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Full text of "Grammaire de la langue d'oïl : ou Grammaire des dialectes français aux XIIe et XIIIe siècle, suivie d'un glossaire contenant tous les mots de l'ancienne langue qui se trouvent dans l'ouvrage"

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1 

,  From  the  Ewald  Fliigel  Libran 

U!USD-SItHFORDdVinOR-\IIIVllÇilTr 


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EWALU  FLÙGEL. 

P^T.O  A '.TO. (..•.-.. 


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GRAMMAIRE 


•  • 


DE  LA  LANGUE  DOIL 


OU 


GRAMMAIRE  DES  DIALECTES  FRANÇAIS 

AUX  Xir  ET  XIII*  SIÈCLES. 


TOME  III. 


GLOSSAIRE 


ÉTYMOLOGIQUE 


PAR 


G.  F.  BURGUir. 


•  • 


n^PARygJj 


BERLIN,  1856. 

P*  SOIUIIIDBB  BT  OOmPa 

UNTER  DEN  LINUEN,  1». 


^^M^ALO  FlVi^ 


^AU8,  Oa  RBDfWALD,  soi  osa  SAorai-pssM,  li. 


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•     • 


•.••     • 


•  •  • 
* 


I 


PREFACE. 


ÏLn  annonçant  un  Glossaire  comme  supplément  de  ma 
Grammaire,  je  m'étais  uniquement  proposé  de  donner  la  si- 
^îfication  des  mots  de  l'ancienne  langue  qui  se  trouvent 
dans  l'ouvrage.  Des  considérations  toutes  particulières  qu'il 
serait  inutile  d'exposer  ici,  m'ont  déterminé  à  modifier  ce 
plan.  J'offre  aujourd'hui  au  public  un  Glossaire  étymolo- 
gique. Mes  lecteurs  apprécieront  la  valeur  de  ce  changement, 
et  ceux  qui  ont  mesuré  les  difficultés  d'un  pareil  travail 
useront  volontiers  d'indulgence  envers  moi  pour  le  retard 
qu*a  éprouvé  sa  publication. 

Le  Glossaire  donne  les  mots  par  ordre  de  famille.  Cet 
arrangement  déplaira  sans  doute  à  quelques-uns  de  mes  lec- 
teurs. Ils  prétendront  que  chaque  mot  a  droit  à  être  traité 
à  la  place -que  lui  assigne  l'alphabet.  D'accord;  mais  je  les 
prie  de  songer  que  ce  Glossaire  ne  forme  pas  un  tout  in- 
dépendant: il  fait  partie  intégrante  de  la  Grammaire  de  la 
langue  (Toïl,  et,  si  je  ne  me  trompe,  la  classification  des 
mots  par  familles  est  du  domaine  de  la  grammaire.  Au  sur- 
plus, je  n'ai  pas  adopté  une  systématisation  rigoureuse;  je 
me  suis  contenté  de  grouper  les  mots  dont  la  vocalisation 
est  semblable  ou  à  peu  près,  et  j*ai  indiqué  brièvement 
leurs  affinités»  Ajoutez  à  cette  considération,  que  j'avais 
affaire  à  une  langue  mobile,  dont  les  formes  dialectales  va- 
rient à  l'infini,  et  que  j'aturais  toujours  été  obligé  de  recou- 
rir à  des  renvois  pour  éviter  de  reproduire  souvent  jusqu'à 


quînzp  l'ois  la  inAiiii'  i'.\[i!icat ion.  ou  île  li.iiilicr  tians  un  ilé- 
faiil  cominim  ù  [)ii!si|ui;  lous  nos  glossaîri-s  Jii  vieux  lan- 
gage, '({iii  attribuent  dts  significations  iliO'éreiiles  aux  Tornies 
dialectales  d'un  seul  et  luèmc  mol.  Il  ne  s'agissait  ilonc  nue 
(le  cpielques  rémois  de  plus ,  dont  les  incouvénicnis  sont 
contre-balancés  pour  le  moins  par  les  avantages  qu'olTre  le 
groupement  des  mots  par  ordre  de  racine  et  de  ramille. 

Comparé  h  l'ensemble  de  lu  langue  d'oil.  c.c  Glossaire 
paraîtra  fort  borne;  néanmoins  il  cunlient  un  assej;  grand 
nombre  de  mots  qui  n'ont  encore  élé  recueillis  par  personne; 
il  en  explique  d'autres  dont  on  avait  ignoré  jusqu'à  pré- 
sent la  vraie  signi5cation;  il  donne  enHn  l'élymologie  ou  la 
dérivation  de  beaucoup  de  formes  qu'un  avait  tout  à  fait 
méconnues  ou  qui  étaient  restées  un  problbme  à  mes  de- 
vanciers. Les  articles  suivants  confunieronl  entre  autres 
cette  assertion:  aroter,  assener,  alaïner,  blet,  brau.  brei,  eoil- 
lou,  chaceiiol,  conirelenail,  enheniti,  escalcifrer,  falourde,  fre- 
miUon,  gariUant,  gtiurle,  gragant.  marer,  meslin,  mien,  poraj, 
pieu  (pal).  piiUent,  r/iioi,  re.  relayer  (laier),  respril,  rigoler, 
scancelhier,  sombre  (ombre),  spur.  stanreneir,  ctc„  etc. 

Le  grand  nombre  de  matériaux  que  j'avais  à  mettre  eii 
oeuvre  me  forçait  d'être  fort  bref.  Aussi,  comme  M.  Dii./., 
ai-je  cru  pouvoir  me  dispensci'  de  rechercher  en  chaque  oc- 
casion l'origine  de  l'élymologie  proposée,  et  de  réfuter  fou- 
jours  au  long  celles  que  je  regarde  comme  fausses.  Je  me 
suis  cependant  tenu  oblige  à  faire  quelque  chose  pour  la 
mémoire  d'un  homme  qu'on  décric  aujourdhui  à  l'emi.  C'est 
M^NAGK.  J'accorde  ù  ses  détracteurs  qu'il  n'avait  pas  toutes 
les  qualités  qui  font  l'élymologiste;  mais  c'était  un  homme 
d'esprit  et  fort  savant.  Ses  ouviagcs  sauR  être  bons,  ligou- 
reusement  parlant,  contiennent  d'cxcellcnles  choses,  ei  on  lu! 
doit  rétymologre  d'un  Ircs-graml  nombre  de  mots.  Que 
d'antres  après  lui  soient  parvenus  h  des  résultats  identiques 
par  des  voies  plus  rationelles,  cela  ne  sauiait  lui  enlever  la 
gloire  de  la  découverte.  J'ai  donc  cité  le  nom  de  Mi\AGB 
au  sujet  de  tous  les  points  diHîciles  sur  lesquels  il  s'est  pro- 


nonce,  pour  prouver  à  ceux  de  mes  lecteurs  qui  n*ont  pas 
connaissance  de  ses  ouvrages,  assez  rares  actuellement,  que 
sa  science  n*est  pas  aussi  méprisable  que  certaines  personnes 
le  publient  par-dessus  les  toits.  Il  faut,  du  reste,  rendre 
cette  justice  à  TAUemagne  qu^elle  ne  s'est  pas  associée  à  ces 
clameurs.  Son  plus  grand  linguiste  dans  le  domaine  roman, 
M.  DiEz,  s'appuie  sur  Tautorité  de  Mknage  ,  il  ajoute  même 
son  nom  à  des  mots  dont  on  ignore  l'origine.  C'est  assez 
dire,  ce  me  semble,  quel  cas  il  fait  du  Dictionnaire  étymolo- 
fique  de  la  langue  françoyse  et  des  Origines  de  la  langue 
italienne,  d'où  il  a  extrait  maint  article  et  des  notices  fort 
importantes. 

Je  dois  réclamer  encore  en  faveur  d'un  autre  de  mes 
compatriotes  qu'on  s'  habitue  aussi  à  traiter  un  peu  de  haut 
en  bas,  bien  que  tous  ceux  qui  ont  écrit  sur  les  langues 
romanes  aient  puisé  à  pleines  mains  dans  ses  ouvrages.  On 
voit  que  je  veux  parler  de  Raynouard.  Nous  avons  beau 
jcH,  nous  autres,  pour  grouper  les  mots  par  ordre  de  fa- 
mille, de  racine,  d'analogie;  nous  ouvrons  le  riche  Lexique 
de  la  langue  des  troubadours,  et  quatre-vingt-dix-neuf  fois 
sur  cent  nous  y  trouvons  tout  ce  qu'il  nous  faut  dans  le 
plus  bel  arrangement  du  monde.  Quelles  que  soient  les  er- 
reurs auxquelles  son  système  Fa  entraîné,  roeu\Te  de  Ray- 
NorARD  n'en  est  pas  moins  celle  d'un  homme  d'un  éminent 
talent,  si  l'on  ne  veut  pas  lui  concéder  le  génie. 

J'ai  rappelé  ailleurs  les  droits  que  M.  Diez  avait  à  ma 
gratitude.  Le  profit  que  j'ai  retiré  des  nouvelles  recherches 
<|tt'il  a  consignées  dans  son  Dictionnaire  des  langues  romanes 
les  a  encore  accrus.  Je  dois  aussi  des  remerciments  tout 
particuliers  à  MM.  Pott,  Diefenbach,  Schwenck,  dont  les  sa- 
vants et  consciencieux  travaux  m'ont  souvent  guidé  dans  le 
labyrinthe  des  étymologies.  Ils  comprendront  tout  ce  que 
"non  coeur  leur  garde,  s'ils  veulent  bien  compter  les  diffi- 
cultés qu'ils  m'ont  aidé  à  vaincre. 

Les  temps  sont  passés  où  l'on  criait  de  toutes  parts: 
Mort  aux  patois!   On  en  recueille  aujourd'hui  les  moindres 


I 


débris.  On  a  reconnu  que  l'éUide  des  patois  est  une  intro- 
duction nécessaire  à  lu  connaissnaee  des  radicaux  de  la  langue 
littéraire  el  (]ue  pur  eux  seuls  on  parvient  à  s' (expliquer  dis- 
tinctement le  plus  grand  nombre  des  élytnologies.  Toute- 
fois les  savants  de  quelques-unes  de  nos  provinces  n'ont  pas 
déployé  assez.  d'artJvilé  pour  rendre  au  jour  ces  inappré- 
ciables monunieuts  de  l'art  d'exprimer  la  pensée.  L'ancienne 
principauté  de  Montbéliard,  p.  ex.,  dont  te  patois  présente 
tant  dt  particularités  remarquables,  n'a  pas  encore  son  dic- 
tionnaire. Je  serais  Ueureux,  si  ces  lignes  el  les  citations 
t[iie  j'ai  faites  dans  mon  Glossaire  décidaient  un  de  mes 
impatiiotes  à  entreprendre  cette  tâche  méritoire. 
J'avais  l'intention  de  joindre  â  ce  Glossaire  des  remarques 
sur  le  prononciation  de  la  langue  d'oïl.  Ce  travail  a  pris 
une  extension  telle,  que  je  suis  forL-é  d'en  faire  l'objet  d'une 
(Uvelle  publication. 
Je  serais  ceitainement  coupable  d'ingratitude,  si  je  ter- 
minais celle  préface  sans  otl'rir  le  tribut  de  ma  reconnais- 
sance à  la  presse,  dont  les  éloges  m'ont  encouragé  diis  le 
principe  à  poursuivre  avec  zèle  la  pénible  tâebe  C[ue  je  m'é- 
tais imposée.  Mes  critiques  reconnaîtront,  je  rcspi.'re,  que  je 
n'ai  rien  négligé  pour  me  rendre  digne  de  l'intérêt  qu'ils 
ont  bien  voulu  m'aceorder.  Je  regrette  seulement  que  les 
profondes  et  curieuses  observations  publiées  par  M.  Litthé 
dans  le  Journal  des  Savants  me  soient  parvenues  trop  tard 
pour  les  utiliser  dans  ce  troisii^ine   tome. 

Je  ne  veux  pas  oublier  non  plus  mon  bienveillant  édi- 
teur, VL  ScBNEmEK,  qui  m'a  donné  toute  latitude  pour  con- 
duire cette  entreprise  à  bonne  fui.  Ma  reconnaissance  lui  est 
à  jamais  acquise. 

Berlin,   i  juillet  18ô6. 


▼n 


ADDITIONS 


A  LA  TABLE  DES  OUVRAGES  SCIENTIFIQUES  CITÉS  DANS  LA 
GRAMMAIRE  DE  LA  LANGUE  D  OÏL. 


CatTALLBT.  —  Origine  et  formation  de  la  langue  française  par  A.  de  Che* 

Tallet    Paris  1853      1^"»  partie. 
DiEFEUBACH.   —    Celtîca  I.  IL  III.    Sprachlicbe  Documente  2ur  Gescbichta 

der  Kelten;   zugleich  als  Beitrag  zur  Sprachforschnng  fiberhanpt, 

von  Dr.  Loreni  Diafenbaoh.    Stuttgart,  1839. 
DfBPBitBACB.    —    Vergleichendes  Wdrterbuch   der  gothiscben  Spnyhe  Ton 

Dr.  Loreni  Diefenbaeh.    Frankfurt  am  Main,  1851.    II  toi. 
Dm.  ^  Etjmologiscben  Wdrterbuch   der  roinaniscben  Sprachen  von  Frto- 

drieh  Diei.    Bonn,  1853. 
De  Cargb.   —   Glossarium  mediae  et  infimae  latinitatis  conditum  a  Carolo 

Dufresne   Domino  du  Cange,    cum   supplementis  integris  mona« 

cborum  ordinis  S.  Benedicti,  D.  P.  Carpenterii,  Adelungii,  alio- 

rum ,  suisque  digessit  0.  A.  L.  Henscbel.    Parisiis ,  Didot  frères.     . 
GiASD0AG5AOB.   —  Dictionnaire  étymologique  de  la  langue  Wallonne  par 

Gh.  Grandgignage.    Liège  ^  1847.  1850.    I,  II  vol.  (inachevé). 
HossoRAT.  —   Dictionnaire  provençal-français  ou  dictionnaire  de  la  langue 

d'oc  ancienne  et  moderne  ....  par  S.  J.  Honnorat,  docteur  en  mé- 
decine.   Digne,  1847.    III  vol. 
HrMBOLDT.   —   Prfifnng  der  Untersuchungen   ûber  die  Urbewobner  Hispa- 

niens  rermittelst  der  Vaskischen  Sprache  von  Wilhelm-  von  Hnm- 

boldt    Berlin,  1821. 
ScawE5CK.  —   Wôrterbuch  der  deutschen   Sprache  in  Beziehung  auf  Ab- 

stammung  und  Begri£fsbildung  von  Konrad  Schwenek.    Frankfurt 

am  Main,  1838.    3e  Auflage. 
Zicss.  —  Grammatica  celtica.    £  monumentis  vetustis  tam  hibemicae  lin- 

guae  quam  britannicae,   dialecti  cambricae,^cornicae,   nec  non  e 

gallicae  priscae  reliqniis  construxit  J.  C.  Zenit.    Lipsiae,  1853. 


E 

^^Q^|H 

H           ^"'                  ^^V 

■ 

F            TABLE                       ^H 

'  DK6 

ABRÉVIATIONS  EMPLOYÉES  DANS  CE  GLOSSAIRE.            ^ 

BbllDl. 

m                          maficiilin. 

»4j. 

Hdj«c^tif  ou  adjeciivemBiii. 

Mcii.                     Ménage. 

»dv, 

adverbe  ou  adverliiale- 

r-                              page 

■b>l. 

pari.                      participe. 

•Ilnâ. 

hanl-BlleniBiid  Dioyi-n, 

pas.                       passé 

klluod-  ' 

noureï'îiaui-Brleniflini.           pei».                     persiiiine.                             ' 

«ne.  fr«nî. 

ancien  rrancai>^.                      ].l.                         pl.iriel.                                J 

ancien  norois. 

, pluriel  régime. 

r-est-i-dlre. 

pi.  s.                     pluriel  anjei. 

c«t. 

l'BlaUn. 

ptirt                       portugais. 

Cfr. 

ronftr,   v.-k-d.  •••>ai\iarvc. 

prép                      préposition. 

coniullei 

prés.                         précenl. 

lomp. 

(.■(imposé. 

prori.                        pronom. 

<lër. 

dérivBiion  ou  dùrivÊ. 

pn.pr.                   proprenienl. 

Dief. 

DieTenbach. 

prov.                     pti.ïen\-al. 

dim. 

R.o..H»vn,  I.H.  Raynouard  Lexi-itie 

écosa. 

imsiah. 

roman. 

empi. 

employa. 

t  an  rég.               régîme- 

tup. 

r.  dir.                    régime  direct. 

S. 

féminin. 

rég.  ind.               régime  indirect, 

flS' 

fignrf. 

tel.                        relatif. 

gtow. 

gioBsairL-. 

Mugnlier. 

goth. 

gothique. 

s,  c.  V.                  snli  eodem  rerbo. 

boll. 

hollandais. 

a.  r.                       f-ïiignlipr  régime. 

imp. 

imparriii. 

s.  .-i.                       singulier  iinjel 

ind. . 

indicatif. 

«ubj.                      snlijonclif. 

inf. 

infinitif. 

«ubfl.                    substantif  ou  sub- 

irl. 

irlandais^ 

stantivement. 

isl. 

islandais. 

s.  r.                      tub  verbo. 

iMi. 
Imâ 

Italien. 

bas  latin. 

voyei. 

NB.   D 

ns  les  renvuia,  le  chiffre    runiain  Judlqui)  le  tùtai,  le  L'tiiâVi:  arabt?, 

lt>  page   de 

la  Grnmmaire  dt  la  langiu  ^ail.    -    Quand   je  n'avais  rien  a 

ajouter  ua 

a  corriger  au.^  explications  données  dans  Ira  1. 1  el  11,  je  me  suis 

GonMDté  d 

y  renvoyer,  «fin  de  ne  pas  grossir  inutilement  le  Glossaire. 

1 

■ 

• 

INTRODUCTION. 


•I  ai   établi  dans  le  premier  tome  de  cet  ouvrage  que  la  plu- 
part des  mots  français  qui  n'appartiennent  pas  à  la  famille  latine, 
sont  d'origine  allemande.   Pour  compléter  mon  travail  sur  la  dé- 
rivation, j'aurais  donc   dû  indiquer  les  lois  qui  ont  présidé  aux 
permutations  que  nos  aïeux  firent  subir  aux  mots  allemands  en 
les  naturalisant  dans  la  lingua  romana.     Mais,  pour  marcher  en 
toute  sûreté,  je  voulais,    avant  de  me  prononcer,    examiner  en- 
core attentivement  cette  partie  du  matériel  de  notre  langue,  parce 
que  dès  lors  j'avais  le  pressentiment  que  certains  philologues  fai- 
saient une  trop  grande  part  à  l'allemand  aux  dépens  du  celtique, 
tandis  que   d'autres  restreignaient  beaucoup  trop  le  domaine  de 
Tallemand  pour  élargir  celui  du  celtique.     C'est  aujourd'hui  une 
certitude  pour  moi,   et  j'ose  espérer  que  ceux  qui  voudront  bien 
étudier  le  présent  Glossaire  se  rangeront  à  mon  opinion.    Toute- 
fois, je  dois  avouer  qu'en  cherchant  à  établir  ce  qui  revient  de 
droit  à  l'un    ou  à  l'autre   de   ces   deux  éléments   constitutifs   du 
ffançais,    j'ai   toujours  donné,    à  raisons    égales,    la  préférence 
au  celtique.   Les  germanomanes  en  prendront  sans  doute  occasion 
de  m'accuser  de  celtamanie.     Peu  m'importe,  j*ai  la  conscience 
d'aYoir  travaillé  sans  prévention  aucune,  et  je  tiens  fort  ridicules 
tontes  les  conclusions  qu'on  tire  de  ces  emprunts  faits  par  un 
peuple  à  la  langue  d'un  autre.    Voici  du  reste  ce  qui  m*a  décidé 
*  8ui?re  la  voie  que  j'indique.  . 

Une  langue  répandue  sur  une  vaste  étendue  de  pays,  quelle 
qne  soit  la  culture  intellectuelle  du  peuple  qui  la  parle ,  ne  sau- 
rait disparaître  sans  laisser  d'assez  nombreuses  traces,  surtout 
À  regard  des  choses  de  la  vie  commune,  mêm*e  lorsque  toutes 
les  circonstances  militent  contre  elle.  Vous  prétendez  que  la  con- 
quête romaine  et  l'invasion   des  peuplades  germaniques  ont  dé- 


truit  complètement  U  langue  celtique.  Cela  n'est  pas,  ne  p«nt 
pas  être.  Allez  dans  nos  cumpagnes,  aujourd'hui  encore  où  l'in- 
stniction  est  fli  répandae  et  l'usage  du  français  littéraire  sî  étCDda, 
où  les  moyens  île  communication  soni  si  faciles,  les  rapports  arec 
l'extérieur  si  fréquents,  et  vous  entendrez  des  mots  fort  expres- 
sifs qui  ne  se  relrouvent  pas  même  dans  les  plus  vieux  monu- 
ments de  noire  langue;  vous  en  entendrez  d'autres  qui  ont  dis- 
paru depuis  des  cenlaines  d'années  de  l'usage  des  villes.  Eh  bien, 
ai  les  homnies  du  XIX»  siècle  montrent  une  religieuse  fidélité  à 
conserver  ce  que  leur  ont  transmis  leurs  pères,  vous  m'accorderez 
que  ceux  des  premiers  flièclea  de  notre  ère  ont  dû  en  faire  autant, 
pour  le  moins  ' ,  quelles  qu'aient  été  l'habileté  et  la  tyrannie  de 
leurs  oppresseurs;  vous  direz  avec  moi  qae  le  celtique  s'est  de 
toute  nécessité  conservé  datis  la  lingun  romana  à  un  bien  plus 
haut  d^ré  qu'on  ne  l'admet  ordinairement,  parce  que  l'on  sup- 
pose toujours  à  tort  que  la  disparition  du  celtique  conime  langue 
usuelle,  au  VII'  siècle,  implique  sa  disparition  complète  de  la 
vie  sociale.  Si  nous  avions  autant  de  monuments  du  vieux  cel< 
liqae  que  nous  en  avons  de  l'ancien  allemand,  p.  ex.,  ils  noua 
fourniraient  sans  aucun  doute  la  preuve  de  ce  que  j'avance  ici*. 
Nous  y  trouverions  la  vraie  source  de  nombre  de  ces  mots  pa- 
tois dont  on  ignore  complètement  l'origine,  et  peut-être  même 
celle  de  bien  d'antres  qu'on  croit  pouvoir  rattacher  en  toute  sû- 
reté à  tel  ou  tel  idiome,  parce  que  la  racine  en  question  y  est 
amplement  représentée.  Car ,  à  tout  prendre ,  cette  dernière  cir- 
constance n'est  pas  une  preuve  sans  réplique.  Il  y  a,  p,  ex.,  des 
mots  celtiques  qui  ont  fort  peu  ou  point  de  représentants  dans 
les  langues  néo-celtiques ,  et  si  les  écrivains  grecs  et  latins  ne 
nous  avaient  pas  fait  connaître  leur  origine,  nous  serions  induite, 
faute  de  documents  celtiques  anciens,  à  les  rapporter  à  un  autre 
idiome  où  nous  tmurerions  ane  racine  convenable. 

Un  second  moment  en  ma  faveur,  c'est  que  l'Allemagne  elle- 
même  a  subi  l'influence  celtique.  On  ignore  encore,  il  est  vrai, 
la  véritable  portée  de  cette  infinence';  cependant  plusieurs  ea- 
vanls  allemands  ont  démontré  que  beaucoup  de  noms  de  lienx, 
de  rivières,  etc.,  qu'on  croyait  allemands,  étaient  celtiques;  ils 
ont  prouvé  que  certains  mots  et  quelques  formations  grammati- 
cales de  leur  langue  avaient  la  même  origine,   Etait-ce  donc  être 


(1)  On  I 


initt  la 


nicLU  do 


..qal» 


XI 

partial  ou  eellomane,  si  le  celtique  et  l'allemand  me  fouruissaient 
la  racine  d*un  mot^  que  d'accorder  la  préférence  à  Tainée  des 
deux  langues  dans  notre  Europe^  quand  des  considérations  toutes 
particulières  ne  parlaient  pas  pour  le  contraire?  Je  ne  le  pense  pas. 

Cette  confession  faite  ^  je  vais  donner  des  explications  néces- 
saires à  rintelligence  de  quelques  dénominations  dont  j'ai  fait 
osage  dans  ce  Glossaire^  puis  je  traiterai  de  la  dérivation  de9 
mots  français  d'origixfe  allemande. 

La  langue  du  peuple  germanique  a  eu^  comme  celle  de  tous 
les  peuples  9  un  grand  nombre  de  dialectes.  Le  plus  ancien  est 
le  gothique  (du  iy<>  au  VP  siècle)^  ainsi  nommé  de  la  nation 
des  Goths.  Il  nous  reste  de  ce  dialecte  des  fragments  assez  con- 
sidérables d'une  traduction  de  la  Bible  faite  par  Févêque  Ululas. 
Nous  7  voyons  la  langue  dans  sa  structure  originelle,  pour  ainsi 
dire,  et,  grâce  à  ce  précieux  monument^  il  nous  est  donné  d'ap- 
profondir- chaque  foliation  ^  chaque  mot  de  la  langue  actuelle. 
Après  le  gothique^  l'histoire  nous  prouve  la  coexistence  des  dia- 
lectes suivants:  haut- allemand ,  anglo-saxon ,  ancien  norois,  frison 
et  $axon  ^ 

On  distingue  trois  périodes  dans  le  haut-allemand:  la  pre- 
nûère,  qui  s'étend  du  VII«  au  XI«  siècle*,  a  reçu  le  nom  d^ an- 
cien haut- allemand;  la  seconde,  du  XII<^  au  XV^  siècle,  celui  de 
koMt-allemand  moyen;  la  troisième,  du  XVI^  siècle  jusqu'à  nos 
jonrs,  celui  de  nouvel  haut- allemand.  L'ancien  haut-allemand  était 
la  langue  des  Francs ,  des  Alamanni  et  des  Bavarois.  De  là  les 
noms  des  trois  dialectes  si  .souvent  mentionnés  dans  l'histoire: 
^^  francique,  V alamannique,  le  bavarois.  Le  francique  était  la  langue 
littéraire  du  royaume  carolingien-franc  dans  la  Neu strie  et  l'Aus- 
trasie.  U  est  donc  à  regretter  pour  la  linguistique  française  que, 
parmi  les  monuments  de  l'ancien  haut-allemand,  il  ne  nous  en 
reste  aucun  en  pur  francique.  Nous  y  trouverions  la  solution  de 
bien  des  problèmes  qui  nous  embarrassent  fort.  Le  haut-allemand 
moyen,  qui  avait  cours  dans  la  Souabe,  la  Franconie,  la  Suisse, 
la  Bavière  et  l'Autriche,  fut  la  langue  littéraire  à  dater  de  la 
fin  du  XII*  siècle.  Avec  la  réformation,  commence  la  3®  pé- 
riode, et  dès  lors  le  haut-allemand,  modifié  dans  nombre  de  ses 
rapports  phoniques  par  l'influencé  du  saxon  (v.  ci-dessous),  fut 
la  laDgue  de  toute  la  partie  éclairée  de  la  population  allemande. 

Les  Anglo-Saxons,  qui  étaient  établis  à  l'extrémité  occiden- 
tale de  la  Germanie,  nous  ont  laissé  des  monuments  d'une  haute 

(1)  Je  ne  cite  qae  ceux  dont  il  est  fait  mention  dans  le  Oloasaire. 

0)  Ces  dates  ne  sont  qa'approxlmatlyos  et  J'y  comprends  les  époques  de  transition. 


antiquité,  en  vers  ut  en  prose,  fort  îraportatits  pour  la  llngnls- 
tiqoe.  Leur  diak'Cte,  après  a'êlre  assimilé  un  élémeot  roman, 
ft  donné  aaissanee  il  la  lungne  anglaise. 

h'aneiert  noroit  était  la  langue  des  peuples  du  Nord.     Il  sub- 
siste modifié  dans   le  suédois   et  le  danois;    mais  il  a  conservé 


1  ancienne  forme 


)   de  let: 


i  vigaear  première  dans  l'islandais  pour 
ainsi  dire  jusqu'à  nos  jours. 

Les  habitants  de  la  Frise  se  tinrent  loi 
voisins,  aussi  le  dialecte  frison  conserva-t- 
première  jusqu'au   XrV"   siècle.     Cette  ( 
valeur  aux  ninnoraenls  écrits  dans  cet  it 


ingtemps  isole 
t-il  à  peu  près  sa  forme 
)nBtance  donne  de  la 
iiome,  bien  qu'ils  soient 
i  Frise  à  la  Hollande  ré- 
duisit le  dialect(>  frinon  k  l'état  de  patoîs. 

Au  Xni=  siècle,  un  autre  dialecte,  le  néerlandais,  prend- tout 
it  toup  rang  parmi  les  langues  littéraires.  On  ne  lui  trouve  pas 
de  passé,  aucune  charte  ne  prouve  son  existence  antérieure  comme 
idiome  particulier,  C'est  un  voile  impossible  à  soulever  aussi  long- 
temps que  l'on  n'anra  pas  retrouvé  quelques  monuments  du  fran- 
cique.   Le  néerlandais  continue  de   fleurir  dans  le  hollandais. 

Abstraction  faite  de  Frisons  et  des  Néerlandais,  les  peuplades 
qui  habitaient  entre  le  Rhin  et  le  Weser-  entre  le  Weser  el  l'Elbe, 
parlaient  le  dialecte  inxott,  dont  il  nous  reste  un  monument  con- 
sidérable et  important  pour  la  scieuce  grammaticale,  bien  qu'il 
ne  date  pas  des  plus  anciens  temps,  La  dialecte  saxon  fait  le 
fond  de  ce  qu'on  appelle  aujourd'hui  has-aHemnnd. 


wxmmwx 

Les  anciennes  langues  germaniques  êlani  généralement  peu 
connues  en  France,  je  crois  devoir  donner  avant  tout  quelques 
renseignements  sur  les  alphabets  du  gothique  et  du  haut-allemand. 
Je  les  réduis  en  tableaux  pour  simplifier  le  travail  et  pour  faci- 
liter les  comparaisons. 


XUI 


TABLEAU 

DES  VOYELLES,  DE  LEURS  PERMUTATIONS   ET   DE   LEURS 

ALTERATIONS. 


Voyelles 

Permutations 

Ancien 
haut-alle- 
mand 

1 

Lltérations 

1 

1 
1 

Gothique 

Ancien 

hant-alle- 

mand 

Haut-al- 
lemand 
moyen 

Nouvel 
haut-alle- 
mand 

Haut-al- 
lemand 
moyen 

Nouvel 
haut-alle- 
mand 

a 

1 
1 

a 

1 

a 

1 
«,   à      j 

1 

1        « 
1 

e            e,  à,  tt 

:                     1 

Brèves 

i(aiy 

i,  *• 

i,  è 

i,  1;  ë,  i 

u,ô 

1 

m  (ai  ',  iû) 

•«,  • 

• 

u,  û;  0,  ô 

H,ue;  ô,a 

1 

1- 

s* 

à 

A 

1 

â,  a 

œ 

œ,  à 

,  1 

'  3 

j       6 

uo 

uo 

1 

1 

ue(iie) 

e 
U 

eu,  au 

u 

û 

û 

au       II        tu 

11 

tu 

1 

1     1 

ei,  ê 

ou,  à 

ei,  i   . 

m 
%i 

a 
a 

0 

;  âiii 

II 

1 

ou,  à 
(au,ao) 

au,  ô 

1 

1 

1 

■       ou,   €t 
1 

eUf  du,  œ 

1 

Diphtr 

f 

i 

,  Vt  (ai) 

1 
1 

1 

tut 

tu,  io,  ta 

fn,  te 

eu,ie(-î) 

(1)  M.  J.  GxtifX  diftingue  deux  sortei  d«  mi,  mr,  iu  :  l'une  oh  Va  et  Vi  Jouent  le  princl- 
I^T^,  et  oii  l'on  fait  entendre  les  deux  vnyelles;  l'antre  ob  l'appui  de  la  roix  se  fait 
■«f  t  et  nr  «r.  L*«ecent  Indique  Ici  ces  dlflii5rcnces.  jéi  et  oii  sont  toujours  pour  i  et  m 
*f^^  n  k  ou  mn  r  Mit,  «t  ai  r^ond  alors  k  1'^  de  l'ancien  haut- allemand,  tandis  que  le  go- 
^^Pt  M  devient  m,  ê,  dans  l'ancien  haut-allemand. 

C)  Le  circonflexe  indique  la  quantité. 

(3)  Cet  ^  avec  tréma  a  été  admis  par  les  grammairiens  modernes  pour  le  distinguer  gra- 
P^wncnt  de  1>  qal  représente  tantôt  une  altération  de  Ta,  tantôt  l'e  de  syllabes  Inaccen- 
**^  son  radicales,  oh  il  a  pris  naissance  d'une  des  voyelles  a,  ëy  i,  o,  tr,  et  d'autres  sons. 
U  prononciation  de  Vë  se  rapprochait  de  IV,  dont  11  t'est  développé;  celle  de  1>  tournait 
^<n  Ta;  c'est,  du  moins,  ce  qu'on  suppose. 


TABLSAf] 

9  cOnsonkes  et  se  leurs  permutations 


^ 


^ 

^"'^■"^^^       ^ïn^^'n^r'       "'-"•'       '''■Xel''nr| 

: 

t            1            i 

1 

1 

M 
11 

1 

3 

1  fp.  pr) 

r.pf 

'(r.rp) 

r.pf 

O 

J  ou  1  (0 

*  ou  *.  tk 

h 

ili) 

j, .» 

f 

k,,k, 

«,  o».  , 

S 

1      1  /."'. 

3  ou  t 

I(lk) 
fi  et  » 

ih 

ih  ou  â 

j.  r,  irA 

â 

iQ  prâcM«,  de  m&nu  fff  pour  qn*,  lit<>. 


I  cellei-là 

■k        poaltigu 


■pria  tM  l[qiMu  ',  H,  r  (ranmcnl  ipibi 


Veyelles. 

Lee  règles  que  j'ai  données  toachunt  les  permutalioDS  des 
voyelles  latines  ne  peurent  en  général  être  applkiuées  aux  voyelles 
HlU-niandcfl.  A  ([uoî  allribuer  cette  différence?  Aux  baditadrs 
d'organes  des  conçjuéraiils  de  la  Gaule  rumaîne,  à  la  position  de 
l'arcent  dans  lenr  langue  et  à  sa  modulation,  enfin  à  la  manière 
difVérenlc  dont  ils  articulaienl  les  voyelles  et  les  diphlbongues. 
Telles  Boni  les  causes  principales  qui  inBuérent  sur  la  déforma- 
tion des  mots  allemands.  11  y  en  a  d'autres  encore,  peut-Gtre;  mais 
cellei-là  sont  décisives,  et  il  serait  inutile  dt-  recourir  à  des  sup- 

poaltigus. 


XV 

I.  A  long.  C'est  ïa  du  haut-allemand;  on  voit  par  le  tableau 
des  voyelles  que  le  gothique  ne  le  connaît  pas  et  qu'il 
le  remplace  par  e.  Cet  a  long  reste  en  français^  s'affdi- 
bb't  en  e,  ou  se  diphthongue  en  te,  ai:  wage^^  bar  et 
bière,  russe  et  raisse  (courant,  ruisseau^  de  Tancien  no- 
rois râs,  ïh.,  anglo-saxon  raes). 

A  brefy  gothique,  se  maintient^  s'affaiblit  en  e,  ou  se  diph- 
thongue en  ei,  ai,  comme  Va  bref  latin,  mais  seulement 
avant  m,  n:  gage,  garir,'  halle  ou  haie,  régime  gram  ou 
graim,  sujet  grains  oii  greins. 
II.  £  long.  La  langue  d'oïl  ne  connaît  ni  Ve  long  gothique, 
ni  Ye  long  du  haut-allemand:  le  premier  se  range  sous 
Va  long  du  haut-allemand,  l'autre  répond  à  l'at  gothique 
V.  plus  bas. 

