entière à sa propre administration, n'est«ce pas ime
pensée noble et généreuse ? Le roi Taccueille donc avec bonheur,
Que ne doit>on pas attendre de ceux qui sont les plus intéressés à la
direction du char de TÉtat. Le souvenir d'un ancien succès est \m
gage d'espérance. Quel n'est pas Tétonnement de la Cour, quand, le
29 décembre 1786, à l'issue du conseil des dépêches, S. M. fait con-
naître tout à la fois et son intention et la liste des membres qui vjont
composer les sept bureaux de ce corps, sous la présidence de
Monsieur, frère du roi (Louis XVIII), du comte d' Artois (Charles X)
de M. le duc d'ORLÉANS, du prince de Condé, du duc de Bourbon, du
prince de Conti et du duc de Penthièvre. — Gomment un prince si
peu ferme peut-il tout à coup se montrer si hardi ? Les parlements
atterrés un moment se regardent comme évincés du plus beau de
leurs droits; la nation attend avec une anxieuse curiosité le résultat de
cette grande mesure. Il est cependant des personnes qui croient à ce
prétendu gage de sécurité, qui ne doutent point de la félicité publique
dans les dernières années du xviii» siècle.
Quoiqu'il en soit de cette expérience, on y trouve le germe delà
publicité en fait d'administration, un hommage à la nécessité de la
discussion par ceux qui sont intéressés au succès, enfin le concours
d'une grande partie des Français à la gestion de leurs aMres.
Le 22 février 1787, a lieu la première assemblée de ces notables
désirés. Le roi en fait l'ouverture en personne. Si encore ce monarque
eut voulu suivre l'exemple de son aïeul Henri IV, à Rouen, dans pa-
reilles circonstances (1596), s'il eut domié à sa harangue une forme
chevaleresque ! Loiu de là ! 11 est froid, il est faible. Calonne lui suc-
cède et présente un ensemble de plans plus brillants et plus spécieux
que solides.
L'unique attribution des notables est de donner au Roi leur avis sur
les questions proposées par les ministres. Ils doivent indiquer les
moyens d'améliorer les revenus de l'État, d'assurer leur libération
entière en comblant le déficit constaté de cent quarante millions.
Le seul résultat de ces travaux est de faire échouer tous les plans de
M. de Calonne. Les notables se déclarent contre lui. Monsieur,
entr'autres, puis le garde des sceaux Hue de Miroménil sont à la
tête des mécontents ; l'orage grossit. Si, le 8 avril, le baron de Bre*
teuil vient demander au garde des sceaux sa démission, le lendemain,
cet organe delà volonté royale la demande à M. de Calonne, heureux
d'un succès de vingt-quatre heures. Jamais l'homme n'est si près de
sa perte que quand il s'abandonne avec trop de confiance à ses pro-
pres moyens.
.Qrande est l'ivresse de l'opposition ! Il ne lui manque que le retour
de Necker. Toutefois, aucune idée nouvelle, aucun projet salutaire
n'est substitué aux plans du ministre vaincu. Le 25 mai, cette assem-
blée se sépare en ajoutant à la dette un emprunt de soixante millions
de renie viagère. A ce vote sont réunis : i» le projet d'assemblées
provinciales pour la répartition égale de l'impôt ; 2<> l'établissement
d'un conseil gratuit de finances pris dans les trois ordres ; 3» la sup-
pression des corvées auxquelles on substitue le paiement en numé-
raire, etc., etc.
Que l'on ne nous suppose pas ici l'intention de suivre la lutte qui
s'établit entre les parlements et la Cour, lutte vive, opiniâtre, mal-
heureuse, à laquelle prennent part toutes les classes de la société,
môme celles qui ne peuvent pas être atteintes par l'impôt du timbre î
On n'a pas encore oublié comment un conseiller intime de M. le duc
d'Orléans, plaisantant sur les états nécessaires pour la justification
des dépenses, s'écria : vous demandez des états, ce sont des états
généraux. Que le rire accueille cet audacieux et pitoyable jeu de mots,
il n'est pas moins protégé par la témérité ! Dans la séance suivante,
les pairs se rendent au Parlement ; ils se montrent désireux d'une vé-
ritable assemblée nationale, d'une assemblée non pas choisie par le roi,
mais par le sufiFrage électoral. Combien les temps sont changés ! Avec
quelle légèreté on abandonne les voies anciennes de la prudence ! Avec
quelle légèreté plus grande encore on se lance dans l'inconnu ! On
remarque alors la prophétie d'un conseiller plus prudent que tant
d'autres : « La Providence punira vos funestes conseils en exauçant
» vos vœux !» Eh ! n'a-t-on pas Texemple de Galonné? N'a-t-il pas
été renversé par ceux mêmes qu'il a convoqués à l'assemblée des no-
tables? Fallait-il imiter les Troyens de l'Asie mineure, démolir des
murailles protectrices pour faire pénétrer dans leur enceinte le per-
fide cheval de bois ? Le premier effet de cette lutte contre la royauté
est l'exil du parlement.
Ce premier corps du royaume comprend bientôt sa nullité. Sa
rentrée à Paris est négociée, obtenue ; les luttes recommencent. Des
scènes séditieuses ont lieu sur la place Dauphine. De guerre lasse lé
Roi promet les États-Généraux. Necker, tout à la fois l'homme du
Roi et l'homme du peuple, est rappelé. Touché des malheurs de
Louis XVI , il désire en faire un point d'appui pour soutenir l'auto-
rité royale chancelante.
Une déclaration du Roi (24 septembre 1788) ordonne l'assemblée
des États-Généraux pour le mois de janvier suivant. Elle prescrit en
même temps que les ofiiciers des cours reprendront leurs fonctions
anciennes. En enregistrant cet édit, le Parlement proteste contre la
violence employée pour le suspendre.
La réunion de ces États-Généraux si désirés est enfin fixée au !«■
*
mai 1789. C'est en France une véritable ivresse! Mais, voilà bien
d'autres difficultés ! Quelle sera la part des privilégiés ? Quelle sera
celle du peuple? Le Parlement manifeste les prétentions les plus éle-
▼ées. L'animadTersion publique se fait jour avec Yiolence. La presse
est mise enjeu; une foule d'écrits paraissent, pleins de vigueur et
d^audace.
C'est encore aux notables qae le roi va confier ses nouveaux ^n*
barras. Il les réunit le 6 novembre 1788. De tous les bureaux, im
seul se prononce pour la double r^résentationdu tiers-état. Cette se-
conde assemblée dure un mois, elle est close le 12 décembre. Le
roi, malgré l'avis de la majorité, déclare que les députés du tiers*-
état seront égaux en nombre à ceux des deux autres ordres réunis.
Gela s'appelle le résultat du conseil. Necker décide que les élections
auront un double de^.
Tels sont les préliminaires de cette assemblée mémorable, qui a
changé les anciennes institutions, la forme du gouvernement, et qui a
donné l'impulsion à la révolution française.
Nous avons fait connaître, dans l'Annuaire de TYonne de 185^,
les élus, qui, dans le département de l'Yonne, ont pris une part active
et à, ces grands événements et à ceux qui les ont suivis jusqu'à nos
jours (i). Nous parlerons aujourd'hui des mandataires qui, dans une
sphère plus modeste, ont concouru à un ordre de choses moins élevé
par leurs travaux administratifs, soit dans nos anciennes provinces,
s6it dans le département. Ils ne sont pas moins dignes de nos sou-
venirs.
§ 2. — Assemblées provinciales et intermédiaires.
Des assemblées provinciales avaient été établies par forme d'essai
dans leBerry et dans la Haute-Garonne. Le résultat avait répondu aux
espérances du roi. Toujours prêt à donner l'exemple des sacrifices^
Louis XVI n'hésite point, il adopte les articles votés par les notables;
il opère dans sa propre maison des réformes considérables.
11 veut élendre à toutes les provinces, qui ne sont pas pays d'Etats,
le bienfait d'une administration publique.
II transmet à la nation entière le droit de participation à la direction
des finances, centralisée naguère dans ses mains et dans celles de ses
ministres. Ordre dans les recettes, économie dans leur perception,
diminution dans les dépenses, telle est la pensée de Louis XYI ; tel est
le mobile du mémorable édit de juin 1787.
(1) Quelques erreurs, à peu près inévitables, s'étaat gUssées dans ce travail
aussi long que dillficile, où se trouvent tant de noms semblables, tant de per-
■sonnes maintenant presque oubliées, une liste de rectification a été pubUée
«dans V Annuaire de 1856.
La créatioa d^es municipaOîtés accompagne eu suit de près c^e des
assemblées provinciales et de département. C'est ainsi que Ton espère
établir un. lien de confraternité entre toutes les classes, procura: à
diaque intelligence le moyen de faire ccmnaltre ses obseryations sur
la situation financière, de proposer ses idées, de dévoiler les abus, de
les réprimer, et même de les prévenir. Associer ainsi chaque citoyen
à ra<iâiimstration, Finitier dans le motif et dans le but de toutes les
affaires de finance, n'est-ce pas vouloir concilier au gouvernement tous
les esprits ? N'est-ce pas lui attacher tous les Français, du plus riche
au plus pauvre, du plus noble au plus obscur ? Quel lien puissant que
celui d'une confiance intime et réciproque !
L'assemblée provinciale doit s'occuper de toutes matières administra*
tÎT^, correspondre avec le conseil du Roi, solliciter ses décisions,
présenter les besoins des diverses paroisses, obteijir au besoin des
secoiu*» basés sur une bienveillance sage, conciliée avec l'esprit d'or-
dre ; s'occuper de tout projet utile à l'amélioration des campagnes,
l'étudier avec conscience, en faciUter la prompte exécution. — L'as-
siette, la répartition, et le recouvrement des impôts sont le travaU
essentiel de ces assemblées. Puis, viennent les travaux publics, les
chemins, les indemnités, les encouragements, la réparation des égli-
ses et des presbytères, et toutes les dépenses spéciales à chacune dés
paroisses. A cette assemblée, enfin, appartient le droit de représenta-
^npour tout ce qui intéresse le bien public.
Des procureurs-syndics devront être établis pour suivre toute
requête, formuler les demandes, introduire les instances, intervenir
dans les affaires générales de la province et particulières de chaque
localité. La présidence ne doit être confiée qu'aux membres de la
noblesse ou du clergé. Elle ne doit point être perpétuelle.
L'enregistrement de cet édit, fait le 22 juin, porte : « sera le sei-
» gneur roi très-humblement supplié de vouloir bien compléter son
• bienfait et en assurer la stabilité, en adressant à ses cours les règle-
» ments particuliers- que ledit seigneur roi se réserve de faire. . . . pour
• y être vérifiés en la forme accoutumée, suivant l'arrêt de ce jour.
• A Paris, en parlement, toutes les chambres assemblées, les Prmces
• et Pairs y séant, »
La cour des aides fait réserve de toute question contentieuse rela-
tive aux diverses contributions. On devra continuer à les porter au
fiiége des élections. — Un ptemier règlement indique, comme provi-
soirement obligatoire, celui qui a été fait pour la province du Berry.
Un arrêt du conseil d'Etat, en date du 4 octobre 1788, établit d'une
manière spéciale les formes à suivre pour l'assiette des oontri-
butions,
Cest ainsi que les Français oontmencent à intervenir dixieetement et
par eux-mêmes dans Tadmimstratioa des affaires publiques et surtout
dans celle des finances.
Chaque province est divisée en départements^ et chaque départe-
ment en arrondissements. Des commissions particulières doivent pré-
parer tous les travaux, recevoir les demandes des municipalités, les
coordonner avec les besoins généraux du pays, et les rattacher aux
principes d'ordre sans lesquels tout succès est impossible. A l'assem-
blée de province seule appartient la décision.
Aucune de ces assemblées ou commissions ne doit, être en perma-
nence. Pendant les intervalles des sessions il est établi des commis--
sions intermédiaires composées de sujets pris dans les trois ordres,
payant tous des impositions soit personnelles, soit foncières. Leur
nombre est proportionné à l'étendue territoriale. Les membres du
clergé et de la noblesse réunis ne doivent point surpasser en nombre
celui du tiers-état. Ces bureaux intermédiaires ont la mission spé-
ciale de former, d'organiser les assemblées municipales. Le seigneur
et le curé en font partie de droit. L'élection décide du choix des mem-
bres du tiers-état ; leur nombre est en rapport avec la population de
la paroisse. Dans cette première organisation de la municipalité se
forme une pépinière de citoyens capables appelés plus lard aux di-
verses assemblées représentatives, de ces hommes que l'on peut re-
garder comme l'élite de toute la société.
Qui pourrait ne pas considérer cette première organisation vraiment
populaire comme ]e germe de nos départements, de cette organisa-
tion administrative qui existe dans la France ? Louis XVI est à nos
yeux celui de tous les rois de France qui aie plus voulu faire pour le
peuple. Dans ses propositions aux notables, aux parlements, nous re-
trouvons toutes les libertés modernes : représentation nationale, cou-
fieOs généraux et d'arrondissements, égalité civile et politique, suf-
frage électoral, égalité de l'impôt, liberté mesurée de la presse,
oi^anisation et garantie des tribunaux. Le siècle n'était point assez
mûr pour accepter tous ces bienfaits à la fois. Gomment a-t-il récom-
pensé l'auteur de ces généreuses idées ? Qu'il nous soit permis de
jeter un regard rétrospectif sur ce qui regarde notre province, de
citer les hommes qui ont pris part à ces premiers travaux, surtout
en ce qui est dû au département de l'Yonne, car ces souvenirs ont
déjà presque disparu du pays.
L'administration provinciale de l'Isle-de-France est convoquée à.
Melun, pour le 11 août 1787. L'assemblée est sous la présidence de
II. le duc du Ghâtelet, ancien ambassadeur à Vienne et à Londres,
à qui, on ne sait pourquoi, l'on avait donné le surnom de chicaneur [i),
(I) Bacliaiimonl XyiMT4. -• Né le «0 novembre «727, il est mort en 1794.
9
Vingt-trois membres avaient été nommés par le roi ; six parmi les
ecclésiastiques, cinq dans Tordre de la noblesse (M. du Ghâtelet fai-
sait sans doute le sixième), et douze dans le tiers-état. Le lendemain
une messe du Saint-Esprit est célébrée par le général des Capucins.
Le seize on procède à Télection de vingt-quatre autres membres qui
complètent celui de quarante-huit, dont rassemblée doit être compo-
sée. Le 19, l'assemblée est close.
La province entière avait été divisée en douze départements :
1. Saint-Germain. — 2. Corbeil. — 3. Beauvais. — 4. Sénlis, Gom-
piègne et Pontoise. — 5. Dreux, Mantes et Montfort. — 6. Meaux. —
7. Rozoy, Provins et Coulommiers. — 8. Melun et Etampes. —
9. Montereau et Nemours. — 10. Sens et Nogent. — 11. Joigny et
Saint-Florentin. — 12. Tonnerre et Vézelay. Ces trois derniers ap-
partiennent seuls au pays qui plus tard fera partie du département de
l'Yonne. Il n'est question ni d'Auxerre, ni d'Avallon, ni de Noyers, qui
appartiennent à la Bourgogne, pays d'Etatâ.
SENS, MM. :
Clergé : 1 . l'abbé I'Hermite de Champbertrand, doyen de l'église de
Sens, président du chapitre (1772), chanoine depuis 1752, abbé de
Roches, gouverneur de THôtel-Dieu de Sens, directeur de l'hôpital
général, membre de l'officiaUté du chapitre, président de la chambre
ecclésiastique ; guillotiné en 1793.
Noblesse: 2. Le marquis dePAROY.
Tiers-état : 3* (2). Sallot de Varennes {Michel- Armand)^ maire de
Sens, lieutenant particulier civil et criminel au bailliage et siège pré-
sidial de Sens, assesseur en la maréchaussée, gouverneur de l'Hôtel-
Dieu, de la commission de Sens; mort en 1802.
4. Meignen, seigneur de Villechétive, marchand de bois à Ville
valier.
JOIGNY, MM. :
Clergé : 5. L'abbé deMAUROY, chanoine et chantre eh dignité de la
collégiale^ royale de Melun, abbé de Saint-Père d'Auxerre, l'un des
vicaires généraux de l'archevêque de Sens.
Noblesse ; 6. Le comte de Trécesson, seigneur de Samt-Loup-d'Or-
don, chevalier de Samt-Louis.
Tiers-état : 7. Bazile {Gabriel)^ négociant, maire perpétuel de
loigny, né en 1732, mort le 22 janvier 1817.
8. Ragon des Plançons, de Vilhers-Saint-Benoit.
(2) L'astérique indique les membres nommés par l'administration générale,
pour la réunion de Melun. Un seul membre ne figure pas dans cette liste : c'est
le commandeur de Mascr ani.
4«
TONNERRE, MM. :
Clergé : 9. l'abbé Gitïot d'Ussières {Dominique)^ Ticaire général
de Fréjus, abbé de Saiiit-Micbel de Tonnerre, de la commission de
l'arrondissement de Tonnerre, puis de celui de Laigues, membre du
bureau intermédiaire, précepteur du duc d'Orléans devenu depuis
le roi Louis-Philippe.
Noblesse : 10. Le marquis de Ghastekat^ de Ville-Dieu.
Tiers-état : il . Jobert (Edme)^ négociant en vins, acquéreur de la
seigneurie d'Epineuil ; — ne figure plus en 1790.
12. Parent, avocat au conseil du roi, membre de la commission in-
termédiaire à Paris ; du dépaitement de Tonnerre en 1788 et 1789.
La Commission intermédiaire, fixée à Paris, était ainâ composée :
Clergé : Tabbé Tilly-Blaru et l'abbé de Bintinaye.
Noblesse : le comte de Béthisy et le vicomte de Noailles.
Tiers-état : MM. Delanoue, Hennin, [12] Parent etCretté de PallueL
Procureurs-syndics : M. le comte de Grillon, pour la noblesse et
le clergé ; M. d'Ailly, écuyer, ancien premier commis des finances,
pour le tiers-état,
DÉPARTEMENT DE SENS.
Ge département était divisé en six arrondissements, chacun des-
quels comptait quatre membres dans la commission qui était sous la
présidence de M. le duc de Mortemart.
1er arrondissement, — Sens, mm.
13. Gou, abbé de Saint-Paul-les-Sens (1755), chanoine de N. D. du
val de Provins.
14. Le comte Testu de Balincourt, seigneur de Ghampigny.
3. Sallot de Varennes, maire de Sens.
15. Deslions, maître de poste à Sens.
2me arrondissement, — Yilleneuve-le-Roi, mm. :
16. NoLLiN, prieur de l'Ënfourchure, remplacé par
> 17. Ségard, curé de Villeneuve le-Roi.
18. De Biencour, chevalier de Saint-Louis, seigneur de Gumery,
ancien capitaine au régiment de Navarre, membre du bureau inter-
médiaire.
19. Menu de Ghomorgeau (Jean-Etienne) lieutenant-général hono-
raire au bailliage de Villeneuve-le-Roi, député aux États-Généraux
[D. 10] (1).
(I) Le D suivi, d'un n** indique l'ordre dans lequel les députés se trouvent si&r
la liste publiée dans les Annuaires de 1855 et de 1856.
«1
20. SoRET (Christophe-Lûuis^Bôbert) ^ Bégoiwit à Yilleaeuve-le-
Roi, membre de radministralion du département, en 1790, chargé
de la liquidation de comptes auciens avec Paris.
3« Arrondissement. — Villeneuve-l'Archevêoce, mm. :
21. L'abbé CosTEL (Claude-Marie), curé de Foissy et des Cléri-
mois, député aux ÉtatSrGénéraux [0. 6].
22. Marquis de Mâubec [Planelli-Mascrany)^ seigneur de Thongny ,
député aux Étals-Généraux [D. 8],
*23. Larcher, premier avocat du roi au présidialde Sens (1766).
*24. Grasson, maire de ViUeneuve-rArcbevôque.
4« Arrondissement. — Sergines, mm. :
25. DE GoNDÉ, Fun des vicaires généraux de Tarcbevéché, chanoine
et préchantre de la métropole (1766), membre de Tofiicialité métro-
politaine et diocésaine, du bureau intermédiaire, guittotiûé en 1793.
*26. Le marquis de Sigy.
27. JoDRiLLAT, président et lieutenant-général du bailliage de Sens,
membre du bureau intermédiaire, président de la commission chargée
de la rédaction du cahier du tiers état.
*28. Bertrand (Claude- Augustin), receveur de la commanderie de
Launay, maire de Saint-Martin-sur-Oreuse, membre du Conseil Général
en 1791, électeur.
5e Arrondissement, — Nogent-sur-Seine. (Cet arrondissement, qui
M partie du département de TÂube, est cité ici pour mé-
moire), MM. :
'29. Rey, prieur de Passy-sur-Seine.
'30. Le marquis de Monchal, seigneur de Nogent-sur-Seine.
31. Hayaux, maire de Nogent-sur-Seine.
32. De Launay, cultivateur à Mamay-sur-Seine.
6« Arrondissement. — Bray-sur-Sêine. (Il fait maintenant partie
du département de Seine-el-Mame, — pour mémoire), mm. :
33. L'abbé Chevalier, doyen du chapitre de Bray, remplacé en
1789, par
34. CocHOis, curé de Grisy(1754).
'35. Le duc de Mortemart {ykturvdenrJecmnBapiisle-Majrie de Ro-
chechouart), président du département de Sens, député aux États
Généraux [D. 7].
*36. Colmet d'Aage, avocat, propriétaire et cultivateur à Bray,
membre du bureau intermédiaire.
37. Regard, cultivateur et notaire à Gourion.
13
Bxireau intermédiaire^ mm. :
25. L'abbé de Condé.
18. De BiENCOURT (n'en disait plus partie en 1790).
27. JODRILLAT.
37. GOLMET d'âage.
Procureurs syndics, MM. :
'38. L'abbé de Vaudricourt {Jean-Charks-Joseph du Roollin de
Launay), chanoine de Sens 1767, membre de la chambre ecclésiastique,
grand archidiacre en novembre 1789 puis en 1821, mort le 7 po-
Tembre 1848, pour le clergé et la noblesse.
39. Sandrier (Edme-Thomas)^ avocat, procureur du roi au bail-
liage de Sens, commissaire du roi près du tnbimal (1791), pou/r le
tiers-état.
DÉPARTEMENT DE JOIGNY ET DE SAINT-FLORENTIN.
La division de ce département, en arrondissements, ne nous est pas
connue.
Président :
40. M. le vicomte de La Rochefoocaolt, seigneur de Tumy, mem-
bre de la société royale d'agriculture (ne l'était plus en 1790).
Bwreau intermédiaire, mm. :
41. Le Franc.
42. Le baron de Bontin [Charles-Umis Gislain), né le 30 novem-
bre 1767, député de l'Yonne [D. 83], membre du Conseil Général en
1811, présenté par le préfet, président du canton d'Aillant.
7. Bazile, maire de Joigny.
43. Badenier de la Perrière.
Procureurs syndics^ mm. :
44. Le baron Séguier de Saint-Brisson (No'él" Augustin) ^ seigneur
de Germigny, page de la chambre (1758), capitaine au régiment
de royal Champagne, chevalier de Saint-Louis.
45. GiLLET DE LA Jacqueminière, député à la Constituante [D. U],
membre des Cinq-Cents, du Tribunat et de la Cour des Comptes.
DÉPARTEMENT DE TONNERRE ET DE VÉZELAY.
Ce département était divisé en six arrondissements :
l«r Arrondissement, — Tonnerre, mm. :
•9. L'abbé Gdyot-d'Ussière» remplacé par
43
46. Le Secq (Jean-Baptiste-ThéophrasU-Pascal)^ membre du bu-
reau intermédiaire de Tomierre, curé de Gommissey, né le 22 novem-
bre 1728, mort le 15 janvier 1822.
'47. Le marquis de Tanlay (Etienne-Jean-BenoU ThéveninJ, baron
de Thoré, seigneur de Saint-Vinnemer, Mélizey, Rugny, Prusy, etc.,
conseiller du roi, premier président de la cour des monnaies, con-
seiller honoraire du Parlement de Paris, mort le 7 octobre 1802.
*48. Jacquesson de Vauvignol (Edme-Jean-François) , ancien négo-
ciant, écuyer, gentilhomme de vénerie, membre du bureau intermé-
diaire de Tonnerre, président du canton, membre du Conseil Général
de r Yonne en 1811, démissionnaire en 1819, né à Tonnerre ïe 10
avril 1745, mort subitement è. Troyes le 14 juillet 1819.
*49. Hennequin (Xouis-Jér(toe-Vïc«orJ, avocat, procureur du roi à
Tonnerre, bailli d'Épineuil, dernier lieutenant général du bailliage de
Tonnerre, membre du bureau intermédiaire, juge-suppléant à Joigny,
puis juge à Tonnerre (an v), né à Pont-sur-Seine, mort à Tonnerre, le
Sjuillet 1811,àgéde77ans.
2« Arrondissement. — Chablis, mm. :
'*t
'50. L'abbé de Lestoré (FrançoiS'-Eusîachej^Vxmdes vicaires géné-
raux de Sens, archidiacre d'Etaînpes, prieur commandataire de Vertus.
*51. Comte de Flogny (Alexandre-LouiS'Nicolas de Boucher^,
baron de La Chapelle-Vieille-Forest, seigneur de Vezinnes, membre du
bureau intermédiaire de Tonnerre, né le 7 mai 1749, mort en 1801.
*52. De ViLLEROY (Jean-Baptiste- Antoine-François)^ procureur du
roi à Chablis, né le 4 octobre 1740 à Saint-Florentm, mort à Chablis.
*53. Darlot (Nicolas-Pierre)^ échevin à Tonnerre, caissier du re-
ceveur des tailles, né vers 1730, mort le 30 mars 1807.
3e Arrandissement. — Irancy, mm. :
54. L'abbé Paradis, chanoine et agent du chapitre, à Auxerre.
55. Baudesson DE Vieux-Champs (Pierre-Henry) , chevalier, con-
seiller honoraire aux bailliage et siège présidial , maire perpétuel ,
colonel de la milice bourgeoise et juge de police, voirie, manufactu-
res et communautés d'arts et métiers, à Âuxerre (1).
56. Bernard d'Héry (Pierre), avocat à Venouse, administrateur da
directoire du département, en 1790; député à la Législative [D. 15],
conseiller de prétecture, etc.
57. SouGÊRE, à Jussy.
(1) N'anrait-il pas remplacé M. Lecourt oe BéRu, fils, nommé par l'assemblée
générale de Melun, et dont nous n'avons pas trouvé le classement?
1:4
4» Àtrwné^emenî. -^ Laignes, m.
*5S. RrcflARD DE Saint-Nom, abbé de Pothières, remplacé par
9. GoYOT d'Ussière, abbé de Saint-Micîiel de Tonnerre.
59. Le comte de Pimélles (Louis-Alexandre de Viakt), chevalier,
seigneur d'Ancy-le-Serveux, de la 6range-aux-Moines, Pleneselve, etc.,
capitaine de cavalerie, mort à Philadelphie, le 18 janvier 1796.
*60. Datiphin (François)^ marchand à Làignes.
61 . Fournerat (Marnés-Nicolas)^ avocat à Ancy-le-Franc, juge de
plusieurs seigneuries, né le 19 novembre 1744, mort le 20 décembre
1801.
5e Arrondissement. — YiasELAT, im. :
m. L'abbé RÊNà, à Yézelay.
63. LeiÈlat^iuiséeGEminLLY ( de Pampelune), seigneur de
Fulvy, M-erewil, Viffiers-les-Rauts, etc.
64. THOIIAS6H9, à risle^ous-MoHtréal.
*65. HouDAiLLE (Nicolas-Pierre) y à Vézelay, secrétaire du district,
électeur en 1791, remplacé par
66. Baudot, à Tézelay.
^^ArroTidissement. — Gorbignt, mm. :
(Get afroBdisBement fait partie du départemeiy; de la Nièvre), mm. :
67. L'abbé Panetras, à Gervon.
68. De Sbrmizbixes, 4 Senniz^les.
69. PEBftiBR, à G93i)igBy.
70. JoLT, à Loimea.
Bureau intermédiaire^ mm. :
Président: 9. L'abbé Guyot d'Ussiére.
46. L'abbé Lesbcq.
51. Le comte de Flognt.
48. Jagquesson de Yauvignol.
49. Hennequin.
Procureurs syndics .
71. L'abbé HoRiOT, (François)^ archiprêtre et doyen de N.-D. de
Tonnerre, né à Vicq (Haute-Marne), mort à 70 ans, le 29 octobre
t812.
72. Le Prince (Charles-Louis), ancien subdélégué à Tonnerre,
guillotiné en 1796.
Cette commission, entrée en fonctions le 24 novembre 1787, cesse
le 28 avril 1790, après vingt-neuf mois d'exercice. L'administration du
département et des districts est installée le 5 mai suivant.
La loi ùa 22 décembre 1789 (15 janyier 1790), et la Constitution
du 3 septembre 1791, subsiltuenl l'âorganisation départementale aux
àti(!âeDnes provinces. Dès le 26 janyier, les iirastes du département
dein^onnesont arrêtée^ avec les députés ad hoc dés départements dé
MéhiB, Troyes, Dijon , du Nirernais et de rOriéanais. Ceux de notire
ê^rtément sont assistés de députés extraordinaires : pour Avalloo,
MM. Champion ©l MargwfrU ; pour Tonnerre, MM. Gachet deSamU^
^zanneet Jàcquessén de Yavjoîgnoi'^ pour Aiixe^re, MU,. Ba%idesson
ék'fieuX'Ckamps et Yilkitat^, Une devait pas y avoir moins de troit
£ëMêt&, ni pins de fietif. L'admiiiistiratidQ des districts devra étrie<
sobordonnée à celle an départemeiiit; mais en rtm ii, il y a dérog»-
tièto % ce privilège, eu ce qui regarde tes lois révolutioninaires et
iMIâires, ^s ïnesiH^es de sfiSnt public, de sûreté générale et du gou-
^«^emeiit. iMoFS Hes^âistricts «ont omniqpotents.
U est an'êté que le département ëera divisé en sept distrids ;
Anxerre, ÂValIoii, Jo^gày, Saîn^Floreiiitin, Sdnt-Fargeau, Sens et
tteanerre. Peu de joisu^s après oiit lien les élections municipales.
L'àdmii^îstration du département, pour la partie délibérante, &^
odi^ée à Tffîe assemblée active canq)06ée de (xente*six persomiieSi,
qui forment le conseil de département. Ce conseil ne se réunit qu'ime
fois par an« La partie active des affaire appartient à \m directoire
composé dé huit membres en permanence^ choisis dans le» sein du
conseil et par cette assemblée eUenniéme. Ce dir»;toire est chargé de
l'expédition de toutes tes affaires. Un procur&wr général syndic a
séance dans toutes les réunions, est entendu sur toutes les affaires,
donne son opinion sur tontes choses ; il doit veiller à l'expédition
prompte de toutes les décisions.
Tel est le nœud quihe lepeutile et le roi,, le corps législatif et la
naticin.
Ges magistratures de courte durée, presqiie sans auemie influoKia»
sont dominées par les assemblées populaires. En vain, le procureur
général peut s'opposer à Fexécutimi des délibérations ; mais ce droit
est restreint à radmimstratiom générale du pays^ aux entreprises
nouvelles , aux affaires extraordinaires.
Un inconvénient non moins grand est le défaut d'unité d^action.
Delà, indépendance presque absolue à l'égard de l'autorité supérieure.
On vent y remédier en donnant au roi et au Corps législatif des droits
plus étendus pour la direction des fonctionnaires départementaux. La
force des circonstances anéantira bientôt cette prépondérance quoi-
qa'die soit écrite dans la loi.
De nombreuses lois fixent les attributions des conseils de départe-
ment. Ils doivent avant tout transcrire sur leurs registres les décrets
46
acceptés ou sanctioBnës. Régler les comptes des anciennes adminis-
trations est une affaire importante. Les nouveaux corps administratiflB
doivent accélérer rétablissement et l'organisation des assemblées di-
verses du département; mais il ne leur est pas permis de s'occuper ni
du choix, ni de l'élection des nouveaux députés. Ils ne peuvent
mettre ni les biens, ni les personnes sous la sauvegarde de la loi ;
défense est faite de prendre aucune disposition législative relativement
aux gardes nationades. Les contributions sont l'objet d'une attention
toute particulière. Enfin ils ont la direction de toutes les affaires du
département, à peu près comme elle existe maintenant. Il est entendu
que sont supprimés les états, les assemblées provinciales, les bureaux
intermédiaires et toutes les assemblées inférieures.
Ces trente-six conseillers, nommés tous ensemble, seront renou-
velés, par moitié, au bout d'un an. Gomme les membres de l'Assem-
blée Nationale ils ne peuvent être révoqués. Leur destitution ne peut
être que la conséquence d'une forfaiture jugée. -^
Les conseils de districts sont composés de douze membres électifs,
dont quatre forment avec le président le directoire exécutif ch^gé
dé l'elpédition de toutes les affaires, sous la direction du conseil ou
du directoire de département. Un procureur syndic est attaché à cette
administration.
Voici, par districts, la première. composition du Conseil Général,
telle que l'a donnée l'élection du mois d'avril i79(>. Auxerre seul
compte six administrateurs. Les autres districts n'en ont que cinq.
Les membres du directoire sont indiqués par une astérisque.
AUXERRE, MM. :
*73. MAmE d'Avigneau (André-Thomas-Alexandre) lieutenant-gé-
néral au bailliage et siège présidial d' Auxerre, grand bailli d'épée,
président du département, député à la Législative [D. 17], président du
tribunal de Ghâteau-Chinon (Nièvre) en 1816, chevalier de St.-Louis,
mort en 1818.
*74. Maujot, (Jean-Baptiste-François)^ avocat, électeur à Vermen-
ton, député suppléant aux Ëtats Généraux pour le tiers-état, en 1789.
— Reste en 1791.
75. Le Tors {Pierre-Louis), prévôt de Chablis, chargé de la véri-
fication des comptes de l'Orléanais.
76. Tenaille du Tillot {Edme)^ bourgeois à Mailly-le-Château-
77. Dejust [Jean-Baptiste), lieutenant de Beauvoir, électeur en
1791 à Pourrain; vérificateur des comptes de l'Isle de France.
*78. Paradis [Boniface], avocat à Auxerre, subrogé au procureur
général en cas d'absence, réélu en 1791. Député aux Anciens
ID. 43].
47
AVALLON, MM. :
79. Malot (^aro- Antoine-Lazare)^ avocat et procureur du roi à
Avalloii, commissaire au tribunal (1791), électeur, chargé de la liqui
dation de l'anciemie administration de Paris.
80. Lbgrand (Bernard}^ avocat à Avalloti. — Reste en 1791 .
8L Béthery de la Brosse (Paul-Thibaut)^ secrétaire àvL roi,
procureur de la commune à Montréal, réélu en 1791.
*82. Laureau de Saint-André {Pierre)^ avocat à Saint-André, his-
toriographe de Monsieur (Charles X), vice-président du Directoire,
ciiargé des travaux publics ; député à la Législative [D. 20].
83. Petit de Mërey [Edme-Germavn)^ bourgeois à Ghàtel-Gensoir,
chargé de la vérification des comptes de Dijon. — Hesle en 1791.
JOIGNY.
*84. Malus DE Montarcy (C/wtr Jw-intoine),' receveur particulier
J<%ay, chargé du travail des contributions, député à la Législative
[D. 21].
20. SoRET {Cliristophe-Louis-Robert).
85. Bazin des Farguerats [Louis-Barthélémy)^ bourgeois, maire,
juge de paix à Saint-Julien-du-Sault, électeur (1791), commissaire
pour la liquidation des anciens comptes avec Orléans. Reste en 1791.
86. Ghahaillard de Gourboissy {Jea/nrLoms)^ chevalier de St.-Louis,
prévôt des maréchaux de Flrance, à Dicy. Reste en 1791.
87. Précy (Jean), bailly de Ghassy, juge de paix d'Aillant, vérifica-
teur des comptes d'Orléans. Réélu en 1791 ; député à la Convention
[D. 34.].
SAINT-FARGEAU.
*88. Decourt [Cyriaqué), bourgeois de Saint-Fargeau, conseiller
gpenetier(1790), major de la troupe nationale, électeur (1791), réélu
(1792-93-94), chargé de la dh-ection des ouvrages d'art dans les travaux
publics des routes et des archives ; devient inspecteur des cantons
et fait un projet de cadastre (an ix).
89.LEMAIGRE [Charles-Alexandre-Maurice) ^ chevalier de Saint-Louis,
capitaine de cavalerie, colonel de la troupe nationale, à Saint-Fargeau.
90. Le Peletier de Saint-Fargeau (Micheh-Louis^ le comte), pré-
sident à mortier, député à la Gonvention, [D. 32], président en 1791.
91. Paultre de la Mothe [Louis-Zacharie), ancien garde du corps,
gouverneur de Saint-Sauveur ; liquidateur des anciens comptes d'Or-
léans, commissaire du directoire exécutif à Saint-Sauveur, en l'an iv.
— Reste en 1791. —-Maire de Saint-Sauveur, membre du Gonseil
Général, an vin, décédé en l'an x ou l'an xi.
15
18
92. Teigny du Charmoy (Edme)^ bourgeois à Mézilles, vérificateur
des comptes d'Orléans. — Reste en 1791, président du canton,
membre du Conseil Général (an viii), plusieurs fois président d'âge,
sorti lors du tirage de 1811.
SAÏNT-FLORENTIN.
93. PoTTiER (Pierre), bailli de Saint-Florentin, député suppléant à
l'Assemblée Nationale ; mort juge d'instruction à Semur, l'un des liqui-
dateurs des comptes de Dijon.
94. Fernel des Crantins {Charles-Pierre), avocat à Brienon, atta.
ché à la vérification des comptes de Dijon ; membre du Directoire dans
le cours de 1791, député suppléant [D. 24], reste en 1791, adminis-
trateur du département en l'an m.
95. Chaillot [Edme- André), avocat en parlement à Brienon, vé-
rificateur des comptes de Dijon. — Reste en 1791.
96. Bavoil (Denis-Philippe), notaire et contrôleur des actes à Ligny,
liquidateur des anciens comptes de Paris, administrateur du district
de Saint-Florentin, réélu au département en 1792.
*.56. Bernard^d'Héry, attaché à l'administration générale.
SENS.
*97. Bonnerot (Edme-Umis) , avocat, échevin de Sens, député à
la Législative [D. 16]. Reste en 1791.
98. Desmaisons (Henri-Robert), conseiller au bailliage et siège
présidialde Sens, accusateur public provisoire (1791), liquidateur des
comptes de Paris.
99. Lamy (Louis-Antoine), maire de Gourion, reste en 1791,
100. Des Pommiers (JecmrFrançois), gouverneur et maire de Chéroy,
liquidateur des anciens comptes de Paris, reste en 1791, commissaire
du Directoire exécutif en l'an iv.
101. Bègue (Jacques), bourgeois de Villeneuve-l' Archevêque, élec-
teur, liquidateur des anciens comptes d'Orléans, réélu en 1791, du
Directoire en 1792.
TONNERRE.
102. De Barbuat de Boisgérard (Jacques-François) général de
brigade, maire de Tonnerre, membre du Conseil Général en l'an viii,
sorti lors du tirage de 1811, mort le 30 avril 1816.
*103. Mesnier (Louis-Pierre), avocat, bailli de Noyers, attaché
aux travaux publics, reste en 1791 .
104. TuRREAU de LiNiÈRES (Louis), de Ravières, liquidateur des
anciens compte^. — Reste en 1791, suppléant à la Législative et
député à la Gonvention [D. 26].
19
105. Laijxerrois (Clavde)^ vérificateur des comptes de Dijon, avo-
cat et maire à Pacy, juge à Tomierre, 1791 , 3, 4 ; commissaire du di-
rectoire près le tribunal, à Tomierre, puis procureur impérial, à
Tonnerre, mort le 14 avril 1828, âgé de 76 ans. U était né à Troyes.
106. Fayolle de la Harcelle {AgnèS'FraiiçoiS'Séraphique)^ re-
ceveur des domaines, député à ]a Législative, du Directoire dans ?e
cours de l'excercice 1791 [D. 18]. Reste en 1791.
Procurev/r-général syndic.
107. Gampenon {Jecm-Baptiste^ébastien)^ avocat à Sens, électeur,
1791.
Secrétaire-généraL
108. Foacier (César-Pierre)^ receveur particulier à Sens, 1790,
1791.
La moitié des membres du conseil sortent en 1790. Restent MM. :
Bonnerot, Decourt, Maujot, Mesnier, Bazin, Bavoil, ChaiUot, Chamail-
lard de Gourboissy, Des Pommiers, Fayolle de la Marcelle, Fernel des
Grantins, Lamy, Legrand, Le Peletier de Saint-Fargeau, Paultre, Petit
de Merey, Teigny, et Turreau de Linières.
Sont réélus, MM. :
78. Paradis.
101. Bègue.
81. Béthery de la Brosse.
87. Précy.
Sont élus, MM. :
109. Lemuet [daude-Ambroise), homme de loi à Brienon, réélu en
1792.
110. Lemoine, homme de loi à Sens, vice-président du district 4e
Sens et électeur (1791).
111. Brisson, homme de loi à Vé^elay.
112. Deschamps (Charles-Antoine) avocat, ancien président de
Mection de Tonnerre, maire de Tonnerre, président de radminislra-
tion du district, député suppléant à la Législative [D. 10], administra-
teur de l'hôpital, membre du Conseil Général, en 1811, démission-
naire en 1818, mort le & décembre 1821.
113. Forestier (Pierre) , chirurgien, procureur de la commune,
greffier du juge de paix à Ravières, commissaire du directoire exé-
cutif en Tan iv, maire.
114. Boisseau (Louis-Jean-Baptiste)^ notaire et maire à Thury,
chargé, en Fan ii, do la section de domaines nationaux, électeur.
115. Bérault, éle(îteur de Seignelay.
28. Bertrand, maire de Saint-Martin-sur-Oreuse et régisseur à Lau-
uay (Sens).
80
117. MAUiiE aîné (Nicolas), négociant, député à la Convention
[D. 33] (Auxerre).
118. CoLLET-CflARMOY (CharUs-Jearfr Alexandre), procureur de là
commune, à Jôigny, des Cinq-Cents [D. 65].
119. BouRBOTTE (Pierre), de la Convention [D. 28].
120. Fouet (Pierre-Claude), marchand de bois à ViîlenéuVe-Ië-
Roi, administrateur du district de Joigny, électeur.
121. Chausson, hoinme de loi, à Vézelay.
122. Regnard (Marie-Thomas), notaire à Saint-Florentin ; du €k)n.
seil Général en Tan vin, remplacé en 1816, a été juge, juge de
paix, etc.
1792. Renouvellement intégral.
On y remarque trois prêtres, MM. Laporte, Pinsot et Berger.
District d'Auxerre.
*123. HoussET (Etienne-François), subrogé au procureur géiiéral,
en cas d'absence, chargé des détails administratif du bien public,
procureur de la commune d'Auxerre, député aux Cinq Cents [D. 62!].
124. Beau (Jean-Benoit), maire de Coulange-là-Yineuse.
125. Besson (CîaiMie-Jean-^apïisfe), maire de Champs.
126. Balme, professeur du collège d' Auxerre, commissaire du pou-
voir exécutif à Vermenton, en 1793-94, du directoire exécutif à Ver-
menton, an IV ; administrateur du département en Tan vi, vice-prési-
dent en. Fan vui
*127. LAPORtE (Jèan-Baptiste), curé de Toucy, président de Tad-
ministration, ordonnateur et procureur général.
128. Choslin-Duvivier (Jean-Baptiste), notaiï^e royal et maire de
Mailly-le-Château, électeur en 1791, donne sa démission à la fin de
1792. Il ne continue pas moins ses fonctions, est chargé de la comp-
libilité, des comptés des anciennes administrations, des receveurs des
districts, etc., commissair^e du directoire exécutifàMailly, ans m etlv.
District d'AvaUon,
*129. Brotot (Guillaume), le jeune, de Vézelay, chargé de la sec-
tion militaire.
81. Béthery de la Brosse (de Montréal).
130. BoROT (Etienne-Nicolas), de Vézelay, homme de loi, électeur
du directoire de Joigny, an ni.
131. Tènaille-Vaularelle, de Chùtel-Censoir, adininistrateur du
district d'Avallon, commissaire du pouvoir exécutif en Tan iv à Châ-
tél-Censoir.
132. BoiLLEAU (Jean-Baptiste), avocat, administrateur du district
21
d'AvaUon, président de Fadminislration en Tan v et en Van vi, admi-
nistrateur en l'an vu ; né en 1749, mort le 26 décembre 1813.
JQIGNY.
*133. Legkos (Edme)^ notaire de Branches, de radministration cen-
trale en Tan m, commissaire du directoire exécutif à Villemer, en
Tan IV, chargé du bureau des contributions, de Temprunt forcé, des
charges locades, etc. ; — meinhre du Conseil Général, an viii, long-
teiflps doyen d'âge et président, sort par smte du tirage de 1805.
134. Prignot (François-Etiennô'Ebbon), né le 27 août 1752, maire
de La F.erté-Loupière, électeur, jnge de paix, accusateur public au
tribunal criminel en Fan vi, juge au tribunal civil, du conseil d'ar-
rçïf^çsqïïj^nt e^ 1321.
135. CiiARRiER-BÉRiLLOÇi (/ean-^rfme), négociant, président du tri-
bunal de commerce, mort le 25 décembre 1829.
136. R\GpN-BpAUCHÈNE (Louis)^ marchand de bois à Villiers-Saint-
Benoit.
12Ô. Fouet.
SAINT-FARGEAU.
*88. Decourt.
137. BovnGOUi (André-Martin), juge de paixàMézilles.
138. Bardet-Ghaîllqu {Simon) , de Sainpuits.
139. Paultre des Êpinettes (Louis), lieutenant au bailliage ^p
Saint-Sauveur, député à la Constituante [D. 3].
114. Boisseau (Louis- Jean-Baptiste), de Thury, du directoire en
1793-94.
SAINT-FLORENTIN.
*140. Jeannest de Lanoue (Pierre'Edme'Nicolas)^ membre du
district e( niiaire de Saint-Florentin, suppléant à la Convention [D« 3i6],
açx Ciaq-Gents, etc., du Conseil Général en Tan viii, démissionnaire
en l'an xii.
\i\. Salhon de la Frenaye (Pierre-Louis), né le 21 mars 17^2,
greffier de la justice de paix, prévôt de Dilo (1787), insinuateur dep
acteg, l'xm des rédacteurs des cahiers du tiers-état à Sens (décembre
1788); administrateur du district de Saint-Florenliu, membre et sou-
vent président du conseil d'arrondissement de Joigny, de 1800 à
1830; inaire, notaire de Cerisiers, etc., mort le 25 août 1830.
96. Bavoil (Denis-Philippe).
J09. Lempet (Claude- Antoine).
142. PiNSOT, vicake dje Champlost.
22
SENS.
* 1 1 . Bègue (Jacques) .
143. DuPLAN, architecte, à Villeneuve-rArchevêqpie (sur Yonne).
144. BouRGis, aubergiste à Sens.
145. Vaudoux, cultivateur à Passy, près Sens.
146. Magin, administrateur du district de Sens.
TONNERRE.
*147. SiMONNET (Jear^■LawenO, juge au district de Tonnerre, député
m^ Cinq-Cents [D. 64], chargé de la section des émigrés, de Tadmi-
nistration de leurs biens, de la liquidation de leurs dettes actives et
passives, etc.
148. RoARD [Gabriel), administrateur du district de Tonnerre,
maire de Noyers, membre du Conseil Général au viii, remplacé en
1816.
149. Heuvrard [Nicolas-David), né en 1726, mort le 3 mars 1810.
150. Desprez deQuincy [GuillavmerFrançoiS'Mariirl), né en 1763,
du conseil municipal de Tonnerre, du conseil d'arrondissement, puis
percepteur de Tonnerre, mort le 2 février 1838.
151. Berger (Jeaw-5apti5fe-fran(îoi5), curé deNuits-sousrRavières.
Procv/reur-gènèral syndic.
152. Delaporte (Jîw^fène-r/iéodore), maire de ViUeneuve-la-Guyard,
électeur, 1791.
Secrétaire général.
153. Bonneville, ancien suppléant.
154. Sauvalle (Jean-C/iaWes), suppléant, puis secrétaire général,
né en 1765, mort le 27 février 1853.
. An II. — 1793-94.
Président. — 127. Laporte, [JeanrBaptiste), curé de Toucy.
Directoire. — Les mêmes qu'en 1792, moins MM. Bègue et Jean-
nest de Lanoue.
Conseil Général. — Les mêmes qu'en 1792, moins MM. Besson,
Borot, Prignot et Lemuet.
Le conseil est réduit à trente membres, sans motifs actuellement
connus. Les procès-verbaux d'élection n'existent pas ; les représen-
tants du peuple, qui avaient force de loi, renvoyaient certains mem-
bres, de par leur autorité suprême. Les registres ne font aucune men-
tion de ces ordres souverains.
Il y a lieu de croire que MM. Salmon, Bavoil, Paultre des Epinettes
et Bourgoin se sont retirés ou ont été renvoyés.
23
LOI du 19 vendémiaire, anii (10 octobre 1794).
Des administrations centrales qui doivent être renouvelées, tous les
ans, par moitié, remplacent les anciens administrateurs. Bientôt
toutes les autorités seront soumises au Comité de salut public, et
aux représentants 'du peuple en mission. Ce sera, si Ton peut s'ex-
piâmer ainsi, Tëre du gouvernement révolutionnaire.
An III. — 1794-95.
Administration du département (8 membres).
*88. Degourt, travaux publics et arcbives.
^123. HoussET, administration générale ; bien public.
^129. Brotot jeune; biei^ nationaux, forêts, biens ecclésiasti-
ques, etc.
*147. SiMONNET ; émigrés, étrangers, rentes.
*128. Choslin-du-vïviers, comptabilité.
*155. MoNTEix, du district d'Âuxerre ; canal de Bourgogne, routes et
rivières, ponts, plantations, etc., fait momentanément partie de Tad-
ministration centrale, en l'an v.
M 56. Hébert, du district d'Auxerre ; contributions, emprunt forcé.
*157. JossEY [Jean-Claude)^ né le 4 octobre 1749, avocat au par-
lement et officier du point d'honneur, du district de Sens; bureau mi-
litaire, recrutement, etc., du Conseil Général en Tan x, juge au tribu-
nal de Sens, sorti lors du tirage de 1805.
Secrétaire général.
154. Sauvâlle.
On trouve, à la date du 23 frimaire, an m (13 décembre 1794), la
nomination foite par la convention nationale au directoire de l'Yonne
de M..
157 bis, Peplin, administrateur, ancien receveur des aides.
Pour quel motif? En remplacement de qui ? Le décret n'en parle
pas.
Le conseil d'administration ou directoire fonctionne jusqu'au
27 prairial, an III (16 mai 1795). Le Conseil (jénéral ne s'était point
réuni. Il n'y avait pas eu d'élection ; il était supprimé de fait.
An IV. — 1794-95.
La loi du premier ventôse, an m (19 février 1795), réduit à cinq le
nombre des administrateurs des départements. — Le 4 mars il est dé-
cidé que ces administrateurs seront nommés par le comité de l^is-
lation. Quant au Conseil Général, il n'en sera plus question jusqu'à la
Constitution de l'an viii.
Les districts sont également supprimés.
il floréal an m (t6mai 1795).
L'administration centrale du département se compose de MM. :
158. Devebsy, président, procureur au présiiMal d'Âuxerr^, ^n
1780, avoué en 1791, juge de paix, à Auxerre, en 1793.
159. Bezanger-Sardy, d' Auxerre.
133. Legros. «
160. PONSARD.
94. Fernel des Grantins.
Commissaire du pouvoir exécutif,
78. Paradis,
La loi du 28 germinal (17 avril 1 795), rétablit et réorganise les
administrations du département et de district. Les représentuats m
mission sont chargés de ce soin.
Le premier prairial (20 mai 1795), Tadministrateur Pomarddtepa-
ralt, il est remplacé par M. :
130. BOROT.
Puis viennent s'adjoindre MM. :
Le 25 prairial (13 juin). 161. Challaye, de Sens.
Le 29 prairial (19 juin). 162. Ghasteau {LouiS'FrançoiS''Urbavn)j
commissaire des guerres.
Le 11 messidor (29 j,mn). 163. Percheron {Jean) ancien chaijKnne
du chapitre de Tonnerre, préchantre, puis maire de la ville, etc.,
commissaire du directoire exécutif à Tonnerre, an iv, né à Yon
(Meuse), mort à Tonnerre, le 17 février 1810, âgé de 74 ans.
Alors, on est arrivé au complet de 8 administrateurs.
•
Constitution de l'an m (22 août 1795).
Elle consacre de nouveau le principe posé dans la loi du l«r yçn-
tôse, an m. Cinq administrateurs sont chargés de la direction des
affaires du département, avec un agent ou commissaire du pouvoir
exécutif. Les districts sont définitivement supprimés et ne doivent
plus paraître. Les cantons remplacent les communes et sont sous la
direction, sous l'active influence de commissaires, presque tous
choisis parmi les anciens fonctionnaires du département. Le plus
souvent, ils représentent l'opinion démocratique exagérée.
An IV. — 1795-96.
jL'élection du 20 vendémiaire, an vi (12 octobre 1795), d^nae les
(^2 adçpûsti^ateurs suivants, MM. :
159. Bezanger-Sardy, président, chargé des contributions et deJlia
comptabilité.
164. HoRisET (LouiS'Bona/oentwre)^ coounissaire générai dbçs impo-
sitions dfi k proyincp de l'isie de France, procureur-syndic à Saint-
Florentin, puis commissaire du pouvoir exécutif; chargé des secours
et ji^s travaux publics.
lèl . Ghàllaye, de Sens, à la police administrative et militaire, ad-
iqijûsitrateuj: en l'an viu.
162. Ghasteau, donne sa démission immédiatement, il est reip-
placépar
165. Meslier-Poussard (François)^ homme de loi, ancien maire,
président de Tadministration cantonale, président du tribunal d' A vallon,
}uge au tribunal de la Seine en 1818, chevalier de la Légion dlion-
neur, etc., membre du Conseil Général en l'an viii, né en 1763.
166. Demorillon, d'Àvallon.
Commissaire du powvoir eώcutif.
118. Cqj^let-Gharmoy, ancien administrateur, nominéleô Mmairp.
167. De Perthuis (Léon)^ fait le service provisoire pendant plu^eur^,
mois, président en l'an v, du Gonseil Général en 1806, donnp sa dé-
mission en 1816.
7 ventôse an IV (26 février 1796).
L'administration qui précède n'a qu'une durée de quatre mois au
plus. Elle est remplacée par
168. FiNOT (Etienne), ancien conventionnel [D. 30], président,
commissaire du pouvoir exécutif, à Joigny, puis à Saint-Florentin.
S8. DfiGouRT, vice-président ; contributions, comptabilité.
1.69. GmcHARD {GuiUavme-Lmi/iS'Marie'César)^ du conseil desCiing
Cents [D. 63] ; police administrative.
170. Fleury [Edm^Germ^ain)^ ancien juge, né à Percey, le 28
mai 1766, depuis juge à Tonnerre, avoué, juge de paix à Flogny et â
Tomierre ; chargé des émigrés , supplée le procureur général.
171. Marie, d'Auxerre, bureau militaire.
Commissaire du pouvoir exécutif.
118. Gollet-Gharmoy.
Dans le mois de ventOse (février ou mau's), M. Marie est suppléé et
r^g^toOépar:
155. MONTEIX.
La dernière réunion de cette admijqistration a heu le 25 germinal
an V (14 avril 1797), elle a donc une existence de près de 14 mp[is.
1« floréal an V (20 avril 1797).
167. De Perthuis (Léon)^ président, police administrative civile
26
164. MoRiSET, contributions et comptabilité.
166. Demorillon, Domaines nationaux de première origine.
161. Challaye, domaines nationaux de seconde origine.
173. RozE Feuillebois (SébastienrNicolas)^ établissements , tra-
vaux et secours publics ; bois nationaux et communaux, né à Sens
en 1767, mort à Tonnerre, le 30 janvier 1814; était imprimeur et
juge de paix.
Commissaire du pouvoir exécuUif,
118. Gollet-Gharmoy.
Secrétaire générai,
154. Sauvalle.
An V (fructidor), (août 1797).
174. Ménestrier, président, était receveur général de la régie en
1790, à Seignelay.
175. Maiseau {Germain)y officier municipal à Goulange-la-Vineuse,
électeur en 1791.
176. Gaudet (Philibert), de Treigny, procureur-syndic à Saint-
Fargeau ; commissaire du directoire exécutif, en Tan iv ; juge à
Auxerre, de Tan v à 1816.
169. GUIGHARD.
N
Commissaire du pouvoir exécutif .
118. Gollet-Charmoy.
Le 11 frimaire, an vi. (1« décembre 1797), cette administration
se réunit pour la dernière fois. La tempête gronde ; cependant le pré-
sident seul change, le 15 frimaire (5 décembre).
' La nouvelle administration est composée de MM. :
' 132. BoiLLEAu jeune, président.
175. Maiseau.
174. Ménestrier.
176. Gaudet.
169. guighard.
20 germinal an VI (9 avril 1798).
Election générale de tous les fonctionnaires, députés, administra-
teurs, juges, etc. Sont élus MM. :
131. Boilleau jeune, président.
174. Ménestrier.
175. Maiseau, destitué.
176. Gaudet.
126 Balme.
Le commissaire national reste le même. — 118. H. Gollet-Charmoy.
27
21 germinal an VII (10 avril 1799).
177. Baumier {Pierr&-Pavij^ négociant et officier municipal d'Ouaine,
en remplacement de M. Haiseau, électeur en 1791.
25 fructidor an VU (11 septembre 1799).
174. Ménestrier, président.
126. Bâlme, vice-président.
176 Gaudet (Philibert),
132. BoiLLEAU [Jean-Baptiste),
177. Baumier, d'Ouaine.
Commissaire du pou/ooir exécutif,
178. Herard (JeanrBaptiste)^ né le 5 septembre 1755 ; conven-
tionnel[D. 31], mort le 11 novembre 1836.
Secrétaire général :
Sauvalle.
3 frimaire, an VIII (29 novembre 1799).
179. Lenglet, remplace Boilleau, jeune.
7 nivôse, an VIII (28 décembre 1799).
La Constitution de l'an vin était proclamée depuis quatre jours
Cette administration doit donc être regardée comme une transition
aunouvel ordre de choses.
180. Rathier {Edm>e- Antoine)^ président ; négociante Chablis, où
il est né en juillet 1751 ; électeur, Tun des rédacteurs du cahier du
tiers-état, du district d'Auxerre en 1791, procureur-syndic, adminis-
trateur en Tan III, commissaire du directoire exécutif près du canton
de Chablis en Tan iv, président du département en Tan viii, sous-
préfet de Tonnerre, où il est mort le 23 février 1810.
126. Balme.
179. Lenglet.
161. Challaye.
164. MORISET.
Commissaire du pcmvoir exécutif:
Hérard.
Cette administration se réunit, pour la dernière fois, le 25 ventôse,
an vin (17 février 1800). Elle Mt place à Tadminifitration préfec-
torale. .
Constitution de Tan VIII.
Le 3 nivôse (24 décembre 1799) est proclamée la quatrième refonte
de Tordre social, depuis dix ans.'Ëlle avait été soumise à l'acceptation
ées départements. La loi du 28 pluviôse (17 février 1800) règle les
attributions et la forme des séances des conseils généraux et d'arron-
d^ssiomients (i). De nouvelles di^sitions se trouvent dans Tanété des
consuls du 19 floréal an viil(9 mai 1800).
Le Conseil Géuéjraf Qst composé de vingt membres. 11 s'assemble le
l«r messidor (20 juin) de chaque année. Sa session est de quinze
jours au plus. Il s'occupe de la répartition des contributions directes
entre les arrondissements, statue sur les demandes en réduction Mies
par ceux-ci ; s'occupe des budgets du département, entend les
comptes du préfet, donne son avis sur les besoins du départe-
ment, etc., etc.
Les membres sont noipmés par le premier Gposul, pour trois ans.
— M. de la Bergerie prend la direction du département sur la fin de
décembre.
Le 4 prairial, an viii (24 mai 1800), sont nommés sous le contre-
seing de Louis Bonaparte, alors ministre, MM. :
181. BouLLEY {Louis)^ secrétaire de la sous-préfecture de Se^s,
secrétaire général de l'administratiQU mujiicipale et dppuis sous-préfet
de Sens.
182. LoRiLLON (MkhelrEtienné)^ notaire à Villeblevin, ex-procureur
syndic du districf, copiimsgairç du direcitpire exécijtif en l'an iv, sorti
lors du tirage de 1811^.
183. Pelletier [ClanâfirLouis)^ maire de Ghéne-Amould, apcipn
président de l'administration municipale, sorti en 1811.
133. Legros (£rfme),président élu par ses collègues.
165. Meslier-Poiissabd [François).
184. DoRNAu {Hubert-Philil)ert)y maire de Savigny, ancien com-
missaire du gouvernement, ancien inspecteur général des postes de
la grande armée; donne sa démissiop en 1817, renommé en 1831,
opte pour la Gôte-d'Or.
102. Barbuat de Boisgérard (Jacques-François),
185. Droin [JeanrBaptiste' Joseph)^ de Perrigny, juge de paix à
Noyers, ex-administrateur du district de Tonnerre ; remplacé en lSt6,
nommé de nouveau le 15 janvier 1831, démissionnaire en 1832.
186. Boutarel [Gilbert]^ prévôt et doyen du chapitre de Tonnerre,
juge de paix à Héry, puis à Seignelay, secrétaire en l'an viii, etc.;
donne sa démission le 29 juin 1825, ^; né à Riom, mort à Sieignday,
Ip 9 mai 1832.
140. ifiANNEsr DE La^oue, auclea député, démissionnaire eo
l'an XII.
187. ^OBmEkii (Loms^yyctfrr)^ ex-a^dminist^ateur du district de Saint-
F^^eau^ compaissajgre du gouvememei^t, sorti en J81 1 .
(f ) Les arrondissements étaient de nouvelle création.
yi. PÀiJLTRE DE Lamothe, clécéiïé en Pau x du ràn xi.
92. Teigny du Charmoy (Edme) dé ^èzîtleà.
188. REGNAtLbfN (Pierre-Français), BOtaffe àCoiteon, ex-adminis-
trateur du district, sort en 1811.
ï8^. Lefébuèe (Édme-Nicôlas), notaire à Àuxerrè, sorti en 1805.
190. Martin la Prémuré (Louis-Claude), maire des Voves, ex-ad-
ministrateur municipal, né lë 15 yepftefûihrte 1760, démissionnaire en
1825, nommé de nouveau Ife 15 jaavier 1831.
191 Villiers (Henri-Marie), maire deBagneaux, sorti en 1805.
122. Régnard (3farie-r/M>m<i5), remplacé en 1816.
148. RoARD (Gabriei), tnaire de Noyers, remplacé en 1816.
192. BENorr-LAMOTHE (François), professeur à Sens, ex-eommië
saire du gouvernement.
Ces vingt conseillers sont ainsi répartis :
Dans l'arrondissement d'Auxerre. .
— — d'AVallon. .
— — deJoigny. . 4> 20
— — de Sens . .
— — de Tonnerre .
Quelques modifications sont ultérieurement apportées à cette ré-
partition. En 1833, quand cessera cet ordre de choses, il y aura cinq
conseillers dans Tarrondissement d'Auxerre ; quatre dans chacun dés
arrondissements d'Avallon, de loigny et de Tonnerre, et trais dans
celui de Sens.
Session de Tan VIII.
Président: M. Legros. — Secrétaire : M. Boutarel.
Le procès verbal est imprimé en Tan ix, malgré la défense portée
en l'arrêté des consuls du 19 floréal an viii (9 mai 1800). L'impres-
sion des comptes et budgets a été permise par la loi du 17 avril
•1828. Une circulaire ministérielle du l«r septembre 1835, rappelle
encore la défense de reproduire les délibérations des conseils géné-
raux. Les rapports seuls des préfets peuvent être publiés. Malgré
celte législation, ont été imprimés dans l'Yonne, les procès-verbaux des
ans vm, ix, x, xi, xii, xiii, 1806, 1807, 1809, 1810, 1819, 1820,
1821, 1828, et de 1834 à 1854. L'analyse des discussions a été
reproduite par la lithographie pour les années 1831, 1832 et 18Sà
A partir de 1817, le gouvernement publie l'analyse des votes de tous
les conseils généraux de France.
AnX.— Arrêté du 29 thermidor (17 août 1801).
193. RozE (Dominique-Nimlas), ancien greffier de la maîtrise et
30
inspecteur des forêts, nommé en remplacement de M. Boulley, doyen
d'âge après M. Legros ; mort en 1808.
Arrêté du 27 ventôse an x (18 mars 1802).
157. JossET (Jean-Clayde) ^ en remplacement de M. Benoist-Lamo-
the.
Session de Fan X.
Président: H. Hestier. — Secrétaire : H. Boutarel.
An XI.
94. Paultre de la Vernée {Jeaiv-Louis), nommé en remplacement
de M. Paultre de la Mothe, son père, décédé ; sorti par le tirage opé-
ré en 1805; député et conseiller général en 1Ô15 [D. 75], membre
du conseil d'arrondissement d'Auxerre, dé 1823 à. 1836, mort le 13
mars 1852.
Session de l'an XI.
Président : M. Roze. — Secrétaire : M. Robine.\u.
An Xll.
195. SouFFLOT (Germain-Alexandre)^ aîné, nommé en remplace-
ment de M. Jeânnest de Lanoue, démissionnaire ; député le 4 mai
1805 [D. 68], sorti lors du tirage de 1805, mort en 1808.
Session de l'an Xll.
Président: M. Meslier. — Secrétaire : M. Boutarel.
An XIII.
Il n'y a point de changement.
Président : M. Meslier. — Secrétaire M. Soufflot.
Décret du 4 avril 1806.
196. Marot {Jean-Pierre)^ maire de Saint-Aubin-sur-Yonne, né le
28 novembre 1749, receveur particulier des finances, à Angoulême,
avant 1789, présenté par les collèges, démissionnaire en 1828.
167. De Perthuis (Léon), propriétaire à Paris.
197. Le Blanc d'Avac (Claude-Marie), né le 6 octobre ,1761,
mort en 1850, avocat, substitut au procureur du roi, de la maîtrise
des eaux et forêts, deux fois maire d'Auxerre en 1810 et 1816,
nommé sur la présentation des collèges.
198. Chardon (Olivier- Jacques), avocat, procureur de la prévôté
bazochiale en 1784, secrétaire, puis membre de la municipalité
d'Auxerre en 1792 et années suivantes, maire d'Auxerre le 11 octo-
r
34
Dre 1815, né le 18 juillet 1762 mort le 11 décembre 1846, président
du tribunal (1820), 0. ^; — présenté par les collèges.
199. Blanchet {SimoTir André) , de Sens, né le 23 décembre 1740,
ancien garde-marteau des eaux et forêts ; nommé sur la présentation
des collèges ; quitte le département en 1821.
200. Le chevalier Miron de Pont-le-Roy (Omer-François) , né le
22 juillet 1746, lieutenant-général de police à Orléans avant 1789,
nommé sur la présentation des collèges ; donne sa démission en
1829.
Ces six nominations sont fiaites en remplacement de MM. Paultre
fils, Legros, Villiers, Soufflet aîné, Lefébure et Jossey, sortis par
suite du tirage fait le 19 germinal an xiii (9 avril 1805).
Sessions de 1806 et de 1807.
Président: M. Meslier. — Secrétaire : M. Chardon.
1808.
Il n'y a point de session. '
Session de 1809 et de 1810.
Président : M. Meslier. — Secrétaire : M. Chardon.
Décret du 11 juillet 1811.
201. Jordan {Jean-François-Marie}^ dncien maître des comptes à
Dijon, maire du Vault depuis 1800, né le 24 août 1754, présenté
par les collèges; décédé en 1829.
48. Jacquesson de Vauvignol {Edme-Jean-François}^ présenté par
les collèges.
112. Deschamps (Charles-Antoine) .
42. Le baron Gislaïn de Bontin (Charles-l/mis) .
202. De Drouas {Robert'FrançoiS'Xaxier}^ maire d'Etaules, né le
13 janvier 1752.
203. Grandet {Jacques-Mathurin}^ propriétaire à Ghamplay, né le.
17 septembre 1756, présenté par M. le préfet ; démissionnaire en
1821.
204. Layné (Pierre-Lav/rent)^ propriétaire et maire à Paron, rem-
placé en 1816.
Ces sept nominations ont eu lieu en remplacement de MM. Lorillon,
Pelletier, Barbuat de Boisgérard, Robineau, Teigny du Charmoy et
Renaudin, sortis par le tirage au sort et de M. Roze décédé en 1808
Session de 1811.
Président: M. Meslier. — Secrétaire: M. Chardon.
l8fl2, 1013 et 1BÎ4.
n n'y a aactuie mutatioa. Par suH6 des changements qui précè-
tient, le coBËeil se cooQfose de MM. : Re^ard^ Roard, Martin de la
Prémurée, Droin, Boutatel, Domeau, Mestier-Poussard, de Perthiûs,
)Blancliet, Miron de Poat-te-Roy^ le Blaqc d'Avan, Marot, Chardon,
Kahchet, Layné, de DroUds, lardan, Jacqoesson de Vauvignol, (icis^suai
^ Boniin et Deschamps.
20 avril 1814.
Le gouverneur générsd baron d'Ulm compose un conseil admi-
nistratif départemental où siège le préfet, M. de Ferment, les quatre
conseillers de préfecture, MM. Bernard, Hay, Crochot et Robinet-Pon-
tagny, et M. Faultrier, maire provisoire d'Auxerre.
Ce conseil, chargé de radministration générale, doit suivre la
prompte rentrée des contributions, surveiller les travaux publics, la
police, les cultes, etc., et suivre enfin avec zèle, avec activité les
ordres émanés du gouvernement général, sans restriction, ni réserve
quelcon(£ue .
13 mai 1814.
M. le baron d'Ulm remet au comte de Nansouty, commissaire du
roi de France et Navarre, le gouvernement du département derYonne,
que lui avaient confié les hautes puissances alliées. Les fonctionnaires
publics et employés sont déliés des promesses faites au gouvernement
de ces hautes puissances par leur déclaration du 15 avril. Ils repreû-
nent leurs fonctions comme par le passé. Ceux qui se sont absentés
isônt rappelés. M. le Préfet remercie ceux qui ont continué à lui
donner assistance dans des circonstances aussi périlleuses qtle dif-
ficiles.
Par suite de cette nouvelle disposition, l'ancien Conseil Général,
)nornentanément suspendu^ reprend ses fonctions,
22 avril 1815.
Le côioâte Thibaudeau est chargé de la réorganisation administrative
du département, aux termes des décrets des 20 et 22 avril. D'après
l*iiiî^t. 2 de ce dernier décret, les nominations précédemment Mtes
des membres des conseils généraux et d'arrondissement sont décla-
féès nulles.
Sont nommés membres du Conseil Général, MM.:
* (1) 185. DaoiN, de Perrigny, juge de paix.
*184. DoRNEAU, de Savigny.
(i) L'* indiqué ceux des membres de rancien conâéil qui sôht conservés.
3»
205. MAU4i)T {Pierre-Edme-^abriel), président du tribunal de
Tonnerre, puis juge à Paris, né en 1765, mort le 6 novembre 1833.
206. Vaury {Edme-Jean} ^ né à Avallon, en 1768, procureur avant
la révolution, secrétaire de la sous-préfecture, avoué à AvaUon.
207. Barry (Claude)^ propriétaire et marchand de bois à Joigny,
né à Tonnerre, le 17 mars 1759.
*203. -Grandet, de Champlay.
208. Rémond fils, à Guillon.
209. ^iCHAKD {Pierre- Marie'-Sébastien), né le 16 juin 1774, avocat,
substitut du procureur impérial, maire d' Avallon ; nommé de nouveau
le 15 janvier 1851 ; refuse; élu le 15 novembre 1833 , réélu en
1839.
210. Gornisset-Lamothe {Pierre-Augustin}^ né le 16 janvier 1791,
président du tribunal de commerce; était du conseil d'arrondis«UBe&t
de Sens.
194. Paultre de la Vernée, à Saint-Sauveur.
210 Ms, Regnard {Pierre}^ à Saint-Florentin.
147. Simonnet, avocat à Noyers.
211. Fkingon, notaire et maire à Seignelay.
212. Ghastelain {JeartrClofude} , ancien législateur [D. 29], né le 4
septembre 1741, mort en 1824.
213. Baron Davoust {Loms-Alexandre-Edm&'François)^ maréchal
de camp en retraite à Ravières, né le 14 septembre 1773.
*204. Layné, propriétaire à Paron.
118. Gollet-Gharmoy, juge à Auxerre, ancien commissaire du
gouvernement, etc.
140. Jeannest de Lamoue, maire de Saint-Florentin, ancien con-
ventionnel, etc.
214. DuMOLLARD {Victor'JacqwS'Emmanuel) , chevalier de Saiot-v
Louis, 0. ^, major retraité à VJlleneuve-le-Roi, mort le \^ février
1820.
Ils devaient tous adresser de suite leur serment. Ce conseil n'a point
été convoqué.
r
Ordonnance du 14 février 1816.,
Le décret de 1815 est regardé comme non-avenu. L'ancien conseil
rentre en fonctions. Seulement MM. Regnard, Roard, Droin et Layné
donnent leur démission.
Ils sont remplacés d'office par MM. :
215. Jeannest {ClauderFrançoiS'Louis) ^ de la Constituante [D. 13],
né le 4 novembre 1751, mort le 7 octobre 1822, maire de St.-Flo-
rentin, n'accepte pas.
216. Marquis de Villëfranghe {Hercuk'Dominiqv^-Josephr&iiy de
14
34
Tulle), 0. î^, chevalier de Malte et de Saint-Louis, tléptité [D. 81],
inspecteur des gardes nationales du département.
217. Marquis de Louvois de Souvré {Auguste-Mich^l'Féliciti Le
Telliek), C. ^, chevalier de Malte, pair de France; né qn 1783,
mort le 3 avril 1844, nommé en 1831, élu en 1833, réélu en 1839.
218. PoTHERATDE Beauvais (BenoilrFrcmçoiÈ'Pierre)^ né le 13 avril
1774, ancien militaire.
Ordoimance du 25 avril 1816.
219. Benoist m. la Mothe {Loms-Claude}^ ancien Miployé dans
les fermes, né en 1751, membre du district de Sens, en l'aia ii, dé-
cédéen 1819.
Remplace M. leannest.
1817.
MM. de Perthuiset Domau donnent leur démission.
Président : M. Meslier. — Secrétaire : M. Chardon.
Ordonnance du 18 février 1818, MM. :
220. Hay {EdnW'NicolaS'^rmain) , officier deiaToumelIe crimi-
nelle en 1790, conseiller de préfecture, député [D, 77], nommé
d'office, mort en 1846.
221. Jagquillat-Despréaux {Germaif^MaHn)^ ofiftci^ ehe^ la reiûe,
négociant, ancien membre du district de Toimerre ; nommé d'office,
membre du conseil d'arrondissement de Tonnerre en 1883 ; né le
7 février 1766, mort le 23 janvier 1846.
222. Le comte de Ghastellux [César Laurent)^ 0. ^^ chevalier de
Saint-Louis, d^oté [D. 82], pair de France, mort en sq)teïnbre 1S54.
— En remplacement de MM. de Perûiuis, Descbamps et Domeaa,
démissionnaires.
Session de 1818.
Président : M. le marquis de LoDvois. — Secrétaire : M. Bou-
TAREL.
Ordonnance du 14 juillet 1819, MM. :
223. Le Segq {Loms-AleiBimdre)^ adjoint au maire de Tonnerre, né
le 8 septembre 1774, mort le 24 février 1836.
210. Gornisset {Pierre}^ tanneur, âgé de soixante ans.— N'accepte
pas.
— En remplacement de MM Jacquesson-Yauvignol, déoûssionnaire
et Benoist de Lamothe, décédé.
Session de 1819.
Président : M. Meslier. — Secrétaire : M. Boutarel qui refuse à
cause du mauvais état de aa vue — Il est remplacé par M. Hay.
à5
Le Conseil Général se trouve ainsi composé sous le rapport des
séries:
Premier tiers.
MM. Hay, Blanchet, Miron, Le Blanc, Marot et Chardon.
Deuxième tiers.
MM. Jordan, Lesêc^, lacquillat-Despréàux, de Drouas, Cornisset,
baron de Bontin et Grandet.
Troisième tiers.
MM. Meslier, comte de Ghaetellux, mâr^s de Lourds, Hartin-
Laprémuré, Boutarel, Poôierat de Beauvaîs et marquis de Villefranche.
De la nominatioii de Tan viii, il ne reste plus que trois membres :
MM. Meslier, Martin-Laprémuré et Boutarel.
Ordonnance du 23 juin 1820, MM. :
224. CoRDiER-MoNTREUiL î^E WkhLER^ {Charles- MicM) ^ chevalier,
maréchal-de-camp, chevalier de Saint-Louis et officier de la Légion*
d'honnewr, maire de Vallery, né en 1762.
Session de 1820.
Président : ,M. Meslier. — Secrétaire : M. Hat,
Ordosaaiice du 9 mai 1821, MH. :
225. mMo^ {intôvàe), maire de loigny, iï(^, né îé 2 àvHl 17^4,
nommé de nouveau en 1831; démissionnaire en 1832 — Député
[D. 87]; mort au mois de iiovembre 1852.
221 Lfeoui {JacqvLe^'ThéadoYe), âvofeat, notaire, hlaîré de Sens,
né à Paris le 7 mai 1791, mort le 15 juin 1855.
Session de 1821.
Préftident : M. Meslier. — Secrétaire : M. Hay.
Ordotmânce du \1 avril 1822, Mm. :
2^7. Ï)e ëouRiÉNNE {LomS'AvUoiuB Fauvelet)^ baron, ministre
d'Etat, membre du conseil privé, député à la chambre de 1816
[D. 76], démissionnaire en 1829, mort le 7 février 1834.
228. Î)'arcambal {Jacques-Philippe)^ ancien intendant général des
armées, chevalier de Saint^Louis, officier de la Légion-cf honneur,
grand'croix des ordres palatins de Bavière et de Naples, maire de
Passy, près Senfe, ne le \.^ décembre 1761, au Puy-en-Veîay ; donne
sa démission au mois de mars 1826.
Sessions de 1822, 1823 et 1824.
Président : Marquis de Villefranche. — Secrétaire : M. Leroux.
3e
Ordonnance du 15 juin 1825.
229. M. Bernard d'Eèky (Ambroise-Jean-Baptiste)^ ^, avocat; était
membre du Goaseil d'arrondissement d'Auxerre, né le 15 mars i 788,
élu en 1833, démissionnaire en 1839, réélu en 1848.
Session de 1825.
Président : M. Meslier. — Secrétaire : M. Hay.
Ordonnance du 14 juin 1826, MM. :
230. ïiM5mT{J6anrEdm&-Michel'Auguste), né le 20 novembre 1775,
mort le 21 juiUet 1832, ^, député de l'Yonne [D 19].
231. Mégret de Serilly {Antoine Louis François- Amédée), ancien
maire delheil, nommé de nouveau e^ 1832, né le 20 mai 1784.
Session de 1826.
Président: le marquis de Villefranche. — Secrétaire : M. Hay.
Session de 1^27.
Président : le marquis de Villefranche. — Secrétaire : M. Raudot.
Ordonnance du 21 août 1828.
232. M. De LA Rode {Etienne)^ maire de Tannerre, ancien officier,
cbevalier de Saint-Louis et de la Légion-d'bonneur, . né à Guéret,
le 28 jumetl758, député de l'Yonne [D. 86]; mort le 9 octobre 1855.
Session de 1828.
Président ; le marquis de Villefranche. — Secrétaire : M Raudot.
Ordonnance du 11 juillet 1829; MM. :
«
233. Le comte de la Perrière Lévesûue (Louis-Marie) ^ né à Re-
don, 1q 9 avril 1776, lieutenant-général des armées du Roi, grand'
croix de Sàinl-Louis, grand officier de la Léglon-d'hoimeur, chevalier
de la couronne de fer, pair de France, colonel d'une légion de Paris,
a été membre du Conseil général d'Ile-et-Vilaine; n'est pas conservé
en 1831, élu en 1833, mort en 1834.
234. De Nesvre de Domecy {Michel- Auguste), maire de Domecy,
ancien officier de cuirassiers, né le 31 décembre 1789.
235. FoACiER {Augustin), ^, sous-inspecteur du trésor au ministère
des finances, conseiller référendaire à la Cour des comptes, né à Paris
le 21 mars 1792; élu en 1833, réélu en 1842, mo-f en 1850.
Session de 1829.
Président: le comte de Chastellux. — Secrétaire : M. Raudot.
37
Session de 1831.
Président : M. de Louvois. — Secrétaire : M. Raudot.
Ordonnance du 15 janvier 1831, MM. :
*230. Raudot, député
*235. FoACiER, conseiller référendaire.
*225. Chaudot, député.
*22 1 . Jacquïllat-Despréaux .
•217. Marquis deLouYOïs, pair de France.
190. Martin-Laprémuré, juge de paix.
236. Le baron Ghaillou des Barres (Etienne)^ ancien préfet de
la Creuse, O.i^, chevalier grand'croix de Tordre du Lion, gi'and'croix
de Tordre du mérite civil de la couronne de Bavière , chevalier du
Saint-Sépulcre, président de la Société des sciences historiques et na-
turelles de TYonne, inspecteur des monuments historiques du dépar-
tement de TYonne, maire de Sainpuits, élu en 1833, réélu en 183&,
1852, 1855.
237. Deserin, médecin à Taingy.
238. Desghamps {JearirJosepJi'Pnx)^ ancien ordonnateur des guer-
res, député des Gent-jours [D. 72], né le 6 février 1772, chevalier de
Saint-Louis, ^ ; mort le 12 juin 1856.
239. FiNOT (François-Auguste), né .le 9 février 1782; député
[D. 89]; mort le 6 janvier 1846.
240. DoRNEAU (Jacques-Pierre), ancien inspecteur général des pos-
tes de la grande armée ; — opte pour la Gôte-d'Or.
209. Richard, avocat, ancien procureur du roi. Refuse.
241. LoKSE {FrançoiS'ThéodoreXlément), né àSens, lel« mai 1768,
ancien président du tribunal de commerce de Sens, remplacé en 1832.
242. Baron Dubois, maréchal de camp, 68 ans, remplacé en 1832.
243. VuiTRY (PaulMieiirMarin), ^, ingénieur, député en 1834
[D. 95], né le 24 février 1786, élu en 1833, réélu en 1842.
244. GiLLET (Antoiiie-Louis), né à Sens en 1779, mort au mois de
février 1856'; ancien notaire à Paris, remplacé au mois de mai 1832.
245. GoLLiBEAUX DE GuAMPVALLON (Edme-François-Gilks) , né le
8 septembre 1788, 0. i^, ancien chef de bureau au ministère de la
guerre ; intendant miUtaire ; remplacé en 1832, élu en 1833; élection
annulée, réélu en 1834, en 1842; mort en 1846.
246. Vérollot (Louis-Vulfraiic), marchand de bois; député en
1831 [D. 93], maire de ^rienon, né le 29 novembre 1774. Elu en
1833, réélu en 1839.
185. Droin, de Perrigny, avocat.
m, Mtif {Jean-Baptiste-Edme), maire de Tonnerre; député en
1835 [D. 96], président du tribunal de Tonnerre. Ehien 1833, réélu
en 1836, 1845, 1848, 1852.
Ordonnance du. 13 avril 1831, MM. :
248. Meslier, maire d'Avallon. Avait été momentanément membre
du Conseil d'arrondissement d^A vallon.
249. DoRNEAU (Hilaire^JeanrMarguefite)^ à Islaod. .
Session ordinaire et extraordmaire de 1831.
Président : M. le Marquis de Louvois. — Secrétaire : M. Ràopot.
Ordonnance du 11 mai 1832, MM. :
«
231. Mégret de Sér}lly.
250. D'AvouT {Henry-Joseph), officier supérieur de cavalerie, né
en 1788.
251. Baron deMoNNiER {Françovs-Marie), à La Perté-Loupière.
OrdooQance du 12 mai 1832.
252. M Thibault {Clavde^earirBaptisu-Narcisse), riotAire^msÀreûe
Joigny, né le 30 octobre 1780. Elu en 1833.
Ordonnance du 25 mai 1832,
253. Dubois (Charles), propriétaire à Montacher. — Remplacé en
1832.
Session de 1832.
Président . M. Meslier. — Secrétaire : M. Raudot.
Ordonnance du 12 juillet 1832.
254. M. Basset baron de Chateaubourg (Anne-Elsonore-Camille),
né à Lyon, le 30 octobre 1781; auditeur au conseil d'Etat, ancien pré-
fet, ancien secrétaire général du ministère de l'intérieur, maire de
Villeneuve-le-Roi , élu en 1833, réélu en 1839; décédé.
Ordonnance du 16 octobre 1832.
255. Le comte de Ghastellux (AJ/re^Lçmûn/eon-F/iiii;?^), cheva-
lier d'honneur de Madame Adélaïde, chef d'escadron, 0. ^ [D. 94],
pair de France, né le 20 février 1780 ; élu le 15 novembre 1833;
mort le 3 octobre 1856.
Ordonnance du 21 juin 1833.
233. Le comte de La Ferrière-Lévesque, dernier membre nommé
par le gouvernement.
Session de 1833.'
Président : H. Meslier. ^- Secrétaire : M. le baron Ghaillou des
Barres.
Le tableau suivant résume tout ce qui précède. — Les chilfres re-
39
mw indiquQQt Tendre de h prenûère nomination dans le décret i^
4 prairial an xui (24 mai 1800), Les chiffres qui précèdent le nom
se rapportent aux diverses nominations faites en remplacement des
anciens titulaires ; emin ceux qui suivent le nom et qui &)dA enk%
arenth^e, indiquent Tannée de la nomination.
4
CONSEIL GÉNÉRAI^ de l'Yonne du 4 prairial an viii, jusqu'à la loi du
22 juin 1833; (1).
Premier tiers ^ sorti par l'effet du tirage fait en 1805.
lY. Joigny. 133. Legros. — 196. Marot (1806). — 232. De La
Rode (1828). — 246. VéroUot (1831).
X. Auxerre. . 140. Jeannest de Lanoue. — 195. Soufflot (anxu).
— 167. de Perthuis (1806). — 220. Hay (1818).—
238. Deschamps (1831).
XÏL Auxerre. 91. Paultre de Lamotte. — 194. Paultrede la Ver-
née (an XI). — 198. Chardon (1806). — 237. De-
serin (1831).
XY. Auxerre. 189.Lefebure.— 197. Leblanc (1806). —236. Chaillou
des Barres (1831),
XYIL Sens 191. Villiers. — 199. Blanchet (1806). — 226. Le-
roux (1821). — 242. Baron Dubois (1831). — 253,
Dubois fils (1832). — 233. Général de la Perrière
(1833).
XX. Sens, 192. Lamothè. — 157. Jossey (an x). —200. Miron
de Pont-]e-Roy (1806). — 233. Le général de Lâ-
ferrière (1829). — 241. Lomé (1831). — 231. Mé-
gretdeSériUy(1832).
Deuxième tiers, renouvelé à la suite du tirage de 1811.
ï. Sens. 181. BoùUey. — 193. Roze (an ix). — {Tonnerre).
— 48. Jacquesson de Yawvignol (1811). — 223.
Lesecq (1819).— 185. Droin (1831).— 2,50. d'Avout
.(1832).
n. Sens. 182. Lorillon. — (Auxerre). — 202. De Drouas
(1811). — {Sens). — 227. De Bouj-ienne (1822). —
235. Foacier (1829-1831).
m. oigny. 183. Pelletier. — 203. Grandet (1811). — 225.
Chaudot (1821-1831)» — 251. Baron de Monnier
(1832).
VU. Tonnerre. 102. De Boisgérard. — 112. Deschamps (1811). —
221 . Jàcquillat-Despréaux (1818-1831).
(t) Les nominations de 1815 ne sont point conoiprisç^ dans ce tdiïle^u.
XI. loigny. 187. tlobineau. — (ilmWon). — 201. Jordan (1811).
(voir xiii). — 234. Denesvre de Dommecy (1829). — 209. Ri-
chard (1831). — 24^.Doraeau(1831).
Xlli. Sens. 92. Teigny du-Ghannoy. — 204. Layné (1811).—
' . 219.Benoist de Lamothe (1816). — 210. Cor-
nisset (1819). — 224. Gordier de VaUery (1820). —
228. D'Ârcambal (1822). — 231. Mégret de Sérilly
(1826). — 243. Vuitry (1831).
XIV. Joigny. 188. Regnauldin. — 42. Baron de Bontin 181 1).—
244. GiUet (1831). — 254. Baron de Ghâteaubourg
(1832).
Troisième série, — (N'a jamais été renouvelée).
V. Avallon. 165. Meslier. — 240. Domeau (1831). — 248.
Meslier (1831).
Vï. Avallon. 184. Domeau. . — 222. Comte César de Chastellux
(1818). — 239. Finot (1831).
VIII. Tonnerre. 185. Droin. — 217. Marquis de Louvois (1816-
1831).
IX. Auxerre. 186. Boutarel. — (Avallon), — 230. Baudot (1826-
1831. — 255. Comte Alfred de Chastellux (1832).
XVI. Auxerre. 190. Martin- Laprémuré. — 229. Bernard- d'fléry
(1825). — 190. Martin-Laprémuré (1831).
XVIII. Auxerre. 122. Regnard.— 215. Jeamiest (1816).— (Joî^ni/),—
216. Marquis de Villefranche (1816). — 245. CoUi-
beaux de Champ vallon (1831). — 252 Thibault
(1831).
XIX. Tonnerre. 148. Board.— 218. .Potheratde Beauvais (1816). —
247. Bétif (1831).
LOI du 22 juin 1833.
Le Conseil Général est composé d'autant de membres qu'il y a de
cantons dans le département, sans pouvoir excéder le nombre de
trente. Le département de TYonne ayant trente-sept cantons, quatorze
ont du être réunis deux à deux. Ce sont d'abord ceux de ChabUs et
Ligny, Saint-Florentin et Seignejay, Guillon et Tlsle, Bléneau et
Charny, Brienon et Cerisiers, Pont-sur-Yonne et Sergines, Cruzy et
Flogny (1). Le principe électoral est apphqué au choix des conseillers.
Dans chaque circonscription le nombre des- électeurs ne peut être
moindre de cinquante. Les membres du Conseil Général sont élus
(1) Il ayait été question de réunir Coulanges-sur- Yonne et Courson, Chéioy
et Pont-sur- Yonne, Bléneau et Saint-Fargeau, Flogny et Ancy-le-Franc.
il
pour neuf ans. Ils sont renouvelés par tiers tous les trois ans et indé-
finiment rééligibles. Les attributions sont à peu près les mêmes que
celles réglées parles lois et ordonnances précédentes.
Election des 15 et 16 novembre 1833.
Arrondissement d'Auxerre^ MM. :
Auxerre (est)
Auxerre (ouest).
Chablis et Ligny.
Goulanges-la-Vineuse.
Goolanges-sur-Yonne .
Goutson.
Saint-Florentin etSeignelay.
Saint-Sauveur.
Toucy.
Vermanton.
Avallon.
256. PoTHER AT - Gascoing (Françùis -
Edme), du conseil municipal d' Au-
xerre, né le 6 décembre 1786.
257. Gallois (Edm^Henri)^ juge, puis
. président du tribunal à Auxerre,
vice-président à Paris, né le 9 mars
1797, réélu en 1839.
258. Thomassin (François- Auguste)^ di-
recteur, de la poste aux lettres ; né
le 29 août 1776.— Election attaquée
et annulée pour incompatibilité de
fonctions.
259. Mauger (Georges-Gabriel)^ ^, an
cien capitaine de génie, inspecteur
de l'Université, né le 23 avril 1774
à Seignelay, demeure à Irancy.
Réélu en 1836, 1845.
260. GouGENOT (Lavèrent) , notaire ,
maire d'Etais-la-Sauvin, né le 19
juillet 1783.
261. Dejust-Deserin (Jean- Baptiste
Pierre)^ chef de bataillon delà garde
nationale, ancien notaire, membre
de la chambre d'agriculture, né le 26
mai 1797, réélu en 1842, 1852.
229. Bernard d'Héry, fils, ^,avocat.
^236. Ghaillou des Barres.
262. Baron de Perthuis (LéonrAmor
6Ze), ^ , officier d'ordonnance du
roi, né le 10 mars 1791.
263. Roman (Jacques)^ maire dé Ba-
zarnes, ancien négociant, ancien é-
puté [D. 84], mort en 1835.
Arrondissement d'Avallon^ MM. :
209. Richard (Pierre-Marie-Sébastien)^
avocat, maire.
GjuiUon et risle. *25d. Comte de Gha&tellux (Alfred),
Qoarré-les-Tombes. 264. Garnier (Franpow), ^, entrepre-
neur d'usines, fabricant de ciment
romain, député en 1846 [D. 99]; né
le !«■ septembre 1793, à Pisy, réélu
en 1836.
Vézelay, 265. Dexaloge {Jean-Baptiste)^ notaire,
né le 28 février 1 799, réélu en 1 836,
donne sa démission le 16 juin 1841.
Arrondissement de Joigny^ MM. :
Joigny. *252 Thibault, maire et notaire à Joi-
gny; réélu en 1836.
Aillant. 245. Gollibeaux de GiiAMPVAU.oM; élec-
tion annulée.
Bléileau et Charny. 266. Roussel (Omde-Gahrieî) , maire
de Ghamy, né le 14 juin 1790, dé-
puté le 13 mars 1849 [D. 116];
réélu en 1839, 1840.
Brienon et Gerisiers. *246. Vérollot (Louis-Vulfranc).
Sî^lnfr-Fargeau. 267. Lacour-Epoigny [I/mis-Michel),
marchand de bois, juge de paix, an-
cien membre du Gonseil d'arrondis-
sement, réélu en 1836 ; né le 31
mars 1785.
Saint-Julien-du-Sault. 268. Genty {Jacques- Augustin)^ ancien
maire, notaire ; né le 19 août 1791,
réélu en 1842.
yill0iiei>ye-le-Roi. 254. Baron de Ghateaubourg.
Arrondissmient de Sens^ MM. :
Sens (nord), 269. Bellaigue (Claude) , ancien avoué
à Paris, député [D. 91], né le 3
août 1787 ; réélu en 1836.
Sens (sud). *243. Vuitry (Paul-Julien- Marin),
maire.
Ghéroy. *233. Comte de Laferrïère.
Pont-sur-Yonne, Sergines. *235. Foacier (Au^gustih).
Yilleneuve-r Archevêque. 270 .Piétresson (Jean-PierrCrFrançois),
adjoint au maire d'Auxerre, notaire ;
né le 18 mai 1788; du conseil d'ar-
rondissement en 1831.
43
Arrotidissement de Tonnerre, MM. :
Tonnerre. *247. Rétif.
Ancy-le-Franc. *217. Marquis de Louyoïs.
Cnjzy et Floguy. 271 . Marqûia de Tanlay [Louis Théve-
nin), ijjj, membre du conseil d'arron-
dissement, maire de Tanlay, ancien
• colonel d'état-major de la garde na-
tionale de Paris, gentilhomme hono-
raire de Charles X, président de la
Société d'agriculture de Tbimerre;
né le 12 mai 1787 ; réélu en 1842,
1848, 1852.
Noyers. 272. Jacques-Palotte (it^wïin- Jean) ^
procureur du roi, né le 29 mars
1801, députéen 1846 [D. 101]; réé-
lu en 1836.
Blection du 21 avril 1834.
Arrondissement (TAùxerre,
Chablis et U«^y. 273. M. Poulain (Pierre^Yktor), né le 21
juillet 1791, notabre et maire à Gh»:
Uis ; était du Conseil d'arrom^i^ser
ment depuis 1833.
