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Full text of "Dictionnaire historique de la médecine, ancienne et moderne, ou Précis de l'histoire générale, technologique et littéraire de la médecine, suivi de la bibliographie médicale du dix-neuvième siècle, et d'un répertoire bibliographique par ordre de matières;"

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YALE   UNIVERSITY 
LIBRARY 


LIBRARY   OF 

THE   SCHOOL    OF 

MEDICINE 

GIFT  OF 
EDWARD  CLARK  STREETER,  M.D. 

B.A.  YALE  1898 


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TRANSFERRED  TÔ 

YALE  MEDICAL  LIBRARY 

HISTORICAL  LIBRARY 


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Digitized  by  the  Internet  Archive 

in  2011  with  funding  from 

Open  Knowledge  Commons  and  Yale  University,  Cushing/Whitney  Médical  Library 


http://www.archive.org/details/dictionnairehist04unse 


DICTIONNAIRE 

HISTORIQUE 

DE  LA  MEDECINE 

ANCIENNE  ET  MODERNE. 


IMP.  ET  FOND.  DE  FELIX  LOCQUIN  ET  COMP., 

RUE     NOTRE    DÀME-DES-VICTOIRES,   N°    [6, 


DICTIONNAIRE 

HISTORIQUE 

DE  LA  MÉDECINE 

ANCIENNE  ET  MODERNE. 


PAR  J.  E.  DEZEIMERIS, 

DOCTEUR    EN  MÉDECINE,    BIBLIOTHÉCAIRE   DE    LA.    FACDLTÉ     DE    MÉDECINE     DE  PARIS, 

MEMBRE     DE      LA    SOCIÉTÉ    MEDICALE    D'ÉMULATION      DE     LA     MÊME   VILLE  ,  DE    LA 

SOCIÉTÉ    DE    MÉDECINE    DE    GAND  ,    ET    DE    LA    SOCIÉTÉ    MÉDICO-LÉGALE     DU  GRAND 
DUCHÉ    DE    BADE. 


TOME  QUATRIÈME. 


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PARIS, 

BÉCHET    JEUNE    ET    LABÊ, 

LIBRAIRES    DE    LA   FACULTÉ    DE    MEDECINE, 

PLACE     DE     I, 'ÉCOLE     DE     MEDECINE,     N°     4. 

4839. 


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PREFACE. 


Après  la  théologie ,  science  à  laquelle  nulle  autre  ne  peut 
être  comparée  pour  le  nombre  (ies  écrits  dont  elle  a  été  l'objet, 
la  médecine  est  probablement  celle  qui  a  enfanté  le  plus  de 
volumes.  C'est,  sans  nul  doute,  une  des  causes  de  la  lenteur  de 
ses  progrès.  On  ne  peut  nier  à  la  vérité  que  ce  ne  soit  dans  les 
livres  que  réside  la  plus  grande  partie  de.  la  science;  qu'il  n'y 
ait  impossibilité  de  la  puiser  ailleurs ,  et  qu'il  ne  faille,  en 
dépit  de  l'indignation  de  quelques  bibliophobes  modernes  ,  se 
décider  à  étudier  dans  les  livres  au  moins  les  choses  qu'on  ne 
peut  observer  à  volonté  ,  pour  faire  par  soi-même  ,  et  tout 
seul,  la  science  qui  les  concerne.  Mais  on  ne  peut  nier  non 
plus  que  s'il  y  a  des  livres  qui  mènent  à  la  science,  il  y  en  a 
qui  en  éloignent;  s'il  en  est  qui  éclairent  l'esprit  et  qui  forti- 
fient le  jugement ,  il  en  est  qui  obstruent  l'entendement  et 
offusquent  la  raison  ;  s'il  en  existe  de  bons ,  il  y  en  a  de  détes- 
tables ,  et  l'art  de  s'instruire  consiste  autant  à  éviter  ces  der- 
niers qu'à  s'imprégner  de  la  substance  des  autres. 

Il  résulte  de  ces  seules  données  ,  que  le  secours  le  plus 
important  qu'un  homme  pût  recevoir  dans  ses  études,  pour 
les  rendre  toujours  profitables ,  lui  viendrait  incontestable- 


Vj  PRÉFACE. 

ment  du  guide  qui  saurait  lui  indiquer  ce  qu'il  faut  lire,  et 
le  prémunir  contre  tout  ce  qu'il  doit  éviter.  Ce  serait  là  l'office 
d'un  bon  Dictionnaire  historique  et  bibliographique  ,  et  c'est 
l'objet  pour  lequel  fut  entrepris  celui  dont  je  donne  ici  le  der- 
nier volume. 

Qu'on  n'imagine  point  que  je  me  fasse  illusion  sur  le  mérite 
de  cet  ouvrage.  Je  sais  aussi  bien  que  qui  que  ce  soit  tout  ce 
qu'il  lui  manque  pour  atteindre  le  but  que  je  viens  d'indiquer, 
et  je  présume  que,  de  toutes  les  critiques  qu'il  doit  subir ,  la 
plus  forte  sera  celle  que  lui  prépare  le  Supplément  par  lequel 
je  me  propose  de  l'améliorer.  Mais  il  me  sera  permis  de  dire 
franchement  aussi  que,  comparé  à  ceux  qui  l'ont  précédé, 
il  me  semble  pouvoir  être  un  peu  plus  utile  qu'ils  ne  le  furent. 
Le  premier  avantage  qu'il  a  sur  eux  est  de  renfermer  incom- 
parablement moins  d'articles  relatifs  à  des  auteurs  complète- 
ment insignifians,  à  des  ouvrages  tout  à  fait  absurdes.  Il  peut 
donc,  sans  trop  d'immodestie,  se  flatter  de  briller  par  les  ar- 
ticles qui  n'y  sont  pas.  Pour  compensation,  il  en  contient  un 
très  grand  nombre  qu'on  chercherait  vainement  ailleurs.  Je 
ne  prétends  pas  que  ceux-ci  soient  tous  d'une  grande  impor- 
tance, mais  on  sera  pourtant  surpris  de  trouver  dans  leur 
nombre  des  noms  dont  l'omission  était  quelque  chose  de  fort 
étrange  de  la  part  de  bibliographes  ramassant  avec  tant  de 
soin  les  noms  le  plus  justement  condamnés  à  l'oubli  ou  cou- 
verts du  mépris  de  tout  homme  raisonnable. 

J'ai  parlé  d'un  Supplément.  Je  n'ai  pas  cessé  de  travailler 
à  en  recueillir  les  matériaux  depuis  Fépoque  où  le  Diction- 
naire historique  fut  commencé  ;  il  contiendra  deux  sortes  d'ar- 
ticles ,  les  uns  nouveaux ,  manquant  dans  le  Dictionnaire ,  les 


PRÉFACE.  Vij 

autres  complémentaires  de  ceux  qui  s'y  trouvent.  Ceux-ci  ne 
seront  pas  les  moins  importans. 

Quand  j'entrepris,  avec  l'aide  de  MM.  Ollivier  et  Raige- 
Delorme,  la  publication  de  cet  ouvrage,  nous  n'avions  d'autres 
secours  que  ceux,  fort  insuffisans,  fournis  par  les  bibliothè- 
ques publiques.  Force  était,  dans  une  foule  de  cas,  de  se 
borner  à  indiquer  simplement  par  leur  titre  une  multitude 
d'ouvrages,  surtout  étrangers ,  qu'elles  ne  possèdent  pas.  Em- 
porté depuis  par  un  amour  des  livres  allant  jusqu'à  la  passion, 
je  me  formai  une  bibliothèque  composée  principalement  d'ou- 
vrages qu'on  ne  trouve  point  dans  nos  bibliothèques  publiques; 
et  comme  un  simple  particulier  ne  peut  tout  avoir ,  à  défaut 
de  cette  masse  immense  de  livres  de  médecine  publiés  dans 
tous  les  pays ,  notamment  depuis  un  siècle ,  je  voulus  avoir 
du  moins  ces  recueils  de  journaux  dans  lesquels  on  en  trouve 
des  extraits  qui  les  font  connaître.  Pourvu  désormais  de  ces 
immenses  ressources ,  il  fallait  ou  changer  entièrement  le  plan 
du  Dictionnaire  commencé,  et  étendre  démesurément  le  cadre 
dans  lequel  il  avait  annoncé  devoir  se  renfermer ,  ou  bien  il 
fallait  réserver  ces  matériaux  pour  un  Supplément,  que  chacun 
pourrait  joindre  au  Dictionnaire,  s'il  le  désirait,  mais  que  les 
souscripteurs  auraient  toute  liberté  de  ne  point  prendre  ; 
après  des  hésitations  dont  les  lecteurs  attentifs  auront  reconnu 
la  trace  dans  le  tome  second  du  Dictionnaire ,  c'est  à  ce  der- 
nier parti  que  j'ai  dû  décidément  m'arrêler. 

Le  principal  objet  du  Supplément  en  question  sera  donc  de 
donner,  des  ouvrages  importans  qui  n'ont  été  qu'indiqués 
par  leur  titre ,  des  extraits  suffisans  pour  faire  connaître  ce 


V11J  PREFACE. 

qu'ils  renferment  de  propre  à  l'auteur  ou  de  plus  utile  à  sa- 
voir. 

C'est  surtout  en  travaillant  à  cette  partie  scientifique  de  la 
bibliographie  médicale ,  que  je  me  ris  de  ces  prétendus  grands 
esprits  qui  affectent,  avec  la  vanité  de  l'ignorance,  de  dédaigner 
la  bibliographie.  L'étude  à  laquelle  Haller  consacra  plus  de 
la  moitié  de  sa  vie  est  bien  trop  au-dessous  d'eux  pour  qu'ils 
s'abaissent  à  lui  donner  la  moindre  partie  d'un  temps  qu'ils 
réservent  à  de  hautes  méditations.  Qu'ils  persistent,  ces  Mes- 
sieurs dont  le  génie  est  assez  puissant  pour  se  passer  de 
science,  qu'ils  persistent  à  se  renfermer  dans  l'admiration 
de  leurs  œuvres ,  et  dans  le  mépris  de  tout  ce  qui  a  été  fait 
avant  eux. 

Quant  à  certains  personnages  qui  ont  su  exploiter  avec  tant 
d'habileté,  contre  un  homme  peu  disposé  à  les  accepter  pour 
juges  de  la  portée  de  son  esprit ,  la  nécessité  impérieuse  où  il 
s'est  trouvé  de  donner  beaucoup  de  temps  à  des  travaux  ma- 
tériels de  bibliographie,  qu'ils  profilent  encore  de  l'occasion 
qu'il  leur  fournit  de  le  montrer  comme  perdu  dans  l'examen 
d'une  masse  de  livres  dont  il  n'étudierait  que  les  titres  ;  libre 
enfin  de  cette  partie  de  sa  tâche ,  qu'il  reconnaît  pour  bien 
ingrate ,  mais  qu'il  n'a  pas  la  sottise  de  trouver  inutile,  il  sera, 
bientôt  en  mesure  d'apprécier  à  leur  valeur  ,  et  de  montrer 
par  l'histoire,  les  services  réels  qu'ont  rendus  à  la  science  ces 
hommes  qui  le  prennent  de  si  haut  pour  prononcer  sur  des 
travaux  qu'ils  auraient  eu ,  peut-être ,  eux-mêmes  ,  bien  de  la 
psine  à  accomplir. 


DICTIONNAIRE 

HISTORIQUE 

DE  LA   MÉDECINE 

ANCIENNE  ET  MODERNE. 

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ROESCHLAUB  (André),  médecin  un  moment  célèbre  en  Alle- 
magne, lors  de  l'invasion  du  brownisme  dans  ce  pays,  mais  dont  la 
réputation  tomba  avant  la  lin  du  règne  de  cette  doctrine.  Roesch- 
laub  naquit  à  Lichtenfels  le  21  octobre  1768.  Après  avoir  reçu  une 
première  éducation  dans  son  endroit  natal,  il  fut  envoyé  au  gym- 
nase de  Bamberg,  où  il  passa  trois  années.  Il  pensa  un  instant  à  em- 
brasser la  carrière  de  la  théologie,  mais  il  se  décida  bientôt  après 
pour  celle  de  la  médecine.  Ce  fut  à  Bamberg  qu'il  étudia  cette 
science;  et  il  y  fut  reçu  docteur  en  médecine  le  i5  juillet  179^. 
L'année  suivante  il  fut  nommé  professeur  extraordinaire,  et  au  mois 
de  février  1798  professeur  ordinaire  de  thérapeutique.  Il  était 
en  même  temps  médecin  de  l'hôpital  général.  Dans  le  cours 
de  ses  études,  Roeschlaub  ayant  reçu  de  Dœllinger,  qui  reve- 
nait d'Italie,  un  exemplaire  des  élénuns  de  médecine  de  Brown, 
traduits  par  Moscati,  il  en  fit  l'objet  continuel  de  ses  méditations  et 
s'imprégna  profondément  de  cette  doctrine.  Les  principes  de  la 
Philosophie  de  la  nature  ne  furent  pas  moins  de  son  goût,  et  il  les 
importa  et  les  combina  dans  la  médecine  brownienne.  Ainsi  s'or- 
ganisa dans  sa  tête  une  doctrine  mi-parlie  de  la  théorie  de  l'irrita- 
tion et  du  transcendantalisme  de  Fichte  et  de  Schelling,  doctrine 


%  ROE 

qui  s'échappa  bientôt  de  sa  plume  comme  un  torrent,  car  en  moins 
de  quatre  ou  cinq  ans  il  jeta  sous  la  presse  plus  de  six  mille  pages. 
Cette  prodigieuse  fécondité  s'arrêta  enfin,  et  les  vingt  dernières  an- 
nées de  la  vie  de  Roeschlaub  ont  été  improductives,  quoiqu'il  pa- 
raisse s'être  occupé  pendant  ce  temps  de  la  composition  d'un  grand 
traité  complet  de  médecine,  dont  il  annonçait  en  1814  'a  publica- 
tion comme  prochaine. 

Roeschlaub  avait  passé  de  Bamberg  à  Landshut,  puis  à  Munich 
où  il  fut  aussi  professeur  de  médecine.  Il  occupa  divers  postes  élevés 
et  eut  des  titres  honorifiques.  Il  est  mort  à  Ulm  en  i835.  A  l'époque 
même  de  sa  plus  grande  célébrité,  son  mérite  et  ses  travaux  furent 
réduits  à  leur  juste  valeur  dans  un  ouvrage  de  Matthaei  (Ueber 
Andréas  Roeschlaub 's  Werth  als  Schriftsteller  Arzt  und  Mensch,elc.) 
auquel  on  ne  pourrait  demander  que  d'être  écrit  avec  moins  de 
passion  et  plus  d'urbanité. 

Les  écrits  de  Roeschlaub  portent  les  titres  suivans  : 


Diss.  inaug.  defebri  fragmentum  ; 
q.def.  d.  i5.  Julii,  prces,  lgn.  Dccl- 
linger.    Bamberg,    1795,    in -8.    56 

(PP.) 

Untersnchungen  uber  Pathogenie 
oder  Einleitung,  in  die  medicinische 
Théorie,  Francfort-snr-Je-Mein,  1798, 
1800,  in-8.,  3  parues.  Deuxième  édi- 
tion, ibid.,  1800  —  i8o3,  in-3.,  3  par- 
ties. 

Von  dem  Einflusse  der  Brown'schen 
Théorie  in  die  Practische  Heïlkunde. 
Wnrtzbourg,  179*;  in-8.,  traduit  en 
français  par  S.  hreinersdorf,  sous  ce 
titre  :  Traité  de  l'influence  de  la  théo- 
rie de  Brown  sur  la  médecine  prati- 
que, Bamberg,  18*2,  in-8. 

Commentatie  àe  scholœ  clinico-me- 
dicœfineac  requisitis,  cumpos.  med.etc. 
Bamberg,i  8oo,in-8,a6  p.  Progr.von 
dem  Zweck  und  den  Er/ordernissen 
einer  medicinischer  Klinischen  Schu- 
le.  Bamberg,  1800,  in-8.  26  p. 

Lehrbuch  der  Nosologie,  zu  seinen 
Forlesungen  enlworfen.  Bamberg   et 


Wurtzbourg,   in-8.  2  parties,  Vienne, 
i8or,  2  parties. 

Ueber  Medicin,  ihr  Verhœltniss  zur 
Chirurgie,  nebu  Materialen  zu  einem 
Entwurje  der  Polizei  der  Medicin. 
Francfoit-snr-le-Mein,  in-8.,  1802. 

Untersuchungen  uber  den  Ntttzen 
einer  wohl  emgcrichteten  medicinisch- 
hlinischen  Schule.  Zur  Ank'àndigung 
der  inaugural.  Solemnien  der  Hrn.  J. 
Heinrich  Bongard.  Landshut,  i8o3, 
in-8.  32  p. 

Die  Afieranwendung  der  neuesten 
System  der  Philosophie  au/ die  Medi- 
cin. eine  Rede. Landshut,  i8o3  (1802) 
in-8. 

Avis  an  das  L'aierische  Publicum, 
in  welchem  eine  durch  Landshutis- 
che  Magistr-atspersonen  offenbar  'ver- 
anlasste,  grobe  Pasquitlirung  hœchs- 
ter  Personen  atifgedeckt  wird.  Lands- 
hut,  i8o3,in-8. 

Enter  Entwnrf  eines  Lehrbuchs 
der  allgemeinen  Jaterie  und  ihrerPra- 
pœdeunk,  ah   Handschri/t  zu  teùieu 


ROE 


Vorlesungen.  Theil  i.  Einleitung  und 
Propcedeutik.  Francfort-sur-le-Mein, 
1804,  in-8.  52-399  pp. 

Diss.  num  in  medico  potestas , 
formationem  et  incrementum  fœtus  li- 
mitandi  moderandique?  Landshut, 
1804   in-4- 

Lehrbuch  der  besonderen  Nosologie, 
latreusiologie  und  Iaterie.  Francfort. 
snr-le-Mein,  1807-1810,  in-8 ,  t.  1 
en  trois  parties. 

Rede  zur  Feier  des  Andenhens  an 
J.  A,  Schmidtmûller.  Landshut,  1809, 
Jn-4. 

An  D.  A  F.  Marcus.  Ein  Sends- 
chreiben  ùber  den  Typhus.  Landshut, 
1810,  1814,  in-8.  176  p. 

Einige  Nacherinnerungen  an  die 
Léser  seines  Schreiben  an  D.  Marcus. 
(Landshut,  18  14)  in-8.,  16  p. 

Philosophische  Werke,  t.  1,  ayant 
aussi  pour  titre  :  Ueber  die  Wùrde 
und  den  Wachstum  der  Wissenschaf- 
ten  und Kunste,  und  ihre  Einfùhrung 
in  das  Leben.  Sulzbach,  1827,  in-8. 

Erklœrungen  ùber  die  wandern  der 
Cholera-Krankheit ,  und  die,  gegen 
dieselbe  bei  ihren  Annahen,  Eintreten 
und  Herrschen  zu  ergreifenden  Vor- 
kehrungen.  Munich,  i83i,  in-8.  72 
p.  —  Avec  Mich.  Jos.  Rœschlaub. 

Magazin  zur  Vervolkomnung  der 
Heilkunde.  Francfort  •  sur  -  le  -Meîn  , 
1 799-1 808,  in-S.  10  vol.  Ce  jour- 
nal, fait  depuis  i8o3  avec  Oeggl,  prit 
le  nom  à'Hjgieia.  —  Zeitschrift  fur 
die'Iairotcchnik.  T.  1,  n.  1,  1804.  — 
Nettes  Magazin  fur  die  klinische  Me- 
dicin.T.  1,  1816. 

John  Brown's  sœmmtlichv  Werke. 
Francfort-sur-le-Mein  ,  1806-1807, 
in-8.  3  vol. 

Abhandhhwg  ùber  die  wahre  und 
falsche   Schwœche    des  JF.hern    und 


Brown  's  directe  und  indirecte  Schwœ- 
che, mit  einem  lilicke  auf  die  ver- 
mehrte  Stœrke.  in  JFeikard's  Maçazin 
der  verbcsierte  Arzneykunde.  1796, 
t.  7,  n.  2. 

Von  der  Diœt  in  Krankeiten.  Ibid. 
n.  4. 

Grundlinien  der  medicinischcn 
Théorie,  nach  John  Brown  ;  in  Mar- 
cus ,  Priifung  des  Brownsch.  Syst. 
1797.  n.  1. 

Geschichien  verschiedener  Grade 
von  Fieberkrankheitcn  und  Berner  ■ 
kungen  ùber  dièse iben.  In  Weikard 
Samml.  med.  pract.  lieobacht.  und 
Abhandl.  1798,  art.  1. 

Abhandlung  ùber  den  Durchjall. 
Ibid,,  art.  3. 

Beleuchtung  der  Einwùrfe  gegen 
die  Erregungslheorie.  In  Roeschlaub' s 
Magazin  der  Heilkunde.  T.  I,  II,  III, 
IV,  V,  VI,  IX. 

Einige  Bemerkungen  ùber  die  Dé- 
finition und  Eintheilung  der  Medi- 
cin.  Ibid.,  t.  1. 

Ueber  Ursache  der  Krankheit ,  An- 
lage  und  Opportunilœt.  Ibid.,  t.  II. 

JNachtrag  zu  Herrn  D.  Thornann's 
Abhandlung  ùber  Rhumatismus  und 
Gicht,  Ibid. 

Zcrstreitte  Bemerkungen  ùber  un- 
terschiedliche  Gegenstœnde,  oderErk- 
lœrung  an  den  Herrn  Recensenten 
seiner  fùheren  Aufsœtze ,  in  der  Je- 
naer  allgem.  Litt.  Zeit.  jebr.  1799. 
Ibid. 

Erklœrung  an  das  Publicum  ,  ùber 
verjchiedene  Punk  te ,  besonders  ùber 
Herrn  Hufeland' s  Erklœrung  an  das- 
selbe,  Ibid. 

Antwort  auf  einige  Fragen  in  der 
Ai.twort  des  D.  Stieglitz,  etc.  Ibid. 

Uber  die  Stuhlverhaltung  in  asthe- 
nischen  Krankheiten.  Ibid,  t   IV. 


Uber  die  Heilkrœfte  der  Natur 
oder  Enhvicklung  der  Principien  der 
Thérapie.  Ibid.,  t.  IV,  V,  VI. 

Einige  Erlceuterungen  ûber  die  Je- 
naische  allgemeine  Litteraturzeilung, 
in  Beti  eff  der  Brownschen  Erregungs- 
theorie.  Ibid.,  t.  IV,  V. 

Erœrierung  der  Begriffe  scharf, 
reitzend ,  Schœrfe ,  Reitz,  und  der  da~ 
mit  iierwandten  Begriffe  ,  besonders 
in  Hinsicht  der  Sœfte  des  Organisants. 
Ibid.,  t.V 

Uber  das  lndîzirlsejrn  der  peruvis- 
chen  Rinde.  Ibid,  t.  V. 

Einiges  uber  Théorie  und  ihren 
f-Ferth  fur  den  Arzt ;  nebst  JFnrdig- 
ung  e'mes  Aufsatzes  von  D.  Cari 
Christian  Matthœi. Ibid,  t.V. 

Eu  iges  uber  die  Geschicte  der  Me* 
dicùi.  Ibid.,  t.  V. 

Einiçes  zur  Erœrterung  und  Eut- 
wickelung  der  Begriffes  der  Erreg- 
barkeit  organischer  individuen.  Ibid,, 
t.  VI. 

Beweis ,  dass  die  Heilanzeige  (in- 
dication zunœchst  durch  die  Prognose, 
undnicht  durch  die  Diagnosc  begrttn- 
det  werde.  Ibid.  t.  VI. 

Uber  die  Behandlung  der  Entzùn- 
dungen  iiberhaupt ,  besonders  derjeni- 
gen  welche  Folgen  œrtUcher  JVerleU 
zungen  sind.  Ibid.  t.  VI. 

Ueber  die  Afterorganisirungen. 
Ibid.,  t.  VI. 

Vermischte  Bemerkungen  ûber  die 
Anwendung  der  Erregungstheorie  an 
Krankenbette.  Ibid.,  t.  VI. 

Eitùges  uber  Anatomie.  Ibid.,  t,  VI. 

Einiges,  ans  Feranlassung  der  For- 
rede  des  Herrn  Profcssors  John  Clem. 
Tode  zu  D.  M.  II.  MendeTs  Grttnd- 
ziigen  der  neuen  Théorie  der  Heilkuw 
de.  Ibid.,  t.  VI. 

Aus  Feranlassumr  der  Forrede  des 


ROE 

Hern  D.  Mendel  zu  den  erwœhnten 
Grandz'ùgen.  Ibid.,  t.  VI. 

Ueber  den  Unterschied  zwischen 
klinischer  Medicin  und  medicinischer 
Klinik.  Ibid.  t.  VI. 

Allgemeine  Erklœrungen.  Ibid.,  t. 
VII. 

Ueber  die  Erregung  organischer  In- 
dividuen ,  uber  Assimilation  ,  Repro- 
duction.  Ibid.,  t.  VII. 

Beitrœge  2ur  medicihischen  Preg' 
nostik.  Ibid.,  t.  VII. 

Kurze  Bemerkungen  uber  Ferschie- 
dene  Gegenstœnde.  Ibid.,  t.  VII. 

JFinke  fur  einige  Recensenten  in 
der  Iena.  Allg.  Litt.  Zeit.  Ibid,  t.VII. 

Notizen.  Ibid.,  t.  VII,  VIII,  IX  ,  X. 

Ueber  die  bisherige  Eintheilung  der 
Anzeige.Ibid.,  t.VII. 

Ueber  die  an gebliche  Niitzlichkeit 
gewisser  Krankheiten  fur  die  Erhal- 
tung  und  Ferlœrtgerung  des  Leben. 
Ibid.,  t.  VII. 

Ueber  die  F erschiendenheit  der 
Curmcthoden.  Ibid.  t.  VII. 

Nachweisung  uber  dieLocalitœt  der 
Exanthème  in  Browri 's  Elementen  der 
Medicin.  Ibid..  t. y  IL 

An  D.  Joseph  Frank,  ûber  Fers- 
chiedene  Aeusserungen  der  Erregungs- 
theoiie.Ibid.,  t.VII. 

Kurze  Bemerkungen  uber  vers- 
chiedene  Gegenstœnde.  Ibid  ,  t.  Vil. 

Kritische  Blicke  auf  meine  friiheren 
Arbeiten  ùber  und  in  Physiologie  und 
Medicin,  mit  s  te  ter  Riicksicht  auf 
Herrn  D.  Conr.  Jos.  Kdian's  Unheile 
ùber  eben  dièse  Arbeiten  in  desselben 
Schrift  :  Differenz  der  echten  und 
unechten  Erregungstheorie  Ibid.,  t. 
VIII. 

Einiges  Uber  den  rVerth  der  nettes- 
ten  Schriften  des  Herrn  D.  Conr.  Jos. 
Kilian,  etc.  Ibid.,  ibid. 


ROE  ^ 

Einige  Blicke  auf  ' das  bisherige  und  Einiges  iiber  die    Jnwendung  der 

gegemvœrtige  Loos  der  Erregungstheo-  Colla.  Ibid.,  t.  IX. 

rie.  Ibid.,  t.  VIII.  Einige  Fragen,  die  Wiederbelebung 

Ueber  den  Begriff positiver  und  ne-  scheintodtcr      Menschen     betreffend. 


gativer  Reitze.  Ibid.,  t  VIH. 

Physiologische  Fragmente.  Ibid.  , 
t.  VIII,  X. 

Einiges  iiber  das  vom  Àrzte  zufiih- 
rende  Studium  der  Allen,  und  iiber 
den  Eclecticismns.  Ibid, t.  VIII,  X. 

Einige  JVorte  iiber  ein  sehr  vers- 
tandiges  Pmgnosticon  eines  Anonynù 
(bretrffend  Erinnerung  an  die  IVatnr- 
philosophie  einiger  Aertze,  etc.)  Ibid, 
t.  VIII. 

Anthropologische  fragmente.  Ibid., 
t.  IX. 

Ueber  die  Anfgabe  der  Medicin. 
Ibid.,  t   IX. 

Ueber  die  Anwendung  des  Opiums, 
Ibid.,  t.  IX. 

Ueber  die  p'ychische  Behandlung 
kranker  Menschen.  Ibid.,  t  IX. 

Utber  Refonnationen  in  der  Medi- 
cin. Ibid ,  t.  IX. 

Einige  Bemerkungen  iiber  die  Hy- 
pochondrie .  Ibid  ,  t.  IX. 

Einige  Berne'  knngen  iiber  den  Un- 
terschied  zwisihen  Nervevfieber  und 
Faulfieber.  Ibid  ,  t.  IX. 


Ibid.,  t.  IX. 

Einige  JVorte  iiber  Versuchcma- 
chen  in  der  Medicin.  Ibid.,  t  IX. 

Ueber  das  Betragen  des  Arztes  ge- 
gen  Kranke  in  M  n  sic  ht  der  Ausspre- 
chung  der  Prognose.  Ibid..  t.  IX. 

Ueber  Krankheit  ïtberhaupt  und 
iiber  Krank/ieit  des  Menschen  insbeson- 
dere.  Ibid.,  t.  X. 

Ueber  die  Entstehung  und  Heilung 
der  Geisteskrarikheitcn.  Ibid.,  t.  X. 

Untermchung  iiber  die  Entziindun- 
gen,  Ibid., t.  X. 

Le  Magazin  de  Rœschlaub  con- 
tient encore  quelques  remarques  cri- 
tiques ou  additionnelles  sur  divers 
articles  insérés  dans  ce  recueil. 

Rœschlaub  a  mis  nue  préface  à 
l'ouvrage  de  Ringseiss  sur  Hippocrate 
et  Brown;  il  a  publié  une  édition  alle- 
mande des  œuvres  du  réformateur 
écossais. 
(Allg.  rned.  Annalcn.  —  Med.  chirur. 

Zeitung.  —  Cullisen.) 


ROESSLIN  (Eucharius),  plus  connu  sous  le  nom  grécisé  de 
Rhodiok,  est  l'auteur  du  premier  traité  spécial  d'obstétrique  qui 
ait  paru  dans  les  temps  modernes.  Il  vécut  dans  la  première  moitié 
du  seizième  siècle,  et  pratiqua  la  médecine  d'abord  à  Worms,  puis 
à  Franefort-sur-le-Mein,  où  il  fut  médecin  pensionné  de  la  ville. 
L  art  des  accouchemens  était  alors  abandonné  à  des  matrones  igno- 
rantes; à  la  demande  de  Catherine  de  Brunswick,  Roeslin  com- 
posa un  résumé  de  cet  art.  Il  ne  l'avait  point  pratiqué  lui-même, 
et  il  n'avait  rien  à  ajouter  de  neuf  à  ce  qu'avaient  écrit  les  anciens 
sur  ces  matières;  mais  il  pouvait  mettre  dans  son  ouvrage  plus  d'or- 
dre qu'ils  n'en  avaient  mis,  et  éclaircir  les  préceptes  par  des  figu- 
res; ce  fut  là  en  effet  le  mérite  qu'il  s'efforça  de  donner  à  son 
œuvre. 


6  ROG 

L'importance  qu'a  cet  ouvrage  dans  l'histoire  de  l'art  des  accou- 
ehemens,  dont  il  marque,  sous  certains  rapports,  la  rénovation,  de- 
mande qu'on  fixe  d'une  manière  précise  l'époque  de  sa  première 
apparition.  Elle  n'est  point  de  i5oa,  comme  l'a  dit  Busch,  d'après 
une  faute  typographique  de  l'histoire  d'Osiander,  mais  d'environ 
onze  ans  plus  tard.  L'incertitude  où  l'on  a  été  sur  ce  point  vient 
de  ce  que  la  première  édition  parut  sans  nom  d'auteur,  et  sans 
date  ni  lieu  d'impression.  Mais  la  préface  est  datée  de  Worms  et  du 
20  février  i5i3,  et  le  privilège  est  de  la  même  année.  C'est  donc 
en  1 5i  3,  et  en  allemand,  que  parut  pour  la  première  fois  l'ouvrage 
de  Roesslin.  Reproduit  nombre  de  fois  dans  sa  langue  originale,  il 
fut  traduit  en  latin,  en  français,  en  anglais  et  en  hollandais,  et  eut 
partout  de  nombreuses  éditions. 

Der  swangern  Frawen  und Hebam-  femmes,   traduit   du   latin  par    Paul 

men  Rossgarten.  ( Worms,  1 5 1 3)  in-4.  Bienassis.  Paris,    i536,    in-8.  i54o, 

55  feuillets,  fig,  en  bois.  Augsbourg,  i£63,  1577,  in-16  et  in-12. 

l522    (?)    i5aS,  i532,   in-4.    i544,  Roesslin   publia  plusieurs   éditions 

i55r,    i564,  in-8.  Francfort-sur-le-  de  Y  Histoire   des    Plantes    de    Cuba, 

Mein,    i582,in-8.  i6o3,  in-8.  —  De  avec  ou  sans  le  nom  de   cet  auteur, 

partit   hominis ,  et  quœ  circà  ipsnm  sous  ce  titre  :  Krenterbuch  von  allem 

accidunt,    libellus.    Francfort-sur-le-  Erdgewœchs ,     etc.    Francfoit-sur-le- 

Mein,  i532,  i537,  in-8.  Paiis,  i535,  Mein,  i533,  fig.  Jœcher  lui  attribue 

r538,   in-16.  Venise,     i536,    in-12.  encore  un  alraanach  publié  à  Franc- 

Francfort-sur-le  Mein ,    1544,   i55r,  fort  pour  les  années  i533  à  i55i. 

i554,  i55G,  i563,  in-8. —  Livre  des  (Kestner. —  Jœcber.  —  Osiander.) 
divers    travaux    et   enfantemcns    des 

ROGER ,  de  Parme ,  le  premier  des  chirurgiens  arabistes  de 
l'Europe  occidentale,  vécut  au  milieu  du  treizième  siècle.  Il  fut 
quelque  temps  chancelier  de  l'Université  de  Montpellier,  si  l'on 
peut  en  croire  un  manuscrit  de  la  Bibliothèque  royale,  où  ce  titre 
lui  est  donné.  Il  composa  deux  traités  de  pratique,  l'un  très  som- 
maire et  incomplet,  l'autre  plus  étendu,  dont  il  puisa  les  matériaux 
principalement  dans  Albucasis,  et  qui  servirent  à  leur  tour  de  base 
à  une  partie  des  traités  de  chirurgie  du  moyen  âge,  à  commencer 
par  celui  de  Roland,  qui  ne  fait  presque  que  les  reproduire.  Il  y  a 
eu  plusieurs  éditions  de  la  pratique  de  Roger,  séparées  ou  dans 
des  recueils.  La  première  est  de  1498,  Bergnme,  in-foi.Les  suivan- 
tes sont  de  Venise,  1A99,  in- fol.,  dans  le  recueil  des  chirurgiens 
du  moyen  âge;  ibid.,  1546,  in-fol..  Outre  la  chirurgie  de  Roger, 


ROL  7 

qui  vient  d'être  indiquée ,  on  a  encore  de  cet  auteur  l'opuscule 
suivant. 

De  modis  mittendi  sanguinem,  et  folio  ;  à  la  snite  d'Àlbucasis  et  de  Ro- 
de  cujusque  utilitate.  Bàle,  i54i,  in-      land. 

ROLAND,  contemporain  de  B.oger,  mais  plus  jeune  que  lui, était 
également  de  Parme.  Le  père  Sarti  a  cru  voir  dans  un  passage  de 
l'ouvrage  de  Roland  la  preuve  que  ce  chirurgien  avait  séjourné 
quelque  temps  à  Bologne  ;  mais  ce  passage  dit  seulement  qu'il  y  fut 
appelé  pour  donner  des  soins  à  un  blessé  qùé  les  chirurgiens  de 
Bologne  avaient  abandonné  comme  étant  dans  un  état  désespéré  et 

sans  ressource.  «  Ego  Rolandus  Parmensis, vocatus  ad  quem- 

dam  Bononiensem,  etc.  (lib.  m,  cap.  25).»  Il  paraîtrait,  dans  ce  pas- 
sage, s'être  vanté  d'avoir  pratiqué  une  brillante  opération  dont  il 
ne  fut,  selon  le  témoignage  formel  de  Théodoric  (lib.  n,  cap.  17), 
que  le  simple  spectateur,  et  qui  aurait  été  pratiquée  par  Hugues  de 
Lucques.  Ce  mensonge  porterait  une  grave  atteinte  à  la  réputation 
de  franchise  qu'il  s'est  acquise  par  l'aveu  qu'il  fait  d'avoir  beaucoup 
emprunté  à  Roger. 

«  Ego  Rolandus  Parmensis  in  opère  prœsenti  juxta  meum  posse 
in  omnibus  sensum  et  litteraturam  Rogerii  sum  secutus  :  nec  mirum 
si  imperitia  mea  hoc  egerit  :  cum  penè  omnes  sapientes  hoc  egisse 
noscuntur.ISram  diversitas  curationum  indicatquod  litteraturam  sem- 
per  sequi  anteriorum  quisque  debeat.  » 

Libellus  de   Cyrurg'iâ    editus    sive  fol.    Bàle,    i54i,    in-fol.;  à   la  suite 

compilants  a  magistro  Rolande  Ye-  d'Albucasis.  Cette  édition  diffère    de 

nise,  1499.  (Dans  la  Collect.  chirorg.)  la  première  au  point  de  former  prfts- 

Ibid.,   i5 19,  in-fol.  Ibid.,  1546,  in-  que  un  antre  ouvrage. 

ROLATNDO  (  Louis  ) ,  anatomiste  et  physiologiste  des  plus  dis- 
tingués de  notre  époque,  était  né  vers  1770.  Il  avait  fait  ses  études 
médicales  à  Turin ,  et  il  s'y  était  déjà  fait  avantageusement  con- 
naître ,  quand  les  Français  firent  la  conquête  du  Piémont.  Il  suivit 
en  Sardaigne  le  roi  de  ce  pays,  et  il  occupa  à  Sassari  une  chaire 
de  médecine  théorique  et  pratique.  Privé  de  toute  communica- 
tion avec  le  continent,  il  se  livra  avec  ardeur  à  l'étude  de  tou- 
tes les  parties  de  l'histoire  naturelle  et  à  celle  de  l'anatomie.  Les 
ouvrages  qu'il  publia  en  1807  et  1809  sur  le  principe  de  la  vie  et 
sur  la  structure  et  les  fonctions  du  cerveau  et  du  système  nerveux, 


8 


ROL 


prouvent  qu'il  avait  fait  par  lui-même,  et  dans  son  isolement,  la 
plupart  des  découvertes  dont  l'honneur  se  partage  entre  un  assez 
grand  nombre  d'anatomistes  delà  même  époque.  En  1814,  Rolando 
de  retour  de  l'île  de  Sardaigne,  fut  nommé  professeur  d'anatomie 
à  la  Faculté  de  médecine  de  Turin.  L'ardeur  de  ses  travaux  ne  fut 
ralentie,  dans  les  dernières  années  de  sa  vie,  que  par  les  vives  souf- 
frances d'une  affection  gastro-intestinale,  à  laquelle  il  succomba  le 
ao  avril  i83i. 


Observations  anatomiquet  sur  la 
structure  du  Sphinx  Nerii  et  autres 
insectes.    i8o5,  in-4.  Fig. 

Salle  caute  da  cm  dipende  la  vita 
negli  essen  organizzati.  1807,  in-  , 

Saggio  sulla  vcra  struttura  del  cer- 
vello  dtll'  uomo  e  degli  animait,  e  so- 
pra  le  funzioni  del  sistema  ncrvoso. 
Sassari,  x8oy,  în-8,  fig. 

Saggio  sopra  la.  vera  struttura  del 
cervello  et  sopra  le.  Junzioni  dtl  sis/e- 
nta nervnso.  Deuxième  édition.  Turin, 
1828,  in-8.  2  vol.  Atlas. 

Humant  corporis  fabricce  ac  func- 
tionum  analysis  adumbrata.  Tarin, 
181  7,  in-8. 

Osservazioni  sul  cervelleto.  3  tavol. 
Turin,  182',  in  4  • 

Osservazioni  sulla  pleura  e  sul  pe- 
ritoneo.  Tarin,  1818,  in-8. 


Anatomes  physiologica.  Tarin , 
18 19,  in-8,  deux  parties. 

Cenni  fisico-patologici  sulle  diffé- 
rente specie  d'eccitabilita,  elc.  Tuiin, 
182 1,  in-8.  Traduit  en  français  par 
Jourdan  et  Boisseau,  sous  ce  titre  x 
Inductions  physiologiques  et  patholo- 
giques sur  les  diffét entes  espèces  d'ex- 
citabilité et  d'excitement,  sur  l 'irrita- 
tion, etc.  Paris,  1822,  in-8. 

Ricerche  anatomiche  sulla  strut- 
titra  del  midollo  spinale.  Turin,  1824, 
in-8,  fig. 

Rolando  a  en  nne  grande  part  an 
Dizo'iario  periodico ,  publie  à  Turin 
par  lui  et  Martini. 

On  trouve  dans  les  Archives  géné- 
rales de  médecine  des  extraits  de  la 
plupart  des  ouvrages  de  Rolando,  par 
M.  Coster,  et  une  notice  sur  sa  vie , 
par  le  même. 


ROLFINCK  (Guerner  ou  Werner),  l'un  des  plus  célèbres  pro- 
fesseurs de  l'Université  d'Iéna,  était  de  Hambourg,  où  il  naquit  en 
1599.  Son  éducation  fut  particulièrement  soignée  par  son  père,  qui 
était  professeur  à  Hambourg,  et  par  son  onde  Schelhammer.  A 
l'âge  de  dix-sept  ans,  il  alla  à  Wittemberg,  où  il  étudia  la  philoso- 
phie pendant  deux  ans,  et  commença  ensuite  la  médecine  sous  le 
célèbre  Sennert.  Après  avoir  depuis  étudié  la  médecine  pendant 
deux  ans  à  Leyde,  il  fit  un  voyage  en  Angleterre,  en  France  et  en 
Italie.  Il  se  fit  fort  estimer  à  Padoue,  et  il  lui  fut  permis  à  Venise 
d'enseigner  publiquement  l'anatoraie.  En  162 5,  il  prit  les  degrés  de 
docteur  en  philosophie  et  en  médecine  à  Padoue,  en  présence  du 


ROL 


9 


doge  de  Venise  et  d'un  grand  nombre  de  personnes  de  distinction. 
II  revint  à  Wittemberg,  d'où  on  tenta  inutilement  de  le  rappeler  à 
Padoue  en  1628,  pour  occuper  la  chaire  d'anatomie.  L'année  sui- 
vante, il  accepta  le  poste  qui  lui  fut  offert  à  l'Université  d'Iéna  pour 
y  enseigner  l'anatomie,  la  chirurgie  et  la  botanique  ;  le  jardin  de 
l'Université  fut  confié  en  même  temps  à  sa  direction.  Roltinckfit  un 
jour  à  Weimar  une  dissection  publique  en  présence  de  six  princes 
de  l'empire.  En  1641,  on  lui  donna  la  chaire  de  cliimie,  science 
qu'il  cultivait  avec  prédilection,  et  qu'il  enseigna  avec  le  même  suc- 
cès que  toutes  les  autres  branches  de  la  médecine  dont  il  était 
était  chargé.  Il  mourut  à  Iéna  en  1673.  Sa  vie  se  passa  tout  entière 
dans  les  travaux  académiques,  et  c'est  sous  forme  de  dissertations 
que  parurent  tous  les  produits  de  ses  études.  Hefter  en  a  donné  une 
liste  à  peu  près  complète. 


Diss.  arger  laborans  frbre  tertiana 
intermittente  scorbutica.  Resp.  Go- 
dofr.  Schulzius.  Iena,  1 66g,  in-/{. 

Diss.  agree  phthisicœ  casus.  Resp, 
Jo.  Citrist.  Seminarius  .  Iéna,  1664, 
ia-4. 

Diss.  de  affectu  hypochondriaco, 
Resp.  Mich.  Thymerus,  Iéna.  i63i, 
in-4. 

Diss.  de  affectione  hypochondiia- 
ci.Resp.  Geo.  Grav.léna.  i658,  1/1-4. 

Disf.  de  affectu.  hypochondriaco. 
Resp,  Henr.  Ctllarius.  Iéna,  1671, 
in  -4. 

Diss.  de  affectibus  oris  et  faucium. 
Resp.  Remigius  Fremelius. Iéna,  i635, 
in-4. 

Diss,  de  uy  puiz-j  tut  sive  pervigil'io, 
Resp.  Jo.  Rihemann.  Iéna,  1669,  in-4. 

Propempticon.  amorem  sexus  mu- 
liebris  commendat.  Iéna,  i634,  iu-4. 

Propempticon.  anatome  medicinœ 
oculus.  Iéna,  1629,  in-4. 

Diss.  Kific  W3fit*ioiç  seu  de  inappe- 
tentiâ  •ventriculi.  Resp.  Jo.  Matthias 
Nés  ter.  Iéna,  1649,  in-4- 


Diss.  de  aphthis.  Resp.  Gothofr. 
Beier.lêna,  1672,  in-4. 

Diss.  de  apoplexiâ.  Resp.  Jo.  Ar- 
nold Frieder ici.  Iéna,  ifitit,  in-4. 

Diss.  de  apoplexiâ.  Resp.  Mart, 
Moser.  Iéna,  iG3o,  in-4. 

Diss.  de  apoplexiâ,  sopore  eique 
cognato  lethargo,  congélations  Resp. 
Henr.  Boezo,  Iéna,  in-4. 

Diss.  de  arihritide.  Resp.  Jo.  Mar- 
tin Uhl  Iéna,  1644,  in-4. 

Diss.  de  arthritide,  et  ejus  speciebus. 
Resp.  Nathan.  Vogl.  Iéna,  i635,  in-4. 

Diss.  de  Articulornm  doloribus,  gib- 
bositate,  vai  icibus,  e/ephantia,  dolori- 
bus lumborum  et  extremorurn.  Resp. 
Jo,  Wild.  Iéna,  1637,  in.4. 

Diss.  cardialgia  scrutinium  theoreti- 
copracticum.  Resp.  Jo.  Geo.  Trum- 
phius.  Iéna,  1667,  in-4- 

Diss.  de  Catarrho.  Resp.  Jacob. 
Mœhinger.  Iéna,  i65i,  in-4> 

Diss,  de  catarrho  narium.  Resp.  Jo. 
Fr'd.  Lysthenins.  Iéna,  1660,  in-4- 

Diss.  de  catarrho  ad  rares  ,faucei 
et  pulmonei ,  ad  norinam  recentiorum 


IO 


ROL 


dogmalum.  Resp.  Io.  Fred.  Lehmann, 
Iéna,  1672,  in-4- 

Dis  s.  de  catanho  suffocasivo.  Resp. 
Henr.  Schwarz.  Iéna,  i(s5i,  in-i. 

Diss.  de  cnmrr'io.  Resp.  Baithas. 
Widmarcter.  Iéna,   i633,  in-/f. 

Gif  s.  de  caiarrho.  Resp.  Abrah. 
Birnbaum.  Iéna,  1637,  in-4. 

Diss.  de  catarrhe  ocidorum,  au- 
rium  ,  nasi,  morbis.  Resp.  Sam.  Henr. 
trèinreich.  Iéna,  i635,  in  4. 

Diss.  de  chimiâ.  léiiâ ,  1 64  r ,  in-t,. 

Dis  p.  cliimica  I.  De  chimid  in  gé- 
nère, ejns  natnra,  objeito,  pnncipiis , 
operationibus  et  fine.  Resp.  Io.  Chem- 
nitius  Brunovicens.  Iéna,  a 637,  in-4- 

Disp.chimica  II.De  objecto  chimiœ, 
et  I,  mctallis  perfectis  ,  sole  et  luna. 
Resp.    lac.   Haberstro.  Iéna,     1637, 

in-4. 

Disp.  chimica  III.  De  metallis  im- 
perfectis,  et  I,  duris,  marte  et  iienere. 
Resp.  Godofr.  Mœbius.  Iéna,  1637, 
in-4. 

Disp.  chimica  IV.  De  metallis  im- 


Diss-  chimicarum  IV.  De  métallo 
perfectis  :  auro  et  argento.  Resp. 
Theodor.  Rolhius.  Iéna,  1660,  in-4. 

Dissertation  ri  m  chimicarum  V.  De 
antimonio.  Resp.-Gasp.  Gigas.  Iéna, 
1G60, in-4. 

Diss.  chimicarum  FI.  De  metallis 
imperfectis:  duris  duobus,  ferro  et  ctt- 
pro.  Resp.  Gothofr.  Sam.  Polisius. 
Iéna,  1679,  in-4- 

Diss.  de  y'Uopu>£ti  seu  fœdis  virgi- 
num  coloribus.  Resp.Io.Nicol.Ewaldt. 
Iéna,  ifi65,  in-4. 

Diss.  de  chjlo  et  sanguine.  Resp,  Io. 
Gottfried  Dornavins.  Iéua  ,  i652  , 
in-4. 

Diss.  de  ChyVfcatione  Iccsa.  Resp. 
Henr.  Schrœderus.  Iéna,  i663,  in-4. 

Diss.  de  corde  ex  vetertim  et  recen- 
tiorum ,  propriisque  observationibus 
concinnata  et  ad  circulationem  acco- 
modata.  Resp.  Jerem.  Rhetius.  Iéna  , 
i654, in-4. 

Diss.  de  curatione  hydropis  ascitis > 
potissimum  de  izxpx/.l-J7-/i7i.  Resp.  Bar- 


perfectis,  et  II,  mollibus,  ione,  satur-      thold  Si/don.  Iéna,  1668,  in-4. 


no  et mercurio.  Resp.  Io.  Datamenhan. 
Iéna,  i638,  iu-4. 

Diss.  chimica  in  artis  formata,  re- 
dacta  :  diss.  1  continrt  prolegomena. 
Resp.  Io.  Rœscr.  Iéna,  1661,  in-.j.i 

Diss.  ad  chimiam  in  artis  formata 
redactam  illustrandam  braves  notœ. 
Resp.    Lucas   Schrœchius.  Iéna,  1669, 


Diss.  de  diaphoi eticorum  u su  esci- 
mio.  Resp.  Statii.s  Henr.  Cranelius . 
Iéna,  i656,  in-4. 

Diss.  de  diaria.  Resp.  Hermann 
Bartheldt.  Iéna,   1668,  in-4. 

Diss.  de  dolore  coiico.  Resp.  Her- 
mann Andreœ.  Iéna,  1 660;  in-4. 

Disputationum  pathologicarum  sc- 


in-4.  cuadum  ordinem  Abubetri Rliazae,  de 

Diss.    chimicru  uni     Dissertationum  re  medicâ  ad  regem  Mansorem  ,  libro 

I.  De  turtaro.    Resp.    Em.  'Bogeslaus  nono.  I.  De febiibus   in  génère   et   in 

Frostcn.  Iéna,  1679,  in-4-  speciey  de  ephemera  et  heçtica.  Resp. 

Diss.  cldirucartuu   II.    De  sulphttre.  Andr.  ff'olsius.  Iéna,  i638,  in-4. 


Re.sp.  Hermann  .Utdreœ.  Iéna,   1679, 
in-4- 

Diss.  chimicarum  l.'I.  De  margari- 
11s.  Resp,  lo,  6vo.  ':<>nvner.  Iéna, 
1(160,  in-  \. 


Diss.  de  dolore  capitîs ,  vertigine 
et  phrenitide.  Resp.  Io.  Daum.  Iéna, 
i635,  in-  '1 . 

Diss.  de  dolore  capitis.  Resp.  Io. 
Placcius.  Iéna,  1629,  in-4. 


ROL 


Diss.de  dotore  capitis  secundum  or- 
dinem,et  methodum  medicinœ  speciaiis 
commentatoriœ .  Resp.  Christ.  Sorge- 
lius.  Iéna,  1668,  in-4. 

Viss.  de  dysenteriâ.  Resp.  Io.  Go- 
dofr.  Gerlachius.  Iéna,  1667,  in-4. 

Diss.de  dysenteriâ.  Resp.  Laur. Eck- 
hard.  Iéna,  1629,  in-4. 

Diss.  de  Dysenteriâ.  Resp.  Fried. 
Hoffmann.  Iéna,    i65r,  in-4- 

Diss.  de  dysenteriâ  malignâ  urbem 
Pinariensern  depopulante .  Resp.  Ga- 
briel Loneruf.  Iéna,  1672,  in-4. 

Diss.  de  natura  cervi  ejusque  nsu 
et  areanis  hermeticis  in  foro  As- 
clepiadeo  ritilissimis.  Resp.  Godqfred 
Mœbius.  Iéna,  i63g,  in-4. 

Diss.  de  enterocele.  Resp.  Io.  Ru- 
dolph.    Ringelman.  Iéna,  1664.  in-^. 

Diss.  de  ephialte.  Resp.  Geo.  Chph. 
Pétri.  Iéna,  i658,  in-4- 

Diss.  de  epilepsiâ.  Resp.  Mych,  Thy- 
mer.  Iéna,  i63o,  in-4. 

Diss.  de  epilepsiâ.  Iéna,  1629, 
in-4. 

Diss.  de  epilepsiâ.  Resp.  Joseph 
Clauder.  Iéna,  1640,  in-4. 

Diss.  de  epilepsiâ.  Resp.  Io.  Geo. 
Heinisius.  Iéna,  1637,  in-4. 

Diss.  de  febre  hectica  secundum 
ordinem,  et  methpdum  medicinœ  spe- 
ciaiis commentatoriœ .  Resp. Guil.  Zap- 
fius.  Iéna,  1666,  in-4. 

Diss.  de  febre  malignâ.  Resp.  Io, 
Volck.  Iéna,  1642,  in-4. 

De  febris  maVgnœ  natura  et  cura- 
tione.  Resp.  Adam  Haberkorn.  Iéna, 
i638,  in-4. 

Diss.  de  febre  pest'dentiali  et  ma- 
lignâ in  génère.  Resp.  Balthas.  Wid- 
marcter.  Iéna,   1640,  in-4. 

Diss.  de  febre  pctechiali.  Resp. 
Chph.  Relovius.  Iéna,  1664,  in-4. 

Diss.  fœtim  quoad  prihcipia ,  par» 


tes  communes  et  proprias,  dijferentias, 
morbos  et  symptomata  eorumdemquc 
curationem  exp^nit.  Resp.  Io.  Ar- 
nold Fridericis.  Iéna,  i658,  in.  4. 

Diss.  de  Jossilibus  in  génère,  et  in 
specie,  de  aqaeis  s.  salibus ,  commu- 
ne, nitro  ,  armeniaco  ,  vitriolo.  Resp. 
Godofr.  Vogel.  Iéna,  i638,  in-4- 

Diss.  de  fluoré  albo  mnlierum  .  Resp. 
Theod.  Rollhis.  Iéna,  1661,  in-4. 

Diss.  de  genuina  calculorum  in  hu- 
rnano  corpore ,  prœcipue  renibus  et 
-vesica  generatione ,  nec  non  eorum 
signis  et  remediis.  Resp.  Joh.  Christ, 
lekringius,  Iéna,  iGGj,  in-4. 

Diss.  de  guttâ  screnâ.  Resp.  Esaias 
Waldmann.  Iéna,  1660,  in-4. 

Diss.  de  hepate ,  et  '-veterum  et  re- 
centiorum  ,  propriisque  observationi» 
nibus  concinnata  et  ad  circulationem 
accommodata.  Iéna   iG53,in4- 

Diss.  in  Hippocratis  primum  libri , 
/,  aphorismum  coinmentarius.  Resp. 
Johann.  Anton.  Clozius.  Iéna,  1662, 
in-4. 

Diss.  de  Hydrope.  Resp.  Jo.  Egid. 
Euthius.  Iéna,  1657.  in-4. 

Diss.  de  hydrope  ascile.  Resp.  Chph. 
Henr.  Rupcrti.  Iéna,  1672,  in-4. 

Diss.  de  hydrope.  Resp.  Paul  Mar- 
qnart  Schlegel.  Iéna,  1628,  in-4. 

Diss.  de  hydrope  ascite.  Resp.  T'ic- 
torin    Gregorii.  Iéna,  i63o,  in-4- 

Diss.  de  hyd'ope  ascite.  Resp.  Jo. 
Jacobi.  Iéna,  1662, in-4. 

Diss.  de  ichoie  ulcerum  seroso  ,  etc. 
Resp   Jo.  Drawizius.  Iéna,  1642,  in-4- 

Diss.  de  ictero.  Resp.  Strid.  Lauf. 
Iéna,  iC35,  in-4. 

Diss.  de  ictero  flavo.  Resp.  Chph. 
Ansfeldt.  Iéna,  i65o,  in-4. 

Diss.  de  ictero  favo,  secundum  me- 
thodurn  et  ordinem  medicinœ  specia- 
lis  commentatoriœ  Rolfincianaœ .  Resp, 


i* 


ROL 


Chph.    Ertu    Stempel.     Iéna,    i665  ,      ger.  Iéna ,  1662,  in-4.  Dits.  IV  de 

rnelancholiâ,  Resp.  Gottfr.  Walther. 
Iéna,  i652,  in-4.  D'us.  V,  de  mania. 
Resp,  Florian  Gertsmann.  Iéna,  i652, 
in-4.  Diss.  VI,  de  -vertigine.  Resp. 
Hieron.  Christ.  Ehrlich.  Iéna,  i65s, 
in-4.  Diss.  Vil ,  de  epilepsiâ.  Resp. 
JVilh.  Prenke.  Iéna,  i652,  in  4.  Diss. 
IX,  de  apoplexiâ.  Resp.  Jo.  Gottfr. 
Dormanius.  Iéna,  i65a.  in-4.  Diss.X, 
de  paralysi.  Resp.  Chph.  Funckius. 
Iéna,  i653,  in-4.  Diss.  XI,  de  con- 
vuïsione.  Resp.  Andr,  Pfeiffer.  Iéna, 


m-4. 

Diss,  de  inundatione  microcosmi. 
Resp.  Gottfried  IValler.  Iéna,  i652, 
in-4. 

Diss.  de  innato  calido.  Resp.  Henr. 
Jo.  Friedreich.  Ièna ,  i635,  in-4. 

Diss.  de  Lapide  Retour.  Resp.  Jo. 
Eberhard  Schmidt.  Iéna,  i665,  in-4. 

Diss.  de  lethargo.  Resp.  Jo.  Lis- 
thenius.ïèna,  1629,  in-4. 

Diss.  de  lue  venereâ  Resp.  Mart. 
Willic.hius  Iéna,  1666,  in-4. 


Diss.  de  Mania.    Resp.   Jo.    Chph,       i653,  in-4.  Diss.  XII ,  de  catharro. 


Hùbner.  Iéna,  i6fi6,  in-4. 

Diss.  de  mania.  Re<p  Mich.  Bach- 
gaîlns.  Iéna,  i633, in-4. 

Diss.  ictpi  rjjs  nôxy/ùttcç.  Resp. 
Geo.  Chph.  Gramassus.  Iéna,  i636, 
in-4. 

Diss.de  rnelancholiâ  hypochondria- 


Resp.  Anselm  Wansltbcn.  Iéna  , 
i653,  in-4. 

Diss.de  minera  martis.  Resp.  Mart. 
Meickel.  Iéna,  i653,  in-4. 

Diss.  de  mol  a.  Resp.  Andr.  Wdh. 
Osann.  Iéna,  1662, in-4. 

Diss.  non  ens  chimiium  ,  mercurius 


câ.  Resp.  Jo.  Theodor.  Schenck.  Iéna,  metallorum  et  mineralium.lènd,i6'jo, 

1644,  in-4.  in-4. 

Diss.    de    rnelancholiâ.    Resp.    Jo.  Diss.   de   odontalgiâ ,  sive    dolort 

Casp.  Horn.  Vall.  Joach.  Boem.  Iéna,  dentium.  Resp.  Franc.  Julitis  Peters. 

1629,  in-4.  Iéna,  1662,  in-4. 

Diss.    methodi  cognoscendi  et   eu-  Diss.  ordo  et  methodus  cognoscendi 

randi  affetus  part'culares  hippocra-  et  curandi  arthritidincm.  Resp.   Geo. 

ticis  et  hermeticis  principiis  illnstratœ;  Adam  Dummcr.  Iéna,  166 3,  in-4. 
disp.  I,  de  dolore  capitis.  Resp.  Adam  Diss.  ordo  et  methodus  cognoscendi 

Haberkorn.  Iéna,  i6'to,  in-4.  etcurandi  cattsum.    Resp.    Augustin 

Diss.  methodi,  etc.,-  disp.    II,    de  Henr.  Fasch.  Iéna,  i665,  in  4- 
verligine.  Resp.  Dar.    Thomas.  Iéna ,  Diss.  ordo  et  methodus  cognoscendi, 


1044,  in-4. 

Diss.  Methodi  etc.  VIII,  de  incubo. 
Resp.  Frid.  Gerber.  Iéna  ,  1 653,  in-4. 

Diss.  methodi  cognoscendi  et  curan- 
di affectas  particulares  capiis,  Hyp- 
pocraticis,  Paracelsicis  ac  Harseianis 
principiis  illustratœ  ;  diss.  I,  de  dolo- 


prœcavendi,  curandi  ebrietatem  et  in- 
de  ortam  crapulam.  Resp.  Jo.  Ric/t- 
mann.ïènn,   1667,  in  4- 

Diss.  ordo  et  methodus  cognoscendi 
et  curandi i/eum.  Re<p.  Jo.  Chph.Neu- 
berger.  Iéna,  1669.  in-4. 

Diss.  ordo  et  methodus  cognoscendi 


re  capids.  Resp.    Casp.  Posner.  Iéna.  et  curandi  maniant.  Resp.  Jo.  ffilh. 

ifi52,  in-4.  Diss.  II ,  de  Phrenitide.  Faustus.  Iéoa,  1666,  in-4. 
Resp. Christ.  Huche.  Iéna,  i652,  in-4.  Diss.   ordo   et  methodus  medicinœ 

Diss.  III,  de  lethargo.  Resp.  Jo.  Metz-  specialis  consultatoriœ  ;  diss,  V.  Resp. 


ROL 


13 


Philipp.  TVernikhe.  Iéna,  1667,  în-4. 
Diss.  VII,  Resp.  Jac,  Aug.  HiïnervoU 
fins.  Iéna,  1667,  in-4. 

Diss.  de  palpitatione  cordis.  Resp. 
Anselm  Wansleben.  Iéna,  1666, 
in-4. 

Diss.  de  partit  diffcili,  Resp.  AU 
hard.  Hennann  Cummius.  Iéna,  1664, 
in-4. 

Diss.  de  partit  difjicili.  Resp.  Jo. 
Albert  Harschleben.  Iéna,  1666,  in-4. 

Diss.de  paraljrsi.  Resp.  Joan.Bar- 
tholom.  Crugerus.  Iéna,  i632,  in-4. 

Palhologicarum  dissertatiomun  se- 
cundum  ordtnem  Abubeiri  Rhazae  de 
re  medicâ  ad  legem  Mansorem  libro 
nono  II ,  de  febribus  putridis  in  gé- 
nère. Resp.  Haberstro.  Iéna,  i638, 
in-  4.  Diss.  III,  de  febribus  intermittent 
tibus  in  génère  et  in  specie.  Resp.  Jo- 
hann. Christ.  Volhardh.  Iéna,  i633, 
in-4.  Diss.  V,  de  Melancholiâ  et  ma- 
nia. Resp.  Jo.  Chemnitius.  Iéna,  1 635, 
in-4  Diss  XII,  de  cardialgia,  sin- 
gultu  etjame  caninâ.  Resp.  Dav.  Han. 
Cygneus.  Iéna,  i636,  in-j.  Diss. XIII, 
de  dolore  jecoris  cachexia,  ictero,  hjr- 
drope.  Resp,  Jo.  Christ.  Volhardt. 
Iéna,  1637,  in-4.  Diss.  XV,  de  dolo- 
re colico,  iliaco  ,  lienteria  ,  diarrhcea  , 
djsenteria.  Resp.  Jac.  Haberstro, 
Iéna,  1637,  in-4.  Diss.  XVI,  de  aj- 
fectibus  renum  et  vesicœ ,  Itunbricis, 
hcemoirhoïdibus.  Resp.  Jo,  Mich.  Sa- 
musta.  Iéna,  1637. 

Diss.  de  Peripneumoniâ,  sputo  san- 
guinis  et  phthiti.  Resp.  Conr.  Victor. 
Schneider.  Iéna,  i636,  in-4. 

Diss.  de  pcsiilentiœ  naturâ  et  ctira- 
tione.  Resp.  Conr.  Victor  Schneider. 
Iéua,  1626,  in-4. 

Diss,  de  pestilentice  naturâ  et  cura- 
tioue.  Resp.  Tobias  Matthai.  Iéna, 
1641,  iu-4. 


Diss.  de  p/irenitide.  Resp.  Andr, 
Martini.  Iéna,  1629,  in-4. 

Diss.  de  phrenitide.  Resp.  Chah. 
Sebast.  Ayrer.  Iéna,   i632,  in  4. 

Diss.  de  Phrenitide.  Resp.  Jo.  Frid. 
Held.  Iéna,  1672,  in-4. 

Diss.  de  phrenitide.  Resp.  Hern. 
Schœvius.  Iéna,  i65o,  in-4. 

Diss.  dephthisi.  Resp.Chph.Knauth . 
Iéna,  1664,  in-4. 

Diss.  de  phthisi.  Resp.  Jo.  Schlege- 
litts.  Iéna,  i638,  in-4. 

Diss.  de  pleuritide.  Resp.  Jo.  Sam 
Albinus.  Iéna,  16  iSf  in-4. 

Diss.  de  pleuritide.  Rcp.  Nathan 
Voith.  Iéna,  i633,  in-4. 

Diss.  de  pleuritide.  Resp.  Gothofr. 
Handelius.  Iéna,   i6ti,  in-4. 

Diss.  de  plicâ polonicâ.  Re<p.  Cliph. 
Ern.  Taube.  Iéna,  i65S,  iu-4. 

Diss.  de  podagrâ.  Resp.  Jo.  Es- 
chenbach.  Iéna,  1G72,  in-4. 

Diss.  de  podagrâ  medicorum  op- 
probrio,  Rcp.  Augustin  Hoir,  Fasc/t. 
Iéna,  i(>63,  in-4. 

Diss.  de  pollutione  nocturnâ.  Resp. 
IVolfg,  JVedel.  Iéna  ,  1667,  in-4. 

Diss.  de  Purgatione.  Resp.  Carol. 
Scheffer.  Iéna,  i638,  in-4. 

Diss.  de  Pyretologiâ  in  génère. 
Resp.  Jo.  Laurent  Fabri.  Iéna,  1666, 
in-4. 

Diss.  Quœstionum  medicarum  il- 
lustrium  dtcas.  Resp,  Jo,  Geo.  Jf'al- 
therus.  Iéna,  1640,  in-4. 

Diss.  de  quai  tan  a  intermittente. 
Resp.  Car.  Schrater.  Iéna,  1670,  in-4- 

Diss.  de  quartanâ  intermittente. 
Resp.  IHich.   Gramann.  Iéna,  ib66, 

in-4. 

Diss.  de  renum  et  veiicœ  calculo . 
Resp.  Joseph  Clauderus.  Iéna,  1644  > 
in-4. 

Diss.  de  renum  et  vesicce  calculo. 


i4  B.OL 

Resp.  Jo.  Christ.  Friderlci.  Iéna,  i663, 

ïn-4- 

Diss.  de  salivatione ,  Resp,  Zachar. 
Nicol.  Gœisius.  Iéna,  i65G,  in-4. 

Diss.  de  salivatione.  Resp  Jo 
Joach.  Hager.  Iéna,  1670,  in-4. 

Diss.  de  sanguificatione  lœsâ.  Resp, 
Geo.  Chph.  Amman.  Iéna, iG5g,  in-4. 

Diss.  de  scabie.  Resp.  Laur.  Blu- 
menstrot.  Iéna,  1648,  in-4. 

Diss.  de  scorbuto .  Resp.  Hieron . 
Bierling.  Iéna,  1640,  in-4. 

Diss.  sexum  muliebremet  fœminam 
commendat.  Iéna.  1 63  3,  in-4. 

Diss.  de  scorbuto.  Resp.  Laur. 
Blumenstiost.  Iéna,  1648,  in-4. 

Diss.  de  scorbuto .  Resp .  Jo  .  Laurent 
Lœlius.  Iéna,  1668,  in-4. 

Diss .  de  scrophulis  seu  strumis.Resp. 
Pkilipp .  Mardis  Marci.  Iéna,  1667, 
in-4. 

Diss.  de  siti  immoderata.  Resp. 
Andr.  Perfihe.  Iéna,  1672,  in-4 . 

Diss.  de  spasmo.  s.  convulsione . 
Resp .  Wiih .  Diechmann  .  Iéna,  1 6 3  r, 
in-4. 

Diss.  de  strangidatione  uteri .  Resp . 
Jo.  Geo.  Grubelius.  Iéna,  i644>  in-4. 

Diss,  de  sufjocatione  mensium. 
Resp.Jo.  Sigism.  Engelhaupt.lèna, 
i65G,  in-4. 

Diss.  de  syncope .  Resp.  Jo.  Rœse- 
rus.  Iéna,  i6G2,in-4. 

Diss.  de  synocho  putrida.  Resp. 
Herrnann  Schiïsler.  Iéna,  1666,111-4. 

ROLLO  (John),  médecin  anglais  fort  connu  par  ses  recherches 
sur  le  diabète  sucré,  était  de  Woolwich,  et  fut  chirurgien  général 
de  l'artillerie  royale. 


Diss.  thematum  medicorum  de- 
cas.  Resp.  Geo.  Chph,  Gramanus. 
Iéna,  i634, in-4. 

Diss.  de  tertianâ  intermittente. 
Resp.  Jo.  Geo.  Trott.  Iéna,  1662, 
in-4* 

Diss.  detussi.  Resp.  Geo .JVolfg. 
Wedel.  Iéna,  166 3,  in-4. 

Diss.  de  -variolis.  Resp.  Jo.  Petr. 
Ruckelius.  Iéna,  16 58,  in-4. 

Diss.  de  vertigine.  Resp.  Leonhard 
Krïtger.  Iéna,  i633,  in-4. 

Diss.  de  vertigine.  Resp.  Paul. 
Jul.    Callenius .  Iéna,   iG5i,  in-4. 

Diss.  de  vertigine.  Resp.  Just. 
Frid.  Bollmann.  Iéna,  1659,  in-4. 

Diss.  de  viribus.  Resp.  Gerhard 
Gerling.  Iéna,  1675,  in-4. 

Diss.  vitrioli  scrutiniurn  chimi- 
cum.  Resp.  Jo.  Geo.  Trumphius . 
Iéna ,  1666,  in-4. 

Diss.  de  vidneribus .  Resp.  Nicol, 
Moll.  Iéna,   i653,  in-4. 

Dissenationes  anatomica:  sytheticâ 
methodo  exaratce.  Iéna,  i656,  in-4. 

Or  do  et  methodus  gêner  ationi  dica- 
torurn partium  per  anatomem  cognos- 
cendi  fabricam.  Iéna,  1664,  in-4. 

Theatrum  practicum  in  quo  omnes 
affectus  in  medicinâ  speciali  occur- 
rentcs  producuntur  et  examinantur. 
Francfort  et  Leipsig,  1686,  in-4. 

Moreri. — Joecher. — Haller. —  Hef- 
ter). 


Observations  on  the  diseases  which 
appeared  in  the  army  at  St-Lucia  in 
1778-79;  with  remarks  on  the  causes 
and  treatment  of  thèse  diseases.  Lon- 
dres, 1781, in-12. 


Observations  on  the  means  ofpre- 
serving  and  restoring  health  in  the 
wcst-indies.  Londres ,  1782,  in-12; 
ibid.,  1794,  in-8. 

Remarks  on  the  diseases  lately  des- 


ROU  i5 

eribed  byD.  Uendy,under  the  appel-  ges  additions.  Ibid.,  1798,10-8.  New 

lation   of  the  glandular  disease    of  edit.  Ibid,,   1806,  in-8. —  Traité  du 

Barbadoes.  Londres,  1785,  in-8.  diabète  sacré,  des  affections  gastriques 

Observations  on  the  acute  dysentery  et   des   maladies   qui    en    dépendent. 


with  the  design  of  illustrating  ils  cau- 
ses and  trealment.  Londres,  1786, 
in-8. 

An  of  two  cases  ofthe  diabètes  mel- 
litus;  with  remarks  as  they  arise  du- 
ringthe  progress  of  the  cure,  to  which 
are  added  a  gênerai  view  of  the  na- 


Trad.  de  1  anglais  par  Alyon,  avec  des 
notes  par  Fonrcroy.  Paris,  an  VI, 
in-8. 

A  short  account  of  the  royal  artil- 
lery  hospital  at  11  oohvich  ;  with  some 
observations  on  the  management  of' 
artillery  soldiers  ,  respect ing  the  pre- 


ture  ofthe  disease  and  ils  appropriate      servation  of  health.   Londres,    i8or 
trealment;  including  observations  on      Ibid.,  iSo7,in-8. 


some  diseases  depending  on  slomach 
affection,  and  a  détail  of  the  commu- 
nication, received  on  the  subject  since 
ehe  dispersion  of  the  notes  on  the  firsl 


Reports  of  cases ,  of  inoculation  and 
reinoculation,  with  variolaus  and  vac- 
cine matter.  Londres,  1804,  in-8. 

On  the  effects  of  'drinhing  pure  spi- 


case  ;  with  the  results  of  the  trial,  of     rits  in  repeated  and  large  quantities. 


various  acids  and  other  substances  in 
the  treatment  of  lues  venerea,  and  so- 
me observations  on  the  nature  of  su- 
gar,  etc.;  by  31.  Cruikshanh.  Londres  , 
1797,  in-8.  2  vol.   Edit.    2  ,  wi.h  lar- 


In  I.ondon  med.  Journal,  t.  VII. 

A  short  account  of  souffriere  in  the 
islatid  of  Sl-Lucia;  in  Tilloch  ,  piil. 
Magaz.,  t.  III. 

(Reuss.  —  Rob.  Watt.  —  Callisen.) 


RONDELET  (Guillaume),  savant  naturaliste  et  médecin,  naquit 
le  27  septembre  i5o7,  à  Montpellier,  de  Jean  Rondelet,  marchand 
droguiste.  Son  père,  chargé  de  beaucoup  d'enfans  et  d'une  médio- 
cre fortune,  le  destinait  à  l'état  ecclésiastique,  où  il  espérait  que  son 
oncle,  prévôt  du  chapitre  de  Maguelonne,  le  pousserait  à  peu  de 
frais,  et  en  conséquence  il  ne  lui  laissa  que  trois  cents  livres  poui 
toute  part  dans  sa  succession.  Rondelet  ne  suivit  point  la  vocation 
qu'on  lui  avait  ainsi  supposée.  Le  déplorable  état  de  sa  santé,  du- 
rant toute  son  enfance  et  sa  première  jeunesse,  re'arda  beaucoup 
son  éducation,  dont  son  frère  aîné,  Albert  Rondelet,  fit  tous  les 
frais.  Il  arriva  à  Paris  en  i525,  dans  sa  dix-huitième  année,  ne  sa- 
chant rien  ou  à  peu  près.  Mais  il  répara  bientôt  le  temps  perdu,  et, 
après  quatre  années  de  séjour  dans  la  capitale,  il  se  vit  en  état  de 
retourner  à  Montpellier  faire  ses  études  de  médecine.  Lorsqu'il  eut 
acquis  quelques  connaissances,  il  alla  à  Pertuis,  en  Provence,  pour 
s'adonner  à  la  pratique,  mais  comme  elle  ne  suffisait  pas  pour  le 
faire  subsister,  il  y  enseigna  pendant  quelque  temps  la  grammaire 
aux  enfans.  Il  revint  ensuite  à  Paris,  où  l'éducation  d'un  enfant  de 


ifl  ROO 

famille,  dont  il  se  chargea,  lui  fournit  les  moyens  de  poursuivre  lui- 
même  ses  études.  Il  demeura  quelque  temps  avec  Jean  Gonthier, 
d'Andernach,  avec  qui  il  refît  ses  études  anatomiques.  En  quittant 
Paris,  Rondelet  passa  en  Auvergne,  où  il  pratiqua  la  médecine  avec 
plus  de  réputation  et  de  profit  qu'il  n'avait  fait  jusque-là.  11  revint 
se  faire  recevoir  docteur  en  médecine  à  Montpellier  en  i537.  En 
l5/l5,  il  fut  nommé  professeur  royal  en  médecine  dans  cette  Fa- 
culté. Le  cardinal  François  de  Tournon  l'ayant  pris  pour  son  mé- 
decin, Rondelet  fit  avec  ce  cardinal  différens  voyages,  dont  il  pro- 
fita en  naturaliste.  Ainsi,  ayant  été  à  Anvers,  en  Saintonge,  à  Bor- 
deaux et  à  Bayonne,  il  profita  de  l'occasion  pour  visiter  les  côtes 
de  l'Océan,  et  pour  examiner  les  poissons  qu'on  y  trouve.  Il  suivit 
son  patron  à  Rome  en  i  549»  et  demeura  dans  cette  ville  treize  mois 
entiers,  au  bout  desquels  il  se  fit  remplacer  près  du  cardinal,  et  re- 
vint en  France  après  avoir  visité  Venise  et  les  principales  Universi- 
tés d'Italie,  Pise,  Bologne,  Ferrare  et  Padoue.  Il  fut  de  retour  à 
Montpellier  vers  le  24  juin  i55i.  En  i556,  il  fit  bâtir  un  amphi- 
théâtre anatomique,  et,  à  la  mort  de  Jean  Schyron,  il  fut  nommé 
chancelier  de  l'Université.  La  mort  l'enleva  le  3o  juillet  i566,  dans 
sa  cinquante-neuvième  année.  L'Université  de  Montpellier  fit  gra- 
ver cette  inscription  sur  le  frontispice  des  écoles  de  médecine  : 

Gui.  Bondeletius  Montispel.  ingenii  fœcunditate  et  doctrinae 
ubertate  toto  orbe  clariss.  Universitatis  medicinae  XXI  annis  pro- 
fessor  regius,  X  annis  cancellarius  digniss.  post  diuturnam  in  do- 
cendo  et  scribendo  navatam  sedulo  operam,  et  édita  rarae  erudi- 
tionis  non  pauca  rnonumenta,  pluribus  ex  codicillo  ad  recognos- 
cendum  creditis  fidei  Laur.  Jouberti  in  Regia  profess.  successoris 
sui,  Tolosse  rediens  obiit  in  regali  monte  an.  D.  i566.  Die  3o  men- 
sis  julii.  Vixitann.  58,  mens.  10,  dies  4.  Laurentius  Joubertus  can- 
cell.  praecept.  chariss.  D.  S.  M.  H.  P.  C. 

On  doit  à  Rondelet  les  ouvrages  suivans  : 

De  piscibus  marinis    libri  XV  111.  sée  premièrement   en  latin  par  Gnil- 

In  iju  bus  vivee  piscium  imagines  ex-  launie  Rondelet.  Lyon,  i55S  ,  in-fol. 

pressée   sunt.    Lyon,     i554»    in-fol.  De  materiâ  medicinali  et  composi. 

Vniversœ  aquatdium  histortœ pars  al-  tionemedicatnentorumPPudoue,  i556, 

tera  ,  cum  veris  ipsortim  iinaginibus.  in-8. 

Lyon,  1 555,  in-fol.  Trad.  en  fran-  Deponderibus,  sivejttsta  quantitate 

çais  (par  Laurent  Joubert?}  L'histoire  et propoitione  medicainentorum  liber, 

entière  des  poissons,  tant  de  lacs,  mers,  Padoas,  i556,  in-8. 

étangs  ,  fleuves  ,  que  rivières ,  compo-  Methodus  curandorum  omnium  mor- 


ROO  17 

boriim  corporis  htimani  ,in'.  res  libros  vers,    1576,    in-fol.    A    la  suite    de 

d'utincta.  De  dignoscendis  morbis.  De  V  Histoire  des  plantes  dcMathias  Lobel. 
febribus.  De  moi bo  gallico.  De  inter-  De  theriaca  tractatus,  avec  le  Dis- 

nis  et  externis  remediis .   De  pharma-  pertsaire  de   Valerius  Cordus,  Leyde  , 

copolarum  offwinâ.  De fucis.  Lyon,  1627  et  i652,in-i2. 
i583  et  1 585,  in-8.  Francfort,  i5g2,  Tractatus    de   urinîs,  antehac  non 

in-8.  Montpellier,    1601  ,  in-8.  Ge-  editus.  Francfort ,  1610,  in-8. 
nève  ,  1608  ,  in-8.  Opéra  omnia  medica.  Nunc  ab  in- 

De   morbo  gallico.  Venise,  i566,  finitis  qtiibus  anteh  scatebant  mendis , 

in-fol.    —    Trad.     en    français    par  studio  et  opéra  Joannis  Croqueri,  Po- 

Etienne  Maniald.  Bordeaux,    1^76,  loni  ,  repurgata,  et  in  gratiam  medi- 

in-8.  cinœ  studiosorum  nitori  suo  restUuta. 

Formula?  aliquot   remediorum ,   li-  Genève,  1628  ,  in-8. 
bro  de  internis  remediis  omissœ.  An-  (Laur.  Joubert.  —  Nicéron.) 

ROONHUYZEN  (Henry  Yan),  habile  chirurgien  d'Amsterdam, 
au  milieu  du  dix-septième  siècle,  a  publié,  en  hollandais,  deux  ou- 
vrages qu<  renferment  des  faits  intéressans.  On  y  remarque  les  ar- 
ticles relatifs  à  l'opération  césarienne,  la  chute  du  vagin,  l'atresie 
du  vagin  et  de  l'anus,  aux  plaies  de  la  vessie,  de  la  tête,  des  nerfs, 
au  bec  de  lièvre.  Ces  deux  ouvrages  ont  été  traduits  en  allemand 
(Nuremberg,  1674);  ils  avaient  paru  sous  les  titres  suivans  : 

Heelkonstige  aanmerkingen  betref-  Genees-en  heelkonstige  aanmerkin- 

fende   de    Gebrecken    der   Vrousven,     gen,  Amsterdam,  1672,  in  8. 
Amsterdam,  i663,  in-8.  (Haller.) 

ROOSE  (Théodore  George  Auguste),  conseiller  à  la  cour  de 
Brunswick,  professeur  d'anatomie,  secrétaire  du  collège  supérieur 
de  santé  de  la  même  ville,  mort  à  la  fleur  de  l'âge  le  21  mars  i8o3, 
et  it  né  à  Brunswick  le  14  février  177 1,  et  avait  pris  le  grade  de 
d(  cteur  en  médecine  à  Gottingue  en  1793.  Quoiqu'il  n'ait  pas  ac- 
compli sa  trente-deuxième  année,  il  avait  déjà  acquis,  parmi  le» 
physiologistes  et  les  médecins  légistes,  un  rang  fort  distingué.  Roose, 
dit  Sprengel,  est  l'auteur  d'un  des  plus  intéressans  ouvrages  de  phy- 
siologie qui  aient  paru  dans  le  cours  des  dix  dernières  années  du 
dix-huitième  siècle.  Ce  livre  traite  de  la  force  vitale.  Sans  prétendre 
dépr.sser  les  limites  de  ce  dont  notre  esprit  peut  se  former  une  idée, 
l'auteur 'demeure  toujours  dans  les  bornes  d'un  épilogisme  ration- 
nel, et  il  juge  les  opinions  des  autres  avec  une  sagacité,  un  calme 
et  un  amour  de  la  vérité  qu'on  ne  saurait  surpasser.  La  lecture  de 
ce  traité,  à  tous  égards  classique,  doit  être  recommandée  aux  jeunes 


i8 


ROO 


gens  qui  sont  en  danger  de  se  laisser  entraîner  par  leur  tendance 
à  spéculer  sur  des  choses  chimériques.  L'ensemble  du  travail  de 
Roose  est  un  chef-d'œuvre,  et  tend  principalement  à  faire  naître 
des  doutes  contre  le  matérialisme  des  écrivains  modernes.  L'auteur 
démontre,  dit  toujours  Sprengel,  qu'il  doit  y  avoir  un  principe  d'un 
ordre  supérieur  chargé  de  présider  aux  combinaisons,  aux  mélan- 
ges et  aux  séparatipns  des  élémens  de  la  matière  organique,  et  que, 
dans  l'état  d'imperfection  où  sont  encore  aujourd'hui  nos  connais- 
sances en  chimie  animale,  il  y  a  trop  <  e  hardiesse  à  conclure  que, 
puisque  les  phénomènes  des  corps  vivons  et  inertes,  des  végétaux 
et  des  animaux,  sont  différens  comme  la  matière  qui  entre  dans  la 
composition  des  corps  eux-mêmes,  ils  n'ont  d'autre  cause  que  cette 
matière.  Roose  prouve  avec  beaucoup  de  sagacité  (ajoute  encore 
Sprengel)  que  l'hypothèse  de  Reil  roule  dans  un  cercle  vicieux 
(M. •  Jourdan  traduit  :  renferme  un  cercle  dans  la  démonstration)  ; 
car  le  mélange  et  la  forme  de  la  matière  organique  doivent  conte- 
nir, suivant  lui  (suivant  Reil),  la  raison  de  la  propriété  qu'a  cette 
dernière  d'affecter  la  forme  et  le  mélange  qui  lui  sont  particuliers. 
Le,s  ouvrages  de  Roose  ont  pour  titre  : 

Diss.  de  nativo  vesicœ  urinariev  in-      traduit  en  français  par  Marc.  Paris, 


versœ  prolapsu.  Gottingue ,  1793, 
in-4. 

Ueber  die  Gesundheit  desMencheri, 
ein  phjsiologischer  Versuch .  Gottin- 
gue, 1793,  in-8,  72  pp. 

Ueber  dus  Ersticken  neugeborner 
Kinder.  Brunswick,  1794»  iu-8. 

Physiologische  Untersuchungen . 
Brunswick,  1796,^-8,  102  pp. 

Grundzùge  der  Lehre  von  der  Lc- 
benskrajt.  Brunswick,  1797,  in-3,320 
pp. 

Bcitrcege  zur  affendichen  und 
gcrichtlichen  JrzneiAunde.TjtMMiWicli., 
1798-1802, in-8. 

Ueber  die  gelben  Kccrper  im  weibli- 
chen  Eierstocke.  Brunswick,  1800, 
in-8. 

Taschenbuch  fur gerichtliche Aerzte 
und  Wundaerzte  bey  gesetzmeessigen 
Leichenœffnuv gc«.  Brème,  1800,  in-8; 
ibid.,  iSor,  in-8;  ibid.,  180 '1,  in-8; 


1810,  in-8. 

Grundriss  physisch  anthropologis- 
cher  Vorlesungen.  Helmstadt ,  1801, 
in-8. 

De  superfœtatione  nonnulla.  Brème, 

1801,  in-4. 

Ueber  das  Kuhpocken.  Brème,  r  80  r, 
in-8. 

Ueber  die  Krankheiten  der  Gesun- 
den.  Goitingue,   1801,  in-8. 

Grundt iss  medicinisch-  gerichdicher 
Vorlesungen.    Francfort-sur-le-Mein  y 

1802,  in-8,  î8o  pp. 
Anthropologische   Briefe.  Leipzig, 

i8o3,  in-8,  144  pp, 

Medizinische  TSisceUen  aus  dem 
Nachlasse  des  Herzogl.  Braunschw. 
Liineburg.  Hofralhs  und  Pro/essors 
Th.  G.  A.  Roose ,  herausgcgeben  von 
D.  Lud.  Fonney.  Franc fort-snr-le- 
Mein,  1804,  220  pp. 
(Med.    chirur.  Zeuung.  —  Der   Bio' 

graph.  —  Sprengel.) 


ROS  19 

ROSA  (le  chevalier  don  Michel)  naquit  dans  la  Romagne  vers 
1780,  et  mourut  dans  les  dernières  années  du  dix-huitième  siècle.  Il 
avait  étudié  fort  jeune  dans  les  Universités  de  Padoue,  de  Bologne 
et  deFerrare,  et  avait  depuis  parcouru,  en  observateur,  une  grande 
partie  de  l'Italie  et  quelques  portions  de  l'Allemagne.  Il  fut  profes- 
seur de  médecine  théorique  et  pratique  à  l'Université  de  Pavie; 
plus  tard  il  se  fixa  à  Modène. 

De  epidemicis  etcontagiosis  acroa-  périences  de  Rosa    et  réfatèrent  ses 

sis,  accessit  schcda  ad  catarrhum  seu  opinions. 

tussim  qnam  russam   nommant  perd-  Le  tome  IV  des  Actes  de  V  Acadé- 

nens.  1782,  în-S.  mie  des  sciences   de  Sienne   contient 

Lettere  estcmporanee  sopra  alcune  un  mémoire  de  Rasa  sur  les  moyens 

curosita fisiologiche.  2  vol.  in-8.  d'améliorer    la     fabrication    da    pain 

L'objet  principal  de  ces  lettres  est  dans  le  royaume  de  Lombardie. 

d'établir  l'existence  d'un  fluide  ethéi'é  (Comment,  de  rebits  in  med  gestis.  — 
dans  le  sang  artériel.   Moscati ,  Lan-  Desgenettes,    Journ.   complém.  des 

driani  et  Carminati  attaquèrent  les  ex-  Sc.jnéd,  t.  33.) 

ROSETN  de  ROSENSTEIN  (Nicolas),  célèbre  médecin  suédois, 
naquit  près  de  Gottenbourg  eu  1706.  Elevé  dans  la  maison  pater- 
nelle jusqu'à  douze  ans,  il  fut  alors  envoyé  au  gymnase  de  Gothen- 
bourg,  où  il  passa  deux  années.  Il  alla  ensuite  à  l'Université  de 
Lund.  Son  père,  désirant  en  faire  un  théologien,  l'avait  confié  aux 
soins  d'André  Ridel,  qui  devint  depuis  évcque-  mais  le  jeune  Rosen, 
qui,  de  très  bonne  heure,  avait  senti  un  goût  prononcé  pour  la  mé- 
decine, en  commença  l'étude  en  cachetle,  et  la  continua  quatre  an- 
nées. A  défaut  de  ressources  suffisantes  ,  il  fut  obligé  d'aller  à 
Stockholm  en  1724  afin  de  gagner  sa  vie  en  se  chargeant  de  l'édu- 
cation de  quelques  enfans.  Une  place  d'assesseur  adjoint  à  la  Faculté 
de  médecine  de  l'Université  d'Upsal  étant  venue  à  vaquer  en  172^, 
il  l'obtint  par  l'entremise  de  Rudbec,  et  prit  alors  le  grade  de  doc- 
teur en  médecine,  au  lieu  de  celui  de  théologien,  «pie  son  père 
croyait  encore  devoir  être  le  sien.  Peu  après  il  entreprit  un  long 
voyage.  Il  passa  par  Greifswald,  Steltin,  Berlin* et  Leipzig,  où  il  sé- 
journa quelque  temps.  Il  fut  à  Halle,  revint  à  Leipzig,  puis  visita 
les  principales  villes  d'Allemagne,  de  Suisse  et  de  France,  et  après 
quelque  séjour  à  Paris,  il  passa  en  Hollande.  De  retour  dans  sa 
patrie  en  17.I1  ,  il  prit  possession  de  sa  place  d'adjoint  à  la  Faculté 
d'Upsal, et  devint  bientôt  membre  de  la  Société  des  sciences  de  cette 
ville.  Il  n'eut  qu'à  être  connu  pour  gagner  l'estime  de  tout  le  monde. 


ao  ROS 

Aussi,  l'année  suivante,  une  chaire  de  physique  lui  ayant  été  offerte 
à  Lund,  pour  le  retenir  à  Upsal,  on  augmenta  ses  appointemens,  il 
fut  nommé  successivement  assesseur  du  collège  de  médecine,  et  l'un 
des  médecins  du  roi.  La  Société  des  sciences  ,  fondée  à  Stockholm, 
le  compta  parmi  ses  membres.  En  17/40,  il  devint  titulaire  de  la  chaire 
dont  se  démit  Rudbec,etdont  il  remplissait  déjà  les  fonctions  comme 
adjoint  depuis  neuf  années.  Après  la  retraite  de  Roberg,  Rosen  fut 
chargé  simultanément  de  l'enseignement  de  l'anatomie,  de  la  phy- 
siologie et  de  la  médecine  pratique.  Il  exerçait  ses  élèves  à  la  pra- 
tique au  lit  des  malades.  En  1756,  il  céda  ce  poste  à  son  gendre 
Samuel  Aurivillius,  et  alla  se  fixer  à  Stockholm,  pour  se  livrer  tout 
entier  à  la  pratique  de  l'art  de  guérir.  Rosen  mourut  le  16  juillet 
1773.  Il  est  autejjg,  d'une  quarantaine  de  dissertations  soutenues 
sous  sa  présidence,  de  nombreux  mémoires  académiques  et  de  trois 
ouvrages  ,  dont  le  plus  célèbre  est  son  traité  des  maladies  des 
enfans. 


Dissertatio  de  usu  methodi  mecha- 
nicœ  in  medicinâ.  XJpsal,  1728,  in-8. 

Dissertatio  de  historiis  morborum 
conscribendis.  Harderwyk,  I73r  , 
in-4- 

Thèses  m.edicœ.  Upsal,  1731,  in  8. 

Tentamen  anthropologies  experi- 
mentalis,  quo  demonstratur  existentia 
vasorumabsorbentium  in  intestinis,par- 
temehyli  advenas  mesentericas  immé- 
diate deferentium.  Upsal,  1731,    in-4. 

Resolutio  casus  œgrœ  ,  variis  malis 
a  plethorâ  ortis ,  vexâtes  et  féliciter 
curatœ.  Upsal,  1732,  in-4. 

Thèses  medicœ  de  emendatione 
temperamentomm.  Upsal,  1732,111-4. 

Dissertatio  de  aère,  ejiisquc  in  cor- 
pus humanum  effeclibus.  Upsal,  1 734, 
in-4. 

Dissertatio  de  insigni  capitis  tumo- 
re  ,  queni ,  separatio  maximœ  partis  , 
ossis  frontis  excepit.  Upsal,  1735, 
in-4- 

Dissertatio  de  ventriculo  hurnano, 
Upsal,  1736,  in  4. 


Dissertatio  de  purificatione  aquœ. 
Upsal,  1736,  in  4. 

Dissertatio  de  communi  ad  septen- 
trionem  per  ajstatem  gentium  malo , 
alvo  adstrictâ.  Upsal,  1737,  in-4. 

Dissertatio  de  erroribus  in  formulis 
medicinalibus.  Upsal,  1737,  in-4. 

Beshr'ifuing  0/  hela  mannioken 
cropp.  Stockholm,  1738,  in-8. 

Dissertatio  de  equitatione  ,  e jusque 
in  medicinâ  usu.  Upsal,  1738,  in-4. 

Dissertatio  de  diversis  cibi  potusque 
generibus.  Upsal,  1739,  in-4. 

Dissertatio  de  ftbre  intermittente 
quartanâ.  Upsal,  173g,  in-4. 

Dissertatio  de  medicamentis  absor- 
bentibus,  eorumque  perverso  usu.  Up- 
sal,  1739, in-4. 

Dissertatio  de  tussi.  Upsal,  pars  I, 
1739,  pars  II,  1741,  in-4. 

Dissertatio  de  hjdrope.  Upsal , 
17 3 9;  pars  II,  1742,  in-4. 

Dissertatio  de  compositione  medi- 
camenterum  Halensium  ,  eorumque 
ve/o  et  limitât»  usu.  Upsal,  1739 
in-4. 


ROS 


Dissertatio  de  digiioscendâ  et  cu- 
randâ  imminente  phthisi  pulmonali. 
Upsal,  1740»  in -4. 

Dissertatio  de  injlammatione  ven- 
triculi.  Upsal ,  174  1,  in-4. 

Dissertatio  de  chirurgice  curtorum 
possibilitate.  Upsal,  1742,  in-4. 

Examen  aquarum  distillatarum 
simplicium  ,  quœ  in  pharmacopocâ 
slockholmiensi  occurrunt.  Upsal  , 
x  743,  in-4. 

Dissertatio  de  tincturis ,  essentiis  et 
eîixiriis,  Upsal,  T-744»  in-4. 

Programma  de  symptomatibus  ex 
11  su  hyoscyami  in puero  visis.  Upsal, 
1745, in-4. 

Dissertatio  de  decoctis  infinis  et 
emulsione  officinali.Upsal,  1 746, in-4. 

Dissertatio  de  ossibus  calvariœ. 
Upsal,   1746  ,  in-4- 

Tal  om  en  opartisk  och  fernuftig 
medici  foet  nains  te  goromal.  Stock- 
holm ,  1746,  in-8. 

Décades  binœ  thesiurn  medicina- 
lium.  Upsal,  1737,  in-4- 

Regimen  et  cura  puerperarum . 
Upsal,  1749,  in-4. 

Resolutio  casus  pleuritici  cum  metu 
pleuropneumoniœ.  Upsal,  1749,  in-4. 

Dissertatio  de  legibus  microcosmi- 
cis.  Upsal,  1750,  in-4. 

Examen  medicamentorum  simpli- 
cium quœ  in  catalogo  medicamento- 
rum svethico  continentur. Upsal,  17 5o, 
in-4. 

Dissertatio  de  amphimerinâ  catar- 
rhali.  Upsal,  1750,  in-4. 


Observationes  botanicœ  circa  plan- 
tas quasdam  Sueciœ,  non  ttbivis  obvias 
et  partim  in  Sueciâ  nondum  détectas. 
Lnnd.,  1750,  in-4- 

Dissertatio  de  variolis  prœcaven- 
dis.  Upsal,    1701,  in-4. 

Morbi  evacuatorii  sanguinis .  Pars 
III.  Upsal,  1752,10-4. 

Dissertatio  de  morbis  infanlum. 
Upsal,  1754 ,  in-4 

Idea  pharmacopœœ  reformatai. 
Upsal,  1754,  in-4. 

Dissertatio  de  vai-iolis  curandis. 
Upsal,  1754,  in-4. 

Dissertatio  de  epilepsiâ  infantili, 
Upsal,  1754,  in  4- 

Dissertatio  de  emesi.  Upsal,  1754, 
in-4. 

Hus-och  rese  apoteque  ,  Stockholm, 

1765,  in-8.  Traduit  en  allemand, 
Leipzig,  1766,  in-8. 

Underraettelse  om  barns-sjuhdomar, 
och  deras  botemedel.  Stockholm,  1  764, 
în-8.  Ibid.,  1771,  in-8.  Traduit  en 
allemand    par     Mnrray.    Gottiugue, 

1766,  in-8.  Ibid.,  1768,  in-8.  Ibid., 
1774,  in-8.  Ibid.,  1778,  in-8.  Ibid., 
1781,  iu-8.  Ibid.,  1785  ,  in-8.  —  En 
hollandais  ,  par  É.  Sandifort.  Amster- 
dam, 1768,  in-8.  —  En  anglais  par 
Sparmann.  Londres,  1780,  in-8. — 
En  français  par  J.-B.  Lefehvre  deVil- 
lehrune.  Paris,   1780, in-8. 

(Comment,  de  rébus  in  med.  gestis. 
—  Haller.  — Jo.  Em.  Wikstrœm. — 
Jo.  Henr.  Liden .  ) 


ROSENMUELLER  (Jean  Chrétien),  célèbre  anatomiste  alle- 
mand, naquit  à  Hessberg,  près  d'Hildburghausen,  en  177 1,  Après 
avoir  reçu  une  éducation  soignée,  dans  laquelle  fut  comprise  l'élude 
du  dessin,  il  fit  ses  études  médicales  à  Leipzig  etàErlang.  II  soutint 
une  dissertation  d'anatoraie  comparée  à  Leipiig  en  1794,  et  fut 


ii  ROS 

nommé  la  même  année  prosecteur  du  théâtre  anatomique.  Le  grade 
de  docteur  lui  fut  conféré  en  1797.  En  1799,  il  fut  nommé  méde- 
cin de  la  garnison.  Il  se  démit  de  cette  place  en  1802,  pour  occu- 
per celle  de  professeur  extraordinaire  d'anatomie  et  de  chirurgie. 
A  la  mort  d'Htbenslreit,  en  1804,  il  devint  professeur  ordinaire,  et 
fut  en  même  temps  assesseur  de  la  Faculté  de  médecine.  Il  fut  élevé 
à  divers  postes  ou  titres  honorifiques,  et  se  vit  fort  répandu  dans  la 
pratique  de  la  chirurgie;  mais  les  travaux  de  l'amphithéâtre  et  de 
la  chaire  furent  toujours  ses  occupations  de  prédilection.  Plein 
d'une  obligeance  extrême,  son  habileté  comme  anatomiste  et  des- 
sinateur était  au  service  de  quiconque  se  montrait  animé  comme 
lui  de  l'amour  de  la  science.  Atteint  dans  les  dernières  années  de 
sa  vie  d'une  angine  de  poitrine,  dont  il  connaissait  parfaitement  la 
terminaison  probable,  il  mourut  subitement  dans  la  nuit  du  28  au 
29  février  1820,  dans  sa  quarante-neuvième  année. 


Quœdam  de  ossibus  fossilibus  ani- 
malis  cujusdam,  historiam  ejiis  et  co- 
gnitionem  accur atiorein  illustrantia. 
Leipzig,  1794,  in-4-  Traduit  en  alle- 
mand  par  l'auteur    même.   Leipzig  , 

1795,  in-8. 

Abbddungen  und  Beschreibunçen 
meikwuerdiger  Hoclen  um  MuggenJorf 
in  Bayreutisclien    Obéi  lande.  Eilang, 

1796,  in-fol. 

Die  Merkwurdigheiten  der  Gegertd 
um  Muggendorf,  mit  illum.  Kupf. 
Berlin,  1804,  iu-fol. 

Abbildung  und  Beschreibung  der 
fnssilen  Knochen  des  Hœhleubœren, 
etc.  Weimar,  1804,  in-fol. 

Monro's  Abbddungen  und  Beschrei- 
bungen  der  Schleimsœcke  des  mens- 
chlichen  Kccrpers  ausgcarbeitet  und 
vermehrt ,  herausgegebcn  Lateinisch 
und  deutsch  -von  J.-C.  Bosenmidler, 
mit  Kupfern.  Leipzig,  1800,  in-fol. 

■Panium  e.vternarum  ocuh  humani 
iinprimis  lacrymalium  descripiio  ana- 
tomica,  cum  tabulis  ceneis.  Leipzig. 
1797,   in-4. 


Beytraege  fner  die  Zergliederungs- 
kunst.  Leipzig,  1 800 -i8o3,  2  vol  ,in-8. 

Beytrag  zitr  physikalischen  Ges- 
chichte  der  Erde.  Leipzig,  tome  I, 
1799;  tome  II,  i8o5,in-8. 

Quœdam  de  ovariis  emhryonum  et 
jœtuum  humanorum.  Leipzig,  1802, 
in-4. 

Die  Kinderstubr,  von  ihrer  physis- 
chen  Seite  dargestellc.  Leipzig,  i8o3, 
in-8. 

Programma  de  nonnul'is  musculo- 
rum  corporis  humani  varietaiibus. 
Leipzig,  1804,  in  4. 

Dissertatio  de  singnla.ribus  et  nati- 
vis  ossium  corporis  humani  varietati- 
bus.  Leipzig,  1S04,  ia-4. 

Joli.  Bell's  Zergliederung  des  mens- 
chlifhen  Kœrpers  nach  dem  Englis- 
chen  dnrchaus  umgeaibcitc.t  von  J.  C. 
A.  Heinroth  und  J.  Chr.  Ro  eniniï  1er, 
mit  Kupfern.  Leipzig,  1806  1807, 
iu-S- 

Uandbuch  der  Anatomie  nach  Le- 
ber's  Umriss  der  Zerglicderungskunst 
zum  Gebrauche  der  Vorlesungen,  etc. 


ROS 


Le!  psi  g,  1C0S,  in-8.  Ibid. ,  i8i5. 
Ibid.,  1819.  —  Voyez  plus  bas  le 
même  ouvrage  en  latin. 

Chirurgisch  anatomische  Abbildun- 
gen  fuer  Airze  und  Wundaerzte , 
oder  icônes  chiiurqico-anatomicœ  in 
uswn  medicorum  et  chirurgorum. 
Weimar,  i8o5-i2,  in-fol.  3  parties. 

Progr.  de  anatomicorum  terminis 
technicis.  Leipzig,  iSii,  in-4. 

Nervi  obturatorii  monogniphia. 
Leipzig,  18 14,  in-fol. 

De  viris  quibiisdam,  qui  in  acade- 
mià  Lipsiensi  an  atomes  pejitia  incla- 
ruerunt.  Programma  I-VIII.  Leipzig , 
1818-1819,  in-4. 


De  nervorum  oljàctoriorurn  defec  ■ 
tu.  Leipzig,  1 8  16,  in-4. 

Pi odromus anatomiœ arlificialu  in- 
servirnds.  Leipzig,  18  19,  in-8. 

Compendium  anatomiœ  in  usum  lec- 
tiom/m.  Leipzig,  18  19,  in-8. 

Progr.  de  dijudicandâ  conscienliâ 
etvoliuitatis  libcrtate  in  iis  qui  morbis 
acutis  sunt  affecti  Leipzig,  1 8  1 8,  in-4. 

Rosenmùller  a  en  part  à  beaucoup 
d'autres  ouvrages  où  son  nom  ne  se 
trouve  point  indiqué;  il  était  l'un  des 
collaborateurs  à  la  Gazette  littéraire 
de  Leipzig  et  du  Dictionnaire  analo- 
mico-physiologique  de  Pierer. 

(Cboulant ,  in  Aïlg.  med.  Annalen.) 


ROSENTHA.L  (Frédéric  Chrétien),  anatomiste  fort  distingué, 
né  à  Greifswald  le  3  juin  1780,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Iéna 
en  1802.  En  1804»  il  se  fixa  dans  sa  ville  natale  pour  y  pratiquer 
l'art  de  guérir.  Il  y  fit  depuis  1807  des  cours  particuliers.  En  18 10, 
il  transféra  sa  résidence  à  Berlin;  il  fut  nommé  prosecteur  en  181 2, 
inspecteur  de  l'hôpital  militaire  de  Neumark  en  i8i3,  prosecteur 
du  musée  royal  de  Berlin  en  1 8 1  /( ,  professeur  extraordinaire  en 
181C.  En  1820,  Rosenthal  fut  appelé  à  occuper  à  Greifswald  la 
chaire  d'anatomie  et  de  physiologie.  Il  mourut  le  5  décembre  1829. 


Dissertatio  inaug.  de  organo  ol- 
factif quorumdum  animalium.  Iéna, 
1802,  in-4. 

Dissertatio  anatomica  de  organo 
olfacus  qnorumdam  animal.  Fnscic, 
secundus,  Greifswald,  1807,  in-/, . 

lcL.yonomische  Tafeln,  iste  -..  e/e- 
rnng  ïstes  Heft.  Bauchflosser.  Berlin  , 
1816,  in-4  m.  Kpf.  ites  Htft.  1816; 
3tes  Heft.  Gurtelflosser,  1  82  t. 

Ein  Beytrag  zur  Encephalotomie. 
W«*imar,  i8i5,  in-8, m.  s  Kpft. 

Handbuch  der  chirurgischen  Anato- 
mie.  Berlin,  1817,  in-8. 

Abhandlung  ans  der  Anatomie , 
Physiologie  und  Pathologie .  Berlin, 
1824»  in-8,  9  pi. 


Naturhistorische  Bemerkutigen  iiber 
die  Walle.  Greifswald,  1827,  in-fol. 

De  balcenopteris  quibiisdam  ventre 
sulcato  distinctis.  Greifswald,  1820, 
in  -4.  (Avec  Hornscbuch  F. 

Grundzïige  zur  h'ùnftigen  Bearbei- 
tung  einer  wissenschaftlichen  Physio- 
giiomik.  Veber  die  Schmelzbi'duhg. 
Ueber  die  Ursachen  der  verschiedenen 
Knochenanhœufung  in  versc/iiedenen 
Thierorganisationen.  Ueber  das  Sfielrtt 
der  Fisc  fie.  Ueber  die  Bildung  der 
Flossengraten.  Utbcr  das  Auge.  Zer» 
gliedcrung  des  Fischauges.  Ueber  den 
G  ruchssinn  des  Insecten  .  In  Fr.Reil's 
Archiv  fur  Physiologie  B.  10  st.  2.  3 
1813.  —  Ueber  die  Bearbtitung  der 


»4 


ROU 


pathologischen  Anatomie.  Mheeiîen 
ans  der  pathologischen  Anatomie. 
Versuch  eincr  Pathologie  des  Gehcers. 
In  Ernest  Horn's  Archivfiïr  medicinis- 
che  Erfahrungen.  1818-1819.  Ueber 
die  Structur  der  Kiemen.  Beschreibung 


eines  in  der  Augenhohle  der  Sœug* 
thiere  entdeckten  Muskels.  In  den  l  er- 
handl.  der  GeselL  naturf.  Freunde  zu 
Berlin,  vol.  1,  st.  1  1819. 

{Med.    chirur.    Zeittng.   —  Al'g. 
med.  Annalen. — Lindner.) 


ROUGEMONT  (Joseph  Claude)  naquit  à  Saint-Domingue  le  10 
décembre  1756.  Il  reçut  sa  première  éducation  et  commença  se  s 
études  médicales  à  Dijon.  En  1774,  il  vint  les  continuer  à  Paris;  i 
fut  admis  en  1777  à  l'école  pratique,  et  remporta  l'un  des  premier  ; 
prix.  En  1781,  Desault  le  choisit  pour  être  démonstrateur  d'anato- 
mie  et  de  chirurgie  dans  son  école.  La  même  année  il  fut  appelé  à 
Brest  pour  être  chargé  du  même  enseignement  à  l'hôpital  militaire. 
En  1783,  l'électeur  de  Cologne  le  nomma  son  premier  médecin  et 
lui  donna  la  chaire  d'anatomie,  de  physiologie  et  de  chirurgie  de 
l'Université  de  Bonn.  Vers  la  fin  du  siècle,  Rougemont  se  fixa  à 
Cologne,  où  il  est  mort  le  28  mars  18 18. 


Etwas  iiber  die  Kleidertracht ,  in  so 
ferne  sie  der  Gesundheit  schœdlich 
seyn  kann,  nebst  einigen  anatomischen 
und  chirurgischen  Eeobachtungen. 
Bonn,  1786,  in-4,  46  pp. 

Traité  des  hernies,  de  M.  Aug. 
Gottl.  Richter  ;  traduit  de  l'allemand 
sur  la  deuxième  édition,  avec  des  notes 
et  additions.  Bonn,  1787,  in-4,  3iO 
pp.  Cologne,  an  vu  ,  in-8,  2  vol. 

Bibliothèque  de  chirurgie  du  Nord, 
ou  extrait  des  meilleurs  ouvrages  de 
chirurgie  publiés  dans  le  Nord.  Tome 
I,  p.  I,  Bonn,  1788, in-8. 

Etwas  iiber  die  Schœdliche  JVirkung- 
einer  gewaltsamen  Anstrengung  der 
Krœfte  bei  verschiedenen  Verrichtun- 
gen  und  andern  Umstœnden  des  ge- 
meinen  Lebens,  nebst  eincr  Einladung 
zur  Promotion  des  Herrn  Barth .  Eh' 
1er.  Bonn,  1790,  in-8,  23  pp. 

Rede  iiber  die  Z ergliederungskunst 
hêi  der  Erœfnung  des  neuen  anato- 


mischen Gebaudes.  Bonn,  1789,  in-4, 
45  pp. 

Abhandlung  iiber  die  erblichen 
Krankheiten  ;  eine  gekrorite  Preis~ 
schrift  ans  der  Franzœsisc, 'en  Hand- 
schnft  ûbersetzt  von  Fritdrich  Ger- 
hard Wegeler.  Francfort,  1794, in-8. 
—  Couronné  par  la  Société  royale  de 
médecine  de  Paris  en  1790. 

Versuch  iiber  die  Zugmittel  in  der 
Heilkunde  nus  der  franzœsischen 
Handschrijt  ûbersetzt  von  F.  G.  We- 
geler. Bonn  ,  1792,  in-8. —  Ouvraga 
qui  avait  obtenu  une  mention  hono- 
rable an  concours  de  la  Société  royal» 
de  médecine  de  Paris ,  en  1 7 9 1 . 

Etwas  iiber  die  fremden  Kœrper  in 
der  Luftrœhre.  ein  Programm.  Bonn  , 
1792,  in-8,  3a  pp. 

Ueber  die  Folgen  des  Bisses  wii- 
thender  Thiere.  —  Mé- 

moire couronné  en  1793  par  la  So- 


ROU  a5 

ciété    des   sciences  et  arts  d'Utrecht.  1797,  in-8.  —  La  suite  de  cet  ouvraga 

Handbuch  der  chirurgischen  Ope-  n'a  point  été  publiée. 
raùonen,fùr  Vorlesungen.  ister  Theil.  (Elwert  Nachrichten.  —  Baldinger, 

Bonn  et  Francfort-sur-le-Mein,  I7a3,  Journ.  et  Magaz.  —    Med.  chirurg. 

in-8.  Deuxième    édition,  Francfort,  Zeùung.) 

ROUGNON  (Nicolas  François)  naquit  à  Morteau  le  29  avril 
1727.  Il  fit  ses  humanités  au  collège  des  jésuites  de  Besançon,  et 
commença  dès  l'âge  de  quinze  ou  seize  ans  l'étude  de  la  chirurgie 
chez  M.  Bernier,  chirurgien-major  des  armées.  Il  fréquenta  en  même 
temps  les  cours  de  l'Université  de  Besançon.  Reçu  licencié  en  1749» 
il  revint  à  Morteau  se  livrer  à  la  pratique  sous  la  conduite  de  son 
père,  qui  était  un  médecin  habile.  Un  an  après,  il  vint  perfectionner 
ses  études  à  Paris.  En  quittant  Paris,  il  alla  à  Noyon,  où  il  vit  des 
malades  avec  son  oncle  Richard,  médecin  de  réputation.  Il  concou- 
rut en  175a  pour  une  chaire  à  l'Université  de  Besançon,  sans  suc- 
cès, mais  avec  éclat,  et,  en  1709,  il  y  fut  nommé  professeur.  Il  en 
remplit  les  fonctions  pendant  près  de  quarante  ans  avec  talent  et 
avec  un  zèle  qui  ne  se  ralentit  jamais.  Il  s'acquitta  également  avec 
honneur  du  service  des  hôpitaux  civils  et  militaires  dont  il  fut 
chargé  en  1753,  et  qu'il  continua  jusqu'en  1792. 

Rougnon  mourut  le  6  juillet  1799.  ^  ^t£ut  membre  de  l'Académie 
des  sciences  de  Besançon  et  correspondant  de  la  Société  royale  de 
médecine  de  Paris.  Ses  ouvrages  sont  ceux  d'un  homme  savant  et 
judicieux,  et  d'un  bon  observateur. 

Lettre  sur  les  causes  de  la   mort  de  générale    et   particulière,    on    Traité 

M.  Charles.  Besançon,  1768,  in-8.  d'hygiène   et  de  médecine  pratique, 

Codex    physiologicus.    Besançon  ,  etc.  Besancon  et  Paris,  Croullebois, 

1776,  in-8.  an  VII  (17^9),  a  vol.  in-8. 

Considerationes  pathologico-semio-  Les  tomes   I  et  III  du   Journal  de 

ticœ  de  omnibus  humani  corporis  f une-  médecine   militaire   renferment   deux 

tionibus.  Besançon,  1786-88,  in-4.  articles  de  Rougnon  sur  la  dysenterie 

Observations  sur  les  divers  avan-  et  le  choléra-morbus. 
tages  que  l'on  peut  tirer  de  la  pomme  (P.C.  Marchant,  Notice  historique 

de  terre.  Besançon,  1794,  in-8.  sur  Rougnon.  —  Recueil  de  mémoires 

Médecine  préservatrice  et  curative  ,  de  médecine  militaire,  tome  VIL) 

ROUHAULT  (Pierre  Simon),  chirurgien  juré  de  Paris,  membre 
de  l'Académie  royale  des  sciences,  vécut  long-temps  en  Piémont, 
où  il  avait  été  appelé  par  Victor  Amédée  II,  qui  le  nomma  son 
chirurgien,  lui  confia  la  charge  de  chirurgien  général  de  ses  armées, 


26  ROT 

et  lui  donna  une  chaire  à  l'Université  de  Turin,  Rouhault  mourut 
à  Turin  en  1740.  Il  a  écrit  sur  l'embryogénie,  la  nutrition  et  la  cir- 
culation du  foetus,  et  sur  les  plaies  de  la  tête.  Il  y  a  quelques  obser- 
vations de  lui  dans  le  recueil  de  l'Académie  des  sciences. 

Traité  sur  les  plaies  de  tête.  Tarin ,  M.  JVinslow  (en  français  et  en  italien). 

1720,  in-4.  Tnrin,  1728,  in-4. 

Discours  sur  les  changemens  diffé-  Osservazioni  anatomico-Jisichetetc. 

rens  qui  arrivent  dans  la  circulation  Tnrin,  1724,  in-4. 

du  sang  dans  le  Jœtus.  Turin  ,   1723,  (Boniiio.  — Haller.) 
ïn-8.  —  Réponses   à   la  critique    de 

ROUPPE  (Louis),  médecin  de  la  marine  hollandaise,  au  milieu 
du  dernier  siècle,  est  auteur  d'un  des  meilleurs  ouvrages  que  nous 
possédions  sur  la  médecine  navale.  On  avait  vu  avant  lui,  et  on  a 
vu  depuis  tant  de  médecins  écrire  sur  les  maladies  de  gens  de  mer, 
qui  n'avaient  voyagé  qu'en  idée,  et  n'avaient  observé  que  dans 
leur  cabinet,  qu'on  doit  attacher  du  prix  à  l'ouvrage  d'un  homme 
qui  n'a  écrit  que  ce  qu'il  a  vu.  Cet  ouvrage  de  Rouppe  a  peur 
titre  : 

De  morbis  navigantium  liber  unus .  moire  intéressant    de  Rouppe  sur   'a 

Accedit  observati)  de  effectu  extracti  dysphagie,    et  le   tome  VI  des   nou- 

cicutœ  Stoerkiano  in  cancro.  Leyde,  veaux  actes  de    l'Acad.    ries   curieux 

1764,  in-.  delà  nature,  une  observation  de  gan- 

Le    tome    XI    de    la    Société    des  grène  de  l'intestin  iléon, 

sciences  de  Harlem  contient  un  mé-  {Comment,  de  rébus  in  med.  gestis.) 

ROUSSEL  (Pierre),  écrivain  aimable  et  physiologiste  ingénieux, 
naquit  à  Ax,  dans  le  département  de  l'Arriége,  vers  1746»  H  fit  ses 
humanités  à  Toulouse,  et  ses  études  médicales  à  Montpellier.  Il  vint 
ensuite  à  Paris,  où  il  fut  accueilli  avec  bienveillance  par  Bordeu,qui 
lui  accorda,  dès  qu'il  le  connut,  toute  son  amitié.  Il  eut  plus  tard 
d'intimes  liaisons  avec  madame  Helvetius,  Cabanis  et  M.  Alibert.  11 
mourut  le  deuxième  jour  complémentaire  de  l'an  X,  près  de  Châ- 
teaudun,  où  il  s'était  retiré  depuis  peu,  près  d'une  famille  d'amis 
dans  le  sein  de  laquelle  il  avait  passé  une  partie  de  sa  ^ie.  Disciple 
de  Barthez  et  de  Bordeu,  Roussel  avait  une  prédilection  marquée 
pour  les  œuvres  de  Stahl;  il  en  avait  fait  un  extrait,  qu'il  promet- 
tait de  publier,  mais  qui  n'a  malheureusement  pas  vu  le  jour.  Son 
principal  ouvrage  est  son  Système  du  physique  et  du  moral  de  la 


ROU 


*7 


femme;  mais  il  a  écrit  de  nombreux  fragmiens  sur  beaucoup  d'au- 
tres sujets. 


Système  physique  et  moral  de  la 
femme.  Paris,  1775,  1783,  1792.  — 
Système  physique  et  moral  de  la 
femme,  ou  tableau  philosophique  de  la 
constitution ,  de  l'état  organique ,  du 
tempérament,  des  mœurs  et  des  fonc 
lions  propres  au  sexe;  précédé  de  l'é- 
loge historique  de  l'auteur,  par  J.-L. 
AUbert.  Sixième  édition,  augmentée 
1°  d'une  Notice  sur  Madame  Helvétius, 
2°  d'une  Note  sur  les  sympathies , 
3°  de  Doutes  historiques  sur  Sapho, 
pièces  qui  n'avaient  pas  encore  été  ré' 
unies.  Paris,  18  14,  in-8.  Septième  édi- 
tion. Paris,  1820,  ia-8. 

Il  y  a  une  édition  publiée  par  Chau- 
merot ,  en   1 8 1 4  ,  in- 1 2  ,  qui  ne  ren- 


ferme pas  les  trois  opuscules  qu'on 
trouve  dans  celle  de  M.  Alibert,  pu- 
bliée pour  la  première  fois  dès  i8o3. 

A  loge  historique  de  M.  Bordeu. 
Paris,  1772,  in-8. 

On  a  attribué  à  Roussel  la  Méde- 
cine domestique  à  l'usage  des  dames  ; 
nouvelle  édition.  Paris,  1807,  3  vol., 
in-18. 

Roussel  devint  en  1778  l'un  des 
rédacteurs  du  Journal  des  Beaux- 
Arts,  et  ensuite  de  la  Clé  du  cabinet 
des  Souverains ,  et  il  répandit  dans  ces 
recueils  nne  foule  de  morceaux  qui 
y  sont  comme  enfouis. 

(Alibeit,  Eloge  historique  de  Pierre 
Roussel.) 


ROUSSET  (François),  médecin  de  Paris  dans  la  seconde  moitié 
du  seizième  siècle.  Le  nom  de  ce  médecin  est  le  premier  nom  dis- 
tingué qui  soit  attaché  à  l'histoire  de  l'opération  césarienne.  Quand 
l'illustre  Paré,  dont  Rousset  était  l'ami,  partageait  l'erreur  de  son 
siècle  sur  l'impossibilité  de  sauver  une  femme  par  cette  opération, 
notre  médecin  démontrait,  par  le  rapprochement  d'une  multitude 
de  fails,  soit  de  blessures  accidentelles,  soit  d'opérations,  qu'il  n'y 
avait  rien  dans  celle-ci  qui  pût  la  faire  considérer  comme  nécessai- 
rement mortelle,  et  que  l'expérience  prouvait  au  contraire  qu'elle 
avait  souvent  sauvé  la  vie  à  dos  femmes  pour  lesquelles  il  n'y  avait 
plus  d'autre  ressource  à  espérer.  On  peut  trouver  dans  cet  ouvrage 
des  faits  admis  avec  trop  peu  de  critique  ou  même  avec  crédulité, 
mais  il  n'en  est  pas  moins,  malgré  ce  défaut,  une  des  productions 
les  plus  remarquables  de  l'époque. 

Traité  nouveau  de  F Hysterotomoto-  vie  de  F  un  ni  de  l'antre,  ni  empêcher 

Aie,  ou  enfantement  césarien  ,  qui  est  la  fécondité  materu elle  par  aprè;,  par 

extraction   de    l'enfant  par    incision  François    Rousset,     médecin.    Paris, 

latérale  du  ventre   et  matrice  de  la  1 58 1,  in-8.  Traduit  en  latin  ,  avec  un 

femme  grosse ,  ne  pouvant  autrement  appendice  ,  par  fiaabin.  Eàle,  i58a; 

accoucher  ;  et  ce,  sans  préjudicier  à  la  ibid.,  i588;    ibid.,    i5o,i  ,   in-S.  Pa- 


a8  ROU 

ris,  1590,  in-8.  Francfort,  1601  , 
in-8  ,  et  dans  la  collection  des  gy- 
ncecia. 

Ronsset  soutint  son  onvrage  contre 
diverses  attaqnes  : 

Rousseti  assertio  historica  et  dialo» 
gtis  apologeticus  pro  cœsareo  partit. 
Paris,  i5qo,  in-8. 

Un  certain  Marchand  ayant  renou- 


Telé  en  vers  les  mêmes  critiques  qui 
avaient  été  faites  en  prose ,  Ron  sset  fit 
nne  dernière  réponse,  en  gardant  l'a- 
nonyme : 

Brevis  apolo gia  pro partu  cœsareo, 
in  dicacis  cujusdam,  ex  pulvere  pccda- 
gogico  chirurgicali,  theatralem  invec- 
tivam ,  ejusdem  argumenti  carmen 
apologeticum.  Paris.  i5o.8,in-8. 


ROUX  (Augustin),  né  à  Bordeaux  au  mois  de  janvier  1726,  fit 
ses  études  médicales  dans  la  Faculté  de  cette  ville,  et  y  fut  reçu  doc- 
teur en  1750.  Il  vint  aussitôt  à  Paris,  où  la  recommandation  de 
Montesquieu  et  les  talens  qu'il  possédait  lui  procurèrent  des  res- 
sources que  lui  refusait  sa  famille,  dont  il  avait  perdu  l'affection  en 
refusant  de  suivre,  comme  elle  le  voulait,  la  carrière  ecclésiastique. 
Il  traduisit  plusieurs  ouvcages  de  l'anglais,  travailla  à  un  journal 
bibliographique,  entra  en  licence  dans  la  Faculté  de  médecine  de 
Paris,  et  succéda,  en  1762,  à  Vandermonde,  dans  la  rédaction  du 
Journal  de  médecine.  L'époque  durant  laquelle  Pioux  fut  chargé  de 
cette  rédaction  est  la  période  brillante  de  ce  recueil.  Roux  s'était 
occupé  d'une  manière  particulière  de  l'étude  de  la  chimie.  La  Fa- 
culté de  médecine  le  chargea  de  l'enseignement  de  cette  science  en 
1 771,  et  il  s'en  acquitta  avec  beaucoup  d'honneur.  Il  mourut  le  28 
juin  1776.  Quelques  unes  de  ses  traductions,  notamment,  celle  de 
l'essai  de  R.  Whitt  sur  les  propriétés  lithontriptiques  de  l'eau  de 
chaux,  sont  enrichies  de  notes  et  supplémens  de  sa  façon. 


annales  typographiques  ,  ou  Notice 
des  progrès  des  connaissances  humai- 
nes.Varis,  1758-62,  10  vol.  in-8. 

Histoire  naturelle ,  chimique  et  mé- 
dicinale des  corps  des  trois  règnes  de 
la  nature. 

Recherches  historiques  et  critiques 
sur  les  diffèrens  moyens  qu'on  a  em- 
ployés jusqu'à  présent  pour  refroidir 
les  liqueurs.  Paris,  1758  , in  12. 

Diction/aire  domestique  portatif. 
Paris,  1762-63,3  vol.  in-8. 

Fait  avec  Gonlin  et  Àuhert  de  la 
Chenaye-des-Bois. 

Nouvelle  Encyclopédie  portative, 
ou  Tableau  général  des  connaissances 


humaines.  Paris,  1766,  2  vol,  in-8. 

Dissertation  sur  la  nature  de  l'es- 
prit de  niire  dulcifé,  relativement  à  la 
dissolution  du  mercure  {par  Roux), 
pour  servir  de  supplément  à  l'examen 
des  principales  méthodes  d'administrer 
le  mercure  dans  les  maladies  véné- 
riennes (par  de  Home),  (  imprimé  en 
1769),  et  de  réponse  aux  Réflexions 
d'un  anonyme  (Bouvart)  contre  cet 
ouvrage,  insérées  dans  la  nouvelle  édi- 
tion des  «Effets  du  sirop  mercuriel  de 
M.  Bellet,  qui  vient  de  paraître  chez 
Durand.  Paris  «t  Londres,  1770, 
in-8. 

(Journal  de  médecine.) 


ROW 


29 


ROUZET  (François  Léon),  médecin  de  mérite,  mort  à  la  fleur 
de  l'âge,  était  né  à  Toulouse  en  1795.  Resté  orphelin  de  très  bonne 
heure,  il  trouva  dans  la  générosité  d'un  ami  de  sa  famille  l'appui  et 
les  secours  nécessaires  pour  son  éducation.  Pour  éviter  de  devenir 
soldat,  il  prit  du  service  comme  chirurgien,  dans  l'armée,  et  fit  les 
campagnes  de  1812  et  181 3  en  qualité  de  chirurgien  aide-major.  A 
la  paix,  il  revint  se  placer  sur  les  bancs  de  l'école,  et  il  fut  reçu  en 
1 8 1 8  docteur  en  médecine  de  la  Faculté  de  Montpellier.  Imbu  des 
doctrines  de  cette  école,  il  vint  fonder  à  Paris  un  journal  (la  Revue 
médicale)  destiné  à  les  soutenir  et  à  les  propager.  Rouzet  n'en  put 
pas  diriger  long-temps  la  rédaction.  Une  phthisie  pulmonaire  mit 
fin  à  ses  jours  le  10  août  1 8a4  •  H  avait  entrepris  quelques  ouvra- 
ges qu'il  ne  put  achever;  il  donna  une  édition  des  maladies  chro- 
niques de  Dumas,  et  mit  au  jour  l'ouvrage  suivant  : 

Recherches   et    observations  sur  le  de  médecine  pratique  de  Montpellier 

cancer.  Paris,   1818,  in-8.  n'a  pas  été  imprimé. 

Un  éloge  de  Lapeyronie,  composé  (Bérard,  éloge  de  Rouzet,  dans  la 

par  Rouzet  et  couronné  par  la  Société  Revue  médicale.  ) 

ROWLEY  (Williams),  chevalier^  docteur  en  médecine,  membre 
de  l'Université  d'Oxford,  du  collège  royal  des  médecins  de  Lon- 
dres, né  en  1 7  /»  3,  près  de  Londres,  a  été  un  assez  médiocre  com- 
pilateur, et  s'est  particulièrement  occupé  des  maladies  des  yeux  et 
de  celles  des  femmes. 


Essay  on  the  cure  of  ulcerated. 
Legs  tvithout  rest ;  exemplified  by  a 
varie!?  of  cases,  in  which  laborious 
exercise  was  used  during  the  cure. 
Londres,  1770,  in-8. 

Essay  on  ophthalmia ,  or  inflam- 
mation 0/  the  eyes,  and  the  diseases  of 
the  transparentcornea.  Londres,  1  7  7 1, 
in-8.  —  (a  treatise  on  the  principal 
diseases  of  the  eyes.  1773,  in-8. 

Essay  on  the  cure  of  gonorrhœat 
or  fresh  contracted  venereal  disease, 
sviihout  the  use  of  internai  medicines. 
Londres,  1771,  in-8. 

Practical  essay  on  the  disease  of 
the  breasts  ofwomen.  Londres,i772  , 


in-8.  sédition  enlarged.    1790,  in-8. 

Course  of  lectures  on  the  theory  and 
praciice  of  midwifery.  In-8. 

Letter  to  D.  TFm.  Hun  ter,  occasio- 
ned  ly  the  death  of  the  late  lady 
Holland.  Londres,  1774,  in  S . 

A  second  letter  to  D.  Hunter.  1775 
in-8. 

Médical  advice  for  the  use  of  the 
army  and  navy  in  the  présent  Ameri- 
can expédition.  Londres,  1776,  in-8. 

Seventy-four  scie  et  cases ,  wtth  the 
manner  of  cure,  and  the  proportion  of 
the  remédies.  Londres ,  1778,  in-8. 

The  coût  and  rheumatism  cured 
or  alleviated.  Londres,  1 780,  in-8. 


3o 


ROY 


An  essay  on  the  inalignant  ulcéra- 
ted  sore  throat ;  contaming  réfactions 
on  ils  causes  and  fatal  tffects  in  1787 
with  aremarkablc  case  ;  accompanied 
with  large  purple  spots  ail  over  the 
body,  a  mortification  of  the  leg.,  etc. 
Londres  ,  1^'iS  .  in-8. 

A  treatise  on  female,  nervous,  hys- 
terical ,  hypochondriacal,  bilious,  con- 
vulsive  diseasrs ,  apoplexy  and  palsj ; 
with  thoughts  on  madness,  suicide,  etc. 
In  which  the  principal  disorders  are 
exp!ainedfrom  anatomical facts ,  and 
the  treatmeiit  formed  on  several  new 
principles.  Londres,  1789,  in-8. 

Truth  vindicated ;  or  the  spécifie 
différences  of  mental  disorder  ascer- 
tained.  Londres,  1790,  in-8. 

A  treatise  on  one  hundred  and 
eîghteen  principal  diseuses  of  the  eyes 
and  eyelids,  etc.;  in  which  are  co/n- 
municated  several  new  discoveries 
relative  to  the  cure  of  dtfects  in  vision, 
with  many  original  prescriptions. 
Londres,   1790,    in-8. 

A  treatise  on  the  regular,  irregular, 
atonie  and  flying  goût;  coittaining 
many  new  réfections  on  its  causes  and 
management  under  valions  circum- 
stances  and  constitutions  ;  with  the  ex- 
cellent effects  of  the  rnuriatic  acid  in 
the  relief  of  that  desorder.  Londres, 
1792,  in-8. 

Rational  practice  ofphysic,  Lon- 
dres, 1793,  4  vol.  in-8. 

Schola  medicina:  universalis  nova 
17^3,  2  vol.  in-4. 

Observations  on  the  causes  of  the 


great  number  ofdealhs  amongst  adults 
and  children  in  putrid  scarlet  fevers , 
and  ulcerated  sorc  throats.  Londres, 
1793, in-8. 

A  treatise  on  the  causes  and  cure 
of  '  swelled  legs  ;  on  dropsies ,  and  on 
the  modes  of  relating  the  dtcay  of  the 
constitution  ;  a  new  instrument  for 
drawing  of/  the  waters  in  female 
dropsy  ;  and  a  tract  recommendtng 
the  study  of  anatomy.  Londres,  1796, 
in-8. 

Themost  cogentreasons  why  astrin- 
gent injections  ,  caustic  bougies,  and 
violent  salivations  shoula  be  b:imshed 
for  ever  fom  practice;  with  the  mil' 
dest  methods  of  treating  every  species 
of  venereal  infections ,  stricttires  of 
the  urethra,  etc.;  and  correiting  mis- 
chiffs  arising  fom  caustic  bougies. 
Londres,  1800, in-8, 

Treatise  of  the  new  discovered 
dropsy  of  the  membranes  of  the  brain 
and  wa'.ery  head  of  children  ;  proving 
that  il  may  be  frequently  cured  if 
early  discovered,  with  observations  and 
vomits ,  etc.  To  which  are  added , 
observations  on  errors  in  nursing ,  etc. 
Londres,  1 80 r,  in-8. 

Cow-pox  inoculation  no  security 
against  small-pox  infection;  with  the 
modes  of  treating  that  beastly  disease. 
Londres,  i8o5,  in-8.  3  edlt.with  a'io- 
ve  5 00  proofs  ojfailure,  1806,  in-8 

Commentaries  on  the  lues  bovilla  , 
or  cow-pox.  Londres,  1800,  in-8. 

(  Reuss.  —  Rob.  Watt.  —  Béer. 
—  Hacker) 


ROYER  COLLARD  (Antoine  Athanase),  né  à  Sompuis,  près 
de  Vitry-le  Français,  en  1768,  professa  d'abord  les  humanités  dans 
la  congrégation  libre  de  l'oratoire  à  Lyon,  et  occupa  ensuite  un  em- 
ploi dans  l'administration  des  vivres  à  l'armée  des  Alpes.  A  l'âge  de 
vingt-sept  ans,  étant  déjà  père  de  famille,  Royer-Collard  vint  à  Pa- 


RUB  3i 

ris  étudier  la  médecine.  Il  fut  reçu  docteur  en  1802.  L'année  sui- 
vante, il  fonda  la  Bibliothèque  médicale,  journal  fort  estimable, 
qu'il  dirigea  avec  talent  pendant  plus  de  quinze  années.  En  1806, 
il  fut  nommé  médecin  de  la  maison  d'aliénés  de  Charenton,  et  dix 
ans  plus  tard,  professeur  de  médecine  légale  de  la  Faculté  de  mé- 
decine. Il  était  depuis  quatorze  ans  inspecteur  général  des  écoles  de 
médecine,  quand  ce  titre  lui  fut  enlevé  en  1823.  Royer-Collard 
mourut  le  27  novembre  i8a5. 

Essai  sur  l'aménorrhée  {thèse inau-  de  M.  Brichetean.  Paris,  iSi5,  in-8. 
gurale).  Paris,   1802,  in-8.  Royer-Collard  fut  un  des  eollabo- 

Rapport au  ministre  de  l'intérieur  sur  rateurs  du   Dictionnaire  des  sciences 

les  ouvrages  envoyés  au  concours  sur  le  médicales.   Or»  trouve  une  notice  sur 

croup,  Paris,  18 12,  in-8.  Réimprimé  ce  médecin  dans  le   Journal  des   Dé- 

avcc  le  Précis  analytique  du  croup,  buts  du  6  décembre  j825. 

RUBINI  (Pierre),  professeur  distingué  de  l'Université  de  Parme, 
naquit  dans  cette  ville  le  24  août  1760.  Il  y  fit  de  bonnes  études 
médicales,  à  la  suite  desquelles  il  fut  nommé  médecin  d'hôpital» 
Aj  "es  avoir  occupé  ce  poste  pendant  trois  années,  il  le  quitta  pour 
alli  r  suivre  à  Pavie  la  clinique  du  célèbre  J.  P.  Frank.  De  Pavie, 
Ru  >ini  se  rendit  à  Montpellier,  puis  à  Lyon,  et  enfin  à  Edimbourg, 
d'où  il  rentra  dans  sa  patrie  en  179/4-  H  prit  possession  en  1794  de 
la  chaire  de  clinique  médicale  de  Parme,  qu'il  occupa  jusqu'à  la 
suppression  de  l'Université  en  1807.  En  181 4,  Rubini  fut  nommé 
président  de  la  Faculté  de  médecine  qui  fut  alors  réorganisée,  et  en 
1816  il  eut  le  titre  de  proto  médecin  du  duché.  Il  mourut  d'une 
pneumonie  le  16  mai  1819.  Rubini  fut  d'abord  l'un  des  trois  rédac- 
teurs, puis  le  seul  rédacteur  du  Gioruale  medico  chirurgico  di 
Parma,  1806-16,  in-8,  i5  vol. 


Dissertazione  sopra  la  maniera  meglio 
attu  ad  impedire  la  récidiva  dtlle  feb- 
Iri  périodicité  gia  Ironcatc  col  mezzo 
délia  chinachina.  Modène ,  i8o5  , 
in-4. 

Riflessioni  sulle  febbri  chiamate 
gialle,  e  su  i  contagi  in  genere.Parme, 
i8o5, in-8. 

Pensieri  s  11  lia  varia  origine  e  natu~ 
ra  de'  corpi  calcolosi  che  iiengono  tal- 


volta  expulsi  dal  tubogastrico.Vérone, 
1808,  in-4. 

Discours  sur  les  progrès  de  la  vac 
cine  dans  le  dépar  tement  de  Taro  en 
i8i2.Par;ue,   181 3,  in-8. 

Riflessioni  sulla  malattia  commit' 
nemente  denominata  crup.  Parme , 
i8i6,in-8. 

Storia  di  una  singular  metastasi. 
Milan,  18 16,  in-8. 


32  RUI) 

Storia  di  una pulsaziotù a'  piecordi     riodiques  contiennent  encore  des  mé- 
da  causa  insolita.  Milan,  1817,  in-8.      moires  ou  observations  de  Rubini. 
Divers  recueils  académiques  ou  pé-  {Biogr.  méd. — Med.  ckir.  Zeitung.) 

RUDBECK  (Olaus),  célèbre  anatomiste  du  dix- septième  siècle, 
auquel  on  doit  la  découverte  des  vaisseaux  lymphatiques,  naquit 
en  i63o.  Il  était  fds  de  l'évêque  de  Westeras,  et  eut  pour  parrain  le 
roi  Gustave  Adolphe.  11  reçut  une  brillante  éducation,  et  répondit 
aux  soins  de  ses  maîtres  en  homme  favorisé  par  la  nature  des.  plus 
heureuses  dispositions.  Le  goût  de  la  médecine,  et  surtout  de  l'a- 
natomie,  se  manifesta  de  bonne  heure  en  lui.  Christine  l'envoya  à 
ses  frais  dans  les  principales  Universités  du  Nord.  Ce  fut  à  Leyde, 
en  i65o,  selon  le  témoignage  de  Drelincourt,  que  Rudbeck  fit  la 
découverte  des  vaisseaux  aqueux  ou  lymphatiques,  en  recherchant 
le  trajet  et  l'insertion  des  vaisseaux  chylifères.  Cette  découverte 
lui  fut  disputée  par  Bartholin,  et  d'abord  avec  l'avantage  qu'ob- 
tient si  facilement  en  pareil  cas  un  professeur  célèbre  contre  un 
simple  étudiant;  mais  la  puissance  des  titres  s'évanouit  à  la  mort  de 
celui  qui  les  porte,  et,  aux  yeux  de  la  postérité,  la  justice  reprend 
ses  droits.  Elle  accorde  à  Th.  Bartholin  beaucoup  de  titres  de 
gloire,  mais  c'est  à  Rudbeck  qu'elle  fait  honneur  de  celui-ci.  A  son 
retour  dans  sa  patrie,  Rudbeck  s'établit  à  Upsal.  On  lui  donna  une 
chaire  à  l'Université,  qu'il  occupa  avec  beaucoup  d'éclat  jusqu'à  sa 
mort,  en  170s.  Il  avait  fondé  un  jardin  des  plantes  à  Upsal  en 
1657.  Rudbeck  ne  fut  pas  seulement  un  habile  anatomiste  et  un 
botaniste  distingué,  il  fut  encore  un  antiquaire  d'une  vaste  érudi- 
tion ;  mais  il  donna  dans  de  grands  écarts,  comme  on  en  voit  tant 
d'exemples  dans  ce  genre  de  littérature. 

Dissertatio  de  circulatione  sangui-  contra    Th.     Dartkolinum.     Leyde, 

nis.  Westeras,  i65a  ,  in-4.  i654,  in  8. 

Exercitatio  anatomica  exhibais  duc-  Epistola  ad  Th .  Baitholi'ium,  qua 

tus  novos  hepaticos   aquosos  et  vasa  sibi  inventionem  vasorum  hepatis  con- 

slandularum  serosa  cumfguris  œneis  tra  Dogdanum  vindicat.  Upsal,  1657, 

et  observationibus  anatomicis.  Weste-  in- 13. 
ras    i653,  în-4  ;Levde,  i654,in-i2.  Catalogus  pîantarum  horti  acade- 

Insidia:  structœ  O.  Rudbcchiiducli-  mici  Vpsaliensis .  Upsal,  iG58,  in-8; 

lus  hepaticis  aquosis  et  vasis  glandu-  ibid.t  1687,  in-8. 
larum     serosis     à     Th.    Bartholino.  Dissertatio  de  sero  ejusque    vasis . 

Leyde,  i654,  in-8.  Upsal,  1661,  in-4. 

Tractatus   pro  ductibus    hepaticis  Dissertatio   de  horti  cuiturâ  nova 

aquosis  et  vasis  gîandularum  serosis ,  lïptaliensîs.Vpa»],  1661,  in-4. 


RUD  33 

Deliciœ   vallis   Jacobœce.    Upsal,  Campi  elysii,  liber  secundus .  Upsal, 

x666,  ia-12.  1701,  in-8.  —  Ce  n'est  qu'nn  lam- 

Dissertatio  de  principiis  rerum  na-  beau  d'un  vaste  traité  de  botanique  , 

turalium.  Upsal ,  t668, in-8.  où  l'on  devait  trouver  l'histoire  de 

Atlantica,sive  Manheim ,  vera  Ja-  toutes   les    plantes   connues    à    cette 

pheti  poslerum  sedes  ac  patria .Upsal,  époque ,  orné  de  douze  ou  treize  mille 

tome  1 ,  1675,   in-fbl . ;  ibid.y  1079,  ligures,    et  qui  devint   la    proie   des 

in-fol.;  ibid.,  i684,in-fol.;  II,  1689,  flammes, 

in-fol.;  III,  1698,  in-fol.  (Niceron.  —  Wickstrœm.) 

RUDOLPHI  (Charles  Asmund),  physiologiste  et  naturaliste  dis- 
tingué, naquit  à  Stockholm  le   14  juillet  1771.  Son  père,  J.  Dan. 
Bern.  Rudolphi,  natif  de  Magdebourg,  prédicateur  distingué  à 
Abshagen  et  Elmenhorst,  dans  la  Poméranie  suédoise,  puis  correc- 
teur dans  l'école  allemande  de  Stockholm,  mourut  dans  cette  ville  au 
mois  de  décembre  1778.  La  veuve  de  ce  dernier  alla  au  printemps 
de  1779  à  Stralsund  avec  ses  deux  fils,  où  elle  se  livra  à  l'éducation 
des  petits  enfans.   L'aîné  des  siens  embrassa  la  carrière  du  com- 
merce,   passa   en    1790  aux  Indes-Orientales,  et  depuis  on  n'eut 
plus  de  ses  nouvelles.  Charles  Asmund  fit  de  bonnes  éludes,  et  s'ap- 
pliqua d'abord  à  l'entomologie  et  à  la  botanique.  En  1790,  il  se 
rendit  à  l'Université   de  Greifswald  pour  y  étudier  la  médecine. 
Comme  étant  né  en  Suède,  il  ne  pouvait  être  promu  au  doctorat  en 
médecine  avant  d'avoir  subi  des  examens  en  philosophie;  il  reçut 
donc  le  grade  de  docteur  en  cette  science  en  179^,  après  avoir  sou- 
tenu une  dissertation  sur  les  vers  intestinaux.  L'année  suivante,  il 
fut  reçu  docteur  en  médecine,  et  prit  pour  sa  thèse  la  continuation 
du  même  sujet.  En  1796,  il  fut  professeur  particulier  de  médecine^ 
en  1797,  il  fut  nommé  adjoint  de  la  Faculté  de  médecine  et  prosec- 
teur. Il  se  livra  quelque  temps  à  la  pratique,  mais  il  l'abandonna 
bientôt  pour  se  livrer  exclusivement  aux  travaux  académiques.  Il, 
fit  des  cours  de  médecine  et  d'histoite  naturelle,  et  partagea  1  e 
temps  que  lui  laissaient  ces  occupations  entre  les  travaux  d'a.nat  o- 
mie  comparée  et  les  recherches  microscopiques.  En  1801,  TrUidoJ.- 
phi  fut  nommé  assesseur  du  collège  de  santé  et  professeur   de  mé- 
decine vétérinaire.  En  1808,  il  eut  la  chaire  ordinaire  de  rnédecin  e. 
Deux  ans  après,  il  fut  appelé  à  Berlin  pour  y  professer  T'anatomi  e, 
il  fut  nommé  en  même  temps  membre  de  l'Académie  des  sciences  >  ; 
il  était  déjà   membre  d'un  grand  nombre  de  Sociétés  savantes.  L  es 
leçons  de  Rudolphi  eurent  beaucoup  d'éclat,  et  ses  ouvrages  1    ui 
assignèrent  un  des  premiers  rangs  entre  les  médecins  les  plus  di   s- 
iv.  3 


'H 


RUb 


tingués  de  l'Allemagne.  Son  traité  de  physiologie»  s'il  eût  pu  le  ter- 
miner, aurait  été  l'un  des  ouvrages  les  plus  sotides  et  les  plus  judi- 
cieux qu'on  possédât  en  ce  genre, 

Rudolplii  mourut  le  29  novembre  i8?>2.  Le  professeur  Link,  qui 
fut  son  ami,  a  inséré  dans  la  Gazette  médicale  de  Prusse  une  notice 
biographique  sur  Rudolphi,  faite  d'après  des  notes  trouvées  dans 
ses  papiers. 


Gedichie.  Berlin  et  Greîfswald, 
1798,  in-S. 

Schwedische  Annalen  der  Medicin 
und  Nuturgeschichte*,  isten  Bandes 
ister  Heft.  Berlin  et  Stralsund,i799, 
—  ister  Bandes,  zter  Heft.  Ibid., 
1800. 

Beytrag  znr  Geschichte  der  Zœhne; 
in  Reil's  Archiv  fur  die  Physiologie. 
B,  3.  H.  3.  S.  201.410  (1799). 

Anatomische    physiologische    Ab- 


Diss.  observationes  circa  dentitio- 
nem.  Greifswald.  1809,  in-4. 

Observationes  circa  fabricant  Ranœ 
pipas.  Berlin,    18 ri,  in-4.  "£"• 

Spicilegiitrn  observationum  anatomi- 
carum  de  Hyœna. Berlin  18 12,  in-4. 

Beytrœge  zur  Anthropologie  und 
allgemeinen  Naturgeschichtc,  mit  Pal- 
las  Portrait.  Berlin,  1 8  1 2,  in-8 . 

Entozoorum  synopsis,  cui  accedunt 


handlung  mit  acht  Kupfertafeln.Be.v-      mantissa  duplex  et  indices  locupletis 


lin,  1802,  in-8 . 

Bemerkungen  ans  dent  Gebiet  der 
Naturgcschichte ,  Medicin  und  Thie- 
rarzneykunde,  auf  einer  Reise  durch 
einen  Theil  von  Teutscldand,Holland 
und  Frankreich  gesammelt  ,  ister 
Theil.  Berlin ,  1804;  iter  Theil. 
Berlin,  i8o5,  in-8. 

Anatomie  der  Pjlanzen  ;  eine  von 

■der  kocnigl,  Societœt  der  Wi*sensclwf- 

ten  in  Gœttingen  gekrœnte  Preischrift 

mit  6  Kupftrn.   Berlin,  1807,  in-8. 

Neues  Nordisches   Archiv  fur  Na- 

.  Uirhh  nde  ,    Arzneywissenschaj t     und 

C^liirùr'Ve ;    iwrfasst  von    einer*  Ges- 

seh'çhni,'  Nordischer    Gelehrten  u.  s. 

w  .  Franc  fort-siir-i'Odei',1807;  1808, 

in  -8.  2  w  ">!•  avec  Pfaff  et  Scheel. 

Entozooi  ~um  Slve  vermium  intesti- 
n  aliuin  his'.o.  ria  naturatis .  Amsterdam, 
1    808,  in-8,  i'  vol. 

Proar.  der  solidorum  corporis  hu- 
it xani  partibus-  similaribus.  Greifs- 
v    raid.  1809,  in-4> 


simi.  Berlin,  1819,  in-8  . 

Grundriss  der  Physiologie,  ister 
Band.BevYm,  i82i,in-8;  2/e/'B.,  ne 
und  9Je  Theil,  Ibid.,  1S23-28,  in-8, 
2  vol. 

Ucbersicht  der  bisher  bey  den  wic- 
kelthiercn  gefundenen  Steine  ;  in  den 
Denkschriften  der  Berlin.  Akad.  der 
JVissensch.  1812,  i8i3.  Physikal. 
Classe,  <?.  1  7  1-207  •  — Ueber  die  sensi- 
ble Atmosphœre  der  Nerven;  S.  208- 
221 . —  Einige  Bemerkungen  iiber  den 
sympathischen  Nerven;  ibid.,  1814- 
i$i5,  £.161-174.  —  Ueber  Hombil- 
dung,  S.  175-184. — Beschreibung  des 
Gehirns  von  einem  Kinde  ,  welchem 
das  rechte  Auge  und  die  Nase  fehlte  ; 
S.  18 5-200, —  Ueber  eine  menschliche 
HJissgeburt,  die  nur  aus  einem  Theil 
des  Kopfes  und  H  aises  besteht.  Ibid., 
18x6-1817.  S.  97-iro. — Anatomis- 
che  Beobachtungen ;  S.  iii-I23.  — 
Ueber  die  Anatomie  des  Lcewen,  ibid-. 
1818-1.819,.?.  i3i-i 5o, — Denkschrift 


RUF 


35 


aufden  Pro/essor  J.  G .  JValier;  ibid., 
1820-1821,  S.   1X-X1X.  —  Einige 

anatontische  Bemerkungen  ïtber  ba- 
lasnu  rostrata;  ibid.,  S.  27-40. — Beo- 
bachcungen  aus  der  vergleichenden 
Anatomie  ;  S.  223-246. 


Rndolphi  a  inséré  quelques  articles 
dans  les  Horis  physicis  berolinensibus- 
curante.  C.  G.  Nées  von.  EsenbecK 
(Bonn,   1820,  in-fol.) 

'(Link,  inMed.  Zeitung. —  Mensel. 
—  Lindner.) 


RUDTORFFER  (François  de),  professeur  de  chirurgie  à  l'Uni- 
versité de  Vienne,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  membre  de 
plusieurs  Sociétés  savantes,  est  mort  à  Vienne  le  i3  février  i833, 
à  l'âge  de  soixante-treize  ans.  Sa  réputation  commença  par  la  pu- 
blication de  mémoires  sur  les  hernies,  couronnés  par  la  Société 
d'Amsterdam,  chargée  de  donner  chaque  année  le  prix  fondé  par 
Monnikof.  Ses  cours  furent  estimés  comme  solides  et  judicieux;  et 
ses  écrits  sont  des  ouvrages  estimables. 


Abhandlung  iïber  die  einfachste 
und  sicherste  Operationsmethode 
eingesperrter  Leisten-  und  Schenhel- 
brùche;  nebst  einem  Anhangen  merk- 
wiirdiger,  auf  den  operativen  Theil 
der  JVundarzncykunst  sich  beziehen- 
der  Beobachtungen .  Mit  einem  Kup- 
fer.  Vienne,  i8o5.  —  iter  Theil, 
mit  8  Kupfertafeln.  Vienne,! 808, in-8. 

Abhandlung  ïtber  die  Opération 
des  Blasensteines,  juich  der  Méthode 
des  P&fessoi  s  Pajola  ;  mit  5  Kupfer- 
tafeln. Vienne,   1808,  in-8. 

Kurzer  Abriss  der  speciellen  Chi- 
rurgie fur    ungehende    Wundœrzte. 


ister  Band.  Vienne  ,1812  in-8,  ibid. , 
1814,  in-8". 

Armamentarium  chirurgicum  sélec- 
tion, oder  Abbildung  und  Beschrei- 
bitng  der  vorzuglichsten  œl  ern  und 
neuern  chirurgischen  Instrumente. 
i-2tes  Hfft.  Vienne,  18 19,  Z.iù^tes 
Heft,  1820  vS-Zites  Heft,  1821- 
in-40  avec  3o  planches  in-fol. 

Abhandlung  ilber  die  Verbesserimg 
der  zur  JViederbelebung  der  Schein- 
todten  erfordei  lichen  Instrumente^ 
Gercelhschaften  und  Nebenerforder- 
nisse.  Vienne,  i82i,in-8. 


RUFF  ou  RUEFF  (Jacques),,  médecin  pensionné  et  litho'omiste 
de  Zurich,  exerça  la  chirurgie  et  les  accouchemens  avec  réputation 
au  milieu  du  seizième  siècle.  Il  publia  sur  l'obstétrique  un  ouvrage 
dans  lequel  il  recommande  la  version  du  fœtus  par  la  tête,  même 
quand  les  pieds  se  présentent.  Il  propose,  pour  extraire  le  fœtus 
mort,  deux  pinces,  dont  l'une,  qui  n'était  autre  que  s^  pince  à  ex- 
traire les  calculs  de  la  vessie,  a  été  donnée  pour  un  forceps.  Ruff 
donna  cet  ouvrage  en  allemand  et  en  latin  et  sous  divers  titres. 


Ein  schoen  lustig  Trostbùchle  von      der  Mcnschen  und  ihren  vxeljaltigen 
den  Empfengknûssen  und    Geburten     Zufallen,  etc.,  etc ,  Erst  newlich  zu- 


36 


RUF 


sammengeîcesen  durch  Jacob  Ruff,  etc. 
Zurich,  i553,  i554,  i555,  1069, 
i58o,  in-k,  fig.  Les  dernières  éditions 
ont  pour  titre  :  Hebammcnbuch ,  efo- 
/-«kj  man  aile  lleimlichheit  dess  weib- 
lichen  Geschlechtes  erlehrnen,  wel- 
cherley  Gesiatt  des  Mensch  in  Mut- 
terleib    empfangen  ,    etc.     ailes    ans 


libri  se.v ,  etc.  Zurich,  i554,  in-4. 
Denuorecogniti  et  castigati.'Ftanclort, 
i58o,  1587,  in-4,  fig. 

De  tltmoribtis  qutbusdam  phlegma- 
tids  non  natutalibits  liber  ex  veteri- 
bus  et  îecenrioribus  collectas.  Zurich  , 
i556,  in-4.  —  Entre  plusieurs  obser- 
vations  intéressantes,    on    remarque 


eygentlicher  Erfahrung ,  etc.    Franc-  un    cas    d'hydrorachis     dans    lequel 

fort-sur-le-Mein,  1600,    i588,in-4;  l'ouverture  de  la  tumeur  fut  suivie  de 

et  en  latin,  sous  ce  titre  :  De  conceptu  mort. 

et  generatione    hominis,et  iis ,  quœ  (Haller.  —  Osiander.) 

circa  hœc  potîssimum  considerantnr, 

RUFUS,  d'Ephèse,  célèbre  anatomiste  et  médecin,  vécut  proba- 
blement sous  l'empire  de  Trajan,  car  Galien,quile  cite  fréquemment 
parmi  les  anatomistes  les  plus  distingués,  parle  de  lui  comme  de 
l'un  des  plus  modernes.  Du  reste,  on  ne  sait  rien  des  circonstances 
de  sa  vie,  et  quant  aux  nombreux  ouvrages  qu'il  avait  écrits,  trois 
seulement  nous  sont  parvenus,  et  encore  bien  incomplets.  Ces  frag- 
mens  nous  font  regretter  le  reste,  car  ils  sont  remarquables  par  la 
précision,  la  justesse  et  la  lucidité  qui  y  régnent.  De  ces  trois  ou- 
vrages, le  plus  considérable  est  celui  sur  la  dénomination  des  par- 
ties du  corps  bumain,  qu'on  peut  considérer  comme  un  résumé  très 
succinct  d'anatomie,  et  comme  un  monument  important  de  l'état 
de  cette  science  avant  Galien  ;  les  autres  traitent  des  maladies  des 
reins  et  de  la  vessie,  et  des  purgatifs;  ils  sont  malheureusement  mu- 
tilés l'un  et  l'autre,  surtout  le  premier. 

La  première  édition  de  Rufus  est  l'édition  grecque  donnée  par 
Goupyl.  Paris,  i554,  in-8.  En  1806,  Ch.  F.  de  Matthaei  en  donna 
une  nouvelle,  d'après  le  manuscrit  de  l'Université  impériale  de  Mos- 
cou, sous  ce  titre  : 

Ruji  Ephesii  opusada  et  fragmenta  parties  génitales.  Il   existe   aussi  des 

grœct>,    quadraplo    aucdora   ex    cod.  œuvres  de    Rufus    une  édition    grec- 

Mosquensi  et  Augustano.  Accesserunt  que -latine,    dont    voici     le    titre    : 

diversœ  lectiones   ad    Galeni  libellum  Rufi   Ephesii    de    vesicœ    renumque 

rejaç  àùY.ziïurptcJ ,   ex  uno  cod.  Au-  morbis  ;  de  purgantibus  medicamen* 


gustano,  nec  non  Dioclis  Carystii  epis- 
tola  adAntigonurn  regem  ex  tribus 
cod.  Angustan.  Moscou,  1806,  in-8, 
33s  pp. —  C.tte  édition  contient  des 


tis  ;  de  partibus  corporis  humant, 
mine  iterum  tjpis  mandavic  Gulielinus 
Cltnch.  Londres,  1726,  in-/f. 

(Aekermaun,  in  Biblioth.  gr.Fabri' 


fragmens  d'un  traité  des  maladies  des      cii,  ed,  Harles, — Clinch.— Choulant. 


RUL 


37 


RULEAU  (Jean),  chirurgien  et  accoucheur  habile,  vécut  dans  la 
seconde  moitié  du  dix-septième  siècle  et  au  commencement  du  dix- 
huitième,  et  exerça  son  art  en  Saintonge.  Il  adoptait  en  général  les 
principes  de  Mauriceau,  mais  il  s'en  éloignait  en  ce  qui  touche  l'o- 
pération -césarienne,  car  il  ne  la  croyait  pas  seulement  possible  et 
admissible,  il  l'avait  lui-même  pratiquée,  et  avec  succès.  Ruleau  a 
public  plusieurs  observations  intéressantes  d'accouchemens  diffici- 
les, ou  de  maladies  graves  de  l'utérus. 

Traité  de  l'opéiation  césarienne  et  des  accouchemens  difficiles  et  labo- 
rieux. Paris,  1704,  in-12. 

RULLIER  (  );  médecin  estimable,  mort  à  Paris  en 

1887,  avait  fait  ses  études  dans  la  Faculté  de  cette  ville,  et  s'y  était 
fait  distinguer  de  bonne  heure.  Reçu  docteur  en  médecine  en  1 808, 
il  disputa  à  Uéclard,dans  un  concours,  la  place  de  chef  des  travaux 
anatomiques  de  la  Faculté,  et  balança  presque  les  avantages  de 
son  redoutable  compétiteur.  En  182^5  il  fut  nommé  agrégé  à  la 
Faculté  de  médecine  de  Paris,  médecin  de  l'hospice  de  Bicêtre,  et, 
quelques  années  plus  tard,  médecin  de  l'hôpital  de  3a  Charité.  Il 
était  aussi  membre  de  l'Académie  royale  de  médecine.  Fiullier  fut 
un  des  collaborateurs  primitifs  de  la  Bibliothèque  médicale  ;  il  a 
fourni  à  ce  recueil,  entr'autres  articles,  un  extrait  fort  étendu  et 
bien  fait  de  l'anatomie  comparée  de  Cuvier.  Il  a  donné  de  nom- 
breux articles  au  Dictionnaire  des  sciences  médicales  et  au  Dic- 
tionnaire de  médecine  ,  et  publié  quelques  opuscules.  Nous  indi- 
querons les  uns  et  les  autres. 


Recherches  ,  observations  et  propo- 
sitions sur  quelques  sujets  de  médecine 
et  de  chtrui gie  {thèse  inaug.)  Paris, 
1808, iu-4. 

Obseivation  sur  un  accroissement 
extraordinaire  des  os  plats.  Bulletin 
de  la  Fac,  de  inéd.   iSo<» 

Observation  sur  une  sorte  de  carci- 
nome du  cœur.  Ibid.,  iSi3. 

Observations  sur  la  non-continuité 
des  membranes  ou  tuniques  internes 
de  l'œsophage  et  de  l'estomac.  Jbtd., 
1814. 

Obseivation  touchant  une  hémiplé- 


gie ,  qui  fut  suivie  de  l'oubli  presque 
entier  du  langage  articulé,  et  qui  sé- 
vit chez  un  individu  atteint  de  toutes 
les  apparences  d'une  dialhèse  cancé- 
reuse, mais  qui  guérit  radicalement  de 
tous  ces  maux  réunis,  et  dune  ma- 
nière inespérée  ,  à  l'aide  d'un  ti  alte- 
rnent anti-vénérien.  Ibid.,  1816. 

Destruction  d'une  grande  partie  de 
la  moelle  épinière  avec  contracture  des 
bras  et  mobilité  parfaite  des  membres 
inférieurs.  Dans  Magendie ,  Journal 
de  Physiologie,  182:},  t.  III. 

Note  sur  un  petit  engorgement  can- 


38 


RUS 


cèreux  de  l'estomac  extrêmement  cir- 
conscrit, perforé  à  son  centre  et  suivi 
de  l'épanchement  des  alimens  dans 
l'abdomen.  Archives  générales  de  mé- 
decine, 182  3,  t.  II. 

Ramollissement  de  la  moelle.  Ibid., 
ibid. 

Note  touchant  un  très  grand  nombre 
de  pièces  osseuses  développées  dans  le 
tissu  du  poumon  et  paraissant  pouvoir 
constituer  ainsi  l'espèce  de  phthisie 
qu'on  nommerait  osseuse.  Ibid.,  i824> 
t.  V. 

Observation  d'hermaphrodisme  ap- 
parent. Revue  médicale,  1827.  Fé- 
vrier. 

Hématémèse  causée  par  l'érosion 
d'une  blanche  de  l'artère  coronaire  de 
l'estomac.  Joicrn.  des  progrès  des  se. 
médicales,  iS.'io,  t.  VII. 

Les  articles  de  Rullier  dans  le  Dic- 
tionnaire des  sciences  médicales  sont 
les  snivans  : 

Dissolution.  —  Ecchymoses.  — 
Eccopé.  —  Echauffernent.  —  Econo- 
mie. —  Elaboration.  —  Elévatoire . 

—  Einpyèrue .  —  Equilibre.  —  Fa- 
culté. —   Gastroraphie.  —    Génital. 

—  Ges.e.    —    Goure.   — ■    Gorjeret. 

—  Inhalation.  —  Locomotion.  — 
Marche.  —  Motilité .  —  Mouvement. 

—  Narine.   —    Nasal.    —  Nez.  — 


Phonation .  —  Progression.  —  Regor- 
gement. —  Rumination.  —  Soif.  — 
Station.  —  Sternutalion. 

Articles  dans  le  Dictionnaire  de 
médecine  : 

Accroissement. .—  Adolescence.  — 
Adulte.  —  Affinité  vitale.  —  -d-ge. 

—  Animalisation.  —  Animalité.  — 
Appétence.  —  Appétit.  —  Assimila- 
tion. —  Audition.   —  Balbutiement. 

—  Bégaiement.  —  Blé sit  é .  —  Bre- 
douillernent.  —  Caducié.  —  Chant. 

—  Chyme .  —  Chyrnification.  —  Con- 
tractile et  contractilité. —  Contraction. 

—  Cri.  —  Croissance.  —  Décrépi- 
tude. —  D'icroissement.  • —  Déféca* 
lion.  —  Déglutition.  —  Développe- 
ment. —  Digestion.  — »  Engastri- 
mysme. —  Excrément.  —  Excrétion.* 

—  Exhala'.ion.  —  Expansibilité .  — 
Faim.  —  Force.  —  Goût.  —  Gras- 
sayement.  —  Homme.  —  Impression- 
nabilité.  — Irritabilité.  —  Longévité. 

—  Motilité.  —  Muet.  —  Mutilation  . 

—  Mutisme.  —  Myotilitê.  —  Nutri- 
tion.—  Principe . —  Puberté.  — Race. 
Rumination.  —  Sens.   —  Sensation. 

—  Sensible: —  Soif. —  Tact.  —  Ton. 

—  Tonicité.  —  Toucher.  —  Pie. 
(Adelon  ,  Discours  prononcé  sur  la 

tombe  de  Ru  Hier.  Bulletin  de  l'Acad. 
roy.  de  méd.) 


RUSH  (Benjamin),  un  des  plus  célèbres  médecins  de  l'Amérique, 
naquit  le  5  janvier  174^,  près  de  Bristol,  en  Pensylvanie.  Quoique 
privé  de  son  père  dans  un  âge  tendre,  il  reçut  une  éducation  fort 
soignée.  Il  commença  l'étude  de  la  médecine  sous  le  docteur  Red- 
man,  praticien  renommé  de  Philadelphie  ;  puis  il  se  rendit  à  Edim- 
bourg. Il  fut  reçu  docteur  en  médecine  en  1768.  De  retour  dans  sa 
patrie  l'année  suivante,  il  fut  chargé  de  professer  la  chimie  dans  le 
collège  de  médecine  nouvellement  fondé  à  Philadelphie.  A  la  fon- 
dation de  l'Université,  en  1791,  il  fut  chargé  d'enseigner  les  insti- 
tutions de  médecine  et  la  clinique.  Ce  n'est  pas  seulement  comme 


RUS  39 

savant  et  habile  professeur  que  Rush  rendit  des  services  à  sa  patrie, 
il  fut  membre  du  congrès  qui  proclama  son  indépendance,  et  il  oc- 
cupa depuis,  avec  autant  de  zèle  que  de  lumières,  des  emplois  im- 
portans  dans  les  affaires.  Cet  illustre  médecin  mourut  au  mois  d'a- 
vril i8o3,  et  en  lui  s'éteignit  une  des  plus  brillantes  lumières  et 
périt  un  des  plus  fermes  soutiens  de  la  médecine  et  de  la  liberté  du 
Nouveau-Monde. 


Dissertatio  physica  de  coctione  ci- 
borum  in  ventriculo.  Edimbourg,!  768, 
in- 8 . 

A  dissertation  on  the  spasmodic  as-^ 
thma  of  childten,  in  a  Letter  to  Dr. 
Miller.  Londres,  1770,  in-8. 

An  inquiiy  inlo  the  influence  of 
physical  causes  upon  the  moral  facul- 
ty.  Philadelphie,  1786  ,  in-4. 

An  inquiry  inlo  the  effects  of  pu- 
blic punishments  upon  crimmals  and 
upon  society.  Philadelphie,  1787, 
in-8. 

Observations  on  the  duties  ofaphy- 
sician  and  the  methods  of  improving 
medicine.  Philadelphie,  1789,  in-8. 

Eulogium  in  honour  of  the  lute  Cul- 
/en.  Philadelphie,  1790,111-8. 

An  inquiry  into  the  effects  of  spiri- 
tuous  liquors  on  the  human  body  ;  to 
which  is  added  a  moral  and  political 
thermometer,or a  scale  qfthe  progress 
of  tempérance  and  intempérance. 
Philadelphie,  1  790,  in-8.  Ibid.,  1791, 
in-8;  ibid.,  i8o5,  in-8. 

Account  of  the  sugar  mapple  tree, 
of  the  United  States,  and  of  the  me- 
thods ofobtaining  sugar from  it.  Phi- 
ladelphie, 1792,  in-8. 

Inquiry  into  the  origin  of  the  épi- 
démie fever  in  Philadelphia.  Phila- 
delphie, 1793, in-8. 

An  accouru  of  the  bilious  rémittent 
Y>.llow  fever,  as  it  appeared  in  the  city 


of  Philadelphia  in  theyear  179  S.Phi- 
ladelphie, 1794»  in-8. 

Eulogium  entended  to  perpetuate 
the  memory  of  Rittenhouse.  Philadel- 
phie, 1796,  in-8. 

Essays  literary,  moral  and philoso- 
phical.  Philadelphie,  1798,  in-8. 

Three  lectures  upon  animal  life. 
Philadelphie,  1800,  in-8. 

Observations  upon  the  origin  of  the 
malignant  bilious  or  yeliow  fever  in 
Philadelphia  and  upon  the  means  of 
preventing.it.  Philadelphie,  1799, 
in-S. 

A  second  address  to  the  citizens 
of  Philadelphia ,  containing  additio- 
nal  proofs  to  the  domestic  origin  of 
the  malignant  bilious  or  yeliow  fever; 
to  which  are  added  observations  in- 
tended  to  shew  that  a  belief  in  that 
opinion  is  calcula'.ed  to  lessen  the 
morality  of  the  diseases  and  to  pre- 
vent  ils  /'ecH/'/wice. Philadelphie,!  799, 
in-8. 

Six  introductory  lectures  to  courses 
of  lectures  on  the  theory  and  practica 
of  medicine.  Philadelphie,  1802, 
in-8. 

A  treadte  upon  the  diseases  of  the 
mind.  Philadelphie,  18 12,  in-8. 

Account  of  the  influence  of  the 
military  and  political  events  of  the 
american  révolution  upon  the  human 
body.Observatio ns  upon  the  diseases  of 
the   military  hospitals   of  the  United 


4o 


RUS 


States.  —  Observations  on  tetanus.  —  Observations  on  the  nature  and  eu- 
An  inquiry  into  the  influence ofph)  sical  re  of  goût  and  hydruphobta .  1797. 
cames  upon  the  moral  fa  cul ty. —  Bc-  Essay  on  the  studj  ofihe  latin  and 
marhupon  the  ejfrcts  <  fardent  spirits  gree^  languages ,  with  several  oiher 
upon  the  body  and  mind.  —  Inquiry  essays,  and  his  eulogiums  on  D.  Cul- 
into  the  causes  and  cure  of  the  puU  len  anc{  t]ie  dlustrious  Rittenhouse , 
monary  consumpuon.  —  Information  etc  .  i-gS    2  d.  edit.  1809. 


to  Etuopeans  disposed  to  emigrate  to 
the  United-Sates  —  Observations  on 
the  population  of  Pennsylania.  — 
Observations  on  tobacco.  —  On  the 
jpunishment  of  murdsr  by  death.  1793, 
in-/,. 


Introductoi  y  lectures,  conraining  his 
former  o/ies,  with  other  ten ,  and  two 
upon  the  pif  a  sures  of  the  sensés  and  of 
the  mind.  181 1. 

An  account  of  the  nseful'iess  of 
wort   in  sortie  ill-cundi  ioned   ulcers . 


BUtory  of  the  épidémie  fever  which    '  Mgd  o^  w  lnq  ,  /Ff  p.  3^.  ,„, 

perviiled  in  the  cuy  of  Philadelphta 
x79'»>  in-8- 


Syinpioms  and  cure  of  dropsy  in 
général.  —  Ilydrocephalus  internus. 
—  An  account  of  the  mfluenza,  as  it 
appeared  in  Pluiadelphia  in  1789-90- 
9t.  Observations  on  the  state  of  the 
body  and  mind  in  old  âge.  —  Inquiry 
into  the  cause  and  crue  ofihe  choiera 
infantum.  —  Observations  on  cynan- 
che   trachealis. 

RJedical  inquiries  and  observa- 
tions. Philadelphie,  1794-98,  5  vol. 
in- 8.  New  edit.,  with  corrections, 
i8ci,  4  vols  in-8.  Thi'd.  edit.  1e- 
viscd  and    enlarged ,   with    a    conti- 


Remaiks  on  bi lions  frvers  and  ino' 
culation  in  America,  lb.  IV,  p.  32. 
177S. 

Account  of  a  case  of  asthma  f  rom- 
an uncommou  cause.  7£.,p.  96. 

Observations  upon  the  cause  and 
cure  of  the  tetanus.  Memoirs  med.  I, 
p.  65,  1782  Case  of  tetanus  success- 
fully  treated  by  the  use  of  calomel , 
baih,  wine ,  and  the  cold  bath.  lb. 
Il,  p.   108  and  11 /±.  17S9. 

Of  the  effects  of  the  strammonium 
or  thorn  apple,  Trans.  Americ.Vol.  I, 
p.  384. 

On  bilious  and  intermitting  fevers 


nuation   of  his     several    historiés    of  in  Pennsylvania.  lb.  -vol.  Il,  p.  206 . 

the  yellow  fever   as    it  prevailed   in  On  D.  Bugh  Mai  tin' s  Cancer  Pow- 

Philadelphia    foin    1793     to    1809.  der,  a>id  on  Cancers.  Ib.  212. —  On 

A  defence  of   bloodlettingas  a  reme-  the  cause  and  cure  of  'the  tetanus.  lb . 

dy  for  certain  di^ewes ;  a  wiew  of  the  22  5.  —  On  the  sugar  mapple  tree, 

comparative  state  of  medicine  inPhila-  with  the  method  of  obtaining  sugar. 

delphia  between  1760-66   and  1809;  /[>.  vol,  ///,  p-  64. —  Observations  in- 

an  inqui y  into  the  varions  sources  of  teudedto  favour  a  supposition  that  the 

the  nsual  forms  of  summer  and  au-  blach  color  (as  it  is  called)  of  the  ne- 

tumnal  diseases  in  the  United-States,  groes    is   derivvd  frotn   the    Leprosy. 

and  the  means  of  pnveuting  them;  Vol.  IV,  p.  289. 

and  the  recantation  rf  his  opinion  of  (Chanmeton.  —  Rob.Watt.) 
the  contagions  nature  of  the  yellow 
1796. 


RUS 


*i 


RUSSELL  (James)  ,  chirurgien  d'Edimbourg  ,  membre  de  la 
Société  royale  de  Londres,  est  auteur  d'ouvrages  estimés  sur  la 
nécrose,  sur  les  tumeurs  blanches  et  sur  les  scrofules.  En  voici  les 
titres  : 


A  prac'ical  essay  on  a  certain  di- 
seuse of  the  bancs  termed  neemsis  ;  il- 
lustrnted  with  plates.  Edimbourg, 
1794,  in-8. 

A  treaiise  on  the  morbid  affections 
of  the  knee-joint.  Edimbourg,  1802, 
in  8. 


A  tremtise  on  scrofula.  Edimbourg, 
1808, in-8. 

Soine  account  of  the  large  snake 
alea-az'igur  {boa  constrictor  nf  Lin- 
nasus)  found  in  the  province  of  Tippe- 
rah.   Trans.  Soc.  Edin.,  1812,  ■vol. 

ri,  249. 


RUSSELL  ou  RUSSEL  (Alexandre),  médecin  de  la  factorerie 
anglaise  à  Alep,  et  depuis  médecin  de  l'hôpital  Saint-Thomas,  à 
Londres,  était  né  à  Edimbourg,  et  mourut  en  1768.  On  lui  doit  un 
ouvrage  précieux  sur  l'histoire  naturelle  et  la  topographie  médicale 
d'Alep  et  sur  la  peste  orientale.  On  en  doit  une  édition,  revue  et 
enrichie  de  notes,  à  Patrice  Russel,  fils  d'Alexandre. 


Tentamtn  médiat  m  de  medicastro- 
rum  audacitate.  Edimbourg,  1709 , 
ïa-8. 

The  natural  history  of  Aleppo  and 
parts  adjacent,  containing  a  descrp- 
tion  of  he  city,  and  the  principal  na- 
tural productions  in  itsneighbow  hood; 
together  with  an  account  of  the  cli- 
mate,  inhabitants,  and  diseuses  ,  par- 
ùcularly  the plague  ;  with  the  methods 
used  by  the  Europeans  for  their  préser- 
vation. Londres,  I75r>,  in-4  ïd  edit. 
revised,  enlarged,  and  illusirated  with 
notes,  by  Patrick  Russel,  M.  D.  Lon- 
dres, 1794,  2  vol. 

Of  a  remarquable  marine  produc- 
tion. Phil.  Trans.  1762  Abr.  A7,635. 

RUSSELL  (Richard),  docteur  en  médecine,  avait  pratiqué  d'a- 
bord en  qualité  de  chirurgien  à  Lewes,  dans  le  comté  de  Sussex  ; 
il  prit  ses  degrés  à  Oxford,  et  se  fixa  enfin  à  Londres.  Il  s'est  beau- 
coup occupé  des  affections  scrofuleuses.  Ses  ouvrages  contiennent 
des  aperçus  ingénieux  et  de  grandes  tues  pratiques,  mêlés  à  quel- 
qnes  écarts  d'imagination. 


Vonicella  ovifera  Lin.  —  Letter 
describing  the  scammony  plant .  Med. 
obs.  and  inq.  I,  p.  12,  1755. 

Account  of  iwo  paralytic  ca<es.  1b. 
p.  296.  —  Cases  of  lues  -veneieacu- 
rtd  by  a  solution  of  corresive  subli- 
mate.  Ib.  II,  p.  88.  -—Of  several  hy- 
datids  discharged  wth  the  urine.  Ib. 
III, p.  i4<».    1767. 

Experiments  made  with  the  décoc- 
tion of  mezereon  in  venereal  nodes . 
Ib.  p.  189.  —  Case  of  almost  univer- 
sal  emphysema.  Ib.  p.  397. 

An  essay  on  A.  Riissell's  character. 
Londres,  1770,  in- 4  . 


4»  RUT 

Letter  toD.  Addington,  about  refn- 
sing  to  constdc  with  him.  Londres, 
1749,  in-4. 

Dissertatio  ds  tabe  glandulari ,  et 
de  usu  aquœ  marince  in  morbis  glati' 
dulàrum.  Oxford,  1750,  iu  8 .  — A 
disse/ talion  conçerning  the  use  of 
seawaler  in  diseases  of  the  glands, 
etc.  •  to  which  is  added  an  epitlolary 
dissertatio  to  N.  Frewin,  M.  D.  Ox- 
furd,  1700,  in-8. 


Letter  to  M.  Thomas  Biggs.  Lon 
dres,  i75r,  in-8. 

OEconomia  naturce  in  morbis  acu- 
ds  et  chronicis  glandularum.  Londres, 
1755,  in-8. 

Account  of  a  scirrhous  tumour  in- 
clused  in  a  cystis,  etc.  Phil.  Trans. 
1 7 1 3 .  Abr.  VI,  p.  73. 


RUSSEL  ou  RUSSELL  (Patrick),  docteur  en  médecine,  mem- 
bre de  la  Société  royale  de  Londres,  était  né  le  17  février  1726,  et 
mourut  au  commencement  du  dix-neuvième  siècle.  Il  avait  été 
médecin  des  factoreries  anglaises  à  Alep,  et  il  a  décrit  en  habile  ob- 
servateur les  maladies  de  ce  pays.  Il  s'occupait  aussi  avec  beaucoup 
de  succès  de  la  culture  des  sciences  naturelles. 


A  treatise  on  the  plague,  containing 
an  historical  journal,  an  médical  ac- 
couru of  the  plague  at  Alcppo  in  the 
years  17 Go- 1-2,  also  ,  remarks  on 
qùararitines  lazaretioes,  and  the  ad- 
ministration of  police  in  tunes  of  pes- 
tilence ;  with  un  appendix,  containing 
cases  of  the  plague  ,  and  an  accotait 
nf  i.'ie  weather  during  the  pesdlential 
season.  Londres,   1791,  in-4. 

An  accotait  of  the  indian  serpents, 
colltcted  on  the  coast  of  Coromandel, 
containing  descriptions  and  diawings 
of  each  species  ;  together  with  experi- 
ments  and  remarks  on  thtir  seveial 
poisons.  Londres,  1796,  1  vol.  Lon- 
dres, i8oi-5,  2  part.,  in-4. 

Of  the  laie  earthquakes  in  Syria. 
Phil.  Tràns.Xl ,  3j.  17G0. —  On 
the  inoculation   in  Arabie,  lbid.  XII, 


529.   1768. 

Account  of  the  tabasheer.  lb.  1790, 
XVI,  653. 

Observations  on  the  orifices  fou nd 
in  certained poisonous  snakes,  situated 
bëtwen  the  nostril  and  the  eje  ;  with 
remarks,  by  Everard  Home,  esq.  F.  R, 
S.Ib.,  70,  1S04. 

Remarks  on  the  voluntarj  expan- 
sion of  the  skiu  of  the  neck ,  in  the 
cobra  di  capello ,  or  hooded  snake  of 
the  east  indies  ;  with  a  description  of 
the  structure  of  the  parts  which  per- 
form  thaï  office,  lbid.,  353, 

An  account  of  two  cases  ,  shewing 
the  existence  of  the  small-pox  and  tht 
measles  in  the  saine  person  at  the  same 
time ;  and  an  account  of  a  case  of 
ague  in  acliild  in  utero.  Trans.  med. 
and  chir.  II,  0,0 .   1S00. 


RUTTY  (John),  médecin  de  Dublin,  mort  le  1  mai  1775,  dans 
un  âge  avancé,  passait  pour  un  des  médecins  les  plus  érudits  de  son 
temps,  et  a  prouvé  par  ses  oirVrages  qu'il  avait  en  effet  beaucoup  de 
connaissances  s'il  n'avait  pas  toujours  assez  de  critique  et  de  goût. 


RUY 


43 


Cullcn  a  jugé  avec  beaucoup  de  sévérité  son  grand  traité  de  matière 
médicale. 


Dissertatio  inauguralis  de  diar- 
rhosa.  Leyde,  1725,  in-4. 

An  essay  on  women's  reaching  ; 
with  a  remark  to  false  prophets. 
i737. 

An  accouru  of  some  experiments 
on  Miss  Stephen's  médianes  ;  with 
M.  Jury n  s  case,  and  remarks  on  D. 
Haïes  experiments.  Londres,  1742, 
in- 8. 

History  of  the  rise  and  progress  of 
the  people  called  quaker,  in  Ireland , 
front  i653  ta  1750.  Dublin,  i"]5l, 
in-4. 

A  methodical  synopsis  of  minerai 
waters,  comprehending  the  inost  cele- 
brated  médicinal  waiers ,  both  cold 
and  hot ,  of  Great  Britain  ,  Ireland , 
France,  Germa  11  y  and  Italy,  and 
several  other  parts  of  the  world.  Lon- 
dres, 1757,  in-4. 

A  chronological  history  of  the 
weathtr  and  seasous,  and  of  the  pic- 
vading  discases  in  Dublin,  with  their 
varions'  periods  ,  successions  and  ré- 
volutions during  the  spr.cc  of  40  years; 
with  a  comparative  view  of  the  dif- 
férence of  the  climate  and  diseuses 
andlhose  of  En  gland  and  other  coun- 
tries.  Londres,  1770,  in-8  . 

An  essay  towards  the  natural  his- 
tory of  the  country  of  Dublin,  accom- 


modated  to  the  noble  designs^  of  the 
Dublin  society.  Dublin,  1772.  2  vol. 
in-8. 

Spiritual  diary  and  soliloquies,  Lon- 
dres, 1776,  2  vol.  in-8. 

Materia  medica  antiqua  et  nova , 
repurgata  et  iltustrata.  Sivede  medica- 
mentorum  simplicium.  et  officinalium 
facultatibus,  tractatus.  Londres,i777, 
in-4. 

Observations  on  the  London  and 
Edinburg  dispensatories  ;  with  an  ac- 
count  of  the  virtues  of  varions  articles 
contained  in  either  of  thèse  works. 
Londres,  1776,  in-12;  1777,  in-8. 

Concerning  the  poison  of  laurel- 
water.  Phil.  Trans.  1739.  Ahr.  VIII, 
p.  297. 

Of  the  copper  springs  lately  disco- 
vered  in  Pennsylvania.  Ib.  17  35.  Abr. 
XI,  p.  3. 

Thoughts  on  the  différent  imprégna- 
tion of  minerai  waters ,  more  particu- 
larly  on  the  existence  of  sulphur  in 
some  of  their.  Ibid.,  i75r),  3g2. 

On  the  vitriulic  waters  of  Amboch, 
in  the  isle  of  Anglesey  ;  with  occasio- 
nal  remarks  on  the  Hartfell  Spa.  Ib. 
1760.  429. 

Observations  concerning  the  varions 
success  of  the  cicuta  in  Ireland.  Med . 
obs.  and  inq.  III,  p.  229.  1767. 


RUYSCH  (Frédéric),  célèbre  anatomiste,  naquit  à  La  Haye  le 
23  mars  i638.  Après  avoir  fait  ses  humanités  dans  sa  ville  natale, 
il  se  rendit  à  Leyde  pour  y  étudier  la  médecine.  Son  amour  pour' 
l'anatomie  se  signala  promptement,  et  il  devint  avec  une  rapidité 
étonnante  un  très  habile  prosecteur.  De  Leyde,  Ruyscli  passa  à 
Franeker,  où  il  acheva  ses  études  et  fut  reçu  docteur  en  médecine. 
Il  revint  alors  à  Leyde  se  livrer  à  la  pratique  de  l'art  de  guérir  ;  no  - 


44 


RUT 


tamment  de  la  chirurgie  et  des  accouchemens.  Tout  le  temps  dont 
la  pratique  lui  laissait  la  libre  disposition,  il  l'employait  à  des  tra- 
vaux anatomiques.  Son  traité  des  valvules,  des  vaisseaux  lympha- 
tiques et  lactés  en  fut  le  premier  fruit.  L'année  qui  suivit  la  publi- 
cation de  cet  ouvrage,  Ruysch  fut  appelé  à  occuper  à  Amsterdam 
la  chaire  d'anafomie.  Ce  fut  là  que,  pendant  plus  de  soixante  ans, 
Ruysch  poursuivit  ses  travaux  de  prédilection  avec  une  ardeur  et 
une  constance  invariables.  Il  trouva  et  se  réserva  pour  lui  seul  le 
secret  de  préparer  les  cadavres  de  manière  à  les  conserver  inalté- 
rables pendant  des  années.  11  poussa  très  loin  l'art  des  injections, 
qui,  de  son  temps,  était  encore  dans  l'enfance.  Aussi  se  forma-t-il 
un  cabinet  anatomique  qui  pouvait  passer  pour  une  merveille  de 
l'art.  Le  czar,  qui  le  visita  en  1 7 1 7,  en  fut  ravi  d'admiration,  l'acheta 
pour  la  somme  de  trente  mille  florins,  et  l'envoya  à  Pétersbourg. 
Quoique  âgé  de  soixante-dix-neuf  ans,  Ruysch  recommença  aussi- 
tôt à  en  former  un  nouveau,  ce  qu'il  exécuta  en  peu  de  temps. 

En  1 685,  Ruysch  avait  été  nommé  professeur  de  médecine;  il 
s'acquitta  de  cet  emploi  jusqu'en  1728,  que,  s'étant  fracturé  la 
cuisse,  il  se  fit  transporter  à  l'amphithéâtre,  et  prit  congé  des  élè- 
ves, à  l'âge  de  quatre-vingt-dix  ans;  il  vécut  encore  près  de  trois 
années,  et  mourut  le  22  février  1 73 1 .  Il  avait  succédé  en  1727  à 
Isa;ic  Newton  dansla  place  d'associé  de  l'Académie  royale  des  scien- 
ces; il  était  aussi  membre  de  l'Académie  des  curieux  de  la  nature  et 
de  la  Société  royale  de  Londres. 


Dilucidatio  valviilarum  in  <vasis 
îymphancis  et  lacteis.  Accesserunt 
quœdam  observationes  anatomicce  ra- 
riores.  La  Haye,  i665,  in- 12.  Leyde, 
1687,  in  12. 

Obtervationum  anatomico-ch irur- 
gicarum  centuria.  Accedit  latalogus 
ranorwn  m  musœo  Iiuyschiano.  Ams- 
terdam, ifxji,  in-4.  Ibid.,  1721,  in-4- 
Traduit  en  français.  Paris,  1^34,  in-8. 
Recueil  important  de  faits  et  d'obser- 
vations. 

Jiesponsio  ad  G.Bidioo  libeîl  mi  cui 
nomen  Pindiciaruin  imeripsit.  Ams- 
terdam, 1694,  in-4. 

Epislolœ  problematicce    ad    Durs- 


chium ,  cum  hnjus  reiponsionibus. 
Amsterdam.  1696-1713,  in-4.  Ces 
lettres  sont  an  nomlire  de  seize  , 
adressées  à  Ruysch  par  Jean  Ganb, 
Chrétien  Weoel,  Maurice  de  Heven- 
host ,  J.-J.  Campdomère ,  Gérard 
Frenz,  J. -Henri  Graetz,  A.-O.  Gœ- 
licke,  B.  Keerwoif ,  J.-C.  YVolf, 
M.-E.  Etmuller,  A.  Vater  et  A.-H. 
Graetz. 

Thésaurus  anatomicus ,  Amster- 
dam, tome  I,  1 701  ;  Il ,  1702  ;  III, 
1703  ;  IV,  1704;  V,  VI,  1705; 
VIII,  1709;  IX,  i7i4;X,  1716, 
in-4. 


RYF 

Thésaurus  animalium .  Amsterdara, 
1710,  in»4. 

Adversaria  anatomico,  chirurgico- 
medica.  Amsterdam,  etc.  I,  1717» 
II,  1720;  III,  1723;  in-4, 

De  fabrica  glandularum  ad  Boer- 
haavium.  Amsterdam,  1722,  in-4. 

Cura  posttriores ,  seu  ,  thésaurus 
anatomicus ,  omnium  prcecede.ntium 
maximus .  Amsterdam,  1724»  in-4» 

Ondeedkundge  VerhandelingBn  over 
de  vinding  van  een  spier  in  de  grond 
der  baarmccder.  Amsterdara,  1726, 
in-4.  ibid.  1726  ,  in- 12,  Traduit  en 
latin  par  J.-C.  Bohl.  Amsterdam, 
1727, in-4. 

Responslo  ad  epistolam  A.    Vater, 


de  musculo  orbiculari  novo  in  f un  do 
uteri  dicto.  Amsterdam,  1727,111-4. 

fiesponsio  ad  diss.  epistolieam  fi." 
C.  Bohlii  de  usu  novarnm  vente  cav'td 
propaginum  in  systematœ  chylopcco  , 
necnon  de  coiticc  cerebri.  Amsterdam, 
1727,  in-4. 

Curœ  rcnovatœ,  seu,  the.aurus  ana- 
tomicus. Amsterdam,  1728,  in-4. 

Les  œnvres  de  Ruysch  ont  été  ré- 
unies sous  ce  titre  : 

Opéra  omnia  anatomico  •  rnedico- 
chirurgica.  Amsterdam,  1721,  in-4. 
Ibid.  1737,  5  vol.  in-4» 

(  Schreiber ,  Hist.  vitœ  et  merit. 
Frid.  Ruyscli.  —  Fontenelle.  —  Nice 
ron.  —  Haller.) 


RYAN  (Michel),  reçu  docteur  en  médecine  à  l'Université  d'E- 
dimbourg en  1784,  pratiqua  son  art  avec  distinction  à  Kilkenny, 
en  Irlande,  et  mourut  en  i8a3.  Outre  un  traité  estimé  sur  l'asthme, 
on  lui  doit  un  assez  grand  nombre  de  mémoires,  insérés  dans  divers 
recueils. 


An  inquiry  into  the  causes ,  nature 
and  cure  of  the  consumption  of  the 
lungs;  with  some  observations  on  a 
laie  publication  on  the  saine  subject. 
Dublin,  1788,  in-8. 

Observations  on  the  history  and 
cure  of  the  asthma,  in  (vhich  the  pro- 
priety  of  using  the  cold  bath  in  that 
disorder  is  fully  considered.  Londres , 
1793,  in-8. 


Letter  on  the  yellow  Perinian 
bark  ,  containing  an  historical  of  the 
first  introduction  ofthat  medicinc  in- 
to France ,  and  circumstantial  détail 
ofits  efficacy  in  diseast,  etc.  Londres, 
1794,  in-8. 

'Comment,  de  rébus  in  med.  geslis, 
—  Reuss.  — Rob.  Watt.) 


RYFF  (Gualther  Hermann),  compilateur  du  milieu  du  seizième 
siècle,  qui  a  écrit  sur  la  botanique,  la  pharmacie,  l'anatomie.  la  mé- 
decine, les  accouchemens  et  la  chirurgie.  Haller  l'ayant  qualifié  de 
«malorum  morum  homo  et  passim  de  civitatibus  ejectus,»  Percy  crut 
devoir  prendre  la  défense  du  chirurgien  straibourgeois  du  seizième 
siècle,  et  se  permit  de  relever  Haller  ave'c  peu  de  ménagement.  Il 
eût  été  plus  réservé  s'il  avait  connu  le  passage  suivant  de  la  biblio- 
thèque de  Gessner,  auteur  dont  le  caractère  inspire  toute  confiance. 


46  RYF 

«  Gualtberus  Hermenius  Riffus,  argent inensis,  germanico  ser- 
mone  multa  oedidit,  ac  indies  redit,  pr?esertim  in  re  medica,  ana- 
tome,  pbarmaceutica  et  cbirurgica  :  et  in  aliis  diversis  artibus,  qua- 
rum  ipse  quidem  nullam  novit,  nec  didicit  :  sed  undique  citra 
judicinm  colligit,  temere  conscribit,  nibil  quam  imperitus  rhapso- 
dus,  homo  impudentissimus,  ac  prodigus  rei  familiaris,  qua  non 
dicam  quomodo  dilapidata,  nibil  habet  reliquum,  quam  quodaty- 
pograpbis  emungit,  proindé  magnificos  et  illices  titulos  suis  operibus 
inscribit.  Parturiunt  montes,  nascitur  ridioulus  mus.  Si  quse  tamen 
in  illis  bona  reperiuntur  ,  mera  sunt  furta,  et  pleraque  perperam  a 
primis  authoribus  exscripta  ac  depravata.  Tam  enim  rapax  alieni 
est,  cum  proprise  eruditionis  nibil  babeat,  ut  non  solum  observa- 
tiones  aliorum  particulares,  et  capita  vel  partes  librorum,  sed  inte- 
gros  etiam  libros  sibi  adscribat,  ac  impudenter  pro  suis  usurpet. 
Quod  si  cum  judicio  saltem  centones  suos  consarcinaret,  ut  studio- 
sis  lectoribus  non  imponeret,  nec  impediret  suis  nugis  bona  ingénia, 
facilius  ignosci  oporteret ,  quamquam  plurimis  ipsius  furtis,  qualia 
aut  quanta  inter  veteres_,  ac  recentiores,  si  qui  sunt  scriptorum  fu- 
res,  nulla  quod  sciam  reperias.  iSed  cum  et  ipse  prosit  bis  epheme- 
ris  fœtibus  nemini,  et  bonorum  doctorumque  hominum  justani 
gloriam  imminuere  conetur,    nullum  venise  locum  in  tanta  simul 

inscitia  petulantiaque  reliquum  video Sed  satis  nugarura,  praes- 

titerit  relicto  nugatore  et  impostore,  meliorem  ei  mentem  precan- 
tes,  ad  alios  converti.  Moguntiae,  ni  fallor,  nunc  agit,  una  atque  al- 
téra bonestioribus  germanise  civitatibus  non  dicam  quas  ob  causas 
expulsus.  » 


Neuerfundene  und  bewahrteArzney, 
ri.cht  allein  die  Franzoscn  und  bosen 
Blattcrn,  sonder  auch  andere  schwere 
Kranfiheiten  durcit  den  Gebraueh  des 
ndianisehes  Holzes  qttaiacitm  oder 
Franzosenhoîzes  zu  heilen.  Strasbourg, 
i54i,  in-8. 

HandbuMein  gemeiner praxis  der 
ganzen  Leibarzney.  Strasbourg,  i54i, 
in -4. 

Der  hleinen  deutschen  Apothek 
Conject  oder  Latwergenbïtcnlein . 
Strasbourg,  i54i,in-4«  2* part.  i54a, 


in-4.;  ibid.,  3e  part.  i552,  în-4. 
Nuremberg,  1602,  in-fol. 

Gebraueh,  Vermischung  und  Zube- 
rcilung  aller  laxativen  purgierender 
oder  treibender  Arzneyen,  Strasbourg, 
i54r,  in-4. 

Kleinere  Chirurgie.  Strasbourg , 
i542, in-4. 

Grosse  Chirurgia  oderVolkommene 
IVundarzney.  Francfort,  i545,  in- 
fol.;  i556,in-4;  i55o,  in-fol;  i56o, 
in-fol. 

Unterweisung  und  Anzeigung  aller 


RYF 


4: 


Latwergen,  Confecten,  Consen>cn,  Ein~ 
beizungen  und  Einmachungen  von  al- 
lerley  Friichtein,  Bhtmen,  Krcitttern 
und  Jf'urzeln  samt  andern  S:ucken  , 
wie  solche  in  den  Apotheken  gemacht 
und  verkaafc  werden;  Il  Theile.  Stras- 
bourg, id4o,  i542,  in-4. 

Bewahrte  Cur  des  Stcins  and  Gries 
in  Urinblasen  und  Lenden ,  auch 
griïndlicher  Bericht  den  Stein  zu 
schneiden.  Strasbourg,  i543,in-4. 

Practicirbiichlein  bewahrter  Arz- 
neyen.  Francfort,  i564,  in-S. 

Von  allcrhand  apothekerischen 
Confectionem,  Latwergen.  Oel,Pillen, 
Trànken  ,  Trochisken  .  Francfort , 
i55a. 

Conjectbttch  und  Hausnpothek . 
Francfort,  iï4  4,  in-8;  i54S,  in-8  ; 
i558,  in-4;  156;,  in-8;  15:5,  in-8; 
1578.  in-8  ;  i584,  in-8  ;  I5Q3,  in-8  ; 
1610,  in-8 . 

Reformbte  deutsche  Apothek,  Con- 
crafeinung  der  fùrnemsten  Kràuter, 
ihrer  Kraft  und  JVûrkung ,  Latwer- 
gen, Confecten,  Theriak  und  Mithri- 
dalum,  und  Purgirenden  Arzneyen. 
Strasbourg,  1073,  in-fol.;  i5g3,  in-4. 
1600,  in-fol.;  1602,  in-fol. 

Des  Menschen  wahrhafiige  Beschrei- 
bung,  oder  Anatomie,  Strasbourg , 
i54r,  in-fol.  Traduit  en  français.  Fa- 
ris,  1 545,  in-fol. 

De  memorid  artificiali  quam  mémo- 
rativam  artem  vocant  et  quomodo  me- 
moria medicinœ  beneficio  angenda  et 
conservanda  capiiis  et  cerebri  bond, 
contemperatione  etroboratione.  Stras- 
bourg, i54i,  in-8. 

Spiegel  und  Régiment  der  Gesun- 
dheit  auf  die  Deutschen  gerichtet. 
Francfort,  r542,in-4;  i552,  i555, 
in-8. 


Koch  und  Kellerey  von  aUerley  Spei- 
sen  und  Getranken,  Latwergen,  Con- 
fecten ,  Conservai ,  Einle'nung  von 
Friichten,  Bhtmen,  JT'urzt'/n.  Franc- 
fort, if>45. 

Lustgarten  der  Gesundheitin  liait  i- 
gemach  Viehzucht.  Francfort  ,  i5;', 
in-fol. 

Beschreibung  der  A'alttr,  Eigcns- 
chaft,  Kunst,  nud  recht  Gebrauch  im 
Speise  und  Trank,  Wurzbonrg,  i54<|» 
in-4  • 

Kurzcr  Auszug  und  Suminanscher 
Bericht  der  JVatur  Eigcnschaft  und 
JJiïrkung  der  Jl'nrzei  China  ans  la- 
teinisch  und  bohemischer  Sprach  trazs- 
ferirt.  "Wurzbonrg,  1 548  ,  in-4. 

Neue  heilsame  und  niïtzliche  Ba- 
denfahrt.  Wurzbonrg,  i54o,,  in-4. 

Kutzlichcr  Bericht  (vie  mari  die 
Augen  und  das  Gesi&ht  schàrfen  und 
gesund  erhalten  sol/.  Wurzbourg  . 
i548,  in-4. 

Neuer  Alberiusmagniis.  Strasbourg, 
i54g,  in-4' 

Kurzes  handb'ùchlein  und  expert- 
mentine  Arzneyen.  Francfort,  i56o, 
in-S;  i563,  in-8  ;  1570,  in-8  ;  077, 
in-8;  1578,  in-8;  1594,  in-S;  1609, 
in-8;  i633,  in-8;  1641,  in-8. 

Franen  Rosengarten  von  vilfalti- 
gen  sorgfaltigen  ZnfàVen  und  Gebre- 
chen  der  JLutter  und  Kinder,  etc. 
Francfort-snr-le-JNîein  ,  i545,  in-fol.; 
Strasbourg,  i56i,  1569,  1600,  in-4  ; 
Francfort,  i58o,  i65i,in-S.,  fig. 

Ein  nettes  Kochbuch  wie  mari 
kranken  Personen  warten  und  pflegen 
soll.  Strasbourg,  1 545,  in-4.  Francfort, 
1669,  in-S ;  160S, in-S. 

Medicinœ  theoricœ  et  practicœ  en- 
chyridion,semeioticis  aphorismis  totam 
rem  complectens,  medicis  et  chirurgis 


48  RYF 

accomodum;  acc.C.  Celsi sentent'ut  se-  dentium  etvacuorum,  cum  canonibut 

leclœ.  Strasbourg,  i542,  in-12.  ahquot  et  multis  aliis  future  medico 

Iatro  mathemalicœ ad astrologicam  necessariis .  Strasbourg,  i542,  in-ia. 
rationem  enchiridion.   De  crtsi  deque  (Ge.isner.  ~  Bocbmer.   —  Haller. 

investigatione    et    inventione    dierum  —  Osiander.) 
crlticoriim,    indicatoriorttm ,   interca- 


SAA 


'«9 


SAALMANN  (François  Rabanus),  né  à  Rutten,  en  Westphalie,  le 
29.  janvier  173a,  exerça  la  médecine  à  Munster,  où  il  fut  successi- 
vement médecin  pensionné  du  canton,  conseiller  à  la  cour  et  méde- 
cin de  l'électeur.  Il  vivait  encore  au  commencement  de  ce  siècle;  on 
n'indique  pas  l'époque  de  sa  mort.  Il  a  écrit  un  grand  nombre  d'o- 
puscules, tous  consacrés  à  des  points  particuliers  de  médecine  pra- 
tique, et  la  plupart  intéressans. 


Diss.  inaug.  de  paragomphosi  capi- 
lis  fœtus  in  partit.  Harderwyck,  1752» 
in-4- 

Commercium  inter  illustrera  majes- 
tatis  Britannicœ  archiatrum  JVerlhof 
et  Ferdinandum  Saalmann,  mcdicinœ 
practicos ,  de  dysenteiia  anni  1761, 
adeo  immiti  Monasteriensi ,  ejusque 
facta  cura  propo  sita,  etc.  Mnnster, 
1761,  in-4. 

Commercium  sccundum  inter  ill. 
JVerlhof  et  F.  Saalman.  De  phthisi  et 
hcemophthisi,  ejusque  hactenus  prolon- 
gata  cura.  Munster,  1762,  in-4. 

Commercium  tertium  inter  magnos 
in  arte practicos  JVerlhof  um  et  Gau' 
ùium,  et  me,  Ferdinandum  Saal- 
mann :  quod  tfuondam  in  mei  ipsius 
utilitatem  ac  agrornm  commoda ,  de- 
hinc  speranda ,  venerari  in  pretio 
duxeram .  Magni  moment i  morbum  in 
viro  juniore  32  annontm  hic  narravi 
cognomine  passionis  hypochondriacce 
confirmatce ,  et  ex  hoc.  fonte  dein  secu- 
ta  hydrope  universali  cum  sua  tentata, 
et  hic posteris  relicta,  cura  a  me  Fer- 
dinando  Saalmann  ,  medirinœ  doc- 
tore .  Munster,   1762,  in-4. 

Commercium  quartttm  inter  magnoi 

IV. 


in  arte  medicos ,  JVerlhof  um ,  Gan- 
bium,Heisterum,  etillusties  academiat 
Stochholmiensetn  in  Suecia ,  Hafnien- 
sem  in  Dania,  Pisanam  in  Italia  ,  et 
me,  Ferdinandum  Saalmann,  medici- 
nœ  cultorem,  de  febre  paraphreniticâ, 
ejusque factâ  curâ,elc. Munster,  1763, 
in-4- 

Ces  quatre  opuscules  ont  été  insé- 
rés par  Wichmann  dans  sqn^édition 
des  œuvres  de  Werlhoff.     \ 

Descriptio  phrenitidis  et  paraphre- 
nitidis  in  JVestphalia  circa  médium 
mensis  mardi  grassari  incipiemium 
vere  contagiosorum  earumque  factœ 
curationis.  Munster,  1788,  in-4. 

Descriptio  pleuritidis,  peripneumo' 
niœ  et  angince ,  earumque  curât io . 
Munster,  1  7S9,  in-4  • 

Descriptio  rheumatismi  acuti,  et  di- 
lucidatio  ducentorum  et  quinquagenta 
aphorismorum  Hippocratis,  ad  rheu- 
matismum  tune  acutum,  tune  chroni- 
cutn  ;  item  ad  phrenitidem,  ad  plertri- 
lidem,  peripneumoniam  ,  pleuropneu- 
moniam  et  anginam  pertinentium. 
Munster,  17S9,  in-4. 

Descriptio  febrium  acutarum  ordi- 
nariarum  et  febrium  catarrhalium  et 

4 


5o  SAB 

dilucidatio  centurn  et  triginta  aphoris-  rurn,  deinde  pestls  sive  pestilentiœ  ve- 

morum   Hippocratis  ad  febres  acutas  rce,  et  denique  rabieicaninœ.  Munster, 

ordinarias     pertinentium.     Munsrer,  1791,  itwj. 

1790,  in-/,.  Descriptio  Jebrium  intermittentium 

Descriptio  febris  urticatce  scarlati-  in  génère  et  speciatim  febris  internât' 

nce  et  purpureœ.  Munster,  1790,  in-4.  ternis  quotidiance  et  quartanœ ;    des- 

Descriptio    variolarum ,    morbillo»  criplio    item  febiium  vulneruriarum, 

rum  ,  febris   erysipelalosœ  et  colicœ  acutarum  et  longarum  ; porro  febrium 

acutœ.  Munster,  1790,  in-4^  contiuuarum,  longarum  ;  deinde  febrit 

Descriptio  febrium  malignarum  in  hecticœ    in    specie,   et  denique  febris 

génère  et  spe<  ie  sic  dictarum  et  exan-  phthisicce.  Mui»ster,  1791,  in- 4. 

thematicaium,  item petecldarum  -vera-  (Elwert.  — Hamberger.  —  Meusel.) 

SABATIER  (Raphaël  Bienvenu),  chirurgien  habile,  savant  et 
judicieux  écrivain,  naquit  à  Paris  le  1 1  octobre  1732.  Son  père 
était  un  des  membres  distingués  du  collège  et  de  l'Académie  royale 
de  chirurgie  ;  le  jeune  Sabatier,  après  avoir  reçu  une  excellente 
éducation,  embrassa  la  même  carrière.  Elève  de  Petit  et  de  Ver-- 
dier,  il  se  fit  remarquer  par  ses  talens  autant  que  par  son  zèle,  et 
on  avança  en  sa  faveur  l'époque  où  il  pouvait  prendre  ses  grades, 
quand  la  mort  de  son  père  rendit  nécessaire  à  sa  famille  les  secours 
qu'il  pourrait  lui  fournir  par  sa  pratique. 

Morand  jeta  les  yeux  sur  Sabatier  pour  en  faire  son  adjoint  aux 
InvaliOBfc  il  lui  donna  sa  nièce  en  mariage  et  lui  assura  la  survi- 
vance de  sa  place.  Déjà  Sabatier  occupait  au  collège  de  Saint-Côme 
la  chaire  d'anatomie;  membre  de  l'Académie  royale  de  chirurgie, 
il  partageait  les  travaux  du  secrétaire  perpétuel,  et  fournissait  des 
mémoires  remarquables  par  la  richesse  du  fond  et  la  solidité  des 
principes,  comme  par  l'élégante  précision  du  style.  Devenu  chirur- 
gien en  chef  de  l'hôtel  des  Invalides,  et  parvenu  à  un^  réputation 
qu'aucune  autre  n'effaçait,  Sabatier  ne  cessa  jamais  de  donner  à 
l'étude  ie  temps  que  la  pratique  lui  laissait  disponible.  A  la  création 
des  écoles  de  santé,  il  fut  nommé  professeur  de  médecine  opéra- 
toire dans  celle  de  Paris.  Il  avait  été  membre  de  l'Académie  des 
sciences;  il  fut  aussi  membre  de  l'Institut.  Il  mourut  le  19  juillet 
181 1.  Percy  a  consacré  à  sa  mémoire  un  bel  éloge  où  tous  ses  tra- 
vaux sont  exposés  avec  détail  et  appréciés  avec  justice.  Ils  sont 
tous  dignes  d'attention;  mais  les  principaux  sont  son  traité  d'ana- 
tomie, et  .surtout  sa  médecine  opératoire.  On  reconnaît  dans  l'un  et 
dans  l'autre  un  auteur  d'une  érudition  vaste  et  solide;  il  est  fâcheux 
que  dans  le  dernier,  qui  conservera  toujours  un  grand  prix  à  titre 


SAC  5i 

d'histoire  de  l'art,  l'auteur  ait  manqué  à  l'une  des  conditions  fonda- 
mentales de  l'histoire,  en  négligeant  d'indiquer  les  sources  où  il  en 
puisait  les  matériaux.  On  s'étonne  que  les  éditeurs  qui  ont  remanié 
cet  ouvrage,  dans  les  dernières  éditions,  n'aient  pas  entrepris  d'eu 
faire  disparaître  ce  défaut. 


De  B/onchotomid,  thèses  anatomi- 
cce  et  chirurgical.  Paris  ,  i"j5i ,  in-4. 

Traité  d'anatomie.  Paris,  1764, 
in-8,  3  vol.;  ibid.,  177');  ibid.,  1781. 

En  1  758,  Sabatier  avait  donné  nue 
édition  de  l'anatomie  de  Verdier,  ca 
y  faisant  des  additions  considérables; 
il  sentit  plus  tard  la  nécessité  d'aban- 
donner ce  canevas  imparfait  et  de  tra- 
vailler à  neuf.  Louis  et  Choppait, 
nommés  par  l'Académie  royale  de  chi- 
rurgie pour  lui  faire  un  rapport  sur 
le  traité  d'anatomie  de  Sabatier,  di- 
saient avec  beaucoup  de  justesse  : 
•  Il  est  recommandable  par  lexacti- 
tude  dans  la  description  des  parties, 
par  l'érudition  qui  règue  dans  l'expo- 


sé des  découvertes  faites  par  les  an- 
ciens et  les' modernes,  et  par  les  re- 
marques intéressantes  sur  la  physio- 
logie et  la  pathologie. 

De  la  médecine  opératoire.  Paris, 
1796,  in-8,  3  vol.;  ibid  . ,  18  10  ,  in-8  , 

3  vol.  Nouvelle  édition,  faite  sous  le» 
yeux  de  Dupuytren  par  Sanson  et 
Begin.  Paris,  1821,  in-8,  4  vol.;  ibid., 
1824,  iu-8,   4  «Bl.;  ibid.,  18..,  in-8, 

4  vol. 

Sabatier  a  inséré  de  nombreux 
mémoires  parmi  ceux  de  l'Académie 
des  sciences,  de  l'Académie  royale 
de  chirurgie  et  de  l'Institut  de  France. 

(Percy,  Eloge  de  Sabatier.) 


SACCHI  i'Josf.ph  Pompée')  naquit  à  Parme,  de  Flavio  Saechi, 
médecin  distingué,  qui  enseigna  long-temps  la  chirurgie  à  l'Univer- 
sité de  cette  ville.  Joseph  Pompée  y  fut  reçu  docteur  en  médecine 
en  i65a,  et  nommé  professeur  de  médecine  théorique  en  1661.  La 
réputation  qu'il  acquit  dans  la  pratique  et  l'enseignement  le  fit  ap- 
peler a  Padoue  en  1694  pour  y  être  professeur  extraordinaire  de 
médecine  pratique.  Au  bout  de  six  ans,  il  passa  à  la  première  chaire 
de  théorie.  11  l'occupa  fort  peu  de  temps,  car,  à  la  prière  du  duc  de 
Parme,  il  revint  dans  sa  patrie  pour  y  occuper,  à  titre  de  lecteur 
êmintnt ,  la  première  chaire  de  l'Université,  vacante  depuis  long- 
temps. Saechi  mourut  en  1718,  dans  sa  quatre-vingt-quatrième  an- 
née; il  put  être  un  brillant  professeur,  mais  il  n'est  qu'un  auteur  des 
pîus  médiocres;  car  la  plus  grande  partie  de  ses  ouvrages,  même 
ceux  qui  promettent  des  faits,  n'est  remplie  que  d'explications  ché- 
miatriques  et  d'hypothèses  vaines. 

Iris  febrilis ,  fœdus  inier  atitir/uo-  bribus promitte/is.Ctenève,  i<!35,  in-8. 
mm  et  recentiorum  opiniones   de  fe-  Novtéinethodusfebrescurandi,fun' 


52  SAC 

damentis  acidi  et  alcali  superstructa.  taie  doctrinœ  recentiorum  et  antiquo- 

Genève,  i685,  in-8;  Venise,   i6g5,  rum.  Parme,  1693,  1/1-4 . 

In-8  ;  ibid.,  1703,  ia-8.  Medicina  practica    rationalif  Hip- 

Medicina  theorico-practica  ,  ad  sa-  pocratis,  sanioribus  neotericorum  doc- 

morem  seculi  mentem  centenis  et  ultra  triais  illustrata.  Parme ,  1707,  in-fol. 

consultationibus digesta.  Parme,  1687,  Opéra  omnia medica, Venise,  1730, 

in-fol.;  ibid.,  1696,  in-fol.  in-fol. 

Novum  systema  medicum   ex   uni-  (Manget.  —  Haller.) 

SACHS  (George  Tobie  Louis),  né  en  Carinthie  l'an  1794,  fut 
reçu  docteur  en  médecine  à  Erlang  en  181 2,  et  obtint  la  même 
année  le  titre  de  professeur  particulier  près  de  l'Université.  Il  mou- 
rut le  6  mai  181 4,  âgé  de  vingt-huit  ans  et  treize  jours.  Il  était  al- 
binos, ainsi  qu'une  de  ses  «.œurs,  dont  il  a  donné  l'histoire  physio- 
logique en  même  temps  que  la  sienne  dans  la  dissertation  suivante, 
que  l'on  lit  avec  intérêt. 

Diss.  inaug.  historim  naturaUs  duo-  sororis  ejus.  Erlang,  18 10,  in  -  8 
rnm  leuccethiopum  auctoris   ipsius   et  {J\led.  chir.  Zeitung.) 

SACHTLEBEN  (Dieterich  Guillaume),  docteur  en  médecine  et 
en  chirurgie,  pratiqua  l'art  de  guérir  et  les  accouchemens  à  Lipp- 
stadt,  et  mourut  le  19  octobre  1795,  n'ayant  encore  que  trente  ans. 
Il  était  fort  laborieux  et  avait  publié  quelques  traités  qui  ne  con- 
tiennent rien  de  neuf,  mais  qui,  à  titre  de  compilations,  ne  sont  pas 
sans  mérite. 


Diss.  (prœs.  Mayer)  sistens  ani- 
madversiones  nor.mdlas  circa  usinn 
forcipis  Levrelianœ  in  partit  difficiti. 
Emendatio  quœ  dam  forcipis  Levretia- 
nœ  in  tabula  adjecia  proponitur. 
Francfort,  1785,  in-4  .  16  pp. 

Bemerkungen  liber  die  Natter  und 
Heilung  der  Brustentziindungen  ,/iir 
angehende  Aerzte.  Gottingue  ,  1790, 
in-8. 

Versuch  einer  medicina  clinica, 
oder  prahtische  Pathologie  und  Thé- 
rapie der  auszi'hrenden  Krankhciten 
fur  angehende  Aerzte.  Dantzig,  179', 
in-8,  a  part.  4  pi- 

Kritik    der  vorzuglichsten    Hypo- 


thesen,  die  Natur,  Ursache  und  Hei- 
lung des  Kindbettfiebers  betreffend, 
nebst  einern  neuen  praktischen  System 
der  'verschiedenen  Arten  desselben , 
zur  Beruhigung  angehender  Prakttker. 
Leipzig,   1793,  in-8. 

Klinik  der  IVassersuchl  in  ihrer 
ganzen  Sippschaft  ;  ein  Fersuch  ,  fur 
angehender  Praktikcr  geschrieben. 
Dantzig,  1795,  in-8. 

Beantwortung  der  Frage  :  sol/  man 
das  Austossen  der  Nachgcburt  der 
Natur  i'iberlassen  ?  oder  verdient  eine 
kûnstliche  Entbindnngdat  Vorzng?  in 
Stark's  Aichiv  fur  die  Gebnrtskunde. 
T.  I,  2e  cahier,  p.  54. 


SAC 


(Med.  chtr.  Zeitung. 
Measel.) 


63 

Usteri.  — 


bcmerkungen  und  Beobachtungcn 
ùber  die  Natur  und Heilungder  Milch- 
versetzungen.  Ibid . ,  t.  II,  ier  cahier, 
p.  i. 

SACOMBE  (Jean  François),  né  à  Carcassonne  vers  1760,  fit  ses 
études  médicales  à  Montpellier,  et  y  fut  reçu  docteur.  Il  vint  alors 
à  Paris,  et  se  livra  à  l'enseignement  de  l'art  des  accouchemens.  La 
réputation  ne  lui  venant  pas  au  gré  de  son  impatience,  il  crut  que 
le  meilleur  moyen  de  hâter  ses  lenteurs  était  de  s'attaquer  à  tout  ce 
qu'il  y  avait  alors  de  plus  célèbre  dans  la  capitale  en  fait  d'accou- 
cheur». Baudelocque,  le  premier  d'entre  eux,  s'étant  déclaré  parti- 
san de  l'opération  césarienne,  Sacombe  proscrivit  cette  opération 
comme  meurtrière,  et  traita  d'assassins  ceux  qui  la  pratiquaient. 
Traîné  enfin  devant  les  tribunaux  comme  calomniateur,  il  subit  la 
honte  d'une  condamnation,  et  passa  à  l'étranger  pour  échapper  à 
l'amende.  Il  en  revint  à  la  Suite  de  la  restauration.  La  réputation  de 
Sacombe  comme  accoucheur  fut  réduite  de  bonne  heure  à  sa  juste 
valeur.  Il  n'a  conservé  que  celle  d'un  versificateur  traitant  avec  une 
certaine  facilité  des  sujets  rebelles  à  la  poésie. 


Le  médecin-accoucheur  ;  ouvrage 
utile  aux  mères  de  Jamille  et  néces- 
saire aux  personnes  qui  ie  destinent  à 
la  pratique  de  l'art  des  accouche' 
mens.  Pariz ,  1791,111-12. 

Avisaux  sages- femmes.  Paris,  1792, 
in-8.  120  pp. 

La  Luciniade ,  ou  V Art  des  accou- 
chemens ;  poème  didactique.  Paris , 
an  I  (179a),  in-8.  Deuxième  édition, 
ibid.,  an  III  ;  troisième  édition,  revue 
et  augmentée  de  trois  mille  vers,  ibid., 
an  VII;  quatrième  édition,  augmentée. 
Nîmes,  i8i5,in-8. 

Observations  médico-chirurgicales 
sur  la  grossesse  ,  le  travail  et  la  cou- 
che. Paris,  1793,  in-8. 

Encoie  une  victime  de  l'opération 
césarienne ,  ou  le  Cri  de  l'Humanité. 
Paris,  1796,  in-8,  64  pp. 

Appel  a  l'Institut  national  du  juge- 
ment surpris  à  la  classe   des  sciences 


physiques  et  mathématiques  par  Four- 
croy  et  ses  agens.  Paris,  1797,  in-ia. 

Les  douze  mois'  de  l'école  anti-césa- 
rienne. Paris,  an  VI  (1798). 

Plus  d'opération  césarienne.  Paris  , 
1798,  in-8. 

Hommage  au  premier  consul.  Paris, 
i8or,in-i2. 

Elèmens  de  la  science  des  accou- 
chemens ;  avec  un  traité  des  maladies 
des  femmes  et  des  enfans .  Paris, 
an  X  (tSo2)  in-S. 

Lucine  française  ,  ou  recueil  pério- 
dique d'observations  médicales ,  chi- 
rurgicales, pharmaceutiques,  histo- 
riques, critiques  et  littéraires  ,  rela- 
tives à  la  science  des  accouchemens  et 
aux  maladies  des  femmes  et  des  en- 
fans.  Paris,  an  X. 

Instruction  aux  pères  et  aux  mères 
sur  les  convulsions  des  enfans.  Paris  , 
1804, in-8. 


54 


SAG 


Plaidoyer  du  docteur  Sacombe , 
défendeur  ;  en  réponse  à  celui  de 
M.  De  la  m  aile  ,  déjensenr  de  M.  Bau- 
delocque ,   demandeur.    Paris,    1804, 


Réclamation  présentée  à  Sa  Majesté 
Lonis-le- Désiré.  Paris,  18  14,  in-8. 

La  T'énusalgie ,  on   la  maladie  de 
Vénus.  Taris ,    (814,  in-8.  Nouvelle 
in  8.  édition  ,  sous  ce  titre  :  Ténus  et  Ado- 

Réplique    du  docteur  Sacombe  ;  en      nis.  Paris,  i8rfi,in-i8. 
réponse  à  celle  de  M.  Delamalle,  etc.  Résurrection  du  docteur  Sacombe  ; 

Ibid.  être  ni  gs  aux  dames  pour  l'année  1 8 18. 

Traité    d'éducation    physique    dos      Paris  ,  1  8  1  8  ,  in-8. 
en/ans,  Paris,  i8o6,in-i2. 

SAGAR  (  Jean  Baptiste  Melciuor  ),  né  à  Poellands,  dans  l'U- 
kraine, le  2  novembre  1702,  fut  médecin  pensionné  du  cercle  d'Ig- 
lau,  dans  la  Moravie.  Il  s'appliqua  avec  beaucoup  de  soin  à  l'étude 
des  épizooties,  etil  publh  plusieurs  opuscules  intéressans  sur  ce  su- 
jet ;maïs  il  est  plus  connu  comme,  auteur  d'un  système  nosologique, 
dans  lequel  il  ne  fait  guère  que  suivre  Sauvages,  en  augmentant 
encore  le  vice  de  l'excessive  multiplication  des  genres  de  maladies 
qu'on  reproche  au  médecin  de  Montpellier. 

On  trouve  une  appréciation  judicieuse  dç  cet  ouvrage  dans  les 
commentaires  de  Leipzig. 

«  Summa  igitur  gencrum  est  3/io  in  lioc  systema'e  symptomafico, 
in  ultiinà  vero  editione  ill.  de  Sauvages  3:5  constituerai;  addidit 
ergà  (Sagar)  gênera  a5  Est  itaquehîc  libelhis  non  solum  imitatio 
opfris  Sauvagci,  sed  et  augmentum.  Si  vero  nolns  liceat  dicere, 
quid  nos  sentiamus  de  lioc  libello  ac  de  Cl.  Sauvages,  omnibusque 
ejus  inodi  libellis  ,  hâc  metliodn  consc: ,i;>!is ,  intelligimus  c[uidem 
insjgnem  hujus  r(ei  difficultateni,  summamque  in  ea  studii  assiduiîa- 
tem,  potissimum  in  R.  Sauvages  nosologia  mefhodica:  tamen  non 
possuirus  non  fateri  ,  lias  nimias  symptomatum  divisiones  plus 
confui!  1ère,  quani  erudire,  a^que  vero  divisionis  fundameuto  talia 
systemata  destitu'a  nobis  videri. 