E  bref.  Cette  lettre  manque  dans  le  gothique.  D'après 
ce  que  j'ai  dit  ci-dessus  (Tableau  des  voyelles,  note  2), 
l'ancien  haut-allemand  a  deux  espèces  d'e:  l'un  répon- 
dant à  Va  bref  gothique,  dont  je  viens  de  parler,  l'autre 
qui  s'est  développé  de  l't.    Je  renvoie  donc  à  cette  lettre.. 

III.  I  long  du  haut-allemand,  répondant  au  gothique  ei,  reste 

intact:  riche,  cnivet^  rider. 
I  bref  du  gothique  et  du  haut- allemand,    auquel  ou  doit 
joindre  l'a»  gothique  et  Vè  du   haut-allemand  (v.  le  Ta- 
bleau des  voyelles) ,  reste  •*,  se  permute  en  e  et  quelque- 
fois en  ie,.ei^  a:  eschif,  eschirer,  fieu  —  feu  —  fiu^,  fres 

—  freisy  feltre  —  f autre,  renc,  sen  —  san. 

IV.  0  long  du  gothique,  de  l'ancien  norois  et  de  l'anglo-saxon, 

n'éprouve  aucun  changement,  tandis  que  son  correspon- 
dant de  l'ancien  haut-allemand  uo  (plus  ancienfiement 
lia)  produit  d'abord  ue,  oe,  d'où  se  développe,  ot,  uei, 
ui:  croc,  rostir,  orguel  —  orgoil  —  orgueil  —  orguil,  fal- 
desiuel  —  faudestueil  —  faldestoed. 
0  bref  du  haut-allemand,  répondant  au  gothique  u.,  au 
(v.  Tableau  des  voyelles,  note  1)  reste  o  ou  se  diph- 
thongue comme  Vo  bref  latin:  mordre  (homicidium),  hose 

—  huese  —  hoese  —  house.    Cfr.  I,  25. 

V.  U  long  du  gothique  et  de  l'ancien  haut-allemand  n'éprouve 

aucun  changement:  6n/n,  brut  (belle-fille),  6f/c,  escutne. 
JS  bref  et   au  du  gothique,   u  bref  de  l'ancien  haut-alle- 

(1)  Les  BoU  citét  Mna  explicatluu  ae  trouvent  dans  le  Glossaire.  Je  renvoie  aa  t.  I. 
p.SS  ft  Miiv.  pour  la  diitlnction  des  formel  dialectales.  On  fera  sans  peine  les  comparal- 
WM  BTte  la  laogoa  flxéa. 


mand,  restent  quelqucfoi*,  niais  ils  passent  \q  plus  bou- 
veot  à  l'o:  hvche,  forbir,  horde,  morne. 
VI.  Ai,  c'est-à-dire  ni,  du  gothique,   auquel  répond  l'n  ou  l'é 
de  l'annen  haat-nUeiuand,    6v  présente  sons  les  formes 
ai,  et,  a:  ham,  yale,  fiairon,  bail  —  eit,  laid  —  Irid. 

VII.  Ati,  c'est-à-dire  du  goilûqae,  ancieu  haut-allemand  ou,  i, 
et,  avant  le  VIII"  siècle,  au,  ao,  deineot  o  fa),  ou,  oi: 
hoge,  rostl,  sope  —  soupe,  choisir. 

VIII.  lu  (i«),  qui,  dans  l'aucien  liaiit-alleinand  déjà,  csl  repré- 
senté de  diverses  manières:  iu,  ia,  io  (plus  uncîeanement 
«o),  n'a  pas  de  forme  constante  dans  la  langue  d'oîl. 
H  y  a  d'ailleurs  peu  de  mots  qui  le  contieonenl.  Nous 
avons  d'abord  itii;,  iav,  ir:  Iriure  —  liiiiae  —  trite:  puis 
oi  (i  d'iu  syncopé):  croissir. 

Consonnes. 

I.  P  gothique  répond  à  ph  (f)  de  (juelqueB-una  des  plus  an- 
ciens monuments  du  liaut-alleniand,  et  à  pf  du  haut- 
'  allemand  moyeu  et  moderne.  P  golliique  initial  ue  se 
montre  guère  que  dans  des  mots  d'origine  étrangère.  Il 
en  est  de  même  de  pf  initial,  qui  tient  sa  place  quand 
l'admission  des  mots  a  eu  lieu  de  bonne  heure,  tandis 
que  p  reste  dans  ceux  d'adraisBÎou  récente. 

P  initial  se  maintient  dans  la  langue  d'oïl:  poe. 

P  médiai  et  final,  ancien  haut-allemand  pf,  f,  ff,  se 
présente  sous  les  quatre  formes  p,  b,  e,  f:  agrapeir,  eichif 
ou  eskip,  eschiper,  eslouble,  eitofe,  escherin. 
II.  B  gothique  disparaît  dans  l'ancien  liaut-atleDiuDd  propre- 
ment dit,  où  p  le  remplace,  tandis  que  certaines  peu- 
plades, p.  ex.  les  Francs,  conservent  le  6,  Au  Heu  de 
bb ,  le  haut-allemand  moyen  et  moderne  emploient  tou- 
jours pp.  Il  faut  remarquer  encore  que  l'anglo-saxon, 
l'ancien  norois  et  le  saxon  ont  sonvent  f  pour  b  on  p. 
De  là,  pour  le  b  gr>tliique,  les  consonnes  b,  /',  f  (pour 
6  médial),  p  (pour  bb),  dans  la  langue  d'oïl:  bande, 
brant,  bric,  bride,  lobe,  robe,  etcrevisse,  grarer,  nafrer 
—  natrer,  riper  (de  rippen,  ribben,  ahall.  riban). 
III.  F  gothique  répondant  à  e  =  f  et  /'  du  haut-allemand.  L'al- 
lemand moyen  fait  toujours  usage  de  y  à  la  un  des  mots, 
avant  les  consonnes  s,  t,  i,  dans  le  corps  des  mots,  et 


XVII 

comme  initiale  des  mots  d'origine  étrangère;  partout  ail- 
leurs il  emploie  ordinairement  r. 

F  est  constant,  excepté  dans  la  combinaison  If:  fui' 
destuely  fel,  garoL  A  mol  (Arnulf). 
IV.  V  gothique ,  w  du  haut-allemand.  Selon  M.  J.  Grimm,  le 
r  gothique  se  prononçait  comme  le  w  de  l'allemand  mo- 
derne, tandis  que  le  vr  de  Tancien  haut-allemand  était 
l'équivalent  du  w  anglais.  Le  r  final  gothique  est  voyelle 
(u)  après  une  voyelle  brève,  il  est  consonne  (v)  après 
une  voyelle  longue  et  les  consonnes.  Médial,  il  est  aussi 
consonne  dans  la  diphthongue  du  avant  t,  é,  et,  et  dans 
la  diphthongue  iu,  avant  chaque  voyelle.  Le  w  final  de 
l'ancien  haut-allemand  se  permute  partout  en  u  ou  en  o, 
et  peu  à  peu  même  la  voyelle  disparaît.  Dans  le  nou- 
vel haut-allemand,  on  emploie  b  au  lieu  de  u?  après  /  et 
r  quand  il  y  a  une  voyelle  de  syncopée,  et  w  ne  peut 
jamais  figurer  à  la  fin  des  mots  ou  des  radicaux.  Enfin 
le  w  tombe  avant  une  consonne. 

Le  V  gothique  ne  se  trouve  pas  dans  la  langue-d'oïl; 
c'est  le  w  de  l'ancien  haut-allemand  qui  y  figure  sous 
les  formes  gua,  gue,  gui,  avec  rejet  du  son  u  dans 
quelques  provinces,  tandis  que  d'autres  le  maintiennent. 
Les  provinces  qui  furent  le  plus  longtemps  soumises  à 
l'influence  allemande  conservèrent  le  tp  (cfr.  I,  33).  On 
rencontre  même  r,  qui  provient  de  la  confusion  du  v 
roman  et  -du  r  étranger.  Ex.  gaagnier  —  guaigner,  gaar- 
rUr  —  guamir  —  ttarnir,  gueredon  —  geredon  —  werdon, 
guiscart,  triuice  —  /rire,  tcage  (aujourd'hui  vague  au  lieu 
de  gague),  espervier. 

W  86  résout  en  outre  en  ou,  o:  ouest,  ouaiter  pour 
vaiier,  Gaudoin  (Gotwin);  ou  se  syncope:  RegnaU  (Re- 
ginwald). 

Enfin,  ce  que  je  viens  de  dire  du  ir  final  de  l'ancien 
haut-allemand  explique  le  mot  de  6/ot,  qui  s'est  formé 
comme  poi  de  pau.  Quant  à  la  forme  blef^  que  je  me 
suis  expliquée  par  un  féminin  bleve^  le  f  repose  simple- 
ment sur  le  u?  allemand,  hca  (îwa)  a  également  produit  if, 
V.  M.  Le  m  final  de  l'ancien  haut-allemand  et  de  l'allemand 
moyen  se  permute  quelquefois  en  n.  La  langue  d'oïl 
connaît  aussi  cette  permutation,  mais  le  plus  souvent  elle 
apocope  le  n:  esiom  puis  estor^  Beiircn  (Bertram).  -  Les 
noms  propres  en  an  fini^l  prirent  de  bonne  heure  un  d:  and. 


VI.  N.    Je  ne  trouve  pas  d'exemple  de  Iri  permutation  de  cette    ' 
liquide  en  /  ou  en  r  (cfr.  I,  41);    noire  ytiiifalan ,  p.  ex., 
e'écrivait  régulièrement  gonfunon.. 
Vil,  L  se  permute  en  r:  gaufre.     II  se  transpose   quelquefois: 
floc  —  foie.     Avant  une  consonne,  le  I  alleniand  suit  la 
même   loi  d'aplntispemenl  que  le  /  latin:  firtde  —  fu«de. 
Cfr.  I,  42. 
VIII.  B  se  permute  en  l:   Aelherc  et  herberl.     Le  r  sUeniand  se 
transpose  comme  le  r  latin:   efcrcmir,   bumoier,  gr/non  — 
guernoH.    Cfr.  I,  42. 

IX.  K.  Le  A  gothique,  qui  est  remplacé  par  q  avant  un  e, 
se  permute  dans  t'ancien  haut-allemand  proprement  dit 
en  cA  qaand  il  est  initial,  en  hli  dans  le  corps  des  mots. 
Il  se  maintient  seulement  dnns  les  combinaisons  sk  (=sc), 
/A,  rk,  ah.  Le  gothique  Itk  répond  ii  l'ancien  haut-alle- 
inand  proprement  dit  cc/i,  baut-allemand  ordinaire  rk. 
Au  XII'  siècle,    les   combinaisons    nfr,    ikr  se  transfor- 

Le  son  k  reste  Avant  les  voyelles  ti,  u,  avant  une  coo- 
Bonne  et  à  la  fin  des  mots  ;  eieume,  escvrte,  escol,  ba- 
con, blatte,  foie.  (Cfr,  J,  35  pour  les  difFérences  dia- 
lectales du  picard).  Avant  n,  le  k  prend  le  son  sifflé 
l'A,  comme  avant  Va  latin,  et  nous  avons  ici  les  mêmes 
différences  dialectales  (cl'r.  I.  34  et  suiv.).  Le  son  ek 
H  lieu  aussi  avant  «,  i,  au  contraire  des  mots  dérivant 
du  latin  (1,37.38.),  hormis  le  dialecte  picard -flamand. 
Cette  différence,  dont  je  n'ai  pas  su  fournir  la  raison 
à  l'égard  de  l'exception  picarde-flamande  (I,  38.),  pour- 
rait peut-être  s'expliquer  par  une  supposition  de  M.  Di££ 
rapportée  I,  3i>.  Du  reste,  au  lieu  de  eh,  on  a  aussi 
les  formes  dialectales  avec  le  son  k,  et  ce,  ci,  comme 
pour  les  mots  d'origine  latine.  Ex.  Charte»  —  Karlet, 
eschac  —  eshiec,  ncbe  —  i-icc  —  rike,  eschaneer  ~  escan- 
cer,  escliarnir  —  escarnir  —  enchernir  —  ethemir,  etehi' 
tier  —  eskiver,  eschiper  —  esquiper;  de  même  les  fémiDÎtiB 
blanche  —  blanyiie,  franche  —  franque,  frescite  —  freike. 

Le  k  passe  au  g,  comme  le  c  latin:  rogue  (ancien 
norois  hrok-r'),  gatùrel  (et  cnintt),  grape. 

Le  k  de  la  combinaison  sk  se  syncope  ou  s'apocope 
quelquefois:  fres,  fresanche,  seneachal. 
7i,  Q.   Il  n'y  a,   que  je  eacbe,   aucun  mol  de  la  langue  d'oïl 
vriadént  du  l'allemand  qui  contienne  cette  lettre. 


XI.  0  gothique,  g  ou  h  (c)  dans  Tancien  haut-allemaDd,  reste 
guttural  ou  prend  le  son  de  j  avant  toutes  les  voyelles: 
gueude  —  gelde,  u^age.  Jardin  —  gardin,  gai  (et  notre 
geai)^  jarbe  —  garbe,  gigue  —  gige,  large.  (Cfr.  I,  39 
g  latin.) 

On  a  quelques  exemples  de  la  syncope  du  g,  ce  qui 
donne  lieu  à  une  diphthongaison  avec  •':  estnaier  —  es- 
maier,  haie. 

Au  lieu  de  rg,  la  langue  d'oïl  a  quelquefois  rt:  (bel- 
berc)  herbert.  Ce  i  est  probablement  pour  c  de  Tancien 
haut-allemand,  comme  dans  haubert  (hauberc). 
XII.  J  initial  sonne  j  dans  la  langue  d'oïl:  gehir — fekir.  Lors- 
qu'un j  médial  est  précédé  de  b,  p^  dy  i,  ces  lettres  se 
syncopent  et  alors  y  a  sa  prononciation  ordinaire  ou  de- 
vient ch  :  loge,  crèche,  gager.  Quant  au  j  des  verbes  go- 
thiques en  jan,  qui  passent  dans  la  langue  d'oïl  à  la  2* 
conjugaison,  il  se  permute  en  t.  Si  le  J  du  gothique  ou 
du  haut-allemand  est  précédé  de  la  nasale  n,  on  écrit 
ordinairement  gn,  comme  dans  les  mots  dérivés  du  ladn 
(II,  235):  broigne,  mais  aussi  brunie  avec  t,  gaagnier  — 
guaigner.  Quelquefois  le  g  adouci  repose  sur  un  •  final 
du  nominatif  ou  sur  le  j  qui  se  trouve  au  génitif,  etc.  : 
gage, 
XIII.  H.  Dans  l'ancien  haut-allemand,  on  employait  toujours 
h  on  le  gothique  avait  k  final,  quelquefois  où  il  avait  k 
médial.  Dès  le  JX.^  siècle,  les  combinaisons  hl,  An,  Ar, 
hw  perdent  l'aspirée.  Le  haut-allemand  moyen  se  sert 
de  sch  pour  $c;  l'allemand  moderne  l'emploie  aussi  avant 
d'autres  consonnes  pour  le  simple  s  (schlagen,  schmecken). 

H  initial  allemand  reste  ordinairement  dans  la  langue 
d'dH:  healme  (mais  aussi  eame),  hauberge  (aujourd'hui 
auberge),  ham,  hait,  hanter,  hanap, 

La  combinaison  hl  perd  l'aspirée:  los  (lot),  Loeii 
(Hludov^îc);  dans  toaille  sa  syncope  produit  un  son 
mouillé. 

La  lettre  h  de  la  combinaison  hr  ne  se  maintient  que 
quand  on  intercale  une  voyelle:  renc  —  par  contre  Aa* 
rengue,  renge, 
XrV.  T.  Le  t  gothique  est  représenté  dans  l'ancien  haut-alle- 
mand par  z  au  commencement  des  mots  et  dans  les  com- 
binaisons /«,  ns,  rz,  et  par  3  dans  le  corps  des  mots  et 
comme  consonne  finale. 


XX 

La  langue  d'oïl  conserve  ordinairement  /:  tapCy  tom- 
ber, torbcy  bctel,  baste,  bout.  Quelquefois  ell^  le  syn- 
cope: haïr  y  esclier.  Le  i  de  Tancien  haut-allemand  se 
trouve  cependant  représenté  dans  la  langue  d'oïl  par  », 
r,  cA,  5,  ss,  avant  toutes  les  voyelles:  blecier  —  blesciery 
boion  —  bouson,  escretisse^  grocer^  esclice  (à  côté  de 
esclit),  champer  (mot  patois,  s.  v.  tape). 
XV.  D.  Le  d  gothique  passa  au  (  dans  Tancien  haut-allemand. 
Le  d  de  l'ancien  haut-allemand  répond  à  l'aspirée  th  du 
gothique.  On  trouve  cependant  th  pour  d  dans  quelques 
monuments  de  l'ancien  haut-allemand,  mais  ce  n'est  qu'une 
variante  orthographique  de  d.  Quant  au  th  du  nouvel 
haut-allemand,  il  est  indicatif  de  la  quantité. 

La  langue  d'oïl  rend  le  d  gothique  par  d:  borde,  bande. 
Elle  le  syncope:  /oire,  fuerre^  gaagnier^  braon.  Toutefois 
il  v  a  des  formes  où  l'influence  du  haut-allemand  est  vi- 
sible:  tassel,  mordre  et  murtre.  La  combinaison  nd  con- 
serva d'abord  la  finale,  puis  elle  la  perdit:  braut  —  branc 
—  bran. 
XVL  S.  Le  son  s  reste:  sope,  danser  (cfr.  I,  3-i).  S^  médial  et 
s  final  qui,  le  plus  souvent,  deviennent  r  dans  les  autres 
dialectes,  sont  représentés  par  s  ou  par  r  dans  la  langue 
d'oïl:  rosel,  La  combinaison  si  intercale  un  c:  esclier, 
(Cfr.  H.)  5m,  s/i,  sp,  st  restent  :  esprohon,  isnel^  estache, 
estai. 


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A. 


A,  ib,  ad    prép.  II,  340  et   miiv.; 

à  C9  que  conj.  Il,  376. 
i  inteij.  n,  402aÀMS 
Aigt  T.  edage. 
Aiiili»  T.  ate. 
Aiigt  T.  edage. 


T.  aise. 
V.  aise. 


,  — .,  V.  aise. 
T.  aiae. 
T,  ate. 

V  aimer  v.  amer. 
T.  ademplir. 


▼.  ancre, 
it  T.  aesmer.   ri 
T.  aesmer. 
Aati  T.  ate. 
Aatto  r.  ate. 
Aatbe  v.  ate. 
àaûi  T.  ate. 
AkT  a. 

Abakr  II,  362,  aboyer;  de  ad-bau^ 
hari.  De  là  le  sabst  abois,  propre- 
ment extrémité  ou  est  réduit  le  cerf, 
le  sanglier,  sar  ses  fins,  lorsque  les 
chiens  l'entourent  en  aboyant. 
V.  bail. 
▼.  bas. 
T.  bas. 
▼.  ban. 

&t  T.  ban. 
T.  ban. 
Abat»  v^Jbaire.,.. 
Aftatot  partie,  emp.  subst ,  abatre. 
Abaabir  t.  baube. 
Abbei  V.  abet. 
Abe  V.  albe. 
Abait  V.  abet 
Abtirv.  bel.'- 

BoffHjf  Ungoe  d'oïl,  Gloatair». 


Abafoigne  v.  soin. 

Abet,  abeit  1, 116.  II,  369,  s.  s.  abbaa  I, 
345,  abbé;  de  abbat,  propr.  père. 

Abet  V.  beter. 

Abeter  ▼.  beter. 

Abavrer,  àbevre  y.  boivrc. 

Abiter  v.  habiter. 

Aboenir  v.  bon. 

Aboiyre  v.  boivre. 

Abonder  v.  onde. 

Aborrer  v.  boivre. 

Abrander  v.  brant. 

Abraaer  v.  brase. 

Abrevier  v.  bref. 

Abri,  abri;  ital.,  esp.,  port,  abrigo, 
prov.  abric;  abrier,  couvrir,  mettre 
ù  l'abri.  M.  Diez  I,  276  dér.  abrier 
de  Tahal.  birihatif  couvrir,  mais  ce 
mot  n'a  pas  encore  été  retrouvé; 
cependant  on  pourrait  le  supposer, 
car  on  a  antrîhan,  découvrir.  Va 
serait  Vnd  latin.  Je  crois  qu'il  y 
a  une  étymologic  plus  simple  et  plus 
rapprochée:  c'est  le  latin  apricus, 
bien  qu'au  premier  abord  la  signi- 
fication de  ca  mot  paraisse  tout  ù 
fait  contraire  ù  celle  du  roman; 
mais ,  en  y  regardant  de  plus  pr^s, 
on  reconnaîtra  quMI  n'en  est  rien. 
Kn  effet,  abri  signifia  dans  le  prin- 
cipe, et  il  signifier  surtout  encore, 
un  lieu  qui  protège  du  froid ,  de  la 
pluie,  etc.  Or  apricvs  locus  ou 
neutre  apricum  {rilia^ôfityoy^  dans 
les  glosés  sur  Pomp.  Fest.)  signifie 
Heu  exposé  au  soleil,  et  Ton  a  dit 
d'abord  apricum,  abri,  par  oppo- 
sition à  un  lieu  ombragé;  puis,  ad- 
mettant une  très -petite  extension, 

1 


1 

^^^^^^^^^M 

111)   a   prie   abri    fommp    .xnilrnirc 

l'iK'oro  dan»  ijuciqncs  patol».  p.  ex. 

de    lieu    froid,    livn    i.iiniîde,   .^ft- 

duni^  cplui  de  Montbélisrd,    Cft-  1» 

w 

Cfr.  Ménage  >.  v-  abri  et  Cosoneiivn 

proverbe'.    Pierre   une   n'do  (roul«] 

1 

OriK.lVnilC-    De  flirirr,  nous  avons 

n'aiciUe  pe  (pas)  de  môase  (■douu«> 

1 

,\ 

eui.hc.niqr.p. 

tristi-sse,    DC.  acpdia,  accedin,  grec. 

AbriTBt.  abrivi,  rupidi:,  vif,   prompt 

.UijiliV. 

prPBSc,  oiupressé;  part,  passv  d'un 

Aeoarre  v.  corro. 

TerbB  quB  je  no   connais  pas  dans 
'•          la  lans«e  d'oTl,  œaia  qui  st>  iroare 

Aedadre  v.  «indr.  ^'^^J^^'-**^ 

dans  le  prov.  brivar,  presser,  s'cin- 

Aeelerv.ecler.Mc*    '^         ■ 

presior;  nbrivar,  ib.  ;  de  brin,  viva- 

cité, force,  couraeo  :  o»p.,  iwl-,  port 

Aœner,  achainer,  faire  signe  Ue  veiiir^ 

brio;  du  celtique:    ancien  irUndaia 

eoinp.  de  a  et  de  eeiwr;  Mib(t.  inl. 

<k 

bng,  valeur,  galloi»  irijA.  forte,  vie 

crmio,  signe.     On  Iroave,  dan*  1^ 

■    ■       Abwln  V.  soIdrL'. 

liaise  latinité,   ciNn»,   tortio  ant^ 

t          \ 

';.      Abitiii«nc«  I,  330,  ni.Mineni;e:  «btU- 

rinnorr,  innnere,  mots  qui  dériveB| 

«tHlin. 

peut-i-tro  de  rinciiiniu,  boucle  d^ 
cheveux;  desortequoti  aurait  iotm^ 
une   acteption   générale   à  la  pro; 

^0; 

•   '     JlbuîM«rocnt  V.  hiii.'ser. 
(«iiAbaiwr  v.  bHiBssr. 

*"     d^wiin^II,  S4,  abu<i,  erreur.  Iroinpe- 

priélé  qu'ont  tes  bouclei  de  Hotu^ 

■  =  •         rie,    fraude;    d'abn.cr,    de    abuH, 

pour    ainsi    dire    de    faire    sigiwt 

1 

..:         pmpr.  atuiari. 

^  . 

.   •..  Aodndn  V.  ceindre. 

„sii:Her. 

■  ' 

■■■■  AïKier  v.  char  lll. 

Acenur  recense. 

■ 

AoaHi  V.  .'ase. 

Acer  v.  acier.                                        . 

■ 

Attt  V.  aeator. 

Acerin  v.  acier. 

■ 

Aeater,  aehatar,  acheUr  I,  ITS.  Il,  .7!) 

Acerter  v,  oerl. 

■ 

pro.-r.rer.  ailielBr,  faite  un  cchauRO 

AeerU»  v.  cen.                                           t 

ad-caplare,  Imâ   nceaplare,  accapi- 

Anmaerneat  v.  aeemcr- 

tare  ;  mibst.  aoaC,  achat  I,  ÔT,  a.'qiii- 

sitlon,  ai-bai:  comp.  laeaCar.  raoha- 

AMMner  v,  ucEmer. 

t«r,  (MlMter  I,  17T.  0(i4,  rn.t.eier. 

Acener  v,  i^essi-r. 

I 

sauver;    d'où    TMjkl^TM,    racbateor 

Achainer  v,  acener. 

^H 

I,  77,  ruclietïur,  Tauveur;  ruhftU- 

Achaiioa  v.  occasion. 

^^H 

mant  I,15B  rachÈteniBut,  ealut;  i-tr. 

^H 

Acharier,  charicr  v,  char  I. 

^H 

En  partant  d'un  autre  point  de  vue 

Aehariar,  confronter  v.  char  III.  ^iW 

^^B 

et  d'une  autre  si^inilication   de  ca- 

ADliar«er  v   tbar  I. 

^H 

pere,  cnptare ,  on  einpioja  ud-cup- 

Achat  V.  aoater. 

■ 

rare,   a<ater.   atthater  dan4  le  sem 

Achater  V.  a..,er,     ^    ; 

de  assembler,   amaster:   corap.  ra- 

Achemiaw  v    cUemia. 

^H 

Aoheaan  v.  occasion. 

^H 

réunir,   ramaeser.    La  aigni&<:ation 

AohBTBT  V.  chef. 

^B 

de  ce  mot  est  restée  inconnue  jas- 

Aehiar,  apier  v.  es,  abeille. 

qu'id  («,  entre  antres  le  glossaire 

Anhin,  acier  v.  acier. 

il»   laC.  d.  R.);   ceiHindant   il    l'a 

Adùarer  y.  .har  IIL    ^.  fcCrt(v|      . 

ta 

^M^IH 

.//^,  i^^  ^IX;-^ 


Citent**  'reA  ,/'^'/'  **^   '^7*^ ' 


tjh^trfi^ttM^'^i  cuicim  cui/^9*^ 


IK 


• 


9ùi^  $*^^  ^^^^  ^ ptti  ^ifnoÀa».  o^lJ 
J^a^if  IM^^  fl^C^e- ,  ucâi^i  mfoul^^,  •m^/ft»  ''     ^ 


Aj^9cftUVi 


ACH 


ê 


ACO 


AehiflTttr  r.  chef.  Acoxuoivre,  aooniore  v.  sevré. 

Achoiaoïn  v.  occasion.  AeonBqnei  I,  190. 

Arhiiiiniimer  t.  occasion.  Aooninir,  aocniuire,  aooiunre  v.  sevré. 

Ader,  mcer,  aehier  II,  242.  303.  357^  Aoonter  v.  conter. 

acier;  lance:  Imâ.  aciare,  aciarium,   Aooragiement  v.  cuer. 

de  at%e*  se  ferri,  fer  dur.  Acoragier  v.  cuer 

Adaae,   être  aux   abois  (au  propre),   Aoorber  v.  corbe. 

râler  (?).    J'ai  rencontré  ce  mot  une   Acorder,  aoorohier  v.  cort,  adj. 

seule  fois,  il  se  troave  cité  II,  213.    Aoordance»  v.  acorder. 

Ignorant  sa  signification  précise,  car   Aoorda  vt'^ifeBrtlf^» 

on  ne  peut  la  déterminer  d'après  nn'^oMèr,  Mtorder,  convenir,  arrêter, 

exemple,   il  est  difficile  d'indiquer        accorder;  s'acorder  à  qqch.  I,  196. 


son  origine.    Isidore  donne  conciai~ 
tare  pour  conclamare;   une   forme 
semblable    avec   une  autre  préfixe 
conviendrait  peut-être  fort  bien  ici. 
On  pourrait  aussi  songer   à  clag, 
qui,  en  provençal,  signifie  cri,  cla- 
meur,  glapissement;    en   irlandais, 
glas  signifie  plainte. 
V.  cliner. 
At*™***  V.  clinur. 
Adore  v.  clore 
Aeoardi  v.  coe. 
Aeoder  v.  code. 

V.  cointc. 
V.  cointe. 

it  V.  cointe. 
,  agointier  v.  cointe. 
V.  coit., 
V.  coit. 
V.  colcher. 
V.  col. 

V.  comble. 
AeoBipaigiiier  v.  compain. 
V.  par,  adj. 
lir,  aenmplir  I,  210.  267.  II,  352, 
accomplir  ;  de  ad-complere  ;  acompUr 
sa  parole  I,  334.     Cfr.  complie. 
Aeondnire  v.  duire  et  II,  253-  5. 
Aeonfenngr  v.  ferm. 
Aeonaefller  v.  consoil. 

,  aeonBevre  v.  sevré. 
,  aconnerre  v.  sevré. 
AcOMitovii',  aooniÎTir  v.  sevré. 
T.  sevré. 
,  aoonniire  v.  sevré. 


Il,  313,  s'acorder  absol.  I,  237,  faire 
sa  paix;  acorder  un  tiesbat  I,  380; 
acourder  qqn.  à  qqn,  II,  54,  mettre 
la  paix  entre  eux;  comp.  racorder 
I,  263,  faire  sa  paix,  se  rapprocher; 
subst.  aoort  I,  402,  accord ,  conven- 
tion, société,  parti;  aoorde,  accorde 
I,  400.  II,  387,  accord,  conciliation, 
traité;  acordanoe,  accord,  conven- 
tion. Du  latin  cor,  comme  discor- 
dare,  concordare,  recordari. 

Acorer  v.  cuer. 

Aeorre  v.  corre. 

Aoort  V.  acorder. 

Acoft  V.  costeit. 

Aooftar  v.  costeit. 

Acottome  v.  costume. 

Aooitnmeement  v.  costume. 

Aooitnmement  v.  costume. 

Aeoton,  anooton,  ui^neton,  aqneton, 
lanotOn,  hoqueton,^sdfte  de  (;|isaque 
militaire ,  qui  se  mettait  par  dessus 
la  chemise:  8or  sa  chemise  vest 
Tauqueton  de  .  ij .  plois  (Ch.  d.  S. 
I,  2^9).  Ce  mot  est  un  dérivé  mé- 
diat de  Tarabe  al-qoton,  d'où  l'on 

*  a  fait  colon,  en  espagnol  algodon, 
coton  et  ouate.  C'est  de  algodon, 
dans  le  dernier  sens,  qu'on  a  dé- 
rivé  aucoton. 

Aoonardi  v.  coe. 

Aoonoer  v.  colcher. 

Aconder  v.  code. 

Aoondre  v.  coudre. 

Acourder  v.  acorder. 

1* 


1 . 


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^l^cc^  c^-^^^FZ  ^è/i4^.  yfa^<€  f 


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o*i^^,i^'M^U*ei'ini'Hc.  ^a^s^^ 


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AEU  5  AFO 

tioB,  éTmluation,  opinion,  intention,  Afèxir  t.  ferir. 

but,  calcol,  action  de  yiser;  à  esme,  Alimiier  v.  ferm. 

d^BviSydmnsrespérance,  sur  le  point;  Aftnrer  v.  faer. 

d'où   aaflnement    II,    141,   pensée,  Aféatnr  v.  feltre. 

attente;  eoiiaiiM,  opinion  basée  sur  Aifeetion   I,  126.  227,  affection,   vo- 

des  combinaisons,    valeur,   portée;       lonté;  de  affeciio, 

faire  etmanee,  faire  mine  de  qqcb.,  Afferir  v.  ferir. 

ajuster,    menacer    de   frapper;    —  Att  Ire  pers.  s.  prés.  ind.  d*affier. 

eoMe,  estimation.  Les  mêmes  formes  Affle  ▼.  foit 

%-erbales  signifiaient  calculer,  dresser,  Affler  ▼.  foit. 

préparer,  ajuster,  présenter,  faire  Affinité  v   fin. 

mine  de  qqch.;  on  a  fait  passer  la  AflUctiOB,  afflietiim  v.  affliro. 

signification  du  verbe  de  la  pensée  AfBire  II,  269,  abattre,  accabler,  af- 

à    Taction.     L'orthographe   aasmer       fliger;    part,  afflit,    afflUe  I,   50; 

semblerait  remonter  à  Tinfluence  de       de  affiigere,  afflichu;  affiiotioii,  af- 

<i^-aes(tmar«,asefmar  en  provençal,       flictinn  I,  371.  II,  64,  accablement, 

d'où  la  langue  d*oTl  avait  fait  aoeimer       mortification ,  affliction  ;  affieiio, 

1,66.  304,  disposer,  arranger,  ajuster,  Afilit  v.  affiire. 

orner,  parer;   et  d'ici  acennemant,  Afflrontar  v.  front. 

ajustement,  parure,  atours;  du  part.  Affubler  v.  afubler. 

pas.  Tadv.  aoesmeemeat,  aoemecment,  Aflhison  II,  126,  par  attraction  pour 

en  grand  appareil.  à  fuison. 

de  aorer.  Afftambler  v.  afubler. 

I,  149.  157.  Afltuter  v.  fust. 

II,  393  pour  afoibloier,  afe-  Afl  v.  fit. 

bloicr  V.  floible.  Aflanoer  v.  fiance. 

V.  faire.  Afiehe,  afioe  v.  ficher. 

Afdta  V.  afaiter.  Afloheemeat  v.  ficher. 

Afwtmnent  v.  afaiter.  Afleher,  afichier,  afioier  v.  ficher. 

A&itar,  afiiitier,  affiûter  II,  254.  2ôô.  Aflohiement  v.  ficher. 

398,  orner,   parer,    préparer,  ap-  Afie  v.  foit.    * 

prêter,  accommoder,  raccommoder,  Afler  v.  foit. 

panser,    apaiser,    apprivoiser;    de  Afller  v.  fil  II. 

tf/feelare;  part.  pas.  afaitiet,  afaile^  Afiner  v.  fin. 

bien  élevé;  s'afaiter,  se  mettre  en  Afoiblir  v.  floible. 

état ,  se  disposer ,   se  préparei^^  de  Afolement  v    afoler. 

là    aftâtamant ,    ornement,    parure,  Afoler  1,60,  maltraiter,  blesser,  meur- 

manière,  façon,  instruction.  trir,  tuer;  d'où  afolement,  déterio- 

AftiitiBr  V.  afaiter.  ration,  dommage,  blessure;  defder, 

Aftitiet  s.  V.  afaiter.  deftder  II,  3.  275,   comme  afoler. 

T.  faim.  Composés  du   latin  fuliare,  verbe 

V.  feltre.  qu'on  peut  supposer  d'après  le  sub- 

V.  floible.  stantif  fulloy  onis,  d'où  nos  mots 

V.  floible.  foule,  fouler^.. foulon. 

Afiira  ▼.  faire.  Afoler,  devenir  fou  v.  fol. 

AlÉttrar  v.  feltre.  Afonder  v.  fond. 

T.  fin.  Afondrer  v    fond 


Afrenm  v.  freiii, 
âlronter  p-  frooi. 
AbnitBt  V.  fruit. 
Afninter  v.  front. 

ASubhH  V,  Hfnbler. 