Arrondissement de Joigny.
Aillant. 245. M. Gôllibeaux de Ghampvallon,
réélu.
Session de 1834.
Président : M. le marquis de Louvois. ^ Secrétaire : M. le baron
GBiaLLOD 0B8 BAfiRBS.
Election du 26 janvier 1835.
Arrondissement de Sens,
(En remplacement de M. le comte de La Ferrière-Lévesque, décédé).
Ghéroy. 274. M. Bardot (Etienne-Charles-Mé-
wi/e), ancien receveur deTenregistre-
meni, notaire, suppléant à la justice
de p^ix, directeur des postes, maire
depuis 1815; du Conseil d'arrondis-
sement de Sens en 1815; né le 14
juin 1776.
44
Election du 5 août 1835.
Arrondissement d'Auxerre.
(En remplacement de M. Roman, décédé).
Vermanton. 275. M. GuYOf de }ILoKto\}{Edme-Joseph),
maire de Mailly-la-Ville ; né le 18
octobre 1777, réélu en 1839.
Sessions de 1835 et 1836.
Président : M. le marquis de Louvois. — Secrétaire : M. le baron
Ghàillou des Barres.
Le 15 juin 1836, M. le préfet procède au tirage pour déterminer
les séries de renouvellement à partir de la fm de 1836.
[^ série^ à renouveler au mois de décembre 1836. — Auxerre
(est)^ Chablis — Ligny, Coulanges-la-Vineuse, Quarré-les-Tombes, Vé-
zelay, Joigny, Saint-Fargeau, Sens (nord)^ Tonnerre et Noyers.
2« série à renouveler en 1839. — Auxerre (ouest)^ Saint-Sauveur,
Vermanton, Avallon, Ancy-le-Franc, ViUeneuve-le-Roi, Brienon — Ceri-
siers, Gharny — Bléneau, Villeneuve-rArchevêque et Ghérpy.
3«5én6, pour 1842. — Goupson, Goulanges-sur-Yonne, Seignelay—
Saint-Florentin, Toucy, Tlsle— Guillon, Flogny — Gruzy, Saint-Julien-
du-Sault, Aillant, Sens (sydj et Pont-sur- Yonne — ^Sergines.
Election de novembre et décembre 1836.
(Renouvellement de lai « série).
I.
Auxerre (e5«), MM. 276. Larawt (Marie-Denis), G. i^,
• député en 1831 [D. 88], sénateur,
élection attaquée et maintenue;
réélu en 1845, 1848, 1852.
Chablis — Ligny. 277. Rabé {Eléonore^jouis), ^, juge
de paix, régisseur, né le 26 novem-
bre 1788 (réclamation) ; était du Con-
seil d'arrondissement depuis 1831,
réélu en 1845. 1848, 1852, 1855.
toulanges-la-Vineuse. *259. Mauger, ^.
Quarré-les-Tombes. 264. Garnier [François), ^,
Vézelay. *265. Delaloge.
Joigny. *252. Thibault.
Saint-Fargeau. *267. Lacour-Epoigny.
Sens [nord). *269. Bellaigue.
Tonnerre. *247. Rétif.
Noyers. *272. Pâlotte.
45 .
Sessions de 18-37 et de 1838.
Président : M. le marquis de Louvors. — Secrétaire : M. le baron
Ghaillou des Barres.
. Election du 23 juillet 1839.
(En remplacement de.'M. Bernard-d'Héry, démissionnaire).
Saint-Florentin — Seignelay. 278. LebaronDESAix (Louis- Jean), O.ij^,
ms^réchal de camp, officier d'ordon-
nance de Tempereuret maréchal des
logis du palais ; commandant le dé-
partement de FYonne; réélu en 1842 ;
mort en 1845.
Session de 1839..
Président : M. le marquis de Louvois. — Secrétaire : M. le baron
Ghaillou des Barres . '
Élections de novembre et décembre 1839.
(Renouvellement de la 2* série).
Auxerre ((mest). MM. *257. Gallois.
Saint-Sauveur. ^236. Baron Ghaillou des barres.
Vennanton. 279. Sallin (JearirLouiS' Achille)^ an-
cien receveur de renregistrem^t ;
élection attaquée et validée le 27
août 1840.
Avallon. *209. Richard.
Bléneau — Gharny. " *266. Roussel.
Bhenon — Cerisiers. *246. Vérolloî.
Villeneuve-le-Roi. *254. Baron de Ghatëaubourg.
Cheroy. *274. Bardot.
Villeneuve-F Archevêque. 280. Goubault (Arsène-Eucher-Nico-
las)^ ancien notaire, né le 4 mars
1793, réélu en 1848.
Aacy-l^Franc. *217. Le marquis de Louvois.
Session de 1840.
Président : M. le Marquis de Louvois. — Secrétaire : M. le baron
Ghaillou des Barres.
Élection du 22 novembre 1840.
(Changement de circonscription par suite des lois du 17 juin et du
12 juillet 1840 ; ordonnance du 18 octobre 1840).
*
Arrondissement de Mgny^ MM. :
Bléneau — Saint-Fargeau. 281. Bourgoin-Dugas, réélu en 1852.
Gharny. *266. Roussel*
• 46
Élection du 25 juillet 1841.
(Sur la démission de M. Delaloge).
Vézelay. 282. M. Flamdin (Louis)^ ^, conseiller
à la Cour impériale de Paris; né le
24 novembre 1800; réélu en -1845,
1848, 1852.
Session de 1841.
Président: M. le marquis de Louvois. —Secrétaire : M. le baron
CHAiLLOt ïœs Barrés
Election du 2 avril 1842.
(En remplacement de M. Bellaigue, démissionnaire).
Sens (nor(i). 283. M. Parent (L(nm*/ao9teef),3N^yaé
le 10 décembre 1802, architecte,
maire de la ville de Sens ; réélu
en 1845.
Session ordinaire et extraordinaire de 1842.
Président : M. le matquis de LouVois. — Secrétaire : M. le ballon
dmtULOX} DBS fiAlItlES.
i
Election de novembre et décembre 1842.
(RenouTdl^ftient de la 3« série).
Goulanges-sur-Yonne. MM. 284. Dupin (P/iiKppe-Simon), 0. ^,
avocat, député [D. 98]; itoott fen
1846.
Gourson. ^261 Dejust-Deserin.
S&int-Floreiltta et Seigtfday. *278. Le général bàren DeSàix.
toucy. 285. ÂRRAULT (Gwy-Adolphe) , ^\
ancien ingénieur des mines ;
maire de Toucy, caxrdidat à Iftdé-
députation en avril 1 849 ; réélu en
1848, 1852.
Guillon et Tlsle. 286. Béthery delaBrosse (Charles),
ij^, maire, né le 3 juin 1793;
réélu en 1848, 1852.
AiUaoDd. *245. Gollibeaux de GHAMPVAUiOK.
Saint-JuliëQHlu-^aidt. *268. GfiNTY.
Sens (sud), *243. Vuitry.
Pont-sur-Yonne et Sergnies *235 . Foacier .
Grttty^tFlogiiy. *271. Le Bfiai^uîs dfe TANLAt.
47
Election du 20 mars 1843.
(Remplacement de M. Richard, démissionnaire).
Avallon. 287. M. Raudot (Claude-Marie-Bé-
glois)^ avocat, substitut du procu-
reur du roi; né le 25 décembre
1801, député le 26 novembre 1848,
[D. 111]; réélu en 1848.
Session de 1843.
Président : M. Vuitry. — Secrétaire :M. le baron GmALiM des
<
Election du 13 mai 1844.
(En rempkceinent de M. le marquis de Louvois, décédé).
Ancy4e-Franc. 298. M. le marquis de la Salle de
Louvois (Adolphe)^ ^, substitut,
maire, membre du Conseil d'ar-
rondissement , né le 1 7 juin 1 803 ,
réélu en 1848, 1§52 ; donne sa
démission en 1855.
Session de 1844.
Président : M. Vuitry. — Secrétaire : M. le baron Ghaillou des
Barres.
Election du 17 août 1845.
(Remplacement du baron Desaix, décédé).
Saint-Florentin et Seignelfty. Î89. M. Dodun (Fra/nçois-Charles)^ à
Ghemslly, était du Conseil d'ar-
rondissement.
Session de 1845.
Président : M. VuiTttt. -— Secrétaire : M. le baron Chaiijlou des
Barres.
Elections de novembre et décembre 1845.
(Renouvellement de la 1** série).
Auxerre {est), MM. *276. Larabit.
Chablis et Ugûy. "^77. Rabé.
Goulanges-la-Vineuse. *259. Mauger.
Quarré-les-Tombes. * 270. Tripier (Louis) ^ avocat à Paris,
né le tOsepteiribré 1816.
48
Vézelay. *282. Flandin.
Joigny. 291. Ragon des Ëssi^TS [Louis),
maire de Béon, né le 23 mars
1783, ne l'emporte sur M. Lallier,
son concurrent que par la priorité
d'âge.
Bléneau et Saint-Fargeau. 292. Comte de Lestrade (Albert
Odon)^ maire, ancien préfet, né le
20juiUet 1787.
Sens (nord). *283. Parent.
Tonnerre, *247. Rétïf.
Noyers. 293. Droin (Jean-BaptisU-Jaseph),
juge de paix, membre du Conseil
d'arrondissement, ancien notaire,
né le 14 juin 1795.
Election du 22 mars 1846.
(Remplacement de M. Ph. Dupin, décédé).
Coulanges-sur- Yonne. 294. M. Dupin (André-PhUippe-Eu-
^ène),. avocat, auditeur au Conseil
d'Etat, né le 31 octobre 1821;
électicm annulée à cause de l'âge ;
réélii le 8 novembre 1846.
Election du 3 mai 1846.
(Remplacement de M. le baron GoUibeaux de Champvallon, décédé).
Aillant. 295. M. De Cormenin (Louis-Marie de
LA Haye , vicomte), député de
l'Yonne [D. 90].
Session de 1846.
Président : M. Vuitry. — Secrétaire : M. le baron Chaillou des
Bahres.
Election du 8 novembre 1846.
Coulanges-sur-Yonne. *294. M. DuPVii (André-PhUippe-Eu-
gène).
Election de 1847.
(Remplacement de M. Roussel, démissionnaire). <
Ghamy. 296. Le comte du Roure (Scipion).
Session de 1847. .
Président : M. Vuitry. — Secrétaire : M. le baron Chaillou des
Barres.
49
TABLEAU GÉNÉRAL des membres du Conseil Général, élus sous
Tempire delà loi du 22 juin 1833.
Auxerre (estf.
àuxerre {ouest).
Chablis et Ligny.
Coulanges-la-Vineuse .
Coulaûges-sur- Yomxe .
Courson.
MM. 256. Potberat-Gascoing (1833). — 276.
Larabit(1836);— Larabit (4845).
257. Gallois (1833), — 257. Gallois (1839).
^ 258. Tbomassin (1833). — 273. Poullain
(1834). — 277. Babé (1836). — 277. Rabé
(1-845).
259. Mauger (1833).— 259. Mauger(1836).
259. Mayger(1845).
260. Gougenot (1833). — 284, Ph. Dupiû
(1842). — 294. Eug. Dupin(1846).
261. Dejust-Deserin (1833). -«261. Dejust-,
Deserin (1842).
St-Florentin et Seignelay. 229. Bernard-d'Héry (1833).— 278. Desaix
(1839). — 278. Desaix (1842).— 289. Do-
dun(1845).
236. CbaiUou des Barres (1833). — 236.
ChaiUou des Barres (1839).
262. DePerthuis (1833). — 285. Arrault
(1842V-
263. Rpman (1833). — 275. Guyot de
Montou(1835). — 279. Sallin (1839).
209. Richard (1833). — 209. ,Richaid
(1839). — 287. Baudot-Réglois (1843).
255. Alf. de Ghastellux (1833). — 286,
Béthery de la Brosse (1842).
264. Garnier ,(1833).— 264. Gamier (1836).
— 290. Tripier (1845).
265. Delaloge (1833). — 265. Delaloge
(1836).— 282. Flaudin (1841). — 282.
Flandin (1845).
252. Thibault (1833). — 252 Thibault
(1836). — 291. Ragon des Essarts (1845).
245. De. Gliampvallon (1833). — 245. De
Champ vallon (1834). — 245. De Champ-
vallon (1842).
266. RQussel(1833).— 266. Roussel (1839).
Bléneau et St-Fargeau — 28L Bourgoia-
Dugas (1840). — 292. de Lestrade (1845).
Brienon et Cerisiers. 246. Vérollot (1833). — 246. Vérollot
• (1839).
15
Saint-Sauveur.
Tûucy.
Yenuenton.
Avallon.
Guillon^t risle.
Quarré-les-Tombes.
Vézelay.
Joigay.
Aillant.
Bléneau et Charny.
m
Chamy. .;'..... 281. Roussel (1840).
— 296. duRoure (1847).
SaiDt-Fargeau. 267. Lacour-Epoigny (1833). •— 265. La-
cour-Epoigny (1836).
Saint-Julien-du-Sault. 268. Genty (1833). — 268. Genty (1842).*
Villeneuve-lfr-Roi. 254. De Ghâteaubourg (1833). — 254. De
' Ghâteaubourg (1839).
Sens {nord). 269. Bellaigue (1833). — 269. Bellaigue
(1836). — 283. Parent (1842). -283
Parent (1845).
Sens{sud}. 243. Vuitry (1833). — 243. Vuitry (1842).
Chéroy. 233. De Laferrière (1833).— 274. Bardot
(1835). — 274. Bardot (1839).
Pont-s.-YonneetSergines.2ô5. A. Foacier (1833). —235. A. Foacier
(1842).
Villeneuve-rArchevôque. 270. Plétresson (1833). — 280. Goubault
(1839).
Tonnerre. ^247. Rétif (1833). — 247. Rétif (1836). -
'247. Rétif (1845).
Ancy-le-Franc. 217. De Louvois (1833). — 217. De Lou-
Yois (1833). —217. de Louvois (1839).—
288. De Lasalle-Louvois (1844).
Cruzy et Flogny, 271. De Tanlay (1833) — 271. De Tanlay
(1842).
Noyers. 272. Pâlotte (1833).— 272. Pâlotte (1836).
— 293. Droin (1845).
Décret du 3 juUlet 1848.
Le décret de l'Assemblée nationale du 3 juillet 1848 ordonne le re-
nouvellement intégral des Gonseils de département et d'arrondisse-
ments. 11 y aura dans chaque conseil un membre par canton, sans
toutefois qu'il puisse y avoir moins de neuf membres dans un Conseil
d'arrondissement. L'arrêté du 3 août 1848 règle la répartition de ces
neuf membres entre les cantons. Tous les citoyens sont électeurs.
Les éligibles doivent avoir vingt-cinq ans» être domiciliés dans le
département, ou y payer une contribution directe. Le nombre de
ceux-ci ne peut être de plus du quart de la totalité des membres.
L'élection se fait à la majorité relative, à la seule condition d'obtenir
un cinquième des suffrages exprimés. Les séances du Conseil Général
peuvent être publiques. Les autres dispositions de la loi du 22 juin
1833 sont maintenues.
51
Auxerre {est).
Âuxerre (ovsst).
Chablis.
Goulanges-la-Vûieuse .
Coulanges-sur-Yonne.
Gourson.
Ligny.
Saint-Florentin.
Saint-Sauveur.
Seignelay.
Toucy.
Vennenton.
Ayallon.
Guiilon.
Election générale du 20 août 1 848.
Arrondissement d' Auxerre.
MM. 297. UzANNE aine [Jules- Antoine)^
ancien président du tribunal de
commerce , . maire d' Auxerre ,
commissaire du gouvernement;
9749 voix pour la députktion.
298. S AVATiER - Laroche {Etienne) ,
avoué, avocat, membre du Conseil
d'arrondissement depuis 1842, re-
présentant du peuple le 23 mars
1849 [D. 112].
299. Muguet de Yarange, ^, de
Chemilly-sur-Sèrein .
276. Larabit, C. >^, sénateur, etc.
300. Badin d'Hurtebise (j&dme-Jear^
Baptiste) , membre du Conseil
d'arrondissement, maire de Mailly-
le-Ghâteau, juge-de-paix à Crain ;
né le 12 octobre 1781 ; élection
attaquée, validée par le Conseil
d'Etat; réélu eu 1852.
301 . Baumier {Pierre- Alexis-Henry)^
maire d'Ouaine, march. de bois.
•277. Rabé, juge de paix, ^.
302 . Decourtiye ( Jean - Baptistô-
Polycarpe) , maire de Saint-Flo-
rentin né.le 17 avril 1792.
303. MoRiN, candidat à la dépula-
tion, le 23 avril 1848.
*229. Bernard-d'Héry, maire d'Héry,
élection annulée, puis validée.
*285. Arrault, ^ , maire de Toucy.
304. Rousselet,* maître de poste;
avait été membre du Conseil d'ar-
rondissement.
Arrondissement d*Avallon.
MM. *287. Raudot-RégLois, représentant
du peuple.
*286. Béthery de la Brosse {Char-
les). '
L'Isle-sur-Serein.
Ouarré-les-Tombes.
Vézelay.
Aillant.
Blëneau.
Brienon.
Cerisiers.
Chamy.
JoiffDY.
Saint-Fargeau.
Saint-Julien-du-Sault.
Villeneuve-sur-Yonne.
305. Du Payrat, ^, conseiller à la
cour d'appel de Paris.
306. Le marquis de Ghastellcx
(Amèdèe) ^ maire de Ghastelliix,
réélu en 1853,
'282. Flandin.
Arrondissement de Joigny,
MM. 307. Précy, notaire à Ghassy, élec-
tion annulée; réélu le 21 octobre
1849 et en 1852,
308. Marie (Alexomdre - Thomas) ^
membre du gouvernement pro-
visoire, représentant du peuple
[D. 102].
309. Lelorrain (j^.), notaire àBiissy-
en-Olbe, candidat à la députatiou
(avril 1849).
340. FÉNET(Pierre-4ntome), né à Ce-
risiers, le 15 février 1799, avocat,
membre du comité de la réforme,
' chef du cabinet du Min. de Tinté-
rieur, candidat à la députation aux
mois d'avril, juin, septembres
novembre 1848.
311. CHALLE(im6m5e), ^, avocat,
ancien membre du Conseil de pré-
fecture, vice-président de la So-
ciété des sciences historiques de
l'Yonne, réélu en 1852.
312. Grenet, docteur en médecine,
candidat à la députation en avril
1848.
313. Frémy (Louis), 0. dj^, né le 2
avril 1805, conseiller d'Etat, dé-
puté de l'Yonne, etc. [D. 1 1 4], réélu
àSeignelay en 1852.
314. Protaï (labin'Pierre'Arsene]y
ancien notaire, suppléant à la jus-
tice de paix, maire, réélu en 185*2.
3 1 5 .Basset baron de Chateaubouug,
(LouiS'FrançoiS'Camille), ^î^'Oïi^"
mandant dd TOrdre de Dannebrog,
53
maire de Villeneuve-sur- Yonne. —
Introducteur des ambassadeurs, mal
tre des cérémonies , réélu en 1852,
1855.
Arrondissement de Sens.
Chéroy. MM. 316. Bagard (Jacques-Ange-Nicolas)^
ancien notaire, juge de paix, à Mon-
tacher.
Pont-sur-Yonne. 317. Bertrand {Horace-Laweni)^ né
le 8 septembre 1795, député le 13
mars 1849 [D. 113], avait été du
Conseil d'arrondissement, réélu en
1852.
Sens (nord). 318. Goichard {Victor), né le 18 août
1803. Avocat, agronome, représen
tant du peuple le 23 avril 1848 [D.
103], avait été du Conseil d'aiTondis-
sement.
Sens (sud), 319. Lacave, membre du Conseil mu-
nicipal de Sens, adjoint au maire.
Sergines. *319 bis. Foacier, ancien auditeur à
la Cour des Comptes, propriétaire à
Serbonne, réélu en 1852.
VilIeneuve-rArchevêque. *280. Goubault.
Arrondissement de Tonnerre.
Âncy-le-Franc. MM. *288. Marquis de la Salle de Louvois.
Gruzy. *271 . Marquis de Tanlay.
Flogny. 320. Coquille {Jean-Baptistù-yictor) ,
docteiu» en droit, l'un des rédacteurs
de V Univers religieux, candidat à la
, représentation nationale (avril 1848).
Noyers, *321. Robinot {Frmiço^s), notaire, né
> le 10 novembre 1806, mort en juil-
let 1854.
Tonnerre. *247. Rétif.
Session de 1848.
Président : M. Bertrand. — Secréta^e : M. Arrault.
Constitution du 4 novembre 1848.
L'article 79 ne modifie en rien les lois existantes quant au nombre
des membres du Conseil Général et du Conseil d^arrondicsement.
54
Session de 1849.
Président : M. Bertrand. — Secrétaire : M. Arrault.
Vice-président : M. Guïchard. — Vice-secrétaire : M. Fo acier.
Election du 21 -octobre 1849.
Aillant. *307. M. Précy, notaire.
Session de 1850.
Président : M.Bertrand. — Secrétaire : M. Arrault.
Vice-président : M. Rétif. — Vice-secrétaire : M. Foacïer.
Session de 1851.
Président : M. Bertrand. — Secrétaire : M. Foacier.
Vice-président: M. Rétif. — Vice-secr. :M. de Ghate^ubourg, fils.
Le reno.uvellement partiel du Conseil Général devait avoir lieu au
mois d'août 1851. Les trois lois du 14 juillet 1851, 27 novembre
1851 et 21 février 1852 prononcent divers ajournements. Vient eofin
la loi du 7 juillet 1852, qui, sans modifier les autres dispositions, or-
donne le renouvellement intégral des Conseils d'arrondissements et
de département.
Les discussions cessent d'être publiques. La Constitution du 1 4
janvier 1852 avait maintenu Tancien état de choses.
Election générale des 31 juillet et l"" août 1852.
, Arrondissement d'Auxerre.
kuxevre (est) . MM. 322. Baudoin aîné, propriétaire à
. Auxerre, était du Conseil d'arron-
dissement.
Auxerre (ouest). 323. Baron Martineau des Chesnez,
(FrançoiS'Edme-Joseph)^ G. 0. ^,
décoré de plusieurs Ordres étrangers,
conseiller d'Etat et sous-secrétaire
d'État, chef de division et secrétaire
général au ministère de la guerre,
maire d' Aux erre.
Chablis. *324. Chéron, 0. e^, cahdidat à la re-
présentation nationale en 1849, offi-
cier supérieur de gendarmerie, maire
de Chablis, décédé.
276. Larabit.
*300. Badin-d'Hurtebise, juge de paix
à Grain.
*261 . Dejust Deserin, ancien notaire à
Ouaine.
Ligny. *2T7. Rabé, ;^, juge de paix.
Goulanges-la-Vineuse.
Coulanges-sur-Yonne .
Courson.
55
Saint-Florentin.
Saint-Sauveur.
Seignelay.
Toucy.
Vermenton.
325. MoiSET,docteurenmédecine, avait
été du Conseil d'arrondissement.
*236. Baron Chaillou des Barres.
*325. Le général comte de Goyon, aide-
de-camp du Prince président. Démis-
sionnaire, remplacé par M. Frémy.
*285. Arrault.
326. François -Chaslin {Édouard-Jch
seph)^ maire de Prégilbert; élection
annulée pour défaut d'âge ; réélu en
1853.
Arrondissement d'Avallon,
Avallon.
Guillon.
L1sle-sur-Serein.
Quarré-les-Tombes.
Vézelay.
Aillant.
Bléneau.
Brienon.
Cerisiers.
327. Febvre (Pierre- Andoche)^ avoué,
ancien maire, réélu en 1855.
*286. Béthery de la Brosse, à Cour-
terolles, réélu en 1855.
*305. Du Payrat.
*328. HouDAiLLE {Achille), maire à St-
Germain, élection attaquée etannulée.
*282. Flandin.
Chamy.
Joigny.
Saint-Fargeau.
Saint-Julien-du-Sault.
Villeneuve-sur-Yonne .
Arrondissement de Joigny.
MM. 307. Précy, notaire. .
329. Chérest (Aimé) fils, avocat à
Auxerre.
330. SiMONNEAU, ancien greffier du
tribunal d' Auxerre, juge de paix à
Brienon, réélu en 1855.
331. Salmon de laFrénaye [Antoine)^
inspecteur divisionnnaire des contri-
butions directes en Italie, notaire,
maire de Cerisiers, juge de paix, né
en 1781.
*311. Challe, ^.
332. Lacam, père [Pierre^^François-
Marie), avocat, ancien maire.
*281. BOURGOIN-DUGAS. ^
•314. Protat [Aubin'Pierre'Arshm) .
*315. Baron De Chateaubourg.
Chéroy.
Arrondissement de Sens,
MM. 333. Comte De Bressieux (Jules), ijjj,
maire de Savigny, ancien officier su-
56
périeur de cavalerie , réélu en
1855.
^ *317. Bertrand.
334. Lallier (François) ; substitut,
puis juge au tribunal de Sens.
335. VuiTRY (Adolphe)^ ^^ conseiller
d'État.
Sèrgines. ^ *319 bis. Foacier.
Villeneuve-r Archevêque. 336. Carlier, C. ^, préfet de police,
. conseiller d'État.
Pont-sur-Yonne.
Sens (nord).
Sens [sudJi.
Ancy-le-Franc.
Crùzy.
Flogny
Noyers.
Tonnerre.
Arrondissement de Tonnerre.
MM. *288. Marquis de Louvois {AxlolpJie).
*27i. marquis de Tanlay.
33?. Marquis Anjorrant (Claude-Adol-
phe), ancien officier de la garde
royale, maire de Flogny, né à Paris,
le 15 août 1791.
338. Le GomE (Eugène), ^.àépnték
13 mars 1849 et le 17 février 1852
[6. 112].
*247. Rétif,
Election du 22 août 1852.
Seignelay. 313. Frémy, conseiller d'État.
Seâsioti ordinaire et extraordinaire de 1852.
Président : M. Bertrand. — Vice-président : M. Larabit. — Se-
crétaire : M. le baron Chailloij des Barres.
Élection dé 1853.
Vermenton.
*326. M. François-Ghaslin, àPrégilbert.
Électioii du 7 août 1853.
Quarré-les-Tombes. *306. Marquis De Ghâstellux (Àmédée).
Session de 1853.
Président : M. Larabit, sénateur. —Vice-président : M. Marïi-
NÉAU des Chesnez. — Secrétaire : M. Arrault.
Élection du 16 juillet 1854.
Chablis. ^ 339. M. GuÉRiN Devaux, ^, procureur
' impérial à Versailles.
57 ' .
Session de 1854.
Président : M. Larabit, sénateur. — Vice-président : M. le baron
Martine.\u des Chésnez. — Secrétaire : M. Arrault.
Élection du .3 juin 1855.^
Premier renouvellement triennal.
Auxerre {ouest).
Courson.
Ligny.
Saint-Sauveur.
Avallon.
Guillon.
Brienou.
Chamy.
Yilleneuve-sur-Yonne .
Ghéroy.
Villeneuve-r Archevêque.
Ancy-le-Franc.
MM. *323. Baron Martineau des Chesnez.
*261. Dejust Deserin.
"277. Rabé, juge de paix.
*236. Baron Ghaillou des Barres.
*327. Febvre.
*286. B^THERY de la Brosse.
*330. Simonne AU.
*311. Challe.
*3i5. Baron de Ghateaubourg.
*333. Comte de Bressieux [Jules].
*336. Gârlier.
340. Martenot aîné, {Charles-Nicolas}^
né le 15 juillet 1793, ancien entre-
preneur, maître de forges.
Sessions de 1855 et de 1856.
Président : M. Larabit, sénateur. — Vice-président : M. le baron
Martineau des Chesnez. — Secrétaire : M. Arrault.
.•)8
TABLE ALPHABETIQUE
Abréviations : (i. membre du Conseil géiuTal.
A. P. Assemblée proTinciale et Commission inlermédiaire.
A. Administration du département
357. Anjorrant, G. 4852. 286. Bethery de la Brosse (Cliarles),
228. D'Arcambal, G. 1822. G 1842-48-52-53.
285. Arrault, G. 18i2„i848, 4852. 459. Bézanger-Sardy, A. ans iii-iv.
75. Avigneau (Marie d'), A.- P. A. 48. De Biencourt, A. P.
4790-91. 499. Biancliet, G. 4806.
Badenier de la Perrière, A. P. 152. Boilleau (Jean-Baptiste), A. 1792,
500. Badin-d'Hurtebise, G 1848,1852. ans ii-v-vi-vn.
3l6..Bagard, G 1848. 102. De Boisgcrard, A. 4792, G. an
44. Balincourt (comte de), A. P. viii.
426. Balme, A- 4792, ans vi-vii-vin. 114. Boisseau, A. 179l-92f
402. Barbuat de Buisgérard, A. 4790, 97. Bonnerot, A. 4790.
G an VIII. 455. Bonneville, A. 4792.
138. Bardet-Chaillou, A. 4792. 42. DeBontin, A. P. G. 4844.
274. Bardot, G. 1835-39. 130. Borot, A. 1792, an m,
207 Barry, G. 1815. 51. Boucher (comte de Flogny), A.P.
254. Basset de Chateaubourg, père, 181. BouHey, G. an viii.
G 1852, 1835, 1839. 119. Bourbotte, A. 1792.
515. Basset de Cbateaubourg, fils, G. 144. Bourgis, A.' 1792.
1848, 1852, 1855 T37. Bourgoin, A. 1792.
55. Baudesson de Vieux-Champs, 281. Bourgoin-Dugas. G. 1840, 1852.
A P. 227. De Bourrienne, G. 1822.
322. Baudoin, G. 1852. 186.,Boutarei, G. an vin.
66. Baudot, A. P. 355. De Bressieu^, G. 1852-55.
177. Baumier, A. anvii. 111. Brisson, A. Î791.
501. Baumier fils, G. 1848. De la Brosse, voyez Béthery.
96. Bavoii, A. 1790-92. 129. Brotot, A. 1792, an ii.
7. Bazile, A.P. 107. Campenon, A. 1790.
85. Bazin , ( Louis-Barthélemv ) A. 556. Cariier, G. 1848, 1852-55.
1790. ' 95. Chailiot, A. 1790.
124 Beau, A. 1792. 256. Chaillou des Barres, G. 1851-55-
101. Bègue, A. 1790-91-92. 59-52-55.
269. Bcllaigue, G. 1855, 1856. 16i. Chailaye, A. ans iii-iv-viii.
219. Benoist de Lamothe, G. 1816. 511. Challe, G. 1848, 1852.
U3. Bérault, A. 1791. 86. Chamaiiiard de Courboisy , A.
151. Berger, A. 1792. 1790-91.
56. Bernard-d'Héry, A. P. A. 1790. 1. De Ghampbertrand, A.P.
229. Bernard-dlléry, fils, G. 1825, 245. De Ghampvallon, G. i851-35-34-
1848. 42.
28. Bertrand, A. P. À. 1791. 198. Chardon, G. 1806.
317. Bertrand Horace, G. 1848, 1852. 92. Charmoy (Teigny du), A. 4790.
125. Besson, A. 4792. 135. Charrié-Bérillon, A. 1792.
81. Bétherv de la Brosse, A. 1790- 161. Chasiay ou Chasley, A. ans iii-iv-
91-92'. viii.
59
Chaslin, voyez François-Chaslin. 237. Deserin, G. 1831.
162. Ghasteau, A. ans iii-iv. 15. Deslions, A. P.
212. Chastelain, G. 1815. 98. Desmaisons, A. 1790.
222. Chastellux (comte César de), G 100. Bespommiers, A. 4790.
1818. 213. Despréaux (Jacquillat), G. 1818-
255. Chastellux (comte Alfred de), G. 4831.
1832-33. . 450. Desprez de Quincy, A. 4792.
306. Chastellux (marquis Amédée de), 458. Deversy, A. an m.
G. 1848; 1853. 289. Dodun, G. 4845.
10. Chastenay-Villedieu(marquisde), 234. De Domecy, G, 1829.
A.P. 184. Dorneau (Hubert-Philibert), G.
162. Château, A. an m. an \in, 1815.
254. Châteaubourg (baron de), père, 24o. Dorneau (Jacques-Pierre) , G.
G. 1852-33-39. 4831.
315. Châteaubourg (baron de), fils, G. 249. Dorneau (Hilaire), G. 1834
1848-52-55. 485. Droin (Jean-Baptiste-Joseph), G.
225. Chaudot, G. 1824-34. an viii, 4815, 1831.
121. Chausson, A 4791. , 293. Droin Juge de paix, G. 1845. .
329. ChérestAimé, G 1852. 202. De Drouas, G. 1811.
324. Chéron, G. ^^832. 242. Dubois (baron), G. 1851.
35. Chevalier, A.P. . 253. Dubois (Charles), G. 1832.
19. De Chomorceau, A.P. 214. Dumollard, G. 1815.
128. Choslin-Duvivier,A.1792, an m. 284. Dupm (Philippe), G. 1842.
34. Cochois. A.P. 294. Dupin (Eugène), G. 1846.
H8. Collet, À. 1791, etc. G. 1815. 143. Duplan, A. 1792.
245. Collibeau de Champvallon, G. 76 Du Tillot (Tenaille), A. P. A.
1831-33-34-42. 1790.
36. Colmet d'Aage, A.P. * 406. Fayolle de la Marcelle, A. 4790.
25. De Condé, A.P. 327. Fèbvre, G. 4852-55.
320. Coquille, G. 4848. 310. Fenet, G. 1848.
224. Cordier deVallery,G 1820. 94. Fernel des Crantins, A. 4790, an
295. De Cormenin, G. 4846. in.
210. Cornisset, G. 4815-59. 468. Finol (Etienne), A. an iv.
21. Costel, A.P. 239. Finot (Auguste), G. 4834).
86. De Courboisy, A. 1790. 282. Flandin, G. 1841-45-52.
228. D'Arcambal, G. 1822. 170. Fleury, A an iv.
53. Darlot, A.P. 51. DeFlogny (le comte), A.P. ^
60. Dauphin, A.P. 108. Foacier (César), A.' 1790.
73. D'Avigneau(Marie),A.P.,A.4790- 235. Foacier (Augustin), G 4829-54-
91. 33-42.
213. D'Avoust (le général), G. 4845. 349 bis. Foacier fils, 4848-52.
250. D'Avoust (Henri), G. 1852 413. Forestier, A. 4791.
88. Decourt, A. 1790-91-92, an iii-iv. 120. Fouet, A. 1791-92.
302. Decourtive, G. 4848. 64. Fourneral, A.P.
77. Dejust. A. 4790. 326. Francois-Chaslin. G. 4852-53.
261 Dejust-Deserin, G. 4833-42-52-55. 343. Frémy, G. 4848,4852.
265. Delaloge, G. 4833-36. 211.. Fringon, G. 1815.
Delanoue, i'o^ye^ Jeannest. 257. Gallois, G. 4833-39.
152. Delaporte, A. 1792. 264. Garnier, G. 4853-36.
162. Demorillon, A. an iv, v. — Voir 176. Gaudet, A. ans v, vi, vu.
Morillon. 63. De Genouilly de Pampelune (le
234. Denesvre de Domecy, G. 1829. marquis), A.P
278. Desaix, G 1859-42. 268. Genty, 1^55, 4842.
238. Deschamps , ordonnateur , G. 45. Gillet de la Jacqueniinière, A.P.
1831. . 244. Gillet, G 4834.
112. Deschamps, A. 4791, G. 4841. ^ 42. Gislaîn, «otr de Bontin.
60
13. Goa, A.P.
280. Goubault, 0.1859,1848.
260. Gougenot, G. 1833.
225. Goyon (de), 1852.
203. Grandet, G. 1811, 1815.
24. Grasson, À P.
312. Grenet, G. 1848.
339. Guéri n de Vaux, G. 1854.
169. Guichard père, A. aniv-v.
318. Guichard (Victor), G. 1848.
9. Guyot d'Ussières, A. P.
275. Guyot de Montou, G. 1835-39.
220. Hay, G. 1818.
31. Hayaux, A.P.
156. Hébert, A. an m.
49. Hennequin, A.P.
178. Hérard, A.^an vii-viii.
149. Heuvrard, A. 1792. .
71. Horiot (rabbé), A. P.
65. Houdaiile, A.P.
328. Houdaiile (Achille). G. 1852.
123. Housset, A. 1792, an ni.
300. Hurtebise (Badin d'), G. 1848-
52.
45. Jacqueminière (Gillet de), A.P.
272. Jacques-Pâlotte, G. 1833-36.
48. Jacquesson-Vauvignol, A.P , G.,
1811.
221. Jacqulllat-Despréaux , G. .1818,
1831.
140. Jeannest Delanoue, A. 1792, G.
an VIII, 1815-1816.
215. Jeannest, G. 1816.
11. Jobert, A.P.
27. Jodrillat, A.P.
70. Joly, A.P.
201. Jordan, G. 1811.
157. Jossey,A. an m, G. an x.
81. La Brosse, voyez Béthery.
332. Lacam, G. 1852.
319. Lacave, G. 1848.
267. Lacour-Époigny, G. 1833 36.
233. De La Ferrière-l'Évêque (comte
de), G. 1829, 1833.
334. Lallier, G. 1852.
192. Lamothe, professeur, G. an vin,
219. Lamothe (Benoist de), G. 1816.
99. Lamy, A. 1790.
140. Lanoue, voir Jeannest.
127. Laporte, curé, A. 1792-3, an ii.
276. Larabit, G. 1836-45-48-52.
23 Larcher, A, P.
232. De Larode, G. 1828.
288. La Salle , marquis de Louvois, G.
1844-48-52.
32. De Launay, A.P.
38. Launay de Vaudricourt, A. P.
82. Laureau de St-André, A. 1790.
105. Lauxerrois, A. 1790.
204. Lavné, G. 1811-15.
197. Le Blanc, G. 4806.
338. LeComte, G. 1852.
189. Lefébure, G. an viii.
41. Lefranc, A.P.
80 Legrand, A. 1790.
133. Legros, A. 1792, an m, G. an
VIII.
309. Lelorrain, G. 1848.
89. Lemaigre, A 1790.
110. Leraoine, A. 1791. i
109. Lemuet, A. 1791-92.
179. Lenglet, A. an viii,
26. Lepéletier, A.P.
72. Leprince, A.P.
226. Leroux, G. 1821.
46. Le Secq (l'abbé), A.P.
223. Le Secq (Alexandre), G. 219.
50. Lestoré, A.P.
292. Lestrade (comte de), G. 1845.
75. Le Tors, A. 1790.
1. L'Hermite ^ de Champberlrand ,
A.P.
106. Linières,A. 1790.
182. Lorillon, G an viii.
241. Lorne, G.1831.
217. Louvois (le marquis de), G. 1816-
31-35-39.
288. Louvois (La Salle, marquis de),
1844-48-52.
146. Magin, A. 1792.
205. Maillot, G. 1815.
175. Maiseau, A. an v, vi.
79. Malot, A. 1790.
84. Malusde Montarcy,A. 1790.
73. Marie d'Avigneau, G. 1790-91, an
IV.
171. Marie, d'Auxerre, A. an iv.
308. Marie, G. 1848.
196. Marot, G. 1806.
340. Martenot aîné, G. 1855.
190. Martin-Laprémuré, G. an vin,
1831.
323. Martineau des Chesnez, G. 1852-
55.
22. Maubec (marquis de), A.P.
259. Mauger, G. 1833-36-45.
74. Maujot, A. 1790.
117. Maure (Nicolas), A. 1791.
5. Mauroy (Pabbé de), A. P.
231. Mégret de Sérilly, G. 1826-32.
4. Meignen de Villechetive, A.P.
. 17/i. Ménestficr, A. ans v, vi, vu.
61
19. Menucle CUoinorceau, A.P.
83. Mercy(PetUde), A. 1790-91.
165. Meslier-Pdussard, A. an iv, G. an
viii et 1851.
103. Mesnier,A. 1790.
200. Miron de Pont-Ie-Roy, G. 1806.
32S. Moiset, G. 1832.
30. Monchal (marquis de), A P.
25î. Monnier (baron de), G. 1832.
155. Monteix,A. ans III, IV.
166. Morillon, A. an iv-v.
303. Morin, G. 1848.
l6i. Morieset, A. ans iv, v, viii.
35. Mortemart (duc de), A. P.
275. Montou (Guyot de), G. 1835.
2J9. MuguetdeVarange, G. 184s8.
16. Nollin,.A.P.
272. Pâlotte, G. 1833-36.
63. Pampelune (de GenouUly de),
A.P.
67. Panetras (l'abbé), A. P.
78. Paradis (Boniface),.A. 1790-91,
an m.
54. Paradis (l'abbé), A.p.
12. Parent, A.P.
283. Parent, G. 1842-43.
2. Paroy (marquis de).
91. Pauitre de Lamolte, A. 1790, G.
an VIII.
139. Pauitre des Epinettes, A. 1792.
194. Pauitre de la Vernée, G. an xi,
1815.
305. Du Payrat, G 1848-52.
90. Peletier (le), comte de St.-Far-
geau, A. 1790.
183. Pelletier (Claude), G. an viii.
163. Percheron, A. an m.
69. Perrier, A.P.
43. Perrière (Badehier de la), A.P.
167. De Perthuis, A. an iv-v.
262. Perthuis (baron de), G. 1855.
83. Petit de Mercy, G. 1790-91.
157 bis. Peuplin, A. an m.
270. Piétresson St-Aubin, G. 1833. "
59. Pimelles (Viart comte de), A.P.
142. Pinsot (l'abbé), A. 1792.
218. Potheral de Beauvais, G. 1816.
256. Potherat de Gascoing, G. 1833.
93. Potier, A. 1790.
273. Poullain, G. 1834.
160. Ponsard, A an m.
87. Précy,-A. 1790-91.
307. Précy, G. 1848-49-52.
154. Prignot, À. 1792.
314. Protat, G. 1848-52.
277. Rabé, G. 1836-45-48-52-55.
136. Ragon-Beauchène, A. 1792. '
8. Ragon des Plançons, A.P.
291. Ragon des Essarls, G. 1845.
180. Rathier, A. an viii.
230. Raudot (père), G. 1826-31.
287. Raudot-Réglois, G. 1843-48.
122. Regnard, A. 1791, G. an viii.
37. Regnard de Gourion, A.P.
210 bis. Regnard (Pierre), G. 181iJ.
188. Regnauldin, A. an v.
208. Rémond ûls, G. 1815.
62. René (l'abbé), A.P.
247. Rétif, G. 1831-35-36-45-4a4^.
29. Rey, A.P.
58. Richard de Saint Nom, À. f».
209. Richard, G. 1815-31-33-59.
148. Roard, A. 1792, G. an viii.
187. Robineau, G. an viii.
521. Robinot, G. 1848.
55. Rochechouard, duc de Morte-
mart, A.P.
40. Rochefoucault (vicomte de la),
A.P.
265. Roman, G. 1855.
58. Roulin de Vaudrlcourt de Launay,
A. P.
296. Roure (comte du), G. 1847.
266. Roussel, G. 1855-59-40.
504. Rousselet, G. 1848.
174. Roze-Feuillebois, A. an v.
193. Roze père, G. an ix.
vi4. Saint-Brisson (Séguier baron de),
A.P.
90. Saint-Fargeau, voir Peletier.
58. Saint-nom (Richard de), A.P.
288. Salle-Louvois (marquis de la), G.
1844-48-52.
279. Sallin, G. 1859.
5. Sallot des Varennes, A.P.
141. Salmon de la Frénaye, A. 1792.
551. Salmon (Antoine), G. 1852.
59. Sandrier, A.P.
154. Sauvalle, A. 1792, etc.
298. Savatier-Laroche, G. 1848.
17 Ségard, A.P.
44. Seguier^ baron de Saint-Brisson,
A. P.
251. Sérilly, voir Mégret.
68. Sermizelles (de), A.P.
26. Sigy (marquis de), A.P.
530. Simonneau, G. 1852-55.
147. Simonnet, A. 1792, G. 1815.
20. Soret, A.P.,A. 1790.
195. ' Soufflot, G. an xii.
57. Sougère, A.P.
47. Tanlay ^marquis de), le père, A. P.
• 62
:271. Tanlay (marquis de), le fils, G. 3. Varennes (Sallot des), Â.P.
183342-48-52. 145. Vaudoux, A. 1792.
92. Teigny du Charmoy, A. 1790, G. 38. Vaudricourt (Launay de), A.P.
an VIII. Vaulabelle, voir Tenaille.
Tenaille de Vaulabelle , A. 4792. ^06. Vaury, G. 1815.
76. Tenaille du Tillot, A 1790. 4?% Vauvignol, voir Jacquesson.
14. Testu, comte de Balincourt, A.P. 339. Vaux (Guérin de), G. 1854.
ThévenindeTanlay,t;oir Tanlay. 246. Vérollot, G. 1831-35-59.
252. Thibault, G. 1832-55-56. 59. Viart, comte de Pimelles, A.P.
64. Thomassin, A.P. 55. Vieux-Champs (Baudesson de),
258. Thomassin, G. 1855 A.P.
76. Tillot (Tenaille du), A. 1790. 10. Villedieu, marquis de Chastenay,
6. Trecesson (le comte de), A.P. A.P.
290. Tripier, G. 1845. 216. Vîllefranche (marquis de), G.
104. Turreau-Linières, A 1790, 1816.
297. Uzanne, G. 1848. 52. De Villeroy, A.P.
224. Vallery (Cordier de), G. 1820. 191. Villiers, G. an viii.
299. Varange, (Muguet baron de), G. 245. Vuitry père, G. 1851-53-42.
1848. 355. Vuitry (Adolphe), 1852.
L. LE MAISTRE.
RECTIFICATIONS.
N" 37. Regard lisez Regnard.
Après 108 au lieu de sortent en 1790, lisez ,... sortent en 1791.
Après 157 bis, supprimez le titre an iv 1794-95.
N" 165 M. Meslier-Poussard. Après en l'an viii, ajoutez et en 1831 jus-
qu'à l'élection de 1833; était maire d'Avallon ; né en 1763.
N° 167. Lisez DE PERTHUIS (Léon), né en 1768, officier du génie, mem-
bre de plusieurs sociétés savantes et d'agriculture, fait, etc.
,No 202. Lisez DE DKOUAS {Robert-François-Xavier) seigneur de Mar-
dilly, officier au régiment de Bourgogne, reçu aux Etats de Bourgogne en
1781, maire d'Etaules, né le 13 février 1762.
68
LA POÉSIE AUXERROISE AU XVP SIÈCLE.
LE DISCOURS JOYEUX ET LE MONOLOGUE DU BON VIGNERON.
Noé, s'appliquant à Tagriculture,
commença à labourer et à cultiver
la terre, et il planta ta vigne.
Et ayant bu du vin, il s'enivra, et
parut nu dans sa tente.
(Genèse).
Non, Teau qui ne vaut qu*en la souppe.
Ou quand on disne, ou quand onsouppe,
Et n'en boy qu'an bout d'vn cousteau,
Tant ie la crain dans mon boyau.
(Monologue du bon Vigneron).
De tous les Empereurs qui tempérèrent par des bienfaits leur
domination sur notre pays, il n'en est pas qui aient droit à plus
large place dans les cœurs Auxerrois que Probus, le célèbre pro-
pagateur de la vigne en Gaule. Vainement l'illustre exilée de
Vincelles (1) a-t-elle autrefois reproché aux campagnes d'Auxerre
de n'oflfrir au regard qu'un « horizon d'échalas », le culte de la
vigne n'a rien perdu parmi nous de son antique ferveur.^'il nous
faut aujourd'hui rétrécir nos tonneaux, la faute en est toute à
l'ingrate mère, qui nous sèvre aruellement en marâtre. Malgré
son désappointement,' le vigneron auxerrois n'a pas cessé de lui
verser ses sueurs. Il l'aime d'un égal amour, amour platonique,
j'en conviens, depuis plusieurs yendanges, mais que cette épura-
tion même ne peut manquer d'attiser encore, la soif du buveur
se doublant à la sécheresse des verres, comme l'ardeur d'un
amant aux rigueurs de sa dame.
Depuis longtemps le terroir auxerrois a conquis dans les fastes
de la treille une distinction méritée et glorieuse. A chaque page
de son histoire, on voit son cep jalousé comme un sceptre, dé-
(1) Madame de Staël passa quelque temps de son exil à Vincelles, dans la
propriété qu'babite aujourd'hui la famille de Badereau.
ai
fendu en drapeau qu'on aime. Il est croyable qu'un érudit décou-
vrira un jour que ce cep appendait jadis au thyrse dont se servit
le dieu Bacchns pour soumettre les Indes. Jusque là cependant,
qu'il se contente de titres moins héroïques, non pour cela
moins prestigieux. Sa vertu n'eut-elle jamais courbé des fronts
d'hommes ni enchaîné des peuples, elle a été consacrée en retour
par les deux ordinaires témoignagnes qu'un nom riiéritant et so-
nore s'attire... un poëte l'a célébrée... l'envie V^ contestée!
Mon but n'est pas en traçant ces lignes d'ouvrir de nouveau la
lice aux disputants qui ont brisé tant de brocs et de têtes pour
soutenir ou combattre la précellence des vins d'Auxerre sur
d'autres vins rivaux. Une plume érudite et fine en retraçant l'an
passé les tumultueuses péripéties de cette Iliade bachique a
démontré agréablement que l'appui de Saint-Vincent ne nous fit
jamais défaut (1). Après elle, si j'arbore le pampre, ce n'est qu'à
seule fin de prendre la couleur du poëte dont les vers suivront
cet essai.
Je toucbe à la grappe, mais sans autre dessein que d'exprimer
quelques gouttes d'un grain que son apreté ne permet pas de
pressurer entièrement dans le verre du lecteur. En d'autres ter-
mes et pariant sans figures, je ne veux que proposer de courtes
réflexions sur l'auteur du poëme qu'on va lire, en même temps
qu'enregistrer des fragments d'une- satyre que ses allures trop
gauloises me font loi d'écourter.
II.
Sur les rayons de la bibliothèque d'Auxerre, dans un coin peu
connu des profanes, se caèhe une modeste brochuj:e composée
de cinquante pages au plus, à laquelle le savant Etienne, s'il
vivait de nos jours, ne marchanderait pas Tépithète de « théo-
logale >) qu'il réservait pour le jus de ses meilleurs brocs. Cet
humble écrin, aussi bien, est pièce fine. Pour premier jpûiérit.e, il
est rare, c'est-à-dire qu'en outre des deux cainées qu'il ren-
ferme, le lecteur en l'ouvrant se délecte au félin .espoir que son
voisin n'en réjouira point son œil. Depuis quelque temps toute-
(1) Voyez la Dissertation oenologique de M. Dey, sur Aii^erre, insérée dans
le BuUetin ^de la Société scientifique de l'Yonne, tome IX.
65
fois, un bibliophile, de désintéressement vraiment antique, a
retiré sous le rapport de la rareté une miette de sa valeur à
l'ouvrage. La brochure ancienne,, éditée en 1607 par Pierre Va-
tard, imprimeur à Auxerre, n'existait plus, je crois, qu'ah nombre
de cinq ou six exemplaires. L'érudit et zél^ M. Yeynaud, au ris-
que de pousser à une levée de parchemins les possesseurs, bi-
bliotaphes fanatiques peut-être, de l'ouvrage original, se dévouai
jusqu'à entreprendre de mobiliser le trésor que sa rareté rendait
bien demain-morte. Il donna récemment (en 1854), une des^
cendance de soixante-deux exemplaires aux jalousés vestiges
de l'édition de 1607, lesquels se résout à augmenter encore,
quoique pour moitié de la brochure seulement, Tintrépide édi-
teur deTAnnuaire.
Deux pièces de vers composent la brochure réimprimée par
H. Yeynaud. La première intitulée « Di&covrs ioyevx en façon
de sermon » est l'œuVre authentiquement reconnue àe Maistre
lean Pinard ; la seconde avec cet en-tête « Monologue du bon
Vigneron,* etc. » n'a point de signature d'auteur. On verra tout
à l'heure à quel nom la reporte le bibliographe qui a voulu
lui assigner une paternité certaine. — Le Discours joyeux en
façon de sermon est formé d'environ deux cents vers. Son auteur,
Jean Pinard, au rapport de Vatard, imprimeur posthume du
poète, « viuait Trottier, semi-prebeadé enTEglise de S.-Estienne
d'Aucerre. » La qualité de chanoine Trottier qu'attribue ici*
Féditeur à Pinard, quoiqu'à toute force compréhensible en soi,
a besoin d'être désignée par un terme moins vulgaire et non cor*
rompu, comme le mot de Vatard, par l'usage, pour être entendue
clairement. Ce n'est pas Trottier, c'est Tortrier que l'imprimeur
devait écrire. On appelait alors Chanoines Tortriers (canonicus
tortarius)^ d'un mot latin du moyen âge Torta (tourte ou petit
pain),des ecclésiastiques d'un ordre subalterne payés dans l'origine
à la journée et recevant chaque matin leur miche (torta) au ma-
gasin du chapitre. L'abbé Lebeuf, dans ses preuves de l'histoire
d' Auxerre, produit un règlement fort curieux à la date de 1 439,
touchant ces officiers du bas chœur. Il paratt qu'à cette époque
déjà les dignitaires du Cliapitre portaient sans trop de gêne la
houlette. Ils prenaient leurs , aises, et, s'en remettant sur leurs
inférieurs du soin d'édifier le troupeau, justifiaient à merveille
Timage que traçait d'eux le grand Rabelais àans les Gourman-
15
m
dfium de.l'îiB Stmfmnte : «^-^le vous prie, feicte&les ung.pefH
cbauiteir, afin qu'entendions kur voix? — Ils ne diairtent, res-
pondit-il, iamais, mais ils repaisseat au double en récompense.»
La date dt Texistence de Jean Pinard n'a point été spécifiée
par Vatard. II serait téméraire de la vouloir fixer d'utie feçon
titop. précise, et ce n'est qu*approximati%'>ement et par conjecture
qu-oft.faityivpé lé poëte dans le XVI« siècle* On lit dans la pré-
face éorile, en manière' de réclame, par Pierre Vatard au! cbna-
Qi;edceAiieut.d6 Touvrage, que clés plus ancienB se peuuent en
cores riossouuenir de Maistre lean Pinird. )^ Ikn'y avait dé^e
pasdofft longtân^ps qu'était imoft le poët^lai'^ti^inïjjriina Vktard.
G^èst de»iséqaëi]ament vere^ la moiiië du XYIi» siècle que n^u^
placerons Texistence de lean Pinard, sur laqtlélte au siirpttts'
aui^odébatfiiei s'est élevié.
La. pièce de \Iéan Pinaril, bieii que louant aocidetftetlêitiènf
les boiB services! desicoteauxaiixerrois, semble iavoir pour pf e^
miàre bâche dien. signaler certain^es peHidJc^. L'a^ciP' tend à
âbablic tomme unie siocté d&complidtë entr6 te comtiiërce a'^^ÎSti
del la/ vjgne ^t }%> débordeitient ofb s'eînfKitte parfois lâiitoibe
dn^lahdmeux travailleurs C'est trop: de cmideur, à' $(m ^é; qiie
4-aim6f saes réserve les vigiies'. Prodèima serait del^'^avoi^'an
beisoiiiiSilsfieeten. Mbonnaii^s vi^neroà^, :qai ié&eèM tout' le
jour lama^oè pedrlèb')ehàtaif»s,:q|t6lle 'belle ^fiaiice est la' vdïrêj
de qittttër ainsileiiiords I vos hmmtSf leslàî^apit libres et^ettlé^,
c^oamifi. siv vous ppriis, >l6( démon ne {^^faitî^ntr prefidrë'lâ
ptei$ ?i Quoi Me:jçb; qulato r retour
. . ; .' •, . . . la gouge
t*bppâfeçVà cfe Pbine-roùgé,
MHl^â ^àîjléflr ti&^ seulëtiiënt,'
SlidiâantlMon'iamF? comzdent
V<»jis .ya.lf.^ai<p}j^yous bojp^^
SÛîs-iWpas bopne JBoteillere
b'àiiôir* gardé ce bon vin cy?....
tu te hâtes béatement, toi, pauvre homme^îdè bénir ta mé-
nagère et de savourer son brcfuvage,
* *
^ans demander que couste rôoce,
Mieux prix à Monttiiain'qu'à là Ropce.
Pareille ci'édiiUté donna à rlre.a^ iâaUeiéux< poète ; ij> la^mo^
■ ? ■ •
67
que, lui ôté son prisme, démasque rénnemi méconnu gracç au
capuclionquî le cache. Il est vraiment regrettable que la licence
des idées de ce passage empêche de montrer par des citations
comment l'auteur sait tenir rengagement qu'il prend au iébiit
de la pièce de divulguer ^fœminei'^ abus. »
Ne restât-il de tout le poëme de Pinard que ce seul ifragment, il
suffirait encore à montrer que le poète se disposait içoins à s'é-
battre en de doux chants qu'à s'armer inexorablement du fouet
de la satyre. Sa muse est pessimiste et bilieuse [omniçi w>alè
vadîfj. Dès le premier mot elle baisse sinistrenaent visière et '
montre qu'elle veut combattre à outrance. Ce p'est pas une vaipe
déclamation qu'essayera le censeur. Il prend pour ijn inst^pt la
lanière dont se servit Juvénal et qiie, du temps de rtpard, le fou-
gueux Ufathurin renforça de nouveaux nœuds /les. stigmates du
poète n'auront de bornes que celles de son zèle, lui-ménie sans
limites et farouche. Sa pensée sera libre, son expression acre
jusqu'à paraître cynique. Il ne s'ipquiétera pas de goi|rn^çr sa.
vei^e, ni de purifier le vers qui jaillira de son cerveau, pîétiiilaîij;
et châûd comme la larme d'un bçis de vigne. Si à'ailleurs il lai
fallait à toute force trouver à cette crudité une excuse, le poète
la piqurrait puiser dans l'impudeur même des écarts quil jQla-
gelle
Le cynisme des mf^urs doit sajir la jps^ole >
Et là haine du mal enfaute l'hyperbole.
. .. ■ > I •*
Pinard^ qu'ona y prenne gard^> se soucie peu de vw*ffi^> il
inv6etive : il ne chante pas, il balQoe. Si' s^.pa^ale u'étalt pas .
éhontée, audacieuse, grossière même, il risquerait par des risées
voilées d'épargner ou bien mênae cl'amoindr||[:les vices contre les-
quels il s'élève. Ne lui demandez pas d'être, austère dans ses
termes; son austérité est toute dans le bm qu'il poxirsuit. Ne le
traitez pas de cynique, il est, sur toutes choses, dr\)it et chaste
par la pensée qui inspire son poemel Nul plus qiie lui ne peut
protester avec Tauteiir des ïambes contre le reproche fait à sa
lubricité nécessitée :
Or donc, je puis braver le regard .j)](iàîbÔnd, ,
Mon vers rude et gfoâsîér est honnête homme au fond.
Une autre justification encore |>aurrâit sèrvif à disculper
Maùtre lean Pinard.
68
Le temps oh il écrivait supportait sans rougir Texcessive ver-
deur des termes qui maculent ses vers. Au xvi" siècle, la langue
française, à peine sortie du berceau, ne faisait que jeter ses
premiers vagissements. Trop innocente pour être déjà pudique,
elle n'avait point eu le temps de vêtir sa nudité native. C'était
affaire aux siècles de l'épurer, de lui donner à la longue la vir-
ginale ceinture que notre âge réclame. Ce qui nous semble ob-
scène n'était du temps du poëte qu'équivoque ou léger. Les
poètes les plus circonspects se livraient sans gêne à des fran-
chises que notre pudeur fustige...., pudeur toute de fard après
tout, et qui pour s'alarmer du sein nu de Dorine, sait s'enhar-
dir devant la robe d'Elmire I
Après cependant qu'il a déversé dans les deux premiers tiers
de son poëme l'indignation de sa loyauté, le satyrique s'apaise
et finit par adresser aux vignerons de sages conseils qui les sau-
ront mettre à l'abri d'infidélités nouvelles. Il sera bon pour
donner une pleine lumière à l'œuvre du poëte de soumettre au
lecteur l'un de ces passages. On y trouvera aussi, outre les pré-
ceptes proposés, une prodigue énumération des finages Auxer-
rois poursuivie d'ailleurs dans tout le C'ours de l'ouvrage et ha-
bilement introduite le plus souvent sous formes de jeux de mots.
Cette nomenclature commencée par Pinard lui-même a été cona-
plétée, comme l'atteste la préface, à l'instigation de l'éditeur
lui-même, par « le bon Seigneur Aucerrois qui revit le vieil
discours de longtemps composé avec grand artifice et plai-
sante inuention par Maistre lean Pinard, » Elle doit être
coQsidëréei pour Auxerre, comme un cadastre rimé des plus
exacts.
Pour euiter les mocqueries
, Des femmes, et les tromperies,
Croy moy qui ne suis qu'vn Ck)quard,
Retire-toy plus tost Que-tard.
Ou tû lairras Croix, et Croisotte
Pour robbes, pour îoyaux, ou cotte.
6riau, et le Champ des Araînes,
Font de bon vin bouteilles pleines.
Et les Isles et Belestain,
Font quelquefois parler latin,
Ceux qui ont débile cerueau
Encor' qu'ils soient proches de Peau.
Laisse Bossicas» et les Plante s.
69
Retire toy, plus ne les hantes :
Ou tu aura^ dauleur ou peine,
Et en la teste vne Migraine.
Mange bons morceaux, et Boy-vin
Du meilleur auec ton voisin,
Bon jambon, cuit auec la saulge,
Nourris-toy comme vn porc en Lauge :
Aux Bordes, et à la Ghapotte,
Taille, bisne, porte la hotte^
A la Ghenotte, et au voisin
Gloz, qu'on appelle sainct-Germaîn.
Ce faisant, tu me peux bien croire, ^
Tu ne pourras meilleur vin boires
En tout le finage Aucerrois,
Ou la veille, ou le iour des Roys.
Feu croiray les Religieux
Du Gouuent, soit ieunes ou vieux.
Tu ne craindras point le Roûart,
A la Perrière, ou Gassoûart
Non pas du diable Les Fourneaux :
Mais tu verras les bons et beaux
Ghamps Elisees, Ghamp le Roy,
Cultiué en tres-bel arroy.
Ou rœil Glery ont les heureux
Loing du Gry, ludas malheureux.
Si veux-ie encor laisser en don
Gerbe-dorge, et Ghamp-chardon
Auxasnes, pour leur nourriture.
Et à ceux d'vne autre nature
- (Comme les estourdis hyboux)
le laisseray la Goste aux Loups,
le laisse aussi Pied de Bouquin,
Quoy qu'il soit d'assez bon raisin*
Sur quoi l'auteur, près de clore sa pièce, adresse au lecteur
ces souhaits :
Ce pendant Dieu vous gard de mal,
Des pieds et des dents d'vn cheual,
De ry d'asne, et femme trop aise
Qu^à vous desplaire se plaise,
n n^y a point plus grand abus
Suyuant, fœmineis abus»
De nostre thème. Pax vobis,
, £t(poarnem*oblier) nobis. Amea,
7P
Après que le Discovrs ioyeixe nous a fait eoanaf tre le danger
d'aller aux vignes, la seconde pièce de la brochui'e tout au re-
bours entreprend Téloge du commerce du vi^ueron avec sa
plapte et loue le jjlajC/dè çopt|çh;(ement que dDnne au travailleur
son ménage. Il est diflSciJe à coup sûr d'imaginer de contradic-
tion plus immédiate. L'éditeur en juxtaposant les deux poèmes
si dissemblables par les sentiments qu'ils reflètent, a-t-il voulu
se jouer de notre jugement et nous cr^er lin ejnbarras pareil à
celui qu'éprouva le bon Henri venant d'ente^ndxe deux plaideurs
opposés? Je le croirais sans peine. Quoiqu'il:.en soit de son des-
sein, je regrette que Va tard ait porté le piege jusgu'à se retran-
cher en un captieux silence, touchant le iiotn de l'auteur du
Monologue. Si c'est ûiiçlép.^qu'il jette à la qrijtique, la critique
fera prudemment de n'y poiçt i;ép<?n/ire, ou au çaoins de se con-
soler par avance des. odépf ifies qu'elle pourra commettre. Je ne
sache pas qu'on ait à rougir de s^étre égaré en pleine nuit.
Pierre Vatard dans sa Préface ne dit rien dii poëte dii Mono-
logue du bon Vigneron. ^ J,?.^uî.t|? du titre Avij^iscjpvrs ioyevx il
continue « Plus y est if,dig^t4 4e noufAe^au {i) le Monologue
du bon Vigneron sortant ie sa'ùigne et retournant le soir en
sa maison, » Là se bornent les renseignements que nous four-
nit l'éditeur. Doit-on indUirfe'df la réserve dé Vatard que le poëte
du Monologue est le nj^fj^ç/qjip cdui dé^ign^^ p:9ur le premier
(I) M. Veynaud dans la nocté dont il fiUsait suivre la broehure qn'U a éditée,
insinue que le Discours ioi/mdrr.a dû iÊtre imprimé unç prendre fois avant le
Monologue, « Il est très-probable, dit-il, tiue le Monologue, composé au plus
tôtep1?95, fut pubUé pour la première; foi^^ en 1607. Les mots r^v^, corrigé
ei^'àv^ii^^ié q/^ék'ni sur'reHltre'Sei^édïlibn qui porte cette date sembieràient
annoncer que déjà le Discours de J- Pinard avait été imprimé. jCie|>éndant P.
Vatard, dans sa Dédicace à Messieurs d'Aueerre^ ne s'explique pas à ce sujet,
se bornant à dire qu'il a éj^,ff4(()çu|;^'^if ^^oçi^l. » — iL'eniiipmande pardon à
M. Veynaud, P. Vatard s'^cjxjpjyjjij^e.fit-iÇort catégoriquement, qu| mieux est. L'é-
diteur de 1607 ne s'en tieht pas à 'are çpinme le prétend. 3J. Veynaud, que fe
MçnoUygue a été joint au l)fsWur^. Dans le titre enchevêtré d^s deux poèmes,
il est dit (ce que ne parall pasïvoir^ rèinàrijufe rë4îteu'r 4e fî^ qui ne parle
que de la Préface) : « Plus y W^ukU^Wûe rvAhièàw.J/^ . ;. « De nouucauf
-Donc cette édition du Monologue n'efeÇ^sla'preriiftre'f'îfefl est une nouvelle^ «
conséquemment une seconde po^riief'moihs que eéné>dé iG07: i)onc aussi dans
la première édition le JM[«îPk>flueftfét»i('if»idt'se(uiî-iij(te^^it;;être accompagné
déjà du Dineours ieyeusc, auquel il vient d'être adiousté de naUueau.
71
mflreoau? U ^uppo^tion semMerait témétaire. YatMrd a dit
ilasssâ préface que % les pltis aucuns de rAiècerrois se peu*-
vifii^i enmvt r^smumr de lean Pinard, auteur' eu Dismm
iaye^x. » Il y avait doBCvraiseiahlableihent déjà, en 1607, bon
nombre d'années que le poêle était moi1> puisque «e ne sont
plus que les plu^ fmcims qui pi^nant FaToir connii. D'antre
part ce$} vers 4u Monologitte :
• . ... . ,LQrsque.lelU)ï,
L*a emporté» prenant la foy .
t)e là saîricte'lÉ^ifee Romaine,
Qui le tnaintieât en son doinalne,
iâanife$lie allusion à ribjfcration tde Btnri 1¥^ intlittuent qpe J^
poème n'a été composé que postérieucemënt à rapostasie^du bon
roi. Or:, ehaeiin sait que ee futen 1593 que Henri IV râibrassa
le catholicismfî. Oe cette époque à cellb de l'impression de la
brocbiij^'— (1593-1607) -r- iln'y a<fu-uné distance die quatorze
années^ laquelle, adm|tKinque le poate fût mort dès Tannée sui-*
vante, n'aurait pas néeebsUé qu'on fiât des plus anoims de ïAv^
cerrois pour avoir vécn en laéme tempsi que l'auteur du Bfono^
lague/Sftujs autre ei^amen donc que oe sinplè/aiaonaienieQt nu*-
mérique on est fondé à cf>nel(ire, ce me semtble,:qu8 les ;deux
pîèqe^ ii'oni; point été écrites par une ni^àie main, que Tauteuit
du Monologue ne peut être Jean Pinacd.
L'abbé Lebeuf, daoh^ ^onCatulofiie des Eermaiàs Aucpérrois
fait bonneur du Blonologue du bon Yigneiton |à un avocat d'Au^
^^erredu nvi"^ siènie, du.noAû de Louis de Cfaarn»)y. Le savant
critique déclare toutefois ne pdnt ^onaaitre d!édition ^de l'ou-
vra^, f Je ne. sais s'il ë&t imprimé, h déclare441. De cet aveu il
ressort que l'abbé ignoradi totalement la brochure de Vatard.
Dans tout le Catalogue en effet il n'est mot qui se réfère à fiàaté
ou au DiscQvrs i^evx. Pour oe qui eitdu jilonologué/4se n'eist^
selon l'apparence, que sur oajï^ire que l'érudit^ea parte connme
d'un poèiae,dÇfL^^£..^^e Charmoy. S'il eut pu le lire, ne fût-ce
qu'en manuscrit, il est sûr que sa scrupuleuse exactitude n'eût
pas omis de le mentionner. C'est pourquoi , sans contredire
formellement à Tassertion de l'abbé Lebeuf, sans faire litière de
sa déposition^ je ne crois pas qu'il faille en cette circonstance
sacrifier sans réserve à la légitime déférence que commande d'or-
72
dinaire son témoignafe. Le savant abbé ne me paraît pas suffi-
samment informé pour fixer l'incertitude. Il se peut que le Mo-
nologue soit de Tavocat Charmoy, rien pourtant ne t)rouve
absolument qu'il sorte de sa plume. Un autre morceau, très-va-
lid^tnent accordé, celui-là, à Louis de Charmoy, qui se trouve
au seuil de la coutume d'Auxerre (édition de 1581), n'établit pas
sans conteste l'affinité de style qu'on devrait trouver entre le Mo-
nologue et l'écrit au peuple Aucerrois, touchant Vabbréviation
des procès,,,. Le plus sûr dans ce débat est, à moti gré, de sus-
pendre jusqu'à de nouvelles preuves son vote. Fût-on Vadius, on
n'aurait point à craindre, en brisant la filiation supposée de cet
ouvrage, de le laisser sans aveu et sans parenté. Je m'assure
qu'après lecture il iu'est pas un ami des lettres qui ne soit fier de
le couvrir de son adoption.
Le poème du Monologue du bon Vigneron est sans hyperbole
vng livre de haulte digestion^ plein de deduicts de gérant
goust: Bon sens solide, grâce exquise, verve attique autant que
gauloise, chaleur d'âme, bonhomieenjouée, tout s'y trouve. Burns
n'a pas plus de poésie pour glorifier le charme de sa charrue que
le bon vigneron pour chanter sa vigne. Greuze ne possède pas de
plus patriarchal pinceau pour rendre les bonheurs voilés d'un
intérieur aimant. Montaigne en aucune page de ses Essais ne mon-
tre plus de raison pratique. Mathurin Régnier n'a nulle part plus
de philosophique insouciance. C'est à la fois une œuvre de douce
rêverie, de plantureuse liesse et de bon conseil. Chacun y trou-
veca son régal, le poëte comme l'épicurien, le travailleur autant
que l'homme de loisir. L'habitant d'Auxerre surtout accueillera,
comme il le doit, le bon vieil ancêtre qui vient à travers trois
siècles lui confier le secret d'une vie facile et pleine. Du premier
coup^'œil il le reconnaîtra pour l'un des siens, à la rondeur
d'allures, à la cordialité de sentiments que lui-même possède et
qui, répandue dans le Monologue du bon Vigneron donne à l'œuvre
de Pinard comipe un goût de terroir.
Charles Moiset.
73
LE MONOLOGVE DV BON VIGNERON
SORTANT DE SA VIGNE, ET RETOURNANT SOUPPER EN SA MAISON.
Diev soit loué, mes vignes ont
Toutes leurs façons, et si font /
Monstre de rapport bien passable.
Taotost quand ie seray à table,
Fen boiray dauantage vn coup,
le ne me soucy pas beaucoup
S'ilplaistà Dieu qn*à bien tout vienne.
Certainement douce est la peine
Qne contentement suit de près.
On en trauaille mieux après.
Mais on dit que nous Aucerrois
Vignerons, sommes au soir Roys ;
£t le matin assez sonnent
Petits bourgeois en nous louant.
C'est quand nos vignes sont gelées
En Yuer, ou TËsté greslées :
On quand par quelque autre moyen
Nous recueillons bien peu de vin.
(Car Dieu a des moyens assez
Pour punir nos |iechez passez)
Mais ce mal est commun à tous,
Qaoy qu'on ne parle que de nous,
Pour equiuoquer sur le nom
Des Aucerrois de grand renom.
Si ne se trouue bomme qui soit
loyenx du mal'beur qu'il reçoit.
in contraire cbacun espère,
£t ayme fortune prospère :
Aux pays de bleds, force grains,
£t aux vignobles force vins,
Auec la bonne et prompte vente.
Car autrement de peu se vante
Qui n'a argent. On ne vit pas
De fiiire en vn iour trois repas. .
L'homme a bien besoin d'autre cbase
Que l'argent donne, et se repose.
Ou peu reposer qui en a.
Qui n'en a maintenant, rien n'a
Qu'en mendiaiiit, ou empruntant.
Qui n'est pas pour estre contant,
Ne pour estre bien k son aise.
Car les marcbans (ne leur desplaiae)
Ne sont gneres bons aamosnim»
Bt ne imsient pns vokmtien.
Geluy qui se peut passer d'eux
Peut dire qu'il est bien heureux,
Yiuant petitement du sien,
Se gouuemant selon son bien.
Gomme ie fais à mon possible :
Dont bien me prend. Car impossible
11 me seroit de supporter
De voir mes meubles transporter
Par vn Sergent, à la requeste
D'vn créancier rude et moleste:
Tels que la plus part du iourd'huy
Sont, dont ie porte grand ennuy
Pour les pauures debteurs, qu'on met
Prisonniers, et ne leur permet
On sortir> que par cession
De biens, à leur confusion.
Mais il vaut mieux quitter son bien
Que tousiours traîner son lien,
Et viure en prison misérable.
Sans espoir d'aucun secourable.
Or ne me seruent ces propos
Sinon de rompre mon repos
Puis que ie n'y puis donner ordre.
C'est assez qu'on ne me peut mordre,
Et que ie fais à mon pouooir
Plaisir du mien, sans receuoir
De plusieurs quelque recompense,
le n'en dy pas ce que l'en pense,
l'espere pour le moins que Dieu
M'en sçaura gré en temps et lieu.
Mais puis que ie suis de loisir
le me veux donner du plaisir
A discourir tout k par moy
S'vn laboureur vaut mieux que moy,
Qui suis aussi bon Vigneron,
Que le suis vn bon biberon,
Encor que ie ne sois yurogne»
Comme le mot tourné tesmoigne.
Selon qu'on a subtilisée
Dont le me sens scandalisé.
Et voudrois sçauoir en quel liure
Se trouue, qu* vn Vigneron yuie
Soit suflteant pour donner nom
D'yuQgse, à rtntra Vignemn ,
n
Souz couleur que les lettres d'vn
Rapportent les deux en commun.
Aussi me desplaist qu^on appelle
Vn vigneron, vne jauelle,
Puisque nous taillons son serment.
Et dit-on ordinairement,
Mettons au feu vn vigneron,
N'y a-il pas grande raison?
Tels petits discours sans tesmoiags
Feront mon chemin durer moins,
Et diray ce que ie voudray.
loinct qu'en cela ie m'apprendray
À mieux parler en compagnie
Des gens de bien, que Dieu bénie,
Où ie me trouue quelques fois
Peu parlant, et à basse voix,
Becognoissunt ma-quiUfé
Entre les ijens tl'authorHé :
Âuec lesquels le ne doy pas
Contester^de quelque grand eas.
Mais (iremier qu^entrer plus auant
le méttray tu poinct au deuant
Qui sera commun à nous deux,
Puis que tomparer ie nous veux.
C'est que les vignerons plus riches,
Voire les plu» ^os, et phis riches
Ne sont^pas oeifx qui (courber) taillent,
Ou en auives façotts trauaîllent
Aur 'Vignes ou d'eux ou d^autruy,
Tels qu'oii les estime au iourdiytff.
Comme aussi le sont -ils de vray.
Mais sans crainte le soustiendray
Que ce sont les gros'de la ville t
Quoy qu'ii-semble Chose inciuille
De les appeller vignerons
Pour estre' trop secs biberons^
Et plus softres en leurs repas
Que les vignerons ne sont pas :
Auec ce quils sont trop débiles ,
Au froid, et au «haudlnutiles
Pour n'y pas estte aceouBtumiez,
Mais en leursfliaisons consumez.
Tels'sont<iau««i les laboureurs ,
Non paS'Oeux desquels les sueurs
Lauent le corps et le visage ^
Feinans- après leur labourage.
Car il faut que l'on me conifèsee
Que ceux de l'Eglise, et Noblesse,
Ceux de la Iustlce,*et Marchants- '
VosafiêmvHs vignes et cbatups. '
Du moins ilen reste' si peu :
Pour nous audrvs*} ' foire si pe« : ■
Qae la plu9pai>t'de nous>ne-soai( ' >
Que cloaiemi qui' les irtgtieë font' •>
Pour autruy : ou^iléii^soflt^iuetài^ - '
Qui non sansigyàfil<!l«»pei»e>et ftait "
TrauaiUeùi pour gaignerlmir vie' '
En quelqne tmùtmmèi^vit' < > < ' > o* <
DessusditB:mliott»R,>4on&9<niueMit: r
Ils ne rapportent que du vent,
Estans chargez d*vne moîsou
Plus grosse qu'il n'est de raison.
Si m'esbahy-ie veu la peine
Que la vigne auec elle ameine
Pour tant de fraiz en ses façons.
Est à d'autres qu'aux vignerons.
Aduocats, Procureurs, Marchans
Les bonnes vignes vont cherchaaâ..
Les Préstres, et Religieux
Mesmes, en sont bien curieux.
Chacun veut estre vigneron
Pour boire (comme il dit) du bon.
Qui me fait dire nouueau cas
Qu'au nombre de nos aduocats
(Ayans moyen) vn seul se trouue
Qui le Ihict des autres U'àpproUue
Touchant les vignes, -pour le îsqin
(Dit-il) dont elles ont besoin :
Et qu'il a moyen de choisir
Du vin tout Mi à son plaiâir
Soit à la ville, soit aux champs ,
Ce peu qu'il Iny faut tous les ans.
Les autres louent bien son faiet.
Et disent quil a tres-biën fàict
De donner ses vignes à rente
Raison natale, qui le couteau te^
Moyennant qu%n le paye bien
Soit en argent, ou-sèit eli vin :
Et que les vignerons deuroient
Auoir les vignes, qu'ils f croient
Mieux, et plus seurement pour eux
Que pourauti^uy. Mbis pas vn d^^eiix
N'ensuit sa manière de feirè^,
Quoy qu'ils disent- assez leur piavre.
De moy, ie ne suiâ pas fasché
Que le vin ^oit-à bon iharebéi
le me eoÉlente, Dieu mércy,
Et me puis vanter iûsqU'icy
Que ie ne vend pas mon bon vin
Pour en acheter de moyen
Pour moy, comme fén sçay 'qui tout, -
Tant chiches et aUal^s sotft.
Mais comme peu de nous se trdwuent
Qui de leur meilleur viu s'abreniient.
Aussi tous laboureurs n'ont pas
Du meilleur psTin à leurs repas.
Et quoy qu'ils ayent bleà moyen,
Si sont-ils diicbes de leur bien. '
Telle est ta mode du pals, <
DoM^tusieuIrs-geirs s^t esbahis^
Et fontb'îèn'seuiocquans'detiKms,
Voire suis de l'a«ilUi^ >d>tfx tOUSr. '■'
Celuy ne 'doit' pl&nter'U Vlgife';
Qui d'enfMVèWfêndiDldi^fAltfi' '
Et qui séffi0lèb^n'#<mil»dtv
En peut maoger 9ïOnneSlèÀi«nt. v
On lf^.à6^r<louftt^t'*pres<îAë( '
Maisch«aii»<wat«UUi&'ém|ieMliéi ' '
I
I
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Que chacun donc face à sa mode,
La mienne me semble commode
Mais ie me ry qu'en ceste ville
Cinq cens vous diront, voire mille
Qu'en tout Aucerre n'est meilleur
Vin. que se trouuera le leur.
Chacun loue tousiours le sien.
l'en dys possible autant du mien.
Hais plusieurs de ces grands vanteurs
En cela se trOuuent menteurs.
Vin se boit. Et né doit on croire
Quel il est, si ce n'est au boire :
El neantmoins les Corratiers
D'eu abuser sont coustumiors,
£t par argent , ou par faueur
Préfèrent le pine au meilleur.
Ceste pratique est dé tout temps
Dont plusieurs sont très- mal contens,
Et ne peut-on à tel desordre
Que difficilement mettre ordre:
Non plus qù'âU taux qu'on fait des
[ceuttres
Des panures irignerons maneunres ,
Souz couleur qu'vn mois ou deux Tan
Ils gaignent vn peu. Mort d^4dam
Noz MesisieUrs gaignent tous les'iours
Bien plus sans perne, etont-tèusioûrs
Quelque présent de yenaisen
Qu'on leur apporte en- leur maison. .
Ils ne voudroient pas pour gaigner
Dix escu2, demy iour peiner
ipres la vigne : et veulent bien
Que les panures éoufrent la faim
Auec leurs ièmmes et enfkns
i leur besogne par les champs
En yuer, n'ayans, d'ordinaire
[
Que six ou sept sols pour salaire.
Ce n'est pasfèur auoir an bois.
Du pain, du vin, du iapd> des pois,
Du sel, de l'huile, des soliers,
Kt ce que des autres mesiiers
Ils sont tous contrains acheter,
Bien souuent à leur gré trop -cher ,
Pour entretenir leur tiamilJe
Soit aux champs, ou parmy la ville.
Il me souttient à ce prot»os>
De l'heure âe nostre repos
Qu'on nous a voulu rétrancher
Quelque fois, et nous empescher
De dormir l'Esté. Mais on n'a (1)
Encor rien gaigné en cela.
Surquoy ie veux faire le- cbnie
Du Tintamarre. Thibaut Comte
De Blois récent voe requeste
De ses Bourgeois assez moleste
Aux vignerons de son paTs,
Dont ils furent bien esbahis.
Bien peu y eussent ihit demeure
C'estoil; pour leur osier cette heure
Qu'ils auoient, comme nous auons.
Que font«es panures vignerons?
Ils firent telle remônsirance
Au GOMte, qu'il eut patience,
Et en personne voulut voir
Quelle raison pouuoient auoir
Les vig&eJ*ons pour maintenir
La coustume d ainsi dormir.
Voyant ces pailures laboureurs
De trauail fondue en sueurs
A my iour, et ^s-]a recruz.
Et qui sembloient n*en pouuoir plus :
Il eut pitié d'eux> et voulut
(i) yersraaaé6i836viind<xmt68tatlon s*étalt élevée entre les bourgéc^s
et les vignjerpns d'Auxerre. Ceux-ci désireux de perpétuer Fnsage qui
s'était établî dur^uit la g;uerre contre les Anglais, de cessait Fouvcage sliât
que sonnait ^office dB None, c'içstr^dire vers quatre ou cinq heures du soir
en été, quittaient à cette heure les vignes des bourgeois et s'en allaiepft
achever la journée dans leurs propres héritages. Il ne fallut pas mQin3
qu'une ordpi^^anQe i;oy^lp. en jijUte de 1392 pour renverser temporaire-
ment les prétentions des vignercMius. Plus tard, dans le milieu du xv^ ciiècle,
le différent surgit <le nouveau : Le^ vignerons dérobaient au travail qtEatre
heures dans les jgrands joijrs pour la sieste et le repos. Le parlement inter-
vînt direct^j^de^j: et c;on(lr9<i^.l'^ri^êt^^u'il avait f.endu en 4^93, p^ .suite, de
Topposition et Tordûnnanoe royflke formée devant iui; cet arrêt sa joignait
aux vignerons de ne quitter le fraVaii avant le CQucher du soleil, qd'autant
de temps qu*ll en fiau(}r?if,t pour.vçnir delayJgAe chez eux. Il papî^tr^
sortir des parole? du J?on yigaérpp»querexécutioafii^i?*rrôt4uPftriem«iJ:
ne fut pas de longuedurée.
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Qae ceste coustume lieu eust,
Et se reposeroient-YDe heure ,
Sans faire plus longue demeure.
Les Bourgeois lors pour recompense
Bequeroient quHl fist ordonnance
Que le soir ils trauailleroient
lusqn'à sept heures, qui seroient
(La dernière heure estant sonnée)
Le terme et fin de leur iournée.
Àusquels le Comte, homme de bien»
Respondii qu'il n'en feroit rien.
Il faut que la raison commande
(Dist- il ie le veux et commande,
Ils iront leur train ordinaire.
Ne sera-il pas temps de boire
Quand ils seront lassez du iour.
Chacun en son lieu de retour ?
Et dormir, pour le lendemain
Se resueiller de bon matin,
Et retourner à leur labeur?
que c'esioit vn bon Seigneur.
Vrayroent telles gens sont bien dignes
Qu'on leur façonne bien leurs vignes.
Depuis, les plus près de Torloge
Pour aduertir de la de&loge
Ceux de loin, tintans marre à marre
Ont fait ce qu'on dit Tintamarre,
Qui ne nous est pas nécessaire.
Parquoy aussi ie m'en veux taire.
Mais ie dy que Messieurs d*Aueerre
S'ils ne font en cela la guerre
k leurs vignerons, ils leur font
Autrement, et meilleurs ne sont
Que n'estoient lors Mesi^ieurs de Blois,
Qui eust consenty à leurs loix.
que si ces pauures gens là
Pouuoient donner ordre à cela >
Qu'ils le feroieni bien volontiers.
Ces Messieurs rabattroient vn tiers
De ce qu'ils gaignent. Mais ils sont
Messieurs et luges, et se fon^t
Leur taxe eux-mesmes à plaisir:
Et non contens prennent loisir
De taxer le labeur d'autruy.
C'est grand piiiéquedu iourd'huy:
Car ceux qui trauaillent le plus,
Sont les moins nourris et vestus.
Et reçoiueut moins de salaire.
0^ le voit, c'est vn ordinaire
Yoyla les propos de ces gens,
Qui sentent bien leurs mal-contens.
Si ne deuons-nous pas penser,
Yoire deuens tous confesser
Que le labeur spirituel
Est plus cher que le corporel.
Messieurs ont employé leur temps,
Et les moyens de leurs parens
A l'estude dés leur ieunesse
Pour auûir ddctrine et sagesse
Suffisante, pour cy-apres
Juger le peuple : et voir de près
S'il se commet quelque desordre
Pour promptement y donner ordre
Auec bon conseil et raison,
Selon qu'est leur commission.
Qui plus est, puisqu'on vend l'office,
Ils ne doluent pas la lustice
Gratis, et peuuenireceuoir
Ce que nous leur pouuons deuoir,
Quoy que d*eux-mesmes ils se taxent.
Et n'est pas à nous (quoy qu'ils facent}
De les reformer, mais à ceux
Qui sont sou uerains dessus eux.
Si ne l'endureront-ilspas
Ou il aduiendra quelque cas
Au corps ou biens de ces Messieurs,
Fen ay ouy parler plusieurs
Qui sont résolus de mourir
Plus tost que d'vn tel taux souffrir.
Dés-ja aucuns de ces follaslres,
Et en leurs sens opinîastres
Ont fait tort aux vignes de c^ux
Qui se formalisent contre eux.
En quoy sans doute ils ont mal faict,
Et n'aduoueray iamais tel faict.
le leur dy bien, donnez-vous garde,
Et que pas vn ne se bazarde
A ce danger. La vie y pend.
Fol est qui vn tel conseil prend.
Gardez le heurt de la lustice.
La danger est d'vn nœud col lice
Au col de quelqu'vn qu'on prendra.
Qu'on prendra ? Voire qu'on pendra.
£e faisant sauter à demy.
Se garde qui a bel amy.
Mieux vaut pendre au col de sa femme
La baisant, qui n'est mal ne blasme,
Mais plus tost signe d'amitié,
Que d*eslre estranglé sans pitié.
Nous sommes subjecls à police ,
Et faut obeyr à lustice,
Quoy que bien souuent elle soit
(Ge nous semble contraire au droict.
Il vaut mieux présenter requeste
Pous vous faire vne taxe honneste
Selon le temps et la saison.
Et vous contenter de raison.
On ne me sçauroit faire croire
Que raison ne se doiue faire.
Comme ie croy qu'on la fera
Bien tost, et que chacun aura
Vne taxe si raisonnable.
Que mesme. le plus misérable,
Trauaillant^ aura le moyeu
De viure auec son petit train.
Chacun selon sa qualité.
Et qu'il aura bien mérité. '
Ge taux fékl, soit entretenu,
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£tqae Tinfiracteur soit tenu
Par corps de reparer sa faute.
L'entreprise est vn peu bien haute
Gooire quelques mutins. Mais quoy?
Quand on parle de par le Roy
Auec raison, tousiours lustice
Domte la folie et malice.
C'est oportei qui vient en place,
£t faut que la chose se face.
Le Roy les luges authorise,
£t sur tous leur donne maistrise
Pour tout conduire et gouuerner
Selon qu'il leur plaist ordonner,
Ysaos d'équité et raison :
Laissante leur discrétion
Beaucoup de choses qu'il n'entend,
Pour rendre son peuple content.
Brief , ce n'est pas comme à Sainct
[Cire,
Où i'ai bien souuent ouy dire
Qae les Petis mangeoient les gros.
Il faut rire de tels propos.
Car ces Petis, lors qu'ils viuoient,
Le3 plus riches du lieu estoient.
Et commandoient à tous les autres.
Qui .à leur esgard) estoient panures,
Voyla comment ce mot s'entend.
Si autrement, mal on le prend.
C'est vn e<iuiuoque pour rire. ^
Etsçait-on bien que ce Sainct Cire
N'est pas Aucerre, et moins Paris,
Et ne vaut pas demy Sainct Pris.
le n'ay que faire de cela.
Car ie ne vay ne çà, ne^là
Qu'à ma besogne, Dieu^mercy,
Qui m'en a gardé iusqu'icy.
Mais selon que ie suis paisible,
l'ayme la paix à mon possible.
Et hay tant querelle et discorde
Que ie suis comme demy mort
Eq émotion populaire.
Cela iamais ne ine peut plaire
Pour quelque cause qu'il aduint.
Jamais bien ne profit n'en vint.
Dieu veille qu'on nen parle plus,
Et qu'on réforme les abus
Le plus doucement qu'on pourra :
Ou à la rigueur qu'on verra
Nécessaire pour tous estais.
Selon que requerra le cas.
Les Bolangers font petit pain.r
Les Tauerniers brouillent leur vin,
Les Bouchers vendent tant leur chair
Qu'vo panure n'y ose toucher,
l'en nommerois d'autres assez,
Mais il suffit des trois passez.
Car on ne voit homme qui soit
Qui face du tout ce qu'il doit :
Et recognolssons assez comme
Le meilleur de nous n'est qu'vn homme.
Dieu nous veille à tous pardonner.
Mais veuxie tousiours sermoner
De ce faict? le croy qu'il est temps
De retourner où ie prettns,
D'où ce bçau taux m'a faict partir,
£t d'où ie ne pouuois sortir.
Doncques pour reprendre mon train
En continuant mon chemin
le dy racontant les valeurs >
Des vignerons et laboureurs.
Que i'ay entendu dessçauans
Que l'iusieurs Romains irauaillans
Par les champs aux vignes et terres
Prins pour aller mener leurs guerres
Sont retournez victorieux .
Des ennemis : Et bien ioyeux
[ Aimanslechampesire mesnage,
Betournoient à leur labourage.
Et combien aux troubles derniers
Auons-nous veu de tels guerriers,
Qui ont quitté charrue et serpe
Pour prendre l'espée et l'escharpe.
Ne me chaut de quelle couleur,
Et ne sçay (|ui fut le meilleur
Des deux partis Fors que le Roy
L'a emporté, prenant la foy
De la saincie Eglise Romaine,
Qui le maintient en son Domaine,
On dit que sans cela la France
Seroit encor en grand' souflfraoce.
Et n'est-ce pas bien grand honneur
Au vigneron et laboureur
Estant endurcy à la peine
Qu'il peut deuenir Capitaine?
Mais i'estime bien plus la paix.
Dieu nous y maintienne à iamais.
Et que chacun son estât face.
Dieu nous en face à tous la grâce.
Encor suis-ie &ché d'vn poinct
Duquel ie ne me tairay point.
Car nos crieurs de vin font faute
Crians par la ville à voix haute,
Il est friant et amoureux
Dieu garde les gentils laboureurs.
Allez-y tous, ie vous en prie.
Car il est bon, ie vous aifie.
Ne desplaise à nos pères vieux.
Ils diroient ce me semble) mieux,
Allez-y tous. Car il est bon :
Dieu gard le gentil vigneron.
Il est icy question de vin.
Non du laboureur pour le pain :
Encores qu'il soit necersaire
Pour manger, et le vin pour boire.
Le vin, dy- ie, qui fait aller,
Et les quasi muets parier:
Non l'eau, qui ne vaut qu'en la sonppe
Ou quand on disne on quand on soappe,
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£t n'en boy <^u^au boni d'vn eousteau,
Tant iQ la crain éans mon bayau,
Si ce n-e$t aux chàlears d'Esté
Estant de soif.tro|> molesié.
Car alora Teauë de Moniardoin
, (Comme on dit) vaut du petit vin.
l'en bogi donc alx)rs» seulement,
El n'en boy iamais autrement,
le la laisse boire à ma femme
si elle veut ijasqu'à la larme.
Si n'esl-il que du vin en somme,
Dont ie.me tu^pfmrte à tout bomme
Car oft-n'enboit que tant qu'on, veut
Et dcHi^o vouloir ce qu'on peut.
C'est pourquoy iediray ce.moi»
(Et me deust^oo appeler sot):
C'est que ie se sçay que l'on pense
Quand on donne delà despenae
Aux bons vignerons, qui façonnent
Les vignes, iqui le bon vin donneiH.
Du moins quand ie vin n'iest pascber
Cela les doit uoipeu facber.
Il est toutiieertain que le ptiin
Est plus requis que n'îest: le vin ,
Duquel les femmes et éOfans,
Et plusieurs autres pauvres geiis
Se peuuent aisément pafts0r
Et sans vin. leur vie passer
Auec de l'eauë. Maiseeiitx qm 6ont.
Nourris au boa via, et qui ont •
Moyen d'en anoir, boinHUt peinte
D'vn gasteau ou inicbon^ sans craiote
De leur naturel efforcé*
le ne me suis iasvais foi;eé
D'auoir fai^ vn d^t^-jeuné tel.
C'est de {ilufiidurs le^natunel.
Si n'en fay-ie<fii»S ordinaire^ .
Mais ceU^ fait, e* peut faire»
Le bon viBiâent le reuer^^,
Et rend ioyeux < ie cemt, marr y »
Aussi auec ums iecoûseus ...
Que le bon via. fait le ft)on[9e9$>
Et le bon sens reBlieDdeRien<tT
Cela se dit eon^iiuDémefiti
Qui s'entend nioderemenV pj?ià :
Sinon, il trouble les esprits» , ,
Dont sont tesmodinsles boAs yujrpg¥|es)
Qui en faut tresntnnl leurs besognes*
Dieu l'a donné pour ettvser
Mais non pas ^poiir en abuser. .
Ainsi que font plwSieuifs m^tifts, , "
Panures helistreti, et oo^iïfej
Qui quand il est en abondance
(Jay veu cela; ea ma.preâepce) . .
Respandent sqr lès S^s ;le Vin
Qu'on leur a donné le matin
PoQi^ea^enuoyér acheter
Dfiv|i}eilieuff. i^ J^wr courte .<^er, ;
Peu après, quand il n'en est point
Ou si peu, qu'ils n'en beuuqnt ppjut
Du tout* et remplissent leur jpsmce
D'eaué, ou bien petite déspçi^ce.