Diss.  inaug.  de  talicaria.  Vienne, 
1 763, in-4. 

Libellas  de  aphthis  pteorinis,  an- 
no  17(54-  Cum  appendice  de  moi  bis 
pecornm  in  hàc  provinciâ  tam  fre- 
qtientibus,  eorum  causis  et  meuelis 
praeservaioriis.  Vienne^  i7<>5,  in-4. 

Libellas  de  morbo  singiitari  uvium 
anno  1765.  Vienne,  176a,  in-4. 


Bericht  non  d&m  P nzdiateker  Ce- 
mudbrunnen  in  Mahien.   1765,  in-8. 

Srstema  morborurn  symptoinatico- 
rum  secttudù'n  classe*,  or  dînes  et  gê- 
nera cum  charaetc /6«.ç.Vienne,  1  77  t , 
in-8  ;  et  <!;iu.s  le  recueil  solvant  :  IVil'.i. 
Cullen,  apparatus  ad  nosologiam  me- 
thodicam.  Genève,  1775,  in-4.  ae  édi- 
tion. Vienne,  1784,  iu-8. 


SAI 


Diss.  de  variolis  iglaviensibus  anni  ÂbhandLung  von    dem    Mehlthtun  , 

x  766.  Leipzig,  1773,  in-S.  als  der   grosslen    Vr sache   der  Horn- 

Ilistoria  inorbi  cpiden/ici  in  circula  viehseuçhe,  nnd dersctbcn  Curàrtlieîp- 

Iglaviensi   et   adjaïentibus    Bohemiœ  lig,  1775,  in -8. 

plagis  observati  annis  1771  et  177a.  Von  den  wahren  Kennzeich.cn  der 

Leipzig,  1773,  in  8.  Ilornviehseuclic.    Leipzig,  178a,  in-8. 

SAIFFERT  (André),  né  en  Allemagne,  reçu  docteur  en  méde- 
cine à  Paris,  fut  médecin  de  la  maison  d'Orléans  pendant  la  révolu- 
tion, et  mourut  au  mois  d'avril  1810.  Il  est  auteur  des  ouvrages 
suivans  : 

Beytrœge  zur  iib s chœ ftlicb.cn  Ârzt-  oder  nœthiges  Beybœndchcn  zum  ge- 

neilehre der Suchten  oderlangwierigen  meinen     Verstande    seiner    Teutschen 

Krankheiten.   xster  Beytrag  urid  js'er  Beytrœge  zur  ïibschœftlichen  Arztnei- 

Band.  Paris ,  P«ranswiek  et    Leipzig,  lehre.  Ibid.,  1804,  in-8. 


1804. 

Beyband  des  ersten  llej  trages . 
Ibid.,  1804. 

IVccrterbuchsbcrtrag  zum  re'inen 
Be griffe  der  Teutschen  Arztneilehre , 


Krankbeitsgeschichté  der  Prinzessin 
von  I.amballe  ;  in  Posseh's  Europœis- 
chen  Annalen.  i8o5. 

(  Med.  chirurg,  Zeitung..  —  Men- 
sel.)» 


SAILLANT,  docteur  régent  de  la  Faculté  de  médecine  de  Pa- 
ris, membre  de  la  Société  royale  de  médecine,  est  auteur  de  quel- 
ques ouvrages  qui  annoncent  un  homme  instrwt  et  laborieux.  Son 
Histoire  de  la  grippe  offre  de  l'intérêt,  et  a  été  mise  à  profit  par 
ceux  qui  ont  écrit  sur  le  même  sujet  dans  ces  derniers  temps. 


Mémoire  historique  sur  la  mala- 
die de  la  veuve  Melin,  dite  la  femme 
aux  ongles  Paris,  1776,  in- 12,  et 
dans  les  Mém.  de  la  Soc.  roy .  de 
m  éd.  de  Paris. 

Tableau  historique  et  raisonné  des 
épidémies  catarrhales  vulgairement 
dites  la  Grippe,  depuis  1 5  1 9  jmqu'en 
1780  \avec l'indication  des  traitemens 


curatifs  et  des  moyens  propres  à  s'en 
préserver.  Paris  ,   1780,  in-12. 

Becherches  et  observations  sur  l'é- 
pi^psie  essentielle ,  ou  maladie  sacrée 
d'Hippocrate.  Dans  les  Mém.  de  la 
Soc.  roy.  de  méd.  pour  Vannée  1779, 
p.  3o5.  Le  niêrae  recueil  cpntient  en- 
core d'autres  mémoires  de  Saillant. 


SAINT  URSIN  (  Maiwk  de)  naquit  à  Chartres,  en  1763.  Reçu 
docteur  en  médecine  à  l'Université  de  Caen,  il  devint  premier  mé- 
decin de  l'armée  du  Nord,  179^  ,  .et  bientôt  après  inspecteur  au 
conseil  sanitaire.  Il  se  fixa  à  Paris  en  1800,  et  devint  rédacteur  de 
la  Gazette  de  santé.  Lors  de   la  guerre  de  Russie,  il  reprit  du  ser- 


5f>  S  AI 

vice,  fut  fait  prisonnier  par  les  Russes,  mais  fut  traité  avec  distinc- 
tion. Il  rentra  en  France  en  i8i5,  fut  nommé  premier  médecin  de 
l'Hôpital  militaire  de  Calais,  et  mourut  dans  cette  ville  en  1818. 

L'Ami  des  femmes.  Paris,  . . .  .,  Marie  de  Saint-Ursin  a  encore  pu- 
deuxième  édition  ,  1S04,  in-8.  blié  une    traduction,    augmentée    de 

Manuel  populaire  de  santé.    Paris  ,  notes ,  du  Traité  de  la  goutte  et  du 

1808,  in-8.  rhumatisme  de  Giannini,  et  fourni  des 

Etiologie  et  thérapeutique  de  l'ar-  articles  à  divers  recueils  périodiques. 

thritis  et  du  calcul,  etc.   18 16  ,in-8.  (Annales  encyclopédiques .  t.  V.) 

SAINT- YVES  (  Charles),  oculiste  renommé,  naquit  à  Vietle, 
pi'ès  Rocroi ,  en  1667.  H  entra  dans  la  maison  de  Saint  Lazare,  à 
Paris,  en  1686^  et  s'y  appliqua  à  la  médecine  des  yeux.  Ses  succès 
en  ce  genre,  et  l'affluence  des  malades,  l'obligèrent  à  quitter  cette 
maison.  Il  forma  un  élève  de  prédilection  dans  l'art  qu'il  cultivait, 
l'adopta  pour  fils,  et  lui  transmit  son  nom,  sa  fortune,  et  la  réputa- 
tion qu'il  avait  acquise.  L'ouvrage  publié  par  Saint- Yves  conserve 
encore  de  l'intérêt,  à  cause  des  observations  particulières  qu'il  y  a 
consignées.  Cet  oculiste  mourut  en  1736. 

Nouveau  traité  des  maladies  des  17 36,  in-12;  ibid.,  1767,  in-12. 
yeux.  Paris,  1722,  in-12;  Amsterdam, 

SAISSY  (  Jean-Aistoine  )  ,  naquit  aux  environs  de  Grasse  ,  en 
Provence,  en  1756.  Fils  d'un  laboureur,  qui  le  destinait  aux  tra- 
vaux de  l'agriculture,  il  ne  reçut  point  d'autre  éducation  que  celle 
qu'il  put  se  procurer  lui  même  par  la  lecture  des  ouvrages  qui  lui 
tombèrent  sous  la  main.  Quelques  livres  de  médecine  ,  qui  lui 
inspirèrent  plus  d'intérêt  que  les  autres,  déterminèrent  ou  révé- 
lèrent sa  vocation.  Saissy  vint  suivre  les  coins  de  la  Faculté  de  Pa- 
ris. Il  se  rendit  ensuite  à  Lyon,  où  il  fut  reçu  chirurgien  interne 
du  grand  Hôtel-Dieu,  en  178$.  Dussaussoy  le  choisit  pour  prépa- 
rateur de  ses  cours.  Il  obtint  plusieurs  prix  dans  les  concours,  fut 
agrégé  au  collège  des  chirurgiens  de  Lyon,  servit  quelques  années 
comme  médecin  et  chirurgien  major  de  la  compagnie  royale  d'A- 
frique dans  ses  comptoirs  sur  les  côtes  barbaresques,  revint  se  fixer 
à  Lyon,  et  y  pratiqua  l'art  de  guérir  avec  distinction.  Il  est  mort 
en  1822.  Saissy  avait  donné  une  attention  particulière  à  l'étude 
des  maladies  de  l'oreille,  et  c'est  sur  ce  sujet  que  roule  le  plus  im- 
portant de  ses  travaux. 


.S  AL  07 

Recherches  expérimentales ,  analo-  Essai  sur  les  maladies    de    l'oreille 

tniqut s ,  chimiques,    etc.,  sur  la  phy-  interne.  Paris,  1827. 
siologie  des  animaux  mammifères  hy-  (Grognier,   Compte-rendu  des  tra- 

bernans ,    notamment  les  marmottes  ,  vaux  de  la  Soc .  d '  Agricult.  de  Lyon, 

les  loirs ,  etc.  Lyou,   1808,    in-8.  —  1822.) 
Couronnées  par  l'Institut  de  France. 

SALERNE  (Françcùs  )  ,  médecin  d'Orléans,  mort  en  1760,  est 
plus  connu  pour  avoir  publié  un  mauvais  livre  de  médecine  po- 
pulaire cpie  comme  auteur  d'un  bon  travail  sur  la  gangrène  de  la 
Sologne,  produite  par  l'usage  du  seigle  ergoté.  Aidé  de  son  compa- 
triote, Arnaud  de  Nobleville  ,  Salerne  publia  la  partie  zoologique 
de  la  matière  médicale  de  Geoffroy.1 

Manuel  des  dames  de  charité.  Pa-  Le  mémoire  sur  le  seigle  ergoté  est 

ris,  inséré    parmi     ceux     de    l'Académie 

Suite   de   la  matière  médicale   de  royale  des  Sciences  de  Paris. 
Geoffroy.  Paris,  1743,  in-12,  6  vol. 

SALICETO  (Guillaume  de),  célèbre  chirurgien  du  moyen-âge, 
était  de  Plaisance.  Il  nous  apprend  lui-même  qu'en  l'an  127^  il  rési- 
dait à  Vérone,  et  qu'il  y  était  pensionné  pour  enseigner  la  chirur- 
gie. Il  nous  dit  aussi  qu'antérieurement  il  avait  professé  quatre  ans 
à  Bologne.  Le  père  Sarti  a  recueilli  un  monument  qui  montre  qu'en 
1269,  Guillaume  de  Saliceto  était  encore  dans  cette  dernière  ville. 
On  n'a  point  d'ailleurs  d'autres  détails  sur  sa  vie;  on  sait  qu'il  mou- 
rut à  Vérone  en  1277.  Brambilla  a  donné  un  long  extrait  de  la 
chirurgie  de  Saliceto.  Elle  ne  renferme  rien  de  bien  neuf,  mais  son 
importance  fut  immense  à  l'époque  où  elle  parut;  et  l'auteur  tient 
une  des  places  les  plus  distinguées  entre  les  premiers  restaurateurs 
de  l'art. 

Guillaume  de  Saliceto  est  auteur  de  deux  ouvrages,  l'un  de  mé- 
decine, l'autre  de  chirurgie,  dont  la  première  édition  porte  le  titre 
suivant  : 

Liber  in  scientiâ  medicinali,  et  spe-  titulé  :  Cyrurgia  ejusdem La 

cialiter  perfeclis ,  qui  summa   cotiser-  chirurgie    a  été  traduite    en  français 

vationis  et  curationis  appellatur.  A  la  par  Nie,   Prévost,  Lyon,  1492.  Paris  , 

fin  de  ce  traité,  on  lit  :  Placentiœ  ad  i5o6  ,  in-4. 

exemplar  originalis  ipsius  M.  Guliel-  (  Tiraboschi.     —    Malacainc.    — 

mi\  anno    ab    incarnatione   Domini,  Brambilla.) 

1476.  Pois  vient  le  second  traité,  in- 


58 


SAL 


SALLABA  (Matthias  de),  docteur  on  médecine  de  l'Université 
de  Vienne,  premier  médecin  de  l'hôpital  général  de  la  même  ville, 
né  en  1767,  mort  le  8  mars  1797,  est  auteur  des  opuscules  et  arti- 
cles suivans  : 

De   morbis   variolarum   posthumis  i'ertheidigung  elwas  iiber  den  Cel- 

cornmentatio.  Vienne,  1  788,  în-8.  sischcn  Satz  :  Satius  est  anceps  atixi- 

Historia  morborum  naiuralis.  Pars  lium  experiri ,  quam  nullum.  Lib.  H, 

1.  Tienne,  1790,  ïn-8.  cap.  X ;  ebend.  B.  14,  st.  1,  S.  5r-6i 

Galen    vorn  Âderlassen  gegen  den  (1792). 

Erasistrat  ;  ùbersetzt  tind  mit  Anmer-  Epistola  ad  vimm  illustrent  medi- 

htingen.     versehen.    "Vienne,    1791  ,  cum  et  anatomicttrn  celeberr.   G.  Pro- 

in-8.  cliasha;  in  J.  Ererel's  medicin.  Chro- 

Âphorismen  iiber  den  ■vcncrischen  nik.  B.   1.  H.  1  (i7g3\ 

Tripper,  Vienne,  1794,  in-8.  Sallaba  a  inséré   plusieurs   analyse* 

f'ei theidigung des  verewigten  Max.  crît'qu,es  fit  divers  ouvrages,  et  d'au- 


Stollwider  den  Hrn.  D.  Girtanner  ; 
in  Baldinger's  neuem  Magazin  fur 
Aerzte  ,  B.  i3,  st.  6  S.  491-502 
(«793). 


très  articles  dans  le  même  recueil. 
(  Meusel.) 


SALMUTH  (Philippe),  observateur  assez  distingué,  était  de 
Leipzig.  Il  fut  premier  médecin  du  prince  d'Anlialt,  à  Dessau  et  à 
Zerbit.  .fœcher  le  fait  mourir  de  la  peste  en  1662;  mais  il  y  a  là 
une  erreur  typographique.  Philippe  Salmuth  était  fils  d'Henri  Sal- 
muth, théologien  luthérien  renommé  parmi  les  premiers  réfor- 
mateurs, lequel  mourut  en  1576,  et  Philippe  n'atteignit  pas  le  mi- 
lieu du  dix-septième  siècle. 

Le  recueil  de  ses  observations  fut  publié  après  sa  mort  avec  une 
savante  et  judicieuse  préface  de  Conring  sur  l'expérience. 

Voici  le  titre  de  cet  ouvrage  : 


P.  Salmathi  observa tionum  medi-  pathologicâ.  jicccsit  R.  Capuletti  li- 
cartim  centuriœ  très  posthumee ,  cwn  belltis  de  peste.  Urunswick,  1648, 
H.  Ccwingii  peœfatione  de  doctrinâ      in-4» 

SALZMANN  (Jean  Rodolphe),  professeur  à  la  Faculté  de  méde- 
cine de  Strasbourg,  était  doyen  du  chapitre  de  Saint-Thomas, 
quand  il  mourut,  le  it  décembre  l656,  à  l'âge  de  quatre-vingt- 
trois  ans.  On  lui  attribee  une  vingtaine  de  dissertations  soutenues 
sous  sa  présidence,  dont  Heftera  donné  la  liste  ;  il  est  auteur  des 
opuscules  suivans  : 


SAL 


Lionr.ru  ur  inc 

SCHOOL  OF  MEDIANE 

YALE  UN/VERSITY 


Consultatif)  mcdica  de  curando  me- 
lancholico.  Strasbourg,  i6ii,  in  S. 

De  dievta  fractorum  ossium  Oppen- 
heim,  i6ri,  in-8  .  Avec  les  observa- 
tions de  Fabrice  de  Hilden. 

Exercitationes  medicœ  ex  Fernelio. 
Strasbourg,   1623,  in-4. 

De  anatomicis  quibusdam  observa- 


tionibus  epistola.  Ulm  ,  1628,  in-4- 
Avec  les  observations  de  Horst. 

Discursus  psychologicus  de  vilâ  et 
mor'e  hominis.  Strasbourg,  1642,  în-4 

Varia  observata  anatomica.  'Ams- 
terdam ,  16G9,  in-12.  Publié  parles 
soins  de  Théodore  Wvnandts. 


SALZMANN  (Jkan),  né  le  9.9  juin  1672  à  Strasbourg,  y  fit  ses 
études,  vint  ensuite  à  Paris,  consacra  trois  années  à  des  voyages  en 
France,  en  Suisse  et  en  Allemagne,  et  revint  à  Strasbourg  prendre 
le  grade  de  docteur  en  1706.  Il  obtint  successivement  dans  cette 
Facuké  les  chaires  d'anatomie,  de  chirurgie  et  de  pathologie;  il  fut 
doyen  de  la  Facuhé  et  du  chapitre  de  Saint-Thomas,  membre  de 
l'Académie  des  curieux  de  la  nature  et  de  la  Société  royale  des 
sciences  de  Prusse,  et  bibliothécaire  de  l'Université  de  1720  à  1732. 
Salzmann  mourut  au  mois  d'avril  1738.  Les  opuscules  académi- 
ques dont  on  lui  est  redevable  sont  assez  nombreux  et  intéressans. 


Diss.  spécimen  anatomiœ  curiosœ 
et  utilis,  Strasbourg,   1706,  in-4. 

Diss.  de  studio  medico  in  génère. 
Strasbourg,  1709,  in  4. 

Diss.  thèses  anatomicœ  selediores. 
Strasbourg,  17  1  1,  in-4. 

Dist.  encheiresis  nova ,  qua  ductus 
thoracicus  una  cum  receptaculo  chjh, 
in  quovis  snbjecto  humano  demortstrari 
potest.  Strasbourg,  1711,  in-4-,  fig- 

De  miracuto  naturee  utero  muhebri 
Strasbourg,  17  12,  in-4  • 

Diss.  de  arliculationibus  arturtrn . 
Strasbourg,   17  12,  in-4. 

Diss.  de  chirurgiâ  curtorum.  Stras- 
bourg, 171  3,  in-4. 

Diss.  de  sangitini*  in  fcctu  circulo. 
Strasbourg,  17  14,  in-4. 

Diss  de  œtatibus  vitee  hurnanœ  et 
mutationibus  in  Us  contingentibus. 
Strasbourg,  171  5,  in-4. 

Diss.  dm.  vend  portée.  Strasbourg, 
1717,  in-î. 


Diss.  de  mira  cranii  fractura  in  ho- 
rni/ie,  per  40  annos  super stite.  Stras- 
bourg, 17  t8,  in-4,  fig. 

Diss.  de  arliculationibus  analogis  , 
quœ  fract-trœ  ossium  subveniunt.Stras  - 
bourg,  1  7  iS,  in-4. 

Diss.  de  aure  humanâ.  Strasbourg, 
17 19.  in-4. 

Dj'ss.  de  tumoribus  quibusdam  sero- 
sis  externis.    Strasbourg,  17  19,  in-4. 

Diss.  de  ossificatione  prœternatura- 
2i.  Strasbourg,  1720,10-4. 

Diss  .de  flubiâ  spirituum  animalium  . 
existentiâ.  Strasbourg,  1  720,  in-4. 

Diss.  de  ratione  observandi  rnedicâ. 
Strasbourg,  1720,  in-4- 

Diss.  tumoris  tunicati  mernbrana- 
cei  casus.  Strasbourg,  1721,  in-4, 
fig. 

Dmî.  de  vente  naribus  exensso, 
Strasbourg,  1  721,  in-4,  fig. 

D:ss.  de  novo  membra  amputandi 
modo.  Strasbourg,  1721,  in-4- 


6o  SAM 

Diss.  deluxatione  ossis  femoris  ta-  Diss.  depodagrâ. Strasbourg,  17 33, 

riore,    frequentiore     colli   fractura.      in-4. 

Strasbourg,  1723,  in-4.  n-        .       7      .  ,*            ,■  ,      •_, 

n       '      '        *  Diss.  de  glandula  pineau  lapides- 

Dus.   decas   obseï  vationum    illus-  cente_  Strasbourg ,  x  7 3 3,  in-4 . 

triitm     anatomicarum.      Strasbourg  ,  . 

-    .      ,  Dus.  de  plurtum  pedis  musculoruin 

1 720,  in-4.  ,                      ,          r 

.      n-        .,                 ,.                  „  defectu.  Strasbourg,  1734   in-4. 

»    Diss.   thèses  medicœ  misceUaneœ.  °      ' 

Strasbourg,  1738  in-4.  Diss.  des  abscessnutn  recta  et  tetn- 

Diss.   de  prœcipuis  partium  fœtus  pestivâ  apertione.  Strasbourg,    1737, 

ab  illis  adultorum  dijferentus.    Stras-  in"4- 

bourg,  1729,  in-4.  Diss.  de  secretionis  atque  exerctio- 

Diss.  de  subitaneâ  morte  a  sanguine  «"  necessitate  ,  utilitate   atque  noxis. 

in    pericardium  effuso.    Strasbourg,  Strasbourg,  1737,  in-4» 

J73i,  in-4.  (Jœcher.  — Hefter.  —  Haller.) 

Diss.   de   vesierc  urinariœ    herniâ. 

Strasbourg,  1732,  in-4. 

SAMOILOWITZ,  docteur  en  médecine,  assesseur  des  collèges 
de  l'impératrice  de  Russie,  chirurgien-major  du  sénat  de  Moscou, 
membre  de  la  commission  contre  la  peste  dans  la  même  ville,  asso- 
cié des  Académies  de  Dijon  et  de  Nîmes,  du  collège  royal  des  mé- 
decins de  Nancy,  du  Musée  de  Parts,  des  Académies  de  Toulouse 
et  de  Padoue.  Samoïlowitz  est  un  des  écrivains  les  plus  importa ns, 
sizion  des  meilleurs,  que  nous  ayons  sur  la  peste.  Il  observa  celle 
qui  ravagea  la  Russie  en  1771,  et  en  éprouva  lui  même  les  atteintes 
jusqu'à  trois  fois.  Outre  la  description  assez  complète,  quoique 
confuse,  que  Samoïlowitz  donna  de  la  maladie,  ses  ouvrages  ont 
quelques  particularités  plus  ou  moins  notables.  La  plus  importante 
est  relative  au  traitement,  et  a  pour  objet  les  frictions  pratiquées 
avec  de  la  glace  sur  toute  la  surface  du  corps  des  malades.  Nous 
ne  mettons  pas  sur  la  même  ligne  la  proposition  faite  par  Samoïlo- 
witz de  pratiquer,  an  fort  d'une  épidémie  pestilentielle,  l'inoculation 
de  la  maladie,  pour  l'avoir  moins  dangereuse.  Malgré  la  force  de 
sa  conviction  sur  ce  point,  qui  allait  jusqu'à  lui  faire  proposer  de 
s'inoculer  lui  même  la  peste,  s'il  ne  trouvait  pas  de  criminels  q;ii 
voulussent  se  soumettre  à  son  expérience;  il  ne  p. irait  pas  que  Sa- 
moïlowitz l'ait  jamais  pratiquée. 

Lettre  sur  les  expériences  des  fric-      ris,   1781,    in-8,    54    [>•  Strasbou*£, 
lions  glaciales  pour  la  guérison  de  la       1782  ,  in-8,  43  p. 
peste  et  autres  maladies  putrides.  l'a-  Mémoire   sut    l'inociilali  >«    de    tu 


SAN  6i 

peste,  avec  la  description  de  trois  pou-  Mémoire  sur  la  peste  qui,  en  1 7  7 1 , 

dres  fumigatives     anti-pestilentielles.  ravagea  l'empire   ce  Russie,  surtout 

Strasbourg    et    Paris,    1782,     in-8,  Moscou,  la  capitale,  et  où  sont   indi- 

36  p.  qués  les  remèdes  pour  la  guérir  et  les 

Lettre  à  l'académie  de  Bijou,  avec  moyens  de  s'en  préserver.  Paris,  Saint- 

réponse  à  ce  qui  a  paru  douteux  dans  Péh-rsbourg  et  Moscou  ,  1  783,  in-8  , 

le   mémoire  sur    l'inoculation   de    la  286  p. 
peste.  Paris,    178s,  in-8,  63  p.  [Journal  de  médecine.') 

SANCASSANI  (Denis  André)  naquit  au  mois  d'avril  i65g,  de 
François  Sancassani,  de  Scandiana,  qui  exerçait  alors  la  médecine 
près  de  Bresello.  Il  fit  ses  premières  études  dans  cette  ville,  puis  à 
Bozzolo,  et  fut  initié  par  son  père  aux  premières  notions  de  la  mé- 
decine. Mais  privé  de  ce  maître  à  l'âge  de  quatorze  ans,  il  fut  envoyé 
à  l'Université  de  Bologne.  A  dix  huit  ans,  il  fut  reçu  docteur  en  phi- 
losophie et  en  médecine.  Il  alla  passer  alors  deux  ans  à  Florence,  où 
il  se  forma  à  la  pratique  dans  l'hôpital  de  Santa  Maria  Nuova.  Au 
bout  de  ce  temps,  il  fut  rejoindre  sa  mère  à  Reggio  et  se  livra  à 
l'exercice  de  l'art  de  guérir.  Ses  succès  y  furent  rapides.  Il  ne  resta 
point  long-temps  fixé  néanmoins  dans  cette  ville;  il  changea  plu- 
sieurs fois  de  résidence,  et  finit  par  se  fixer  à  Comachio,  où  il  fut 
médecin  pensionné  et  où  il  jouit  de  la  plus  grande  considération. 
Il  semblait  devoir  y  passer  sa  vie;  néanmoins,  après  trente  ans  de 
séjour,  il  en  partit  en  1719  pour  aller  occuper  le  poste  de  premier 
médecin  d'un  prince.  Depuis  il  habita  successivement  plusieurs  vil- 
les, et  en  dernier  lieu  Spolète,  où  il  était  en  1727.  Il  vécut  encore 
dix  années,  et  mourut  le  1 1  mai  1738.  Admirateur  enthousiaste  de 
Magati,  Sancassani  travailla  toute  sa  vie  à  développer  et  à  répandre 
ses  principes  sur  le  traitement  des  plaies.  11  combattit  l'usage  des 
tentes  et  l'abus  des  injections,  et  préconisa  la  simplicité  et  la  rareté 
des  pansemens.  Quoique  fatigans  par  leur  difiWsion,  ses  ouvrages 
offrent  de  l'intérêt. 

Polyandrion,    seu    dissertationum  Cinque  disinganni  per  la  cura  délie 

epistolarium    enneas.  Ferrare,  1701,       ulcère.  Venise,  1714,  in-8. 

.      .  .  Cinque  disinganni  de'  seni.  Venise, 

Aforismi  generali  délia  cura  délie  . 

.  .  .  *7i5f  in-8. 

jerite   col  modo   di  Magati ,  etc.  Ve- 

,    .     0  DU icidazioni fisico-medic/te.Rome. 

nise,  1710,  in-8.  .  \  ' 

,,.  ,.  •  •    r-         •  •  ?        i73i-:>3-37-38,  in-fol.  A  vol. 

Cinque  disinganni  chirurgici  per  la         '  '  * 

cura  délie  fente.  Venise,  171  3,  in-8.  Sancassani  avait  traduit,  en  v  f.ii- 


6 1  SAN 

sant  des  additions ,  l'ouvrage  de  Bel-  annale .  Ferrare,  1708,  iu-8  jVenisé, 

loste,  sous  ce  titre  :  '729j  in-8. 

//  chi/one  in  campo,  o  siasi  vero  e  (Manget.  —  Haller.) 

sicuro  modo  di  medicar  li  ferite  nell' 

SANCHEZ  (Antoine  Nunnez  RibeiroJ,  savant  médecin  portu- 
gais,  naquit  à  Pegnan-Maca  le  7   mars    1699.   ^  nt  ses  études  à 
Coïmbre  et  à  Salamanque,  et  fut  reçu  docteur  en  médecine  dans  la 
dernière  de   ces  Universités.    Il   pratiqua  quelque  temps  l'art   de 
guérir  à  Benaventa,  avec  le  titre  d«  médecin  pensionné;  puis,  sen- 
tant le  besoin  d'une  instruction  plus  solide  que  celle  qu'il   avait 
puisée  dans  les  écoles,  il  entreprit  un  voyage  scientifique.  Il  se  ren- 
dit d'abord  à  Londres,  où  il  séjourna  deux  ans.  Il  vint  ensuite  à 
Paris;  puis  il  se  rendit  à  Leyde  pour  suivre  les  leçons  de  Boer- 
haave.  Il  fut  pendant  trois  ans  un  des  disciples  les  plus  assidus  de 
ce  grand  maître,  et  aussi  un  des  disciples  honorés  de  sa  prédilec- 
tion. Aussi  l'impératrice  Anne  s'étant  adressée  à  Boerhaave  pour 
qu'il  lui  désignât  trois  médecins  propres  à  occuper  des  postes  émi- 
nens  dans  son  empire,  le  professeur  de  Leyde  lui  désigna  en  pre- 
mière ligne  Sanchez,  qui  se  rendit  aussitôt  en  Russie,  et  qui  fut 
investi  à  son  arrivée  du  titre  de  proto-médecin  de  Moscou,  et  de  la 
charge  d'examiner  les  médecins  et  chirurgiens  qui  voulaient  prati- 
quer dans  cette  ville.  En  1733,  Sanchez  fut  appelé  à  Saint  Péters- 
bourg,   nommé  membre  du  collège  de  médecine  et  médecin  des 
troupes  impériales,  il  visita  en  cette  qualité  la  Pologne,  l'Ukraine, 
la  Crimée  et  quelques  autres  provinces.  A  son  retour,  il  fut  nommé 
médecin  du  corps  des  cadets,  et  enfin  médecin  de  l'impératrice.  A 
la  mort  de  l'impératrice  Anne,  la  faveur  dont  Sanchez  avait  joui  fit 
place  aux  persécutions,  et  il  fut  heureux  de  pouvoir  quitter  la  Rus- 
sie et  venir  en  France.   Il  mourut  à  Paris  le  24  octobre  1783.  Ca- 
therine s'était  ressouvenue  de  lui,  et  lui  faisait  une  pension  de  mille 
roubles.  Sanchez  fut  toujours  fort  laborieux;  il  légua  à  son  ami  An- 
dry  de  nombreux  manuscrits,  témoignages  de  son  activité  et  de  son 
savoir,  et  dont  la  plupart  ont  passé  dans  la  bibliothèque  de  la  Fa- 
culté de  médecine  de  Paris.  Il  n'a  publié  que  quelques  opuscules, 
c'est   à   Andry  qu'on  doit  la  publication   de  son  ouvrage  le  plus 
étendu. 

Disse* <  talion  sur  l'origine  de  la  ma-  J  Amérique ,  et  qu'elle  a  commencé 
ladie  vénérienne,  dans  laquelle  on  en  Eut  ope  par  une  épidémie.  Paris, 
prouve  qu'elle  n'a  point  été  apportée      1752,111-12. 


SAN  63 

Examen  historique  sur  l'apparition  par  Andry,  à  qui  l'on  doit  une  notice 

de  la  maladie  'vénérienne  en  Europe  sur  Sanchez. 

et   sur  la   nature  de    cette    épidémie.  Sanchez  a  fonrni   à    l'Encyclopédie 

Lisbonne,  1774  ,  in-ra ;  avec  le  pré-  l'article   affections   de   l'aine,   et    au 

cèdent,    par    les    soins  de    Ganbius.  recueil  de  la  Société   royale  de  inéde- 

Leyde,  1777,  in-8.  cine  de  Paris  un  mémoire  sur  les  bains 

Observations  sur  les   maladies  vé-  russes. 
nêiicnnes.  Paris,  1785,  in-8.  Publiées  (Vicq-d'Azyr.  —  Andry.) 

SANCTORIUS,  nom  latin,  devenu  vulgaire,  de  SANTORIO  (San- 
torio). Ce  célèbre  inventeur  'de  la  Médecine  statique,  était  né  à 
Capo-d'Istria,  avait  fait  ses  études  à  Padoue,  et  y  avait  reçu  le  grade 
de  docteur  en  médecine.  Après  avoir  exercé  l'art  de  guérir  pendant, 
quelques  années  à  Venise,  il  fut  appelé  en  161 1  à  occuper  la  pre- 
mière chaire  de  médecine  théorique  à  l'Université  de  Padoue,  d'a- 
bord à  800,  puis  à  i,5oo  florins  de  traitement.  Au  bout  de  treize 
ans  de  professorat  il  quitta  Padoue  et  revint  à  Venise,  tout  en 
conservant,  par  une  faveur  spéciale  du  sénat,  les  émolumens  de  sa 
place.  Santorio  mourut  le  xk  février  i63S,  à  l'âge  de  soixante- 
quinze  ans.  Il  fut  inhumé  dans  le  cloître  des  servites,  où  on  lui 
dressa  une  statue  de  marbre. 

Peu  d'ouvrages  ont  atteint  un  degré  de  célébrité  comparable  à 
celui  dont  jouit  long-temps  la  médecine  statique  de  Santorio,  et  il 
la  méritait  à  plus  d'un  titre.  Ce  n'est  pas  qu'on  eût  ignoré  jusqu'au 
dix-septième  siècle  l'existence  de  la  transpiration  insensible,  ni  mé- 
connu son  importance,  mais  les  expériences  instituées  par  Santorio 
étaient  véritablement  neuves,  et  elles  révélèrent,  sous  beaucoup  de 
rapports,  des  résultats  auxquels  on  était  bien  loin  de  s'attendre.  Il 
y  a  beaucoup  d'exagération  à  dire,  avec  Boerhaave  :  «  Nullus  liber 
in  re  medica  ad  eam  perfectionem  scripttis  est.  »  Mais  cet  ouvrage 
est  certainement  fait  avec  beaucoup  d'art;  avec  trop  d'art  même, 
car  si  l'auteur  nous  eût  donné  le  détail  de  ses  expériences  au  lieu 
de  se  borner  à  les  généraliser  avec  beaucoup  de  soin,  mais  selon 
des  vues  et  des  opinions  qui  ne  sont  pas  toujours  justes,  ce  serait 
peut-être  un  livre  moins  bien  fait,  mais  il  serait  certainement  plus 
utile. 

Santorio  avait  l'esprit  d'invention  en  mécanique.  Il  imagina  des 
instrumens  pour  extraire  les  calculs  urinaires,  un  lit  pour  les  bles- 
sés, un  appareil  commode  pour  les  bains,  un  sphygmomètre  et  un 
thermomètre. 


64 


SAN 


De  medicinâ  staticâ  aphorismi. 
Venise,  1614,  in  12;  Leipzig,  1626, 
in-ia;  Venise,  i634,  in-12;  lôicl., 
1660,  in--4  ;  ibid.,  1666,  in-4;  Leyde, 
1642,  in-8;  La  Haye,  i(i5o,  in-12; 
Lyon,  1690,  in-12;  Leipzig,  1679, 
in-8;  Rome,  1704,  in-12;  Leyde, 
1  7  1  3,  in- 1 2  ;  Strasbourg,  1 7 1 3,  in-8; 
Duisbo'.irg,  1753,  in-12;  Leipzig, 
1762,  in-8  ;  Paris,  1  770,  in-12  ,  avec 
des  commentaires  de  Lorry.  Tradnct. 
franc,  par  Lebreton,  Paris,  1722,  in-8. 
Trad.  par  P.  Noguez ,  Paris,  1725. 
in-ia,  2  vol. 

Commentaria  in  x  fasc.  1  libri 
canonis  Avicennœ.  Vienne,  1626, in- 
fol  ;  ibid.,  1746,  in-4. 


ÏÏlethodus  vitandorum  errorum  om- 
nium, qui  in  arte  medicâ  contingunt. 
Venise,  1602,  în-fol-,  i6o3,  in-fol., 
i632,  in-fol.,   i63r,  in  fol. 

Commentaria  in  artem  medicina- 
lem  Gateni.  Venise,  16 12,  in-fol., 
i63o,  in-4,  Lyon,  i632,  in-4. 

Commentaria  in  primam  sectionem 
aphorismorum  Hippocratis.  Venise  , 
1629,  in-8,  1C60,  in-4. 

Liber  de  remediorum  inventione. 
Venise,  1629,  in-8;  Genève,  i63i, 
in-4,  1660,  in-4. 

Opéra  omnia.  Venise,  1660,  in-4, 
4  vol. 

(Tiraboscbi.  — Manget.  —  Haller.) 


•'  SÀNDEN  (Thomas),  reçu  docteur  en  médecine  à  l'Université 
d'Edimbourg  en  1 77/1,  pratiqua  l'art  de  guérir  à  Chichester.  Il  a  peu 
écrit,  mais  ses  productions  sont  judicieuses.  Il  combattit  avec  beau- 
coup de  solidité  la  méthode  de  Dawson  pour  le  traitement  du  rhu- 
matisme, même  aigu,  méthode  consistant  dans  l'emploi  de  la  tein- 
ture de  Gayac  ou  autres  substances  très  excitantes. 

Tentamen  inaugurale  de  atmosphe-       boolis,  on  tlie  resnli  and  effects  of  stu- 


rœ  naturâ,  et  effectibus  quibusdam. 
Edimbourg,  1774,  in-8. 

Short  striclures  on  the  method  of 
treatment  recommended  by  Dr  Daw- 
son in  acute  rheumatism.  Londres , 
1782,  in-12. 

Three     discourses     on    the    use   of 


dy,  and  on  the  éléments  of  literary 
taste.  Londres,  1802,  in-8. 

Singular  termination  of  a  case  of 
enteritis,  in  Aimais  ofmedicin,  1801, 
t.  VI,  p.  293. 

(Weber.  —  Reuss.  —  Rob.  Watt.) 


SANDIFORT  (Edouard),  célèbre  anatomo-pathologiste hollan- 
dais, fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Leyde  en  1763,  devint  pro- 
fesseur de  médecine  à  La  Haye,  fut  appelé  en  1770,  après  la  mort 
de  B.-S.  Albinus,  à  venir  remplacer  ce  grand  homme  dans  la  chaire 
de  médecine,  d'anatomie  et  de  chirurgie  de  l'Université  de  Leyde, 
passa  par  les  divers  honneurs  académiques,  jouit  de  la  plus  haute 
réputation  de  savoir  et  d'habileté,  et  mourut  dans  un  âge  avancé, 
en  1819.  Observateur  zélé  et  écrivain  érudit,  Sandifort  a  donné  à 
toutes  ses  productions  un  caractère  d'utilité  qu'elles  conserveront 


SAN 


6! 


long-temps  :  il  les  a  enrichies  d'un  grand  nombre  d'observations 
particulières  qui  lui  sont  propres,  et  il  a  eu  soin  d'en  rapprocher 
une  multitude  de  faits  analogues,  épars  dans  toute  sorte  de  livres, 
et  qui  n'acquièrent  de  prix  que  par  ce  rapprochement.  Elevé  à  l'é- 
cole d'Albinus,  Sandifort  connut  tout  le  prix  de  l'iconographie  ap- 
pliquée à  l'anatomie,  et  surtout  à  l'anatomie  pathologique  ,  et  il  fut 
pour  la  dernière  de  ces  sciences  ce  qu'Albinus  avait  été  pour  l'au- 
tre. Son  Muséum  de  Leyde  est  encore  le  plus  beau  recueil  qui 
existe  en  ce  genre.  On  s'étonne  qu'un  nom  tel  que  celui  de  Sandi- 
fort ait  été  oublié  dans  la  Biographie  universelle,  et  même  dans  la 
Biographie  médicale. 

Dissertatio    inauguralis     de    pehi     Leyde,  1781-1783,111-4.    4  vol.,  fîg. 

Anatome  infantis  cerebro  destituti. 
Leyde,  1784,111-4.,  fig. 

Muséum  anatomicum  academiœ 
Lugduno-Batavce  descriptum  Ab  E. 
Sandifort,  t.  I-II.  Leyde,  1793,  in-fol. 
2  vol.,  i36  pi.  ;  t.  lll.Ed.  a  Ger.  San- 
difort. Leyde,  i83,  in-fol. 

Thésaurus  dissertationum,program- 
matum,  aliorumque  opusculorum  se- 
lectissimoruin  ,  ad  omnem  mcdicinœ 
ambitum  pertinentium.  Collegit,  edi- 
dit,  et  necessarios  indices  adjunxitEd. 
Sandifort,  t.  I-I1I.  Leyde,  1768-1778, 
Ù1-4.,  3  vol. 

Sandifort  a  encore  été  l'éditeur  de 
plusieurs  autres  ouvrages. 

Tabula?  anatomicœ  situm  viscerum 
thoracicorum  et  abdominalium  ab 
utroque  latereut  et  a  posterione parte , 
depingentes.  Prœcedit  obtervado  de 
aneurjsmale  arteriœ  iliaeœ  interna? 
rariore  ischiadis  nervosœ  causa.  Leyde, 
1804,  in-fol. 


ejusque  in  partit  dilatatione,  Leyde  , 
1763,  in-4.  Reçus,  in  Thesaur.  Dis- 
sert, t.  III. 

Natu  en  genees-kondige  bibliotek, 
waarin  in  hat  kort  vorgedragen  wor- 
den  aile  nieuwe  werken  ,  welke  in  de 
geneeskonde  en  natuurlyke  historié 
witkommen.i  765-1776,  in-8.,  10  vol., 

Observationes  anatomico-patholo- 
gicœ.  Lib.  I-IV.  Leyde,  1777-1781  , 
in-4.,  4  vol.,  fig. 

Tabula?  intestini  duodeni.  Leyde, 
1780 ,  in-4. 

Icônes  herniœ  inguinalis  congé- 
nilœ.  Leyde,  1 781,  in-4. 

Descriptio  musculorum  hominis. 
Leyde,  1781, in-4. 

Descriptio  ossium  hominis.  Accedit 
oratio  de  officio  medici  perquam  dif- 
ficili  a  mulcis pessime  neglecto.  Leyde, 
1785,  in-4. 
Exercitationes  academicœ.  Lib.  I-IV. 


SANTORINI  (Jean  Dominique),  anatomiste  d'une  rare  habileté, 
insignis  incisor,  dit  Haller,  naquit  à  Venise  en  1681.  Après  avoir 
fait  d'excellentes  humanités,  il  eut  d'abord,  dit  Desgenettes,  le  bon- 
heur d'échapper  aux  jésuites,  qui  avaient  conçu  de  lui  d'assez  gran- 
des espérances  pour  désirer  ardemment  de  le  voir  entrer  dans  leur 
société.  Il  se  sentait  destiné  pour  la  médecine,  et  ce  fut  sous  Malpi- 
iv.  J 


66  SAR 

ghi  et  Bellini  qu'il  se  livra  à  l'étude  de  cette  science.  Il  fut  remar- 
qué de  ses  maîtres,  et  sou  mérite  fut  connu  et  apprécié  du  public. 
En  1 7o3,  le  collège  physico-médical  de  Venise,  auquel  il  était  agrégé, 
le  nomma  professeur  public  d'anatomie.  Ses  cours  eurent  un  succès 
et  un  éclat  qu'il  soutint  jusqu'à  sa  mort,  en  l'an  1737.  Santorini  est 
du  petit  nombre  de  ces  anatomistes  dont  les  travaux  sont  de  plus 
en  plus  appréciés  à  mesure  qu'on  étudie  avec  plus  de  soin  les  par- 
ties sur  lesquelles  se  sont  exercées  leurs  recherches.  Un  bon  nom- 
bre de  ses  observations  sont  encore  des  descriptions  toutes  neuves 
d'anatomie  chirurgicale  fine.  Une  partie  des  travaux  de  Santorini 
n'ont  été  connus  que  longtemps  après  sa  mort,  quand  Girardi  eut 
publié  ses  œuvres  posthumes. 

Opuscula   medica  de  structura  et  Istoria  d'unfeto  estratto  délie  parte 

inotu  fibrœ,    de  nutritione   anitnali,  deretane.  Venise,  1727,10-4. 

de  hemorroidibus  ,  de  cata.meniis.~Se-  Istruzione  intorno  aile  Jebbri,Y«- 

nise,  1705,  in-8  ;  ibid.,  1740,  in-S;  nise  ,  ii5i,  in-4- 

Rotterdam,  1718,  in-8.  — Ces  opus-  Jo.Dominici  Santorini  septemdecim 

cules  ,  qui  sont  ce  que  Santorini  a  fait  tabula;  ,  quas  mine priinum  edit  atque 

de  plus  mauvais ,  ont  été  insérés  dans  explicat ,  iisque  alias  addit  de  struc- 

plusieurs  éditions  des  œuvres  de  Ba-  titra  mammaram  et  de  tunicâ   testis 

glivi.  <vaginali    Michael  Girardi.    Parme , 

Observationes  anatomicœ.   Venise,  i775,in-fol. 

1724,  in-4.  Leyde,  1739,  in-4.  (Manget.  —  Hailer.— Desgenettes.) 

SARCONE  (Michel),  l'un  des  bons  observateurs  du  dernier  siè- 
cle, naquit  à  Terlizzi,  dans  la  Pouille,  en  1732.  Il  fit  ses  études 
médicales  à  l'Université  de  Naples.  Reçu  docteur,  il  tenta,  mais 
sans  succès,  d'arriver  à  une  chaire  de  l'Université.  Mécontent  de 
son  insuccès,  qu'il  avait  des  raisons  de  considérer  comme  une 
injustice,  il  quitta  Naples  et  se  rendit  à  Rome,  où  il  avait  intention 
de  se  fixer.  Ii  en  fut  détourné  par  une  dispute  très  vive  qu'il  eut  à 
soutenir  avec  un  médecin,  à  l'occasion  d'un  malade  qu'ils  avaient 
traité  ensemble,  et  dont  ils  se  reprochaient  mutuellement  la  mort. 
.Sarcone  revint  à  Naples,  s'y  fixa,  et  fut  nommé  secrétaire  perpé- 
tuel de  l'Académie  royale  des  sciences.  Il  observa  en  1764  la  mala- 
die épidémique  qui  régna  à  Naples,  et  en  publia  une  histoire  qui 
le  plaça  au  rang  des  épidémiologistes  les  plus  distingués.  Depuis 
1784,  Sarcone  vécut  dans  la  retraite,  et  il  mourut  le  a5  janvier 
1797- 


SAS 


67 


Istoria  ragionata  deimali  osiervati 
in  Napoli ,  nel  corso  dell'anno  1764. 
Naples,  1764,  in-8. —  Trad.  en  fran- 
çais, par  Bellay.  Lyon,  1804,  in-8., 
a  vol. 

Trattato  del  coniagio  del  vajuolo , 
e  délia  nécessita  di  tentarne  l'estirpa- 
zione.  Part.  I.  Naples,  1770. 


Ammonizione  carkatevole  ail'  au- 
tore  del  hbro  intitolato-:  Del  dialetto 
napolitano ,  letteia  terza.  Naples  , 
1783,  in-8.  —  Cette  lettre  n'est  point 
la  troisième,  mais  l'unique. 

Scrittura  medico-legale.  Naples  , 
1787. 


SASSONIA  (Hercule),  en  latin  SAXONIA,  naquit  à  Padoue  en 
i55i,  d'une  famille  dans  laquelle  la  médecine  était  cultivée  depuis 
plusieurs  générations.  Il  fut  chargé  en  i574  d'enseigner  la  logique 
dans  le  gymnase  de  sa  ville  natale,  et  l'année  suivante  d'expliquer 
le  troisième  livre  du  Canon  d'Avicenne.  Il  quitta  bientôt  Padoue 
pour  aller  se  fixer  à  Venise.  Il  y  ouvrit  des  cours  particuliers  de 
médecine,  qui  furent  assez  recherchés  pour  que  le  produit  qu'il  en 
retirait  lui  procurât  une  fortune  considérable.  Il  les  continua  jus- 
qu'en 1 589.  On  avait  jusque  là  fait  d'inutiles  efforts  pour  lui  faire 
donner  une  chaire  publique;  l'opposition  de  Bottoni,  qui  refusait  de 
l'avoir  pour  collègue,  y  avait  mis  un  obstacle  insurmontable. 
Enfin,  apiès  la  mort  de  Capivaccio,  en  i5c;o,  il  fut  promu  à  la  se- 
conde chaire  de  médecine  pratique.  Il  accompagna  Mercurialî 
quand  ce  dernier  fut  appelé  à  aller  à  Vienne  donner  des  soins  à 
Maximilien  II.  Il  en  revint  ■  comblé  de  titres  honorifiques  et  de 
riches  présens.  Il  eut,  à  l'occasion  d'une  épidémie  pestilentielle 
pour  laquelle  le  duc  d'Urbino  consulta  les  médecins  de  Padoue, 
une  querelle  des  plus  violentes  avec  Massaria.  Saxonia  mourut  en 
1607. 


Dissertatio  de  pheenigmis ,  vulgo 
vesicanlibus,  et  theriacœ  usa  infebri- 
bus  pestilentialibus.  Padoue,  i5f)i  , 
in-4. 

De  phœnigmis  libri  très,  in  quibus 
agitur  de  universâ  rubificantium  na- 
turâ,  deqae  dij/erentiis  omnibus  alque 
11  s  11  ;  psilotris,  smegmalibus ,  dropaci- 
bus ,  sinapismis  simplicibus ,  et  corn- 
positis ,  vulgo  vesicanlibus  ;  ac  eo- 
ruin  usa  in  ftbribus pestdentibus  multa 
disputantur.  Patavii  ,  apud  Pauluin 
Mejettttm.  i5o,3,  iu-4. 


Tractatus  perfectissimus  de  morbo 
gallico  seu  lue  venereâ;  privatim  pri- 
mo prœlectus ,  postmodum  in  capita 
distinctus ,  indice  locupletatus  lucique 
expositus  opéra  et  studio  Andreghelti 
Andreglietd.  Franco/,  apud  Theobal- 
dum  Schonwetterum.  1600,  in-8. 

Tractatus  triplex  de  febrium  pu- 
tridarum  signis  et  symptomatibus  :  de 
piilsibus,  et  de  urinis ,  omnibus  mé- 
dicinal sludiosis  tain  necessarius  , 
qtiàm  utilis ,  è  dictatis  ejus  ore  excep- 
tas, in  certa  qtuedam  capita  redactus 


68  SAU 

prœloque  commissus  à  Petro  Tiff  en-  Prcelectionum  practicarumlibri  duo, 

bachio.    Accessit    ejuscUm    doctrina  De  ratione   dignoscendi   ac    curandi 

pulcherrima  de  lue  venereâ  seu  morbo  omnes  interiores  uffectus  prœter  na- 

gallico.  Francof,     apud    Johannem  turam,  qui  tum  singulas  humani  cor- 

Theobaldum   Schonwetterum.    iCoo,  poris  partes,  tum  corpus  universumdi- 

in-8.  vexare  consueverunt.  Francof.   apud 

De  plicâ,  quain  Poloni  guvierdziec  Zach.  Patthenium ,  1600,  iu-fol. 

roholanikujctunumvocant,  liber  ;  mine  Opéra  practica.  Padone,  i63g,  !n- 

primum  in  lucem éditas.  Patavii;  apud  fol.   Padoue  ,    i65S,  in-fol.    Padoue  , 

Laur.  Pasquatum,   1600,  in-4.  16S1,  in-fol. 

De  puhibus   tractatus    absolutissi-  Panthéon    medicinœ  seleetum ,  seu 

bus.  Patavii ,  apud  Franc.  Bohettam,  Mcdicince     templum  ,    in     libros    XI 

iGo3,  in-4.  Francof.  apud.    Paithe-  distinctum.  Francfort,  i6o3,  in-fol. 

niutn  ,  1G04,  in-fol.  (  Manget.  —  Haller,) 

SAUCEROTTE  (NIcolas),  célèbre  lithotomiste  et  judicieux  chi- 
rurgien, naquit  à  Lunéville  le  1  juin  1741*  Ses  études  furent  pré- 
coces, et,  dès  l'âge  de  dix-neuf  ans,  il  était  employé  à  l'armée  d'Al- 
lemagne. A  \ingt-un  ans,  il  fut  reçu  maître  en  chirurgie  à  l'Uni- 
versité de  Pont-à-Mousson.  Après  avoir  occupé  quelques  années 
la  place  de  chirurgien  ordinaire  du  roi  de  Pologne,  et  plus  tard 
celle  de  greffier  du  premier  chirurgien  du  roi  et  juré  aux  rapports, 
il  obtint  au  concours,  en  1779,  la  place  de  chirurgien  major  de  la 
gendarmerie,  et  fut  nommé  quelque  temps  après  lithotomiste  en 
chef  des  duchés  de  Lorraine  et  de  Bar.  Après  la  suppression  de  la 
gendarmerie  en  178g,  Saucerolte  devint  chirurgien  major  des  ca- 
rabiniers grenadiers.  En  1794»  il  obtint  la  place  de  chirurgien  en 
chef  de  l'armée  du  nord,  et  l'année  suivante  il  fut  membre  du  conseil 
de  santé.  A  l'organisation  de  l'Institut  de  France,  il  fut  nommé  mem- 
bre associé  de  cette  Académie.  Beaucoup  d'autres  corps  savans  le 
comptaient  au  nombre  de  leurs  membres. Saucerotte  mourut  à  Lu- 
néville au  commencement  de  181 4. H  avait  gagné  plusieurs  prix  dans 
les  concours  de' l'Académie  royale  de  chirurgie  et  de  diverses  autres 
Sociétés  ;  les  mémoires  qui  lui  avaient  valu  ces  couronnes  ont  été 
réunis,  dans  la  collection  dont  on  va  voir  le  titre,  à  un  excellent 
morceau  sur  l'histoire  de  la  lithotomie. 

Mélanges  de  chirurgie.  Paris,  1801,  in-8.,  a  vol. 

SAUNDERS  (John  Connincham),  célèbre  oculiste,  fondateur  de 


S  AU  69 

l'infirmerie  opthalmologique  de  Londres,  naquit  à  Lnvistone,  dans 
le  Devonshire,  le  10  octobre  1773.  Il  commença  ses  études  médi- 
cales sous  la  direction  de  John  Hill,  chirurgien  de  Bàrnstaple,  et 
vint,  au  bout  de  cinq  ans,  les  achever  à  Londres.  Deux  ans  après, 
il  fut  nommé  démonstrateur  d'anatomic  à  l'hôpital  Saint- Thomas. 
En  1804,  il  émit  le  projet  et  publia  le  plan  de  la  fondation  d'une 
infirmerie  pour  le  traitement  des  maladies  des  yeux.  Il  trouva  tou- 
tes sortes  d'encouragemens;  un  dispensaire  fut  d'abord  créé,  puis 
l'infirmerie  fut  établie,  et  il  en  fut  le  chirurgien.  Profitant  du  champ 
d'observation  ouvert  devant  lui,  Saunders  préparait  un  traité  des 
maladies  des  yeux,  quand  la  mort  l'enleva,  le  g  février  1810.  Une 
souscription  fut  ouverte  pour  publier  au  profit  de  sa  veuve  ce  qu'il 
avait  laissé  de  cet  ouvrage. 

The  anatomy  ofthe  human  car,  il-  Treatises  on  some  pracdcal  pointé 

lustrated  by  a  séries  of  engravings  of  relating  to  the  diseases   of  the   eye  ; 

the   natural  size  ;  with  a  treatise  on  with  ei'^ht  engravings.  Londres,  1  S 12, 

the  diseases  of  thatorgan,  the  causes  in-8.   A   new  édition,  with  additions 

of  deafness,  and  their  proper  trtat-  by  R.Farre.  Londres,  i8t6,in-8. 
ment;    with  four    plates.    Londres,  (Farre.  — Rob.  Watt.) 

1806,  in-fol. 

SAUNDERS  (William),  docteur  en  médecine,  membre  de  la 
Société  royale  de  Londres,  doyen  des  médecins  de  l'hôpital  de 
Guy,  avait  fait  ses  études  à  Edimbourg,  pris  ses  grades  en  176$, 
et  est  mort  dans  un  âge  fort  avancé.  On  le  connaît  surtout  en 
France  pour  ses  recherches  sur  les  maladies  du  foie. 


Dissertatio  med.  chirn.  de  antimo- 
nio,  cjusque  usa  in  morbis  curandis. 
Edimbonrg,  1765,  in-8;  Londres, 
1773.  in-ia. 

A  new  and  easy  method  of  givîng 
mercury  to  those  affected  with  the 
venereal  disease,  from  the  latin  of 
Joseph  James  Plenck.  Londres,  1768. 
in-8. 

An  answer  to  the  observations  of 
M.  Geach,  and  to  the  cursory  rc- 
marks  of  M.  Alcock ,  on  D.  Baker' s 


essay  on  the  endemial  colic  of  Devon- 
shire.  Londres,  1768,  in-8. 

Observations  and  experiments  on 
the  power  of  the  mephitic  acid  in  dis- 
solving  stones  ofthe  bladder.  Londres, 
1777, in-8. 

Observations  on  the  superior  effi- 
cacy  of  the  red  peruvian  bark  in  the 
cure  of  agites  and  ot/wr  fevers,  etc. 
Londres ,  1782,  in-8. 

A  treatise  on  the  structure,  acono- 
my,  and  diseases  of  the  liver  ;  with  an 


70  SAU 

inquiry  into  the  proportions  andcom-  most  celebrated  minerai  waters;  tvith 

ponent  parts  of  their  bile  and  biliary  practical  Uemarks  on  the  aqueous  re- 

concretions.   Londres,    1793,    in-8  ;  gimen.To  which  are  added  observa- 

ae  édit.,  1795,  in-8;  3e  édit.,  i8o3,  dons  on   the  use  ef  cold  and  warm 

with    additions     and    improvements.  bathing.  Londres,  1 800,  in-8  ;  ae  éd. 

Oratio  Harveii  instituta ,  habita  in  enlarged.  1806,  in-8. 

theatro    collegii    regalis    medicorum.  Observations  on  the  hepatitis  of  In' 

Londres,  1797,  in-4.  dia,  and  on  the  prévalent  use  of  mer- 

A  treatise  on    the   chemical  history  cury  in  the  diieases  of  this  country. 

and  médical  power s  of  soine  of  the  Londres,  18 11,  in-8. 


SAUVAGES  (François  Boissier)  de  LACROIX,  le  premier  et  le 
plus  célèbre  des  nosologistes,  naquit  à  Alais  le  12  mai  1706.  L'édu- 
cation qu'il  reçut  fut  très  soignée  et  ses  succès  furent  précoces.  Ce 
fut  un  penchant  décidé  qui  l'entraîna  vers  l'étude  de  la  médecine; 
il  la  commença  en  172*2,  à  la  Faculté  de  Montpellier.  Animé  d'un 
zèle  ardent  pour  toutes  les  branches  des  sciences  médicales,  il  cul- 
tiva la  botanique  avec  prédilection,  et  ce  goût  fut  sans  doute  l'ori- 
gine des  liaisons  d'amitié  qui  s'établirent  entre  Sauvages  et  Linné. 
Il  fut  reçu  docteur  en  médecine  en  1726.  En  1730,  il  vint  à  Paris, 
et  y  passa  environ  quinze  mois.  Ce  fut  là  qu'il  conçut  le  plan  et 
amassa  les  matériaux  de  son  premier  et  plus  important  ouvrage.  En 
1734,  il  obtint  la  survivance  de  la  chaire,  occupée  par  Marcot  à  la 
Faculté  de  médecine  de  Montpellier.  Les  doctrines  mécaniques  ré- 
gnaient alors  dans  cette  Faculté;  Sauvages  entreprit  de  les  renverser 
et  d'y  substituer  le  stahlianisme  :  son  influence  à  cet  égard  fut  d'au- 
tant plus  puissante,  qu'ayant  cultivé  les  mathématiques  avec  beau- 
coup de  zèle  et  de  succès,  les  iatromathématiciens  ne  pouvaient 
l'accuser  d'incompétence,  et  ceux  de  ses  auditeurs  qui  n'avaient 
point  d'idées  arrêtées  attribuaient  sur  ce  point  d'autant  plus  d'au- 
torité à  sa  parole.  En  1740,  Sauvages  fut  chargé  de  suppléer  Chi- 
coyneau  le  fils  dans  l'enseignement  de  la  botanique,  et  en  1751  il 
eut  le  titre  de  professeur  royal.  Couronné  dans  les  concours  de  plu- 
sieurs Académies,  il  devint  membre  d'un  grand  nombre  de  ces 
corps  savans.  Sa  réputation  à  l'étranger  était  immense;  il  y  mit  le 
sceau  en  couronnant  ses  travaux  par  la  publication  d'une  édition 
refondue  de  ses  Classes  des  maladies,  ou  plutôt  d'un  ouvrage  nou- 
veau n'ayant  de  commun  que  son  objet  avec  le  précédent,  et  qu'on 
n'a  peut-être  pas  surpassé  depuis  dans  le  même  genre.  Il  s'agit  de  sa 
nosologie  méthodique,  dont  on  a  souvent  relevé  les  défauts,  ce 


SAU  71 

qui  n'était  pas  difficile,  mais  dont  on  a  souvent  méconnu  le  mérite. 
C'est  certainement  un  des  répertoires  les  plus  riches  qui  existent 
de  toutes  les  maladies  décrites  jusqu'alors,  et  un  répertoire  drossé 
non  d'après  des  systèmes,  mais  d'après  des  observations  recueillies 
de  toutes  parts.  Sauvages  mourut  le  19  février  1767,  après  deux 
années  de  maladie.  Il  avait  enseigné  la  médecine  pendant  près  de 
trente-trois  ans. 


Theoria  febris.  Montpellier,  1788, 
iti-12. —  Naples.  174.0,  in-8.,  et  en 
français  à  la  suite  de  Ja  traduction 
de  l'Hémostatique  de  Halles. 

Theoria  inflammationis.  Bonrg-St.- 
Andéol.  I74'j,in-r2,  et  avec  la  tra- 
duction de  l'Hémostatique  de  Halles. 

Somni  theoria.   Montpellier,  1740, 

in-4- 

Dissertatio  in  quâ  vnlçatce  de  fe- 
brium  causis  hypothèses  eaamini  sub- 
jiciuntur.  Montpellier,  1740,  in-4. 

Motutun  vitalium  causa.  Montpel- 
lier, 1741-  in  4- 

Dissertatio  de  ■vasorum  capillannm 
succione.   Montpellier,  1747,  in-4. 

Dissertatio  de  hemiylegiâ  per  elec- 
tricilalem  raraW#.Montpeilier,  1 7  49, 

in-4- 

Dissertation  sur  la  nature  et  la 
cause  de  la  rage.  Toulouse,  1749,  m- 
4.  Jbid.,  l'jSg,  in-4. 

Conspectus  physiologicus .  Montpel- 
lier, 1751. 

Pulsûs  etcireulationis  theoria.  Mont- 
pellier, 1752,  in-4. 

Dissertation  sur  les  médicamens 
qui  affectent  certaines  parties  du  corps 
humain  plutôt  que  d'autres,  et  sur  les 
causes  de  cet  effet.  Bordeaux,  1752, 
in-4. 

Embryologia.  Montpellier,  17.53, 
in-4. 

Theoria  tumorum.  Montpellier  , 
1753,  in-4. 


Dissertation  sur  le  mouvement  des 
muscles.  Berlin,  17.53,  în-4. 

Dissertation  dans  laquelle  on  re- 
cherche ,  comment  l'air,  suivant  ses 
différentes  qualités  ,  agit  sur  le  corps 
humain.  Bordeaux,  1756,  in-4. 

Physiologiœ  élément  a.  Avignon  , 
1^55,  in-12. 

Dissertatio  de  respiratione  dfficili. 
Montpellier,  1757,  ia-4. 

Theoria  doloris.  Montpellier,  1757, 
in-4. 

Dissertatio  de  astrorum  influ.ru  in 
hominem.  Montpellier,  1757,  in-4. 

Dissertatio  de  visione.  Montpellier, 

17 58,  in-8. 

Theoria  convulsionis.  Montpellier, 

1759,  in-4. 

Pathologia  methodica  seu  De 
cognoscendis  morbis  ,  Lyon  ,  17^9, 
in  8.  —  Nosologia  methodica,  Ge- 
nève, 1763,  in-8.,  3  toI.  Lyon,  1760, 
in-4.,  2  vol. 

Dissertatio  de  anima?  imperio  in 
cor.  Montpellier,  1760,  in-4. 

Dissertatio  de  suffusione.  Montpel- 
lier, 1760, in-4- 

Diss.   de   amblyopiâ.  Montpellier, 

1760,  in-4- 

Dissertatio  de  anima  rediviva . 
Montpellier,  1761,  in-4. 

Dissertatio  de  iiiribus  -vitalibus. 
Montpellier,  1769,  in-4. 

Les  mémoires  de  la  Société  des 
sciences  de  Montpellier,  ceux  de  l'A- 
cadémie des  sciences  de  Paris,   ceux 


72  SAV 

de  l'Académie  des  sciences  de  Berlin,  Chef s-d' couvres  de  Sauvages.  Lyon, 

le  Journal  de  médecine  ,  les  Actes  de  1771,  in-12  ,  2  vol. 

l'Académie  des  curieux  de  la   nature,  (De  Ratte,   éloge  de  Sauvages.  — 

contiennent  des  mémoires   et  des  ob-  Desgenettes  ,  éloges  des  académiciens 

servations     de     Sauvages.    Gilbert    a  de  Montpellier.} 

réuni  une  partie  de  ses  opuscules  sous 

le  titre  de: 

SAVIARD  (Barthélémy),  habile  chirurgien  du  dix-septième 
siècle,  naquit  à  Marole-sur-Seine  le  18  octobre  i656.  II  fut  reçu 
maître  en  chirurgie  à  Saint-Côme,  après  dix-sept  ans  d'étude  et  de 
pratique  à  l'Hôtel-Dieu.  Il  eut  la  réputation  d'un  des  plus  habiles 
opérateurs  de  son  temps.  Il  recueillait  avec  soin  les  faits  les  plus 
intéressans  de  sa  pratique,  et  en  mit  au  jour  une  partie,  dont  l'intérêt 
fait  regretter  que  le  recueil  n'en  soit  pas  plus  nombreux.  On  pré- 
tend, dans  la  Biographie  médicale,  que  ce  recueil  ne  parut  qu'après 
la  mort  de  l'auteur,  et  par  les  soins  de  Jean  Deveaux;  mais  Jean 
Deveaux  lui-même,  dans  son  Index  funereus  ebirurg.  Paris,  nous 
dit  que  Saviard  donna  ses  observations  au  public  peu  de  temps 
avant  sa  mort,  qui  eut  lieu  le  i5  août  1702. 

Nouveau  recueil  d'observations  chi-  (Deveanx ,  Index  funereus.) 

rurgicales.  Paris,  1702,  in-8. 

SAVONAROLA  (Michel),  l'un  des  médecins  du  quinzième  siè- 
cle qui  préludèrent  à  la  renaissance  des  sciences,  sortait  d'une  fa- 
mille de  Padoue.  On  ne  sait  ni  le  lieu  ni  l'époque  précise  de  sa 
naissance.  Dès  son  enfance,  il  fut  affilié  à  l'ordre  militaire  des  che- 
valiers de  Jérusalem.  Il  s'appliqua  de  bonne  heure  à  l'étude  des 
lettres  et  des  sciences,  dans  le  gymnase  de  Padoue,  et  parvint  à  oc- 
cuper un  des  premiers  rangs  parmi  les  savans  et  les  médecins  les 
plus  distingués  d'alors.  Dans  un  âge  avancé,  il  fut  appelé  à  Ferrare 
par  le  prince  d'Est,  qui  l'y  retint  comme  professeur  en  lui  faisant 
un  traitement  fort  considérable.  On  ne  sait  à  quelle  époque  il  mou- 
rut; mais  il  faisait  encore  ses  cours  de  médecine  à  Ferrare  en  i436, 
et  il  vécut  au  moins  jusqu'en  i44o. 

«  L'Abrégé  de  médecine  pratique  de  Savonarole,  dit  Sprengel, 
bien  que  dans  le  goût  du  temps,  c'est-à-dire  hérissé  de  subtilités 
scolastiques,  renferme  cependant  quelques  observations  importan- 
tes; et  plusieurs  idées  annoncent  que  i'auteur  était  moins  asservi 
aux  opinions  de  l'école  que  ses  contemporains.  On  est  surpris  de 
sa  candeur  quand  il  avoue  ne  pas  ajouter  une  grande  foi  aux  prin- 


SAX  7  3 

cipes  d'Averrhoes,  ou  lorsque,  parlant  de  la  théorie  de  la  frénésie 
basée  sur  les  qualités  élémentaires,  il  dit  :  «  Je  ne  m'arrêterai  pas 
plus  long-temps  à  discuter  cette  théorie,  parce  qu'elle  n'a  pas  la 
moindre  influence  sur  la  pratique.  »  La  Pyrétologie  de  Savonarola 
n'est  pas  non  plus  dénuée  de  tout  mérite.  Toutefois  les  opinions 
superstitieuses  ne  sont  point  rares  dans  ses  ouvrages. 


Practica  de  œgritudinibus  à  capite 
usque  ad  pedes.  Papiœ  ,  apud  Andr. 
de  Bonetis ,  i486,  in-fol.  Venetiis , 
apud  Octavianum  Scotum,  1498,  in- 
fo].; apud  Juntas,  i55o,,  in-fol.;  apud 
Vincent.  Valgrisium ,  i56i,  in-fol., 
titulo  Prœtica  majoris.  Accesserunt  in 
hos  libros  partira  emendationes,  par' 
tint  etiam  brevia  in  singula  capita  ar- 
gumenta. 

Prmctica  canonioa  de  febribus.Ejus- 
dem  summa  de  pulsibus,  de  urinis,  de 
egestionibus,  de  balneis  omnibus  lia- 
liœ  ;  tractatus  de  vermibus.  Venetiis , 
apud  Octavianum  Scotum,  1498,  in- 
fohltemaddito  Catsarii  Optati,  medici 
neapolitani  ,  opère  absoluto  de  febrc 
htctica,  et  adjectis  scholiis  margina» 
libus.  Ibidem,  apud  Junctas,  i55a,  in- 
fol.  Ibidem  apud  eosdem,  i56a-i563, 
in-fol.  Lugduni,  apud  Sebast.  Honora- 
tum,  i56o,  in-8.  Huic  editioni,  prœter 
Ceesaris  de  hecticâ  febre  opusculum , 
accessit  etiam  Jacobi  Sylvii  de  omni 
febrium  génère  commentarius  ;  et  de 
aisdemGuilielmi  Virignanei  duo  trac- 
tatus sanitati  reiUperandœ  commodis- 
simi. 

De   arte    conficiendi  aquam   vitœ 


simplicem  et  compositam  ,  deque  ejus 
admirabili  virtute  ad  conservandam 
sanitatem  ,  et  ad  diversas  humani  coi  - 
poris  œgritudines  curandas  ,  libellus. 
Haganoœ  ,  apud  Valent.  Kobian  , 
i532,  in-8.  Extat  etiamcum  Johannis 
de  Rupescissa  consideratione  essen- 
tiœ  rerum  omnium.  Basileœ ,  apud 
Conrad.  JValdkerch.,  i5o,7,  *u-8. 

In  medicinampracdcam  introduclic, 
sive,  de  compositione  medicinarum  2i~ 
ber.  Item  Catalogus ,  continens  tant 
simplicium,  quain  compositorum  me- 
dicamentorwn  nomenclaturas,  usum  et 
summam.  Argentinœ,  apud  Hier.  ScoC- 
tum,  i553,  in-4. ,  et  apud  Johan. 
Albertum,  i553,  in-34.  Cum  enchi- 
ridio  medico. 

Libro  délia  natura  e  virtu  dellc 
cose  che  nutriscono,  ovvero  trattati 
de'  igrani,  délie  erbe  ,  radici,  agrumi, 
frutto  ,  degli  animali ,  pesci,  del  vino, 
etc.  Venise  ,  iS^ô,  iu-4. 

De  balneis  omnibus  ltaliœ^  sicque 
totius  orbis ,  proprielatibusque  eorum. 
Venetiis ,  apud  Christoph.  de  Pensis , 
1592,  in-4.  >  et  in  opère  Veneto  de 
Balneis,  pag.  1. 


SAXTORPH  (Mathias),  célèbre  accoucheur  danois,  naquit  en 
1740  à  Meiruys,  près  Holstebroe.  Orphelin  de  bonne  heure  et  sans 
fortune,  il  reçut  pourtant,  grâce  à  la  générosité  de  quelques  parens, 
une  bonne  éducation.  Il  fit  ses  études  médicales  à  Copenhague,  et 
dirigea  spécialement  ses  travaux  vers  l'obstétrique.  Il  obtint  la  fa- 
veur de  voyager  aux  Irais  de  l'état  pour  se  perfectionner  dans  son 


74  SAX 

art.  Trois  ans  furent  employés  par  lui  à  visiter  les  hôpitaux  et  à 

fréquenter  les  cours  des  plus  habiles  professeurs   d'Allemagne,  de 

France  et  de  Hollande.  Peu  de  temps  après  son  retour  en  Dane- 

raarck, il  fut  nommé  accoucheur  à  la  Maison  royale  d'acconchemens 

de  Copenhague  et  professeur  à  l'Université.  11  mourut  le  20.  juin 

1800. 

Saxtorph  occupe  un  rang  distingué  dans  l'Histoire  de  l'art  des 
accouchemens.  Formé  aux  leçons  de  C.  J.  Berger,  qui  déjà  avait 
des  idées  justes  et  avancées  sur  le  mécanisme  de  la  parturition,  il 
décrivit  avec  soin  les  rapports  successifs  de  la  tète  avec  le  bassin 
dans  son  passage  à  travers  celte  cavité,  et  montra,  contre  l'opinion 
de  Smellie,  qu'elle  s'engage  au  détroit  supérieur,  son  grand  dia- 
mètre répondant  non  au  diamètre  transverse  de  ce  détroit,  mais  au 
diamètre  oblique. 


Dissertatio  de  dolorlbus  parturien- 
titttn  sighiim  felicis  pctrtus  prœbenti- 
bus.  Copenhague,  1762,  in- S. 

Erfaringer  samlede  paa  det  Kong  eligp 
frizor  demoderhuus,eta.  Sorose,  1784. 
En  allemand:  Erfahrungen  die  volls- 
tœndige  Geburi  betreffend,  etc. Copen- 
hague, 1766,  57  p- 

De  diverso  parla  ob  diversam  capi- 
tis  ad  pelviin  relationem  inutuam.  Co- 
penhague ,  1 77  1,  in-8.  Copenhague 
et  Leipzig,  177a,  in-8. 

Pla.  til  forelaesningern  over  j'osde- 
moder-videnskaben ,  etc.  Copenhague, 
1772-1773,  in-8.,  2  part.  En  alle- 
mand, par  Selirceder:  Umriss  der 
GebtirtshiUfefiïr  Wehmùtter.  Copen- 
hague et  Leipzig,  1783,  in-8.  Ibid., 
1792,  in-8.  Ed.  J.  Cleiu.  Tode  ,  Co- 
penhague, Leipzig,  1S01,  in-S. 

Aaszug  der  Geburiswbsenschaft 
zum  Gebraiich  zur  JFehmuttcr.  Co- 
penhague, 1790,  in-8. 

Saxtorph  a  fourni  au  Recueil  de  la 
Société  de  médecine  de  Copenhague 
les  articles  suivans: 

De  fanicidis  umbilicalibus    infan- 


tum  invorum  nodosb  corn.plicatis .  Coll. 
V.-I.,  1774*  —  De  usu  fjrcipis,  ejtis- 
ane  in  situ  faciei  la  ferait  applicandi 
modo,  ib.  —  De  placenta  in  orificio 
uteri  irradicata  ,  ib.  — De  tnmoribits 
insolitis  in  duobut  fœtubux  obsert-atis, 
quorum  unus  partum  impedivit ,  aller 
vero  multum  partui  obstaculum  fecit. 
Ib.  V.-II.,  1775. —  Animadversiones 
de  correctione  uteri  et  jeetus  in  parla. 
—  De  variis  sub partit  oceurrentibtis 
impedimentis ,  quœ  suturas  cranii 
ejusquejontanellas  ta  agi  prohibent. — 
De  ischuriâ  ex  utero  retroflexo.  — 
De  lelhali  uteri  hœmorrhagia.A.clSocm 
Hauniens.  V.-I.  1777. — De  graviditatc 
molari.  —  De  heemorrhagii<  partum 
insequentibus  injection*  jrigidarum  in 
utero  sistendis.  V.-II.,  1779.  —  De 
singulari  uteri  structura.  —  De  morbo 
et  morte  a  tu  more  ovarii  pilosi  pen- 
dente.  —  Observatio  de  jœttt  aperto 
abdoininc ,  visceribusaue  abdominali- 
bus  solo  peritonœo  tectis  ,  nato.  Act. 
Reg.  Soc.  V.-I.  17S3.  —  Meditationcs 
de  utero  graviditatc  ruplo,  œgrola 
per  sex  liebdomadas  superstife.  —  De 
usn  forcipis  Levretianœ  in  extrahendo 


SCA  75 

capite,  oblique  ad  margînem  latera-  ten geburtsh'ùlfl'œhen,prahtischen  und 

lein pelvis  sito.  physiologischen  Inhalts.    Herausgege- 

Ou  trouve  aussi  quelques   articles  benund mit desseti Biographie  begleitet 

de  Saxtorph  dans  les  mémoires  de  la  i<on   seinen   Sohne  und  D.  P.  Scheel. 

Société  des  sciences  de  Copenhague.  Copenhague,  i8o3,  in-8.,  i  part. 

Ces  opuscules    ont  été  réunis  dans  (Dernangeon  ,    Notice     biogr.    sur 

le  recueil  suivant  :  Saxtorph.) 
Math.  Saxtorph' s gesammelte  Schrif- 

SCACCHI  (Durante),  médecin  à  Fabriano,  dans  la  Marche  d' An- 
cône,  publia,  à  la  fin  du  seizième  siècle,  un  ouvrage  de  chirurgie, 
dans  lequel  on  trouve  des  faits  intéressans,  et  la  relation  d'opéra- 
tions diverses  qui  prouvent  que  l'auteur  maniait  avec  une  certaine 
énergie  chirurgicale  le  fer  et  le  feu.  Le  titre  de  cet  ouvrage  est  : 

Subsidiummedicince.  In  quo  quart-  dum  elucescit  Urhino.  i5g6,  in-8. 
tum   docta  manus  prœstet  ad  imma-  (Manget.  —  Haller.) 

nés  morbos  evellendos  mirum  in  mo- 

SCAR.DONA  (Jean-François),  né  à  Cortiola,  près  de  Rovigo,  en 
1718,  fit  ses  études  médicales  à  Padoue,  à  Bologne  et  à  Florence. 
Il  se  fixa  ensuite  dans  sa  ville  natale,  et  les  succès  qu'il  y  obtint 
l'y  attachèrent  au  point  de  lui  faire  refuser  de  brillantes  offres  par 
lesquelles  on  voulait  l'attirer  ailleurs,  et  notamment  à  l'Université 
de  Padoue.  Il  mourut  à  Costioîa  le  8  septembre  1800.  Ses  ouvrages 
obtinrent  quelque  estime  de  ses  contemporains,  et  n'étaient  pas 
sans  mérite. 

Si phorismi  de   cognoscendis  et  eu-  dphorïsmi  de   cognoscendis  et  cu- 

randis  morbis  ,  uberrimis  commentants  randis    muliernm  morbis   creberrimis. 

atque  animadversionibus  i/lustratî.T?a-  Padoue,  1728,  in-4-»  et  avec  les   pre- 

doue;  1740,  in-4.  Ibid.,  1762,  in-4.,  cédens  dans  les  dernières  éditions. 
3  vol.  Ibid,,  1775,  in-4.,  3  vol« 

SCAB.PA  (Antoine),  l'un  des  plus  habiles  anatomîstes  et  l'un  des 
plus  grands  chirurgiens  des  temps  modernes,  naquit  à  Motta,  vil- 
lage dans  la  marche  de  Trévise,le  i3  juin  1747.  Un  parent  distingué 
par  son  savoir,  prit  soin  de  son  éducation.  Scarpa  commença  de 
bonne  heure,  à  l'Université  de  Padoue,  l'étude  de  la  médecine.  La 
physique  expérimentale  et  l'anatomie  furent  cultivées  par  lui  avec 
prédilection,  et  ses  progrès  dans  la  dernière  de  ces  sciences  furent 
tels  qu'il  put  dès  la  seconde  année  aider  et  suppléer  le  prosecteur  de 
l'Université. Morgagni,  son  illustre  maître,  reconnut  bien  vite  ses  rares 


7  S  SC  A 

dispositions,  et  lui  accorda  sa  protection  et  son  amitié.Scarpa  s'exerça 
sous  le  professeur  Calza  à  faire  des  préparations  en  cire,  et  y  ac- 
quit une  grande  habileté.  Il  alla  à  Bologne  se  perfectionner  en  chi- 
rurgie sous  Riviera,  et  revint  prendre  à  Padoue  le  grade  de  docteur 
en  médecine,  qui  lui  fut  conféré  par  Morgagni.  Après  la  mort  de  ce 
grand  homme,  en  1771,  Scarpa  voulait  aller  se  fixer  à  Venise,  mais 
on  lui  proposa,  et  il  accepta  la  place  de  professeur  d'anatomie  et  de 
chirurgie  à  Modène.  Après  huit  ans  d'enseignement,  il  entreprit  un 
voyage  scientifique  en  France  et  en  Angleterre,  auquel  il  consacra 
deux  années.  Il  fit  plus  tard,  avec  Alexandre  Volta,  un  voyage  en 
Allemagne.  Il  prit  possession  en  1783  de  la  chaire  d'anatomie  de 
Pavie,  qui  lui  avait  été  offerte  depuis  plusieurs  années  par  Joseph  II, 
sur  la  proposition  de  Brambilla.  En  1796,  lors  de  la  création  de  la 
république  cisalpine,  Scarpa  refusa  de  prêter  le  serment  exigé  des 
fonctionnaires  publics,  et  ce  refus  lui  fit  perdre  la  chaire  qu'il  occu- 
pait avec  éclat  depuis  douze  années.  Napoléon  s'étant  fait  couronner 
roi  d'Italie  à  Milan  en  i8o5  vint  ensuite  à  Pavie,  où  il  se  fit  pré- 
senter les  professeurs  de  l'Université,  et,  ne  voyant  pas  Scarpa,  il  de- 
manda où  il  était.  On  lui  dit  alors  en  balbutiant  la  cause  delà  des- 
titution de  ce  professeur.  «  Et  qu'importent  le  refus  de  serment  et 
les  opinions  politiques ,  répliqua-t-il  ;  Scarpa  honore  l'Uni- 
versité et  mes  états,  et  je  veux  qu'il  reprenne  sa  place.  »  Scarpa 
fut  en  conséquence  prié  de  rentrer  à  l'Université.  Il  continua  jus- 
qu'en 1812  à  y  être  chargé  de  la  clinique  chirurgicale  et  de  l'ensei- 
gnement de  l'anatomie.  En  181 4,  il  fut  nommé  directeur  de  la  Fa- 
culté de  médecine.  Le  plan  d'études  de  cette  école  ne  répondant  pas 
aux  besoins  de  la  science,  Scarpa  demanda  à  plusieurs  reprises  au 
gouvernement  d'y  faire  les  modifications  nécessaires  ;  ses  obser- 
vations répétées  étant  restées  sans  réponse,  il  donna  sa  démission- 
Pendant  les  cinq  dernières  années  de  sa  vie,  Scarpa  fut  tourmenté 
par  une  néphrite  calculeuse  et  une  affection  chronique  de  la  vessie- 
Il  mourut  le  3i  octobre  iS32. 

Scarpa  est  incontestablement  un  des  hommes  qui,  dans  les  temps 
modernes,  ont  le  plus  contribué  à  imprimer  aux  travaux  des  chi- 
rurgiens la  direction  qui  promet  à  l'art  les  progrès  les  plus  assurés, 
en  montrant  par  de  beaux  exemples  la  nécessité  d'éclairer  l'étude 
des  maladies  par  celle  de  l'anatomie  topographique  et  de  l'anatomie 
pathologique.  Ses  principaux  ouvrages  sont  d'ailleurs  des  chefs- 
d'œuvre  d'iconographie. 


Sac  77 

De    structura    jenestrœ    rotundœ  Paris,  1821,  in-8.,  1  vol.  ;  par  Fom- 

auris  et  de   tympano  secundario  ana-  nier-Pescay    et  L.-J.    Bégin.   Paris, 

toinicœ  observationes.  Modène,  1772,  1821,  in-8 . ,  2  vol. 
in. 4,  Memoria  ckirurgica  su  i  piedi  lorti 

Anatomicarum  annotationum  liber  congeniti  de'  fanciulti.  Pavie  ,  iSo3, 

primus,  de  gangliis  et  plcxubus  ner-  în-4.,  fig.   Trad.  en  français  par   Lé- 

vorum.  Modène,    1779,  in- 4.,  fig.  veillé,    et   inséré  dans  le   recueil  ei- 

De  promovendis  anatomicarum  ad-  dessus  indiqué. 
ministrationum  7-ationibus    oratio  ad  Sull'  aneurisma  ,    riflessioni  ed  os- 

tyrones.  Pavie,  1783,  Ï11-4.  servazioni  anatomico-chirurgiche.  Pa- 

Theatri  anatomici  Ticinensis  dedi-  vie,  1804,  in-fol.,  fig.  Trad.  en  fran- 

catio.    oratio    habita  pridiè    kalend.  çais  par  Delpech.  Paris ,   1809,  in-8., 

Dlovemb.  an.  1785,  in-4.  allas  in-fol. 

Anatomicarum  annotationum  liber  SulV    ernie     memorie    anatomico- 

secundus,  deorgano   olfactûs  prceci-  chirurgiche.    Milan,    1809-18 10 ,  in- 

puo ,    deque   nervis  nasalibus   e   pari  fol. —  Pavie,   1 819,  in-fol.  Trad.  en 

quinto  nervorum  cerebri.  Va.vie,  1785;  fiançais    par  Cayol.  Paris  ,    1812.  in- 

in-4.,  <asc.  I  et  II.  éd.  2.  Pavie   et  Mi-  8.,  atlas  in-fol.  L'édition  originale  de 


lan,  1792»  in-4.,  fig* 

De  nervo  spinali  ad  octavura  ce- 
rebri accessorio  commentarius .  In-4. 

Anatomicœ  disquisitiones  de  auditti 
et  olfactu.  Pavie  ,  1789,  in-fol.,  fig. 

Tabula  nevrologicœ  ad  illustran- 
dam  historiam  cardiacorum  nervorum, 
noni  nervorum  cerebri,  glossopharyn- 
gei  et  pharyngei  ex  octavo  cerebri. 
Pavie,  1794,  in-fol.  fig, 

De  penitiori  ossium  structura  com- 
mentarius. Leipzig,    17991   in-4-,  et 


18 19  contient  divers  articles  nou- 
veaux qui  ont  été  traduits  par  M.  OI- 
livier,  sous  ce  titre:  Supplément  au 
Traité  pratique  des  hernies.  Paris  , 
1823,  in-8,,  atlas  in-fol. 

Elogio  storico  di  Giambatista  Car- 
cano  Leone.  Milan,  i8t3,  in-4. 

Memoria  sulla  ligatura  délie  prin- 
cipale arteric  degli  arti .  con  un  ap- 
pendice alï  opéra  sull'  aneurisma. 
Pavie,  18 17,  in-4-  Trad.  en  français. 
Paris,  1822,  in-8.  —  Letlera   al  pro- 


•dans    le   recueil  publié  par  Léveillé,  /essor  Ant.  Vacca  Berlinghieri  sulla 

sous  ce  titre:  Mémoires  de  physiologie  ligatura  délie  grosse  arterie,  e  riposta 

et  de  chirurgie  pratique.  Paris,  1804,  di  questo.  Pise,  in-8.  —  Lettera  al  Dv . 

in-8.    Nouvelle     édition    originale   :  Oinodei  sulla  ligatura  temporaria  délie 

De    anatome    et    pathologiâ    ossium  grosse  arterie  degli  arti.  Milan,  1823, 

commentarii.  Cum  tabb.  eeneis.  Pavie,  in-8.  ,  fig.  —  Ces  Mémoires  ont   été 

1827.  in-4,  fig-  traduits  et  insérés  dans    les  Archives 

Saggio    di  osservazioni  e  di  espe-  générales  de   médecine  ,  par  M.  Olli- 

rienze  sulle  principali  malattie  degli  vier. 

occhi,     Pavie,   1801,    in-4.,  fig*    5e  Sullo  scirro  e  sul  cancro.  Milan, 

edit.  sous    ce  titre  :    Trattato  délie  1821,  in-4. 

principali  malattie  degli  occhi.  Pavie,  Sul  taglio    ipogastrico  per  l'estra- 

181  fi,  in-8.,  2  vol.  Trad.  en  français  zione  délia  pietra  nellavescica  orina- 

par  Léveillé.  Pari»,  1802,  in-8.,  2  vol;  ria.  Milan,  1820,  in-4. 

par  J.-B,  Bousquet  et  N,  Bellangei  ,  Saggio  di  osservazione  sul   taglio 


7  8  SC  A: 

?-etto-vescicale  per  V estrazione  délia 
pietra  délia  vescica  orinaria.  Pavie, 
i823,  in-fol.,  fig.  — Ce»  mémoires, 
avec  denx  autres,  ont  été  traduits  en 
français  par  Oiiivier,  et  publiés  sous 
ce  titre  :  Traité  de  l'opération  de  la 
taille.  Paris,  1826,  in-8.,  fig. 

Suiï  er/iia  del perineo.  Pavie,  1821, 
in-fol.,  fig.  Trad.  en  français  par  Oiii- 
vier et  Béclard.  Paris,  1823,  in-8. 

Memoria  sull'  idrocele  del  cordone 
spermatico.  Pavie  ,  18 23,  in-fol.,  fig. 
Trad.  par  Oiiivier,  et  inséré  dans  les 
Archives  gén.   de   médecine. 

Nota  del  cav.  prof.  Scarpa,  perche 
la  ligatura  temporanea  délia  grossa 
arteria   di  un  arto ,  onde  ottenere  la 


cure  radicativa  delV  aneurisma  sia 
stata  riguardata  talvolte  siccome  man- 
cante  di  effetto.  i83o,  dans  les  Anna- 
les d'Omodei,  et  à  part.  Trad.  par  Oiii- 
vier: Archives  gén.  de  médecine. 

De  gangliis  nervorum,  deque  origine 
et  essentiel  nervi  intercostalis  ad  vi- 
rum  ill.  Henri  Weber  ,  anatomicmn 
lipsiensem.  Milan,    1 83 1,  in-8. 

Searpa  a  encore  inséré  quelques 
autres  articles  dans  divers  recueils. 
On  les  trouve  réunis  à  la  plupart  des 
précédens  dans  le  recueil  intitulé: 

Opuscoli  di  chirurgia.  Pavie,  18  25- 
18 32,  in-  4,,  3  vol,,  fig. 

(Carron  du  Villards.  — Mannoir.— 
Oiiivier.) 


SCHAARSCHM1DT  (  Auguste),  né  à  Halle,  le  6  octobre  1720, 
fit  ses  études  à  Berlin  et  à  Halle.  Il  pratiqua  quelque  temps  en  di- 
vers lieux,  puis  il  revint  à  Berlin,  pour  perfectionner  ses  études 
anatomiques ,  et  y  obtint,  au  bout  de  quelque  temps,  la  place  de 
prosecteur.  En  1760,  il  fut  nommé  professeur  ordinaire  de  chi- 
rurgie et  d'accouehemens  à  l'Université  récemment  instituée  de 
Butzow;  en  1776,  il  obtint  la  fondation  d'une  école  spéciale  d'ac- 
couchemens, et  il  fut  nommé  médecin  pensionné  du  canton.  Il 
mourut  au  mois  d'avril  1791.  Ses  ouvrages  ont  été  considérés 
long-temps  comme  classiques  ;  ils  sont  assez  nombreux. 


Diss.  inaug.  medica  {prœs.  J.-H. 
Schulzio)  de  nonnullis  ad  motum  cor- 
dis  etcirculalionem  sanguinis pertinen- 
tibus.  Halle,   1742,  in-4. 

Osteologische  Tabellen.ïiûle,  1 74^» 
in-8. 

Myologische  Tabellen.  Halle,  1747, 
in-8.  kte  Auflage.  Halle,  1783,  in-8. 

Splachnologische  Tabellen.  Halle, 
1748,  in-8;  ibid.  1764,  in-8,  avec 
les  tableaux  d'ostéologie. 

Kurzer  Unterricht,  von  den  Krank- 
heiten  der    Knochen,  Halle,    1749, 


in-8.  Nette  Auflage.  Berlin  et  Stral" 
sund, 1749,  in-8. 

Nevrologische  Tabellen.  Berlin  , 
1750,  in-8.  ite  Auflage  ,  ibid.  1762, 
iu-8.  3 te  Auflage,  ibid.  1777,  in-8. 

Merkw'ùrdigkeiten,  welche  bey  dem 
anatomischen  Theater  zu  Berlin  be- 
findlich  sind.  Berlin,  1750,  in-8. 

Anatomische  Anmerkungen ,  mit 
Kupfern.  Berlin,  17 5o,  in-4. 

Adenologische  Tabellen.  Berlin, 
i75r,  în-8.  Nette  Auflage.  Berlin, 
1765,  in-8. 

Sjndesmologische  Tabellen. Berlin, 


SCH 


79 


1752,   in-8.  Keue  Aujlage.   Berlin, 
1^63,  in-8. 

Tons  ers  tableaux  parurent  réunis 
en  1767,  ùMoskou.  Ils  furent  traduits 
en  latin  par  F.  Erasme  sous  ce  titre  : 
D.  Augusti  Schaarschmidt  tabula: 
anatomicœ ,  in  uswn  prœlectionum 
academicarum  latine   redditœ.  In-8. 

Une  autre  édilion  latine  avee  des 
additions  par  François  Xavier  de  Was- 
serberg  parut  à  Vienne.  1777,10-8. 

JSachricht  von  der  Natur  und  Kur 
der  Kranhheiten,  die  mit  der  guide- 
nen  Ader  veibunden  zu  seyn  pflegen. 
Berlin  ,  1  7  5(i,  in-8. 

Kachricht  von  den  Gegcnden  und 
dem  Gciiindbrunnen  bey  Frcjenwal- 
de.  Berlin,  1761,  iu-4. 

Ckitargische  Operationen  istes 
Stiiek,  von  der  O/ihotomie.  Rostock , 
1762,  in-8. 

Kurzer  Unlerricht  von  den  ve/ie- 
rische Kraukheiten. Rostock,  1 762,  in-8 

Kurzer  Bcgrijf  der  ailgemeincn 
Kurmethode  in  der  praktuhen  Medi- 
cin.  Rostock,  1770,  iu-8. 

VerzeichnUs  der  Arzneymittel  zur 
allgemeinen  Kurmethode.  Rostock , 
1778 ,  in-8. 

Kurzer  Untcrricht  von  den  Kranh- 
heiten des  menschlichen  Kiirpers. 
Rostock,  1770,  in-8. 

Abschilderung  eines  gesunden 
Meuschen ,  and  wie  mari  lange  leben 
hônne  ;  in  den  gelehnen.  Aufsœtzen 
und  Beytràgc  zur  den  Mecîdenburg- 
Schwerinischen  Nachricltien.  1762, 
St.  24. —  Nachrichlen  von  dem  Zwitr 
ter  Drouart,  so  wie  man  ihn  zu  liiit- 
zow  besiehliget  hat ;  ibid.,  1763,  St. 
11.  —  Was  heïssen  bœsartige  Pocken, 
und  wie  ferne  Kami  man  sich  dafiir 
prœserviren?  Ibid.,  1764,  St.   4.  — 


Ein  Paar  Proben,  vcrfdhchte  Arz- 
neyen  zu  entdecken ;  ibid.,  St.  3l.  — 
Zur  Mecklenburgischen  JYaturges- 
chichtè gehœri'g'e  Sachen;  ibid.,  17^5, 
St.  38.  —  Von  dem  medicinischen 
Nutzen  verscliiedcuerTheilendes  Gra- 
natembauins  •  ibid. ,  St.  4  "•  5.  — 
Betrachtung  ùber  einige  lltrzstàer- 
hende  Arzneyen  ;  ibid.,  St.  27  u.  28. 
— •■  Kurze  Betrachtung  iiber  verschie- 
dene  JVorfœlle  bey  Wunden,  besonders 
vergifteten;  ibid.,  St.  52  u.  1766, 
St.  1. —  Von  den  verschiedenen  ar- 
ten  der  Pftanzen  ,  die  den  Namen 
Bhabarber  f'uuren;  ibid.,  St.  27.  — 
Anzeige ,  was  von  denen  aus  dem 
menschlichen  Kœrper  zu  Arzneyen 
genomennen  Theilen  zu  halte,  1  sey; 
ibid.,  Si,  49  "•  5o.  — Ein  Schreibeit 
an  meine  Freunde  ,  in  welchem  die 
Wahrheit ,  dass  das  Goldmachen  die 
Mcnschen  nicht  glucklich  mâche  ab~ 
gehandelt  wird ;  ibid.,  1767,  St.  24  u. 
2  5.  —  Chirurgiscke  Abhandtung 
von  dem  schœdlichen  Mittel  der 
Schlagpidver  bey  convulsionen  der 
Kinder  ;  ibid.,  St.  87  u.  38, — Vorzug 
einiger  Arzneyen  ,  besonders  des 
Quecksilbers  in  der  prafi'.ischen  medi- 
c/«;ibid.,  176g,  St.  17  u.  18. —  77/.- 
tersuehung  der  Frage ,  ob  und  wie 
man  sich  fur  ansteckende  und  grass- 
rende  Kranhheiten  vèrwahren  kœnne? 
Ibid.,  1770,  St.  2 3. —  Medicinisch- 
pathologische  Abhandlung  von  dem 
Auszehren  des  Kcerpers ;  ibid.,  1771, 
St.  23  u.  24.  —  Beschreibung  einer 
merkwiirdigen  Steinkrankheit  und  der 
daiauj  erfolgteu  ZerglieJerung  des 
Kœrpcrs ;  ibid.,  1773,  St.  37  u.  3S. 
—  Von  einer  von  ti/iigen  Versuchen 
mit  dem  Coffee,  dessen  wahre  Natur 
und  medicinischen  Eigensehaften  zu 
bestimmen  ;  ibid.,  1775,  St.  4a  u,  43. 


80  SCH 

—  Instruction  fur  die  Hebammen , 
auf  welche  dieselbcn  bey  ibren  Verp- 
flichtung  zu  verweiscn  sind ;  ibid., 
1776,  St.  a 5  u.  26.  —  Von  den  He- 
bammen ,  ihre/i  Kenntnissen  und 
Pflichten;  ibid.,  1777,5:.  1  u.  2.  — 
Entsvihrfeiner  gerichtlichen  Arzueyge- 
lahrtheit;  ibid.',  St.  3 -5,  177s  ;  St.5ï, 


1779;  St.  1,  3i  n.  33.  1781  ;  St.  18. 

Il  publia  les  quatrième,  cinquième 
et  sixième  parties  de  l'ouvrage  de  son 
frère  Samuel,  intitulé  : 

Medicinische  und  chirurgische  Na- 
ckrichten.  Berlin,  1746-48,  in-4. 

(Bcerner.  — Meusel.) 


SCHAARSCHMIDT  (  Samuel),  chirurgien  distingué ,  frère  aine 
du  précédent ,  vint  au  monde  à  Terki,  près  d'Astracan,  le  24  no- 
vembre 1709. 11  fit  ses  études  à  Halle  et  à  Berlin,  et  devint  pro- 
fesseur de  physiologie  et  de  pathologie  au  collège  médico-chîrur- 
gical  de  cette  dernière  ville.  Il  mourut  le  17  juin  1747-  H  était 
membre  de  l'Académie  des  sciences  de  Berlin.  Son  recueil  d'ob- 
servations médico-chirurgicales  renferme  un  grand  nombre  de 
faits  intéressans.  Haller  a  indiqué  les  principaux.  Son  Traité  des 
maladies  vénériennes  est  l'ouvrage  d'un  homme  de  beaucoup 
d'expérience.  Peut-être  Schaarschmidt  est-il  le  premier  qui  ait 
distingué  les  bubons  en  idiopathiques  et  sympathiques. 


Disquisitîo ,  num  pulsus  in  cordis 
diastole  vel  in  systole  su.  Berlin,  17  35, 
in-4. 

Medicinische  und  chirurgische  Nach- 
richten.  Berlin,  1738-1748,  in-4.,  6 
vol. — C'est  Auguste  Scbaarschmidt, 
frère  de  l'auteur ,  qui  a  achevé  et  pu- 
blié les  deux  dernières  parties  de  ce 
recueil. 

Getreue  undvorsichtige  WehmïUter. 
Leipzig,  1738. 

Kurzer  Begriff  und  Betrachtung  des 
menschlichen  Kœrpers.  Zerbis,  1736, 
ïn-8. 

Kurzer  Unterricht  von  den  Krank~ 
heiten  der  Knochen,  Berlin,  1740, 
in-8.  Ibid,  1768,  in-8. ,  publié  par 
Auguste  Scbaarschmidt. 

Theoretische  und  prahtische  Ab' 
handlung  von  der  venerischen  Krank- 
heiten.  Berlin,  17^0,  in-8.,  publie' 
par  Kurella. 


Abhandlrtng  von  der  Geburtshidfe. 
Berlin,  i75i,  in-8.  Ibid,  1762,  in-8., 
publié  par  E.  A.  'Nicolai. 

Physiologia,  Berlin,  1751  ,  in-8., 

2  vol. 

Anweisung  zu  den  Studio  medico- 
chirurgico ,  welche  die  Pathologie  , 
Chirurgie  und  Praxis  in  sich  hait. 
Berlin,  1752,  in-8.  Ibid,  1754,  in  8., 

3  vol.    publié  par  E.  A.  Nicolai. 
Abhandlung  von  den   Feldkrank- 

heiten.  Berlin,  1758-59,  in-8.  2  vol., 
publié  par  Kurella. 

Abhandlung  von  Receptschreiben , 
oder  Anweisung  zum  ordentlichen 
Verschreiben  der  Arzneimittel.  Berlin, 
1708,  in-8.  Ibid,  1772,  in-8. 

Abhandlung  von  Wundcn.  Berlin, 
1763,  in-4.,  publié  par  Kurella. 

(Haller.  — Girtanner.) 


SCtl  Si 

SCHAEFFER  (Jean  Théophile)  naquit  à  Querfurt  le  i3  septem- 
bre 1720.  Privé  de  son  père  dans  un  âge  encore  tendre,  il  éprouva 
de  grandes  difficultés  à  faire  son  éducation.  Il  se  plaça  d'abord 
dans  des  pharmacies,  à  Altenbourg,  puis  à  Ratisbonne,  et  y  passa 
sept  ou  huit  années.  Aidé  par  son  frère  aîné,  Jacques  Chrétien, 
théologien  et  naturaliste  distingué,  il  put  alors  faire  ses  humanités, 
et,  au  commencement  de  1744,  il  s'inscrivit  comme  élève  en  mé- 
decine à  l'Université  d'Altdorf.  En  174$,  il  fut  reçu  docteur  en 
médecine.  Il  s'établit  alors  à  Ratisbonne,  où  il  pratiqua  avec  beau- 
coup de  succès.  Schaeffer  mourut  le  icr  février  1795.  C'est  lui  qui 
introduisit  le  premier  l'inoculation  de  la  variole  à  Ratisbonne,  en 
1763.  Quoique  fort  laborieux,  il  n'a  publié  qu'un  petit  nombre 
d'ouvrages. 

Diss.  inaug.  (prees.  JVeisio)  de  la  date  de  la  première  édition. 
causis  cur  alimenta  et  medicamenta  Haus-  und     Reiseapotheke.    Ratis- 

alium  sœpe  rf/ectum  edant  in   homi-  bonne,   1760,  in-4.   Ste  und  mit  dent 

nibtis    sanis    quam    œgrotis.    Altorf  ,  Verzeichniss  der  Medikamenten  ver- 

i743>  iu-4-  sehene  Auflage.    Ratisbonne,    1785, 

Diss.  aiiam  sensationem  alium  mo-  in-8.  ^te  Auflage.  Ratisbonue,  1780,, 

tum  inferre.  Altorf,  1  7 / 1 5 ,  in-4.  in-8. 

Die  Krafi  und  JVirkung  der  Elek-  Geschichte    der      Grauenstaares   , 

tricitaet  in  dem  menschlichen  Kœrper  und    deJ.    neuÉn    QperMoH,    solchen 

und   dessen    Krankhehen  ,    besonders  durch  Herausnehmi.ng  derKrystallinse 

bcygelaehmten  Ghedern,  aus  Vernunft-  zu  hjyn  .  nef>st  eMgèn  da  aus  „cfol 

gerten  und  erôrterten  Fragen.  JVebst 
einem  Kupfr.  Ratisbonne,  1766, 
in-4  • 

tiistoria  seclionis  obesi  juvenis  ,  ex 
pinguedine  nimiâ  morlui;  in  riovis 
Act.  acad.  Natur.  curios.  T.  II,  p. 
106  ,  fig.  —  De  hepate  monstro- 
so ,  in  funiculo  umbilicali  injands  re- 
cens nati  reperto ;  ibid  ,  t.  III,  p.  1 , 
—  Singularia  quadam  circa  va~ 
ridas  naturales  et  insitivas  notata  ,• 
ibid  ,  i3a. 

(Med,  chir.  Zeitung.   —  Mensel  ) 


gr'ùnden  erlaeutert  und  durch  Erfah- 
rungen  bestœtiget.  Ratisbonne,  1752, 
in-8. 

Retravaillé  sons  ce  titre  : 

Die  elecktrische  Medicin  oder  die 
Kraft  und  Wifkung  der  Elektricita-t 
u.  s.  w.  Ratisbonne  ,  1 766  ,  in-4. 

Der  Gebrauch  und  N  ut  zen  des  Ta- 
backrauchkljstkrs  ,  nebst  zwoen  dazu 
bequemen  Maschinen,  beschr'ubenund 
bey  die^en  iten  Auflage  vermehrt  u. 
s.  w,  Ratisbonne,  1766,  in-4.  3tei>er 
mehrte  Ausgabe.  Ratisbonne,  1772, 
in-4.  —  Nous    ne     connaissons    pas 


SCHAEFFER  (Jacques  Chrétien  Théophile),  fils  aîné  du  pré- 
cédent, naquit  à  Ratisbonne  le  7  janvier  1752.  Api  es  avoir  fait  de 
bonnes  études  dans  diverses  Universités,  il  fut  reçu  docteur  en  mé- 


82  SCH 

decine  dr.ns  celle  de  Strasbourg  en  1774»  11  voyagea  en  France,  en 
Angleterre,  en  Hollande  et  en  Italie,  et  se  fixa  dans  sa  ville  natale. 
La  réputation  de  savoir  et  d'habileté  dont  il  y  jouit  bientôt,  lui  va- 
lut dis  tires  el  des  avantages  nombreux.  Le  jubilé  de  son  doctorat 
lut  céléb -é  avec  un  certain  éclat  en  1824.  Schaeffer  mourut  le  3> 
avril  i8';6,  dans  sa  soixante  quinzième  année.  11  a  fourni  un  nom- 
bre cons  dérable  d'articles  à  divers  journaux,  notamment  à  celui 
d'Hufeland,  et  publié  plusieurs  ouvrages. 


Diss,  Fc  Jtus  cum  maire  per  nervos 
commerçai  n.  Erlang,  i^n5,  in  4. 

Vcrsuc.'.e  ans  der  theoretischen 
A'zney  /sur.  'le.  Erster,  ùber  Bewegung 
uiid Mtschung der  Sceftc.  Nuremberg, 
1782.  Zwirter,  iïber  Nerven  nndeinen 
Theilihrei,  Kiankheiten.  Nuremberg, 
1784,  in-!-  . 

Utber  Scnsibilitcet .  ah  Lebensprin- 
eip  in  der  organisirten-Natur .  Franc- 
i'ort-sur-le  Mein,  1793,  in-8. 

Vtrthen  'igiuig  einzelner  Sœtze  in 
seiner  Sclfift  ilber  Sensibilitcet  als 
Lebeusprin  :ip  in  der  organischer  Na- 
tur.  Branofoi't-sur-le-Mein  ,  1795, 
in-8. 

Schreiben  ùber  die  Théorie  des 
Schlaçflusses  an  Hrti,  D.  Becker  in 
Augsburg ;  in  Baldingers  nenen  Ma- 
gazmfùr  Aerzte.  B.   10,  St.  1. 

Entwurj  'ùber  die  UnpœssVchkeit 
und  Krankheitskeime ,  mit  Gedanken 
ùber  die  Wùrdigung  einer  Thejrie 
von.  K.  JV.  Note.  Francfort-sur-le 
Mein,  r  799,  in-8. 

Utber  den  Einfluss  des  physischm 
Zuxtand  auf  den  moralischen,  eine 
Abhandlung  ;  in  Seiler's  Schrift  ùber 
d'.n  Versœhnungsted  Jesu-Christi.  ite 
sehr  vemehrtc  Ausgabc.  Erlaug,  1782, 
in-8. 


Beobachtungen  einer  biliœsen  Frùh- 
lingsepidt  mie  in  Regensburg  ;  in  Bal- 
dinger's  Neuen  Magasin.  B.  3.  Si.  7, 
S.  622  (1781). 

Von  einer  Verhaltung  der  Urins , 
die  sehr  wahrscheinlich  von  einer 
Umbeuçtmg  der  Gebœhrmutter  (Re- 
troflexio  uteii')    herkam  ;    ibid.B.'j, 

st.  4,  s.  3^5-339. 

Bemerkungen  ùber  einige  ungewœhn- 
lichere  und  noch  wenig  beichntbene 
Kinderkrankheiten  ;  in  der  Jiledicin. 
Chirurg.  Zeiumg,  1793,  B.  4,  S.  421; 
und  in  der  Sammluug  auurleseuer 
Abhandlung''n  zum  Gebrauch  praktis- 
cher  Aerzte.  B.  16,  St.  x,  S.  Ii6-i32 

(1793). 

Beyirag  zu  einer  Théorie  der  En- 
glichen  Pockeitimpfung ,  Ratisbonne, 
1802,  in-8. 

Versuch  einer  Théorie  der  Englis- 
chen  Pockcni/npfung ,  als  Gegenstùck 
zu  Hrii.  Herz  Brutalimpjung.  Nurem- 
berg,  1802,  in-8. 

Versuch  eines  Vereins  der  Théorie 
und  Praxis  in  der  Heilkunde.  Erster 
(theoretischer)  Theil,  Tubingue,  1817, 
in-8.  l'.er  (praktischer)    Theil,    1821. 

(Allg.  med.  Annalen. —  Meusel.) 
Med.  chir.  Zeitung.) 


SCHAEFFER  (Jean  Ulrich  Théophile),  frère  puîné  du  précé- 
dent, naquit  à  Ratisbonne  le  20  septembre  1753.  Il  commença  ses 
études  dans  sa  ville  natale,  les  continua  à  Erlang,  depuis  1773,  et  à 


SCH  83 

Strasbourg  en  1775.  Reçu  docteur  en  médecine  à  Erlang  le  ao 
septembre  1775,  il  consacra  une  partie  de  l'annéa  suivante  à  voya- 
ger. Après  avoir  occupé  Je  posté  de  premier  médecin  de  divers 
princes,  il  revint  se  fixer  à  Ratisbonne,  où  il  a  vécu  depuis.  Le  ju- 
bilé de  son  doctorat  fut  célébré  en  1825. 


Diss.  inaug.  de  magnesiâ.  Stras- 
bourg, 1774-  in-4. 

Dr.  Georg.  Armstrong  iiber  die 
gewœhnlichsten  Kinderkrankheiten 
und  deren  Behandhing  nach  der 
neuern  englischen  Ausgabe  ùbersetz. 
Ratisbonne,  1786,  in-8. 

Versuch  einer  medicinischen  Ort- 
beschreibung  der  Stadt  Regensburg  ; 
nebst  einer  kurzeri  Uebersicht  der 
Krankheiten ,  wtlche  in  den  Jahren 
1784,  1785, und  1786  daselbst  ge- 
herrscht  haben.  Ratisbonne,  1787, 
in-8. 

Ueber  die  gewohnlichsten  Kinder- 
krankheiten  und  deren  Behandlung ; 
nach  Armstrong  neu  bearbeitec.  Ra- 
tisbonne, 1792,  in-8. 

Das  in  den  Monaten  November 
und  Dectmber  179  i  in  und  um 
Regensburg  herrschende  Nervenfeber; 
'vorziig/ich  zur  Beruhigung  seiner 
Landsleute  beschrieben.  iùid.,  1794, 
in-8. 

Brieje  an/ einer  Reise  durch  Franft- 
reich  ,  England ,  Hollaiid  und  Italie  1, 
in  den  Jahren  1787  und  1788  gesc  t 
rieben,    2    Bœndehe.n  ;  ibid.,     179'i, 
in-8. 

Krankheitsgeschichte  des  Prinzen 
Georgs  a>on  Thnrn  und  Taxis  ,  oder 
jiings.'er  Beylrag  zu  Roderer's  und 
Waglers  Abhandling-von der  Schlcim- 
krankheit.  Ibid.,  1795,  in-8. 

Verschiedene  Anfsœtze  in  Baldin- 
gers  neuem  Magazin  fur  Aerzle.  — 
Briefe  geschrieben  an/    einer    Reiscn 


durch  Frankreich  ,  England ,  Hol- 
land  und  Italien  ,  in  den  Jahren  1787 
und  1788;  inWinwer's  Archivfur  die 
Gesihichte  der  Anznejkunde  B.  i, 
1  (1790). — Ces  lettres,  tirées  à 
pdPt,  formèrent  l'ouvrage  indiqué  plus 
haut.  —  Quelques  mémoires  dans  le 
Sammlung  Anserlesener  Abhandlnngen 

zum  Gebrauch  prakiischer  Atrzte. 

Beschreibung  emer  Faulfiebers ,velche 
vom  Nov.  1  796  ,  bis  zum  Mœrz  1  797 
in  und  um  Regensburg  herrschtt  ;  in 
Htifeland's  Journal  der  Prakt.  Heil- 
kur.de.  B.  4,  St.  1  (1797). 

Von  der  Eiterun  ;  der  Augendec- 
keldriisen  ,  als  einer  bisher  noch  wenig 
beschriebenen  Krankheit  neugebohrner 
Kinder;  in  der  Bejlage  zu  Nr.  39  der 
Salzburg  mtdicin.  chirurg.  Zeitun" 
1 79 1  ;  ans  dieser  abgedruckt  in  Stark's 
Archiv  fur  Geburtshùlfe.  B.  3,  St.  4, 
S.  763-77  1(1  791)  ;  und  in  der  Samm- 
lung fur  praktische  Aerztc.  B.  14 
St.  1,  S.  75-S4.  —  Beobachtungen 
einer  biliacsen  Friihlingsepidemie  in 
Regensburg  ;  in  Baldinger's  A'euem 
Mag.fur  Aerzte.  B.  G  ,  St.  5,  S.  429- 
439(1784). 

Eiw'ge  praktischer  Reytrœge  ;  in 
H::fe/ana"i  Journal  der  Prakt.  Heil- 
kunde.  B.  6,  St.   2  (1798). 

Beschreibung  der  jimgsten  Masern- 
epidemie  zu  Regensburg;  ibid.  B.  8. 
St-  2  (I799)- 

Kurze  Lebensbe. 'chrciburis  des  Ij'rn 
D.  Karl  fudwg  Fricdiivhvon  Breyer, 
jiirsU.  Thiuii  und  Tetxischen  Lei- 
barzten  und  geheimen  Rath.  u.  s    w.; 


8/»  SCH 

in  der  Medicinisch-Chirurg.  Zeitung,  derprakt.  Heilkunde.  1809,  Dec.  A'.2. 

1799.  N.  3r,  S.  89.96.  Nachtragzu  des  Herrn  Rigier  und 

Beschreibung  und  Heilart  der  ge-  medic.  Raths  Kausch  Aufsutz:  Ansich- 

wœhnlichstenKmderkrankheiten.Neue  ten  der  akuten   Contagien;  in    Htife- 

vermehrte  Ausgabe.  Ratisbonue,i  80S,  land's  Journal  fur  prakt.  Heilkunde. 


in-8. 

Die  Zeit-und  Folks-  Krankheiten 
der  Iahre  1806  ind  1807,  in  und 
um  Regensburg ;  beschrieben  u.  s.  w. 
Ibid.,  1808,  in-8. 

Die  Zeit-und  V olkskrankheiten  des 
labres  1808  in  und  um  Regensburg . 
in   Hufeland's   und    Himly's  Journal 


B.  39(181/,  .  Sept.  S.  83,   nfl. 

Pendant  longtemps  Schaeffer  a 
fonrui  régulièrement  an  journal  d'Hu- 
feland  l'histoire  annnelle  des  maladies 
observées  à  Ratisbonne. 

(  Elweri  ,  Nachrichten.  —  Med. 
cbir.    Zeitung.  —  Men.sel.  ) 


SCIIAFFROTH  (Johann  Adam  Gottlieb)  pratiqua  d'abord  la 
médecine,  et  fut  médecin  pensionné  à  Ettlingen.  En  i8oy,  il  fut 
nommé  professeur  de  médecine  à  l'Université  de  Fribourg,  et  di- 
recteur de  l'Institut  clinique.  Il  était  en  même  temps  conseiller  du 
roi  de  Prusse.  Il  n'a  écrit  que  des  opuscules  peu  étendus,  mais  dans 
lesquels  il  signala  l'influence  fâcheuse  de  la  philosophie  de  la  nature 
sur  la  médecine. 


Daiitellung  der  bis  jetzt  geschehc- 
nen  W erhandlungen  uberdie  Kuhpock- 
eninipfung  und  der  Resuliate,  welche 
ihr  das  rechter  Benennutg  Schutz- 
pockenimpfung  erworben  hat.  Rastadt, 
1 792, in-8. 

Einige  Betrachtungen  iïber  den 
Nachtheil  voreiliger  Anwendung  der 
tietiesten  Naturphilosophie  auj  die 
Medicin,  aufgestellt  beym  Untcricht 
seines  Lehramts.  Fribourg  ,  1809  , 
in-8. 

Blicke  anf  d<e  Schellinglsch  Jako- 
bische  Streitsache  ;  veranlasst,  durch 
einen  Ausfalle  des  Freyburger  Wo- 
chenblaties  gegen  die  Naturphi  - 
losophie.    Tubingne  ,     1812,    in-8. 

Btweiss,  dass  die  in  der  Leipz.  Litt. 
Zeit.  vom  22  Februar  i8i3,  enthal- 
tene  Recension  der  Schri/t:  Profess. 
Schaffioths  Blicke  anf  die  Schellin- 


gisch  Jakoiische  Streitsache  u.  s.  n>. 
sveiter  nichts  als  gin  gemeines  Pasquil 
sey.  Fribourg,  18  i3.  in-8. 

Neue  Darlegung  der  Grundz'ùge 
seiner  Vorlesungen  bey  Erœjfnung  des 
Sommer-Semesters  1  8  r  3  seiner  Zuhœ- 
rern  mitgethedt.  Fribourg  ,  18 14  , 
in-8. 

Die  Grundzilge  seiner  I.ehrvor- 
trœge  iiber  specielle  Pathologie  und 
Theiapie ,  Systematik  der  Nosologie 
und  Klinik  ,  dargestellt  und  mit  den 
nœthigsten  E'iœuternngen  und  einer 
Einleilung  in  des  Studium  der  Arzney- 
kujist  versehen.  Aarau,  1819,  in-8. 

Die  Ausfuhrung  einer  vereinigung 
des  erztlichen  Standes  mit  einem  des 
Priesters,  inSim.  Erhardt's  Elcutheria. 
H.  1,  Fribourg,  18  1 8. 

(Med.  chir.  Zeitung.  — Meuse!.) 


SCH  81 

SCHEEL  (Paul),  physiologiste  et  chirurgien  distingué,  naquit  à 
Itzehoc  en  1777-  11  fit  ses  études  médicales  à  Copenhague  et  s'y 
fixa.  Reçu  docteur  en  médecine  en  1791),  il  fut  nommé  la  même 
année  médecin  pensionné  de  la  ville,  et  bientôt  professeur  en  méde- 
cine. Scheel  mourut  à  la  fleur  de  l'âge,  au  mois  de  juin  181 1.  Il  fut, 
avec  Pfaff  et  Rudolphi,  le  rédacteur  d'un  excellent  journal  destiné 
à  faire  connaître  les  travaux  du  nord  de  l'Europe.  Son  principal 
ouvrage  a  pour  objet  l'histoire  de  la  transfusion  du  sang  et  de  l'in- 
fusion des  médicamens  dans  les  veines. 


Diss.  inaug.  phjsiologica  (pries. 
F.  G.  Tode)  de  liquore  amnii  aspe- 
rce  arleriœ  fœtuum  httmanorum  .  cui 
adduntur  quœdam  generaiiora  de  li- 
quore amnii.  Copenhague,  1798, 
in-4.  Et  sons  ce  titre  :  Commentalio , 
etc. 

Georg.  Baldu'ing's,  Kœnigl.  Gross- 
brit,  Generalkomuls  in  JEgypten  ,  Be- 
merkungen  iiber  die  von  ihm  entdecktc 
specif  sche  If  irkung  der  Einreibung 
des  Olivencels  gegen  die  Pest  ;  mit 
Rucksicht  au/ die  Anwendung  dièses 
Mittel,  zur  Heilung  contagiôser  Krank- 
heiten  aller  Art,  und  zur  Lindtrung 
des  Podagras.  Aus  dem  Italienischen 
Ebersetzt  und  mit  Anmetkungen  und 
Z  us  ce  t  ze  nbeg  le  i  te  t. Copenhague,  1801, 
in- 8. 

Die  Transfiision  des  Blutes  und 
Einsprutzung  der  Arzneyen  in  die 
Adern,  Historisch  und  in  Rucksicht  auf 
die  praktische  Heilkunde  beaibcitet. 
ister  Theil.  Copenhague,  1802,  iter 
Theil.  Copenhague,  180 3  ,  in- 8. 

M.  Dieffenbach  a  publié  un  troi- 
sième volume  pour  servir  de  supplé- 
ment   à   cet    intéressant   ouvrage    de 


Scheel.  L'auteur  avait  annoncé  l'in- 
tention de  consacrer  ime  partie  de 
son  livre  à  apprécier  la  valeur  de  la 
transfusion  et  de  l'infusion  des  médi- 
camens dans  les  veines,  mais  il  n'a 
publié  que  la  partie  historique. 

Mathias  Saxiorph's  gesatnmellc 
Schrfu'ii  ,  gebitrtshïdflichen  ,  practis- 
chen  und physiologischen  Inhalts  ;  he- 
rausgegeben  und  mit  detsett  Biogra- 
phie begleilet.  Mit  Kupfern.  Copen- 
hague, iSo3.  'itf  Sammlung.  Ibid., 
i8o3,  in-8. 

dettes  A<>  disettes  Archiv  filr  ]Sa- 
turkunde  ,  A rznejrtyissensçhaft  und 
Chirurgie;  verfast  von  einer  Gesells- 
c'haft  Nouii  cher  Gelehrten  u.  s,  w, 
isten  lianden  istes  und  îles  St'ùck. 
Francfort-snr-1'Oder,  1807.  3f<i  und 
!±tes  Stùck.  Ibid.,  1808  ,  in-8 

Ueber  die  in  Ostindien  gebrauch- 
liche  Weise,  das  Opium  zu  raffiniren 
und  dessen  narcoiischen  Wirkung  zu 
mildern  ;  in  Hufeland's  Journal  fur 
prakt.  Heilkunde. Bd.  3o  (18  10)  May. 
S.  1-21. 

(Med.  chir.  Zeitnng. — Alleg.  med. 
annalen.) 


SCHEFFEL  (Chrétien  Etienne)  naquit  à  Meldorp  le  12  octo- 
bre '693.  Il  étudia  pendant  quatre  ans  la  médecine  à  Kiel,  sous 
Schelhammer  et  Waldschmidt,  puis  à  Leipzig,  où  il  obtint  la  pro- 
tection et  l'amitié  de  Bohn  et  de  Rivinus,  et  à  Leyde,  où  il  fut  reçu 


R<5 


SCH 


«!of'fi,r  le  26  juin  ifi't.  Il  alla  se  fixer  ensuite  à  Wismarril  y  obtint 
tics  grands  succès  dans  la  pratique  ;  mais  se  sentant  plus  de  goût 
nanti  la  vie  académique,  il  se  rendit  à  Greifsvvald,  où  il  succéda,  en 
i  72-,  à  Fabre  Maver,  dans  la  chaire  de  médecine.  Il  fut  quatre  fois 
recteur  dp  l'Université,  et  honoré  presque  constamment  du  déca- 
uat  depuis  1728.  Scheffel  mourut  le  12  octobre  i7Ôj.Onlui  doit, 
outre  un  nombre  considérable  d'opuscules  académiques,  une  bio- 
graphie des  professeurs  en  médecine  de  l'Université  de  Greifswald. 
Sa  vie  s'y  trouve  jusqu'à  l'an  1756,  époque  de  la  publication  de 
l'ouvrage. 


Dis;,  imug.  med.  de  lithiasi  fellcâ 
sive  calcula  vesicce  biliariœ  ,  eu  jus 
occasione  raditnr  simut  brebis  Insta- 
lla lapidis  proewi  Malacensis .  Leyde, 
i  72f ,  in-4. 

Diss.  de  lue  venereâ,  ex  n'omis  se- 

ninul'.bas  oriundâ.  Leyde,  172s,  in-4. 

— ■  Publiée  sous  un  autre  nom  que  le 

sien. 

Diss.  de  dyseuteriâ.Ley de, 1  7  21, in-4. 

Virorwn  clarissimorum  ad  Gunth. 
Chris tophorum  Schelhammenun  epi<- 
tolœ  selectiores  ,  rem  litlerariatn  ,  phi 
losophiam  naturalem  ac  medicmam. 
polis ninum  spectantes.  Recensuit ,  si- 
mulque  lùtam  Schelhammeri ,  cu/n 
indice  scriptorum  ejns  tara  edttorum, 
quam  prelo  desiinaCorum,  qx  oritm 
occasione  simul  contrôle  nias,  quœ  illi 
cum  J.  C.  Sturmio  et  B.  Ramazzini 
obtigere,  breviter  enarr antur,variaque 
eruditorum  de  iis  j  11  dicta  inferuntur, 
inrà  enrn  programmate  celeb.  J.  B. 
Mari  invitatorio ,  prœmisit  C.  S.  S. 
"Wisuoar  et  Sund.  1727,  in-8. 

Diss.  de  noxis  in  corpus  humanum 
ex  abusu  mercnrialiiim,  harutnque  re- 
rnediis.  Gryphisw<tld  ,  1728,  in  4- 

Diss.  de  singultu.  Gryphiswald , 
1730,  in-4- 

Progr.  de  Spiritu  sancto,  tanquam 
aquâ  cœlesii,  ubi  simul  disquiritur, 


an  aqua  si'  elementum  universale  ?  in 
/est.  Pentecost.  Gryphiswald ,  1730, 
in-4. 

Piogr.  de  providentiâ  Dei ,  circà 
refo'matioms  negotium.  Gryphiswald, 
1  73o,  in-fol. 

Progr.ad  orationem  jubilœam  Mie. 
Chr.  Rusmtycri  audiendam  i/ifitato- 
rium.  Gryphiswald,  i73o,in-foI. 

Progr.  de  Luthero  in  morbis  eccle- 
siœ  medeudis  veri  medici  munerr. 
functo,  ad  audiiiuluu  orat.  jubil.  Jo. 
Lembke,  med  p.  p.  Gryphiswald,  1 73o, 
in-fol. 

Progr.  de  arte  athleticâ  sacra,  ubi 
simul  agitur  de  medicinâ  arteque  ve- 
terum  gymnasticâ. Gryphiswald,  1  73o, 
in-fol. 

Progr .  de  peregrinationibus  philia- 
trorum  earumque  utûitatc.  Gryphis- 
wald, 1  73o,  in-4. 

Progr.  de  providentiâ  Dei  circà 
Chris/um  in  utero  Maria?  inclusum  et 
ex  eo  egressum.  Gryphiswald,  1730, 
in-4. 

Progr.  de  seminibus  plantarum , 
earumque  morte  et  germinatione ,  oc- 
casione verborum  Christi.  Joh.  XII, 
24,*  in  /esta  resurr.  Chr.  Gryphiswald, 
1731,  in-4. 

Prog:.  in  obittim  Balthasarice,  Gry- 
phiswald, 1731,  in-fol. 


SCH 


Progr.  in  obitum  Côrsuantia;.  Gry- 
phiswald ,  ij3i,  in-fol. 

Diss.  de  exoticomaniâ,  sive  de  eo , 
quod  nimium  est  circà  usiim  medica- 
mentorum  exolicorum,  Gryphiswald, 
1^33 ,  in-4. 

Progr.  de  anatomiœ  utilitate.  Gry- 
phiswald, 17  33,  in-4. 

Diss.  de  mictopharmacomaniâ 
prior,  deque  rnajori  medicinœ  certitu- 
dine ,  ex  usu  simplicium  inedicamen- 
torum  prœ  compositis  acquirenda . 
Gryphiswald,  1735,  in-4. 

Diss.  de  mictopharmacomaniâ. pos- 
terior.  Gryphiswald,   176,  in-4, 

Diss.  de  mictopharmacomaniâ  pos- 
trema.  Gryphiswald,  1738,  in-4, 

Piogr.  de  linguœ  ad  loqaclam  per- 
ficiendam ,  necessitate,  rectoque  ej'us 
usu  ;  in  festo  Pentec.  Gryphiswald  , 
1738  ,  in-4. 

Progr,  quo  cives  academici  admo- 
nenlur  ut  scandala ,  quœ  pedibus  ma- 
mbusque  patrari  possunt ,  jugiant, 
Dei poiius  sapiendam  ex  horum  mein- 
brorum  ar.ifîcio  discattt ,  eoqne  ad 
•veram  pœnitemiam  se  duci  patiantur; 
in  festo  Mic/i.  Gryphiswald,  1738, 
in-fol. 

Progr.  in  obitum  Dan.  Ge.  Ger- 
desii,  consiliarii  provincialis  Pome- 
rani.  Gryphiswald,  1738,  in-fol. 
Progr.  in  obitum  Timoth,  Lrttke- 
manni ,  superintend  gênerai.  Pomera- 
Tiiœ  et  Regiœ.  Gryphiswald,  1738, 
in-fol. 

Progr.  in  obitum  Nicol.  Koppennii, 
lingu.orient.p.p.  Gryphiswald,  1738, 
in-fol. 

Progr.  de  Deo  aàotr^coy.co,  ej'nsqtte 
potentiâ  ,sapientiâ  et  providentiâ  ex 
uteio  partibusque  hue  spectantibtis 
cognoscendâ  ;  in  festo  Nat.  Christi. 
Giyphiswald,  1738,  in-4. 


Progr.  de  apostolis ,  res  irrectioms 
Christi  peroculos  suos,  in  nostram  sa- 
lutem  conviens ,  deque  recto  oculornrn 
nostro/um  usu  ;  festo  Paschal.  Gry- 
phiswald, 1739,  in-4. 

Progr.  I.  De  pyromaniâ.  Gryphis- 
wald ,  174!)  in-4. 

Progr.  II.  De  pyromaniâ.  Gryphis- 
wald ,  1742,  111-4. 

Progr.  de  prœstantiâ  si  us  pcirtu- 
rientium  in  leclo  ,  quœ  re/tquis  alias 
consentit  Resp.  auct.  T.  Pj  /.Gi  \phis- 
wald  ,  1739,  in-4. 

Progr.  de  varii  gêner is  prœsagilio- 
nibns;  et  in  pnmis,  de  anciliâ  fi'is~ 
manensi  prœsagâ.  Gryphiswald  , 
1739, in-4. 

Diss.  III.  De  pyromaniâ.  Gryphis- 
wald, 1743 , in-4. 

Dus.  IV.  De  pyromaniâ.  Gryphis- 
wald, 17^(5,  in-4. 

Diss.  de  malo  hypochondriaco. 
Resp.  auct.  B.  N.  Weigel.  Gryphis- 
wald, 1.745,  in-4. 

Progr.  de  fatis  médit  tmento-vm 
roborantium.  Gryphiswa  1,  1745, 
in-4- 

Progr.  in  obitum  Jo.  Wernh.  de 
Negendank,  nobi/ts  Megal  pofitani  et 
S.  R.  I.  Equitis ,  in  quo  siniiil  de  anti- 
quitate  et  glonâ  gentis  Ne^endankia- 
nœ  agilur.  Gryphiswald,  (746,  in- 
fol. 

Progr.  de  situ  naturali  et  spirituali 
in  festo  Pentec.  Gryphiswa  d  ,  1746, 
in-/,'. 

Progr.  in  obitum  Jo.  Len  bke  .  med. 
p.  p.  Gryphiswald,   1746,    n  fol. 

Progr.  de  oculis  ,  non  1  d peçc**" 
perpetianda  ,  sed  glori^m  >.',-»,  ~f  ■*«■ 
trainqne  salntem  promopent  *m,  ^nhi- 
bendis  ;  ubi  sirnul  a  ccccitat  et  wj  vio- 
logiâ  spirituali  dhoitatio;  in  festo 
Mich.  Gryphiswald,  1746,  in-4. 


88  SCH 

Progr,   de  Jiduciâ    cegrotatitiutn    in  Diss.  de  hcemoptysi.   Resp.   auct.  J, 

medicum ,  œque  longe  majori  Christo      G.    Odebrecht.    Gryphiswald,    1747, 
,'iedico    prœslandâ;    in  festo    Nativ.     111-4. 


Christ.  Grypbiswald,  1736,  in-4. 

Progr.    in    obitum     Jo.     Pansovii. 
Gryphiswald,  1747»  in-fol. 

Prosr.  de  sornno  mortis  Christi  tri- 


Diss.  exhibens  olfactum  deficien- 
tem.  Resp.  auct.  C,  E.  Charisius. 
Gryphiswald  ,  1747»  in-4- 

Diss  de  passione  iliaca.  Resp,  auct. 


dnano,     hinc    morte   nost'â,    somno      H.  C.  Nuremberg.(jrypth\s>via\&,  1 748, 
œtemali  minus  dicenda  nec  metueuda;      in-4- 


in  festo    Resuir.    Chr.   Grypbiswald, 
1747,  in-4. 

Progr.  in  obitum  Andr.  Westphali- 
Grypbiswald,  1747 >  in-fol. 


Diss.  de  calculo  renali.  Retp,  auct. 
H.B.  L.  Lembke.  Grypbiswald,  1748, 
in-4. 

Diss,   de  torminibus  infantum  prœ- 


Progr.  de    necessitate    diagnoseos,  cipue  lactantium,    Resp.   auct.  C.    F, 

laussaium  mortificarnm  ,  deque  ructi-  Zand.  Gryphiswald,  1748,  in-4. 

but  putridis  nauseâque   cruditatis  in  Progr.  de  usû  silcntii  medico.  Gry- 

ventricnlo  acidce  sœpè  signis.Gryphh-  phiswald,  1748,  in-4- 

wald,  1747,  in-4.  Progr.    de   prœjudicio   auctoritatis 

Progr.  de  fatis  medicamentorum  in  novorum  eoi umque  utilium  inveniorum 

génère,  utinspecie  vomitoriorum,  pur-  in  m'dicinâ  obice.  Gryphiswald,  1  748, 

gantium,  lapidosorum  et  màitiahum.  in-d. 

ex    suppositâ   illorun     vi    absoluiâ.  Progr,  de  diversâ  praxi  medicâ ,  ex 

(iry  phiswald,  1747»  in-4.  diveno  medici  lemperamento  ,  hincque 

Progr.    de  hostibus   ve'tœsectionis.  n<ariis    variorum    remediorum  fatis, 

Gryphiswald,  1747»  in-4.  Gryphiswald,    1748,  in-4. 

Progr.  de  methodo  quorumdain  nie-  Diss.  de  suppressione  mensium. Gry- 

dicorum  <e/UaftVa.Gryphiswald,i  747,  pbiswald,    1749»  in-4« 

iu-4.  Progr.    de    exoticomastigia.    Gry- 

Progr.  de  crisi  morborurn  ac  puisa  phiswald,  1749»  in-4. 

tanqunm  signo  critico  ;  ubi  simul  pi  ce-  Diss.  V.  De  pjromaniâ,   Gryphis- 

cipua  signa  ac  leges ,  pro   variarum  wald,  i^5o,  in-4. 

c.iisium    prœaictione    ex  pulsu  juxtà  Diss.  de  damnis  in  praxin  ex  alcali, 

Ftanciscum  Solarium  de  Luque  recen-  tanquam  caussa  morborurn  nunis  uni- 

sen'.ur,  itemque  départit   instante  ex  versali ,  supposito  redundantibus.Grj- 

puhu  pi œnoscendo  quœdain  adduntuT .  phiswald,  1749,  in-4* 

(riypliiswald,  1747,  in-4.  Diss.  VI.  De  pyromaniâ.  Gryphis- 

Diss.  de  pœdotrophiâ.   Resp.   auct.  wald,  17.12,  in-4- 

./.   M.   Mehlen.  Grypbiswald,     17.7,  Diss.    I "II.    De    pjromaniâ.    Gry- 

ln-'|.  phiswald,  1753 ,  in-4.          » 

Das.de  chlorosiab  uterince  purga-  Diss.    de   morbiihs .  Gryphiswald  , 

tionis  obstructione,    Resp.   auct.  J.  D.  1753,  in- 4. 

Vajlittger,  Gryphiswald,  1747,111-4.  Diss.  de  fatis  ineduamentor  umche- 

i  in.  de  sanguinis  missione  inpleti-  micorurn  sinistrts ,  c.v  unmodici..   illo- 

ritiçlei   Resp.  auct.    J.   C.    Sçheuriig.  mm    lan,<ibus.    Gryphiswald,   i;5J, 

Gryphiswald,  1747,  in-4.  in-4- 


SC  H 


89 


Diss.  de  Jistulâ  lacrymali ,  ejusque 
sanandi  Mer/io^/.*.  Gryphiswald,  1733, 

in-4. 

Diss,  de  prœstantiâ  pyrosophiœ  in 
re  médita.  Gryphiswald,  i"]5'5,  in-4. 

Diss.  de  caussâ  praxeos  ex  pyro- 
maniâdamnosœ.  Gryphiswald,  1753, 

in-4- 

Diss.  de  sanguine  et  ejus  missione. 
Gryphiswald,  1753,  in-4. 

Diss.  de  statu  nuturali  et  prœter- 
naturali  lunicœ  pituitarice  Schneideri. 
Gryphiswald,  1753,  in-4. 

Diss.  de  anginâ.  Gryphiswald  , 
1753,  in-4. 

Diss.  de  damnisin  praxin  ex  acido. 
Gryphiswald,  1753,  in-4. 


Progr.  thèses  misctll.  medicœ. 
Gryphiswald  ,  17 53,  in-4. 

P'ogr.  thèses  pathol.  pract.  Gry- 
phiswald, 17  53,  iu-4. 

Progr.  de  indole  venenarâ  multo- 
rnm  mineralium  falso  prassumtâ.  Gry- 
phiswald, 1753,  in-4. 

Programmata  invitatoria  ad  sec' 
tioncs  anatomicas .  In-fol. 

V,tœ  pro/etsorum  medicinœ ,  qui 
in  Academiâ  Gryphiswaldensi  a  pri- 
mis  ejus  initiis  usque  ad  finem  artni 
ipsius  sœctdaris  lertii  vixerunt.  Gry- 
phiswald ,  1757,  in-4;  ibid.,  1766. 
C'est  la  même  édition,  avec  nn  titra 
nouveau. 

(Scheffel.  — Haller.—  Meusel.) 


SCHEIDEMANTEL  (Frédéric  Chrétien  Théophile),  praticien 
distingué,  né  en  1 7^5,  exerça  son  art  à  Ostheim,  fut  médecin  des 
eaux  de  Bruckenau,  médecin  de  la  cour  du  prince,  de  Fulde,  et 
mourut  le  18  juin  1796.  Ses  ouvrages  contiennent  des  observations 
nombreuses  et  intéressantes,  quoique  assez  souvent  incomplètes,  et 
des  remarques  qui  décèlent  le  praticien  habile. 


Die  Leidenschaften  ,  als  Heilmittel 
betiachtet.    Meiningen  ,  1787,  in-8. 

Anleitung  zum  vernùnftigen  Ge- 
brauch  aller  Gesundbrunner;  und  Boe- 
der Teutschlands,  deren  Bestandtheile 
bekannt  sind  ;  fur  Aerzte  und  Nicht- 
œrzle.  Gotha,  1792,  in-8. 

Beytrœge  zur    Arzncyhunde ,   ge- 
sammelt   u.   s.    w.     1    Abtheilungen. 
Leipzig,  1797,  in-8. 
in-8.  (Med.  chir.  Zeitnng.) 

SCIIELHAMMER  (Gonthier  Christophe),  médecin  érudit,  na- 
quit à  Iéna  le  i3  mars  16/19.  Quoique  privé  de  père  dès  l'âge  de 
deux  ans,  il  reçut  une  éducation  très  soignée.  Dès  l'âge  de  quinze 
ans,  il  commença  à  étudier  1;!  médecine  dansFUnivers,lié  de  sa  ville 
natale.  En  1666,  il  alla  à  Leipzig,  et  revint  à  Iéna  l'année  suivante. 
En  1672,  il  entreprit  un  voyage  scientifique.  Il  visita  une  partie  de 


Diss.  inaug.  de  hœmorrhagiarum 
thfrapiâ.  Iéna,  1772,  in-4. 

Kurze  Nachricht.  Ton  dern  Nutzen 
und  Gebrauch  der  in  dem  Hochstift 
Fulda  zu  Biiichenau  und  Wernarz 
gelegenen  Mineralbrunnen.  Fulda  , 
1775  ,  in-8. 

Frœnkische  Beytrœge  zur  Arzney- 
geia'irheit  durch  Krankengeschichten 
und     Bemerkungen.    Dessau,     1783, 


90  SCH 

l'Allemagne,  passa  dans  les  Pays-Bas,  fit  un  séjour  de  près  de  deux 
années  à  Leyde,  puis  passa  en  Angleterre,  -vint  ensuite  en  France, 
alla  en  Italie,  et,  rentré  dans  sa  patrie,  s'y  fit  recevoir  docteur  en 
médecine  le  4  septembre  1677.  ^n  l'aPPpla  en  1679  à  Helmstadt 
pour  y  être  professeur  extraordinaire  en  botanique,  et  il  y  devint 
l'année  suivante  professeur  ordinaire.  Il  quitta  Helmstadt  en  1090, 
pour  retourner  à  Iéna  prendre  possession  d'une  chaire  d'anatomie, 
de  chirurgie  et  de  botanique.  Cinq  ans  plus  tard,  le  duc  de  Holstein 
l'appela  à  Kièl,  où  il  lui  donna  une  chaire  de  médecine  pratique  et 
le  mit  au  nombre  de  ses  médecins.  La  réputation  étendue  dont 
jouissait  Schelhammer  le  fit  agréger  à  un  grand  nombre  d'Acadé- 
mies. Il  mourut  le  1  1  janvier  1712.  Il  avait  épousé  la  fille  du  célè- 
bre Hermann  Cou  ring.  Ses  écrits  sont  nombreux  et  furent  estimés 
en  leur  temps. 

Dissertaiio  de  voce  ejusque    adfec-      tioductio  ,     additamentis    nece-sariis 
t'ibus.  Iéna,  1677,  in-4.  aacta.  Helmstadt,  1687, in-4.  Spire, 

De   capitis   dolore  exercitatlo    me-      1688,  in-4. 


dica.  Iéna,  1678,  irt-4. 

Iatroductio  in  physiolog'am,  pro- 
gramma auspicale.  Helmstadt,  1681, 
in-4. 

Dissertatlo  de  Peste.  Helmstadt , 
1682,  iu-4. 

Distertatio  de  spiritibus  nnimalibtts. 
Helmstadt,   1682,   in-4. 


F.pistola  ad  JVedel,  qnâ  pubus  ratio 
omnis  diligeritius  expenditur  et  ad 
mechanic.ee  nataralis  œternas  leges 
exigitur,  iiinul  L.  Dellini  de  codent 
nova:  senteiitice  partira  conjirmantnr, 
partim  ulteriori  examini subjiciuntur ; 
Helmstadt,  1690,  in-4. 

Dissertatio    quâ    rnedicus  phi'oso- 


D'ssrrtntio  de  motbis  cettituin.  ïèna,      phus  delineatur .  Iéna,  1690,  in-4. 


11 6 8 3,  in-4. 

Dissertaiio  de  oncologiâ  in  génère, 
seu  de  corporis  humani  tnmoribiis. 
Iéna,   169 5,  in-4. 

Dissertatio  de  limphœ  ortu  ac  irm- 
phaticortun  vasornm  causis.  Helm- 
stadt, 1 683,  in-4- 

Pathnlogiœ  gener-ilis  disputalio- 
nes  III,  Iéûa,   168 3,  in-4. 

Liber  tutus  deauditu.  Leyde,  1684» 
în-4. 


Programma  de  hotnirie  microcosme, 
prœtnissum.  corporis  virilis  disserta- 
tioni.  Iéna,  «Ggo,  in-4- 

Dissertatio  de  stt/fusione.  Iéna  , 
1691,  in-4. 

Dissertatio  de  tabe  dorsali.  Iéna  , 
1691,  in-4. 

Dissertatio  de  epulide  et  parotide , 
cum  adnexâ  deniimn  et  gengivarum 
tltptii-j'ii.  Iéna    169a,  in-4- 

Dissertatio  de  tremore.  Iéna,  1^92, 


Programma  de  aphorismorum  Hip-  in-4. 
pneraus    01  tu   et    certitudine.    Helm-  Dissertatio  de  lethargo.  Iéna,  1692, 

s'adt,  i683,  in-4.  in-4* 

//.    Conringu  in    universam  artem  Dissertatio  de    genuinâ  febris   cu- 

medicam  singulasque  ejus  partes  in-  randee  methodo.  Iéna,  1693,  in  4. 


Catalogus  plantarum  maximam 
partein  ranorttm ,  quas  per  biennium 
in  hortulo  domestico  aluit.  Helnistaat, 
1694,  in-4- 

Dissertatio  de  febrifugorum  rationo 
agendi  et  applicandi  modo.  Iéna  , 
1694,  in-4. 

Dissertatio  de  anxietate  prcccor- 
diali.  Iéua  ,  1694,  in-4- 

Programma  de  imper fectione  doc- 
trinal de  h'imoribus  corporis  humani. 
Iéna,  i6g4,  in-4. 

Prog  amtna  de  djspepsiâ.  Iéna  ; 
i6g5,  in-4. 

Dissertatio  de  pnresi  seu  paraljsi 
ex  colicâ.  Iéna,  1693,  in-4- 

Dissertatio  de  aquâ  pericardii.  Iéna, 
1694, in-4. 

Piogramma  quo  philiatros  suos 
pastremum  adiocutus  est.  Iéna,  1690, 
in-4. 

Epistolica  dissertatio  de  nova  plan- 
tas in  classes  digerendi  ratione.  Iéna, 
169G,  in-4. 

Dissertatio  defonticulis,  Kiel,  1696, 
1*1-4. 

Natura  sibi  et  medicis  vindica'a , 
seu  de  natura  liber   bipartitus.  Kiel , 

1697,  in  4. 
Thèses  medicœ  miscellaneœ.  Kiel, 

i6g7,in-4. 

Dissertatio  de  spinâ  ventosa.  Kiel  , 

1698,  in-4. 
Phocœ  maris  anatome.  Kiel,  169g, 

in-4-  Hambourg,  1707,  in-4- 

Epistola  de  motu  mercurii  in  tubo 
Totriceliiano.  Kiel,  1699,  in-8. 

Dissertatio  de  Jine  medicinœ  et  sa- 
nitate.  Kiel,  1700,  in-4. 

Dissertatio  de  tcmperamentis  et  ca- 
lido  innato  Kiel,  1700,  in-4. 

Dissertatio  de  partibus  similaribus. 
Kiel,  1700,  in-4. 


SCH  91 

Dissertatio  de  principio  motus  ani- 
malis.  Kiel,  1700,  in-4. 

Dissertatio  de  animali  motu  ejusque 
organis.¥>.ie\,  1700,  in-4. 

Dissertatio  de  odontalgiâ  tactu  se- 
dandâ.  Kiel,  1  701,  in-4- 

Dissertatio  de  alimentorum  diges- 
tiorte.   Kiel,    1701,  in-4. 

Dissertatio  de  cordis  et  pulmonum 
officio  et  usu.  Kiel,  1701,  in-4- 

Naturœ  vindicalœ  -vindicatio,  qtiâ 
ea,  quai  libro  de  natura  olirn  fuerunt 
asserta,  ulterius  confn  mantur  atjue 
e.xplicantur.  Kiel,  1702,  in-4. 

Dissertationes  III  de  corporum  per 
ignem  reso/utione  chimicâ.YAel,  1701, 
1  702,  1  703,  in-4. 

Dissertatio  de  lienis  structura  et  usu. 
Kiel,  J703,  in-4. 

Thèses  selccsœ  de  partibus  genera- 
tioni  dicatis  et  eorum  usu.  Kiel,  1703, 
in-4, 

Dissertatio  de  ventris  imi  visceri- 
bus  sccetoriis.  Kiel,  1703,  in-4. 

Dissertatio  de  mentis  palatio.  Kiel , 

1703,  in-4. 
Ana  lecta    a  nato  m  ica-phjsio  logica 

in  brèves  thèses  congesta.  Kiel ,  1704  , 
in  4- 

Dissertatio  de  obsessis.  Kiel,  1704» 
in-4. 

Dissertatio  de  morbis  magicis.  Kiel, 

1704,  m-4. 
Acidiilarum  Sttalb acensium  et  Pyr~ 

montanarnrn  per  expérimenta  explo~ 
ratarum  inter  se  collatio.  Kiel,  1703 
et  1  704, in-4. 

Via  regia  ad  artem,  Stadhrm  II  de 
studio  anatomieo  et  partium  corporis 
humain  natura  et  mu  rite  cognoscendd. 
Kiel,  1706,  in-4. 

Dissertatio  de  proportionibus  in 
corpo'e  humano  destructis  morborum 
causis,  Kiel,  1706,  in-4. 


92  SCH 

Anatomes  xiphiœ  piscis.  Hambourg,  De  humani  animi  adjectibus,  eornm 

1707,111-4.  ortu ,    causis,   et  iride  exspectandis  in 

Dissertatio  de  Juridamentis  artis  me-  corpore    bonis    malisque     disquisitio. 

dicce  preecognoscendis  in  materice  me-  Kiel  ,1713,  in- 4. 

dicœ  ulteriori  notifia.  Kiel,  1707,111-4.  Ars  medendi  universa  ex  veris  suis 

Oratio  de  augrnentis  et  decrementis  /iindainentiseruta.Wisiiiav,ï^i^,'m-i. 

artis,se primo  praesidium  sumente.K'tel,  Virorum    clarissimorum    ad  Schel- 

.1708,  in- 4.  hammerum   epistolœ  sciectioies.  Wis- 

Dissertatio    de   nùro.    Amsterdam,  itiar,    1727,  in-8. 

1709,  in-4.  (Manget.  — Kestner. —  Haller.) 

SCHENCK.  (Jean),  auteur  d'un  recueil  fort  estimé  d'observations 
de  médecine,  naquit  à  Grafenberg,  le  10  juin  i53o.  Il  fit  ses  études 
à  l'Université  de  Tubingue,  et  y  fut  reçu  docteur  en  .t554-  11  vint 
se  fixer  à  Strasbourg,  et  s'y  livra  à  la  pratique  de  l'art  de  guérir  ; 
mais  bientôt  il  fut  appelé  à  Fribourg,  où  il  eut  la  place  de  mé- 
decin pensionné.  Il  mourut  dans  cette  ville  le  12  septembre  1598. 

Schenck  est  auteur  d'un  des  ouvrages  les  plus  utiles  qui  aient 
été  publiés  en  médecine  au  16e  siècle.  Abandonnant  la  méthode 
reçue  de  faire  de  grands  traités  systématiques  où  les  faits  étaient 
rares  et  les  hypothèses  nombreuses  ,  il  se  borna  à  rassembler  des 
observations  ;  son  recueil  en  renferme  un  nombre  prodigieux,  dont 
une  bonne  partie  offrent  un  intérêt  réel,  et  ne  le  perdront  jamais. 
Schenck  avait  bien  compris  l'utilité  des  recherches  d'anatomie  pa- 
thologique, et  nous  a  transmis  beaucoup  de  matériaux  pour  cette 
science. 

Obseivationummedicarumranorum,  inde/esso    labore  partum  ,    ita   inex- 

libri  VU,  in  quibus  nova,  abdita,  ad-  hanstœ  udlitatis acvoiuptatis,  omnibus 

mirabilia  ,     monstrosaque    exempla  ,  scientiœ  naturalis  ac  medivinœ  culto- 

circa  anatomen  ,  œgTWtdinum  causas,  ribus  feracisùmum  ,  etc.   Bâle  et  I-'rî - 

signa,  eventus,curationes  ,  aveteribus  bourg,     i584-i5y7.    in-8,    7     vol. 

recentioribusquc  sive  medwis,  sive  aliis  Francfort,    1600,    in-8.,  2   vol.    Fri- 

quibusque   pde    digniss.     scriptonbus  bourg,    1604,  in-8.  Francfort,   1600, 

monumentis  consignata,  pamm  kacte-  in -fol.  Lyon,  i644,in-fol.  Francfort, 

nus pubiicatis, partim  etiam  c/.jiaSox^iç,  i665,  in-fol. 

non  paucis,  per  communes  locos  arti-  (Manget. — Kestner. — Haller.) 
ficiose  digesta  proponuntur.    Opus   ut 

SCHERF  (Jean  Chrétien  Frédéric),  né  à  Ilmenaule  2  février 
1750,  fit  ses  études  médicales  dans  les  Universités  d'Krfurt  et 
d'Iéna.  Reçu  docteur  en  1 77 /j,  il  se  fixa  dans  sa  ville  natale,  se  livra 
avec  un  égal  succès  à  la  pratique  de  l'art  et  aux  travaux  littéraires. 


SCH  91 

Il  mourut  le  11  septembre  18 18.  Schcrf  était  membre  de  l'Académie 
des  curieux  de  la  nature  et  de  plusieurs  autres  Sociétés  savantes.  11 
a  traduit  en  allemand  un  grand  nombre  d'ouvrages  étrangers,  sou- 
vent en  les  enrichissant  de  notes;  mais  ses  principaux  travaux  se 
rapportent  à  l'hygiène  publique  et  à  la  police  médicale,  qu'il  cultiva 
avec  beaucoup  de  zèle. 


Joseph  Warner,  von  den  Krankhei- 
ten  der  Hoden  und  ihrer  Hceute,  nebst 
Virer  Heilung ,  aus  dem  Engl.  Gothy, 
1775  ,  in-8. 

Medicinische  Bemerkungen  und 
Untersuchungen  einer  Geselhchaft  von 
JErzten  in  London.  Band.  5  ;  aus 
dem  Engl.  AlleDbourg  ,  1776,  in-8. 
Publié  aussi  sous  le  dire  de  .•  Thom. 
Sirnson's  Medicinische  und  Chirurgis- 
che  Manmgfalcigkeiten  ,  Kiikland's 
Versuch  iiber  die  Kindbeit ficher  ;  nebst 
zwei  vorlœtifigen  Abhandlungen  i) 
iiber  dus  Gehirn  und  die  Nerven  2) 
iiber  die  Mitleïdenschaft  ;  aus  dem 
Engl  Gotha,  1778  (1777)  i"-8. 

Cheston's  paihologische  Unterm- 
chungen  und  Beobachtungen  m  der 
Wundarzneykunst;  aus  dem  Engl. 
Gotha,  17 Ko,  in-8. 

Anzeige  der  Reltungsmittel  bey  leb- 
losen  und  in  pldtzhche  Lebensgefahr 
gerathenen  ;  nach  des  Hrn.  Archiaters 
Henslet    Plan  ausgearbeitet.    Altona, 

1780,  in-8.  Neue  Ausgabe.  Leipzig, 
1787,  in-8.  Neue  Ausgabe.  Leipzig, 
1796  ,  in-8. 

Rnwleys  praktische  Anweisung  die 
Kranhheiten  der  Briiste  im  Kindbet- 
t  rinnen  heilen  und  zu  verhûlen  ;  aus 
dem  Engl.  mit  Anmerkungen  .  Gotha, 

1781,  in-8. 

Versuch  eines  Apoihekerbuchs  fur 
die  Landstadte.  Gotha  ,  1781,  in-8. 

Wilh.  Culter's  Abhandlnng  vom 
Keichhus'en,  nebst  Anhang  vom  schier- 


Des  Ritters  Joh.  Floyers  Abhand- 
lung von  der  Engbrùstigkeit ,  nebst 
einem  Anhange ,  der  d.e  Beobachtun- 
gen des  Ridley  iiber  die  Engbrustigkeit 
enthœlt  ;  verteutscht  und  mit  einigen 
praktischen  Anmerkungen  versehm. 
Leipzig ,   178a,  in  8. 

Vollstœndiger  Hausartzt,  nach  dem 
Englischen  des  Hrn.  Smythson.  1  Band. 
Leipzig  ,  1783  ,  in-8. 

Archiv  der  medicinischen  Polisey 
und der gemeinniitzigen  Arznejkundr. 
1  ster  Band. Leipzig,  178'j.  2tcrBand„ 
ibid.,  1784,  Zter  Band.,  ibid.,  r«8(\ 
^ter  Band.,  ibid.,  1787,  in-8. 

Beytrœge  zum  Archiv  der  medicinis- 
chen Polizey.  isten  Bandes  ister 
Sammlung.  Ibid.,  1  789  (eigentl.i  788). 
ister  B.  ute  Samml.  iliid.,  178g. 
iten  B.  iste  Samml.,  ibid.,  1790  (  ei- 
gentl.  1789).  -iten  B.  île  Samml., 
ibid.,  1790.  iten  B  iste  Samml., 
ibid.,  179t.  iten  B.  afe  Samml., 
ibid.,  i"t^i,l\tenB.  iste  u.-ite  Samml. 
ibid.,  I7«.)3.  5te  B.  iste  Samml.,  ib., 
1793.  5ten  B.  ite  Samml.,  ibid., 
1  794  &ten  B.  iste  Samml ,  ib.,  1  795 
(iten  B.  ite  Samml.,  ibid.,  1796.  ^ten 
B.  iste  Samml ,  ibid. ,1  797. 2te  Samml., 
1 798.  &ten  B.  iste  Samml,  1798.  2£e 
Samml.  1799. 

Untersuchung  des  gegemvœrtigen 
Zustandes  der  mediciiiischen  Chirur- 
gie. Ibid.,  1784,  in-8. 

ffilliam      Black's  ,   Entwurf    einer 


lin  g  und  dessen  Zubereitung  ;  aus  dem  Geschichte    der     Arz  neywissenschaft 
Engl.  Stendal ,  1 78a,  in-8.  "nd     fi 'undarzuerhunst  ;     ans      dem 


94  SCH 

Englischen    ïtoersetzt  ,      herausgege-      Gemndheitwasser  zu  Meinberg,  xster 
d    mit     einigen      Zuscetzen      Hefc.  Ibid.,  1794,  in-8. 

Lippisches  Dispensatorium,  aus 
der  lateinischen  Vrschrifù  ver teutscht, 
•verbessert  u;id  vermehrt.  xster  Theil. 
Lemgo,  1799.  in-8. 
Allgerneines  Archiv  der  Gesundheits- 
polizey ;  herausgegeben  u.  s.  w  ister 
Band.  istes,  ites  und  3tes  Siiick.  Ha- 
novre, i8o5,  iu-8. 

(Med.  chir.  Zeitung. —  Mensel.) 


ben 

verseken.  Lemgo,  1789,111  8. 

Vollstœndiger  teutscher  Hausarzt 
ister  Band.  Leipzig,  1791,  in-8. 

Dispensatorium  Lippiacum,  genio 
moderno  accommodatum\  auctoritate 
collegii  medici  redegit.  Pars  I ,  Lem- 
go  ,  1792.  Pars  II,  ibid  ,  1794,   in-8. 

B/iefe  Jur   das    Publikum  ùber  die 


SCHILLING  (Godefroi-Guillaume),  né  en  Hollande  vers  1725, 
passa  à  Paramaïboo,  ville  principale  de  la  Guiane  hollandaise,  et 
y  pratiqua  la  médecine  et  la  chirurgie  avec  beaucoup  de  succès. 
Ayant  acquis  de  la  fortune,  et  sentant  le  besoin  d'étendre  ses  con- 
naissances ,  il  revint  en  Europe,  reprit  ses  études  médicales  à 
Amsterdam  et  à  Utrecht ,  fut  reçu  docteur  en  médecine  dans  la 
dernière  de  ces  universités,  en  170g;  parcourut  la  France,  l'Italie, 
l'Allemagne,  séjournant  dans  toutes  les  villes  renommées  par  leurs 
établissemens  scientifiques,  et  s'en  retourna  à  Surinam.  Nous  igno- 
rons l'époque  de  sa  mort.  On  lui  doit  deux  opuscules  fort  intéres- 
sans  sur  le  jaws  et  sur  la  lèpre. 


Diatribe  de  morbo  in  Europâ  pêne 
ignoto,  quam  Américain  vocant  Iaws. 
Utrecht,  1770,  in-8. 

De  leprâ  commentationes .  recensuit 
J,  D.  Hahn.  Leyde  et  Utrecht,  1778, 
in-8. 


Versuchc  mit  dem  Zitteraale ;  dans 
les  nouveaux  Mémoires  de  l'Acadé- 
mie royale  des  sciences  de  Beilin, 
année  1770. 

(Hahn.) 


SCHLEGEL  (Jost.-Fred.-Aug.),  docteur  en  chirurgie  et  en 
médecine  ,  médecin  conseiller  de  la  cour  impériale  de  Russie,  mé- 
decin privilégié  de  Moscou,  a  écrit  un  opuscule  intéressant  sur  la 
plique  polonaise. 

Ueber  die  Ui  sachen  des  Weichsel-  kerten   Polenseinen  ehemahligen  blù- 

zopfes  der  Mentchen  und  T/iiere,  die  henden  Zustaud  wieder  zu  verschaf- 

Mittel  deriselben  zu  heilen,  in  ktirzem  fcn.  Mit  vier   illuminirten    Rupfcrta- 

auszurotten,itnd dein  dadurchentwccl '■  feln.  Iéna,    i8o6,in-8. 

SCHLEGEL  (Jean  Chrétien  Tracgott),  né  à  Eangen  Eiehstadt, 
près  de  Fribourg,  en  Saxe,  le  27  novembre  17/ifi,  fut  reçu  docteur 
en  médecine  à  Iéna  en  1771,  se  fixa  à  Langensalza,  devint  conseil- 


SCH  95 

1er  et  premier  médecin  du  comte  de  Scbœnbourg-Waldenbourg,  et 
mourut  au  commencement  du  dix  neuvième  siècle.  lia  publié  plu- 
sieurs recueils  intéressans  d'opuscules  académiques  sur  la  séméio- 
tique,  la  thérapeutique,  la  matière  médicale,  les  accouchemens  et 
la  médecine  légale. 

Diss.  inaug  de  metastasi  in  morbis.  ]\eue  medicinische  Litteratur,  isten 

P.   î.Iéna,   1771»  in-4-  Bandes,    isies  und  ites   Si'àck .   Leip- 

Hud.     Rouppe  Abhandlung    vom  zig,  178-7.    ites    und    ,\tes  St.    1788. 

Scorbut;  ausd.  lat.  Gotha, 1  774»  in-8.  iten  Band,   istes  und  ites  St.    178g, 

Deutsches  Apothekerbuch,  nach  der  ites  und  l+tes  St.  1790.  iten  Bandes, 

Pharmacopcea  Datiica   ausgearbeitet.  istes  und  ites  St.  179,1,  'ites  und  f^tes 

Goiha,  1776,  in-8.  St.  1792.  t^ten  Bandes,  istes  und  ites 

Medicinische   Litteratur  fiir  prnk-  St.ir)^i,itesundl^tesSt.Vo\à.i^Q)^, 

tische    Aerzte.    12     Thede.    Leipzig,  in-8. 

1780-1786,  in-8.  Thésaurus  semiotices  pathologicœ. 

Collectio    opnscidorum    selectorum  Vol.  I,  Stendal  ,     1787.  — -  Vol.    II, 

ad  medicitiam  fon-nsetn  spectantium.  ibid.i  792,  in-8. — Vol. III.  Ibid.  1802. 

Vol.  I,  Leipzig,  1  7 S Jî . — Vol.  II,  ibid.  Thésaurus  pathologico — therapeu- 

1787. — "Vol.  III,  ibid.  1788.  —  Vol.  tiens,    vol.    I  ,    pars     1.     Leipzig, 

IV,  ibid   1789.  —  Vol.  V,  ibid.  1790.  1789.  —  Vol.  I ,  pars  2,  ibid.  1789. 

—  Vol.  VI,  ibid.  1  791,  in-8.  —  Fol.  I,  pars  3,  ibid.  1  790.  —  Fol. 

Prima;  lineœ   de  cognoscendis  mu-  H.  pats  1,  ibid.  1798,  in-8. 

lierum  morbis  in  usus  academicos  duc-  Thésaurus  maleriœ  medicœ  et  artis 

tœ    a    Gualth.    van    Dœveren  ,    quas  pharmaceuticœ.  Tomus  I,  ibid.  1 793. 

recudi  eu  ravit.  Ibid.,  1783,  in-8.  — Tomus  II,  ibid.  1  794. —  Tomus  II If 

Josephi  Lieutaud,  Régis  Galliœ  Ar-  ibid.  1797. 

chiatrorum  comitis   hisioria  anatomi-  Syiloge  operuin  minorum  prœstan- 

co-medica.  Recudi  jam  nunc  curavit ,  tium  ad  artem   obstetriciam  specian- 

correxit   et  supplemento    Locupletavit.  tium,    quos   curavit   atqne  edidit ,    et 

Vol.I,  Langosalissœ  1786. — Vol.  II,  indicibus  necessariis  auxit ,  cum  tabb. 

Ibid.  1787,  in-8. — Vol.  III,  1802.  tends,  Leipzig,   1795,  in-8.  2  vol. 

Sylloge  selectiorum  opusculorum  de  Uebersicht    aer    neuesten    medici- 

mirabili  sjtnpathiâ  ,  qtiœ  partes  inter  nischen  Litteratur,  isten  Bandes,  istes 

divenas   corporis   huinani   intercedit,  und  ites  Stiick.  Chemnitz .  ijoS^in-S. 

Leipzig,   1787  (1786),  in-8.  ites.  St.   1800. 

SCHLEGEL  (Jean  Goillaume),  fils  du  précédent,  naquit  à  Lan- 
gensalza  le  2 5  février  1774.  Il  exerça  l'art  de  guérir  à  Mersebourg, 
et  mourut  dans  cette  ville  le  1 5  septembre  1812.  On  lui  doit  un 
opuscule  fort  intéressant  sur  les  maisons  et  les  cliniques  d'accou  - 
chemens  de  tous  les  pays. 

Spécimen  I  et  II  fragmentorum  ex  titutorum  ad  artem  obstetriciam  spec- 
geographia   nosocotniorum  atque  ins-      tantium.  Leipzig,  1800-1801. 


96  SCil 

Schlegel  a  traduit  en  allemand  l'his-  (1er ,  et  Va  enrichie  de  quelqnes 
toire  du  forceps  et  da  levier  de  M  ni.      noies. 

SCHLEGER  (Théodore- Auctstf.).  né  à  Ulm,  le  i5  mars  1727, 
fit  ses  études  médicales  à  Strasbourg  et  à  Helmstadt,  où  il  fut 
reçu  docteur  en  1750.  Cette  même  année,  il  fut  reçu  prosecteur  et 
professeur  d'anatomie  au  collège  de  Brunswick,  et  bientôt  après 
médecin  pensionné  de  la  ville  d'Ulm.  Plus  tard  ,  il  fut  professeur 
de  médecine  et  de  chirurgie  à  Casse!,  et  enfin  membre  du  collège 
médical  d'Ulm,  où  il  mourut  le  18  décembre  1772. 

Diss.  inaug  .{Prœs .  Laur .  Heistcro).  Fersuche  mit  dem  Mutterkorn .  Cas- 

De  vence-sectionum  usu  et  abusu  aptid  sel,  1770,  in-4. 

Galles.  Helmstadt,  1  7.Ï0,  in-4-  Progr .   de  caritale  annonce  posta. 

Diss.de  prolapsu   uteri  cum  inver-  J76,J»  fere  universali,  ejusque  potissi- 

sione  extra  parties  temptts  ex   terrore  mum  phjrsicis  causis.  Cassel ,     177a, 

OT-fo.Helnastadt,  1750,  in-4.  ln"/t" 

t.-   ,    1  .   j    ,  j     r  ,       »•   •  Progr .invitator.  ad  seetiones  votio- 

Diatribe  gratulatoria   de  fato   diei  °  /««w 

res    chirttrgicas ,    etc.  Cassel,     1772, 


natalis,  Helmstadt,  1751,  in-4. 

Diss.  de  morbis  sexiis  feminini  ex 
defectu  potus  oriundis.  Helmsiadt  , 
1751 ,  in-4. 

Vertheidigung  gegen  D.  Schleret's 
Beschuldigungen  .Herfeld,  1756,  in-4. 

V on  der  Kutist ,  gliicklich  zu  heyra- 
then^undirn  Ehestande  stots  vergniigt 
zu  seyn.  Francfort-sur-le-Meia,  1760. 

Progr.   von   denen   der  Arzneyse- 


in-4- 

Memoria  Leonh.  Henr.Lud.  Geo. 

a  Canngiesser^  cousit.  i/if.Cassei,  t  7  72 
in-4. 

Progr.  qito  claves  secalinos  perpe- 
ram  a  nonm/ilis  venenum  morbique 
rigidi  cerealisve  cattsam  nominari 
novis  argu mentis  et  experi  rtentis  do- 
cet  .Cassel,  1772,  in-4. 

Progr.     obserçationes    circa    hujus 


lahrtheit  vorausziisetzenden  Griinden,      temporis  et  loci  epidemias  sistens.  Cas» 
und'von  denen   bey  dem  Carolino   in      sel.  1772,  in-/{. 


Cassel  sich  darbietenden  gewiinschten 
Getegenheiten  zu  Erlernung  und 
glucklicher  Verbindung  der  Chirurgie 
mit  der  Arzr.eywissenschaft.  Cassel, 
1763. — Fortsetzung.  Cassel,  1763, 
ïn-4. 


Progr.  de  epidemiâ  antea  chronica 
nu/ic  acuta.    Casse),  1773,    J//-4. 

fon  der  Quassia  ;  in  den  Beytr. 
zur  Cassel. polit .  Zeit.  1769,  St.  17, 
n.  19. — f  on  Zubereitung  des  Eau 
d'Espagne.  Ibid.  St.  2,  h.  5. 


SCHLICHTING  (  Jean  Daniel  ),  médecin  et  accoucheur  à 
Amsterdam  au  milieu  du  dernier  siècle,  s'est  fait  un  nom  distingué 
en  physiologie,  en  chirurgie  et  en  obstétrique.  Ses  ouvrages,  écrits 
en  hollandais,  sont  peu  connus  en  France,  quoique  riches  en  obser- 
vations intéressantes.  Haller  a  indiqué  avec  quelques  détails  les  faits 
les  plus  remarquables  qui  s'y  trouvent. 


SCH 


Û7 


bewyzen ,  tôt  àienste  van  het  gemeen, 
ten  overvloede  nog  vertoont  door  J. 
D.  Schlichting.  Amsterdam,  1747, 
in-8. 

Traumatologia  novantiqua  of  te 
vernieuwde  wondheelkuttde  wonden  te 
genezen  zonder  prop  stop  en  sluk 
wieken  of  veele  zalven  plaisteo  en 
meer  andere  kragtlooze  hulpmiddel. 
Amsterdam,  1768,111-4. 

Schlichting  a  fourni  an  assez  grand 
nombre  d'obsertations  an  Recueil  de 
l'Académie  des  curieux  de  la  nataie. 
Il  a  donné  des  éditions  de  la  chirurgie 
de  Yerbrugge  et  des  accouchemens  de 
Pleyier,  augmentés  de  beaucoup  de 
notes. 

(Haller.) 


Siphilidos  mnemosynum  cruicum 
of  gedanken  over  ongemaaken  door't 
gebruyk  der  teel  deelcn  oorspronklyk. 
Amsterdam,  1741»  in-8-  1746  ,  in-8. 

Embryulcia  nova  détecta,  of  eene 
heel  nieuwe  en  onbekende,  dog  nuttige 
behandeling  ,  in  de  meeste  moeielyke 
baaringen,  op  't  spoedigste  te  helpen. 
Eertyds  maar  van  denzelven  en  sync 
navolgers  over  de  5o  jaaren  heel  be- 
dekt  gehouden,  en  nu  ontdekt,  be- 
schreven,  en  in  plaaten  -vertoont,  met 
byvoeginge  van  andere  onbekende 
zaken  en  de  miirenchites.  Amster- 
dam, 1747,  in-8. 

Embryulcia  novce  detectœ  appendix 
zyndeeen  vervolg  van  V  zoogenaamde 
geheim  van  Roonhuisen  ,  met  klaare 
heel  duidelyke  en  onweder  spreekelyke 

SCHMALZ  (Charles-Louis  ),  médecin  à  Pirna  ,  dans  la  dernière 
moitié  du  dernier  siècle,  a  publié  quelques  ouvrages,  dont  le  plus 
intéressant  est  son  recueil  d'observations  de  médecine  et  de  chi- 
rurgie. 

Von  Faulfiebern.   1760. 

F  on  Schierling,  1761. 

Ein  Traum  von  einem  besondern 
Arzneymittel ,  1762. 

Beweis  das  die  Aerzte  auf  die 
A  tissage  der  Hebammen  sich  niche 
verlassen  konnen.  1768. 

Das  Bild  eines  redlichen  Ârztcs , 
mit  patriotischer  Freiheit  geschildert. 
1770. 

Sendschreiben  an  den  Hrn.von  Lùt- 
tichau ,  die  gegenwài  tigen  epide- 
mischen  Krankheiten  betreffend.  1772. 


Seltene  chirurgische  und  medicinis' 
che  Porfâlle.  Leipzig,  1784,11-8. 

C.  G.  Schwaenken's  Bemerkungen 
iïber  die  Wassersucht  und  einige  lang~ 
wierigc  Krankheiten, mit  theoretischen 
und  praktischen  Zusdtzen  vermehrt . 
Dresde,  1787,  in-8. 

Beobachtungen  ûber  die  gtite  Wir- 
kung  des  stinkenden  Asantz  bey  Drïï- 
sen  und  Knochengeschwïdsten ,  auch 
bey  dem  Beinjrass  ;  in  Loder's  Jour- 
nal fur  die  Chirurgie,  B.  2,  St.  4>  n.  J 
(*799)- 


SCHMIDEL  (Casimir  Christophe), né  à  Bayreuthle  ai  novem- 
bre 17  18,  fit  ses  études  à  Géra,  à  Halle  et  à  Iéna,  où  il  fut  reçu 
docteuren  médecine  en  17^2.  Il  se  fixa  ensuite  dans  sa  ville  natale, 
et  y  fut  nommé  professeur  de  médecine.  Quand  l'Université  de  cette 
ville  fut  transférée  à  Erlang,  il  l'y  suivit,  et  fut  assesseur  de  la  Fa- 


S8  SCH 

culte,  second  professeur  de  médecine  et  chargé  de  l'enseignement 
de  l'anatomie-el  de  la  botanique.  Il  fit,  de  1756  à  17  58,  un  voyage 
botanique  etminéralogique  en  Saxe,  en  Hollande  et  en  Suisse. Deux 
ans  après  son  retour,  il  devint  premier  professeur  de  sa  Faculté,  et 
en  1763  premier  médecin  du  prince  d'Anspach.  En  1773  et  1774, 
il  accompagna  la  princesse  Elis.  Frid.  Sophie  de  Wurtemberg  dans 
un  voyage  en  Suisse,  en  France  et  en  Allemagne.  Il  en  fit  un  nou- 
veau les  deux  années  suivantes  en  France  et  en  Italie.  Schmidel 
mourut  le  18  décembre  1792.  Il  avait  été  directeur  de  l'Académie 
des  curieux  de  la  nature,  et  il  en  serait  probablement  devenu  pré- 
sident, sans  une  maladie  qui  le  priva  pendant  les  deux  dernières 
années  de  sa  vie  d'une  partie  de  ses  facultés. 


Diss.  inaug.  {p?-œs.  S.  P.  Hils- 
ehero)  de  exulceratione  pericardd  et 
cordis  cxcmplo  illustrât* .  Iéna,  1742, 
in- 4. 

Progr.  ad  renunciationcm  médici- 
nal doctorum  exaratum  stylo  lapidari. 
Erlangue  ,  1743,  fol.  pat. 

Diss.  de  epistolaris  de  viirietalibus 
l'asorum  magni  plerumqtie  momenti. 
Erlangue,  1744»  in-4- 

Diss.  defebre  iniermitlenti  terlianâ. 
Erlangue,  1744,  in-4. 

Diss.  purgaiionis  fortioris  prœ- 
stantiâ  in  hjdrope.  Erlangue,  174^, 
in-4. 

Epistola  anatomica ,  quâ  de  con- 
tioversâ  nervi  intercostalis  origine 
quœdam  disseruntur.  Erlangue,  1747? 
in-4. 

Diss.  de  injlammatione  intestino- 
rum.  Erlangue,  1747,  in-4- 

Progr.  de  habitu  naturali  vena- 
rum  lymphalicarum  super  hepar.  Er- 
langue ,  1747» 'n"4 


Knorr,  chalcographo  Noremb.,  t.  I-X. 
Nureinb.  1747.  —  Car.  et  éd.  Joli. 
Chph .  Relier,  pictore  Noremb .  Tab. 
I-XII,  ibid.,  1762;  tab.  XIII-XXV, 
ibid.,  1771;  tab.  XXVI-XXXVI,  ib., 
1775;  tab.  XXXVII-L,  ibid.,  1777. 
—  Edition  II,  ibid.,  1782.  —  Cur. 
D.  Joli.  Chiisti.  Dan.  Schieber.  Ma- 
nip.IetlIcumL  tabb.  color. Manip.UI 
Seet.  I.  cuintab.  LI-LYIII,  ibid.  1794. 
Sect.II,  enra  tab.  LIX-LXXV,  ibid., 
1796  ,  in-fol. 

Diss.  de  morbo  ex  navigatione 
oriundo .  Erlangue,  1748,  in-4. 

Diss.  de  obstructione  alvi.  Erlan- 
gue, 1749,  in-4. 

Diss,  de  leprâ.  Erlangue  ,  1  7  5o , 
in-4. 

Diss.  Pathologia  dolorum  gravi- 
darum, parturinntiurn  et puerperarum. 
Erlangue,  1700,  in-4. 

Diss.  de  Oreoselino.  Erlangue,i75i, 
in-4. 

Diss.  de  dentitione  ,  prie  serti  m  in- 


Icônes plantarum  el  analyses  par-     Jantum    difficili.      Erlangue,    1751, 
tium  œri  incisa;  atque  vivis  coloribus      ln-4. 


insignatœ ,  adjectis  indicibus  nomi- 
num  necessariis;  figurarum  explicatio- 
nibus  et  bremibus  animadversionibus . 
Curante  et  edente    Georgio    JVolfg, 


Diss.de prœcordiis.  Erlangue,  17.53, 
in-4. 

Diss,  de  nen>o  intercostali.  Erlan- 
gue, 1754,  in-4. 


SCiï 


99 


Diss.  de  kermès  /«/«e/'a/i.  Erlangue,  Diss.  sistens  lochia  prœternaturalia. 

1754,  in-4.  Erlangue,  T7G3,in-4. 

Diss.  de  actione  nervorum.    Erlnn-  Vorstellung   einiger  merkw'ùrdigen 

gue,  17  55,  in-4.  Versteinerungen ,  besteliend  ans  (24) 

Diss.  de  alvi  obstructione.  Erlangne,  mît  Farben  vorgestellten  Kupfertafeln; 

1^55,  in-4.  mit  Anmcrkungen.    ister   Heft.  Na- 

Diss.   de  tnmnribus  a  graviditate.  remberg,  1  781.  — iter  undZ ter  Heft. 

Erlangue,  1755,  in-4.  Noremberg,  1782.  —  4 ter  Heft.  Na- 

Diss,   de  alcalescentiâ    humorum.  remberg,  1  783,  gr.,  in-4.  Neue  Ai/f- 


Erlangue,  1756,  in-4. 

Diss.  de  dignitate  duodeni  in  diju- 
dicandis  et  curandis  morbis.  Erlangue, 
1757,  in-4. 

Diss.  de  sede  -variolarum  non  in 
solâcuie.  Erlangne,  1758,  in-4. 

Diss.  botan.  de  Buxbaumiâ,  Er- 
langue ,  1759,  in-4. 

Diss.  de  Blasiâ.  Erlangue,  1760, 
in-4. 

Diss.  de  Jungermanniœ  charactere. 
Erlangne,  1760,  in-4. 


lage.  Erlangne.  1793,  in-4. 

Dissertationes  botanici  arguments 
révisa;  et  recusœ.  Erlangne,  1784, 
in-4  >  cum  tab.  an. 

Oratio  in  renunciatione  med.  doc- 
torum  dicta  de  lemmatum  in  medici- 
nam  cautâ  applicatione  ;  in  Historiâ 
academiœ  Fridericiance.  Erlangne , 
1744,  in-fol.  N.  X,  p.  87-91. 

Anmerkungen  iiber  die  bisherige 
Eintheilung  der  Schwamme  ,besonders 
nach  ihren  Arten;  in  den  Erlang,  gel- 


Demonstratio  pragnantis   mulieris  ehrten  Anzeigen.  1  746,  TV.  19,.?.  1 45- 

e  fœtu    ad parturn  maturo  ,  in  tabulis  i5i. 

sex  ad  natures  magnitudinem  post  dis-  Von  der  Grosse    und  Einrichiung 

sertionern  depictis  et  eâ  mfithodo  dis-  der   erschaffenen  Ercle.  in  (  Délias  ) 

posilis, ut  hujus  status  gravidi  amplam  Frankischen  Sammlungen.    St.  33,  s. 

ad  oculos  ideam  collocentf  cum  expli-  195-208.  17G1. 

catione ,    cura  et  studio  Caroli  Nico-  Vorrede  zu  JVilh.  Fried.von  Glei- 

laiJentj. —  Ad  exemplar  Londinense  chen    Neuestcn    aus  dem   Reiche   der 

translata  a   C.   C.    Schmidel;  in  as  Pf.cnzen.  Nuremberg,  1764,  in-fol. 
incisa  et  récusa  a  Jo.  Miçh.  Scligman,  Beschreibun»    eines   Seesterns    mit 


chalcographo  Norirnbergensi.  Nurem- 
berg, 1769,  in-fol. 

Diss.de  hjdrophobiâ  ex  usufruc- 
tuuinfagi  oriunda,  Erlangue,  1762, 
in-4» 

Fossilium  ,  melaila  cl  res  mctalli- 
cq\  co%cernentium  ,  ghba ,  suis  colo- 
ribus  expresses.  Nuremberg,  1762, 
iu-4 . 

Episiola  ad  N.  L.  Burmannum  de 
medu  'la  radicis  acl  floreia  pertingente. 
Erlangue,  r 7(»3,  in-4. 


rocenfoei'migen  Verzierungen^  in  dem 
Naturforscher.  St.  16,5.1-7.  1781. 

Scbuiidel  a  édité  les  onvrages  sni- 
yans  : 

Conradi  Gesneri  fpkUoscphi  et  me- 
dici  celeberrimi ,  opéra  botanica,  per 
duo  sacula  desiderata ,  quorum  pars 
prima  prodromi  loco  figuras  confine  t 
ultra  CC CC  minoris  formas,  partira 
ligno  excisas,  partim  ari  insculptas; 
omnia  ex  bibliothecâ  D.  Cliph.  Jac. 
Trcw.  nunc  primum  in  lucem  edidit 


Diss.  de  pulinonibus  natantibus.  Er-      et  prafatus  est,  oîc.  Pars  1.  Nnrem- 
lan;;ue,  1  7 <3  ï ,  in-4.  uerg>  1753,  in-fol. 


i oo  SCH 

Ejusdem  historiée plantarum  fasci-  Galliam  et  Germaniœ  partem    1773 

cuîus ,  quein  ex    bibliothecâ  D.    C.  J.  et  1774  institua,  mineralogici ,  bota- 

Trciv  edidit  et  illustiavit.  Nuremberg,  nici  et  hisiorici  argumenti,    Cum   II 

1759.  Cum  lab.  XIV  cetieis,  coloribus  tab.  ceneis.  {CurâD.Jo.  Christi  Dan. 

distinctis,  Fasciculus  //.  Ibid.,  1770,  Schrebcr.)  E; langue,  i794,in-4. 


in-fol. 

Co/ir.  Gesneri  opéra  botanica  , 
pars  II. 

Après  la  mort  de  Schmidel  on  pu- 
blia de  lui  : 

Descriptio   itineris  pcr  Hclveùam  , 


Il  avait  laissé  plusieurs  autres  ou- 
vrages manuscrits  qui  sont  restés  iné- 
dits. 

(Rœrner.  —  Baldinger. —  Meusel. 
—  Haller.) 


SCHMIDT  (Jean  Georges),  né  à  Wunsiedel  le  18  août  1746,  doc- 
teur en  médecine  ,  fut  médecin  pensionné  de  la  ville  et  du  canton 
de  Wunsiedel  ;  bourgmestre  et  inspecteur  de  l'hôpital  de  la  même 
ville;  médecin  des  sources  minérales  d'Alexander's-Ba  à  Sichers- 
reuth.  Il  mourut  le  3  avril  1819  ;  ses  ouvrages  sont  relatifs  à  di- 
verses questions  d'hygiène  publique  ,  et  aux  propriétés  des  eaux 
de  l'établissement  dont  il  était  médecin. 


Ein  B'iefeines  Reisen  den  ilber  den 
Sichertsreutker  Heilbrunnen  im  Bay- 
reutliischen.  Hof.  1784,  in-8. 

Réimprimée  sous  ce  titre  : 

Gi'ùndliche  Nachricht  l'on  dem  Si- 
chertsreutker Heilbrunnen.  Ibid.  , 
1784, i"-8. 

Nachricht  von  einem  vortrefjlichen 
In.'titut  fur  arme  Kranke  ;  in  Baldin- 
gers  neuen  Mag.  fur  Aerzte.  B.  7, 
St.  5.  1785. 

Articles  dans  le  Journal  von  11.  fur 
Franhen  und  im  Frœnkischen  Merkur. 

Einige  Nachrichten  ans  der  Gcgend 
der  Stadt  undsechs  Aemter  Vunsiedeï; 


in  dem  Journal  v.  u.f.  Franhen  B.  3. 
S.iZq  u.ff.  1791. 

Ueber  das  Alexanders  -  Bad  bey 
Wunsiedel ,  eine  Beylage  zum  Front- 
kischen  Merkur.  1795,  N.  10,  S.  1- 
i83  n.  ff. 

Bcmerkungen  ;  in  dem  Archiv  der 
Aerzte  und  Seelsorger  wider  die  Poc- 
kennoth  St.  6.  Leipzig,  X798,  in-8. 
— Il  eut  part  à  la  JJ ' unsiedelTVochen- 
blatt. 

Ueber  die  Entstehung  und  den 
Fortgang  einer  Privatànitàli  fur  arme 
Kranke in  der  Stadt  JFun^it.hl .  Ilot'. 
181  7,  in-8. 

(Med.  cbir.  Zeitung. —  Meusel.) 


SCÎIMIDT  (Jean  Adam),  célèbre  ophthalmologiste,  naquit  à  Aub, 
près  de  Wurzbourg,  le  ia  octobre  1759.  11  fit  des  études  chirur- 
gicales à  Wurzbourg,  sous  le  professeur  Siebold.  En  1778,  il  entra 
au  service  militaire  comme  sous-aide  en  chirurgie.  L'année  suivante, 
la  guerre  de  Prusse  étant  terminée,  i!  suivit  son  régiment  qui  fut 


SCH  101 

mis  en  garnison  à  Vienne,  et  s'appliqua  avec  beaucoup  d'ardeur  à 
ses  études  médicales.  Il  se  lia  d'amitié  avecHunczowsky  en  1781  et 
partagea  ses  travaux.  Après  cinq  ou  six  autres  années  passées  dans 
le  service  de  la  médecine  militaire,  Schmidt  fut  nommé  professeur 
extraordinaire  d'anatomie  et  de  chirurgie,  et  prosecteur  à  l'Acadé- 
mie Joséphine.  Le  célèbre  oculiste  Barth  voulant  quitter  Vienne 
pour  s'en  retourner  à  Malte,  sa  patrie,  fut  chargé  par  l'empereur 
Joseph  II  de  former  deux  jeunes  médecins  à  l'exercice  de  son  art. 
Schmidt  fut  désigné  pour  l'un  d'eux,  et  reçut  les  instructions  de 
Barth  pendant  deux  années.  En  1795,  Schmidt  devint  professeur 
ordinaire,  et  à  la  mort  d'Hunczowsky,  en  1798,  il  lui  succéda  dans 
sa  chaire. 

Schmidt  mourut  le  18  février  1809.  Les  quinze  dernières  années 
de  sa  vie  avaient  été  partagées  entre  le  professorat  et  l'art  de  gué- 
rir dans  les  camps.  Il  jouissait  d'une  égale  célébrité  et  comme  pra- 
ticien et  comme  professeur.  Tous  ses  ouvrages  sont  estimés;  mais  on 
fait  un  cas  particulier  de  ses  écrits  relatifs  à  l'ophthalmologie.  On 
trouve  dans  la  Gazette  de  Salzbourg  une  notice  sur  sa  vie  écrite 
par  lui-même. 


Anùgoulard  in  TVahrnehmungen 
ilbcr  Missbranch  und  Unsicherheit 
des  Bleyextrakls ,  vonOestreichischen 
Feldwundœrzten  aufgestellt ,  und  he- 
rausgegebcu  von  J.  A.  S.  ister  Theil. 
"Vienne,   1785,  in-8. 

D.  Johann  Alexander  von  Bram- 
bilîa  ,  iiber  die  Entzundugsgeschwuht 
und  ihre  Ausgœnge.  Neue  Ausgabe. 
Ans  dem  Italienischen  ùbersetzt.  a 
Theile.   Vienne,  17S6,  in  8. 

Bibliothek  dcr  neuesien  medici' 
nisch-chi/  urgischen  Litteratur .  ïtcr 
B.  Vienne,  1790. —  3ter  B.  istes  St. 
ibîtl.,  1791;  2f«  Se,  ibid.,  1792, 
in-8  .   (Publié  avec  Hunczowsky.) 

Bemerkungen  iiber  die  Kranken- 
betten ,  und  Beschreibung  eines  von 
dem  R.  K.  Oberchirurgus  Hrn  Braun 
neu  erfundenen  einfachen  ,  und  in  den 
meisten  Riicksichten  zweekmeessigen 
Krunhcnbetle:, .  Auszugaus  dem  isten 


St.  des  3ten  Bandes  der  Bibl.  der 
neuen  medic.  chir.  Litter.  Ibid., 
1791,  in-8. 

Commentatio  de  nervis  lumbalibus 
eorumque  plexu  anatotnico-patholo- 
gica;  cun  IF  tabul.  cen.  Ibid . ,  1  794, 
in-4. 

Des  Apothekers  Paul  Sangiorgio , 
vormahls  Professors  der  pharmaceu- 
tischen  Chemie  jetzt  pharmaceutis- 
chen  Assessors  des  Kœnigl.  mediciniS' 
chen  Direktoriums  zu  Pavia  u ,  s.  w. 
Chemische  und pharmaceutische ,  zum 
Theil  die  medicinische  Policey  betref~ 
fende  Abhandlungen .  Nebst  einem 
naturhistorischen  Aussatze.  Aus  dem. 
Italienischen  ùbersetzt  und  mit  An- 
merkungen  begleitet.  Mit  2  Kttpferta- 
feln  ùber  die  Erschiitterungen  der 
Brust  und  Baucheingeweide ;  in  Eye- 
rels  medic.  Chrohik  B.  1.  H.  3. 
*793- 


102  SCH 

Apologie  der  k .  h.  mcdicinisch-chi- 
rurgischen  Josephsakademie  zu  Wien 
ibid., B.  3,  H.2 .  u.  3.  1794. 

Ueber  Nachstaar  und  Iritis  nacli 
Staaroperationem,  Vienne,  1801  , 
in- 4. 

Ophthahnologische  Bibliothek.  2 
Bande  (jic.r  von  2  Stuckeii).  Btèuie 
et  Iéna,  i8oi-i8o5 , in-8. 

Beytrœge  zu  den  Resuhaten  der 
Versuche  mit  der  Salpetersœure  bey 
primitiven  und  secundœren  syphiluis- 
chen  Krankheitsformen;  in  den  Beo- 
bachtungen  der  rnedic.  chirurg,  Jo- 
sephsakademie zu  Wien.  B.  1.  N.  i3. 
1801. 

Beytrœge  zu  den  Resuhaten  der 
Versuche  mit  der  Salpeiersœure  bey 
primitiven  und  secundœren  syphilitis- 
chen  Krankheitsformeu.Vieimey  1  8oî, 
in-8. 

Ueber  die  Wortbegriffe  :  Curiren 
und  Heilen ;  in  dem  Gesundluits- Tas- 
chenbuch  fur  das  J.  1 801.  Vienne, 
1801. 

Direkte  Curcn  durch  Triplicitœt , 
oder  die  hellsehende  Blondinc.  Wien 
fur  das  J.  1802. 

Piiifung  der  -vont  Hrn  D.  Béer 
bekannt  gemachten  Méthode  ,  den 
Grauen-  Staar  sammt  der  Kapsel  aus- 
zuziehen.  in  Loder's  Journal  fur  die 
Chirurgie.  B.  3,  St.  3,  N.   1.  1801. 

Ueber  Hrn.  D.  Béer' s  Antwort  zur 
Vertheidigung  seiner  Handgriffe,  die 


Staarlinse  sammt  der  Kapsel  auszvzie- 
hen.  Ibid.,  B.  4,  St.  1,  N.  2. 
1802. 

P/olegomena  zur  Syphilidoklinik  ; 
eine  nœthige  Beylage  zu  dessen  grns- 
serem  Wérkei Vienne,  i8o3,  in-8. 

Ueber  die  Krankheiten  des  Thrœ' 
nenorgans .  Mit  Kupfertafeln.Vienne, 
i8o3,  in-8. 

Lehrbuch  von  der  Méthode  ,  Arz- 
neyformsln  zu  verfassen ,  zum  Ge- 
brauche  seiner  Vorselnngen,  nach 
Gaub.Vienne,  1808,  in-8.  Ibid  18 ti. 
in-8. 

Ueber  die  spéculative  Tendenz  der 
Erfahrnen  ;  in  Schelling's  Jahrbil- 
chern  der  Medicin  als  JVisserischaft. 
B.  1.  H.  1,  N.  3.  i8o5. 

Ha  n  dschrifdich  en  h  interla  ssen  es 
Lehrbuch  der  Materia  medica.  revi- 
dirt  und  zum  Druck  befœrdert  von 
Wilh.  Jos.  Schmitt.  Vienne,  i8it, 
in-8. 

Vorlesungen  ùber  die  Syphilitischen 
Krankheit  und  ihre  Gesial.en,  abge- 
diuckt  nach.  dem  Manuscripte  des 
Verfassers.  Arienne,  1 8 1 2  (1 8 1 1)  in-8. 

Prolcgomena  zu  der  allgemeinen 
Thérapie  und  Materia  medica.  Abge- 
druckt  nach  dem  Manuscripte  des 
Verfassers.  Vienne,  18 12,  in-8. 

(Schmid'.'s  Selbstbiographie  in  Me- 
dicini.ch'Chirurgisc'ne.  —  Zeilung. — 
Measel.) 


SCHMITT  (Joseph-Guil.),  accoucheur  distingué,  naquit  à  Larcb, 
dans  le  comté  de  Nassau,  le  10  août  1760.  Il  commença  ses  études 
médicales  à  Wurtzbourg,  et  les  continua  depuis  17  83  à  Vienne,  où 
il  eut  quelque  temps  pour  maître  Stoll.  Après  avoir  servi  assez 
long-temps  comme  médecin,  militaire,  il  se  consacra  à  l'enseigne- 
ment et  devint  professeur  d'accouchemens  et  de  médecine  légale  à 
la  Faculté  de  Vienne.  Il  est  mort  le  3  juin  1827,  ayant  publié  des 
ouvrages  peu  nombreux,  mais  fort  estimés. 


SCH 


io3 


Preisjrage ,  welche  ist  die  sicherste 
und  beste  Méthode,  Schusswnnden 
(vulnera  sclopetaria)  zu  heilen  ?  Béant- 
worcet.  Vienne,  1788,  in-4. 

Geburtshïdfliche  Fragmente.  Mit 
einem  Kupfer,  Vienne,  1804,  in-8. 

Geschichte  einer  wahrcn  Puisa- 
dergeschwulst  des  Schenkels  ,  welche 
in  eine  falsche  ùbergieng  ,  und  ohne 
Opt  ration  geheilt  wurde  ;  in  den 
Beobachtungen  der  med.  chirurg.  Jo- 
sephs-Akademie  zu  Vien,  B.  1  Nr.i 
(1801). 

Drej  Jfahrnehmungen  von  Schwan- 
gerschaften  ausserhalb  der  Gebar- 
mutter.  Ibid    N.  6. 

Ueber  diejenigen  Krankheiten  der 
llarnblase,  denen  voi  ziiglich  Mariner 
in  hbheriiAlter  ausgesetzts  *W.  Vienne, 
1806,  in-8. 

A'tue  Versuche  und  Erfahrungen 
iiber  dieP/oncquetsche  undhydrostatis  • 
che  Lungenprobe.  Vienne,  1S06,  in-8. 
Bcleuchtung  einiger,  aufdie  gericht- 
liche  Beurtheilung  der  Kopfverletzun- 
gen  iieugebohrner  Kinder  sich  bezieh- 
ende  Fragepunhte  durch  zwey  beleh- 
rende  Geburtsjmle.  (Jus  den  Denk- 
schriften  der phjs.  medicin,  Societœt 
zu  Erlangen  besonders  abgedruckt.) 
Nuremberg,  181  3.  4°.  m.  1  Kpf. 


Wamung  gegen  des  Ge.b.  Leïbarztes 
Faust  guten  Rath  an  Frauen  iiber  das 
Gebœhren.   Vienne,  18 14,  iu-8. 

Ueber  obstetricische  Kunst  und 
Kùnsteley.  Francfort  -  sur  -  le-Mein  , 
18 16,  in-8. 

Sammlung  zweifelhafter  Schwanger- 
schaftsfelle  ,  nebst  einer  kritischen 
Einleitung  iiber  die  Méthode  des  Un- 
tersuchens ,  zutn  Gebrauch  fur  an- 
gehende  Geburtshelfer.\  lenue,  18 18, 
in-8. 

Gesammelte  obstetricische  Schriften 
mitZusœtzen  und  einem  Anhàhge  iiber 
den  herrschenden  Lehrbegriff  von 
EiusackungdeiMutterkuchcns.Ylenne, 
181Q, in-8. 

Bemerknngen  und  Erfahrungen  iiber 
die  Zuriickbeugung  der  Gebœnwttter 
der  Nichtschwangeren,  nebst  einigen 
Bemerknngen  iiber  die  Vorbeugung. 
Vienne,  1821,  in-8. 

Ueber  das  Ziiriicklassen  des  Mutter- 
kuchens  (Ans  Elias  v.  Siebold's  Jour- 
nal fur  Geburtshùlfe,  3tenBd.  3ten 
St.  besonders  abgedruckt).  Francfort- 
sur-Mein,  1822,  in-8. 

Ein  fœculenter  Scheideflufs  von 
problematischer  Abkunft  ;  in  Harless 
rheinischen  Jahrbiichern  fur  Medic. 
und  Chirurg.  Ed.  5.  St.  1.  (1822.)  N.5. 


SCHMIDTMUELLER  (Johann  Anton),  né  le  28  novembre  1776, 
fut  reçu  docteur  en  médecine,  à  Erlang,  en  1801  ;  il  pratiqua  l'art 
de  guérir  dans  cette  ville,  et  y  fit  des  cours  particuliers  de  médecine . 
Il  devint,  en  i8o5,  professeur  ordinaire  d'accouchement  et  de 
médecine  légale  à  l'université  de  Landshut,  et  fut  conseiller  à  la 
cour  de  Bavière.  Il  mourut  le  7  mai  1809. 


Einleitung   in   die     Akologie    oder  Gotfried  Fleischmann's  Geschichte 

Wundarzne'nnittellehre  ,  von  Dr.    F.  der  Rindvi.hpest w    und   der    Heilung 

E.Kiister,  ans  dem  Laleinischen  ueber-  derselben;  nebst  einem  Verzeichnisse 

setzt.  Leipzig,   iSoi,in-8.  dervorzuglichsten  Schriften  iiber  diète 


ïO.\ 


sca 


Krankheit ;  fur  Aerzte,  Prediger  und 
Landwirthe;  aus  dem  Lateinischen 
uebersetzt.  Nuremberg,  1801,  în-8. 

Diss,  inaug.  delymphâ.  ErlaDgae, 
1801,  in-8; 

Conspectus  politicr  obstetricia.Diss. 
profaculcate  docendi .  Erlangue,  1801, 
in-8 . 

Taschenbuch  fur  die  phisische  Er- 
ziehung  der  Kinder,  zunàchst  der 
Sàuglinge  ;  fur  das  Jahr  iSoa . Fùrth, 
180a. 

Taschenbuch,  etc.  Von  ersten  bis 
zum  siebenten  Lcbcnsjahr  ;  fur  das  J. 
i8o3.  Ibîd.  i8o3. —  Ces  deux  ou- 
vrages réunis  sous  ce  titre  : 

Behandlung  der  Kinder  in  den  es~ 
ten  Lebensjahren.  Ibid.  1804. 

Was  ist  die  Wàrme  in  den  Organis- 
mus  ?  In  einer  Vorlesung  beantwortet. 
Landshut,  1804,  in-8. 

Handbuch  der  Staatsarzneykunde 
zu  Vorlesungen  und  zum  Gebrauche 
fur  Bezirksœrzte  Polizey  und  Justits- 
bearnte.  Ibid.  1804,  iu-8. 

Ueber  die  Ausfuhrungsgiinge  der 
Schildruse;  ein  Schreiben  an  Hrrn. 
Hofrath  Sam.  Thom.  Sommerring.  Mit 
einem  Kttpfer.  Ibid.  1804,  in-8. 

Beytrœge  zur  Vervollkomnung  der 
Staatsarzneikunde  •  eine  Beylage  zum 
Handbuchc  der  Staatsarzneykunde. 
Ibid.  1806,  in-8. 

Jahrbuch  der  Geburtshiilfe ,  oder 
kritische  Uebersicht  der  Litteratur  und 
des  Standes  der  Geburtshiilfe  von  Os~ 
tern  180a  bis  Ostern  1806.  Erlangue, 
1807,  in-8.  Et  sous  le  titre  de,  Der 
Stand  der  Geburtshiilfe  in  den  neuesten 
Zeit  ;  kritischbeleuchtet. 

Handbuch  der  medicinischcn  Ge- 
burtshiilfe zur  Grundlage  bey  akade- 
mischen  Vorlesungen  und  zum  Ge- 
brauche fur  angehendc  praktische 
Jtizte.  \stcr  Theil.  Francfort -sur  le- 


Mein,  1809,  in-8.  <xter  Theil,  1812, 
in-8.  Aussi  sous  ce  titre  :  Die  Krank- 
heiten  der  Schwangeren,  Kreissenden , 
Wochnerinnen  ,  Neugebohrnen  ,  und 
ihre  medicinische  Behandlung. 

Einige  pyrometrische  Versuche  ;  in 
Gilbert1  s  Annalen  fur  Physik.  Jahrg, 
i8o3.  B.  14.  St.  3,  S.  3a6  u.ff. 

Ueber  die  Enthauptung  ,  und  das 
Bewustsein  nach  dcrselben.  In  Med. 
chir.  Zeitung,  i8o3,  t.  IV,  p.  221. 

Einiges  ueber  die  Zweckmœssigkeit 
und  Zweckwidrigheit  der  gewohnlich- 
sten  Lagen  und  Halcungen  der  Kreis- 
senden; in  E.  v.  Siebold's  Lucina  B. 
iSt.i.  5. 8-40  (1804). Nachtrag  da- 
zu;  ibid.  B.  3.  tt.  2.^.4.  (1806). 

Elwas  ueber  die  Entslehung  der 
Muttermœhler  ;  ibid.  B.  2.  St.  3.  S. 
46-;3(i8o4). 

Geschichte  einer  wegen  eines  Hin- 
dernisses  in  der  Scheide  sehr  schweren 
Geburt  und  ihrer  Folgen  ;  ibid.  B.  3, 
St. i.5. 4 9.  u.ff.  (i8o5), 

IVas  hat  sich  die  Geburtshiilfe  i>on 
der  bisherigen  naturphilosophischen 
Bearbeitung  der  Medicin  ueberhaupt, 
und  ihrer  einztlnenTheile  in  beson- 
dere  zu  versprechen  ?  Ibid.  B.  4-  St. 
i.S.  1.  n.ff. (1807). 

Geschichte  einer  Enthirnung  ; 
ibid.  iV.  9. 

Beschreibung  und  Abbildung  miss- 
gebddeter  Zwillinge  und  ihrer  Pla- 
centa ,  nebst  einigen  Bemerkungen  ; 
ibid.  St.  2.  N.  3. 

Ueber  die  Wirkung  der  Lungen- 
probe  ;  in  Horn's  Archiv  fur  medici- 
nische Erfahtung  B.  8. H.  r.  S.  124 
u.ff.  (i8o5). 

Medicinische  Adversaria  ;  ibid.  B. 
9.H.  2.5.  258  u.ff.  (1806). 

Merkwù  rdige  Krankheitgcschichtc 
cincs    Kindcs  ,    icichnoffnung    und 


SCH  io5 

Bemerkungen  ;  in  Horn's  Neuem  Ai-  Biographisclie  Skizze  Schmidtmùl- 

chiv  B.5.K.  i  (1S07).  ler'i;  in  Horn's  Arch'w.  undd'iraus  in 

BeytragzurOrganisirung des Medici-  der  Salzburg.   medicin  .chirurg.    Zei- 

nalwesem  in  Deutschland uebethaupt;  tung  1S10,  N.  40,  £.228-240. 
in  einigen  aphoristischen   Bemerkun-  Geschichte    einer  Zerreissung  der 

gen  zu  der  Instruktion  fïir  die  ange-  Speiserœhre  und  des  Magens  ;  in  dcn 

stelhen  undbesoldeten  Aerzte  im  Fiir-  Abhandlungen  der  Erl.  Societ.  Bd.  1. 

stenthnm  Bamberg ;  in  Augustin1  s  A r-  (18  10). 
chiv  der  Staatsarzney  kunde  B.  3.  St.  (Med.  chir.  Zeitoog.  —  Meusel.) 

I.B.  2.  S.   89  U.ff.  (1806). 

SCHMUCK  (Edmond  Joskph)  ,.  jeune  homme  de  grande  espé- 
rance,mort  à  la  fleur  de  l'âge,  était  né  à  Heidelberg  en  1 771  :  il  fit 
ses  études  dans  sa  ville  natale,  et  y  fut  reçu  maître  en  philosophie 
et  docteur  en  médecine  en  1791. 11  passa  en  Italie  en  1792  et  sé- 
journa quelque  temps  à  Pavie.  Ii  revint  la  même  année  à  Heidel- 
berg, et  mourut  le  21  décembre  1793. 

Diss.  inaug.  de  electricitate  corpo-  Biflessioni  sopra  aïcuni  punti  délia 

rum  organicorum.  Heidelberg,   1791,  Teoria  di  Brown.  Milan,  1793,  iu-8. 

'n'4-  Ôbservationes  medicœ  de  vasorum 

Bejtrœge  zur  nœhern  Kenntniss  der  sanguiferorum     injlammatione .    Hei- 

thieristhen    Electricitœt.     Manheim,  delberg,  1793 ,  in-8. 

1 792,  in-8 .  (Med.  chir.  Zeitung.  —  Meusel.) 

SCHMUCKER.  (Jean  Lebrecht),  l'un  des  chirurgiens  militaires 
prussiens  les* plus  distingués  du  dernier  siècle,  naquit  en  1712. 
Il  fut  envoyé  à  Paris,  en  qualité  de  chirurgien  pensionné  du  roi 
Frédéric  II,  et  eut  principalement  pour  maître,  dans  cette  ville, 
le  célèbre  Le  Dran.  A  son  retour  en  Prusse,  il  fut  d'abord  chirur- 
gien du  premier  régiment  de  la  garde ,  et  devint  plus  tard  premier 
chirurgien  général  de  l'armée.  Il  mourut  à  Berlin  le  5  mars  1786. 
Parmi  les  nombreuses  et  intéressantes  observations  de  chirurgie 
dont  on  lui  doit  la  publication,  on  remarque  celles  relatives  aux 
plaies  de  tête,  que  Schmucker  traitait  avec  beaucoup  de  succès 
par  les  affusions  froides.  Il  employait  fréquemment  le  même  moyen 
dans  les  plaies  d'armes  à  feu,  et  partageait  presque  les  répugnances 
de  Bilguer  pour  l'amputation  des  membres. 

Cliirurgische  Jf'ahrnehmungen.  et  StetJin,  1774.—  %ter  Theil :  Von 
ister  Theil  :  Von  der  Verlctzungen  dcn  Verwandungen  und  Krankheiten 
und  Krankheiten  des   Haunti    lîeiliu      der  Briot,    des   U ntcrleibcs  und  der 


io6  SCH 

uebrigen  Gliedmassen.  Berlin,  1774,  lage.   Berlin,    1785.    —  ater  Band. 

în-3.  2  te  Auflage   dièses   Theiîs  .  Ber-  Mit  einem  Kupfersiiche.  Berlin,  1779. 

lin,  1,789,  in-8.  zte  Auflage. Berlin,  1786.  Zter  Band. 

Vermischtc  chirurgiscke  Schriften,  Berlin  et  Stettin,  15 Sa,  in-8, 

herau-gegeben  u.    s.  w.  uter  Band,  ^Richter.  — Meusel.) 
Mit  Kupjern.  Berlin,    1776.  île  Auf- 

SCHNEIDER  (Conrad  Victor),  anatomiste  et  médecin  célèbre 
du  dix-septième  siècle,  était  de  Bitterfeld ,  dans  la  Misnie.  Il  fut 
médecin  de  l'électeur  de  Saxe  ,  et  professeur  à  l'université  de  Wit- 
temberg.  Schneider  mourut  le  10  août  1680,  à  l'âge  de  soixante- 
dix  ans.  Voici  comment  Sprengel  a  apprécié  ses  travaux  et  leur 
influence. 

Il  fut  conduit,  dit  cet  historien,  à  étudier  la  structure  de  la 
membrane  qui  tapisse  l'intérieur  du  nez,  et  à  discuter  l'opinion 
avancée  par  les  anciens,  mais  déjà  réfutée  par  quelques  anato- 
mistes  du  seizième  siècle,  qu'il  existe  entre  les  ventricules  du  cer- 
veau et  les  fosses  nasales  une  communication ,  dont  on  s'était  géné- 
ralement servi  jusque  alors  pour  expliquer  le  coryza.  Schneider 
commença  en  1660  la  publication  de  sept  gros  volumes  consacrés 
à  l'exposition  de  la  texture  des  parties  affectées  dans  cette  mala- 
die. Beaucoup  de  personnes  ont  été  effrayées  de  la  lecture  d'un 
pareil  ouvrage,  fatigant  en  effet  par  sa  prolixité  et  les  continuelles 
divagations  de  l'auteur;  mais  j'avoue  que  peu  de  livres  du  dix- 
septième  siècle  le  surpassent  en  clarté  et  en  érudition,  et  qu'on 
le  lira  toujours  avec  fruit  et  satisfaction. 

Suivant  Schneider,  le  mucus  nasal,  dans  l'état  de  san!é  ou  de 
maladie ,  n'est  sécrété  que  par  les  artères  de  la  membrane  qui  ta- 
pisse les  parties  internes  de  la  bouche  et  du  nez,  membrane  dont 
il  a  le  premier  fait  connaître  la  véritable  texture,  et  qui,  par  con- 
séquent ,  porte  à  juste  titre  son  nom. 

Il  ajouta  encore  de  nombreuses  glandes  muqueuses  à  ces  vais- 
seaux, et  même  remarqua  chez  les  animaux  des  conduits  qui  se 
portaient  de  ces  glandes  dans  la  cavité  du  nez.  Il  indiqua  en  outre 
une  troisième  source  de  l'humeur  nasale,  savoir,  les  conduits  la- 
crymaux qui  se  dirigent  des  points  du  même  nom  vers  le  nez  par 
le  sac  lacrymal  :  aussi  Bartholin  soutint-il  avec  raison  que  les  ster- 
nutatoires  sont  utiles  dans  les  maladies  des  yeux. 

Schneider  examina  la  nature  des  mucosités  nasales,  et  trouva 
qu'elles  sont  composées  de  sérum  et  de  lymphe  épaissie  ,  origine 
dont  il  donna  l'explication  ,  d'après  l'anatomic  comparée.  11  dé- 


SCH  107 

montra  jusqu'à  l'évidence,  et  par  la  description  fidèle  des  os,  que 
la  lame  criblée  de  l'ethmoïde  n'offre  de  trous  que  dans  l'état  de 
siccité ,  mais  que  pendant  la  vie  elle  est  si  intimement  tapissée  par 
la  membrane  muqueuse,  qu'il  est  impossible  à  l'air  de  passer  du 
nez  dans  le  cerveau,  ni  aux  humeurs  de  descendre  de  celui-ci  dans 
celui-là.  Les  trous  de  cette  lame  ne  servent  qu'au  passage  des  vais- 
seaux et  des  nerfs. 

Schneider  réfuta  également  les  trous  du  sphénoïde ,  décrivit  la 
selle  turcique  et  la  glande  pituitaire  qui  n'envoie,  pas  plus  que  l'en- 
tonnoir, un  fluide  quelconque  dans  la  cavité  du  nez  ou  de  la  bou- 
che. Il  ne  peut  même  s'accumuler  de  pituite  en  cet  endroit,  parce 
que  les  plexus  choroïdes  qui  sont  voisins  en  souffriraient  beaucoup. 
L'ancienne  opinion  que  dans  le  coryza  les  mucosités  se  rassemblent 
au  milieu  des  ventricules  du  cerveau,  et  s'échappent  de  cette  cavité 
par  l'entonnoir,  est  tout  à  fait  destituée  de  fondement;  car  on  ne 
peut  considérer  comme  une  humeur  excrémentitielle  la  vapeur  té- 
nue que  les  vaisseaux  exhalent  dans  les  ventricules  du  cerveau,  qui 
d'ailleurs  n'ont  aucune  communication  avec  les  fosses  nasales.  La 
plus  forte  preuve  que  le  cerveau  ne  souffre  pas  dans  le  coryza,  lui 
paraît  être,  qu'ayant  disséqué  des  chevaux  morveux  ,  il  ne  put  dé- 
couvrir la  plus  petite  altération  organique  du  viscère  encéphalique. 

Disseriatio  de   liene.  Wittemberg ,  Dissertatio    de    naturâ    rectè    cu- 

1641,111-4.  randi  phehisicos.  Wittemberg,  1648, 

Dissertatio  de  fluoré  alvi  colliqua-  in- 4. 

tivo.  Wittemberg ,  1 6 4  2,  in-4.  Dissertatio  de  hydrope.Willemherg, 

Dissertatio  de    corde.  Wittemberg.  1643,  in-4. 

1042.  iu-i2.  Dissertatio  de   ossibus    in    génère. 

Dissertations  11  de  capite.  Witiem-  Witteiaberg  f  l64Q|  in. „  2. 

bel",    1G43,  in-12.  „.         .  À        ■     r      .■      .     ■ 

.  .  .  JJiss.  de  natura  ossis  fioniis  et  ejus 

Dtssertationes    anatomicœ  de  par-  ,       .,  ...    „r.  , 

r  vutueribuset vitus.  Wittemberg,  ibi>o, 
tibus,  auas  votant,   principalioribits , 

1  r  r  1U-I2. 

corde,  capite,  hepate,  cuin  obsctvatto-  ...... 

....  .  Diss.  de  cs'e  occiputs   efusdem  vi- 

itibits  ad  anatomium,  neenon  ad  artein        ..  l  ' 

,      ,■         ,  •         •/         lv.,,      ,  tiis  et  viilneribus.  Witterubeig,  i653, 

medenui  pertuienubus.    Wittemberg,  °'  ' 

/■ ,  ■»  o  in- 12. 

it>4-> ,  îii-o. 

Oratio  de   œquitate  et  justifia  na-  Diss-  de  ossibus  sincipitis.  Wittem- 

turœ.  Wittemberg,  1(146,  i«-fol.  Ltr£>  l653>  i"-'2- 

Oratio  de    bellis  natures,  Wittem-  Diss.  dei>chia de. Wittemberg,  i65 3, 

bfig,  1646,  in-fol.  \n-.\. 

Dissertatio  de  plcttritiaj.  Wittem-  Dus.  de  ossibus  tctnporutn.Whi.um- 

berg,  1748,  in-4.  herg,  i653,  in-ia. 


io8  SCH 

Diss,  de  osse  cribriformi ,  et  sensu 
ac  organo  odoratûs  et  morbis  ad 
utrumque  spectantibus.  Wittemberg, 
i655,  in-r2. 

Diss.  de  lacrymis.  Wittemberg , 
i656,  in-4. 

De  catarrhis  libri  VI.  Wittemberg, 
i6Go-i66a,  in-4. 

Diss.  de phthisi.  Wittemberg,  166c; 
în-4. 

Diss.  de  peripnettmoniâ.  Wittem- 
berg, 1660, in-4. 

Diss.  de  apoplexiâ.  Wittemberg, 
1662,  in-4. 

Diss.  de  arthritide.  Wittemberg, 
1662,  in-4- 

Diss.  de  hjdrope.  Wittemberg , 
i663,  in-4. 

Diss.  de  morbo  comitiali.  Wittem- 
berg,  1664,  in-4. 

Diss.  de  ictero  flavo.  Wittemberg, 
1664,  in  4. 

De  catarrhis  liber  spec.ialissimus , 
quo  juxtà  Hippocratem  Ubro  de  glan- 
duïis  et  de  locis  in  homine ,  septem 
catarrhi ,  ut  catarrhus  oculorum  ,  au- 
rium  ,  narium  ,  pulmonis  ,  stomachi, 
mcdullœ  spinalis,  sanguinis,  etc.  Wit- 
temberg, 1664,  in-4, 

Liber  de  arthritide  ,  podagrâ,   chl 


Diss.    de  cachexià.    Wittemberg , 

1669,  in-4. 
Liber  de  morbis  capitis,  cephalcris, 

sopoTOsis  ,  atque  de  eorum   curatione. 
Wittemberg,  16O9,  in-4. 

Diss.    de    epilepsiâ.    Wittemberg  , 

1670,  in-4. 
Di<s.  de  appelitu  gravidarum.'Wil- 

temberg,  1670,  in-4- 

Diss.  de  paralysi.  Wittemberg  ; 
1670,  in-4. 

Liber  de  nova  gravissimorum  mur- 
borum  curatione.  Francfort,  1672, 
in-4. 

Diss.  de  lapide  bezoar.  Wittem- 
berg, 1673,  in-4. 

Dus.  de  spastno  cordis.  Wittem- 
berg, 1675,  in-4. 

Diss.  de  spasmorum  subjecto.  Wit- 
temberg, 1675,  in-4. 

Diss.  de  apoplexiâ.  Wittemberg, 
1676,  in-4. 

Diss.  de  spasrnis.Whtembevg,  1676, 
in-4. 

Diss.  de  spasmorum  causis  et  a  rthri- 
tide.  Wittemberg,  1677,  in-4. 

Diss.  de  spasmorum  naiurâ.  Wit- 
temberg,  1678,  in-4. 

Liber   de  spasmorum   natnra,  sub- 
ragrâ,  atque  de  horum  morborum  eu-     jecto,  neenon  de  causis  earum  motio- 


ratione,  denique  anacephalœosis  quâ 
affectu  catarrhorum  cephalicorum  re- 
petita  magis  perspicuœ  facultalis  con- 
cincitur.  Wittemberg.    1664,   iu-4. 

Diss.  de  inflammations  diaphrag- 
matis  s.  de  paraphrenilide.  Wittem- 
berg, i665,  in-4. 

Diss.  de  anginâ. Wittemberg,  1666, 
in-4. 

Diss.  de  epilepsiâ.  Wittemberg  , 
1G67,  in-4. 

Diss.  de  erysipelate  s.  rosâ,  Wittem- 
berg, 1668,  in-4. 


nttin  spasttearum,  quœ  aliquando  in 
recens  defunctis  et  in  occisis  corpori- 
bus,  maxime  militum  ,  deprehendun- 
tur,  Wittemberg,  1678,  in-4. 

Diss.  de  sanguine  ut  de  parte  cor- 
ports  principe  ac  tanquarn  de  causa 
et  sede  morborum ,  tandemque  de  rite 
illos  curandi  /no^o.  Wittemberg,  1670 , 
in-4. 

Diss.  de  peripneumoniu.  Wittem- 
berg, 1G77,  in-4» 

Diss.  de  spasmi  subjecto  vero,  Wit- 
temberg, 1679,  iu-4. 


SCH 


Diss.  de  spasmo  cordis.  Wittern- 
berg,  1679,  in-4. 

Diss.  de  peste,  morborum  principe. 
Wiltemberg,  1680,  in-4. 


109 

Diss.   de    melanchoïîâ  seu    delirio 
tristi.  Witteuiberg,  1680,  in-4. 
(Manget Haller.  —  Sprengel  ) 


SCHNEIDER  (Lebrecht  Ehregott),  habile  chirurgien,  né  à 
Zschopau  le  16  janvier  1731  ,  pratiqua  son  art  à  Mitweyda,  en 
Saxe,  et  vivait  encore  au  commencement  du  dix-neuvième  siècle. 
Les  biographes  ne  nous  apprennent  point  la  date  de  sa  mort.  Il  a 
publié,  en  douze  fascicules,  un  recueil  d'observations  de  chirurgie, 
parmi  lesquelles  il  s'en  trouve  un  grand  nombre  de  très  intéressan- 
tes, et  qui  n'ont  que  le  défaut  d'être  écrites  d'un  style  fort  diffus. 
On  admire  la  candeur  avec  laquelle  il  fait  l'aveu  de  quelques  fautes 
assez  graves  qu'il  a  commises.  On  trouve  de  lui  un  certain  nombre 
d'observations  dans  la  bibliothèque  chirurgicale  de  Richter. 

Chirurgische   Geschichte  mit   theo-  Einige    praktische    Aufsœtze  ;     in 

retischen  und  praktischen  Anmerkun-  JVeitzens  Auszïigeu  ans  chirurgischen 

gen.12  Theilc.  Chemnitz,  1762-1788,  Disscrtationen. 
in -8. 

SCHNURRER.  (  Frédéric  ) ,  médecin  qui  s'est  fait  un  nom  ho- 
norable dans  l'étude  des  maladies  épidémiques,  était  né  à  Tubingue 
le  6  juin  1784.  H  fit  ses  études  médicales  dans  sa  ville  natale,  et 
fut  reçu  docteur  en  i8o5.  Il  devint  conseiller  et  premier  médecin 
delà  cour  de  Nassau,  et  mourut  le  9  avril  i833.  Un  seul  de  ses 
ouvrages  a  été  traduit  en  français  ;  les  autres  auraient  mérité  le 
même  honneur. 


Diss.  inaug.  observata  de  materia- 
rum  oxjdatarum  quarumdam  in  ger- 
minationem  efficientiâ ,  pro  diversâ 
seminum  rerumque  externaritm  indole, 
varia.  Tubingue,  180 5,  in-4. 

Materialen  zu  einer  Naturlehre  der 
Epidemien  und  Contagionen.  Tubin- 
gue, i8io,in-S.  Trad.  en  français  par 
Gasc  et  Breslan.  Paris,  181    ,  in-8. 

Chronik  des  Seuchen ,  in  Verbin- 
dtuig  mit  den  gleichzeitigen  Erschei- 
nungen  in  der  physichen  Velt  und  in 
der  Geschichte  des  Menschen.  Tubin- 
f;ne,  1823-1824,  in-8.  2  vol. 


AUgemeine  Krankheitslehre ,  ge- 
grùndet  auf  die  Erfahrung  und  auj  die 
Fortschritte  des  19  Jahihundert.  Tu- 
bingue, i83r,  in-8. 

Die  choiera  morbus  ihre  Verbrei- 
tung  ,  ihre  Zufœlle  die  ■versuchten 
Heil.  niethoden  ihre  Eigenthïunlichkei- 
ten  und  die  im  Grossen  dagegen  aneu- 
wendenden  Mittel.  ite  Aujlage.  Stutt- 
gart, i83i,in-4,  et  carte. 

Charte  der  Krai  kheiten,  i'iber  deren 
geographischen  Attsbreitung,  etc.  Mu- 
nich, i83i. 