Atubler,  affBhlM,  et  avec  m  luleroa- 
iDire,  affomblar  I,  105.  390.  II,  Gl. 
S'M,  cacher  sa  tvio  sous  un  voile, 
couvrir,  r^lir,  garnir  dâ  la  ûbula; 
Imù.  afiibniare;  «fiibUO  U.  131, 
mSDteau  (cblamys):  prupiement 
manteau  aveo  la  fibvla,  fibla  Unns 
ApuUe;  coDip.  âwafablar,  ùtvt  le 
manlvftu,  (liisbabiUer.  —  Un  trouva 
dnlBblei  dauB  le  iDi<iaH  suii*,  formé 
(llreutcinenl  tUDinie  affubler  G.  <I. 
V.  V.  1159.  P.  d  B  V.  ;lfl95  dfls- 
fublec    est   eu    un   snniïl.    c-ii-il- 


Afnir  t.  fuir, 

AgaM.  agache,  uguce,  pie;  île  l'a 
l^-imCV"»"''''""'  |'r.iv.  gachfl,  ns^M; 

AgBMT,  agaciar,  quereller,  exulter  ù 
badiner  ou  ù  quereller,  provoqaer, 
haraeler,  pi ijuer,  Irriter,  aignillnrinei. 
MénaRe  ûiT.  agacer  de  n^sce,  parée 
qne  les  pies  sont  aifcres;  mais  H 
n'y  H  uuunne  apparence  que  ce  sait 
jiiBiB,  et,  soit  dit  en  passant,  il 
donne  une  fausse  origine  au  sub- 
stantif. Agacer  diïr.  de  l'ahsl.  hatjiai, 
allmod.  hetzcii.  Irriter,  pounulire, 
arec  a  prcposé.  ce  qui  permit  au 
k ,  derenu  nii-dial ,  de  su  condenser 
en  s- 

AgMb*  V.  ugucp 

AgMlar  V.  agacer. 

Agalt  V.  jfuitier. 

Agaiter,  sgaitÏBr  v.  x^l'iiT 

Agardet  v.  gurder. 

Agencer  v.  ijcnt, 

Agendllar,  agmoilliei  v.  ^envl 

AgenMr  v.  gcnt. 


;  -viiA 

Agetir  ».  gwir. 

AgÎM  V.  alaeir, 

Agraantn  v.  creauter. 

Agrafa  v.  agrapptir. 

Agrappair  t,  131.  prendre,  aûsir,  ac- 
crocher, pnndro  avec  vivacité  et 
furce  ;  de  i"abal.  krapfo,  aujourd'hui 
hrapf,  krrtppen,  crampon,  cmubeL 
A  la  nit'oie  racine  appartiennent  les 
mots  grappin ,  grappe  (Q.  L.  d,  R,  I. 
1 1  j) ,  autrefois  uussi  crapt,  agraffe, 
ea  wallon  agrap.  Pour  grappe,  cfr. 
la  nêcrlundais  grappe,  krappe,  ib. 

Agre«r,  ngreair  v.  gre. 

Agi^iar  V.  grief. 

Agrei  v,  roi  II. 

Asrder  >.  roi  II. 

AgTBt  V   roi  II. 

AgreranM  v.  grief. 

Agrerar  t.  grief. 

Agn.  «gna  I,  lOti,  II,  43,  aigu,  pointu, 
piquant;  proT.  agut;  de  aeulut; 
aguiier  I,   39T,  aiguiser; 


Agnaiter  i 


gailiei 


Ague  V.  ugu. 

Agnelt  V.  yuiiier 

Agndter  v.  galtier. 

Agnat  V,  gailier. 

Agnster  v.  galtier. 

Agnile,  aigtdlle,  aiguille;  Imà.  acucla 
p[>Tir  acucula,  aciculii  ;  de  là  agiflon, 
agoilnn,  aigtiillion,  awillm  II,  341. 
^^-I-l,  :i7S,  pointe,  aiguillon.  V'.Méuage. 

Agnilon,  og^im  v.  aguile. 

AgoAer  v.  ngu. 

Ah  interj,  H .  402. 

Hum  (/an)  II,  131,  travail  forcé,  peine 
corpurella,  peine,  chagrin.  Dans  la 
basse  latinité  et  dans  la  langue  d'oïl, 
ce  mot  s'employait  souvent  en  par- 
lant du  travail  des  champs:  Ahiaar, 
ealMnar  (tcrrum  alianarej,  labowar, 
,'ultivcr:  Knbanerent  il  toi  lea  ea- 
paies  du  ccl  cortil  ki  na  fiireoc  psa 
ciilmucit  (Dinl.  de  S.  Orj«.)!  «Iwi, 


„^.  ^J«.^>A. 


c^,,,£^Aè«  ai>!-  f^ 


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Lwfct  :  a£»  ^t&^ 


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^7^ 


AHA 


AIG 


terre  labourable,  champ;  ahanable, 
propre  au  labourage  ;  ahanieret  (rég. 
akaiAT,  pins  tard   ahaakr  R.  d'A. 
p. 469)  laboureur,  cultivateur;  aha- 
nage  II,   328,  labourage,    récolte, 
fatigue,  peine.     Carpentier   cite  lo 
Hmplehaner,  labourer,  que  je  n'ai 
jaoïais  rencontré.  S'ahanar  signifiait 
le  fatiguer,  prendre  peine  (F.  d.  B. 
V.  32).     Du  Cange  dérive  ahan  de 
IMnteijection  kan,  que  laissent  échap- 
per avec  une  respiration  pressée  les 
personnes  qui   font   un   travail  pé- 
nible;  ce  serait  donc  une  onoma- 
topée. D'autres  veulent  que  la  racine 
kmn   soit  celtique.     Owen  cite  en 
fffet  un   afan   dont   la   forme   est 
parfaitement  convenable  pour  racine 
de  &ha»;   cfr.  le  prov.,  le  port,  et 
Tesp.  afan;    mais    la   signification 
dispute,   trouble,   sédition   ne  con- 
corde guère  ;  puis  afan  ne  se  trouve 
que  dans  un  seul   dialecte  et  peut- 
être  a-t-il  été  lui-même   emprunté 
ou  est-il  tout  à  fait  étranger  h  notre 
ahan.   M.  Pougens  parle  d'un  verbe 
ihuiçais  afGuer  — ahaner,   et  Kay- 
BonardLex.  Kom.  en  cite  un  exemple 
I.  T.  afaner. 

V.  ahan. 
V.  ahan. 
▼.  ahan. 
Dcr,  ahanierea  v.  ahan 
V.  ahan. 

Akffidra,  aërdro  II,  12U-22,  prendre, 
saisir,  empoigner,  joindre,  s'attacher, 
M  joindre  à  on  parti  ;  de  adiuierere, 
c.'à-d.  adherere,  avec  d  intercalaire  ; 
comp.  flBtzaherdre  II,  121,  s'entr'at- 
tacber,  8*entresaisir,  s'entrejoindre  ; 
dMihardre  II,  121,  d^tj^her,  dis- 
joindre, dél^rasser.  Du  fréquen- 
tatif (adhaesns),  on  forma  adeaer 
I,  297,  s'attacher,  toucher,  attou- 
cher,  saisir. 
AM  mtejj.  Il,  402. 
V.  aane. 


Ahonir  v.  honir. 

Ahonter  v.  honir. 

Ahontir  v.  honir. 

Ahnoher  v.  bûcher. 

Ahvntar  v.  honir. 

Ahuri  v.  hure. 

Ahnrter  v.  hurter. 

Ahyretement  v.  hoir. 

Aidable  v.  ajudc. 

Aide,  aidere  v.  ajude. 

Aidar,  aidier  v.  ajude. 

Aidis  v.  ajude. 

Aïe  V.  ajude. 

Aiere  v.  rier. 

Aige  v.  edage. 

Aighe  V.  aiguë. 

Aiglent,  gratte -cul;  dér.  aiglentier  K. 
d.  1  V.  p.  212,  églantier;  de  aiguiUe, 
avec  la  suffixe  e>U,  proprem.  ai- 
guillonné. Cfr.  prov.  aguilen,  ai- 
glentina.  Aiglent  était  un  peu  plus 
honnête  que  sa  traduction,  et,  si 
on  l'eût  conservé,  églantier,  églau- 
tiue  auraient  au  moins  un  primitif 
dans  la  langue  moderne. 

Aiglentier  v.  aiglent. 

Aignel,  aignei,  aigniava,  aigniaz  I,  90. 
149,  agneau;  de  agnellus;  dimiu. 
aigneles,  aignelait  I,  99. 

Aignelait  v.  aignel. 

Aigneles  v.  aignel. 

Aignei  v.  aignel. 

Aignians  v.  aignel. 

Aigniax  v.  aignel. 

Aigre,  «igre,  egre  1,  134,  aigre,  âpre, 
rude,  avide;  acer ;  adv.  agrément 
1,  82,  aigrement,  ùpremcnt,  rude- 
ment ,  vigoureusement  ;  aigreU , 
amertume,  aigreur;  acritas;  comp. 
aigrerin,  vinaigre. 

Aigrete  v.  aigre. 

Aigreyin  v.  aigre. 

Aigne,  aighe,  aiwe,  aive,  awe,  eve, 
iere,  lave,  eave,  eane  I,  C8.  135. 
377.  II,  78.  79.  114.  125,  etc., 
eau;  de  aqu€i,  La  forme  moderne 
dérive  immédiatement  de  cve^  diph- 


^^^^^^^^^^M^^^^^^H 

^^^^v 

t                          Aïs 

^^H^               tbongui'  ievo,  iuve,  eaue  puis  cuu. 

n,  ve  me  semble,  la  tnême  mucbei 

^^^H                 Les  formea  aigut  et  me  nous  sont 

Air,   souffle,  ton,  bruit,  pasaioiu. 

^^^B                 teatiet  dans  aiguade,   aigusil,  ai- 

d'où     nature],     humeul ,    moDUr* 

^^^B                 guayer,  aiguière  etc.,  évier. 

^^^1              Aîpu,  carale,  jnment;  deefua;  prnv 

positions.     De  li  i  origine,   il  n'y 

^^^1                  ef;iia.     Pour   la   forme  ctV.   le  moi 

a  pas  loin.    On  disait  de  niftl  aka, 

^m                  pricéden.- 

de  pnt  ^re ,   pour  da   manTHis  na- 

^H              AigoiUi'm  T.  Bguile. 

turel;    de    bon   aire,    pour   de    bon 

^^H              M  V.  ai 

naiurel,    d'oIi   l'adjeitif  debouain, 

^^H             AiUon,  aiUnTB,  ailloon  I,  :17  j.  idS.  US. 

debonere  11,231,  dou.-;,  bon,  affable; 

^^V                    ailleura;  de  alioriHm;  ^amp.  iCait- 

^^M 

1,  335,  BTBi;  bunlé,  affubilité,  gra- 

^^             Amoon  «. 

^^^                 AiUnn  ï.  BîUori. 

381,   bonté,  affabilité,  gracieuseté 

Aim  V.  hBim. 

Aîr  .,  irer. 

Ain  r.  Imiiii. 

Aire  ».  air. 

^^                Aino  V,  nnc 

Aïlt  v.  irier. 

^^L               Ainotaoii  V. 

AïTeemrat  v.  irer 

^H               Alnçoi.  V,  aa.. 

Aïremeat,  aobamement  v.  irer. 

^H               Aineorei  n.  387  Ht  GI099.  ore  II. 

Alnmient.  encre  v.  atremenl.  . 

^H               Aingla  V. 

Aïrer  v.  irer. 

^B               Ainkn  V.  sue 

AOie  ï.  irer. 

^^H               jUniBi  intcrj.  II.  403. 

Aïrier  v.  irer. 

^H               AliKiae.  V. 

AïiiMB  V.  irer, 

^^H               Ainrme  v. 

Aime  V.  anime. 

^^M               Ains,  linE  v. 

AïrM  v,  irer. 

^^H               Ainii ,  uiuine,  aiudnt  v.  ensi  et  11.  »7J 

Ais,  ais;  de  ozit;  dér.  aioe  11.  d.  1,  V. 

^^H               Aininait,  Binuira,  ainiiiei  r.  nui»lre  et 

p.  34,  porte;   dinin.  aisell*.  ftUd», 

^^H 

aiBl,   aiK«an,    petit   als   à   couvrir 

^^H               Air  I,  s:).   II,  44,  Bir;  aire,  nulnrel, 

dosae);  de  axieelliu  (aiLÎculat). 

^^^K                  manière  d'êlre  d'une  perBonno,  diu- 

Aùceau  v.  ais. 

^^^B                 poEitloiia,  liumour,   origiae;  Mnen 

Aise,    aisse,    fe<.!iliié,    occanon,   «iw, 

^^^^1                  n, 387,  aérien;  propr  aeranus.  Dans 

pisiair;  adj  aise,  aiM»  II,  170,  non. 

^^^B                 ces  derniers  temps,    ou  a  tenté  de 

teiit,  joyeux;  adrerbial.  à  oiie  H, 

^^K                 dériver  aim  de  l'allemand  art;  c'est 

364,  à  Taise,  commodément;  d'oil 

^^^V                  une  de  ces   étymologiei  basée   sur 

le  »ubt.  aaiH,  ahaiia  Q.  L.  d.  R- 1, 

^^^ft                  nue  «impie  analogie  de  signiCoBtiuns 

^^m                  Bt   qni  montre  combien  peu   on   a 

richesse,  secours;  vb.  aaisiar,  Baiwr, 

^^M                   étudié    le«    lois    de   lu   dérivation. 

■eitier,  awier,  misr,  ailier,  donner    \ 

^^H                  Comment  ari  anrait-ll  produit  airt  ? 

le  nécessaire,  donner  de  l'aise,  mettre 

^^^ft                  Air   et   aire  sont  identiques   dans 

«l'aise,   soulager,  aider,  secOBiir.    ' 

^^^1                   leur  oriKine;    le  premier  dérive  de 

servir,  pri-ler,  gnmir;  aalût  Mbio, 

^^^K                  afr,  h  second  de  ]*adjeclif  iterea. 

qui  a  son   aise,   riebe;  de  la  aia^ 

^H                  Cfr.  nul.  aria,  l'esp.  aire.    Eu  op- 

ment,  utage,  faeulté  d'user  de  qqch.. 

^^^1                  posant   à   eollea  de  notre   mot   les 

gré,  rolonlé,  plaisir;  camp,  dwih», 

malaise;  malaise,  malaim  U,  170, 

^mJJ^ÙZm./  -aru^^  ^-  ^  /!r /^  /-^  ^ 


/t^ 


lit  Id^*^  ^    -^  ^^^^  '  ' 

^L^Min^^,  CM^^ ,  n( d'Iles  ^  t'<  cd^/î^t  ^fifi^'io^u  V»-iM^    *^^^ 


AI8 


AL 


malmUe,  mésaile;   meitiie,   meteie  Aiwe,  aide  v.  ajade. 

11,217.364.384,  mésaise,  malaise;  Aiwe,  eaa  v.  aigae. 

■MÛé,  iwniirift  I,  250,  =  egenus,  Aiwer  v.  ajade. 

malmiié,  incommode,  pea  aisé,  mal  Ajoixidre  v.  joindre, 

à    Tmise.     On    a   proposé   nombre  ijoioft  de  ajoindre. 

d^étymologies  ^our  ce  mot:  Périon  Ajomant  v.  jor. 

le  dér.    da   grec  nToioç,   hearenx,  Ajornee  v.  jor. 

de  bon  augure;  convenable;   d'où  Ajomer  v.  jor. 

le  sabst.  ce  qni  convient,  ce  qui  est  i^jottee  v.  joste. 

commode  ;  Ménage  remonte  à  otinm  ;  Ajoftement  ▼.  joste. 

Fiisch  à  Tallem.  behagen  ;  Schilter,  Ajoeter  v.  joste. 

Junias,  MM.  Grinun  et  Dlez  y  voient  Ajonstee  v.  joste. 

la  radiie  allemande  contenue  dans  Ajooster  v.  joste. 

radj.  goth.  aiéU,  facile,  commode,  AJnde,  ly^,  aïne,  afie,  aide,  secours; 

sobstfOiéti,  i^^rément;  mais,  en  ce       force  armée,  troupe;  aides,  impôt; 


dernier  cas,  il  faudrait,  pour  la 
forme ,  avoir  un  subst.  ost,  qui  n*a 
pas  encore  été  trouvé,  et  je  n*ose 
décider  si  on  peut  le  supposer.  Cfr. 
Rayo.  II ,  41,  ais ,  aize ,  etc. 

V.  ais. 

t  V.  aise. 
V.  aise. 
V.  ais. 

V.  ais. 
Aiisr  T.  aise. 
Aid  7.  ais. 
Att  n,  407. 
AÎM  T.  aise. 
AinOe  I,  315,   aisselle;    de    axilla 

pour  ala. 
Aatoi,  foyer  v.  astre. 
Aimi  n,  407. 
^1  tôÊt  V.  ajude. 
^^  V   tant  et  II,  325. 
Aïli»  V.  hait. 
An»  V.  ajude. 
Anar  v.  ajude. 
^■tB  V.  ajude. 
AîïWiT  V.  ajude. 
AiT»  V.  aigne. 


vb.  ijner,  aïner,  aider,  secourir;  du 
latin  adjutare.  Cfr.  dans  les  Ser- 
ments ,  adjudha.  Outre  ces  formetf, 
on  trouve  aïawe,  aiwe;  aSnwer,  aiwer, 
où  le  w  semblé  indiquer,  une  in- 
fluence du  latin  adjuvare;  et  aide, 
elde,  aïe,  tie;  aider,  aidier,  eider  II, 
231  ;  comp.  entraidier  II,  160,  8*aider 
mutuellement.  Remarquez  les  for- 
mules Detu  ajude  y  ajue,  aûe,  aie, 
Dieu  aide,  m  Dieus  m* dit,  m'atst 
(subj.).  Voy.  Q.  L.  d.  R.  II,  p.  163, 
aïraif  dirat;  aiutt  R.  d.  S.  6. 
V.  1097.  De  là  aidis  II,  295,  aide, 
auxiliaire;  propr.  p.  prés,  aidant  II, 

361.  394,  aide,  auxiliaire;  aidera, 
auxiliaire;  —  aidable,  secourable; 
adjutabilis;  adjutorie,  a^jutoire  II, 

362,  aide,  secours;  adjutorium, 
Ajne  V.  ajude. 

Ajuer  V.  ajude. 
^jnrnee  v.  jor. 
Ajumer  v.  jor. 
Ajustée  v.  joste. 
AjuBtement  v.  joste. 


Ajuater  v.  joste. 

Aivt,  a?ia,   aïeul;    de   oMts;   comp.  Akima  v.  alcuens  et  I,  169. 

Wnive  II,  160,  bisaïeul;  treaaive,  I.  Al,  ail  s.  s   et  p.  r.  ait,  ans,  au:, 

trisaïeul.     La  forme  moderne    est  R.  d.  S.  S.  4175;  Ch.  d.  S.  II,  143; 

on  diminutif  de  avus,  aivel  dans  R.  d.  1.  V.  2142;  Ben.  30800;  6.  d. 

l'ancienne  langue,  Ben.  v.  11809.  V.  1223,  ail;  alium.  Fallot  confond 

Aiv«l  V.  aire.  al  et  alie,    en   faisant  de  alz  un 


AL 


■impie  maac.  ptai 
selon  lui,  ligniSi 
pog.     V.  alie. 

II.  AI,  d'où  aa,  rù);.  intl.  sing.de  I' 
1,  4C.  4U;  de  il  et  illo;  plur. 
li'oi'i  u,  ai,  KU  I,  4S.  54.  bb. 

IIJ.   Al,  el  I,  LUT  pron.  iadél-,  ( 
nn,  en  I,  iSS;  iiarltr  d'un 
1,   168;  el  eiupl.  SDbat.  I,  168;   sUï 
comji.  ftln,  »Mi,  ani,  sud,  onl  II 
-269;  li'uii  alsimenl.  andment  II,  SUD 
uoiij.  «hi.  nussi.  corn  qi  qur  II,  377. 

Alaigre.  halaigre   A,   vl  A.   v.  US4T. 
alëp*;  alacer. 

AllilUM  T.  snlieler. 

AUter  V.  lait. 


,   de    aiie,    qui, 


ri'ei 


.  n.;*l.i. 


Albain,  anbain,  étranger  <\ana  le  li>!ii 
[ju'il  habite;  IniA.  aibaiiiis  (DC.  ni' 
liaui);  de  l'ailvstbe  aliii ,  avec  [a 
suffixe  antu;  cfr.  aiiiien  di'  aiite. 
De  là  au&aiiuJe,  autanie,  attliaine, 

Alba,  anbe,  abe,  puint  du  jour;  de 
altiis,  alba,  dair,  serein;  cfr.  al- 
beute  coelo,  César  BC.  I,  163;  lux 
nlbesi:it,  Virgile.  Du  mOme  adj., 
dans  (on  sens  primitif,  dér,  ftlbe, 
aobt,  aube,  v^tenient  pour  les  prvires. 

Aloliei  V.  alcueos  ci  II,  266. 

Uacm,  alooae.akaeuv.alouensci.1, 169. 

Alouem,  aacQBiu,  aaouna,  alc«u,  al- 
quonj,  auQoiu,  auchoiu,  aciuu,  akutu, 
alcnn ,  «acnu ,  aloon ,  alqnou ,  aneon, 
aeim,  aoElian,  aleuns,  anoaiie,  acniw. 


H  A  LE 

..  * 

Aleigna  v.  alesne.     \ 

Aleiioii  I,  334,  iXrnit  l'original  i&r.  at^ 
rion,  eomme  dan»  P.  d.  B.  I<m3: 
Chiuic  de  dum  d'alcrjon  ;  aitfnifiaat 
aigle,  aiglon.  La  forma  en  r  mé- 
dial  est  aana  BDunn  doute  ta  primi- 
tive. Aleiiun  ne  |ieut  ce  rapporter 
ù  uigle,  acjuila,  ear  on  ne  saurait 
supposer  i[Ue  le  ;  a  Ktâ  synuopé, 
et,  vcla  m^me  accorde,  la  forma 
aluriuD  serait  cuuore  incorretita  par 
rapport  à  aigle.  Alerion  dér.  da 
l'atlein.  aJtlar,  aéler,  oomp,  de  adel, 
noble,  et  sr,  aigle,  ahal.  adaJaro, 
imcien  norois  ari,  aigle,  gotli.  nra. 

Aleins.v.  anbéicr. 


Alentir  v.  lent. 

Aler,  aleir,  alisr  I ,  : 

d'oii  alM,  galerie,  corridor;  alaar, 
alwÎT,  galerie,  passage,  allie;  alaan, 
allure,  traio ,  pas,  marcbe;  granl 
alciirf  II,  271,  grand  train;  comp. 
E'aatnUer  I,  S9<J.  aller  mulnelle- 
laentimesalar  1,^89:  paraler  I.âSM; 
poralar  I,  2iM-,  rtler  I,  ■289;  tretaler 
1,  S3U,  passer,  s'en  aller,  se  paasar. 


.  aUar; 


aaebune  J,   16)^  et 
qne* ,    anqnes    pruri 


avee  les  formes,    aiclies,  aachoi  II, 

'J6S I  alqoant.  allunt,  aoqtuuit  1, 170  ; 
vsr.  ooriuantle  asqnant  I,  171. 


Alerion  v.  aleiion. 

Alesne,  alsîgne.  [>oiavon,  HJine;  d'une 
fr>riuu  di-rivi-c  de  l'abal.  ala,  nlanta, 
par  trausposiLioo'nlaiNa,  alêne.  L* 
correspondant  italien  de  ce  mol 
est  letina,  qui  a  pria  la  aigniâca- 
tion  de  épargne  sordide  et  raffi- 
née, d'où  notre  letine.  Voici  com- 
ment Ménage  cxpliqne  ce  aingaliei 
ebangement  de  signification.  Lésine, 
Lat,  Nimia  parcimonia,  Dn  tiire 
italien,  intitulé  Délia  fatuosiasimi 
Couipagnïa  délia  lésina:  lequel 

moyens    de   ménage. 


L-an 


I    Vialardi,    feint    que 


If^.ft/^ar'    <T#<^«<s^ 


y 


et 


'A»*te^ 


^A 


ALE 


11 


ALO 


GoiB|>ftgnie  fat  ainsi  appellée  di  certi 
Taocagnoni,   î   quali,   per  marcia, 
mberia,  et  avarizia,  si  mettevano 
insino  a  rattacconar  le  scarpette  e 
le  pianelle,    con    le    loro    proprie 
atani,  per  non  ispendere.    £  perche 
tal  mestler  del  rattacconare  non  si 
poo  fare  senza  lésina,   anzi  è   lo 
stromento  principale,  presono  questo 
nome  délia  Lésina.    Dict.  Ëtymol. 
».  T.   lésine  et  Origines  Italiennes 
t.  T.  lésina. 
Aka,  aUen,  alo,  alnf  I,   166,   aUuef 
(Danod  II,  605),  r.  pi.  alueft  (J.  v. 
H.  p  553),  aluet  (Ch.  d.  S.  U,  95, 
Phil.  M.  V.  17293),  allonx  (Dunod  II, 
106),  alleu.    Toutes  cps  formes  dé- 
rivent du  Imâ.  alodis  (Loi  salique), 
alodium;  la  lettre  /  que  Ton  Toit 
à  quelques-unes  est  sans  doute  due 
A  l'influence    du   mot  fief.     Selon 
M.  J.  Grimm  alodium  est  un  com- 
posé allemand:  al,  tout,  en  entier, 
tfrf,  propre.  Dans  le  latin  du  moyen- 
âge  on  scandait  souvent  allodtum, 
d*oii  les  diphthongaisons  des  formes 
de  la  langue  d'oïl. 
AImdv  t.  aler. 
llmr  V.  lever. 

AUb,  aafln,  oftn,  enfin,  pièce  du  jeu 
des  échecs,  que   nous   appelons   le 
fol;  dn  persan  fil,   éléphant,  avec 
Tarticle  arabe  al.    V.  Ducange  s.  v. 
alphinus. 
Alg«ir,  ilgier,  agiei,  dard.  Cfr.  Tahal. 
otAér,  jaculum  ;  anglo-saxon  àtgàr, 
genns  teli;    ancien    norois    atgeir, 
lancea. 
A]|in  V.  algeir. 
Aliaii«e  v.  lier. 

^t  alise;  allier,  alisier.  Fallot  re- 
proche avec  raison  à  Tabbé  de  la 
Hne  d'être  tombé  dans  une  erreur 
i»^ière,  en  traduisant  alie  par 
oli?e;  mais  il  en  commet  une  tout 
*w»i  grossière  en  donnant  exclu- 
sivement à  alie  la  signification  d'ail  ; 


car,  si  jamais  il  l'a  eue,  ce  n'est 
que  par  corruption  ou  confnsion  de 
forme.  V.  al.  On  trouve  des  exemples 
décisifs,  pour  fixer  la  signification 
de  ce  mot,  dans  le  R.  d.  S.  S.  p.  75-7. 
R.  d.  S.  S.  d.  R.  p.  22.  3.  Le  vers 
suivant,  où  le  nom  du  fruit  est  mis 
pour  celui  de  l'arbre,  mérite  en- 
core d'être  cité  :  Un  baron  prent  un 
grant  baston  d'a/tc  (Roncisv.  p.  116). 
Alie  est  d'origine  allemande:  eUt^ 
beere  =  baie  de  Telse,  un  des  noms 
de  Verle,  anglo-saxon  air,  aler, 
anglais  oZrfer,. ahal.  élira,  erila. 

0 

Aller  v.  lier. 

Aller,  aller  v.  aler. 

Alieve  de  alever. 

AUgement  v.  legier. 

Allier  v.  alie. 

Alkant  v.  alcuens  et  I,  170. 

Alkee  v.  alcuens  et  I,  171,  II,  268. 

Allaitant  v.  lait. 

Allon  V.  aleu. 

AUnef  V.  alen. 

AlmaiUe,  anxnaille,  gros  bétail ,  surtout 
boeufs  et  vaches;  collectif  et  indi- 
vidu; de  animalia.  V.  DC.  s.  v. 
et  Ménage  s.  v.  aumaille. 

Ahne  v.  anime. 

Ahnoene,  anmome  I,  147,  II,  160, 
aumône,  bonne  oeuvre,  action  lou- 
able, pitié;  de  eleemosyna  (}Xtf\~ 
luoaôyrj);  de  là  almomier,  anmoinier 
I,  210.  II,  184,  celui  qui  fait  l'au- 
mône, et  chargé  de  distribuer  des 
aumônes;  anmoemère,  anmôniëre, 
bourse,  gibecière. 

Almosnier  v.  almosne. 

Aine,  aune,  aune;  du  goth.  aleina, 
ahal.  elina;  mais,  selon  M.  J.  Grimm, 
aleina  dérive  du  latin  ulnus. 

Aie  v.  aleu. 

Aloc  v.  lieu  et  II,  300. 

Aloe,  aloae,  aloette  1, 189.  310.  II,  271, 
alouette;  de  alauda,  mot  celtique, 
d'après  le  témoignage  de  Pline  (II, 
371)  et  de   Suétone.     On  lit  dans 


^^^Bl 

2                        AMA 

^^^^m 

^^F               Mnrcellus  Kmpiricus,  cb.  29:    AvU 

lui;  altri  1,  17::,  ib.,  de  alUrlnci 

^^H                 (jalerila  quae  galllce  alrnida  Uiultur 

e..Bnaltr«  I,  172,  ib,.  neet  qu'ona 

^^M                 M.  J.  Grimm  dérive  alae  du  kfinri 

^^H                  Hchedydd,    alouette;    d'autres,   du 

ce  ne  peut  être  un  «minin  cotnme 

^^H                     br<>toa  alcSoueder,  alouette,  kytcr* 

celei,   lei.  cenei.    ma^c.  celui,  lai. 

l'ctitui;    attriii   comme    en   ilal.   n'a 

pas   de   féni.,  cela  ressort  do   son 

^^H                  langues,  sbus  sn  excepter  les  eéiui- 

emploi  absolu  et  indéterminé;  aal^ 

^^H                  liquos,  offreul  de  [lareîU  ticmplei 

pour  ûutrui  I,  Ù3;  ToBtrui,  le  bien 

^H              AlMitte  ..  aloe. 

d-antrui    1,    17ï;     adv.    aUnniaU, 

^H              Uogier  V.  loge, 

•titreiMnt  1,  lOâ    231,  234,  autre- 

^H             AloU  V. 

ment,    d'autre    manière;   alterqnar, 

^^H            AloUr  V. 

disputer,  i-onleiti'r,  débattre^  allrr- 

^H            Alott  V. 

care;  comp.  alCreeî,  aotreri,  autreMÎ     1 

^^1              AIcMr,  ïIOHt,  aJMei  v. 

adv.  II,  269.                                           } 

^^H              âlooe 

Altrei  V.  altre. 

^H              Alquant  V.  nieueiis  et  1,  170. 

Altremenl  \:  altre. 

^^P              Alqau  V.  ukucua  L-t  1,  171.    II,  268 

AltTBT  V.  bier  et  11,  269. 

^^H               Alqnon,  nlqnane,  alqnoni  v.  alcuena  et 

Allten  ï,  altre  et  II,  269. 

^H 

Altretant  v.  Uni  et  I,  193.  II,  32G. 

^H              Alqnnt  V. 

Altretel  v.  tel  et  1,  194. 

^^M                Al>,  ah  V.  al  I 

Alnri  V,  altre. 

^^M                ALl                 al 

Altrîer  «,  bier  et  H,  269 

^^1              Ail,  eli,  oJ,  d'où  atu,  eni,  ou  1,  131 

AlCroi  V.  altre. 

^^1                  L31  ,  eux.    Le  prou.  pers.  du  la  3e 

Altrui  V.  altre. 

^^H                     pers.  de  la  langue  d'oSI  n'ayant  pas 

Altiolur,  attirer,  inviter,  alléuher;   Ift 

^^^H                  camme  en  prov,,  de  ling.  el .  d'où 

vojelle  H  no  permet  pas  de  aonger 

^^H                  le   plur.  eU,  il   faut   dér.  als ,   eh. 

au  latin  lacère,  allicere;   la  racina 

^^H                  i>ls  ilireuleitient  de  illm,  olloi.    Cfr. 

se  retrouve  dans  lo  celtique:  Jloeii;    > 

^^H 

ctl'allem,:  en  isl.  ioAAfl,  ib,,  aoglo- 

^^1              AM  V.  al  m  et  n,  S69. 

^^M              Aldmettt  V.  al  III  et  U ,  269. 

Alncher,  cultiver:  nourrir;  de  limeiel. 

^H              Alt  V. 

ielon  DC,  ;  houe,  bëcho  ;  Imà.  loche^ 

^^H              Allant  V.  unt  et  I,  192.  11,  'Slb. 

espèce    de    cuiller;     œaU    d'où    M 

^H               Alteir  V. 

dernier. 

^H               Altel.  autel 

AlOM  V.  lieu  et  II,  300. 

^H               Altaï,  pareil       tel  et  I,  194. 

AlnN  T.  al  en. 

^H               Alt«r,  alteir.  allai,  anld  1,  'M.  89.  I6b. 

Alnmer  v.  lumière. 

^H                      M.  d.  F.  Elid.  929,  autel  ;  de  nllare, 

Am  pron.  el  prép.  v.  en  ell.  175. 1I,3M. 

^H                      prov.                  Cfr.  hait. 

Amaine  ».  mener. 

^H               Aller,  altère,  autre        altre. 

Amaint  v.  mener. 

^H               Alterqael 

Analadîi  v.  malade. 

^H                Altiune  V 

Amaade  v.  amender. 

^^m                Altre,  antre,  altar,   alt«n,  atre,  otn. 

Amander  v.  amender. 

^H                    oatre  I,  171  eisaiv.,  aulce;  altrtii. 

^B                   antnd,  alCni  I,  173,  autrui,  d'an- 

Roq.  Snppl.,  prêt,  prompt,  empresw, 

^^H                   trui;  de  aUtrkujtu  ouatlmic,-  cfi'. 

alerte,  adroit  ;  part,  passé  d'un  comp. 

jl^n^A^t^t,^  MC^^*SM,tY^^*A£àéti^  a^e^ .  ^ 


\.. 


ÂMA 


18 


AME 


lamoevir,  de  manevir;  prov.  ama- 
afir,  amuifUÊffir,  amartir,  de  ma- 
•Mr,  flMirvtr  ;  y.  Rayn.  L.  Rom.  IV, 
144.  163,  qui  sépare  à  tort  ces 
loRDes;  selon  M.  Diez  (v.  Dief.  6. 
W.II,  7C4,  N.  26)  da  goth.  matwjan, 
préparer,  apprêter.  Cfr.  prov.  mar- 
ner y  prêt,  prompt,  goth.  manvtu, 
êiotuoç. 

w.  amanevis. 

T.  menre. 

V.  masse. 

Y.  masse. 

T.  masse. 

T.  masse. 

Y.  masse. 
T.  mat, 
I,  112. 

k^MmAM   ambadui,  ambadons,  ambedens 
I,  112. 

V.  bel. 
1, 111,  composé  avecdui,  deux, 
d*oii  ambedoi,  ambedens,  amedoi,  etc. 
I,  112. 
labla  Y.  ambler. 

Aflibltf,  aablflr,  «nbler  I,  315.  II,  77, 
aller  Tamble;  du  latin  ambulare, 
qui  prit  ta  signification  indiquée  ici 
vers  la  fin  du  8e  siècle  ;  subst.  amble, 
amble;  de  là  amUeiirelI,  356,  amble  ; 
DC.  ambulatura. 
Y.  embler. 

Y.  ambler. 
I,  112.  113. 
I,  112. 

>,  ambnre  I,  112.  113. 
Aoidiii,  amd0U  I,  112. 
AmB  Y.  anime. 

AaMdoi,amedni,  amadoof,  amedeni  1, 1 12. 
it  Y.  mener. 

I,  espèce  de  droit  v.  mine  II. 
». voiture  v.  mener. 
Y.  amender. 
Y.  amender. 
Y.  amender. 
Y.  amender. 

,  réparer,  faire  satis- 


faction, réformer,  rendre  meilleur, 
perfectionner;  s'amender  vers  Dieu 

I,  217.  Amender  est  une  altération 
fort  ancienne  de  emender,  protr; 
emendar,  ital.  emendare;  du  latin 
emendare,  Subst.  amende  1,  59, 
amande,  emende  II,  10,  réparation, 
satisfaction,  correction,  punition, 
amende  (peine  pécuniaire).  De  là 
amendance,  amendanohe  1, 387,  amen- 
dement; amendise  II,  50.  282,  ré- 
paration, satisfaction,  réformé,  amé- 
lioration, profit,  perfectionnement; 
amendement  II,  31 1,  comme  amendise. 

Ami^Ti **'■*>  V.  amender. 

Amener  y.  mener. 

Amoii  V.  amanevis. 

/\ni<wiiAr  V.  mener. 

Amenrir  v.  menre. 

Amentelvre  v.  menter. 

Amenteyoir  v.  menter. 