Lors leur dy-ie me mocquant d'eux.
N'estes vous pas bien malheureux
Et ne vous deuroit on pas pendre
D'ainsi le bien de^Dieu respandre.
Duquel quelque iour vous aurez
Bien grand besoin si vous l'aniez.
Ne vous £aut-il pfis contenter
De ce qui vous peut sustanter^
Et reéeuant plus de salaire
Que tout ce que yo^s ppuuez faUre?
Mais quoy, ie pàrlois aux, ots^j^n'^
Qui n'eotendoient pas mes rj^jjsoas.
Et n'auois. d'eux pour récompensée
Que n^spris de p)^ remdu&trauc^ :
Non. plus que i'attend de céux-cy
Qui les secondent auiourd'hi^y.
Tels sacs à vin. trop me desplaifient.
Qui, qu'à leurs seml)râbles,,iiéplai^nt:
Et croy qu'vfi yurojg^oe et gourmand
Offensent pieu également.
Les laboureurs. n'atten<^âït moins
Vendangi^s à cause dès vi ns^
Que les vignëroois ïes^ moïssof^f ..
Pour fournir dé bled leurs ni^ispps.
Et quoy que. lés poissons plus diurent
Que les venJai^es, si enîittreBl
Plus de peine les vignerons^
Que les laboureurs en mwjssons,.,
Qui ne sont de si grand' cçusi^nge
Qu'est d'ordinaire l,a yendyang^. _.
Mais si faut-^il b^en qû^îon prenne
En gré et lès fraiz.et la pçijje. , , ,,^
Qui semé en peine çt pléj^r^, p^ôissonne
En ioye et profit qt^e ftiçû dioÀné.
Car il benist jqostré lal^eujr^ . . ^
Gens de bien so.nt t(^ûsiours,iéQjîéù]^<
On ne moissonne pasjl^ux fois.
On ne vendajpg^ qu'ynefois. ,
Qui doit fpur^ir toi^^e '>>nnëé
Vne maison bien oi-^onnçé,.^
fit qui reQognoist.Dieùaiilh^^ur
De tous biens, et dispepsatéiir
D'iceux selon. sa volbpté.
loincte à sa ïustice et Bonïë.^ , ^
Car chacun n'est pas toiisipyrs ticlTé,
Dieu quelques fois se monstre chiche
Enuers les bons, et libéral
De ses bieu^ à vb qui Tit mal,
Pour voir t|g rVn la patience.
Et de l'autre là pénitence, .^ . ^
Recognoissab't en temps ^t lî^u
La grâce qd'^il reçoit dé uii^ji-
Et nous sert icy .dé beaucoup ^
Pour les deux .IjÇî^emple d.e Ipo.^
Or comme leblerf au .grénîerl
Aussi peut le vm au cellier
7»
Se perdre, gaster, et déchoir.
Si soauept on ne les va voir,
Et si le maîstre n*y prend garde
Il se perd beaucoup par mesgarde.
Vd mesnager n'est point sans soin,
S'il a peu, ou heaucouj» de bien.
Il le conserue à son po. sible :
El croy (comme il est bien crédible)
Que conseruer l'acquis, n'est moins
Qu'acquérir vn gra.id tas de biens,
Et en faire folle dospence.
le le dy comme ie Je pense.
Le laboureur, s'il a affaire
Qui le presse, et soit nécessaire
De vendre dé son bled, il peut
En vendre quand et tant qu'il veut
Au marél^é : Où son argent est
Ësmains de raéfaeteur tout prest.
Car là, prester est dêffendu.
On paye content bled Vendu.
Autant en fait le vigneron.
Se presebtant Toccasion.
Car il peut vendre un muid ou deux
De vin, s*îl eèt nécessiteux :
Sinon, il le vend tout ensemble.
C'est lorsque le bon honinie assemblé
Vn tas d'or ou d'argent, qu'il met
En son couffï^, ou en son buffet :
Puis peu à peu il le desploye,
Et à ses afifaires l'employé.
S'il doit, s'acquitte bien et beau.
Et fait ses vignes de nouueau ,
Quil progne, s'il faut des prouins,
Qu'il fume, ou terre pour Le moins
Continuant de main en main
lusques à coupper le raisin.
Car auoir des vignes que sert,
Qui les veut laisser en désert ?
Qui n'en à point, n'a point de vin,
Aussi il ne luy cous te rien
En façons. Mais vntel doit boire
De Teauë, qui m'est tonte contraire,
S'il n'a argent pour acheter
Le vin aucnnefois bien cher.
Or la vigne est de telle sorte,
Que quelque peu qu'elle rapporte
Si fournit-elle ses façons
Si on croit aux bons vignerons,
Qui disent de trois ans en trois
Qae le muid de vin en vaut trois :
Comme on dit que le mois d'ioust
Nous donne le vin, ou nous l'ost' :
Et qu'on ne sçait que vaut le vin,
Si on ne void d'Aoust la fin.
Qu'vn inarchand n'y ose toucher.
Et c'est lors que nous le vendons
A peu près ce que nous voulons.
Mais pour direpe que i'en pense,
Si n'est-il qu'aùoir abondance,
Quoy qu'il tarde, bon vin se vend,
Rt en fait-on de bon argent.
Aussi qu'il faut que la personne
Prenne en gré tout ce que Dieu donne.
Soit peu. soit beaucoup, bien ou mal,
Perte ou gain, repos ou trauail.
Or si nous ressemblions les An^fes
Nous n'aurions besoin de vendastgea.
Ne de moissons. Mais tous les.hjomii^es
Tels, et autres que nous ne sommes»
Deuons manger pour viure icy,
Et pour manger prendre soucy
Et trauaiiler. Qui ne trauaille
Ne mérite pas qu'on luy baiUe
A manger. Bieç heureux ceux sont
Qui viuei]^t des œunres qu'ils font.
Somme le pain nourrit les corps,
Le vin les rend ioyeux et forts ,
Si on en vse auec raison :
Autrement il sert de poison
Aux yurognes, qui mal en vsent.
Et qui des biens de Dieu abusent.
Pour ces raisons i'estime égaux
En tous deux les biens et les niaux.
Car tous deux tant que le iour dure
Soit en chaleur, soit en froidure '
Trauaillent aux champs, et le soir
Quand tout se veut couurir de nalr, .
. Ils retournent en leur maison
Affamez comme de raison,
Ayans disné petitement.
Alors leurs femmes prow^ptement
Mettent la nappe, et de pain dur
Tout leur potage, et de .vin pur
Le pot bien rinsé vont emplir.
De là voyans leur pot bouillir
Tirent la chair, et du broiiet
Trempent le pain. Puis à souhait
(Les mains nettes, et Dieu prié
Qui ne doit pas estre oblié)
Sou peut ioyeu'sement ensembJie
Auec leur famille, qui semble
Faire feu de toutes ses dents
Tant ils sont tous prompts et ardents
Au mestier de la disnerie,
Et semble que chacun d'eux rie.
Peu après, ^rauaill^y qu'ils sont,
En leur lict reposer s'en vont,
Pour de nouueau le lendemain
^
Cestpourquoy plusieurs gens eh gardent, . Se reueiller de bon matin^
Et à perte ou gain se bazardent. Et retourne^ à la ha^^Qi^n^:
L'abondance fait le bas pris De laquelle chacun d'eux sogne.
Du vin, qui est presqu'en mespxiij^ : Carchaci^.i^d'eu^, ^um6çoa^r>
La paucHérîe reïrd ai cher, N'a que faire de messager
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Pour Taduertiride son affaire.
Et rien ne luy peut tant desplaire
Que te beau ternps mal employé:
Et semble qu'îl soit desuoyé .
De soD bon esprit, qaand il faat
Qu'il chôme, pour quelque deffaut
De sa part, ayant mal pourueu
A son cas, ou n'ayant preueu
Ce qu'il deuoit preuoir, à (in
De conduire à heureuse fin
L'entreprise par luy bastie,
Qu'il voit à néant conuertie.
Neantmoins ils sont si modestes
Qu'ils chôment Dimanches et fastes
Commandées, et font deuoir
De seruir Dieu ^ leur pouuoir,
Le priant que tous leurs labeurs
Profitent à eux et aux leurs.
Lors aussi voyent leurs cnfans
S'ils ont esté bien diligens
A l'escolle. Car vn bon père
Fera plus tost moins bonne chère
Que ses enfans ne sçacbent lire,
Et, du moins, quelque peu escrire,
Pour après les mettre à mestier,
Et les garder de mendier,
Ou bien s'ils sont nécessiteux,
Ils les font vignerons comme eux :
Mais s'ils ont assez de moyen
De pousser leurs enfans à bien,
l'entend aux estais et honneurs
Pour les voir vn iour grands Seigneurs,
Du moins Aduocats, Conseillers,
luges, ou entre les premiers
Du pays, ils n'espargnent pas
Ny leurs escuz, ny leurs ducats
Pour pousser leur ambition
Au but de leur intention.
Combien en voit-on de bas Heu
Placez maintenant au milieu
Des familles plus honorables
Pour s'estre rendus fauorables
Par leur bonne grâce et sçauoir ?
On le peut ailleurs qu'icy voir.
D'autre part on en voit assez.
Lesquels, leurs pères trespassez '
En grands biens et authorité,
Deuiennent en mendicité,
Du moins si pauures, qu'ils ne font .
Que viuoter de ce qu'ils ont.
Ainsi dit on que va le monde, \
Où Tvn descend, et l'autre monte.
Dieu fait de nous comme vn potier
Fait de sa terre en son mestier.
le le supplie pour les miens
Que s'ils n'ont beaucoup de moyens.
Du moins il leur face cet beur
Qu'ils puissent vinre auec honneur
Trauaillans eomine moy, sans £aiire
Tort ï autruy : mais au contraire
Plaisir à tous^ et recognoistre
Dieu sur tous vray Seigneur et maistre.
Quelques fois aussi il aduient
Que le mauuais temps les détient
En leurs maisons, et n'ont moyen
De faire ce qu'ils voudroient bien
Aux champs. C'est lors que l'homme sage
Prend de près garde à son mesnage
Particulier. Fait ce qu'il peut
(Car on ne fait pas ce qu'on veut)
En sa maison. Mesme visite
Son Procureur, et sollicite
Ses procès, si procès il a,
Car on dit, qui terre a, guerre a.
Combien que procez soit la source
De nos pertes et maux. Et pouroe
N'en deuons-nous auoir moins peur
Entre a^utres nous gens de labeur,
Que de la guerre, ou de la peste,
Ou de la famine moleste
(Dont Dieu nous gard') et peut-on dire
Procez de quatre maux le pire.
Heureux est qui s'en peut passer:
Malheureux qui y voit passer
Son aage, soit en demandant
A bon droict, ou en deffendant.
le sçay bien à quoy m'ea tenir,
Et m'en doy assez souuenir.
le deurois auoir cent escus
Que ie n'ay pas, et sont perdus
En deux procez. que i*ai gaignez
ISeantmoins. Plaideurs sont damnez
A mon aduis, ou ie puis croire
Qu'ils font icy leur purgatoire.
Ce prieur qui tant en auoit.
Et qui passer ne s'en pouuoit,..
Auoit bien l'ame de trauers.
Ainsi va le monde peruers.
Ne plaide donc qui ne voudra.
Qui plaide, il faut passer par là,
Il fsiut que Ta douleur se passe,
Quoy qu^elle soit longue, et nous lasse.
Pleignons-nous tant que nous voudrons,
Meilleur marché nous n'en aurons :
Et nous faut boire ce malheur
Quoy qu'il nous face mal au cœur
Si faut-il que lusticc ail lieu.
Et est vn très-grand don de Dieu,
Quand elle est bien administrée,
r estime heureuse la contrée
Qui la reçoit pour gouuerner
Le peuple, et sur luy dominer.
Car elle.entretient tout en paix.
Rendant aux bons et aux mauuais
Ce qu'il leur faut. Sçauoir aux bons
N'abusans des grâces et dons
Receuz de Dieu, honneur et gloire :
Et aux mauuais pour leur salaire
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Digne de lears faiicts vicieux
Panition deuant les yeux
De tout le peuplé pour exemple»
Si Dieu, qui du Ciel tout contemple
Ne diffère de les punir
Pour les damner à l'aduenir.
Quand aux procez, si elle est bonne
£lle en deliure lar personne
En deux on trois mois, pour le plus.
Et n'est-ce pas vn grand abus
Qa'vn procez peut durer trente ans,
Tant les Procureurs sont mescban's? .
Tentend des brouillons chicaneurs
Qui fauorisent les plaideurs.
Dont ils s'excusent toutefois,
Allegans coustumes et leix,
Et ordonnances qu'il fautsuiure.
Bac, bac, tout ce propos m'enyure.
Mieux taut quitter vne partie
De son bon droict à sa partie, ,
Qu'intenter procez qui soit tel.
Soit en Giuil ou Criminel.
Car ie ne sçay lequel des deux
On pourroit choisir pour le mieux.
qu'heureuses sont les parties
De bons Procuretfrs assorties.
Elles ne plaident pas long- temps.
Car tels Procureurs sont contens
Qu'elles s'accordent, et moyennent
Jux-mesmes l'accord qu'elles tiennent.
Ou s'ils ne peuuent, elles sont
D'accord par sentence qu ils ont
En peu de temps. Feu cognois bien.
Mais ie ne puis dire combien
Il 7 en a. Bien puis-ie dire
Que la plus grand' part est la pire.
Non en Justice seulement,
Mais en tous estatà vrayement.
Chacun dit, il faut que ie viue
De mon estât, quoy qu'il arriue,
Et tire à Ce diable d'argent,
Craignant de mourir indigent.
On dit qu'il n'est que d'en auoir.
Ou dit vray. Mais on doit Touloir
Estre riche à bien iuste titre,
On bien tost on deuient belistre.
Car on nous presche assez souuent
Que bien mal acquis n*est que vent.
Et que le second héritier
Eo est le possesseur dernier.
Quoy plus? les laboureurs, et nous
Trauaitlons sans cesse pour tous.
Et neantmoins Dieu sçait comment
Nous sommes traictez rudement.
Chacun nous traicte à la rigueur,
Et auroit volontiers le cœur
De nostre ventre: et ne sçay comme
Entre nous il y a vn homme
Qui (fiichédes maux qu'on luy faict)
Face volontiers ce qu'il fiiict,
Outre les tailles, et gabelles
Qui sont plus que iamais cruelles.
le sens très-bien à quoy i'en suis
Tant chargé, que plus ie n'en puis.
Vray est que nous auons la paix
Rn France, et par tout ailleurs : mais
Le Roy prend sur le peuple tant
Qu'il en est panure, et mal content :
Et faudra que la vigne endure
Faute d'argent, si ce temps dure ,'
Ou le Roy faire la fera,
Mais ie croy bien que non fera.
Dieu le veille bien inspirer,
k tout par raison modérer.
Ce que i'en dy et rien n'est qu'vn,
Mais quoy ? c'est vn dire commun.
C'est donc le bon Dieu qui nous donne
La force et la volonté bonne.
Et veut nos maux continuer
Pour après en bien les muer.
Comme aussi ceux sont plus heureux
Qui trauai lient, que ne sont ceux
Qui ne faisans rien, font grand'chere.
le l'ay ouy prescher en chaire
Assez souuent. Et le croy bien.
Si est-ce qu'ils ne feront rien,
Nos Messieurs, car ils ont de quoy t
Tenir table d'vn petit Roy
Des biens qu'ils ont Dieu sçait comment
Acquis tellement quellement,
Et en iouyssent à leur aise,
Peu aumosniers, ne leur desplaise.
Dont ils rendront quelque iour conte
A leur confusion et honte
Quand le grand iugement viendra,
auquel chacun conte rendra
De son faict deuant le grand luge.
Où auront-ils alors refugi,
Ces gros milours, ces ventres gras.
Ou ces maigres, qui n'ont les bras
Et mains que pour serrer argenl
Sans aumosn'er à l'indigent?
Qu'ils ne m'allèguent pas le terme
Des bons compagnons, que le terme
Vaut l'argent. Ce terme (i'en tremble)
Est plus proche qu'il ne leur semble.
Car nous n'auons point de demain,
Que nous puissions dire certain.
A quoy plusieurs ne pensent pas.
Du moins ils n'en font pas grand cas.
Si y deuons-notts bien penser.
Et nous bien garder d'offenser
Dieu, et nostre prochain aussi.
C'est d'vn bon Chrestien le soucy,
Qui se doit tousiours tenir prest
D'aller à Dieu, quand il luy plaist
L'appeller par mort, messagère
A obeyr prompte et légère.
16
8%
Mais que me seft tout ce langage ?
le n'en diray pas d'aaantage.
C'est trop dit pour vn vigneron»
Qui ne sçay rien que du sermon
Qu'il entend souuent des Prescheurs,
Qui en parlent comme Docteurs.
Taire vaut mieux, que mal parier.
Laissons la rîuiere couler.
Chacun respondra de sa faute,
La basse maisou n'est pas haute,
Les petits sont subiects aux grands,
Qui les rendent obeyssans
' Aux lois qu'ils font pour la police.
Partant ne faut entrer en lice
Contre eux. quoy qu'il soit tout certain
Que nous leur fournissons le pain
Et le vin, moyennant la grâce
De Dieu, qui veut qu'ainsi se face.
Or suis-ie au bout de mon chemin.
Il est temps que ie face fin
À mon propos. le voy ma femme
Qui m'attend à mon buis au terme,
l'entend à l'heure accoustumée:
Si ne voy-ie poin de fumée
Sortir* du haut de ma maison,
Mal à propos pour îa saison.
Car c'est signe que mon foyer
N'est^uere chaud pour le loyer
De ma si pénible iouruée.
Mais la petite cheminée
Bes rôtisseurs ne manque point.
Parquoy reuenant à mon poinct,
Puis que i'ay résolu de boire
Vn coup d'auantage. il faut croire
Que ie le feray, quoy qu'il couste,
• Au gré possible de mon hoste,
Ou hostesse, que ie ne mente,
Qui n'en sera pas mal contente.
Car elle est d'accord auec moy,
Qu'ayant moyennement de quoy
(Comme i'ay) s'il m'en prend enuie,
le meine plus ioyeuse vie,
Auec mes pareils quelques fois,
Qui n'aduient pas deux fois le mois.
Et lors que l'incommodité
Du temps, cause l'oysiueté,
Nous ioùons à la courte boulle :
Et mangeons quelques fois la poulie ,
Ou quelque autre chose aux despens
De deux ou trois panures perdans.
Desquels ie suis Tvn quelques fois
Selon qu'est mal conduit le bois.
le diray bien que tous les ans
Fay tous mes amys et parens
Deux ou trois fois, et les festoyé
Petitement, mais auec Joye,
De bon pain, bon vin, et viande
Telle que la saison demande. *
le ne dy rien de v^aison.
On n-en voit point en ma maison
Elle est pour les cbasseursy ou ceux
Qui ont meilleur moyen chez eux
D'en auoir d'achat ou présent,
Que ie n'ay pas pour le présent. .
Ils me rendent bien la pareille
Et ne s'en font tirer l'oreille.
Les laboureurs n'en font pas moins
l'entend ceux qui ont les moyens,
l'en cognois quelques- vns honnestes
Qui font bonne chère les festes,
Et qui (comme moy) ont cet beur
De fréquenter les gens d'honneur,
Soit pour leur labourage faire,
Ou pour quelque autre vrgent affaire.
On sçait assez que Mardy gras
N'est p&s trois fois l'an, ne sont paé
Les Roys, Sainct Martin, ne la feste
De ma parroisse, si tost preste
A festoyer. Ces iours-là sont
lours de ioye, qui boire font
Plus que ne permet l'ordinaire.
Mais c'est la> manière de faire.
Mon simple ordinaire n'est plus
<}u'vn banquet de mets superflus.
Il ne faut manger que pour viure :
Brutal est l'homme qui s'enyure.
Et tant moins est le corps c^rgé
D'auoir par trop beu et mangé,
Tant mieux se porte nostre esprit,
Comme les Docteurs ont eserit,
Et le croy par expérience
Qu'on dict estre vraye science. »
Gresse en vn Chrestien, ne vaut rien:
En vn*porc, on s'en trouue bien.
Mais l'homme replet et trop gras,
De peu de trauail se sent las.
Il sue, et se met hors d'alainev
Et est peu sans douleur et peine,
Remply de nuisibles vapeurs,, .
Qui causent mauuaises humeurs
Au corps, et le rendent mal sain.
Comme i'ay scen du Médecin.
Mais on voit tousioûrs l'homme nràigio
Plus sain, plus gay, dispos, allaigre:
Prompt à faire tout ce qu'on veut.
Et fait souuent plus qu'il ne peut,
Pour ne dire plus qu'il ne doit.
Ou enoor plus qu'il ne deuroit.
Mais quoy? l'bomme soit maigre ou gras,
leune ou vieil, doit passer le pas
Quand il plaist à Dieu eBuoyer
La mort, qu'on ne peut desuoyer.
le ne eouppe point de seul pain,
Et ay tousiours quelque lopin
De lard, de bœuf, ou demotfton,
Ou de veau selon la saiscm :
Ou quelque chose de meilienr
Qui n*est paa do trop grande vateitf*
s$
Car nous sçauons bien que le coust
M soauent oublier le goust :
Et chacun se doit gouuerner
Selon qu'il a, ou peut gaigner. .
Qui n'a argent que dWn goujon^
Ne doit acheter vn saumou.
Ainsi me gouuerne ma femme
En mesnagere, dont ie Tayme.
Elle ne me fit oncq' maPty,
Aussi iuy suis-ie bon mary.
C'est vn enfer où est discord
En mariage. C'est la mort
De Tvn ou de l'autre, ou des deux.
Gens paisibles sont bien heureux..
Mais tous hommes cet beur n'ont pas
De sttiure et marcher en nos pas.
l'en loiie Dieu, et remercie»
Et continuer ie le prie.
Si donc quelques fois nous faisons
Bonne chère, et le temps passons,
Nos Tî^nes n>n valent pas pis,
Et n'en portons pis l'habit gris,
Ëncor que ie ne le mesprise.
Or me voycy-ie en ma franchise.
Bon soir nous doiùt Dieu. Ça Nicole,
Si tu veux bien que ie t'accôUe
Fay moy soupper ioyeusement.
Car l'en ay faict vn grand serment.
Nos vignes sont faictes, et belles.
Ne sont-ce pas bonnes nouuelles?
Sus, enfans, resiouyssez-vous,
Et bénissez Dfeu auec nou^.^
84
ODORANNE, DE SENS,
ÉCRIVAIN ET ARTISTE DU COMMENCEMENT DU XI® SIÈCLE.
«
On se fait difficilement une juste idée de Tétat de misère, d'i-
gnorance et en quelque sorte d'abrutissement où était tombée la
France vers la fin du x® siècle, quand fut définitivement retran-
chée du trône la race dégénérjée de Charlemagne. La faiblesse
de Louis-le-Débonnaire et les sanglantes dissensions survenues
après lui entre ses fils avaient préparé ce triste résultat. Pour
s'attacher les services et le dévouement de ses chefs de guerre,
Charles-le-Chauve avait démembré ses états en leur en aban-
donnant les principales provinces, d'abord en bénéfice viager,
puis à titre héréditaire. Ceux-ci, suivant son exemple, avaient di-
visé entre leurs lieutenants, sous condition de service militaire,
les villes et les baronnies, subdivisées bientôt, selon le niéine
système, par ces chefs secondaires. De là était né le régime
féodal, avec Tantagonisme envahisseur d'une multitude de petits
souverains, indépendants entre eux et ennemis les uns des au-
tres ; un état de guerre permanent ; le triomphe de la force bru-
tale partout établi et une oppression impitoyable de la popula-
tion asservie, avec des exactions et des dévastations qui avaient
fini par éteindre presque complètement les lumières et 1e goût
des arts que le génie de Charlemagne avait tenté de ranimer.
Dès la fin du ix*" siècle, la descendance d'un habile aventu-
rier, issu de race saxonne au dire de plusieurs chroniques, que
Charles-le-Chauve avait chargé de la garde des marches de
l'Anjou et qui tenait de la vigueur de son bras les noms de Ro-
bert-le-Fort, avait tenté d'exclure la race abâtardie du grand
empereur, en se faisant élire au trône dans la personne d'Eudes
et dans celle de Robert I», son frère. La rivalité jalouse des
autres grands vassaux avait d'abord fait avorter ces ambitieuses
tentatives et l'on avait vu successivement deux restaurations de
85
la dynastie légitime, au profit de Charles-le-Simple et de Louis"
d*Outre-Mec. Alors la politique des descendants de Robert-le-
Fort avait changé de tactique. Ils avaient affecté de paraître les
protecteurs de la race dont ils convoitaient la succession, et
grossissant sans cesse' leur puissance, ils s'étaient fait livrer,
après le comté de Paris, le duché de France et enfin les duchés
de Bourgogne et d'Aquitaine, lorsque la race carlovingienne
étant y par son impuissance et son incapacité, devenue Tobjet
d'un mépris universel, la dignité royale tomba, comme un fruit
mûr, entre les mains de Hugues-Capet. Mais il n'avait pas fallu
moins d'un siècle entier de guerres, de dépopulation et de rui-'
nés pour arriver à ce résultat.
Cependant les querelles acharnées qui, pendant cette période,
avaient sans cesse divisé les grands vassaux, et les luttes par-
ticulières, qu'à leur exemple engageaient jusqu'aux simples
cbâîelains pour agrandir leurs territoires, avaient laissé le champ
libre aux invasions des pirates Scandinaves et des hordes Hun-
niques en qui vivaient les traditions d'Attila. Depuis la mort de
Charles-le-Chauve, il ne s'était pas passé dix ans sans que l'on
vit reparaître au cœur de la France, tantôt des armées de Bul-
gares et de B[ongPois, tantôt des bandes de Normands, affamés
de pillage, de meurtre et d'incendie. Rien ne résistait à ces tor-
rents formidables. Les villes étaient^prises et brûlées, les églises
et les abbayes oii se trouvaient concentrées presque toutes les
richesses du pays saccagées et détruites, les populations massa-
crées, emmenées en esclavage ou chassées par la terreur au
fond des forêts. Au milieu de ces désastres, les barons ne son-
geaient qu'à grossir leurs trésors avec lesquels ils s'enfermaient
dans leurs forteresses et à accroître le ressort de leur domina-
tion. Quand ils se furent partagés tous les domaines royaux, ils
portèrent envie à l'opulence des établissements ecclésiastiques,
et des abbayes, des évéchés mêmes leur furent livrés ou furent
envahis par eux, d'abord à titre de bénéfices militaires, puis à
titre de fiefs.
Hugues-le-Grand , duc de France, était surnommé Tabbé,
parce qu'il possédait les abbayes de Saint-Denis, de Saint-Ger-
main-des-Prés et de Saint-Martin-de-Tours, qu'il tenait du duc
Robert, son père. Rainard-le-Vieux, comte de Sens, tenait l'ab-
baye de Sainte-Colombe, qu'avant lui lavaient eue les ducs de
86
Bourgogne depuis .^.ichard-]e-Justiieier, et il y joignait celles de
Sainté-ltfarie de Joigny et de Saint-Pierre de Ferr^ères. Les ducs
de Bourgogne étaient à la même époque abbés de Saint-Germain
d'Auxerre, et Ton vit en 971 révêché de cette ville entre les
mains d'un des bâtards du duc flugues-le-Grand, Héribert, qui
n'est célèbre que par ses prodigalités dilapidatrices et ses .
grandes chasses dans les forêts de la Puisaie, où il y fit bâtir
pour ses plaisirs princiers les châteaux de Toucy et de Saint-
Fargeau. Au moins celui-là n'avilissait pas autrement la reli-
gion. Mais Ton voyait à la même époque sur le siège archiépis-
copal de Sens un parent du comte Rainard-le-Vieux , du nom
d'Archembald, qui vendait les domaines ecclésiastiques et jus-
qu'aux églises et aux ornements sacrés, qui expulsait les moines
pour s'emparer des abbayes et s'y installait avec des femmes de
mauvaise vie (1), et quand les pauvres cénobites refusaient de
quitter ces vénérables demeures^ les attaquait et les tuait comme
le gibier des bois, ainsi qu'on le yit à Saint-Pierre-le-Vif, où à la
suite d'une orgie nocturne fl en tua douze sur quinze et laissa
les trois autres dans un si triste état qu'ils moururent dans le
cours de Tannée. La contagion de tels exemples gagnant de
proche en proche, voici selon un pieux et savant Bénédictin, dom
Rivet (2), à quel degré de corruption en était arrivée l'Eglise, qui
Jusque là avait offert un dernier asile aux mœurs, aux lettres et
aux arts, contre là barbarie qui menaçait la société d'une com-
plète dissolution :
« Comme les laïcs, les ecclésiastiques portaient les armes et
» allaient à la guerre. On exerçait les fonctions de clerc sans en
» porter l'habit ni la tonsure et souvent sans avoir ni science
» ni capacité. Les chanoines et quelquefois les moines quittaient
» leurs monastères pour passer à d'autres où l'on vivait sans
» règle.... La simonie avait gagné partout et le concubinage des
)> clercs était tout public et avait passé eu coutume. Les béné-
» fices étaient devenus héréditaires dans les familles, les enfants
»► succédaient aux pères. Quelquefois on vendait les évêchés du
» vivant des évéques ; d'autres fois les seigneurs les léguaient à
» leurs femmes par testament. Des évêques le faisaient eux-
(1) Cûm meretricibus. Clarius, chronique de saint Pierre-le- Vif.
.(2) Mistoite littéraire de la France^ t. 7, p. 5.
» «mêmes -^ marideat tours enfants ea d<Hiiiaiit à leurs filles
» pour^^ots les terres de leurs évéokés et quelquefois leurs bé-
» méfiées mêmes. »
Au sein d'un tel désordre, Tétude avait fini par être tournée
en dérision, et l'ignorance étendait partout ses ténèbres. Les
bibliothèques, les tableaux, les objets d'art, avaient été en grande
partie brûlés dans les invasions. Ceux qui avaient échappé à ces
ravages disparaissaient de jour en jour par l'indiêérence et l'in-
curie de leurs possesseurs. Les livres étaient devenus d'une telle
rareté que, quand le goût eu revint, une comtesse d'Anjou paya,
selon une charte citée par Mabillon (4), un recueil d'homélies
deux cents brebis^ trcHs muids de grain et un certain nombre de
peaux de martres.
Cependant, par l'effet de ces guerres et de ces dévastations
permanentes, la population agricole étant considérablement di-
minuée et ses travaux sans cesse découragés et suspendus, la
Réduction alimentaire décroissait dans une telle proportion, que
le sol ne donnait plus de quoi nourrir ses habitants. D'horribles
famines décimaient périodiquement les peu{>les. On n'écrivait
plus guère alors et il ne nous reste que de bien courtes chro-
niques de ce temps de désolation. Mais dans ces brèves et rares
relations on trouve encore d'afireux détails sur les extrémités
auxquelles les souffrances de la faim réduisaient les hommes.
Un moine de Saiot-Grermain d'Auxerre (2) décrit ainsi les hor-
reurs dont il fut témoin :
« On vit les hommes, après avoir dévoré les bétes et les oi-
» seaux, se jeter sur les nourritures les plus rebutantes et les
» plus funestes. Les uns^ pour éviter la mort, avaient recours
» aux racines des forêts et aux herbes des rivières.... D'autres,
)> et j'ai horreur de le dire, furent poussés par une faim féroce
» à dévorer de la chair humaine, ce dont on n'avait vu que de
)► bien rares exemples autrefois. Sur les chemins, les plus forts
» égorgeaient les plus faibles, les coupaient en morceaux qu'ils
» mettaient sur le feu pour les manger. D'autres, qui fuyaient
» de pays en pays pour éviter cette famine, demandaient sur le
» soir l'hospitalité à la porte de quelque chaumière ; mais ceux
(1) Annales benedict., 1. 61, n"^ 6.
(2) Glftber Rodulflis, L i^ ehap. 4.
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» qui les avaient accueillis les assassinaient pendant la nuit
^ pour en faire leur nourriture. Souvent on séduisait les' enfants
^ )> en leur offrant un œuf ou une pommie, on les entraînait dans
» des lieux écartés et on les tuait pour les dévorer. Dans plu-
» sieurs endroits les corps morts furent déterrés dans les cime-
' » tières pour les manger. Et, comme si Tusage de la chair hu-
» maine était déjà devenu légitime, on vit un homme en apporter
» sur le marché de Tournus pour la vendre. »
Il semblait aussi vers la fin de ce siècle que le ciel, en dé-
chaînant sur la terre les fléaux des intempéries^ voulût punir
ses habitants de leurs crimes. On voyait parfois des pluies con-
tinuelles inonder les vallées pendant des années entières, et
parfois d'inexorables sécheresses tarir complètement les eaux
des étangs et le lit des rivières. Le cours des saisons semblait
interverti. Dans Tannée 993, il y eut une grande gelée le sept du
mois de juillet. Des tremblements de terre et l'apparition de
plusieurs comètes venaient aussi presque chaque année épou-
vanter les hommes qui les re|;ardaient comme les présages d'une
prochaine destruction.
Tant d'afflictions firent croire à l'accomplissement de la pré-
diction du vingtième chapitre de l'Apocalypse, on il est dit que
Satan sera lâché après mille ans. La peur de la fin du monde se
répandit universelle.ment auf approches de Tan mil, et pendant
dix ans encore après on attendait chaque jour la réalisation de
ce grand cataclysme.
L'excès du mal amena enfin une réaction salutaire. Parmi les
rejetons des grandes familles que l'on vouait à Téglise pour en
accaparer les dignités et les bénéfices, il s'en trouva qui, se dé-
tachant de la corruption du siècle, employèrent l'autorité de
leur nom et l'influence de leur crédit à rendre à la religion sa
pureté, au clergé sa discipline, et qui, en régénérant les institu-
tions monastiques, seul débris qui, bien que dénaturé aussi par
la dissolution universelle, eût encore conservé quelque respect
auprès des faibles et des puissants, des opprimés et des oppres-
seurs, entreprirent cette grande et difficile tâche de remettre en
honneur le travail, l'étude, la paix, les uKBurs et la sainteté.
Un jeune seigneur de la grande maison des comtes de Provence,
que sa famille avait voulu doter d'un archevêché, Mayol de For-
calquier, devenu depuis si célèbre sous le nom de Saint-Mayeul,
89
avait préféré se faire moine à Cluny et en était devenu abbé
pour réformer cette illustre abbaye oh , après cinquante ans de '
fondation, le relâchement universel avait déjà pénétré. Sous sa
parole que fécondait Finspiration divine, les moines redevinrent
à la fois d'austères cénobites , de laborieux cultivateurs, d'infa-
tigables copieurs de manuscrits. Il porta ensuite la même ré-
forme dans une multitude d'autres monastères , d'où sortaient
de pieux essaims de pionniers en froc, qui allaient dessécher les
marais, défricher les terres, encourager par leurs prédications et
par leur exemple les serfs, abattus et les laboureurs découragés,
pendant que d'autres, réunissant les livres échappés aux ra-
vages des guerres^ les transcrivaient pour les propager au loin
et ouvraient des écoles pour y répandre la semence de l'instruc*
lion et de la vertu.
Les abbayes et les prieurés redevenaient ainsi, selon leur
destination primitive, à la fois, des asiles pour les âmes pieuses
fatiguées de la turbulence désordonnée de cette société, des
gites sûrs pour les voyageurs, les marchands et les pèlerins, '
des hospices pour les malades, des abris pour les populations
d'alentour, quand elles se voyaient menacées par les incursions
des hommes d'armes, des dépôts pour la conservation et le dé-
veloppement de la science, des écoles pour l'enfance et la jeu-
nesse, et enfin des fermes-modèles pour Texempte des cultivateurs.
Mais, pour que le travail renaissant pût fructifier, il lui fallait la
sécurité et une garantie contre les agressions dévastatrices des
seigneurs qui regardaient la guerre comme leur droit et le bri-
gandage comme leur patrimoine. De grands et sages évéques
réunirent alors de toutes parts des conciles, pour rétablir la
paix et Timposer aux hommes de toutes conditions. Les sei-
gneurs laïcs' étaient convoqués en grande pompe aussi bien que
les abbés et les prélats, et l'on y portait les reliques des saints
pour frapper plus eflScacement l'esprit des peuples. La paix
était malheureusement incompatible avec l'anarchie féodale.
Hais, après bien des années d'efforts, on parvint enfin à obte-
nir, sous le nom de Trêve de Dieu, que les combats, les meur-
tres, lés incendies et les pillages seraient suspendus du mer-
credi soir jusqu'au lundi matin, outre les jours de fêtes, l'Avent
et le Carême. On avait ainsi fait la part du feu. Hais au moins,
pendant quatre jours de la semaine, on était à peu près assuré
m
de n'être tué, piUé ou incendié que par les TOleups de grands
chemins, qui, à la vérité, ne manquaient nulle part.
Cette grande halte de la barbarie, ce premier retour vers la
iiivilisation sont personnifiés dans Thistoire de Sens par les
deux vénérables et imposantes figures de l'archevêque Sewin
et de Tabbé Rainard.
La ville de Sens avait échappé aux ravages des invasions qai
avaient détruit tant de villes dans les trois derniers siècles. Les
armées arabes, hongroises, bulgares, normandes avaient inuti-
lement assiégé ses fortes murailles, derrière lesquelles s'abritait
^ne puissante et nombreuse population. Son importance est at-
testée, dans l'histoire si obscure des ailles de cetteépoqne, parla
part considérable que prirent ses archevêques aux grands évé-
nements du pays.
C'est l'archevêque Ebbon qui le premier, dès avant là victoire
de Charles Martel, avait fait reculer, en 6311, le flot redoutable de
l'invasion arabe.
C'est l'archevêque Wenilon qui avait sacré le roi Charles-le-
Chauve, et qui, plus tard, vers l'an 808, était à la tête de cette
ligue puissante des barons et des prélats qui fondaient le régime
féodal, en contraignant ce prince à confirmer les démembre-
ments qu'il avait faits de la puissance souveraine, au profit des
chefs de guerre et des évéques qui avaient assuré le succès de
ses armes contre les autres enfants de Louis-le-Débonnaire.
L'archevêque Walter avait sacré trois des rois élus par l'as-
semblée des barons et prélats du royaume, savoir : Eudes, Ro-
bert I*' et Raoul.
Guillaume, son successeur, avait été chercher en Angleterre
le jeune Louis d'Outre-Mer pour le replacer sur le trône d'où son
père Charles-le-Simple avait été renversé treize ans auparavant.
Dès l'année 876, Anségise avait reçu du pape le titrç de pri-
mat des Gaules et de Germanie, et ce titre était conféré de
nouveau vers l'an 980 à Sewin, qui, plus tard, seul des évêques
de France, osant refuser le serment à Hugues-Gapet qu'il regar-
dait comme un usurpateur, ne cédait que devant les injonc-
tions formelles du saint-siége, et qui peu après soutenait avec
énergie, contre toutes les violences du roi, les droits d'Arnoul,
archevêque de Reims, que Hugues-Capet avait dépossédé parce
qu'il était issu du sang cariovingien. L'inébranlable archevêque
94
de Sens, aidé dé Tappui du pape, parvenait^ après piisieurs
années de lutte, à rétablir Amoul sur san siège, en en faisant
descendre le savant et illustre Gerbert que le roi y avait fait in-
duement élire, et qui peu d'années après .montait au trône papal
sous le nom de Sylvestre IL
Cet intrépide Sewin était de race. saxonne et de la famille des
comtes héréditaires du Sénonais. Quand le comte de Paris,
Eudes, fils de Robert-le-Fort, s'était fait élire roi des Français,
le puissant duc de Bourgogne, Richard-le-Justicier, n'avait con*
senti à cette élévation qu'en exigeant, à titre de dédommage^
ment, les deux comtés d'Auxerre et de Sens, qu'il garda toute
sa vie en les faisant gouverner par des vicomtes, et qui, après la
mort du roi Raoul son fils , passèrent avec une partie de la
Bourgogne au duc de France, Hugues-le-Grand. Ce dernier, pour
récompenser les services d'un de ses plus habiles chevaliers, fils
du dernier vicomte, de Sens, et appelé Rainard, qui est connu
dans l'histoire sous le nom de Rainard-le-Yieux, lui avait donné
en fief le riche comté du Sénonais, qu'il garda près de cinquante
ans et que possédèrent après lui son fils et son petit-fils (4).
Le comte Rainard, pour asseoir librement sa domination à
Sens où, de tradition immémoriale, Taction municipale appar-
tenait aux archevêques, avait d'abord livré le siège archiépiscopal
à son parent Archembald, dont nous avons rappelé plus haut les
excès et les dilapidations. Après la mort de ce dernier, il n'a-*
vait pu empêcher l'élection d'un digne prêtre appelé Anastasç,
mais il avait toujours réussi, à tenir sous sa dépendanrce te .pré-
lat dont rénergie n'égalait pas la piété. Quand Anastase mouput,
le clergé et les citoyens pour se donner, contre les exactions du
comte, un protecteur dont ils connaissaient la vigueur et l'inté-
grité, jetèrent les yeux sur rarchidiacre Sewin qui était le propre
neveu du comte Rainard. Le vieux comte s'opposa de tous ses
efforts à cette élection, et lorsque, bravant ses défenses, Sewin se
fut fait sacrer à Auxerre, Rainard lui refusa l'entrée de Sens ei
ne céda qu'après un an de résistance et d'excommunication. Le
nouvel archevêque réalisa toutes les espérances que l'on avait
fondées sur sa nomination. Il protégea les opprimés, soulagea
(1) Le nom que lui donnent les Contemporains est Rainard-Ie- Petit-Vieux,
Jiainarâus veiuXus. Voir la chronique de Glarius et le travail que nous ayons
donné dans XAmmaire de VYtnwùR de 1841 sur les eamtêê de Sem.
93
les souffrances da pâuvre'peuple, rebâtit les églises, repeuplâtes
aj)bayes et , autant que le permettaient les malheurs, du temps,
ramena Tordre et la discipline dans son diocèse.
Il y avait dans le bourg de Sainl-Savinien situé à Test des
murs de la ville un monastère célèbre par son ancienneté, Té-
tendue de ses possessions et Téclat de son origine. Il avait été
fondé vers Tan 520 par la reine Théodechilde ou Theudechide,
fille de Théodoric, roi des Francs Austrasiens et Tun des fils de
Clovis (<). Cette princesse, dont le poète Fortunat a célébré la
, piété et les vertus charitables , avait elle-même fait construire
l'église et le cloître dédiés à Saint-Pierre et y avait choisi sa
sépulture. Elle l'avait enrichi de plusieurs domaines dans le
diocèse et de la confiscation des vastes possessions d'un puis-
sant seigneur de TAuvergne, appelé le comte Bassol, qui, ayant
tenté de défendre Tindépendance de ses montagnes contre Tin-
vasion des Francs Austrasiens, avait payé de sa liberté et de ses
biens cette tentative malheureuse et n'avait conservé la vie qu'à
la condition de se faire moine dans la nouvelle abbaye, que Ton
appelait déjà Saint-Pierre-du-Bourg, Sanctus Petrus vici, de-
venu depuis par corruption Saint-Pierre-le-Vif.
La vieille basilique de la reine Théodechilde était le monu-
ment religieux le plus vénéré de la contrée. C'est laque jusqu'au
onzième siècle les archevêques et les comtes recevaient la sé-
pulture. Mais la royale abbaye avait eu aussi ses jours d'épreuves
et de désastres. Les Hongrois l'avaient pillée et brûlée dans la
grande invasion de 937. Elle venait d'être reconstruite, lors-
qu'elle fut donnée en bénéfice à un personnage du nom de No-
tranne, quelque chef de guerre, sans doute, qui possédait déjà
trois autres abbayes dans le diocèse. Ce nouvel abbé se mit à
vendre les domaines, les églises et les ornements et du produit
de ses dilapidations acheta, selon les chroniques dfe St-Pierre-le-
Vif écrites au siècle suivantpar Clarius, Févêché de Nevers. Les
moines, réduits à un dénuement absolu^ erraient à l'aventure et
n'avaient plus, pour subsister, que les secours de la charité.
L'impie Archembald, qui était venu ensuite, avait complété l'œuvre
de destruction, en faisant du vénérable cloître lei çheQÎ^ de ses
(1] Annal. Benedict., 1. 6.
(2> Chronique d'Odoranne et de Clarius,
J
93
chiens de chasse et de ses faucons et en massacrant ceux des
moines qui persistaient à y chercher un refuge. Après la mort
de ce forcené, le bon prélat Anastase avait eu PinlenticJn de ren-
dre le saint lieu à sa destination première, d'y rappeler les
moines et de racheter leurs domaines. Mais le temps et les
moyens lui avaient manqué. Il était réservé à Sewin d'accomplir
cette œuvre sainte. Il réunit ce qui restait des moines dispersés
par la ten)péte et leur donna des biens en échange de ceux qu'ils
avaient perdus. Et, comme Texistence errante qu'ils avaient me-
née pendant plusieurs années leur avait fait perdre les traditions
du travail et de la prière, il appela des religieux de Saint-Benoît-
sur-Loire et de Cluny, pour rétablir par leur exemple la disci-
pline oubliée, et, afin de cimenter avec éclat cette restauration,
il choisit pour le mettre à leur tête, son propre neveu, Rainard,
qu'il avait fait élever dans Tabbaye de Sainte-Colombe.
Ce nouvel abbé se voua avec une grande ardeur à relever de
ses ruines le vénérable sanctuaire. Il consacra son patrimoine à
reconstruire de fond en comble le cloître et toutes ses dépen-
dances. Des colonies de moines furent envoyées par lui pour re-
bâtir les fermes incendiées, cultiver les domaines et y élever du
bétail. Tout ce qu'on put trouver de tableaux, de statues, de
manuscrits précieux, de vases et d'ornements sacrés fut acheté
par lui à grands frais pour orner et enrichir l'abbaye. Enfin il
institua des écoles pour foirmerla génération nouvelle à la culture
des lettres et des arts (1 ) . Ce n'était pas la partie la plus facile
de la tâche qu'il avait entreprise. Le savoir était alors aussi rare
que d^édaigné, et les lumières de la science étaient presque par-
tout en France si complètement éteintes, que, quand le grand
6erbert avait voulu étudier les mathématiques, il avait dû sortir
du royaume et aller jusqu'à Cordoue chercher cet enseignement
chez les Arabes, Ce savant homme fut d'ailleurs, au milieu., de
Pignorance de son siècle, une exception si extraordinaire, que
tout pape qu'il était^ ses contemporains supposaient qu'il n'avait
pu acquérir un tel savoir qu'en vendant son âme au malin es-
prit (2).
(1) Chroniques d'Odoranne, de Glarius, de Robert de Saint-Marien, etc.
(2) GuiUaume de Malmesbury, Orderic Vital, GulUaume GodeUe, Andréas et
antiés chroniquenrs.
94
L'ablié Rainard ne put donc réaliser sous ce rapport q^ate de
bîeir faible résultats. Et pourtant il fonna un élève dopt le nom
d^evait s»fviYre et qui est encore aujourd'hui le principal honueuf
de sa mémoire.
Parmi les novices élevés dans le monastère de Saint-Pierre-lé^
Vif, était un jeune homme appelé Odoranne ou Odoramne (1),
d*un esprit vif et subtil et d'une merveilleuse aptitude pour l'é-
tude et la pratique des arts. Développée avec prédilection par
lès leçons et les encouragements du digne abbé, cette jeune in'-
tèlUgence ne tarda point à s'assimiler le peu de savoir que pou-
vaient lui transmettre ses maîtres et le petit nombre de livres que
contenait la librairie du couvent. Attiré par une disposition native
vers les arts du dessin et de la sculpture, le jeune moine avait
curieusement recherché par quels procédés avaient pu être exé-
cutées ces œuvres de la sculpture antique dont il devait à cette
époque exister bien des restes dans la ville de Sens, si Ton en
juge par les débris que Ton en retrouve encore si souvent, et par
la quantité de fragments de marbres précieux que l'on a pu
dans ces derniers temps recueillir sur l'emplacement de
cet énigmiatique monument, que l'on a si longtemps désigné
sous lé nom de la Mdtte du Ciar. Une découverte qui fut faite
alors accrut encore sa curiosité. La creusée des fondations d*une
nouvelle église, que Ton voulait substituer à la vieille basilique
de Saint-Etienne, mit au jour une quantité considérable de sculp-
ture^ appartenant sans doute à un temple du paganisme, et que
'■ la: piété naïve des fidèles prit pour de saintes effigies (2). La tra-
dition dé ce grand art était alors complètement perdue chez nos
aïeux; aussi dans les restes que le moyen-âge nous a légués, on
ne trouve presque rien qui appartienne au x® siècle. Cependant
la studieuse ardeur du jeune moine entreprit de le faire revivre.
Il rechercha comment le ciseau et Pébauchoir pouvaient évider
la pierre et en faire sortir une statue, comment les métaux en
fusion, entrés dans un moule creusé sur le modèle de cette sta-
tue, pourraient en reproduire et en multiplier les formes, et,
(1) Son nom est écrit Odorannus dans les éditions françaises de sa chronique
et Odoramnus dans le manuscrit de ses œuvres qu'a pubUé en 1843 M. le car-
dinal Maï. C'est donc à tort que l'histoire littéraire de Dom. Riyet le désigne
sous le nom d'Odoran. '
(2) Glader Rodulfiis, 1. 5, ch. 6.
9»
après de longs essaia et des étoies pereévéràntes, il pnratii k
exécuter plusieurs productious, dont deux surtout exdtèf^t une
admiration dont on voit le retentissement dans quelques chro-
niques contemporaines (1). La première était un Christ mourante
sur la croix, qui fut placé dans la basilique de Saint*Pierre.
L'autre est désignée sous le nom du puits du. monastère. Un>
religieux de Sainte-Colombe, qui, au xvii« siècle» écrirait une
histoire restée manuseritede Tabbaye de Saint-Pierre-le-Vif, rap-
porte que, selon une tradition encore vivante de son tempsv e'é*
tait le grand puits ei> larges pierres de taille que Ton- voyail
alors dans le cloftre du côté du levant et qui était remarquable
par sa profondeur, Tabondance et la pureté de ses eaux. On dit
que c'e&t celui qui existe encore aujourd'hui sous le nom de
puits de Sainte-Pétronille. Si la construction de ce puits devait
^re rsipporiée à Odoranne, elle prouverait qu'à son talent d^ai^
tiste il joignait l'habileté de l'ingénieur. Mais ce n'est sans doute
pas la construction seule de ce puits qui était un titre de gloire
pour Odorafioe. Au moyen^^ge Tart ne dédaigna pas d'embellir
la margelle et le couronnement des puits. C'est ainsi qu'une des
œuvres d'art les plus précieuses que possède la ville de Dijon
consiste dans un groupe de statues qu'un artiste flaoïand sculpta
au quinzième siècle pour orner le puits du cloître des Chartreux,
et qui porte encore aujourd'hui- le nom de Puits des prophètesi
Il y a aussi dans ce genre, près d'ici, à Chàtillon-sur-Loing^ sur
r^placeçient de l'ancien château des Coligny, un morceau dé
date plus récente et incomparablement moins riche, mais enoeiw
très^remarquable. L'œuvre d'art, que citent les écrivains du
temps, qu'Odoranne lui-même mentionne avec un légitime
orgueil dans sa chronique et qui a disparu depuis longtemps
dans une des nombreuses catastrophes qm depuis ont affligé la
ville de Sens, était sans doute quelque création analogue. C'est
même la plus ancienne œuvre de ce genre que rélatent les anna-
les de l'art.
Tant que vécut l'abbé Rainard, le talent du jeune statuaire
fat encouragé et employé dans le monastère, que la muniQcence
de cet illustre patron dotait sans cesse «de nouvelles riehesses.
lais il mmiruten 404$, quand Odoranne n'avait eneore que
(1) OnUlamiie'GoâeUe et antres «n t. X du ReoieU des àistôrieflMide France.
96
trente ans, et ce fut pour le couvent une perte irréparable, qui
coïncidait d'ailleurs avec de grands malheurs publics.
Depuis quils avaient été cédés au duc Richard-le-Justicier,
les comtés d'Aùxerre et de Sens avaient toujours fait partie inté-
grante du duché de Bourgogne. Quand le duc Hugues-le-Grand
avait donné le Çénonais au comte Rainard-lcr-Vieux , c'était à
titre de fief relevant de son duché. Le fils et le petit-fils de ce
comte avaient, après lui, possédé ce riche patrimoine, et, proté-
gés par la puissance de leurs suzerains contre les déchirements
qui avaient agité d'une manière bien plus désastreuse les autres
provinces de la France centrale. Sens et Auxerre s'étaient
sans doute attachées à la Bourgogne par des relations de com-
merce multipliées. En 1002 était mort sans enfants le duc Henri
oncle du roi Robert, laissant ses états à son fils adoptif le
duc Othon-Guillaume, par des dispositions que le roi refusa de
reconnaître, en la revendiquant pour lui-même, en sa qualité
d'héritier. Mais la Bourgogne entière, y compris les comtés
d' Auxerre et de Sens, prit parti pour Othon-Guillaume (1). Le
' roi réclama alors le secours de son oeau-frère, le duc de Nor-
mandie, et il commença, avec l'aide de ce dernier, une longue
guerre marquée par plusieurs invasions successives, dans les-
quelles Auxerre fut longtemps assiégé sans succès, et le terri-
toire de Sens ravagé par de nombreuses armées, sans qu'elles
osassent; attaquer la ville, que rendait en effet très-redoutable la
force de ses murailles et le nombre considérable de ses habitants.
Après douze ans de guerre, le roi voyant que la chance des ar-
mes lui était infructueuse, recourut aux négociations pour ache
ter ce qu'il ne pouvait conquérir à force ouverte. Il gagna à sa
cause Landry, comte de Nevers et d'Auxerre, en offrant sa
propre fille en mariage au fils de ce seigneur.
Quoique gendre d'O thon-Guillaume, le comte Landry aban-
donna les intérêts de son beau-père pour une si riche alliance,
qui devait perpétuer dans sa descendance la possession de ce)s
deux comtés. Le comtede Sens, Rainard, second du nom, provoqué
probablement aussi par de riches offres, resta inflexible, et la po-
pulation Sénonaise, partageait^ sans doute son aversion pour la
. domination royale, car une chronique de St-Martial de Limoges (2)
(1) Glaber Roâulfus et autres chroniqueurs, au t. X, du RecueU déjà cité:
(2) Chronique de Guillaume GodeUe.
. 91
hcoiïte qu'elle se mit avec ardeur à reparer et accrottre se,s for-
tifications, pour résister aux nouvelles eùtreprises que le roi
pourrait tenter contre elle. Un moine de Saint-Germain d*j^u-
xerre que nous avons déjà cité (1), la représente comme fière de
sa richesse et du concours nombreux d'étrangers qui affluait
dans son sein, non-seulement de tous les points de la France,
înaîs jusque du fond de Tltalie et des régions d'outre-mer, et
qu'il attribue aux reliques saintes et aux spïendides débris de
l'art antique qui venaient d'y être découverts. Le commerce pou-
vait peut-être revendiquer une grande part dans les causes de
cette ai^uence. Les marchands juifs qui étaient alors, dans toat
té reste de la France, l'objet d'une persécution acharnée (2),
•ïi'âvaienf trouvé asile que dans la seule ville de Sens, ou leur
trafic et l^ur industrie devaient naturellement introduire un tra-
vail actif et développer une certaine prospérité. Le comte Rai-
liaM les couvrait de sa protection dont il tirait d'assez grands
avantages, et il se glorifiait du titré de Roi des Juifs, que
lui donnait le mécontentement ironique de ceux dont cette tolé-
rance blessait les préjiigês religieux. L'archevêque Léothéric,
^ui avait succédé au grand et illustre Sewin, était à la tête de
ces opposants et ïé comte, jeune, inexpérimenté et présomp-
tueux, loiïi de ménager ses susceptibilités, prenait plaisir à les
braver et â îés écraser de son arrogance et de ses mépris, qu'il
poussait jusqu'à de scandaleuses démonstrations d'impiété (3).
La politique habile du roi sut exploiter les ressentiments etTam-
bitiôri du prélat offensé. Un traité secret partagea d'avance entre
eux le comté, à là condition que l'archevêque fournirait au roi
les moyens de s'emparer de la ville, et quand tout fut convenu,
des troupes, acheminées de nuit et dans le plus grand secret vers
lesmiirs de Sens, en trouvèrent ouvertes les portes que les par-
tisans de Farchevéqué remirent entre leurs mains. Cette surprise
ne Irioniphà pourtant pas sans une grande résistance. Les habi-
tants, appelés aux armes par leur comte, livrèrent dans les rues
une bataillé désespérée. Ecrasés par des forces supérieures ,
après plusieurs jours de combat, on en fit un effroyable massacre
f
ff) Ôiàber Rod'ulîus, 1. 5, ch. 6.
(2) Ibid
(3) Glaber Bodulfus, |oc. cit., Clarius chronique de Saint-Pierre-le-Vif sur
l'année 1(H5. Grandes chroniques de France, etc.
17
98
*
et la ville, presque dépeuplée, fut livrée aux flammes qui en dé-
truisirent plusieurs quartiers, en même temps que ceux qui res-
taient debout étaient dévastés par le pillage. Calamité mons-
trueuse, dit le moine Glaber Raoul que nous avons déjà cité,
dont rhorreur dépassa la joie que pouvait causer la punition
méritée d'une criminelle impiété.
A la suite d'une telle catastrophe, il fallut dire un long adieu
aux arts qui depuis quelques années avaient commencé à refleu-
rir dans le Sénonais. L'abbé Rainard, qui consacrait toute sa
fortune à orner sans cesse Saint-Pierre-le-Vif de nouvelles créa-
tions, mourut alors, peut-être dans le désordre même de ce mas-
sacre ou du moins par la douleur que lui causa ce lamentable
désastre, qui avait pour conséquence l'expulsion et rabaissement ^
de sa race. L'abbaye fut donnée à un parent du roi, appelé In-
gon, qui possédait déjà plusieurs autres bénéfices, et ne vit dans
celui-là qu'un accroissement de ses revenus, qu'il dépensait à
Paris ou à la suite du roi. Plus d'encouragements, plus de tra-
vail môme pour Odoranne, qui avait vu peut-être briser ses sta-
tues de pierre et fondre ses reliquaires d^argent par une solda-
tesque efl'rénée. Il lui fallut rentrer dans Texistehce vulgaire et
monotone du cloître, où quelques années plus tard nous le re-
trouvons, pour occuper l'activité de son esprit, se livrant avec
ardeur à l'étude de la philosophie, et demandant aux écrits des
maîtres et aux déductions" du raisonnement la solution des pro-
blèmes ardus de l'existence et de la destinée de l'homme et de la
nature même de Dieu. Les erreurs en cette matière n'étaient pas
à cette époque sans de très-graves dangers. Il y avait alors à
Orléans une école fameuse, dont les écarts aboutirent à une doc-
trine condamnée comme hérétique et pernicieuse par un concile,
et que leurs auteurs expièrent en l'an 4021 par le supplice du
feu, en présence du roi et de la reine (1). Pendant qu'on les
menait au bûcher, la reine Constance avait, d'un coup de sa
canne, crevé l'œil d'un de ces malheureux qui avait été son con-
fesseur. C'est ainsi que la férocité de ces temps déplorables
inaugurait l'ère des répressions sanglantes qui, continuée au
siècle suivant par la guerre exterminatrice des Albigeois, ne de-
f vait plîis s'éteindre que dans le cours du dix-huitième siècle.
(1) Glaber Rodulfos, ch. 5.
99
Les études philosophiques en furent, pour longtemps discré-
ditées et inspirèrent une défiance universelle qui rejaillit sur les
vérités aussi bien que sûr les erreurs. La science fut de nouveau
décriée et maudite, et le travail manuel devint pour un temps
dans les abbayes le seul travail en honneur. Odoranne, à qui ses
talents et les prédilections de Tabbé Rainard avaient suscité
bien des envieux et des ennemis, se vit lui-même Tobjet d'une
injuste aversion dont, dans un de ses écrits, il explique le point
de départ, qu'il n'est pas inutile d'indiquer pour montrer jusqu'où
s'étendait Tinintelligence grossière de ces temps. Il avait dit que
la nature de Dieu était immatérielle, et que la Divinité n'avait
ni bras pour agir, ni jambes pour se mouvoir. L'ignorance et
Tayeuglement s'écrièrent qu'il calomniait Dieu en soutenant
que c'était un tronc sans membres, et que cette détestable héré-
sie méritait la mort. Il écrivit plusieurs réclamations pour se
justifier. L'un de ces écrits qui n'a pas été conservé portait
pour titre : Mes lamentations, J5e lamentations meâ. Un autre
adressé à l'archidiaore de Sens et à un haut dignitaire de l'é-
glise d'Qrléans (i) éclaire d'ua curieux reflet les mœurs de l'é-
poque. On y voit percer le dédain, un peu excessif peut-être, de
l'artiste et de l'homme de lettres incomgriç, pour les travaux si
rudes et si pénibles^ mais en même temps si utiles et si méritoires
de ces moj|W|S laboureurs, bx)uviers, pâtres, qui ne s'affranchis-
saient sans doute pas toujours des habitudes grossières des serfs
et des paysans, qu'ils régénéraient pourtant par l'exemple de
leur ardeur au travail.
« Si j'errais de couvent en couvent avec des vagabonds de
» moines pour me livrer aux charmes grossiers de la table
» {gule$ illecebris) ou à mes plaisirs, ou si, en compagnie d'é-
» pais bouviers, j'étais à remuer du soc de ma charrue, sous
» les ardeurs de l'été ou les glaces de l'hiver, les glèbes des
» vallées, personne ne me porterait envie et ne me dénigrerait.
» Mais parce que , ne quittant pas le monastère, je me livre à
» l'étude de la nature des choses, à la solution des problèmes
» de la vie et à la recherche âe la vérité, je subis les opprobres
» et les malédictions de mes frères. Arrachant mon âme à la
(1} Dom MabiUon. Annales bénédictins, 1. 55, n° 4, et le SpieUegium rrnna-
«wn du cardinal Maï, t. 9.
too
» pr(tfond6ur 46 ses méditations, on me provoque à réfuter leurs
w diatribes. Mais, comme je Tai écrit dans ma lamentation,
» j'aime mieux me taire que de répondre à la malice de mes
» détracteurs. £t à quoi bon leur répondre, si ce n*est pour les
» faire tomber, par leur coupable passion de me confondre,
» dans le poison de Thérésie des antropomorphites. Car Tenvie
» les entraîne mensongërement à m'accuser d'avoir , parlant
» mal de Dieu, dit qu'il est privé de l'usage de ses mains ou de
> tout autre membre, et ils tombent déjà dans cette hérésie en
» attribuant à Dieu une nature matérielle. Saint Augustin n'ap-
» portait-il pas à la foi catholique Tantidote de ce poison, quand^
» il disait : Il ne faut rien croire d'une prétendue forme corporelle
y> de Dieu. »
L'autorité des Pères de TEglise ne put faire accueillir la jus-
tification du pauvre moine. On refusa de le lire et de Tentendre.
La malice et l'ignorance soulevèrent à tel point les passions,
qu'il ne rencontrait plus que des ennemis, et que, selon une ex-
pression d'un de ses écrits (1), l'univers presque entier conspi-
rait contre lui. On en arriva à le traiter comme iin sujppôt du
malin esprit et un complot fut formé dans le couvent pour se dé-
faire d'un hérétique qui ne pouvait qu'attirer sur l'abbaye la
malédiction du ciel. L'infortuné raconte avec humilité dans un
autre de ses écrits (2) le guet-à-pens que ses péchés, dit-il, lui
avaient mérité, peccatis suis promerentibusy et d'oii il ne sauva
sa vie que par un miracle de la bonté divine, Deo propitio vix
mortem evasit. Il prit le parti de s'enfuir pour se réfugier dans
une autre maison de son ordre ; mais la mécdanceté de ses en-
nemis avait pris les devants et il se vit repoussé ignominieuse-
ment de tous les monastères ou il avait cru trouver un âsile.
Accablé d'humiliation et de misère il était tombé dans un profond
désespoir, et un jour il se présenta à la porte de l'abbaye de.
. Saint-Denis, pour demander Thospitalité, non comme un rdi-
^eux, mais comme un étranger el un pèlerin. IQais à peine se
fut-il nommé, qu'il y fut accueilli à bras ouverts et comme un
frère par une admirateur de son talent et de sa scieace, l'abbé
Guillaume, qui remercia le ciel de la fiiveur^ insigne qu'il lui
faisait en lui envoyant lin artiste si habile et si renommé.
(1) Epis, ad Willeluum abbatum (Spîcileg. roman. , t. d).
(2) Ghronicon Odoranni.
101
Un si cordial accueil avait bien vivement touché Odoranne,
car phisieiiTs années après il écrivait à ce généreux protecteur,
dans refifûsion' de sa gratitude :
« Si tous mes cheveux étaient changés en autant de langues,
» je ne pourrais pas encore vous exprimer suffisamment la re-
» connaissance que je vous dois. ^
Il demeura plusieurs années dans cette communauté où les
arts et lé savoir étaient en honneur, enrichissant des œuvres de
son ciseau cette maison hospitalière , en même temps qu'il
complétait son instruction par la lecture des manuscrits que
renfermait la bibliothèque dé Tabbaye.
Le bruit de ses succès et de la haute estime dont il était en-
touré étant venu à Sens, on eut honte enfin de Texil d*un homme
qui honorait son pays et onjle rappela à Sâint-Pierre-le-Vif, où
il revint chargé de présents et comblé d'honneurs de tout genre
par l'abbé et les religieux dé Saint-Denis, qui ne Tavaient laissé
partir qu*avec le plus grand regret.
Le retour d'Odoranne aii berceau de son enfance ne tarda pas
à être suivi d*un éclatant hommage rendu à son talent d'artiste.
11 parait même, quoique ce point reste un peu obscur dans ses
écrits, que cet hommage fut Toccasion et la cause de son rappel
à Sens. Sa chronique raconte ce fait avec des détails si bien em-
preints de la couleur du temps, que nous ne pouvons noua ré-
soudre à en rien retrancher.
« Il arriva que pendant un temps où le roi Robert allait à
» Rome, la reine Constance demeura au château de Theil avec
» son fils Hugues encore enfant. Dès que cela vint à la connais-
» sance de la reine Berthe, sa première femme, dont le divorce
» avait été prononcé depuis longtemps pour cause de parenté,
» elle se mit en route pour rejoindre le roi, espérant, qu'à Taide
» de certains personnages puissants, elle rentrerait en faveur
» auprès de lui et ferait rapporter par le saint Père la sentence
» de divorce. C'est pourquoi la reine Constance, craignant d'être
» arrachée des bras du roi, était en proie à utie indicible tristesse.
» Une nuit, pendant que ces pensées tumultueuses l'agitaient
» durant son sommeil, elle vit dans une^ lumière éclatante un
» personnage semblable à un ange, en h^rbit sacerdotal, tenant
» en. main le bâton pastoral. Et, comme efifrayée elle lui deman-
)> dait qui il était, il répondit qu'il était évêque et qu'ils'appe-
102
y> laitSaviaien. Et il ajouta ; Constance, soyez constante, car,
)> par la grâce de Dieu, vous êtes délivrée d'une imminente af-
» fliction. Mais elle, toujours effrayée d'une si éclatante vision,
» demanda dès le matin aux clercs qui se trouvaient près d'elle
» si dans cette contrée il y avait un évêque qui s'appelât Savi-
» nien. Ceux-ci avouant n'en rien savoir, un d'eux nommé Théo-
)> doric, qui avait été moine dans le monastère def Saint-Pierre,
» et qui devait plus tard devenir évêque d'Orléans, répondit :
» Il y a. Madame, dans le monastère de Saint-Pierre, Savinien,
» premier apôtre du Sénonais, qui fut martyrisé avec ses com-
» pagnons et arriva ainsi à la gloire du royaume céleste. Si
» vous allez dévotement trouver ce saint martyr, vous connaîtrez
)> immédiatement si vous devez obtenir ce qu'il vous a promis.
y^ La reine accueillant ce conseil avec empressement, alla bien
» vite à Saint-Pierre-le-Vif et, fondant en larmes devant le
» corps du saint martyr, elle sentit sa confiance se raffermir et
» revint dans une joyeuse assurance de son pèlerinage. Il ne
» s'était pas écoulé trois jours, quand tout-à-coup au milieu de
» la nuit arriva un messager du roi, annonçant son prochain retour
» auprès d'elle. Et de fait, pour que la promesse du saint mar-
)> tyr se réalisât, le roi témoigna à sa femme plus de tendresse
» que jamais et lui accorda dorénavant la libre disposition de
» tous ses droits de maître et de roi. La reine, qui n'avait pas
» oublié la promesse du saint, songea dès ce moment à orner
» d'or et de pierres précieuses ses restes, qui jusque-là avaient
» reposé au sein de la terre dans un cercueil de plomb. Elle fit
» part au roi de son vœu et, avec l'aide de Dieu, elle le disposa
» à tout faire pour'raccomplir. C'est alors qu'il m^nda auprès
» de lui Odoranne, moine de ce monastère, qui était connu
» par son talent dans ces sortes d'ouvrages et, d'accord avec la
» reine, il lui confia l'exécution de cette œuvre de piété. »
Odoranne revint donc à Sens, rapportant l'or et les pierres pré-
cieuses que le roi et la reine lui avaient remis pour ce grand
travail d'orfèvrerie et il reçut dans cette ville des officiers
royaux la quantité d'argent nécessaire. Il a consigné dans sa
chronique quelques détails sur cette œuvre d'art. On y voit que
la châsse était d'or et d'argent, ornée de pierreries et de sta-
tuettes. Il y est question aussi des procédés de son ffavail, et
l'on apprend que, pour couler lé métal dans le moule, il avait.
103
selon le mode encore usité aujourd'hui, placé entre le moule et
le contre-moule une couche de cire dont le métal en fusion pre-
nait la place. Maia sauf ces rares détails, c*est plutôt le récit
du moine que celui de Fartiste. Il nous*entretient avec une piété
naïve des miracles qui signalèrent les progrès de son œuvre, au
lieu de nous renseigner sur la composition de Toeuvre elle-même.
Pendant qu'elle se poursuivait, le roi Tavait fait mander à
Dreux, pour se faire rendre compte de l'état du travail et lui re-
mettre Tor nécessaire à son achèvement. Un voyage de quarante ,
lieues était alors un difficile et périlleux voyage, si Ton en juge
par ce qu'écrivait saint Odilon, sollicité vers cette époque à venir
de Cluny à Paris. «^Cè nous serait une pénible entreprise que
» de passer en des régions étrangères et inconnues. Cela con-
» vient plutôt à vos voisins qu'à nous qui vivons dans un pays
i> lointain. » Néanmoins notre bon moine se mit courageuse-
ment en route (1) et il nous a laissé l'Odyssée de cette pérégri-
nation. Il s'embarque un soir au port de Sainte-Colombe pour
gagner la rive gauche de l'Yonne, car le pont qui existait aupa-
ravant à Sens avait été dès longtemps [coupé par mesure mili-
taire. Une étoile qui apparaît du côté du levant et qui monte au
zénith lui semble le présage miraculeux d'un heureux voyage,
ce qui, au dire du savant et tant soit peu sceptique don Bouquet,
qui a édité sa chronique dans la grande collection des historiens
de France, prouve seulement qu'il était plus fort sur les présa-
ges que sur l'astronomie. Il monte alors joyeusement à cheval
et, suivi de plusieurs serviteurs, il s'achemine à travers le Gâti-
nais et la Beauce. Il a gardé rancune à cette dernière contrée, à
cause de ses mauvais chemins et il l'appelle la sale Beauce,
squalidam Belsam. Il arrive enfin et reçoit de la main de la
reine une certaine quantité d'or qui lui est exactement pesée.
Et quand il est revenu à Sens, on trouve un poids de sept deniers
plus fort, ce qui prouve à ses yeux, non pas que les balances
royales sont plus généreuses que celles de l'abbaye, mais que
Dieu, renouvelant en faveur de la châsse du saint martyr les mi-
racles anciens, a permis que l'or du roi s'accrût dans la propor-
tion de ce chiffre mystérieux de sept, sub septiformis numéro
spiritûs. C'était là le courant des idées du siècle*; tout était mi-
• (i) Chronique d^Ottoraiine.
racle ou sortilège. Odpranne était soumis comme l^s autres à
ces naïves croys^nçes ^e son temps; mais pourtant avec unç cré-
dulité naoins grossière que beaucoup d'autres chroniqueur^ de
réppque et par exemple que celui (1) qui nous raconte gfravement
qu'en cette même année un jeune homme fut changé en âne par
lés enchantements de, deux sorcières.
Ce que ne nous dit pas la modestie du bon moine, mais
que Qous trouvons dans d'autres chroniques de ce siècle et du
siècle suivant (2), c'est que sa création nouvelle apparut comme
Tœuvre la plus ingénieuse et la plus parfaite que Ton eût encore,
vue; que son art, son génie et son industrie excitèrent une ad-
miration universelle et que Tabbaye de Saint-Pierre-le-Yif en re-
tira de très-grands avantages. Dom Cottron^ dont nous avons
déjà cité rhistoire manuscrite, raconte qa'elle existait encore de
son temps et il en donne une courte description. La face anté-
rieure était toute d*or et de pierreries avec de précieuses sta-
tuettes taillées dans Tagathe, dont une- représentait le roi Ro-
bert et une autre la reine Constance. Les trois autres côtés étaient
d'argent et offraient en demi-relief des sujets tirés des actes et
du martyr de Saint-Savinien. Le tout était encadré par des ins-
criptions dont cet écrivain donne le texte.
Quand cette merveilleuse châsse fut terminée, le roi vint à
Sens avec une suite nombreuse d'évêques et de barons pour as-
sister, en présence d'un concours innombrable, à la translation,
des reliques de Saint-Savinien. Il fut si charmé du travail d'Odo-
ranne, qu'il eut le projet d'en faire faire le pendant pour les re-
liques ae Saint-Potentien. Nous laissons parler encore ici le
simple et naïf artiste :
« Le roi se levant de table pouf aller prier, comme c'était sa
« coutume, se trouvait seul dans Téglise. Il arriva alors qu'O-
« doranne y entra. Le roi l'apercevant lui fit doucement signe
« d'approcher et lui dit : Contez-moi donc ce que fut Saint-
« Potentien à Saint-Savinien. Le moine lui répondit humblement
« que c'était le compagnon de ses voyages et de ses travaux,
« son successeur dans sa dignité et son collègue dans le mar-
(l).GmUaume GodeUe.
(SJGuiUaume GodelJe. — Chronique anonyme du manuscrit de Camps, dans
dom Bouquet, 10, p. ^1-280, etc.
105
« tyre. Alors le roi se mit à.gémir fortement et à se frapper de
« ses poings la poitrine de ce qu'il avait séparé ces deux corps^
€ et, en promettant de les réunir Tun à Tautre, il remit au moine
« trente-trois sous de pur argent, pour qu'il commençât la
« châsse de Saint-Potentien. Mais au moment oii l'on allait se
« mettre à l'œuvre, il fut appelé par Tordre de Dieu et lui
« rendit la dette de notre père Adam. »
Le renom qu'avait acquis Odoranne lui attira dn dehors une
multitude de commandes auxquelles il put sans doute satisfaire,
car il raconte dans sa chronique qu'il consacra le fruit de ses
travaux à faire un reliquaire d'or et d'argent pour les. corps de.
Saint-Sanctien et de Sainte-Béate. L'honneur et le profit qu'en
retirait l'abbaye de Saint-Pierre achevèrent sans doute 'de le réhar
biliter aux yeux de ses frères, et il put librement, au sortir de son
atelier de statuaire et d'orfèvre, reprendre dans sa cellule ses
études scientifiques. sans être inquiété davantage par l'ignorance
ou l'envie. On voit par ses écrits qu'il avait étudié l'histoire, la
théologie, le droit, la médecîne^et les sciences naturelles. Il sa-
vait sans doute le grec car il en cite quelques mots dans un écrit
sur lequel nous aurons occasion de revenir. II s'exerçait à la
poésie latine et l'on en trouve quelques pièces dans ses œuvres.
La théorie et la composition musicales étaient au nombre de "ses
études de prédilection. Il écrivit vers cette époque deux traités
sur ce sujet, l'un intitulé des tons de la musique, de tonis mvn
sicm^ adressé à son ami de cœur, dimidim parti animmsum le
moine Robert de l'abbaye de Saint-Germaind'Auxerre ; l'autre por-
tant pour titre : de la division du monochorde, de divisione^
mowocfeordi, adressé aux moines de Saint-Léger de Champeaux.
Ces écrits, ainsi qu'un recueil d'hymnes et de prières notées,
n'ont jamais été publiés. Ils sont seulement indiqués par une
courte analyse dans une publication des opuscules d'Odoranne
dont nous parlerons bientôt.
Les années qui suivirent le retour. d'Odoranne à Sàint-Pierre-
le-vif furent marquées par de grandes vicissitudes et de nou-
veaux malheurs pour la ville de Sens. Le roi et l'archevêque
Léothéric n'avaient pas conservé intacte la conquête qu'ils eu.
avaient faite. Le comte Rainard II, avec le puissant appui-^
d'Ettde II, comte de Champagne) de Chartres «t deM^is, q^'
convoitait la souveraineté de ce comté interposé entre ies di-
106
verses parties de ses étals, était venu Tassiéger, et il avait fallu
faire un accord, par lequel on lui en rendait la jouissance usufrui-
tière. Quand Tarchevêque vint à mourir, il y eut de grandes di-
visions pour le choix de son successeur. La population et le
clergé voulaient élire l'archidiacre Mainard. Mais un jeune pa-
rent du comte, appelé Gelduin, gagna à prix d'argent, et par une
renonciation à la propriété du comté (i) la faveur du roi. Les
Sénonais, indignés d'une simonie qui consommait le sacrifice de
leur nationalité distincte, refusèrent de le recevoir dans leurs
murs et invoquèrent le secours du comte de Champagne (2). Le
roi Henri P', qui venait de succéder à son père, appe.la ses vas-
saux pour vaincre cette rébellion et vint mitlre ^ le siège devant
la ville. Il avait son quartier-général à son château de Maslay.
Le comte d'Anjou, qui servait sous le roi, voulut prendre le sien
à Saint-Pierre-le-Vif. Les moines, pour s'y opposer, sortirent
processionnellement avec les reliques des saints. Mais on entra
malgré leur refus et le paisible monastère fut encore une fois
saccagé par cette nouvelle invasion. Il s'en suivit une collision
sanglante entre les diverses troupes de cette expédition, et le roi,
se rappelant la vénération que son père portait à ce saint lieu,
leva le siège, mais pour le reprendre Tannée suivante, où,
après de nouvelles dévastations, le comte de Champagne lui
livra la ville à la condition d'en partager avec lui la souveraineté.
Ce n'est que vingt-un ans plus tard, et après la mort du comte
Rainard, que le comté devait être complètement etdéfinitiveriient
réuni à la couronne, à l'exception des châtellenies de Saint-
Florentin et la Ferié-Loupière et de celle de Joigny érigée alors
en comté, qui restèrent au comte de Champagne pour les tenir
en fief du duché de Bourgogne, comme on le voit par une recon-
naissance de foi et hommage de l'an 1 1 43, citée dans l'An de
vérifier les dates.
Pendant que ces choses se passaient, on avait voulu confier
l'instruction du jeune archevêque Gelduin au clerc le plus savant
(1) Les chroniqueurs ne mentionnent Jpas formellement cette renonciation.
Mais eUe se démontre par les faits. Car, à partir de ce moment les archevêques
cessent de rien prétendre à la souveraineté du comté. Ils conservent seulement
les baronies de Brienon, Saint- Julien-des-Sault, yilleneîive4' Archevêque et
NaUly qui relèvent de la couronne.
(2) Chronique de Glarius.
107
du diocèse et le choix était tombé sur Odoranûe. Retiré avec son
son élève dans un chiteau sur les bords de la Saône^ il se li-
vrait aux soins ingrats de cette éducation (1) qui ne devait pas lui
faire grand honneur, car après dix-huit ans d'un mauvais ponti-
ficat, Gelduin devait être déposé, d'abord par une mesure con-
certée entre le pape et le roi, puis par la décision souveraine d'un
concile (2).
Les dernières années d'Odoranne furent principalement con-
sacrées à des travaux historiques.
Lorsque le roi Robert était venu à Sens pour la translation du
corps de Saint-Savinîen, il avait pris plaisir aux récits du bon
moine sur la fondation de Tabbaye de Saint-Pierre-le-Vif par la
reine Théodechilde, et il l'exhoria à en écrire l'histoire. L'arche-
vêque Léothéric le pressa aussi de donner-suite à ce projet qu41
réalisa, Roberto piissimo rege adhortante et domino Leotherico
archtepiscopo cojwwovm^e, dans un opuscule intitulé; Origo^ ac-
tus et finis domnm Theudechildis reginm et constructio monas--
terii sancti Pétri, Sa chronologie n'est pas irréprochable. Il com-
mence par les fables auxquelles la chronique d'Aimoin avait donné
cours sur le roi Pharamond, fils de Marcomir, issu de la
race de Priam, roi des Troyens, Puis il fait de Théodechilde
non la petite fille, mais la fille de Clovis. Mais il raconte la
fondation de l'abbaye par cette reine. Il cite les vers que For-
tunat lui a consacrés et il termine en transcrivant l'épitaphe qui
se trouvait sur son tombeau avec son effigie, dans la basilique
de Saint-Pierre.
Plus tard il entreprit d'écrire une chronique, pour rappeler les
événements des siècles précédents et montrer « en quels temps
« et par quelles personnes ce saint lieu avait été enrichi de ses
« privilèges et des reliques des saints. » Cette chronique com-
mence à l'année 675 par la mention du privilège des libertés
accordées à l'abbaye par l'archevêque Eramo, et finit en 4032
par la mort de l'archevêque Léothéric. Quoiqu'elle soit assez
courte, on y trouve de& faits du plus haut intérêt,tant pour This-
loire générale, que pour celle de la ville et de l'église de Sens.
(1) Odoranne, de divisiOM Monoehordi,
(2) Chronique de Clarius. Hist. des archevêques de Sens, par Jacques Tareau,
manuscrit de la bibliothèque impériale.
t08
C'est» cùfome te remafque dom Cottr(m,.daBs soa liistoire déjà
Cfliée d6 Tabbaye de Saint-Pierre, la source dans laquelle ont
puisé tous ceux qui depuis ont écrit sur cette partie des annales
du Sénonais.
Odoranne était d'une taille très exiguë. Dans un de ses écrits
il comparô plaisamment sa chétive et grêle personne à un petit
poulet. (1). En 1045 il était âgé de soixante ans et accablé d'in-
firmités. Il décrit en ces termes le triste état de sa santé : hu-
more subcutaneo tumescunt sive incras^antur pedes^ capilli
capiiû fiuAmt, et venerùis calor tepescit. Le prologue de son
recueil qui contient ces détails, dont le dernier trait, si nous le
j figions au point de vue de nos idées actjjf elles semblerait un^
peu gaillard pour un moine, se termine en ces termes : auçtore et
giubematore deo himc^ licet viffente ing^nio, tam&n jam
ccUigoMte oculo et frigente articula librum Odorafnnus pénè
seivagenarius exereuit moria^ihVfS. Vos qui legitis ora4e pro
eo. Le pauvre vieillard était donc afBigé à là fois de la goutte et
de la plique. De plus il était presque aveugle. Mais l'esprit
restait net et vigoureux dans ce corps épuisé.
Il mourut en 1046, après avoir composé son épitaphe dont
yQki quatre vers' cités par dom Cottron, qui ne sont pas un chef-
d'œuvre depoésie^maisquipeignentbien son humilité et sa piété
envers Dieu et les saints patrons de son abbaye :
Cui miserere Deus domnus pius atque benignus
Et scmttis jwnge cwaotipotens domine.
Pétri memor famuli semper tu sis Odoranni,
Sa^^iniane potens Odorahnum réspice démens.
Un an auparavant, en 1045, il avait eu le soin' de réunir toutes
ses (euvres en un même volume.
Il en donne pour ïaison dans son prologue le désir d'être
utile encore après sa movt : Meminisse debemmsj karissime,
tenebtosi teniporis, et summo studio aniw/advertere futùrum
judieium distHcti judicis, et non solorufn bonorum actuum
exhibitione, verum etiam scriptis et dictas, proximis nostris
' ad bene agendum exemplum prœbere. Unde ex. multis que
diversis temporibus peregi, paternitatm vestrœ pauca curavi
trader e opuscula^ nonsolumvobis utilia^verum etiam absque
(1) Pro pusiUiiate med. Epis, ad WUielatm) abbatem.
J
409
scrupulo inndim ea hgentibus, éeo à quo cùncta procédure
auctore, profecturm. .•
Il avait sans doute sujet de craindre que les sentiments
d*envie que son génie lui avait suscités ne fussent pas encore bien
éteints, car, après avoir trànscFÎI à la suite de son prologue ies
titres de ses œuvres, il ajoutait : convalescens atiquantulum
à dmiino et gravissimo pedum ineommodo Odorannus, ne
forte invidorum msPu prmsentia opu^cula dépérirent, ea in
uno corpore collegit, et amore caritatis studiosis fratribus,
ut in eis exeroitarentur, reliquit.
Voici les titres et là substance de ces œuvres diverses :
4^ Origo, actifis et finis domnm Theudechildis vegvnM et
eonstructio sancti Pétri,
C'est la notice déjà citée sur. la reine ThéodechiMe.
2o Bemonstratiopercmnos domini quitus temporibusveiqiêi*
bus personis monastèrmm sancti Pétri prmceptis regalibus,
seu privilegiis episcopalibus, nec non pignoribus sanetomrH
dotatus sit, et quod episcopus Senonensis primatum Gallim et
Grermanim kabeat et secundus papa appetlatnr, et ostensio
miraculorum sancti Saviniani.
C'est la chronique, qui a été publiée d'abord en extrait par
Pierre Pithou, puis en entier par André Duchesne, au t. 3 de sa
collection des historiée francorum scriptores, et par dom Bou-
quet aux t. 9 et 10 du Recueil des historiens de France.
y Ad Willelmum abbatem, seu caritatis laude gratianm
aetio. Et de accusatoribus etaccusatis, seu defalsis testibus,
Be conspirationibus quoque vel inscHptionibus adHtulatis.
Et de reparatione sacerdotis.
C'est répanchement de sa reconnaissance envers l'abbé Guil-
laume, pour la généreuse hospitalité qu'il avait trouvée à Saint-
Denis, suivi d'une dissertation très-étendue surTinsouciatice des
abbés qui, livrés aux soins ambitieux du siècle, négligent les
devoirs de protection envers leurs subordonnés, sur la. malice^
des calomniateurs, et sur les poursuites et las peines que mérite
le crime de calomnie d'après les autorités suivantes, î^ las dét
crets du pape Innocent, S^ le condla de Caribage 3^ les oipitur
laires de Charlemagne, 4^ le coneil64^Chal(^doiiie, 5o.kiiY. 9s:
de la loi romaine, 6"" le condle d'Agathie, 7^ les^déerets du pape
^kestre, 8"" les coastit»|ions desi empereiirsi l^ié^doae, Coos-
HO
tâDtius, Arcadius et Honorius, 9"" le rescrit du pape Grégoire à
Secundinusy 1 0® la lettre de l'évéque Isi(Jpre à Tévêque Massa,
1i** le concile d'Ancyre. Cet écrit contient comme on le voit un
véritable luxe d'érudition juridique et canonique. Et il suflSraità
lui seul à réfuter cette vieille fable, que le Corpus juris romani
était perdu et oublié en France au dixième siècle. La pièce se
termine par ces deux vers en l'honneur de Tabbé Guillaume :
Hic monachis longos tribuos pia vota per annos,
Et maneas pastor^ ne lacerentur oves.
4® irf Erardum monachum de tribus quœstionibus.
C'est une consultation fort étendue et qui traite un peu de
tout; d'abordde la médecine homéopathique, nouvelle preuve qu'il
n'y a rien de nouveau sous le soleil. Quod omnis medicina aut
de similibus aut de contrariis fiat^ u4 comperiy fraternitas
tua non ignorât. Puis de l'harmonie musicale, qui vit aussi des
semblables et des contraires. Ensuite de la prévarication du roi
Salomon, avec les autorités de Saint-Jérôme et die Saint-Ambroise;
et aussi du péché originel ; enfin de l'origine des âmes ; si elles
étaient crées avant la conception, ou à quel moment elles le
sont ; question ardue sur laquelle il cite le pape Saint-Grégoire,
Cassiodore, Isidore^ le poète Prudentius, tout en la laissant sans
solution formelle; à moins que Tonne prenne pour telle le soin qu'il
met à rappeler arec des détails singuliers que, selon les physio-
logistes [naturalium scriptores) il faut quarante-six jours pour
former le corps humain dans le sein de la mère, et que, par une
coïncidence dont la scholastiqùe subtile de ce temps pouvait
seule songer à faire un argument, les lettres du nom d'Adam sont
en grec les initiales des noms des quatre points cardinaux, et .
additionnés ensemble forment le chiffre quarante-six. Idipsum
etnomen Adam, qui quatuor litteris scribitur, sigmficat. Nam
apkxtù quod est septentrion ad Alpha incipit et ^\xjiq quod est
oecidens a Delta incipit et exya:co}y} quod est oriens ad Alpha
incipit et fisuiiSpia, quod est meridies a Mi incipit, qum sunt
quatuor partes orbis, ab his quatuor litteris incipientes, qum
litterm, si in computo grmco considerentur, XLVI faciu/nt,
nam alpha unum, delta quatuor, iterum alpha v/num, mi qua-
draginta, qui simul XLVI faciu/nt.
5® Ad Roberium de tonis.mtisice.
C'est un trtité de la musique qui explique les tons du mono-
141
chorde, le caractère des modes réguliers, les différentes manières
de noter un morceau, etc., etc. II est suivi d'hymnes et de prières
notées en nombre assez considérable (1)
6® De divisione monochordi, ad monachos sancti Germant
iutissiodorensis qui apud sanatum Leodegarium mora-
bantur.
C'est un second traité sur la science musicale. Il est terminé
par ces vers :
His poteris sollers signatum dicere cantum
Schematibus superadscriptis sine voce magistrd,
Si magada chordum, discrimine in monochordo,
Hmc etenim repetit vocis reflexio grata
Symphoniis pariterque tonis diachismate ^ino.
Et suivi d'un hymne en vers à Saint-Pierre et Saint-Paul avec
sa notation musicale.
7* Ad Arembertum monachum, de respomorio « aspiciens
« longe » contra Amalarium, et dramatis resolutio^ mysticor
que Sunamitis interprétation
Dissertations théologiques et mystiques.
8o Electio episcopalis ab Odoranno édita.
Homélie sur le respect dû à l'élection d'un dignitaire ecclé-
siastique.
9° Sermo ejusdem in ordinatione episcopi vulgariter pro-
mntiandus.
C'est un sermon sur l'intronisation de Maynard, archidiacre
de Sens, élu évêque de Troyes, qui, écrit en latin, devait être
prononcé en langue vulgaire.
\0'' De injusticiis sacerdotum et excommunicatione épis-
coporum,
Consulation envoyée par Odoranne à l'archevêque Gelduin, à
qui les évéques Bourguignons, convoqués par lui, refusaient
d'obéir. Il cite les peines qu'ils encourent et les capitulaires de
Cliarlemagne sur l'amende qu'ils doivent payer.
<1° Exhortatis Odoranni Masciacensibus monachis ab In-
gone abbate directa.
C'est une épitre, préparée pour l'abbé Ingon, aux moines
(1) Notice sur les musiciens sénonais, par M. Gherest. BnUetin de la Société
des sciences historiques et natureUes de l'Yonne, t. 6.
H2 *
d'une de ses abbayes en proie à de vives dissensions. H les
exhorte â la concorde, à la paix, à Tobéissance, à la pureté des
«aœursj.etc.
12o Teitamentum patevnm unanimitaiis ab Odoranno
editum. **
Dissertation sur les devoirs d'obéissance et de fraternité d^ la
vie monastique.
4 S*» Odoranni epistola ad Ayrfreddum didascolum sanctm
Au/relianensis ecclesiœ et monasterii sancti Aviti ar/^himarir
driîGBy et Hugoni sanctm matris ecclesim Senonensis archi-
diacono.
C'est le texte de sa protestation contre ^'accusation d'hérésie
en 1023,^que nous avons citée plus haut. Mabillon l'a transcrit
au 6® s. des act. de Saint-Benoit.
A la suite de ces écrits viennent :
Un hymne en prose ou canon, avec sa notation, en l'honneur
de Saint-Savinien, Saint-Potentien et leurs compagnons ;
Plusieurs hymnes* et prières notées ;
Et enfin sept épitaphes en vers :
De l'archevêque Egilon (870),
De l'archevêque Ansegise (883),
De l'archevêque Heildemann (958),
De Tarcbevêque Anastase (977),
De l'archevêque Sewin (995),
De l'abbé Rainard,
Et d'un comte allemand qui s'étaitfait moine à Saint-Pîèrre.
Voici, comme spécimen, l'épitaphe de l'abbé Rainard. ÈHe
pourra donner une idée du style d'Odoranne, qui, tant dans ses
vers que dans sa prose, est toujours clair, simple, précis, élé-
gant, et plein de réminiscences et d'allusions classiques.
Gemma patrum, nec non diadema nitens monachorum,
Hoc tegitur tumulo funeris offhcio,
Cujus erat nomen Rainardus, mente benignus,
Dulce decus monachis extitit et famulis,
Quo melior pietate viget per smcula nemo,
Nobilis in membris, nobilior meritis.
Vivere post mortem oui concédât sine fine
Cnneiipotens Domirius serixper ùVique pius.
Voici maintenant quelles furent les vicissitudes du livre
443
dans lequel le bon moine avait inscrit son exegi monurMntumf
en y réunissant ses œuvres si variées» qui, sans doute, av point
de vijie de la science moderne, peuvent paraître bien frêles el
bien défectueuses, mais qui n'attestent pas moins des études pro-
fondeset un savoir encyclopédique bien rare et bien extraordinaire
pour les temps de barbarie où il vivait.
Le manuscrit original fut cQnservé avec plusieurs autres écrits
du même auteur à Saint-Pierre-le-Yif, jusque vers l'année 1630,
époque de relâchement et de désordre dans cette communauté.
Il disparut alors sans qu'on sût depuis ce qu'il était devenu.
Dom Cottron, que nous avons déjà cité, atteste ainsi cette perte.
Odoranni autem opus seu liber originalis in hoc sancti
Pétri connubio fuit asservatus usque ad annumeirciter 1630,
quo tempore monachorum illiris mtatis incuria (novem scilin
ut annis priusquam induceretur reformaiio) sicut et plura
maximi monachi diplomata\ inauspicatè amissu^ est,
. Mais l'abbaye de Saint-Benoit-sur-Loire en contenait une co-
pie entière. Quand la riche bibliothèque de cette célèbre abbaye
fut dilapidée en 1 562 par le cardinal de Châtillon, son abbé
commendataire^ une partie en fut recueillie par un magistrat
d'Orléans appelé Daniel et après lui elle passa pour moitié à
Jacques Bongars de Strasbourg, puis alla en Allemagne, d'où,
après bien ^ des vicissitudes, elle arriva au pape par un don du
duc de Bavière. L'autre moitié échut à Paul Petau, conseiller au
Parlement de Paris, qui la transmit à son fils Alexandre, le-
quel la vendit à la reine Christine de Suède, pour être envoyée à
Stockolm. Mais après son abdication, cette reine emporta ses
livres à Rome et les donna en mourant au pape. Et voilà com-
ment les manuscrits de l'abbaye de Saint-Benoit sont réunis à la
bibliothèque du Vatican.
La copie d'Odoranne qui faisait pai'tie de la bibliothèque de
Petau a servi à Pierre Pithon et à André Duchesne, pour les édi-
tions qu'ils ont successivement données de sa chronique.