Geographische  Nosologie,  oder  die 


no  SCH 

Lehre  von  der  Veranderungen  der  mit phy.<  .cher  Géographie  und  Na- 
Krankheiten  in  der  verschiedenen  turgeschichts  des  lUenschen.StuUgard 
Cegenden  der  Eide,  in   Verbindung      iSi3,  in-8. 

SCHOBELT  (Christophe-Henri),  né  en  174Î,  exerça  l'art 
de  guérir  à  Strasbourg,  dans  l'Uckermark,  et  mourut  le  17  fé- 
vrier 1807.  Parmi  les  opuscules  qu'il  a  publiés,  les  plus  intéressans 
sont  ceux  dans  lesquels  il  a  donné  la  description  de  deux  épidé- 
mies qu'il  avait  observées. 

Betrachlungen  ùber  die  Kur  iwne-  Freyer  Àuszug  aus  der  Lebensges- 

rischer    Kranhheiten.     Magdebourg  ,  chichte  der  donna    Olympia  ;    in   der 

177 1,  in-8.  Nenen    Mannigfaltigheiten    Jahrg.  4 

Beschreibun g  der  Epidémie   in   der  S.  4G9  u.  ff, 

Almark  im  Jahr  1772  .  Berlin,  177^,  Kurze  Bertrcege  zur  Geschichte  der 

in-8.  verstellten  Kraixkheiten  ;  in    Pyls    Re- 

Traclatio  de  hemicraniâ,    Berlin,  pertorium  Jiir  die   Arzneiwiss.  B.  2, 

1776,  in-8.  St.  2.    1791. 

Noten  mit  Text  ùber  die  Erziehung  Ueber  den  Anfang  eines  Jahrhun* 

des  Menschengeschlechts'von  Lessing.  derts  5  in   den    Denkwùrd.  der    Mark 

Stendal,   1780,  in-8.  Brandenburg .    1799.  Jun.     S.    729- 

Ein  PaarJVorte  ueber  die  Fanifie-  735. 

ber,  zu  Aerzten  und  Nichtrcezten  ges-  Unschuld  der  Kartoffeln  in  Erzeu- 

prochen.  Berlin,  1791,  in-8.  ite  Aus-  gung   des   Wansinns.   Brandebourg, 

gabe.  Berlin ,  1796,  in-8.  1800.  Jan.  S.  104-114. 

SCHOBÏNGER  (David-Christophe),  né  à  Saint-Gall,  en  1726, 
fut  reçu  docteur  en  médecine  â  Gottingue  en  17  U.  8.  Il  fut  biblio- 
thécaire à  Saint-Gall ,  et  mourut  dans  les  dernières  années  du  dis- 
huitième siècle.  Il  n'a  écrit  que  deux  opuscules,  dont  l'un,  sur  le 
tissu  cellulaire ,  fut  remarqué  comme  une  des  thèses  intéressantes 
de  l'époque. 

Epistola  de  ortu  bilis  cysticœ  et  ejus  Dus.  de   telœ  celluloses  in  Jabricâ 

ad  ■vesiculam  felleam  itinere.   Gol-      C.   H.  dignitate.  1744,  in-4. 
tingue,  1747»  in-4.  (Haller.  —  Meusel.) 

SCHOENMETZEL  (François  Gabriel),  né  à  Aichstadt  le 
11  août  1736,  fit  ses  études  à  Manhcim,  puis  à  Montpellier,  où  il 
prit  la  maîtrise  en  1751  ,  à  Paris,  à  Strasbourg  et  à  Reims,  où  il 
fut  reçu  docteur  en  médecine  en  1755.  Après  d'antres  voyages  en- 
core, il  rentra  dans  sa  patrie,  et  fut  nommé  professeur  extraordi- 
naire de  médecine  à  l'université  d'Heidelberg  en  1758.  La  môme 
année  il  devint  professeur  ordinaire.  Schoenmetzel  mourut  le 
2   avril  1785.  Il  n'a  écrit  que  des  opuscules  académiques. 


SCH 


m 


Dissert,  de  hœmorrhagiis .  Heidel- 
berg, 1762, in-4. 

Progr.  quo  usas  forcipum  in  arle 
obstetriciâ  disquiritur.  Heidelberg , 
1764,  in-4. 

Diss.  regiminis  gravidarum  tenta- 
men.  Heidelberg,  1765,  in-4. 

Diss.  de  seciione  anatomica.  in  ca- 
daveribus  de  autocheiriâ  suspecta. 
Heidelberg,  1766,  in-4. 

Diss.  tentamen  historiée  facultatis 
medicœ  Heidelbergensis.  Heidelberg, 
1769,  in-4. 

Progr.  de  necessitate  laxantinm  in 
morbis  exanthemadeis .  Heidelberg, 
1769,  in-4. 

Diss.  noxee  pou'ts  infantilis  calidi. 
Heidelberg,  1769,  i/2-4. 

Diss.  de  nocivo  terreorum  in  mor- 
bis exanthematicis  usu.  Heidelberg, 
17G9,  iu-4. 

Diss.  collectaneorurn  ad  historiam 
facultatis  medicœ  Heidelbergensis 
fascicnli  duo.  Heidelberg,  1772, 
in-4. 


Diss.  venœ  sectin  preeservatoria. 
Heidelberg,   1774,  in-4. 

Diss.  de  hœmorrhagiis  gravidarum 
ac  puerperarum.  Heidelberg,  1775, 
in-4- 

Progr.  de  musculis  psoa  et  iliacc 
suppuratis.  Heidelberg,  1776,  in-4  * 

Progr.  adversaria  medico-acade- 
mica.  Heidelberg,  1778,  in-8. 

Diss.  de  scarlaùnâ  in  annis  1775  et 
1776  epidemicâ.  Heidelberg,  1779, 
in-4. 

Progr.  de  an  timon  ii  et  mercurii  in 
facultate  medicâ  Heidelbergensi  fatis. 
Heidelberg,  1780,  in-4. 

Progr.  de  partit  natibus  prœviis  ab- 
sclvendo.  Heidelberg,  1780,  in-4. 

Diss.  de  feminis ,  quibus  lactatio 
non  convenu.  Heidelberg  ,  1780,  in-4. 

Diss.  de  dysenteriâin  annis  1779, 
1780  et  178c  epidemicâ.  Heidelberg, 

1781,  in-4. 

Diss.  constitutio  epidemicâ  Heidel- 
bergensis a   sept.    1781    ad  fin.  jan. 

1782.  Heidelberg,  1782,  in-4. 
(Nebel.  —  Measel.  —  Dœring.) 


SCHOEPF  (Jean  David),  ne  à  Wensiedel  le  8  mars  1752,  fit 
ses  études  médicales  à  Hof,  à  Erlang,  à  Berlin  et  à  Vienne.  Il  voya- 
gea en  Russie,  en  Italie  et  en  Suisse,  et  prit,  à  son„retour,  le  grade 
de  docteur  en  médecine  à  Erlang,  en  1776.  Bientôt  après  il  passa 
en  Amérique,  où  il  voyagea  et  séjourna  environ  sept  années.  Revenu 
à  Londres,  en  1784,  il  parcourut  toute  l'Angleterre,  puis  il  vint  en 
France,  et  rentra  pour  quelque  temps  en  Allemagne;  mais  il  en  re- 
partit pour  voyager  en  Espagne ,  en  Italie.  Plus  tard,  il  parcourut 
l'Allemagne  et  la  Hollande.  Schœpf  mourut  le  10  septembre  1800. 

Diss.   inatiq.    de   medicamentorum  rika    betreffend.     Erlang,      1781    , 

mutatione  in    coi  pore  humano,  prœ-  in-8. 

cipue  a  fluidis.  Erlang,  1776,  in-4.  Materia  medica  Americana,  pois- 

Von  der  WirKung  des  Mohnsaftes  simurn  regni  vegi  tabilis.  Erlang,  1787, 

in  der  Lustseuche ;  nebst  einigen andern  in-8. 

zur  Natiuiehre  und  Arznejgelahrheit  Bejrtrœge     zur      mineralogischen 

gehongen  lieobachlmigcn,  Nordame-  Kenntniss  desccstlichenTheilsvonNor- 


ii2  SCH 

damerika  und  selner  Gebiirge.  Erlang, 
1787,  in-8. 

Reise  durch  einige  der  mittlern  und 
sùdlichen  vereinigten  nordamerikanis- 
chen  Staaten  nach  Ost-Florida  und 
den  Bahama-lnseln  unternommen  in 
den  Jahren  1783  und  1784.  a  Theile. 
Erlang,  1788,  in-8. 

Historia  testudinum,  iconibus  illus- 
trata.  Particula.  I-V.  Erlang,  1792- 
1793,  in-4.  Et  en  allemand  sous  ce 
titre  :  Naturgeschichte  der  Scheldkro- 
ten.  5  Hejce.  Erlang,  1792-1795,  in-4. 
Mit  2  5  Kupfern,  schwarz  und  illumi- 
nirt. 

Mémoires  dans  le  recueil  périodi- 
que :  Der  Hessiche  Arzt. 

Ucber  KUma,  Witterung,  Lebensart. 
Krankheiten  u.  s.  w.  in  Nordamerika  ; 
in  Meusels  histor.  Litteratur,  1781.  St. 
7.  u.  8. 

VierBriefe  von  dem  gegenwœrligen 
Zustand  in  Nordamerika  ,  aus  dem 
Lande  selbst  imJahr  1783,  in  Schlœ- 
zers  Staatsanzeigen  H.  25  (1  785). 

Einige  Gedanken  und  ein  Brief 
iiber  den  Fichtelberg ;  ibid. 

Font  amerikanischen  Frosche;  im 
Naturforscher  St.    18.  Der  nordame- 


rika» ische  Perisch  ;  der  gemeine  Heeht 
in  Amerika  ;  der  nordatnerikanische 
Haase;  ibid.  St.  20  (1784). 

Ueber  einige  Seewurme\  Bemerkun- 
gen  iiber  einen  An  Seeblasen  ;  mine- 
raloçische  Bemerkungen ,  iiber  einen 
Theil  der  Schweitzergeburge  ;  ibid. 
St.  21  (r785). 

Ueber  die  Temperatur  der  Pflanzen; 
ibid.  St.  2  3. 

Beschreibung  einiger  nordamerika- 
nischen  Fische,  vorziïglich  aus  den 
Neuyorkischen  Gewassern  :  in  den 
Schriften  der  Berlin. Gesellsch.Natnrf. 
Fr.B.  8.  St.  3  (1788). 

Obs.  circa  electricitatis  spontanecc 
in  cor  pore  humano  indicia  ;  in  Nov. 
Act.  Acad.  Nat.  cur.  t.  T'III.  p.  2o5 

m- 

Ueber  den  Einfluss  des  Médicinal» 
wesens  auf  den  Staat  und  iiber  die 
Vernachlœssigung  desselben  in  den 
meisten  teutschen  Staaten.  Hof  1799, 
in-8.  et  (Lang's)  Neuesten  Staaten- 
kunde  B.  1.  H.  3.  S.  329-374  (.1798). 

Innere  Wirkungen  durch  aussere 
Arzneyen;  in  HufelancCs  Journal  der 
prakt.  Heilkunde.  B.  5.   St.  4  (1798). 


SCHOSULAN  (  Jean-Michel),  né  à  Waydofen  le  a8  avril  1743, 
fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Vienne,  en  1767  ;  il  se  fixa  dans 
cette  capitale,  et  mourut  le  26  janvier  I7jj5. 


Dits,  inaug.  de  venis.  Tienne, 
1767,  in-8. 

Ant.  Stoerkii  prœcepla  medico. 
practica  in  usum  chirurgicorum  cas- 
trensium  et  rural ium  ditionum  Aust/ia- 
carittn,  e  linguâ  germanicâ  in  lati- 
nam  versa,  t.  1  et  11.  Ibid.  1777, 
in-8.  Editio  11,  aucta.  Ibid.,  1791, 
in-8. 

Abhandhtng    von    den   Heilsamen 


Krwften  Wirkung  und  Gebrauch  des 
Mannersdorfen  Bades .  Ibid.,  1783, 
in-8. 

Abhandlung  uber  die  Schœdlichke'u 
des  E'mvickelns  (  Fatschens)  der  Kin- 
der und  die  Schnurbriiste  (  Mieder). 
Ibid.,  1785,  in-8. 

Griindlicher  Unterricht  fur  Land- 
volk;  wie  und  auf  was.  IFcise  Jeder- 
mann  seinen  eHiunkenen  ,  erstickten  , 


SCH 


nH 


erfromen  ,  von  Hîtze  ve'schmachte-  sich  sicher  steîleh  soll.  "Vienue,  1786, 

ten,  un  vom  Blilz  berïihrten  imgluck-  in-8. 
lichen    Nebenme.nsi  hen    H'ùlfe  leisten  (Meuse],) 

der  Retter  aberjur  sein  eigenes  Lcbcn 

SCHOTTE  (  Jean-Pierre)  ,  né  à  Wolfhagen,  dans  la  Hesse,  le 
29  mars  1 744>  commença  ses  études  médicales  à  l'Université  de 
Marbourg.  Il  passa  ensuite  en  Hollande,  où  il  séjourna  quatre  an- 
nées; puis  il  vint  à  Paris,  d'où  il  alla,  au  bout  d'un  an,  en  Portu- 
gal et  en  Espagne,  pour  revenir  dans  la  capitale  de  France.  De  là 
il  gagna  Londres,  où  il  prit,  en  1769,  du  service  comme  chirurgien 
de  marine,  et  fit  un  voyage  au  Sénégal.  Il  en  revint  au  bout  de 
quatre  ans,  rentra  dans  sa  patrie,  se  fit  recevoir  docteur  en  méde- 
cine à  Marbourg,  en  1774.  Il  s'en  retourna  encore  à  Londres,  et 
fit  un  nouveau  voyage  au  Sénégal.  Le  mauvais  état  de  sa  santé 
l'obligea  à  rentrer  une  dernière  fois  dans  son  pays;  il  y  mourut  le 
10  novembre  1785. 


A  treatise  on  the  Synochus  atrabi- 
liosa  ,  a  contagions  fever,  which  ra- 
ged  at  Sénégal  in  the  jear  1778  ,an 
proved  fatal  to  the greatest part  of  the 
Europeans  and  to  a  number  of  the 
natives;  to  which  is  prefixed  a  Jour- 
nal of  the  weather  during  the  preva- 
lence  of  that  discase,  with  remarks  on 
the  counlrj;  formerly  read  at  the 
royal  society,  and  annexed  to  it  a 
short  réflexion  on  the  gurn  trade  of 
Sénégal;  and  the  importance  of  the 
place  an  that  account  :  concluding 
with  an  argument  concerning  the  bad 
conséquences  ,  which  must  attend  the 
présent  mode  of  sending  convicts  to 
Africa  for  soldiers.  Londres;  1782, 
iu-8.  En  allemand,  avec  quelques  no- 
tes de  A.  F. A.  D.  Stendal.  1786, in-8. 

G.  W.  SteMs  Abhandlung  von 
dem  wechselseitigen  Nutzen  und  Scha- 
den  des  Wendungsgcschafts  ,  je  nach 
Beschajfenheit  des  Gebunsfœlles  ans 
dem  Lateinuchen  ;  in  Daldinger's  Ma- 
gazinfur  Aerzte.  St.  2.  1775.  —  Des- 

IV, 


selben  Abhandlung  von  dem  Ban  und 
den  Vorzùgen  der  Levretischen  Zange; 

ans  dem  Latcinischen.  Ibid.,  St.  5.  

Desselben  Abhandlung  von  dem  Vor- 
ziige  der  Zange  zur  Erhaltung  des 
Lebens  des  Kindes  in  schwerer  Ge- 
burt;  aus    dem    Lateinischen.  Ibid., 

Journal  of  the  weather  at  Sene- 
gambia,  during  the  prevalence  of  a 
ve/y  fatal  putrid  disease,  with  re- 
maries in  the  country.  in  philos,  tran- 
sact.  vol.  LXX,  p.  H  fort  781.  Art.  2  S. 

Kurze  Nachrichten  iiber  den  Zus- 
tand  von  den  dasigen  Mohren-  und 
Negerstœmmen  ,  den  Thieren  und 
Pflanzen  und  andern  merhwurdigen 
Dingen  dieser  Gegend;  aus  dem 
miindlichen  Berichte  des  Hrn.  D. 
Schott  (e)  Herausgegeben  und  mit  An- 
merkungen  begleitel  von  Joh.  Rein- 
hold  Forster  u.  s.  w.;  in  seinen  11. 
Sprengel's  Beytrœgen  zur  Vœlker  u. 
Lœnderkunde  Th.  I,  S.  37-78  u.  S. 
a(>4.  1781. 

8 


n4 


SCH 


V on  einem  ungeheuren  so  genann-      beobachtet  ;  in  den  Philos.  Transacl., 
ten    Fleischbruche,  den  Sch.   bey  ei-      t.  LXXlll,  P.  1.  For  1783. 
nem  Schwarzen  auf  der  lnsel  Sénégal  (Strieder. — Meusel.) 

SCHRADER  (Hermann-Henri-Chretien  ) ,  né  à  Osterode , 
Je  10  octobre  1733,  fit  ses  études  médicales  à  Gottingue,  de  \r)§\ 
à  1755,  et  y  fut  reçu  docteur  en  médecine.  Il  pratiqua  ensuite  l'art 
de  guérira  Salzliebenliall  ,  puis  il  fut  appelé,  en  1759,  à  pro- 
fesser les  accouchemens  au  collège  de  Brunswick.  En  1761,  il  fut 
médecin  dans  les  troupes  de  Hesse  ;  en  1763,  il  devint  professeur 
ordinaire  de  médecine  à  Rinteln  ,  et  fut ,  depuis  1769  ,  médecin 
pensionné  delà  garnison  de  cette  ville  et  du  canton.  Il  mourut  le  21 
décembre  1776. 


Diss.  inang.  de  digestione  anima- 
lium  camivoTorum.  Gottingue,  1755, 
i  n  •  4 . 

Observationum  rariorum  ad  rem 
medicain  et  obstetriciam  spectaiitium 
fasciculus  I.  Wolfenbuttel ,  1760, 
in~8. 

Diss.  de  morbo  nigro  Hippocratis. 
Rinteln,  1764,  in-4. 

Diss.  de  liquore ammï.Rinteln,i  765, 
in-4- 

De  tussi  in  génère,  et  epidemiâ, 
quœ  hoc  anno  sœviit.  Rinteln,  1765, 
in-4. 

Diss.  depotu  coffeœ.  Rinteln,  1 767, 
in-4- 

Diss.  de  praclaro  venœ  sectionis 
usu  in  quibusdam  jebrium  biliosarum 
putridarum ,  ac  exanthematicarum 
s/eciebus.  Rinteln,  1770,  iu-4. 

Progr.  de  insitione  vaiiolarum. 
Rinteln,  177  1,  in-4. 


Diss.  de  dicetâ  et  regimine  in  va- 
riolis.  Rinteln,  1772,  in-4. 

Von  der  quassia.  Dans  les  Rintelis- 
chen  Anzeigen  de  1768  ,  n.  44  et  45, 
et  dans  la  Cassel.  polich.  Zeitung  de 
1769,  n.  19,  20,  21,  2a;  ainsi  que 
dans  le  Berlin.  Sam  ml.  zur  Befccrd.  der 
Arzneywiss.  B.  2,  S.  164  u.ff. 

Nachiicht  von  einigen  giftigen,  in 
der  Grafschaft  Schaumburg  wild- 
wachsenden  PJlanzen  ;  dans  les  Rintel. 
Anz.  de  1768,  n.  41,  42,  46,  47. — 
Arzneykrœfle  des  Bilsenkrauts.  Ibid. 
1769,  n.  6.  Anmerhung  ûber  das  in 
don  Lippischen  Intelhgenzblatt,n.  43, 
von  1768  empfohlene  einfachste  Mit- 
tel ,  die  Kinder  fur  die  Blattern  sicher 
zu  stellen. Ibid.,  1768,  n.  92,  et  1769, 
n.  20,  21,  22. — Kurze  Nachricht  von 
der  Krumpfsucht  oder  Kriebel-KranA- 
heit.  Ibid.,  1770,  n.  45. 

(Strieder.  —  Meusel.) 


SCHRAUD  (François),  maître  en  philosophie  et  docteur  en 
médecine,  fut  d'abord  médecin  pensionné  à  Segedin,  puis  il  devint 
professeur  de  médecine,  d'hygiène  publique  et  de  médecine  légale, 
à  l'Université  de  Pest,  conseiller  de  l'empire  et  médecin  directeur 
des  épidémies.  Il  mourut  à  Eisenstadt  le  18  mars  1806.  Ses  écrits 
annoncent  un  bon  observateur  et  un  homme  instruit  et  judicieux. 


SCH 

Abhandlung  von  der  Verbindung 
der  Lustseuche  mit  dem  Scharbocke , 
und  dessert  Heilungsart.  Yienne , 
1791,  in-8. 

De  febribus  tentamina  duo.  Vienne, 
1791,  in  8. 

Beobachtungen  aus  der  Arzney 
kunde.  Yienne,  1792,  îd-8. 


ii5 

scluijten  der  Pestpolizey,  und  Ideen 
uber  die  Ausrottung  einiger  anstec- 
kenden  Krankheiten  enthœlt.  ister 
Theil.  Pest,  1801  (ergentl.  i8oo),in-8. 
Historia  pestis  Syrmiensis  anno 
1795-1796.  Bnde,  1802,  in-4.  2  vol 

Nachrichten  vorn  Scharbock  in  Un- 


Primœ  lineœ    studii  medici ,   quas      garn  im  Jahr  1802,  nebst  Vorschriften 


auditorum  sttorum  commodo  duxit. 
Bade  et  Pest,  1795,  in-8. 

Aphorismi  de  politiâ  medicâ  ,  au- 
ditorum  commodo  concinnati%  Pest, 
1795,  in-8. 

De  forensibus  judicum  et  medico- 
rum  relationibus.  Pest,  1797,  in-8. 

De  febribus  periodum  habentibus  ob- 
servationes  novce.  "Vienne,  1797,10-8. 

Tentamina  quœdam  de  curando 
morbo  scrofuloso.  In  Eyerels  medicin. 
Chronik.  B.  2,  H.  3.  1793. 

Gescltichte  der  Pest  in  Syrmicn  in 
den  Jahren  1793  und  1796;  nebst 
einem  Anhange ,  welcher  die  Ges- 
chichte  der  Pest  in  Ostçalizien,  Vor- 


der  med.  Polizey  fur  nicht  anstec- 
kende  Wolks-Krankheiten.  Vienne , 
i8o5, in-8. 

C'est  Schraud  qni  a  publié  le  Traité 
des  hémorrhoïdes  de  Trnka  de  Krzo- 
witz. 

De  eo ,  quod  est  in  morbis  epide- 
micuin,  dum  protomedici  hungari  mil' 
nus  capesseret,  dissent,  etc.  Pest, 
1802, in-4. 

Porschriften  der  inlcendischen  Po- 
lizey gegen  die  Pest  und  das  ge/be 
Fieber  ;  aujgestelh  11.  s.  w.  Mit  zwey 
Tabellen,  Vienne,  i8o5,  in-8. 

Elemenla  medicinœ  Jorensis.  Pest, 
1802, in-8. 


SCHREGER  (Bernard  Nathaniel  Théophile),  professeur  pu- 
blic ordinaire  de  médecine  et  de  chirurgie  à  l'Université  d'Erlang 
(depuis  1797),  conseiller  de  la  cour  de  Prusse  (depuis  1804),  et 
ensuite  à  celle  de  Bavière,  directeur  d'une  clinique  chirurgicale 
fondée  par  lui-même,  et  de  la  section  chirurgicale  de  l'hôpital  de 
l'Université,  membre  de  plusieurs  sociétés  savantes,  était  né  le  4 
juin  1766  à  Zeits.  Après  avoir  reçu  une  excellente  éducation  dans 
la  maison  de  son  père,  qui  était  recteur  supérieur  de  l'école  de 
Zeits,  il  alla  étudier  la  médecine  à  l'Université  de  Leipzig  en  1783; 
il  s'y  fit  remarquer  de  très  bonne  heure  par  la  publication  d'opus- 
cules pleins  de  science  et  d'intérêt,  et  fut  reçu  docteur  en  médecine 
en  1791.  Deux  ans  après  il  fut  appelé  à  occuper  à  Aldorf  la  chaire 
d'anatomie,  de  chirurgie  et  d'accouchement.  Il  se  distingua  bientôt 
comme  praticien  dans  la  pratique  de  ces  deux  dernières  branches 
de  l'art  de  guérir.  On  fit  des  efforts  pour  l'appeler  et  le  fixer  à  l'U- 
niversité de  Greifswald.  Il  préféra  celle  d'Erlang,  où  il  se  rendit  en 


1  lfl 


SCH 


1797.  Ce  fut  là  qu'il  passa  sa  vie,  honoré  comme  excellent  profes- 
seur et  recherché  comme  habile  praticien.  Schreger  mourut  le  8 
octobre  i8a5.  On  estime  tous  ses  ouvrages;  mais  le  plus  important 
est  son  Traité  des  opérations  chirurgicales. 


Pelais  animantium  brutorum  cum 
humana  comparatif).  Spec.  r.  Leip- 
zig ,  £787,  in-4. 

P.  J.  B.  Previnairé's ,  Arztes  zu 
Biiissel,  Abhandlung  ùbcr  die  Mit  tel 
welche  die  Arzneykunde  und  Polizey 
anwenden  kœnnen  ,  um  dem  gefœhr- 
lichen  Folgen  allzufriiher  Beerdigun- 
gen  zuvorzukommen  ;  eine  -von  der 
jékademie  der}V  issenschaften  zu  Briis- 
sel  gekramte  Preisschrift  ;  ans  dem 
Franz.  i'tbersctzt  und  mit  ehv'gen  An- 
merkungen  und  einem  Kupfer  i>e/- 
mchrt.  Leipzig,   1790,  in-8. 

Diss,  de  itritabilitale  vasorum  lym- 
phaticôrum.  Leipzig,  1790,  in-4. 

Fragmenta  anatomica  et  physiolo- 
gie a .  Fasciculus  I.  Leipzig,  1791, 
in-4.  Cum  tab .  an. 

Diss.  mau g .  de  corticis  fraxini  ex- 
celsioris  naturâ  et  viribus  medicis. 
Leipzig,  1791,  in-4. 

Der  in  allen  Seuchen  und  Krankhei* 
tendes  Haus-und  Hojviehes  unterrich- 
tende  und  selbst  heïlendc  Thierarzt  ; 
eine  nillzliche  Sciirift  fur  den  Bùrger 
und  Landmann .  ister  Band.  (in  3 
Lieferungen  )  Zeits  et  NeumLourg . 
1793-4,  in-8. 

Theoretische  und  Praktische  Bey- 
trœge  zur  Kultur  der  Saugaderlehre . 
ister  Band.  Mit  1  Kupfertafeln.  Leip- 
zig, 1793,  in-8. 

William  Cullens  Klinische  Vorle- 
sungen  ùber  die  Nervcn-Krankheiten  ; 
nus  dem  Englisclien.  Leipzig,  1794» 
in-8. 

Kritisches  Dispensatorium  der  ge- 
heimen    specifischen    und  universellen 


Heilmittel ,  die  nach  ihren  Erfindem  , 
ihren  JVirkungen,  oder  nach  don  Kran- 
kheiten,in  denen  sie empjohlen  worden, 
benannt  werden.  Leipzig,  1795,  (ei- 
gentl.  1794)  in-8. 

Handbuch  derpopulœren  Thierheil- 
kunde  fur  ausgeklœrte  OEkonomen. 
ister  Theil  :  Die  Krankheiten  des 
Hornviehes  und  der  Pferde.  Altorf  et 
Nuremberg,  1797,  in-8. 

Progr.  defasciis  capitis.  Erlangue , 
1798, in-8. 

Bemerkungen  ùber  die  sogenannten 
Igclskœlber ;  in  Riems.  neuen  Samml. 
verrnischeer  okon,  Schriften.  Th.  5. 
r794- 

Die  Werkzeuge  der  celteren  und 
neueren  Entbindungskunst.  ister  Theil. 
Erlangue,  1799,  in-fol.  Mit  3  Kup- 
fertafeln. 

De  functione  placenta;  uterinœ;  ad 
virum  illustrent  Sam.  Thorn.  Sœm- 
merring  epistola.  Erlangue,  1799, 
in-8. 

Annalen  der  neuesten  Englischen 
und  Franzœsisc  hen  Chirurgie  und 
Geburtshùlfe.  isten  Bandes,  istes  u., 
ites  Sliick.  Erlangue,  1799.  otes  Stiick. 
Erlangue,  1800,  in-8.  Publié  avec 
Harles. 

T'orrede  zu  Juvillè 's  Abhandlung 
ùber  die  Bruchbœnder  und  andere  bey 
GebœhtmuttersenkungentAfteivorfœl- 
len,  kiinstlichen  Aftern  und  U nenthalt- 
samkeit  des  Harns  amvendbaren  T'er- 
bœnden.  Nuremberg,  1800,  in-8. 

Rechtfertigung  seines  Aerztlichen 
Verfahrens  in  der  Krankheit  des  Gra- 


SCH 


117 


fen  von   Grotisfeld.  Erlang,    1801  ,  Werkzeuge  und  Âpparate.  EinSeiten- 

in-8.  stiick  zu  Arnemann's  Uebersicht   der 

■Auswahl  zerstreuter  hleiner  Schrif  chirurgischen    Werkzeuge.  Erlangue  , 

ten  medicinischen    und   chirurgischen  18 10,  in-8. 

Inhalts ans dem  lateinischen  iibersetzt,  Plan  tiner  chirurgischen   f-'erband- 

mit   eigenen    Jleobachtungen   versehen  lehre  und  iiber  der  Verband  der  IVun- 

und  herausgegeben ,  etc.  Mit  1  Kupf.  denam    Schedel.    Erlangue,     18  ro, 


Leipzig,  1801,  iu-8. 

Deschamps  Beobachlungen  ùml  Be- 
merkungen  iiber  die  Unterbindung  der 
•verwundeten  Schlagadern,  und  die 
Schlagadergeschwulst  in  der  Knic- 
kehle  ;  ans  dem  Franzœsischen.  Mit 
Ktipf  F mlh ,  i8o3,  in-8. 

Gr/uidriss  der  Chirurgischen  Tech- 
nik.  Farlh,  i8o3,  in-8. 

S.     T.    Sœmmerring.    Icônes   oculi 
htimani,  cum  fig.  œn.  Frauefort-sur- 
le-Mein,  1804,  in-fol.  (Trad.  de  l'alle- 
mand.  2e    édit.   Nuremberg,    18 10 
in-8. 

Grundriss  der  chirurgischen    Ope- 


in-4.  m.  1  Kpft. 

Chirurgische  Versuche.  istei  Band. 
Nuremberg,  181 1 ,  in-8.  M.  2  Kpft. 
iter  Band.  1818.  M.  1  Kpft. 

Pr.  Beobachlungen  und  Bemerkun- 
gen  iiber  die  beweglichen  Concremente 
in  den  Gelenken  und  ihre  Exstirpa- 
tion.  Erlangue ,  iSi5,m-4- 

Annalen  des  chirurgiscjien  Klini- 
kums  au/ der  Universittet Erlang.  ister 
Jahrgang.  Erlangue  ,  1 8  1  7,  in-8. 

Antonio  de  Gimbernat  neue  Mé- 
thode ,  den  Schenketbruch  zu  operiren. 
Aus  dem  Spanischen ,  mit  einem 
Nachtrage    iiber-  die    Opération    des 


rationen.  Francfort-sur-le-Mein,  1 806,      Schenkelbruch. Nuremberg,  1 8 1 7,  in-8 . 
in-8.  3e   édition ,  Nuremberg.  1825,      ]\/w  9,  Kpft. 


in-8.  2  vol. 

Journal  der  auslœndischen  medici- 
nischen ldieratur.  Berlin,  i8o2-3, 
in-8.  — Avec  Hufeland  et  Harles. 

Ucber  Erkenntniss  und  Bchandlung 
der  mit  Hernien  complicirten  Hydro- 
telen  ;  in  Horns  Neuem  Archiv  fur 
medic.  Erfahrung  B.  g,  H.  1,  N.  1. 
1809. 


Handbuch  der  chirurgischen  Ver- 
bandlehre.  ister  Thl.  Erlangue,  1820, 
in-8.  Mit  3  Kpft.  und  dem.  Bildniss 
des  Verf assers .  -iter  Theil,  ister  Ab- 
theil.  1S22.  M.  3  Kpft.  île  A  b  theil. 
182    . 

Diagnostici  chirurg.  prima  lincœ 
resp.  Blumlein.  Erlang,  18  18,  in-4. 

De  Bursis  mucosii  subeutaneis.   ac- 


VersucheinesnœchtlichenStreckap.  ^nt  tabulœ  XII  lithogr.    Erlang 

parais  fur  Riickgratgekr'ùmmte.    Er-  ^5    jn-foL 

langue,  1810,  in-4.   m.  2  Kpft.  r^  cA„,  Zeitung. -McuseL) 

Uebersicht    der    gebnrtshulflichen 


SCHREIBER  (  JKAN-FRKnt:ntc  );  l'un  des  derniers  iatro-mathé- 
maticiens  en  date,  et.  l'un  des  premiers  en  mérite  ,  naquit  à  K<<- 
berg,  le  9.6  mai  1705.  Il  commença  ses  études  médicales  dans 
l'Université  de  telle  ville  en  177.1  ;  il  en  partit  eu  1756,  pour  aller 
successivement  à  Francfort-sur-l'Oder,  à  Leipzig  et  à  I  ev<ie.  PI  fût 
reçu  docteur  en  médecine  dans  la  dernière  de  ces  Universités,  en 


n8 


SCH 


1728.  Après  avoir  pratiqué  quelques  années  l'art  de  guérir  en 
Hollande,  il  alla  à  Marbourg,  pour  y  entendre  les  leçons  de  philo- 
sophie de  Wolf,  et  il  obtint  l'amitié  de  ce  célèbre  professeur.  En 
partant  de  là,  il  se  rendit  à  Leipzig,  où  il  fit  longtemps,  et  avec 
beaucoup  de  succès,  des  cours  de  mathématiques  et  de  philosophie. 
En  1 73 1 ,  il  entra  dans  l'année  russe,  en  qualité  de  médecin  de  l'état- 
xnajor,  et  de  là  il  alla  a  Moscou,  puis  à  Saint-Pétersbourg,  où  il  fut 
admis  dans  l'Académie  des  sciences,  comme  professeur  hororaire. 
En  1734,  étant  dans  les  provinces  du  Rhin,  comme  médecin  supé- 
rieur du  camp  de  l'armée  russe,  il  refusa  une  chaire  de  médecine 
qui  lui  fut  offerte  à  Gottingue,  et  obtint  en  conséquence  de  l'avan- 
cement et  des  avantages  considérables  dans  l'armée.  Il  fit  la  guerre 
de  Turquie,  après  laquelle  il  obtint  le  titre  de  médecin  pensionné 
de  la  ville  de  Moscou.  En  174*1  il  fut  nommé  professeur  d'ana- 
tomie  et  de  chirurgie  à  Saint-Pétersbourg,  et,  en  1757,  médecin 
conseiller  de  l'impératrice.  Schreiber  mourut  le  28  janvier  1760. 


hitterœ  ad  Sam.  Chrph.  Hohmann, 
philos,  prof,  apud  Vitembsrgenses 
sciipttr,  ubi  objectiones ,  quas  viri  Cl 
commentatio  in  harmoniœ  prœstabili- 
tatœ  systcrna  Leibnitianiim  exhibée, 
philosophicè  solvuntur.  Amsterdam, 
1727,  in-4. 

Diss.  inatig.  med.  de  Jletu.  Leyde, 
1728  ,  in-4. 

Jacobi  Douglas  descriptio  compa- 
rata  musculoium  corporis  humani  et 
quadrupedis  ;  accedii  historia  muscu- 
loritm  fœmince  singitlarium ,  ex  angli- 
co  latine  versa.  Amsterdam,  1729, 
in-8. 

Diss.  meditationss  philosophico- 
medicœ  de  lacrymis  et  fletu  repetitœ, 
magisque  evolutœ.  Leipzig,  1729, 
in-4. 

Epistola  publica,  quâ  prœlectionum 
suarum  ralionem  exponit.  Leipzig, 
1729. in-4. 

Elementis  medicinœ  physico-mathe- 
maticœ  prœmittenda.  Liber  unus. 
Leipzig,  17^0,  in-8. 

Novœ    quœdam    observationes    de 


ossibus  et partibuseo  pertinentibtis,  ubi 
et  ratio  quâ  crescunt  et  nutriuntur 
exponitur,  auctore  Cloopton  Havers, 
versio  nova  ;  cui  accessit  J .  C.  Heync 
Tractatus  chirurgico-medicus  de  prœ- 
cipuis  ossittm  morbis.  Amsterdam , 
i73i,  in-8.  Cum  fg.  œn. 

Elementorum  medicinœ  physico- 
mathemadeorum.  Tomus  /,  cum  pras- 
fatione  J.  C.  IVolfii.  Francfort  et 
Leipzig,  1  73  r,  in-8. 

Considerado  corporis  ac  motus,  in- 
sdtuta  evram  Academiâ  scient.  Petro- 
pol.  cum  III  Nonar.  Octobr.  1731  in 
eandem  reciperetur.    Sl.-Petersbourg, 

1731,  in-4. 

Additiones  necessariœ  ad  conside- 
radonem   corporis    ac   motus.    Riga, 

1732,  in-4. 

Historia  vitœ  et  meritorum  Fride- 
rici  Ruyschii,  etc.  Amsterdam,  1732, 
in-4. 

Argumentum  hypothesi  injluxus phy- 

sici  recens  oppositum ,  nunc  data  occa- 

sione  evolutum.  Breslan  ,  1735,  in-4. 

Observationes  et  cogitata  de  peste  , 


SCH 


ll0 


qnœ  annis  '1738  et  1739  in  Ucraniâ  lichen  Leibes  :  dock  vornemlick  inAb- 

grassata  est.  Pétersbonrg,  1740,  in-8.  sicht  auf  envachsene  Mannspersonen; 

Editio  nova ,  cui  accessit  appendix ,  wie  solchc  in  den  grossen  Hospitœlern 

continens  observationes  de  eâdem  lue  ;  zu  St-Petersburg  aile  Jahre,  seit  174a 

quœ  iisdem  annis  Odzacoviumvastavit.  bis  hieher  ist  vorgetragen  nnd  erhlœ- 

Berlin,  1741,  in-8.  Editio  nova  auc-  retworden.  Leipzig,  1756,  in-8. 


tior.  Berlin,  1750,  in-4. 

Epistola  ad  veterem  amicuin  Alb. 
Hallerum  de  medicamento  a  Joanna 
Stephens ,  contra  calculant  renum  et 
■vesicœ   divulgato  ,    et    inefjicaci,    et 


Almagestum  medicum.  Introductto, 
et  physiologiœ  medicœ  Pais  I.  Vienne, 
1757, in-4. 

Relatio  de  arbore  Listwiniza  ,feni 
naturam    induente  ;  in  commercio  lit- 


noxio.  Gœttingue,   174^,  in-4.  Cum      ter.  Norembirg.    Fol   VI,  p.  85,  sqq. 


lab.  œn. 

Syllabus  sive  index  omnium partitim 
corporis  humant  figuris  illustrants,  in 
usum  chirurgiœ  stiidiosorum ,  qui  in 
nosocomiis  Pctropolitanis  aluntur,  pu- 
blic a  aucloritate  conscripttis  et  t'ulga- 
tus.  S  t.- Pétersbonrg,  174HP 

Kttrze ,  doch  zulœngiicke  Anwei- 
sttng  zur  Erkenntniss  nnd  Cur  der 
vornehmsien  Krankheiten  des  mensch- 


Idea  dbtincta  quorumdam  medici- 
nœ  principiorum  ;  in  Actis  Erud.  a. 
1729/7.  5oo-5o4.  —  Frutex ,  ad  ve~ 
rum  suum-genus  relatas  a  J.  F.  S. 
Ibid.,  1730,  p.  172,  sq. 

Observationes  anatomico-practictr  ; 
dans  les  Comment .  Acad.  Petropol., 
t.  VII ;   et  dans  les    Dlovis   comment., 

(Boerner. —  Baldinger.  —  Meusel. 
Richter.) 


SCHREIBER  (  Jean-Chrétien  ),  docteur  en  médecine  el  eu 
chirurgie,  est  auteur  d'un  ouvrage  sur  les  maladies  vénériennes  , 
qui  n'est  pas  exempt  d'une  teinte  de  charlatanisme. 

Verschiedene    kurze     phjsikalisch-  chirurgische,  theoret,  nnd  prakt.   /le- 

philosophisch'    und  medicinische   Be-  trachtungen   iiber  aile  Arten  -von  ve- 

trachtungen  ;  herausgegeben  u.   s.  w.  nerischen     Krankheiten  ;    nebst    einer 

Berlin,  Ï775,  in-8.  — >  2fe  verbesserte  sichern  neuen  Heilttngsmethode.'EcrYin 

Ausgabe ;  sous  ce  titre  :  Medicinische,  et  Leipzig,  1776,  in-8. 


SCHROECK  (Lucas),  fils  d'un  médecin  du  même  nom,  naquit 
à  Angsbourg  le  20  septembre  1646.  Après  avoir  fait  de  bonnes 
études  à  Iéna  et  pris  sa  licence  en  1669,  il  fit  divers  voyages  en  Al- 
lemagne et  en  Italie,  et  revint  à  l'Université  d'Iéna,  prendre  le 
bonnet  doctoral  en  1671.  Il  se  fixa  alors  à  Augsbourg,  où  il  fut 
bientôt  nommé  médecin  de  l'hôpital  en  1676.  L'Académie  des  cu- 
rieux de  la  nature  l'admit  au  nombre  de  ses  membres;  dix  ans 
plus  tard ,  il  fut  président  de  cette  société,  et  directeur  des  éphé- 


iao  SCH 

raérides  que  la  société  publiait.  Sept  fois  le  collège  des  médecins 
d'Augsbourg  lui  conféra  le  décanat.  Schroeck  mourut  dans  sa  qua- 
tre-vingt-quatrième année,  le  3  janvier  i7'3o.  Comme  il  n'avait 
point  d'enfans,  il  légua  sa  bibliothèque,  qui  était  nombreuse  et  d'un 
grand  prix,  à  la  ville  d'Augsbourg.  Schroeck  s'occupa  particuliè- 
rement de  pharmacologie  ;  son  principal  ouvrage  est  l'édition  re- 
fondue qu'il  donna  de  la  pharmacopée  d'Augsbourg.  Cet  ouvrage 
fut  en  grande  estime  aussi  long-temps  que  régna  le  goût  de  la 
polipharmacie. 


Pharmacopœia  Augustana  resdtuta, 
sive,Examen  animadversiomim  in  Dis- 
pensatorium  Augustanum,  ejusdemque 
mantissam  hermeticam  Joannis  Zwelf- 
feri.  Vienne,  1673,  in-4.  Vienne, 
1684,  in-4.  "Vienne,  1694»  in-4. 
Vienne,  17 10,  iu-fol. 

Pharmacopceiœ  Augustanœ   resti- 
tutce  defensio.  Vienne,  1675,  in-4. 

Memoria  JVelschiana,  sive  Vita  G. 
H.  Wehchii.  Wienne,  1678,  in-8. 


Historia  Moschi  ad  normam  Aca- 
demiœ  curiosorum  conscripta,  Vienne, 
1682,  in-4. 

Hygea  Augtiscana,  seu  memoriœ 
sœculares  collegii  medici  Augustani. 
Vienne,  1682,  iu-4. 

Continuatio  progressas  académies 
naturœ curièsoru-.n.  Nuremberg,  1689, 
in-4. 

(Manget.  — Haller.  —  Eloy.) 


SCHROEDER(Frédérick-JosEPH-GuiL.),  né  à  Bielefeld,  dans  le 
comté  de  Barensberg,  le  17  mars  1733,  étudia  la  philosophie  et  la 
médecine  à  Halle,  en  1750,  et  à  Erlang,  en  1753  et  1754.  Après 
un  long  voyage  en  diverses  contrées  ,  dans  la  Haute- Saxe  et  dans 
l'Hartz,  il  alla  à  Wernigerode,  près  du  docteur  Hauzer,  son  parent, 
et  le  suivit  quelque  temps  dans  sa  pratique;  en  1755,  il  alla  se 
fixer  à  Cassel  ;  il  obtint,  l'année  suivante ,  la  place  de  médecin  des 
eaux  minérales  de  Hofgeismer,  et  le  physicat  du  district  de  Dumel. 
En  1762,  il  prit  le  titre  de  docteur  en  médecine  à  l'Université 
d'Erlang,  et  il  fut  nommé,  en  1764,  second  professeur  de  méde- 
cine de  Marbourg.  Schroeder  mourut  le  27  octobre   1778. 

De  spltnis  usu  morboque  splenico  Schmerzstillenden  Mitiel  :  An  Uni. 
ad  Werlhofium  liber,  in  quo  simul  Professor  Eberhard.  Queillimbonrg  , 
virium  physicarum,  monadum,  mollis,       1764,  in-4. 


caloris  etignis  occmrit  prœlimnariter 
Theoria  metaphysica  nova.  Wolfen- 
buttel,   I76r,  in-8. 

Von    der    physicalisch.cn     Théorie 
der    Empfindunger. ,  Schmerzen   und 


Proçr.  de  ménstrtiô  unirersali  et 
fluidorum  motu  intestino  aâneerente  et 
reçoivent*.  Marbourg  ,  17(14  >  io-4> 

Diss.   quœdam  ad  febrium  doctri- 


nam  spectantia,  Marbonrg,  1766, 
in-4. 

Diss.  de  obstrucdone  vasorum  et 
morbis  ab  eâ  pendenlibus,  Marbourg, 
1766,  in-4. 

Diss.  I  et  II  de  vitœ  robore ,  tono 
et  vitalitate ,  neenon  de  medicamentis 
roborantibus,seu  l'itœ  balsarnicis,  con- 
fortantibus ,  tonicis,  veris  et  polychres- 
ticis preesidiis.  Marbourg,  17 71,  in-4. 

JVeue  Alchymisdsche  Bibliothek,  fur 
den  Naturkundiger  unsres  Jahrhun- 
derts  ausgesucht.  isten  Bandes  iste 
Sammlung.  Francfort  et  Leipzig,  17  71. 
"xte  Samml.  1772.—  nten  Bandes 
iste  Samml.  Ibid.,  1773.  ite  Samml. 
Ibid.,  1774,  in-8. 

Diss.  de  modo,  quo  venena  ut  me- 
dicamenta  salutar'ia  agunt,  Ibid., 
1773,  in-4>  Cette  dissertation  est  de 
Piderit ,  Schrœder  n'en  a  été  que  le 
président. 

Diss.  de  meliore  methodo  curationis 
per  aquas  minérales.  Ibid.,  1774, 
in-4. 


[SCH  121 

Diss.therapia  generalis  de  pinguium, 
sulphuris  et  mercurialium  usu.  Mar- 
bourg, 1775,  in-4. 

Medicina  statuum  morborumque  ex- 
in  pullulantium  in  specie  trium ,  quo- 
rum caussa  a  medicis  adhuc  prœter- 
visa  fuit  et  cura,  lumbaginis  sic  dictœ 
hœmorrhoidalis,  asthmaris  convulsivi 
et  stranguriœ.  Marbourg,  1776,  in-4. 

Diss.  nova  carbunculorum,  vario- 
larum  et  inorbillorum  invenienda  ra- 
tio. Marbourg,  1776,  in-4. 

Diss.  de  anapnoe  et  remediis  mor- 
borum  anapnoicis.  Marbourg,  1776, 
in-4. 

Diss.  de  alchimiâ  medicinœ  neces- 
sariaet  medicamenlo  chimicorum pan- 
chresto.  Marbourg  ,  1776,  in-4. 

D.F.J.  If.  Schroder's  einige  me- 
dicinisc/ie  praktischc  Abhandlungen  ; 
aus  dern  Lateinischen  ùbersetzt,  und 
mit  des  Verfassers  eigenhœndigen  Zu- 
sœtzen  zu  œffentlichen  Drnck  befœr- 
dert  von  Joh.  Conr.  TVendelstadt  . 
M.  L.  istes  und  ites   Sti/ck ,  enthœlt 


Thèses  medicœ    de    temperamentis     die  Abhandlung  von  den  Blattern  und 


hominum.  Ibid.,  1774,  in-4. 

Von  den  JVirkungen  der  Eidieln. 
l' erstopfungen  der  Driisen  im  mensch- 
lichen  Kccrper  aufzulccsen  ;  in  einern 
Schreiben  an  Hrn.  Prof  Baldinger. 
Gœttingue,  1774  ,  in-8. 

Die  vœllig  geœffnele  Alchemie  oder 


von  der  rechten  Méthode ,  die  miner  a- 
lischen  JVasser  zu  trinken  ;  nebst  An- 
hœngen.  Rothenbourg,  1778,  in-8. 

Fysikalische  Abhandlung  von  der 
Naturdes  Irdischenin  der  Kœrpenvelt, 
des  Zusantmenhœngens  seiner  Theile 
und     der     daher     entstehenden     Be- 


hœhere    Naturwissenschaft,    in    einer  griffe  der  Schvere ;  in  den  Marburç. 

deutlichen  Auflœsung;  alsein  Anhang  Anzeigen    i-]65,    St.    1,  S.  ui,  St.  3i 

der  Neuen  Alchemistischen  Bibliothek.  S.  x^.u.ff.  —  Von  der  Tœdtlichkeit 

Cassel,  1774,  in-8.  des  Aderlassens  in    den   auflœsenden 

Geschichte    der   œltesten    Filosofie  gefcehrlkhen,  besonders   in  den  hit zi- 

und  Chemie  oder  Sogenannten  herme-  gen  Krankheiten  ;    ibid.  St.  3,  S.  1  y, 


tischen  Filosofie  der    Egyptier.    Mar- 
bourg, 1775,  in-8. 

Neue  Sammlung  der  Bibliothek  fir 
die  hœhere  Naturwissenschaft  und 
Chemie.  Erster  Band.  Leipzig,  1775. 
— Zsveyier  Band.  Leipzig,  1  7  7  (>.  i  11  S , 


St.  4,  S.  25,  u.ff.  —  Dialogische  An- 
meikungen  ïtber  das  rVassertrinken; 
ibid..  St.  4,  S,  27,  u.  ff—  Kriliken, 
ïtber  die  (yfilichte  der  F>au  Karschin  ; 
ibid  ,  St.  5,  S.  33,  u.  ff.  St.  6,  £.41, 
"•  ff  —  Von   der  F'ùrtrefflkhkeU  des 


S.  109.  — Zum  neuen  Jahre  ;   ihij., 
St.  i,5.  x. 

Demokritus,  ein  Fragment  aus  der 
Geschichte  der  Abderiten  ;  in  Baldin- 
ger's  Magazin  fur  Aerzte  B.  1,  fur 
1775.  —  Von  den  Sahen  und  deren 
arzneylichen  JFirkungen,  wobey  be- 
sonders  von  einer  wahren  Fixation 
des  Salpeters  ode/  der  Sœure  und  von 
derVerfliïchtiguhg  des  Alcali  gehandelt 
vvird ;  ibid.,  S.  1  7  5  tt.ff.  —  Von  den 
Feuigkeiten  und  deren  JFirkungen, 
und  Unterschieden  ;  ibid. 

(Baldinger.  — Strieder. —  Meuse!.) 


122  SCII 

Punschtrankes;  ibid.  St.  6.  S.  43  u. 
ff.  —  Widerlegung  zwey  der  heu- 
tigen  grœssten  Filosophrschen  Geis- 
ter  in  den  ersten  Gr'ùnden  und  Haupt- 
begrijfen  der  edelsten  Wissenschaften 
u.  s.  w-  (Francfort  et  Leipzig,  1764  , 
in-8).  Ibid.  St.  8,  S.  57,  St.  9,  S.  65, 
St.  12.  S.  89.  —  Passionsbetrachtung 
in  der  stillen  Woche  ;  ibid.  St.  14,  S 
io5.  —  Empfindung  des  Friihlings 
im  Majmonat  ;  ibid.,  St.  19,  S.  145. 
—  Andœchtige  Gedanken  auf  den 
Geburtstag  des  JFelterlœsers  beym 
Schlusse   des    Jahrs  ;    ibid.,    St.    5a , 

SCHR.OEDER  (  Philippe  -  Georges  ),  né  à  Marbourg  le  ai 
avril  1729,  s'appliqua  à  l'étude  des  sciences  naturelles  et  des  ma- 
thématiques dans  l'Université  de  sa  ville  natale,  depuis  1743.  Il 
commença  en  17A7  l'étude  de  la  médecine,  et  la  continua  à  Iéna, 
en  1748,  à  Halle  en  1751,  et  à  Berlin  l'année  suivante;  puis  il 
visita  les  Universités  de  "YVittemberg,  Leipzig  et  Cassel  ;  il  fut  reçu 
docteur  en  médecine  à  Marbourg,  en  1762;  il  commença  alors 
à  faire  des  cours  de  médecine.  En  176/»,  il  fut  nommé  profes- 
seur ordinaire  d'anatomie  ;  il  fut  aussi  chargé,  en  1766,  de  l'en- 
seignement de  l'histoire  naturelle  ;  il  monta  successivement  à  la 
troisième,  à  la  deuxième,  et  enfin  à  la  première  place  de  cette 
Université.  Il  était  en  même  temps  médecin  de  la  garnison  et  mé- 
decin pensionné  de  la  ville.  En  1763,  il  fut  nommé  premier  profes- 
seur de  médecine  de  l'Université  de  Marbourg ,  et  médecin  pen- 
sionné; mais  il  n'occupa  pas  long-temps  ce  poste,  car  il  fut  appelé, 
en  1764^  à  occuper  celui  de  professeur  ordinaire  de  médecine  à 
Gottingue:  il  devint  bientôt  aussi  président  du  collège  de  chirur- 
gie ,  et  il  reçut  le  titre  de  premier  médecin  de  la  cour. 

Schroeder  mourut  le  14  mars  1772. 

Diss.  de  convulsionibus  ex   hœmor-  Progr.   de  experimentis ,  quœ  artis 

rhagiâ    nimiâ    oriundis.     Marbourg,      medicœ  rationale  exercitium  admittit 


1732, in-4. 

Progr.  de  fœtu  in  utero  non  res- 
pirante. Marbourg,  1752,  in-4. 

Progr.  quo  quœstionem  ,  an  aër 
sanguini  in  pulmonibus  adrnisceaiur  ? 
In  parte/n  affirmativam  resolvit.  Mar- 
bourg ,  175»,  in-4. 


sine  periculo  œgrotorum  inslituendis. 
Rinteln,  1754,  in-4. 

Diss.  de  obesitate  vitandâ. Rinteln, 
1756  ,  in-4- 

Diss.  de  cachexiâ  et  hydrope  ex 
quâcumque  nimiâ  sanguinis  profusio- 
ne  facile  oriundis.lYmlelu,  1 746,  in-4. 


SCH 


ia3 


Diss.  de  prœcipuis ,  quœ  ex  bile 
oriuntur,  commodis  et  noxis.  Rinteln, 
1757,  in-4. 

Diss.  prœcipua  circa  pathologiarn 
hœmorrhoidum  notanda  exponens. 
Rinteln,  1758,  in-4. 

Progr.  de  universali  corporum  ter- 
restrium  altractione  Newton ianâ  ge- 
neratim  spectatâ.'Rinleln,  1759,  in-4. 

Diss.  de  com-ulsionum  febrilium  in 
génère  spectalorum  pathologiâ  et  the- 
rapiâ.  Rinteln,  1760,  in-4. 

Thèses  ex  variis  medicince  partibus 
collectée.  Rinteln,  1762,  in-4. 

Beschreibung  der  Uornviehseuche 
in  der  Graffschaft  Schaumburç  im  J. 
1757. — Auch  in  den  Jahren  1761 
et  1762.  Iu-4. 

Di.-s  de  pleuriddum  siccarurn  diffe- 
rentiâ ,    indole  et   sede.    Marbourg  , 

1763,  in-4. 

Progr.  exhibens  expérimenta rum  ad 
'veriorcm  bilis  cysticœ  indolent  decla- 
randam  captorum.  Sect.  I.  Gottingue, 

1764,  in-4. 

Diss.  de  indole  ac  sede  phrenitidis 
et  paraphrenilidis  analecta.  Gottin- 
gue, 1765,  in  4. 

Diss.  ephemeris  -variolarum  corpo- 
ri  proprio  insitar um,  prœmissis  et  sub- 
junctis  nonnullis  ,  quœ  hue  spectant 
animadversionibus.  Gottingue,  1765, 
in-4. 

Diss.  de  frequendoribus  febrium 
prodromis  generalia  quœdam.  Got- 
tingue ,   1765,  in-4. 

Diss.  de  amplitudine  generis  fe- 
brium biliosamm.  Gottingue,  1766, 
in-4. 

Diss.  de  hœmoptysi  in  génère,  et 
speciatim  ejus  nexu  cum  varia  ex 
hrpochondriis  'valetudine.  Gottingue  , 
1766,  in-4. 


Diss.  de  alienatâ  bilis  qualitate , 
ubi  viridis  est  alvo  excretorum  aut 
itomitu  rejectorum  color.  Gottingue, 
1767,  in-4- 

Diss.  de  apoplexiœ  ex  prœcordio- 
rum  vitiis  origine,  analecta.  Gottin- 
gue, 1767,  in-4. 

Diss.  thèses  inaugurales  medicœ, 
Gottingue,  1767,  in-4. 

Diss.  de  dysenteriâ  analecta  prac- 
tica.  Gottingue  ,   1768,  in-4. 

Diss .  de  Jebrium  putridarum  dif- 
ferentiis .  Gottingue,  1768,  in-4. 

Diss.  de  coctionis   atque  criseos  in 
febribus  impedimentis,  variisque  noxis 
inde  oriundis.  Gottingue,  1768  ,  in-4. 
Diss.  de  arthiitide  vagâ.  Gottin- 
gue, 1768,  in-4. 

Diss.  de  pleuriddum  pardtione,  im- 
primis  quoad  febrium  iis  conjunctarum 
differentiis.  Gottingue,  1769,  in-4. 

Diss.  de  hœmorrhagiis  febrilibus. 
Gottingue,  1769,  in-4. 

Diss.  circa  'variolarum  distribn- 
donem  imprimis  ratione  febrium  cum 
iis  conjunctarum  quœdam  analecta. 
Gottingue,  1770,  in-4. 

Diss.  de  febribus  erysipelatosis. 
Gottingue,  i77i,in-4. 

Diss.  de  hœmorrhagiâ  uteri.  Got- 
tingue. 1771,  in-4. 

Diss.  de  viribus  naturœ  debiliori- 
bns  in  febrium  decursu  rectè  œstiman* 
dis  iisque  accommodandâ  medendi 
ratione.  Gottingue,  1770,  in-4. 

Diss.  ■venœsectionis  in  febribus  in- 
sdtuendœ  prœcipuœ  caudones.  Got- 
tingue, 1770,  in-4. 

Diss.  de  inflammadone  diaphrag- 
mads.  Gottingue,  17 70,  in-4. 

Em  Brief  iiber  den  Nutzen  der  Fie- 
berrinde  in  Faulfiebem  ;  in  Baldin- 
gers  Magazin  fur  Aerzte,  17 76.1 
St.  5, 


124  SCtl 

Opuscula  medica  antehac  seorsim      remberg,  1778.  —    Vol.  //.  Nurem- 
edita,  nuncvero  collecta,  studio  Joh.      berg:  1779,  ia-8. 
Chr.  Gottl.    Achermann.  Vol.  I.  Nu-  (Ackermann.— Strieder. — Meusel.) 

SCHROEDER  (Théodore-Guillaume),  fils  du  précédent,  na- 
quit à  Rinteln  le  1  novembre  1769.  Il  fit  ses  études  à  Gottingue, 
et  y  fut  reçu  docteur  en  médecine  en  1779.  5P  commença  alors  à 
faire  des  cours  particuliers  •  mais  l'année  suivante  il  alla  se  fixer  à 
Cassel,  pour  s'y  livrer  à  la  pratique  de  l'art  de  guérir  ;  au  mois  de 
février  de  l'an  1785,  il  fut  nommé  professeur  au  collège  de  méde- 
cine ;  en  1790,  il  devint  médecin  de  la  garnison  de  Rinteln,  et 
professeur  de  médecine  à  l'Université  de  cette  ville.  Il  mourut  le 
25  août  1793. 

Diss.     inaug.     sistens   pleumonidis  (rida?,  quœ    ab   initio    m.  Decembris 

symptomatologiam     et      œtiologiam.  M  DCC  LXXXIll ,  ad  finem    usque 

Gœttingue,    1779,  in-4-  Augmentée  m.Augusti  M  DCC  LXXXIV  in  va- 

et  publiée  comme  une  monographie  ,  riis  Hassiœ   regiordbus    grassata    est. 

sous  ce  titre  :    Tiactatus  medicus   de  Gottingue,  1784,  in-8. 
pleumonide  ejusque    speciebus,    Got-  Progr.    de  hydatidibus    in  corpore 

tingue,   1779,  in-4.  animali ,  prœsertim  hama.no  reperds. 

lieantwortung  der  F  rage  :  Ob  die  Sect.  /.Gottingue,  1791,  in-8. 
Jl'asserscheu  auch  ohne  iwrhergegan-  Phthueologice  systematicœ  ;   speci- 

getie  jinstechung  inmenschlicheuKœr-  men  1.  Gottingue,  1791,  in-4. 
per    entstehen    hœnne  ?     Gottingue ,  Geschichte    and   Beschreibung  des 

1779,  in-4.  Hofgeismarischen      Gesundbrunnens  ; 

De  phthiti  hepaticâ.  Sectio  prima  :  {n  y.  Chr.  Martin  s  topograph.  statist. 

symptomatologiam  sistens.  Gœttingue,  JSachrichttn  von  Niederhessen.  B.  1 , 

1783.  —  Sectio  secunda ,  œtiologiam  S.  290,  u. //. 
sistens.  Rinteln,  i7gi,in-8.  (Strieder.  —  Meusel.) 

Historia  febris  bilioso- pituitoso-pu- 


SCHROETER  (Louis-Philippe),  né  à  Rinteln  le  14  juin  1746, 
fit  ses  études  médicales  dans  sa  ville  natale  et  à  Gottingue.  11  fur. 
promu  au  doctorat  en  1769,  et  alla  pratiquer  l'art  de  guérir  à  Bas- 
som,  près  de  Brim;  en  177/1,  on  lui  donna  la  place  de  second  pro- 
fesseur ordinaire  de  médecine  à  Rinteln;  en  17S7,  il  l'ut  nommé 
médecin  des  eaux  minérales  de  Ridemberg  ,  et  fut  médecin  pen  • 
sionné  dans  le  comté  de  Schaumbourg.  Deux  ans  après,  il  devint 
conseiller  à  la  cour  de  Hesse-Cassel.  Enfin,  en  1790,  il  fut  premier 
professeur  de  médecine  de  la  Société  de  Rinteln.  Schrœter  mourut 
le  17  avril  1800, 


SCII 


115 


Diss,  inaug.  de  phlhisi  ejusque  dif 
ferentiis.  Rinteln,  1769,  iu- 4. 

Kurzer  Unterriclit  von  der  gegen- 
wœrligen  angekuns'.elten  Méthode,  die 
Blattern  einzûpfropfen,  Bi  ème,  1773, 

in-4- 

Diss,  sistens  observationes  physico- 
medicas  de  vocis  signo  in  morbis  cha- 
racteristico .  Rinteln,  1777,111-4. 

Diss.  descriptio  anatomica  duorum 
vitulorum  bicipitum  et  conjecturai 
de  causis  monstrorum.  Rinteîn,  1777, 
in  4- 

Diss,  de  unginâ.  Rinteln,  17 78, 
in-4. 

Progr.  de  uteri  rupturâ.  Piinteln, 
1  780, in-4» 

Diss,  de  magistratus  polltici  atten- 
tione  civium  valetudini  sacra;  spéci- 
men politiœ  medua?  contractai  pri- 
mum.  Rinteln,  1784,  in-4. 

Progr.  de  Magistr.  polit,  att.  civ. 
valet,  sacra.  Spécimen  polit,  med, 
contr.  secundum.  Rinteln,  1788,  in-4. 

Diss.  de  mag.  pol.  att.  etc.  Spéci- 
men tertium.  Riuteln,  1789,  in-4. 

Diss.  de  Mag.  pol  att.  etc.  Spéci- 
men qaartum,  Rinteln,  1789,  in-4. 

lieschreibung  der  kalten  asphalti- 
schen  Schwefelquellen  zu  Grossen- 
Neudorf  in  der  Grafschajt  Schaum- 
burg.  Rinteln,  1788,  in-4.  Et  in  Bal- 
dingers  neuem  Magazin  B.  9.  St.  3.  S. 
216-249.  {il^i)  (vie  auchin  Weddi- 
gens  westphal,  Magazin  II.  14.  S. 
89-120.) 

Anweisung ,  vie  siclt  der  Landmann 
tiicht  nur  gegen  die  hin  und  wieder 
grassirenden  faulichien  Gallenûeber 
prœserviren  ,  sondera  auch  in  den 
mehresten  Fallen  gliicklich  und  mit 
wenigen  Kosten  selbst  kuriren  hœnne. 
Rinteln,  1787,  in-4.  lbid  1791,  in-4- 

Bemerkungen  iiber  das  Mutterkorn, 
und  was  dabey  in  Absicht  der  Gesund- 


heit  za   beobuchten.    Rinteln,  1792, 
in-8. 

Nendorfs  asphaltische  Schwefelquel- 
len in  der  Grafschaft  Schaumburg , 
historich  ,  physika/isch,  cheinisch  und 
medicinischbeschrieben.'Lingen,  1 792, 
in-8. 

Historischer  Unterriclit  von  den 
Anlagen  und  der  Einrichtung  diesers 
Heilbrunnens.  Lingen,   1792,  in-8. 

Einige  Worte  iiber  Nendorfs  3'Iine- 
ralquellen  und  iiber  die  Schwejelbœder 
ilberhaupt.  Rinteln  ,  1794»  in-8. 

Ueber  die vorz'ùglichsten  Heilkrœfle 
des  Nendorfer  Schwefelwassers.  Rin- 
teln, 1797,  in-8. 

Geschichte  einer  Brnstwassersucht  ; 
ibid  B.  i-z.St.  4  S.  372-373   (1790). 

Geschichte  einer  Arihritis  vaga  ; 
ibid.  S.  374-377. 

Versuch  einer  historischen  Natilt- 
richt  von  Anlagen  und  Einrichtun- 
gen  bcy  den  Schwefelquellen  zu  Nen- 
dorf.  Ibid.  B.  i3.  St.  4.  S.  289-316 

(I791)- 

Vorschrift  fur  den  Biirger  und 
Landmann,  (vie  die  Blattern  zu  beh- 
andeln.  Rinteln,   1798,  in-8. 

Beobachtung  von  den  Wirkungen 
des  Nendorfer  Schwefelwassers  (vider 
eine  dreymonatliche  Verstopfung  des 
Leibes.  Rinteln,  1798,  in-8.  Auch  in 
dein  Rint.  Intell.  A.  O.Nr.  12.  S.  7 (',. 
u.ff 

Anweisung ,  (vie  man  verdorbenes 
Wasser  trinkbar  machen  ,  und  die 
verdorbene  Lufl  in  iïberschwain  gewe- 
senen  ffohnungen  verbessern  kœiuie. 
Rinteln,  1799  in-8. 

Ueber  die  be.sta'tigte  Jf'irkiuigsklaf't 
des  Nendorfer  Schwefelwassers  ; 
nebst  einigen  Bemerkungen  iiber  die 
kunstlichen  Schwefelbœder .  Ibid  r  Soo, 
in-8. 

Etwas    iiber  die  Ungewissheit  der 


ia6 


SCII 


Kennzeichen  des  Todes.  in  den  Hessen- 
Schaumburgischen  Intelligenzbl.  1787. 
St.  12.   u.  i3.  1788.  St.  1.  u.  2. 

Von  einigen  Forutheilenund  schœd- 
lichen  Missbrœuchen  der  Menschen  in 
Absicht  auf  ihre  Gesundheit.  lbid 
1788.  St.  16-19. 

Etwas  liber  den  Wein  und  wie 
dié  bedenklichsten  V erfœlschungen 
desselben  zu  entdecken  ;  ibid  St.  4a. 
5r. 

Etwas  iïber  die  gewœhnlichenHausa- 
potheken;  ibid  1789.  St.  2  3  u.  2  5. 

Historische  Nachricht  von  den  An- 
lagen  und  Einrichtungen  beyden 
Schwefelqnellen  zu  Nendorf  in  dein 
Intelligenzblatt  fur  die  Grajschaft 
Schaumburg  1791.  St.  5o. 


Bemerkungen  iïber  die  Viehseuche 
und  wie  die  Verbreitung  der  Seuche 
am  sichersten  zu  verhiiten  ;  in  Dem 
Rintel.  Intelligenzblatt  1798  Nr.  14 
18,  20-23.  Auch  in  Baldinger' s  Neuem 
Magazin  fur  Aerzte  B.  19  St.  6.  S. 
528.  u.ff. 

Etwas  iïber  die  Zubereitung  und 
Anwendung des  Kohlenpidvers:  in  uem 
Rintel.  Intell.    1799.   Nr.    12.  S.  74 

Ueber  die  bestœtigte  If  irkung  des 
Nendorf er  Schwefelwassers  ,  nebst 
einigen  Bemerkungen  iïber  die  Kiinst- 
lichen  Schwefelbœder ;  in  Hufeland's 
Journal  der  prakt.  Hcilkunde  B.  9. 
St.  3,  Nr.  2  (1800).  S.  333. 

(Elwert.  —  Strieder.  —  Mensel.) 


SCHULZE  (Jean-Henri  ),  l'un  des  plus  savans  historiens  de  la 
médecine,  naquit  à  Colbitz,  dans  le  duché  de  Magdebourg,  le  ia 
mai  1687.  Son  père,  simple  tailleur,  n'aurait  pu  lui  donner  une 
éducation  analogue  aux  heureuses  dispositions  qu'il  annonça  dès 
son  bas  âge,  mais  le  pasteur  d'un  village,  Corvinus,  lui  permit  de 
profiter  des  leçons  qu'un  instituteur  donnait  à  ses  enfans.  Il  fit  des 
progrès  qui  étonnèrent  son  maître  et  son  protecteur  par  leur  rapi- 
dité; et,  à  la  recommandation  de  ce  dernier,  il  fut  reçu  élève  du 
Pœdagogium  royal  à  l'Université  de  Halle,  et  ensuite  pensionnaire 
à  la  Maison  des  orphelins.  Lorsqu'en  1  704  quelques  élèves  de  cette 
maison  furent  reçus  pour  la  première  fois  à  l'Université,  Schulze 
fut  de  ce  nombre.  U  fut  sur  ïe  point  d'embrasser  la  carrière  de  la 
théologie,  mais  Frederick  Hoffmann  le  décida  pour  la  médecine, 
et  lui  accorda  sa  protection  et  son  amitié.  11  fut  reçu  docteur  en 
1717.  En  Ï720,  il  fut  nommé  professeur  d'anatomie  à  l'Université 
d'Altdorf;  il  fut  aussi  chargé  quelques  années  après  de  professer 
la  langue  grecque,  et,  plus  tard,  l'arabe.  En  1732,  on  lui  offrit  la 
chaire  d'éloquence  et  d'antiquités  de  l'Université  de  Halle,  qu'il  ac- 
cepta ,  et  qu'il  remplit  pendant  douze  années  avec  la  plus  grande 
distinction.  11  mourut  le  10  octobre  1 744- 


Dissertatio  de  athletis  -vetenim,  eo- 
rum  diœtâ  et  hubitu.  Halle,  17 17  , 
in-4. 

Dissertatio  de  elleborismis  veterum. 
Halle,  1  717,  in-4. 

Programma  de  periergiâ  in  studio 
anatomico  -vitandd.  Altdorf,    1720, 

in-4- 

Oratio  de  jus  ta  anatomici  sttidii 
œstimatione.   Altàorf,  1721,  in-4. 

Dissertatio  sistens  historiée  anato- 
micœ  spec.  /.  Altdorf,  1 72  1  ;  spec.  II; 
1723,  in-4- 

Dissertatio  quâ  mors  in  ollâ,  s,  me- 
tallicum  contagiuin  in  ciborum  ,  po- 
tuum,  et  medtcamentornm  prœpara- 
tione  ac  asservationt  cavendum  indi- 
catur.  Altdorf,  1722,  in«4. 

Dissertatio  de  alvo.  A'tdorf,  1723, 
in-4. 

Dissertatio  de  missione  sanguinis 
in  peslilentiâ.  Altdorf,  1725,  in-4- 

Programma  invitatorium  ad  dissec- 
tionem  et  dcinonstrationem  cadaveris 
virilis.  Altdorf,    1725,  in-4. 

Dissertatio  de ossibus  conferventibus. 
Altdorf,  1727,  in-4. 

Dissertatio  de  viperartim  in  médi- 
cinal usa.  Altdorf,  1727,111-4. 

Dissertatio  de  balneis,  scarificatione 
et  venœ  sectione  cautè  adhibendis. 
Altdorf,  1727,  in-4. 

Dissertatio  de  re/ectione  céleri  per 
alimenta  humida.  Altdorf,  1728  , 
in-4. 

Historia  medicinœ  à  rerum  initio 
adannum  liomœ  535,  deducta.  Leip- 
zig ,  1728.  in-4. 

Dissertatio  an  nmbilici  deligatio  in 
nuper  natis  absolutè  necessaria  sit. 
Halle,   1733,  in-4. 

Dissertatio  de  emphysemate ,  Halle, 
1733, in-4. 

Excursio  ad  servi   medici  apud 


SCH  127 

Grœcos     et     Romanos      conditionem 
eruendam.  Halle,  1733,  in-4. 

Dissertatio  an  dentur  medicamenta, 
quœ  calculum  in  vcsicâ  comminuant. 
Halle,  1734,  in-4. 

Dissertatio  de  oleo  vitrioli  dulci. 
Halle,  1735,  in-4. 

Dissertatio  de  mechanico  rtaturœ 
medicatricis  in  vulneribus  persanandis 
artijicio.  Halle,  1735,  in-4. 

Dissertatio  de  persicarid  acidâ  Jun- 
germani.   Halle,  1735,  in-4. 

Dissertatio  de  splene  canibus  exciso 
et  fructu  ab  Us  experimentis  perci- 
piendo.  Halle,  1735,  in-4. 

Dissertatio  de  musculis  abdomini'i 
Halle,  1736,  in-4. 

Prœlectioues  de  inribus  et  usa  me- 
dicamentornm quœ  in  officinis  pliai  - 
macopolarum  paiaXa  prostant.  Nu- 
remberg, 1736,  in-4. 

Dissertatio  de  solutionis  corporum 
chimicœ  fundamento.  Halle,  1730, 
in-4- 

Dissertatio  de  sale  corporum  mixtc~ 
rum  prineipio  constitutive*.  Halle, 
1  7  3  fi,  în-4. 

Nonnulla  ad  motum  globuliè  sclo- 
peto  explosi pertiuentia.  Halle,  1737  , 
in-4, 

Dissertatio  de  aquis  distdlalis  ofjici' 
nalibus.  Halle,  1736,  in-4. 

Observationes  quœdani  ad  rem 
ath/eticam  pertinentes.  Halle,  1737, 
in  4- 

Dissertatio  de  anatomes  ad  praxitn 
ckirurgicam  necessitate.  Halle,  1737, 
in-4. 

Dissertatio  de  metallorum  analyse 
per  calcinationem.  Halle,  1738, 
in-4. 

Dissertatio  de  lithiasi  sinistro  quam 
dexcro  reni  magis  infestd.HaMe,  1738, 
in-4, 


iaB 


SCH 


Dissertatio  sistens  prœparationem , 
naturam  et  iisum  antimonii  diaphore- 
tici.    Halle,  1738,  in-4- 

Dissertatio  de  ossis  femoris  laxa- 
tione.  Halle,  1738,  in-4- 

Dissertatio  de  verâ  indole  et  eçregia 
virilité  radiais  iris  floreruinœ.  Halle  , 
1739, in-4. 

Dissertatio  de  lithontriptico  nuper 
il  Britanniâ  publici  jtiris  facto.  Halle, 
1739, in-4. 

Examen  medicnm  radicis  scillœ 
marinœ.  Halle,   173g,  in-4. 

Dis  s.  de  emplastroruin  iisu  et  abusu, 
Halle,  1739  ,  in-4. 

Dissertatio  de  melissâ.  Halle,  1739, 
in-4. 

Dis.ertatio  de  abortu  prœcavendo. 
Halle,  1739,  in-4. 

Dissertatio  de  fonticulis  cautè  oc- 
cludendis.    Halle,  1739,  in-4. 

Dissertatio  de  cutis  exterioris  mor- 
bis.  Halle,  1739,  in-4. 

Dissertatio  de  lumbricis  effractoriis. 
Halle,  1740,  in-4. 

Dissertatio  de  corporis  humani  mo- 
mentaneis  alterationibui.  Halle,  1741» 
in-4. 

Dissertatio  de  inflammationis  cura- 
t'onibus  va)riis.  Halle,  i74r,  in-4. 

Compenaium  historiée  medicince  a 
rerurri  initia  ad  excessum  Hadriani 
Augusti.  Subjuncèa  est  lîenati  Moreau 
doct.  med.  Paris.  Dialexis,  de  missione 
sanguinis  in  pieu ritide.  Halle,  1742, 
in-8. 


.Dissertatio  de  abscessibus.    Halle  . 
1742,  in-4. 

Dissertatio  de  lilio  convalliuin. 
Halle,  1  742,  in-4- 

Dissertatio  de  erroribus  in  chimià 
et  medicinâ.  Halle,  1742,  in-4, 

Dissertatio  de  auribus  manantibus 
et  ulceratis.   Halle,  1743,    in-4. 

Dissertatio  de  hydropis  curationibus 
antiquis.  Halle,  1743,  in-4- 

Dissertationum  academicarum  ad 
medicinam  ejusque  historiam  perti- 
nentium  ,  fasciculus  I.  Halle,  1743, 
in-4. 

Dissertatio  de  ipecacuanhâ  améri- 
caine. Halle,  1744»  in-4- 

Dissertatio  de  morsu  canis  rabidiet 
hydrophobiâ.  Halle,  1744»  in-4. 
'-  '  Thetapia  generalis.  Halle,    1746, 
in-4. 

Chymisclie  Versuche .  Halle,  1746, 
in-8.  Halle,  1757  ,  in-8. 

De  materiâ  medicâ.  Halle,  1746, 
in-8. 

De  formulis  prœscribendis .  Halle , 
1746,  in  8, 

Physiologia  medica.  Halle,  1746, 
in-8. 

Chirurgiain  usum  auditorum  édita. 
Halle,  1747,  in-8. 

Pathologia  generalis.  Halle,  1747, 
in-8. 

Pathologia  specialis.  Halle,  1747, 
in-8. 

Prœlectiones  in  dispensatoriurn 
Brandenbin  gicum.  Nuremberg,  17  5a, 
in-4.  Nuremberg,  !753,  in-4- 


SCHULZ  VON  SCHULZENHEIM  (  David  ),  était  né  en  Dalé- 
carlie  le  27  mars  1732.  Il  fut  nommé  prosecteur  de  l'Université 
d'Upsal,  en  1762  ,  et  promu  au  doctorat  en  médecine  deux  ans 
après.  Sa  réputation  commença  par  la  part  qu'il  prit  à  la  publication 
du  Mercure  suédois  de  Giorwel  depuis  l'origine  de  ce  recueil,  en 
1755,  et  surtout  par  la  publication  de  son  ouvrage  sur  l'inocula- 


SCH  129 

tion  de  la  variole.  En  1760,  il  fut  nommé  membre  de  l'Académie 
royale  des  sciences;  l'année  suivante,  professeur  d'accouchemens; 
en  1766,  assesseur  du  collège  de  médecine;  en  1775,  intendant 
de  la  maison  d'accouchement.  Il  ne  borna  point  ses  travaux  à  la 
médecine;  il  s'occupa  encore  de  finances  et  de  l'économie  poli- 
tique ,  et  fut  l'un  des  rédacteurs  d'un  recueil  consacré  à  ces  matières. 
En  1809  ,  il  devint  premier  médecin  du  roi ,  et  président  du  col- 
lège des  médecins  ,  qui  lui  érigèrent  ,  à  leurs  frais  ,  un  buste  en 
marbre  blanc  avec  cette  inscription  :  au  médecin,  a  l'homme  d'état, 
au  patrïote.  Schulz  de  Schulzenheim  était  le  plus  âgé  des  savans 
de  la  Suède  quand  il  mourut ,  le  24  avril  ibi"i;  il  était  dans  sa 
quatre-vingt-douzième  année. 

Diss.  de  emesi  (prœs.  Rosen  de  Ro-  Vetenskaps   academien   vid   procddii 

sensteiri)  Upsal,  1734,  111-4.  nedlœggande ,  den  4  maii  1763.  In- 8 

Berœttelse  om    Koppors  ympande  ,  48  pp-    —  Sur  les  moyens  de  parve- 

ofverheinnad   lill    hœgloflige    Kong!.  nir  à  la  vieillesse. 

Sandhets  Commissionen.   Stockholm  ,  Svar  pœ    Kongl.  Vetcnsk.    acade- 

1756,  in  8  —  C'est  un  des  meilleurs  mie-is  Jreega  htiru  ail  slags  fi'ael  kan 

ouvrages   de   l'époque,   sur  l'inocula-  fœrekommas  och  botas  sce  hos  Bam- 

tion  de  la  variole.  sangs- Huslruv  ,     som     andra  ?    etc. 

Inirœdes  tul  ont  Bams  Skœtsel  ige-  Stockholm,  1  770,  in-8.  3o,  pp. 

men  ,  hcellet  fœr  Kongl.   Fet.  acad.  Les  Mémoires  de  la   Sociéié  royale 

den   16  aprtl  1 760.  Stockholm,  1760,  des    Sciences    de    Suède    renferment 

in-8  de  48  pp.  —  Discours  judicieux  divers    articles    ou    observations  de 

sur  les  soins  à  donner  aux  enfans.  Schulz. 

Tal   om    di'ii    rcetta    AUlerdomens  (  Commentant   de    rébus    in     med. 

cernaende,  hcellet  fcer  Kongl.  Swenska  gesds. —  Med,  chir.  Zeitung.) 

SCHULZ  ou  SCHULTZ  (Frédéric  Guillaume  Ferdinand) 
pratiqua  la  médecine  à  Berlin  ,  fut  long- temps  conseillera  la  cour, 
et  mourut  en  i833.  Ses  écrits  sont  peu  nombreux. 

Phannaeopcca    zum    Gebranch/ur       Kuhpocken  ;  in  mœglichster  Kùrze  zu- 
die  Annenpraxis.  Berlin,  i8o5,  in  8.      sammengejasst .  Berlin,  i8or,   in-8. 
Dus     }f  issenswùrdigsie    von    den 

SCHURIG  (Martin)  ,  compilateur  instruit  et  laborieux  ,  prati- 
quait la  médecine  à  Dresde,  et  y  occupait  le  poste  de  médecin  pen- 
sionné. Il  mourut  en  1 733.  Il  a  écrit  sur  divers  points  de  médecine 
et  de  chirurgie  ,  mais  principalement  sur  tout  ce  qui  se  rattache  à 
la  génération  et  aux  aecouchemens  ,  une  série  de  vastes  monogra- 
phies ,  dans  lesquelles  il  a  rassemblé  une  masse  considérable  d'ob- 


i'ip  SGH 

servations,  puisées  de  toutes  parts,  et  où  il  rappelle  à  peu  près  tout 
ce  qui  avait  été  fait  avant  lui.  Quoiqu'il  n'ait  pas  toujours  rais  dans 
son  œuvre  toute  la  critique  qu'on  pourrait  désirer,  on  ne  peut  con- 
tester néanmoins  à  ces  recueils  une  véritable  utilité. 

Sehurig  traduisit  du  hollandais  en  allemand  Y  Examen  chirurgi- 
cum  de  Verbrugge. 


Dissertatio  de  hemoptysi .  Téna  , 
1688, in-4. 

Spermatologia  ,  seu  de  semine  hu- 
mano,  ejusque  naturâ  et  usn,  simulque 
oput  generationi  pertinens  ,  de  cas- 
tratione  et  de  hermaphroditis,  etc. 
Francfort,  1720,  in-4. 

Chilologia ,  chyh  humani,  seu  succi 
hominis  nutrilii  consideratio  physico- 
mrdico  forensis.  De  appetitu  niinio  , 
voracitate ,  rerum  et  esculentorum 
concupiscenttâ  ,  nauseâ  et  inediâ  diu- 
turnâ  ,  ferra gine  rerum  preeter  natu- 
ram  in  ventricule)  et  intettinis  latitan- 
liuin  ,  aut  ■vomitu  rejectarum.  De 
merdœusu  medico,  etc.  Dresde,  1725, 
in-4. 

Sialographia ,  seu  salivœ  humance 
consideratio,  ej'us  natura  et  usus,  si- 
mulque morsus  brutorum,  et  hominis 
rabtes.  Dresde,   1727,  in-4» 

Muliebria,  morborum  genitalium 
muliebrium  consideratio,  etc.  Dresde, 
1729 , in-4« 

Panhenologia,  hoc  est  virginitatis 
consideratio  ,quœ  ad  eam  pertinent 
pubertas  et  menstruatio ,  neenon  de 
partium    muliebrium  pro    virginatis 


custodiâ ,  etc.  Dresde  et  Leipzig , 
1729 ,  in-4. 

Gynœcologia ,  hoc  est  congressus 
muliebris  ,  quâ  ntriusque  sexûs  sala- 
citas  et  ca^titas ,  neenon  co'ùus  ipse, 
ejusque  voluptas,  cuin  observationibus, 
etc.  Dresde  et  Leipzig,   1780,  in-4. 

Syllepsiologia ,  hoc  est  conceptus 
mulitbris  consideratio,  de  graviditate 
verâ  ,  falsâ ,  occulta,  dm  ruina,  de 
gravidarum  privilegiis ,  animi  pathe- 
matis  et  impressionibus,   etc.  Dresde  , 

I  73  £  ,    in-4. 

Embryologia  ,  hoc  est  infantis  hu- 
mani consideratio  :  partus  prœmatu- 
rus  et  serotinns  ;  partus  per  vias  in- 
solitas;  partus  supposititius,etc.  Dresde, 
1732, in-4. 

Lithologia,  seu  calculi  humani  con- 
sideratio ,  effectus  morbosi ,  sympto- 
mata,  excretio ,  analysis  lithrontrip- 
tica ,  calculi  brutorum,  bezoar,  etc. 
Dresde,   1744,  in-4. 

Hœmatologia  ,  seu  sanguinis  consi- 
deratio, quantitas  ,  defectus,  excretio 
preeternaturalis ,  de  corde  varia. 
Dresde  ,17  44,  in-4. 


SCHUSTER  (Gottwald),  né  à  IénaleaS  décembre  1701,  étudia 
la  médecine  d'abord  à  Altenbourg,  puis  à  Leipsig  depuis  1720. 
Il  fut  nommé  par  le  prince  de  Schœnbourg  médecin  pensionné 
de  la  ville  et  du  canton  de  Penig.  En  1726,  il  prit  le  grade  de  doc- 
teur en  médecine  à  l'Université  de  Léipsig.  L'année  suivante,  il  eut 
le  physicat  de  Chemnitz  et  de  plusieurs  villes  voisines.  Il  mourut 
le  0:5  décembre  1785.  Ses  ouvrages,  écrits   avec  plus  d'érudition 


SCH  T3r 

que  de  goût ,  sont  surfout  relatifs  à  la  médecine  légale.  Ils  sont  as  - 
sez  nombreux. 


Moralisches  Schediasma  ,  das  man 
auf  dem  Lande  so  vergniigt  ah  in 
dcn  Stœdten  leben  hœnne.  Leipzig  , 
1723,  in-4. 

Erwiesene  Unmocglichkeit  der  vor 
mœglich  gehaltenen  sogenannten  har- 
moniœ  prœstabilitœ ,  oder  lyorher  be- 
stimmten  Uebereinstimrr.ung  zwischen 
dem  Leibe  und  der  Seele  des  Mens- 
chen.  Leipzig,  1794,  in-4. 

Wohlgemeynter  V orschlag,  reichen 
und  armen  Patienten  in  der  Stade  und 
auf  dem  Lande  zu  dicnen.  Leipzig, 
1726,  in-4- 

Entwurf  eines  hompendieusen 
Haus-and  Privatapothekgens,  welches 
sowohl  zur  Préservation  ah  Cur  bey 
den  meisten  Zufœllen  und  Unpœss- 
lichkeiten  des  menschlichen  Leibes  in 
Ermangelung  eines  Medlci heilsam  zu 
erœffnen.  Cbemnitz,  1728,  in-4.  Et 
aussi  sous  ce  titre  :  Niitzliches  Hatts- 
und  Privatapothekgen,  so  ans  einigen 
besonders  krœfligen  und  Wilrksamen 
Medicamenten  bestehei,  und  zugleich 
den  "vernunftigen  und  naturmœssigen 
Gebrainh  zeiget.  Leipzig,  1749,  in-8. 
5te  Auflage.  Leipzig,  1778,  in-8. 

Epistola  grand,  ad  Fratrem  de 
requisitis  medici practici  essentialibus. 
Leipzig,  1731,111-4. 

Epistola  secunda  ad  Fratrem  de 
quibnsdam  observationibus  medico~ 
practicis.  Chemnitz  ,  1732,  in-4. 

Expérimental  Uutersuchung  derer 
zu  Niedenviera  irn  Altenburgischen 
entsprungenen  Gesund/ieitsquellen  ; 
JVelcl'er  die  Beantwortung  der  Frage 
beygefùget  warum  einige  Bœder  in 
lahre  1736  ,  mehr  ungesund  als 
heilsam  befunden  worden.  Chemnitz, 
1738  ,  in-4. 


Genesis  Quadrimellorum  ;  sive  his- 
toria  rara  et  perquam  curiosa  de  mu- 
liere  diebus  XVI  et  XV  II  Febr,  A. 
MDCCXXX1X  dtiplices  gemellos  \ 
nernpe  masculum  et  très  feme/las  vivas 
et  vitales  enitente  ;  ttbi  simul  aliquot 
problemata  generationem  hominis  in 
ovo  cominentia  ,  secundum  ductum 
historiœ  hujiis  resolvuntur.  Mantissœ 
loco  respondetur  objectionibus  Hahne- 
manni,  quibus  hjpothesin  oviformem 
impugnare  con tendit.  Chemnkz,  1739, 
in-4. 

Hydrocardiologia  ,  sive  Dissertatio 
medico-theologico-legalis  de  liquore 
pencardii  ,  quâ  binœ  quœstiones  , 
altéra  :  Ob  die  Feuchtigkeit  so  zwis- 
schen  dem  Herzen  und  dessen  Behœlt- 
niss  befindlich ,  ein  Kennzeichen  ges- 
chehener  Erstickung  abgiebt  ?  Altéra 
ob  das  Wasser,  so  aus  der  erœffneten 
Seite  des  Herrn  Jesu  geflossen ,  aqua 
pericardii gewesen  ?  adJoh.  XIX,  34, 
novis  rationibus  discutinntitr.  Accedit 
observatio  curiosa  de  injante  recens 
nato  hydrocephahco.  Ibid.,  1740, 
in-4. 

Commentationes ,  diffciliora  et  no- 
tait! digna  qucedam  themata  ,  tam  ad 
medicinam,  quam  jurispmdentiam 
pertinentia  complexœ,  singulari  studio 
collectœ  et  in  usum  utriusque  fori 
emissœ.  Ibid.,  1741,  in-4.  Ce  recueil 
contient  :  Genesis  Quadrimellorum. 
Sympathica  secundiuurum  in  corpus 
et  corporis  m  secundinas actio ;  duabus 
curiosis  observationibus  illnstrata  , 
quarum  prior  :  Ob  von  einem  iibeln 
Umgange  mit  der  Afterbùrde  einer 
Wcechnerin  Krankheit  und  Tod  zus- 
tehen  kœnne  ?  altéra  :  Ob  aus  der  Ve- 
rœnderting  des    sogenannten    Kieid- 


i3a  SCH 

gens  Amnii,  eines  abwesenden  Leben 
und  Tod  zu  sckliessen  ?  proponit,  bre- 
viterque  exporta.  3.  Trumathanato- 
log  a  ,  sivc  Diss.  medico-foi  ensis  ,  de 
imht tribus  sero  lethalhis,  ubi  quœstio 


setzt  ;  nebst  diriger  medicinitchen 
Bathschlagen  herausgegeben  von  D. 
G.  S.  Erfuit  et  Leipzig,  1750,  in-8. 

Nachncht  von  einigen    bewcehtten 
Aiztueyen   zu    liner  emeto-cathartis- 
iegalis  ,  ob  aus  der    Verzccgerung  des      chen    Car,  oder  Blutreintgung,    JVel- 


Todes  Verwundeten  zu  schliessen 
duss  die  Wunde  nicht  schlechier- 
dings  tœdtlich  gewesen  ?  solidis  ra- 
tionis  et  expvrie.ntiœ  argumenùs  in 
negattvam  paru  m  resolvitur.  4-  Spé- 
cimen Medicince  forensis ,  sive  casus 
inedico-lcgales  (X),  qui  renunciatio- 
nibus  et  retponsis  medicis  itemque  sen- 
tentiis  collegiorum  juridicorum  deci- 
duntur. 

Nachriiht  von  Kraft  und  W'ùrhung 


che  zu  haben  bey  D.  G.  Schuster'n. 
Chemnitz,  1  75 1,  in  4. 

Votum  Monspelieuse.  Vade  et  oc- 
cide  Cain.  Filio  suo.  —  Joli.  Chrtsti. 
Frid.  abitum  in  Academiam  paranti 
acclamât ,  etc.  Chemnitz  ,  1731  , 
in-4. 

Commentatio  ,  quâ  mechanismus 
venœ  sectionis  siabilitus  et  ruinosus 
cum  casu  et  problemate  exhibetur. 
Euitio  aucta.  Chemnitz  ,    1 741 ,  in-4. 


der  Rhabarb'  rtinctur.  Ineinem  Schrei-  Additis  obseivatiombus  ej'us  therapeu- 

ben    an  eine  gelehrte  Frauergangen.  ticis, 

Chemnitz,  1742,  in-4.  Observatio  de  chemosi ,  sumrno  in- 

Vern'ùnftige  Naturmœssige  und  in  flammationis  oculi  gradu.    Leipzig , 

der  Erfahrung   gegrùndete  Méthode  ,  1754,  in-4. 


die  meisten  Krankhiiten  des  Menschli- 
chen  Leibes  buld ,  sicher  und  au/ 'eine 
angeni-hme  Art  zu  lieilen.  ister  und 
iter  Tlieil.  Chemnitz,  1743,  1744  1 
in-4. 


Observaliones  therapeuticœ ,  in 
quibus  singulariter  hy pochondriorum 
et  primarum  viarum  respectas  habe- 
tur,  calidiorum  guttularum  abusus 
evitatur,  et  curationes  fanquiïïa  pla- 


Bericht  und  Nachricht  von  einigen      cidaque  melhodo  absolvuntur. Leipzig, 
bewœhrten    Arzeneyen    und     Kuren.      i?55,  in  4, 


Chemnitz,   174^,  iu-8. 

Hydrologia  mineralis  medica  ;  oder 
gr'ùndliche  und  praktische  Abhand- 
lung  von  mineralischen  kalten  fias- 
sent und  vornehmsten  Sanerbrunnen, 
anch  Gebrauch  des  Carlsbades  ;  mit 
Anmerhungen.  Chemnitz,  1746,  in-8. 

ThermologiaJVolkcnsteinensis.oder 
Abhandlung  vnn  fVolkensteiner  Bade, 
nach  seinein  Urspiung,  natiirluhen 
Ursachen,  Elementen  ,  Gebrauch  und 
Missbrauch.  Cbeiuuitz,  1747»  in-8. 

Schola  Sa/ernitaua,  oder  Salerni- 
tanische  Schule,  die  Gesundheit  zu  er- 
haben  .   in  hurze  teutsche  Verse  iiber- 


Medicinisch.es  chymisches  Lexicon , 
practisch  nach  denen  neuesten  Grund- 
sœtzen  der  Arzneykunst  abgejasset. 
Chemnitz,  1756,  in-8. 

Paranesis  ad  medicos  juniores  de 
excitando  obsertandi  studio  in  medi- 
cinâ.  Chemnitz,  1759,  in-8. 

Ordv  scriptorum  editorum ,  quo  si- 
mul  ratio  studtoriim  et  exercitœ  per 
quadraginta  annorum  spatium  pra- 
xeos  tnedicœ  oslend'uur.  Chemnitz, 
1764,  in-4. 

Grùndltche  Anweisung  zur  ahen 
und  neuen  praktischen  Chirurgie,  mit 
Observa tionen   und    Cusibns  :     nebst 


SCH 

einer  Abhandlung  von  den  Knochen 
des  menschlichen  Leibes.  Chemnitz  , 
1765,  in  4. 

Medicinisches  Journal  \ster  und 
iter  Theil.  Chemnitz,  1767.  3te  und 
iter  Theil.  Chemnitz  ,  1768.  5ter 
Theil.  Chemnitz,  1770,  in-8. 

Ver  m  h  chte  Se  nfien,  al  s  eine  Fortset- 
zrtng  des  medicin.  Journals  ,  iste 
Layette.  Chemnitz  ,  1772.  —  zste 
Layette,  1774.  —  5te  Lay.  1776. 
4te  Lay.  1777.  —  5te  Lay.  1778, 
in-8. 

Judicium  medicum  de  denegato 
congressu  ;  in  Troppanegeri  Decisio- 
nibus  forensibtis  p.  284* 

Commentatiuncula  ,  qna  Régis 
Sarmatarum  et  Electoris  Saxonia: 
Fr'u'erici-Augustici  jussu  et  anctoritate 
Judicium  et  consiiium  œconomicum 
submississime  et  hurnillirne  exhibetur, 
luem  btibulum  genus  conficientem  de- 
pellendi  et  contagiosum  inorbam,  quo- 
cunique  fieii  potes t  modo,  providendi 
et  sanandi;  in  Actis  Nat.  Curios.  vol. 
VI  II.  A  pp.  p.  79-114.  —  De  Hemi- 
plectico  intra  triduum  féliciter  resti— 
tuto  ;  in  Actis  Nat.  Curios.  vol.  V. 
p.  53.  ~—  De  exulter  atione  renum  ; 
in  Actis  Nat.  Curios.  p.  55.  —  De 
virtute  Rhabarbari  diuretica  ;  ibid. 
p.  58.  —  De  fungo  articnlorum;  ibid. 
p.  61.  —  De  lethali  baccarum  sola- 
m fui iosi  effectu;  ibid.  vol.  PI. p.  i65. 
—  De  innoxio  vapore  ex  maceratione 
telarum  gossipinanun  in  ojficinis 
fullonicis  Cht.nnicensibus  ;  ibid .  p. 
168. —  De  insalubri  tkermarum  Wols- 
hensteinensium  usu  ;  ibid.  p.  171.  — 
Vulnus  sclopetarium  injacie  féliciter 
sanatum;  ibid.  p.  174. —  Sectio  nna- 
tomica  infantis  recens  nati  hydroc.e- 
phalo  defuncti  ;  ibid.  p.  166.  —  De 
liquore  pericardii;  ibid.  p.  1 80. —  D* 
aqua   verminosa  fontis  chemnicensis 


i33 

ejusque  usu  innoxio  ;  ibid.  p.  i83. — 
De  rosa  monstrosa  ;  ibid.  p.  i85.  — 
Vasculnm  sanguif-rum  tussiendo  ex 
pulmone  rejectum  ;  ibid.  -vol.  VII,  p. 
126.  —  Sudor  fiigidus  a  sale  Sed- 
licensi;  ibid.  p.  1  29.—  Efjervescentia 
urinœ  durantibus  motibus  convul- 
sionis  ;  ibid.  p.  i3r.  —  Humoris 
aquei  ex  g'aviori  oculi  lœsione  deper- 
diti  felix  restitulio  ;  ibid  p.  i33. 
—  Rariora  quœdam  infanticidioium 
signa;  ibid.  p.  i35.  —  De  anginâ 
sanguineâ  per  errorim  curatâ  ;  ibid. 
p,  1  37 — De  cardialgiâ  icteriâ  in  fen- 
tninâ  gravidâ  scc/.ius  récurrente ,  post 
parturn  demum  pe.rjecte  sublatâ  ;  ibid. 
p.  Hi. 

Medicinisches  Gutachten  ïiber  die 
Geburt  drey  todter  Sœhnle'm  in  der 
t^ten  ÏVoche  nach  der  Eltern  Hoch- 
zeit  ;  sive  trimelli  legilimi  et  nondum 
vitales;in  Grundig' sNatur-utidKuns  - 
gesclcichte  von  Obersachsen  Th.  12. 
S.  io3o. 

Diss.  epistolaris ,  in  qnâ  sententiâ 
de  d'ffertnda  hydropicorum  morte 
per  efficacissimam  scillœ  virtutem 
t/ibtis  observationibus  evincitur  ;  in 
Actis  novis  Natnr.  Curios.  T.  r. 

Obse/vationes  medicœ  circa  seenri- 
tatem  et  certitudinem  remediorum  in 
singulanbus  quibusdam  niorbis  ,  ibid. 
t.  II. 

Schnster  a  fourni  des  mémoires  et 
des  extraits  aux  actes  des  savaos  de 
Leipzig,  en  1723  et  1724. 

Schuster  publia  : 

Sabini  secundi  auf jetzige  Zeit  ap- 
pliccirende  Todesfœlle,  und  mit  fVas 
vor  Condition  eine  Verwahrung  da- 
rinn passiren  kann.  Chemnitz,  1772, 
in-  4* 

Ebendess.  Versuch  eines  Hebam- 
men   F.xaminis  iiber  die  vornehmsten 


i34  SCH 

natiïrlichsten  Punkte  und  zum  accou-  (Bœrner.  — Baldinger. —  Measel.) 

chement.  Cherunitz,  1774»  ia-8. 

SCHUTZ  (Augustin  Jacques)  ,  pratiqua  d'abord  la  médecine  à 
Bruchsal,  où  il  fut  médecin  pensionné  du  canton,  et  ensuite  à  "Wies- 
loch,  où  il  eut  le  même  titre.  Il  a  écrit  sur  l'hygiène  publique  et  la 
police  médicale  les  ouvrages  suivans: 

Etwas   ilber  die    Veibindung    der  hieruber  fur  Schwaben  aufgegebentn 

Chirurgie  mit  der  Medicin,undandern  Preiifiagen.   2   Theile.    Ibid.,   1808, 

zunœchst  einfliessenden     statistischen  in-8. 

Medicinalgegtnstcenden  ;    fia     ange-  Ansicht    der     Vaccine    von     dem 

hende  Aerzte     und  fur    Ntchtœrzte.  Standpunkte     verschiedener    prœund 

Manbeim,  1802,  in-8.  coexislirender   Krankheiten   ,    beson- 

Unterriche  fur  das  Publtkurn   ùber  ders  der  naturlichen   Blattern  ,     dis 

das  neulichst  entdekte  sichere  Mittel  Beannvortung  der  hieruber  von  der 

naturlichen     Blattern  ,    Pocken    oder  gro^herzogl.   Badisehen    General-Sa- 

Urschlechten  zu  verhuten.  Manbeim,  nitœts  Kommission  zu  Carhruhe   auf- 

1 802,  in-8  .  gegebenen  Fragen  ;  in  Hufelaud's  und 

Versuch  ûber  die  Schutzpockennan-  Himly's  Journal  der  prakt.Hedkunde, 

stalten  zurAusrottung  der  naturlichen  1809.  Jul.  Nr.  4. 
Blattern.  Karlsrube,   1804,  in-8.  Rhapsodische  Blicke  auf  den  Zeit- 

Gtkrœnte     Preisschrift     ilber    die  geist  der    Deutschen   in  Absicht  der 

Medicinalpolizey-Ver fassung    in    be-  staatsai zneylischen  Studien  und  Ans- 

sonderer  Beziehung  auf  die  von  der  tallen.  Fribonrg,  18 rg,  in-8. 
Schwabisch'Vaterlandischen     Gesell-  (Ifled.  chir.  Zeitung.  — Measel.) 

schaft  der  Aerzte  und  Naturforscher 

SCHWEDIAUER  (François -Xavier),  dont  le  nom  a  été  changé 
en  celui  de  Swediaur  ,  naquit  à  Steyer  ,  dans  la  Basse -Autriche, 
le  24  mars  174H.  Son  père,  Suédois  d'origine,  homme  fort 
instruit  et  industrieux  ,  lui  donna  les  élémens  d'une  bonne  éduca- 
tion. A  treize  ans  ,  Swediaur  fut  placé  chez  d'habiles  maîtres,  près 
desquels  il  acquit  des  connaissances  étendues  en  philosophie  ,  en 
physique  et  en  mathématiques.  Ce  fut  à  Vienne  qu'il  alla  faire  ses 
études  médicales.  Il  fut  reçu  docteur  en  médecine  en  1772.  Il  en- 
treprit alors  de  visiter  une  partie  de  l'Europe  savante  ;  il  séjourna 
assez  long-temps  en  Angleterre,  et  notamment  à  Londres,  où  il  fut 
lié  d'amitié  avec  les  médecins  les  plus  distingués  de  l'époque.  Il 
vint  en  1789  à  Paris,  où  il  se  fixa,  parce  que  le  climat  de  la  France 
lui  convenait  mieux   que  celui  de   l'Angleterre  ,    et  il  y  eut  bientôt 


SCH  i35 

une  clientclle  aussi  brillante  et  aussi  nombreuse  que  celle  qu'il 
avait  eue  dans  la  capitale  de  la  Grande-Bretagne.  Swediaur  mou- 
rut le  27  août  1824.  Ses  ouvrages  sont  assez  nombreux;  mais  ceux 
qui  lui  valurent  la  célébrité  dont  il  jouit  de  son  vivant  ,  et  qui 
doit  se  maintenir,  sont  ciux  qu'il  écrivit  sur  les  maladies  syphili- 
tiques ,  maladies  dans  le  traitement  desquelles  il  avait  acquis  une 
immense  expérience. 


Diss.  exhibens  descriptionem  prœpa- 
rateruin  anaiomicorum  et  iastrurnento- 
rurn  chirurgicorwn  ,  quœ  possidet  Ja- 
cuhas  medica  V  indobonensis.  Vienne, 
1772,  in-8. 

Hugo  Schmith's  kurzer  Inbegriff 
der  hrutigen  prakiischen  Arzneykunst 
sarnt  einem  Anhang  von  den  Wir- 
kungen  und  dem  Gebrauch  des  Ader- 
lassens  ;  aus  dem  Englischen  ïibei  setzt 
und  mit  einigen  Anmerkungen  und 
Zusectzen  vermehrt.  Ibid.  ,  1776, 
in- 8. 

Methodus  medendi  hodierna  in  no- 
socomiis  londinensibus  usitata.  P.  II. 
Ibid.,  1777,  in-8. 

G.  Foriyce  Anfangsgriinde  des 
Ackerbaues  und  JVachsthuines  der 
PJlanzen  ;  nach  der  iten  tngl.  Ans- 
gabe  iibersetzt ,  und  nach  den  neues- 
ten  mineralogischen Grundicetzen ganz 
umgearbeitet  und  mit  Zusœtzen  ver- 
mehrt. Ibid.,  1777,  in-8. 

W.  Cullens  Aufangsgriinde  der 
prakiischen  Arzneywissenschaft;  aus 
dem  Englischen.  Ibid.,  1777,  in-8. 

Practical  observations  on  the  moie 
obstinate  and  in  veterate  venereal  corn  - 
plaints.  Londres,  1784,  in-8.  Et  en 
allemand  :  Schwediauers  praktische 
Beobachtungen  iiber  hartnœckige  und 
eingewurzeltt  venerische  Zufœlle;  aus 
dem  Engl.  von  dem  Verfasser  selbst 
iibersetzt  und  mit  Zusœtzen  vermehrt. 


"Vienne,  1786,  in-8.  Practical  Obser- 
vations on  venereal  complaints.  The 
thirt  édition  corrected  and  en  large  d , 
to  which  are  added  :  An  account  of  a 
new  venereal  disease  which  has  lately 
appeared  in  Canada,  und  a  Pharma- 
copœa  syphilitica.  Edimbourg,  1788, 
in-8.  Praktische  Abhundlung  iiber  die 
Zufœlle  und  Heilart  der  Lusiseuche 
aus  dem  Englischen  von  dem  Verfas- 
ser selbst  uebersetz  und  verbessert. 
Vienne,  1786,  in-8. 

Traité  complet  sur  les  symptômes  , 
les  effets,  la  nature  et  le  traitement 
des  maladies  syphilitiques.  T-  I.  Des 
effets  du  virus  syphilitique  sur  les  or- 
ganes de  la  génération  dans  les  deux 
sexes.  Tome  II.  Des  effets  du  virus 
syphilitique  sur  tout  le  système  de 
l'économie  unimale.  Paris,  1798,  in-8. 
7e  édit.  Paris,  1817,  in-8.  2  vol. 

Pharrnacopocia  medici  practici  uni- 
versalis ,  sistens  medicamenta  prœpa- 
rata  et  composita  ,  cum  eorum  11  su  et 
dosibus.  Leipzig,  i8o3,  in-12.  Juxta 
auctoris  textum  récusa,  editionis  cu- 
ram  gessit,  additatnentis  locupletavit 
et  riotis  elucidavit  J.  B.  van  Mons, 
Bruxelles,  18 17,  in-12.  3  vol. 

Pharmacopœia  syphditica.  Paris  , 
an  12  (1804),  in-8 . 

IarpucYi,  seu  Nova:  medicinœ  ra do- 
uais systema.  Halle,  1812,  2  tom.  en 
3  parti. 


i36  SCH 

SCHWEICKHARD  (Chrétien  Louis1),  né  à  Carlsruhe  le  aï  août 
1746,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Strasbourg  en  1769.  Il  de- 
vînt médecin  pensionné  de  sa  ville  natale,  conseiller  de  la  cour  de 
Bade,  directeur  de  la  commission  sanitaire  générale  de  Carlsruhe. 
Il  mourut  dans  cette  ville  en  182Ï  .  Il  a  publié  plusieurs  ouvrages 
estimés  de  bibliographie  médicale,  un  recueil  intéressant  d'observa- 
tions de  médecine  légale,  quelques  autres  ouvrages  de  pratique  et 
nombre  d'articles  de  journaux. 


Diss.  inaug.  sistens  obstrvatinnem 
de  non  necessariâ  funicnli  umbilicatis 
deligatione.  Strasbourg,  1769,  in-4. 

Jœgerschmidt's  Unterricht  fur  die 
Hebammen  in  den  Badischen  Landen 
2ttr  Theil.  herausgegeben  von  S.  ver- 
fertiget.  Carlsruhe,  1776,  in- 8. 

Etwas  iiber  die  Dicet  ;  nebst  einer 
Anzeige  der  Sommer  vorlesungen  auf 
dem  Gymnas  ill.  Carlsruhe,  1783, 
in-8. 

Ueber  den  Zustand  des  Wundarz- 
neywesens  im  Badischen.  Carlsruhe  , 
1787,  in-8.  Et  dans  les  Abhandhtni>en 
bey  der  Jubelfeyer  der  Carlsruher 
Fiirstenschule.  (Durlach,    1787,  in-8.) 

Beytrœge  zur  gcrichtlichen  Arz- 
neygelahrheit.  ister  Theil.  Francfort- 
snr-le-Mein ,  1787,  in-8. 

Medicinisch  gerichtliche  Beobach- 
tringen  ,  nebst  ihrer  Beurtheilung. 
3  Theile.  Strasbourg,  1789,  in-8. 

Magazin  fur  Gebuitshelfer.  isten 
Bandas  isies  u,  ites  Sùïch.  Franc- 
fort et  Leipzig.  (Carlsruhe),  1794» 
in-8. 

Tentamen,  cataïogi  ra'ionalis  dis- 
serta ionum    ad     artein    obstetriciam 
spectantium ,    ab    an  no    XDXl'    ad 
nostta  ttsque  tempora.  Ihid.  .    1795  ,  , 
in-8. 

Tentamen   eatalogi   rationalis  dis~ 


sertationnm  ad  medicinam  forensem 
et  politiam  tnedicam  spectantium,  ab 
anno  1 569  ad nostra  usque  tempora. 
Francfort-snr-le-Mein,  1796,  in-8. 

Tentamen  eatalogi  rationalis  dis- 
sertationnm  ad  analomen  et  physiolo' 
giam  spectantium  ,  ab  anno  1529  ad 
nostra  usque  tempora.  Tubingue  , 
1798,  in-8. 

Auszug  medicinischer  Merkwurdig- 
keiten  ans  dem  Journal  von  und 
fur  Deutschland  ,  von  17  8  4  bis  1789 
incl.  ;  in  Baldingers  neuem  Magazin 
fii*  Aerste.  B.  14.  St.  5.  S.  449-467. 
(l794)- 

Etwas  iiber  medicinische  Pfuscher; 
in  Hufeland'  s  Journal  der  prakt.  Ai  z- 
neyh.  B.  4.  St.  3.  (1797.) 

Beschreïbung  einer  Missgeburt ,  mit 
einigen  medicinischi-n  Bi  mer knngen 
iiber  diesen  Gegenstand.  Mit  4  Kup- 
jertafeln.  Tubiugue  ,  1801,  in-8. 

Beytrœge  zur  Litieratur  iiber  die 
Kuhpochen  und  ihre  Impjung;  vont 
Jahr  1795  bis  1807.  Cailsiuhe,  1809 
(eigentl.  1808),  in-8. 

Einige  Zweifel  iiber  die  von  Wich- 
mann  vorgetragene  Meynung  von 
schweien  Zahnen  ;  in  dem  Journal 
der  Er/indungen  in  dem  Arzneywiss. 
St.  3i.  Nt.   3  (1804). 

Etwas  iiber  das  Savoir  faire  in  der 


SCH  i37 

medicin.  Praxis  ;  in  Hufeland's  Jour-  Ueber  Hypospadiœen  ;   ibid.    Bd. 

nul  der  prakc.  Uedhunde  .^6(1798)       1 7 .  S.  4 2. 

S.  772-784.  (Med.  chir.  Zeitung.   —  Meusel.) 

SCHWENCKE  (Thomas),  praticien  renommé,  naquit  à  Utrechtle 
12  octobre  i6gi-  Il  commença  ses  éludes  médicales  dans  les  hôpi- 
taux de  sa  ville  natale,  et  alla  en  171210s  continuer  à  Leyde.  Promu 
au  doctorat  en  1715  ,  il  se  fixa  a  La  Haye.  Il  y  eut  bientôt  une 
clientelle  étendue,  notamment  pour  les  accouchemens,  qu'il  prati- 
quait avec  beaucoup  d'habileté.  En  1723,  il  fut  nommé  professeur 
d'obstétrique  et  médecin  pensionné  de  la  ville  ,  places  qu'il  occupa 
pendant  quarante  ans  avec  beaucoup  de  distinction.  Il  se  démit  de 
l'une  etde  l'autre  en  1776  ,  et  mourut  le  1 1  février  1768. 


Diss.  inaug.  med.  de  saliva.  Leyde, 
1716,  in-4. 

Rari  casus  explieatio  anatomico- 
medica.  La  Haye,  1733,  in-8. 

Hcematologia  sive  sanguinis  histo- 
ria,  experimentis passim  iu/ierstructa 
Accedit  obiervatio  anatonuca  de  ace- 
tabuli  ligamentn  interno ,  caput  /ë- 
moris  fi/ meute,  cum  binis  tabulis  ad- 
jeciis.  La  Haye,  1743,  in-8. 

Schers  van  Hee/midd<  len  en  Haar 
niiwerkmgen  op  het  hchaam  ,  s  Gra- 
venhage.  1745,  in-8.  1753  herdrukt, 
en  "lerkelyk  verrneerderd. 

Noodig  bericht  over  de  inenting 
der  Kinder pokjes  iris  liage,  s'Graven- 
hage.  1756,  in-8. 

On  trouve  de  lui,  dans  les  Mé- 
moires de  la  Société  des  Sciences  de 
H<ir!ein,  les  ouvrages  suivans  : 

Aanmerkmgen  over  de  W  eer  (Cal- 
lus)  der  Beendei  en  ;  I.  D.p.  3y. 

Beiicht  Wegens  eene  zeer  spoedige 
Genezing  eener  Beroerdheid  ,  0/  Un 
deelen  Verlamminge  :  Hersteld  ooor 
hec  Ryden  op  een  Wagen,  I.  D.p.^il^. 

Aanmei kingen  over  Verscheidema- 
nieren  Tan  Bloedstelpen,  en  de  voor- 
naansle  Bloed-Stelponde  middelen  in 
de  Heel  Kunde.  II.  D,  p.  »25. 


Voorbeld.  hoe  eene  samengestelde 
Breuk,  gevaarlyk  door  veele  toeval- 
len  ;  gelukkig  behandelt  en  genee- 
zenis,  IV.  D.  p.  i33. 

Bcschryving  van  eene  Nagtboorte, 
waarm  dne  Moederkoeken  ziih  ver- 
toondem,  IV.  D  p.  141. 

Aunmerkingen  over  het  getal  der 
Dooden  van  1756,  1757  en  1758  ,  in 
wilke  twe  laatue  jaaren  de  Kinder~ 
pokjes  gegrassecrt  hebben  iris  Graven- 
hage,  V.  D.p.  i58. 

Beschryving  van  eene  tiieuw  Werk- 
tttig;  om  de  Lyfmoeder  te  ondersteunen 

y. D.p.  206. 

Aunmerkingen  op  het  getal  der 
Dooden  van  1759,  1760,  1761, 
1762  ,  en  1763,  in  welke  twee  laatste 
jaaren  de  Kinderpokjes  gegrasseerd 
hebben  iris  Gravenhage,  VIII.  D.  iSt. 
p.  485. 

Aanmerkingen  van  een  stuk  been 
eener  Blinder) ibe  ,  naa  het  twee-en- 
twintig  maanden  eu  agt  dagcn  in  de 
Long  gedraagen  te  hebben ,  door 
hoeuen  geloost ,  VIII.  D.  H.  St.  p. 
?iq3. 

(  Comment,  de  rébus  in  med, 
gestis.  ) 


i38  SCU 

SCHWILGUÉ  (C.  J.  A.)  ,  habile  observateur  et  écrivain  judi- 
cieux, naquit  à  Schelestadt  en  1774.  Il  commença  ses  études  médi- 
cales à  Strasbourg,  et  vint  en  1797  les  continuer  à  Paris.  Son  mé- 
rite le  fit  distinguer,  et  il  fut  attaché  à  la  Salpêlrière.  En  1802,  il 
fut  promu  au  doctorat  en  médecine.  Des  cours  qu'il  ouvrit  sur  la 
matière  médicale  ,  eurent  beaucoup  de  succès.  Il  aurait  rendu  de 
véritables  services  à  la  science,  si  la  mort  ne  l'eût  enlevé  prématu- 
rément en  1808.  Pinel  l'avait  associé  à  ses  travaux,  et  c'est  à  Schwil- 
gué  que  sont  dus  les  détails  descriptifs  qu'on  trouve  dans  la  troi- 
sième édition  de  la  Nosographie  philosophique  et  qui  manquaient 
dans  les  premières. 

Du    croup  aigu   des  enjans   {thèse  tion  ,    augmentée  par  Nysten.  Paris , 

inaug).  Paris,  an  X,  in-8.  18 16,  2  vol. 

Tiaitè  de  matière  médicale.  Paris  ,  Manuel  médical.  Paris,  i8o7,in-i2. 

i8o5,  in-12. 2  vol.,  deuxième  édition.  Dernière    édition   (sons  le    nom  de 

Paris,  1...,  in-8.  2  vol.,  troisième  édi-  Nysten).  Paris,  1816,  in-8. 

SCRIBONIUS  LARGUS  ,  médecin  romain ,  qui  écrivit  sous 
l'empire  de  Tibère  et  de  Claude,  pratiqua  l'art  de  guérir  dans  les 
armées  et  suivit  le  dernier  de  ces  empereurs  dans  la  guerre  britan- 
nique. Sa  mémoire  s'est  conservée  à  la  faveur  d'un  recueil  de  for- 
mules médicamenteuses,  où  il  rassembla  tout  ce  qui  avait  été  inventé 
jusque  alors  dans  ce  genre  par  l'expérience  des  médecins,  et  aussi 
par  les  pratiques  des  bonnes  femmes.  On  comprend  que  cet  ouvrage 
n'a  depuis  long-temps  qu'un  intérêt  purement  historique.  Il  a  été 
inséré  dans  diverses  collections  d'ouvrages  de  la  médecine  ancienne 
et  a  eu  plusieurs  éditions  à  part.  En  voici  le  titre: 

Scribonii  Largi  de  compositionibus  i658  ,     in-4.     Strasbourg  ,     1786, 

medicamentorum  liber  unus,   antehac  in-8. 

nusaiiarn  excusus  Joanne  Ruellio,  doc-  Cette  dernière  édition  a  été  donnée 

tore  medico  castigatore.  Paris,    i5*7,  par  Michel  Bernhold. 
in-fol.    Bàle  ,    1529,   in-8.  Padoue  , 

SCULTET  (Jean),  célèbre  chirurgien,  naquit  à  Ulm  en  i5o5. 
Fils  d'un  simple  batelier,  il  perdit  très  jeune  son  père  et  sa  mère, 
qui  moururent  tous  deux  dans  l'espace  de  quatorze  jours;  il  fut 
envoyé  par  son  tuteur  à  l'école  et  admis  ensuite  au  gymnase  de  sa 
ville  natale.  Il  commença  de  fort  bonne  heure  l'étude  de  la  méde- 
cine et  se  rendit  vers  1616  à  Padoue  pour  suivre  les  leçons  de  Fa- 
brice d'Aquapendente  et  d'Adrien  Spiegel ,  dont  il  fut  long-temps 


SEB  139 

le  prosecteur.  Il  fut  reçu  en  1621  docteur  en  médecine,  en  chirur- 
gie et  en  philosophie;  et,  après  avoir  exercé  son  art  à  Padoue  et  à 
Venise ,  où  il  fut  attaché  pendant  un  an  à  un  hôpital  militaire,  il 
revint  dans  sa  ville  natale.  Jl  ne  tarda  pas  à  y  avoir  une  pratique 
fort  étendue,  et  il  exerça  la  chirurgie  avec  autant  de  hardiesse  que 
d'habileté,  comme  le  prouvent  quelques  unes  des  observations  par- 
ticulières consignées  dans  son  ouvrage. 


J.  Scuheti  armamentarium  chirur- 
gicurn  43  tabulis  ornatum.  Opus  pos- 
tkumitm.  Opéra  J.  Sculteri  authoris 
ncpotis.  Uhn  ,  i553  ,  in-fol.  Ibid.  , 
i555,  in-fol.  —  La  Haye,  i656  , 
in-8.  —  Ibid  ,  1662,  iu-8.  —  Am- 
sterdam, 1662,  in-8. — Vtnise,  i665, 
in-8.  —  Francfort,  1666,  in-4. — 
Amsterdam,  1669,  in-8.  —  Arma- 
mentarium chirurgicum  renovatum  et 


auctum  39  tabulis,  ur/a  curn  observa- 
tionum  centnria  collecta  ab  J.  B.  a 
Lamzweei de.  Amst.  1672.  Accedit 
auditorium,  etc.,  curn  lab.  Ibid., 
1669.  —  Appendix  ad  Armamenta- 
rium. Ibid.,  1671.  Cum  et  altéra  ob- 
servationum  centnria.  Ibid..  1672, 
in-8,  tiad.  en  français.  Lyon,  1675  , 
in-4- Ibid,,  17  12,  iu-8. 


SEBALD  (Jean-Antojne).  professeur  public  ordinaire  de  pa- 
thologie spéciale  et  de  médecine  clinique  à  l'Université  de  Prague, 
mort  en  18 12,  a  publié  deux  ouvrages  peu  étendus,  mais  intéres- 
sans. 


Geschichte  der  medicinisch-prakti- 
schen  Schule  an  der  K.  K.  Karl-Fer- 
dinandischen  Universiiœt  in  Pragfùr 
Hocrer  der  Arzney-und  W  undarzney- 
hunde.  Prague  et  Leipzig  ,  1796, 
in-8, 

Annalen  zur  Geschichte  der  Klinifi, 
nach  de  tu  Laufe  der  Zeiten  ;  enthœlt 
den  W itterungstand,  dessen  Hauptve- 


rœnderungen  tuid  tnerkw'ùrdigen  Ein- 
fluss  au/ das  Jf'ohl  von  Generationen 
in  bestimmten  Gegenden,  Epidemien, 
Eudemien,  sporadische  K'ankheilen 
und  Leichen  afftiungen.  ister  Theil , 
oder  das  Jahr  1781,  1782  und  1783. 
Prague,  1797,  in-8.  ite  Theil.  Pra- 
gue ,  1802,  in-8. 
(Mensel.) 


SEBIZIUS  (Mklchior),  le  membre  le  plus  célèbre  d'une  famille 
qui  se  distingua  long-temps  en  médecine,  naquit  à  Strasbourg  en 
1578.  Son  père  ,  professeur  de  l'Université  de  cette  ville  ,  prit  le 
plus  grand  soin  de  son  éducation.  Après  avoir  achevé  le  cours  de 
ses  études  et  voyagé  pour  le  complément  de  son  instruction  dans 
presque  toute  l'Europe,  il  prit  le  grade  de  docteur  en  médecine  à 
Bâle  en  1 6  1  o ,  et  fut  nommé  en  j  6 1  2  professeur  à  l'Université  de 
Strasbourg,  en  remplacement  de  son  père.  En  160,  il  devint  cha- 
noine de  Saint-Thomas,  et  fut  doyen  du  Chapitre  en  i658   Sebizius 


140  SEB 

mourut  en  1674,  à  l'âge  de  quatre-vingt-quinze  ans.  Il  fut  un  des 
commentateurs  judicieux  de  Galien,  qui  sans  savoir  à  la  vérité  s'af 
franchir  du  joug  des  théories  hypothétiques  du  médecin  de  Per- 
game  ,  eurent  du  moins  le  bon  esprit  de  profiter  des  notions  posi- 
tives nombreuses  qu'i.  avait  possédées  sur  la  science  médicale  et 
sur  l'art  de  guérir. 


Dissertatio  de  urinis.  Bâle,  16 18, 
in- 8. 

Discursus  medico-philosophicus  de 
casu  adolcscentis  ctijusdam  Argentora- 
tensis  anno  1617  mortni ,  adlacenti 
ipsi  serpente.  Strasbourg,  1618,  în-4. 
Strasbourg,  1624,  in-5.  Strasbourg, 
1660, in-4. 

Dissertatio  de  arteriotomiâ.  Stras- 
bourg, 1620,  in- 4. 

Problemaia  medica  de  vente  sec- 
eione.  Strasbourg,  1620,  in-4. 

Disputatione  de  recta  purgandi 
ratione.  Stiasbourg,  162 1,  in-4. 

JExercitation.es  medica;  quadra- 
ginta  sex ,  ab  anno  1622  ad  i636 
proposirœ.  Strasbourg,  1624,  in-4. 
Strasbourg,  i63i  in-4. —  Strasbourg, 
i636,  in-/j.  —  Strasbourg,  1674, 
in-4. 

Dissertationum  de  acidulis  sectio- 
nes  duce.  Strasbourg,  1627,  in-4- 

Historia  mirabilis  de  f as  mina  quâ- 
dam  Argentoratensi ,  quœ  ventrem 
supra  modum  tumidum  ultra  decen- 
ni  11  m  gestavit,  et  tum  hjdrope  uterino, 
ttirn  molis  carnosis  76  fuit  conflictata. 
Strasbourg,   1627,  in  4- 

Dissertatio  de  discrimine  corporis 
•virilis  et  muiiebris.  Strasbourg,  1629, 
«»-4. 

Miscellanearum  quœstiouum  medi- 
carnm  fasciculi  quinquaginta  très  , 
Strasbourg,  i63o,  in-8. —  Strasbourg, 
r638.  in  8. 


Dissertatio  de  notis  virginitatis . 
Strasbourg.   i63o,  in  4. 

Galeni  liber  de  symptomatum  cou- 
sis. Strasbourg,  i63i,  in-4- 

Problemata  phlebotomica.  S'ras- 
bonrg,   i(>3x,  in-4. 

Prodromi  examinis  vulnerum  pars 
prima  et  secunda.  Strasbourg,  i632, 
in-4. 

Galeni  ars  parva  in  XXX  disputa- 
tiones  résolu  ta.  Strasbourg,  i633, 
in-8.  —  Strasbourg.  i638,  in-8. 

Colleg'um  tfierapeuticum  ex  Galeni 
methodo  medendi  depromptum.  Stras- 
bourg, i634,  in-4,  Strasbourg,  i638, 
in-4- 

Libri  svx  Galeni  de  morborum  dif- 
fcrentiis  et  causis.  Strasbourg,  i635, 
in-4.  Strasbourg,  i638.  iu-4. 

Eaamen  vulnerum  partium  simila- 
rium.  Strasbourg,  iG35,  in-4. 

Examinis  vulntrum  partium  disst' 
miiarium  pars  prima.  Strasbourg  , 
i636.  Secunda,  1637.  Tertia,  1637. 
Qua'ta,   1637,  in-4. 

Examen  vulnenim  singularum  cor- 
poris partium ,  quatenus  vel  lethalta 
sunt ,  vel  incurabilia  ,  vel  ratione 
eventûs  salutaria  et  sonabilia.  Stras- 
bourg, i63<),  in-4. 

Quœstiones  ex  Galeni  l.  I  de  ele- 
mentis  desumptœ.  Strasbourg,  164 1, 
in-4- 

Dissertatio  de  concoctione  alimen- 
torum.  Strasbourg,  1642,  «n-4- 


SEG  141 

Dissert.  111  de  respiratione.  Stras-  Dissert.    11    de    piiorum    humani 

bourg,  1643,  in-4.  corporis  nominibus  ,    dtfiuitione ,  me- 

Disiert.  IV  de  dentibus.  Strasbourg,  Hoie    forma  et  efficiente  fine.  Stras- 

16,4, in-4.  bourg,  i65i,  in-4. 

Dissertatio  de  fnciiltatibus  natura-  Coinmcntarius  in  Galeni  Ubellos  de 

libus.  Str;isl>onrg,  i644t  in-4.  curaudi  ratione  per  sanguinis  missio- 

D'ssertutio  de  seneetute    et  senum  ne m  ;  de  hi'udinibus  ,  revulsione,  eu- 

statu  et  conditiune.  Sirasboarg,  1646,  curbitulis  ,   scanficatione.  Strasbourg. 

in-4»  1652,  in-4. 

Besckreibung    und     Wiederlegung  Dissertatio  de  dolure.  Strasbourg  , 

etlicher    Missbrauche    und  lrrthùmer  i65a,  in-4. 


beym  Gebrauch  der  Sauerbrnnnen . 
Strasbourg,  1647,  in-8.  Strasbourg, 
i655,in  8. 

De  balsamatione  cadaverum.  Stras- 
bourg, 1 647, in-4- 

Dissertatio  de  calculo  remim.  Stras- 
bourg, 1647  »  in-4. 

Dissertatio  de  ulceribus.  Strasbourg, 
1647, in-4. 

De  ahmentorum  faculiatibus  li- 
bri  V,  ex  optimorum  authorum  monu- 
mentis  conscripti.  Strasbourg ,  i65o, 
in-4. 

Dissertatio  de  urinœ  suppressione. 
Strasbourg,  r(»5i,  in-4. 

Galeni  quinque prtores  libii  de  sim- 
plicium  medicamentorum  Jacultatibus 
in  XVI  disputa  lianes  resoluti.  Stras- 
bourg, i65i, iu-8. 


Dissertatio  de  famé  et  siti.  Stras- 
bourg, i655,  in-4. 

Dissertatio  de  stranguriâ.  Stras- 
bourg, 1657,  in-4. 

Dissertatio  de  marasmo ,  macilen* 
tiâ;  et  corpuîentiâ  ,  crassitie  et  ma- 
gnitudine  morbosâ.  Strasbourg,  i658, 
in  4. 

Dissertatio  de  singultu.  Strasbourg, 
i65q, in-4. 

Manuaîe ,  seu  spéculum  medicinœ 
practicnm.  Strasbourg,  i65g,in-8. 
—  Strasbourg  ,  1661,  in-8. 

ProbUmata  medica,  de  vario/is,  de 
ophthalniiâ ,  etc.  Strasbourg,  1662  , 
in-4- 

(Manget.  —  Matthieu.  —  Haller.) 


SEGNITZ  (Frédéric  Louis),  né  à  Lobau,dans  la  Haute -Lusace 
en  1767,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Iéna  en  1790.  Il  promet- 
tait à  la  science  un  auteur  très  fécond  ,  mais  il  mourut  jeune  ,  le  5 
janvier  i8o5.  Il  avait  entrepris  un  traité  pratique  de  toutes  les  par- 
ties de  la  médecine.  Il  le  laissa  inachevé.  Burdach  a  terminé  le 
Dictionnaire  de  matière  médicale  qui  devait  le  compléter. 

Spécimen  inaugurale  medicum  de  Lausitziches    Wochenblait fur  den 

electricitate  animait ,  quam  dicere  so-  Biï'ger    und     Landmann.     Leipzig  , 

lent  magnetismum   anunalem.    Iéna,  1794,  in-8, 

1760,  in  4.  Handbuch  der  praktischen  Ârzney* 

Veber   Naturtrieb   und  Denkkraft  mittellthie  in  atphabetischerOrdnung, 

der   Thiere.  Leipzig ,  1 790,  in-8.  fur  angehende  Atrztc,und  Wundœrzt* 


i4» 

aufdem  Lande  und  in  Stœdcen.  isten 
Theils  isterBand.Leipùg,  1797. — iter 
Band  ibid.,  1798,  in-8.  Et  aussi  sons 
ce  titre  :  Pharmacologisches  Handbuch 
fur  Aerzte  ùber  die  bekanntesten  und 
bewœhrlesten  innerlichen  Heilmittel , 
nebst  ihrer  Anwendung  und  Gebrauch, 
in  alphabecischer  Ordnung.  ister 
Band  von  A.  G.  2ter  Band,   von    G. 

Z. Fréd.  Burdaek  a  publié  le  tome  5 

de  cet  ouvrage  après  la  mort  de  l'au- 
teur, et  donné  en  1812  et  18 13  une 
édition  des  précédées. 

Pharmacologisches   Handbuch  fur 


SEL 

Wundcerzte,  oder  medicinischer  Rath- 
geber  fur  Land  und  Feldwundœrzte , 
zur  Kenntnis,  Wahl  und  Anwendung 
der  œusserlichen  Heilmittel  ;  in  al- 
phibetischer  Ordnung.  istcr  Band,von 
A. -L.  Leipzig.  1800.  ^ter  Band,  von 
M.  X.  ibid.  1800,  in-8. 

Grundscctze  einer  vernùnftigenKin- 
derpflege  in  den  ersten  Lebensjahren. 
Lobau,  1800,  in-8. 

Beyirage  zur  Geschichte  der  Medi- 
cinalwesens  in  Chursacksen.  Neustadt 
an  der  Orla.  1804,  in-8. 

(Med.  Chir.  Zeitung.  —  Mensel.) 


SELIG  (Théodore  Valentin),  né  à  Arzberg,  le  4  novembre  1742, 
fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Erlang  en  1772  ,  devint  six  ans 
après  médecin  pensionné  de  Plauen,  et  occupa  cette  place  jusqu'en 
18 10.  Il  mourut  à  Neukirchen  le  1 3  janvier  i8i3.  Il  a  publié  quel- 
ques articles  de  journaux  et  les  opuscules  suivans: 


Diss.  inaug.  de  moderando  nitri 
usu  in  febribus  putridis  et  malignis, 
Erlang,  1722,  111-4. 

Observationes  mediccc  de  morbis 
qwbusdam  difficilioribus,  Leipzig  , 
1795,  in-8. 

Einige  Bemerkungen  ùber  die  Ca- 
tarrhe der  Kinder  und  ùber  den 
IVutzen  des  eingedichen  cardobenedik- 
tensafies  in  denselben;  in  Hujelund's 
Journal  der  prakt.  Arzneykunde  und 
Wundanneykunst .  B.  1.  St.  3. 
JV  1. 


Geschichte  einer  siebenfarhrigen 
Ba  uchgeschwulst  mit  Sch  wangerschaft 
nebst  Sectionsbericht ;  ibid.  B.  3.  St. 
2.  (I797-) 

Einige  Gonorrhœa  rheumatischen 
Ursprungs  ;  ibid. 

Einige  Beobachtungen  ûbergeheilte 
JVassersuchten  ;  ibid. 

Ecloga  de  Sexu  Fœmineo.  Specta- 
tum  admissi  risum  teneatis  amici, 
Hor.  A.  P.  V.  S.  (Leipzig),  181 1, 
in  8. 


SELLE  (Christian  Gottlieb),  l'un  des  meilleurs  observateurs 
etrundesplussavansnosographesdu  dernier  siècle,  naquit  àStettin 
le  7  octobre  1748.  Ayant  perduson  père  dès  l'âge  de  six  ans,  il  fut 
appelé  à  Berlin  par  l'apothicaire  Koëler,  son  parent.  Pour  suivre  le 
penchant  qui  l'entraînait  vers  l'étude,  il  dut  tromper  la  vigilance  de 
ce  dernier,  qui  aimait  mieux  le  voir  s'occuper  de  la  pharmacie  que 
de  ses  livres  et  de  la  science  •  mais  son  zèle  l'emporta  sur  tous  les 
obstacles.  Après  avoir  commencé  l'étude  de  la  médecine  à  Berlin,  il 
alla  la  continuer  à  Gottingue,  où  il  passa  deux  années.  De  Gottin- 


SEL  i43 

gue  il  se  rendit  à  Halle  en  1770  ;  il  y  prit  le  grade  de  docteur  et. 
revint  à  Berlin.  Quelques  petits  écrits  qu'il  publia  et  les  succès  de 
sa  pratique  commencèrent  sa  réputation.  En  1774»  il  accompagna 
en  qualité  de  médecin  la  princesse  de  Darmstardt  à  Saint-Péters- 
bourg. De  retour  de  ce  voyage,  il  devint  premier  médecin  du  prince 
évêque  de  Warmie.  Il  trouva  près  de  ce  prélat  les  moyens  de  se  livrer 
selon  ses  goûts  aux  études  qu'il  affectionnait.  En  1789,  il  fit  un 
voyage  à  Paris ,  mais  il  y  séjourna  peu  de  temps.  Il  fut  cbargé  en 
1705  de  faire  un  voyage  dans  la  Prusse  méridionale,  pour  décou- 
vrir les  causes  de  la  grande  mortalité  de  cette  province  et  de  ses 
hôpitaux.  Plus  tard  il  fut  inspecteur  supérieur  de  l'hôpital  de  la 
Charité.  Il  fut  successivement  médecin  de  Frédéric  et  de  Frédé- 
ric-Guillaume II,  et  eut  près  d'eux  le  titre  de  conseiller  intime.  En 
ihcj8,  il  fut  nommé  second  directeur  du  collège  de  médecine  et  de 
chirurgie.  Sa  mort  arriva  le  9  novembre  1800. 


Diss  inaug.  Methodi  Jebrium  na- 
turalis  rudimenta.  Halle,  1770,  in-4. 
Berlin,  1770,  in-4. 

R.  Brocklesby  cchonomische  und 
medicinische  Beobachtwigen  zur  Ver- 
besserung  der  Kriegslazarethe  und 
der  Heilart  der  Feldkrankheiten  ;  aus 
dem  Englischen ,  mit  Anmerkungen. 
Berlin ,  1772,  in-8. 

Rudimenta  Pyretologice  methodicce. 
Berlin,  1773,  in-8.  Editio  secundo, 
anctior  et  emendatior.  Berlin,  1786, 
in-8.  Edicio  lertia  aucta.  Berlin,  1789 
(1788),  in-8.  En  allemand:  C.  G. 
Hoff.  Tubingue,  179',  in-8.  En  fran- 
çais par  Nauche.  Paris,  in-8.  1802, 
1817,  in-8.,  par  Montblanc.  Lyon, 
1802,  in-8.  Par  Clanet.  Toulouse  , 
1802,  in-8. 

Hrn.  Wilhelm.  Falconer,  Anmer- 
kungen iiber  Hrn.  Cadogan  Schrift 
von  der  Gicht  und  den  ilbrigen  chio- 
nischer.  Krankheiten;  nach  der  zwey- 
ten  Englischen  Ausgabe  ûbersetzt. 
Berlin;  1773,  in-8. 

UibegriJ/e  von  der  Btschaffenheit, 
dem  Ursprunge  und  Endzwecke  der 


Natur.  Berlin,     1776  (1775),    in-8. 

Hrn.  Percivall's  Potc's  c/iirnrgische 
Beobavhtungen  ;  aus  dem  Englischen 
ùbersetz.  Berlin  ,  1776,  in-8. 

Diss.  Hrn.  Johann.  Jauin  anafo- 
mische,  physiologische  und  phisika- 
lische  Abhandlungen  und  Beobachtun- 
gen  iiber  das  Ange  und  dessen  Krank- 
heiten  ;  nebst  einein  Imbegriff  der 
Operationen  und  Mittel,  welche  man 
zu  ilirer  Heilung  anzuwenden  hat  ; 
aus  dem  Franz.  Berlin,  1776,  in-8. 
Ibid.,  1788,  in-8.  C'est  la  même  édi- 
tion avec  un  nouveau  titre  : 

Enleitung  in  das  Studium  der  iWz  • 
tur  und  Arzneygelahrtheit .  Berlin  , 
1777,  in-8.  ite  sehr  vermehrte  und 
verbesserle  ausg.  Sous  ce  titre  :  Stu- 
dium physico-medicurn  ,  oder  Einleit 
in  die  Natur  und  Arzneywissens- 
chaft.  Berlin  ,  1787,  in-8.  Traduit  en 
français  par  Coray.  Montpellier  , 
1795,  in-8. 

Der  Mann  von  Gefùhl  ;  aus  dem 
Englischen  zce  Aujlage. Berlin,  177!, 
in-8. 


i44  SEN 

Philosophische  Gesprache  a  Theile. 
Berlin,  1780,  in  8. 

Meiicina  clinica,  oder  Haudbuch 
der  medicinischen  Praxis.  Berlin  , 
1781  ,  in -8.  3  te  sehr  verbesserte 
und  vermehrte  Aufl.  Berlin,  1786  f 
in  8.  f\fe  Aufl.  Berlin  ,  1788.  5te 
Aufl..  Berlin,  1789.  6te  verbeseerte 
Aufl.  1793  (1792).  y  te  verbesserte 
Aufl.  Berlin,  1797.  8/e  Auflage.  Ber- 
lin, 1 801, in-8  En  latin  par  K.Spren- 
gel.  Berlin,  1788,  in-8  .  En  Français 
par  Coray.  Montpellier,  1787,  in-8  , 
2  vol. 

2Veue  Beytrœge  zur  Natur-und 
Arzneywissenschaft.  isler  Theil.  Ber- 
lin, 1782.  11er  Theil.  Berlin,  1783. 
3ter  Thtil.  Berlin,  1786,  in  8. 

Vntersuchungen  iïber  die  Natur  und 
Behandlung  des  Kindbetterinneufle- 
bers  oder  der  Emziuidung  der  Ein- 
geweide  bey  Wôcynerinnen  ;  aus  detn 
Ftanzôsischen  des  Hrn  de  la  Roche 
iibersecz ,  mit  Anmerkungen.  Berlin. 
178.';,  in-8. 

Krankheitgeschichte  des  hcechstseligen 
Kœnigs  von  Preussen,  Friedrichs  des 
zweyten  ,  Maj'estcet.  Berlin,  1786, 
in  8. 

Die  letzten  Worte  an  den  abges» 
chiedenetn  Gcst  Friedrich' s  des  Gros» 
sen,  Kœnigs  von  Preinsen,  ans  dem 
Laiein.  des  Marquis  de  Luchesini 
iibersecz.  Berlin,  1786,  in-8. 

Grundsœtze  der  reinen  Philosophie. 
Berlin,  1788,  in-8. 

De  la  réalité  et  de  l'idéalité  des 
objets  de  nos  connaissances.  Berlin, 


1791,   in-4.  Dans    les  mémoires   de 
l'Académie  de  Berlin. 

Ueber  Freyheit  und  Nothwendigkcit; 
in  der  Berlin.  Monatschrift  1783. 
Okt  S.  294  jo6.  —  Von  der  Mora- 
litœt  der  inenschlichen  Handlungen  ; 
ibid  Nov.  S.  428-434.  —  Von  den  Ge- 
setzen  der  rnenschl  chen  Handlungen; 
ibid.  Dec.  S.  488-5o2.  —  l'on  dm 
Rtch'em  der  inenschlichen  Handlun- 
ge/j;  ibid  1784.  Febr.  S.  112-128. 
—  Von  der  analogischen  Schlussai  t  ; 
ibid.  Au  g.  S.  \%h.  u.  ff.  —  Nœhere 
Bestiinmnng  der  analogischen  Sthlus- 
sart;  ibid.  Okt.  S.  384.  u.  ff. 

Verziich  etnes  Beweises ,  dass  es 
keine  reine  von  der  Etjahrung 
unàbhœngige  Vernwifibegriffe  gebe  ; 
idid.  Dec.  S.  565-574. —  Ueber  Na.ur 
und  Offenbarung;  ibid,  1786  Aug. 
S.  lai- 140. —  Voitus  'eine  Charak- 
teiisdk  desselben)  ;  ibid  1787.  M<vrz 
S.  220-24  r. —  Ueber  den  thieiiic.hen 
Magnetismus ;  ibid.  1789.  St.  11.  S. 
466-475    und   1790.   St.  2.  S.    i35- 

i49- 

Nachricht  von  dem  langsamen 
Tode  eines  Menschen  nach  ge  somme- 
nen  Opium  ;  m  Pyl's  Aufsœtzen  and 
Biobachiungen  ans  der  gerichtlichen 
Arzneywissens  Samml.   r. 

Des  lois  de  nos  actions  :  dans  les 
Mémoires  de  l'Académie  royale  des 
Sciences  et  belles-lettres,  depuis  l'avè- 
nement de  Frédéric-Guillaume  au 
trône,  1788  et  1789.  (Berlin,  1793, 
in-4r) 


SENAC  (Jean  Baptiste),  l'un  des  médecins  les  plus  célèbres  da 
dix  huitième  siècle,  naquit  en  169  3  dans  le  diocèse  de  Lombez,  en 
Gascogne.  Ce  n'est  qu'après  avoir  essavé  de  plusieurs  professions 
qu'il  se  détermina  pour  la  médecine.  D'abord  protestant,  et  se  des- 
tinant au  ministère  évangélique,  il  se  fit  ensuite  catholique  et  même 


SEM 


«4* 


jésuite.  Enfin,  il  laissa  le  froc  pour  étudier  l'art  de  guérir.  La  pu- 
blication qu'il  fit  de  quelques  ouvrages  remarquables  par  la  solidité 
du  fond  et  l'élégance  du  style  commença  sa  réputation,  qui  s'établit 
surtout  par  le  bonheur  qu'il  eut  de  guérir,  en  174$,  le  maréchal  de 
Saxe  d'une  maladie  dangereuse.  En  i-)5i,  îl  succéda  à  Chicoyneau 
dans  la  place  de  premier  médecin  du  roi.  Il  jouit  au  plus  haut  de- 
gré de  l'estime  et  de  la  faveur  de  Louis  XV".  Sénac  mourut  en 
1  70.  Tous  les  écrits  publiés  par  ce  médecin  célèbre  sont  remar- 
quables; mais  son  Traité  de  la  structure  et  des  maladies  du  cœur 
tient  le  premier  rang  parmi  eux  et  un  des  premiers  rangs  parmi 
tous  les  ouvrages  du  siècle. 


Nouveau  cours  de  chimie ,  suivant 
les  principes  de  Newton  tt  de  Stahl . 
Paris,  1723,  in- 12  ,  2  vol. —  Ibid.  , 
1737,  in- 12  2  vol.  —  Anonyme. 

V anatomie  de  Heister,  avec  des  es- 
sais de  physique  sur  l'usage  des  parties 
du  corps  humain.  Paris,  1724,  17  35, 
in-8 .  Ibid .,  1753,  in- 12,  3  vol.  — 
Ce  n'est  point  ici  une  traduction  de 
l'anatooiie  de  Heister,  comme  ou  pour- 
rait le  croire  d'après  le  titre,  mais  un 
traité  presque  entièrement  neuf  d'à» 
uatocjie  et  de  physiologie. 

Discours  sur  la  méthode  de  Franco, 
et  sur  celle  de  Bau  ,  touchant  l'opé- 
ration de  la  Taille.  Paris,  1727, 
Jn-12. 

Lettres  de  Julien  Morison  (Sénac) 
sur  le  choix  des  saignées,  Paris,  1730, 

iu-I2. 

Traité  des  causes,  des  accidens  et 


de  la  cure  de  la  peste.  Paris,  1744, 
in- 4  (anonyme). 

Traité  de  la  structure  du  cœur,  de 
son  action  et  de  ses  maladies.  Paris , 
1749,10-4,  2  vol.  fig.  ibid.  i77'7, 
in-4,  2  vol.  —  Cette  édition  a  été 
soignée  par    Portai. 

De  recondita  febrium  cuin  inter- 
mutentium  cum  reniitlsntium  natura 
etcuratïone.  17^9,  in-8  (anonyme^. 

Sénac  ,  qui  était  membre  de  l'Aca- 
démie des  sciences,  a  fourni  aux  mé» 
moires  de  cetle  Société  savante,  le» 
articles  snivans  : 

Sur  les  organes  de  la  respiration. 
Méra.  1724. 

Sur  les  720ve.(.Hist.  1725. 

Sur  le  diaphragme.  Mém.  172a. 

Sénac  a  mis  une  préface  en  tête  de 
la  traduction  de  l'Histoire  de  la  mé- 
decine de  Freind,  faite  par  Noguez. 


SEMENTINI  (Antoine),  né  en  1743  à  Mondragone,  petite  ville 
de  la  terre  de  Labour,  commença  dès  l'âge  de  douze  ans  l'étude  de 
la  médecine  à  l'hôpital  des  incurables  de  Naples.  Un  ouvrage  sur 
la  nature  et  les  variétés  de  la  folie,  qu'il  publia  en  1766,  le  fit  con- 
naître d'une  manière  avantageuse.  Il  gagna  au  concours  une  chaire 
de  médecine  à  l'Université  de  Naples,  et  ne  put  se  déterminer  à  la 
quitter  pour  céder  aux  offres  séduisantes  de  l'empereur  Joseph  II, 
qui  voulait  l'emmener  à  Vienne.  Il  fut  un  des  propagateurs  des 


i 46  SEN 

doctrines  de  Cujlen  sur  le  continent,  et  n'adopta  qu'avec  restriction 
celle  de  Brown.  Sementini  mourut  le  8  juin  1814  d'une  attaque 
d'apoplexie.  Ses  ouvrages  sont  assez  nombreux. 

Brève    delucidazione    délia  naturel  L'arte  di  curare   le   malattie  ,  etc. 

e  varietà  délia  pazzia.  Naples,  1766,      Naples,  1801,  iu-8. 

in"S"  Sa ggio     di    prescrizioni     mediche 

Requisitorio  di  un  alunno,  etc.  Bé-      adatatte  agli  usi   diverti,  etc.  Naples  , 

i8o3,  in-8. 


névent ,  1  7  74i  in-8. 

Elementi  di  finologia.  Naples, 
1779,  in-4. 

Institutionum  medicaram  ,  partes 
septem.  Naples,  1780-84,  in-8.  7 
volumes. 

Lettera  sul  ccrvello  ,  etc.  Naples  , 
1784,  in-8. 

Orazione  inaugurale  per  l'apertura 
délie  caitedra  di  fisiologia  nello  spe- 
dale  di  S.  Giacomo.  Naples,  X790, 
in-S. 

Institutiones  physiologiœ  in  usurn 
regii  Neapolitani  archigyrnn.  Naples, 
1794,  3  vol.  in-8.  Deuxième  édition 
augmentée. 


La  patologia  ,-  ossia  dclla  mnlattia 
in  gei. craie  e  délie  sue  var  e'a  ;  pe- 
cedtita  da  unsaggio  di  esame  del  sis- 
terna  di  Brown.  Naples,  i8o3,  in-8. 

Prospecta  analitico  di  una  istitu- 
zione  di  fisiologia.  Naples  ,  1807, 
in-8. 

Parère  sul  contagio  délia  tabe  pnl- 
monarc.  Naples,  18 10,  in-8. 

Il  avait  composé  nu  travail  qui  est 
resté  inédit  sous  !e  titre   suivant: 

Menoria  délie  medicine  calmanti. 

(Biogr.  univ.) 


SENFF  (Charles-Frédéric),  né  à  Halle  le  16  mars  1776,  fit 
ses  études  à  l'Université  de  celte  ville  ,  et  y  fut  reçu  docteur  en 
1802.  En  1808,  d  fut  nommé  professeur  extraordinaire  de  méde- 
cine et  directeur  de  la  maison  d'accouchement.  Il  mourut  le  16 
avril  1816. 


Nonnulla  de  incremcn',0  distant 
etnbryonuin  in  primis  gruviditatis 
temporibus.  Halle,  1802,  in-4.  Cwn 
fguris  eeneis.  —  En  allemand.  ILid. 
1802, in-4. 

Lehibuch  fur  Hcbammen.  Halle, 
1812,  in-8.  m.  12.  Kpft. 

Ueber  das  Verhahniss  der  Hibain- 
men  zum  S.'aate,  nebst  Geschichte  des 
Hebammeninslituts  in  Halle.  ll)id. 
i8ia,  in-8.  m,  1,  Kpf* 


Uiber  Vervolkommnuug  der  Ge- 
burtshïdfe  von  Seiten  des  Staats  nebst 
einer  Geschichte  der  Entbindungschu- 
len  zu  Halte.  Ibid.  18  12,  in-8. 

Ueber  die  H'ii-kungen  der  Sc/we- 
felleber  in  der  hœutigen  Brœune  und 
verschiedenen  andern  Krankhejfen, 
Ibid.  xSi6,ia-8. 

(  Mensel.  —  Uled.  chir.  Zcitung.) 


SEN  i47 

SENFT  (Adam  André)  naquit  à  Wurtzbourg  le  17  novembre 
1740.  Il  fit  ses  études  médicales  dans  l'Université  de  cette  ville, 
puis  à  Vienne  et  à  Berlin,  et  revint  prendre  le  titre  de  docteur  en 
médecine  à  Wurtzbourg.  Il  y  fut  nommé  bientôt  après  professeur 
de  chimie.  Il  passa  plus  tard  de  cette  chaire  à  celle  de  physiologie. 
Il  mourut  le  19  octobre  1795.  Ses  ouvrages  sont  écrits  avec  science 
et  jugement. 

Progr.    I.    de   viribus    animalium.  qua/n  publiée  in   Acadcmiâ  a.  1778. 

Wurzbonrg,  17 71,  in- 4.  22    Dec.,  celebravit ,  nuncque    nota 

Elementa  phjsiologia:  pathoïogicœ  cum    historicis  tuin    litterariis    anxit. 

ad  lectiones   accommodâtes.    Vol.    I,  Uliu,  1779,111-8. 

Wurzbonrg,  £774  Toi.  //.Wurzbourg,  Progr.  Commentât  io  I.  de  methodo 

1773.  Vol.  III.  Ibid.  1779,  in-8.  discendi  aricm  medicam.  Warzbouig, 

Diss.    expérimenta  physico-medica  1780,  in-8. 
de    electricitate     et    calore    animali.  Gesundheitskatechismus   fur     das 

Wurzbonrg,   1778,  in-8.  Landvolk  unU  den  gemeinen  Mann. 

Annua   tUagni    Halleri   Memoria ,  Berlin  et  Stettin,   1781,  in-8. 

SENNERT  (Daniel),  l'un  des  plus  célèbres  médecins  du  dix- 
septième  siècle,  naquit  à  Breslau  le  25  novembre  1572.  Son  père, 
qui  n'était  qu'un  simple  cordonnier,  comprit  la  nécessité  de  cultiver 
les  heureuses  dispositions  que  lui  avait  données  la  nature,  et  lui 
procura  une  bonne  éducation.  Sa  mère,  restée  veuve  quand  il  n'a- 
vait encore  que  treize  ans,  ne  négligea  rien  non  plus  de  ce  côté.  En 
1593,  il  fut  envoyé  à  Wittemberg  faire  ses  études  philosophiques, 
auxquelles  il  consacra  quatre  années.  Il  y  étudia  ensuite  la  méde- 
cine, et  plus  tard  à  Leipzig,  Iéna,  Franefort-sur-1'Oder  et  Berlin.  Il 
revint  se  faire  recevoir  docteur  à  Wittemberg  vers  la  fin  de  1601. 
11  songeait  à  retourner  dans  sa  ville  natale,  lorsque  Jean  Jessen, 
professeur  à  Wittemberg,  se  démit  en  sa  faveur  de  la  place  de  pro- 
fesseur en  médecine.  Sennert  prit  possession  le  i5  septembre  1602 
de  cette  chaire,  qu'il  occupa  pendant  trente-cinq  ans.  Il  mourut  le 
21  juillet  1637,  dans  sa  soixante-cinquième  année.  Il  avait  été  plu- 
sieurs fois  doyen  du  Collège  de  médecine,  et  six  fois  recteur  de 
l'Université,  ce  qui  était  sans  exemple. 

Le  plus  célèbre  de  tous  les  conciliateurs  du  dix-septième  siècle, 
dit  Sprengel,  est  Daniel  Sennert,  homme  qui  unissait  à  une  érudi- 
tion immense  et  à  une  connaissance  parfaite  des  anciens  une  grande 
crédulité,  un  goût  peu  épuré  et  un  jugement  très  faible.  Sennert 
tenta  pour  la  première  fois  d'unir  les  principes  de  Galien  avec  ceux 
de  Paracelse,  dans  ses  Institution^  qui  fuient  publiées  en  161 1  ; 


i48  SER 

mais,  par  la  suite,  il  développa  plus  amplement  ses  idées  dans  un 
ouvrage  traitant  des  rapports  et  des  différences  qui  existent  entre 
les  deux  systèmes. 


Quœslionum  medicarum  controver- 
sarum  liber.  Witteruberg ,  1609, 
in-8. 

ïnstitutiones  medicœ  et  de  origine 
animarum  in  brutis.  Wittemberg  , 
16'ti,  in-4.  Wittemberg,  1620,  in-4. 
Wittemberg,  1624,  in-S.  Paris,  i63r, 
j'11-4.  Witieniberg,  i633,  in-4.  Wit- 
temberg, 1644» x667»  'n-4- 

Epitome  scientice  natitralis.  Wit- 
temberg, 1618,  in-8.  —  Wittemberg 
Ï624,  in-8.  —  Wittemberg,  i633, 
in-8.  —  Francfort,  i65o  ,  in-8. — 
Amsterdam,  i65i,  in-12. —  Oxford, 
t68'2,  in-8. 

Dç  fèbribus  libri  juatuor.  Wittem- 
berg, 1G19,  in-8.  —  Lyon  ,  1627, 
in-8. —  Wittemberg,  1628,  in-4. — 
P;:tis,  i633  ,  in-4.  — Wittemberg  , 
16 53  ,  in-4. 

De  consensu  et  dissensu  Galenico- 
rum  et  Peripattlicoium  cum  chimicis. 
Wittemberg,  16 19,  in-8. —  Wittem- 
bcig,  1629,  in-4. — Paris,  i633,  in-4. 
— l'rancfoit,  iG55,  in-4. 

De  scorbu'o  tractatus.  Wittemberg, 
1G24,  in-8.  Ibid,  i654,  in-4. 

Practïcœ  medicinœ  liber  primus. 
Wittemberg,  162S,  in-4.  —  Lyon, 
1C&9,  in-8.  ■ —  Wittemberg,  i636, 
111-4.  —  C&-  H-  Wittemberg,  1629, 
\. —  WitleHïbèrg,  1640,  in-4. 


berg,  i634,  in-4. —  Lib.  VI,  Wittem- 
berg, i635,  in-4. 

De  occultis  medicamentorum  fa- 
cuhatibus,  Wittemberg,    i63o,    in-4. 

Disse?  tatio  de  medicinâ  universali 
et  auro  poiabili.  Wittemberg  ,  i63o, 
in-4. 

Tractatus  de  ar.hiidite.  Wittem- 
berg, i63i,  in-4- — Wittemberg,  1 653, 
in-4. 

Epitome  institutionum  medicarum. 
disputationibus  XVIII  comprehensa. 
Wittemberg  ,  i63i  ,  in-12.  —  Paris, 
i634  ,  in-12.  —  Lyon  ,  1645  ,  in-ra. 
—  Wittemberg,  1647,  in-8. — Wit- 
temberg, "1064 ,  in-12.  Trad.  en 
anglais,  Londres,  i656,  iu-8. 

Epitome  institutionum  medicinâ:  et 
libroruin  de  fèbribus.  Wittemberg, 
i634»  in-12.  —  Amsterdam,  1644, 
in  12. —  Wittemberg,  1647,  in-8.— 
Wittemberg,  1654,  in-12. —  Wit- 
temberg, 1664, in-12. 

Tabula;  institutionum.  Wittemberg, 
iG35,  in-S . 

Hypomnemata physica.  Francfort, 
iG35,  in-8. 

Paralypomcna  cum  prœmissâ  me- 
tliodo  discendi  medicinam.  Wittem- 
berg, 1642,  in-4.  —  Lyon,  i683  , 
in-4. 

Opéra  omnia.  Venise,  1645,  in- fol. 


Lib.  111.  Wittemberg,  i63x,  in-4.—  — Paris>  lf)45>  in-fol.— -  Lyon,  ;G5o, 

Wittemberg,  1648,  in-4.—  Lib.  IP.  in-fol.  —  Venise,   i65t  ,   in-fol.— 

Wittemberg,   i632,   in-4- — Wittcm-  Lyon,  16GG,  in-fol. —  Lyon,  1676, 

berg,  1649,  in-4. —  Lib.  V.  Wittem-  in-fol. 

SÉRAPION,  ou  plutôt  JEAN,  fils  de  Sérapion,  auteur  du  plus 
ancien  traité  de  médecine  écrit  en  langue  arabe  qui  soit  parvenu 
jusqu'à  nous,  vivait  à  la  fin  du  neuvième  siècle,  car  il  cite  Mésué 


SER  i!i9 

l'ancien,  et  il  est  cité  lui-même  par  Rhazès.  Le  nom  de  Janus  Da- 
mascenus  qui  lui  fut  donné  par  son  traducteur  Albano  Torino,  d'a- 
près la  détestable  habitude  des  savans  du  quinzième  siècle  de  lati- 
niser tous  les  noms ,  a  été  une  source  de  confusion  et  d'erreurs. 
Hahn  écrivit  une  lettre  fort  savante  à  J.  A.  Fabricius  pour  chercher 
à  établir  que  le  traité  de  médecine  publié  sous  le  nom  de  Jean  Da- 
mascène  était  l'ouvrage  de  Mesué  l'ancien  ;  une  autorité  dont  le 
témoignage  est  péremptoire  suffit  pour  démontrer  que  Hahn  était 
dans  l'erreur,  et  que  le  livre  traduit  par  Toriiio  est  bien  celui  de 
Sérapion.  Celte  autorité  est  celle  d'Ali-Abbas.  Il  parle  de  l'ouvrage 
de  Sérapion  d'une  manière  si  précise  et  si  exacte,  les  défauts  et  les 
lacunes  qu'il  y  signale  s'appliquent  si  bien  au  traité  de  médecine 
dont  il  s'agit,  qu'il  n'y  a  pas  lieu  au  moindre  doute  sur  le  point  mis 
en  question. 

Outre  le  traité  de  médecine  dont  il  vient  d'être  parlé,  nous  avons 
un  autre  ouvrage  sous  le  nom  de  Sérapion  ;  mais  cet  ouvrage,  qui 
est  un  traité  de  matière  médicale,  est  d'une  date  beaucoup  plus 
moderne,  et  par  conséquent  d'un  autre  Sérapion. 

Joannis  Seraplonis  practica.  Lyon,  torit/n     tempérament is     commentaria 

i  525,  in-4-  —  Serapionis  medici  ara-  Abrahamo  Judœo,  et  Simone  Januen- 

bis  celeberrimi practica  studiosis   me-  si  interpretibus,  etc.   Venise,    r55o, 

diciriœ     utilissima  :    quant    postremo  in-fol.  —   Jani  Damasceni  therapeu- 

Andreas    Alpagas    Belluneivis....    in  ticœ  methodi,  hoc  est ,  curandi  artis 

latin  um    convertit;    c.ujus    translatio  libri  Vil.  Bile,    i543,   in-fol.  Ibid., 

mine  primum  exit  in  luctm  ,    ejusdem  in-4- 
Serapionis  de  simpliciutn  inedicamen- 

SERENUS  SAMQNICUS  (Quiktus).  Nous  avons  sons  ce  nom 
un  poème  ou  plutôt  un  ouvrage  en  vers  latins  d'une  assez  grande 
importance  pour  l'histoire  de  la  médecine  populaire  chez  les  an- 
ciens. L'auteur  n'en  est  pas  bien  connu,  parce  que  l'histoire  fait 
mention  d'un  assez  grand  nombre  de  Serenus  Samonicus,  entre 
lesquels  on  est  embarrassé  de  le  choisir.  Il  paraît  cire  néanmoins, 
ou  de  Serenus  le  père,  qui  fut  tué  par  Caracalla,  ou  de  Serenus, 
fils  du  précédent,  qui  fut  connu  et  qui  eut  même  l'affection  d'A- 
lexandre Sévère.  Macrobe  a  conservé  quelques  anecdotes  qui  se 
rapportent  à  ce  dernier.  Quoi  qu'il  en  soit  de  cette  discussion,  sur 
laquelle  on  peut  consulter  Ackermann,  dans  la  savante  préface  qu'il 
a  mise  en  tête  de  son  édition  de  Serenus,  l'époque  de  cet  ouvrage 
est  bien  déterminée  par  celle  des  auteurs  qui  en  ont  fourni  les  ma- 


^o  SER 

tériaux,  et  qui  sont  surtout  Pline,  Dioscoride  et  Galien,  et  par  celle 
dos  écrivains  qui  le  citent.  C'est,  comme  nous  l'avons  dit,  pour  l'in- 
térêt historique  qu'il  présente  qu'il  a  été  reproduit  dans  de  nom- 
breuses éditions. 

Nous  allons  en  indiquer  les  dates. 


Quinti  Sereni  Samonici  de  medi- 
cinâ prœcepta  saluberiiina.  Venise, 
i485  {?).  Venise,  1488.  Ibid., 
sans  date  (entre  1  490  et  1496).  Ibid., 
i5o-2.  Leipzig,  i5i5. —  Q.  Sereni 
Samonici  de  medicinâ  prœcepta  salu- 
birrima  ,  per  D.Cœsaiium  ab  omnibus 
tjuibus  scatebant  mendis  probe  ac  di- 
îigenter  emaculata.  Item  Q.  Rhemnii 
Fannii  Palœmonis  de  pondtribus  et 
mcn  suris  liber  utilissimus .  (/«  fine 
Haganoœ ,  per  Joannem  Seceriuin, 
in-8,  1528.  Venise,  in  œdibus  Aldi 
et  Andreœ  Asulani  soceri  ,  i528, 
in-8.  i533.  Zurich,  i54o  et  avec 
un  nouveau  titre,  i58i.  tyon,  i54a. 
Venise,  t  T>  4  7 ,  dans  la  collection 
Aidine  des  Medici  aniiqui  omnes, 
Lyon,  i54ç).  Bâle,  1  ï.^ 9,  in-8.  Lyon, 
i566,  in-8.  Paiis,  i56;,  dans  la  col- 
lection    des    artis     medicœ  principes 


d'Henri  Etienne.  Padoue,  1722,  dans 
l'édition  de  Celse,  de  Jean-Baptiste 
Volpi  ,•  beaucoup  d'autres  éditions  de 
Celse  contiennent  aussi  l'ouvrage  de 
Serenus  Samonicus.  Ou  peut  citer 
celle  de  Leipzig  ,  1590,  in-8.  Ibid., 
i654,  in-8.  Les  éditions  les  plus  re- 
marquables de  toutes  sont  les  trois 
suivantes  :  Q.  Sereni  Samonici  de  me- 
dicinâ prœcepta  saluberrima ,  Riiber- 
tus  Keucheidus  ex  vettri  libro  resti- 
tuit,  emendavit ,  illustravit ,  Amster- 
dam, 1662  ,  iu-8  ;  —  Poetœ  latini 
minores,  etc.  etc.  curante  Petro  Bur- 
manno,  Leyde,  1781,  in-4;  —  Quinti 
Sereni  Samonici  de  medicinâ  prœcepta 
saluberrima.  Textum  recensuit,lectionis 
varietatem,  notas  interpretum  selec- 
tiores  suasque  adjecit  Joannes  Chris» 
tianus  Gottlitb  Ackermann.  Leipzig, 
1786,   in-8. 


SERRE  (Jean  Jacques  Joseph),  habile  dentiste,  pratiqua  d'abord 
à  Vienne,  et  ensuite  à  Berlin,  où  il  mourut  vers  i83o.  Il  s'est  atta- 
ché dans  son  principal  ouvrage  à  prouver  que  la  plupart  des  mala- 
dies du  sinus-maxillaire  dépendent  de  lésions  antérieures  des  dents 
ou  des  alvéoles.  Ses  ouvrages  ont  été  annoncés  d'une  manière  favo- 
rable, quoiqu'ils  ne  contiennent  rien  de  neuf. 


Geschichle  oder  jibhandlung  der 
'/.ahnschmejzen  des  schœncn  Ces- 
chhchts  in  ihrer  Schwangerschajt. 
Vienne ,   1788, in-8. 

Abhandlung  iiber  die  Fiasse  und 
Entzundui.gen ,  von  denen  die  Ge- 
sc/nvùlste  oder  ZalinfleischgesclM'iirc 
hfr/iihriit.  Vienne,    1791,  in-8. 


Pra/itische  Darstellung  aller  Opéra- 
tio  len  der  Znhuarzneykunst  ,  nebst 
Anwendung  der  Instrumente  dersrl- 
beu^uP'orlcsurigen  fiirSludirende  und 
zum  Gebruuch  der  Provincial-und  Hé- 
girnents-  fVundœrzte  ûberhaupt ,  des- 
gleichen  fur  Jedeii  Privatmann  und 
fur    gauze    Famthen    sur     Keiihtnus 


SEU 


i5i 


Tcegliche  f-'orsichtsrnaasre£eln,  die 
Zcehne  und  dus  Zahnfleisch  stets  rein 
und  gesiuid  zu  halten.  Berlin,    1812. 


dieser  Kunst  fasslich  und  brauchbar , 
um  sich  ans  densclben  (derselben\ 
Raths  zu  erhohlen.  Mit  3a  Kupferia- 
Jeln.  Berlin,  1804,  in-8. 

SETTALA  (Louis),  célèbre  praticien  du  seizième  siècle,  naquit  à 
Milan  le  27  février  i55o.  Après  avoir  fait  d'excellentes  études  lit- 
téraires, il  alla  suivre  les  cours  de  médecine  à  l'Université  de 
Pavie.  A  l'âge  de  vingt  trois  ans,  il  obtint,  la  première  chaire  de 
médecine  dans  cette  Université.  Les  succès  remarquables  de  son 
enseignement  déterminèrent  les  directeurs  de  plusieurs  des  Uni- 
versités les  plus  célèbres  de  l'époque  à  se  disputer  en  quelque  sorte 
l'honneur  de  le  posséder  3  mais  il  aima  mieux  revenir  se  fixer  dans 
sa  ville  natale.  Il  y  vécut  au  milieu  des  succès  d'une  pratique  éten- 
due et  des  distinctions  les  plus  honorables,  et  mourut  le  12  sep- 
tembre i633  à  l'âge  de  quatre  vingt-deux  ans.  Ses  ouvrages,  fort 
estimés  à  l'époque  de  leur  publication,  furent  rajeunis,  un  denii- 
siècle  plus  tard,  par  l'édition  que  donna,  du  principal  d'entre  eux, 
Théophile  Bonnet. 


In  Hippocratis  Coi  de  aeribus,  aquis 
et  locis  commentarii  quinque.  Co- 
logne ,  i5go,  in-fol.  —  Francfort , 
1645,  in-fol. 

In  Aristotelis  problemata  commen- 
taria  laùna.  Tome  I.  Francfort,  1  602, 
in-fol.  Tome  II.  Francfort,  1607, 
in-fol.  Les  deux  volumes  réunis  , 
Lyon,    1  662,  in-fol. 

De  nœvis  liber.  Milan,  1606,  in-S. 
—  Padone  ,  1628  et  i65r,  in-8. — 
Strasbourg,  1629,  in-i>. 

Animadversionum  et  cauiionum 
medicarum  libri  srptem  .  Milan,  1614, 
in-8.  —  Strasbourg,  1625,  in-12. — 
Padone,  1628,  avec  le  traité  De 
iiccvis. 

Animadversionum  et  cauiionum  li  ■ 
bri  duo  ,  septem  cdis  additi.  Milan, 
162;),  in-8.  —  Padone,  i63o,  in-8. 
Ces  neuf  livres  ,  revus  par  J.  Pcrius, 
ont  été  réimprimés  ensemble  à  Dor- 
drecht  en  i65o,  in-8;  et  à  Padoue  en 
it>3fa  et  tfi'Vo.  même  format ,  avec  des 
notes   d«    J.   1  v  1 1  c  1 1 1  ■  1  s ,  (jai  regardent 


plus  spécialement  la  chirurgie  et  la 
pharmacologie. 

De  margaritis  nuper  ad  nos  aîlatis 
judicium.Miten,  1618,  in-4,  et  1626, 
in-8. 

De  peste  et  pestiferis  ad/ectibus . 
Milan,  1622,  in-4. 

Compendio  di  Chirurgia.  Milan , 
1626,  et  suivant  quelques  bibliogra- 
phes ,  beaucoup  plus  tard,  en  1646 
seulement.  C'est  à  peu  de  chose  près 
le  huitième  livre  des  Animadver- 
siones,  etc. 

De  ratione  instituendœ  et  gubernan- 
dœ  fainiiice ,  libri  quinque.  Milan  , 
1626,  in-8. 

Analyiicarum  et  anima'ticarvm 
dissertationum  libri  duo.  Milan,  x6a6, 
in-8. 

Délia  preservazione  delta  peste. 
Milan,  i63o,in  8. 

De  malts  a  prolapsu  mucronatat 
cartdaginis.  Milan,  i63i,iu-8. 

(Hallei.  —  Desgencttes.) 


«5*  SEV 

SEUBERT  (Louis  Rodolphe).  Né  à  Maulbronn  en  1733,  étu- 
dia la  médecine  à  Tubingue  de  1750  à  1754,  il  vint  alors  à  Stras- 
bourg et  à  Paris,  où  il  séjourna  quelque  temps.  Reçu  licencié  en 
médecine  à  Tubingue  en  1756',  il  fut  nommé  la  même  année  pro- 
fesseur extraordinaire  de  médecine.  Ce  n'est  que  deux  ans  plus  tard 
qu'il  prit  le  grade  de  docteur.  Il  mourut  le  11  novembre  1790. 

Pathologia  et  therapia  generalis 
malorum ,  exteros  plerosque  Lutetiœ 
Parisiortirn  degentes  dicersimodè  af- 
fiigentium.     Tubingue ,     1756,    in-4. 

Dissertatio  de  signis  puerperii  jal- 
lacibus.  Tubingue  ,  1738,  in-4. 


Kurzer  Auszug  ans  der  Lehre  von 
der  Hebammenkunst.  Ulin ,  1770, 
in-8. 

(Haller. — Osiander.  —  Meusel.) 


SEVERINO  (Marc-Aurkle),  l'un  des  chirurgiens  les  plus  cé- 
lèbres du  dix-septième  siècle,  naquit  à  Tarsia  ,  dans  la  Calabre,  en 
i58o.  Il  fit  ses  études  médicales  à  Naples,  y  fut  reçu  docteur,  et  y 
devint  professeur  d'anatomie  et  de  médecine.  L'éclat  de  son  en- 
seignement et  la  hardiesse  de  sa  pratique,  attirèrent  autour  de  lui 
une  multitude  d'étudians  de  toutes  les  contrées  de  l'Europe.  Par- 
tisan déterminé  de  l'emploi  des  moyens  les  plus  héroïques  dont  la 
chirurgie  dispose,  il  abusa  du  fer  et  du  feu;  mais  peut-être  cet 
abus  était- il  alors  nécessaire  pour  tirer  la  chirurgie  de  l'état  de 
nullité  où  la  timidité  des  arabistes  l'avail  laissé  tomber. 


Historia  anatomicn,  obsetvatioque 
tnedica  evisceiaù  hominis.  Naples  , 
1639,  in-4. 

De  reconditâ  abscessuum  nalura 
libri  octo.  IV  a  pies ,  iG32,  in-4-  — 
Francfort,  1643,  iu-4.  —  Padoue, 
i65i,  in-4-  —  Padoue,  166S,  in-4. — 
Francfort,  1688,  in-4. — Leyde,  I7a4» 
in-4.  —  Leyde,  1729,  in-4. 

Vipera  pyt/iia,  id  est,  de  inperœ 
nalurâ  ,  veneno  et  medicina,  démons- 
trationes  et  observaliones.  Padoue  , 
iG/j3,  in-4  — Padoue,    i65r,  in-4. 

Zootomia  Democntea  ,  id  est  ana- 
tome  generalis  (otius  animantium  opi- 
ficii,  libris  quinque  dislincta.  Nurem- 
berg, 1645,  in-4  • 

De  effcavi  mcdicina  libr-i  ttes  ,  qna 


herçufea  quasi  manu  ai  mata  cttncta 
ma/a  praierunttir.  Francfort,  1G46, 
in-fol.  —  Francfort,  1671,  in-fol.  — 
Francfort,  i6S.',  in-fol.  —  Trad.  en 
fronçais,  Genève-,  i(J68,  in-4. 

De  lapide  fungifera  ,  de  lapide 
fungimappa,  epistola?  duœ.  Padoue, 
1649,  in-4. — Volfecbuttel ,  1728, 
in-4. 

Therapeuta  Neapolitanus  ,  sive 
Citrandamm  febriam  et  morborum  in~ 
ternoium  methodus .  Nnnles  ,  i653  , 
in-S. 

Trimembris  chirurgîa  in  quâ  diate- 
tico-chirurgia  tradita  est.  Francfort, 
i(553,  iu-4.  —  Leyde,  172a,  in-S. 

Scilo-phlebotomr  eastigala  ,  s .  de 
votai  iahttttlhz  tau  et  abvsu  censura. 


SHA  i53 

Hanau,  :654,  în-4. —  Hanau  ,  t668,  Aristotelicos   de  respiratione  piscium 

in-4.  dhitriba.    Naples,   i65g,    in-fol.   — 

Le  aquâ  pericardii  ,  cordis  adipe ,  Amsterdam,   i6(ir  ,  in-fol. 
poris  choledocis.  Hanau,  i654,  in-4.  Synopseos     chintrgiccc     libri    VI. 

—  Hanau,   1664  ,  in-4. —  Francfort,  Amsterdam,  i664,in-ta. 
1668,  in-t2.  (Toppî. —  Haller.  — Tiraboschi.) 

Antiperipatias  ,    hoc  est  ,   advershs 

SEVERINUS  (Pirrre),  né  à  Ripen,  en  Danemarck,  en  i5/jo, 
cultiva  d'abord  la  littérature,  et  obtint  une  chaire  de  poésie  à  Co- 
penhague dès  l'âge  de  vingt  ans.  Malgré  ce  succès  si  précoce,  il 
abandonna  bientôt  la  carrière  des  lettres  pour  celle  de  la  médecine. 
Il  vint  faire  ses  études  médicales  en  France,  où  il  passa  trois  an- 
nées. Rentré  alors  dans  sa  patrie,  il  fut  chargé  d'y  enseigner  la 
météorologie.  Bientôt  il  entreprit  de  nouveaux  voyages  ;  il  par- 
courut l'italie,  et  revint  en  France,  où  il  prit  le  grade  de  docteur 
en  médecine  en  i57 1 .  A  son  retour  en  Danemarck,  il  fut  nommé 
médecin  du  roi ,  et  il  mourut  le  38  juillet  1602.  Il  est  de  tous  les 
disciples  de  l'école  de  Paracelse,  dont  il  adopta  les  principes ,  celui 
qui  écrivit  avec  le  plus  de  clarté  et  le  moins  de  divagations. 

ldea  médicinal  philosophiez,  fan-  Epistola  scripta  Theophrasto  Para- 

damenta     continens    lotitis    doctrinal  celso ,   in   quâ  ratio    ordinis  et  notni- 

Paracehîcœ,  Hippocraticœ   et   Gaie-  ttttm  ,    adtoque     totius    philosopher 

nicœ.    T>Ale,  1071,   in-4.  — Erfurt,  adopta:    mahodus    ostendiiur.    Bàle , 

i6tfi,  in-8. —  La  Haye,    1660,  in-4.  1672,  in-8. 
— La  Haye,  x6G3,  in-4. — Rotterdam, 
1668,  in-4. 

SHARP  (Samuel),  le  disciple  le  plus  distingué  de  Cheseîden  et 
l'un  des  plus  habiles  chirurgiens  du  dernier  siècle,  naquit  vers 
1700.  Après  avoir  pris  les  leçons  du  maître  célèbre  qui  vient  d'être 
désigné,  il  vint  perfectionner  son  éducation  chirurgicale  à  Paris. 
De  retour  à  Londres,  il  fut  nommé  chirurgien  de  l'hôpital  de  Guy. 
En  17^9,  il  devint  membre  de  la  Société  royale  de  Londres  et  de 
l'Académie  royale  de  chirurgie  de  Paris.  En  1763,  il  fit  un  voyage 
sur  le  continent  pour  rétablir  sa  santé  délabrée.  Il  publia  à  son  re- 
tour des  lettres  sur  l'Italie,  remarquables  par  l'esprit  d'observation 
qui  y  brille  et  par  l'élégance  et  la  vivacité  du  style.  Les  dernières 
«innées  de  la  vie  de  Sharp  se  passèrent  dans  la  retraite.  Il  mourut  le 
24  mars  1778. 


i54  SHA 

Treatise  on   the  opérations  of  sur-  tour  through  Italy.  Londres,    1766, 

gery  ;  wlth  a  description  and  repre-  in- 8. 

tentation  ofthe  instrument  ofwounds,  A  view    of  the  customs,  manners, 

abscesses,  and  ulcers.  Londres,  I7  3t),  draina,  etc.  f.    of  Italy,  as  they   are 

1740,  1769,    in-8.    10e  édit.    1782.  describedin  the  fusta  litieraria,  and 

Tr;;d.    en   français   par  Jault.   Paris,  in    the    accoitnt  of  ltaly  written    by 

174.1,  in-12.  M.  Baretd.  Londres,  1768,  in-8. 

Cridcal    inquiry    into    the  présent  A    netv    method   of    opening     the 

State   of    sur  gery.    Londres,    1750,  cornea  in  order  to   extract   the  crys- 

in-8.  —  Londres,  1761 ,  in-8.  Traduit  talltne  humour .    PhU.    Trans.  i^SZ. 

en  français.  Paris,  1731,  in-12.  Abr.  X.p.  357. 

Letlers  Jrom  Italy,    describing  the  Continuation    of  the   same.  1b.  p. 


customs  and  manners  of  lhat  coim- 
try,  in  the years  17 ri 5  and  1766;  to 
which  is  annexed  an  admonition  to 
gentlemen   who  pass  the  Alps  in  their 


414. 

On  the  styptic powers    of    ike  aga- 
ric .  Ib.  p.  478. 

(Rob.  Watt.  —  Haller.) 


SHAW  (Pierre),  membre  de  la  Société  royale  de  Londres  et 
premier  médecin  du  roi  d'Angleterre,  mort  en  1763,  est  auteur 
d'ouvrages  nombreux,  et  sur  des  sujets  variés.  11  était  à  la  fois  un 
praticien  renommé  et  un  chimiste  habile. 


Dispensatory  of  the  royal  collège 
of  Physicians  London  Londres,  1721, 
1737, in  8. 

Treatise  on  incurable  diseuses. 
Londres,  1  723.  in-4. 

Philosophical  Works  of  Francis 
Bacon ,  meihodized  and  made  en- 
glish  ,  from  the  originals  ;  with   notes. 

1725,  3  v ois,  in-4.  Londres,  1733,  3 
vol.  in-4. 

New  practice  of  physic ,  ou  the 
model   of   Dr.    SyJenham.   Londres, 

1726,  1728,  1733,  2  vol.  in-8,  1788. 
Edinburgh   Dispensatory.  Londres, 

1727,  in-8. 

Philosophical  principles  of  univer- 
sal  chemistry ,  foin  the  latin  of 
Stahl,  Londres,  1730,  in-8. 

An  essay  for  introducing  a  por- 
table laboratoty.  Loudres  ,  1 7 3  ï  , 
in-8. 


Proposais  for  a  course  of  chemical 
experiments.   Londres,  1  73  1,  in-8. 

Three  essays  on  artificial  philo- 
sophy  or  universal  chemistry.  Lon- 
dres, 1731,  in-8. 

Chemical  lectures  for  the  impro- 
vement  of  arts,  t/ade  and  natural 
philosophy.  Londres,  1734,  in-8. 

Enquiry  into  the  contents,  -virtties 
and  uses  of  the  Scarborough  Spaw- 
Tfaters.  Londres,  1734,  in-tf. — Lon- 
dres, 1735,  in-8. 

On  the  Juice  of  the  grape.  — Exa- 
mination  of  the  reasons  for  and 
against  the  subscriptixms  for  a  médica- 
ment for  the  stotie.  Londres,  1738, 
in-8. 

On  the  Scnrvy.  —  Inqnirus  on  the 
nature  of  Miss  Stephens's  medica- 
rnens.  Londres,  1738,  in-8. 

Analysis  of  antimony.  Londres  , 
1747,  in-8, 


SHE  i55 

Eléments   of  chemistry,  from    the  arts,    manujactures  ,   etc.  by  chemis- 

original  of  Boerhaave.  Londres,  1753,  try.  Londres,  1761,  in-8. 
a  vol.  in-4.  (Haller.  —  Rub.  Watt.) 

Essays  for    the     improvement    of 

SCHELDON  (Jean),  anatomiste  et  chirurgien  distingué,  vers  la 
fin  du  dernier  siècle ,  vécut  à  Londres,  et  fut  professeur  d'anaio- 
mie  à  l'Académie  royale  des  arts.  Ses  écrits  ,  peu  nombreux,  ont 
pour  objet  l'anatomie  des  vaisseaux  chylifères  et  la  fracture  de  l'o- 
lécrane,  dont  il  a  prouvé  que  la  réunion  immédiate  était  pos- 
sible. 

The  history  of  the  absorbent   sys-  An  essay  on  the  fracture  of  the  pa- 

tem:  part  the  first,     contairùng  the  tella  or  kneepan  ;  contaiuing  a  new 

chylography ,  or  a  description   of  the  and  efficacious  melhod  oftreating  that 

human  lacteal  vesse/s,  with  the  diffe-  accident ,  and  obviai ing  that  defonnity 

rent  methods  of  discovering,  injectir.g  and  lameness  which  arise  from  the  old 

and  preparing  them  ,  and  the  instru-  and  common    melhod  oj  treating  it  ,- 

ments   used for  thèse    purposes  ;  with  to  which  are  subjoined ,   observations 

plates.   Londres,  1785,  in-4.  on  the  fracture  of  the  olecranon.  Pla- 

Descriptive  catalogue  of  his  collée-  tes.  Londres,  1789,  in-8. 

lions     of    anatomical    préparations.  (  Rob.  Watt.  ) 
Londres,    1787,  in-8. 

SIIERWEN  (Jean),  docteur  en  médecine,  servit  quelque  temps 
dans  la  compagnie  des  Indes  orientales  en  qualité  de  chirurgien. 
Il  se  fixa  ensuite  à  Enfield,  où  il  pratiqua  la  médecine  avec  dis- 
tinction. On  lui  doit  quelques  observations  intéressantes  de  chirur- 
gie ,  notamment  sur  les  rétrécissemens  du  rectum,  et  sur  l'action 
thérapeutique  de  quelques  remèdes. 


Cursory  remarks  on  the  nature  and 
cause  of  the  marine  scurvy,  shewing 
that  fatal  distemptr  may  not  on- 
ly  be  prevented,  but  probubly  easily 
ctired  on  board  ships  al  any  distance 
from  land.  Londres  ,  178a,  in-4. 
(Anon),  deuxième  édition. 

Observations  ou  the  diseased  and 
conti&cted  uriuaiy  bladder  and  fc- 
client  painful  maturation  ;  with  some 
cautions  respecling  the  use  of  ca'istic 
bougie    in    the    treatment   of  stiictu- 


res  in  the  urethra  ;  to  which  are  ad- 
ded,  observations  on  the  schirro-con- 
tracted rectum.  Londres,    1799,  in-8. 

Observations  on  the  authenticity  of 
certain  publications  said  to  be  found, 
in  MS.  a:  Bristol  (Chatterton).  Lon- 
dres, 1809,111-8. 

Case  of  the  puncture  of  a  nerve  in 
phlebotomy.  Med.  coin,  iv,  p.  210, 
1776. 

History  of  ihe  cure  of  a  daitgerous 
obstruction  in  the  irachea  ,    in  which 


*58  S1ë 

M.  Mudge's  Inhaler  was  vsed  mth 
davantage.  Ib.  vri,   416,  1779. 

Observations  on  the  schirro-con- 
tracted  rectum.  Memoirs  Med.  11 ,  p. 
9,   1789. 

Observations  on  the  effects  oj  éme- 
tte tartar  by  exlernal  absorption. 
Ib.  ir,  p.  386. 

Observations  on  the  Effects  of  Ar- 


senic by  external  Absorption.  Ib.  p. 
394. 

Observations  en  the  médicinal pro- 
perties  of  digitalis.  Med.  and  Phys. 
Jour,  ni,  p.  307,  1800. 

Observations  on  bilious  disorders. 
Annals  of  Med.vi,  p.Sgg,  i8or. 

Further  Observations  on  Bilious 
Disorders.  Ib.  vri,  p.  25o,  1803. 


SHORT  (Thomas),  docteur  en  médecine,  né'en  Ecosse,  pratiqua 
l'art  de  guérir  à  Sheffield,  et  mourut  en  1772.  Ses  écrits  sont  nom- 
breux ;  les  principaux  ont  pour  objet  les  eaux  minérales  de  l'An- 
gleterre et  la  matière  médicale;  ils  ont  joui  en  leur  temps  d'une 
assez  haute  estime. 


Discour rse  on  the  inward  use  of 
waler.  Londres,  1725,  in-8. 

Discourse  on  the  causes  and  effects 
of  corpulency.  Londres,  1727,  in-8. 

Dissertation  upon  tca  ,  explaining 
ils  nature  and  properties,  by  many 
new  experiments.  Londres,  1730.IL., 
1753,  in-4. 

Explanation  of  the  technical 
words  made  use  of  in  botany.  Lon- 
dres, 1731. 

The  nalural ,  expérimental  and 
médicinal  history  of  the  minerai  wa- 
ters  of  Derbyshire,  Lancashire  and 
Yorkshire  particularly  ihose  oj  Scar- 
borough.  Londres,  1734,  in-4. 

Medicina  botanica  ;  or,  a  Treatise 
on  such  physical  plants  as  arefound 
in  the  fields  or  gardens  of  Great  Bri- 
tain.  Londres,  1745,  1747»  >"•*• 

History  of  the  minerai  Jf'aters  of 
Cumberland,  Northumberland,  JVest- 
tnoreland,  Durham,  Lancashire,  Che- 
shire,  Staffordshire,  Shropshire,  Jf'or- 
cestershire,  Gloucestershire,  War- 
H'icRshire,  Northamptonshire ,  Lcices- 


tershire  and  Nottinghamshire.  Lon- 
dres, 1740,  in-4. 

Discourse  on  tea  ,  sugar ,  milh, 
made-wines,  spirits,  punch  ,  tobac- 
co  ;  tvith  plain  and  useful  rides  far 
counlry  people.  Londres,  1  "5o  in-8. 

ISew  observations  moral ,  naiural  , 
civil ,  political  and  médical,  on  city  , 
town  and  couutry  bills  oj  mortality  ; 
to  which  are  added  ,  large  and  clear 
absiracis  of  the  best  authors  who 
hâve  wroie  on  that  subject  ;  with  an 
appendix  on  the  weather  and  me- 
teors.  Londres,  1750,  in-8. 

Treatise  on  the  différent  sorts  oj 
cold  minerai  waters  in  England.  Lon- 
dres, 1766  ,  in-8. 

A  comparative  history  of  the  in- 
crease  and  deercase  oj  manhind  in 
England,  and  several  coun/ries  ab- 
road  ;  and  also  a  meteorological  dis- 
course. Londres,  1767,  in-4- 

Case  ofepilcp.y  from  an  uncom- 
mon  cause.  Ed.  Med.  Ess.  it.  , 
p.    416. 


|SIE  i57 

Total  obstruction   of  the  valve  of  vir,  p.  5oo    —    Account  oj  lèverai 

the  colon.  Ib.  p.  411.  meteors.  Ib.  1740  Abr.  vm,  p.  4fig. 

An  extraordinary  imposthumation  Of  an   extraordinary    dropsy.     Ibid 

cfthelivet.  Phil.  Trans.   1 731.  Abr.  p.  3o7. 

SIEBOLD  (Charles  Gaspard),  chef  d'une  famille  qui  s'est  il- 
lustrée dans  la  chirurgie  et  les  accouchemens,  naquit  le  4  novem- 
bre 1736,  à  Nideck,  dans  le  duché  de  Juliers.  Il  fit  d'excellentes 
études  littéraires  à  Cologne,  et  il  commença  sous  son  père,  qui  était 
chirurgien,  à  s'appliquer  à  l'étude  de  l'art  de  guérir.  En  1757,  il 
prit  du  service  comme  sous-aide  dans  les  hôpitaux  militaires  fran- 
çais sur  le  Rhin.  En  1760,  il  devint  premier  aide-major  à  l'hôpital 
Jnlius  de  Wurzbourg.  Les  libéralités  du  prince-évêque  Adam  Fré- 
déric fournirent  à  Siebold  les  moyens  d'entreprendre  en  1 763  un 
voyage  en  France,  en  Angleterre  et  en  Hollande,  qui  dura  trois  an- 
nées. Il  séjourna  assez  long-temps  à  Rouen,  près  de  Lecat.  Riche 
des  connaissances  qu'il  avait  acquises  dans  le  commerce  des  chi- 
rurgiens les  plus  célèbres  de  l'époque,  il  rentra  dans  sa  patrie  en 
1766,  et  fut  nommé  premier  chirurgien  adjoint  du  prince-êvêque 
de  Wurzbourg.  En  1769,  il  fut  promu  au  doctoiat  et  nommé 
adjoint  au  professeur  d'anatomie,  de  chirurgie  et  d'accouchement. 
En  1774»  il  fut  nommé  directeur  de  l'école  des  sages-femmes.  Il 
devint  en  1777  conseiller  et  premier  médecin  du  prince-êvêque.En 
1778,  Siebold,  le  premier  en  Allemagne,  pratiqua  la  section  de  la 
symphyse  du  pubis  avec  succès.  Il  fut  nommé  la  même  année 
membre  de  l'Académie  royale  de  chirurgie  de  Paris.  Il  fut  élevé 
successivement  aux  places  et  dignités  auxquelles  l'appelaient  ses 
talens,  et  il  mourut  le  3  avril  1807,  laissant  dans  des  positions  ho- 
norables et  justement  acquises  plusieurs  enfans  ,  qui  soutinrent 
dignement  l'éclat  qu'il  avait  acquis  au  nom  de  Siebold. 

Colicctio     observationum      medico  et   ligamentorum  pubis,    in  partu  ob 

chirurgie  arum   fascic,    r.    Bamberg,  pelvis  angustiam  impossibili,  etc.  Ibid. 

1769,  in-4.  1779, in-4. 

Diss.  historia  morbi  inteslini  recti.  Diss.  de  ampntatione  femoris ,  cum 

Wnrzbourg,  1772,  in-4.  reliais  duobus  carnis  segmentis,  Ibid. 

Diss.  de  msolito  maxillœ  superioris  1782,  in-4. 

titmere     aliisque     ejusdetn     morbis.  Diss.  de  vesicœ  urinariœ  calculo. 

Wurzbourg,    1772,  in-4.  Ibid.  178a,  in-4.  Fig. 

Diss.  historia  litkotofttîee  in  eodem  Rede  von  den  Vortheilen ,   welche 

homme  bis  factœ  cum  ejus  restitutione.  der  Stant  du  rch  ceffentliche  anatomis- 

lbid,  1778,  in-4.  c^e  Lehranstalten  gewidmet ,  bey  der 

Diss.   comparatio   inter  sectionem  seyerlicheEniruveyhungdestieuenana- 

cœsaieam  et  âhsectiouem  cartilaginis  tomischeu  The&ttrtùa  Juliustpital den 


i58 


SU 


9  Julius  1798  gehahen.   Nuremberg, 
178 S,  in-4,  Mit.  3  Kupfertafeln. 

Progr.  historia  tuinoris  et  hcemor- 
rkagiœ  alveolaris  chronicce  ,  féliciter 
satiatce ,  cum  epicrisi ,  etc.  Wurz- 
bonrg,  178S. 

Chirurgisch.es  Tagebuch.  Mit  6, 
Kupfertafeln.  Nuremberg,  1792, 
in-8. 

Diss.  de  scirrho  carotidis  ejusque 
cura.  Wurzbourg,    1793,  in-4- 

Diss.  de  intussusceptione  membra- 
nœ  urethrœ  internas  ex  prolapsu  ejus- 
dem  observ.  singularis  anat.  chir. 
Ibid.,  1795.  4.  Fig. 

De  singulari  et  curatu  perdiffcili 
labio  leporino  ;  in  nov.  act.  net.  cur. 
T.  VI.  p.  22  5  sqq.    1778. 

De  jelici  pénis  carcinomatosi  am- 
putatione.lhid.,  p.  22g,  *qq. 

Obs .  de  pericardio,  pure  repleto, 
post  cariem  ossiu/n  faciei.  Ibid.  T. 
VIII,  p.  38,  sqq.  1791. 

Observations  de  section  de  la  sym- 
physe pubienne  pratiquée  avec  suc- 
cès 5  séance  publique  de  l'Académie 
royale  de  cbirurgie.  Paris,  1779, 
4,  p.  143,  sqq. 

Geschichte  eines  gliicklich  verrich- 
teten  Steinschnittes.  in  Medicin.  woe- 
chenlich.  Jahrg.   1.  St.  r.  1780. 

Parotidis  scirrhosœ  féliciter  ex- 
stirpatœ  historia  ;  in  act.  Acad. 
scient.  Eijord.  1780  et  1781. 

Von  einem  Kaktrlaken  in  Jl'itrzburg, 
in  lîlitmenbacli,  medicin.  Biblioth, 
B.  3.  St.  1,    178S. 

Geschichte  eines,  nach  cinem  corn- 
plicirten  Beinbruch  entslandeneti,rind 
durch  die  Amputation  geheilten  Tris- 
mus;  in  Loder's  Journal  der  Chirurgie. 
B.  1.  St,  i.S.  28.  u.  ff.  1797. 

Geschichte  eines  d  uch  die  Opéra- 
don  geheilten  Fleisch'JVasserbruchs. 
Ibid.  St.  3.  S.  37i.  u.  f'f. 


Heilung  einei  mit  hefdgen  Blutun  - 
gen  verbundenen  schwammiglen  Aus- 
wuchses  am  Kopfe  durch  das  Kosmes' 
che  oder  Benardische  Arznejmittel,  in 
Hufland's  Journal  der  prakt.  Heil- 
kunde.  B.  \.  S.  1.  u,  ff.  1797. 

Geschichte  der  Ileilung  eines  Auss- 
chlags  am  ganzen  Korper,  und  beson- 
ders  im  Gesicht,  in  Hufeland's  Jour- 
nal, xx.  s.  w.  B.  6.  St.  1.  1798. 

Zwey  Bcobachtungen  uber  der  so- 
genannten  schwammichten  Auswuchs 
der  harten  Hirnhaut  ;  mit  1  Knpfern  ; 
inArnemann's  Magasin  der  JVundarz- 
neywiss.'K.  t.  St.  4.   1798.  S.  492. 

Praktische  Beobachlungen  uber  die 
Kastration.  Francfort-sur-le-Mein , 
1802,  in-8. 

Drey  Beobachtuitgen  uber  die  Blu- 
tadergeschwulst  an  den  grossen  Scha- 
amlefzen. 

Briefwechsel  zwischen  ikm  und 
Baldinger  uber  die  Exstirpation  ciner 
Geschwulst  im  Gesichte  ;  in  Baldin- 
ger's  neucm  Magazin  fïir  Aerzte.  B . 
i5.Ste5.  S.i&5,u.jf. 

Beobachtung  eines  grauen  S  aars , 
der  sich  von  'selbst  sencktc  ,  nebst  Be- 
merkungen  uber  die  Dépression  ;  in 
Himlj's  und  Schmids's  ophthalmolo. 
gischen  Bibliothek.   B.    1.     N.    2.    S. 

187,  "•#• 

Perschiedene  Bemerkungen  und 
Beobai  htuigcn  ûber  der  nutzen  ,  der 
Leichenccjfnungen  ,  Knocheneiwei- 
chung,  Trépanation ,  Beinfrass  im 
Gesichte  mit  tœdtlicher  eiteransamm- 
lung  in  der  Leber  und  im  Herzbeutel, 
und  iiber  Anwendung,  audEinrichiung 
eines  elastisclun  T  roi  kart.  In  den 
Jl'iirzburgischen  gelehrUn  Anzeigen. 

(Berstein.  —  Med.  chir.  Zeitung— 
Meusel.) 


sif: 


i5g 


SIEBOLD  (Jeas-Babthélïmy),  fils  du  précédent ,  professeur 
publie  ordinaire  de  chirurgie  et  de  clinique  chirurgicale  à  l'Uni- 
versité de  Wurtzbourg,  chirurgien  en  chef  de  l'hôpital  Julius, 
membre  de  plusieurs  sociétés  savantes  ,  naquit  à  Wurtzbourg  le 
3  février  1774;  son  éducation  chirurgicale,  comme  celle  de  ses 
frères,  fut  soignée  par  son  père.  Il  alla  en  1794  à  l'Université 
d'Iéna.  Il  entreprit  l'année  suivante,  avec  son  frère  Elie,  un  voyage 
à  Leipzig,  Halle,  Berlin  ,  puis  il  revint  à  Iéna,  où  il  fut  reçu  doc- 
teur en  médecine  en  1797.  Il  obtint  bientôt  après  une  place  à  l'U- 
niversité de  Wurtzbourg,  dont  son  père  faisait  la  gloire.  Il  la  sou- 
tint dignement,  et  l'aurait  encore  agrandie;  mais  il  mourut  à 
l'âge  de  quarante  ans,  le  28  janvier  1 8 1  /i .  Tous  ses  ouvrages  sont 
fort  estimés.  Sa  thèse  est  encore  le  meilleur  morceau  que  nous 
ayons  sur  la  matière. 


Hisioria  systematis  salivalis,  phy- 
siologice  et  pathologice  considérait: 
accedunt  ex  eadem  doctrina  corolla- 
ria  chirurgica.  Cum  II  tabulis  œnels, 
Iéua,  1797,  in-4. 

Georgii  de  la  Faye  Instiumenta- 
ri'tni  chii urgicu/n ,  quod  fervavit,  des- 
cribet  et  augebit  J.-D.  Siebold.  P.  I. 
Cum  XLV  tahb.  cen.  Wurzbonrg  et 
Leipzig,  1800;  ia-fol. 

Chiion;  eine  der  Bearbehung  der 
Chirurgie  gewidmete  Zeitichrift.  3. 
Bœnde.  Mit  Kupftrn.  Nuremberg  et 
Sulzbach.  i8o5-i8  1  2,  in-S. 

Sammlung  seltener  und  auserlce- 
tter  chiiuigischer  Beobachtungeii  und 
Eifahiuugen  Teutscher  Acrzie  und 
ff'undeerzte  ;  mit  Bemerkungen  und 
Zmcetzen.  Mit  Kup/ern.  3  Bœnde. 
Rudolstadt,  i8o5-r8  1 2,  in-8. 

C.  C.  i<on  Siebold's  Ieben  und 
Werdienste;  enlworfen  mit  f'erheiung, 
Liebe  und  Dankbarkeit  von  dem 
nœchsten  seiner  zahlreichen  Schiller. 
Mit  dem  Bildriii.se  des  V'ersiirbencn, 
Wurzbonrg,  1807,    in-î . 


Artistisch-Lilerarische  Blœtier  von 
und  fur  Franken.  \s:er  Jalugag. 
Wurzbourg,  1808,  in-4. 

Ueber  die  verœnderle  Mischung 
und  Form  der  Thierischen  Materie 
in  Krankhehen  ;  in  der  3ten  Beylage 
zu     den    IFûrzburg.   gol..    Anzeigen 

1399: 

Beobachlung  einer  Sonderbaren 
Speckgeschwuht  an  der  linken  aïis- 
sern  Schaamlefze  und  einer  vertim- 
staltung  der  aiissern  Geburtstheile 
bey einer  Schwangern;  mit  I.  Kupfer; 
in  Loder's  Journal  fur  die  Chirurgie 
B.   2.  St.  4.  Nr.  1  (1799). 

P'erschiedene  chirurgische  Beobach- 
tungen  und  Bemerkungt  n,  vorziiglich 
iiber  Augcnoperationen ,  in  eiuem 
Schreiben  an  Lod.fr;  ibid .  B.  3.  Si. 
2.  S.  338  etJf(iSoo). 

Nachricht  von  dem  chirurgischen 
Klinikum  am  Juliusspital  zu  Jf'iïrz- 
burg,  in  der  iiten  und  t3ten  Beylage 
zu  den  JFiirzburg.  gel.  Anzeigen 
1800. 

Ceschichte  eines  an  eben  und  dem» 


i6o 


SIE 


selben  Kranken  zum  zwcytenmahl  ver- 
richteten  Steinschnittes,  ibid.  Beylage 
10  und  il  Jahrg.  1801. 

Ueùer  vereinfachung  der  operativ 
Chirurgie  iibeihaupt  ,  und  iris  beson- 
dere  des  Steinschnittes, nebst  Geschich- 


te  zweyer  gliichlich  renichteter  Sieins- 
chnitte  :  als  Vorrede  zu  Langenbeck's 
Schrift  uber  eine  einfache  und  sichere. 
Méthode  des  Steinschnittes  (Wurz- 
bourg, 1802.  in-4.  Mit.  6.  Kupfern). 
(Med,  chir.  Zeilung.  — Bernstein.) 


SIEBOLD  (George  Christophe),  fils  aîné  de  Charles  Gaspard, 
naquit  à  Wurlzbourg  le  3o  juin  1767.  Il  fit  d'excellentes  études  à 
Wurtzbourg,  à  Altdorf  et  à  Gottingue.  Il  concourut  en  1789  pour 
le  prix  proposé  aux  étudians  par  la  dernière  de  ces  Universités  sur 
l'action  de  l'opium  sur  les  animaux  en  santé,  et  il  gagna  le  prix.  Il 
fut  promu  au  doctorat  la  même  année.  En  1790,  il  fut  nommé  pro- 
fesseur extraordinaire  de  pathologie  générale  et  d'hygiène  à  l'Uni- 
versité de  Wurtzbourg.  Il  entreprit  en  1792  un  voyage  à  l'étranger 
pour  connaître  les  hôpitaux  et  les  médecins  célèbres.  Il  s'arrêta 
quelque  temps  à  A7ienne,  et  passa  en  Italie.  En  1795,  il  fut  nommé 
médecin  en  second  de  l'hôpital  Julius  et  professeur  ordinaire  d'ac- 
couchemens.  En  1796,  il  passa  à  la  chaire  de  physiologie  et  fut  pre- 
mier médecin  directeur  de  l'hôpital  Julius.  11  mourut  à  la  fleur  de 
l'âge  le  i5  janvier  1798. 


Commentatio  de  effectibus  opii  in 
corpus  animale  sanum  maxime  rcs» 
pectu  habito  ad  ejus  analogiam  cum 
vino,  etc.,  ornata.  Gœttingue,  1789  , 
in-4. 

Commentatio  de  cubilibus  sedili- 
busque  usui  obstetricio  inservientibus. 
Gœttingue,  1790,  in-4  c.   fig- 

Super  recentiorutn  quorumdam 
sententia  ,  qtia  feri  neonati  à  matri- 
bus  syphilitici  dicuntur,  cogitata  quac 
dam  ac  dubia  proponit.  Wurzbonrg, 
1791,  in-4. 

Systematische  Darstellung  der  ma- 
nual  und  instrumental- Gebuitsh'ûlfe, 
nach  Hofraths  Stein  prahtischen  An- 
leitung  zitrGebiirlshiilfe;  zum  liehïdfe 
seiner  Vorlesungen  herausgegeben. 
Wurzbourg ,  1794,111-8. 

Vorlàufige  Nachricht  von  der  ge- 
gemvdrtigen  EÀnrichiung  desKlinikums 


an  dem  Julius  Hospital  unter  Anfricht 
des  Prof  essors  Siebold  der  jungeren  ; 
nebst  einigen  allgmeinen  Betnerkun- 
gen  iiber  Spitàler  und  klinische  Anstal- 
ten  in  akademischer  Hinsicht.  Wurz- 
bonrg ,  1795,  in-8. 

De  instituti  clinici  ratione  ad  tiro- 
nés  seimo  academicus.  Wurzbourg, 
1795,  in-4. 

Doloris  faciei,  morbi  rarioris  atque 
atrocis  ,  observationibtts  ilîustrata  ad" 
itmbratio,  Diatriba  1.  Wurzbonrg, 
1795.  —  Diatriba  2.  Wurzbourg, 
1797,  in-8. 

Veber  die  angebliche  Verminde- 
ritng  des  Gewiclites  der  Frucht  im 
Mutierleibc  durch  die  amnische  Feu- 
chtrglxeit.  Wurzbourg,  1796,  in-4- 

Dem  andenken  des  am  Zosten 
August,  1796  zwischtn  Herstreu  und 
Hcrschfeld   den  feindlichen    Wajfen 


SIE  ,61 

miter  gelé  gène  n    palrwtischen    Ignatz  De  asphalti  olei  in  phth'si  ustt  ;  ob- 

Beder's  der  Arzncywissenschaft  DoA-  seivadonum    triga;   in  dem   Muséum 

tors  itud  ehdem  Physihis  zu  Ncustadt  der    Heilhundt ,     lierait  s  gegeben   von 

an    der    Saale.    Nuremberg,     1797,  der  kefvet.  Geselfcch.  corresp.  Avrzte 

in-8.  und  Wundàrzie.  B.  3.  S.  atg.  u.ff. 

Ueber  das  Zerreissen  des  Schaam-  „     »      > .  •  ■,  ,,,  ,,       , 

lieubachtung  einer  mit  Bltitbrechen 
Unvenbandes  ;  i;i  J.  C.  StarA's  Archiv       .     »       .  n       ir_     1     « 

"  verbundeneti   îiaiichbriichs  bcy  einer 

fur  die  Geburtshiilfe  B.  3.  &.  3,  S.  5y-  Weibspersoa  f  ;„  ^^^  /omwa|  ^ 

61.  Kranhengeschichte  einer  bej  der  d{e  chirurgie.  B.  1.  &  2.  J.  2.5  «. 

Schwangerschaft  entstandenem  }Vas-  //•  f.,Ql.,\ 
sersucht  ;   ibid.  2?.  4-  «fo  3.  £.  401, 

43a    (t79a).   —   Noch    etwas    uber  Siebold  a  pris  part  à  la   rédaction 

Selbstwendung   und    die    Ophthalmie  des  ann°nces  scientifiques  de  Wurz- 

neugebohrner    Kinder.   Ibid.  J.   55r-  bour&'  à  celles  de  G""ingoe   et  à  la 

558.  Beschreibung  und  Heilart  einer  Ga-ette  médicale  de  Salzbourg. 

merhw'ùrdigen  dœmonia  imaginaria  ;  (  Med.   chirur.    Zeitiuig.    —     -dllg. 

in   Baldinger's  neuem    Magazin  fur  med.  Annalen.  —  Meusel.) 
Aerztc.  B.  1 8 .  St.  4. 

SIEBOLD  (Adam  Elie),  l'un  des  accoucheurs  les  plus  célèbres  de 
notre  siècle,  naquit  à  Wurzbourg  le   5  mars   1775.  Il  était  le  plus 
jeune  des  fils  de  Charles  Gaspard  Siebold.  Son  père  le  destinait  au 
commerce,  et  il  fut  placé  dans  un  comptoir  à  Augsbourg;  mais  il 
n'y  demeura  que  quelques  mois  :  un  goût  invincible  l'entraîna  vers 
la  médecine.  Il  revint  à  Wurzbourg  suivre  les  leçons  de  son  père, 
de  son  frère  Christophe  et  du  prosecteur  Hesselbach.  En  1795,  il  fit 
avec  son  autre  frère  Barlhélemi  un  voyage  scientifique  à  Leipzig, 
Halle  et  Berlin,  puis  il  alla  continuer  ses  études  à  Iéna,  où  il  eut 
Stark  pour  maître  dans  l'étude  et  la  pratique  des  accouchemens. 
D'Iéna  il  alla  à  Gottingue,  en  1797,  où  il  acheva  le  cours  de  ses 
études  académiques,  et  où  il  suivit  avec  un  zèle  tout  particulier  les 
leçons  d'Osiander.  De  retour  à  Wurzbourg  en  1798,  il  suivit  la  cli- 
nique médicale  de  Thomann  à  l'hôpital  Julius,  et  la  pratique  de  son 
père  à  la  maison  d'accouchemens.  Il  fut  reçu  docteur  en  médecine 
le  3o  septembre  de  cette  année.  Dans  le  semestre  d'hiver  1798-99, 
il  fit  en  qualité  de  professeur  particulier  des   cours  théoriques  et 
pratiques  d'accouchemens  et  des  leçons  aux  sages-femmes.  En  1799, 
il  fut  nommé  professeur  extraordinaire  de  médecine,  et  il  remplaça 
son  père  pour  l'instruction  des  sages- femmes.  Il  alla  à  Vienne  en 
1800  pour  mettre  à  profit  la  clinique  médicale  de  Pierre  Frank  et 
la  clinique  obstétricale  de  Boer.  A  son  retour,  il  fut  nommé  pro- 
fesseur public  ordinaire  à  l'Université  de  Wurzbourg,  et  il  em- 


i6a 


SIE 


ploya  dès  lors  tons  ses  efforts  à  perfectionner  l'éducation  des  élèves 
et  des  sages-femmes  dans  l'art  obstétrique,  et  à  fonder  un  établisse- 
ment d'accouchemens  aussi  bien  organisé  que  possible.  Cet  établis- 
sement s'éleva  en  effet  par  ses  soins,  il  en  fit  l'inauguration  au  mois 
de  septembre  i8o5.  Grâce  à  son  zèle  et  à  ses  talens  ,  l'école  de 
Wurzbourg  devint  une  des  plus  célèbres  de  l'Allemagne  pour  l'é- 
tude des  accouchemens.  En  1816,  il  fut  appelé  à  Berlin,  où  il  or- 
ganisa la  maison  d'accouchemens  selon  ses  plans.  Les  ouvrages 
qu'il  publia  jouirent  de  la  plus  grande  estime,  il  fut  lui-même  en- 
touré d'une  haute  considération.  11  mourut  le  15s  juillet  1828. 


Commentatio  medico-ubstetricia  de 
dia°nosi  conceptiouis  et  graviditatis 
fccpe  dubiâ.  Wurzbourg,  1798,  in-4. 

Ein  paar  Worte  an  meine  Herren 
Zuhôrer  ïtber  ehtige  Gegenstœnde  der 
Geburtshùlfe.  Wurzbourg  ,  1799» 
iu-8  . 

Luclna  ;  eine  Zeitschrift  zur  JVer- 
vollAommnung  der  Entbinduiigskunst. 
6  Bande.  Mit  Kupfern.  Leipzig,  1802 
—   18,  in-8. 

Ueber  praktischen  Unterricht  in 
der  Entbinduiigskunst  ;  nebst  einer 
systetnatisches  Uebersicht  seiner  prak- 
tischen Utbnngen  am  Phanlom.  Nu- 
remberg.   i8o3,in-8, 

Lehibuch  der  theoretiseh-praktis- 
chen  Eiitbindungskundt  ,  zu  seiner 
Forlesungen  entworjen.  iter  Band. 
Leipzig,  i8o3.  —  iter  Band.  ib. 
1804,  in-8. 

Abhandlung  iïber  den  neuen,  von 
i/im  eifundenen  Giburtssttihl  Mit  3 
Ktipfrtafeïn.  Weimiir,   1804,  in-4. 

Ueber  Zn>eck  and  organisation  der 
Klinik  in  ei/ier  Eritbincitingsanstalt  ; 
(in  Prog'ainm.  Lmnbeig  et  Wuiz- 
bonrg  ,    ;8o(> ,   in -/• . 

Ueber  bet/uetr.ere  und  zweckmœss' 
igere  Einrichtuiig  des  Geburtsstuhles  ; 
in  den  Betlagen  zu  dem  ff'mzburg 
"elehrtetn    Anzeigen. 


Ànnàlên  der  klinischen  Schule  an 
der  En tbuiduugsansta.lt  zu  Jl'uizbourg 
ister Bd.  1  stes  Stiïck.  Leipzig,  1806, 
iu-8,  M.  Kpf. 

Lehibuch  der  Hebammenkunst ,  als 
Leitfadi'u  zum  Unterricht  fui  Hebam- 
men  und  zur  Belehrung  Jiïr  iïJutter. 
Wurzb  >>jrg,  1S08,  in-8.  -ite  ganz 
nmgearbeitete.  A u fi.  18;  3.  tinter 
folg.  Titéî;  Lehrbiuh  der  Hebam- 
menkunst, zum  Uute'rieht fur  Hebam- 
men  iïberhaupt  ,  und  zuua'chst  fur 
Sch'uli  rinnen  der g:assherzo»l.Hebam- 
menschule  zu  Wtirzbni  g.  Ite  verm. 
Aufl.ii$ii),m.  :.  Kpf  l\te  eeib.  Antf. 
Pr.Gescliichte  der  Hebanunenschule. 
zu  TFurzburg.  Ibid.,  180,  in-4. 

Handbuch  zur  Kenn:>tiss  und  Hei- 
Inng  der  Fiatienzim>i:erkrunkhei.eii. 
Ister  Bd.  1.  u.  lies  Mtic/>.  Iiiid,  1  8  1  3, 
in-8.  3tes  Stiïck  i$t5.  iter  BJ.  i.u. 
■ites  Stiïck.  1  S  1  6.  3/er  Bd.  istes  Stiïck. 
1820.  ites  Stick.  182t.  m.  2.  Kpf. 
lires  Sluck  1822.  m.  1.  Kpf.  t\tes  Bd. 
isti  s  St.  l8a3.  m.  1.  Kpf. 

Geschichte  und  gegenwariige  Ein- 
richtung  des  chirurg.  Kliniknin  Ju- 
liussp/tale  zu  Jf'urzbttrg.  Wurzb. , 
»8i4,  i<:-4 

Ueber  ein  bequemes  und  e'tnfaches 
Kissen  zur  Erleichtertihg  der  Gehurt 
und  Geburlshtdfe.   Zum    Btstcn    der 


SIE  i63 

Tranenverelne    Berllns    und    JVurz-  Pr.  de  paedîometro.  Ibid.,    1818, 

butgs.  Berl.   1817,  in-8,  M.  1.  Kpft.     in- 4.  M.  1.  KfpJ. 

î.le  mit  Zuscetzen  verni.  Aufl.  18  18.  (Medl  chir .  — Zeitung.  —  Meuse!,) 


SIEGLER,  ou  plutôt  ZIEGLER  (Christophe- Jacques-Auguste), 
car  c'est  par  erreur  qu'on  lui  a  donné  le  premier  de  ces  noms,  et 
nous  nous  en  apercevons  trop  tard  pour  le  mettre  à  sa  véritable 
place  dans  ce  Dictionnaire.  IlnaquitàQuedlinbourgle  1 5  août  1735, 
fit  ses  études  à  Halle,  fut  reçu  docteur  en  médecine  en  1762,  se  fixa 
dans  sa  ville  natale,  et  y  mourut  le  20  décembre  1795.  Le  recueil 
de  ses  observations  contient  des  faits  intéressans. 


Dits,  inaug .  De  noxiis  anlinl  ad/ec- 
tuum  in  corpore  humano  effectibus , 
eorumque  remediis.  Halle,  1762,  111-4. 

Wahrnekmnngen  bey  der  Einlmp- 
Jutig  der  Blattern.  Quedliubourg, 
1776,  in-8 . 

Nachricht  an  das  publikum ,  die 
Krankhelt  und  das  Hellungsverfahren 
des  arn  29  novemler  1781  verstor- 
benen  Arn.  Amtsraths  Rabe  zu  Gat- 
tersleben  betreffend.  Quedliubourg . 
i-Sr,  in-8. 

Beobachtungen  aus  der  Arzneywls- 
senscha/c,  Chirurgie  und gerichtllchen 
Arznej kunde  ;  nebst  biner  Untersû- 
chung  und  Besclireibung  des  Qncdlln- 
burgischen  Cesunabrunnens.  Leipzig, 
1787 ,  in-8. 

Vorrede  zu  Donndorf's  Fersuch 
elnes  Beweises  wlder  die  Exlstenz  der 


anzlehenden   Kraft.     Quedlinboarg, 
1777, in-8. 

]\achtheilige  Folgen  des  ausseror- 
dendich  kalien  Wlnters  von  1788  bis 
1789  au/  die  Getundheil  des  Mens- 
chen  ;  in  Taschenbuch  f'ùr  teutsche 
Wundœrzte  au/  das  J.  1789.  (Al- 
temb.)  S.  99  u.  // .  —  Verlauf.  der 
un  vorhergehenden  Taschenbuche 
■vom  J.  1789,  S.  10 1  erzahlten  Kran- 
kengesclichten  ;  Ibid  auf  das  J.  1  790. 
S.  126  u.  ff.  —  Eln  venerisches  na- 
sengeschwùr  ;  ibid  auf  das  J.  1790. 
S.  x27-i3r.  —  Krankengeseliiclite 
and  Leichtnœf/nung  elnes  Kirdes,  Jes- 
sen  Innere  Theile  nicht  volkommen 
ausgebildetwaren;  Ibid.  S.  i3i-i34. 
—  Gerlchtliche  Lelchenœf/nung  eines 
armenknahen  von  eil/  Jahrenwelcher 
niit  Vorsatz  erschlagen  war  ;  ibid.  S. 
I35-I44. 


SIEVERS  (  Jean-Frédéric-Ernest  ),  né  à  Peina ,  dans  le  Hil- 
desheim,  le  2  septembre  1768,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à 
Helmstadt  en  1793.  Il  fut  pendant  quelques  années  professeur 
extraordinaire  de  médecine  dans  cette  Université.  On  n'a^  de  lui 
que  les  deux  opuscules  suivans  : 


i6A  SIG 

Diss.  inaug.  medica  hypochondria-  lichen  und  merkwùrdigen  gewcechse 
cas  atque  hystericœ  disposiiionis  eau-  welche  in  der  neuem  œhonomisch-  bo- 
nis nonnullas  prœcipuas,quœ  hodier-  tanischenGartenanstah  des  Professors 
nis  maxime  temporibus  ad  ejusmodi  Stevers  zu  Helmstadt  seit  einigenJah- 
dispositionem  inter  mortales plurimum  ren  zum  Gebrauch  fur  ahademische 
con ferre  soient,  sistens  ,  etc.  Pars  i.  Vorlesungen  bereits  ausgescets  und 
Helmstadt,  1793,  in-8 .  angezogen  worden    sind.    Helmstadt, 

Verzeichniss    detjenigen    Getraide  1808,  in-8. 
Gràser,  Futterhràuter  und  sonst  niltZ' 

SIGAULT  (Jean-René),  qui  a  eu  beaucoup  de  célébrité,  pour 
avoir  invente  la  symphyséotomie,  a  été  confondu,  dans  la  Biogra- 
phie universelle,  avec  Sigaud  de  Lafontl.  Il  naquit  un  peu  avant  le 
milieu  du  dernier  siècle,  vint  à  Paris  suivre  les  cours  de  chirurgie 
de  l'école  de  Saint-Côme,  se  distingua  par  son  zèle  et  ses  progrès, 
et  gagna  l'amitié  de  Louis.  Il  suivit  ensuite  la  Faculté  de  médecine, 
et  se  fit  recevoir  docteur.  Le  Ier  décembre  1768,  il  communiqua 
à  l'Académie  royale  de  chirurgie  un  mémoire  dans  lequel  il  pro- 
posait  de    remplacer  l'opération  césarienne  par  la  section  de  la 
symphyse  des  pubis.  Cette  proposition  ne  fut  point  accueillie  avec 
faveur  par  l'Académie,  et  il  y  avait  de  bonnes  raisons  pour  penser 
comme  cette  société  savante.  Cela  n'empêcha  point  Sigault  de  sai- 
sir la  première  occasion  qui  se  présenta  à  lui,  pour  pratiquer  cette 
opération.  Ce  fut  le  1er  octobre   1777,   et  le  résultat  en  fut  assez 
heureux  pour  pouvoir  être  cité  comme  un   succès.   Sigault  en  fit 
part  à  la  Faculté  de  médecine,  qui  l'accueillit  avec  un  enthousiasme 
d'autant  plus  exagéré  que  c'était  faire  acte  d'opposition  contre  les 
chirurgiens  ses  rivaux. 