Amentiveir  v.  menter. 

Amentoiyre  v.  menter. 

Amenuiser  v.  menut. 

AmenuisMment  v.  menut. 

Amennsier  v.  menut. 

Ameor  v.  amer. 

Amer,  ameir  I,  277  et  suiv. ,  aimer; 
comp.  enamer  I,  280;  desamer  I, 
280;  mesamer  I,  280;  entramer, 
entreamer  I,  280.  224.  268,  s'aimer 
mutuellement,  aimer  à  Tenvi  ;  ameres, 
amierres,  ameor,  amant,  amoureux, 
ami;  amalor ;  amer,  amour;  amor; 
amoros,  amoureux,  amical;  vb.  de 
amor,  enamorer,  aimer,  chérir,  amou- 
racher; —  ami,  amin  I,  81,  ami, 
parent,  proche  ;  amicus  ;  amie,  amie, 
amante;    arnica;   amiable,    amiaola 

II,  360.  361,  amiable,  capable  d'at- 
tachement, aimable,  doux,  utile; 
amicabilis,  avec  mélange  d'amabilis 
pour  le  sens;  adv.  amiablement, 
amiavlement,  amianlement  II,  15. 166, 
amiablement,  amicalement,  avec  dou- 
ceur, à  Tamiablc;  amiitiet,  amisted, 
amiste,  amitié,  attachement,  témoi- 


I  1.  1.11.  ' 


;  Ie>  H 


riens  Rutean   emplnjaleni  soiivPnt  Aniïfta  t 

(DEini  ponr  désigner  le  diable;  r^fr.  Amiiled 

.\Bver»i?r:uemlaUe.  difficile,  pénible.  Amiriiet 

ilétesUbk' .  nuisïtile;   BDamiabltment  Amit,  ur 

11,194.  d'une  manit™  nnisll.le,  ir-  qu'on 

réconcilialileioent;«ainuftiet  13,34T.  iirnem 

inifflitlè.  halue.  uifli-. 


I,  220.  .102,  atuc 

I,  laa.  n,  aea,  i 

(iifJo,  udinii,  (l'cii'i 


Amermar  v.  uitiire. 
AmertoT  v.  rimer 
Ajcertome  v.  umer, 

Amoiareement  v.  nicso 
AiDMurer  v.   mejiire. 
Ajnetiite,  amctlijsti^: 


!  II. 


■  q'"  n  es'  sans 
rn  confliquenu 
la  BigmBcation 

AnwlBlBT  ï.  mol, 

Amolisr  v,  nidl. 

Amoloier  v.  niul. 

Amaneia  v.  menei 


lus;  espèt<e  d'e- 
lle amirlia:    d« 

lï.lffft... 


ne   de  m  mol, 

e  pHi   eorrccW; 


monilart;  d'où 
conseiller; 
111,  déoon- 


Amianlsmcnt  r 

Amie  V.  umer 
Amieldcû  v.  m 


Aminlrtrer  v.  minisirar, 

AmirAil.  amiral,  s.  s.  imïjvii,  amirant, 
«mire  11.  :I70.  prin.'e.  chef  des  Sar- 
rasins, limir;  de  rnrnbc  omir,  prince, 
cher.  Ln  slgniSciiIion  que  nous  don- 
nons il  ce  tant  lui  a  éti  nitribnée 
pur  les  Génois  et  Ips  Sîcilii.'n.'. 

Afflinl  V.  Bmir&il. 

Auiniil  V.  nmirall. 


Araonestare  v.  a  m  on  fs  loi 
Amont,  Bmnnt  II,  570  e 
AmanMr  r.  mont 

Aiaordra  v,  mordre. 

Amon  V,  mordri^. 
Amorter  v.  nii>rl. 
Amortir  v,  mort. 

t  I,  :i3T,  ample,  I» 


e  II.  Ë 


V.  plier. 
Ampmdre  v,  prendre 
An,  un  V.  bons. 
An  pnin.  el  pri'p.  I . 
gloii.  en. 


dér.   UM, 
,  oitax  II. 


^,^*/  ^  i^'iè^tuMV  prH^{ef   ^«^<;««^  y  ^^^^ 


A    ^ 


ri 


#1    tf 


.m 


AN  A                      ■  15  ANC 

^5;  oaa,  ontn,  naa,  owan,  awao,  Anoele  1,120.  II,  165,  servante,  éponst^: 

naa  TI,  275;   nudMWB,  mesoan  II,  ancilla. 

:f75.  Anoenerie  v.  ancestre. 

Inim,    ■inlm  II,  269,  environ,   k  Anconor  v.  ancestre.                         f 

peo  près,  presque.    Le  latin  n'offre  Ancestre,  anneeitre  I,  223.  232,   an- 

aucun  primitif  pour  cet  adverbe,  qui  cetsor,  ancdsor,  anoeinor,  aneeianr, 

■•  se  rencontre  que  dans  quelques  andisor,  anoenonr,  andnonr  I,  77. 

oarra^a  picards -flamands  et  dans  106. 148,  etc.,  homme  du  temps  passé, 

nint  Grégoire.     Ce   dernier   ayant  ancien,   ancêtre,    aïeul;    de   ante- 

paisé    souvent    dans    les    dialectes  cessor;  de  la  anoesserie  I,  232,  an- 

mlleinands  pour  créer   de  nouvelles  ceisorie,  origine,  succession,  héritage 

formes,  on  osera  peut-être  conclure  venant  des  ancêtres. 

de  ces  deux  circonstances   que   le  Anchien  v.  ans.                            JJ^mUm^    ^  tJu^ 

mot  anaises  a  une  origine  allemande.  Anchois  v.  ans* 

.•Maia  qnel  estflV primitif  allemand?  Andanor  v.  ans. 

Je  ne  connais    pas    de   forme  qui  Ancien  v.  ans. 

eorieéponde   complètement  à  notre  Aiii'^^»"  v.  ans. 

■ou    Anaises  serait-il  de  la  famille  Ancissor  v.  ancestre. 

do  goth.  ana  =  allmod.  an,  avec  un  Andssonr  v.  ancestre. 

s  suffixe  du  génitif,  et  le  es  final  Aneoi  v.  hui  et  II,  297. 

serait-il  additif?    Si  cette  dernière  Ançois  v.  ans. 

sapposition  est  recevable,   il  serait  Anoombrier  v.  comble. 

permis  peot-être  de  songer  au  goth.  Ancore  II,  287  ec  gloss.  orc  II. 

aaaks,  que  Ton  connaît  dans   les  Anclin  v.  cliuer. 

significations  de  subitement,  tout  à  Ancre,  ancre;  anchora,  ital.,   prov., 

coap,  à  rinstant,  aussitôt.     Anaks  esp.,  port,  ancora;  d*oii  aancrer  II, 

tient,  selon  les  uns,   à  ana;   selon  300,  être  à  Tancre,  ancrer. 

les  antres,  au  gotb.  anan,  ezspirare,  Aneue  v.  hui  et  II,  297. 

aoden    norois  andaz  (passif);    et,  Ancni  v.  hui  et  II,  297. 

dans  les  deux  cas,   on  obtiendrait  Andementiers  II,  283, 

saoc  peine  la  signification  de  anaises.  Andex  I,  112. 

On    bien   anaises   est -il   d'origine  Andoi,  andni,  andons,  andens  I,  112. 

celtique?    An  privatif  et  un  simple  Andox  I,  112. 

nas?    Cfr.  le  gallois  annas,  rareté,  Anee  v.  an. 

annasacb,  rare;  ce  qui  est  rare  est  Aneit  v.  naistre  et  II,  272. 

Texception,  rà  peu  près  de  la  règle.  And  I,  128,  anians,  aniaz,   anneau, 

Tenviron  du  tout.    Je  crois  cepen-  cachet;  annulus;  dim.  anelet  I,  99, 

dant  qn*il  vant  beaucoup  mieux  s'en  petit  anneau. 

tenir  à  Tallemand.  Andet  v.  anel. 

àmhrwaMn  v.  embronc.  Aneme  v.  anime. 

Aae,  aiiifl^  eine,  dmkss,  ainqnas  II,  273;  Anemi,  anemin  v.  amer. 

qse  II,  377.    V.  hui  et  nuit.  Anemiable,  anemiaUement  v.  amer. 

▼.  ans.  Anfant,  anlanter  v.  enfant. 

▼.  ancestre.  Anfes  v.  enfant. 

T.  ancestre.  Angarde  v.  ansgarde. 

▼.  ancestre.  Angde,  angdes,  aingle,  angle,  et  avec 

▼.  ancestre.  changement  de  la  liquide,  angie  I, 


^^" 

• 

^^^^^r 

16                         ANS 

^^^Ê              tjâ.  S23.   mgp:   angelui;    utgdM 

AniM  V.  anel. 

^H               petit   snge  I.  9!);   utgdi>l  1.   lOG 

Aiieui  V.  anoi. 

^V                angalm.  UBtUcal,   angélique:   a.lv 

AniniB,  anme,   nve.-  '.   aime,    nvei-  r. 

anme,    ainnne.    ame.    ainne.    et. 

^^B                  (les  BDgeF.  d'uni'  tnnni^rc  angilique 

fcinme   Hujoiiid'lmi ,   ans  11.   -.':':. 

^T              ABgelMU  V.  j»)o.». 

«me;  de  oniinfl 

AngelùJ  V.  «ngcle. 

Anm«  T.  anime. 

AngeliMl  V.  atigele. 

Anneit  v.  naistre  et  II,  272 

Angalin  v.  angele. 

AimoT  ï.  hoDor. 

Angilo»  ï-  Biigele. 

Angigneor  v-  ougi«n. 

Aooi.  uni.  «uni  H,  228.  a3(i,  3M. 

....    >.        Aiigiginr  V.  ...gk.,,. 

ennui,  souci,  peine,  ehu^rin  ;  d'où 

^B              Angignere»  v.  eiigien.   ^. 

anoiei,  anniar,  ennkr  I,  210,  II,  3. 

^m            Angle  V, 

383  îordinairenie*tffl9i..l,  ennureu 

^^H            Angoiscoument  v.  iiiiyoii>se. 

fâuhar.    fatiguer,   atlristcr:    UMÏM. 

^^1            Angoi»,  uigniHt  I.  20-J.  II.  304,  itn- 

andooi,  ennitu,  utinu  I),  163,  en- 

^^H                goîBseiïb.ftngaùur.uigiiinerlI.  326 

aajeot.,  fâcheux,  fatigant;   uiikbls 

^^^K                afBiger.  readrn  <nsle.  i:au>er  da  ta 

II,  5fi7,  fâcheux,  chagrin,  ennuiable; 

^^H                douleur.  piessvT  fnrlement  :  K^oûloB 

anoiaiiDe,  uuùanGlie,  ennui,  chagrin. 

^^H                angoûnu,  angninoa.  ongnimu  I,  IGs 

colère,    ftoxa,  naria,  qu'on  a  pro- 

^^H                  iT2.  370.  pt'iillilc,  dans  le;  angoisses 

posés  pour  racines  da  anoi,  sont 

^^H                anguiuable,    ib  :    odv.   nDgaimnu- 

inadmissibles;   on   aurait  eu   noicc 

oonoiice.  Cabrera  dérive  l'espagnol 

^^H                ment,  avec  angoisse,  amèremenl,  avec 

irnojc  =  aitoi  du  latin  orfiiin ,  et  il  a 

^^^1                ïnEtance.     Angoiim  de  anguilia. 

trouvé  juste.  Inodiaesie^dretinn, 

^^■^          AngoiMai  V. 

d'ail  plus  tard,  en  un  seul  mot,  «wi. 

^^^h^h   A^VdNo*  ^'- 

AnaUaee  v.  anoi. 

^■^  «tpiMWi  y.  angoisse. 

Anoier  v.  anoi. 

^^K        Av*  V 

AnsiM  V.  anfti. 

^^V         ABgiMte  V. 

Anoiinii  «.  anoi. 

Asoubnr  t.  nombre. 

^^H            Angniua'  v.  iiiigoisse. 

Anonour  v.  noncer. 

^^M            Angniuer  v.  angaisse. 

AnonUon  v.  noncer. 

^^m             Angnûaoa        ungoiiae. 

Anpres  v,  près  et  II,  362. 

^H              Angoimu  v.  angoisse. 

Anqaennit  v.  nuit  ei  JI,  297. 

Aaqni,  aujourd'hui  v   hui  et  II.  S97.      \ 

^H              Anhaltr.   haleter,  souffler,   ftrc    hors 

Anqui.  enqtd,  mU  —  iqni,  iU  —  qui 

^H                  d'haleine,  harassa,  de  anliclarr.  De 

11.  271.  adv    de  lien. 

^H                 ankilart,  par  transposition,  alciiur 

Anime  v.  anime. 

^H     #           tlÊiBK.    aujourd'hui    JutUnir.    d'où 

Alu.  ani,  aiu.  aini.  etni.  idu,  au  tj 
«dv.  H.  271  et  5uiv.;  *ifli«,  «„  '2 
II,  275:  fom  <iir.»...mai  II,  272:    '^ 

^H                le  subit,  attiiu,  alaime.  alaine.  hs- 

^H                leine.  V.  Rayn.  L.  ii  11.  S4    EnJiel. 

^H                nlitlancHl 

.ii«  de  II,  272  ;  prép.  II,  345  ;  conj.       n 

^H            Aniable  v. 

II,  376;    «in*   «m,    «n<   cmi  n,      j 

^H           A)u>ni  V. 

376:  alnini^me  II,  376;  eomaim      j 

'    '      p^e.^—y 


<^     ..J!» 


^       \ 


V- 


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4^ 


^« 


s   ■ 


\  ', 


ANS                       17  AOV 

^^9    376;   dér.  aadm,  andioi,  an-  Antraei,  âatrneiqiie   v.  entre   et  II, 

ttfetefe. ,  uMhiim  1, 148.  358.  II,  279,  289.  382.                                        ^ 
vie v^, âgé,  ancien;  propr.  aiiltaiiMf;;  Anabli  y.  nne. 

^^^^fMuiitif  andaaor  I,  103;   comp.  Anai  y.  anoi. 

adr^     aaadfc,-aa{oia,  anohoii,  a&Mii,  Amilaiidie  ▼.  anoi. 

•^>^1^0iii,aiBohoii,«B9oia,enediII,271;  Aniiier  v.  anoi. 

^*^^«û./.atfiçowII,  272;  conj.  II,  Annit,  aannit  v.  nait  et  II,  297. 

^^^  ^  oiMoû  que  II,  376;  ainnmkai  Annitant  v.  nuit  et  cfr.  primsoir. 

^^»       273,   de  ains  et  unkes.    Cfr.  Anvitcnuat  t.  naît. 

^^'^^t,  datant,  anc  Anniter,  anvittir  v.  nuit. 

"*'    ^ans  V.  ens  et  II,  351.  2.  Annmbrer  v.  nombre. 

V.  signe.  Annntiop  v.  noncer. 

V.  sanc.  Anyodiar  v,  vice. 
I,  113.  Ani,  avant  v.  ans. 
8.  signe.  Ana,  dans  v.  ens. 
t  ▼.  eis  et  II,  277.  AmoiB  v.  ans. 
^'"^'^rda,  antgarde,  asgarde,  «ngaxd«,  Aoehar  v.  oscher. 
*^%iiaxda  I,  116.    U,  207,  avant-  Aoi  inteij.  Il,  397. 
S^^e;   de  ante  et  garde  ^  comme  Aoire  v.  awoit. 
'^^^tre  forme  moderne.    Cfr.  II.  271.  Aotasmcoit  v.  awoit. 
V.  enai  et  II,  273.  Aombramant  v.  ombre, 
t  ▼.  eis  et  II,  277.  Aombrer  v.  ombre. 
Y.  ensi  et  II,  27.3.  Aordmie  y.  ordene. 
Y.  hante.  Aordre  v.  ordene. 
Y.  ante.  Aox«m«it  y.  orer. 
Y.  an  et  II,  275.  Aorer  v.  orer. 
,  r.  aatain  I,  265,  FI.  et  BI.  365,  Aorne,  lis.  à  orne,  v.  orne, 
'^^nte;  de  amiêa;  proY.  amda.    Le  Aomement  y.  aomer. 
^    qne  noua  aYona   mis  devant  ce  Aoniar  I,  102,  disposer,  orner;   de 
^^ot  est  eophoniqne,  comme  dans  adomare;    d'on   aornement,   ome- 
^affetier,  etc.;  on  l'introduisit  lors-  ment,  parure. 
^a*il  ne   fut  plus   permis   de  dire  Aonrer  y.  orer. 
^ii*ante,  t'ante,  etc.  Aonst  I,  396,  août;  augustms. 
^^^taduriit  y.  Christ.  AoYert  part,  de  aovrir. 
^^ttr  V.  ente  Aorrir,  anTrir,  orrir,  oiiTrir,  otnir  I, 
^^tertflMnt  v.  entier.  52.   67.   148.   182.   187.  231.  408, 
^^tgarda  y.  ansgarde.  ouvrir,  desserrer,  mettre  à  décou- 
'^^tia  Y.  antif.  vert;  prov.  obrir,  ubrir;  ancien  ca- 
'^^tiar  Y.  entier.  talan  ubrir.    Ces  formes  prouvent 
^«itif  (antii),   antia  I,   71.  112.  401.  qu'on   ne   peut  dériver   ouvrir  de 
II ,  69.  254 ,  âgé ,  ancien ,  antique,  aperire,  comme  on  le  fait  ordinaire- 
vieux  ;    de  aniiquMê,    Cfr.  eYC  de  ment  ;  aperire  a  donné  aux  Italiens 
aqua.  aprire,  aux  Espagnols  et  aux  For* 
Antia  Y.  autif.  tugais   abrir.     Il   faut  absolument 
Antor ,  antonr  v.  tor  I  et  II,  290.  353.  nn  radical  avec  o  initial.  Kaynouard 
Aatn  Y.  entre  et  II,  352.  L.  R.  II,  104,  c.  1  cite  un  composé 
Aatreaqae  v.  entre  et  II,  372  et  suiv.  aduhriry    oîi    1*^    a    parait    irnvoir 
Uur^y,  Unffiie  d'oïl,  01o«aiiv.  2 


H 

^"                       APA                         IM                         Al'E 

.,,  p«re  au  proï  moil.  *lrtir  (v.  Hon-   ApariUm  t.  pureîl. 

clonlc   la  niûmo  forme   que  aovrir,   Apultr  t,  parole. 

\- .. 

atwrir.     Dhbs  le  dialecte   de  Crà-   Apârmainll,  37i,         -.1 

^^k 

ouvert.   J«  Offrir--  et   prufise  de;  ,Ap«no9iiDW»  11.  37&. 

^^H 

^^m 

est  égateinenl  din\i-  dt  de  et  ap>-   ApuoU  v.  purril. 

^^H 

^^M 

seule  difficulté  qu'il  J  ait  ici,  c'est   Aparcûr  v.  piroir. 

^^H 

de  prouver  qoB,   dans   le  fait,   la   Aparoln  v.  parok-. 

^^M 

^^H 

peut-L'tre  possible  de  l'eipliq'ior  par   Aputaaii  v.  tenir. 

^^1 

un  mélHuge  de  la  forme  odupcrire,   Apartignent  de  npanenir 

^^M 

ou  le»  peuples  rciuiHiiB  auraioDt  re-   Apanaivre  \.  peri^i'ïnîr. 

^^H 

garclà    le   il   couime   une    apocope   ^mu  ï.  apeler. 

^^B 

urdinnlro  de  leur  partiuule  de.   Cela  Apaoiw  i.  pièce. 

^H 

pnrnîtro  en  quelque   façon  ridicule,   Ap«l  v.  apeler. 

^^H 

mais  il  y  a  dons   la  tnnnUion  des   i^nlant  v.  npeler. 

^^m 

^^B 

liBBBrd,   que   souvent  ce   qui   noua       invoquer,  prier,  aceuiier  qyn.,  offrir 

^^H 

semble  illogique,   a  néanmoins  élu       le  eomM  singulier,   somincr,   re- 

^^1 

^^P 

lu  part,  passé,  l'adv.  auvsrtamsat  1.       peUare;  cfr.  reieir;  de  lu  apel,  aplel, 

^^V 

•21Û.  334,  crertement  1,  l'>4,  ouver-       s.  s.  et  p.  r.  apiau.  apeaui.  apiaz. 

^^H 

^^H 

^^^ 

eipIicatioD,  réiélaiioii:  >^onip.  MtK-       mot  qui  s'eat  conservée  dans  notre 

^^Ê 

^^Ê 

Apaer  v.  puii^r.                                              les    lois,    les    usiinces   du   Gonbai 

^H 

Apaisr  v.  jiuier.                                             singulier;   >ani   Ofel,    sans   appel; 

^^H 

Apaiianteip  s.  pais-                                       apslenr,  apalant,   celui  qni   appelle 

^H 

^^1 

Apanage  v.  pain.                                           roniii.    Mpelsr,     rappeler     1,    232. 

^H 

Apudix.  V.  pendre.                                       rappeler. 

^^H 

Apansr  v.   pain.                                               Apelenr  v.  apeler. 

^H 

Aparail  v.  giareil.                                       Apendre  v.  [>endre. 

^^H 

^Miaillar  >.  pureil.                                  ApenHsnient  v.  pois 

^H 

^^1 

Apardl  v.  pareil.                                       Apuan  (s')  v.  pois. 

^^1 

^^B 

Aparailler  v,  pareil.                                   Apercevoir  v.  percevoir, 

^H 

Aparait  v.  pareil.                                      Apercheroir  s.  percevoir. 

^^H 

Aparel  v.  pareil.                                        ApenhidTre  v.  peti'etoir. 

^H 

1 

Aparallisr  v.  pareil.                                   Apeww  v.  parece. 

• 


/^^.*y/^^ 


»      » 


*•  . 


APE 


IVI 


AKA 


II,  275. 
n,  275. 
I^rt,  Inerte  II,  133,  évident,  connu, 
onren,  public,  vrai,   sans  feinte; 
àt  «perftu;  en  aperi  I,  71,  à  dé- 
eoafert,  publiquement;  avec  change- 
oent  d'initiale  espert  R.  d.  C.  d.  C. 
7013. 7100  même  signification;  adv. 
ipvtaiieiit  II,  132,  oavcrtement,  ou 
a  de  tout  le   monde,  hautement, 
nrement,  sans  relâche. 
ApatoBtit  ▼.  apert. 
kftOm  T.  petit. 
A|ini  T.  apeler. 
afin  T.  apeler. 
l|J8eir  T.  pièce. 
ma  ▼.  apeler. 
ilUar  T.  plaie. 
Ifiaier  v.  plain. 
I|iff«ir  V.  plovoir. 
i|iiv  T.  pui. 
ifiipur  T.  poin. 
âyriitv  V.  poindre. 
^KtK  V,  porter. 
ifiMU  V.  apostole. 
A|«lli  T.  apostole. 
IfiiMDt  T.  apostole. 
^oMre  V.  apostole. 
A|Qrtals,   apoftèle,   spoitle,    et    avec 
diangement  de  la  liquide,  apoitre 
I,  215.  216.  373.  H,  42,  puis  avec 
les  variantes:    apostoOe,   apoitoix^ 
^mMiê  I,  189.  306.  384,  apôtre, 
pois,  dans  nn  sens  restreint,  Tapôtre 
de  Rome,  c-à-d.  le  pape,  et  même 
nnévèque;  de  mpoitohu;  apostolial, 
spostoliqae,  papal. 
V.  apostole. 
V.  apostole. 
V.  apostole. 
ipotiir  V.  povre. 
V.  paroir. 

T.  pendre. 
V.  proche. 
Afnf  V.  prop  et  II,  361. 
V.  preindre. 
▼.  prendre. 


Apres  V.  près  et  II,  362. 

kprùÊÊK,  apprssser  v.  presse. 

Aprester  v.  prest. 

ApriaoMnt  de  apreindre. 

Apriandre  v.  preindrew 

Aprienst,  aprient  de  apreindre. 

Apries  v.  près  et  II,  362. 

Aprimar  v.  proTsme. 

Aprise  V.  prendre.  -  # 

Apxismer  v.  proTsme. 

Aprisen  v.  prendre. 

Aproelieir  v.  proche. 

Aproehier  v.  proche. 

ApKoeiar  v.  proche. 

Aprof  y  prop  et  II,  361. 

Aproismar  v.  prolime. 

Aprop  V.  prop  et  II,  361. 

Aprescier  v.  proche. 

Aproneher  v.  proche. 

Apmef  V.  prop  et  II,  361. 
Apni  V.  pui. 
Apnier  v.  pui. 
Apoigniar  v.  poin. 
Apnrteaaiuiee  v.  tenir. 
Aqnerre  v.  qaerre. 
Aqnest  v.  qnerre. 
AqnetOB  v.  acoton. 
Aqnis  v.  qnerre. 
Aqniser  v.  coit. 
Aqnit  v.  coit. 
Aqidtar  v.  coit. 
Aqnitier  v   coit. 
Aqaoiser  v.  coit 

Arabi  II,  20,  arabe;   ehetal  arubi, 
que  nous  appelons  barbe;  DC.  s.  v. 
farius,  Rayn.  L.  R.  II,  108;   pois 
on  donna  à  ce  mot  la  sigpiification 
de  rapide  ;  araUois,  qui  est  d'Arabie. 
Arabiois  v.  arabi. 
Aracer  v.  rais. 
Arachier  v.  rais. 

Arager,  aragier,  arracher  v.  rais. 
Arager,  enrager  v.  rage. 
Aragniar  v.  raison. 
Araim,  airain;  de  aeramen. 
Araire  v.  arer. 

v.  raison. 

•>  • 


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•-Ni 


AUl) 


*• 


Araiioner,  arralBonner  v.  raison. 

Aramie  v.  aramir. 

Aramir,  arramir  I,  89,  promettre  en 
donnant  un  gage,  promettre,  at- 
tester, prendre  à  témoin,  assigner, 
défier:  aramir  bataille,  assigner, 
c.-à-d.  déterminer  le  lien  et  le  mo- 
ment d'une  bataille  ;  à  champ  arami 

•  II,  17,  etc.;  de  là  aramie,  combat 
assigné;  v.  DC.  s.  v.  adramire. 
Lmâ.  adrhamire,  adchramirc,  aehra- 
mire,  etc.  M.  Grimm  dérive  ce 
mot  du  latin  ad  et  du  goth.  kram- 
jan,  mettre  a  la  croix,  crucifier;  d*oii 
attacher,  déterminer,  assurer.  M. 
Diefenbach  G.  W.  II,  589,  paraît 
suspecter  cette  étymologie. 

Araaier  v.  raison. 

ArlMleita,  arbalète;  arcuballiita;  ar- 
baleitiarll,  226,  arbalétrier;  «irm- 
balliilarius. 

Arbaleatier  v.  arbalestc. 

Arban,  corvée,  service  corporel;  lmâ. 
herebannuro;  de  Pahal.  heriban, 
convocation  de  l'armée.    Cfr,  ban. 

Arbre,  arbre;  arbor;  d'où  arbxiar,  fût 
de  Tare,  manche  de  Tarbalète;  arbrvr 
(se  dresser  debout,  comme  un  arbre), 
se  cabrer.  On  trouve  souvent,  dans 
les  Romans  du  moyen-age,  Arbre- 
8eo,  8eo- Arbre,  pour  désigner  un 
pays  fabuleux,  qui.  selon  Raynonard 
L.  R.  II,  112,  est  situé  en  Afrique, 
selon  M.  F.  Michel  R.  d.  C.  d.  P.  p.  54, 
ù  Textrémité  orientale  de  TAsie. 

Arbrer  v.  arbre. 

Arbrier  v.  arbre. 

Arc,  s.  s.  et  p.  r.  an  II,  32.  223,  arc; 
de  arcus.  Arc  avait  aussi  le  sens 
de  notre  arcade,  arche,  qui  est  le 
même  mot,  avec  la  forme  en  ch 
d'un  autre  dialecte,  à  laquelle  on 
ajouta  e,  probablement  à  cause  des 
dérivés.  Vb.  aroher,  arquer,  cour- 
ber ;  dér.  ar^on,  arçon  II,  357,  arçon  ; 
terminaison  on;  arehee,  arehie,  ar- 
ehiee,  portée  d'arc;  areheer,  areheier, 


archoier,  tirer  de  l'arc , ''chasser  ù 
Tare;  archier  I,  324,  archer,  et  fai- 
seur d*arcs;  arehiere,  carquois,  et 
espèce  de  fenêtre,  qui  se  trouvait 
prés  des  crénaux,  pour  tirer  des 
flèches  aux  ennemis.  R.  d.  Ren. 
II,  327. 

Areereaque  v.  evesque. 

Aroevwqiiie  v.  evesque. 

Arehal,  arkal,  laiton;  de  aurickalcum, 
du  grec  oçt^x^lxoç. 

Arehe  I,  226.  II,  319,  coffre,  caisse, 
et  spécialement  Tarche  dcNoé;  de 
arca;  dim.  arohet,  arehete  Ben.  I, 
p.  513,  étui. 

Arehee  v.  arc. 

Areheer  v.  arc. 

Areheier  v.  arc. 

Areher  v.  arc. 

Arehet,  arehete  v.  arche. 

Archereake  v.  evesque. 

Arehier  v.  arc. 

Arehiere  v.  arc. 

Areheier  v.  arc. 

Arçon,  arçiin  v   arc. 

Ard  suffixe  qui  n*est  pas  exclusivement 
d'origine  allemande  s.  v.  liart. 

Ardanmant  v.  ardoir. 

Ardant  v.  ardoir. 

Ardflhr  v.  ardoir. 

Ardeor  v.  ardoir. 

Arder,  arderes  t.  ardoir. 

Ardis  v.  hardir. 

Ardohr,  arder,  ardehr,  ardre  II,  115  et 
sniv.,  briller,  mettre  le  feu,  enflam- 
mer, briller,  étinceler;  sbst.  ardor, 
ardeur,  flamme;  ardor;  de  là  ar- 
deres, ardeor,  incendiaire;  (le  part. 
prés,  ardant  empl.  sbst  dans  le 
même  sens  G.  1.  L.  I,  170;)  ardue, 
arseure,  arsnre,  brûlure,  incendie; 
arson,  ardon,  arsnn  II,  69,  incendie  ; 
artin,  arsis,  ardeur,  incendie.  Les 
formes  en  s  médial  s*expliquent  par 
le  part.  pas.  ars,  arse,  Comp.  tu- 
ardoir  I,  342,  briller,  enflammer, 
être  ardent.    Le  part.  prés,  ardant 


«S^ 


•^ 


1^  „,„.^....^,.7^-^^^  ^/^^-^ 


çAj^nilt,  jvilfn^^  i)\ÂÂ<J^  0^itl4tÙ'»ML    (VlftCoî^,  ^  tfi^^  ■ 


\ 


ARD  » 


21 


•    ARS 


BOUS  est  resté  comme  adjectif;  c'est 
4e  là  que  dér.  l'adv.  ardamnant  I, 
160.  188,  avec  ardeur,  ardemment. 
Aièv  V.  ardoir. 
ÈHÊom  ▼.  ardoir. 
Ans,  labourage  v.  arer. 
ly  disposition  t.  roi  II. 
▼.  garder. 
▼.  raison. 
V.  raison. 
T.  renc. 
I,  227,  IalK>urer,  cultiver  la  terre  ; 
re;  delàazat,  labourage,  terre 
laboarée;  —  araire,  aura,  cbarrue, 


T.  arer. 
V.  raison. 
T.  steir. 
▼.  steir. 
V.  steir. 
▼.  steir. 
T.  steir. 
▼.  steir. 
T.  argent. 
AigHt,  aigant,  aijaat  I,  82.  378,  R. 
d.  1.  V.  81,  argent;   argenium;  see 
mrgetU  P.d.  B.  3 124,  argent  comptant  ; 
aifantier,  argentier,  orfèvre  et  cais- 
ner  ;  mrgentarius  ;  cfr.  DC.  argentarii. 
V.  argent. 
I,  210,   faire  des  reproches, 
blâmer,  réprimander,  dire  des  in- 
jures.   Arguer  I,  338,  B.  d.  C.  d.  C. 
351,  signifiait  aussi  piquer,  pointiller, 
aiguillonner,  exciter.     De  arguere, 
Arîor,  ariare  v.  rier. 
Alita  V.  hoir. 
Aqaat  v.  argent. 
▼.  archal. 
T.  arme. 
T.  arme. 

AxwêBj  arme,  armoirie  ;  arma;  à  armes, 
tamnl  d*armes,  armé  ;  à  forme,  aux 
armes  ;  de  là  notre  alarme,  alarmer  ; 
d'armes,  armé;  dér.  armaire,  ar- 
maiJa  I,  263,  armoire,  latin  arma- 
rium,  proprement  meuble  pour  les 


armes  ;  de  là  armoirie,  armoirie;  — 
armer  (armarc),  armer;  participe, 
passé  employé  subst.  pour .  gens 
armés,  hommes  d'armes;  anmire, 
*  ârmenre  I,  380.  894,  armure  ;  comp. 
daiarmer  I,  284,  désarmer;  —  tn- 
àrmar,  armorier.  Le  subst.  enanass 
I,  226,  comp.  de  armfd,  toujours  au 
pluriel,  signifiait  anses  du  bouclier, 
par  lesquelles  on  le  tenait.  Y,  R. 
de  Rou  II,  p.  275.  De  là  le  verbe 
renarmer,  remettre  des  enarmes  aux 
boucliers.     Cfr.  R.  d,  I.  V.  87. 

Arme,  âme  v.  anime. 

Armer  v.  arme. 

Armoirie  v.  arme. 

Armure  v.  arme. 

Aroehar  v.  roche. 

Aroquar  v.  roche. 

Arpent t  arpent;  lat.  arepennis,  art- 
pennis,  eripennis.  Ce  mot  est  d*orî- 
gine  gauloise:  Galli  candetum  ap- 
pellant  in  areis  urbanis  spatium  C 
pedum  ;  in  agrestibus  autem  peduiL 
CL  quod  aratores  candetum  nomi- 
nant,  semijugerum  quoque  arepen- 
nem  voeant  j(ColumeUo  V,  1).  Voy. 
Dief.  Ceit  I,  11. 

Arrai,  arraier  v.  roi  II. 

Arramir  v.  aramir. 

Arraser  v.  raire. 

Arrastanent  II,  271  de  arrester. 

Arreer  v.  roi  II. 

Arrei,  arreiar  v.  roi  II. 

Arrement  v.  atrement. 

Arrière  v.  rier. 

ArriTer,  ariver  v.  rive. 

Arroii  arroier  v.  roi  II. 

Arroiement  v.  rosée. 

Arroier  y.  rosée. 

Arrotar,  arotar  v.  rote. 

Arronter,  aronter  v.  rote. 

Ars,  ane  part.  pas.  de  ardoir. 

Ars,  art  v.  art. 

Ars,  arc  v.  arc. 

Anevesque  v.  evesque. 

Anin,  anis  v.  ardoir. 


I 

i 
i 

L 


Arnim  i.  arduir. 

Aq«iiteit  ï.  aapre. 

ànm,  «rvon  ».  an-. 

Anon ,  iocendic  i.  anluii 

AiMM  ï.  ardoir. 

Aipiitr  ï.  esperit. 

Alt,  9.  s.  M  p.  r.  Ml,  «ri  I. 

241,  tai 

Aipre,  àpri-,  rude,  vaiUant;  da  atptr. 

■dresse,  «rtifice;  de  an 

(#rOT  de 

avec  rcnvetsenient  trèi-fréquert  de 

là   artot.   tialiilc,    savant 

ftrtillM, 

artillciu,   Hi^-auiiï.  adro 

t;    L>otIi|> 

•narto.  11,  149,  r«««,  onle 

dp;  mal- 

ritait  I,  82  (oi.  le  premier  i  Mt  Mns 

OTtoi  II,  3J.  rt<9^,  perfid 
traître. 

,  fourbe 

douta  une  faute  de  leitiire),  upi»; 
toit  II,  34,  àpreté,  rudesse,  ii(pwar. 

Arua,  orteih  de  arliclMi. 

AitUlmi  V-  an. 

(asperitM);  dir.  a^reoe,  npreté,  ni- 

ArtillM  «.  art. 

datss;  corop.  «u^iia,  propr.  pwt. 

Artoi  T.  an. 