Avant le départ pour Stockolm, une main inconnue avait
commencé à transcrire cette copie. Mais elle s'est arrêtée après
l'histoire de la reine Theodechilde, la chronique et les titres des
autres opuscules. Cette copie est enfouie dans un gros recueil des
statuts et de l'histoire des consuls de Montpellier qui se trouve à
la bibliothèque impériale de Paris (n^ 84 du supplément latin).
48
— lu —
Sa *84d le oartfiBal ÂDg«}oMaï a {mbitédans le U 9 dp Spûn^
ttStmn, Ro$hanum, les ^«^ 4«^ 7 , 8% 9«, <0^, 11% 12» et 18«
d«s opuscules de ce recueil a^ec une analyse des autres, d'après
ifn nmirtiscrlt de la bibliothèque du Vatican, qui écrit te nom
d'Odoranne avec une ortographe différente de celle qu'on trou-'
vait dans la copie des Petau> ce qui peut faire présumer que ce
flian*uscrit est 1 œuvre originale et autographe de Tauleur long-
tettips conservée à Saini^i^ierre-le-yif^ et que Ton croyail perdue
depuis 1730.
La bibliothèque impériale contient (sous le n"" SOOS d« fond
latiâ) un tâatimscrft àtk 1 2^ siècle imitai Odoranni c^ohicon.
1dm ce titre est mensonger. 11 a été ajouté après coup^ et Ton
s'en aperçoit à la forme incorrecte des lettres^ dont Te venmlto&â
d'àilleo» déteint sur le papier Intérieur de la couverture. A«
fieu de roèfivre é'Odoranse, le livre ne contient autre chose qae
la chronique de Saint- Pierre-le-Vif par Clarius. Mais c'est, selon
te^ute apparence, un manuscrit original. Om voit, par un nominscrit
à ia première page, qu'il a appartenu à Jacques Taveaa, atttevf
d'une histoire écrite en latin et restée manuscrite, des afche^
^uès de Seni^ jusqu'au tueirième siècle^ qui se trenvie dans la
mèiÀe bibliothèque.
(Ml itmv€ èans )e Smeuium YI des actes de i^int Bea>(^
Uhe histoire de la translation de Saint-Savinien et de Sàint^-i^
i^lieii^ que dom Mabillon attribue à Odoranne. Quelqu'impo^
satite i[m soft là haute autorité du savant bénédictin, mai
àvon^ peine à nous ranger à son opinion. Dom Màbilèon 4onae
âeux raisons différentes à l'^pui de sea opinion.
« 1^ Les trois derniers paragraphes de cet écrit sent copiés
iittératement de la chronique d'Odoranne et il est peu prèbabfe
qu'un auteur quelconque eût commis un si effronté plagioft ^
Mais, sans sortir des chroniques ée Saint-Pîerre^le^yiC, on
v6k i^ue Clarivs^ au douzième siècle, a souvent eopié iftténiié^
ment Odorannre, et qv'au tnsûième siècle ^eoffiroj ie Ciwlon à
de même transcrit mot pour mot d)e longs paiss^jg^eis ^e Clafiius.
« 2"* Odoranne annence lui-même dans sa tsfaronique qu'il a
réuni toutes ses œuvres dans un seul recueil. Il avait d'eue com-
posé d'autres écrits qtie sa chroiiiq«e, et celui-là en <fet san»
doute un. »
Cette raisoî) e^ %an« \'^\» aujoiirâ'hai que «e f eisueil des
OttVfpg 4'0d<^rami9 ^ été reCfouTé dans U biblio4àq^e du Yati-
ea« et pi^blié par l^ oardioal Xai. i*i|i^eiiC6 de Thlstoire d^ la
traosUlion dans ce recueil seiubje oiâœe prauv^^ avec évidi^iiiee
qu'elle est d'ua autre auteur.
Au reste cette histoire, que Mabillpu a prise dans nu manus-
crit de Saint-Marieu d'AiiXierre, se compoi^e de d«ux fragments
9pp9fftenant i^ deux ouvrages dipr^^ts. Il y #vait au milieu du
«Wttscrit une lacune très-consid^able que le docte bénédictin
n'a pas aperçue. L'original, sur l^equel avait été prise la copie
^ui se trouvait à Saînt-Uarien, existe h h bibliotkèqued'Auxerrid.
C*9U nn inanuAerit du 1 3 ou peut-être même du 4 2« siècle, pr«-
venaBt du chapitre de Seats, et qui i^ntiecit au sujet de Sai*!-
Çavinieii quatre ouvrages différents.
Le premier est un panégyrique de Saiitt-Savimeu 4édié Â
«eii^ert, qui a<été abbé de Saittt-ri^pe-l^¥if, 4e 4046 à 1679.
ie second est iatitulé : Pas^io 4mctonm vMrtjfrum Stm-
muni, Potentûmi H jeorifm $oo,.
Le tr^kème a pour titre : De mH b^eati Swiniimi Sênoniçe
^bi wrdâipiscùpi , de sigfikif, de tnàrtyrie $t sieff^twa
ÏM quatoi^ne enfin porta cet iatitulé : E^eukimkmklm de ges-
tis sancti Saviniani summi martyris.
C'est ce dernier écrit dont les trois derniers chapitres ne sont
qu'une transiKipIktt littérale de la chronique d'Odoranne.
Le manuscrit édité par dom Mabillon se compose des neuf
premiers chapitres du premier de ces écrits et des dix-neuf de^
niers éhapltrts du' quatrième?.
Odoranire ne peut être l'auteur du premier de ces écrits, dont
la phraséologie emphatique ne ressemble en rien à son style si
plein de netteté et de précision. D'ailleurs il était déjà presqu'a-
veugle en 4045, et, selon dom Cotteron, qui a lu son épitaphe
sur son tombeau, il était mort vers l'an 4046, au moment de
l'élection de l'abbé Gerbert.
Le second et le troisième de ces écrits sont des relations ou
des légendes qui nous paraissent fort antérieures au 41<^ siècle.
Quand Odoranne sculptait sur la châsse de Saint-Savinien les
actes et le martyre de ce saint apôtre» il ne faisait sans doute
que traduire en relief les récits de ces antiques légendes.
Le dernier de ces quatre écrits pourrait seul être sorti de la
116
plume de notre aateur. Le style o'y répugne pas et, comme on
vient de le voir, les trois derniers chapitres sont copiés de sa
chronique. Mais son absence dans te recueil formé par Odoranne
lui-même, un an seulement avant sa mort et quand il était déjà
presque entièrement privé de la vue, nous semble une objection
décisive contre l'admission de cette hypothèse.
L'humble moine dont je viens d'esquisser la figure et de ra-
conter la biographie mérite de vivre dans les souvenirs de cette
contrée. Artiste éminent, à une époque où les arts étaient tom-
bés dans le plus profond oubli, homme de science dans un temps
ob la science était méprisée, sculpteur, historien, poète, musi-
cien, jurisconsulte, théologien, naturaliste, il embrassa, dans l'ar-
deur de ses études, presque tout ce qui constituait alors le cer-
cle des connaissances humaines. Déjà notre collègue, M. Ché-
rest, en lui consacrant une place distinguée au centre de la
pléiade des illustres musiciens Sénonais, dont il a fait revivre
l'éclat dans un travail que Ton n'a point oublié (1), avait indi-
qué les principaux titres de gloire de cette grande et remarqua-
ble intelligence. Il m'a semblé qu'il n'était pas inutile de la faire
connaître tout entière et de signaler à la reconnaissance de la
ville de Sens sa plus ancienne illustration artistique, littéraire
et scientifique.
CHÂLLE.
(1) BuUetin des Sciences historiq[i^es et naturelles de l'Yonne, t. 6, p. 2L
147
SOMMAIRE DES TRAVAUX
DU CONSEIL GÉNÉRAL DU DÉPARTEMENT DE L'YONNE.
SÉANCE DU S5 AOUT.
La séance est ouverte à une heure du soir.
Sont présents :
MM. le inarqui» Anjorrant, Arr4ult, Badin d'Hurtebise, Baudoin, Bi-
THERT DR LA BROSSE, BOURGOIN-DUGAS, lO COmtO dO BrESSIEDX, GARLIER, le
baron Ghaillou des Barres, Ghalle, le comte de Ghastellux, le baron de
Ghateaubourg, Ghérest, Dejdsx-Deserin, ^ebvre, Guérin-Devaux, Lacam,
Lâllier, Larabit, Le Gomte, Martenot, Moiset, Du Payrat, Précy, Rabé,
RÉTIF, Salmon, Simonnead et Vditrt.
M. le Préfet est introduit, et donne lecture du décret impérial fixant Tou-
verture de la session des Gonseils Généraux au 25 août et le terme de leurs
travaux au 8 septembre.
Ce magistrat lit ensuite le décret rendu le il août qui nomme le bureau
du Conseil Général de TYonne pour 1856, ainsi composé ;
Président : M. Larabit, sénateur ;
Vice-Président : M. le baron Martineau des Ghesnez, maire d'Auxerre;
Secrétaire : M. Arrault, maire de Toucy.
Le Conseil se trouvant constitué, M. le Préfet déclare la session ouverte.
M. le Président du Gonseil prend la parole : il rappelle les efforts et les
sacrifices que le Gouvernement de l'Empereur n'a cessé de faire depuis plu-
sieurs années pour remédier à l'insuflasance der. récoltes ; les succès obtenus
en Orient par la constance de notre vaillante armée ; les. bienfaits de la paix
glorieuse qui vient de couronner cette guerre si justement entreprise. Il
s'associe avec le Gonseil Général aux acclamations universelles qui ont salué
la naissance, du prince, qui assure l'avenir d'une dynastie. 11 énumère les
grands travaux publics, les améliorations importantes qui sont dus à la vo-
lonté ferme et puissante de l'Empereur, et il termine en priant ses collègues
d'honorer de leur appui le dévoûment et le zèle du bureau à coopérer avec
eux à tout ce qui peut être utile au département, p. 4.
Tanlay, Protat, Foacier et Flandin, qui n*oiit pu assister à la séance.
M. le Préfet donne lecture de son exposé de la situation générale dudépar-*
tement, ainsi que de Fétat et des besoins des divers services qni composent
son administration, il Jettèun coup-d*œil réth)spectif sur lestravauxdu Gon-
ieil Général depuis quatre années; il présente le résumé rapide des ressour-
ces Votées pendant éette époque, remploi qui en a été £ait, les travaux qili
ont été exécutés durant cette période, et il annonce que grâce au concours
prêté par le Conseil-Général, les grandes entreprises du département sont
terminées, sa situation financière est nette et dragée d'embarras, le budget
a retrouvé son élasticité et il est aujourd'hui permis d'étudier sans préoccu-
pation les nouveaux besoins à satisfaire, p. 1.,
A la suite de ce rapport, M. le Préfet dépose sur le bureau ses rapports
spéciaux et les dossiers à l'appui s.ur tes questions que le Conseil devra traiter
daùs le cours de la présente session.
Le Conseil Général remercie M. le Préfet de ces communications et lui
donne acte du dépôt.
Il est procédé à la composition des six Commissions entre lesquelles sont
répartis les membres du Conseil, p. 10.
M. le Président invite les Commissions à se réunir dans leurs bureaux afin
de se constituer et recevoir les dossiers qui vont être répartis i^at* les soins
de M. le Secrétaire.
la séance est levée à 3 hetires.
SÉANCE DU 26 AOUT,
La séance est ouverte à U heures du soir.
lit. le Préfet assiste à la séance.
Le procès-verbal de la séance de la veille est lu et adopté.
M. le Président dépose sur le bureau deux pétitions adressées au Conseil
Général : elles sont renvoyées aux Commissions dans les attributions des-
quelles elles doivent rentrer, p. 12.
Le Conseil Général décide que en présence de ^analyse des procès-ver-
baux des conseils d'arrondissement, dressée par les soins de M. le Préfet et
distribuée à chacun des membres du Conseil, il né sera pas donné lecture
ées cahiers de délibérations de ces assemblées.
"Le Conseil Général adoptant les conclusions de la Commissîoii des lan-
ces, vote successivement les articles qui composent le sous-chap. XI du
budget, relatif aux frais d'impressions, p. 13.
Le Conseil vote les articles du sous-chap. XU, intitulé Archives dépwrle-
mentaies. p. 15.
Il est d'avis qu'il y a lieu de procéder à la vente des papiers dont le clas-
sement aux Archives est devenu inutile, p. 16.
Vote d*un crédit de 615 fr., demandé pour l'acquisition de mobilier destiné
au tribunal de Joigny. p. 16.
Vote d'une somme de 110 fï»., demandé pour racquisitioo de mobîMcr pour
le tribunal de commercé dé SèUs. p. 17. *
44«
Le iMHttË 4léoéM vMe îêb ctMnm^tms^UMi. $ié9im»4t «4v»9i4i-
naires, pour Tannée 1857, comme il suit i
7 eeniâmes facultatifs pouV dépenses dHitilité dépivteoieDtale ; .
5 centimes pour le service des chemins vidùaaax;
3 centimes pour Finstruction primaire ;
6 centimes pour le remboursement de l'emprunt, «ntCffisiés p^ la Ici du4ft
manl8$3;
6 centimes pôur le sw?ioe des routes départem^talses, autoriaâsi PM^Ift.lai
du 8 mai 18fta ;
3 eentimes pour rettboursement d'empruftt affecté à l^aobèvemeat 4e
YnsAle des sdiénés, autorisés par la loi du 5* mai 1855 ;
kjiO de centime pour remboursement d'emiuniiit, aïitorisés p^ la lai die
10 mai 1856. p. 3e.
Le Conseil Général arrête le contingent en principal et centimes addlMour
nels pour 1857, et le répartit entre les cinq arrendissemeats. p. 31 et suiv.
Le Conseil donne acte à M. le Préfet de sa comnranîeation sur Tétat d'avan-
cement du travail concernant une nouvelle évaluation des revenus territo-*
riaux. p. 34.
Il approuve le isompte définitif de 185/i et le compte provisoire delS55 des
fonds de secours et de non^valeurs. p, 35.
Le Conseil donne acte à M. le Préfet de la communicatkm à titre de ren**
saignement par lui faite du compte d'emploi, pour 1855, de la portion du
fonds d*abonpement affectée aux traitements des employés et gens de service
de la préfecture et des sous-pi^éfectures du département p. 36.
Acte est donné à M. le Préfet de la communication du compte des re-
cettes et dépenses de la caisse des incendiés, pour 1855, conformément aux
statuts de cette caisse; p. 38.
Le Conseil vote les articles qui composent le sous-chap. XIII idu bu(|get,
Intitulé dépenses diverses ordinaires, p. 30.
H remercie 11. le Préfet de sa communication relative ^ux frais de transla-
tion des détenus, dépenses qui seront désormais à la charge de l'État, p. âO«
Il fixe à 0,75 le taux de la journée de travail qui doit servir de base à la
fixation de la contribution personnelle, p, 31.
Le Conseil décide qu'il sera accordé aux éditeurs de F Annuaire de l'Yonne
une subvention de 1,000 fr. sous les conditions précédemment imposéesu
U porte au sous-cbap. XVIII du budget une allocation de 500 fr., en faveur
de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, p. 32.
Il inscrit au même sous-chapitre une subvention de 300 fr.^ en faveur de
. la Société archéologique de Sens. p. 32.
Le Conseil affecte une somme de 5,000 £r. à inscrire au sou&ichap. Xl^fll
du budget, savoir : 1,000 f r. pour l'entretien de l'église de Pontigny, et 6,oeo
fr. pour celui de l'église de Saint Etienne d'Âuxerrë, sous la cdndition ^ue
la ville d'Âuxerre consacrera pour les travaux relatifs à Saint-Étienne pM*eille
somme de 4,000 fr. p. 33.
Le Conseil vote la somme de 1,300 fr. pour rentretlen de deux bounM
^ l'école des jeunes aveugles, p. 34.
*20
U vote également la somme de 1,500 pour l'entretien de trois élèves à rin-
stitutioD impériale des sourds-muets, p. 34.
Il accorde une subvention de 300 fr. à titre de souscription départemen-
tale pour la colonie agricole et pénitentiaire de Mettray. p, 35.
' Le Conseil ajourne tout vote de crédit en faveur de Flnstitution des jeunes
aveugles de Nancy, p. 35.
Vote d*un crédit de 300 fr. à titre de subvention extraordinaire et excep-
tionnelle à Torphelinat de la paroisse de Saint-Pierre d'Auxerre. p. 36.
Inscription au budget de 1857, de la somme de 1,500 fr. pour Ventretien
de 12//i de bourse à TÉcole impériale des arts et métiers de Ghalons. p. 38.
Le Conseil Général décide qu'un crédit de /i,886 fr. sera inscrit au budget
de 1857, pour couvrir jusqu'à due concurrence les dépenses de la carte
géologique de TYonne devant s'élever à la somme totale de 7,399 fr. 10 c.
p. /il.
Il fixe à 15 fr. le prix de la grande carte géologique, p. U^,
Vote d'une somme de 500 fr. pour une bourse à l'École impériale des arts
et manufactures en faveur du jeûne Chenal, p. U^.
Refus de fonder une bourse à Tlnstitut normal agricole de Beauvais. p. kd.
Le Conseil Général émet un avis favorable à l'établissement d'un marché
aux comestibles devant se tenir le vendredi de chaque semaine dans la
commune de Cruzy. p, M.
Inscription au budget de 1857 d'un crédit de 1,650 fr. pour l'entretien de
trois élèves sages-femmes à TÉcole d'accouchement de Troyes.
Lar séance est levée à 5 heures 1/2 du soir.
SÉANCE DU 27 AOUT.
La séance est ouverte à 2 heures et demie.
M. le Préfet assiste à la séance.
Le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la dernière séance; son
adoption est prononcée.
M. le' Président communique au Conseil diverses demandes qui lui ont été
adressées et qui sont renvoyées à la Commission chargée de leur examen.
Il dépose sur le bureau plusieurs publications dont les auteurs font hom-
mage au Conseil, p, 1x6,
Le Conseil Général décide qu'un crédit de 90Zi fr. 21 c. sera ouvert au
budget pour réparations diverses à l'hôtel de Sous-Préfecture d'Avallon, et
qu'une allocation de 300 fr. sera affectée à l'entretien «de cet hôtel, p. /i6.
Vote d'un crédit .de 300 fr. proposé pour l'entretien de l'hôtel de Sous-
Préfecture de Joigny. p, Zi6.
Vote d'un crédit de 1,650 fr. pour appropriation de l'hôtel de Sous-Pré-
fecture de Sens, et d'une somme de 250 fr. pour son entretien, p. AT.
Vote du crédit de'/i20 fr. pour réparations à l'hôtel de Sous-Préfecture de
Tonnerre, et de celui de 150 fr. pour son entretien, p. h7.
Le Conseil Général émet l'avis que la foire qui se tient à Villeneuve-la-
Ouyard le lundi qui suit le 25 novembre, soit transportée au lundi qui suit
le 2ff novembre.' p. Û8.
J
121
Il n*dst pas d'ayis qu*il soit créé à Villeneuve-la^-Guyard une nouvelle foire
qui aurait lieu le lundi de la Pentecôte, p. IxS.
Le Conseil vote une somme de7,5o0 tr. à titre de subvention à l'orphelinat
départemental de Sens, pour Tentretien de 50 garçons et de 25 filles danp
cet établisseigùent p. 50.
Le Conseil Général entend le rapport de la Commission des vues d*utilité
publique sur un projet de règlement présenté par M. le Préfet, pour la con-
cession de pensions de retraite aux agents et employés des services dépar-
tementaux.
La discussion est ouverte sur ce rapport ; plusieurs membres y prennent
part Leurs observations ont pour but d'étendre le cercle des libéralités du
Conseil, et d'améliorer davantage la position des agents. Le Conseil est d'avis
que le projet de règlement soit approuvé, avec diverses modifications ten-
dant à réduire la durée du mariage proposée pour l'établissement du droit
à pension de ia veuve, et à appliquer aux employés et agents qui ont à faire '
raloir d'anciens services militaires ou civils dans les administrations publi-
ques de l'État, des dispositions analogues à celles de la loi- de 1853 sur les
pensions civiles, p. 58.
La séance est levée à U heures du soir.
SÉANCE DU 28 AOUT.
La séance est ouverte à 3 heures du soir.
Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté.
M. le Président donne lecture d'une proposition déposée par un membre,
U'effet de décider la construction, à l'asile des aliénés, d'une salle de dépôt
des morts avec ses annexes. Cette proposition est appuyée et renvoyée à la
Commission chargée de son examen, p. 62.
Le Conseil Général entend le rapport de la Commission des finances sur le
compte des recettes et des dépenses départementales pour l'exercice 1855.
Il approuve ledit compte duquel il résulte un boni total de 27,097 fr. 74 h
reporter au budget de 1857. p. 79.
M. le Préfet entre dans la salle après le vote du Conseil.
Le Conseil Général fixe le taux du mobilier des hôtels de Sous-Préfectures,
Pour l'arrondissement de Sens, à . . . . 10,000 fr.
Pour l'arrondissement de Tonnerre, à . . . 10,000 w
Pour l'arrondissement de Joigny, à .* . . . 12,000 n
Pour l'arrondissement d'Avallon, à . . . . 13,000 »
Total 45,000 fr.
et inscrit au budget de 1857 un crédit de 10,000 fr. qui sera employé par
portions égales pour élever le mobilier de chacune des Sous-Préfectures au
taux qui vient d'être fixé. p. 83.
Le Conseil Général approuve les travaux exécutés d'urgence à la prison
d'Auxerre, et vote la somme de 800 fr. pour en solder la dépense, p. 92.
Il inscrit aii budget à titre d'entretien le crédit de 300 fr. qui sera affecté
à la réparation de la toiture de la prison de Joigny. p. 98.
4W
U ftie à la 0Ottfli6 ée i,OO0fr. le crédit àapi^pUqitwpoyr dlffmm APiMMiprîa-
' tions à la prison de Sens. p. 93.
il votp 1% èomme de à50 fr. ppur i^pais^tions k l^ pricton 4^ Tcmn^rre et
qeUe de 100 f^. pour Pentrc^cii de cette prison, p. 0^.
Le Conseil Général vote les allocations pour le cas^ni^ni^t 4q 1^ g^ndu-
tterle j|ul composent le aoiis-chap. ¥ du budget et a'41^^ot ^ la sçiwpe de
88,900 flr* p, 95.
. Approbation du décompte des travaux exéoiUés h la o^^rpe de g^ndar*
miBrie d^Auxerre, et vote, pour en régler la solde » la somme de 2J7glr. 71»
p. 97.
Le Oooeeii Général vote la somme de d6d fr. 61 pow HpweaiJÛom 4iTQPSQ«
à la caserne de gendarmerie de YMbf et eeUe de i$q (r. pour son <çiû^
tien; en Invitant il. le Préfet i laire dresser le devj« d^ l'i^ropria^^ ^\m
maison contiguê, comiùe complément de cette caserne, p. 99.
Vote de divers crédits, savoir : 360 fr» pour réparions à la caserae de
gendarmerie de Tonnerre; 200 f r. pour «on entretien et 700 In pour ^otretlea
de la caserne de gendarmede d'Auxerre. p. 90..
Le Conseil Général inscrit au budget de 1857, le crédit ûfi 4Sd fn 50 ppur
consolidation du plancher et appropriation du vestibidede la grande écurie
de Thôtel de Préfecture, et celui de 934 fr. 50 pour réfection d'un treillage
et reprise d'un mur mitoyen du jardin de Thôtel. p. 99.
U adopte, après une discussion dans laefuetle plusieurs membres sont en-
tendus, un devis de 2,783 fr., présenté pour Tappropriation de la salle des
paS'perdus h Thôtel de Préfecture, et inscrit au budget un crédit de 1,617 fr.
à valoir sur les travaux à exécuter, p. 100.
Vote d'une allocation de 975 fr. 71 pour pefnlune des menvlseries exté-
rieures de Tbôtel, et de 300 tv. pour construction d'une armoire dans la
salle du conseil de Préfecture, p. 100.
Le Conseil Général alloue le crédit de 1,7130 ft. 4â, demandé par M. te
Préfet pour réparations diverses au Palais-de-Justice d'Avallon, celui de
A50 fr. proposé pour réparations au Palais-de- Justice de Tonnerre, et 650 fr.
pour entretien des quatre tribunaux d'arrondissement, p. 10t.
La séance est levée à 6 heures du soir.
SÉANCE DU 29 AO^T.
La séance est ouverte à 2 heures du soir.
Lecture et adoption du procès-verbal de la séance de la veille.
M. le Préfet assiste à la séance.
Renvoi & la Commission d'une -lettre tiu i>résident du Conseil Général de
TAube, tendant à provoquer un vœu relatif à fétiblissement d'un chemin
de fer d'Ortéans à Troyes. p. 102.
M. le Préfet a proposé dans son projet de budget pour 1857 l'alloeatiofi
d*un crédit de ^^683 fr. 27 pour réparations urgeetes au Palaifr-de-Jostice
d^Auxérre. La Commission des bâtiments est d'avis que ce crédit $oit réduit
à la somme de 300 fr , ei le Conseil décide que la reconstruction du PalaJs-
de-Ju8tice aura lien è une éfoque «rèB^rap|»rofihée, et iin'il êM p9rté à
1
i,6&0 tr. dans le ca6 où la situation actueUe devra ae prolonger pendant plu*
sieurs années.
Ces diverses prèpôâttions soulèvent une discussion sur l*épol}ue à laqu^Ri
le Palais-de-Justice sera reconstruit Plusieurs membres inâisteiit pour la
fixation immédiate de cette époque. Le Conseil Général décide qu^aucune
délibération ne sera prise sur cette question et rejette les réductions i>ro-
posées par la Commission ; i) vote un crédit de 4i»560 fr. pour appropriation
du Palais-de-Justice d'Âuxerre. p. 102i.
Dvote une somme de 2,200 fr, pour acquisition de mobilier destiné an
Palais-de-Justice d*Âuxerre, celle de 70 fr. pour acquisition de diflérenti
objets mobiliers pour le service départemental de Tinstruction publique et
celle de 80 Ar. pour Tentretlen de ce mobilier, p. 106.
Vote d'un crédit de 133 (r. 62 pour Tassurance du mobilier départemental
contre l'incendie, p. 107.
Le Conseil Général inscrit au budget un crédit de i,1ità fr. pour lo^er des
dépôts de sûreté pour Tannée 1857, et un autre crédit de 1,200 f^. pouf
lojer des mômes dépôts qui n'avait pas été porté au budget de 1856. p. lOd.
Le Conseil rejette les réclamations présentées par les sjeurs Poupard él
Gervais, entrepreneurs de travaux de plomberie et de serrurerie au Péni-
tencier départemental. Il fait droit à la demande adressée par le slêur Çi-
gaud, entrepreneur de maçonnerie au môme établissement, et lui accot^de,
à titre gracieux, une indemnité de 6,5Zi3 fr. p. 112.
Le Conseil remercie M. le Préfet de sa communication relative II la tase
monlcipale sur les chiens, p. 116.
n décide qu'un crédit de 6,000 fr. sera inscrit au budget de 1857, pour
être attribué à titre de subvention : ôavoîr, 5,000 fr. aux comices agricolea
et 1,000 fr. à la Société centrale d'agriculture de l'Tonne. p. 118.
U met à la disposition de M. le Préfet, une somme de 2*000 fr. pour ètr^
employée en encouragements à la pratique du drainage dans le département
p. 121.
Vote d'un crédit de &,000 fr. pour encouragement à l'élève des chevaux»
à répartir dans la proportion suivante : savoir, S,000 fr. pour le concour?
d*étalon»et de juments à Touçy et 1,000 fr. pour le concours de jun^ents à
Âvallon. p. 123.
Le Conseil émet le vœu qUe l'œuvre du Code rural soit reprise, et que
Tagriculture obtienne enfin son code comme le commerce a le sien. p. 123.
Il émet le vœu que la propriété foncière soit traitée comme les autres pro-
priétés pour la poursuite et la répression des délits; que les produits des
forêts puissent être exportés librement et sans droits ; que les charges qui
pèsent sur les bois soient égales à celles des autres matières qui leur font
concurrence, p. 125.
Vœu pour la répression de nvrognerie. p. 125.
Le COnseU recommande à M . le Préfet l'usage du Traité élémentaire d^agri -
culture de M. Hugot, dans les éc^^es primaires du département, p. 126.
Il émet un vœn pour l'établissement d'embranchements du chemin defisr
d'Âuxerre sur Glamecy et sur Avallon. p. 126.
le (QoiMeil désigne MM. 8attd(rin et Qhalte pour attriatar jut reeaMaaât
124
d^lQventaire du mobilier départemental de Tliôtel de Préfecture, p. 126.
Il «ntend le rapport de la Commission sur les réponses à faire aux ques-
tions posées par S. E. M. le Ministre des travaux publics se rattachant au
curage et aux irrigations, p. 126.
La séance est levée à 7 heures du soir.
SÉANCE DU 30 AOUT.
La séance est ouverte à 8 heures du m^tin.
M. 1q Préfet assiste à la séance.
Il est donné lecture du procès- verbal de la dernière séance; son adoption
est prononcée.
Le Conseil accorde un congé à M. Baudoin.
Après une longue discussion, le Conseil Général émet un avis sur sept ques-
tions relatives au libre écoulement des eaux, aux irrigations privées et aux
irrigations d'intérêt collectif, questions qui lui ont été soumises par M. le
Ministre des travaux publics, p. 136.
Le Conseil fixe le nombre des agents du service vicinal à UO, et leurs trai-
tements à la somme de 54,000 fr. p. 15i2.
Il établit ensuite les ressources qui en 1857 devront faire face aux dépen-
ses de la grande vicinalité, et il vote les crédits qui composent le sous-chap.
XXV du service viqinal. p. 153.
Le Conseil Général autorise les virements de crédits, proposés par M. le
Préfet, et relatifs au service vicinal, p. 154.
Le Conseil décide 1" que les communes de Villeneuve-le-Roi, Rousson et
Marsangis, sont appelées à contribuer à la construction dû chemin n" 27 de
Tbeil à Marsangis ; 2" que celle de Véron sera dispensée de concourir à son
établissement, p, 155.
Le Conseil apprend avec satisfaction que dans le cours de 1855 les études
de toutes les lacunes sur les chemins de grande communication seront ter-
minées, et qu'enfin partout où les ressources en argent le permettront, les
travaux seront mis eh adjudication, p. 156.
Il fixC; ainsi qu'il suit, le tarif des prestations en nature pour 1857 :
Journée d'homme . ' ft*. 1 60
— de cheval ou mulet ...» 2 «
— de bœuf ......... 1 25
— de vache ........ 1 »
— d'âne . » ». 50
— de voiture attelée .... » » 50. p. 158.
M. le Président, forcé de s'absenter, demande un congé. M. le Vice-Prési-
dent n'ayant pu prendre part. aux travaux de la session, M. le Préfet annonce
au Conseil que par délectation spéciale et personnelle de S. E;. M. le Ministre
de l'intérieur, M. le baron Chaillou des Barres est appelé à présider le Con-
seil Général de l'Yonne, Le congé demandé par M. le Président est accorcj^,
et M. le baron Chaillou des Barres. vieiat occuper le fauteuil. ^p. 158.
Le Conseil remercie M. le Préfet de sa communication sur la situation du
125
canal du Nivernais et de la rivière d'Yonne, et émet le vœu que les tarifs sur
le canal du Nivernais âoient revisés, p. 160.
Il recommande la rivière d'Yonne à la haute sollicitude de Padministra-
tion pour que cette importante voie navigable reçoive un complément d'a-
mélioration, p, 160.
Le Conseil émet le vœu que toutes les portions de terrain qui existent en
dehors des berges du canal de Bourgogne et qui sont inutiles au service pu-
blic soient vendu'^s. p, .160.
Le Conseil Général remercie M. le Préfet des détails qu'il a donnés sur la
situation des routes impériales dans le département II renouvelle le vœu
devoir appliquer des crédits aux travaux si importants et si nécessaires de
la restauration du pont d'Auxerre, et il émet le vœu que la largeur des rou-
tes ne soit jamais inférieure à 8 mètres, p. 163.
Le Conseil Général entend le rapport de la Commission de viabilité sur les
routes départementales; il répartit entre les deux premières sections du
budget les fonds destinés à l'entretien des routes départementales et qui
s'élèvent à la somme de 2^/^,000 fr. p. 176.
Le Conseil Général émet le vœu que la partie de la route n» 20, comprise
sous le nom de route n** 20 annexe, deChamoux à la limite de la Nièvre^ soit
dénommée route n" 20 d'Auxerre à Château-Chînon. p, 177.
Le Conseil procède à la répartition du produit des 6 centimes extraordi-
naires destiné à la construction et à l'achèvement des routes départemen-
tales. Il affecte, aux travaux de rectification, amélioration et grosses répa-
rations commencées, un crédit de 51,009 fr. Zjl : aux travaux de restauration
et de grosses réparations non commencées, une somme de Zi9,360 fr. 13 ; et
pour l'achèvement des routés départementales, le Conseil vote une alloca-
tion de 49,000 fr., qu'il répartit entre les routes n* 23, n' 27 et n° 7. p. 177
et suiv.
Le Conseil Général décide qu'il y a lieu d'appliquer, dès cette année, des
crédits 1® pour la construction du prolongement de la route n<> 23 jusqu'au
pont de Misy, dont l'avant-projet s'élève à 50,000 fr.; 2^ pour la rectification
de la route h*» 7, dont l'avant-projet s'élève à 232,000 fr., à la condition
d'une subvention de 50,000 fr. de la part de la ville d'Avallon. p. 183.
Le Conseil affecte aux frais généraux pour l'emploi des fonds des routes,
un crédit de 27,586 fr. 70. p, 184. r
Il autorise les virements de crédits proposés par M. le Préfet pour les
sous-chap. XVI et XXIII du budget de 1856. p. 185.
La sésÙQce est suspendue à 11 heures.
REPRISE DE LA SÉANCE DU 30 AOUT.
La séance est reprise à une heure après-midi.
Le Conseil Général émet l'avis qu'il y a lieu de déclasser les deux parties
de la route départementale n"'9 d'Aisy à Montargisqui se trouvent sans uti-
lité par suite de rectification, en conservant pour l'exploitation des proprié-
tés riveraines des chemins de 5 mètres de largeur, p, 188. •
Pareille décision est prise à l'égard d'une partie de la route n* 10 de
Saint-Fargeau à Montargis. p. 189.
4â6
llh: nèflDfbra «fgnate à M. té FrMt la rotite n* ii^ pora* laqatHe tl réeltme
la même mesure que celle qui vient d'être prise à l'égard des deak routis
qtïi précèdent p, iS9.
Lé Gonfieit donne acte à M. le Préfet de la eotti&unication quMl a f;Mte du
tableau des impositions d*office pour refu& ou insuffisance de vote de la part
ée^ odmmunes. p. i9Q.
LeCkïnseil émet le vera qu*une disposition légidlatiTe vieaii^'réglemeDter
les chemins ruraux, p. 191.
Le Contelt Cvéoéral procède au vote des divers anicles des sons^ebapîtres
te budget départemental pour 1^57, qoi otot d^à. M f oisjot de délibérations
prtaea di»s les précédentes sésncea et de eem qui n*ont reçu bi sanetiOD
dteeim vote. p. 19i.
i** 3SGTI0V. — * Dit»El!rS£S ORoniAincs.
Sous-chap. I^. — Travatix ùfdinaifei dteà bdtimetUs,
Art. ^, — Hôtel de la Préfecture •,..,., fr. M78 71
»
à
»
»
il
ji
»
Art. i. — Hôteis des Seus-Préfecture^ » . .
i\rt 3^ — Tribunaux • . . ^ . » . • .
Art h. -^ Casernes de gendarmerie ....
Art é. — Prisons .«•««..«.•
^rtf 6. — J^tirelJen de Tbôtel de la Pré/ecturo ,
Art. 7. — -^ des hôtels de Sous-Préfectures
4^rt. ?♦ -^ — des tribunaux , . • • .
Art ^» — — des prisons .;.,..
Art. IQj. ^ — des casernes de gendarmerie
i^ ij . — — de l'asile des aliénés . . .
Art i% — Traîtepent 4e ^VcWtectei. . . ♦ ,
Total du sous-chap. I*' • • ,
Sous-'diap. in. — Loyers,
Art 1. — LQjJref*^ des prisons et dépiôts de sûreté ,. .
SîL 2. — — du Ipcâl académique '. \ . • ,
ToJtal du 80uç-c)iap. Hl. . ,.
^^i0Uê-K:'kmp* IV. ^ M&êiNef9.
Art. 1. — Entretien du. mobilier de la l^fôctul'e. .
Art. 2: ^ keiiaUèttio^fftet^ttfeslSou^1>i^e(^<î^^^ .
Art. 5. — Entretien du inifcîïiefides'SbiiB-'^^
Art 5. — Achat de mobilier potir ^'^^étvicéteii^''
mique »
Art. 6. — Entreflën de te mdbïller ;....• »
*Potal tlii «otis-'Chap. ÏV.
8,97Zi 2t
6^600 4&
S.504 3!1
M50
3,175
i,000
1,050
i»AOO
il . a Al I ft «I ■ II-
3i,68fi M
lycrdo
tt.
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11
1^
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70
80
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tr. .13,900
■ ■» . t>n.' > ■
S(m^ap* y» ^ CBsernement ^de ^ gendc^mer^.
A^ %. -^ >F4claiira9e^trfempiaGeD9^ de4r^a^ . fr. 350
Art 2. — Loyejssd^çe^serj^esetfrafedebaux . . , >i ^^ASO
4|rt 8. -«- lpiepnjité# liten^ ^la ^gemdapi^. ... » jl»MÔ
. fr.
Total du soufr-^fitep^ y .
^M^
• 900
» . 2,0SS
« 9,i5t
1 i,SSO
ffî
j^rt. î. •=- Loyer et fixais de baux ..;.... ft". 90B
Art 2. — Entretien du mobilier.
Art. 3. ~ Achat et renouvellenient de taobilier
Art û. — Menues dépenses et frais de parquet.
Art 5. — • Menues dépenses des justices de paix
Total du sous-ch^p. YI.
SottS'Chap. VII. — Corps de garde de la Préfteture.
Article unique. — Chauffage et éclairage fr. 1500
Smis-ehap. VQL —Entretien deaiH^utes d^Mrtementales f r* 178^039 09
le conseil Général entend le rapport de la Gommisision sur le service deà
enfaiits trouvés, et sur la proposition déposée par un membre de supprimer
le tour surveillé d'Auxerre et les bureaux d'admission de Sens et de Joîgny;
d'augmenter les allocations aux nourrices pour les enfants trouvés ab^n*»
donnés et orphelins; eâfih de laisser aux bureailx de bienfaisance des côin-
munes le soin d'assister led enfants» soit légitimes, soit naturels, dont les
mères sottt dans Thidigence.
Une diseossion dans laquelle plusieurs membres sôîat entendus a lieu sur
ce rapport L'auteîir de la proj^iHoiË met £N>iis les yeux du Oons^ des tk>-
cuments (]fQ'il a recueillis, et desquels il résulterait ^foe rétablissement des
tours surveillés et que les secours donnés aux filles-mères ont produit Jus-
qu'à ce jour des résultats contraires au but que Ton s'était proposé, p. 20^.
Le Conseil Général établit la dépense totale' du service des eâfànts trou-
vés à la somme de 77,101 fr. 20, en y comprenant une allocation supplémen-
taire de 6,000 fr. destinée à aocorder une indemnité aux nourrices à raison
de l'élévation du prix des denrées allnMiiitafres. Il élèvQ an tiens de cètts dé-
peota le conttegent i hi ^aTge des eommuneu et ixe à \k wmm de
48,400 tr. 30 le contf ngeoi i la chai^ dtt défiarteaettt p. 20&.
Ilréstitedeoevotequeleçous-^t^HP EK est ainsi établi :
Soùâ^^hap. IX. *- Enfants trouvés et abunâonnéè.
Article unique '^ StùlbVèlitfonita dépftrtemetlt, y ^eonfprfs )e traitement de
i'inspeofelLi* ft. if ,400 80 jti. i05.
Le Conseil Général àMU qu'il iTy a lieu d'aeeuefllir ^uant à ptéi&àt la
proposition faite par un membre de supprimer le tour 4'4ttxerre et les bu-
reaux •d'admisfldon de Sens eft de Jo^y. p. ^M.
Yoth d'un crédit de 2,^96 fr. pdii^solde de liaf^M!^lle«ti9te du cheititt de
JudaSipl^ l'aile d'aliénés, i imputer sur le boni coiîsMéMrraiseÉDlfle des
travaux dd l'asile dans le décos^^te 'étesié pvr l'architecte du département
p. 207.
Le Conseil Général, sur la proposition dépo^ par un de ses membres,
arrête quMl y a lieu de construire à Tasile des aliénés uh bâtiment destiné à
une salle de dépôt de morts et à une saîle d'autopsie, et affecte à cette dé-
pense niie sonl'me de 0,000 fr. & prendre sur !è boili constaté sur Tensettible
dei tnaïux exécutésè^^Mik* P* 312.
188
U rejette la proposition faite par M. le Préfet de construire des murs de
clôture autour de Thabitation et du jardin du directeur de Tasile des aliénés.
p. 212.
Le Conseil Général entend le rapport de sa Commission sur le régime in-
térieur de Tasile des aliénés. Plusieurs membres appuient les conclusions de
ce rapport ; d'autres les combattent et M. le Préfet présente se^ observa-
tions. Après une longue discussion, le Conseil adopte les propositions qui
règlent le concours des communes à la dépense de leurs aliénés indigents,
pour 1867. p. 225.
Il est d'avis qu'il soit fixé un prix de pension de 1,800 fr. intermédiaire
entre les prix de 1,200 et de 2,li00 fr. p, 226.
Il exprime le vœu qu'à Favenir le budget intérieur de Tasile des aliénés
lui soit communiqué et que les bonifications de l'établissement lors du règle-
ment de compte fassent retour au département, p. 226.
U émet l'avis de porter à 2,000 fr. le traitement du receveur de l'asile.
p. 226.
Il vote comme il suit le sous-chapitre X du budget i
SottS'Chap. X. — Aliénés.
Art. 1. — Contingent pour l'entretien des aliénés à la charge du dépaN
tement. fr. 5Md6 75
Art. 2. — ' Frais de transport et de nourriture d'aliénés
indigents » .1,200
Total du sous-chap. X . . . fr. 56,096 75
La séance est suspendue à 7 Heures.
REPRISE DE LA SÉANCE DU 30 AOUT.
La séance est reprise à 9 heures du soir.
Le GonseilGénéral continue le vote, des divers sous-chapitres du budget
SotiS'Chap. XL — Impressions,
Article unique. —Frais d'impression des budgets, des comptes et des lis-
tes électorales et du jury fr. 2,100
SouS'Chap. XIL — Archives du département.
Art. i. ^ Appointements du conservateur ..... fr. 2,600
Art 2. ^ Dépouillement des archives. — Achat de
cartons » 300
Art 3. — Frais de vente de papiers de rebut ...» 15
Art. k. '— Achat d'anciens documents. ..... » 100
Art. 5. — Frais de bureau . » io o
Total du sous-chap. XH '.. . fr. 3,015
Sous-chap. XIII. — Dépenses diverses ordinaires.
Art 1. — Secours de route aux voyageurs indigents, fr. 5,000
Art 2. — Mesure contre les épidémies » 300
Art 3. — Mesure contre les épizooties » 150
A reporter. • . 5,450
«
\^
%
Report^ , . 5450
Art. /(. — Primes pour la destruction des animaux
nuisibles » 600
Art. 5. — Frais debureau de l'inspecteur d'Académie. » 1,000
Total du sous-chap. XïII . . fr. 7,030
SouS'Chap. XIV. — Dette départementale ordinaire.
Dette de 1855 et années antérieures fr. tf,908 60
Le Conseil Général établit les recettes de la i'* section
du budget qui s'élèvent à . ; . . . » 398,628 A2
2* SKCTION. — DÉPENSES FACULTATIVES.
S<ms-chap, XV. — Constructions de bâtiments départementaux.
Art. i. — Construction du pénitencier départemental, fr. 25,000
Art. 2. — Assurance des bâtiments départementaux
contre l'incendie. . . • » 707 Ixk
Total du sous-chap. XV. . . fr. 25,707 M
SouS'Chap. XVI. — Travaux des routes départementales.
Entretien des routes départementales qui n'ont pu trçuver place dai^ la
!" section fr. 65,362 31
Sous-chap, XVIII. — Encouragements et secours.
Art. 1. — Encouragement pour l'Annuaire. . . . fr. 1,000
Art. 2'. — Secours à d'anciens employés. .... » Zi,455
Art 3. — Indemnité aux employés de la Préfecture. » 700
Art. 4. — Indemnité aux gens de service .... » 100
Art. 5. — Encouragement à l'agriculture.— Coinicès
agricoles » 6,000
Art. 6. — Encouragement au drainage ..... » 2,000
Art. 7. — Encouragement pour l'élève des chevaux . » /i,000
Art. 8. — Elèves sages-femmes » lj650
Art. 9. — Ecole des arts et métiers de caialons . . » 1,500
Art 10. — Carte géologique ». 4,886
Art. 11. — Entretien de sourds-muets » 1,600
Art. 12. — Entretien de jeunes aveugles » jlj200
Art. 13. — Conservation des monuments historiques. w 5,000
Art lA. — souscription en faveui* de la colonie de ,
Mettray » 3O0
Art. 15. — Secours à M"" Fourrier . . • » 300
Art 16. — Bibliothèque historique de l'Yonne ...» 500
Art. 17. — Société archéologique de Sens .... » 300
Art 18. — Pensions Napoléon, en faveur d'anciens
militaires » 2^500
Art 19. — Bourse à l'école des arts et manufactures. . » 500
Art. 20. — Subvention à l'orphelinat de la paroisse
Saint-Pierre d'Auxerre » 360
Total du sous-chap. XVin . . fr. 38,691
19
430
SouS'Chap. XX. — Secours pour remédier à la mendicité.
Article unique. — Dépôt de mendicité à Auxerre . . fr. 8,000
Le Conseil entend le rapport de sa Commission sur le régime intérieur et
la statistique du dépôt de mendicité d^Auxerre. Il approuve le compte des
recettes et dépenses de Tannée 1855, il fixe à 5,/t23 fr. 50 le reliquat de ce
coroptH. Il vote la subvention demandée pour Toxercice 1857, et il Invite
M. le Préfet à provoquer de nouveau le concours des communes pour Ten-
tretien de cet établissement, p. 247.
Sous-chap. XXI. — Djépenses diverses.
Art 1. — Dépenses des aliénés fr. 2,000
Art. 2. — Publication des délibérations du Conseil
Général » 2,000
Art. 3. — Achat d'ouvrages d'administration ...» 300
Art 4. — Frais d'inspection des pharmacies ...» !i,lOO
Art 5. — Frais d'illumination des édifices départe-
mentaux ff 600
Art. 6. — Réserve pour dépenses diverses .... » 1,013 84
Art 7. — - Frais d'expertise des voitures publiques . » 100
Art. 8. — Emploi du LegsCrochot » .180
Art 9. — Assurance des pièces minutes du cadastre. » 188 65
Art 10. — Loyer du local affecté à l'habitation de
l'inspecteur d'Académie » 400
Art. 11. — Intérêts du prix des bâtiments de l'ancien
hôpital général » 2,500
Art. 12. — Intérêts du prix de terrains pour l'agran-
dissement de l'asile des aliénés ... n 3,880
Art 13. — Reliure du Moniteur . » 25
Art 14. — Assurance du mobilier départemental con-
tre l'incendie » 133 62
Total du sous-chap. XXI . . fr. 17,421 11
Sous-chap, XXII. — Dette départementale extraordinaire.
Dette de 1855 et années antérieures fr. 14,492 01
Le Conseil établit, les recettes de la 2* section qui s'élèvent à la somme
de 169,664 fr. 12. p. 250.
3* SECTION. — DÉPENSES EXTRAORDINAIRES.
Sous-chap. XXin. — Dépenses imputables sur le produit d'impositions
extraordinaires.
Le Conseil répartit le fonds de l'imposition extraordinaire de 6 centimes
autorisée par la loi du 18 avril 1854.
§ 1*'. — Construction et achèvement des routes départementales.
1* Travaux de rectification et grosses réparations com-
meftcées . '. . . fr. 51,009 04
A reporter. . . 51,009 04
434
Report .... 51,009 OU
2« Travaux de restauration et grosses réparations non
commencées. n /i9)360 13
3° Achèvement des routes » 40,000 »
A* Frais généraux » 27,586 70
Total du § 1" ...... ' fr. 167,955 87
§ 2. — Subventions communales. . fr. 350 87
Le rapporteur de la Commission des finances met sous les yeux du Conseil
rétat de la situation financière du département de laquelle il résulte que
depuis. 1851, il a été contracté 5 emprunts montant à . fr. 1,200,000
qu'il a été remboursé .... 668,700 ) qm ^i\k fin
qu'en 1867, il sera remboursé. . 233,605 60 ) * * " »w^,^0{) oo
il sera dû au 1" janvier 1858 » 297,694 60
p. 254.
§ 3. — Service des emprunts départementaux.
Le Conseil vote pour le service des emprunts, en 1857, fr. 233,605 50
n règle ensuite les recettes de la 3* section s'élevant à o 409,487 19
4** SECTION. — DÉPENSES SPÉCIALES.
Sous-chap. XXV. — Dépenses des chemins vicinaux imputables
sur les 5 centimes spéciaux.
Art. 1. — Subvention pour travaux ...... fr. 80,953 75
Art. 2. — Traitement des agents voyers » 54,000
Art. 3. — Réserve pour frais de bureau, etc. ... » 6,500
Art. 4. — Frais d'inspection vi 500
Total du sous chap. XXV . . fr. 141,963 75
Som-chap. XXVI. — Dépenses des chemins vicinaux imputables sur con-
tingents communaux.
Subventions communales. . . . • 70,000 fr.»»
Les recettes de la quatrième section sont réglées à lasom-
mede. 211,953 fr. 75
Le Conseil Général entend le rapport de la Commission sur Tinstruction
primaire. 11 arrête le compte de Pexercice 1856, qui se règle par un excé-
dant de 4,116 fr, 60. p. 201.
U fixe les recettes du budget de 1857 à 59,534 fr. 68
Il vote les dépenses pour ladite année, qui se composent comme il suit :
Chap. 1". — Dépenses-ordinaires et obligatoires. . . . 45,463 fr. »»
Chap. 2. — Dépenses extraordinaires 13,695 94
Chap. 3. —.Allocation pour suppléer à Tinsuflasance des
crédits votés antérieurement 375 74
Total des dépenses ........ 59,534 68
Le Conseil exprime le regret de ne pouvoir accorder les crédits demandés
parM. le Préfet pour Tacquisition de deux ouvrages sur THistoire de France
destinés aux écoles primaires, p. 267.
482
tioàfbrmément à Part 29 de la loi du 3 mai 18A1, le Conseil Général dé-
signe les Membres du jury appelés à régler les indemnités dues par suite
d*expropriation pour cause d'utilité publique: p, 268.
Le Conseil émet le vœu que le tracé d'un chemin de fer d'Orléans àTroyes,
soit étudié dans le département de l'Yonne, de manière à se relier avec l'em-
brancbcment de Laroche à Auxerre. p. 274.
Il renouvelle les vœux suivants :
Vœti pour qu'une disposition législative réglemente la capacité des fu-
tailles et la ramène au système métrique.
Vœu pour le rétablissement d'un bureau d'enregistrement à Saiht-Jalien-
du-Sanlt
Vœu pour la réorganisation et Tembrigadement des gardes-champêtres.
Vœu pour qu'une loi soit rendue à l'effet de réglementer Tôxercice de la
médecine-vétérinaire, p. 275.
Af. le Président, conformément aux dispositions du règlement, demande
s'il est des membres qui aient des observations à faire à M . le Préfet sur la
marche de son administration. Personne ne demande la parole.
ïl rapl^elle également que le Conseil est investi du droit d'adresser à M. le
Mihistre del^intérieur^par l'intermédiaire de son président, les réclamations
qu'il aurait à présenter dans l'intérêt spécial du départleinent, ainsi que sur
l'état et les besoins des divers services publics.
Le Conseil vote des remercîments au bureau.
M. le Préfet remercie le Conseil Général de la bienveillance constante qu'il
lui a témoignée pendant le cours de cette session et le prie de recevoir le té-
moignage dé sa profonde gratitude.
M. lé Président annonce que l'ordre du- jour est épuisé, déclare la session
de 1856 close, et lève la séance à 11 heures du soir.
Clos à Auxerre, en séance, le 31 août à h heures du soir.
Et ont signé au registre :
MM. le marquis Anjorrant, Arrault, Badin d'Hurtebise, Baddow,
Bertrand, Béthert de la Brosse, Bodrgoxn-Dogas, le comte de Bressieux,
Carlier, le baron Chaillod dés Barres, Challe, le comte de Chastellux,
le baron de Chateaubourg , Cherest , Dejost-Deserin , Febvre, Flandiit,
FoAciER, Frémt, François-Chaslin, Guérin-Devaux, Lacam, Lallibr, Larabit,
Le Comte, Martenot, Moiset, Du Patrat, Précy, Protat, Rabé, Rétif,
Salmon, Simonneau et Vuitrt.
433
NOTES
point SERTIR A l'histoire DES COmiIINES MI CAlTrON DB CftnZT.
MELISEY ET GHAMELARD.
1
I.
Apercevez-vous au fond de ce petit vallon et à demi-cachées der-
rière un frais rideau de saules et de peupliers, ces maisons groupées
d'une façon toute pittoresque sur la pente adoucie d'un coteau;
c'est le village de Melisey (1), un des plus importants du canton de
Cnizy et par sa population et par la fertilité proverbiale de son vaste
territoire.
Au milieu de ces habitations assez tristes autrefois avec leurs longs
toits de chaume qui descendaient jusqu'à terre, mais aujourd'hui co-
quettement blanchies au lait de chaux et couvertes par la tuile ou
l'ardoise, regardez encore ce clocher lourd et massif, comme il se
dresse fièrement et semble dominer en superbe suzerain les modestes,
maisons qui l'entourent.
A quelques pas seulement de Téghse, s'échappe une source abon-
dante dont l'eau pure et limpide, après avoir largement pourvu aux
besoins des habitants, s'écoule en un ruisseau sinueux dans la vallée
où elle donne de nouveau le mouvement et la vie à plusieurs moulins,
puis traverse au hameau duVal-de-Quenouil, la route de Tonnerre aux
Riceys. A la vue des capricieux méandres que dessine ce joli ruisseau
dans la prairie, nous lui avons souvent appliqué ces vers charmants-
d'Heg-Moreau :
Un géant altéré le boirait d'une haleine,
Le nain yert Obéron jouant au bord des flots
Sauterait par dessus sans mouiller ses grelots.
Mais prenez garde, voyageur attardé, pressez le pas dans Içi vallée:
(i) 1155, Melise, Melisiacum, Meliseyum, Melizeium; 1259, Milisiacus^
1240, MUisiacum; 1515, MelUsy, MeUeseyj, 1407, Melize, Mellisey j 1500, Meli-
sey ; 1552, Melizey, Melisez.
5'
134
les lutins et les sorciers du voisinage l'ont choisie pour rendez-vous
de leurs joyeux ébats (1).
Au nord de Melisey s'élèvent de hautes montagnes dont les pla-
teaux touchent aux finages de Chaserey, Eiourvy, Coussegrey et dont
les pentes, assez rapides au midi, sont couvertes par la végétation
luxuriante de la vigne (2).
A huit cents mètres environ du village et à Fouest, se trouve res-
serré, au fond d'une gorge étroite, le hameau de Ghamelard, dominé
d'un côté par des terrains peu productifs, de l'autre par un bois qui
le protège contre les vents brûlants du midi. Ce hameau autrefois in-
dépendant de Melisey, en £adt maintenant partie depuis la révolution
de 1790 et en forme l'annexe la plus importante.
IL
Qu'était sous les Celtes la vallée où se trouve Melisey? Sans doute un
affreux marais.
Ces vastes plaines, dont Je soleil d'automne vient dorer aujourd'hui
les riches moissons, présentaient à coup sûr l'aspect sauvage d'une
forêt profonde et silencieuse.
S'il nous était permis d'émettre une opinion sur l'origine de notre
humble village, nous dirions qu'il la doit probablement à sa proximité
de la vieille abbaye de Molosmes dont la fondation remonte à la pre-
mière race de nos rois. Nous savons en efiFet que le plus grand soin
des monastères, aussitôt leur établissement, était de créer des colonies
agricoles ; que les religieux tiraient leurs principales ressources du
produit des troupeaux confiés à la garde des frères convers qui les
conduisaient au pâturage ou à la glandée dans les forêts voisines. Là,
on construisait d'abord quelque grange ou métairie, on défrichait pé-
niblement les terrains les plus rapprochés. Des» étrangers venaient
ensuite profiter de ce premier travail et des connaissances en agricul-
ture que les moines possédaient à cette époque, puis ils élevaient de
misérables huttes qui devinrent plus tard leur résidence habituelle.
L'origine d'un grand nombre de villages parmi lesquels nous pou-
vons citer dans notre canton Baon, Trichey, Quincerot, Gland, nous
paraît due seulement à ces circonstances que nous sommes disposé à
admettre pour Melisey.
(1) Val-de-QuenouU, autrefois Yal-de-Gano, de Quaneo, de Queneoo, de
Quenou.
La croyance aux sorciers qui hantent le Val-de-Quenouil était générale-
ment admise dans tous les villages voisins.
(2) La hauteur de ces plateaux atteint dans certains endroits jusqu'à 314 mètres
au-dessus du niveau de la mer.
«35
Avant le xii« siècle, il nous est bien difficile d'avoir des renseigne-
ments certains et encore, à partir de ce moment, sommes-nous réduit
la plupart du temps à consulter des documents devenus bien rares
et souvent incomplets.
Ainsi nous trouvons entre les années 1135-44, une charte de Gode-
froy, évoque de Langres, qui mentionne la donation que trois cheva-
liers Etiemie, Pierre et Boëmond de Melisey, firent à Tabbaye naissante
de Quincy, cl'une partie du territoire de Gommissey, en reconnaissance
de ce que les moines avaient placé leur sœur comme religieuse h
Jully (1).
A un siècle de distance, en 1237, nous voyons paraître Jobert,
seigneiu* d'Âncy-le-Franc, qui donne en aumône à Tabbaye de Saint-
Pierre-de-Molosmes, pour le remède de son âme et de celles de ses
prédécesseurs, tous les droits qu'il pouvait posséder sur les dimes de
Gfaamelart et qui consistaient en deux septiers de froment et quatre
geptiers d'orge avec la moitié du trait et de Thebertage (medietatem
tractus etherbertagii)(2). Jobert réserve dans cet acte qu'il a soin de
faire approuver par ses deux enfants Jean et Etienne , les droits qui
appartenaient sur ces mêmes dimes à la chapelle de Ghamelard.
La même année Guy, comte de Tonnerre, de Nevers et de Forey ,
confirma la donation faite par Jobert, son fidèle vassal, parce que ces
biens mouvaient de son fief. (Quia vero res supradictae de feudo nostro
inovent.)
Enfin le jeudi devant mi-carême de l'année 1313, un des enftintsde
Jobert, Etienne d'Ancy-le-Franc, écuyer sire de Chamelart et de Gruzy
en partie et damoiselle Isabeau de Ymon, sa femme, vendent à un ha-
bitant de Molosmes « ung leur molin que Ion dict le molin de lestang
» séant entre Melisey et Quiacy au-dessoubs dou molin moyen. —
» Pour le pris et pour la some de sept vint livres de sous tournois.
» Aflranchissant ledict molin de tous fiez, empeschements, sentences
■ obligations et ausmosnes et de toutes autres redevances quelconques
» fors que de deux sols de cens annuel dehues aux religieux de
■ Saint-Martin-lez-Molosmes. » (3)
Deux ans après cette vente, le samedi après la Trinité 1315, Etienne
d'Ancy déclare tenir en fief du comte de Tonnerre :
(1) Cartulaire général de l'Yonne, par M. Quantin, page 504, n« 179.
(2) Le trait (tractus) devait être le droit pour le seigneur de faire rentrer ses
dîmes par les vassaux de son domaine.
L'hébertage (herbertagium) était probablement, dans le sens de la charte, la
faculté accordée à Tabbaye de Molosmes de placer les dimes qui lui étaient
données dans la grange du seigneur. L'éloignement du monastère rendait cette
faculté indispensable.
(5) Ce moulin devait être à iine faible distance de la chaussée de l'étang en-
core parfaitement visible aujourd'hui .
i3Ç
' « La grange qui est au dessoubs la maison fort de Ghameiart un
» bois qui fust devant darries et au coste de ladite maison fort
» (100 arpents) le bois de la forest Franc (100 arpents), le long du
» chemin de Ghameiart à Goussegrey. Un courtin séant au dessous de
» la gr^inge dessus dicte. Plusieurs pièces de vignes et terres.
» Xojis les hommes et faines taillables et abonnes, li dict a en la
» ville de Ghamelard redevances services servitudes à cens et la main
» morte. Dans quant si quas il avient part aux-costumes et censives
» pourtant loz et vantes. (100 bichets d'avoine) les courvées que tint
» li hommes et famés de la ville de Ghameiart doivent deux et de
» Iwjre bestes. — Place a edifûer pressoir quant il vourra et pourra.
» — Moictie dun minaige environ quarante geUnes lou ban de vendre
» vin une fois dans lan mois de may une année lautre dou mois da-
» houst justice grant et petite en la ville et finaige.
» Et la ville de Mellisey tous 4es hommes et famés servitudes deux
» de leurs bestes main morte deux XL bichets dorge et davoigne et
» doit chascun bichet davoigne trois deniers mais li berges nan doit
» un et portant loz et vantes. Douze deniers et cens demy molin
» séant sur lou ru de Mellisey,
» La moictie de la maison fort de Ghameiart et 'des appartenances
» en fiez lige et non pas jurable ne rendable comme je tenue et mi
» devantier (devanciers) don cause de tout temps qui neut mémoire
» du contraire. Ladicte demi-maison fort et les appartenances en fiez
» lige tout seulement Ment reprise des seigneurs de Tournerre qui
» par Ion temps hont este et enfin temps continuement jusques a ce
» temps présent et en ce je oflre de faire a savoir toutes fois qu'il
» plera a monseigneur lou comte devant dit ou a son certain com-
» mandement quant temps lui sera (1). »
Mais ce n'est réellement qu'au commencement du xiv® siècle que
nous pouvons suivre d'une façon sûre la transmission des terres de
MeUsey et de Ghamelard dans les mains de leurs différents seigneurs.
Toutefois , il ressort clairement pour nous des documents que nous
venons de citer, que les religieux de Molosmes jouissaient d^à de
nombreux droits sur le village et sur le hameau dont nous nous
occupons.
m.
En 1336, Guillaume de Flavigny, chevalier, possédait Ja seigneurie
de Melisey et Regnauz, sire de Roncenay, celle de Ghamelard : à quel
titre leur étaient-elles advenues, c'est ce qu'il nous est impossible de
savoir.
(1) Renseignement communigué par M. Le Maistre.
. %
137
Toujours est-il que le 2 novembre de cette année , Regnauz recon-
naît avoir reçu de noble et puissant seigneur Mr«. Guillaume de Fla-
yigny « li seigneur de Melise et de Ghampvallon quatre vingts florins
■ dor nommes et appelés francs du coing du roy nostre sire qui
■ dehues ly estoient pour et a cause de la vendue de cent sols tour-
» nois, deux septiers froment, trois septiers seigle et deux septiers et
» demy avoine de rente annuelle et perpétuelle assise sur la terre de
» Melisey et dont ledict Regnauz en clama quitte mons. Guillaume.»
Quelques années plus tard, le jour de saint Luc Tévaïigéliste, 1336,
Guillaume fit un traité avec Jacques de Vaudrey, abbé de Molosmes,
relativement à une rente de 60 bichets d'avoine et de 2 muids de vin,
due par ce monastère aux seigneurs de Melisey. « Attendu, est-il dit
» dans ce titre, lonneur, lamour, laffection que ledict ctevalier nous
• a ftdct et faict de jour en jour et. espérons qiiil fera au temps ad-
» venir. Nous humble abbé dessus dict accordons a Guillaume de
» Flavigny et a madame Isabeau de Sapeaux son épouse ainsi qua
» damoiselle Guillemette leur fille épouse de Jean de Villebron et pour
» tenir lieu de la redevance annuelle tous les droits auxquels le mo-
» nastère peut prétendre sur les dismes de bled dans les viUe et
» finaige de Melisey mais a la condition que ledit chevalier et ses suc-
» cesseurs auxquels cette jouissance est accordée leur vie durant
» rendront foy et hommage a l'abbaye. »
Guillemette de Flavigny étant devenue veuve de Jean de Villebron,
épousa en secondes noces Jehan Saladin d'Anglure, dont la famille
jouissait dans nos provinces d'une réputation de loyauté justement
méritée.
C'est ici le Ueu de rapporter un fait assez smgulier qui concerne
cette maison, mais dont l'authenticité a paru irrécusable à M. le baron
ChaUlou-des-Barres, qui l'a consigné dans son histoire du château
deChastellux.
« L'un des ancêtres de notre nouveau seigneur, accompagna Gode-
» froy de Bouillon en Palestine ; mais il tomba au pouvoir des infidèles
» et devint le prisonnier de Saladin. Le puissant et généreux Soudan
» autorisa son captif, sur sa parole, à revoir sa patrie, à retourner en
» France pour y chercher sa rançon. Cependant le brave chevalier,
» ne pouvant réunir la somme convenue pour son racbaj, plein de
» loyauté, retourna vers Saladin, qui, touché de tant de respect pour
■ un engagement contracté, le renvoya sans rançon, à la seule con-
» dition de faire porter à perpétuité le nom de Saladin à tous les fils
» aînés de sa race. Cette promesse a depuis été religieusement ac-
» compUe et nous en trouvons une preuve curieuse dans l'acte de
» cession de la ville de Gravant au chapitre de la cathédrale d'Auxerre.
» En effet parmi les témoins qui figurent dans cet acte, on remarque,
438
» entre autres personnes un Saladin d'Anglure. (1423, 16 août.)
Ce personnage n'est pas autre que le seigneur de Melisey, puisque
dans im dénombrement fourni le 26 avril I393àrëvôque de Langres
par Louis de Ghalons, comte de Tonnerre, nous y voyons compris
« les fiez que tient de nous en la ville finaige et appartenances de
» Chamelard Jehan Saladin d'Angleurre a cause de sa femme, etc. ■
Enfin c'est lui qui vendit en 1417 à noble et puissant seigneur
monseigneur Régnier Pot, chevalier, chambellan du roi et de mon-
^ seigneur le duc de Bourgogne « la terre de Melisey et ses apparte-
» nances qui estoient der propre héritage de Madame Quillemette de
» Plavigny. — Plus sept livres tournois de rente par an a asseoir sur
» y celle terre pour le chappelain et chappelle nostre dame en l'église
» de Melisey que ledict vendeur est et affirme à luy competer et ap-
» partenir, etc. »
Mais revenons un instant à Chamelard, dont nous avons fait con-
naître précédemment le dernier seigneur Regnauz de Roncenay. A sa
mort arrivée avant 1403, il laissa deux filles : la première, Isabeau
mariée à Etienne Garnier, écuyer, céda également à Régnier Pot
« tous les droits raisons et actions p ropriete seigneurie et posses-
» sions quelle pouvoit avoir par le trespas dudict feu Regnauz son
» père en la terre de Chamelart tant en justice haute moyenne et
» basse taille d'homes et de femmes censives, etc. — Le tout mou-
» vaut don fiez de mons. le comte de Tonnerre et avec ce charge
» envers ledict seigneur de 60 sols tournois, 1 septier froment,
» 12 bichets de seigle et 10 bichets davoigne. — Moyennant cent
» escus dor a la couronne pièces comptées pour 22 sols 6 deniers
» tois plus 3 escus dor de pot de vin. »
La deuxième Guillemette de Roncenay, alliée à Jacquet du Poncey,
abandonna aussi à Régnier Pot, le 29 août 1407 « toutes les terres,
» près, terraiges censives tailles dhomes et de femmes et généralement
» » toutes les autres revenues quelconques quelle pouvoit avoir et
» situes es-villes de Mellisey et Chamelart et es finaiges délies. —
» Moyennant six vingt quinze livres tournois franches et quictes aux
» d. vendeurs, etc. »
Ainsi se trouvèrent réunies entre les mains de Régnier Pot, par ces
acquisitions successives, les terres de Melisey et de Chamelard, pour
feire désormais partie de la baronnie de Thorey qu'il possédait déjà
depuis 1398. Mais la position de ces deux domaines n'en continua
pas moins de demeurer complètement distincte, car pour la mouvance
féodale, Melisey releva toujours du marquisat de Cruzy et fut compris
dans le baillage de ce nom, tandis que Chamelard qui dépendait du
baillage de Molosmes, relevait des comtes de Tonnerre. Aussi jusqu'à
la révolution de 1790, qui devait jeter une perturbation si profonde
139
dans Tancien ordre de choses, voyoHS-nous des officiers de justice
spéciaux pour chaque terre, malgré leur proximité, malgré la difficulté
qui pouvait en résulter dans bien des circonstances pour les intérêts
du seigneur et des vassaux.
Nous avons souvent essayé de savoir si les seigneurs de Melisey
avaient jamais possédé avant Tépoque où nous nous trouvons, quel-
que castel ou manoir dont ils auraient pu faire leur habitation; mais
nous en sommes toujours réduits à cet égard à des conjectures telle-
ment bazardées que nous croyons prudent de les passer sous silence.
Il n'en est pas de môme poiu: Ghamelard, car à Test du bois qui
domine ce hameau et à quelques pas du chemin de Tonnerre, le
voyageur peut très-bien distinguer aujourd'hui, cachées sous les cé-
pées épaisses d'un taillis, des ruines nombreuses, des vestiges certains
de grandes constructions qui couvrent le sol de leurs débris. ït serait
difficile à coup sûr d'en indiquer les dispositions premières, d'en
recomposer exactement l'ensemble, mais ces fossés larges et profonds
encore parfaitement visibles, ces muraiUes épaisses devaient, dans un
temps bien éloigné sans doute, appartenir à un château fort
A quelle époque est-il permis d'attribuer la destruction de ce vieux
manoir? Elle doit être certainement antérieure au xv^ siècle, puisque
dans tous les actes de vente de la seigneurerie qui remontent à cette
époque et dans lesquels on désigne avec tant de soin les coutumes,
censives, prés, bois, etc., le château ne s'y trouve aucunement indiqué.
Une nouvelle preuve encore de l'opinion que nous \enons d'émettre,
c'est que dans un dénombrement de la terre de Ghamelard fourni au
comte de Tonnerre le l«r décembre 1 767, on y comprend : « le châ-
» teau détruit et ruyne a présent, dans lequel il y avait dancienneté
» une chapelle fondée en l'honneur de Nostre-Dame qui a été depuis
» tranférée dans la paroisse de MeUsey et dont la collation, la provision
» et la disposition appartiennent au seigneur de Ghamelard. » Si nous
nous rappelons que dès*1417, Régnier Pot et Guillaume de Flavigny
attribuèrent sept livres tournois de rente à toucher sur la terre de
Melisey « pour le chapelain de la chapelle Notre-Dame sise en Véglise
» de Melisey^ » il nous paraîtra bien évident que le château était déjà
détruit et que c'était ce motif qui en avait fait transférer la chapelle
dans l'église voisine.
Il nous reste maintenant à indiquer les causes qui ont pu amener
la raines du vieux castel. S'il est impossible, comme nous avons
essayé de le démontrer, qu'elles soient postérieures au xv® siècle,
nous aérons appelé naturellement à penser que. les ravages exercés
dans le Tonnerrois par les troupes indiciplinées d^Edouard III, roi
d'Angleterre, ont bien pu produire un funeste contre-coup sur Gha-
melard. A cette date le chef-lieu de notre comté, après un siège
140
opiniâtre, voyait la partie basse de la ville emportée d'assaut et mise
impitoyablement à sac ; le monasfère de Molosmes, situé à une très-
faible distance était entièrement ravagé au temps de l'abbé Aymoin
(1359) (1). Enfin, quelques années auparavant en 1356, n'avions-nous
pas eu à subir le passage des grandes compagnies^ ramas de soldats
sans solde, viviant par le vol et détruisant par le fer ou par le feu les
maisons fortes qui tentaient de leur résister? Ces bandes composées
d'anglais et degascons n'étaient-elles pas cantonnées dans nos meilleures
provinces qu'elles .appelaient ironiquement leurs chambres, ayant à
leur tête un chef dont l'insolence allait jusqu'à se qualifier l'ami de
Dieu et l'ennemi des hommes et qui défit une armée royale commandée
par Jacques de Bourbon (1361)? • '
IV.
Nous allons rentrer maintenant dans l'analyse des faits historiques
qui intéressent nos deux seigneuries possédées par Régnier Pot (2).
Il n'est pas nécessaire, nous le croyons, de faire ressortir ici l'impor-
tance de cette nouvelle maison ; disons seulement qu'elle a droit d'être
comptée au nombre de ces races antiques, nées avec la féodalité et
qui grandirent à l'ombre des grands feudataires souverains de la
France ; que son illustration tient aux charges diplomatiques et mili-
taires dont elle fut constamment revêtue à la cour des ducs de Bour-
gogne et à celle des rois de France (3).
En 1444, Régnier fit un traité avec les religieux de Molosmes pour
ce qui lui était dû par leur monastère, mais il mourut peu de temps
après, car le 8 février 1446, Jacques Pot, chevalier « fils et héritier
» par bénéfice dinventaire de feu noble et puissant seigneur messire
» Régnier Pot son père » consentait une transaction sur procès pendant
au bailliage de Tonnerre avec les mêmes religieux, relativement à un
(1) Molosmes, Saint-Martin et Commissey, par m! Le Maistre. Annuaire Ae
l'Yonne, 1846, p. 16.
(2) Les armes de la famiUe Pot sont : d'or à la fosce d'azur.
Supports : deut léopards lionnes d'or.
Cimier : une tête d'aigle d'azur becquée d'or.
Devise : Tant L'Vault.
Régnier Pot épousa dans le château du bois de Yincennes, au mois de no-
Teml](re 1392, Catherine d'Angou^eiles, damoiselle de madame la duchesse
d'Orléans. Les noces furent faites aux dépens du roi.
Les armes de la maison d'AngouseUes sont : de sable, à une fasce d'or, ac-
compagnée de deux annelets, l'un en chef, l'autre en pointe.
(5) Cette puissante famille contracta des alliances avec les maisons de Bour-
gogne, de Montmorency, de la Trémoiile, de la Châtre, ^'Aubusson, de Roche-
chouart, de Saulx-Tavannes, de Beauffremont, de YiUiers-de-risle-Adam, de
D^mas, etc.
141
moulin appelé le moulin Huart situé au-dessous de Melisey et tenant
au Val-de-Gano (ValKie-Quenouil).
Par cette transaction, il fut convenu « que les estangs, chaussées,
» place, molin, etc., demeureront en propre et vray heritaige dudit
» monseigneur Jacques Pot, moyennant el parmy ce ledit chevalier
■ tiendra ces biens en fief et hommage desdits religieux et en sont
» et seront a touiours donnes a vassaux diceulx et aussi iceluy cheva-
» lier rendra et paiera la somme de 27 livres tournois et la somme de
» 33 livres pour tous frais dou procès. »
Au mois de mai 1446, Jacques Pot fait un nouvel accord avec l'abbé
Matjiieu de Laignes, au sujet de la rente de 60 bichets d'avoine et de
deux muids de vin. Le document relatif à cette transaction porte :
« que pour bien de paix et considération de la ruyne perte et petit
» revenu en quoy ont ete longtemps a loccasion des guerres, stérilités
» et mortalités lesdites demeurantes choses (les dîmes de Ghamelard)
» et encore sont de présent. — Et mesmement lesdits religieux pour
» estre et demeurer bons amis et voisins ensemble considerans que
» les terres justices et seigneuries de ladite église sont joints et con-
» tangents les uns aux autres. Lesdites parties ont traicte pacifie a
» scavoir que led. chevalier durant les vies de luy et de madame
» Marguerite de Gourtiambe sa femme auront tous les revenus levés
» et dépouilles chascun an des dismes de vin et de bled appartenans
» en fonds et seignorie à lad. église. »
Ce titre ne fait qu'ajouter de nouvelles preuves aux renseignements
que nous avions déjà sur cette malheureuse époque de notre histoire.
Des guerres non moins funestes que celles du siècle précédent venaient
encore de désoler nos campagnes. L'ambition des ducs de Bourgogne,
leur rivalité haineuse contre la maison d'Orléans, avaient divisé le
pays en deux camps bien tranchés auxquels la soif du pouvoir mettait
seule les armes à la main.
Louis, comte de Tonnerre, suivait le parti des Armagnacs, et se
trouvait par le voisinage de la Bourgogne exposé aux premiers coups
de ses ennemis; aussi voyons-nous ses châteaux de Tonnerre, de
Cruzy, de Ghannes, etc., détruits de fond en comble et notre province
soumise une seconde fois aux horreurs du pillage, du meurtre et de
rincendie.
Notre humble village de Melisey pouvait-il échapper à ces désastres?
A coup sûr il lui était impossible d'oflrh: la moindre résistance contre
les ennemis nombreux qui tenaient la campagne, quand il n'avait pas
le moindre donjon, pas la moindre muraille pour soutenir un siège et
prêter à une défenôe sérieuse. Que de fois sans doute, nos pauvres
habitants durent trembler soit à la vue des chaperons blancs d'Artha-
gnac, soit à l'approche des Bourguignons qui. tour à tour se livraient
aux excès des plus ardentes représailles!
442
V.
Jacques Pot qui fut successivement conseiller, puis chambellan du
duc de Bourgogne Philippe-le-Bon, avait épousé en premières noces
Marie de Reuilly (i), et en secondes noces, par contrat du 7 janvier
1423, Marguerite de Gourteiambles (2), qui lui apporta en dot les
terres de Malain, de Bissey-la-Pierre, de Pouilly-.en-Auxoi8, etc.
A la mort de son beau père messire Jacques de Gourteiambles, il
recueillit encore les terres de Beaumé, de Ballot, de Nesle, près Gha
tillon, de Villers-lez-Semur, etc. •
. Jacques décéda en 1473, laissant plusieurs enfants de ses deux
alliances : Tainé qili portait le même nom, reçut en partage la barônnie
de Thorey, mais sans la posséder bien longtemps, car il fut tué le
7 juillet 1475, à la prise de Bar-sur-Seine, dont il était capitaiçe, et ses
biens passèrent à son frère Guy, comte de la Roche Pot et de Saint-
Pol, premier chambellan du roi Louis XI.
Si nous n'avons fait jusqu'à présent qu'offrir à nos lecteurs des
détails bien incomplets sur les seigneurs de Melisey et de Ghamelard,
c'est qu'aucun document n'est venu nous donner le moindre rensei-
gnement sur leurs vassaux. Nous trouvons bien quelques lambeaux
de chartes dans lesquelles le seigneur de Melisey traite et pacifie
avec son voisin l'abbé de Molosmes, dans lesquelles il stipule telles et
telles redevances ; mais des incoles et manants de ses terres il n'en
est aucunement parlé, l'acte passé entre ces nobles personnages n'en
fût nulle mention. A cette époque, il n'y a point d'histoire du bourg :
le seigneur absorbe les vassaux, le manoir efiFace le village. Sujets de
main-morte, attachés à la glèbe, nos malheureux habitants n'ont guère
d'autre soin que de cultiver péniblement, pour le plus grand profit
de leurs puissants maîtres, un sol souvent ingrat et stérile.
Cet état de choses ne pouvait durer; il existe, quoiqu'on en dise, au
fond de l'âme un instinct krésistible de progrès et de liberté qui se
communique aux événements. Peut-être dans 4a suite des siècles, à
certaines époques fatales, ce mouvement se ralentit au point de devenir
(1) Preuilly porte pour armes : d'azur à trois aigles d'argent posées 2, 1.
(2) MM Ducorneau et Monteil dans leur Histoire de BourgoifM^ disent qu'il
est très-probable que l'introduction dans les armoiries de la maison Pot de deux
cimeterres avait pour cause l'aUiance de Jacques Pot avec Marguerite de
Gourteiambles, contrairement à l'opinion de certains auteurs qui prétendent
que de Gourteiambles portait seulement : échiqueté d'or et de sable, et que les
deux cimeterres dont les Pot écartelaient leurs armes, avaient pour origine le
présent que Bajazet II aurait fait à messire Régnier Pot de son propre sabre, en
témoignage de l'estime qu'il portait à ce brave chevalier.
Gette dernière opinion nous parait la plus vraisemblable.
443
insensible et d'être inaperçu: ainsi durant le moyen-âge, au milieu de
ces grands chocs de nation à nation, de ville à ville ou plutôt de prince
à prince, de seigneur à seigneur, qui n'aurait désespéré de la marche
progressive de l'humanité ?
Et pourtant un grand événement ajlait s'accomplir, un pas décisif
allait être feitvers la civilisation-, par Taffranchissement des communes.
11 ne nous appartient pas de rechercher ici l'origine des communes :
les uns l'expliqueront par les vieilles traditions du municipe Romain
passées à l'état de légende, conservées par l'exemple des villes d'Aqui-
taine et de Provence ; les autres par l'ambition des rois et leur anta-
gonisme contre la féodalité ; les autres par le voisinage des républiques
Italiennes et des villes Allemandes; causes subjectives selon nous d'un
grand mouvement, dont le principe s'il n'était dans la progressivité
humaine, se retrouverait au besoin dans l'idée d'émancipation,
d'égahté et de charité, dans la réhabilitation du pauvre que le Christ
mourant légua du haut du Golgotha au vieil univers.
Certes, nous ne voudrions pas dire que les habitants de nos cam-
pagnes, quand ils obtinrent leurs chartes d'aflranchis^ement, eussent
un sentiment bien juste de conquêtes aussi précieuses. Dans les voies
pénibles où .la Providence pousse l'humanité, l'homme agit et ses
descendants expliquent le mouvement. Pour bien saisir l'ensemble
d'un édifice, ne faut-il pas se placer à distance? De même pour com-
prendre toutes les phases de la civilisation, n'est-il pas nécessaire
d'être éloigné dans les. temps et de prendre champ, pour ainsi dire,
dans cette vaste arène des races et des époques.
Peut-être même le mobile qui excitait nos villages à l'indépendance,
n'était-il pas bien noble : ce n'était guère qu'un peu de jalousie contre
des communes plus tôt émancipées. Peut-être un habitant de Melisey
était allé dans la ville voisine, il y avait vu la commune, son
organisation , accordant ^liberté et protection contre la violence
féodale, puis, de retour au village, il avait raconté à la veDlée ces récits
d'outre-vallée et chacun écoutant la voix intérieure qui criait : liberté!
se remémorait les souffrances de ses pères et les siennes propres,
aiguisait de ses réflexions l'amour propre du clocher. Chacun se disait
alors : pourquoi n'aurionsnaous pas notre charte, notre commune ; puis
les paysans se comptaient, ils âe trouvaient bien nombreux : Jacques
Bonhomme réclamait.
• Quand les villages se présentaient ainsi à leurs seigneurs, forts de
leur droit intime et môme de l'appui secret du pouvoir royal, qu'avait à
laire le château*^ Il transigeait, il dédait. Ainsi fit le seigneur de Melisey,
désirant, est-il dit, dans la charte « soulager et faire plaisir auxdicts
» manans ses subjects et aussi par bon moyen augmenter et accroître
* les rentes ^t revenues de sa dicte seigneurie. »
•
Guy Pot accorda Faffranchifisement de la main-morte personnelle à
ses vassaux et consentit à « ce qu'ils soient seront et demeureront
» libres et franches personnes et de telle nature comme les bourgeois
» du giste de Gruzy moyennant toutefois la somme de 5 sols tournois
» payables tous les ans au jour et teste de Sainct-Remy pour les habi-
i^ tants de Melisey et 2 sols 6 deniers pour les habitants de Ghamelard
» (31 août 1483) (1). »
VI.
Mais une maison plus illustre encore par l'antiquité de sa race que
celle des La Roche-Pot, plus puissante par les hautes fonctions qu'elle
eut à remplir dans le royaume, allait posséder bientôt nos domaines.
Au vieux cri d'armes Tant L Vaut, glorieux souvenir rapporté des
croisades par Régnier Pot, au brillant pennon d'or, à la fasce d'azur,
va succéder pour quelque temps la noble devise des sires de Mont-
morency : Dieu aide au premier baron chrétien, et cette bannière à
la croix de gueules cantonnée dé seize alérions, image étemelle de
notre foi.
Guy Pot, comte de Saint-Pol, était mort, ne laissant que deux en-
Êints de son mariage avec Marie de Villiers-de-l'Isle-Adam (2), -Régnier
deuxième du nom, échanson du roi et sénéchal de Beaucaire qui fut
tué devant Saluées d'un coup d'artillerie en 1503, n'ayant pas encore
pris d'alliance (en lui finit la branche masculine des aines de cette
illustre maison). Et Anne Pot, qui épousa le 17 juillet 1484, Gtiillaïune
de Montmorency, seigneur d'Ecotten et de Chantilly, fils de Jean 11 du
nom, grand chambeiran de France et de Marguerite d'Orgemont..
Aux magnifiques domaines que sa femme lui apportait en dot,
Guillaume joignit encore la plus grande partie des héritages que pos-
sédait son père qui l'avantagea au préjudice de ses frères aînés Jean
et Louis, parce que ceux-ci avaient suivi contre sa volonté le parti
des diics de Bourgogne. ,
Dès le 19 juin 1505, notre nouveau seigneut rendait foi et hommage
et prêtait serment de fidélité à Pierre De May, abbé de Saint-Pierre de
liolosmes « pour raison de l'estang de Mellisey actuellement en nature
» de pré des lammes y attenant et du molin Huart. Tous ces biens
» dignement tenus et mouvans de nous dessus dit abbé a cause de
» nos dîmes de Mellisey. »
(1) Voici les noms des habitants qui comparurent à la charte d'affranchissâ-
tient : Jean Dubois, Humbert Larche, Thibaut Larche, Denis iâle la Corvée,
Simon Perrot, Jean Eté, Guydt Prot, le jeune, Guyot Prot, l'aîné, Jean Samia-
geot, Pierre Régnier, Louis Perrot, etc.
(2) Villiers-de-risle-Adam : d'or au chef d'azur, chargé d'un dextrochère
revêtu d'un fanon d'hermines brochant sur le tout.
j
U5
La pliq»art des titres qui nous fourbissent des renseignements sur
Guillaume de Montmorency, sont relatifs surtout à des difficultés, à
des procès avec les monastères de Quincy et de Saint-Michel. La féo-
dalité, jptau* la division du territoire en une multitude de fiefs complè-
tement distincts, soit par leurs usages, soit par des intérêts opposés,
avait créé une source de contestations continuelles entre ceux qui les
possédaient, contestations que des motifs souvent les plus fu^s ten-
daient à envenimer.
Ainsi, un habitant de Ghamelard ayant commis en 1506 une préten-
due anticipation sur le territoire de Goussegrey, appartenant à Tabbaye
de Saint-Michel, les religieux avaient obtenu un jugement qui con-
damnait cet homme à une assez lourde amende. Mais le seigneur de
Ghamelard prit aussitôt Mt et cause pour son vassal et la difficulté
meDaçait de devenir sérieuse, quand un arrangement amiable fut
heureusement conclu le 27^oût 1506, entre révérend père en Dieu
Etienne de Nicey et monseigneur Guillaume, piremier baron de France,
par l*intermédiîdre de Jehan Ghapufs, licencié-es-lois et en décret,
garde des terre» et justices de la baronnie de Thorey.
Un autre différend allait surgir encore avec les moines de Quincy,
relativement aux limites du finage de Ghazerey et d'un bois appelé les
Pareaulx. Une transaction vint également y mettre fin, et le 15 no-
vembre 1509, frère Hugues de Gigny, ratifiait le traité dont les bases
avaient été arrêtées entre Georges de Thorey, proeureur de Tabbaye
et noble seigneur Mathias de la Groix, capitaine de la baronnie.
Enfin Guillaume se trouvait engagé dans un procès inte)rminable,
en 1516, avec Françoise de Rohan, coAlesse de Tonnerre, à raison
des droits de relief et des menues redevances que cette dame prêtes-
dait lui être dues sur la terre de Ghamelard.
Malgré tous les ennuis et les tracas que pouvaient lui susciter ces
difficultés, le seigneur de Melisey ne perdait point de vue, disons-le
à sa louange, le bien-être de ses vassaux. Par une charte du 19 janvier
1514, il leur accorda « le droit de mener et champoyer toutes leurs
>» bestes grosses et menues et mesme en tout temps de grenée ou
• aultrementpar tous les bois assis et estant es-justice, finaige, seigneurie
» et territoire de Melisey et de Ghamelard. — Pareillement usaige et
» couppe de tous bois pour toutes leurs affaires et nécessités en un
> bois appelé le bois des Pareaulx. Aussi sept arpents de tout le
» bois de Melisey du costé des tetres labourables vers Binauté. Et
> avec cela raye et crue estant alentour du bois appelé le bois de
» Chastillon, etc. (1). »
(1) Panni les noms des habitants qoi figurent dans cette transaction, nous
pouYons citer ceux de Frangé, Mitaine, Chasnée, Perrot, Rousseau, Champfort,
Kenart, Bolard, Bernard, Gogois, Protot, Fauche, Renier, Delestre.
20
. , U6 •
GuiUauoie de Montmorency ne décéda qu'^n 1531, aipvès ayoff'servi
avec grande distûsK^tion) quatre roifi de France, pendant i'e^aee de
soixante.ans. Il avait étéprécédé dans la tombe par Kmie Pot safemBuey
morte' le 14 février li^iO. Tous deux furent i^umés dans ieiieheeur
de l'église de Saint-Hartiâ •de Montmorencî, dessous un tombeau de
marbre Qoir qui portait cette inscription : ^
''Y GIST HAUT ET POISSANT S» MOS«" M" GUILLB PB MOTMORECY
I^MlER BAR. DE tPRACÉS' DCDIT MONT'*), D^EsCOUEN E'I' DE ÇhA-
llLLV, CSBILLER ET CtfABELLA OKBINÉ DO ItOY I<C** l^' 1BT "
ObER DE SON ORDRE, QUI TRESPASSA LE XXm* JOUR DE MAI
l'an MIL CINQ CENT» TRENTE ET UNG« ., , ^. .,,,
CV GIST NOBMt DAME MADAME ÀNNB POT, PEMllB DO»' S* JADIS,
DAME DE ChATEAUNEUF, DE LA ROGHE, DE THOREY, DE LA
Prune au Pot, de Damyille, jqui trespassa le xiiii* jour .
FÏIRURIER l'an mil V'^rET X. PRIÈZ PO' TO-TREPASSE QUE DE
Dieu pdon leurs faces. A.
Lapins grande partie dos biens d'Anne- Pot, situés en Cbampagoei
étaieatéohufi à son troisième GoSajii FraaQOis'de'Montffîoi^eaoy qui fat
gentUbomme 4e la Ghasobre, chevalier ée i^ordre, gouverneur de File
* de France et lieutenant général 4e Picardie..
En 1522^' Jacque» de Biissy, capitaine de Tborey^ ,. et; Pierre de
Moiitoby,; seigneur de Orand, firent u^ accord avec les habitant» de
Melisey qui,'-« depuis un an en ca setaient adresses envers monsei-
» gneur 'Cotant pour lors dans son ct^teau de Thoreyfpouir obtenir
» lechange du bois des Pareaulx contre dautres usages plus a leur
» convenance, j^
Les mandataires de François de Montmorency, céd^^t trente
arpents 4e bois lieudit les Jwrrys, tenant aux usages de Molosmes,
vingt arpents au climat des grands chenuBS, etc.; « plus le droit de
» mettre en nature de labour cultiva et emblaver le bois des Paireaulx
» comme leur vray et propre heritaige a la charge de payer au sei-
» gneur le droit de tierce ainsi quils ont accoustume payer pour les
» autres terres. »
Trois ans après cette transaction, le 25 février 1525, François était
Êdt prisonnier avec son frère Ansue à la funeste baitaille de Pavie»' ' ^
Il ftvait épousé GharloUe d'Homières^ dont il: n'eut pas de. postéifité
et mourut le 20 août 1551 , laissant sa succession à son frère aîné le
connétable.' *^ . .> ... -. <■ .
Il est inutile de rappeler ici les grands événements dont 'la vie
d'Anne de Montmorency fut remplie; disons seulement qu'élevé à la
cour comme enfatot dlionneur du roi François I«^, il servit avec dis-
tinction les rois Henri IT, François II et Charles IX ç que cette homtne
illustre par sa naissance, par les grandes charges dont il fut iavesti,
assista à huit batailles dans quatre desqueUes il efut le sontveraiir
commatidiHnent. De quel courage héroïque, de quelle force d'âme ne
nous ofifre^Hl pas l'exemple quelques heures ayant sa mort^ à la
sanglante bataille de Sainf-Denys : « le corps qu^il commandait ayant
été mis en déroute, il se vit abandonné déré' siens que la terreur avait
saisis. Mais ce généreux yiéillard ne s'abandonna pas lui-même et
ramassa toute sa vertu pour terminer dignement sa longue vie. H
reçut six dangereuses blessures, fut démonté et rompit son épée dans
le corps d'un g^tilhomme calviniste qu'il "perça au défaut de la cui-
rasse. Un gentilhomme écossais appelé Stuard lui donna par derrière
m coupi de pistolet daûs les i^eins. On assure que quoique mortelle-
ffieflt MesSé, il se tourna du côté de cet homme et-du pommeau de soh
é^e dont la garde lui restait en main, il lui abattit deux dents et lui
ébranla les autres (1). »
Pu cordelier étant venu l'exhdrter à la Inort, lorsqu'il était couvert
fe sang et de blessures : pensez-vous, lui répondit-il, qu'un hbmnie
^ a técu quatre-vingts ans avec honneur, n'ait pas ajiprîs à mourir
DÎQ quart d'heure ? Malgré tous les services que le conhétable" avait pu
rendre au parti catholique et au trône du roi Charles ÏX, le lecteur se
rappelle cette réponse marquée du cynisme le plus révoltant que la
refoe Catherine de Médecis adressa au nlessager qui lui apprit la vic-
toire de Saint-benys et la mort d'Anne de Montmorency : « à fce joui?
» j'aide grandes Obligations au del : l'une que le connétable ait vengé
» le roi de ses ennemis et l'autre que les ennemis du roi l'aient défait
» dticonùétable. » '
Allié en 1526 à Magdeleine de Savoie, Anne de Montmorency laissa
te ce miarîàge cinq enfants, d6nt le dernier, GtriHaume, recueillit les
terres deThorey, Meïisèy, Chamelaï'd, etc. , qu'il posséda jusqu'en 1 5^3,
date de son décès. Celui-ci avait épousé en premières noces Léonore
(fllnnlières dont il n'eut pas de l^ostéiitè et en secondes noces Anne
Lalaiti, fille d'Antoine de Hochstrate, chevaher de la toison d'or.
Sur.la demande des habitants de Melisey, cette dernière leur céda
en échange le 30 jàhvier 1593, « comme ayant la garde noble de
» damoiselle Magdeleine de Montmorency, fille mineiu'e de défunt
i taonâeigneuf tjuillaûmë et d'elle, » une pièce de terre au lieu dit
Yaugilly^ proche la porte dé Melièey^ et une autre pièce tenant au
&ubourg d'en bas. En contre échange, les habitants délaissèrent à
ladite d^e Lalain, une grande pièce de terre appdée le Chamjhdes-
^litfagddftiae déJMootiiiQreney'éj^iigaen 1597, Henri de Luxembourg,
duc de Piney, dont elle eut deux filles :
(1) Biet, de Moreri.