Sigault  n'a  écrit  que  quelques  articles  polémiques  sur  l'opération 
qu'il  avait  pratiquée  à  la  femme  Souchot ,  mais  cette  opération 
donna  lieu  à  une  multitude  d'écrits  dont  on  peut  voir  la  liste 
dans  les  Essais  historiques  sur  Fart  des  accouchemens ,  par  Sue 
le  jeune.  Je  citerai  seulement  : 

Discours  sur  les  avantages  de  la  section  de  la  symphyse,  etc.  Paris,  1779, 
in-8. 

SIGWARÏ  (Georges-Frédéric),  né  à  Gross-Bettlingen,  dans 
le  Wurtemberg, le  8  avril  1711,  se  livra  aux  études  théologiques  et 
y  prit  des  degrés  avant  d'embrasser  la  carrière  de  la  médecine.  Puis 
il  fréquenta  plusieurs  Universités,  fit  des  voyages  scientifiques,  et 


SIG  i65 

se  fit  recevoir  docteur  en  médecine  à  Halle  en  1742.  Il  se  fixa  plus 
tard  à  Stuttgard,  où  il  pratiqua  l'art  de  guérir  avec  beaucoup  de 
succès  et  eut  le  titre  de  médecin  de  la  cour.  En  1 75 1 ,  il  fut  nommé 
professeur  d'anatomie  et  de  chirurgie  à  l'Université  de  Tubingue. 
Avant  de  prendre  possession  de  cette  chaire,  il  vint  à  Strasbourg  et 
à  Paris  pour  y  profiter  encore  des  leçons  des  médecins  et  des  chi- 
rurgiens en  réputation.  En  1753,  il  entra  dans  l'exercice  de  son 
professorat.  Il  mourut  le  g  mars  1795. 


Thèses  miscellce  metaphysic.  Prœs. 
Michelio.  Tubingue,  1731,  in-4. 

Diss .  iriaug, Spécimen  ophthalmo- 
logiœ  de  sanatione  ophthalmiee  ,  sive 
ophthalmicis  externis ,  ut  singularl 
specie  solides  praxeos  medicinœ.  Halle, 
174a, in-4. 

Diss.  quâ  novum  problcma  chirur- 
gicum  de  extractione  cataractœ  ultro 
perficiendâ  proponitur.  Tubingoe , 
XJ52,  in-4- 

Pantrometrum  eruditionis  maxime 
medico  chinirgicœ  novis  principiis  ma- 
thematicis  prcemunitum,  melhodo  sys- 
tematica  démons trauim.  Paris,  1752  , 
in-4. 

Oratio  inauguralis ,  quâ  idea  me- 
dicince  organologicœ  ironica  proponi- 
tur. Tnbingne  ,   1753,  in-4. 

Progr.  Pulsus  santts,  u  rina  saha  , 
tsger  moritur.  Tubingue,  1753,  in-fol. 

Diss.  Tripes  Heiterbacensis .  conside- 
ratio  1  et  2,  Tubingue,  1755,  in-4. 

Diss.  Cor  humanum  vtri  nominis 
antlia  hydraulica  pressoria,  methodo 
analytico-systematica  delineatum  cuin 
iconibus .  Tubingue,  1755,  in-4. 

Diss.  De  polyœmiœ  nosologiâ.  Tn- 
biDgne,   1756,  in-4. 

Diss.  Carie  consumtœ  tibiœ  nota- 
bilis  jactura  sub  /eliciori  empiricâ  na- 
tures maxime  bénéficia  restituta.  Tu- 
bingue. 1756,  in  4. 

Diss.  Phthisis  kœmorrhoidalis  illus- 


tri    exemplo    illustrata.     Tubingue, 
1757,  in-4. 

Epistola  :  Imaginatio.  Tubingue, 
1757,  in-4. 

Epistola  :  Musœ  mules.  Tubingue, 
1757,  111-4. 

Epistola  :  Homo  in  singularl  dualis, 
nec  dyisyllabum  tantum ,  et  biceps 
animal,  ut  vulgaris  fert  fama,  sed 
supra  vulgi  captum  totus  aneeps  et 
duplex,  neque  vel  ibi  simplex ,  ubi 
■videtur  simplex  et  simpLcissimus, 
novo  dichotomiœ  anatomicœ  speci- 
mine  ditalistico  conspectior  factus. 
Tubingue,  1757,  iu-4. 

Oratio:  C'iaracter  testium  et  testimo-- 
niorum  academicorum.  Tubingn»  , 
1757,  in-4. 

Diss.  Anthropolomes  historico-chon- 
drologicœ  conspectus  systematicus. 
Tubingue,  1768,  in  4. 

Diss.  De  hœmorrliagiâ  intestine- 
hepaticâ  hœmon hagiarum  hypochon- 
driacarum  specie  vulgo  neglecia.Tn- 
bingue  ,  1753  ,  in-4. 

Diss.  Fragmenta  dynamices  hip- 
pocraticogalenicœ  sparsis  moitu- 
mentis  memoriœ  prodita.  Tubingue  , 
1759,  in-4. 

Diss.  Medicina  dynamica  summa- 
tim  prœfinita.  Tubingue,  1759, 
in-4. 

Diss.  Conspectus  pathologia;  psycho- 


i69  SIG 

logicœ   unthropologîcœ.    Tubingne  ,  Diss.  Febrîs .  malignœ  pathologia. 

1759,  în-4.  Tubingue,  1768,  in-4. 

Diss.  De  febre    terîianâ    intermit-  Diss.  De    vermibu;   intestinaUbus . 

tente  soporosâ,  ut plurimum  fitnestâ ,  Tnbingae,  1770,111-4. 

féliciter  tamen    curandâ.  Tubingue ,  Diss.     De    iriorborurn     differentiis 

1759,  in-4-  quoad    eorurn     subjecta.    TobiDgue  . 

Progr.  De  snbtiliori  anatome .   Tu-  I77°>  •n-4- 

Lingue    i-5ct   in-4.  Nosologia  Inxationis  brachii.   Tu- 

Questiones  medicœ  Parisinœ.  Tas-  dingue,  i"/1»  lr>-4 
ciculus  I.  TnbÏDgue,  1759,  in-4. 


Que.tiones...  Fascicuhts  II.  Tubin- 
gue ,  1760,  in-4-  Editio  nova  (z3). 
Tubingue,  17C6,  in-4. 

Diss.  Medlcinœ  dynamicœ  spéci- 
men quarium.  Tubingue,  17G1  , 
in-4- 

Diss.  De  exploratione  per  tactum. 
Tubingue,  1761,  in-4. 

Oratio:  Médias  non  anatomicus 
non  medicas  ,  sed  txpcfy.hi  (•'')  et  medi- 
caster ,  non  inulilis  tantttm,  sed  per- 
niciosus  plane.  Tubingue  ,  1761  , 
în-4. 

Diss.  Historia  et  therapia  pneumo- 
nitidis  bénignes.  Tubingue,  1763, 
in-4. 

Diss.  Historia  pneumonitidis  mali- 
gncn.  Tubingue,  176.3,  in-4- 

Diss.  De  experientiâ  praxeos 
medicœ  magistrâ.  Tubingue,  1764, 
in-4. 

Exemphtm  verminosi  non  a  ver- 
mibtts  epileptici.  Tubingue  ,  1764  , 
in-4. 

Diss.  Triga  morborum  maie  artiji- 
cialium.  Tubingue,  1765,  in-4- 

Diss.  De  phthisi.  Tubingue,  1765, 
in-4. 

Diss.  Venenorum  discrimina  sum- 
matirn  excussa.  Tubingue,  1765  , 
in-4. 


Aetiologia  Inxationis  bradai.  Tu- 
bingue, 1771,  in-4- 

Novum  notisque  Itactenus  perfec- 
tius  inslrumentum  chirurgicum  trac- 
toriiun  fractis  luxatisque  brachiis 
maxime  ac-:oinmoda!um.  Tubingue, 
1772,  in-4. 

Rede  von  den  T'orthcilcn  und 
Vorzïïgen  der  neuen  anato.nischen 
Anstalien  aitf  der  hohen  Scinde  zu 
Tubingen.TvXnn^xxt,  1772,  in-  . 

Diss.  An  sub  partit  humano,  e'.iam 
natitrali ,  emoveantur  innominata 
adeo  pelvis  ossa  ?  Tubingue,  1774» 
in-4. 

Diss.  De  obesitatis  corporis  latmani 
nosolog'a.  Tubingue,  177^,  in-4' 

Dis'.Artritidis  ratio  et  mratio  singu- 
cnri  casa  illustrata.  Tubingue,  1777, 
in-4. 

Diss.  sist.  fœlus per pelvim  transitum 
sub  partit  naturali  accuratius  aèsènp- 
tum    Tubingue,   1778,  in-4. 

Diss.  Aphorismi  média  tbeorelico- 
practici.  1  ubingue,  1779,   in-/(. 

Diss.  Motus  muscularis  prima rii 
crganon  immediatuin  nervorum  vagi- 
nœ.  Tnbiugue,  1779,  in-4- 

Diss.  De  naturâ  medicatrice.  Tu- 
bingue, 1779.  in-4- 

Diss.  Custis  puellcc  post  mensium 
suppressioncm  epdepticœ  et  postea  sub 
fliixu    eorurn    dfficili  lirstericœ   cuin 


Vorlesung  von  dem  Auge;  in  der     epicrisi.  Tubingue,  1780,  in-4. 
Sammlung   aller  f'orles.  u.  Reden.  u.  Diss.    Casas   singularis  ostevrarco- 

s.  w.  S.  iai-i45.  seos.  Tubingue,  178»,  in- \. 


SIL 


167 


Diss.  De  sanguinis  ex  pulmnnibus 
rejectione.  Tubingue,  1781,111-4. 

Fragmenlum  I.  Cogito  .  Tubingue  , 
17S1,  in-S. 

Diis.  Conspec  ris  morborum  corpons 
humant  specialis.  Pars  piior  ;  17S2, 
in-4  . 

Diss.  Historia  coriieis  Peruviam 
medico-praelica  et  11  sus  ejus  in  phthisi 
piihnonaliliinitando.  Tubingue,  1  782, 
in-4- 

Les  dissertations  suivantes  ont  été 
soutenues  sous  la  présidence  fie  Sig- 
wart,  mais  écrite.'»  par  les   candidats. 

Novee  ubss.  Je  iufarctibtis  veiiaruin 
abâotninalium  internarum  earttmque 
résolution?. Tubingue,  1734,  in-4. 

De  insectis  coUoptesis  neenon  de 
ploalis  quibusdam  rurioribus  c.  icon. 
Tubingue,  17 55,  iu-4. 

Antagonismus  jibrarum  cordis  hu- 
main musculosarum  controversiosus. 
Tubingue,  I7&8,  in-4. 

De  bahieis  înfàntum  adnexâ  lea- 
prestis  dtscrip:ione  cuin  tabulis  œtieis. 
Tubingue,  1758,  in-4. 

Spécimen  sialologiœ  pliysico-mcdi- 
cœ  novis  c.cperimentis  chymicls  super- 
structec.  Tubingue,   1739,  in-4 

De  hydivpe  ttieri  gravidi.  Tubin- 
gue, 1 7G1,  in-4. 

De  acre  et  ulimentis  inilitum prçer 


cipuis    hygiènes   militant    momentis . 
Tubingue,  17G2,  in-4. 

De  cklorosi.  Tubingue,  ^7^3, 
in-4- 

Historia  rarior  inanimée  cancrosie 
saiiijiiinem  meiistruiim  fundentis ,  me- 
thodo  simpliciore  sanutœ.  Tubingue, 
1763  ,  in-4. 

De  scabie  rviitm,  Tubingue,  1763, 
in-4. 

De  gonorrheeâ  vimlentri  s.  conta- 
gionatâ  Tubingue,   1764?  in-4- 

De  ti'iphthâ  intrioli.  Tubingue , 
1764,  in-4. 

Cjstotomia  l.tttraîis  moreaviana 
nova,  eaJemque  rëœpiis  longe  piœs- 
tantior,  quin  omnino  tutior.  Trilin- 
gue, 1764,  in-4    cum  lab.  cen. 

De  m<'  if.so  olim  varioloso  et  mor- 
bil/oso.  Tnbingue,  17(18,  in-4. 

De  ■vegetalnU.um  nherioie  inda^ine, 
ejnsdeinque  necessitate  et  utdita'.e. 
Tubingue,  1768,  iu-4. 

Historia  gemèllortun  coalitorum 
monstrosâ  pulchri'itduie  spectabihum  . 
Tubingue,  17(19,  in-4. 

De  n>i  imaginàiipnis  in  produeendis 
et  rcruvrendis  morbis.  Tubingue  , 
1769,  in-4 . 

Plethora  sangninis  spu/ia.  Tubin- 
gue .   1  770  ,    in-4> 

(Rrcrner.  —  Baldinger.) 


SU. VA  (Jî'. \k- Baptiste)  naquit  à  Bordeaux  en  1684.  Son  père 
étgjt  médecin,  il  commença  de  très  bonne  heure  ses  éludes,  et  il  fut 
reçu  docteur  à  Montpellier  à  l'âge  de  dix-neuf  ans.  Il  se  sentait  le 
désir  et  les  moyens  de  parvenir;  il  vint  à  Paris,  suivit  la  Faculté  , 
obtint  sa  licence  avec  distinction  ,  et  fut  promu  au  doctorat  en  cette 
Faculté  le  21  novembre  171  1.  11  noua  des  relations  avec  tlelvétins 
père  et  fils,  qui  le  produisirent  à  la  cour  et  dans  le  monde  ;  il  de- 
vint médecin  de  la  maison  de  Condé,  et  la  carrière  de  la  haute 
(licnicllc  s'ouvrit  largement  devant  lui.  Il  devint  médecin  consul  - 
i.nit  du  roi,  (l  peu  s'en  fallut  qu'à  la  mort  de  Chirac  il  n'enlevât  le 


i6A  SIL 

titre  de  premier  médecin  à  son  protecteur  Helvétius,  à  qui  il  était 
naturellement  dévolu.  Il  mourut  le  19  août  1 744-  Silva  était  sans 
doute  un  homme  de  talent,  puisque  Voltaire,  dont  il  était  le  méde- 
cin, a  parlé  de  lui  en  des  termes  qui  seraient  ridicules  s'ils  s'adres- 
saient à  un  homme  médiocre;  il  fut  sans  doute  un  habile  praticien, 
puisque  ses  flatteurs  ont  choisi  cette  qualité  pour  vanter  le  degré 
auquel  il  la  posséda;  mais  il  fut  certainement  un  auteur  fort  mé- 
diocre, puisqu'il  n'a  produit  rien  de  mieux  que  l'ouvrage  suivant  : 

Traité  de  l'usage  des  différentes  espèces  de  saignées,  principalement  de 
celle  du  pied.  Paris,  1727, ini2. 

SILVATICUS  (  Math^us  ),  savant  médecin  du  treizième  et  du 
quatorzième  siècle ,  fut  un  des  professeurs  de  l'école  de  Salerne. 
On  ne  connaît  point  l'histoire  de  sa  vie,  et  l'incertitude  s'étend  jus- 
que sur  le  lieu  de  sa  naissance  ;  les  Mantouans  et  les  Milanais  se 
disputent  l'honneur  de  lui  avoir  donné  le  jour.  On  incline  néan- 
moins à  le  croire  de  Mantoue.  Argelata  croyait  avoir  résolu  défini- 
tivement la  question  en  faveur  de  Milan,  au  moyen  de  pièces  par 
lesquelles  il  démontra  péremptoirement  qu'en  1367  il  y  avait  à 
Milan  un  Silvaticus,  docteur  es  arts  et  en  médecine,  qui  fut  l'un 
des  douze  magistrats  chargés  des  approvisionnemens  de  la  ville 
en  1 388.  Mais  Tiraboschi  a  fait  remarquer  qu'il  n'était  guère  pos- 
sible que  ce  fût  notre  Mathias  Silvaticus,  puisque  celui-ci  termina 
en  i3i7  l'ouvrage  que  nous  avons  de  lui,  et  qui  ne  peut  être 
l'œuvre  d'un  jeune  homme,  et  qu'on  ne  peut  admettre  que  l'auteur 
vécut  encore  soixante-dix  ans  après  cet  ouvrage,  terminé.  Tirabos- 
chi aurait  pu  trouver  dans  l'ouvrage  de  Mathias  Silvaticus  une 
preuve  encore  plus  décisive  contre  Argelata  ;  cette  preuve, la  voici  : 
à  l'article  Bruculus  de  ses  Pandecles,  M.  Silvaticus  dit  :  El  ego 
vidi  eos  Salerni  anno  dominicœ  incarnationis  1297.  D'où  il  résulte 
clairement  qu'il  ne  pouvait  vivre  en  i38S.  Tiraboschi  présume 
que  M.  Silvaticus  fut  nommé  professeur  à  Salerne  par  le  roi  de  Si- 
cile Robert;  du  moins  est-il  que  c'est  à  ce  roi  que  Silvaticus  dédia 
son  ouvrage.  Cet  ouvrage  est  un  dictionnaire  comprenant ,  sous 
un  même  alphabet,  un  vocabulaire  de  tous  les  termes  de  médecine, 
et  un  dictionnaire  assez  développé  de  matière  médicale.  C'est  un 
des  ouvrages  les  plus  importans  qui  nous  restent  pour  l'histoire 
de  la  médecine  au  moyen-âge  et  aux  premiers  temps  de  la  renais- 
sance. Il  est  assez  rare,  quoiqu'il  ait  eu  de  nombreuses  éditions. 


SIM 


Opus  Pandectarum  medicince.  Na- 
ples,  1474,  in-fol.  Brescia ,  i474> 
in-fol.  Venise,  1478,  in-fol.  Lyon, 
1478,  in-foi.  Venise,   1480,    in-fol. 


169 


Ibid.,  1498,  in-fol.  Ibid.,  i5ii,  in- 
fol.  Ibid. ,  i5î4,  in-fol.  Tarin,  1S26, 
in-fol.  Lyon,  1 535,  in-fol.  Ibid.,i54i5 
in-fol. 


SILVATICUS  (Jean-Baptiste  ),  fils  de  Jean-Pierre,  et  né  à  Mi- 
lan ,  fit  ses  études  médicales  à  Pavie,  y  fut  reçu  docteur ,  et  y  de- 
vint premier  professeur  de  médecine  pratique.  Il  mourut  en  1621. 
Silvaticus  jouissait  d'une  grande  réputation  de  science,  et  il  la  mé- 
ritait. L'idée  qu'il  eut  d'extraire  des  œuvres  de  Galien  tous  les  faits 
particuliers  qui  y  sont  disper.'és  et  perdus,  était  certainement  une 
idée  judicieuse.  Silvaticus  combattit  les  doctrines  hypothétiques  et 
fausses  de  Fernel  sur  l'anévrvsme. 


De  secandâ  in  putridis  febribus 
salvatelld,  deque  nostro  in  secandis 
venis  modo  cum  antiquo  comparato , 
epistolœ  ad  Josephum  Casatum  Rochi 
F.  Med.  Milan,  i583,  in-4-  Ibid., 
i584,  in-4. 

De  frigides  potu  pose  medicamen- 
/wm.  Milan,  i586,  in-4. 

Instuiuio  medlca,  de  iis  qui  morbum 
simulant,  deprehendendis.  Milan, 
iSgS,  ia-4.  Francfort-sur-le-Mein , 
167 1,  in-12. 

Tractatus  duo  :  1  De  materiâ  tur- 
gente;  aller,  de  aneurysmate.  Vicence, 
1595,  1V4»  Venise,  1600,  in-4. 

Tractatus  de  compositione  et  usa 
theriacœ  Andromachi .  Itbri  duo. 
Heidelberg,  i5g7,  in-8.  Francfort  , 
1600,  in-8.  Lyon,  1607,  in-8. 


Controversice  medicœ  centum  mime' 
ro.  Milan,  1601  ,  in-fol.  Francfort, 
i6or,  in-fol. 

Galeni  historiœ  médicinales  enar- 
ratœ.  Hanaa,  i6o5,  in-fol. 

De  unicornu ,  lapide  Bezoar,  sma- 
ragdo.  et  margarilis  ,  eoiumque  in  fe- 
bribus pestilentibus  usu  ,  tractatio. 
Bergame,  i6o5,  in-4.  Venise,  i6o5, 
in— 4. 

Collegii  Mediolanensium  medico- 
rum  origo,  anliquitas,  nécessitas  ,  etc. 
Milan,  1607,  in-4. 

Medicus.  Milan,  16 n,  in-8. 

De  anno  climacterico ,  tractatus. 
Pavie,   i(îi5,  in-8. 

(Manget  —  Haller.) 


SIMMONS  (Samuel-Foart),  docteur  en  médecine,  membre  de 
la  Société  royale  de  Londres  et  de  celle  des  antiquaires  d'Ecosse , 
médecin  de  l'hôpital  Saint-Luc  à  Londres,  s'est  distingué  par  la 
publication  de  deux  recueils  périodiques  fort  estimables,  le  Jour- 
nal de  médecine  de  Londres,  et  les  Faits  et  observations  de  méde- 
cine. Il  a  fourni  lui-même  beaucoup  d'articles  à  ces  deux  recueils, 
et  publié  les  ouvrages  suivans  : 


170  SIM 

Disputatio  inauguralis  de  Rubeolâ. 
Leyde,  1776,  in-4. 

Eléments  of  anatomy  and  the  ani- 
mal œconomy.  From  the  french  of 
M.   Perron  ;    augmented  with    notes. 


An  accoiint  of  the  life  and  writings 
ofthe  late  William  Hunter.M.D.F.R. 
S.  etc.  Londres,  1783,  in-8. 

Médical  ficts  and  observations  ; 
edited   by   Dr.    Simmons.    Londres  , 


Londres,  1775,  in-8.  Londres,    1781,  1791-1800,  8  vol.  in-S. 

in-8.  Siigular  effects  from  the   auplica- 

Account    of  the    tœnia ,   or    tape-  tion   of  bine  vitriol    to   a  fiingns   <n 

worm  ,  and  of  the  method  of  treating  the  back  of  the  hand.  Med.  corn.  Iï'. 

it  as  practised  àt  Moral ,  inSwitzcr-  p.    73.   1776. 


land.  Plates.  Londres,   1778,  in-8. 

Anatomy  ofthe  hnman  body:  vol.  I. 
Londres,  17 Ho,   in-8. 

Practical  observations  on  the  treat- 
ment  ofconsumptions,  Londres,  1780, 
in-8. 

Observations  of  the  cure  of  go- 
notrhœa.   Londres,   1780,  ia-8. 


Sorne  account  of  hj  c'rocœphalus  in- 
térims. Ib.  y.  p.  415.  1777. 

Case  of  a  patient  voiding  stones 
throngh  a  fut  nions  sore  in  the  loins  , 
without  any  concomitant  discharge  of 
urine  by  the  saine  passade.  Phil. 
trans,  1774  abr.  XII 1.  5o-j, 


SIMON  (François),  savant  chirurgien  du  dernier  siècle,  et  l'un 
des  membres  distingués  de  l'Académie  royale  de  chirurgie,  mou- 
rut vers  1770.  Il  avait  été  professeur  au  Collège  de  chirurgie  de 
Paris,  chirurgien-major  des  chevan-légers  de  la  garde  du  roi,  et 
premier  chirurgien  de  l'électeur  de  Bavière.  Il  laissa  en  mourant  des 
manuscrits  qui  furent  remis  conformément  à  sa  volonté,  à  Héviu  , 
et  qui  firent  la  base  du  cours  de  pathologie  et  de  thérapeutique 
chirurgicales  publié  par  ce  dernier.  On  doit  à  Simon  : 

Recherches  sur  l'opéiation  césarien-  Cours  de  pathologie  et  de  therapeu- 

ne  pratiquée  sur  la  femme    vivante.      tique  chirurgicales.    Ouvrage    pOSlhu- 
Dans     les    mémoires    de    l'Académie      me    de    M.    Simon,    ci-dtvant,   etc., 


royale  de  chir  ,  t.   1.  Second  mémoire, 
dans  le  même  recueil,  t.  2. 

Collection  de  différentes  pièces 
concernant  la  chirurgie,  ranatomic  et 
la  médecine  pratique.  Paris,  1761, 
4  vol.   in— 12. 


revu,  rris  en  ordre,  et   considérable- 
ment augmente,  par  M.  Hévin    Paris, 
1780,  in-8.  Ihid,  179..,  2  vol    in-8. 
(Hérin.) 


SIMS  (James),  docteur  en  médecine,  membre  de  la  Société  des 
antiquaires  d'Fcosse,  président  de  la  Société  de  médecine  de  Lon- 
dres, est  connu  en  France  par  la  traduction  de  ses  ouvrages  sur  les 
maladies  épidémique?,  et  sur  la  meilleure  méthode  de  faire  des 
recherches  en  médecine.  Ps  sont  d'un  observateur  judicieux. 


Tcnt.imen  med.  inaug.  de  tempene 
Jcmineâ  et  morbis  indè  oriundis. 
Leyde,  1764.  in-4- 

Observations  on  épidémie  disorders, 
ivith  rcmaiks  on  nervous  and  mali- 
gnant  fevers.  Londres,  1773,10-8. 
2e  édir.  1776,  in-S.  Trad.  en  français 
par  Jaubert.  Avignon,  1778,  in-8. 


SLE  171 

Of '  the  hydrophobia  ,  from  a  greak 
manuscript  in  the  author's  possession. 
1b.  II.  p.  1.  1789. —  Of  the  cure  0/ 
the  jaundice  by  a  particular  mode  of 
treament.  Ib.  p.  2  83.^-  Observations 
on  the  paracentesis.  Ib.  IlLp.  472. 
1792. —  Observations  on  some  species 
of  deafness  successfully  treated.    Ib. 


Discourse  on  the   best   méthode   of     p     5,', 9.  —   On   the    internai   use   of 


prosecuting  médical  inquiries  Lon- 
dres, 1774,  in-8.  Trad.  en  f.iarjçais 
par  Jaubert.  Avignon,  1778.  in. 8. 

The  principles  and  pi ac'.ice  of  mid- 
tvif  tw,  by  Edward  Foster  completed 
and  corrected.   Londres,   1787,10-8. 

Observations  on  deafness  from  af- 
fections of  the  eustachian  tube.  Me- 
moirs  med.  I.  p.  94.  1782. 

Of  the  scarlalina  anginosa,  as  it 
appeared  in  London  in  the  year 
1786. /£.  p.  388. 


silver  in  epilepyy.  Memoirs  med.  IV '. 
p.  379.  1795.  —  Pathological  re- 
marks on  varions  kinds  of  aliénation 
of  mii/d.  Ib.  V.  p.  372.  1799.  —  On 
a  description  of  scatlatina  anginosa 
which  oceurred  in  the  autumn  of  1  798. 
Ib.  p.  4  t  3.  —  Sketch  of  a  nciv  theorf 
of  the  cowpox  ;  with  remarks  on  con- 
tagions disorders.  Ib.  VI.  p.  C>o/[. 
i8o5. 

(Reuss.  —  Rob.  — Watr.) 


SLEVOGT  (  Jean-Adrien),  né  à  Iéna  en  i653,  fit  ses  études 
médicales  dans  l'Université  de  cette  ville,  et  fut  reçu  docteur  en 
j68i.  Il  ne  tarda  pas  à  devenir  médecin  pensionné  du  canton. 
En  i685,  il  fut  nommé  professeur  d'anatomie,  de  chirurgie  et  de 
botanique;  en  1722,  il  eut  la  cliaire  de  médecine  pratique  et  celle 
de  chimie.  Slevogt  mourut  le  29  août  1726.  Il  n'a  écrit  aucun  ou- 
vrage étendu  ,  mais  on  lui  doit  une  foule  de  dissertations  inaugu- 
rales ,  qui  furent  soutenues  sous  sa  présidence,  et  parmi  lesquelles 
il  y  en  a  beaucoup  d'intéressantes. 


Dissertatio   de  gustu.    Iéna,    1690,  Dissertatio   de  anlihectico  Poterii. 

in-4-  Ièna,  i6g5,  in-4. 

Dissertatio  de    dura  maire.     Iéna  ,  Ca>  ies   cranii  memorabili  exfmplo 

1(190.  in-4-  et  medica    i%r\ yr,zv.    tracrata.      Iéna, 

Disser.aio    de    affectibus  anima.  i6q5,  in-4. 
Iéna,  1694,  in-4.  Dissertatio  quâ  demonstrat  tmeem 

Di.-tertatio  de  torminibus  infanium.  methel  Avicennœ    esse  daturam    mo- 

Iéna,  i6g5,  in-4.  àernorum.  Iéna,  1(19?,  in-4. 


17»  SLE 

Programma  de  œgilope  kerbâ.Una, 

1695,  in-4. 
Dissertatio  de  motore  cordis.  Iéna, 

1696, in-4. 
Dissertatio    de  gurgulione.    Iéna , 

1696,  in-4. 
Dissertatio  de  Jermentationibus  mi- 

crocosmicis,  Iéna,  1696,  in-4- 

Dissertatio  de    epilepsiâ  infantili. 

Iéna,  1696,  in-4. 

Dissertatio  de  fonticulo  suturœ  co- 

ronalis  insigni  •vitiorum  memoriœ  re- 

medio.  Iéna,  1696,  in-4- 

Dissertatio  defatis  chirurgiœ.  Iéna, 

1696,  in-4. 
Dissertatio  de   œgrâ  ex  lochiorum 

retentione  graviter  decumbente.  Iéna , 
1697, in-4. 

Dissertatio     de    cachexiâ.    Iéna , 

1697,  in-4. 
Dissertatio  sistens  ligaturas  artuum 

antiquum,  necessarium,  mite  atqite 
tutum  hœmorrhagiarum  remedium. 
Iéna,  1697, in-4. 

Dissertatio  :  Quam  modeste  medici 
fumos  vendere  soient.  Iéna,  1697, 
in-4. 

Dissertatio  de  paracentesi  thoracis 
et  abdominis.  Iéna,  1697,111-4. 

Dissertatio  de  scarijicatione ,  re- 
medio  hydropicorum  par acenteseos 
succedaneo.  Iéna,  1697,  in-4. 

Dissertatio  de  publicis  utriusque 
Americœ  sudatoriis.  Iéna  ,  1697  , 
in-4. 

Dissertatio  do    sudoribus.    Iéna  , 
1697, in-4. 

De  œquivocâ  generatione,  argumen- 
torum  potiorum  propositio.  Iéna,  1697, 


Dissertatio  de  ambustione  ejusquc 
remediis.  Iéna,  1698,  in-4- 

Dissertatio  de  lapide  bezoar.  Iéna, 
r6g8,  in-4. 


Dissertario  de  crepaturâ  viseerum. 
Iéna  ,  1699, in-4. 

Dissertatio  de  roncho  infantis,  Iéna, 
1699,  in  4. 

Dissertatio  de  œgrâ  lochiorum 
fluxu  nimio  et  hœmorrhagiâ  uteri  la- 
borante.  Iéna,  1699,  in-4. 

Dits,  de  polypodio.  Iéna,  1699, 
in-4. 

Dissertatio  de  puellâ  variolis  ma- 
lignis  laborante.  Iéna,  1699,  'n-4- 

Dissertatio  de  polypis  capitis.  Iéna, 
1699,  in-4. 

Dissertatio  de  Jœminâ  molâ  labo- 
rante. Iéna,  1700,  in-4. 

Dissertatio  de  partu  difjicili  et  pe- 
rinœo  indè  rupto.  Iéna,  1700,  in-4- 

Dissertatio  de  acceptionibus  mcdicis, 
seu  perrnissione  prohibitorum  et  pro- 
kibitione  permissorum.  Iéna,  1700, 
in-4. 

Dissertatio  de  naturâ  morborum 
per  inorbos  curatrice.  Iéna,  1700, 
in-4. 

Dissertatio  de  naturâ  morborum 
ef/ectrice.  Iéna,  1700,  in-4- 

Dissertatio  de  utero  per  sarcoma  ex 
corpore  protracto  postmodum  resecto. 
Iéna,  1700  ,  in-4  • 

Dissertatio  de  phthisi  medicorum 
opprobrio.   Iéna,  1700,  in-4. 

Dissertatio  de  partu  Tha maris  dif- 
ficili  perinœo  indè  rupto.  Iéna,  1700, 
in-4. 

Dissertatio  de  puerperâ  suffoca- 
tionis  hypocondriaco-hjstericœ  péri- 
culo  expositâ.  Iéna,  1701^  in-4. 

Dissertatio  de  utero  et  suffocatione 
uterinâ.   Iéna,  1701,  in-4. 

Dissertatio  de  sudoriferis .  Iéna  , 
1702,  in-4. 

Dissertatio  de  dolorum  parlas  spu- 
riorum  cum  veris  coltatione.  Iéna  , 
170a,  in-4- 

Dissertatio  de   alcmcUâ  cejlankd 


SLE  ,73 

fiuoris   albi  remedio.   Iéna  ,     »7o3,  Dissertatio  de  ocuUs.  Iéna,  1706, 


in-4. 

Dissertatio  de  matronâ  nobili  fluoré 
albo  îaborante.  Iéna,  1703,  iti-4- 

Dissertatio  de  ef/luviorum  efjicaciâ. 
Iéna,  1704, in-4. 

Dissertatio  de  sympatheticâ  mor- 
borum  curatione  medianle  urina.  Iéna, 
1704,  in-4. 

Dissertatio  de  gonorrheâ  virulenta 
cum  chordâ.  Iéna,  1704,  in-4. 

Dissertatio  de  agrâ  perfectâ  pa- 
ralysi  Iaborante.  Iéna,  1704,  in-4. 

Dissertatio  de  œgrâ  retenùone  se- 
cundinarum  Iaborante.  Iéna,  1704, 
in-4. 

Dissertatio  de  choiera  humidâ  sic- 
carn  excipiente.  Iéna,  1704,  in-4» 

An  crus  paralyticum  citius  restitua- 
tur  quam  brachium  ?  Iéna  ,  1 704  , 
in-4. 

Dissertatio  de  fœminâ  cldorosi  seu 
cachexiâ  muliebri  Iaborante.  Iéna  , 
1704, in-4. 

Dissertatio  de  singidaribus  quibus- 
dampartûs  impedimentis.  Iéna,  1704, 
in-4. 

Dissertatio  de  partu  naturali  cum 
prœternaturali  comparato.  Iéna,  1 705, 
in-4. 

Dissertatio  de  bahamo  vero ,  quod 
opobalsamum  dicitur.  Iéna,  i"o5, 
in-4. 

Circa  tonsiîlas  spicilegium.  Iéna  , 
1^05,  in-4. 

Dissertatio  de  partûs  retardati 
noxiis.  Iéna,  1705,  in-4. 

Dissertatio  de aphthis.  Iéna,  1706, 
in-4. 

Dissertatio  de  caloris  sine  febre 
excedentis  consideratione .  Iéna,  1706, 
in-4- 

Pubères  puelîœ  morbo  complicato 
aborantes.  Iéna,  1706,  in-4. 


111-4. 

Dissertatio  de  urti.cis.  Iéna,  1707, 
in-4. 

Dissertatio  de  incontinentiâ  urinas. 
Iéna;  1707,  in-4. 

Dissertatio  de  autocheiriâ  medicâ 
in  génère.  Iéna,  1707,  in-4. 

Dissertatio  de  cauteriis.  Iéna,  1707, 
in-4. 

Dissertatio  de  cinnamomo.  Iéna  , 
1707,  in-4. 

Dissertatio  de  culilawan  seu  cassia 
caryophylloide.    Iéna,  1707,  in-4. 

Dissertatio  de  origine  urincc.  Iéna  , 
1707,  in-4. 

Dissertatio  de  clyssis  mineralibus. 
Iéna,  1708,  in-4. 

Vomicœ  pulmonum  et  vicinarum 
glandularum  lœta  et  tristia  exempta. 
Iéna,  1708  ,  in-4. 

Autocheiriœ  medicœ  specimina. 
Iéna,  1708,  in-4. 

Thèses  ex  universâ  medicinâ,  Iéna , 
1709,  in-4. 

Dissertatio  de  partu  casai  eo.  Iéna, 
1709,  in  4. 

Dissertatio  de  pyrethro.  Iéna,  1 709, 
in-4. 

Dissertatio  d»  embryulciâ  Hippo- 
cratis.  Iéna,   1709,  in-4. 

Dissertatio  de  atretis.  Iéna,  1709, 
in-4. 

Dissertatio  de  instruments  Hippo* 
cratis  chirurgicis,  hodiè  ignoratis,  Iéna, 
1709,  in-4, 

Dissertatio  de  magnesiâ  albâ,  nov» 
et  innoxio  purgante ,  polychresto  re- 
medio. Iéna,  17 10, in-4- 

Dissertatio  de  incertâ  placentœ  ute- 
rinœ  sede.  Iéna,  17 10,  iu-4. 

Num  maturus  fœtus  servandœ  ma- 
tris  causa  occidendus ,  aut  abortus 
promovendus.lina.,  1710,  in-4. 

Dissertatio  :  Per  partutn  iUegitimwn 


1 74 


aborium  matris  vitam  subindè  con- 
servandam  esse.   Iéna,  1710,  in-4- 

Dissertatio  de  31.  T.  Ciceronis  vo* 
mitu  ec/pxzou  x'^'li-  I^na  »  r710  » 
in-4. 

Dissertatio  de  mensibus  gravidarum 
fœtui  innoxds.  Iéna,  17x1,  in-4. 

Spadon  Hippocratis.  Iéna,  1712, 
in-4. 

Galanterie  Krankheit,  oder  Mode- 
fieber.  Iéna,  1712,  in-4 


SLE 

Programma  de  t'iitute  hjoscyami 
catharticâ.  Iéna  ,  1  7  i5,  în-4. 

Dissertatio  de  lino  sylveslri  cathai- 
tico  Anglorum.  Iéna,  1715,  in-4. 

Dissertatio  de  rutâ.  Iéna ,  1 7 1 5  , 
in-4. 

Facilis  et  arle  diagnosis  icteri  ca- 
lidi  ob  perpctuos  hepatis  eu  m  ejtts 
productione  coneursus  denegatos  Iéna, 
1716,  111-4. 

Ad  scordii  natalem  locum,  carac- 


in-4. 


Dissertatio  de  remediis  quibusdam  teres  et  °''res  nonnulla  pertinentia. 
Jutilibus   et    ineptis.     Iéna,     17 12,      Iéna,  17 16,  in-4. 

Dissertatio  de  opobalsamo.  Iéna , 
1717, in-4. 

Dissertatio  de  balneis  siccis.  Iéna, 
1717,  in-4. 

YKÙîjj.p.Kzctquœdam  nxça.\ir.izO[j.cjor. 
Iéna,  171 8, in-4. 

Jenense  vinum  à  nocentis  cahis 
suspicione  vindicatum.  Iéna,  17  iS, 
in-4. 

Dissertatio  de  podagrâ  e jusque 
curatione    magneticâ,    Iéna,    1718, 


Dissertatio  de  arthrit'de  ejusque 
remedio}  saccharo  lactis.  Iéna,  1712, 
in-4. 

Centaurii  minoris  commendatio  per 
exempla.  Iéna,  17  i3.  in-4. 

Dissertatio  :  Variolarum  hactenus 
in  cives  nostros  grassantium  maligni- 
tas  ex  carie  ossiurn  ab  Us  exci'atâ  per 
exempla  demonstratur.  Iéna  .1713, 
in-4. 

Dissertatio  de    a-gro  fel-re  ontiiiuâ      m'^ 
laborante.  Iéna,  17  14,  iu-4. 

Historia  equi  lapidicœi.  Iéna,  1714, 
in-4. 

Dissertatio  de  molœ  ititâ.  Iéna , 
17 14,  in-4  ■ 

Dissertatio  de  olfactu  exspirantinin. 
Iéna  ,  1715  ,  in-4. 

Dissertatio  de  naturâ  sanitatis  des- 
tructrice. Iéna,  171 5, in-4. 

Dissertatio  de  olfactûs  prœstnntiâ. 
Iéna,  1715,  in-4. 

Dissertatio  de  naturâ  sanitatis  so- 
lerti  conservatrice.  Iéna,  17  i5,   in-4. 

Dissertatio  de  processibns  cerebri 
mamdlaribiis  ex  neivorum  olfactorio- 
rum  numéro  exemptis.  Iéna,  1715, 
in-4. 

Dissertatio  de  tttmoribus  artuum 
Jungosis,  Iéna ,  17 15,  in-4. 


Dissertatio  de  cerussâ,  Iéna,  1718, 
in-4. 

Dissertatio  de  bandurâ  Zeilanen- 
sium.  Iéna,  17  19,  in-4. 

Dissertatio  de  arsenici  rr.odcstâ 
excusatione.  Iéna,  17  19,  ia-4. 

Dissertatio  de  rj'Mf.Loc  seu  rectitu- 
dine  partium.  Iéna  ,  1  7  19,  in-4- 

Dissertatio  de  tumoribus  tunicatis. 
Iéna  ,   1719,  in-4. 

Dissertatio  de    momordicâ,    Iéna  , 

1719,  in-4. 
Dissertatio  de  sulpluue  Goslariensi. 

Iéna,  17 19, iu-4. 

Dissertatio  de  acquirendâ  et  con- 
servandâ  sobole.  Iéna,  1720,  in-4. 

Dissertatio   de  sciophidariâ.  Iéna, 

1720,  in-4. 
Dissertatio  de  gentianâ.  Iéna,  1 720, 

in-4. 


SME 


I7!> 


Programma  deastrantia  charactere 
florisque  geniialibus.  léna ,  1721  , 
in-4. 

Dissertatio  de  adfectu  tenesmode. 
Iéna  ,  1721,  in-4. 

Dissertatio  de  dignitate  wulnerum 
exploradonis.  Iéna  ,1721,  in-4- 

Dissertatio  de  infelici  hydropis  sac- 
cati  curatione.  Iéna,  1721,  in-4. 

Dissertatio  de  choiera  illegiriin/L 
Iéna,   1721,  in-4. 


Dissertatio  de  pléthore. .  Iéna,  172  1, 
in-4. 

Dissertatio  de  plethoiâ  et  de  eâdem 
B-j/iêtai  remedio.  Iéna  ,  1721,  in-4. 

Dissertatio  de  medits  morbos  explo- 
randi  naturalibus.  Iéna,  1721,  in-4. 

Dits,  de  theâ  romance  et  hun- 
garicâ  seu  silesiacâ  aliisqtie  ejus  suc- 
céda neis.  Iéna,  1721,  in-4- 

Dissertatio  de  qnibusdam  explora- 
tionis  morborum  impedimentis.  Iéna  , 
1721 ,  iu-4. 

(Haller.  —  Hriter.) 


SMELLIE  (William),  l'accoucheur  du  dernier  siècle  qui  dis- 
pute le  premier  rang  à  Levret ,  naquit  dans  les  dernières  années 
du  dix-seplième  siècle.  Il  pratiqua  d'abord  dans  une  ville  de  pro- 
vince. La  grande  réputation  que  lui  valurent  ses  succès  le  fit  dé- 
sirer dans  la  capitale  d'Angleterre,  et  il  se  fixa  en  effet  à  Londres. 
Il  y  fut  bientôt  l'accoucheur  le  plus  répandu.  Les  occupations  de 
sa  pratique  ne  l'empêchèrent  pas  de  se  livrer  à  l'enseignemeut  ;  il 
fit  un  grand  nombre  de  cours,  et  forma  quantité  d'élèves.  (Il  rédi- 
geait avec  soin  les  faits  qui  se  présentaient  à  son  observation  ;  aussi 
nous  a- 1  il  légué  un  des  recueils  de  ce  genre  les  plus  importans 
que  l'on  possède.  On  lui  doit  un  des  premiers  et  un  des  meilleurs 
forceps  qu'il  y  ait  parmi  tous  ceux,  si  nombreux,  qu'on  a  imaginés 
jusqu'ici.  II  Ht  pour  l'Angleterre  ce  que  Levret  faisait  pour  la 
France  à  la  même  époque,  il  systématisa  les  principes  de  la  science, 
et.  précisa  les  règles  de  l'art  des  accouchcmens. 

Tfeaiise  on   the  theory  and  prac-  tice  of  midwiferr  ;   to   whick  are  new 

tire   of  midwfcrr.     Londres,    1732,  added,  his  set    of  anatomical  tables , 

in-8.  Londres,    i654,  in-8.  and  additioual  plates  of  instruments 

A  set  of  anatomical  tables,    witk  by  the  late  Dr.  Young.  Dublin,  176'!, 

e.vplanations ,  and  an  abridgment  of  3    vol.    in-12.    Edimbourg,      1784, 

the  prr.ctice  of  midwery  ;  with  a  view  3  vol.  in-12. 

lo  dlustraie  a  treatise  on  that  subject;  Les    ouvrages   de    Sniellie    ont    été 

and  a   nuinber    of  cases.     Londres,  traduits  en  français  par  Préviile,  sons 

17.04,   17(51,2  vol.    in-fol.  ce  titre  : 

A  collection  of  preternatural  cases  Traité  de  la  théorie  et  de  la  prati- 

and  observations  in  midwifery.  Lon-  que  des  accouctiemens,   Paris,    1770, 

dres,   1767,   in-8.  4  vol.  in-8,   fig. 

A  treatise  on  the  tkeiry  and  prac- 


176  SMI 

SMETIUS  (Henri),  médecin  érudit  et  praticien  habile,  naquit  à 
Lost,  en  Flandre,  en  «537.  Il  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Bo- 
logne en  i56i.  Il  revint  se  fixer  à  Anvers.  Il  passa  ensuite  avec  sa 
famille  en  Westplialie,  où  il  fut  pendant  sept  ans  médecin  des  com- 
tes de  La  Lippe,  puis  il  fut  appelé  à  Heidelberg  par  l'électeur  Fré- 
déric III,  dont  il  fut  pendant  deux  ans  le  premier  médecin. Après  la 
mort  de  ce  prince,  Smetius  alla  à  Franckental.  Le  duc  palatin,  Jean 
Casimir,  le  nomma  professeur  de  l'école  nouvellement  établie  à 
Neustadt,  où  il  passa  sept  années.  De  là,  il  fut  rappelé,  en  1 585,  à 
l'Université  d'Heidelberg,  pour  y  occuper  une  chaire  de  médecine. 
Il  mourut  en  161 4,  à  l'âge  de  soixante- dix-sept  ans,  à  la  suite  d'une 
chute  faite  sur  la  glace. 

Miscellanea  medica,  cum  preestan-  Johanne  JVeyero ,  Henrico  JVeyero  > 
tissimis  quinque  medicis  Thoma  Eras-  commit nicata ,  etc.  ,  in  libros  XII 
to}   Henrico  Brttcœo ,   Levino  Batto  ,      digesta,  Francfort,  161 1,  in- 8. 

SMITH  (Elihu  Heebbard),  médecin  fort  distingué,  fondateur  du 
Médical  repository  de  New- York,  naquit  àLichtfield,  dans  le  Con- 
necticut,  en  1 771. Après  avoir  fait  de  bonnes  études  dans  l'école  de 
sa  ville  natale  et  au  collège  de  New-Haven,  il  commença  l'étude  de 
la  médecine  sous  la  direction  de  son  père,  habile  praticien  à  Licht- 
field,  puis  il  alla  en  1791  suivre  les  cours  de  Philadelphie.  Il  se  fixa 
en  1794  à  Welhersfield,  pour  se  livrer  à  l'exercice  de  l'art  de  gué- 
rir. Malgré  les  succès  qu'il  y  obtint,  il  quitta  cette  ville  l'année  sui- 
vante pour  aller  à  New- York,  où  il  passa  le  reste  de  sa  vie.  Le  pre- 
mier ouvrage  de  médecine  qu'il  publia  eut  pour  objet  de  prouver 
la  non-contagion  de  la  fièvre  jaune,  et  de  démontrer  que  celle  de 
1795  n'avait  point  été  importée  à  New-York,  mais  qu'elle  y  avait 
pris  naissance.  Ce  fut  peu  de  temps  après  qu'il  commença  avec  les 
docteurs  Samuel  L.  Mitchell  et  Edward  Miller  le  Médical  repository 
de  New-York.  Smith  mourut  de  la  fièvre  jaune  au  mois  de  septem- 
bre de  l'année  1798,  n'ayant  pas  encore  accompli  sa  vingt-septième 
année.  Doué  d'une  grande  activité,  d'une  portée  d'esprit  vraiment 
remarquable,  il  ne  se  borna  point  à  la  culture  de  la  médecine. 
Toutes  les  branches  de  la  littérature  lui  étaient  familières,  et  il  fut 
un  littérateur  et  un  poète  assez  distingué. 

Letters  to  William  Ruel,physician,      wkh prevailed in  New-York,  in  1795. 
Sheffield,  Massachuseth,  on  the  fever     In  the  collection  of  papers  on   the 


SMI  177 

tubject  of  bilious  fevers  prévalent  in      affected,  p.  5oi-.Wf.—  The   vatural 


the  United  States,  edited  bj  N.  Web' 
ster  Philadelphie.  17... 

Le  Médical  Repository  de  New- 
York  contient  de  Smith  les  articles 
snivans  .• 

History  of  the  Plague  of  Athènes, 
vol.  1,  p.  i-32. —  Case  of  mania  suc- 
ces sfully  treated  by  mercury,  p.  174- 
178.  —  Observations  on  the  origin 
of  the  pestilential  fever  wich 
prevailed  in  the  Island  of  Grenades 
in  the  years  1793  and  1794»  p. 
459-486.  —  On  a  singular  disease 
with   which   infants  are    some  times 


history  of  the  elh ,  vol. 11  ,  p.  168- 
174»  —  On  the  pestilential 
diseases  which  appiared  in  the  Athe- 
nian,  Carthaginian,  and  Roman  ar- 
mies  in  the  Neighborhood  of  Sjracu* 
se,  p.  367-384. 

On  trouve,  dans  la  Biographie  mé- 
dicale américaine  de  Thacher  ,  l'indi- 
cation d'un  opéra  et  d'une  tragédie  de 
Smith,  et  celle  d'une  édition  qu'il 
donna  du  Jardin  botanique  de  Dar- 
win, avec  une  préface  remarquable. 

(Thacher,  American  médical  bio* 
graphy.) 


SMITH  (Hugh  ),  né  vers  1780,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à 
l'Université  d'Edimbourg  en  1753,  fut  médecin  de  l'hôpital  de 
Middlesex,  et  ensuite  alderman  de  Londres.  Il  mourut  lé  26  dé- 
cenbre  1790  à  Stratford,  près  de  Londres, 


The  family  physieian;  being  a  col- 
lection of  use  fui  family  remédies,  etc. 
Londres,  1760,  in-4. 

Essays,  physiologîcal  and  practi- 
cal,  on  the  nature  and  circulation  of 
the  blood  ,  and  effects,  and  uses  of 
bloodletting.  Londres,  1761,  in-8. 

Formula;  medicamentorum  ;  or 
Compendium  of  the  modem  practice 
of  physic  :  to  which  is  prefixed  an 
essay  on  the  effects  and  uses  of  blood- 
letting. Londres,  1768,  in-8,  1771» 
1772, in-8, 

Letters  to  married  women  on  nur- 
sing  and  the  management  of  children. 
Londres,  1774»  in-8.  Londres,  1792, 
in-8. 

Treatise  on  the  use  and  abuse  of 
minerai  waters  ;  also  rides  necessary 
to  be  observed  by  invalids  who  visit 


the  chalybeate  springs  of  Old  and  new 
Tunbridge JFels.  Londres  1776,  in-8. 

Philosophy  of  physic  ,  an  enlarged 
syllabus  of  philosophical  lectures.  Lon- 
dres ,   1778,  iu-4. 

Philosophical  inquiry  into  the  lawt 
of  animal  life,  chap.  1  and  2  Londres, 
1780,    in-4;    chap.    3,    1781. 

Formulée  medicamentorum  concin- 
natœ;  or  élégant  médical  prescriptions 
for  various  disorders  ;  translatedfrom 
the  latin  of  the  late  dr.  H.  Smith; 
to  which  is  prefixed  a  sketch  of  his 
life.  Londres,  1791,  in-8. 

An  essay  on  the  nerves ,  illustra' 
ting  their  efficient,  formai,  material, 
and  final  causes  ,  with  a  copper- 
plate,  etc.:  to  which  is  added,an  essay 
onforeign  teas  ,  wich  observations  on 
minerai  waters,  coffee,  and  choco- 
laté, etc.  Londres,  1794,  in-8. 

12 


178  SOE 

SMYTH  (  James-Carmichael),  Docleur  en  médecine  de  l'Uni- 
versité d'Edimbourg,  membre  de  la  Société  royale  de  Londres, 
médecin  extraordinaire  du  roi  d'Angleterre,  fut  l'éditeur  des  œu- 
vres de  son  ami  William  Stark,  et  a  écrit  lui-même  les  ouvrages 
suivans  : 


Tentamen  med.  inaug.  de  paraly- 
si.  Edimbourg,  1764,  in-8  . 

An  account  of the  effects  of  swin- 
ging,  employed  as  a  remedy  in  pulmo- 
narr  consumption  and  hectic  jever, 
Londres,   1787,  îu-8. 

The  works  of  the  late  dr.  William 
Stark.  Londres.  1788,  in-4. 

A  description  of  the  jail  distemper 
as  it  appeared among  the  spanish  pri- 
soners  at  Winchester  in  the  y  car 
1780,-  with  an  account  of  the  mcans 
employed  for  curing  that  fever  ,  and 
for  destroying  the  contagion  which 
gave  rise  to  it.  Londres,  1795,  in-8. 

An  account  of  the  expcriments  ma- 
de  on  board  ofihe  Union  hospital  ship, 
to  détermine  the  effects  ofthe  nitrous 
acid  in  destroying  contagion,  and  the 
safcty  with  which  it  may  be  em- 
ployed. Londres,  1796,  in-8. 

The  effects  on  the  nitrous  vapour 
in  preventing  and  destroying  conta- 
gions ascertained  from  a  variety  of 
trials,  madc  chiefly  by  surgeons  of  his 
Majesty's  navy  in  prisons,  hospital, 
and  on  board  ofships;  with  an  intro- 


duction, respecting  the  nature  of  con- 
tagion, which  gives  rise  to  the  jail  and 
hospital  fever,  and  the  various  me- 
thods  jormerly  employed  to  pervent  or 
destroy  tliis .  Londres,  1799,  in-8. 

Letter  to  William  Wilberforce.  Esq, 
containing  remarks  on  a  pamphlet, 
entided,  «  An  account  ofthe  discovery 
of  the  power  of  the  minerai  acid  va- 
pours  to  dtstroy  contagion  ;  by  John 
Johnstone.  M.  D.»  Londres,  i8o5, 
in-8. 

Remarks  on  a  report  of  M.  Chap- 
tal  ;  with  an  examination  of  the 
daim  of  M.  Guyton  de  Morveau  to 
the  discovery  of  the  power  of  minerai 
acid  gases  on  contagion.  Londres, 
i8o5,  in-8. 

A  treatise  on  the  hydrençephalus,or 
dropsy  ofthe  brain.  Londres,  18 14, 
in-8. 

Letter  from  M.  Young  relating  of 
his  own  ca*e  ,  in  which  an  enlarged 
spleen  was  cured  by  the  application 
of  the  actual  cautery.  Annals  of 
Med.  vi.  437.  1S01. 

(Rob.  Watt.) 


SOEMMERRING  (  Samuel- Thomas  ).  Nous  empruntons  à 
M.  Royer-Collard  la  notice  suivante  sur  ce  grand  anatorniste. 

«  Par  son  âge,  par  l'ancienneté  de  ses  travaux ,  par  la  solidité 
surtout  de  sa  gloire,  que  personne  n'a  jamais  contestée,  Scemmer- 
ring  nous  représente,  en  quelque  sorte,  un  des  anciens  maîtres  de 
la  science.  Pour  les  Allemands,  sans  doute,  c'est  un  contemporain, 


SOE  179 

un  compagnon  de  travaux;  mais  pour  nous,  qui  vivons  si  loin  de 
sa  patrie ,  et  qui  n'avons  jamais  vu  de  lui  que  ses  ouvrages  ,  nous 
sommes  tentés,  en  vérité  ,  de  le  prendre  pour  un  homme  d'un 
autre  siècle;  nous  placerions  volontiers  son  souvenir  à  côté  de  ce- 
lui d'AIbinus,  avec  lequel  il  a,  du  reste  ,  tant  de  rapports. 

Samuel  Thomas  von  Sœmmerring  naquit  à  Thorn,  le  l5  jan- 
vier 1755.  Il  reçut  le  grade  de  docteur  à  l'Université  de  Gœttin- 
gue,  le  7  avril  1778,  et  dès  lors  commença  à  s'établir  en  Allema- 
gne cette  réputation  scientifique  ,  qui  ne  fit  que  s'accroître  ensuite 
par  de  nouveaux  travaux.  La  thèse  inaugurale  de  Sœmmerring  était 
intitulée  :  Dissertalio  de  basi  encephali  et  originibus  nervorumy 
cranio  egredientium.  Déjà  brillaient,  en  effet,  dans  ce  premier  et 
important  ouvrage  ,  cette  admirable  activité  d'investigation  et  cette 
étonnante  sagacité  d'invention  qui  ont  toujours  caractérisé  le  talent 
de  Sœmmerring.  En  1779,  il  fit  imprimer  à  Casselun  volume  in-4 
sur  les  fonctions  du  système  lymphatique  dans  l'état  de  santé  et 
de  maladie,  et  sur  l'application  que  doit  faire  le  médecin  dans  sa 
pratique  des  connaissances  que  possède  la  science  sur  cette  partie 
intéressante  de  l'anatomie  physiologique. 

Cependant, à  cette  époque  de  discussions  morales  et  politiques, 
plusieurs  philosophes  ,  entre  autres  Raynal  et  Condoixet ,  plai- 
daient avec  chaleur  la  cause  des  Noirs  ,  dont  ils  réclamaient  l'af- 
franchissement par  de  véhémentes  et  systématiques  déclamations  ; 
l'attention  publique  se  portait  de  toutes  parts  sur  cette  question  ; 
ce  fut  alors  que  Sœmmerring  publia  son  traité  sur  les  différences 
physiques  qui  distinguaient  les  Noirs  des  Européens.  La  première 
édition  fut  publiée  à  Mayence,  en  1784,  et  fut  bientôt  suivie  d'une 
seconde,  à  Francfort,  en  17&5.  La  même  année  vit  paraître  une 
nouvelle  dissertation  de  notre  auteur  sur  les  petits  calculs  qui  se 
rencontrent  dans  l'épaisseur  de  la  glande  pinéale ,  ou  bien  aux  en- 
virons de  cet  organe.  Toujours  occupé  du  cerveau,  Sœmmerring 
fit  paraître,  en  1786,  un  ouvrage  sur  l'entrecroisement  des  nerfs 
optiques,  et  un  autre,  en  1788,  intititulé  :  Du  Cerveau  et  de  la 
moelle  êpinière  .  Dans  l'intervalle  de  ces  deux  publications,  un 
mémoire  fut  encore  composé  par  lui  sur  les  crises  et  la  perturba- 
tion critique.  Un  autre,  en  1788,  fit  beaucoup  de  bruit  en  Alle- 
magne, et  même  en  France,  où  n'arrivaient  guère  cependant  les 
travaux  anatomiques  des  Allemands  ;  le  succès  fut  dû  à  la  nature 
du  sujet  traité  par  Sœmmerring  :  Des  efjets  pernicieux  des  corsets. 
Les  découvertes  nombreuses  qu'il  avait  faites  sur  la  structure  du 


i8o  SOE 

cerveau  n'avaient  qu'à  peine  occupé  les  savans;  il  parla  des  cor- 
sets, et  l'Europe  retentit  de  sa  gloire. 

Le  cabinet  deCassel  contenait  une  magnifique  collection  de  nions- 
truosités;Sœmmerring  étudia  avec  soin  tous  les  exemples  qui  s'y  trou- 
vaient exposés;  et,dans  un  traité  particulier,  il  décrivit  lescas  singuliers 
qu'il  avait  remarqués  dans  ce  musée  anatomique.  Il  trouva  le  moyen 
d'être  original  dans  une  description  qui  semblait  peu  propre  à  faire 
briller  le  talent  de  son  auteur,  il  rendit  compte  surtout ,  avec  une 
rare  habileté,  des  observations  qu'il  avait  recueillies  sur  les  mons- 
tres acéphales  ou  polycéphales.  En  1791,  il  publia,  à  Mayence,  son 
Programma  de  curatione  calculi ,  et  en  1795  il  composa ,  en  com- 
mun avec  J.  Wenzel,  une  dissertation  fort  intéressante  sur  la  na- 
ture particulière  des  os  chez  les  goutteux. 

Les  fractures  des  vertèbres  sont-elles  toujours  mortelles?  Quel- 
ques auteurs  l'ont  pensé.  La  proximité  de  l'organe  médullaire,  si 
sensible  d'ailleurs  et  si  irritable,  la  conjonction  intime  de  ses  fonc- 
tions nerveuses  avec  les  grandes  fonctions  de  la  vie  organique  et 
animale ,  les  ont  portés  à  affirmer  que  la  fracture  de  l'enveloppe  os- 
seuse qui  contient  ces  organes ,  et ,  mieux  encore ,  sa  destruction 
lente,  devaient  nécessairement  amener  la  mort  du  malade.  Scemmer- 
ring  combattit  cette  opinion.  Il  prouva,  par  des  faits  et  des  raison- 
nemens,  que,  dans  les  cas  mêmes  où  la  lésion  chronique  du  système 
osseux  qui  constitue  les  vertèbres  a  produit  leur  complète  usure,  il 
peut  encore  exister  des  chances  de  salut. 

Nous  n'avons  pas  parlé  jusqu'ici  d'un  des  ouvrages  de  Sœmmer- 
ring  qui  ont  obtenu  le  plus  de  succès,  et  à  juste  titre,  c'est-à-dire 
de  son  Manuel  sur  la  structure  du  corps  humain.  Un  grand  nom- 
bre d'éditions,  publiées  à  différentes  époques,  attestent  le  mérite  de 
cet  ouvrage.  Ce  ne  serait  point  une  preuve  bien  décisive  chez  nous, 
où  l'art  des  éditions  multipliées  est  devenu  une  partie  intégrante  et 
nécessaire  du  mérite  littéraire  et  scientifique;  mais  en  Allemagne,  on 
est  plus  consciencieux,  on  ne  perd  pas  son  temps  à  recomposer  un 
livre  qui  ne  s'est  pas  vendu;  et  lorsqu'il  faut  publier  de  nouveau  ce 
qui  s'était  déjà  publié  quelque  temps  auparavant,  cela  veut  dire  or- 
dinairement que  l'ouvrage  a  été  beaucoup  lu  et  qu'il  est  bon.  Celui- 
ci  se  recommande  entre  tous  ceux  de  ce  genre  par  l'exactitude  par- 
faite des  descriptions  ainsi  que  par  l'abondance  et  la  variété  des  faits 
qu'il  contient.  Certaines  parties  ,  entre  autres ,  méritent  les  plus 
grands  éloges;  telles  sont  :  l'ostéologie  ,  l'odontogénie,  la  descrip- 
tion du  cerveau  et  des  nerfs.  Le  sujet  traité  dans  celte  dernière  sec- 


SOE  181 

tion  est  toujours  celui  que  Sœmmerring  affectionna  de  préférence, 
aussi  lui  consacre- t-il  encore  plus  tard  des  travaux  nouveaux:  l'un 
d'eux  est  intitulé  :  De  l'organe  de  Came.  Scemmering  soutient  dans 
cet  ouvrage  une  opinion  qui  n'a  aucun  fondement  et  qui  d'ailleurs 
n'a  rien  de  neuf  :  il  prétend  que  l'ame  a  son  siège  dans  l'humidité 
•vaporeuse  qui  lubréfie  pendant  la  vie  la  cavité  des  ventricules  cé- 
rébraux. Une  autre  publication  qui  se  fit  à  Francfort  en  i8ij,  et 
qui  porte  pour  titre:  Tabulée  baseos  encephali ,  représente,  dans 
des  planches  d'une  grande  beauté  et  d'une  rare  perfection,  les  dif- 
férences principales  qui  existent  entre  le  cerveau  de  l'homme  et  ce- 
lui des  animaux.  L'auteur  prétend  que  les  nerfs  s'épaississent  à  me- 
sure qu'ils  se  rapprochent  de  la  surface  du  corps.  Enfin,  Scemme- 
ring donna  encore,  en  1811,  des  recherches  savantes  sur  le  fluide 
particulier  qui  circule  dans  l'intérieur  des  nerfs,  sur  ses  usages  et 
ses  rapports  avec  la  nutrition  de  ces  organes  dans  l'état  sain  et  l'état 
morbide  de  l'homme. 

La  Société  de  Gottingue  avait  publié  un  programme  sur  les 
causes  et  les  moyens  prophylactiques  des  hernies  parmi  le  peuple. 
Sœmmerring  y  répondit  par  son  traité  des  causes  et  du  traitement 
des  hernies  ombilicales  et  inguinales.  Un  accident  singulier  attira 
quelque  temps  l'attention  du'public  sur  cet  ouvrage.  L'auteur  avait 
avancé  plusieurs  propositions  hasardées  relativement  aux  effets  des 
culottes  hautes  et  des  boissons  chaudes,  comme  le  café,  sur  la  pro- 
duction des  tumeurs  herniaires.  Il  parut  bientôt  une  critique  ano- 
nyme des  propositions  avancées  par  Sœmmerring;  mais  l'indécence 
de  celte  critique,  le  mauvais  goût  qui  ne  cesse  d'y  régner  d'un  bout 
à  l'autre,  la  firent  bientôt  rejeter  et  tomber  entièrement  dans  l'ou- 
bli. Sœmmerring  s'occupa  encore  trois  fois  des  hernies.  En  1801  , 
furent  publiés  par  lui  les  Icônes  Herniarum  (de  Camper;  en 
181 1,  parut  un  traité  sur  les  causes,  le  diagnostic  et  le  traitement 
des  lésions  de  l'abdomen  et  du  bassin  ainsi  que  des  hernies  ombili- 
cales et  inguinales  ;  puis  un  autre  sur  les  causes,  le  diagnostic  et  le 
traitement  de  la  hernie  ombilicale.  C'est  dans  ce  dernier  ouvrage 
que  fut  soutenue  pour  la  première  fois  cette  opinion  généralement 
adoptée  aujourd'hui,  que  la  hernie  ombilicale  ne  se  forme  jamais, 
chez  les  adultes,  à  travers  la  cicatrice  ombilicale  elle-même,  mais 
bien  au  moyen  d'éraillemens  survenus  à  la  ligne  blanche  aux  en- 
virons de  l'ombilic. 

Les  autres  ouvrages  de  Sœmmerring  que  l'on  peut  citer  comme  les 
plus  importans  qu'il  ail  composés  sont  les  suivans  : 


i8a  SOE 

De  morhis  vasorum  absorbentium  corporis  humani. 

Ce  n'est  pas  seulement  le  rôle  de  la  lymphe  dans  les  maladies 
que  l'auteur  cherche  à  déterminer,  mais  encore  le  vrai  caractère  ana- 
tomique  des  maladies  chroniques  qui  sont  attribuées  à  ce  fluide; 
ainsi  il  s'efforce  d'expliquer  les  différences  principales  du  squirrhe 
et  du  cancer. 

Puis  tous  ses  grands  et  importans  ouvrages  sur  les  organes  des 
sens  : 

Icônes  organi  auditûs  humani. 

Considérations  sur  les  maladies  des  yeux ,  leurs  causes  et  leur 
traitement. 

Icônes  oculi  humani. 

Icônes  organorum  humanorum  guslûs  etvocis. 

Tous  ces  travaux  ont  été  traduits  en  allemand  et  réunis  dans  une 
seule  publication  sous  le  titre  de  Tableaux  des  organes  des  sens. 
(  Abbildungen  der  Sinnorgane.  ) 

Nous  citerons  encore  les  descriptions  suivantes  données  parSœm- 
merring  : 

Tabulée  sceletifeminini  œri  incisœ. 

Tabulœ  sceleti  feminini  juncld  descriptione. 

Le  dernier  ouvrage  publié  par  cet  illustre  auteur  a  été  traduit 
en  français  par  M.  Hollard.  Il  est  intitulé  :  Sur  les  maladies  mor- 
telles de  la  vessiechez  les  vieillards.  La  prem  ière  édition  avait  paru 
en  1809  ,  mais  une  édition  nouvelle  fut  donnée  en  1822.  Depuis 
cette  époque,  Sœmmerring  ne  composa  plus  aucun  ouvrage. 

Jusqu'ici  nous  avons  omis  à  dessein  de  parler  d'un  de  ses  ou- 
vrages capitaux,  de  celui  peut-être  qui  a  le  plus  servi  à  fonder  la 
gloire  de  son  auteur  parmi  ses  compatriotes  :  Icônes  embryonum 
humanorum.  Cet  ouvrage  eut  cela  de  remarquable  qu'il  ouvrit, 
pour  ainsi  dire,  la  voie  à  toutes  ces  belles  et  grandes  recherches 
d'embryologie  dont  l'Allemagne  a  été  le  théâtre  depuis  3o  ans.  Si 
nous  sommes  aujourd'hui  si  riches  en  importans  travaux  embryolo- 
giques ;  siBurdach,  Baé'r,  Jœrg,  Meekel,  Tiedemann,  Carus,  et  tant 
d'autres,  ont  jeté  sur  cette  partie  de  la  science  les  lumières  les  plus 
vives,  c'est  à  l'impulsion  vigoureuse  qu'd  a  donnée  aux  anato- 
mistes  de  son  temps  que  doit  être  attribué  cet  avantage. 

Tous  les  embryologistes  allemands  lui  accordent  cette  gloire,  et 
le  regardent  comme  Je  père  de  la  science.  Sœmmerring  donna  le 
premier,  dans  son  ouvrage,  une  figure  exacte  de  l'embryon  et  de 
ses  diverses  formes  successives  ,  à  dater  de  la  quatrième  semaine 


SOE  i83 

après  la  conception.  Des  observations  instructives  sur  l'organisa- 
tion fœtale  furent  jointes  à  ce  travail,  et  le  diagnostic  du  sexe  du 
fœtus,  dans  les  premiers  temps  de  sa  formation,  fut  posé  par  Sœm- 
merringavec  une  parfaite  certitude.  En  1828,  Sœmmerring  atteignit 
la  cinquantième  année  de  son  doctorat.  C'est  un  usage  reçu  et  établi 
partout  en  Allemagne  ,  que  l'on  célèbre  par  des  fêtes  et  des  hom- 
mages scientifiques  cette  espèce  de  jubilé  en  l'honneur  des  savans 
■vieillis  dans  la  gloire  et  le  travail.  Les  professeurs  des  académies  et 
universités,  les  médecins  les  plus  célèbres  adressent  alors  à  l'il- 
lustre vieillard  des  mémoires,  des  dédicaces;  et,  en  général,  ils 
choisissent  pour  sujet  de  leur  travail  l'un  de  ceux  qu'a  le  plus  af- 
fectionnés celui  dont  ils  célèbrent  ainsi  la  fête.  Lorsque  le  7  avril 
1 828  fut  arrivé,  l'Allemagne  entière  adressa  à  Sœmmerring  cet  hom- 
mage solennel ,  qu'elle  avait  déjà  rendu  quelques  années  auparavant 
à  Gœthe  et  à  Blumenbach.  Dœllinger  et  MartiiiSj  au  nom  de  l'Aca- 
démie de  Munich,  Meckel ,  pour  celle  de  Halle,  Baè'r  et  Burdach, 
pour  celle  de  Kœnigsherg,  Tiedemann,  pour  celle  de  Heidelberg,  et 
d'autres  encore,  offrirent  chacun  un  mémoire  original  à  celui  qu'ils 
honoraient  comme  leur  maître.  » 

Sœmmerring  mourut  à  Francfort-sur-le-Mein,  le  1  mars  i83o. 


Diss.  inaug.  de  basi  encephali  et 
originibits  nenorttm,  cranio  egredien- 
tium,  hbri  quinque.  Gottingue,  1778, 
in-4.Réimpriinée  avec  des  additions  et 
des  changerai.  In  l.udwig script,  nourol. 
minor.  Tom.II.  Leipzig,  179?-,  iu-4- 

Proçr.  de  cognitionis  subtilioris 
systematis  Ijmphatici  in  medicinâ  usu. 
Cassel,  1  779,  in-4. 

Abhandlung  ïiber  die  hœrperliche 
V erschiedenheit  des  Mohren  von  Eu- 
ropœer.  Mayence,  1784,  in  4.  Nou- 
velle édition  augmentée.  Francfort  et 
Mayence,  1785,  in-8. 

Diss.  de  lapillis  vel  pi  ope,  vcl  in- 
tra  glandulam  pinealem,  sitis,  sive  de 
aceivtdo  cerebri.  Mayence,  1786, 111-4 • 

Diss.  de  decussatione  nervorum 
opticorum.  lbid.,  1786,  in-8. 

Diss.  de  pciturbatione  criiitâ  et 
crisi.  Ibid. ,  1786,  in-8. 


Albtrts  von  Huiler  Grundriss  der 
Physiologie  fiïr  T  orlesungen  ;  na.h 
der  vierten  lateinischen  mit  Verbesse- 
iiingen  und  Zuscetzen  des  Hrn.  Hof- 
ralh  Wrisberg  in  Gœttingen  vermehr- 
ten  Ausgabe ,  von  neuem  iibersetzt 
und  mit  Anmerkungen  versehen. 
Berlin,  1788,  in-8. 

Vom     Hirn      und     liiickeninark . 
Mayence,  1788.  in-8. 

Ueber  die  Schccdlichheit  der  Schniïr- 
brùste  ;  eine  durch  eine  von  der  Et- 
ziehungsansialt  zu  Schnepfenthal 
aufgegebenc  Preisfrage  veranlasste 
Abhandlung.  Leipzig ,  1788,  in-8.. 
Nouvelle  édition  complètement  refon- 
due. Ibid.  ,    1796,  in-8. 

Vom  Batte  des  menschlichen  Kœr- 
pers,  5  Theile.  Francfort-snr  le-Mein, 
1791-1800,  in-8. 

Abbildungen    und    Beschreibuncen 


i84  SOE 

einiger  Missgeburten  ,  die  sich  au/ 
dem  anatomhchen  Theater  zu  Cassel, 
dermalen  zu  Marburg ,  befinden. 
Mayence,    1791,   in-4. 

Progr.de  curadone  calculi.  Mayen- 
ce, 1791,  in-4. 

Peter  Camper  ïtber  den  natiirli- 
chen  Unterschied  der  Gesichtszùge  in 
Menschen  verchiedener  Gegenden 
und  verschiedener  Allers;  iiber  das 
Schœne  ântiker  Bildsœulen  und  ges- 
chnittener  Steinc,  Nebst  Dar.'tellnng 
einer  neucm  Art ,  allerley  Menschen 
Kœpfe  mit  Sieherkeit  zu  zeichnen. 
Nach  des  Fer/assers  Tode  herausge- 
geben  von  seinem  Sohne  Adrian  Gilles 
Camper. Ans  dem  Hccllœndischen  iiber- 
setzt.  Mit  Kupfern.  Berlin,  179a  ? 
in-4. 

Bemerkungen  iiber  Verrenhung  und 
Bruch  des  Riichgraths.  Mit  einer 
Kupfertajel.  Berlin,  1793,  in-8. 

Adams ,  Biisch  und  Lichtenber g 
iiber  einige  wichdge  Pflichten  gegen 
die  Augen  ;  mit  einigen  Anmerhun- 
gen.  Francfort-sur-le-Mein  ,  1794» 
in-8.  3te  Ausgabe  1797. 

D.  Matth.  Baillie's  Anatomie  des 
Krankhaften  Bancs  l'on  einigen  der 
wichtigsten  Theile  im  menschlichen 
Kœrper,  ans  dem  Englisclien  ,  mit 
Zusœtzen.  Berlin,  1794»  in-8. 

De  corporis  humanifabricâ,ed.latio 
donata  ab  ipso  auctore ,  aucta  et 
emendata.  Tom.  I.  de  ossibus.  Franc- 
fort, 1794.  Tom.  II.  de  ligamentis 
ossium.  Ibid.  1794-  Tom.  III.  de 
rnusculis,  tendimbus  et  bnrsis  mucosis* 
Ibid.  1796.  Tom.  IV.  de  cerebro  et 
nervis-  Ibid.  1798,  in-8.  Tom.  V.  de 
angiologia.  Ibid.  1800.  Tom.  VI.de 
splanchnologia.  Ibid.  1801,  iu-8. 

De  conci ementis  biliariis  corporis 
humani.  Ibid.,  1795,  in-8. 


De  morbis  vasorum  absorbentium 
corporis  humani,  s.  dissertadonis  quœ 
prœmium  retulit  soc.  Rheno.  traject. 
1789,  pars  pathologica;  accedit  index 
scriptorum  de  systemate  absorbente. 
Ibid.,  1795,  in-8. 

Ueber  das  Organ  der  Seele .  Mit 
Kupfern.si.œmgsberg,  1796,  in-4- 

Tabula  sceleti  feminini ,  jnnctâ 
descriptione.  Francfort-snr-le-Mein, 
1797,  in-fol.  mas. 

Ueber  die  Ursache  und  Verhii- 
tung  der  Nabel-und  Leistenbriiche  ; 
eine  von  der  Kœnigl.  Societœt  der 
Wissenschaften  zu  Gccttingcn  ge- 
hrante  PreisschriJ 't.  Ibid.,  1797,  in-8. 

Tabula  embryonum  humanorum, 
cum  tabulis  III  œri  incisis ,  junctâ 
descriptione.  ILid.  ,  179S,  in-fol. 
max. 

Tabula  baseos  encephali.  Francfort- 
sur-le-Mein,  1799,  ïn-ioL 

Ueber  dtn  Tod  durch  die  Guillo- 
tine ;  in  Klio ,  einer  Monatschrift  fur 
die  franzœsische  Zeitgeschichte  H.    9 

(I795-98)- 

Icônes  heniiarum[ppus  posth.  Cam- 
/>eri).Francf.-sur-Ie-Mein,i8or,  in-fol. 

Abbildungen  des  menschlichen  Au- 
ges. Ibid,,  1 801,  in-fol. 

Dr.  Aug.  Schaarschmidt's  anato- 
mische  Tabelle.  Mit  Zusœtzen  ver- 
mehrte  und  mit  Registern  versehene 
neue  Aujlage.i.  Bœnde.  Ibid.,  i8o3, 
in-8. 

Guilielmi  Beberden  commentarii 
de  morborum  historiâ  et  curadone. 
Recudi  curavit,  etc.  Ibid.,  1804  > 
in-8. 

Abbildungen  des  menschlichen  Hœr- 
organes.  Nebst  9  Kupfertafeln.  Ibid., 
1 806,  in-fol.  Lateinisch  von  ihm  selbst. 
Ibid.,  1806,  in-fol. 

Sœmmerring  und Rcisseissen  iiberdic 


SOE 


i85 


Structur,  die  Werrichtung  und  den  Ge- 
brauck  der  Lungen.  Zwey  Preisschrif- 
ten,  weU  he  von  der  hoenigl.  Akademie 
der  Wissenschajten  zu  Berlin  den 
Preis  und  das  Accessit  erhalten  haben. 
Berlin.  1808,  in-8. 

Abhandlung  ùber  die  schnel  und 
langsam  tœdlichen  Krankheiten  der 
Harnblase  und  Harnrœre  bey  Mœn- 
nern  imhohen  Alter.  Gekrœnte  Beant- 
wortung  eir.er  von  der  k.  k.  medici' 
nische  -  chirurgischen  Josephinischen 
Akademie  zu  Wien  in  den  Iahren 
1806,  und  1807  aufgestellten  Preis- 
frage.  Francfort-sur-le-Mein  ,  18O9, 
in-4.  2te  Ausgabe.  Ibid.  1822.  Trad. 
en  français,  par  Hollaid.  Paris  ,  1822, 
in-8. 

Mit  D.  Fried.  Lehr:  Prùfung  der 
Schutz  und  Kuhblattern  durch  Gege- 
nimp/ung  mit  Kinderblatlern.  Franc- 
fort-sur le-Mein,  1801,  in-8. 

Abbildungen  der  menschlichen  Or- 
gane des  Geschmacks  undder  Stimme. 
Ibid.,  1806,  in-fol.  M.  4  A.  latine, 
ibid.,    1808,  pi. 

Abbildungen  der  menschlichen  or- 
gane des  Geruchs.  Ibid.,  1809,  in-fol. 
Latine.  Ib. ,    18  10,  in-fol. 

Ueber  den  Saft ,  welcher  ans  den 
Nerven  wieder  eingesaugt  wird,  im 
gesunden  und  kranken  Zustande  des 
menschlichen  Keerpers.  Eine  Abhand- 
lung ,  Welches  zu  Amsterdam  den 
Preis  des  Monnikhofischen  Légats  im 
Jahr  1 8 1  o  erhielt.  Landsbut,  1 8 1 1  , 
in-8. 

Ueber  die  Ursache,  Erkenntniss  und 
Behandlung  der  /Iniche  am  Bauche 
und  Bccken  ausscr  der  Nabel  und 
Leistengegend.  Gekrœnte  Preisschi  if  t. 
Francfort  snr-le-Mein,  181 1,  in-8. 
Ueber  die    Ursache ,    Erkenntniss 


und    Behandlung    der  fiabelbràche. 
Ibid.,  181 1,  in-8. 

Andersch  (et  Sœmmerring),fragmen- 
tum  descriptionis  nervorum  cardiaco~ 
rum,  Editum  in  Chr.  Frid.  Ludwig. 
scriptoribus  neurologicis  minoribus  se- 
lectis,  tom.  a  (Leipzig,  1792)  nr.  2. 

Commentatio  de  foramine  cenlrali 
limbo  luteo  cincto  retinœ  humance.  in 
comment.  Gotting.  vol.  XIII,  p.  3,  sqq. 
Commentatio  de  trunco  vertebrali 
vasorum  absorbentium  corporis  huma- 
ni.  Ibid.,  p.  III ,  sqq. 

Academicœ  annotationes  de  cere- 
bri  administrationibus  anatomicis  va- 
sorumque  ejus  habitu,  in  den  Denk- 
schriften  der  Akad.  der  Wissensch.  zu 
Miinchen,  1808,  s.  57-80. 

Ueber  einem  elektrischen  Telegra- 
phen.  Ibid.,  1809,  Mathem. Cl,  S.  401- 
4i4. 

Ueber  einen  Ornithocephalus.  Ibid  , 
1811-1812.  Mathem.  Cl.  S.  89-158. 
Versuche  und  Betrachtungen  ùber 
die  V et schiedenheit  der  V erdùustun- 
gen  des  Weingeistes  durch  Hieute  von 
Thieren  und  von  Federharz,S.  nyi- 
292. 

Ueber  den  Crocodilus  priscus ,  odet 
in  Bayern  versteinert  gefundenes 
Schmalkieferichtes  Krokodil,  Gravial 
der  Vorwelt.lhià.,  i8i4-i8i5.il/aM. 

ci.  s.  9-82. 

Ueber  Laccrta  gigantea  der  Vor- 
welt.  Ibid.  1816-1817.  Mathem.  Cl. 
S.  37-58. 

Ueber  einem  Ornithocephalus  brev'u 
rostrisder  Forvelt;  S.  89-104. 

Ueber  die  fossilen  Reste  einer  gros- 
sen  Fledermausgattung  ,  welche  sich 
zu  Carlsruhe  in  der  grossherzogl. 
Sammlung  be/inden  ;  S.   io5-na. 

Ueber  die  Zeichnungen,  welche  sich 


.186  SOL 

bey  Auflocsung  des  Meteoreisens  BU-      Chemie  und  Physi/i  Bd.  20.  iS.gi-94. 
den  ;  in  Schweiggers's  Dejlrœgen  zur  (Royer-Collard.  —  Mensel.) 

SOLiUJTO  DE  LU  QUE  (  François),  médecin  célèbre  dans  l'his- 
toire de  la  sphygmique,  naquit  en  i685  à  Montilla,  près  de  Cor- 
doue,  étudia  la  médecine  dans  cette  dernière  'ville,  et  exerça  l'art  de 
guérir  à  Antequerra,  où  il  mourut  en  1738. 

Solano,  dit  Sprengel,  observa  le  pouls  dicrote  en  1707,  époque 
où  il  étudiait  encore  la  médecine  à  Cordoue  sous  Joseph  de  Pablo. 
Il  pria  son  maître  de  lui  faite  savoir  quel  est  l'état  intérieur  du 
corps  qui  est  en  rapport  avec  ce  pouls;  mais  il  en  reçut  la  ré- 
ponse barbare,  que  toutes  ces  modifications  insignifiantes  sont 
produites  par  la  vapeur  fuligineuse  que  les  artères  renferment. 
Une  solution  aussi  peu  satisfaisante  l'engagea  à  redoubler  d'at- 
tention dans  ses  recherches,  et  il  trouva  que  lî  pouls  dicrote 
dépend  pz'esque  toujours  du  saignement  de  nez.  Charles  Gan- 
dini,  embarrassé  d'expliquer  l'immense  quantité  d'observations 
que  Solano  a  rassemblées  sur  ce  phénomène,  assure  que  les  hémor- 
rhagies  nasales  se  rencontrent  bien  plus  souvent  comme  symptômes 
des  maladies  en  Espagne  et  en  Portugal  que  dans  aucun  pays.  So- 
lano prétendait  même  avoir  remarqué  que  l'épistaxis  succède  d'au- 
tant plus  promptement  au  pouls  dicrote,  qu'un  plus  grand  nombre 
de  pulsasions  se  trouvent  réunies  ensemble.  Le  saignement  de  nez 
était  médiocre  lorsque  les  deux  battemens  présentaient  la  même 
force,  très  violent  lorsque  le  second  avait  plus  de  force  que  le  pre- 
mier, et  peu  abondant  quand,  au  contraire,  le  dernier  était  le  plus 
faible. 

Cette  observation  le  conduisit  à  chercher  comment  on  peut  prédire 
les  autres  évacuations  par  le  pouls.  Le  pouls  intermittent  précédait 
les  diarrhées:  s'il  était  en  même  temps  très  mou  ,  il  indiquait  des 
urines  abondantes,  et  s'il  était  très  dur,  il  dénotait  l'approche  du 
vomissement.  Plus  l'intermission  du  pouls  durait  long-temps,  plus 
aussi  l'évacuation  qui  survenait  ensuite  était  forte  et  abondante.  So- 
lano observa  toujours,  avant  les  sueurs,  un  changement  remarqua- 
ble dans  le  pouls,  dont  la  force,  la  plénitude  et  la  grandeur  crois- 
saient pendant  deux,  trois  ou  quatre  pulsations  successives,  de  telle 
sorte  que  la  dernière  des  quatre  était  la  plus  forte.  Il  appelait  ce  pouls 
incidenx  :  toujours  il  le  trouva  mou,  et  dans  un  cas  seulement  qui 
fut  suivi  de  jaunisse,  il  reconnut  en  lui  une  dureté  considérable. 

Ses  observations  se  bornèrent  à  ces  trois  espèces  de  pouls.  Il  les 


SOL  187 

avait  consignées  dans  un  gros  in-f°  où  elles  se  trouvaient  pour  ainsi 
dire  noyées  au  milieu  d'un  océan  de  subtilités.  Cet  ouvrage  était 
si  désagréable  à  lire  et  même  devenu  si  rare  lors  de  l'arrivée  de 
Gandini  à  Cadix,  qu'on  sentait  le  besoin  d'en  avoir  un  extrait.  Le 
premier  fut  fait,  du  consentement  de  Solano  lui-même,  par  Gu- 
tierrez  de  los  Rios.  Ce  médecin  suivit  l'auteur  jusque  dans  sa  théo- 
rie ,  qui  est  un  mélange  des  principes  de  Van  Helmont  et  de  ceux 
d'Hippocrate.  Solano,  en  effet,  appartenait  à  la  classe  des  prati- 
ciens observateurs  et  partisans  de  la  médecine  expectante  qui 
attendait  tout  des  efforts  de  la  nature  et  rien  de  ceux  de  l'art. 
C'est  pourquoi  il  méprisait  la  saignée,  et  il  attribuait  le  peu  d'ha- 
bileté des  médecins  ordinaires  pour  apprécier  ses  pouls  à  leur  dé- 
faut d'intelligence  et  au  dérangement  causé  par  l'art  dans  la  marche 
de  la  nature.  Déjà  auparavant  il  avait  exposé  ses  principes  à  cet  égard 
dans  un  ouvrage  particulier.  Gandini  nous  dit  qu'il  ne  cessait  ja- 
mais de  parler  des  lois  de  la  nature,  et  de  recommander  à  ses  fils , 
ainsi  qu'à  ses  disciples,  de  ne  point  perdre  de  vue  la  marche  de 
cette  nature;  mais  le  même  Gandini  assure  aussi  qu'une  attention 
extraordinaire  et  une  patience  infatigable  lui  avaient  fait  acquérir 
une  telle  habileté  dans  l'art  d'explorer  le  pouls,  que  d'autres  méde- 
cins ne  seraient  pas  parvenus  de  toute  leur  vie  à  en  apprécier 
comme  lui  les  changemens,  s'ils  eussent  ignoré  la  méthode  qu'il  sui- 
vait. 

L'extrait  de  Gutierrez  de  los  Rios  ne  fut  presque  point  non  plus 
connu  hors  de  l'Espagne,  et  le  reste  de  l'Europe  aurait  difficilement 
pris  part  aux  découvertes  de  Solano,  si  un  médecin  de  la  factorerie 
anglaise  à  Cadix,  Jacques  Nihell,  n'eût  jugé  à  propos  de  faire  une 
étude  spéciale  de  cette  doctrine  du  pouls,  et  ensuite  de  la  publier. 
Pour  parvenir  à  ce  but,  il  entreprit  le  voyage  d'Antequerra  où  vi- 
vait Solano,  et  s'arrêta  deux  mois  entiers  dans  cette  ville  afin  d'ap- 
prendre la  nouvelle  doctrine  de  l'inventeur  lui-même.  On  lui  a  re- 
proché d'avoir  consacré  trop  peu  de  temps  à  se  familiariser  avec 
un  art  aussi  difficile.  C'est  pourquoi  aussi  on  l'accuse  de  n'avoir 
même  pas  bien  connu  l'art  d'explorer  le  pouls.  Cependant  son  ou- 
vrage fut  traduit  en  plusieurs  langues,  et  c'est  lui  surtout  qui  con- 
tribua à  faire  connaître  et  à  répandre  la  doctrine  de  Solano.  Il  y 
ajouta  les  résultats  de  ses  propres  observations;  ces  dernières  vin- 
rent bien  en  général  à  l'appui  du  système  espagnol,  mais  il  rencon- 
tra différens  cas  dans  lesquels  les  pronostics  ne  furent  point  d'ac- 
cord. Il  assure  que  Solano,  sur  la  fin  de  ses  jours,  et  un  médecin 


188  SOL 

espagnol,  nommé  Juan  de  Padraza  y  Castilla ,  trouvèrent  que  le 
pouls  dicrote  annonce  plutôt  la  disposition  au  saignement  de  nez 
que  l'hémorrhagie  imminente ,  d'après  les  règles  que  Solano  lui- 
même  avait  précédemment  tracées  à  cet  égard. 
L'ouvrage  de  Solano  a  pour  titre  : 

Lapis    lydîus    Àpolhnis.    Madrid ,  Idioma  de  la  uaturaleza  ,    con  el 

X73i,  in-fol.  quai  se  ensegna  al  medico,  como  a  de 

L'ouvrage    de    Guttierrez    de    los  curar  los  morbos    agudos.   Madrid , 

Bios  indiqué  ci-  dessus  est  intitulé:  1737,  iu-8. 

SOLAYRÈS  DE  RENHAC  (François-Louis- Joseph)  naquit  à 
Calhac,  diocèse  de'Cahors,  au  mois  d'août   1737.  C'est  aux  re- 
cherches de  M.  Naegele,  l'un  des  professeurs  d'obstétrique  les  plus 
célèbres  de  l'Allemagne,  et  à  celles  de  son  fils,  qu'on  est  redevable 
de  la  connaissance  des  principales  circonstances  de  la  vie  de  So- 
layrès.  Il  fit  ses  études  médicales  à  Montpellier,  où  brillaient  alors 
Sauvages,  Lamure,  Venel  et  Barthez,  dont  il  obtint  l'estime  et  gagna 
l'amitié  par  son  zèle  pour  le  travail  et  par  les  talens  dont  il  donna 
des  preuves  précoces.  Il  s'appliqua  d'une  manière  particulière  à  l'a- 
natomie  et  devint  un  habile  préparateur  ;  il  suivit  aussi  avec  beau- 
coup de  soin  les  leçons  sur  les  accoui  hemens  du  professeur  de  chi- 
rurgie J.  Serres,  dont  il  fut  le  disciple  de  prédilection.  En  1764  , 
Solayrès  fit  un  voyage  à  Paris,  pour  voir  son  frère  Antoine ,  ecclé- 
siastique  demeurant  à  Puteaux ,  près  Saint -Cloud.  De   retour  à 
Montpellier,  il  subit  ses  examens  pour  le  baccalauréat  et  soutint,  le 
17  août  1765,  sa  thèse  sur  les  principes  de  l'art  des  accouchemens. 
Il  fut  licencié  le  18  mars  1 767  et  promu  au  doctorat  le  3  juillet  de 
la  même  année.  En  1 768,  il  vint  à  Paris,  où  il  ouvrit  des  cours  d'ac- 
couchemens  qui  eurent  beaucoup  de  succès.  De  la  Martinière  ,  qui 
était  devenu  son  protecteur  à  la   recommandation  du  professeur 
Serres,  le  détermina  à  se  faire  agréger  au  collège  de  chirurgie,  où 
il  aurait  occupé  une  chaire  ;  c'est  pour  entrer  dans  cette  compagnie 
qu'il  devait  soutenir,  le  aa  décembre  1771,  sa  thèse,  devenue  célè- 
bre, sur  le  mécanisme  de  l'accouchement  naturel  ;  mais  les  rapides 
progrès  de  la  phthisie  pulmonaire  dont  les  premiers  symptômes 
s'étaient  manifestés  depuis  plusieurs  années  ne  lui  permirent  pas  de 
remplir  cette  formalité.  Il  succomba  le  3  avril  1772,  à  l'âge  de  35 
ans. 

Si  le  mérite  de  Solayrès  n'a  point  été  absolument  méconnu ,  du 


SOL  169 

moins  s'était-on  long-temps  borné  à  dire,  d'une  manière  générale, 
et  simplement  par  tradition,  qu'il  avait  contribué  à  éclairer  la  doc- 
trine du  passage  de  la  tête  du  fœtus  à  travers  le  bassin.  Le  profes- 
seur Naegele  a  en  quelque  sorte  exhumé  sa  mémoire  et  les  titres 
sur  lesquels  se  fondent  ses  droits  à  une  juste  célébrité,  car  on  peut 
dire  que  c'est  au  professeur  de  Heidelberg  qu'on  doit  la  publication 
récente  qui  a  été  faite  de  la  thèse  de  Solayrès,  quoiqu'un  autre  s'en 
soit  fait  l'éditeur.  Nous  nous  bornerons  à  dire,  avec  M.  Naegele  fils, 
que  par  cet  écrit  Solayrès  a  plus  fait  pour  la  connaissance  du  méca- 
nisme de  l'accouchement  naturel  qu'aucun  de  ses  devanciers.  Tout 
ce  qui  nous  reste  d'un  homme  aussi  distingué  se  réduit  aux  deux 
thèses  suivantes  : 


Elementorum  artls  obstetriciœ  corn- 
penilium  quod  in  augustissimo  Ludo' 
viceo  medico  ,  Deo  duce,  et  auspiee 
Virgine  Dei  para,  ab  horâ  octavâ  ad 
meridiem  lueri  conabitur  F.  L.  J.  So- 
layrès de  Renhac,  è  loco  Calhac,  etc., 
die  17  mens.  aug.  ann.  1765,  pro 
baccalaureatus  gradu  consequendo., . 
Montpellier,  1765,111-4. 

Dus.  de  partit  viribus  maternis  ab' 
soluto  qtiam....  tacri  conabitur  F .  L. 


J.  S.  die  mens,  decembrls,.. .  1771, 
pro  actu  publico  et  magisterii  laureâ. 
Paris,  1771,111-4.  36pp.  Quelques 
exemplaires  contiennent  nn  simple- 
ment de  5  pages  sur  les  organes  gé- 
nitaux de  la  femme.  Cette  thèse  a  été 
réimprimée  par  les  soins  de  Ed.  v. 
Siebold,  Berlin,  i83i,  in-8,  et  mal 
traduite  en  allemand  par  Wertheim. 
Francfort,  i835,  in-8. 


SOLENA.NDER  (Régnier  ),  né  a  Burick,  dans  le  duché  de  Clè- 
ves,  en  1 525,  étudia  pendant  trois  ans  la  médecine  à  Louvain,  puis 
il  passa  en  Italie,  où  il  suivit  pendant  sept  années  les  principales 
universités;  il  revint  par  la  France  et  rentra  dans  sa  patrie.  Le  duc 
Guillaume  le  prit  pour  son  premier  médecin.  Solenander  occupa  ce 
poste  à  la  cour  pendant  37  ans,  il  vivait  encore  au  commencement 
du  dix-septième  siècle.  Stahl  faisait  beaucoup  de  cas  du  recueil  de 
ses  consultations,  c'était  leur  accorder  plus  qu'elles  ne  méritent. 

jtpologia   quâ   Julio  Alexandrino  Consiliorum  medicinalium  s€ctionet 

respondetur  pro  jirgenterio.Yioreuce,  quinque.   Francfort,    i5g6  ,    in-fol. 

i556,  in-8.  Hanan,  1609,  in-fol. 

De   caloris  fonlium    medicatorum  (Kestner  —  Jœcher  — •  Haller.) 

causa    et    temperatione     libri     duo. 
Lyon,  i558,  in-8. 


SOLINGEN (Corneille  Van  ), célèbre  chirurgien  et  accoucheur 


19° 


SOM 


hollandais,  vivait  à  La  Haye  dans  la  dernière  moitié  du  dix-sep- 
tième siècle.  Les  biographes  ne  nous  apprennent  rien  sur  les  cir- 
constances de  sa  vie;  et  ses  ouvrages,  écrits  en  hollandais  ,  sont 
beaucoup  moins  connus  en  France  qu'ils  ne  mériteraient  de  l'être. 
Voici  les  titres  qu'ils  portent  dans  l'original  et  dans  la  traduction 
allemande  qui  en  a  été  faite. 


Miscellanea  chirurgien.  Utrecht, 
1677,  in-4. 

Embryulcia  ofie  ofhadinge  eenes 
doden  vrages  door  de  hand  van  de 
Heelmester.  La  Haye,  1673,111-12.  — 
Embryulcia  oder  Herausziehung  einer 
Todten-Frucht  durch  die  Hand  des 
Chirurgi....  an  dent  Hollandischen 
ins  Hoch-teutsche  iibersetzet,  von  Tob. 
Tencero.  Francfort  et  Leipzig,  1693. 
in-4- 

Manuale  opération  der  Chirurgie; 
beneffens  het  arnpt  en  piigt  der  Vrœd- 
vrouwen,  midsgaders  besondere  aan- 
merkingen  de  Frouwen  en  Kinderem 
Betreffende.  'Met  pi.  Amsterdam, 
1684,  in-4. 


Aile  de  médicinale  en  chirurgicale 
werken,  mitsgaders  Embryulcia  vera. 
Benejfens  het  ampt  en  pligt  der 
Vrœdwrouwen.  Amsterdam,  1698, 
in-4. 

Cornelii  Solingen,  med.  ckir.  doct. 
in  dem  Haag,  Hand-  Griff  der  Wund- 
Artzney,  nebst  dem  Ampt  and  PJlicht 
der  ffeh-Miitter ,  wie  auch  sonder- 
bare  Anmerhungen  von  Frauen  und 
Kindern,  denen  ist  beygefùget  dessel- 
ben  auloris  Embryulcia,  oder  Auszie- 
hung  einer  Todten-  frucht ,  etc.  etc. 
Francfort-snr-1'Oder,  in-4,  fig« 

(Kestner  —  Haller.) 


SOMMER  (Jean-Christophe),  né  à  Nordheim  en  17^1,  fut  pre- 
mier médecin  du  duc  de  Brunswick  ,  et  conseiller  à  sa  cour,  pro- 
fesseur de  chirurgie  au  collège  anatomico-chirurgical ,  professeur 
d'accouchemens  pour  les  sages-femmes  ,  et  inspecteur  de  l'hôpital 
de  Brunswick.  On  lui  doit  les  ouvrages  suivans  : 


Beobachtungen  und  Anmerhungen 
liber  die  in  der  Gebœrmutter  zuriick 
gebliebene  und  in  einen  Sack  einges- 
chlossene  Nachgeburt.  Brunswick  , 
1773  ,  in-4. 

Sammlung  der  auseslesensten  und 
neuesten  Abhandlungen  fur  Wun- 
dœrzte.  istes &«cA. Leipzig,  1778.  ites 
und  3tes  Stiick.  Leipzig,  1770.  ^tes 
und  5tes  Stiick.  Leipzig,  1780.  6les 
Stiick.  Leipzig,  1781.  7 tes  Stiick. 
Leipzig,  1783,  in-8. 


Nene  Sammlung  der  auserlesensten 
Abhandlungen  Jïtr  JVundœrzte.  24 
Stiick.  Leipzig,  1783,  in-8. 
Continué  sous  ce  titre: 
Neucste  Sammlung  der  besten 
Abhandlungen  fur  JVundœrztc ;  aus 
'verscliiedencn  Sprachen  iibersetzt . 
istes  und  ites  Stiick.  Mit  Ku/f.  Jbiil. 
1790.  3tes  und  l^tes  Stiick.  Ibid.  1791, 
in-8. 

Geschichte  einer  Zmllingskaiserge' 
burt.  Ibid,  Ï780,  in-4. 


SOM 


*9* 


Die  Axe  des  we'iblichen  Beckens 
beschrieben.  Mit  i  Kupfer.  Bruns- 
wick (Weissenfels  )  1791  ,  in-8.  île 
Anflage(ïe  titre  seul  est  nouvean). 
Ibid.  1797,  in-8. 

Prœnotionum  obstetriciarum  Pen- 
sum l.  Brunswick,  1794»  in-4- 

Von  dem  fl'ùchtigen  Salmiakgeist , 
aïs  einem  hochst  wirksctmen  Mittel 
zur  Wiederbelebung  der  Erstickten, 
in  den  gel,  Beytrœgen  zu  den  Bruun- 
schw.  Anzeigen  1778.  St. gg.  u.  ff. 

Beytrœge  zur  medicinischen  Electri- 
citcet,  zur  Beantwortung  der  Frage: 
welchen  Einfluss  die  poiitive  und  né- 
gative Electricitœt  au f  dem  Pulshabe  ? 
aus  dem  Franz,  des  Hrn.  von  Mai um 


ùbersetz  ;  in  Baldingers  neuem  Maga- 
zin  B.  8.  #.5.  S.  4r4-422  (1786). 

liecensione  in  der  allgem.  teutschen 
Bibliotek. 

Luterœrischer  Beytrag  zur  Ges- 
chichte  des  thierischer  Magnetismus 
und  der  Desorganisation  ;  Ibid.  1787, 
Se,  55. 

(?)  Aug.  Ludw.  Schott's  j'uristisch- 
praktisches  JVœrterbuch  Ganz  umge- 
arbeitet  und  bedeutend  vermehre , 
nebst  angehœnglen  Wœrterbuche  iïber 
die  Both-  welche  songcnannteGauner- 
oder  Zigeunerund  Spitz-bubensprache. 
Erlang,    1821  ,  in-8. 

(Sied.  chir.  Zeitung. —  Meuse].) 


SORG  (  François-Lothaire-Auguste),  né  à  Wurzbourg  le  3 1 
août  1773,  fut  reçu  docteur  en  médecine  en  1798,  dans  l'Univer- 
sité de  cette  ville,  et  y  fut  nommé  bientôt  après  professeur  extraor- 
dinaire de  chimie  et  de  physique. 


Dis  s,  inaug.  sistens  expérimenta 
physiologica  et  medica.  Wurzbourg, 
1798,  in-8. 

Disquisitiones  physiologieœ  circa 
respiracionem  insectorum  et  vermiurn, 
quibus  pabnam  adjudicavit  societai 
regia  scienùarutn  Gottingensis.  Helm- 
stadt,  i8o5 ,  in-8. 


Chemische  Untersuchung  eines  <rf/a- 
betisehen  Harnes  ;  in  dem  Neues 
allgem.  Journal  der  Chemie  S.  6  .  H. 
i.N.  2.(i8o5.) 

(Mcd.  chir.  Zeitung.  — Meusel,) 


SORBAIT  (Paul  de)  était  natif  du  Hainaut.  Il  fit  ses  études  mé- 
dicales à  Vienne,  et  devint  premier  professeur  de  médeciue  dans 
cette  Université,  en  i655.  Le  titre  de  premier  médecin  de  l'impé- 
ratrice lui  ayant  été  conféré  en  1679,  u  abandonna  la  carrière  aca- 
démique. Il  mourut  le  28  avril  1691.  Ses  ouvrages  ne  justifient 
point  la  réputation  dont  il  jouit  de  son  vivant;  on  y  voit  qu'il  don- 
nait dans  les  rêveries  du  Paraselcisme  et  de  la  cabale,. 


Vniversa  medicina,   tam   theorica      tutionum   medicarum   et    analomica- 
quàm  praclica ,  nempe  isagoge  insti-     rum  ;  methodus  medendi  cum  contra* 


19a  SPA 

versiis,  annexa  sylvà  medicâ.  Nnrem-  manuscriptis  genommen  und  verten- 

berg,  167a,  in-fol.  — Vienne,  1680,  dert.  Vienne,  1680,  in-4. 

in-fol.  —  Ibid.  1701,  in-fol.  Commentaria    et    controversiee    in 

Consiliummedicuindepeste.VienTie,  omnes   libros    aphorismorum   Hippo- 

1679,  in-8.  crac is.  Vienne,  1701,^-4. 

Gesprœch  von  der  su  Wien  gras-  hagoge   instiiutlonum  medicarum. 

sirende   Contagion.   Vienne,    1679,  Vienne,  1678,  in-4. 
in-8. —Gotha,  iG8a,  in-12.  (Paquot. —  Eloy.) 

Pestordnung  aut  J.'G.  Managelœ 

SPALLANZANI  (Lazare),  naturaliste  célèbre,  mérite,  sans  avoir 
été  médecin,  d'occuper  une  place  distinguée  dans  l'histoire  de 
notre  science,  pour  les  chefs-d'œuvre  de  physiologie  expérimen- 
tale dont  il  l'a  enrichie.  Il  naquit  à  Scandiano,  dans  le  duché  de 
Modène;  commença  son  éducation  sous  son  père,  habile  juris- 
consulte, puis  fut  envoyé  à  quinze  ans  au  collège  des  jésuites  de 
JReggio.  Du  collège  il  alla  à  l'Université  de  Bologne.  Sa  famille 
exigea  de  lui  qu'il  se  livrât  à  l'étude  des  lois  ;  mais  cette  étude  ne 
lui  inspira  aucun  intérêt,  et  il  revint  à  celle  des  sciences  naturelles, 
pour  lesquelles  il  était  né.  A  l'âge  de  vingt-six  ans,  il  fut  nommé 
professeur  de  belles-lettres  et  de  philosophie  à  Reggio.  Tout  en 
cultivant  ces  branches  du  savoir  humain  de  manière  à  s'y  distin- 
guer, il  commença  dès-lors  à  s'occuper  d'une  manière  suivie  de 
recherches  sur  des  points  de  physique  et  de  physiologie  sur  les- 
quels il  sentait  le  besoin  de  jeter  de  nouvelles  lumières  ;  et  il  aban- 
donna presque  entièrement  la  littérature  lorsqu'en  1770  il  fut 
nommé  professeur  d'histoire  naturelle  et  directeur  du  Musée  de 
Pavie.  Depuis  lors,  sa  vie,  entièrement  consacrée  à  ses  études  de 
prédilection,  fut  partagée  entre  les  fonctions  du  professorat,  dans 
lesquelles  il  brilla ,  des  voyages  scientifiques,  auxquels  il  consacra 
plusieurs  années ,  des  recherches  expérimentales ,  dont  le  nombre 
fait  autant  d'honneur  à  sa  constance  que  leurs  résultats  en  font  à 
sa  sagacité.  Spallanzani  mourut  d'apoplexie  le  12  février  1799. 
Qui  ne  connaît  ses  remarquables  ouvrages  sur  la  digestion,  la  res- 
piration ,  la  génération ,  la  circulation  ?  C'est  après  la  publica- 
tion de  ce  dernier  que  Haller  lui  dédia  un  volume  de  sa  physiologie, 
en  ces  termes  : 

«  Illustrissimo  viro  Lazaro  Spallanzani  summo  naturae  in  mini- 
»  mis  et  difficillimis ,  indagatori ,  ob  ejus  in  veri  finibus  extenden- 
»  dis,  mérita  D.  D.  D.  Hallerus.  & 

Spallanzani  a  écrit  les  ouvrages  suivans  : 


SPA 


19* 


Littere  tre  al  signor  conte  Alga- 
rotti.  Reggio,  1760, 

Descrizione  d'un  viaggio  inontano 
con  osservazioni  sull'  origine  délie 
/butane,  lettere  due  al  Vallisnieri , 
figlio  ,  1762.  {Raccolta  d'opuscoli 
scientifici.  Commentar.  XIF '.) 

De  lapidibus  ab  aquâ  resilientibus 
dissertatio  ,   1766. 

Saggio  di  osservazioni  microsco- 
piche,  relative  al  sistema  délia  gene- 
razione  de'  signori  Tseedham  e  Buf- 
fon.  Modène,    1767,  in-8. 

Prodromo  sopra  le  reproduzioni 
animali.  Modène,   1768,  in-8. 

Dell'  azione  del  cuore  ne'  vasi  san- 
guini ,  nuove  osservazioni.  Modène, 
1768, in-8. 

Invito  a  intraprendere  sperienze 
onde  avère  muletti  nel  popolo  degli 
insetti  per  tentar  di  sciogliere  il  grand 
problema  délia  generazione.  Modène, 
1768,  in-8. 

Contemplazioni  délia  natura  del 
signor  Bonnet,  traduzione  dal  fran- 
cese,  con  note.  Modène,  1769,  2  vol. 
in-8. 

Prolusio  Lazari  Spallanzani  in 
regio  gymnasio  Ticinensi.  Pavie , 
1770,  in-8. 

Dei  /enomeni  délia  circolazionc 
osservata  nel  giro  universale  dei  vasi; 
dei  fenomeni  délia  circolazione  lan- 
guente  ;  dei  moti  del  sangue  indepen- 
denti  del  cuore  ;  e  del  pulsar  délie 
arterie;  dissertazioni  quatro.  Modène, 
1777,111-8.  Traduit  en  français  par 
lourdes. 

Opuscoli  di  fisica  animale  e  vege- 
tabile,  con  due  lettere  del  signor  Bon  ■ 
net.  Modène,  1776.  a  vol.  in-8.  Trad. 
en  français  par  Sennebier. 


Dissertazioni  di  fiiica  animale  e 
vegetabile.  Modène,  1780,  2  vol. 
in-8.  Trad.  en  français  par  Sennebier. 
—  Le  premier  volume  traite  de  la 
Digestion;  le  second,  des  Générations 
naturelles  et  artificielles. 

Lettera  apologetica  in  riposta  aile 
osservazioni  su  lia  digestione  del  signor 
Giovanni  Hunter.  Milan  ,  1788  , 
in- 4. 

Lettera  a  un  amico  di  Mantova. 
Pavie. 

Précis  d'une  lettre  sur  l'électricité 
de  la  torpille  (Journal  de  physique, 
etc., de  Rosier,  1783,  trad.  du  sixième 
volume  des  Opuscules  choisis  de 
Milan). 

Lettere  due  relative  a  diverse  pro- 
duzioni  marine  e  diversi  oggetti  /os- 
sili  e  montani,  a  signor  Carlo  Bonnet 
(Mem,  délia  Soc.  italiana.  Vérone, 
tome  2 ,  et  Journal  de  Rosier,  tome 
28  et  29). 

Osservazioni  fisiche  institute  ntlV 
isola  di  Citera ,  oggi  di  Cerigo  {Soc. 
ital.  di  Verona,  tom.  3,  ann.    1786). 

Viaggi  aile  due  Sicilie  ed  in  aie  une 
parti  dell'  Apennino.  Pavie,  1792, 
6  vol.  in-8.  Trad.  en  fiançais  par 
Toscan   et  Duval. 

Lettera  sulla  pioggia  di  sassi  ave- 
nuta  in  Toscana ,  nel  1 6  Giugno  del 
anno  1794  (Bibl.  /isico  medica  di 
Brugnatelli,  tom.  3,  ann.  1795). 

Chimico  esame  digli  sperimenti  del 
signor  Gôetelling.  Modène,  1796, 
in-8. 

Lettera  al  signor  Guibert  (Journal 
de  Brera,  tom.  3). 

Lettera  sopra  il  sospetto  di  un 
nuovo  senso  nei  pipistrelli  ,  etc. 

(lourdes — Alibert— Desgenettes. } 


194  SPI 

SPEDALIERI  (Archancfxo)  naquit  en  1779  à  Bronte,  petite 
ville  près  du  mont  Etna.  Il  acheva  ses  études  médicales  à  Catane. 
Il  jouissait  déjà  d'une  certaine  réputation  dans  toute  la  Sicile,  et 
particulièrement  à  Palerme,  pour  quelques  petits  mémoires  qu'il 
avait  publiés.  Après  avoir  perdu  tout  ce  qu'il  possédait  et  séjourné 
en  divers  endroits  ,  il  vint  à  Milan,  où  Moscati,  qui  jouissait  alors 
de  toute  sa  célébrité,  et  que  les  titres  de  comte  et  de  sénateur  pla- 
çaient dans  une  haute  positionne  prit  dans  sa  maison  à  titre  de  se- 
crétaire d'un  ordre  inférieur;  mais  ses  talens  lui  eurent  bientôt  ga- 
gné l'estime  et  l'affection  de  6on  protecteur,  et  grâce  à  son  crédit 
il  fut  nommé  à  Bologne  professeur  de  clinique  en  second  près  de 
Testa.  Ses  succès  y  furent  d'autant  plus  remarquables  qu'il  se  trou- 
vait placé  à  côté  d'un  savant  très  capable  de  faire  des  leçons  théo- 
riques, mais  peu  propre  à  briller  dans  l'enseignement  de  la  pra- 
tique de  l'art.  Par  suite  des  bouleversemens  politiques  de  l'Italie,  il 
perdit  cette  place;  il  revint  alors  à  Milan  près  de  Moscati,  qui  lui 
fit  donner  la  chaire  de  physiologie  et  d'anatomie  comparée  à  l'Uni- 
versité de  Pavie.  Spedalieri  eut  assez  de  talent  pour  soutenir  sa  ré- 
putation à  côté  de  Scarpa.  Le  délabrement  de  sa  santé  détermina 
en  1821  Spedalieri  à  retourner  en  Sicile.  Il  se  fixa  à  Palerme  et  y 
fut  nommé  professeur  d'anatomie.  Spedalieri  mourut  en  i8a3,  à 
peine  âgé  de  quarante-quatre  ans. 

Uledicinœ  praxeos  compendium  ad  siciliano.  Letto  nella  grand'  aida  délia 

mentem   Cl.    Clarke.    Pavie,     181 5,  Imp.  Reg.Universita  di  Pavia,  per  rin- 

1 8 1 6,  2  vol .  novamento  degli  studi  il  giorno  XII, 

Rijlessioni  sopra  una  straordinaria  di  Novembre  1816.  Milan,  181- . 
rottiira  dello    slomaco .  Pavie,  181 5,  Spedalieri  avait  entrepris  nn  grand 

in-8.  ouvrage  que  la  mort  ne  lui  permit  pas 

Elogio  storico  di  Giovanni  Filippi  d'achever. 
Ingrassia,  célèbre  medico  e  anatomico  (Med.  chir.  Zeitung.) 

SPIELMANN  (Jacques  Beinhold),  célèbre  professeur  de  chimie 
et  de  pharmacologie,  naquit  à  Strasbourg  le  21  mars  1722.  Il  fit 
ses  études  dans  sa  ville  natale,  puis  il  entreprit  en  1740  un  voyage 
en  Allemagne,  dans  lequel  il  fit  un  long  séjour  à  Berlin  pour  mettre  à 
profit  les  leçons  des  naturalistes  et  des  médecins  qui  y  brillaient  alors. 
En  1742,  il  alla  à  Fribourg,  où  il  s'appliqua  à  l'étude  de  la  métal- 
lurgie. De  là  il  revint  dans  sa  ville  natale,  et  se  rendit  bientôt  après 
à  Paris,  où  il  séjourna  quelque  temps.  A  son  retour  à  Strasbourg, 
il  se  fit  agréger  dans  le  Collège  des  apothicaires  dont  son  père  fai- 


SPI 


r95 


sait  partie.  Il  fut  reçu  docteur  en  médecine  en  1748.  L'année  sui- 
vante, il  fut  reçu  professeur  extraordinaire  de  médecine.  En  inb6 
il  fut  professeur  d'éloquence,  et  trois  ans  après  professeur  ordi- 
naire de  médecine,  de  chimie,  de  botanique  et  de  matière  médicale 
Il  mourut  le  5  septembre  1783.  Ses  Institutions  de  chimie,  cel- 
les de  matière  médicale  et  sa  Pharmacopée  sont  des  ouvrages  de 
beaucoup  de  mérite,  ainsi  que  beaucoup  de  thèses  soutenues  sous 
sa  présidence  et  auxquelles  il  avait  eu  part. 

Diss.  inaug.    de   principio  salino.  Diss.  de  animalibus  nocivis  Alsatiœ. 


Strasbourg,  1748,  in-4. 

Diss.  deoptimo  recens  nati  infantis 
alimento.  Strasbourg,  1753,  in-4. 

Diss.  de  fonte  medicato  Niederbron- 
neiisi.  Strasbourg,  i  753,  in-4- 

Diss.  de  hjdrargyii  prceparatorum 
in  sanguine  efjectibus.  Strasbourg , 
1761, in-4 


Strasbourg,  1768,  in-4. 

Diss.  Acacia;  ojficinalis  historia. 
Strasbourg,  1768,  in-4. 

Examen  acidipinguis.  Strasbourg, 
17 60,  in-4. 

Index  plantarum  horti  Argentora- 
tensis. . . ,  in-8. 

Diss.  sistens  examen   de   composi- 


-                                                                     -—-.,««,,,,  examen  ae   compost- 

Dus.  sistens  lustoriam  et  analysin  t'ionr    rt    „c„  „~„-n~.  c.      . 

.                7       .       .      _        .     '■'  none    et    usu  argillœ.  Strasbourg, 

jontis    Rippolsaviensis.    Strasbourg   ,  1773    in-i 


1762,  in-4 

Diss.  sistens  cardamomi  historiam 
et  vindicias.  Strasbourg  ,  1762  , 
in-4. 

Institutiones  chemiœ ,  prœlectioni- 
bus  academicis  adeommodatœ.  Stras- 
bourg, 1763,  in  8.    Editio  II.  aucta 


Institutiones  materiœ  medicœ,  prœ. 
lectionibus  academicis  adeommodatœ. 
Strasbourg,  ,774,  in_8.  Editio  nova 
revisa.  Strasbourg,  1784,  in-8.  Teut- 
sch,-von  seinem  Solme,  Johann  Jakob. 
Strasbonrg,  1775,  in-8. 

Diss.  sistens  historiam  aerisfactitii. 


„       7.  ,,      .     ,     t,     ,   .  JJISS-  sistens  historiam 

Strasbourg,  1760,    in-4.   Traduit  en      et      1^  . 

français   par  Cadet    le   jeune.    Paris, 

Traduit  srJab'<s    medicamentorum.    Stras- 

bourg, 17  78,  in-8. 

Diss.  de  causdeitate.  Strasbourg , 
17  79»  in-4- 

Diss.  sistens  analecta  de  tartaro. 
Strasbourg,  1780,  in-4. 

Diss.  sistens  commentarinm  de  ana- 
fysi  urinai  et  acido phosphoreo.  (Diss. 
de  Lautb.)  Strasbourg,  1781,  in-4. 

Pharmacopea  generalis.  Stras- 
bourg, 1783,  in-4. 

Sur  le  bitume  de  l'Alsace;  dans 
les  mémoires  de  l'Académie  rojale 
des  Sciences  de  Berlin,  en  1758. 

Kleine  practische  medicinische  und 
chemische   Schri/ten;   in   den    Teut- 


1770  ,  2  volumes  in- 12 
en  allemand  sous  ce  titre  :  Che- 
mische Begriffe  und  Erfahrnngen  ; 
tiach  der  Lateinischen  Urschrift,  und 
der  Franzœsischcn  Uebersetzung,  mit 
Anmerhungen  des  Hm.  Cadet;  von 
Joh.  Herm.  PJingsten.  Dresde,  1783, 
in-8. 

Diss.  spécimen    de   argilla.  Stras- 
bourg, 1765,  in-4. 

Prodromus  Florœ  Argentoratensis. 
Strasbourg,  1766,  in-8. 

Diss.  de plantis  venenatis  Alsatiœ. 
Strasbourg,  1766,1^-4. 

Diss.  sistens  expérimenta  c'uca  na- 
turam  bilis.  Strasbourg,  1767, in-4. 


îg6  SOE 

sche  Sprache  ubergetragen.  Mit  Kup-      Argentoratensium  edentcW'uwer..'&vL- 
fern.  Leipzig,  1786,  in-8.  remberg,  1777-178 1,  iv  vol.  in-8. 

Delectus  dissertationum  medicarum  (Baldinger. — Vicq-d'Azyr.) 

SPIERING  (Henri  Théophile),  médecin  àElmshorn,  dans  le 
comté  de  Rantzau ,  fut  un  praticien  habile  et  un  écrivain  judicieux 
de  la  fin  du  dernier  siècle.  Les  biographes  ne  nous  apprennent  rien 
sur  sa  vie.  On  lui  doit  entre  autres  ouvrages,  essentiellement 
pratiques,  un  recueil  intéressant  d'observations  de  médecine.  Voici 
les  titres  de  ses  divers  écrits. 

Handbuch  der  inneren    und  ausse-  Ergcenzungen  zu    dem  Handbuche 

ren    Heilkunde.    isten   Bandes     ister  der   innern   und  aussern  Heilkunde  ; 

Theil,  Leipzig,  1796. —  1  sten  Ban-  herausgegeben  u.   s.  w.  ister  Band. 

des  zter  Theil.  Und.,    1797. —  isten  Mit  2  Kupferntafeln.  Leipzig,    4804. 

Bandes  3ter  Theil.  Ibid.,  1798,  in-8.  — %ter  Band.  IbiJ.,  i8o5,  in-8. 

isten  Bandes  t^ter  Thcil,  17  99,5'er  Anleitung  zur   Gewissheit  in   der 

Theil,  1800,  6ter  und  letzter  Theil,  praktischen  Heilkunde.Leii>zig,  1807, 

1801.  Mit  Kupfern.  in-8. 

Diss.  inaug.  (Prœs.J .F .Ackermanri)  Einige  Worte  iïber  den   holsteinis- 

de  prognosi  febrium  acutarum.  Kiel,  chen  Aussatz;  in  Hufeland's  Journal 

1786,  in-8.  fur  die  prakt.  Heilkunde  Bd.  5%  Jul. 

Medicinische  Beobachtungen     und  S.  64-1  o5. 
Erfahrungcn.  ister    Theil.  Altona  et  {Med.  chir  .ïeitung. —  Mtusei.) 

Leipzig ,  1800  ,  in-8. 

SPIGEL  (Adrien),  dont  le  vrai  nom  est  Van  der  Spieghel,  na- 
quit à  Bruxelles  en  1578.  Il  commença  ses  études  à  Malines,  et  alla 
les  achever  à  Padoue,  sous  Fabrizio  d'Aquapendente  et  J.  Casserio. 
Après  avoir  été  promu  au  doctorat,  il  voyagea  en  Belgique,  en 
Allemagne  et  en  Moravie.  Après  la  mort  de  Casserio,  il  fut  appelé 
à  le  remplacer  dans  la  principale  chaire  d'anatomie  et  de  chirur- 
gie de  l'Université  de  Padoue.  L'ardeur  excessive  qu'il  mit  dans 
ses  travaux  altéra  sa  constitution  et  ruina  sa  santé.  11  mourut  à 
l'âgî  de  quarante-sept  ans.  11  n'eut  pas  le  temps  de  mettre  la  der- 
nière main  au  principal  ouvrage  que  nous  ayons  de  lui ,  et  qui  est 
un  traité  complet  d'anatomie.  Cet  ouvrage  posthume  est  néanmoins 
remarquable ,  et  la  myologie  y  est  supérieure  à  ce  qui  avait  été 
fait  jusqu'alors.  Ce  furent  Liberalis  Crema  et  Daniel  Bucretius  qui 
en  donnèrent  les  premières  éditions. 


SPR  197 

Isagoges    in   rem    herbariam    libri  De  humani  corporis  fabricâ  libri. 

duo.    Padoue,  160G,    in-4.  Padone,  Venise,    1625  ,  in-fol.,    fig.    Venise, 

1608,  in-4. —  Leyde,   i633,  in-12. —  1627,  in-fol. — Francfort,  1 632,  in-4. 

Helmstadt,  1667, in-4.— Leyde,  1673  — Francfort,    1646,    in-4.   Venise, 

in-16.  i654,  in-fol. 

De   lumbrico   lato  liber ,  cum  nous  De  formato  fœtu  liber,  etc.  Padone, 

et  ejusdern   lumbrici  icône.  Padoue,  1626,    in-fol. —  Francfort,    i63i  , 

1618,  in-4-  in-4. 

De     semitertianâ     libri    quatuor.  Opéra  quœ  exstantomnia.  Amster- 

Francfort,  1624,  in-4.  dam,  i645,  parles  soins  de  van  der 

Catastrophe  anatomice  publicœ   in  Linden  ,  in-fol. 
lycceo  Patavino Jeliciter  absolutœ.Pa-  (Paqnot,  —  Eloy,  — ÏSroeckx.,Hist. 

done,   i()24,  in-4.  de  la  med.  Belg.) 

SPRENGEL  (Kurt)  ,  l'un  des  hommes  les  plus  distingués  de 
notre  siècle,  et  l'un  de  ceux  qui  font  le  plus  d'honneur  à  l'Alle- 
magne, naquit  le  3  août  1766  à  Boldekou,  près  d'Anklan.  Son 
père,  prédicateur  de  l'Evangile,  était  un  homme  distingué  par  ses 
connaissances  dans  les  sciences  naturelles,  et  il  eut  pour  mère  une 
sœur  du  savant  Adelung.  Son  oncle  Chr.  Conrad  Sprengel  était 
un  botaniste  de  réputation.  Né  au  sein  de  la  science,  et  nourri  de 
sa  substance  dès  ses  premières  années,  Kurt  Sprengel  donna  des 
preuves  précoces  d'un  talent  propre  à  féconder  les  germes  déposés 
dans  sa  jeune  intelligence.  Par  les  soins  de  son  père,  il  apprit, 
outre  les  langues  savantes,  la  langue  hébraïque,  et  il  n'eut  besoin 
que  d'une  grammaire,  d'un  dictionnaire  et  de  quelques  livres 
pour  apprendre  lui-même  l'arabe.  II  possédait  une  instruction  so- 
lide et  variée,  quand  il  se  chargea,  à  l'âge  de  dix-sept  ans,  d'une 
éducation  particulière  dans  une  famille  honorable  de  près  de 
Greifswald.  Dans  sa  dix-neuvième  année,  en  1785,  il  commença 
ses  études  académiques  à  l'Université  de  Halle,  et  dès  1787  il  ob- 
tint le  titre  de  docteur  en  médecine.  Il  suivit  quelque  temps,  comme 
élève,  la  pratique  du  docteur  Daniel.  Il  devint  collaborateur,  et 
fut  bientôt  le  rédacteur  principal  d'un  journal  de  médecine  et  d'his- 
toire naturelle.  Il  fit  en  même  temps  des  cours  de  médecine  légale 
et  d'histoire  de  la  médecine,  et  fut  nommé  professeur  extraordi- 
naire à  l'Université  en  1789.  Il  fit  avec  le  plus  grand  succès  des 
cours  de  pathologie  générale,  leçons  qu'il  a  continuées  sans  inter- 
ruption jusqu'en  1817,  époque  où  il  abandonna  presque  entière- 
ment l'enseignement  de  la  médecine  pour  celui  de  la  botanique.  Il 
fut  attaché  à  l'Université  en  1795  comme  professeur  ordinaire,  et 
depuis  on    fit  de  grands  sacrifices  pour  l'y  fixer,  quand  des  offres 


ï98  SPR 

brillantes  lui  furent  faites  à  diverses  reprises  pour  l'attirer  dans 
d'autres  universités,  qui  voulaient  tirer  profit  de  sa  célébrité.  Elle 
se  fondait  sur  des  talens  vraiment  remarquables  et  un  savoir  im- 
mense. Mais  c'est  surtout  comme  historien  que  Sprengel  occupe 
un  des  rangs  les  plus  élevés  dans  la  littérature  médicale  moderne. 
Ce  qui  le  distingue,  à  ce  titre,  de  ses  prédécesseurs,  et  même  des 
historiens  qui  sont  venus  depuis,  c'est  d'avoir  toujours  lié  par  leurs 
rapports  naturels  l'histoire  de  la  médecine  avec  l'histoire  de  la  ci- 
vilisation et  avec  celle  des  sciences  en  général.  Il  est  le  seul  qui  ait 
tenté  de  présenter,  pour  chaque  époque ,  le  tableau  des  efforts  de 
l'esprit  humain  dans  ses  recherches  sur  la  médecine  au  milieu  d'une 
esquisse  du  mouvement  général  qui  l'emportait  à  la  poursuite  de 
toutes  les  autres  sciences.  Ce  point  de  vue  est  une  importation  toute 
nouvelle  dans  l'histoire  de  la  nôtre,  et  constitue  pour  Sprengel  un 
titre  solide  de  gloire.  Il  est  dommage  que  dans  l'histoire  spéciale 
intrinsèque  de  la  science  et  de  l'art,  dont  il  paraît  ne  s  être  fait  une 
idée  bien  nette  qu'à  l'époque  où  il  publia  la  dernière  édition  de 
son  ouvrage  ;  il  est  dommage  que  ,  dans  cette  histoire,  qui  est  de 
beaucoup  la  plus   nécessaire,  il  n'ait  pas  aussi  bien  réussi. 

Spécimen  inaugurale  ,  sistens  rudi- 
mentorum.  nosologiœ  dynamicorutn 
prolegomena.  Halle.  1787,  in-8. 

Progr.  quœdam  ,  articulum 
CXLV1I  constitutionis  criminalis 
Carolinœ  illustrantia.  Halle.,  1787, 
in-4. 

Beytrtrge  zurGeschichte  desPulses, 
nebst  einer  Probe  seine rKommentarien 
iiber  H:ppocrates  Aphorismen.  Leip- 
zig et  Breslau,  1787,111-8. 

Galens  Fiebcrlehre.  Breslaa  et 
Leipzig,  1788,  in-8. 

Sendschreiben  iiber  den  tkierischen 
Magnetismus;  ans  dein  Schwedischen 
and  Frcenzccsischen.  Mit  Zusœtzen, 
Halle,  1788,  iu-8. 

Apologie  des  Hippokrates  und  sei- 
ner  Grundsœtze.  iscer  Theil.  Leipzig, 
1789. —  iter  und  letzter  Theil.  Ibid. 
1792  ,    in-8. 

Nette  litterarische  Nachrichten  fur 
Aente ,    JFunda-rzte  und  Naturfor' 


scher ,  au/s  Jahr  1788  und  1789, 
istes  bis  t^tes  Quartal.  Halle,  1789, 
in-8. 

Diss.  historia  doctrinœ  medico* 
rum  organicœ.  Halle,  1  790,  in-8. 

Diss.  de  ulceribus  virgœ  tentanien 
historico-chirurgicum .  Halle,  1790, 
in-8. 

Diss.  de  viribus  medicaminwn  co- 
rumque /atis .  Halle,     791,  in-8. 

Peter  Anton  Perenotti  de  Cigliano 
von  der  Lustseuche;  ans  dern  Italie- 
nischen  ;  mit  Zusœtzen.  Leipzick, 
1791,  in-8.  \ 

Karl  Peter  Tliunbcrg''s  Peisen 
in  Afrika  und  Asi«ti  ,  vorzïtglich 
in  Japon  ,  wœhrend  der  Jahre 
1772  bis  1779;  Auszugsweise  iïber- 
setzt.  Mit  Anmerkungen  von  J.  R. 
Fors  ter.  Berlin,   1791,  in-8. 

IV,  Buchaii's  Hausarzneykunde , 
oder  Aiuveisuiiç,  wie  man  den  Rraii' 
kheiten  durch  eine  sehickliche  Lebens- 


SPR 


*99 


art  nicht  nur  vorbauen ,  sondent, 
auch  durch  leichte  Arzneymittel 
abhelfen  soll.  Nack  der  eilften  en- 
ghschen  imd  der  vierten  franzcr.sis- 
chcn  Ausgabe  ubersetzt  und  mit  Zu- 
sœtzen  begleitet.  Alteubourg,  1792 
(  1791J    in-8. 

Des  Ilerrn  van  Kinsbergen  Bes- 
chreibungvom  Archipelagus  ;  aus  detn 
Hœllandischen  ubersetzt  und  mit 
Aninerkungen  begleitet.  Rostock  et 
Leipzig,   1792,   in-8. 

Die  Schicksa'e  der  Mannschaft  des 
Grossvenore,  nach  ihren  Schiffbruche 
au/  der  Kihte  der  Kaffern  im  Jahr 
1782;  aus  dem  Englischen  des  Herrn 
Carter  ubersetzt.  Berlin.  1792,  in-8. 
Bengt  Bcrgius  ùber  die  Lecke- 
reyen ,  aus  dem  Schwedischen  mit 
Anmerkungen  von  D.  Joh.  Rein- 
hold  Forster  und  D .  Kurt  Sprengel. 
2  Theile.  Halle,  1792,  in-8. 

Diss.  historia  litis  de  loco  vence 
sectionis  in  pleuritide  ,  seculo  XVI 
imprimis  habitœ  ventilatur.  Halle, 
179.Î,  in-8. 

Versuch  einer  pragmatischen  Ges- 
chichte  der  Arznejkunde .  5  Theile. 
Halle,  1792,  1800,  in-8.  Dritte  um- 
gearbeitete  Auflage.  Halle  ,  1821- 
1828,  in-8.  5  vol.  en  6  part. 

Beytrœge  zur  Geschichte  der  Me- 
dicin.  isten  Bandes  istes  Stùck.lbid., 
1794.  ites  Stiick.  Ibid. ,  1795.  Ztes 
Stiick.  Ibid.,    1796,  in.8. 

Hand'juch  der  Pathologie,  ister 
Theil  :  Allgemeine  Pathologie.  Leip- 
zig, 1795.  2fe/-  Theil:  Fieber,  Entz- 
ïindungen,  ibid.  ,  1796.  —  iter  und 
letzter   Theil,  ibid.,   1797,  in-8. 

Robert  Jackson  ilber  die  Fieber  in 
Jamaika  ;  aus  dem  Engl.  ubersetzt, 
mit  Anmerkungen  und  Zusœlzen. 
Ibid.,   1796,  in-8. 

Wii,  Roscoe's,  Lorenzo  de  Mcdicis; 


ein  Beytrag  zur  Geschichte  der  Wis- 
senschaften  in  Italien  ;  aus  dem  En- 
glischen ubersetzt  mit  Anmerkungen 
•von  J.  R.  Forster.  Berlin,  1797, 
in-8. 

C.  G.  Selle,  medicina  clinica,  seu 
manuale  praxeos  mediccc.  Ex  editio- 
ne  septima  germ.  in  lat.  transi.  B«#- 
Iin,  1797.  in-8. 

Antiquiiates  botanicœ.  Cum  II  tab. 
œn.  Leipzig,   1798,  in-4. 

Kommentar  zu  Hippocrat.  Apho- 
rism.  IV.  5  und  Hippokrates  Begriff 
vom  Exaiuhem  ;  in  Baldingers  neum 
Magazin  B.  8.    St.  4(1786). 

Erlœuierung  des  §147  der  painli- 
chen  Halsgerichtsordu  ung  Kaiser  Karls 
des  fïmfter ;  in  Pyl's  neum  Magazin 
fur  die  gerichtl.  Arzneyk.  B.  2  .  St. 
4  (r788). 

Kurze  Uebersichtdes  Kaiserschnitts 
und  Chronologische  kurze  Anzeigc 
des  iiber  dièse  Opération  bis  1790 
Herausgekommenem  Schriften;  in 
Pyîs  Repertor.  fur  die  ajfentl.  und 
gerichtl.  Arzneywiss,  B.  2.  St.  1.  S. 
Ii5-i36  (1790). 

Observationes  circa  constitutionern 
epidemicam  Hulensem ,  autumnalem 
et  hyemalem  anni  ^90;  in  A7ov,  act. 
Acad.  Nat.  Car.  T.   VIII,  p.  i<jj. 

D.  Joh.  Friedr.  Zuckert's  Allge- 
meine Abhandlung  von  den  Nahrungs- 
mitteln.  ite  Auflage,  mit  Anmerkun- 
gen. Berlin,   1790,  in-8. 

Beantwortung  der  Fragc  :  Was  ist 
Geschichte  der  Arzneykunde ,  und 
wozu  nùtzt  sie  den  Aerzien?  in  Gru- 
ners  Almanach  fiir  Aerzte  u.  s .  w. 
auf  dus  J.  1794.  S.'i.  u.  ff. 

Supplernenle  zii  den  beyden  Theilen 
seiner  Geschichte  der  Arzneykunde  ; 
ibid.,  S.  19,  u,  ff. 

Lebensbeschrcibuns    des     verstor- 


SPR 


benem  D.  und  Prof.  Aug.  W'dh.  Ber~ 
tram  ;  ibid.  5.  38  uff. 

Vorrede  und  Ânmerkungen  zu  der 
von  ihm  durchgesehenen  teutschen 
Uebersetzung  von  George  Santi  natur- 
historiscb.cn  Reise  durch  einem  Theil 
von  Toscana  ;  aus  dem  Italienischen 
von  G.  C.V.  Gregorini.  Halle,  1797, 
in- 8. 

J.  B.  Barthez  neue  Mechanik  der 
willkiihrlichen  Bewegungen  der  Mens- 
chen  und  der  Thiere;  aus  dem  Franz, 
ùbersetzt.  Halle,  1800,  in-8. 

Der  botanische  Garten  der  Univer- 
sitœt  zu  Halle  im  Jahr  1799.  Mit 
Kupfern.  Ibid.,   1800,   in-8 

Bemerkungen  iiber  einige  krypto- 
gamische  Pflanzcn;  in  Schrader's 
Joitrn.  fur  die  Botanik  B.  2.   St.    2 

(ï799> 

Vorrede  und  Anmerkungen  zu  G. 
Kleffel's  Uebersetzung  von  Schwe- 
diaur's  Werk  von  der  Lustseuche. 
Berlin,  1799,  in-8. 

K'itische  Uebersicht  des  Zustandes 
de?  Arzmykunde  in  dem  lezten  Jahrzc' 
hend.  Halle,  180 r,   in-8. 

Hanilbuch   der    Semiotik.     Halle , 

1801,  in-8. 

Erster  Nachtrag  zu  der  Beschrei- 
bung  des  botanhchen  Gartens  der 
Vniversitœt  zu  Ba.l.  Halle  ,  1801, 
in-8. 

Anleitung  zur  Kenntniss  der  Ge- 
vœchse  ,  in  Briefen.  ïsie  Sammlung  : 
von  dem  Bail  der  Gevcechse  und  der 
Bestimmung  ihrer  Theile.  Mit  4  Kup- 
fertafeln.  Halle,  1802.  —  île  Sam- 
lung.  Von  der  Kunstsprache  und  dem 
System,  Mit  8  Kup/ertafe/n .    Halle, 

1802.  —  3 te  Sammlung  :  Einleitung 
in  das  Studium  der  Ki  yptogamisch.cn 
Gewœchte.  Mit  10  Kupfcrtafeln. 
Halle,  1804,  in-8. 

Geschichte  der  Medicin    im  Ans- 


zuge.  ister  Theil.  Halle,  1804,  in-8. 

Geschichte  der  Chirurgie,  ister 
Theil: Geschichte  der  wichtigstenOpe- 
rationen.  Halle,  i8o5,  in-8.  La  suite 
est  de  W.  Sprengel. 

Flora?  halensis  tentamen  novum. 
Cum  iconibus  Xll  œri  incisis .  Halle, 
1806,  in-8. 

Mantissa  prima  Flora;  halensis; 
addita  novarum  plantarnm  centuria. 
Halle,  i8ov>  in-8.  2.  Ibid.  181 1. 

Historia  rei  herbariœ.  Tomus  I. 
Ams'elodami  1807.  Tomus  II.  Ibid. 
1808, in-8. 

Handbuch  der  Gesundheit  und  des 
langen  Lebens  ,  frey  bearbeitet  nach 
Johann  Sinclair.  Mit.  Sprengel's 
Bildn  iss,  von  Vilyn  gestochen .  Amster- 
dam ,   1808,  in-8. 

Institutiones  medicœ.  Tom.  I-VI. 
Amsterdam,  1808-1810. Chaque  par- 
tie à  un  titre  spécial. 

Vorrede  zu.  G,  C.  Stahl's  Théorie 
der  Heilkunde,  dargestellt  von  IVen- 
delin  Ruf.  (Halle,  1802,  in-8.) 

Vorrede  zu  F.  E.  Dietrich's  Volls- 
tœndigem  Lexikon  der  Gœrtnerey  und 
Botanik.  ("Weimar,  1802,  u.  ff.) 

Karl  Linné;  in  dem  Biographen 
B. 7. St.  2.  S.  207-256  (1808)  Robert 
Boyle;  Ibid.  B.  7.  St.  4.  S.  469-492 
(1808)  Albrechtvon  Haller;  Ibid  J5.8. 
St.  1.  S.  33-70.  Franz  Baco  von  Veru- 
lam;  ibid.  S    71-114  (1809). 

Observationes  de  Jungcrmanniis  , 
auC  plane  nondum  aut  minus  bine  de- 
lineatis,  in  den  Annalen  der  Wette- 
rauischen  Gesellschaft.  B .  I.  II.  1.  Nr. 
3.(1809). 

Jnhann  Auçitst  Eberhard  ,  al  s 
MenschundaJs  Biirger;  in  Wieland's 
N.  Teutschen  Merknr.  1809.  St.  4.  S. 
283-296. 

Vorrede  zu  F.  C.  BacKs  Grundzù- 
gen  zu  einer  Pathologie  der  anstec~ 


SPR 


kenden  Krankheiten.    Halle,  1810 , 
in- 8. 

Caroli  Linncei  Philosophia  bota- 
nica,  etc.  editio  quarta.  Halle,  1809, 
in-8. 

Gartenzeitung.  In  Geselhchaft 
mehrerer  prahtischen  Gartenkùnstler 
herausgegeben.  Halle,  1804,  1807. 
4.  Bde.  4  m.  ausgem.  Kpf. 

Joseph.  Addison.  Ibid.  1810,  in-4- 
(  Besonders  abgedruckt  aus  dem 
Biographen  Bd  8.) 

Von  dem  Bau  und  der  Natur  der 
Gewctchse.  Ibid.  181 1,  in-8.  m.  14. 
Kpft. 

Ant.  Jos.  Testa  ,  Profess.  in  Bolo- 
gna,iïberdie  Krankheiten  des  Herzens. 
Ein  Auszug  aus  dem  Italienischen  , 
mit  Anmerkungen  ister  Theil.  Ibid. 
i8i3,  in-8. 

Plantarum  minus  cognitarum  pu- 
gillus  I.  Ibid.  181 3.  Pug.  II.  18 14, 
in-8.  m.  2.  M.  Kpft. 

De  partibus  quibus  insecta  spiritus 
ducunt  comtnentarius.  Leipzig,  18  i5, 
in-4,  ng. 

/.  P.  Westring's  kœnigl.  Schwedi- 
schen  Leibarztes  Erfarungen  iïber  die 
Heilung  der  Krebsgeschw'ùre.  Aus 
dem  Schwedischen  'ùbersetzt,  mit  Zu- 
seetzen.  Halle,  1817,  in-8. 

Cornel.  Tacitus  Germanien,  ïtber~ 
setzt  (von  Gustav  SprengeT)  und  mit 
Erleeuterungen  herausgegeben.  Ibid. 
181 7,  in-8.  —  ite  •verbess.  Ausg. 
1820. 

Geschichte  der  Botanik.  Neue  Bear- 
beitung  und  bis  au/  die  jetzige  Zeit 
fort gefuhrt .  Altenbonrg  et  Leipzig  , 
18 1 7-1 8 1 8.  2  Thle  in-8.  m .  8 . Kpf. 

Gemeinschaftl.  mit  A.  H .  Schradtr 
und  H.  F.  Link:  Jahrhùcher  der  Ge- 
wœchskunde.   ister   Bd.     istet   Heft. 


101 

Berlin  et   Leipzig,   18 18  ,  in-8.  ites 
Heft  1819.  3tes  Heft.  1820. 

Species  umbelliferarum  minus  co- 
gnitœ.  Halle,  1818,  in-4.  fig. 

Nette  Entdecknngen  im  ganzen 
Unifange  der  PJlanzenkunde.  ister 
Band.  Leipzig,  1819,  in-8.  m.  3. 
Kpft.  iter  Band  1820  m.  3.  Kpft. 
Zter  Band  1822... 

Grundz'ùge  der  wissenschaftl.  Pflan- 
zenkunde.  Ibid.  1820,  in-8.  (En 
anglais,  Edimbourg,  1821.) 

Novi  proventtts  hortorum  academi- 
corum  Halensis  et  Berolinensis  Cenlu- 
ria  Specicrum  minus  cognitarum , 
quœ  vel  per  annum  18  18  in  Horlo 
Halensi  et  Berolinensi  floruerunt ,  vel 
siectv  missas  fuerunt.  Halle,  1820» 
in-8. 

Theophrast'  s  Natur  geschichte  der 
Gewœchse  ,  ùbersetzt  und  erleeutert. 
Erster  Theil:  liebersetzttng.  Zweiter 
Theil:  Erlœuterungen. Leipzig,  1822. 

Pedanti  Dioscoridis  Artazarbei  de 
materiâ medicâ  libri  V.adfdemCoddt 
Mss.  edit.  Aldinœ  prinetpis  mque- 
qttaque  neglectœ,  in  interpret.  priscor. 
textum  recensait,  varias  addidit  lect. 
interpret.  emend.  commentario  illus- 
travit  C.  Sprengel.  1839-30,  in-8, 
2  vol. 

Ueber  den  Einflttss  der  Berberizen 
auf  das  Getreide  im  Beichsanzeiger. 
i8o5  AV.  31 3. 

De  Fucis  quibusdam  et  confervis 
maris  mediterranei  ;  in  dem  Magazin 
der  Geselhchaft  naturf.  Freunde  in 
Berlin  Bd.  3.  (1809.)  S.    186-191. 

Umbelliferarum  gênera  queedam 
melius  defnita  ;  ibid.  Bd.  6.  S.  2  55- 

2fl2. 

Botanische-Beobachtungen  ;  ibid. 
Bd.  8.  S.  ioo-io3. 

In   umbelliferarum  gênera  queedam 


»5>2  SPR 

animadversiones;  in  Comment.  Societ, 
Gott.  recentior.  Vol.  II.  ad.  a.  1811- 
i8i3. 

Dissertât,  de  germants  rei  Herba- 
riœ  parribus  ;  in  den  Denkschriften 
der  Miïnchner  Akad,  der  JFissensch. 
1811-1812.  mathem.  Cl.  S.  i85- 
216. 

In  Graminum  minus  cognita  gênera 
quœdam  animadversiones  ;  Méin.  de 
l'Acad.  de  St.-Petersb.  T.  II  (1807- 
1808). p.  28o-3oo. 

Botanische  Bemerkungen  beym  Le- 
sen  des  Shakespeare  ;  in  der  Zeitung 
fur  die  eleg.  Welt.  i8i3.  nos  J72, 
i73. 

Plantarum  umbellifei arum  denuo 
disponendarum  prodromus  ;  in  den 
neuen  Schriften  der  naturforsch.  Ge- 
sellsch.  zu  Halle.  Bd.  2.  Hefc.  1.  (i  8 1 3) 
S.  1  folg. 

Symbolce  criticœ  in  Synonymiam 
umbeliijerurum;  in  den  Denkschriften 
der  botan.  Gescllsch.  zu  Regensburg. 
xste  Abtheil.  (i8i5)  Nr.  4.  S.  76- 
102. 

Beschreibung  und  Abbildung  des 
Kamm-und  IP'asserrispe/igrases ,  le' 
sonders  des  Florin  der  Englœnder;  in 
Schnée  s  Landwirihschafd.  Zeit.  18  1 5, 
S.  213-217. 


Auszug  aus  Humphry  Davy's  élé- 
ments of  agricultural  chemistry ;  ibid. 
p.  3oi.  et  p.  3i3. 

Androsaces  species  novœ  ;  in  Oken's 
Isis  1817.  S.  1289-1290. 

UeberPlato's  Lehre  von  Geisteszer- 
riittungen ;  in  Nasse' ns  Zeitschriftjiir 
psychische  Aerzte.  Bd.  1.  (i8i8)iVr. 
5. 

Ueber  die  neuere  Anwendung  des 
Goldes  als  Arzneymittel  ;  in  dem  Ber- 
hn.Jahrbuch  Jur  Pharmacie. Jahrgang 
20  (1819).  S.  28i-285. 

Genaue  botanische  Bestimmung 
von  zwey  Ai zneypflanzen  ;  ibid. 
Jahrg.  ai.  S    54-63. 

Ueber  den  Baum,  der  die  Pichurirn- 
Bohnen  liefcrt  ;  S.  36-3 9. 

Genauere  botanische  Bestimmung 
der  Pflanzen,welche  die  Ipecacuanha 
liefern;  ibid.  Jahrg.  22.  S.  25-36. 

Ueber  die  Narden  der  Alten  ,  ibid. 
Jahrg.   2  4- 

Memoria  O  Swarzii  ;  in  den  Ver- 
handl.  derK.  Leopold.  Akad.  der  Na- 
tw/orscher   Bd.   1.    Abth    I.  (18 19.) 

Filicum  novarum  manipulus  ;  ibid. 
Bd.  2.  Abth.   I.   (t820.J   Nr.  8. 

(Friedlaender,  Gott.  Anz.  —  Mea- 
sel.  —  Lindner.) 


SPRENGEL  (Wilhelm)  ,  fils  aîné  du  précédent ,  promettait  de 
marcher  dignement  sur  les  traces  de  son  père,  quand  il  fut  enlevé 
par  une  mort  prématurée.  Il  était  né  à  Halle  le  14  janvier  1792. 
Après  avoir  achevé  de  fort  bonne  heure  de  solides  études,  il  servit, 
en  qualité  de  chirurgien,  dans  les  armées  prussiennes  ;  puis  il  fut 
reçu  docteur  en  médecine  en  1816  -}  il  pratiqua  quelque  temps  à 
Halle,  à  Berlin,  à  Vienne,  el  fut  nommé,  en  18 1 8,  professeur  ordi- 
naire de  chirurgie  à  l'université  de  Greifswald.  11  mourut  au  mois 
de  novembre  1828.  Il  venait  de  commencer  la  publication  d'un 
grand  traité  de  chirurgie,  dont  nous  n'avons  que  le  premier  vo- 
lume. 


S2U 


203 


Ludvvig  Sacco's  nette  Entdeckun- 
gen  iiber  die  Kuhpocken ,  die  Mauke 
und  dit:  Schaafpocken.  Aus  dem  Ita- 
lien, iibersetzt .  Mit  einer  Vorrede  von 
Prof.  Kurt  Sprengel.  Leipzig  ,  1812  , 
în-8. 

P'hil.  Cavolinis's  Abhandlung  iiber 


Kurt  Sprengtl's  Geschichte  der  Chl 
rurgie,  iter  und  letzter  Theil.  Halle, 
1819;  in- 8  en  2  sections,  et  sous  ce 
titre  :  Geschichte  der  chirurgischen 
Operationen, 

J.  Hennen's  Bemerkungen  iiber  ei- 
nige   wichtige    Gegenstœnde  aus  der 


PJlanzenthiere  des    Mittelmeers.    Aus      Feldwundarzney ,   und  iiber  die  Ein- 


dem  Italien,  ùbersetzt,  und  herausg. 
von  Kurt  Sprengel.Naremberg,  i8i3, 
in-4.  M.  9  Kpft. 

Diss.  inaug.  Animadversiones  cas- 
tienses.  Halle,  1816,  în-4. 

Ever.  Home' s  practische  Beobuch- 


richtung  und  P'erwaltung  der  Laza- 
rethe.  Aus  dem  Engl.  iibersetzt,  Ibid., 
i8ao,  in-8. 

Chirurgie.  1  Bd.  Allgemeine  Chi- 
rurgie. Halle,  1828,  in-8.  Ibid.  i833, 
in-8.  Ce  volume  traite  de  rinflanima- 


tungen     iiber    die     Lehandlung   der  tion  et   des  plaies ,  en  général  et  en 

Krankheiten       der       Forsteherdiùse.  particulier. 

Aus  dem  Engl.  libers.  Leipzig,   1817,  (Lindner.  —  Enslin.) 

in-8   m.  4  Kpft. 

SPE.OEGEL  (J.-A.-Th.),  élève  distingué  de  Haller,  s'est  fait  un 
nom  par  la  publication  de  sa  thèse  inaugurale  ,  opuscule  fait  sous 
la  direction  de  son  maître  ,  et  riche  en  expériences  neuves  et  très 
bien  faites  sur  les  animaux  ,  pour  étudier  l'action  des  poisons  sur 
l'économie  animale.  Cet  ouvrage  a  pour  titre  : 

Expérimenta   circa   varia  ve/iena      collect.  Disp.  pract.  argument.  T.  FI, 
in    vivis   animalibus    institttta.    Got-      p.  543. 
tingne,  1753,  in-4.  Repus,  in   Haller, 

SPUB.ZHEIM  (Jean  Christophe),  le  disciple,  puis  l'ami,  le  col- 
laborateur ,  et  enfin  le  rival  et  le  successeur  de  Gall ,  naquit  à 
Trêves,  en  1775.  Il  vint  à  Paris  avec  Gall  dans  les  premières  années 
de  ce  siècle  ,  il  publia  avec  lui  le  grand  ouvrage  sur  l'anatomie  et 
les  fonctions  du  système  nerveux  ;  il  alla  importer  leur  doctrine  en 
Angleterre,  revint  en  Fiance,  et  prit  le  grade  de  docteur  en  la  Fa- 
culté de  médecine  de  Paris  en  18*20  ;  passa  de  nouveau  en  Angle- 
terre ,  et  de  là  en  Amérique,  où  il  est  mort  en  i834- 

Spurzheim  a  fait  subir  à  la  doctrine  de  Gall  des  modifications 
qui  n'ont  pas  toujours  été  heureuses. 

Recherches  sur  le  système  nerveux      commissaires. (En  commun  avec  Gall.) 


en  général  et  sur  celui  du  cerveau  en 
particulier;  mémoire  présenté  à  l'In- 
stitut de  France  le  14  mars  1808, 
suivi  d'observations  sur  le  rapport  qui 


Paris,    1809,    in-4'    Eu   allemand: 
Strasbourg,  1809,  in-8. 

Anatomie  et  physiologie  du  système 
n  ei  veux  en  général,  et  du  cerveau  en 


en  a  été  fait  à  cette  Compagnie  par  ses     particulier,  avec  des  observations  sur 


»o4  STA 

la  possibilité  de  reconnaître  plusieurs  Londres  et  Edimbourg',    i8t5,  in-8. 

dispositions  intellectuelles  et  morales  avec  19  pi. 

de  thomme  ei  des  animaux,  par   la  Observations  on  the  diseased  ma- 

configuration  de  leurs  têtes.    (  Avec  nifestations  of  the  Mind  or  Insanky. 

Gall.)  Paris,  1809-18..  in-fol.et  in-4.  Londres,  1817,  in-8.  4  pi. 

4  vol.  atlas.  Observations  sur  la  Folie  ,  ou  sur 

Des  dispositions  innées  de  l'ame  et  les  dérangemens  des  fonctions  mora- 

de  l'esprit  ;  du  matérialisme,  dufata-  les  et  intellectuelles  de  F homme.  Paris, 

lisme  et  de  la  liberté  morale ,  avec  des  Strasbourg  et  Londres,    1818,  in-8, 

réflexions  sur  l'éducation  et  sur  la  lé'  2  pi. 

gislation   criminelle  ,  par  F.  J.    Gall  Observations  sur  la  phrénologie,  ou 

et  G.  Spurzheim,  Paris,   18  12,  in-8.  Ja  connaissance  de  l'homme  moral  et 

The  physionomical    System    of  D.  intellectuel,  fondée  sur  les  fonctions 

Gall  and  Spurzheim,  founded  on  an  du    système   nerveux.    Ibid.,    1819, 

anatomical  and  physionomical   exa-  in-8. 

mination   of  the  nervous    sy.-tem    in  Essai  philosophique  sur  la  nature 

gênerai,  and  1/  the  brain  in  partieu-  morale  et  intellectuelle  de   l'homme, 

lar;  and  indicating  the   dispo'itions  Strasbourg,  1820,  in-8. 
and   manifestations    of    the    mind. 

STAHL  (  Geouge-Ernest  "),  l'un  des  médecins  les  plus  célèbres 
du  dernier  siècle,  et  l'un  des  plus  dignes  de  célébrité  qu'aucun 
siècle  puisse  présenter ,  naquit  à  Anspaeh,  en  Franconie ,  le  ai  oc- 
tobre 1660  Né  principalement  pour  observer  et  méditer,  il  aima 
médiocrement  les  livres  en  général ,  mais  il  en  affectionna  extrê- 
mement quelques  uns  en  particulier.Tels  furent  ceux  de  Becker,  sur 
la  rhimie,  qui  l'attachèrent  fortement  à  cette  science,  et  auxquels  il 
dut  en  partie  de  devenir  un  des  plus  grands  chimistes  de  son  temps. 
Il  fît  ses  études  médicales  à  Iéna,  et  fut  promu  au  doctorat  en  it>8/j. 
Il  ouvrit  alors  des  cours  particuliers  sur  la  médecine,  qui  eurent 
le  plus  grand  succès  et  le  placèrent  au  rang  des  professeurs  les  plus 
distingués.  La  réputation  qui  lui  fut  bientôt  acquise,  lui  valut  la 
place  de  médecin  de  la  cour  de  Weimar. 

Frédéric  Hoffmann,  digne  appréciateur  des  talens  de  Slahl, 
voulut  l'élever  sur  un  théâtre  qui  fût  digne  d'eux  ,  et  le  fit  nommer 
en  i6y4  professeur  dans  l'Université  récemment  fondée  de  Halle; 
acte  plein  de  noblesse  et  de  générosité,  car  c'était  se  créer  un  rival, 
et  un  rival  dont  il  n'ignorait  point  que  les  doctrines  étaient  en  op- 
sition  avec  les  siennes. 

L'éclat  de  l'enseignement  de  ces  deux  hommes  célèbres,  et  le  re- 
tentissement de  leurs  doctrines  en  Allemagne  et  dans  toute  l'Europe, 
fixèrent  pendant  un  demi-siècle  l'attention  du  monde  savant  sur 


STA  ao* 

cette  Université.  En  1700  ,  Stahl  devint  membre  de  l'Académie  des 
curieux  de  la  nature.  Il  fut  appelé  à  Berlin,  en  1716,  pour  donner 
des  soins  au  roi  Frédéric- Guillaume  ;  il  y  fit  un  second  voyage  en 
1734 ,  dans  lequel  il  fut  attaqué  de  la  maladie  qui  le  mit  au  tom- 
beau, le  14  niai  de  la  même  année. 

Stahl  est  un  des  esprits  les  plus  solides  et  les  plus  profonds  qui 
se  soient  appliqués  à  l'étude  de  la  médecine,  et  qui  aient  le  mieux 
compris  la  méthode  philosophique  suivant  laquelle  l'esprit  y  doit 
procéder.  Il  s'en  serait  bien  écarté  si,  comme  le  prétendent  tous  les 
historiens,  tout  ce  qui  constitue  sa  doctrine  se  réduisait  à  un  sys- 
tème hypothétique  d'animisme.  Il  y  a  de  l'animisme  dans  ses  doc- 
trines; cela  n'est  pas  douteux,  quoi  qu'en  ait  pu  dire  Cabanis;  mais 
il  y  a  bien  autre  chose  encore. 

La  première  chose  qu'on  y  aurait  dû  voir ,  et  la  dernière  qu'on 
y  ait  remarquée,  c'est  que,  tout  au  contraire  des  systèmes  d'ani- 
misme fabriqués  jusque-là,  l'auteur  de  celui-ci  ne  part  point  de 
l'ame  comme  d'un  principe  général,  et  dont  il  faille  d'abord  conve- 
nir, pour  deviner  ou  en  déduire,  par  une  série  de  conséquences, 
tous  les  phénomènes  de  l'organisme;  mais  il  part  de  ces  phéno- 
mènes, les  étudie  en  eux-mêmes,  dans  leurs  rapports  réciproques, 
dans  les  conditions  de  leur  production;  il  les  rapproche,  il  y  saisit 
les  caractères  spécifiques  qui  les  distinguent  de  ceux  que  les  corps 
organiques  présentent  au  chimiste  ou  au  physicien  ;  enfin ,  il  les 
rattache  par  induction  à  une  cause*  substantielle,  différente  de  la 
matière  organique. 

Nous  ne  dirons  point  que,  trouvant  l'ame  intellectuelle  admise 
de  son  temps  à  peu  près  par  tout  le  monde ,  il  était  assez  naturel 
qu'il  trouvât  en  elle  ce  principe  substantiel  dont  il  croyait  avoir 
besoin  pour  couronner  le  faîte  de  sa  doctrine.  Nous  ne  le  dirons 
pas,  parce  que  nous  ne  prétendons  point  faire  ici  l'apologie  de 
Stahl ,  mais  seulement  donner  une  idée  de  sa  manière  de  philo- 
sopher. Elle  consiste  non  à  procéder  par  hypothèses  d'un  prin- 
cipe général  que  l'on  pose,  aux  faits  particuliers  que  l'on  déduit 
comme  avaient  fait  jusque  alors  les  animistes,  mais  à  partir  des  faits 
d'observation ,  pour  s'élever,  par  des  rapprochemens  et  des  abs- 
tractions, à  un  principe  générai  qui  les  domine  tous.  Sans  doute 
l'induction  de  Stahl  est  illégitime.  11  s'est  perdu  dans  les  erreurs  des 
animistes,  mais  il  ne  s'est  point  trompé  comme  eux.  Qu'on  ôte 
aux  pneuraatistes  leur  air  igné ,  leur  doctrine  croule  de  fond  en 
comble  ,  et  on  n'y  trouve  pas  même  de  débris  à  recueillir;  qu'on 


2o6  STA 

enlève  son  ame  à  Stahl ,  le  plan  et  le  couronnement  de  son  édifice 
sont  mutilés,  mais  celui-ci  reste  élevé  sur  les  fondemens  les  plus  so- 
lides. C'est  dans  {'Histoire  de  la  médecine  que  je  me  propose  de 
publier  bientôt,  que  je  développerai  les  principes  et  les  détails  de  sa 
doctrine. 


Fragmentorum  atiologiœ  physiolo- 
gico-chymicœ  ex  indagatione  sensu 
Tationali ,  seu  conaminum  ad  conci' 
piendam  notifiant  mechanicam  de 
rarefactione  chymicâ ,  prodromus  de 
indagatione  chymico  -  physiologicâ. 
Iéna,  i683,  in-12. 

Dissertatio  de  intestinis  eorumque 
morbis  ac  syinptomatibus  cognoscen- 
dis  et  cuiandis.  Iéna,    1684,10-4. 

Dissertatio  de  sanguijicatione  in 
corpore  semel  formato.  Iéna,  1684, 
in-4. 

Dissertatio  de  febre  peteckiaîi,  seu 
purpuratâ.  Iéna,  i685,  in-4. 

Dissertatio  epistolica  de  motu  to- 
nico  vitali  indeque  pendente  motu 
sanguinis  particulari ,  in  quâ  demons- 
tratur  ,  stante circttlatione,  satiguinem 
et  cum  eo  commeantes  humores ,  ad 
quamlibet  corporis  partem  specialem 
prœ  aliis  copiosiiis  diiigi  et  propelli 
posse  ,  ex  phenomenis  practicis  clini- 
cis  re  vêtus  deductione  novitm  argu- 
mentwn.  Iéna,  1692,  in-4.  Halle, 
1702, in-4. 

J'indiciœ  theoriœ  'verœ  rnedicœ , 
super/luis  alienis  falsis  ex  incongruis 
anatomiœ,  chymiœ,  physicœ  applica- 
tionibus prognatis.  Halle,  1694,  in-4. 

Dissertatio  de  mensium  muliebrium 
fluxu  secundum  naturam  et  suppres- 
sione  preeter  naturam.  Iéna,  1694, in-4. 

Dissertatio  de    commotione  sangui- 
nis translatoriâ   et  eluctalorid.   Iéna, 
1694,    in-4. 

Programma  de  synergia  naturœ  in 
medendo.  Halle,  1695,  in-4. 

Dissertatio    de  passion  ibus  animi 


corpus   hwnanum  varié    alterantibus. 
Halle,  1695,  in-4. 

Problemata  practica  febrium  pu- 
thologiœ  et  therapiœ  luculenter  et 
quoad  fieri  potest  démonstrative  evol- 
vendœ  fundamenti  loco  inservientia. 
Halle,    1695,  in-4. 

Positiones  de  mechanismo  mottîs 
progressive  sanguinis,  quibus  motus 
tonicus  partium  porosarum  nécessitas 
ad  motion  sanguinis,  lymphœ,  seri  di- 
rigendum  admittendum  vel  excïuden- 
dum  demonstratur.  Halle,  1695, 
in-4- 

Positiones  de  œstu  maris  microcos- 
micis,  fluxu  etrefluxu  sanguinis  prœ- 
cipuè  in  paroxysmo  febrili  tertianario 
in  sensus  incurrente.HaWe,  1696,  in-4. 
De  autocratiâ  naturœ  s .  spontaneâ 
morborum  excussione  et  convalescen- 
tiâ.  Halle,  1696,  in-4. 

Programma  de  naturâ  ut  subjecto 
physiologiœ  et  de  superfluis  anatomi- 
cis.  Halle,  1696,  in-4. 

Zimotechnia  fundamentalis ,  s.  fer- 
mentations theoria  generalis.  Halle, 
1697,  in-8.  —  Trad  en  allemand, 
Francfort,  1734,  in-8.  Stettin,  1748, 
iu-8. 

Temperamenti  physiologico-patho- 
logico-mechanica  enucleatio.  Halle, 
1697,  in-4.  —  Traduit  en  allemand, 
Leipzig,  17 16,  in-8.  Leipzig,  1723, 
in-8. 

Dissertatio  de  motibus  humorum 
spasmodicis  à  motu  pulsiis  ordmarii 
diversis .  Halle,  1697,  in-4- 

Dissertatio  de  impotentiâ  virili. 
Halle,  1697,  in-4. 


STA 


207 


Olservat'tonum     chymico -physico-  1698,  in-4.  —  Ibid.,   1704,  in-4. — 

medico-curiosarum  mentis  V  novtm-  lbid.,  17  10,  in-4. 

1er,  quo  sistitur  anchiacer  s.  venenum  Programma    de  pathologiâ  salsd  . 

pro     remedio    venditum  febrifugum  Halle,  1698,  in-4. 

nequissimum.   Halle,  1697.  in-4.  De  requisitis  bonœ  nutricis.  Halle, 

Dissertatw  de  infi  equentid  morbo-  l698-  in"4-   —  Ibid.,    1702,  in-4. 


rum personali .  Halle,  1697,10-4. 

Programma  de  kistorid  medico- 
practicâ.  Halle,  1697,  in-4. 

De  l'end  portes  porta  malorum 
hypochondriaco  -  splenitico  -  sujfocati- 
vo  -  hysterico  -  kemorrhoïdariorum. 
Halle,  1698,  in-4,  —  Halle,  1705, 
in-4.  — Halle,  1722,  in-4.  —  Halle, 
175 1,  io-4. 

Observationum  chymico  -physico- 
medico  -  curiosarum  mensis  tertius. 
Halle,  1698,  in-4. 

Dissertatio  de  morborum  cetalum 
fundamentis    pathologico-therapeuti- 


Dissertatio  de  commotionibus  san- 
guinis  activis  et  passivis.  Halle,  1698, 
in-4. 

Venœ  sectionis  patrocinium  et  de 
ej'us  usa  et  abusu.  Halle,  1698,  in-4. 

Inflammationis  vera  pathologiâ. 
Halle,    1698.  in-4-  Ibid.,  1705,  in-4. 

Programma  de  œstimaûone  par- 
tium  et  lassionum.  Halle,  1698,  in-4. 

Programma  de  certitudine  artis 
medicœ.  Halle,   1698,  in-4. 

Dissertatio  de  lumbricis  terrestri- 
bus.  Halle,  1698,   in-4. 

Nova    pathologiâ    calculi    renUm. 


cù.Halle,i698,in-4Halle,  1702, in-4.     Hal!e'   l698»  in"4 


Programma  de  morbis  contumaci- 
bus.  Halle,  1698,  in-4. 

Dissertatio  de  motu  sangninis  hœ- 
morrhoidali  et  hœmorrkoïdibus  exter- 
nis.  Halle,  1698,  in-4. — Halle,  170.?, 
in-4.  —  Halle,   1722,  in-4. 

Dissertatio  de  tochasmo  medico. 
Halle,   1698,  in-4. 

Dissertatio  de  hœmorrhoïdum  in- 
ternorum  motu  et  ileo  hœmatico-hippo- 
cratico.  Halle,  1698,  in-4. —  Ibid., 
1707,  in-4. 

Obseivationes  chy mico-physico ■me- 


Dissertatio  de  corna  cervi  deciduo . 
Halle,  1699,  in-4. 

Dissertatio  de  sanguisugarum  utili- 
tate.  Halle,  1699,  in-4.  — Ibid., 
1705,  in-4. 

Programma  de  abstinentiu  et  nau- 
seâ  carnium  in  morbis,  prœsertim  acu- 
tis.  Halle,  1699,  in-4. 

Dissertatio  de  hecticâ  febre.  Halle, 
1699,  in-4. 

Dissertatio  de  novo  specifico  and- 
phthisico  equitatione.Tîaïïe,  1699, in-4. 

Pathologiœ  fundamenta  practicœ. 


dico-curiosœ,  s.  historia  febris  epide-  Halle,   1699,111-4. 

micœ  petechizantis    et    methodi  cura-  Dissertatio  de  calculorum  genera- 

tionis  ejusdern.  Halle,  1698,  in-4,  —  tione,seu  lithogenesi.Haïïe,  1699,  in-4. 

Ibid.,  1715,  in-4.  Progr.    de    sterilitate  fœminarwn 

Programma    de    bono    theorctico ,  per  cetatem .  Halle,  1699.  in-4. 

malo  practico.  Halle,    1698,  in-4.  Dissertatio  de  cancro.  Halle,  1699, 

Dissertatio  de  morbis  habit ualibus.  in-4. 

Halle,  1698  ,  in-4.  Diss.  de  œgro  hœmoptysi  laborante. 


Programma  de  cephalalgid  iliaco- 
hœmaticâ.  Halle,  1698,  in-4. 

Podagres  nova  pathologiâ.  Halle, 


Halle,  1699,  in-4. 

Programma    de    empirid.    Halle , 
1699, in-4. 


208  STA. 

Dûs.  de  uiïfqfuqtui  intemperantiâ. 
Halle,  1700,  in-4. 

Dûs.  de  facie  rnorborum  indice. 
Halle,  1700,  in-4. 

Progr.  de  Aristotelis  errore  circà 
définit ionem  naturœ   correito.  Halle, 

1700,  in-4. 
Dûs.  de  dijferentiâ  rationis  et  ra- 

tiocinationis .  Halle,  1701,  in-4. 

Diss.  de  febris  rationalis  ratione. 
Halle,  1701,  in-4. 

Programma:   Anornalias    motuum 

■vitalium  patheticas  non  esse  tumul- 

Marias  aut  turbulentas.  Halle,  1701, 

in  4. 

Dissertatio  de  a>/ra.Halle,  1701,10-4, 

Dissertatio  de  apostaseos  et  apos- 
tematum  Hippocraiis  differentiâ. 
Halle,  1701,  in-/{. 

Dissertatio  de  scarificatione  na- 
rittm  cegyptiacé.  Huile,   1701,  in-4. 

Dissertatio  de  phlebotomiâ.  Halle, 

1701,  in-4. 
Dissertatio   de  abscessu  y  s.  furun- 

culo.  Halle,  1701,  in-4. 

Dissertatio  de  febribus  biliosis. 
Halle,    1701,    iû-4. 

Dissertatio  de  febris  in  génère  his- 
torid.  Halle,   1701,   in-4. 

Dissertatio  de  curatione  inchoatâ. 
Halle,  1702,  in-4. 

Dissertatio  de  hydrope,  ascite  prœ- 
cipuè.  Halle,  1702,  in-4. 

Dissertatio  de  vitro  antimonii. 
Halle,  1702,  in-4. 

Cogitationes  de  medicinâ  necessa- 
riâ  et  de  naturâ  sensu  medico.  Halle, 

1702,  in-4. 
Dissertatio  de  feb/ium  pathologid 

in  génère.  Halle,   1702,  in-4. 

JLxcusatio  respondens  examini  pul- 
sus  céleris  et  frequentis.  Halle,  1702, 
in-4. 

Dissertatio   de    maligrtitatis    prce~ 


primis  febrilis  indole.  Halle,  1702, 
in-4. 

Programma  de  pericu'o  noni  diei 
m  acutis.  Halle,    1702,  in-4. 

Mortis  theoria  medica.  Halle, 
1702,  in-4. 

Programma  de  opei ationibus  me~ 
dicis.  Halle,   1702,  in-4. 

Dissertatio  de  morbis  corruptis. 
Halle,  1702,  in-4. 

Dissertatio  de  affectibus  periodicis. 
Halle,  1702,  in-4. 

Diss.  de  affectibus  oculorum  in  gé- 
nère. Halle,  1702,  in-4. 

Progr.  de  methodo  medicandi, 
Halle,  1702,  in-4. 

Diss.  de  mensium  insolitis  viis. 
Halle,  1702,  in-4. 

Diss.  de  fistulâ  lachrymali.  Halle, 
1702, in-4. 

Programma  de  sollicita  diœtâ. 
Halle,  1702,  in-4. 

Programma  de  curatione  In  char' 
ta.  Halle,  1702,  in-4. 

Dissertatio  de  spasmis.  Halle,  1702, 
in-4- 

Programma  de  vesicatione  eegro- 
torum.  Halle,    1703,   in-4. 

Diss.  de  altéra ntibus  et  specificis  in 
génère.  Halle,  1703,  in-4. 

Programma  Kipc  fuieiuç  ajro«tJVeur3'.. 
Halle,  1703,  in-4. 

Dûs.  de  naturœ  erroribus  medicis. 
Halle,  1703,  in-4. 

Diss.  de  evacuantibus  selectioribus. 
Halle,  1703,   in-4. 

Progr.  de  dissens  u  medicorum. 
Halle,  1703,  in-4. 

Diss.  de  -vcnœsectione  in  morbis 
acutis.  Halle,  1703,  in-4. 

Diss.  de  morbo  hypochondriaco 
hysterico.  Ha'le,   1703,  in-4. 

Dissertatio  de  phthisi.  Huile,  1704, 

in-4. 


STA 


ao9 


Dissertatio   de   empeiriâ    ratlonali     clinicam  directe  couferendu.    Halle 


medicd.  Halle,  170'»,    in-4. 

Dissertatio  de  fundamentis  theonce 
medicœ.UàWe,  1704,  in-4. 

Dissertatio  de  consulta  ■  ulilitate 
hœrnorrhoidum.  Halle,  1704,  in-4. 

Dissertatio  de  febrium  therapiâ  in 
génère.  Halle,  1704,  in-4. 

Progr.  de  p/iilosophiâ  Hippocratis, 
Halle,  1704,  in-4- 

Dissertatio  de  puer pet arum  adfec- 
tibus.  Halle,  1704,   in-4- 


1705,  in-4. 

Disquidtio  de  mechanismi  et  orga- 
nismi  divcrsitate.  Halle,    1706,    in-4. 

Pa'œnesis  de  alienis  à  doctrinâ 
medicâ  arcendis.  Halle,  1  706,  in-4. 

Dissertatio  de  ambustionibus.  Halle, 
1706, in-4. 

Progr.  de  arte  longd.  Halle,  1706, 
in-4. 

Dissertatio  de  tcrtianâ  febris  ge- 
niurn  universum  manifestante.    Halle, 


Dissertatio  de  abonu  et  fœtu  mor-       1706,  in-4. 


tuo.  Halle,  1 704 ,  in-4. 

Dissertatio  de  novitatibtis  medicis 
in  génère.  Halle,  1704,  in-4. 

Dissertatio  de  injantium  adfectibus. 
Halle,   1705,   in-4- 

Dissertatio  de  medicincc  et  chirur- 
giœ  perpeluo  nexu.  Halle,  1705, 
in-4. 

Dissertatio  de  morbis  aculis.  Halle, 
1  705,  in-4- 

Disser.'atij  de  vulnerum  lethalitate. 
Halle,  i7o5,in-4. 

Dissertatio  de  frequentiâ  morbo- 
rum  in  corpore  kumano  prœ  brutis. 
Halle,    170.5,  in-4. 

Programma  de  morbis  nauticis. 
Halle,  1705,  in-4. 

Dissertatio  de  cov  suetudini  s  effica- 
ciâ  generali  in  actibus  vitalibus  se- 
cundum  et  prœter  naturam.  Halle, 
1705, in-4. 

Dissertatio  de  venœ  sectione  in  pe- 
de  et  aliis  corporis  parlibus.  Halle, 
1705, in  4. 

Dissertatio  de  auctoritate  et  veri- 
tate  medicâ.  Halle,  1705,  in-4. 

Dissertatio  de  adfectibus  incurabi- 
libus.  Halle,  1705,    in-4. 

Dissertatio   de    physiologid   medici 


Dissertatio  de  scorbuti  et  luis  rené- 
reœ  diversis  signis  et  medicinis.  Halle, 
1706, in-4. 

Dissertatio  de  sanguinis  temperie 
optimâ  conservandâ  et  restaurandâ. 
Halle,  1706,  in-4- 

Programma  de  testimoniis  medi- 
cis. Halle,   1706,  in-4. 

Dissertatio  de  hcrœditariâ  disposi- 
tione  ad  varias  ad/ectus.  Halle,  1706, 
in-4- 

Dissertatio  de  dysenteriâ.  Halle, 
170G ,  in-4. 

Progr.  de  experimenti  fallacia. 
Halîe,  1706,  in-4. 

Dissertatio  de  temeritate,  timiditw 
te,  modestiâ ,  moderatione.  Halle, 
1706,  in-4- 

Dissertatio  de  cnratione  œquwocâ. 
Halle,  1  707,  in-4. 

De  verâ  diversiiate  corporis  mixti 
et  vivi  et  utriusque  peculiarum  pro- 
prietaturn  necessariâ  dir<  ctiorie  de- 
monstratio.  Halle,     1707,  in-4- 

Progr.  de  logicâ  medicd.  Halle, 
1707  ,  in-4. 

Dissertatio  de  sanatione  per  acci- 
dens.  Halle,  1707,  Î11-4. 

Dissertatio  de  medicinâ  sine   medi- 


ad pathologiam,  tkerapiam  et p.axin      co.  Halle,   1707,  iu-4. 


r4 


STA 


Programma  de  Constantin  medicù. 
Halle,    1707,   111-4. 

Disputatioftes  medicœ  epistolaresel 
academicœ,  j.hjsiologica\  theoreticœ, 
practicœ,  générales  et  spéciales.  Halle, 
1707,  in-4. 

De  scriptis  suis  vindiciœ.  Halle, 
1707,  in-4. 

Dissertatio  de  verœ  prosexencri- 
seos  medicœ  practicœ  verâ  dignitate. 
Halle,  1707,   in-4. 

Programma  de  judicio  difficili. 
Halle,  1707  ,  in-4. 

Dissertatio  de  logicâ  medicâ.  Halle, 
1707,  in-4. 

Dissertatio  de  febribns  secundariis. 
Halle,  1707,  in-4- 

Programma  de  syncretismo  medi- 
co.  Halle,  1707,  in-4. 

Dissertatio  de  acrisiâ  in  febribns. 
Halle,  1707,  in-4. 

Programma  de  historiâ  morborum 
criterio.  Halle,  1707,  in-4. 

Dissertatio  de  adstrin™entium  cau- 
to  usa.  Halle,  1707,  in-4. 

Dissertatio  de  imposturâ  opii. 
Halle,  1707.  in-4. 

Programma  de  criterio  experimen- 
toinm  medicoium.  Halle,  1707,  in-4. 

Dissertatio  de  metachematismo  mor- 
borum. Halle,  1707,  in-4. 

Dissertatio  de  rheumatismo.ll&lle, 
1707,  in-4. 

Tlieoria  medica  vera  physiologiam 
et  pathologiam  tanquàm  doctrines 
medicœ  pattes  verè  contemplativas  è 
naturâ  et  artis  ueris  fundamentis  in- 
taminatâ  ratione  et  inconcussâ  expe- 
rientiâ  sistens.  Halle,  1707,  in-4. — 
Halle,  170S,  in-4. —  Halle,  1737, 
in-4.  2  vol. 

De  scriptis  suis  vindiciœ  quœdam 
et  judiciu.  Halle,   1707,  in-4. 

Programma    de    intempestivâ    ad- 


suthptione    medicamentorum.     Halle , 
1708,  in  4. 

Dissertatio  de  periodis  acutarum 
sine  criseos  eventu  exquisitis.  Halle, 
170S,    in-4. 

Dissertatio  de  teneris  œgris.  Halle, 
1708,  in-4. 

Dissertatio  de  fidis  remediis.  Halle  , 
1708,  in-4. 

Dissertatio  de  febre  catarrhali  ma- 
lignâ.  Halle,     1708,  in-4. 

Dissertatio  de  motus  voluntarii  usu 
medico.  Halle,  1708.  in-4. 

Dissertatio  de  methodo  malignas 
febres  secundum  rationem  et  experien- 
tiam  rite  tractandi.  Halle,  1708, 
in-4. 

Dissertatio  de  privât â  dispensatione 
medicamentorum.  Hallp,  1708,  in-4. 

Dissertatio  de  animi  morbis.  Halle, 
1708,  in-4- 

Programma  de  medicis  è  pharma- 
copolio.  Halle,  1708,  in-4. 

Dissertatio  de  multitudinis  rcmedio- 
rum  abusa.  Halle,  1708,  in-4. 

Programma  de  casibus  medicis 
practicis.  Halle,   1708,  in-4. 

Dissertatio  de  diœiâ.  Halle,  1708, 
in-4. 

Dissertatio  de  adfectibus  gravida- 
rum.  Halle,  1708,  in-4. 

Programma  historiarn  pathologi- 
cam  affectuum  cnm  coxarum  dolore 
symbolisantium  lupporraticam  cxfii- 
bens.  Halle,  1708,  in-4. 

Dissertatio  de  regimine.  Halle , 
1708,  in-4. 

Dissertatio  de  jlatulentiâ .  Halle, 
1708,  in-4. 

Qbservationes  physteo-'himicœ-cu- 
riosœantehac  observa tionibus  Haliensis 
schedulœ  insertœ.YlaWe,  170g,  in-4. 

Dissertatio  nstens  morbos  acutos 
veterum.  Halle,  1709,  in-4. 


Dissertatio  de  motus  sanguinis  a  cra~ 
sî  et  viis  non  pendencibus  vitiis  pru- 
denter  tractandis.  Halle,    1709,  in-4. 

Dissertatio  de  curatione  morborum 
èfundamcnto.  Halle,  1709,  in-4. 

Dissertatio  de  abstinentiâ  medicâ. 
Halle,    1709,  in-4. 

Dissertatio  de  febribus  compositis 
ex  acuto  periodo.  Halle,  1709,  in-4. 

Dissertatio  de  methodicâ  curatione. 
Halle,  1709,  in-4. 

Dissertatio  de  variolis  et  motbillis. 
Halle,    1709 ,  in-4. 

Gruendltcher  Be/ickt  von  den  bal- 
samischen  und  confortirenden  Pillen. 
Halle,  1  709,  in-4. 

Jï ohlmeinende  Erinnerung  wegen 
einiger  bey  noch  anhaltender  hier  und 
da  grassirenden  rothen  und  weissen 
Ruhr.  Halle,  1709,  in-4. 

Dissertatio  de  fine  mensium  iniliis 
morborum  -variorum  opportano.  Halle, 
17 10,  in-4. 

Dissertatio  de  salivatione  mercu- 
riali  aliis  prœter  luem  veneream 
morbis  rebellibus  extirpandis  pari. 
Halle,  17  10,  in-4- 

Dissertatio  de/ebre  hecticâ  abces- 
suum  internorum  comité. Halle,  1710, 
in-4* 

Dissertatio  de  senum  affectibus. 
Halle,  17  10,  in-4. 

Prœparatio  artificialis  pro  circula- 
tion huinorum  vitali  secretoiiâ  et 
excretoriâ.  Halle,  1710,  in-4. 

Dissertatio  de  cachexie.  Halle, 
17 10,  in-4. 

Dissertatio  de  minori  malo  medico. 
Halle,  17 10,  in-4. 

Dissertatio  de  lapide  manati.Halle, 
17 10,  in-4. 

Disse/ tatio  de  adfectibus  pecloris. 
Halle,  1710,  in-4. 

Dissertatio  de  officio  medici  circa 


STA  aIf 

casus  chirurgicos.  Halle,   1710,  in-4. 

Dissertatio  de  morbis  conséquent!- 
bus.  Halle,  4710,  in-4. 

Dissert,  de  cynosurâ  therapiœ  s, 
verœ  methodi  medendi.  Halle,  1710, 
in-4. 

Dissertatio  de  decubitu  humorum. 
Halle,  17x1,  in-4. 

Dissertatio  de  prœparatione  cor' 
poris  therapeuticâ.  Halle,  1711,  in  4- 

Dissertatio  de  ministerio  artis  nos- 
trœ  salutariter  adhibendo.  Hallo, 
1711,  in-4. 

Programma  de  isagoge  practicâ. 
Halle,  1711,  in-4.       1 

Dissertatio  de  curationibus  castren- 
sibus.  Halle,  17  ir,  in-4. 

Dissertatio  de  febre  lethiferâ  Hip- 
pocratis.  Halle,  17 11,  in-4. 

Dissertatio  de  restitutione  sanitatis 
in'inteçrum.  Halle,   1711,  in-4. 

Dissertatio  de  sterilttate  femina- 
rum.  Halle,  1711,  in-4. 

Sciagraphia  vei œ pathologiœ  medi- 
cœ.  Halle,  171 1,  in-4. 

Dissertatio  de  emendatis  historiœ 
clinicœ  Jundamentis,  Halle,  171I1 
in-4. 

Dissertatio  de  therapiâ  sani  eor- 
poris  s .  non  naturali.  Halle ,  1711, 
in  4. 

Dissertatio  de  viribus.  Halle,  1 7 1  r , 
in-4. 

Dissertatio  de  proportione  humo- 
rum ad  motus.  Halle,  1 7 1 1,  in-4. 

Dissertatio  de  attentione  medico- 
practicâ.  Halle,   171 1,    in-4. 

Dissertatio  de  uromandas  et  uros- 
copiœ  abusu  tollendo.  Halle,  1711» 
in-4. 

Disputationes  ab  anno  1707  ad 
1712  in  alterum  volumen  collecta;. 
Halle,   17 12,  in-4. 

Dissertatio     de    causis    prcecipuU 


211  STA 

afjeciuum    traglcorum   in    medicinâ. 

Halle,  17 12,    111-4. 

Dissertatio  de  practicorum  vetera- 
noruin  prœrogativâ.  Halle,  17:2, 
in-4. 

Dissertatio  de  mutatione  tempera- 
menti.  Halle,    1712,111-4. 

Dissertatio  de  secessionibus  hu- 
morum.  Halle,  1712,  in-4- 

Dissertado  de  Deo  verœ  medicinœ 
au  clore.  Halle,  17  12,  in-4- 

Dissertatio  de  potestate  artis  medi- 
cœ. Halle,  1712,  iu-4. 

Programma  de  antiquâ  veritate 
artis  medicœ.  Halle,  17  12,   in-4. 

Dissertatio  de  necessitate  artis  me- 
dicœ. Halle,   17  12,  in  4 

Dissertatio  de  exanthematiim  ma- 
lignorurn  rétrocessions  Halle,  1713, 
in-4. 

Dissertatio  de  tumore  ademaloso 
podagrico.  Halle,  1 71 3,  in-4. 

Dissertatio  de  Jontittrn  salutarium 
usu  et  abusu.  Halle,  1  7  1  3  ,  in-4. 

Dissertatio  de  febribus  inter  mitten- 
tibits  corruptis  et  titrbatis.  Halle,  1  7 1 3, 
in-4. 

Observationes  luculentœ  medicœ 
Halle,  1  7 13,  in-4. 

Therapia  passionis  hypochondria- 
cœ.  Halle,  17  i3,  in-4. 

Dissertatij  de  medicinâ  chir urgicâ 
in  génère.  Halle,  1  7  1  3,  in-4. 

Dissertatio  de  obstructione  vaso- 
rum  sanguineorum.HMe,  1713,  in-4. 
Dissertatio  de  errortbus  practicis 
circa  contagiosanirn  malignarum  fe~ 
brintn  curationem  vitatidis.  Halle, 
1713,  in-4. 

Dissertatio  chimica  solutionem  rnartis 
in  pnro  alcali  atque  anatomiam  sul- 
phuris  communis  sistens.  Halle,  17 14, 
in-4. 

Dissertatio  de  medicinâ  medicinœ 
curiosœ.  Halle,  17 14,  in  4. 


Dissertatio  de  muliorum  atque  mag' 
noruni  morborum  reinedio.  Halle , 
1714,  in  4- 

Dissertatio  de  febre  per  se  nunquarn 
lethiferâ.    Halle,  1714»   ia  4» 

Thèses  medicœ  theoretico  practicœ 
è  I  Jph.  I  Hipp.  dednctœ.  Halle, 
1  7  14,  Hir4< 

Dissertatio  de  morosis  œgris  pru- 
dentiain  medici  fatigantibus  et  jlagi- 
tantibus.  Halle,  1714»  in  4- 

Dissertatio  de  complicatione  mcr- 
bontm.  Halle,  17  i5,  in-4. 

Opusculum  chymico-paysico-medi- 
curn,  s.  schediasmatnm  variis  occasio- 
nibus  ni  lucem  emissorian  jàm  collec- 
torum fasciculus.  Halle,  1715,  in-4. 
Halle,  1740,   in-4- 

Dissertatio  de  vitrioli  elogiis  chy- 
mico  rnedicis  œstimandis.  Halle , 
17  16,  in-4. 

Dissertatio  de  raris  rnorbis.  Halle, 
1716,  in  4- 

Zttfcrliige  Gedanken  und  niitzliche 
Bedenken  ueber  dem  Sfeit  von  den 
sogenanriten  Sulphurc.  Halle,  17 18, 
in-4-  Traduit  en  français,  in- 12. 

Observationes  clmicœ.  Leipzig, 
17  1  5,  in-8.  Leipzig,  1735,  în-S. 

Negotium  otiosum  s.  skiamachia 
advenus  positiones  aliquas  fundameii' 
taies  theoriœ  verœ  medicœ  enervata. 
Halle,  1720,  in-4. 

b'undanierita  chymico-pharmaceu- 
tica  generalia  ac  manudurtio  ad  en- 
cheirescs  artis  pharmaceuticœ  spécia- 
les. Hemislaclt,  1721,  in-8. 

Fundamenta  chymiœ  dogmaticœ 
et  experimentalis.  Nuremberg,  1723, 
in-4.  Nuremberg,  1747,  in-4. Nurem- 
berg, 1749,  in-4.  Trarl.  en  français 
par  de  Macby.  Paris,  1757,  in-t2, 
6  vol. 

Collegium      practiciim.      Leipzig  , 


STA 


ai'3 


1728,    in-/,.    Leipzig,    1732,   in. 4.  tierrn  G.E.  Stahh  Collegium  ça- 

Leipzig,  1745, in-4.  su  aie  magnum  oder  secks  und  sieben- 

Materia  medica,  von  Zubereitung,  zig  prahtisché  Casus ,  welche   er  von 

Kraft  und  Wtierhung    der  sonderheit  anno    170»    bis    1707    a/s    Piofessor 


durch  chymische  Kunst  erfunJener 
Arzneyen.  Dresde,  1728.  Dresde, 
1731,  in-4. 

Abhandlung    mon     der    guldenen 
Ader  voriun    viele    heilsair.e   Walir- 


ordin.  auf  der  Univ.  Halle  einem  qe- 
wissen  numhero  Studiosorum  ..  m  Fe- 
der  dic.in  ,  numhero  ut  s  Deutsche 
ucbersetzt,  von  Storcheit .  alias  Hnlde- 
rico  Pelargo  ,    etc.    Leipzig,     1733, 


heiten  entdecht,  vicie  grobe  Irrthiimer  in-4- 

wiederlfgt  und  eine   suhere  Méthode  C.  E  Stahlii  Collegium  castiale,  sic 

an    die    Hand  gegeben     vird  ,      uni  dictum  minus ,  in   quo  comple.ctitntur 

schweien     Krankheilen      abzuhelfen.  casus  centum  et  duo  diversi  argument!, 

Leipzig,  I72ç),in-S.  mimeru m  pleroi  unique  morborum   ab- 

De  ha:morrhoidalis  motus  et  fluxus  solventes  ,    cum  epicrisibus  et   resolu- 

hœmoirhoidum     diversitate.     Offcn-  tionibus  theoretico-practicis ,   intami- 

bach  ,  i73i,in-8.  uatâ  ratione  et  inconcussâ  e.vperientiâ 

Silenuin  Alctbiadis  seu  ars  sanandi  comcriptis.  Swîdnitz    et   Hirschberg  , 

cum    expectatione    opposita    arti    eu-  1734,  in-4. 

randi   nudâ  expectatione  G.   Ha/veii  (Kestner.  —  Haller. — Hefter.) 

éd.  Paris,  1730,  in-8,  2  part. 

STALPART  VANDER  WIEL  (Corneille),  praticien  habile  du 
17e  siècle,  exerça  la  médecine,  la  chirurgie  et  l'art  des  accouche- 
mens  à  La  Haye.  Il  était  né  en  1620  ,  et  il  mourut  vers  la  fin  du 
siècle.  Nous  lui  sommes  redevables  d'un  recueil  de  i5o  observa- 
tions contenant  un  grand  nombre  de  faits  curieux  tirés  de  la  pra- 
tique de  l'auteur ,  et  l'indication  de  faits  analogues  puisés  dans  une 
foule  d'ouvrages.  Quelques-unes  de  ces  observations  ont  donné 
lieu  à  Stalpart  Vander  "Wiel  de  faire  des  dissertations  sur  divers 
sujets;  elles  sont  en  général  remarquables  par  l'érudition  de  l'au- 
teur, et  par  les  réflexions  judicieuses  qu'il  y  a  placées. 

L'ouvrage  de  Stalpart  Vander  Wiel,  publié  d'abord  en  hollan- 
dais, en  1666,  fut  depuis  traduit  sous  ce  titre  : 


C.  Stalpartii  f'ander  Wiel  medici 
hagiemis  observalionum  rariorum  me- 
dieu  ana'otnico-chirurgicartim  centu- 
ria  prioi  ...Accedit  de  unicornu  Diss. 
etc.,  centuriœ  posterions  pars  prior. 
Accedit  P.  Stalpartii  f'ander  Wiel 
Corn.  fil.  m.  D.  de  natrilione  fœ  ils 
exercita.io.  Leyde,  1G87, in-S.  2  vol. 
fig.  Ibid,  1727,  in-8.  a  vol.  En  fran- 
çais sous  ce  titre  : 


Observations  rares  de  médecine , 
d'anatomie  et  de  chirurgie  ,  traduites 
dn  latin  par  Planque.  Par\s,  1758, 
in-12,  2  vol. 

Dans  cette  traduction,  qui  est  assez 
mauvaise,  Planque  a  :r  hue  à  tort  à 
Corneille  V.miier  Wi  1  la  dissertation 
sur  la  nutrition  du  fœtus,  qui  est  de 
Pierre  Stalpart,  son  fils,  reçu  docteur 
en  médecine  à  Le\d«  en  1686. 


ai4  STA 

STARK  (William),  observateur  plein  de  perspicacité,  mort  à 
la  fleur  de  l'âge,  \ictime  de  son  amour  pour  la  science,  et  de  son 
zèle  à  en  poursuivre  les  progrès,  était  né  à  Birmingham.  Il  fit  ses 
études  littéraires  et  philosophiques  à  Glascow,  et  alla  à  Edimbourg 
étudier  la  médecine.  Cu  len  reconnut  bientôt  en  lui  les  qualités 
éminentes  de  l'esprit  qui  le  distinguaient,  et  lui  accorda  sa  pro- 
tection et  son  amitié.  En  1765,  Stark  quitta  Edimbourg  pour  aller 
à  Londres.  Sous  la  direction  de  W.  Hunter,  il  s'appliqua  à  perfec- 
tionner ses  connaissances  anatomiques;  élève  de  l'hôpital  Saint- 
George  ,  il  se  livra  en  même  temps  à  l'observation  attentive  des 
maladies  et  à  des  expériences  suivies  sur  les  fluides  animaux,  sans 
négliger  aucune  des  sciences  accessoires  à  la  médecine.  En  1767, 
il  prit ,  à  Leyde ,  le  grade  de  docteur  en  médecine.  De  retour  à 
Londres,  il  commença,  au  mois  de  juin  1769,  avec  l'encourage- 
ment de  Pringle  et  de  Franklin  .  ses  expériences  sur  le  régime  et 
les  diverses  sortes  de  substances  alimentaires,  expériences  qui  rui- 
nèrent sa  santé  et  le  mirent  au  tombeau  à  l'âge  de  vingt-neuf  ans. 

Stark  avait  trouvé  dans  cette  courte  vie  le  temps  de  connaître 
les  désordres  organiques  qui  constituent  la  phthisie  pulmonaire 
de  manière  à  donner  une  histoire  presque  complète  des  tuber- 
cules. Il  a  très-bien  décrit  les  altérations  folliculaires  intestinales 
de  la  fièvre  typhoïde  ,  et  tracé  de  main  de  maître  le  tableau  de  plu- 
sieurs autres  maladies. 

Spécimen  med.  inaug.  septem  his-  ments,  dietetical  and  statical;  revised 

torias   et  dissectiones  dysentericorum  and  pub lis hed  front  his  original  ma- 

exhibens.  Leyde,  1766,  in-4.  nuscripts,by  Dr.  J,   C.Smyth:  3.  Pla- 

Works,  consisting  of  clinical  and  tes.  Londres,  1788,  in-4. 
anatomical  observations,  with  experi- 

STARK  ou  STARKE  (Jean  Chrétien)  ,  accoucheur  distingué, 
naquit  à  Ossmannstads ,  le  1 3  janvier  1753.  Il  fut  reçu  docteur  en 
médecine  à  Iéna  en  1777,  devint  deux  ans  après  professeur  extraor- 
dinaire de  médecine  dans  cette  université ,  professeur  ordinaire  en 
1784  ,  et  directeur  en  second  de  la  maison  d'accouchements.  Il  fut 
nommé  plus  tard  premier  médecin  et  conseillera  la  cour  de  Saxe- 
Weimar,  et  décoré,  en  1808,  de  l'ordre  de  la  Légion-d'Honneur. 
Stark  mourut  le  1 1  janvier  1 8 1 1 . 

Diss.  de  telano  ejusque  speciebus  1777.  ■••—  Sect.  II.  Ibid.,  1778, 
preecipuis.  Partis   hist.  sect.   I.  Iéna,      in-4- 


STA 


Commentatio  de  teianp.  Pars  hlst. 
1.  Iéna,    1778,  in-4. 

Progr.  Gedanken  votn  medicinis- 
chen  Populœrunterricht  auf  Akade- 
mien.  Iéna,  1779,   ]n"4. 

Commentatio  theoretico-  praccica 
de  tetano.  P.  II.   lbid.,    1781  ,  in-4. 

Comment,  med.  de  universali  nu- 
perrimè  celebrato,  adj  une  toque  recto 
opii  usu  in  graviditate,  partit  et  puer- 
perio .  Iéna,  1781,111- 4* 

Einrichtung  seines  klinischen  Insti- 
tuts .  nebst  tabellarischer  Uebersicht 
des  Witterungszustandes  der  Krank- 
heiten, ihrer  Ursachen,  Hatiptzuf celle, 
Anzahl  der  Genesenen,  Gestorbenen. 
mccnnlichen  und  weib lichen  Geschle- 
chts,  in  ihren  verschiedenen  Aller,  u. 
s.  w.  lbid.  ,    1782,  in-4. 

Hebaminenunterricht  in  Gesprrv- 
chen,  nebst  J'erhalten  und  Vorschrif- 
ten  fur  Schwangere  ,  Gebcehrende, 
Kindbetterinnen  und  neugebohrne 
Kinder,  lbid.,  1782,  in-8. 

Abhandlung  von  den  Schwcemm- 
chen,  nebst  einer  Uebersetzttng  des  Ke- 
telaers  and  Slevogts  von  den  Schwcem- 
mehen  begleitet.  Iéna,  1784.  in-8. 

Versuch  einer  wahren  und  fals- 
clien  Politik  der  Acrzte ,  zu  Vorle- 
sungen  bestimmt.  Iéna,  1784.  iu-S. 

Zweite  tabeilarische  JJ  ebersicht  des 
klinischen  Instituts  zu  Iena,  in  Anse- 
hung  der  Kranken  und  des  JVitte- 
rungsstandes  vom  Oklobcr  1782  bis 
dahin    1783.  lbid.,   1784»   in-4- 

Carrere ,  der  Ârzneygelahrtheit 
Professors  ,  Arzts  des  Kteniglichen 
Hautes,  u.  s.  iv.  Abhandlung  iiber 
die  Eigenschoften,  den  Gebrauch 
und  die  Wirkungen  des  Nachtschat- 
ten  ,  oder  Bitta  susses  'Dul<  amara , 
solarium  scandais)  bey  Behuudlung 
verschiedener  Krankheiten,  iusbeson- 
detc  der    Flcchicnartigen  ;    ans  de  m 


Franzœsischen  îïbersetzt  (yon  Moliui) 
mit  Vorrede,  Zusœtzen  und  Anmcr- 
kungen  hera.usgegeben.  lbid.,  1786, 
in-8. 

Archiv  fur  die  Geburlshulfc , 
Franc  nzimmer  -  und  nettgebohrner 
Kinderkrankeiten.  6  Bande  (  jeder 
■von  4-  Stiicken).  Mit  Kupf.  lbid., 
1787-1797,  in-8. 

Nettes  Archiv  fur  die  Gcburtshùl- 
fe,  Frauenzimmer-und  neugcbohrner 
Kinde/ krankheiten.  Baud.  1-2.  Mit 
Kupfern.  lbid.,     1798-1803. 

Ausz'ùge.  ans  dem  Tagebuche  des 
herzogl.  Jenaischen  klinischen  Insti- 
tuts, ute  Lieferung.  %te  undviel  ver- 
meh'te  Ausgabe.  lbid.,  1788,  in-4. 

Biographie  von  Johann  Philipp 
Hagen,  Kœnigl.  Preussischem  Hofra- 
thes,  Prof  essor,  u.  s.  w.  Von  ihm 
selbst  aufgesetzt  und  beschrieben  ;  he- 
rausgegeben,  und  mit  einigen  Anmer- 
kungen begleitet.  lbid.,    1794,  in-8. 

Vorrede  und  Anmerkungen  zu  der 
teutschen  Uebersetzung  von  Jadelots 
Lehr  der  Natur  des  gesunden  mens- 
chlichtn  Kœrpers.  Ibidem,  1783, 
in-8. 

Nachncht  von  seiner  kûrzlieh 
gl'ùcklich  verrichteten  Opération  des 
Kaiserschnitts  ;  in  Bcddingas  neuein 
Magaz.  fur  Aerzte  8,  6.  (1784). 

Vorrede  ,  Anmerkungen  und  Zu— 
scetze  zu  der  von  If.  Henckenitu  ver- 
fertigten  teutschen  Uebersetzung  von 
Rœdems  Anfangsgr'ànden  der  Ge- 
burtsh'ùlfe.  Jéna,  1  7 <j 3,  in-8. 

Handbuch  zur  Kenntniss  und  Hei- 
lung  iunerer  Krankheiten  des  mens- 
chltchen  Kœrpers ,  vorzuglich  ans 
eigenen  Beobaehtungen  und  Erfah- 
rungcii  arn  Krardienbette  gezogeit, 
2  Thetle.  Iéua,   1799-1800,  iu-S. 

Zusœtze  und  Vorrede  zu  der  von 
Eicluvcdel    verfertigten    Ubersetzung 


2  \6 


STE 


der  Theoretisch-practischcn  Âbhand~  insolitis   reperds.    Iéna ,    i8o:j,    in-4. 

hnig  iibcr  Geburtsh'ùlfe  u.  s.   w.  (von  Progr.  I  et  III.  Historia  morbi  me- 

Anton    Petit).  Erfurt,  1800,  in  8.  moraiu  digna.  Partie.  I.  Iéna,   1807, 

Diss.  sistens  scrofularum  naturam,  1808,  in-4. 

preesertim    steaiomatosarum  casu    ra-  Vorrede  nnd  einige   Anmerhungen 

riore  adjecto  ,  tabula  ceneâ  illustra  la.  zn  Eichwedel's  Uebersetzung  von  On- 

Iéna,   i8o3,ia-4-  tjd's  Untersuchungen   iiber  Ursachen 

Progr.  de   oculo    humano    ejusque  des    Todes  u.   s.  w.  Erfurt,      180?., 
affectibus    et    de     oculo     in    génère. 
Seciio    I-V.    Iéna.    1S04,    in-4. 

Prosr.  I  et  II  de  vermibus  in  locis 


(Med.  chir.  Zeitung.—  Meusel.) 


STEIDELE  (Raphaël  jean),  habile  accoucheur  ,  naquit  à  Ins- 
pruck  le  20  février  1737.  Il  fut  maître  en  chirurgie  et  en  l'art  des 
accouchemens  ;  professeur  extraordinaire  de  chirurgie,  d'anatomie 
et  d'obstétrique  à  l'université  de  Vienne;  premier  chirurgien  d'hô- 
pital ,  et  enfin  professeur  de  chirurgie  dans  l'école  de  l'hôpital  gé- 
néral. Son  ouvrage  sur  la  rupture  de  l'utérus,  et  son  recueil  d'obser- 
vations, offrent  beaucoup  d'intérêt. 


Unterricht  fur  die  l/ebanmen 
Vienne,  1774,  in-8.  A'eue  vermehrte 
Auflage mit  Kupfem  (un ter  demTitel), 
Lehrbuch  von  der  Uebammenkunst. 
Ibid.,  1775,  in-8.  Dritte  -ve/besserte 
Auflage.  Ibid.,  1784,  in-8. 

Sammlung  merhwiïrdiger  Beobach- 
tnngenfiir  Ae/zte,  Wundœrzte ,  He- 
banirnen,  von  der  in  der  Geburt  zer- 
rissenen  Gebœhrmutter ,  mit  einem 
Narhtrage  und  Kupfem.  Ibid.,  1774- 
1781,  in-8. 

Abhaudhtng  von  dem  unvermeidli- 
chen  Gebrauch  der  Instrumente  in  (ter 
Geburtskiilfe.  Ibid.,  1774,  in-8. 
Neue  Umgearbeitcte  Ausgabe.  Ibid., 
1785,  in-8. 

Sammlung  verschiedener  in  der 
Chirurgisch  -  prahtiiehen     Lehrschule 


gemachten  Beobachtungen.  isterBand. 
Ibid.,  1777.  —  iter  Band.  Ibid., 
1778.  — 'iter  Band.  Ibid.,  1781.  — 
\tei  Band.  Ibid.,  1788. 

T'ersuche  einiger  Spezifischen  Mit- 
tel  wider  dtn  Krebs  bey  bnesartigen 
Geschwiuen  und  in  der  Darmgicht. 
Ibid.,    1788, in-8. 

Abhandlung  von  Blutflihsen.  Ibid., 
1777,  in-8. 

Vei  haltung^regeln  fur  Schwangere, 
Gebeehrende  und  Kindbelterinnen  in 
der  Stadt  und  auf  dem  Land.  Ibid.  , 
1787,  in-8. 

GeschichtP  einiger  Kindbette.rhranh- 
heiten  ;  in  Muhrenheims  Ifieneris- 
chen  Beytr.  zur  praht .  Arzneyk.  B.  1 
(1781). 


STEIN  (Georges  Gui llaume),  l'un  des  plus  célèbres  disciples 
de  Levret,  et  l'un  des  accoucheurs  les  plus  distingués  de  l'Alle- 
magne, naquit  à  Cassel  le  3  avril  17.^7.  Après  avoir  fait  ses  études 
médicales  à  Gotthigue  ,    il  vint  les  perfectionner  en   France]  cl  se 


STE 


217 


livra  spécialement  à  l'étude  des  accouchemens,  à  Strasbourg  sous 
Rœderer,  et  à  Paris  sous  Levret.  Rentré  dans  sa  patrie,  il  fut  nom- 
mé conseiller  et  médecin  de  la  cour,  et  professeur  ordinaire  de  mé- 
decine, de  chirurgie  et  d'accouchemens  au  collège  Carolin  de 
Cassel.  Il  fut  en  même  temps  médecin  et  accoucheur  de  la  maison 
d'accouchemens  et  des  orphelins,  et  membre  du  collège  des  méde- 
cins. En  1790,  i!  passa  à  l'université  de  Marbourg  en  qualité  de 
professeur  ordinaire  de  chirurgie  et  d'obstétrique;  en  1792  il  fut 
nommé  directeur  de  la  maison  d'accouchemens  qui  fut  établie  à 
Marbourg  à  sa  sollicitation.  En  1794,11  eut  le  titre  de  conseiller 
supérieur  de  la  cour.  Stein  mourut  le  24  septembre  de  l'an  i8o3. 
La  traduction  de  son  traité  d'accouchemens  l'a  fait  connaître  en 
France  comme  un  des  esprits  les  plus  justes  et  les  plus  éclairés  qui 
se  soient  appliqués  à  la  culture  de  l'obstétrique.  Mais  il  faut  lire  le 
recueil  qui  a  été  publié  de  ses  observations  pour  connaître  tout  son 
mérite  comme  praticien.  Ce  recueil  est  d'un  haut  intérêt. 

Progr.  Kurze  Beschreibung  eines 
neuen  Geburtshtlfers  und  Bettes  samt 
der  Anweisung  zum  vortheilhaften 
Gebrauche  desselben.  Mit  Kupfern. 
Cassel,  1  772,  in-4. 

Progr.  Kurze  Beschreibung  einer 
Brust-oder  Mtlchpumpe,  samt  der 
Anvveisung  zu  deren  vortheilhaften 
Gebrauch  bey  Schwangern  und  Kind- 
betterinnen .  Mit  eincm  Kupfer.  Ibid . , 
1773,  in-4. 

Prog.  Kurze  Beschreibung  eines 
Baromacrometers  und  eines  Cephalo- 
meters,  als  nïttzlicher  JVerkzeug  in 
der  Entbtndungskunst.  Mit  einem 
Kupfer.  Ibid. ,  1775,  in  4. 

Progr.  Kurze  Beschreibung  einet 
Pelvimeters,  als  eines  in  der  Entbin- 
dungskunsi  niitzlichen  ff^erkzeuges. 
Ibid.,   1775,   in-4. 

Praktische  Abhandlung  von  der 
Kaiiergeburt ,  in  zwo  Wahrnehmun- 
gen.  Ibid.,  1775,  in-4. 

Hebummenkatechismus  zum  Ge- 
brauch der  llebamtnen  in  der  Grafs- 
chtift   Lippe.    Leipzig,     [776,    in-3 


Diss.  de  signorum  gravidifatis  œs- 
timatione.  Gottingue,  1760,  in-4. 

Pr.  de  versionis  negotio  pro  genio 
partus  salubri  et  noxio  ficissim. 
Cassel,  1763.  in-4  • 

Pr.  de  mechanismo  et  prastantiâ 
Jorcipis  Levretianœ.  Cassel,  1767, 
in-4. 

Thcoretische Anleitung  zurGeburts- 
hulfe ,  zum  Gebrauche  der  Zuhcc- 
rer.  Ibid.,  1770.  -xte  verbesserte  Au- 
flage, Ibid,,  1777,  in-8.  Neue  und 
vermehrte  Auflage.  Marbourg,  1  7g3. 
5te  verbesserte  und  vermehrte  Auflage. 
Ibid.,  1797,  in-8.  6te  Auflage,  1800, 
in-8. 

Progr.  de  prœslantiâ  forcipis  ad 
servundam  Jœtus  in  partit  dfficili 
vitam.  Cassel,  1771,  in-4. 

Praktische  Anleitung  zur  Geburts- 
hii/fe  in  widernaturlichen  und  schwe- 
ren  Fœllen.  Ibid.,  1772,  in-8.  ite 
Ausgabe.  Ibid.,  1777,  in-8.  Neue  und 
vermehrte  Auflage.  Mai-bourg  1793. 
Sic  verbesserte  und  vermehrte  Aufliige. 
Ibid.,  1797,  in  8,  dre  Auflaje,  1800, 


ai8  STE 

ute  Ausgabe.  .  .  .  3teAusgabe.  Ibid. ,  Hebammen  in  den  Hocb.fùrstl.  Hessis- 

1786  (eigentl.    1785),    in-8.  chen   Lœndern;    nebst    Hebammenor- 

Kurze  Beschreibung    einiger  Bec-  dnung    und     Anlangen,    Marbourg, 

henmesser.  Casdel,  178a,   in-4.  i8oi,in8.  ite  Auflage,  i8r3,  in-8. 

Beschreibung     eines     Labimeters  ,  Observaliones  ûber  die  Entbindungs- 

samt    der    Anwendung    desselben    in  hunst.  ister  Theil,  herausg.  von   Geo. 

Geburtshiilfe.     Ibid.,      1782,     in-4.  JVilh.  Stein  dem  Jiingern.  Marhourg , 

Abhandlungvoneiner  merkwùrdigen  1807,  in-8.  iter  Theil:  Nachgelasse- 

Kaisergeburt.   Ibid.,    1782,    in-4.  ne  geburtsh'ùlfliche  Wahrnehmungen, 

Kleine  Werke  zur  prahtischen  Ge-  1809. 

lurtshùlfe.  Mit  Kupfern.   Marbonrg,  (Stein,   Waswar   Hessen  der  Ge- 

1798,  in-8.  burtshulfe,  etc. — Meusel.) 

Katechismus  zum    Gebrauche    der 

STENON  (Nicolas),  homme  célèbre  par  son  habileté  en  anato- 
tomie  et  par  son  ardent  prosélytisme  en  religion  ,  naquit  à 
Copenhague  le  10  janvier  1 638.  Il  commença  de  bonne  heure  ses 
éludes  médicales  ,  et  se  fit  distinguer  par  Th.  Bartholin  dès  ses 
premières  recherches  en  anatomie.  Après  avoir  terminé  le  cours 
de  brillantes  études  en  prenant  le  grade  de  docteur ,  il  quitta 
Copenhague  pour  visiter  les  principales  universités  d'Europe.  Il 
commença  par  Leyde.  Après  les  Pays-Bas,  il  parcourut  l'Allemagne, 
puis  il  vint  à  Paris.  Les  travaux  anatomiques  absorbaient  alors 
toute  son  attention  ,  et  ce  fut  vainement  que  Bossuet  tenta  de  le 
convertir  du  luthéranisme  à  la  religion  catholique.  Sténon  passa  en 
Autriche ,  en  Hongrie  et  enfin  en  Italie  ;  il  fit  un  long  séjour  à 
Padoue.  Le  grand- duc  de  Toscane  ,  Ferdinand  II ,  le  nomma  son 
premier  médecin  ,  et  Côme  III  le  chargea  de  l'éducation  de  son 
fils.  Sténon  se  convertit  alors  au  catholicisme.  C'était  en  1669. 
Deux  ans  après  il  fut  appelé  à  Copenhague  pour  y  occuper  la 
chaire  d'anatomie.  Il  la  remplit  avec  beaucoup  d'éclat  ;  mais  il  te- 
nait plus  à  former  des  catholiques  que  des  anatomistes ,  et  le  peu 
de  succès  qu'il  eut  à  cet  égard  le  dégoûta  de  ce  poste  et  de  son 
pays  :  il  revint  en  Italie.  Il  ne  tarda  pas  beaucoup  à  abandonner 
complètement  la  science  pour  la  religion  :  il  s'engagea  dans  les 
ordres  ecclésiastiques,  fut  sacré  évêque  de  Titiopolis,  en  Grèce,  et 
consacra  désormais  exclusivement  sa  vie  aux  travaux  de  son  mi- 
nistère. Il  mourut  le  25  novembre  1686.  Outre  des  observations 
assez  nombreuses  insérées  dans  les  actes  de  Copenhague ,  nous 
devons  à  Sténon  les  ouvrages  suivans  : 


STE  219 

Observationes  anatomicœ ,   quibus  Elementorum  myologiœ  spécimen , 

varia  oris,  oculorum  et  narium  vasa  seumuscitlorum  descriptio  geometrica. 

describuntur ,    novique  salivœ ,  lacry-  Florence,  1667,  in-4.  Copenhague, 

marum  et  muci fontes   deteguntur,  et  1669,  in- 8.  Ibid,  1689,  in-8. 


ut  noiiun  Bilsii  de  lymphœ  motu  et 
usu  commentum  examinatur  et  rejici- 
tttr.  Leyde,  1662,  in-12. 

Observationum    analomicarum    de 
musculis  et  glandulis  spécimen  ,  cum 


De  solido  intra  so/idum  naturaliter 
contento  dissertationis  prodromus. 
Florence,  1669,  in-4.  Leyde,  1672, 
in-12. 

Discours  surl'anatomiedu  cerveau. 


epistolii  de  anatomiâ  rajce  et  vitelli     Paris,  1669,  in-12.  Traduit  en  latin, 
in  intestine  pulli  transitu.    Copenha-      Leyde,  1671,  in-12. 
gue,  i654,  in-4.  Amsterdam,  1664» 
in-12. 

STER.NBERG  (Jean-Henri)  né  à  Goslar  le  i5  avril  1772,  pra- 
tiqua d'abord  l'art  de  guérir  dans  cette  ville  ,  puis  fut  médecin 
pensionné  à  Elbingerode,  devint,  en  1804,  professeur  ordinaire 
de  pathologie  et  de  thérapeutique  à  l'Université  de  Marbourg,  et 
directeur  de  la  clinique.  Sa  mort  arriva  le  19  juillet  1809. 


Kurze,  doch  wahrhafte  Nachrichte 
von  den  Gesundheitsblattern ,  auch 
Kuhpocken  genannl  ;  zu  Nutz  und 
Frommen  fur  B'ùrger  und  Landmann, 
Goslar,  1801  ,    in-8. 

Erinnerungen  und  Zweifel  gegen- 
die  Lehre  der  Aerzte  von  dem  schwe- 
renZœhnen  der  Kinder  ;  ein  Versuch, 
nach  Wichmann ,  und  eigenenen 
ldeen,  Aerzten  und  Nichtœrzien  les- 
bar.  Hanovre,  1802  ,  in-8.  Mit 
einem  Kupfer. 

Das  B'ûchlein  ion  der  Gicht ;  oder 
gr'ùndliche  Amveisung ,  wie  man  sich 
vor  Flilsicn  ,  Gicht  und  Podagra 
venvahren,  wie  weit  man  sie  ohne 
Arzt  selbst  behandeln  ,  und  fast  ohne 
Arzneyen  Ueilen  kœnne  Ein  Haus- 
b'ùchlein  fur  Jedermain  ,  fur  Kranke 
und  Gesunde.  Nach  den  Gntndsœtzen 
der  iieueru ,  verbesserten  Arzneykunst 
bearbeitei.  Goslar,  1802,  in-8.  N'eue 
Auflage  unter  dem  Titel  :  Gichtbu- 
cldein  ,  oder  Amveisung ,  sich  vor 
Fiiissen  u.  s.  w.  Ibid.,  1802,  in-8. 


Ueber  die  Ernahrung  der  Kinder 
in  den  beyden  ersten  Lebensjahren  ; 
zur  Belehrung  fur  Miitter,  denen  das 
Wohl  ihrer  Kinder  aufichtig  am 
Herzen  liegt  ;  Herausgegeben  u.  s.w. 
Hambourg,  1802,   in-8. 

Der  Volksarzt,  oder  wœchenthche 
belehrende  Unterhaltungen  iiber  Gc- 
genstœde  der  Arzneyyvissenschaft  und 
Naturlehre.  ister  und  2ter  Ileft. 
Goslar,   1802  ,   in-8. 

Die  Erregungstheorie ,  gegen  Mar- 
card's  Angrijf  ini  Hannœverischen 
Magazine  vertheidigt.  Berlin,  i8o3, 
in-8. 

Litteralurzeitung  fur  Medicin  und 
Chirurgie,  nebst  ihren  H'ùlfswissensch- 
aften  ,  bearbeitet  durch  eine  Gesells- 
chaft  von  Gelehtten  ,  und  herausgege- 
ben u.  s.  w,  Helmstadt ,  1804.  iter 
Jahrgang.  Marbourg,  i8o5,  in-8. 

Handbuch  der  Allgemeinen  Patho- 
logie menschlicher  Organismen.  Leip- 
zig,   1806,  in-S. 

Bmckstueke  iiber  akademischc  BU' 


aao 

dungsanstalten  fur  Medicin-Sludiren. 
de  mit  besonderer  Hinsickt  auf  die 
Universitœt  zu  Marburg  ;  in  Briefen 
kerausgegeben.  Ibid.,  1806,  in-8. 

Etwas  uber  Schulstuben  ,  ein  Bei- 
trag  zur  medicinischen  Polizey  ;  in 
dem  Hannœverischen  Magazin  1799 
St.  102.  S.   1629.  11.  ff. 

Ueber  eine  Schwœmmichenkrank- 
heit  (das  Mundsohr,  Aphthce)  der 
Kûhe  ;  ibid.  1 800  Se.  42 .  S.  863 . 

Auch  eine  Paar gui gcmeinee  fVorte, 
die  Abschaffung  des  Kaffees  und 
seine  Surrogate  betreffeud ;  in  Collen- 
busch/ens  Rathgeber  fur  aile  Stœnde 
fiir  das  J.    1800. 

Etwas  zur  Belehrung  saugetider 
Militer  liber  das  Wundwerden  der 
Brustwarzen  in  dem  Goslar.  }Vo- 
chenblatt  fur  das  J.  180 1.  *  St. 
18-23. 

Was  hat  man  von  der  Trachéoto- 
mie, etc.  in  dem  Reichsanzeiger  fur 
das  J.  1801.  Ni;  85.  S.   1160.  u.  ff. 

Aufruf  an  me  in  Teutsches  Vater- 
land,  wie  die  letzten  Htndernisse  der 
Kuhpockenimpfunghinwegzurœumen; 
ibid.  Nr.  164. S.  2ig3.  u.ff. 

Fragen  und  Gedanhen  bey  der 
eerztlichen  Anwendung  der  Voltaii- 
chen  Sœule;  ibid.  1802.  Nr.  i58.  S. 
1973.  Nr.   208.  S.   a588. 


STO 

Erinnerungen  gegen  dtn  Einschnitt 
in  das  Zahnfleisch.  Ibid.  N.  200.  S. 
2481.  u.ff. 

Schreiben  uber  die  klinischcn  Ans- 
talenzu  Marburg,  vom  Zisten  August 
1807;  ibid.  1807.  N.  281.  S.  36oi. 
u.ff. 

Versuch  einer  Eiklcerung  der  guten 
Wirkung  kal'.er  Umschlage  bey  Blut- 
flussen  ;  in  Horns  Archiv  fur  medici- 
nische  Erfahrung  B.  4.  H.  1.  S.  624. 
u.ff 

Die  Stimme  eines  ϔtern  Schrifistel- 
lers  uber  die  Lehre  von  den  Krisen 
und  kricùchsn  Tagen  ;  ibid.  H.  2.  S. 
840   m,  ff. 