Aivol,  RTTolt  ï.  volte. 

tomme    exasperaro,     i-l     Bi(?li£ant 

An  V.  art. 

agiter,  irriter,  aigrir. 
Aipreu  ï-  aapre.                                        J 

Aa  I,  335,    as,  ck-d.  le  nombre  hh 

sur  lee  ili^   à  jimer  (et  les  tartes) 

da  latin  ut,  qui  désigne 

ne  unit^ 

Aipretait  v.  uspre.                                      ] 

Al.  aa  an.  v.  si  11. 

Aiquant  V.  alcuena  et  L  ITl                    '. 

Aiaier  v.  essai. 

àBuuâi  V.  11,  78.                                       1 

AiallliT  T.  snillir. 

AnaOlie  v.  saillir.                                             J 

Aaalir,  «Mit  v.  saillir. 

Asuillir  </.  saillir. 

Awnsier  t,  h«lt. 

AMTCdr,  aMTtv  V.  savoir. 

Aindt  V.  anillir. 

Amnrer  i    savor.    MA^rt- 

AMamblar  v.  sembler. 
Auanlar  v.  sembler. 

AsMUttr  v,  escoltor. 

Awater  v.  csfolter. 

Ananer  v.  assez. 

Awlnu  V.  dent. 

Ananie  v.  aoldre. 

Atdi  V.  assez. 

Anant  v.  saillir. 

AasaTOisr  v.  savor. 

AiKgei,  as^er,  aa^tr  i.  atoir. 

AMilr  V.  9oir. 

AamlM'  V.  seul. 

Asaeir  v.  seoir  et  11,  7S. 

Amm  v.  eegur. 

^ ,. .....                       1 

AMambleemeut  v.  sembler. 
Aatemblsment  v.  sembler. 

V.  siijne. 

Avanar,  «Mnar,  diriger  ver»,  adreMer.     j 
tiendra  a,  fiser  à,  disposer,  CDDduue,       ] 

KuUîb.  II,  340,  diriger  vers,  retneiure.       I 
On     rappoi'tc     lumncr     à     signum, 
"ci^uu,  ïijjiic.  icoHo.   Lu  Curmcbuuui' 


cû^44i^  t/^jà^  ,%»^i^  !x  '^  ^'  ^,^  (;^ 

^ne^^/'^zM-  -  -^  -^^fc  ^8^  *f3*  ;^^%a^^  ^^i.49^T>n7ji^  <^^s^^  >gt^ 


{U)tf'i/ni  AiJ^<^  cWtffUi'L 

urejH^  .^^/^^  l!ii^<T}^.'>  j  ^^-ii^^  C^^mMt(c&^^a0j 


AS8 


23 


ASS 


«xûte,  à  la  vérité,  mais  elle  ii*est 
pas  ciMMtante;  on  la  voit  figurer 
ave<*  d*aatres  en  i  radical  et  n 
moQÎIIé  (gn)t  tandis  que  m$seuer, 
arec  les  significations  indiquées,  ue. 
varie  jamais  dans  sa  forme.  jCfr. 
,  signe.  Cette  circonstance 
déjà  d*élever  quelque  doute 

la  vérité  de  Tétymologie  pro- 
posée. £t  puis,  sans  être  impos- 
sible toutefois,  le  développement  des 
lignifications  diriger  vers,  adresser, 
etc. ,  de  adMtgnarêy  me  parait  forcé. 
Enfin,  Texemple  suivant  prouve 
évideomient  que  atiemer  et  asigner 
étaient  considérés  comme  deux  mots 
dîllerents:  Asigne  les  si  e  asiene^ 
Qu'en  pais  les  afaito  et  ordene. 
Ben.  v.  13351.  2.  Cfr.  DC.  assen- 
tiacio.  Je  distinguerai  donc  deux 
mssener:  Tun  avec  les  variantes 
ossifiier,  asinier,  asenierf  asinner, 
venant  de  signum  (ossignare),  et 
signifiant  assigner,  lixer,  déterminer, 
établir,  placer,  destiner,  marier; 
l'autre  dér.  de  Tahal.  ginnam,  ten- 
dere,  ce  qui  le  rapproche  de  se» 
(v.  s.  e.  V.)-  Ne  a>nfondea  pas 
avec  acener. 

V.  sens- 

V.  sens. 
,  asseoir,  placer.    Ce  mot  est 
un  composé  de  ienter^  que  je  n'ai 
jamais   rencontré    dans    la   langue 
d'oU,   mais  qui   se  trouve   dans  le 
prov.,  Tital.,  Tesp.  et  lo  port.  :  sen- 
tare,  Meular,     Seniar^  senter,  dé- 
rivent de  sedens  (sedere). 
T.  sens. 
▼.  seoir  et  II,  76. 

T.  assex. 

asea,  aMt,  aaeit,  umm  II,  194. 
275,  assez;  ad  $utu;  oêse*  plut, 
plus  lisses  II,  276,  beaucoup  plus; 
4USCS  flMels  II,  276,  beaucoup  mieux  ; 
d'muay  qu'a»$e»  II,  276;  aiifor, 
tu tirfaire ,  (bumir,  rassasier;,  ad- 


saltarc;  ressaiier,  t— nÉor  I,  101, 
rassasier;  read'satiare, 

AsMor  v.  sogur. 

Aad  V.  al  III,  et  II,  269. 

Awiaatra  v.  scient 

AMdae&amaat  v.  assidueiL 

Aaddneil,  andod  I,  231.  II,  196,  as- 
sidu, attentif;  de  auiduus  Avec  une 
terminaison  romane  ;  adv.  awidmie- 
msnt  1, 302,  assidûment  ;  gadduita  ib. 

Awldwits  V.  assidueil. 

Aadeete,  assiette,  impôt,  taille;  ressort, 
juridiction,  district;  assignation  de 
fonds,  partage;  situation,  place  de 
ceux  qui  se  doivent  asseoir  à  table, 
comme  le  démontre  Caseneuve  dans 
SCS  origines  françaises,  d*oii  enfin 
la  signification  que  nous  donnons 
à  assiette  (vase);  de  <i^-secl<ire, 
adseeia',  formé  do  secare,  gecius, 
et  non  pas  de  asseoir,  comme  on 
Tadmet  ordinairement.  L'ortho- 
graphe assiecte  montre  distincte- 
ment Torigine,  et  puis,  ou  ne  sau- 
rait de  quelle  façon  assiette  est  dér. 
de  asseoir.  Vby.  DC.  assieta  3, 
chambre  de  cabaret,  où  ehaeun  est 
assis  à  son  écol;  et  cfr.  ital.  asset- 
ture,  couper  et  ordonner,  parer. 

Aidegsr  v.  seoir. 

Aariette  v.  assiecte. 

Aaàgn»  v.  signe. 

AisignsaMiit  v.  signe. 

Assigner  v.  signe  et  assener. 
V.  seoir. 
V.  soef. 

Âuoagsr  V.  soef. 

Amolâre  v.  soldrc. 

Assommer,  surcharger  v.  somme  I. 

Assommer,  dormir  v.  somme  II. 

Assommer,  dominer  v.  som. 

Aaiommer,  résnmer  v.  somme  s.  v.  som. 

Aisoper,  amonper  v.  soper. 

Aisordre  v.  surdre. 

Aflorre  v.  sôldre. 

Aaeter  v.  sot. 

AwNiager,  iMonagier  v.  soef. 


velue,  ruorueau,  cop-eau  ; 
de  ailala,  i^u'on  tiouvo  pour  m- 
lula,  cop^aa,  ialM.  Ce  miit ,  qui 
ne  s'emploie  plus  t\wa  i^omme  l«niie 
de  cbirurgio,  s'est  coiuecvé  dans 
plntimir»  pstoU  aTsc  ■■  signilication 
primitivo;  p.  ex.  ilaUi,  en  Pranche- 
Comlé  (MontbiSliatd).  De  aiteU,  on 
a  fuit  atteler,  briser,  nnlcr  ea  éclats. 


AKnindn  t.  atruii'Jro. 
Aitn,  BBtre,  deitin,  banliKur;  uiIi-ha,- 
il«  là  aslni  (proï.  astrtio  =  heiireQs; 

roui;,  équivalant  à  l'Biirosae  d'Isi- 
dore, nù  lana  une  niBDVRÏae  étoile), 
daiu  le  roinposé  maJottnl,  malheu- 
reax,  malavisé,  imprutlent ,  toal- 
i>tni,  pour  malaitm,  prov.  mal- 
astrac.  C'est  aussi  k  astre  qu'il  fout 
rapporter  déiailre,  inHiiTaiie  étnile, 
malhear,  désBalre.  Cfr,  KBjrn.  L. 
H.  II,  138.  U. 
AKW,  tlstre,  foïer,  vliemiiiée:  tnià. 
ailriim,  aslrvt,  aitrea,  v.  DC.  Mol 
d'origine  intonniie,  car  le  s  no  per- 
met pu»    de   le   dériver   li'atrattu. 


l'a  propost 
ailrak,  l'ahal. 
moderne  eitrich. 
attragui, 


:fr.    l'ai 


AsIU^g•^  V,  envi. 
AnM  II,  40T 
Alaahar  v.  Wicht. 
Atamdre  v.  atuindrt. 
Abrïng  V,  utalnei'. 

AUïner,    chitniier,   agacer,   iuiiuiéter, 
chagriner,  dilTùrcr,  retarder,  larder; 
kiv,   Mloiîiwc,    oMmmt,    oiuplt 


1  AT1-; 

iakinnr,  tmnar:  aiifasL  atûM,  . 
tard.  dcUi,  attente,  ehicane,  que- 
relie:  prov.  alaâna.  Ce  mot  ni 
montre  que  sur  le  sol  françus;  le 
breton  l'a  conservé  daiu  atabitieiii, 
chicaner,  ramer  dérive  de  rhébreu 
laan,  forme  araméenne  loin, 
de  la  8igiiiti(>aiion  imposer,  ohai^er, 
pnssa,  dana  l'béhrea  rabbiniqne, 
celles  de  appeler,  citer,  faira  dei 
objeclioBB,  disputer,  cWcBner,  sic' 
M.  le  Dr.  M.  Sachs,  à  qui  ja  doia 
ces  renseignemeolt,  me  dit  que  les 
Juifs  allemands  emploient  ooco 
dans  leur  patois,  lànen  (tahnen)  b' 
le  sens  de  notre  ulaîner.  Les  sjn»- 
gogues  juives  qui,  aux  Xle  et  XHe 
siècles,  Sorlssaient  snnout  en  I 
vente .  nous  ont  légné  talner. 

Atalaatar  v.  talent. 

Atant  r.  tant  et  II,  325. 

AtapiiMr  v.  tapir. 

Ataplr  V.  tapir. 

AtBTder  v.  tart. 

Atargar  v.  tait. 

Atargin  v.  tari. 

AtariiT  I,  135,  faute  d'impr.,  v.  i« 

AtMJanoe  v.  tart, 

Ataiier  v.  (an. 

Atanier  v.  tart. 

Ats.  aate,  vil,  houillont,  ugile,  prompt: 
aatlr,  uitii  I,  £63  (oli  il  fkudrmii 
prob^lcment  lire  aî-atir,  coa 
au  vers  1393  du  m^me  potme 
atie  ;  ai  boitrgnignon  pour  a),  agacer, 
provoquer,  quereller,  ouvrir 
hostilités,  combattre,  lutter;  ai 
Eiitlie,  Batiu,  et  avec  t  iniercKlaire,  j 
par  inliaencc  de  asiir,  astiu,  ini- 
mitié ,  haine,  querelle,  provocation, 
lutte.  De  l'ancien  norois  at,  pro- 
vocation nu  combat,  ail,  provoqué,  â 
clin,  pr-ïoquer.  ] 

Ataindre,  ataindre,  atignre  II,  U3t;. 
atteindre,  toucher,  approcher,  con- 
tcMcr,  maltruiier  ;  parLateinadatiste 
xm  tkuLatlu,  abasourdi;  oJliaffrrc. 


ù-yui>^  e^^/â^^^l   <elz^r*e^^/;  4«««^«^^c/««««<^ 


.  .• 


ATE 

it  V.  terre. 
T.  terre. 

▼.  temprer. 
t  ▼.  temprer. 
V.  temprer. 
▼.  tenir. 

V.  tendre. 
V.  tendre. 
T.  tendre. 
▼.  tenir. 

II,  Ô3,  atténuer;  de  alie- 
mmmre,  de  ienuii. 


25 


AUF 


T.  tendre. 
Atew,  tterier,  aterrer  v.  terre. 
▼.  termine.       "  •• 

V.  termine 
T.  ateindre. 
âtinr  v.  tirer. 
T.  tison. 

't  atoehier  v.  tocher. 
ÈUtfX9  T.  toivre. 
T.  tor  I. 
T.  tor  I. 
àm  prép.  II,  344. 
V.  tocher. 
V    tor  I. 

V.  tor  I. 
prép.  II ,  344. 
Atraire  v.  traire. 
Atrait  ▼.  traire. 
▼.  trape. 
[^v^rel 
Itra,  antre  t.  altre. 

it,  axmuBi,  airamentll,  149. 


particale  pro  en  ad.  Cependant  on 
n*aiirait  en  qae  la  signification  tirer, 
et  non  celle  d*attacher,  atteler.  Le 
Duchat  a  en  recours  à  lelum.  Si 
Ton  regarde,  dit-il,  le  timon  d*un 
chariot  comme  une  espèce  de  flèche, 
on  pourra  croire  qn*atteler  a  été 
fait  de  adUlart^  de  le/tim.  Cfr. 
Panglais  shaft,  flèche  et  limon.  Cette 
dérivation  est  d*aatant  plos  probable 
qne,  dans  Pancienne  langue,  desteler, 
6.  Guiart  I,  287.  II,  149  signifiait 
8*ébranler,  partir,  par  comparaison 
an  trait.  ^ 

Atnr,  aturn  t.  tor  I. 

Atnmar  ▼.  tor  I. 

Atot  prép.  II,  344. 

Au,  ans,  art  v.  al  II. 

Au  pron.  v.  al  III. 

Anaa  t.  an  et  II,  275. 

Anbain  v.  albain. 

Aube  V.  albe. 

Aubert  v.  halberc 

Aube^inll,  172,  auj.  fem.  aubépine: 
proT.  albespin;  de  Ma  ijnnuê, 

Aubor,  anbovr,  aubier,  obier,  aubour; 
prov.  albom  ;  de  alhummny  de  albus, 
dont  nous  avons  également  fait 
notre  forme  moderne,  qui  équivaut 
à  albarius,  prov.  albar. 

Aubour  v.  ailbor. 

▲nehei  v.  alcuens  et  II,  368. 

Auohnn,  anehune,  auehuiii  v.  alcueus 


et  I,  169. 

R.  d.  Ren.  m,  118  v.  23000.  R.  d.  Auddant  I,  323  pour  accident,    aci- 

C.  d.  P.  35,  encre;  de  olrameiiftiiii.  dent;  de  aec%den»y  id  quod  accidit. 

AtTit  v.  traire.  Aueon,  aneona»  auoons  v.  alcuens  et 

AtriUff  V.  tribler.  I,  169. 

V.  trive.  Aneoton  v.  acoton. 

V.  trive.  Aaetini  v.  acoton. 

V.  trive.  Auetoritait  1, 220. 302,  autorité  ;  aucio- 

,  atrofar  v.  trovcr.  r%ta$  (auctoritat).    Cfr.  otricr. 

atteler;  dételer,  dételer.   Mé-  Anenens  v.  alcuens  et  I,  168. 

nage  pense  que  atteler  dér.  de  pro-  Anenn,  aneone,  aooaas  v.  alcuens  et 

têhm,  protelare^  d'où  adfrotêlare^  I,  168. 

avec  contraction  de  pro.  Il  eût  mieux  Aie  v.  ajude. 

valu  dire  avec  changement  de   la  Auferrant  v.  ferrant. 

■.*■-..     ■■*, 


I 
I 


Anfin  Y,  Hldii. 

Angne,  i^ollin«.  Ii<>etip.  pnj's  inuNtiicu.i 

Mi'ine  forme  ■!«!)  Anjue  sans  aapi- 

maMii^uTCUBemeni      Tuu»    eca    mots 

r»li™?   V.  hoKC. 

avec  les  vnrianlu:<  »n  e  ioitUI.    Cfr. 

Anlt  Ile  nlB.  bus  I,  132. 

Wuclc.  A.  L,  et  orc- 

Amoftille  ï.  Blmaille. 

AomUe  v.  oreille. 

Àômbrw  v.  ombra. 

Aarnt  V.  nî.r. 

Annuww  ï.  almiwnB, 

àfirer.  prier  ..  orer. 

Anrsi,  rendre  heureux  v.  a-ir. 

AnnuMniars  v.  atmosnc 

Au,  euK  V.  ah. 

ASn  T.  aûner. 

Au,  aot,  ail  v.  ni  L 

Auun  I,  30C.    Je  ne  Murais  indiquer 

AUM  V.  8ln«. 

eu  ce  moment  <)uelle  e>l  la  vàritabU 

Aan«e  T.  aûner.. 

Aïner  I,  361.  Il,  ûl-  326,  asseoibler. 

>ii<]ue  de  Phil    H.  était   à  nw  dU- 

réunir,    rassembler,  cDibinor^    de 

poïiiion,  peui-ëtre  la  suite  du  pa>> 

adunnrt;   du  lu  sinM,  fttËDie,   83- 

sage  me  mettrait-elle  sur  la  voie 

aumblée,   réunion;   «Û,  eniemblc: 

Auemaat  r.  II,  3<i0. 

Pensez   de   vos    teuir   oan.    (Beu. 

Auii  V.  al  m  et  II.  M9. 

T.  30930.)    Cfr   nns. 

Ansiment  v.  b1  UI  et  U.  lU!). 

AGnJB  V.  aQner. 

Auni  V.  al  UI  cl  11,  3tlU. 

Anqnant  ï.  alcuens  et  I,  I7(i. 

Autant  V-  tant  et  I,  193,  U,  aia. 

AnqOM  «.  Bkueus  et  I,  ITl.  II,  IGS 

Alltel,  autel  v.  aller. 

AitqoetN  ï.  alcuens  »t  1.  171. 

Autel,  t.^1  V.  tel  vt  I,  tH. 

AnquRm  V.  BCDtun. 

Antre  v.  ultre. 

Aar,  :>r  v,  «r  I. 

Autrement  ï.  nltre. 

Aâr,  eiir,  hefir,  sort,   vhnnce,   hrur. 

Autrer  v.  bier  et  11,  269. 

bonheur,  félicité;  dur  eûr  If,  102; 

AutTBd,  BotTMD  T.  altfâ  et  II,  iHa. 

de  migtirivm,  «t  non  de  hora  (i.  ore) 

Antretel  r.  tel  et  1 ,  104. 

les  dérivés  de  horit  étaienl  roonn- 

Autrier  v,  hier  et  II.  S69. 

sjllabea;   prot.  angori,  agur;   itnl 

Antrn,  antmi  v.  altre-,  ^^.^^  J,,i.#. 

aufiirio;   |iort.  agonro;   vb,   ftSrar, 

Anvantll.SCt^Buvenl.  On  trouve  nie-' 

«iirer.  hofiret.  rendru  heureux,  com- 

ecnl  dans  quolr^uva  auteurs,  et  l'on  a 

pensé  que  anveut  élAÏl  une  ciiulrau- 

Biisii   notre   augurer:  prov.  hIhitbt 

lion  de  oalevent-,  mais  dans  Com- 

et  Bugurar,  agnrar  ;  hiem  etlei  itûne. 

mines    p.   ex.   ostevent   Bi(;nifie   un 

voiii   avez   un   sort   lieurea.^;    bien 

imraveiit    et    non     un    avont-iail. 

(lûrnt  lert  cal,  œlui-là  sera  tiomblé 
de  bonheur,  etc.  ;  te  participe  «liMtt 
s'employait  sabtMoti  veulent,  ei  alorv 

on  le  joignait  souvent  avec 
déclinable,  nu  linu  deiirn.-  I\ 
aiireis;  euiup  bon-aitr,  mal-aiir 
heur,  malAcvr;  hien-aurons,  nal' 
aoroui,  lK.'Hrcii.>t,  mulAcurcux;  UaD- 
anrteit,   bunAcur.   béailludc: 


il  est  vrai,  ost-veot  en  ce  damier 

traducteurs.    D'antres  étjrmolagtsMt 
ont  pentië  que  mciinl  étail  le  mèaie 

eapèco  d'avance   uu   de  balcon   ic- 
tranehé  pour  protéger 
fort,  «t  qu'il  y  avait  eu 


laifri/afoj-v 


f^*5*  * 


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fJ^â^jft 


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«im  »»i</ÂfA  r*Mi.^^f*. «'fùifiai'I.e^m'^^^^- 


■^.  ,  lia.    U  •'M'^  ;<^>     ftcC,  (U>ÉWÏi4i' 


^^V^  f.V*,tUw  ,'^ 


AUV 


27 


AVI 


,  de  an  eo  au.  Qaant  à  Porigine  de 
mmmam,  ce  serait  on  composé  de 
mms,  an  =  ante  et  de  vannus,  quod 
Tanni  alti  instar  raspendatur,  dit 
Dn  Cange.  Le  I  de  la  forme  fran- 
çaise anrait  donc  été  ajouté  plus 
tard  par  confusion  avec  le  mot  vent. 
Ibvm,  aiiTecqvM,  aiiTeqiies  II,  344 
et  gloss.  o. 

part,  de  auvrir. 

▼.  aoyrir. 
T.  aovrir. 
▼.  avoine. 
Aval  ▼.  val. 
âfilar»  aTaUer  v.  val. 
AviUaa  v.  val. 
kywma  v.  avant. 

knmt  II9  346,  cf r.  ci-dessus  ans  ;  avant 
akr  II,  lOS;  de  là  araiieir»  ayaneir 
I,  306.  333,  avancer,  faire  faire  du 
progrès,  faire  réussir,   élever,  ap- 
procher, rapprocher;  subst.  avaiieer 
I,   S56,    devancier,    prédécesseur; 
matafa  I,  279,  avantage,  profit; 
vb.  comp.  dsaavaaetr,  desavaneir  II, 
59»  devancer,   prévenir,   retarder, 
ipèeber.    Cfr.  davant. 
V.  avant. 
Avnliim  V.  venir. 

Amr,  aver,    avare,  cbiche;   atarus; 
«njÔÊÊê  I,  152,  avarice;  avarUia, 
AfiTJins  V.  avar. 
kimm  V.  avel. 

Aiw,  Êmquam  II,  344  et  gloss.  o. 
Âiém  V.  voie. 
Aviir  V.  avoir. 
Avrinr,  avarw  v.  voir. 
knîL,  s.  8.  et  p.  r.  aviaus,  aveans,  bi- 
jou ;  —  tout  ce  que  Ton  veut ,  sou- 
haite, désire,  envie.    La  première 
signification  met  sur  la  voie  pour 
retrouver  Torigine  d*acel;  il  dérive 
de  lapiUuê,  dont  on   retrancha  le 
I,  pensant  que  c'était  Tarticle. 
ATenamment  v.  venir. 
ATenandise  v.  venir. 
ATunwiinwit  v.  venir 


Avenant  v.  venir. 

Avenanment  v.  venir. 

Avènement  v.  venir. 

Avenger  II,  55.  Ce  mot  ne  peut  être 
ici  un  composé  de  venger;  M.  Fr. 
Michel  le  traduit  par  venir  à  bout. 
Supposé  que  cela  soit  juste,  il  reste- 
rait à  expliquer  la  forme. 

Avengier  v.  vengier. 

Avenir  v.  venir. 

Aventure  v.  venir. 

Aventurer  v.  venir. 

Aventnros  v.  venir. 

Aver,  avare  v.  avar. 

Aver,  avoir  v.  avoir. 

Aven  prép.  v.  vers. 

Avers  I,  269,  contraire,  opposé;  la 
gent  averse,  les  païens,  propr.  la 
gent  du  diable,  comme  on  disait 
la  gent  à  Taversier;  de  eulversus; 
advenier,  avenier,  averser  et  adver- 
sarie  I,  145  (lisez  ainsi  au  lieu  de 
ad^saire),  adversaire,  ennemi,  et 
Tennemi  par  excellence,  c-à-d.  le 
diable,  démon  ;  païen  6.  d.  V.  3956; 
de  adversarius;  adveniteit,  adver- 
dtet,  aveniteit,  averste  I,  166.  215. 
178.  212,  adversité;  aéversUas. 
Cfr.  vers,  verser,  vertir. 

Avarier  V.  avers. 

Avenier  v.  avers. 

Aveniteit,  aversitet  v.  avers. 

Avertir  v.  .vertir. 

Avesprant  v.  vespre. 

Avesprer,  avesprir  v.  vespre. 

Aveitir  v.  veetir. 

Aveno  II,  344  et  gloss.  o. 

Aveugler  v.  oil. 

Aveole  v.  oil. 

AwDler,  aveoleteit  v.  oil. 

Anjani  v.  avel. 

Avie  V.  aive. 

Avigorer,  avignrerv.- vigor. 

Avilanoe,  avillanoe  v.  vil. 

Avilement  v.  vil. 

Aviller,  aviler,  avillier  v.  vil. 

Aviltanoe  v.  vil. 


^^^^^^      ^^^^E* 

^■1 

^^^^r                                1 

Anne  v.  voi».                                      ■ 

^H            ATirnnar 

AxmMN  «.  HYollre.                                 1 

^^H     .        Avi»  V. 

Aiaatàn  '.  avolire                               V 

^^m           AriMT  V. 

AvOBtw  ï.  «.oitre.                                     | 

^H            Aritin  V. 

Avnac,  ftvueqoe*  II.  »44  et  giot^.  o. 

^H 

quu  portent  souvent   Ici  lextea  pu- 

^^^k           AvÎTir  V. 

bliés,  sont  dus  fautes;  liuz  SBVwt, 

^^H            Avec,   avocqan,    aroqnai   II,   :]44   ei 

anvertanwnt.     V,  auvrir, 

^^H 

ATOglM    V.    oil. 

^^1                AVM   •. 

AtuIc  v.  oil. 

^^^P            Ava«o,  avoeeh  II,  341  et  glusâ.  o- 

ATnltBrt  V.  avoltre. 

Avultra,  avniltn  v.  avultre. 

^^H           AToar  T 

Awan  v.  an  ot  II,  275. 

^^M           AToarie  >- 

Awe  v.  aiguë. 

^^H           Avogle  I-. 

Aw»ch  II,  a44  et  gloss.  o. 

Awil  V.  oïl.                                                         1 

^^1            ATc«lem«iit 

AwiUcm  ï.  aguile. 

^^M                 AVOglST 

AwoiHr,  34.   Cette  forme  est  le  psr-     . 

^^1             Avai  inuri. 

ticipe   pB»ié   du   verbe   aolre,  aug- 

^^B           Avoiemaat  <. 

menter,  accroître,  de  laigert:   Qui 

^^V            AtdUt  V. 

por  seuE  biauts   noire,  \  Se   paint 

^^B           AToUtire  v. 

.^um   ymagB   marmoire  (Ketlui   île 

^^1             ATDins,  «vuM  1,  110.  Il,  ;iS,  "voino 

Molieua).    V.  Beo.  s.  V.  aoiît.   Mai» 

^^1                 de    «cnto,-    eee    deux   tormea   ex- 

auclw  aurait  dii  produire  «ni,   et     . 

^^H                 pliqiieiK   lu  double   orlhngTHpbe  et 

il  faut  admettre  (lue  le  ip  a  été  inter- 

^^H                la  doublo  prooniiciatiuii  modernee. 

calé,  d'abord  pour  éviter  le  hiatua     j 

^^H            Avoir,  avar,  aveir  1.  34(1,  avoir,  tenir 

et  puis   par  souvenir  du  g  radical     i 

du  verbe:    311  =  »    par    suila  de  la    i 

^^M                3B6,  avoir,  ricbesBe,  argent,  biens 

confusion  avec  gu  venant  de  l'allé-    ] 

^^H                   en    général;    .:onip.    »nil  I,    »âT 

ronnd   w.     Cfr.   prov.   msvt.     Un    ''' 

^^M                 le               1 

autre  exemple  de  awoît,   dans  le*     | 

^^M             Arolar  V. 

mames  M.  >.  J.  p.  484.    On  a  aoUe-    J 

^^1              Avolters  v.  avollre. 

meut  dans  les  Dial.  de  8.  Grég.  :  U     g 

^^H              Avoltiergt  v. 

dolors,  Pierres,  tui  je  «offre  cascun     , 

^^H              Anltra,    aruilCra,     arultre.    avoDtH 

Jor,  et  toïlena  par  usage  est  à  mol 

^^M                  avotTS  11,  ;!;18,  illégitime,  bâtard 

viex,     et    loïteus     par     aolsamant     , 

^^H                  Hduttériii;    udiiitùrc.    auiniit    d'une 

novea*. 

^^H                  femme  toHnii-e:   avottere.  avaltierg* 

Ax  de  ala  I,  VU.                                     \ 

^^H                  avïltere,  [i,V0Dter«,  aronCin,  «vdiltict 

Aiordre  v.  sordre. 

^H                     M   ».  J.  44;>.  HdulU're;    de  .iJullfr 

Ay«r  V.  rier. 

^^H                     adulteriun,,  dont  on  u  rejeté   la  d 

Afmi  interj.  11,  402. 

^^H                  puis  remplHi'é  t'etle  iMlre  pur  c. 

Art  11,  343,  aiur;  du  pcr^u  Imiit. 

^H              ATMtn  V. 

V.  Hénaec. 

'VX. 


.y ^035, 


\\ 


\ 


•^  . 


^-'^       ,  \ 


*a 


^*^-«c«-^;^::LSr:::^  «, 


ACA»W. 


BAA 


29 


BAË 


¥.  baer. 
V.  baptisme. 
T.  bacin. 
y.  baiasse. 

y.  bacbeler. 

V.  baiasse. 

;  baèhdJw,  baehiler,  baealar  II, 
285,  Imâ.  baccalarius,  possesseur 
d^im  bien  rnral  nommé  badidarie, 
baecalaria;  puis  chevalier  trop  pau- 
vre ou  trop  jeune  pour  avoir  une 
bannière  à  soi  ;  celui  qui  aspire  au 
rang  de  chevalier,  de  prêtre;  en 
général,  aspirant  à  quelque  chose; 
jeune  homme  qui  n'est  pas  marié, 
jeune  garçon,  adolescent,  béjaune. 
On  admet  d'ordinaire  que  les  der- 
nières significations  indiquées  sont 
les  primitives,  et  l'on  s'est  cru  au- 
torisé à  rapporter  bachelier  à  la 
racine  btick,  petit  (v.  baiasse).  Cela 
est  faux;  en  poursuivant  ce  mot 
dans  les  chartes,  on  voit  que  ses 
agnifications  se  sont  développées 
dans  l'ordre  oh  je  les  range.  II 
ne  peut  donc  être  question  d'une 
étjmologie  baeh,  Borel  dérive  ba- 
chelier de  baculus.  Sans  parler  de 
l'incompatibilité  de  forme,  je  deman- 
derai quel  rapport  il  y  a  entre 
baemluê  et  bachelier?  D'autres  ont 
proposé  boê'chevalier,  que  la  gram- 
maire et  l'histoire  du  mot  bachelier 
repoussent  également.  Barbazan  en- 
fin est  remonté  à  baccalia,  arbris- 
seau qui  porte  fruit,  racine  aussi 
pen  en  accord  que  les  autres  avec 
la  signification  de  notre  mot.  Quant 
à  rétymologie  baccalaureut,  c'est 
un  remaniement  moderne  de  bâche- 
lier.  Si  l'on  me  demande  mon 
opinion,  je  répondrai  que  je  n'en 
ai  aucune  qui  ait  quelque  apparence 
de  vérité.  Mienx  vaut  se  taire  que 
de  proposer,  comme  on  le  fait  trop 


souvent,  des  étymologies  qui  pèchent 
ou  contre  l'histoire  des  mots  ou 
contre  leur  forme.  —  Rachelerie 
prit  des  significations  conformes  k 
celles  que  développa  bachelier. 

Bachderie  v.  baclicler. 

Bachelier  v.  bacheler. 

Baohiler  v.  bacheler. 

Baehin  v.  bacin. 

Baehinet  v.  bacin. 

Baein,  baohin,  bassin,  Imu.  bacca,  ba- 
cinus ,  bachinum  :  diminutif  badnet, 
baehinet  Bacin  désignait  aussi  une 
armure  de  tête.  On  dérive  ordi- 
nairement bassin  de  l'allemand 
bechen,  ahal.  pecchi;  cela  est  im- 
possible, parce  que  la  forme  picarde 
aurait  été  bagvin  et  non  baehin. 
Bacin  dérive  directement  de  la  ra- 
cine bac,  creux,  cavité,  qui  se  re- 
trouve dans  l'allemand  (bach,  ruis- 
seau, proprement  la  cavité  où  l'eau 
coule  ;  becken  =  back-en)  et  le  cel- 
tique. £n  ce  cas,  je  préfère  l'ori- 
gine celtique,  parce  que  Grégoire 
de  Tours  parle  du  mot  bacin  comme 
d'un  mot  indigène  (v.  DC.  bacine- 
tum).  A  la  même  racine  se  rapportent 
bac,  autrefois  espèce  de  navire  qui 
servait  aux  transports,  aujourd'hui 
bateau  plat  pour  passer  les  rivières  ; 
le  diminutif  bachot^  et  baquet, 

Baoinet  v.  bacin. 

Bao<m  I,  143,  flèche  de  lard,  lard, 
jambon,  porc  tué  et  salé,  chair  de 
porc  ;  de  l'ahal.  bacho,  pacho,  allmâ. 
et  allmod.  bâche,  jambon;  dérivant 
de  l'ahal.  pah,  dos,  ancien  norois 
bak,  anglo-saxon  bac,  anglais  back, 
parce  que  le  dos  du  cochon  est 
l'endroit  ou  la  graisse  se  jette;  puis 
par  extension  les  significations  in- 
diquées. Cfr.  cependant  Schwenk 
D.  W.  s.  v.  bâche. 

Baer,  béer  II,  291,  ouvrir  la  bouche. 


■,  pri- 


BAE 

iiilen<ln>,  boyer  aux  comeill 
ilt^iscin.  *ol(inti;,  ao  prapoi 
(endre,  tlisaircr  nvidcmenl, 
rire,  bo  moquer;  Imû.  haitare.  La 
sigaifiuation  prlmliiTe  de  ce  mot  uei 
relie  qne  je  douno  lu  pretniËrc.  Oii 
u  (lérÎTé  harr  do  celtique,  en  se 
fandonl  sur  le  brelon  baéa,  s'é- 
tciDncr,  agir  on  parler  comme  un 
sol;  mais  hiidrt  CRl  un  moi  i]ui  ue 
pont  renier  son  origine  rooisne. 
Baer  a  pour  racine  l' onomatopée 
ba,  qui  iléiigne  l'aution  d'ouvrir  la 
boin'he,  d'où  l'un  a  firme  haarr. 
De  là  buUlar  II,  370,  bâiller,  et 
aoiiïcnt  jivec  lo  aenu  du  baer;  haerie, 
air  niais,  sinpide.  Dans  la  lan^pie 
(t'uc,  on  aval!  iulcrcnli  un  d  à  ces 
formes,  d'oii  baéer,  badathar,  bada, 
■entinelle,  en  bada,  un  vain;  jnter- 
calation  qui  se  fit  aussi  sur  lei  froti- 
llèrea  méridionales  de  la  langue 
(J'nrl.  Quelques-unes  de  ces  formes 
en  d  iutercalaire  pénétrèrent  Tcrs 
le  nord  et  se  Sxtrent  dans  la  langoe. 
Je  citerai  ici,  pour  la  langue  d'oïl, 
la  forme  rare  £aijc,  badinertc,  plai- 
santerie; en  badel,  en  vain  ;  buiiaud; 
badin,  badinir,  que  les  lexicographes 
du  XVIe  siècle  traduisent  cneore 
par  ineptus,  ineptire.  f'fr.  ImTf. 
Baoïie  v.  baer. 
BagiiiB  T.  baiassi;. 