448 *
\o Marguerite-Charlotte de Luxembourg, duchesse de Piney, alliée
eu premières noces (1620) à Léon d'Albert, seigneur de Brantes et en
secondes noces à Charles Henri de Clermont-Tonnerre (1630) (1);
2» Marie-Liesse de Luxembourg, mariée à Henri de Lévis, premier
du nom, duc de Yentadour, pair de France et lieutenant pour sa ma-
jesté en sa province de Languedoc.
Il est très-probable qu'après le décès de Magdeleinede Montmorency
arrivé en 1616, nos deux seigneuries demeurèrent indivises dans les
mains du comte de Clermont et du duc de Yentadour ; c'est du moins
ce que laissent parfaitement supposer les documents qui remontent à
cette époque.
En 1625, Henri de Lévis vendit à Claude de Ménegauld, écuyer,
sieur du Trévol et de La Motte de Rugny, une rente de quatre septiers
froment et quatre septiers avoine, assise sur le climat du territoire de
Melisey, appelé Bois-le-Comte, moyennant la somme de 800 livres.
Cette cession fut faite par le seigneur de Melisey, en considération,
est-il dit dans l'acte, « de ce que le sieur du Trévol prétendoit mie
» diminution de ladite rente a cause du dépérissement du terrage qui
» a demeuré sans culture tant par le moyen des grandes guerres et
» ruynes que raport les ravages généraux des années précédentes. »
Les avantages concédés au calvinisme par l'édit de Nantes n'avaient
fait, nous le savons, que rendre ce parti plus fier de ses libertés, plus
hardi dans ses espérances; ajoutons à cela la défiance qu'inspirait aux
, protestants un gouvernement poussé par le clergé à détruire leurs
franchises, à restreindre leurs droits et nous aurons bientôt le motif
des guerres religieuses qui vinrent se ranimer en France, au commen-
cement du xvii® siècle.
C'est à cette épo([ue qu'il faut attribuer les malheurs dont notre
village eut particulièrement à soutifrir. Des bandes armées traver-
saient nos provÎQces ; elles étaient appelées par le duc. de Nevers,
gouverneur de Champagne, pour repousser les troupes que Mansfeld
amenait d'Allemagne aux secours des protestants soulevés contre le
pouvoir royal. Est-il nécessaire de dire que ces nouvelles compagnies,
à l'exemple des tard venm, s'éparpillant dans nos derniers villages,
s'y livraient souvent. hélas î aux plus déplorables excès? En 1636,
•nous n'en étions pas encore complètement débarrassés, malgré la main
ferme et puissante du cardinal de Richelieu.
(1) Charles-Henri de Clennont-Tonnerre , né le 7 janyier 1605 , avait été d'abord
destiné à la carrière ecclésiastique. On lui avait donné l'abbaye de Molosmes.
U mourut d'apoplexie à Ligny en Barrois, le 8 juiUet 1674. Sa fiUe unique
fut mariée en 1641, au duc François-Henri de Montmorency, maréchal d«
Luxembourg. (Note de M, Le MaistreJ
449
Dans sa courte notice sur le comté de Tonnerre, M. Jacquillal-
Despréaux relate ainsi ces tristes événements : « On était toujours
B inquiété dans le Tonnerrois par les courses des gens de guerre;
» en 1630, le village de Melisey fut pillé, plusieurs hal)itants furent
» tués (1). »
VII.
Les seigneories de Melisey et de Ghamelard changeaient encore de
possesseurs en 1640, par l'acqmsition que Michel Particelle d'Hémery
en fit de Mesdemoiselles de Luxembourg. La vieille aristocratie féo-
dale des Pot, des Montmorency, disparait après s'être maintenue Fespace
de deux siècles dans ces domaines, pourfaire place à l'heureux protégé
du cardinal Mazarin.
En 1650, Michel Particelle, plutôt connu sous le nom de baron de
Thorey, auquel cette terre avait été donnée à titre de majorât par le
surintendant, rendait foi et hommage à François de Clermont, comte
de Tonnerre, et lui payait la somme de 2,500 livres pour droits de
quint et requint.
Après la mort de d'Hémery, Marie Lecamus, sa veuve, fut toute
occupée de fondations pieuses, qu'elle établit dans les nombreuses
seigneuries qui appartenaient à ses enfants. Elle fit, en 1665, l'acqui-
sition d'une maison et de plusieurs héritages situés à Melisey pour
servir tant à l'érection d'une petite chapelle, que pour subvenir à
l'entretien d'un prêtre chargé d'instruire les enfants de la paroisse et
de veiller constamment à leur éducation : pensée admirable inspirée
sans doute à cette sainte femme, par le triste exemple qu'elle avait
sous les yeux dané la vie dissolue du baron 'de Thorey!
Entraîné par le désordre de son esprit et ses goûts dépravés à des
dépenses extravagantes, le fils du surintendant compromettait en effet
d'une façon sérieuse, l'immense fortune laissée par son père. C'est
alors que nous voyons Louis Phelipeaux de la Vrillière, secrétaire
d'Etat, qui avait épousé Marie d'Hémery, \e i^ août 1635, preMre
en main l'administration de nos domaines, « comme curateur créé par
» justice à la personne et aux biens de monseigneur Michel Particelle,
» baron de Thorey. »
A cette époque nous trouvons la communauté de Melisey dans une
position difficile et menacée de poursuites judiciaires par une dame
d'Aussy, de Paris, qui réclamait le remboursement d'une créance de
768 livres.
Pour sortir d'embarras, on résolut de vendre 14 arpents du bols de
(1) Annuaire de {Tonne, année 1859, p. 207.
450
Melisey ; mais on comptait sans de libuvelles difficultés qui ne devaient
pas tarder à surgir, .... . ,,,.
Plusieurs habitants avaient commis en 1673, des délits assez' graves
dans les bois de monseigneur de la YnUière, soit en arrachant des
chênes, soit en détruisant des taillis. Ce seigneur les fît poursuivre et
condamner à 1,1 1? livres d'amende et le jugement rendil toujte la
communai^té solidaire, la privant même des droits d'usage dont on
avait si étrangement ahusé. Appel fut interjeté au parlement qui con-
firma la sentence prononcée par les premiers juges.
, .Sur quelles ressources était-il^ permis d'espérer pour payer une
amende aussi lourde, quand il était indispenaable en ce moment ^
faire à l'église des réparations évaluées t la somme de 1,060 livres,
sious peine de la voir tomber en ruines, quand, d'un autre côté, l'aQ-
torité ecqlé^iastique menaçait de prendre des mesures rigoureuses
contre la paroisse, parce que le cimetière n'était entouré d'aucuoe
espèce de clôture? i /
.,. Dans une assemblée du 18 octobre 1674, la communauté résolut
pour sortir d'emban*as de supplier très-humblement monseigneur de
la Yrillière d'acheter deux petites pièces de bois et le déport des
droits d'usage, pour que le prix en flit affecté à payer toutes ces
djettes. Ce seignemf y consentit avec empressement et voulant même
donner h ses vassaux une preuve de son bienv^iïïant intérêt, il leiff
accorda le bois de Ghâtillon contenant environ cent journaux, avec la
Jiberté de le défricher.
Dans le partage de cette propriété fait par les hahitants, ils réser
vent, avant la division des lots « deux airpents pour la sainte dia-
» pelle de madame d'Hémery, plus trois joumels à la iabrique de
p l'église pour contribuer au paiement et rétribution de icehii qui
» aura la conduite de la 'cloche qui est céans au. clocher (1). » ;
;A la mort de Marie d'Hémery (23 août 1670), ses enfants Balthasar,
marquis de Ghàteau-I^euf et de Tanlay ; Michel, archevêque de Bourgs;
Raymond, comte de Saint-Florentin et Pierre, chevalier de l'orcbre de
Saint-Jean de Jérusalem, partagèrent sa riche succession. Compris dans
le premier lot avec Thorey^ Rugny, Villon, Cussangis et lepi moulins
de Laignes, le viUage de Melisey et le hameau de Gbamelard éçhur^
à monseigneur le comte de Saint-Florentin. ;
Tous ces domaines étaient estimés à la somme de 120,408 livres.
■ Raymond Phelipeaux étant décédé sans laisser ^ de postérité, ce fut
son >neveu Louis, marquis de la VrilUère qui recueillit noa s^neu-
ries^ mais sans les posséder bien longtemps, car le 25 septembre 1704,
(1) Le bois de GhAtillon couvrait encore au xvii* siècle tout le plateau situé à
Test de Melisey.
j
4 51
il les vendait moyennant 200,0^ livres à messire Jehan Thévemn,
goaTenHar'deSaliiU)eDp:'i' '■■ " '■ » / - ). • ... -.1
VIII.
Noos touchons à un événement bien triste et qui devait laisser pen-
àaii^l dô loi;^iAes aimées,!^ plus a£ùr^u^'«iau¥emr.p^ip4)lid^(pçdsiblps
habitants de Melis^. Mais remontons aux premiers renseignè^i^ts
.([uino^s sont^patjvepus. mi oe sonUsiie dnaioe** - . > r . >
. En 1727, u^ rixe .violente s'éiait élevéeentre un sieur Nicolas C..,,
laboureur, demeurant à Melisey et us nommé Snfert, gard<> d,e la
seigneurie. À lârsuite de:^blesaures graves reçues dans, la rlut^, le
malbfiureux garde avait succombé en proie am^douleuss les plus
. À quelque temps de là, le procureur fiscal de Chamelard, Ëdme
Jaoques^y opérait une^ssôsie sur les récoltes de Nicolas G..., aQCU3é
d'avoic enlevé les gerbes des dîmes au x^oment de la moisson. Mais
quand il s'agit d'établir un gardien au domicile du saisi, personne ne
voulut acqept^ cette mission : tous les. h^bitantâ craigu^ent avec
juste raison^ 1« ressentiment dont ils pourraient être victimes» Leurs
jCrajates n'étaient que trop fondées, car ^ quelques heures à peine
après la saisie, dans la nuit du 23 septembre 1742, le tocsin sonnait
dans la paroisse et un violent inc^die éclatait dans les bâtimeats du
procureur: liscal, réduisant en cendres toute sa maison.. ; .
La clameur publique désigna immédiatemeoiNicolas G..., comme
étant Fauteur du sinistre ...on connaissait trop tes moyens o^eux
.auxquels cet homme dangereux était capable de, recourir pourieatis-
laire sa vengi^ance. <
Une enquête fut commencée, mais faute de preuves suffisantes
l'affaire nf eut aucun résultat. . . >. <.
Nicolas G... n'en continuait pas moins cependant de tenir une con-
duite déréglée, de vivre en véritable baiidit. dans la p^oisse,,aidé
dans les vols nombreux qu'il commettait par ses deux fll^FraaçoÎAiet
Joseph j On lui attribuait des attiqui^ à main armée ila mût, sii/r un
certain Locatelli, médecin-empirique, sur m habitant de Tlsli^ous-
Montréal. On lui reprocbait enfin des actes dégoûtants d'irréligion^ lentre
autres d'avoir reçu l'hostie consacrée au sortir d'vn joyeux festin, t^
Aussi voyons-nous les habitants effrayés par la terreur que leur
inspirait Nicolas G..., le désigner habituellement sous.ljss oams.^de
dos tUl(mp,,ù'excommvmé^ de loup vert.' ^ • j:
Un nouveau malheur ne devait pas tarder à plonger la population
de Helisey dans la stupeur. Le jour de saint Jean>^Baftistqi ;175Â,
apièsune altercation assez vive avec un sieur Ëdme Meneganty Nicp-
■ ' ■ ' ' . ' I • ■ s i I ! •'>
452
las G..., se recule de quelques pas et tire à boul; portant un coup de
fusil à son adversaire qui tombe baigné dans son sang.
Instruit de ce crime, le procureur du roi de la marécbaussée de
Tonnerre fit aussitôt arrêter le coupable.
De son côté, l'autorité ecclésiastique justement alarmée, adressait
le 5 juillet le monitoire suivant qui fut lu au prône de l'église parois-
siale :
t Nous vous mandons de bien et duement admonester par trois
» dimanches consécutifs es-prones de vos messes paroissiales comme
» a présent nous admonestons à la requeste et supplication du
» procureur du roy de la maréchaussée de Tonnerre complaignant à
» Dieu et à nostre sainte mère l'église, de ce que le 24 du mois de
» juin dernier, environ les 7 ou 8 heures du soir, le nommé Mene-
» gault, garde, demeurant à Melisey, fust assassiné d'un coup de fusil
» dans la prairie dudit lieu, que l'auteur de cet assassinat qu'on
» présuma déjà il y a quelques années, a commis plusieurs meurtres
» et incendies et vols, qu'il a mesmes des associés dans ces délits qui
B menacent de tuer et incendier. Pour raison de quoy il a été permis
» audit sieur complaignant d'obtenir et faire publier les présentes
» lettres monitoires par ordonnance de M. le lieutenant assesseur de
» la maréchaussée à la résidence de Tonnerre en date du 25 juin der-
» nier et en vertu de la nostre de ce jourd'hui.
» Tous ceulx et celles qui ont connaissance desdits faits cy-dessus
» pour avoir vu, connu, ouy dire ou apperçu aulcunes choses desdits
» feils, sont tenus d'en venir à révélation et les quidans et leurs com-
» plices à faire satisfiaction par eux ou par autruy et ce après l'espace
» de six jours après la troisième publication des présentes, sinon nous
» procéderons à l'eucontre d'eux par censures ecclésiastiques et
» selon la forme de droit nous nous servirons de la peine d'eicom-
» munication. »
La maréchaussée de Tonnerre avait commencé l'instruction du
procès qu'elle s'apprêtait à suivre, quand par décision du présidial
d'Auxerre, elle fut déclarée incompétente et toute l'afiRaire renvoyée
devant la justice seigneuriale.
En conséquence, Jean-Claude David, juge de la baronnie de Thorey
et Nicolas Gaillardet, procureur fiscal procédèrent à l'audition de
187 témoins venus à révélation^ tant de la paroisse de Melisey que
des lieux circonvoisins.
Par un arrêt du 14 janvier 1755, le parlement avait autorisé les
officiers de justice de se transporter dans les prisons de Tonnerre,
ainsi que hors de la justice de Melisey pour y faire et parfaire le
procès audit Nicolas G... Un deuxième arrêt du 22 janvier permit en-
core au juge de connaître du crime d'incendie commis eu 1742, sur
\
163
la maison d'Edme lacgaes, procureur fiscal et ordowa que les de^x
procès « seraient joints pour être jugés conjointement et par une seule
» et même sentence. »
r
L'instruction demandait beaucoup de temps ; 90 personnes furent
confrontées avec Taccusé dans les prisons de Tonnerre.
Les charges étaient accablantes : plusieurs témoins déclaraient avoir
assisté, de visu, à Tassassinat du garde, d'autres ^e Taccus^ lui-
même leur avait fait en termes cyniques l'aveu de son crime.
Enfin le procureur fiscal présenta ses conclusions, et le 18 juillet^ ,
le juge de Melisey se transporta à Tonnerre où assisté de MM. Ban-
rault, bailli de la ville et Carteron-Magny, avocat, il rendit un jug^
ment qui condamnait «Nicolas G... à avoir les bras, jambes, cuisses
» et reins roDapus vifs par l'exécuteur de la baute justice sur un
» échaiaud qui à cet effet sera dressé en la place publique de Melisey
» et après avoir senti tous les coups vife, vif bridé à un bûcher qui
» sera dressé en ladite place publique, ses cendres jettées au vent ;
» déclarant en outre tous ses biens situés en pays de confiscation ac-
» quis et confisqués au profit de qui ilappartiencjjra.
» Joseph G... a être pris et mené aux galères du roy pour y servir
> comme forçat l'espace de six ans préalabletnent marqué des trois
» lettres 6. A. L. avec un fer chaud sur l'épaule.
» Et Français G... à trois ans de bannissement hors le lieu et
» paroisse de Melisey et baronnie de Thorey et 60 livres d'amende. »
Aussitôt que ce jugement fut rendu, M. Joly de Fleury, procureur-
général, donna Tordre d'arrêter les enfents de Nicolas G .., qui n'é-
taient ericore décrétés que d'ajournement personnel.
Appel fut .interjeté par les condamnés que la marécbauBSée con-
duisit à Paris, dans les prisons de la Conciergerie; mais par arrêt du
18 octobre 1755, la chambre criminelle de la Toumelle confirma la
sentence du juge de Melisey.
Le jour fixé pour la terrible exécution arriva enfin et l'heure en
fut annoncée à son de trompe dans toutes les paroisses de la baron-
nie. Une foule considérable d'hommes, de femmes, d'enfants accou-
rait des villages voisins excitée par la curiosité.
Dès le matin (^1 décembre 1755), Claude David, juge de Thorey,
assisté de Jacques Guyard, greffier et du procureur fiscal Nicolas
GaUlardet, s'était transporté aux prisons de Tonnerre, afin d'en extraire
les condamnés. Nicolas G... fiit placé dans une première charrette sous
l'escorte des cavaliers de la maréchaussée et assisté de M. Richard,
curé de Molosmes. François G... et Joseph G... suivaient dans une
deuxième charrette. Alors le funèbre cortège s^ébranla lentement et
prit la direction de Melisey.
Amené au lieu du supplice qui avait été choisi en dehors du village,
154
dans la crainte d'incendie (1), le'^âre entendit la lecture de son juge-
4a^tj puis 'lut 9t(foiB pof . le . giêffier dct (Jéelqseri. s^ilfarait .diBseom-
f Mces. Sur sa réponse négative, la prévôt' )etieji»rigadieride la maré-
chaussée le remirent aux mains du sieur Brochardv eaécaiteur de la
étante justice et^de ses deux valets (2)ii. - : i:, .. ..: . ,iî »;j.. , ..
Le condamné^futiaussûbôt attaché à une.croix de Saint-André; puis
le bouiii^ecmi semant jd'uae kiurdjB masse de.feri; . . > -^ .■::'!
"' ilaisaiTétons^làJi(>(areréoit''ettdétouitioiis tes regards deceta&eux
bûcher qu^une iflammei ai^âente: et livide s'appréLe.À dévorer.^ Loin ide
tAOtts ces funèbres apprêts^ cet hondble iSupptiûe iétalé ^vaiit la foule,
ee' ^spectacle Mdeux où ie tourinent^ir vient poser en grand oostuine
ayant pour piédestal snécbafaudl . ,:> i . .-. .
' Nous devons à' coup sûr imputer à l'état social d'un autre âge, tout
Fodteux^ de ces tortures, rejeter sur les aiceurs'brulBiesr d'nae autre
fépèique, cette loi sauvage du talion quipuml/ lemal^par leimal, le
«ang par le sang. Aussi rendons gr&ces à Dieu de ce que l'esprit de
rjustîce et de charité qui dingei'hnmaiaitédians' sa marche progressive
vers la peirfection morale, repousse: aujcrnEdlmi tecspecjade.de ces
triste& exécutions (Jontile scmvfimriseul>!re9{plU le'cœorid'un iinrésis-
^tible dégoôt . . r(i .
-San^ doute il est nécessaire de protéger la société contre l'incen-
diaire et l'assassin qui âa mettent en. périlî, sans ioteute il ^est, nôees^e
ulejfrapper >!par la peur die: grands châ41meni;s le.,mi^rab]e,q(^'aucui)
ireinmoral eu religieux ne peut élolgci^i; de la passion du crjtme.Hais
la punition infligée au coupable ei^Ue ;vraiQ»e9it dans ces raffinements
I • • 1 ... V
(t) Cet endroit était au midi de Melisey, dans on pré appelé le Pi^-to-Conr.
i2)^9Q9.4miQilf.d4#s son eati^, l^xi^émolre desi fcaû de ce pr/>pès.
kôriôraitSês du jgrêÉfiier . .' ', .'',", '.'", : ..,;'. 539 »
Id. de rhuigûer qui a assigné les témoins. : . « . 4éS «
Id. de M. Léger qui a rédigé les conçlQ^V>ns du procu-
reur fiscal.. . .« » . ^ »•.,.*.....,. '^ * f « * , • • 260 »
i >?*e^^ ^'^^ témoins. 500 »
*^ la. àni témoins entendus à Tonnerre. 720 »
^ id. aux avocats qui ont jugé 'fKO «
Id. au carosse de Tonnerre; pour mener à Paris et ramener
lea^upables. . . . . ..... »,;A.- ^j-j'. •». • -.i. • • 1,050 \h
!^ , Payé à. M. Geniot, officier de maréchaussée. '. . . '. . . 120 »
^ Pouf aller chercher l'exécuteur. . . i 1^ »
Pour ie pain des prisonniers ............ 57 •
/Pour les charretiers q[ni ont mené le bois le jour de l'exécution 7 «
JPour (les charpentiers, façon de Téch^ijpaad. . .. .. ^ , . ;. . ;8 »
,Conibiit6 du condamné au supplie^* . « . .• .... . 24 ,»
Pour l'exécuteur. i . 185
TotaL . . , 4,570 16
' I ■ » • > ,"-.;.• .*
165
du supplice? Cette intimidatioii àiiNrice par le meurtre rendrelle les
ict3meftimotoQn««d|i»^^?!! • ■ r 'p - : • -.» -tn Tor -or r-ji je,
Nous répondons hardiment : non. Répandre le sang aux pieds delà
fouiev niest pas le moyen de lui en inspirer l'borr^ioF': men^ 1^. bour-
reau tuer m public^ n!est pas faU po«ir efoseignidi^ ^u pieuple^q^%i^
.<dûit'p&8(-tiier«'' •! ' . ',.' rî,-* ■ .'•.'..,'•• •': ^ •^,'':' •^.'■■^ <\i\
Le temps n'est peut-être pas éloigné, et c'est là un >f(bu que nous
fonnido&s) aTieCr espoirv 01^ Is^ïloiiftosf parfaite, plus ^n ^ppfirt,jgfyec
iesimœiirs^Qt les idées qui pénétrât lai^pciét^^ adm^tt^Pi-ïe^dogcu^
de rinvioJabilité humaine . et ckéS^odra; à Vboowe «laoV^goanoe^i^W
n'appartieut (p'à Dieuii parce que ]m sevlL est infi^UiWe, ' ,. : u,b
Heureux le jour où aiiivant la belle expiressionrd'uji noble penseur,
nous pourroDs dire au Gréalseur es^ Im.restitoaqitjkQ gânécatlqn»feii^
tières I « iNouBi rendons intactes là^la^ nature to^test les vie» i^u'eUe iMps
» a confiées, comptez, Seigneur, il n'en manque pas we.^)^ :: ; r>')8
IX.
Jusqu'à la révolution de 1790, aucun fait important n'est venu
trouble;? la vie calme et laborieuse d^s habitants de Melisey. , ^ . .
Lors de la convocation des états généraux par le roi Louis XVI,
« pour remontrer, aviser et .consentir tout ce qui pouvait concerner
» les besoins de TÉtat, la réforme des abus, etc.;.» la population d^
ce village appelée le l^f mars 1789 à dresser m cahier de ses plaintes
et doléances, exprima des vœux empreints de la plus grande modéra-
tion. Elle demandait qu'il ne.Wt pjus.feit de nouveau terrier, parce
que cette charge était, trop onéreuse pour les. petits propriétaires; que
le commerce des vins fût libre; que l'impOt fût étendu sur toutj(e
territoire. Mais ce qui est vraiment remarquable^ c'est la pureté des
sentiments exprimés poiur la personne .du roi, considérée^ est-il dij,
comme im bon père de famille dont. le honheur., la.p^x et la trap-
quillité devront assurer la félicité publique.
Aussi* la tourmente révolutionnaire n'eut aucun funeste contre-coup
dans ce village, et quand, les habitants furent appelés à profiter du
bienfait de nos nouvelles fiberté^,' malgré là crise ardente qui empor-
tait les esprits, ils se montrèrent àsset^ prudents, assez bien inspirés
pour ne pas se (tlôshonorer .{lar lan^knçe ou les excès qui agitaient
malheureusemeut^tant d'autres communes-. •'^' •^.iAu .-
Pour quelle raison d'ailleurs la population se serait^elle montrée
tracassière^ni^. crpelle euvér^.lselanoieius seigUj^uïç^?,,ÎSL'^vait-elle pas
toujours trouvée aide et protectic«> asuv leur autorité bienveillante,
eio ifijoT
156
et dans les moments de détresse n'avait-elle pas rencontré leur main
bienfaisante prête à soulager ses misères?
Avant de terminer cette courte notice, il est de notre devoir de
parler du terrible fléau qui décima si cruellement Melisey en 1854.
Dans Tespace de six semaines, quarante-quatre personnes succombèrent
victimes du choléra!
Au milieu des ravages de Tépidémie, quand la plupart des habi-
tants terrifiés abandonnaient leurs demeures, ou n'osaient porter le
plus faible secours au chevet des mourants, un homme courageux et
dont la modestie sera blessée sans doute par nos éloges, sut dernier
l'exemple du plus noble dévouement. M. Foumier, maire de- la com-
mune, comprit tout l'ascendant, toute l'heureuse influence qu'un ca-
radère énergique était appelé à prendre dans cette circonstance sur
ses administrés.
Nous l'avons vu alors, infatigable à prodiguer des soins aux malades,
à donner des consolations aux familles frappées par le fléau; relever
enfin, par des paroles sorties du cœur, l'esprit inquiet, le moral triste-
inent aflëcté de ses concitoyens.
Un concours bien précieux devait heureusement soulager les fatigues
du digne magistrat : deux religieuses de Tonnerre venaient se mettre
à sa disposition et combattre avec un courage surhumain le redou-
table fléau.
Tout ce que la charité chrétienne peut inspirer de douce sollicitude,
tout ce que les soins les plus assidus, les consolations les plus tou-
chantes peuvent apporter de soulagement aux pauvres miades fut
employé par ces bonnes sœurs.
Ce sublime exemple de ferveur chrétienne, cette pieuse mission
que vous êtes venues remplir à Melisey, saintes filles du ciel, a touché
bien profondement toute la population.
Le souvenir de ces jours de deuil est désormais inséparable dans
la mémoire des habitants, du dévouement avec lequel vous leur avez
ouvert les trésors de votre inépuisable charité.
LAMBERT.
NOTES STATISTIQUES.
POPULATION DE MELISEY.
! Garçons ilS)
Hommes mariés 172 } 514
Veufs 29)
Filles 110)
Sexe féminin. . . ^ Femmes mariées. ... 171 1 515
(Veuves..... :. 54)
Total 619
V.
157
Melisey (yillage)
Ghamelard (hameau) ,
Les moulins, la métairie (hameau)
Les Seies (hameau)
Bois-le-Comte^ (ferme)
Les Graveries (ferme) • . . . .
Totaux.
Nombre
de
maisons.
117
59
6
6
1
1
180
Nombre
de
ménages.
m
70
5
6
1
1
âl7
Nombre I
d'individus I
570
195
18
24
6
6
619
La population agglomérée est de,
La population éparse est de
249 } ^**
I
CADASTRE.
Le cadastre de Melisey date de 1840.
Voici les résultats qu'il donne pour les différentes partie» du
territoire :
Hect. a.
lo Terres arables 1,861.59
2o Prés.
3o Ghenevières.. - ... .
4o Vignes
5o Bois
.60 Plantations. . . . . .
70 Jardins, bâtiments. . .
80 Friches
90 Propriétés non-imposables.
38.62
22.57
69.50
119.92
20.46
10.53
39.75
26.05
2,209.39
Contenances totales. . .
Le revenu net est de fr. 14,585
Le tnarcle franc est de * 0.37272
L'impôt foncier est de » 5,436
458
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LOIS BLEG
15 mars
1849.
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Nota La Loi du 31 mai 1860 rangeait parmi les citoyens eiclus temporairement de la lUte électorale :
1° Les ascendants, maîtres ou patrons coupables de fausses déclarations relativement au domicile de leurs
descendants, serviteurs ou ouvriers majeurs, vivant ou demeurant dans la même maison bu dans les bâtiments
d'eiploita-.ion (art, *. 8 3) ;
naires de nionniers ou de rusilters (an. 9 et 10):
3" nme adultère et le mari qui a entretenu nhe concubine dans la maison conjugale (art HJ.
La même Loi prononçait l'exclusion perpétuelle contre les individus condamnés 1 un emprisonnement de plus de
trois mois comme coupables, en matière électorale, de tentative de certains délits dont les auteurs restent seuls
exclus (art. 8, g 6, se référant aux art. 106, 107 et lOS de la Loi du I5marsl840;.
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mm. PITTORES^É
DANS LE BÉPÀRTEMÊNT DE L'YONNE.
VOYAGE (»(ZIÈME.
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ROUTE DÉPARTEMENTALE, N* 9, D'AIZY A MONTAftGIS.
DESCRIPTION DE LA PARTÎTE COMPRISE El^TRE AUXERRE ET LES LIMITES
DES DÉPAHTEMElfTS DE L^TONNE ET DU LOIREt.
I
L'Annuaire de l*Yonnedé Î850- a dé hautei b^ges rëcôufertes cfe haies |
donné un dessin représentant Tan- viv^ ne nous permettrait pas de
cienne porte fortifiée dite d*Èglény et jouir facilement du vaste panorama
à laquelle aboutissait un vieux c6e- qui se développie peu à* peu et soas
min descendant eh ligne directe la des aspects différents vers la vallée
montagne de Sai0t-Gëorges. Cette de TYonne et sur la ville d'Âuxerre
porte a été démolie, mais nous tra- elle-même qui, vue ainsi, c'est-à-dire
versons remplacement qu'elle occu- prise à revers, présente encore une
pait, et qui est refeté vidÏB, pour rô- remarquableet pittoresque silhouette.
joindre la route départementale qui, La route nouvelle que nous suivons
aujourd'hui, au lieu diB passeîr par tourne p£^ une très-longue courbe
l'intérieur de la ville, longe,, su con- le flanc méridional de la montagne et
traire, les anciens' fossés d'enceinte vient ensuite rejoindre lavieiHerouteà
du côté du midi. peïi de distance avant d'arriver au
Une large promenade publique et village de Saint-Georges. On parvient
des jardins remplacent les fossés ainsi sans efforts à une hauteur assez
d'autrefois ; nous n'en parlerons qu'en considérable. Toutefois nous conseil-
donnant la description d'Auxerre Ions aux vojrageurs qui ne craignent
dans notre Guide pittoresque. pas la fatigue de la montée à pied et
La route bordée d'arbres s'avance désireux de connaître d'un seul coup-
en ligne droite vers une montée ra- d'œil l'ensemble des environs d'Aa-
pide, mais bientôt, tournant sur la xerre à plusieurs lieues à la ronde de
gauche par une belle courbe, elle prendre le vieux chemin et d'atteindre,
laisse le vieux chemin, suivi seule- avant de s'arrêter, au sommet de la
ment par les piétons, franchit la montagne, c'est-à-dire près de là tour
montagne dite de Saint-Georges et d'un ancien moulin à vent. Du haut
célèbre dans l'Auxerrois par Texcel- de cette tour , terminée en terrasse
lence des vins qu'elle produit. De maintenant, on peut reconnaître san«
cette même montagne dépend la côte interruption toute l'étendue du pa-
de Migraine, autrefois exclusivement norama complet d'une notable partie
cultivée en vignes, mais qui, mainte- 'de l'Auxerrois.
nant, montre aux regards étonnés Du moulin de Saint^Georges, élevé
des voyageurs de longs et nombreux de plus de 110 mètres au-dessus de
champs de froment et de luzerne. l'ïonne au pont d'Auxerre, on occupe
Nous ne suivrons pas la vieille un emplacement isolé qui permet de
route : celle-ci trop encaissée entre se rendre bien compte de la configu-
m
ratiort de' l)k' cmtvêé' :- âus^f réèdîn^ (iqués • deè AmmôiiîtJés, d8s ïlà'utilféS^
mandon»^nous cette promenade aux àeé I^ei^nes, des Jaûîres, des Litneâ,
étrangers. dés Terébratules,. de' préciéu)^ E'élifr-
On r^arquait atitrfefois ëtif H nidies, dés Bryozoaires, des Cruytàdès
montagne deux petites chapelles : presqu'entiers, des Vertèbres ët'dfetf
X<ytre-Danae*de-Gelle et Saînté-Oene- dents dé poisson. Au-dessus dH' cies
viève, toutes deux au bord de sources assises inférieures' sî riéhés en fosèrtôâ'
abondantes. La première était l'uni- se montrentparfaiteraent développées
que reste d'une abbaje de Bernar- et e^^loitées dans plusieurs éarner^
dines; quf avait été fonkléc'en' ce lieu, lesLumaïihélles Ostréennes, ces dàlléaf
au cQ|Mliericemeiit &d i«i* siècle, pétries de petites huitres et qui four^
par réroque d'Auxerrê, (ruillaume de nissent d'excellentes pierres que lém^
Seignêlay, et qui j^u d'inriéeë^ après, dureté met à l'abri de la gelée. Datii^
en 12iMf; avait été transférée à une les lits d'argile intercalés eûti*e ces!
demi-lîeùè deHi, dàn^uii emplace- Lumachélles se trouvent des fossilesf
lËent plus fertile, sur 10 boi'd' de la intéressants et notapament de cfiar-
rivière d'Yonnô, au lîèè appelé les mants exemplaires de notre Echinbs-'
Iles, où se volent encore aujourd'hui patagus Rîcordeanus. Les argiles bif-
dans une belle ferme, quelques con- garées qui- viennent au-dessus' de^
strnctiotLs monastiques. Il ne resta lumachélles sont facilement recon-
de l'ancien moutier qu'une métairie naissables à leurs couleurs viveife et
et une chapelle que desservait un variées. Du côté d'Auxerre elles' àr-
hermite. On y venait de très-loin en fleurent très-rarement et sont prestjiië'
pèlerinage, et l'hermite partageait les partout recouvertes par les ssLblea
oblatlons avec l'abbayé. ferrugineux, mais en descendant véra^
' C'est nn témoignage de plus de Saint-Georges elles se montreiWf i^r
Tancieff culte des fontaines q^é lé les bords de la route et on peut lé^
christianisme, ne pouvaiût dbôlii^, suivre jusque dans le village,
avait sanctîflé en le consacrant à là Les argiles ap tiennes caractéris^èé
Vierge et a\ix saint?. par leur couleur noire sont aussj re-
Au point dfe vue géologîqtî^ la mon- présentées dans la montagne S^ïtfé-
tagne Saint-Georges présente un ttès^ Georges. On les exploite près dé ik
grand intérêt Sa proximité d'Auxerre, tuilerie Sainte-Geneviève; nous tfy
la variété des terrains qui la .compo- avons recueilli aucun fossile, mais ||
sent, les carrières assez nombreuses la tuilerie de Cassoir on a rencontre
qui j sont ouvertes, l'ont ^signée des huitres et des plicatules dans des
depuis longtemps à l'atteiition des argiles qui certainement ne sont q\ie
géologues. Les calcaires portlandiens le prolongement de celles qui nous,
en occupent la base; marneux et cpm- occupent Le terrain aptien disparaît,
pactes ils se délitent facilement en bientôt sous les couches puissantes'
fragments irréguliers et contrastent de sables qui forment le sommet de la
par leur couleur blanche avec tes butte. Ces sables dont l'épaisseur est
couches grisâtres et argileuse^ du considérable sont le plus souvent fer-
terrain néocomien dont les assises rugineux et renferment, en assez
inférieures sont exploitées à un kilo- grande abondance^des rognons defèr
mètre à peine d'Auxerre, à droite et hydroxldé tubuleux. Cependant que}'-.
à gauche de la route nouvelle : ces quefois' ils perdent leur teinte rou-
premières couches du terrain néoco- geâtre et deviennent tout-â-fait vérçl^'
mien renferment un grand nombre notamment du côté de Saint-Georges
de fossiles ; on les rencontre tantôt à l'endroit où la route nouvelle ré-
libres, tantôt empâtés dans la roche, joint l'ancien chemin C'est sur cp
mais toujours remarquables par la point,^ au milieu des sables, que queij-
variété de leur forme et la beauté de ques fragments de fossiles ont été"
leur conservation. Nous y* avons re- rencontrés, débris roulés et presqu'in-
cuellfi toutes ïes éiépèdes caVactériSr dëtéfnîinables, niais cependant tî*e&-
168
précieux, car ils viennent à Pappui
de l'opinion émise dans ces derniers
temps par MM. Robîneau-Desvoisdy et
Raulin, et fixent Tâçe de ces sables
qu'on, avait longtemps rapportés au
terrain néocomien, mais qui appar-
tiennent incontestablement à l'étage
des gris verts. Les sables de Saint-
Georges ne sont point du reste un fait
isolé ; ils se relient d'un côté aux
thureaux de Saint-Denis et du Bar, de
l'autre aux sables de laPuisaie et font
partie de cette vaste dune qui traverse
le département et se prolonge jusqu'à
la Loire. La mon teigne Saint-Georges
très-rapide du côté d'Auxerre des-
cend par une pente plus douce sur le
versant opposé et amène bientôt aux
premières maisons de
SAINT-GEORGES, village du canton,
ouest d'Auxerre, situé sur le pen-
chant d'une haute colline et traversé
par la route d'Auxerre à Montargis.
A A kil. d'Auxerre par la route neuve;
à 3 kil. par la route ancienne. Pop.
660 hab.
Saint-Georges est bâti dans une si-
tuation assez pittoresque, dominant
la vallée de Beaulche, arrosée par un
joli ruisseau formé par diverses fon-
taines prenant leurs sources dans les
nombreux vallons qui donnent à ce
côté de l'Auxerrois un caractère si
différent de celui qui s'étend du sud à
l'est de la vallée de l'Yonne*
L'église située vers l'extrémité
nord du village n'offre pas d'intérêt
archéologique, toutefois elle semble
appartenir à* la fin du xii* siècle; le
chœur ne date que du xvip siècle
ainsi que la petite tour carrée du clo-
cher-
Un petit porche précède le portail
au-dessus duquel on voit une statue
de Saint-Georges? La nef voûtée en
pierre est longue et étroite ; <on re-
connaît l'ogive plein-cintre de transi-
tion.
Le village de St-Georges renferme
encore deux petits édifices^qui se rat-
tachent à Auxerre par divers souve-
nirshistoriques; ce sont, un peuàgan-
che de la grande route, la maison de
campagne de l'ancien collège, d'où la
vue s'ét^d sur un vaste horizon , et,
du côté opposé, le long de la rue qui
mène vers l'église, celle de l'ancien
séminaire. Nous donnons un dessin
de cette dernière maison qui, malgré
son état de délabrement offre ua as-
pect assez pittoresque.
Nous avons desisiné aussi, comme
rapprochement de style de construc-
tion datant du xvii« siècle, une vue
du petit château de Saint»Georges,jo-
liè habitation entourée de beaux
jardins, et qui peut donner une idée
assez exacte de l'aspect d^ne foule
de résidences « éparpillées » dans la
contrée que nous allons parcourir.
La grande route descend par une
pente douce vers le fond de la vallée;
puis, après avoir traversé le ruisseau
de Beaulche, remonte obliquement le
versant opposé, pour redescendre
bientôt dans un vallon étroit et fer-
tile arrosé par un petit ruisseau, ali-
mentant autrefois plusieurs étangs et
169
allant se jeter dans celui de Beaulche tête» à Téglise de Gharbny pour im-
près de Perriguy, village dont nous plorer les ondées abondantes dont,
parlons plus loin. leurs récoltes avaient besoin.
Peu après avoir dépassé le bois de Charbuy est entouré de sables qui
la Réserve, on aperçoit sur la droite ne sont que la continuation de ceux
les premières maisons de de la butte Saint-Georges et dont la
' teinte est très-variable; près du ha-
GHARBUT, grand village du canton meau de Bois-de-Gharbuy leur cou-
ouest d'Auxerre, situé au milieu d'un leur est jaune et ils renferment des
sol ondulé et assez fertile. A 9 kil. rognons de fer hydroxidé que Ton
d'Auxei;re; pop. i,3Zi5hab, emploie dans les constructions. Sur
Les maisons de Charbuy sont dis- le plateau ils sont recouverts par un
persées à Tinfini au milieu d'une con- petit lambeau de terrain diluvien
trée boisée et sur un territoire sa- p*arfaitement indiqué dans la belle
blonneux. Un bon chemin conduit vers carte géologique de M. Raulin.
relise, bâtie au fond d'un vallon sur La grande route se continue au mi-
le penchant d'un pli de terrain et en- lieu d'un sol ondulé et sablonneux ;
core.entourée de son cimetière. C'est on laisse sur la gauche, à près de 3
un édifice assez intéressant, datant kil. de distance,
des premières années de la Renaisr-
sance. Le clocher, large tour carrée LINDRY, village du canton de Tou-
à contreforts épais, n'a pas été ter- cy, situé dans* un vallon, à l/i kil.
miné en pierre jusqu'à la toiture , d'Auxerre et traversé par le chemin
mais seulement en pans de bois. On n* 57 de moyenne communication de
remarque particulièrement deux jo- Toucy à Appoigny. Pop. 1.250 hab.
lis portails datant, peut-être, de la fin Lindry est encore un village dont
du XV* siècle, mais très-mutilés. La les maisons sont éparpillées en nom-
grande nef et le bas-côté sud sont breux hameaux. Un bon chemin en
voûtés en pierre à nervures ogivales, cours d'exécution permettra de tra-
décorées à leurs croisements d'orne- verser, sanss'égarer, tou^ ce territoire
ments variés et de vives c<»uleurs. encore un peu sauvage d'aspect, en-
Une grande fenêtre à meneaux trecoupé de vallons irréguliers et de
éclaire le chœur à côté duquel , dans monticules nombreux couverts en
une petite chapelle, on remarque un partie d'arbres fruitiers et de bou-
bou tableau « Sainte-Catherine » âge- quets de bois, dépendances , isolées
nouillée, qui semble devoir appar- aujourd'hui, d'immenses forêts au mi-
tenir à Pécole italienne de Sienne. Le lieu desquelles des marécages utilisés
pupitre placé au milieu du chœur, durant le moyen-ftge comme étangs
mérite aussi par l'élégance de son or- où réservoirs , entretiennent une
nementation un examen attentif; humidité continuelle. Sur la limite
lx)nne sculpture sur bois datant des des communes de Charbuy et Lindry,
<lernières années du xv* siècle ? Mal- près du hameau des HoncnEs, un joli
heureusement il a été peint d'une ruisseau nommé le Ravillon, prend sa
épaisse couleur rouge acajou. source et va se jeter dans l'Yonne
En résumé, l'ensemble de la cons-r après avoir arrogé une fertile vallée
truction offre de la grandeur, mais dont nous parlons plus loin. Voir l'ar-
aussi un peu de délaissetnent et de ticle de Guerchy.
pauvreté. C'est sur le bord même du grand
L'église est sous le vocable dé saint chemin, que se trouve située la petite -
Médard, dont le nom est associé, dans ég ise de Lindry près de laquelle une
les proverbes populaires, aux grandes fontaine prend sa source,
pluies du solstice d'été. Aussi jadis, Le presbytère, la maison d'école et
à la fin d'un printemps trop sec, les aussi deux auberges se groupent près
habitants d'Auxerre allaient en pro- de l'église, construction sans intérêt,
cession, par paroisses et le clergé en venant d'ôtre complètement restau-
réë, et (jtii ^fciiiiëpàif'pëuMi'e reib- de' ièr'Aln SUH la' vKlWè' d'Alifant; à'
plicemeot d'iinô très-ancienne ^Hsë 1 kll: de la rivé gauche ASi Thdlbti et
dont l'abbé LebeuTsIgDalel'exiateflce traversé par le grand cbemlB dé
■ dès l'an H60 {Hist, de la prise d'Au- Toucy à Egl5ny, n' 30. A' 10 kii: de
xerre). l'ouey; pop. 410 haï. _
A Lindry nous trouvons encore lés Vu de I église de Beauvoir, l'en-
sables ferrugineux qui atteignent une semble du paysage mérite bien le
Puissance considérable et deviennent nom donné k la paroisse. C'est nn
la paftie . supérieure légèrement vaste horizon, d'un aspect boisé et
vërdatras; ils sont recouverts par des fertile, s'étendant au loin dans ladl-
marne^ noirâtres appartenant déjà, rection do sud sur les riches vallons
■ suivant M. Raulin, à la crdie et don- qui forment le territoire des éom-
n^nt naissance, au milieu niëme du munes de Parly, Pourrain, Olges et
village, à plusieurs petites sources, Toucy. Voir le Voyage d'Auxerre à
notamment à celle dont nous venons Saint- Fargeau.
dé parler. Un peu plus haut la craie L'élise bâtie sur nn pli élevé du
iilf^rieure se développe avec ses ca- terrain paraît dater du xV siècle et
ractères habituels et on l'exploite fait partie d'un ensemble de cons-
dans de petites carrières de trois à tructions dépendant d'une enceinte
quatre mètres de profondeur. fortifiée dont ii ne reste qu'une porte
Le chemin qui conduit Vers Toucy, assez bien conservée: en voici uq
s'avance çn traversant un sol ondulé dessin.Oncroit reconnaître le carac-
et monotone, mais, tout-à-coup, le tère architectural de la fin du xv'siè-
vOyàgeuf, arrivant après une courte' de. Cependant, d'après l'abbé Le-
montée vers le faite des collines, beuf, ce château ne daterait quede
voit se déf^julër devant lui et comme l'année 1561 (Histoire de ta prise
dans uii immense amphithéâtre, un d'AUxerre).
niagiiilique rlâriorama, de l'effet lé
pliis inattendu et le plus atisissant,
sui' une région tioisée qui se perd au
Için dans l'azur derhorizon, vers' lés
directions de l'ouest et du sud. Au
milieu, dés massifs de' verdure Qui
donnent icette contrée l'aspect d'une
forêt, on remarque un nombre con-
sidérable de hameaux et plusieurs
jolies résidence ou maisons de cam-
pagne.
Disons enfin que c'est au centre de
■ce même territoire que prend sa
source le beau ruisseau du Tholon
dont nous allons suivre le èours sùi^
une tcngue étendue.
On chemin' assez rapide, d'ë pente'
descend par le flanc a'use haute col-
tine v'ei's lé hameau de la B'UE-VincEMf
situé â peu de distante de là rive
droite du Tholon que nous traversons
pour nous rendre le plus directement
possible au milieu de chemins creux,
tortueux, ombragés et par cela même
boueuï, au petit village dé
... , . . f^qtis ne cohuaissotis pasi l'intérieur
,BeaDVOIU, village dij .canton de del'égljse.
Toucy, situé sur le pèncljant d'ùli pif Cn bon cïéaiin cùÀSàii d(f ^eaù-
f7Ï
Toir à Ëglénj en laî^sàtttf Qà pëti âut' nul HUx ilréiiWôfi^ du ûépéfUitmw
la droite lé hameau de Ghaumont, si- (Inventaire de M. QUatitin , p, .5i)i
tué dans un vallon et entouré autre- nous apprennent en effet, qne dès
fois de chemins inextricables. avant le xiv* siècle les habitant» d'E-
gîeny avaient construit au centre de
ËGÈÉNY, grand village du canton leur bourg un fort, pour s'y i^traû^
de^Toucy, situé dans un vallon à 1 cher et s'y défendre contre les incun-'
kil. de la rive gauche du Tholon et sions de l'ennemi. Çn 1372 ils em-
traversé par deux grands chemins al- pruntèrent 250 florins pour agfrandir
lant : 1* de Leugny à Aillant ; 2* de cette petite forteresse, que les bandëd
Toucy à Eglény. A 12 kil. de Toucy ; anglaises avaient sans doute prise et-
pop. 580 hab. ruinée quelques anàées auparavant
Dans ce village, ainsi que nous au- Elle le fut encore au siècle suivant,
rons occasion de le reconnaître durant car on lit, dans un document de»
le cours de notre itinéraire, on re- l/i66 , qu'ils étaient hors d'état de
marque plusieurs maisons construites payer la taille « veu les fortunes
en pans de bois, c'est-à-dire en char- w qu'ils avaient eues le temps pi^cé-
péntes devant rester apparentes et » dent, tant à l'occasion des guerre»'
qui tépaoîgnent d'une certaine habileté » que pour le feu qui avait été par
de main-d'œuvre. Ces maisons, assez w fortune et orage de temps au <5ha»-
grandes pour la plupart, peuvent ap- » tel dudit Esgligny, Ofù leur église
partenir au xvii* siècle et ne ressem- » avait été brûlée et aussi tous leurtr
blent eu rien aux masures et atlx » biens qu'ils y avaient retraiz. » AU'
chaumineségalementeû pansdebois, reste à Beauvoir*, comme à Eglény
mais à peine dégrossis^ dont l'aspect l'enceinte qui entoure l'église s'ap-
attriste les yeux et fait naître les plus pelle encore « le fort ». Ces ûeiix
pénibles réflexions. communes et celles de Lindry et de
La situation de l'élise paroissiale Merry-la- Vallée, qui. sont voiàines,
offre une particularité digne de re- appartenaient jadis au chapitre de la
marque et dont noua ne connaissons cathédrale d'Auxerre, et leurs sei-
point d'autres exemples dans notre gneurs, qui n'étaient pas près d'eux
département. Cette église, bâtie sur en temps de guerre pbur les défendre,
le sommet d'un pli de terrain, est s'y trouvaient au retouk* dte la paix
entourée presque complètement par pour les charger de lourdes tailles,
un large fossé rempli d'eau. C'eât Ceux tfEglèny retrayaient alors lèui^
évîdejûment là un fossé destiné à chétîf mobilier dans leur fort etga-
fortifier et à défendre Rapproche de gnaient les bois « armez et émbaston-
l'église qui sans nul doute a ainsi été nez. w Mais les huissiers du parle-
transformée durant les guerres en ment, aussi ardents que les Anglais,
une véritable forteresse par les ha- prenaient, comme eux, l'église d'as-
bîtants mêmfes de la paroisse. Remar- saut et inventoriaient « les huches,
quonâ encore que, derrière le chœur, » coffres et mais. « C'est ce que nous
entlpe deux contre-forts, on voit un apprend un procès-verbal de 1Â65.
puits dont l'utilité n'est pas douteuse Et voilà ce qu'était riexSstence des
si^ en effet le fossé d'enceinte défen- pauvres cultivateurs dans le « bon
dait à un moment donné et durant vieux temps. »
un a;Ssez long espace de temps une L'église d'Eglény ne manque pas
partie de la population contre une d'Importance et semble appartenir aii
attaque de la part des bandes ar- xiv* siècle, notamment le chœur dont
méesqui parcouraient les campagnes, les fenêtres sont décorées extérieurô-
Une forte palissade devait protéger ment de colonnettes d'un assez bon
les abords de ces fossés larges et pro- style. On reconnaît encore,entre deux
fonds utilisés seulement aujourd'hui grands contreforts du côté du midi, de
comme lavoir public et abreuvoir. gracieux détails d'un petit pçrtail
Des chartes qui sont en origî- précédé d'un porche voûté en piètre,
172
mais dont il ne reste que les points logique ou pittoresque,
d'appui : xv* siècle. La petite église de Saint-Maurice-
Les deux grands contreforts sont le-Vieil, semble dater de la fin du xv*
destinés à maintenir la poussée de. siècle; elle est encore entourée de
trois larges et belles arcades ogi\ales son cimetière. Un porche précède le
en pierre supportant le clocher, portail; la nef n'est voûtée qu'en bois
Voûtée en pierre à nervures ogivales et n'offre rien qui mérite d'être si-
datant de la fin du xv^ siècle, la nef gnalé.
offre de l'intérêl; et présente aussi
quelques détails d'ornementation di- SAINT -MAURICE- THIZOUAILLES,
gnesd'attention,notarament la piscine village du canton d'Aillant, situé
du grand-autel formée d'une arcature dans un vallon, au confluent des
ogivale, dans ie milieu de laquelle on ruisseaux de l'Ocre et du Tholon et
a placé un délicieux panneau de chêne traversé par le chemin de grande
sculpté représentant, avec une grande communication deLeugny à Aillant,
finesse, les admirables rosaces des A 5 kil. d'Aillant; pop. 1,319 hab.
grands portails de nos cathédrales : Une partfe de ce village est bâtie
XV* siècle. dans un fond bas et marécageux om-
L.e grand chemin conduisant vers bragé par d'épais massifs de peupliers
Aillant, longe les côtés sud et est des et traversé par les eaux limpides du
fossés qui entourent l'église, puisse Tholon et de l'Ocre, malgré les ro-
prolonge vers le nord en laissant à seaux et les joncs,
quelques centaines de pas sur la L'église bâtie dans le fond de la
droite, le ruisseau du Tholon ombra- vallée offre quelque intérêt, mais à
gé par des massifs épais dominés Tintérieur seulement dont l'état de
sur une longue étendue par de hautes dégradation et de vétusté frappe pé-
collines. Au milieu des massifs de niblement les yeux. La nef voûtée en
verdure qui donnent au fond de la bois est éclairée par de longues fenè-
vallée un aspect pittoresque il existe, très ogivales ; sept autres fenêtres,
croyons-nous, un petit fief nommé ogivales également, éclairent le
La Mothe et aussi une chapelle, sous chœur et sont surmontées d'une sorte
le vocable de Sainl-Michel. d'archivolte devant autrefois servir
Nous laissons à peu de distance à de point d'appui aux voûtes dont les
gauche des hameaux importants et nervures devaient poser sur des co-
le petit village de Saimt-Martin- lonnes à beaux chapiteaux feuillages,
suR-OcRE, dont nous ne parlerons style du xiv* siècle. On remarque
qu'en décrivant la route d'Aillant à scellé dans la muraille du chœur un
Toucy. Le grand chemin que nous panneau de bois sculpté représen-
suivons laisse également à près d'un tant les apôtres et aussi diverses scè-
kilomètre sur la gauche nés de la Passion , ouvrage médiocre
du XV* siècle, très-mutilé. Lemaître-
SAINT-MAURÏCE-LE-VIEIL, village autel et la chaire à prêcher sont en
du, canton d'Aillant, situé dans un pierre ; xviii* siècle. Vers l'entrée de
vallon près de la rive droite du petit la nef on retrouve l'énorme et lourd
ruisseau de l'Ocre. A 6 kil. d'Aillant; assemblage de charpente destiné à
pop. 1,571 hab. soutenir lo clocher; disposition très-
La rapidité avec laquelle nous fréquente dans les églises de la contrée
sommes forcés de parcourir nos com- que nous traversons et dont nous ne
munes et aussi le. peu d'espace qu'il parlons ici qu'à propos du clocher en
nous est possible de leur donner en bois couvert en ardoises qui surmonte
les décrivant, nous contraignent à le faîte du grand comblé de la nef.
n'indiquer ici en quelque sorte, que Ce clocher construit entièrement en
le nom seul des paroisses rurales qui, bois, a la fonne d'une tourelle à huit
par elles-mêmes, ne présentent que pans; c'est l'un des plus importants,
peu d'intérêt au point de vue archéo- placéa ainsi sur la ligne de centre de
173
la grande nef, que nous verrons dans nous avons traversé en allan t dé Char-
la vallée d'Aillant. La fruysaie possède buy à Lindry. Vers le sud, le petit
des clochers terminés en longues flè- plateau sur lequel une partie du vil-
ches aiguës et fort remarquables lage est établie, s'abaisse tout-à-
comme charpenterie et que nous au- coup par une pente très-rapide jus-
rons l'occasion de décrire et de des- qu'au fond du vallon ; c'est au sommet
siner. de ce plateau et sur le bord môme
De Saint-Maurice-Thizouailles, le, de la pente que s'élève l'église de
grand chemin se dirige yers le beau Poilly.
et riche village de Ghasst. Notre iti- Le clocher, haute taur carrée en
nérâire nous ramène en' arrière pour pierre de taille de bel appareil, est
rejoindre la grande route d'Auxerre placé à l'angle sud-ouest du grand
àMontargis, au hameau deBLEURY. portail; des contreforts très-saillants,
Un bon chemin passant à la ferme de montant jusqu'à une corniche neuve,
ViEUx-Pou, nous y conduira directe- supportent une grande toiture en ar-
ment On longe le côté méridional de doises et terminée en flèche. Celle-ci
l'église de Saint-Maurice, puis après est coupée vçrs son milieu par une
avoir traversé la prairie et le Tholon, sorte de galerie ou balcon bordé d'une
près d'un moulin assez pittoresque, grille en fer; des persiennes établies
on monte vers Vieux -Pou, ancien au-dessus et au-dessous de ce balcon
monastère de l'ordre de Gramtaont, donnent à l'ensemble du clocher,
situé dans un vallon élevé et à un kilo- l'air mondain, croyons-nous, d'un
métré de la rive du ruisseau. Mais, belvédère. Laissons vite cette toiture
de même qu'à la chartreuse de Val- bizarre et moderne pour parler d'une
profonde, l'archéologue n'a plus rien véritable œuvre d'art, malheureuse-
à étudier à Vieux-Pou. ment bien mutilée et dégradée : le
Tout ce qui pouvait intéresser l'ar- grand portail. Des colonnes et des pi-
tiste a -disparu depuis longtemps; lastres élégants , des corniches très-
c'est maintenant une grande ferme ornées-, des médaillons et plusieurs
qui n'a gardé du vieux monastère que jolis bas-reliefs , des panneaux de
le nom. Le chemin traverse en ligne boiserie et enfin une large et belle
directe un joli bois de futaie et bien- fenêtre placée au-dessus du fronton
tôt après arrive au hameau de Bleury central, qui porte la date de 1638 ,
où il rejoint la grande route. présentent un ensemble très-digne
Nous ne connaissons pas la chapelle d'attention et qui rappelle un peu les
de Saint-Jean, au hameau de Marnât, remarquables portails de l'église de
localité située près de la route d'Au- Neuvy -Sauteur dont nous avons déjà
xerre, entre les hameaux d'AuvERONE parlé «(Annuaire de 18ô5).
et de Viedx-Champs. La nef n'est voûtée qu'en bois,
Vis-à-vis de Bleury, un bon che- mais le chœur, voûté en pierre à
min, se rapprochant de la vallée ar- nervures ogivales d'un bon style,
rosée par le Ravillon, petit ruisseau date de la fin du xv« siècle. Nous n'a-
dont nous parlerons plus loin (Voir vous à citer qu'une petite épitaphe
l'article de Guerchy) conduit directe- sur marbre noir à lettres dorées , de
ment à Messire Edme Pourghot, licencié. ex-
> I,OIX, RECTEDR ET SYNDIC DE l'UNIVER-
POILLY, grand village du canton site de Paris et natif de cette pa-
d' Aillant, bâti près d'une vallée au roisse... etc. 1776.
fbnd de laquelle coule le Ravillon. A A un demi-kilomètre, vers l'ouest
3 kil. d'Aillant ; pop. 1,030 hab.^ du village, on remarque au fond d'un
La position de Poilly est assez pit- vallon humide le château de Poillt,
toresque, vue du côté de la vallée qui belle résidence entourée d'eau, et
s'étend du sud au nord et dont le dont la façade accompagnée de deux
peint de départ commence au centre pavillons à hautes toitures présente
du territoire boisé et ondulé, que un certain caractère de sévérité ; xyii*
vu
fflucolombier. ^776) înscritef sur la oomich^ à^
;U9 9^^ bon chomia conduit <li- islocher expliqua sufi^ammeat Mal3
^reei^Hfieat à Aillant en traversant un 5i Textérieur de Tégiise n'offre p»&
MQÏ Qadulé trè^^fertile mais un peu d'intérêt, Tintérieur présente assejs
.pouQtone et qui fait partie du vaste de régjilarité dao^soa ensemble. ^L^
territoire, enclavé entre les vallées de nef n'est voûtée qu'en bois ; le chœur
jfc'y^qfte-^u «ord, çluTholou-à l'ouest, ^ les deux cba^es latérales, ou
du Ravillon à l'est et le valloa de hra^ de la cr<])i^ , ^ut y<xà%éiç^,^
^iemrRoii a» sud* Au c^ptre de pierres et agitent 4&l^.Kmamm(^
^tie contiTée qui a près de trois Oa .reaiarque nxxt9.ium^ : W^iP^i^
.Jtei^ .de longueur sur upe lieue et «tatue de Saiot-l.oup, ^v^ç, ;ivr
,É5mf de Mrgeur, et do»t.la monta- .sjiècl^ ; les petites statuettes de^ ap(>r
^giKadeMoat-Tboloa et lejs deux buttes très, un du ^ff ^]e ; te.,iablo^u,dP
4e â^9U3QUt le^ points les pluB éle- maîtr^e-^-utel , i!epr4seiUant TAsç^-
,1^,,^ w voit. ni uu taneau ni une sîon, ^uy^e m/^diocre imist 9ig^ :
^fiisQo isolée. Partout d'immense? P.^int par l^cmbmi À Sms 4?ft3;
^Rnes labourables A'oû le^ arbres<et l'^autel 4ate 4e 4650 ; e'pftn ,}^
3tes<buissoris o»t été exxîlus. I^e grand pwtÇ'-Qierges de trais çonÇréï^
.obeipln de Quercby àugeuan trayer^ ikès-ançienuement constituée .d^
,Qe .territoire înliabité en laissant un MPftnofe^eetay^attouJQumcqnsftriïé
vpeu sjirila gauche les de«x.huttes:de 4es vieilles coutumes.
Seoan, suctejs de monticules isolés A quelq.ues.pas.de dj^tanoewftOffd
jâôvésde parès,del2i5 mèti^esau-de^- de l'église, upe Rue traos versée
-»us du niV'eau de l'Yonne et du som- ;mène vers les épais ma«Pifs,d'auln^
met dénudé desquels 1a vue se peird et de peupliers'qui entourent, les ifcÉ-
-ap jaiùeu des terres et s'étend ^r -tUqs prairie^ du fond de ia vaUée.
.une longue détendue des vallées ri- .Bientôt, on entrevolt a<u ^milieu 4u
iChes, l€a*tile3 ^et populeuses du Tî\iQr feuillage, sur la gauche dacttemi^a, ^
Ion, du BftifUlon et m$me de l'Yonne, .entourée d'un foes^ laiige et plejp
Notre itinéraire nous ramène dans d'eau, la muraille d'epceinte et \^
i*uades plus beaux viUagep>dela.val- tourelles d'un vieux. manoir seigneu-
.létô du Tholon^oA d'Aillant, ^ rial nommé le château d'Aiv^M^*
Cette enceinte, de forqoe c^rée, «squ^
CHASSY, grand et beau village du ye dater du xvi' siècle; eJlerenfer-
■oaaton d'Aillant, situé près de la rive me un grand corps de logis qui a pesc-
gauche du ruisseau du Tholon et tra- du son caractère architectural et
versé par lechemin de moyenne oom- n'est pUas occupé que par un fer-
.muaication n** i«de Leugny à Aillant, mier.
A 2 -kil. d'Aillant; pop. 92âhab. Ghassy est entouré de çc^ines
La rue principale de ce village, .crayeuses qui, sa prolongent jus^n'à
-sttivle dans toute sa longueur par Je Aillant, c'est la craie inférieure gri-
;gr^d chemin de Leugny à Aillant, sâ-tre, marneuse, abondante en Sjyl^
^présente un parcours de près de -Elle est h peine exploitée près .de
l,-500.mètres4.Iia fci'tilité du.^1, la Chassy, et les fossiles ysont rajpesi
beauté et la variété des. cultures, le cependant, dans une ancienne mar-
biea*étre réel, de la .population, doft- ftière placée au point oCi l'op a^lltte la
nent à cette paroisse une animation route d'Auxerre à Aillant, nous avops
ii»mftrqiii^ble:et que A0W3 retrouve- recueilli quelques empreintes ^]}m-
iffons également dans d'autyes:ViJlages ceramus.
de la vallée. Un bon chemin condMit en quel-
Oe nombneusea maisons ^asjs^ bien ques minutes /à
'b&tieslongenitt' la grande rue vens
>reïtrémité . nord de laquelle s'élève AILLANT - SUR - THOLON , boung
i^lis&B,iCOxi»truetioniiHn.pf»} torvie c}^ef-l^ cianton de Jl'arrondis^-
droite a^ 4a petrite rivière du ISiolon. En résuQié, AiUs^pt, oop^idére awc
A13kD. deJoigny;20 LU. d'Auxerre; poiqtedevtie de rarchéplogùej«t de
SO kil. de Toucy. Pop. i,â60 hab. Fartie^te, mt le plus pauvre de o^
Le bourg d'^Aiklant, centre assez Im- cJ^of^-U^qx de, cantons. Deux vill^e3
portant de mouvement commercial, voiain^, Vii»Li£a&-suR-^HQi.o|v etSciSj/^^
est traversé par .deux routes déparie- inous dédoauoagi^ronit un peu. "J^oiitQ-
mentales et par deux chemins de fQl3 r^ous ne voulpo^ pas qiiitter i^iilr
grande communication ;. en voici riiir lant «ans parler de la petite cb^pelte
dlcation sommaire : située à Touest du bourg vers l'e^tr^-
1" Route détpaj^emenjbale n« 3, de mité du hameau de 1^ Mopcte '^
Joignyà>ïoucir; -Mti m^ effeit sur unp 4ipi^9C)e 4fi
2*" fioitte dépuEurtemeotaLe <&* .9 , sol ; œtte Qti9j)eUe nctp^n^e aiitrçi{o^
d'Aizy àMpotargîs ; 'NotrerD^merdQ-LQnette^QroyQpp-Q.QuSy
8'' Chemkide ^ande comipunic^r et désignée mftio4ieojai0it.i^us.lje¥ÔQar
don n* 14, de Bassou  Bmre ; ble de SkmrjR-AJn^^ e^jb sltli^ ^ 1^
6° Chemin de moyenne commiud.* ibord de l'anoi^me route copd!>û^9iet
cation îir dô, d'Aillant à Oharny . aux Ormes et k Qbjiray à peu <}e diph
Aillant offre peu d'intérêt pittones^ taoce du point de dép9,rt ^xe^tî^-
i)ueauaLéteangsers;;les rues droites et tion de cette même route. .Ç,'€^t wi
tracé6»i angles droits fatiguent biep petit édifice re^stawré et i^r^di à,di-
vite par rinsignifiance dois mai8on3, verses époques et qui n'a p^.çés9($,
toutes d'une date assez récente, mal- -malgré 60n i$olei»Q^t, d'être, le bQ,t
gré i'a^ioienheté du bourg, pour ne dîuo pèlerinage assez s^ivj. I>év^^
présenter aucun caractère dh conr de même qu6 toutes les anciennos
stpuotion. Une promenade formée par chapelles rur^lesde nos cQiitrées du^
deux rangs de tilleuls et de marron- rant les guerres de religio», l'oratoire
Qiers entoure la ville sur trois de ses de Sainte- Anne n'offre plus aucup ifx-
côtés; elle semble peu fréquentée, térêt archéologique. Vve de la Qb{i-
Du côté de l'ouest des vannes et une pelle de Sainte-Anne la vs^Uée d'4u-
longue digue plantée de peupliers re- lant se développe sur l'un de ses p} Vi3
tiennent à environ trois mètres de jolis aspects,
hauteur les eaux du Tholon pour Pu- dette vallée est bordée de collines
sage de moulins placés près d'un pont blanchâtres qui appartiennei^t à la
de pierre servant pour le passage de craie inférieure. Près d'AilUpt plu-
la route de Joigny à IMcy. A peu de sietrs carrières sont, ouyertes ; on ^
distance de ce pont et le long de la extrait une craie grisâtre, compacte
route on construiten ce moment une et qui renferme un assez griand nom-
école communale monumentale sur bre de fossiles parmi lesquels noius
les dessins de M. Emile Amé, archi- citerons l'Holaster subglobQsuis, l'iQ^-
tecte zélé doi^t nous avons parlé déjà ceramus latus, les Ammonites varians
a propos de l'église du village de etMantellii etc.
Quincerot (Annuaire de 1855). . La grande route que nous isiiiva»?,
L'église paroissiale n'offre, sous le après avoir traversé en ligné àroife
rapport archéologique, qu'un médio- la rue principale du bourg d'Aillant,
cre intérêt. La façade est lourde et se prolonge également en ligne di-
insigoifiante ; c'est une muraille qui recte vers ie village de Senan, par le
ressemble davantage à une fortifica- fond de la vallée, en laissant à peu de
tion. qu'à un portail d'église. La nef distance à gauche au-delà du Tholoo,
qui n'eét voûtée qu'en bois s'ouvre
par quatre arcades en plein cintre sur VILLlGASrSUR-TflOLON, grand et
les bas-côtés vodtés de même en boi^ beau village du canton d'Aillant situé
et éclairés par de petites fenêtres; dans la vallée d'Aillant près de la rive
XVII* siècle ? Le chceur et le sanctuaire gauche du Tholon et traversé par le
n'offrent rion non plus de remarqua- chemin de moyenne iOommimifiatiiQii
476
li« 55 d*Aillant àGharny..A 1,500 mè- voûtas en pierre à nervures ogivales
très d'Aillant; pop. 815 hab. bien appareillées dans le style de la
Cette commune resserrée entre le fin du jv^ siècle ; le chœur et deux
fond de la vallée et les hautes collines chapelles latérales voûtés* de la même
couvertes de forêts offre un aspect manière offrent un ensemble élégant,
pittoresque et florissant dû à la ferti- Au-dessus du maître-autel, en. pierre
lité du sol. Il ne manque ici qu'un peinte imitant les marbres, datant da
château féodal ou une belle résidence xviii^ siècle, on remarque avec inté-
de campagne. L'église bâtie vers Tex- rèt une large fenêtre ogivale renfer-
, trémité est du village, c'est-à-dire du mant une grande rosace dans les ei-
côté du fond de la vallée, présente trelacs de laquelle se trouvent encore
beaucoup d'intérêt bien qu'elle ne re- des vitraux peints d'une bonne exé-
monte pas à une époque reculée. cution et représentant des anges mu-
' Le clocher, haute tour construite siciens chantant les louanges du Sei-
en grès, terminée en briques et sur- gneur ; celui-ci est placé au centre
montée d'une grande toiture en ar- de la rosace. Ces vitraux, travail es-
doises, s'élève sur le flanc méridional timable de la fin du xv"" siècle, croyons-
dé l'église à côté du bras de la croix nous ; divers autres fragments de vi-
faisant face à une plaee publique plan- traux datant de la Renaissance, et un
tée d'arbres. assez bon tableau dont nous allons
Par la situation même de cette parler, donnent à l'intérieur de Té-
Slace, récemment nivelée, l'une dès glise un véritable intérêt,
eux entrées principales de l'église Dans la chapelle du fond du colla-
est établie dans le bras de la croix téral sud, au-dessus de l'autel, on voit
dont nous venons de parler ; c'est un un tableau de petite dimension et
^oli portail finement sculpté dans le montrant le Christ mon soutenu par
style de la fin du XV* siècle, mais mal- la Vierge et une sainte caractérisée
heureusement très-mutilé. Onremar- par des tenailles. Saint Antoine ac-
que surtout les ventaux de la porte, compagne un prêtre agenouillé et
formés par unebelle boiserie de chêne au-dessous duquel nous n'avons vu
à fines moulures et décorée de nom- queces roots :iETAT[S.SViE.67.A]V]N0,
'breusestêtes&eclDusenfer ciselé. Une i639. Il serait facile ce nous semble
' petite inscription purement religieuse de connaître le nom de ce personnage
est gravée dans la partie supérieure de dont le portrait est très-habilement
ces ventaux. Au-dessus de ce portail, peint. A l'extrémité opposée de ce
qui est accompagné d'une belle fenê- même collatéftj on a placé provisoi-
tre à entrelacs, on voit se développer rement un petit monument funéraire
une petite galerie ou balustrade en en pierre et portant cette inscription:
pierre formée d'arcatures et de pilas-
tres datant du xvi« siècle. ^^ ««^ =t repose lk corps de dame
Le grand portail de l'ouest, très- magdelainb chalons, vivante femme de
curieux aussi pour son ornementa- «aistre abbl cormon, advocat au par-
tion, porte la date de 1557 sui^ des J^f !^^*' «^''^^^ »= ^^ cHATELLEmE de
!lAi«nil«r«^,l«+L n^o tr»or.r.î«+i/.na FERTÇ-LOUPIERE, L' ANCIEN MANOIR DELA
médaillons sculptés. Des inscriptions ^^^^ J^^ ^^ ^^^^^^ ^^ la-scelle sainct
gravées sur pierre et sur bois expli- cm, laquelle deciîda le vingt-hoictièmb
quent les sujets relatifs à saint Jean- ^^y ^^j^ gj, ^ens cinquante deux, etc.
Baptiste. Des colonnes, des pilastres
d'un bon style, des écussons nom- A Villiers-sur-Tholon nousretrou-
breux, enfin une ornementation riche vons la- craie inférieure qui, dans
et variée devaient autrefois donner à toute cette vallée, occupe la base et
ce portail aujourd'hui bien délaissé et le flanc des collines et se montre tou-
très-dégradé, une certaine valeur ar^ jours avec cette uniformité de carac-
chitecturale. tères qui lui est propre.
L'intérieur de l'église présente une Nous quittons Villiersnsur-Tholon
grande nef avec bas côtés nord et sud, en laissant sur la gauche au fond d'un
477
Yallon boisé le château et le hameau s'élève le maltre-autel et non art fond
de Cbailléuse. du chœur, disposition inusitée, moti-
D* Aillant à Senan, c'est-à-dire sur vée par le style très-simple du chœur,
une étendue de 4 kilomètres, la gran- qui appartient au xiv siècle, et qui
de route d'Auxerre à Montargis se formait autrefois Tancienne église
confond avec ceUe de Joigny à Toucy ; voûtée en bois seulement Le ma! tre-
elle est tracée en ligne directe à peu autel semble dater de Louis XIII. On
de distance de la rive droite du Tho- remarque plusieurspierrestumulaires
Ion arrosant de fertiles prairies au brisées et sur lesquelles çn aperçoit
milieu desquelles s'élève le château encore des dessins au trait et aussi
de Senan, belle habitation, datant du quelques inscriptions ; là plus an-
XVIII* siècle, entourée de larges plè- cienne de celles-ci porte la date de
ces d'eau et de grands ombrages. On MIL Y* XL VII (1547) et serait contem-
remarque surtout de magnifiques poraine de la construction même de
marronniers. la grande nef. Une autre inscription
sur marbre noir placée dans la cha*
SENAN, beau village du canton pelle du sudl attire l'attention; la
d'Aillant, situé dans la vallée d'Ail- voici :
lantsurlesrivesduTholon et traversé _ . ' ,
par deux routes départementales : Epitaphb sur l'anagramk de tmàê
!• celle n* 9, d'Aizy â Montargis par 1«»^« fj ™*» vertueuse damoiselli
Auxerre; 2-celleVa, de Jolgn? à ^/î^^^^^^^^^^^^
Toucy, et enfin par le c^^^^^^ escuter seigneur m Villars et DA»4i
grande communication n* 49 de Se- i^q^lle i><cbdda en l'aagb de xxv ai(8
Dan à Appoigny. A A kiL d Aillant; lbxxviii— de juillet mu. vfxxi.
pop. 825 hab.
La rue principale de Senan est for- annagrahe :
mée par la grande route de Joigny à marie du puis
Toucy ; de jolies maisons, une large j)Ibu ma prise.
place publique ombragée de marron-
niers et de noyers, et aussi la haute «"«oRTDONTLAFAOLXTooTTEscHosESMoissoiit
UACIO et «c uvjctfi», ^v awfox xa ^»»»» H^ p^Si m (ON PRINTEMPS ER VOICY LA RAISON !
flèche de 1 église donnent a ce village onu vidt faire durer ma plus belle saison,
un aspect agréable. kt me faire évitbr les orages d*autonne.
L'église j construction massive et *="*"" '^o"» «"" *'<>"* ^*""" «"' """""[«im
lourde a 1 extérieur, est b«^tie sur le sighkz les peux torrbntz qoi tombent de vos
bord même de la route et semble da- [teux,
ter, ainsique la grande nèche aiguë S;-rî«'i:"^^^^^^
en ardoise, du xvi» siècle. Le portail ^ [prise.
principal date du temps d'Henri IV
environ. Si l'extérieur de l'édifice Avaht de quitter l'église de Senan
n'oJBTre rien d'intéressant, l'intérieur nous signalerons brièvement le con-
au contraire présente un fort bel en- traste que présente la construction
semble auquel on est loin de s'atten- au dedans et au dehors. Ainsi à l'ex-
dre. La grande nef et ses bas côtés térieur nulle ornementation; des con-
tres-réguliers sont voûtés en pierre à treforts grossiers, des murs mal dres-
nervures ogivales, mais datant seule- ses, partout enfin lourdeur et rusticité:
ment du milieu du xvi* siècle. On re- besogne de maçon seulement
connaît facilement ici l'influence pro- Dans l'intérieur de l'édifice il n'en
longée de l'emploi de l'arc ogive dans est plus ainsi : on reconnaît le travail
la construction des voûtes si, comme du tailleur de pierre, on retrouve
nous le croyons en effet, la date de l'œuvre du sculpteur, même sous les
1543 qu'on lit sur l'un des arc^du bas couches épaisses du badigeon de
côté nord est celle de l'époque de chaux qui recouvre toutes les murail-
construction. C'est à l'entrée même les et tous les pilastres à chapiteaux
du transsept ou bras de la croix, que élégants. Plusieurs fois nous aurons
22
1*8
IBiico're'à yiâtiAîét''ta tJâMVr^é'du de- étroit vâUôn'Ièhàmeâu.de la'tossE-
Sors et la beauté de l'intérieur dans Simon et à droite au milieu d*arbres
nos églises de village; d'autres fois fruitiers celui des Gbillots. L'herbe
nous n'aurons que le regret de ne et les chardons poussent au milieu de
trouver 'partout que la vétusté, la la roUte entre deux ornières tor-
pourriture et surtout la négligence, tueuses et un sentier étroit. Une des-
Nous laissons ^e continuer vers le centeassez rapide aboutità une autre
nord la route de Joigny dont nous route ; c'est celle qui vient de Joigny.
Oârterons plus haut et, tournant à Ici les chardons et les cailloux dîspa-
an^le drott dans la ' direction de raissent pour faire place à une pous-
l'ouest nous suivrons la route de sière épaisse qui témôigae de Tani-
Montargis qui, traversant un soi on- mation et du mouvement de la route
dulé et ferlrle, arrive bientôt à que nous allons suivre maintenant
jusqu'aux limites de notre départe-
VOLGRÉ, village du canton d'Ail- ment <
lant situé dans un vallon, et traversé Une longue j descente tortueuse,
par la Toute départementale d'Aizy à mais habilement tracée, amène au
Moutards. A 6 kil. d'Aillant, pop. fond de la vallée étroite et fertile du
h%1 hab. "^^î^* ^^ P^°^ ^® pierre de la route
Ce village est bâti à la base du ver- qui traverse le ruisseaux et la vallée
fiant des hautes «ollines qui boi^nent oto aperçoit à gauche le village de
le côté gauche de la riche vallée d'Ail- Saint -Romain -le-Preux, et sur la
'l«iît; il n'offre rien de remarquable, droite celui de Sépaux.
L'étfiise elle-même ne présente pas „ ^
b^ucoup d'iûtéPêt ; la partie la pPus SAINT -iROM AIN-tE -i»KEUX , , pett
ancienne est le chœur datant de la village du canton de Saint- Jùlîen-du-
Renaissance,* mais il est pauvre et in- Sault, sUtié au fond d'uAe vallée et
sîmifiant sur ' le versant d'une: coTIîne près de
La grande route passait au sud de la route départementale 4' Auxerre à
l'église et montait par une pente ra- Montargis. A ilx kil. de Saint-Julien-
Dide le flanc de la montagne. Une du-Sault; pop. 436 hab.
rectification récente de tracé fait pas- ^La jolie petite rivière dii Vrin dont »
séria route au nord de l'église eu nous parlerons plus loin (voir l'article
contournant par une longue courbe de PaHy) traverse SaintrRomain-le-
tracée en échatre le côté opposé de Preux dont la rue principale éUit
la coUinequi domine Volgré. On laisse suivie autrefois par le grand chemm
sur la droite la ferme importante des d'Auxerre à Montargis et que la route
Arcis puis bientôt on longe la lisière actuelle contourne pour éviter une
des grands bois de la Louptière en pente trop forte. L'église est bâtie sur
suivant un vallon un peu triste d'as- le sommet d'un monticule dominant
nect On rejoint au sommet de la ' la rive gauche du Vrin ; c'est une pe-
montée la route ancienne qui oflfrait tite construction sans intérêt archéo-
sur la vallée d'Aillant et aussi sur une logique, mais qui a conservé'un por-
vaste étendue de pays un panorama tail datant du xii* siècle, précédé d'un
riche et varié tout-à-fait perdu main- . pordhe en charpente d'un effet assez
tenant pour les très-rares voyageurs pittoresque,
oui suivent la route que nous décri- Un bon chemin, conduisant de Cézy
vous On traverse en ligne directe, et aux Ormes, longe à quelque distance
sur près de trois kilomètres d'étendue, la rive droite du Vrin et. arrive à
les bois qui couronnent le plateau j. . ^ .
élevé qui sépare les vallées où coulent LA FERTÉ-LOIÎPIÈRE, beau et grand
les petites rivières du Tholon et de village du canton de Charny, situé
Saint-Vrain, ou du Vrin; la route, de sur la rive gauche du Vrin, à la base
moins en moins fréquentée à la sortie d'une haute colline et traversé par le
des bois laisse à gauche au fond d'un chemin de moyenne communication
ii«3,d6«?yaiW,Qwie3- A42k}|.d6 AlMlJftSWUœ et 1m fJUers da^
Chàniy;'pop'. i,3û81iaD. nefaont enfouis, par suite des travaux
La FerCé-LoupIère présente le Gon- deremblai motivés par l'huinidité, de
traste de grandes murailles en ruines pr&s de deux mètres. Le carrelage àf-
et de nombreuses maisons neuves 'rive à moitié de la hauteur du fût des
bien bâties. De la vieille muraille colonnes et cependant ne dépasse
(l'enceinte et des tours du château il qu'à peine le niveau dea prairies. 11
ne reste que des débris utilisés comme s ensuit pour la pauvre église une hu-
carrières. Cettemuraille, doDtles dé- midité extrême que l'on cherche i
bris ressemblent aux murs romains combattre, nous ne comprenons pas
pour l'épAisseur et la solidité, aura trop comment, en relevant par des
b|eûbOt tout it-tait disparu sous les remblais le terrain conti.-u à l'église
travauïdeniïellement;àpBinepeut- et qui était autrefois le cimetière. ,
on reeonmitre laplace des tourelles Avant de donner une courte des-
que bordait un large fossé rempli cription de l'église de La Ferténoua
d'eau et alimenté par le Vrfn, ruis- montrons la disposition des grands
seau qui traverse aujourd'hui uile fossés creusés dans la montagne, la
vaste et magnifique prairie formée coupe suivante indiquera l'ensemble
parles terres, jd'alluvion descendues du travail défensif.. Nous ue coonîûa-
des coll|oes environnantes. NuUe sons point dans le département de
part, mieux qu'ici, on ne peut mieux fossés d'enceinte aussi bien conser-
étiidièr et reconnaître le surélève- vês; ilsonteh moyenneSO mètres de
menton surbaussement continuel des laideur sur 12 mètres de profondeur,
terres formant le sol de la vallée. De- et environ 700 mètres d'étendu&
puis la période de l'an mil, c'est-à-
dire depuis moins de aei^ siècles, ce
surbaussement de terrain peut ëtfe
évalué à plus de deux mètres. Voici
sur quoi jQous établissons notre ob-
servation.'
A une époque qui n'est pas préci-
sée, croyons^nous, mais qui par ana-
logie peut à'peu près être fixée au
m* siècle, on construisit une .forte
muraille d'enceinte défendue par des Le vieux cbftteau a'élevail à l'angle
tours' et des fossés, et enveloppant sud-estdesfortiflcat[ons;lln'en.reste
tout entière la " ville - de la Ferlé- que des débris et les fondations, Ge-
Loupi^rê.' Dii côté de la vallée, les pendant on voit encore une tourelle ■
fossés étaîept remplis d'eau; du cété servant de colombier et aussi une
de la montagne ils se développèrent tour ronde à toiture élancée pouvant
sur luie longue courbe formant Tare, dater du iv* siècle. Différents corps
dont tes fossés dé la vallée faisaient la de logis d'époques moins ancienBâs
cordé. Les fossés creusés dans le Hanc se font remarquer également.
de la montagne e;^istent encore près- L'église de La Ferté semble dater
que intacts; ceux de la vallée sont des dernières années du xii* siècle ; &
coniblésp^la bourbe et les terres diverses époques, et notamment aux
d'alluvion; celles-ci, resserrées entre xiv" et xvi» siècles, elle fut en partie
la base de la colline faisant face à la reconstruite. On remarque spéciale-
ville' et la muraille d'enceinte, se ment r 1° le portail principal d'un as-
'sont élevées d'autant plus par le fait sez bon style, fin du xii' siècle; 2° la
même de cette sorte de barrage. Il grande fenêtre de l'abside remarqua-
ea résulte actuellement que l'église , ble par son-élégance malgré sa vétus-
paroi^^le, bâtie dans la partis bs^se té, ziv> siècle) 3' les deux chapdies
ae la ville, se trouye fondée, non pas absidales i. toitures coniques. L iaté-
aii-deasoa ou ^u glvgf^u d«^j^ v^lf^e,. rieur de l'église présente aussi de
' md^a au oéssous. " " rintérêt. Six grandes arcades en plein
480
cintre et deux autres en ogive s^ou- l^on. Dans la chapelle du sud ou bras
vrant sur les bas côtés, soutiennent de la croix, on remarque une longue
la grande nef voûtée en bois ; le pierre tumulaire brisée, mais mon-
chœur ne date, ainsi que les bras de la trant encore le portrait en pied et
croix, que du xvi« siècle. On peut exa- gravé au trait d'un seigneur de Som-
miner avec quelque attention divers mecaise. Voici Tlnscription qui en-
fragments de vitraux peints, xvi* siè- toure cette dalle dont nous donnons
cle;la chaire à prêcher, sculpture un dessin et qui est cachée sous la
en bois du xviip siècle; le maître- poussière:
autel en pierre, de la même époque, ^ ^
et qui a Tinconvénient de cacher en- ^^ ®"* ^^^^^ *>« CooRTBNAr. kscuyer
tièrement la belle fenêtre de rabside; «» «o» wamt seignku» de Bortin et
enfin les piliers de la nef enfouis à i^'l!L^Î!r£^" *^ '^'^*"^' U^*
moitié, ainsi que nous Pavons dit, à Î.T^i' i-^ïï^fj!:?"^"*" ^ '''' *^'
lasuitidu relèvement successif du ^Cli^Lll^^^^^^^
rarrPlaee à différentes éooûues. «bauliiu en Autergne, eic partyb, lk-
carreiage d ainerenies époques. q^^l trespassa le xxini« jour de dé-
Nons savons qu'une plume ingé- cembre l'an vxl. Pryez Dieu pour lot.
nieuse et savante qui se cache sous
le pseudonyme de Félicien Thierry La route descend vers le fond de la
écrit en ce moment Thistoire com- vallée et s'embranche, en avant du
plète du bourg de la Ferté-Loupière, pont qui traverse le Vrin, sur la route
ainsi que des nombreuses seigneuries de Rogny et qui monte en ligne droi-
qui en dépendaient, et dont l'An- te, par une pente très-forte, le flanc
nuaire va s'enrichir ; nous ne doutons d'une haute colline dominée par le
pas à l'avance du plaisir que nos lec- château de Bontin, belle résidence
teurs trouveront daos cet intéressant dont l'Annuaire de l'Yonne a donné
V récit. l'historique et la description et aussi
Une petite route assez pittoresque deux dessins qui peuvent rendre à
conduit par, le fond de la vallée à peu près l'ensemble des construc-
Sommecaise en laissant à peu de dis- tiens, mais qui ne laissent pas entre-
tance de La Ferté sur la droite, au voir, faute d'espace, les immenses
fond d'un fertile vallon, le château charmilles et les jardins tracés à la
de la Vieille-Febté dont nous par- française et conservés avec le plus
lerons plus loin. grand soin dans leurs dispositions
Après six kilomètres de parcours originales et complètes. Les jardins
la route arrive à et surtout les charmilles de Bontin
offrent, dans tout son éclat, ce genre
SOMMECAISE, petit village du can- de décoration qui a de la grandeur et
ton d'Aillant , situé sur le sommet de la beauté assurément, mais aussi
d'une colline dominant la vallée du une inévitable uniformité. Les char-
Yrin et traversé par un grand chemin milles de Bontin méritent par leur
allant à Gharny par Perreux. A 10 vaste ensemble, leur conservation
kil. d'Aillant; pop. 524 hab. parfaite et aussi leur rareté, d'être
Un chemin de grande communica- longuement étudiées et visitées,
tion no 14, allant de Basson à Briare Après quelques détours, la petite
(Loiret), par Grandchamp, longe à route que nous suivons arrive au vil-
peu de distance le village de Somme- lage des Ormes, en longeant le mur
caise, puis traverse une contrée cou- de clôture d'une belle et « haute ■
verte d'épaisses forêts au milieu des maison d'école de jeunes filles diri-
quelles se trouvent plusieurs étangs gée par des sœurs,
assez considérables.
L'église de Sommecaise est petite LES ORMES , village du canton
et pauvre de constructiou; cependant d'Aillant, situé sur un plateau élevé,
elle date de la fin du^v* siècle et pré- et traversé par le chemin de grande
sente quelques détails d'omementa* communicatioii n* 1/i^ de Briare à
184
Bassou, conduisant à Aillant par le droite les belles prairies que traverse
bois des "Ferriers. A 7 kil. d'Aillant j le Vrin s'avance en suivant le fond de
pop. 855 hab. la vallée vers
La petite église , dite de Notre-
Dame des Ormes, encore entourée de PRÉCY, beau et grand village du
son cimetière longé par le grand che- canton de Saint-Julien-du-Sault, bâti
min, présente une singularité archi- dans une vallée et sur le penchant
tecturale, cVst que la façade comme d'une colline à peu de distance de la
lechœur est arrondie en demi-cercle, rive gauche du ruisseau du Vrin. A 8
Voici le plan de cette bizarre cens- kil. de »Saint-Julien-du-Sault , pop.
traction qui semble dater de la fin 970 hab.
du XV* siècle ou du commencement La situation de Précy est pittores-
du xvi*. que ; on remarque surtout l'étendue
des prairies que fertilise le Vrin divi-
sé en plusieurs bras bordés de longs
massifs d'arbres. Cette petite rivière
passe tout entière dans un vaste en-
clos fermé de mur et faisant parc en
avant d'une belle maison de campagne
bâtie récemment sur l'emplacement
d'un château à tourelles et entouré
Un assez bon chemin traversant des de larges fossés. A peu de distance de
bois et passant près du château de ce vieux manoir, mais sur le sommet
Froville , conduit à Saint-Adbin- aujourd'hui couvert de vignes d'une
Chateauneuf. Voir la description de colline qui domine au nord la vallée
la route de Joigny à Toucy. et un petit vallon, s'élevait autrefois
une tt forteresse » nous a-t-on dit.
SÉPEAUX, petit village du canton de Vers le milieu de la rue principale
Saînt-/ulien-du-Sault, bâti au fond du village à quelques pas de l'église,
d'une vallée fertile sur la rive gauche une ancienne maison seigneuriale at-
du Vrin et à peu de distance de la tire l'attention ; c'est une construc-
grande route d'Auxerre à Montargis. tion, datant de le Renaissance, où la
A 14 kil. d'Aillant, à likiL de Joigny, pierre de taille, le bois et la brique
pop. 790 hab. sont employés d'une manière pitto-
Beaucoup dé maisons de ce village resque. Ce vieux bâtiment, qu'une tra-
sontbâties en pans de boisa charpente dition locale indique, à tort selon
apparente. La rue principale assez nous, comme ayant été un couvent,
régulière conduit vers l'église située sert de ferme maintenant et est fort
à l'extrémité nord et sur le bord même délabré.
du Vrin. C'est une construction leur- L'église de Précy, bâtie sur le som-
de et rustique, mais ancienne si on met d'un pli de terrain vers l'extré-
en peut juger par le portail en plein mité du village, offre quelque intérêt ;
cintre qui s'ouvre à la base du clo- on reconnaît à divers détails d*orne-
cher, tour carrée à contreforts mas- mentatîon les premières années du
sifs en grès très-grossièremsnt appa- xiii* siècle, notamment dans la cor-
reillés. De longues fenêtres, très-rus- niche à modillons du chœur et au
tiques également, et datant du xvi* portail principal ouvert sous le porche
siècle, éclairent la nef qui, à l'inté- que surmonte le clocher, haute tour
rieur, n'offre pas d'intérêt Le clocher carrée à larges contreforts en grès,
et le portail peuvent remonter aux au-dessus desquels on a construit en
premières années du xiii* siècle. La 1827 en pierre blanche un étage et
nef, voûtée en bois, a un aspect pau- une toiture en ardoise,
vre et ne présente aucun intérêt ar- Le porche est voûté en pierre à
chéologique. nervures ogivales; il précède un por-
Un assez bon chemin laissant sur la taH en plein cintre, mais à moulures
dtt «II* riëcle, B'appuyant snr six co- heureux et bardi ftventuriér, fila d'un
lODoettes à chapiteaux d'un bon style simple chàtelaM de Château-Reoarâ,
de la même époque. Nous en donnons qui après avoir, dans ces temps d'a-
UD. dessin comme type du plus grand narchie, conquis à son profit.de vas-
nombre^ dés portails des églises que tes domaines, consolida ses ùsurpa-
nOus visitons cette aonée-ci. tipns en épousant !a fille du comte
du Gâtinais, le comté de Courtenay
passa au xii" siècle par mariage à un
fils du roi Louis-le-Gros .dont la
, cl^scendaQcequInes'estéteintequ'eD
1733, se partagea les diverses sei- ■
gùéuries.
On en peut voir les vicissitudes
dans le gros in-folio de fljmoire dt
,la maison de Cowrtenaigi par Dubou-
chet, qui contient d'amplU détaib
'. sur les annales de cette ^tle de
notre contrée, ainsi que suf lïîfarott-
nie de Tojcy et te comté de Saint-
Fargeau.