Geschichte  eines  epidemischen  Ty- 
phus ,  wobey  ein  Frieselkontagium 
eine  vorzugliche  Rolle  spielte  ;  ib'dt 
B.  5.  H.  1.  S.  22.  u.ff.  H.  2.  S.  35o. 
u.ff. 

Beobachtung  eines  Typhus  mit 
enormer  Hœmorrhagie  der  Lungen, 
und  einem  Auswurfe  polypôser  Kon- 
kremente  ;    ibid.    B.   7.  H.  1. 

Ein  Typhus  mit  Hœmorrhagie  d\er 
Lungen  ;  in  Horns  Neuen  Archiv.  u. 
s.  w.  Se.  1.  Nr.  2. 

(  Strieder.  —  Meosel.  ) 


STEVENSON  (William),  docteur  en  médecine,  pratiqua  d'a- 
bord à  Walls,  et  ensuite  à  Newark.  Il  ne  nous  est  conuu  que  comme 
auteur  des  ouvrages  suivans  : 

A  successfuï  method    of  treating      Lee's  narrative  of  a  singular   gouty 


the  goutby  blis'.ering ;  with  an  intro- 
duction, consistai  g  of  miscellaneous 
matter .  Bath,  1779,10-8. 

Cases  in  medicine,  intersperscd  with 
strictures ,  occasioued  by  some  late 
médical  transactions  in  the  town  of 
Newark.   Londres,   1782,    in-8. 

/•,'.    Candid  animadvcr,ioiii  on    Dr. 


case  ;  strictures  on  Royal  Medica  l 
Collège  ;  with  a  summary  opinion 
of  the  late  disorder  called  the  influen- 
za.  Newark,    1782,  in-8. 

Reply  to  a  letier  adressed  to  Dr. 
Stevenson  of  Newark  by  Edward 
Harrison.  Newaik,    1782,   in-8. 

Considérations     on    the    dangcious 


STO  aai 

efjects  of  promiscuous  blood-letting ,      dent  subjects  ,    médical   and  moral, 
and  the  common  preposterous   admi-      Nevvavi,  1^83,   in-8. 
nistration  of  drngs,  with  other  coinci-  (Rob.  Watt.) 

STOCK  (Jean-Chrétien),  né  à  Iéna  le  27  février  1707,  fit  ses 
études  dans  l'Université  de  cette  ville ,  y  reçut  le  grade  de  doc- 
teur en  médecine  en  1729,  et  celui  de  maître  en  philosophie  l'année 
suivante.  En  1734,  il  fut  nommé  professeur  extraordinaire  de  mé- 
decine, et  en  1 747»  professeur  ordinaire.  Il  devint,  en  1768,  con- 
seillera la  cour  de  Saxe-Weimar.  Stock  mourut  le  4  novembre  17  5g. 
Il  n'a  écrit  que  des  opuscules  académiques. 


Diss.  inaug.  (Prœs.  J.  Adolph. 
Wedelio)  de  morbis  humorum.  Iéna  , 
1759,  in-4. 

Diss.  de  emendatione  temperamen- 
toruin.  Iéna,  1781  ,  in-4. 

Diss.  de  coxagra ,  sive  passione 
ischiatica.  Iéna,  î  7 3 1 ,  in— 4. 

Diss.  de  cadaveribus  satiguisugis , 
von  dcn  sogenannien  Vampyren  oaer 
Menschensœugern.  Iéna,   1732.  iu-4. 

Diss.  de  partibus  hominis  esseutiali- 
bus.  Prior,  de  anima  rationali.  Iéna  , 
173a,  iu-4. 


Diss.  de  reductione  polygonorum 
ii  regularium  ad  polygona  regularia. 
Iéna,    1740,    in-4. 

Diss.  de  consuetudine.  Iéna,  1740, 
in-4. 

Diss.  de  exhalation ibus  sive  ef/lu- 
viis.  Iéna,   174^»  in-4. 

Progr.  quo  nonnullas  de  idiosyn- 
crasiis  meditationcs  sistil ,  etc.  Iéna , 
1747»  »"-4. 

Diss.  scorbutica  in  purpura,  in 
purpuram  febriiem  malignam  ipsis 
petechiis  junctam  conversa  ,  féliciter 


Diss.  de  homine  Deiconditoris  teste,      adhibitam  curationem  exhibons.  Iéna, 


Iéna,  173  '',  in-4. 

Diss.  de/ulgure,  tonitru  et  fulmine. 
Iéna,  1  734»  in-4. 

Progr.  de  ratione  odoruoi  et  sapo- 
rum  specificorum  in  vegelabilibus , 
orationi  de  scicntiâ  physicâ  ,  remédia 
contra  atkeisinum  et  superstitionem, 
prœmissum.  Iéna,    1735,  in-4. 

Exercitaliones  physicœ,  distributœ 
in  capita,  quibus  philosophiœ  natura- 
lis  principia  concise  pertractanlur. 
Iéna,  1735,  iu-4. 

Progr.  de  ideis  et  judiciis,  ex  sen- 
sationibns  tl  imaglnationibus  in  se 
speelatis  originem  trahentibus  ,  prœ. 
missum  dispurationibus  publicis,  juœ 
an.  1739  et  1  7  40  in  universum  cursum 
philosophicum  instituuntur,  Iéna , 
1739,  in-4. 


1747,  m-4. 

Diss.  de  lienis  humani  fabricâ,  et 
fundamento  lethalitatis  violentarum 
laudati  visceris  lœsionum.  Iéna,  1748, 
in-4. 

Dus.  de  massœ  sanguinis  dépura- 
tione.  Iéna,    1749»  in-4. 

Dus.  de  indicio  ex  sanguinis  vend, 
sectd  emissi  inspectione  et  examine 
rectè  formato  ,  egregio  sanitatis  con- 
seri'andœ  tum  restituendœ  prœsidio. 
Iéna,  1 7  4  ^) .  in-4- 

Diss.  de  malo  hypochondriaco-hys- 
terico   Iéna,  1749.  in  4. 

Progr.  l'X.XII  de  tuendâ  sanitate 
in  meditationum  laboribus.  Iéna,  1750- 
1736,   in-4. 

Diss.  de  lue  venerea.  Iéna,  1751 , 
in-4. 


222 


Diss.  de  usu  et  ahusu  venœsectionis 
in  febribus  exanthematicis.lèna,  1761, 


in-4- 


Diss.   de  rachitide.    Iéna ,    1 7  5a  , 


in-4- 


Diss.  de  sterilitate.   Iéna,    17 5a, 


STO 

Progr.  I  et  II  de  sudore  sanguin  eu 
Christi.  Iéna,  1756,  in-4. 

Progr.  III  de  lijuoris  Diana:  vir- 
tute  magis  polychrestd  corroboratâ. 
Iéna,  1756,  in-4. 

Progr.  de  verâ  naturœ  in  cor  pore 
humano  notione.  Iéna,  17 56,  111-4. 

Progr.  de  famoso  unguento  opk- 
thalrnico  anglico.  Iéna,  1757,  in-4. 

Progr.  de  clysterum  emollientium 
usu  in  colicâ  suspecio.  Iéna  ,  1757. 
in-4* 

Progr.  de  emollientium  ac  refrige- 


in-4  • 

Diss.de  podagra  mulierum.  Iena, 

1753,  in-4. 

Diss.  de   adfectu  hypochondnaco . 

Iéna,  1754.  in-4. 

Diss.   de   statu  salivalium    humo~ 

rum.  Iéna,  1754»  in-4- 

Diss.   de  statu   mesenteni  naturah      rantium  clysterum  usu  in febriumexan- 
et  prœternaturali.  Iéna,  1754,  in- 4.         thematicarum  curatione.  Iéna  ,  1757, 

Diss.  de  usu  et  abusu  mercuni  et 
medicamentorum  mercuriahum .  Iéna, 

i754>  in-4- 

Diss.  de  abusu  diaphoreticorum  , 
sndoriferorum  bezoardicorum.  Iéna , 
1755,  in-4. 

Diss.  de   anginâ   epidemicâ.  Iéna, 


m-4. 

Diss.  de  ictero  vincto.  Iéna,  1757, 
in-4. 

Progr.  I  et  II  de  verni  regunine. 
Iéna,  17  58,  in-4. 

Progr.  I,  II  et  III  de  aeris  œstivi 
regimine.  Iéna,  1708,  in-4- 

Observatio  de  viduâ  ,  per  novem 
annorum  spatinm  cœcitate  affecta  ,  et 


1755,  in-4. 

Diss.  de   cerevisice  salubritate  sus- 
pecta a  uct.  et  resp.  Magen.  Iéna ,  1 7  5  6 ,      tandem  divinitus  restitutâ .     In  Actis 
in-4.  Acad.  Natitr.  Curios.,  toI.IV,  p.  8a. 

Diss .  de  coctione  humorum  in  statu  ^  Bœmer.  _  Meusel.  ) 

corporis      humani      prœternaturali . 
Iéna,  1756, in-4- 

STOELLER(  Frédéric-Chrétien),  né  à  Kœthen  le  28  fé- 
vrier 1733,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Halle  en  in55.  Il  de- 
vint premier  médecin  de  la  princesse  de  Saxe-Querfurt  et  Weis- 
senfels  ,  et  fut  médecin  pensionné  de  la  ville  de  Langensalza.  Il 
mourut'lc  16  septembre  1807.  Ses  écrits  sont  peu  nombreux  et  peu 
étendus,  mais  on  y  trouve  des  observations  intéressantes. 

de  doloribus  eorumque      Leber-und  Gal/engànge,   mit  ganzli- 


Diss.  ineai£ 
causis  generatim .  Halle,  1755,  in-4. 

Bcobachtungen    und    Erfahrungen 
ausderinnern  undàussern  Heilkunst, 
mit    phjsiologischen  ,     anatomischen 
und  prakdschen  Anmerkungen   nebst      bey    Verletzungen    des    menschlichen 
Kmpfern.  Gotha,  1777,  in  8.  Korpers    ,   und    diesmahl     vorzûghch 

Ein    merhwurdige   Kranhheit  dcr     bey  wichtigen  Kopfwletzungen  ;    in 


chen    Verliut  derselben  und  der  tial- 
lenblase  ;  in  Hujelands    Journal  der 
praht.  Arzneyk.  B.  i.St.Z  (1  79r0- 
Von  den    wirkendem  Naturfira-ften 


STO 


225 


Loders  Journal  der  Chirurgie.  B.   i , 

*.   l  ('797)- 

Schauderhafte  Geschichte  einer 
Nachgeburts- Opération.  Iéna ,  1800, 
in-8. 


Ueber  die  Heihtng  grosser  Verlet» 
zungen  der  Knochen  ohne  Amputation; 
in  Loders  Journal  fiir  die  Chirurgie. 
B.  4.  St.  r.  1802. 

Stœller  a  encore  inséré  d'antres  ar« 


Von  dem  Diabètes  und  dessen  ,  wo  ticles  dans  divers  recueils  périodiques 

nicht  einigen,  doch  geviss  in  den  meh-  de  médecine  ou  de  littératuret 
resten  Fàllen  ersten  Ursache,    in   Hu-  (Comment,  de  rébus  in  ined.  gestis. 

felancCs  Journal   der  prakt.  Arznej-  — Meusel.) 
hunde.  B.  6.  St.  1  (1798). 

STOERK  (  Antoine  de  ),  naquit  le  21  février  1781  à 
Sulgau  en  Souabe.  Il  fut  envoyé  de  bonne  heure  à  Vienne ,  où  il 
fit  de  bonnes  études.  Il  fut  reçu  docteur  en  médecine  le  3  fé- 
vrier 1757.  Protégé  par  Van  Swieten ,  il  fut  nommé,  avec  de 
Ilaen  ,  professeur  de  médecine  au  grand  hôpital  de  Vienne. 
En  1760,  il  devint  médecin  de  l'empereur;  en  177 1,  il  fut  chargé 
de  suppléer  Van  Swieten  dans  la  commission  des  études  et  de  cen- 
sure des  livres  ;  en  1  77  2,  il  fut  président  en  second  et  directeur  de 
la  Faculté  de  médecine  et  des  études  médicales.  Depuis  lors,  il  se 
vit  combler  de  toutes  sortes  de  charges  et  d'honneurs.  Il  mourut  au 
mois  de  février  de  l'an  i8o3.  Il  n'est  plus  connu  maintenant  que 
comme  auteur  d'expériences  hardies  qu'il  fit  sur  l'emploi  théra- 
peutique de  diverses  substances  toxiques ,  comme  la  ciguë  ,  le 
datura,  l'aconit,  le  colchique,  la  jusquiame. 

Diss.  de  conceptu,  partit  naturali ,      chronicos.  Ibid. ,  175g,    in-8.    Ann. 


dijjicili  et  prœtematurali.  Vienne  , 
1738,  in-4- 

Libellas,  quo  demonstratur  cicutam 
non  soltim  usu  interna  tutissimè  exhi- 
ber!,  sed  et  simul  remedium  valdè  utile 
in  multis  morbis,  qui  hucusque  curatu 
impossibiles  dicebantur.  Ibid.,  1760, 
in-8. 

Libellus  II,   ibid.,  1761,  in-8. 

Supplementum.  Ibid.,  1761,    in-8. 

Ces  divers  traités  ont  été  traduits 
en  français  par  Collin  ,  médecin  à 
Vienne  et  ami  de  l'auteur.  Vienne 
(Paris)  1762,  1763  in-12,  2  part. 
ipl. 

A.inus  medicus ,  qvo  sisluntur  ob- 
servationes    virca   morbos    acutos   et 


II.  Ibid  ,  1761,  in-8. 

Libellus ,  quo  demonstratur  :  Stra» 
momum,  Hyosciamum,  Aconitum  non 
solurn  tutb  posse  exhiberi  usu  interno 
hominibus ,  verum  et  ea  esse  remédia 
in  multis  morbis  maxime  salutifera. 
Ibid. ,  1  762  ,  in-8. 

Libellus  ,  quo  demonstratur  :  Col- 
chici  autumnalis  radicem  non  solum 
tuto  posse  exhiberi  hominibus  ,  sed  et 
ejus  usu  interno  curari  quandoque 
morbos  difficillimo  s ,  qui  aliis  reme- 
diis  non  cedunt.  Ibid.,  1763,  in-S. 

Libellus  ,  quo  continentur  expéri- 
menta, et  observationes  circa  nova  sua 
medeamenta.  Ibid.,  1765,  in-8. 

Libellus,   quo  demonstratur  herbam 


224  STO 

veteribus  dictant    Flammulam    Jovis  fur     die    Feld-und     Landwundcerzte 

posse   tutb    et    magna   cum    utiltale  der  astreichischen  Staarcn.  i  Thede. 

exhiberi  cegrotanlibus.   Ibid.,   1769,  Ibid.,  1776,  in-8.  ite  Ausgabe.  Ibid., 

in-8.  1686,  in-8  3te  Ausgabe.  Ibid.,  2789, 

Libellas  de    usa    pulsatillœ    nigri-  in-8. 
cantis  medico .  Ibid.,   1771,  in-8.  Stoerk    publia  avec  M.  Scbosnlan, 

Abhandlung  von  der  Einpfropfung  J.F.  et  N.  J.  Jacquin,  la  Pharmacopœa 

der  Kinderblattern.WAà.,,  177 1,  in-8.  Austriaco  -  provincialis       emendata. 

Institula  facultatis  medicœ  Pindo-  Ibid.,  1794»  in-8. 
bonensis.   Ibid.,  1775,  in-8.  K^Ug.  med.  Annalen. —  Comment. 

Mediciniich  praktischer  Vnterricht  de  rébus  in  med.  gestis.) 

STOLL  (Maximilien),  l'un  des  meilleurs  observateurs  et  l'un  des 
grands  praticiens  du  dernier  siècle,  naquit  en  174"*,  le  12  octobre, 
à  Erzingen,  en  Souabe  ,  de  Pierre  Stoll,  habile  chirurgien,  qui  fut 
son  premier  maître  dans  l'étude  de  l'art  de  guérir.  11  avait  fait  ses 
éludes  littéraires  au  collège  des  Jésuites  de  Rotwei!  ,  et  s'était  dis- 
tingué de  manière  à  faire  désirer  vivement  à  ses  maîtres  de  le  voir 
s'engager  dans  leur  ordre.  Ils  l'y  attirèrent  en  effet,  et  il  entra  dans 
la  société  en  1761.Il  acheva  ses  études  à  Ingolstadt,  et  bientôt 
après  il  fut  nommé  professeur  d'humanités  dans  l'Université  de  Hall 
en  Tyrol.  Stoll  trouva  le  moyen  de  perfectionner  et  de  faciliter 
l'enseignement  des  langues  grecque  et  latine;  ce  fut  un  titre  de  dé- 
faveur près  de  ses  supérieurs,  et  on  le  punit  de  l'esprit  de  progrès 
aux  suggestions  duquel  il  avait  cédé,  en  le  reléguant  dans  un  col- 
lège moins  important.  Il  obéit,  et  se  serait  résigné;  mais  un  jésuite 
qui  avait  de  l'affection  pour  lui,  lui  révéla  en  mourant  quelques 
articles  secrets  des  constitutions  de  leur  société,  par  lesquels  il  se 
crut  oblige  de  n'y  pas  rester  attaché  plus  long-temps  5  il  en  sortit 
en  17G7. 

Après  avoir  suivi  pendant  une  année,  à  Strasbourg,  les  Irçons 
de  la  Faculté  de  médecine ,  la  réputation  de  Dehaen  l'attira  à 
Vienne,  où  il  fut  reçu  docteur  en  1772.  Le  gouvernement  l'envoya 
aussitôt  en  Hongrie,  où  des  maladies  épidémiques  faisaient  de 
grands  ravages.  De  retour  à  Vienne  ,  il  fut  chargé  par  Stoerk  de 
suppléer  Dehaen,  auquel  il  succéda  bientôt  dans  la  chaire  de  méde- 
cine clinique.  Ce  fut  l'époque  du  plus  grand  éclat  de  cette  célèbre 
école.  Une  mort  prématurée  enleva  Stoll  à  ses  succès  :  il  mourut  à 
l'âge  de  quarante-quatre  ans,  le  aa  mars  1788.  De  tous  les  auteurs 
qui  ont  entrepris  d'élucider  la  question  si  obscure  des  constitutions 
médicales,  soit  stationnaires,  soit  annuelles,  Stoll  est  celui  dont  les 
observations  sont  le  moins  vagues  et  le  plus  précises;  ce  qui  n'em- 


STO  aa5 

pêche  pas  qu'il  n'ait  laissé  cette  partie  de  la  médecine  dans  un  état 
d'enfance  dont  elle  n'est  probablement  pas  près  de  sortir  encore. 
Mais  dès  qu'il  aborde  l'histoire  particulière  d'une  maladie  détermi- 
née et  considérée  en  elle-même,  alors  brille  dans  Stoll  l'esprit  d'ob- 
servation le  plus  éminent,  et  le  talent  de  présenter  au  lecteur  un 
tableau  de  la  maladie,  qui  la  lui  met  véritablement  sous  les  yeux. 


Diss.  Thèses  inaugurales  medicœ. 
Vienne,  1772,  in-4. 

Pars  I  rationis  medendi  in  noso- 
cotwo  practico  Findobonensi.  Vienne, 
1777.—  Pars  IL  Vienne,  1778.  — 
Pars  III.  Vienne,  1780, in-8.  2e  édi- 
tion augmentée  d'une  table  alphabé- 
tique. Vienne,  1787,  in-8. — Leyde, 
1787.  — Paris,  1787.  Trad.  en  fran- 
çais par  P.  A.  O.  Mahon.  Paris,  1 809, 
in-8.   2  vol. 

Eyerel,  après  la  mort  de  Stoll,  mit 
au  jour  les  parties  suivantes  :  Part. 
IV-V1I.    1789-1790,   in-8.    4    vol. 

Rede  ùber  die  l'orz'ùge  der  G  rie' 
chischen  Sprache  ;  bey  der  feyerlichen 
Erœffnung  der  akademischen  Vorle- 
sungen.  Vienne, 1785, in-8. 

Aphorismi  de  cognoscendis  et  eu- 
randis  febribus.  Vienne,  1785,  in-8. 
Trad.  en  français  par  Mahon  et  Cor- 
visait.  Paris,  1809,  in-8. 

Abhandlung  vom  Krampfhusten  ; 
in  Mohrenheim's  ff  r'ener.  Beytrœgc 
2.  B.  i783. 

Geschichte  einer  Wassersucht  des 
Herzbehcelters ,  einer  Magenentzùn- 
dung  ,  samt  der  Leichencrffnung. 
Ibid. 

Von  derWirkung  der dephlogisdcir- 
ten  Luft  in  einer  Engbrûstigkeit.  in 
denSammlungauserles.Abhandlunsen 


zum    Gebrauche   prahtischer   Aerzte. 
B.  g.  St.  3.  S.  478.  u.  ff. 

C'est  Stoll  qui  a  été  l'éditeur  des 
déni  ouvrages  suivants: 

Opéra  poithuma  Antonii  de  Haen, 
Vienne,  1779,  in-8. 

Ger.     van   Swieten    Constitutiones 

epidemicœ  et  morbi  potissimum  Lug- 

duni  Batavorum  observati.  II  Tom. 

On  a  publié  après  la  mort  de  Stoll  : 

Diss.  de  materia   medica  practica. 

Augsbourg,    1788,  in-8. 

Ueber  die  Einrichtung  der  œffent- 
lichen  Krankenhœuser  ;  herausgegeben 
i<on  Ge.  Adelbert  l'on  Beeckhen. 
Vienne,  1788, in-8. 

Prœlectimes  in  diversos  morbot 
chronicos  ;  edidit  et  prœfatus  est  Jos. 
Eyerel.  Vienne,  1788,  vol. II. Vienne, 
1789,  in-8. 

Dissertationes  medicœ  ad  morbos 
chronicos  pertinentes  in  Universitate 
Vindobonenti  habita.  Edidit  Jos. 
Eyerel.  Vol.  I  et  II.  Vienne,  1788. 
Fol.  111  et  IV.  Vienne,  1789,  in-8. 

Briefe  an  die  Frau  von  **  ùber     e 
Pflicht  der  Mïïtter ,   ihre  Kinder  zn 
stillen  ;   herausgegeben    und  mit  Zn  • 
sœtsen    vermehrt   von    /o«.    Eyerel. 
Vieune,  1788,  in»8. 

(Vicq-d'Azyr.  — Gruner. —  Eyerel. 
—  Ernesti.) 


SÏORCH,  ou  autrement  PELARGUS  (Jean),  naquit  à  Ruhla, 
près  d'Eisenach  ,  le  2  février  1681.  Il  commença  ses  études  médi- 
cales à  Eisenach,  et  alla,  en  1698,  les  continuer   à  Iéna.  En  1701, 
il  fut  promu  à  la  licence,  à  l'Université  d'Erfurt.  Il  tenta  la  pratique 
".  .  5 


22<? 


STO 


à  Ordruf  et  à  Weimar,  mais  sans  succès.  Il  fit  quelques  voyages 
scientifiques,  et  se  fixa  en  170H  à  Eisenach.  Il  fut  reçu  docteur  en 
médecine  en  1718,  et  nommé  inspecteur  des  pharmacies  el  méde- 
cin pensionné  d'Eisenach  en  17.AO;  il  devint  plus  tard  médecin  de 
la  cour.  En  1742,  il  quitta  Eisenach  pour  aller  se  fixer  à  Gotha, 
où  il  fut  médecin  pensionné  de  la  ville  et  du  canton,  et  médecin 
de  la  garnison,  il  mourut  le  9  janvier  s 7 5 1 .  Storch  fut  un  pra- 
ticien très-répandu.  Il  était  en  même  temps  écrivain  laborieux, 
aussi  a  t-il  publié  de  nombreux  ouvrages,  qui  sont,  en  général, 
remplis  d'une  multitude  d'observations  particulières.  Ces  ouvrages 
conservent  quelque  intérêt. 


Diss.  inaug.  'Prces.  G.  C.  P.  ab. 
Hartenfets)  de  paucitate  et  delectu 
medicamentorum .  Eiftutb,  1701, 
in -/». 

Diss.  (Prœs.  J.  A.  Fischer  o)  de 
phthisi  pulmonali.  Ibid.,  1703,  in-4. 

Medicini<chcr  Jahrgang ,  oder  ob- 
servationes clinicœ,  darinncm  er  zei- 
get,  wie  die  Jhrn  anvertrauten  Patien- 
len  im  J.  1721  von  Mariât  zu  Mona', 
nach  dern  naturlichen  oder  Stahlis- 
chcn  Methodo  curiretworden.  Leipzig. 

1724*  i""4- 

Medtcinischer  Jahrgang,  oder  Ob- 
servationes clinicœ  ,  von  Pochen  und 
Maseru,  darinnen  gezeiget  wird ,  wie 
solche  vorn  Monat  Juuio  1721  bis  in 
dern  Jiiliurn  1722  grassiret  haberi, 
und  wie  solche  nach  dern  naturlichen 
oder  Stahlianischtn  Méthode  curiret 
worden;  nebst  einer  Uebersetzung  der 
Uni.  uàjfraihs  Siahl  Disputation  von 
Pocken  und  Maseru.  Ibid.,  1724» 
in-4. 

ff'ohlrneynender  Unterrichr,  wie 
sich  Krauke  zu  verhulten  haben  ,  das 
.vie  ihrcrn  vetniwftig  cur'uendern  Medi- 
co  eine  gliickliche  cur  mai  lien  kônnen. 
Leipzig,  1724,  in-8.  JVeue  und  stark 
vermelirie  Ausgabe,  sous  ce  titre  : 

Schuldige  PJlicht  einen  Phjsici  ge- 
flen  seine  ihne  anvcrtraute  Patienten  , 


wie  er  dicselben  in  der  Diœtunterrich- 
ten  soll ,  dainit  ein  vernunjtigen  Mé- 
diats zur  glïtcklichen  Cur  bey  ihnen 
gelangen  kônne.  Gotba,  1744*  in-8. 
Annales  secundi,  das  ist:  Medici- 
nischer  Jahrgang  oder  Observationes 
clinicœ  ,  darinnem  er  zeiget ,  wie  die 
Ihne  anvertrauten  Patientent  im  Jahre 
1722,  V on  Monat  zu  Monat, nach  dern 
naturlichen  ,  das  ist  Stahtiaruschen 
Methodo  curiret  worden.  Nebst  ange- 
hàugter  Observation  vorn  Liebensteiner 
Sttuerbrurrnen   Leipzig,  1725, in-4- 

Annales  tertii,  das  ist:  Medicinis- 
cher  Jarghang ,  oder  Observationes 
clinicœ,  worinnen  er  zeiget ,  wie  die 
Jr'un  anvertrauten  Patienten  im  Jahr, 
1723,  von  Monat  zu  Monat  nach 
dem  uiitiblchen  das  ist  Stahliants- 
chen  ,  Methodo  curiret  worden.  Leip- 
zig, 1725,  in-4. 

Praxis  Stahliana,  dus  ist:  Herrn 
George  Ernst  Stahl's  citllegium  prac- 
ticum,welches  theils  von  ihm  privatim 
in  die  Feder  dictiret,  iheils  von  sei- 
nem  damahligen  Auditoribus  ans  dem 
Discours  mit  Flfiss  nachgeschrieben  , 
nunmhro  aber  ans  dern  Latemischen 
ius  Trutsc/ic  iibersctzt  und  mit  vitlen 
Arirnetkungen  und  Raisonnemens  ans 
2  y  iœhriger  Pmxi  bekrœft  get  und 
erlœutert.  Leipzig,  1728,  in-4.  Editio 


STO 


a*7 


secundo, ,     naek    der   Vorschrifc    des      Vcrhalten  (de  Diteta).  Leipzig  et  fii- 
Herrn  Autoris  vermehret    und  verbes-      senach,  1738,  in-4. 


sert.    Leipzig,   1732,  in-4. 

Annales  quarti,  das  ist  :  Medici- 
nischer  Jahrgang,  worinnen  gezeiget 
wird,  wie  Er  u.  s.  w.  1726.  curtret 
habe  ;  nebst  angehcengter  Abhand- 
lung  von  der  Ruhr  u/td  fortgesezten 
Amnerkungen  von  Blatlern  und  Ma- 
sern.  Leipzig,  1729,  in-4. 

Annales  quinii  et  sexti  u.  s.  w.  in 
den  Jahien  1727  u,  1728...  cmiret; 
nebst  beygef'àger  Abhandlung  von  der 
Ruhr.   Leipzig,  1732,  in-4. 

Ge.  Ernst  Stahl's  Collegium  casua- 
le  magnum,  ode?  seclis  und  siebenzig 
praclische  Casus,  welche  er  von  Anno 
1700,  bis  1707,  einem  gewissen  Nu- 
méro studiosorum  in  die  Feder  dicti- 
ret,  nunmehro  ins'  Teutsche  uebersetzt 
von  D.  J.  St.  Leipzig,  1733,  in-4. 

Annales  septimi  et  octavi  u.  s.  w. 
den  Jaluen  1729  und    ij3o...  curiret 


Quinqiie  partiti  piactici,  oder  der 
in  ftinf  Classen  eingethedien  Praxeos 
casualis  clinicœ  Tomus  11,  foin  Jahr 
17  3a  ,•  nebst  einer  ins  Teutsche  ueber- 
setzten  und  mit  vieleu  Amnerkungen 
ertàuierten  Stahtischen  Disputation 
vom  Verhaltenide  Regimine).  Leipzig, 
1740, in-4. 

Nôthi&er  Unterricht ,  (vie  man  sich 
bey  grassiienden  Fleck-und  hitztgen 
Fiebem  zu  verhalten  hat ,  damit 
man  selbst  nicht  mehr,  als  die  Kran- 
kheit  an  und  vor  sich  ,  U/ sache  an 
seine  m  Sterben  und  Verderben  werde, 
sondern  vielmehr  seinen  vern'unjtigen 
Meduo  einem  sichern  JVeg  zu  einer 
gl'ùcklichen  Car  bahne  ;  aus  vieljaskri- 
ger  Erfahrung  zurn  allgemeinen 
J\utzen  entworfcn.  Eisenach,  1741» 
in-8. 

Practischer  und  theoretischer  Trac- 
tai, vom    Schai lach-Ficber ,   wie   sol- 


worden  ;    nebst  Jortgesetzter  Abhand-  che$  von  elUchen  und  zwanzig  Jahren 

lung  von    Blatlern.    Leipzig,    i735,  her ;  ah  eule  etwas  selt<ame ,  jedoch 

m"4.  zuweilen  grassirei,  deKinderkrankheit, 

Theoretische    Praclische    Abhand-  am  vielen  zu  Hand  gekommenen  Ca- 

lung  von  vielerhand.   sowohl  innerli-  sibus  kennen  gelernet ,  das  Mtrkwûr- 

chen     als    ausserltchen    Krankheitei  digste  davon  aufgezeichnet ,   /nid  an- 

welchem  erwuchsne  Persane//,    beson-  gehenden  Practicis   zum    Be^ten  zum 

ders    Soldaten  ,   unierworfen  zu    sejn  Druck  be/œrdert  u.  s.  w.  Golha,  1 7+2, 

pflegen.    Leipzig,    1735,    in-4.     2te  in-8. 

vermehrte    Ausgabe.   Leipzig,  1745,  Diss.  (Prœs.   H.  P.  Joch)  de  revul- 

m-8.  sione  et  remediis   revellentibus.  Resp 

Quinque  partitum  practicum  ,  oder  Jo.  F.   Wilh.  Storch.    Erfurt  ,  1743, 

in  fàvf  Classen    eingetheilte   Praxis  in-4. 
casualis    niedica .  welche  Er  ah  eine  Unterricht  vor  Hebammen,nach  den 


Continuation  semer  bisher  edirten 
Jahrgœnge  von  17^1  z/isam/ne/i- 
getragen  ;  nebst  einem  Anhange  von 
verschiedenen   Medicamentis  euporis- 


neusten  Accoucheurs  und  selbst  eigncr 
Erfahrunv;  Entworfen  ;  mit  vielen  ob- 
se/vationibus  erlœute/t,  und  duich  116- 
thige  Kupfer  deutlichgemacht,  welcher 


lis  und  den  ins  Teutsche  ueberselzten  als  der  erste  Band  zu  dem  bald  Jol- 
und  mit  vielen  Amnerkungen  eriœu-  genden  Opère  caniali  practico  von 
terten    Staldischen    Disputation    vom      fPeiberkrankheiten  betrachtet  werden 


29.8 


STO 


kahn;  dem  ein  Gebetbuch  in  Ge- 
burtffcellen  und  ein  Unterricht  von 
Wartweiber  beygefùgt  ist.  Gotha , 
1747  9 in-8. 

F  on  Krankheiten  der  Weiber, 
zweyter  Band,  darinne  vornœmlieh 
solche  Ztifœlle ,  welche  den  Jung- 
fernstand  betreffen  ,  auf  theoretische 
und  practische  Art  abgehandeh  und 
mit  vielen  Anmerkungen  erlœutert 
werden.  Gotha,    1747»  in-8. 

Von  Krankheiten  der  Weiber, 
dritter  Band,  darinne  vornœmlieh 
solche  Zufœlle  ,  welche  die  Schwan- 
gern  betreffen  ,  auf  theorelisch  und 
practische  Art  abgehandeh,  und  mit 
vielen  Anmerkungen  eilœutert  wer- 
den. Gotha,  1748  ,  in-8. 

FonKrankheiten  der  Weiber,  v'ierten 
Bandes  1  ster  Theil,  darinnen  vornœm- 
lieh solche  Zufœlle ,  welche  Molas 
oder  Muttergewœchse  und  falsche 
Frùcht  betreffen  ,  auf  theoret.  und 
pract.  Art  abgehandeh,  und  mil  vielen 
Anmerkungen  erlœutert  werden.  Go- 
tha, i749>  in-8. 

F  on  Krankheiten  der  Weiber,  vier- 
ten  Bandes  -iter  Theil ,  vom  Abortu 
oder  Missfall.  Gotha,  1749,  in-8. 

F  on  Krankheiten  der  Weiber, 
fïmfter  Band,  darinnen  solcherley  Zu- 
fœlle, welche  ordendiche  und  schwere 
Geburten  betreffen,  auf  theoret.  und 
pract.  Art  abgehandeh  und  mit  vielen 
Anmerk.  erlœutert  werden.  IVobey  in 
einem  Anhange  eine  besondere  Bege- 
benheit ,  den  Kajserschnitt ,  parlum 
Cœsareum  betreffend  ,  angefuhret 
wird.  Gotha,  i75o,  in-8. 

Von  Krankheiten  der  Weiber,  sech- 
ster  Band,  in  weichem  solche  Zufœlle, 
so  die  Wœchner  iti  und  Kindbetterin 
betreffen  auf  theor.  und  pract.  Art  u. 
s.  w.  Ibirl.,  I75i,  in-8. 

Von  Krankheiten  der  JFeiber,  sie- 


benler  Band ,  in  welchen  solche  Zu- 
fœlle ,  so  die  stillenden  Weiber  und 
Sœugammen  betreffen,  auf  theor.  und 
pract.  Art  u.  s.  w.  Gotha,  175,1.,  in-8. 

Publié  par  son  fils  Jacques  Storch, 
de  même  que  le  volume  suivant. 

Von  Krankheiten  der  JFeiber;  achten 
und  lezten  Band;  worinntn  vornœm- 
lieh solche  Zufœlle,  Krankheiten  und 
Gebrechen,  so  mari  der  weiblichen  Mut- 
ter  zuschreibt,  und  den  Weibern  ausser 
dem  Schwangcrgehen  begegnen,  abge- 
handeh werden.  Gotha,    1752,  in-8. 

Theoretisch  und  practische  Abhand- 
lung  von  Kinderkrankheiten ,  dar- 
rinnen  die  Théorie  auf  richtige  Grande 
gebauct,  die  Praxis  nach  denselben 
eingerichtet ,  und  die  mit  vieler  Er- 
fahrung  bestœrkle  Curen  durch  got- 
tliche  Gnade  gliicklich  gefiihret  wor- 
den.  Eisenacb,  1750  (eigentl.  1749), 
in-8. 

Theoretisch  und practiichc  Abhand- 
lung,  etc.  Zweyter  Band, darinnen  vor- 
nœmlieh. solche  Beschwehrungen  ab- 
gehan  àelt  werden,  welche  sich  den 
Zœhnliicken  der  Kinder  beyzumischen 
pflegen.  Eisenach,  1750,  in-8. 

Theoretisch  und  practische  Abhand- 
lung  dritter  Band,  darinnen  vornœm- 
lieh von  Fiebern ,  Blatiern ,  Maseru 
und  noch  einigen  besondern  Krank- 
heiten gehandelt  wird.  Eisenach,  1 7  5  r , 
in-8. 

Theoretisch  und  practische  Abhand- 
lung,  etc.  vierter  und  letzter  Band, 
darinnen  am  meisten  œusserliche  Ge- 
brechen und  noch  einiger  andere  su 
kindlichen  A/ter  gehœrige  Materien 
abgehandeh  werden.  Eisenach,  1751, 
in-8. 

Spécimen  observationum  circa  par- 
tum  difficilem,  in  Commercio  litter. 
Nuremberg,  vol.  I,  p.  137  sqq.  Spec. 
II  Obss.  de  febribus  pleuriticis  et  in- 


termittenlibus  epidemicis  ;  item  de  cura 
vulnerati  pet  médium  sternum;  et  de 
sectione  cujusdam  fceminœ ,  quœ, 
umca  percussione  super  costas  recepta 
illico  exspiravit.  Ibid.,  p.  287.  sqq. — 
Observata  circa  febres  epidemicas  , 
priori  quadrimestri  hoc  anno  Isenaci 
grassatas.  Ibid.,  vol  II,  p.  ig3.  — 
Observata  circa  labia  leporina.  Ibid., 
p.  242. —  Observatio  de  ncevis  ma- 
ter nis  et  gravidarum  imaginationis  vi; 
Ibid.  p.  298.. —  Obs.  de  febre  ca- 
tarrhali  a.  1732  et  1733  gras santé  ; 
ibid.,  vol.  III,  p.  52.  —  Obs.  de  lau- 
dabili  saliamari  Creuzburgensi  ef- 
fectu ;  ibid.,  p.  276.  —  Obs.  de  morbis 
epidemicis  Isenacensibus  ;  ibid. ,  vol. 
IV,  p.  108. —  Ulterior  relatio  de  vai- 
ncre pectoris  ejusque  tractatione  ; 
ibid.,  p.  275. —  Status  epidemicus 
Isenaccnsis  per primum  semestre  anni 
1735  ;  ibid.,  vol.V,  p.  249. — Observ. 
de  infuso  tabaci  loco  infnsicoffeœ  as- 
surnti ;ihïd.  —  Obs.  in  sectione  asthma- 
ticiet  de  calculis  felleis  ;  ibid.,  p.  410. 
—  Obs.  epidemicœ  Isenaci  cunctatœ  ; 
ibid.,  vol. VIII,  p.  201. —  Obser.  deva- 
liolis  ;  ibid. —  Obs  de  dysenteria  Fe- 
bruario  mense  obveniente  ;  ibid.  ,  p. 
202.  —  De  arthritide  cumfebre  exan- 
thematica  ex  regiminisvitio,  lethali  ; 
ibid. ,  p.  2o3.  —  De  gyris  ex  plumis 
intra  se  convolutis et  compactis  in  pul- 
vinaribus  reperds,  et  pro  causa  febris 
epidemicœ  petechialis  cum  gravi  ca- 
pitis  dolore  et  delirio  vinctis,  ridicule 
habitis. ïbià.,  p.  2o3. 

De  abscessibus  omenti  et  hepatis  le- 
thalibus.  in  Actis  Acad.  Natur.  Ciinos. 


.STO  229 

Vol.V.  —  De  tussi  convulsiva,  cum 
rachitide  complicata,  lethali  ;  ibid.  -— 
De  morbis  quibusdam  consequentibus 
et  in  phthisin  terminalis  ;  ibid.  —  Obs. 
de  passionc  iliaca  ex  hernia  incarce- 
rata  ;  ibid.,  p.  354.  —  Obi.  de  pas- 
sione  iliaca  ex  calculo  intestinali  in- 
ducta  eaque  lethali;  ibid.,  p.  376.  — 
Obs.  de  hernia  incarceraiâ  lethali. 
Ibid.,  p.    36o. 

D.  Joh.  Storclis  alias  Pelargi,  Lei- 
tung  und  Forsorge  des  hoecksten  Got- 
tes,  Das  ist  :  Dessen  Lebenslauf  , 
Schichsale ,  fatale  Krankheit ,  und  se- 
liger  Abschied,  nebst  dern  Secdons- 
schein.  Theils  aus  dessen  Autographo 
Theils  auvh  mit  nœthigen  Anmerkun- 
gen  erklœret ,  und  au/  Begehren  ztim 
Druck  hefœrdert  von  Jakob  Siorcli'en 
alias  Pelargo  ,  Médicinal  Licentiato  , 
n>ie  auch  hochfiirsil.  Sachs.  Gothais- 
chen  Stadt  and  Landphysico  zu  Wal- 
tershausen.  Eisenacb  ,    1752,  in-4. 

D.  Joh.  Storch's  Historia  hydropis 
universalis.  Das  ist  :  Beschreibung 
seiner  merkw'ùrdigeu  Wassersucht  , 
benebst  gefuhrten  Verhulten ,  Diœl 
und  Cur  ;  dabey  die  alltceglich  vor- 
kommende  und  bedenkliche  Umstœnde 
richdg  anfgezeichnet  die  Abzapfung 
einer  Sehr  grossen  Quantitœt  W&ssers 
angemerkt ,  und  (vas  sich  sonsten 
Bedenkliches  dabey  ereignet,  mit  Fleiss 
von  ihm  aufgezetze,  und  nebst  beyga- 
fûgten  Lebenslauf  und  Section scheim 
au/  Begehren  zum  Druck  iïbergeben, 
und  mit  einem  Register  versehen  von 
Jak.  Storch'en  .  Ibid.,   1753,  in-4- 

(Bœrner. — Meusel,  Lexikon  ) 


SÏORR  (Louis),  né  à  Luchnau,  près  de  Tubingue,  ie  3o  août 
1780,  fut  reçu  docteur  en  médecine  dans  l'Université  de  cette 
dernière  ville  l'an  1801.  Il  devint  médecin  de  la  cour  et  membre 
du  département  médical  de  Stuttgard  ;  il  lut  aussi  membre  du  col- 
lège supérieur  de  censure.   Il  mourut  le  28  décembre  i8i3. 


a'io  STH 

Diss.  inaug.  medica  exponens  ame- 
iwrrhoeœ  meirosymphjticœ  exem- 
plum.  ïubingne  ,  1801  ,  în-8. 

Untersuchungen  iiber  den  Begriff , 
die  Natnr  und  die  Hcilbedingungen 
der  Hypochondrie.  Stuttgard  ,  i8o5  , 
in-8. 

Ueber  die  Natar  und  Heilung  der 
Lu>i$ensclm<indfucht.  Ibîd  ,  1809, 
in«8. 

Beytrag    zur   Naturgeschichtc  der 


Consumptionskrankheiten  ùberhaupt 
und  der  Lungenschwindsncht  insbe- 
sondere  ;  in  Hufeland's  Journal  der 
Heilkunde  B.  2  3.  St.  1. 

Skizze  einer  Charakteristik  der 
Kranklieitcn  ;  \\nà. ,  B.  a  4.  St.  3. 

Ueber  die  Kur  der  Lungenschwind- 
sucht;  ibîd.  B.  i5.  St.  3. 

Storr  a  fourni  en  ontre  beaucoup 
d'articles  anonymes  à  divers  jour- 
naux. 


STRACK  (Charles),  habile  praticien,  naquit  à  Mayence  le  i£ 
février  17*6.  Il  prit  le  grade  de  docteur  en  médecine  à  Erfurt 
en  1747»  et  vînt  se  fixer  dans  sa  ville  natale.  Il  fut  élevé  à  divers 
postes,  dont  le  plus  important  fut  celui  de  professeur  d'institutions 
de  médecine  à  l'Université  de  Mayence.  Sfrack  mourut  le  18  oc- 
tobre 1806.  Ses  ouvrages  sont  tous  peu  étendus,  mais  on  les  es- 
time ,  parce  qu'ils  sont  le  fruit  de  l'observation. 

Diss.  de    mecanismo ,    effectu  ,  usti  der  PJlcge  der  Kianken,    a    von  dem 

respiralionis    sanœ.     Erfait,    174,  >  Betrvg  der  Sœugammen.  Ibid,  1779, 

in-4.  in-8. 

Diss.  dereliquis  instrumentis,quibus  Ad  quœstionem ,    quant    de   ener- 

prœter  coniractionein   cordis  sanguis  vando   viriolarum   miasmaie    Facult. 

in  circulum  agitur.  Mayence,  1753,,  Paris  Med.  proposnerat,  responsum. 
in-4. 


Tentamen  med.  de  dysentcria,  et 
qua  ratione  eidtm  medendum  sit.  Ibid, 
1760,  in-8. 

Observationes  médicinales  de  morho 


Ibid,  1780,  in-8  En  allemand.  Ibid  , 
1780,  in-8. 

Diss.  de  catarrho  epidemico  anni 
1782.  Mayence,  1784,  in-4. 

Observationes  médicinales  de  febri- 


cum  peiechiis ,    et   qua  ratione  eidem      bus  intermittemibus  et  qua  ratione  eis- 


medendwn  sit.  Carlsrube  1767,  in-8. 
Ibid,  1  796, in  8. 

Obiewa'iones  médicinales  de  colica 
Pictomim  maximeque  ob  arthritidem. 
Francfort-sur-le-Mein,  177a»  in-8. 

De  crwtâ  laaeâ  infantum  ejusdem- 
que  specijico  remedio  diss.  quam 
scit-ntiarum  artiumque  liberariim 
yicadem ia ,  qnoc  Liigduni  in  Gabiis  est, 
altero  diij.lici prœmio  coronavit.Fvanc- 
fort ,  1779,  în-8. 

Zwey  akademische  Redens  :  1   ■von 


dem  medendum  sit,  opus .  quod  scien- 
tiarum  ,  artium  atque  litii-rarum  aca- 
demia  Divwnensis  prœmio  coronauit 
d.  n.Aug.  178a.  Offenbach ,  1785, 
in-8. 

Nova  theoria  pleuritidis  'verœ,  et 
recta  eidem  mcdendi  ratio,  expert  - 
mentis  demonstrata.  Mayence,  1786, 
iu-8. 

Das  aUgemeine  Krankenhaus  in 
Mainz.  Francfort-sur-le-Mein,  1788, 
in-8. 


STR 


?.'',! 


Obseivationes  médicinales  de  ditisd  ca'ters  caus's,  proptei  i/uam  sangius 

fehris   continuée    remittentis   eau  a  et  e  fœminarum    utero    nimins  profluit , 

quâ  diversâ  ei  medendum  fit  rtinone.  a.'que  hac   quo    modo    submoieri  de- 

Francfort  et  Mayence,  1789,  in-8.  beat.  Berlin,  1794*  in-8. 
Observaiiones  médicinales  de  unâprce 

STROTHER  (Edward),  médecin  de  quelque  réputation,  qui 
vécut  à  Londres  dans  la  première  moitié  du  dix-huitième  siècle. 
Il  est  le  premier  qui,  dans  un  traité  des  fièvres,  ait  fait  un  genre  à 
part  de  la  fièvre  puerpérale  et  qui  lui  ait  donné  ce  nom.  Le  titre 
du  dernier  de  ses  ouvrages  prouve  qu'il  se  livra  à  l'enseignement. 
L'époque  de  sa  mort  ne  nous  est  pas  connue. 


A  critical  essay  on  Fevers. Londres, 
17 16,  1718,  in-8. 

Evodia;  or  ,  a  discourse  of  causes 
and   cures.  Londres,  17  18,  in-8. 

Pharmacopœia  practica.  Londres, 
1 7 19,  in-8. 

An  essay  on  sickness  and  healtii. 
Londres,  1735,  in-8. 

Materia  medica  ;  or  a  neiv  descrip- 
tion of  the  inrtues  and  effects  of  ail 
drugs  or  simple  medidnes  new  innse. 
Translated  and    improved  from    the 


original  of  P.  Hertnan .  Londros , 
1727,  2  vol.  in-8. 

Sytlabus  prœlectionum  medicarum. 
Londres,  1724.  in-4. 

Practical  observations  on  the  epi- 
demical  fever  which  lias  raged  for 
thèse  iwoyears past.  Londres,  1729, 
in-8. 

Prœlectionts  pha'maco-mathema- 
ticce  et  medico  practica  ;  or  lectures 
on  the  raùonals  of  medicines.  Lon- 
dres, 1731-32,  1  vol.  in-8. 


STR.UVE  (Ernest-  Frédéric  ),  né  à  Riel  le  17  janvier  17^9, 
reçu  docteur  en  médecine  dans  l'Université  de  cette  ville  en  1766, 
exerça  l'art  de  guérir  à  Neustadt ,  et  mourut  au  mois  d'octobre 
1806.  II  a  écrit  un  ouvrage  sur  le  danger  d'être  enterré  vivant  -y 
en  voici  le  titre,  ainsi  que  celui  de  sa  thèse  inaugurale  : 

Diss.    maug.    de    ovornm   gallina-  neuern  Geschichten  deutlich  erwieren. 

ceorum    usu     medico.    Kiel  ,     1776,  Zum    Unterricht  und    zur    Warnung 

irj-4.  besonders  des  Landmanns  aufgesctz. 

Das  grosse   Unglitch  einer  zn  friih-  Leipzig,  1785,  in-8. 
zeligen   Beei digung ,  aus  œltern   und 


STRUVE  (Charles  ),  né  à  Borna  ,  dans  le  cercle  de  Leipzig, 
le  27  juillet  i75o,fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Leipzig  en  1774, 
et  devint  médecin  pensionné  à  Borna.  II  mourut  le  24  avril  1807. 


a3r 


STR 


De  addttamentis  cerevisiœ  vegeta- 
bilibus.  Leipzig,  1774»  in- 4» 

Diss.  inaug.  de  rabiei  canines  the- 
rapia.  Leipzig,  1774»  in-4. 

Von  inlœndischen  Gew'ùrzen  ,  nach 
ihren  teutscken  und  lateinischen  Lin- 
neischen  Neimen,  der  Art  ihrer  An- 
wendung,  Zubereitung,  Atijbthaltung 
und  ihren  Kreeften,  etc.  Leipzig,  1801 
(1800),  in-8,  2e  édit.  Ibid.  i8o3, 
ïn-8. 

Foin  Scharlachjieber.  Foin  Bei- 
chischen  Fiebermittel.  Zuin  Schrecken 
der  Quacksalber! F  on  der  Ferbannutig 
der  China  in  vielen  Krankheiten;  ews 


der  Erfahrmig  abgehandelt  u.  s.  w. 
Leipzig,   1802,  in-8. 

Versuch  einer  Physionomih  der 
Erde ,  odcr  die  Kunst ,  aus  der  Ober- 
fleeche  der  Erde  auf  ihren  obern  In- 
hale zu  schlissen.  Ibid.  ,  1802,  in-8. 

Kurzer  Unterricht  fur  Taube  und 
Taubstumme.  Ibid.,  1804,  in-8. 

Kurzer  Unterricht  fur  Eltern  und 
Lehrer  eler  Blinden  ;  nebst  Abhand- 
lungen  i'iber  Erhaltung gesunderAugen 
Augenschirme,  Augen  beder,  Attgert- 
gleeser  und  Brillen  u.  s,  w.  Leipzig, 
1810,  in-8. 


STRUVE  (Chrétien-Auguste),  l'un  des  auteurs  les  plus  judicieux 
qui  aient  écrit  sur  la  médecine  populaire,  naquit  à  Gœrlitz  en  1 767. 
Il  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Leipzig,  le  3o  mars  1790, 
après  avoir  soutenu,  sous  la  présidence  de  Ludwig,  une  disserta- 
tion fort  bien  faite.  Il  se  fixa  alors  dans  sa  ville  natale,  où  il  mou- 
rut le  6  novembre  1807.  On  lui  doit  des  ouvrages  intéressans 
contre  les  préjugés  en  médecine,  sur  les  soins  à  donner  aux  as- 
phyxiés et  aux  noyés  ,  sur  l'éducation  des  enfans  et  sur  beaucoup 
d'autres  points  de  la  médecine  populaire. 


Diss.  inaug.  de  terroris  in  corpus 
humanum  vi.  Leipzig,  1790,  in-4. 
Gedichte.  Ibid.,  179^,  iu-8. 
Nolh-und  Hïtlfstcfelfui  Eririinkne, 
Erfrorne ,  Erhenkte...  nte  Ausgabe, 
Gœiliiz,  1794.  5te  verbesserte  Au- 
Jl âge. Ibid.,  ^795,  in-fol.  Netteste  und 
verbesserte  Ausgabe,  Ibid.,  1798  ,  in- 
fol. 

Hebammen-  Tafel ,  oder  allgemeine 
Uebersicht  des  Ferhaltens  der  Hebam- 
men  und  M'ùtter  bcy  natiirlichen  Ge- 
burten.  Ibid.,  1  795,  \n-io\.  Netteste  und 
verbesserte  Ausgabe.  Ibid.,  1798  , 
in-fo!. 

Misccllaiieen  fur  Frcunde  der  Heil- 
kunde.  Brcslau,  1796. —  2ter  Theil. 
ibid.,  1797,  in-8. 


Uebersicht  der  Bettungsuiittel  in 
plœtzlichen  Lebensgefahren  :  ziun  Ge- 
brauch  fur  JFundeerzte.Gœr)iiz,i  7  96, 
in-fol.  Nettes  te  und  verbesserte  Aus- 
gabe. Ibid.,  179S,  in-fol. 

Tafel  vom  to/len  Hundbtss  ,  von 
Giften,  vom  Ferschlucken,  Enticken. 
Ibid.,  1796,  in-fol.  Netteste  und 
verbessette  Aujlage.  Ibid.,  1796, 
in-fol. 

Krankenzeltel;  1  Slùck.lhià.,  1797, 
i  n-fol. 

Noth-und  Hûlfslafel  zur  Fermindc- 
rung  des   Pockenelends.  Ibid.,     1797  , 
in-fol.  Netteste  und   verbesserte    -1u- 
jlage.  Ibid  ,  1798,  in-fol. 

Nettes  Handbuch  der  Kinderkrank- 
heiten,  besonders  zttm    Gebrauch  fur 


STR 


»33 


Eltern  und Erzieher .  Breslaa,   1797  , 
iu-8. 

Ueber  Gesundheitstvohl  und  Volks- 
vorurtheile.  Ibid.,  1797.  mer  Band. 
Ibid  ,  1  798,  in-8. 

Versuch  iiber  die  Kunst ,  Schein- 
todle  zu  beleben  und  iïber  die  Rettung 
in  schnellen  Todesgefahren;  ein  ta- 
btllarisches  Taschenbuch.  Hanovre, 
1797, in-8. 

Ueber  die  Erziehung  und  Behand- 
lung  der  Kinder  in  den  ersten  Le- 
bensjahren;  ein  Handbuch  fur  aile 
Mïuter,  denen  die  Gesundheit  der 
Kinder  am  Herzen  Hegt;  zur  Erlceu- 
terung  der  Noth-ûnd  H'ùl/sta/el  von 
den  Mitteln,  Kinder  gesund  zu  erhal- 
ten.  Ibid.,  1 798,  in-8. 

Krankenbuch  iïber  die  Erhaltung 
des  menschlichen  Lebens,  Verhiitung 
und  zweckmœssige  Behandlung  uer 
Kranken.  ister  Band.  Breslan,  1798, 
in-8. 

Unmassgeblicher  Vorschlag  zur 
Abschaffung  des  Luxus  bej  Begrœb- 
nusen  ;  in  der  Lausitz.  Monatsschri/t^ 
1794.  St.  9. 

Ueber  einige  auch  in  der  Lauutz 
gewœhnliche  Volksvorurtheile  bey 
Krankheiten.  Ibid.,  \^^'i,St.  r. 

Ueber  einige  forurtheile  bey  Be- 
handlungder  Mattern,  mit  besonderer 
Rûcksicht  au/  die  jetzt  in  Gœrlitz 
herrschende  Blattei •  nepidemie.  Ibid., 
1797,^.  3. 

Von  den  Kinderspielen,  in  Riicksicht 
aufdie  Gesundheit.  Ibid.,  1798.  Mœrz. 
S.  i56-i64. 

Abhandlungen  der  Londoner  Kœnig- 
lichen  Gesellschaft  zur  Rettung  Ve- 
:  ungliickter  und  Scheintodter ,  von 
l774-'778;  von  W.  Hawes .  ister 
Band.  Ans  dern  Enghschen  iibersetzl 
und  mit  Anmerkungen  begleitet.  Bres- 
lan, 1798, in-8. 


Erklaming  Teutscher  Sprùchwatrtet , 
in  Riicksicht  au/  Erziehung  und  Be- 
handlung der  Kinder,  ister  Theil. 
Glogau,  1798.  —  ïCer  Theil ,  ibid., 
1799, in  8. 

Bako  von  Perulam  iiber  die  Lebeni-- 
verlœngerung  ;  ùbersetzt  und  mit  e'i- 
nigen  Anmerkungen  begleitet.  Ibid., 
1799,  in-8. 

Die  Kunst ,  das  schwachc  Leben  zu 
erhalten  und  in  unheilbaren  Krank- 
heiten zu  fristen.  ister  und  uter 
Theil.  Hanovre  ,  1790.  3  ter  Theil. 
Ibid.,  1800,  in-8. 

Gesnndheitslehre  ,  nebst  einer  fass* 
lichen  Anleitung ,  Scheintodte  und 
V erunglùckte  ins  Leben  zut ilckzuruj en 
undVorsichtigkeitsregeln  zur  Ferhii- 
tung  der  gewœhnlichen  Lebensgefah- 
ren  ;  ein  Handbuch  fur  aile  Stœndc. 
Brunswick,  1799,  in-8. 

Neue  Noih-und  Hidfstafel  /tir  deu 
Biirger    und   Landmann.     Hanovre , 

1799,  in"8- 

Winke  iiber  die  Rettungsmittel  bey 
plœtzlich  gehemmtcr  Lebenskraft,  von 
A.  Fothergill  ;  aus  dem  Enghschen 
ùbersetzt  und  mit  einigen  Anmerkun- 
gen begleitet.  Nebst  Zusœizen ,  en- 
thaltend  Bemerkungen  iiber  die  Ret- 
tung Scheintodter  und  einige  merk- 
wùrdige  Rettiïngs/œlle  aus  den  Bcrich- 
ten  der  Londoner  konigl.  Gesellscha/t 
der  Humanitœt  vom  Jahr  1797  bis 
1  799.  Breslau,  Hirschberg  et  Lissa, 
1800, in-8. 

Tabellariiche  Uebersicht  mtm  lie- 
huf  des  Ki ankenexamens ,  zum  Ge- 
bratiche  fur  angehende  Aerzte  und 
Wundœrzte.  Hanovre,    1 800,  in-fol. 

LVie  keennen  Schwangere  sich  ge- 
sund erhalten ,  und  eine  frohe  \'u- 
derkunf  erwarten  ?  Nebst  Verhat- 
tungsregeln  fiir  Wœchnerinnen.  Ibid., 
1800,  in-8. 


a.34  STR 

Triumph  der  Heilkunst,  oder  durcli 
Thatsachen  erlœuterte  praktische  An- 
weisung  zur  Hiilf  in  den  verzweif- 
lungsvollesien  Krankheitsfœllen  ;  ein 
Repertorium  fur  Aerzte  und  ff'und- 
œrzte.  ister  Band.  Breslau,  Hirseh- 
berg,  m.  Lissa,  1800. — iter  Band.  Ib. 
1801.  3ter  B.  1802.  iter  ï8o3.  5ter 
B  1804,  in-8  On  trouve  nae  analyse 
critique  de  cet  ouvrage  dans  la  Ga- 
zetie  de  Salzbowg, 

Ueber  die  V ernachlœssigung  der 
Kœrper lichen  Erziehung  des  weibli- 
chen  Geschlechts  ;  in  dem  Reichsan- 
ze/'ger,   1  798,  Nr.  234. 

Vorschlag  zu  einer  neuen  A/iwen- 
dungsart  der  Elearicitœt  (P>ienma- 
tische  Electricitœl)  ;  in  Hufelana" s 
Journal  der  prakt.  Heilkunde  B.  7  . 
St.  2.  Nr  6.  (1799.) 

Eini^e  Bemerkungen  iiber  die  H'ir- 
kttngen  des  Schreckens  auf  den  mens- 
chluhen  Kœrper;  in  der  Lausitz.  Mo- 
natschr.  1799.  St.  t^.S.  2i3-23o.  St. 
5.  S.  266-275. 

Beaniwoitung  der  Fraçen:  Wie- 
kann  man  dem  Scharlachfieber  to/- 
bauen?  und  wie  muss  man  sich  dabey 
verhalten  P  Ibid.  St.  6.  S.  36o-365. 

Wilhelm  Blair ,  Wundarztes  atn 
Hospital  fiir  V  enerische  am  K'anAen- 
hause  zu  Finsbur>,  neueste  Erfahrun- 
geit  iiber  die  vei eiische  Krankheit 
mit  kritisclien  und  prnktischen  Ben- 
bnchtungen  iiber  die  antivenenschen 
JVtrkimgen  der  Sauerstofmittel.  /lus 
dem  Englischen  iibersetzt.  Glogau  , 
iSoi,  in-8. 

Die  JVisscnschaft  des  menschlichen 
Lebens  ;  ein  praktisches  Handbuch 
fiir  Aile ,  die  nicht  umsonst  in  der 
IVelt  zu  seyn  wiinschen.  ister  Band. 
Hanovre,  1801.  —  lier  und  letzter 
Band. Ibiù.,  1804. 

Heilungsmethode   nach    Grundsat- 


zen  der  Erfahrung.   Breslau  ,   1802  , 
in-8. 

Anleitung  zur  Kenntniss  und  Imp- 
fung  der  Kuhpoken  ;  nebst  einer  heihe 
eigener  Beobachtungen  iiber  diesen 
Gegenstand.  Breslau  et  Leipzig,  1802, 
in-8. 

System  der  medicinischen  Electri- 
citœts  -Lehre,  mit  Riicksich  auf  den 
Galvanismus.  2  Theile  ;  Mil  Kupfern. 
Ibid.  1802    in-8. 

Untersuchungen  und  Erjahrun^en 
iiber  die  Scharlachkrankeit.  Hanovre, 
i8o3,  in-8. 

Der  Gesundheitsfreund  der  Jugend, 
oder  praktische  Anweisung,  wie  man 
in  der  Jugend  der  Grand  zu  einer 
dauerhafen  Gesundheit  lesen  und  sie 
bis  ins  speeteste  Alter  erhalten  kœnne. 
Ibid.,  i8o3,  in-8. 

Der  Gesundheitsfreund  des  Aller 
oder  praktische  Anweisung,  wie  man 
im  Aller  seine  Gesundheit  erhalten  , 
sein  Leben  verlœngtrn  und  froh  ge- 
niessen  kœnne.  Ibid.,   «8o4,  in-8- 

Der  medicinische  Raihgeber  in  den 

gewœhnlich<ten     Krankheilen  ;      ein 

Alphabetisches  Tascheubuch  zunœchst 

Jiir  den  Biirger  und  Landmann.  Ibid., 

1804, in-8. 

Gah-anodesums ,  ein  besondeis  in 
Krankheilen  niitzlicher ,  leicht  trans- 
portabler  und  um'erzuglich  anwend- 
baier  Galvan'ischer  Apparat ,  er/un- 
den  und  be*chrieben  u.  s.  w.  Mil 
einem  Kupfer.  Ibid.,  1804,  in  8. 

Anlaçen  zu  Mcnschenwohl  und 
LebensgUick.  ister  Band.  Breslau, 
i8o5,  in  8. 

Ueber  Kinder  und  Kindererziehung 
fur  das  menschl'v.he  Leben  ;  als  ein 
Anhang  zu  dem  Bûche  iiber  die  Erzie- 
hung und  Behandlung  der  Kinder  in 
den  ersten  Lebensjahren.  Hanovre , 
1806, in-8. 


STR 

In  wie  fern  kœnnen  utid  sollen 
die  Geiutichen  zur  Verbreilung  der 
Schutz-pocken  wirken.  Leipzig,  1807, 
iu-8. 

Ktihpocken-Impfung  zu  Gœrlvz  in 
der  Oberlausitz;  in  dem  Reichsanzei- 
ger  1801.  S.  1373-1378. 

Das  einzige  Mittel  zur  Sicherung 
gegen  den    Tod  und  die  Entstcllttng 


ditrrh  Kinderblattern.  Ein  Wort  fur 
l'œter  und  Mïuter.  Hanovre,  1802, 
in-8. 

Flehentliche  Bitte  der  Kinder  an 
ihre  Eliern,  sie  nicht  durch  die  bcnsen 
Blattern  verderben  zu  lassen.  , 

180  1,  in-8. 

'Med.  chir.  Zeitung,  —  Allg.  med. 
Annalen.  —  Sprengel.— Meusel.) 


STRUVE  (Louis-Auguste)  ,  né  à  Altona  le  18  août  1795,  com- 
mença ses  études  médicales  à  Dorpat;  il  servit  comme  médecin  volon- 
taire dans  les  hôpitaux  militaires  de  Riga;  il  fut  reçu  docteur  en 
médecine  et  en  chirurgie  à  l'Université  deKiel  en  181 5,  puis  il  pra- 
tiqua l'art  de  guérir  à  Elmshorn,  dans  le  Holstein.  En  i8*3,  il  fut 
appelé  à  Dorpat  pour  y  occuper  la  chaire  de  thérapeutique  et  de 
clinique;  il  y  entra  en  fonctions  au  mois  de  février  1824.ll  mourut 
le  i5  avril  1828. 


Diss.  inaug.  exhibais  insignem  ca- 
surn  rtiplurœ  uteri ,  post  mo rt cm  puer- 
perce  deinuin  ex  secdone  cogmiœ. 
Kiel  ,  18  i5,  in-4. 

Ueber  die  assatzartige  Kiankheit 
Holsttins,  allgemein  daselbstdie  JJars- 
krankheit  genannt.  Ein  Btytrag  zur 
Ké'nntniss  der  pseudosyphiliiihchen 
Uebel.  Altona,  1820,   in-8. 

Ueber  Dicet-Entziehungs-und Hun- 
gercur  in  eingewurzelten  chronischen, 
namentlich  sjphilitisc/ien  und  pseudo- 
syphiiuischen  Krankheiten.  Ein  Bey- 
trag  zur  Thérapie  der  chronischen 
Krankheiten.  Altona,  1822,  in-4, 
%• 

Commentatio  de  phlegmasia  alba 
dolente,  quindecim  ob:ervationcs  prac- 
ticas  continens.  Tubingue,  1826, 
>n-/(. 

Ueber  die  Erkenntniss  und  Cur 
acuter  und  chronischer  k.-ankheiien. 
Riga  et  Dorpat,  1827,  in-8. 


Historischer  Bericht  iiber  die  Leist- 
ungen  des  medicinischen  Klinikums 
der  kaiserl.  UmverAtœt  zu  Dorpat. 
Denkschrift  der  medicmischen  Facul- 
tœt  zut  f'iinf  und  Zwaiizigjœhi  lichen 
Stiftungsfeier  Dorpat,  1827. 

Beobachtungen  iiber  die  anssatzar- 
ligen  Kràhkhéit  Hulstcius  ;  in  Ritsts 
lUiigazin  fiir  die  gesainmte  Heiikunde. 

T.  nu,  P.  377. 

Beschreibnng  der  vo> zùglichsten  , 
Ton  ih/rt  bcobachteien  Forme n  des  Aus- 
satzes.  Ibid.,  t.  XXI,  p.  3îo. 

L'ouvrage  suivant  deStruve  a  été 
publié  après  sa  mort. 

Synopsis  inorborum  cuianeorum  se- 
cundun:  clauses,  geiera  ,  species  et  va- 
lidâtes. I  eberdcht  der  Hautkrank- 
heilen  nach  ihren  Cla  sert,  etc.  Berlin, 
1829,  in.-fol.  avec  4  planches  colo- 
riées. 

(Recke  und  Napiersky,  Lexicon.) 


a36  STU 

STUART  (  Alexandre  ),  docte  médecin,  qui  vécut  dans  la  pre- 
mière moitié  du  dix-huitième  siècle  ,  résida  à  Londres,  et  fut 
membre  de  la  Société  royale.  Il  a  écrit  sur  la  structure  des  muscles 
et  sur  leur  contraction;  ses  travaux  nous  ont  procuré  quelques 
observations  anatomiques  neuves  sur  le  premier  de  ces  points,  et 
beaucoup  d'idées  hypothétiques  sur  le  second. 


Dissertatio  de  Structura  et  Motu 
Musculorum.  Leyde,  17 il,  in-4.  Bor- 
deaux, 17Î7,  in-12.  A  splendid  édi- 
tion ,  with  plates.  Londres,  1738, 
in-4. 

Discoveries  and  improvements  in 
anatomy  and surgery.  Londres,  17 38, 
in-8. 

Three  croonian  lectures  on  mus- 
cular  motion  ;  read  before  the  royal 
society.  Londres,    1739,  in-4 

Account  of  some  water-spouts  ob' 
served  in  the  Mtditerranean.  Phil, 
Traits.  1702.  Abr.  IV,  p.  647. 

An  explanation  of  the  figure  of  a 


pagan  temple  at  Cannara,  in  Sulcet. 
fjoy.Abr.  V,    p.  5or. 

On  the  use  of  the  bile  in  the  animal 
œconotny,  from  an  observation  on  a 
wound  in  the  gall  bladder.  Ib.  1730, 
Abr.  Vil,  p.  407. —  Experiments  to 
prove  the  existence  of  a  fluid  in  the 
nerves.  Ib.  p.  55o. —  On  the  use  of 
the  bile  in  the  animal  œconomy.  Ib. 
p.  577.  —  Of  a  white  liquor  like 
milk  srparating  Jrom  blood  instead  of 
ordinary  sérum.  Ib.  1736,  Abr.  VIII, 
P-  79  —  On  an  obstruction  of  the  bi- 
liary  ducts.  Ib.  1738,  p.  a3a. 


STUTZ  (Wenzel  Aloys  ),  né  à  Schwsebisch-Gmùnd  le  28  sep- 
tembre 1772,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Altorf  en  T795.  11 
fut  nommé  deuxième  médecin  pensionné  de  sa  ville  natale  en  1797, 
et  premier  médecin  deux  ans  après.  Il  mourut  le  12  mai  1806. 
Stutz  fournit  pendant  plusieurs  années  une  correspondance  médi- 
cale aux  Annales  d'Altembourg. 


Diss.  inaug.  sistens  examen  syste- 
matis  Brunoniani  physiologici.  Altorf, 
1795,  in-4. 

Berichtigung  der  Darstellung  von 
Brown's  neuem  System  der  Medicin  ; 
in  dem  Journal  der  Erfindungen  u.  s. 
w.  St  3.  {Heilbr.  1796.) 

Einige  Worte  iiber  unsere  recensi- 
rende  Journal*  und  i>elehrte  Zeitun- 
gen.  in  dem  Anzeiger  1798.  S.  249- 
a54. 

Vorschlag  ,  das  gelehrte  Teutsch- 
land  des  Hofraths  Meusel  betrtffcnd  ; 
ibid,  S.    11 85-i  190. 


Beytrage  zu  einer  medicinischen 
Topographie  der  Reichstadt  Schwœ- 
bisch-Gmïmd  ;  in  der  Medicinischen 
Nationalzeitung  (Altembe/g ,  1798) 
Oktober. 

Vorlœufge  Bekanntmachung  ciner 
neuenund  sichern  Kurart  des  IVund- 
starrkrampfs  (  Tetanus  traumaticus  ), 
bestœtigt  durch  zwey  merkwurdigc 
Fœlle  ,  nebst  -verschiedenen  Bcmer- 
kungen  ;  in  Hartenkeil's  medic.  chir. 
Zeititng   1800.  6.  //.  19. 

Alcal'-en ,  die  wirksnmsten ,  abc r 
bisher  grocsrentheils  iibersehemn  lied- 


STY 


mittel  in  den  wichtigsteii  Krankheitcn  ; 
in  Hnfeland's  Journal  der  prakt.  Heil- 
kunde.  B.io.  St.  4.  Nr.  1. 

Ueber  die  Verbindung  der  Medi- 
cin  mit  der  Chirurgie,  einePreisschrifl; 
ibid.,  B.  ia.  St.  1. 

Ueber  Médian  und  Chirurgie ,  in 
Beziehung  nu f  den  Staat  ;  nebst  ei- 
nem  Anhang  eine  Skizze  der  Medici- 


Stuttgart!  , 


nalpolizey    enthahend. 
i8o3,  in-8. 

Abhandlung  ilber  den  Wundstarr- 
krampf.  Ibid.,  1804,  in-8. 

Schriften  ,  physiologischen  und  me' 
dicinischen  inhalts.  ister,  Band.  Ber- 
lin, i8o5,  in-8. 

Stntz  a  encore  fourni  d'antres  ar- 
ticles à  divers  journaux. 


STYX  (Martin-Ernest),  né  à  Riga  le  19  décembre  1769,  fit 
ses  études  médicales  à  Iéna.  et  y  fut  reçu  docteur  en  médecine  et 
en  chirurgie  en  1782.  Il  visita  ensuite  Gottingue  et  Strasbourg, 
puis  il  passa  en  Russie.  Après  avoir  subi  des  examens,  il  fut  nommé 
médecin  pensionné  de  la  ville  et  du  cercle  de  Gdon,  puis  au  bout 
de  six  mois,  médecin  pensionné  de  Saint-Pétersbourg,  l'année  sui- 
vante, médecin  directeur  des  hôpitaux  d'Oremburg,  et  six  ans  après, 
médecin  en  chef  des  hôpitaux  militaires  de  Riga.  Il  donna  sa  dé- 
mission pour  rester  fixé  dans  cette  ville  en  1793.  Quand  l'Univer- 
sité de  Dorpat  fut  créée  en  1800,  Styx  y  fut  nommé  professeur 
d'hygiène,  de  matière  médicale,  d'histoire  de  la  médecine  et  de  bi- 
bliographie médicale.  Il  devint  professeur  émérite  en  18a G,  et 
mourut  le  i3  mars  1829. 


Descriptio  anatomica  nervi  cruralis 
et  obturatoiii,  icône  illustrai  a.  Iéna, 
1782,  «n-4. 

Ueber  den  Missbrauch  des  Aderlas- 
sens  in  den  nœrdlichen  Provinzen 
Russlands  :  fur  Léser  aus  alleu  Starn- 
den.  Riga,  1793,  in-8. 

Programma  de  Russorum  balneis 
calidis  et  frigidis.  Part.  1.  Dorpat, 
1802,  in-4. 

Ideen  liber  populœre  Arzneykunde, 
nebst  Inhaltsanzeige  der  populœren 
medicinischen  forlesungen  Jiir  die 
Zuhcerer  derselben.  Ibid.,  1802, 
in-8. 

Beytrag  zur  Geschichte  der  -ver' 
larvten  und  ansteckenden  Wechselfie- 
ber;  in  Pfaffs  und  Scheel's  Nord. 
Archiv  fiir  Natur-und  Arzney,  St. 
I-(I799-) 


Handbuch  der  populœren  Arzney' 
wissenschaft  fur  die  gebildeten  Stœnde 
in  den  nœrhchen  Provinzen  Russ- 
land's,  insonde  rheit  fur  Laudgeistliche 
und  Grundbesitzer  in  Kur-Lief-und 
Ehstland.  ister  Theil.  Riga,  i8o3  , 
in-8. 

Oratio  de  medicince  popularis  ne' 
eessitate  et  utilitate  ;  in  Jœsch'ens 
Geschichte  der  Feycrlichkeiten  bey 
Erœffn.  der  Univ.  zu  Dorpat.  S.  53- 
63(i8o3). 

Rede  iiber  den  geselligen  Verkehr 
der  Studirenden  mit  den  gebildeten 
Stœndetn  ,  gehalten  bey  dem  feyerli- 
chen  Rcctorats-wechsel  an  1 5  sept . 
1814.  Dorpat,  in  8. 

Ueber  die  Heilkrcefte  der  Vand- 
flechte  ,  als  neu  entdecktes  ,  inlœndis- 


a38  SUE 

ches  Substitut der  Chinarinde.  Dorpat,  mittel   in  Magenkrampf  von  Aerger- 

1817,  in  8.  niss  gegen  Hrn,  D.  Conradi,  Ibid..  B. 

Sicherc  Heilart  der    Keichhustens  ;  VIII 
in  Hufeland's    Journal  etc.    B.   VII.  Styx.  a  fourni  des  articles  à   divers 

1799.  autres  journaux. 

Bedenhliche  Wirhungen  der  Brech-  (Recke  und  Napiersky,  Lexikon.) 

SUCKOW  (Goillaume-Charles-Frédéric),  né  à  Iéna  le  29 
décembre  1770,  fut  reçu  docteur  en  médecine  en  1795,  devint 
professeur  extraordinaire  de  médecine  à  Iéna  en  1801  ,  conseiller 
à  la  cour  de  Weimar  en  1 809 ,  professeur  ordinaire  en  médecine 
en  1816. 

Diss.    inang.    exh'tbens     Toxicolo-  purulentes  in  femina  gravida  ortee  et 

giee  theoreticee  delineationem  P  .1,  II.  post     partum   sponte   sanatœ,  Iéua  , 

Iéna,  1795,  in-8.  i83a,  in-4. 

Pliarmakopœejur  klmischelnstitute  Progr.    Animadversiones      in    tra* 

und  selbstdispenfirende  Aerzte,  Iéua,  cheitictem  infuntum.  P.  I,  II.   Iéna, 

1807,  1810,  2  f  art.  iu-S.  iS23-i 824,  in-4. 

Progr.  Uistona  plttiseos  pulmonalis 

SUE  (Jean- Joseph),  anatomiste  de  mérite,  naquit  à  la  Coll- 
Saint  Poil,  département  du  Var,  en  17 10.  11  commença  sous  un 
chirurgien  du  pays  ses  premières  études,  et  vint  à  Paris,  où  son 
frère,  Jean  Sue,  qui  fut  depuis  membre  de  l'Académie  royale  de 
chirurgie ,  tenait  une  position  honorable  entre  les  gens  de  l'art. 
Jean  Joseph  Sue  se  fit  inscrire  au  nombre  des  élèves  de  l'Hôtel- 
Dieu  ,  et  se  mit  en  pension  chez  l'anatoiniste  Verdier.  Il  profita  des 
leçons  de  cet  habile  maître .  et  fut  bientôt  en  état  de  le  suppléer 
dans  ses  leçons,  et  lui  succéda,  en  17*5/4,  comme  professeur  d'ana- 
tomie  au  Collège  royal  de  chirurgie.  En  1761,  il  fut  nommé  sub- 
stitut du  chirurgien  en  chef  de  l'hôpital  de  la  Charité,  place  qu'il 
occupa  près  de  vingt-cinq  ans.  Il  mourut  le  10  décembre  1792. 
Il  était  membre  de  l'Académie  royale  de  chirurgie,  de  la  Société 
royale  de  Londres ,  de  celle  de  Philadelphie  et  de  plusieurs  autres. 
Il  était  aussi  professeur  d'anatomie  à  l'Académie  royale  de  pein- 
ture et  de  sculpture. 

Sue  a  publié  une  traduction  de  iMonro,  enrichie  de  grandes  et 
belles  planches;  on  attribue  la  traduction  de  l'ouvrage  anglais  à 
madame  d'Arconville.  Ses  propres  ouvrages  sont  les  suivans  : 

Traité  des  bandages  et  appareils.  Abrégé    d'anatomie.  Paris,    1748, 

Paris,    1746,   in-i2.    Ibid.,    1761  ,      iu-12,   2  vol.   Ibid.,    1734,111-12, 
in-i».  a  vol. 


SUE  a39 

L'anthropotomie,  ou  l'art  d'injecter,  Elément  de  chirurgie.  Paris,  17; 55, 

de  dtsséqiur ,   d'embaumer  et  de  con-  in-12. 

server  toutes  les  parties  du  corps  hu-  On  trouve  quelques    mémoires    et 

main.     Paris,     1749*    in-12.     Ibid.,  observations    de  Sue    dans    les   Mé- 

1765.  moires  de  l'Académie  des  sciences    et 

Discours  prononcé  aux    écoles    de  dans   ,;eux  de   l'Académie  royale  de 

chirurgie    en    17  5o.     Paris  ,    1750,  chirurgie. 
in-8. 

SUE  (Jean-Joseph),  fils  du  précédent,  succéda  à  son  père  dans 
les  places  de  chirurgien  de  l'hôpital  de  la  Charité  et  de  professeur 
d'anatomie  à  l'Académie  de  peinture  et  de  sculpture.  Il  mourut 
en  i83  1  ,  ayant  publié,  outre  une  traduction  de  l'anatomie  com- 
parée de  Monro ,  les  ouvrages  suivans,  qui  n'ont  qu'une  médiocre 
valeur. 

Elémens  d'anatomie  à   Tusage  des      lotine  et  sur  la  douleur   qui   survit  à 
peintres,   des   sculpteurs  et  des  ama-      la  décollation.  Paris,    1796,  in-8. 
leurs.  Paris,  1788,  in-4,  fig.  Recherches  physiologiques  et  expé- 

Essaisur  la  physionomie  des  cwps  rlmentales  sur  la  vitalité,  suivies  d'une 
vivons,  considérés  depuis  l'homme  nouvelle  édition  de  l'Opinion  sur  le 
jusqu'à  la  plante.  Paris,   1797,  iu-8.        supplice  de  la  guillotine.  Paris,  1797, 

Opinion  sur  le  supplice  de  la  guil-      in-8. 

SUE  (Pierre)  neveu  du  premier  Jean  Joseph,  et  fils  de  Jean 
Sue,  prévôt  du  collège,  et  membre  de  l'Académie  de  chirurgie, 
naquit  à  Paris,  le  28  décembre  17^9.  Reçu  maître \en  chirurgie  en 
176^,  il  succéda  à  son  pète  dans  l'emploi  de  chirurgien  de  la  ville 
de  Paris.  En  17*17,  il  fut  nommé  professeur  et  démonstrateur  à 
l'école  pratique,  et  en  1790  il  succéda  à  Hevin  dans  la  chaire  de 
thérapeutique  ;  enfin  il  devint  prévôt  du  collège  de  chirurgie,  et, 
après  la  mort  de  Louis  ,  il  fut  nommé  secrétaire  par  intérim  de 
l'Académie  royale  de  chirurgie.  Lors  de  l'institution  de  l'Ecole  de 
santé  de  Paris  ,  Sue  fut  nommé  bibliothécaire.  Il  fut  chargé  en 
même  temps  de  l'enseignement  de  la  bibliographie  médicale.  Après 
la  mort  de  Leclerc,  il  passa  de  cette  chaire  à  celle  de  médecine  lé- 
gale et  d'histoire  de  la  médecine.  Il  mourut  le  28  mars  1816. 

Sue  fut  un  homme  de  cabinet  ;  il  aimait  les  livres  et  ne  manquait 
pas  de  mémoire;  mais  il  s'en  faut  de  beaucoup  que  ses  ouvrages 
soient  propres  à  lui  assurer  la  réputation  d'érudition  remarquable 
qu'on  lui  a  trop  légèrement  attribuée.  Tout  ce  qu'on  peut  dire  de 
lui,  c'est  qu'il  fut  un  écrivain  laborieux,  et  que  quelques  uns  de 
ses  ouvrages  ne  sont  pas  sans  utilité.  Le  principal  est  son  histoire 
du  galvanisme. 


3>4o 


SWA 


Les  aphorismes  de  chirurgie  de 
Boerhaave  commentés  par  Van-Swie- 
ten.  Trad.  en  français  par  Louis.  Pa- 
ris, 1768,  in- 12,  7  vol.  —  C'est  Sue 
qui  a  traduit  la  moitié  de  cet  ou- 
vrage. 

Institutions  de  pathologie.  Traduit 
du  latin  de  Gaubius.  Paris,  1770, 
iu-8,  Ibid.,  1788. 

Dictionnaire  portatif  de  chirurgie  , 
fannant  le  tome  III  du  Dictionnaire 
de  santé.  Paris,  177  1,  in-8.  Troisième 
édition.  Ibid.,  1788,  in-8. 

Précis  historique  sur  la  vie  et  les 
ouvrages  de  Jean  Devaux.  Paris , 
177a,  in-8. 

Discours  aux  écoles  de  chirurgie 
sur  l'élection  de  P.  Sue  à  la  charge 
de  prévôt.  Paris,  1774,  in-8. 

Extrait  des  mémoires  littéraires  et 
critiques  sur  la  médecine.  Paris,  1776, 
in-8. 

Essais  historiques  ,  littéraires  et  cri- 
tiques sur  les  accouchemens.  Paris , 
1779,  in-8,  2  vol. 

Discours  historique  et  analytique 
sur  les  sujets  de  prix  relatifs  à  l'hygiène 
chirurgicale, proposés  par  V Académie 
de  chirurgie  de  1775  à  1783.  Paris, 
1784,  in-8. 

Anecdotes  historiques  et  littéraires 
sur  la  médecine.  Paris,  1785,  in- 12  , 
2  vol. 

Examen  des  nouvelles  instructions 
bibliographiques  historiques  et  criti- 
ques de  médecine.  Paris,  178(1,  in-8. 


Séance  publique  de  l'Académie  de 
chirurgie,  du  11  avril  1793,  conte- 
nant: i.  L'annonce  du  prix;  2.  Dis- 
cours kis'or  ques  et  critiques  sur  la  nie 
et  les  ouvrages  des  citoyens  Sue  frères. 
Paris,  1  793,  in-8. 

Sur  la  bibliographie  médicale.  Pa- 
ris ,  1796,  in  8. 

Eloge  de  Poissonnier.  Paris,  1798, 
in-8. 

Discours  au  Corps-Législatif  sur  le 
cours  de  bibliographie  de  l'école  de 
santé.  Paris .  1798,10-8. 

Mémoire  historique  ,  littéraire  et 
critique,  sur  la  vie  et  sur  les  ouvrages 
tant  imprimés  que  manuscrits  de  Jean 
Goulin  ,  professeur  de  l'histoire  de  la. 
médecine,  à  l'Ecole  de  médecine  de 
Paris.  Paris,  an  VIII,  in-8. 

Histoire  du  galvanisme  ,  et  analyse 
des  différens  ouvrages  publié1:  sur  cette 
découverte.  Paris,  1802,  in-8.  4  vol. 

Mémoire  sur  l'état  actuel  de  la  chi- 
rurgie à  la  Chine.  Paris,  1802,  in-8. 

Eloge  historique  de  Xavier  Bichat. 
Paris,  i8u3,  in-8. 

Observations  ,  remarques  et  ré- 
flexions sur  quelques  maladies  des  os. 
Paris,  1806,  in-8. 

Discours  prononcé  à  la  rentrée  de 
l'École  de  médecine  de  Paris  ,  le  9 
novembre  1807.  Paris,  1807,  in-4. 

Éloge  historique  de  P.  Lassus.  Pa- 
ris, 1808, in-8. 

Les  Mémoires  de  la  Société  médi- 
cale d'émulation  de  Paris  contiennent 


Réflexions  sur  l'article    du    régie 
ment  militaire  qui  établit  six   chirur-      plusieurs  articles  de  Sue. 
giens-majors  pour  la  garde  nationale. 
Paris,  1789,  in-8. 


SWALWE  (Bernard)  ,  né  à  Embden  ,  dans  l'Ost-Frise  ,  vers 
Tan  1625,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Leyde,  et  s'établît  à 
Harlingen  ,  où  il  devint  médecin  pensionné  et  membre  du  conseil 


de  l'Amirauté.  Vivant  sous  le  règne  des  doctrines  chémiatriques ,  il 
n'en  fut  point ,  comme  on  l'a  dit ,  un  zélé  partisan  ,  mais  il  ne  sut 
pas  non  plus  s'affranchir  de  leur  joug,  et  ce  n'est  qu'avec  circon- 
spection qu'il  exposa  les  objections  qu'on  pouvait  élever  contre 
elles. 

Disquisitio   therapeutica  generalis ,  luin  succinctitm.  Amsterdam,    1667 

sive  methodus  medendi  ad  reccntiorum  in- 1 2  .  Iéna,  1678,  in- 1 2 . 
dogmata  adornata   et   Waleanœ  me-  Naturce  et  artis    instrumenta  ptt- 

thodo  confoimata.  Amsterdam,  1657,  blica,  alcali  et  acidum ,  per  Neoch- 

in-12.  Iéna,  1677,  in-12.  nuin  et  Palœphatum  hinc  indè  venti- 

Ventriculi    querelœ   et    opprobria.  lata    et  praxi   medicœ    superstructœ 

Amsterdam,  1664»  in-ra.  lbid.,  1669,  prœmissa.  Amsterdam,   1667,  in-ia. 

in-12.  Ibid.,  1675,  in-12.  Ib'id.,  1770,  in-12.  Francfort,  1677  » 

Pancréas  pancrene,  sive  pancreatis  in-18. 
et  succi  ex  eo  profluentis  commen-  (Haller.  —  Eloy.  —  Sprengel.) 

SWIETEN  (Gérard  van  ),  l'un  des  disciples  les  plus  célèbres 
de  Boerhaave,  et  l'un  des  plus  savans  pathologistes  du  dernier 
siècle,  naquit  à  Leyde,  le  7  mai  1700.  Il  fit  ses  études  médicales 
d'abord  dans  sa  ville  natale,  puis  à  Louvain,  et  de  nouveau  à 
Leyde ,  où  il  s'attacha  d'une  manière  particulière  à  l'enseignement 
de  Boerhaave.il  fut  reçu  docteur  en  médecine  en  172.5  ;  il  se  livra 
longtemps  encore  à  l'étude  et  à  l'observation  des  malades  avant 
de  pratiquer  son  art  ;  Marie-Thérèse ,  reine  de  Hongrie  et  de 
Bohême  lui  fit  de  brillantes  offres  pour  l'appeler  auprès  d'elle  en 
qualité  de  premier  médecin  •  il  se  rendit  à  ses  instances  quand  elle 
fut  devenue  impératrice,  et  alla  à  Vienne  en  1745.  Au  titre  de 
premier  médecin  de  l'impératrice  il  joignit  celui  de  président  per- 
pétuel de  la  Faculté  de  médecine  de  l'Université  de  Vienne,  et  de 
directeur  des  affaires  médicales  dans  tout  l'empire.  Il  fut  aussi  di- 
recteur du  service  médical  des  armées,  et  inspecteur  supérieur  de 
la  bibliothèque  impériale.  Il  vécut  au  milieu  des  honneurs ,  et  fit 
tourner  au  profit  de  la  science  et  de  la  profession  médicale  en 
Autriche  les  avantages  de  sa  haute  position.  Van  Swieten  mourut 
le  .18  juin  1772.  Il  n'y  a  point  d'ouvrage  qui  représente  mieux 
l'ensemble  des  connaissances  qu'on  avait  en  pathologie  médicale 
avant  le  milieu  du  dernier  siècle ,  que  ses  commentaires  sur  les 
aphorismes  de  Boerhaave.  Ce  n'est  pas  son  seul  ouvrage. 


16 


»42  SYD 

Diss.  inaug.  de  arteriœ  fabrica  et 
ifjicaciâ  in  corpore  humano.  Leyde, 
17^5,  in-4. 

Commentaria  in  Hermanni  Boer- 
haave  aphorismos  de  cognoscendis  et 
eurandis  morbis.  T.  1.  Leyde,  i74r, 
in-4,  reçus.  Ibid.,  1745.  Turin,  1745. 
"Venise,  1745.  Paris,  1745,  in-4. 
T.  II.  Leyde,  1745.  Taiin,  1745. 
Venise,  1745.  Paris,  1745.  T.  I 
et  II.  Hildburghausen  ,  1747.  T.  III- 
V.  Leyde,  1753-1  772  ,  in-4-Tous  ces 
volumes  furent  réimprimés  comme  les 
précédens.  Ensemble  ,  Wurzbomg , 
1787-1791  ,  in-8,  11  vol.  Tubingue, 
1791,  in-4.  8  roi. 

Diverses  parties  de  ce  gra  :d  ou- 
vrage ont  été  traduites  en  français  : 

Traité  de  la  pèripneumonie  de 
Boerhaave  commenté  par  van  Swieteny 
avec  un  discours  préliminaire,  par 
Paul.  Paris,  1761,  in- 12. 

Traité  de  la  pleurésie  ,  traduit  et 
avec   un    discours    préliminaire     par 


Commentaires  sur  les  aphorismes 
ds lier marin  Boerhaave,  delà  connais- 
sance et  de  la  cure  des  maladies ,  par 
M.  van  Swieten;  trad.  en  français  par 
Moublet.  Traité  des  fièvres.  Lyon  , 
1  770,  in-12,  6  vol. 

Les  aphorismes  de  chirurgie  de 
Boerhaave  ,  commentés  par  van  Swie- 
tcn.  Trad.  par  Louis  (et  Sue).  Paris, 
1768 ,  in-12.    7  vol. 

Autres  ouvrages  de  van  Swieten. 

Description  abrégée  des  maladies 
qui  régnent  le  plus  communément  dans 
les  armées,  avec  la  méthode  de  les 
traiter.  Vienne,  1759,  in-8.  Ibid., 
1760,  in-8. 

Constitutiones  epidemicœ  et  morbi 
potissimum  Lugduni  liatuvorum  obser- 
vati,  ex  ejusdem  adversariis  edidit 
Maocimilianus  Stoll.  VieDne  et  Leipzig, 
1782.  in-8,  2  vol.,  et  in-4. 

(Eloge,  dans  les  Mêm.  de  V Aead. 
des  sciences.  —  Ealdinger.  Gruner, 
Almanach. — Saxius  ,  onomast.) 


Paul.  Paris,  176*,  in-12. 

SYDENHAM  (Thomas),  l'un  des  plus  grands  observateurs  parmi 
les  modernes,  surnommé  l'Hippocrate  anglais  ,  naquit  en  1624  à. 
Winfdor-Eagle,  dans  le  comté  de  Dorset.  Il  avait  passé  quelque 
temps  à  l'université  d'Oxford,  quand  les  troubles  de  la  guerre  ci- 
vile l'obligèrent  à  se  retirer  à  la  campagne.  Quelque  temps  après, 
se  trouvant  à  Londres  auprès  de  son  frère  malade,  il  vit  le  docteur 
Thomas  Coxe,  qui  donnait  des  soins  à  ce  dernier,  et  qui  l'exhorta 
à  prendre  le  parti  de  la  médecine.  Quoiqu'il  n'eût  jamais  eu,  comme 
il  le  dit  lui-même,  la  moindre  pensée  d'embrasser  cette  profession, 
les  exhortations  du  docteur  firent  assez  d'impression  sur  son  esprit 
pour  le  déterminer  entièrement.  Il  alla  étudier  à  l'université  d'Ox- 
ford, et  après  y  avoir  passé  quelques  années,  il  revint  à  Londres, 
où  il  commença  à  pratiquer.  Il  fut  heureux  dans  l'exercice  de  son 
art  ,  et  bientôt  il  passa  pour  le  plus  habile  praticien  de  Londres. 
Il  mourut  le  29  décembre  1689.  Sydenham  a  été  placé  par  les  his- 
toriens à  la  tête  des  empiriques  modernes.  Cette  place  lui  était  due 
en  tant  qu'il  est  un  des  premiers  qui  aient  compris  toute  la  portée 
du  vœu  formé  par  Bacon  de  voir  enfin  un  recueil  d'observations 


SYD  243 

sur  tous  les  points  «'ont  notre  science  s'occupe;  mais,  à  d'autres 
égards,  Sydenham  ne  mérite  pas  moins  de  figurer  parmi  les  dog- 
matistes ,  et  même  parmi  les  dogmatistes  à  hypothèses.  On  aime  à 
l'entendre,  après  avoir  fait  l'aveu  de  son  ignorance  absolue  sur  la 
cause  de  l'intermittence  des  fièvres,  s'exprimer  de  la  manière  sui- 
vante : 

«  Je  n'ambitionne  point  le  nom  de  philosophe  ;  et  quant  à  ceux 
qui  se  flattent  de  mériter  ce  titre  et  qui  me  blâmeront  peut-être 
de  n'avoir  pas  essayé  de  pénétrer  dans  ces  mystères  ,  je  les  prie  de 
vouloir  bien,  avant  de  condamner  les  autres,  m'expliquer  certaines 
opérations  de  la  nature  qui  sont  communes  et  ordinaires.  Par  exem- 
ple, je  leur  demanderais  volontiers  d'où  vient  qu'un  cheval  arrive  à 
7  ans  à  son  plus  grand  accroissement,  et  un  homme  à  'il  ans?  D'où 
vient  qu'entre  les  plantes,  les  unes  fleurissent  au  mois  de  mai,  les 
autres  au  mois  de  juin,  et  d'autres  en  d'autres  temps,  pour  ne  rien 
dire  d'une  infinité  d'autres  choses.  » 

Mais  Sydenham,  qui  pose  là  un  principe  si  juste  de  philosophie 
médicale,  ne  s'avise  que  trop  souvent  lui-même  de  chercher  à  ex- 
pliquer des  choses  inexplicables. 

Doué  à  un  haut  degré  de  l'esprit  d'observation,  il  s'attaqua  à  l'un 
des  sujets  les  plus  obscurs  sans  contredit  dont  le  médecin  ait  à 
s'occuper,  à  l'étude  des  épidémies.  Il  a  servi  depuis  de  modèle  à 
tous  ceux  qui  ont  tenté  de  courir  la  même  carrière.  Malheureuse- 
ment, il  s'était  fait  une  fausse  idée  du  degré  d'ulilité  des  observa- 
tions particulières  ;  il  les  dédaigna  et  crut  faire  mieux  en  ne  don- 
nant que  des  Observations  générales.  Une  foule  d'auteurs  ,  qui 
n'avaient  pas  à  beaucoup  près  au  même  degré  que  lui  la  facaïté  de 
voir  juste  et  de  voir  profondément ,  ont  fait  comme  lui  sous  ce 
rapport;  d'où  il  résulte  que  leurs  écrits  n'ont  pas  même  l'avantage 
de  fournir  des  matériaux  utiles.  Les  œuvres  de  Sydenham  ,  pour 
être  utiles,  réclament  des  lecteurs  déjà  formés,  et  ne  sauraient  rem- 
plir les  vues  de  ceux  qui  ont  prétendu  en  faire  un  ouvrage  classique. 

Entre  les  maladies  dont  Sydenham  nous  a  transmis  l'histoire,  fi- 
gure la  peste  qui  régna  à  Londres  en  i665  et  1606.  Il  ne  l'avait 
pourtant  pas  observée,  car  dès  le  principe  de  la  contagion  la  crainte 
l'avait  décidé  à  fuir  la  capitale,  et  à  donner  ainsi  l'exemple  d'une 
lâcheté  dont  nul  entre  les  médecins  de  la  même  époque  ne  s'est 
sans  doute  rendu  coupable. 

Sydenham  écrivit  ses  ouvrages  en  anglais,  puis  les  remit  à  J.  Ma- 
pletoft  et  G.  Havers ,  qui  les  traduisirent  en  latin. Ce  furent  ces  tira- 


i44 


SYD 


ductions  qui  furent  livrées  à  la  publicité,  et  les  originaux  furent 
détruits. 


Methodus  curandi  febres  propriis 
observationibus  superstructa,  Londres, 
1666,  in-8.  —  i(>68  ,  in-8.  — 1683, 
iu-8.  —Amsterdam,  1666,  in-12. 

Le  même  ouvrage  parut  sous  le 
titre  suivant  : 

Observationes  medicœ  circa  mor- 
bor'irn  acutorum  historiam  et  curatio- 
•icm.  Londres,  1676,  in-8.  —  Ge- 
nève ,    i683 ,  in-ra. 

Epistola  responsoria  ad  Rob.  Bra- 
dy ,  de  febribus  posteriorum  annorum 
et  rkumatismo.  —  Epistola  responso- 
ria II  ad  H.  Paman  de  lue  venereâ. 
Londres,   1680,  in-8. 

Dissertatio  epistolaris  ad  G.  Cole 
de  observationibus  nuperis  circa  eu- 
rationem  variolarum  confluentium  , 
nec  non  de  affectione  hjstericâ. 
Londres,  1682,  in-8.  —  i6S3,  in-8. 

—  Francfort.    i683  ,  in-S. 

Diss.  de  febre  putridâ  variolis  con- 
flucntibns  superveniente  et  de  inictu 
sanguineo  et  calculo,  Londres,  1682, 
in-8. 

De  podagrâ  et  hydrope.  Londres , 
i683,   in-8. 

Schedula  monitoria  de  novee  Jebris 
ingressti.  Londres,  168S,  in-8. 

Processus  integri  in  omnibus  Jere 
morbis  curandis,  Londres,  1693, 
in-t2.  —  1G95 ,  in-12.  —  1702  , 
in-8.  —  1717,^-8.  —  1726,  in-8. 

—  Amsterdam,  1696,  in-8.  —  Genè- 


ve, 1696,  in-8.  —  Venise,  1696, 
in-8. —  Edimbourg,  1750,  in-8. 

Opéra  omnia.  Londres,  i685, 
in-8. —  1705,  in-8.   —   1734,  in-8. 

—  Amsterdam,  i683,  in-8.  —  1687, 
in-8.  — Leipzig,  1695,  in-8. —  1711, 
in-8.  —  Genève,  1684,  in-12.  — 
1696,  in-8. —  1716,  in-4. —  1723, 
in-4.  —  1737,  in-4,  2  vol.  —  17^7, 
in-4,  2  vol.  —  Leyde,  1726,  in-8. 

—  1741»  in-8.  —  17^4,  in-8.  — 
Venise,  1735,  iu-fol.  —  17G2,  in-fol. 

—  Lyon,  1737,  in-4. — En  anglais, 
avec  des  notes  rie  J.  Svvan  :  The  etuire 
works,  etc.  Londres,  1742,  in-8.  — 
Ibid. ,  1753,  in-8. 

OEuvres  de  médecine  pratique  de 
Thomas  Sydenham,  médecin  du  XFHe 
siècle,  et  célèbre  praticien  de  Londres  ; 
traduites  en  français  sur  la  dernière 
édition  anglaise ,  par  A.  F,  Jault. 
Paris,  1776,  in-8.  —  Avignon, 
1799,  in-8.  —  Nouvelle  édition,  re- 
vne  d'après  la  traduction  latine,  et 
augmentée  de  notes  explicatives  et 
critiques,  et  d'un  discours  apologé- 
tique sur  Sydenbam  ,  par  J.  B.  Th. 
Baumes.  Montpellier,  1816  ,  in-8, 
2  vol.  —  Avec  une  notice  sur  Syden- 
ham et  ses  écrits,  par  Prunelle.  Ibid., 
i8i(i,  in-8  ,  2  vol. 

(Sydenbam. — Haller. — Prunelle. — 
Baumes.  ) 


TAB 


a45 


TABOR,  docteur  en  médecine,  né  en  17*7  ,  pratiqua  l'art  de 
guérir  à  Francfort-sur-le-Mein ,  et  mourut  le  10  novembre  179,5. 
On  lui  doit  d'assez  nombreuses  traductions  ,  et  quelques  opus- 
cules. 


Entwurf  ueber  die  HeUkrcefte  der 
JNatur.  Francfort,   1787,  in- 8. 

Ueber  dcn  Gebrauch  und  Miss- 
brauch  der  Peruvianischen  Rinde. 
Heidelberg,  1788,  in-8. 

Ueber  den  thierischen  Magnetismus. 
Heidelberg  ,   1 790,  in-8. 

Franzoesische  medici/iische  Litera- 
tur,  oder  Auszuege  ans  der  neuesteri 
franzoesischen  Werkcn  ueber  Physik  , 
Medicin  und  Oekonomie.  Heidelberg, 
1790,  in-8. 

Collectio  dissertationum  et program- 
matum ,    quev  in  usus  medicos  elabo- 


ravere  inclyt.  Acad.  Heidelberg.  pro- 
fessores.  Heidelberg,  1791,  in-8. 

Apologie  des  Lebens ,  und  der  Mei- 
nungen  Bahrdt's .  Durkheim,  1791, 
in-8. 

Abhandlung  ueber  Nervenschwœ- 
che,  nebst  neuer  Muthmassung  ueber 
die  Nervenfluessigkeit.  Durkheim  , 
1792 ,  in-8. 

Anweisung  ftter  Hypochondristcn , 
ihren  Zustand  gehoerig  einziisehen 
und  zu  l'erbessem.  Durkheim,  1793, 
in-8. 

(Meusel.) 


TABARRANI  (Pierre),  anatomiste  distingué,  naquit  le  3  mai 
1702  à  Lombrici,  dans  l'état  de  Lucques.  Il  fit  ses  études  médi- 
cales à  Pise.  Après  sa  réception  au  doctorat,  il  alla  à  Florence,  où. 
il  commença  à  pratiquer  dans  l'hôpital  de  Santa -Maria-Nuova.  Le 
cardinal  Salviati  l'emmena  avec  lui  à  Rome  en  qualité  de  son  mé- 
decin. Dans  cette  ville,  l'archiatre  pontifical  Leprotti  lui  procura  la 
faculté  de  disposer  de  tous  les  cadavres  dont  il  pourrait  avoir  be- 
soin pour  ses  travaux,  et  il  se  livra  avec  ardeur  à  des  recherches 
anatomiques,  dont  il  publia  les  résultats.  Une  longue  maladie  d« 
son  frère  le  rappela  à  Lucques  et  l'y  retint  longtemps.  Quand  il 
en  partit ,  ce  fut  pour  aller  à  Bologne  ,  où  il  passa  plusieurs  années. 
Le  désir  de  lier  connaissance  avec  Morgagni  le  conduisit  à  Pa- 
doue,  où  il  resta  jusqu'en  17^9,  qu'il  fut  appelé  à  Sienne  pour  y 
remplir  une  chaire  d'anatomie.  Non  seulement  il  l'occupa  avec 
beaucoup  de  distinction ,  mais  il  fit  renaître  dans  l'Université  le 
goût  de  l'anatoinie  qui  s'y  était  éteint,  depuis  quinze  ans  que  l'en- 


a46  TAC 

seignement  anatomique  et  les  dissections  y  avaient  été  suspendus. 
Devenu  aveugle  à  lage  de  63  ans  ,  Tabarrani  eut  pour  suppléant 
son  disciple,  devenu  depuis  si  célèbre,  Paul  Mascagni.  En  1780, 
Tabarrani  fut  atteint  d'une  gangrène  spontanée  du  pied  droit,  et 
il  succomba  le  5  du  mois  d'avril. 


Lettere  di  P.  Tabarrani.  Lucques  , 
1764,  111-4. 

Les  Alli  dell'  academia  degli  fisico- 
critici  de  Sienne,  contiennentde  nom- 
breuses observations  de  Tabairaui. 

Tabarrani  est  auteur  de  deux  let- 
tres anonymes  sur  la  coupe  de  la 
foiêt  de  "Viareggio,  où  il  fait  voir  que 
cette  coupe  peut  être  préjudiciable  à 
une  grande  étendue  de  pays.  La 
première  de  ces  lettres  a  eu  deux 
éditions,  dont  la  dernière,  faite  à  Bas? 
sano,  est  de  1742;  ia  seconde  l'ut 
imprimée  a  Pesaro  eu  1744»  in-4. 

On  doit  en  outre  à  Tabarrani: 

Observationes  anatoinicœ.  Lucques, 


1  7  53,  in-4.  —  Elles  avaient  paru  au- 
paravant dans  les  Memorie  dei  Va- 
lentuomini. 

Tabarrani  est  encore  auteur  d'un 
ouvrage  composé  de  trois  lettres,  l'une 
sur  le  flux  du  sang;  l'autre  sur  l'opé- 
ration de  l'hydrocèle;  la  troisième  sur 
les  ventricules  du  cerveau ,  sur  les 
muscles  intercostaux,  et  sur  le  larynx 
(Lucques,  1764)  in  4).  On  lui  doit  de 
plus  des  lettres  médico  auatomiqiies 
(Sienne,  1766,  in-4-),  et  divers  mé- 
moires insérés  parmi  ceux  de  la  So- 
ciété de   Bologne. 

{Esprit  des  journaux,  1 1  janvier 
1780.) 


TACCONI  (Cajetan)  ,  anatomiste  habile  et  praticien  distingué  , 
fut  lecteur  public  en  médecine  à  l'Université  de  Bologne  ,  et  en- 
seigna la  chirurgie  dans  l'hôpital  Sainte-Marie  de-la- Mort,  de  la 
même  ville.  Ses  écrits  sont  peu  nombreux,  mais  remarquables  par 
l 'esprit  d'observation  ,  et  par  les  faits  curieux  qu'ils  contiennent. 
Tacconi  a  fourni  divers  articles  aux  Actes  de  l'Institut  de  Bologne, 
et  publié  séparément  : 

JVotizia  dt/ia  Je'ita  e    ciella  cura  De  raris    quibusdam   hepatis  alio- 

ckirnrgica  stgitita  in  Giovanni   Prati  rumque  viscsrurn  afftetibus  obsvrva- 

di  Bologna.  Bologne,  1  7  38,  in  fol.  tiones.  Bologne,  1740,  in-4. — Egre- 

De     nonnullis    cranii     ossiuiuqne  gins    laboi,  dit  llalîer  ,  en  parlant   de 

fracturis.  Pologne,  1  75 rt  in-4  ccl  ouvrage. 


TACHENIUS  \Othon),  fameux  chemiatre  du  17e  siècle  _,  était 
d'Herford,  en  We.stphalie.  Il  étudia  d'abord  la  pharmacie,  et  prit 
sans  doute  dans  cette  première  étude  le  goût  pour  la  chimie ,  qu'il 
porta  dans  celle  de  la  médecine.  Ce  fut  sous  un  praticien  de  sa  ville 


TAD 


247 


natale  qu'il  commença  cette  dernière.  S'étant  rendu  coupable  d'un 
•vol ,  il  fut  chassé  de  la  maison  de  ce  médecin  ,  et  alla  cacher  sa 
honte  dans  les  pays  étrangers.  Il  se  rendit  d'abord  à  Kiel,  où  il 
entra  comme  garçon  dans  une  officine  de  pharmacien;  puis  il  alla 
à  Dantzig,  et  de  là  à  Kœnigsberg.  Vers  iG/i4>  il  passa  en  Italie;  il 
se  fit  recevoir  docteur  en  médecine  à  l'Université  de  Padoue.  Plus 
tard  il  quitta  Padoue  pour  aller  se  fixer  à  Venise. 

Tachenius  importa  en  Italie  la  doctrine  médicale  de  l'acide  et  de 
l'alcali  ;  il  eut  même  une  grande  influence  sur  la  propagation  de 
cette  doctrine ,  dans  un  pays  où  le  galénisme  régnait  encore  sans 
contestation;  mais  cette  influence,  c'est  aux  circonstances  qu'il  en 
fut  redevable,  et  non  au  mérite  de  ses  écrits,  qui  ne  répondent 
nullement  à  la  réputation  dont  il  jouit. 


Epistola  de  famoso  liquore  alka- 
hest,  Venise,  i655,  in-4- 

Echo  ad  vindicias  Cheirosophi  de 
liquore  alkaheit.  Venise  ,  i655  , 
in  4- 

Exercitatio  de  ,  recta  acccptione 
arthritidis  et  podagrœ.  Padoue,  1662, 
in-4. 

Hypoarates  chymicus,  qui  novissîmi 
l'iperini  salis  ,  antiquissima  junda- 
menta  ostendit.  Venise,  1666,  in-12. 
Brunswick,  1666,  in-12.  Paris,  1669, 
in  8.  Leyde,  167 1,  in-ra.  Paris, 
1673,  in-12.  Bruxelles,  1690,  in-12. 


Tractatus  de  morborum  principe  , 
in  quo  plerorumque  gravium  ac  son- 
ticorum  prceter  naturam  affectuum  di- 
lucida  enodatio,  et  hermetica  ,  id  est, 
■vera  et  solida  eoramdein  cuiatio  pro- 
ponitur.  Brème,  1668,  in- 12.  Leyde, 

1671,    in-12.    Osnabruck  ,     1678   , 
in-12. 

Antiquissima  medidnœ  Hippocra- 
ticœ  clavis.  Venise,  1669,  in-8. Bruns- 
wick ,  1669,  in-12.  Francfort,  1^69, 
in-12.  Leyde,  1671  ,  in-8.  Francfort, 

1673,  in-12. 


TAD1NI  (Alexandre),  membre  du  collège  de  médecine  de  Milan, 
succéda  à  Settala  dans  la  place  de  proto-médecin.  Il  jouit  de  son 
-vivant  d'une  grande  réputation,  que  ses  ouvrages  ont  bien  de  la 
peine  à  justifier.  On  trouve  néanmoins  dans  le  plus  important  quel- 
ques documens  utiles  sur  la  peste  de  Milan  de  i63o  ,  peste  que 
ïadini  avait  observée,  et  dans  laquelle  il  rendit  de  grands  services 
à  ses  concitoyens.  Il  mourut  le  16  novembre  it>6i. 


Ragguaglio    dell'  origine ,    et  gwr-  Avertenze  ed  osservazioni apparte- 

nali  successi  délia  gran peste  nel  1629,  nenti  alla   composizione    dei   medica- 

iG3o   e    (63i,    coW   uggiunta    d'un  menti.  Milan,    i63o,  in-8. 

brève  compendio  délie  maggiori  pesti-  Brève   compendio  per  curare  ogni 

lenze  per  l'addietro  avvenate.  Milan,  sorta  de'  tumori  esterai.  Milan,  1646, 

1648,  in-4.  in-8. 


2/,8 


ÏAR 


Collegii  physicorum  mediolanen-  ordinationes,  in  compendium  redacta 
sium  antiquitas  ,priviiigia,  statuta  et      Milan,  1646, in-4. 

TAGAULT  (Jean),  écrivain  classique  en  chirurgie,  au  seizième 
siècle,  était  de  Vimeu,  en  Picardie.  Il  fit  ses  études  médicales  dans 
la  Faculté  de  Paris,  y  prit  le  grade  de  docteur-régent,  y  fut  chargé 
longtemps  de  l'enseignement  de  la  chirurgie,  et  honoré  du  titre  de 
doyen  quatre  années  de  suite.  Il  mit  de  nouveau  en  latin,  en  la  pa- 
raphrasant, la  chirurgie  de  Guy  de  Chauliac,  et  rajeunit  ce  bré- 
viaire depuis  si  longtemps  usuel.  Cet  ouvrage  n'est  pas  le  seul  que 
Tagault  ait  publié. 


Commentariorum  de  pitrgantibus 
medicamentis  simplicibus ,  libri  duo. 
Paris,  i537,  in-4.  Lyon,  i54g,  in-16. 
Jbid. ,  i553  ,  in- 12.  Paris,  îSyi  , 
in-8. 

De    chirurgicâ     institutione    libri 


i544,in-8.  Lyon,  i547,  in-8.  De- 
nise, i54'j,  in-8.  Zurich,  i555.in- 
fol.  Lyon,  i56o,  in-8.  En  français, 
Lyon,  x58o,  in-8.  Paris,  1618  , 
in-8. 

Metaphrasis  in  Guidonem  de  Cau- 


quinque.  Paris,  1 5 43,  in-fol.  Venise,     liaco.  Paris,  i545,  in-8. 

TAGLÎACOZZI  (GASPARn),  chirurgien  célèbre  du  seizième  siè- 
cle, regardé  comme  le  créateur  de  Vautoplastie,  était  de  Bologne; 
il  occupa  pendant  près  de  trente  années  la  chaire  d'anatomie  et 
celle  de  chirurgie  dans  l'Université  de  cette  ville.  Il  jouissait  de  la 
double  réputation  de  grand  professeur  et  de  grand  praticien,  et  l'on 
rendit,  après  sa  mort,  de  grands  honneurs  à  sa  mémoire. 

L'art  de  restaurer  le  nez,  les  lèvres,  les  oreilles  détruits  ou  muti- 
lés n'était  pas  nouveau,  puisqu'on  en  trouve  des  traces  jusque  dans 
l'antiquité ,  mais  Tagliacozzi  le  présenta  le  premier  dans  son  en- 
semble, et  l'enrichit  lui-même  d'un  grand  nombre  de  procèdes. 

De  curtorum  chirurgiâ  per  insttio-  Dix  ans  avant  de  publier  cet  ou- 

nem ,  seu  de  narium   et  aurium    de-      vrage,   Tagliacozzi  en    avait   résumé 
Jectu   per   insitionem     aile    hactenus      les  principes  dans  une  lettre    à  Mer- 


ignota  surciendo,  etc.  V enise  ,  1597, 
in-fol.,  fig.  Francfort,  i5o,8,  in-8. 
Cet  ouvrage,  devenu  rare,  a  été  réim- 
primé il  y  a  quelques  années  par  les 
soins  de  Troschel  (Berlin,  i83i, 
in«8,  avec  6  planches). 


curiali ,   que  ce  dernier  inséra   dans 
son  traite  De  Decorationc. 
(Tiraboschi.  —  Haller.) 


TARGIONI  TOZZETTI  (Jean),  observateur  laborieux  et  habile, 
naquit  à  Florence  le  11  septembre  171a.  Après  avoir  fait  une  par- 


ÏAR  249 

tie  de  ses  études  médicales  près  de  son  père ,  qui  était  un  médecin 
distingué,  il  fut  envoyé  à  Pise,  où  il  se  fit  connaître  par  une  disser- 
tation remarquable  sur  les  propriétés  médicinales  des  plantes.  Il  y 
reçut  à  vingt-deux  ans  le  grade  de  docteur  en  médecine,  et  peu 
après  le  titre  de  professeur  extraordinaire  à  l'Université.  Il  revint 
dans  sa  patrie,  où  il  suivit  les  leçons  et  bientôt  partagea  les  travaux 
du  botaniste  Micheli.  Targioni  fut  successivement  directeur  du 
jardin  botanique  de  Florence,  bibliothécaire  du  grand-duc,  méde- 
cin du  fisc,  et  commissaire  du  bureau  de  santé.  Il  parcourut  en  na- 
turaliste tous  les  points  de  la  Toscane,  publia  une  partie  des  in- 
nombrables observations  qu'il  avait  faites  ,  et  mourut  le  7  jan- 
vier 1784. 


Outre  une  foule  de  travaux  sur  des 
sujets  d'antiquité  ou  d'histoire  natu- 
relle ,  on  doit  à  Targioni  les  ouvrages 
suivants  relatifs  à  la  médecine. 

Prima  raccolta  di  osservazioni  me- 
diche.  Florence,  17^2,  in-8. 

Relazioni  d'innesti  di  vajuoli  ,fatti 
in  Firenze.Floreace,  1757,  in-8. 


Raccolta  di  teorie ,  osservazioni  e 
regole  per  ben  distinguere  c  pronta- 
mente  dissipare  asjissie  o  mord  appa- 
renti.  Florence,  1773,  in-8. 

Raccolta  di  opuscoli  medicO'praticL 
T.  I-VII.  Florence,  1 773-1783. 

(Vicq-d'Azyr,  Eloge.') 


TARIN  (Pierre),  anatomiste  estimable  et  écrivain  laborieux,  na- 
quit à  Courtenay,  dans  le  Gâtinais,  vers  l'an  17-25.  Il  vint  à  Paris 
faire  ses  études  médicales,  et  prit  le  grade  de  bachelier  en  1748. 
La  publication  rapide  d'un  assez  grand  nombre  d'ouvrages,  relatifs 
la  plupart  à  t'anatomie,  lui  acquit  une  réputation  honorable.  Il  fut 
chargé  de  traiter  dans  Y  Encyclopédie  de  tout  ce  qui  se  rapportait  à 
l'anatomie  et  à  la  physiologie  ,  et  il  s'acquitta  de  cette  tâche  avec 
honneur.  Il  avait  conçu  le  plan  et  annoncé  la  publication  de  divers 
ouvrages,  mais  la  mort  l'enleva,  jeune  encore,  en  1761.  11  avait 
mis  au  jour: 


Problemata  anatomica ,  utrnm  in- 
ter  artcrias  mesentericas  -venasque 
lacteas  immediatum  detur  commer- 
cium.  Paris,  1748,  in-4. 

Brevis  epistola  de  lithotomiâ  ad 
clariss,  Guattanum.  Paris,  1748; 
reçus,  in  Haller.  coll.  Disp.  chirurg . 

De  ccphalotomià.  Avignon,  1748. 


Consultations  choisies  de  plusieurs 
médecins  célèbres  de  V  Université  de 
Montpellier.  Avignon,  1748. 

Anthropotomie ,  ou  l'art  de  dissé- 
quer. Paris,  i75o,  ini2,  2  vol. 

Adversaria  anatomica .  Paris,  1 7  5o, 
in-4,fig. 

Desmo graphie,  ou  Description  des 


25o 


TAU 


ligamens  du  corps  humain.  Paris , 
1752,  in-8.  Traduit  de  Weitbreeht , 
avec  quelques-unes  des  planches  ré- 
duites. 

Elémens  de  physiologie,  traduits  du 
latin  de  Haller,  Paris,  1751,  in-12. 

Dictionnaire  anato inique  ,  suivi 
d'une  bibliothèque  anatomique  et 
physiologique.  Paris,  1753,  iu-4. 

Ostéographie,   ou   Description   des 
os.  Paris,  1753,  iu-4,  rig. 

Les  planches  sont  nne  copie  extrê- 
mement réduiie  de    celles  d'Albinus  , 


de  même  que  celles  qui  se  trouvent 
dans  le  volume  suivant. 

Myographie  ,  ou  Description  des 
muscles.  Paris,  1753,  in-4. 

Observations  d'anatomie  et  de  chi- 
rurgie. Paris,  1753,  in-r2,  3  volumes. 
Extrait  de  divers  auiears. 

Elémens  de  chimie  de  Boerhaave. 
Edition  faite  d'après  la  traduciion 
d'Allaman ,  et  augmentée  de  notes. 
Paris,  1753,  in-12,    3  vol. 

(Desgeneltes.  —  Haller.) 


TASSIN  (Léonard),  chirurgien  militaire,  né  à  Vandœuvre,  en 
Champagne,  fit  ses  études  à  Paris,  pratiqua  à  la  suite  des  armées, 
et  devint  chirurgien-major  de  l'hôpital  militaire  de  Maestricht.  Il 
mourut  le  r3  avril  1687.  On  lui  doit  un  ouvrage  d'anatomie  pra- 
tique estimé  en  son  temps,  et  un  opuscule  de  chirurgie.  En  voici 
les  titres  : 

La  chirurgie  militaire,  ou  V art   de  Administrations    analomiqucs     et 

guérir  les  plaies   d\irquebusadc .  Ni-  myologie.  Paris,  1678,  1688  et  i6y3, 

mègue ,    1673,   in-8.    Paris,    1688,  in-12.   Lyon,  1692,111-12. 
in-12. 

TAUBE  (Daniel  Jean),  habile  praticien,  né  à  Zelle,  en  1727  , 
étudia  la  médecine  à  Gottingue ,  sous  Haller,  et  fut  reçu  docteur 
en  1747,  après  avoir  soutenu  sa  thèse  sous  la  présidence  de  ce 
grand  homme.  Il  se  fixa  dans  sa  ville  natale,  où  il  devint  médecin 
pensionné  de  la  ville  et  du  canton.  Il  eut  aussi  le  titre  de  médecin 
de  la  cour  de  la  Grande  Bretagne  et  de  celle  de  Brunswick-Lune- 
bourg.  11  mourut  le  8  décembre  1799  On  lui  doit  une  fort  bonne 
histoire  d'une  épidémie  qui  régna  en  1770  et  177  1  à  Zelle  et  dans 
les  environs ,  ainsi  que  dans  d'autres  contrées  de  l'Allemagne,  et 
qui  ressemblait  à  Facrodynie  que  nous  avons  vue  à  Paris,  il  y  a 
une  dizaine  d'années. 

Dissertatio   de   sanguinis    ad  cere-  Geschichte    der    Kriçbelkrantiheit , 

brum    tendentis     indole.     Golt'mgue,  besonders  derjeuigen   welche    in   den 

1747,  in-4.  Jalfen  1770  und   177  1  in    den    Zel- 

Commentatio  epistolaris.'AeWe,  1765.  lischen    Gegend  gcwuethet  liât.  Got- 

in-4  .  tingue,  1782,  in-8. 

Beytrœge  zur  Naturhunde  des  Hcr-  (  Commentarii     de     rébus  in    med. 

zogsthum    /.elle.   Zelle,    1766-1769,  gestis. — Meusel ,  Le.vikon.') 
in-8. 


TAU 


ïr)i 


TAURELL  (Nicolas),  plus  célèbre  comme  philosophe  que 
comme  médecin,  naquit  à  Montbelliard,  le  26  novembre  ï 547.  Sa 
famille  était  sans  fortune  et  n'aurait  pu  lui  procurer  une  éducation 
en  rapport  avec  les  dispositions  heureuses  qu'il  annonça  dès  son 
jeune  âge,  mais  le  duc  de  Wittemberg  en  fit  les  frais .  Il  fit  une  par- 
tie de  ses  études  médicales  à  Tubingue,  et  fut  promu  au  doctorat  à 
Bâle  en  1570,  Il  enseigna  la  médecine  dans  cette  ville,  puis  à  Stras- 
bourg. Il  revint  à  Bâle  professer  la  morale,  et  de  là  il  fut  appelé  en 
i58o  à  Altdorf  pour  occuper  la  chaire  de  médecine.  11  mourut  de 
la  peste  le  28  septembre  160G. 

Si  Taurell  sentit  la  nécessité  de  réformer  la  philosophie  aristo- 
télique, il  parait  s'être  contenté  des  vieilleries  médicales  qui  consti- 
tuaient les  doctrines  d'alors. 


Philosophiœ  triumphus,  hoc  est,  me- 
taphysica  philosophandi  methodus . 
Bâle,  iSgS,  in-8.  Arnheim ,  1617, 
in-S. 

Medicœ  prœdictionis  methodus,  hoc 
est,  recta  brevisque  ratio  coram  cegris 
prœterita,  prœsentia  fututaque  prtedi- 
cendi.  Francfort,  i58i,in-4- 

Thèses  medicœ  de  partibus  corporis 
humani.  Altdoif,  i583,iu-4. 

Annotationes  in  quosdam  libros 
Arnoldi  de  Vdlanova.  Altdorf,  i585, 
iu-fol . 

De  mutaiione  reruin  nàturàïî'um , 
thèses  physicœ.  Altdoif,  t5S5,  in-4. 

De  cordis  naturâ  et  viribus ,  thèses 
medicœ.  Altdorf ,   i585,  in-4. 

De  vitâ  et  morte  libellas.  Altdorf. 
i586,  in-8. 

De  ventriculi  naturâ  et  viribus, 
thèses  medicœ  Altdorf,    1387,  in-4. 

De  putrej'aclione ,  thèses  physicœ. 
Altdorf,  lSi)l,  in-4- 

Idea  doctrmœ  peripateticœ  de  ani- 
ma, et  l>ariis  cjus  Jacultatihtis  atque 
operationibus.  Altdorf.    i''>i)t,  in-4. 

De    natiiraltbiis   jacultatibus    cor- 


poris humani ,  thèses.  Altdoif,  i5t)4> 
in-4. 

Ernblemata  physico-ethica.  Nurem- 
berg, i5q5  ,  in-8. 

Thèses  de  ortu  maniée.  Altdorf, 
1596,  in-4. 

Alpes  cœsœ,  hoc  est  A.  Cœsal- 
piui ,  Itali ,  monstrosa  et  suporba  dog- 
rnata,  discussa  et  excussa.  Francfort, 
1597, in-8. 

Theoremata  de  causis  rei  naturalis. 
Altdorf,  1598,  in-4. 

Koêp.ilr/ra,  hoc  est ,  physicarum  et 
metaphysicarum  discussionum  de  tnunC- 
do  libri  II    Ainberg,   i6o3,  in-8. 

Qvpccvsïsyiac,  hoc  est,  physicarum  et 
metaphysicarum  discwsionum  de  cœlo 
libri  II.  AmLerg,  i6o3,  in-8. 

De  reruin  œ:er/'icate,  metaphysices 
universalis  partes  quatuor.  Marbourg, 
1604,  iu-8. 

Thèses  philosophicœ,  de  ortu  ra- 
tioualis  animœ.  Altdorf,  1604  .  in-8. 

Dissertatio  physica  et  metaphysica 
de  loco.  Altdorf,  161.6.  in-4. 

(  Drucker.   —   Haller.  ) 


TAUVRY  (Daniel)  ,   auafomiste  distingué,  naquit  à  Laval ,   en 
1 669.  Son  père,  qui  était  médecin  de  l'hôpital,  prit  soin   de  son 


2^2 


TAY 


éducation  première  et  l'initia  aux  élémens  des  sciences  médicales. 
Daniel  Tauvry  fut  envoyé  à  Paris  de  bonne  heure  ;  il  suivit  avec 
beaucoup  de  zèle  les  leçons  de  Duverney,  alla  prendre  le  grade  de 
docteur  en  médecine  à  la  Faculté  d'Angers,  et  revint  se  fixer  dans 
la  capitale.  La  publication  de  deux  ouvrages ,  l'un  d'anatomie, 
l'autre  de  matière  médicale ,  qui  eurent  tous  deux  beaucoup  de 
succès,  lui  procura  de  la  réputation;  il  fut  élève,  puis  devint  asso- 
cié de  l'Académie  royale  des  sciences.  Pour  exercer  l'art  de  guérir 
à  Paris,  il  dut  prendre  ses  grades  à  la  Faculté  de  cette  ville ,  et  fut 
reçu  docteur-régent  en  1697.  L'excès  du  travail  ruina  sa  santé,  qui 
était  délicate;  il  mourut  plilhisique  au  mois  de  février  1701,  âgé  de 
3i  ans  et  demi. 


Nouvelle  anatomie  raisonnée  ,  ou 
les  usages  de  la  structure  du  corps  de 
l'homme  et  des  autres  animaux,  sui- 
vant les  principes  des  méchaniques. 
Paris,  1690,  in-12;  avec  des  correc- 
tions et  des    additions.    Ibid,   1693, 

1698,  1720,  in-ï2. 

Traité  des  médicamens  et  de  la 
manière  de  s'en  servir.  Paris,  1690, 

1699,  l7lI>  in-12. 


Nouvelle  génération  des  maladies 
aiguës,  et  de  toutes  celles  qui  dépen- 
dent de  la  fermentation  des  liqueurs. 
Paris,  1698,  in-8.  Ibid.,  1706.  Ibid., 
1720,  in-12. 

Traité  de  la  génération  et  de  la 
nourriture  du  Jeetus.  Paris,  1700, 
in-12. 

(Fontenelle,  Eloges.) 


TAYLOR  (le  chevalier  Jean)  ,  oculiste  anglais,  célèbre  par  son 
habileté  et  par  son  élégant  charlatanisme,  était  fils  d'un  mathémati- 
cien de  quelque  mérite.  Après  avoir  étudié  la  médecine,  probable- 
ment sous  Boerhaave,  il  s'appliqua  d'une  manière  spéciale  au  trai- 
tement des  maladies  des  yeux.  Sa  dextérité  et  ses  premiers  succès 
lui  acquirent  un  grand  renom  ;  il  parcourut  toutes  les  parties  de 
l'Angleterre,  et  successivement  toutes  celles  de  l'Europe,  obtenant 
des  succès  nombreux,  mais  qu'il  savait  habilement  faire  multiplier 
par  la  renommée.  Il  sut  en  quelque  sorte  accaparer  les  faveurs  des 
grands  et  de  la  fortune,  et  vint  se  fixer,  après  trente  années  de 
voyages,  à  Paris,  où  il  mourut  vers  1 767. 

An  account  of  the  mecanism  of  the  cns.  Paris,  1735, in-12.  Amsterdam, 

globe  oj  the  eye.  Londres  ,  1730,  in-8.  1735,  in-12. 

Norwich,  1747,  in-8.  Trad.  en  fran-  New  treatise  on  disease  of  the  eye  , 

i.tis.  Paris,  i  7  38,  in-8.  Ibid,  1760, in-8.  troof  the  cataract  or  glaucoma.  Lon- 

Treatise  on  the  immédiate  organ  of  dres  et   Edimbourg,    1736,  in  8.  11 

vi non.  Londres,  1735,  in-8,  En  frsn-  existe    an  très   grand  nombre  d'édi- 


TEI 

tioiu  et  de  traductions  de  c«t  ouvrage. 

Impartial  inquiries  into  the  seat  of 
the  imediate  organ  of  sight.  Londres , 
1743, in-8. 

An  exact  account  of  i.fi  différent 
diseases  to  which  the  eye  and  ils  cove- 
ring  are  exposed.  Edimbourg,  1709, 
in- S. 


253 

Hislory  of  the  travels  and  adven- 
titres  of  chevalier  John  Taylor,  oph- 
thalmiator  pontifical ,  impérial ,  and 
royal,  etc. ,  written  by  himself.  Lon- 
dres, 1762,  3  vol.  in-8. 

(Rob.  Watt.) 


TEICHMEYER  (Hermann  Frédéric),  savant  médecin,  naquit  à 
Minden,  dans  le  Hanovre,  le  3o  avril  i685.  Il  fit  ses  études  médi- 
cales à  Leipzig  et  à  Iéna.  Il  fut  reçu  docteur  dans  la  dernière  de 
ces  universités,  en  1707,  et  y  devint  professeur  de  physique  expé- 
rimentale dix  ans  après.  Haller  fut  son  élève,  et  devint  plus  tard  son 
gendre.  Teichmeyer  fut  successivement  chargé  de  l'enseignement 
de  l'anatomie,  de  la  chirurgie,  de  la  médecine  légale,  de  la  chimie 
et  de  la  botanique,  et  brilla  dans  toutes  ces  parties.  Il  mourut  le 
5  février  1746.  Outre  un  traité  estimé  de  médecine  légale  et  plu- 
sieurs autres  ouvrages,  on  lui  doit  une  multitude  d'opuscules  aca- 
démiques. 


Dissertatio  de  cubebis.  Iéna,  fjoSf 
in-4. 

Dissertatio  de  scrophulis.  Iéna, 
1708,  in-4. 

Dissertatio  de  asthmate  sanguineo. 
Iéna  ,  17 10, in-4. 

Dissertatio  de  novo  instrumenta 
repurgationis  ventriculi.  Iéna,  17 12, 
in-4. 

Dissertatio  de  atrophia  infanlum 
rachiticâ.  Iéna,  1715,  in-4. 

Dissertatio  de  repellentium  usu 
damnoso.  Iéna,  17 16,  in-4. 

Elementa  anthropologiœ ,  seu  theo» 
riœ  corpoiis  humani.  Iéna^  1 7 1 8,  in-4« 
—  Iéna,  1739,  in-4. 

Dissertatio  de  spiritibus  acidis. 
Iéna,  1720,  in-4, 

Institutiones  medicinœ  legalis  et 
forensis.  Iéna,  1723,  in-4.  —  Iéna, 
i7.'iO,  in-4. —  Iéna,  1762,  in-4.  Tra- 
duit en  allemand,  Nuremberg?  1769, 
in-4. 


Dissertatio  de  elatere  sanguinis. 
Iéna  ,    1724,   in-4. 

Dissertatio  de  septo pellucido.  Iéna, 
1725,   1727,  in-4. 

Dissertatio  de  hydrope  pectorisé 
Iéna,  1727,  in-4. 

Vindiciœ  quorumdam  inventorum 
anatomicorum  in  dubium  revocato- 
rum.  Iéna,  1727,  in-4- 

Dissertatio  de  apoplexiâ.  Iéna , 
1728,  in-4> 

Gedanhen  die  Frage,  ob  nicht  die 
zarte  Mahlsteinstaub  der  man  taeglich 
mit  dem  Brodte  und  andern  Mehls- 
peisen  geniesst,  eine  Ursache  vont 
Stein  und  Podagra  seyn  hœnne.  Iéna , 
1728,  in-4. 

Programmata  II  de  magna  cerebri 
•valvulâ.  Iéna,  1728,  in-4. 

De  lymphâ  cerebri  programmata 
III.  Iéna,  1728,  in-4. 

Institutiones  ehemiœ  practicœ  et 
experimentalis .  Iéna,  1729,  in-4. 


2^4  TEI 

Dissertatio  de  affectione  ex  musto  i 
fermentante,  Iéna,   1729,  in-4- 

Dissertatio  de  inusculosâ  durœ  ma- 
tris  snbstantiâ.  Iéna,  1729.  in-4- 

Historia  inorboriun  hjeinis  pratte- 
riti.  Iéna,  1729,10-4. 

Dissertatio  de  cerebro  cogitatio- 
num  instrmnento,  Iéna,  1729,  in  4. 

Dissertatio  de  mtdico  benè  va/ente. 
Iéna,  1729,  in-4. 

Dissertatio  de  polypis  ,  in  specie 
cordis .  Iéna,    1729,    in-4- 

Dissertatio  de  arcano  tartari  vel 
sale  essentiali  vini.  Iéna,  1780,  in-4. 

Dissertatio  de  auro.  Iéna,  17^0, 
in-4. 

Dissertatio  de  caapaba  s.  pareirâ 
hravu.  Iéna,   i7Îo,  in-4. 

Dissertatio  de  anodynis  quibnsduin 
spiritibus  mineralibus,  Iéaa  ,  i73i, 
in-4. 

Disse taiio  de  phosphoris.  Iéna, 
1732,  in-4. 

Dissertatio  de  cancro ,  in  specie 
mammarum.  Iéna,  17^2,  in-4. 

Dissertatio  de  analogiâ  morborum 
eornmque  cnratione  methodicâ  per 
polychresta.  Iéna,  1732,  in-4. 

Dissertatio  de  ophthalmiâ.  Iéna , 
1732,   in-4. 

Unterrkht  von  nnetzlichen  Gc- 
brauch  tind  JVuerhung  einiger  be- 
wœrter  Medicamenten.   Iéna,  1733, 


Dissertatio  de  pnrpnrâ  s.  febre  mi- 
liari.  Iéna,  1734,  in-4. 

Dissertatio  de  choiera,  Iéna,  1735, 
in-4. 

Dissertatio    de   generatione.   Iéna, 

1736,  in-8. 
Dissertatio  de   morsu   canis   rabidi 

pernicioso.  Iéna,  1736,  in-4. 

Dissertatio     de     hepathide.     Iéna, 

1737,  in-4. 
Nachricht    von     dem    zn    Apolda 

entsprungenem  mineralischen  ff^asser 
oder  Gesundbrunnen.  Iéna,  1737, 
in-4. 

Institutions  materiœ  medicœ.  Iéna, 
17 37, in-4. 

Dissertatio  de  noxiis  quibusdam 
circa  medtcamenta  qfficina/ia.  Iéna  , 

in-4« 

Fundamenta  botanica.  Iéna,  1738, 
in-8.  —  Francfort  et  Leipzig,  1  764  ? 
in-8. 

Dissertatio  de  vomitn  gravidarnm 
pnmis  plerumque  gestationis  mensibus . 
Iéna,  173s,  in-4. 

Dissertatio  de  cxornphalo  inflam- 
mato ,  exulcerato  et  postea  consoli- 
dato.  Iéna,  1738,    in-4. 

Dissertatio  de  calculi  vesicce  exul- 
ceratœ  adhœrentis  sectione  et  cura~ 
lione felici.  Iéna,  i7  3y,  in-4. 

Dissertatio  de  doloribus  colicis. 
Iéna,  1740,  in-4. 

Institntiones  medicinœ  pathologicœ 
et  practicœ.  Iéna,  1741,111-4. 

Dissertatio  de  melancholiâ  atonicâ 
raro  litteratorum  affectu,  Iéna,  1741, 
Dissertatio   de   delirantiurn  fnrore       in-4. 
et  dementiâ,  Iéna,   1733,  iu-4.  Dissertatio   de  morbo  hungarico  s. 

Dissertatio  de stupendo  ancvrysmate      fcbre  castrensi.  Iéna,  1741,  in-4> 
bracliii  féliciter  per   operationem  eu-  Dissertatio  de  cadaveris  inspectione 

r«fo.  Iéna,  1734,  in-4.  s.  sectione  leguli.  Iéua,  i742>  in-4. 

Dissertatio  de  coralitorum   rubro-  Dissertatio    de     calculis     biliariis, 

rum  tincturis,  Iéna,  1734,  in-4»  Iéna,   174a  >   in-4t 


Dissertatio  de  antimonio  rjusque 
regnlis.  Iéna,  1733,  in-4. 

Dissertatio  de  arthritide.  Iéna,  1733, 
in-4. 


TEN 


2Î,5 


Dissertatio  de  sale  de  Seignette. 
Iéna,  i  742,  in-4. 

Dissertatio  de  spasmo  ventriculi. 
Iéna,  I743>    in-4. 


Dissertatio  de  gangrœnâ  et  spha- 
celo.  Iéna,  1742,   in-4. 

Dissertatio  de  sterilitate  mulierum, 
Iéna,  1743,  in-4. 


TENON  (Jacques-  René),  savant  anatomiste  et  chirurgien,  a  cul- 
tivé avec  un  zèle  égal  la  plupart  des  branches  des  sciences  médi- 
cales. Né  en  1724»  d'un  père  qui  exerçait  la  chirurgie  avec  distinc- 
tion,  il  commença  de  très  bonne  heure  ses  études  scientifiques,  et 
vint  les  continuer  à  Paris  en  1 74.  i  •  Au  bout  de  trois  ans  il  fut  nommé 
chirurgien  de  première  classe  aux  armées ,  et  fît  la  campagne  de 
Flandre.  A  son  retour  à  Paris,  il  obtint  au  concours  la  place  de  chi- 
rurgien principal  de  la  Salpêtrière.  Puis  il  devint  membre  du  Col- 
lège et  de  l'Académie  royale  de  chirurgie;  enfin,  il  succéda  à 
Andouillet  dans  la  chaire  de  pathologie.  En  17D7,  il  fut  reçu  à  l'A- 
cadémie des  sciences;  il  fit  partie  de  l'Assemblée  législative,  et  il 
fut  membre  de  la  première  classe  de  l'Institut  dès  l'établissement 
de  cette  Académie.  Tenon  mourut  le  19  janvier  1816.  Il  a  écrit  un 
grand  nombre  de  mémoires  d'anatomie  et  de  chirurgie,  et  un  grand 
et  important  ouvrage  sur  les  hôpitaux  de  la  capitale. 


De  cataracta.  Paris,  1757,  in-4- 

Mémoire  sur  les  hôpitaux  de  Paris. 
Paris,  1788,  in-4. 

Demande  annexée,  en  vertu  d'une 
délibération ,  au  cahier  du  village  de 
Mttssy,  près  Paris,  sur  la  manière  d'o- 
piner par  ordre  ou  par  té  te  aux  états- 
généraux  prochains.  Paris  ,  1789, 
in-8. 

Offrande  aux  -vieillards  de  quel- 
ques moyens  pour  prolonger  la  vie. 
Paris,  181  4,  in-8. 

Dans  les  Mémoires  de  l'Académie 
des  sciences ,  on  trouve  de  Tenon  : 

Recherches  sur  les  cataractes  capsu- 
laires  ,  lues  à  V Académie  des  sciences, 
le  19  mars  1755. 

Sur  quelques  maladies  des  yeux, 
note  lue  à  l'Institut,  le  16  fructidor 
an  XII. 

Faits  pratiques  sur  quelques  mala- 
dies des  yeux.  Même  date. 


Additions  aux  deux  mémoires  pré- 
cédens ,  lues  à  l'Institut,  le  9  vendé- 
miaire an  XIII. 

Sur  l'opération  de  la  cataracte  chez 
le  cheval. 

Sur  une  tumeur  à  la  joue;  note  lue 
à  l'Acqaémie  en  1760. 

Application  de  l'acide  nitreux  au 
traitement  de  certaines  tumeurs  enkys- 
tées; mémoire  lu  à  V Institut  le  3o  flo- 
réal an  XIII. 

Sur  le  polype  des  narines,  lu  le  12 
germinal  an  XIII. 

Sur  l'emploi  des  cordes  à  boyau  , 
comme  agent  principal  pour  guérir 
certaines  maladies ,  note  lue  à  l'Ins- 
titut ,  le  1 4  prairial  an  XIII. 

Nouveau  moyen  de  compression 
pour  se  rendre  maître  du  sang  en  cer- 
taines hérnorrhagiss  de  la  bouche , 
présenté  à  l'Institut,  le  2 5  germinal 
an  XIII. 


256 


TES 


Quelques  corrections  et   additions     dier  l'organisation  de  l'homme  et  des 
faites  à  V instrument  de  chirurgie  nom-     animaux,  1797. 


mé  spéculum  oris ,  glos:ocatoche ,  pré- 
sentées le  \b  floréal  an  XIII. 

Obseivations  succinctes  sur  l'œil  du 
chat-huant  et  sur  celui  d'une  baleine, 
lues  le  1  vendémiaire  an  XIV . 

Sur  quelques  vices  de  la  voûte  pa- 
latale ,  note  lue  le  8  vendémiaire 
an  XIV. 

Sur  une  tumeur  au  cou,  et  sur  une 
tumeur  au  bras  et  à  l'épaule  en  la 
même  personne. 

Mémoire  sur  V exfoliation  des  os  , 
lu  à  V Académie  des  sciences  en  1738, 
1759  et  1760. 

Essai  sur  les  infirmeries  et  les  pri- 
sons,  mémoire  lu  à  l'Académie  des 
sciences  en    1780. 

Mémoires  sur  Yanatomie  ,  la  pa- 
thologie et  la  chirurgie.  Paris,  1806, 
in-8. 

Sur  les  degrés  d'accroissement  du 
crâne  humain,  note  lue  à  l'Institut  en 
1796. 

Sur  une  manière  particulière  d'étu- 


Sur  l'anatomie  de  Y  homme  ,  1797. 

Sur  les  os  des  mâchoires  des  ani- 
maux, lu  en  1797. 

Sur  la  manducation  ,  mémoire  lu 
en  1798. 

Sur  la  symphyse  du  pubis,  note  lue 
en  i8or. 

Sur  les  dents  du  cheval  connues 
sous  le  nom  de  crochets,  lu  en  1802. 

Nouvelles  observations  sur  le  cheval, 
lues  en  1802. 

Sur  une  substance  propre  aux  dents 
de  certains  herbivores,  lu  en  i8o5. 

Sur  les  maladies  des  yeux;  mala- 
die propre  aux  chapeliers,  i8o5. 

Sur  les  dents  d'éléphant,  1806. 

Sur  le  vice  de  conformation  nommé 
bec  de  lièvre,  lu  en  1806. 

Sur  la  dentition  du  cheval,  1807. 

Sur  l'exfoliation  des  os  ,  lu  en 
1809. 

Sur  le  trépan  au  crâne,  lu  en  1809. 

Sur  quelques  hernies  ,  lu  en  1809. 

Sur  la  structure  du  porte-embryon 
et  porte- follicules  ,  lu  en  18 12. 


TESTA  (Antoine- Joseph),  l'un  des  médecins  savants  du  dernier 
siècle,  et  l'un  de  ceux  qui  ont  écrit  sur  les  maladies  du  cœur  avec  le 
plus  d'érudition,  fut  professeur  de  médecine  et  de  chirurgie  dans  le 
grand  hôpital  de  Ferrare,  occupa  longtemps  à  Bologne  une  chaire 
de  médecine,  fut  membre  de  l'Institut  d'Italie,  et  mourut  en  181/J, 
dans  un  âge  avancé.  Il  avait  fait  une  longue  étude  des  anciens ,  et 
l'amour  qu'il  avait  pour  cette  littérature  l'a  entraîné  dans  des  di- 
gressions bien  diffuses  et  moins  utiles  que  curieuses.  Il  passait  pour 
un  théoricien  savant,  mais  pour  un  clinicien  médiocre.  Quoique 
diffus,  ses  ouvrages  offrent  de  l'intérêt. 

De  vitalibus  periodis  agrotantium  Délie  malattie  del  cuore ,  loro  ca- 

et  sanorum:  seu  elementa  dynamicœ  gioni,specie,  segni,  e  cura.  Edizione 

animalis.  Londres  ,    1787,    in-8,    2  seconda,  Florence,  i8a3,  in-8,  3  vol. 
vol. 


THE 


a;>7 


THEDEN  (Jean- Chrétien-Antoine),  l'une  des  gloires  delà 
chirurgie  militaire  de  la  Prusse,  naquit  le  i3  septembre  1 7 1 4  ,  de 
parens  dont  la  condition  de  fortune  rendit  son  éducation  fort  pé- 
nible. Après  avoir  suivi  l'école  de  Butzow ,  il  fit  le  métier  de  co- 
piste ,  et  fut  sur  le  point  d'embrasser  celui  de  tailleur.  Il  se  mit  en 
apprentissage  chez  un  chirurgien ,  puis  fut  obligé  d'entrer  en  con- 
dition à  Rostock  en  1734;  il  put  trouver  néanmoins  la  faculté  de 
suivre  les  cours  d'anatomie.  Il  fut  aussi  en  condition  à  Hambourg 
et  à  Dantzig.  Ce  fut  surtout  dans  cette  dernière  ville  qu'il  put  con- 
tinuer ses  études.  Il  fut  en  état  d'entrer  dans  un  régiment  de  cui- 
rassiers prussiens,  en  qualité  de  chirurgien  d'escadron.  Un  séjour 
de  deux  ans  qu'il  fit  à  Berlin ,  lui  permit  de  mettre  à  profit  les  le- 
çons de  Schaarschmidt  en  1744»  il  obtint  le  grade  de  chirurgien 
d'un  régiment,  et  l'année  suivante  il  fut  chirurgien  pensionné  du 
roi.  Après  la  deuxième  guerre  de  Silésie,  il  revint  encore  continuer 
ses  études  à  Berlin.  En  1748,  il  fut  envoyé  à  Steltin  comme  chi- 
rurgien de  camp  ;  il  se  signala,  pendant  la  guerre  de  sept  ans,  par 
son  habileté  chirurgicale,  et  fut  nommé  en  1768  chirurgien  géné- 
ral du  corps  de  l'artillerie.  Frédéric  II ,  qui  l'avait  vu  de  près  et 
connaissait  fout  son  mérite,  l'éleva,  en  1780,  au  poste  de  premier 
chirurgien  général  des  armées.  Le  successeur  de  ce  prince,  que 
Theden  avait  deux  fois  sauvé  de  maladies  dangereuses,  le  nomma 
membre  du  collège  médical  supérieur.  Le  jubilé  des  services  de 
Theden  fut  célébré  en  1787  avec  beaucoup  de  pompe.  Cet  habile 
chirurgien  mourut  le  21  octobre  1797.  Ses  ouvrages  sont  riches 
en  observations  curieuses.  On  y  remarque  surtout  ce  qui  se  rap- 
porte à  l'emploi  de  la  compression  dans  le  traitement  de  plusieurs 
maladies,  et  à  celui  de  l'eau  froide  dans  les  pansemens. 


Nette  Bemerku/igen  ttnd  Erfahntn- 
gen  zur  Dereicherung  der  JJ'undai  z- 
neykunst  ittid  Medicin.  Berlin  et  Stet- 
tin, iH-8.  île  verbesserte  Attsgabe  des 
isten  Theils ,  ibid.  ,  1776.  —  iter 
Theil.  Mit  3  Kttpjertafdn ,  ibid. , 
1782. —  Ster  Theil,  nebst  einer  neuen 
vermehrten  Attsgabe  der  beyden  ers- 
ten  Theile .  Berlin  et  Leipzig,  1795, 
in-S. 

Unterrichtfitr  die  Unterwundœrzte 
bey  Armeen,  besonders  bey  dem  ko- 
tiigl  Prettss.  Artillerie-corps .   ister  u 


iter  Theil.  Berlin  ,  177/J,  in  8.  île 
vermehrte  ttnd  verbe  sseï  te  Attsgabe . 
Ibid.,  1782,  in-8. 

Sendsehriiben  an  de/t  Herrri  Prof. 
Richter  in  Gœttingen ,  die  nett  erfitn- 
denen  Cathéter  ans  der  Résina  elastica 
betrejfend.  Berlin,  1777  ,  in-8. 

Beschreibung  einer  sehr  einfachen 
Maschine  zur  Hedttng  der  Bruche  des 
obern  Schenkels;  in  Sckmuckers's  %'er- 
mischieri  chimrg.  Schrifien.  B.  i,S. 
n3-i3a  (1776). 

Auszug  eines   Sch'eibem    an    den 


a  58  THE 

fiëransigebèr   des  medicinisihen    IVo"  feland' s  Journal  der  praktischen  Ai  z- 

chenblattt  ,  (h  dein  Frankfurt.  medic.  neykunde  und  Wundarzneyhunst  Bd. 

Wochenbl   lahrg.  3  (1782)^.    48.  3.  St.  1.   IV.  1  (1797)- 

Erlauternde   Ausschlihse   uber  die  Ueber   dcn    Nutzen  des  Herr/ardis- 

letzte  tœdtliche  Kranhheit  des  Rttters  chert  oder  Cosmischen  Mittels  im  Ge- 

Zimmermnnn  ans  seiner  Opérations-  sichtskrebs  ;    in   Loder's  Journal  der 

geschichte  .    von  einem  Augenzeitgen,  Chirurgie.  B.  1.  St.  1  (1797)- 
General-Chirurgus    Theden  ;    in    Hit-  (  Meusel.  —  Richter.) 

THEMISON.  Quoiqu'il  soit  un  des  médecins  les  plus  distingués 
de  l'antiquité ,  et  le  fondateur  d'une  des  doctrines  médicales  les 
plus  remarquables'  d'aucun  siècle,  Themison  est  un  des  auteurs  qui 
nous  sont  le  moins  connus.  Tout  ce  qu'on  sait  de  lui,  c'est  qu'il 
était  de  Laodicée,  qu'il  fut  disciple  d'Asclepiade,  ou  du  moins  l'un 
des  sectateurs  de  son  école  pendant  une  bonne  partie  de  sa  vie , 
qu'il  jeta  dans  sa  vieillesse  les  bases  de  la  Doctrine  méthodique,  et 
qu'il  écrivit  divers  ouvrages,  qui  sont  perdus  depuis  très  longtemps. 
Thessalus  de  Tralles,  et  Soranus  d'Éphèse,  deux  auteurs  qui  ap- 
partiennent à  la  même  école  et  qui  complétèrent  la  doctrine  de 
Themison  sont  dans  le  même  cas;  rien  ne  nous  est  parvenu  de  ce 
qu'ils  avaient  écrit.  Ce  n'est  que  dans  l'ouvrage  de  Cœlius  Auré- 
lianus  ,  qui  fut  leur  écho  ,  qu'il  est  possible  de  retrouver  les 
principes  de  leur  doctrine.  Cette  doctrine,  le  méthodisme,  ne  sau- 
rait être  exposée  en  quelques  lignes.  J'en  ai  fait  l'objet  d'un  mé- 
moire que  j'ai  publié  en  '82<4  dans  le  Tournai  complémentaire  du 
Dictionnaire  des  sciences  médicales,  et  qui  a  été  réimprimé  dans 
mes  Lettres  sur  l'histoire  de  la  médecine,  etc.  Paris,  i838,  in-8. 

THÉODORIC  ,  un  de  ces  chirurgiens  du  treizième  siècle  dont 
les  œuvres  sout  bonnes  à  conserver  comme  formant  un  anneau 
dans  la  chaîne  historique  de  l'art.  Disciple  de  Hugues  de  Lucques, 
et  lui-même  chirurgien  fort  renommé,  il  ne  se  consacra  pas  tout 
entier  à  l'art  de  guérir;  engagé  dans  l'ordre  ecclésiastique,  il 
fut  d'abord  moine  prêcheur  et  pénitencier  du  pape  Innocent  IV; 
il  devint  ensuite  évêque  à  Bitonte,  puis  à  Cervia,  et  se  fixa  enfin  à 
Bologne.  Il  mourut  en  1298.  Son  ouvrage  a  pour  titre: 

Chirurgia  secundum  médication  ern      iu-fol  Ibid.,  iSig,  in-8. 
Hugonis  de    Lucca.  Venise  ,    1490  ,  (Haller.  —  Sprengel.) 

THESSALUS.  (Voyez  Themison.) 

THEVENIN  (François),  lithotomiste  et  oculiste  de  renom,  mort 


THI  2  5y 

à  Paris  le  i5  octobre  i658.  Ses  écrits  ne  répondent  point  à  la  cé- 
lébrité dont  l'auteur  jouit  de  son  vivant;  mais  aussi  faut-il  consi- 
dérer que  ce  n'est  point  lui  qui  les  a  publiés,  et  qu'ils  ne  virent  le 
jour  qu'après  sa  mort.  Ils  portent  pour  titres: 

OEuvres  contenant  un  traité  des  grecs  servant  à  la  médecine.  Paris, 
tumeurs,  et  un  dictionnaire  des  mots      i658,  in  4»  1669,  in-4. 

THIERY  ou  THIERRY  (François),  médecin  fort  instruit  et 
bon  observateur  était  de  Nancy .  Il  fut  reçu  docteur  en  médecine 
à  Paris  vers  1740.  Quelques  thèses  remarquables  qu'il  fit  soutenir 
à  la  Faculté,  commencèrent  sa  réputation.  L'amour  de  la  science 
lui  fit  entreprendre  des  voyages,  dans  le  but  d'étudier  l'influence 
des  climats  sur  la  santé  et  les  maladies.  11  séjourna  près  de  trois 
ans  en  Espagne.  De  retour  à  Paris,  il  fut  fort  répandu  dans  la 
pratique.  11  entretenait  une  correspondance  suivie  avec  Haller.  Il 
mourut  vers  la  fin  du  dernier  siècle,  dans  un  âge  avancé.  Ses  ou- 
vrages ne  sont  pas  sans  mérite.  Thiery  est  le  premier  en  France 
qui  ait  décrit  avec  soin  et  qui  nous  ait  fait  connaître  la  colique  de 
Madrid. 

An    in    celluloso  textu  frequentius  voyage  à  Bar'eges,    Cauterez   et   Ba- 
morbi  et  morbnrum  mutationes?  Paris,  gnères.  Paris,  1  760,  in-4  . 
1749»   «n-4-   Ibid,    1757,  in-4.    Ibid,  Instruction  sur  la    colique  de  Ma- 
1788,  in  4.    reçus,    in   Haller,  Dis/>.  drid.  Paris,  ^62,  in-4 
med.  pract.  T.    VIL  —  Structure  et  Discours  de  réception  à  V  Académie 
maladies    du    tissu    cellulaire.  Paris  ,  des  sciences  et  belles-letties  de  Nancy. 
1759,  in-8, —   Lettre   sur   ce   même  Nancy,  1767,  in-4- 
sujet.  Ibid,  (1759).  La   vie  de  l'homme  respectée  et  dé- 
An  ab  omni  re  cibaria  vnsa  aenea  fendue  dans  ses  derniers  momens.  Pa- 
prorsus  ahleganda.  Paris,  1739,  in-4.  r'sî  I7^7»  in-8. 
Ibid,  1767,  in-4.  Vœux  d'un  patriote  sur  la    rnéde- 

Mèdecine  expérimentale,  ou  résul-  ci  ne  en  France.  Paris,  1789,  in-8. 

tats  de  nouvelles  observations  pratiques  Observations  de  physique  et  de  mé- 

et  anatomiques.  Paris,  1755,  in-12.  dtciue  ,  faites  en  différents  lieux   de 

Sur  les  funestes  effets  delà  poudre  l'Espagne  ;  on  y  a  joint  des   considé- 

purgntive    du   sieur   Ailhaud.    Paris,  rations  sur  la  lèpre,  la  petite  vérole  et 

1758,  in-8  la  mnlad'ie  vénérienne.  Paris,   1791  , 

Lettre  contenant   la   relation   d'un  in-8.  9.  vol. 

THIEUILLIER  (Louis  Jean  Lr)  naquit  à  Laon,  fit  ses  études 
médicales  à  Paris,  y  fut  reçu  docteur  en  17*4,  s'y  fixa,  et  y  fut  un 
des  praticiens  les  plus  répandus  de  son  temps.  Si  l'on  ajoute  qu'il 
fut  un  des  écrivains  les  plus  médiocres  de  la  même  époque,  on  ne 


a6o 


THÏ 


trouvera  pas  sans  doute  qu'il  y  ait  lieu  de  s'étonner  pour  cela  de 
ses  succès  dans  le  monde. 


An  physiologiœ  basis  mechanice? 
Paris,  1744,  in-4. 

An  exercendœ  chirurgiœ  juventus 
aptior  ?  Paris,    1746,   in-4. 

Observations  de  médecine  sur  un 
remède  sympathique  contre  le  rhuma' 
tisme  simple  et  goutteux.  Paris,  1 746  , 
in-8. 


Lettre  à  l'auteur  des  Observations 
sur  la  petite  vérole.  Paris,  17*5, 
in-ia. 

Obstrvationes  medico->practicœ.  Pa- 
ris, 173a,  in- 12.  —  lbid. ,  1739, 
in-ia. 

Consultationes  medica.  Paris , 
i73a,  ;n -8.  —  Traduit  en  français. 
Paris,  1745,  4  volumes  in-ia. 

THILENIUS  (Maurice  Gérard),  l'un  des  médecins  praticiens  du 
dernier  siècle  les  plus  distingués  parmi  les  Allemands ,  était  né  le 
3o  avril  1745  à  Eddigehausen ,  dans  le  landgraviat  de  Hesse-Ro- 
thenbourg.  Il  commença  ses  études  médicales  sous  la  direction  de 
son  père,  et  alla  les  continuer  à  Gottingue  en  1  761 .  Au  milieu  de 
ses  travaux  scientifiques,  comme  il  était  allé  \isiter  ses  parens,  on 
s'empara  de  sa  personne  par  ordre  supérieur,  et  il  fut  fait  soldat 
malgré  lui;  cette  vie,  qui  n'était  nullement  de  son  goût,  ne  fut  pas 
de  longue  durée:  il  revint  à  l'Université  de  Gottingue,  et  y  prit  ses 
degrés  en  1765.  Il  fut  médecin  pensionné  de  Lauterbach  en  1770, 
et  séjourna  dans  cette  ville  pendant  plus  de  trente  années.  En  i8o3, 
il  fut  nommé  premier  médecin  du  prince  de  Nassau.  Sa  réputation 
d'habile  praticien  était  répandue  dans  toute  l'Allemagne. 

Thilenius  mourut  le  29  janvier  1809.  On  lui  doit  plusieurs  ou- 
vrages dont  le  plus  important  est  un  recueil  d'observations  et  de 
remarques  pratiques. 


Diss.  rheumatismi  pathologia.  Got- 
tingue, 1765, in-4. 

Kurzer  Unterricht  Jùr  die  Hebam- 
nxen  und  Wocchnerinnen  au/  dem 
Lande.  Cassel,  1766,  in-S.  o.te  stark 
vermchrte  Ausgabe.  Ibid,  1776', in-8. 
Zte  Aufl.  18 10,  in-8. 

Persuch  einer  Beschreibung  der 
Ocarber  und  Schwalheimer  Gesund- 
brunnen  178a,   in-8. 

Beschreibung  der  Gesundbrunnen 
und  Bœder  bey  Hofgeismar  ;  eine 
Pteisschrift.  Cassel,  1783,  in-8. 

Medicinische   und  chirurgùche  Be- 


merkungen .  Francfort-sur-  le-Mein 
178;),  in-8.  ;  Neue  viel  vermehrtc 
Ausgabe,  ers  ter  Theil-  mit  dem  Biid- 
nise  des  Ver/assers,  Francfort-sur- 
le-Meiu,  1809,  in-8. — Zweiter  Theil, 
nach  dem  Tode  des  Ferfassers  he- 
rausgegeben  von  dem  Sohne  H.  C. 
Thilenius.  lbid,  1814,  in-8. 

Beschreibung  des  gemeinnutzigen 
Fachinger  Mineralwassers  und  seiner 
heihamen  Jf'irkitngcu .  Marbonrg , 
I79r,  in-8.,  ite  Ausgabe,  ibid.  1799, 
in-8. 

Anltitung ,  dem  fernern  Einreissen 


der  Rindviehseuche  zu  steuern.  Lan- 
terbach ,  1796,  in-8. 

Kurze  Beschreibung  des  sehr  hrcef- 
tigen  Dinhholder  Mineralwassers  bey 
Braubach,  Giessen,  1802,  i»-8. 

Elwas  vont  Krcencher  Wasser  zu 


THI  %6i 

Bad-Ems  und  seinen  heilsamen  Wir- 
kungen.  1806, in-8. 

Thilenius  a  en  ootre  fourni  des 
articles  à  divers  journaux. 

(  H.  C.  Thilenius.  —  Mensel.  — 
Ersch.  ) 


THILLAYE  (Jean  Baptiste  Jacques),  né  à  Rouen,  le  1  août 
175*2,  commença  ses  études  chirurgicales  sous  Lecat ,  et  vint  les 
terminer  à  Paris.  Après  avoir  été  quelque  temps  prévôt  .de  l'école 
pratique,  il  devint,  en  1784  ,  membre  du  collège  et  de  l'Académie 
royale  de  chirurgie.  A  la  fondation  de  l'école  de  santé  de  Paris, 
il  y  fut  nommé  professeur  et  conservateur  des  collections.  Il  rem- 
plit depuis  la  chaire  consacrée  à  la  démonstration  des  drogues  et 
des  instruinens  de  chirurgie.  Thillaye  mourut  à  la  fin  de  février  de 
l'an  182a.  Il  est  auteur  d'un  ouvrage  qui  a  été  assez  longtemps 
classique,  et  qui  a  pour  titre  : 

Traité  des  bandages  et  appareils.  Paris,  1798,  in-8.  Ibid,  1808,  in-8. 
Ibid,  181 5,  in-8. 

ÏHION  DE  LA  CHAUME  ,  médecin  militaire,  naquit  à  Paris  le 
16  janvier  i75o,  il  fit  ses  études  médicales  dans  la  capitale,  mais  il 
prit  le  grade  de  docteur  en  médecine  à  la  Faculté  de  Reims.  En 
1773,  il  fut  nommé  médecin  de  l'hôpital  militaire  de  Monaco.  Au 
bout  de  cinq  ans,  il  passa,  au  même  titre,  à  l'hôpital  militaire  d'A- 
jaccio.  Nommé  médecin  d'un  corps  de  troupes  destiné  à  faire  le 
siège  de  Minorque,  puis  de  Gibraltar,  il  eut  à  combattre  une  épi- 
démie meurtrière  qui  se  déclara  sur  les  escadres  française  et  espa- 
gnole combinées,  et  il  en  fut  lui  même  atteint.  Rentré  en  France, 
il  fut  nommé  médecin  par  quartier  du  comte  d'Artois.  Les  premiers 
symptômes  de  la  phthisie  pulmonaire  se  déclarèrent  chez  lui  dans 
l'hiver  de  1785-86.  Il  alla  habiter  le  midi  de  la  France;  mais  le 
climat  ne  put  rien  contre  sa  maladie  ;  il  succomba  le  ^5  octobre 
1786.  Ses  écrits  sont  peu  nombreux,  mais  fort  estimables. 

Tableau  des  maladie»  vénériennes. 
Paris,  177a,  in-8. 

Topographie  d ' Ajaccio  et  recher- 
ches  préliminaires  sur  l'île  de  Corse. 
Ouvrage  couronne  par  la  Société 
royale  de  médecine  en  178?., 

Mémoire  sur  la  '/nation    suivante 


proposée  par  la  Société  royale  de  mé- 
decine; Indiquer  quelles  sont  les  ma- 
ladies  qui  régnent  le  plut  communé- 
ment parmi  les  troupes  pendant  la 
saison  de  l'automne  ;  quels  sont  les 
moyens  de  les  prévenir,  et  quelle  est 
la  méthode   la  plus   simple ,   la  plus 


262. 


THO 


facile  et  la  moins  dispendieuse  de  les  l'anglais  de  Lind.  (Avec  beaucoup  de 

traiter  (  Histoire  et    Mémoires    delà  notes  par  le  traducteur.)  Paris,  1  785, 

société    royale    de     médecine     pour  in-,  2,  2  vol. 
I7^9-)  Tliion  de  la  Chaume  avait  adressé 

Mémoire  sur  ta  maladie  épidémiqne  à    la     correspondance    des    hôpitaux 

qui  a  régné  dans  les  vaisseaux,  parmi  militaires    plusieurs  observations  in- 

les  troupes  de  France   faisant  partie  téressantes,  entre  autres  trois  sur  au- 

de  l'escadre  combinée,  a  leur  dëbar-  tant  de  cas  d'épilepsie,  l'une  produite 

quement  à  Al  gésir  as.  (Journal  de  rué-  par  la  frayeur,  l'autre  par  des  vers,  et 

deçine    militaiie,  tome   II.)  la    troisième    par  une    teigne    réper- 

Essai  sur    les  maladies    des  Euro-  cutée. 
péens  dans  les  climats  chauds,  et  sur  (  Desgenettes.  ) 

les  moyens  de  les  prévenir.  Trad.  Je 

THOMANN  (Joseph  Nicolas),  né  à  Grunsfeld,  dans  le  pays  de 
Wurzbourg,  le  i3  avril  1764,  prit  le  grade  de  docteur  en  méde- 
cine à  Wurzbourg.  Il  pratiqua  l'art  de  guérir  en  divers  lieux.  De- 
venu médecin  en  chef  de  l'hôpital  Julius  de  Wurzbourg,  professeur 
de  clinique  médicale  et  de  thérapeutique  spéciale,  il  mourut  le  24 
mars  i8o5,  d'une  attaque  foudroyante  d'apoplexie,  dans  sa  qua- 
rante-unième année.  Observateur  habile  et  praticien  judicieux,  il 
promettait  à  la  science  des  travaux  irnp.ort.anjs  ;  ii  n'a  laissé  que  des 
recueils  utiles  d'observations  rédigées  sous  ses  yeux  à  sa  clinique 
de  l'hôpital  Julius,  et  des  mémoires  insérés  dans  divers  journaux. 


Diss.  inaug.  med.  sisietis  peripneu- 
moniœ  theoriam.  Wurzbourg,  17S8, 
in.  8. 

Veber  die  p/tysische  Erziehung  der 
Kindir.  Wurzbourg,  1791,  in  8. 

Gedanken  uud  Beobachtumien  ans 


Von  dert  traurigen  IVirkungen  des 
JValdnachtsdiattens  'atropa  bella- 
dona  L);  im  Journal  von  und  Jûr 
Franken.    B.    3.    H.    3.    S.    340-346 

(l79<-) 

Ermnerunsren   iiber    Rlieumatismus 


der    praktischen      Arznejkunde    fur  und  Gicht;  in  Rœscli/aub's  Magasin 

angehende  Aerzte .  Wurzbourg,  i  7  9  4  >  ('799) 

in-8.  Ueber  die  klinische  Anstalt  an  dem 

Geschichle      einer     metastatiscîien  Julius  Hospital  ztt    fliirzburg.  Wurz- 

Augenentz'ùndung ,      beobachtet    und  bourg,   1799,  iu  8. 


beschrieben  ,  etc.  Worzbou:g  ,  179*'. 
in  4- 

Dejlu.ru  menstruo  ejnsque  vitiis  ; 
Progr.  1.  de  flujcu  mensiTUO  hàtiïrali 
ejnsque  retentidne.  Ibid  ,  1796  , 
in-8. 

Diss,  de  mania  et  amenda,  W1117.» 

!•*■•»%  1 '-9$,  i>iS . 


Bemerkungen  iiber  die  Behandlung 
der  venerischen  Leistendrusengesch- 
wiilste;  in  Rhschlaub's  Magazin  zur 
Vervollkommnung  der  Heilkunde  Tl . 
2.  St.  2  ''17 99  ) 

Gedanken  iiber  das  Nervenfeber  ; 
ibid  Ii.  3.  St.  t.  (1800.) 

Einige  Qçdanfon  Hier  den  Schfag- 


THO 


î63 


fluss  ;    ibid.    B.    5.  St.     i    (1800).  fiir  das  Jahr  1801.  Mit  Kupfern.  Rn- 

Fom  Gebœrm'àtter-Blutjlusse  ;  ibd  dolstadt  ,  1804,  in- 8. 

St.  2  (1800).  Skizze  eincr  zweckmcessigen  An- 
Annales     institua      medico'CÎinici  lage    und    Einrichtung    œffentlicher 

Wirceburgensis  redrgit  et  observatio-  Irren-Anstalten;in  Hartieben's  allsem. 

nibus  iliustravit.    Vol.    I.    cum  figuiis  Justitz-und  Polizeyblœttern  1809.  N. 

aeri  incisis.  Ibid,  1799,  in-8. Vol.  II.  118  u.jf. 


cum  III  figuris  ceri  incisis   1802. 

Annulen  des  hlinischen  Instituts  m 
dem  Julius-Hospital  zu  Wurzbwg , 
fùrdas  Jahr  1800.  Wurzbourg,  l8o3. 


Il  y  a  quelques  articles  de  Tho- 
mann  dans  la  Gazette  de  Salsbourg , 
et  dans  les   Archives  de  Horn. 

(Med.  chir.  Zeituug  —  Mensel.) 


TIIOMASSIN  (Jean-François1),  habile  chirurgien,  naquit  à  Ro- 
chefort,  prè*  Dôle,  en  1750.  11  servit  comme  officier  de  santé  de 
première  classe  dans  les  armées,  et  fut  médecin  de  l'hôpital  de  Be- 
sancon. Il  obtint  quatre  fois  des  médailles  dans  les  concours  de 
l'académie  royale  de  chirurgie,  pour  des  mémoires  dont  deux  sont 
restés  inédits.  Il  fit  long-temps  des  cours  de  chirurgie  à  Besançon. 

Dissertation    sur    le   charbon     de  Dissertation    sur    l'extraction    des 

Bourgogne  ,    ou   la   pustule  maligne.  corps  et,  au gers  des  plaies  ,    et  spécia- 

Mémoire  couronné  par  l'Académie  de  letnenl  de  celles  faites  par  les  armes 

Dijon.  Besancon,  1780,  in-8.    Ibid.,  à  feu.  Strasbourg,  1788,  in  8. 
1782,  in-8.  Description   abrégée  des    muscles, 

Observations    sur   quelques    points  avec  deux  nomenclatures,  rédigée  en 

de    la  structure  de  l'œil,   relatives  à  faveur  des   élèves.  Besançon,  an  VII 

l'extraction  d'une  cataracte  membra-  (1800),  in-8. 
neuse.  Francfort,  in-8.  Thomassin  a  en  ouire   pnblié  nne 

Précis  sur  l'abus  delà  compression,  édition  des  Observations  chirurgiques 

et   l'avantage    des    contr  ouvertures ,  de  Covillard    avec    des   notes  ,  et  des 

dans  le   traitement  des  abcès    et   des  observations  et  mémoires  dans  les  re- 

ulcères  caverneux.  Stiasboarg,  1786,  cueils  périodiques 
in-8. 

THOMPSON  [Thomas),  médecin  de  Londres  en  réputation  dans 
la  seconde  moitié  du  dernier  siècle.  Quelques-uns  des  faits  décrits 
dans  ses  consultations  prouvent  qu'il  était  observateur,  et  le  titre 
seul  de  son  premier  ouvrage,  prouve  qu'il  avait  assez  d'esprit  phi- 
losophiqu  e  pour  apprécier  ce  que  valent  en  médecine  les  systèmes 
philosophiques. 


An  historical,  cri  tic  al ,  and  practi- 
cal  treatise  0/  the  goût;  shewing  the 
uncerta  inty  danger,  and  presumplion 
of  allphilosophical  Systems  in  physic; 
tyi(h  n   Micatory    ditçourse  eoncer- 


ning  the  présent  state     of  phytic   in 
Europa,  i:^,  iu-4. 

V  indication      of     rnan.midivifcry. 
Londres,  1733,  in-8. 

; .  nfuiry  into  (h*  arigin ,  w<W#  » 


aôi  THO 

and  cure  of the  small-pox.  Londres,      diseases  ;  published  from   his  letters. 

Londres,  1773. 
(Rob.  Watt.) 


1752,  in-8. 

Médical  consultations    on  varions 


THOURET  (Michel  Augustin),  médecin  d'un  esprit  distingué, 
naquit  à  Pont- l'Èvêque  en  174^-  Il  fit  ses  études  à  l'Université  de 
Caen,  et  y  prit  le  bonnet  doctoral.  Il  vint  alors  dans  la  capitale ,  et 
disputa  au  concours  fondé  par  de  Diest  le  diplôme  gratuit  de 
docteur  en  la  Faculté  de  médecine  de  Paris.  Il  sortit  vainqueur  de 
la  lutte.  Thouret  fut  un  des  premiers  membres  de  la  Société  royale 
de  médecine,  et  un  des  membres  les  plus  actifs.  Nommé  par  cette 
société  membre  de  la  commission  chargée  de  diriger  les  exhuma- 
tions du  cimetière  des  Innocents,  il  fut  chargé  de  rédiger  le  rap- 
port des  travaux  qu'on  y  exécuta  et  des  mesures  de  salubrité  qui 
furent  prises  pour  prévenir  toute  influence  fâcheuse  sur  la  santé 
publique.  Pendant  la  révolution  Thouret  prit  part  aux  affaires  de 
l'État,  et  fut  membre  de  plusieurs  législatures.  Directeur  de  l'école 
de  santé  dès  la  création  de  cette  institution ,  ce  fut  lui  qui ,  avec 
Fourcroy,  détermina  le  choix  des  professeurs.  Thouret  mourut  le 
19  juin  1810,  d'une  affection  cérébrale  aiguë. 


Sunt  ne  habiliores ad  artein  medicam 
qui  imaginutione  prœpollent  ?  Paris, 
177  I,  in-4. 

An  letina  primarium  visionis  orga- 
iium  ?  Paris,    1774»  in-4. 

An  post  longas  defatigationes  ,  su- 
bito imtitltta  vi  ta  deses  ,  periculosa  ? 
Paris,  1  776,  in-4. 

An  affectibus  sopoiosis  emeticum  ? 
Paris,  1  776,  in-4. 

An  fracto  cranio  semper  admo- 
venda  terebra?  Paris,  1776,  in-4. 

Observations  sur  les  vertus  de  l'ai- 
mant. (  En  commun  avec  Ai^dry.  ) 
(Histoire  et  mémoires  de  la  Société 
royale  de  médecine,   année  1776.) 

Réflexions  sur  le  but  de  la  nature 
dans  la  conjor  nation  des  os  du  crâne 
particulière  à  l'enfant  nouveau-né,  ou 
Mémoire  sur  un  nouvel  avantage  attri- 
bué à  cette  conformation.  (Histoire  et 


Mémoires  de  la  Société  royale  de  mé- 
decine ,  année  1779.) 

Observations  et  recherches  sur  l'u- 
sage de  l'aimant  en  médecine,  on  Mé- 
moire sur  le  magnétisme  animal.  (His- 
toire et  Mémoires  de  la  Société  royale 
de  médecine,  année  1779.) 

Recherches  et  doutes  sur  le  magné- 
tisme. Paris,  1784,  in-12. 

Extrait  de  la  correspondance  de  la 
Société  royale  de  médecine,  relative- 
ment au  magnétisme  animal,  imprimé 
par  ordre  du  roi.  Paris  ,  de  l'impri- 
merie royale,  1785, iu-8. 

Mémoire  sur  l'affection  particulière 
de  la  face  à  laquelle  on  a  donné  le 
nom  de  tic  douloureux ,  lit  le  5  oc- 
tobre 1785  (Histoire  et  Mémoires  de 
la  Société  royale  pour  1782  et  1783  , 
publié  seulement  en  1787.) 

Recherches  sur  les  différais  degrés 


THO  265 

de  compression  dont  la  tête  du  fœtus      dans  les  corps  qui  se  décomposent  au 
est  susceptible,   ou    Mémoire    sur   les      sein  de  la  terre  ,  lu  le  23  février  1790. 


moyens  de  déterminer  d'une  manière 
plus  précise  qu'on  ne  l'a  fait  jusqu'ici 
les  avantages  des  différentes  méthodes 
fondées  sur  cette  ressource  de  la  na- 
ture dans  les  accouchemeiis  laborieux 
dépendans  de  l'état  de  disproportion. 
(Histoire  et  Merci,  de  la  Société  royale 
de  médecine  pour  1782  et  1783,  pu- 
bliés en  1787. 

Rapport  sur  la  voirie  de  Montfau- 
con,  et  supplément  à  ce  rapport.  (Hist. 
et  Mém.  ce  la  Société  royale  pour 
1786,  publiés    seulement  en  1790.) 

Rapports  sur  les  exhumations  du 
cimetière  des  SS,  Innocens,  lus  le  5 
février  1788,  le  3  mars  1789.  (Hist. 
et  Mém.  de  la  Société  royale  pour 
1789,  et  à  part  même  année,  format 
in-12.) 

Mémoire  sur  la  nature  de  la  sub- 
stance du  cerveau,  et  sur  la  propriété 
qu'il  parait  avoir  de  se  conserver  long- 
temps après  tontes  les  autres  parties  , 


(Hist.  et  Mém.  de  la  Sociélé  royale 
pour  1789,  et  à  Paris,  même  année, 
in-12.) 

Mémoire  sur  la  compression  du  cor- 
don ombilical ,  ou  examen  de  la  doc- 
trine des  auteurs  sur  ce  point.  (  Hist. 
et  Mém.  de  la  Société  royale  pour 
1780,  et  à  part,  même  année,  format 
in-i2.) 

Recherches  sur  la  structure  des  sym- 
physes postérieures  du  bassin  et  sur  le 
mécanisme  de  leur  séparation  dans 
l'accouchement ,  lu  le  2  mars  17S4. 
(Hiat.  et  Mém.  de  la  Société  royale 
pour  1787,  et  publié  seulement  dans 
l'an  VI.) 

Thouret  a  contribué  aux  Mémoires 
sur  la  rage,  sur  l'emploi  de  l'électri- 
cité daus  diverses  maladies,  sur  l'al- 
laitement artificiel  ,  qu'on  trouve 
parmi  ceux  de  la  Société  royale  de 
médecine. 

(Desgenettes.) 


THOUVENEL  (Pierre),  médecin  de  grande  instruction,  mais 
d'une  instruction  mal  dirigée  et  d'un  esprit  bizarre,  naquit  en  Lor- 
raine en  1747-  Il  fut  reçu  docteur  en  1770. De  nombreux  concours 
dont  il  remporta  les  prix  commencèrent  à  appeler  sur  lui  l'attention 
publique.  Un  établissement  qu'il  fonda  à  ses  frais  à  Contrexeville, 
lui  valut  la  faveur  de  la  Société  royale  de  médecine  ,  qui  lui  donna 
le  titre  d'associé,  et  la  faveur  ministérielle  à  laquelle  il  dut  celui 
d'inspecteur  des  eaux  minérales.  Thouvenel  ayant  donné  dans  les 
rêveries  de  la  baguette  divinatoire  et  du  magnétisme,  eut  à  sou- 
tenir des  discussions  qui  ne  tournèrent  pas  à  sa  satisfaction.  A  la 
révolution,  il  quitta  la  France  et  passa  en  Italie.  Il  en  revint  sous 
le  gouvernement  impérial,  et  il  jouit  sous  la  restauration  de  la 
faveur  de  Louis  XVIII  qui  l'avait  connu  à  Vérone.  Thouvenel 
mourut  à  Paris  vers  la  fin  de  i8i5.  Ses  ouvrages  sont  assez  nom- 
breux. 


De  corpore  nutritivo  et  de  nutritione 
tentamen  chymico-mcdicum.  Mont- 
pellier, 1770,  in-4. 


Mémoire  chimique  et  médicinal  sur 
les  eaux  minérales  de  Contrexeville. 
P.iris,   1:70. 


266 


TIM 


Mémoire  sur  le   mécanisme  et  les  guette  divinatoire ,   le  magnétisme  et 

produits   de  la  sanguijication.    Cou-  l'électricité.  Paris,    i78i.in-8.  —  Se- 

ronué   par  l'Académie  impériale   des  cond  mémoire  sur  le  même  sujet.  Ibid., 

sciences    de    St-Pétersbourg.     177'r,  1784,  in-8. 

in-4  .  Mémoire  sur  l'électricité  organique 

Mémoire  sur  les    substances  médi-  et  minérographique.'Bri-scia,  1790. 

eamenteuses  ou  réputées  iclies  du  régne  Traité   sur  le  climat  d' 'Italie,   Vé- 

animal.  Couronné  par  l'Académie  de  rone,  1797,  in-8.  4  v°l» 

Bordeaux.  Bordeaux,  1778.  La  gue/ra  di  dieci  anni ,  raccolta 

Mémoire  chimique  et  médit  inal  sur  poltmico-fisica  sull'  elect  ometria  gal~ 

la  nature,  les  usages  et   les  effets   de  vano-organica  ,   parte  itaiiana  patte 

ï'air^  etc.    Couronné  par  l'Académie  Jrancese.  Vérone,  1802,  iu-8. 

de  Toulouse.  Paris,  1780.  Mémoire    sur  l'aérologie  et   l'élec- 

Mémoire physique  et  médicinal  sur  trologie ,   etc.   Paris,   1806,  in-8.,  3 

les  rapports  qui  existent  entre  la    ba-  vol. 

TIMA.EUS  A  GULDENKLÉE  (Balthasar),  seigneur  de  Neu- 
gorten  ,  Ruzemon  et  Rosenberg,  archiatre  de  l'électeur  de  Brande- 
bourg, naquit  à  Fravenstadt  en  Siiésie,  au  commencement  du  17e 
siècle.  Il  fit  ses  études  en  partie  dans  les  Universités  d'Italie,  et  se 
fixa  à  Colberg ,  en  Poméranie.  Il  mourut  le  3  mai  1667.  Haller  le 
fait  parfaitement  connaître  en  quelques  lignes  : 

«  Coibergae  saeviente  bello  triennali  celebris  clinicus,  a  magna- 
tibus  et  imperatoribus  utriusque  hostilis  exercitus  saepissùnè  con- 
sultus,  et  gratiosus;  ex  scholà  italicâ  prodierat ,  tamen  ut  chemica 
non  sperneret.  Pulveres  absorbentes,  bezoardicos,  composita  re- 
média ,  etiam  arcana  praeferebat  ,  non  semper  fidem  meritus  imita- 
tori  :  anserina?  certè  et  secalis  succo  per  triduum  sumto  nemo  cal- 
cul uni  vesicse  fregerit.    » 

Les  ouvrages  de  Timaeus  sont  les  suivans  : 

Unterricht   von  der  jezt  schweben-  Episiolœ etconsilia.  Leipzig,  1667, 


den  Pestilenz.  Danizig,  i63o  ,  in-ia. 
Steltin,  i653.  Liber  latine,  versus 
a  Christ.  Timoeo,  sub  tituto  :  superpon- 
dium  alcxicacum.  Leipzig  ,  i663  , 
in-4. 

Casus  médicinales  et  observationes 
practicœ  36  annorum  ,  cum  descrip- 
tion quorumdam  medicamentorum. 
Leipzig,    16(12,    in-4.    Ibid,    16(17, 


in-4. 

Responsa  medica  ;  et  diœteticon  ; 
opus  posthumum.  Leipzig  ,  1668  , 
in-4. 

Opéra  medico-  pracdcu  ;  quibus  cou- 
linenlur,  etc.  Leipzig,  1677  •  »n-4. 

Opéra  medico- practica  denub  im- 
presstf  cum  piwfatione  D  /tugust. 
Quir.  Rivini.  Leipzig,  1715,  in-4. 


in-4,  (Mauget.  —  Haller.  ) 

TISSOT  (Clément  Joseph),  parent  du  suivant,  naquit  à   0r« 
n^flscn  i^8t  1)  m  fit  QQW»att«  ftwptRgfW0Bi<mf  *ïi«  publit  par 


TIS  .  267 

divers  mémoires  qu'il  présenta  à  l'Académie  royale  de  chirurgie, 
et  qui  furent  couronnés  par  cette  société  savante.  Il  fut  pendant 
près  de  vingt  ans  chirurgien  dans  divers  corps  d'armée  ou  dans 
les  hôpitaux  militaires.  Il  se  fixa  enfin  à  Paris,  où  il  mourut  en 
1826.  Il  publia  les  ouvrages  suivans,  dont  plusieurs  sont  des  mé- 
moires couronnés. 

Gymnastique    médicinale.    Paris  ,  Recueil  d'observations  sur  les  abus 

1781,   in-12.  da.is  tordre  des  évacuations  des  ma- 

Observations  sur  les  causes  de  la  laces  eu  blessés  de  l'armée  du  Rhin- 
mort  des  blessés  par  des  armes  à  feu  et  Moselle,  dans  les  départements  du 
dans  la  journée  mémoruble  du  29  Doubs ,  de  la  Haute-Saône  et  du  Jura. 
mai  1793.  Lyon,  1793,111-8.  Besançon,  i7y5,  in-8. 

Observations  générales  sur  le  ser-  De    l'influence     des   passions    de 

vice  de  santé  et  l'administration  des  l'âme  dans  les  maladies ,  et  des 
hôpitaux  ambulans  et  sédentaires  des  moyens  d'en  corriger  les  mauvais  ef- 
armées  françaises.  Lyon  ,  179^  ,  fets  ;  précédé  du  tableau  de  l'homme 
in-8.  moral  considéré    sous     ses    différens 

Recueil  d'observations  sur  les  causes  rapports. Paris,  Strasbonrg,i  798, in-8. 
de  l'épidémie  régnante  dans  les  kopi-  Du  régime   diététique  dans  la  cure 

taux  militaires  et  les  dépôts  des  pri-  des  maladies.  Paris  et  Strasbourg  , 
sotiniers   de   guerre  des  départements       1798,  in-8. 

de  Saône-et-Loire  et  de  la  Côte-d'Or,  Effet  du   sommeil   et  de  la   veille 

et  sur  le  moyen  d'en  arrêter  les  pro-  dans  le  traitement  des  maladies 
giès.  Dijon  ,  1794,  in-8.  externes.  StrasLourg  ,  1798,  in-8. 

TISSOT  (S.  A.  D.),  médecin  de  beaucoup  de  mérite,  et  le  plus 
célèbre  entre  tous  ceux  qui  ont  écrit  des  ouvrages  de  médecine 
populaire,  naquit  à  Lausanne  ,  en  1728.  Il  étudia  la  médecine  à 
Montpellier,  de  174G  à  1749»  et  y  fut  reçu  docteur.  Il  se  fixa  dans 
sa  ville  natale.  Il  y  eut  aussitôt  une  pratique  étendue,  en  peu  de 
temps  sa  réputation  s'étendit  au  loin.  De  brillantes  offres  lui  furent 
faites  pour  l'attirer  dans  diverses  cours  d'Allemagne  ou  dans  des 
Universités,  il  leur  préféra  le  séjour  de  sa  patrie.  Des  ouvrages 
nombreux  et  sur  des  sujets  variés  ,  et  notamment  celui  sur  l'Ona- 
nisme et  l'Avis  au  peuple,  lui  donnèrent  une  célébrité  européenne. 
L'empereur  Joseph  II  voulut  absolument  le  donner  pour  profes- 
seur à  l'Université  de  Pavie,  et  Tissot  céda  à  ses  désirs.  Il  n'y  eut 
pas  de  brillans  succès  dans  renseignement,  mais  il  en  eut  de  très 
grands  dans  la  pratique,  et  il  rendit  de  signalés  services  au  pays, 
dans  une  épidémie  meurtrière  qui  y  régna.  Tissot  obtint  au  bout 
de  trois  ans  de  se  retirer  dans  sa  pat,  e.  Il  mourut  à  Lausanne  ,  le 
i5  juin  1797,  Voici  la  liste  de  ses  écrits,  dont  le  plus  important 
quoiquA  ce  ne  spii  pas  \ç  plus  connu)  e«t  h  vMle  traité  sur  I» 


a68 


TÏS 


physiologie  et  la  pathologie  du  système  nerveux  ,  qu'il  a  malheu- 
reusement laissé  inachevé. 


L'inoculation  justifiée ,  dissertation 
pratique  et  apologétique  sur  cette  mé- 
thode,  avec  un  essai  sur  la  mue  de  la 
voix.  Lausanne,  1754»  in-12. 

Dissertation  sur  les  parties  sensibles 


Avis  au  peuple  sur  sa  santé.  Lau- 
sanne, 1761  ,  in-12.  Paris,  t7<)3,  in- 
12.  Avec  des  notes  étendues  de  Le- 
bègue  de  Presie.  Ibid.  1764,  in-12. 
Avec  des  augmentations  fournies  par 


et    irritables  des    animaux,    traduite  l'auteur.  Ibid.  1767.  Avec  deux  non- 

du  latin  de  Haller.  Lausanne,  1757,  veaux  chapitres,   l'un    sur  l'inocula- 

in-12.  tion,  l'autre  sur  les  soins  qni  convien- 

Mémoire  sur  le  mouvement  du  sang  nent  aux  valétudinaires.  En  moins  de 

et  sur  les  effets   de    la  saignée.  Tra-  six  ans  cet  ouvrage  eut   dix  éditions, 


dnit  du    latin  de    Haller.  Lausanne  , 
1757,  in-12. 

Dissertatin  De  febribus  biliosis  , 
seu  histona  epidemiœ  Lausanensis 
anni  1755.  Lausanne,  1758,  in-8. 
Réimprimé  avec  l'ouvrage  suivant  : 

Tcitamen  de  moibis  ex  manustu- 
pratione  ortis.   Loi»  va  in,  1760,  in-8. 


et  il  en  a  paru  beaucoup  d'autres  de- 
puis, notamment  à  Lausanne ,  1770  } 
2   vol.  in-12. 

Disse/  tation  sur  l'inutilité  de  l'ampu- 
tation des  membres  ,  traduite  du  latin 
de  Bilgner ,  avec  des  notes.  Paris , 
1764,  in-12. 

Lettre   à  M.   Hirzel   sur  quelques 


Ce  traité  a  paru  en  franç.iis  sous  le  critiques  de  M.  de  Haen.  Lausanne , 
titre  suivant  :  *762,  in-12. 

Vonanisme  ou  Dissertation  physi-  Lettre  à  M.  Zimmermann  sur  l'épi- 

que sur  les  maladies  produites  parla     demie   courante.    Lausanne  ,    1765, 
masturbation.  Lonvain,  1760  et  1764,      in-12. 

in-C2.  Paris,  1769.  Il  y  en  a  plnsieurs  De  i>aletudine   litteratorum .  Lau- 

antres  éditions.  sanne  ,    17G6,  in-8.  Ce  discours  fut 

Lettre  à  M.  De  Haen  en  réponse  à  publié  en  français  sous  ce  titre:  Avis 
ses  questions  sur  l'inoculation.  Vienne,  aux  gens  de  lettres  sur  leur  santé. 
175g,  in-8.  Lausanne,  1765,  in-12.        Paris,  17^8,  in-12.  Lausanne,  1770, 

JoanniGeorgio  Zintmermanno  épis- 
tolade  tnorbo  nigro,  scirrho  inscerum, 
cephaleâ,  inoculatione,  irritabilitate , 
curn  cadaverum  sectionibus.  Lausanne, 
1760  et  1765,  in-12.  Louvain,  1764, 
in-12. 

Alberto  Hallero  epistola  de  variolis, 


Ouvrages  divers,  latins  et  français. 
Paris,  1769  et  années  suivantes,  10 
volumes  in-12. 

Epislolee  medico-practicœ  ,  auctœ 
et  emendatœ.  Lausanne,  1770,  in-12. 
Truite  de  l'épilepsie.  Paris  ,  1770, 
apoplexiâ  et  hydrope.  Lausanne,  1761,  in-12  C'est  le  troisième  volume  séparé 
et  1765,  in-12.  Louvain  ,  1764,  de  l'ouvrage  suivant  : 
in-12 . 

Les  opuscules  latins  de  Tissot  ont 
été  réunis  à  Lansanne,  en  1770, 
in-12. 

Ils  ont  été  réimprimés  à  Paris. 


Traité  des  nerfs  et  de  leurs  mala- 
dies. Paris,  1782,  4  vol.  in-12. 

Essai  sur  les  maladies  des  gens  du 
monde.  Lausanne. 

Les  OEuvres  de  Tissot  ont  été  pu- 


TIT  a69 

bl/ées  avec  le  nom  «le  Halle  comme  de  Morgagni,  De   sedibus   et  causis 

éditeur.  Paris ,    18      ,    in- 8.   1 1   vol.  morborum   per  anatomen   indagatis. 

OEuvres  choisies.  Ibid.  Paris ,  in-8.  On  trouve  à  la  tète  de  cette  édition  le 

5  vol.  portrait  de  Morgagni,  et  l'histoire  de 

Tissot  a  publié,  en  1776,  à  Yver-  sa  vie,  écrite  par  Tissot. 
dun,  et  en  3  volumes  in-4,   le  traité 

TITIUS  (Salomon  Constantin),  professeur  distingué  ,  mort  à 
la  fleur  de  l'âge,  et  enterré  à  Wittemberg  le  2  août  1766.  Il  fut 
reçu  docteur  en  médecine  dans  l'Université  de  sa  ville  natale  en 
1790.  Il  y  devint  deux  années  après  professeur  extraordinaire  do 
médecine,  et  professeur  ordinaire  en  1795.  Il  mourut  le  4  fé- 
vrier 1801. 


Epistola  gratul.  de  acido  végéta- 
bilium  elementari  ejusque  varia  mo- 
dificatione.  Wittemberg  ,  1788  , 
in-4. 

Epist.  gratul.  de  variis  contagionum 
modis.  Ibid,  1788,  in-4. 

Analyseos  calculorum  et  humano- 
rurn  et  animalium  chemicœ  spécimen  I. 
Leipzig,  17S9,  in  4. 

Diss.  inaug.  de  ortu  calculorum 
felleorutn  ejusque  causis,  Ibid,  1790  , 
in-4- 

Pr.  I.  de  meritis  Vaterorum. 
Wittemberg  ,  1792.  Pr.  II.  Ibid, 
1795,  in-4. 

Pr.  Pcliagrœ  ,  morbi  inter  Insu- 
briœ  Austriacœ  agricolas  grassan- 
tis,  pathologia.  Witteuiberg  ,  1792, 
in-4. 

Diss.  de  signis  icteri  pathognomi- 
cis.  Wittemberg,  1793,  in-4. 

Pr.  I — III.  de  virtute  medicamen- 
torum  resolventium  recte  judicanda. 
Ibid,  1793-179',,  in-4. 

Diss.  physico-medica  de  cespile 
ustili ,  vnlgo  Turf  a.  Sectio  I.  che- 
mica.  Ibid.,  1794-  Sectio  II,  physica. 
Ibid,  1794  .  in-4. 

Progr.  de  calculo  salivait  sponle 
excreto.  Ibid,  1794,  in  4» 

Pr.  de  Labio  leporino  duplici  com- 
pleto,  obseryacio.  Ibid.,  1794»  in-4. 


Pr.  de  fistula  vaginœ  fœcaria» 
Wittemberg,  1794,  in-4. 

Johann  Peter  Franks  drty  medici- 
nische  Abhandlungen  :  1  )  Einrich- 
tung  eines  klinischen  Instituts ,  2  ) 
allgemeine  Apolhekerordnung  ;  3  ). 
Einrichtung  eines  medicinischen  Kol- 
legiums.  Aus  dem  italienischen  ùber- 
setz.Mit  einetn  Kupfer.  Leipzig,  1  794, 
in-8. 

Diss.  de  aeris  mariai  salubritate 
Wittemberg,  1794,  in-4. 

Progr.  de  frigoris  extremi  in  corpus 
humanum  effectibus ,  caloris  summi 
adrnodum  analogis.  Wittemberg  , 
1795,  in-4- 

Experimentorum  Ticinensium  ,  in 
quibus  Diabeticorum  urina  sub  exa» 
men  vocatur ,  enarratio  curn  epicrisi, 
Prolusio  I —  VI.  Wittemberg,  1795, 
in-4. 

Diss.  medico-potitica  de  arte  clinica 
in  Nosocomiis  opportune  addiscenda. 
Wittemberg,  1795,  in-4. 

Diss.  uteri  structura  ex  ejusdem 
Junctiombus.  Witteuiberg  ,  1795  , 
in-4. 

Franz  Marabelli's,  Apothekers  des 
grossen  Hospitals  zu  Pavia  œjfentli- 
chen  Repetitors  der  Chenue  dcselbst  u. 
s.  w.  rhysisch-Cliemische  Aufsœtze 
zur  Erweiterttng  der    Arzneywissen. 


27°  TOD 

sihaft  und  Oehonomie,  ans  verset  ie-  denen    gelben  Peruvianiichen  Rinde ; 

denen        italiemschen       periodiscl  en  nebst    verschiedenen  practischen  Be- 

Schriften    und    dem  teigen  hcendiren  merkungen  iiber  den  arznejlichen  Ge- 

Manuscripte    des     T'erf assers  gesam-  brauch  diescr  sowohl,  als  derbereits 


melt,    ûbersetzt  und   erlœutert.  Leip- 
zig, 1765,  in- 8. 

Progr.    quomodo    concretiones    bi- 
liosas  per   alvum  pellere  conveniat , 


bekannten  Chinarinde ;  aus  dem  ha- 
Uenischen  iibersetz.  Leipzig,  1797, 
in-8. 

Progr.  de  studiis  clarissiinorum  Ita- 


exnnplo  illustratur.Sect.  I. — ///.Wit-      lorum   Scarpœ  atque    Comparetti     in 


teuiberg,   1  793-1  796,  in-4. 

Pr.  historia  cuice  fistidas  lacrymali 
féliciter  adhib'uœ.    Ibid  .  1797.  in-4 

Pr,  de  clysterum  tabacinorttm  in 
asphyeticis  usu  P.  1.  II.   Ibid,  1797, 

in-4. 

Fr.  Marabelli  chemische  Unter- 
suchung  der  neuerlich  bekannt  gewor- 


vera organi  auditus  structura  eruenda. 
Wiiteiuberg ,   1799,  in-4. 

Pr.  de  sedimento  tartareo,  ex  vînîs 
Francogallicis  per  frigu;  intensius 
extricato.  Wittemberg,  Ï799,  in-4. 

{Med.  chir.  Zeitung.   —  Meusel.) 


TODE  (Jean  Clément).  L'un  des  écrivains  les  plus  laborieux 
et  l'un  des  plus  savans  critiques  du  dernier  siècle,  naquit  à  Zollen- 
Spicker  en  1736,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Copenhague  ,  y 
devint  bientôt  après  professeur,  puis  fut  médecin  de  la  cour  et  de 
plusieurs  hôpitaux  et  hospices.  Il  mourut  le  16  mars  1806.  Tode 
ne  fut  pas  seulement  médecin  savant  et  habile,  il  fut  aussi  poète  et 
littérateur.  Les  journaux  de  critique  médicale  qu'il  publia  pendant 
trente  années  furent  fort  estimés.  Son  ouvrage  sur  la  blennorrha- 
gie,  et  contre  l'identité  de  cette  maladie  avec  le  syphilis  est  des 
plus  remarquables. 


Diss.  de  duplici  febrium  indole. 
Copenhague,  1769,  in-4. 

Eferretning  om  de  fattiga  Syge 
eller  Pleie  Patienter  pas  Christians- 
hannia.  Copenhague,  177a,  in-8. 

Der  Mediciniske  Tdskner.  Copen- 
hague, 1772,  in-8. 

Medic'uùsch  -  chirurgische  Bddto- 
thek .  Copenhague  ,  1774-  ï'87, 
in-8.  10  vol. 

Vom  Tripper  in  Ansehung  seiner 
JVaturund  Geschichte.  Copenhague  et 
Leipzig,  1774,  in-8.  —  Erletchterte 
Kenntniss  und  Heilung  eines  geinei- 


riern  Trippers ;  ein  theils  ganz  urn- 
geai  beitetes  ,  theils  neues  Jf'i-rk,  in 
2  Theilem,  Ibid.  1780,  in-8.  Dritte 
itark  vermehne  und  durchnus  ver- 
besserte  Ausgabe  1  Theile.  Ibid.  1 790, 
in-8. 

Geschichte  der  Einimpfungen  der 
Jlormnehseuche  rv70,  1771,  und 
1-72.  in  Danemark  au fkonigl.  Kos- 
ten  angestellt.  Copenhague,  1775, 
in-8. 

Adversaria  clinica,  fasciculus  I  et 
//.Ibid.  17 75,  in-8. 

Den  Dcenske  Lcege.  Copenhague, 
1776,  in-8. 


TOD  27 1 

Fabre,    von  der   Erfienntniss    und      mikter.    Aus    dem    Deenischen   zuerst 
Kur  der    venerischen    Krankheiten  ;      uebersetzt  von  K.  F.  Schrœder;  jetzt 


aus  dem  Franzôs.  ùbersetzt,  mit  An- 
merkun^en  .  Ibid.,  1777,  in-8. 

Erinnerungen  fur  Avrzte  und  Kran- 
he ,  die  den  Trippe  heilcn  wollen. 
Ibid.,  1777,  in-8. 

De  variolarum  antiquitate  ex  Ara- 
bum  monumentis.  Ibid.,  1782, in-8. 
D .  Rud.  Buchhave  E.itdeckung  ei- 
nes  neuen  Mittels ,  das  niche  nur  in 
kalten  Fiebern,  sondern  auch  in  meh- 
rern  Krankheiten  die  Stelle  der  china- 
rinde  versehen  kann;  ans  dem  Latein 
Mit  Zusœtzen  des  Verfassers  und  mit 
Anmeikungen.  Ibid  ,  1782,  iu-8 . 

Die  Seeofficiere ,  oder  Tugend  und 
Ehre  auf  der  Probe.  Ibid.,  1783, 
in-8. 

An  Herrn  Regimentsfeldscher  Mar- 
tini. Ibid.,  1785.,  in-8. 

Der  unterhalteiide  Arzt,  iiber  Ge- 
sundiieitspflege  ,  Schanheit,  Medici- 
nalwesen  ,  Religion  und  Sitten.  4. 
Bœndchen.  Copenhague  et  Leipzig, 
1785-  1789,  in-8. 

Praktische  Fieberlehre  t.  Theil. 
Copenhague,   1786,  in-8. 

Arzneykundige  Annalen.  i3  Hefte. 
Ibid.,  1787  -  1792,  in-8. 

Von  dem  Begraben  in  Kirchen  und 
auf    K'rchccfen    in  Stœdien.     Ibid., 
178g,    in-8  (Extr.iit  des  Annalen). 
Muséum  for  Sundheds   og    Kum/s- 
kabe    E'skabe.    Ibid.,     1789,    in-8. 
Hertha.  Ihid.,  1789,  in-8. 
Dramatiske    Tdlog    (Journal  heb- 
domadaire). Ibid.,  1789,   in-8. 

Medicinalbladct.  Et  blandet  Uge- 
blad.  Hejt.  /.  //.  Nr.  1-2  3.  Ibid.  , 
1790-1793  ,  in-8. 

D.  M.  Saxtorphs  ,  kccnigl.  Dœnis- 
chen  Justitzraths  u.  s.  w.  Umriss  der 
Entbindungswissenschaft ,  fur  Weh- 


nach  der  neuesten  Originalawgabe 
durchaus  umgearbeitet.  Copenhague 
et  Leipzig,  1792,  in-8.  Nouvelle  édi- 
tion, ibid.  ,  1801,  in-8.  Quatrième 
édition,   18  1 1,  in-8. 

Das  Receptschreiben  ,  nach  einem 
zweckmœssigen  Plan  vorgetragen  und 
mil  vielen  zergliederten  Exemplen 
praktisch  erlœutert.  5  Theile.  Ibid., 
1792-1798,  in-8.  Deuxième  édition, 
ibid.,  1798,  1800,  in-8,  2  vol. 

Medicinisches  Journal;  e;(datome 
3  )  Medicinhh-chirurgisches  Journal. 
Copenhague,  1793-  1804  ,  in-8.  5 
vol. 

Samlede  danske  poetiske  Skrifter. 
Fœrste  Deel.  Fabler  og  Fortaellinger. 
Ibid.,    1793,   in-8. 

Sundheds  Journal.  1-3.  Heft.  Nr 
1-78.  Ibid.,  1793,  1794- —  2  Band. 
i.Heft.  Nr.   1-26,  179^. 

Sundheds  -  Katechismus  efter  del 
Tjdske  of  Faust  1.  Bùckeb.  heedt  ig' 
jennem  omarbejdet  og  mangfoldigt 
foroeget.  Ibid. ,  i794>  in-8. 

A.  Tf  .  Haucfis  Ritters  vom  Dane- 
brog  Hoftnarschalls  u.  s.  w.  Anfang- 
sgrùnde  der  Naturl^hre ,  unter  eigener 
Durchsic/u  des  Herrn  Verfassers  aus 
dem  Dœnischen  ùbersetzt.  2  Theile 
Copenhague  et  Leipzig,  1795,  in-8. 
Noethiger  Unt<  rricht  fur  Hjpochon- 
driiten,  die  ihren  Zustand  recht  erken- 
nen  und  sich  vor  Schaden  hùten 
wollen.  Copenhague,  1797,  in-8. 

Neue     Dœnische     Grammatik  fur 
Teutsche.WnA..,    1797,  in-8 

Arzneymiuellehre ,  oder  Materia 
medica  aus  dem  Mineralreiche ,  die 
rohen  ,  zubereiteien  und  zusammen- 
gesetzten  Arzneyen  begreifend.  1  ster 
Theil.  Ibid.,  1797.  —  -xter  Theil, 
Ibid.  1798  ,  in-8. 


a72 

Von   dem  Perkinismus 


TOL 


oder  den 
Metallnadeln  des  Dr.Perhins  in  Nord- 
Amerika,nebst  Amerihanischen  Zeu~ 
gnissen,  und  Versuchen  Kopenhag- 
encr  Aerzte  ,  herausqegeben  von  den 
herren  Divisionschirurgus  lier  ho/de 
und  Assessor  Rafn.  Ans  dem  Daviis' 
chen  ùbersetzt  und  mit  Anmerkungen 
begleitet.  Mit  einem  Kupfer.  Ibid. , 
1798,  in-8. 

Die  drey  Charlotten ,  oder  Ges- 
chichce  drtyer  Tage  ;  ein  komischer 
Romann.  3  Theilchen.  Copenhague  et 
Leipzig,  1798,  in-8.  (L'ouvrage  avait 
para  d'abord  en  danois  dans  le  jour- 
nalVIrù). 

Rœschen  und  Hannechen,  oder  der 
Bœhmische  Musikant;  ein  Lustspiel  in 
5  Akten.  Ibid.,  1798,   in-8. 

Die  allgemeine  Heilkunde,  oder  die 
Lehre  von  den  H-:ilurtgsanzeigen. 
1  ster  Theil.  Ibid,  1798.  iter  Theil. 
Ibid.,   1799,  in-8. 

Klinische  Berichte  ,  oder  medicinis- 
che-chirurgische  Rehandlung  der 
Kranken  unter  den  Armen  zu  Kopen- 
hagne.  St.  I-ir.  Ibid.,  1800  -  i8or. 

Divers  mémoires  in  Collectaneis 
societatis  medicœ  Hauniensis.  Fol.  1. 
1774,  vol.  2,   1776,  in-8. 


Les  Actes  de  la  même  société  con- 
tiennent aussi  des  observations  de 
Tode. 

Armenapotheke ,  oder  Anweisung 
zu  den  minder  kostbaren  Arzneymit- 
teln  von  Dr.  Christian  Elovius  Man- 
gor ,  Stadcphysikus  zu  Kopenhagen  ; 
ans  dem  Dasnischen.  Copenhague, 
i;99,in-ia. 

Von  der  Luftelektriciteet,  besonders 
mit  Anvendung  attf  Gervitterableiter, 
von  A.  W.  von  llauch,  iibersetz.  Ibid. 
1800, in-8. 

Die  Erscheinungen;  ein  Lustspiel  in 
vier  Aiifz'ùgen.  Copenhague  et  Leip- 
zig,  1800,  in-8. 

Versuch  einer  Receptkritik .  Ibid-, 
1800,  in-8. 

Der  Sammlung  von  Bildnissen  ver- 
dienstvoller   Dœnen. 

Uebersicht  der  mechanischen  und 
chemischen  Mitttl  zur  Reinigung  der 
l.uft  in  Hospitœlern  Gefœngnissen ,  in 
Bergwerken  ,  auf  Kriegschijfen  u.  s. 
W,  Mit  erlceutern  den  Kupfern.  Ans 
dem  Dœnischen  ùbersetzt.  Ibid.  , 
180a,  in-8. 

Ueber  Schnupfen  und  Husten.  Ibid. 
1804,   in-8. 


TOLET  (  François  ) ,  le  plus  célèbre  lithotomiste  français  du 
17e  siècle,  mourut  le  9  août  1724,  à  l'âge  de  77  ans.  Il  est  auteur 
d'un  ouvrage  sur  la  taille,  qui,  pour  la  richesse  des  faits,  le  choix 
judicieux  des  méthodes  appropriées  aux  divers  cas,  la  clarté  de 
l'exposition,  ne  le  cède  à  aucun  de  ceux  qui  avaient  paru  jusqu'a- 
lors sur  le  même  sujet.  Aussi  cet  ouvrage  eut-il  un  très  grand 
succès. 


Traité  de  la  lithotomie,  ou  de  /'ex-  La  Haye,  r686,  in- la  ;  Paris,  i683, 
traction  de  la  pierre  hors  de  la  vessie,  iu-ia;  Ibid,  1708,  in- 12;  Ibid,  1718, 
Paris,  i68i,in-ia;Ibid,  i6Sa,în-i2  ;      in-ia  ;  Ibid,  1732, in-12. 


TOR  27  3 

TORELLA  (Gaspard),  né  à  Valente ,  en  Espagne,  fut  un  mé- 
decin de  grand  renom,  à  l'époque  où  il  vécut,  puisqu'il  occupa 
divers  postes  élevés,  mais  il  fut  un  auteur  fort  médiocre,  et  ses 
écrits  ne  peuvent  servir  que  comme  pièces  historiques.  Ils  sont  sur- 
tout relatifs  à  la  vérole.  Il  embrassa  l'état  ecclésiastique ,  devint 
évèque  de  Saint-Juste ,  en  Sardaigne ,  et  fut  médecin  du  pape 
Alexandre  VI  ainsi  que  de  son  fils  César  Borgia.  C'est  à  ce  digne 
personnage  qu'il  dédia,  selon  l'usage  du  temps,  son  second  ouvrage 
sur  la  vérole.  Les  écrits  de  Torella  ont  pour  titre. 

Judicium   générale    de    porterais  ,  Torella  est  un  des   antenrs  qui  ont 

prodigiis  etostentis.    Rome,    1477  ,  trouvé  place  dans  X  Aphrodisiacus  de 

in-4.  Luisinas. 

Tractatus  cum  consiliis  contra  pu-  De    agritudine     ovilla     consilium. 

dendagram,  sive    morbum  gallicum.  Rome,  i5o5,  in-4- 

Rome,  1497,  in-4-  De  regimine  seu preeservatione  sa- 

Dialogus  de   dolore ,  cum  tractatu  nitatis,  de  esculentis  et  potidentis  dia- 

de  ulceribus   in  pudendagrâ    evenire  logus.  Rome ,  i5o6,  in-4. 

solitis.  Rome,  i5oo,  in-4.  (Manget.  —  Haller.— Girtanner.  ) 

TORNAMIRA  (Jean  de),  ou  plutôt  JEAN  de  Tornemire, 
dans  le  Rouergue,  fut  un  des  professeurs  les  plus  renommés  de  la 
faculté  de  Montpellier  à  la  fin  du  1 4e  siècle  et  au  commencement 
du  i5e.  Il  y  avait  10,  ans  qu'il  professait,  quand  il  dicta  dans  les 
écoles  son  principal  ouvrage;  il  était  alors  doyen  de  la  faculté.  Il 
devint  plus  tard  chancelier  et  il  occupait  cette  place  en  14.01.  Le 
principal  ouvrage  de  Jean  de  Tornemire  est  une  traduction  latine 
avec  commentaire  du  neuvième  livre  de  Rhazès  à  Almansor.  En 
voici  le  titre  ainsi  que  celui  de  ses  autres  écrits. 

Clarijicatorium  super  nono  ad  Al-  tions  qui  ont  suivi  la  première. 
mansorem ,   cum  textu  ipsius  Rhasis.  Introductorium  ad  practicam  me- 

Lyon,  1490,  in-4.  Ibid.,  i5oi,in-4.  dicinœ,   A  la  snite  du  Philonium  de 

Venise,  1507  ,  in-fol.  Ibid.,  i52i,  Valescus   de  Tarente. 
în-fol.  (Astruc,  Histoire  de  la  faculté  de 

Tractatus  de  febribus.  A  la  suite  Montpellier.) 
de  l'ouvrage  précédent,  dans  les  édi- 

TORTI  (François),  auteur  classique  sur  les  fièvres  intermittentes 
pernicieuses,  et  sur  l'emploi  thérapeutique  du  quinquina,  naquit  à 
Modène  le  icr  décembre  1 658.  Après  avoir  fait  de  bonnes  huma- 
nités dans  sa  ville  natale ,  il  commença  l'étude  de  la  jurisprudence, 
dont  il  ne  tarda  pas  à  se  dégoûter,  puis  il  embrassa  la  carrière  de 
la  médecine.  Il  fut  reçu  docteur  à  Bologne  en  1678,    et  revint   se 

IV.  18 


*74  TOU 

fixer  à  Modène.  Le  duc  François  II  ayant  réformé  le  Gymnase  de 
cette  ville,  conféra  les  chaires  de  médecine  l'une  à  Ramazzini,  et 
l'autre  à  Torti.  Ils  brillèrent  également  l'un  et  l'autre  dans  l'ensei- 
gnement, et  jetèrent  un  vif  éclat  sur  cette  école.  Torfi  provoqua 
l'établissement  d'un  amphithéâtre  anatomique  ,  et  fut  chargé  lui- 
même  des  démonstrations.  Ses  premiers  travaux  avaient  été  des 
productions  poétiques  ou  littéraires  .  il  entra  dans  le  domaine  des 
sciences  par  la  publication  de  ses  recherches  sur  les  variations  du 
mercure  dans  le  baromètre.  Enfin  il  mit  au  jour,  en  17 12, son  im- 
morte! ouvrage  sur  les  fièvres  pernicieuses,  ouvrage  dont  il  avait 
présenté  un  résumé  trois  ans  anparavant.  Son  ancien  collègue  et 
ami  Ramazzini,  qui  était  passé  à  la  première  chaire  de  médecine 
de  l'Université  de  Padoue,  attaqua  avec  beaucoup  de  vivacité  ce 
qu'il  appelait  l'abus,  et  condamna  presque  l'usage  du  quinquina  , 
mais  Torti  se  défendit  avec  beaucoup  d'habileté,  et  généralement 
avec  avantage  ;  il  avait  entrepris  quelques  autres  ouviages,  mais 
quoique  sa  carrière  ait  été  longue ,  il  ne  les  poussa  pas  jusqu'au 
bout,  et  interdit  la  publication  qu'on  aurait  pu  être  tenté  de  faire 
après  sa  mort  de  quelques  uns  des  fragmens  qu'il  laisserait.  Torti 
mourut  au  mois  de  mars  de  l'an  i',l\\.  Il  laissa  par  testament  la 
jouissance  de  ses  biens,  qui  étaient  considérables,  a  sa  veuve;  mais 
la  propriété  en  fut  léguée  aux  pauvres.  Une  portion  avait  été  pré- 
levée pour  fonder  une  troisième  chaire  de  médecine  à  Modène. 

Tlicrapeulice  specialis  udfebres  pe-  nœ  chinœ  Mutinensibus    medicis  per- 

riodicas  perniciosas,  mopinato   ac  re-  perau  objecta  a  Bernardino   Ramaz- 

pente  le  thaïe  s  ,  unu  vera  china  china  zino .  Modène,  1715,  in- 8. 
peculiari    methodo   ministruta   sana-  Mutinensium.    medicorum  methodus 

biles,  etc.  Modène,   1709,  in-8.  Ibid.,  anti/yretica  vindicata,  sive  ad  non- 

1 7  12,  in-4.  Ibid.,  1  740,  in-4-  Veni.«e,  nulloi.um  scriptiones   eidem    methodo 

1732,  in-4.  Ibid.,  174  3,  in-4  ~*"ipz'g»  succensentes et  notœ  Ferrantis  Ferrarii 

17  56,  in-4.    Louvain,    1821,   in-8,  2  Mutinensis  medici ,    collegarum  jttssu 

vol.   î.es    dernièi  es  éditions    contien-  exaratœ.  Modène,  17  19. 
nent  les  opuscules  suivans.  Dissert,  epis/ol.  I-ll  circa   mercurii 

Responsiones  iatro-apologeticœ   ad  motiones  in  barometio . 
criticnm  disserialior.em  de  abusu  chi-  (Muratori ,  Fiancisci  Torti  vita.) 

TOURETTE  (Joseph  Chabi.es  Gilles  de  La)  ,  maître  en  chi- 
rurgie et  démonstrateur  royal  de  l'art  des  accouchemens  à  Loudun, 
a  laissé  dans  son  pays  une  réputation  d'un  grand  praticien,  et  mé- 
rite, dans  le  monde  médical,  celle  d'un  écrivain  instruit  et  judicieux. 


TOZ  275 

On  lui  doit  les  ouvrages  suivans,  outre  divers  articles  dans  les  re- 
cueils périodiques. 

Vart  des  accouchement,  propre  Jemmes,  etc.  Angers  et  Paris,  1787  , 
aux  i/istructions  élémentaires  des  élèves      in-i 2, 2  vol. 

en  chirurgie,    nécessaire   aux  sages-  Journal  de  l'art    de   conserver    la 

santé  et  de  prolonger  la  vie.  1798. 

TOURTELLE  (Etienne),  né  à  Besançon  en  1 756,  commença  de 
bonne  heure  ses  études  médicales  et  s'y  livra  avec  une  ardeur  in- 
croyable, mais  une  passion  malheureuse  l'arracha  à  ses  occupa- 
tions et  5e  plongea  bientôt  dans  une  douleur  profonde  qu'il  alla 
ensevelir  dans  un  cloître  Le  calme  revenu,  il  quitta  cette  retraite 
et  alla  reprendre  ses  études  ,  d'abord  à  Montpellier,  puis  à  Paris. 
Au  bout  de  quatre  ans  il  se  fit  recevoir  docteur  et  revint  pratiquer 
son  art  dans  sa  ville  natale.  En  178?$,  il  obtint  au  concours  une  des 
chaires  de  médecine  de  l'Université  de  Besançon,  et  lors  de  la 
suppression  des  Universités  il  fut  attaché  comme  médecin  principal 
à  l'armée  du  Rhin.  En  1 794»  il  fut  nommé  professeur  à  Strasbourg. 
Il  occupa  cette  chaire  d'une  manière  brillante  pendant  quatre  an- 
nées; mais  le  mauvais  état  de  sa  santé  le  força  de  l'abandonner 
alors  pour  aller  respirer  l'air  natal.  Il  occupa  à  Besançon  la  place 
de  médecin  en  chef  de  l'hôpital  militaire.  Sa  mort  arriva  en  1801. 
Tourtelle  était  un  homme  de  capacité  et  un  homme  extrêmement 
laborieux ,  par  conséquent  fort  en  état  de  produire  de  bons  ou- 
vrages,  mais  il  mourut  jeune  et  ses  écrits  portent  l'empreinte  de  la 
précipitation. 

Elémens     d'hygiène ,    ou    de   Vin-  pratique.  Strasbourg,    1799,  ia-8    3 

fluence  des  choses  physiques  et  inorales  vol.   Paris,  i8i5,  in-8,  3  vol. 
sur  l'homme.  Strasbourg,    r  7 f # 7 »  in-8.  Elémens  de  matière  médicale.   Pa- 

2  vol.  Ibid.,  1802.  Paris,  iSofi, in-8.  ris,  1  802,  in-8. 

Ibid.  avec  des  additions  par    Biicbe-  Histoire  philosophique  de  la  méde- 

tcau,  1822,  in-8,  2  vol.  cine.  Paris,  1804,  in-8,  2  vol.  publiés 

Elémens    de  médecine  théorique  et  par  le  fils  aîné  de  Tourtelle. 

TOURTELLE  (Mari*  François),  Fils  aîné  du  précédent,  mort 
à  la  fleur  de  l'âge ,  était  né  à  Besançon  en  1 785.  A  l'âge  de  r  y  ans , 
il  publia  l'Histoire  de  la  médecine  de  son  père,  il  fut  nommé  pro- 
fesseui  suppléant  a  la  faculté  de  Strasbourg;  k  mort  l'enleva  en  18  r3. 

Traité  d'hygiène  publique.   Strasbourg,  18  r2,  in-8,  2   vol. 

TOZZI  (Luc),  né  à  Aversa  en  16  W,  fut  l'un  des  professeurs  J es 
plus  renommés  de  l'Université  de  Naples;  il  fut  aussi  protoméde- 


276  TRA 

cin  du  royaume.  En  i6o,5  il  fut  appelé  à  Rome  pour  succéder  à 
Blalpighi  dans  la  place  de  médecin  du  pape  Innocent  XII,  qui  le 
nomma  en  outre  son  camérier,  et  professeur  de  médecine  au  col- 
lège de  la  Sapience.  Après  la  mort  de  ce  pontife  ,  il  fut  choisi  pour 
être  premier  médecin  du  roi  d'Espagne  Charles  II.  Tozzi  était  parti 
pour  se  rendre  à  Madrid,  mais  il  apprit  à  Milan  la  mort  de  ce  mo- 
narque ,  en  conséquence  il  s'en  retourna  à  Naples ,  où  il  mourut  le 
11  mars  171 7.  Outre  un  discours  sur  la  comète ,  publié  par  lui  à 
l'âge  de  25  ans,  il  a  mis  au  jour  les  ouvrages  suivans. 