Bagne,  unnoaii  que  l'on  porte  au  doigt; 
de  baccH,  perle,  anneau  de  cttaîne. 
Notre  taie  (fruit)  a  la  même  origine. 
Bagua,  paquet,  bagage,  équipage  (har- 
des,  meubles,  marchandises,  ot  en 
général   tous  les   effets  qu'on  peut 
porter);  Imû.  baga,  sac,  cotTre.    Le 
mot  bagne  se  retrouve  dans  le  gnl- 
loÎB  bag^   le  kj'Diri    liaich,   churije, 
paquet;  mail,  âcOlé  de  bag,  k  gal- 
lois a  lo  terbe  bac,  empëclier,  ce 
fuit    penser   à    l'ancien 
charge,    baga,   cm- 
p^cher(a]ial.  baga,  interruption,  hésî- 


0  ItAI 

talion].    Cependant  los  idiomes  gi 
'   maniques  mo(Ie^^t^s   ne  eoiinaissent 
qae  des  formes  en  f  initial,  de  si 
qu'il  est  diJlcflB  de  décider  sï  ioj 
baga,   ne  sont   pas  des  mots   i 
pmntés,  et  peut-être  esl-il  ml< 
du  s'en    tenir   îd   au  celtique. 
bagut,  on  a  fait  bagmer,  plier 
gage,  DU  part,  passé  équipé,  guni. 
Baguer  v,  bague. 
BahaleiTet  I,  47. 

-,  de  batare. 


I   Hexion 


5  I,  3 


D'où 


provient  le  ha,  ou,  l'e  qoi  revient 
au  mëmi.-,  le  redonblemetlt  de  t'a, 
car  le  h  *ert  simplement  ù  indiquer 
que  les  deux  a  doivent  se  prononcer? 
L'auteur  a-t'il  eu  une  onomatopée 
en  vue  et  doit-on  admettre  influence 
de  baare,  baailler?  La  forme  ac- 
tuelle se  rapporte  au  lutin  belare, 
itul.  belare. 

une,  en  pariant  de* 
itin  badim:  de  là 
Duge  pâle  (des  che- 


baiUe,  baillet, 

BaiaMe,    b^aMe,    bimane , 

femme  de  ehambrt-,  et  fille  publique, 
femme  débauebée  ;  du  celtique  baclies, 
petite  femme,  de  bark,  petit  Cette 
dérivation  est  d'autant  pins 
babte  que  la  langue  d'oTt  avai 
cors  les  formes  boiiwle,  baie 
bachele,  baoels,  qui  signiBaient  jeune 
Elle,  servante;  dim.  bail 
M.  A,  120.  Cfr.  les  signifioatioDS 
de  fille. 

But  Ben.  53Î3,  cbahi,  é 

eibahir,  eabaîr  II,  2BI.  3B9,  ébahir, 
étonner;  d'où  eabahlement,  avec  ad- 
miration La  racine  est  rouotna- 
lopée  interjectivu  ba  ((j.  L.  d.  R.  T. 
36).     CTr.  baer. 

Baigner  v,  bain. 

Bail,  balla,  tutelle,  tuteur,  coratear. 
administrateur:  bailUr  11,  9TT.  379, 
administrer,     Koiitcrner,     tryter: 


^iéâéA^^,*^*^  «.W«.^/*«^*5t  (W^,/^^.^ 


^ 


«. 


/S^Hècé,  ^  ^'^^^^^  *^  dâcMdb^J^ 


^  ^^-^Y^  d  ^d^  f^x^tJi^kjiiMM^} 


4^(^  ,^»Stf>  fhcn.^t^iff 


I  »«. 


••4" 


BAI 


31 


BAL 


bttllsr,  teDer,  baOiflr,  baUimr  II,  378, 
ilonner,  prêter;  roais  anssi,  comme 
r,  gouverner,  avoir  en  sa  puis- 
S  d*oîi  atteindre,  joindre,  tou- 
Vher,  manier,  porter;   de  là  baiDie 
II,  379.  395,  administration,  garde, 
soin,  protection,  pouvoir,  domina- 
tion;  telDaaee,  action   de  donner, 
de   mettre    qqn.   en   possession    de 
qqch.  ;  baiDIafS,  tutelle  ;  comp.  abail- 
ISTf  atteindre,  rejoindre,  rattraper; 
■^IhaUtiT,  manhailHT  II,  37,  mal- 
traiter, détruire,  ruiner.  —  Du  latin 
^i■lB■,  bigiilare.   A  la  même  racine 
se  rapporte  baile,  baiUe,  lieu  fermé 
de  palissades,  première  défense  d*nne 
ville,  et,  par  extension,   les  pieux 
qui  la  forment. 
»,  Mlle  V.  bail. 
V.  bail. 
V.  bail. 
BuDt,  baîDet  v.  bai. 
Y.  bail. 

V.  bail. 
▼.  bail. 
luDir  V.  bail. 

II,  77,  bain;  baigner,  baingnw, 
avec  et  sans  se,  II,  32G,  baigner; 
de    balneum,    avec   syncope   du  /. 
8e  baigner  s'employait  quelquefois 
ponr  se  délecter. 
V.  bain. 
V.  baron. 
V.  baisier. 

r,  baliritr  (je  bois ,  rime 
B.  d.  L  V.  57)  I,  128.  232.  II,  21. 
926,  baiser;  hasiare,  de  basium 
qnl  n*a  pas  passé  dans  la  langue 
d'olt,  prov.  bais,  ital.  bacio,  esp. 
beso;  nos  pères  disaient  baiiement, 
baiser,  baisement  ;  comp.  entrebaiâer 
I,  134.  II,  370,  se  baiser  mutuelle- 
ment. 

V.  baiasse. 
V.  bas. 

,  baiaer  v.  baisier. 
,  baisser  v.  bas. 


Baivre  v.  boivre. 

Balain  I,  106,  flagellnro,  du  breton 
balaen,  balai,  do  Man  =  genêt. 
Quant  à  balai,  balayer,  prov.  balai, 
verge,  qui  paraît  être  la  signification 
primitive  de  balai,  il  doit  également 
avoir  été  introduit  du  celtique  sous' 
cette  forme,  parce  que  le  roman  n'a 
pas  de  suffixe  substantive  ai.  Ou 
serait-ce  une  altération  de  balain? 
Cfr.  encore  balaon^  pinr.  de  bala, 
en  kymri,  bonrgeons  des  arbres, 
balani,  pousses  des  arbres  ;  et  Dief. 
Celt.  I,  190. 

Balance,  balance,  au  figuré  incerti- 
tude; de  bilanx. 

Balbier  v.  baube. 

Bald,  band,  bant,  s.  s.  et  p.  r.  bals, 
bans,  baos  II,  285,  hardi,  audacieux, 
assuré,  gaillard,  dispos,  joyeux; 
adv.  baldement,  bandement  II,  187, 
avec  audace  et  insolence,  hardiment, 
joyeusement;  baudor,  balderie,  ban- 
deiie,  hardiesse,  audace,  joie,  allé- 
gresse ;  bandir,  se  réjouir  ;  vb.  comp. 
esbaldir,  eabandir,  devenir  audacieux, 
donner  du  courage,  avoir  du  cou- 
rage, égayer,  élever,  résonner;  d'où 
resbaldir  II,  97,  ranimer,  reprendre 
courage,  devenir  audacieux,  inso- 
lent, réjouir.  Racine:  goth.  baltha, 
audax  (6a/(Aa6a,franchement,  loyale- 
ment; balthei,  franchise,  confiance, 
assurance),  ahal.  bcUd,  liber,  fidons, 
audax  (adverbe  baldo;  baldi,  fidu- 
cia,  constantia)  ;  goth.  baltkjan^  oser, 
ahal.  balden,  etc. 

Baldement  v.  bald. 

Balderie  v.  bald. 

Baldre  v.  baldret. 

Baldrei  v.  baldret 

Baldret,  baldre,  baldrei,  bandre  II,  6î), 
baudrier,  ceinturon  ;  de  Tahal.  bal- 
derich,  balteus.  Notre  baudrier  est 
un  dérivé  de  baudre.  Comp.  es- 
baudré  (subst.),  le  milieu  du  corps, 
la  partie  que  couvre  la  ceinture. 


BAL 


32 


BAF 


0ltn 


*       ^ 


Bator,  baller,  sauter,  danser,  se  ré- 
joDir.  M.  Wackemagel  (A.  L.  p.  2d€, 
note  1)  fait  observer  qoe,  dans  le 
moyen-âge,  comme  chez  les  Grecs, 
le  jen  de  paume  était  inséparable 
il  /Lji^de  la  danse  et  du  chant,  et  il  dé- 
*^  rive  haler  de  htdU.  Cette  dérivation 

me  paraît  fort  juste  ;  j'ajouterai 
seulement  que  halle  vient  de  Tahal 
balla,  paUa,  balle.  On  a  souvent 
pensé  au  grec  nallay  Tiâlluy, 
(inllfiVy  fialliçny,  comme  racines 
de  balle  et  baler;  c^est,  je  crois, 
aller  trop  loin.  De  baler  dérive 
peut-être  baloier,  se  remuer  de  côté 
et  d'autre,  flotter,  voltiger  (cfr.  ban), 
et  certainement  le  substantif  hast, 
baufl,  saut,  bond. 

Balle  V.  baler. 

BaUer,  donner  v.  bail. 

Baller,  sauter  v.  baler. 

Ballier  v.  bail. 

Baloier  v.  baler  et  bande. 

Bakxii  II,  104,  ce  qui  reste  après 
que  le  grain  a  été  vanné  ou  criblé, 
criblure  ;  blé  tombé  dans  la  grange. 
La  balle  formant  la  principale  partie 
de  la  criblure,  ce  mot  doit  se  rap- 
porter à  la  même  racine,  qui  est 
probablement  celtique;  cfr.  le  kjmri 
ballasg,  peau,  glume,  gousse;  gal- 
lois ballan,  ib. 

Bail  V.  bald. 

Ban  II,  265.  149,  vb.  banir,  bannir 
II,  266;  ost  bannie  II,  32;  adv. 
baniement  I,  81,  par  ban:  de  là 
banier,  celui  qui  dénonce  un  ban, 
qui  fait  une  semonce  ;  celui  qui  est 
obligé  de  moudre  son  blé  au  moulin 
et  de  cuire  au  four  de  son  seigneur  ; 
adj.  banal  II,  266;  bandon  II,  266; 
à  bandon;  d'où  abandon  II,  266; 
et  d'ici  abandonner  II,  266;  adv. 
abandonoement  II,  267.  Comp.  ea- 
banir,  convoquer,  rassembler;  for- 
banir,  bannir,  reléguer,  i.  e.  par 
ban:    subst.    forban,    bannissement 


et  banni,  pirate  (for = foras).    Cfr. 
arban ,  bande. 

Bande,  bonde  II,  181,  bande,  i.  e. 
espèce  de  ruban,  etc.,  et  troape; 
du  goth.  bandi  (f.),  lien;  allm. 
baud  (n.).  Ce  mot  est  de  la  même 
famille  que  ban;  cfr.  II,  265  et 
Dief.  6.  W.  I,  296  et  sniv.  A  ce 
primitif  se  rapporte  également  ba- 
niero,  prov.  bandiera,  bannière  ;  cfr. 
II,  265  le  goth.  bandva,  bandvo, 
signe;  vb.  banoiar,  prov.  bandelar, 
baneiar,  voltiger,  flotter;  significa- 
tions qu*a  aussi  le  verbe  balaier 
(s.  V.  baler) ,  et  peut  -  être  cea  deux 
mots  sont- ils  identiques,  par  anite 
d*une  permutation  de  la  liquide. 
Cfr.  Tital.  balicare  =  baloier  =  ba- 
noier,  et  le  Imâ.  banicare.  Banoiv 
signifiait  encore,  comme  le  compoaé 
eabanoier,  eabanoiier,  eabaaaiory  ot- 
banier  I,  264.  II,  356,  amaaer, 
distraire,  s'amuser,  se  réjouir;  d*oà 
eabanois,  eabaneia,  amusement,  di- 
vertissement.   Cfr.  ban. 

Bandon  v.  ban. 

Baniement  v.  ban. 

Banier  v.  ban. 

Baniero  v.  bande. 

Banoier  v.  bande. 

Bapteiement  v.  baptisme. 

Bapteier  v.  baptisme. 

Bapteital  1 ,  402 ,  punition ,  jugement 
sévère,  querelle.  Ce  mot  se  troure 
encore  dans  le  même  roman  v.  2258  ; 
dans  le  R.  d.  Ren.  I,  p.  255  il  est 
écrit  batestal,  prov.  batesiaM.  Le  p 
est-il  intercalé?  Alors  on  pourrait 
le  rapporter  a  battre;  sinon  je  ne 
saurais  d'où  le  dériver,  car  il  n'est 
pas  possible  de  songer  à  la  racine 
de  baptesme. 

Bapteitire  v.  baptisme. 

Baptiier  v.  baptisme. 

Baptiime,  bateame  1, 212. 216,  baptême  ; 
bapiisma  ;  baptiiier,  baptiitr,  bapteier, 
babtizier,  batiier  I,  69.  305.  II,  11, 


é^a^MVif^  &t-A»**^^  Sa^enJ 


t' 


40M^^*^^,ê€L»^ ,é€^y*vif^ I  é^^^Oi^  —4*ô^.  '^eui&yitc 


BAR 


88 


BAR 


itaptûer;    bnpii^are;  de  là  baptde- 
■nt,  baptême  ;  baptaitire  I,  78.  Il, 
Ihy  TaÛMean    où  Ton  baptise,  et,  par 
extension,    baptême;  haptitterium. 
»  T.  bierc. 

I,    brmliaiipie  DC,  brehaigne, 
tiréhan^e  M.  s.  J.  447,  stérile 
(des  femmes,    des  animaux  et  des 
cboses).   J^Y-tfA^rî^ne  parait  être  formé 
par   an    rapprochement  do  r  à  la 
consonne   iottia^ç  et  le  k  serait  eu- 
pboniqae.   JBaraigne  dérive  de  Talle- 
mand,  selon  M.  Diez  I,  81,  mais  il 
ne  dit  pas  comment;  selon  d^autres, 
do    breton     brec'han,    stérile   (des 
feounes).     Breé'kan  n*a  pas  de  cor- 
respondant dans  les  antres  langues 
celtiques  et  cela  inspire  des  doutes 
SUT  son  originalité.   Cfr.  cependant 
Dicf.    Celt.  I,   98.     Baraxgne  peut 
aroir  pour  racine  bar  (barus,  baro), 
homme,  d*oîi  barana,  femme  homme, 
femme  stérile.  Cfr.  lavça  de  7aî'(>o»% 
port,  tourra  de  tonro,  prov.  torig(a) 
de  taur,  esp.  machorra  de  macho. 
,  barate,  bartte,  fraude,  trom- 
perie,   ruse,    fourberie;    désordre, 
confosion,  embarras;  troc;  barater, 
baratar,  tromper,  friponner,  frauder  ; 
Caire  an  troc;  d'où  baratarei,  traître, 
trompeur;  baretale,  colifichet;  comp. 
dssbarater,  dsibarater,  tromper,  ré- 
duire à  rien,  défaire,  vaincre;  dst- 
baratatem,  dasbaratais,  défaite,  dé- 
confiture. Le  grec  Tt^âirny,  vendre, 
agir,  tramer,  intriguer,  répond  assez 
bien,  pour  le  sens,  à  barai,  bara- 
Ut;  mais  il  faut  être  très -circon- 
spect avec  les  étymblogies  grecques, 
et  ne  les  admettre  que  quand  il  est 
prouvé  que   le  mot  nous  vient  du 
sud.     Tel  n*est  pas  le  cas  ici,  je 
crois,  car  barat  a  développé  pins 
de  formes  que  dans  tontes  les  autres 
langues  romanes.  La  racine  de  barat 
se  trouve,  sans  doute,  dans  le  breton 
kmraé,    harrad^   trahison,    astuce, 

r,  langoe  d'olt,  GloDHiiirc. 


ruse,  bien  que  ce  mot  paraisse  isolé 
dans  les  langues  celtiques.  Cepen- 
dant il  peut  être  décomposé  en 
bar-ad;  or,  bar  signifiait  m^r  et  a 
encore  cette  signification  en  irlan- 
dais. De  ridée  de  mer,  on  aurait 
passé  à  celle  de  faire  du  commerce, 
et  de  celle-ci  à  tromper,  il  n^y  a 
qn*un  petit  pas.  Cfr.  bargaigner, 
troc,  troquer. 

Barate  v.  barat. 

Barater,  barateres  v.  barat. 

Barbe  I,  62,  barbe;  barba;  barbet, 
barbé  I,  196.  II,  278,  barbu,  et, 
par  extension,  vieux;  barbatus. 

Barbet,  barbé  v.  barbe. 

Barbis  v.  berbis. 

Bare  v.  barre. 

Barète  v.  barat. 

Baretele  v.  barat. 

Baréter  v.  barat. 

Bargagne  v.  bargaine. 

Bargaigne  v.  bargaine. 

Bargaigner  v.  bargaine. 

Bargaine,  bargagne,  bargaigne  II,  329, 
marché,  accord,  convention;  action 
de  marchander,  hésitation,  retard; 
afi'aire,  mêlée;  bargaigner,  bar- 
geigner,  barginer,  plus  tard  bar- 
gniner,  barguigner,  qui  nous  est  resté,  n*A^j^. 
marchander,  hésiter;  Imâ.  barca-  J^^^ 
niare.  La  forme  latine  nous  montre 
que  le  g  dérive  de  c,  ce  qui  permet 
de  rechercher  Torigine  de  ces  mots 
<lans  barca,  navire  qui  apporte  et 
emporte  des  marchandises,  d'où 
ridée  de  faire  du  commerce  en  gé- 
néral. Cette  dérivation  est  d'autant 
plus  probable  que  barge  II,  226, 
signifiait  barque,  chaloupe;  (propre- 
ment barge  =  barica  =  prov.  baija). 
Cfr.  barat.  Quant  ù  barca,  il  dé- 
rive sans  doute  du  celtique  barc,  ib. 

Barge  v.  bargaine. 

Bargeigner  v.  bargaine. 

Barginer  v.  bargaine. 

Bargniner,  bargaigner  v.  bargaine. 

.1 


BAR 


:u 


BâR 


^•; 


'  1  - .  -  L  • 


Baritiel  v.  barre. 

Barisel  v.  barre. 

Bamage  v.  baron. 

Bamalga  v.  baron. 

Barne,  baraet  v.  baron. 

Baniikmant  t.  baron. 

Baron,  bairon,  s.  s.  ben  I,  71.  II,  230, 
Imâ.  baro,  homme,  comme  le  latin 
vir,  mari;  de  là,  par  opposition  à 
femme,  viril,  vigoureux,  énergique, 
courageux,  brave  (empereres  ber, 
mult  par  es  ber  c  sage,  Ch.  d.  R). 
A  ces  significations,  on  joignit,  dès 
les  plus  anciens  temps,  celles  de 
homme  né  libre,  homme  distingué 
par  sa  naissance,  grand  de  TcmpirCf 
vassal,  illustre  guerrier.  Outre  le 
baro  de  la  basse  latinité  et  des 
langues  romanes,  il  y  en  a  un  dans 
le  latin  classique;  Cicéron  p.  ex. 
remploie  souvent,  il  se  trouve  aussi 
dans  Perse,  TertuUien ,  et  toujours 
avec  le  seus  de  sot,  stupide,  lour- 
daud, imbécile;  toutes  significations 
fort  éloignées  de  celles  de  notre 
baron.  Le  baro  classique  a  sans 
doute  une  origine  fort  diff'érente. 
Un  commentateur  de  Perse,  à  pro- 
pos du  passage  où  se  trouve  le  mot 
baro  (satire  V.),  fait  observer  que, 
dans  le  langage  des  Gaulois,  baro 
ou  varo  signifie  servus  militum,  et 
Isidore  (Origines  IX,  IV.)  traduit  à 
peu  près  de  même  baro  par  mer- 
cenariusy  en  le  dérivant  de  ^aoiç, 
fort,  grossier,  fortis  in  laboribus. 
La  notice  du  commentateur  est-elle 
exacte?  Nous  trouvons  dans  l'an- 
cien gallois  bar,  héros,  qui  répond 
fort  bien  ù  la  signification  de  l'an- 
cien français  ber,  vaillaut,  coura- 
geux ;  mais  i  ela  n'est  guère  analogue 
au  baro  du  commentateur.  Du  res^te, 
le  celtique  bar  n'aurait  jamais  pro- 
duit bers,  baron;  ber  serait  resté 
partout.  Les  routs  qui  appartiennent 
il  la  même  classe  que  bers  dérivent 


tous    du    latin    ou    de   TaUeniand. 
Mais  on  sait  que  les  Romains  con- 
fondaient souvent  gaulois  et    ger- 
main, et  ceci  nous  ouvre  une  nou- 
velle voie.    En  partant  de  la  signi- 
fication  sertms   miliium,   valet   de 
soldat,  c'est-à-dire  celui  qui  porte 
les  paquets  des  soldats,  on  aurait 
la  racine  gothique  bairan,  qéoéiy^ 
7t(toç(^^Qtiv  y    (foinîy,    fiaaiâl^tvi 
ahal.  beran,  porter;    ancien  frison 
bera,   porteur;  ancien   norois  bôr, 
ib.  ;  d'où  ahal.  bero,  porteur.     On  |nAi 
aurait  donc  les  significations  porteur, 
homme  fort,   homme,  vassal,  etc.; 
cependant  cette  hypothèse  est  trop 
problématique.    Il  faut  chercher  une 
autre    étymologie;   ou,  du   moins, 
en  laissant  de  côté  le  commentateur, 
dériver   de    bairan   d'autre   laçon. 
Barn ,  autrefois  commun  à  tous  les 
idiomes  allemands  (beam  en  angio- 
saxon,   bern  en  frison),    signifiait 
infans,  proies,  un  être  humain  quel- 
conque (Ottfried  I,  11,  13);  Tanglo- 
saxon  beorn  a  le  sens  de  homme, 
un  grand;   de  bairan,   beran.     Là 
est  Torigine  immédiate  de  notre  mot 
baron;   ce  qui   n'empêche  pas  que 
le  baro  de  la  basse  latinité,  si  Trai- 
ment  il  est  d'origine  étrangère,  ap- 
partienne à  la  racine  bairam;  mais 
il  faut  séparer  baro  et  baron,  qnant 
à  la  signification.    Cfr.  les  expres- 
sions aujourd'hui  perdues  :  Barmann, 
homme    obligé    à   payer   un    cens: 
6arschalk,    espèce    d'homme   libre. 
Dér.  bamagt,  bamaige  II,  303.  317. 
341,  corps  ou  assemblée  de  la  no- 
blesse, naissance  illustre,  grandeur 
d'âme,    vaillance:    bamst,    barae, 
baronnagc,  baron,  corps  de  nobles; 
banmie,  baronie  II,  285.  345.  354, 
mcmes    significations  que  bamage; 
bamilement ,    noblement  ;    embamir, 
devenir  fort,  croître,  devenir  gros; 
bemage,  suite,  équipage  d'un  grand 


,^ 


l"^ 


BAR 


35. 


BAS 


seigneur,  genre  de  vie  d'un  grand 
seigneur. 

T  baron, 
ban  II,  356,  (barre,)  retranche- 
ment, clôture;  en  terme  de  droit, 
eiception,  défense,  fin  de  non-rece- 
Toir  ;  de  là  notre  barreau,  barrière  ; 
laxnr,  (barrer,)  enfermer,  enclore; 
débattre,  contester;  du  celtique: 
kTmri  bar,  pi.  barau,  branche,  etc. 
V.  Dief.  Celt  I,  184  (279  A).  C'est 
à  la  même  racine  qu'appartiennent 
nos  mots  embarras^  embarrasser, 
éébarrmsser,  et  peut-être  barrique, 
^ori/,  dans  Tancienne  langue  bareil, 
tanal,  diminutif  bariiial,  bariael  R. 
d,  I.  V.  p.  82.  Cfr.  le  breton  baraz 
=  baquet. 

V.  barre. 

V.  berrier. 

T.  berrier. 

T.  baron. 
,  large,  gros  et  court  (trapo), 
bas;  dérivé  de  basêus,  mot  de  la 
langue  populaire,  sans  aucun  doute  ; 
car  il  se  trouve  souvent  comme  nom 
propre.  Isidore,  dans  son  glossaire, 
traduit  bossus  par  erassus,  ffin^ms  ; 
et  Papias,  tout  en  lui  donnant  le 
même  sens,  est  le  premier  qui  lui 
attribue  la  signification  de  humilis, 
Cfr.  Fnchs  p.  193.  La  signification 
primitive  est  donc  erassus,  pinguis, 
comme  le  prouvent  encore  Titalien 
bassotto,  gros,  gras,  et  les  signi- 
fications que  bas  a  dans  la  langue 
d*oIl.  y.  Jubinal  N.  R.  II ,  p.  260 
un  exemple  de  bas,  où  il  ne  peut 
Atre  question  de  profondeur.  On  a 
essayé  fort  inutilement  de  dériver 
bas  de  fidooMi*  pour  firtUvieQoç; 
ou  du  celtique,  en  se  basant  sur 
le  breton  bâi,  peu  profond.  On 
8*aperçoit  au  premier  coup  d*oeil 
que,  pour  le  sens,  cette  dernière 
étymologie  est  tout  à  fait  fausse. 
Bas,   en   opposition   avec  swratn. 


signifiait  les  choses  temporelles, 
d*ici-bas,  sovrain,  les  choses  célestes, 
étemelles;  basse  ore,  soir;  cfr.  hait; 
empl.  subst.  II,  384;  voler  dujbas, 
ruser,  faire  par  astuce;  adv.  baiM- 
ment,  en  bas,  bas.  De  bas,  on  fit 
basseoe,  employé  1. 1,  p.  55  dans  le 
sens  que  je  viens  d'expliquer  pour 
bas;  baisser,  bainier,  baisser,  abais- 
ser, abattre  :  comp.  abaiaer,  abaiader 
I,  128.  337.  II,  162,  abaisser,  ra- 
baisser, humilier,  déprimer;  abaisser 
honor,  manquer  au  respect  dû  à 
qqn. ,  ou  à  sa  charge. 

Bas  V.  bac. 

Banne  v.  bansme. 

Banaee  v.  bas. 

Baaement  v.  bas. 

Bastard,  bastart,  s.  s.*  et  p.  r.  baitan, 
bastan  I,  344,  bâtard  ;  Imâ.  bastar- 
dus;  bastardon,  petit  bâtard.  Basiari 
est  un  mot  qui   ne 'se  montre  pas 
avant  la  seconde  moitié  duXIe  siècle, 
et  le  premier  k  qui  on  l'appliqua  fut, 
selon  l'histoire,  Guillaume,  duc  de 
Normandie,  conquérant  de  TAngle- 
terre.    On  a  décomposé  basiari  en 
bas^iari,    parce  qu'aux  XlIIe  et 
XI Ve  siècles,  on   trouve  fils,  fille 
de  bas,  pour  basiari  (enfans  de  bas 
Phil.  M.  11610),  venir  de  bas  =  ex 
illegitimo  concubitu;  et  l'on  a  cru 
retrouver  son    origine  dans  le  cel- 
tique bâi  =  bsLS  et  lar(/= extraction, 
ainsi  basiari  ~  de  basse  extraction  : 
gallois    basdar%^    breton    basiard. 
Par  malheur  bas  n'est  qu'une  ortho- 
graphe  altérée  de  basi:  fils,  fille 
de  basi,  venir  de  basi^  comme  le 
prouvent   les  chartes   les  plus  an- 
ciennes   et    les   phis    correctes.     Il 
faut  donc  lire  bast-art.  D'après  cela, 
rétymologie   indiquée    se    réduit   à 
rien,  et  les  prétendues  racines  cel- 
tiques m'ont   tout   Tair  d'être  em- 
pruntées au  roman.    Basiari  a  une 
origine   allemande.     En  comparant 


BAS 


:{G 


BAS 


la  sigiii6cation  du  verbe  basiir  (s. 
V.  batte)  à  celle  de  quelques  -  anea 
de  nos  e.\  pressions  populaires  pour 
désigner  une  action    dont  je  dois 
passer  ici  le  nom  sous  silence,  je 
serais  tenté    de  dériver   btuiart  de 
ce  mot  et   de  la   terminaison  art, 
qui  vient,  en  général,  du  gothique 
kardus,  ahal.  A/irl.  Cfr.  liart.    [On 
sait  que  art^  ard,  se  joint  aux  noms 
et  aux  verbes;  que  les  mots  en  ard 
désignent  des  personnes,  quelque- 
fois des  animaux  (des  choses  plus 
rarement),  et  que  leur  signification 
a  d*ordinaire  quelque  chose  de  ra- 
baissant, de  dénigrant,  en  général 
de  mauvais.]   On  s^expliqaerait  fa- 
cilement ce  que  c*est  qu'au  enfant 
bmti,  par  abréviation  un  hattard. 
Cependant  les   expressions  /i/s    de 
hast,  etc.,  ne  permettent  guère  cette 
étymologie.  •—    Le  substantif  alle- 
mand batt  signifiait  proprement  cor- 
tex, cutit;  mais  il  avait  développé 
nn  grand  nombre  de  significations, 
parmi    lesquelles   je    citerai    celles 
de  liber,  aubier,  ligature  des  sou- 
liers, de  bât,  de  chose  de  peu  de 
valeur,   chose   vile.     Ce    bast    est 
peut-être    la  racine  de   notre  bâi, 
anc.  franc,  bast,  Imâ.  basta,  bastum; 
le  nom  de  la  ligature  a  été  trans- 
porté à  celui  de  la  chose  même,  ou 
bien  il  ne  serait  pas  impossible  que 
les  premiers  bâts    eussent  été  faits 
d'aubier,   de   tresses  d'aubier.     En 
Suisse,  bast  signifie  encore  bât.    II 
y  a  cependant  une  raison  pour  ra- 
mener  bât   à  la  famille   de  baston 
=  bâton,   V.  ci-de$sous.     Quoi  qu'il 
en  soit,  bast  =  bât  forme  le  radical 
du  mot  bast^ird,   c.-à-d.   enfant  du 
bât,    expression    populaire    péjora- 
tive,  qui   a  sans  doute   pris    nais- 
sance dans  le  sud,  où  il  y  a  beau- 
coup  de  mulets,  d'ânes,  et  où  leurs 
conducteurs  avaient  Thabitude  d'éta- 


blir leur  couche  sur  les  bâta.  On 
sait  assez  lu  vie  que  ces  conducteurs 
de  mulets  menaient  avec  les  filles 
d'auberge,  pour  croire  à  un  grand 
nombre  d'enfants  conçus  bur  les 
bâts,  et  à  nne  généralisation  de  ce 
nom  Cfr.  du  reste  coitrart  s.  v. 
cotre,  et  l'allemand  bankart,  ban- 
kert,  filius  naturalis,  spurius,  de 
bank,  banc;  et,  dans  la  langue  du 
peuple,  von  der  bank  fallen,  en 
parlant  d'un  enfant,  signifie  avoir 
une  naissance  illégitime.  Si  l'on 
admet  pour  bast  l'étymologie  alle- 
mande, et  non  pas  celle  qui  le  rap- 
proche de  baston,  l'explication  du 
mot  bastart  dont  j'ai  parlé  en  pre- 
mier lieu,  touche  de  très  près,  par 
son  origine,  à  celle  indiquée  plus 
bas;  car  bastir  de  bestan,  basten, 
et  bast  sont  de  la  même  famille. 

Balte,  couture  grossière,  faufilure;  Tb. 
baitir,  aujourd'hui  bâtir,  attacher 
des  pièces  les  unes  aux  antres  en 
les  cousant  à  grands  points;  de 
Tahal.  bestan^  raccommoder,  ra- 
piécer, du  subst.  bast. 

BaitiUe  v.  baston. 

BastiUer  v.  baston. 

Baitir,  bâtir  v.  baston.  Ne  confondez 
pas  avec  bastir  s.  v.  baste. 

Baaton,  baiton  II,  345.  387,  bâton, 
toute  espèce  d'arme  offensive  et 
défensive  ;  dim.  baatonoel,  petit  bâton, 
houssine.  Le  mot  qui  sert  d'origine 
à  baston  (DC.  basto)  appartenait 
sans  doute  à  la  langue  populaire 
et  il  est  de  la  famille  du  grec 
(inntit^fir,  porter  un  fardeau,  por- 
ter, soutenir.  £n  partant  de  ce 
point  de  vue,  c  -à-d  de  Tidée  de 
support,  base,  couche,  on  peut  rap- 
porter bat  à  la  même  racine  (cfr. 
bastard),  ainsi  que  les  mots  baatir 
II,  3â7.  36Î),  bâtir,  établir,  com- 
poser, former;  (cfr.  plaid);  baatille, 
tour,  rliâteau.  forteresse;  siège  d'une 


BAT 


37 


BEA 


ville    ou     d'un    cbàtcau;     baitiDer, 
u«iéger. 
BHuQe,  batailler  v.  batrc. 
litiilltar  T.  batre. 
y.  batre. 
T.  batre. 
V.  batel. 
V.  batre. 
▼.  batre. 

'èêUL,  I.  8.  et  p  r.  bateana,  batiana, 
batw,  bateau;  Imâ.  batus,  batellus; 
de  Tanglo-saxon  bât,  petit  vaisseau. 
V.  baptisme. 
V.  baptestal. 
V.  batel. 
T.  batel. 
V.  bapdsmc. 
liln,  battre,  battre  ;  de  baiuere;  venir 
haUuU  II,  376  ;  toi  bâtant,  battant, 
tout  courant,  en  toute  hâte.  De  là 
bitaîBe  II,  390,  bataille,  corps  de 
bataille,  principal  corps  d'armée; 
bmimlie  campel,  champel,  champal, 
cëmpel,  campai,  bataille  rangée; 
bmUûUe  nomee,  combat  dont  le  sujet 
et  le  jour  sont  indiqués;  faire  6a- 
imUie,  faire  du  bruit,  se  plaindre 
de  qqch.;  vb.  bataillar,  batdller, 
combattre;  d'où  batailleur,  bataillier, 
guerrier,  soldat,  querelleur;  adj. 
batfliDoQi,  belliqueux,  guerrier,  vail- 
lant. Comp.  abatrel,  82.  233,  ren- 
verser, abattre,  vaincre  ;  abolir,  sup- 
' primer;  abatre  la  vérité  II,  64; 
part.  empl.  subst.  abatut  II ,  73,  le 
tombé,  le  mort;  rabatre  I,  337, 
abattre  à  son  tour,  rabattre;  — 
dwbatre,  debatre,  débattre,  agiter, 
frapper;  subst.  deibat,  débat,  dé- 
bat; dér.  débateia,  action  d*agiter;  — 
«■batre,  amuser,  divertir,  se  réjouir; 
d'où  eibatant  propr.  part,  prés.,  gai, 
çaillard;  eabatement,  amusement;  — 
CQBbatre,  oonbatre  I,  59.  193,  com- 
battre, battre,  débattre  ;  subst.  com- 
bat, combat,  débat  ;  dér.  combaterea, 
r,   eombatonr,   combattant, 


asdaillaut;  oombataat  propr.  part, 
prés.,  propre  au  combat;  (tous  ces 
composés  avec  les  variantes  de  com  ;) 
—  ambatre,  enbatre,  anbatre  I,  74. 
188.  286,  pousser,  lancer,  enfoncer; 
abattre,  renverser  ;  s'em^alre  II,  140, 
s'élancer  sur  qqch.,  entrer. 

Banbe  (balbe),  bègue;  de  balbus;  ital. 
balbo;  de  là  balbier  II,  386,  bal- 
butier; abanUr,  ebanbir  H.  d.  V. 
p. 235,  étonner,  surprendre,  effrayer; 
ainsi  notre  cbaubir  signifie  propre- 
ment faire  bégayer. 

Bançant,  banian,  bancbant,  taché  de 
blanc j  couleur  do  pie,  en  parlant 
des  animaux,  en  général  tacheté; 
de  balteuê,  baitius,  bord,  bordure, 
ceinture.  Le  simple  s'est  conservé 
dans  rital.  baha. 

Bancbant  v.  bançant. 

Band,  bandement  v.  bald. 

Baudeqnin,  étoffe  de  soie  et  d'or,  et, 
par  extension,  baldaquin,  parce 
qu'on  se  servait  de  cette  étoffe  pour 
faire  les  dais.  Le  nom  de  bamde- 
quin .  donné  à  l'étoffe  lui  vient  de 
la  ville  d'où  on  la  tira  d'abord, 
Baydad,  en  italien  Ualdacco,  Boude- 
yuin  était  aussi  le  nom  d'une  pe- 
tite monnaie.  V.  DC  baldakinus, 
moneta. 