Un grand chemin conduit de Précy
à Cézy en;suivant le fond de la vallée
Voir Annuaire de 1853. Un autre che-
min montant obliquenient le flanc ra-
pide d'une haute colline couverte de
bois arrive en suivant le fond d'un
étroit vallon à la Celle-Saintr^îyr, vil-
lage dont nous parlerons.
aioua revenons sur nos pas, au-ddà
La nef voûtée en bois est trës-baute; aeSépeaux, rejoindre la grande route
'^arcadesogivales du xV siècle s'ou- qui, après avoir traversé lavalléedu
vrent sur les bas-côtés. Dans le chœur Vrin. monte par une longue pente
voûté en pierre on remarque de Ion- tortueuse, bordée de bOL-quets d'ar-
gués colonnes à chapiteaux élégants; bres, jusque vers- le sommet d'uo
Kiii'siècle.Disons'enfinavantdequit- "^f* territoire ondulé d'un aspect
tercetteéglisequi a été restaurée en boisé mais un peu monotone. On ar-
1827, qu'on voit dans le collatéral du rive à un embranchement de routfl
sud une pierre tumulaire sur laquelle forcné à gauche par le grand chemin
on peut lire encore en caractères du conduisant à CHAiinï par Cbevillon et
xiii" siècle ; Prunoy, chemin que nous décrirons
Mon signov» Hdk (Huguesî) spécialement après avoir suivi la
deCoubtenat. route départementale jusqu'aux li-
C'est le second témoignage que mites du département de l'ïonne
nous rencontrions des vastes posses- et du Loiret,
sions de la maison de Courtenay, qui A peine après avoir dépassé cet
a'élendaient dans notre département embranchement, la route traverse,
sur tout le canton de Charny et sur par une étroite chaussée, nu bas-fond
une partie de ceux de Saint-Julien- marécageux [faisant partie des vastes
du-Sault, d'Aillant et de Bléneau. étangs de Sépaux et de Cbevillon, dé-
Nous en allons trouver beaucoup séehés maintenant et recouverts de
d'autres, et les vitraux de beaucoup champs de blé et d'avoine sur une
d'églises nous montreront encore tes assez notable portion do leur ancien
armoiries .de cette puissante famille emplacement. L'étang de Sépaux ,
3 \i\é\»iw.id' azur awx trois four team qu'on laissait sur la droite, avait deuï
e gueuli. Fondé au X' siècle par un Kilomètres ds longueur ; celui de Che-
viltaeit ^ont tà eA faolte de reconnais Nous (Jonpoos, na, dasslii de ootta
tre eacore le périmètre sur un quart vieille porte faisant partie d'un grandi
de lieue de longueur, offrait un aspect mur d'enceinte démoli presque com-
rcBoarquablement pittoresque d^saâ plétement maintenant. On reconasit
partie supérieure ombragée sur ses le atylede oonatrucl,ion dumi' siècle
bords par une haute futaie que la malgré de nombreux remaulemontâ
grande route traverse directement, déjà auciens. Signalous de suite une
A quelques centaines do pas de la statuette de ri.-o. en bois du zi«° aie-
sortie des bols, la route, continuant cle, charmante malgré sa vétusté, et
en ligne droite, laisse hut la gauche placée dans une petite çiche au-des-
une belle avenue descendant vers le sua du portail central. Apràs avoir
fond d'uu vallon et aboutissant au dépassé le vieux portajl.i côté duquel
chfiteau de Cuevillon que nous dé- on a établi une petite, cbapell^ OO ^
crirons plus loin. Un brusque détour trouve dans une vaste cour bordée de ■
de la route nous laisse voir le village divers bâtiments d^tiabiCatioir i^lé^,
de Villefruiche situé sur le sommet les uns des autres, ot ae présentait!
d'une haute colline au-delà d'un petit aucun intérêtarchéologique Onchep-
valloD que la route traverse oblique- che en vain la grande égliseabbatialej
meut. On remarque après avoir tra- quelques pans de murailles indiquent
versé ce vallon un groupe d'arbres seuls l'emplacement qu'elle occupait..
ombrageant une croii fixée sur un Ainsi les ruines mêmes ont disparu ^
chapiteau gothique provenant d'une les matériaux ont été eoleyés pwtf
aucienneabbayenommêelesEcharlis servir à la construction d'qne Coula
et où nous allons conduire nos lec- de maisons nouvelles. Il no r^t^, au^'
tenrs. Eçharlis qu'un seul corps de loigis un
Tournant brusquement sur la drol- peu. important bâti par l'un des der-
te au pied même de la croix nous sui' niersabbéâ au xviii' siècle.
VFons un large et mauvais chemin Près de là subsiste encore abon-
tracé à mi-cOte de la calliDe. Peu à daute et pure la belle source d'eau
peu ce chemin s'améliore et se régu- minérale qui a eu jadis une grande
larise, puis enfin s'avance en ligne célébrité, car le roi Louii-le-Gros ve-
directebordédevieuxarbrcsfi'uitiers nait en 1131 lui demander le soula-
versle fond d'un vallon solitaire en- gementde ses infirmités, et récom-
touré de grands massifs de verdure, pensait ses bienfaits par une riche do-,
Après un quart d'heure de marche, on nation à la naissante abbaye, à la
arrive à la porte de l'ibbayo des fondation de laquelle le renom de
Eçharlis de 1 ordre de Citeaux, qui, cotte source salutaire n'avait peut-
fondée au commencement du xii' être pas peu contribué. Au xvi" siècle
siècle, a subsisté avec des chances encore elle était considérée, selon un
diverses jusqu'en 1790. des bistoriens,de l'abbaye, comme un
port assuré contre les ravages de
presque toutes les makUies, et le roi
François 1" en avait fait usage avec
le plus grand succès. L'ingratitude
de notre âge a fait tomber dans le'
plus grand oubli cette gloire des
temps passés et les eaui autrefois si
vantées, qui, pourtant, ne sont peut-
être pas moins efficaces que celles
' qu'on va chercher à grands frais dans
! de lointains pajs.
. L'histoire de l'abbaye des Echarlia
a été écrite et publiée plusieurs fois;
— - le Go/(ia-CArM(iû«a, l'Almanach de
Sens de iSll et le t. VI du Bulletio
<84
de la Société historique de l'Tonne ont cation, n^ 6, de Gharny à Saint-Julien-
donné des détailsétendus que nous ré- du-Sault. A 7 kIL de Gharny; pop.
sumons Ici en quelques mots seule- 1,052 hab.
Toaeat . Ce village, dont le nom indique que
Le fondateur de Fabbay e des Echar- c'était originairement un asile ouvert
lis fut Vivien de la Ferté-Loupière, à tous ceux qui voulaient fuir un
chevalier, qui donna à un prêtre, servage trop onéreux, faisait par-
nommé Etienne, et à Thibault et Gar- tie des immenses possessions de
nier ses compagnons, un terrain dit rniustre famille de Courtenay dont
Scarleiœ^ pour y construire un mo- nous aurons souvent maintenant à
nastère. On n'a pas la date précise de écrire le nom. Bâti dans une sîtua-
cette fondation qu'on croit être de tion élevée et dominant une fer-
Tan 1120. Vivien fit marquer les li- tile vallée et des vallons secondaires,
mites des terres concédées, par son villefranche n'offre cependant pas un
Erévôt de Sépaux, et donna à ces re- aspect pittoresque. L'église elle-même
gicux, pour faire des prés, tout ce construite au milieu du village ne
qu'ils voudraient prendre de la forêt présente malgré sa grandeur qu'un
d'Othe. Le nombre des moines s'étant ensemble assez pauvre. On remarque
considérablement accru et le menas- cependant le portail de l'ouest formé
tère qu'ils avaient bâti ne suffisant d'une arcature trilobée dans un plein
plus à leurs besoins, ils en construi- cintre; style du xiv» siècle. Un agneau
sirent un nouveau à près de U kilo- nimbé et Iqs chapiteaux des colonnet-
mètres à l'ouest au fond d'un fertile tes méritent quelque attention, ainsi
vallon. C'est l'immense édifice dont d'ailleurs que plusieurs fenêtres à
meau qui garde le nom des Vieux d'intérêt archéologique.
EcHARLis, est situé entre les anciens ^^ grand chemin conduisant à
étan^ de la Ricardière et de Sépaux Gharny par Prunoy passe au pied de
au milieu dune contrée triste et mo- réglise,puîsdescendantparunepente
notone et près de la naissance du rapide vers le fond de la vallée laisse
vallon boisé que nous avons smvi en ^ quelques pas sur la droite, au milieu
venant de Villefranche. ^ji^^e vaste prairie traversée par un
KKA*^!?^l^ *^^^^,?r*î;"^i^o*^Jî!Ç"" ruisseau, le château de Villefranche
bliée danôle tome VI de la Société des ^^ ^e SaintrPhal, construction impor-
sciences d Auxerre, a été écrite d a- ^nte et à laquelle une haute tourelle
près les documente les plus étendus, ^onde et des fossés d'enceinte don-
cest^à-dire les chartes mêmes de nent un aspect féodal; xV siècle?
l'abbaye. Nous ne pouvons mieux ^. ^ „.„ .
faire que d'y ^envoyer nos lecteurs. ^^^y* comme Villefranche que nous
Disons seulement que, dévastée du- venons de quitter, est bâti sur la craie
rant les guerres de religion, l'abbaye supérieure recouverte, sur plusieurs
des Echarlis ne se releva jamais com- ' Pointe, par les argiles rougeâtres et
plétement de ses ruines et que la ré- sablonneuses du terrain tertiaire,
volution de 1793 ne fit que continuer ^M. Raulin et Leymerie signalent, à
l'œuvre de destruction qui, dans peu ^ ^^^^^t de Dicy, à la partie supérieure
d'années encore, sera entière et ne ^® ** ^^**® ^^ blocs de calcaire très-
laissera plus pierre sur pierre compacte, dendritique, siliceux, dont
la couleur est blanche, rouge et quel-
VILLEFRANCHE, village du canton q«efois bleuâtre.
de Gharny, situé sur le sommet d'une Nous parlerons plus loin du village
haute colline et traversé par la route et du château de Prunoy. Reprenant
départementale d'Aizy â Montargis et la grande route nous arrivons après
par le chemin de moyenne communi- deux kilomètresenvlronde parcoursà
485 . .
DICY, village du canton deChamy, siers, suit à mieôl» asprès avoff dé-
situé dans une vallée et traversé par passé Dicy, !e versant ondulé de col-
la grande route d^Alzy à Montargis. lines un peu monotones de formes et
A 8 kil. de Ghaniy; pop. 550 hab. laisse sur la gauche au fond de la val«*
Des maisons bien bâties et longeant lée et au milieu de prairies fertiles le
la route donnent à ce village, qui est château de Dicy ou de la Motte-des-
ancien, un aspect satisfaisant. Uéglise Prés, habitation agréable, entourée
élevée sur un pli de terrain est lourde de beaux massifs de verdure, et dont
etmassîvede construction. Cependant TAlmanach de Sens de iWi parie
on remarque son portail principal fort longuement à propos d'un procès
datant du xni* siècle. Une inscription qui fit grand bruit autrefois,
maintenant illisible se voit sur le tail- Continuant de suivre à mi-côte le
loir de Tun des chapiteaux. La nef versant de droite de lavallée, la route
voûtée en beis, ne présente rien d*in- dépai^ementale est rejointe à la 11-
téressant malgré quelques restaura- mite même ' des départements de
tions récentes faites aux fenêtres TYonne et du Loiret par une autre
ogivales, autrefois très-dégradées, du route départementale classée sous le
chœur voûté en bois paiement, mais numéro 17 et allant de Goubson à
plus élevé que la nef. Courtenat. Nous décrirons dès cette
La grande route, bordée de meri- année ci une partie de cette route.
CHEMIN DE GRANDE COMMUNICATION, N^ 16, ALLANT M JOIGNr
A CHATILLON-SUR-LOING (loirbt).
Ce grand chemin s^embranche sur allant à Chamy. A 7 kil. de Ghamy ;
la route départementale d'Auxerre à pop. 535 hab.
Montargis, àtrès-peu de distance avant Ghevillon est bâti à la base d'une
d'arriver aux anciens étangs de Se- colline, sur la rive gauche d'un ruis*
peaux ; il passe successivement à La seau formé par les étangs de Sépeanx
Borde, Ghevillon, Prunoy, Lafontaine, et qui va alimenter les fossés d'en-
Gharny, le Clos, la Haute-Cave, les ceinte d'un château dont nous allons
Siméons, les Journets, les Roseaux et bientôt parler.
Ghambeugle, village au-delà duquel il Quelques maisons nouvellemeiit
passe du département de l'Yonne dans construites donnent à ce village un
celui du Loiret. aspect assez satisfaisant La petite
Aussitôt après avoir quitté la grande église bâtie vers le milieu des habi-
route on longe, à peu de distance sur tations, sur le bord de la route, est
la droite, le bel étang de Ghevillon ou précédée d'une place, ombragée de
de La Borde. Neus avons dit déjà que noyers, occupant l'emplacement de
cet étang, séparé de celui plus oonsi- l'ancien cimetière probablement,
dérable encore de Sépeaux par la C'est une construction pauvre et ia^
chaussée de la route départementale signifiante à l'extérieur et aussi à
que nous avons décrite précédem- l'intérieur voûté en bois; mais l'an-
ment, était desséché depuis deux ans cîenne chapelle seigneuriale, formant
seulement et qre des champs de blé le bras de la croix du côté nord de ht
et d'avoine occupaient une partie de nef, renferme encore les pierres tu-
son emplacement Lorsqu'on a dépa»- mulaires au nombre de trois des sei-.
se le hameau de La Borde pli s'avance gneurs de Ghevillon. L'une de ces
directement par le fond d'un vallon dalles funéraires est remarquable par
vers le dessin au trait qui représente le
défunt; c'est un chevalier À l'égard
GHEVILLON, village du canton de duquel nous trouvons dans l'Almar
Chamy, situé au fond d'un fertile val- nach de Sens les détails suivants : .
bn et traversé par un grand chemin « C'est de cette paroisse qu'une
186
braBc)H^ de la naison 4e Courteiu^y « Dieu lui donne f)Qn repos. »
airait pcis son laom, dit l^Almanàeli de La longue inscriptiion que nous ve-
Sens de 1776. Dans Téglise est letom- nons de copier était gravée sur celle
b^au de Jean de Gourtenay» seigneur des trois dalles tumulaires placée de-
de CbeviUon, du Martroy, etc., qui vant Tâutel de la chapelle; elle fut
mourut le 24 mai 1534. Sur ce tom-. effacée complètement à coups de ci-
beau on voit son effigie en bas-relief seau lors de la révolution. La dalle
^rayure en creux) en babitdeguerre, gravée du tombeau de Jean de Cour-
ayani Técu de ses armes adroite et son tenay, mort en 1534, est placée à côté
bBaume (o:.sque) à gauche, et au-des- de Tautel, dans Tangle de la chapelle ;
sus de sa tête une grande fleur de lys. elle est fort remarquable et parfaite-
p Guillaume , son ûis , ajoute le nfent conservée, grâce, peut-être, à
môme recueil, fut enterré auprès de une énorme armoire qui la recouvre
lui et on lit Tinscription suivante sur presque entièrement:
SMI tombeau , semé des armes de .
France et de celles de Courtenay : ^^ ^'^^ ^^^^^ homme Jehaw de Cofr-
« Ci-gît lUustre Seigneur du sang TBNAT,vivArrrEscuTERSKiGNBORDECHfi-
Courtenay, en son vivant seigneur de Qu^TRiesMi jour de »lv, Mir, cmo^cEws-
Chevillon, Frauville et Briant, lequel trekwie-wjatre. Pribi Diko vour son
de sa femme, madame Marguerite de jjh^, Amen.
Frotel, laissa trois fils, Jacques de '
Courtenay, seigneur de Chevillon, Nous trouverons dans lies petites et
René de Courtenay, abbé des Echarliai, pauvres églises de Sommecaise et de
et Jean de Courtenay, seigneur de La Mothe-aux-Aulna^ deux tombes
Frawllla Ledit M. Guillaume deCour- qui offrent la plus grande aasUogie
tenay, fut fils de M. Jean de Courte- avec celle-ci. La troisième pierre tu-
nay, seigneur de C&evillon, inhumé mulaire de la chapelle de ChQviilon
deaïB cette -église de* Chevillon, fils est moins importante; elle est posée
puîné de M. Pierre de Courtenay, du côté de la clôture du chœur. Di~
seigneur de la Ferlé Louptière, Bon« sons enfin qu'une quatrième pierre
ten (sic) et dudit Chevillon, qui était tumulaire de forme carrée est placée
frère puisné de M. Jean de Courtenay, dans la nef vis-à-vis du m^tre-autel ;
seigaeiir de Miesoeau, tous deux en- on remarque au centre de cette pierre
fanrts de M. Jean de Courtenay, sei** un large cœur en marbre noir accom-
gneur de Blesneau, et de M"' Gathe- pagné de fleurs de lys, d'une couronne
rinede THôpital, sa femme; desquels royale et de Tinscription suivante :
dieux sont issues les branches des n ^ ^ ji ■
seigneurs de Blesneau et de la Fert^ ^^ ^^^ ^^^^"^ "-^ ^®^iSi ^" illustre
^^!.*i^l ^« il^7«ii^ aL^J!!5^^* ill seigneur du sang rotai m. Jacques de
lOTptière, de laquelle descendent l^ courtenay, vivant seigneur de Chevil-
se^euw de Chevillon qui sont à pré- ^^n. Il wîciéda le vin janvier 1617.
sent. Leadites branches ci-deasua tl-
nLTLt leur erigine en ligne masculine Les Courtenay appauvris de gêné-
légitimement de Monsieur Pierre de ration en génération par les partages
France, seigneur de Courtenay, cin- de successions, et réduits à Thumble
quième fils de Louis-le-Gros, VI du condition de gentilshommes* campa*
nom, Roi de France, et frère de Louis- gnards, ne perdaient aucune occasion
le-Jeune qui fut bisayeul du roi saint de rappeler leur illustre origine. Us
Louis. » firent à diverses reprises des tentati-
M A la mémoire duquel M. Guillau- ves pour se faire reconnsûtre comme
me de Courtenay, qui décéda le 21 princes du sang par la branche ré-
mai 1692, M. Jean de Courtenay, son gnante. Dédaigneusementécartéesous
troisième fils, à présent seigneur de Henry IV, Louis Xill et Louis XIV,
Ghevillo&, Fraûvitte et Briant a fait cette demande fut mieux accueillie
ilfOBer cette tombe. » 4a «régent qui donna au dernier re^^
if "
tohdeisette fattânieâe<[ii6i â^feK^er €6 cliitoAO, m^Êgfé tai lamnixloaip '
et soutenir son rang. C'est pour jus- quMl a subies pe» dé* tUMûps après- hi*
tifier cette réclamation qu'en 1661 révolution de 179a «présente! encoTOr
ils avaient fait écrire et imprimer dans Tensemble de sa eonMrûetion
Thistoire généalogique de leur maison les distributions adoptéei^ durane tout
par Dubouchet. Les chartes transcri- le moyen-âgé et une partie de la Ré*
tes à la suite de cette histoire vien- naissance. Aussi avons-nous jugé
nent d^étre retrouvées en original utile d'en donner une vue prise à vôl
parmi les manuscrits de la bîbliothè- d*oiseau, qui pertnette de bien recoin
que impériale. Une des branches de naître l'étendue du corps de logis>
ki famille , désespérant de pouvoir principal et de ses dépendanoes. Gd*
obtenir justice en France, passa en corps de logis, qui remplace randsn
1613 en Angleterre où elle fût offl- donjon fëodal, s^élève à Pun ûw an^'
ciellement reconnue. Il paraît qu^l gles d^dne vaste enceinte et présente-
en eitiste encore des descendants en trois corps de bfttimentsforUiftntcoui*
ce pays. intétîeure défendue, du c6t6 ^ut<srt^
Le corps de ce même Jacques de par des fossés et une poterne & pont^
Gourtenay fut enterré dans la grande levi^ Quatre tourelles d'augle cdm-
égllse abbatiale de Fontaine-Jean, plétaient la défense. Une longue mu-
ainsi que le prouve une longue ins- raille d'enceinte boi*dée de fossés retn-
criptien rapportée datis la notice his^ p(lisâ'eau,des t6u)*él}esetunesecond<f
torique insérée dané FAlinanach de poterne â po&t-lévfs prébédàîent le'
Séns de l'année 1780. Nous parlerons château proprement dit. Tout ^et et>-'
aussi <to cette abbaye qui offrait en- semblé était eniôore à peu près entier
core, il y a quelques années seule- lorsqu'éclatala révolution, l^e manoir
ment, de grandes et pittoresques rui- de Chevilîon fut alors vendu et ott*
nés. Voir l^article de Ghampbeugle. lious assura que l'acquéreur acquitta
De l'église de Ghévillon un chemiïi le prix dé vente du château etf déofo^
longeant un petit canal conduit direc- lissant, pour en vendre les mratériaux,
tement à' l'entrée du ch&teau situé l'aile laiérale qui reUfermait là cha-
dans le fond de la vallée au nord du pelle et la tour des archives; Le des-
village. Une longue avenue tracée en sin que nous donnbns représehte
ligne directe et vis*à-vis de la façade donc l'état actuel. Nous eussions pu
du château aboutit à la grande route facilement rétablir l'état ancieif , mais
que nous avons décrite précédem- ce dessin n'eût pas eu l'intérêt qtii
ment. Voir l'article de Précy. s'attache à une construction réelle-
Le château de GhevlHon semble ment importante et encore debout,
avoir été rebâti vers la fin du xv* sîè- La route tracée en ligné directe sur
cle sur remplacement d'une ancienne une longueur de près de quatre kilo-
forteresse féodale, l'une des nom- mètres, au milieu d'un sol ondulé et
breuses seigneuries qui relevaient de boisé en partie, arrive à
la terre de Gourtenay, et dont il est
fait mention dès l'an 1482. PRbNOY, village du canton de^lfear-
Une poterne, où pavillon d'entrée, ny, situé dans un vallon et trfeitëi^
avec pont levis, introduit dans la par les ch<*mins d'^ moyenne ccJttmu^
vaste enceinte aujourd'hui occupée riicatlon n« 6, allant de cbârny à
par les bâtiments de dépendances du Saint-Julfen-du-Sault, et h* 16, allant
château et des jardins. L'emploi et la de Chamy à Sépeaux. A' U M. de
disposition régulière de la brique et Charny; pop. 712 hab. ^
de la pierre donnent h Tensemble de Un ruisseau alimenté par de gi»an(!fis
la construction iin aspect sévère et étangs passe près du Village et arrose
monumental. Une belle futaie s'éten- Un vallon futile d'un aspect pittores-'
dantâ Touest et àû sud du château que. Le villag.% malgré quelques mat-
offre de grands otabrages se réliant sons en pjans de bois assez î^nciennes,
aux toâsslfs de vérdute de la vWlée. li'dffiheWfei dereiiïàr4tJâMe, non plus
/
488
* que la petits ^se entourée «or trois de Ghurny, situé sur une petite col-
de se<ic(ytés par Je cimetière. Lacon- Une. A A kil. de Gbarny; pop. 518
struction'est lourde et peu soignée ; hab.
cependant on remarque le portail Un petit nombre d'habitations seule-
principal, autrefois précède d*un ment sont groupées près de Téglisepa-
porche, et dont Toruementation d*une roissiale sur le sommet d*un monticule
assez bonne exécution rappelle les dominant un vallon fertile auquel le
premières années du xiii« siècle. La ruisseau du Cuivre donne son nom,
nef n'est voûtée qu'en bois, mais une commençant à peu de distance du
chapelle seigneuriale est voûtée en bourg de Ghampignelles, passant au
pierre; xvi* siècle. pied du village de Alarchais-fieton, et
£n sortant du village la route tour- allant se terminer dans la grande vai-
ne sur la droite et borde une large lée de TOuanue vis4-vis le village de
pelolise précédant le château de Pru- Douchy (Loiret) en traversant une con-
noy, spacieuse et belle résidence mo- tréc ondulée et boisée, au milieu de
derne, entourée de grands ombrages laquelle une foule de hameaux et de
faiâart partie d'un vaste parc dont la maisons isolées sont éparpillés. Des
route que nous suivons longe le côté chemins étroits et tortueux, bordés
de l'ouest Dans ce parc, l'un des plus de haies vives où se pressent de gros
beaux du département de l'Yonne, on arbres ététés, aux troncs noueux et
admire des arbres de haute futaie de séculaires, donnent aussi à tout ce
Faspect le plus pittoresque et le plus territoire un caractère un peu pri-
grandiose. mitif et solitaire. L'élise de Fon*
La route passant près de larges tenouilles, l'une des plus pauvres
étangs s'avanco au milieu des bois et de notre département, n'offre aux re-
un sol ondulé sur le versant de la gards attristés que misère, décrépi-
riche et belle vallée de l'Ouanne. Une tude et vétusté; elle semble devoir
pente assez, rapide descend par le appartenir au xiv* siècle à en juger
flanc d'une colline vers la petite ville par quelques moulures du portaiL
de Gharnt, dont nous parlerons en Dans le cimetière, qui entoure l'é-
décrivant la route départementale de glise, on remarque l'effet bizarre que
Toucy à Montargis. Traversant rapi- produisent des pots et des cruches en
dément ce chef-lieu de canton de grès placés sur le sommet de la bran-
l'arrondissementde Joigny, nous con- che principale des nombreuses croix
tinuons à suivre le chemin de moyen- pour préserver peut-être celles-ci de
ne communication conduisant à Gha- l'humidité ou de la pluie, ou peut-être
tillon-sur-Loing (Loiret). aussi par la tradition d'un vieil usage.
Après avoir traversé sur un joli constaté par les savantes recherches
pont de pierre de trois arches la pit- de M. Pabbé Cochet {sépultures gau-
toresque rivière de l'Ouanne on laisse loises, romaines j franqties elnorman-
sur la gauche une habitation de cam- des) qui faisait placer dans chaque
pagne, agréablement entourée de tombeau les vases qui avaient appar-
masdfs de verdure, nommée le Clos, tenu au défunt,
et on monte, par un grand remblai A i,d00 mètres de ce village, dans
tracé en forte courbe, sur le sommet un bois qui porte le nom caractérisa
d'une colline d'où la vue s'étend sur tique de la Salle et près d'une petite
une notable partie de la vallée de ferme appelée le Palais, sont les ves-
rOuanne. Le grand chemin conti- tiges d'un vieux ch&teau dont le sou-
nuant vers le sud-ouest, dans la di- venir même est perdu. L'enceinte
rection deChampbeugle, laisse s'éloi- principale est composée de fossés de
gner sur la droite un bon chemin quinze mètres de largeur. Elle forme
conduisant au milieu d^un sol ondulé un vaste quadrilatère d'environ 800
et assez fertile vers mètres de tour, c*est-à-dire occupant
une surface d'à peu prè^ quatre
FONTËNOUILLES, village du canton hectares. A l'un des angles de cette
tS9
eocelirie os Mt tronte une pltu pe- CHUiBCdHf , petit vHlage tn-
tlte, CUT^ aussi, de' 100 meirea do versé par te chemin de gracde oom-
côté, avec les vestiges de neuf tours munication ii° 16, de Charny h Cbft-
qui la flanquaient, et des fossés de tillon-eur-LoIng (Loiret). A BklL de
vingt mètres de large ayant encore Cbamj ; pop. 307 taab. •
huit h neuf mètres de profondeur. Cbampbeugle est situé au milieu
Nous donnons le plan de cette véné- d'une contrée ondulée et asseï boisée
rable ruine située au sommet d'un près d'un vallon fertile. Quelques
plateau très-^levé d'où l'on jouitd'uae maisons nouvelles donnent à ce petit
Immense panorama. Fontenouiiles village un aspect satisfaisant L'é-
ëtait jadis une des seigneuries de la gUse semble dater du xv* siècle et est
baronnie de Ch&tillon-sur-lAÎng. Les sans Intérêt, bien que le chœur soit
seûlra traditions qui restent dans Je voûté en pierres et à nervnres Offi-
payssur ce vieux cb&teau, élevé peut vates. C'était autrefois une cominn-
être au moyeU'&ge sur l'emplacement derie de l'Ordre de Malte. Mais 11 ne
d'un camp romain, sont celles d'une reste rien des constructions de eet
dévastation complète à la suite d'un ' établissement religieux.
siège meurtrier, où périrent tous ses La route qui traverse cette parotsw
défenseurs, et où les femmes elles- se prolonge vers SAim-MADaici-BSX-
mëmes se tuèrent pour échapper & Avbthoh (Loiret), et passe près des
l'eanemi. roiDe-'^d'une ancienne abbaye, faiiant
autrefois partie du diocèse de Sens*
Nous voulons parler de Font^frJean
de l'ordre de Citeaux, de la filiation
de PoQlIgny, fondée en 113& par le
comte Miles de Courtenay. Les ruines
de cette abbaye présentaient enoore
il y a quelques uinéa un eiuembte
imposant; l'église, construite par.
Pierre de Courtenay ,comte d' Auxem,
datait de la plus belle époque arcU-
teeturale, c'est^-dire des ffremlères
années du xiii' siècle. Il n'en reste
plus que l'abside et qu^qtKS arceaox
du ctoUre, mais ces faibles débiis
sont du plus pur style oglvaL Voir
Un chemin tortueux noua runène l'Almanach de Sens, année 17S0.
vers Cbampbeugle.
RODTE DÉPARTEMENTALE, N" 3, DE JOIGNT A TOUCT.
DESCniPTIOH nS LA PARTIE COMPRISE EltTRE JOIGKT ET SESAH.
Après avoir suivi la belle rue du rivière du Tholon, Ces prairi^, m
Faubouriî-du-Pont de Joigny etfran- partie recouvertes d eau durant UI-
chl la levée du chemin de fer, la ver, devaient présenter autrefois, sur
route s'avance obliquement vers la une étendue de près de deux lieues et
droite, en laissant s'éloigner sur la sur une Urgeur d une ■ deml-Ueue,
eauchè la grande route, maintenant d'infranchissables marécages que les
Bien délaiMée de Joigny à Auxerre. Romainsdurentéviterenconstruisant
On traverse de vastes prairies om- la voie deSens àAuxerre. Cettechaus-
braeées par d'épais et nombreux ri- sée antique, encore parfaitement re-
deaix de peupliers et arrosées par connaissable à la rectitude de sou
unefoulede ruisseaux et aussi parla tracé.très-bien indiqué par la grand*
49S
n'a plus rien à étudier ici. Tout a été fenêtres à meneaux et le portail prin-
déQioli ou rebftti eai grande partie à eipal, ouvrage estimable précédé d*un
des époques réfieaies. Le mur de Ten- porche ou auvent. On remarque sur-
clos seul a conservé son aspect an- tout les ventaux de la porte qui datent
«ien. Ce mur renfermait les jardins de la même époque. Mais ici les écus-
et les cellules de douze moines et du sont comme partout, ont été effacés
prieur de la chartreuse. On retrouve ou brisés.
encore les vestiges de onze puits et La nef et le bas-côté nord ne sont
aussi quelques traces des murs des voûtés qu'en bois; le chœur est voûté
cellules ; mais Féglise, consacrée en en pierre à nervures ogivales, s'ap-
1131, par Etienne Béquart, est démo- puyant sur des colonnes à chapiteaux
lie depuis longtemps; le cloître a dis- du xiv* siècle d'un, style médiocre,
paru et avec lui tous les bâtiments Les dalles tumulaires sont effacées;
qui offriraient aujourd'hui tantd'in- nous le regrettons d'autant plus
térêt archéologique. Toutefois, l'effi- qu'elles nous eussent montré proba-
gie en bois de chêne, de la fondatrice blement les effigies et les noms des
ou l'une des bienfaitrices, a pu être anciens seigneurs de La Gelle-Saint-
coaservée. Cette sculpture est, nous Gyr, dont l'Âlm. de Sens, année 1788,
art-on assuré, à Auxerre dans le ca- ne nous donne qu'une indication in-
binet d'un amateur. complète.
Voir les Alm. de Sens, 1771, 1811. Les restes du ch&teau s'élèvent à
Un chemin rapide de pente monte quelques pas de l'église. Ce sont deux
rejoindre, en traversatit les bois, la grands pavillons à toitiires à la Man-
route que nous avions quittée à Béon. sart et à frontons. On lit sur un ca-
Nous revenons sur nos pas- par les dran solaire la date de 1696. En avant
bois et le hameau de Loivre à de ces deux pavillons qui formaient
les c6t^ de la cour donneur, ar-
LA CELLE SAINT-GïB:, beau et rondie en demi-cercle vers le pont,
grand village du canton de de Saint- une large avenue traverse une pro-
Julien-du-Sault, situé dans un vallon menade plantée en quinconces,
arrosé par un ruisseau qui va se jeter Le grand corps de logis ou façade
dans le Vrain, petite rivière coulant centrale, a été démoli et remplacé
à un kilomètre de distance. Populat. par diverses habitations de villa^is.
1,500 hab. * La démolition commencée en 1825, ne
Peux hameaux importants, Lpivas fut terminée qu'il y a dix ans. On
et la Petite-Celle, dépeQdent de la voit encore du côté des jardins, plan-
belle. paroisse de La Celle-Saint-Cyr. tée en vignes maintenant, la place
Une fontaine abondante prenant sa des fossés, des avenues et des char-
source à quelque distance du village, milles. Ce château, qui présentait une
vient traverser celui-ci en arrosant grande analogie avec celui de Chau-
de fertiles prairies ombragées par de mot dont il n'estéloigné que de treize
nombreux massifs de verdure. Des kilomètres, aurait été bâti par Pierre
vallons étroits, tortueux et profonds, Gruyn, reçu conseiller du Grand-
des chemins difficiles, de grands bois, Conseil et mort doyen en 1728. Voir
^n, la riche vallée du Vrain don- l'Alm. de Sens, année 1788.
nent à cette contrée un aspect tout La Celle-Saint^Cyr, comme le vil-
particulier de fertilité et de solitude, lage de Béon que nous venons de
• L'église est située à peu de distance quitter, repose sur la craie supérieure;
du ruisseau de La Celle et très-proche mais cette roche d'un aspects! mo-
d'un château dont nous allons bien- uotone, ne se montre qu'au flanc des
tôt parler. Elle ne semble dater que collines ; presque partout elle est re-
du xiv"* siècle dans ses parties les plus couverte par les argiles rougeâtres du
anciennes : le chœur et une portion terrain tertiaire beaucoup plus favo-
de la nef; le reste appartient au style rable à la végétation.
de la fin du xv* aîèclet notamment les Un bon chemin conduit vers^oigny
s
4t8
pirièhaiiiatu.dBJAlffe; oniwnîur-- plutôt «d ftameau du dmnd-'Bftiny.
que ^ pea de distance de .ce chemin 0|i Ma» siinhi droite le Pvm^à?iL*
one petite chapelle moderne bâtie ft Lt,bftti sur le revers d^unvalion» pute
roecasicMi de la mort accidentelle on arrive à un embranchemement
d'une jeune fille, ainsi qu 3 le cens- formé par la route directe d'Aizy à
tateunelonguejnscription placée sur Montargis, par Auxerre, et enfin peu
l'une des maisons du village. de temps après au village de Sainf-
Nous reprenons la grande route à Romain-le^Preux. Nous revenons de
la sortie des bois de Yalprofomie ou nouveau sur nos pas â Auxerre môme»
CHEMIN PE GRANDE COMBÎUNICATION D'AUXEftRE A JOIGNY,
PAR FXJSURY ET CHAMPLAY.
DXSCaiPTION DE LA PARTIE COMPRISE ENTRE AUXERRE ET GHAMPLAT.
€e chemin s'embranche sur lagran- en bancs plus ou moins épais, alter-
de route de Paris, à deux kilomètres nantaveo des lits d'argile jaunâtre.
d'Auï^erre.. Se dirigeant sur la gauclfê Indépendamment des huîtres qui,
et bordéde vignes, il traverse une con* comme toi^ours, sont le fossile domi^
^ée élevée d'où la vues'étend au loin nànt, nous y avons recueilli des Car-
sur le territoire ondulé 6t boisé que dium, des Astartes, des Peignes, des
nous allons parcourir. On reconnaît à MyUlus, de beaux exemplaires de
gauche, dans la direction du sud, à notre toxaster lUoordianUs et de eu-
deux kâomètres de distance, la tour rieuses empreintes de végétaux. En
du moulin de Saint-Georges, dont remontant le chemin qui oondi^ à
nous avons parlé déjà et^ un pou plus Auxerre, à mî-c6te à peu près, on
vers l'ouest, le village même de Saint- retrouve ies argiles aptiennes remar-
George et la fertile vallée de Beaul- quables par leur couleur noire,, les
che. On arrive bientôt à Plicatules et les huîtres qu'elles ren-
PfiRAlGNY, village du canton ouest ferment. Intercalée dans ces argiles
d'Auxerre» situé sur le penchant nous devons signaler à gauche et à
d'une colline, ettraversé.par legrand droite du chemin une eouche dure,
chemin d* Auxerre à Fleùry. A 4 Idl. compacte, grisâtre, calcaréoHsablob-
d'Auxerre; pop. klti hab. neuse, de quelques centimètres d'é-
Perrigny éloigné, de moins d'un kl- paisseur, renfermant des Plicatules
lomètre du joli village de S^nt-Gem*- et des moules d'Hamittës et de ^os
ges, ne lui ressemble en aucune fa- ammonites. Cette assise est d'autant
çon. La petite église bâtie vers l'ex- plus intéressante qu'elle parait occu-
trémilé sud du village ne présente pas per dans notre terrain aptien un ho-
d'I^rftt archéologique. A (]pielques rtzon constant, ear nous la retrou-
pas de i'égliae on remarque un beau vous à Gui^y, au milieu des argiles
eolombier, tour ronde, oouverted'une noirâtres, avec des caractères tout-â-
toiture en forme de <k^me surmontée fait semblables,
d'une lanterne, et qui faisait partie ' Après avoir suivi la rue principale
de l'ancien château des moines de du village, la route descend au fond
Saint^Germain ^ui en étaient s^- de la vallée de Beaulche, et traverse
gneurs. sûr des ponts de pierre les dfffé-
A une centaine de mètres environ rents bras du ruisseau. De longues
du vilàage; dans la vallée, se dévelop- prairies, ombragées par d'épais mas-
pent largement les couches supé* sifs de saules et de peupliers, pré-
rieures du terrajn néocomien, ou ar- sentent un aspect assez pittoresque,
giles OBtréennes. Elles y sont depuis Ùa monte ensuite le versant op-
longtemps l'objet d'exploitations as- posé de la vallée, et bientôt, après
sez importantes. La roche est dure, avoir dépassé le petit hameau de la
compacte^ pétrie de fossiles, disposée Madeleine, on arrive à un vaste terri-
2i3
tofire onduléy triste de forme et de tf<m aasez Importàiii», datant ôé di*
couleur, couvert eu grande partie, il verses épofiues, mais alourdie pair une
y a peu d'années, par d'immenses immense toiture en tuiles, couvrant
bruyères, des bois et des étangs. La d'un seul Jet la grande nef et les bas-
route laisse, à peu de distance à*gau- côtés* Cette nef semble dater du ziv*
che, au fond d'un vallon dominé par siècle; le chœur n'est que de l'époque
des monticules et des collines d'une de la reuaissance^ainsi qu'une grande
nature sablonneuse et coifvertes de chapelle. Le portail s'ouvrant sur le
beis ou do boulinières, les grands cimetière, qui entoure l'église au sud
étangsdesBruyèreset duCarreau,puis et à l'ouest, 4ate du xiv* sièefe. L'inté-
elle monte en suivant le flanc d'une rieur grand et trèshaut, maisaussitrès
haute colline près de la ferme isolée irrégulier, n'est voûté qu'en bois et a
des Courlis, sur le sommet d'un pli de été blanchi entièrement en 1855, ain*
terrain, d'où on découvre un remar- si que nous l'apprend un écriteauen
quable panorama sur les vallées de grosses lettres noires placé à l'en-
l'Yonne et de l' Armançon. Traversant droit le plus visible. Plusieurs fois dé-
un sol de plus en plus sablonneux, la jà nous avons remarqué desécriteaux
route contourne la base d'une mon- semblables, c'est là, selon nous, une
tagne qui domine le village de Fieury ridicule réclame à l'usage de MM. les
et qui atteint l'élévation de 140 mè- badigeonneurs. Toutefois, nous nous
très au dessus du niveau de l'Yonne à hâtons d'ajouter qu'on a ménagé ici,
Auxerre. De ce point où un télégraphe c'es^àrdire qu'on n'a pas recouvert de
était établi, il est facile de reconnat- badigeon des peintures murales re-
tre, à de longues distances qui se per- présentant, croyons-nous, les apôtres,
dent dans l'azur de l'horizon, une par^ œuvre médiocre, du xvip siècle, en
tie de i'Auxerrois, du Sénonais, et du forme de médaillons.
Tonnerrois. Nous arrivons enfin à Le grand chemin, suivant à mi-côte
la base des collines, arrive à
FLEURY, Grand et beau village du
canton d'Aillant, situé à la base d'une GUERCHY, beau village du canton
haute colline et traversé par le che- d'Aillant, situé sur le penchant d'une
mîn de grande communication n« 31, colline et traversé par les chemins de
allant d' Auxerre à Joigny par Cham-^ grande communication n^ 31, d'An-
Slay. A 8 kil. d'Aillant ; pop. 1,521 xerre à Champlay , et n» 19 ;
ab. d' Appoigny àSenan. A 8 kiil d'Aillant ,
La rue principale de ce village, pop. 832 hab.
l'un des plus considérables et des Guerchy est un grand village com-
plus riches du département de l'Yonne, posé de hameaux importants etgrou-
atteint deux kilomètres de longueur, pés à très courte distance de l'é^
Vu des rives du ruisseau, c'est-à-dire glise paroissiale et sur les rives du
du fond de la vallée, l'ensemble du beau ruisseau du Ravillon, au con-
village présente un caractère pitto- fluent de celui de Fieury. Le RaviUon
resqueet animé. Ce ruisseau qui prend prend sa source au pied des bois de
sa source aux étangs du château de la Charbuy, au fond d'un vallon que do-
Chesneau, près de Charbuy, traverse mine le hameau important des
un territoire fertile et va se réunir Hodghes. Il suit le fond d'une petite
au ilavillon à Cfuerchy. vallée que la grande route d' Auxerre
On remarque à Fieury un grand à Montargis côtoie ettraverse près du
nombre de iKiaisons neuves qui témoi- Moulin-de-Marnay, puis laissant sur
gnent, ainsi que nous avons eu l'occa- la droite les grands hameaux d'Auver^
sion de le reconnaître souventf de gne, Luchy, Sarrigny, et sur la gau-
l'habiieté de main d'œuvre des ou- che les villages de Poilly,Ladu2 et le ha-
vriers d'à présent L'église de la pa- meau de Monceau, il arrive à Guerchy
roisse est située vers l'extrémité en traversant de larges prairies au
nord du village; c'est une construc- milieu desquelles s^élève le ch&teau
♦»6
de Guerchy , ancienne, belle et gran- muraille et non couchées à terre :
de résidence, bien amoindrie au jour- ^
d'huî et dont l'Annuaire de l'Yonne, ^1 «sb'»^ «'' mposent Messirb ëdhb
année 1837, a donné l'historique. ^^ ^^^l^^"^' ^^ son vivant chevalier
C aussi l'almananach de Sens,\n- Xa\,V"i>e ^.h'SThT^^^^^^
«A« MnQ9 rA oViâfoQii no nr<S«!Pntfi COMPAGNIE DE FEU MGR DAnGUIEN, LE-
née 1781 . Ce château ne Présente ^^^^ ^^^^^^^ ^^ ^^ d'octobre 1544, ix
pins quun grand corps de Jogis dame Françoise d'Estampes, son épouse.
assez insignifiant et paraissant dater ^^i passa a sa meilleure vie le 15 vi-
de la fin du xvii* siècle, établi dans un vrier 1573. Priez Dieu pour eux .
sol bas efhumide. Nous ne connais- Illustre frère Georges de Régnier
son pas l'intérieur de cette résidence GuERcity , chevalier de l'ordre de
enfermée dans un vaste enclos, ainsi St-Jehan de Hierusalem , ct-dbvant
que des bâtiments de ferme, près des- prieur d'Aquitaine et depuis grand
quels s'élèvent encore deux tourelles prieur de France, leur fils, l'an de
rondes et surmontées de toitures eh «on âge le 69* a paict poser ce marbre
forme de dôme avec lanternons et pou- ^o^J» éternelle mémoire de ses progé-
vant dater du xvi« siècle. Entre ces wteurs l'an de grâce 1609.
deux tourelles, précédées autrefois , , .. , _, ,,
d'un pont-levis, s'ouvre une assez bel- , ^ deuxième inscription, soutenue
le porte décorée dans le goût du xvii» ainsi que celle-ci sur deux jolies con-
gl^^}3 soles de marbre incrustées et décorées
L'église est bâtie à peu de distance d'écussons, porte la fastueuse et pom-
du fond de la vallée sur le sommet Peuse inscription suivante, curieux
d'un pli de terrain ; une flèche assez exemple du style lapidaire vers le
élégante, couverte en ardoises, sur- mdieu du xviii' siècle, c'est-à-dire il
monte le grand toit central. On re- J a moins de cent ans :
marque aussi le portail principal, da- ^ ^ ^ Ct gisent et reposent les
tant du xive siècle et précédé d un ^^^^pg ^^ très-haut et puissant sbi-
porche en bois, élevé suri emplace- ^^^^ Monseigneur Louis Régnier.
ment d'un porche plus ancien. La nef marquis de Guerchy et de Nangis, vi-
voûtée en bois est très haute et se re- comte de Fontenat-le-Marhion, baron
lie à une travée du xiu* siècle soute- de la Guerche, châtelain de Brettb-
nant le clocher. Le chœur, éclairé par villb-sur-Laize , seigneur de Fresnb-
trois grandes fenêtres qui ont conservé le-Puceux(]), Bazarne, Champloiseau,
des fragments de vitraux peints, est La Duz, Pruniers et autres lieux,
voûté en pierre à belles nervures du chivalier des Ordres du Rot, lieute-
XYi* siècle nant-général de ses armées, gouvbr-
Lebrasdelacroix, du côté du nord, kkur des ville et château de Huningue,
formant chapelle seigneuriale, est ^^T^r/T^r^t"^ T'J^^n^J^ùl
H'im QtvlP iili4ant dP la rpnaissance ^^^^' ^^^ ^^ ®^ ^^' *•* ^^ '^^ ^^^
a un style éi^?antjie la "^«^issan^^^^^ très-haut et très-puissant seigneur
etyoûtéenpierres; on y remarque monseigneur Claude- Louis- Françowi.
trois inscnptions que nous allons bien- ^^ regnier. comte de Guerchy, marquis
tôtcopier en suivant 1 ordre des dates, ^^ n^^gis, vicomte de Fontenayle-
et aussi quelques fragments de pein- marmion, châtelain de Bretteville-
tures murales. On voit également dans sur-Laize, seigneur de Fresnay-le-
la nef un groupe de sculpture de Puceux, Bazarne, Sanvigne et Pazilly.
grandeur de nature, œuvre médiocre Ghamploiseau , Cordbilles , La Duz,
duxvii' siècle : la Vierge et deux sain- Pruniers, Gurgy, Chalautbe-la-Repos-
tes femmes, soutenant le Christ des- te , Dontilly, 'Bécherel et autres
cendu de la croix. Enfin, dans le bas- terres et seigneuries, chevalier des
côté nord voûté en bois, de forme ogi- Ordres du Roy, lieutenant-général de
vale, dti XV* siècle, une statue en
pierre : la Vierge et l'enfant Jésus. ^^j Bretteville-sur-Laize et Fresnay-le-
Voicilesinscriptionsdont nous par* Puceux sont deux villages du départe-
lions ; elles sont scellées dans l$i ment du Calvados.
m
AéGiMBNT B'iNFANTERiB , GOUVERNEUR des çables fetTruguieux qui ne sont
DES VILLE ET cBATEAU PB HuNiHGUB ET que le prolongemeixt de ceuxdeCbjar-
^iiBAssAPEUR DE FRANCE AUPRÈS DO ROT |>uis etds FleuTy, une craie jaunâtre,
i>£ LA Grande-Bretagne, decédb a Paris ^u^yq^ compacte, abondant;^ en silex
LE 17 SEPTEMBRE 1767 AGE DE 5i ANS, UN ^yj appartient aux couches les plus
mois et 17 JOURS, ET TRAN?poRTE POUR Y ^iférieures de l'étage cénpmanieaet
!r" ""lll^uZl^^lJ^^L'Zl^^rlZ renfenne des Ammonite ^î^^jno-
PBRE PAR ORDRE DE TRES BAUTE ET TRES «^-«jj^p, ^^ ' ^^^
PUISSANTE DAME , MADAME GABtllBLLB CerameS. .
IJDYE DE Harcourt, FILLE DE François, , Le gr^nd chenwn q^eAQiw savons
DOC DE Harcourt, PAIR ET MARECHAL DE tr^v^Fse Chaipplois^u pù tfeiDbrau-
Frajtce, SA TRis CHÈRE EPOUSE, LAooFLLB cl^^»* ^eux autrcs grand3 chemius:
AVEC TRÈS HAUT ET TRÈS PUISSANT sBi- I^UH aUaut ^ Seu^n^ Tautre à Aillaot,
GNEUR Anne-Louis de J^egnibr, vabikjis ea passant p£^r le J^foeau de la Haik,
DE GuERCHY ET DB Nang\s , ET TRÈS $itué à pei^ ^é di^taucei ^u nordde:
HAUTE fÇrT TRÈS PUISSANTE D^j^OlSBLLE
àntoinètté-Maiue deiI^ecînier de Guer- JAWZf village du caution d*Aillant,
CHY, LEURS ENFANs, ONT FAIT POSER CE gitué daus uue valléc. À 5 ^il. d'Ail-
}i|[^|^PRE POUR BTPÏlîîE/ljLB ^Pl||B. .REt ]^X ; pOp. liQll k^b.
:qu^K^scApfT-iN-PACE. ^u ceutTo de ce petit \iJlage, bâti
Vaî(^î enfin là troisième épîtaphe : 5?^,^".*®^^/^ ^J"^ """"^^l^Â,}!^^.!
I M » . -. .. ^ T - *^. ;^ distance de la nve gauche du ruisseau
• iD, O.M. €i GiTDA¥B Gabriblie Lydib de Ravillop, s'élève l'église entourée
w )9^A|K:Qy^T;.^po[us^!DB€LAUDB-Loins- de son cimetière. Le portail qui porte
Jr^W Ç*. Çejgnçii^. çpMTE D^ GuBa- la date de 1556 ue manque pas rfilé-
CHY, MARQUIS DE iij^cd»^ DEcioÉ A PARIS gauçc, mais îl est très dégradé ainsi
LE 13 FÉVRIER 1801, A l'âge DE 78 ANS. que }a jo&f. Ou lit sur uoe plauclie,
San w)jM« iRANSPORTB A GuiiRCHY RB- Jxéeauplafohdqui remplace les voû-
PC»B AD«KRs DES RESTES DB SON ÉPOUX ^g cu pierrcs, à ncrvures ogivales,
DANS OBlîrE EGLISE OU SA PETiTE-FiLLB du chœur cettfi inscrîûtîon •
DAMjB Anne-Claude-Avoie DB Rbghibr ûu cupBur, cetic msçpiptiou .
DEHSuERCHY, SÎPOUSiî DB M. ANTOINE- J'AI ÉTÉ RRULEY EN MIL HUIT CENT DOU-
Didibr-'Jacobé bb Haut, a bait posbr ze et je suis été Rétablis sn mil kntt
CB marbre POUR CONSERVER SA MÉMOIRE. CENT DIX-SBPT PAR> MOY LoUIS GUOTilIT
IIbOUKBSCAT IN1>ACE. DEMEÙRAITT a NEI7ILXT. 1817.
L'Annuaire de l'Yonpe npus a appris fieuilly e^t un village situé à 4 kilo-
déjà comment avait vécu et fini le mètres de Laduz et traversé par le
^roier descendaut de la famille dont eraod cibemiQ que npus suivons. Tou-
oous venons de lire les noms et les fe/oîs, avant de nous rendre à ce vil-
titres. La tige de cette famille est Je- lage, nous prendrons un autre grand
han Régnier, bailli d'Auxerre, auteur chemin cpnduisantde Guerchy à h^-
d' an recueil de poésies que l'Annuaire poigny , classé sous lé n° 19, et traver-
de l'Yonne de iSliS a exhumé d^un ^uit b paroisse de
long et injuste oubli. C'est lui qui en
IMO avait acheté la teri^ de Ouerchy BRANCHES, village dujcanton d'AiJ-
que sa descendance a possédée jiis- lant, situé dans un vallon et traversé
qu'à ces dernières années. par Je grand .chemiu d'Appoigny à
' Parmi les noms de localités cités Senan et à Àilïant. A 11 kiî. d'AiUaut;
plus haut, on remarque spécialement pop. 67Ô hab.
ceux de CordeillesetdeChamploiseau. ' La rue principale est grande etbpr-
Ce sont deux hameaux contigus à dée de nombreuses maisons neuv^
Guerchy ; le premier possède encore assez bien bâties ; on remarque une
un petit fief à tourelle, le second une belle maison de campagne située à
chapelle : petits édifice^ appartenant peu de distance dé rèê^Jse et près
au XV* siècle? d!ûné If^rgè ijaare ombfaç^ei par d^s
m
massifs (f arbres. On voit ausâî un' chapiteaux feuîll'a^sduxiv'sièclë,uii'
beau groupe de marronniers ombra- petit portail latéral, style de la re-
geant une croix de fer près de l'église, naissance, et aussi une belle et large
construction insignifiante, bordée au fenêtre, éclairant la chapelle du sud
sud par le cimetière, et datant de la ou bras de la croix ; fin du xv* siècle,
fin du XV* siècle! Dans cette église, L'intérieur de l'église est grand, ré-
voûtée en l?ois, on a'conservé quelques gulier et bien voûté en pierres ; style
curieux ouvrages de menuiserie. Ce ogival du xm siècle. Les bas côtés ne
soot trois banâ seigneuriaux à larges datent que de la fin du xv» siècle. On
dossiers ; }e plus ancien, décoré de remarque surtout des fragments de
sculptures, semble dater du temps de vitraux peints et Pautel en pierre du
Louis XII. un grand tableau en bois, sanctuaire (162/i). Au dessus de la
donnant Tindlcation de tous les ser- partie centrale du fronton on voit ua
vices anniversaires, fondations, etc., bas relief en bois peint (croyons nous)
porte la date de 1683 ; on y retrouve et représentant l'Assomption, style
beaucoup de noms de familles. Voici de la renaissance, des fragments de
enfin deux inscriptions relatives aux pierres tumulaires avec inscriptions
seigneurs de Gâtines, petit château efifacéesetdatant du xm* siècle et en-
situéàcinqcentspasau nord du villa- fin au dessus de l'autel un tableau
ge, à la base d'une haute colline, au assez bon et signé : Lemaî tre. pinxit
milieu d'une dépression du sol, où actisiodorensl 1781. « Saint-Domi-
plusieurs petites fontaines prennent nique recevant l&rosaire. »
leur source. A côté de^ l'église, du côté nord« on
^ w T ' voit une grande maison seigneuriale,.
BTessire Jacques Imbert, ecuter b^tie en pierres et briques alternées
pS^..l^.^V'l!^^^^^^^^ d'un boneflret et pouvant remonter
bienfaiteur de ueglise de Branches... ^„ +^,v.»v« ^« ï rv.,;« vht
Cy GIST LE CORPS DE DEFUNT NOBLE SEI- »« t^mpS de LOUlS XIII.
(^UK BâLTAziR nB SiiLT, VIVANT Daas lagrandcruc qucnoussuivons
BcuTKR sEWNKDii DE Gatikes, LA MoTHB PO^^ «0".^ ^^dro à Champlay, on re.
TAPPouRifiAinc BT DB Marcat, ETC.. Çïarque, isolée sur un épais massif de
1595. maçonnerie, une haute croix de pier-
re à la base de laquelle se trouve
Un bas relief en pierre : le Christ sculpté un large pupitre engagé dans'
mort sur les gciuoux de la Vierge, et les.moulures du piédestal ; xvi* sièclçu
une statue :1a Vierge et l'enfant Jésus, DeNeuilly, un grand chemin con-
xvi« siècle, méritent quelque atten- duisant à Bassou passe à
tion. , , ,
VILLEMER, Village du canton d'Ail-
N£UILLY,villagedu canton d'Aillant lant situé sur le penchant d'une col*,
situé dans une vaJlée et traversé par Une et traversé par le grand chemin
le chemin de grande communication de Meuilly à Bassou. A 12 kil. d'Ail-
a' 31, d'Auxerre à Champlay. A 9kiL lant ;/pop. 523 hab,
d'Aillant, pop. 954 naD. Ce village bâti dans un petit vallon
Ge village est bâti sur le versant où prend sa source une fontaine a^-
d'une CQlline à moins d'un kilomètre lant se réunir au Ravillon, n'offre
de la rive gauche du ruisseau de riend'intéressant. L'église ne présente
Ravillon, traversant de longues et fer- elle-même aucun intérêt arcnéologi-
tiles prairies bordées de massifs épais que.
de saules et de peupliers : De Neuilly à Ghampla3^« la, roi\te
L'église de Neuilly, élevée vers le suit le versant de la vallée au. fondj
milieu du village le long de la rue de laquelle coulé à peu de distance
principale formant la place publique sur la droite le Ravillon. Tou^.deu^
par sa largeur, appartient à diverses après avoir traversé Ja chauss^e.dQ la.
époques. On remarque notamment le vote romaine allant de Sens kAnx^ri
grand portail décoré de colonnettes à re, et nommée dans la contrée a'cHe-
41»
min des Romains n arrivent à Oiam- connaissable qu*à son exhaussement
play» village dont nous avons parlé au dessus des chalnps riverains, son
longuement, Annuaire de l'Yonne de peu de largeur et la rectitude, de sa
1853. direction.
La chaussée romaine n'est plus re-
ROUTE DÉPARTEMENTALE DE œURSON A COORTENAY.
DESCRIPTIOK DE LA PARTIE COMPRISE ENTRE TODGT E1J LA LIMITE
DES DÉPARTEMENTS DE L'VONNE ET DU LOIRET.
Nous avons dit précédemment, ar- Une rue, bordée de maisons assez
ticle de Dicy, que les routes d'Aizy à pauvres d'aspect, conduit vers une
Montargis et de Gourson à Gourtenay petite chapelle bâtie au milieu de la
se rejoignaient à la limite des dépar- prairie à peu de distance de l'Ouanne.
tements de l'Yonne et du Loiret. Une Cette chapelle cachée sous un massif
borne en pierre, de forme iriangu- d'arbres semble dater du xiii' siècle;
laire, placée au point d'embranché- cependant elle n'offre à l'extérieur,
ment porte l'indication du nom de comme & l'intérieur qui n'est voûté
chacune des deux routes. qu'en bois, que peu d'intérêt tont
Partant de cette même borne nous d'abord. C'est donc avec une surprise
remonterons là riche et fertile vallée extrême qu'on remarque à côté de
de rouanne dont nous laissons der- l'autel et dans l'angle de la muraille,
rière nous les vastes et belles prairies une grande pierre tumulaire sur la-
faisant partie du canton de Gnâteau- quelle sont représentés ^ gravés au
Renard, petite ville dominée d'une trait, dans le style de 1^ fin du xv*
manière pittoresque par les grandes siècle, un seigneur et sa femme pro-
rûines d'un château fort construit au bablement quelque membre de la
i« siècle par RaynaLrd-le-Vieux,comte maison de Courtenay. Une longue ins-
deSens! « cription parfaitement conservée se
A trois cents pas de Tembranche- lit sur deux des côtés de cette belle
ment dont nous venons de parler, on dalle; malheureusement elle est en
traversé sur un pont de pierre le grande partie cachée par une boiserie
ruisseau venant des étangs de Prunoy que nous regrettons de n'avoir pas pu
et qui va se réunir à la rivière de déplacer.
rouanne, à peu de distance au-delà On lit dans l'Almanach de Sens,
du château de Launay que nous aper- année 1790, « il subsiste encore un
cevons au milieu des prairies de la vieux château qui parait n'avoir pas
vallée, larges d'un kilomètre environ été habité depuis plus d'un siècle et
et traversées par l'Ouanne, dont le qui tombe en ruines. » Ce château,
cours sinueux nous est caché par de indiqué par la carte de Cassini, s'éle-
nombreux massifs de saules de peu- vait sur la rive droite de l'Ouanne un
{yliers et d'aulnes. Après avoir suivi peu au sud de l'église.
a grande route sur une étendue de De la chapelle de La Mothe-aux-
3,500 mètres et laissé sur la gauche Aulnais un petit sentier conduit aux
au sommet d'une coUine le petit châ- ponts de bois qui franchissent l'Ouan-
teau de Courboissy, on arrive à ne près d'un moulin assez pittoresque
de situation. On traverse ensuite une
LA MOTHE-AUX-AULNAIS, très-pe- large prairie et après avoir gravi une
tit village du canton de Charny, situé pente rapide, formant le versant des
dans la vallée et sur la rive droite de collines qui bordent la rive gauche
rouanne près de la route de Courson de l'Ouanne, on traverse le hameau
à Gourtenay. A 2 kil. de Charny; pop. de Jarry, puis on arrive par un assez
193 hab. bon chemin à
■u
GH£nb*ARNOULT, petit Wllage do de Gharay. En yérité nous ne con-
icantOQ de Gharny, situé sur un pla- naissons pas d'église de village, môme
teau élevé. À 3 kilomètres de Gharny; parmi les plus misérables, dont la^ nef
pop. 29/!i hab. et le sanctuaire soient dans un tel
Vers Textrémité nord du village état d'abandon,
qui n'oflfre rien d^otéressant, s'éiève Quelques pierres tumulaires avec
la petite église elle-même assez insi<- gravures et inscriptions très-effacées
gnifiante à l'extérieur; nous ne con- sont les seuls objets d'art que pos-
DaissoDS pas l'intérieur. De belles et sède cette église qui date, croyons-^
longues avenues d'ormes, centenaires nous, de la fin du xiv* siècle,
peut-ê tre. entourent et aboutissent à En quittant Chamy la grande route,
un château près duquel s'étend un se continuant par le fond de la val-
bois faisant parc et d'où la vue s'é- lée, traverse un petit ruisseau venant
loigne sur une assez longue étendue de Peareux et allant se jeter dans
de la contrée. l'Ouanne près du moulin des Gués.
Notre itinéraire nous ramène par A quelques pas de ce ruisseau, s'em-
lehameaudeFricambault^à branche sur la gauche une petite
route s'avançant vers le fond d'un
GHARNY, bourg, cheMieu de can- joli vallon et conduisant directement
ton de l'arrondissement de Joigny, de Chamy à Aillant par Ferreux,
situé dans la vallée et sur la rive Sommecaise et les Ormes,
droite de l'Ouanne; traversé par la
route départementale de Courson à FERREUX , village du canton de
Courtenay et le chemin de grande Chamy, situé sur le sommet d'une
communication de Joigny à Ghâtillon- colline dominant du côté du nord un
sur-Loing. A 27 kil. de Joigny; pop. vallon large et profond et traversé
1,A48 hab. P^'* ^^ chemin de moyenne communi-
Gharny est une petite ville assez an- cation n* 16, de Gharny à Ghassy. A
cienne entourée autrefois d'une mu- ^ ^^^' de Chamy ; pop. 852 hab.
raille défensive bordée de larges fos- ^ ^^e principale du village, droite
ses pleins d'eau. Mais il ne reste que ®t assez bien bâtie, longe l'église en
quelques pans de cette muraille, en- avant de laquelle s'élève une petite
clavés dans des constructions récen- *^alle en bois. Le portail, autrefois
tes. Nous n'avons vu que peu de cho- précédé d'un auvent, semWe dater
ses réellement dignes d'être signalée ^^ xi^' siècle. La nef, voûtée en bois,
à l'attention des étrangers. L'église, la s'ouvre par quatre grandes arcades
halle et le pont sur l'Ouanne sont les ogivales sur le bas-côté nord et la
seuls édifices dont nous ayions à par- chapelle latérale, qui date du xvi'
1er pour ne point laisser une lacune siècle et dont nous ne parlons que
dans notre itinéraire. Le pont, con- parcequ'elle renferme une large
struit en 18à9, est formé de trois pierre tumulaire sur laquelle est gra-
des colonnes d'ordre Pœstum ; c'est ^^^^ 1 inscription
un ouvrage hardi ; enfin l'église, Gt gist Guillaume bb Montigiiv, bs-
la pauvre église de Gharny est bien cutbr, en son vivant seigneur des Has-
certainement la plus insignifiante de tes et de la Dautre (?) en Ghampaigne
toutes celles de nos chefs^lieux de I'BOCel trespassa le mardt ui« jour de
cantons. Une façade nulle, des contre- novembre l'an mil cinjq cens quarante
forts lourds et grossiers, un plafond ^^^<i' P^»^ Dieu.pour son ame.
bas et effondré, un carrdage numide Montigny .est un beau château dé-
et sale, la vétusté et la pourriture pendant de Perreux, situé à un ki-
partout, telle est, nous regrettons lomètre de distance environ et auquel
profondément de le dire ici, l'église, conduisent plusieure larges et Ion-'
gués aiwa^es droHee •bordées d'ar- Qftyiil4^t>fttt8uroDeéraineQcedu
bres. Qnati^ tourelles d'angle, de sot, près de vallons pittoresques, n*of-
ftHPine élégante, donnent à cette rési- f re que peu dMntérêt Construite vers
dfence, qui date» dans son état actuel, le centre des habitations, Téglise an-
de la fin du xvi* siècle, un caractère trefois entourée de son cimetière an-
réel de grandeur. jourd'hui transformé en place pu-
ATaiit de quitter Perreux, signalons blîqne, ombragée piar une orme ma-
powr.sa bizarreriei, Fétrofte et longue gnifique, ne présenta pas non plus
flèche en ardoises qui surmonte le d'importance; Tabside terminée en
clocher paMssJal. demi-cercle, semble appartenir au
Nous reprenons la gninde route. A x?* siècle; le portail est i^l et la
environ l,50aniètres au-delà du môu^ nef n^est voûtée qu'en bois.
IhidesOués TOnanne reçoit un affluent
important : le ruisseau du BranUn^ SAlNT-MARTfN-SDR-OUÂNNE , vil*
vis-à«^iB du hameau de P6nessant si**' lage du canton de Gharny, situé sur
tué dans un vallon et dominé par^une le penchant rapide d'une colline do-
petite chapelle dont on distingue le minant la rive droite de TOuanne,
clodieton au milieu des arbres. G^te traversé par la grande route de Cour-
clurpeUè-, transformée en grange, a son à Gourtenay et par le chemin de
conservé une statua équestre de grande communication, n"" 18, allant
St-Georges « d'un seul morceau de de Gharny à Saint-Fargeau. A 6 kil.
bois» nous a-t-on dit avec admiration, de Gharny; pop. 812 hab.
Ce petit hameau est appelé dans des La route longe la base de la colline
chartes des ix* et x" siècles Pons- et la rive droite de rouanne ombra-
Bfaxentus et dans d'autres du xiii* gée par d'épais massifs d'aulnes, de
siècle Pont-Messant. G'était alors un saules et de peupliers. Une rue ra-
village important qui avait deux églî- pide de pente monte vers l'église,
ses. Ce nom est expliqué maintenant construction assez régulière , mais
par la découverte qui a été faite près d'un aspect lourd, datant de la pé-
dè^là en 1838 des pilotis d'un pont riode du xiv" au xvi' siècle. Un por-
gallo-romàîn sur la rivière d'Ouanne tail ogival, formant porche, s'ouvre
et d'une voie antique qui traversait les sous le clocher, tour carréo, surmon-
vallées de i'Ouanne et du Branlin, et tée d'une flèche en ardoises, réédifiée
qui était sans doute la voie romaine il y a peu d'années par les soins de
d'Auxerre à Orléans. Le Bulletin de. M. le premier président Séguier, ainsi
la Société historique de l'Yonne va que nous l'apprend une inscription
publier une notice sur ce sujet. placée au-dessus de la porte d^entrée
Après avoir parcouru une distance de la nef :
velle traversant au milieude belles segdier. Antonii-Lcdovici filius Prk-
et ncnes prairies, les wieres ae ves in perpetuuu precbs genti sujîpac-
1 Ouanne et du Branlin, puis montant tus, de sud fectt. M. D. CGC. XXWIII.
par une longue courbe le flanc assez
rapide de la colline du sommet de la- ^ »ef est voûtée en bois; deux
quelle oa jouit d'un point de vue grandes chapelles formant les bras de
charmant, elle s'avance au milieu la croix sont éclairées par de larges
d'une contrée ondulée vers fenêtres du xvi* siècle. Le dallage a
. été refait à neuf aux frais de M. le
MARCHAIS-BETON, petit village du premier pnfeâdent Séguier, ainsi que
caanton de Gharny , traversé par le 1 atteste rinscription suivante posée
chemin de moyenne communication au-dessus de la porte de la sacristie :
n* 24, de Saint-IWartin-sur-Ouaane à Hanc aedem qu>e bbne ut potuit me-
Gh&tiUon-sur-Loing (Loiret). A 8 kil. ritum precibus prioruh cohmenbaret
deoblumy; pop. 315 hab» pavimbnto hunivit gbhinoque sacrarto
< ;
. \
■T*1
aiaui A;-I.>lf. SBGtrm, PHiMÙiin iti. tBfIaiitT^[y;'N(>il^i()ÔDnônBiiDdeétffil'
ciri.«B0.P*ws.pm«9it(M.D.CCC.XLI. de cette chapelle comme offl-ant !a.
Lea fonts baptismaux sont dûs au ÎP^ f« plusieurs petites conatruc
rDême bienfaiteur dont nous verrons 'j°"« ^^^^^ dans nos paroisses ra-
ie lûmbeau dans le cimetière de Ma- .?^ . , ^ _..
Ucome, La commune de Saint-Mar- , Nous laissons se contliiner vere
tiiHur-OuannedoUausaiàM.leba- Samt-Denls-sur-Oûanne la gran^
ronSéguier la construction et la io- f°"'^' « P!;enant sur la droite etf
nation d'une maison d'école pour les traversant l'Ôuanne sur un pont de
jeunes fillça et dirigée par des sœurs. P"!""^ de quatre arches, nous au^;
Cesac-tee de munificence ne sont vrons une longue et belle avenue boP-
pas lea seuls que ce grand et généreux "^ ""^ ^'^^^ ^^^^.^^ "iî^t
magistrat ait répandus dans. la «.m- Qiers sur ses deux côtés et TOnduitent
mwe. Il en est d'autres dont elle a« château dHautefeuille belle ré*;
recueille encore le fruit, et c'est i. J?2^« ^™î • *'îx"iL'''^ ^* , "^ 2
justetitrequesamémoireestvénérée »837adéj& parlé et auquel nous M
dans le pavs pouvons mieux faire que de renvoyer"
lapetitechapelle de PiUé bâtie vere ']°^ lecteurs. Avant d'eûtrèr dans IV
rextrtmité nord du village mérila venue on laisse le grand chemin con-
d'être visitée. C'est une coSstrucUoa «^"f*"* ^ Saint-Fargeaa s'é^gner
tontde la fin du iV siècle, crpyoB»- obliquement sur la «luche. pn re-
noua; l'intérieur renferme une sorte' marqueidrolteunetrè^grande pièce
de corniche « découpée à Jour » pour' ^ ^^ hablleraent dessinée en forme
nous servir d'une eipression usuelle, de rivière et alimente par une ma-
Cest une très-fine et trts-jolie boise- »"'^i"'^,^^""°.^ "^^ "^f ^^'"i;;^"*2Ï1
rie en style gothique malheureusE^ «» ^«^ Prés^Ju-Plessis. pertt castel
«.eut bien ^dotinagée. Un petU ^"^^ °°"^ parlerons plusloin.
porche, ou auvent, rrécédatt le W- ^ !;^™"^ ^''«"^'i' /P'**.'*'""^;.*^"
K" iic, ouMi.wii., irewsuiui io [ui versé d'épaismassifsdô verdure, àurte
Tftste pelouse établie en avant de la
feçade du ch&teau dont nous donnons
un desstn qui fera connaître son
ensemble et le caractère do sa con-
struction.
Le château d'HaiitefeuilIe présen-
tait autrefois tousles caractères d'une
demeure féodale défendue par des
fbssés et des portes à ponts-levfs.
Ainsl en avant du cbftteau, de même
qu'on le voit encore à Chevillon, s'é ■
levait une large enceinte ayant
son pont-levis et renfermant de'
grands bâtiments d'exploitation. Un
second pont-levIs donnait accès dans
lacour m6me du château foTmant un-
carré entouré do corps de logis dé-
fendus par quatre tourelles d'angle.
ce château a été démoli puis recons-
truit â peu près sur les fondations
anciennes tel que nous le voyons au-
jourd'hui. L'époque dé reconstruction
peut remonter à la fin du xvi* siècle.
. Deuic cents ans plus tard, ^est-à-
dire vers 1181», la famille d%ute-'
feuille avait fait dresserlës plans d'
mmye&u châtsau. |dns en harmonie SAINT*DENI8-SUR«QUANNE , petit
avec les idées d'alors. L*avant-cour village du canton de Ghamy, situé
et 1^ fossés qui la défendaient furent sur le penchant et à la base d'une
détruits et remplacés par de larges colline et traversé par la route dé-
terrasses bordées de balustrades et de partementale de diâteau-Renard à
statues. La révolution interrompît les Gourson. A 9 kil. de Ghamy; pop.
travaux ; les terrasse» à leur tour fu- 377 hab.
Itent démolies et remplacement qu'el- Le territoire de la commune s'é-
les occupaient redevint ce quMl était, tend du côté de Test, au milieu d'une
11 y a plusieurs siècles, une vaste contrée ondulée, occupée par de nom-
pélouse. Le parc d'HautefeuilIe « breux hameaux. L'église bâtfe à peu
tracé aujourd'hui dans le genre pay- de distance à gauche de la ^oute sur
sAger au milieu d'une grande futaie, le sommet d'une colline offre peu
présente de remarquables points de d'intérêt archéologique; xyi« siècle?
▼Ue sur les vallées de l'Ouanne et du La partie de route que nous avons
Branlln que le château domine à l'est, suivie en traversant les paroisses de
au nord et à l'ouest* vers leur point Saint-Martin et de Saint-Denis est
de Jonction à la base même de la une rectification importante de l'an-
haute colline que recouvre tout le cien grand chemin qui suivait le faite
parc. Des bâtiments de dépendances des collines, tandis que la routé ac-
considérabltô, et des Jardins renfer- tuelle longe la limite des prairies qui
ipant (fe riches collections d'arbustes forment l^fond de la vallée. Plusnous
et de fleurs, rares sont très-dignes avancerons vers Toucy, plus il nous
d'être visités. sera facile de reconnaître que la
Les coUinesqui bordent cette vallée route départementale est établie sur
appartiennent à la craie supérieure l'emplacement d'un vieux chemin
remarquable par sa couleur blanche qu'on s'est borné à élargir et à ni-
et l'abondance des silex, ms^s la craie, vêler sans le redresser beaucoup dans
comme dans toute la contrée que ses nombreux détours. D'épaisses et
nous traversons, est promptement très-vieilles baies formées d'épines et
recouverte par le terrain tertiaire et de ronces et d'énormes souches de
ne se montre qu'au flanc des coteaux, chênes et de hêtres bordent encore
Elle est partout exploitée en puits, aujourd'hui les chemins de traverse,
pour être répandue comme amende- vrai et inextricable réseau de fon-
m W sur les terres. drières, d'où les habitants eux-mêmes
A Saint-Martin-sur-Ouanne il existe;^de ces contrées ont de la peine à se
au-dessus de la craie, un lambeau de tirer. Aussi voit-on souvent un sentier
calcaire d'eau douce, signalé pour la traverser les champs ou suivre la bor-
première fois par M. Robineau-Des- dure extérieure des haies séculaires
voisdy, en 1851, dans le Bulletin de la qui entourent les terres, les prairies
Sociàé des sciences historiques et et même les chaumières. Ces longues
naturelles de V Yonne : la roche ex- et hautes lignes dé verdure et aussi
ploitée est blanchâtret siliceuse, ne- les innonxbrables arbres fruitiers qui
marquable par sa texture tantôt com- couvrent les champs et produisent
pacte et serrée, tantôt subcellulaire et d'ailleurs d'excellent cidre, donnent à
pizolitique; elle est disposée en bancs l'ensemble de la contrée un aspect
puissants et fournit une pierre de couvert, boisé et un peu solitaire,
taille très-recherchée dans un pays où
on en trouve si peu. M. Robineaua GRANDGHAMP, village situé dans
recueilli dans ces calcaires une Lym- une vallée sur la rive gauche de
nié et deux Planorbes, témoins pap- POuanne, à la base d'une colline boi-
léontologiques irrécusables et qui ne sée e^t traversé par la route départe-
laissent aucun doute sur la nature de mentale de Château-Renard à Cour-
ce dépôt son et par le chemin de grande com-
Nous reprenons la grande route munication d'Aillant à Rôgny. A 12
qui, après 8 kil. de pai^^cours, arrivé à kllom. de Ghamy ; pop. ifikk hab.
1
S9S
De la grande route, une large ave- et presqaeiMurtout reooaverte par les
nue traversant en ligne droite les argiles rougefttres du terrain ter^
prairies et à gué la petite ri^ère de tiaire. Plus loin, en suivant la vallée,
rouanne, arrive au village. On re- à Villiers-Saint-Benoit, à La Villotte,
marque tout d*aboBd sur la droite de nous retrouvons les mêmes terrains
la rue une jplie tourelle b&tie en bois avec des caractères identiques,
et briques d'un effet très-pittoresque; Se continuant toujours par la base
xvi« siècle ? 9nr la gauche à une cer- dès collines la route passe à côté du
taine distance se développent les moulin et de la ferme de la Grange-
vastes bâtiments qui constituent le aux-Rois, ancien petit fief dont il ne
château de'Grandchamp, où nous al- reste plus qu'une totrelle, xvi* siè-
lons conduire nos lecteurs bientôt cle ; puis après avoir Ipngé de vastes
L'église de la paroisse s'élève sur prairies bordées de haies elle arrive à
le bord d'un grand chemin, ancienne
avenue du château probablement, VILLIERS-SAINT-BENOIT, village
c'est une construction peu intéres- du canton de Ghamy, situé sur la rive
santé et portant au-dessus de l'entrée gauche de l'Ouanne et traversé par
principale la date de i5Zi6. Le clocher les routes départementales de Gnâ*
à huit pans en ardoise et terminé en teau-Renard à Gourson et de St-Au*
flèche rappelle un peu les clochers de bin-Châteauneuf à Mézilles (Voir plus
la Puysaiedont nous verrons à Toucy loin). A 17 k. de Ghamy, pop. 993 h.
le type dans toute sa grandeur. La Villiers-Saint-Benoit fût autrefois
nef n'est voûtée qu'en bois et ne pré- dit-on, entouré d'une muraille forti*
sente rien d'important à noter. fiée de laquelle il ne reste qu'une
Le château de Grandchamp dont porte datant du xvi* siècle, sans ca-
nous donnons une lithographie, re- ractère archéologique intéressant, et
présentant la façade principale, pré- sans doute contemporaine de la mu-
sente un ensemble fort pittoresque ; raille défensive élevée durant 1^
il semble avoir été reconstruit vers les guerres civiles qui ont désolé la con-
dernières années du xvi" siècle, sur trée que nous traversons. Une autre
l'emplacement d'une construction construction de la même époque bâ-
féodale défendue par des fossés pleins tie en briques et entourée d'un fossé,
d'eau et alimentés par l'Ouanne. alimenté par l'Ouanne, s'élève près
Notre dessin, tout en montrant la de l'église,- c'est l'ancienne maison
disposition du château actuel,ne peut seigneuriale. L'église datant égale-
donner une idée de l'ensemble de l'a- ment de là Renaissance, n'offre pas
vant-cour ni de la cour intérli^ure, d'intérêt aichéologique.
établies d'après un plan qui semble LesumomdelacommunedeVilliers
avoir été généralement suivi et qui lui vient de l'abbaye de Saint-Benoit-
consistalt â placer en avant du côté sAr-Loire, à laquelle ce territoire a
accessible du château, une vaste cour apprtenu seigneurialement jusqu'en
renfermant les bâtiments dedépen- i.7l&. %ït 975 un chevalier appelé
dances et à entourer le toiit d'un mur Adeielme, qui s'était rendu à Paris
ou d'un fossé d'enceinte. pouf la grande assemblée des baroés.
Le château de Grandchamp domine in nobitium conventikpublicoj y mou-
de vastes prairies ombragées par rut assisté par Tabbé de Saint-Benoit,
quelques beaux massifs de verdure, son confesseur, et pour radieter son
La petite vallée que nous parcou- âme au jour du jugement, pavesce^is
rons présente, dans sa constitution die tremendi judicH (1), il légua au
géologique, une grande uniformité, couventson domaine de Villiersn avec
A Grandchamp comme à Gbarny et à » l'église^ les terres, les serfs des deux
Saint-Martin-sur-Ouanne, la craie su- » sexes, les bois et les cours d'eau. »
périeure blanche, tachante, abon- Les bulles de trois papes successiUs
dante en silex occupe le flanc des
collines^ mais elle est promptement (l) Archives du département du Loint
•>
fllii(ï!(Cftfi$blila^ LA TIîitOTTE, petit Village da
n^empêdUapàs les barons de Tmay canton' dé Glisrny/âtttré snr le^Koto-
dévoQlbir d'ai)t)ro|Mei' cette ^ignèct^ met d'ùft pli rie terrafla h peu dé dis-,
rië qui eût merv^lleusettient arrondi' tancé de la rive droite de rouanne et^
lëtt» p6sjfesdlotis. Il fanf Ifi^' dans près de la grandë«roUtè de Château-
une charte de Tan lllO'tîOdtetiUô-au' Renard à Gourson: A 19 kit. de Ghar-
C*i*tùlaïi*e; historique de PYonné, ny; pop: 277 hab.
p. 221, les moyens ingénienit par les-^ La gmnde forêt de Metty-Vaux r»-
qnëls en ce temps-là l,es seigneurs couvre presque tout leterrîtoîre de'
féodaux chercbaiént à s^attnexer les La Villotte, dénomination /)iii n^esC
territoires qui leur faisaient envie, pas inexacte par suite du petit nom-
cf^étalent les^ iioïitrîbntîonfe forcées' bre de maisons groupées autour de
{êat(iûf>^ danariorum), le thpt des Téglise construite sur une petite éoli-
serfs, rincendie, le vol des bestiaux nence du sol et pouvant dater de la'
eft (ï&récolties {latrodntum)^ les cor- fin du xv* siècle, un remarque spé-
vées' des charrois (t>{tccam de karro)^ cialement le portail, ouvrage asse^
etc. Un seigneur de Toucy, du nom élégant, et aussi les voûtesi nervures
deNarJot, qui meurt à la croisade, ogivales du bas-côté sud.
s'accuse de toutes ces peccadilles de- Peu après avoir traversé le ruisseau
vant le patriarche de Jérusalem, etc., de Maurepas on arrive à •
tf pour le salut de son âme » mande â
sa feolme et à ses fils, de cesser ces DRAGY, village du canton de Ton*
petftes tracasseries (malas consmtu- cy bâti sur la rive gauche de rouanne
dines). Ils s^y soumettent par devant et traversé par la route département
révêque d*Auxerre; mais le Gartu- taie deGhâteau-Renardà Gourson. A
laire de Tabbaye conservé aux Ar- U kil. de Toucy ; pop. 717 hab.
chives du Loiret constate le regret Ge village situé dans Tune des par-
qui leur en prit, et les querelles qui ties les plus étroites de la vallée pos-
s'en suivirent, et qui duraient en- sède un château entouré de larges
dore en 1290, au point qu^i) fallut une fossés remplie par POuaane et qui
sentence du roi Philippe-le-Bel pour semble devoir occuper Tempilace-
y mettre fin. ment d'une forteresse féodale. Le
Où remarque dans ce village dont château' actuel , peint en ronge et
les rues sont éclairées par des rêver- Jaune vifs, ne date que du xvn« siê-
bères, plusieurs auberges, des cafés clè. Ainsi; à quelques kilomètres de
et des boutiques ; on y voit aussi une distànbe , voilà plusieurs châteaux
distillerie importante. fortifiés autrefois et qui présentent
En quittant Villiers-Saint^Benolt on encore aujourd'hui une importance
laisse à' gauche la route venant de réelle et une beauté incontestable.
Saint- Aubiri-Cbâteauneuf et bientôt L'égHse de DraCy, le long de la-
après on aperçoit sur la droite au quelle passe la route, semble appar-
lÉilieu dès prairies qui forment tou- tenir au xv* siècle. A la base du clo-
jours -le fotifd de la vallée, le Joli châ^- cher, tour carréesoutenue par d*épais
teàu de Bréau ou du Bréau que nous contreforts en grès, s'ouvre un petit
verrons citer dans une inscription à porche fort curieux et qui peut rc-
Malîcorne. C'est une résidence, en- monter aux premières années du xii*
totrrée par l'Ouaniie, rebâtie au siècle siècle. On remarque notamment les
dlMier, et à laquelle deux tou: elles colonnes qui soutiennent les arca-
d'angle as^ élégantes élevées il y a tures en plein-^cintre.
quelques années, donnent toute Vap- On continue de s'avancer par le
parencé d*un châteâti de la Renais- flanc des eollines, mais en laissant, à
sânce. Des bâtiments considérables quelque distance à gauche, les rives
d'exploitation rurale 's'élèvent entre de l'Ouanne que nous avons traversée
le château et la route et vis-à-vis en avant' de Tancienne avenue du
d'Wvaltéti'ilMniné pfar château de Dracy; puis après une
)ûnga^ éoaoemte n àorlvo^à SIdiigt, gmifed00Mtte4!MxâimMlonnF'i4iur-
petite ¥ill6''6ber4ieti d& canton^ que Loire par Saint^i'BXseau i(¥oir ¥Jù^
nous décrirons en parlant de la nuaire de ld58).
GBEMIN ^DE GRANDE GOMMUNICAHON DE GHARNY A SAfNT-FARGEAU.
DESCRIPTION DE LA PARTIE COMPRISE ENTRE CHARIfT
ET YILI«ENEUVE-L£S-G£NETS.
Ge chemia suit jusqu*à Martin sur- Au-dessus de U nef qui n*est voûjtée
Quanne, village dont. nous avons par- qu'en bois, s'élève un clocher à l^uU
l^fMgranderoutede CoursonàGQur- pans couvert en ardoises et se ter-
tenay. Arrivé à Saint-Martin, il fran- minant en flèche.,
ehit mr uo pont de quatre arches la On remarque dans la nef rinsovipr
j^e jrivièi^e de rouanne, vis-à-vis de tidn saiTantegravéeaoruneplaqiiede
Tavenué du château d'Hautefeuille, marbre noir; faible témoignage 'des
puisnecootjaueenpentedouceetisur grands ;bienfaits accordés à cette
une ligne directe le kmg du parc ju£h- église par M. le premier président
qu'ausommet d'un plateau élevé qu'il Séguier :
travecsie égalemenl; sur un seul ali- ijoh prqcul hwc ôbdormiturds cup
gnement, en laissantà peu de distance cratbe et uj^orb, utinam 01.111 et cum
sur la gauche lia lerme et He ohéne du uberis ! Antonius - Joannes - Mathaos
tttessis. Skgu^r» summus in curia rbgia Pari-
I^Plesçiis e^t un ancien fief ayant eu siensi Judex , mox ipsemet in Dei judicid
fo^s et pont-Jevis, mais bjeaa,inoinr reus, ADvocATiB su^b Mariai virgïni, Sa-
dri a^ijourd'hui et transformé en fer- cra» ^demnon^um absû^utam, umqvm
me. A quelques pj^s de ce petit fief, labanteii, *re suc RESTiTyiT. SotERr
dont.naiis retrouverons le flX)mdau9 "^^^ ^^^^ consuht libens WicH.-AnG.-
l'égliBedej4alicorne,Qarema,rque.un Adolph. Mangot d^Orgères, pr^cipuus
c^ue cetassal et dont a est, dit-on, ^^<^' MALi£ORNimuNicEPs. Corde, animc»
X!5; ^^J^r^éîT?^ Jî;«^^^^^ TnT^\lZ>^ RT PRKCIBUS INTERFUIT PASTOR AUGUSTl-
fait mention dans des actes remon- j,^^j^^^^j,j,^ Suchet. Grati memine-
^^ ^^J}^ !r°^^" . A »WT» oRENT PU ! M. d. gcc; xlhi.
&eatôt après on arrive |k
Voici maintenant deuiL .lpscrii\t{qnp
MALIGOKNE» village du canton, de gravées sur pierre et restauréieç avec
Ghamy, sjyliué sur le sqmmet d!une soin, par M- M. d'Orgues :
colline et traversé par le grand che- cy cg^ deftiinct Jacques de Cooris-
mia4e Chçirny à Saint-Fargeau. A 3 «ay, sbumceur du CpAirBNB.FoAï; «ut-
kil. de Gharny ; pop. $33 hab. tilée et moncslard en Bbaj^cb* ^Qmh
fie petit village est bAtl dans une tilhomme servant du Moit§BU»imR u
posiden assez pittoresque dominant ^ooDANJOUt phèiib j>fj ro|; 9enky IIj,
k vallée du Branlin, petit ruisseau^ i^equel hvt tuer entre i.e ^nijjj jtsp
réufiôssant à rouani^e, aprèsavoir re- Dracy, près VitLtERs- Saint -Beno», Ef(
çu ua affluent nommé la Gréau, et.qjijie ce deffendant vaillamment et fut le
nous suivrons jusqu'à^ sa source. ' ^^^' '«""^ d'aoust 1589 et fut envoyer
L'égUse de Malicorne s'élève vers <>««wr ^ai^ |lE^8iiipi:BAB*ES Pu^misy,
l'extrémité sud du village : c'est une %^^ ^^^^> swgneur im ce i,i.eu,^t pau
c^truction dont il est'Waz difficile ^^^^^l ^T'Ù^^^^^^^
de fixer l'époquepar suite de Fexécu- J:^/,Y,re cecy e^m^p^^
tion malhi^bile des longi^ fenêtres de IZ^ px>u8 ibs aiis d^wonneur aV^iii U-
la nef, qui paraissent appartenu; au fiance j)« son ami et wujrsw*ibs.
0* sjèiçle et du portail formé dum
vqMsq Ogivale doo,t l'ornementa- Lai^ecoude Inscription e^t^io^iconr
tion i^pWe r^pelpr le xm* ai^cJe. .çuj^ :
Ct ont MfVmiCT NlCOLAB MJ,PlJMfT, 1 LA HillOmK IIB %à. COmFk^WÊ QU'IL A
SSCUTBa SBlfiRUm D'AloiMKS BT DE LA FBBDDB. M. DGCGXLVI. (1846).
GrANGB-RoUGB BT BlZlBUX, LBQOBL FOT
TUBR BNTRB LB BwîAij ET Dbact, prbs eb eflfet la tombc de M. le baron
ViLLiERs- Saint -Benois, combattant séguier est réunie à ceUe de madame
TMÏ1ï"'rj,Vvn!il^^^^^^^^ S^uier, morte du choléra en 1832.
Î.RE cUZriT^E^^^^^^^ ^^ P^^^ de Malicorne possédait
SEIGNEUR DE CE LIEU, ET GuiLLAUMB BU autrefois un châtcau fortifié dont il
Plesst son FRiRE, LEQUEL A FAIT FAIRE ?« ^^ste plus quo 1 emplacement par-
CECT EN MEMOIRE DE LUT ET PRIE TOUS faitement recoDnaissable encore au
LES ANS d'honneur AVOIR SOUVENANCE DE sud dc Téglîse et à quarante mètrcs
SON AMI BN LEURS PRIERES. sculcment de distance. Des fossés pro*
fonds, des murs épais de fondations
On remarque encore dans la nef sont recouverts débroussailles; des
plusieurs grandes pierres tumulaires, arbres fruitiers et de grands massifs
malheureusement les ciselures et les de verdure occupent la place même
inscriptions sont très effacées; elles des bâtiments.
datent du xvi* siècle. Voici l'une d'el- û y a quelques années on lisait au
^ • chevet de Téglise une vieille inscrip-
Ct gist honneste personne ^^^ ^^^ * disparu depuis sous une
DEREAu (l'Ordereau?) PAROISSE DE Ma- couche de badigoonet qui portait
LICORNE LAQUELLE TRESPiSSA LE IVI« « 1. RU ld5.. 10 CnaStOaU Ue Mail-
fouR DE JUILLET l'an MIL Vc XLV (1546) » c^w^e par les Anglois fut destruict »
PRIEZ Dieu pour le trepassï. Pater Ce témoignage des dévastations
noster. Ave Maru. opérées au xiv« siècle par les bandes
anglaises n*est pas seul dans la con-
Quelques travaux de restauration trée. On trouve en assez graïid nom-
ont fait disparaître les inscriptions bre au centre des bois de cette partie
dont TAnnuaire de 1837 a donné le du Gâtinais de grandes enceintes de
texte. foissés au milieu desquels s'élèvent
Adeux cents pasàrouestderéglîse, desmas»fsde ruines à demi ensevelies
vers le fond de la vallée, se trouve le sous le sol et recouvertes par la vigou-
cimetière de laparoîsse. C'est là, dans reuse v^tation des forêts. Les bois
un enclos réservé que Ton peut voir qui les contiennent ont souvent con-
du bord du chemin, qu'est établie la serve des noms qui indiquent Texîs-
séptilture de la famille Séguier; on tence de manoirs seigneuriaux. Il y
remarque parmi les tombes celle de en a deux dans la commune de CSham-
M. le premier président Séguier et pignelles dont nous parlerons Tan
aussi celle d'une jeune et charmante prochain. Us s'appellent la Garenne
femme prématurément enlevée à la et le Vieux-Parc; deux autres près
tendresse de sa famille. du bourg de Fontenouilles qui por-
Voici l'inscription gravée sur la tent le nom du ChâteaihFeuiUé et de
dalle tumulaire placée au-dessus du la Salle. Nous avons parlé ci-dessus
tombeau de M. le premier président à l'article de Fontenouilles de la
Séguier : vieille enceinte des fossés du chftteau
^ , ,. _c de la Salle qui n'a pas moins de 700
Daiw L'ESPom détre RiuNi a son met. de tour. Partout la tradition des
|pou8E PAR LA MÊME TOMBE, Antohie, aneicDs du pavs raconte que ces ch&-
Jean, Mathieu Séguier, n^ a Paris le 7^^„)/^^ Xa^ZJ^maL «L ilo A«»ioia
21 SEPT. 1768, APPELA AU Parlement en *f ",f^^°* i^ ^"^^I^.l^nlTJifî^
1789 , PREMIER PRESIDENT DE LA CouR f ^^\^ ^* ?^ ^este parfaitement con-
Royale d^jA depuis 34 ans, pair de firmée par les documents historiques.
Jrancb, membre de la société dAgri- Froissart et les grande? chroniques
culture, aprAs AVOIR TRAVERSÉ NEUF deSalut-Denls rapportout qu'cii 1358,
GOUVERNEMENTS , A VOULU QUE DE $0N peudaut la grande anarchie qui suivit
VIVANT 8A.MiM0iRB FUT associ^bd'avancb la captlvité du roi Jean, alors que l'in-
suiTectIon de la Jacquerie ensanglan- Des tômolgiûges authentiques con-
tait les provinces du Nord» que le statent qu'avant ces temps de cala-
Dauphin luttait à Paris contre la dé- mités, cette contrée était arrivée à un
mocratie mécontente et soulevée, et assez haut degré de prospérité par
en Normandie contre le roi de Na- les accensements émanés aux xii* et
yarre Gharlesle-Mauvais, des bandes xiir siècles des seigneurs qui, pour
de partisans anglais venus de la Bre- tirer un meilleur parti de leurs vas-
tagne pénétraient au cœur de la tes domaines, les avaient aliénés à
France, et que Tuned^elles, comman- charge de redevances perpétuelles et
dée par un chef habile quMls appel- avaient amené ainsi une assez grande^
lent Robin Ganolle, et dont le vrai division dans la propriété. Lindus-
npm était Robert Knowles, remonta trie de la fabrication du fer y était
la Loire, s*empara de Ghateauneuf, très-répandue et Ton en trouve des
puis entrant dans le G&tinais, occupa traces partout,
la ville de Oh&tillon-sur-Loing, prit La Ferté-Loupière, Ghampignelles
une forteresse appelée Malicorne, et d'autres encore, avaient des foires
et que s'étant ensuite approchées et des marchés trèsvfréquentèi. Ces
d'Âuxerre, ces bandes s'emparèrent deux bourgs et ceux de Gharny,Saint>
de Régennes et de la Motte de Ghan- Martin - sur- Ouanne, Villiers-Sahit-
lay, et finirent par surprendre la ville Benoit, Tannerre et Villeneuve-les-
d'Auxerre dont elles transportèrent Genêts, avaient des hospices appelés
• toute la pillerie » à (Mtillon-sur- Maisons-Dieu et des Léproseries, ce
Loing et Mallcorne. Giss troupes afiTa- qui semble prouver que ta population
méesde|brigandageetde dévastation, en était au moins aussi considérable
demeuràrentdeux ans entiers dans le qu'aujourd'huL On peut consulter
G&tinais, dont elles occupaient plu- très-fructueusement sur tous ces dé-
sieurs ch&teaux, après avoir pillé et tails les pièces justificatives de This-
brûlé tous les autres. Quand elles en toire de Dubouchet, et notamment le
partirent, après le traité de paix de testament de Guillaume de Gourtenay,
Bretigny, le pays était dépeuplé, les de Tan 1276.
champs se couvraient de ronces et de Après avoir dépassé Mallcorne la
broussailles, et il lui fallut de longues route descend dans la jolie vallée du
années pour se relever d'un tel dé- Branlin que nous décrirons Tanhée
sastre, qui se renouvela d'ailleurs en- prochaine,
core au siècle suivant
Gustave GOTTEAU et Victor PEUT.