Medicinœ  pars  prior ,  curiosa  tuin 
ex  phjsiologicis,  tum  pathologicis  de- 
prompta  ,  "veterum  recentiorumque 
medendi  methodum  compleclens. Lyon, 
168 1,  in-8. 

Medicinœ  pars  altéra ,  quce  hac- 
tenus  adversus  morbos  adinventa  sunt, 
lucnlentèr  et  brevissimè  explicans. 
Avignon,  1687,  in-8. 

In  Hippocratis  aphorismos  commen- 


taria  ,  ubi  universœ  medicinœ ,  cuin 
theoricœ ,  tum  practicœ  celebriores 
quœstiones  perpenduntur  ,  atque  ne- 
dum  rccentioruin  inventis,  sed  et  ger- 
manœ  ejusdem  Hippocratis  menti  con- 
gruentes  quàm  dilucidè  explicantur. 
Naples,  if»o.3,  in-4. 

Opéra  omnia  medica.Yeni&e,  1 7 1 1, 
in-4.  Ibid.,  1728,  in-4. 

(Tiraboschi.  — Haller.) 


TRALLES,  savant  médecin  et  praticien  habile ,  naquit  à  Breslau 
le  Ier  mars  1708.  Il  commença  ses  études  médicales  à  l'université 
de  cette  ville,  alla  les  continuer  à  Leipzig  de  1727  a  1780,  et  de 
là  à  l'université  de  Halle,  où  il  prit  le  grade  de  docteur.  Il  revint 
alors  se  fixer  dans  sa  ville  natale.  Elle  était  depuis  longtemps  en 
possession  de  compter  dans  son  sein  plusieurs  des  praticiens  les 
plus  renommés  de  l'Allemagne;  Tralles  occupa  bientôt  parmi  eux 
un  des  premiers  rangs.  En  1 767,  il  fut  nommé  conseiller  du  prince 
de  Saxe-Gotha  ,  et  en  1787  conseiller  'aulique  du  roi  de  Pologne. 
Il  mourut  le  7  février  1797.  Quoique  écrits  d'une  manière  diffuse, 
ses  ouvrages  méritent  d'être  lus. 

Entwurf  •verniïnfligen  Vorsorge  artis  principiis  adstruitur  ;  cum  prœ- 
redlicher  Militer  vor  das  Leben  und  Jatione  Frid.  Hoffinanni .  Breslau  , 
die     Gesundheit    ihrer     ungebohrnen      1734,111-8. 


Kinder.  Breslau,  1730,  in-8. 

Diss.  inaug.  vitœ  animalis  consi- 
deratio  theoretico-practica.  Halle  , 
1731,  in-4. 

Exercitatio  medica,  qua  virtus 
camphorœ  refrigerans  ac  internis  cor- 
poris  hurnani  incendiis  restinguendis 
aptissimè  edisseritur  atque  e  genuinis 


De  venu  jugulari  frcquentius  se- 
conda commentatio ,  quâ  huj'us  ope- 
rationis  neglectus  serio  reprehenditur, 
innocent ia  perplanè  comprobatur ,  ac 
usus  amplissimus  potissimum  in  malis 
capitis  adstruitur.  Breslau  ,  1735, 
in-8. 

Das  Aderlassen ,   als  ein  ofimahls 


unentbehrliches  Hïdfsmktel  zu  einer 
glilcklichen  Dlatterkur  nach  unums- 
tœsslichen  Grundscstzen  der  Arzney- 
kunst,  zu  allgemeine  Nachricht  und 
Uebcrlegung  mit  eilferciger  Feder 
entworfen.  Breslau ,  1736  ,  in-8. 
Mit  einer  neuen  Vorrede.  vermehit. 
lbid.,  1745,  in-8. 

Virium ,  quas  terreis  remediis  gra- 
tis hactenus  adscriptœ  sunt ,  examen 
rigorosius  ;  quo  simul  multarum  tra- 
ditionum  practicarum  mjthologia  et 
■vanitas  dilucide  declaratur,  atque  ad 
rationalem  inagis  Pharmacorum  elec- 
tionem  variorumque  morboiiim  sana- 
tionem,  prœeuntibus  recentissimis  artis 
principiis ,  via  ostenditur.  Prœmitti- 
tur  diss.  de  frequenti  fatuorum  reme- 
diorum  in  praxi  quotidiana  usu  e/us- 
que  caussis potioribus.  Breslan,  1739, 
in-4- 

De  machina  et  anima  prorsus  a  se 
invicetn  distinctis  commentatio ,  libello 
latere  amantis  auctoris  Gattico,  homo 
machina ,  inscripto  ,  opposita  et  ad 
illustriss .  virum  Alb.  Hallenim  exa- 
rata.  Leipzig  et  Breslau,  1749,  in-8. 

Versuch  eines  Gedichtes  ilber  das 
Schîesische  Riesengebilrge.  Breslau  et 
Leipzig,  1750,  in-8. 

Critique  d'un  médecin  du  parti  des 
spiritualistes  sur  la  pièce  intitulée  : 
Les  animaux  plus  que  machines.  La 
Haye,  1752,  in-8. 

Historia  cholerœ  atrocissimœ,  quam 
susdnuit  ipse ,  persanavit  cegerrime 
atque  in  usus  publicos  animadver- 
sionibus  theoretico-practicis  quam 
accuratissime  descripsit.  Breslau  et 
Leipzig,  1753,  in-8. 

Cogitatorum  suorum  de  S.  Eucha~ 
ristia  sincerœ  fidei  evangelicœ  puri- 
tati  omnino  congruentium  dilucidatio 
apologetica,  eruditorum  Theologorum 


TRA.  977 

Medicorumque  omnium,  ccquœ  inqui- 
sitioni  submissa.  Breslau,  1753,  in-8. 
Eorumdem  <vindiciœ.  Ibid.,  17^4, 
in-8. 

Deutlicher  Enveis  einer  natùrlichen 
Unmccglichkeit ,  dass  M.  Graf  und 
D.  Tralles  gelehrle  Streitigkeiien  mit 
einander fiihren  koennen.  Ibid.,  1756, 
in-8. 

Das  Kaiser  Carlsbad  in  Bôhmen  in 
einen  Ode  entworfen  •  nebsl  Abhand- 
lung  -von  dem  Gehalte  und  den  Krœf- 
ten  dièses    grossen  Heilmittels.  Ibid., 

1756,  in-8. 
Gedanken     von     der     Gegenwart 

Christi  bey  dem  heil.  Abendmahl. 
Ibid.,  1756,  in-8. 

Opii  usus  salubris  et  noxius  in  mor- 
borutn  medela  ,  solidis  et  certis  prin- 
cipiis superstructus.  Sectio   I.  Breslau, 

1757.  —  Sectio  II.  Ibid.,  1759. — 
Sectio  III.  Ibid.,  1760. —  Sectio  IV. 
Ibid.,  1762,  in- 4.  Editio  secunda. 
Ibid.,  1784,  in-4. 

De  methodo  medendi  variolis  hac- 
tenus cognita ,  sœpe  insufjicienie  , 
magno  pro  inoculatione  argumento  , 
diss.  cpistolica.  Ibid.,  1761,  in-8. 

De  methodo  medendi  Sydenhami , 
Tissoti  ,  aliorumque  virorum  in  crtra- 
tione  variolarum  pessimœ  indolis , 
infeliciter,  licet  dextre  tamen  adhi- 
bita  ,  epistola  apologetica.  Ibid,  1 764, 
in-8. 

Vexatissimum  nostra  œtate  de  in- 
sitione  variolarum  -vel  admittencia  , 
vel  repudianda  argumentum.  Ibid., 
1765,  in-8.  Naples,   1780,  in-8. 

Fera  patrem  patriœ  sanum  et  lou- 
gœvurn  prœstandi  methodus.  Breslau, 
1767,  in-4. 

■Ad.  C.  C.  Ludewig  disquisitionein 
de  vi  opii  cardiaca  responsio.  Ibid., 
1771,  in-4. 


ît8 


TRA 


Amœnitatum   Roswaldensium  levis  Herrn  Anton   Freyherrn   von  Stcerk, 

adumbratio .  Ibid.,  1774,111-8.  Kaiseil     Hofraih    und  Teibarzt,  dent 

De  animœ   existentis   immateriali-  glonviïrdigs'en  Gedachtniss    der   ve- 

tate  et  immortalitate  cogitata,  Ibid.,  rewigten  Kaiserin  und  Kônigin   Ma- 

1774,  in-8.  En  allemand.  Ibid.,   1776  jesteet  Maria  Theresiamit  der  tiefsten 

(1775),  in-8.  Ehrerbietung     gewidinet.      Breslaa  , 

De    usa    vesicantium    in    febribus  i78i,in-8< 


acuris,  ac  speciatim  in  sananda  pieu- 
lit 'ide  accuraiius  determinando  corn- 
mciiatio.  Breslau,  1776,  in-8. 

Oeutliche  und  ùberzeugende  Fors- 
telîung ,  duss  der  fur  dus  Daseyn  und 
die  Immaterialuœt  der  menschlichen 
Scele  ans  der  Mcdicin,  von  der  Ve~ 
rœnderlichkeit  aller  festen  Theile  des 
Kccrpers  ohne  Ausnahme ,  hergenom- 


Usas  vesicantium  salubrii  et  noxiits 
in  morborum  medela.  Sect  /.Breslaa. 
1782.  Sect.  posterior.  Ibid.,  178.Î, 
in-4. 

De  limitandis  laudibus  et  abusu 
moichi  i'i  medela  morborum  disserta- 
do.  Breslaa,  1783,  in-8. 

Die  Ehre  und  Unschuld  des  ge- 
meinsth.afdichenKeli.he s  beydem  heil. 


mené  Bei\>eiss  hoc/ist  nchtig  und  gui-      yfbcndmahl ,  gegm  •mgegriindete  Ein- 


tig  sey.  Breslaa,  1774,  in-8. 

Grûndliche  Eiiauterung  und  Ver- 
theidigung  seiner  Laieinischen  Ab- 
handlung  von  dem  Gebiauche  der 
Spanischen  Fliegcnpflas  er  in  Fiebern. 
Ibid.,  1778,  in-8. 

ZufœlUge  altteutsche  und  christli- 
che  Betrachtungen  iibtr  Hrn.  Lessing's 
Nathan  der  Weise  a.  Theile.  Ibid., 
1779, in-8. 


w'ùrfà  und  Bedenklichkciten  gerettet. 
Bieslao,  1785,  in-8. 

JSothwendige  Vertheidigung  seiner 
hleinen  Schrift  von  der  Ehre  und 
Unschuld  des  Gemeinschaftlichen 
Kelchs  bey  dem  hed.  Abendmahl , 
gegen  die  harten  Angriffe  des  Hiti. 
D.  Chr.  Gottfr.  Grimer.  Breslaa , 
1785,  iu  8. 

Aufrichtige  Erzœhlung  seiner  mit 
Einige  F.rinnerungengegen  dieZwei-  Kocnig  Friedrich  dem  Grosseti  ,  der 
jel  und  Erinnerungen  Hrn.  D.  J.  C.  grossen  Kaiserin,  Maria  Theresia, 
Kemme ,  wider  die  Leh<e  der  Aente  und der  Heizogmvon  Sachsen-Gotha, 
von  der  Emœhrung  der Jeiten  Theile.  Luise  Dorothea,  gthaltenen  Unterre- 
lbid.,   1779,  in-8.  dungen  ah    auch  der  Begebenheiten  , 

Schreiben  von  der  Teutschen  Spra-  welche  sie  veranlasst  haben  ;  nebst 
ehe  und  Litteratur.  Berlin,  1781,  einigen  Anmerkungen.  Breslaa,  1  7  89  , 
in-8.  in-8. 

Mideidsvolles    Trauerschreiben   an  (Ernesti.  —  Meusel.) 


TRAMPEL  (Jean  Erhard)  ,  né  à  Criuzbourg,  près  d'Eisenach  , 
en  in"ij  ,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Gottingue  en  1760.  Il 
occupa  les  postes  de  conseiller  aulique,  puis  de  conseiller  intime 
de  la  cour  de  la  Lippe  ,  et  de  médecin  des  eaux  de  Meinberg  et 
de  Pyrmont.  Ses  principaux  ouvrages  sont  ou  des  recueils  d'obser- 
vations, ou  des  écrits  relatifs  aux  eaux  minérales. 


TRA. 


'•> 


Diss.  sistens  ingressum  theorice 
medicce  in  praxim,ffrmisso  carminé 
de  variis  medicinœ  sectis.  Gottingne, 
1760,  in-4. 

Elegia  de  strepitu  mortis.  Lemgo, 
176  i,  in-fol. 

Abhandlung  vom  Erdbeben.Lemgo, 
1767,  in-8. 

lieschreibung  des  Bades  zu  Mein- 
berg  in  der  Graffchaft  Lippe  Ibid. . 
1770,  in-8.  ite  vermehrte  Âusgabe. 
Lemgo,  1774»  in-8.  3te  vermehrte 
Ausgabe.  Ibid  ,  1778,  in-8. 

lieschreibung  der  sttbstantiellen 
Schwefelquellen  bey  Meinbe'g  inder 
Graf  chufl  Lippe,  den  Beslandrheilen 
und  Heilkrœften  nach.  Ibid  ,  1781  , 
in  8. 

Beobachtungen  und  E'fahrungen 
metttcinischen  und  chinirgischen  In- 
halts.xstes  Bœndchen  ;  iiber  die  Gicht 
und  iiber  eiuige  Mittel  gegen  diesclbe. 
Nebit  einer  Kupfenafel  Ibid  ,  1788. 
—  ites  Bœndchen  ;  Fortsetznng  iiber 
die  Gicht  und  eiwge  undcre  Fœlle 
mehr.  Mit  Kupfern,  Ibid.,  1789, 
in-8. 

Medicinische  und  chirnrgische  Be- 
merkungen.  Gottingue  ,  1793,  in-8. 

Beschreibung  -von  den  neu  entdeck- 
ten  salzbaltigen  Mineraquellen  in 
Pjrmont  und  von  den  Heilquellender- 
selben.  Berlin,  1794,  in-8. 

Mat/tins  Weber  zeigt  dem  Apothe- 
her  Piepenbring  in  Memberg  durch 
diesen  Brief  die  Antwort  an ,  die  er 
durch  seine  Schrift:  Physikalisch-che- 
mische  Nachricht  von  dem  sogenann- 
ten  neuen  Miner  als.xlzwasser  au/  der 
Saline  Pjrmont,  Leipzig,  179^,  in- S, 
veranlasset  hat  ,  und  nœthstens  ers- 
cheinen  wird.  Pyrmont,  1794,  in-8. 

Eine  Antwort  und  G.  H.  Piepen- 
brings   JSachricht  von  dem   Mineral- 


salzwasser  bey  Pyrmont ,  von  Matth. 
Weber  daselbst  entwoijen.  Ibid.,  1794» 
in-8. 

JVie  erhœlt  man  sein  Gehœr  gut , 
und  was  fœngt  man  damit  an,  wenn 
es  fehlerhaft  geworden  ist  ?  Mit  2 
Kupfern.  Ibid.,  1800,  in-8.  ite  Mit 
emem  Nachtrage  vermehrte  Auflage  , 
mit  Amnerkungen  und  einer  Porrede 
von  D.  K.  Th.  Menke  zu  Pjrmont. 
Hanovre,  182-2,  in-8. 

Abhandlung ,  woher  es  komme  , 
das  so  viele  Menschen  in  Westphalen 
vcm  Quartanfieber  befullen  werden  ; 
vn  Huniœv.  Magaz.  vom  J.  1764. 
S.  1446  u.  ff. 

font  Nu t zen  des  Kïtchensalzcs  ; 
ungleichen  von  der  Mœglichkeit  (vie 
und  auf  welche  weise  die  Einpfrop- 
fung  der  Kinderhlattern  nùtzlich  seyn 
kœnne ;in  den  Lippisehen  Intellig-nz- 
blattern  vom  Jahr   1767. 

Anweis-mg  fur  den  gemeinen  Mann 
in  Absicht  auf  die  Gesundheit  ;  im 
Lippisehen  Kaltnder. 

Ueber  die  Wirkungen  der  in 
dem  menschlichen  Kœrper gebrachten 
brennbaren  Luft;  in  Crttls  chemischen 
Anna/en  St.  II.    1784. 

Bemerkungen  iiber  einige  Huftkran- 
kheiten  ;  in  Arnemanns  Magazin  fur 
die  Wundarznejwhsenschaft  B.  1. 
St.  1  ((797)- 

Etwai  iiber  die  W assersucht ;  dem 
Hrn.  Hofmedikus,  D.  Barkhausen  in 
Dctmold ,  zugeeignet.  178',  in-8. 

Kurze  physikaluche  Beschieibung 
eines  in  derGiasschaft  LippeDetmold 
beym  Doife  Meinbei g gelegencn  S;aht- 
brunn;  in  dem  Hannœverischen  Ma- 
gazin  17^2.  St.   49. 

Beschreibung  emes  neuen  Instni' 
ments  ,  der  Zap/en  auf  eine  beqiu;me 
Art  bey  Personen  zu  verk'ùrzen ,  dit 


a8o  TRE 

sichi'or  der  AnnœherungcinerScheere  zu  kœnnen ,  die  dem  Lande  entzogen 

fiirchten;  in   Fritz' eus  medicinischen  worden  sind  ;  ibid. 
Annalen  B.  i.  (Leipzig,  1781,  in-8.)  Chemische  Untersuchung  der  Quell- 

Einige  Nachrichtcn  fur  die    Oeko-  und  Flusswasser   in  vnd   neben    der 

nomen  und  Landleute  iiber  die  Salz-  Stadt  Detmold  j  ibid. 
uflische  Pfannenerde  und  Dornsteine,  Geschichte  eines  Krebses    in    dem 

in    dem  Lippischen   Intelligenzblatt ,  Gebœrmuttermunde  ;  in  den  Taschen- 

1 7 90  ;  und  aus  diesem   in  dem   Han-  buch  fur  Teutsche    Wundœizte  (t>. 

nœver.  Magazin  1790. St.  63.  S.  997-  Weitz)  auf  das  J,  1789   S.  122-129. 
1006.  Ueber  die  Eigenschaften  eines  Salz- 

Ein    Mittel  •    die  Stubenœfen    mit  werkverstœndigen  ;  in  J.  W.  C.  Tram- 

wenigem    Hoîze    ohne     kostspieligen  pel's   Beytrag  zur  Verbesserung  der 

Aufwand  zu   heitzen  ;   in  dem  Lipp.  Salzwerke  fur  Salzkundige  und  Ka- 

Intelligenzblatt  1791.  meralisten  Heft.  i.(Gottingue,  1793 

Anleitungy  wie  der  Landmann  sein  in-8.) 
Ackerland    auf  Kalk-un   Alaunerde  Wie  muss  der  Kranke   nach  dem 

untersuchen  soll ,    um    dadurch    dem  Brunnen  reisen,wennerNutzendavon 

Acker  die  Bestandtheile  wieder  geben  haben    will?  Pyrmont,  1806,   in-12. 

TRÉCOURT,  docteur  en  médecine ,  chirurgien-major  de  l'hô- 
pital militaire  de  Rocroy  ,  échevin  de  la  même  ville ,  et  corres- 
pondant de  l'Académie  royale  de  chirurgie  de  Paris.  On  a  de  lui 
deux  recueils  d'observations,  qui  contiennent  des  faits  intéressans. 

Mémoires  et  observations  de  chirur-  Etat  de  la  médecine  et  de  la  chi- 

gie.  Bouillon  et  Paris,  1769,  in-12.  rurgie  en  France.  1773,  in-8. 

Réflexions     medico-chirurgicales .  Apologie   des    eaux  minérales    de 

Bouillon  et  Paris,  1773,  in-12.  Saint-Amand.  Cambrai,  1775,  in-\i. 

TREVIRANUS  (GoTTFRiED-REiNHOLD),l'un  des  plus  savans  phy- 
siologistes des  temps  modernes,  naquit  à  Brème  le  4  février  1776. 
C'est  au  Gymnase  de  cette  ville  qu'il  reçut  sa  première  éducation. 
Il  s'attacha  surtout  aux  mathématiques,  dans  lesquelles  il  fit  de  re- 
marquables progrès.  Il  montra  également  beaucoup  de  disposition* 
pour  la  physique  ainsi  que  pour  les  sciences  naturelles  en  général. 
Il  alla  à  Gottingue  en  1793  pour  se  livrer  à  l'étude  des  science? 
médicales.  L'anatomie  comparée  et  la  physiologie  eurent  pour  lui 
des  attraits  particuliers  ,  et  sa  dissertation  inaugurale,  soutenue  en 
1796,  annonça  les  réformes  qu'il  méditait  dès-lors  pour  la  second»; 
de  ces  deux  belles  sciences.  Prenant  la  physiologie  au  point  où  l'a  ■ 
vait  laissée  Haller,  il  voulait,  à  l'imitation  de  ce  grand  homme  ,  la 
présenter  au  dix-neuvième  siècle  telle  qu'elle  résultait  de  l'ensembh: 
de  tous  les  travaux  accomplis  depuis  cette  époque,  et  c'est  ce  qu'il 
aurait  fait  s'il  eût  continué  jusqu'au  bout  sa  savante  Biologie.  Reçu 


TRE  28  r 

docteur  en  1796,  Treviranus  alla  se  fixer  dans  sa  patrie  pour  y 
exercer  l'art  de  guérir.  Tout  le  temps  que  lui  laissèrent  ses  occupa- 
tions médicales,  qui  furent  nombreuses,  il  le  donnait  à  la  lecture  et 
à  l'étude  de  la  structure  et  des  phénomènes  des  êtres  organisés.  Ce 
n'était  jamais,  dit  Tiedemann  ,  que  sur  des  faits  bien  établis  qu'il 
étayait  ses  considérations  générales  et  ses  théories.  Aussi  le  nom  de 
Treviranus  restera  honoré  dans  l'histoire  de  l'anatomie  et  de  la  phy- 
siologie pour  les  nombreuses  découvertes  que  l'on  doit  à  son  talent 
d'observation  et  à  son  infatigable  activité,  aussi  bien  que  pour  l'o- 
riginalité et  la  sagacité  qu'a  déployées  son  esprit  en  fondant  ses 
théories  sur  la  vie. 

Treviranus  est  mort  le  16  février  1837. 


Disserlatio  inauguralis  medica  de 
emendandâ  physiologiâ.  Gœttingne, 
1796. 

Ueber  Nervenkraft  und  ihre  Wir- 
kungsart.  Dans  le  deuxième  cahier  du 
premier  volume  des  Archives  de  phy- 
siologie de  Reil. 

Phjsiologische  Fragmente.Hànoxre, 
1797-99,  2  vol.  in-8. 

Sur  l'influence  du  galvanisme  et  de 
quelques  agens  chimiques  sur  les  vé- 
gétaux dans  les  Archives  du  nord  pour 
Fhistoire  naturelle  et  la  médecine , 
publiées  par  Pfuff ,  Scheel  et  Rudol- 
phi,ler  vol.  Copenhague,  1800. 

Recherches  sur  l'action  de  l'opium 
et  de  la  belladone  sur  les  poumons  des 
reptiles^  avec  quelques  remarques  sur 
l'irritation  galvanique.  Même  journal, 
1800. 

Biologie  oder  Philosophie  der  le- 
benden  Natur.  Goettingue,  6  vcl. 
in-8.   1802-22. 

Resultate  einiger  Untersuchnngen 
iiber  der  innern  Bau  der  Insekten , 
dans  les  Annales  de  la  Société  des 
sciences  naturelles  de  Wetteravie ,  Ier 
vol.  deux,  cahier.  Francfort,  1809. 

Ueber  den  innern  Bau  der  Arachni- 
den,  av.  5  pi.  1  vol.  Nuremberg,  1812. 


De  protei  anguinei  encephalo  et 
organis  sensuum  disquisiliones  zooto- 
miece  cum  figuris.  IY.  4-  Goettingue  , 
18 19.  Ce  travail  est  inséré  dans  le 
quatrième  vol.  des  nouveaux  Mé- 
moires de  la  Société  royale  de  Gœt- 
tingne. 

Avec  son  frère  L.-C.  Treviranus  : 
Vermischte  Schriften  anatom.  u.  phy- 
siol.  Inhalts.  Gœttingue  et  Brème  ,  4 
vol.  in-4,  avec  3g  pi.  i8r6  à  1821. 

Cet  ouvrage,  presque  en  entier  de 
G.-R.  Treviranus,  contient  de  lui  les 
mémoires  suivans  : 

Premier  vol.  publié  à  Goettingue, 
en  18 16. 

Mémoires  sur  la  structure  interne 
des  insectes  aptères. 

Mémoires  sur  différens  sujets."  1. 
Sur  la  lumière  du  lampyris  splendi- 
dula,  2.  Observations  sur  le  système 
nerveux  de  la  grenouille ,  et  sur  quel- 
ques parties  de  cet  animal  jusque-là 
inaperçues.  3.  Recherches  sur  l'in- 
fluence du  système  nerveux  sur  la.  cir- 
culation du  sang.  4-  Sur  les  élémens 
organiques  des  corps  animaux  (ce 
Mémoire  est  traduit  dans  le  tome  21 
du  Journal  complémentaire  du  Dic- 
tionnaire des  sciences  inédic.  1825). 


sis 


TRE 


5.  Sur  les  vaisseaux  et  les  fluides  for-     sens.  Trad.  dans  le  Journal  complém. 

moteurs  des  plantes.  6.  Découver 'e  du     t.  16,  p    33 1,   1823. 

mode   de  propagation    des   conferves  Quatrième  vol.  Frênie,  182  1. 


oscillatoires. 

D.  uxième  vol.  Brème.  1817. 

Suite  des  Mémoires  sur  la  structure 
interne  des  h, sectes  aptères. 


Sur  la  relation  organique  des  ani- 
maux inférieurs  aux  animaux  supé- 
rieurs ,  et  sur  les  mouvemens  automa- 
tiques   des    élèmens    organiques     de 


Des  organes  de  nutrition  et  du  siège  certains   organes   des   mollusques    bi- 

du  sens  de  l'odorat  chez   les  insectes  ,  valves. 

et  des  Jonctions  de  la  vessie  natatoire  Beitrœge  zur  Anat.    und  Pliysiol. 

des  pois  ions      publié    précédeoiment  der   Smneswerkzeuge,    prem.     cahier 

dans  les    Annales    de    la   Société    de  (orgaues  de  la  vue),  grand  in-fol.  avec 

Wetteravie   pour    les   sciences   natu-  4  pi.  Bremen,   1828. 

relies,  trois,  vol.  pre'm.  cahier,  p.  i4?«  Sur  la  nature  de  la phlegmatia  alba 

Hanau,   1812.  dolens,  dans  les  Auuales  cliniques    de 

Troisième  vol.  Brème,  T820.  Heidelberg,  vol.    5,   p    5çj2.  Traduit 

Sur  les  différences  de  forme  et  de  par  extrait  dans  le    Bulletin   de    Fé- 

situation  des  organes    cérébraux  dans  russac,  sciences  médicales,  t.  2a. 

les  afférente*  classes  du  règne    uni-  Die  Erscheinungen  und  Gesetze  des 

mal.  Trad.  dans  le  Journal  complém.  organischen    Lebens.  2  vol.    in-8  ,  en 

du  Diction,  des  sciences  mf  die,  tomes  trois,  parties,  l83i  à  i833. 

17,  p.    216,  et  18,  p.  234,  1824.  Beit'œqe  zur  Aifklcerung  der  Er- 

Sur  le  rapport  réciproque  des   dif-  scheinung  undGesetze  des  organischen 

fér entes  parties  du  cerveau  et  du  sys-  Lebens.  Quatre  cahiers,  r 8 35-38. 

tème  nerveux  ,  dans  les  différent  de-  Premier  cahier.  Sur  la  texture  vé- 

grés  de  l'échelle  animale.  Trad.   daus  siculeuse  du  cristallin  de  l'œil  comme 

le  Journal  complémentaire,    t.    1 ,  p.  cause  de  la  faculté  de  voir  des  objets 

3,    I°i3.  simples  à  différentes  distances,  et  sur 

Sur  les  organes  cérébraux,  les  nerfs  la  structure  interne  de  la  renne, 

de  la   vie   végétative  et    sensitive  et  Deuxième  cahier.  Nouvelles  recher- 

leurs  rapports  réciproques.  Trad.  dans  ches  sw  les  élérnens   organiques    des 

le  Journal  complém. ,  t.    16,  p.    I  1  3,  corps  animaux  et  leur  composition. 

1823,  et  dans  les  Archives  de  méde-  Troisième  cahier.  Nouvelles  recher- 

cine,   1823,  t.  2,  p.  392  et  556.  ches  sur    la  théorie  de  la  vue  et  sur 

Sur  l'hippocampe.    Trad.   dans  les  la   structure  interne    de  la   rétine  de 

Archives  de  médecine,  t.  3,   p.  23o.  l'œil. 

Sur  les  nerfs  de  la  cinquième  paire,  Avec  son  frère  et  Tiedemann.  Zeit- 

considérés  comme  nerfs  des  sens.  Trad.  schrift   fur   Physiologie.    Journal    de 

dans  (e  Journal  complémentaire,  t.  i5,  physiologie,  publié  aussi  .sous  le  titrr 

P-  207,  1823,  et  par  extrait  dans  les  de:  Untersuchungen  ueber  die  Natur 

Archives  de  inédeciue,  t.  3,  p    240,  des    Menschen  ,    der    Thice    u.    der 

*»a3.  PJlunzen.   10  numéros  ou  5  vol.  in-4- 

Additions   à  l'anatomie   comparée  Heidelberg  et  Darmstadt.  1824-  1 835. 

et  à  la  physiologie   des    organes   des  Tes  Mémoires  que  G.  R.  Treviranus 


TRE 


^83 


a  fournis  à   ce  journal  sont  les  sni- 
van s  : 

Premier  vol. 

Premier  cahier,  1824. 

Sur  les  organes  génitaux  et  la  re- 
production des  mollusques,  avec  5  pi. 
Trad.  dans  le  Journal  complément, 
t.  il  ,  p.  202  et  3o7 ,  1825,  et  par 
extrait  dans  le  Bulletin  universel  de 
Férnssao,  sciences  naturelles,  t.  5, 
p.  285,  1825. 

Deuxième  cahier ,   1825. 

Sur  l'adhérence  des  ovaires  Yiux 
trompes  dans  quelques  familles  d'ani- 
maux mammifères.  Trad.  dans  le 
Journal  complément,  t.  24,  p.  i35, 
1826.  et  par  extrait  dans  le  Bulletin 
de  Férussac,  sciences  naturelles,  t.  8  , 
p.  2fio. 

Sur  la  structure  inte-ne  du  limaçon 
de  l'oreille  des  oiseaux.  Trad.  par 
extrait  dans  le  Bulletin  de  Férussac  , 
sciences  naturelles,  volume  9,  p.  87, 
1826. 

Deuxième  volume. 

Premier  cahier,  1826. 

Additions  pour  la  connaissance 
plus  complète  des  organes  génitaux  et 
delà  reproduction  des  poissons.  Trad. 
par  extrait  dans  le  Bulletin  de  Férus- 
sac,  sciences  natur.,  t.  9,  p.  355, 
1826. 

Observations  critiques  sur  des  opi- 
nions ,  des  théories  et  des  découvertes 
physiologiques  (sur  l'œil  de  lu  taupe, 
sur  la  description  du  système  nerveux 
des  guêpes,  donnée  par  Home,  dé- 
nonciation d'nn  plagiat  anatomique  ). 
Trad.  par  extrait  dans  le  Bnlletin  de 
Férussac ,  sciences  médicales  ,  t.  9  , 
p.  293,  1826. 

Deuxième  cahier ,  1S27. 

Sur  les  organes  itrinaires  et  géni- 
taux mâles  des  tortues  et  spécialement 


de  l'emys  serrata.  Trad.  par  extrait 
dans  le  Bulletin  de  Férussac  ,  science* 
naturelles,  vol.  11,  p.  334,  1827. 

Troisième  volume. 

Premier  cahier,  1828. 

Sur  le  cerveau  et  les  organes  des 
sens  de  l'opossum  didelphis  inrginiana. 
Trad.  par  extrait  dans  le  Bulletin  de 
Férussac.  sciences  naturelles  ,  t.  r  5  , 
p.  141,  1828. 

Sur  la  préparation  de  la  cice  par 
les  abeilles. 

Sur  la  circulation  des  crustacés. 
Trad.  par  extrait  dans  le  Bulletin  de 
Férussac,  sciences  naturelles,  t.  14, 
p.  383,    182S. 

Suite  aux  remarques  sur  la  repro- 
duction des  anodonres.  Trad.  par 
extrait  dans  le  Bulletin  de  Férussac, 
t.  14,  p.  370,  182S. 

Sur  la  structure  interne  dr  l'aphro- 
dite  hérissée.  Trad.  par  extrait  dans  le 
Bulletin  de  Férussac;  sciences  natu- 
relles, t.  2  1,  p.  jô'Î.  i83o. 

Sur  t  existence  d'individus  sans  sexe 
chez  les  hyménoptères  et  surtout  les 
abeilles  Trad.  par  extrait  dans  le  Bul- 
letin de  Férussac,  sciences  naturelles, 
t.  2 1 ,  p.  1 78,   1 83o. 

Quatrième  volume. 

Premier  cahier,    i83r. 

Recherches  sur  les  organes  respira- 
toires des  animaux  inférieurs. 

Sur  les  hémisphères  postérieurs  du 
cerveau  des  oiseaux  ,  des  reptiles  et 
des  poissons,  avec  4  pi. 

Sur  les  puissances  actives  du  saut 
chez,  l'homme  et  les  animaux. 

Sur  le  système  nerveux  du  scorpion 
et  des  araignées,  avec  1  pi. 

Deuxième  cahier,    i83a. 

Sur  la  génération  des  sangsues. 

Observations  et  tables  pour  l'éluci- 
dation  de  la  structure  et  de  l'action 


284 


TRE 


Sur  Vanatomie  du  nerf  facial  dans 
le  labyrinthe  de  l'oreille  des  oiseaux. 

Deuxième  cahier,   i835. 

Planches  pour  V explication  du  Mé- 
moire sur  la  génération  des  sangsues. 

Sur  les  corps  organiques  du  sperme 


des  organes  du  toucher  chez  les  ani- 
maux ,  avec  2  pi . 

Sur  le  cœur  des  insectes,  son  adhé- 
rence aux  ovaires,  et  sur  un  vaisseau 
ventral  des  lépidoptères. 

Sur  la  structure  du  nigua  (acarus 
americanus  L,,  acarus  nigua  de  Geer),      des  animaux ,  et  son  analogie  avec  le 
avec  2  pi.  pollen  des  plantes,  avec  2  pi. 

Sur  les  rapports    anatomiques  des  Sur    la  génération  du  lombric  de 

ancyles  fluviadles  (ancylus  fluviatilis'),      terre. 

avec  r  pi.  (Tiedemann,  notice  sur  Treviranus, 

to  Cinquième  volume.  traduite  dans  le  journal  Y  Expérience.) 

Premier  cahier,  i833, 

TREW  (Christophe- Jacques),  botaniste,  anatomiste  et  médecin 
distingué  et  écrivain  érudit,  naquit  à  Lauf,  petite  ville  du  pays  de 
Nuremberg,  le  26  avril  1696.  Son  père,  apothicaire  à  Lauf,  lui  en- 
seigna les  premiers  principes  de  la  botanique  et  de  la  pharmacie. 
En  1711,  il  fut  envoyé  à  l'université  d'Altdorf.  Il  y  reçut  la  licence 
en  I7i5,  et  le  grade  de  docteur  en  médecine  l'année  suivante.  En 
1717,  il  fit  un  voyage  scientifique  dans  les  diverses  parties  de  l'Al- 
lemagne, en  Suisse,  en  France  et  en  Hollande  :  puis  il  séjourna  un 
au  à  Danîzig.  En  1720,  il  alla  passer  quelque  temps  à  Kœnigsberg, 
et  de  là  il  rentra  dans  sa  ville  natale.  Après  avoir  pratiqué  quelques 
mois  à  Lauf,  il  fut  appelé  dans  le  collège  médical  de  Nuremberg. 
Sa  clientelle  et  sa  réputation  s'étendirent  rapidement.  Il  devint,  en 
1742,  membre  de  l'académie  des  curieux  de  la  nature,  et  en  1746 
il  en  fut  nommé  président.  Deux  ans  auparavant  il  avait  été  élu 
doyen  du  collège  de  médecine  de  Nuremberg.  Trew  mourut  le 
18  juillet  1769.  Ses  ouvrages  sont  assez  nombreux  et  générale- 
ment dignes  d'estime. 


Diss  inaug.  de  chylosi  fœtus,  ad' 
ditis  observationibus  anatomicis.  Alt- 
dorf,  17  i5,  in-4.  Reçus,  in  Haller's 
Dissert.  anat.  sélect.  T.  V '. 

Plantarum  Iletruriœ  rariorum  ca- 
t'ilogus.  ,  17  i5,  in-fol. 

Nachrichten  von  einer  raren  Haupl- 
wunde  ,  deren  Car  und  Section.  Nu- 
remberg, 1724,  in-4.  Fig. 

Relation  -von  der  im  Jahre  1  726  zu 
JViirnberg    verbliiheten  Alo'è   Ameri- 


cana  Clusii.  Nuremberg  ,  1727,  in-4. 
Et  in  Franfiischen  Actis  eruditis  et 
curiosis.  Samml.  6.  und  ro  (1728) . 

Vertheïdigung  der  Anutomie  in 
einer  Rede.  \  1ml.,  1 72g,  in-4. 

Wohhneynender  Vorschlag,  wie 
eine  vollstœndige ,  zuverlœssige  und 
deutliche  Abbildung  und  Erklœrung 
aller  Theile  des  menschlichenKœrpers 
hann  ausgefertiget  unddenen  Liebha- 
bern  um  einem  ertràglichen  Preis  iïber- 


TRI  a85 

lassen  voerden  ;  zur  geneiglen  Ueberle-  Observationis  de  cedro  Libani  et  et  - 

gung  erœf/net .  Ibid.,  17  33,  in-fol.  drorum  Libani  Historiée ,  seu  historiée 

Epistola   ad  D.    Albertum   Haller  pars  altéra.  Nuremberg,  1767,111-4. 

de  rvasislmguœ  salivalibus  atque  san-  Et    in   Novis.  Actis  Acad.  Nat.    Cnr. 

gui/eris.  Ibid.,  1734,111-4.  Cum   Tab.  T.  III.) 

cen.  Kurze  Abfassung   der  Ana  omie , 

Diss.  epistolica  de   difjerentiis  qui-  wie   Solche  zur    Mahlerey     erfordert 

busdam  inter  hominem  natum  et  nas~  wird.  Berlin,  176...,  in-fol. 


cendiun  bitercedentibus ,  deque  vesti- 
giis  divini  numinis  inde  colligendis. 
Accédant  tabula?  cenece  V  in  duplo , 
alterœ  variis  coloribus  illustratœ. 
Ibid,  1736,  in-4.  En  allemand,  avec 
des  additions  de  l'auteur.  Nuremberg, 
1770, in-4. 

Planta?  selectœ,  quarum    imagines 


Plantœ  rnnores ,  quas  ipse  in  horto 
domestico  coluit,  secundum  notas  suas 
examinai'itei  breviter  explicavit.  Nu- 
remberg,  1764,  in-fol. 

Tabula;  osleologicœ ,  seu  omnium 
corporis  humani  perjecti  ossitim  ima- 
gines ad  ductum  naturœ  tarn  sigilla- 
tim  quam  in  ordinaria  connexione  se- 


ad  exemplaria  naturalia  manu  pinxit  cundum  habitum  suum  externum  ma- 

G.    D.  Ehret ,  nominibus  propriis  et  gnitudine  naturali   sub  ejusdem  insli- 

notis  illustravit  C.  J.  Treu  ;  in  œs  in-  tutione  reprœsentatœ  ,    ab   Anonjmo 

cidit  et  vivis  coloribus  reprœsentavit  descriptœ ,   a  Georgio   Lichtensteger , 

/-  J.  Haid,  Decas  l-X,  Nuremberg,  sculptore,  et  Nicolao  Friederico  Ei— 


1750-1773,  in-fol. 

Librorum  botanicorum  catalogus 
I-III.  Nuremberg,  1752-1757,  in-fol. 

Cedrorum  Libani  historia,  earum- 
que  cîiaraclei  botanicus  cum  illo  La- 
ricis,  Abietis,Pinique  comparatus:  ac- 
cedit  brevis  disquisitio,  an  hœc  arbor 
sit  illa  ipsa  in  sacro  codice  prœ  omni- 
bus celeb/ata,  et  vel  aères  vel  berosch 


senberger,  pictore,  ejfictœ  et  in  publi- 
cum  editœ.  Nuremberg,  1767,  in-fol. 

Bericht  des  Collegii  medici  Nurem- 
bergensis  wegen  der  Henschrecken  (von 
1750)/  in  {Schnizlein' s)  Selectis  Nu- 
remberg. T.  t. S.  3G5-37Ô. 

Trew  a  fourni  en  outre  une  multi- 
tude de  mémoires  ou  observations  au 
Recueil  de  l'Académie  des  Curieux,  de 


dicta,   itemque  an    Grœcis  botanicis  la  nature,  et  à  la  correspondance  lit— 

fuerit  cognita.     Cum   VII  tab.   an.  téraire  de  Nuremberg. 

Nuremberg,  l'jS'],  hx-l^.Et  in  apolo-  (Nov.   act.  acad.    nat.    curios.— 

gia  et  mantissa.  Novis  Actis  Acad. Nat.  Brucker.  —  Meusel.)j 
Curios.  T.  I. 

TRILLER  (Daniel-Guillaume)  ,  l'un  des  médecins  du  dernier 
siècle  qui  eurent  la  plus  haute  réputation  d'érudition,  naquit  à 
Erfurt  le  19  février  i6g5.  Il  fit  ses  études  à  Zeitz  et  à  Leipzig,  fut 
reçu  dans  l'université  de  cette  dernière  ville  maître  en  philosophie 
en  1 7 1 5,  et  prit  le  grade  de  docteur  en  médecine  à  Halle,  l'an  1 7 1 8. 
Il  revint  alors  à  Leipzig,  où  il  commença  à  faire  des  cours 
particuliers.  En  1720,  il  fut  nommé  médecin  pensionne  à  Merse- 
bourg.  En  ï73o,  il  accompagna  en  qualité  de  premier  médecin  le 


286  TRI 

prince  de  Nassau-Saarbruck  dans  un  voyage  en  Suisse  ,  en  Hol- 
lande, en  Lorraine.  Il  fut  successivement  médecin  de  divers  princes, 
et  enfin  appelé  en  17/19  a  occuper  une  chaire  de  médecine  à  l'uni- 
versité de  Wittemberg.  Il  mourut  le  22  mai  1783. 

Triller  avait  promis  en  1720  une  édition  critique  grecque  et  la- 
tine des  œuvres  d'Hippocrate;  il  continua  à  la  promettre  pendant 
soixante  années,  et  ne  donna  jamais  rien  au-delà  du  premier  échan- 
tillon qu'il  en  avait  publié  en  l'annonçant.  C'était  un  homme  d'une 
immense  lecture,  mais  jetant  les  produits  de  son  érudition  avec  plus 
de  profusion  que  de  goût. 


Diss.  (  Pr^s.  P.  G.  Schacher)  de 
pariibus  corporis  humani  internis. 
Leipzig  ,  1  7  1  5,  in-4. 

Diss.  de  Mo/y  Homerico  detecto , 
cum  leliquis  arguments  ad  fabulam 
Circœam  pertinenàbus.  Leipzig,  1716, 
in-4. 

Diss.  inaug.  mtd.  (  Pries.  Fr.  Hof- 
maniio  )  de  puiguedine  seu  succo  nu- 
tritio  superfluo.  Halle,  1718,  in-4. 

Apologia  pro  Hippocrate ,  Atheismi 
faho    accusalo.     Rudolstadt,    17 19, 

in-4- 

Epistola  medico-critica  celeberr. 
Joh .  Fremd  supra  I.  et  II.  Hippocra- 
tis  Epidemicorum,  in  qua  simul  agi- 
tur  de  variis  efus  editionibus.  Rudol- 
stadr,  1720,  in-8. 

Httgonis  Grotii  leidender  Christus , 
ein  Traiter spiel ;  ans  dein  beygr/û^ten 
Lateinischen  Texte  in  Teutsche  Verse 
uebersetzt,  und  mit  vollstœndigen  An- 
merkungen  erlœutert  ;  auch  einern 
poedschen  Anhange  Ton  Passions- 
Andachien  begleitet.  Leipzig,  1723, 
in-8.  Nene  durchgehends  verbessertc 
Ausgabe.  Hambourg,  1748.  in-3. 

Puetische  Betrnchningen  iiber-ven- 
ckiedene  ans  de>  Natur  und  Siiterdehre 


■?.ter  Theil.  Ibid.,  1787.  ite  Anjlage. 
Ibid.,  1746.  3ter  Theil  Ibid.,  1742. 
kter  Tluil.  Ibid.,  1747.  5:er  Theil. 
Ibid.,  175*.  6  ter  Thed.  Ibid.,  1755, 
in-8. 

Commentatio  de  nova  Hippocratis 
ediùone  adornanda  ,  cui  speciminis 
loco  adjectus  est  libellus  Hippoc  atis 
de  anatome ,  com/nentario  medico- 
critico  perpetuo  itlustratus.  Leyde , 
1728,  in-4. 

Neue  jEsopische  und  moralische 
Fabeln  ,  worinnen  in  gebundener 
Rede  allerhand  erbauliche  sittinlehien 
und  nùtzliche  Lebcnsregeln  Torgelra- 
genwerden.   Hambourg,    1740,  in-8. 

Succincta  commentatio  de  Pleuri- 
tide  rj'usque  enrauone  ;  adjeciis  si- 
mul X  singularibi.s  pleuriticorum  his- 
toriis.  Francfort-sur- le-Mein  ,  1740, 
in-8. 

Observatiouum  crituarum  in  varios 
Grœcoset  Latinos  auciores  Libri qua- 
tuor. Francfort-sur-le-Mein  ,  174*» 
in-8. 

Hesychianarum  emewlatioiiuin  cri- 
ticartim,  ad  Joannem  Alberti,  l^extci 
Hesychiani  eduorem  et  re-titutor-in 
diçnissiiniim ,   Theologum  ac  Phdolo- 


hergenommene  Maitrien  ;  nebst   eini-  gnm    apud  Batuvos  prœstantissiinum. 

gen  Uebersetzungen  und  veimischten  Ibid.,  1742,  in  8. 
Gedichten.    ister    Theil.    Hambourg,  Der  Sœsischche  Prinzen-fiaub,oder 

1725.  île  Auflage.  Hambourg,  1739,  der  wohlverdiente  Kœhler;  einGeduht 


TRI 


287 


in  4  B'ùchern.  Mit  Kupfern.  Francfort, 
1743,  in-8. 

Progr.  de  veterum  chirurgorum 
arundinibus  atque  habenis  ad  artus 
mate  fumos  confit  mandos  adhibitis 
occasiotie  loci  cnjusdam  Suetoniani. 
Witteniberg,  1749,  in-4. 

Diss.  de  famé  Iethali  ex  cal'osa 
oris  ventriculi  augustia.  Wilteuiberg  , 
1750,  in-4. 

Progr.  de  clysternm  nutrientium  an- 
tiquitate  et  usa.  Witteuiberg  ,  1750, 
in-4. 

Progr.  de  Pityriasi  vesicœ  ad  coi  • 
ru  plu  m  quemdam  Cœlii  Aureliani  lo- 
cuin  illustranduin  et  cmendandum. 
Witteniberg,  1750,  in-4. 

Exercitatio  alera  plenior  ad  locuin 
queindum  Sueionii  in  vita  Augusti  de 
remedio  hubeuarum  atque  arundtnum, 
in  qua  probubilis  ista  emendatio 
novis  arguinentis  valide  confv  matitr 
et  afrivolis  nuperi  cnjusdam  auversarii 
pseudonymi  {Springsfeld}  solide  vin- 
dicatur.  Francfort  -  sur-  le  -  Mein  , 
1751,  in-4. 

Diss.  inaug.  de  specificorum  sic 
dirtorum  remediornm  dubia  jide  et 
ambiguo  efftctu.  Auct  et  Resp  J.  J. 
Klunge.  Witteniberg,  175  1,  in-4. 

Diss.  de  pleut  itide  œstiva  ,  rai  ius 
occurrente.Whlemlterg,  1752,   in-4. 

Diss.  de  nocivâ  cancri  inveterali 
exsùrpatione ,  novis  exemplis  demons~ 
irata.  Witteniberg,   1752,  in-4. 

Diss.  de  Hippocrads  studio  anato- 
mico  singulafi.  Wittcmberg  ,  1754, 
in-4. 

Progr.  de  gibbo  ex  m-phritide  po- 
tins ,  qtiam  ex  phrenitide,  orto  ,  ad 
Hippocratem  atque  Cœl.  Aiueliaiuim 
illustranduin  et  emendandum.  Wit- 
teniberg, î  754 ,  in  4- 

Diss,  de  vtritaté  Paradoxi  ffippo* 


cratici  ,  nullam  medicinam  interdum 
esse  optimum  medicinam.  Witteniberg, 
1754,  in-4. 

Progr.  de  scarificationc  et  ustione 
uculorum.  Wittcmberg,  1754,  in  4. 

Piogr.  de  scanficatione  oculorum 
historia  ,  antiquitate  et  origine.  Wit- 
teniberg, 1754,  in-4. 

Ehrengedachtniss  der  sel.  Frau 
Hofnethin  Maria  Henriette  Triller, 
gebohrne  Thoinœ.  Hambourg,  1764, 
in-8. 

Diss.  de  regitnine  gravidarum  et 
puerperurum.  Wittcmberg  ,  1757  , 
in-4. 

Progr.  de  temediis  veterum  cosme- 
licii  eouiinque  noxis.  Witteroberg  , 
1757,  in-4- 

Progr.  in  locutn  Plinii  Ltbri  PII, 
cap.  5o,  de  tnoibo  per  supiemiam 
mori.  Witteiuberg,  1707,  in-4. 

Diss.  de  cor  icis  Peruviani  nsu  se- 
nibus,  gruvidis  et  infuntibus  salutari. 
Witteniberg,  X758,  in-4. 

Diss.  de  tumoribus  singularibus  a 
mensium  suppression obertis.  Witteiu- 
berg, 1758,  in-8. 

Progr.  quo  vilain  et  memoriam 
Tiaug.  Balth.  Ckr.  Stenzelii  d.  i5 
Nov.  1757  defuncti,  civibus  et  poste~ 
ritati  commendut.  Witteniberg,  4  758, 
in-4. 

Progr  de  mensibus  per  tiares  Leo- 
nidas  fdiœ  erumpentibus  ab  impru- 
deuti  autein  medico  eu  m  ipsius  intérim 
i/i/eltci.errtp/essii.Willemheig,  i-j5q, 
in-4. 

Progr.  de  vino  medico  hypochon- 
driacis  salutari.  Wilteuiberg,  1760, 
in-4 

Witteniberg  im  Feucr,  den  \Zten 
October    1760,  in  4. 

Diss.  de  Tabaii  ptarmici  abusu  , 
ceu  atroçis   affectus   ventriculi  alio; 


a88 


TRI 


Tumque  morborum  causa. WiUe.mherg, 

1761,  in-4. 

Diss.  de  morte  subita}  ex  tiimio  *vio- 
larum     odore    oborto.    Wittemberg  , 

1762,  in-4. 

Progr.  de  macie  corporis ,  ex  ob- 
sidione  contracta  ,  ad  quemdam  Ga- 
leni  locum ,  a  rnagnis  criticis Jrustra 
tentatum  ,  illustrandum  et  vindican- 
dum.  Wittemberg,  1763,111-4. 

Dispensatorinm  pharmaceuticum 
universale ,  sive  Thésaurus  medica- 
mentorum  tam  simplicium  quant  com- 
positorum  locupletissimus ,  ex  omnibus 
dispensatoriis  ,  quotquot  haberi  potue- 
runt ,  permultisque  aliis  libris  de  ma- 
teria  medica  ac  remediorum formules, 
et  celeberrimorum  denique  medicorum 
tum  recentiorrun  ,  operibus  congestus , 
digestus  ,  et  variis  observadonibus 
practicis  selectioribits  instructus . 
Francfort-sur-le-Mein ,    1764,  in-4. 

Diss.  de  hœmorrhoidum  Jluxu  mine 
salutari ,  nunc  noxio.  Wittemberg  , 
1764,  in-4. 

Diss.  de  morbo  cœliaco  Corn.  Celsi. 
Wittemberg,  1765,  in-4. 

Progr.  de  planta  quadam  venena- 
ta,  ejusque  furioso  cjfectn  Aijpocoujjvv) 
copiis  Antonianis  olim  exitiali,  ad  il- 
lustrandum locum  Appiani  in  Parlhi- 
cis.  Wittemberg,  1765,  in-4. 

Progr.  de  mira  natura:  solertia  in 
reparandis  damnis  corpori  animato 
illatis.  Wittemberg,  1766,  in-4- 

Progr.  de  febre  miliari,  potissimum 
feminarum  ,  priscis  medicis  haud  in- 
cognito ;  ad  queedam  Hippocratis  loca 
illustranda.  Wittemberg,  1766  ,  in-4. 

Gepriifte  Inoculation  ;  ein  Gedicht 
mit  nœthigen  Anmerkungen  und  Zu- 
sœtzen  erlœutert.  Francfort-sur-le- 
Mein,  1766,  in-4. 

Opuscula  medica  ac  medico-philo- 
logica  antea  sparsim  édita,  nunc  au- 


tem  in  unum  collecta  atque  digesta , 
ab  auctore  ipso  prius  recognita,  aucta, 
castigata ,  et  emendata  ,  curavit  et 
prœjatus  est  Carolus  Christ.  Krause. 
Volumen  I.  Francfort  et  Leipzig, 
1766.  Vol  II.  Ibid.,  1766.  Vol.  III. 
edidit  ipse  auctor.  Ibid.  ,  1772, 
in-4. 

Diss.  de  fallacia  examinis  chemici 
in  exploranda  intima  thermarum  na- 
tura. Wittemberg,   1767,  in-4. 

Exercitationes  duœ ,  de  vespertina 
morborum exacerbatione,  et  vespertina 
morborum  curatione ,  dicino  Christi 
miraculo  peracta.  Wittemberg,  1768, 
in-8. 

Gedicht  von  den  V erœnderungen 
in  der  Arzneyhunst.  Wittemberg, 
1768, in-4. 

Diss.  de  horrore  in  febribus  exan- 
tkematicis ,  preesertim  variolis,  signo 
plerumque  lethuli.  Wittemberg,  17  5g, 
in-4. 

Diss.  de  morbis  pubertate  solutis. 
Wittemberg,   1770,  in-4- 

Diss.  de  sordidis  et  lascivis  reme- 
diis  antidjsentericis  vitandis.  Wit- 
temberg,  1770,  in-4. 

Progr.  de  ingenti  dijjerentia  vomi- 
carum  opertarum  et  apertarum.  Wit- 
temberg,  1770,  in-  4- 

Progr.  de  senilibus  morbis  ;  diverso 
modo  a  Salomone  et  Hippocrate  des- 
criptif atque  inter  se  comparatis.  Wit- 
temberg, 1771,  in-4» 

Diss.  de  tumoribus  subitis,  a  dysen- 
teria  intempestive  suppressa  obortis. 
Wittemberg,  177 1,  in-4. 

Diss.  de  morbis  puerperio  solutis. 
Wittemberg,  1772,  in-4. 

De  variis  veterum  medicorum  ocu- 
larium  collyriis ,  quorum  memoria  in 
priscis  lapidibus  et  scriptis  adhhc  su- 
perest.  Wittemberg,  1772,  in-4. 

Diss.  de   diversis  crsrotorum   If  dis 


a  medico  clinico  probe   observandis. 
Wittemberg,   17  73,  in-4. 

Diss.  de  suspecta  opii  ope  in  plcu~ 
ritide  curanda.  Wittemberg,  1774  » 
111-4. 

Clinotechnia  medica  antiquaria  ,  s. 
de  diversis  œgrotorum  lectis  secundum 
ipsa  varia  morborum  gênera  conve- 
nienter  instrutndis  commentarius  me- 
dico-criticus ,  cum  indice  rerinn  me- 
morabdium  locupletissimo.  Francfort 
et  Leipzig,  1774»  in-4« 

Diss.  di  tnirando  cordis  vulnere 
pose  XIV  demnm  dies  lethali.  Franc- 
fort et  Leipzig,  1775,  in-4. 

Progr.  in  legem  XVI .  §  7.  Dig.  de 
publïcanis  et  vectigalibus.  Francfort  et 
Leipzig,  1777,  in-4. 

Diss.  de  dulcedinc  œgrotorum.  ama- 
ri plerumque  eventus prœnuncia. Franc- 
fort et  Leipzig,  1777, in-4- 

Belehrung ,  wie  es  anzufangen,  ein 
hohes  Alter  zu  erlangen.  Francfort  et 
Leipzig,  1783,  in-8.  Et  sons  ce 
titre  :  Diaetetische  Lebensregeln,  oder 
Belehrung  ,  (vie  es  anzufangen  ,  ein 
hohes  Alter  zu  erreichen.  Francfort- 
snr-le-Mein,  1783,  in-8. 

Progr.  I-III  de  publicanis  et  vecti- 
gahbus.  Witteinberg ,  1778,  1779, 
in-4. 

Progr.  de  singulari  olei  atque  inni 
EMU  in  vulneribus  féliciter  curandis  , 
ad  locum  Lucce  X,  34»  Wittemberg, 
1778,  iri-4. 

Observatio  exhibais  tiovam  Lolli, 
Francomœ   Deastri  ,   explicationem  ; 


TRI  289 

in  Miscett.  Llpsiensibus.  T.  IX.  p. 
1 75-181.  — De  eo ,  qui  a  ceramii 
equo  graviter  delapsus  est  ;  hoc  est  : 
Exercitatio  in  locum  ex  IV  epidem. 
Hippocratis  libro;  ubi  sententia  feriur 
super  correctione  Reinesii  a  Cl.  D. 
Sdimiedero  nuper  adserta  et  appro- 
bata;  ibid  T.  X,  p.  ii8-i3i. 

Observationes  philologicœ  in  no- 
vum  Testamentum  ;  in  fVolJii  curis 
exegeticis. 

Notœ ,  conjectura;  et  emendationes 
ad  Aretœum  Cappadocem  ;  in  edi- 
lione  Boerhaaviana.  (Leyde  ,  1731  , 
in-fol.) 

Epistolœ  medicœ  duœ  de  anthra- 
cibus  et  variolis  veterum;  in  Hahnii 
Tractatu  :  carbo  pestilens  a  carbun- 
culis  sive  variolis  veterum  distinctus. 
(Breslau,  1736,  in-4.) 

Emendationes  et  observationes  in 
Juliani  Cœsares  ;  in  editione  gothana 
1736. 

Emendationes  et  observationes  in 
Aeliani  librum  de  natura  animalium. 
Londres,  1736. 

Notœ  ad  Anonyini  Introductionem 
anatomicam  ;  grœce  et  latine  ,  etc. 
Leyde,  1744,  in-8. 

Exercitatio  medico-philologica  de 
mirando  lateris  cordisque  Christi  vul- 
nere  atque  effuso  inde  largo  sanguinis 
et  aquae  profluvio  ;  in  Grimer  com- 
ment, de  Dœmoniacis.  Iéna  ,  177J  , 
in-8. 

(Bœrner.  —  Baldinger. —  Meusel.) 


TRINCAVELLA  (Victor),  médecin  savant  et  philologue  distin- 
gué, l'un  des  restaurateurs  de  la  médecine  grecque,  naquit  à  Venise 
en  1496.  H  fit  ses  études  littéraires  et  philosophiques  à  Padoue,  et 
commença  ses  études  médicales  dans  la  même  université  ;  il  alla 
ensuite  les  achever  à  Bologne.  Après  sept  ans  de  séjour  dans  cette 
ville ,  il  s'en  retourna  à  Padoue,  où  il  prit  le  bonnet  doctoral,  el 


19 


a  90  TRN 

alla  se  fixer  dans  sa  -ville  natale.  Peu  après  il  fut  chargé  de  suppléer 
le  professeur  qui  occupait  à  Venise  la  chaire  de  philosophie.  Bien- 
tôt sa  réputation  de  médecin  habile  autant  qu'érudit  grandit  au 
point  d'éclipser  les  plus  grandes  célébrités  contemporaines.  Il  ob- 
tint dans  la  pratique  et  le  professorat  les  plus  grands  succès 
auxquels  un  homme  put  prétendre,  et  fut  comblé  d'honneurs  et 
de  richesses.  Trincavella  mourut  en  1 568,  âgé  de  72  ans. 

Quœstiones  très  de  reactione  juxta  Consilia    medica.     Bâle  ,    1587  , 


doctrinain  Aristotelis  et  Averrhois, 
Padoue,  i556,  in-8. 

Quœstio  de  venâ  secandâ  in  pleu- 
rhide  et  aliis  viscerum  internoruni  in- 
flanimationibus.  Padoue,  i563  , 
in-8 . 

An  in  morbi  initio  antè  concoctio- 
nem  purgare  tune  solhin  liceat ,  cùm 
materia  lurget.  Padoue,  1567,  in-8. 


in-fol. 

Controversiarum  medicinalium prac- 
ticarum  libri  IV '.  Francfort,  161 7  , 
in-4- 

De  cognoscendis  curandisque  mor- 
bis  ta  m  externis  ijuàm  internis,  opus 
élaborât  issimum.  Bâle,  1607  ,  in-8. 
Ibid.,  1629,  in-8. 

Commenlarii  in  Galenum  de  com- 


De  usu  et  compositione  medicainen-  positione  medicamentorum  et  in  pro- 

torum  libri  IF.  Weimar,  i5^i,  in-4.  gnostica  Hippocratis. Ulm,  1676,  îd-4. 
Bâle,  i57r,  in-8.  Les  œuvres  de  Trincavella  ont   été 

Explanationes  in  Galeni   libros  de  réunies     avec     les     observations    de 

diffarintiis  febrium.    In   priorem    li-  Welsch  ,  sous  ce  titre  : 


Opéra  omnia  ,  partira  ex  diversis 
editionibus ,  in  unmn  collecta  ,  partùn 
nunc  primurn  in  lueem  emissa.  Lyon, 
i586,  in-4.  Ibid.,  1592,  in-4.  Venise, 
1599, in-4. 


bruin  de  arte  citraudi  ad  Glauconem. 
Tiactatus  de  fibre  pestilenti.  "Venise  , 
i575,  in-fol. 

Prœlecliones  de  ratione  curandi 
omnes  corporis  humani  affictus,  in 
AH  libros  distinciœ.  Venise,  i575, 
in-fol. 

TRKKA  DE  KRZOWITZ,  né  àTabor,en  Bohême,  le  16  octobre 
1739,  fit  ses  études  médicales  à  l'université  de  Vienne.  Van  Swieten 
le  nomma,  en  176g,  assistant  à  l'hôpital  militaire  de  Vienne.  Trnka 
fut  promu  au  doctorat  en  1770  ;  la  même  année  il  fut  nommé  pro- 
fesseur d'anatomie  à  l'université  de  Tyrnau,  qui  fut  transférée,  en 
i784,àPesth.  Il  mourut  le  12  mai  1 791.  Compilateur  extrêmement 
laborieuXjTrnka  a  composé  douze  monographies  sur  des  sujets  inté- 
ressans,  dans  lesquelles  il  a  prétendu  résumer  l'ensemble  des  connais- 
sances qu'on  pouvait  déduire  des  observations  de  tous  les  temps  et 
de  tous  les  pays.  S  il  n'a  pas  atteint  complètement  le  but  important 
mais  pénible  qu'il  s'était  proposé  ,  il  a  du  moins  rendu  la  tâche 
moins  difficile  pour  ses  successeurs  en  mettant  à  leur  disposition  les 
fruits  de  ses  laborieuses  recherches. 


Diss.  inaug.  medica  de  morbo  coxa- 
rio.  Vienne,  1770,  in- 8. 

Historia  Jebrinm  intermittentiwn , 
omnis  œvi  observata  et  inventa  illus- 
triora  medica,  ad  has  febres  perti- 
nentia,  complectens .  Vienne,  1775, 
in-8. 

Comment arius  medicus  de  tetano  , 
plus  quam  dncentis  clarissimorum  ob- 
servationibus ,  nec  non  omnibus  hac- 
tenus  cognitis  adversus  tetanum  reme- 
diis  instructus.  Vienne,  1777,    in-8. 

De  diabète  commentarius.  Vienne, 
1778,  in-8. 

Historia  cophoseos  et  Baryecoiœ. 
Ibid.,  1778,  in-8. 

Historia  arnauroseos  (  omnis  œvi 
observata  medica  conlinens.  Vienne, 
1781,  in-8. 

Historia  leucorrhoœ  ,  omnis  œvi 
observata  medica  continens.  Vienne, 
1783. 


TRO  291 

Historia  ophthalmiœ ,  omnis  œvi 
obser  vata  medica  continens.  Vienne  , 
1783,  in-8. 

Historia  cardialgiœ  hecticœ,  omnis 
œvi  observata  medica  continens. 
Vienne,  1787,  in-8. 

Historia  rachitidis  ,  omnis  œvi  ob- 
servata medica  continens.     Vienne, 

1787 ,  in-8. 
Historia    tympanitidis ,   omnis   œvi 

observata  medica  continens.  Vienne, 

1788,  in-8. 
Historia    hœmorrhoidum  ,     omnis 

œvi  observata  medica  continens. 
Vol.  I .  Operis  posthumi  editionern 
procuravit  Franc.  Schraud.  Vienne, 
1794.  vol.  II  et  III.  Vienne,  1793, 
in-8. 

Abhandlung  von  den  Lungenstei- 
nen  ;  in  Mohrenheim's  JVienerischen 
Bejtrœgen  zur  ArzneyAunde.  B.  II. 
173-211  (1781). 


TRONCHIN  (Théodore),  praticien  fort  renommé ,  naquit  à  Ge- 
nève en  1709,  d'une  famille  originaire  de  Provence,  qui  avait 
été  obligée  de  s'expatrier  pour  cause  de  calvinisme.  A  dix-huit 
ans,  Tronchin  quitta  Genève  pour  aller  à  Londres,  près  de 
lord  Bolingbroke  ,  qui  était  allié  à  sa  famille.  L'illustre  an- 
glais lui  conseilla  d'embrasser  la  carrière  de  la  médecine,  et 
l'envoya  à  Leyde ,  avec  des  recommandations  pour  Boerhaave. 
Ce  fut  par  les  conseils  de  ce  dernier  que  Tronchin,  après  avoir 
été  promu  au  doctorat,  alla  se  fixer  à  Amsterdam.  Avec  l'appui 
de  son  maître  et  la  faveur  du  beau  sexe  qui  l'entoura  toute 
sa  vie,  il  parvint  en  peu  de  temps  à  se  former  une  brillante 
clientelle;  il  devint  inspecteur  du  collège  des  médecins  et  épousa 
une  petite  nièce  du  grand  pensionnaire  Jean  de  VVit.  Après  l'éta- 
blissement du  stathoudérat  héréditaire,  Tronchin  quitta  Amster- 
dam pour  se  retirer  à  Genève.  La  pratique  de  l'inoculation  dont  il 
se  déclara  l'un  des  premiers  le  zélé  partisan  contribua  encore  à 
agrandir  sa  célébrité.  Il  fut  bientôt  rinoculateur  le  plus  renommé 
de  l'Europe,  et  les  princes  se  disputèrent  en  quelque  sorte  l'avan- 
tage de  le  posséder  près  d'eux.  Après  avoir  résisté  longtemps  aux 
offres  brillantes  qu'on  lui  faisait  pour  l'appeler  et  le  fixer  hors  de 


292  TRO 

sa  patrie,  il  finit  par  céder  aux  instances  du  duc  d'Orléans,  dont 
il  devint  le  premier  médecin  en  1766.  Il  fut  alors  dans  la  capitale 
de  France  le  médecin  à  ia  mode ,  et  les  trésors  affluaient  pour 
ainsi  dire  dans  ses  mains.  Il  en  fit  le  plus  noble  usage  ;  son  iné- 
puisable bienfaisance  en  fit  toujours  deux  parts,  la  plus  forte  pour 
les  malheureux,  la  plus  petite  pour  lui-même.  Cet  homme  hono- 
rable mourut  le  3o  novembre  1781.  Le  seul  ouvrage  qu'il  ait 
composé  ne  saurait  lui  donner  la  réputation  d'auteur  distingué , 
mais  on  peut  aisément  s'en  passer  quand  on  a  comme  lui  mérité 
celle  d'homme  de  bien. 

De  colicâ  pictonum.  Genève,  17^7,  in-8. 

TROSCHEL  (Henri),  ne  nous  est  connu  que  comme  auteur  des 
ouvrages  suivans : 


Betrachtungen  iïberdie  Bestimmun- 
gen  des  UngVùcMichen.  Francfort-sur- 
l'Oder,  1753.  in-4. 

Epistolœ  de  observationibus  medici 
cegroli.  Francfort-snr-1'Oder ,  1754» 
in-4- 

Diss.  inaug.  de  morbis  ex  alieno 
situ  partium  ab  do  mi m s.  Francfort-sur- 
l'Oder,  1754,  in-4. 

Diss.  de  morbis  ex  situ  alieno  uteri 
quacunqne  fœminali  epocha.  Pragae  , 
1760,  in-4- 

Aïïgemeine  Bemerlungcn  ùber  die 
Tœplitzer  Wasser  zur  nœthigen  iVVz- 
chricht  der  Kurgceste ,  ■von  dem  der- 
mahligen  ordentl.  Arzte  dièses  Ortes. 
Greitz,  1761,  in-8. 

Nothwendige  Nachricht  von  dem 
wahrhaften  Bœhmischen  Bitterwasser, 
Saydtschùtzer  Ursprungs  ans  dem 
Hochbetscher  Berge.  Leameritz,  1761, 
in-8. 

Erforderliche  Nachrichten  von  dem 
Tiiliner  Saucrbntnnen ,  nack  der  neues- 


ten  Aufsuchung  des  wahren  reinen 
Quellwassers.  Pirna  ,  1762,  in-8. 

Allgemeine  Nachricht  von  dem 
verschiedenen,  Minera  Iwassern  ,  Sal- 
zen  ,  Pulvern  und  Balsam  der  Bihner 
Gegend.  Leameritz,  1762,  in-fol. 

Tœplitzer  Nachricht  von  der  dasi- 
gen  Einrichtung  mit  den  mineralis- 
chen  Wassern  ,  Salzen ,  Pulvern  und 
andern  Produchten.  Ibid  ,  176a, 
in-fol. 

Mémoire  pour  servir  à  l'histoire 
des  eaux  de  Tccplitz.  Dresde,  1762; 
in-8. 

Expeiientiœ  rationes  et  auctoritates 
de  dosi  et  viribus  radicis  contrayervœ, 
ad  ductu/n  obsereationis  clinicœ.  Var- 
sovie, 1 7^7,  in-8. 

Observationes  clinicœ  ad  ductum 
meditationum  in  nosocomio  generali. 
Varsovie,  Fasc.  1.  Ibid,  1767. — 
Fasc.  II.  Ibid,  1768,  in-8. 

(Mensel .  ) 


TROTTER  (Th.),  docteur  en  médecine,  membre  de  la  société 
royale  d'Edimbourg,  chirurgien  de  la  marine,  et  enfin  médecin  de 
la  flotte  sous  le  commandement  de   l'amiral  lord  Howe,  mourut 


TRT  293 

le  i5  février  1781.  On  lui  doit  deux  ouvrages  intéressans ,    sur  le 
scorbut  et  sur  l'ivresse. 


Observations  on  the  scurvy;  with  a 
review  of  the  théories  lalely  advanced 
on  that  disease  on  the  opinion  of  Dr, 
Milman,  refuted  from  practice.  Edim- 
bourg, 1785,  in-8.  id.  édition,  enlar- 
ged.  1792,  in-8. 

De  Ebrietnte  ejusque  effectibus  in 
corpus  humanurn.  1788,  in-4. 

A  review  of  the  médical  départ- 
ment  in  the  British  JVavy  ;  with  a  me- 
thod  of  reform  proposed.  Londres , 
1790,  in-8. 

Médical  and  chemical  essays  ;  con- 
taining  additional  observations  on 
Scurvy;  with  cases  and  miscellaneous 
facts ,  in  reply  to  Dr.  Beddoes  and 
others  ;  case  and  dissection  of  a  blue 
boy  ;  communications  from  New  South- 
fValcs  on  Scurvy;  on  preserving  waler 
pure  and  sweet  in  long  voyages,  etc.  c. 
Londres,  1795,  in-8.  id  edit.  1796  , 
in-8. 

Medica  Nautica  ;  an  essay  on  the 
diseases  of  seamen  ,  comprehending 
the  history  of  health  in  his  majesty's 
fleet,  under  the  command  of  Richard 
earl  Howe  ,  admirai.  Londres,  1797, 
in-&.Vol.  7/1799;  vol.  III,  compre- 
hending the  health  of  the  channel 
fleet  for  the  years  1799,  1800  and 
1801.  Londres,  i8o3,  in-8. 

Suspiria  Oceani  ;  a  monody  on  the 
latc  earl  Howe.  Londres,  1800  . 
in-4. 


An  essay,  médical,  philosophical 
and  chemical,  on  drunhness ,  and 
ils  effects  on  the  human  body,  Lon- 
dres, 1804,  in-8.  btk  édition  1812; 
traduction  du  traité  De  ebrietate,  etc. 

A  proposai  for  destroying  the  fire 
and  choak  damps  of  coal-mines ,  and 
their  production  explained  on  the 
principles  of  modem  chemistry ;  ad- 
dressed  to  the  owners  and  agents  of 
coalworks.  Londres,  i8o5,  in-8. 

A  second  address  to  the  owners 
and  agents  of  coal-mines ,  on  des- 
troying the  fire  and  choak  damps,  in 
confutation  of  two  pamphlets  lately 
circulated  in  the  neighbourhood  of 
JVewcastle.  Londres,   1806,  in-8. 

A  view  of  the  nervous  tempéra- 
ment ;  btîng  a  practical  inquiry  into 
the  increasing  prevalence  ,  préventions 
and  treatment  of  those  diseases  com- 
monly  called  nervous,  bêlions,  stomach 
and  liver  complaints  ,  indigestion  , 
low  spirits,  etc.  Londres,  1807,  in-8, 
id  édition  1808,  in-8.  Zdedit.  1812, 
in-']. 

The  noble  Foundling  ;  or,  the  her- 
mit  ofthe  Twerd;  a  tragedy.  Londres, 
1812, in-8. 

Trotter  a  fourni  divers  articles  au 
Médical  journal  et  à  d'autres  recueils 
périodiques. 

(Reuss.  —  Rob.  Watt.) 


TRYE  (C.  B.),  chirurgien,  né  à  Glocester  en  1757,  est  auteur 
de  quelques  ouvrages,  peu  étendus,  mais  qui  ne  sont  pas  sans 
mérite. 

Remarks  on  the  nature  and  treat-      Gloucester  ,    17S4,    in-4.    Londres 
ment  of  rnorbid    rétentions  of  urine.       1785,  in-8. 


a94  TUR 

A  review   ofJesse  Foote's  observa-  wornen.  Londres,     1802  ,    in-4.  fig. 

lions   on    the    new   opinions   0/  John  Essay  on  some  of  the  stages  of  the 

Hanter  in  his  trealise  on  the  •venereal  opération    of  cutting  for  the    stone „• 

disease.  Londres,  1787,  in  8.  illustrated  with    an   engraving.  Lon- 

An    essar  on  the   swelling   of  the  dres,  18  n,  in-8. 

lower   extremities  incident  to  lying-in  (Renss.  —  Rob.  Watt.) 

TULP  ou  TULPIUS  (Nicolas),  excellent  observateur,  naquit  à 
Amsterdam  le  1 1  octobre  i5y3,  de  Pierre  Dira,  dont  il  changea  le 
nom  pour  celui  de  la  maison  qu'il  habitait,  et  qui  était  connue 
sous  celui  de  Tulp.  Il  commença  ses  études  médicales  sous  un  chi- 
rurgien, et  les  continua  à  l'université  de  Leyde.  Reçu  docteur,  il  se 
fixa  à  Amsterdam  et  y  pratiqua  son  art  avec  la  plus  grande  distinc- 
tion pendant  cinquante-deux  ans.  Il  fut  aussi  pendant  un  demi-siècle 
conseiller  delà  ville  ,  et  rendit  de  grands  services  à  ce  titre.  On  le 
vit,  à  l'âge  de  soixante-dix  huit  ans,  animé  du  plus  ardent  pa- 
triotisme, réchauffer  le  courage  de  ses  concitoyens  prêts  à  céder 
aux  armes  victorieuses  de  Louis  XIV,  les  pousser  aux  derniers 
eiforts  de  la  résistance  et  sauver  sa  patrie. 

Tulp  nous  a  laissé  un  excellent  recueil  de  faits  choisis  parmi 
ceux  qu'il  avait  recueillis  dans  sa  longue  expérience. 

Observationum  medicarumlibri III.  1785,  in-12.  Leyde,  1716,  in-10. — 
Amsterdam  j  1641  ,  in-12.  Ibid.  ,  Les  éditions  postérieures  à  celle  de 
i652,in^i2.  Ibid,  1572, in-12.  Ibid.,      i652  contiennent  quatre  livres. 

TURNBULL  (William),  chirurgien  de  la  marine ,  membre  de 
la  société  de  médecine  de  Londres,  a  écrit  divers  opuscules,  entre 
lesquels  on  remarque   celui  relatif  à  une  grossesse   extra  utérine. 

An  inquiry  into  the  origin  and  an-  to  by  ruptures.  Londres,  1768,  in-8. 

tiquitj  of  the  lues  venerea,wilh  obser-  1802,  in-12. 

cations   on   its  introduction   and  pro-  A  case   of  extra- utérine  gestation 

gress  in  the  Islands  of  the  South  Sea  :  of  the    ventral  Aind;    including    the 

to  which  is  added,    a   short  view  of  symploms  of  the  patient  frorn  the  ap- 

the    remédies    recomrnended    in    that  pearences  upon   dissection.   Londres  , 

distemper  froin  its  fust  appearance  in  1791,    in-fol.     With  four  plaies.  Et 

Europe.  Londres,  1786,  in-8.  dans  les    memoirs   of  med.    soc.    III 

A  treatise  on  chirurgical  diseases  ,  176.  1792. 

and  on    the    opérations    required    in  4  case  of  encysted  tumour  succc.<s- 

their  treatment ;  from    the  french  of  f  ully  treated  by  electricitr.  Ib.  p.  5 5  H. 

Mess    Chopart  and  Desault  ;  with  an  A  case   where   ihe  small-pox    was 

introduction  ,  index,  notes  and  obier-  communicated  from  the  mother  to  the 

valions.  Londres,  1797,  2  vol.  in-8  child  in  utero. Ib.  IV.  p.  364,  179$. 

A  few  gênerai  rules    and   instruc-  (Renss.  —  Rob.  Watt.) 
lions  ,  very  necessary  to  be  attended 


TYS  295 

TURNER  (Danifx)  fut  d'abord  chirurgien  et  prit  ensuite  le  titre 
de  docteur  en  médecine.  II  devint  membre  du  collège  royal  des 
médecins  de  Londres.  Ecrivain  assez  laborieux ,  il  travailla  sur 
des  sujets  variés,  mais  c'est  surtout  par  ses  ouvrages  sur  les  mala- 
dies de  la  peau  et  les  maladies  vénériennes  qu'il  s'est  fait  con- 
naître. 

A  remarkable  case  in  snrgery  of  an  Summary  of  the  ancient  writers  on 

uncommon  fracture    and    dépression      the  venereal  disease.   Londres,  1739, 
of  the    skull   in    a  child    abont     six      in-8. 


years ,  accompanied  wiih  a  large 
aposterne  upon  the  brain  ;  with  obser- 
vations and  reflections  thereon.  Lon- 
dres, 1709-12. 

Treatise  on  the  diseases  incident  in 
the  s/cin.  Londres,  1714.  in-8.  1726; 
in-8.  Londres,  1731  ,  in-8.  Trad.  en 
français.  Paris,  1743,  in-12,2  vol. 

The  art  0/  surgery.  Londres,  1722. 
1725,  2  vol.  in-8. 

On  the  force  of  the  mother's  ima- 
gination on  the  fœtus  in  utero.  Lon- 
dres, 1726,  in-8. 

Practical  treatise  on  the  venereal 
disease.  Londres,  1727,  in-8. 

The  force  of  the  mo'.her's  imagina- 
tion  still  further  considered  ,  by  way 
of  reply  to  Dr.  B's  (Blondel)  book. 
Londres,    1730,  in-4- 


A  discourse  concerning  fevers.  3d. 
edit.  Londres,  1738,  in-8. 

Further  observations  on  the  vene- 
real disease.  Londres,  1739,  in-8. 

Observations  on  a  maid  who  dieâ 
of  anascites.  Phil.  Trans.  1694.  Abr. 
111, p.  606. 

Of  a  woman  hydropic  in  the  exter- 
nat coat  of  the  utérus.  Ib.  p.  607. 

On  the  bite  of  a  mad  dog.  Ibid, 
p. 607. 

Two  cases  of  insects  voided  by  the 
urinary  passages. Va.  171b.  Abr.  VII, 

p.     17.5. 

Whole  works.  1732  ,  2  volnmes 
in-8. 

(Rob.  Watt.) 


TYSON  (Edouard),  zootomiste  distingué ,  naquit  dans  le  duché 
de  Sommerset  en  1649.  ^  étudia  d'abord  la  médecine  à  Oxford  et 
y  fut  reçu  bachelier  en  1670;  puis  il  alla  continuer  ses  études  à 
Cambridge,  et  ce  fut  dans  la  dernière  de  ces  universités  qu'il  prit 
le  grade  de  docteur,  vers  l'an  1680.  Il  se  fixa  à  Londres  ,  devint 
membre  du  collège  royal  des  médecins,  fut  nommé  médecin  des 
hôpitaux  de  Bethléem  et  Bridewell ,  professeur  d'anatomie  au  col- 
lège des  chirurgiens  ,  et  membre  de  la  société  royale  de  Londres. 
Il  a  fourni  au  recueil  de  celte  société  un  grand  nombre  de  travaux, 
et  publié  quelques  ouvrages  à  part.  Tyson  mourut  en  1708. 

A   philosophical  essay   concerning  Several    anatomical    ob.  e:  valions, 

the  rhymes  of  the  ancients.  Londres  ,      Londres  et  Oxford,  ïG'Ro-i  ;o5,  in-fol. 
ib69,in-4.  Phocœna  ;  or   an   ai:a:omy    of  a 


296 


UCA 


porpoise,  dissected  at  Gresham  collège; 
with  cuts.  Londres,   1680,  in- 4. 

Ephemeris  vita;  or  history  ofafly 
whick  lives  but  V  kours  ;  translated 
frorn  the  Belgic  of  Swammerdan,  J. 
Londres,  168 1,  in-fol. 

Cariqueya  s.  marsupiale  america- 
num  ;  or  the  anatorny  of  an  opossum, 
dissected  at  Gresham  collège.  Londres, 
i('»y8,  in-4. 

Ourang-outang „  sive  homo  sylves- 
tris  ;  or  the  anatorny  of  a  pygmy  com- 
pared  with  a  monhey,  an  ape,  and  a 
mari  ;  and  a  philological  essay  con- 
cerrung  pygmies ,  cynocephali  satyrs 
and  sphinxes  of  the  ancients,  etc. 
Londres,    1699,  in-4. 

Anatomical  observations  ;  abscess 
in  liver  ;  stones  in  gall  bladder  ; 
nriusual  conformation  of  emulgents 
and  pelvis  ;  conjunction  of  hidnies  , 
etc.  Phil.  trans.  1678.  Abr.  II,  p. 
448. 

Four  ureters  in  a  child  on  glan  - 
dulœ  rénales,  Ib.  45o. 

Observations  on  hair}  teeth  and 
bones  found  in  différent  parts  of  the 
body.  Ib.  168 1,  p.  490. 


Anatorny  of  a  porpus  ;  on  the  na- 
tural  history  of  animais.  Ib.  p.  5oo. 
— Anatorny  of  a  rattle-snake.lb.  1682, 
p.  56 1.  — Discourse  concerning  the 
lumbiicus  latus,  or  jointed  worm,  {the 

ténia    solium  Lin.)    Ib.    p.  591.    

Account  of  the  lumbricus  teres  , 
or  round  worm  ,  bred  in  human 
bodies.  Ib.  6o5.  —  The  anatorny  of 
the  Mexican  musk-hog.  Ib.  p.  668. — 
Scirrhous  bladder  ,  conlaining  bags 
of  serons  fluid.  Ib.  1687.  Abr.  III. 
p.  374. —  Lumbricus  hydropicus;  an 
essay  to  prove  thaï  hydatids  are  a 
species  ofworms.  Ib.  p.  445.  —  Of 
an  infant  where  the  brain  was  de- 
pressed  into  the  hollow  of  the  verte- 
brœ  of  the  neck.  Ib.  1697.  Abr.  IV, 
p.  164- —  Of  a  brain  sphacetated  ; 
and  a  stone  found  in  the  brain  itself. 
Ib.  p.  i65.  —  On  the  anatorny  of  an 
opossum.  Ib.  p.  248.  —  On  a  new 
division  of  the  terre  striai  brute  ani- 
mais. Va.  1704,  Abr.  V.  p.  io5.  — 
Account  of  the yellow  gurnard ;  cal- 
lionymus    Lyra     Lin.    Ib.     p.     i6a. 

(  Rob.  Watt.  ) 


u 


UCAY  (Gervais),  médecin  de  Toulouse ,  vécut  dans  la  seconde 
moitié  du  1 7e  siècle.  On  lui  a  voulu  faire  une  sorte  de  réputation 
pour  avoir  eu  l'idée  que  les  affections  vénériennes  avaient  existé 
dans  tous  les  temps  et  qu'il  suffisait  pour  les  engendrer  du  coït 
exercé  par  une  même  femme  avec  plusieurs  hommes,  idée  qu'on 
dit  être  seule  raisonnable.  Voici  quelques  passages  d'Ucay  sur  ces 
deux  points  :  «  Car  enfin  nous  pouvons  dire,  sans  faire  le  théolo- 
gien, que  Dieu  ayant  toujours  eu  en  horreur  le  péché  de  fornica- 
tion, il  l'a  aussi  en  tous  les  temps  du  monde  fait  suivre  d'une  infi- 


UND  297 

nité  de  malheurs  et  de  maux  corporels  ,  parmi  lesquels  on  doit 
compter  la  vérole  comme  une  suite  de  l'impureté,  et  l'apanage 
que  Dieu  promet  aux  débauchés,  dans  le  19e  chapitre  de  l'Ecclé- 
siaste  :  Qui  se  jungit  fornicariis  eril  nequarn  ;  putredo  et  vernies 
hœreditabunt  illuni.  » 

Sur  le  second  point  voici  comment  s'exprime  Ucay  : 

«  On  sait  que  si  une  fille  parfaitement  feaine,  et  pucelle  si  on  veut, 
afin  qu'il  n'y  ait  aucun  soupçon  de  mal  vénérien  ,  se  mêlait  parmi 
une  douzaine  de  garçons  aussi  sains  qu'elle ,  et  se  débauchait  tour 
à  tour  avec  eux,  ou  les  uns  ou  les  autres  auraient  bientôt  la  vérole, 
et  tous  ensemble  la  contracteraient  enfin  par  la  répétition  des  actes 
vénériens  On  n'a  que  trop  d'exemples  de  ces  vérités,  et  on  pourrait 
faire  des  histoires  des  malheurs  qui  sont  arrivés  en  des  débauches 
de  cette  nature,  si  les  circonstances  étaient  moins  fâcheuses  à  dire... 
Les  personnes  raisonnables  ne  doutent  plus  que  la  vérole  ne  se 

produise  de  cette  façon il  est  vrai  que  ceux  qui  ont  aujourd'hui 

la  vérole  ne  l'ont  pas  tous  de  cette  façon.  » 

Voilà  le  titre  de  l'ouvrage  d'Ucay. 

Traité  de  la  maladie   vénérienne ,  blêmes  très  curieux  sur   ces  matières, 

où  l'on  donne  le  moyen  de  la   con-  Toulouse,  1688,  in-12.    lbid.,  i6p3. 

naître  dans  tousses  degrés,  avecune  in-12.    Paris,    170a,   in-12.    Ibid.  , 

méthode   de  la  traiter  plus  sûre,  et  1712,   in-12.  En  latin,  Amsterdam, 

plus  facile  que  la  commune,  et  la  ré-  1699,  in-8. 

solution  d'un  grand  nombre  de  pro-  (Astruc. — Girtanner.) 

UNDERWOOD  (Michel),  docteur  en  médecine,  chirurgien  de 
l'hôpital  des  femmes  en  couches  de  Londres  ,  médecin  de  la  prin- 
cesse de  Galles,  s'est  fait  une  grande  réputation  par  un  ouvrage  sur 
les  maladies  des  enfans.  Il  était  né  en  171 5,  et  mourut  le  10  dé- 
cembre 1795. 

Surgical  tracts,  containing a  treatise  Treatise  on  the  ciiseases  0/  chddren 

on   ulcers  of  the  legs  ;  kints  on  a  suc-  Londres,  1784,  in-8.  A  new.  édition, 

cessful  method  of  treating  some  scro-  revised  and   enlarged.    1789,    2    vol. 

Julous    tumours ,  and   the   mammary  in-12,  1795,2  vol.    in-12.   Londres, 

abscess  and  sore  nipples   of  lying-in  1799,  ^  vo^  in-12.  Trad.  en  français 

women;  with  observations  on  the  more  par   Lefebvre   de   Villebrune.    Paris, 

cominon  disorders  of  the  eye  ,  and  on  17..,  in-8    Nouvelle  édition   avec   de 

gangrené .  Londres,    1787,    in-8.  id.  nombreuses  additions,  par  Eusèbe  de 

édition,  revised,  enlarged,  and  de/en-  Salle.  Paris,   182.,  in-8,  2  vol. 
ded.  Londres,  1788,  in-8.  Ibid,  Lon-  (Reuss. —  Rob.  Watt.) 

dres,  1799,  'n*8' 


298  UNZ 

UNZER  (Jean-  Auguste),  un  des  plus  judicieux  auteurs  qui  se 
soient  occupés  de  médecine  populaire ,  naquit  à  Halle  le  29  avril 
1727.  Il  fit  ses  études  à  l'université  de  sa  ville  natale,  et  fut  reçu 
docteur  en  médecine  en  1748.  Il  ouvrit  alors  des  cours  de  philo- 
sophie et  de  médecine.  Au  bout  de  deux  ans  ,  il  quitta  Halle  pour 
aller  à  Hambourg;  il  ne  resta  pas  longtemps  fixé  dans  cette  ville, 
il  alla  s'établir  à  Altona ,  où  il  vécut  désormais  avec  une  pratique 
fort  étendue.  Unzer  mourut  le  2  avril  1799.  Il  publia  pendant  six 
ans  un  journal  hebdomadaire  de  médecine  populaire  qui  eut  un 
très  grand  succès,  et  qui  le  méritait. 


Nette  Lehre  von  der  Gemïiths- 
bewegungen;  mit  einer  Vorrede  vont 
Gel  de  begleitet  von  Joli.  Gottlob 
Kruger'n.  Halle,  1746,  in-8. 

Gedanken  vom  Ein  flusse  der  Seele 
in  ihreu  Kœrper.  Halle,  I74^>  in  8. 

Gedanken  vom  Schicksale  der  Gc- 
Ichrten  ;  in  einetn  Gl'ùckwùnschung- 
schreiben  u.  s.  w.  Halle,  1746,  in-8. 

S.  C.  J.  S.  Gedanken  vom  Schlafe 
u.  i>on  den  Trœumcn  ;  nebst  einein 
Schreiben  an  N.  N.  dass  man  ohne 
Kopf  empfinden  kcenne.  Halle  ,  1746, 
in-8. 

Abhancllung  vom  Seujzen.  Halle  , 
1747,  in-S. 

Diss.  inaug.  med.  de  sternuiatione. 
Halle,  1747»  in-8. 

Diss.  de  ncxu  metaphysices  curn  me- 
dicina  gencratim.  Halle,  1749,  in-4. 

Philosophische  Betrachtung  des 
menschlichen  Kœrpers  ùberhaupt. 
Halle  ,   1  75o,  in-8. 

Der  Arzt ,  eine  medicinische  JVo- 
chenschrife.  T2  Thle.  Hambourg,  1730- 
1764,  in-8.  Nette  utngea/beiiete  Ans- 
gabe,  in  8  Bccnden.  Hambourg,  Lu- 
nébourg et  Leipzig ,  1769,  in-8.iVe?/e- 
Abdruck.   Ibid.,  1770,  in-8. 

Sammluiig  kleiner  Schrif,en.  Phjf* 
sikalische.  Riuteln  et  Leipzig,  1766. 
—  7.1er   Thed.   Spekulativische  Philo- 


sophie. Leipzig,  1767.  —  3ter  Theil. 
Hambourg,  1767,  in-8. 

Physikalische  Untersuchung  von 
der  Struktur  der  Erdflœche ,  und  den 
Ursachen  der  Erdbeben .  Hambourg 
et  Lunébourg,    1768,  in-8. 

Grundriss  eines  Lehrgebœudes  von 
der  Sinnlichkeit  der  thierischen  Kœr- 
per. Lunébourg  et  Rinteln.  1768, 
in-8. 

Medicinisches  Handbnch.  Ham- 
bourg, 1770,  in-8.  ite  vermehrte 
Ausgabe.  Leipzig,  1776,  in-8.  3te 
viel  vermehrte  Ausgabe.  Leipzg  , 
1780,  in-8.  Von  neuem  ausgearbeitet. 
Leipzig,  1789,  in-8.  Nette,  ganz  um- 
gearbeitete,  viel  vermehrte  {5le)  Ans-, 
gabe,  in  3  Theilen.  Leipzig,  1794, 
in-8.  Berne,  1772,  in-8. 

Erste  Grande  einer  Physiologie  der 
eigentlichen  thierischen  Natur  thieris- 
cher  Kœrper.  Leipzig,  177  1,  in-4- 

Phrsiologische  UrUersttchrrng  auf 
Veranlassung  der  Gœtting.  Franc/. 
Leipz.  und  Hall.  Recensionen  seiner 
Physiologie.  Ibid,  1773,  in-8. 

Ueber  die  Ansteckutig ,  besonders 
der  Pocken  ;  in  einer  Beitrtheilting  der 
neïien  Hoffmannischen  Pockentheoric. 
Ibid,  1778,  in-8. 

Einleitttng   zttr    Allgemeinen    Pa- 


VAL 

thologie  der   ansteckenden  Krankhei- 
ten.  Halle,  in-8. 

Verihtidigung  seiner  Einwiirje  ge- 
gen  die  Pockentheorie  des  Hrn.  geh. 
Raths  Hof matin.  Ibid,  1783,  in-8. — 
On   trouve   un   extrait    de    ces    deux 

opuscules  dans  Pichler,  Mémoires  sur      Patriot.    3    Thle.    Hambourg, 
les  maladies  contagieuses  ,  etc.  Stras-       1758,  in-4. 
bourg,  1786,  in-8.  (Kœrner. — Baldinger.  — Meusel.  ) 

Unzer  a  encore  publié  les  deux  re- 


*99 

cueils  suivans ,  dans  lesquels  se  trou- 
vent beaucoup  d'articles  de  sa  façon. 
Gesellsc.haftliche  Erzahlung.  4 
Theile.  Hambourg  ,  1752-1753  , 
in-8. 

Der  phjsikalische  und  œkonomische 
17  56- 


VALCARENGHI  (Paul)  ,  médecin  savant  et  praticien  liabile  du 
milieu  du  dernier  siècle,  fut  associé  aux  collèges  de  Modène,  de 
Crémone,  Ferrare,  Brescia  et  Venise,  premier  professeur  de  méde- 
cine à  l'université  de  Pavie  et  à  l'école  palatine  de  Milan,  membre 
de  diverses  académies,  conseiller  médecin  du  duc  de  Modène,  etc., 
il  pratiqua  long-temps  à  Crémone,  et  il  a  donné  l'histoire  des  con- 
stitutions médicales  de  cette  ville  pendant  un  certain  nombre  d'an- 
nées. 


Medicina  rationalis  constitutionem 
epidemicam  annorum  1734*  *735, 
1  736,  in  Cremonensi  civitate  comptée- 
tens .    Crémone,  1737,  in-4. 

Continuatio  epidemicarwu  consti- 
tu.ionum  Cremonensium  annorum 
1737,  1738,  1739  et  1740  et  de 
morbis  hepatis.  Crémone,  1742, 
in-4. 

De  aortœ  aneviismate  observa- 
tionesll.  Crémone,  1741,  in-8. 

Dissertazione  epistolare  dell'uso  e 
dell'abuso  del  raba:baro  unito  alla. 
china,  Crémone,  1748.  —  Ignole 
Pedratti  ayant  critiqué  cette  disserta- 


tion, Valcarenghi  répondit  par  l'o- 
puscule suivant  : 

Rejlessioni  medico  pratiche  sopra 
le  lettera  familiari  del  D.  Pedratti 
fatta  in  risporta  alla  diss.  epistolare. 
Crémone,  1749,  in-4. 

Commentaria  in  Ebn  Bitar  tracta- 
tion de  malts  limoniis.  Crémone, 
1758,  in-4. 

De  pra'cipuis  febribus  specimen 
praticmn  ad  f'incentium  filium}  phil. 
et  med.  doctorem.  Crémone,  1761, 
in-4. 

(Haller.  —  Comment,  de  rébus  in 
med.  gestis.) 


VALENTIN  (  Louis  ) ,  médecin  distingué  de  notre  époque  ,  na- 
quit à  Soulanges,  près  Vitry-le-Français,  le  i3  octobre  1768.  Fils 


3oo  VAL 

d'un  chirurgien  militaire ,  il  commença  de  très  bonne  heure  son 
éducation  médicale,  et  dès  l'âge  de  16  ans,  il  était  élève  en  chirur- 
gie au  régiment  du  roi  infanterie.  D'élève ,  il  y  devint  professeur, 
et  peu  après  chirurgien-major-adjoint.  En  1790,  Valentin  passa  aux 
Antilles.  Il  exerçait  à  Saint-Domingue  les  fonctions  de  premier 
médecin  des  armées ,  lorsque  la  révolution  le  força  de  se  réfugier 
aux  États-Unis,  où  le  consul  de  France  lui  confia  la  direction  des 
hôpitaux  destinés  à  recevoir  nos  marins.  Rentré  en  France  en  1709, 
Valentin  se  fixa  à  Nancy.  11  fut  un  des  plus  zélés  propagateurs  de 
la  vaccine;  plein  de  l'amour  de  la  science,  il  aima  à  aller  recueillir 
ses  progrès  partout  où  on  la  cultive  avec  zèle  :  il  fit  plusieurs 
voyages  en  Angleterre,  en  Italie,  et  dans  les  diverses  parties  de  la 
France.  Valentin  est  mort  en  1 83  ;  ses  ouvrages  dénotent  un 
homme  fort  instruit  et  quia  lui-même  beaucoup  observé. 


Traité  théorique  et  pratique  de  l'i- 
noculation. Paris,  an  VIII,  in-8. 

Traité  de  la  fièvie  jaune.  Paris, 
i8o3 ,  in-8. 

Notice  sur  l'état  présent  des  sciences 
physiques  et  naturelles ,  et  sur  quel- 
ques découvertes  récemment faites  dans 
les  États-Unis  d'Amérique.  Paris  , 
1806,  1808,   iSocj,  in-8. 

Coup-d'œd  sur  les  dijférens  modes 
de  traiter  le  tétanvs  en  Amérique.  Pa- 
ris, 181 1,  in-8. 

Recherches  historiques  et  pratiques 
sur  le  croup.  Paris,  18 12,  in-8. 

Mémoire  et  observations  sur  les 
Jluxions  de  poitrine.  Nancy,  181 5, 
in-8. 

Voyage  médical  en  Italie,  fait  en 
18  20,  précédé  d'une  excursion  au  vol- 
can du  mont  Vésuve.  Nancy,  1824  , 
in-8. 

Notice  historique  sur  le  docteur 
Jenner ,  auteur  de  la  découverte  de  la 


vaccine ,  suivie  de  notes  explicatives. 
Nancy,   1824,  in-8. 

Lettre  à  M.  Millin  sur  les  monu- 
mens  antiques  transportés  d'Egypte  à 
Londres.  (  Insérée  dans  le  Magasin 
encyclopédique  ,  tome  III.) 

Notice  sur  l'opossum .  (Dans  les 
Mémoires  de  l'Acad.  des  sciences  de 
Marseille,  tome  IX.) 

Sur  la  fièvre  jaune  qui  a   régné  en 

18 17,  à  la  Nouvelle- Orléans,  et,  en 

18 18,  à  la  Martinique.  (  Dans  le 
Journal  universel  des  sciences  médi- 
cales, tome  XIV.) 

Réflexions  sur  le  rapport  de  la  Fa- 
culté de  médecine  de  Paris  concernant 
la  fièvre  jaune.  Même  recueil,  t.  II.) 

Valentin  a  inséré  dans  les  volumes 
XIT,  XXIV  du  Journal  général  de 
médecine ,  deux  fragmens  assez  cu- 
rieux d'un  voyage  médical  en  Angle- 
terre. 

(Bégin.) 


VALENTIN  (Louis-Antoine),  chirurgien  de  Paris  au  milieu  du 
dernier  siècle,  se  fit  remarquer  par  des  écrits  judicieux  et  par  les 
discussions  fort  animées  qu'il  eut  avec  le  célèbre  Louis. 

Question  chirurgicc-légale   relative     à    l'affaire  de     demoiselle    ïamin , 


VAL  3or 

Éloge  de  M.  Leeat.  Paris,  1769, 
in-8.  —  Valentin  défend  avec  beau- 
coup d'âpretc  la  mémoire  de  Lecat 
contre  les  critiques  de  Louis. 

Recherches  critiques  sur  la  chirurgie 
moderne,  avec  des  lettres  à  M.  Louis. 
Paris,  1  772,  in  1  2. 

(Sue.  —  Ersch.  ) 


femme  du  sieur  Lancret ,  accusée  de 
suppression  d'enfant,  dans  laquelle 
on  assigne  les  symptômes  communs  et 
particuliers  aux  vraies  grossesses  et 
aux  fausses ,  et  où  l'on  établit  des 
principes  pour  distinguer  sûrement  si 
une  fe.nme  est  accouchée ,  ou  si  elle  a 
eu  une  hydropisie  de  matrice.  Berlin, 
1768,  in-12. 

VALENTINI  (Michel-Bernard),  savant  et  laborieux  médecin 
naquit  à  Giessen  le  22  novembre  1657.  Il  y  fit  ses  études  médicales. 
Après  sa  réception  à  la  licence,  il  fut  nommé  médecin  de  garnison  à 
Philipsbourg.  En  1682  ,  il  revint  à  Giessen  et  y  reprit  le  cours  de 
ses  études.  Trois  ans  après  il  fit  un  voyage  scientifique  dans  les 
diverses  contrées  de  l'Allemagne,  en  France,  en  Hollande,  en  An- 
gleterre. De  retour  en  1687,  il  reçut  le  bonnet  doctoral  et  fut 
chargé  d'enseigner  d'abord  la  physique  ,  puis  la  médecine.  Connu 
bientôt  par  l'étendue  de  sa  pratique  et  le  succès  de  ses  ouvrages,  il 
s'éleva  aux  premiers  postes  de  la  Faculté  de  médecine  de  Giessen, 
eut  le  titre  de  médecin  de  divers  princes,  et  fut  agrégé  à  un  grand 
nombre  de  sociétés  savantes,  notamment  à  celle  des  curieux  de  la 
nature,  dont  il  devint  directeur.  Valentini  mourut  à  Giessen  le  i3 
mars  1728,  âgé  de  71  ans. 

erutum,  Francfort,  1G98,  in-8.  Ibid. 
17 13,  in-4. 

Dissertatio  de  lapide  porcino,  Gies- 
sen, 1699 ,  in-4- 

Polychresta  exotica  in  curandis  af~ 
fectibus  contumacLsimis  probatissima. 
Francfort,  1700,  in-4. 

Pandectœ  med/co  légales,  s.  re.'m 
ponsa  medico-Joren  na  ex  archivis  Aca- 
demiarum  et  celebriorum  medicorum 
desumpta.  Giessen,  1701,  in-4. 

Declamationes  panegyricœ.  Franc- 
fort^.   1 70 r,  in-4. 

Dissertatio  de  lapide  filtro.  Giessen, 
1702, in-4. 

Dissertatio  de  morbis  infantum. 
Giessen,  1704,  in-4. 

Musœum  musœorum ,  oder  Schau- 
buch    aller   Materialien    und  Spece- 


Dissertatio  de  convulsionibus .  Gies- 
sen, 16S0,  in-4- 

De  monstrorum  hassiacorum  ortu 
atque  causis.  Marbourg  ,  1684  , 
in-4. 

Historia  moxœ ,  cum  adjunctis  me- 
ditationibus  de  podagrâ.  Leyde , 
1686, in-12. 

Discursus  academicus  de  china.' 
china.  Giessen,   1697,  in-4. 

De  herniis  arcano  régis  Galliarum 
absque  sectione  curandis.  Giessen , 
1697. 

De  ipecacuanhd,  novo  Gallorum 
antidysenterico.  Giessen  ,  1698  , 
in-4. 

Medicina  novantiqua ,  tradens  uni- 
versum  medicinœ  cursurn  à  scriptis 
Hippocratis  ad   mentem  modernorum 


302 


VAL 


reyen.  Francfort,  1704-1714,  3  vol. 
in-fol.  Trad.  en  latin  par  J.  C.  Becker. 
Francfort,  1  7 16,  in-fol.  Giessen,  1723, 
in-fol.  Offenbacb,  1733,  in-fol. 

Relatio  de  magnesiâ  albâ  novo,  ge- 
nuino  et  polychresto  et  innoxio  phar- 
maco  purgante.  Giessen,  1707, in-4- 

De  novellarum  publicarum  usa  et 
àbusu  in  rébus  physico-medicis.  Franc- 
fort, 1707,  in-4. 

Prodromus  historiée  naturalis  Has- 
siœ.  Giessen,  1707,  in-4. 

Armamentai ium  naturœ  systema- 
ticum.  Giessen,  1709,  in-4. 

Cynosura  materiœ  medicce.  Stras- 
bourg, 17  10,  in-4.  Ibid.  1726,  in-4. 

Novellœ  médico-légales.  Francfort, 
1711,  in-4. 

Praxis  medicinœ  infallibilis  cum 
nosocomioacadernico.Francfort,  17  1 1- 
I7i5,  in-4.  Ibid,  1721,  in-4. 


Physiologie  biblicce  capita  selecta. 
Giessen,  1711,  in-4. 

Animadversiones  in  Machiavelhim 
medicum  de  ratione  status  medicorum. 
Fmncfort,  171 1,  in-4. 

Amphitheatrum  zootomicum.Franc- 
fort,  1720,  in-fol.  Ibid,  1742,  in-fol. 
Recueil  utile  d'anatomie  comparée. 

V iridarium  1  ejormatum.  Francfort, 
1720,  in-fol. 

Corpus  juris  medico-legale ,  Franc- 
fort, 1722,  in-fol. 

De  conjectione  alkermes.  Giessen, 
1725,  in-4. 

Kluge  hindbetterin.  Leipzig,  1726, 
in-4. 

De  -vacillatione  casu  et  palingenesi 
dentium.  Giessen,  17 27, in-4. 

(Manget.  —  Kestner.) 


VALESCUS  DE  TARANTA  (Voy.  Balescon). 

VALLA  (George),  l'un  des  restaurateurs  de  la  médecine  grecque 
au  i5e  siècle,  était  de  Plaisance.  Il  étudia  la  langue  et  la  littérature 
grecques  sous  Andronic,  fut  professeur  de  langues  à  Milan,  à  Pavie, 
et  à  Venise,  et  mourut  en  1/199  ou  i5oo.  Valla  ne  pratiqua  point  la 
médecine  ,  mais  il  rendit  des  services  à  cette  science  en  traduisant 
divers  ouvrages  grecs;  il  composa  même  quelques  écrits  qui  s'y  rap- 
portent ,  indépendamment  du  sommaire  qu'il  en  fit  entrer  dans  son 
encyclopédie  des  sciences. 


Universœ  medicinœ,  ex  Grœcis  po- 
tissimùm  contractée,  libri  septern.  Ve- 
nise, i5or,  in-fol.  Ce  sont  les  livres 
24  à  3o  d'une  espèce  d'encyclopédie 
intitulée:  Expetendorum  et Jugiendo- 
rum  lib .  etc . 

Interpretatio      laùna      Alexandri 


c«Z«/«.Bâle,  1 527,  in-8.  Venise,  i538, 
in-8.  Ibid,  i555,  in- 12. 

Rhazis  de  pestileniiâ  liber  groccè 
interpreiatus   Bàle,   1029,  in-8. 

De  simplicium  naturâ,  liber  unus. 
Strasbourg,  1025,  in-S. 

De   inventa   medicinâ ,    et  in   quot 


Aphrodiiei  de  febrium  causis  et  dif-  parles  distribu  ta  sit  ars  parva  Johan- 

ferentiis.  Lyon,  i5o6,  In-8.  nitii  rnedici illustris.  Strasbourg,  1529, 

Cicero  de  fato  ,  cum  explanationi-  in-8. 
bus.  Paris,   1 509,  in-4.  De  "niversi    corporis   purgatione. 

De  humani  corporis  pavtibus  opus-  Strasbourg,  1529,  in-8. 


VAL  3o3 

De  tuendâ  sanhate  per  victuin  ,  et  Âphrodisei    problematum  quinque 

quœ  secundum    cujusque   naturam   in  seclionnm  expositio.    Venise,   i52g  , 

•victu  sequenda    aut    fugienda   sunl.  in-fol. 
Strasbourg,  1529,  in-8.  IVemesii  de  naturâ  hominis  liber  à 

De  corporis  humant   commodis    et  grocco  latimts  Jactus.    Lyon,   i538, 

incommodis  libri  II l ,  quorum,  primus  in-8. 

de  anima,  secundus  de  corpore,  ter-  De  differentiis pulsuum.  Problemata 

tius  de    urinis  ex  Hippocrate  et  JEgi-  Ari^toielis   de    re    medicâ.     Dialogus 

ne  ta,  deqr/e   Galeni   quœstionibus    in  Pai  thenii  de  sectione  humani  corporis. 

tlippocratem  ,agit,  Strasbourg,  1 529,  Strasbourg,  1599,  in-8. 
in-8.  Ibid,  i53 1  ,in-8.  (  Tiraboscbi.  —  Manget.  ) 

VALLERIOLA  (François)  ,  né  à  Montpellier  vers  i5o4,  et  mort 
à  Turin  en  i58o,  fut  un  des  plus  savans  médecins  de  son  époque.  Il 
fit  ses  études  philosophiques  à  Paris,  et  commença  celle  de  la  méde- 
cine à  Montpellier;  on  ignore  s'il  fut  reçu  et  où  il  fut  reçu  docteur. 
11  pratiqua  la  médecine  à  Valence,  puis  à  Arles.  Le  duc  de  Piémont, 
Emmanuel  Philibert  l'appela  près  de  lui  en  1572,  et  le  nomma  pour 
successeur  d'Argentier  dans  la  première  chaire  de  l'université  de 
Turin.  La  Faculté  de  Montpellier,  par  une  exception  alors  unique 
à  ses  réglemens,  lui  adressa  spontanément  un  diplôme  de  docteur. 
Sprengel  a  apprécié  avec  beaucoup  de  justesse  le  mérite  de  Valle- 
riola;  il  s'est  rendu  célèbre,  dit-il,  par  des  observations  entre  les- 
quelles il  s'en  trouve  plusieurs  qui  sont  fort  intéressantes ,  mais, 
conformément  à  l'usage  du  siècle,  il  ne  les  rapporte  pas  d'une  ma- 
nière complète,  et  cherche  à  les  décorer  d'un  luxe  d'érudition  en- 
tièrement déplacé  dans  ce  cas.  Ses  loci  communes  sont  un  trésor 
d'érudition,  qui  pourrait  être,  à  la  vérité,  rassemblée  avec  plus  de 
goût,  mais  dont,  jusqu'à  présent,  on  n'a  pas  assez  tiré  parti.  Il  y 
réunit  les  principaux  passages  des  anciens  sur  chaque  objet  de  la 
médecine,  et  donne  ensuite  ses  propres  raisonnemens. 


Commentaria  in  sex  libros  Galeni 
de  morbis  et  symplomaiibus.  Lyon , 
i54o,  in-8.  Venise,  i54^,in-8. 

De  re  medica  oratio.  Venise,  1648, 
in-8. 

Enarratiomtm  medicinaliiiin  libri 
sex.  Responsionum  liber  ttnus.  Lyon, 
i554,  iu-iol.  Ibid.  1689,  in-8.  Ve- 
nise, i555,  in-8. 


Loci  medicinœ  commune  tribus 
libris  digesti.  Lyon,  i562,in-i2.  Ve- 
nise, i563,  in-8.  Lyon,  1269,  in-8. 
Genève,   1604,  in-8. 

Observationum  medicinalium  li- 
bri FI.  Lyon,  1373.  in-fol.  Ibid.  i588, 
in-8.  Ibid,  i6o5,  in-8. 

Commentarii  in  hbrum  Galeni  de 
constitutione  artis  medica.  Tarin  et 


3o/f  TAL 

Genève,   1577  ,  in-8.   Lyon,   1626,      omnîa  Laurentii  Jouberti  paradoxa, 
in-8.  Francfort,  1599,  in-fol.  Ibid,  1645, 

Animadversiones ,  we  annotala  in     in-fol. 

VALLES  ou  VALLESIUS  (François),  l'un  des  restaurateurs  de 
la  médecine  hippocratique  au  seizième  siècle,  était  de  Cobarrubias 
dans  la  Vieille-Ca^tille  ;  il  fut  professeur  à  Alcala  de  Henarez,  et 
devint  médecin  de  Philippe  II.  On  admire,  dit  Sprengel,  en  lisant 
ses  œuvres,  l'érudition  de  l'auteur,  quoique  souvent  on  puisse  dési- 
rer qu'elle  ne  se  rapproche  pas  autant  de  la  subtilité  scolastique. 
Cependant  on  y  remarque  les  fruits  de  l'étude  des  Grecs  ;  car  il  con- 
sidère les  Arabes  sous  le  véritable  point  de  vue  qu'il  convient  de 
les  envisager  et  tourne  en  ridicule  leurs  définitions  subtiles. 


In  quatuor  libros  Meteorcîogicornm 
Arsitotelis  comme» tarin.  Alcala  de 
Henarez,  1 558,  in-8.  Tui\n  ,  i588, 
in-8.  Padoue,  1  59  r ,  in-4. 

Commentaria  in  Galeni  de  locis  pa- 
tientibus  libros  sex.  Lyon,  i55g, 
n-8. 

Tractatus  médicinales.  Lyon,  1 55g, 
in-8. 

In  Aphorismos  Hippocratis,  simul 
et  in  libellum  ejusdem  de  alimento 
commeniaria.  Alcala  de  Henarez  , 
i56i,  in-8.  Cologne,    1589,  in-fol. 

Octo  libri  Aristotelis  de  physica 
doctrinâ.  Alcala  de  Henarez,  i5Ô2, 
in-fol.  ^ 

Controversiarum  medicarum  et  phi~ 
losophicarum  hbri  X.  Accessit  libellus 
de  locis  manifesté  purgantibus  apud 
Galenum.  Alcala  de  Hen;irez  ,  i564, 
in-fol.  Francfort,  i582,  in-fol.  Alcala 
de  Henarez,   i585,  in-fol.    Francfort, 

1590,  in  fol.  Bàle,  1  590,  in-4-Venise, 

1591,  in-4.  Francfort,  i5g5,  in-fol. 
Hanau,  1606  ,  in-fol.  Lyon,  1626, 
in-4. 

Commentaria  in  Galeni  artem  me- 
dicinalem.  Alcala  de  Henarez,  1567, 
in-8.  Venise,  1591,  in-8. 


De  nrinis ,  puhibus  etfebribus.  Al- 
cala de  Henarez,  156g,  in-8.  Turin, 
i588,  in-8    Padoue,  i5gi,  in-S. 

In  libros  prœnotionum,  in  libros 
de  ratione  victus  in  murbis  acutis  com- 
mentaiia.  Alcala  de  Henarez,  i56g, 
in-8.  Turin,  i5go,  in-8. 

In  Hippocratis  libros  epidemion 
commentaria.  Madrid,  1.^77,  in  fol. 
Cologne,  i5Sg,  in-fol.  Naples,  1621, 
in-tbl.  Genève,  i654,  in-fol.  Paris, 
i663,  in-fol. 

De  sacra  philosophiâ ,  sive  de  Us 
quœ  scripta  sunt  physicè  in  libris  sa- 
cris.  Lyon,  1 588,  in-8.  Tarin,  i58g  , 
in-8.  Francfort,  i5go,  in-8.  Lyon, 
i5g2,  in-8.  Ibid,  i5g5,  in-8.  Franc- 
fort, i(io8,  in-8.   Lyon,   1622  ,  in-8. 

Methodus  medendi  in  quatuor  li- 
bros divisa.  Venise,  i58g,  in-8.  Ma- 
drid, 1614,  in-8.  Louvain,  1647, 
in-8.  Paris,  i65i,in-i2. 

Commentaria  illustria  in  Galeni 
Pergameni  libros.  Cologne  ,  1092, 
in-fol. 

Tratado  de  las  aquas  distilladas , 
pesos  y  medidat ,  de  que  los  boticerias 
deben  usar.  Madrid,  i5g2,  in-8. 


VALLISNIERI,  médecin  distingué  et  l'un  des  plus  habiles  scru- 


VAL  3o5 

tateurs  de  la  nature  du  dix-septième  siècle,  naquit  le  3  mai  ifiôi,  à 
Trasilico,  château  du  pays  de  Carfagnana,  dans  le  Modénois,  dont 
son  père  était  gouverneur  pour  le  duc  de  Modène.  11  commença 
ses  études  k  Scandiano,  et  les  continua  à  Modène  et  à  Reggio.  En 
i683,  il  se  rendit  à  l'université  de  Bologne,    où  il  s'attacha   avec 
prédilection  aux  leçons  de  Malpighi.  Il  fut  reçu  docteur  en  méde- 
cine en  i685.Il  consacra  encore  deux  années  dans  la  même  univer- 
sité à  perfectionner  ses  études,  puis  il  alla  à  Venise,  et  ensuite  à 
Parme,  où  l'attira  la  réputation  du  professeur   Jacques-Pompée 
Sacco.  En  1689,  Vallisnieri  alla  se  fixer  à  Scandiano,  pour  s'y  livrer 
à  la  pratique  de  l'art  de  guérir,  mais  sans  négliger  les  sciences  na- 
turelles pour  lesquelles  il  avait  la  plus  forte  inclination.  Les  succès 
qu'il  obtint  dans  l'une  et  dans  l'autre  de  ces  deux  carrières  lui  ac- 
quirent de  la  célébrité.  Il  fut  appelé  en  1700  à  occuper  à  Padoue 
une  chaire  extraordinaire  de  médecine  pratique;  en  1709,  il  monta 
à  la  seconde  chaire  de  théorie,  et  à  la  première  deux  ans  après.  De 
brillantes  offres  lui  furent  faites  pour  l'appeler  à  Rome,  en  qualité 
de  médecin  du  pape,  ou  à  Turin  pour  lui  faire  occuper  la  première 
chaire  de  la  Faculté  de  médecine,  avec  de  très  forts  appointemens, 
mais  ce  fut  en  vain,  il  reste  fidèle  à  Padoue.  Vallisnieri  succomba 
à  une  pleurésie  le  28  janvier  1730.  Il  appartenait  à  un  très  grand 
nombre  d'académies,  notamment  à  celle    des  curieux  de  la  nature, 
et  à  la  société  royale  de  Londres. 


Dialoghi  fra  Malpighi  e  Plinio  in- 
torno  la  curiosa  origine  di  molli  in- 
setti.  Venise,  1700,  in-i2. 

Ces  deux  dialognes  avaient  para 
dans  les  tomes  1  et  2  de  la  Galleria  di 
Minerva. 

Prima  raccolta  d'osservazioni  ed 
esperienze.  Venise,  17 10,  in-8. 

Considerazioni  intorno  al  creduto 
cervello  di  bue  empietrito  ,  vivente 
ancor  l'animale.  Padone  ,  17 10  , 
in-4- 

Considerazioni  ed  esperienze  in- 
torno alla  generazione  de'  vermi  ordi- 
nari  del  corpo  umano.  Padoue,  17 10. 
in-4.  Ibid,  1726,  in-4. 

Varie  lettere  spettanti  alla  storia 
medica  e  nuturale.  Padoue  ,  1 7 1 3  , 
in-4. 


Esperienze  ed  osservaziotù  intorno 
alP  origine,    sviluppi ,    e   costumi  di 
varii   insetti,    con  altre  spettanti  alla 
naturale   e  medica    storia.   Padoue 
1713,  in-4. 

Nuova  idea  del  mal  contagioso  de' 
buoi.  Milan,  1714»  in-4. 

Istoria  del  cameleonle  africano  e 
de'  vari  animali  d'italia.  Venise  , 
1715,  in-4. 

Lezione  academica  intorno  ail' 
origine  délie  fontane .  Venise,  171 5 , 
in-4. 

Raccolta  di  varii  trattati.  Venise, 
1715,  ia-4. 

Istoria     délia    generazione     delV 

uomo,  degli  animali ,  se  sia   de'  ver- 

micelli  spermatici ,  o  dalle  uova,  con 

un     trattato,     nel  fine  ,    délia    ste- 

10 


3o6 

rilità  et  dei  snoi  remedi  ,  con 
la  critica  de  super/lui  e  de'  nocivi  ; 
con  un  discorso  academico  intorno  la 
connestione  di  Culte  le  cose  create ,  e 
con  alcune  lettere  ,  istoric  rare,  osser- 


VAL 

Dell'  uso  e  delt  abuso  délie  be- 
vande  et  bagnaiure  calde  e  fredde. 
Modéne,  1725,  in-4. 

Orazione  problematica  ,  se  si  deve 
concedere  lo    studio    délie  scienze  e 


vazionid'uomini  illustri.Yenlse,  1721,  deile   arti   belle  aile   donne.    Venise, 

in-4.  1729,  in-4. 

De1  corpi  marini ,  che  su    monti  si  Le  fils  de  Vallisnieri  a  fait    iinpri- 

trovano  ;  délia  loro   origine  ,  e  dello  merle  recueil  des  œuvres  de  ce  raé- 

stato  del  mondo  avanti  il  diluvio,  nel  decin  sous  ce  titre: 

diluvio  e  dopo  il  dilut'io ,  lettere  criti-  Opère  jisico-rnediche  contineuti  un 

che,  aile  quali  s'aggiungono   tre  altre  gran  numéro  di  traltati ,  osservazioni, 

lettere    entiche    contra     le    opère  del  ragionamenti  e  dissertazioni  sopra  la 

signore  Andry,  e  suoi    Jiornali.  Ve-  fisica ,  la  medicina  et  la  storia   natu- 

nise,  1721,  in-4.   Ibid. ,  1728,   in-4.  raie.  Venise,  1733,  2  vol.  in-fol. 

VALSALVA,  grand  anatomisfe,  médecin  et  chirurgien  habile,  et 
l'un  des  hommes  qui  aient  rendu  le  plus  de  services  à  l'anatomie 
pathologique,  tant  par  ses  observations  particulières  que  pour  avoir 
formé  Morgagni;  Valsalva  était  d'Imola ,  dans  la  Romagne,  où  il 
naquit  en  1666.  Il  montra  dès  ses  jeunes  années  un  goût  décidé 
pour  les  dissections,  et  après  de  bonnes  études  littéraires,  il  em- 
brassa la  médecine  comme  carrière  de  vocation.  Ce  fut  à  Bologne 
qu'il  fit  ses  étude.s  médicales,  et  il  y  fut  le  disciple  chéri  de  Mal- 
pighi.  Sa  réception  au  doctorat  eut  lieu  en  1687.  Valsalva  continua 
à  se  livrer  avec  ardeur  et  assiduité  aux  travaux  anatomiques;  aussi 
la  chaire  d'anatomie  de  l'université  de  Bologne  lui  fut-elle  donnée 
en  1697-  Il  fut  nommé  vers  la  même  époque  chirurgien  de  l'hôpital 
des  incurables.  Valsalva  mourut  à  Bologne  le  2  février  1723.  Outre 
l'ouvrage  sur  la  structure  de  l'oreille,  qu'il  avait  publié,  et  des  dis- 
sertations qu'il  avait  présentées  à  l'institut  de  Bologne  ,  on  lui  doit 
de  nombreuses  observations  d'anatomie  pathologique  qui  eussent 
sans  doute  été  perdues  si  Morgagni  n'avait  pris  soin  d'en  enrichir 
son  immortel  ouvrage  de  sedibus,  et  causis  morborum. 

De  aure  humanâ  tractaltts,  in  quo  hoc  est,  de  aure  hurnana  tractatus 
intégra  ejusdtm  awis  fab; ica  ,  rnultis  etc.  cura  J.  B.  jtlorgagui ,  cui  ad- 
iWK'is  invenùs  et  iconismis  illustrât  a ,  jun.rit  dissertadones  très,  quarum 
describilur  ;  omntumque  ejns  parti'im  prima  ad  colon ,  secuuda  ad  arteriam 
usas  indagalur.  Quibus  irtterposita  magnum,  ad  accessorios  neri'os  et  ad 
est  musculorum  uvulœ  utqùe  phatyn-  sufjusiones,  tertia  ad excretorios  duc- 
gis  nova  descriptio  et  tle/i/n'iUio.  ])o-  tus  renurn  suCctnctUrialànim .  Venise, 
logne,  1705,  in-4-  Utrecht,  1707,  1740,  in-4.  2  vol; 
iu-4.  (Manget. —  £loy«  —  Desgenettes.) 

Antonii  Maria'   Vahahœ    opéra , 


VAL  3o7 

VALVERDA  (Jean),  surnomme  de  Hamusco,  probablement  du 
nom  du  lieu  de  sa  naissance,  était  né  en  Espagne,  dans  le  royaume 
de  Léon,  au  diocèse  de  Palencia.il  fit  ses  études  médicales  à  Padoue, 
sous  Realdo  Colombo,  et  passa  ensuite  à  Piome,  où  il  fut  médecin 
du  cardinal  Jean  Tolet,  qui  devint  archevêque  de  Compostelle.  Sans 
être  lui-même  un  grand  anatomiste ,  Valverda  connut  bien  le  prix 
de  Fanatomie,  et  il  sentit  quel  service  il  pouvait  rendre  à  sa  patrie 
en  y  important  les  découvertes  du  plus  illustre  anatomiste  de  son 
siècle.  Il  s'empara  donc  en  quelque  sorte  de  l'œuvre  de  Vesale,  il  en 
fit  copier  les  planches  par  les  plus  habiles  artistes,  il  en  arrangea  le 
texte  à  sa  façon  ou  en  fit  un  nouveau  dans  sa  langue  maternelle. 
Ainsi  parut  son  histoire  de  la  composition  du  corps  humain,  ou- 
vrage qui  fut  à  son  tour  traduit  en  italien  et  en  latin.  Ce  livre  exerça 
réellement  une  influence  avantageuse  sur  les  études  anatomiques  en 
Espagne.  Valverda  s'exerça  aussi  sur  l'hygiène. 

De    animi    et     corporis     sanitate  Trad.  en  italien.  Ibid . ,  i5fio,  in-fol. 

tuendâ.  Paris,  i552,   in-8.  Venise,  En  latin,  par  Mich.  Colombo.  Venise, 

i553,  in-8.  i58g,  1607,  in-fol. 

Historia  de  la  composicion  del  citer-  (Nicolas   Antonio.  —  Manget. — 

po  humano.    Rome,    i556,     in-fol.  Portai.) 

VANDELLI  (Dominique),  l'un  des  plus  âpres  adversaires  de  la 
doctrine  de  Yirritabdilé  et  de  Haller  en  particulier,  est  bien  plus 
redevable  de  la  place  qu'il  doit  occuper  dans  l'histoire  aux  erreurs 
qu'il  a  soutenues  avec  acharnement  et  aux  obstacles  qu'il  tenta  de 
mettre  aux  progrès  de  la  vérité  qu'aux  efforts  qu'il  fit  pour  la  ser- 
-vir.  Il  occupe  une  place  plus  honorable  parmi  les  naturalistes  que 
parmi  les  physiologistes.  Ii  était  de  Padoue,  et  vécut  dans  la  seconde 
moitié  du  dix-huitième  siècle.  Il  fit  des  voyages  scientifiques  et  sé- 
journa long-temps  en  Espagne  et  en  Portugal. 

Epistola   de  sendbilitate  pericranii  terrœ  reproduedone ,  atque  taniâ  ca- 

pciiostei,  medullce  ,   durœ   meningis ,  nis.  Padoue  ,  1758,  in-8.  5  pi. 
comeae  et  lendinum.  Padoue,  1756,  Analisi  d'alcune   acqtie  tnedicinali 

in-8.  lig.  del  Modenese.  Padoue,  1760,  in-8. 

Epistola  secundo,  et  tertia  de  se/i'  Epistola  de  holotlutrio  et  lestudine 

sitivitate  haL'criana.   Padoue,    1758;  coriaecâ.  Padoue,  1  7 fi  1 ,  in-/;. 
in-8.  Dissertatio  de  arbore  dracouis  .nu 

Disserta  doues  tres,  de  Aponi  ther-  Dtacœ/ia  ,  accedi:  dissertatio  do  stu- 

mis:  de  noitnullis  inseeds  tcrrtstnbits  dio   historice  n attirails  necessario  in 

et  zoophids  marinis;  et  de  vermmm  mèdlcinâ,  œconomiâ ,  agricultttrâ  ar- 


Bo8  VAR 

tibut  et  commercio.  Lisbonne  ,  1768,  Fasciculus    planta?  11m  ,  cum  novis 

in-8.  generibus     et    speciebus,     Lisbonne , 

Dell'  acqua  di  Brandola.  Modène,  1771,  in-4- 
1763,  in-4.  Florœ    Lusitanicae    et    Brasiliensis 

De  thermis  agri  patavini ,   accedit  spécimen.  Coïmbre,  1788,10-4. 
apologia  advenus  Hallerum.  Padoue ,  Diccionario  dos,  termos  technicos  de 

17(11,   in-4»  hiitoria  natural,  extrahidos  das  obras 

Da  agricultura ,    e    principalmente  de   Linneo,  com    a   sua  explicacaon. 

cultivacaon  des  charrieeat.  Lisbonne,  Coïmbre,  1788, in-4. 
1770,  in-8,  et  à   la   suite  du  diction-  (  Comment,  de  rébus  in  ined.  gestis. 

naire  ci-dessous.  —  Haller.  —  Dryander.  — Boebnier.) 

VANDERMONDE  (Charles  Augustin)  ,  le  fondateur  de  l'an- 
cien Journal  de  médecine ,  était  de  Macao  _,  ville  de  la  Chine,  dans 
la  province  de  Canton,  où  il  naquit  le  18  juin  1727.  Son  père  était 
un  médecin  français,  qui  avait  accompagné  l'ingénieur  Didier  dans 
une  mission  sur  les  côtes  de  Cambaye,  et  qui  de  là  était  allé  s'éta- 
blir à  Macao. 

Le  père  de  Charles  Augustin  Vandermonde  étant  devenu 
veuf  quand  celui-ci  n'avait  encore  que  quatre  ans,  revint  en  France 
et  se  fixa  à  Paris.  Il  donna  beaucoup  de  soins  à  l'éducation  de  son 
fils  ,  mais  il  mourut  jeune. 

Quoique  orphelin  ,  Charles  Augustin  continua  ses  études  avec 
beaucoup  de  zèle  et  de  succès.  Il  fut  reçu  docteur  en  médecine  le 
10  septembre  1760.  Sa  carrière,  qui  s'ouvrait  d'une  manière  bril- 
lante ne  fut  pas  longue ,  il  mourut  le  28  mai  1762. 

Essai  sur  la  manière  de  perfection-  in-12,2  vol.  —    Onvrage  anonyme. 

ner   l'espèce   humaine.    Paris,    1756,  Recueil  périodique    d  observations 

in- 12,  1  vol,  —  C'est  un  traité  d'hy-  de  médecine.   Pans,  17 54-1  762,  t.  1- 

giène  de  la  femme  et  de  l'éducation  16. —  C'est  le  recueil  devenu  célèbre 

des  enfans.  sous  le  titre  de  Journal  de  médecine, 

Dictionnaire  de  santé.  Paris,  17  Go,  qu'il  prit  au  tome  buitième. 

VARANDAL  (Jean),  plus  connu  sous  le  nom  latin  de  Varan- 
dœus ,  fut  un  des  professeurs  les  plus  distingués  de  la  faculté  de 
Montpellier  à  la  fin  du  seizième  siècle  et  au  commencement  du 
dix-septième.  Il  était  de  "Nîmes  ;  il  fit  ses  études  à  Montpellier  et 
y  fut  reçu  docteur  le  11  avril  1687.  Trois  ans  après,  il  fut  nommé 
titulaire  de  la  chaire  que  la  mort  de  Nicolas  Dortoman  venait  de 
laisser  vacante.  Il  devint  doyen  de  la  Faculté  en  1609,  et  il  mou- 
rut le  3i  août  161 7.  Ses  leçons  avaient  eu  le  plus  grand  éclat,  et 


VAT  3o9 

l'on  s'empressa  après  sa  mort  de  publier  toutes  celles  qu'on  avait 
pu  recueillir ,  car  il  n'avait  lui-même  rien  livré  au  public. 

Formulée  remediorum  internorum  et  prâ.  Item  de  lue  venereâ  et  hepatitidc 

externorum.  Hanovre,  1617,  in-8.  Genève,  1620,  in-8. 

Publié  avec  le  suivant  par   Pierre  Plusieurs    de  ces    traités  ,  devenus 

Janichius.    Montpellier,   1620,  in-8.  rares,  furent  réunis  à  quelques  autres 

Avec,  les  autres  ouvrages  de  Varandal.  par  Henri  Gras  ,   et  publiés   sous  le 

Tractatus   de   affectibus   renum  et  titre  suivant:    Opéra  omnia  ad ftdem 

vesiccc .  Hanovre,  1617,  in-8.  Mont-  codicum  ipsius  authoris  manuscripto- 

pellier,  1620,  in-8.  rum  recognita  et  emandata,  postremâ 

Phjsiologia  et  pathologia ,  quibus  hac  editione  multis   tractatibus    nuu- 

accesserunt  tractatus  prognosticus  et  quam    antea   editis  auctiora.    Lyon , 

tractactus  de  indicatio/iibus   curativis.  i658,  in-fol.    Cependant  les   traités: 

Hanovre,    i6i5,  in-8.  Montpellier,  De  elephantiasi,  De  lue  venereâ,  De 

1620,  in-8.  hepatiùde,  ne  se  trouvent  point  dans 

De  morbis  et  affectibus    mulierum  cette  collection.  L'éditeur  y  a   inséré 

libri  très.  Lyon,  i6i5,  in-8.  deux   antres  traités,  l'un  De  morbis 

Tractatus  tlierapeuticus  primus  de  gemtalium  in  virum,  et  l'autre  inter- 

morbis  ventriculi.  1620  ,  in-8.  Publié  prétatif  du  livre  d'Hippocrale:  De  na- 

par  Cb.  de  Bost.  turâ  hominis. 

Tractatus  de  elephantiasi  seu  le- 

VAROLI  (Constantin),  anatomiste  habile  et  qui  aurait  mérité 
sans  doute  une  haute  célébrité  s'il  ne  fût  mort  à  la  fleur  de  l'âge  , 
était  de  Bologne,  où  il  était  né  en  i543.  Il  fit  ses  études  dans  celte 
ville ,  et  il  y  était  professeur  d'anatomie  et  de  chirurgie  quand  le 
pape  Grégoire  XIII  l'appela  à  Rome  pour  être  son  premier  mé- 
decin, Varoli  occupait  ce  poste  depuis  deux  ou  trois  ans,  quand  il 
mourut  en  1 575.  Ce  n'est  qu'assez  longtemps  après  sa  mort  que 
fut  publié  le  principal  ouvrage  que  nous  ayons  sous  son  nom.  Il 
n'avait  mis  au  jour  lui-même  qu'une  lettre  sur  les  nerfs  optiques, 
dans  laquelle  il  indiquait  une  nouvelle  manière  de  disséquer  le  cer- 
veau en  commençant  par  sa  base ,  et  où  il  donnait  sur  la  structure 
de  ce  viscère  quelques  détails  dont  les  principaux  ont  fait  donner 
son  nom  à  une  de  ses  parties  centrales ,  le  pont  de  Parole. 

De     nervis    opticis     nonnidlisqne  De  resolutione  corporis   humani  li- 

aliis  praeter  cornmunem  opinionem  in      bri  quatuor.  Francfort,  1 5 g  1 ,  i  11-8 . 
humano     capite     observatis    epistola.  (  Tiraboscbi. —  Haller.  ) 

Padoue,  1572,  in-8,  et  avec  l'ouvrage 
saivant  : 

VATER  (Abraham),  anatomiste  habile  et   savant  médecin,  na- 
quit à  Wittemberg  le  9  décembre  1684.  Il  commença  ses  études  à 


3io  VAT 

Mersebourg  et  à  Wiltemberg,  fut  reçu  à  la  maîtrise,  dans  cette 
dernière  université,  alla  continuer  ses  études  médicales  à  Leipzig, 
et  revint  prendre  le  grade  de  docteur  en  médecine  à  Wittemberg. 
Après  l'avoir  obtenu,  il  entreprit  un  voyage  scientifique  en  Alle- 
magne, en  Hollande  et  en  Angleterre.  En  171  7,  il  fut  nommé  pro- 
fesseur extraordinaire  de  médecine  à  Wittemberg ,  il  passa ,  en 
1719,  à  la  chaire  ordinaire  d'anatomic  et  de  botanique;  il  y  joi- 
gnit, en  1737,  celle  de  pathologie;  mais  il  changea,  en  1746, 
celle-ci.  contre  celle  de  thérapeutique,  qui  était  la  première  de  la 
Faculté,  et  à  laquelle  était  attaché  le  décanat.  Vater  mourut  le  18 
novembre  i;5i  . 


Diss.  philos .  de  mécanisme  actio- 
/inm  vicalium  prior.  Wittemberg  , 
1707,  in-4. 

Epislcla  problemadca  ad  Fr.  Ruys- 
chium  de  viis  absconditis  pulmontim  , 
quibus  aer  respirando  recèptus  in  san- 
guinem  pénétrât ,  nec  non  de  pZbriliu- 
u rn  nervea'um  in  cerebro  principiis  ; 
eu  m  respomione  Ruyschii,  Amstelod. 
1714  récusa  ;  quœ  in  ordine  Episto- 
larum  anat.  prolï.  est.  XVI. 


utitur  in  obdurando  foramine  cvali  et 
dactu  arterioso.  Wittemberg,  1719, 
in-4. 

Progr.  de  hepate  in  hydrope  sœpius 
insomi.  1  720,  in-4. 

Progr.  de  batsami de  IlJecca  natura 
et  ûsU.  Wittemberg,  1720,  in-4. 

Progr.  quo  novum  ductum  salivalem 
atmque  prœvipue  in  lingû'à  excreto- 
rium  ,  glandulœ  insignis  ad  latera 
lingnœ   et  sub  eadem   sitœ  ,    ilemque 


Diss.  de  actionibus  vitalibus  poste-  super  radicem  linguœ  ,   epiglottidem  , 

lior.  Wittemberg,  170g,  in  4.  ciriglotcidem, super arytanoides  usquè 

Diss.    niedica   de    succi  nervei  se-  iutra  œsophagum  eapansœ ,  nunc  de- 

cretione     mechanica.     Wittemberg   ,  mum  injectione  detectœ ,  luci   exponit 

1  7  1  x,  in-4.  eC demons(rat,  exercitiaque  anatomica 

Progr.  quo  spécimen  de  incréments  simul   intimât.    Wittemberg,     1720, 

tlieoiiœ  medicœ  Londini  idiomate  an-  in-4 

glico  editum  latinitate  donavit  et  stn-  Diss.  de  novo  bilis  diverdculo ,  cir- 

dia   sua  commendavit.    Wittemberg  ,  ca   orijicium  ducius  cholidochi   ut  et 


1711,  in-4. 

Diss.  de  theoria  chymiœ  mecanica. 
Wittemberg,  17  16,  in-4. 

Diss.  de  œconomia  ssmuum  ex  spe- 
ciali  organorum  sensuriorum  et  >:gii- 
latim  ex papillatum  neryearum  tex,  ura 
mechanica  demonstrata.  Wittemberg. 
17  17,  in-4. 

Pr.  de  inercmemis  a?t:s  med 
rewedii     e     ttici     noviter  detectis  ex- 
ipectandis.  Wittemberg,  1718,  iti-  '. 


vàlvùîosà  colli  felleœ  vesicœ  cons- 
trnetione  atqne  singularis  utriusqne 
structurai  eximia  utilitate  in  via  bilis 
determinanda.  Wittemberg,  1720, 
in-4. 

Diss.  de  me'.hodo  nova  transplan- 
tandi  variolas  ver  insitionem.  Wit- 
temberg,  1 7  1  o  ,  in-4- 

Diss.  de  ■vulnr.rum  in  intestinis  le- 
t.ilitate  occasione  casus  rarissimi,  quo 
coion  vldneratione  htversum  per  XIV 


/'■    ;  .  ..'-  méchant  smo ,  t[iionaiiira      a  Unes  ex  abdomine  propendens  exhi- 


VAX 


3n 


bitur.   Wittemberg ,    1720,  in-4-   Et     proximo    syncope    cjusque   causis   et 
enauglais  dans  les  Philosophical trans-      cura.  Ibid,  1723,  in-4. 


actions,  1720. 

Abhandlung  -vom  Blatterbelzen . 
Wittemberg,  1721,  in-4. 

Catalogns  plantarum  imprimis  exo- 
ticarum  horti  acadcmici  vitebergensis. 
Wittemberg,  1721,  in-4. 

Progr.  ad  anatom.  publ.  cadav . 
fœm.  in  qua  vasa  lactea  cum  cisterna 
chyl  duodecano  pose  mortem  die  c/tylo 
adltuc  tnrgentia  demonstravit .  Wit- 
temberg, 1722,  Ju-4. 

Diss.  de  calculi  in  iwsiea  fellea 
generatione.  Wittemberg,  1722, 
in-4. 

Diss.  de  imlnere  cerebri  sclopetario 
septima  demum  hebdomade  absoluti 
lethali.  Wittemberg,  1722,  111-4. 

Diss.  de  gravitate  apparente  ,  ex 
tumore  oV'aril  dextri  enormi  orta,  per 
très  annos  cum  dimidio  durante  ,  tan- 
demque  in  ascitem  terminata.  Ibid, 
1722,  in-4- 

Joh.  Cttrvi  Semmedi  Pugillus  re- 
rum  Indicarum ,  quo  comprehenditur 
historia  varîorum  simplicium  ex  In- 
dia  orientait,  America  ,  aldsque  ter- 
rarum  partibus  allatorum;  ante  hac 
lingua  lusitanica  exaratus  ;  nu  ne  in 
gratiam  curiosorum  latinitati  dona- 
ttts  cura  A.  V.  Wittemberg,  1723, 
in-4. 

Diss.  de  vitiis  insus  diiobus  raris- 
sinus,  altero  duplicati ;  altero  dimi- 
diati,  physiologice  et pathologice  con- 
sideatis.  Wittemberg,   1723,  in-4. 

Diss  de scirrhis  viscerum  occasione 
VÎri  tympanite  defttncli  ,  in  quo  p ra- 
ter alla  notant  digna  scirrhus  lienis 
singulatis  carnbsus  observatus  fuit. 
Wittemberg,  1723,  in-4. 


Ans  fultrliche  Nachricht  von  der 
Beschajfenheit  und  Succcss  des  Blat- 
terbelzens  in  JSeu-England  ;  ans  dem 
Engl.  ûbersetzt.  Ibid,  1723. 

Progr.  de  liene  celhdoso.  Ibid  , 
1723,  in-4. 

Progr.  de  analomes  utilitatc  in  ent- 
endis causis  occultis  morborum  vel 
niortis  subitaneœ.  Ibid,,  1723,  in-4. 

Diss.  regiœ  Maguœ  Britanniœ  di- 
cala,  qua  du  et  us  sali  t'a  lis  in  lingua  eln- 
cidamr  ,  conjirmatur  novisque  experi- 
mentis  adstiuitur ,  simulque  oh  recep- 
tionem  inter  socielatis  membra  gratiœ 
aguntur.  Ibid,  1723,  in. 8. 

Diss.  de  arce  podagrœ  armis  chy- 
micis  expugnabili.  Auct.  etresp.  J.F. 
C.  Gerken.  Ibid,  1724,  111-4. 

Diss.  de  igné  incendii  Jebrdis 
causa.  Auct.  et  tesp.  J.  C.  Otto,  et 
C.  S.  Otto,  fiatr.  german.  Ibid,  1724, 
in-4. 

Diss.  de  senectutis  prœsidiis.  Auct. 
et  resp.M.  A.  G.Richter.  Ibid,  1724, 
in-4. 

Diss.  de  ingravidatione  dissimulata 
et  dissimulandi  mediis.  Ibid,  1724» 
in-4. 

Progr,  de  palœstra  anatomica  re- 
gio  mandalo  aperta.  Ibid,  1724, 
in-4. 

Supplementum  < ataloçi  plantarum 
sistens  accessiones  novas  horti  acade- 
mici  Vitebergensis.  Ibid,  1724,  in-4. 

Progr.  de  utnbilici  dignate .  Ibid, 
«723,  in-4. 

Progr.  de  hippomane,  Ibid,  1725  , 
in-4. 

Diss.  de  specificorum  antepUeptico- 
rum,  sigiilatim  olei  animal's  rvi?-tu- 
tibus.  hiijitsque  virtute  et  effteacia  in 


Diss.   de    ejfectu   magno   mortique      curanda  cpilepsia,  rationibus  et  expc- 


3 . 2  VAT 

rimeiitis   conjirmata  ,    auct.   et    resp. 
H.J.  Burchardi.  Ibid,  1725,  in-4. 

Diss.  de  utero  gravido,  physiologice 
et  pathologice  considerato,  exposîta 
simul  c/'us  structura  sinuosa  et  orifi- 
ciortim  menses  et  lochia  funden- 
tium  fabrica. lhià,  1725,  in-4. 

Diss.  de  observationibus  rarissimis 
caleulorum  in  corpore  humano  gene- 
rationem  illustrantibus.  Ibid,  1726, 
in-4. 

Catalogus  variorum  exoticorum  ra- 
rissirnorum  maximam  partent  inco- 
g/iitorum  et  nullibi  descripiorum,  par- 
tim  medicinœ ,  partiin  curiositati  in- 
servientium,  quœ  in  Museo  suo  possi- 
det.  Ibid,   1726,  in-8. 

Progr.  de  ossificatione  prœterna- 
turali  partinm  membranaceariun  cor- 
poris  imprimis  trunci  aortœ  arteriœ 
in  variis  lucis,in  specie  carotidurn  etc. 
observata.  Ibid,  1726,  in-4. 

Progr.  ad  Disp.  inang.  Jo.  Caroli 
Acoluthi ,  etc.  Ibid,  1726,  in-4. 

Progr.  de  hymene.  Ibid,  1727, in-4. 

Progr.  de  animœ  et  corporis  com- 
mercio.  Ibid,  1727,  in-4. 

Epistola  gratulatoria  ad  Fr. 
Ruj'schium  ,  in  qua  ipsi  de  musculo 
orbiculari  in  fundo  uteri  defectu  gra- 
tulatur ,  simulque  comrnunicationem 
eorum  ,  quœ  noviter  in  anatomia 
plantarum  detexit ,  perquam  ojficiose 
sibi  expetit  dubiumque  exponit  circa 
lacunas  uteri  gravidi  ;  curn  respon- 
sione  Rujschii.  Amsterdam  ,  1727, 
in-4- 

Diss.  de  analepsi  rationali.  Auct. 
et  resp.  J.  Thielcn.  Wittemberg  , 
1727, in-4- 

Diss.  de  casu  oppido  raro,  sarco- 
matis  e  pudendo  muliebri  sectione  j«- 
blati  historimn  continente.  Ibid,  1728, 
in-J, 


f  Progr.  de  chirwgice  antiquitate 
ac  dignitate  et  collegiorum  chirurgi- 
corum  utilitate.  Ibid  .  1728,  in-4. 

Progr.  de  ossium  in  corpore  humano 
generaiione  et  jam  generatorum  dimi- 
nuùone  et  totali  absumtione  imprimis 
in  alveolis  dentium  in  maxilla  senum 
in  toturn  obliteratis.  Ibid,  1728, 
in-4. 

Progr.  de  utilitate  observationum 
tum  in  universa  medicina,  turn  in  ana- 
tome,  adductis  simul  variis  in  cada- 
vere  viri  nonagenarii  observaùs.  Ibid, 
1728,  in-^. 

Diss.  de  mola  prœgnante  abortus 
causa  ,  examinatis  simul  abortionis 
causis  singnlaribus  in  embryonibus 
aborticis  notatis,  itemque  origine  et 
natura  molanan.  Idem,  1729,  in-4. 

Diss.  de  prudetuia  et  circumspec- 
tione  in  uroscopiœ  administratione  a 
medico  rationali  adhibenda.  Ibid , 
1729, in-4. 

Diss.  de  casu  singulari  atthmatis  a 
depressione  sterni  ex  febre  purpurata 
cum  orthopnea  affligente  reportati , 
sola  thoracis  artificiali  constrictione 
curati.  Ibid,  1729,  in-4. 

Progr.  ad  anac.  cadav.  viril,  prœ- 
missa  vasorum  atque  viscerum  injec- 
tione  cerœ  rubrœ  repletorum  publiée 
dissecandi.  Ibid,  1730,  in-4. 

Progr,  de  febre  tertiana  ob  em- 
pjema  e  vomica  pulmonis  rupta  in 
cavitatem  pectoris  dextram  ejfusum  , 
indeque  pulmonem  hujus  lateris  com- 
pressum  penilusque  ab  officio  remotum 
mortem  post  se  relinquente.  Ibid  , 
I73i,  in-4. 

Progr.  de  tincturce  antimonii  va- 
ria prœparatione  et  inde  pendente 
indole  et  efficacia,  et  simul  et  indole 
et  prœstantia  genuinœ  modo  inven- 
tai. Ibid,  1731,  in-4- 


[•■  Diss.  de  morbo  spasmodico  a  va- 
rions maie  curatis.  Auct.  et  resp.  C. 
F.  Hundertmatch.  Ibid,  1731,  in-4. 

Diss.  de  kœmoptjsi.  Auct.  et  resp. 
D.  F.  Michaelis.  Ibid,  1731,  in-4. 

Diss.dc  potus  infebribits  necessilate. 
Auct.  et  resp.J.  F.  Thatr.lhiù,  173 1, 

in-4- 

Progr.  (germanicum)  quo  ad  de- 
monstrat.  cadav.  fccin.  injecdone  ce- 
rœ rubrœ  prœparati  matronas  im- 
primis  invitavit.  Ibid,  1731,  in-4. 

Progr.  ad  anat.  publ.  cadav.  fœrn. 
quo  injecdone  cerœ  coloratœ  uidila- 
tem  ad  viscerum  structuram  genuinarn 
detegendam  exponit.  Ibid,  I73r, 
in-4. 

Progr.  ad  anat.  publ.  jnvenis  rus- 
tici ,  cujus  caput  injecdone  cerœ  ru- 
brœ exquisidssime  repletum.  Ibid , 
1732,  in-4. 

Progr.  de  laboribus  suis  anato- 
micis  et  botanivis  per  tredecim  annos , 
quibus  professionetn  anatomiœ  et 
botanices  vicario  nomine  gesierat , 
susceptis  ,  prœmissum  oradoni  inau- 
gurali  de  ftlici  anaiomes  ad  botani- 
cain  applicadone ,  qua  dictam  pro- 
fesswnem  denuo  redauspicatus  est. 
Ibid,   1733,  in-4- 

Diss.  de  choiera  humida.  Auct.  et 
resp.J.  G.  Nicolai.lhiA,  1733,  in-4. 

Diss.  de  inflammadonis  sanguineœ 
theoria  mechanica.  Auct.  et  resp. 
P.  H.  G.  Meohring.  Ibid  ,  1733, 
in-4. 

Diss.  de  osteogenia  naturali  et  prœ- 
ternaturali ;  succincds  thesibus  adum- 
brata  ac  singularibus  observadonïbus 
ossiculorum  ,  in  diversis  corporis  par- 
tibus prœternaturahbus generatorum  il- 
lustrata.  Ibid,  1733,  in-4- 

Diss.  de  valore  et  sufficienda  si- 
gnoium    infantem   recens  natum  ,  au  t 


VAT  3i3 

vivum,  aut  mortuum  editurn  arguendum 
ad  dijudicandum  i/i/undcidiuin.  Ibid, 
1735,  in  4. 

Diss.  de  efjicacia  admiranda  chin- 
chinœ  ad  gangrœnam  sistendam  in 
Anglia  observata  Ibid,  17 35,  in-4. 

Diss.  de  ruta  ejusdemque  virtuti- 
bus.  Auct.  et  resp.  A.  Kettner.  Ibid, 
1735,  in-4. 

Progr.  ad  anat.  publ.  cadav.  viril. 
de  cudcula  pueri  XV  annorum  Ion- 
dini  -vivends  cutis  rhinocerotis  aut 
corticis  arboris  instar,  quotannis  de- 
cidua.  Ibid,  1735,  in-4- 

Progr .  [germanicum)  quo  ad  con- 
sideradoncm  cerei  Americani  Poly- 
goni  minoris  serpentis  in  horto  mcdico 
florentis  invitât.  Ibid,  17 35,  in-4. 

lîegii  in  Academia  ad Albion  Musei 
anatomiei  Augustei  catalogus  univer- 
salis,  cuin  oradone  de  Museis,  qua 
conclave  novum  ad  condendum  The- 
saurum  regium  sub  consulatu  suo 
exstructum  Hector  valedicens  inaugu- 
ravit.  Ibid,  1736,  in-4. 

Progr.  de  olei  olivarum  efjicacia  , 
contra  morsum  canisrabiosi  expcri- 
mento  Dresdœ  facto  adstructa.  Ibid  , 
1736, in-4. 

Diss.  de  anddoto  novo  adversus , 
inperarutn  morsum  praesentissimo. 
Ibid,  1736,  ia-4, 

Diss.  de  luurocerasi  indole  i>encn  a  ta, 
exemplis  hominwn  et  brutorum  eius 
aqua  enecatorum  conjirmata.  Ibid, 
1737, in-4. 

Sjllabus  plantarum  podssimum 
exoticarum,  quae  in  horto  medico 
Academiae  Vitebergensis  aluntur. 
Ibid,  1737  ,  in-4. 

Progr,  de  situ  singulari  et  pracler- 
naturali  intestini  coli  in  cadavere  vi- 
rili.  Ibid,  1737,  in-4. 

Diss.  de  chordapso  Celsi,  occasioue 


3i4 


VAT 


ventris  enormiter  cvn'.iacti ,  in  homine 
sabita  morte  extincto  observati,  pro- 
posito.  Ibid,  1 7  'i 8 ,  in-4- 

Diss  de  casa  singulari  polypi  post 
ftbiem  epidemicam  ex  utero  egressi , 
physiologice  et  pathologice  conside- 
rato  Ibid,  1739,  in-4. 

Progr.  de  olei  nui  m  a  lis  efficacia 
contra  hydrophobiam  et  venenum 
latiTocerasi.  Ibid,  1740-  in-4. 

Progr.  de  lithontriptico  novo  An- 
glicano    Ibid,    174  i>  in-4- 

Progr,  de  anatome  trunci  nlmî,  cui 
cornu  cervinum  monstrosum  inoluum. 
Ibid ,  1741»  in-4. 

Diss.  de  calculis  in  locîs  inusitatis 
gencralis  et  per  vins  insolitas  exclus is 
occasione  observation  is  singidaris  cal- 
culorum  lenticularium  ex  abscessu  in- 
guinali  excietoru/n.  Ibid,  1740  j 
ia-4. 

Diss.  de  consentit  partiuin  corporis 
humant,  occasione  spasmi  singidaris 
in  manu  eiusque  digitis  ex  hernia 
observati ,  exposito  simul  nervoruin 
brachialium  et  crnraîiuin  coaltupe- 
cidiari  atque  papillarum  nervearum 
in  digitis  dispositione.  Ibid,  1740  , 
in-4- 

Diss.  de  vesicatoriorum  ad  deman- 
das febres  m  alignas  ■virtute  et  effi- 
cacia confirma'a.  Ibid,  1742,  in-4. 

Diss.  de  polypo  nasi  ex  faucibns 
féliciter txtracto  eiusque  generaione 
varie tate  .  et  cura  va  rus  auctorum  ob- 
servationibus  ilhistrata.  Ibid,  17 43, 
ia-4. 

Diss.  quid  in  jtidicio  et  prognofi 
de  morbis  magnis  ex  parvis  initiis  et 
levioribus  eau  s  sis  oriundis  oéservari 
débet,  exemplo  viri  anteg'eso  lapsu 
in  genua  febre  lenta  exstincti  exposi- 
twn.  Ibid,  1744,  in-4- 

Progr.  de  cornu  cervi  monstroso  a 


trunco    arboris  fagi    resecto.    îbid 
1744,  in-4- 

Progr.  de  dicterio  :  medice  vipère , 
misère  vivere.  Ibid,   17  45,  in-4. 

Regii  in  Academia  ad  Albion  Mu- 
sei  anatomici  catalogi  appendix.  Ibid, 
1746,  in-4. 

Diss.  de  curatione  morborum  ,  quœ 
peragitur  exspcctatwie  ,  ubi  simul 
natura  crisium  caussa  et  morborum 
medica  examinatur.  Ibid  ,  1746, 
in-4- 

Diss.  de  lienis  prolapsione ,  ad  il- 
lustrandum  vexatum  Hippocratis 
Libri  VI.  Sect.  11.  Aph.  3o  locum. 
Auct.  et  Resp.  J,  D.  Krejsig.  Ibid  , 
1746,  in-4. 

Diss,  de  dysenteria  epidemica 
maxime  contagiosa  et  maligna  supe- 
riori  anno  patiium  dévastante.  Auct. 
et  Resp.  J,  G.  Vogel.  Ibid,  1747, 
in-4  • 

Progr.  de  sarcasticis  medicorum 
denunciatione  et  schediasmatibus 
Germanicis  ,  quibus  panaceœ  atque 
specifica  medicamenta  venalia  expo- 
nuntur.  Ibid,  1747,  iu-4. 

Progr.  de purgantium  diversa  ope- 
ratione.  Ibid,  1747,  in-4. 

Progr.  quo  munus  professons  the- 
rapiœ  auspicatus  est.  Ibid,  I747» 
in-4- 

Diss.  de  fonte  medicato  Vitcmber- 
gensi.  Ibid  ,   1  7  4  8  ,  in-4  . 

Progr .  de  tincturœ  antimonii  an- 
tehac  inventœ  virtute  et  efficacia  in 
moi  bis  rebellibus.  Ibid,  1749,  in-4. 

Progr.  de  piica  Polonica  ranssirna 
i/'portica  regia  Drescnensi  asservata. 
Ibid,   1749,  in-4. 

Diss.  de  deglutitionis  dfficilis  et 
impeditœ  cav.ssis  abditis.  Ibid  ,  1  7  5o, 
in-4. 

Muséum  anatomicum  proprium,  in 


VEG 


3i5 


quo  omnh   generis  niddissima  prœ-  assumti ,  virtute  medica,  aliquot  ca- 

parata  anatomica,  mira  arte  et  stn-  sibus    sin gularibus   confirmata.  Ibid, 

penda  industriel  magnoque  labore,  ab  1700,  in-4. 

auctore  eut  s  con/ecta,ex  omnibus  par-  Progr.  de  nùtrioli  eiusque  suîphuris 

tibus  totius    corporis    huma  ni  ,    et   ut  et   tincturœ  indole  atque  prœstantia» 

perpetuo    durent,   balsamo  condita  ,  Ibid.  i";5o,  in-4. 

atque  nitide  asservata  sunt,  ex  quibus  Progr.  de  hypotkesium    in  physicis 

corporis  nostri  artificiosissima  fabrica  et  medicis  noxis.  Ibid,  i75o,  in-4. 

ope  injectionum  et  repletionum  araso-  Diss.    de  caussis    et  effectibus  ple- 


rum  corporum  et  humanorum  et  ani- 
malium  brutorum  ,  ad  modurn  cele- 
berr.  et  iïlusir.  Rujschii  mirabditer  il- 
lustratur  atque  explicatur.  Accesse- 
runt  observationcs  quœdam  auctoris 
anatomicœ  et  chirurgicœ  hactenus  in 
publiais  disputationibus  et  progr  am- 
rnatibus  seorsum  editœ  ;  una  cum  ico- 
nibus  in  tabulis  œneis  XII  hue  perti- 


thorœ  Auct.  et  Resp.  C.  Paecken-  Ibid, 
1750,  in-4. 

Progr.  de  prœjudiciormn  in  medi- 
cina  noxis.  Ibid,  17^0,  in-4. 

De  plica  Polonica  rarissima  enor- 
mi  dans  les  Philos.  Transactions 
'vol.  XVII,  N.  I.  Et  dans  le  Commer- 
cium  lit  ter.  Narimb. 

Diss.  epistolica   de  ductuuin  lacry- 


nentibus;    cum   prcefatione    Laurentii      maliuin  snbpalpebrulium  vera  constii 


Heisteri.  Helmstadt,  fjôo,  in-4. 

Progr.  de  oîei  olivarum  adver- 
sus  inorsum  animalium  •venenato- 
rum  ejficacia  et  virtute  ,  casu  singu- 
lari  et  notatu  dignissimo.  Wittem- 
berg,  i75r,  in- 4. 

Diss.  de  phosphori,  loco  medicinœ 


tutione  ac  viarum  lacrymas  ad  nares 
derivantium  dispositione,  in  Miscella- 
neis  Beiolin.  T.  I"V,  p.  32S. 

(  Boerner. —  Nov.  act.  acad.nat. 
curios. —  Comment,  de  rébus  in  med, 
gestis.  ) 


VEG  A.  (Christophe  de),  l'un  des  restaurateurs  de  la  médecine 
grecque  ,  fut  professeur  à  l'Université  d'Alcala  de  Henarez  au  mi- 
lieu du  seizième  siècle.  Il  fut  aussi  médecin  de  don  Carlos.  Il  mou- 
rut en  i573  ,  ses  ouvrages  eurent  un  grand  succès,  et  sont  de  ceux 
qui  dénotent  dans  leurs  auteurs  une  étude  approfondie  de  la  mé- 
decine ancienne. 

Commentaria    in    Hippocratis  pro-  Commentaria    in  libros  Galeni  de 

gnostica  addilis  annotationibus  inGa-  differentiis  febrium,    Alcala  ,    i553, 

leni  fwrt;«e«f«77o^.Salauianqae,  i55a.  in-8. 

in-fol.   Alcala.    i553,    in-8.  Lyon,  De  pulsibas  et  urinis.  Alcala,  i554, 

i558,  in-8  .  Turin,  1 5 (5 9 ,  in-8.  Lyon,  ia-8  . 
1570,  in-8.  Venise,  157 1,  in-8.  De    methodo    inedendi    libri    très. 

De   curaùone  cariihciuarum.  Sala-  Lyon,    i5G5,    in-fol.    Alcala,    i58o  , 

manque,  i552,  in-fol.  Alcala,  i553,  in-fol. 
in-8. 


VEGA  (Thomas  Piodrigue  de)  ,  savant   médecin   du  seizième 


3i6  VER 

siècle,  était  d'Evora  ,  en  Portugal.  Il  joignait  à  une  grande  répu- 
tation de  science,  la  réputation  d'habile  praticien.  Le  roi  Jean  III 
lui  conféra  à  l'Université  de  Coïmbre,  une  chaire  de  médecine  , 
qu'il  occupa  longtemps  avec  célébrité. 

Commentariorum   in    Galenum  to-  leni  de  febr'uim  differentiis.  Coïmbre, 

mus  primas ,  in  quo  complexus  est  in-  1577,  in-4. 

terpretationem  artis  medicae  etlibro-  Practica  medica ,  accedil  tractatus 

rum   sex    de   locis  affectis.    Anvers,  de fontanellis  et  cauteriis.   Lisbonne, 

i56/t,in-fol.  1678,  in-8. 

Commentant  in    libros    duos    Ga- 

VENEL  (Gabriel  François)  ,  chimiste  et  professeur  distingué  , 
naquit  au  village  de  Tourbes ,  dans  le  diocèse  de  Béziers ,  à  une 
demi-lieue  de  Pézenas  ,  le  a3  août  1723,  fds  et  petit-fils  de  mé- 
decins habiles,  il  prit  naturellement  le  goût  de  la  même  profession, 
et  s'y  voua  dès  son  enfance.  11  fit  ses  humanités  et  sa  philosophie 
au  collège  de  l'Oratoire  de  Pézenas ,  et  il  étudia  ensuite  la  méde- 
cine à  Montpellier  et  fut  reçu  docteur  en  1742.  Se  sentant  un  goût 
prononcé  pour  la  chimie  ,  il  vint  l'étudier  à  Paris  sous  le  maître  le 
plus  habile  de  l'époque,  le  célèbre  Rouelle.  Du  laboratoire  de  cet 
habile  scrutateur  de  la  nature,  il  passa  dans  celui  du  duc  d'Orléans 
dont  il  eut  la  direction,  et  où  il  put  se  livrer  à  toutes  les  recher- 
ches que  lui  suggéra  son  ardente  imagination.  Après  avoir  mis  à 
profit  pendant  sept  années  d'aussi  précieux  avantages ,  il  fit  un 
voyage  en  Allemagne,  et  c'est  aux  recherches  qu'il  entreprit  sur 
les  eaux  de  Seltz  et  de  Selters,  que  nous  devons  l'invention  qu'il 
fit  des  eaux  gazeuses  artificielles.  Il  fut  chargé  avec  l'aide  de  Bayen, 
de  faire  l'analyse  de  toutes  les  eaux  minérales  de  France.  C'est 
pendant  le  cours  des  voyages  que  nécessita  cette  mission  ,  qu'il 
composa  pour  Y  Encyclopédie  une  série  nombreuse  d'articles  re- 
marquables de  chimie  et  de  médecine. 

En  1759,  Venel  gagna  au  concours  la  chaire  de  matière  médi- 
cale de  la  faculté  de  médecine  de  Montpellier.  Il  l'occupa  avec  le 
plus  grand  éclat,  et  introduisit  en  quelque  sorte  la  chimie  dans 
cette  école. 

Venel  mourut  le  29  octobre  17^5,  âgé  de  Si  ans.  Une  circon- 
stance fâcheuse  pour  sa  célébrité,  qui  méritait  d'être  durable,  c'est 
qu'il  ne  put  achever  et  publier  lui-même  les  grands  ouvrages  qu'il 
avait  entrepris. 

Dissertatio  de  humorum   crassitu-      dine  ;  ubi  de  incidenibus  et  altcnuan- 


VEN  3i7 

Instructions  sur  L'usage  de  la  houille, 
plus  connue  sous  le  nom  impropre  de 
charbon  de  terre ,  pour  faire  du  /eu  , 
sur  la  manière  de  l'adapter  à  toutes 
sortes  de  feux ,  et  sur  les  avantages 
tant  publics  que  privés  qui  résulteront 
de  cet  usage  ,  etc.,  publiées  par  ordre 
des  états  de  la  province  de  Languedoc. 
Avignon,  177^,  in-8  avec  fig. 

Précis  de  matière  médicale ,  aug- 
menté de  notes  ,  additions  et  obser- 
vations par  M.  Carrere .  Paris,  1787 
in-8.  2  vol. 

(De  Ratte,  Eloge  de  Vcnel. —  Car- 
rere, dans  l'édition  de  la  Matière  mé- 
dicale.) 


tibus,  cum  theoriâ  et  curatione  ob- 
structionum  in  génère.  Montpellier, 
1 741, in-4. 

Mémoires  sur  les  eaux  de  Seltz  et 
mémoire  sur  l'analyse  des   végétaux. 

Examen  des  nouvelles  eaux  miné- 
rales de  Passy,  avec  M.  Bayen.  Pa- 
ris, 1755,  in-8. 

Analyse  chimique  des  eaux  de 
Passy,  avec  M.  Bayen.  Paris,  1757, 
în-i3. 

Quœstiones  medicœ  duodecim  pro 
legiâ  cathedra  vacante  per  obitum 
Rev.  Dom.  Serane.  Montpellier,  1759, 
in-4. 

Hygiènes  prospectutn  et  prolego- 
mena  sistens  dissertatiuncula.  Mont- 
pellier. 176a,  in-4. 

VENEL  (André  Joseph),  orthopédiste  habile,  naquît  sur  les 
bords  du  lac  de  Genève  le  28  mai  1740.  Cabanis  et  Tronchin  fu- 
reut  ses  premiers  maîtres  dans  l'art  de  guérir.  Il  s'établit  à  Yverdun 
en  1969,  et  y  érigea  une  école  de  sages-femmes  pour  lesquelles  il 
composa  un  ouvrage  classique  à  leur  portée.  En  1779,  ^  retourna 
à  Montpellier  pour  y  perfectionner  ses  études  et  se  livrer  à  des 
recherches  anatomiques  spéciales  dans  le  but  de  mieux  connaître 
la  nature  et  les  causes  des  difformités  et  des  déviations  de  la  taille. 
De  retour  dans  le  pays  de  Vaud,  il  se  fixa  à  Orbe,  où  la  célébrité 
de  ses  cures  lui  amena  des  malades  de  tous  les  pays  voisins.  Venel 
mourut  le  9  mars  1791. 


Nouveaux  secours  pour  les  corps 
arrêtés  dans  l'œsophage.  Lausanne , 
1769,  in-8. 

Essai  sur  la  santé  et  l'éducation 
médicinale  des  filles  destinées  au  ma- 
riage.  Yverdnn,  1776, in-8- 

Précis  d'instruction  pour  les  sages- 
femmes  ;  ouvrage  composé  en  faveur 
de  l'école  des  sages- femmes  du  pays 
de  Vaud ,  formée  à  Yverdun  et  pu- 


blié aux  dépens  du  souverain.  Yver- 
dun, 1778,  in-8. 

Description  de  plusieurs  nouveaux 
moyens  mécaniques  propres  à  prévenir, 
borner  et  même  corriger  dans  certains 
cas  les  courbures  latérales  et  la  tor- 
sion de  l'épine  du  dos.  1. ans,  un», 
1788,  in-8. 

(  Lanteires ,  Nécrologie  ;  dans  le 
Journ.  Encyclop.  —  Ersch.) 


VENETTE  (Nicolas),  plus  connu  des  libertins  qui  recherchent 
les  lectures  impudiques  ou  des  secours  contre  l'épuisement  que  des 
médecins,  était  de  La  Rochelle,  où  il  naquit  vers  1622    et  mourut 


3i8  VER 

en  169S.  Après  avoir  voyagé  en  Portugal  et  en  Italie,  il  se  fixa 
dans  sa  ville  natale  et  y  fut  professeur  d'anatomie  et  de  chirurgie. 
Il  n'était  point  dépourvu  de  science  et  d'érudition  ,  mais  ce  n'est 
point  son  mérite  qui  fit  le  succès  de  son  principal  ouvrage,  qui  lui 
a  valu  sa  réputation.  Son  titre  le  plus  honorable,  aux  yeux  des 
médecins  est  son  traité  du  scorbut ,  qui  vaut  mieux  que  la  plupart 
de  ceux  de  la  même  époque. 

Voici  les  titres  des  ouvrages  de  Venette  ;  il  les  donna  au  public 
sans  y  mettre  son  nom. 

Traité  du  scorbut  eu   de  toutes  les  dans  les   terres  et  dans  les  animaux, 

maladies   qui   arrivent   sur  mer*    La  oit  l'on  parle  des  causes   qui  les  for- 

Roehelle,  1671,  in- 12.  ment,  ou  la  méthode  de  les  prévenir, 

Observations  sur  les  eaux  minérales  et  des  abus  qu'on  commet  pour   s'en 

delà   Rouillasse  en   Saintonge,   avec  garantir  et  les  chasser  hors  des  corps. 

une   dissertation   sur  l'eau   commune.  Amsterdam,  i7or,in-i2. 
La  Rochelle,  1682,  in-12.  Traité  du  rossignol.  Paris,  1697, 

De    la  génération    de  l'homme,  ou  in-12.  Ibid.,  1707,  in-12. 
tableau  de  l'amour  conjugal.  Amster-  Venette   a  encore    éciit    quelques 

dam,    1Ô88,  in-12.  Il  y  a  en  depuis  ouvrages  que  nous  n'indiquons   pas 

une  foule  d'autres  éditions.  ici. 

Traité  des  pierres  qui  s'engendrent 

VERCELLONE  (Jacques),  naquit  à  Sordevola,  le  23  mars 
1676.  Il  fit  ses  humanités  à  Turin,  sa  philosophie  à  Pavie,  et  vint 
étudier  la  médecine  à  Montpellier ,  où  il  fut  l'élève  particulier  de 
Chirac.  Il  pratiqua  l'art  de  guérir  à  Milan ,  à  Bologne,  et  à  Rome. 
Il  fut,  dans  cette  dernière  ville,  médecin  adjoint  de  l'hospice  des 
incurables.  Il  revint  ensuite  à  Turin,  puis  il  se  fixa  en.suite  au  bourg 
de  Saint -Damien,  et  enfin  à  Asti,  où  il  devint  archiâtre  de  la  ville 
et  de  la  province. 

Vercellone  jouit  de  son  vivant  d'une  certaine  célébrité,  ce  qui 
n'empêche  pas  que  ses  ouvrages  ne  soient  fort  insignifians. 

De  glandulis  œsophagi  conglome-  dico-practicum  de pudendorum  morbis 
ratis ,  humore  -vero  digestivo  et  ver-  et  lue  venerea ,  etc.  Asti,  1715,  in-4. 
inibus.  Dissertatio  anatomico-medica  De  pudendorum  morbis  et  lue  Dé- 
prima ad  sacrum  amphssimwn.  que  nerea  tetrabiblïon.  Asti ,  17 16,  in-4. 
senatum  Mcdiolanensum.  Asti ,  1711,  Leyde,  1722,  in-8.  Trad.  en  fiançais, 
in-4.  Par  J>  Devaux..  Paris,  1730,  in-12. 

Specimina  duo,  allerurn  anatomico-  Lettera   del  doitor  Jacopo  T'ercel- 

phjsicum  condnens  inventa  nova  circa  loue  sopra  11/ia  peste  di  eut  n'è  stato 

deglutidonem,  vera  digestionis  instrus  tesiimonio  di  veduta,   corne  relativa 

menta,  et  circa  verrues,  Altenun  me-  a  quelle  di  Marsiglia  ,  scruta  all'ill. 


VER  319 

signor  dottor  Giovanni  Fantone  leltore  dans  Yllistoria  hepatica  de  Rianclii.  ]1 

pimario  ai  medicina,  etc.,  etc.  Milan,  a  aussi  publié  un  résumé  des  Annales 

1721,  in  4.  de  Tacite. 

On  trouve  une  lettre  de  Verccllone  (Biogr.  med.  Piemontese. — Haller,) 

sur    la  Li!e   anginentée   ou    diminuée 

VERDIER  (César),  habile  professeur  d'anatomie  et  l'un  des 
membres  distingués  de  l'Académie  royale  de  chirurgie  naquit  à 
Morières  près  d'Avignon,  le  24  juin  JG85.  Il  étudia  la  chirurgie  à 
Montpellier,  sous  Nissole  et  de  Lapeyronie,  et  vint  ensuite  à  Paris, 
où  il  eut  pour  maîtres  Duveiney,  Arnaud  et  J.  L.  Petit.  Reçu 
maître  en  chirurgie  en  1724,  il  fut  nommé  l'année  suivante  dé- 
monstrateur aux  écoles  de  chirurgie.  Il  occupa  ce  poste  avec  beau- 
coup d'éclat  pendant  a5  ans  au  bout  desquels  il  s'en  démit  en  fa- 
veur de  J.  J.  Sue.  Verdier  mourut  le  19  mars  1739. 

Son  Abrégé  d'anatomie  n'a  point  le  mérite  d'une  œuvre  origi- 
nale, mais  il  a  celui  de  la  clarté  et  de  la  précision  ,  et  ce  fut  long- 
temps un  ouvrage  classique.  Ses  recherches  sur  Jes  hernies  de  la 
vessie  constituent  un  des  beaux  mémoires  de  la  collection  de  l'Aca- 
démie royale  de  chirurgie. 

Abrégé  d'anatomie  du   corps   hu-      1759,    in-12;   éd.   Sabatier,    ibid., 
main.  Paris,  1725,  in-12.  2  vol.  Ibid.,      1.764,  in-12. 
1729,  in- 12;  ibid.,  17 3g,  in- 1  a  ;  ibid., 

VERDIER  (Jean)  avocat,  médecin,  instituteur  et  écrivain  la- 
borieux naquit  à  Laferté-Bernard  en  1735.  Il  fut  médecin  de  Sta- 
nislas roi  de  Pologne.  Après  la  mort  de  ce  prince ,  il  revint  à 
Paris,  et  fonda  près  du  Jardin-des-Plantes ,  un  établissement  or- 
thopédique, auquel  il  joignit  une  maison  d'éducation.  L'emplace- 
ment qu'occupait  celle-ci  ayant  dû  entrer  dans  le  plan  d'agrandis- 
sement du  Jardin-du  Roi,  Verdier  vit  son  institution  détruite.  La 
révolution,  qui  lui  fit  d'abord  essuyer  des  pertes,  l'en  dédommagea 
plus  tard  par  des  missions  dont  il  fut  chargé.  A  l'établissement  de 
l'académie  de  législation  il  y  professa  la  médecine  légale.  Verdier 
mourut  à  Paris  le  o  juin  1820.  Ses  ouvrages  sont  nombreux  et  rou- 
lent sur  des  matières  très  diverses. 

■Essai  sur    la  jurisprudence    de   la  Jurisprudence    particulière    de    la 

médecine    en   France.   Paris,    176 3,  chirurgie   en  France.   Paris,  1764,2 

in-12.  vol.  in-12. 

Jurisprudence  particulière  de  la  Recueil  de  mémoires  et  d' observa- 
médecine  en  Fiance,  Paris,  1763,  2  lions  sur  la  pcfectibilite  de  l'homme 
vol.  in-12. 


3ao 


VER 


par  les  agents  physiques  ou  moraux. 
Paris,  1772,  in-12. 

Recueil  deuxième ,  contenant  un 
nouveau  tableau  d'éducation  physique. 
Paris,  1774»  in-ra. 

Cours  d'éducation  à  l'usage  des 
élèves  destinés  aux  premières  profes- 
sions et  aux  grands  emplois  de  l'état. 
Contenant  les  plans  d'éducation  litté- 
raire ,  physique  ,  morale  et  religieuse 
de  l'enfance,  de  l'adolescence  et  de  la 
première  jeunesse ,  le  plan  encyclopé- 
dique des  études ,  et  des  réglemens 
généraux  d'éducation.  Paris,  1777» 
in-ia. 

Mémoire  à  consulter  sur  les  fonc- 
tions et  les  droits  respectifs  de<  trois 
classes  des  institutions  établies  en 
France  pour  les  trois  ordres  de  l'état. 
Paris,  1779,  in-12. 

Calendrier  d'éducation  et  d'écono- 
mie faisant  partie  du  cours  d'éduca- 
f/ort.  Paris,  1788,  in-12. 

Journal  de  médecine  populaire,  d'é- 
ducation et  d'économie.  Paris,  in-8. 

Tableaux  analytiques  et  critiques 
de  la  vaccine  et  de  la  vaccination. 
Paris,  1 801,  in-8. 

Tableau  analytique  de  la  gram- 
maire générale  appliquée  aux  langues 
savantes.  Paris,  i8o3,  in-12. 

L'art  d'étudier  et  d 'enseigner  les 
langues  française  et  latine  j  séparé- 
ment et  conjointement.  Paris,  1804, 
in-12. 

La  cranomanie   du    docteur  Gall 


anéantie  au  moyen  de  l'anatomie  et 
de  12  psychologie  de  l'ame.  Paris, 
1808. 

Calendrier  des  amateurs  de  la  vie 
et  de  l'humanité ,  on  avis  sur  l'as- 
phyxiatrique ,  la  médecine  des  as- 
phyxiés on  trépassés.  Paris ,  1816, 
in-12. 

Plan  d'osthantropie  ,  nouvel  art  de 
traiter  les  difformités  organiques  par 
des  exercices  appropriés  et  de  nouvelles 
machines  élastiques  et  mobiles. 

Introduction  à  la  connaissance  des 
plantes,  à  la  tête  de  plusieurs  éditions 
du  bon  jardinier. 

Discours  sur  F  éducation  nationale, 
physique  et  morale  des  deux  sexes. 
Paris,  1792,  in-8. 

Système  de  la  langue  latine,  pour 
en  rétablir  l'usage  particulier  par  la 
double  traduction.  Paris,  in-12. 

L'art  de  discourir  grammaticale- 
ment ,  ou  grammaire  générale  du 
discours  purement  grammatical . 

Recueils  des  mots  variables  fran- 
çais et  latins. 

L'art  poétique  d'Horace,  corrigé  en 
cent  vingt  endroits  du  texte,  avec  une 
nouvelle  traduction ,  des  analyses,  etc. 
Paris,  1804,  in-12. 

Poërne  séculaire  d'Horace ,  aug- 
menté d'une  strophe ,  corrigé  d'après 
le  texte ,  tradnit  en  français  et  com- 
paré avec  le  sublime  cantique  de 
Moïse  snr  le  passage  de  la  mer  Ronge. 

(  Beuchot .  ) 


VERDIER  DUCLOS  (Thomas  Denis),  frère  du  précédent,  né  à 
Laferté-Bernard  le  3o  septembre  1744?  étudia  d'abord  la  chirur- 
gie sous  son  père  et  son  frère ,  puis  alla  perfectionner  ses  connais- 
sances à  l'université  de  Nancy,  où  il  fut  reçu  maître  en  chirurgie 
et  en  médecine.  Il  servit  en  Corse  comme  chirurgien  militaire  , 
rentra  en  France,  et  se  fixa  dans  sa  ville  natale  pour  y  exercer  l'art 
de  guérir.  Il  donna  une  attention  particulière  à  l'étude  des  épidé- 
mies, et  fournit  sur  des  sujets  de  ce  genre  une  foule  de  mémoires 


VER  32i 

à  la  société  royale  de  médecine ,  dont  il  était  membre  associé.  En- 
touré de  l'estime  de  ses  concitoyens,  il  fut  investi  successivement 
de  toutes  les  fonctions  auxquelles  pouvaient  l'élever  leurs  vœux. 
Outre  les  travaux  adressés  par  lui  à  la  société  royale  de  médecine, 
on  lui  doit  : 

Breviariutn  medici  clinici ,  seufas-  Histoire  d'une  symphyseotomie  pra- 

ciculus  quarumdam  notion um  ad  me-      tiquée    avec   succès  pour   la  mère  et 
dicum   clinicum   iitilinm ,  ex  diversis      pour  l'enfant.  1787,111-8. 
auctoribus  selectorum.  (Eencbot.j 

VERDIER  HEURTIN  (Jean  François),  fils  de  Jean  Verdier, 
naquit  à  Paris  en  1767.  Il  y  fit  ses  études  médicales ,  et  il  était 
parvenu  au  baccalauréat  ,  quand  il  dut  aller  servir  aux  armées  en 
qualité  de  chirurgien.  Il  revint  ensuite  à  Paris,  et  s'y  livra  à  la 
pratique  de  son  art.  En  1804  ,  il  prit  le  grade  de  docteur  à  la  fa- 
culté de  médecine.  Il  mourut  le  24  mai  1824,  des  suites  d'une  ma- 
ladie de  foie.  Il  avait  pris  part  à  la  composition  des  articles  fournis 
par  son  père  à  l'Encyclopédie  méthodique ,  et  à  la  rédaction  de 
son  journal  de  médecine  populaire  et  d'éducation.  On  lui  doit  en 
outre  quelques  opuscules. 

Discours  sur  un  nouvel  art  de  déve-      l'allaitement  et  l'éducation  physique 
lopper  la  belle  nature,  et    de  guérir      des    en/ans,    et   dissertation   sur    un 
les  difformités  au  moyen  d'exercices     fœtus  trouvé  dant  le  corps  d'un  enfant 
aidés   par   les    machines    mobiles   de      mâle.  Paris ,  1804,  iu-8. 
M.    Tiphaine.  Paris,  1784,111-8.  Mémoire  et  réclamation  présentés  à 

Discours  sur  le  devoir  et  le  besoin  M.  Frochot,  préfet  de  la  Seine.  Pa- 
d 'aimer,  Paris,  1800,  in- 12.  ris,   i8o5,  in-4. 

Discours  et  essai  aphoristique  sur  (Beuchot.) 

VERDUC  (Laurent),  habile  chirurgien ,  naquit  à  Toulouse  vers 
le  commencement  du  dix-septième  siècle.  Ce  fut  dans  sa  ville  na- 
tale qu'il  exerça  d'abord  sa  profession ,  et  bientôt  après  il  vint  à 
Paris ,  où  il  fut  nommé  chirurgien  de  la  maison  de  Saint-Côme.  Il 
fut  longtemps  chargé  de  professer  la  chirurgie,  et  de  son  école 
sortirent  un  grand  nombre  de  disciples  distingués.  C'était  un  homme 
plein  de  candeur  et  de  probité.  Il  mourut  le  i5  juillet  i6f)5.  Ver- 
duc  publia,  sur  les  bandages  et  les  maladies  des  os  un  traité  qu'on 
peut  dire  remarquable  relativement  à  ce  qui  existait  alors  sur  les 
mêmes  matières. 

La  manière  de  guérir  les  fractures  dernières   éditions    sont    augmentées 

et  les  luxations  par  le  moyen  des  ban-  d'un  petit  traité  sur  les  plaies  d'armes 

dages.   Paris,    i685  ,   in-12.    Ihid. ,  à  fen. 
1689,  in-12,  Ibid.,   1711,  in-12.  Les  (J.  Devanx.) 

iv.  2 1 


322  VER 

VERDUC  (Jean  Philippe,),  fils  aîné  du  précédent,  fit  ses  études 
à  Paris  ,  puis  à  Reims,  où  il  prit  le  grade  de  docteur  en  méde- 
cine. Il  survécut  peu  de  temps  à  son  père  ,  et  mourut  à  la  fleur  de 
l'âge.  Il  avait  trouvé  le  temps  néanmoins,  dans  une  courte  vie, 
dont  les  dernières  années  furent  consacrées  à  l'enseignement ,  de 
publier  plusieurs  ouvrages  qui  ne  sont  pas  sans  mérite. 

Nouvelle  ostéologie,avec  le  squelette  Traité  de  î usage  des  parties.  Paris , 

du  fœtus.  Paris,   1690,    in-S.   Paris,  1698,  in-8.  Paris,   171 1,  in-8.  Publié 

i6g3,  in-8.  par  le  frère  de  l'antenr. 

Les  opérations  de  la  chirurgie  avec  Suite  de  la  nouvelle  ostéologie,  con- 
nue pathologie  de  chirurgie.  Paris,  tenant  un  traité  de  myologie  raisonné. 
1693,  in-8.  Paris,  1701, in-8.  Paris,  Paris,  1698,  in-12.  Paris,  1711, 
1703,  in-8.  Amsterdam,  1739,  in-8.  in-12.  Trad.  en  latin.  Londres,  1698, 

La  pathologie  de  chirurgie.  Paris,  in-8. 

1710,    in-12.    Amsterdam  ,    1714  ,  (J.  Devaux,  index  funereus.) 
in-12.  Paris,  1717,  in-8. 

VERDUC  (Laurent)  ,  frère  puîné  du  précédent,  embrassa  la 
même  carrière  et  s'y  distingua  de  très  bonne  heure.  En  considéra- 
tion de  son  mérite  la  maîtrise  en  chirurgie  lui  fut  conférée  gratis. 
Il  se  livra  avec  beaucoup  de  zèle  à  l'enseignement  de  l'anatomie  et 
de  la  chirurgie.  Il  mourut  fort  jeune  ,  le  6  février  1703.  C'est  lui 
qui  fut  l'éditeur  du  traité  de  physiologie  de  son  frère  II  composa 
des  principes  élémentaires  de  chirurgie,  dont  le  principal  mérite 
était  d'être  à  la  portée  des  esprits  les  moins  cultivés,  tels  qu'étaient 
alors  un  bon  nombre  d'apprentis  chirurgiens. 

Le  maître  en  chirurgie,  ou  abrégé  Paris,  1691,  in-12.  Paris,  1699,  în-12. 
de  la  chirurgie  de  Guy  de  Chauliac.      Paris,  1704,  in-12. 

(J.  Devanx.) 

VERDUI1N"  (Pierre  Aurien  ),  chirurgien  d'Amsterdam,  qui 
vécut  à  la  fin  du  dix-septième  siècle ,  et  qui  s'est  fait  un  nom  pour 
avoir  introduit  dans  la  pratique  la  méthode  d'amputation  à  lam- 
beaux. La  dissertation  latine  qu'il  publia  sur  ce  sujet  fut  traduite 
en  français  par  Joseph  Vcrgnol ,  chirurgien  français  réfugié,  qui 
avait  été  opéré  lui-même  par  Verduin  suivant  cette  méthode. 

Dissertatio  epistolaris  de  nova  ar-  clam,  1696,  in-8.  Trad.  en  français 
ttuini  decurtandorum  ratiune.  Amster-      par  Massnet.  Paris,  I7J6,  in-8. 

VERHEYEN  (Philippe),  célèbre  anatomiste,  l'une  des  gloires 
de  l'université  de  Louvain,  naquit  à  Verbrock ,  village  du  pays  de 


VER  3a3 

Waes,  le  a3  avril  1648,  d'un  laboureur  avec  qui  il  cultiva  la  terre 
jusqu'à  l'âge  de  21  ans.  Le  curé  du  village,  qui  lui  reconnut  des 
dispositions  pour  les  sciences,  lui  enseigua  les  premiers  élémens  de 
la  langue  latine,  et  le  fit  entrer,  en  1672,  au  collège  de  la  Trinité, 
à  Louvain.  Il  répara  par  le  zèle  le  plus  ardent  pour  l'étude 
les  années  de  sa  jeunesse  qui  s'étaient  perdues  dans  des  travaux 
manuels,  il  remporta  le  prix  dans  un  grand  concours  de  philoso- 
phie qui  eut  lieu  en  1677.  Il  prit  ensuite  l'habit  clérical  ;  maisayant 
dû  subir  l'amputation  de  la  jambe,  par  suite  d'une  gangrène  qui 
s'y  était  déclarée ,  il  devint  inhabile  aux  fonctions  ecclésiastiques , 
et  tourna  ses  vues  vers  la  médecine.  Il  prit,  le  Ier  février  1 681,  le 
grade  de  licencié,  à  l'âge  de  33  ans.  Il  alla  passer  quelque  temps  à 
l'université  de  Leyde  et  revint  à  Louvain.  Quoique  admis  à  sou- 
tenir ses  thèses  pour  le  doctorat  en  i683,  il  ne  prit  ce  grade  qu'en 
i6g5.  Cependant  en  1689,  il  avait  été  nommé  professeur  d'ana- 
tomie,  et  il  joignit  à  cette  chaire  celle  de  chirurgie  en  1693.  Il  les 
occupa  l'une  et  l'autre  avec  la  plus  grande  distinction,  et  son  en- 
seignement donna  un  nouveau  lustre  à  l'université  de  Louvain. 
Verheyen  mourut  le  28  janvier  17 10.  Son  anatomie  fut  dans  son 
temps  un  ouvrage  classique  ;  et  les  critiques  qu'en  a  faites  Mor- 
gagni ,  quoique  souvent  justes ,  ne  doivent  pas  empêcher  de  recon- 
naître un  véritable  mérite  dans  cet  ouvrage. 

Compendii  iheorlœ  practicœ  in  qua-  Seconde  lettre,  à  un  anatomiste  de 

tuor  partes  distributi  pars.    I  et  IL  Gand.  Paris,  1698,  in-12. 

Louvain,  i683,  in-8.  Responsio  ad  exercitationem  ana- 

De  febribus. "Louvain,  1692,  in-12.  tomicam  de  thymo.   Louvain,   1706, 

Analomia  corporis  humani.   Lou-  in-4. 

vain,    1693,   in-4-  Leipzig,    1699,  Vera  historia  de  horrendo  sangui- 

ïn-8.  Bruxelles,  17 10,  in-4.  Leipzig,  nis  fluxu  exoculis,  naribus,  auribus 

1731,  in-8.  Amsterdam,  r73r  ,  in-8.  et  ore,  et  miraculosâ  ejusdem  sana- 

La   meilleure  édition  est   celle    de  tione.  Louvain,  1708,  in-8. 

Bruxelles  1726.  (Eloy.  —  Brœckx,  Hist.  de  la  mé- 

Lettre  à  un  maître  chirurgien.  Pa-  decine  Belge.) 
ris,  i658,  in-î2. 

VERMALE  (Rémon  de),  premier  chirurgien  de  l'électeur  Pa- 
latin, associé  correspondant  de  l'académie  royale  de  chirurgie,  se 
fit  connaître  avantageusement  par  les  perfectionnemens  qu'il  ap- 
porta à  l'amputation  à  lambeaux.  Il  adressa  à  l'académie  royale  de 
chirurgie  quelques  observations  particulières  qui  furent  accueillies 


324  VER 

comme  intéressantes.  Ces  opuscules  ont  été  rassemblés  en  un  vo- 
lume. 

Observations  et  remarques  de  chi-  hors  du  globe  de  l'œil,  nouvelle  opé- 

rurgie pratique.  2e  édition.  Manheim,  ration  imaginée  par  le  célèbre  M.  Da' 

1767,  in-8.  J'ignore  la  date  de  la  pre-  viel.  Paris,  ijSi,  in-i2. 

mière  édition.  Vermale    a   en   outre    fait    insérer 

Vermale  a  encore  puLlié  quelques  articles  dans  le   Journal  de 

Lettre  sur  l'extraction  du  cristallin  médecine. 

VERNA  (Jean-Baptiste),  chevalier  du  Saint-Empire,  était  de 
Lanciano ,  ville  du  royaume  de  Naples,  dans  l'Abruzze  citérieure. 
Il  étudia  la  médecine  à  Naples,  puis,  reçu  docteur,  il  alla  l'exercer 
d'abord  à  Melfi  et  ensuite  dans  la  Pouille.  En  171/j,  il  fut  appelé  à 
remplacer,  à  l'université  de  Padoue,  Bernardin  Ramazzini ,  dans 
la  chaire  de  médecine  pratique.  Il  se  lit  connaître  comme  un  mé- 
decin instruit  et  observateur  par  la  publication  de  deux  ouvrages  , 
l'un  sur  la  pleurésie ,  l'autre  sur  la  saignée,  dont  voici  les  titres  : 


Pi  inceps  acutoium  morborum  pleu- 
rais. Venise,  17 13,  in-4. 

Princeps  medicaminum  omnium 
phlebotomia.  Padoue,  1716,  in-4. 

Il  avait  annoncé  comme  achevé  et 
devant  être  publié,  un  ouvrage  sur  la 


philosophie  médicale,  écrit  en  italien  ; 
mais  ce  traité,  dont  on  trouve  le  som- 
maire dans  la  Bibliothèque  de  Manget, 
n'a  point  vu  le  jour. 
(Manget.) 


VERZASCKA  (Bernard),  naquit  à  Bâle  au  mois  de  décembre 
1627.  Il  fit  ses  études  médicales  sous  la  direction  de  son  père,  qui 
était  médecin  dans  l'université  de  sa  ville  natale.  Il  voyagea  ensuite 
en  Allemagne ,  on  Hollande ,  en  Angleterre  et  en  France  ,  prit  le 
grade  de  docteur  en  médecine  à  Montpellier ,  et  alla  se  fixer  à 
Bâle.  Il  devint  sénateur,  inspecteur  des  écoles  et  archiâtre  ,  et  eut 
une  clientelle  étendue.  Il  mourut  en  1680.  Verzascha  a  publié  un 
recueil  d'observations,  dans  lequel  il  y  a  des  faits  curieux,  mais 
trop  souvent  déparés  par  une  polypharmacie  exubérante. 


Lazari  Kiverii  medicina  practica  in 
succinctttm  compendiwn  redacta.'Èïxle, 
i663,  in-8. 

Centuria  prima  observationum  me- 
dicarum  ,  cui  accesserunt  celcberrimo- 
rum  l'irorum  consilia  et  epistolœ.  Bâle 
et  Amsterdam,  1677,  in-8. 


Neu  vollkommenes  Kraeuterbuch 
von  allerhand  Gewaechsen  ,  der 
Baeumestauden  nnd  Kraeuter  die  in 
Deutschland  ,  Italien,  Frankreich  und 
in  andern  Orten  hervorhommen.  Bâle, 
1678,  in-fol. 


VES  3a5 

VESALE  (André),  le  restaurateur,  on  pourrait  presque  dire  le 
créateur  de  l'anatomie,  naquit  à  Bruxelles,  selon  Foppens ,  le  3o 
avril  i5i3,  ou  selon  d'autres  biographes  le  3i  décembre  i5i4.  De 
même  que  dans  la  famille  des  Asclépiades ,  l'exercice  de  la  rnéde-  t 
cine  était  héréditaire  dans  celle  de  Vesale.  Fort  jeune  encore,  il  fut 
envoyé  à  Louvain  _,  où  il  s'instruisit  dans  les  langues  grecque  et 
latine,  et  il  a  dû  avoir  acquis  des  notions  profondes  dans  cette 
branche  des  éludes,  puisque  le  célèbre  imprimeur  Aldinus  Junta, 
de  Venise ,  le  pria  dans  la  suite  de  corriger  le  texte  grec  et  la  ver- 
sion latine  de  Galien.  Son  goût  pour  l'anatomie  se  déclara  chez  lui 
de  bonne  heure  ;  étant  encore  enfant  il  se  plaisait  à  disséquer  des 
animaux,  tels  que  des  rats,  des  taupes,  des  chiens,  etc.,  et  lorsque 
plus  tard  il  se  livra  à  l'étude  de  l'anatomie  humaine ,  sa  pas- 
sion pour  cette  science  s'accrut  avec  une  force  extrême.  On  le 
vit  à  Louvain  d'abord,  ensuite  à  Paris,  surmonter  des  dégoûts  de 
toute  espèce  ,  braver  des  dangers  réels ,  pour  se  procurer  des  ca- 
davres; car  de  son  temps,  un  obstacle  invincible  s'opposait  aux 
progrès  de  ranatomie:  on  regardait  comme  impie  et  sacrilège 
quiconque  osait  porter  une  main  destructive  sur  le  cadavre  d'un 
homme  ;  la  loi  même  frappait  de  terribles  supplices  cette  coupable 
témérité;  mais  Vesale  se  mit  au  dessus  des  préjugés  et  des  exigences 
de  son  siècle;  et  on  le  vit  passer  des  nuits  entières  à  déterrer  des 
corps  moits_,  soit  à  la  butte  de  Montfaucon,  soit  au  cimetière  des 
Innocents. 

Après  avoir  terminé  ses  premières  études,  il  entreprit  différents 
voyages,  et  se  rendit  d'abord  à  Cologne,  et  de  là  passa  en  France 
où  il  s'arrêta  à  Montpellier  dont  l'école  jouissait  alors  d'une  grande 
renommée.  La  célébrité  que  s'étaient  acquise  les  professeurs  de 
Paris  l'attira  dans  cette  ville,  où  Jacques  du  Bois  (Sylvius,)  qui  s'oc- 
cupait presque  exclusivement  de  l'explication  des  ouvrages  de  Ga- 
lien ,  eut  soin  de  s'attacher  Vesale.  La  critique  judicieuse  que  notre 
auteur  fit  paraître  sur  Galien  fut  incontestablement  un  de  ses  prin- 
cipaux mérites;  mais  elle  lui  valut  des  ennemis  parmi  ceux  qui  dés- 
espéraient de  pouvoir  être  ses  rivaux  ;  de  ce  nombre  était  Jacques 
Du  Bois  lui-même,  qui  d'abord  s'était  constitué  sou  protecteur,  et 
"~tpm  l'on  vit  sous  prétexte  de  défendre  Galien,  s'oublier  au  point 
de  faire  un  jeu  de  mots  du  nom  de  celui  dont  il  enviait  la  répu- 
tation à  peine  naissante:  «  Vesalium  non  esse,  dit-ii,  sed  \ 'csauum.i. 
Les  professeurs  Fernel  et  Gontmer  agirent  avec  plus  de  bonne  foi, 
et  n'hésitèrent  pointa  rendre  justice  aux  talens  de  l'anatomiste 
Belge. 


3a6  VES 

La  guerre  qui  avait  éclaté,  en  i52i ,  entre  Charles-Quint  et 
François  Ier  se  poussait  avec  violence,  ce  qui  obligea  Vesale  à  re- 
tourner dans  ses  foyers ,  et  il  vint  professer  l'anatomie  à  Louvain, 
en  i5a5.  Plus  tard,  on  le  vit  servir  dans  les  armées  impériales 
commë'ihédecin  et  chirurgien. 

Sa  haute  renommée  le  fit  nommer  professeur  d'anatomie  à  l'uni- 
versité de  Padoue,  où  il  attira  la  plupart  des  médecins  de  l'Europe 
à  l'amphithéâtre  de  son  école.  En  i543,  cédant  aux  prières  des 
magistrats  de  Bologne  et  de  Pise,  il  consentit  à  y  enseigner  l'ana- 
tomie, et  l'empressement  qu'on  avait  de  l'entendre  était  si  fort, 
qu'il  se  vit  obligé  de  passer  de  l'une  de  ces  villes  dans  l'autre,  pour 
donner  ses  leçons  et  satisfaire  aux  vœux  qui  lui  étaient  exprimés. 

Ce  fut  à  la  fin  de  i543,  ou  au  commencement  de  l'année  sui- 
vante que  Vesale  fut  appelé  à  la  cour  de  Charles-Quint  pour  y 
remplir  la  charge  de  premier  médecin.  La  confiance  dont  l'honora 
ce  monarque  lui  fut  continuée  par  Philippe  11,  après  que  l'empe- 
reur eut  abdiqué  en  i555.  Devenu  entièrement  homme  du  monde, 
Vesale  cessa  de  se  livrera  ses  investigations  cadavériques,  et  son 
insouciance  devînt  telle  à  cet  égard  ,  que  Fallope  ,  son  disciple  et 
son  ami,  lui  adressa  un  jour  une  lettre  dans  laquelle  il  indiquait 
des  corrections  notables  à  faire  à  l'ouvrage  de  son  maître  :  comme 
Vesale  n'avait  pas  même  de  crâne  à  sa  disposition  pour  servir  à  ses 
démonstrations,  il  fut  obligé  de  répondre  de  mémoiie;  aussi  sa 
réponse  abonde-t-elle  en  erreurs,  et  n'est- elle  réellement  pas  digne 
du  grand  homme. 

Vesale  jouissait  de  la  position  la  plus  brillante  à  la  cour  fastueuse 
et  opulente  de  Madrid,  qui  alors  exerçait  une  forte  influence  sur 
les  autres  états  de  l'Europe.  Ses  éclatants  succès  dans  la  pratique 
médicale  et  sa  haute  réputation  éclipsaient  tout  le  mérite  de  ses 
prédécesseurs  ;  l'Europe  entière  partageait  le  sentiment  d'admira- 
tion dont  Vesale  était  l'objet  à  la  cour  d'Espagne.  Semblable  au 
livre  du  Destin ,  il  rendait  des  oracles  qui  rarement  était  contredits 
par  les  événemens.  Et  vraiment  on  eût  dit  que  la  nature  n'avait 
rien  de  caché  pour  lui ,  tant  ses  sentences  étaient  exactes.  Ainsi 
Vesale  prédit  la  mort  de  Maximilien  d'Egmont,  comte  de  Buren  , 
atteint  d'une  esquinancie  ;  ce  seigneur  mourut  en  effet  au  jour  et  à 
l'heure  où  la  fatale  prédiction  du  médecin  devait  s'accomplir. 

La  prospérité  toujours  croissante  de  Vesale  ne  manqua  pas  de 
lui  susciter  de  nombreux  ennemis,  et  la  haine  et  l'envie  planaient 
déjà  de  concert  sur  ses  éclatants  succès,  lorsque  ,  par  un  accident 


VES  3a7 

tout  à  fait  insignifiant ,  la  fortune  qui  pour  lui  semblait  devenue 
constante ,  l'abandonna  sans  retour.  L'histoire  dit  qu'un  gentil- 
homme espagnol  mourut,  en  i564,  à  la  suite  d'une  maladie  dont 
la  cause  avait  échappé  à  toutes  les  investigations  de  Vesale.  Celui-ci 
sollicita  de  la  famille  la  faculté  de  faire  l'autopsie,  ce  qu'elle  lui 
accorda,  toutefois  non  sans  difficulté;  or,  au  moment  où  le  ca- 
davre fut  ouvert ,  les  assistants  crurent  voir  le  cœur  palpitant 
encore.  Saisis  d'épouvante,  et  sans  examen  aucun,  ils  coururent 
chez  la  famille  du  défunt  ;  bientôt  Vesale  comparut  devant  le  tri- 
bunal de  l'inquisition,  accusé  d'homicide  ou  d'impiété,  et  des  juges 
impitoyables  et  fanatiques  prononcèrent  contre  lui  la  peine  de 
mort.  Ce  ne  fut  que  par  les  prières  de  toute  la  cour,  et  surtout  par 
l'autorité  de  Philippe,  qu'on  obtint  que  la  peine  fut  commuée  en 
un  voyage  expiatoire  à  la  Terre-Sainte. 

Il  passa  donc  en  Chypre  en  i5f>4.  avec  Jacques  Malatesta,  gé- 
néral des  Vénitiens ,  et  de  là  se  rendit  à  Jérusalem.  Il  n'avait  pas 
encore  quitté  la  Palestine  que  le  magistrat  de  Venise  ,  prévoyant 
tout  l'éclat  que  ce  génie  colossal  pouvait  donner  à  ses  écoles,  lui 
fit  les  offres  les  plus  brillantes  pour  l'engager  à  venir  occuper  la 
chaire  d'anatomie  à  Padoue,  devenue  vacante  par  la  mort  de  Ga- 
briel Fallope ,  illustre  élève  de  Vesale.  Il  accepta  et  s'embarqua 
pour  revenir  en  Europe.  Mais  pendant  la  traversée ,  une  horrible 
tempête  ensevelit  son  vaisseau  dans  les  ondes,  et  il  fut  jeté  seul  sur 
une  des  côtes  de  l'ile  de  Zante  ;  là ,  dépourvu  de  tout ,  il  périt  de 
faim ,  selon  les  uns ,  ou  de  maladie  selon  d'autres.  Un  orfèvre  de 
Venise  qui  échappa  à  la  même  tempête  et  qui  aborda  par  hasard 
dans  cette  île ,  reconnut  le  cadavre  et  lui  procura  une  honorable 
sépulture  dans  l'église  de  la  Sainte- Vierge.  Il  fit  placer  sur  son 
tombeau  l'inscription  qui  suit  : 

TUMULUS 

ANDREA    VESALII    BRUXELLENSIS 

QUI   0B1IT    1DIBUS    OCTOBRIS  ,    ANNO    MDLXIV  ; 

AETATIS    VERO    SU.E    L, 

QUUM    HIEROSOI/OIIS    REDIISSET. 

Paraphrasis     in     nonum    libruin  in-12.    Wiltemberg  ,     1587  ,    in-8. 
Rhasœ  ad  Almansorem,  de  affectuum  Add'uiones  et  correctiones  in  Guin- 

singularium   corporis  parùum    cura-  chéri  institutiones .  Eùle,  i53g. 
tione.  Biile,  i537>  in-8.  Lyon,  i55i,  Epistola  docens  venant  axillaren 


3a8  VES 

cubiti  in  dolorc  laterali  secandam,  et  rnrent.  Venise  *    1 604,  in-fol. ,  avec 

melancholicum  succum  ex  venœ  por-  des  fragments  de  Rufus  et  de  Soranus. 

tarum  ramis  ad  sedem  pertinentibus  Francfort,  1604  et  i632,  in-4.  Ams- 

purgari.  BAle,   i53o,,  in-4.  terdam,  1617  et  1640,  in-fol.  Trad. 

Andreœ  Vesalii  de corporis  huinani  en  allemand   à  Nuremberg,  i55i,  et 

fabricâ  librorum  ephome.  Bâle,  i54a.  en  français  à  Paris,  155g,  in-fol. 
in-fol.  Les  planches  de  cette  première  De  radiée  chinœ  epistola.  De  modo 

édition  sont  très  estimées.  Paris,  i56o,  ac  ratione  propinandi  radicis  chinœ 

în-8.  Vittemberg  ,  i58o,   in-8.   sans  decocti.  Venise,  1542  et   i546,  in-8. 

ligures.  Cologne,  1600,  in-fol.  Leyde,  Bâle,  i543.  in-8.,  i546,  in-fol.  Lyon, 

1616,   in-4. ,  avec  des   commentaires  1 547,  in- 12.  Ces  deux  opuscules  font 


et  des  notes  de  Pierre  Paaw.  Amster- 
dam, 161 7,  in-fol.  Amsterdam,  i633, 
in-4.."  avec  les  notes  de  Paaw.  Ams- 
terdam, 1642,  in-fol.,  édition  estimée 
pour  les  remarques  de  Nicolas  Fon- 
teyn  et  les  planches.   Londres,  1642, 


partie  du  recueil  De  morbo  gattico. 

Anatomicarum  Gabrielis  Fallopii 
observationurn  examen  .Madrid,  i56r, 
in-4.  Venise,  i564.  Hanovre,  1609, 
in  8. 

Consilium  pro  illustrissimi   Terrœ- 


in-fol.  Trad.  en  allemand  par  Albanus      Novœ  ducis    fistula.   Venise,   i568, 


Torinus.  Bâle,  1642,  folio  maximo. 

De  humani  corporis  fabricâ  libri 
septem.  Bâle,  i543,  in-fol,  avec  de 
très  belles  figures  gravées  sur  bois. 
Zurich,  i55i  et  i573,  in-fol.  Bâle, 
i555  et  r563,  in-fol.  Boerhaave  re- 
commande l'édition  de  Bâle  de  i543 
pour  les  planches,  et  celle  de  i555 
pour  le  texte ,  corrigé  par  Vésale.  — 
Lyon,  i552,  2  vol.  in-8.  sans  figuies. 
Paris,  i564,  in-fol.  Venise,  i568, 
in-fol.  avec  des  ligures  réduites.  An- 


in-4.  Réuni   à  d'autres  consultations. 

Chirurgia  magna  in  septem  libros 
digesta.  Venise,  i56c),  in-8.  Cet  ou- 
vrage fut  publié  par  Prosper  Bor- 
garucci. 

Andreœ  Vesalii  ,  invictissimi  Ca- 
roli  V.  imperatoris  medici  ,  opéra 
omnia  anaiomica  et  chirurgica  ;  cura 
Hermanni  Boerhaave  et  Bernhardi 
Siegfried  Albini.  Leyde,  1725,  2  vol. 
in-fol.  avec  de  très  bonnes  figures 
et   un  portrait  de   l'auteur  d'après  ce- 


vers,  1572,  in-fol.  avec  des  planches      lui  peint  par  Titien  en  i55a. 

très  soignées,  et  aux  frais  desquelles  (Niceron.  —  Albinus. — Broeckx  , 

les  magistrats   de  cette  ville   concou-      Hist.  de  la  médecine  Belge.) 

VESLING  (Jean),  très  habile  anatoraiste ,  naquit  à  Minden,  en 
Westphalie,  l'an  1598.  Il  fit  ses  études  littéraires  et  médicales  à 
Vienne.  Après  les  avoir  achevées  il  entreprit  un  voyage  scientifique 
dans  le  Levant.  Il  séjourna  assez  longtemps  en  Egypte,  finit  ses 
excursions  par  Jérusalem ,  où  il  fut  reçu  chevalier  du  Saint-Sé- 
pulcre, et  revint  à  Venise.  En  1628  il  fit  dans  cette  ville  des  cours 
particuliers  d'anatomie  et  de  botanique  dont  le  sucés  fut  tel  que  la 
république  s'empressa  de  le  fixer  dans  son  sein ,  en  lui  donnant  en 
iS32  la  première  chaire  d'anatomie  de  l'université  de  Padone.  On 
y  joignit  bientôt  après  celle  de  botanique  avec  la  direction  du  jar- 


VIA  3b9 

din  de  l'université.  Il  avait  été  chargé  en  outre  de  l'enseignement 
de  la  chirurgie,  mais  il  s'en  désista.  En  1648,  il  sollicita  et  obtint 
la  mission  de  faire  un  voyage  botanique  dans  l'île  de  Candie  et 
quelques  autres  contrées  du  Levant.  Les  fatigues  du  voyage  épui- 
sèrent sa  constitution,  qui  était  peu  robuste ,  il  mourut  peu  après 
son  retour,  le  3o  août  1649- 

Observationes  et  notœ  ad  Prosperi 
Âlpini  librum  de  plantis  JEgyptiis , 
cum  additamento  aliarum  plantarutn 
ejusdem  regionis .  Padoue,  i638,in-4. 

Syntagma  anatomicitrn  ,  publiais 
dissecùonibus  in  auditorum  usum  ap- 
taturn.  Padoue,  1641;  in-8- Francfort, 
i64r  ,  in-12.  Padoue,  1647,  in-4. 
Amsterdam,  1649,  in-12.  Padoue  , 
1 65 1,  in-8.  Amsterdam,  1659,  in-4. 
Ibid,  1666,  in-4.  Padoue,  1677,10-4. 
Utrecht,  1696,  in-4.  Traduit  en  hol- 
landais, Leyde,    i(i52,  in-4.    En  an- 


glais, Londres,  i653,  in-fol.  En  alle- 
mand, Nuremberg,  1676,  in-8.  Ibid, 
1688,  in-8. 

Catalogus  plant  arum  horti  Patavini. 
Padoue,  1642,  in-12.  Ibid,  1644, 
111-12. 

Opobalsami  veleribus  cogniti  i>in- 
diciœ.  Accessit  parœnesis  ad  rem  lici  - 
bariam.  Padoue,    1644,  in-S  . 

De  pullitione  JEgyptiorum  et  aliœ 
observationes  anatomicœ  et  epistolœ 
medicœ posthumœ.  Copenhague,  1664, 
in-8.  La  Haye,  1740,  in-8. 


VIARDEL  (Cosme),  accoucheur  fort  en  réputation  à  Paris  dans 
la  seconde  moitié  du  dix  septième  siècle.  Quoiqu'il  n'ait  point  su 
se  soustraire  à  l'empire  des  préjugés  de  son  temps,  et  quoiqu'il 
soit  tombé  dans  une  foule  d'erreurs,  néanmoins  il  y  aurait  trop  de 
sévérité  à  adopter  le  jugemeut  que  Mauriceau  portait  sur  son  ou- 
vrage. Les  principes  de  doctrine  y  sont  rarement  justes  à  la  vérité, 
mais  on  y  trouve  des  faits  intéressans,  et ,  sur  quelques  points  ,  la 
pratique  de  l'auteur  était  fort  judicieuse,  comme  par  exemple  dans 
son  aversion  pour  les  instrumens  meurtriers  dont  on  abusait  tant 
alors. 


traité  des  principales  maladies  qui  ar- 
rivent ordinairement  aux  femmes. 
Paris  }  167 1,  in-8,  fig.  ;  ibid.,  1674, 
in-8.  ;  avec  des  remarques  qui  servent 
d'éclaircissement  et  de  supplément  à 
l'ouvrage.  Paris,    1748,  in-8. 


Observations  sur  la  pratique  des 
accouchemens  naturels  ,  contre  nature 
et  monstrueux  ,  avec  une  méthode  très 
facile  pour  secourir  les  femmes  en 
toutes  sortes  d' accouchemens ,  sans  se 
servir  de  crochets ,  ni  à*  aucun  autre 
instrument,  que  de   la  main;  et  ;m 

VIC AT  (Pierre  Rodolphe)  ,  naquit  à  Payerne  en  1720.  Les 
cinq  premières  années  qui  suivirent  sa  réception  au  doctorat  se 
passèrent  en  Pologne,  le  plus  souvent  dans  des  voyages  avec  dc:s 
seigneurs  polonais.  A  son  retour,  il  passa  six  mois  à  Paris  ;  il 
rentra  en  Suisse.  Il  avait  été  disciple  de  Haller,  il  lisait  avec  facilité 


33o  VIC 

l'écriture  de  ce  grand  homme:  avantage  que  tout  le  monde  était 
loin  de  posséder  ;  il  fut  chargé  de  disposer  ses  ouvrages  pour  l'im- 
pression ,  et  il  consacra  sept  années  entières  à  ces  travaux,  qui  ali- 
mentaient trois  presses  sans  discontinuer.  Après  la  mort  de  Haller, 
Vicat  alla  occuper  à  Payerne,  le  18  février  1778,  la  place  de  mé- 
decin pensionné  qui  lui  avait  été  offerte  à  la  fin  de  l'année  précé- 
dente. Plus  tard  il  revint  à  Lausanne,  où  il  mourut  en  1783. 

Mémoire  sur  la  plique  polonaise  à  Histoire  des  plantes  vénéneuses  de 

Lausanne,   17; 5,  in-8.  la  Suisse,  contenant  leur  description  , 

Matière    médicale  tirée  de   Halleri  leurs  mauvais  effets  et  leurs  antidotes, 

Historia  stirpium  Helvetice  indigena-  rédigée   surtout   d'après  l'histoire  des 

rum  ;  avec  nombre  d'additions  four-  plantes     helvétiques    de    M.     Haller. 

nies  par  l'auteur,    quelques  observa-  Yverdun,  1776,  ic-8. 
lions     du    traducteur    et    tes     usages  Supplément:  au    Dictionnaire    rai' 

économiques  de  mêmes  plantes.  Berne,  sonné  universel  d'histoire  naturelle  de 

1776,    in-8.   2    vol.    —  Traduit    en  M.  Valmont  de  Bomare .    Lausanne, 

allemand  sous  ce  titre  ;  Materia  medi-  1778,  in-8. 

ca ,    oder    Geschichte    der    Atznejen  Observations  et  dissertations  de  mé- 

des  Pflanzenreichs  ,  ans  des  Hrn.  von  decine  pratique ,  publiées  en  forme  de 

Haller     Beschreibung  der   sclnveilze-  lettre  par  M.  Tissot ,  et  traduites  avec 

rischen  Pflanzen    gezogen ,    mit   des-  l'approbation  de   l'auteur.    Yverdon , 

sclben  ungedruckten  Zusœtzen  sowohl,  1  7  So,  in- 1 2. 

als  mit  eigenen ,    aucli     den   œhono-  Delectus   observationum   practicu- 

mischen  Nutzen  betreffenden   Anrner-  rum  ex  diario    clinico  depromptarum. 

Aungeu  versehen.   2    Theile,  Leipzig  ,  Yverdun ,  1780,  in-8. 
1781-1782,  in-8. 

VICQ  D'AZYR  (Félix),  anatomiste  et  littérateur  distingué,  naquit 
à  Valogne  en  1 7/^8.  Fils  d'un  médecin  instruit,  il  prit  de  bonne  heure 
du  goût  pour  notre  science.  A  dix-sept  ans  il  vint  l'étudier  à  Paris, 
et  il  se  livra  avec  une  ardeur  particulière  à  l'étude  de  l'anatpmie  et 
de  la  physiologie.  Après  avoir  terminé  sa  licence  en  1773,  il  ou- 
vrit des  cours  particuliers  d'anatomie  humaine  éclairée  par  l'anato- 
mie  comparée.  Le  succès  en  fut  des  plus  brillans,  non-seulement 
pour  la  richesse  du  fonds  de  son  enseignement,  mais  pour  l'éclat  et 
l'élégance  de  sa  parole.  Cette  réputation  naissante  éveilla  l'envie  de 
quelques  médecins,  qui  parvinrent  à  lui  faire  refuser  l'usage  de 
l'amphithéâtre  de  la  Faculté.  Antoine  Petit,  professeur  d'anatomie 
au  Jardin-du-Roi,  le  choisit  alors  pour  faire  des  leçons  à  sa  place  ; 
Vicq-d'Azyr  n'eut  pas  moins  de  succès  sur  ce  nouveau  théâtre,  où 
il  remplaçait  un  professeur  fort  éloquent  et  fort  savant,  mais  il  n'y 
fut  pas  plus  à  l'abri  des  désagrémens.  Petit  aurait  voulu  lui  ménager 


VIC  33 i 

la  survivance  de  sa  chaire;  mais  Portai  avait  l'appui  de  Buffon,  et 
grâce  à  un  aussi  puissant  protecteur,  il  lui  fut  préféré.  Vicq-d'Azyr 
fut  réduit  à  faire  des  leçons  particulières  dans  sa  propre  demeure, 
et  ses  talens  seraient  peut-être  demeurés  long-temps  stériles  pour 
sa  fortune,  si  un  hasard  singulier  ne  lui  eût  procuré  un  protecteur 
zélé  en  la  personne  de  Daubenton.  Une  nièce  de  ce  célèbre  natura- 
liste ayant  un  jour  éprouvé  un  évanouissement  dans  la  rue  en  pas- 
sant devant  la  maison  de  Vicq-d'Azyr,  celui-ci  s'empressa  de  lui 
prodiguer  ses  soins ,  et  cet  accident  fut  l'origine  d'une  liaison  qui 
se  termina  par  le  mariage.  Dès  lors  Daubenton  procura  à  Vicq- 
d'Azyr  les  moyens  d'étendre  ses  recherches  d'anatomie  comparée  à 
des  animaux  étrangers;  les  mémoires  où  notre  jeune  savant  en  con- 
signa les  résultats  lui  procurèrent  son  'entrée  à  l'Académie  des 
sciences  en  1774-  il  y  acquit  l'estime  et  l'amitié  protectrice  de 
Lassonne,  premier  médecin  du  roi,  qui  résolut  de  l'employer  dans 
les  parties  de  l'administration  qui  étaient  attachées  alors  à  cette 
place,  et  qui  l'envoya  nommément  en  1770  porter  des  secours  à 
quelques  provinces  du  midi  ravagées  par  une  épizootie  meurtrière. 
Le  projet  de  donner  plus  de  régularité  à  ce  genre  de  secours,  celui 
de  faire  constater  plus  positivement  les  propriétés  des  eaux  miné- 
rales, qui  étaient  aussi  dans  ses  attributions,  conduisirent  Lassonne 
à  l'idée  de  confier  ce  travail  à  une  commission,  et  petit  à  petit  il  en 
vint  à  celle  de  créer  une  société  qui  travaillerait  au  perfectionne- 
ment de  toutes  les  parties  de  la  médecine.  La  Société  royale  de 
médecine  fut  donc  établie  en  1776,  et  Vicq-d'Azyr,  avec  qui  Las- 
sonne en  avait  concerté  le  plan,  en  fut  nommé  secrétaire  perpétuel. 
Mais  cette  époque,  si  favorable  à  sa  renommée,  fut  aussi  pour  lui 
celle  des  désagrémens  les  plus  vifs.  La  Faculté,  jalouse  de  ce  nou- 
veau corps,  qu'elle  regardait  comme  un  rival  dangereux,  prit  Vicq- 
d'Azyr  pour  principal  objet  de  sa  haine,  et  il  fut  accablé  d'injures 
et  de  calomnies  dans  les  pamphlets  que  publièrent  ceux  des  docteurs 
de  la  Faculté  qui  n'avaient  pas  été  appelés  à  faire  partie  de  la  société. 
Cependant  les  grands  travaux  de  cette  compagnie,  leur  utilité  évi- 
dente, le  talent  et  l'activité  que  Vicq-d'Azyr  montra  dans  ses  fonc- 
tions l'emportèrent  sur  l'injustice  de  leurs  détracteurs.  Les  éloges 
qu'il  fit  des  principaux  membres  de  la  société,  écrits  avec  intérêt, 
souvent  avec  éloquence,  lui  concilièrent  les  suffrages  les  plus  hono- 
rables. On  y  remarqua  une  grande  étendue  de  connaissances,  un 
jugement  sain,  de  la  sensibilité  et  un  grand  talent  de  peindre  les 
hommes.  L'attention  que  la  société  avait  eue  de  nommer  parmi  ses 


33ï  VIC 

honoraires  des  auteurs  célèbres  dans  les  sciences  naturelles  et 
même  des  magistrats  et  des  hommes  d'état  que  leurs  fonctions  met- 
taient en  rapport  avec  la  médecine,  procura  à  son  secrétaire  l'oc- 
casion de  célébrer  d'autres  personnages  que  des  médecins ,  et  de 
s'élever  à  des  considérations  du  genre  le  plus  varié;  la  botanique,  la 
chimie,  l'administration,  la  plus  haute  politique  elles-même,  purent 
en  devenir  les  objets,  lorsqu'il  eut  à  parler  de  Linnseus,  de  Berg- 
mann,  de  Vergennes  et  de  Franklin,  et  il  prit  un  tel  rang  parmi  nos 
meilleurs  écrivains  que  l'Académie  française,  en  1788,  le  choisit 
avec  l'applaudissement  général  du  public  pour  succéder  à  Buffon. 
Son  discours  de  réception  est  un  des  plus  pleins  et  des  plus  élé- 
gans  qui  aient  été  prononcés  dans  des  occasions  semblables.  Il  y 
apprécie  Buffon  sous  tous  les  rapports  et  le  peint  d'une  manière 
également  frappante ,  comme  philosophe ,  comme  naturaliste  et 
comme  écrivain.  Les  travaux  purement  scientifiques  de  Vicq-d'Azyr 
sont  nombreux  et  importans  :  ils  embrassent  des  sujets  très  divers 
de  médecine,  d'art  vétérinaire  et  surtout  d'anatomie,  tant  humaine 
que  comparée.  Il  avait  présenté  à  l'Académie  des  sciences  dès  la 
fin  de  1778  ,  ses  premiers  mémoires  pour  servir  à  l'histoire  ana- 
tomique  des  poissons  et  sur  l'anatomie  des  oiseaux,  comparée  à 
celle  de  l'homme.  Devenu  membre  de  cette  compagnie,  il  y  lut  la 
suite  de  ce  travail  en  1  774  et  y  joignit  un  mémoire  sur  les  usages  et 
la  structure  des  quatre  extrémités  dans  l'homme  et  les  quadrupèdes; 
en  1776,  un  autre  sur  l'organe  de  l'ouïe,  dans  les  quatre  classes 
d'animaux  vertébrés;  en  1779,  deux  sur  les  organes  de  la  voix;  en 
1781,  une  anatomie  du  mandrill  et  de  quelques  autres  singes,  et  en 
178/i,  des  observations  sur  les  clavicules  et  les  os  claviculaires.  Ces 
écrits  sont  imprimés  dans  les  recueils  de  l'Académie  ;  ils  offrent 
presque  tous  des  observations  neuves  pour  le  temps  et  des  vues  in- 
génieuses, mais  sans  s'élever  à  toute  la  généralité  ,  ni  entrer  dans 
tout  le  détail  que  ces  matières  comportaient.  Sa  myologie  des  oi- 
seaux en  est  la  partie  la  plus  neuve,  et  celle  qui  est  encore  de- 
meurée la  plus  utile;  vers  la  fin  de  sa  vie,  il  s'occupait  de  leur  gé- 
nération. On  a  de  lui,  dans  le  Bulletin  de  la  société  philomathique 
de  1790,  des  observations  sur  ce  que  devient  le  jaune  d'oeuf  après 
l'incubation,  et  des  descriptions  des  organes  génitaux  du  canard. 
Pendant  le  même  temps,  Vicq-d'Azyr  commençait  sur  l'anatomie  de 
l'homme  des  recherches  plus  suivies.  En  1777,  il  avait  donné  une 
description  dos  nerfs  de  la  deuxième  et  de  la  troisième  paire.  En 
17SF,  il  lu!  quatre  mémoires  sur  la  structure  du  cerveau  et  de  la 


VIC  333 

moelle  épînlère,  et  sur  l'origine  des  nerfs,  où  il  ajouta  plusieurs  faits 
à  ce  que  l'on  connaissait  déjà  de  ces  organes  compliqués. En  1786, 
Vicq-d'Azyr  commença  la  publication  d'un  grand  ouvrage  dans 
lequel  toutes  les  parties  dont  la  machine  humaine  se  compose  de- 
vaient être  décrites  et  figurées.  Il  n'en  a  paru  qu'un  volume,  qui 
s'ouvre  par  une  brillante  introduction  et  un  vocabulaire  d'anato- 
mie,  et  qui  est  consacré  presque  tout  entier  à  l'anatomie  de  l'encé- 
phale. Dans  le  discours  sur  l'anatomie  en  général,  l'auteur  rappelle 
sans  cesse  à  l'anatomie  comparée,  qui,  à  cette  époque,  était  presque 
tombée  en  oubli  dans  l'école  de  Paris.  Il  eut  occasion  de  s'en  oc- 
cuper ex  professo  dans  la  partie  de  YEncyclopédie  méthodique 
consacrée  au  système  anatomique,  partie  dont  la  rédaction  lui  fut 
confiée,  et  dont  il  ne  donna  malheureusement  que  le  second  vo- 
lume. Il  fut  aussi  l'éditeur  des  premiers  volumes  du  dictionnaire  de 
médecine,  dans  le  même  recueil,  dictionnaire  dans  lequel  il  inséra 
plusieurs  articles  remarquables  par  des  vues  originales,  tels  que 
ceux  adustioti,  acupuncture,  aiguillon,  ou  des  articles  d'un  long 
travail,  comme  l'article  anatomie  pathologique.  Vicq-d'Azyr  suc- 
céda, en  178g,  à  Lassonne,  dans  la  place  de  premier  médecin  de  la 
reine,  et  obtint  en  même  temps  la  survivance  de  celle  de  premier 
médecin  du  roi,  qui  fut  donnée  à  Lemonnier.  Bien  que  ses  liaisons 
avec  Condorcet  et  d'autres  philosophes  l'eussent  rendu  suspect  à  la 
cour  ,  les  rapports  habituels  que  ses  fonctions  lui  donnaient  avec 
la  reine,  objet  principal  des  soupçons  et  de  la  haine  des  révolution- 
naires, et  l'admiration  qu'il  professait  pour  elle  lui  attirèrent  aussi 
Tanimadversion  du  parti  qui  renversa  le  trône;  et  l'on  assure  que 
les  craintes  qu'il  en  conçu)  contribuèrent  à  la  maladie  qui  l'em- 
porta. 