Bauderie  v.  bald. 

Baudir  v.  bald. 

Bander  v.  bald. 

Baudre  v.  baldret. 

Bans,  haut  subst.  v.  baler. 

Baname,  basme  1,327.  11,181.  baume; 
baUamum;  de  là  embaamer  II,  181, 
oindre,  embaumer. 

Bant  V.  bald. 

Bant  subj.  de  bailler  1 ,  246. 

Banz,  bans  v.  bald. 

Banian  v.  bauçant. 

Be  pour  De,  Dieu  II,  403. 

Beals  V.  bel. 

Bealtet  v.  bel 

Boaoa  V.  bel. 


^^^^^                                                                 J 

^^F           Bm,  ».  t.  et       t.  bn,  lieu;  mut  d'un- 

1 ,  76    propr.  d'nn   JUninntlf  balet. 

^^^H                gino  celtiquo.  camnie  le  prouve  le 

embellir,  enjoliver.  —   Beau,  dwia 

^^H                  plUSHge  sairuDt,  où  il  est  queslion 

^^M                <l-AnlaDius  frimui.  gênèrui  do  Ves- 

mère,  ete-,  voy.  mère. 

^^H                 paaien:  Cui  Tolosae  nato  uognomco 

Bde,   belette,   pean   de   beleUe.     I^ 

^H                 in   pueriiia  Becro  fuerat,   id   ia.]ei 

terme  moderne  est  uu  diminutif  de 

^^B                 gailinacei  roslrum  (Snétone,  Vfe  de 

bêle.     Bêle  dérive  de   MU,   beau. 

^H                 ViCvIEius  XVin.).    Brecou  isA.  gal- 

belle.     Cfr    l'ane.  anglais  fwrj,   le 

^^B                 lois  tnc.    De  làbealiieT,  becqueter^ 

bavarois  scbGnthierlein ,    le  daooia 

^^1                 bMlLBt,  beoqoflt.  brochet  (paisaoa)^ 

kjOnne,  belette-    Un  a  souvent  dé- 

^^1                bOHtM,  bMqoa  H-  d  1.  V.  S40,  avec 

rive  ue  mot  du  kymri  bêle,  martre. 

^^H                 I   liiteri'alaire,   bêche;    bannir  mr 

ou  de  l'ahal.  bilih,  auj.  bilU,  liiel  ; 

^^^H                 la  beiche,  soua  peine  d'être  eQfoaie; 

mais  il  est,  je  croU,  mutile  d'aUer 

^^V  -              Buppliee  pour  les  femmes  qu'il  n'i- 

si  loin. 

^^H                  tait  piu  d'uauge  alors  de  pendre; 

Betefrol  V.  Lerfroit. 

^H                  beMlur,  ),ê.:ber.    Nos  mou  btquiUf. 

Bêlement  v.  hul. 

Belloi  ï.  loi. 

,                            BMhM  T.  bei;. 

Ban  V.  bien. 

BMiUn  V.  be,'. 

B«mSm  v.  faire. 

Btequt  ï.  h„r. 

Banda  v    bande. 

^^               Bmt  V.  bncr. 

Bensiehon  v.  beneir,                                    ' 

^^L             BM*ta  V. 

Beneigim  v.  beneir. 

^^1               Baffa.    moquerie;    b«ffsr,    se    imiquer 

Beneir  1,  330.  beneùtre,  banistn  1.  ;VJ1  ; 

^^H                 de  quelqu'un,  le   tromper:   bafller, 

beneisnn,  beneiehui  I,  a82.  I(,  39J.     ' 

^^1                  ibi.1,     Notre   l.affo»tr  n'est  qu'une 

béDédii:tion;  beHtdicUo.  Cfr.  mklcir. 

^^1                  forme  allongée  de  £(fcr.    De  l'alle- 

Besedstra  v.  beneir. 

^H                  uiand    baffen,    ba-ffm.    résonner, 

^^K                 aboyer? 

^^B            Bafite  V. 

banignitait,  banignatdt  I,  ïl3.  '.i-2-2. 

^H             Befflai  V. 

liéuignilé,  douceur;  benignilai  (be- 

^H              B«tMt  V,  berfrmi. 

uiguilBl). 

^H              Bahoider  v.  borde. 

fienignement  v.  bénigne. 

^H              Ba&ort  V.  borde. 

Benigneteit  v.  bénigne.                                i 

^H              B«bDiirt  V.  hnrdc. 

Bulîatra  v.  beneir. 

^H               Beiiier  v. 

Bar  préfixe  v    loi. 

^H               B«iTl«  Y. 

Berbia.   bstbii  II,  :i(>l.  387,   brebis; 

^H              Bel,  biet.  bien,  beali,  biaoi,  beau,  bian 

de  àeriet  pour  eereu,   ImA.  ier- 

^^B                  1,96.  lOU.  103. 150-  II,  2M.  agréable, 

bix;  de  lii  bargiei,  bregier  ir,  387. 

^^H                 gentil,  joli,  cher,  (bel)  beau;    bd- 

R.  d,  1.  V.  p.  79,  par  le  rapproehe- 

^^H                 Im*:  cilre  bel  à  ^^n.  I,  2T3;  adv. 

ment  du  r   à  la   «onsonne   initiale.        ' 

^H               beUNnant,  bbdemsnt,  bêlement  1,  i.lo. 

comme  dans  brebis  -  berger;  barei],       j 

^^H                 13T.33S.  Il,  Ta,  bellemeni,  agréable- 

liergerie,   étabic    à   moutons,    au- 

^^H                 tuent,  gentiment,  doucement,  cbèro- 

jûurd'hui  bercail. 

^^H                  ment;  de  là  baalteit,  bitiiita  I,  148, 

Bercer,  beiwT,  bianer  1.  3«a.  II,  313, 

^^M                 beauté;  abelir  1, 378.  11.  313,  plaire. 

tuer  avec   un   trait  ou   rine   Siche, 

.hu,=er   ;i    Tare;    bewseria  11.    34a. 

lUm-  Jk-  C.  ihJ^  (^^flîr  >;^^  r 

'''i^âtiu£.  4^.re^.  ^X^/, 
i^aJ^  t*^/^,  t*^^*i^1^  ^ftAtt ,11,  ifif-/fy^^  t/  v^t*fiti< 


BER 


39 


BER 


armes  de  chasse,  l*arc  et  les  flèches  ; 

btCMlI,  ImimO,  bot,  aaquel  on  vise  ; 

tanaillir,  baneiner,  atteindre.    Ra- 
cine ?    L*origine  que  lui  donne  DC, 
de  hersa,  haie,  clôture,  dans  lequel 
Carpentier  retrouve  le  breton  ben, 
htrf^k,  empêchement,  défense,  d^oii 
6ercer= chasser  dans  un  parc,  n*e8t 
pas  du  tout  soutenable     Bercer  n*a 
jamais  eu  la  signification   de  clore 
d'une  haie  ou  de  protéger,   et  la 
signification  de   bercer  ne  se  rap- 
porte  pas    seulement   à  la   chasse 
dans  les  parcs.    Ménage,    au  mot 
berser    et  dans  ses  Origines    ital., 
donne  à  herser  une  fausse  origine. 

ItTMT  V.  bers. 

BvMria  T.  bercer. 

Bmfl  V.  berbis. 

ImMt  T.  berfroit. 

teils  (altération  de  barele,  prov. 
baralh,  baralha),  dispute,  contesta- 
Hon,  querelle,  désordre.  Ce  mot 
parait  se  rapporter  à  la  même  fa- 
mille que  harat,  v.  s.  e.  v.? 

ItrMt  V.  berfroit. 

Bvfroit,  berfroit,  borefreit,  belefrtii, 
befreit,  beffroi,  c-à-d.  dans  le  prin- 
cipe, espèce  de  tour  roulante,  en 
bois ,  que  Pon  faisait  approcher  des 
murs  d^une  ville  assiégée,  afin  que 
les  soldats  qui  se  trouvaient  dans 
cette  tour  pussent,  en  toute  sûreté, 
lancer  des  projectiles  dans  la  ville. 
Plus  tard  on  donna  le  nom  de 
beffroi  à  une  tour  située  dans  Tin- 
térieur  d'une  ville,  et  dans  laquelle 
5e  trouvait  une  cloche.  I^  senti- 
nelle placée  dans  la  tour  devait 
sonner  Talarme  en  cas  de  danger. 
Enfin  on  nomma  beffroi  la  cloche 
d'alarme  elle-même.  De  Palmâ. 
bercvrii,  bervrit,  même  signification 
que  la  primitive  de  notre  befifroi; 
Imà.  berfredus,  belfredus. 
Bcrgiar  v.  berbis. 
Btnage  ▼.  baron. 


Berrier,  bermier,  bemier,  barmier, 
baniier  II,  33(),  éclaireur,  soldat 
d'avant-poste,  dont  la  valeur  était 
devenue  proverbiale.  D'après  M. 
d.  F.  I,  54  on  donnait  aussi  ce  nom 
à  des  chasseurs.  Primitivement  ber^ 
rier  a  signifié  un  habitant  du  Berry, 
puis  il  est  devenu  appellatif.  Pour- 
quoi et  comment? 

Bermier,  bender  v.  berrier. 

Beza,  baron  v.  baron. 

Ben,  bien,  biero,  biiereh,  berceau; 
dér.  berenel,  bereol  I,  71,  ib.;  Imâ. 
berciolum  (v.  DC.  s.  v.)  ;  bener,  beroer, 
bercer.  Ces  mots  ont -ils  quelque 
affinité  avec  bercer  cité  plus  haut? 
Ménage  dérive  bers  de  versus,  a 
vertcndo,  à  cause  qu'on  le  remue 
pour  bercer  l'enfant. 

Benail  v.  bercer. 

BenaiOar  v.  bercer. 

Beraeil  v.  bercer. 

BeraeQler  v.  bercer. 

Bener,  chasser  v.  bercer. 

Bener,  bercer  v.  bers. 

Bertauder  v.  bertoder. 

Bertoder,  bertauder,  bertonder  I,  266. 
bretauder  (par  transposition  du  r), 
tondre,  couper,  châtrer,  puis,  par 
extension ,  se  moquer ,  tourmenter. 
Ce  verbe,  hormis  la  terminaison, 
nous  vient  tel  quel  du  celtique.  On 
voit  par  l'ancien  irlandais  que  l'in- 
finitif était  simplement  le  substantif 
du  verbe  et  qu'on  avait  des  infini- 
tifs dérivés  avec  <u/,  ed^  id,  tuf,  etc. 
Or,  bertod  représente  la  racine  cel- 
tique berlh,  berl^  gallois  berth  (ad), 
et  subst.),  riche,  beau,  parfait,  avec 
ud;  de  sorte  que  bertoder  signifie 
propr.  ôter  ce  qui  rend  beau,  par- 
fait, déoomplétcr  une  personne,  si 
j'ose  m'cxprimer  ainsi.  On  trouve 
6err(A4ir=tondeatur  dans  un  manu- 
scrit irlandais  du  dixième  siècle. 
(Wûrzbourg). 

Bertonder  v.  bertoder. 


BES 


40 


Bi£ 


Bm  préfixe  t.  loi. 

BflMiva  ▼.  aive. 

Bwche  V.  bec. 

Bcdti,  bcdoi  v.  loi. 

Batognier  v.  soin. 

Bwognol  ▼.  soin. 

Befoig  V.  soin. 

Bioignabl»  v.  soiu. 

Besoignal  t.  soin. 

BaMigne,  beioigner  v.  soin 

Befoigneni  v.  soin. 

Befoignos,  beaoigniifl  v.  soiu. 

BcMin  ▼.  soin. 

Bfwaiiig  V.  soin. 

BwfflingiiM  V.  soin. 

Beioinoi  v.  soin. 

BefongM,  bwongner  v.  soin. 

BetonUUe  ▼.  soin. 

Bflsqne  v.  bec. 

Bflfteiieier  v.  tenser. 

Bastftnt  V.  tenser. 

Beste  I,  394,  btHe;  bestia;  I,  151  on 
lit  beette;  d'où  provient  ce  redouble- 
ment de  Te?  cfr.  le  bas  -  saxon 
bee$l,  bête;  bestiole  II,  309,  bes- 
tiole; besiiola;  bestial,  bestial;  bes- 
titdis;  bartialment  II,  233,  bestiale- 
ment. 

Bastanc  v.  tenser. 

Baatancar  v.  tenser. 

Beatang  v.  tenser. 
4fit\Cuy^^     Baatial,  baatialment  v.  beste. 
"TaI  ,i)vOiïii*aatiole  v.  beste. 
'  Baatordra  v.  tordre. 

Baators  v.  tordre. 

Baanigner  v.  soin. 

Bâté  V.  beter. 

Batar  II,  87,  emmuseler,  et  poursuivre, 
donner  la  chasse;  de  Tanglo-saxon 
baetan,  allmâ.  beiien,  faire  mordre 
(dans  le  frein)  et  erbei%en,  donner 
la  chasse.  Comp.  abat,  instigation  ; 
finesse,  ruse;  Imû.  abettum;  abeter, 
tromper,  ruser,  donner  le  change, 
se  moquer;  forbatar,  ib.  Le  part, 
passé  bâté  se  trouve  souvent  em- 
ployé avec  le  substantif  mer,  pour 


.îtorm^^ 


désigner  une  mer  éloignée  (cfr.  Rajrn. 
L.  R.II,  216,  bet«t),  et  le  texte 
latin  de  Brandaine  traduit  6ele  par 
coagulatum  (cfr.  sanc  vermelh  he^ 
tau,  sang  vermeil  coagulé).  Ce 
beté  dérive-t-il  également  de  bei%en^ 
et  de  quelle  manière  sa  signification 
s'est-elle  développée? 

Baabanaa  v.  bobance. 

Baubandar  v.  bobance. 

Banbant  v.  bobance. 

Bavaor,  baveraa  v.  boivre. 

Bavaria  v.  boivre. 

Bavra  v.  boivre. 

Biana  v.  bel. 

Biauta  v.  bel. 

Biaa  V.  biche. 

Èioha,  bice,  biaae  II,  212,  biche.  Se- 
lon les  uns,  forme  collatérale  de 
bique ^  chèvre;  mais  bique  n'aurait 
jamais  produit  bisse;  selon  d^autres, 
biche  dérive  de  ibex^  langue  d'oTl 
ibiche,  chamois.  Pour  la  forme,  il 
n'y  aurait  rien  à  dire;  mais  le  pas- 
sage de  la  signification  de  chamois 
à  celle  de  biche  n'est  guère  ad- 
missible. 

Bia  V.  bied. 

Bied,  bia  I,  189,  lit  (d'une  rivière); 
de  Panglo-saxon  bedd,  bed,  ancien 
norois  bedr,  ahal.  belti,  allmâ.  beiie, 
lit;  quoique  ces  mots  n'aient  pas 
la  signification  particulière  de  bied, 
Cfr.  Dief.  G.  W.  s.  v.  Badi  I,  254. 

Biel,  bialement  v.  bel. 

Bien ,  ban  I,  223,  bien,  beaucoup,  fort  ; 
bene;  être  bien  de  qqn.  II,  90,  être 
on  grùce  auprès  de  qqn.  ;  subst. 
bien,  richesse,  fortune,  avantage; 
comp.  maubien,  malheur.    Cfr.  bon. 

Bianaurous,  bianaurouiement  v.  aûr. 

Bianaiirtait  v.  ailr. 

Bienaatance  v.  stcir. 

Bianeûrous,  bieneiiroa,  bianenroaement 
V.  aûr. 

BianeSrtait  v.  aûr. 

Bienfait  v.  faire 


ic^iat-, •«  iÇiL^y  ^^'^''.  "^^'^'  "'"  " 


i/fc^iife  (t"f«7 


(Kyu-  Z-^*^  •  '^ 


^      ^' 


r 


■u         V 


BIB' 


41 


BLA 


T.  fkire. 
▼.  faire. 

,  UniTSiiîIlanee  v,  voloir. 
,  UnvdUiiiee  v.  voloir. 

f  —iMiià  ▼.  ben. 

,  biim  I,  407,  bière,  coffre  où 
Pon  enlénne  un  corps  mort,  cer* 
cMÎl,  et  sorte  de  brancard  propre 
à  porter  un  malade,  litière.  On 
oroaTe  quelquefois  bar  dans  le  même 
sens.  De  l'allemand:  ahal.  bâra, 
drière,  brancard  ;  anglo-saxon  baer, 
bére,  ibid.;  goth.  bairan,  porter; 
anglo-saxon  baeran,  ibid. 

T.  bers. 
T.  bercer. 

pour  Dieu  II,  403. 

,  beau  V.  bel. 

nom  donné  aux  Normands,  terme 
injurieux.  On  trouve  dans  DC.  s.  v. 
Bigothi  :  V.  Chron.  3.  Hist.  Franc,  de 
Rullone  primo  Normannorum  Duce  : 
,Hic  non  est  dignatns  pedem  CaroU 
osculari,  nisi  ad  os  suum  levaret. 
Cnmque  sui  comités  illum  ammo- 
nerent,  ut  pedem  Régis  in  accep- 
lione  tanti  muneris  (Neustriae  pro- 
vinciae)  oscularetur,  lingua  anglica 
respondit.  Ne  se  bigot,  quod  inter- 
pretatur.  Ne  per  Detun.  Rex  vero 
et  sui  illum  deridentes,  et  sermo- 
nem  ejos  corrnpte  referentes,  illum 
vocaverunt  Bigoth,  nnde  Normanni 
adhuc  Bigothi  vocantur. '^  Cette 
anecdote,  bien  que  vraisemblable, 
peut  avoir  été  inventée;  mais,  en 
tout  cas,  cette  origine  est  meilleure 
que  celle  donnée  par  M.  Francisque 
Michel,  qui  dérive  très  -  artificielle- 
ment bigot  de  Visigothus,  parce 
que  les  Normands  sont  do  race 
allemande.  £n  admettant  l'origine 
citée  dans  DC,  comment  expliquer 
le  f?  car  les  Normands  doivent 
avoir  prononcé  god,  anglo-saxon 
gcd,  ancien-norois  gudh,  et  le  d  ne 
remonte  pas  au  t.    La  signification 


que  nous  donnons  à  bigot  date  du 
XVIe  siècle.  Ksdenne  Guicbard 
dér.  ridiculement  bigot  de  l'hébreu 
bagad,  transgresser,  prévariqner. 

Bii  préfixe  v.  loi  . 

Bis,  gris  cendré,  noirâtre,  noir;  Uie 
II,  252,  contrée  du  nord,  nord, 
vent  du  nord.  Cfr.  le  latin  aquilus 
et  aquilo.  Vossius  dér.  bis  d*un  hypo- 
thétique bgsseus,  de  couleur  coton  ; 
et ,  outre  que  les  noms  des  couleurs 
sont  sujets  à  beaucoup  de  varia- 
tions, il  a  pour  lui  la  signification 
du  grec  fivaaoç,  soie  brune  du  co- 
quillage appelé  pinna  marina.  On 
a  aussi  songé  à  Tallemand  pour 
l'origine  de  ce  mot:  ahal.pt«a,  bîsa, 
allmà.  bise,  signifiaient  vent  ora- 
geux, vent  furieux,  nommé  plus 
tard  beiswind,  II  s'agirait  de  savoir 
si  pisa  est  primitif  en  allemand; 
alors  bis  pourrait  dér.  du  mot  qui 
désigne  la  contrée  des  vents  et  des 
orages,  la  contrée  noire,  comme 
on  nommait  le  nord. 

Bifelayeret  II,  215.  Bisclaveret  ad 
nun  enBretan,  Garwal  Tapelent  li 
Norman.  M.  d.  F.  I,  178.  V.  Garol. 
Ritson  pense  que  bisclaveret  est  une 
altération  du  breton  bleiz  -  garv 
(garo),  bleiz  =  loup,  et  garol.  Il  y 
a  dans  le  breton  le  même  pléo- 
nasme qu*en  français. 

BiM  V.  bis. 

BiiM  V.  biche. 

Bin  pour  Diu  II,  403. 

Blahmer  v.  blasme. 

Blâmer  v.  blasme. 

Blanc,  blanque,  bla&œ,  blanche  II,  226. 
373.  381,  blanc;  de  l'abal.  planh, 
hlanch,  blanc  ;  de  là  Uancheor,  blan- 
çor,  blanchor  II,  348,  blancheur. 

Blaacheor,  blanobor  v.  blanc. 

Bhuçor  v.  blanc. 

Blandir  II,  224.  3ôô,  flatter,  caresser, 
gagner  par  de  belles  paroles;  blan- 
diri;   de    là  blandiMement  II,    19, 


42 


BLK 


BlandiMamant  v.  blandii. 

Blanqne  v.  blaoi:. 

Blume,  lihliDij,  repToiJie;  blumar, 
blahmer,  hlsDier  I[,  249,  blasphémer, 
blûnier.  faire  des  reproches;  ^ 
bluCeuge,  blâme,  ruproche,  injiiro, 
uutrage;  blMtenger,  blAnier,  tain 
(les  reproclies,  blaspliémi^r,  dire  ilet 
injarea,  outrager;  de  ^iiiai/ijunr. 
Illitmi  t,ft,;i-  —  !tUto.i  rjufa.  I!  faut 
remarquer  le  remplacera  eut  curieux 
du  f  par  I  dans  bliulcnge,  A  cause 
do  la  niuiue  ^iûniiu,  ip^fiij'f 

Blumsr  V.  IiUaiae. 

Bluon,  bLuoii  II,  330,  bouclier,  icu, 
prapretDctit  éen  à  ariooiries  ;  de  lu 
bluoimier,  celui  qai  fait  lea  tïcua. 
La  signiScBliou   que  uous  Joniiund 


t     bloM 


L     pu! 


XlIIe  siècle: 
heure,  en  provençal  (blozo,  bleso}, 
>:e1]e  de  gloire,  éclat,  comme  uu- 
juurd'hui  en  espsgnoL  On  dérive 
tlaimt  de  l'allemand  blascn,  trom- 
pellur,  psrae  que  le  héraut  du 
tournoi  trompettait  nvaDl  de  dé- 
crire les  armes  d'un  chevalier  ;  el 
l'on  se  foniie  sur  ce  que  l'auglais 
blaie,  de  l'anglo-saxon  iJaeii-,  signi- 
fie tlaiDDie,  flambeau,  étoile  à  la  tOto 
d'un  cbeval,  appel  Mieux  vaudrait 
dériver  blaioit  directement  de  Htiut, 
de  là  éclal  dans  l'écu,  di»iinction, 
almre. 

filascnniar  «.  Iila«uu. 

Blanange  v,  blasuie. 


^^B  Bla^r,  blcadi 

^^^1  blesser,    en 

^^^^  pièces.     Sel 

^^^1  rive  du  norn 

^^H  la  formel 


■.  bled. 

blesser,  endommager,  lai  lier  u 
pièces.  Selon  M.  Uies  t'e  mot  d^ 
rive  du  norois  MrKa,  aouiller:  mai 


Ju  prcléreruis  rallnià,  blelieit,  ra- 
piécer, bltti  [pour  biei),  pièce,  d'où 
bletier,  mctlte  en  pièces,  allmit. 
it-hlelun;  golb.  ylalt,  tnl^kiiun  : 
bavarois  plelitn,  niellre  une  pièce, 

Blad,  bl«f,  bleif,  Ue,  s.  s.  et  p.  r.  blei, 
blM,  blall  I,  SU,  blé,  tonte  e«pèce 
de  grain.  On  dérive  ordinaireroent 
bled  lie  l'anglo-saxon  htatd,  bieil, 
planle.rruic.  bénédiction.  Les  idîuiues 
allemands  nous  ont  Fourni  trop  peu 
du  termes  agricoles ,  pour  qn'on 
puisse  admettre  cette  dérivation; 
peut-^tre  même  la  prétendue  racine 
dérive-l-clle  du  roman.  L'orlgtDc 
de  bhd  doit  se  trouver  dans  le  la.iîn 
ou  le  celtique.  C'est  ce  qu'a  amli 
M.  J.  Grimm,  mais  le  kvmii  hlaied, 
farine,  qu'il  propose  comme  racine 
de  bltd,  ne  va  pas,  quant  à  la  forme. 

Blel,  biè  V.  bled. 

Bief,  bleu  V.  blui. 

BleU  V.  bled. 

BleU  V.  bled. 


Blsider  v.  blecier 

Blenne  v.  blesmir. 

BlaamÎT,  hlamir,  frapper,  battre,  froisser, 
blesser,  aallr;  adj.  bleame,  blanu, 
blûme;  de  l'une,  norois  blimi,  cou- 
leur blenâure,  de  6M,  bleu.  Dans 
ce  mot  le  j  est  intercalaire  et  sa 
signification  primitive  a  été  celle 
de  (aire  des  taches  bleues,  ta.  en 
frappant. 

Blet,  adjectif  dunl  on  n'emploie  guère 
que  le  fém.  blettai  il  se  dit  des 
fruits  qui  sont  mous  sans  être  gâtée. 
A  HetK  on  dit  poires  blvtteM,  eu 
Franche-Comté  bttiset;  dans  les 
niêmei  provinces  on  appelle  ieiaise. 
bloiiT,  une  espèce  de  prune  fort 
iwmmune,  dont  l'arbre  s'appelle 
freJosiier,  le  petonier  de  nos  dic- 
st  le  propre  de  toutes 


BLE 


43 


BOB 


les  prunes  et  poires  saunages  de 
n'être  mangeables  qne  lorsqu'elles 
sont  &iot9e$,  bleiies^  de  là  le  nom 
du  prunier  sauvage.  Dans  le  Hai- 
naot  on  dit  bléHr^  devenir  mou, 
blet.  Ce  mot  est  peut-être  d*origine 
allemande;  cfr.  snéd.  blôd,  Uôi, 
tendre,  mon,  humide;  blôta,  hu- 
mecter; dan.  blôd,  tendre,  doux, 
Mtfdejt,  amollir,  ramollir.  Cependant 
le  breton  a  aussi  blôd,  mou,  tendre, 
délicat,  vb.  blôda;  kymri  6/ydi/, 
plein  de  sève ,  mou,  tendre,  et  peut- 
être  encore  de  la  même  famille 
Uodwff,  mou,  blet,  mûr,  blodeus, 
m&rir.  Je  ne  connais  pas  de  formes 
en  s  final.  Cfr.  blos. 
T.  bloi. 
T.  bled. 
T.  blialt. 

BBalt,  bHant,  bUad,  s.  s.  et  pi.  r.  bliali, 
blisui,  Uiaus,  vêtement  de  dessus, 
en  soie  et  d'ordinaire  brodé  d*or, 
pour  hommes  et  pour  femmes  ;  étoffe 
propre  à  ce  vêtement.  Selon  DC. 
de  la  racine  celtique  ft/ûmf,  fine 
toile  de  lin?  De  Tancien  frison  bli, 
oooleur;  adjectif  bit,  beau,  bon, 
avec  la  terminaison  ali,  M? 
V.  blialt 

t,  Uiani  V.  v.  blialt. 
V.  blialt. 

',  heurter,  choper,  trébucher; 
mot  encore  en  usage  dans  le  patois 
de  Montbéliard,  sous  les  formes 
bimieker,  bimicker;  de  Tallemand 
bioiten,  bluiten,  cadere,  allidere. 
,  Uflid  I,  386,  blond  ardent,  jaune. 
^Ist  était  synonyme  de  blond  (v.  c 
mot),  comme  le  prouve  Tépithète 
de  blonde  et  bUne  donnée  à  Yseult  ; 
mais,  dans  le  principe,  ce  mot  a 
signifié  aussi  bleu,  ainsi  qu'on  le 
voit  par  le  passage  suivant  :  £  gun- 
Canuns  blancs  e  bUn$  e  vermeils 
(Cb.  d.  R.  p.  40,  cfr.  p.  70);  car  on 
ne  saurait  guère  comment,  dans  la 


mêlée,  un  gonfauon  blond  se  distin- 
suerait  d*un  blanc,  Bloi  dérive  de 
Tahal.  blao,  blaw,  flavus  et  caeru- 
leus  ;  ancien  norois  blar^  Ib  ;  ancien 
saxon  blâu,  gén.  blâwes,  anglo- 
saxon  bloev,  bleo.  C'est  dans  une 
forme  semblable  à  ces  dernières 
que  Uef  II,  243,  bleu,  a  son  ori- 
gine; le  f  peut  reposer  sur  un  féni. 
blave,  bleve,  cfr.  prov.  blau,  i.  blava. 
Bleu  n'est  qu'une  forme  distinctive 
de  bloi.    Cfr.  pau,  poi,  peu. 

Blond,  blonde,  blond;  Imà  blundus, 
blondus;  de  l'anglo-saxon  blonden, 
mélangé,  teint,  puis  gris,  fauve; 
ancien  norois  blendinn;  de  sorte 
que  blondtn-feax  (feax= chevelure) 
signifie  à  cheveux  mélangés,  c.-à-d. 
gris,  de  là  blanc,  de  couleur  claire, 
blond.  Les  changements  do  signi- 
fication que  les  noms  des  couleurs 
ont  éprouvés  sont  si  grands,  que 
celui-ci  n'a  rien  d'extraordinaire. 
De  là  blondir,  user  d'art  pour  pa- 
raître on  faire  paraître  blond. 

Bkmdir  v.  blond. 

Bloqne  v.  bocle. 

Bloquer  v.  bocle. 

Bios,  blous,  dépouillé,  privé;  mot  qui 
se  rencontre  surtout  dans  les  au- 
teurs picards;  de  l'allmâ.  blôi,  nu- 
dus,  mot  dont  les  origines  sont 
encore  à  éclaircir;  car  l'ahal.  flôi, 
qui  se  montre  une  seule  fois,  signifie 
superbus;  par  contre,  on  a  beau- 
coup de  formes  en  t:  blolî,  nudus, 
en  Suisse  et  en  Bavière  blutt,  sur 
lesquelles  se  fonde  Titalien  biotto. 

Blostre,  Uonstre,  petite  motte  de  terre 
renversée  par  le  soc  en  labourant; 
de  l'allemand  bolster;  ancien  norois 
holstr,  cumulus;  hollandais  bolster, 
coque,  gousse  ;  allmod.  poUter,  cul- 
cita.  Il  y  a  en  français  rapproche- 
ment du  /  à  la  consonne  initiale. 

Bkms  V.  blos. 

Bobaa  v.  bobance. 


BOB 


44 


BOE 


Bobttim,  boubuiMy  benbanee,  pompe, 
faste,  grand   appareil,   luxe,   pré- 
somption,   ostentation,    arrogance, 
vanité;  bobander,  bonbander,  ben- 
banciar,  vain,  qui  fait  étalage,  fier, 
hautain,  fanfaron,  orgueilleux,  pro- 
digne ;  bobant,  benbaat,  boban,  comme 
bobance;    de  bombuM,    bourdonne- 
ment,   bmit,    bambicHs,    bruyant, 
fanfaron. 
Bobander  v.  bobance. 
Bobant  v.  bobance. 
Bobo  v.  bobance. 
BoboUn  v.  boef. 
I         Boco,  milieu  élevé  du  bouclier;  bosse, 
^/MJ^I/^'       charbon  pestilentiel;   boça,  bossu; 
çyfamv         bodet,  plein  de  bosses,  infecté  d'une 
maladie  pestilentielle;  booier,  bos- 
seler; Imâ,  bocia,  bossia,  bossa  — 
bocius,    etc.  ;    de    Tallcmand    buU, 
Textrémité  de  qqch. ,  un  petit  bou- 
ton, en  général  quelque  chose  d'ob- 
tus, de  mousse,  de  grumeleux,  une 
masse,  de  bôién,  pousser  (pousser 
en  dehors,  en   avant).    Cfr.  boier. 
Notre  bui,  composé  début,  et  bute 
appartiennent    à   la   même  racine. 
Bot  dans   Texpres^ion  pied  bot  se 
rattache  également  à  buli, 
Boeh,  bono  M.  s.  J.  450,   bouc.     Ce 
mot  se  retrouve  dans  le  celtique  cl 
l'allemand;  mais  comme  M.  Grimm 
pense  que   les  Allemands   ont   em- 
prunt43  ce  mot  du  français,   il  faut 
le  dériver  du  celtique  bwch.    Notre 
mot  boucher,   comme  Va  déjà   dit 
Valois,  dérive  de  bouc^  ainsi  tueur 
de  buucs,  dans   le  principe:   de  là 
boucherie.     Notre   bique  n*a  aucun 
rapport  avec  bouc;  il  doit  avoir  la 
même   racine  que   Titalien  becco  = 
bouc.    Quelle  est -elle? 
Bodie,  boiche,  bouce,  bouche,  bûche, 
bonqne  I,  CG.  146.  194.  35G.  II,  380, 
bouche;  de  bucca,  creux,  joue,  plus 
tard  bouche,  gueule;  bond,  bouan, 
bonaun,  bouchée,  morceau,   lopin; 


d'après  buccea.  A  boache  se  rap- 
portent  ôimcAoi»  et  *aiicA«r,obturare 
Le  Duchat  est  tombé  sur  cette  origine 
mais  il  a  mal  conclu.  Le  bouchon 
est  propr.  ce  qui  remplit  la  bouche 
spécialement  l'ourerture  de  la  bou- 
teille, ital.  boccone,  prov.  boco 
bocon;  d'où,  par  analogie,  on  fit 
le  vb.  boucher.  Honnorat  s.  v.  boucli 
a  aussi  pensé  à  bouche. 

Boeier  v.  boce. 

Bodot  V.  boce. 

Booto,  budo,  bouda,  Moqua  II,  237 
bosse,  centre  du  bouclier;  dc'r.'bo-* 
dor,  buder,  boudier,  bloquior,  bou- 
clier. On  a  dit  aussi  escut  bucier, 
c-à-dire  écu  à  bosse.  C£r.  l'ahal! 
buckeler,  écu  à  bosse.  De  buccula, 
joue,  à  cause  de  la  ressemblance 
de  cette  bosse  avec  la  joue,  comme 
l'indique  DC.  s.  v. 

Boeier  v.  bocle. 

Boçu  V.  boce. 

Bodne,  bonne,  boue,  borne  I,  390  j^ 
s.  J.448,  borne,  limite;  Imâ.  bodina, 
bodena,  bonna.  La  forme  primitive 
est  sans  doute  bodina,  d'où  bodne 
et  de  celui  -  ci  borne.  Ainsi  ni  le 
grec  fiovrôç,  colline,  ni  le  breton 
born,  qu'on  a  proposés  comme  pri- 
mitifs de  borne,  ne  peuvent  être 
admis.  Itacine:  goth.  AoalAs  (baud), 
stumpf  ?     Cfr.  Dief.  G.  W.  I,  300 

Bodon  V.  bozon. 

Boe  I,  253,  boue;  peut-être  du  kymrï 
bau>,  boue;  de  là  boier,  bourbier; 
emboeir  I,  134,  embouer,  embour- 
ber, souiller.  Cfr.  Dief.  Celt.  I,  278. 
G.  W.  I,  280.  M.  Chevalet  'placJ 
en  face  de  boue,  qu'il  dérive  cava- 
lièrement de  l'allem.  both,  l'anglais 
bog.  Boy  et  le  lombard  boga,  ne 
peuvent  avoir  le  même  primitif 
que  bue. 

Boef,  buef,  s.  s.  et  p.  r.  boea,  bues, 
bos  II,  51,  boeuf;  de  bo$  (bov);  de 
làbovier,  bouyier  II,  51.  331,  bon- 


BOË 


45 


BOl 


vier;  btMin I,  253,  boQTÎer,  vacher; 
de  bmMmus  pour  buMcui, 

8. 8.  et  p.  r.  boianB,  boyaa  ;  boele, 
bneie,  taille  II,  391,  boyaux 
(collectif);  de  bùtellw  (Martial 5, 78), 
petite  saocisee;  de  là  etbœler,  ee- 
tafflar  II,  390,    ouvrir  le  ventre, 
arracher  les  bovaux. 
V.  boel. 
T.  bon. 
▼.  boef. 