■Hj.'Bé;?- ?i.^;.u. :&ji; U' i ,: ';."r.:"'rfrf.'V'. ? ? ' .. ' ; ■ i:c.ix ■«i: i .rj:... r ■ ■ frAu.'fti'i'rygrcr agsrrr^
NOTICE HISTORIQUE
SUR LES
€HATELLENIES DÉ LA FERTiÉ-LOUPIÉRE
ET LEURS AI^NEÎES.
La Ferté*Loupière, agcesie village resserré entre deux collines
couronnées de bois, assis en pente çur Tune d'elles, ayant, à
ses pieds une étr«ûite prairie arrosée par le Yrin , ce ruis^etet
qui prend sa source au buisson Saint-Vrin , pcès de Merry-
Ja-Yallée, pour aller bientôt se perdre dans TYonne à Césy,- après
avoir vu dans son cours les Orflies^ Sommecaise, la Ferté, Saint-
Romaîn-le-Preux, Sépeaux, PréCy et la .Celle; La Ferté, qu'au-
cune voiture publique n'a traversé encore, car la commune ne
possède point de revenus pour faire percer les routes qui seraiejat
niécessaires à sa prospérité ; La Ferté, tout humble enfin qu'elle
est à présent, a vu pourtant des jours meilleurs et pourrait, à
plus juste titre que bien d'autres, s'enorgueillir de son antique
et iliHstea.origine.
Peu soucieuse cependant des souvenirs historiques qui la con-
cernent^ elle a volontiers laissé obscurcir son blason^ ne regret-
tant rien du passé, que son rang de chef-lieu de canton acquis à
la révolution en échange de ses bailliages et de son titre de cha-
tellenie, rang qu'on lui fit enlever assez gratuitement, paratt-il,
sous le Consulat, ainsi que sa justice de paix et son marché,
dont on gratifia Charny, d'une bien moindre importance
qu'elle (1), car Charny n'avait que 811 habitants et La Ferté
(1) En 1795, le canton de La Ferté-Loupière avait six manicipaUtés on com-
munes. Sa population éuit» pour I»a Ferté, de 1116 âmes; Chevillon, 491 ; les
Ormes, 340; Saint-Romain-le-Preux, 420; Sépeaut, 661, Sommecaise, 347.
PIERRF, TUMU.i,J\lRK DE LOUIS DP, COJRTF^IAY
dans rÈolise de Sommecaise
• -•
*^
209
1146, et il n'a que 1762 hectares de superficie, taudis que La
Ferté en possède 3,048 .
Mais nous nous trompons, ou plutôt, nous allons trop loin en
disant qu'elle n'a regretté nulle autre chose que son rang de
chef-lieu de canton. Il en est une,' tout honorifique, qui lui tient
encore tant à cœur que, malgré les vicissitudes présentes et
quelque dérisoire qu'elle paraisse^ ses habitants s'attachent à
la lui conserver : c'est son titre de Ville t
Oui, La Ferté fut une ville, et ville forte qui plus est. Ne
voyez-vous pas ce vaste fossé de défense, profond de plus de
quarante pieds et demi-circulaire, qui protège ses hauteurs au
couchant (1)? N'apercevez-vous point les nombreux débris des
murailles qui le terminaient, les épaisses fondations des tours
qui gardaient son enceinte (2) ?
Qui avait fondé cette ville? Qui avait élevé ces tours et ces
remparts?... Qni les a détruits?... Questions sur lesquelles
l'écho du passé, muet en tant de points, se laisse en vain
interrogea Cependant, à force de recherches et par induction^
peut-être ne serait-il pas impossible d'approcher de la vérité et,
en reliant ces débri^ au présent, de rendre une sorte de vie à
ce qui n'est plus qu'un vague souvenir? Ce qu'il y a de certain,
c'est que les premiers possesseurs connus de la chatellenie de
La Ferté-Loupière furent des plus pui3sants et des plus re-
nommés.
Nous voyons dans l'histoire (art de vérifier les dates). Tan
1143, Thibault lY, comte de Champagne et deBlois, rendre
hommage à Eudes II, duc de Bourgogne, à l'endroit dit : Le
Rû d'Augmtine , entre Mussi-l'Evêque et Chatillon-sur-Seine ^
pour le comté de Troyes et autres fiefs qui relevaient de ce
duché, savoir : l'Abbaye de Saint-Germain d'Auxerre, la chatel-
lenie de Saint-Florentin, Bar-sur-Seine, La Ferté-ioupière^
Chappes, Planci, Arcis-sur-Aube, Isles, Rameru et Joigny.
Comment La Ferté-Loupière, cette sentinelle avancée, appar-
tenait-elle aux comtes de Champagne et relevait-elle du Anc^é
(1) La Ferté était défendue au levant par un étang qa*alimenuit la ri-
vière.
(2) Deax de ces tours existaient encore en 1790. Une seule subsil^te, entre
tenue en bon état par un propriétaire du pays.
«0 .
■ comté d'Auxerre, soit de celui de Sens ^A'èHe lè^fif^it tD?
'jtëci est Sans flolite uhe dès iionibr'éilsèà anïÉSaBeS, friflis du
^égiliae fécjdal, et que tfous allons essâfyeï d'^éclâirt^ir.
ORiâlNE.
Sans chercher à re»è^ rWigîHé èé Là Pefié i Vêee^pàtién
•Poiriàmé, (îuolf^'îlse i^èiicontre ifàèlques ti^acëà Be cette ékcu-
^aUdlî ddhs le cirtuit de son kndëb (êfriroîfè, Idlôs ^tfe iKé-
àatllës et 'débris de pôte«€ls, II tte Sérarlpàs ittipds^îble, tt'aprts
Ife calculs présentés fldns l'inntiîairè rëlâtffe à Vâgô die&fêfrriers
8ti larytiers 'qtli âe trouvent en Si grâiid flWKbl>edaHs 1« ^fCtedu
département qui nous occupe, que les ROkâ^iû^ etil^^t ftfntlé à
tk ï'efïé ^h mBBskerlïéïït p(^*r k fôiite «ù èflâèràî' flè **. En
#èty ôh v'dH, *« haib'éau deà Rôbî<*s, pf(réhé la ViéUi^Ftrté,
'Wénërïné^ ilibsi^ àe cMiïs OU s^ôrié^ de ftaffites, dhs /ê^ £é1Jfé>$,
'M à'tijl/tiM*htti jcoitVértà de bote qtïi <^^$t»ieftt mé 'ti«$^«in;i€frrÀe
^éiiiWfà'rte exjriôîWtion. Atipt^È èè Y^ééim formée tf^afr ces
ailiSs, 'h^ms m iidn, à fàqu^te m ^ëxÉMë i^étr dmiié me
IHïéiltïdtt ifnë èferÉàihe ri^imé «« èâfti{)iréHi^a«^èfcB,^ ^ftt «nc0re
'iéà 'fôtfdtftiôtis? ftétoaft ifïdiqtfàttft mépWëtme, «fettéos ttppa-
i^bdiUgnt'^àns cêi (ët&îië vëëiAés'à Vmàvë^^m ^êuh fà-
nison et protéger les travailleurs. Firmitas Lupere^] Ce tteu
gt^it^^êi^ ri'cdéfe tdtft eôtôtfré ff* hm. (% ffet» '«é^qiri dévint
Ik Tteille-Ferté et ète qtiJ aVâit fiië £ft Fer^e^prfttîtîVè.
Ufcle dhàjJeîIlè dédiée â s&Irit Ladite' (n*to p^alaire émmé à
saint Lâzirè, lelépi'erfi àë la pSrâbôlé dél N. S.) ayam* éWsdé à
'^u*è*qùë 'distSlilce làe ces fSn^ëvs, s^Mèraât tJtJfifiPmlér «Wte
'aSsértFcin. M. Tarbé, éh Hète', aàns'ufi'dte sfes 6av*mB afrtirfés,
1dit cette éh'à^ellfe (3) âVOit 'âppàrte#ti â tlûe' «làlatfrefw et
« (fiTéllè attirait encore tin gtand eandouri die pe^le, fc 3
■février, pour pfîer édint Lâizdirè. ^ Cfedô ^lirsfeô È'^^nt :
(1) Des auteurs mettent La Ferté dans le Gatinais, d^autres en Bourgogne
ou en Champagne.
(2) Cette cbâpàe'i&ti^l^s' tard {{4'r(fé ^à ^lSëtllfititi6^"dâ ISÉ^tii/u ye la
.VieiUe-Ferté qu^ fut bâiti environ 200 pas plus loin. On y disait ed2i?è la
messe en 1812. Une ioife représebtàht Saint-tâl^àfe'^^ cha-
pelle se voit dans l'église de £a inerte.
le 3 £Sv4ef: est Jâ wni filàise^ mai^ lOn^^vaU ^ub«i^tiié i^mi
Biaise à saiat I^azara-d^^is pe là lègp^re Âvàit ces&é 4ie se ufM-
trer« et la fête de saint Lazare le Lépreux était le 4®''^eptembcô;
m reste, on a mépie exilé ce saint de Talmanajcli où il a été
remplacé par saint Loup et saint Leu, puis enfin on Ta r^mis ap
2 septembre.
Or donc, s'il existait une léproserie. à la Vi^ille-rEerté, il est
évident qu'elle devait servir à une agglomération de populatiqn
établie à quelque distance, selon les règles ob&ervées.paur fiuir la
contagion de la lèpre, et elle ne davait pas avoir ^té fondée pour
la ville de La Ferté, car après rétablissement 4es six rel|gieîiijx
du Montr-aux-Malades au prieuré de ceiie ville ^ers I^OQ, ils
construisirent eux-m^es un hôtel-dieu, une DQalad!:erie let.ju^
chapelle ,pour les lépreux dans l'ienoeinte de Xa Èexté où Ton
voit encore rHôtel-ûieuetla!cliapelle,laléprosei;îe.aeulo.ayaQt,été
détruite.
Ainsi donc, La Ferté-Loupièr e ^mutéiià. à la Yieille-Eerté, .^oit
que les guerres eussent détruit celle-ci, soit qu'on sentit le be-
soin d'une ville fortifiée pour assurer une retra^ à la population
et que l'emplacement nouveau en parut plus aom;mode .et pl«3
sûr. Mais on coatinua la fonte du fer au même Jliau où se troiu-
vait encore une manœmrerie m xailiùa an x\m^ sÂècl^.
Ilniç particularité remarquable, d qiui a donné lieu à quelgués
erreurs pour ceux qui ont pu s'oçcuperUe l'histoire de La^Ferlé,
c'est, que sa chatellenie était double, ou, si l'on veut, pacta£4e
en deux parts^ avec deux justices différentes rje^ortissapt par
appel, Tune au bailliage de Joigny, Taulre à celui de .Troyes, et
deux seigneuries dlstincte$,-mâis sous une même dénomina^lion.
M. Tarbé, qui cependant avait consulté la coutume de Troyes
pour sa notice et qui avait vu par cons^équent Je sommaire î^s
deux ressorts de cette chatellenie, n'ayant point su démêler la
seigneurie de La Ferté-Loupière au ressort de l'ancien manoir
de la Coudre de celle au ressort de la ville de La Ferté, fait Louis
de Hailay, mort en 1 544, seigneur de La FertérLoupière, tandis
que le dernier des Courtenay de cette branche la posséda Jus-
qii^en 1 562, çpoque de sa mort, et que les Saint-Phalle, alliés
des Courtenay, selon toute apparence, l'eurent immédiatement
après eux. il est, vrai qn'à.la fin de son article il dit, à propQs
dé Georges de Clermont d'Àmboise, marquis de (îallerande,
fit
lequel était aussi, en 4567, propriétaire de cette même ehatel-
lènie au ressort de la* coudre, qu'il devait être question d'unesei-
gneurie distincte de celle qui fut possédée par les Courtenay.
Mais il n'a pas pu évidemment préciser quelle était cette dis-
tinction, et c'est eé que nous, qui sommes sur le sol même,
nous essaierons de faire.
Hais, avant d'étudier la division de cette importante chatel-
lenie, il est nécessaire de remonter à son origine et à ses premiers
possesseurs connus.
Eudes II, duc de Bourgogne, venait de succéder à son père, et
l'un de ses premiers actes fut d'obliger Thibaut IV, comte de
Champagne et de Blois, son beau-père, à lui rendre hommage
pour ce qu'il tenait à fief du duché de Bourgogne.
Dire comment les comtes de Champagne, dans ces temps
reculés et confus de notre histoire, tenaient La Ferté en fief
des ducs de Bourgogne, ce serait une tâche difficile; on ne peut
que s'en tenir aux probabilités quand les documents font
défaut.
La Ferté ayant toujours fait partie, au spirituel, du diocèse
de Sens, nous semble, par sa position topographique, avoir dû
être aussi comprise dans les limites du Sénonais jusqu'à la
possession de son enclave par les comtes de Champagne.
Si ces comtes, dignes descendants d'Herbert II, comte de Yer-
mandois, qui s'empara du comté de Troyes sans droits appa-
rents, étaient naturellement rapaces et envahisseurs, les succes-
seurs de Richard le Justicier ne tenaient pas moins au maintien
et à l'agrandissement de leur pouvoir.
Richard, dit le Justicier, en 8.77 premier duc bénéficiaire de
Bourgogne par la faveur de Charles-le-Chauve, son beau-frère,
profitant de l'affreuse confusion où se trouvait la France, s'était
emparé du comté de Sens d'aboi*d au nom de Charles-le-Simple,
l'un des compétiteurs au trône, que les grands feudataires sou-
tenaient suivant leur intérêt personnel, et abandonnaient tour à
tour. Sens fut pris par Richard sur un comte Warner, qui
tenait ce fief du roi Eudes. Le duc,' trouvant la conquête à sa
convenance, là garda pour lui-même jusqu'à nouvel ordre, et
Sens fit désormais partie de la Bourgogne. Richard habita cette
ville, y^mourut et y fut enterré à l'abbaye de Sainte-Colombe,
. 1^
doBl il avait été abbé ainsi que de Saint-Germain d'Âuxerre(l).
Son âls Raoul, qui lui succéda dans ^on duché, étant devenu
roi de France par la volonté des grands vassaux, Sens demeura
réuni au domaine royal, ainsi que la Bourgogne, jusqu'à ce que
^oul Peut cédée à Giselbert, comte de Dijon et gendre du duc
Richard le Justicier. Ce fut alors qu'on vit trois ducs de Bour-
gope à la fois : Giselbert, beau-frère de Raoul, Hugues-le-Noir,
fils puiné de Richard, et Hugues-le-Grand, comte de Paris, duc
de France et fils du roi Robert. Hugues-le-Grand avait aussi
pris, l'an 938, le titre de duc de Bourgogne. La confusion fut
horrible dans cette province avant le traité qui accorda les trois
compétiteurs, chacun voulant s'approprier le duché dsiits son
entier ; et les Hongrois, nation scythe, achevèrent, l'an 937, de
la désoler en revenant du Berry, oii ils avaient pénétré. Les trois
ducs, s'étant enfin accommodés l'année suivante par un traité
conclu à Langres, partagèrent le duché en trois portions égales.
Hugues-le-Grand en eut la partie septentrionale, c'est-à-dire le
diocèse de Langres presqu'en son entier. Mais Giselbert, en 943,
se retira dans le comté de Bourgogne en cédant à son gendre
Otton la Basse-Bourgogne dont il était duc en même temps que
comte de la haute.
Otton, mari de Lentgarde, fille ainée de Giselbert, était le
second fils de Hugues-le^Grand, et succéda à son père dans sa
portion du duché de Bourgogne ; il réunit donc ainsi la province
en entier dans ses mains, car Hugues-le-Moir avait déjà cédé,
par arrangement, sa portion à Hugues-le-Grand..
Mais Robert, comte de Troyes, fils d'Herbert de Yermandois,
et qui avait épousé Werra, seconde fille de Giselbert, prétendit
avoir sa part, dans la succession de son beau-père. Le roi Lo-
thaire rendit inutiles, néanmoins, les efforts qu'il fit pour dé-
pouiller Otton et ne lui laissa que le comté de Chàlons.
Hugues-le-Grand, pour récompenser le zèle avec lequel
Frotmund avait défendu Sens et maintenu cette ville dans sa
suzeraineté, lui avait confirmé la dignité de comte de Sens dès
941 . Ainsi cette partie de la Bourgogne fut désormais le partage
(1) Ce fut aussi le duc Richard qui s'empara du comté d'Auxerre sur le
comte Gerbold. Son diocèse faisait primitivement partie du Sénonais, les
ducs de Bourgogne le gardèrent jusqu'à ce qu'il passât avec Nevers à Otte-
Goillaume» beau-fils de Henry-le-Grand, duc de Bourgogne.
914
(kM âeseeÉdants de FnytnttiHl,'qiii la conservèrent jusqu'à Tan
4088, où Kainafd H mourot sans enfant mâle et oli le roi Henri,
qm eonvoftait le eomté depuis longtemps, s'en saisit à cette
oeeairion et Fajoiita anx biens de la conrenne.
Maie ee n'avait pas été sans troables et sans combats qne les
comtes de Sens avaient conservé lenr propriété. Rainard, dit le
PeHi- Vieux^ dot, comme Frotmnnd, guerroyer et se tenir tou-
jours en éveil, soit contre les évèques, soit contre le roi, soit
contre les seigneurs ses voisins, soit même contre les Saxons.
n fit élever plusieurs forteresses ponr défendre ses possessions :
une grosse tour 4 Sens, un diiteau-fort à Joigny, un autre sur
les terres de l'abbaye de Ferrières en Gatinais, usurpation de sâ
part, selcm les moines, bien que ces terres relevassent de lui.
Cette demière construction prit cependant son nom et devint
Ckaieau-Renard. Il le donna même en béritage à Tun de ses
fils, Benaud; c'est de ee dernier, dit-on, que sont descendus les
anciens seigneurs de Courtenay.
A Rainard4e^ie»x succéda Frotanind n son fib, et à cdui-ci
Rainard fl, qui n'ayant pas eu d'enfants, fut le dernier comte
de Sens (f ). Des querelles interminables, qu'il eut avec l'arehe-
véque, élu malgré son opposition, poussèrent ce prêtât à recourir
au roi Robert pour faire cesser les vexations du comte envers
lui ; il promit même au roî de lui livrer la ville, ce qu'il fit Tan
toi S. Bainard, surpris, se sauva nu et courut se réfugier sous
les auspices du comte de Champagne, Eudes II, par lequel il fut
bien accueilli Les deux comtes se liguèrent ensemble, levèrent
une armée et bâtirent le château de Montreuilsur^Seine (2),
que Rainard céda en fief à Eudes et qui devint fort nuisible au
roi et à Tarchevéque. Us vinrent ensuite mettre le siège devant
Sens qu'ils prirent an bout de trois jours. A la fin cependant,
Rainard trouva moyen de renti*er en grâce auprès du roi par ses
somiissions.
Mais Robert mourait en 4031, et sa veuve, la reine Cons-
tance, femme ambitieuse et mauvaise mère, voulant régner à la
pince de son fils Henri I^, faisait don au comte Eudes, pour
(1) le comté avait été séparé de celui de loigny dans la snccession de son
père, celui-ci rayant donné à sa fille.
(2) Selon Tart dç vérifier les dates, et non pas Montereau, comme l'indiqne
cependant le moine de Sftint-Pierre-le->Vif.
qudUe fflfljtîç, sefou le trflii,té pirécéderfit QC^flclu entrie le roi Robert
et RaJD^^d. dev^U aj^parte^ir au roi après 1^ mort de ce comte,
l'aiy^tre m,oitijé ét^pt réseryéle j oi\r Vaiiçjjeyéque.
Le roi Henri vint assiiéger Sens pour réduire Eude^s qui ^é;
feipdait jL| plaçi^, ipai3 '}} paf^jt, §ans ^yoir pu s'en rendre mattjre.
Cepei^d^pt, ,^Q ^pS^, il ^t |^ p^i^ aye^c ^u^eç, à la coi^dition
d*gvpir Ja WQJtié du comté ^ la ipçrf deï^ain^rd, ce c^ui eut lieu.
D^ %s, JejeQ^té de §,enç fef,|(^arpa ^i^ ^^maifle royal, car le roi
HMJfi 08 laiçft^à l'archevêque qup quatre })arpflnies.
D'après ce qui jr^cè^d,?, on ne peut ppnç,équ,eipi}aent placer la
PflSS*§WPn d'une construction féodale à L^ Ferté-Loupière par
un ^v^ 4fi Bourgogne qu^entre la péri,ode de temps qui s*est
éçQi|lée j(iïepM|s/}5i conquête du comté d,ç Sen$ et |a prise de pos-
spç^ipnie celf{} d'Ai^xerre par Ilichard-lp-Justicier (la première
ep 877, \^ &ecpfldj5 di^ jm$ ejjyirop plu§ tard) jusqu'à là ces§ion
dj^Seu$p#^ ïIijgues-le-Qr^nd o^ le Blanc, à Frotmund en 941,'
esps^çfj qui co/nprepd ^ ^ijinées. fn effet, pour çu'en 1143 Cjette
cj),4^|le^e 4ppartin^ ^u ppi^tie de Chapipagne et relevât du diîcdè
BpHrifQgpe, il fallait qjj'up duc Teût possédée en propre, et ce né
pi9*ivajt êfrp, sejpn tpyte probabilité, .^ue daijs !ie temps pii le
CAipté jie SiBijs avait fait pîir)tie intégrapte |de la 3ourgo^Qe,
c'eiçl-^rdiçp d^ns un espace df ^ années qu'il fut régi par des
vicoiptes aq nom (Jes d}|c.s ; car durapt les 97 ançées suivaptes',
oii des comtes le possédèrent, cprpnie ils le tenaient en flef dii
duc Hugues-le-Grand, il releva des rois de France, descendants
de ce prince par Hugues-Capet.
D'ailleurs, il n y a pas df apparence qu'un comte de Sens ait
fi^jf j^lfiviçjr la foftereç^e de JL^ iperiié. Qn relatp Igs poii^ts de ^ié-
ffipjsp fpf,tifiés ^ noïf\^Ae I\^inard-le-yieiji^ , pourquoi eut-on
oj^pMé cejifi de La Ferté, qui pe devait pas Iqqr céder en force
ptl}sse p^raîtr.e ambitieux de placi
re^i;5tençe jdu lieu qui ppus ocçup^, nous penchons à, trouver ^
dg3 probabilités en f^vçur 4^ notf,e supposition et à f^ire remonter
Tédification de notre citadelle à Richard-le-Justicier, celui qui
s'attacha le plus à sa conquête, qui affectionna Sens, qui vécut
et mourût dans son sein, tes châteaux de Rainard n'étaient pas
216
construits alors, il était donc naturel que Richard élevât un
point militaire au midi de son comté, du côté du Gâtinais qui
appartenait aux èomtes d*Anjou, d'autant plus qu'il protégeait
une industrie indispensable dans ces temps de guerre perpé-
tuelle : celle du fer.
Quoi qu'il en soit, il faudra aussi supposer que Eudes II,
comte de Blois, qui était devenu comte de Champagne par l'hé-
ritage de son oncle Etienne, mort sans lignée en 1019; Eudes,
le plus ambitieux des princes, celui qui avait eovahi le comté
de Sens sous prétexte de porter secours à son allié Rainard,
mais qui s'y établit en maître; Eudes, qui réussit presque à se
faire roi de Bourgogne, qui voulait s'emparer de la couronne de
Lorraine et qui se flattait même d'obtenir celle d'Italie, mais que
la mort vint enlever à ses rêves de grandeur au milieu d'une
bataille; que Eudes, enfin, n'avait pas cédé le comté de Sens au
roi Henri sans se faire accorder quelques dédommagements, et
que, sans doute* La Ferté-Loupière et ses annexes compta au
nombre des cessions qui lui furent faites en toute propriété,
comme Joigny et Saint-Florentin étaient entrés dans sa mou-
vance. Il n'y a que la possessiop de trois comtes entré la sienne
et celle de Thibaut IV qui rendit hommage, pour La Ferté, en
4143, à Eudes II, duc de Bourgogne, et il serait douteux que les
ducs eussent conservé ce point isolé de leurs Etats jusque-là.
D'ailleurs, les documents que nous allons analyser prouvent la
propriété antérieure des comtes de Champagne.
POSSESSION DES COMTES DE CHAMPAGNE.
La chatellenic de La Ferté-Loupière, dont M. Tarbé donne
ainsi qu'il suit les désinences latines : Saint-Germain de Fen-
tate ou Firmitate Lupatoria, prieuré-cure, etc. Feritas ou
Firmitas Lupatoria, Loperia, Lupera (1), cette chatellenie,
disons-nous, tout obscure qu'elle est aujourd'hui, a eu une
étendue et une importance, diflBciles à préciser absolument, mais
qui, certes, étaient considérables. En étudiant au sommaire du
bailliage de Troyes, dont la teneur date de 1494 (voir aux pièces
(1) En Champagne, bailliage de Montargis (depuis 1638), eoatume de
Trojes.
I
2<7
4
justificatives), les deux ressorts de la chatellenie de La Perte, et
en jetant en môme temps les yeux sur la carte de la contrée, on
s'assure, à n'en pas douter, que Tenclave de cette possession
des comtes de Champagne comprenait tout le oours du ruisseau
du Vrin et ce qui le suivait à droite et à gauche entre celui du
Tholon et celui de TOuanne, s'avoisinant jusqu'aux portes de
Joigny, puisqu'elle comprenait Champvallon et Chamvres.
Cette étendue est de sept lieues en longueur et de six environ
en largeur. On verra aussi par le sommaire que les villages com-
pris dans cette enclave et suivant le cours de l'Ouanne jus-
que près Douchy ainsi que ceux suivant le cours du Tholon res-
sortissaient, à l'époque oiiTon rédigea la coutume, les premiers,
au bailliage de Montargis, les autres au bailliage de Sens. Il nous'
serait impossible de dire si ces dispositions différentes dataient
d'une clause première dans la formation de la Chatellenie;
mais il est plus probable que La Ferté, primitivement enclavée
dans le vaste bailliage de Sens, en devenant la propriété des
comtes de Champagne^ était entrée aussi dans leur justice. Et,
lorsqu'on 1300, la Champagne passa dans les mains du roi, ce
fut alors qu'on dut réduire le bailliage de la Chatellenie de La
Ferté à de plus simples proportions. Les bailliages royaux de
Sens et de Montargis établis, le premier à Sens par Philippe-
Auguste, avant tout autre, parce que le comté de Sens fut le
premier domaine réuni à la couronne; le second à Montargis
en 4391, par Charles V, lorsqu'ayant donné le duché d'Orléans
pour apanage à Louis son frère, il sépara le bailliage de Mon-
targis de celui d'Orléans et établit un bailliage à Montargis pour
les cas royaux et causes des exempts, églises ej; privilégiés, ena-
portèrent probablement l'un, les villages du bord de l'Ouanne;
l'autre, ceux des bords du Tholon.
Il est positif qu'on voit le ressort de La Ferté et par consé-
quent sa seigneurie* conserver ses droits sur les principaux ha-
meaux et fiefs de certaines paroisses, quoique leurs villages n'en
fissent plus partie; par exemple : Senan, Villiers-stir-Tholon,
Béon, Saint-Aubin-Château-Neuf, Saint -Martin- sur -Ouanne,
Grandchamp, qui offrait cette particularité d'être aussi aux res-
sorts de Sens et de Montargis ; Ferreux même, bien que plus rap-
proché de La Ferté, et surtout, Sommecaise, dont une partie
appartenait d'ancienneté aux religieux de l'abbaye de Saint-
m.
Gmmw fi^lmvt:^ et qi«, à trois-qiwJTts dçiifiU8S sW^WJBW to
cW-lie^ de la Cbâtelleuie, r^çrtissgU à ^m m ?ifeç dç YiH/B-
neuve-Ie-Boi (gé^éralewi^pt qï^ yoU tou.9 içs l)Lep; ^ppftrtpAMit»
de^ rçligi^^î reç^ortir à Senç).
P'^ilteurs, fie^ d^ picip^ st^I^le lep eJJ[ç-»éiB/B qj^e )^ prwriét§
seignewale qui était la pvQpriéit.é temtprwîç ef. souy^iijng ep fiçs
"'Memps pripiilif^. Un succi^î; d'^ra^^ ladoanai^, Hfi) rpyff^ f^i^aU
a)i49jer ses droit^.alin de subyemr^u)^ frais pc^çsifç 4i^^rip,^e^,
po^r ^Uer av;c cyoi^^des ; ajpuM^jOit 4 ceg çaj^se^ 1^ injutatipns
i'b^f it^ges , pp conçoit coonq^Q^ s.e ^jo^a ce coafiit biz^jrre dç
juridictions diférçptes eqcliey|êM*ées les uçue^ dapç. i^s ^nfrf^
ain^i que dç^ .épbevaux de fij em9),élés. Ç9 . faisant la ^çj^é
lOpr^le et matérielle tqut d'uûjç pièce elle s'étai^ fraçtur^fi pejf ^à
p^u ^n portions içjioiubrables ç) tp^^^s 4ispaf atfi^ ; le ^9^, )e^
hpif^paes, la justice, subissaient toutep; les éye;)|.uali.t^ Imp^-
méç^ àl^fpptunjeduseipeçrhaut justicier sous la dpmjjïi^tjpi) dif
qnfa] ils 3§ trouvaient pl^céjj. jLa §qciétÀ ai^sji ^^l^p sie^^lai|; ^^p
mp^aîq^e ^p^ppsée de^ pf.çr<*es les plus dure^, maiç liées par ]ie
ciipent qui s'usait tpus les jours et ces pierjres une fpis dés^^f^j.^;
ue furent plçs que des rujneç sans aifcuue bipmpgépéH^-
. Une de jces singularités que révèle le sprajcuaire i^ pailli^ge de
Troyes, c'est la division dp la Cbâtellçftie de La pprté en d.eux
ressorts et seign,euries.
La prpuïière division, natureUen^eijitl? b!p^ i^^pej^B^.®» W^*~
que U niolns étendue, est celle de « La C))âteHe||ie de La ]?prte;
la Lffnpière, en laquelle il y a Baillf ^t Prévôt qui pi^t leyrç
sj^s ep la ville dyidit La Fertey, les appellations duquel f^r.éyôii
ressortissent eu 1^ coui; du Bailliage de La Fertey et ^^d/t Bs^illi
de La fertey eu l^ cpur dii Baijliage de Jpigny (I ) . »
La seconde division est celle de ^ la Gl^àtelleuie de Lsf Fer^py
la Laupière en Taupien ressort et mauftîr 4e la Cpul4f;e, eu la-
quelle jCh^tellenie y 4 bailli, les appellatipus duquel re^StOrtisçeot
4p 1? jppur du Bailliage de Trpye. Et tipnt ledit Bailli de La Eeftey
son siège et plaids ordipaîres au lieu ^t yillage de Villjers ?ur
Thollon, et ses ^çsises près de la ville dé La Fertey la ipoupière^
au lieu appelé la Logç, faubourg de ]^ ^. iferte^. Pf le reny9i
(1) Cette chatellenie ne fit jamais partie du comté de Joigny, même quand ie.
d«a de yiUeroy la pow^da.
4
Annuaire éc Home lÔSÎ.
219
des eauses dd»dites assises se traite au d. Villii^rs, $iéfe
ordinaire dudit bailliage, auquel lieu de Viliers y a un^ pa-
roisse fondée en rhonneur de Sitint-Jean-Baptiste, au dedans de
laquelle Cbâtellenie de La Fertey, est le d. fief seipeurial a
hameau appelé la Couldre^ qui est le principal fiief et ançiei^
flumoir du d. Bailliage, auquel il y a Prévôt, qui tient plaids de
la d. Prévoté de la Couldre au d. lieu, les appellations duq^el
ressortissent par devant le d. Bailli 4e la d. Cbâtellenie, et est
le d. bameaude la Couldre de la paroisse de Berreu^, ^ailliagf de
Montargis. »
N'est*K;e point une chose tout à fait aaomalequj^ cemanpir
de la Coudre, chef-lieu d'une Châtellenie au noia d'une mit^
hû^Uté et qui se trouve enclavé dans nm paroig^e et daQ^ im
bailliage dont il ne fait point partie?
Mais si, en 4494, la Châtellenie de la Ferté était divjsée et
subdivisée, couvene de hameaux dont plusieurls ont disparu,
comme de petits fiefs qui sont la plupart écrouléii, en remontant
dans les siècles déjà cités on la trouve bien peuplée, fourn^ç de
seigneurs riches et généreux.
Vers 4100, à peu près, Vivien de La Ferté-Loupière,ch(BvaUer,
fonde Tabbaye des Ëcharlis et donne à uii prêtre noo^mé {Itienne
et à Thibault et Garnier ses compagnons qn terraiç dit Scarki^
pour y construire un monastère. Vivien en fit marquer les limite^
par son Préoôt de Sépeaux, ei donna à ces religieux pour faire
des prés tout ce quils voudraient prendre de la forêt d'Oth^Q (1),
il leur accorda encore Tusage de tous ses bois pour mpn^r paftre
leurs porcs.
« Parmi les autres bienfaiteurs de cette abbaye (dit M.Tarli^é,
qui obtint ses documents lorsque le monastère des Ëcharlis sub-
sistait encore), on trouve à différentes époques : Isambard-fe-
Gros, Etienne^ Siguin, Hervé, Névehn, Josbert, Leteriç et
Philippe] tous seigneurs ou co-seigneurs de La Ferté. Quel-
ques-unes de leurs donations furent faites à La Ferté*Loupièr^,
(1) n est à croire que leç èei$ de la rive gauche de rYon^e, eojlre G^zy,
Précy et Cudot, et qui furent plus tard défrichés en partie, portaient le nom
de forêt d'Othe comme ceux de la rive droite, car on ne peut supposer qu'on
donnât, aux trois religieux qui fondèrent les Ëcharlis, des bois à convertir
en prés au-delà de T Yonne.
820
dans le cloHre en 4137, ce qui indique qu'il y avait alors ub
prieuré conventuel. »
Voilà donc des preuves irréfragables de ce que La Ferté était
toute constituée avant 1137. Elle avait déjà son église telle
qu'elle nous reste aujourd'hui dans sa vétusté, son prieuré con-
ventuel, qui a duré jusqu'à la révolution de 93 et même une
foule de seigneurs établis sur son territoire.
Une particularité fàcheul;e pour l'histoire des anciens temps,
c'est que les gens de noble race n'étaient désignés alors dans les
actes écrits que sous leurs noms patronimiques, quelquefois
suivis d'un surnom, du nom du lieu qu'ils habitaient ou dont
ils étaient seigneurs, mais sans nom de famille, en sorte qu'il
est presque toujours impossible de savoir à quelle maison ils
appartenaient.
Ces seigneurs ou co-seigneurs de La FerCé, quels étaient-ils?
des parents de Vivien? ou des officiers du comte de Champagne?
Et Vivien, lui-même, comment était-il seigneur de La Ferté
Loupière ? Nous savons que la Châtellenie était en propre au
comte de Champagne Thibault-le-Grand, puisqu'elle, passa de
ses mains dans celles de son fils Etienne P', auquel il donna
aussi Sancerre. Sans doute donc que Vivien n'était que châtelain
pour le comte Hugues I«^, oncle de Thibault, dont ce dernier
eut l'héritage en 1125, office institué par les grands vassaux et
les rois pour garder, sur toute l'étendue de leur gouvernement,
les principales bourgades construites en forteresses avec châ-
teaux à tours et à fossés. Il est vrai que dans certaines contrées,
à l'aide des troubles sans cesse renaissants, les châtelains, de-
venus infidèles, convertirent leur charge en fief ou en usurpèrent
la propriété absolue, et Philippe-le-Bel ainsi que Philippe-le-
Long se virent obligés de les abolir tous en 1310 et 1316 (1).
Mais avant cette époque, cependant, quelques-uns d'entre eux
avaient reçu en don comme récompense de leur dévouement à
leurs suzerains le territoire qu'ils tenaient en garde. On doit
croire que Vivien, serviteur irréprochable et pieux, ne tenta pas
non plus de s'approprier la ville forte dont il avait la défense et
qu'il se contenta de la jouissance des vastes forêts et des terres
(1) Encyclopédie» juriipradenoe.
étendues q[ae lui avait concédées le comte avec la mgneufie de
mnchétellenage (1).
Vivien était jeune lorsqu'il créa par ses dons généreux Fabbaye
qui allait devenir si florissante. Mais alors, Fardeur des pfédi-
cations qui entraînaient la noblesse aux croisades, la poussait
aussi à fonder des établissements religieux pour se racheter, par
les prières des bons frères, des peines éternelles encourues par ^
bien des violences. Saint Bernard, qui prêcha la croisade à Yé-
zelay en 1 1 46, était, au début du siècle, Tinstigateur de ces
renoncements aux biens du monde, de ces pieux élancements
vers la vie saiAte. Il avait souvent animé le zèle des comtes de
Champagne pour fonder des monastères. Il fut l'ami de Thibault-
le-Grand; le territoire de Clairvaux lui avait été donné par
Hugues I^; les religieux affidés aux Echarlis sortaient delà maison
deFontenay, comme Clairvaux, de Tordre de Citeaux, et fondé par
Raynard, seigneur de Hontbard, oncle de Saint-Bernard ; proba-
blement que Hugues, qui fit trois voyages à la Terre-Sainte
(1143, 1121 et 1125), qui voulait être chevalier du Temple,
auquel Saint-Bernard écrivit à cette occasion pour le féliciter
de ce qu'il était devenu de comte, simple chevalier, et pauvre,
de riche qu'il était, ne fut pas étranger à l'œuvre entreprise par
Vivien et que les concessions dans la forêt d'Othe lui furent
soumises. Néanmoins, le chevalier Vivien, « pour le salut de
son âme et de celles de ses ancêtres, donne à Dieu, à sainte
(1) Le chateUenage consistait en ia garde et gouvernement d'un château
pour le comte laïc ou ecclésiastique propriétaire de ce château, avec un do-
maine considérable qui y était attaché ; ia seigneurie et toute justice dans ce
domaine et encore la suzeraineté sur plusieurs vassaux.
« La qualité de seigneur est attachée au droit de haute justice; comme la
haute justice sur un territoire peut appartenir à plusieurs, il y a dans chaque
bourg ou village autant de seigneurs quMly a de personnes qui ont droit d^y
faire rendre la justice.
« La justice est commune et indivise entre tous les sieignewrs, ou bien cha-
cnn^'eu;^ a sa justice distincte et séparée.
« Dans le premier cas, la qualité de seigneur sine addito appartient à celui
qui a la principale portion de la seigneurie et les autres ont le droit de se
qualifier co'seigneurs ou seigneurs en partie.
« Bans le second, la qualité de seigneur de la paroisse est déférée exclu-
sivement à celui qui a la haute justice sur le sol de V église paroissiale^ il est
seigneur de la paroisse, les autres eussent-ils également haute justice» ne
sont que seignmrs dans la paroisse» » Jurispmd. fincydop. Méthod.
222
Him et à tous lus «ints ^aiis la )rànénilè eu fièM Btàelme et
de S69 compagnons un lieu appelé les Echarlis pour y cdnàtrufre
un monastère ; donation approuvée par son frère et par Aoidis,
appelée tulgairement Damet, fiancée de ee dernier et non encore
^ mariée » circonstance d'où Ton peut inférer que les terres qu'il
abandonnait étaient bien propriétés de famille.
D'après toutes les données, ces propriétés devaient dépendit
de la seigneurie de Sépeàuï. En effet, nous voyons que Yhîeii
-avait la justice de cette paroisse puisque oe fut^dii Prévôt de
Sépeaux, qui marqua les lijorîtes du terrain doDt il faisait la ces-
sion aux frères. ,
Ce qui bonflrtoe rdpinron que Vivien possédait en propre la
^seigneurie de Sépeaux, c'est qiie, lorsque le nombre dès méinels
s'étant eofasidérairiement accru et le monastère qu'ils avaient
bftti ne ^affiaaiit pliis à leurs besoins, ils en constroisirefnt itn
nouveau à une lleùe eifvirbn ad couchant du premier, Séguin
(h La Fertéj flb de Vivien, en prit occasion de leur intenter
pirœès. H ne voulait pas ^ue lèf bois de ses fol'éts se t^àn^riât
si lôni. Or, les mbkies ne s'éloignaient guère de La Ferté^ dont
ils étaient déjà à deux lieues, en obliquant seulement sur sa
gauche, mes bien directement de Sépeaux et d'une lieue en ligne
droite. La édàtiestâtiân avait été soumise par Séguin et par
l'abbé Guillaume à Henri, airchevéque de Sens, qui jeaintiiit
f abbaye dans son droit. La sentence fiit rendue en présence de
Hugues de Maçon, abbé de Pontigny, d'Etienne, abbé de Fonte- *
nay et différents seigneurs en 1131 ou 32.
Mais i'ànimosité de Séguin contre les nioines ne s'Sïàit point
apaisée par la décision des arbitres, du moins se ât-eïle voir
encore à quinze ans de là; elle était même si violente qu'il alla
jùâtfti'à inceiidier îés bâtiments des Echartis après lès avoir
i'âvagés, ce fut aussi un archevêque de Sens, Hugues de Toncy,
qui termina cette querelle par lettres de 1 1 52 (1 ).
(1) Sentence prononcée sur des débats existant entre Vabbaye des Bcharlis
et Séguin dit VEnfanê.
. L'anll&a.
011011», krtshevéqaede Seàs/nooiite èbranfent c Séguin PEnfiint tjfui pré-
tendait ipie lesiuojiàes de l'abrbayè des ficlitfljs défrichaient indament la fwti
-*âe WéTreetla réâaisaiénteBl^résy «près avto été débcwtétieibes^nltciitioas
par senteace'de la çoÉrde rafvbevèqnte Henri /-«(miAaaima de eolère et fît in-
de (]ftt'il pttèsêdîlH en ietm et b^îi êuffe \k graille aj^pèW !e
Yiéttk Etiïàflfe et lé boiâ t!é Pctotâitiesli umi qUè d'ôûtré^ tér-
M&'s p#èâ flè M fi}«t èé Pfôcy. Car c'était tôtïjoiirs aîÉf&i que
ftôrîsi^i^iÉhiit ces gràMs dftféï^ttds entré les n^diïi^s pMmt^tdt
f ^ôéVëï^tft^s fei la p«éttil2«rtë et iftSprétoyante chëvâlèHè.
On If (Aï ^«è cëà téff es àoflflées 'pâr Séguin ëtiiènt «tfè^î âbx
l^'tîfbais 'dfe SëîSëaui, d^ BSêiû^ ^ë lés bôîâ éc^tit *èS fl'èî%s
atkîèîitlâ|5«îësanca,car;4(eû IglSyïltîfehné Cb=âtlv«t te«t tffeafc-
'fitiiâiîa tôU'& àëi^ âr^fts é^^^ mt fori» (fu'il ténàît flé la lië^é^klké
aëÈr^âgttetir^ ^ Sépoùs (Sép^èâû^), (^e bat^^lO^ de fo^ës, Oc-
il^Ws M farét afpl^àMéïiant liM frerefe Jtisqu'aii ébéfnfti <îeCttd^:»
{BUmH de rub^^è dm Echàrlùif^r t. SrfWtiiofi.)
£Ësfflf^p^fé(% déiiliré^sl ^ù lAi^àaÉltm^àf difféi^Hts «éllg^étfh
lt^1a'*tlhâft'è(iiéhff66tmi^tàQtâ deliÀ P«rté,à-rh!à?tafftW O&YMèh,
tbféBt fioffiBfèb^C». Oh rââà^rqhê ^âmwt la torët des' BortSiiîfiis,
^Miâ«ë â^mt «ià Ville,- la vtfïlée de GÎiaîffMi^é, èïïtf e ées béis
fefBtaftil, ^liï lèfer «cbtilièùt è^ gliâbde^iff^. LStèm.âhapmàin
m M Fmêi ^oMié Ké qu'il pôséèdè' à Chaiflètise , ée'â Cdùéefe-
sioirfWfefltfàifés haïa^Iëirllfeui^é rfè ta FéttéVeW ««G.'BlS'èBltffe,
ifctfé Ëe «««S; ftt dbri ea it37 ite Itf tëîte de GBWHëti^è aux
religieux des Echarïis (ils la pos^BSèfétif de longues âânfééâ),
l^aëte '§A M {Jàsfe^ sUr laf IJta'C'ë Ï^UWkf^ de La Pér^té, dfevant
r^èë;'f lu!à 'Xm^ éti ^l«48, fe'est fiâ^a, 'de La Fèi^lS, Ve««f^ ^de
Droî% ï^àWè (](tii «ôïïtie trois iriàlsons- pl^è^^dè ta Fèrté éàtfs ie
'^»ÉfdL%illi^ (WMité ÇtfJ a^drsl^ttt) dvèc lëttf*â appartèriaflèes et
'dëptSiïdàifijëd^ ifujfire -tiofUidà ée Vlù blâfic «^Ue iilfd%V^ lâfâlle
eendier les malsons des Echarïis et ce tiui était dedans, et qu'aloirs JËii^iies ,
éViêliàe tfiàietfe/<iWi était iatôëbiiru \ U pr!êi^e deS tâofiiès et (rui' avait
Misstdd de i'^fch'éV'e^e tnàl^de, étant assisté d'an gtâftfd lidml^ë dS ^èrséb-
nages ecc^iasti^ues et d'iin laïque, tant pour les moines ^ue piAir S^foib,
prononça définitivement sur ie sujet de la. querelle. Il fut ordonné, en çon-
, séquence, que lés môinès pourraient déîfi*ic&^r 60 arpents de 6ois, en dëbors
'^èk '^vmk^ kU, è^u^i^s^r^ieW tdùt m\i (^ùâàge dàé^ hf l^^;^'^ttis
* ITdfitiiErtf^ (SOté^moiiaddlre ^m^ blftiF/pourbrûisr étpour leurafip^lieabx,
excepfétfulls ne détruiraient pas les haies étabiies pour la défense dtr village
et' que si celles qui existent étaient brisées par la guerre ou Tincendie.
*^eguiift>oiiiTirte1il'eMe'(iȉ^^^^^^^ '
4.
' «24
éjUse, et le grmd mQulifh, entre La Ferté et Saint-Romain .
Nous retrotverons dans les parchemins des Courtenay ce grand
moulin, racheté des mains des frères ; il n'existe plus aujour-
d'hui, mais on reconnaît son emplacement et les terres qui en
dépendaient portent toujours le nom de grand moulin. En 1216,
reconnaissance faite par Willerme (Guillaume), comte de San-
cerre et Eustachie sa femme, dans laquelle ils déclarent que tout
desservant ou fermier du revenu de son fourneau de La Feité
;5era tenu de payer chacun an le 1®'' jour de mars cent sols parisis
à messieurs les religieux de3 Echarlis pour je luminaire de ,leur
église. En 1 259, lettres de Louis comte de Sancerre par les-
quelles il appert que Pierre Dordon, bailli de La Ferté, a donné
du consentement de Gille son épouse, en pure et perpétuelle
aumône, à l'église de Sainte-Marie des Echarlis, à la charge de
célébrer leurs anniversaires dans ladite église après leur décès,
trois septiers d'avoine, mesure de La Ferté-Loupière, de rede-
vance par chacun an, payables le jour de Saint-Rémy, à prendre
dans 1 5 septiers d'avoine que le d. Pierre et sa femme avaient
acquis et qu'ils avaient coutume de percevoir dans le moulin de
La Ferté-Loupière, Savoir : dans le moulin de Madame, et dans
un autre moulin situé au dedans des murs de la dite ville.
La dite donation v^ftifiée par le comte de Sancerre dont les
dits objets étaient mouvants.
Le comte de Champagne percevait des droits sur toutes les
terres abandonnées aux frères, soit comme suzerain, soit comme
seigneur direct, ceux-ci visaient à s'affranchir de tout impôt.
En 1226, Thibiiult III, donne à titre de perpétuelle aumône,
pour le repos de son âme, une portion de la gruerie (droit sur
les bois) qu'il avait dans les bois des Echarlis, situés le long de
la grange de Beautiard.
<c Plusieurs seigneurs (dit M. Salomon dans sa remarquable
histoire de l'abbaye des, Echarlis) avaient accordé aux frères des
lettres d'amortissement'pour les terres de leurs domaines ; .mais
ces amortissements partiels étaient insuffisants ; V abbaye et ses
principales propriétés dépendaient de la seigneurie du comte
de Champagne, et on ne pouvait éviter de lui payer finance.
» II' fallait donc traiter avec les agents du fisc, établis par
Heni^r III, frère et successeur de Thibaut V et, à ce titre, roi de
Navarre, de Champagne et de Brie, 4^omte Palatin ; il fut pac^ifié
225
et fine pour 500 livres tournois. « En conséquence » fut-il dit
dans les lettres délivrées au mois de septembre 4 270, par maître
Thomas Brunel et mattre Adam de Grès, clercs de lou seigneur
roy « par Tautorisation et lou pouvoir que nous avons de par
notre seigneur lou roy de Navarre, nous otroions au devant
nommé abbé et au couvent des Echarlyes, à tenir en mein-morte
à tous jours tous les biens qu'ils ont acquis par aumône, ou par
achat, par eschange, ou par autre meniëre, e;r fiez, et es arrière
fiez et eensives ou es aluez (alleux) notre seigneur lou roy de
Navarre. »
Sans doute, à cette époque, Tabbaye avait acquis, ou reçu, des
propriétés en dehors de la châtellenie de la Ferté, aux comtés
de Sens, de Joigny et d'Auxerre. Mais il reste évident, d'après
le document que nous venons de transcrire, où il est spéciale-
ment parlé des fiefs et censipes du roi de Navarre, que même
après la cession de la châtellenie de La Ferté par Thibaut-le-
Grand à son fils Etienne faite en 4 4 52, les comtes de Champagne
consenèrent la seigneurie directe d'autres fiefs sur le territoire
de la Châtellenie primitive. Cette vaste circonscription avait été
restreinte avec le temps, les comtes en ayant détaché des fiefs
soit pour les donner en récompense à des ofSciers dévoués, à des
chevaliers cadets de grandes familles, soit pour la réduire, selon
les règles du droit féodal qui s'était établi, à des proportions
moins étendues. Ce qui permet de le croire, c'est qu'on voit
d'illustres et anciens noms, de grandes charges, figurer dans
les alliances des possesseurs de ces seigneuries, par exemple,
en 4 301 , c'est Hugues, chevalier, seigneur de Conflans et de
Précy, maréchal de Champagne qui, par acte authentique, choisit,
ainsi que sa femme, Hélisende, de Précy, fille unique de Pierre,
seigneur de Précy et d'Agnès, dame de Cudot, sa sépulture dans
l'église desEcharlis pour la grande dévotion que tous deux ont
envers Vabbaye de la bienhewreuse Matie des Eeharlis. Les
Conflans sortaient de l'ancienne maison de Brienne dont la gé-
néalogie remonte au xi® siècle sous Hugues Capet, qui a fourni
des ducs d'Athènes et un roi de Jérusalem et dont le chef épousa
la veuve de Frotmund, frère du dernier comte de Sens et de
Joigny, celui qui mourut dans la prison d'Orléans; leur branche
avait pris le nom de la seigneurie de Conflans en Champagne
qu'ils possédaient. Nous sommes porté à croire que ce seipeur
25
4q Pr^ âé^l^Dé sous le jam ie Pierre, deficenAali; de Maûttsès
de .CQqfl^^s, deuxième fils d'Ëngilbert de Brienne, chef de cette
branche, lequel se serait établi vers 4137 à Précy etdoBt le
maréchal de Champagne cité plus haut, qui sortait de la même
lignée qu^ lui, aurait épousé la dernière et unique descen*
dante(1).
Pispnspour terminer sur les comtes de Champagne, que Télé-
vation des foitifications de la ville de La Ferté dût être l'œuvre
du (^fùt^ Eudes Ijl, il était comte de filois, de Chartres et de
Tours en 1004, avant qu'il s'emparât de la Champagne et de
la Brie, ce qu'il fit en 1019, à la mon d'Etienne qui les possé-
dait çt dont il était le plus proche parent. Avec la passion qu'il
avait pour l'agrandissement de ses Etats, sa vie fut une lutte
ûontin^elle. Les propriétés de Foulques Nerra , comte d'Anjou,
ç;t(citèrent dej» premières son ambition, il fit une guerre acharnée à
cecpmtç.etdontles hostilités se renojuvelèrentàplusieurs reprises.
Ironiques possédait le Gatinais, il est donc de toute proJ)abilité
j[u'E^des ait établi un solide point de défense et de retraite à La
Ferté-Lojupière, s'il i0ic l'était déjà, pour protéger toute cette partiiB
isolée de ses Etats.
POSSESSION S>^ G0AIT£S m ^ANCEARE.
Thibaut, dit le Grand , comte de Champagne et de Blois,
étant mort en 1152, son troisième fils, Etienne, eut dans le
(IJ Ce marécbal de Champagoe était seigneur de Gonflans en Chiimpagne et
de GJzeiicourt, nom de sa branche, il était 2° ûls de Hugues II, seigneur de
Conflans et <3'Ide. Il fat maréchal après la mort de son frère, lieutenant-
général et régent du royaume de Navarre pour le roi Philippe le-Bel, l'an 1293.
Son Hls aîné, auquel passèrent ses dignités ainsi que Préoy et Cndot, n'eut
de sa première femme qu'une allé, Jeanne de Gonflans, laquelle hérita des
terres de Précy et de Cudot
Ayant épousé Gaucher dé GhastiUon fVdu nom, comtedePorcéan ou Portien,
Cudot et Précy passèrent dans la maison de Ghastiiion en la personne de
Hugues de Ghastiiion 2' fils de Gaucher et de Jeanne de Gonflans. Hugues
servit les rois Charles V et Charles VI dans leurs guerres, institua son héri-
tière en tous ses biens meubles Isabeau de Gramailles sa femme, fille de Bureau
de Gramailles et d'Isabeau de Thorote, et mourut sans enfants vers 1390. La
terre de Précy passa dans la maison de Tourzel dMiègre, mais nous n'avoES
pu nous assurer si ce fut par acquisition ou par héritage
La belle pierre portant le nom d'H^rtc, seigneur de Cudot, qu'on voit
«neore aux BcfaaHis et dataat du xni« siècle, était évidemment la tombe de
l'aïeul tnaternel d'Hélisende de Précy.
1
^ ««7
partage de ses domaines la seigneurie de Saoeerre> ea Be^vy,
avec ses dépendanees et s'en qualifia comte, parce qu'il était ée
race corntale (art de vérifier les dates).
Ce n'est qu'au fils d'Etienne, à Guillaume l^ du nom comle
de Sancerre, seigneur de Saint-Brisson, etc., que nous vovods
prendre le titre de seigneur de La Ferté Loupière. Suivant le
P. Anselme, Guillaume fit hommage lige en 4 209 à Blanche de
Navarre, comtesse de Champagne et de Brie, pour Sancerre $t
les autres terres ainsi que le comte Etienne avait fait, ce qui
indique qu'Etienne possédait déjà La Ferté. Mais le titre de la
Charte deLorris concédée par lui aux habitants de la ChâtjçUenie
ne laisse aucun doute à cet égard. En \%M Guillaume, avant ^
partir pour Constantinople avec le comte d'Auxerre, Pierre de
Courtenay son beau frère, qui allait prendre possession de l'Em-
pire d'Orient, recommande à Eus tachie de Courtenay, sa seconde
femme, à Pierre de Champvallon et à Simon d'Erablet, cheva-
lier (ou plutôt d'Arblay, terre avoisinant Chanopvallon et $q-
nan) (4) de donner à quelque maison religieuse pour le salut de
son âme et de celles de ces prédécesseurs, 40 livres de renie
annuelle à prendre sur le minage et le tonlien (mesurage et
péage) de La Ferté-Loupière. Ce qui fut exécuté en 4215, en
faveur du prieuré de Saint-Etienne de Sens, dit le P. Anselme;
mais bien plus sûrement du prieuré de Saint-Etienne de Sentm
(près Guerchi, diocèse de Sens, membre de Vabbaye de Mo-
lesme), comme il est spécifié dans Tart de vérifier les dates.
(Saint-Etienne est encore le patron de l'Eglise de Senan.)
Guillaume mourut cette même année de 4248 en prison où
lui et Pierre de Courtenay avaient été traitreuseoient reti^us et
mis à mort, suivant la chronique, par Théodore l'Ange Comnède
empereur de Thessalonique.
Upe circonstance qui pourrait faire supposer que la seigneurie
de La Ferté-Loupière avait, même avi^nt ce temps, cossé d'ap-
(1) L^ seigneurie à^Arrahla^^ près Gien, avec laqueUe M. Târbé a aussi,
en cette circonstance, confondu Arhlay, entra dans la maison de Courteoay-
la Ferté-Loupière, par le mariage de PhUippe avec Marguerite d'Arrablay,
fille de Jean seigneur d'Arrablay et de Marguerite de Monlliard en 1318. Elle
passa ensuite dans celle de Bléneau dont un des membres, Charles de Cour-
tenay, fils de Jean I, a Fait an 1460 la branche des seigneurs d'Arrablary,
éteinte en 154Q.
228
partenir à la maison de Sancerre, c'est que Guillaume I«r, comte
deJoigny, eut en 11 86 un différend avec Pierre Courienay, comte
de Mevers et d'Auxerre (le même que ci-dessus] touchant la terre
de La Ferté-Loupière, Firmitas Lupera, qu'il possédait (art de
vérifier les dates) en Gatinais, à 4 lieues de Joigny, dont il por-
tait l'hommage au comte de Champagne et que Pierre prétendait
relever de lui. (On ne dit pas sur quel titre s'appuyait cette pré-
tention. La Ferténe paraissant avoir jamais été ni dans la mou-
vance des comtes du Gatinais ni dans celle des comtes d'Auxerre,
c'était apparemment comme relevant en arrière fief des ddcs de
Bourgogne). Marie, comtesse de Champagne, prit la défense de
Guillaume. Le comte de Mevers, par amour de la paix (d'après
son caractère irascible on en peut douter) consentit que le comte
de Joigny reprit d'elle et de son fils Henri pour ce fief, jusqu'à la
décision des arbitres, qui seraient choisis de part et d'autre. »
Il n*est plus fait mention de ce différend, qui se termina en
faveur du comte de Joigny, car, dans les siècles qui suivirent, la
terre, relevant du comté de Joigny, ce qui est démontré par
plusieurs aveux de ses propriétaires successifs, demeura dans la
mouvance des comtes de Champagne.
Mais, quant à la possession du comte Guillaume, elle n'était
que fictive. Il est reconnu que « l'an 1213 il donna des lettres
par lesquelles il promettait de garder les conventions suivant
lesquelles Guillaume comte de Sancerre, son féal^ lui avait en-
gagé la terre de La Ferté-Loupière et donnait pourpleigô (cau-
tion) la comtesse de Champagne. »
On peut conclure de là que le comte de Sancerre Etienne 1%
qui avait appelé le comte de Joigny Renaud IV, à son aide dans
la guerre qu'il soutint contre le comte d'Auxerre et de Nevers
Guillaume IV, l'an 1161, avait en ce temps engagé pour un cer-
tain nombre d'années sa terre à son allié, afin de l'indemniser
de ses frais et qu'il se fit son vassal en lui laissant l'hommage à
toujours de la moitié de cette seigneurie, circonstance qui fut
l'origine de la division de la Châtellenie de La Ferté en deux
bailliages différents.
Dans un voyage à la Terre-Sainte , Etienne ayant été tué au
siège d'Acre en 11 90 à l'âge de 58 ans, son fils, Guillaume P'
lui succéda en bas âge et dut ratifier après sa minorité les con-
ventions faites avec le comte de Joigny, peut-être même les
829
prolongea-t-il par de nouveaux compromis. C'est ce que donne-
raient à croire les lettres sus-relatées, car la minorité du jeune
comte avait fini en 4204.
Ce même Guillaume de Joigny avait épousé en premières
noces Alix, fille de Pierre V% sire de Courtenay par sa femme et
fils du roi Louis-le-Gros, de laquelle il fut séparé pour cause de
parenté et, en secondes noces^ Béatrix, fille de Guillaume de
Sancerre dont il est question^ qui lui donna quatre enfants.
Guillaume 1", comte de Sancerre^ avait épousé lui-même en
secondes noces Eustachie de Courtenay, sœur de Pierre, comte
de Nevers et d'Auxerre, empereur de Constantinople, et par
conséquent sœur de la première femme de Guillaume comte de
Joigny; c'était donc une parenté très-proche que la leur, se
trouvant son beau-frère et son beau^père à la fois.
La terre de La Ferté^ du moins celle qui était engagée, fit
retour à son propriétaire, sans aucun doute, puisqu'elle fut
échangée en 4 265 par Jean I^^du nom comte de Sancerre, petit-
fils de Guillaume P' et dont le père Louis P' du nom, avait
aussi épousé une Courtenay; cet échange eut lieu pour la terre
d'Argenton avec son oncle Guillaume de Courtenay, seigneur de
Champignelle.
Avant de terminer sur les comtes de Sancerre, disons que
sous Etienne, le premier de leur maison , nous retrouvons en
4463, un seigneur ou chevalier de La Ferté-Loupière, sans
doute Séguin, enfant de Vivien, que nous avons vu incendier les
Echarlis. Cette fois, il bataille contre le comte d'Auxerre Guil-
laume IV, et ravage avec d'autres gentilshommes les riches
propriétés de Tévêque Alain.
Etienne, homme aux passions indomptées et d'un caractère
violent qui se montra dès le début de sa carrière^ avait , en 4 4 53,
suivant la chroniquOi enlevé et épousé Mathilde ou Alix, fille de
Geoflfroi III, seigneur de Donzi, le jour même des noces de
celle-là avec Ansel, sire de Trainel. Ce mariage impromptu, fut
la cause d'une guerre qu'il eut à soutenir contre le sire de
Trainel appuyé du comte de Champagne, son suzerain comme
celui d'Etienne et du roi de France. Forcé de capituler, Etienne
rendit la place de Saint-Aignan, donnée en dot à Alix, où il
s'était enfermé, et sa femme, qu'il avait avec lui, mais qu'il re-
couvra plus tard. • • ,
n eût eosuite guerre avec Guillaïame III, cotnte de Nevers
et d^Auxefre, puis en 1161 avec Guillaume IV son successeur.
Les hostilités d*Etienne cessèrent en 1163 après la victoire rem-
portée sur lui et sur le comte de Joipy son alliée par Guil-
laume, près de la Marche, entre Nevers et la Charité.
Les terres de Tévéque Alain, à travers lesquelles passaient
sans cesse les troupes des comtes de Nevers, de Sancerre et de
Joigny, se trouvaient rançonnées et ravagées par cette solda-
tesque sans conscience comme sans respect. Aussi le bon prélat en
appelait-il à toutes les puissances de la terre et du ciel pour faire
cesser le fléau qui Taccablait. Il s'adressa d'abord au roi Louis-
le-Gro6 et au pape Alexandre qui se trouvaient alors à Sens;
puis plus tard , il écrivait au roi Louis-le-Jeune du ton le plus
pathétique : « La main du comte est encore étendue, et il ne
» cesse de faire sentir des marques de sa colère sur les terres
» ecclésiastiques. Plein de menaces^ il bande son arc... les sei-
» gneurs ses voisins imitent son exemple... ils nous menacent
» de nous piller ; il n'y a que vous, sire, qui puissiez nous don-
» «er du secours et vous opposer à ses efforts comme un mur
» pour la maison de Dieu. C'est pourquoi nous vous prions
» d'envoyer quelqu'un qui prenne en sa protection Varry, Ap-
» poigny et nos autres terres. Le comte ne m'a point encore
1^ prêté foi et hommage, et même il ne me promet pas de le
» faire... »
On comprend que dans ce conflit, le châtelain de La Ferté
dût tenir pour le comte de Sancerre et^ en compagnie de son
allié le comte de Joigny, harceler son ennemi, ce dont il ne
se faisait pas faute apparemment. « Ce jeune seigneur — dit
l'abbé Lebeuf dans son histoire d'Auxerre en parlant du comte
Guillaume IV — était en guerre contre quelques autres seigneurs
du voisinage : il entretenait à cetle occasion une armée qui
ravageait les terres de l'évêque, principalement Varzy et Apgoi-
gny, et celles des chanoines et autres gens d'église. Quelques
gentilshommes comme celui de La Ferté-Loupière se jetèrent
sur Appoigny et sur les lieux circonvoisins, et voyant Guillaume
animé contre l'évoque, jusqu'à refuser de se dire son vassal, ils
en voulaient faire autant, y^ L'abbé Lebieuf se trompe. Le châ-
tdain de La Ferté n'était point le vassal de l'évêque d'Auxerre ;
pour lui, il ne s'agissait pas de faire en rien cause commune
381
avec le e&nrte^ mais bien de le battre, s'il étatt possible, de
couper les vivres à ses gens et défaire par occaâion ainsi qu'eux,
chère*lie des grosses réserves des gens d'église.
£q quittant la maison des puissants comtes de Cfaampigtie et
avant d'aborder celle de l'illustre nom de Courtenay, nous allons
toucher à un autre point de l'histoire de la Châtellenie q^ni nous
occupe : celui de ^on église. Ce point nous donnera d'autanft
mieux la mesure de l'importance qu'avait la ville de La Férié,
que cette église existe encore aujourd'hui et reste comûie seul
monument, en ce lieu, d'une époque écoulée et d'une civilisation
naissante.
ÉGLISE DE LA FBRTÊ-LOCPifeRB
La tradition locale veut que la foudation de celte église soit
due à la libéralité d'un Courtenay. Quand il s*agit d'un moou*
Oient du douzième et peutrétre du onzième siècle , que les io^
cuments font absolument défaut^ l'erreîir est au tâoi&s permise.
D'ailleurs, le sentiment qui a inspiré cette' croyance aux habi-
tants de La Ferté est comme un hommage de gratitude enveri
leurs anciens seigneurs qui fait honneur aux uns autant qu'aux
autres. Mais, si déjà nods n'avions la preuve de l'existence de
relise de La Ferté et de son prieuré avant 1 4 37, il ue nous sé^
rait plus possible d'admettre cette version devant une autre pi^uve
réc^nment mise en lumière et non moins concluante de lacon^
stittttion, vers 4200, du prieuré de La Ferté, tel qu'il a subsisté
jusqu'à la révolution. Or, à cette péiriode, la seitguemede La
Ferté-Loupière appartenait au comte Guillaume de Saueerre et
était engagée au comte de Joigny. Il est donc de toute improba-
bilité qu'uB Courtenay ait institué un établissement religieux
sur ufte terre qui ne lui appartenait pas et cpai ne relevait pas de
loi.
Dans une intéressante histoire du prieuré 4iu Htyiit-oMs^M^
lades, lès Rouen, par l'abbé P. Langlois, prieuré qui s'était
voué au soin des lépreux et qui a donné naissance à dix autres
établissements, nous lisons :
fc .!.. Mais, ce qui surprendra davantage, c'est le don <ïes
cures de SaintrJBartbéïemy de Chavillon et de; Saint-Germain de
La Ferté-Loupière, non loin de *oigny e» Beurgogne^vers ♦'989^,
232
au temporel, ces paroisses dépendaient des princes de Courte-
nay; au spirituel, des archevêques de Sens. Elles furent sans
doute le monument et le prix de la belle conduite du prieur
Nicolas (4), qui était venu de si loin en ces contrées (à Sens)
consoler le saint archevêque de Cantorbéry. Six chanoines du
Hont-aux-Halades desservaient Chevillon et La Ferté-Loupière
en 4 264 ; ils y servaient les lépreux dans un hôpital qu'ils
avaient bâti : la révolution seule les chassa de ces bénéfices
qu'il avaient conquis par un dévouement glorieux. On voit en-
core les armes des Courtenays sur six verrières de Téglise de La
Ferté-Loupiëre. Cette église, à trois nefs et en grande partie
voûtée en pierre, peut contenir environ 2,000 personnes. L'an-
cienne chapelle de l'hospice est transformée en maison. Les
beaux logements des chanoines servent encore aujourd'hui de
presbytère, mais les prairies et la pièce d'eau qui en dépen-
daient ont été vendues (2). L'église de Chevillon, beaucoup plus
petite que celle de La Ferté, renferme quatre belle pierres tu-
mulaires des Courtenays. »
Puisque d'après les documents du prieuré du Mont-aux-Ma-
lades, documents qui font foi en pareille matière , la paroisse
de La Ferté dépendait au temporel des princes de Courtenay,
les princes étaient patrons ou aux droits des fondateurs de
l'église, car, aux patrons seuls appartenait la présentation,
c'est-à-dire, le droit de présenter à la nomination le prieur ou
curé. Cependant comme notre prieuré était occupé dès 4 200 par
les chanoines venus du Mont-aux^Malades, et que les Courte-
nays n'acquirent la seigneurie de La Ferté que vers 1265,
évidemment un comte de Sî^itcerre seul avait pu appeler ces
religieux à desservir les cures de Chevillon et de La Ferté ; à
moins toutefois qu'Eustachie de Courtenay, seconde femme de
Guillaume P% comte de Sancerre n'eut fait elle-même cette fon-
dation dont on ne trouve plus de titre. En ce cas néanmoins la
différence serait peu sensible et les Courtenays devenant posses-
(1) Prieur de Mont-dax-Malddes et ami dévoaé de Thomas Becket qu'il
vint Yoir dans son exil à Sens.
(2) Le chapitre de la Ferté possédait aussi la seigneurie des hameaux des
Haies, du peHt AtrUèrês et des Pinab$aux sur la paroisse de Saint-Denis-sur-
Ouaiuie (sommire du baiUiage d^ Trof es).
233
seors de la seigneurie ont, seulement alors, acquis tous les droits,
de celui qui Tavait vendue et qui est bien certainement Jean
premier comte de Sancerre.
Quant à la construction de l'église de La Ferté, nous savons
qu'elle remontait au delà de 1437, par les pièces retrouvées des
archives des Echarlis, puisque les donations pour créer ce mo-
nastère furent passées dans son cloître. Or, tout porte à croire
qu^elle fut fondée par un comte de Champagne même, et que ce
comte était Hugues P^ En effet, en considérant la di£Sculté du
transport des matériaux à cette époque (1],rimportance de cette
église, le caractère de son architecture primitive , on doit sup-
poser qu'elle fut le don d'une main libérale et souveraine et
qu'elle remonte au début du douzième siècle, temps où Hu-
gues P', prince très-pieux et très-zélé, possédait la Champagne.
Au reste , dans le chœur, seule partie du mgnument restée
intacte, deux têtes grimaçantes sculptées en pierre et servant
de support à deux colonnes tronquées sont comme le cachet
d'ancienneté apposé sur cette église.
Des verrières aux armes des Courtenays subsistent encore il
est vrai ; mais ces armes sont celles de la dernière branche
ayant possédé La Ferté en 4 464 . Et d'ailleurs , les armes mises
sur des vitraux ne prouvent pas la fondation (elles prouvaient
seulement qu'on était seigneur de la paroisse haut justicier], il
n'y a que celles placées ô la pierre servant de clé à la princi-
pale voûte du chœur qui vaillent titre. Par malheur, ce docu-
ment irrécusable nous fait défaut. L'église ayant subi bien des
dégradations, bien des réparations, depuis tant de siècles qu'elle
existe, sa voûte de pierre a pu tomber en partie, ses ouvertures
ne sont plus les mêmes qu'à l'origine ; une belle et grande ver-
rière au fond du chœur surtout, de forme ogivale, travaillée en
pierre mais tristement masquée par du plâtre, semble prouverune
seconde époque qu'on peut reporter à l'établissement des premiers
Courtenays à La Ferté en 4 265. Une particularité remarquable
et qui aura nécessité les changements des fenêtres et des portes,
c'est que, selon le dire des gens de Tart, les piliers qui supportent
la voûte, d'après leur peu d'élévation et suivant les proportions
architecturales, ont dû s'enfoncer en terre de trois mètres ou
(1) Il ne se trouye poiot de pierres de taUles ni grès autour ^e la Eerté.
8d*
que la terre a dû s'élever d'autant relatîvemtRt à Téglîse. Il est
certain qu'elle se trouve placée comme ainsi dire dans le fond
d'un entonnoir, sur un terrain très-humide et qu'on peut retrou-
ver dans son enceinte jusqu'à trois carrelages superposés, ce qui
explique, par parenthèse, l'absence de pierres tumulaires dans
ce vieil édifice. Toutefois, si l'on ne peut admettre que la t)i//e se
soit élevée de 9 pieds autour de lui, il faut croire qu'il s'est en-
foncé lui-même, pour moitié de ce chiffre, dans un sol maréca-
geux, et l'aplomb qu'il a conservé après tant d'années écoulées
demeure un fait bien curieux.
FÉLICIEN THIERRY.
(La suite à Vcmnée prochaine).
93S
GÉOGRAPHIE FÉODALE
DE LA BARONIE DE FERREUSE.
Quelle.que soit Tactivité qu*on apporte à Tétudedu moyen-âge,
cette curieuse époque est encore si peu connue qu'il n'est pas à
ce sujet un livre, même le plus modeste, pourvu qu'il ait puisé
ses éléments aux sources originales, qui n'offre un véritable
intérêt. Mais, de toutes les branches de l'histoire du moyen-âge,
la moins inexplorée sans doute est la géographie féodale, soit
parce qu'il est souvent difficile de reconstituer, dans toutes ses
parties, un fief de quelqu'iinportaiice, soit parce qu'un travail de
cette nature ne saurait plaire qu'à un nombre limité de lecteurs.
La ville de Ferreuse, située au sommet d'une haute montagne,
ayant à ses pieds les riches campagnes de la Forterre et les
vallées ombreuses de la Fuisaye» avec ses remparts, ses tours
et ses créneaux, a pu avoir un aspect imposant et sévère, comme
son nom Fetrosa.
Le village de Ferreuse n'est plus aujourd'hui qu'un petit
groupe de maisons modestes cachées dans la verdure d'un
immense verger. Le nid d'aigle s'est fait nid de Rouge-Gorge.
La baronnie de Ferreuse relevait en fief de la baronnie de
Donzy, annexe du Nivernais, et avait sous sa dépendance un
nombre considéi:able de fiefs servants.
Nous parlerons de chacun d'eux sous un paragraphe spécial.
§ P'. — Ferreuse.
L'antiquité de Ferreuse remonte bien au-delà du moyen-âge.
C'est en ce lieu qu'est né, au commencement du V® siècle,
Saint-Mamert qui a écrit lui-même l'histoire de sa conversion,
introduite par Constance dans la vie de Saint-Germain.
Mamert était payen. Affaibli par la maladie, après avoir perdu
236
l'usage d'un œil et d'un bras, il se promenait un jour à peu de
distance de son habitation^ quand il rencontra un voyageur, en
habit ecclésiastique, qui Taborda et qui, dans son zèle de mis-
sionnaire, lui demanda quelle était sa religion.
Mamert répondit qu'il était fervent adorateur de Jupiter et fit
remarquer à son interlocuteur l'état misérable où il se trouvait
réduit. Celui-ci l'engagea à se rendre près de Tévêque Germain,
saint homme d'un grand savoir qui pourrait sans doute le sou-
lager de ses infirmités, et Mamert, dans l'espoir d'une guérison,
accepta cette proposition avec empressement. Il restait à savoir
le lieu qu'habitait Germain et le chemin qui conduisait à la ville
épiscopale.
Heureux de voir Mamert adopter son avis, le missionnaire
quitta la route qu'il devait suivre, le conduisit à Mont-Main,
Morts Matogene, et, du sommet du plateau, lui montra dans la
plaine la grande voie, latm iter, qui conduisait à Auxerre, puis
il revint sur ses pas laissant le pauvre malade se diriger à la
garde de Dieu vers la route indiquée.
Arrivé péniblement aux environs d'Auxerre, par la pluie, à la
tombée de la nuit, Mamert chercha un refuge dans une ancienne
carrière souterraine du Mont-Atre, qui, ayant servi d^asile aux
premiers chrétiens, recelait notamment le tombeau de Si-Corco-
dôme. Là, accablé de fatigue, pressé par le sommeil, il s'en-
dormit et bientôt tous les saints sur la sépulture desquels il
reposait lui apparurent en songe. Présenté le jour suivant à
Saint-Germain et entraîné déjà vers la foi chrétienne parla vision
qu'il avait eue et qui agissait puissamment sur son esprit, il
acheva d'autant plus facilement sa conversion au contact du
saint, évêque que celui-ci le rendit miraculeusement à la santé.
Devenu alors un de ses disciples, il fut plus tard abbé du
monastère fondé par ce prélat sur la rive droite de TYonne et
mourut en état de sainteté dans la seconde moitié du V®
siècle.
Or, le mont Matogene, d'après les documents qui ont servi
à Fabbé Lebeuf àrédiger la carte du diocèse d'Auxerre, étant le
point le plus élevé de la chaîne de montagne ou est assis le
village de Ferreuse et au pied de laquelle se trouve celui de
Sainte-Colombe, on peut admettre comme certain que l'un ou
l'autre était la patrie de Saint-Mamert et, quand on sait :
237
l"* Que Ferreuse est plus anciennement connue que Sainte-
Colombe;
2° Que son église a toujours été placée sous le vocable de
Saint-Mamert ;
3** Que le temporel de cette église a été donné, en 1 208, par
révêque Guillaume de Seignelay à Tabbaye de Saint-Amatre
établie précisément sur les carrières qui ont servi d'asile à
Mamert et provoqué sa conversion ;
On né peut guère douter qu'il ne soit né à Ferreuse même.
Paroisse seulement depuis 4208, Ferreuse se trouvait, dès
1450, honorée des titres de ville et de baronnie qu'elle a con-
servés jusqu à la révolution.
Son église paroissiale bâtie parNarjot de Toucy, au commen-
cement du XIIP siècle, et dotée par lui des dîmes de la sei-
gneurie, existe encore en partie.
La façade ouest est élevée en pignon et sans ornement. Le portail
à plein-cintre, bas et flanqué de deux colonnes romanes à chapi-
teau orné d'un feuillage grossier, appartient à la construction
primitive. Il est surmonté d'une fenêtre ogivale d'un autre âge,
pratiquée dans un mur enté sur une maçonnerie plus an-
cienne.
L'église a trois nefs, sans chapelles latérales, qui se terminent
à la naissance du chœur. Du sommet des colonnes surgissent
des faisceaux de nervures qui divergent pour se répandre sur
les voûtes. Les fenêtres ont leurs menaux dans le goût de la
renaissance. Toute cette partie enfin, par ses divers caractères
architectoniques, appartient an XYP siècle finissant.
Le chœur, d'une seule travée au-dessus de laquelle s'élève le
clocher, s'ouvre sur la nef par une ogive à tiers-point et indique,
par ses colonnes romanes à chapiteaux à feuilles simples, sans
nervures ni découpures, qu'il est contemporain du portail. •
Les dépendances du presbytère sont remarquables en ce que
les murs de ville et les fossés d^enceinte s'y montrent encore
avec leur aspect militaire.
Le service de l'église de Ferreuse avait, dès l'origine, été
confié au chapitre de Boutissaiot dont les chanoines, indépen-
damment delà perception des dîmes, avaient le droit de s'établir
au château de Ferreuse, chaque fois que le seigneur y était, et
d'y vivre ^ux frais de sa maison.
338
Les dtites du reste étaient mal payées, si Ton en croit une
charte de 1 21 8 par laquelle Ithier de Toucy en reprit passession
et céda en échange au Chapitre des redevances en grains, pro-
venant de ses granges de Loen et de Ferreuse, et en vin du clos
de ce dernier lieu. La grange de Loen, dont il s'agit ici, était
située sur la paroisse de Sainte-Colombe, immédiatement à la
source de la rivière de Loing dont une ferme, qui occupe la
même situation, porte encore le nom aujourd'hui.
Ithier de Toucy rai^heta en même temps le droit de gite au
château de Ferreuse, moyennant une redevance en argent, et il
ajouta en faveur de la collégiale de Boutissaint, plusieurs libé-
ralités à celles que lui avait faites son père, notamment la rente
d'un agneau gras pour chaque jour de Pâques et le droit de
panage pour vingt pores dans les bois de Ferreuse, ou de
Fuisaie, de Pulegiâ.
De son côté, le Chapitre prit rengagement de faire célébrer
une messe chaque jour, dans la chapelle de Ferreuse, quand le
seigneur ou sa femme serait au château, et, quand ils n'y seraient
pas, à l'église de Boutissaint.
La ville de Ferreuse eut cruellement à souffrir pendant les
guerres de religion.
Le roi de Navarre^ qui fut depuis Henri lY, avait pris alors
à sa solde une armée considérable d'étrangers, composée de
8,000 Beitres, 4,000 Landsknechts et 20,000 Suisses.
Cette armée, sous les ordres du baron de Dohna, se mit en
marche au mois d'août4587.
Celle qui devait la combattre se composait de 8,000 chevaux
^r de 22,000 fantassins, mais le duc de Guise ne reçut pour
aller à la rencontre de l'ennemi qu'une poignée d'hommes, qui
se grossit toutefois de la petite armée de Lorraine, et il put,
avec cet aide, sinon l'arrêter, du moins le harcder sans cesse,
gêner sa marche et modérer ses brigandages.
L'armée française, concentrée sur la Loire, av^it pour mission
d'empêcher le passage de ce fleuve et la jonction de l'armée
^rangère à celle du roi de Navarre.
Ce fut dans ces conditions que les troupes de Dohn^ envahi-
rent le diocèse d'Auxerre, y jetèrent la désolation, et vinrent
briser leurs efforts sur les bords de la Loire.
En dédommagement, elles r^iyjagèrent Jloutiers, Saifit-^auveur
939
etmîfeBt le siège devant Pepreoseqirelles empoptèrewt, ramèrent
et infectèrent de la peste qui les décimait.
En <689, Ferreuse releva ses fortifications et, Tannée suivante
rien ne semblant plus menacer la paix publique, ses habitants
obtinrent de François de Bourbon, leur seigneur, la permission de
déposer les armes. C'est vers cette époque également, on n'en
peut douter, que Téglise se releva de ses ruines.
Il estdi£ScUe de se faire une idée de ce qu'était la ville alors;
toutefois, elle a conservé jusqu'à œ jour un assez grand nombre
d^édifices du XVP siècle, qui lui donnent encore un aspect
étrange, et d'autant plus remarquable pour l'archéolofiie que,
dans ses constructions civiles contemporaines, l'art gothique et
la renaissance s'y montrent partout en rivalité.
Là ce sont des portes dont les chambranles sont ornés de
tojres en bâtons croisés reposant sur des embases, ou dont le
linteau se termii^e en ogive à accolade, et des fenêtres divisées
en quatre compartiments par des meneaux en croix.
Ici ce sont des portes à plein-cintre, des pilastres, des mé-
daillons, des sculptures prétentieuses et de longues inscriptions
qui su£Ssent à donn^ une idée du style lapidaire de l'époque :
Bienheureux les paisibies, car ils seront appelés les enfants
de Dieu.
En grand doleur maulyré les opposans^ Rendre nous fauU
le compte de nos ans. — A bien faire rien craindre. — Àss«z
a qui fortune passe. — Omnia morte ruunt.
A ces inscriptions enfin sont associées les dates de 1541
et 1573.
Ferreuse était le siège d'un bailliage seigneurial qui eompre-
nait, fion-seuleixient cette paroisse, mais encore celles de Trei-
gny et de Sainte-Colombe. Le bailly de cette justice était juge
d'appel des prévôtés de la baronpie et le proqurenr fiscal avait
un substitut à Treigny et un à Sainte-Colombe. *
Le bon sens des habitants de Ferreuse se révèle daas plusi^surs
actes d'assemblées de la fin du XYIIP siècle ; nous en dteoroas
notamment deux.
Le ban de vendanges, toutes les fois qu'il ne produit pa3 un
réi^ultat éviiiemment utile, n'est plus qu'une attsinte au droit 4^
propriété.
Or, empêcher d'abord la récolte d^nn vi^oble pour la peih
240
mettre ensuite, à jour fixe, dans toute Tétenaue àe ce vignoble,
dans le seul but d'assurer la maturité des fruits, c'est tout sim-
plement manquer le résultat qu'on veut atteindre pour doubler
le prix de la main-d'œuvre par Tinsuffisance des vendangeurs et
des voituriers.
En effet, sans compter que le cultivateur est toujours le
meilleur juge de ses intérêts, un arrêté municipal ne peut em-
pêcher «que la maturation des fruits ne soit de huit jours plus
tardive dans un climat que dans un autre, d'oii il résulte que le
système protecteur ne protège ni le vigneron dont le fruit est
trop mûr et qui ne peut le récolter, ni le vigneron dont le fruit
n'est pas mûr, et qui doit ajourner sa récolte absolument comme
s'il n'y avait pas d'arrêté municipal.
D'un autre côté, lorsque ,pour jouir de la liberté rendue, chacun
veut vendanger à la fois, le prix de revient de la main-d'œuvre
augmente nécessairement, comme nous l'avons déjà fait re-
marquer.
Les habitants de Ferreuse entendaient mieux l'utilité protec-
trice du ban de vendanges ; ils divisaient leur territoire en cinq
*bans ayant chacun son jour particulier d'ouverture.
Lorsqu'on 4789, Ferreuse eut à désigner deux électeurs pour
concourir à la nomination des députés aux Etats-Généraux, et
qu'il choisit à cet effet £dme Morisset, l'aîné, et Jean Guer-
nault, l'assemblée des habitants remit à ses élus le remarquable
cahier d'instructions dont voici la substance :
4 ® Etablissement de maîtres d'école dans les campagnes ;
2^ Etablissement des assemblées provinciales ;
3*" Etablissement de grands-bailliages ;
4® Suppressions de plusieurs justices des campagnes pour les
réunir en une seule ; '
5"" Etablissement d'un impôt territorial et proportionnel,
réparti sur les trois ordres également ; •
6^ Réparation des chemins aboutissant aux paroisses des
campagnes ,
7** Suppression des aides et gabelles ;
La révolution trouva Ferreuse avec 53 feux , sujet, en sa qua-
lité de ville, à un droit d'eutrée sur les vins et la viande de bou-
cherie, grevé d'un impôt fixé à la 9® gerbe et n'ayant ni charrons
ni maréchaux, parcequ'aucun de ces artisans ne pouvait y ga-
gner sa vie.
^44
SEIGNEURS DE FERREUSE. * '
1 ® Ithier de Toucy, anciennement Tocy, était seigneur de
Ferreuse en 1060. Il eut pour successeurs ses trois enfants Tun
après Tantre; Ithier II, Hugues et Narjot I.
Celui-ci eut quatre enfants, dont Taîné Ithier m devint sei-
gneur de Ferreuse.
Narjot n, Fun des enfants de ce dernier, après lui avoir suc-
cédé à la seigneurie de Ferreuse, y fit bâtir l'église actuelle qu'il
dota convenablement, et ce fut son fils Ithier lY, qui modifia, en
1218, la fondation faite par son père, en. faveur de cette
église.
Son fils Ithier Y mourut la même année, au siège de Damiette,
après avoir succédé à son père, et il eut lui-même pour succes-
seur à la seigneurie de Ferreuse, Jean, son fils atné, qui partit
pour la terre Sainte en 1 SF47 et y mourut laissant pour héritière
sa fille unique Jeanne deToucy. Cette maison a eu constamment
aux diverses croisades un de ses membres pour la représenter.
2* Jeanne de Toucy épousa Thibaud II, comte de Bar. Elle
fit en 1 305 le partage anticipé de ses biens. Edouard de Bar,
son petit-fils, comme représentant Henri HI comte de Bar, son
père, devient alors seigneur de Ferreuse. Il eut pour successeurs
à cette seigneurie :
Henri lY, son fils, comte de Bar, qui mourut en 1353 ;
Robert, fils de ce dernier, qui obtint en. 1 355 Térection du
comté de Bar en duché, épousa Marie de^France, fille du roi Jean
et de Bonne de Luxembourg, en 1 364, et mourut en 1 464 ;
Jean de Bar, fils du précédent, qui fut tué, en 1 41 5, à la
bataille d'Azincourt ;
Louis cardinal de Bar, frère de celui-ci^ qui fut prieur de
Saint-Eusèbe d'Auxerre, évéque de Langres, de Chàlons et dé
Yerdun, et mourut en 1430.
C'est pendant que la maison de Bar a possédé Ferreuse que
cette terre obtint le titre de baronnie.
3® Le cardinal de Bar avait disposé de ses biens par testament,
et avait légué la terre de Ferreuse à Jean-Jacques Faléologue,
marquis de Montferrat, son nev«u, fils de Jeanne de Bar, sa
sœur, décédée en 1 400 et de Théodore Faléologue, marquis
de Montftrrat.
26
m
Jeaa-Jacquôs de Mpntferrat,^ né en 1399, moanit en 4445,
laissant à ses fils Jean-Gufllaame et Bôniface la baronnie de
Ferreuse q^i'ila vfQndfrent k Jacqiies Cio^r e« 4450».
V Jiacqxm Cœor» fiU d'un o^rcMpdde Bonrgipe, éui^ 9}^
le roi du commerce. Plaidé ^ qaé^ie ievfps à la i^te^e^fiiaaces
dii rogfnçnip, il se fiif ^itoblir, prêta des «omjfpe^ c^onsidférables
au roi et aux grands seigneurs de la cour, excita Feavie^p^. 1^
^u|e ptrost^^ilé, la convoitise par se$ igimenses. ri^^^aâs, et
cajqmpié, acc^sé^ il fu^ condamné slu^ bannissiepfie^l Cit ^ la coa^
q^cÀtipp de ses biens le 29! i^^i 4 4t>3.
l^^ baroi\nie de Ferreuse fut alors adjugée en appareppe, ^ais
donnée en efi'et à Antoine de Chabannes, comte de Dammartin*
leSfjanvitf 4454*
5? Geoffroy Ç^r, uq de& fils 4e i^^i^ues^ après, ay^ir été
i^ét^blitpar tfltuis 1^ dans lat posi^essiom 4^ bien^ de ^n^ j%e,
en fi^t 4%puilié 4e nouveau par Àttoii|e d^ Ch^banj^es qui en
4.çjp«ç|H»a.4ii4iytiveflnei^t v^^^vt ajf fe^ la çigp^^iflp .da tmp^ d«
Cpnfl^s,
J^nÙ^if^é 4e(^bap|nes ibi «iv^^sivcpen^ gf^n4 |^n«lier
de Fraipc^ eft.iMû,; «ff»d h^ill( d^ trpyes^g.4^ÇQî «^i^ifll
4fi Carçass«tn;(,e ^ i^&^] gmnd a^e d'hôtel da me^AW;
qj^valier de ^ai^lrilipb^l en 4469; gouveriMMir dÀ.Fjtris ei^
44^5 et mourut en 4488, laissant tous ses biens à^e^Q dç;Ch%*
bannes, «ifi Çlfc n^ dp ^9fk W^im W^i Maigu^itet de
^
^ne de^, fiUes de ee.^^niiar, AA,t<^ne|ta,4!Ç CUMlpave^, Iw
succéda dans ^,baro#nie 4? Perreusei.
ft^ Afijciinette dç^ Çh^lbA^nes. «k^ en. 4498, é||Oi)fia,. ^éné
d* Anjou, seigneur de Mézi^res-^n-Brenne, 1)11 a{y^ortai cetlit
tfjrre e;^ dqt, et^mou^t en 4 51^7.
Nicobs 4'Ai^lûP> ^W fil^' ^ ^ Saint-FiiJ^geatO^ k ^9 ^^f^m^r§
4548, devint baron de Ferreuse à iamo^t d^sa n^re, t^M
transinit à sa Qlle Bénée.
7'' Renée d'Anjou, née le 2^ oçtpbre 4 ^^Q^ ^^OKsa^.^n 4^6
Pragois de Boijirboa, fils de, Loniâ, di^. dei S^^jlpi^ier^ .qui
devint parice ii^aria|^e baf on de Perrejus^,. U eut |)Oj^rn^cpç$§e^
I|enri de BourbOB.* Sipp Ç^s, n,ile 4 ?. jjjai 4 p?^ eticelfl4-c>.i>'e,itf,
de son ms^i^Etge ay^Q Henrie(MÎrCjS^Mi^ii^^if<^^u^
Marie de !Bourbon.
sn3
8' Marie de ftourboq é})Ousay le 16^ août 4686, Ga^top-^ean-
Baptiste dé France, duc d'Anjou, depuis duo 4'OrIéans et mou-
rut Tannée suivante laissant ses immenses domaines 3 sa fille
A&ne-Marie^Lo'uise d'Orléans, connue plus tard sous le nom
de Mcfdemoiselle.
9* "La- vie de Mademoiselle est trop connue pour qu'il soit né-
cessaire d'en préciser ici les principaux événements ; nous de-
vons dire seulement qu'elle donna la terre de Saint-Fargeau et
celle de Ferreuse à Antonin-NompardeCaumont, duc deLauzun,
qu'elle épousa secrètement.
m^ Le d«c de Lauzun vendît le duché de Saint-Fàrgeàu et la
baronnie de Perreuse, le 8 février 4714, à Antoine Crozat,
marquis de Ghàtel, une des célébrités financières de cet^
époque.
U^ Antoine Cirozat conserva peu de temps les terres qu'il
avait acquises du duc d.e Lauzun ; il les vendit lé \ 6 ^écembre
^•T^S,, àMicbet-Robert tepelletier des for^s, membre du cônseiji
des finances, qui devint membre du conseil 4e régepce en <7Ï9j
contrôleur général Aes finances en 1726, ministre d'État I^
même ^nipiée et mqurut le 14 ju^let 1740.
1 9^ Mi:chel-]Robert Lepelletier avait épousé Marie-Louise tl^r
n^oignon Bâviile. Il en eut un fils Annë-Louiâ-MÏchel Lepelletier d^
Sçiint-Fargeau, né en 17'13, qui fût avocat général au parlement
de Paris en 1757, président à Mortier en 1764, et recueillit dé
la succession de son père les terres de Saint-Fargeau et dp
Ferreuse.
Son fils, Louis-Michel, né le 29 làai 4760, de son mariage
avec. Suzanpe^Louise lepelletier dé Baupré, fut le dernier baron
de. Ferreuse. Élu* par là noblesse de Faris aux états-générapx
de 4789, il s'attacha, tout à coup à la révolution, vota la mort
du roi, et mourut assa^iné le 20 janvier 1793.
§ IP. — SAU«TE-COM>JNffi^.
y^bb^ye S^aint-Germain d*Auxerre paraît avoir eu ^ur la t^re
de.Sainte-Çolombe des droits fort étendus qui auraient été usur-
piés à répoque de la constitution du régime féodal. .
Elle a conservé»' jusqu'à la suppression de ce ^ystèmç ppli-
tique, non-seulement le patronage dé la cure, mais encore des
droite de siueraineté et de, justice sur le Sef de la Hotte de
Sainte-Colombe, qui relevait de la ch&tellenie de Moutiers.
. Au patronage de la cure étaient même annexés des privilèges
et bénéfices , d'autant plus gênants pour le curé que Fabbaye
Saint-Germain les avait réunis à son prieuré de Moutiers, inté-
ressé k ne pas les laisser tomber en désuétude, et tout voisin
pour exercer une active surveillance à cet égard. Aussi est-il
résulté de cet état de choses une série de contestations.
Ainsi, en 1288, une sentence de Tofficialité condamna le curé
de Sainte-Colombe à comparaître, chaque fois qu'il en serait re-
quis, par devant les [religieux de Saint-Germain, poujr donner
des explications sur les biens et revenus de la Cure.
Suivant une transaction du 2 janvier 4495, passée devant
H* Etienne Gronchon, prêtre et notaire à Houtiers, le curé de
Sainle-Colombe s'obligea à payer au sacristain du prieuré, pen-
dant sa vie, 60 sous de rente, pour tenir lieu des menues dîmes
et des offrandes qui appartenaient à ce dernier, auquel il recon-
nut en même temps le droit de dire la grande messe paroissiale
de Sainte-Colombe les jours de JNoël, de la Toussaint et de la
fête patronale.