Il  parait  néanmoins  que  dès  sa  jeunesse  il  avait  été  attaqué  de  cra- 
chemens  de  sang,  et  que  les  travaux  continuels  auxquels  il  se  livrait 
avaient  miné  depuis  long-temps  sa  santé.  Il  avait  reconnu  lui- 
même,  depuis  quelque  temps  ,  qu'il  était  atteint  d'un  anévrysme  ; 
mais  ayant  été  obligé  d'assister  à  la  cérémonie  où  Robespierre  pro- 
clama TEtre-Suprême,  la  fatigue  qu'il  éprouva  donna  une  nouvelle 
énergie  à  ces  causes  de  destruction,  et  il  mourut  d'une  inflamma- 
tion de  poitrine  le  20  juin  1 794  j  âgé  seulement  de  quarante- 
six  ans. 

Observations   sur   les  moyens    que      arrêter  ses  progrès.  Bordeaux  ,  17745 
Von  peut  employer  pour  préserver  les      in-12. 
animaux  sains  de  la  contagion  et  pour  Table  pour  servir  à  l'histoire  ana- 


334 


VIC 


tomique  et  naturelle  des  corps  vivons 
publiée  le  ii  novembre  1774  dans  la 
séance  de  l'académie  des  sciences. 
In-fol. 

Recueil  d'observations  sur  les  diffé- 
rentes méthodes  proposées  pour  guérir 
la  maladie  épidémique  des  bêtes  à 
cornes.  Ibid  ,  1775,  in-4. 

Consultation  sur  le  traitement  qui 
convient  aux  bestiaux  attaqués  de  l'é- 
pizootie.  Bordeaux.  1775,  in-8. 

Différens  mémoires  et  recueils  d'ob- 
servations sur  les  maladies  des  bes» 
tiaux,  par  Vicq-d' Azyr  et  autres. 
1775  et  suivantes,  111-4. 

Exposé  des  moyens  curatifs  et  pré- 
servatifs ,  qui  peuvent  être  employés 
contre  les  maladies  pestilentielles  des 
bêtes  h  cornes.  1776,  in-8. 

Instruction  sur  la  manière  de  désin- 
jecter  les  cuirs  des  bestiaux  morts  de 
l'épizootie  et  de  les  rendre  propres  à 
être  travaillés  dans  les  tanneries  sans 
y  porter  la  contagion.  Paris,  1778, 
in-8. 

Essai  sur  les  lieux  et  les  dangers 
des  sépultures,  trad.  de  l'italien,  pnblié 
avec  quelques  changemens,  et  précé- 
dé d'un  discours  préliminaire.  1778, 
in-12. 

VICTORIUS  (Leoneilo)  ou  VITTORIO  ou  VETTORI,  égale- 
ment connu  sous  les  noms  de  de  Victoriis  ou  Leonellus  Faventi- 
niis,  était,  comme  on  le  voit  par  cette  dernière  désignation,  natif  de 
Faenza,  dans  la  Romagne.  Il  fit  ses  études  médicales  à  Bologne  et 
s'y  fixa.  Depuis  l'an  i4?3,  il  y  professa  la  logique,  la  philosophie 
et  la  médecine.  Il  mourut  en  i52o.  C'est  l'arabisme  pur  qui  respire 
encore  dans  ses  ouvrages,  quoiqu'ils  touchent  à  l'époque  de  la  res- 
tauration de  la  médecine  grecque. 


Eloges  lus  dans  les  séances  publi- 
ques de  la  Société  royale  de  médecine. 
1778,  in-8.  Suites,  1782,  1786,  1788, 
in-8. 

La  médecine  des  bêles  à  cornes, 
publiée  par  ordre  du  gouvernement 
1781,  2  vol.  in-8. 

Traité  d'anatomie  et  de  physiolo' 
gie  avec  des  planches  coloriées  repré- 
sentant au  naturel  les  organes  de 
l'homme  et  des  animaux  ;  ou  Plan- 
ches anatemiques  avec  des  explications 
très  détaillées.  Paris,  1786,  gr.  in- 
fol. 

Eloge  de  M.  le  comte  de  Vergennes, 
lu  dans  la  séance  publique  de  la  So- 
ciété royale  de  médecine.  1788,  in-8. 

Discours  prononcé  dans  V Académie 
française  à  sa  réception.  Eloge  de 
Buffon.    1788,  in-4. 

Œuvres  de  Vicq-d' Azyr.  Paris, 
i8o5,in-8.6  vol. et  atlas  in-4.  publiées 
par  Moreau  (de  la  Sartbe).  —  Ce  re- 
cueil contient  les  éloges  et  une  partie 
des  mémoires  anatomiques  et  physio- 
logiques de  "Vicq-d' Azyr,  ainsi  que 
l'ouvrage  sur  le  cerveau. 

(Moreau  (de  la  Sarthe).  —  Cuvier, 
Eloges ,  et  Biogr.  univers.) 


De  œgritudinibus  infantum  trac- 
tatus.  Ingolstadt,  i544,  in-8.  Lyon, 
1546,  in  8.  Lyon,  i554,  in-12.  Ve- 
nise, i557,  in-8.  Lyon,   1574,  in-12. 

Practica  medicinalis ,  sive,  de   me- 


dendis  morbis  membromm  omnium 
totius  corporis  hurnani  liber,  cum 
scholiis  Joannis  Kufneri.  Ingolstadt, 
i545?  in-4. 


VIE  335 

VICTOPJUS  (Benoit),  neveu  du  précédent,  naquit  à  Faenza  en 
i4^i.  Il  fit  ses  études  médicales  à  Bologne,  sous  son  oncle,  acquit 
la  réputation  de  savant  et  celle  d'habile  praticien  et  fut  appelé  suc- 
cessivement dans  plusieurs  des  villes  principales  de  l'Italie.  En 
i53/i,  il  professait  la  médecine  à  l'université  de  Padoue.  Six  ans 
après,  il  revint  occuper  une  chaire  dans  celle  de  Bologne,  et  passa 
dans  cette  ville  le  reste  de  sa  vie.  Victorius  mourut  en  i5Gi. 

Liber    tlieoricœ    latitudinum  medi-  Avec  le    Liber  theoricœ  latitudinum 

cirice.  Venise,  i5i6,  in-fol.  Florence,  medicina?. 
1 55 1,  in-fol.  Empirica    medicina    de    curandis 

De  morbo  galîico  liber,  Bâle,  i536;  morbis  toùus  corporis  et  febribus.  Ve- 

in-4.  Florence,  i55i,  in-4-  nise ,  i555,  in-8.  Lyon,  i558,  in-12. 

lÀber  de   curatione  pleuritidis  per  Ibid.,  1572,  in*i2.    Francfort,  1  598  , 

sanguinis    missionem.   Venise,  i536,  in-8.  Ibid.,  1626,  in-S.   Les     éditions 

in-4.  Florence,  i55r,in-8.  de  Francfort  sont  jointes  an  Dispen- 

Compendium  de  dosibus  medicina-  satorium   chirnicum. 
rum.  Padone,i55o,    in  8.   Avec   les  Commentaria  in  Hippocratis  apho- 

Opuscida   iîlustrium    mediconun     de  rismos.  Venise,  i556,  în-4. 
dosibus.  Practicœ  magnee  de  morbis  ctiran- 

Medicinalia  consilia  ad  varia  mor-  dis  ad  ijrones,    tomi   duo.   Venise, 

borum  gênera.  Venise,  i55r  ,    in-4.  i5Ô2,  in-fol.  Francfort,  1G28,  in-8. 
Ibid.,  i557,  in-8.  (Manget.  —  Kestner.  —  Haller.) 

In    Hippocratis  prognostica    corn- 
mentarii.     Florence,    i55r  ,   in-fol. 

VIDUS  VIDIUS,  voyez  GUIDO  GUIDI. 

VIEUSSENS  (Raymond),  célèbre  anatomiste^  naquit  en  1641 
dans  un  village  du  Rouergue.  Après  avoir  fait  ses  humanités  dans 
son  pays,  il  alla  à  Montpellier  étudier  la  médecine,  y  prit  ses  degrés 
et  s'y  établit.  Il  obtint  en  1671  la  place  de  médecin  de  l'hôpital 
Saint-Eloy,  et  il  profita  de  cette  position  pour  se  livrer  aux  tra- 
vaux anatomiques.  Ce  fut  après  dix  ans  d'application  constante  à 
ces  recherches  qu'il  mit  au  jour  l'ouvrage  auquel  il  doit  sa  gloire  : 
Névrographie  universelle.  La  réputation  de  Vieussens  parvint  à  la 
cour;  à  la  mort  de  Dubelloi,  médecin  de  mademoiselle  de  Mont- 
pensier,  cette  princesse  le  demanda  pour  en  remplir  la  place. Vieus- 
sens l'accepta  avec  joie,  et  la  remplit  jusqu'à  la  mort  de  la  prin- 
cesse. Vieussens,  privé  de  cet  emploi,  prit  le  parti  de  retourner  à 
Montpellier  et  de  reprendre  sa  place  de  médecin  de  l'hôpital 
Saint-Eloy.  Le  goût  qu'il  avait  naturellement  pour  la  chimie  et 
pour  les  hypothèses  s'était  accru  dans  son  séjour  à  Paris;  ses  doc- 
trines physiologiques  empruntées  au  cartésianisme  avaient  besoin 


336  VIE 

de  constater  la  présence  d'un  acide  dans  le  sang;  il  se  mit  aie 
chercher,  et  crut  bientôt  l'avoir  trouvé.  Enthousiasmé  de  sa  belle 
découverte,  il  l'annonça  à  grand  appareil ,  et  obtint  de  la  faculté 
de  Montpellier  l'autorisation  de  venir  la  proclamer  dans  son  am- 
phithéâtre. Au  milieu  de  l'exposition  qu'il  en  fait,  il  est  interrompu 
par  Chirac,  qui  vient  publiquement  lui  disputer  la  priorité.  La 
séance  est  levée  au  milieu  du  tumulte  d'une  discussion  qui  prit  dès 
les  premiers  mots  le  caractère  de  la  plus  grande  âcreté  et  qui  le 
conserva  dans  les  nombreux  pamphlets  qu'elle  suscita  de  part  et 
d'autre.  Enfin  Vieussens  revint  aux  travaux  pour  lesquels  la  nature 
l'avait  formé,  c'est  à  dire  à  l'anatomie,  et  ajouta  quelques  titres  nou- 
veaux à  ceux  qu'il  avait  déjà  acquis  à  une  juste  célébrité.  Vieussens 
mourut  dans  un  âge  avancé. 


Nevrologia  nniver salis  ,  hoc  est , 
omnium  humani  corporis  nervorwn 
simul  ac  cerebri ,  medullœqiie  spinalis 
descriptio  anatomica.  Lyon,  i685  , 
in-fol.  TJIm ,  1690,  in-8.  Lyon,  1761, 
in-fol.  Toulouse,  1775,  in-4- 

Tractatus  duo.  Primus  de  remotis 
et  proximis  mixti principiis ,  in  ordine 
ad  corpus  humanum  spectatis.  Secun- 
dtts  ,  de  naturâ ,  differentiis,  condi- 
tionibus  et  causis  fermentationis  ,  in 
quo  prœcipua ,  quee  in  ipsd  fermen- 


lier ,  1703,  in-4.  Leipzig ,  1704, 
in-4. 

Novum  -vasorum  corporis  humani 
sjstema.  Amsterdam,   1705,  in-8. 

Nouvelles  découvertes  sur  le  cceur. 
Toulouse,  1706,  in-12. 

Traité  sur  la  structure  de  l'oreille. 
Toulouse,  17 14»  in-4. 

Traite  sur  les  liqueurs  du  corps  hu- 
main. Toulouse,  i7i5,in-4. 

Traité  nouveau  de  la  structure  et 
des  causes  du  mouvement  naturel  du 


tatione  observantur, phœnomena  expli-      cœur.  Toulouse,  17 15,  in-4. 


cantur. Lyon,  1688,  in-4.Ibiù\,  17 i5, 
in-4. 

Consultations.  Aix  ,  1691,  in-12, 
Epistola  de  sanguinis  humani  citm 
sale  fixo ,  turn  volatili ,  in  certa  pro- 
portione  sanguinis  phlegma  ,  spiritum 
subrujun  ac  oleum  fœtidum  ingre- 
diente.  Leipzig,  1698,  in-4. 

Deux  dissertations ,  la  première 
touchant  l'extraction  du  sel  acide  du 
sang,  la  seconde  sur  la  proportion  de 


Expériences  et  réflexions  sur  la 
structure  et  l'usage  des  viscères.  Pa- 
ris, 1755,  in-r2. 

On  trouve  dans  le  supplément  de 
l'anatomie  de  Verheyen  une  lettre  de 
Vieussens  à  Manget,  sur  la  structure 
de  la  matrice. 

On  a  à  peu  près  la  collection  des 
œuvres  de  Vieussens  dans  le  recueil 
publié  par  son  petit-fils  sous  ce  titre  ; 

Histoire  des  maladies  internes,  par 


ses  principes    sensibles,    Montpellier,      messire  Raymond  de  Vieussens,  etc., 


if>g8,  in-8. 

Réponse  à  trois  lettres  de  M.  Chirac. 
Montpellier,  1698,  in-8. 

Epistola ,  nova  quœdam  in  corpore 
humano  inventa  exhibens,    Montpel- 


ouvrage  posthume ,  auquel  on   ajoute 
la  Névrographie  et  le  Traité  des  vais- 
seaux  du  même  auteur,  etc.  Toulouse, 
1774-75,  in-4.,  4  vo'- 
(Astruc. — Desgenettes.) 


VIG  337 

VIEUSSEUX  (Gaspard),  médecin  estimé  de  Genève,  naquit  en 
1 746,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Leyde  en  1766,  se  fixa  dans 
sa  ville  natale,  et  est  mort  dans  un  âge  avancé. 

Dissertatio  phjsiologica  de  crec- 
tione.  Leyde,  1766,  in-4. 

Traité  sur  la  nouvelle  méthode  d'i~ 
noculer  la  petite  vérole.  Genève  et 
Paris  ,  1773  ,  in-8. 

Mémoire  sur  l'inoculation  ;  dans  le 
Journal  de  médecine  de  1777- 

Mémoire  sur  cette  question  :  la  ma- 
ladie connue  en  Ecosse  et  en  Suède 
sous  les  noms  de  anginu  numbranacea 
seu  poljrposa,  e.viste-t-elle  en  France  ? 
Couronné  par  la  Société  royale  de 
médecine  de  Paris,  1784. 


Mémoire  sur  V anasai que  à  la  suite 
de  la  fièvre  scarlatine,  dans  le  Recueil 
périodique  de  la  société  de  médecine, 
t.  6,  p.  379,  401.  T.  ",,p.  396. 

Mémoire  sur  le  croup ,  ou  angine 
trachéale,  qui  a  obtenu  la  première 
mention  honorable  au  concours.  Ge- 
nève, 18 12,  in-8. 

De  la  saignée  et  de  son  usage  dans 
la  plupart  des  maladies.  Paris,  18 15, 
in-4. 

"Vieusseux  a  fourni  en  outre  des  ar- 
ticles à  divers  journaux. 


VIGAR.01IS  (Barthélémy),  fils  d'un  chirurgien  de  la  Limagne, 
qui  était  venu  s'établir  à  Montpellier,  naquit  dans  cette  ville  le 
ai  janvier  1725.  Son  éducation  fut  soignée  et  commença  de  bonne 
heure.  A  l'âge  de  vingt  ans,  il  fut  nommé  par  l'administration  de 
l'hôpital  Saint-Eloy  premier  chirurgien  interne,  place  qui  confé- 
rait la  maîtrise  sans  frais  après  avoir  été  occupée  six  années.  Il  s'y 
fit  remarquer  par  son  habileté  dans  la  pratique  des  opérations.  Il 
devint  bientôt  démonstrateur-adjoint  aux  écoles  royales  de  chirur- 
gie, et,  en  1 7-55,  chirurgien-major  en  survivance  de  l'hôpital  Saint- 
Eloy.  En  1768,  il  fut  nommé  chirurgien-major  de  l'hôpital  mili- 
taire ;  il  fut  aussi  professeur  royal  titulaire  en  chirurgie,  et  l'un  des 
praticiens  les  plus  appelés  et  les  plus  consultés  de  Montpellier. 
Vigarous  mourut  le  19  juillet  1790  d'une  attaque  d'apoplexie.  Il 
était  membre  de  la  société  royale  des  sciences  de  Montpellier  et 
associé  régnicole  de  l'Académie  royale  de  chirurgie.  Son  fils,  Jo- 
seph-Marie-Joachim  Vigarous,  professeur  de  la  Faculté  de  méde- 
cine de  Montpellier,  publia  le  recueil  suivant  des  écrits  de  Bar- 
thélémy. 


OEuvres  de  chirurgie  pratique,  ci- 
vile et  militaire  de  Barthélemi  Viga- 
rous ,  mises  en  ordre  et  publiées  par 
son  fils  Joseph  Marie  Joachim  î'iça- 
rous.  Montpellier,  18 ia,  in-8. 

On  trouve  dans  cet  ouviage  ,  pré- 
cédé d'une  notice  biographique,  des 


Observations  sur  la  complication  du 
vice  vénérien  avec  d'antres  virus.  — 
Observations  et  remarques  sur  quel- 
ques maladies  du  fondement.  Un  mé- 
moire sur  les  entérocèles  étranglées. 
—  Aperçu  pratique  sur  les  bons  effets 
de  l'eau  de  «baux   dans  le  traitement 


338  VIG 

des  plaies  et  des  ulcères.  —  Observa-     sur  la  régénération  partielle  et  locale 
tions  et  remarques  sur  l'emphysème,      des  os  du  corps  humain.  —  Mémoire 
—  Réflexions  sur   les  fractures   avec      sur  les  stéatomes  osseux, 
fracas  des   extrémités.  —  Considéra-  (Desgeuettes.) 

tions  générales  pratiques  et  théoriques 

VICIER  (Jean),  assez  médiocre  auteur  en  chirurgie,  au  seizième 
siècle,  avait  fait  ses  études  médicales  à  Montpellier,  et  pratiqua  l'art 
de  guérir  à  Castres.  On  ne  connaît  de  lui  que  ses  ouvrages;  ils  sont 
moins  d'un  praticien  que  d'un  compilateur;  et  les  formules  poli- 
pharmaceutiques  y  trouvent  plus  souvent  leur  emploi  que  les  pro- 
cédés chirurgicaux. 

Les  aphorismes   d' Hippocrate    tra-  OEuvres    chirurgicales  ,    troisième 

duits  en  Jrançois ,  enrichis  de  très  partie  contenant  un  manuel  anato- 
bclles  et  riches  notes  et  commentaires  mique  où  se  trouve  une  exacte  des- 
sur  chaque  sentence  ,  rangés  et  dispo-  cription  de  tome  la  structure  du  corps 
ses  par  lieux  communs,  et  selon  la  humain  ,  et  l'histoire  du  foetus.  Lyon, 
disposition  des  parties  du  corps  hu-  i658,  in-8. 
main.  Lyon  ,  1620,  in- 12.  Les  traités  chirurgicaux  de  "Vigier 

Tractatus  de  catarrho    et  rheuma-      ont  paru  sous  ce  titre  : 
tismo.  Genève,  1624,  in-8.  Opéra  medico-chirurgica,  in  quibus 

La  grande  chirurgie  des  ulcères,  nihil  desiderari  potest ,  quod  ad  per- 
en  laquelle,  selon  les  anciens  Grecs,  fectam  atque  integram  de  dignoscen- 
Latins,  Arabes  et  modernes,  est  con-  dis ,  preenoscendis  et  curandis  externis 
tenue  la  théorie  et  pratique  des  ul-  humani  corporis  morbis  ,  methodum 
cères  de  tout  le  corps  humain.  Lyon  ,  pertinent.  La  Haye,  1659,  in-4. 
i656,  in-4.  Ibid,  i65o,  in-4.  (Portai.  —  Haller.  — Eloy.) 

La  grande  chirurgie  des  tumeurs. 
Lyon,    i658,  in-8. 

VIGO  (Jean  de),  l'un  des  plus  célèbres  chirurgiens  du  quinzième 
siècle,  naquit  à  Rapallo,  bourg  assez  important  du  duché  de  Gènes, 
vers  l'an  1460.  Il  eut  pour  père  Baptiste  dit  de  Rapallo,  chirurgien 
du  marquis  de  Saluées,  homme  distingué  dans  son  art.  On  connaît 
peu  les  circonstances  de  la  vie  de  Jean  de  Vigo  ;  on  sait  seulement 
qu'il  rendit  des  services  à  la  ville  de  Saluées  lors  du  siège  qu'elle 
soutint  en  I/J85  et  i486,  qu'il  y  était  encore  en  149^5  qu'il  alla 
plus  tard  à  Savone,  où  il  gagna  les  faveurs  du  cardinal  Julien  de  la 
Rovera^  lequel,  élevé  à  la  papauté  sous  le  nom  de  Jules  II,  le  nomma 
son  premier  médecin  et  le  combla  d'honneurs  et  de  richesses.  Jean 
de  Vigo  vivait  encore  en  1 5i 7  ;  on  ignore  l'époque  de  sa  mort. 
Bonino,  dans  sa  Biografia  medica  piemontese,  et  M.  Mojon  ,  dans 
un  éloge  de  Jean  de  Vigo,  ont  exposé  ce  qu'il  y  a  de  neuf  ou  de 
remarquable  dans  l'ouvrage  de  ce  grand  chirurgien.  Il  en  a  été 


VIL  339 

fait  une  multitude  d'éditions,  soit  dans  sa  forme  originale  ,    soit 
clans  des  traductions  en  diverses  langues. 

Practica  in  arte  chirurgica  copiosa      i58r,    in-fol.     En  italien,    Venise, 


i54o,  in-4.  Ibid.,  i56o,  in-4.  Ibid., 
i568,  in-4.  Ibid,  i58i,  in-4.  Ibid., 
i5g8  ,  in-4.  Ibid.,  ifiio,  in-4.  En 
anglais,  Londres,  i543,  in-fol.  Ibid., 
i58o,  in-8.  Enallemand,  Nuremberg, 
1677,  in-4.  En  porlngais,  Lisbonne  , 
1713,  in-fol. 

Il  a  para  an  abrégé  de  cet  ouvrage, 
sons  le  titre  de  Practica  compendiosa. 
(Venise,  070,  in-fol.) 


continens  novern  libros.  Rome ,  i5i4, 
in-fol.  Lyon,  i5i6,  in-4.  Ibid.,  i5i8, 
in-8.  Venise,  1620,  in-fol.  Florence  , 
i525,  in-8.  Lyon,  r53o,  in-8.  Ibid., 
1 534,  in-8.  Ibid.,  i538,  in-8.  Ibid., 
1542,  in-8.  Ibid.,  i55i,  in-8.  Ve- 
nise, i56i,  in-8.  Lyon  ,  i582,  in-8. 
Venise,  1599, in-fol.  Traduit  en  fran- 
çais, Paris,  1 5 3o,  in-fol.  Lyon,  1^37, 
in-8.  Ibid.,  1O10,  in-8.  En  espagnol, 
Valence,    i537  ,    iu-fol.    Sarragosse, 

VILLALOBOS  (François-Lope  de),  l'auteur  du  premier  ouvrage 
qui  ait  été  publié  en  Espagne  sur  les  maladies  vénériennes,  naquit 
à  Tolède  vers  1480.  Il  fit  ses  études  médicales  à  l'université  de  Sa- 
lamanque,  et  signala  de  bonne  heure  son  goût  pour  la  poésie.  Aussi 
n'était-il  encore  qu'élève  lorsque,  à  la  demande  du  marquis  d'Asr 
torga,  il  mit  en  vers  le  précis  de  la  doctrine  médicale  d'Avicenne. 
Il  travailla  aussi  pour  le  théâtre,  qu'il  voulait  ramener  sur  les  traces 
des  auteurs  dramatiques  de  l'antiquité,  mais  il  échoua  dans  une  en- 
treprise qui  n'était  nullement  selon  le  goût  et  le  caractère  de  la 
nation  espagnole.  Il  revint  alors  à  la  pratique  de  l'art  de  guérir,  et 
s'y  livra  tout  entier .  Villalobos  fut  nommé  médecin  ordinaire  de 
Charles-Quint  ;  il  remplit  les  mêmes  fonctions  sous  Philippe  II , 
et  mourut  vers  i56o.  On  a  de  lui  les  trois  ouvrages  suivans  : 

El  sumario  de  la   medicina  ;   con      elle  aurait   une    bien    grande  impor- 


im  tralado  sobre  los  pesti feras  bubas. 
Salamanque,  1498,  in-fol.  — Ou- 
vrage excessivement  rare  ,  que  n'ont 
vu  ni  Astruc  ni  Girtanner.  D'après  la 


tance  histoiique;  mais  par  cela  même 
elle  a  hesoin  d'être  vérifiée  sur  l'ori- 
ginal. 

Glossa  in  Plinii  kistoriae  natural'is 


description  qu'en  donne  le  catalogue     primum   et  secundum  libros.  Àlcala , 
de  La  Serna  Santander ,  il  y  serait  dit      i524,  in-fol. 


Problemas  con  otros  dialogos  de 
medicina  y  Jamiliares.  Zamora,  i543, 
in-fol. 

(Nicolas  Antonio.  —  Weiss.) 


que  la  vérole  n'était  pas  connue  en 
Espagne  avant  l'année  1474  ,  où  elle 
fut  observée  à  Madrid.  N'est-ce  pas 
1494  qu'a  voulu  dire  le  bibliographe  ? 
Si  cette  date  de  1474  était  la  véritable, 

VlLLARS  (Dominique),  botaniste  distingué  et  savant  estimable, 
naquit  le  14  novembre  1745  dans  le  hameau  de  Villars  ,  paroisse 
du  Noyer,  près  de  Gap.  Sa  famille,  vivant  de  la  culture  de  sa  ferme, 


34o  VIL 

ne  pensait  lui  donner  que  l'éducation  la  plus  élémentaire,  mais  le 
curé,  charmé  des  heureuses  dispositions  du  jeune  Villars,  lui  ensei- 
gna le  l^tin,  et  un  arpenteur  lui  apprit  la  géométrie. Quelques  livres 
de  botanique  lui  étant  tombés  sous  la  main  décidèrent  de  sa  voca- 
tion. Malgré  les  travaux  agricoles  qui  exigeaient  sa  présence  au 
Noyer,  après  la  mort  de  son  père,  qu'il  perdit  dès  l'âge  de  1 4  ans,  il 
fît  plusieurs  excursions  dans  les  environs,  qui  dévoilaient  son  amour 
pour  les  voyages,  et  faisaient  redouter  à  sa  mère  de  le  voir  s'éloi- 
gner d'elle  pour  long-temps.  Elle  prit  le  parti  de  le  marier,  quand  il 
avait  à  peine  un  peu  plus  de  16  ans.  Les  soins  du  ménage  le  fixèrent 
en  effet  pour  quelques  années;  mais  enfin  il  s'échappa,  et  parcourut, 
en  compagnie  d'un  libraire-colporteur,  le  Lyonnais,  la  Bourgogne, 
la  Franche-Comté  et  la  Bresse.  Le  hasard  lui  procura  l'amitié  de 
plusieurs  botanistes;  il  était  déjà,  non  pas  savant,  mais  botaniste 
comme  eux.  Villars  se  rendit  à  Grenoble  en  177 1  poor  y  étudier 
les  élémens  de  la  chirurgie.  Ses  talens  lui  méritèrent  la  protection 
de  l'intendant  du  Dauphiné.  Il  dut  à  ce  magistrat  son  admission 
comme  élève  interne  à  l'hôpital  de  la  Charité   et  une  pension  de 
5oo  livres.  En  1777,  il  vint  à  Paris  ;  l'année  suivante  il  prit  le  grade 
de  docteur  à  la  faculté  de  Valence.  Il  voulait  aller  se  fixer  au  Noyer, 
mais  il  fut  nommé  médecin  en  chef  de  l'hôpital  militaire  de  Gre- 
noble. Il  perdit  cette  place  en  i8o3,  à  la  suppression  de  cet  hôpital. 
Mais  en  i8o5,  il  fut  nommé  professeur  de  botanique  et  de  médecine 
à  la  faculté  de  Strasbourg.  Il  devint  doyen  de  cette  faculté  en  1807 
et  mourut  le  27  juin  id  1 4-  L'éloge  de  ce  médecin  estimable  fut 
prononcé  par  Fodéré  à  l'ouverture  des  cours  de  la  faculté  de  Stras- 
bourg, et  par  Desgenettes  à  Paris.  Villars  a  écrit  d'assez  nombreux 
ouvrages. 


Mémoire  sur  l'utilité  de  joindre  aux 
actes  des  décès  une  notice  des  maladies 
qui  les  ont  précédés. 

Précis  d'un  voyage  dans  les  Hautes- 
Alpes  ,  et  mémoire  sur  leur  agricul- 
ture. 

Observations  de  médecine  sur  une 
fièvre  épidémique  qui  a  régné  dans  le 
Champsaur  et  le  Valgaudemar  en 
Dauphiné,  pendant  les  années  1779 
et  1780.  Contenant  la  description  to- 
pographique de  ces  pays.  Grenoble, 
1781,  in-4. 


Mémoire  sur  les  maladies  les  plus 
fréquentes  à  Grenoble  ;  suivi  d'un 
essai  sur  la  topographie  de  cette  ville. 
Grenoble,   1787,  in-4. 

Histoire  des  plantes  du  Dauphiné. 
Grenoble,  Lyon  et  Paris,  1 786-1 789, 
in- 8.  3  vol.  pi. 

Mémoire  concernant  l'école  de  chi- 
rurgie,  le  jardin  de  botanique  et  les 
pépinières  h  Grenoble.  Grenoble , 
1790,  in-8.  10  pi. 

Mémoire  sur  les  études  de  la  méde- 
cine,  l'administration   des  hôpitaux 


et    la    mendicité.    Grenoble,    1790, 
in-8.  36  pi. 

Mémoire  sur  une  fièvre  soporeuse 
qui  a  régné  à  l'hôpital  militaire  de 
Grenoble.  Grenoble.  1797,  in-8. 

Principes  de  médecine  et  de  chirur- 
gie à  l'usage  des  étudians.  Lyon , 
1797,  in-8. 

Moyens  d'accélérer  les  progrès  de 
la  botanique.  Paris,  i8or,  in-8.  3i  pi. 

Mémoires  sur  la  topographie  et 
l'histoire  naturelle ,  extraits  des  cours 
de  l'école  centrale  du  département  de 
l'Isère,  suivis  d'observations  sur  la  na- 
ture des  montagnes  ,  sur  les  animaux 
et  les  plantes   microscopiques,  sur  le 


VIL  34i 

sang  'f  sur  la  fibrine ,  et  d'un  troisième 
mémoire  sur  une  fièvre  épidémique  qui 
affligea  la  commune  de  Beaurepaire 
en  l'an  X  et  l'an  XI.  Lyon  ,  1804  , 
in-4, 

Précis  d'un  voyage  botanique  fait 
en  Suisse  et  dans  les  Grisons  en  1 8 1 1 . 
Paris,  1802,  in-8.  64  pp.  avec  4  pi. 

Discours  pour  l'ouverture  des  cours 
de  médecine  de  Strasbourg.  Stras- 
bourg, i8o5, in-4. 

Mémoire  sur  la  construction  et  Vu- 
sage  du  microscope.  Strasbourg,  1806. 


Essai  sur  la   littérature  médicale. 
Strasbourg  ,  18  1 1 ,  in-8. 


VILLARS  (Col  de),  voyez  COL  de  VILLARS. 

VILLERMAY  (  Jean-Baptiste  LOUYER  ),  membre  de  l'Aca- 
démie royale  de  médecine ,  de  la  société  de  médecine  pratique , 
était  né  à  Rennes  en  1776.  11  fit  ses  études  médicales  dans  sa  ville 
natale,  et  devint  chirurgien  de  l'hôpital  militaire.  Ayant  souvent 
occasion  de  donner  des  soins  à  des  militaires  blessés,  soit  à  Quibe- 
ron,  soit  dans  la  Vendée,  il  lui  arriva  maintes  fois  de  favoriser  leur 
évasion  après  les  avoir  guéris.  Il  fut  mis  en  détention  pour  ce  fait, 
et  retenu  long-temps  en  prison.  Néanmoins  le  gouvernement  sut  ap- 
précier les  motifs  qui  l'avaient  fait  agir  et  y  reconnut  l'impulsion 
des  sentimens  d'humanité  et  non  des  opinions  politiques. Villermay 
fut  mis  en  liberté.  11  vint  à  Paris  en  i8o3,  et  y  reçut  le  grade  de 
docteur  en  médecine,  après  avoir  soutenu ,  sur  l'hypochondrie  et 
l'hystérie,  une  dissertation  qui  fut  remarquée  parmi  les  meilleures 
de  l'époque.  Louyer-Villermay  tint  depuis  lors  un  rang  honorable 
parmi  les  médecins  de  la  capitale.  Il  est  mort  en  i83tf.  Son  princi- 
pal ouvrage  est  sa  thèse  inaugurale  qu'il  étendit  jusqu'à  en  faire 
deux  volumes.  Il  a  aussi  fourni  à  divers  recueils  périodiques  ou 
académiques  et  au  Dictionnaire  des  sciences  médicales  des  articles 
assez  nombreux;  nous  ne  citerons  que  les  ouvrages  suivans  : 

Recherches  historiques  et  médicales 
sur  l'hypochondrie  isolée,  par  l'obser- 
vation et  l'analyse,  de  l'hystérie  et 
de  la  mélancolie.  Diss.  inaug,    Paris, 


Traité  des  maladies  nerveuses  ou 
■vapeurs  et  particulièrement  de  l'hysté- 
rie et  de  l'hypocondrie.  Paris  ,  1  806, 
in-8.  2  vol.  Ibid.,   18  16,  in-8. 


an  X  (1802),  in-8. 


342  VIT 

VILLERS  (Servais-Augustin  de),  savant  professeur  de  la  Fa- 
culté de  Louvain,  naquit  à  Hui,  dans  l'état  de  Liège ,  le  28  août 
1701.  Il  fit  ses  études  à  Louvain  et  fut  reçu  à  la  licence  le  14  oc- 
tobre 1725.  Il  alla  se  fixer  ensuite  à  Liège,  où  il  pratiqua  l'art  de 
guérir  pendant  deux  années.  Au  bout  de  ce  temps  il  fut  rappelé  à 
Louvain  pour  y  remplir  la  chaire  d'institutes  de  médecine,  dans 
laquelle  il  fut  installé  le  7  juillet  1727.  Il  n'était  pas  encore  doc- 
teur, et  il  ne  prit  même  ce  titre  qu'en  1733.  En  1740,  il  fut  chargé 
d'occuper  la  chaire  de  langue  française  de  l'Université,  et  en  1742, 
on  lui  conféra  celle  qui  venait  d'être  créée  pour  l'étude  des  eaux 
minérales.  Il  passa,  en  1744»  à  la  première  chaire  de  médecine. 
Villers  mourut  à  la  suite  d'une  chute  de  cheval  ,  le  3  dé- 
cembre 1739. 

Institudonum  medicarum  libri  duo ,  in-ia.  — Supplément,  i^42»    în-i2. 

complecte/ues  physiologiam  et  hygiei-  Dissertatio  medica  de  hœmorrhoï- 

nen.  Lonvain,  1736,  in-4.  dibus.  Lonvain,  1748,  ill-ia. 

Analyse  des  eaux  minérales  de  Ma-  (Eloy.  —  Broeckx.) 
rimont  en  Hainaut.  Louvain,    1741, 

VIRIDET  (Jean),  naquit  à  Paray,  dans  le  Charollais,  en  i655. 
Il  fit  ses  études  littéraires  à  Die,  ses  études  médicales  à  Montpel- 
lier, et  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Valence.  Pourvu  de  son 
grade,  il  voulut  perfectionner  son  éducation  et  vint  à  Paris,  et  s'at- 
tacha à  la  pratique  des  hôpitaux.  La  révocation  de  l'édit  de  Nantes 
l'obligea  à  s'expatrier,  car  il  était  protestant.  11  se  retira  à  Genève 
et  ensuite  à  Rolle,  dans  le  pays  deVaud.  Il  y  vivait  encore  en  1735; 
on  ignore  l'époque  de  sa  mort. 

Tractatus    de  prima    coctione    et  Dissertation  sur  les  vapeurs.  Yver- 

'ventriculi fermento.  Genève,    1691  ,      dnn,  1726,  in-8. 
in- 12,  Ibid. ,    1693,    in-8.  Trad.  en 
français.  Paris,  1735,  2  vol.  in-8. 

VITET  (Louis),  écrivain  instruit  et  praticien  fort  habile,  naquit 
à  Lyon  en  1736.  Quoique  issu  d'une  famille  vouée  depuis  long- 
temps à  la  médecine,  il  eut  d'abord  quelque  envie  d'entrer  dans 
les  ordres  monastiques;  mais  on  réussit  à  le  détourner  de  ce  projet 
et  à  le  ramener  vers  notre  science.  Il  l'étudia  d'abord  à  Montpel- 
lier, puis  il  vint  achever  ses  études  à  Paris.  La  pratique  de  l'art  et 
l'enseignement  de  l'anatomie,  de  la  chimie  et  de  la  vétérinaire  par- 
tagèrent sa  vie,  qui  fut  très  laborieuse.  Il  fut  un  moment  entraîné 
dans  le  torrent  des  affaires  politiques  par  la  confiance  de  ses  con- 


VOG  343 

citoyens  qui  l'avaient  élu  député  à  la  Convention  nationale;  mais  il 
revint  au  bout  de  peu  d'années  à  ses  travaux  scientifiques.  Vitet 
mourut  à  Paris  le  25  mai  1809.  Il  y  a  beaucoup  à  apprendre  dans 
ses  ouvrages,  qui  sont  nombreux. 

Observations   sur   les  maladies  ré-      qui  ont  écrit  sur  la  vétérinaire  depuis 


gnantes  à  Lyon  ,  Accompagnées  d'ob- 
servations météorologiques  faites  en 
commun  avec  M.  Petetin.  Journal 
commencé  en  novembre  1768,  Lyon, 
format  in-4.>  et  continué  les  années 
suivantes,  in-8.,  jusqu'en  1784)  même 
ville. 

Dissertation  sur  les  noyés  à  l'occa- 
sion de  la  mort  de  la  fille  Rouge. 
Lyon,  1768,  in- 12. 

Mémoire  sur  V administration  médi- 
cale du  grand  hôpital  de  Lyon.  Ge- 
nève, 1768,  in- 12. 

Matière    médicale    réformée  ,     ou 


Végèce  jusqu'à  nos  jours.  Lyon  , 
1771,  3  vol.  in-8.  Trad.  en  italien 
par  J.  B.  Zimoloto.  Venise,  i8o3,  2 
vol.  in-8. 

Rapports  présentés  à  V administra- 
tion du  district  de  Lyon  ,  et  imprimés 
par  ordre  de  celte    administration  : 

1 .  sur  la  prison  de  Saint-Joseph  ,  et 
sur  celle  du  palais    de   la  Rouanne  ; 

2.  Sur  le  grand  hôpital  de  Lyon  et 
sur  l'hospice  de  la  Charité;  3.  sur 
V Ecole  vétérinaire  de  Lyon.  1790, 
in-4. 

Rapports  au  nom  de  la  commission 


Pharmacopée  médico-chirurgicale  con-      d'instruction   publique   sur  les   éeoles 


tenant  l'exposition  méthodique  des  mé- 
dicamens  simples  et  composés,  de  leurs 
caractères ,  de  leurs  vertus ,  de  leurs 
préparations  et  administrations  ,  et 
des  espèces  de  maladies  où  ils  sont  in- 
diqués, avec  un  tableau  méthodique 
des  classes ,  des  genres  ,  et  des  es- 
pèces de  maladies .  Lyon,  1770,  in-4. 
Médecine  vétérinaire,  contenant: 
1.  L'exposition  de  la  structure  et  des 
fonctions  du  cheval  et  du  bœuf;  2. 
L'exposition  des  maladies  du  cheval , 
du  bœuf,  de  la  brebis,  etc.  3.  V expo- 
sition des  médicamens  nécessaires  au 
maréchal.    4.  L'analyse   des  auteurs 


spéciales    de   médecine  ,     17  ventôse 
an  VI. 

Motion  d'ordre  sur  les  écoles 
spéciales  de  médecine.  4  messidor 
an  VI. 

Médecine  expectante  .  Lyon,  i8o3, 
6  vol.  in-8. 

Le  médecin  du  peu  pie.  Ly on,  1804. 

l3   Vol.  ill-12. 

Traité  de  la  sangsue  médicinale  par 
L.  Vitet,  publié  par  P.  J.Pitet,  son  fis. 
Paris,  1809,  in-8,  avec  une  planche 
gravée  qui  représente,  en  huit  figures, 
l'anatomie  de  la  sangsue. 


VOGEL  (Adolphe-Frédéric)  ,  chirurgien  habile  et  qui  aurait 
rendu  des  services  à  la  science  s'il  n'était  mort  prématurément.  Il 
naquit  à  Lubeck  le  23  octobre  1748,  de  Jacques- Léonard  Vogel, 
chirurgien  en  réputation.  Son  éducation  fut  fort  soignée.  A  "âge  de 
vingt  ans,  il  alla  suivre  les  cours  de  Kicl ,  et  il  y  fut  reçu  docteur 
le  x5  mai  177 1.  Les  talens  dont  il  avait  fait  preuve  et  les  grandes 
espérances  qu'il  était  permis  de  fonder  sur  son  avenir  déterminé- 


3 /,4  VOG 

rent  le  sénat  à  faire  les  fonds  nécessaires  pour  lui  fournir  les 
moyens  de  voyager  pendant  trois  ans  pour  son  instruction  dans  les 
diverses  contrées  de  l'Allemagne,  en  Suisse,  en  France  et  en  Angle- 
terre. Il  visita  ces  pays  en  effet ,  et  séjourna  partout  où  il  avait  à 
entendre  les  leçons  de  quelque  grand  maître  ou  à  voir  s'exercer 
l'habileté  de  quelque  grand  chirurgien.  A  son  retour  à  Lubeck 
l'estime  publique  l'environna,  et  les  succès  couronnèreut  sa  pra- 
tique. 11  avait  déjà  livré  au  public  les  premiers  fruits  de  son  expé- 
rience, et  il  se  proposait  de  continuer,  mais  il  mourut  à  la  fleur  de 
l'âge,  le  l'ï  janvier  1785.  Les  seules  productions  qu'on  possède  de 
lui  sont  trois  opuscules  de  peu  d'étendue,  mais  où  il  n'y  a  que  des 
faits,  et  des  faits  intéressans. 

DiiSeriutio  inauguialis  medica  ob-  Sammlung.  Lubeck  ,  1778  ,  in- 8. 
servationes quasdam  chirurgiens  coin-  Zweite  Sammlung.  Ibid.,  1780,  in-8. 
ple.va.  Kiel ,  1771,  in-.j.  (  Gruner  ,  Almanach.  —  Richter  , 

ChirurgischeJFahrnehmungen,eiste      Biblioihck.  ) 

VOGEL  (Zacharie),  mort  à  Lubeck  le  18  avril  1772,  fut  un  pra- 
ticien fort  habile,  également  versé  danô  la  médecine  et  la  chirurgie. 
On  lui  doit  un  ouvrage  important  sur  les  hernies,  et  deux  recueils 
d'observations  médicales  remplis  de  faits  intéressans.  Il  était  mem- 
bre de  l'Académie  des  curieux  de  la  nature,  à  laquelle  il  commu- 
niqua plusieurs  observations  remarquables. 

Abhandlung  aller  Arten  der Bruche,  Hrn.  Goulard's  chirttrgische JVerke. 

wie  solche  sowohl grundlich  zu  eiken-  ister  Band ,  welcher  dessert  Abhand- 
nen,  al  s  auch  wie  die  Opération  der  lungvon  dern  Wirkungen  des  Exlracti 
Herniotomie  ohne  Castration  aufeine  Saturni,  tinter  mancherley  Gestalien, 
Icichte  Art  zu  verrichten,  mit  raren  und  uider  'venchiedene  chirurgiche 
Observationen  ,  auch  nœthigen  kup-  Krankheiten  gebraucht ,  enthœll.  ans 
ferstichen  erlœutert ,  und  mit  einer  dem  Franzœs.  ùbers.  miteine  Forrede, 
Forrede  versehen  von  Gerhard  Wag-  etc.  Lubeck,  1 767.3^  Band,  welcher 
ner...Andereundinelvermehrte  Aus-  Anmerkungen  und  prakùsche  Beo- 
gabe.  Cobonrg  et  Leipzig,  1746.  in-8.  bachtttnge.-i  iiber  die  venerische  Kran~ 
Glogau,  1783,  in-8.  kheiten    der    Harnrœhre  ,    wie    auch 

Merkwùrdige  Krankengeschichte  die  Composition  der  specifischen 
und  nïazliche  Erfahrutigen  aus  der  Kerzen  »ur  Heilung  der  Beschwerlich- 
Geneskunst  und  JVundazney.  ister  keiten  dieser  Rœhre .  und  andere 
Sammlung .  Rostock  et  Weimar  ,  nette,  und  zur  Cnr  der  venerischen 
17 56,  in-4.  Krankheiten    dienliche    Formeln    en' 

Anatomische,  chirttrgische  und  me-      thœlt.  Lnbeck,  1767,  in-8. 
ilicinische  Beobachtungen  und  Unter-  De   lente  crystallina  extrada  per 

suehangen.  Rostock ,    1759,(1758,)      corneae  aperturam ,    dans   les    JNovis 
in-8.  Actis    Acad.  Natur,  Curios.  T.  lit. 


llistoiia  testiculi  indurati.  Lubeck, 
1767. 

Qlof  Acrell's  chirurgische  Ges- 
chichte ,     in    kœnigl.     Lazarethe    zu 


VOG  345 

Stockholm  angemerkt.  Lubeck,  1773, 
in-8. 

(Meusel.  —  Comment,   de  rébus  in 
med.  gestis .  ) 


VOGEL  (Rodolphe-  Augustin),  savant  et  laborieux  médecin, 
naquit  à  Erfurt  le  icl  mai  172/,.  11  commença  ses  études  médicales 
dans  l'université  de  celte  ville  en  17^0,  alla  les  continuera  Leip- 
zig en  1 7 /| 5 ,  puis  à  Berlin,  et  revint,  en  1747,  prendre  le  grade  de 
docteur  à  Erfurt.  11  se  fixa  alors  dans  cette  ville,  et  s'y  livra  à  la 
pratique  et  à  l'enseignement.  En  17^3,  il  fut  nommé  professeur  ex- 
traordinaire de  médecine  à  Gottingue  ;  il  devint  professeur  ordi- 
naire en  1760,  médecin  pensionné  du  canton  en  i763.Vogel  mou- 
rut le  5  avril  1774 •  Il  rédigea  pendant  une  vingtaine  d'années  un 
journal  de  médecine  remarquable  par  des  extraits  substantiels  et 
judicieux.  II  publia  des  opuscules  académiques  qui  se  font  remar- 
quer par  une  érudition  solide,  et  donna,  sur  plusieurs  branches 
de  la  médecine,  des  résumés  où.  l'on  retrouve  les  mêmes  qualités. 


Diss.  inaug.  de  laryngé  humana  et 
vocis  formatione,  Erfurt,  1747  » 
in-4. 

Gedanken  von  der  Hornviehseuche. 
Erfurt,  f]5o,  in-4. 

Medicinische  Bibliothek ,  darin  von 


Inslitutiones  chemin;  ad  lectioncs 
academicas  accornmodatœ.  Gottingue, 
1755,  in-8.  Editio  secundo,  polita  et 
locnpletata,  Leyde  et  Leipzig,  1757, 
in-8.Bamberg,i769.,  in- 8. En  allemand 
avec  des   note»  :   mit  Anmerkunsen 


den    neuesten    zur    Arzneygelalii heit  von  Joh.    Christi.  Wieglcb.  Weimar  , 

gehœrigen Bùchem  und  Schriften  aus'  1775,  in-8.  2ter  neu  berichtigte  Aus- 

Jùhrliche     Nachricht    gegeben ,    und  gabe  Weimar,  1785,  in-8. 

Buchern   und  sogleich   nùtzliche    Er-  De    Incrustato     agri    Gottingensis 

fahrungen,  nebst  andern  Neuigkeiten  commentatio  physicochemica.  Gottin- 

bekannt  gemacht  werden.   xsler  Band  gue,  1766,  in-8. 

(10  stiicke.)  Erfart  et  Leipzig,    1751.  Historia    materiœ   medicœ  ad  m- 

iter  Band.lblà.,  1752. 1753.  vissima  tempora  producta.  Leyde  et 

Neue  medicinische  Bibliothek  ister  Leipzig,  1758,  in-8.  Editio  nova  cor- 

Band.  Gottingue,  1754. —  iter  Band.  rectior    et  emendatior.    Francfort  et 


Ibid..  1755.  —  3ter  Band,  Ibid., 
1756. —  4Cer  Band.  Ibid.,  1758.  — 
5ter  Band.lbid.,  1762.  —  6ter  Band. 
Ibid.,  1766-1767.  —  iter  Band.  Ibid., 
1 767-1 768. — 8ter  Band.  Ibid.,  1769- 
1773, in-8. 

Progr.  de  incremento  ponderis  cor- 
porum  quorumdam  igne  calcinatorum. 
Gottingue,   1753,  in-4. 


Leipzig  (Bamberg),  1760,  in-8.  Bam- 
berg,  1764,  in-4.  1774»  in-8. 

Progr.   de  statu    plantarutn    qua; 
noctu  dormire    dicuntur,    Gottingue , 

1759,  in-4. 

Diss.  super    moi  bis   incurabilibus . 
Gottingue,  1700,  in-4. 

Diss.   de  nitro  citbico.  Gottingue  , 

1760,  in-4. 


346 


VOG 


Diss.  de  humeri  arnputatioiie  ex  ar- 
ticule). Auct  et  Resp.  Pet.  Henr.  Dahl. 
Gottingae,  1769,  in-4.  En  allemand 
dans  les  ausgesuchten  akad.  kleinen 
Schriften. 

Praktisches  Mineralsystem.  Leipzig, 
1762,  in-8.  Gottingue,  1776,  in-8. 

Diss.  Terraium  atque  lapidum  par- 
titio .  Gottingne,  1762,  in-4. 

Diss.  de  rarioribus  quibusdam  rnor- 
bis  et  adfectionibus.  Gottingne,  1  762, 
in-4- 

Diss.de  nitro  fia  m  m  a  rite. Gottingue, 
1762,  in-4. 

Diss.  de  vomica  pulmomtm  sine 
cystide.  Gottingue,  1  7  62,  in-4. 

Prosr.  de  varioribus  balsami  Mec- 
cani  notis.  Gottingne,  1763,  in-4. 


Diss.de  utiligine.  Gottingue,  1764, 
in-4. 

Diss.  de  usa  iwmilorioruin  ad  eli- 
ciendos  -vernies.  Gottingue,  1765, 
in-4. 

Diss  de  dysenteriœ  curationibus 
antiquis.  Gottingue,  i~65,  in-4. 

Diss.  pathologia  rheumatismi,  Got- 
tingue, 17G5,  in-4. 

Diss.  stymatosis,  vulgo  hœmorrha- 
gia  pénis  dicta.  Gottingue,  1765; 
in-4. 

Diss.  de  catarrho  pharyngis,  Got- 
tingue, 1765,  in-4- 

Dus.  de  -varia  conjiciendi  regnli 
antimonii  medicinalis  ratione.  Got- 
tingue, 1765,  in-4. 

Diss.  mercurius   vitœ  mercurii  non 


Progr.  Dubia  de  usii   circumeisionis  expers.  Gottingue,  1766,  in  4- 
medico.  Gottingue,  1763,  in-4.  Diss.  dubia  contra  nocivumlinimen- 

Diss.    Gottingensium  prœnotionum  torum  sulphureorum    usum  in   scabie. 

pensum  1.  Gottingae,  1763,  in-/,'.  Gottingue,  1760,  in-4. 


Diss.  de  insania  longa.  Gottingue, 
1763,  in-4. 

Diss.  de  hydrope  pectoris.  Gottin- 
gue, 1763.  in-4. 

Diss.  de  venenornm  virtute  medica. 
Auct.  et  Resp.  J.  E.  Wichmann.  Got- 
tingue,   1768  ,  in-4. 

Diss.  de  natura  alcali  mineralis. 
Auct.  et  Resp.  J.  J.  H.  Ribbock.  Got- 
tingue, i  763,  in-4. 

Diss.  definitiones  generum  morbo- 
rum.  Gottingue,  1764,  in-4.  — Et  in 
Guilielmi  Cullen  Apparaît  ad  noso- 
logiain  methodicam.    Genève,  1775, 

in-4- 

Diss.  hemiarum  communia  attri- 
buts, et  partitio.  Gottingae,  1764  , 
in-4. 

Diss.  de  analysi  medicamentorutn 


Diss.  de  febre  nervosa.   Gottingue  , 

1767,  in-4. 

Diss.  de  par  lu  serotino  valde  dubio. 
Gottingue,  1767,  in-4. 

Diss.  de  nonnullis  parentnm  deli- 
ciis  in  morbos  infantum  degeneran- 
tibus.  Gottingue  ,  1767,  in-4. 

Opuscula  medica  selectaantea  spar- 
tim  édita  nunc  autem  in  unum  col- 
lecta,  recognita  ,  aucla  et  emendata. 
Volumen  I.  Gottingue,  17 68, in-4. 

Diss.  decas  observationum  physico- 
medico  chirurgicarum .      Gottingue  , 

1768,  in-4. 

Diss.  de  non  acceleranda  secundi- 
naruin  extractione.  Gottingue,  1768, 

in-4- 

Prosr.  I.  et   II.    de  Pauli  Msinc- 


simplicium  chemica  ad  -virtutes  ipso-  tœ  meritis    in    medicinam ,    imprimis 

rum    detcrminandas  hac tenus   perpe-  chirurgiam.    Gottingae,    1768-1769, 

ram    ad/iibita.     Gottingue  ,    1764   ,  in*4- 
in-4.  Diss.  de  tuto   et  exi/nio    l'csicato- 


VOG 


347 


rium  usu  in  acutis.  Gottingue,  1768,      nanntcn  Kriebelkrankeit.  Gottingne, 


1771,  in-4. 

Prœlectiones  academicœ  de  co- 
gnoscendis  et  curandis  prœcipuis  cor- 
ports    humani  affectiùus.   Gottingue , 

1772,  in-8.  Editio  11  correctior  178a, 


in-4. 

Diss.  jluxus  cœliaci  genuina  notio 
atque  ratio exposita.  Gottingue,  1768, 
in-4. 

Diss.  de  curatione   cancri    occulti 
et  aperti  per  aquam  calcis  roivçe  po-      in- S.    cwn  prœfatione    Tissot.  Lau- 
tum prœstita.  Gottingue,  17G9, in-4.      sanne,  1789,  in-8. 

Diss.  de   variis  calcinationis  modis  Diss.  observationum  medico-ehirur- 

potioribusque  co/porum  i/ide  oriundis     gicarum     biga.    Gottingue,    1773   , 
mutationibus.  Gottingue,  1770,  in-4.      in  4. 


Diss.  de  comparata  evacuationis  et 
correctionis  medicœ  œstimatione .  Got- 
tingue ,  1770,  in-4. 

Diss.  de  ckirurgia  medicinœ  opem 
flagitante.  Gottingue,  1770,  in-4. 

Diss.  delicnteria.  Gottingue,  1770, 
in-4. 

Diss.  de  Jiodierno  more  examinandi 


Progr.  de  asthmate  singulari  ex 
cardlaginum  costarum  ossescentia. 
Gottingue,  1773,  in-4. 

Ausgesuchte  atsademische  hleinc 
Schriften  ,  pathologischen  prahtischen 
und  chirurgischen  Inhalts  ;  ans  dem 
Lateinischen  ùbersetzt  und  mit  A  li- 
mer kungen     und  Zusœtzen  vermehrt 


aquas  minérales  nondum  ab  crroribus  von    Sam.  Gottiieb    Vogel.    Lemgo  , 

repurgato.  Gottingue,  1771,  in-4-  1778,  in-8. 

Schutzschrift  fiir  das  Mutterkorn  ,  (Heyne,  Eîogium. —  Comment,  de 

als  eine  angebliche  Ursache  der  soge-  rébus  in  med.  gestis.  —  Measel.) 

VOGEL  (Samuel- Gottmeb  de),  fils  du  précédent,  et  l'un  des 
praticiens  les  plus  renommés  de  l'Allemagne  au  dix-neuvième  siècle, 
naquit  à  Erfurt  le  12  mars  1750.  Il  fut  reçu  docteur  en  médecine 
à  Gottingue  en  1771,  pratiqua  l'art  de  guérir  dans  cette  ville,  de- 
vint, en  1780,  n,  édecin  de  la  cour  et  de  la  garnison  de  Mecklem- 
bourg-Strelitz,  (  médecin  pensionné  de  la  ville  et  du  pays  de  Rat- 
zebourg,  professeur  de  médecine  à  l'université  de  Rostock  en 
1789.  En  i8o5,  Vogel  fit  un  voyage  à  Paris;  on  célébra  en  .1821 
le  jubilé  de  ses  cinquante  années  de  doctorat.  Il  est  mort  à  Rostock 
le  19  janvier  1837,  dans  sa  quatre-vingt-septième  année.  Ses  ou- 
vrages, tous  écrits  dans  un  esprit  essentiellement  pratique,  méritent 
d'être  lus.  Le  plus  important  est  un  traité  de  médecine,  dont  il  a 
paru  six  volumes  dans  une  espace  de  trente-cinq  ans,  et  qui  est 
resté  incomplet. 

Diss.  inaug.  de  lithophago  et  poly-  Versuch  einiger  medicinisch-prac 

phago  llfeldœ    nuper   morcuo  ac  dis-  tischen  Beobachtungen ;  nebst  Anhang 

secto.  Gottingue,  1  "771,  in-4.  einiger   Kurzen    Berner kungen    Ver- 

Von    dem    ilfclder   Vieljrass   und  mischten  Inhalts,    Gottingen ,    1777, 

Stcinfresscr.  Berlin,  1781,  in-8.  in-8. 


348  VOG 

Handbuch  der  practischen  Arznei- 
wissenschaft zum  Gebrauch  fur  ange- 
kendc  Aerzte.  Stendal,  1781-1816, 
in  8.  6  vol.  —  Les  cinq  premiers  vo- 
lumes ont  ea  plasienrs  éditions  ;  la 
dernière  est  de  1821.  —  Manuale 
praxeos  medicinœ  etc.  in  lingnan  lati- 
imiii  transtulit  Jo.  Bern,  Kcup. 
Stendal,  t.  là III. 1790-92,  in-8.  3  vol. 

Unterrichtjûr  Eltern  und  Erzieher, 
tvîe  das  unglanblich  gemeinen  Laster 
der  Zelbstbefltckung  am  sichersten  zu 
entdecken,  zu  verhùten  und  zu  heilen. 
Stendal,  1786,  in-8.  Ibid.,  1789, 
in-8, 

Diatribe  medico-politica  de  causis 
quare  tôt  submersi  in  vitam  non  re- 
vocentur  ;  praemissâ  memorabilis 
exempli  fausti  historiâ.  Hambourg , 
1790,  in-8.  —  En  allemand,  avec  des 
additions.  Ibid.,  1791,  in-8. 

Kurze  Anleitung  zum  grùndlichen 
Studium  der  Arzneiwissenschaft. 
Stendal ,  1791 ,  in-8. 

Ueber  den  Nutzen  und  Gebrauch 
der  Seebœder,  nebst  der  Ankundigung 
einer  ôffentlichen  Seebadeanstalt  , 
welche  and  der  Ostsee  in  Mecklenburg 
angelegt  wird.  B.  1.  Stendal,  1794, 
in  8.  2  pi. 

Das  Kranken-Examen ,  oder  all- 
gemeine  philosophisch  medicinische 
Untersuchungen  zur  Erfahrung  der 
Krankheiten  des  menschlichenKôrpers. 
Stendal,  1796,  in-8. 

Zur  Nachricht  und  Belehrung  fur 
die  Badegœste  in  Doberan  ira  Jahr 
1798.  Rostock ,  1790,  in-8, 

Ueber  die  Seebadecuren  in  Doberan 
im  Jahrijg8,fiirkiïnftige  Badegœste. 
Beilage  zurVorhergehenden  Nachricht, 
etc.  Rostock,  1799,  in-8. 

Annalen  des  Seebades  zu  Doberan 
■vont  Sommer  1799.  Zur  Fortsetzung 
der  Bcrichtc  des  vorigen  Jahre.  Ros* 
tock  ,  1800,  in-8. 


]\cue  Annalen  des  Seebades  zu 
Doberan  von  i8o3  bis  1812. Rostock, 
i8o4-i8i3,  in-8.  ro  part. 

Ei/iige  anthropologische  und  me- 
dicinische Erfahrungen.  Rostock  , 
i8o5,  in-8. 

Kleinc  Schriften  zur  populairen 
Medicin.  fur  gebildete  Léser,  die  der 
Arzneiwissenschaft  unkundig  sind. 
Berlin,  1814-1817,  in-8-  3  part. 

Baderegeln  ,  zum  Gebrauch  fur 
Badelustige  ùberhaupt  und  diejenigen 
insbesondere  ,  welche  sich  des  Seeba- 
des bedienen.  Stendal,  18 17,  in-8. 
Ibid.,  1822 ,  in-8. 

Handbuch  zur  richtigen  Kenntniss 
und  Jienutzug  der  Seebadeanstalt 
zu  Doberan  den  Badegœsten  daselbst 
gewidmet.  Stendal  ,  1  8 1 9  ,  ju-S . 

Allgemeine  medic.  diagnostische 
Untersuchungen  und  Perfollkomm- 
nung  seines  Kranken- Examen.  Sten- 
dal,   1 824-1831,  in-8.  2  vol. 

Ein  Beitrag  zur  Lehre  von  der 
gerichlsœrzilichcn  Zurechnungsfœ  - 
higkeit  ;  zum  Gebrauche  fur  Rechts- 
gelehrie  und  Aerzte.  Stendal ,  i325  , 
in-8. 

Beweis  der  unschcedlichen  und 
heilsamen  Wirkungen  des  Badens  im 
Winter  ;  nebst  Belehrungen  ilber  die 
zweckmœssigste  Art  des  Gebrauch , 
der  Bceder  und  Trinkcuren  zur  Win- 
terzeit.  Berlin,  1828,  in-8. 

Summarische  Zusammenstcllung 
der  sœmmtlichen  Gesichtspuncte  W0' 
rauf  die  Physiker  in  ihrem  Wirkungs- 
kreise  ihr  Augenmark  zu  richten  ha- 
ben.  Rostock  et  Gnstrov,  i832,  in-8. 

Vogel  a  fourni  un  grand  nombre 
de  mémoires  à  divers  journaux  et  des 
articles  à  YEncyclopédie  médicale  des 
professeurs  de  l'université  de  Berlin. 

(Med.  chir.  Zcitung.  —  Mensel.  — 
Callisen.) 


VOG  3/,9 

VOGLER  (Jean-Philippe)  ,  naquit  à  Darmstadt  en    1746  ,  fut 

reçu  docteur  en  médecine  à  Giessen  en  1774,  se  fixa  à  Weilbourg, 

devint  médecin  du  prince  de  Nassau,  et  mourut  le  14  avril  1816. 

Il  est  auteur  des  ouvrages. 


Dissertatio  de  mincis  et  a/gis  no- 
tioribus  valetudini  servientibus.  Gies- 
sen, 1774,  in-4. 

Schediasma  botanicum  de  duabus 
graminum  speciebusnondum  salis  extri- 
catis.  Giessen,  1776,  in-8. 

Pharmaca  quocdam  selecta,  obser- 
vationibus  instructa  et  descripta. 
Wetzlar,  1777,  in-8.  Ibid.,  1788, 
in-8.  Ibid.,  1792,  iu-8.  Marboarg , 
i8o3,  in-8. 

Abhandlung  vom  Sommerspelz  oder 
Emmer.  Wetzlar,  1777,  in-4. 

Persuche  mit  den  Scharlachbeeren 
in  Absicht  ihres  Nutzens  in  der  Faer- 
berey.  Wetzlar,  1780,  in-4.  Giessen, 
1790,  in-8. 

Anzeige  wohlfeiler  und  bervaehrten 
Mittel  gegen  Ruhr.  Wetzlar,  1781, 
in  4.  Ibid.,  1785,  in-8. 

Brief.  an  einer  Layen  tieber  die 
Verrenkung  des  Schenkclbeins  bey 
einen  Kind.  Wetzlar,  1785,  in-8. 

Geschichte  einer  Blatterinokula- 
tion,  die  mit  Gefahr  verkniipft  war 
und  einen  fatalen  Ausgang  halte. 
Wetzlar,  1787,  in-4. 

Von  der  Gelbsucht  und  ihrer  Hei- 
lart.  Wetzlar,  1791,  in-8. 

VOGT  (T.  K.  A.),  né  à  Gorsleben,  dans  la  Thuringe  ,  le  2  dé- 
cembre 1762  ,  fit  ses  études  médicales  à  l'université  de  Wittem- 
berg,  fut  professeur  de  la  Faculté  de  médecine  en  1796,  professeur 
extraordinaire  en  1 800 ,  suppléant  du  professeur  Leonhardi  en 
1802,  et  professeur  ordinaire  d'anatomie  et  de  physiologie  en 
1804.  Il  mourut  le  21  juillet  1807. 

Dissertatio  de  ambarum  scapularum  en  allemand,  Leipzig,  1800,  in-4. 
dextraque  si/nul    clavicula  fractura  Programma,  quo  puerperam  tan- 

rara.  Wittemberg,  1799,  in-4.  Trad.      quam  personam  graviter  vuineratam 


Die  Vorbauungs-unà  Rettungsmit- 
teî  bey  gegenwaertig  grassirender 
Rindviehseuche.  Wetzlar,  1796,  in-S. 

Von  der  Ruhr,  und  ihrer  Heilur  . 
Giessen,  1797,  in-8. 

Erfarhrungen  ueber  Geburt  und 
Geburtshuelje.  Marbourg  ,  1797  , 
in-4. 

Pharmaca  selecta  ,  auserlesene 
Arzneymittel. Marbourg,  1799,  in-8. 
2*.  éd.  ibid.,  i8o3,in-8.  5e  édit.  ibid. 
1808, in-8. 

Pharmacologia  s.  pharmaca  se- 
lecta. Giessen,  1801,  in-8. 

Praktische  Erfahrungen  und  Be- 
merkungen  imFelde  der  medicinischen 
Praxis,  ister  Band  istes  Heft.  Mar- 
bourg, 181 1,  in-8- 

Ein  Paar  Worte  an  das  Publiai  m 
iiber  den  Herrn  Hofrath  und  Leibarzt 
D-  Joh.  Theod.  Christ.  Bernstein  ztt 
Neuwied ,  und  seinen  medicinischen 
und  moralischen  Unwerth.  Thaï 
Ehrenbreitstein.  1812.  in-8. 

Vogler  a  fourni  en  ontre  divers 
articles  au  journal  d'Hafeland  et  à 
d'antres. 

(Measel.  —  Ersch.  —  Lindner.  ) 


35o  VOt 

tractari  delere ,  ostenditur.  Ibid., 
1802, in-4. 

Programma,  quo  caussas  ad  Jre- 
quentiorem  erysipelatis  reditum  prœ- 
disponentes  exposai:.  Ibid.,  1802, 
in-4. 

Programma  :  terrorem  pergravem. 
abortus  caussam  esse,  nupero  exem- 
plo  probatiu.  Ibid.,  1802,  in  4- 

Programmata  IV  de  habitu  oculi 
cum  habitu  cutis  maxime  consentienle. 
Ibid.,  1802,  in-4. 

Programma  ,  quo  canssœ  quœdam 
hjdroceles  curationem  palliativam  , 
seu  potius  imperfectam  excusantes 
commemorantur.  Ibid.-  1802,  in-4. 

Programma  cui  inest  prolusio- 
num  Bœhmerianarum  Vlll ,  plan.' 
tas  jabulosas  amatorià    aliâque  inr- 


tnte  superstuiosas  recensens.  Ibid. , 
i8o3 ,  iu-4.  Contin.  spec.  IX-XV. 
Ibid.,  i8o3,  in-4. 

Programma  de  ulceris  per  septem 
annos  tractati  felici  sanatione.  Ibid., 
P.I,  iSo3;  //,  1804,  in-4. 

Programma  cui  inest  physconicc  re- 
nalis  commemoratio.  Ibid.,  i8o3  , 
in-4. 

Programma,  de  "vitiis  sjstematis 
chylopoetici  mechanicis  et  organicis. 
Ibid.,  1804,  in-4. 

Programma  :  studium  anatomes 
practicum  exponitur.  Ibid.,  1804- 
i8o5,in-4- 

Programma  de  miro  naturœ  studio 
in  discutiendis  ecchjmosibus  conspicuo. 
Ibid.,  i8o5-i8o6,  in-4. 

(Mensel.  —  Ersch.) 


VOIGT(J.  Ch.),  naquit  à  Zoppoten  ,  près  de  Lobenstein,  le 
11  novembre  1726.  Il  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  l'université 
d'Erlang  en  1750,  devint  conseiller  de  cour  du  prince  de  Brande- 
bourg, et  pratiqua  la  médecine  à  Schwarzach,  près  Culmbach. 
A7oigt  mourut  le  28  juin  1810.  Outre  un  certain  rjmbre  d'articles 
fournis  à  la  gazette  de  Lobenstein,  il  a  publié  un  assez  grand  nombre 
d'ouvrages. 


Disputât  io  inaugnralis  de  lepra. 
Erlang  ,  1750,  in-4.  reçus,  in  Haîleri 
Disp.  Select,  ad.  med.  spectant.  T.  IV, 
p.  6r. 

Die  auf  Vernunft  und  Eifahrung 
gegr'ùndete  Verbesserung  der  Oefen. 
Tlimnau,   1756,  in-8. 

Ueber  die  Cur  eincs  zurueckgetrc- 
tenen  Podagra  und  Glossagra.  Tbur- 
nau,  1756,  in-8. 

Sendschreiben  ueber  den  Grunds- 
toff  der  Blattern  und  derselben  Ei~ 
nimpfung.  Kups,  1759,  in-8. 

Von    der   Elektricitaet  und    ihrer 


eine  sichere  Heïlait,wodurch  die  Nor- 
bert und  Pockcngrtiben  ■verhindert 
werden.  Kups,  1765,  in-4. 

Gutachten  ueber  die  1770  und  1771 
in  Teutschland  epidimisch  grassiren- 
den  faul-und  schleimartigen  Fieber. 
Scbwarzbaclî ,  1 771,  in-8. 

Notanda  circa  lactis  naturam. 
Schwarzbach,  1773,  in-8. 

Pliysikalische  Bcmerkungen  ueber 
die  Bienen  und  eine  ihrer  Krankhei- 
ten.  Scbwarzbacb,   1775,  in-8. 

Gedenken  ueber  die  Naturkraejte 
thierischer  Koerper  in  dem  Zuegungs- 


Wirkung,  aus  dem  Lichtwesen  erlaeu-      geschaefte  ,    besonders     der    Bienen 
tert.  Kups,  1760,  in-8.  Schwarzbach,  1778,  in-8. 

Das  Aujschneidcn   der  Blattern  ,  Sendschreiben  au  einige  Frennde  in 


VOL  35 1 

weîchen  zwey     Anfragen     hurzlich  kœnne  ?     Schwarzach.     Cnlmbach  , 

erœrterl  werden  :  I.  JFelchcn  gros.ten  »794i  in-4. 

Einfluss  die  netimodischen  Arzneymit-  Kurze    Gcschichte    der     Drohncn- 

tel  auf  unscre  praktische   Heilkunde  muetter  nebst    einigcn    Bemcrkungen 

luiben  ?  2.  Ob  der  œfiere    und   lange  iiber    die    anderen     Gcschlechtsarten 

Gebrauch   von   den     Baerhaavischen  von  Bien  en  ,   welche  ein   Freund   der 

grancn    Temperirund   Resolvirpulver  Natrir-und  Bienenkunde   in    Frai.hen 

nach  dem  Vorgeben   mancher  Aerzte,  beschrieben   und  den  Drucke   iiberge- 

dem  Kcerper   schœdlich   und  in    der  benhat.  Cnlmbach;  1797,111-8. 
Folge  der  Gesundheit  nachtheilig  seyn  (Meusel.) 

VOIGTEL  (Fredkrig-Gotthilf),  disciple  de  P.  F.  Meckel,  na- 
quit en  1790,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Halle,  le  \i  sep- 
tembre 1793,  alla  se  fixer  à  Eisleben,  devint  médecin  pensionné  du 
canton,  et  mourut  du  typhus,  le  il\  février  uS i3-  Il  est  auteur  de 
deux  ouvrages  qui  ne  sont,  il  est  vrai,  que  des  compilations,  mais 
des  compilations  remarquables  par  l'étendue  des  recherches  dont 
les  résultats  s'y  trouvent  consignés. 

Diss   inaug.  med.  de  metastasibus  Vollstœndigen  System  der  Arzney- 

lacteis.  Halle,    1793,  in-4.  mittellehre ,    Herausgegeben  von    D. 

Handbnch  der  pathologischen  Ana-  Cari  Gottlob  Kiihn.    Leipzig,    1816- 

tomie,  mit  Zusœtzen  von  P. F.  Meckel.  1817,  in-8.  2  tomes  en  4  volumes. 
Hiille,  1 804-1 8o5,  iu-8.  3  vol. 

VOLPI  (Thomas),  l'un  des  disciples  les  plus  distingués  de  Scarpa, 
était  dès  1790,  chirurgien  du  grand  hôpital  de  Pavie,  dont  il  devint 
quelques  années  plus  tard  l'un  des  premiers  chirurgiens.  Les  écrits 
les  plus  récens  que  nous  connaissions  de  lui  sont  de  1821  ;  Valen- 
tin,  qui  le  désignait  en  1820,  lors  de  son  premier  voyage  en  Italie, 
comme  premier  chirurgien  de  l'hôpital  de  Pavie,  ne  le  nomme  plus 
dans  son  voyage  de  1824?  et  indique  son  successeur,  ce  qui  paraî- 
trait indiquer  que  Volpi  avait  cessé  de  vivre  à  cette  dernière  époque. 
Néanmoins  Otto,  dans  son  voyage  médical  en  Europe,  imprimé  en 
18^5,  désigne  pour  chirurgien  de  l'hôpital  de  Pavie  à  cette  époque 
Vulpi,  qui  ne  peut  être  évidemment  que  Volpi.  Callisen  n'ayant 
poi.it  donné  place  à  ce  chirurgien  dans  son  dictionnaire  des  méde- 
cins actuellement  vivans,  j'ai  pensé  qu'il  était  mort,  quoique  je 
n'en  trouve  l'annonce  dans  aucun  journal.  Voici  les  titres  de  ses 
ouvrages  : 

Saggio  di  osseivazioni  e  di  espe-  spedale  civico  diPavia.T.  I  et  II.  Pa- 
riense  medico-chirurgiche  fatle  nello     vie,  1816, ia-8,  fig.T.  ///.  Ibid.,  1821. 


35» 


VOII 


Quadro  générale  délie  malattie  cit- 
rate nel  anno  scolastico  18 17-1818 
nella  clinica  chirurgica  délia  imp. 
reg.  universita  di  Pavia ,  in  Ânnali 
universali  di  medicina ,  etc.  T.  8. 
Quadro  etc.  ann.ii  18-1820.  Ibid.  T. 
11  et  :6. 

Oatre  les  ouvrages  dont  Volpi  est 
l'auteur,  on  lui  est  redevable  de  deux 
traductions  d'ouvrages  important  qu'il 
a  enrichis  de  notes  nombreuses  et  sou- 
vent intéressantes. 


Biblioteca  délia  pin  récente  lette- 
ratura  medico-chirurgica  ad  usa  de 
chirwghi  délie  armate  di  S.  M.  1. 
R.  A.  pnblicate  dalli  Doit.  G.  Hun- 
czowsky  e  G.  Ad.  Schmidt.  Tradu- 
zione  dal  tedesco  ,  arrichita  di  moite 
interessanti  aggiunte  da  Tommaso 
Volpi.  Pavie,  1790-92,  in-8.  2  tomes. 

Elementi  di  dhirurgîa  d.  Richter. 
Traduz.  dal  tedesco,  etc.  Pavie.  1794- 
181 1,  in-8.  8  vol. 


YOLTELEN  (Floris- Jacques),  professeur  de  matière  médicale 
à  l'université  de  Leyde,  à  la  fin  du  siècle  dernier,  est  auteur  des 
ouvrages  suivans,  dans  lesquels  il  fait  preuve  de  savoir  et  de  juge- 
ment. 

Obs.  chemic.  de  lactis  humani  cum  Pkarmacologiae  universae  ,    quam 

asinino  et  ovillo  comparatione.  Leip-  in  usus  auditorum  suorum  concinave- 

zig,  1779,  in-4.  rat,  etc.   Leyde,    1 797-1 802  ,  in-8.  3 

Oralio    de    magnetismo     animait,  vol.  Ouvrage  posthume. 
Leyde.  1791,  in-4. 

VOULLONNE,  médecin  savant  et  judicieux,  et  élégant  écrivain, 
a  été  injustement  mis  en  oubli  par  tous  les  biographes.  Il  avait  fait 
ses  études  à  la  Faculté  de  Montpellier  ,  et  fut  premier  profes- 
seur dans  celle  d'Avignon.  Il  s'est  fait  connaître  d'une  manière 
fort  honorable  par  deux  mémoires,  l'un  de  thérapeutique  géné- 
rale, l'autre  de  thérapeutique  spéciale,  qui  furent  couronnés  dans 
des  concours  devant  l'Académie  de  Dijon.  Cet  honneur  leur 
était  dû. 


Mémoire  qui  a  remporté  le  prix  au 
jugement  de  l'académie  de  Dijon ,  le 
18  août  1776,  sur  la  question  pro- 
posée en  ces  termes  :  Déterminer 
quelles  sont  les  maladies  dans  les- 
quelles la  médecine  agissante  est  pré- 
férable à  Vexpectante,  et  celle-ci  à 
l'agissante;  et  à  quels  signes  le  médecin 
peut  connaître  qu'il  doit  agir,  ou  res- 
ter dans  l'inaction ,  en  attendant  le 
moment   favorable    pour   placer    les 


remèdes.  Avignon  ,   1776,  in-8.  Paris, 
1792,   in-8. 

Mémoire  qui  a  remporté  le  prix  de 
l'Académie  de  Dijon  sur  la  question 
suivante:  Déterminer  les  caractères 
des  fièvres  intermittentes,  et  indiquer 
par  des  signes  non  équivoques  les  cir- 
constances dans  lesquelles  les  fèbri- 
fuges  peuvent  être  employés  avec 
avantage  et  sans  danger  pour  les  ma- 
lades. Avignon,  1782,  in-8. 


WAG  353 

w 


WAGLER  (Charles-Théophile),  auteur,  avec  Rœderer,  d'une 
des  meilleures  relations  d'épidémies  qui  aient  été  publiées  au  der- 
nier siècle,  fit  ses  études  médicales  à  Gottingue,  devint  prosecteur 
de  l'université,  correspondant  de  la  société  des  sciences.  Il  fut  ap- 
pelé à  Brunswick,  en  1762,  pour  y  remplir  les  fonctions  de  prosec- 
teur. Il  mourut  dans  cette  ville  le  20  juillet  1778.  Il  n'a  publié  que 
quelques  articles  insérés  dans  des  journaux  et  l'ouvrage  suivant  : 

De  morbo  mucoso  liber  singularis ,  nexaque    praefat.   de   trichuridibus , 

quem    nuper    speciminis    inauguralis  novo  •vermium  génère,  éd.  H.  A  JVris- 

loco  ediderunt  J.  Georg.  Rœderer,  etc.  berg.  Gottingue,  1783,  in- 8.  Reçus. 

et  Car.  Gottl.  IP  agler,etc.  Gottingne,  Paris,  181   ,  in-32. 
1765,  in-4.  fig.  Denuo   recensus,  an- 

WAGNER  (Jean-Gérard),  né  à  Helmstadt,  vers  1708,  fut  reçu 
docteur  en  médecine  dans  l'université  de  cette  ville  en  1781,  alla 
se  fixer  ensuite  à  Lubeck,  et  mourut  le  9  avril  1759. 

Epistola    qua   et     rêvera   sanitatis  Observationes  clinicae,  etc.  Lubeck, 

conservandae  doctrinam  cxistere ,    et  1737,  in-4. 

illam  ad  neminem  propiùs   quam  me-  Unvorgreifliche     Vorschlœge,    (vie 

dicos  pert'inere ,    ostendit.  Helmstadt,      medici  practici, mit  leichter 

1729,  in-8.  Miïhe  zu  verwahren   'vermœgen.  Lu- 

Diss.  inaug.  de  matheseos   in  medi-  beck,  1739,  in-4. 

cina  ,  et  imprimis  practica ,    utilitate.  Kurze ,  dock  griindliche  Nachricht 

Helmstadt,  1781,  in-4.  "von    einem  gewissen    Médicament  , 

Exercitatio  physico-chemico-medica  welche.  inderbishergrassirenden  pes- 

de  medicamento  arcano  poljchresto  ,  tilenzialischen     Hornviehseuche    aile 

lachrymae  Jobi  dicto;  in  artis  salutaris  andern  bisker  an  guter  Wirkung  liber- 

incremenuim    consignata.     Lnbeck  ,  troffen.  Ibid.,   17/J5,  in-4. 

1733,  in-4.  (Bœrner.  —  Comment,  de  rébus  in 

Epistola  de  medicamento  quodain  med.  gestis.) 
ad  puer perarum  febres   mali  moris  , 
imprimis   sic    dictam  purpuram  spe- 
cifico . . . 

WAGRET  (J.  P.),  médecin  qui  vécut  dans  la  première  moit  é 
du  dix  •huitième  siècle,  et  qui  exerça  particulièrement  sa  profession 

IT.  «3 


354  WAL 

dans  les  hôpitaux  de  Valenciennes  et  de  Douai.  On  lui  doit  un  re- 
cueil d'observations,  fort  ridiculement  écrit,  à  la  vérité,  mais  où  il 
y  a  des  faits  intéressans. 

Observations    de     médecine  et   de  Nouveau  traité  de  la  petite  vérole 

chirurgie  faites  dans  les  hôpitaux  de      Doua!,  17 18,  in-8. 
Valenciennes.  Paris,    17  17  ,  in- 12. 

WAINWRIGT  (  Jéremie  )  ,  médecin  de  quelque  renom  à 
Londres,  au  commencement  du  dix- huitième  siècle,  est  auteur  des 
ouvrages  suivans  : 

Mechanical  account  of   the    non~  with  the  diseuses  incident  to   it  by  a 

naturals  ;  being  a  brief  explication  of  member  of  the  collège   of  physicians- 

the  changa  made   in  humane  bodies  Londres,  1737,  et  à  la  snite  de  l'ou- 

by  air ,  diet,   etc.;  together  with   an  vrage  précédent  dans  l'édition  de  cette 

inquiry  into  the   nature   and   use   of  année. 

baths   upon    to    saine    principles ,  to  Haller ,    dans  la   Bibliolheca  medi- 


which  is  prefxed  the  doctrine  of  ani- 
mal sécrétion  in  several  propositions. 
Londres,  1707,  in-8.  17 18,  in-8. 
1737,  in-8.  Trad.  en  latin  par  Jos. 
de  Marco.  (  Le  nom  de  l'auteur  est 
supprimé.)  Avignon  ,  1  748,  în-12. 
Anatomical   treatise  on    the     liver 


cinae  practicae  ,  a  donné  un  som- 
maire de  l'ouvrage  de  Waiuwright , 
qu'un  des  collaborateurs  de  la  Biogra~ 
phie  universelle  a  traduit  sans  en  citer 
l'auteur ,  et  même  en  cherchant  par 
des  transpositions  à  le  rendre  mécon- 
naissable. 


WALBAUM  (Jean-Jules)^  plus  distingué  comme  naturaliste  que 
comme  médecin,  naquit  le  3o  juin  1724  à  Wolfenbuttel ,  où  son 
père  était  brasseur.  Celui-ci  étant  mort  en  1737,  Walbaum  fut 
employé  par  sa  mère  à  diriger  les  affaires  de  la  maison.  A  l'âge  de 
seize  ans,  néanmoins,  il  se  sentit  porté  d'un  goût  prononcé  pour  la 
médecine  ,  il  suivit  l'école  de  Wolfenbuttel  pour  étudier  les  lan- 
gues, et  il  se  rendit  en  174^  à  l'université  de  Helmstadt  pour  ses 
études  médicales.  Ce  fut  dans  cette  université  qu'il  prit  le  grade 
de  docteur  en  médecine,  au  mois  de  septembre  1748.  Deux  ans 
après  il  alla  à  Goîtingue.  Après  être  revenu  dans  sa  ville  natale  et 
y  avoir  séjourné  quelques  mois  ,  il  alla  se  fixer  à  Lubeck,  où  il 
demeura  jusqu'à  sa  mort,  laquelle  arriva  le  21  août  1799.  Il  a  inséré 
dans  des  recueils  périodiques  ou  académiques  un  grand  nombre 
de  mémoires  d'histoire  naturelle,  et  publié  les  ouvrages  suivans  : 

Dissertatio  de  venœsectione veterum  Terderbten   Zustande  der  Hebammen 

ac    lecentiorum.  Gottingue  ,     1740,  und   dessen    f'e/besserung.    Labeck  , 

în-4.  1752,  in-S. 

Kurzgefasste  Gedanhen  von   detn  Verzeichniss    einer   vollstaendigen 


WAL 

Apothehe ,  mit  einem  Apotheherhalen- 
der.  Leipzig,  t.  1 ,  1767,  II,  17O9  , 
in-fol. 

Die  Beschwerlichkeit  der  Geburts- 
huelfe  aus  Beyspielen  erwiesen.  But- 
zow,  1769,  in-8. 

Beschreibung  von  vier  bunten  Tau- 
bentaeuchern  und  der  Eidergans , 
nach  der  Natur  abgcfasset.  Lubeck, 
1778,  in-8 


Utteraria  ichthyologiae ,  in  qna  recen- 
sio  Jit  anctorum ,  <jui  de  piscibtts 
scripserunt,  librorum  tiiuïis,  loco  et  e- 
ditionis  tempore,  additis  judiciis,  quid 
quivis  aactor  pracstiterit,  quati  me- 
thodo  et  successu  scripserit  etc.,  ich- 
thyologiae  pars  I ,  emendata  el  aucta 
a  J.Jul.  Walbaum.  Greiphswald,  1778, 
in-8. 

Pétri  Artedi  philosophia  ichthyolo- 


Chelonog raphia  ,     oder    Beschrei-     gica  etc.,  ichthyologiae  pars  H  emen- 


data et  aucta  ,  etc.  Ibid.,  1789,   in-8. 

Pétri  Artedi   gênera  pisciurn  etc., 
ichthyologiae  p.  III.  Ibid.,  1 792. 

(Elwert.  —  Hamberger. — Mensel.) 


bung  einiger  Schildkroeten ,  nach  na- 
tuerlichen  Urbildern  verfertiget.  Lu- 
beck,    1782,  in-4- 

Pétri  Artedi,  Angcrmannia-Sueci , 
Bibliotheca  ichthyologica  seu  historia 

WALDSCHMIDT  (Jean  Jacques),  l'un  des  hommes  les  plus  in- 
fatués des  hypothèses  cartésiennes,  naquit  à  Rudelsheim  le  i3  jan- 
vier il>44-  Il  étudia  d'abord  la  médecine  à  Giessen,  puis  à  Vienne, 
à  Prague,  et  dans  plusieurs  autres  universités  d'Allemagne.  Il  fut  reçu 
docteur  en  médecine  à  Giessen  en  1667.  Sept  ans  après  il  fut  appelé 
à  occuper  une  des  premières  chaires  de  l'université  de  Marbourg.  Il 
joignit  bientôt  à  cette  chaire  la  charge  de  professeur  de  physique. 
Waldschmidt  mourut  de  la  dysenterie  le  12  août  1687.  Il  jouissait 
de  la  réputation  de  savant  professeur;  mais  on  sait  que  pour  l'ob- 
tenir à  cette  époque  il  ne  fallait  que  disserter  gravement  sur  des 
hypothèses  creuses  qu'on  décorait  du  titre  de  philosophiques. 

Dissertatio  de  adfectione  hypochon-  Disserlalio  de   colicâ.  Marbourg  , 


driacâ.  Giessen,  1666,  in-4- 

Theriacœ  GreiJ fiance  cœlestis  dicta; 
vires  in  calcido ,  podagrâ ,  epilepsiâ, 
apoplexiâ  aliisque  innumeris  adfecti- 
bus ,  et  p  rœparandi  ac  utendi  modus. 
Marbourg,  1674,  in-4. 

Dissertatio  de  chylijicatione.  Mar- 
bourg, 1674,  in-4. 

Dissertatio  de  pkthisi .  Marbourg  , 
T675,  in-4. 

Dissertatio  de  cura  lactis,  podagri- 
corum  solatio  ,  et  certo  podagrœ  re- 
média. Marbourg,  1675,  in-4. 

Dissertatio  de  epilepsiâ,  Marbourg, 
1676,  in-4. 


1676,  in-4. 

Monita  medica  circà  opii  et  opia- 
torum  tisum.  Marbourg,  1676,  in-4. 
Ibid.,  1697,  in-4. 

Dissertatio  de  stupendo  Mo  affectu 
catalepsi.  Marbourg,  1678,  in-4- 

Dissertatio  de  febribus  malignis  , 
peste  ,  variolis  et  mobillis,  Marbourg, 
1679,  in"4- 

Dissertatio  de  mania.  Marbourg , 
1680  ,  in-4. 

Dissertatio  de  sanitatis  studioso- 
rum  tuendœ  methodo.  Marbourg  , 
1681, in-4. 

Fundatnenta  medicinœ  ad  mentetn 


356 


WAL 


neotericorum    delineala.    Marbourg , 
1682,  in-8. 

ScTutinium  pestis .  Marbourg,  1 68 3, 
in-4. 

Dissertatio  de  colore  JEthiopum, 
Marbourg,  i683,  in-/,. 

Spécimen  de  sensibus.  Marbourg, 
1684,  in-4. 

Dissertatio  de  theâ.  Marbourg, 
iG85,  in-4. 

Dissertatio  de  chylo  et  sanguine. 
Marbourg,  1686,  in-4. 

Dissertatio  de  hœmorrhagid  na- 
rium.  Marbourg,  1686,  in-4. 

De  eau  sis  par  lus  monstrosi  nuper- 
rimè  nali  et  de  causis  monstrorum  in 
génère.  Marbourg,  1684,111-4. 

Dissertatio  de  pernionibus .  Mar- 
bourg ,  1687,  in-4. 

Medicus  cartesianus  detegens  ali- 
quot  in  chirurgiâ  errores.  Marbourg  , 
1687,  in-4. 

Ch'mirgtts  cartesianus  detegens  ali' 
quoi  in  chirurgiâ  errores,  Marbourg, 
1687,  in-4, 

Consilium  pro  hoemoptoico,  Mar- 
bourg. 1688,  iu-4. 


Commerciutn  epistolicum  cum 
Joanne  Dolcco.  Leydc,  1688,  in-12. 
Francfort,  1699,  in-4. 

Institutiones  tnedicinœ  rationalis. 
Marbourg,  168S,  in-r2.Leyde,  1691, 
in -8.  Francfort,  1696,  in-8.  lbidM 
1717, in-8. 

Decas  epistolarum  de  rébus  philo- 
sophicis  et  medicis.  Francfort,  1689  , 
in-4» 

Anchora  salutis  pro  variolosis  , 
Beschreibung  eines  gewissen  liquoris 
der  Kinder  i>or  den  Pocken  zu  prae- 
seiviren,  selbigen  zu  curiren  und  der 
Theetrank  von  jalschen  Imputatio- 
nen  freygesprochen  .Cassel,i688,in-4- 
Francfort,  1689,  in-4. Ibid., 1690,  in-4. 
Praxis  medicinœ  rationalis  suc- 
cincte per  casus  tradita.  Francfort , 
1690,  in-4^  Paris,  1691,  in-12. 

Ces  œuvres  ont  été  réunies  sous  ce 
titre  : 

Opera-medica-practica.  Francfort , 
1695,  in-4.  Ibid.,  1707,  in-8.  Naples, 
1 717,  in-4- Lyon,  1736,  in-4. 
(Manget.  —  Kestner.  —  Haller.) 


WALDSCHMIDT  (Guillaume-Hui/drich),  fils  du  précédent, 
naquit  à  Hanau  en  166g.  Il  fit  ses  études  médicales  à  Marbourg,  à 
Giessen,  à  Zurich,  et  parcourut  ensuite  la  Hollande  et  l'Angleterre. 
A  son  retour  dans  sa  patrie,  il  fut  nommé  médecin  des  troupes  de 
Hesse.  Il  ne  conserva  pas  long-temps  ce  poste  ;  il  le  quitta  en  1691 
pour  aller  occuper  dans  la  Faculté  de  Kiel  les  chaires  d'anatomie  et 
de  botanique.  Deux  ans  après  il  réunit  à  ces  chaires  celle  de  phy- 
sique expérimentale;  enfin,  en  17 19,  il  passa  à  la  première  chaire 
de  l'université.  Il  était  recteur  de  ce  corps  lorsqu'il  mourut ,  le 
1a  janvier  1731.  L'académie  des  curieux  de  la  nature  le  comptait 
au  nombre  de  ses  membres. 


Dissertatio  de  causo  acutissimo. 
Marbourg,  1684,  in-4. 

Dissertatio  de  cupro  et  arge/ito, 
Marbourg,   i685,  in-4. 


Dissertatio  de  corporis  humani  statu 
naturali  et  prceternaturali.  Marbourg, 
1690,  in-4. 


WAL  357 

Dissertatio  de  cura  mentis  per  cor-      sertim  sorbilibtts  frigidis.  Kielj'i"i2, 


pus.  Kiel,  1692,  in-4. 

Dissertatio   de  usa    et   abusu    thetx 


in-4. 


Dissertatio  de  morbo  convulsivo  epi- 
in  génère  ;  prœcipuè  verb  in  hydrope.      demice  grassante  oppidà  raro  per  Hvl- 


Kiel,  1692,  in-4. 

Dissertatio  de  ignorantiâ  et  nequi- 
lia  empiricoru/n.  Kiel ,  1692,  in-4. 

Dissertatio  de  rébus  medicis  et  phi- 
losophais variis.  Kiel,   i6g3,  in-4. 

Pathologiœ  anirnatœ  spécimen  seu 
de  morbis  à  vermibus  ortis.  Kiel  , 
1694,  in-4. 

Dissertatio  de  chirurgorum  igno- 
rantiâ. Kiel ,  1698  ,  in-4. 

Anchora  sacra  pro  variolosis,  oder 
Beschreibnng  eines  gewissen  Médica- 
ments uni  Blatlern  und  Masern  sicher 
zu  curiren.  Kiel,  1698,  in-8. 

Dissertatio  de  miraculis  circâ  cor- 


saliam,  Kiel,  1714,  in-4. 

Dissertatio  de  cegrotâ  spinâ  ven- 
tosâ  laborante.  Kiel,  171s,  in-4. 

Dissertatio  de  mirabili  sanatione 
mulieris  secundum  leges  naturce  expli- 
catâ.  Kiel,  1720,  in-4- 

Dissertatio  d»  hominis  intâ  et  ge- 
neratione .  Kiel ,  1720,  in-4. 

Dissertatio  de  singularibus  quibtts- 
darn  pestis  hoisaticoc.  Kiel,  1721, 
in-4* 

Dissertatio  de  fractura  ossium  sine 
causa  violenta  externâ.  Kiel,  1721  , 
in-4. 

Dissertatio  de  abortûs  facti  signis 
in  matris prœ sertim  defunctœ  partibus 


pus  humanum  ,  in  quâ  sententiœ  evan- 

gelii  medici  à  Dernardo  Connor  con-      generationi  inservientibus  reperiund. 

cinnati  ad  examen  modestum  revo-      Kiel,  1723,  in-4. 


cantur,  Kiel,  1698,  in-4. 

Dissertatio  de  imaginatione  homi- 
num  et  brutorum.  Kiel,    1701,  in-4. 

Dissertatio  de  substitut is  therapeu- 
ticis.  Kiel ,   1702,  in-4. 

Dissertatio  :  an  medicis  impunè  oc- 
cidere  liccat?  Kiel,  1704,  in-4. 

Dissertatio  de  ictero.  -Kiel ,  1706, 
in-4. 

Dissertatio  de  calcula  renum.  Kiel, 
1  707,  in-4. 

Dissertatio  de  sororibus  gemcUis 
hutigaricis  ab  osse  sacro  monstrosè 
sibi  invicemcohœrentibus.  Kiel,  1709, 
in-4. 

Dissertatio  de  erroribus  in  formulis 
prœscribendis.  Kiel ,  17 10,  in-4. 

Dissertatio  de  his  qui  diu  vivunt 
sine  alimenta.  Kiel,   17  11  ,  in-4. 

Dissertatio  de  patu  frigido  et  prœ- 


Dissertatio  de  usu  frictionum  in 
medicinâ.  Kiel,   1723,  in-4. 

Dissertatio  de  singularibus  a  ni  bus- 
dam  variolarum  et  novœ  earundem 
insitionis.  Kiel,  1725,  in-4. 

Dissertatio  de  superfelatio  nefalso 
prœtensâ.  Kiel,    1727,  in-4. 

Dissertatio  de  vidneribus  arleriarum 
in  wtubus  sœpe  funestis  raro  letkali- 
bits.  Kiel,  1728,  in-4. 

Dissertatio  de  valore  chemiœ  ho- 
diernœ.  Kiel  ,  172g,  ln-4. 

Dissertatio  de  allautoide.  Kiel  , 
1726, in-4. 

Dissertatio  de  febre  quartanâ.YJiç], 
1730,  in-4. 

Disse' tatio  de  dysenteriâ  maligiu':. 
Kiel  ,  1730,  in- 4. 

Dissertatio  de  celotomia  ab:c  'te 
(astratione .  Kiel,   r  7^0,  in-4- 


WALE  (Jean  bk)   FFalaeus  ,  l'un  des  premiers  partisans  de  \n 
doctrine  de  la  circulation  du  sang,  naquit  à  Kuudekctke,  bourg  (\c 


358  WAL 

la  Zélande,  près  de  Middlebourg,  le  27  décembre  1604.  Il  fit  ses 
études  médicales  à  Leyde  et  y  fut  reçu  docteur  en  i63i.  L'année 
suivante  il  fut  nommé  professeur  extraordinaire,  il  eut  une  chaire 
ordinaire  en  1648.  Il  s'occupa  beaucoup  de  recherches  anatomi- 
ques,  d'expériences  sur  les  animaux  vivans  ,  et  non  seulement  il 
adopta  la  découverte  de  la  circulation,  mais  il  prétendit  même  en 
trouver  des  traces  dans  l'antiquité.  Il  en  attribua  la  connaissance 
complète  à  FraPaolo  Sarpi  et  à  Fabrizzio  d'Acquapendente,  et  il  ne 
laissait  à  Harvey  que  l'honneur  d'avoir  rendu  ce  point  de  doctrine 
incontestable  et  de  l'avoir  enseigné  le  premier  publiquement.  Wa- 
laeus  mourut  à  Leyde  en  1649. 


Epistolae  duae  de  molu  chyli  et 
sanguinis  ad  Thomam  Bartholinum, 
Gasparis  filium.  Leyde,  1641,  164^, 
i65i,  1669,  1673,  in-8.  Avec  les 
institutions  anatomiques  de  Gaspard 
Bartholin.  La  Haye,  i655,  i663 , 
in-8.  Avec  les  œuvres  de  Spigel , 
Leyde,  1647,  in-4- 

Institutiones  compendiosae  rnedi- 
cinae .    Lib.  III. 


circulationem  sanguinis  adornata,  ac 
in  academia  ,  quae  Lugdu/ii'IJatavo- 
rum  est ,  studiosae  juventuti  privalim 
praelecta.  Ulm ,  1660,  in-12.  Augs- 
bourg,  1679,  in-12. 

Opéra  medica  omnia,  quae  hacte- 
nus  inveniri  potuere ,  ad  chyli  et  san- 
guinis circulationem  eleganter  con- 
cinnata.  Londres,  1660,  in-8. 

(Manget.  — Haller.  — Eloy.) 


Methodus  medendi  brevissima,  ad 

WALL  (John),  médecin  estimé,  pratiquavson  art  à  Worchester, 
et  mourut  le  28  juin  1776.  Il  fournit  aux  transactions  philosophi- 
ques, aux  commentaires  de  médecine  de  Duncan  et  à  d'autres  re- 
cueils, divers  articles  de  médecine  pratique  qui  offraient  de  l'in- 
térêt, et  qui  furent  réunis  en  collection  par  Martin  Wall  ;  on  y  re- 
marque un  mémoire  relatif  à  un  sujet  tout  neuf  à  l'époque  où 
Wall  écrivait  sur  :  l'angine  de  poitrine. 

Médical  tracts,  collected  and  repu-  On  the  use  of  bark  in    the  small- 

blished  by  Dr.  Martin  IVall.  Oxford,     pox.  lb    p.  36g. 
1780,  in-8.  On  y  trouve  :  On  musk  in  An  essay  on  the  waters  of  the  hoir 


convuls'we  disorders  ;  bark  in  small- 
pox  ;  dissertation  on  the  cure  of  the 
putrid  sore  thioat  ;  on  the  ejficacy  of 
oil  in  worm  cases  ;  on  malvjrn  wa- 
ters ;  on  the  poison  of  lead  ;  on  the 
angina pectoris;  on  the  épidémie  fever 
of  1740-1. 

On  the  efjects  of  musk  in  convulsive 
disor :1er s.  Phil,  trans.  l'j^^.abr.  IX. 
p.  86. 


well  at  Malvern.  JVorcestershire.  lbid. 
1755,  abr.  X,  673. 

On  the  good  efjects  of  Malvern 
waters ,  in  JVorcestershire.  Ib.  1757. 
Abr.  XI.  68. 

Observations  on  the  history  Nor- 
folk  boy.  Ibid.,  1758-307. 

I.etter  to  Dr.  Heberden  on  the  an- 
gina pectoris.  Med.  Trans,  III.  p.  12. 
1785. 


WAL  359 

WALL  (Martin),  docteur  en  médecine,  pratiqua  l'art  de  guérir 
à  Oxford,  et  fut  professeur  public  de  chimie  dans  l'université  de 
cette  ville.  Il  a  décrit  en  bon  observateur  une  épidémie  de  fièvre 
de  mauvais  caractère  qui  régna  à  Oxford.  On  lui  doit  aussi  quel- 
ques autres  opuscules. 


The  médical  tracts  of  John  Wall, 
M.  Z>.,  collected,  with  the  aathor's 
life.  Oxford,  1780,  in-8.  v.  Wall, 
John. 

Dissertations  on  sélect  subjects  in 
chemistry  and  mediciric,  Londres  , 
1783, in-8. 


nochus  ;  illustrated  by  cases ,  with 
some  prenions  remaries  on  the  épidé- 
mie fever  which  prevailed  at  Oxford 
and  the  neighbouring  counties.Os.ford, 
1787,  in-8. 

Malvern    waters  ;  being  a    republi- 
cation of  cases  formerly  collected  by 


Clinical  observations  on  the  use  of  John  Wall,  M.  D.,  and new  illustra- 
opium   in  low  fevers ,  and  in  the  sy-      ted  with  notes.  1806,  in-8. 

WALL  ACE  (William),  de  Dublin,  d'abord  chirurgien,  puis  doc- 
teur en  médecine  de  l'université  d'Edimbourg,  fut  chirurgien  de  la 
Charité  de  Dublin,  chirurgien  de  l'infirmerie  pour  les  maladies  cu- 
tanées et  vénériennes,  professeur  de  séméiotique  et  de  chirurgie  cli- 
nique, membre  de  l'Académie  royale  d'Irlande,  etc.  Il  est  mort  du 
typhus  en  i838,  à  la  fleur  de  l'âge. 

Observations  on  sulphurous  fumiga-  inveterate  cases  ofseiatica,  lumbago, 

lions  as  a  powerjul  remedy  in  rheu-  paraplégie,  epilepsy,  and  some  other 

matisin  and  diseuses  of  the  shin.  Du-  painful ,  paralytic  and  spasmodic  di- 

blin,   1820,  in-8.  seases  of  the  nerves  and  muscles.  Du- 

Researches   respecling  the  médical  blin,  1827,  in-8.  r  p.. 
powers   of   chlorine,    particularly  in  Diss.   inaug.  de  structura  ncsvorum 

diseases  of  the  liver  ;  with  an  account  subeutaneorum .    Edimbourg,    i833, 

of  a    new  method   of    applying   this  in-8. 


agent ,  by  which  its  influence  on  the 
System  can  be  secured. Londres,  1822, 
in-8.  Ibid.,  1826,  in-8. 

An  account  of  the  apparates  for 
the  treatment  of  rheumatism  and  di- 
seases of  the  skin  which  hâve  been 
constructed  at  the  Dublin  skin  infir- 
mary.  Dublin,  1825,  in»  4.  7  pi,  lbid.f 
1827,  in-4.  tig- 

A  physiological  enquiry  respecting 
the  action  ofmoxa,  and  its  utility  in 

WALLIS  (George),  docteur  en  médecine,  professeur  de  méde- 
cine théorique  et  pratique  à  Londres,  était  né  à  Yorck  en  1740.  Il 


A  treatise  on  the  venereal  disease 
and  its  •varieties.  Dublin  ,  1802  , 
in-8. 

"Vallace  a  publié  en  outre  un  assez 
grand  nombre  de  mémoires  dans  le 
reeneil  de  la  société  de  médecine  de 
Dublin,  dans  la  Lancette  et  dans  le 
Journal  de  médecine  de  Londres. 

(Scbmidt,  Jahrbiïcher.  —  Hacker. 
—  Callisen.) 


36o  WAL 

mourut  à  Londres  le  2g  janvier  1802.  Nous  avons  de  lui  les  écritb 
suivans  : 

An  essay  on  the  conséquences  at- 
tending  injudicious  bleeding  in  Preg- 
nancy.  Londres,  1778,  in-8. 

Nosologia  methodica  oculorum  ;  or 
a  treatise  on  the  diseases  of  the  eyes  ; 
selected  and  translated  front  the  latin 
of  f rancis  Boissier  de  Sauvages,  with 
annotations.  Londres,  1785,  in-8, 

The  works  of  Thomas  Sydenham  , 
M.  D.  on  acute  and  chronic  diseases 
wherein  their  historiés  and  mode  of 
cure ,  as  recited  by  him,  are  delivered 
with  accuracy  and  perspicuity  :  to 
which  are  subjoined  notes,  corrective 
and  explanatory  from  the  rnost  emi- 
nent  médical  writers.  Londres,  1789, 
2  vol.  in-8. 

Annual  oration  ,  delivered  march 
1790,  before  the  médical  society  , 
Boltcourt ,  Fleet-Street,  London.  Lon- 
dres, 1790,  in-4. 


Third  édition  ofMotherby's  médi- 
cal dictionary,  revised  and  corrected  , 
with  considérable  additions.  Londres, 
1791,    in  fol. 

The  art.  of  preventing  diseases  and 
restoring  Health,  founded  on  rational 
principles,  and  adapted  to  persons  of 
every  capacity.  Londres,  1793,  in-8. 
With  considérable  altérations,  1798, 
in-8 . 

An  essay  on  the  goût;  in  which  is 
introduced  a  candid examination  and 
réfutation  of  Dr .  Latham's  principles 
lately  published  on  this  subject  ,  and 
others  advanced ,  dcduced  front  facts 
occurring  in  the  author's  own  case, 
and  from  his  practical  expérience  of 
many years.  Londres,  1798,  in-8. 

(Renss. —  Rob.  Watt.) 


WALSH  (Philippe  Pitt),  membre  du  collège  des  médecins  de 
Londres,  médecin  de  l'hôpital  des  femmes  en  couche,  né  à  Kilkenny, 
mort  à  Londres  le  25  décembre  1 787,  est  auteur  d'un  ouvrage  sur 
la  fièvre  puerpérale,  dans  lequel  l'emploi  des  vomitifs  est  recom- 
mandé comme  le  traitement  qui  a  le  plus  de  succès. 

Practical  observations  on  the  puer-  method  of  cure  which  has  hitherto 
peral  fever ,  wherein  the  nature  of  proved  successful  ,  recommended. 
that  disease  is    investigated ,  and  a      Londres,  1787,  in-8. 

WALTER  (  Jean-Théophile  ) ,  anatomiste  célèbre  ,  naquit  à 
Kcenigsberg  le  Ier  juillet  1734.  Fils  de  l'économe  du  grand  hôpital 
de  cette  ville,  il  prit  de  bonne  heure  le  goût  de  la  médecine,  €t  ce 
goût  ne  put  être  vaincu  par  tous  les  efforts  qu'on  fit  pour  le  com- 
battre. Son  père,  sentant  sa  fin  approcher,  lui  fit  promettre  que  non 
seulement  il  embrasserait  la  carrière  de  la  jurisprudence,  mais  en- 
core que  jamais  il  ne  s'occuperait  des  sciences  médicales.  Le  jeune 
Walter  promit,  mais  il  ne  put  tenir  long-temps  son  serment ,  et  il 
s'adonna  malgré  lui,  pour  ainsi  dire,  aux  recherches  anatomiques, 


WAL  36 1 

qui  finirent  par  être  l'unique  objet  de  ses  travaux.  Après  avoir  suivi 
les  cours  de  l'université  de  Kœnigsberg  ,  il  se  rendit  à  Francfort 
pour  compléter  ses  études,  et  y  prit,  en  1757,  le  grade  de  docteur 
en  médecine.  Il  partit  alors  pour  Berlin,  où  il  obtint  la  protection 
et  bientôt  l'amitié  de  Meckel ,  qui  le  fit  nommer  prosecteur  au 
théâtre  anatomique  du  collège  médico-chirurgical.  En  1 76a,Walter 
obtint  la  place  de  second  professeur  d'anatomie,  et  il  eut  la  pre- 
mière chaire  en  177/I,  après  la  mort  de  Meckel.  Il  fut  aussi  quelque 
temps  chargé  de  la  pratique  des  accouchemens  à  la  Charité,  et  de 
l'enseignement  de  l'obstétrique. 

Walter,  un  des  anatomistes  qui  avaient  le  plus  disséqué  ,  n'avait 
cessé  de  travailler  depuis  ses  premières  recherches  à  se  former  un 
musée  anatomique.  Il  avait  formé  en  ce  genre  une  des  plus  belles 
collections  qui  eussent  jamais  existé;  il  la  mit  en  vente  en  1802,  et 
le  roi  de  Prusse,  pour  ne  pas  laisser  se  disperser  tant  de  richesses, 
en  fit  l'acquisition  pour  le  prix  de  400,000  francs.  Walter  mourut 
à  Berlin  le  4  janvier  1818.  Son  fils,  Fr.  Aug.  Walter  a  consacré  un 
ouvrage  à  sa  mémoire  et  à  l'exposé  de  ses  travaux. 


Spécimen  expcrimentorum  in  vivis 
animalibus  revisorum  circà  œcono- 
miarn  animaient.  Kœnigsberg,  17 55, 
in-4. 

Thèses  anatomico-  phy  slologicœ  , 
dissertationi  de  emissariis  Santojini 
prnemissae.  Kœnigsberg,  1757,  in-4. 

Âbhandlung'von  trocknen  Knochen 
des  menschlichen  Kœrpers.  Berlin  , 
1763,  in-8.  Ibid.,  1-78,  in-8.  Ibid., 
1788,  in-8.  Tbid.,  1798,^-8. 

Observationes  anatomicœ.  Berlin  , 
1775,  in-fol.  Traduit  en  allemand  par 
J.  G.  D.  Michaelis,  Berlin,  1782  , 
in-4- 

Mjologisches  Handbuch.  Berlin , 
1777.  in-8.  Ibid.,  1784,  in-8.  Ibid., 
1795,  in-8. 

Geschichte  einer  Frau  ,  die  in  ihrem 
Unterleibe  ein  verhaertetes  Kind  1  >. 
Jahre  getragen  hat.  Berlin,  1778, 
in-5. 

Epistola  anatomica  de  venis   ocuii 


summatim  et  in  specic  de  venis  ocnli 
pro fondis,  retinec,  corporis  ciliaris  , 
capsula;  lentis,  corporis  vitrei  et  de- 
nique  de  arteriâ  centrali  retinec.  Ber- 
lin, 1778,  in-8. 

Von  der  Spaltung  der  Schaambeinc 
in  schwertn  Geburten.  Berlin,  1782  , 
in-4. 

Tabula:  nervorum  thoracis  et  ab- 
dominis.  Berlin,  1783,  in-fol. 

Von  den  Krankheiten  des  Bauchfells 
und  dem  Schlagfluss.  Berlin,  17S5  , 
in-4. 

Von  der  Einsœugung  und  Durch- 
hrcuzung der  Sehnerven.  Berlin,  179 3, 
in-4. 

Ob  der  Mensch  und  die  Thicre  die 
aeusseren  Gegenstaende  recht  oder 
verhehrt  sehen  ?  Berlin,  1793,  in-4. 

Etwas  ueber  Gall's  Eirnschœdd- 
lehre.  Berlin.  i8o5,  in-8. 

Was  ist  Geburtshuclfc  ?  Berlin  , 
1808, in-8. 


36a  WAL 

Muséum   anatomicum,  per  decem    fectutn.    Berlin,    iSo5  ,  in-4.   Ibid,, 
et  quod  excurrit  lustra  maximo  studio      1814»  in-4.  2  YOU 
congcstuin    indejessoque    labore    per-  (Joecber.  —  Haller.) 

WALTER  (Frédéric-Auguste)  ,  fils  du  précédent ,  naquit,  à 
Berlin  le  25  septembre  176/j.  Après  avoir  reçu  une  excellente  édu- 
cation dans  la  mauon  paternelle,  il  alla  à  l'université  de  Duisbourg 
achever  ses  études  médicales  et  il  y  prit,  en  1786,  le  grade  de  doc- 
teur. Après  avoir  voyagé  en  France,  en  Angleterre,  il  fut,  en  1790, 
nommé  professeur  d'anatomie  et  de  physique  au  collège  médico- 
chirurgical  de  Berlin ,  et  adjoint  de  son  père  dans  les  diverses 
places  qu'occupait  ce  dernier.  En  i8o3,il  eut,  avec  son  père,  la  di- 
rection du  musée  anatomique  dont  le  roi  de  Prusse  venait  de  faire 
l'acquisition;  en  i8o5,  il  fut  nommé  premier  médecin  conseiller  du 
monarque.  Il  mourut  le  18  décembre  1826.  Les  dernières  «nnées 
de  sa  vie  avaient  été  consacrées  à  des  études  étrangères  à  la  méde- 
cine; il  s'occupait  de  l'histoire  de  l'art  dans  l'antiquité.  Quoiqu'il 
ait  moins  cultivé  les  sciences  médicales  par  goût  que  par  position, 
ses  ouvrages  ne  sont  pas  sans  mérite,  mais  on  lui  reproche  un  ton 
de  vanité  qui  va  souvent  jusqu'à  l'impertinence. 

Annotaliones  academicae.  Berlin,  Anatomisches    Muséum   gesamrnelt 

1786,  in-4.  von    Johann    Gotllie.b    JValter,    bes- 

Angiologisch.es    Handbuch  ,      zmn  chrieben  von  Friedrich  August  JValter. 

Gebrauchc   seiner  Zuhœrer.    Berlin,  Berlin,  1796,  in-4.  2  part,  de  176  et 

1789,  in-8.  192  pp.  5  pi. 

Einige  Kranhheiten  der  Nieren  und  Alte  Malerkunst  und  J.  G.  JValter  s 

Harnblase  untersncht  und  durch  Lei-  Laben  und    JVirken.    Berlin,   1821, 

chenœffnungen     bestœtigt.    Mit     1 3  in-8. 

Kupfertafeln.     Berlin,     1800,    in-4  (Med.    chir.  Zcitung.    —    Allgem. 

46  pp.  med.  Annalen.) 

Vertheidigung   meincr    Schriften  , 
mit  Beylagtn.  Berlin,  1791,  in-4. 

WALTHER  (Augustin  Frédéric),  anatomiste  distingué,  naquit 
à  Witteniberg  le  2G  octobre  1688.  Orphelin  de  très  bonne  heure, 
il  fut  élevé  dans  la  maison  de  son  grand-père  maternel.  Après  avoir 
suivi  les  écoles  de  Wittemberg,  il  se  rendit  à  Iéna  pour  étudier  par- 
ticulièrement les  mathématiques.  Après  neuf  mois  de  séjour  dans 
celle  ville,  il  fit  un  voyage  dans  l'Allemagne,  en  Hollande,  en  An- 
gleterre. A  son  retour  à  Wittemberg,  il  obtint  la  maîtrise  en  1711 
et  le  doctorat  en  médecine  en  1712.  Il  alla  se  fixer  à  Leipzig;  en 
1728,  il  fut  nommé  professeur  d'anatomie  et  de  chirurgie. En  1732 


WAL  363 

il  devint  médecin  pensionné  de  la  ville,  professeur  de  pathologie, 
membre  du  grand  collège  ducal  et  décemvir  de  l'académie.  En 
1737,  il  passa  à  la  chaire  de  thérapeutique  et  fut  doyen  de  la  fa- 
culté. Il  mourut  le  12  octobre  1746.  Walther  était  un  prosecteur 
fort  habile.  Dans  le  nombre  des  dissertations  qu'il  a  publiées  il  y 
en  a  plusieurs  qui  sont  excellentes  et  que  Haller  a  pris  soin  de  re- 
cueillir dans  ses  collections. 


Dissertatio  de  lente  cristallinâ. 
Leipzig,  17 12,  in-4» 

Dissertatio  de  secretione  animali. 
Leipzig,  1712,  i»-4. 

Dissertatio  de  fibra  motrice  et  in- 
fluente nerveo  liquido.  Leipzig,  1723, 
in-4. 

O ratio  de  usu  et  prœstantiâsolidio- 
ris  in  anatomicis  scientiœ.  Leipzig , 
1723,  in-4. 

Dissertatio  de  organis  gênera cionis 
■vitiatis  et  de  tumore  •vaginœ  uteri. 
Leipzig,  1724,  in-4. 

De  linguâ  humanâ  ,  novis  inventis 
octo  snblingualibus  salivœ  rivis,  mine 
ex  suis  fontibus  glandulis  sublingua- 
libus  eductis  irrigua.  Leipzig,  1724, 
in-4.  Harlem,  174^,  in-4. 

Dissertatio  de  membranâ  tympani. 
Leipzig,  1725,  in-4. 

Programma  de  cerebro  ,  nervis  et 
gangliis.  Leipzig,   1727,  in-4. 

Dissertatio  de  articulis ,  ligamentis 
et  musculis  hominis  et  t/icessu  statuque 
dirigendis.  Leipzig,  1728,  in-4-  Sup- 
plemenlum.  Ibid.,  1731,  in-4- 

Dissertatio  de  sarcocele ,  seu  totius 
membri  genitalis  tumore  vasto  raris- 
simoque  in  cadavere.  Leipzig,  1727, 
in-4. 

Arteriœ  cœliacœ  tabula ,  ejusque 
descriptio,  Leipzig,  1729,  in-4. 

Historia  sufjocationis  et  observa- 
tiones  anatomicœ.  Leipzig  ,  1729, 
in-4. 


Dissertatio  de  vasis  vertebralibus. 
Leipzig,  1730,  in-4. 

Dissertatio  de  duc  tu  tkoracico  bi- 
partite, l'enâ  bronchiali  sinistrâ  et  in- 
feriore ,  arteriâ  hepaticâ  superioris 
mesentericœ  sobole.  Leipzig,  1731, 
in-4. 

Anatome  musculorum  tenuiorum 
humani  corporis  repetita.  Leipzig  , 
173 1,  in-4. 

Historia  parlas  monsirosi.  Leipzig, 
1732, in-4. 

Paris  intercostalis  et  vagi  humani 
corporis  nervorum  et  ab  utroque  ej'us 
latere  obviorum  anatome.  Leipzig  , 
P.  I,  i733;  II,  1735,  in  4- 

Observationes  de  musculis.  Leipzig, 
1733, in-4. 

De  pulsu  sanguinis  in  sinu  dura; 
meningis.  Leipzig,  1734,  in-4. 

Dissertatio  de  obesis  et  l'oracibus . 
Leipzig,  1734,  in-4. 

Designatio  plantarum  qnas  kortus 
suits  complectitur.  Leipzig,  17 35, 
in-4. 

Dissertatio  de  entero- sarcocele . 
Leipzig,  1737,  in-4. 

Dissertatio  de  intestinorum  angus- 
tiâ.  Leipzig,  1787,  in-4. 

Dissertatio  de  deglutitione  naturali 
et  prœposterâ.  Leipzig,  1737,  in-4. 

Dissertatio     de    ■vomitu.   Leipzig 
1738,  in-4. 

Dissertatio  de  oscitadone.  Leipzig, 
1738, in-4. 


364 


WAL 


Dissertatio  de  structura  cordis  au-  Dissertatio  de  atru  bile.  Leipzig  , 

riculanim.  Leipzig,  1738,  in-4-  1740,  in-4- 

Dissertatio  devenâportarum.  Leip-  Dissertatio  de  temperamentis  et  de» 

zig,  1739,  1740,  in-4.  Uriis.  Leipzig,  1741,111-4. 

Dissertatio  de  erubescentibus  et  su-  Dissertatio  de  collo  vesicœ  virilis  , 

bitaneo  venarum  capitis  tumore.  Leip-  cathelere  et  unguentis  illi  injerendis. 

»ig,  1739,  in-4.  Leipzig,  1745,  in-4. 

Dissertatio  de  laryngé  et  voce.  Leip- 
zig»  i74o,  in-4. 

WALTHER  (Jean-George),  laborieux  bibliographe,  injustement 
oublié  par  ses  successeurs,  était  de  Liegnitz  ,  et  vécut  dans  la  se- 
conde moitié  du  dix -septième  siècle.  On  ne  sait  rien  du  reste  sur 
les  circonstances  de  sa  "vie.  Il  suffit  de  donner  au  long  le  titre  de 
son  ouvrage  pour  qu'on  en  comprenne  l'utilité. 

Sylva  medica  opulentissima  taliter  morbo  scripserint,  et  quo  in  libro,  ca- 

hactenus  non  visa  in  qua   non  solum  pite  et  pagina  singula  statim   reperiri 

ex  aliquot  centenis  autoribus  medicis  ,  queant  sed  et  plurima  expérimenta  , 

t/un  priscis  et  Galenicis ,  tum  neote-  tarn  simplicia  quam  composita  et  chy. 

ticis  et   chymicis,  quotquot    hactenus  mica  ,  qtiae  praedicti  autores  in  scrip- 

inveniri  potuerunt ,    omnia  morborum  tis   suis   peculiauter  prae    aliis    coin- 

nomina  et  synonyma  ,  tain  barbara  et  mendarunt    et   multiplici   experientiâ 

obsoleta,    quant  usitata  et   communia  comprobarunt ,  Jideliter  inserta  sunt, 

literâ  sua  initiali   ordine  alphabetico  addito  in   fine  duplici  indice,   alteio 

ita  sunt   colloca'.a  ,    ut   extemplo    et  autorum  in  gratiam  imprimis  et  sum- 

quasi  in  speculo  videri  possit,   quid ,  mam  utilitatem  medicinœ  practicœ  ti- 

quinam  et  quot  autores  de  unoquoque  ronum.  Budissin,  1679,  in-4. 

WARDENBURG  (Jacques-Georges-Adam),  né  à  Varel ,  dans  le 
duché  d'Oldenbourg,  vers  1769,  fut  reçu  docteur  en  médecine  cl 
en  chirurgie  à  Gottingue  en  179a.  Il  y  fit  des  cours  particulier;, 
de  chirurgie  pendant  quelques  années,  puis  il  vint  en  France  en 
1  796  et  1797,  et  fit  connaître  à  ses  cnmpatriotes  l'état  de  la  science 
cl  de  l'art  dans  notre  pays,  par  une  correspondance  qu'il  publia. 
En  i8o3,  il  accepta  la  place  de  médecin  d'un  prince  polonais;  il 
mourut  àZaslow,  dans  la  Volhynie,  le  20  mars  1804. 

Dissertatio     de    cataractee   extra-  Briefe  eines  Arztes  geschrieben    :u 

liendœ    methodo     nova.    Gottingue  , 
177a, in-4- 

Von  der  verse hiedenen  Verbnndar- 
ten  zur  J'icdervetcinigung getrenntcr 
slckdlis-Srhnen  und  den  Mitleln  fie 
zii  vervoïï/iommnen.  Gottingac,  179^, 
in-8. 


Paris  med  bey  den  frunzccsiscb.cn  Jr. 
meen  von  May  1 7<j<»  bis  novembre 
1797  Gottingue,  t799,in-S.  0.  vol. 
en  4  parties. 

Bemerhnngen  ueberefie  Fortragiuig 


WAR  3ô5 

der  gerichtlichen  Arzneyhunde,    Oot-      neuerlich  durch  mich  errichteie  medi- 
tingue,  1799,  in-8.  cinisch-chirurgische       l'rivatklinicum. 

Forlaeufgc  Nachricht  uel/er    das      Gottiague,  1800,  ia-8. 

WARE  (Jacques),  chirurgien  de  Londres,  mort  dans  cette  ville 
en  1816,  jouit  de  son  vivant  d'une  grande  réputation  d'habileté 
pratique  comme  oculiste,  et  s'est  acquis  des  titres  durables  à  l'es- 
time du  monde  médical  par  ses  écrits  sur  l'ophthalmologie. 

Remarks  on  the  ophthalmy ,  psoro-  monly  ttsed,  and  cases  annexed  in 
phthalmy  and  purulent  eye ,  with  me-      proof  of  its  utility.  To  which  are  ad- 


chods  of  cure,  etc.  Londres  ,  1780  , 
in-8.  id  edit.  with  additions,  1789, 
in-8.  3d,  edit.  with  appendix  and 
notes,  1795,  in-8. 

Chirurgical  observations  relative  to 
the  epiphora  or  watery  eye,  the  scro- 
phulous  and  intermittent  ophthalmy, 
and  the  extraction  of  the  cataract , 
and  the  introduction  of  the  maie  ca- 
théter. Londres,  1792,  1804,  in-8. 
2  vol, 

A  treatise  on  the  cataract;  with 
cases  to  prove  the  necessity  of  divi- 
ding  the  transparent  cornea  and  the 
capsula  of  the  crystalline  differently 
in  the  différent  species  of  this  duease. 
Front  the  french  of  M.  de  IVenzel 
pin.  with  additional  remarks.  Lon- 
dres, 1793, in-8. 

An  enquiry  into  the  causes  which 
havç  prevented success  in  the  opération 
of  extracting  the  cataract,  with  an 
account  of  the  means  hy  which  they 
may  be  either  avoided  or  rectified.  To 
which  are  added ,  observations  on  the 
dissipation  of  the  cataract,  and  on 
the  cure  of  the  gutta  serena  ;  also 
additional  remarks  on  the  epiphora  , 
with  cases.  Londres,  I7g5,  in-8.  id 
edit.  with  many  additions,  Londres, 
1804,  in-8. 

Remarks  on  the  fstula  lacrymalis; 
with  the  description  of  an  opération 
considérable  différent  frorn  that  corn- 


ded ,  observations  on  hœmorrhoids  , 
and  additional  remarks  ophthalmia. 
Londres,  1798,  in-8. 

Chirurgical  observations  relative  to 
the  eye ,  observations  on  cataract,  etc. 
Londres,  1798,  2  vols.  in-8.  Collec- 
tion de  pièces  déjà  publiées,  id  edit. 
with  an  appendix  on  the  introduc- 
tion of  the  maie  cathéter,  and  the 
treatment  of  hœmorrhoids .  Londres  , 
i8o5,  2  vols.  in-8.  The  same,  edited 
by  Martin  Ware.  Londres,  18 18, 
in-8. 

Remarks  on  the  purulent  ophthal- 
mia, which  has  lately  been  epidemical 
in  this  country.  Londres,  1808,  in-8. 

A  case  of  suppression  of  urine  by 
an  enlargement  of  the  prostate  gland  ; 
with  some  brief  gênerai  strictures  on 
the  use  of  the  maie  cathéter,  respec- 
ting  both  the  structure  of  the  instru- 
ment and  the  mode  of  introducing  it, 
Memoirs  of  med.  soc.  of  London.  T. 
II.  p.  336.  1789.  — A  remarkable 
instance  of  recovery  of  sight,  by  the 
dispersion  of  a  cataract ,  which  had 
occasioned  blindness  in  one  eye  for 
elevem  years  :  the  case  described, 
with  hints  grounded  on  it  as  to  the 
mode  of  cure  in  simular  complaints. 
Ib.  T.  III.  p.  12,  1792. 

A  description  of  four  cases  of  the 
gutta  serena  cured  by  electricity ,  to 
which  are  annexed,  two  cases  of  the 


366 

like  nature  ,  in  which  the  chief  ineans 
of  cure  was  a  mercarial  snvff.  with 
remarks,  lb., T.  III. p.  309,1792, Case 
of  a  Joung  gentleman ,  who  recovered 
his  sight  when  seven  jears  of  âge  , 
after  haring  been  deprived  of  it  by 
cataracts  before  he  was  a  year  old ; 


WAR 

with  remarks.  Nicholson' s  journal ,  t, 
57.  i%o-i.Ib.  Phil.  Trans.  1801.  382. 
—  Observations  relative  10  the  near 
and  distant  sight  of  différent  per  sons. 
Ib.  XXX-VI  112.  181 3.  lb.  Phil. 
Trans.  181 3.  3i. 

(Reuss.  —  Rob.  —  Watt.) 


WARNER  (Joseph),  habile  chirurgien,  naquit  en  17 17  à  l'île 
d'Antigoa.  Il  fut  envoyé  de  très  bonne  heure  en  Angleterre,  et  fut 
élevé. au  collège  de  Westminster.  A  dix-sept  ans  il  commença  l'étude 
de  la  médecine  et  de  la  chirurgie,  et  eut  pour  maître  Samuel  Sharp. 
A  vingt-cinq  ans  il  fut  nommé  professeur-adjoint  d'anatomie  à 
l'hôpital  Saint-Thomas,  et  plus  tard  professeur  en  titre.  En  1745 
il  devint  premier  chirurgien  de  l'hôpital  de  Guy,  place  qu'il  occupa 
avec  la  plus  grande  distinction  pendant  plus  de  quarante  ans.  Il 
passa  les  dernières  années  de  sa  vie  dans  une  retraite  qu'il  s'était 
choisie  près  de  Londres  j  il  mourut  le  24  juillet  1801  ,  à  l'âge  de 
84  ans.  Warner  était  membre  de  la  Société  royale  de  Londres  ;  il 
fut  un  des  fondateurs  de  l'école  de  chirurgie  de  cette  ville. 

Cases  in  surgery ,  with  introduc-  extracted.Ib. p.  270.— Successful  ope- 
ration  for  empyema.  Ib.  p.  3g4.  — 
Of  the  effects  of  the  agaric  of  oak  in 
stopping  hœmorrhages .  lb.  p.  479  > 
and  546. — History  of  the  agaric  as 
a  styptic.  Ib.  p.  480,  546.  —  Two 
singular  cases  of  diseased  knee-foints 
successfully  treated.  Phil.  Trans. 
1755.  Abr,  X.  p.  671.  — A  remar- 
hable instance  of  four  rough  stones 
discovered  in  a  human  urinary  blad- 
der ,  contrary  to  the  received  opinion  ; 
and  successfully  extracted  by  the  la- 
téral method  of  cutting  for  the  stone. 
Phil.  Trans.  i>]5S.  Abr.  XI.  225. — 
lîemarkable  case  of  empyema.  lb. 
1759  ,  372.  —  An  account  of  two 
stones  of  remarhable  shapes  and  sizes, 
which,for  the  space  of  six  years,  were 
firmly  lodged  in  the  urethra  of  a 
young  woman,  and  at  length  success- 
fully eut  out.  Ib.  895.  Of  a  very 
small-fœtus.  Ib.    1770,   Abr.    XIII. 

79- 

(Rob.  Watt.) 


dons,  opérations  and  remarks;  also 
an  account  of  the  préparation  and 
effects  of  the  agaric  of  the  oak  in 
stopping  hœmorrhages .  Londres  , 
1754,  in-8.  l±th  édition  enlarged. 
Londres,  1784,  in-8. 

Description  of  the  human  eye  and 
its  adjacent  parts  ;  together  with  their 
principal  diseases ,  and  the  methods 
proposed  for  relieving  them.  Londres, 
1773, in-8. 

Account  of  the  testicles  ,  their 
common  covering  and  coats  ,  and  the 
diseases  to  which  they  are  Viable; 
with  the  method  of  treating  them. 
Londres,  1774,  in-8.  Londres,  1779, 
in-8. 

Of  a  tumour  i^rowing  of  the  inside 
of  the  bladder  successfully  extirpated. 
Phil.  trans.  17  5o.  Abr.  X.  p.  32.— 
Of  the  opération  of  the  empyema  suc- 
cessfully performed.  Ib.  p.  2  44-  — 
—  The  case  of  a  pièce  of  a  bone  with 
*  stone  in   the    bladder  successfully 


WAT  367 

WASSERBERG  (François-Xavier  de),  laborieux  traducteur 
allemand,  cultiva  la  médecine  en  amateur,  mais  non  pour  la  pra- 
tiquer. Il  était  correcteur  dans  une  imprimerie,  et  membre  de 
plusieurs  sociétés  savantes.  Né  à  Vienne  le  27  novembre  17/18,  il 
mourut  dans  les  dernières  années  du  dix-huitième  siècle. 


Apkorismi physiologici  de  principiis 
corporis  humani  in  génère.    Vienne  , 

1771,  in-8. 

Aphorismi  anatornico-pkysiologici 
de  dentibus.  Vienne,  1771,  in-4. 

Von  dem  Nutzen  und  der  Wci>e 
die  Lufc  rein  und  die  Staedte  und 
Haeuser  sauber   zu  halten.    Vienne  , 

1772.  in-8 . 

Institutionis  chemicœ  lectio  prior. 
Vieuue,  1773,  in-8.  Ibid. ,  177'», 
ïn-8. 

Sammlung  nuetzlicher  und  ange- 
nehiner  Gegenstaende  nus  allen  Thei- 
len  der  Naturgeschichte  Arzneywis- 
senschaft  und  Haushaltungskunst. 
Leipzig  ,  1773,  in-8. 


Fasciculi  IP  opermn  rnirwrnm  me' 
dicorum  et  dissertationum.  Vienne  , 
1775,  in-8. 

Bibliotheca  physico-medica.  Bres- 
lau,  1776,  in-8. 

Institutiones  chemicae ,  in  usum 
eorum,  qui  scientiœ  huic  opérant 
dant.  Vienne,  17 78.1 782,  2  vol. 
in-8. 

Medicinisch-physiscke  Sammlungen . 
Vienne,  1782,  in-8. 

Chemische  Abhandlung  von  Schwe* 
fel.  Vienne,  1782.   in-S. 

Beytraegen  zur  Chenue.  Vienne  , 
1791,  ïn-8. 

(Meusel ,  Lexicon.) 


WATT  (Robert),  laborieux  bibliographe,  naquit  dans  l'Ayrshire, 
en  177/i,  fut  professeur  de  médecine  théorique  et  pratique  à  l'uni- 
versité de  Glascow,  devint  président  de  la  faculté  des  médecins  et 
des  chirurgiens  de  eette  ville,  et  y  mourut  le  12  mars  181  <j.  Son 
principal  titre  de  célébrité  est  sa  Bibliotheca  britannica  ,  œuvre 
d'un  immense  travail,  et  extrêmement  utile  malgré  ses  défauts. 


Cases  of  diabètes,  consumption  etc; 
witk  observations  on  the  history  and 
treatment  of  disease  in  gênerai.  Pais- 
lcy,  1808,  in-8. 

Catalogue  of  médical  booAs,  for  the 
use  of  students  attending  lectures  on 
the  principles  and  practice  of  médi- 
cale ;  witk  an  address  to  médical 
students  on  the  best  inetkod  of  prose- 
cuting  their  studies.  Glasgow,  18 12, 
in-8. 

Treatise  on  the  kistory ,  nature , 
and  treatment  ofchincougk  •  including 


a  variety  of  cases  and  dissections.  To 
which  is  subjoined ,  an  inquiry  into 
the  relative  mortaluy  of  the  principal 
disease  s  of children,  and  the  numbers 
who  hâve  died  under  ten  years  of 
âge,  in  Glasgow,  during  the  last  thirty 
years.  Glasgow  ,    i8i3,  in-S, 

Bules  of  Itfe  ;  witk  réfections  on 
the  mannery  and  dispositions  of  man- 
hind.  Edimbourg,  1814  in  12.  Anon, 

Cases  of  periodical  jactitation  or 
chorea,  Med.  chir.  Trans.T.V. p.  1. 
18-14. 


368  WAT 

Observations  on  the  influence  of  Bibliotheca  britannica.  Glasgow , 
-vaccination  on  other  diseuses,  and  on  1819-20.  Parts.  I.  II.  III.  and  IV. 
population  in  gênerai.  Edinburgh  1/1-4. Edimbourg,  182 1. Parts  F-FIII 
med.  and  surg.  Journ.  1814.  etc.  in-4. 

On  the  formation  of  the  Rainbow.  (Rob.  Watt.  —  Callisen.) 

Thomson's  Ann.  Phil.  February  1819, 
p.  i3x. 

WATHEN  (Jonathan),  habile  chirurgien  de  Londres,  s'est  fuit 
une  réputation  solide  par  des  écrits  judicieux  sur  les  maladies  vé- 
nériennes et  sur  quelques  points  de  l'ophthalmologie.  La  méthode 
qu'il  préférait  dans  le  traitement  de  la  fistule  lacrymale  était  l'intro- 
duction à  demeure  d'une  canule  d'or  dans  le  canal. 

Boerhaave' s  academical  lectures  on  1781  ,  in-8-    The  same   to  wkich   îs 

the  lues  venerea,    in  which  are  accu-  added ,  a  dissertation   on  the   tteat- 

ratelj  described  the  history,  origin  ,  ment  a  fier  the  opération  for  cataract, 

progress,  symptoms  and  cure  of  that  by  Phipps.  Londres,   1782,111-8. 
disease ;fl  om  the  latin.  Londres,  1763,  Dissertation  on  the  theory  and  cure 

in-8.  of  the  cataract ,  in  which  the  practice 

Practical  observations  on  the  ve-  of  extraction  is  supporte d  ,    and  that 


nereal  disease  by  mercurials  •  to  which 
is  added,  an  account  of  an  ear  of 
dog's  grass  that  was  walloved  by  a 
child,  and  afterwards  discharged  on 
ils  bach.  Londres,  1765,  in-8. 


opération  in  its  présent  improvedstate 
is  particularly  described.  Londres , 
1785,  in-8. 

A  method  proposed  to   restore  the 
hearing,  when  injured  by  an  obstrtic- 


A  description  of  two  new  invented     tion    of  the   Eustachian    tube.  Phil. 
instruments  for   the   more  easy  and      Trans.  17 55,  Abr.  X,  p.  609. 

An  account  of  a  singular  caries  of 
the  skull.  Med.  obs.  and  Inq.  T.  V. 
p.  187. 

General  remarks  and  cautions  res- 
pecting  some  cases  in  surgery.  Me- 
moirs  of  Med.  soc.  of  Lond.i .  p.  278, 
1792 


perject  cure  of  fractures  of  the  leg, 
whtther  simple  or  compound  :  with  3 
plates.  Londres,  1767,  1768,  in-8. 
.5  édit.  1781,  in-8. 

A  new  and  easy  method  of  applying 
a  tube  for  the  cure  of  fistula  lacry- 
nia'is  ;  vvith  a  dissertation  on  epi- 
phora  and  zerophthalmia .  Londres, 

WATSON  (Williams),  médecin  renommé  de  Londres  ,  naquit 
vers  1710.  En  1780,  il  entra  en  apprentissage  chez  l'apothicaire 
Richardson.  Il  s'appliqua  avec  beaucoup  de  soin  à  l'étude  de  la  bo- 
tanique. Marié  en  1738,  il  établit  lui-même  une  pharmacie,  et  se  fit 
remarquer  par  le  zèle  et  le  savoir  avec  lesquels  il  exerça  sa  pro- 
fession. Il  devint  en  1741  membre  de  la  société  royale  de  Londres. 
Il  eut  à  s'occuper  de  diverses  questions  de  toxicologie  soulevées  par 
des  circonstances  accidentelles  j  il  le  fit  avec  beaucoup  de  talent. 


WAT  369 

La  pratique  de  l'art  de  guérir  l'occupait  chaque  jour  davantage. 
Deux  universités,  celle  de  Halle  et  celle  de  Witlemberg,  lui  confé- 
rèrent presque  en  même  temps  le  grade  de  docteur  en  médecine. 
Au  mois  d'octobre  1762,  il  fut  nommé  médecin  d'un  hôpital,  place 
qu'il  occupa  jusqu'à  sa  mort.  Il  devint,  en  1784,  membre  du  collège 
royal  des  médecins  de  Londres.  Watson  mourut  le  10  mai  1787. 


Experiments  and  observations  on 
electrieity.  Londres,  1745,  in- 8. 

Account  0/  a  séries  of  experiments, 
instituted  with  a  view  of  ascertaining 
ihe  most  successful  method  of  inocu- 
lating  the  small-pox.  Londres,  1768, 
m-8. 

A  case  in  which  part  of  the  lungs 
were  coughednp.  PhiL  Trans.  i74°- 
Abr,  VIII.  p.  468. —  On  hydalids 
voided  per  <vaginam.  lb.  p.  494»  ~~ 
Account  of  M.  Sutlon's  method  of  im- 
proving  the  air  in  skips.  lb.,  p.  56o. 
On  the  seeds  ofmushrooms.  lb,,  1743, 
7  2 1. — Persons  poisoned  by  eating  boi- 
led  hemlock.  Ib.  177 I^.Abr.  IX. p.  3o. 
— On  the  culture  of  Mushrooms.  lb. 
p.  41. —  De  planta  minus  cognita ,  et 
hactenus  non  descripta,  commentarius. 
lb.  p.  g3.  —  Of  a  large  stone  found 
in  the  stomach  ofa  horse.  lb.  p.  10  r. 

—  On  the  nature  and  properties  of 
electrieity.  Ib.  i5i.  Continued,  p.  ig5. 

—  On  the  poisonous  effects  of  the 
cenanthe     aquatica.    Philos.      Trans. 

1746.  Abr.  IX.  p.  2  56.  —  Oenanthe 
crocata  Lin. —  On  communicating  the 
electric  virtue  to  non-electrics.   lb.  p. 

3oS.  (continuation  of  the  paper  on 
eleeti  icity.)  Ib.  p.  408,  410  and  44 o. 

—  On  the  velocity  of  electrieity.  Ib. 
p.  553.  —  Account  of  the  remains  of 
John  Tradescant's  botanic  garden  at 
Lambeth,  lb.  p.  668. — Some  accounts 
of  small-pox  on  the  fœtus  in  utero. Ib. 
p.  692.  — Experiments  shewing  that 
odours  cannot  be  made  to  pass  through 


glass  by  electrieity.  Phil.  Trans. 
1750.  Abr.  X.  p.  12.  Ib.  ij5t.  197. 
—  Several  papers  on  the  new  semi- 
metal  called  platina.  lb.  p.  qS.  — 
Observations  on  the  sex  of  flowers. 
lb.  p.  176.  —  Account  of  the  bishop 
of  London's  garden  al  Fulham.  lb. 
p.  200.  —  An  account  of  the  cinna- 
mon  tree.  lb.  p.  200.  —  On  the  phe- 
nomena  of  electrieity  in  vacuo.  Phil. 
Trans.  i-]5i.  Abr,  X.p.  233.  —  Of 
aphyllon  and  dentaria  heptaphyllos 
of  Clusius.  Ib,  i<j5i.  p.  2  5o. —  On 
the  electrical  experiments  in  England 
on  thunder  clouds.  lb.  p.  3o2.  —  Ac- 
count ofM.  Appleby'sprocess  to  mahe 
sea  watei  fresli.  lb.  p.  327,  —  On 
the  différent  thermometrical  observa- 
tions in  Siberia.  Ib.  p,  344 .  — Account 
of  the  abbé  Nollet's  letters  on  electri- 
eity. Ib.  p.  372.  —  Account  of  the 
Death  of  prof  essor  Bichman,  who  tvas 
hilled  in  extracting  electrieity  from 
the  clouds.  Phil.  Trans.  1754. 
Abr.  X.  p,  5i5.  —  On  a  large 
calculus  found  in  a  mare.  Ib.  p.  54  r. 
pesant  i5  livr.  —  On  the  agaric 
applied  after  amputation  with  regard 
to  its  species.  lb.  p.  546.  —  Account 
ofM.  Tull's  method  of  castrating  fish. 
lb.  p.  554.  Of  the  species  of  plant 
from  which  the  agaric  is  prepared.lb. 
p.  563.  —  On  saine  of  the  more  rare 
english  plants  observed  in  Leicesters- 
hire.  lb.  1756,  XI.  45. —  On  a  genus 
of  plants  called  lichen.  Ib.  1758,  XI. 
246. —  Of  some  extraordinary  effects 


24 


37o  WEB 

nrising  from  convulsions,  Ib.  272.  — 
A  further  account  of  tliv  poisonous 
efjects  of  hemlock.  lb.  3  r  1 .  —  Some 
observations  relaiingto  tlie  Lyncurium 
of  the  ancients,   lb.    i"]5t).    419.    — 


oflightning,  etc.  lb.  127.—  Account 
ofwhat  appeared  on  opening  the  body 
of  an  asthmatic  person.  lb.  14  5.  — 
On  the  sowing  of  wheat.  lb.  1768. 
XII.  554.  —  Some  account  oftheoil 


Account   of  the  cicuta  recommended  transmitted  by  M.  George  Brownrigg. 

by  Dr.  Storke.  lb.  1762.  536. —  Some  lb.   1769.  669. —  An  account  of  the 

suggestions  concerning  the  preventing  blue  shark.  lb.  1778.   A/A'.  4a3.  — 

the  mischiefs    which    happen  to  ships  Observations  on  the  hydrocephalus  in- 

and  their  masts  by  lightning.  Ib.  660.  ternus.  Med.  obs.  and  inq.  IV.  p.  78. 

—  Remarks  on  the  catarrhal  disorder  —  Account  of  the  putrid  measles,  as 

which  prevailed  nt  London   and   its  they  were  observed  at  London  in  1763 

neighbourhood   in  may  1  762  ,  and  on  and  1768.  lb.  p.  1  32. —  Appendix  to 

the   dysentery ,    which  prevailed   the  a  paper    on    hydrocéphalies    internus. 

following  autuinn.  Ib.  66;. — Effects  lb.  p.  3ai.  —  An  account    of  a  di- 

of  electricity  upplied  to  a  tetanus,  or  sease  occasioned  by   transplanting   a 

muscular  rigidity    of  four    month's  tooth.    Med.    Trous.     III.    p.     325. 


continuance.  Ib.  679.  —  Of  an  insect 
called  the  vegelable  Jly.  Ib.  1763. 
XII.  1 5.  —  Of  an  American  arma- 
dilla.  Ib.  1764,  99. —  On  the  effects 


i785. 

(Médical    commentaries.  —  Rob. 
Watt.) 


WEBER  (Charles-Martin),  auteur  d'une  bibliographie  de  la  mé- 
decine pratique,  n'a  guère  d'autres  titres  à  un  souvenir  de  la  posté- 
rité que  cet  ouvrage,  qui  est  assez  médiocre,  pour  le  choix  comme 
pour  l'arrangement  des  matériaux,  et  assez  mauvais  pour  les  juge- 
mens  qu'il  porte  sur  chaque  auteur  cité.Weber  a  toujours  des  éloges 
pour  les  productions  les  plus  insignifiantes.  Ce  médecin  était  né  en 
1734,  il  pratiqua  comme  médecin  pensionné  à  Apolda  et  Bosla , 
dans  les  environs  de  Weimar,  et  mourut  le  17  octobre  1800. 

Vermisçhte  Anmerkungcn   ans  der  zu  behandeln  sey.  Iéna ,  1777,    în-4. 

Arzneygelahrtheit  u.   Litteratur.léna,  Entwurf  einer  auserlesenen   medi- 

176S,  in  8.  cinisch-praktischen  Ribliothek  fur  an- 

Anweisung ,  wic  sich  gegenwœrtig  gehende  Aerzte.  Dessau    et   Leipzig  , 

zu  Apolda grassircndeBlatterkrankheit  1784,  in-8. 

WEBER  (Auguste-Théophile),  né  à  Halle  le  1e1  mai  1761,  y 
fut  reçu  docteur  en  médecine  en  1782.  Il  se  mit  aussitôt  à  faire 
des  cours  particuliers  et  devint  au  bout  de  quelques  années  profes- 
seur extraordinaire  près  de  l'université.  En  1789  il  fut  appelé  à 
Rostock  pour  y  occuper  la  chaire  publique  de  médecine;  il  était 
en  même  temps  assesseur  près  de  la  faculté  de  médecine,  et  mé- 
decin pensionné  de  la  ville  ;  il  mourut  le  i5  mai  1807. 


Dissertatio  super  loco  Horatii  Carm. 
L.ir,  Od.IV.  Halle,  1778,  in-4. 

Commentatio  de  initiis  ac  progres- 
sons doctrinal  irricabilitatis.  Halle , 
1782, in-4. 

Commentatio  de  initiis  ac  progres- 
sibus  doctrinœ  irritabilitatis,  cum  his- 
toriâ  sensibilitatis  atque  irritabilitatis 
partium  morbosœ.  Halle,  1783,  in-8. 

Briefe  an  Aerzte  und  JVeltwcise 
ueber  Angelegenheiten  und  Beduerf- 
niss  der  Zeitgenossen.  Halle,    1788  , 

JQ-8. 

Allgemeinnuetzliche  theoretische 
und prahtische  Wahrnehmungen  ueber 
die  Viehseuche.  Halle,  1788,  in-8. 

Vermischte  Abhandlungen  aus  der 
Arzncywissenchaft.  Leipzig,  1788, 
in-8. 

Auszuege  verschiedener  arzneyviss- 
enschafilicher  Abhandlungen  aus  den 
woechentlichen  Hallischen  Anzeigen. 
Halle,  X788,  in-8. 

Spécimen  novœ  editionis  Celsi. 
Halle,  178S,  in-4. 


WEB 

An  im  adversiones 
quorundam     décréta 


37  T 


n    recentiorwn 
de    modo    opii 
agendi.  Rostock,  1789,  in-4. 

Allgemeine  Uelhologie ,  oder  noso- 
logisch-therapeutische  Darsiellung der 
Geschwuere.  Berlin,  1792,  in-8. 

Zerstreule  Aufsaetze.  Rostock  , 
1791, in-8. 

Spécimen  semiologiœ ,  medicinalis 
ctiticœ  de  sopore  ,  interdum  periculi 
vacuo ,  quin  imb  salutaii.  Rostock, 
1794,  in-8. 

Sanitatis  humanœ  ex  facie  médi- 
cinal practicœ  commutatâ  schematis- 
mus.  Rostock,  1795,  in-8. 

Mali  hypochondriaci  veri  ac  lier- 
vosi  signa  et  diagnosis.  Rostock,  17  9, 5 
in-8. 

Mali  hypochondriaci  veri  ac  ner- 
vosi  notio  et  natura  .  Rostock,  179^, 
in-8. 

Spécimen  semiologiœ  medicinalis 
criticœ   de  sopore.    Rostock,    1795, 


WEBER  (Frédéric-  Auguste),  laborieux  traducteur,  a  fait  con- 
naître en  Allemagne  un  grand  nombre  d'ouvrages  publiés  en  di- 
verses langues,  et  donné  lui-même  au  public  plusieurs  ouvrages  de 
sa  façon,  dont  le  plus  important  est  son  dictionnaire  de  médecine 
pratique,  compilation  qui  n'est  pas  sans  mérite.  Il  était  né  à  Heil- 
bronn  le  il\  janvier  1753  ,  avait  été  reçu  docteur  en  médecine  à 
Gottingue  en  1774, puis  il  avait  séjourné  nombre  d'années  à  Berne, 
et  il  avait  fini  par  se  fixer  dans  sa  ville  natale.  11  y  mourut  le 
21  janvier  1806. 

Dissertatio  de  signis  ex  sputo.  Got- 
tingne,  1774,  in-4. 

Arzneyen  wider  physikalische  œko- 
nomische  und  diaetetische  Vorurtheile. 
Heilbronn,  1774,  in-4. 

Opuscula  setniologica.  fini ,  1778, 
in-8. 

Onomatologia-medico-practica,oder 
encyhlopaedisches  Handbuch  fueraus- 


uebenden  Aerzte ,  in  alphabetischer 
Ordnung.  Nuremberg,  1783-1786, 
in-8.  4  vol. 

Reisen  ei/.es  Ungenannten  durch 
Spanien  im  Jahre  i655,  Kempten  , 
1786,  iu-8. 

De  causis  et  signis  morboj utn.liel- 
delberg,  1786,  in-8. 

Beytrœge  zur    Geschichte  der  be- 


372 


WEB 


Naturgeschichte  aus  den  besten 
Schriftstellern.  Heilbronn  ,  1782- 
1  98D,  in- fol. 

Lokalbeschreibung  des  Heilbades 
zu  Baden  in  der  Schweitz.  Zurich, 
1790,  iu-8. 

Der  wohlerfahrne ,  sicher  und  leicht 
heilende  Vieharzt  fuer  Landwerlhe. 
Heilbronn,  tom.  I.  1795;  //,  1796, 
in-8. 

Kleine  Reisen.  Gotha,   1802,  in-8. 


r'ùhmlesto.'i  Gesiindbrrinnen  und  Bae- 
der  in  unserer  Sclaveitz.  Zurich,  1  788, 
in-8. 

Aesculap ,  eine  medicinisch-chintr' 
gische  Zeitschrift  von  einer  Getell- 
schaft  reichslaendischer  praklischer 
Aerzte.  Leipzig,   1790,  in-8. 

Abhandlung  vom  Gewitter  und 
Gewitterableitern.  Zurich,  1792, 
in-8. 

Von  den  Scropheln ,  einer  ende- 
mischen  Kranhheit  vieler  Provinzen 
Europens.  Salzbourg ,  1794?  in-8. 

WEDEKIND  (George-Chrétien -Théophile),  auteur  de  nom- 
breux ouvrages  de  médecine,  de  politique  et  de  franc-maçonnerie, 
naquit  à  Gottingue  le  8  janvier  1761.  Il  fut  d'abord  conseiller  et 
médecin  de  l'électeur  palatin,  professeur  de  médecine  à  l'université 
de  Mayence.  Quand  les  Français  entrèrent  dans  cette  ville,  en  1792, 
il  prit  du  service  dans  nos  armées  et  embrassa  avec  chaleur  les  prin- 
cipes de  notre  révolution  ;  il  était  en  1794  à  Strasbourg,  et  il  y  oc- 
cupa la  place  de  médecin  du  grand  hôpital  militaire.  Il  alla  re- 
prendre quelques  années  après  la  chaire  de  thérapeutique  et  de  cli- 
nique à  Mayence.  Plus  tard  il  devint  conseiller  intime  et  premier 
médecin  du  grand-duc  de  Hesse-Darmstadt.  Wedekind  mourut  en 
ibji.  Les  ouvrages  de  Wedekind  sont  plus  remarquables  par  leur- 
nombre  que  par  leur  mérite.  Les  plus  modernes  sont  moins  enta- 
chés de  l'esprit  d'hypothèses  que  ne  l'étaient  ses  premières  produc- 
tions. Nous  n'indiquerons  de  tous  ses  écrits  que  ceux  qui  sont  re- 
latifs à  la  médecine ,  en  laissant  même  de  côté  un  grand  nombre 
d'articles  qu'il  a  insérés  dans  divers  journaux. 


Ueber  das  Betragen  des  Arztes , 
den  Heilungsweg  durch  Gewinnung 
des  Zutrauers  und  durch  Ueberredung 
des  Kranken.   Mayence,  1789,  in-8. 

Ueber  medicinischen  Unterrichc. 
Mayence,  1789,  in-8. 

Fragmente  ueber  die  Erkenntniss 
veneriicher    Krankheiten.     Hanovre  , 

1790,  in-8. 

Allgemeine  Théorie  der  Entzuen- 
dungen  und  ihrer  Ausgaenge.  Leipzig, 

1791,  in-8. 


Aufsaetze  ueber  -verschiedene  wich- 
tige  Gegenstaende  der  Arzneytvissens- 
chafc.  Leipzig,  1791,  in-8. 

De  morborum  primarum  viarum 
•verâ  notitié.  et  curatione,  tiecnon  de 
morbis  ex  earumdem  affectionibus 
oriundis  alque  cwn  iis  complicatis , 
dissertatio.  Nuremberg,  1792,1^-4. 

Prolegomena  einer  kuenftigen  exo- 
terischen  Arzneykunde.  Mayence  , 
1793,  iu-8. 

Ueber  die  Kachexie  in  Allgemeinen 


WED  373 

und  ueber  die   Hospitalkachexie    ir.s-  Hofmed.   D.  Dannenberg.  Francfort- 

besondere,     nebst    einer  practischen  sur-le-Mein ,  i8ri,in-8. 

Einleitung  ueber  die  Natur  des  leben-  Ueber  den    Werth   der  Heilkunde . 

digen  Koerpers.  Leipzig  ,  179'),  in-8.  Darnistadt,  18 12,  in-8. 

Nachrichtcn  ueber  das  jranzoesis-  Einige  Blicke  in  die  Lehre  von  den 

che    Kriegs-Spitalwesen,      Leipzig  ,  Entzûndungen  und  von   den  Fiebern 

1797,  in-8.  iiberhaupt ,  (vie  in  die  von  Gehirnent- 

Ueber  sein    Hedungsverfahren    im  z'ùndungen  und   von  dem   anstecken- 

Kt  iegslazareth    zu     Mainz.     Berlin   ,  den  fœulen  Nervenfieber  insbesonder. 

1802,  in-8.  Darmstadt,  181 4,  in-8. 

Theorelisch-praktische  Abhandlung  Ueber    das     Schwalbachen    Staal- 

von  der  Kuhpocken  ,  nebst  einer  Ein-  brunnenmasser  in  Hinsicht  seines  me- 

leitung  in  die  Lehre   von    den  anslec-  die.    Gebrauch  ,  und   seiner   chemic. 

kenden    Krankheiten.    Bàle,    1802,  Bestandtheil.  Mayence,  i8i5,  in-8. 

in-8.  Prùfung des  homœopathischen  Sjs- 

Kurze  Nachricht  von   Erkenntniss  teins  der  D.  Hahnemann.  Darmstadt, 

und  Hcilung  der  Hundswuth.  Augs-  1825,  in-8. 

bonrg,  i8o3,in-8.  (Mensel. —  Ersch. —  Lindner.) 

Ueber  die  Ruhr.  Herausgegeben  von 

WEDEL  (George-  Wolfgang),  célèbre  professeur  de  l'université 
d'Iéna,  naquit  à  Golssen,  -ville  de  la  Lusace  inférieure,  le  12  no- 
vembre i645.  Après  avoir  fait  de  bonnes  études  premières,  il  alla, 
à  l'âge  de  16  ans  et  demi,  à  l'université  d'Iéna  faire  sa  philosophie 
et  ses  études  médicales,  principalement  sous  les  professeurs  Schenck 
et  Rolfinck.  Il  se  disposait  à  voyager  dans  les  pays  étrangers,  lors- 
qu'il apprit  la  mort  de  son  père;  cette  triste  nouvelle  l'obligea  à 
renoncer  à  ses  projets.  Il  resta  encore  cinq  ans  à  léna  pour  s'y 
perfectionner  dans  la  connaissance  et  la  pratique  de  la  médecine. 
Il  alla  ensuite  à  Landsberg,  où  il  ne  jugea  point  convenable  de  se 
fixer,  et,  au  bout  de  trois  mois ,  à  Zullikaw  ,  où  il  ne  resta  pas 
long-temps  non  plus  ;  il  revint  à  léna.  Quelque  temps  après  il  fut 
appelé  à  Gotha,  où  il  fut,  pendant  cinq  ans,  médecin  pensionné  de 
la  ville.  Enfin  la  chaire  de  médecine  d'Iéna  étant  venue  à  vaquer  en 
1672,  on  la  lui  donna.  C'est  dans  ce  poste  que  Wedel  acquit  la  ré- 
putation d'un  des  plus  grands  professeurs  de  l'Allemagne.  Il  obtint 
divers  postes  élevés,  fut  agrégé  à  plusieurs  académies,  et  mourut  le 
6  septembre  1721,  dans  sa  soixante-seizième  année.  On  lui  doit, 
outre  plusieurs  ouvrages  étendus,  un  nombre  immense  d'opuscules 
académiques. 

Dissertatio   de    consentit    partium  Dissertatio  de  insomniis. Jéua,  16G6, 

corporis    humani.    Cobourg ,     i6t>5  ,      in-4. 
in-4. 


374  WED 

Dissertatio  de  polluùone  nocturnâ, 
Iéna,   1667,  in-4. 

Dùsertatio  de  diureticis.  Iéna , 
1667,  in-4- 

Dissertatio  de  opio.  Iéna,  1667, 
in-4. 

]\on  entia  chymica ,  sive  c.atalo- 
gus  eoimn  operum,  operationumque 
chymicarum ,  quœ  chm  non  sint  in 
rerum  naturâ,  ncc  esse  poss'nt,  niagno 
tamen  curn  strepidi  a  imîgo  chimico- 
nan  passim  circumferuntur  et  orbi 
obtrudimtur.  Francfort,    1^70,  in-4. 

Spécimen  expérimente  chymicinovi 
de  sale yolatili platitarnm. Iéna,  1672, 
in-12.  îbid-,  1682,  in-12. 

Dissertatio  de  voinitu.  Iéna  ,  1678, 


Dissertatio  de  setaceis.  Iéna,  1673, 
in-4. 

Dissertatio  de  poronychiâ.  Iéna  , 
1673,  in-4, 

Dissertatio  de  mania,  Iéna  ,  1673  , 
in-4. 

Diss.  de  ocgroepileptico.ltn»,  1673. 
in-4. 

Casus     laborantis    coryza.    Iéna  , 

1673,  in-4. 

Diss'.  de  diarrheeâ.  Iéna  ,  1673  , 
in-4. 

Diss.  de  pleuritide.  Iéna  ,  1674  , 
in-4- 

Diss.  de  menstruis.  Iéna,  1674, 
in-4. 

Diss.  de  visu.  Iéna  ,  1674,  in-4. 

Diss.  de   dicetâ  liiteratorum.    Iéna  , 

1674,  in-4.  Ibid.,  1709,  in-4. 

Diss.  de  arthritide  vagâ  scorbnticâ. 
Iéna  ,  1674, in-4. 

Diss.  de  febre  petechiali.  Iéna,  1674, 
in-  4. 

Diss.  de tvgrâpleuriticâ.lèna,  1674, 
in-4. 

Diss,  de  scabic.  Iéna,  1 1>7  4  > 
n-4„ 


Diss.  de  cegro  paipitione  cordis 
laborante.  Iéna,  1674,  in-4« 

Diss.  de  colicâ.  Iéna,  1674, 
in-4. 

Opiologia.  Iéna,  1674,  in-4.  Ibid., 
1682,  in-4. 

Diss.  de  cegro  hydropico.  Iéna, 
1674,  in-4. 

Diss.    de    cegro    tertianario.  Iéna  , 

1674,  in-4. 
Exercitationes     pathologico-thera- 

peuticœ.  Iéna,  1675,  in-4.  Ibid  ,  1697, 
in-4. 

Diss.  de  parlu  difficili.  Iéna,  1675, 
in-4. 

Experimentum  novum  de  sale  vo- 
latili plantarum.  Iéna,  1675,  in-8. 

Diss.  de  juveni  ictero  Jlavo  labo- 
rante. I en  a  ,  1675,  in-4. 

Diss.  de  juveni  melancholiâ  labo- 
rante. Iéna,  1675,  in-4. 

Diss.  de  colicâ.  Iéna,  1673,  in-4. 

Diss.  de purgantibus  rite  adhiben- 
dis.  Iéna,  1676,  in-4. 

Diss.  de   cegrâ    dysenterica.  Iéna , 

1675,  in-4. 

Diss.  de  venœ  sections  adhibendâ. 
Iéna,  1670, in-4. 

Diss.  de  cegro  hypochondriaco.  Iéna, 
1675, in-4. 

Diss.  de  vomitoriis  rite  adhibendis. 
Iéna  ,  1676,  in-4. 

Diss.  de  œgrâ  suppressione  mensium 
laborante.  Iéna,  1(176,  in-4. 

Diss.  de  suff  mentis.  Iéna  ,  1676, 
in-4. 

Diss.  de  œgro  singultu  ex  febre  ma- 
ligna    laborante.   Iéna,    1676,  in-4- 

Diss.  de  morbo  hypochondriaco. 
Iéna,    1676, in-4- 

Diss.    de    epilepsiâ.    Iéna,    1676, 

in-4- 

Diss.  de  epilepsiâ  hysierkâ.   Iéna , 

1676,  in-4. 


Diss.  de  œgro  pollutione  nocturnu 
laborantc.  Iéna,  1676,  in-4- 

Pharmacia  in artîs formant redacta . 
Iéna  ,  1677,  in-4.  Ibid.,  1686,  in- 4. 
Ibid.,  1693,  in-4. 

Diss.  de  cauteriis.  Iéna,  1677  , 
in-4. 

Theoremata  medica ,  seu  intro- 
ductio  ad  medicinam.  Iéna,  1677  , 
in-4-  Ibid.,  1692,  in-12. 

Diss.  de  paralysi.  Iéna  ,  1677  , 
in-4. 

Diss.  de  noce  ej'utque  affeclibus. 
Iéna  ,  1677,  in_4' 

Diss.  de  elœosaccharis prœcipitaûs. 
Iéna  ,  1677,  in-4- 


WED  375 

Physiologia  medica.  Iéna,  1679, 
in-4.  Ibid.,  1682,  in-4.  Ibid.,  1704  , 
in-4. 

Diss.  de  cegro  kœmorrhagiâ  na- 
rhitn  laborante .  Iéna  ,  1779,1^-4. 

Diss.  de  œgro  nephritide  laborante. 
Iéna,   1782,  in-4. 

Diss.  de  pemionibus.  Iéna,  1780, 
in-4. 

Diss.  de  apoplexiâ.  Iéna,  1780, 
in-4. 

Diss.  de  œgro  vomitu  crucnto  la- 
borante.  Iéna,  1680.  in-4. 

Progressas  academiœ  naturœ  cu- 
riosornm.  Iéna,  1680,  in-8. 

Diss.    de  pervigilio.    Iéna,    1680, 


De  pharmaciâ  dissertationes   VIII.      in-4. 


Iéna ,  1677,  in-4  • 


De    medicamentorum  facultatibtt s      in-4. 


cognoscendis  et  applicandis  libri  11. 
Iéna,  1678,  in-4.  Ibid.,  1^96,  in-4. 
Trad.  en  anglais,  Londres,  i685  , 
in-4. 

Diss.  de  dentidone  infantum.  Iéna, 
1678,  in-4. 

Diss.  de  archeo.  Iéna  ,  1678  , 
in-4. 

Diss.  de  œgro  incubo  laborante. 
Iéna ,  1678,  in-4. 

Diss.  de  jalapâ.  Iéna,  1678  f  in-4. 
Ibid  ,  1715,  in-4. 

Diss.  de  variolis  et  morbillis.  Iéna, 
1678,  in-4, 

Diss.  de  urinis  earumque  significa- 
tionibus.  Iéna,  1678,  in-4. 

Tabulœ  synopticœ  de  medicamen» 
toriun  compositione  extemporaneâ. 
Iéna ,   1678,  in-8. 


Diss.    de   syncope.    Iéna  ,    1680  . 


Diss.   de  dolore   ischiadico.    Iéna  , 
1680,  m-4. 

Diss.  de  catarrho  suffocativo.  Iéna, 
1680,  in-4. 

Diss.    de  bubone  pestilenti.    Iéna, 
1G81,  in-4. 

Diss.  de  virgine  volvulo  ex  herni 
laborante.   Iéna,  i68i,in-4. 

Diss.    de    œgro    peste    laborante. 
Iéna,  168 1,  in-4  • 

Diss.  de  œgro  dolore  ischiadico  la- 
borante. Iéna,  i68i,in-/f. 

Diss.  de  gibbere.  Iéna  ,  168  1,  in-4- 

Diss.  de  œgro  passione    iliacâ   ex 
herniâ  laborante.  Iéna,  i6Si,in-4. 

Diss.  de  chlorosi,  s.jœdis  iniginum, 
coloribus.  Iéna,  1681,  in-4. 

Diss.  de  peste.  Iéna,  1781,  in-4. 

Diss.    de  venenis   et    bezoardicis. 


De    medicamentorum   compositione      Iéna,  1682,  in-4. 


extemporaneâ  ad  iisiim  hodiernum  rtc- 
comodatâ.  Iéna,  1C78,  in-4.  Ibid., 
i683,  in-4. 

Diss.  de  œgro  hœmorrhoidibns  do- 
lentibus  et  immodicis  laborante.  Iéna  , 
1679,  in-4. 


Diss.  de  œgro  vertigine  laborante. 
Iéna  ,  1682,  in-4. 

Diss.  de  œgro  paralysi  laborante' 
Iéna,   1682,  in-4. 

Diss.  œgro  erysiptlate  laborante 
Iéna,  1682,  in-4^ 


376  WED 

De  morbis  à  fascino.  Iéna,  1682  ,  Diss.  de  melancholiâ.  Iéna,  i685 , 

ia-4.  in-4- 

Diss.  de  ckoreâ  Sancti  ffiti.  Iéna,  Diss.   de    hydrope.    Iéna  ,    168 5  , 

1682,  in-4.  in-4. 

Dm*,  de  lue  tenereâ.  Iéna,  1682  ,  Diss.  de  ictero.  Iéna,  i685,  in-4. 

jn_^  De  peste  spicilegium.  Iéna,    i685, 

Diss.  de  fluoré  albo.  Iéna,  1682  ,  in-4» 
jn  /  Diss.  de  Saule  energumeno.  Iéna, 

Diss.  de  nutritione  et  atrophia.  Iéna,  1 68  5,  in-4 . 
1682   in-4.  Diss.  de    cephalalgiâ   in    génère. 

Diss.    de  spiritu    animait.   Iéna,  Iena,  1686,  in-4. 
1682   in-4.  Diss.     de   somno     prœternaturali. 

Diss.  de  œgro  mictu  cruento  labo-  Iéna>  l686>  in"*- 

rante.  Iéna,  1682,  in-4.  .    DU$'  de  daV°  Pedh'    Iéna'  l686' 

Diss.  de  convulsione  ad praxin  cli- 

.     m     ,,  .„,  Dus.   de   consensu   vartium.  Iena , 

nicam    accommodata .   Iena,    108 5  ,  r 

-     .  1686, in-4. 

.  ,  Diss.   de  empyemate.  Iena  ,  1686, 

Diss.  de  antiphraxi  viscerum.  Iena, 

in"4« 
.'  Progr.  de  potu    calido  et  frigido, 

Diss.  de  œgro  catarrho   suffocativo  T.  cor    • 

°  JJ  Iena,  1686,  m-4. 

laborante.  Iéna,  1 683,  in-4-  r         ■      ■  ,■         1.1  1     ■ 

.  '  .       ,  Exercttationum     medico-phuologi- 

Diss.de  alandula  Hipoocratis.  Iéna,  ,        ,      v    T .  c(,f 

0  **  '  carton  décades  A.  Iena,    1080-1701, 

i683, in-4.  •     , 

m-4. 
/>/«.  ^  vitâ  humorum  morbificâ .  Progr  de  latere  chrisU aperto>  Iena> 

Iéna,  1684,  in-4.  1686, in-4. 

Programma  de  vulnere  in  quintâ  Tabulée     pathologico-therapeuticœ 

costâ.  Iéna,  1684,  in-4.  omnium    morborum.    Iéna,     1686, 

Amœnitates  materiœ  medicœ.îêna,  in-4. 
1684,  in-4.  Ibid.,  1700,  in-4.  Ibid. ,         Pharmacia acroamatica.lèna,i6a6, 

1704,  in-4.  in-4. 

Diss.  de  convulsione.  Iéna  ,  1684  ,  Diss.  de  fundamentis  empiricorum- 

in-4-  Iéna.  1686,  in-4. 

Diss.de  ophthalmiâ.  Iéna,  1684,  Diss.desudoreChristicruento.lèaa, 

•n-4*  1686,  in-4. 

Diss.    de  bile,  fermento  intestino-  Diss.   de  usu  eucumerum  innoxio. 

mm.  Iéna,  1684,  in-4.  Iéna,  1686,  in-4. 

Diss.    de    œgro  hernia   laborante.  Progr.   de  amello    Virgilii,    Iéna, 

Iéna,  1684,  in-4.  1686,  in-4. 

Diss.  de  œgro    nmlnere  capitis  la-  Diss.de  transplantationc  moi borum. 

barante.  Iéna  ,  1684,  in-4.  Iéna,  1686,  in-4. 

Diss.  de  casu  ab  alto.  Iéna ,  1684  ,  Diss.  de  œgrâ  dysenteriâ  laborante. 

in-4-  Iéna,  1686,  in-4. 

Diss.   de  uteri  procidentiâ.    Iéna,         Diss.  de  peripneumonid.  Iéna,  1687, 

1684,  in-4.  in-4. 


Diss.  de  unguento  anodyno.  Iéna  , 

1687,  in-4. 

Diss.  de  natnrœ  ministro  medico. 
Iéna  ,  1687,  in-4. 

Diss.  de  nœvis  malernis.  Iéna,  1688, 
in-4. 

Physiologia  reformata.  Iéna,  1688, 
in-4. 

Dis  s.    de  coîicâ  scorbuticâ.   Iéna , 

1688,  in-4- 

Diss.  de  phtkisi.  Iéna,    1688,  in-4. 
Diss.  de  quadragesimâ  medicâ.  Iéna, 

1688,  in-4- 

Diss.   de  tussi.    IéDa,  1688,  in-4. 

Diss.  de  venere  medicâ  et  mortijicâ. 
Iéna,  1688,  in-4. 

Diss.  de  morbo  crasso  Hippocratis . 
Iéna,  1688,  in-4. 

Diss.  de  ccgro  quartana  laboranle . 
Iéna  ,  1688,  in-4- 

Diss.   de  cardialgiâ.    Iéna,  1688, 

in-4- 

Progr.  de  anil,  indigo  et  glasto. 
Iéna,   1689,  in-4. 

Diss.  de punctura  nervorum.   Iéoa, 

1689,  in-4- 

Diss.  de  bile  ejusque  morbis,  Iéna  , 
1689,  in-4. 

Diss.  de  œgro  catarrho  suffocativo 
laborante.  Iéna,  1689,  in-4. 

Diss.  de  démon stratione  Hippocra- 
ticà.  Iéna  ,   1689, in-4- 

Progr.  de  herbis  germanis  Ovidis. 
Iéna ,  1689,  in-4. 

Diss.  de  ileo.  Iéna,  1689,  in-4- 

Diss.  de  morbis  proccordialibus. 
Iéna ,  1689,  in-4. 

Physiologia  puisas.  Iéna,  1689, 
in-4. 

Diss.  de  similitudine  morborum. 
Iéna,  1689,  in-4. 

Diss.  de  antimonio  diap/wretico. 
Iéna  ,  1690,  in-4- 

Dtss.  de  oblivione.  Iéna,  1690, 
in-4. 


WED  377 

Diss.   de  notis  gravidilatis.    Iéna  , 


ifigo,  in-4. 

Diss.  de  catalepsi  rarissimo  affec- 
tuum.  Iéna  ,  1H90,  in-4. 

Progr.  de  morbo  et  herbâ  solsti- 
eiali.  Iéna,  1690,  in-4- 

Progr.  de  proverbio  Jovem  lapide 
jnrare.  Iéna  ,  1690,  in-4. 

Diss.  de  insomniis.  Iéna,  1690, 
in-4. 

Diss.  de  purpura puerperarum.  Iéna, 
1690,  in-4. 

Progr.  de  sinapi  Scripturce.  Iéna  , 
1690,  in-4. 

Diss.  de  hominis  animalitale.  Iéna  , 

1690,  in-4. 

Progr.  de  sale  insulso.  Iéna,  1691  , 
in-4. 

Progr.  de  nectare  et  atnbrosiâ .  Ién a , 
i6gi,in-4. 

Diss.    de  cucurbitulâ  siccâ.    Iéna  , 

1691,  in-4. 

Diss.  de  balsamatione  corporis 
Ckristi.  Iéna,  iôgr,  in-4. 

Diss.  de  amarorum  naturâ  et  usa. 
Iéna ,  1692,  in-4. 

Diss.  de  suspendio  virginum.  Iéna  , 

1692,  in-4. 

Progr.  de  radiée  amarâ  Homeri. 
Iéna,  1692,  in-4- 

Diss.  de  vini  dulcis  pienis.  Iéna , 
1692,  iu-4. 

Progr.  de  herbâ  et  usa  solsticiali. 
Iéna,  1692,  in-4. 

Diss.  de  naturâ  et  usu  acidorum. 
Iéna,  1692, in-4. 

Progr.  de  nepenthe  Homeri.  Iéna , 
1692,  in-4. 

Pathvlogia  medico 'dogmatica.  Iéna, 
1692,  in-4. 

Diss.  de  mania.  Iéna  ,  i6g2  , 
in-4. 

Diss.  de  nyctalopiâ.  Iéna  ,  1698  , 
in-4. 


378  WED 

Diss.    de    spectris.    Iéna  ,    1693  ,  D'iss.  de  pruritu.     Iéna  ,     1696  , 

in-4.  in-4. 

Diss.    de  fœculâ,  coa.  Iéna  ,  i6g3  ,  Diss.  de  oleis  distillatis.  Iéna,  1696, 

in-4.  in-4. 

Diss.  de  ligno  aloes.   Iéna  ,    1694  ,  Diss.de Jœtore prœternaturali. Iéua, 

in-4.  ^96,  in-4« 

Progr.     de  hjs.wpo.  Iéna  ,    1694,  Progr.  Il  de  coronâ  Christi  spineâ. 

in-4-  Iéna,  1696,  in-4. 

/)('.?.?.    </e  dideium   naturâ  usu  et  a-  Diss.    de   acrium   naturâ  ,    usu    et 

busu.  Iéna,  1694,  in-4.  abusit.  Iéna  ,  1696,  in-4. 

/?«.?.    de   acidulis.     Iéna,     169  5  ,  Diss.    de  œgro  memoriœ  debilitatc 

in-^.  laborante.  Iéna,  1696,  in-4. 

Z?kj.     de    thermis.    Iéna,    1695,  Diss»    de  febre   ephemerâ.     Iéna, 

in-4.  1696, io-4. 

Diss.   de  paralysi  univeisali.  Iéna,  Diss.     de  rno'bo.    Nabalis.    Iéna  , 

1695,  in-4.  1696,  in-4. 

Diss.    de   moi  bis   tartareis.    Iéna,  Diss.    de    verrucis .    Iéna,    1696, 

169 5,  in-4.  in-4. 

Diss.  de  aromaticorum  naturâ,  usa  Diss.    de    procidentiâ    ani.     Iéna, 

et  abustt.  Iéna,   1695,  in-4-  1696,  in-4. 

Diss.    de   arthritide.  Iéna,     169 5  ,  Diss.     de     circulatione    sanguinis. 

in-4.  Iéna  »  ïûqS,  in-4. 

Diss.  de  febre  malignâ.  Iéna,  i6g5.  Diss.  de  injlammatione  renum.Ièna, 

in-4.  I^97,  in-4. 

Diss.   de  frigore  morbifero.   Iéna  ,  Dis<.  de  oleosoruin    naturâ,  usu  et 

1695,  in-4-  abusu.  Iéna,  i*5y7,  in-4. 

Diss.  de  hjdrophobiâ.  Iéna  ,  i6g5  ,  Diss.  de  su  dore  Anglico.  Iéna,  1697, 

in-4.  in-4. 

Diss.     de    valvttlis     conniventibus.  Diss.  de  spiritu  inni.   Iéna,    1697, 

Iéna,  1695,  in-4.  in-4. 

Diss.    de    ccgdope.    Iéna  ,     1695  ,  Diss.  de    terreorum  naturâ,  usu  et 

in-4.  abusa.  Iéna,  1697,  in-4- 

Diss.    de  fundamentis    letkalitatis  Diss.    de  camphorâ.    Iéna,  1697, 

vulneriim.  Iéna,    1695,    in«4  •    IUcl.,  in-4- 

i">oq,  in-4.  Diss.    de    terrore.     Iéna,     1697, 

Progr.    de  corchoro     Thcophrasti.  in-4- 

Iéna,  i6g5,  in-4.  Diss.  de  mercurio  philosophorum. 

Aphorismi  Hippocratis  in  porismata  Iéna,  1697,10-4. 

resoluti  Iéna,  i6g5,  in-4.  Dus-  ^e  a'lsterorum  naturâ,  usa  et 

Progr.  de  medicamine  jaciei.  Iéna,  abusu.  Iéna,  1698,  in-4- 

i6()5,  in-4.  Diss.  de  corrosivorum  naturâ,  usu 

Diss.    de   sale    ammoniaco.    Iéna,  et  abusu.  Iéna  ,  1698,  in-4» 

1695,  in-4.  Diss-  de  rnetu.  Iéna,  1698,  in  4 

Progr.  de  ininio  lunari.  Iéna,  iGg5,  Diss.  de  tincturâ  bezcardicâ  essen- 

jn-4.  tijicatâ.  Iéna  ,  1698,  in-4. 


WED  379 

Diss.  de  vino  medico.  Iéna,  l6y8  ,  Diss.  de  salsonim  natura,  usu  et 

in-4.  abusu.  Iéna,  1702,111.4. 

Diss.    de    ambra.     Iéna,     1698   ,  Progr.  de  Ja<pide  Scripturœ,  Iéna, 

in-i.  1702,  in-4. 

Diss,  de  rue  tu,  Iéna,  1698,  în«4-  Diss.    de  morbo    phœniceo    Hippo- 

Exercitationes     pathologico-prac-  cratis.  Iéna,  1702,  in-4. 

ticœ-therapeuticœ.      Iéna   ,      i<>99  ,  Diss  de purgationc  mechanicâ.lèun, 

in-4.  1 7°2»  '"-4. 

Diss.   de   œgro  ischuriâ  laborante.  Diss.    de    musco    terrestri  clavato  , 

Iéna,  1699,  in-4.  se"  lycopodio.  Iéna,  1302,  in-4. 

Diss.de  lactis  defectu,  Iéna,  1699,  Diss.  de    aquarum   naturel,   usu  et 

in-4.  abusu.  Iéna,  1702,  in-4. 

Progr.  de  ramo  aureo  Virgilii.  Iéna,  Diss.de  usu  ligaturarum  in  hydrope. 

1699,  in-4.  Iéna,  1703,  in-4- 

Lcmmata   medica.     Iéna  ,     1699  ,  Theoria    soporum    medica.    Iéna  , 

in-4.  ï?0^,  j'^-4. 

Progr.  de  unicornu  et  ebure  fossili.  Diss.    de    theriacâ    cœlesli.     Iéna  , 

Iéna,  1699,  in-4.  1703,  in-4. 

Diss.   de    bubone  pestilenti.    Iéna,  Diss.    de     cura  palliativâ.    Iéna, 

1699,  in-4-  1703,  in-4. 

Diss.  de  anevrysmate.  Iéna,  1699,  Diss.  de  maro.  Iéna  ,  1703,  in-4. 

in-4.  Dtss.     de    herpete.     Iéna,    1703, 

Diss.  de  varice.  îêna,  1699,  in-4.  in-4. 

Diss.    de    theriacâ.     Iéna,     1700,  Diss.  de  hercule  medico.  Iéna,  1 708, 

in-4,  'n"4- 

Progr.    de  cirsio  Dioscoridis.  Iéna ,  Diss.    de    dysnriâ.     Iéna,     1704, 

1700,  in-4.  in-4. 

E.xercitatio  de  mercurio  dulci.  Iéna,  Centuriœ   secundœ  exercitationurn 

1 700,  in-4.  mcdico-philologicarwn     décades     V . 
Diss.  de  terebinthinâ.  Iéna ,  1700,  Iéna,  1704,  1720,  in-4, 

in-4.  Diss.  de  a  go  nia  Christi.  Iéna,  1704, 

Progr.  de    rcsinâ  ccgrptiâ    Planti.  in-4. 

Iéna,  1700,  in-4.  Diss.  de   vomitoriis.   Iéna,  1704, 

Diss.  de  calculo  mechanico.   Iéna  ,  in-4« 

1701,  in-4.  Diss.    de  lithotnmiâ.   Iéna,    1704, 
Progr.   de    bulbo    veterum.     Iéna  ,  in-4. 

1701,  iu-4.  Diss.  de  cartero  mammarum.  Iéna, 

Sjllabus  maleriœ  medicœ   selectio-  Diss.    de  phimosi   et  paraphimosi. 

ris.  Iéna,  1 70 r,  in-4.  Ibid.,  17 35, in  4.  Iéna,  1705,  in-4- 

Diss.  de  spasmo  cynico.  Iéna,  I  70 1 ,  Diss.  de  affectibus  anirni  in  génère. 

in-4.  Iéna,  1705.  in-4- 

Progr.  de  pane   dyrrhachino  Julii  Diss.     de    cubebis.    Iéna  ,     1705, 

Cœsaris.  Iéna,  1701,  in-4.  in-4- 

Summaria  medica.    Iéna,     1701,  Diss.    de  amaurosi.    Iéna,   1705, 

in-4.  in-4 


38o  WED 

Diss.   de  ipecacuankâ  Americanâ  Progr.  de  theseo  Tfteophrasti:  Iéna, 

et  germanisa,  Iéna,  1705,  in-4.  r7°8»  in-4. 

Diss.  de  Lazaro  anle portam,  Iéna,  Diss.  de  incubo.  Iéna,  1708,  in-4. 

i7o5,  in-4.  Diss.  de  mania.  Iéna,  1708  ,  iu-4. 

Progr.  de  purpura  et  bysso.  Iéna,  Diss.de  prœservatione  -variolarum 

1706,  in-4.  retrocedentium.  Iéna,  1708,  in-4. 

Compendium  praxeos  clinicœ  exem-  Diss.   de   catarrhe    Iéna,    1709, 

plaris.  Iéna,  1706,  in-4.  in-4. 

Diss.   de   tumoribus  teslium.  Iéna ,  Diss.  de  atretis.  Iéna  ,  1709,  in-4. 

1706,  in-4-  Diss.  de pelrolio.  Iéna  ,  1709,  in-4. 
Diss.    de  cataractâ.    Iéna,  1706,  Diss.  de  sputo  cruento.  Iéna,  1709, 

in-4.  in-4. 

Introductio   in    alchymiam.    Iena,  Diss.   de    tenesmo.    Iéna,     17 10, 

1707, in-4.  in-4. 

Diss.  de  vitâ  longâ.   Iéna,  1707  ,  Diss.    de  adstrictione  alvi,    Iéna  , 

in-4-  17 10,  in-4. 

Diss.    de  apoplexiâ ,   ex     epitome  Diss.  de  hœmorrhagiâ  narium.  Iéna, 

praxeos  clinicœ.  Iéna,  1707,  in-4.  17Io»  in-4. 

Diss.  de  dolorc  capitis.  Iéna,  1707,  Diss.   de  scorzonerâ.  Iéna  ,    17 10, 

iu-4.  in-4. 

Diss.  de  cinnamomo.   Iéna,  1707,  Diss.  de  phrenitide.   Iéna,    1710, 

in-4.  in-4. 

Diss.  de  melancholiâ.  Iéna  ,   1707,  Diss.    de    serpentariâ    virginianâ- 

in-4.  Iéna,  1710,  in-4- 

Diss*    de    sabinâ.     Iéna  ,      1707  ,  Progr.  de  Pau lo  à  viperâ  demorso. 

in-4-  Iéna,  17 10,  in-4. 

Diss.   de    paralysi.    Iéna,    17 10,  Progr.  delilio  convallium  Salomo- 

in-4.  tris.  Iéna,  17  10,  in-4. 

Diss.   de  sabinâ  Scriptural.   Iéna  ,  Progr.    de  cenanthe     Theophrasti. 

1707,  in-4.  Iéna,  1710,  in-4- 

Progr.  de  îignis  thuynis  apocalyp-  Epitome  praxeos  clinicœ  sectio  pri- 

seos  in  génère.  Iéna  ,  1707,^-4.  ma ,  de  morbis  capitis.    Iéna,  17 10, 

Diss.  de  verttgine.   Iéna  ,    1707   ,  in  4. 

in-4.  Diss.  de  prœservatione  •variolarum. 

Diss.  de  sahiâ.  Iena,  1707,  in-4.  Iéna,  1711,  in-4. 

Ibid.,  i7i5,  in-4.  Diss.  de  sale -volatili  oleoso.  Iéna  , 

Diss.  de  contrafissurâ.  Iéna,  1708  ,  171 1,  in-4. 

in-4,  Diss.  de  œgro  colicâ  saturninâ   la- 

Diss.  de   affeclibus  soporosis  et  ca-  boraute.  Iéna  ,    171 1,  in-4- 

talepsi.  Iéna ,  1708,  in-4.  Diss.  de   iinpotentiâ   virili.   Iéna, 

Diss.  de    epilepsiâ.    Iéna  ,    1708,  171  r,  in-4- 

in-4.  Diss.  de  plantagine.  Iéna,    1712, 

Progr.  de   ihabarbari  origine ,  ge-  in-4- 

nere,    differentiis    et   -virilité,  Iéna,  Diss.  de  excutiâ  ventricule.  Iéna, 

1708,  in-4.  i7i2,in-4. 


WED  38 1 

Diss.  de  contrayerviî.  léna,  17 12,  Progr.    Il  de  holoconytide  Hippo- 

in-4.  cratis.  1715, in-4. 

Synopsis   qualitatum  et   effectuum  Diss.de/iyoscyuino.     léna,  1715, 

medicamentimun .       léna  ,       17 12    ,  în-4. 

in-4-  Compendium   chymiœ  theoreticœ  et 

Diss.  de  opluhahniâ.  Tcua  ,    171'î,  practicœ.  léna ,   17x4,10-4. 

in-4.  Diss.    de    syncope    et  lipothymiâ, 

Diss.  de  centauriâ  minori.    léna,  léna,  1 71 5,  in-4. 

1713,  in-4.  Diss.  de  cosmeticis  in  sacris.  léna  , 

Progr.  de  zytho  Scripturœ .   léna,  1716»  in-4. 

1713,  in-4.  Diss.  de  guttâ  serenâ,  léna,  17  16, 
Progr.   de   mythologiâ    moîy  Ho-  in-4. 

meri.  léna,  1713,  in-4.  Diss,  de    hyperico.    léna,    1716, 

Diss.  de  syncrisi  et  diacrisi  hunio-  in-4. 

rnm.  léna  ,  17  ï3,  in-4.  Diss.  de anginâ.  léna,  ï 7 16,  in-4. 

Disssertatio  de  fstnlis.Iéni\,i']  iky  Diss.  de salium  origine.  léna,  1716, 

in-4 •  in-4. 

Diss.  de  statu  neutro.  léna  ,   1714»  Diss,  de  viola   martiâ  purpured . 

in-4.  léna,  1716, in-4. 

Diss.  de  pleuritide.  léna  ,   1714  ,  Diss.  de  palpitatione  cordis,  léna  , 

in-4.  1  716,  in-4- 

Diss.  de  pestilentiâ  ex  sacris.  léna,  Diss.  de  cantharidibus,  léna,  17  17, 

1714,  in-4.  in-4. 

Diss.  de   visus  imbecillitate  et  de'  Diss.  de  oegrâ  strangulatione  nteri 

fectibus.  léna,  1714,  in-4.  syncopsicâ   laborante.     léna,    1717, 

Diss.  de  sterilitate.   léna,    1714  ,  in-4. 

in»4«  Diss.    de  asthmate.    léna,  1717  , 

Diss.  de  ccgrâ  molâ  laborante.  léna,  in-4. 

1 7  1 4,  in-4.  Diss.  de  glycyrrhizâ .    léna  ,  1  7  1 7  , 

Diss.  de  asthmate  spasmodico  hy-  in-4. 

pochondriaco  periodico.  léna,    1714,  Diss.  de  peripneumonid  ,    empye- 

in-4.  mate  et   abscessibus    internis.     léna  , 

Z)wi.  de  hcemoptysi.  léna  ,    1714,  I7I7>  in-4- 

in-4.  Diss.  de  catarrho  suffocativo.  léna, 

£>«*.  de  hyper catharsi.  léna,  1 7 14,  1  7 1 7»  in-4. 

in-4.  Liber  de   morbo    infant um.   léna  , 

Z)im.    de    phthisi.    léna  ,    17 14  ,  1 717,  in-4. 

in-4.  JDf'jj.  de  morbo  Jorami.  léna,  1 7 1 7, 

Z)«5.    de    cuscutâ.    léna,      17 15,  in*4. 

in-4.  Diss.    de  morbo  spasmodico  epide- 

Diss.  de polypo  narium.  léna,  171  5,  mico   maligno    in  Saxoniâ  ,    Lusatia 

in. 4.  grassante.  léna,  17  17,  in-4. 

Diss.  de  frustraneâ  et  inconveniente  Diss.  de  colchico  veneno  et  alexi- 

medicamentoj  um    adkibitione.    léna,  pharmaco.  léna,  17 18,  in-4. 

1 7 1 4,  in-4.  Diss,  de  allio.  léna  ,  1 7 1 8,  in-4  • 


38a  WED 

Diss.  de  hœmorrhugitî  narium. 
Iéna ,  1718, in-4. 

Diss.  de  ileo.  Iéna,  17  18,  in-4. 

Diss.  de  morbis  aiutis  febre  stipa- 
tis ,  seu  febribus  acutis  continuis.  Iéna, 
1719,  in-4- 

Diss.  de  paralysi.  Iéna,  1719, 
in-4. 

Diss.  de  officio  ccgrotantium.  Iéna, 
17  19,  in-4. 

Diss.  de  feminâ  duodecim.  annorum 
ptojluvio  sanguinis  laborante.  Iéna, 
17  19,  in-4. 

Diss.  de  arsenico.  Iéna,  1719, 
in-4. 

Diss.  de  cardialgiâ.  Iéna,  17 19, 
in-4. 

Diss.  de  hippomane.  Iéna,  1720, 
in-4. 


Diss.  de  hjdropico  diureticis  curato. 
Iéna ,  1720,  in-4. 

Diss.  de  mutationibus  aeris.  Iéna  , 

1720,  in-4. 
Diss.  de  morbis  ani  Philistœouim, 

Iéna ,  1720,  in-4. 

Diss.  de  regimine  puerpcrarum. 
Iéna  ,  1 720,  in-4. 

Diss.  de  sambuco.  Iéna.  1720, 
in-4. 

Epitome  praxeos  medicœ.  Iéna  , 
1720, in-4. 

Diss.    de  stranguriâ  senili,    Iéna  , 

1721.  in-4. 
Diss.  de  verberibus  medicis.  Iéna  , 

1721,  in-4. 

Diss,  de  polypodio.  Iéna,  1721, 
in-4. 

(Niceron.  —  Haller.  —  Hefier.) 


WEDEL  (Jean-Adolphe)  ,  fils  du  précédent ,  naquit  à  Téna  le 
17  août  1675.  Il  commença  ses  études  médicales  sous  son  père,  alla 
les  continuer  à  Leipzig,  et  revint  prendre  à  Iéna  le  grade  de  doc- 
teur. Son  frère  aîné,  Ernest-Henri,  étant  mort  en  1709  ,  et  ayant 
laissé  une  chaire  vacante  à  l'université,  Jean-Adolphe  Wedel  le 
remplaça.  Celui-ci  fut  en  outre  médecin  pensionné  de  la  province. 
Il  n'a  laissé  que  des  opuscules  académiques. 

Diss.  de  punctis  medicis.  Iéna , 
1701,  in-4. 

Diss.  de  suribus.   Iéna,  17 10,  in-4. 

Diss.  de  peste.  Iéna,    1712,  in-4. 

Diss.  de  purpura  rubrâ .  Iéna,  1 7  1 2, 
in-4) 

Diss.  de  conjectura  medicoium  ar- 
tijiciosâ.  Iéna,  17  12,  in-4- 

Diss.  de  sanguine  menstruo.  Iéna  , 
17 i3, in-4. 

Methodus  medendi  generalis.  Iéna, 
1714,  in-4. 

Diss.  de  circulatione  sanguinis.  Iéna, 
I7r4,  in-4. 

Diss.  de  valfulâ  venœ  subclaviœ 
ductui  tlioracico  imposilâ.  Iéna,  1714» 
in-4. 


Dist.  de  sensu  brutorum.  Iéna , 
1714,  in-4. 

Diss.  de  œconomiâ  anirnali.  Iéna  , 
17 14, in-4. 

Diss.  de  hydrope.  Iéna  ,  1714  , 
in-4. 

Diss.  de  visione ,  quœ  oculo  fit  ge- 
mino.  Iéna,   1714,  in-4. 

Diss.  de  motus  in  corpore  hutnano 
naturâ ,  uni  et  abusu.  Iéna,  171 5, 
in-4. 

Diss.  depohpo  narium.  Iéna ,  1 7 1 5, 
in-4. 

Di.'S.  de  sulphure  metaliorum  igno- 
biliortnn  ignetn  eoncipiente.  Iéna  , 
17  i5,  in-4. 

Diss.de  cachexiâ.  Iéna,  1 7 1 5,  in-4- 


WEB 

Diss.  de  sale  cathariico  amaro  au- 
gîico.  Iéna  ,  1 7  1 5,  in-4. 

Diss .  de  spinâ  -ventosâ.  Iéna,  z  7 1 5, 


38°, 

Z>j.k.    (A?   verbcnd.    Iéna,    1721  , 
in-4- 

Z)«Vî.  </t?    hœmoptysi.    Iéna,    172  3, 


£/«.  */e  nutritione.    Iéna,   171(1, 

in-4. 

Diss.  de  scordio.  Iéna,  1716,  in-4. 
Z>«5.    <fe    diabète,     Iéna  ,     1 7  1 7  , 

in-4- 

/)*'«.  dejebre  hecricâ.  Iéna  ,  1 7 1 8  , 
in-4. 

Diss.  de  hœmorrhagiis .  Iéna,  1  7 1 8, 
in-4. 

Z)/Vi.  de  calamo  aromatico.  Iéna , 
1718, in-4. 

Diss.  de  calculi  renum  et  vesicœ 
pathologiâ  Hippocratkâ  confirmatâ. 
Iéna,  1718, in-4. 

Diss .  de  resolutione  ciborum  in  ven- 
triculo.  Iéna,   1719,  in-4. 

Diss.  de  cachexiâ  scorbuticâ.  Iéna, 
17 19,  in-4. 

Diss.  de  helenio.  Iéna,    17  19,  in-4. 

Diss.  de  gangrœnâ  et  sphacelo. 
Iéna  ,  1  7  19,  in- 4. 

Diss.  de  aeris  frigidi  in  conclave 
irruentis  accumulatione  impediendâ. 
Iéna ,   1720, in-4. 

Diss.  de  temperamento  inventis. 
Iéna,  1720, in-4. 

Diss.  de  liquore  non  corrosivo  lapi- 
des absumente.  Iéna,  1720,  in-4. 

Diss.  de  vi  naturte  hnmanœ  medica. 
Iéna,  1720,  in-4. 

Diss.  de  audtiûs  vitiis.  Iéna,  1720, 
in-4. 

Diss.  de  vincetoxico.  Iéna  ,  1720  , 
in-4. 

Dïss .  de  ileo.  Iéna  ,    1720,  in-4- 
Diss.  de  malignitate  in  morbis.  Iéna, 
172  1,  ia-4. 

Disss.  de  principio  vitali.léna,  1 7  2 1 , 
in-4. 

Diss,  de   varioUs.    Iéna  ,    1721  , 

i»-4. 


Dus.  de  au  naturœ  hnmanœ  me- 
dica. Iéna,  I7î5,  in-4. 

Diss.  de  hœinorrhoidibus .  Iéna  , 
1727, in-4. 

Diss.  de  valvulis  vasorum    anima- 
liwn  semilunaribus.  Iéna,  1729,  in-4. 
Diss.    de     adjectu    hjpochondrico. 
Iéna,  1728,  in-4. 

Diss.  de  transpiration e  insensibdi  et 
sudore.  Iéna,  1728,  in-4. 

Diss,  de  lue  venereâ.  Iéna,  1729, 
in-4. 

Diss.  de  obstiuctione.  Iéna,  1729, 
in-4. 

Diss.  de  peripneumoniâ  ex  aeris 
lefrigirio.  Iéna,   1729,10-4. 

Diss.  de  partit  dijficili,  Iéna,  1780, 
in-4. 

Diss.  de  irritatione .  Iéna,  1730, 
in-4. 

Progr.  de  picis  etresinœ  consisten- 
tiâ  quâ  spontè  dijflunt,  co'rigendd. 
Iéna, 1730,  in-4t 

Diss.  de  scirrho.   Iéna,  i73o,  in-4. 
Diss.    de     hœmorrhoidibus    cœcis. 
Iéna ,  1732,  in-4. 

Dis .  de  magnesid  albâ  compendiosè 
parandâ.  Iéna,   17^2,  in-4. 

Diss.  de  partu  dijficili  ex  infamis 
brachio  prodeunte.  Iéna  ,  ^33, 
in-4- 

Diss.  de  medicamentorum  alteran- 
litim  naturd,  usa  et  abiisu.  Iéna,  1733, 
in-4. 

Dis.,  de  passione  hystericâ.  Iéna  , 
1  733,  in-4. 

Diss.  de  velocitate  sanguinis  a  statu 
diverso    vasorum   dependente,   Iéna 
1734, in-4. 

Diss.  de  scorbuto.  Iéna,  1734, 
in-4. 


384 


WED 


Diss.  de  inictu  cntento.  Iéna,  1735, 
ïii-4 . 

Diss.de  tumore  testium.  Iéna,  1^36, 
in-4. 

Diss.  de phrenidde .  Iéna,  1^36, 
in-4. 

Diss.  de  retentione  mensium.  Iéna  , 
1736,  in-4. 

Diss.  de  febre  catarrhali.  Iéna, 
1738,  in-4. 

Diss.  de  colicâ.  Iéna,  1739,  in-4. 

Diss.  de  valvulis  hydraulicis  valvu- 
las  animalium  itnitantibus.  Iéna,  1 739, 
in-4- 

Diss.  de  couvulsione.  Iéna,  1739  , 
in-4. 

Progr.  Il  de  tincturâ  martis  cydo- 
niatâ.  Iéna  ,  17 40-1 74T>  in-4. 

Diss.  de  dysenteiiâ.  Iéna,  1740, 
in-4. 

Diss.  de  abortu.   Iéna,  1741,  in-4. 

Diss.  de  febre  tertianâ  intermittente. 
Iéna,  174X1  in-4. 

Diss.  de  prœparatione  antimonii 
diaphoretici  ejusque  tiiribus  salulari- 
bus.  Iéna,  1742,  in-4. 


Diss.  de  cardialgiâ,  Iéna,  1742  , 
in-4. 

Diss.  de  palpitatione  cordis.  Iéna  , 
1742, in-4- 

Diss.   de  nitro  antimoniato.  Iéna  , 

1743,  in-4. 

Diss.  de  fluoré  albo.  Iéna,  1743  , 
in-4. 

Diss.  de  deliriis  in  génère.  Iéna , 
1744, in-4. 

Diss.  de  tumoribus  generatim.  Iéna, 
1745, in-4. 

Diss.  de  f un  gis.  Iéna,  1744,  in-4. 

Dis.  de  viis  mensium  insolitis.  Iéna, 

1744,  in-4. 

Progr.  de  arcano  tartari  ad  men- 
tem  Boerhaavii  pro  pauperibus  pa- 
rando.  Iéna  ,  174^,  in-4. 

Diss.  de  hepate  obstructo ,  multorum 
morborwn  causa.  Iéna,  1746.  in-4. 

Diss.  de  meteororum  acticne  in  cor- 
pus humanum.  Iéna,  1746,  in-4> 

Diss.  de  tumore  abdominis  post 
partum  in  nonnullis  matribus  non 
cessante.  Iéna,  1746,  in-4« 


WEDEMEYER  (George-Louis),  physiologiste  fort  distingué,  né 
à  Elbingerode  vers  1 790,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Gottingue 
en  181 2,  et  se  fixa  à  Hanovre,  où  il  devint  premier  médecin  de  la 
cour.  Il  mourut  au  commencement  de  décembre  de  l'an  1829.  II 
s'est  montré  expérimentateur  habile  et  physiologiste  ingénieux  dans 
ses  recherches  sur  le  système  nerveux ,  sur  la  respiration  et  sur  la 
circulation.  On  lui  doit,  outre  des  articles  intéressans,  insérés  dans 
le  magasin  da  Rust  et  les  archives  de  Meckel ,  les  ouvrages  sui- 
vans  : 


Diss.  inaug.  de  febre  petechiali. 
Gottingne,  1812,  in-4. 

Comment,  historica  pathologiam 
pilorum  corporis  humani  sislens.  Got- 
tingne, i8i3,  in-4. 

Ueberdie  Erkenntniss  und  Behand- 
7ung  des  Typhus  in  seinem  regulœren 
und  anomalen  Perlaufe.  Halberstadt, 


i8i3,  in-8.  2e  édition,  ibid.,   1819, 
in-8. 

Physiologische  Untersuchungen 
iiber  das  Ifervensystem  und  die  Res- 
piration und  deren  Einfluss  au/ 
dent  Organismus.  Hanovre  ,  r  8  r  7  , 
in-8. 

Untersuchungen  iiber  den  Kreislauf 


WEI  385 

des  Blr.ts  uvd  insbesonders  iïber  die  i8?.S,  in-8.— On  trouve  nn  précis  de 
Bewegung  desselben  in  den  Aiterien  cet  ouvrage  dans  le  Journal  des  Pro- 
and     Capillargefesssen  ,     Hanovre  ,      grès. 

WEIDMANN  (Jean-Pierre),  chirurgien  distingué  ethabile  accou 
cheur,  naquit  àZulpich,  dans  le  pays  de  Cologne,  le  27  juillet  1  7$ 1. 
Il  fut  directeur  de  l'hospice  de  la  Maternité  de  Mayence,  et  professa 
l'obstétrique  et  la  chirurgie.il  mourut  le  î3  juin  18 19.  Il  est  princi- 
palement connu  en  France  pour  sou  excellent  travail  sur  la  nécrose. 
Comparatio  inter  sectionem  ccesa-  triciâ  utilis  sit ,  an  nocivus.  Mayence, 
rea.'n  et  dissectionem  cartilaginis  et  li-      1806,  in-4. 

gamentorum  pubis. Wwlzbourg,  1779,  De  officio  artis   obstetriciœ  conce- 

in-4.  dendo  solis  viris. Mayence,  1807,  in-S. 

De  nccrosi  ossium,  cum  tabulis  XV.      —  Annotatio  uherior  :  Quomodo    7 es 
Francfort,  1793  ,  in-fol.    Traduit    en      ista  intra  virorum  solas  manus  tradi 
allemand.  Leipzig,  fjqh,  in-8  ,  et  en      possit ?  Ibid.,  1808,  in-4. 
fiançais  par  Jourda.  Paris,  18..  in-8.  Entwurfder  Geburtshuelfe.  Mayen- 

ne abusu  Jerri  candenlis  ad  sepa-      ce,  180g,  in-8. 
randas  partes  ossium  morttias,  annota-  Annotatio  de  Steatomatibus.Mayen- 

tio  ulterior.  Mayence,  1797,  in-4.   —      ce  >  181 7,  in-fol.  fîg. 
Ueber   den    Misbrauck     des    gluhen-  Memoria  casns   rari    in   gynaeciis 

den  Eisens ,  uni  brandige  Knochen-  praecipuè  adnotandi:  cum  uteri  an- 
Sl'ùcke  abzusondern ,  ans  dem  Latei-  ticâ  facie  omenti  margo  ex  aliquâ 
nischen  ,  mit  Zusœtzen  von  Karl  und  parte  coaluerat, praegnans  facta,  me- 
Jos.JVcnzel.  Francfort-sur-le-Mein  ,  diitm  graviditatxs  non  assecuta,  inoin- 
i8or,  in-4.  fig.  natè  moritur,  Mayence,  1818,  in-4- 

Utrum  forcipis  usns   in   arte  obstC' 

WEIKARD  (Melchior-Adam),  le  propagateur  le  plus  ardent  du 
Brownisme  en  Allemagne,  naquit  le  27  avril  1742  à  Romerhag, 
dans  le  pays  de  Fulde.  Appartenant  à  une  famille  pauvre,  il  n'au- 
rait point  reçu  d'éducation  si  ses  heureuses  dispositions  ne  l'eussent 
fait  admettre  gratuitement  dans  un  couvent  de  capucins.  Il  étudia 
la  médecine  à  Wurtzbourg,  et  y  fut  reçu  docteur  en  1763.  Il  devint 
presque  aussitôt  médecin  des  eaux  de  Bruckenau,  puis  conseiller  et 
premier  médecin  du  prince  de  Fulde,  et  professeur  de  médecine  à 
l'université  de  cette  ville.  Il  abandonna  ces  emplois  en  1784,  pour 
se  rendre  à  la  cour  de  Russie,  où  il  était  appelé;  il  en  revint  au  bout 
de  cinq  années,  et  habita  successivement  Francfort-sur-le-Mein , 
Mayence,  Manheim  et  Aix-la-Chapelle.  Il  voyagea  en  Hol- 
lande et  en  Autriche ,  se  fixa  à  son  retour  à  Heilbronn,  fut  rap- 
pelé à  Pétersbourg  par  Paul  Ier,  rentra  de  nouveau  dans  sa  patrie, 
fut  conseiller  intime  du  prince  de  Fulde  et  directeur  des  établisse- 
mens  de  médecine.  Il  mourut  le  'i.%  juillet  i8o3. 

iv,  2  5 


386 


WEI 


Nalura  medicatrîx ,  médiats  natu- 
rcc  mmister.  Wurzbourg,  1763,  in-4. 

Nachricht von  dem  Gesundbrunnen 
zu  Bruechenau.  Bruckenan  ,  1764, 
in-8.  Ibid.,  in-8. 

ISeuere  Nachricht  von  dem  bcy 
Bruechenau  gelegcnenGesundbrunnen. 
Brackenaa  ,  1767,111-8. 

Gemeinnuetzige  medicinische  Bey- 
trcege. Francfort  et  Leipzig  17  70, in-8. 

Von  den  Diaet  au/  dem  Gesund- 
brunnen  zu  Bruechenau.  Brnckenau, 
1771,  in-8. 

Medicinisches  Bedenhen  ueber  das 
in  Teutschland  und  auch  in  dasigen 
nnd  angraenzenden  Gegenden  sich 
aeussernde  sogenannte  Faulfieber. 
Fnlde,  1772,  in-8. 

Kurze  Nachrichte  von  Anbauung 
der  Fulteihraeuter.  Fulde ,  1774, 
in  4. 

Observationes  medicce.  Francfort , 
1775,  in-8. 

Der  philosophischer  Arzt.  Franc- 
fort, 1775-1777,  in-8.  Ibid.,  1790, 
in-8.  Ibid.,  1793,  in-8.  Ibid.,  1798, 
in-8. 

Einladung  zur  Kur  fuer  das  Jahr 
1777  an  den  Kurort  bey  Bruechenau, 
Fulde,  1777, in-8. 

Vermischte     medicinische    Schrif- 


ten. Francfort,  17 7 8-1 780,  in-8. 4  vol. 

Kleine  Schriften.  Mauheim,  1782, 
in-8. 

Biographie  von  Gleichen.Man\xelm} 
1782, in-8. 

Seine  Selbstbiographie.  Berlin  , 
1787,  in-8.  Francfort,  1802,  in-8. 

Von  der  eigentlichen  Kraft,  wo- 
durch  Végétation  und  Nahrung  ges- 
chicht.  Francfort,  1786,  in-8. 

Medicinische  Fragmente  und  Erin- 
nerungen.  Francfort,  1791,  in-8. 

Fntwurf  elnen  einfachen  Arzney- 
hunst.  Francfort,  1795,  in-8.  Ibid., 
1797, in-8. 

Geschichte  der  Brownischen  Lehre. 
Francfort,  1796,   in-8. 

Toiletten-Lehtuere fuer  Damen  und 
Herren  in  Ruechsicht  auf  die  Gesun- 
dheit.  Hambourg,  1797,  in-8. 

Medicinisches  prahtisckes  Hand- 
buéSt  Heilbronn  ,  1797,  3  vol.  in-8. 
Ibid.,  1802-1804,  in-8. 

Magazin  der  theoretischen  und 
prahtischen  Atzneyhunst.  Heilbronn , 
1787,  in-8, 

Sammlung  medicinisch-prahtischer 
Beobachtungen  und  Abhandlungen. 
"Vienne,  1798,  in-8, 

(Med.  Chir.  Zeitang. — Allg.  Med. 
Annalen.) 


WEINHOLD  (Charles-Auguste),  physiologiste  et  chirurgien, 
né  à  Meissen  le  6  février  1783,  servit  d'abord  comme  aide-chirur- 
gien dans  l'armée,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Wittemberg  en 
i8o5,  visita  les  écoles  de  Vienne  et  de  Paris,  revint  se  fixer  dans  sa 
ville  natale,  où  il  pratiqua  quelques  années,  fit  un  voyage  en  Suisse, 
et  en  Italie,  fut  appelé  à  son  retour,  en  1 81 1,  à  occuper  à  Dorpat  la 
place  de  directeur  de  la  clinique,  revint  en  1812  se  fixer  à  Dresde, 
y  fut  nommé  deux  ans  après  professeur  de  matière  médicale  au  col- 
lège médico-chirurgical  ,  devint  enfin  conseiller  d'état  et  médecin 
du  roi  de  Prusse  et  professeur  ordinaire  de  médecine  et  de  chirur- 
gie, directeur  de  la  clinique  chirurgicale  et  ophthalmologique  de 
l'université  de  Halle.  Weinhold  mourut  le  29  septembre  1829. 


WEI  387 

Die  Kunst,  veraltete  Hautgeschwue-      alten  Merseburger  Bières  Und  dessen 


re ,  besonders  die  sogenannten  Salz- 
fluesse  nach  einer  neuen  Méthode 
sohnell  und  sicher  zu  Heilen.  Dresde  , 
1807,  în-8.  Ibid.,  1810.  in-8. 

Der  Graphit,  ah  neu  entdecktes 
Heihnittel  gegen  die  Flechten.  Leipzig, 
«808,  in-8. 

Anleitung ,  den  verdunkelten  Kris- 
tallhoerper  im  Auge  des  Menschen  je- 
derzeit  bestimmt  mit  seiner  Kapsel 
umzuîegen.  Meissen,  1809,  in-8. 

Diss.  inaug.  de  pareseos  etmethodi 
pareticœ  dignitate ,  tentamen  ad  con- 
tradictions tollendas super  inflamma- 
liones ,  imprimis  pneumordae  a  debi- 
litate  ortae,  methodi  medendac,  ortas. 
Wittemberg,  i8o5  ,  in-4» 

Idée  iiber  die  abnormen  Melamor- 
phosen  der  Hjgmorshœle  mit  einigen 
vorhangehenden  physiologischen  Be- 
trachtttngen  der  Faciaî-parthejr  im 
Allgemeineiu  Leipzig;  18 10,  in-8. 

Physikalische  Versuche  iiber  den 
Magnetismus ,  als  scheinbaren  Gegen- 
satz  des  electro-chemischen  Procès- 
ses  in  der  Natur.  Meissen  ,  1 8 1 2  , 
in-8. 

Ueber  die  Heilung  eines  durch  cens- 
sere  Gewalt  fast  gamzlich  zerstœrten 
Auges  und  eine  nette  Anwendung  des 
Galvanismus.Zum  bestem  einer  arment 
familia.  Meissen,  18 13,  in-8. 

Kritische  Blicke  aufdas  JVesen  des 
Nervenfiebers  und  seine  Behandlung. 
Meissen,  r8i4,  in-4. 

Ueber  eine  heftige  der  eegjptische 

Ophthalmie    œhnliche      epidemische 

Augenkrankheit .  Dresde,  181 8,  in-8. 

Ueber   die    JViederhersteUuiinr  des 


Heilkraft  gegen  Nervenschwceche  und 
Abzehrung.  Leipzig  ,  1816,  in-8. 

Ehrenrettung  hoders  und  einige 
Bemerkungen  iiber  Rasoris  controsti- 
rnulus.  Leipzig,  1817,  in-8. 

Versuche  iiber  das  Leben  und  seine 
Grundkrafle  aufdem  Wege  der  Expé- 
rimental-^ hjsiologie.  Magdebouig  , 
181 7, in-8. 

Von  den  Krankheiten  der  Gesichts- 
knochen  und  ihrer  Schleimhceute ,  der 
Ausrottung  eines  Polypen  in  der  Ober- 
kiefershocle ,  dem  Verhiiten  des  Ein- 
sinkens  der  gichlischen  und  veneris- 
chen  Nase  und  der  Einsetzung  kiins- 
tlicher  Choanen.  Halle,  18 18,  in-4. 
De  luxatione  ossis  humeri  in  uni- 
versum  ,  et  praecipuè  de  incisione 
aponeuroseos  musculi  pectoralis  ma- 
joris  ad  curandam  luxationem  inve- 
teratam.  Halle,  1819,  in-8. 

Cyclus ,  ein  Versuch  die  endliche 
Cultur  des  Menschengeschlechts  in  der 
Wissenschaft  und  Kunst.  Leipzig , 
1829,  in-8. 

De  articulatione  spuriâ  et  nova 
eam  curandi  methodo.  Halle,  1822, 
in-8. 

Beleuchtung  eines  Schmœhschrift 
des  Leibchirurgus  Hedenus.  Halle , 
1822,  in-8. 

Noch  ein  Wort  iiber  die  Verjbl- 
gungsucht,  etc.  Halle,  1822,  in-8. 

Outre  ces  ouvrages  Weinhold  a 
publié  un  grand  nombre  d'écrits  étran- 
gers à  la  médecine  et  une  multitude 
d'articles  de  journaux,  que  nous  ne 
pouvons  indiquer. 


(Meusel.  — Erscb.  —  Lindner.) 

WEISS  (Jean-Nicolas),  né  à  Hof,  le  9  janvier  1702,  y  commença 
ses  études  médicales,  qu'il  alla  continuer  à  Iéna  en  1722,  puis,  trois 
ans  après  à  Erfurt,  ensuite  à  Leipzig,  à  Halle  et  à  Strasbourg.  Revenu 
àHof,  il  commença  à  s'y  livrer  à  la  pratique.  En  1729,  il  alla  prendre 


388  WEI 

la  licence  à  Altdorf ,  et  revînt  dans  sa  ville  natale.  En  173-2,  il  fut 
appelé  à  Altdorf  en  qualité  de  professeur  danatomie  et  de  chirur- 
gie. 11  y  prit,  en  1 733,  le  grade  de  docteur.  En  1736  il  passa  à  la 
chaire  de  médecine  théorique,  et  fut  promu  au  physicat  de  la  ville 
en  1768,  et  fut  professeur  de  médecine  pratique,  de  pathologie  eï 
de  chimie,  et  doyen  de  l'université.  On  célébra  en  1782  le  jubilé  de 
son  doctorat.  Weiss  mourut  le  5  juillet  1783.  Il  n'a  écrit  que  des 
opuscules  académiques. 

Theorema  medicum  ,  quod  alla 
sensatio  alium  motiim  inférât,  asser- 
lum.  Altdorf ,   1745,    175G,  in-/|. 