Par une autre transaction du 30 septembre 164S, le curé
consacra en faveur du sacristain de Moutiers un droit bien plus
considérable, celui de percevoir directement tous les revenus de
la cure ainsi qu& les oblations aux fêtes de Sainte-Colombe, de
la Toussaint et de Saint-Ëtienne, en payant au curé une somme
annuelle de 230 livres.
Le 31 décembre de Tannée suivante, le eiaré de Sainte-Co -
lombe fut obligé de reconnaître encore que la dîme paroissiale
de chanvre et d'agneaux appartenait au sacristain, aumônier
de Moutiers, à charge par lui de célébrer la grand'messe les
jours de Sainte-Colombe, de la Toussaint et de Saint-Étienne,
le curé étant tenu de le recevoir ce jour- là au presbytère.
Enfin une dernière transaction, du 9 novembre 4 775, constate
qte les hameaux des Noues, du Buisson et moitié de celui des
Thomas, dépendaient de la justice de Moutiers.
Il résulte dé cette position que le curé de Sainte-Colombe se
trouvait réduit à la portion congrue. Aussi n'est-il pas possible
de lui attribuer pas plus qu'aux habitants, pauvres conime lui,
la construction de l'église qui subsiste encore aujourd'hui.
2*6
Une des clefs de voûte^ aux armes de France, dit assez du
reste qne ce gracieux édifice a été construit ani^ frais de Fran-
çois de Bourbon, seigneur du lieu, vers la fin du xvi« siècle.
Essayons d'en préciser les caractères archéologiques .-
L*église n'a qu'une ^eule nef qui cpmtnunique avec le cbœur
et avec deux chapelles latérales, formant croisée, par des arcades
ogivales.
Les arceaux des voûtes , simplement disposés $n X dans la
nef, plus nombreux et plus compliqués dans lechœt^r, reposent
sur des colonnes à nervures, à demi engagées dans la maçon^
nerie.
Toutes les fenêtres sont ogivales, à meneaux flamboyants,
L'abside est semi-circulaire. L'église enfin tovte entière est
dallée en lozanges de pierre et d'^^rdoise, alternativement blases
et noirs.
Au dehors, le clocher s'élève en flèche octogone, et l'eysem^
ble de l'édifice a le double mérite de la solidité et d'une eom*-
position régulier^.
Le portail, du reste, œuvre capitale de l'artiste, a été riche-
ment ornementé.
La façade, élevée en pignon triangulaire, forme en quelque
sorte deux étages au moyen d'un cordon de feuillages grands et
profondément fouillés.
La porte, divisée en deux voies par un pilier central, est cou-
ronnée d'une ogive qui se termine en aiguille fleuronnée.
Quatre niches, deux de chaque côté, complètent le système
d'ornementation.
Les deux extrêmes sont soutenues par des colonnes en demi-
relief, sur le fût desquelles des nervures, ayant chacune son
embase, s'enroulent en spirale. Ces mêmes niches sont couron-
nées par des pinacles qui s'atténuent en aiguille jusqu'au som*
met de l'édifice.
Au-dessus du cordon qui marque le second étage, une loge
saillante en encorbellement a été ménagée pour le guetteur.
La châtellenie de Sainte-Colombe est restée constamment
entre les mains des seigneurs de Ferreuse.
^6
J tn. — Les Jïoues.
Ce fiëf, sîtt/é pmU^e de Sàiclte-Golombe ,^ ^ié]^eikdà!t dô la
. justice dé ttiotitiiêt^.
<?éi^t i(ijôurd%i uti haiÀeàû assez considéta1>Ie.
4
■
6 IV, — VlLLEROT.
Ce 6ef, îsarfs manoir seigneurial, sîhië entre la rivière de
Lbt&g et le ètèmln de Laiïisécq à Saînt-Sauvetir, sur le terri-
toire de la paroisse de Sainte-Colombe, est aujourd'hui un petit
hàibèafa ilè dette del'niSre commune.
' SfiïûifïEtas : 1fe54. François ï^ellaut.
f*rw. làcqùéfe-touls Mutin, ctievalièt de bMte tlillJtâire
royal de Saint-Louis, capitaine de grenadiers dans le riégfîiient
Liv^lvîAfkûtèiie. . * '
*Ï1Ç^. Watiçoîâ-b^ëgoire Hlillin, àon frère , éiiu^er, cofiseiller
du roi, président-trésorier de France au bureau des flnâhceset
ch^xhbrès dti domaine en tbàMpagne, demeurant à Châtïns.
§ V. — Lb Gay.
Ce fief était situé sur Iji .çajroisse de Saînte-Côlombe.
Seigneurs : 4720, François Stample, et après sa mort Jean-
Baptistè âtaniple^ son fils!
1Î82. Àugùstin-Jean-Baptiste-Louis Stample,.avocat en Par-
leinent^ seigneur de la Grange-Hartuis;, du Gay et autres lieux,
fils dû précédent. . .
. â VL -*- Lb Giiuffr-GHÀHBON^
Ce fief, sans miinoir féôdal,jConsistait en cens, rentes s^igDeu-
riàles» amenés de recelé, et droit de terrage de uiie gerbe pour
4ix-septsur un petit territoire qui s'étendait partie , sus l|i paroisse
de Saints-en-Puisaye e]t partie sur celle de Sainte-Colpmbe.
Seigneurs : 171 8. Paul de la Bussière.
1 760. Pierre BouUet, écuyer.
1752. Etienne Guion.
ttVt
4 yil. — U Cpw 0*Ag/8ifliîr..
«
Nous ii'avons aucuns teijseigpaeiweïi^ sur la wtuatiom ni ç^r
la copsistauce de ce fioîf.
kxkm^ 4pcjiiae«i u> pu i)n>«s mii^vm.wf la MtiiUïM <l
&«( la «oiy^istaoçe de œ $ef*
■
§ IX. — Rivière d'Yonne
rfiè pont tlé Craràn mpofit éPAwierth.
4
miee déwfief, fumat^âble e^f^eudanl à iKfois par "sa Dfttm^i
p^t %a tâ<Mïtatocê et pâf ses pess^seiirs.
Siâiii dotHâine ^reet ^asBVare et ûttAi de -justtee baute,
MdjftAM et ba^se, él ^M ddtMinè liCUe eîi droit exclusif de
le i^ti» Mtim séigàWir «e la i#iète À'tô'ùtit qu'il dbhs a été
possible de découvrir es^t Jeanne de XMlU, qù^ èh fît àvéu ëft
48tO et 1840. Elle élàit,>âlle uditt^fe m llréèc ^fV, sei^ur de
FOMne ^t ^ Glâttiiil4]lifnùn, et âe Jeaëne de Toucy. Jeanne Aë
UbIIo ^pévsà en idi^, ^Rkotil de 4S)^iénie, ëomte fl^u et dÏEl
Ckiinês, ^cdnnétable 4^ frairce, et 'nit>tifut ^Às 4 850.
UÛeMé ^ rfrière dlTonne appiU^tini étiMpé à b miiisôh a%
KdH^gogÉe, et, 4Bn p&rtîènUer à febn IV, fils d^ÂKlôî&é dub dfe
Brabântetde JéUte 4e fiilQ^mlbeéf |[. ta enlfitàveu le2d aottt
'Jeafa46<Be«î^g()£tiè, fltic4éft'âëànt,à tSan^, épousa 'tfn^MS
sa oèiisfteJ^acqnmtië de 'Bavière/ cbibtéssê Se 'ti^r\è'^t;^JSii-
nauit, 'ÈVki dè^GitiMavme TI et de Marguerite ttel}()tirg(>gDe,
tfi tiom dii duc de B^iaèafùt, f rince indéleiit, 'llèlie et tUfnu*
ikusement 4ttv6t, n-a |;ijèpe de valeur Wstofîque que 'par tifeWi
de ea ftwttne. Il Courut sans ^êstérité te t7 àvHÎ ♦i^t.'Quafdti
laoqueline, sa via* appanietit k l'M^téire générée ; tetè li'ëtt
rappetlètmbs im que lés évéseménte <^î ôëf le ^lus de eendexhis
aveela vie^de «m^aiir).
849
t
Née en 4 400, veuve ea 1 44 5 de Jean de France, duc de Ton-
raine, mort empoisoâné, elle épousa Jean de Bourgogne en 4 44 8,
après avoir été recherchée en mariage par Jean de Bavière, son
oncle, évêque de Liège, plus épris toutefois de la dot ^ue de la.
beauté de sa nièce. Trompé dans son espérance à la fois ridicule
^ et criminelle, Jean de Bavière attaqua le mariage comme inces-
tueux, se fit investir dès étais de Jacqueline et sacrer comte de
Hollande en 4 44 8. Mais cene-ei, réfugiée d'abord en Brabant,
prend bientôt les armes contre l'usurpateur, appelle en vain son
mari à son secours puis, indignée de sa lâcheté» part pourTÀn-
gleterre et épouse, en 4 423, Hunfroy de Glocester, frère du roi
Henri V.
Peu de temps après, elle apparaît en Flandre à la tête il'une
armée, s*empare du Hainault, mais, abandonnée par son nouveau
m^ri au moment dud.anger^ livrée par ^assttjeia au due de Botur-
g4>gne, son oncle, qui Ta fait enfermer à Gand, elle lente sans
succès une réonciliation avec le duc de Brabant, rev^a^t 'ainsi
au plus légitime, lâche pour lâche. Trompée dans ce dernier es-
pqir, Jacqueline $' échappe de prisoui arrive à La. Haye en 4425,
reprend la Hollande, y exerce de nombreuses vengeances, sou-
lève le peuple contre elle et, ne céd^pt qu'au, noœbr^, traite en-
fin avec le duc de Bourgogne.
De la n^aison de • Bourgogne , le fief de la rivière d'Yonne
passa à Hubert de Jaucourt, qui en fit aveu, au baron de Fer-
reuse le 2 avril 4 487 ; à Françoise d'Albret, douairière de Ne-
vers, puis, en 4546, à Mai*c de Prie, et, eut 4^42, à Louis de
Sainte^Maure, ms^rquis de Nesle» comte de Joigny, fils de Jean et
d'Anne d'Humières, qui avait épousé, en 4540, Renée dQ Rieux,
fille de Claude et de .Caiherine^ de Laval et .mourut en 4572.
La rivière d'Yonne appartint ensuite à Lucrèce du Uaue,
veuve de Pierre du Soucbet, qui en fit avQu en4604,«etce fief fut
vendu à un maître plus illustre, Antoine Coeffiei;, marquis 4'Ef-
fiât, qui en fit aveu au baron de Perr^ense, le 22 mai 4634.
Antoine CoeflSer, fils de Gilbert, seigneur de la Bussière, gou- '
vemeur de . la Basse-Auvergne et de Charlotte Gaultier, fut sur-
intendant des finances en 4 626 ;> général à l'armée de Piémont
en 4630, et maréchal de France en 4634 . Il mourut le 27 juillet
4632, après avoir acquis, 4ans Tesp^Y^^, de quelques aonées, une
haute réputation dans les finances par sa vigilance et son exac-
m»
titttde^ diSMis les armes par sa valeur ; dans les conseils pardon
jugeaient, dans la dqjjimiatie par son habileté. Lecar(Mna^4e
Richelieu le pteora eoonne son m^Ueur ami.
Le marquis d^Effiat avait épousé, en 4640, Marie deFourcy,
fiUedeJeanî suriqteodant des bâtiments de Frâoce et de Renée
Moceau.
Le fief de la rivière d'Yonne et son immense fortune furent re-
cuetlUs par son fils Henri Goeffie^Ru«é» marquis d'Effiat» mie«-
connu sous le nom de Cinq-Mafs,
IVabprd'Oapitaine aux gardes* puis grand-mattre de la gaide-
robedu rçi ^n 4637, grand écuyer de France en. 4639, il joi-
gaait à un esprit agréable la figure la plus séduisiante.
L'ambition i^ez'lui devança^Tàge : à i8 ans, il avait 'conquis
toute la confiance de Louis XHI et jouissait de toute sa faveur;
à 49 ans, las d'être re^pion du cardinal et le joujou d'un roi
triste et Quintaix, il travaillait k supplanter. Richelieu. GeluiH;i
in^igiié de- tant d'ingratitude et de présomption, lui dit un jour
que la direction des affaires confiée à une tête légère comme la
sienne décousidér^ait la France parmi les nations. Une nou*
velle passion fit, de ce moment, irruption dans l'âme de Cinq^
Mars, la vengeance I II ne fallait ^rien moins pour la satisfaire
que dà livrer la France à l'Espagne.
Arrêté à Narbonne, conduit à Lyon et convaincu de haute
trahison par Gast/on d'Orléans, son complice, Cinq-Mars eut la
tête tranchée le 4 3 septembre 4 643, à 22 ans.
Sa mort transmit à sa mère le fief de là rivière d'Yonne, dont
il avait fait aven le 24 décembre 1635.
Pendant la minorité de Cinq-Mars, un procès fut soutenu en
son nom, ^u siège 4e la table 4e marbre, contre les officias des
eaux 61 forêts qui revendiquaient la j^opriété .de la* rivière
d'Yoïne, mais une sentence du 3 mars 4638, confirmée par un
arrêt du 4 4 juillet 4 667, maintint l'existence de ce fief.
La marquise d'Effiat en fit donation à Jean Ruzé d'Effiat, ab-
bé de Tréfontaine et Armand^Gharles de la Porte, seigneur de la
Heilleraie, conseiller du roi et grand-mattre de l'artillerie de
France. ■
Peu de temps après cette donation, cenx-rci intentèrent un
procèsaux administrateursde4'hôpital delà Madeleine d'Auxerre,
à l'oixasioa de la pêche exercée par les fermiers de cet établis-
^àêkè^-Gntétteè (fttU àvftit aèft^tS en «SSO. (le AWlt fllllttftta^
tenu en faveur de rbApitU {>àlC'tfti ttttet fin W vm f460.
lè^ttlêttelëi^psi le ôhàpitttB «e Veuille 'eàthédriilè S'ItoMrre
> ^t^élèHdflk, en ^ (]ttatké dé deigtiecrt' dé ^i^rm, ^UUÛetéëià
rivière d'Yonne avait poar limite, non le pont existant ttMl^,
lâàiè Vu M!té pont ^tti btiftrit é^teié nnofentieMétot M lieu
imté JU^i^€^. liés ftlts fostéMëtii^ (idâtofttHstit<t«iltéfoili'è(«e
cette prétention ne fut pas adnkise.
Â¥ttaM^bài'lè$ de la Fbrlè, qof^nt Metlt«tâ»Éf ^(«pffAliiré^a
fiirdèlaMv^re4'l^tt«;edt âé éte /(((«S'â^ Mfiàge 40 eba(i<«&
de la Porté, âtt^d^fe MMleirdté, paf^/ttittt«)i!àl*ei ^aaid4nttfl#«
4è raMMIéH^ dé Vmï«&, et d^ HaMë fUmé^S^Ettil, >^>ptoiiiire
«Kfel4^ttr(ttt ël n»èce d«i câféhiM MhféH)!.
iXàiii ^t le twciMl ^i» i*ari de stt nKcè ((Ail âotàit'd^
ttmfNiétts, ]è j«Utie^ttc fib Hkzftriâ édBriiUt»éiiMt '^ kmtiÊ^
#dyialè^ n'ava^, âans âoii cà^etere biztttfè et ]sdti ^d^tit d^per^
sâfSèui^s Hén ië ce ^uf f 6&v«it f tef le miit H M»a9m k
bt^Kéur^'diie tetum è )a fots aitn^biéët hAk. k\mi ickerûhsh
MWd d%e 4édD^aia|fét'«n ^Atfgleteti^, àU'miHM d^tftwr dMr â*é^
dorateurs et de beaux esprits, 4étt j<)îés i]^ -«fll«^ «i VVifit (ta krOtt^
^tr AsiW^ fil vie éonjùgàte^ pendant C(ile sëfi màfl la fttfèait
dèpftdnlftlfer jtdiclaâ'è^M^t à le reji^tidl^ et ^ ItvrUlt à^w«ë»
les excentricités d*iiti cervtsatt lÉàMè. Le i\j^ de MiMUft se
dëmit^^^A 4^6», ^ la charge de gf snâ-fiiaft^è 4e fàiiiiflirîe'de
France à laquelle il avait ^^p|^M pat* ânit^ An ta'MnilMk)*
^n^ Itottàét de CMifiy â|i]^s^t ^ëtaftè «Ottuiê self^eur
d» là Hviëre dntenlâe, d^àt fl^t dvM le 7 jftfvi^ «^4^9, ^k
mdM DoublM de ISrô3y, mh fils, ^bëfilK>eir, battôn de BeMefaes
et conseiller «û '^M^èHt' dè3^ài4s, fui eii iSt aVéU té 44 mtà
Oè fi<ir<^g$a Mëntftt dèitis la tiiofisfè^ UvàjM. JëM^lépb Le*
^êrt, chevalier, hM^ -èé U&MmLotey iè^gWi^ de Siiig«)7,
Bidon et Bellombre, lieutenant - général d'épée au bliilte|;«
fl^Attîlôlft^e, ^ fil Wôtt le W 'ilOVêinb#ei 7Î7.
-n applàMtrr ^#n •& fMfiie^ertÉàîii mum^, «èif)%i^, !^
gfiféur de 'VïMeMe») i)«»^ft'^u ^tttoiiifém t)à, ptt ftmlè Ae b^ttft &fi
23 novembre 4790, il tomba dans le domaine public.
§ X. — BBAUbGQB*
La prairie de Beaulche formait^ au commencement du amr*
siècle, une terre noble mouvant en fief de la barwole de. f^r^ .
reuse, snx laquelle s'est élevé un na^oir féodal^ : -
La terre de Beaulche.a.ea du reste les iuéves.mattii|$iqi|e]ii
rivière d'Yonne qui s'y est annexée en quelque soi:td comme dér
pendance. Toutefois, la maison Lemuet de BeUomWe semble
n'avQÎr possédé que ce dernier fief, nous jor'avons pas acqitîsdu
moins la preuve qu'elle ait possédé en même temps la seigneu-
rie de Beaulcfae, titrée debaronnie vers 1^ miUea dn :i^viir ^fle,
entre les mains de la maison Doublet de troiîy.
Foniaviie-'MadQme était un fief mouvant du château de Beanl-
che, par conséquent un arrfèté fiëf dé là bftronnie de Pemuae.
§ XI. — BBIKN0M-tB;&-ALL]^AND8.
Cette seigneurie avait château et maison-fort.
C'est aujourd'hui undès febêfè-liétai de canton du départe-
ment dé la Nièvre .
' ^ÈiGNEUï* : ' xVP' fiiîMé. Ifadeieïôe de ^ontàllief , Bâtiite de
Brienon, depuis femme de Biaise de Rabutin.
Mïi Bureau, sire de la AiVil^e, W« «è léàk tt fflkbeau
a-Anguéraat. ' ' '
1 726. Pierre-Antoine de Jaùccitth.
1789. Louis-Pierre de Jaucourt, maréchal>-de-camp des ar-
mées du roi.
■•§' XH. -^ ,fflftA«.
Fief titré de baronnie, avec droit de haute, ndoyenne et basse
justice et château féodid.
C'est aujourd'hui une petite commune du département de la
Sièwe. '
Seigneurs : 4340. Raoul, comte d'Eu, commt mari de
Jeanne de HeUo.
\ 450. Biaise de l^abutin, fils d'Hugues, marié SbileNtlè 4d
HfenfcftgBB.
899
Fois François à'Anlezi, baron d'Espeuil, à cause de Béni-
gne de Rabutin, sa femme.
1604. Pierre de Jatieourty à cause de Françoise d'Anlezi,
sa femme.
• 4 755. Louis-Pierre de Jancourt.
1480-4560. Biaise de Ràbutin, qui à épousé Madeleine de
Pontallier, dame de Brienon, fille de Louis et de iKarguerite de
Ray, puis François d^in/^rt, baron d'Espeuil, à cause de Bé-
nigne de Rabutin, sa femme.
1601. Pierre de Jaucon/rt, à raison de Françoise ii'Anlezi,
sa femme.
4766. Louis-Pierre, comte de Jaucourt.
m •
§ Xin. — Taconnex.
Cet arrière-fief, qui relevait de la baronnie de Huban^ y a été
réuni en 1722, par Pierre de Jaucourt.
§ XIV. — ,Busw.
GbàteUeme.À clocher ; autrefois, smya&t Guy Coquille, ViUa
Ebutii.
C'est wjoiird'hsi It CMimom de Bussy-Ja-Pesle, eanton de
Brienon-les-AUemands (Mièvre), et le chef-lieu de la paroisse de
laquelle dépend Brienon luirméme.
M
«
9 XY. — La Pbsle.
Ce fief est aujourd'hui un hameau réuni à Bussy, sous le
ncHD de Bussy-la-PesIe (Nièvre).
9 ï^« — MORACHES.
Cette chfttellenie à clocher avait droit de haute, moyenne et
basse justice.
C'est aujourd'hui une des communes du canton de firienon-
les-AUemands.
Seigheurs : Jean Hinselin, chevalier, seigneur de Moraches,
M3
auteur de phisiesrs ouvrag^B» nomumeiil du torPtcuU SféègfOr
phique et historique de l'Europe.
J^ierre-Résé Hin&ejio, chevalier, fils du précëdent, murié à
Catherine du Roux de Reveilloa.
Pierre-Antoine Hinselin, chevalier, fils du précédent, marquis
de Myenses, marié en i7.38 à Claudin^Qenriette 4e Pouilly.
1773. AntoineJlobert du Quesooy, demeuraulà Moraches.
§ XVIL — Test-Hilon^
Ce fief, à manoir féodal, situé paroisse de Sementron , était
connu au u» siècle sous le nom de Milon. Après la bataille de
Fontenoy, livrée.dans les environs en 841 , une grande quantité
de morts y furent sans-doute enterrés et le nom de Tesim, cbar-
nier> ajouté au nom primitif. Les champs, oii longtemps on re-
trouva des ossements ^ars, fqreat nommtés depuis Test-Milon^
èS'Test^Milon et par corruption Témilon, Etais-Milon.
La chapelle de ce lieu, consacrée à Saint^Jean, fut brûlée par
les Huguenots en 1568. On en retr#uva la cîoehe dans unejmare
voisine en 1643.
Le. domaine direct de Tes t-Miloa consistait en droit de haute,
moyenne et basse justice ; profits et droits de ventes ; droit de
terrage, de ban vin et d'emmagasinage sur les marchandises
qui s'y vendaient les jours de foiras da Sain^Blaise, Saint-Cveor-
ges et Saint-Léonard.
Ces foires ont encore lieu aux mêmes époques et il n'en est
pas, dans, le département, de plus considérable pour la vente
des chevaux.
Le doouàine utile du fief consistait en granges^. écuries, jar-
dins, vecgers, garenne, prés, vignes, bois et domaines.
Seigneurs : Nous avons pu en constater la succession pen-
dant cinq, siècles.
Yoici le précis de Thistoire généalogique de ces seigneurs qui
tous^ sans interruption, appartiennent à la maison de Prie.
Après Guillaume de Prie, seigi^eur de Champcevrais^ qui de^'
vint possesseur de TestrMilon en 1387, cq fief appartint à Jean
VII^ fils de Philippe, dit le Borgne. .
Jean VU, chevalier bajnneret , sumomiiié Paon de Prie , à
cause de sa mag^ifieence, se distingua, par sa fidélité aux rois
plusieurs enfants.
L'allié, Jean Ylli, qui isi Micoéda comme seigneur de Test-
Hilon, fat conseiller et chambellan du roi et épensa isAbean de
Gfaainac; dont il eut deux fils Jean et Antoine.
Le^premler, seigneur de- Test-Uiion sous le nom de Jean IX,
fttt eliArffé de eoniitinei^ la lignée et te^êcond f(3^é d'embrasser
l'état ecclésiastique. Mais Jean étant mort sans enfant, Antoine,
abbé de Déols et chevalier de Jérusalem Qbtint d'être relevé de
ses vœux et devint seigneur de Test-Milon , chambellan de
Charlee TU et de Lodis XI , puis grand-^ueue de France en
mi.
Oenltrméinent aux prescriptions de son testament, douze
vfei^s, Vétnes de robes de lin, assistèrent à son enterrement,
portant clâcune un flambeau de cire biancfte.
H 'avait épousé Madelëne d'Ambeise, fille èé IfUgnes; ^eignenr
de Chaumont, et de Jeanne Gueneau; Il en eut phi^teurs ^n-
fetfts. • . •
Il*atflë, liovîs I^, consdtièlr et chambellan dti rot, suecéOa à
son père comme seigneur de Test-Milon et parvînt comme lui à
ladigni^de grand-qnefie. Do^ize vierges enrobes blanches ne
lui suffirent pas pour abéompagner son conv^ ftinèbre. H en
voulut vtngt-quatre.'
louiS'de Prie avait époueé- Jeanne de Sâlaffiart, fllle defèan,
seigneur de Saint-Just et de Marie de la Trémouitle . *
Ëdme dehrfe, leur fils aîfré, épeusa Jetinne de*Bteauvaïs et en
secondes itàcts Avoje de Ghabanne, maiâ, stiit qu'il mourût
sa'ns enfants, soit qu'un partage de famille eut lieu & cette ë^o-
qite, la selgiîeurle^de lest-Mîfen appartint èAfttrârd'de*ftrie, sfon
oncle, troisième fils d'Antoine et baron de Toucy.
Aimard; conseiller et chambellan du roi, ftït d'abord bonrme
d'armes de la compagnie de Gilbert de Chabannes et oètint, en
flfi9;'des letti^s de rémission d'un crime qui tie nous est pas
connu, n ftrt depuis capitaine de* 46 lances dés ardonnances du
rof et servit en eette quattté'en îtaiie', en HH ; à la conquête
de Raplèi,'à laprf^e dé Capoueen 1804 ; à Chaumont-eh-Bks-
signy, en 4609, et au ravitaillenfênl de TUérduenne, eh 1^13.
N^mmé'gfand-inaftfe ai^b apbaietrf«fs de France, il' fnt en-
voyé Ir^Aênes ^ 4«1^((.nà(6é &fa)rs à ^'tétèdÀe Crébois^ et de
0.'
la contrée située |tu?4fil^ df^ Pd.
IU^M^> en 15St3, qenaiw a^^ur 4^ T«st-Mil|>î|,:à^J#,BlI-
Uicatioa ieTan^t âe.garl^pQt vf^^tàf am Uieit^s d|i l>MUi«0i
d*Au?ierre,
li (tfaU ép(m^, .ea* premièr^^ oaod^, ^#ëPlle d^ Ch|iîsçi»l â^
Trave^ doat.U eat deux 4)t^ aW <»n#»G0&4^&iii<Mi^ Cl^^p&di^
4e.(^ d^iôT xoari^ô .e?t «é B4we 4e ^fie, dew^fc^lMi 4»
^0», qui &uç<?édfl à spi^ vère çpmn^ $6|^eur ^ÏPMfflfé.T^^
]k(iJLoa.et Fosi&çrÇrillat.
]&ima II, c^^¥alier, d'abord gmdw d^ lai efmsfAglHet4e «isr
qiiM|tf)^h(W0ie«. 4 -arfifta^^des 0r4owi»ces 4«r w, ti^wtenjwii 4li
cette compagnie, en 4 547, assista, en 1 553, à la défense ^Umn
din ; l«tt.pcisi par le^ A^gl^ay/i^ledi^^ ia ftoitU^n et n^oK^nt
sa liberté qu'après avoir souscrit, pour sa rançon, envers le roi
d'Angleterre, une obligs^tiop de 3,é00 éci:^ d'çr gu soleil.
Il était éeuyer d'écurie du roi en 4557,' gentâhomme de la
chambre 1^ 23 décembre 1 562, gouverneur d' Auxerre le 1 7 inai
1 568i et lieutenant-^éf^l au gouvernement de Tour^ine^ Blai*-
sois et VelMÎômofe, en 4SW.
Il avait épousé, le 12 Septembre 'IfîSS, Charlotte de Rojplie-
fort;*!!!!» de 5ekù et d'Antoinette de Châteail-N^uf.
René, son Ils aîné, cbetaHer de f ordre du roi, baron de Toufey,
seigneur de ftrîe et de Tesl-Mi'lon, succéda à son père dans la
possession de H&s fiefs vers 4586.
D'abord bomme d'armes de la compagnie du comte de Yil-
lars, puis éeuyer d'éfifiii ào* Charles M,. René épousa, le 49
novembre- 4659, Josseline de Selles, fille unique d'Antoine et
Um #fr atoé, Aàmmti U\ marquis ée^Toue^Tv seigneur de
l^shKilonti ohevtttier de^ ofdfès 4à tmat eafiiiaifie de cent
hommes d'armes de ses ordonnances, fut député auit'âtaiB'gé^
'néraux de 4 64 4 par la noblesse du bailliage d'Auxerre.
Il avait épousé Lo^|sa4b ,BM^mer, ^la de Guillaume, ma-
réchal de France sous le nom de Fervaqnes.
Er5tfleoi?,(^ P»rje^ Jiew t^wv^^. JW»» rflhf^^ *liro»fde
Planes et de Test-Milon, continua seul la lignée. Il ^imiHèiik
256
13 S6p«eari!)re 1 §86, Marie BMbhàrd, fiHe de Pierre, seipeur dé
Marigny et de Suzanne Rat, et mourat en 4651 .
Jean de Prie, leur quatrième fils, seigneur de Bautetner, de
Marigny et de Test-Milon, épousa Anne-Marie-Mîehaud, mourut
sans enfants et fut enterré dans Téglise Saint-Pierre de Semen-
tron le 18 janvier 1720, après avoir, par un contrat du 23 jan-
vier 1712, donné la terre de Test-MJlon à François-Léonard de
Prie, son neveu, chevalier, capitaine au régiment de cavalerie de
Montauban, fils cadet d'Edme de Prie, marquis de Plane, avec
substitution de mâle en mâle jusqu'au dernier de la maison de^
Prie; Dans un acte du 9 aoM 1754, François-Léonard de Prie
prenait les titres de marquis de Plane et de Courbêpines, sei-
gneur et patron de Coquainviller, le Chêne, Lessard, Labonde,
Montfort, Lalizaubardrie, Test-Milon, Fosse-Gillet et les Simon-
neaux. ' •
La devise delà maison de Prie était : Tfondegener ortû.
§ XVIII, — La Forêt-Dardeau.
Ce fief dépendait de là paroisse de Sainpuits.
C'est aujourd'hui un petit hameau jpoipmé La Forêt.
Seigneurs: 1iV62. Demoiselles de G^tils de )â Brouille..
1713. Edme-Jeande Érefirtfe, écuyer, seigneur de Boul^y»
1715. Elisabeth de Gentils, dame de Sembreves.
i 781 . Edmée Boulet, veuve de messire Nicolas de la Bus-
sière, puis Claude Chaillou^ seiguQur des Barres.
.»
§ XIX* — Les* MâES.
• • . * «
Ces fie& sont aujourd'hui, l'un, le 6r4»iÊd Mée, oin chftteao,
l'autre, le PeUt Mé^ une ferme de la comntMine de Sainpiiits.
Il en dépendait moitié du péage de Treipy et 4e celui de
MontooBsol.
§ XX. — POSSE-GILLET.
Ce fief formait un hameau considérable de la paroisse de
Sougta^s.
267
Son nom, qui fiit d'abord Fo^se-Gilkt, puis Fosse-Gillei,
est devenu aujourd'hui, par corruption,. Foî^^^i/e^.
Seigneurs : 1 523. Guillaume de Champs, écuyer, seigneur
de Pesselières, Fosse-Gillet, Sougères, le Chaillou et Verilly en
la paroisse de Treigny.
1561. Guillaume de Grossaine, écuyer, seigneur de Pesse-
lières, Fosse-Gillet, le Maupas, le Chai'Uou, Verilly, le Petit-Pes-
selières, la Mozée, Saint-Marceau, le Chênoy, le Sablon et
Taingy.
1754. François-Léonard de Prie.
§ XXI. — MONTREPARB.
Ce fief, qui avait au xiv» siècle une justice et un manoir féo-
dal, comprenait alors : 1 ^ Ses hommes et femmes de corps, tail"
labiés et exploitables de haut et de bas, et de mainmorte;
2® Ses bourgeois et bourgeoises ; 3° Ses abonnés:
C'est aujourd'hui un petU hameau de Laihsecq.
Seigneurs : 1440. Le comte d'Eu, comme mari de Jeanne de
Mello.
4 581 . François de Mung, «hevalier seigneur de Lainsecq,
Beaunoix et Montreparé.
Montreparé est le Mous Matogene de la vie de Siaint-Mamert,
rapportée par Constance, vers la fin du v^ siècle.
Entouré, au moyen-âge, de fortifications dont on aperçoit en-
core les débris, il aura pris depuis lors sans doute le nom de
Mont remparé et par corruption celui de Montreparé.
§ XXn. — Le Perchin.
Ce fief, à manoir féodal, entouré de fossés et orné d'un por-
'tail, avait droit de haute, moyenne et baçse justice, et compre-
nait àe^ terres considérables. C'est aujourd'hui un liameau de
Treigny.
Seigneurs : xvie siècle. François de la Rivière.
1 561 . Antoine de Veilhan, chevalier, lieutenant de la com-
pagnie du duc de Nivernois, seigneur de Merry-sjir-Yonney Migé,
BÏannay, le Perchin, etc.
27
2S8
xvttt« siècle. Marie ty^e de Chaticy, veuve de ft* Dlsivid, mar-
quis de Saint-Phalle. — ' Charles de Clugny, cotnte d'Arcy.
Charles-Antoine de Clugny, marquis de Lespervière.
Louis-Basile Carré de Montg^eron, chevalier, seigneur de Bel-
lenave, conseiller au parlement de Paris.
§ XXIII. — Les Simone aux.
Nous manquons de renseignements sur ce fief, situé. dans la
paroisse de Lain.
Seigneurs : 4754. François-Léonard de Prie.
8 XXIV. — Treigny.
I.
L*abbaye de Cluny possédait des immunités jusqu'aux envi-^
rons de cette seigneurie, ainsi que le constate, en ces termes,
UA proçèS'verbal 4e 1 095 :
Versy^ Trinorchiumf bannus termimts est super rivukMt
quem diev/nt longam aqmim ynter Blanoscum et Damia'
cum,
La partie du bourg de Treigny, située jiurdessus de Téglise,
constituait un fief particulier, celui du Petit^Pessiery qui rele-
vait, non de la haronnie de Perreuse, mais de la çhâtelleme de
Couilloutre.
Quant à Téglise, elle est connue dans la contrée sous le nom
de cathédrale de la Puisaie.
Par sa grandeur et par son ornementation, Téglise de Treigny
n'est point en effet une simple église de campagne.
La façade ouest, élevée en fronton triangulaire, est percée de
trois portes, correspondant à chacune des nefs.
La porte principale, encadrée d'une guirlande de feuilles et
de fruits, fouillée à jour, s'ouvre sous un ai*c ogival dont le
tympan chargé de moulures flamboyantes est orné de feuillages
et de dentelles. Ce portail, accosté de pinacles et accompagné
d*o^ves en application, terminées en aiguille fleuronnée, n'est
parvenu toutefois qu'imparfaitement à dissimuler là nudité de
la façade.
m
La tour, massé loarde et carrée, complète le premier aspect
du monument ^yec sa flèclie sans élévation et.sans gr^cë et ^es
ouvertures ogivales garnies de flàmn^es à jour qui en vonént la
partie supérieure.
L'ensemble de ces divers caractères indique sùffis^inment le
xvi« siècle.
A riatérieur, Téglise apparaît de deux âjges différents, séparés
à peine.par la distance d'un siècle, mais qui ne peuvent être con-
fondus. /
Les nefs comprennent cinq travers soutenues par des piliers
chargés de nervures, groupées en formé de colonnettes. tout le
système d'arcature est ogival. Les fenêtres ont des mepeau^
flamboyants, et les voûtes des arêtes extrêmement saillantes.
On retrouve en un mot, dans toute cette partie, le style ogival à
sa décadence.
Le chœur, composé de deux travées supportées par des colop-
nés d'ordre toscan, s'unit avec art à |a nef dont les collatéraux
se prolongent autour de l'abside. Les arcs sont ici à plein-cintre
et Tensemble de l'œuvre acquiert ce caractère monumental,
qu'on l'etrouve danà un assez grand nombre d'édifices du xviF
siècle, trop systématiquement décrié aujourd'hui.
Treigny est la patrie dé. fterre de Treigiiy, domiuicalh du
côùVéWt d'Àuxerre, qui fut évêque de Senlis et confesseur du roi
en 4 434, sçlon le Gallia Christiana^ mais qui exerçait réelle-
ment celte charge en A 351 , suivant un registre dé la chambre
des comptes. •
Lés priûcipâùk seigneurs dé treigny ont été :
\ 523. Anne dé Chândioux, dame de Ratigny et du bour^ de
treigny.
Plus tard Jean de la Ittenue, seigneur de Perrigny, Treigny et
Ratilly, enseigne dû conàïé de Saint-Paul (François de Boùr-
bôii).
<6|5. Jacques deLenfernat, baron de Pruniers, seigneur de
Treigny, qui épousa Marié de (iourtenay, fille de François, sei-
gneur dB Bléneau, gouverneur d'Àûxérre; et li'Éélène de Quin-
quet.
<742. David de Saint-Phalle, chevalier, inafquîs de Saint-
Pballe, baron de Cudot, marié à ÏÉàriè Lyée de Chancy, dame
de Treigny.
260
Puis Charles de Clugny, comte d*Arcy, seigneur de Treipyet
de Ratilly.
1732. Charles-Antoine de Clugny, marquis de Lespervière.
4733. Louis-Bazile Carré de Mongeron, chevalier, conseiller
au parlement de Paris.
— Pierre Frappier, seigneur de Dalinet.
1780. André Marie, baron d*Avigneau, comme mari de Gene-
viève Frappier, fille du précédent et de Anne-Camille de la Bus-
sière qu'il avait épousée, le 11 juin 1755, dans la chapelle Ste-
Anne du château de Ratilly.
1789. Charles Andras, chevalier de Marcy.
Treigny, depuis la plus haute antiquité, exploite de nom-
breuses fabriques de poteries de terre dont les produits sont es-
timés.
II.
*
Le voyageur qui, de Treigny, gagne Saint-Fargeau en passant
près de Ratilly, arrive bientôt au milieu d'une vaste étendue de
terres incultes, oii s'élèvent çà et là quelques cabanes. Ce lieu
s'appelle les Gâtines et ce nom, dans toute la Puisaie, indique
une nature désolée, la solitude ou le séjour de la misère. Tout-
à-coup une avenue, des habitations, une chapelle attirent l'at-
tention. Cette fois, c'est Boùtissaint. Mais qu'est-ce que Boutis-
saint ?
L'abbé Lebeuf nous apprend que c'est un lieu du diocèse
d'Auxerre, situé près de Saint-Sauveur-en-Puisaie, mais c'est
tout ce qu'on savait de son histoire lorsqu'un hasard heureux a
remis entre nos mains un dossier, que nous nous sommes em-
pressé de déposer aux archives départementales , et qui nous
permet de compléter ce qu'en a dit l'abbé Lebeuf. .
L'origine de Boùtissaint remonte à une époque reculée dont il
est impossible de préciser la date , mais on sait avec certitude
que c'était une collégiale dépendant de l'abbaye Saint-Satur de
Sancerre, lorsque Narjot II, seigneur de Toucy, de Saint-Far-
geanet de Perreuse , chargea les moines de cette collégiale du
«ervice de l'église de Perreuse qu'il avait dotée, vers 1 1 75, des
dîmes de la seigneurie.
Bientôt ces dîmes furent mal payées, quoi humana fragilir
tas prwoioT sit ad retinendas décimas quam solvendaSy et le
SIM
service divin souffrant de cet état de choses, Ithier IV, fils du
fondateur, céda en remplacement au chapitre de Boutiss^iAt,
par une charte de 1218, une redevance fixe de blé et de vin.
Cette collégiale, dont la provision appartenait au prieur.de
Saint-Amatre d'Auxerre, n'était plus, au xv* siècle, qu'un sim-
ple prieuré, et ce prieuré n'était plus, un siècle plus tard, qu'un
simple bénéfice.
Les intentions du fondateur étant mal remplies sans doute^
par des moines obligés de résider à une assez grande distance
de la chapelle qu'ils étaient chargés de desservir, il obtint l'érec-
tion de l'église de Ferreuse en prieuré-cure et put y àfi'ecter la
rente créée en faveur de la collégiale de Notre-Dame de Boutis-
saint qui, abandonnée alors à ses anciennes ressources, périclita
comme nous l'avons dit. *
Il arriva même, lorsqu'il n'y eut plus de prieur résidant, que
tous les riverains semblèrent prendre à tâche de le dépouiller.
Melchîor de la Rivière, notamment, ' s'empara de trente ar-
pents de terre, du manoir féodal et prit le titre de seigneur de
Boutissaint ; mais un arrêt du parlement de 1 680 l'obligea à
délaisser ces usurpations.
C'est environ quarante ans auparavant que M. de Forest, un
dés prieurs de Boutissaint, avait relevé de ses ruines le logis
prieurial et s'était pFu à lui donner l'aspect féodal et modeste-
ment défensif qu'il a conservé jusqu'à ce jour. A la mort de ce
prieur, Jeanne de Forest, sa nièce, dame de Boissenay, vint en
prendre possession comme d'un héritage et le nouveau prieur,
Antoine de Chambel, eut peine à l'en faire déguerpir.
Quant aux petits usurpateurs, ils eurent à peu près la per-
mission de rogner à leur convenance le domaine de Boutissaint
jusqu'en 1745, époque oii François Greslard prit possession, du'
bénéfice et dépensa toute son intelligence et son activité à le .
mettre en produit.
Voici la liste chronologique des Prieurs :
1 437, l'abbé Patet ;
1 61 3, Léonard Dubois ;
1570, Nicolas Lebeau ;
1640, l'abbé de Forest;
1 648, Antoine Chambel ;
1 668, Charles Buisson ;
1 7|i4, Jfrançpis GrosUrd^ curé de Fpnljenoj-en-Puis^ie^ nqm-
mé le 10 décembre î'tli, entré en possession le 4 janyiei^
'4746; '•■'••»■
W^^7, l'abbé Lelkrge ;
178^, Çenri-pidier-Antoine Careau, alors simple clerc to;i-
suré^ depuis vicaire de Bléneau jusqu'en 4 791 .
lï'notts reste à dire quelques mots de la chapelle de Çoutis-
saint*
Elle se compose d'une seule nei terminée à l'esl^ oii est l'ab-
side» et k l'ouest^ où se trouve la porte principale^ en pignon
triaugulaire. Cette porte çst; petite, à plein-çintre et simple nieni
ornée sur l'arête d'un tore semi-c^Iindrique. Il n'y a pas de fe-
ijétre au-dessus..
À l'inlérieur, on remarque, à chacun des qiiair^ angles^ une
colonne romane^ dem^ngagée., dpnt le chapiteau est orné sur
les côt^s d'^ne feuille simple, à nervure, et sur la fece d'un^
grossier fer de lance. La fenêtre absidale a son cintre en ogive,
comppsé de clayeaux irrégulièrement éct^antillonnés. :^lle est
cha;ÂJfi:Qin,éQ çt taillée eu glacis. Deux fenêtres plus petites, mais
analogues, existent au sud ; il n'y en a point au nord. A droite
de l'abside, se tfouvç une piscine à plein-cintre, ^ u^e se\ile cu-
vette centrale taillée dans une tablette saillante en forme de
listel, et coupée en bizeau ori^é de dents, de scie.
Gee^ caractères indiquent suffisamment la fin du :^u« sii^çle ou
le commencement du xiji®.
L'église de Boutissaint n'a du reste, on le voit, r^ea jusq|i}e4à
de remarquable, mais une particularité que nous allons signaler
mérite l'attention, des archéçlogues.
lj)ansi la, façade nord; à g^auche d^ la petite porte de d^age-
oienjt qui y est pratiquée ^ se trouve incorporée au ipujr une co-
lonne identique à. celles de l'intérieur et une piscine également
plein-cintre, à bizeau et listel, mais à une seule cuvett|& excen-
traie, au-dessous de laqçeUe gtt éver^é l'autel rustique, s^^quel
elle était destinée, et qui se compose d'une simple tablette de
pierre.
L'absence, de ce côté , non-seulement d'unj^ fenêtre, mais en-
core d'un dixième contrefort exigé par la aymétrie» et la pré-
sence d'une colonne engagée dans le mur, qui avait^spinà doute
ses correspondantes, indiquent éviden^mentqu'uijte toiture: quel-
263
conque reQOuvra^ cet autel extérieur et. abritait roAciaat. .i||ais
ce petit temple, de quelques mètres carrés^ était-il clos conooie
une cellule?
Etait-il au contraire simpleoient couvert par uu eibo^iiBi et
fermé par des rideaux, déroulés d'une colonne à Tautre, coaime
cela se pratiquait dans quelques églises au momej^t de 1^ con-
sécration?
Etait-il enfin ouvert de trois côtés, laissant le prêtre officier
au milieu du parfum des bois et du murmure des ruisseaux f
Telles sont les questions que nous n'avons pu c^oudre. De
plus savants pourront le faire. Le fait que nous signalons a
peut-étre> du reste, des analogues que nous ne connaissonsi
pas.
Boutiss.aint dépend de la paroisse, de Treiçay,. Spn çglise ,,
pendant la révolution, a servi de magasin pour retirer les cen-^
dres d'une verrerie, exploitée alors dans les environs.
§ XXV. — Lh Bbuyèr^.
Ce fief, sans justice,, était situé panofese de Treigny. Il ne
comprenait plus, au xviii* siècle, qu'un colombier et une ga-
renne.
Seigneurs : 1778. Brochet de Villeneuve^ demeurant à Cla-
mecy.
S XXVI. — Machecourt.
* Ce fief était situé sur la paroisse deTreigpgr.
Nous n'avons pu en connaitre la consistance.
...... . • . 1^
§ x^yn. — u gabro^rle.
Nous q'avens aucun renseignement sur ce fief.
Seigneurs : 1662. Mlle de Gentils de laBreuille.
§ XXVIlï. -^ GUJWCTY.
Ce fief, situé paroisse de Treigny, comprenait un cbàte^ii^eit
de$ d^OAdances asaez consi^érs^bles.
> '
26*
»
Sbigneubs : 1523. Guillaume de Paris, écuyer, dont la fa-
mille a longtemps possédé Goerchy.
1544. Jean de Braque, seigneur de Beaudeduit.
Î722. Nicolas-François de Vathaire.
4755. Louis de la Bussière.
♦ 767. Marie-Edme-Paul de Vathaire, puis Nicolas-François de
Vathaire, qui épousa Claude Moreau, étant veuf d*Anne de Tercy.
\ 774. Edme-Paul de Vathaire, fils des précédents, capitaine
aide-major au régiment d^Auvergne, chevalier de Saint-Louis ;
Puis Louis de la Bussière qui, dans l'acte de décès de Louise-
Marie Contaud de Coulanges, sa femme, du 3 juin 1784, prend
les qualités de chevalier, seigneur d'Aligny, Guédeloup, la Bus-
sière, Guerchy et autres lieux, ancien capitaine de cavalerie au
régiment d'Orléans, gentilhomme ordinaire de monseigneur le
duc d'Orléans, chevalier de Saint-Louis, de Saint-Lazard, et de
Nbtr^Dame du Mont-Carmel.
Enfin Edme-Paul de Vathaire, qui se trouvait être de nouveau
seigneur de Guerchy, en 1 788.
S XXIX. • — MORENNES.
Nous n'avons pu découvrir aucun éclaircissement sur la con-
sistance et la situation de ce, fief.
Seigneurs : 1654. Louis Moyeulx.
S XXX. — Moulin-Paillard.
Nous n'avons aucun renseignement sur ce fief.
Seigneurs: 1654. Louis Moyeulx.
S XXXI. — Ratillt.
Nous n'avons, sur le château de Ratilly, aucun renseigne-
ment . antérieur au xn« siècle.
Sa construction ne semble pas du reste remonter à une époque
plus reculée.
C'est un parallélogramme flanqué de six tours, une à cha-
cun des angles et deux autres à l'entrée du pont-levis. Au
XVII* siècle, un donjon qui domine tout l'édifice, a été élevé au-
dessus du portail.
À la même époque, vers 1 636, tout ce qui restait des ancien-
nes constructions a été rasé au niveau des glacis et réédifié en
265
moellons sur les vieux omrs qui sont en grand aj^areil de grès
ferrugineux disposé en assises régulières, mais à peu près sans
mortier.
Indépendamment de Tenceinte de fossés qui défend l'entrée
immédiate du château, ses dépendances étaient closes par une
enceinte extérieure avec avant-portail, et c'est dans l'intervalle
des deux clôtures que se trouve la chapelle consacrée à Ste-Anne.
Cette chapelle, élevée en pignon à Yes( et à Youest, est ou-
verte par une porte à plein-cintre et éclairée par quatre baies
ogivales dont les moulures indiquent la fin du xv« ou le com-
mencement du XVI* siècle.
Seigneurs : Ils portaient, au xiv* siècle, le nom de Ratilly et
il ne nous a pas été possible de reconnaître à quelle famille ils
appartenaient.
XV» siècle. Etienne de Courtenay-Tanlay.
-Depuis, mêmes seigneufs que Treigny.
S XXXn. — HOUSSERY.
Nous n'avons aucun renseignement sur ce fief.
POPULATION ACTUELLE
DBS ilBUX DONT L'ENSEMBLE COMPOSAIT UL BARONNIB DE FERREUSE.
Yonne.
Përreuse 329
Sainte-Colombe, avec les fiefs de la paroisse. 74 5
Beaulche et Fontaine-Madame 28
Test-Milon 73|
La Forét-Dardeau * 21 > 4229
Les Mées 2i{
Fosse-Gillet ...:.'. 409
Montreparé 40
Treigny, avec les fiefs de la paroisse 2590
Nièvre.
Brienon-les-AUemands • 326
Httban 317 . ^--
Bussy et le Pesle 264 ^ ^^' '
H(»aehes 670
Au total.... 6806
«
m
CUARVfi DE 1 84'9.
Ego Iterius de Tociaco notum facio presentibs et fi|tu<ri&
qqijOd oum boD$ memoria^ DP"' Nariotu^, pater merx^ ob reœe-
dium anim^ susa eccliam beatae mariai de Peros^,, in proprio.
fuado, suo, fuBdasset ipsamq. de decimis omniujn cibarium
suorum. oec non et ojam rerum, auarum acqui&itar^ sea q aC'^
quirendar, in potestate de Perosa decimendax doitasset, sicut in
ipsiu6 patris mei authentico plenius contin^tur, tandem egf^
Iterius i e^usdem patris mei inhserens vestigiis prsecon^is iu
futurum ne dicta ecclia in hac parto jnre sua. possit de-
ficaudari) seu ab aUquo successor. meoc. super boc ten^ere
perturbari attendensq. quod huâa fragUitaiS pravior sit ad
retinendas décimas quam solvendas habito supeiboe pi;aden-*
tum concilio, de assen&u et vollàte venecabilis patris et dni
mei autissiaudorensis Ëppi, nec non et abbatis et eanoni-
cor. S^^ Sateri, dedi et concessi, in perpetuum, pro remedio ase
mesB et antecessor. iq^. pno solutione dîctar. decimar, ad sus-
tentaonem canonicor. in ecclia beftt^ marise de Boutissen dno
servientium, ad quos anle dicta ecclia de Perosa, de conces-
sione pi» recordationis dni Hugonis, quondam autissiodorensîs
Eppi dignoscitur pertinere^ octo seitarios frumenti, octo sex-
tarios sifali<el eeto sextarios a«6B®, in.geaB9iis4nei8 de Loen
et de Perosâ^ vel in territor. i^s^rtoto, si grangiae ibi non
fiierinty q^opumque modo, cultum fuerit vel locatum, in octavâ
oium s***/ annuatim persolvendor. Dedi. praétereà dictis cano-
nicis beatsB mariae de Boutissen decem modios \m meri, boni
et legitiml^ sine àquâ, àlbi vel rubei, de vino clausi mei de
Peçosn, Tore vindemiar, ibidem ànnis singulis pércipi^ndos, et,
si vinum decim» clàusi liiei àd hoc' non sufficerit, de vino équi-
valente i ibidem vèl alibi comparato , dicf is canonlcis , apud
Perosam^ annis slngùIis dècem modii persoluentur; Terum,
quoniam pater meus capitule de Perosâ, quotiens pfesens esset,
procuraoem suam in domo sua habendam concesserat in perpe-
tuum, ego, pro procuraoe illà, dedi et concessi canonicis beatœ
marise de Boutissen ^entum. solidos ^ <>ttrsalis m^netsa et alios
centupi solides, pro.elemosima.patris.mei Cariodi, iaferragio
meo de S^ Amando^ ad .nativitatem dni, aanis singulis red-
dendos et percipiendos née non. et viginii solides, e)iisd6m> 1990-
.'»... : . I •
867
net», ut ex inde lampas una exhibeatur qu» de nocte ardeat
semper in eapellà meâ de Perosâ qui, similiter^ in ferragio de
S^ Amando, annis singulis percipientur.
Ad hsBC dedi et concessi saepëdictis fratribas de Boutissen
agnum pinguem, singulis annis in Pasôhâ ad esum fiatrum
ejusdem domus, et pastum ad opus viginti Porcorunn absque
pasnagio per nemora mea de Pulegiâ, vel Perosâ, baiis meis et
plaissetis exclusis. Praeter ea si defectis badiis in grangiis meis
supradictis, vel in territorio ipsarum seu vini in clauso meo de
Perosâ, vel si, in ferragio meo de S^ Amando, defectu^ coatis
gerit qnominus undecim librae persolventur sieut auperias est
expressum. Ego vel quicumque doms Perosse vel ferragii exti-
terit persolvere tenebimur ad integrum oia supradicta, terminis
constitutis ; quod si forte colapsit id facere noluerimus, tel
neglexerimus , per censuram ecclesiasticam. ad id faciendum
nos astringimus compel}ando. Supra. dictis àdjunctujm est et
adpetitionem meam a venerabili pâtre et dno mea Yillemo au-
tissiodorensi Eppo et abbate S^ Sateri, nec non çt 9 Priore
S^ Amatoris autissiodorensi& ad cujus curam et provisionem
domas à^ Boutissen et ea quse ejusdem domus fuerint perUnei^
noscuotur concessum et constitutum ut unus praedictoi^. ffairum
de Boutissen quoties esse deberet in looo quotiens ego vel uxor
mea apud Perosam fuerimus résidentes, in capellâ meâ de Perosâ,
singulis diebus, celebret, cum autem absentes fuerimus, tune
in ecclesiâ de Boutissen, singulis diebus, missam, quam diù
vixerimus, de S*^ Spiritu célebrabit. Post bbitum vero meum,
pro defunctis post aliam missam qusB nobis ibideni ab antique,
diebus singulis, debebitur, ita quod in ead. domo, singulis
diebus, dua^ missae pro nobis perpetuo persolventur^ Quaa oia
ut perputuam obtineant firmitatem, ego^ de volte et assensu
vxoris m» B., quse etiam oia fide data se firmijter servaturam
promisit, présentes litteras sigilli mei caractère roboravi quas et
ead. vxor mea sigillo suo munivit in testimonium et muni-
mentum.
Actum anno Dni millesimo ducentesimo decimo octavo.
Copie collaiionnée sur Voriginal par h Prieur de Sd^inP-
Satur, le S novembre <724,
268
ÂRMORIAL
DE LA BARONNIE DE FERREUSE»
§ 1<*. — Sdgnev/rs de Ferreuse.
1. DeToucy. De gmules^ à 3 pals de vair^ au ehefd*or chargé de
4 merlettes de gueule [Arm. du Niveraois].
2. De Bar. D'azur^ semé de croix recroisettées^ au pied fîché^ et
eha/rgé de 2 bars adossés^ le tout d'or. (Hist. gén. de la maison de
France.) [A ajouter à l'ann. du Nivernois].
3. De Montperrat. D'argent au chef de gueule. (Palliot, p. 144.)
[À ajouter à rarm. du Nivemois]. >.
4. GcEUR. D'azur à la fasce d'or chargée de 3 coquilles de sable,
ac€ompagnie de 3 cœurs de gueuleSy 2 et i. (Plafonds de Thôtel
Jacques-Gœur, à Bourges). Palliot dit les cœurs d*or. [A ajouter à
Parm. du Nivemois].
5. De Chabannes. De gueules au lion d^hermines^ armé^ lampassé
et cou/ronné d'or, [Arm. du Nivernois].
6. D'Anjou-Méziéres. D'azur^ à 3 fleurs de lys dPor^ à la barre
d'argent^ et à la bordure de gueules (Sceaux des chartes de Saint-
Fargeau et hist. du Berry). D'après les verrières de l'église de Hé-
nëres-en-Brenne, Técu est semé de France, à la barre d'argent et à la
bordurede gueules. [A sgouter à l'ann. du Nivemois].
7. De Bourbon*Montpensiër. De France^ au bdton de gueules péri
en bande^ chargé en chef d'un croissant d'argent, (Hist. gén. de la
mais, de France). [A ajouter à Tarm. du Nivemois].
8. De Bourbon-Orléans. D'azur ^ à 3 fleurs de lys d'or, au lambd
d'argent de 3 pendants, (Hist. généal. de la maison de France).
Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, qui a pos-
sédé la haronnie de Ferreuse, portait simplement de France dans un
%cu en lozange (arch. de Saint-Fargeau). [A ajouter à l'arm. du Ni-
vemois].
9. De Lauzun. Tiercé en bande, d'or, degueules et d'azur. (Hist.
^néal. de la mais, de France). [A ajouter à l'arm. du Nivemois].
10. Grozat du Ghatel. De gueules, au chevron d'argent, cuxom-
pagné de 3 étçiks de même, 2 en chef et 1 en pointe, (Hist. gén. de
la mais, de France). [A ajouter à l'arm. du Nivernois].
11. Lepeletier. D'azur, à la croix pattèe d'argent, chargée en
cosv/r d'un clievron de gueules accosté de 2 molettes de sable sur la
traverse de la croix et d'wne rose de gueules boutonnée d'or, (Ann.
de l'Yonne 1839, à peu près conforme à l'arm. du Niv. qui n'indique
pas que la rose est boutonnée d'or).
269
§ 2. — Seign&wrs des fiefs momant de la baronniê
de Ferreuse,
12. De Hilun, maison (pii a possédé le fief, § 4. De g'mules^ a/a
chevron d'or^ accompagné en chef d'une étoile d'or à dextre, d'vmt
rose d'argent boutonnée d'or à senestrè, et en pointe d*une j^lante d$
millet d'argent, (Arm. du Nivernois).
13. De LA BussiÈRE, maison qui a possédé les fiefs, § 6, 24 et 28.
D'azur à une bande d'or, accostée de 2 demi-vols abaissés de même
et de deux étoiles d'argent, une aurdessvis de chaque demirVoL (Ârm,
du Niveraoifi).
14. De Mello, maison qui a possédé les fiefs, § 9 et 10. D'or à
1 fasces de gueules ^ à Vorle de 9 merkttes de mSme, 4, 2, 3. (Arm.
du Niveraoisj.
15. De fiRiENNE, maison qui a possédé les flefs, § 9, 10 et 12.
D'azur au lion d'or semé de billettesde même. (Duchesne, p. 164 ) *
[A ajouter à l'arm. du Nivernois].
16. De Bourgogne, maison qui a possédé les fiefs, § 9 et 10.
Bandé d'or et d'azu/r de 6 pièces^ à la bordure degueniles. (Paliiot,
p. 40). Les comtes de Nevers, de cette femille, portaient la bordure
engréléé. (Hist. généai. de la mais, de Fr. et arm. du Mv.)
17. De Jaucourt, maison qui a possédé les fiefs § 9, 10, 11, 12
et 13. Z>e sàbU à 2 léopards d'or, (^morial' du Nivernois).
18. D'Albret, maison qui a possédé lés fiefs § 9 et 10. De gueules
plein. (Arm. univ.) [A ajouter à Tarm. du Nivernois].
19. De Prie, maison qui a possédé les fiefs § 9, 10, 17, 20, 23.
De gueules à 3 tierces-feuilles d'or, (Hist. géù. de la mais, de France).
L'armoriai du Nivernois ajoute, d'après Yertot, un chef d'or chargé d'an
aigle à deux têtes de sable. Les sculptures du château de Prie, près
de Ghampcevrais, ne portent que les 3 tierces-feuilles.
20. De Sainte-Maure, maison qui a possédé les fiefs § 9 et 10.
D'argent à la fasçe de gueules, (Hist. de la mais, de Fr.) [A ajoutera
Tarm. du Nivernois].
21. Coeffier d'Effut, maison qui a possédé les fiefs § 9 et 10.
De gueules au chevron onde d* argent et d'azur de 6 pièces, accomr
pagné de 3 lionceaux d'or 2 en chef et i en pointe, (Hist. généai. de
la maison de France). Ces armes sont celles de la maison de Ruzé, à
laquelle a succédé la maison Goeffter au xvii« sièclç. [A ajouter à
Tarm. du Nivernois].
22. De là Porte de la Meilleraie (Armand-Charles), qui a pos-
sédé les fiefe § 9 et 10. De gueules au croissa/nt montant d'argent
chargé de 5 mauoh&tv/res d'hermine. (Hist. gén. dé la maison d«
870
France). [A ajouter à l'arm. du Nivemois]. De la Meilleraie, après son
mariage avec Hortense de Mancini, en 1661, prit les armes de Ma-
zariQr ({ui sont : D'azur^ à la hache d'armes d'argent dans %m fais-
ceau d'armes d'or^ lié d'argent et posé en pal, et une fasce de
gueules su/r le tout chargée de 3 étoiles d'or.
23. Doublet de Grouy, maison qui a possédé les fiefs § 9 et 10.
D'azwr à 3 doublets ou papillons d'or volants, en bande. (Axm. hist.
de la nobl. de France. [A ajouter à l'arm. du Niv.].
24. ViLLETARD, maison qui a possédé le fief § 9. D'argent, au
chmrcm d'azur accompagné de 3 trèfles de Sinople 2 e/1, (Manuscrits
Tarbé). [A ajouter à Tarm. du Niv.].
25. De Pontallier, maison qui a possédé le fief § 11^ De gueules^
au lùm d'or^ couronné de mêms^ armé et lampassé d'azur, (Hist.
gén. de la mais, de France). L'armoriai du Nivernois, d'après Yertot
et Coquille^ dit seulement : De gueules au lion d'or,
26. Bureau m la Rivière, maison qui a possédé le fief § il.
D'azv/r anjb chevron de sable, potence et contre^tencé d'(xr^ aceomr
pagnéde 3 buires de même, (Hist. gén. de la mais, de France). {A
ajouter à l'arm. du Nivemois].
27. Babutin-Humn, maison qui a possédé le fie( § 12. i 5 poirUs
d'or^ équipolUs à 4 de gueules, (Dict. de la nobl.) [A ajouter à l*arm.
dttBivemoiô].
28. D'Anlezy, maison qui a possédé le fief § 12. D'herfnim^ à la
bordure de gueules, (Arm. du Nivemois).
29. Hinselin, maispn qui a possédé le fief 1 16. D'a»ur à ta fasee
d'ivrgent^ chargée d'une molette de sable et accompagnée de 3 Utes
de Uopa/rd d'or, rangées en chef* (Arm. du Nivemois).
30. Ghaillou, maison qui a possédé le fief § 18. D'azwr, à ta croiœ
d'or cantonnée de 4 chatons d'aimea/u, (Sceau de cette maison). [A
ajouter à l'armoriàl du NiveihQois].
ai. De Champs, maison qui a possédé lie fief § 20. D'azwr à 5
pfanté^ de mandragore d'argent mal ordonnées ^ au franc quartier
d'hermine. (Arm. du Nivemois).
32. Grossaine, maison qui a possédé le fief § 20. D'azu/r à 2 épées
d'argent, aux gardes d'or^ passées en sautoir. (Dict. héraldique).
[A ajouter à Farm.* du Nî\ernois].
33. De Mung, maison qui a possédé les fiefs § 21 et 22. EcarteU
d%rgent et de gueules, (Arm. gén. de d'Hozier). [A ajouter à l'arm.
ivi^ Nivemois].
34. De LA Rivière, maison qui a possédé le fief § 22. Dp sablelà
là baj^de d'argent. (Arm du Niveynois).
35. De Veilh^, ÎDoaison qui a possédé le fief § 22. D'azur au rais
d'esea/rboucle pormietè et flewrdelysé d'or y de 8 pièces. (ArmoriaJ du
Nivemois).
36. De Ghandioux, teaîfton qui a possédé les fiefis § 24 et 31.
D'hermine à la fasce de gueules. (Armoriai du Nivemois).
37. De Lenfernat, maison qui a possédé le fief g 24. D'azwr à
3 lozanges d'or, 2 et i, (Dict. de la nobl.) [A ajouter à Tarm. du
Nivemois],
38. Lyée de Ghancy, maison qui a possédé les fiefs § 24 et 81.
D'argent au lion rampant de sable^ a/rmé et lampassé de gueules,
(Dict. de la nobl.) [A ajouter à Farm, dn Nivemois].
39. De Saint-Phalle, maison qui a possédé les ûefsi §'24 et 31.
D'or à la croix a/ncrée de Sinople, (Arm. du Nivemois).
40. De Glugny, maison qui a possédé les fie& 24 et 31. D'asv/r 4
2 clefs d'or adossées en pailles pennetons en haut et les anneaux en
lozange^ pomfnetés e^ enJocéi^. (Palliot, paiement de Bourgogne). [A
sgoujter à Tarm. du Nivemois].
41. Marie d'Avignéau, maison qui à possédé les fiefs $ 24 et àl.
D'azw à la bande d'or chargée de 3 fers de lance de sable et aa^^-
pagnée de 2 tètes de cerf d'or. (Gatalogue des élus aux Etals de Pour-
gogne). [A ajouter à l'arm. du Nivemois].
42. An]>ras, maison qui a possédé le fiëf § 24. D'argent, au che-
vron de gueules, accompagné de 3 tov/rteaux' de mkne. (Arm. du
Niveraois).
43. t)E Paris, maison qui a possédé le fief g 28. ^a gueules cm
sœutoir dentelé, cantonné de 2 quintes feuilles en chef et en pointe eî
de 2 lesans en flanc, le tout d'or. (Dict. de la noblesse). L'arm. ^n
Nivemois indique une Êimille de Paris qui ne portait pas les mêmes
armes^ mais qui peut être différente de celle qui a possédé Guerchy
près de Treigny.
44. De Vathairé, maison qui a possédé le fief § 28. iyazwr^ m
chevron d'or, accompagné de trois roses àe même. (Sceau de la &•
mille). [À ajouter à Tartn, du Nivemois],
45. De Gourtenay-Tanlay, maison qui a possédé lé fief § 31. D'or
à 3 tourteaux de gueules. (Hist. gén. de la maison de Gourtenay).
[A ajouter à Tarm. du Nivemais].
Déy.
272
FAITS GÉNÉRAUX.
1855. —DÉCEMBRE, 17. — Due dépêche arrivée à Paris annonce
que la ville de Kars s'est rend^aux troupes russes, le 28 novembre.
JANVIER, 7. — Mort du sculpteur David (d'Angers) .
9. — Tentative d'insurrection à Madrid. Les Cortès sont envahis
par les émeutiers.
10. — Le Monitewr publie un article sur les devoirs du Sénat.
• 12. — Découverte d'une nouvelle petite planète par M. Chacomac,
à rObservatoire de Paris.
16. — M. de Nesseirode notifie au comte Esterhazy l'acceptation
pure et simple des propositions contenues dans l'ultimatum, lesquelles
propositions devront servir de préliminaires de paix ent)*e la Russie
et lés autres puissances belligérentes.
FÉVRIER, 5. — Un rapport de S. Ex. le ministre d'Etat rend
compte àl'Empereur des travaux du Louvre, qui est achevé, sauf les
travaux extérieurs et quelques autres travaux,
9; — Un décret impérial Convoque pour te 3 mars le Sénat et le
Corps législatif.
25. — La première séance du Congrès a lieu à l'hôtel des affaires
étrangères. Les gouvernements intéressés sont représentés : la
France, par M. le comte Walewski et par M. Je baron de Bourqueney ;
l'Autriche, par M. de Buol-Schauenstein et par M. le baron de Hubner ;
la Grande-Bretagne, par M, le "comte de Clarendon et par lord
Cowley ; la Russie, par le comte Orloff et par le baron Brunow ; la
Sardaigne, par M. le comte de CavoUr; la Turquie^ par Aah-Pacha et
par Mehemmed-Djemil-Bey.
Dans celte première séaùce, il est arrêté qu'il sera conclu entre
les armées belligérantes un armistice qui cessera de plein droit le
31 mars.
MARS, 5. — Cn décret impérial appelle les cent quarante mille
jeunes soldats, formant le contingent de la classe de 1855, à l'activité'
pour les armées de terre et de mer.
La Prusse est admise aux conférences. M. le baron de Manteufell
et M. le comte de Hatzfeld sont chargés de représenter le gouverne-
ment prussien.
16. — L'Impératrice Eugénie accouche d'un prince.
18. — Les généraux Ganrobert et Bosquet sont élevés à la dignité
de maréchal de France.
».
« * *
30. — La paix est signée par les pléDîgpt^timres présents au
Congrès.
AVRIL, 3. — Le Corps législatif adopte le projet de loi relatif aux
pensions des veuves des militaires et mârinflT tués sur le ehamp de
bataille ou morts des suites des blessures qu'ils auraient reçues.
6. — Un mouvement a lieu à Valence. Cette capitale et ses pro-
vinces sont déclarées en état de'siége.
8. — M. le comte Walewski parle devant le Congrès de la situation
de FKalie et des améliorations à apporter dans le système de gouv^-
nement du roi- des Deux^iciles .
16. — Adoption par le Corps législatif du projet de loi concernant
les doiKines.
27. — Les ratifications du traité de paix, ainsi que les- con-
ventions qui y sont annexées,. sont é^^gées à l'hôtel du.miniptère
des d^6Siire9 étrajigôres.
MAI, 4. — Adolphe Adam, m^dbre^de Flmtitut, ineurt dans sa
.&â« année.
13. — Le débordement des fleuves et rivières cause en Fciace
de grand» favages.
. 15* ^ liO (1^9^ léml^àî 9Appte le pfoî^t de loi xel^lit^UX/ appels
des jugements des tribunaux correctionnels.
..21..^ Un déQr^t.dégl4e,;ii]te ^a sessû^n idu,.Cpj[p8 l^stetif, qui
devait être terminée le 2 juin, ne sera close que le 21 juin.
.?2..^rr-..Mpxt deM..,Aug»stiiiThiè3Ty. .
31 . — Le Corps législatif adopte le, projet; de loi relatif au tr^n^pçrt
des imprimés, des échantillons et des papiers d'af^es ou de com-
merce circulant en France par la poste.
JUIN, 1". — Nouveaux débordements des fleuves et rivières. Le
Rhône et la Loire causent d'inunenses désastres.
2. — Le Corps législatif adopte le projet de loi tendant à ouvrir au
ministère deTintérieur uncré^t de 2 millions pour secours provisoires
aux inondés. Des souscriptions s'organisent de toutes parts dans le
même but.
10. — Les récompenses accordées aux exposants leur sont distri-
bués solennellement par H. Rouher, ministre du commerce, de
l'agriculture et des travaux publics.
12. — Le prince Napoléon quitte Paris pour dure un voyage scien-
tifique dans les mers* du* Nord.
Î4. -^Baptême du prince impérial.
* 16. — Un décret de l'Empereur proroge la session du Corps lé^s-
lat f jusqu'au 2 juillet.
23. -« Mol»veln^Qt iiVMirreQtiûnnel à VaUadolid (Espagne).
28
t
28. — ^Le Goips législatif adopte le projet de loi relatif au drainage.
30. — Le Corps législatif adopte le projet de loi relatif aux so-
ciétés en cofflmaudite par actions.
JUILLET, 2. — Clôture de la session du Corps législatif.
6. — L'évacuation de la Crimée par les troupes françaises est
achevée.
7. — Mort de M. Fortoul, /oinistre de. l'instruction publique et des
cuites.
14. — Le maréchal Ëspartero, président du conseil des ministres
de la reine d'Espagne, est remplacé par le général O'Donnel. Emeute
à Madrid.
18. — Mouvement insurrectionnel dans plusieurs provinces
d'Espagne.
AOUT, 9. — Retour de l'Empereur à Paris.
13. — M. Rouland, procureur-général près la Cour impériale de
Paôs, est nommé ministre de l'instruction publique et des cultes.
SEPTEMBRE, 3. — Une insurrection royaliste éclate à Neuchâtel.
(Suisse). •
7. — Couronnement de l'empereur de Russie Alexandre IL
NOVEMBRE. — H. Paul Delaroche meurt dans sa soixantième
année.
* DÉCEMBRE, — Mort de M. de Salvandy, membre de l'Académie
française.
Le gouvernement prussien décide l'occupation de la principauté de
Neuchâtel par un corps d'armée.
FAITS DÉPARTEMENTAUX.
JANVIER, 4. — M. le général Gandin de Villaine, com-
mandant la subdivision de TYonûe, à Auxerre, est nommé
commandant de la 3e brigade de la division de cavalerie, à
Versailles. M. le baron Boyer est appelé à commander la sub-
division de l'Yonne.
12. — M. Lepeuple, ingénieur des ponts et chaussées,
275
chargé du service de la navigation de FTonne et da canal du
Nivernais, est chargé du service des ports du département du
Calvados. H. 6uyot> ingénier des ponts et chaussées, est ap-
pelé à le remplacer.
FÉVRIER, 6. — M. Picard, ingénieur ordinaire des ponts et
chaussées, chargé du service de l'arrondissement de Tonnerre,
est cha^é du service de Tarrondissement de Mantes. M. Ronvel
est chargé du service de l'arrondissement de Tonnerre et attaché'
au service du canal de Bourgogne.
14. — Un supplément de 1 0,000 fr. est accordé au dépar-
tement de l'Yonne sur le crédit ouvert par le décret du 22
septembre 1855, pour secourir plus eflScacement les bureaux
de bienfaisance dont l'hiver et la cherté des subsistances ont
accru les besoins.
M. Gillet, ancien notaire du ministère de la guerre, à Paris,
ancien membre du Conseil Général, meurt à Joigny dans âa
77* année.
AVRIL, 14. — Le Corps Législatif adopte le projet de loi qui
autorise le département de l' Yonne à coiitracter un emprunt de
185 mille francs.
19. — Par décret impérial en date du 19 avril, M. Demonvel,
payeur du département des Deux-Sèvres, est nommé payeur du
département de TYonne, en remplacement 4^ M. le baron de
Gauville, nommé payeur de la Loire-Inférieure*
MAI, 10. — M. Rossigneux, payeur de 4« classe à Avignon,
est nommé payeur du Térsor pour le département de l'Yonne,
en remplacement de M. Demonvel, non acceptant.
13. — Débordement de l'Yonne qui sur plusieurs points
se répand dans les plaines qui avoisinent la rivière. Des rap-
ports faits postérieurement, il résulte que les pertes occasionnées
par l'inondation dans le département de l'Yonne s'élèvent à
822,000 fr. environ. Des souscriptions sont ouvertes et pro-
duisent une somme de plus de 61 ,000 fr.
JUIN, 12. — Mort de M. Deschamps, ancien commissaire
des guerres.
24. — Séance solennelle de la Société archéologique de Sens.
AOUT, 26. — Le Conseil Général s'assemble sous la prési-
dence de M. Larabit, sénateur.
89fr
26. — Première ^'éimioQ' de la Société cmPrale del'YowM
po«r rencouragement de Tagriculture.
SEPTEMBRE, 3; ^ Ouverture de la chasse.
M. Guyot, ingénieur en chef de la navigation à Au&erre, est
appelé au service des inondations de T Allier, en résidence à
Clérmont. II est remplacé à Auxerre par M. Cambuzat, ingénieur
ordinaire à Paris.
10, — M. Çhamblain, préfet de TYonne, est appelé à la
préfecture de TAisne. M. Boittelle, préfet de l'Aisne^, remplace
M. Chamblain à la préfecture de TTonne.
OCTOBRE, 6. — Ouverture du ban de vendanges à Auxerre.
Les résultats de la récolte présentent une très-grande inégalité.
La qualité du vin est jugée supérieure à celle des vins de «1855. •
La quantité, génér'dlement assez faible, varie suivant les cli-
mats.
NOVEMBRE, 9.;— Première réunion de la Société d'agd-
culture de Tarrondissement de Sens.
12. — Mort de M. DucI^, jugss . de paix du cantoa eêt
d'Àiixerre. ,
20. — M. Schellinx, ingénieur des ponts et chaussées de
Tarrondissement d'Avallon , est attaché au service de la
Haute-Garonne. M. Desnoyers , conducteur , est appelé à
remplir les fonctions d'ingénieur ordinaire de Farrondissement
d'Avallon.
DECEMBRE^ 17. — M. Lebœuf est nommé juge de paix du
canton est d'Auxerre, en remplacement de M. Duché, décédé.
217<:
VOITURES" PUÉÎLTQUES.
•«■«■«■■kAMMrH*
D! AHxmre aux l(M»tttës CFaprèft :
Avallon^ bureau à la gnre. du chendu de fér^ 4 hi M^ln. du .maM,
It h. 15dus., 8 h. s.
Départ d'A vallon, 6 h. m., 1 h. s., 5 h. 20 s.
Avallon^ Môriu et G^, 7 b* d6 métin..
Chablit^ Hôtel du Léopard, 5 b. du soir.
Chdteau'Chinon^ dé|>art d'Auxerre 4 b. du m.
Départ de Cbâteau-CbinoD, lO'b. duinatin.
Châid-Censoir^ Hôtel du Léopard» 3'b. du soir*
Clamecy^ bureau* à la gare, départ d'Auxerre, If 'b 15 du s., 8^'
h. Si
Départ de Clam&cy, 6 b. nt. , 1 b; s.
Lu Charité^ Gorrespondaaee atec Nevers, 12 fa. 18-^.
Départ delà Charité, 7 b. m. ,
ChdtUlon'en-Bazois, bureau à la gare, Il b. 80 s.
Départ de Cbâtiilon-en-Bazois, 3 b. s.
Cosne^ bureau à la gare, 8 b. s .
Départ de Cosne; 7 b.' m'.
NwerSy passant par Claoïecj, .bureau à la^g^e, départ d' Auxerre,
1 1 b. 80 s.
Départ de Nevers, 7 b. s.
farU^ Bôtel du Léopard, bureau des messageries impériales.
SaifU'Brii, Voitures des dépècbes, deux foispar jour, Victor Barré,
rue du Templev
Satfil-*&NfMur , par LeugQf , hôtel de* U Fontaine. Départ'à4 bi.
1/3 du soir.
SaiM-Fargêau^ Correspondance avec Orléans par Toucy, Briareet
Gien. Dépôcbes, i b. du matin, bôtel du Léopard.
Saint'Fhrmiin, Hôtelde TEpée, départ: 4 b. 1/3 du soir.
Seignelay, A la Côte^l'Or, rue du Pont, service des dépéHhes, 4 b. 1/3
du soir et hôtel de l'Epée,
2^8
ToMfMiTi, Yoitare David^ 7 h. 1/4. matin. Correspondance avec
Ghâtillon et Troyes. et hôtel de l'Epëe.
Touey, Tous les joars, hôtel del'Epée, 5 h. da soir, eorrespondant
avec Saint-Sauveur.
m
Trayeê^ Correspondance avec Chaumont et la Lorraine , passant
par Chablis, Tonnerre (correspondance avec Chàtillon-sor-Seine), et
Ervy, départ tous les jours, à 7 h. i/2 du soir, hôtel du Léopard.
Vtrmmi0n^ Hôtel du Léopard, à 4 heures du soir.
CHEMIN DE FER DE PARIS A LYON.
EMBRàNCHEMËMT p'àUXERRE à LàROGHE.
>
SiTtiee éFhwer.
Trains d'arrivée à Auxerre: 8 h. 4S m. du matin, midi 50, S h. du
soir, .11 h. SO du soir, 4 h. 30 du matiii.
Trains de départ d'Auxerre : 6 h. SO m. du matin, 10 h. du ma*
tin, 5 h. 35 du soir, 10 h. 05 du soir, 1 h. 10 du matin.
(Bureau place auuBLmng). Départ du bureau 3/4 d'heure avant chaqne
départ de train.
Pour ce qui concerne le personnel et les autres détails relatifs au
service, (voir page 137).
AGENCE DE U NAVIGATION
DE LA SEINE ET DE L'TONNE.
Bureaux , ^uai - Bourbon , à Auxerre.
M. Gaudet fils, propriétaire de l'entreprise générale des Coches,
Jossier et Thibault, Bazou .fils et Bonneau, Gervais et Poltin, tous
entrepreneurs de marine à Auxerre.
Départs d' Auxerre pour Paris et route, tous les lundis et jeudis ;
Départs de Paris pour Auxerre et route, tous les mercredis et
dimanches.
Les marchandise^ doivent être rendues sur les ports la veille de
chaque départ.
r.
99(9
MESSAGERS.
Accoiay, Naux, lundi et vead.
Aillant, Mizier, lundi et vend;
Appoigny, Coquibuty 3foispar sem.
id. ' Naux 2 f. par sem. ;
Arcy-surKiUre, CmdboU, tous les 15 j.
Availon, Naux^ 3 f. par'sem.
kl. Châteottj 1 f. par sem.
Bassou, Coquibusy 2 f. par som.
BouDon Méry-Sec, Bertailte, 2f. pars.
Branches, Naux^ 3 f par sem.
Brienon, Coquibut, lund. et vend.
Chablis et Tonnerre, Coquibus, 3 fois
par sem.
id. Hôtel de VÉpée, 3 f.
par semaine.
Chamy, Château-Renard et Montar-
gis, Rigault, 3 fois par semaine.
Gheny, Laroche Çoqutbus, 2 f . par s.
Chitry, Victor Barré j rue du Temple,
2 f . par j.
Clamecy, Cabanloue, 2 f. par s.
Coulanges-la-V . CogiUbus, 3 fois par s.
Goulanges-sur-T. lundi et vend,
id. RigauU^ 2 f. par sem.
id. Loury^ 1 f. par sem.
Grain, Cabantous, 2f p. sem.
Gravan, Naux, lundi et vend.
id. Bertailles, lundi
id. Coquibus, lundi et vend.
Gourson, Rigault. 2 f. par sem.
id. Coquibus, 3 f. par sem.
Gruzy, Tissus'Coquibus, (sans époque
fixe.
Bomecy, âigaultf 2 f. par sem. «
Druyes, Rohan, lundi et vend.
Eglény, Rigault 3 f, p. sem.
Etais, id. id.
Fleury, Naux, 3 f. par sem.
Irancy, Naux, 2 f. par sem.
id. Barré, 2 f. p. jour.
Joigny, Coquibus, tous les 2 j.
Joux-larVilIe^ Naux, i fois par s.
Lain, Coquibus, i fois par a.
Leugny, Fièvre, lundi et vend.
Ligny-le-Ghâtel, BertaUle;, L et vend.
id. Naux, id. p
Llsle-sur - Serein. Tissu - Coquibus,
(sans j. fixe).
Mailly-le-Ghât, Cabantaus, vendredi.
Mont-St-Sulp.,Co^tu6ttf,2 f. p. sem.
Montigny, V* Coulbois, l. et vend.
Migé, Ber taille, 1. et vend,
id. Coquibus, . id.
Nevers, Loury, tous les 15 jours.
Noyers, Naux, Schlaquemeurdin, (sans
époq. fixe), Régnier, Putois, Râ-
teau.
Ouanne, Fièvre, i. et vend,
id. Coquibus, id.
Pourrain, Naux, lundi et vend.
Saint-Amand, Hollier, vendredi.
Saint-Bris, Victor Barré, rue du Tem-
ple, 2 f. par j.
Saint-Gyr, Braut, 1. merc. et vend.
id. Victor Barré,2L par j.
Saînt-Fargeau, Hôul du Léopard, t
les jours.
Saint-Florentin, Hôtél-de-VÈpée.
Saint-Maurice, RigauU, 1 f. p. sem.
venant de Paris.
Saint-Sauveur, Fièvre, 1 f. par sem.
id, Hollier, 2 f. pai!sem.
Seignelay, Naux, lundi et vend,
id. BertaiUe, 3 f. par sem.
id. Hôtel de CÉpée, tous les j.
de 3 à^Â heures.
Thury, Bièvre, 1 f. par sem.
Touey, Defert, lundi et vend.
Troycs, Hôtel de VÊpée, merc.
id Putois tous les merc
Trucy-&-Tonne, Cabantous, vendredi.
Vàrzy, Loury. tous les 15 j.
Vermenton, Coquibus, 3 f. par sem.
id. Naux, 3 fois par sem.
id. Château, 1 f. par sem.
Villiers-S.-Ben., Rigaut, 3 fois p. sem.
Vincelles, Naux lundi et vend.
Vincelottes, Naux, id.
MBLE ALPHABETIQUr
DES DBUX PREMÈRES PARTIES DE L'aNNUAIRE .
pagec
143
115
90
i05
123
100
132
138
17
64
ikbattoir
Académie de Dijon
Adjoints auK maires
Administration ëctlë-
siasiique
Adminis. financière
Administ. de la justice 106
Aùminist. militaire 120
Ar^minist. municipales
des principales Tilles
du département.
A<> iiinist. des postes
AriminiSL des lignes
télégraphiques.
A(',enda municipal
A'géPîe
Al iënéa«(h6pital oo asile
des)« 102
A.'jârauz 65
Al bevéquQsetévâques 45
Architectes départaux 102
ArchiTes 74
Armée - 48
Arrivée» et départs des
.courriers 134
Arrondi* forestiers 46
ArtiU«rie .62
Asatstance judipiaireflbu-
reanxd') , IM
Association des jeunes
éconones 151
Atelier de charité ' 150
jt;r^* } V. Tribu..».
I
BihliotbèqiiespuUiqttes 144
Brigades de gendarm . 1 21
— de la préfecture fÙ
— de poste 80 et 133
— de bienfaisance
d*Auxerre 149
Caisses d'épargnes 149
Cabinet de M. lePrélet 70
Calendrier 3
Canal de Bourgogne 139
— du Nivernais 138
CaiiMerie Qf
Chambras consultatives
149
146
106
41
137
pages
des arts et manufac-
tures à Sens
—d'agriculture
Chapitre diocésain
Çhef-lieux de préfec-
ture
Chemin de fer
Chemins /service des]
(nomenclature et iti-
néraire des) 139
Circonscrip.académiq. 68
Colonies françaises 66
Comices agricoles 147
Comité de l'Annuaire 1
Comités «iiratuits de oon-
lulialiton : 102
Commissaire» de police 100
Commissaires d#|folice
cantonaux 122
— prisjturs 112
Commission des cons-
tructions oommun^^ 102
d'examen pouf l'ins-
truction secondaire 115
d'examen pour l'ins^
tpuctién primaire ' 115
instruction (établis-
•emenid'} 116
Commission permanente
de TAnnuaire 1
-«;de sufTeillance des
prisons départem. 104
Gommisstonâ hippiq. 148
Comn^unes Si départe-
ment (superficie re-
venu, disiahces judi-
ciaires, noms des
Cantons et bureaux
de poste)
(population, maires,
adjoints , curés et
instituteurs)
Comput éccUsiastique
Conseil départemental 115
—d'Etat
—de préfecture
—•général
—général ( sommaire
des travaux dii)
—d'arrondissement «
—diunici peux des villes
chef-lieux ^|00
Conseils des ministres 35
— • d'hygiène 79
Conservateur des hy-
80
90
3
37
70
77
117
78
pothéques 131
Contributions directes
(personnel) 133
-indirectes (persoa.) 1 29
Corps législatif 16
Correspondants de l'An *
nuaire 1
Cour de ca&satrcn 39
— Impériales de France
et départements qui
en ressortissent 44
— impériale de Paris 40
— d'assises de l'Yonne. 106
— des comptes 39
Cours de la lune 5
Cours grafcuit de detnn
d'Auxerre . 146
Crèche de St-EUenne 150
Curés 90
Départements de la
France 41
Dépenses du Trésor 1 23
Desservants 90
Diocèse de Sens - 105
Direction généivile des
douanes et contrib.
indirectes 129
Division d« la France 41
Domaines, .(^ersonivel
de l'âdminist. des^ 151
Eaux et forêts 133
Eclipses 4
Ecole i monnaie primaire 117
Ecoles communales de
filles ' 117
^cole polytedinique 47
—de Saint Cyr ià»
.-*du corps d'état-Ma)Or td.
-"-d'artillerie et du génie id.
' ' ' id.
id.
id.
id.
id.
id.
48
id,
id,
id.
id.
-^-nlugéniet maritime
— de cavalerie
— navale
—forestière
— des mines
— Ponts et chaussées
—des chartes
— des arts et métiers
•—des langues orien-
tales vivantes
-vétérinaires
—d'agriculture
*"¥
EmbraAcheineiit de La
Roche à Auxcrre 157
Enfants irourés e* «rtian-
donnés ^04
Enregistrement et do-
maines ^ ^31
Eres et fupputatioiis
dhroijologiqueS S
Extinction de la men-
dicité (asfioc. pour V; ^^^
F
Ferme école " WS
Fêtes moMUs
Foires de TYonne
G
Lever et coucher du
soleil
Lever et coiicher de
la lune
M
Maires
Maison de l'Empereur
— de rimpëratriçe
MaiscMis des prêtre? au-
xiliaires.
p4^|es.l
5
l^ge
5- Maréohaux^eFrance
Garde impériale
Garnisons
Gendarmerie
ft7
120
58
Gendarmer* de l'Yonne 1 21
Génie 65
Gîtes d'étapes 121
^ H
Hara»
Haute cour
Hospices
90
33
54
105
28
Marine 65
Médecins des épidémies^ 7B
Médecins d^s enfajits .
trouvés 79
Mendicité C^épôt de) 151
Messagers 471
Pryftinée iaipérkl héH-
taire de la Flèc» ^ -47
Puissances 2^
9 *
Quatre temps ^
R
Recette générale
Recev. de Tenregistr.
Routes impériales
— départementales
123
131^
135
135
Huissiers
147
38
102
112
Indication des cdln^
munél composant
chaque can t on 75
Indications diverses: 67
Infanterie 59
Inspection M'Àcagdém. 115
Inspection des monu
nients historiques
Instituteurs
Instruction publique
Intendance militaire
Navigation de V Yonne
et ducanalduTïivernaisl38
33
Notaires
liO
o
OflSiciers généraux
Organisation des bu-
reaux de la Préfec-
ture
Orpl^elinat départe-
mental à' Sens*
48
70
Saisons ( commencet
ment des) 4
Salles d'asile - 150
Sénat . 55
Service des palais im-
périaux
Service par eau d'a-
xer re à Paris ^^^
Société des Sciences
historiques et natii*
relies de l'Yonne 145
-— archéologiq.dcSens 146
— de^ré^yance i61
— philharmonique
d'ÀHxerre 152
Sociétés d'agriculture 145
74
29
^^MSôus-Préfeclures
Souverains de l'Europe
144
90
115
55
Jardin des plantes dé-
partemental 146
Jours de la lune 5
— du mois 5
— de la, semaine 5
Jury médical 79
Justices de paix 109
Payeur du département 123
Pénitencief départem. 104
Percepteurs "'(person-
nel des) 124
Ponts et chaussées 135
Populat. des coflfimunes
de la France 41
Position géographique
du département 4
Théâtre
Tribunaux civils
-*- de commerce
151
106
108
Posleauxlettres(bur.) 133 ^^J^"^^^,„s desppids
Poste aux chevaux ^^ '* l.:.^- *^
Préfecture de l'Yonne
Préfets *
70
41
Vaccine
et mesures
Voitures publiquef
79
125
277
I
•«
#t
TA3LE ALPHÂBÊTIJ^eE^
LA «TBOlSIÈltB PARTIE D« t'iUNUAIftl^
Pages.
A
ÀilIani-sitr-Tholoii 174
Armoriai delabaroQOie
96
, de Perreme
Auxerre (domté d')
B
Beaulche 251
Beauvoir 170
Béon 191
Bonthi (château de) 1 80
Bra^ncbes 196
BrinoD ^51
Bttssy 252
Bruyère (la) %6ô
C
Galrouble
Celle-SaîBt-Cyr (la)
Chamlieuffle
diamelar^
Ghampvalloa
Gherbuy
Charny
Cbâtellenie de La Ferté*
lioupiàie 208
Ghassy 174
ChevUioD 185
Gbéne-Amoult ^99
Glermont - fonnerre
(Gharles-ïenri de) 148
Gour d'Argent 24Vi
Gourtenay (comtes de) 182,
186,189.205,202
Gruzy
D
Dicy
Dracy
E
Ëcbarti&fabbayede)
Egtény
F
263
19^
189
133
190
169
199
138
185
904
Pages.
la baronnie de Par*
reuse
GrtDdcbafflip
Grand-Gbarron
Gùercby
Guerchy
202
246
194
263
Guide pittoresque dans
le âép. de ITooDe 166
Guillaume de^FlaTîgnyI36
H
HauteféuHle (châteatt
d') 201
Houssery 265
Huban 251
238
9
196
178
160
FertéLoupière (la)
Fleury
Fontenouilles
Forêt Dardeau
Fosse-Gillet
G
Gay (le)
Gatkies (seigneur de)
€péographîe féodal^ de
Iliilerde Toucy
J
Joigny
t
Laduz
Laferté-Loupière
Lindry
Liste des «uembrea du
Gonseit Général de
l'Tonne.
M
Machecourt
Malicorue
Mamert
Marchais-Beton
Mauclaîr
Heyol de FoU^lquier
Mées (^fl)
Mélisey
A|oilo3Qae& (retii^ienx d^ 136
183,i^qjnologi]«(Jlul>on vl-
' gaeron . }9
Montreparé 257
Montigny (Guillaume
de) 199
Montmorency (Guillau-
me de) 144
Motttntore&ey(Anoe de) 146
Moraches 252
Mbrennes ^64
Mothe-aux-Aulnais (k) 198
. Houlin-PaiUard 2«4
M
Naijot (seigneur de
205
136
2iOO
247
88
256
133
171
208
194
188
256
256
246
197
Toucy)
Nenilly
Noues (les)
Pages.
204
197
2iS
Odoranne de Sens 84,94, s.
Ormes (les) 180
Përchin
257
Ferreuse 235 254
Ferreux
199
Perrigoy
193
Pesle (la)
252
Pinard (lean)
65
Plessis (Nicolas du)
206
Poésie auxerroise au
xvi« s«^le
63
PoiUy
173
Pouessant (hamea» 49)200
Pot> Jacques ^
140
Précy •
181
Pruno> ;
W
II
Rainard»le^TfÉUx
85
Ratilly
264
Ricbard-le-lu9%ioier
215
Rivière dTonne
%Mr
m
•
Saint-Belloit-6U^4:>ofre
(abbaye de)
203
St-Denis-svir-Ouaane
202
S^inte-Golotebe
243
Sakt-Florentfn
9
— (comte de;
150
Saint-Georges
168
St-Martin-S'Onanue
^0
Sàint-Maurice-le-Viel
^ — Tbizouafllei
17$
5 m
St-Pierre-le-Vif
105
St-Romain-le- Preux
178
Sancerre (comtes êe)
227
Seguier 200,205,206
Seguin
222
Senaa
177
Sens 9
9,90
Sens (comte de)
[96
Sépeaux /'
181
Seryin, arcbevéque de
gens
90
•i*
^
Sîmomiinix
SommecftiBe
Taoomiet c- * • 85f
Test-MUon » * '256
Tbopey . 138
Thorey (baro^ de) , ' 149
Tonnerre 9
TraTaux duGonseU Qé^
te' nlp dà d^artemi
den^^"
Vei^&y
in
S68
Yâl|>rofQiidl^ ( Cbaf-
treosede) 191
YaUrd, imprimeur 66
Yézelay 9
érs-St-fienètl
YjU6ue (U)
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YiTien de!
LoupièH
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— de Q^utefeullle
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Pierre tnmulaire de Louis de Gourteoay
Portait de l'Eglise de Treigny *"
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