Tétras  disscrtationum  medicarum , 
qidbus  theorema  medicum,  alia  sen- 
satio ,  alii  motus,  adstruitur  ,  appli- 
catur ,  limitatur  ;  cuin  prœfatione  de 
variante  partium  irritabilitate.  Alt- 
dorf, 1759,  in-4. 

Histoiia  par  tus  impediti  ex  mem- 
branâ  tendinosâ  os  uteri  internum 
arctante.  Altdorf ,  1761,10-4. 

Dissertatio  de  caussis ,  cur  huma- 
num  corpus  è  materià  valdè  corrup- 
tibili  sit  compositum.  Altdorf,  1 764  , 
in-4. 

Diss.  de  hccmorrhoïdibus  crislatis, 
Altdorf,  1764,111-4. 

Dissertatio  de  unguento  fusco  Feli- 
cis  Jp'urzii.  Altdorf,  1764,111-4. 

Dissertatio  de  dextro  cordis  ventri- 
culo  post  mortcm  ampliore.  Altdorf , 
1764, in-4. 

Dissertatio  de  jlexibilitate  actionum 
in  corpore  humano.  Altdorf,  17 76, 
in-4. 

(Bœrner.  —  Baldinger. —  Manget,) 


Dissertatio  de  viscerum ,  glandula- 
rum  et  idccrum  quorundam  analogiâ. 
Altdorf,  1729,  in-4- 

Programma  de  aquœ  adminiculo  in 
administratione  anatomicâ,  Altdorf, 
1733.  in-4. 

Dissertatio  deusn  musculorum  abdo- 
minis.  Altdorf,  1737,  in-4. 

Programma  ad anatomen  publicam 
corporis  fœminïni.  Altdorf,  1733  , 
in-4. 

Observationes  quœdam  ex  prœce- 
dentibus  sectionibus  notabiles  ,  pro- 
gramma 1,  1733,-  ///,  1739;  IV, 
1740;  V,  1745,  in-4. 

Dissertatio  de  discrimine  motus elas- 
tici  et  intalis  fibrarum.  Altdorf,  1735, 
1735,  in-4. 

Dissertatio  de  abusu  purgantium  in 
recens  natis.  Altdorf,  1737,  in-4. 

Dissertatio  de  usa  lactis  antidoto. 
Altdorf,  1737,  in-4. 

Dissertatio  de  damnis  è  diarrhoeâ 
intempeslivâ  suppressâ  oriundis.  Alt- 
dorf, 1742,  in-4. 

Dissertatio  de  salubritate  Altorji 
Noricorum.     Altdorf  ,    1744,    in-4. 

Dissertatio  de  arteriis  viscerum 
propriis.  Altdorf,  1744»  in-3. 

WEISSENBORN  (Jean  Frédéric),  né  à  Erfurt ,  le  19  février 
17^0,  fut  reçu,  en  1 7g4>  docteur  en  médecine  dans  l'université  de 
celte  ville.  En  1790,  il  devint  professeur  ordinaire  de  médecine  à 
l'université,  et  professeur  à  l'école  d'accouchement.  En  1798,  il  fut. 
nommé  conseiller  à  la  cour  de  Saxe-Meiningen ,  et  il  mourut  le  24 
octobre  de  l'année  suivante. 


WEI 

Diss.  inaug.  de  pupilla  nimîs  coaic- 
tata  vel  clausa.  Erfnrt,  1773,  ia-4. 

Anleitung  zur  Gcburtshiilfc.  Er- 
furt,  1780.  2te  Auflage,  besorgt  von 
D.  Ludwig  Vogel.  Erfurt  ,  1802  , 
in-8. 

Von  den  Eitergeschw'ùren  der  Le- 
ber ,  durch  einen  merkwurdigen  Fall 
erlœutert,  Erfnrt,  1786,  iu-4.  Et  in 
Actis  Acad.  Erford. 

Erlœulerung  einer  merkwurdigen 
Geschichte  eincs  Lebergeschwiirs ,  Er- 
fnrt ,  1787,  in-8. 

Von  der  Umkehrung  der  Gebœhr- 
mutter,  durch  zwey  merhwurdige  Faïle 
crlœutert.  Erfurt,  1788.  —  Et  in 
Actis  Acad.  Erford,  ad.  a.  1786  et 
1787. 

Bemerkungen  nber  einer  oft  tinbe- 
merkte    àusserliche     Ursache   sowohl 


389 

der  Augenentzundung,  als  der  Horn 
hautgeschwnre  und  der  daher  entstan- 
denen  Blindheit  ;  nebsl  einer  Beobach- 
tung  von  einem  gl'ùcklich  geheilten 
Eiteiauge.  Erfurt  ,  1789.  Et  in  Actis 
Acad.   Erford.   a.  1788  et  1789.) 

Progr.  sistens  observadones  duas  de 
partit  caesareo  et  quaestiones  de  prac- 
cipuis  hujus  eperationis  motnentis. 
Erfurt,  1792,  in- 4. 

Bemerkungen  uber  die  zeilhetige 
Gewœhnheit,  hohe  Beinkleiderzu  tra- 
gen,  als  eine  bis  jetzt  nickt  bcmerkte 
Ursache  cefterer  Leistenbruche ,  und 
Beschreibung  eines  neuen  elastischen 
Bruchbandes ,  welches  Leistischen  , 
aitch  schonerwachsener  Personen,  ra- 
dikal  heilt.  Mit  einem  Kupfer.  Erfurt, 
1794, in-4. 

(Gruner,  Almanach.  —  Measel.) 


WEITBRECHT  (Josias),  un  des  anatomistes  les  plus  distingués 
du  dernier  siècle,  naquit  à  Schorndorf,  dans  le  duché  de  Wurtem- 
berg, le  2  octobre  1702,  et  fit  ses  études  médicales  à  Tubingue. 
En  1725,  il  fut  appelé  à  Pétersbourg  pour  faire  partie  de  l'acadé- 
mie de  cette  ville  et  être  l'adjoint  de  Duvernoy  dans  l'enseignement 
de  l'anatomie.  Il  eut  occasion  de  disséquer  un  nombre  considérable 
de  cadavres.  En  1730,  il  fut  nommé  professeur  d'anatomie  et  de 
physiologie.  La  célébrité  qu'il  acquit  dans  ce  poste  détermina  l'uni- 
versité de  Kœnigsberg  à  lui  adresser  le  diplôme  de  docteur  en  mé- 
decine en  1736.  Weitbrecht  mourut  le  i3  février  1747  dans  sa  qua- 
rante-cinquième année.  Outre  un  excellent  traité  de  syndesmologie, 
on  lui  doit  un  grand  nombre  de  mémoires  importans. 


Diss.  de  febrili  constitutione  pete- 
cliizante  Petropoli  1735  grassanle. 
Kœnigsberg ,  1730.  Reçus,  in  Haller, 
Disp.  pract.   T.  V. 

De  actione  inusculorum  ab  ipsorum 
direct ionc  pende nte  spécimen,  in  C'om- 
mentationuni  acad.  Scicntiar.  pciro- 
pûlit.   T.  IV,  p.  233. 

l'igamenti  clavicularum  comtnunis 
descriptio,  Ibid.,  p.  255. 


Observationes    anatomicae.    Ibid  , 
p.  258. 

De  figura  et  situ  vesicac  urinariae. 
Ibid.,  T.  V,  p.  194. 

De  notis     characteristicis     ossium. 
Ibid.,  p.  234. 

De  cordibus  villosis.    Ibid.,  T.   VI, 
p.  268. 

De   circulat'wne   sanguinis   cogita- 


3go 


WEI 


tiones  physiologicaer  Ibid.,    T.    VI, 
VII  et  VIII. 

De  mutationibus  caloris  et  fiigoris 
aquae  fluentis  observationes.  Ibid. , 
T.  VII,  p.  2  35. 

Observationes  anatomicœ  ad  histo- 
riam  et  act'.onem  musculorum  fronta- 
lium,  occipilalium,  palpebrarum,  fa- 
ciei  pertinentes.  Ibid.,  T.  VII;  p.  33r. 

Tenlamen  theoriae;  qua  ascensus 
aquae  in  tubis  capdlaribus  expllcaCur. 
Ibid.,  T.  VIII,  p.  261. 

De  thermometris  concordantibus. 
T.  VIII.  p.  3 10. 

Cogitationes  phjsiologicae  de  circu- 
latione  sanguinis.  Ibid.,  t.VIII,p.334. 

Observationes  anatomicae  ad  his- 
torù/rn  et  actionem  mtisculorum  la- 
bioi  um ,  assis  hyoidis ,  faucium  ,  lin- 
gnae ,  laryngis  pertinentes.  Ibid.,  T. 
IX,  p.  249. 

Observata  in  scctione  juvenis  anno 
1735,  cujus  manus  et  pedes  monstrosi 
erant.  Ibid.,  T.  IX,  p.   266. 

Explicatio  difjiciliornm  experimen~ 


torum  circa  ascensum  aquae  in  tubas 
capùlares.  Ibid.,  T.  IX,  p.  275. 

Solutio  problematis  physiologici  , 
dato  numéro  musculorum ,  qui  mem- 
brum  quodpiam  movent  ,  invenire 
numerum  motuum ,  qui  in  musclis 
illis  -varie  inter  se  combinatis  produci 
possunt.  Ibid.,  T.  X,  p.    261. 

Tentamen  explicandi  dilatationem 
et  contractionem  pupillae.  Ibid.,  T. 
XIII,  p.  34  y. 

De  pituita glutinosa  laryngis.  Ibid., 
T.  XIV,  p.   207  . 

De  vera  significatione  processuum 
mamillarium  cerebri.  Ibid. ,  T.  XIV, 
p.  279. 

De  utero  muliebri  observationes 
anatomicae,  innov.  Comment,  acad. 
scient.  petropol.T.  I,  p.  337. 

Syndesmologia ,  sive  historia  liga- 
mentornm  corporis  humani.  Péters- 
bourg,  1  742,  in-4.  fig.  Trad.  en  franc, 
par  Tarin.  Paris,  1752,  in-8. 

(Richter,  Geschichte  des  Medicin 
in  Bussland.') 


WEIZ  ouWAITZ  (Frédéric  -  A.uguste)  ,  laborieux  compilateur 
et  traducteur,  naquit  à  Hambourg  le  19  septembre  1789,  fut  reçu 
docteur  en  médecine  à  Halle  en^  1761,  pratiqua  à  Hambourg,  et 
mourut  le  19  décembre  i8i5. 


Dits,  inaug.  de  caussis  luxationum 
internis,  Halle.  1761,  in-4. 

Zum  Niitzen  und  Vergnïïgen  ;  einer 
JVochensckrift.    Naumbonrg,    1767, 

in-4. 

Vollstœndige  Auszuge  ans  den  bes- 
ten  chirurgisehen  Disputen  aller  Aca- 
demien.  Budissin,  1769-1779,  in-8. 
6  vol. 

p  Dcr  Kursœchsischc  Ladphysicus. 
111  lahrgœnge.  Naumbourg  ,  1772- 
1774, in-8. 

Neuc  Auszûge  aus   Dissertadonen 


fur  Wundaerzte.  Francfort  et  Leipzig, 
1774*1783,  in-8-  18   vol. 

V ermischte  Beytrœge  zur  gericht- 
lichen  Arzneygelahrheit.  Leipzig  , 
1776,  in-8. 

Des  Herrn  von  Haller  auserlesene 
chirurgische  Disputât  ionen,  in  einen 
Auszug  gebracht  und  mit  Anmerkun- 
gen 'verschen.  Leipzig,  1777-1787, 
in-8 .  5  vol. 

Das  gelehrte  Sachsen ,  oder  Ver- 
zeichniss  derer  in  den  Churf.  Sœchs. 
incorporisten     Lœndern    jetztlebend 


WEL 

Schriftsteller    und     ihrer    Schriften. 
Leipzig,  1780,  in-8. 

Anatomisch-chirurgischer  Katechis- 
mus  fur  Lehrlinge  in  der  JFundarz- 
nejkunst.  Leipzig,  1783-1785,  in-8. 
5  vol.  Ibid.,  1789-91.  Ibid.,  1800. 

Neue  Le/il ilre  fur  Teutsche  W  und- 
aerzle  aus  Dissertationen  und  An- 
zeigen  neuer  Bûcher.  Leipzig ,  1785- 
1786,  in-8.  2  vol, 

l'aschenbuch  fur  Teutsche  Wund- 
aerzte ,  auf  das  Jahr  1789.  Alten- 
bonrg,  1789,  in-8.  Auf  das  Jahr 
1790.  Ibid.,  1790,  in-8. 

Medicinisch-chirurgische  Aufscetze 
Krankengeschichten  und  Nachrichten. 
Altenbourg,  1791-1794,  in-8.  3  vol. 


3gi 

Sammlung  kleiner  akademischer 
Schriften  ùber  Gegenstœnde  des  ge- 
richtlichen  Arzneygelahrheit  und  me- 
dicinischen  Rechtgelehrsamkeit  ;  aus 
■verschiedenen  Spracheu  iibersetzt  und 
Jlerausgegeben.  Altenbourg,  1793- 
1797,  in-8  .  2  vol. 

Kleinc  Aufscetze  ,  die  Qeschichte 
des  mineralischen  Brunnen  zu  Bibra 
betreffend,  gesammeh  und  mit  Zu- 
sœtzen  von  J.  Gottlieb  Ziegler  he- 
rausg.  Altenbourg,  1798,  in-8. 

Weiz  a  publié  en  outre  des  tra- 
ductions de  Fabrice  de  Hilden,  Wep- 
fer,  Wicbmann ,  Lancisi,  Starck,  etc. 

(Meusel.  — Med.  chir.  Zeitung.) 


WELSCH  (George-Jerome),  l'un  des  médecins  du  dix-septième 
siècle  qui  passaient  pour  les  plus  érudits  de  leur  époque,  naquit  à 
Augsbourg  le  28  octobre  1624.  Il  fit  ses  études  à  Tubingen ,  à 
Strasbourg  et  à  Padoue.  Il  s'appliqua  à  l'étude  des  langues,  et  passait 
pour  un  habile  orientaliste.  Après  avoir  visité  en  détail  l'Allemagne 
et  l'Italie,  il  voulait  faire  un  voyage  en  Egypte,  mais  sa  famille  s'y 
opposa,  et  il  revint  près  d'elle  en  1 64g-  H  mourut  le  1 1  novembre 
1 677.  Welsch  avait  entrepris  et  promis  un  grand  nombre  d'ouvrages 
sur  les  sujets  les  plus  divers;  il  ne  lui  manquait,  disait-il,  qu'un  li- 
braire pour  produire  en  quelque  sorte  une  bibliothèque.  L'im- 
mense majorité  de  ces  écrits,  réels  ou  imaginaires,  est  restée  iné- 
dite; nous  n'avons  de  lui  que  les  ouvrages  suivans  : 


Diss.  de  ccgagropilis ,  sive  calculis 
in  rupicaprarum  ventriculis  reperiti 
soiitis.  Tienne,  1660,  in-4.  Ibid., 
1668, in-4. 

Sylloge  curationum  et  observatio- 
num  medicinalium,  centnriœ  VI.  Ulm, 
1668,  in-8. 

Exercitatio  de  verni  medinensi  ad 
mentern  Ebn  Sinœ,  sive,  de  dracun- 
cuàs  veterum,  spécimen  exhibens  novœ 
'versionis  ex  arabico ,  curn  commen- 
tariis.  Tienne,  1674,  in-4. 


Hicatosteœ  II  observationum  phy- 
sico-medicarum.  Vienne,  i665,  in-4. 

Somnium  Vindicianum,  seu  deside- 
rata medicinœ.  Vienne,   1676  ,  in-4. 

Curationum  exoticarum  chiliades 
duœ  et  consiliorum  medicinalium  cen- 
tnriœ quatuor,  curn  adnotationibus . 
Vienne,  1698,  in-4. 

Curationum  propriarum  ,  consilio- 
rum medicorum  décades  X.  Vienne  , 
1698,  in-4. 


39*  WEN 

WELSCH  (Godefhoy),  naquit  à  Leipzig  le  12  novembre  i638. 
Il  fit  ses  études  dans  sa  ville  natale,  et  fut  promu  à  la  maîtrise  en 
1628.  Il  visita  alors  les  universités  d'Italie,  de  France,  d'Angleterre 
et  de  Hollande.  A  son  retour,  il  prit  du  service  comme  médecin 
militaire  dans  l'armée  suédoise  commandée  par  Torstenson.  Il  prit 
le  bonnet  doctoral  à  Leipzig  en  1644,  et  devint  bientôt  après  pro- 
fesseur extraordinaire  d'anatomie  dans  cette  université  ,  et  succes- 
sivement il  y  passa  par  des  postes  de  plus  en  plus  élevés ,  jusqu'à 
celui  de  doyen  de  la  faculté  de  médecine,  et  senior  de  l'université. 
Il  fut  aussi  médecin  pensionné  de  la  ville.  Welsch  mourut  le  6 
septembre  1690.  Il  est  un  des  premiers  qui  aient  décrit  la  fièvre 
miliaire  épidémique  des  femmes  en  couches. 


Scrutinium  fontanellarum,  Leipzig , 
i654,  in-4. 

Historia  medica  novum  istum  puer- 
perarum  morbuin  continens ,  qui  ipsis 
der  Friesel  dicitur.  Leipzig  ,  i655, 
in-4* 

liationale  vulnerum  lethalium  ju* 
dicium.  Leipzig,  1660,  in-8.  Ibid., 
1^74,  in-8.  Ibid.,  1684,  in-8. 

Diss.  de fcbribus.  Leipzig,  1662, 
in-4. 

Diss.de  cachcxiâ,  Leipzig,  1C62, 
in-4. 

Diss.  de  singularibus.  Leij>  zig,  1 6  6  3 , 
in-4. 


Diss.  de  prolovgatione  l'icue.  Leip- 
zig. 1664,  in-4. 

Diss.  de  morbis  hereditariiss.  Leip- 
zig, i665,  in-4. 

Diss.  de  scabie.  Leipzig  ,  i665  , 
in-4. 

Diss.  de  lethargo.  Leipzig,  1667, 
in-4» 

Diss.  de  infantis  nutridone  ad  vi- 
tamlongam.  Leipzig,  1667,  in-4. 

Diss.  de  gemellis  et  partnm  nuero» 
sio re.  Leipzig,   1674, in-4- 

Dissertatio  de  sono.  Leipzig,  1690, 
in-4. 


WENDELSTADT  (George-Frédéui«-Chretien),  médecin,  litté- 
rateur et  poète,  naquit  à  Hanau  le  26  avril  1774  »  et  est  mort  le 
10  août  18 19.  Il  a  publié  plusieurs  traductions  et  une  foule  d'ar- 
ticles insérés  dans  les  divers  journaux  de  médecine.  On  lui  doit  en 
outre  les  ouvrages  suivans  : 


Ucber  die  P/licht  gesunder  Miitter , 
ihrer  Kinder  sclbst  zu  slillen  ;  nebst 
einern  Persuck  der  Geschichte  der 
Socugammen,  und  einer  darauf  fol- 
genden  Anwcisung ,  worauf  m  an  bey 
der  Jf'ahl  einer  nœthigen  Sceugamme 
zu  sehen  hat.  Gesckrieben  vorz'ùglich 
fur  Nichtaerzte .  Francfort  et  Leipzig, 
(Giessen),  1798,  in-8. 


Geschichtliche  und  n'aturhistorische 
Fragmente ,  zur  Belehrung  fur  Jung 
und  Alt  ans  allen  Sta:nden.  Osnabruek, 
1799,  in-8.  —  En  commun  avec  J. 
Abel. 

Wahrnehnungen  am  medicinischen 
und  chirurgischen Krankenbette.  ister 
Band.  Osnabruek,  1801,  in-8.pl. 

Sammlunsr  medicinischen  und  du- 


rurgischcn   Aufsœtze    iïbcr   merkw'âr- 
dige  prakiische  Fœlle.  Hadamar,  1807, 


Medicinisckes  Krebsbuchlein,  oder 
die  Kunst ,  dus  menschlicht  Leben  zu 
■vetk'ùrzen  ,  in  Deyspielen.  Francfort* 
snr-le-Mein,  i8o3,  in-8. 


WEN  3g3 

Rheinreisc  von  Mainz  bis  Neuwied 
im  July  1 8 1 2  ,  in  Brie/en  an  seinen 
FreundP.A.  Hadamar ,  18 14  (1818), 
in-8. 

{JSIed.  chir.  Zeitung.—  Allg.  med, 
Annalen, —  Mense].) 


WE1NDT  (Frédéric),  médecin  savant  et  praticien  renommé,  na- 
quit à  Sorau,  dans  la  Basse-Lusace  ,  le  26  septembre  1738.  Il  fut 
reçu  docteur  en  médecine  à  Gottingue  en  1762,  se  fixa  à  Plesse,  en 
Silésie;  et  fut  conseiller  et  médecin,  puis  conseiller  de  cour  du  duc 
d'Anhalt-Plesse.  Il  fut  nommé  professeur  ordinaire  de  médecine  à 
l'université  d'Erlang  en  1778,  et  mourut  le  2  mai  181 8;  il  était 
alors  président  de  l'académie  des  curieux  de  la  nature. 


Diss.  iriaug.  sistens  observationes 
de  pleuritide  et  peripneumoniâ.  Got- 
tingue,    1762,  ia-4. 

Historia  Tracheotomiae  mtperrimè 
administratae .  Ereslan,  1774»   in-8. 

Programma  de  pulsîis  mutatione 
quadam  insigni.  Erlang,  1778,  in-8. 

V  orschlœge  zu  Anstellung  praktis- 
cher  Uebungen  in  der  Medicin.  Erlang, 
1779, in-8. 

Nachricht  der  gegenwœrtigen  Ein- 
richtung  und  dem  Fortgang  des  insti- 
tuti  clinici.  Ibid.,  1780,  in-8.  Zwote 
Nachricht,  etc.  Ibid.,  1781.  — Dritte 
und  Vierte  Nachricht ,  ibid.,  1783. — 
Fiïnfte  und  sexte  Nachricht,  etc.  Ibid., 
1786,  in-8. 

Rechnung  iiber  Einnahme  und 
Ausgabe  der  Gelder,  welche  zu  Be- 
zahlung  der  Arzneyen^Jilr  Arme  bey 
dan  Kranken- institut  zu  Erlangen 
vom  1.  May  1789  bis  3t  Mœrz  1793 
vervendet  woidcn  sind.  Erlang,  179J, 
in  8. 

De  febiibus  remittentibus  semés  tris 
liiberni  1 795-1  796  commentalio.  Er- 
lang, in-8. 


Wiederholte  Beweise ,  das  die  Kuh- 
pocken  fur  den  natiirlichen  Blattern 
schùtzen.  Erlang,  1804,  in-8. 

Rechnung  iiber  die  in  den  zwey 
vcrflossenen  Jahren  vom  îsten  April 
i8o3  bis  Z\sten  Mœrz  1804  gehalte 
Einnahme  und  Ausgabe  des  Klinischen 
Instituts  zu  Erlang.  Ibid.  ,  i8o5  , 
in-S. 

Formulae  medicamentorum  in  ins- 
tituto  clinico  Erlangensi  usitalorum  , 
introductae,  etc.  Erlang,  1807,  in-8. 
'  Annalen  des  klinischen  Instituts  auf 
der  Akademie  zu  Erlang.  herausgc- 
geben,  etc.  ister  Heft.  Erlang,  1808, 
in-8.  iter  Heft.  Ibid.,  1809,  in-8. 

Rechnung  iiber  Einnahme  und 
Ausgabe  bey  dem  klinischen  Institut 
zu  Erlang,  vom  isten  Jan.  1810.  Er- 
lang, 1811-18x6,  in-8.   7  part. 

Chronographie  der  Geschichte  der 
Heilkunde  und  der  Verœnderun^en 
und  Schicksalc  ,  welche  dièse  JVis- 
senscha/t  crlitten  liât.  Erlang,  18  12  , 
in-  î . 

[Med.  chir.  Zeitung. —  Allg.  med. 
Annalen.) 


394  WEN 

WENZEL  (Michel-Jean-Baptiste),  fils  du  baron  de  Wenzel , 
oculiste  fameux,  mort  à  Londres  eu  1790,  suivit  la  même  carrière 
que  son  pèie,  et  devint,  en  1808,  médecin-oculiste  de  la  maison  de 
l'empereur  Napoléon.  Il  a  publié  deux  ouvrages  dans  lesquels  il 
s'attache  particulièrement  à  exposer  les  procédés  propres  à  son 
père  dans  la  pratique  des  opérations  sur  les  yeux. 

Traité  de  la   cataracte,    avec    des  une  définition  des   maladies  qui  l'af- 

ob^ervations  qui  prouvent   la  nécessité  fectent,   des  observations  particulières 

d'inciser  la  cornée  transparente  et  la  sur  les   médicamens  et  les  opérations 

capsule  du  crj'stallin    d'une    manière  qui  peuvent  les  guérir  ;  enfin  une  no- 


diverse   selon    les   différentes   espèces 
de  cataractes,  Paris,  1786,  in-8' 

Manuel  de  l'oculiste ,  ou  diction- 
naire  ophthalmologique ,  contenant 
une  description  anatomique  de  l'oeil , 


tice  des  auteurs  qu'il  convient  de  con- 
sulter. Ouvrage  utile  aux  personnes 
du  monde  et  à  celles  qui  se  livrent  à 
cette  partie  de  la  médecine.  Paris , 
1808.  in-8.  2  vol.  fig. 


WENZEL  (Joseph),  né  en  1768,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à 
l'université  de  Mayence  en  1791.  Il  fut  nommé  en  1802  chirurgien 
adjoint  de  la  maison  d'aecouchemens,  devint  professeur  d'anatomie 
et  de  physiologie  dans  l'université  en  1804,  et  mourut  le  14  avril 
1808.  Il  publia  plusieurs  ouvrages  faits  en  commun  avec  son  frère 
Charles  Wenzel,  et  quelques  autres  dont  il  était  ou  seul  auteur  ou 
traducteur. 


/.  F.  Ackermann  iïber  kœrperliche 
T'erschiederheit  des  Mannes  vom 
ff'eibe,  ausser  den  Geschlechtstheilen  ; 
uebcrsetzt ,  nebst  einer  Porrede  und 
einigen  Bemerkungen  von  Jos.  Wenzel. 
Francfort- snr-le-Mein,  1788,  in-8. 


Eeobachtungen  iïber  den  Hirnan- 
liang  falls'àcluiger  Personen.  Nach 
seinem  Tode  herausgegeben  l'on  Karl 
Wenzel;  nebst  einer  kurzen  Leben- 
geschichte  des  Verfasscrs  von  J.  F. 
Lucae.   Mayence,  1812,   in-4.    5    pi. 


Diss.  inaug.  de  ossium    arthritico-      Tradnit    en   français,    Paris,    18 1   , 
rum    indole.    Francfort-sar-le-Mein  ,      in-8. 


1791,  in-8. 

Vorschlaege  zur  Verbcsserung  der 
chirurgischen  Anstalten  auf  dern 
Lande.  Francfort  sur-le-Meiu  ,  1794» 
in-8.  Avec  Ch.  Wenzel. 

Ueber   den    Cretinismus.     Vienne 
1802,  in-8.  Avec  Ch.  Venzel. 

Prodromus  eines  Jf'erks  iiber  dus 
Hirn  der  Menschen  und  Thiere.  Tn- 
bingue,  1806,  in-4. 


Die  Schivœmmigc  Ausv\uchse  auf 
der  ausseren  Hirnhaut.  mit  6  Knpfern. 
Mayence,  1819,  in-4.  —  Avec  Ch. 
Wenzel. 

De  penitiori  structura  cerebri  ho- 
minis  et  brutorum.  Tubingoe  ,  1811  , 
in-fol.  27  pi.  Avec  Ch.  Wenzel. 

(Meusel-  — Ersch.  — Lindner.) 


WENZEL  (Charles),  frère  puîné  du  précédent,  naquit  en  1 770, 


WEP  39S 

Il  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Mayence  en  1791.  Il  occupa 
quelque  temps  la  chaire  d'anatomie  et  de  chirurgie  à  l'université  de 
Kœnigsberg,  et,  depuis  181 2,  il  fut  professeur  à  l'école  spéciale 
médico-chirurgicale  de  Francfort-sur-le-Mein.  Il  mourut  le  18  oc- 
tobre 1827.  Outre  les  ouvrages  faits  en  commun  avec  son  frère,  et 
qui  sont  indiqués  à  l'article  précédent,  il  a  publié  ceux  dont  les 
titres  suivent  : 

Diss,  inaug.  de  comparatione  inler  Veber  die  Krankheiten  das  Utérus. 

forcipes-Levretianam  ,    Smellianam  ,  mil    12    kupfer-und  12    Linientafeln. 

Leakeanamet  Johnsonianam.  Mayen-  Mayence,  1816,  in-fol. 
ce,  1791,  in-8.  Allgemeiue     Geburtshidfliche    Be- 

Uebcr    Natur   and    Kanst    in   der  trachtungen    und  ïiber  die  kïtnstiiche 

Arzneywissenschajt,   ah  Einîadungs-  Fr'àhgeburt.  Mayence,  1818,  in-4. 
programm  zur  fearîichen  Erœffnung  Veber    die  Krankheiten  atn    Riick- 

der  Grossherzoglichen  med.  chir.  Spe-  grathe.      }>aniberg  ,    i8?.5  ,      in-fol. 

cialschule.        Francfort-sur-le-Mein   ,  8  planches. 
18 12,  in-8.  (Mensel.  —  Ersch.  — Lindner.) 

Ueber  die  Induration  und  das 
Geschwur  in  indurirten.  Theilen 
Mayence,  181 5,  in-S. 

WEPFER  (  Jean  -Jacques  ),  l'un  des  meilleurs  observateurs  et 
l'un  des  expérimentateurs  les  plus  judicieux  du  dix-septième  siècle^ 
naquit  à  Schaffouse  le  2*3  décembre  1620,  de  Georges-Michel 
Wepfer,  conseiller  de  ce  canton.  Après  avoir  fait  ses  études  d'hu- 
manités ,  il  s'appliqua  à  la  médecine  avec  beaucoup  de  succès.  Il 
voyagea  ensuite,  et  s'acquit  dans  les  lieux  où  il  passa  la  connais- 
sance des  personnes  de  sa  profession  qui  se  distinguaient  le  plus 
par  leur  savoir  et  leur  mérite  ;  il  demeura  huit  ans  à  Strasbourg 
et  à  Bâle  et  en  employa  deux  à  parcourir  l'Italie.  Ce  ne  fut  qu'a- 
près avoir  acquis  dans  ses  voyages  les  connaissances  nécessaires,  et 
après  s'être  formé  par  le  commerce  des  savans,  qu'il  se  crut  en  état 
de  mériter  le  titre  de  docteur  ,  qu'il  reçut  à  Bâle  en  1647-  Peu  de 
temps  après,  les  magistrats  de  Schaffouse  lui  donnèrent  la  place  de 
médecin  de  leur  ville  ,  prévenus  en  sa  faveur  par  la  réputation 
qu'il  s'était  acquise.  Wepfer  eut  une  pratique  des  plus  étendues  et 
des  plus  heureuses.  Après  une  vie  honorablement  employée  dans 
l'exercice  de  l'art  et  les  travaux  du  cabinet.  Il  mourut  le  28  janvier 
1695,  âgé  de  74  ans.  Son  corps  ayant  été  ouvert,  on  lui  trouva 
l'aorte  ossifiée,  comme  il  l'avait  conjecturé  lui-même.  Ses  ouvrages 
sont  d'un  grand  prix. 


396 

Oratio  de  thermarum  potu  in  Bar- 
beyterio.  Bâle,  1646,  in-8. 

Observationes  anatomicœ  ex  cada- 
vkribus  eorum  quos  sustulit  apoplexia  , 
cu/n  exercitatione  de  ejus  loco  affccto. 
Schaffouse,  i658,  in-8.  Ibid.,  167a, 
in-8.  Amsterdam,  i68r,  in-8.  Ibid., 
1724,  in-8. 

De  dubiis  anatomicis  epistola  quâ 
objectiones  nonnullas  contra  Bilsii 
doctrinam  proponit  Nuremberg,  1664, 
in-4.  Strasbourg,  i665,  in-8. 

Historia  anatomica  de  puellâ  sine 


WER 

cerebro  natâ.  Schaffouse  ,  i665,  in-8 

Cicutœ  aquaticœ  historia  et  noxcc 
Bâle,  1679  ,  in-4.  Ibid.,  17 16,  in-4 
Leyde,  1733,  in-8.  Venise,  1759, 
in-8. 

Observationes  medico-practicœ  de 
affectibus  capitis  internis  et  externis. 
Schafhouse  ,  1727  ,  in-5.  Zurich  , 
1745,  in-4. 

Wepfer  a  inséré  diverses  observa- 
tions dans  les  Ephémérides  des  cu- 
rieux de   la   nature. 

(Niceron.  —  Haller.) 


WERLHOF,  habile  et  savant  médecin  ,  naquit  à  Helmstadt  Ie 
24  mars  1699,  et  eut  pour  père  un  célèbre  professeur  de  droit,  et 
pour  proches  parens  les  Meibomius.  Son  éducation  fut  extrême- 
ment soignée;  ce  fut  sous  Meibomius  et  Heister  qu'il  se  forma  par- 
ticulièrement dans  la  médecine.  En  1721  ,  il  alla  se  fixer  à  Parna, 
pour  y  pratiquer  l'art  de  guérir.  Il  prit  en  1723  le  grade  de  doc- 
teur à  l'université  d'Helmstadt.  En  1725,  il  fut  appelé  à  Hanovre, 
où  il  jouit  bientôt  d'une  grande  réputation  et  d'une  belle  clientelle; 
on  aurait  voulu  le  charger  de  l'enseignement  de  la  médecine,  mais 
il  n'accepta  point  de  devenir  professeur.  En  17AO)  Werlhof  fut 
nommé  premier  médecin  du  roi  d'Angleterre,  à  la  cour  de  Hanovre; 
il  fut  aussi  membre  de  la  Société  royale  de  Londres  ,  de  celles  de 
Gottingue  et  de  Leipzig,  et  de  l'Académie  des  curieux  de  la  nature. 
Il  mourut  le  26  juillet  1767. 

Tout  ce  que  Werlhof  a  écrit  se  fait  remarquer  par  l'esprit  d'ob- 
servation, par  des  principes  judicieux,  par  un  style  élégant  et  pur. 


Diss.  inaug.  de  medicina  sectae  me- 
thodicae  vetcris  eiusque  usu  et  abusu. 
Helmstadt,  1723,  in-4- 

Observationes  de  febribus ,  praeci- 
pue  intermittentibus  ,  et  ex  harnm  gé- 
nère continuis  deque  earurn  periculis 
ac  reversionibus  praenoscendis  et  prae- 
cavendis  ,  per  mcdelam  tempestivam , 
efficacem  adaequaiam  candide  et 
perspicne  propositarn ,  ad  viros  clar- 
rissimos  et  experientissiinos  Commercii 
hterani  Noribergensis  ,  qui  problema 
proposuerant,  et  de  febribus  intermitten- 


tibus soporosis  et  apoplecticis .  Hanovre, 
1732,  in-4.  Ibid.,  1745,  in-4.  Ve- 
nise, 1757,  in-4-  Ibid.,  1764,  in-8. 
En  allemand  sous  ce  titre:  Auserlesem 
Aufsœtze  und  Sch'iften  ilber  die  Fie- 
ber  und  andere  wichtige  Gegenstœnde 
do  prahticher  Aerzte.  Ans  dem  La- 
teinischen.  Copenhague,  178^,  in-S. 

Cautioncs  medicac  de  limitandis 
laudibus  et  vitupéras  morborum  et  >c- 
mcdio/um.  Hanovre,  1734,  in-4- 

Cautionum  medicamm  traclafûs 
sccurtdus    sive  animadveniones  de  ii- 


WER 


397 


mitanda  febris  lande  et  censura  cor- 
ticis  Peruviani,  quibus  observaliones 
de  febribus  illnstrantttr  défend un- 
tnrque  ,  adversus  censurant  dispttta- 
toris.  rFr.  A.  Goelike  )  de  lande febris 
l'aide  suspecta.  Hanovre,  1^34,  in-4. 

Medicinisches  Bedenken  von  dem 
Sogenannten  Hinbrùten  ;  in  einem 
Schreiben  an  dem  Hrn.Pastor  Teuber. 
1734,  in-4. 

Disquisitio  medica  et  philosophica 
de  variolis  et  anthracibus  i  ubi  de 
utriusque  affectas  antiquitatibus ,  si- 
guis,  différentes,  medelis  dissent,  etc. 
Accedit  Rud.  Aug.  Behrens,  disser- 
tatio  de  affectionibus  a  comestis  iny- 
tulis.  Hanovre,   1735,  in-4. 

Actorum  medicornm  Edimburgen- 
sium  specimina  duo  de  mcdicina  alté- 
rante ex  mercurîo  et  de  aurigine  ex 
Anglico  sermone  Latine  reddita.  Ac- 
cedit Epistola  ad  virunt  illustrent  Jo. 
Sam.  Nob.  Dom.  de  Berger  de  iisdem 
argumentis  etde  remedio  auriginis  Ca- 
merariano ,  ubi  simnl  disputationi  de 
lande  febris  postremum  corollarium 
additur .  Hanovre,    1735,  in-4. 

Bedenken  ilber  den  Gestank  ans 
dent  Munde.  Francfort  et  Leipzig  , 
1743,   in-4. 

Gedichte  von  P.  G.  TV.  herausge- 
geben  von  der  Teutschen  Gesells- 
chaft  in  Gœttingen  ;  mit  einer  Vorrede 
Hern.  D.  Haller's.  Hanovre,  1749, 
in- 8. 

Animadversio  in  novum  phosphori 
genus,  in  historia  Academiae  Pari- 
unae  descriptum ,  nec  non  de  usu  de- 
cocti  seminis  milii  ad  alvi  fluxum  ;  in 
commercrio  litterario  Norico.Vol.  III. 
p.  12  3.  sqq.  —  Observatio  de  cura 
lactis  in  podagra  non  spernenda.  Ibid., 
p.  329.  sqq. —  De  ischuria  compléta, 
operatione  in  regione  pubis  sanata  ; 
ibid.,  269.  sqq.  —  Observala  in  sec- 


tione  pueri  ischuria  cxstinvti;  ibid., 
p.  375  sqq.  —  Status  epidcmicus  Ban- 
noveranus  1733  ;  ibid.  p.  1 1  3.  Ibid. , 
172.  220,  297,  3f>r,  —  Observatio  de 
urinae  suppressione  ,  cantharidum 
pulverè  sublata  ,  deque  Indus  pitlvcris 
in  aliis  morbis  usu;  ibid.,  p.  35 7,  sqq. 
— De  nteri  inflammations  féliciter  pro- 
fligata  ;  ibid.,  p.  298  ,  sqq.  —  Obser- 
vadoncs  circa  tempestatent  et  morbos 
epidemicos  mense  Novembri  1733. 
Hanovre  ,  ibid.  ,  vol.  IV.  p.  II , 
sqq.  —  Observaliones  metcorolo- 
gicae  hinc  illincve.  Ibid.  —  Obser- 
valiones de  tenellorum  convulsione 
maxillœ  inferioris.  Ibid.,  p.  42,  sq. — 
De  spina  ventosa  ex  lœsione  per  spi- 
nam  infixam;  ibid.,  p.  1  So,  sq.  —  De 
febre  maligna  contagiosaex  pisciculis 
pntridis ;  ibid-,  p.  197.  sqq.  —  De 
abortu  frequenti  et  lochiis  post  puer- 
perium  nullis;  ibid.,  p.  202.  sqq.  — 
Meditationes  super  expérimentas  />'./- 
fngeri,  quibus  ventilatur  questio ,  an 
aër  sanguini pulmones  transeunti  mis- 
ccatur ;  ibid., p.  211.  sqq. —  Obs.  de 
usu  camphorœ  interno ,  cumprimis  in 
febribus  acutis ;   ibid.,  p.    a58,  268. 

—  Observata  in  anatome  ursi ;  ibid., 
p.  297.  sq.  —  De  leucophlegmatia 
post  purpuram  etfebrem  scarlatinatn , 
per  lac  sulphuris  curata  ;  ibid.,  p.  3  1 5. 

—  De  usu  pulveris  antipieu  retici 
Mynsichti  ,  in  pleuritide  et  in  ar- 
thritide  vaga  ;  ibid.,  page  3 1: r>. 
3 1 5 ,  —  De  usu  mercurii  in  quartanis  ; 
ibid.,  p.  370.  —  De  usu  florum  sam- 
buci  in  pleuriticis ;  ibid.,  p.  070.  sq. 
De  lumbrico  lato;  ibid.,  p.  37  r. — 
De  vena;  jugularis  sectione  ;  ibid., 
p.  37  r.  —  De  spiritus  scorbuiici 
Drawizii  ;  ibid.  ,  p.  373.  —  De 
operationis  necessitate  in  hernia  incar- 
céra ta  ;  ibid.,  vol.  V,  p.  3.  —  De  in- 
signicorticis  peruviani  ad sphacelum  et 


398 


WET 


gangrcenam  efficacia;  ibid.p.  3.sq,— 
Status  epidemicus  hannoveranus  men- 
sibus  novembris  et  decembris,  1734.; 
ibid.,  p.  18. —  De  anthrace  sicco  et 
humido  le thaï i  observatio  ;  ibid.,  p. 
18.  sq. —  De  morbo  maculoso  hœinorn 
ihagico  singulari;  ibid.,  p.  5o.  sqq. — 
Status  meteoro-epidemicus  hannovera- 
nus a  1  738  ;  ibid. —  Obs.  de  usu  rhei 
et  corticis  in  hydropicis;  ibid., p.  58. 
sqq.  —  De  vi  corticum  aurantiorum 
antijebrili ;  ibid.,  p.  98.  —  De  effectu 
electuarii  mundifcantis  et  mercurii 
duîcis  in  morbis  i>enereis  ;  ibid., p.  98. 
sq.  — Methodus ,  qua  utitur  ad  sali- 
vationem  provocandam ;  ibid.,  p.  99. 
—  Methodus,  qua  utitur  ad  scabiern 
sanandam ;  ibid.,  p.  100. —  Cogita- 
tiones  de  limitanda  convenientia  febris 
castrensis  epidemicœ  ab  Alpino  et 
Kramero  descriptœ ;  ibid  ,p.  122.  sqq. 


—  De  camphorœ  usu  in  purpura  et 
inflammationibus  internis;  ibid.,  p. 
i53.  sqq. — Meditationes  ulteriores 
de  sanguinis  missione  derivationis 
caussa  instiiuta;  ibid.,  p .  173,  i8r, 
ig5.  —  De  vernie  peculiari  cum  uri- 
na excreto;  ibid.y  p.  282.  —  De  ova- 
riihydrope  ;  ibid.,  p.  280,  289. 

Pauli  Gottlieb  JVerlhoJii  Opéra 
medica ,  collegit  et  auxit.  J .  E.  Wich~ 
marin,  etc.  Pars  I  et  II.  Hanovre, 
1775.  Pars  III  ,  ibid.  ,  1776  , 
in-4. 

Sylloge  epistolarum  Pauli  Gottl. 
Tferlhofii  selectiora  quœdam  consilia 
con  tinentium  ;  in  Caroli  Christiani 
Engel  speciminibtts  medicis.  Berlin , 
1781,  in-8. 

(Bœrner.  —  Wichmann.) 


WERNER  (Paul-Chrétien -Frédéric),  né  à  Meidingen  près  de 
Dresde  en  175 1  ,  fit  ses  études  médicales  à  Dresde  et  à  Leipzig. 
Reçu  bachelier  en  médecine  dans  la  dernière  de  ces  universités  en 
1776,  il  y  fut  nommé  prosecteur  de  l'amphithéâtre  anatomique. 
La  mort  l'enleva  le  10  juin  1785.  Il  n'a  écrit  que  quelques  opus- 
cules ,  mais  d'un  grand  intérêt. 

Diss.  observata  quaedam  in  morbis  Vasorum  lacteorum  atque  lympha~ 

et  sectionibus    cadaverum    humano-  ticorum   anatomico-pliysiologica   des- 

jum.  Leipzig,  1776,  in-4.  criptio.  Fascicul.  I.    cum  jig.  œneis. 

Vermium  intestinalium,  praesertim  Leipzig,  1784»  in-4. 

tccniae    humanae ,    brevis    expositio.  (Ernesti.  —  Meusel.) 
Leipzig,   1782.  Continuatio :  Leipzig, 
1782,  in-8. 


WESTPHAL  naquit  le  19  février  1720,  à  Greifswald,  où  son 
père  était  professeur  ordinaire  de  morale  et  d'histoire,  et  doyen  de 
l'université.  Après  une  éducation  domestique  soignée,  il  reçut  celle 
de  l'université  de  Greifswald,  puis  il  alla  passer  quelque  temps  dans 
celles  de  Berlin  et  de  Halle ,  et  revint  se  faire  recevoir  docteur  en 
médecine  dans  sa  ville  natale  vers  la  fin  de  l'année  174*»  L'année 


WET  399 

suivante  l'Académie  des  curieux  de  la  nature  l'admit  au  nombre  de 
ses  membres.  En  1743,  il  fut  nommé  adjoint  à  la  Faculté  de  méde- 
cine. Il  en  remplit  les  fonctions  avec  beaucoup  de  zèle  ,  et  en 
1756,  il  devint  professeur  ordinaire.  "Westphal  mourut  le  iG  dé- 
cembre 1788. 


Diss.  inaug.  med.  (Praes.  Jo. 
Letnbke)  de  parte  inte&dni  Jejuni  per 
gueter  inferius  excréta  salva  manente 
aegri  inta.    Greifswald  ,  1741»  in-4. 

Progr.  de  novis  Medicis ,  novis  coe- 
meteriis.  Greifswald,    1742,  in-4- 

Diss.  de  existenlia  ductuum  hepà- 
ticacjsticorum  i>i  homine.  Greifswald, 
1742,  in-4. 

Diss.  de  inrfnere  intestini  coli  féli- 
citer consolidait.  Greifswald .  1743, 
in-4. 

Progr.  de  injectionibus  anatomicis. 
Greifswald,   1744,  in-4. 

Progr.  de  peritia  Aristotelis  anato- 
mica.  Geifswald  ,    174a,  in-4  • 

Diss.  de  usn pottis  ad  conservandam 
restituendamque sanitatem.  Pars prior, 
de  variis  potulentorum  generibus 
eonimdemque  n attira,  usu  et  noxis  ex 
abiisu  eorumdem  in  génère  oriundis. 
Greifswald  ,  1745  ,  in-4.  —  Pars 
posterior ,  de  poiulentorwn  imprimis 
aquosorum  usu  spéciale  ,  quantitate 
eorumdem.  hattrienda  maria  et  -vaiiis 
altis  circa  eadem  animadvirtentis . 
Greifswald,  1746  ,  in-4. 

Mittel  wider  die  Viehseuche  tinter 
dem  Rindvich.  Greifswald,  1746, 
iu-8. 

Progr.  curationes  morborum  inter- 
noruin,  quae  a  chirurgis  suscipiun- 
trtr,  a  magistratu  non  esse  tolerandas. 
Greifswald,  1745,  in-4- 

Dus.  de  vi  atque  efficacia  diaetae 
et  remediorum  stomachicormn  in  eu- 
randis  morbis  chronicis.  Greifswald, 
1748,  in-4, 


Oratio  de  studiis per  regu'as  dlae- 
teticas  jaeditandis.  Greifswald,  1750, 
in-4. 

Diss.  de  usu  quarumdam  solidaruni 
parlium  corporis  humani  adhuc  du- 
bio.  Greifswald,   1757,  in-4. 

Diss.  sistens  aliquas  animadver- 
siones  medicas  circa  potiora  quaedam 
momenta  in passione  servatoi  is  occur- 
rentia.  Greifswald,  1  7G r ,   in-4. 

Diss.  litigia  quaedam  de  gênera- 
tione  hominum  orta.  Greifswald  , 
1762, in-4. 

Diss .  I  et  II  de  fric  tione  ,  ma  g  no 
remedio-anti-hypochondriaco.  Greifs- 
wald,  1 762-1  763,  in-4. 

Diss.  de  rnatre  infantem  suum 
non  lactante ,  huic  et  sibi  noxas  in- 
signes inferente.  Greifswald,  1763, 
in-4. 

Diss.  de  cortice  Peruviano  ;  pars 
posterior,  rectum  salutaremque  ejus- 
dem  in  febribus  intermittentibus  usum 
exhibais.  Âuct.  et  Resp.  Jo.  Chr.  Pe- 
tersen.  Greifswald  ,  1763,  in-4. 

Diss.  de  structura  mammarum  sexus 
sequioris ,  nuperrimis  observationibus 
et  experimentis  supcrstiucta.  Auct.  et 
Resp.  Alex.  Bernk  Kolpin  cum  tabb . 
aen.  Greifswald,  1764  ,  in-4.  Berlin, 
1767,  in-4. 

Progr.  de  materia  laclis.  Greifs- 
wald ,  1767,  in-4> 

Diss.  de  animi  deliquiis.  Greifs- 
wald ,  1767,  in-4. 

Diss.  de  angina.  Greifswald  , 
1767,  in-4. 

Diss.  de  epilepsiae  motuamque  con- 


4oo 


WES 


vuhivoruni    infantum   eau  s  si  s  praeci- 
puis .  Greifswald  ,  176a,  in-4. 

Diss.  de  Umitandis  laudibus  Ipeca- 
cuanhae  ad  curandam  àysenlerium. 
Greifswald  ,  1765  ,  in-4. 

Diss.  de  nephrotomia.  Greifswald, 
1766,  in-4- 

Diss.  de  Umitandis  laudibus  essen- 
tiarum  et  elixiriorum  stomachicorum. 
Greifswald,  1766,  in-4. 

Diss.  Aegroti  arthritide  laborantis 
historia.  Greifswald,  1766,  in-4, 

Diss.  de    medelis    quibusdam  ,  qui 
apoplexiae  parantur,  suspectis  partim 
et  noxiis,  partim   laudaadis.    Greifs- 
•  wald,  1767,  in-4- 

Progr.  de  magno  laxantium  in  mor- 
bis  acu'is ,  imprimis  exanthemate  cu- 
l  anco  stipatis ,    malignis ,    ad   immi- 
nuendum  colorent  auctuin  usu.  Greifs- 
wald, 1767,  in-4. 

Diss.  de  calore  naturali  infebribus 
wel  aucto  vel  imminuto.  Greiiswald, 
1767, in-4- 

Diss.  de  commercio  uterum  inter 
et  placenlam  ,  foetusque  nutritione, 
Greifswald,  1767,   in-4. 

Diss.  de  rubedine  sanguinis.Cneifc- 
wald,   176^,  in-4- 

Diss.  de  Umitandis  laudibus  vomi- 
toriornrn  ad  curandas  febres  malignas. 
Greifswald ,  1775     in-4. 


Progr.  de  principiis  sanguinis  cons- 
titulivis.    Greifswald,    1775,    in-4. 

Historische  Nachricht  derjenigen 
Kranhheiten  ,  welchen  der  Hr.  Reichs 
R.  Graf  von  Sinklaire  i>om  r  7  Dec. 
1772  bis  den  4  Marz  1776  ausge- 
selzt  gewesen. Greifswald,  1776,111-4. 

Comme ntatio  medica  1  et  II  de  li- 
mitandis  laudibus  medicamentorum 
ali'itm  solventium.  Greifswald  ,  1777, 
in-4. 

Progr.  de  sudore  sanguineo. Gve'ih- 
wald,    in-4. 

Dans  les  Act.  Acad.  Nat.  curios. 
vol.  III  ,  p.  241  et  suivantes ,  ou 
trouve  de  Westphal  : 

Hydrops  ascites  jeliciter  curatus. 
—  Radicis  squillae  insignis  efficacia 
in  oppletione  pectoris  pituhosa-cœci- 
tas  plenaria  in  puero ,  usu  mercurii 
dulcis  iterum  sublata.  —  Diarrhoea  , 
plewitidi  supervivens  ,  salutaris.  — 
Motus  convulsivi  ihronici  ex  terrore 
orti.  — —  Haemorrhagia  uteri  enormis f 
immissione  extermitatum  superiorum 
in  sal  alcali  calejacactum ,  Jeliciter 
cohibita.  —  Oculorum  in/lammatio , 
cum  pi ominentia  insigni  dextri  extra 
orbitam,  à  difficili praerupiione  den- 
tium  caninorum.  ortu.  —  Abscessus 
lienis ,  abscessu  in  inguine  orto  su- 
blatiiSi 


WESZPREMI  (Etienne)  ,  savant  médecin  et  biographe  hon- 
grois, naquit  à  Weszprem ,  le  i3  août  1723.  Après  avoir  fait  tle 
bonnes  études  dans  diverses  villes  de  Hongrie,  il  entreprit  de  visiter 
les  universités  les  plus  célèbres  des  pays  étrangers.  Il  alla  d'abord  à 
Zurich,  où  il  passa  dix-huit  mois;  de  là  il  alla  en  Belgique,  puis  en 
Angleterre.  Le  i5  juillet  1756,  il  fut  reçu  docteur  en  médecine  à 
Utrecht.  Rentré  dans  sa  patrie ,  il  subit  l'examen  rigoureux  exigé 
pour  la  pratique  ,  et  occupa  divers  postes  de  médecin  pensionné. 
Il  a  publié  quelques  écrits  étrangers  à  la  médecine,  et  les  suivans  , 
qui  rentrent  dans  l'objet  de  ce  dictionnaire. 


VHA 


4ot 


Tentamen  de  inoculandd  peste. 
Londres,  1755,  ia-8. 

Disput.  inatig.  medica  sistens  ob- 
servatione:  medicas.  Utrecht,  1766, 
in-4.  Reçus,  in  Haller  Disp.  ad.med. 
pract.    T.  VI. 


Baba-Mestersegre,  etc.  176O,  in-8. 
C'est  le  premier  traité  élémentane 
d'accu aciieraens  qui  ait  été  publié  en 
Hongrie. 

Succincta  medicorwn  Hungarice  et 
Transylvaniœ  Biographia.  centnrial. 


A  Kisded  Gyermekeknek,  etc.  C'est-  Leipzig,    1774,    in.-8.   —    Cent.   II. 

à-dire  Précis  de  l'éducation   physique  Vienne,  1778  8.  2   part.   Centur.  III. 

des  enf ans  depuis  la  naissance  jusqu  a  Decad.  I  et  II.    Vienne,    1787,  in-8. 

trois    ans,  etc.  Claudiopolis,     1760,  — Cet  ouvrage  est  plein  de  recherches 

in-8.  et  de  renseignemens  utiles. 

WETSCH ,  sphygmographe  distingué,  né  à  Saint-Florian,  dans 
la  Haute-Autriche,  fit  ses  études  me'dicaies  à  Vienne.  Il  vint  à  Paris 
apprendre  de  Bordeu  lui  même  les  doctrines  de  notre  compatriote 
sur  le  pouls.  Il  pratiqua  quelque  temps  à  Vienne,  puis  il  passa  en 
Russie.  Le  19  octobre  1776,  il  fut  installé  dans  la  chaire  de  physio- 
logie et  de  pathologie  de  l'université  de  Moscou.  Il  ne  l'occupa 
guère  que  deux  années  :  la  mort  l'enleva  le  24  mars  1779. 


Examen  chemico-medicum  aquae 
acidulae ,  vulgo  Pinkenfeldensis  dic- 
tae.  Vienne,  1763,  iu-8. 

Dasbestrittene  Vorurthcilin  zweyen 
Abhandlungen,  die  Einpropfung  der 
Kinderpoken  ,  utid  die  Ëeerdigung  der 
Todten  in  den  Kirchen  und  Staedten 
betrejfend  ;  aus  dem  Franzœsischen 
ùberseizi  und  mit  enter  Vorrede  he- 
rausgegeben.   Vienne,  17(14»  iu-4, 

Medicina  ex  ptdsu,  s.  systema  doc- 


trinae  Sphygmicœ.  Vienne,  1770  , 
in-8 . 

De  vomitu  inteslinorum  ,  sive  de 
calculo  confirmato.  Vienne  ,  1771  , 
in-8. 

Or  ado  de  arte  observandi  et  expe- 
riendi  in  medicis ,  habita  die  3o  junii 
1777  in  conventu  publico  Universitatis 
Mosquensis. 

(Richter,  Geschichte  der  Med.  in 
Russland. —  Meusel.) 


WHA.RTON  (Thomas),  célèbre  anatomiste,  dont  le  nom  se  trouve 
attaché  aux  conduits  salivaires  des  glandes  sous-maxillaires,  qu'il 
découvrit.  Il  descendait  d'une  famille  illustre  du  duché  d'York,  et 
naquit  en  16 10.  Il  étudia  d'abord  au  collège  de  Pembrock,  à  Cam- 
bridge, puis  au  collège  de  la  Trinité,  à  Oxford.  Les  troubles  du 
temps,  auxquels  l'université  prit  part,  l'obligèrent  à  quitter  Oxford 
pour  aller  à  Londres;  il  s'y  appliqua  à  l'étude  de  la  médecine  sous 
le  docteur  Bathurst,  célèbre  praticien  de  l'époque.  L'université 
ayant  repris,  en  1646,  le  cours  régulier  de  ses  travaux,  Wharton 
y  retourna,  y  prit,  en  1647,  'e  grade  de  docteur,  et  revint  se  fixer 
à  Londres.  11  fut  reçu  en  i65o  dans  le  collège  de  médecine.  Il  eut 
une  pratique  fort  étendue,  fut  professeur  tu  collège  de  Gresham,  et 


4o*  WHI 

acquit  une  grande  célébrité  par  la  publication   de  son  traité  des 
glandes.  Jl  mourut  le  14  novembre  1673. 

Adenographia ,    siée    glandularum      Nimègue,  i665,  in-12.  Wesel,  1671, 
lotius  corporis     dcscrlptio.    Londres,      in-12. 
i656,  in-S.  Amsterdam,  i65g,  in-12.  (Manget.  — Joecher. — Haller.) 

WIIITE  (Charles),  excellent  observateur  et  chirurgien  des  plus 
habiles,  exerça  la  chirurgie  et  les  accouchemens  à  Manchester,  dans 
la  seconde  moitié  du  dernier  siècle.  La  résection  des  extrémités  ar- 
ticulaires des  os,  la  réduction  de  la  luxation  de  l'épaule  par  des 
tractions  sur  le  bras  élevé  directement  en  haut,  l'histoire  de  la 
phlegmatia  alba  dolens  puerperaritm,  lui  donnent  des  titres  à  une 
réputation  durable. 


An  account  of  the  topical  applica- 
tion of  sponge  in  the  stopping  of  hoc- 
morrhages.  Londres,  1762,  ia-8. 

A  particular  narration  of  a  remar- 
kable  opération  in  a  broken  arrn.,etc. 
Londres,  1763,  in-8. 

Cases  in  surgery,  with  remarks  :  to 
which  is  added ,  a  trcaiise  on  the  li- 
gature of  arteries ,  by  J .  Aitken.  Lon- 
dres,  1770,  in-8 

A  treatise  on  the  management  of 
pregnant  and  lying  in  women  ,  and 
the  means  of  curing  ,  and  more  espe- 
cially  preventing  the  principal  disor- 
ders  to  with  they  are  Viable,  with 
some  new  directions  concerning  the 
delivery  of  the  chiid  and  placenta  in 
natural  births  ;  illnstrated  with  cases. 
Londres,  1772,  in-8.  Second  édi- 
tion enlargcd.  1777  ,  in-8.  Londres, 
1791,  in-8.  Traduit  en  français  par 
M...  docteur  en  médecine.  Paris, 
1774, in- 12 . 

An  intjiiiry  into  the  nature  and 
cause  of  thaï  swelling  in  one  or  both 
of  the  lawcr  extremities,  which  some- 
times  happens  to  lying  in  women  ; 
with  an  examiuation  into  the  pro- 
prie ty  of  drawing  the  breasi  in  those 


who  do  and  those  who   do  not  give 
such.  Warrington,   1784,  in-8. 

Observations  on  gangrené  ad  con- 
vulsive  spasms  from  local  injuries. 
"Warrington,  1790,  in  8. 

On  the  swelling  of  ihe  lower  ex- 
tremities in  lying  in  women.  Londres, 
parti.,    1792.   Part.   11,    1801,    in-8. 

An  account  oj  the  regular  grada- 
tions in  men  and  in  différent  animais 
and  vegetables  ,  and  from  the  former 
to  the  latter  ;  illustrated  with  engra- 
vings  adapted  to  the  subject.  Londres, 
1799,  in-4. 

Of  a  remarkable  opération  on  a 
broken  arm.  Phil.  trans.  1760.  Abr. 
17,  4  7  5. 

Of  a  complète  luxation  ofthe  thigh 
bone  in  an  adtiit  person  ,  by  external 
violence.  1b.  4^2.  —  An  account  of 
a  case  in  which  the  upper  head  of  the 
os  humeri  was  sawed  off  a  large  por- 
tion of  the  bone  cfterwards  exfolia- 
ted,  and  yet  the  entire  motion  of 
the  limb  was  preserved.  Ib.  1769,  XII. 
567.  —  Of  a  new  rncthod  of  redu- 
cing  dislocation  of  the  shoulder  wi- 
thout  an  ambe.  3led.  obs.  and  inq.  II, 
p.    373,  1762.  —    Case  of  a  locked 


WHÏ 

jaw  from  a  woundin  thefinger,  cured. 
Ib. ,  p.  38ï.  —  New  method  of  am- 
pntating  the  ly  a  Utile  above  the  ancie- 


4o3 

joint,    with    a    machine    pai  ticularly 
ndnplcd  to  the  stump.  Ib.  IV,  p.  168. 
(Reuss. —  Rob.  Walt.) 


WHITE  (Robert),  docteur  en  médecine,  pratiqua  la  chirurgie 
et  la  médecine  à  Bury-Saint-Edmond,  dans  le  comté  de  Lancastre, 
durant  la  seconde  moitié  du  dernier  siècle. 


Animadversiones  on  the  increase  oj 
fevers  and  other  diseuses.  Londres , 
1760, inn-8. 

Observations  on  fevers.  Londres  , 
1777,  in-8. 

The  use  and  abuse  of  sea  water 
impartially  considered,  and  exempli- 
fied  in  several  cases;  with  observa- 
tions. Londres,  1776,  in-8.  Troisième 
édition,  1791,  in-8. 

The  présent  practice  of  surgery  ; 
containing  the  description,  cases,  and 
treatment  of  each  complamt,  together 
with  the  most  approved  methods  of 
operating.  Londres  ,  1786  ,  in-8. 
3d  édition   enlarsed ,    1S01  ,     in-8. 


Analysis  of  the  new  Lond.in  phar- 
macopecia,  particularly  calculated  for 
the  use  of  junior  students.  Londres, 
179a,  in-8. 

Sunmary  of  thr  pneumato-chemical 
iheory,  with  a  table  of  ils  nomencla- 
ture; intended  as  a  supplément  to 
the  analysis  etc.  Londres,  1796, 
in-8. 

Remarks  on  the  bite  of  a  mad-dog. 
Memoirs  med.  111, p.  608,  1792. 

Observations  on  the  scirrho-con- 
tracted    rectum.    Ib.   IV ,  p.     22  5  , 

*705- 

(Reuss.—  Rob.  Watt.) 


WHITE  (Thomas),  chirurgien  d'un  dispensaire  à  Londres,  dans 
la  dernière  partie  du  dix-neuvième  siècle  ,  et  au  commencement  de 
celui-ci ,  a  écrit  les  deux  ouvrages  suivans,  et  quelques  articles 
dans  les  journaux. 


A  treatise  on  struma  or  scrophnla, 
in  which  the  itnpropriety  of  conside- 
ring  it  as  an  hereditary  disease  is 
pointed  out,  more  ratiànal  causes  are 
assigned,  and  a  successful  method  of 
treatment  is  recommended.  Londres  , 

WHITE  (William),  docteur 
ciété  des  antiquaires  ,  exerça  la 
174/4,  il  mourut  le  a5  octobre  17 

Essay  on  the  diseuses  of  the  bile , 
mpre  particula-ly  on  calculous  concré- 
tions called  stones ,  York,  i77i,in-8. 

Observations  on  the  use  of  Dr. 
Jamessfcver  powder,  emetic ,  tartar, 


1784,  in-12,  3d.  edit.  enlarged  and 
improved.   1794,  in-8. 

Practical  surgery;  containing  the 
description  ,  cause  ,  and  treatment  of 
each  com plaint.  iSor,  in-8. 

(Reuss.  —  Rob.  Watt.) 

en  médecine  ,  membre   de  la  so  - 
médecine  à  York.  Il  était  né  en 

90, 

and  other  antimo niai  préparations  in 
fever,  Londres,  1774»  in-4- 

Observations  on  the  nature  and  me- 
thod of  cure  of  the  phthisis  pulmona- 
lis  ;  or  consumpùon  of  the  lungs,  from 


4o4 


WHY 


materiah  left  by  the  laie  W .  If'hite  , 
M.  D.  andnow  publishedby  A.  limiter, 
M.  D.  York,  1792,  in  S. 

Observations  on  the  médical  virtues 
of  lead.  Med.  coin.  III,  p.  1775. 

Histnry  of  a  case  of  hieranosos  suc- 
cessfully  treated  by  the  Flowers  of 
Zinc.  Med.  com.  IV,  p.  3?.6,  1776. 

Letters  on  the  -varicose  aneurism. 
Med.Obs.  and Inq .  IV.  p.  72. a.  377. 

Account  of  the  injluenza,  as  it  ap- 


peared  at  York  in  1775.  lb.  VI.  p. 
383.  —  Case  oj  a  patient  who  dis- 
charged  the  pupa  of  the  musca  ciba- 
ria.  Memoirs  med.  II.  p.  5"j,  1789. — 
Experiments  on  air  ,  and  the  effects 
of  différent  kinds  of  effluvia  on  it , 
made  at  York.  Phil.  Trans.  1778. 
Abr,  IV,  32  2.—  Observations  on  the 
bills  of  mortality  at  York,  lb.  1782 
XV.  17  5. 

(Reuss.—  Rob.  Watt.) 


WHYTT  (Robert),  le  plus  distingué  des  physiologistes  qui  cher- 
chèrent à  soutenir  le  stahlianisme  contre  les  doctrines  de  Haller,  na- 
quit à  Edimbourg  en  1714.  Il  commença  ses  études  à  l'université 
('e  Saint-André  ,  les  continua  dans  celle  d'Edimbourg  ,  puis  à 
Londres,  à  Paris  et  enfin  à  Leyde.  Rentré  dans  sa  patrie,  il  se  fit 
recevoir  licencié  en  médecine,  et  se  livra  à  la  pratique.  Il  y  obtint 
de  grand  succès,  et  sa  réputation  le  porta  à  la  chaire  de  médecine 
de  l'université,  où  il  fit  son  entrée  en  174b*.  En  1752,  il  fut  nommé 
membre  de  la  Société  royale  de  Londres,  en  1761  premier  médecin 
du  roi  en  Ecosse,  en  1764  président  du  collège  royal  des  médecins 
d'Edimbourg.  Whytt  mourut  le  i5  avril  1766.  Dans  ses  écrits  phy- 
siologiques, il  se  montra  expérimentateur  habile  et  critique  ingé- 
nieux ,  comme  excellent  observateur  dans  ses  ouvrages  de  méde- 
cine pratique. 


An  essay  on  the  vital  and  other  in- 
volontary  motions  of  animais.  Edim- 
bourg, 1  7  5  t  T  in- 8. 

An  essay  on  the  virtue  of  lime- 
water  and  soap  in  the  cure  ofstone. 
Edimbourg,  1752,  in-!2.  id  édition 
corrected  and  enlarged.  Edimbourg, 
1734, in-12. 

Physiological  essay;  on  the  causes 
whicn  promote  the  circulation  of  the 


Observations  on  the  nature,  causes, 
and  cure  of  those  disorders  which  are 
commonly  called  Nervous,  hypochon- 
driae,  or  hystérie  ;  to  which  are  pre- 
fxed,  some  remarks  on  the  sympathy 
of  the  nerves .  Edimbourg,  1765, 
in-8. 

Observations  on  the  dropsy  of  the 
bruin.  To  which  is  added ,  his  other 
treatises,   never     hiterto    published  by 


flidds   in   the  very  small   vessels   of     themselves.  Edimbourg,  1768,    in-8. 


animais,  on  the  sensibiliiy  and  irritabi. 
lity  of  the  parts  ofmen  and  other  ani- 
mais ;  occasioned  by  Dr.  Huiler' s  trea- 
tise  on  thèse  subjects.  Edimbourg , 
1755  ,  in-12,  ïd  edit.  enlarged  , 
f  763  ,  in-12. 


An  essay  towards  the  discovering 
of  a  safe  medicine  for  dissoîving  the 
stone.  Ed.  med.  ess.  V.p.  667,  1744. 

Of  the  varions  strengths  of  diffé- 
rent lime-waters.  Ess.  phys  et  lit.  I, 
y».  372,    1754.  —    Of  the  différence 


WIC  ,,,', 

behveen  respiration  and  the  motion  oj  in  1758.  Med.obs.  andinq.  11.  p.  187. 

the  heart  in  sleeping  and  wakingper-  —  On  the  use  oj  sublimate  in  the  cure 

sons.  lb.  p.    436.  —   The  cure  of  a  of phagedenic  ulcers .  Ib.  p.  21 3. 

fractured  tendo  Achillis ,   Ib.  p.  45o.  Account   of  a   earthquake  felt  at 

Description  of  the  matrix  or  ovary  of  Glashow  and  Diunbarton  ;  also  ,  of  a 

the  buccinum  arnpullatum.  Ib.  II.  p.  8,  shower  of  dustfalling  on  a  ship  be:- 

1756.  —   Some    experiments    made  ween    Shetland   and  Iceland.    Phiî. 

with  opium  on  living  and  dying  ani-  trans.  1^55.  Abr.  X, p.  687.   —  Oir 

mais.  Ib.  p.  280.   —    Of  the   use  of  the  remarkable  effects  of  blisters  in 

bark  in  a  dysentery  and  a  hoarseness  lessening  the  quickness  of  the  puise  in 


after  measles.  —  lb.  III.  p.  366,  — 
Observations  on  the  anomalous  ,  and 
true  goût.  Ib.  p.  466. 

Of  an  épidémie  distemper  at  Edin- 
burgh  and  southern parts  of  Scotland, 


cough)  attended  with  infraction  of  the 
lungs,  and  fe ver.  Ib.  1758.  Abr.  XI , 
220. 

Works  ;  published  by  his  son.  Edim- 
bourg, 1768,  in-4. 


WICHMANN,  habile  observateur,  naquit  à  Hanovre,  le  10  mai 
17^0.  Il  fit  ses  premières  études  au  lycée  de  Brenn,  ses  études  mé- 
dicales à  Gottingue  ,  et  il  fut  reçu  docteur  en  médecine  dans  cette 
université  en  1762.  Il  vint  alors  en  France,  puis  il  passa  en  Angle- 
terre. A  son  retour  dans  sa  patrie,  il  s'appliqua  à  la  pratique ,  et 
donna  bientôt  des  preuves  de  son  habileté.  Il  gagna  l'estime  et 
l'amitié  de  Werlhof,  dont  l'appui  lui  fit  obtenir  la  place  de  méde- 
cin de  l'hospice  des  orphelins  et  des  pauvres.  Werlhof  étant  mort 
en  1767,1e  poste  de  premier  médecin  du  roi  d'Angleterre  à  Ha- 
novre fut  partagé  entre  Zimmermann  et  Wichraann.  Cet  excellent 
médecin  mourut  le  12  juin  1802.  Son  ouvrage  sur  le  diagnostic 
était  fort  remarquable  en  son  temps,  et  la  lettre  qu'il  adressa  à 
Hensler  sur  les  pollutions  diurnes  était  d'un  prix  inestimable  avant 
les  travaux  récens  de  M.  Lallemand. 


Dissertatio  de  insigni  venenorum 
quorundam  inrtnte  medicâ  ,  impri- 
misque  cantharidum  ad  morsum  ani- 
malium  rabidorum  ,  prœstantiâ.  Got- 
tingue, 1762,  in-4. 

Beytrag  zur  Geschichte  der  Kriebel- 
Krankheit  im  J.  1770.  Leipzig,  1771, 
in-8. 

De pollutione  diwnâ ,  frequentiori, 
sed  rarius  observatâ  ,  tabescentiœ 
causa,  Gottingue,  1782,  in-8. 

Etiologie  der  Kraetze.  Hanovre , 
1786,  in-8.  Hanovre,  1791,  in-8. 


Beytrag  zur  Kenntniss  des  Pem- 
phigns.  Erfurt,   1791.  in-4. 

Ideen  zur  Diagnostic.  Hanovre  , 
1794-1802,  3  vol.  in  8.  Vienne, 
1798,  in-8. 

Zimmermann  s Krankheitsgeschich te. 
Hanovre,  1796,  iu-8. 

Kleine  medicinische  Schriften.  Ha- 
novre, 1799,  in-8. 

Ueber  die  Unentbehrlichkeit  des 
Branntweins  und  einige  aehnliche  ge- 
genstaende.  Pyrmont,  1802,  in-8. 


406  WIG 

WIER  (Jean),  homme  au  dessus  des  préjugés  de  son  siècle ,  et 
médecin  fort  habi!e^  naquit  à  Grave  sur  Meuse  en  i5i5.  Ce  fut  sous 
la  direction  du  fameux  Henri  Corneille  Agrippa  qu'il  fit  ses  études 
philosophiques.  Il  vint  à  Paris  étudier  la  médecine,  et  de  Paris  il 
alla  continuera  Orléans.  Le  doctorat  lui  fut  conféré  vers  1 534.  U 
voyagea  ensuite  eu  Afrique,  d'où  il  passa  dans  l'île  de  Candie  ,  et 
peu  de  mois  après  en  Allemagne.  Le  duc  de  Clèves,  à  la  cour  duquel 
il  s'arrêta,  le  nomma  son  premier  médecin,  et  Wier  occupa  cet  em- 
ploi durant  trente  années.  Il  mourut  subitement  à  Tecklembourg, 
eu  Westphalie,  le  il\  février  i588,  au  commencement  de  sa  soixante- 
treizième  année.  Dans  un  temps  où  :a  superstition  faisait  croire  aux 
sorciers,  et  où  le  fanatisme  allumait  des  bûchers  pour  les  malheu- 
reux soupçonnés  de  l'être,  Wier  eut  le  courage  de  prendre  leur  dé- 
fense en  démontrant  que  leurs  prétendus  sortilèges  n'étaient  que 
des  actes  d'aliénation.  Sa  philosophie  le  fit  véhémentement  soup- 
çonner de  n'être  lui-même  qu'un  magicien. 

Medicarum  observationtirn  rariorunc  Le  second  traité  parut  sous  ce  titre  : 

liber  unus.  De  scorbuto  ,  de  quartanâ ,  Libellas  de  ira  morbo  et  ejus  cura- 

de  pestilentiali  arigenâ,  de  pleuritide  tione  philosophicà,  medicâ  et  theolo- 

et  peripneumonia,    de  hjdropis  cura~  gizd.   Bàle,  i5?7,  in-8. 

tione,  de  curatione  meatorumnaiura-  De  deemonum  prœstigiis  et  incan- 

lium    clausoruni  et   quibusdam    aliis.  tatîotiibus  tibrî se.v.'Bùle,   1S64,  in-4. 

Amsterdam,  i557,in-i2.  Bàle,  i5Ô7,  Tractutus  de  commentuiis  jejuniis. 

in-4.  cum    tractatu    de    morbis   incogniiis. 

De  lamiis.  De  ira  morbo.  De  prœs-  Francfort,  i583,  in-8. 

tigiis  deemonum.   Amsterdam,  1G60,  De   tussi   epidemicâ    anni    i58o, 

iu-4.  Bàle,  i582,  in-4. 

WIGAND  (Jdst-IIenri)  j  l'un  des  accoucheurs  modernes  les 
plus  distingués  de  l'Allemagne,  naquit  a  Reval  le  1er  septembre 
1769,  d'Henri-Guillaume  Wigand,  pasteur  de  l'église  et  recteur  de 
l'école  publique.  Dès  l'âge  de  1 1  ans,  il  fut  privé  des  leçons  de  son 
père,  qui  fut  atteint  d'aliénation  mentale,  mais  sa  mère  donna  les 
plus  grands  soins  à  son  éducation.  Après  de  bonnes  études  litté- 
raires et  mathématiques  faites  dans  sa  ville  natale,  Wigand  alla,  en 
1788,  étudier  la  médecine  à  léna,  et  en  1791  à  Erlang.  Il  fut  reçu 
docteur  l'année  suivante,  et  bientôt  après  il  rentra  dans  sa  patrie.  Il 
fit  un  voyage  à  Saint-Pétersbourg,  dans  l'intention  île  subir  l'exa- 
men exigé  pour  prendre  sa  résidence  et  entrer  en  exercice  dans 
l'empire,  mais  il  revint  sans  se  soumettre  à  cette  formalité  et  se  fixa 
à  Hambourg,  où  il  eut  bientôt  la  réputation  de  très  habile  praticien 


WIG  407 

et  une  belle  clientelle.  En  181 4,  sa  santé,  affaiblie  par  les  travaux 
de  la  pratique,  l'obligea  à  chercher  du  soulagement  dans  un  chan- 
gement de  climat  ;  il  alla  à  Heidelberg  ,  et  l'année  suivante  à 
Manheim.  Il  ne  put  se  rétablir  et  succomba  ie  10  février  1817.  Le 
professeur  F.  C.  Naegele,  à  qui  l'on  doit  l'édition  posthume  rie  son 
principal  ouvrage ,  a  donné  une  notice  sur  sa  vie  ,  et  apprécié  , 
comme  pouvait  le  faire  un  homme  tel  que  lui ,  le  mérite  de 
Wigand. 


Diss,  inaug.  de  noxa  fasciarum  in* 
Jantum ,  imprimis  quoad  genitalia. 
Erlang,  1793,.  in-8. 

Tabellen  zur  leiahten  Uebersicht  der 
Geburtshïdfe  ,   au  s  de  m  Lateinischen 
~*F.    JF.  Foigtels   und    in   tabellarische 
Form  gebracht.  Hambourg,  1797. 

Bejtrcege  zur  iheoi etischen  une 
praktischen  Geburtshidfe  und  zilr 
Kenntniss  und  Kur  einiger  Kinder- 
krankheiten.  istes  lift.  Mil.  iKpftaf. 
Hambourg,  1798.  ites  Hft.  Ibid. 
1800.  mit  1.  Kupf.  3tes  Hft.  Ibid., 
1808,  in-8. 

Einige  JVorte  an  Hrn.  Prof.  Osian- 
der  in  Gœttingue.  Hambourg,  1801, 
in-8. 

Ein  Wort  an  Gattmnen  und  Mùtter 
ùber  das  zu  sclinelle  JVegnehmen  der 
Nachgeburt.  Hambourg,  i8or,    in-8. 

Fon  den  Ursacheu  und  der  Behand- 
lutig  der  Nachgeburtszœgerungcn. 
Hambourg,  i8o3,  in-8. 

Ueber  Geburtsstiihlc  und  Geburtsla- 
ger.  Hambourg,  1806,  in-8. 

Guter  Rath  und  Unlerrichl ,  wie 
sorgsame  Militer  ihre  Kinder  gesund 
erhahen  und  d'ujenigen  Rrankheiten 
derselben,  wobey  der  Aizi  so  schleu- 
nig  ah  moegiieh  gerufen  worden  muss, 
Zeiten  erkennen  sollen,  Forzùglichfùr 
die  Hamburgerinnen  bestim/nt.  Ham- 
bourg ,  i8oy,  in-8. 

Drej  den  mèdicinischèn  Facultœten 
zji  Paris  und  Berlin  ùbergebene   Ge~ 


burtshùlfUche  Abhandlungen.    Mit  r. 
Kpfiaf.  Hambourg,  i8i2„  in-8. 

Meine  Reisc  von  Hamburg  ùber 
Berlin ,  Leipzick ,  u.  s.  w.  nach  hei- 
delberg ,  fur  Aerzte  und  ISichtœrzte 
beschr'teben.  Francfort-sur-le  Mein  , 
i8r5,  in  8. 

Eine  neue  Méthode ,  den  Vorfall 
des  Utérus  und  derScheide  zu  Heilen; 
ini  Journ.  der  Erfmd ,  Theorien  u. 
JViderspruche  in  de>-  Natur-und  Arz- 
nezwiss.  St.  16.  Colba,  1796,  in-8. 

Merkwùrdiger  F  ail  eine  s  mit  der 
Gcbarmutlerwand  verwachienen  und 
zugleieh  doppelt  incarcerbten  Mut- 
ter kuchens  ;  in  Loddrs  Journal  fur 
die  Chirurgie,  Gebiutsliùlfc  u.  ge- 
richthehen  Arzneyhunde.  T.  a.  5". 
290.  —  Èhvas  ùber  den  Lenhuidts- 
chen  Gesundheitstrank  fur  Schwan- 
geie  und  auch  ùber  den  Nutzen  ab- 
fùhrender  Arzenejmittel  in  den  letzten 
Hœlfe  der  Schwangerschaft  ;  ibid., 
111.  t. p.  i5l.  —  Brttc/istùcke  atts  der 
Geburtshùl/e  ;  ibid.,  III.  4./>.  704.  etc. 
IF.  1.  p.  124.  —  Abgenœthigte  Er- 
klœrung,  eine  Stellt  ans  dern  2.  Hefè 
ineine  Beitrœge  betrtffend  ;  ibid.,  IF. 
i.p.  197. 

Schnelle  H'ùlfe  l'on  etner  ungewœhn- 
lich  scmerztdlenden  Mischung  ;  in 
Hujelands  Journal  der  pract.  Arz- 
neykunde  u.  Wundarzentjkuiat.  IF. 
1 .  S.  1.  1 45.  —  Nachricht  an  piactis- 
che  Aerzte  ùber  ein  neues    Heilmittel 


4o8 


W1L 


beun  Croup;  ibid.,  XXIII.  2.  S.  »6o. 
—  Von  einem  ganz  be ■  sonder  n  ,  oft 
sehr  hartncechigen  Gebœrmutterblut- 
flusse ,  der  sich  nach  manchen  Fehl- 
oder  Friihgeburten  einzustellen  pflegt  ; 
ibid.,  XXXXUI,  i.5.  17. 

Medicinisch-practische  Correspon- 
denznachiichten  ;  in  dcr  mcdicinis- 
chen  Nationalzeitung  /tir  Deutsckl. 
1797.  Intel/.  SI.  Au  g.    S.  782. 

Seobachcung  eines  Mutterpolypen , 
welcher  dreymal  Ursache  eines  Abor- 
tus  war  ;  in  Star  As  neuen  Archiv  Jilr 
Gebur  tshiil/e  u.  s.   w    1.   1.  S.  i3o. 

Bruchstuche  gebiu  tshulflichen  In- 
halts  ;  in  Siebolds  Lucina.  II,  1 .  S. 
41-61  u.  II.  i.S.  34-56.  (1804.) 
TTeber  das  Mcehanische  in  der  ge- 
burtshùlfe  ;  in  desselben  Journal  fur 
Geburtshïdfe.  Bd.  II.  St.  3.  (18 17.) 
n.  1. 

Ueber   einen  wichtigen    Pu/ict  bey 


Untersuchung  des  Kindermordes  ;  in 
Kopps  Jahrbiicher  der  Staatsarzney- 
hiunde.  St.  St.  9.  S.   116. 

Hamburgisches  Magazin  fur  Ge- 
burtshelfer.  Hambourg,  1807-1812  , 
in-8.  2  vol.  —  Le  premier  volume  de 
ce  recueil  fut  publié  en  commun  avec 
Gunprecht. 

L'ouvrage  suivant  ne  parut  qu'a- 
près la  mort  de  l'auteur. 

Die  Geburt  des  Menschen  in  phy- 
siologisch-diaetetischcr  und  patholo- 
g/sch-therapeutischer  Besiehnng,  grccs- 
teniheils  nach  eigenen  Beobachtungen 
und  Versuchen  dargestellt  von  Dr. 
Just  Heinr.  Wigand;  herausge^eben 
•von  D.  Franz.  Cari  Naegele.  ister 
Bd.  Berlin,   1820.    LXIII  u.  3o2   S. 

—  iter  Bd.   Mit   4.  Steindrucklafeln. 
Ibid.  1820. 

(Naegele.  —  Recke  und  Napiersky. 

—  Med.  chir.  Zeitung.) 


WILHELM,  né  à  Niederklein  dans  l'éiectorat  de  Mayence ,  le 
5  octobre  1725,  fut  professeur  ordinaire  de  chimie  et  de  médecine 
pratique  à  l'université  de  Wurzbourg ,  conseiller  et  médecin  du 
prince  évêque  et  médecin  d'hôpital.  Il  mourut  le  20  juillet  179/4- 


Programma  sistens  historiam  febris 
scarlatinœ  anni  1766,  Eerbipoli  epi- 
demicè grassantis.  Wurtzbourg,  1769, 
in-4- 

Pharmacopœa  Herbipolitana. ~Warz- 
bourg,  1772,  in-8. 


Observationum  electrrco  medicarum 
decuriœ  IV .  Wurzbourg,  1774,  in-8. 

Observationum  medicarum  de phthisi 
decuria.  Wurtzbourg,  1777,  in-8. 

Dissertati)  de  vermibus.  Wurtz- 
bourg, 1777,  in-8. 


"WILLAN  (Robert),  le  plus  célèbre  des  dermatologistes,  naquit 
au  Hill,  près  de  Sedbergh,  dans  le  Yorkshire,  en  7757.  Fils  et  neveu 
de  médecins,il  reçut  une  éducation  médicale  fort  soignée  et  fut  reçu 
docteur  à  l'université  d'Edimbourg  en  1 780. Il  passa  ensuite  quelque 
temps  à  Londres  pour  perfectionner  ses  connaissances,  et  il  alla 
prendre  la  clientèle  de  son  oncle  Trotter  à  Darlington  ,  dans  le 
comté  de  Durham.  Il  n'y  resta  pas  long-temps  ;  revenu  dans  la  ca- 
pitale en  1782,  il  fut  nommé  presque  aussitôt  médecin  du  dispen- 
saire de  Caray-Street,  et  quelque  temps  après  de  celui  de  Finsburg. 
Après  la  mort  de  J.  A.  Murray,  en  1800,  Willan  le  remplaça 
comme  médecin   de  l'institution   des  fiévreux.  I/excès  du  travail 


W1L  400 

ruina  sa  santé,  naturellement  délicate;  il  alla  à  Madère,  espérant 
du  soulagement  de  l'influence  d'un  nouveau  climat;  mais  il  y  suc- 
comba le  17  avril  1812. 

On  connaît  la  révolution  que  Willan  a  opérée  dans  l'étude  et  la 
classification  des  maladies  de  la  peau.  Il  reconnut  que  les  formes 
élémentaires  de  ces  maladies  étaient  l'unique  base  sur  laquelle  on 
peut  fonder  une  classification  solide  et  une  nomenclature  régulière. 
Les  études  profondes  auxquelles  il  s'était  livré  sur  les  antiquités  de 
la  médecine,  lui  furent  d'un  grand  secours  pour  débrouiller  l'his- 
toire de  plusieurs  de  ces  affections,  autrefois  prodigieusement  mul- 
tipliés, et  dont  on  ne  voit  plus  aujourd'hui  que  de  rares  exemples. 
"Willan  avait  étendu  ses  études  d'érudition  sur  l'histoire  civile  et 
politique  de  l'antiquité,  et  il  était  un  des  membres  distingués  de  la 
Société  des  antiquaires  de  Londres;  il  était  aussi  membre  delà 
Société  royale  de  la  même  ville. 

Observations  on  the  suîphur  waters  98,  99,  and  1800.   Londres,    1801  , 

at  Crofc,  rtear  Darlington.  Londres,  in-12. 

1782,  in-8.  On  vaccine  inoculation.  Londres, 

The  history  ofthe  ministry  of  Jésus  1806,  in-4, 

Christ,  combined  from  the  narrative  of  History  of  a  case  ofchronic.  hydro- 

it  in  the  four  Evangelists.    Londres  ,  cephalus,  with  an  account  of  the  ap- 

1782,  in-8.  Second  édition,  with  no-  pearences    on    dissection.  Med.  facts, 

tes  and  observations ,  Londres,  1786,  etc.  III,  p.  r,  1792. 

in-8.  Miscellaneous    Works  of  the  late. 

Description  and  treatment  of  cuta-  Robert    Willan ,   comprising   an     in- 

neous  diseases. Orderl.Papulous  erup-  quiry  into  the  atuiquity  of  the  small- 

tions    o?i  the   shin  ;     coloured  plates.  pox ,    measles    and  scarlet  fever  now 

Londres,   1798,  in-4.  Ord.   2.    Scaly  first published :  reports  on  the  diseases 

diseases   of  the  shin.    1801.   Ord.   3.  in  London  ,  a   new  édition  and  deta- 

Rashes,  ist.Part,  contaitiing  the  va-  ched papers  on  médical  subjets  collec- 

rieties  of  rubeola   and  scarlatina,  etc.  ted  from   varions  periodical  publica- 

Londres,   i8o5-7,  2  vol.  in-4.  lions,  edited  by   Ashby    Smith.  Lon- 

Reports  on  the  diseases  of  London  ,  dres,  1821,  in-8. 
particularly  during  te  year,  1796,  97, 

WILLIS  (Thomas),  anatomiste  célèbre,  et  un  des  pathologistes 
les  plus  antichés  des  doctrines  chémiatriques ,  naquit  à  Bedwin 
dans  le  comté  de  Wilt,  en  Angleterre  le  6  février  1622. 

Il  apprit  les  élémens  de  la  langue  latine  dans  Edward  Sylvester, 
et  alla  ensuite,  en  i636,  à  Oxford,  où  Thomas  Iles,,  chanoine  de 
l'église  de  Christ^  le  reçut  chez  lui.  Il  y  prit  des  degrés,  et  fut  reçu 
maître-ès-arts  en  1642. 


4lo  WIL 

La  garnison  de  cette  ville  tenait  alors  le  parti  du  roi,  et  il  fut  un 
des  écoliers  de  cette  université  qui  se  firent  une  gloire  de  prendre 
les  armes  pour  la  défense  de  leur  prince,  cela  ne  l'empêcha  pas 
cependant  de  s'appliquera  son  étude  favorite,  qui  était  la  méde- 
cine, ïl  y  fit  en  peu  de  temps  de  grands  progrès,  et  s'y  fit  recevoir 
bachelier  en  1646. 

Il  résolut  alors  de  fixer  sa  demeure  à  Oxford ,  où  il  eut  bientôt 
beaucoup  de  pratiques.  Après  le  rétablissement  du  roi  Charles  II, 
c'est  à  dire  evn  1660,  il  fut  fait  professeur  de  philesophie  naturelle 
pour  remplir  la  chaire  fondée  par  Guillaume  Sedlly  à  la  place  de 
Jean  Croff,  qui  fut  alors  chassé.  Peu  de  temps  après  il  se  iit  rece- 
voir docteur  en  médecine,  et  lorsque  la  société  royale  commença  à 
se  former,  il  fut  un  de  ses  membres. 

Il  quitta  Oxford  en  1666  pour  aller  s'établir  à  Londres,  où  il 
devint  bientôt  un  des  plus  fameux  et  des  plus  recherchés  médecins 
de  cette  ville.  Il  n'y  fut  pas  long-temps  sans  être  agrégé  au  collège 
des  médecins  dont  la  plupart  avaient  beaucoup  d'estime  pour  lui, 
estime  quil  méritait,  non  setdement  par  sa  douceur  et  sa  droiture, 
mais  encore  par  l'étendue  de  ses  connaissances  dans  la  philosophie, 
l'anatoinie  et  la  chimie,  par  son  habileté  dans  la  pratique  et  par  la 
netteté  et  l'élégance  de  son  style. 

Cette  estime  se  changea  cependant  dans  la  suite  en  jalousie,  par 
rapport  à  quelques  uns  de  ses  confrères  ,  ce  qui  lui  procura  sur 
la  fin  de  sa  vie  des  chagrins  qui  abrégèrent  ses  jours.  Il  mourut 
à  Londres  le  21  novembre  1675  ,  dans  sa  cinquante  quatrième 
année. 

Pathologia  cerebri  et  uervosi  ge- 
neris,  in  quâ  agitur  de  rnorbis  convul- 
sivis  et  scorbuto.  Oxford,  1667,  in-4. 
—  Amsterdam,  1668,  in-12. —  Ib. , 
1670,  in-*2.  —  Leyde,  1671,  in-12. 
— Londres  ,    1678,   in-12. 

Adfectionum  quœ  dicuntur  nysttri- 
cce  et  hypochondriacœ  pathoîogia 
spasmodica  vindicata.  Accesserunt 
exei  cilationes  rnedico  - physicœ  duce 
de  sanguinis  accensione  et  de  motu 
muscula'i.  Londres,  1670,  in-8. — 
Ley&e,  167 1,  in-12. 

De  anima  brutorum,  quœ  nominis 
■vicalis  et  sensitiva  est,  exercitàtiones 
duœ,prior  physiologka,  altéra  patho- 


Diairibœ  duce:  I  de  fermentatione , 
seu  de  motu  intestino  particularutii  in 
quoeumque  corpore  ;  II  de  Jebribus, 
seu  de  motu  carumdem  in  sanguine 
anîînalî;  La  Haye,  io5ç),  in-12. — 
Londres,  j6(5o,  in-8.  —  ibid.  i6(>2, 
in-8.  — Amsterdam,  i663,  iu-12. — 
Londres,  i665,  in-8.  —  Amsterdam, 
i6(>5,  in-12.  —  Ibid.,  1G69,  in-i2. 
Londres,  1677,  in-8.  —  Leyde,  1680, 
in-8. 

Cerebri  anatome  ,  cui  accessit  ner- 
vorttm  descriptio  et  usus. Londres,  1 664 
in-4.  —  Ibid.,  i(>70,  in-8.  —  Am- 
sterdam, 1664,  in-12.  —  lb.f  i66'7, 
in«i2.  —  Ib. ,  i683,  in-ia. 


WIN  4n 

logica.  Oxford,  1672,  in-4.  —  Lon-  1677,  in-12,  —  Oxford,  1678,111-8. 
dres,  1672,  in-8.  —  Amsterdam,  —  Traduit  on  anglais  ,  Londres, 
1672,   in-12. —  Ibid.,  1674,  in-12.       i6§3,  in-fol. 


—  Trad.  en  anglais,  Londres,  i683, 
in-fol. 

Pharmaceutica  rationalis,  scu  dia- 
trlba  de  mvdicameniorum  opcratione 
in  corpore  humano.  T.  I,  Oxford, 
1673    in-4. —  La  Haye,  1675,  in-12. 

—  Oxford,  1675  ,  in-4.  —  La  Haye, 


Les  œuvres  de  Willis  ont  été  réu- 
nies sous  ce  titre  : 

Opéra  omnia.  Genève  et  Lyon  , 
1676,  in-4.  —  Genève,  1680,  in-4. 
—  Amsterdam,  1682, in-4 — Venise, 
1720,  in-fol. 

(Niceron.) 


WILMER  (Bràdfôrd),  chirurgien  à  Coventry ,  dans  le  War- 
•wickrliise,  dans  la  dernière  partie  du  dix-huitième  siècle,  s'est  fait 
connaître  d'une  nianière  avantageuse  par  la  publication  des  ou- 
vrages et  mémoires  suivans. 


Cases  and  remarks  in  surgery  ;  to 
which  is  subjoined,  the  method  of'cu- 
rîng  the  bronchocele  in  Coventry. 
Londres,    1779,  in-8. 

Strangulaled  hernia  ;  paraphymo- 
sis;  diseuses  of  the  testes.  Injuries,  etc. 
ofthehead;  discases  of  the  eye,  etc., 
etc.  Observations  v,i  the  pùisonous 
vegetnbles  which  aie  indigenôiis  in 
great  Britain,  or  cultivaied  for  or- 
nament.  Londres,  178 1,  in-8. 

Practtcal  observations  on  hernia , 
illustrated  with  cases.  Londres,  1788, 
in-12.  id.  editionenlarged,  1802, in-8. 


Account  ofthe  good  effects  of  âivi- 
ding  the  aponeurosis  of  the  bicepi 
muscle  in  painful  lacerated  wouna. 
Med.  obs.  and  inq.  IV,  p.  338,    1771. 

An  accotait  of  a  woman  acciden- 
tally  burnt  to  deat  at  Coventry.  Phil. 
trans.  1774.  Abr.  XIII,  534- 

The  hiitory  of  a  remarhable  affec- 
tion 0/  the  iegs  ïerminating  fatady. 
Med.  corn.  XIV,  p.   3o2,  1789. 

Case  of  excessive  hœmorrhagefrom 
tht  crural  vein.  in  a  youing  ma/1. 
Mem.  med.  III,  p.  585,  1793. 


WÏLSON  (Matthiko),  ecclésiastique  et  médecin,  naquit  dans  le 
comté  de  Chester,  état  de  Pensyîvàriie  ,  eu  17^8.  Les  langues  ,  la 
théologie  et  les  sciences  occupèrent  sa  jeunesse;  ce  n'est  que  plus 
tard  qu'il  y  joignit  la  médecine,  et  ce  fut  sous  le  docteur  Dowell 
qu'il  l'étudia.  Jl  mourut  -e  3i  mars  1790,  ayant  publié  divers 
écrits,  parmi  lesquels  les  suivans  se  rapportent  à  l'objet  de  notre 
dictionnaire. 

Historyofamaligna>itfever,which      cold  during  the   JVintcr  of  1779-80. 

prevailedin  Susse*  country,DelaWare,       /n  TranMlcdûns  of  lhe  a,nerican  r.hi- 

in  the  y  car  1774.  In  Atkin'n  arnerican       ,         .  .     ,  _,   ,  , 

.  .  losophical  iociety.  t  01.  3. 

magazin.  April ,  1775. 

Observations  on  the  severity  of  the  Essay  on  the  diseuses  arising  from 


4ia  WIPï 

the  air.  attempting  to  show  that  most      of  them.In  Carey' s  American  muséum. 

diseases   are  causcd  by  miasmata  in      T.  IV,  1786. 

the  air,  with  an  enumeralion  of  sorne  (Thacher ,  americ.  med.  biogr.) 

WINCKELMANN ,  né  à  Brunswick  en  1780,  fut  professeur  par- 
ticulier près  l'université  de  Gottingue ,  depuis  1802,  et,  depuis 
i8o3  ,  professeur  au  collège  anatomico-chirurgical  de  Brunswick  , 
il  mourut  le  21  février  181  o. 

Litteratu r  der  œffentlichen  Armen-  Entwurf der   dynarnischen    Patho 

und   Krankenpflege   in     Teutschland.  génie.  Brunswick,   i8o5,  in  8. 
Brunswick,  1802,  in-8.  Archiv  Juer  Gemucths-und  Nerven- 

Ueber  dus  Sludium  der  empirischen  Krankheiten.  Brunswick  ,  i8o5,  in-8. 
Physiologie .  Brunswick,    i8o3,  in-8.  Beobachtun gen  ueber  den    Wahn- 

Einleitung  in  die  dynamische  Phy-  sinn.  Berlin,  1806,  in-8. 
siologte.  Gottingue,  i8o3,  in-8.  (Med.  chir.  Zeitung.  —  Meusel.) 

Kenntniss  der  ccffentlichen  Gesund- 
heitspflege.  Francfort,  1804,  in-8. 

WINSLOW  (Jacques  Bénigne),  l'un  des  plus  grands  anatomistes 
du  dernier  siècle ,  naquit  à  Odensée,  en  Danemarck,  le  1  avril 
1669  Fils  et  petit  fils  de  ministres  Luthériens,  il  embrassa  d'abord  la 
carritre  de  la  théologie.  Les  entretiens  habituels  qu'il  eut  avec  un 
condL  ciple,  étudiant  la  médecine  ,  lui  apprirent  et  apprirent  à  son 
ami  qu'ils  s'étaient  mépris  l'un  et  l'autre  sur  la  vocation  de  leur 
esprit;  mieux  éclairés  à  cet  égard  ,  l'ami  se  fit  théologien  et  Wins- 
low  sentit  qu'il  était  né  pour  l'anatomie.  Après  des  études  dans 
le  coït  ge  de  Borrichius ,  il  fut  honoré  de  la  protection  et  des 
bienfaits  du  roi  de  Danemarck,  qui  lui  fournit  les  moyens  de  par- 
courir les  plus  fameuses  écoles  de  médecine,  d'y  voir  les  plus  ha- 
biles maîtres  et  de  profiter  de  leurs  lumières  pour  se  perfectionner 
dans  son  art.  Son  premier  séjour  fut  en  Hollande,  où  il  passa  Tan- 
née 1G97.  Au  commencement  de  1698,  il  vint  à  Paris,  il  y  était 
depuis  environ  deux  ans,  aux  frais  du  gouvernement  de  son  pays, 
quand  il  se  convertit  à  la  religion  catholique,  après  avoir  reçu  les 
instructions  du  grand  Bossuet.  Cette  conversion  interrompit  les 
largesses  du  roi  de  Danemarck  à  son  égard,  et  il  se  vit  réduit  aux 
ressources  que  lui  procura  la  protection  de  Bossuet.  Il  n'aurait  pu 
après  la  mort  de  prélat ,  suffire  aux  frais  ordinaire  qu'entraînait  la 
réception  au  doctorat,  mais  la  Faculté  lui  en  fit  remise,  en  consi- 
dération du  mérite  dont  il  avait  déjà  fait  preuve;  il  fut  reçu  docteur 
le  l\  octobre  1705.  Duverney  le  fit  bientôt  après  son  élève  parti- 
culier ,  son  pensionnaire,  son  ami  et  lui  ouvrit  l'entrée  de  l'acadé- 


WIN  4i3 

mie  des  sciences.  Winslow  ne  se  contenta  pas  d'être  un  grand 
anatomiste ,  il  joignit  à  cet  honneur  celui  d'être  un  excellent  pro- 
fesseur ,  et  un  auteur  classique.  Il  vécut  jusqu'à  l'âge  de  quatre- 
vingt-onze  ans,  et  mourut  le  3  avril  1760.  Le  recueil  des  mémoires 
de  l'Académie  des  sciences  en  contient  un  grand  nombre  de  Wins- 
low, on  possède  de  lui  : 


En  ex  anatome  subtiliori  ars  medica 
certior ?  Paris,  1717,111-4. 

Lettres  à  M.  Morand  sur  l'opéra- 
tion de  la  taille  au  haut  appareil. 
Paris,  1728,  in-12. 

An  in  cognoscendis  morlis,  errores 
funestos  vitare  possil  anatomes  pa- 
ntin duntaxat  gnarus  ?  Paris  ,  1732, 
in-4. 

Exposition  anatomique  de  la  struc- 
ture du  corps  humain.  Paris,  1782, 
in-4.  Amsterdam,  1743.111-12.  3  vol. 
4  vol.  Ibid.,  1754, in-r2.  4  vol.  Paris, 
1766,  in-12.  Traduit  en  allemand, 
Berlin,  1733,  in-8.  En  anglais,  Lon- 
dres, 1733,  in-4.  En  italien,  Naples, 
1746,  in-8.  En  latin,  Francfort,  1753, 
in-8.  Venise,  1758,  iu-8. 

An  morlis  incertœ  signa  minus  in- 
certa  a  chirurgicis  quhm  ab  aliii  expe- 
rimentis?  Paris,  1740,  in-4. 

Dissertation  sur  l'incerti  ude  des 
signes  de  la  mort.  Paris,  1742,  in-12. 
An  ad  servandam  prœ  fœtu  ma- 
trem  ,  obstetricium  humatile  minus 
anceps  et  ccque  insons,  quhm  ad  ser- 
vandum  cum  matre  fœtum  sectw  cœ- 
sarea  ?  Paris,  1 7445  în-4- 

An  ad  exirahendum  calculum,  dis- 
seconda  ad  pubem  vesica.  Paris  , 
1  7^2,  in-4. 

Remarques  sur  le  mémoire  de 
.V.  Ferrein,  concernant  le  mouvement 
de  la  mâchoire  inférieure.  Paris.  1  755, 
in-4. 

Les  mémoires  de  Winslow  insérés 
parmi  ceux  de  l'académie  des  scien- 
ce», ronstitnant    nne  partie   fort  im- 


portante de  ses  œuvres  ,  j'en  donnerai 
l'indication  : 

Observations  sur  les  fibres  du  cœur, 
et  sur  ses  valvules,  avec  la  manière 
de  le  préparer  pour  le  démontrer. 
Mém.  de  l'acad.  des  se.  171 1. 

De  la  manière  dont  se  font  les  sé- 
crétions dans  les  glande*.  Ibid. 

Nouvelles  observations  arw Comiques 
sur  la  situation  et  la  confor.  .ation  de 
plusieurs  viscères.  Ibid,,   171 5. 

Description  d'une  valvule  singu- 
lière de  la  veine  cave,  et  nouveau 
sentiment  sur  la  fameuse  question  du 
trou  ovale.  Ibid,,  T717. 

Observations  sur  les  muscles  de 
l'omoplate.  Ibid.,    1719. 

Sur  la  mécanique  des  cartilages 
semi-lunaires.  Ibid.,  17 19. 

De  l'action  des  muscles  en  général , 
et  de  l'usage  de  plusieurs  en  parti- 
culier.  Ibid.,  1720. 

Observations  sur  les  os  du  corps 
humain    Ibid. 

Observations  sur  la  mécanique  des 
muscles  obliques  de  l'œil,  sur  Vi>  is,  et 
sur  la  porosité  de  la  cornée  transpa- 
rente.  Ibid.,  1721. 

Explication  de  l'enfoncement  ap- 
parent d'un  grand  clou  dans  le  cer- 
veau par  les  narines.  Ibid.,   1722. 

Conformation  pailicuiière  du  crâne 
d'un  sauvage  de  l'Amérique  septen- 
trionale. Ibid.,  1722. 

Observations  ostéologiques.  Ibid.  y 
1722. 

Observations  anatomiques  sur  quel- 
ques mouvements    extraordinaires  d^ 


Wlîf 

Remarques  et  éclaircissement  par 
l'anatomie  comparée  sur  plusieurs  ar- 
ticles de  la  seconde  partie  du  Traité 
de  Borelii  :  De  motu  animaliurn.lhid., 
1738. 

Observations  anatomiques  sur  la 
disposition  naturelle  que  nous  avons  à 


4*4 

omoplates  et  des  bras,  et  sur  une  nou- 
velle espèce  de  muscles.  Ibid.,  1723. 

Mémoire  sur  l'action  des  muscles. 
Ibid.,  1724. 

Eclaircissements  sur  la  circulation 
du  sang  dans  le  fœtus.  Ibid.,  1725. 

Observations  nouvelles  sur  le  mou- 
vement ordinaire  de    l'épaule.    Ibid.,     faire    certains   mouvemeus     avec    les 
1726.  deux  mains  à  la  fois,  ou  avec  les  deux 

Observations  anatomiques  sur  la  pieds  à  la  fois,  plus  facilement  en  sens 
rotation,  la  pronation,  la  supination,  contraire  qu'en  même  sens  ;  et  sur  la 
et  a"  autres  mouvemens  en  rond.   Ibid.,      difficulté  naturelle  de  faire  à  la  fois 

avec  les  deux  mains  ou  avec  les  deux 
pieds    certains    mouvemens    différens 


1729. 

Sur  les  mouvemens  de  la  tête ,  du 
cou ,  et  du  reste  de  l'épine  du  dos. 
Ibid.,  1730. 

Remarques  sur  les  monstres,  avec 


dont   l'alternative   n'a  aucune  diffi- 
culté. Ibid.,  1739. 

Réflexions  anatomiques  sur  les  til- 


des observations  tnr   les   marques  de  commodités ,  infirmités ,  etc.  qui  arri- 

naissance    (  Cinq   mémoire.*  ).    Ibid.,  vent  au  corps  humain  à  l'occasion  de 

1733,  1734,  1740,  1742.  certaines  altitudes  et  de  certains  ha- 

Observation   anatomique   sur    une  billemens.  Ibid.,  1740. 
contorsion    involontaire    de    la    tête.  Sur  les   mauvais  effets   de   l'usage 

Ibid.,  1735.  des  corps  à  baleine.  Ibid.,  1741. 

Observation   anatomique    sur   une  Oservations par  l'anatomie  compa- 

raideur  douloureuse  du  côté  droit  du  rée  sur  V usage  des    muscles   digastri- 

cou,  avec  un  grand,   battement   de  la  ques,  de  la  mâchoire   inférieure  dans 

carotide,  et  une  espèce  de  cliquetis  au  l'homme.  Ibid.,  1740. 
fond  de  la  gorge,  [bid.,  1735. 

WINTER  (Frédéric),  né  à  Udem ,  dans  le  duché  de  Clèves,  en 
1712  ,  fit  ses  études  médicales  à  Duisbourg  et  à  Leyde  où  il  fut 
reçu  docteur  en  17^6.  En  1737  le  prince  d'Orange  le  prit  pour 
son  médecin,  il  le  nomma  en  17/jO  professeur  ordinaire  de  méde- 
cine à  Herborn  ;  mais  sans  l'astreindre  à  faire  des  cours  réguliers, 
pour  consei'ver  l'avantage  de  l'avoir  souvent  à  sa  cour.  En  17445 
Winter  fut  nommé  professeur  de  médecine  et  de  chimie  à  Franeker. 
Il  prit  en  174*7  hi  chaire  de  Botanique,  avec  augmentation  d'ap- 
pointemens;  la  même  année  il  passa  à  l'université  de  Leyde  ,  pour 
y  occuper  la  chaire  de  médecine.  Winter  mourut  le  1 1  novembre 
1760.  Il  n'a  écrit  que  trois  opu<;rules  académiques. 

Diss.de  motu  m'iseulorum.  Leyde,  Oratio  de  certitudine  in  medicina 

1736,  in-4.  practica.  Franeker,  1746,  in-4- 

Oratio  de  certitudine  in  medicina.  (  Vrimcet ,    Alhenae    frisicae.  — 

Lenwarde,  1740,  in-4.  tyleusel,  Lexicon.) 


WIS  4'5 

WISEMATST  (RrcHARn),  surnommé  le  Paré  de  l'Angleterre  .  était 
attaché,  comme  chirurgien,  à  la  famille  royale,  à  l'époque  de  la 
grande  révolution  de  1640.  Il  accompagna  le  prince  Charles,  fu- 
gitif en  France  et  dans  les  Pays-Bas.  Rentré  avec  lui  en  Ecosse ,  il 
fut  fait  prisonnier  à  la  bataille  de  "\Vorcester;  il  recouvra  la  liberté 
en  i652,  et  exerça  depuis  sa  profession  à  Londres.  Sa  pratique 
s'accrut  considérablement  après  la  restauration.  On  ignore  l'époque 
de  sa  mort.  Wisemann  publia,  un  recueil  de  traités  sur  les  points 
principaux  de  la  chirurgie,  traités  dans  lesquels  les  principes  géné- 
raux ,  établis  avec  beaucoup  de  jugement  ,  sont  appuyés  de  faits 
particuliers  rapportés  avec  candeur  et  décrits  avec  un  sens  chirur- 
gical vraiment  remarquable.  Aussi  ce  recuil ,  l'un  des  monumens 
les  plus  précieux  de  la  chirurgie  anglaise,  conserva-t-il  toujours 
beaucoup  d'intérêt. 

A  treatise  of  woiutds,    Londres,  Experiments   made  at  (jondon  for 

1672,  in-8.  staunching  the  blood  of  Arteries  and 

Several  chirurgical  treatises.  Lon-  veins.Phil.Trans.  1673.  Abr.  II. p.  17. 
dres,  1676,    1686.  in-fol.  1719.  2  vol.  Account    of   farther    experiments 

in-8.  concerning   the    wonderful  effects  of 

System  of  sur ger)-.   Londres,  17  34,  the  blood-staunching  liquor.lbid. 
1  vol.  in-8. 

WISTAR  (Gaspard)  ,  professeur  distingué  d'anatomie  à  l'uni- 
versité de  Pensylvanie,  naquit  à  Philadelphie  le  i3  septembre  1761, 
d'une  famille  allemande  émigrée  depuis  un  demi-siècle  environ  des 
domaines  de  l'électeur  palatin.  Il  fit  ses  études  médicales  sous  le 
docteur  John  Redman,  ex  président  du  collège  de  Philadelphie,  et 
sous  le  chirurgien  John  Jones.  En  1782,  il  reçut  le  grade  de  bache- 
lier en  médecine  à  l'université  de  Pensylvanie,  après  avoir  étonné 
ses  examinateurs  par  les  preuves  qu'il  donna  de  savoir  et  de  juge- 
ment. L'aunée  suivante  il  passa  en  Europe  et  alla  continuer  ses 
études  d'abord  à  Londres  ,  puis  à  Edimbourg.  Il  fut  reçu  docteur 
dans  l'université  de  cette  dernière  ville  en  1786.  II  fut  rentré  dans 
sa  patrie  au  mois  de  janvier  1787.  On  le  nomma  presque  aussitôt 
médecin  du  dispensaire  de  Philadelphie  récemment  établi;  la 
même  année  il  fut  élu  membre  du  collège  des  médecins  et  de  la 
Société  philosophique  américaine.  En  1789,  on  lui  offrit  la  chaire 
de  chimie  du  collège  de  Philadelphie  ,  place  qu'il  n'accepta  point 
sans  beaucoup  d'hésitation  ,  à  cause  de  la  rivalité  déplorable  qui 
existait  alors  entre  cette  école  et  l'université  de  Pensylvanie.  Cette 
rivalité  cessa,  et  Wistar  fut  pour  beaucoup  dans  ce  pacte  d'union. 


4i6  WIT 

Au  mois  de  janvier  179*2,  il  fut  nommé  professeur-adjoint  d'ana- 
tomie,  de  chirurgie  et  d'aceoucheniens  à  l'université ,  et  après  la 
mort  de  Shippen,  en  1 808,  il  fut  professeur  en  titre.  Son  zèle  dans 
l'enseignement  fut  sans  borne,  et  il  sut  inspirer  aux  élèves  l'amour 
de  la  science,  comme  il  leur  inspirait  par  son  caractère  l'attache- 
ment et  la  vénération.  Cet  excellent  homme  mourut  du  typhus  le 
22  janvier  1818.  On  lui  doit,  outre  divers  articles  insérés  dans  des 
collections  académiques,  l'ouvrage  suivant ,  qui  est  classique  aux 
Etats-Unis. 

A  system   of  anatomy  for  the   use      18  16,  in-8.  2  vol.  Ibid.,  1822,  in-8. 
of  students    of  rnedicine.    Philadel-      2  vol, 
phie  ,     1811  ,     in-8.   2    vol.  Ibid.,  (Thacher,  americ.  med.  biogr.) 

WITHERING  (William),  observateur  distingué,  naquit  à  Wel- 
lington dans  le  Shropshire,  en  174 1.  Son  père  lui  enseigna  les  pre- 
miers élémens  de  la  médecine  et  de  la  pharmacie;  il  alla  ensuite  à 
l'université  d'Edimbourg,  où  il  fut  promu  au  doctorat  en  1766.  Il 
demeura  quelque  temps  à  Stafford  ,  mais  il  se  fixa  ensuite  à  Bir- 
mingham, où  il  eut  une  clientelle  étendue.  Ayant  la  poitrine  natu- 
rellement délicate,  il  fut  forcé  deux  fois,  en  1793  et  1795  ,  d'aller 
passer  l'hiver  en  Portugal,  pour  se  soustraire  aux  rigueurs  du  cli- 
mat de  sa  patrie.  Il  mourut  à  Birmingham  le  6  octobre  1799.  Il  a 
publié  une  flore  britannique  estimée,  des  mémoires  dans  divers  re- 
cueils académiques,  et  d'autres  ouvrages. 


A  botanical  arrangement  of  ail 
the  vegetables  naturally  growing  in 
Gieat  Britain;  with  an  easy  Intro- 
duction to  the  study  of  botany.  The 
whole  illustraled  with  plates.  Birmin- 
gham, 1776,  2  vol.  iu-8.  7.d.  edit. 
including  the  uses  ofcach  species  of 
British  plants  in  rnedicine,  in  dict , 
rural  economy,  and  the  arts;  also ,  a 
new  set  of  références  to  figures,  by 
Dr.  Stokes.  Vol.  I.  and  II.  Londres  , 
1788,  vol.  III,  1798,  in-8.  The  id 
edit.     Londres,    1796,   4  vol.   in-8. 

An  account  of  the  scarlet fever,  and 
sore  throat  or scai  latina  anginosa  , 
particularly  as  it  appeared  ut  Birmin- 


gham in  1778.  Londres  ,  1779,  in-8. 
Birmingham,  1793,  in— 8. 

Outlines  of  mineralog}',  trandatcd 
from  the  original  of  sir  l'orteicu  Berg- 
man. Birmingham ,  178'i,  in-8. 

An  account  of  the  fox-glove,  and 
some  of  its  médical  uses:  with  prac- 
tical  remarks  on  cir<>psy  and  other 
diseases.  Birmingham,  1785,  in-8. 

A  new  muthod  ofpreserving  f'iugi, 
etc.  Trans.  Linn.Soc.  1792,  roi.  II, 
p.  263. 

An  analysis  of  two  minerai  subs- 
tances ,  vix..  The  rowley-rag-stone, 
and  the  toad-stone.  Phil.  Trans.  t  782. 
Abr.  XV.  290.   Experiments    on   the 


terra  ponderosa,  etc.  Ibid.,  1784  , 
5^4-  On  some  extraordinaiy  effects 
of  lightning.  II).  1790.  XVI.  662. 
The  miscellaneous  tracts  of  the 
late  W.  Widiering.  To  which  is  pre- 


WIT  417 

fixcd  a  memoir  of  lus  life,  character 
and  writings ,  Londres,  1822,  in-8. 
2  vol. 

(  Reuss.    —    Rob.    Watt.  _  Med. 
chir,  leview.) 


WITTWER  f  Philippe-Louis  ) ,  fils  d'un  marchand  de  Nurem- 
berg, naquit  dans  cette  ville  le  19  mai  1752.  Il  commença  ses  études 
médicales  sous  son  père  ,  et  les  continua  à  Altdorf  et  à  Strasbourg. 
C'eit  dans  la  dernière  de  ces  universités  qu'il  fut  promu  au  docto- 
rat, en  1  *774-  11  vmt  à  Paris  l'année  suivante  ,  et  après  quelques 
mois  de  séjour  dans  cette  capitale ,  il  rentra  dans  sa  patrie.  En 
1776  ,  il  fut  admis  dans  le  collège  des  médecins  de  Nuremberg.  En 
1783,  il  fut  appelé  à  Altdorf  pour  occuper  la  chaire  de  médecine  , 
il  en  prit  possession  en  1  784  ,  mais  dès  l'année  suivante  une  affec- 
tion hypocondriaque  le  détermina  à  la  quitter  pour  venir  à  Nu- 
remberg. Le  soin  de  sa  santé  le  détermina  à  faire  divers  voyages, 
à  Vienne,  à  Munich,  à  Augsbourg.  En  1790  il  parcourut  les  bords 
du  Rhin  ;  il  retira  peu  d'avantage  de  toutes  ces  courses,  et  il  mou- 
rut le  24  décembre  1792. 

Diss.  inaug.  sistens  ideam  dispensa- 
torii  nostris  lemporibus  accommodati. 
Strasbourg,  1774,111-4. 

Rede,  an  dem  feyerlichen  Vereinig- 
ungstciç  der  gerichten  nnd votlkomme- 
nen  Loge  Joseph  zur  Einigkeit  ges- 
prochen  von  dem  Brader  Redner  W . 
1778,  in  -«S. 

Denkmahl ,  einem  ■verditnten  Arzt, 
Hm.  J.  C.  Wiltwer ,  errichtet  i<on 
seinetn  Sohn.  Ibid.,  17S2,  in-8. 

Ueber  den  jiingsten  epidemischen- 
Katarrh.  Ibid.,  1782,  in-8. 

Dem  Andenken  der  verdienslvoden 
Mannes  D .  Jak.  Reimbold Spielmauri s, 
der  Arzneyk.  D.  und  oc  f  fend.  Lehrers 
in  Strasbiirg,  geheitigt.  Helimtadt  et 
Leipzig,  (1784),  in  8.  Auch  in  Crell's 
chemisch.  Annalen  1784-  St.  6. 

An    mein     entschlajenes     Dorchen 
geschrieben      in     der     Stunde      ihrer 
Beerdigung    am    /\ten    Marz     1784 
in-fol. 

Nil'olans  Tulp  ;    dem   Priestetjubi- 


lœum  Hrn.  Predigers  Mœrl  getveyket. 
Nuremberg,  1785,  in-4.  Auch  in  Bal- 
dmger's  medicin  Journal.  St.  i3 
(1787). 

Ferfassung,  gesetze  und  Scrijten- 
P'erzeichniss  des  Lesekabinets  zu 
Niirnberg  1788,  in-8. 

Aichiv  f  tir  die  Gesehichte  der  Arz- 
neykunde  in  ihrem  ganzen  Umfang. 
isten  Bandes  islez  Sdïck.  Nuremberg, 
1790,  in-8. 

Briefs  an  Aerzte,  Erster  Brief. 
uber  die  Herrschenden  Krunkheiten 
iin  Winter  1788  bis  1789  in  Niirn- 
berg.  Ibid.,   1789  ,  in-8. 

Eniwui  f  einer  Gtschichte  des  Kol- 
legiums  der  Aerzte  in  der  Reichstadt 
jS'ùrnbcrg;  eine  Eïidadungsschrijt  zu 
der  arffemllchen  Jubelfeyer  der  *vor 
200  Jahren  geschehenen  Errichtung 
defselben.  Am  zysten  May  1792. 
Ibid.,  in-4. 

Rede  zu  Joachim  Camerarii  Ge- 
deechtniss,  gehalten  bey  der  loajahii- 
27 


4i8 


WOL 


gen    Jûbelfejer    des   Rurribergiseheii  Delectus  dissertationum medicarum 

Kollegiums  dur    Âsrzte ,   a<u    3osten  Argentoiatensium,  Vol. /.Nuremberg, 

May  17.92.  lbid.,  1792,  ia-4.  1777,  Toi.  II.  Ibid. ,  1778.   fol.  III. 

Wittwer  fut  l'éditeur   de  la  collée-  Ibid.,  1779.  Vol.    IV.    Ibid.,  1781  , 

lion  suivant   des    thèses   choisies    de  în-8. 

Strasbourg:  (Schlichtegroll.  —  Meusel  ) 

WOLF  (Gaspard-Frédéric)  ,  habile  auatomiste  et  physiologiste 
savant,  naquit  à  Berlin  en  1735.  Il  fut  reçu  docteur  en  médecine  à 
Halle  en  1759,  après  avoir  soutenu,  sur  la  génération,  une  disserta- 
tion fort  remarquable,  dans  laquelle  se  trouvent  les  germes  de  nos 
doctrines  modernes  sur  l'embryogénie.  Wclf  revint,  après  sa  récep- 
tion, se  fixer  dans  sa  ville  natale.  11  y  resta  dix  années,  au  bout  des- 
quelles il  fut  appelé  à  Pétersbourg  pour  y  occuper  la  chaire  d'ana- 
tomie  et  de  physiologie.  C'est  dans  la  collection  des  mémoires  de 
l'Académie  des  sciences  de  cette  ville  qu'il  a  publié  ses  travaux  les 
plus  important  :  celui  sur  la  formation  du  canal  intestinal  ,  et  la 
longue  série  de  ses  mémoires  sur  la  structure  du  cœur.  I!  mourut 
le  22  février  1 794 ■ 


Diss.  inaug.  sistens  theorlam  gene- 
rationis.  Halle,  ^"]5g,  in-  4.  Edicio 
nova,  aucta  et  emendata.  Cum  II 
tabb.  acn.  Halle,  1774  ,  in-8.  En 
allemand  sous  ce  titre  :  Théorie  der 
Génération  in  zwey  Abhandlun- 
gen ,  eihlcert  und  erwiesen  u.  s.  w, 
Berlin,  1764,  in-8. 

De  formatione  intestinorum  prœci- 


leonis  et  hominis  comparatœ.  Ibid.  , 
tome  XX. — Anatome  monstri  duarum 
puellarum  congenitarutn  ;  dans  les 
Actis.  Acad.  scient.  Petrop.  pro.  a. 
1778.  Pan  prior.  —  Descriptio  plica* 
ruiri,  rugarum  etc.  superficiel  inte- 
rioris  l'esicce  felleœ  ;  ibid.,  pro.  a. 
1779. — De  destiuatione  partium  cor- 
poris  humain  ;  ibid. — Descriptio  pulli 


pue,  tum  et  de  ainnio  spurio  aliisque      deformis,   curn    quatuor  pedibus   loti- 


partibus  embryonis gallinacti,  nondum 
visis,  obseivationes  in  ovis  incubatis 
institut œ.  Dans  les  Novis  Commeutar. 
Petropol.  Tom.  XII  et  XIII.  —  De 
geinelliï  in  ovo  ;  ibid.,  tome  XIV.  — 
Descriptio  musculorum  artni    leonis  ; 


demquealis;  ibid.,  pro .  a.  1780. — 
Descriptio  positionis  fihrarum  carno- 
sarum  et  ossearum  evrdis ;  ibid.  pro 
a.  1781,  1783,  et  1784,  1785,  1786, 
1787,1788,   1789,1790. 

De  fdicum    scminibtts  ;    in    C.  F. 


ibid.,  tome  XV.  —  Anatome  vituli  bi-  Liidwigii    Delectu    opusculorurn     ad 

cipitis  cum  corde uno;  ibid.,  tomeXT H.  scient,  natur.  spectantium  N.  X. 

—  De    "vesica  fellea   Inouïs ,    ibid.,  (Richter,    Geschichte  der  Med.   in 

tome  XX. —  Vesicœ  felleœ  tigridis ,  Rusland. — Ha\\er,epist.  ad eum  script.) 

WOLF  (Yves"),  chirurgien  de  grande  expérience,  naquit  dans  le 
comté  d'Oldembourg,  en  Westphalie,  le  a  avril  161 5.  Après  avoir 
fait  ses  études  à  Brème,  il  voyagea  en  Danemarck,  en  Polotne,  en 
Russie,  en  Hollande,  en  Angleterre,  en  France,  en  Espagne,  s'atta- 


WOO  419 

chant  partout  à  suivre  la  pratique  des  chirurgiens  les  plus  célèbres. 
Revenu  dans  sa  patrie  ,  il  y  jouit  bientôt  de  la  réputation  d'excel- 
lent praticien,  et  il  sut  toujours  la  soutenir.  Il  recueillit  les  observa- 
tions qui  s'offrirent  à  lui  dans  sa  longue  pratique  ;  son  fils,  Jean- 
Christian,  fit  un  choix  des  principales,  les  mit  en  latin,  et  les  publia 
sous  ce  titre  : 

Observationwn  chii  urgico-medica-  interspersis  historiis  medicis,  Qued- 
rum  libri  duo ,  cum   scholiis  et  variis      liuibourg,   1704,10-8. 

WOODVILLE  (William),  l'un  des  hommes  qui  ont  le  plus  con- 
tribué à  la  rapide  propagation  de  la  vaccine  dans  toutes  les  parties 
du  globe,  était  médecin  de  l'hôpital  Pancrace  de  Londres,  hôpital 
spécial  consacré  aux  varioleux.  Il  avait  été,  avant  la  découverte 
de  Jeûner,  grand  partisan  de  l'inoculation.  Ce  médecin  mourut 
en  i8o5. 

Médical  botany ;  containing  syste-  fuîly  employed ;  64  phtes.   Londres, 

marie   and  gênerai  description,  with  1794,  in-4. 

plates,  of  ail  the  médicinal  plants,  in-  The  history  of  the  inoculation  0/ 
digenous  and  exotic,  comprehended  in  the  small  pox  in  Greal  Brilain  ;  corn- 
the  catalogues  of the  materia  me  die  a  ,  prehending  a  review  of  ail  the  publi- 
as published  by  the  royal  collège  of  cations  ou  the  subject ,  with  an  expe- 
physicians  of  London  and  Edinburgh,  rimental  inquiry  into  the  relative  ad- 
Londres,  1791-93,  in-4,  3  vol.  —  vantages  of  every  measure  which  as 
Deuxième  édition,  ibid.,  18  10,  in-4,  been  deemed  necessay  in  the  process 
4  vol.  —  Avec  le  snpplément  suivant.  of    inoculation.     Vol.    1,    Londres, 

Supplément  to  médicinal  botany,  or  r  -  96  ,    in- 8. 
part  the  second;  containing  plates  with  Report  of  a  séries  of  inoculations  for 

description  ofmost  of  the  médicinal  the  variolae  vaccinae   or    cow-pox ; 

plants    not  included  in    the  materia  with  remarks  and  observations  on  this 

medica  of  the  collegiate   pharmaco-  disease  ,    considered as  a  substi'ute  for 

pœiaof  London  and  Edinburgh,  with  the  small-pox.  Londres,  1797,  in. 8. 
their  médicinal  effecls  ,  and  the  disea-  Observations     on     the    cow  -  pox, 

ses  in  which  they  hâve  been  success-  Londres,  1800,  in-8- 

WOODWARD  (Jean),  fameux  géologue  ,  naquit  dans  le  comté 
de  Derby,  le  iel  mai  i665.  Quoique  appartenant  à  une  famille  qui 
semblait  devoir  lui  assurer  une  profession  libérale,  il  fut  mis,  à 
Tàge  de  16  ans,  en  apprentissage  chez  un  tisserand  de  Londres.  Le 
docteur  Barvvick,  qui  le  connut  et  sut  apprécier  ses  dispositions,  le 
prit  chez  lui,  et  lui  donna  les  moyens,  dans  les  huit  années  qu'il  le 
garda,  d'acquérir  une  instruction  solide  dans  les  sciences  et  la  mé- 
decine. Il  n'était  pas  encore  reçu  docteur,  qu'il  fut  jugé  digne  de 
remplacer  au  collège  de  Gresham  le  docteur  Stillingfleet ,  profes- 


4-20  W00 

seur  de  médecine  ;  ceci  eut  lieu  en  1692.  L'année  suivante  il  fut 
admis  dans  la  Société  royale  de  Londresj  en  1696,  il  fut  promu  au 
doctorat  dans  l'université  de  Cambridge,  et  en  1702,  il  fut  incor- 
poré an  collège  des  médecins  de  Londres.  Woodward  mourut  le 
iri  avril  172S.  11  a  joui  d'un  grand  renom  pour  le  système  qu'il 
imagina  sur  la  théorie  de  la  terre.  Ce  n'est  pas  ici  le  lieu  d'indi- 
quer les  discussions  qu'il  eut  sur  ce  sujet.  Son  nom  a  beaucoup 
moins  d'importance  dans  l'histoire  de  la  médecine  que  dans  celle 
de  la  géographie  physique. 


thaï  disease.  Londres,  171 8,  in-8. 
Latine.  Zurick  ,  1720,  in-8. 

A  supplément  and  continuation  of 
tke  essai  toward  a  natural  history  of 
the  earth  written  originally  in  latin  , 
translated  by  B.  Halloway.  Londres  , 
1  726,  in-8. 

Fossils  of  ail  kinds,  digested  into  a 
method  snitab/e  to  their  miuual  rela- 
tion and  affnity  ;  with  their  ancien t 
and  motion  names ,  and  notes  setling 
for  tlu  their  natural  history  and  uses, 
etc.  Londres,  1728,  in-8. 

A  catalogns  of  fossils  in  the  collec- 
tion of  John  Woodward.  Londres  , 
1728,  in-8.  2  vol. 

An  attcmpt  to  english  fossils  in  the 
collection  on  John  Woodward,  m.  d. 
containing  a  description  and  historical 
account  of  each  ;  with  observations 
and  experiments ,  made  in  order  to 
discover  their  origin ,  nature,  médici- 
nal ,  mechanical  and  other  uses.  Lon- 
dres ,  1729,  in-8.  2  vol. 

Select  cases  and  consultations  in 
physic  ;  edited  by  P.  Templeman. 
Londres,  1756,  in-8. 

Il  y  a  en  outre  divers  articles  de 
Woodward  daus  les  transactions  phi- 
losophiques. 

WOOLHOUSE  (Jean -Thomas),  fameux  oculiste  anglais,  né  vers 
le  milieu  du  dix  septième  siècle,  fit  ses  études  médicales  à  Londres. 
Il  parcourut  les  diverses  contrées  de  l'Europe ,  opérant  des  cures 
plus  ou  moins  remarquables,  et  faisant  retentir  partout  l'annonce 


An  essay  toward  a  natural  history 
of  the  earth  and  terrestrial  bodies,  es- 
pecia/ly  in  minerais,  als  also  of  the 
sea,  rivers  and  sprints  ;  with  an  ac-j 
couru  of  the  univtrsal  déluge  ,  and  of 
the  effects  that  it  had  upon  the  ea'th. 
Londres,  i6p,5,  1702,  1723,  in-8. 
— Latine  vtr tente  Scheuchzer.  Zurich, 
1  704,  in-8. 

Bi  lef  instruction  for  inaking  obser- 
vations in  ail  parts  of  the  world  ;  as 
also  Jor  collée  tin  g ,  preserving  and 
sending  o  ver  h  attirai  things.  Londres, 
1696,  in-S. 

Letter  giving  an  account  of  some 
roman  arms  and  other  antiquities  la- 
re h  dii>ged  up  ncar  Bishop'sg.jte  ; 
with  brief  réfections  on  the  ancien  t 
and  présent  staie  of  London.  Oxford, 
1712,  in-8,  Ibid.,  1723,  in  8.  Lou- 
Ures,  1  7  r  3,  in-8.  Oxford,  1744  •  in-8. 

Naturalis  historia  tellnris,  illustra  ta 
et  aucta ,  una  cum  ejusdem  defen- 
sione, praesertim  contra  nuperasobjec- 
tiones  Caméra? ii,  etc.  Londres,  17  14, 
in  8. 

State  of  physic  and  diseases  ;  with 
an  inquiry  into  the  laie  iucrease  of 
thon  ,  but  more  particularly  of  the 
small  pox,  with  remarks  on  purgingin 


WUA  '121 

de  ses  incomparables  succès.  11  n'était  pas  sans  mérite  réel ,  mais 
cela  ne  l'empêcha  pas  d«  soutenir,  parce  qu'il  l'avait  une  fuis  em- 
brassée, la  cause  de  l'erreur,  relativement  au  siège  de  la  cataracte. 
Quand  Woolhouse  fut  rentré  dans  sa  patrie,  le  roi  d'Angleterre  le 
nomma  son  médecin- oculiste.  Il  mourut  en  1730. 

Catalogue  d'instrument  pour  les  lions  manuelles  et  des  guérisons  spè- 
opérations  des  yeux.  Paris,  1696,  cifiques  qu'il  a  pratiquées  aux  yeux. 
in-8.  Paris,  17 11,  in-8. 

Expériences  de  différentes  opéra— 

WORM  (Olaus),  chef  d'une  famille  qui  s'est  long-temps  distin- 
guée dans  les  sciences  et  la  médecine,  naquit  à  Arhusen  ,  dans  le 
Nord-Jutland,  le  i3  mai  i588.  Il  fit  ses  études  philosophiques  et 
médicales  dans  les  universités  de  Giessen,  Marbourg,  Strasbourg, 
Bâle  et  Padoue.  En  1609,  il  vint  à  Montpellier;  il  était  à  Paris 
l'année  suivante.  Il  parcourut  ensuite  la  Hollande  et  l'Angleterre, 
et  après  divers  voyages  dans  les  pays  qu'il  avait  déjà  visités ,  iî 
rentra  enfin  en  Danemarck.  A  son  arrivée  à  Copenhague,  on  lui 
donna  la  chaire  de  langue  grecque  et  celle  de  physique.  En  1629, 
il  succéda  à  Gaspard  Bartholin  dans  la  chaire  de  médecine ,  peu 
après  il  fut  nommé  chanoine  de  Lunden  et  médecin  du  roi  Chris- 
tiern  IV.  Worm  mourut  le  3i  août  i654. 

Selecta  cnntroversiarum  medicarum  Historia  animalis  quod  in  Norvegiâ 

centuria.  Cale,  161 1,  in-4,  quandoque  è  nubibus  decidit  ,    et  sala 

Quœstionum  miscellanearum  decas.  et  gramina  depascitur.    Copenhague, 

Copenhague,  1622,  in-4.  iô/ïS,  in-4. 

Liber  de  mundo ,  commenta' ius  in  Dissertatio  de   remim   officio   in  re 

Aristolelem.  Rostock,  1625,  in-8  medicâ  et  venereâ. Copenhague,  1(170, 

Institutionum   medicarum  epilome.  in-4. 

Copenhague,  1640,  in-4.  Epistolœ.  Copenhague,  167  1,  in-8. 

WRABETZ  ou  WRABEITZ  (Joachim)  ,  mal  nommé  Wzabecz 
dans  la  Biographie  médicale  et  la  Biographie  universelle,  de  l'ordre 
de  Saint-Jean-de-Dieu,  docteur  en  philosophie  et  en  médecine, 
professeur  de  cette  dernière  science  à  l'université  de  Prague,  était 
né  à  Boehmischbrod  en  Bohème,  l'an  1740.  Après  des  études  chi- 
rurgicales, qu'on  pourrait  dire  d'apprentissage  ,  dans  son  pays 
natal,  il  alla  à  Prague  en  176»,  et  il  entra  au  service  militaire  de 
santé.  Il  voyagea  en  Hongrie,  en  Italie,  en  France  ,  en  Autriche; 
il  séjourna  assez  long-temps  à  Vienne,  à  Paris  et  à  Strasbourg  ;  il 
finit  par  se  fixer  à  Prague.  On  a  souvent  attribué  ,  quoique  sans 
aucun  fondement,  à  Guy  de  Chauliac,  d'avoir  amputé  les  membres 


422  WRI 

en  les  étranglant  au  moyen  d'un  lien  fortement  serré  ,  c'est  à 
Wrabetz  qu'était  réservée  l'invention  de  cette  absurde  méthode  , 
qui  se  trouve  consignée  dans  l'opuscule  qui  lui  servit  de  disserta- 
tion inaugurale,  en  1782. 

Geschichte  der  Abnehmung  eines 
nach  einem  kùnstmaessig  miterbun- 
denen  Schiagaderkropf  abgeslorbenen 
Oberarms  ohne  Messer,  Fiibourg  , 
1782,  in-8. — C'est  la  dissertation 
inangurale  de  Wrabetz. 

Tabellarischcr  Abris  s  f lier  die  An- 


Beratlischlagungsschreiben  an  un- 
sere  TPundaerzte  Bruchsal ,  1779» 
in-8. 

Pruejungssaetze  aus  der  Zergliede- 
rungshunsi  und  Wundarznejwis- 
senschafi.  Bruchsal,  *779,  in-4. 

Lehrsaetze   aus  der    chirursischen 


Pathologie  und  Operationen.  Bruchsal,  faenger  in    der   Zergliederungskunst. 

1780,  in-8.  Brucbsal ,  1782,  in-8. 

Pruejungssaetze   aus    der  prahtis-  (  Kaldinger ,    Neues    Magazin.  — 

chen  Wundarzneywissenschafi.Brach-  Elwert.  ) 
sal,  1781,  in-8. 

WRISBERG  (Henri- Auguste)  ,  excellent  anatomiste  et  savant 
écrivain,  naquit  à  Saint-Andreasberg,  dans  leHarz,  le  20  juin  1739- 
II  fit  ses  études  médicales  àGottingue,  et  y  fut  reçu  docteur  en  176^. 
Il  visita  alors  la  France  et  les  Pays-Bas.  A  son  retour  dans  sa  pa- 
trie, il  fut  nommé  professeur  public  dans  l'université  de  Gottlngue, 
où  il  enseigna  d'abord  les  accouchemens  ,  comme  successeur  de 
Rœderer,  et  ensuite  l'anatomie.  Wrisberg  mourut  le  29  mars  1808. 
On  lui  doit  des  éditions  du  traité  d'accouchement  de  Rœderer,  des 
principes  de  physiologie  de  Haller,  de  l'histoire  de  la  maladie  mu- 
queuse de  Wagler,  enrichies  de  préfaces  et  de  notes  importantes; 
il  a  publié  en  outre  un  grand  nombre  d'écrits  académiques,  peu 
étendus,  mais  tous  intéressans,  dont  il  avait  commencé  un  recueil, 
qui  n'a  pas  été  achevé. 


Programma  de  respiratione  prima, 
nervo  phrenico  et  calore  animali. 
Gottingne,  1763,  in-4. 

Descriptio  anatomica  embryonis  ob- 
servationibus  illtistrata.  Gottingue  , 
1764,  in-4- 

Satura  observationum  de  animal- 
culis  infusoriis.  Gottingue,  1765, 
in-8. 

Programma  de  quibusdam  momen- 
tis  insitionem  variolarum  spectanti- 
bus,  Gottingue,  1765,  in-4. 


Bejtraege  zur  Pockengeschichte. 
Gottingue,  1770,  in-4. 

Observationes  anatomicce  de  quinto 
pare  nervorum  encephali.  Goiùngue  , 
1777,  in-4. 

De  prœternaturali  et  raro  intestini 
recti  cum  vesicâ  urinariâ  coalitu,  et 
wdè  pendente  ani  defectu.  Gottingue, 
1778, in-4. 

De  testiculorum  ex  abdomine  in 
scrotum,  descensu.  Gottingue,  1778, 
111-4. 


WUR  !Kii 

Observationum    anatomicarum   de  fcici,   anatomici  et   obstetricii    argu- 

nervis  in'scerum   abdominalitim   par-  menti }  volumen  I.  Gottingue,  1800. 

ticula  I,  quoc  de  ganglio  plexuque  se-  in- 8. 
minait  agit.  Gottingue,   1780,  in-4.  De  sfstemaie  •vasârum  absorbente 

Expérimenta  et  observationes  ana-  morboso  vt'êlhtnt  et  sanante.    Goltin- 

tomicœ  de  utero gravido ,  tubis,   ova-  gue,  1789,  in-8. 

riis  et  corpore    luteo  quorundam  ani-  Observationes  anatomicœ  de  corde 

malium  cum  iisdem partibus  in  hoinine  testitudinis  tnarinœ  mydas  dictée,  col- 

collatis.  Gottingue,   1780,  in-8.  lectœ  et  cum  corde  humano  colla tœ . 

Observatinnesanatomico-obstetriciœ  Gottingue,   1800,  in-4. 
de  structura  ovi  et  secundinarnm  hu-  Observationum    anatomico-nevndo- 

manarum  in  partit  maturo  et perfecto  glcarum  de    nervis  viscerum  abâomi- 

c  Jlectœ.  Gottingue,  1783,  in-8.  nalium  particid,  III ;  de  nervis  syste- 

Sylloge  commentationum  anatomi-  7natis    cœliaci    sectio    II.     De   nervis 

car  uni.  Gottingue,  1786,  in-4.  hepaticis  et  splenicis  ,  quœ  est   obser- 

Commentatio   de    uteri    mox    post  yaiionum  de  ganglio  plexuque  sciui- 

partum   resectione  non    letkali.    Got-  lunari    continuatio   H.    Gottingue   1 

tingue,  1787,  in-4.  1800, in-4. 

Commentationum  medici  phjsiolo- 

WURZ  (Félix)*  l'un  des  plus  habiles  et  des  plus  judicieux  chi- 
rurgiens du  seizième  siècle,  était  de  Zurich  ,  et  pratiqua  son  art  à 
Bâle.  On  ne  connaît  de  sa  vie  que  les  succès  de  sa  pratique ,  dont 
un  obtenu  sur  lui  même,  dans  un  cas  de  céphalée  atroce  et  dont  les 
retours  étaient  très  fréquens,  et  dont  il  se  débarrassa  en  se  faisant 
ouvrir  l'artère  temporale.  Conrad  Gesner,  qui  était  son  ami,  et  qui 
était  homme  à  apprécier  parfaitement  la  valeur  de  ce  qu'il  pouvait 
faire,  le  pressa  fortement  et  le  détermina  à  communiquer  au  public 
les  résultats  de  sa  grande  expérience.  Wurz  prit  la  plume,  non  pas, 
comme  il  le  dit  lui-même,  pour  répéter  les  principes  généraux  de 
chirurgie  qu'on  trouve  partout  et  qu'on  transvase  pour  ainsi  dire 
sans  cesse  d'un  livre  clans  un  autre  livre,  mais  pour  signaler  les  er- 
reurs, les  abus  qui  régnaient  dans  l'exercice  de  l'art,  et  pour  faire 
profiter  ses  contemporains  et  ses  successeurs  des  remarques  pro- 
pres, des  observations  nouvelles  qu'il  avait  faites.  Son  ouvrage  ré- 
pond parfaitement  à  l'objet  qu'il  s'était  proposé. 

Practica    der    jf'undarznej    darin  1624,  in-8.  Eàle,  1670,  in-8.   1675, 

allerley  schàdliclie     Misbtœuche   der  1687,    in-8.    Stettin  ,    1649,    1659, 

Wundarztes  abgesschaft  werden,  aus  in-8.  Breslau,    i65r,  in-8.    Les   pre- 

den  Hœndschrijten  des  A  ictors,  von  ruières  éditions  étaient  probablement 

neuem  ïïbersehenuml  wermehret  durch  tle  Bà'e,  i563,   1576  et  j595.  Wlirz 

Rudolph  Jl'urzc'i    Chirttrgmn  Argen-  était  mort  en    1576.  Trad.  en  français 

tinensem  ,/ratrem  Felicis.  Strasbourg,  par  Fr.  Sauvin.    Paris,    1G72  ,'  iu-12. 

1612.     1616,     in-8.    WolfeuLutte!  ,  Ibid.,  1689,  in-12. 


4M  V\YN 

WY  (Gerrit  jan  Van)  ,  habile  chirurgien  du  dernier  siècle ,  à 
Amsterdam,  ayant  le  titre  de  lithotomiste  de  la  ville  et  de  chirurgien 
du  lazareth.  Il  était  membre  de  la  Société  des  sciences  et  arts 
d'Utrecht.  On  lui  doit  un  bon  ouvrage  sur  la  taille,  et  diverses  ob- 
servations chirurgicales  intéressantes. 

Heelhuiidige  Mengelstoffen.  Ams-  wichtiger  JVahrnehmungen.  Stendal , 
terdam,  T.  I,  1784.T.  II,  1785, in-8.      1794. 


—  La  première  partie  de  cet  ouvrage, 
et  quelques  observations  publiées  dans 
des  recueils  académiques  ont  été  tra- 
duites en  allemand  sous  ce  titre  : 

Vermischte    Schriften    von    Gerrit 
Jan  van  Wy .  Nuremberg,  1 786,  in-8. 

fig. 

Einige  Voorname  heel  en   wroed- 
kundige  gevallen.  Amsterdam,  1791 , 


Nieuwe  manier  von  cataract  of 
staar-snijdlng  ,  benevens  heel-en 
vroedkundige  waarneemingen.  Arn- 
beim ,  1792,  in-8. 

Medicinischc     und     chirurgische 
Schriften.  Stendal ,  1794.  in-8. 

Divers  mémoires  de  van  Wy  ont 
été  traduits  en  allemand  et  insérés 
diins   le  recueil    intitulé  :  Sammlung 


in-8.  En  allemand:  Sammlung  einiger     fur  pracdsche  Aerzte. 

WYNPERSSE  (Jacques-Thif.ns  Van  de),  médecin  pensionné  de 
la  ville  de  Leyde,  dont  on  a  bien  souvent  estropié  le  nom,  et  que 
Callisen  a  admis  dans  son  dictionnaire  des  médecins  vivans  ,  quoi- 
qu'il soit  mort  depuis  plus  d'un  demi-siècle.  Wynpersse  naquit  à 
Groningue  le  17  novembre  1761.  Ii  était  fils  d'un  professeur  de 
chirurgie  distingué  de  l'université  de  Leyde.  Il  commença  de  très 
bonne  heure  ses  études  médicales  sous  son  père,  et  fut  reçu  docteur 
en  1783  ,  après  avoir  soutenu  des  thèses  remarquables  sur  l'an- 
kylose.Il  se  fit  remarquer  dans  les  concours  académiques  en  rempor- 
tant des  prix  des  sociétés  de  médecine  d'Utrecht ,  d'Amsterdam  et 
de  Paris;  il  était  permis  de  fonder  sur  ses  travaux  de  grandes  espé- 
rances, mais  la  mort  interrompit  cette  carrière  qui  s'ouvrait  d'une 
manière  si  brillante,  Wynpersse  mourut  le  6  avril  1788,  à  l'âge  de 
27  ans.  Il  avait  déjà  formé  un  très  riche  cabinet  anatomique  ,  dont 
l'université  de  Groningue  fit  l'acquisition.  Wynpersse  publia  en 
1784  une  traduction  latine  des  œuvres  de  Hewson,  on  lui  doit  en 
outre  les  ouvrages  ou  mémoires  dont  les  titres  suivent  : 

Diss.   de   ancylosi  ,  sive  prœlerna-  Mémoire  sur  la  question:  Détermi- 

tuiali  articulorum  obrigescentiâ  ,  sin-  ner  quelles  sont  les  causes  de  la  mala- 

gidaribus     observationïbus    ûlu^tiata.  die  a phtheuse  connue  sous    le  nom  de 

Leyde,  1  783,  in-4.  66pp.  2  pi.  muguet,  millet,    blanchet ,  à  laquelle 

Diss.   de  ancjloseos  pathologiâ  et  les   enfants  sont    sujets,  surtout  lors~ 

curatione.   Leyde,  1783,  in-4-  84  pp.  qu'ils  sont  réunis  dans  les  hôpitaux , 


IOÏV  4a5 

depuis  le  premier  jusqu'au   troisième  Les  mémoires  de    la  société  de  raé- 

ou  quatrième  mois  de  leur  naissance.  decine    d'Amsterdam  ,    pour    l'année 

Quels  en  sont  les  symptômes,  quelle  en  1787,  et  ceux  de  la  société  d'L'trecht, 

est  la  nature,  et  quel  doit  in  être  le  publiés  en    1792,   contiennent  deux 

traitement  soit  préservatif  ,  soit  cura-  mémoires  couronnés    de  Wynpersse  , 

tif.  Dans  les  mém.  de  la  Soc.  roy.  de  le  premier  sur  l'ictère,  le  second  sur  la 

méd.  de  Paris,  ann.  1 787-88,  /j.  179.  coqueluche. 


YONGE,  ou  YOUNG  (James),  chirurgien  anglais  de  la  fin  du 
dix-septième  siècle  ,  dont  le  nom  se  conserve  comme  attaché  à 
l'histoire  de  l'amputation  à  lambeau,  parce  que  ce  fut  dans  un  de 
ses  ouvrages  que  parut  pour  la  première  fois  la  description  de  la 
méthode  d'amputation  de  Lowdham.  Il  y  a  d'ailleurs  quelques  faits 
intéressans  dans  les  ouvrages  de  Young.  Leurs  titres,  donnés  an 
long,  en  indiqueront  suffisamment  l'objet. 


Currus  triumphalis  è  terebintho, 
or  an  account  on  the  admirable  vir- 
tues  ofoleum  terebintkinaebr  ils  appli- 
cation to  récent  wounds  0/  the  i>enes 
and  arteries,  with  a  new  way  of  am- 
putation and  speedie  method  ofcuiing 
stumps,  in  iwo  letters.  Trad.  en  latin. 
Amsterdam,  1698,  in-8.  Londres, 
1679,  in  8. 

Wounds  oj  the  brain  proved  cu- 
rables by  the  rcmarhable  history  of  a 
child  cured  of  two  very  large  dépres- 
sions with  the  loos  of  great  part  of 
the  shull,  and  a  portion  of  the  brain 
issuing  through  the  wound  of  the  dura 
and  pia  mater.  Londres  ,  1678,  in-8. 
Ib.,  1682,  in-12. 

Medicaster  medicalus ;  being  an  ans- 
wertoMr.  Brown's  Booft  of  humours 
and  wounds.  Londres,  i685  ,    in-8. 


Observations  on  chirurgery  and 
anatomy.  Londres,  1687,  in-8. 

On  the  internai  use  of  cantharides. 
Phil.   Tiant.  1702.  Abr,  IV,  p.  696. 

—  On  a  plum  stone  lodged  in  the 
bowels  for  3o  years.  Ib.  p.  716.  — 
Account  of  balls  ofhair  taken  fiom 
the  utérus  and  ovaria  of  several  wo- 
men.  Ib.  v.  p.  347.  —  Of  a  bunch  of 
hair  voided  by  urine.  Ib.  p.  5 18. — 
Concerning  several  soled  bodies  -voided 
by  urine.  Ib.  1709.  Abr.  V.  p.  520. — 
On  unnsualblackness  of  the  face. — Se- 
veral extra-uterine  fœtus.   Ib.  p.   52 1. 

—  An  hydropical  case,  in  which  the 
gall  badder  was  distended  to  an  extra- 
ordinary  .u'ze.  Ib  p.  667.  —  Case  of 
a  woman  who  had  her  merises  regu- 
larly  (o  jo  years  of  âge.  Ib.  1713. 
Abr.  VI.  p.  55. 


4*6  YOU 

YOUNG  (Thomas),  membre  du  collège  royal  des  médecins  et  de 
la  Société  royale  de  Londres,  médecin  de  l'hôpital  Saint-Georges  , 
et  professeur  en  médecine  pratique,  est  auteur  de  plusieurs  ouvrages 
qui  se  font  remarquer  par  l'érudition.  Sans  avoir  fait  précisément 
de  bibliographies,  l'auteur  a  été  d'un  grand  secours  aux  médecins 
de  son  pays  qui  ont  voulu  depuis  se  livrer  à  des  recherches  éten- 
dues par  la  multitude  des  indications  bibliographiques  (  réfé- 
rences) qu'il  donna  dans  tous  ses  écrits. 


De  corporis  hwnani  viribus  con- 
servatricibus.  Gottingue,  1796,  ia-8. 

Sjllabus  ofa  course  of lectures  on 
nalural  and  expérimental  philosophy. 
Londres,  1802,  in-8. 

Analjsis  of  the  principles  of  natu- 
ral philosophy.  Londres,  i8o3,  in-8. 

Reply  to  the  animadversions  of  the 
Edimburgh  Reviewers.  Londres,  1804, 
ia-S. 

A  course  of  lectures  on  natural 
philosophy  and  the  mechanical  Arts 
Londres,  1807,  2  vol.  in-4. 

Sjllabus  of  a  course  of  lectures  on 
the  éléments  of  médical  science,  and 
on  the  practice  of  physic.  Londres, 
1809,  in-8. 

An  introduction  to  médical  lite- 
rature  includi'ig  à  System  of  prac- 
ticul  nosology  intended  as  a  guide  to 
students ,  and  an  assistant  to  prac- 
titioners  ;  together  with  detached 
estays  —  on  the  study  of  physic  — 
on  classification  ,  —  on  chemical  af- 
fnities  —  on  animal  chemistry,  —  on 
the  blaod:  and  —  on  the  médical 
effects  of  climates.  Londres,  i8r3, 
in-8. 

Practical  and  historical  trealise  on 
tonsumptive  diseases.  Londres  ,  1  8  x  5  , 
in-8. 

Observations  on  vision.  Phil.  Trans. 
1793.  Abr.XVU.  3 18. 

Outlines  of  experiments  and  in- 
quiries   respecting    sound    and  light. 


Ib.  1800,  XVIII,  604.—  On  the  me- 
chanism  of  the  eye.  Ib.  1801  ,  23.  — 
On  the  theoy  of  light  and  colours. 
Ib.,  1802.  — Account  of  some  cases 
of  the  production  of  colours  uot 
hitherto  desenbed.  Ibid.  ,  387.  — 
Experiments  and  calculations  relative 
to  physical  optics.  Ibid.,  1804,  l'- 
An essay  on  the  cohésion  of  fluids. 
Ib.,  i8o5,  17. —  Hydrattiic  investira' 
tions,  subservient  to  an  intended  croo- 
nian  lecture  on  the  motion  of  the 
blood.  Ib.,  1808,  164. —  The  croo- 
nian  lecture,  on  the  /mictions  of  the 
heart  and  ai  te  ries,  Ib.  ,  1809,  I.  — 
A  numerical  table  of  élective  attrac- 
tions ,  with  remaries  on  the  séquences 
of  double  décompositions.  Ib.,  1809. 
i58. —  Remarhs  on  the  employment 
of  oblique  riders ,  and  on  olher  alté- 
rations in  the  construction  of  ships. 
Ib.,  1814.  3o3. 

Description  of  a  new  species  of 
opercularia  Trans.  Linti.  Soc.  1794. 
Vol.  III,  p.  3o. 

Outlines  of  experiments  and  in- 
quiries  respecting  sound  and  light. 
Nicholsons  journal,  t8oi.  —  On 
the  mechanism  of  the  eye.  Ib.,  1801. 
v.  253.  —  On  the  theory  of  light  and 
colours.  Ib.,  1802.  //.  78.  ■ — ■  An 
anwer  to  M.  Gougk's  essay  on  the 
theory  of  compound  sonnds.  Ib  ,  264  . 
—  A  summary  of  the  most  nsefui 
paris  of  hydraulics,  chiefly  extracted 


ZAC  /|2*j 

and  abridgedfrom  Eytehvein's  tiand-  74-  — Transformation  o/M.  Dubuat's 

buch  der  Mechanik ,  und  der  Hydrau-  hydraulic  theorem.  Ib.,  1807.  XVIII. 

lik.  Berlin  ,   1801.  Ib.,  III.  i5.  309.  —  Hydraulic  investigations,  stib- 

Observations  in  replrto  M.  Gouch's  seraient  to   an  intended  croonian  lec- 

letler  on  the    grave   harmonies.    Ib.,  titre  on  the   motion  0/  the  blood.  Ib., 

i8o3.  IV.  T*. —  An  account  of  some  1809.  XXII.    104.   —   A    numérisai 

cases  in  the  production  of  coloitrs  not  table  of  élective  attractions.   fVith  re- 

hithcto    described.    Ib.  ,    180.   —  A  marks  on  the  séquences  of  double  de- 

thcorr  of  halos  and  parhelia.  Ib.,  VI.  compositions.  IL.,  XXIII.  354- — The 

56.  —  Experiments  and  ca'iculutions  croonian   lecture  on  the  functions    of 

relative  to  physical  optics.  Ib.,   1804.  the   lieart   and    arteries.    Ib. ,   1810, 

IX.  63.  Ib.  i3o.  —  An  essay  on  the  XXVII.  56. 
cohésion  of  fluids.    Ib. ,    1806.  XIV. 

YPEY  (Adolphe),  professeur  distingué  de  la  Faculté  de  médecine 
de  Leyde ,  était  fils  d'un  professeur  de  l'université  de  l'ranekei, 
mort  en  J785.  Adolphe  fut  reçu  docteur  dans  cette  université  en 
1775.  après  avoir  soutenu  une  thèse  remarquable  sur  les  mouve- 
mens  volontaires  et  involontaires  des  muscles.  Plus  tard  Ypey  se 
fixa  à  Amsterdam.  Enfin  vers  le  commencement  de  ce  siècle,  il  de- 
vint professeur  a  l'université  de  Leyde.  Il  a  publié  plusieurs  ou- 
vrages classiques  qui  se  font  remarquer  comme  des  productions 
judicieuses.  Ypey  est  mort  au  mois  de  février  1820. 

Obtervationesphysiologicae de  mntit  Primae   lineae  paihologine  genera- 

musculorum     iwluntario     et     viiali.  lis.  Leyde,  i8î5,in-S. 

Vraneker,  1775,  in-8.  Primipia     anatowico-physioloqica. 

Vertoog   orer  de    voortrcffelykheit  Leyde,  181g.  in-S.  Une  première  étii- 

n>on  de  inë'iting  de  koepokken .  boven  tion  avait  paru  à  Franeker  en    1783, 

die      der     naluerlyke      Kinderziekte.  in-8. 

Amsterdam,  i8o3,  in-8.  Elementorum  medicinae  practicae, 

Vervolgop  de  6-30  Att<ney-Ge>vac'  T.  ///.Leyde,  1818-182$,  in-8. — 

sen.  ite   Deel    \ten.  Stuk.  Tab.  i-î5.  Deux  tones  en  quatre  parties.  La  der- 

Amsterdam  .  i8o3,  in-8.  nière    partie  a    été   pnbliée    après    la 

Introductio  in  materiam   medicaru.  mort  de  l'auteur  par  J.  Braber.. 
Leyde,  I  779,  in-8.  Amsterdam,  r8ro, 
in-8. 


ZACCHIA  (Paul),  auteur  long-temps  classique  sur  la  médecine 
légale,  jouit  de  son  vivant  de  la  plus  haute  considération  ,  fut  me- 


4a8  ZAC 

decin  du  pape  Innocent  X,  et  mourut  en  s65cj,  à  l'âge  de  75  ans. 
Non  seulement  il  passait  pour  avoir  de  profondes  connaissances 
dans  toutes  les  sciences,  mais  il  était  encore  littérateur,  poète ,  et 
même  peintre  et  musicien.  Il  a  écrit  sur  des  matières  très  diverses. 
Nous  citerons  de  lui  trois  ouvrages  qui  appartiennent  à  la  méde- 
cine, et  dont  le  dernier  n'a  pas  encore  perdu  sa  juste  célébrité. 

Dei  mali  ipocondriaci  libri  tre,  etc.  cultates  videntur  pertinere,  proponon- 

Venise,  i665,  in-/f.  tur,  pertractantur,  resolvuntur  ,   opus 

II  vitto  quaresimale ,  ove  insegnasi  jurispeiitis  opprime  necessarium  me- 

come    sema  offendere    la    sanita  si  dicis    perutile    cœteris    non    injucun- 

possa  i)iver  nella   quaresima:  si  dis-  dam,  editio    tertia  ,    cortectior  ,   etc. 

corre  de'cibi  in  essa  usati  ,  degli  er-  Amsterdam,  i65i,    in-fol.   Leipzig, 

rori  che  si  commettono  nelV  usargli ,  i63o,  in-8.  Avignon,  1660-61,  in-fol. 

deW  indisposizioni  che  il    loro    uso  Francfort,  1666,  in-fol.  Lyon,  1674, 

vnpediscono ,  degli  accidenti ,  che  so-  in-fol.  Francfort,  1701,  in-fol.  Lyon, 

glion   cagionare,    e  del  modo  di  re~  1701,  in-fol.  Ibid.,    1726,  in-fol.  Nu- 

mediarc.  Rome  ,  1637,  in-8.  rembeig,  1726,  in  fol.  Venise,  1737, 

Quaestioncs  medico-legales,  in  qui-  in-fol. 
bus  eue  materiae,  qnae  ad  légales  fa- 

ZACUTUS  LUSITANUS  (Abraham),  célèbre  médecin,  naquit  à 
Lisbonne  en  1675 ,  d'une  famille  honorablement  connue  dans  les 
sciences.  Il  montra  de  très  bonne  heure  de  grandes  dispositions  in  • 
tellectuelles,  fît  de  très  bonnes  études  à  Salamanque  et  à  Coïmbre, 
et  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Siguenza  dès  l'âge  de  ig  ans.  Il 
revint  alors  à  Lisbonne,  et  pendant  trente  années  il  eut  tous  les 
succès  qu'on  peut  se  promettre  quand  on  est  le  médecin  le  plus 
renommé  d'une  grande  ville.  La  loi  qui  fut  portée  alors  par  le  tyran 
du  Portugal  et  qui  bannissait  de  ce  pays  tous  ceux  qui  faisaient 
profession  de  la  religion  judaïque,  obligea  Zacutus  de  s'enfuir;  car 
il  était  juif,  et  c'est  sans  nul  fondement  que  les  rédacteurs  de  l'ar- 
ticle Zacuto  Lusitano  dans  la  Biographie  universelle  prétendent 
qu'il  n'embrassa  ostensiblement  le  judaïsme  qu'en  Hollande,  où  il 
se  réfugia.  La  notice  écrite  sur  ce  médecin  par  Louis  Lemos,  qui 
fut  son  ami,  ne  permet  aucun  doute  à  cet  égard.  Zacutus  se  retira 
donc  à  Amsterdam,  et  le  reste  de  sa  vie  fut  partagé  entre  la  pratique 
et  d'immenses  travaux  de  cabinet.  Il  entreprit  un  grand  nombre 
d'ouvrages  dont  plusieurs  restèrent  inachevés,  mais  dont  plusieurs 
aussi  furent  menés  à  terme  et  sont  d'une  grande  étendue,  lis  ren- 
ferment une  multitude  d'observations  particulières,  les  unes  em- 
pruntées aux  anciens,  les  autres  propres  à  l'auteur.  Il  s'en  trouve 


ZAR  429 

parmi  ces  dernières  de  fort  curieuses ,  il  y  en  a  aussi  de  fort 
étranges,  et  dont  l'authenticité  paraît  suspecte.  C'est  néanmoins  un 
recueil  à  consulter.  Zacutus  mourut  en  1642. 


De  medicorutn  principitm  historîa  , 
libri  XII  ,  in  quibus  médicinales 
omnes  medicorutn  principitm  his- 
toriae  ,  utdi  et  compendioso  ordine 
dispositae  proponnntiir ,  paraphrasi 
et  commentants  enarranttir ,  dispu- 
tâtion ibus  ,  dubiis  et  auctoris  pe- 
culiaribuî  observation  ibus  illusti antttr. 
etc.   Amsterdam,    1629-1642,  in-8. 


12   vol.     Lyon ,   1642,    in-8.    Lyonj 
1642,  in-fol. 

Praxis  medica  admiranda,  in  qna 
exempla  monstrosa  rara ,  nova,  rni- 
rabi/ia,  firca  abditas  morborum  cau- 
sas ,  signa,  eventus,  atque  curationes 
exhibita  ,  diligencissimè  proponuntur, 
Amsterdam,  i634>  in-8.  Lyon,  1643, 
in-fol. 


ZANG  (Christophe-Boniface),  professeur  renommé  de  chirur- 
gie, naquit  à  Frickenhausen  sur  le  Mein ,  dans  le  pays  de  Wurz- 
bourg.  Il  fît  ses  études  à  Vienne,  et  y  prit  le  grade  de  docteur  en 
chirurgie;  il  entra  dans  un  régiment  comme  chirurgien;  en  1806, 
il  fut  nommé  professeur  de  chirurgie  et  directeur  de  la  clinique 
chirurgicale  de  l'Académie  Joséphine  médico-chirurgicale.  Il  de- 
vint conseiller  impérial  en  1811.  Il  obtint  sa  retraite  en  1 833,  et  il 
mourut  à  Vienne  le  10  septembre  1 83  5 .  On  lui  doit  le  traité  d'opé- 
rations chirurgicales  le  plus  étendu  et  jusqu'ici  la  plus  estimé  qu'on 
ait  en  Allemagne.  Ce  n'est  pas  son  seul  ouvrage. 

Wùrdigung  der  Kernschen  Méthode,  sein.     acad.    Vorlesungen.     Vienne  , 

ffunden  zu  behandeln.Yienae,  1810,  181 3-1820,  in-8.  4  tomes  en  5  vol. 

in-8.  Les  deux  premiers  volumes,    ont  en 

Darstellung  bliitiger  heilkunstleri-  trois  éditions  en  181  7  et  1822-1823. 
cher  Operationen,   als   Leitfaden   zu  (Dict.  de  Rust.) 

ZARDA  (Aoalbert-Vincent)  ,  né  à  Smidor,  en  Bohême ,  le 
16  août  1755,  fut  reçu  docteur  en  médecine  à  Prague  ,  en  1782, 
et  devint  lui-même  professeur  de  police  médicale  et  d'accouche- 
ment dans  cette  université.  Il  fut  aussi  directeur  de  l'institution  des 
secours  en  faveur  des  asphixiés,  et  il  a  publié  à  ce  titre  plusieurs 
ouvrages  utiles  de  médecine  populaire.  Zarda  mourut  le  16  juillet 
181X. 

Diss.   inattg.   sistens  pharmaca  ve-  Pharmaca  vegetahilia  juxtâ  phar- 

getabdia  jnxta  pharmacopœam   ans-  macoparam       austriaco-proviitcialem, 

triaco-provincialem.'   Prague,    1792,  Prague,  1792,  in-8. 

in-8.  Von  dem  Nntzen  ueber  die  Rettunss* 


43o  ZEL 

mittel  in  ploetzlichen  LebensgeJ 'ahren  Haupsachlichsten  Rettungsmittel  fuer 

Nichtaerzten     Unterricht     zu  gebett.  todtscheinende     Menschen.     Prague , 

Prague  ,  1792,  in-8.  1796,  in-8. 

ht  es  zweckmaessig  und  zulaessig,  Patriotïscher    Wunsck    fuer     die 

die   angehende    Landseelensorgcr  in  JViederbelebung  der  todtscheinenden 

einer   eingeschraenhten    J'olksarzney-  Menschen,    damil  Niemand  lebendig 

kunde  zu  iinterrichten  ?  Prague,  1793,  begraben     werde.    Prague  ,     1797  •. 

in-8.  in-8. 

Alphabetisch.es     Taschenbuch     der  {ïïled.  chir.  Zeitung.  —  Meusel.) 

ZELLER  (Jean-Godefroi),  médecin  dont  les  tçavaux  marquent 
dans  l'histoire  de  la  docimasie  pulmonaire,  naquit  le  5  janvier  1 656, 
dans  le  duché  de  Wurtemberg.  Il  fit  ses  études  médicales  à  l'uni- 
versité de  Tubingue.  Après  y  avoir  reçu  la  licence,  il  visita  la 
France,  la  Hollande,  une  partie  de  l'Allemagne,  et  revint  prendre 
à  Tubingue  le  grade  de  docteur  en  1684.  Deux  ans  plus  tard  il  ac- 
compagna en  qualité  de  médecin  le  prince  d'Oettingue  dans  divers 
voyages.  A  son  retour  il  fut  nommé  piofesseur  extraordinaire  près 
de  l'université  de  Tubingue.  La  première  chaire  qui  vint  à  vaquer 
lui  fut  donnée.  Il  eut  de  grands  succès  et  comme  professeur  et 
comme  praticien,  et  les  écrits  qu'il  publia  fixèrent  l'attention, 
quoique  peu  étendus,  parce  qu'ils  étaient  faits  avec  autant  de  juge- 
ment que  de  savoii*.  Zeller  mourut  le  7  avril  1734. 

Dissertatio  de   ■vasorum    lymphali-  Dissertatio  de   phthisi.  Tubingue  , 


corum  administrationc  et  phœnamcnis 
secundum  et  prœter  naturam.  Tubin- 
gue, 1687,  in-4- 

Dissertatio  de  iiitâ  humanâ  ex  fu- 
niculo   pendente.    Tubingue,    1692, 

in-4. 

Dissertatio  quod pulmonum  infantis 
in  aquâ  subsidentia  infanticidas  non 
absolvas  ,  nec  à  torinrâ  libérât ,  nec 
respirationem  fœtus  in  utero  tollat. 
Tubingue,  1691,  in-4. 

Dissertationes  de  morbis  ex  struc- 
tura glandularum  prœtcrnaturali na- 
tis.  Tubingue,  /.  1694.  //.  1709, 
in-4. 

Quadriga  thesium  médical uni  ad 
ductttrn  Aph,  Hipp.,  scct.  I.  Tubin- 
gne .  1695,  in-4. 

Thèses  inaugurales  medicœ.  Ta- 
bingne ,  1695,  in-4. 


1696,  in-4. 

Molœ  viriles  mirabiles.  Tubingue  , 
1696,  in-4» 

Dissertatio  de  gonorrheâ  virulenta 
in  utroque  sexu.  Tubingue,  1700, 
in-4. 

Docimasia,  signa,  causœ  et  noxce 
vini  lithargyrio  mangonisati  •varus 
experimentis  illuslrati.  Tubingue  , 
1707,  in-4.  Altdorf,  1721,  iu-4. 

Dissertatio  de  mammis  et  lacté. 
Tubingue,  1727.  in-4» 

Celebiium  Wurtenbergiœ  noslrœ 
ucidularum  Teinacensium  spiritusque 
vitrioli  volatilis  et  ejus  phlegmatis 
examen  per  reagentia  ,  cum  phcenu- 
menoritin  expltcalione.  Tubingue  , 
1727,  iu-4. 

Thermœ    Ferinœ    atque   Zellenscs 


ZEY  43 1 

jfkysico-medicè    considérâtes.  Tubin-  Dissertatio  de  ectropio.  Tubingue  , 

gue,   1729,  in-4-  1733,  in-4. 

(Joecher.  —  Haller.  —  Hefter.  — 
Daniel.  ) 

ZERBI  (Gabriel),  le  premier  anatomiste  depuis  Mondini  dont 
l'ouvrage  n'ait  pas  été  une  simple  répétition  de  l'anatomie  des 
Grecs,  vécut  à  la  fin  du  quinzième  siècle.  Les  notices  que  nous  avons 
sur  sa  vie,  contradictoires  .sur  plusieurs  points,  s'accordent  toutes 
sur  sa  fin  déplorable!  Tiraboschi,  après  Pierio  Valeriano,  présente 
Zerbi  comme  un  bomnie  digne  du  plus  vif  intérêt,  et  par  ses  qualités 
et  par  la  rigueur  de  son  sort.  Voici  comment  il  s'exprime  :  Savant 
non  seulement  en  médecine,  mais  encore  en  logique  et  en  philoso- 
phie, Zerbi  enseigna  ces  trois  sciences  à  Padoue,  à  Bologne,  à  Rome, 
et  de  rechef  à  Padoue,  où  on  l'avait  attiré  pour  la  seconde  fois  , 
moyennant  de  gros  honoraires.  Enseignant  avec  éclat  et  pratiquant 
avec  succès,  il  jouissait  de  la  réputation  d'un  des  plus  savans  méde- 
cins de  l'Europe  ;  et  ce  fut  précisément  cette  réputation  qui  causa  sa 
perte.  Les  Vénitiens  avaient  reçu  de  Constantinople,  par  le  canal 
d'André  Gritti,  leur  doge,  la  demande  d'un  médecin  habile  qui 
voulût  entreprendre  la  cure  d'un  des  principaux  seigneurs  de  l'em- 
pire ottoman.  La  république  jeta  les  yeux  sur  Zerbi,  qui,  cédant  à 
l'appât  du  gain,  accepta  la  proposition,  se  rendit  en  Orient  et  guérit 
le  malade.  Chargé  de  richesses,  il  monta  sur  un  vaisseau  pour  re- 
tourner à  Venise.  Dans  l'intervalle  le  Turc  était  mort;  à  peine  sorti 
de  sa  maladie,  il  s'était  livré  à  la  débauche,  qui  l'emporta  en  peu  de 
jours.  Ses  enfans  crurent  que  le  médecin  italien  l'avait  empoisonné 
en  partant  :  ils  envoyèrent  une  saïque  légère  à  la  poursuite  de  Zerbi, 
qui  fut  ramené  en  Turquie,  où  il  eut  d'abord  le  spectacle  déchirant  du 
supplice  de  son  fils  cadet,  que  l'on  fit  mourir  en  le  sciant  par  le  milieu 
du  corps  entre  deux  planches;  après  quoi  il  fut  mis  à  mort  de  la 
même  manière.  Cet  événement  tragique  arriva  l'an  i5o5.  Les  enne- 
mis de  Zerbi  prétendent  qu'il  se  rendit  coupable  de  plusieurs  vols, 
ainsi  que  ses  fils  ;  Tiraboschi  réfute  ces  calomnies. 

Anatomiae  corporis  humant  et  tin-  cet  ouvrage,  qu'une  édition  gothique 

gulorum   illius  membrorum  liber.  Ve.  hérissée    d'abréviations  rend   en  effet 

nise  ,    1502,    in-fol.    Ibid.  ,    i533,  presque  illisible  pour  tout  le  inonde, 
in-fol-  Haller,  dont  on  connaît  le  cou-  (Tiraboschi.  — Lauth.) 

rage,   n'a  pu  supporter   la   lecture  de 

ZEVIANI  (Jean),  médecinde  Vérone  dans  la  seconde  moitié  du 
dix-huitième  siècle,  pratiqua  l'art  de  guérir  avec  beaucoup  de  dis- 


43a  ZIM 

tinction ,  et  publia  les   ouvrages  suivans  ,  qui  ne  sont  pas  sans 
mérite. 

Nuovo  fonte  da   cavar  pronostici  Délia  cura  dei  bambinî  attaccal1 

nette  malattie.  Vérone  ,    1754»  in  4-  dalla  rachitide.  Vérone,  1761  ,  in-8. 

Metodo  oirca    Vuso  délia  purga    e  Trattato  del  flato    a  favore  degli 

del  salasso.  Vérone,  i^5ï,  in-4.  ipocor.driaci.   Vérone,     1761  ,    in-4. 

SopraloscorùuCo.Vévone,  1770, in-8.  1775,  in-4- 

ZIMMER.MANN  (Jean-George),  philosophe  et  médecin  célèbre, 
naquit  le  8  décembre  1728,  à  Brug ,  dans  le  canton  de  Berne.  Il 
reçut  une  éducation  très  soignée,  d'abord  dans  la  maison  pater- 
nelle, jusqu'à  14  ans,  et  ensuite  à  Berne.  Orphelin  avant  l'âge  de  18 
ans  il  n'eut  à  consulter  que  son  goût  pour  le  choix  d'une  profession, 
et  il  se  sentit  appelé  vers  la  médecine.  11  se  rendit  en  conséquence  en 
17^7  à  Gottingue,  où  Haller  le  reçut  comme  un  fils,  le  prit  dans  sa 
maison  et  dirigea  ses  études.  Il  lui  fit ,  en  175 1,  l'honneur  de  le 
choisir  pour  exposer,  développer  et  soutenir  dans  une  thèse  inau- 
gurale toute  sa  doctrine  sur  l'irritabilité.  Après  sa  réception,  Zim- 
mermann  revint  à  Berne,  en  1752.  Il  y  jouit  d'une  grande  con- 
fiance en  pratique,  et  il  y  retrouva  de  nombreux  amis;  néanmoins 
il  accepta  quelques  années  après  la  place  qui  lui  fut  offerte  de  mé- 
decin pensionné  de  sa  ville  natale.  Tous  les  succès  et  les  agréinens 
qu'on  peut  avoir  dans  une  petite  ville ,  Zimmermann  les  eut  à 
Brug.  C'est  dans  ce  séjour  qu'il  composa  les  ouvrages  qui  l'ont 
immortalisé,  sur  la  solitude,  V expérience,  l'orgueil  national,  la 
dysenterie.  Mais  il  était  affecté  de  cette  cruelle  irritabilité  nerveuse 
qui  fait  qu'on  n'est  bien  nulle  part;  il  voulut  changer  de  lieu  ,  et 
après  des  démarches  inutiles  de  ses  amis  pour  lui  procurer  un  poste 
qui  ne  fût  pas  au  dessous  de  son  mérite,  Tissot,  qui  était  l'un  des 
plus  intimes,  quoique  ne  l'ayant  encore  jamais  vu,  fut  assez  heureux 
pour  lui  faire  donner  celui  de  médecin  du  roi  d'Angleterre  à  la  cour 
de  Hanovre.  Il  y  succéda  à  Werlhoff  en  1768.  Les  souffrances  que 
lui  occasionna  une  hernie  congénitale  fort  anormale  dont  il  fut 
obligé  de  se  faire  opérer  par  Meckel  en  1 77 1  ;  les  chagrins  pro- 
fonds que  lui  causa  la  mort  qui  vint  frapper  successivement  son 
épouse,  sa  belle-mère,  sa  fille;  le  chagrin  non  moins  vif  de  voir  son 
fils  mourir  en  quelque  sorte  intellectuellement,  tout  en  conservant 
l'existence;  tant  de  malheurs,  capables  de  bouleverser  l'ame  la  plus 
forte  et  d'altérer  la  constitution  la  plus  robuste,  durent  être  sentis 
par  un  homme  tel  que  lui  avec  une  extrême  violence.  Les  travaux 
intellectuels  furent  le  seul  secours  qui  le  soutint.  L'activité  de  son 
esprit  s'appliquait  à  tout  ;  médecine,  philosophie,  histoire,  politique, 


ZÏM  2j33 

lout  était  de  son  ressort,  La  politique  surtout  le  préoccupa  forte- 
ment dans  ses  dernières  années;  et  les  symptômes  avant-coureurs 
d'une  révolution  immense  qui  ne  devait  pas  tarder  à  s'opérer,  agis- 
sant avec  force  sur  un  esprit  auquel  l'hypochondrie  avait  imprimé 
des  dispositions  profondes  à  la  terreur,  rendirent  extrêmement  pé- 
nible la  dernière  période  de  sa  vie.  Zimmermann  mourut  le  7  oc- 
tobre 1795.  Tissot,  qui  fut  son  ami  pendant  quarante  années, 
a  écrit  sur  sa  vie  une  notice  intéressante  et  qui  donne  une  juste 
idée  du  mérite  de  ses  ouvrages.  Voici  comment  Sprengel  s'ex- 
prime sur  celui  des  ouvrages  de  Zimmermann  qui  est  le  plus 
connu  en  France  :  «  Un  style  mâle ,  énergique  et  même  bril- 
lant ,  une  éloquence  entraînante  ,  et  un  talent  particulier  de  dis- 
cuter les  objets  les  plus  obscurs  avec  une  grande  clarté  et  une  pré- 
cision inimitable  ,  ces  qualités  font  un  véritable  chef-d'œuvre  du 
livre  de  Zimmermann  (sur  l'expérience).  Tant  qu'on  aura  de  l'estime 
pour  l'esprit  et  le  goût ,  pour  le  talent  et  la  science,  son  ouvrage 
sera  mis  au  nombre  des  productions  qui  font  le  plus  d'honneur  à 
l'esprit  humain.  L'importance  de  la  véritable  expérience,  sa  diffé- 
rence de  la  fausse  ou  de  l'aveugle  routine,  les  avantages  de  l'éru- 
dition et  la  nécessité  de  l'unir  à  l'expérience,  les  obstacles  que  l'es- 
prit d'observation  doit  surmonter,  la  nécessité,  les  qualités  et  l'utilité 
des  bonnes  observations,  les  effets  du  génie^  et  la  manière  de  con- 
clure par  analogie  et  par  induction  :  tels  sont  les  objets  dont  s'oc- 
cupe l'auteur  de  cet  ouvrage  classique.  » 


D'us,  physiologica  de  irritabilitate. 
Gottingne ,  1761,  in-4.  En  italien 
sous  ce  titre  ;  Sulla  insensibilita  di 
alcune  parti  degii  animali  ;  disserta- 
zioni  de'  signori  Hallcr,  Zimmermann 
Castell ;  transportait  in  lingua  Ita- 
liana  dal  P.  Gian.  Vincenzo  Petrini; 
etc.  Coll  lettere  del  Urbano  Tosetti 
sullo  stesso  argumento.  Rome,  1755, 
in-4. 

Leben  des  Hernn  von  Haller.  7,a- 
rich,  1755,  in-S. 

Lettre  à  M***  célèbre  médecin  , 
concernant  M.  de  Haller  ;  dans  le 
Journal  Helvétique,  1752,  novembre. 

Zuricher  neuen  Sammlungen  ver- 
mischter  Schriften,  B.  1.  S.  4.  u.ff. 

IV. 


Die  Zerstœhrnng  von  Lissabons 
poetisek  entworfen.  u.  s,  w.  Zarich , 
1756, in-4. 

Betrachtungen  ilber  die  Einsamkeit. 
Zurich,  1756,  in-8. 

/.  G.  Zimmermann  von  der  Ein- 
samkeit.  Leipzig,  1 784-85,  in-8.  4  vol. 
— La  solitude  considérée  relativement 
à  l'esprit  et  au  cœur.  Traduit  de  l'al- 
lemand de  M.  Zimmermann ,  par 
M.  Merciorà  Paris,  1790,  in-12.2  vol. 
En  allemand  sous  ce  titre  :  Mercier 
ilber  die  Einsamkeit  und  ihren  Einfluss 
auf  Geist  und  Herz ,  nach  Zimmer- 
mann ;  ein  Buch  fur  die  reifere  Ju- 
gend  beyderley  Geschlechts  ;  iibersetzt 
und  mit  philosophischen  HeflexioneH 

if 


m 

begleilvt  vom  Professor  Heydtnrech 
in  I-eipzick.  Leipsig,  1797,  in-8.  — 
Traduit  en  franc,  par  M.  Jourdan  , 
Paris,  182   ,  in-8. 

Fom  Nationalstolze.  Zurich,  17 58, 
in-8.2fe  vcjbesserte  Ausgabe.  Ibid., 
1762,  in-8.  ite  Auflage.  Vienne, 
,  in  8.  4*e  um  die  Hailfte  ver- 
mehtte  und  diirchaus  verbesserte  Aus- 
gabe. Zurich,  1768,  in*8  %te  Auflage. 
Ibid.,  1779,  in-8.  &tè  Auflage.  Ibid., 
1789,  in-8.  En  anglais.  Londres,!  7  71, 
in- 12.- — Essay  on  national  pride .  To 
whieh  are  added  memoirs  of  the  au- 
thor's  li/e  an  writings.  Translated 
from  the  original  german  of  the  cele- 
brated  D.  J.  G.  Zimmermann ,  by  S. 
H.   ffilkocke.  honâres,  1797,  in-8. 

Fon  der  Erfahrung  in  der  Arzney- 
kuftst  ister  Theil.  Zarich,  1763. — 
*ter  Theil.  Ibid..  1767,  in-8.  ite 
Auflage  in  einem  Bande.  Ibid.,  1787, 
in-8.  Traduit  en  français  sons  ce  titre  ; 
Traite  de  l'expérience  en  général,  et 
en  particulier  dans  Vart  de  guérir, 
par  M.  Zimmermann.  Fol.  I.  11. 111. 
Paris,  1774,  in- 12.  Par  Lefebvre  de 
Villebrune. 

F on  der  Ruhr  unter  dem  Folke  im 
Jahte  1765,  und  denen  mit  derselben 
eingedrungenen  Forurtheilen  ;  nebst 
einigen  allgemeinen  Aussichten  in  die 
Heilung  dieser  Forurtheile.  Zurich , 
1767,  in-8.  îtieue  Auflage.  Ibid., 
1775,  in-8.  1789,  in-8.  Traduit  en 
français  par  Lefebvre  de  Villebrune. 
Paris,  1775,  in-12. 

Beschreibung  ZWeyer  Pockenkfank- 
heiten  Berne,  1780. 

An  Hrn.  Joh.  Gottl.  Hempel,  kcen. 
Dœn.Regimentschirurgus  zu  Fuss.  Ha- 
novre,  1778,  in-8. 

Fersuche  in  anmûthigen  und  lehr- 
reichen  Erzœhhmgen ,  launigten  Ein- 
ftellen  und philosophischtn  Remarken; 


ZÎW 

iiber  aller.ey  Gegehstœnde.  %te,  mit 
einem  Fragment  und  dem  Sendschreib. 
des  Hrn.  Hoft.  Kœstmer  an  den  Verf. 
vermehrte  Auflage.  Gottingue,  1779, 
in-8. 

Anmerkungen  zu  v.  Haller's 
Abhandlung  iiber  das  Faulfeber.  Ein 
Gesvhenk  fur  heilcnde  Landœrzte. 
Solotham,  1786,  in-8. 

Ueber  Friedrich  den  Grossen  und 
rneine  Unterredungett  mit  ihm  kurz  vor 
seinem  Tode.  Leipzig,  1788,  in-8. 

Schreiben  des  Leibmedikus  Zimmer- 
mann in  Hannover  an  einem  seiner 
Freunde ,  die  Unterredung  mit  Sr. 
Maj.  dem  Kœnige  in  Preussen  betref- 
fend.   1778,  in-8. 

Fértheidigung  Friedrich' 's  des  Gros- 
sen gegen  den  G/ a/en  von  Mirabeau  ; 
nebst  einigen  Anmerkungen  iiber  an- 
dete  Gegenstœnde.  Hanovre,  1788, 
in-8. 

Fragmente  iiber  Friedrich  den 
Grossen  ;  zur  Geschichte  seines  Le- 
bens,  seiner  Regierung  und  seines  Cha- 
rakiers.  3  Bœnde.  Leipzig,  1790, 
in-8. 

De  Luc  in  Windsor  an  Zimmer- 
mann in  Hannover.  Aus  dem  Franzœ- 
sischen  ûbetsetzet,  Leipzig,  1792, 
in-8. 

Lettre  d'un  vieux  militaire  à  un 
ami  en  Hollande,  relative  à  une  bro- 
chure intitulée:  Essai  sur  l'armée  hol- 
landaise par  un  colonel  des  troupes 
légères.  Berne,  1794,  in-8. 

Historia  vicii  deglutitionis  quinque 
annorum  sanati;  dans  les  Act.  Hel- 
vet.  physico-ntathem.  anatom.  botan. 
medic.  T.  II.  p.  94.  sqq.  {f]55). 

Tissot's  Brief  iiber  die  Kriebel- 
krankheit ,    ûbersetzt.    in    Hannover. 

Magazin   1771 F  on    der  Wind- 

epidemie  in  der  Stadt  Hannover  und 
der  sogenannten  Nervenkrankheit;  ib., 


t  772.  St.  5.  a.  6.  —  Gegen  et  ne 
Teutsch-Franzœsiscke  und  insbeson- 
dere  niedersœchsische  Mode;  ibid., 
St.  87.  —  Von  den  JVervenkrank- 
heiten  und  einer  H ulfe  gegen  dieselben 
in  cinem  saur  eu  Elixir  ;  ibid.  St.  96. 
—  Von  der  Einsamheit  ;  ibid.,  1773. 
Su  1. — 4- — Encyklopcedische  Fragen, 
die  Pedanterey,  Pedanten  u.  Pedan- 
tinnen  belreffend ;  ibid.,  St.  16.  — 
Haller's  Beschrcibung  einer  im  Kanton 
Bern  1762  beobuchtcten  Epidémie 
von  gallichten  und  fœulenden  Fie- 
bern;  aus  dem  Franzœsischen  ;  ibid., 
St.  20.  —  Ueber  das  Hamdekùssen  ; 
ibid.,  1774.  —   Ueber  die  Schwalz- 


ZIN  435 

haftigheit  ,    ibid —    Ueber  die 

yVuih,  Briefe  ohne  Namenmnterschrift 
zu  schreiben  ;  ibid,  —  Etwas  von  den 
IVirkungen  das  in  Taffia  aufgelœs- 
sten  Guajacgummi ,  gegen  Gicht  und 
Podag  ra  ;   ibid. ,  1 7  7  8 .  St.  5  8 . 

Warnung  an  Eltern  ,  Erzither  ut.d 
Kinderfreunde  wegen  der  Selbstbejh- 
ckung  ,  zumahl  bey  ganz  jnngen 
Mœdchen  ;  in  den  Teutschen  Muséum 
1778  May  S.  452-460 

Ueber  eine  von  Kcetnpf  erfundene 
Maschinezum  Dampfklystir  ;  in  Bal- 
dinger's  neuem  Magazm  fur  Aerzte 
Th.  1. 

(Baldinger.  —  Tissot.  —  Meusel.) 


ZINN  (Jean-Godefroi),  excellent  anatomiste  ,  l'un  des  disciples 
les  plus  distingués  de  Haller,  naquit  à  Schwabach,  dans  le  pays 
d'Anspach  le  !,  décembre  1727.  Il  fit  ses  études  d'abord  à  Anspach, 
puis  à  Gottingue,  où  il  fut  reçu  docteur  en  médecine  en  1  749,  après 
avoir  soutenu,  sous  la  présidence  de  Haller,  une  thèse  remarquable, 
pleine  d'expériences  sur  les  diverses  parties  de  l'encéphale  des 
animaux.  En  quittant  Gottingue  il  alla  à  Berlin,  où  il  devait  trou- 
ver des  moyens  de  se  perfectionner  encore  dans  l'anatomie  et  la 
botanique,  qtii  étaient  ses  sciences  de  prédilection.  En  1753  il  fut 
rappelé  à  Gottingue  pour  y  être  professeur  extraordinaire  de  mé- 
decine, et  pour  y  avoir  la  direction  du  jardin  botanique.  Il  n'ar- 
riva pas  au  terme  de  sa  trente-deuxième  année,  la  mort  l'enleva 
le  6  avril  1759. 


Diss.  inaug.  (Praes  Hallcro)  exhi- 
bens  expérimenta  circa  corpus  cal- 
losum,  cerebellum  etduram  meningem, 
in  vivis  animalibus  instituta.  Gottin- 
gue, 1749,  in-4- 

Progr.  de  Hgamentis  ciliaribus. 
Gottingue,  175J,  in-4. 

Observadones  quœdam  botanicœ  et 
anatomicœ  de  vasis  subtilioribus  oculi 
et  cochleae  auns  internée ,  ad  illustr. 
JVerlhofium. Gottingue,  f]53,  in-4. 

Descriptio  anatomica  oculi  humani 
icombus  illustrata.  Gottingue,  1755, 


in-4.  —  Editio  II  Supplemento  no- 
visque  tablais  aucta  ab  Henr.  Aug, 
Wrisberg.  Gottingue,  1780,  in-4. 

Descriptio  piantarum  horà  et  agri 
Goetdngensis.  Gottingue,  1757,  in-8. 

Observa tiones  ex  corporïbus  mor- 
bosis  ;  in  Comm.  Soc.  Reg.  Scient,  ad 
an.  1752.  —  Observadones  de  tunicis 
et  musculis  oculorum  ;  ibid.,  tom.  III. 
—  Observadones  botanicœ;  ibid.  — 
Commentatio  de  dijferentia  fabricœ 
oculi  humani  et  btutorum  ;  ibid. 
tome  IV. 


A36  ZIT 

De  l'enveloppe  des  nerfs;  dans  les 
Mémoires    de    l'académie   de  Berlin 

Beschreibung  einer  Verhœrlung  in 
einern  menschlichen  Auge  ;  in  dem 
Hamburg.  Magazin  Th.  19.  —  Ver- 
zeichniss  einiger  Gtwœhse,  die  einzig 
auf  einer  gewissen  Art  Erde  tvach* 
sen  ;  ibid. ,  Th.  22 .  —  Vont  Schlafen 
der  Pjlanzen ,  ibid.  —  Beschreibung 
zweyer  Gattungen  der  Philolacca , 
tvelche  Linnœus  mit  einander  ver- 
mengt.  Ibid. 


11  y  a  des  articles  de  Zinn  dans 
les  Gœttlngischen  gelehrten  Ânzei- 
gen  ,  dans  les  Hannœverischen  Samm- 
luitgen  et  dans  la  Brittischen  Biblio- 
thek. 

—  On  trouve  quelques  Lettres  de 
Zinn  dans  les  Epistol.  doctor.  viro- 
rum  ad  A.  Hallerum. 

Plusieurs  mémoires  lus  par  Zinn 
dans  les  séances  de  la  société  royale 
de  Gottingae  sont  restés  inédits. 

(Bœrner.  —  Baldinger.  —  Gesner. 
—  Haller,  Epist.  ad  eurn  script.) 


ZITTMANN  (Jean-Frédéric)  ,  utile  collecteur  de  consultations 
médico-légales,  né  en  167 1,  fut  médecin  d'armée  et  plus  tard  con- 
seiller et  médecin  de  la  cour  de  Saxe.  Il  mourut  le  i5  mai  1757, 
âgé  de  86  ans.  Il  avait,  dans  sa  longue  pratique ,  employé  avec 
beaucoup  de  succès  dans  le  traitement  des  maladies  vénériennes 
une  décoction  particulière  de  salsepareille  dont  il  donna  la  for- 
mule à  Prœbisch;  Prœbisch  la  communiqua  àTheden,  qui  l'a  don- 
née au  public  dans  le  second  volume  de  ses  remarques  et  observa- 
tions pour  le  progrès  de  la  chirurgie.  Zittmann  publia  le  recueil  de 
consultations  médico-légales  données  par  la  faculté  de  Leipzig,  de 
i65o  à  1700,  recueil  qui  avait  été  préparé  par  Chr.  J.  Lange. 
En  voici  le  titre  : 


Medicina  forensis  die  geœfnete 
Pforte  der  Medicin  ttnd  Chirurgie 
anweisende  E.  Med.  Facilitent zu  Leip- 
zighochvernunftig  ertheilte  Ausprùche 
und  Responsa  ïïbcrallerhand  Sckwehre 
zwerfelhafte  und  seltene  von  i65o 
bis  1700  vorgehommene  Fragen  und 
Fœlle.  Francfort-sur-le-Mein  ,  1706  , 
in-4 .  2  vol .  —  Medicina  forensis,  hoc 
est,  responsa  facultatis  medicae  Lip- 
siensis  ad  quaestiones  et  casus  mé- 
dicinales ab  anno  MDCL  ,  usque 
MDCC  in  usurn  communern  evulgata. 
Leipzig,  1706,  in-4. 

Prakcische  Anmerkungen  -von  dem 
Trcplitztr    Bade,    dem     Bœhmischen 


Bitter-  und  Biliner-  JVasser;  aufgesetzt 
von  D.  Christian  Gothold  Schwenke'n. 
Dresde,  1743,  in-4.  Dresde  et  Leip- 
zig, 1752,  in-8.  Neue  Auflage;  nebsl 
dem  Betichte  einer  mer kwicrdigen  Be- 
gebcnheit  dieser  Bœder.  der  1  ten  No- 
vember  i^SS.  Diesde,  1756,  in-8. — 
Abrégé  de  cet  ouvrage  sons  ce  titre  : 
Prakt.  Anmerkungen  von  den  Tœ- 
plitz  Bœdern,  den  Bcchm.  Bitter-  und 
Biliner~  Wasser  ;  riebst  einem  An- 
hanqc  vom  Carlsbade,  in  kurze  Sœtze 
enlworfen  von  C.  G.  Schwenke'n. 
Dresde,  1754,  in-8. 
(Hamberger.  —  Mensel.) 


zuc  43: 

ZORN  (Barthélémy),  compilateur  fort  laborieux,  mais  de  peu 
de  jugement,  dans  une  partie  des  sciences  médicales  qui  a  plus  be- 
soin encore  de  critique  que  d'érudition,  naquit  à  Berlin  en  163g.  Il 
fît  ses  études  philosophiques  et  médicales  à  "Wittemberg  et  à  Altorf, 
et  fut  reçu  docteur  dans  la  dernière  de  ces  universités.  Il  voyagea 
ensuite  en  Italie,  et  se  fixa  à  son  retour  à  Berlin  ,  où  il  fit  exercice 
de  sa  profession  pendant  un  demi-siècle.  Il  mourut  en  17 17. 

Botanologia  me die a ,  oder  Anwei-  befindlich,  des  Menschen  Nuzen  and 

iung    wie     diejenigen     Krccuter    nnd  Erhaltung  guter    Ge^undheit  kœnneu 

Gewœchse ,    welche    in    der    Arzney  angewendet    werden.  Berlin,    1714» 

gebrceuchlich  ,  und  in  den  Apotheken  in-4.  6  pi. 

ZORN  (Leonhard)  ,  médecin  de  Wurzbourg ,  né  en  1796,  est 
auteur  d'un  recueil  de  faits,  qui  en  contient  d'intéressans. 

Vermischte  Beobachtungen  aus  der  nerkunst  und  Geburcshûlfe.  Wurz- 
praktichen    Arzney kunde  ,  Wundarz-      bourg,  1787  (1786),  in-8. 

ZUCKERT  (Jean -Frédéric),  médecin  distingué,  moit  dans  la 
force  de  l'âge,  naquit  à  Berlin  le  19  décembre  1737.  Il  fit  ses  études 
littéraires  au  lycée  de  Joachimsthal,  puis  il  étudia  la  pharmacie  du- 
rant quatre  années.  Il  trouvait  le  moyen,  pendant  ce  temps  là,  de 
lire  des  ouvrages  de  physique  et  de  médecine.  En  1766  ,  il  com- 
mença des  études  régulières  sur  cette  science,  tant  à  l'amphithéâtre 
anatomique  qu'à  l'hôpital  de  la  Charité,  et  aux  leçons  publiques;  en 
1758,  il  se  rendit  à  l'université  de  Francfort  sur  l'Oder,  et  c'est  là 
qu'il  prit  le  grade  de  docteur  en  1760.  Il  parcourut  alors  diverses 
parties  de  l'Allemagne,  et  visita  les  principales  universités;  il  fut  de 
retour  à  Berlin  à  la  fin  de  1761.  Il  fut  agrégé  au  collège  supérieur 
des  médecins  de  Berlin,  mais  la  faiblesse  de  sa  santé  ne  lui  permit 
point  de  se  livrer  beaucoup  à  la  pratique.  En  revanche  il  se  donna 
aux  travaux  du  cabinet ,  et  il  publia  de  nombreux  ouvrages. 
Ziickert  mourut  le  Ier  mai  1778. 

Diss.  anatomico-med'ica  de  morbis  von     den    Mannsfeldischen    Kupfer- 

ex  alieno  situ partium  thoracis.  Franc-  schiefern.  Berlin,   1763,  in-8. 
fort  et  Vienne,  1760,  in-4.  Medicinische       und      moralischc 

Die  Naturgeschichte  u.  Bergwerks-  Abhandlung  von  den  Leidenschafien . 

verfassung  des    Oberharzes,   Berlin  ,  Berlin,  1763,  in-8.  île  Auflage.  Ber- 

1762,  in-8.  lin,  1767,  in-8.  3te  Auflage.  Berlin  , 

Naturgeschichte  einiger  Provinzen  1774»  in-8. 
des  Unterharzes  ;  nebst  einem  Anhang  Unterrivht  fur   rechtschaffene  El- 


438  Zl 

tern  zur  diœtetischen  Pflege  ikrer  Sœu- 
glinge.  Berlin  ,  1764,  in-8.  -ite  ver- 
mehrte.  Ausgabe .    1 7  7  1 ,  in-8 . 

Unterricht,  von  der  diœtetischen 
Erziehung  der  entwœhnten  pnd  er- 
wnchsenen  Kinder  bis  in  ihr  mann- 
baresAlter.Ber'.ia,  17^5,  in-8.  A'eue 
Auflage.  Ifaid., ,  1771,  in-8.  Nette 
Auflage.  Ibid.,  1781,  in-8. 

Sarnrnlung,  der  besten  und  neusten 
Beisebeschreibungen ,  in  einem  Aus- 
zuge.  Berlin,  1766,  et  ann,  sniv.in-8. 

Diœt  der  Schwangern  und  Sechs- 
wœchnerinnen.  Berlin,  176  7,  in- 8. 
ite  Auflage.  Ibid.,  1776,  in-8.  3te 
Auflage.  Ibid.,  i79i,in-8. 

Systematische  Beschreibutig  aller 
Gesundbrunnen  und  Bœder  Teutsch- 
lands.  Berlin  et  Leipzig,  1768.  Avec 
un  nouveau  titre.  1795,  in-4-  ite 
sehr  vennekr te  Auflage.  Kœnigsberg, 
1776,  in-8. 

Materia  alimentaria  in  gênera  , 
classes  et  species  dispos i ta.  Berlin  , 
1769, in-4. 

Physikalisch-diœtetische  Abhand- 
lun.;  von  der  Lu/i  und  Witterung  und 
der  davon  abhœngenden  Gesundheit 
der  Menschen.  Berlin,    1770,  in-8. 

Medicinischens  Tischbuch ,  oder 
Knr  und  Prœservation  der  Kranhhei- 
ten  ;  durch  diœtetische  Mittel.  Berlin, 
177 1,  in-8.  ite  vcrmehrte  Auflage. 
Ibid.,  1775,  iu-8.  3te  vermehrte  Au- 
flage. r785, in-8. 

Formey's  Preisschrift  von  der  mo- 
ralischen  Erziehung  der  Kinder;  ans 
dem  Franzœs.  mit  Anmerkungen.  Ber- 
lin ,  1769,  in-8. 

Von  den  wahren  Mitteln,  die  Ent- 


IC 

vcclkerung  eines  Landes  in  epidemis- 
chen  Zeiten  zu  verhuten,  Berlin  , 
1773,  in-8.  N<ue  Auflage.  Berlin, 
1777, in-8. 

Das  Leben  und  die  Meynungen  des 
Hrn.  Tristram  Shandy;  ans  dem  Engl. 
9.  Theile,  Berlin,  1774»  in-8.  ztean 
vielen  Stellen  ganz  umgearbeitete 
Ausgabe.  Berlin,  ,  in-8. 

Allgemeine  Abhandlung  von  den 
Nahrungsmitteln.  Berlin,  1775,  in-8. 
ite  Auflagi:,  mit  Anmerhungen  von 
Curt  Sprengel.  Berlin,  1791*  in-8. 

Spcisen  an  den  Thierreich ,  oder 
erste  Fortsetzung  se.iner  Abhandlung 
von  den  Nahrungsmitteln.  Berlin  , 
1777,  in-8. 

Von  den  Speisen  aus  dem  Pflunz- 
enreich  ,  oder  zwote  Fortzetsung  sei- 
ner  Abhand.  von  den  Nahrungsmit- 
teln. Berlin,  1778,  in-8. 

Sendschreiben  vom  Meinberger 
JVasser;  dans  la  deuxième  édition 
de  l'ouvrage  de  Trampel  sur  ces 
eaux. 

De  insomniis,  ut  signo  in  medicina , 
observadones  nonnullae  ,  cum  sub- 
junctis  de  oniro-crilica  medica  ,  medi- 
tationibus  quibusdam  ;  dans  les  Novis 
actis.  Acad.  Nat.  curios.  Tome  Ul. 

Abhandlung  iiber  die  Gewissheit 
der  Medic'in  ;  in  dem  Berlinischen 
Magazin  B.  3. 

Heiueccius  vom  ehemahligen  heid- 
nischenGœtzen  Ciodo  au f  dem  Harz  ; 
aus  dem  Lateinischen  mil  Anmerhun- 
gen ;  in  dsm  Hamburg,  Magazin  B. 
26. 

(Baldinger.  —  Mensel.) 


ZULA.TTI,  médecin  vénitien  de  quelque  mérite  vécut  dans  Ja 
seconde  moitié  du  dix-huitième  siècle  f  et  publia  les  ouvrages  sui- 
vans  : 


KARY  OF  ÎHE. 
SCHOOL  OF  MEDIANE 
ZWi  YALE  UNIVERS^ 

Lettera  sopra  le  rijlessioni  del    Si-  fatto  in  Cefalonia.    Venise  ,     1768, 

gnore  Pujati.  Venise,  1731,  in-4.  in-8. 

Cotnpendh  di  medicina   pratica,  Osservazioni  sopra  la  facoltà  feb- 

Venise,  17^2,  in-4.  brifuga    dell  Ippocastano,   Florence, 

Notizie   dell     inneslo    de'   vajuoli  i782,in-4> 

ZWELFER  (Jean),  pharmacologiste  fameux,  né  en  16 18,  dans  le 
Palatinat,  fut  d'abord  pharmacien.  Au  bout  de  seize  années  passées 
dans  l'exercice  de  cette  profession,  il  se  livra  à  l'étude  de  la  méde- 
cine ;  il  alla  à  Padoue,  où  il  prit  le  grade  de  docteur.  A  son  retour, 
il  se  livra  à  la  pratique  de  l'art  de  guérir,  et  y  obtint  beaucoup  de 
succès.  Il  mourut  à  l'âge  de  5o  ans,  en  1668.  Il  travailla  à  réformer 
la  pharmacologie,  qui  avait  alors  tant  besoin  de  réforme;  mais  il 
laissa  à  cet  égard  énormément  à  faire  à  ses  successeurs.  Zwelfereut 
des  disputes  littéraires  d'une  extrême  violence  avec  Lucas  Schroeck 
et  avec  Tachenius. 

Animadversiones      in    pharmaco-  Discursus      apologeticus     advetsus 

pœiam  Angustanam  et  annexant  ejus  Hîppocratem  chymicttm  O.    Tachenii, 

mantissam.    Vienne,     i652,    iu-fol.  ejusque   adulterini  salis  viperini  anti» 

Gouda ,      i653  ,    in-8.    Rotterdam  ,  qrtisstma  jundamenta.  Vienne,  1669, 

i653  j     in-8.    Nuremberg  ,     1657  ,  in-4. 
in-fol.  Opéra.  Nuremberg,  169-2,  iu-4^ 

Pharmacopeeia  regia,  $.  dispensa-  (Jœcher.  —  Manget.) 

torium  noviun  et  absolutissimum  •  ad- 
nejcâ  spagiricâ  mantissâ.  Vienne  , 
i65fc,  in-4. 

ZWIERLEIN  (Conrad- Antoine),  auteur  fécond  d'ouvrages  re- 
latifs à  la  médecine  populaire,  naquit  à  Bruckenau,  le  i'5  juin  1755, 
et  mourut  le  26  avril  18*^4,  suivant  la  Gazette  de  Salzbourg  ,  en 
i8a5,  suivant  Meusel.  11  était  docteur  en  médecine  et  en  philoso- 
phie, et  fut  conseiller  de  cour  à  Francfort,  directeur  du  collège  de 
médecine  et  d'hygiène  publique  de  Fiilde,  médecin  des  eaux  de 
Bruckenau  et  membre  d'un  grand  nombre  de  sociétés  savantes.  Il 
fit  tous  les  efforts  imaginables  pour  démontrer  que  la  meilleure 
nourrice  pour  l'homme  est,  non  pas  la  femme,  mais  la  chèvre. 
Zwierlein  a  inséré  une  foule  d'articles  dans  divers  journaux  et  pu- 
blié les  ouvrages  suivans,  souvent  sans  y  mettre  son  nom  : 

Diss.   inaug.    de  acuiorum  morbo-  heit.  Heidelberg,    1782  ,   in-8.  Nette 

rum   soltttione.     Heidelberg,    1781   ,  ganz    ungearbeitete    Atiflage,    Ibid.  , 

in-4.  l7&9i  in-8. 

Der  Arztfiir  Liebhaber  der  Sckocn-  desprœchc  iiber  die  Gesuttdheit  det 


4/io  ZWI 

Mœdgen  und  J'ùnglinge.  Heidelberg  , 
1782-1785,  in-8.  3  part. 

Beschreibung  der  Gesimdbrunnen 
zu  Br'ùckenau.  Fulde,  1785,  in-8. 

Erste  Grande  der  praktischen  Arz- 
neymittellehre .  Heidelberg  ,  1786 
(1785),  in-8. 

Vcrmischte  med'cinische  Schriften 
ister  Theil.  Heildelberg,  1786,  in-8. 
iter  Theil.  Ibid.,  1788,  in-8. 

Allgemeine  Brunnenschrift  fur 
Brunnengœste  und  Aerzte  ;  nebst 
Kurzer  Beschreibung  der  berïïhmtesten 
Bœder  und  Gesimdbrunnen  Teutsch- 
lands.  Weissenfels  et  Leipzig,  1793  , 
in-8. 

Beytrœge  zur praktischen  Wieharz- 
neykunde.  Gottingne.  1793,  in-8. 

Aeskulap  fur  Bade- und  Brunnen- 
gœste. Mit  einem  Kupfer,  das  Bad  zu 
Bruckenawvorslellend.  Vienne,  1800, 
in-8. 

Ueber  die  neuesten  Badeanstalten 
in  Deutschland ,  auf  Fliissen  ,  zur 
See  und  an  Badeœrien  deren  Nutzen 
und  Schaden  und  Charlatanerie  da- 
bey.  Francfort-sur-le-Mein  ,  i8o3  , 
in-8. 

Erfreuliche  Naturmerkwiirdigkeiten 
im  Jahr  1800  und  deren  Folgen  fur 
Menschen  ,  Thiere,  Gewœchse  u.  s.  w. 
Francfort-sar-le-Mein ,  1804,  in-8. 

V om  grossen  Eiitfluss  der  Waldun- 
gen  auf  Knltur  und  Begliickung  der 
Staaten ,  mit  besonderer  Hinsicht  auf 
Polizey.  Wurzbourg,  1807,  in-8. 

JVeueste  Nachricht  vom  Bade  Briic- 


kenau  und  seinen  Heilquellen  im  Gross' 
herzogth.  Frankfurt ,  Départ.  Fulda. 
Fulde,  1811,  in-8.  Leipzig.  1814, 
in-8. 

Vorzùge  der  Kuren  in  Bœdern  bey 
langwierigen  Krankheiten.  Gotha , 
181t.  in-8. 

Das  wirksamste  und  leichteste  Per- 
la? nger  un  gsmit  tel  des  menschiichen 
Lebens.  Fulde,  1812,  in-8.  ite  verm. 
und  verbess.  Aufl.  Francfort-sur-le- 
Mein,    1817. 

Die  Ziege  ,  die  beste  und  wohl- 
Jeilste  Sœugamme,  empjohlen  u.  s.  w. 
Stendal,  i8r6,in-8. —  zter  Theil  mit 
%.Kupf.  18 19. —  Nachtrag  etc.  mit  3 
Kupf  Ibid.,  1817. 

Unterhaltung  uber  die  Ziege,  als 
beste  und  wohlfeilste  Sœugamme. 
Stendal,  1821,  iu-8. 

Bcantwortung  einer  œusserst  iibel 
gerathenen  Recension  seiner  neuesten 
Schrift  :  «  Unterhaltung  liber  die 
Ziege  »  u.  s.  w.  Stendal,    1822  ,  in-8. 

Der  élégante  Lesetisch  fur  Damen 
und  Herrn,  besondersin  Bœdern,  zur 
angenehmen      Unterhaltung.    Fulde , 

1823,  in-8.  1  PI. 
Der  Deutsche  Eichbaum  und  seine 

Heilkraft ,  durch  ^S/œhrig.  medici- 
nisch-praktische  Erfahrungen  gepruft 
und  dem  deutschen  Volke  als  krœf tiges 
Uausmitiel  in  den  gewœhnlichen 
Krankheitsfœllen  empfohlen.  Leipzig, 

1824,  in-8. 
[Med.  chir.  Zeitung.  —  Allg.  med. 

Annalen.  —  Mensel. —  Linduer.) 


ZWINGER  (Théodore),  Y  Ancien,  chef  d'une  famille  qui  s'est 
distinguée  dans  les  sciences  et  surtout  en  médecine,  naquit  à  Bâlele 
3  août  i533.  Privé  de  son  père  à  l'âge  de  cinq  ans,  il  trouva  dans 
son  oncle  ,  le  célèbre  imprimeur  Jean  Oporin  ,  et  dans  le  second 
mari  de  sa  mère,  Conrad  Liscosthènes,  tout  l'appui  qu'exigeaient  les 
soins  de  son  éducation.  Après  avoir  suivi  jusqu'à  l'âge  de  i5  ans  les 


ZWI  44 1 

écoles  et  l'Académie  de  Baie,  il  vint  à  Lyon,  où  il  passa  trois  ans 
dans  l'imprimerie  de  Bering,  et  ensuite  à  Paris,  où  il  fut  l'un  des  dis- 
ciples de  Ramus.  Il  rentra  à  Bâle  en  i553.  Ce  fut  pour  peu  de 
temps;  il  passa  en  Italie,  à  Padoue  d'abord,  puis  à  Venise.  Il  fut  reçu 
docteur  en  médecine  dans  la  première  de  ces  universités;  Zwinger 
revint  se  fixer  définitivement  à  Bâle  en  i55g.  En  i565  il  fut  chargé 
d'occuper  la  chaire  de  langue  grecque  de  l'Académie;  il  passa  en 
i57 1  à  celle  de  morale,  et  en  1 58o  il  fut  nommé  professeur  de  mé- 
decine théoriqne.  Il  succomba  le  10  mars  i588,  aux  atteintes  d'une 
épidémie  qui  ravageait  la  ville. 

Nautileum  somnium.  Bâle,  i56o  ,  Methodus  rustica  Catonis  atqueVar- 

in-4.  ronis ,    praeceptis    aphoristicis ,    per 

Tabula  et  commentarius  in  artem  locos  communes  digestis.  Bâle  ,    1^76, 

medicinalem     Galeni   ,      ejusdemque  in-8.                                                            ( 

librum  de  constitutione  artis  medicœ.  Methodus  apodemiea,  seu  de  itine- 

Bâle,  i56i,  in-fol  ribus.  Bâle,    1578,  in-4.  Strasbourg, 

Theatrum   vitae   humanae.   Bâle,  1 594,  in-4- 

i565.in-fol.Ibid.,  1 571,  in-fol.  Ibid.,  Tabulae    in    XXII    commentarios 

i5S6,  in-fol.  Ibid,  j5g6,  in-fol.  Ibid.,  Hippocratis,  nec  non    sententiae  insi- 

1604,  in-fol.  gnes  Hippocrateae  per  locos  communes 

Tabulae  in  Aristotelis  lib.  X  ethi-  digestae.  Bâle  ,  1579,  in-fol. 

cortim  ad  Nicomachum.  Bâle ,    i566,  Physiologia    medica   eleganti  car- 

in-fol.  mine  conscripta  ,   rebusque  scitu  di- 

Leges   ordinis  medici    Basiliensis.  gnissimis  TheophrastiParacelsi,  totius 

Bâle,  1370,  in-fol.  fere  medicinae  dogmatibus   illustrata. 

Morum  philosophia  poetica.   Bâle,  Bâle,  1610,  in-8. 

1575,  in-4.  (Achenae  rauricae.) 

Methodus    similitudinum.     Bâle  , 
i5i5,  in-8.  Ibid.,  1602,  in  8. 

ZWINGER  (Théodohe),  dit  le  Jeune,  arrière  petit-fils  du  pré- 
cédent, naquit  à  Bâle  le  26  août  i658.  Doué  d'heureuses  disposi- 
tions, il  se  livra  avec  la  plus  grande  ardeur  à  l'étude  des  lettres  et 
des  sciences.  En  1680,  il  fut  reçu  docteur  en  médecine  ;  après  quoi 
il  passa  deux  années  en  France,  à  Strasbourg  ou  à  Paris.  A  son  re- 
tour à  Bâle  il  fut  nommé  professeur  d'éloquence  à  l'Académie;  au 
bout  de  trois  ans  il  passa  de  cette  chaire  à  celle  de  physique.  Une 
véritable  révolution  s'opéra  dans  l'enseignement  de  cette  science  ; 
jusque  là  les  cours  avaient  été  purement  théoriques,  Zwinger  forma 
à  ses  frais  un  cabinet  d'instrumens,  et  l'enseignement  devint  expé- 
rimental. En  1703  Zwinger  passa  de  la  chaire  de  physique  à  celle 
d'anatomie  et  de  botanique,  et  en  171 1  il  fut  chargé  de  l'enseigne- 


44*  ZWI 

ment  de  ia  médecine  théorique  et  pratique.  Il  mourut  le  22  avril 
1724.  De  son  vivant  Zwinger  jouit  de  la  réputation  d'un  des 
hommes  les  plus  profondément  instruits  de  son  siècle,  et  il  la  mé- 
ritait. Il  appartint  à  un  grand  nombre  de  sociétés  savantes. 


Dissertatio  de  synocho  putridâ. 
Bâle ,   1680,  in-4. 

Diss.  de  paedotrophiâ.  Bàle,  1680, 
in-4. 

Positiones  miscellancae  e  variis 
phdosophiae  partit  us,  Bàle,  1684  , 
in-4- 

Oratio  panegyrica  in  obitum  J.  C. 
Bauhini.  Bàle,  1687,111-4. 

Sicher  und  geschwinder  Arzt, 
Bàle,  1684,  in-8.  Ibid  ,  i6S6,  in-8. 
Ibid.,  1694,  in-8.  Ibid  ,  1703,  in-8. 
Ibid.,  1725,  in-8.  Ibid.,  1748,  in-8. 

Serutinium  magnetis  physico-me- 
dicwn.  Bàle,    1697,  in-4- 

Lucubrationes  de  plantarum  doc- 
trinâ  in  génère.  Bàle,  1698,  in-4. 

Diss.  de  vilâ  hominis  sani.  Bàle  , 
1699,  ia-4- 

Typum  consullationum  medicarum. 
Bàle,   1699,  in-4. 

Diss.  de  acquirendâ  vitae  longi- 
tudine.  Bàle,  1703,  in-4. 


Diss.  de  uromantiae  usu  et  abusu. 
Bàle,  1705,  in-4. 

Epitome  totius  medicinae.  Bàle  , 
1706,  iu-4. 

Fàsciculus  dis  ertationum  medica- 
îum  selectarum.  Bàle,  17 10,  in-4. 

Theuttum  praxeos  medica.  Bàle, 
1710,  in-4. 

Examen  et  usage  de  Veau  miné- 
rale dans  le  petit  Champois  de  la  va- 
cherie de  Fortbourg ,  appartenant  à 
la  ville  de  Dellemont  ,  proche  des 
prés  de  Foeie.  Bàle,  1711,  in-8. 

Diss.  de  plantis  nasturcinis.  Bàle  , 
1716,  in-4. 

Triga  dissertationum  medicarum. 
Bàle ,   1716,  in-4. 

Paedoiatreia  practica  cum  speci- 
mine  materiae  medicae  et  remediorum 
Jormulis.  Bàle,  1722,  in-8. 

[Jthenae  rauricae.) 


ZWINGER  (Jean-Rodolphe),  fils  du  précédent,  naquit  à  Baie  le 
3  mai  1692.  A.près  avoir  fait  de  bonnes  études  littéraires  et  philoso- 
phiques sous  son  père,  et  avoir  suivi  les  cours  de  médecine,  il  vint 
à  Strasbourg  en  1709  pour  s'appliquer  spécialement  à  l'anatomie, 
et  à  son  retour  il  reçut  le  bonnet  doctoral.  Il  remplaça  successive- 
ment son  père  dans  les  diverses  chaires  que  nous  l'avons  vu  occu- 
per, et  remplit  la  dernière,  celle  de  médecine  théorique  et  pratique, 
pendant  cinquante-trois  ans.  Jean-Rodolphe  Zwinger  mourut  le 
3i  août  1777,  à  l'âge  de  85  ;t.is;  il  en  avait  passé  soixante-cinq  dans 
les  fonctions  du  professorat. 


Diss.  de  cerebri  hnmani  structura 
naturuli.  Bàle,  1710,  iu-4> 

Diss.  de  usu  et  functionibus  cere- 
bri,    indeque  dependente   inclinatio- 


num  et  ingeniorum    diversilate.  Pâle  , 
1712, 111-4. 

Diatribe  de  praejudiciis  mentis  hu- 
manae.  Bàle,  1712,  in-4. 


ZWI 


44^ 


Dis  s.  de  methodo  medicinam  do- 
cendl  mathematicâ.  Bâle,  1714-  in-4- 

Ars  cogitandi erotematica  cumprae- 
ludio  philosophiœ.  Bâle,  I7i5,  in-8. 

Paradoxon  logicum  ,  quod  omnis 
homo  bene  in  omnibus  ratiocinetur . 
Bâle,  1718,  in-4 

Dits,  de  divinitate  medicinœ.  Bâle  , 
1724,  in-4- 

Problemata  medica  de  proie  cranii 
experte.  Bâle,  1728,  in-4. 

Hippocratis  pusaita  apkoristica, 
grœce  et  latine;  cum  speculo  Hippo- 
cratico  de  notis  et  prcesagiis  morbo- 
rum.  Bâle,  1754,  in-8.  (  Spéculum 
Hippocr.  Florence  ,  1760.) 

Diss.  de  irritabilitate  iridis  hincque 
pendente  moiu pupillae.  Bâle,  1760, 
in-4. 

De  dislocadone  vertebrarum  cum 
ubscessu  abdominis  succedente  lethali ; 
dans  les  Obss.  phys .  med.  Acad. 
Nat.  Curios.  cent.  VII  et  VIII.  Obs. 

8 1 .  —  Historia  qucedam  empyematis 
funesti;  ibid.,  Obs.  82. —  Exenlerado 
puellae  phthisi   exstinctce  ;  ibid.    Obs. 

82.  —  Proies pustulosa  ;  ibid.,  t.  3, 
Obs.  81.  —  Appendix  prceternatura- 
lis  cœca  intesiini  ilei ;  ibid.  Obs.  82. 
— Vesica  bovis  gemma  ;  ibid.  Obs.  83, 


— Fœtus  circiter  quadrimeslris,  abortu 
editus,  cum  sierno  concavo  et  tegione 
umbilivati  valde  prominente  ;  ibid. 
Obs.  84. 

Hydrocephalus  cum  defectu  calva- 
riœ  :  dans  les  Actis.  Helvet.  phys. 
med.  T.  Y,  p.  1 .  —  Mictus  cruemus 
cum  vesica  tota  callosa  ,  in  labem  de- 
sinens  ;  ibid.  —  Laeertus  aquadcus 
vivus  a  puella  per  alvuin  redditus 
post  gravia  pathtmata  convulsiva  ; 
ibid.  —  Hernia  umbilicalis  incarce- 
rata  ,  ileo  superveniente  ,  sphacelata 
et  exnlcerata  ;  ibid.,  T.  V,  p.  II.  — 
Curatior.es  electricae  hemipltcticorum; 
ibid.  —  Diarium  physico-medicum 
a.  1 7 55  ;  ibid.,  T.  V,  p.  III.—Dysuria 
ex  ulcère  inteslinali  in  vesicam  pei- 
vio ,  in  marasmuin  desinens  ;  ibid.  , 
T.  V,  p.  IF.  —  Vomiius  puellœ  diu- 
turnus ,  haustu  mercurii  vivi  sublatus  ; 
ibid.  —  Diariolum  nosologicum  a. 
1759/  ibid. —  Historiola  colicae  ccc- 
nobialis  Beinwilensis  ;  ibid.,  T.  V. 
Observadones  de  usu  scillœ  maritimœ 
medico  ;  ibid.,  T.  VII. 

Ds  virtutibus  Apot.hicarii  ;  praefa- 
tio  ad  Pharmacopœam  Helvedcam. 
(Bâle,  i7  7i,in-fol.) 

(Aihertce  Rauricœ.) 


FIN. 


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Author 

Dezeimeris,J.E. 

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