I,  bouge,  sac  (de  cuir);  bogette, 
bongotte,  valise;  d*oà  Tancien  an- 
glais bogett,  aujourd'hui  budget^  que 
nous  avons  emprunté.   Latin  bulga, 
que  Festos  désigne  comme  un  mot 
gaolois:  Bnlgas  Galli  saccnlos  scor- 
teos   appellant.     La  racine  de    ce 
mot  se  retrouve  dans  le  celtique  et 
Tallemand:   ancien   irlandais   bolc; 
gallois  boig,  builg;  ahal.  bulga,  de 
teigan,  peikan.    Bouge  (espèce  de 
chambre)  est  le  même  mot. 
Bogette  V.  boge. 
Boluvdeia  ▼.  horde. 
y.  horde. 
V.  horde. 
Bohoordiii  v.  borde. 
Bohonrdor  ▼.  horde. 
▼.  borde. 
V.  boel. 
V.  boche. 
Y.  boel. 
Boior  V.  boe. 
BoiHant  v.  bolir. 
BoiUir  v.  bolir. 
BoiDoii  V.  bolir. 
Beire  v.  boivre. 

(je),  baise  ▼.  baisier. 
1,  boe  II,  228.  301,  bois;  Imii. 
boscut,  buêcus;  dim.  boiaette  1, 192, 
menu  bois.  M.  J.  Grimm  propose 
de  rapporter  bois  à  bauen^  par  le 
moyen  d'un  adjectif  hypothétique 
buicisc,  buisc,  matériaux  de  bâ- 
tisse ,  bois.  Dér.  beiaiere,  bois,  clai- 
rière;  boeeage,    boaeaigo,  bosehage 


II,  244,  forêt;  boidiet,  boaqnet, 
petit  bois,  bosquet;  comp.  debaaelier, 
débusquer  ;  embnaoher,  emtaiwier  I, 
embusquer,  mettre  en  embuscade, 
d'où  embnsehement  II,  383,  embus- 
cade. Notre  bouquet  appartient  u 
la  même  racine  et  devrait  s'écrire 
boùquel pour bousquei.  Bnaohe, éclat; 
bûche;  d'oùbnscher,  abattre  du  bois; 
est  de  la  même  famille. 

Boisdenr  v.  boisie. 

Boisdie  v.  boisie. 

Boisâif  V.  boisie. 

Beisdivement  v.  boisie. 

Boiiel  V.  boiste. 

Boiieer,  boiieonr  v.  boisie. 

Boiser  v.  boisie. 

Boisotto  V.  bois. 

Boiaeiir  v.  boisie. 

Boiiie,  félonie,  fraude,  trahison,  trom- 
perie; Ima.  bautia,  prov.  bauza, 
bauzia;  boiaer,  boiiisr,  boivier  II, 
294,  tromper,  duper,  donner  le 
change,  violer  sa  foi  et  son  ser- 
ment, commettre  le  crime  de  félo- 
nie; Imâ.  bausiare,  prov.  banzar; 
bdiierw,  beiieor,  boàNur,  bolaooiir, 
bozeonr,  faux,  trompeur,  qui  manque 
à  son  serment,  qui  viole  sa  foi. 
Au  lieu  de  ces  formes,  on  trouve 
boiadie=6oûte;  boiidif  (adjectif); 
boiidivement,  frauduleusement;  bois- 
denr =  boiseur.  Le  d  n'est  sans 
doute  qu'une  imitation  de  celui 
de  voisdie  (v.  ce  mot),  parce  qu'il 
n'existe  pas  un  adjectif  boite,  qui 
aurait  pu  produire  boisedie,  boiêdie, 
liCS  formes  de  la  basse  latinité  et 
du  provençal  demandent  un  au  dans 
la  racine,  d'où  s'est  développé  ai; 
cfr.  savoir  p.  déf.,  pau.  Quelle  est 
cette  racine?  L'ahal.  bôsi,  pôsi, 
sans  force,  sans  prix  ;  dans  les  com- 
positions, mauvais,  méchant,  nui- 
sible; sot,  imbéciUe;  aujourd'hui 
boese,  conviendrait  pour  le  sens: 
mais  la  forme  ne  va  pas,  paroe  que 


BOI 


46 


BON 


jusqu'ici  on  n*a  retrouvé  aucun  ra- 
dical en 'au  (bausi).  Il  est  vrai  que 
r^  pourrait  équivaloir  à  l'aie  goth., 
mais  c'est  une  question  qui  n'a  pas 
encore  été  éclaircie,  bôsi,  manquant 
dans  le  goth.  et  l'ancien  norois. 
Cfr.  gallois  bos,  abject,  vil. 

Boider  v.  boisie. 

Boiilere  y.  bois. 

Boiiieres  v.  boisie. 

Boinne  v.  buisine. 

Boiaa,  bdnele  v.  buisson. 

Boiael  v.  boiste. 

BoiMier  v.  boisie. 

Boiite  1 1, 1 1 8,  boîte  ;  prov.  bostia^  boUsii, 
Ce  dernier  mot  dérive  de  jnfxii, 
par  l'intermédiaire  du  Imâ.  buxis; 
<le  buxida  pour  pffœida  dérivent 
boiste,  bostia  (celui-ci  par  trans- 
position de  ri  buxdia).  Cfr.  DC. 
s.  V.  buxis,  que  Rayn.  L.  R.  II,  233 
a  eu  tort  de  ne  pas  suivre  dans 
sa  dérivation  de  boissa,  bostia.  Le 
root  bdflel,  bdsèl  II,  182,  notre 
boisseau  (mesure)  doit  être  un  dé- 
rivé de  boiste;  lm&.  bustellus, 

Boivn,  bsfirrt,  beivre,  baivre,  boire, 
bairt  II,  122  et  suiv. ,  boire;  prov. 
beure,  ital.  bevere,  esp.,  port,  beber; 
inf.  empl.  subst.  II,  12d;  beverea, 
btraor  I,  77,  buveur;  bibitor;  de 
là  bomlfa  II,  125,  boisson,  breu- 
vage; btraria,  action  de  boire,  bu- 
verie;  comp. ,  d'après  la  Ire  et  la 
4me  conjug.,  dès  les  plus  anciens 
temps,  abohrra,  abaim,  aborrer  et 
abavrer  II,  126.  189;  emboivre  II, 
126;  foraboiTre,  d'après  Monet, 
abreuver  (un  animal)  ayant  chaud; 
oltraboirra,  s'enivrer,  boire  trop; 
torboirre,  boire  outre  sa  soif,  avec 
excès. 

B^on  v.  bozon. 

Balangier  H,  i:)9,  boulanger;  selon 
IM'.  s.  V.  boulengarius ,  de  boule, 
parce  que  les  pains  avaient  la  forme 
d'une   boule:   mais  il  faudrait  déjà 


avoir  un  dérivé  boulange;  et  que 
signifierait -il?  Cfr.  Ménage. 
BoUr,  boUir,  boOlir,  buUr,  buiUir  I,  323, 
bouillir,  faire  bouillir,  bouillonner, 
se  répandre  en  bouillonnant,  s'agiter 
fortement:  bofllant  part.  prés.  empl. 
subst.  pour  la  saison  chaude,  les 
canicules,  v.  G.  1.  L.  I,  177;  comp. 
etboilir,  esboulir,  bouillir,  être  très 
chaud,  animer;  snbst.  dérivé  bonUon 

I,  323,  bouillon,  c.-à-d.  avec  l'idée 
de  bouillonement  ;  boulon,  bourbier, 
parce  qu*il  s'échappe  des  buUes  de 
la  bourbe.  Cfr.  boule  de  la  même 
racine. 

Bon,  boen,  boin,  bnen  bon;  do  Montes; 
bon  feroii  II,  53;  empl.  subsL  par 
opposition  à  méchant  II,  388  ;  subst. 
bien,  volonté,  plaisir,  gré,  ce  qu'on 
désire,  ce  qui  plait;  bonum;  atoir 
de  set  bons  I,  146;  consentir  ses 
bons  (en  parlant  d'une  femme)  H. 
d.  1.  V.  190;  voloir  le  bon  de  qqn. 
1, 386  ;  faire  ses  bons  (d'une  ièmme) 

II,  60.  68  ;  face  de  met  lui  smi  bon 
II,  190,  faciat  qnod  bonum  est  co- 
ram  se;  adv.  bonement,  buenomont 
I,  81.  252.  II,  166,  convenablement, 
franchement,  de  son  propre  mouve- 
ment; dér.  vb.  comp.  aboonir  (s')  II, 
99,  s'abouir,  s'apaiser,  se  calmer, 
se  contenter,  s'assujettir;  transitif 
améliorer;  bonteit,  bonté 1, 46,  bonté. 
Cfr.  bien. 

Bonanr  v.  aûr. 

Bondie  v.  bondir. 

Bondir,  bundir,  retentir,  sonner,  cor- 
ner; bondie,  retentissement,  rejail- 
lissement, bond  ;  de  bombilare,  d'a- 
près la  2e  conj.  Cfr  tentir  de  tinni- 
tare,  pour  le  d,  coude  de  cubitus, 
et  DC.  s.  V.  bunda,  sitnus  tympani. 

Bone  V.  bodne. 

Bonement  v.  bon. 

BoneSr  v.  aûr. 

Bonne  v.  bodne. 

Bonta,  bontoit  v.  hou. 


^^^^^,  dc^m)^  u^/^scmz. 


/i/.:JS«£f^ 


i^ 


BOO 


47 


BOT 


y.  borde. 
II  y  376  et  glosa,  ore  II. 
»   bourbe;   Imâ.   borba,    barba, 
borbor;  qa'on  compare  à  fioQfioQOç. 
Cfr.  Dief.  Celt.1,  199. 
gbeUaf,  barboter,  patauger.  Borbeier 
a-t-il  quelque  liaison  avec  borbe? 
Je  ne  le  pense  pas;  c'est  une  simple 
onomatopée.  Cfr.  le  grec  fioQ^OQvC(o. 
,  boue,  bQZO,  borg,  s.  s.  et  p.  r. 
ban,  ville  défendue  par  une  forte- 
resse, par  une  citadelle,  par  une 
enceinte  de  murailles,   ville  forte, 
pois  Tille  en  général,    et  enfin  la 
signification  que    nous   donnons   à 
^•«Tf»*  ^^  go**ï'  baurgs,  ville;  ahal. 
fmne,   al  Imâ.   friirc,    anglo  -saxon 
bvry;  ancien  norois  borg^  etc.,  de 
bmrgan.    Ce  mot  passa  dans  pres- 
que tontes  les  langues  européennes; 
les  Romains  eux-mêmes  en  firent 
Qsage  de  très-bonne  heure  sous  la 
forme  bwgus,  puis  burgum.    De  là 
bngois,   boijois,   bomgoii,  bnrgais, 
bOMii    II,    310.    324,    bourgeois; 
boBxgeiia,  borgokie,  boijoisie,  bour- 
geoisie,  droit   seigneurial    sur   les 
boargeois  d'une    ville;   faire  bar^ 
foisie,  se  reconnaître  bourgeois  de 
qoelqn'an;  borgaignagi ,  droit  que 
les  habitants  d*un  bourg   payaient 
an  seigneur  du  lieu, 
y.  borde, 
petite  maison,  ferme,  métairie  ; 
d*oti  bordel,  s.  s.  et  pi.  r.  bordians,  bor- 
dan,  bordeaiis;  d'ici  bordelet,  petite 
maison,  chaumière,  bicoque  ;  du  goth. 
baàrdy  planche,  anglo-saxon  bord^ 
tabula,  mensa;  navis;  ancien-saxon 
kord,  ib.  et  domus.    Le  texte  des 
S.  d  S.  B.  a  bordele,  f.    Dér.  bOI^ 
dkr,  fermier. 

V.  borde. 
,  bordalet  v.  borde. 
T.  borde. 

y.  borde, 
y.  borde. 


Bofg  v.  bore. 

Borgaignage  v   bore. 

Borgoîs,  boigoiaie  v.  bor^. 

Boijois,  boijoisie  v.  bore. 

Borne  y.  bodne. 

Boxa  V.  bore. 

Borse,  bourse, bourse;  de  byrsa{Jvi»(Kt), 
peau,  cuir;  dimin.  borselet,  borset, 
petite  bourse. 

Borselet  v.  borsc. 

Borset  v.  borsc. 

Boneis  v.  bore. 

Bos,  bois  V.  bois. 

Bos,  bociif  V.  bocf. 

Boscage,  boocaige  v.  bois. 

Boschage  v.  bois. 

Boechet  v.  bois. 

Bosquet  v.  bois. 

Bot  V.  boter. 

Boteia  v.  boter. 

Boter,  botter,  bonterll,  121.  228.  241. 
355.  371,  pousser,  heurter,  repous- 
ser, frapper,  enfoncer,  mettre;  de 
TallmÂ.  bùien ,  pousser,  heurter, 
frapper;  en  Suisse  bolieny  en  Ba- 
vière bôâien;  d'où  botement,  boteis, 
choc,  l'action  de  pousser;  subst. 
botte,  coup,  heurt;  bot,  bout,  bout; 
de  6of,  iot  de  bot,  de  suite,  tout  de 
suite;  d'où  notre  debout,  aboutir. 
Vb.  corn  p.  deboter,  débouter,  re- 
pousser; d'où  debontement,  action 
de  repousser;  rebonter  II,  245,  re- 
pousser, remettre.  Dér.  boton,  boa- 
ton,  bouton,  bourgeon,  c'est-à-dire 
quelque  chose  de  saillant  (cfr.  boce)  ; 
botone,  garniture  de  boutons;  d'où 
bétonner,  garnir  de  boutons,  former 
nombre  de  boutons  ;  botoron  II,  3ôC, 
petit  bout,  l'extrémité.  M.  Diefen- 
bach  dérive  boton  du  kymri  bot-=z 
any  round  body.  Dans  l'ancienne 
langue,  le  crapaud  portait  le  nom 
de  bot,  s.  8.  bos,  botte,  et  cette  dé- 
nomination se  rattache  également 
à  la  racine  bôiên,  c.-à-d.  que  le 
crapaud  est  un  animal  poussé, gonflé. 


FîOT  4^  noz 

■'"■uixMjili- ;    iiiai>,    au    lit-u   .U-    bot.  Bouge,  bougette  v.  hn.m-. 

nii  trouve  aust.i  boterel,  bouterel,  Boule,  boule,  bulle;  de  bulla^  bulle, 
s.  8.  et  p.  r.  boterewu,  boteriaoB,  ce  globule  qui  s^élève  sur  Teaa,  boule, 
qui  nous  reporte  à  bûlîer,  c-à-d.  etc.  Dans  rancienne  langue ,  boule 
à  la  même  racine  sous  un  antre  signifiait  aussi  astuce,  tromperie, 
point  de  vue  ;  le  boterel  serait  Tani-  ce  qui  concorde  très-bien  avec  l'idée 
mal  qui  pousse,  qui  heurte,  qui  du  primiûf  latin.  De  là  bouler,  rouler 
marche  par  bonds.  —  Plusieurs  pu-  comme  une  boule  ;  user  de  finesse, 
tois,  entre  autres  celui  de  Montbé-  tromper;  enfin  aujourd'hui  gonfler 
liard,  font  usage  de  bouter,  dans  le  gésier,  en  parlant  des  pigeons; 
le  sens  de  mettre,  placer,  poser.  d'où  i*efboiil6r,  s'ébouler,  se  préci- 

BotereauB  v.  boter.  piter;    dér.   boulon,    grosse    flèche, 

Boterel  v.  boter.  trait  d'arbalète;  aujourd'hui  eapèce 

Boteriaua  v.  boter.  de  clou   à  grosse  tète  (buUa  =  tête 

Boteron  v.  boter.  de  clou,  bouton);  et  notre   billet, 

Boton,  botone  v.  boter.  ital.  boUetta,  bulletin. 

Bétonner  v.  boter.  Bonler  v.  boule. 

Botte,  bonté,  sorte  de  tonneau,  hotte;  BooUon  v.  bolir. 

bout,   bouteille,  put;  dér.  bontOle,  Bonlon  v.  boule  et  bolir. 

bonteflle,  ib.,  Imâ.  buticula;  bonteil-  Bonqne  v.  boche. 

lier,  bontiHier,  boutillicr,  échanson;  Bonrc  v.  bore, 

bonteillerie ,   bontillerie,    boutillerie,  Bourde  v.  horde, 

échansonnerie.    Notre  botte^  chans-  Bonrder  v.  horde, 

sure  =  tuyau ,    est    le    même   mot.  Boorgeeie  v.  bore. 

Presque  toutes  les  langues  ont  ces  Boorgoia  v.  bore, 

formes,  p.  ex.  en  grec  fiviiÇj  plus  Bonne  v.  borse. 

tard   fiovjiç^  fioviriç-=\mk.  buttis,  Bonson  v.  bozon. 

butta,  bâta,  bottus,  bota,  baza,  etc.  ;  Bonn  v.  boche. 

(iut£9^riy    bouteille  (à  Tarente);   en  Boossin  v.   boche, 

anglo-saxon  buiie^  byt,  bytte,  ton-  Bout,  bonté  v.  botte. 

neau,   ailm.  butte,  butte,  botte,  bot-  BonteiUe  v.  botte. 

iicJk,    etc.;  gallois  bot,  botte,  etc.  Bonteillerie  v.  botte. 

^ott^,   coup  V.  boter.  Bonteillier  v.  botte. 

^^tter    V.   boter.  Bontement  v.  boter. 

fiou,     bracelet:    Ses    armilles,    qu'om  Bonter  v.  boter. 

bous  apele,  Ben.  v.  7418;  Imà.  boga,  Bonterel  v.  boter. 

bou^a;     de    Tahal.    boug,    anneaa,  Bontille  v.  botte. 

^^'^'îï^e,    collier,  de  biugan,  aujonr-  Bontillerie  v.  botte. 

^_'**'^i     biegen^  fléchir,  courber.  Bontiliier  v.  botte. 

V.  hobance.  Bouton  v.  boter. 

V.  bobance.  Bouvier  v.  boef. 

^-     boch.  Bonion  v.  bozon. 

"V--    boche.  Bovier  v.  boef. 

*      V.  boche.  Boyraige  v.  boivre. 

"^r.    boche.  Boxeonr  v.  boiaie. 

-v.  bocle.  Box  v.  boter. 

^'  ^^^'  ^^"^  ^^on,  bonaon,  sorte  de  flèche. 


BRA 


49 


BRA 


^ros  trait  d*arbalète,   dont  Textré- 
mité  M  tenninait  par  une  tête;  il 
TCitfemblait  en  cela  an  matras;  de 
Tahal.  boh,  poh^  allmâ.  boU,  une 
petite  flèche  ;  anglo-saxon  60/I,  gros 
trait  de  main  ;   ancien  norois  bolti. 
An  lieo  de  boion^  on  trouve  bodon, 
ÂgoUDt205,  bojon,  R.d.Ren.III,35. 
ktB,  bras  r.  bras. 
1m,  fange  ▼.  hrai. 
Inn  r.  bras. 
kiMiff  V.  bras. 
fcMtt  V.  bras. 
^«Wl«  V.  bras. 

''Mke,  braeon,  chien  de  chasse  qui 

> les  pieds  courts,  braque;    de  là 

^Moner,   chasser  avec  le  bracon; 

kneoiiar,  veneur,  notre  braconier. 

'^  lit  dans  Grég.  de  Tours:  Ado- 

<(iceo8  quidam  nomineBrachio,quod 

Mrom   (soif.    Arvemorum)    lingua 

ioterpretatur  ursi  catulus.    (De  vit. 

f»tr.  c.  12  )     Brach^   en   irlandais, 

■igoifie  ours,   et  to  =  iia,  catulus. 

Oo  trouve  encore  brag ,  Breqnigny 

^  350,    Bragoglio  =  brag,    ours, 

goglio,  ruisseau,  Guér.  2, 262,  Breuil, 

braogilo.    Dans  Gr.  d.  T.  Hist.  5,  2 

OD  voit  que  le  nom  de  Bracbio  se 

npporte  à  un  Thuringien,  et  on  en 

a  conclu  que  broche,   bracon  était 

d'origine  allemande  :  ahal.  braccho. 

Braecko,  comme  faon,    a  désigne 

lc«  petits  de  tous  les  animaux,   et 

OB  pourrait   le  faire   dér.   de  bër, 

onra,  comme  le  celtique  brach.   Je 

préfère  cependant  Tétymologie  cel- 

tiqne,  parce  que  Torigine  de  braccho, 

dér.  de  hèr,  n'est  pas  encore  prouvée 

iaeontestablement  ;  et  si  bracon  parle 

poor  rmhal.  braccho,  brache  est  de 

même  en  faveur  du  celtique  brach. 

r,  bras. 

,  bxmehéle  v.  bras. 
y.  bras. 
T.  bras. 
▼.  bras. 
\  Uaga»  d'oïl,  Gloanaire. 


Braeon,  braeoner  v.  brache. 

Brae  v.  braie. 

Braeoh  v.  bras. 

Bragena  v.  brai. 

Braliaigne  v.  baraignc. 

Brai,  bray,  brao,  fange,  limon,  boue, 
terre  grasse;  Imâ.  braium,  braio- 
tum;  de  là  Tadj.  braieni,  brayeof, 
boueux,  fangeux  ;  plus  tard  bragani, 
prov.  bragos;  de  la  racine  alle- 
mande brach^  rejiculum,  rebut,  qui 
peut  se  rapporter  à  brehen^  brahen 
=  ausbrechen  ;  ou  prenant  b  =  w,  de 
vrahen,  rejicere;    cfr.  Dief.  G.  "W. 

I,  233;  brachitch,  corruptus;  an- 
cien norois  brâk,  oleum  rancidum, 
etc.:  prov.  bra<',  ital.  brago. 

Braic  v.  brait. 

Braidif,  braidi,  braidia  v.  braire 
Braie ,  brae  (brage,  brague),  ordinaire- 
ment au  pluriel,  vêtement  en  usage 
chez  nos  pères,  espèce  de  haut- 
de-cbuusse.  Nous  avons  conservé 
le  diminutif  brayeite.  Braie,  de 
braca,  bracca,  dont  Ovide  s'est 
déjà  servi  (Tr.  5,  7,  49).  C'est  un 
mot  gaulois,  dit-on.  L'ahal.  apruah, 
proh,  l'anglo-saxon  braee^  le  hol- 
landais broeck,  Tirlandais  broaget; 
le  breton  bragei,  et  nos  paysans 
disent  brague  pour  braie.  De  braie 
vient  braiel,  braiol,  braianl,  briier 

II ,  393 ,  ceinture  placée  au  —  des- 
sus des  braies. 

Braiél  v.  braie. 

Braier  v.  braie. 

Braieni  v.  braie. 

Braieni  v.  brai. 

Braieni  s.  s.  et  p.  r.  de  braieul. 

Braiol  v.  braie. 

Braion  v.  braon. 

Braire  II,  19.  229.  339,  crier,  brail- 
ler, se  lamenter;  résonner;  aujour- 
d'hui dans  un  sens  fort  restreint; 
subst.  brait  II,  870,  cri,  clameur; 
de  ce  dernier  braidif,  braidi,  braidii, 
hennissant,  fougueux,  furieux.    Cfr. 

4 


BRA  5 

Rajii.  II,  34H.  Brtnrr,  }m&.  liraTare, 
liragire,  de  In  ravine  brag;  an^'lnls 
braj,  kjniri  btngnl,  faire  du  limit. 
Cfr.  Schwpnk  D,  W.  a.  v.  [iralilcn- 
Da  brairt  dérive  kbiii  ilontu  braU- 
Itr;  cfr.  crinillcr  •]«  crier. 

Brùi ,  brune  >.  brnii. 

Brait  V.  hrairr. 

Biu.  biMu:  V.  bruni. 

Br*nali«,  branw,  Imù.  branca,  branvlie; 
mo^cclliqiii^:  lireloii  iront,  liranthe; 
L'allojg  hrac.   kymri  ïrpich. 


ItKA 


I    .     ,   ,      bras,   pur   Huile   il 

■kft^ ,  ^^*'"  n:  de  lu  branehir,  n 

partir,  broachu. 

Brwwhir  v.  liraiirlu-, 

Brimchn  v.  liratii'iTt 

Brandeler  v.  braiil, 

Brander  v.  Iirniil. 

Brandir  v\  brunt. 


œolk'i:  lie  là  tàbnmw,  dùcliirfr, 
ililnrvi'or,  mpiiro  sn  pièces  les  chaire. 
Btm,  brat,  bntlf,  braa:  île  broekimii. 
Dans  I»  ilIsUriei  de  Komandio 
Ri  di>  Ilmirgo^^ie ,  ru  ruiit  a  été  &xi 
■le  fore  lioiino  beuni  â  la  forme  in- 
vnrinlile  en  t  final;  mnit  dans  le 
laii^agu  pii'urd  il  te  (lucllniic:  >.  i. 
iH  p,  r.  hmi;  t  r-  rt  p.  «.  trae, 
hra'rh,  lirtiif.  Du  jilurri^l  braeMa. 
la  langue  d'oll  avnit  dérit*  bnw*, 
brashe,  biMM,  bralM»,  bnac,  que 
iiuiin  ri'iidrïitn!!  «auvent  aMei  bl«ii 
par  brHSK'o,  c  -à-d.  ipie  il  It  titmt 
tHln  ta  brticr  aisniUerait  il  le  lient 
dnne  «a  brwsëe,  embrasaé.  De  lû 
non»  rient  l'expreiiion  d  bmee  Ir 
eorpi,  que  noua  écrivons  aujourd'liui 
faiitivemmit  li  briit'le~rorpt.  Brace 
sfl  inmvo  cependant  qoelquefuiE  à 
Jii  rime  pour  iras.  A  brace  tevae, 
t>  liras  aiiïiTls.     Noire 


Braat,  branc,  bran,  brtni,  braot  I. 

se.  HT,  lame  d'vpée,  de  glaive,  v( 
par  eitpnsion,  ri]ii-e,  It-  glaire;  de 
l'abai.  prani,  Arant ,  inreitdium, 
titio;  ancien  norois  hranJr,  ib.  et 
lama  d'épùo;  de  lit  brandir,  bmiidir. 
branler,  darder,  lanocr;  d'où  noire 
braHditler;  dana  t'anuonno  langue 
braadalar,  rvmuer,  s'agiter,  Terme 
compltlc  de  notre  branler,  pour 
branJ'Icr,  brnndoler;  comp- «Èma- 
frr.  En  partant  de  la  aigniHiialion 
ineendinni,  on  a  formé  brandoiii  uor- 


orclie; 


ment  du  bras;  bnwhale,  bradWI, 
(braohana,)  brasiard,  aminre  du  bras. 
Braaa,  braise:  de  l'ancien  norois  hrmta. 


brandir,  {-tru  en   flammes,   brûler; 

souder,  irnirr,  brat,  soudure;  frr- 

d-oii  abrander,  s'nlUimer,  s'etillam- 

fe<i.     (Cfr.  o.t,r,i»er.) 

Brau  V.  branl. 

embrasemenl;    MbraMT,    mettre   le 

feu,    allumer,    embraeer;     abrMW, 

morceau   de   elialr,   partie  chaniuo 

enflammer,  allumer 

du  corpi   de   l'homme   et  dea  aui- 

Bran  v.  bras. 

nanx,  on  parlioulier  mollei  et  feste; 

Braaae,  braïier  v.  bras. 

d«   l'ahal.    brâlo,    partie   charnnc. 

Bnader  v.  bra^. 

BRA 


51 


BRI 


I,  151.  II,  402,  gàchia,  boac, 
fuig«,  ordnre.  Qnoiqae  brou  ait 
la  même  signification  qoe  brai,  il 
en  diffère  par  la  vocalisation.  U  a 
poar  correspondants  Tesp.  brea^  le 
port,  breo,  breu,  qui,  soit  dit  en 
passant,  ne  dérivent  pas  du  français 
brai,  comme  on  le  pense  communé- 
ment. Brau  n'est  non  plus  l'équi- 
valent du  prov.  bro  =  k  notre  dér. 
brouei,  ital.  brodo,  broda,  esp., 
port,  brodio  ;  de  TahaL  brod^  anglo- 
saxon  brodhy  ib.  Brau  est  de  la 
famille  de  Tallem.  brei  et  de  son 
affilié  et  synonyme  bràgel,  puis, 
alial.  jn-i,  pria,  pria,  allmâ.  bri, 
anglo-saxon  brig  et  briv,  néerlan- 
dais brij  ;  de  brêgen^  frigere,  cuire  ; 
on,  si  Ton  considère  prio  comme 
monosyllabe,  de  l'abal.  prio=priu~ 
tcmn^  anglo-saxon  breoran  =  allmod. 
brmuen,  coquere. 

Iraj  T.  brai. 

Bm  V.  bras. 

Ira  préfixe  V.  loi. 

Bnbâi  V.  berbis. 

U9i,  teiaf,  (biieo  I,  101,  bref,  court, 
rapide,  de  peu  de  durée  ;  de  brevis  ; 
em  brief,   bientôt;    à  brief,    bref, 
enfin  ;  adv.  fard^ent,  briafinent,  brie- 
■mU  I,  74.  U,  241.  265,  bientôt, 
brèrement, rapidement;  subst  1, 142. 
345,  bref,  lettre;  dim.  brievet,  pe- 
tite lettre;  brefte,  briateit,  brièveté; 
^rcptlof;  abreritr  I,  101,  abréger, 
acoonreir;  s^abreriar  I,  241,  se  faire 
petit,  s'humilier;  abbreviare, 
V.  bref. 
V.  berbis. 
T.  baraigne. 
T.  baraigne. 
V.  baraigne. 
;,  bioi  II,  395,  lacet,  piégj^  ap- 
peaa;  d'où  broioa,  ib.    Notre  mot 
bretelle  appartient  à  la  même  racine  ; 
proT.  bret,  esp.  brete,  ceps.  V.  Rayn. 
n,  256.     C'est  ce  brei,  broi  qu'on 


trouve  dans  nos  dictionnaires  sous 
la  forme  brai,  bray,  piège  à  prendre 
les  oiseaux,  et  que  tous  donnent, 
bien  à  tort,  sous  brai,  résine,  avec 
lequel  il  n'a  rien  de  commun.  Voy. 
<*i-dessn8.  Bret,  broi  dér.  de  l'alle- 
mand :  anglo-saxon  bredan,  plectere, 
nectere  ;  h\ïB\.pr%dan,  prettan^  strin- 
gere,  nectere;  bas-allemand  bre^jeuy 
tricoter,  tresser;  d'où,  la  racine 
immédiate  de  notre  mot,  anglo- 
saxon  brâd,  ancien  saxon  bréd, 
abal.  preit,  dans  le  principe  plectus, 
textns,  puis  pansus,  expansus,  all.- 
mod.  breit.    Cfr.  bride. 

Bietaohe,  bretesche,  breteska,  bretasoe, 
bretecqne,  tour  de  bois  garnie  de 
créneaux,  dont  on  construisait  un 
grand  nombre  pour  défendre  les 
villes  et  cbùteaux  ou  pour  les  at- 
taquer. En  italien  bertesca,  bal- 
tresca,  en  provençal  beriresca.  Ra- 
cine? M.  Chevalet  dérive  breteche 
de  l'allemand  breit-tach;  c'est  par 
trop  ridicule. 

Breteoqne  v.  breteche. 

Bretesce  v.  breteche. 

Biatescbe  v.  breteche. 

Breteska  v.  breteche. 

Braidl  v.  bruel. 

Briban  v.  bribe. 

Bribe  (brife!  comme  dans  le  patois 
picard),  morceau,  reste  de  pain 
d'un  repas;  de  là  briber,  biilinr, 
manger  gloutonnement;  mendier; 
briberesM,  mendiante,  courense; 
briban,  mendiant,  gueux;  brUand, 
homme  vorace,  gros  mangeur.  Le 
breton  a  brifa  =  bribe;  brifaod  — 
brifaud  et  dibri  (vieux),  dibriff—àk- 
truire  ;  consumer,  manger.  Ne  pour- 
rait-on  pas  faire  remonter  ces  mots 
au  kymri  &rttc,ce  qui  donnerait  l'idée 
de  rompre,  briser,  broyer  ?  Les  autres 
significations  se  lient  facilement  à 
celle-là.  Cfr.  encore  le  gallois  brib, 
vétille,  chose  de  peu  de  valeur. 

4» 


BRI 


52 


HRO 


Briber  v.  bribc. 

BriberMM  v.  bribe. 

Brie  Cbrioi  et  brii),  brioon,  drûle,  co- 
qnin,  scélérat,  malotru,  impudent, 
imposteur,  vantard,  malavisé,  sot; 
du  romau  briga,  dispute,  d'après 
DC.  ;  mais  le  g  ne  permet  pas  cette 
dérivation.     L'ahal.   brecho,   viola- 


Urbewohner  Hispaiiicns,  p.  14*2.) 
Quant  ù  brigant  (cfr.  truand),  la 
forme  doit  nous  être  venue  tellr 
quelle  et  elle  se  trouve  peut-être 
dans  le  nom  de  peuple  Brigantes: 
le  kymri  brigant  signifie  liigtdander 
et  pillard,  et  cette  dernière  signi- 
fication reporte  au  kymri  brig, 
broussailles,  tailli.M.  Cfr.  Dief.  Celt.  I. 


teur  (hui^brecko,  pillard),  convient 

parfaitement  et  pour  le  sens  et  pour   Briqnetoife  v.  bric. 

la  forme,    si   Pon  compare  le  par-   Bria  v.  bric. 

ticipe  gothique  n/i&rtftafKif,  scélérat,  Briaer,    brider   II,   2'2î>    —    brniiier, 

et  Tanglo-saxon  6rica, ib.  Cfr.  Dief.       bmiier,    bmier,    briser  (propre   et 


G.  W.  I,  318.  C*est  à  la  même  ra- 
cine que  se  rapporte  briqnetoiee  II, 
20,  faute,  attentat,  crime,  inceste. 
Mais  la  terminaison  oise,  est-elle 
pour  ise,  itia?  Pour  la  forme,  cfr. 
brique,  autrefois  aussi  bricbe,  de 
l'anglo-sascon  brice,  morceau,  frag- 
ment. 

Brieon  v.  bric. 

Brifli  V.  bric. 

Bride,  bride;  bridel,  bride;  ce  der- 
nier de  Tahal.  brUil,  le  premier 
de  la  racine  de  britil,  qu*on  trouve 
s.  v.  bret. 

Bridai  V.  bride. 

Brief  V.  bref. 

Briefinent  v.  bref. 

Briement  v.  bref. 

Briee  v.  bref 

Brieteit  v.  bref. 

Brieret  v.  bref. 

Briftad  v.  bribc. 

Briftr  v.  bribe. 

Brigand  v.  brigue. 

Brigandine  v.  brigue. 

Briga&t  V.  brigue. 

Brigue,  dispute,  querelle,  bruit;  bri- 
gand, brigant,  infanterie  légère,  puis 
pillard,  voleur,  brigand;  d'où  bri- 
gandine, haubergeon,  cotte  de  mailles. 
Brigue,  Imà.  briga,  est  d'origine 
inconnue,  car  le  briga  des  langues 
celtiques  ne  peut  avoir  aucun  rap- 
port à   notre   mot.     (V.  Humboldt, 


figuré),  rompre;  briiieree,  celui  qui 
brise,  rompt;  biiieii,  bmiieis,  bris, 
action  de  briser.  I^s  formes  en  t 
pur  dér.  sans  doute  de  Talmà.  6rt»e, 
fragment,  éclat;  celles  en  «t  radical 
se  rapportent  peut-être  à  Tanglo- 
saxon  brysan,  d'où  l'anglais  bruite. 
Bruiter  peut  encore  être  dérivé  de 
Pahal.  brochisôn,  qui  a  la  même 
signification,  ou  du  celtique,  où  Ton 
trouve  p.  ex.  en  gallois  le  collectif 
6nii<,  fragments,  éclats,  etc.  Brmi- 
ter  y  briser  avaient,  les  composés 
oombriser,  eembmiier  (Q.  L.  d.  R. 
Introd.  118),  traduit  par  défoler, 
briser,  dans  d'autres  textes;  d'où 
eombrifement,  action  de  briser  ;  eem- 
brinable,  facile  à  briser,  à  écraser 
et  debniiiier,  debmier,  debriier,  briser, 
rompre;  d'où  debrueii,  comme  bri- 
sets.  De  briser  vient  brieee,  route. 
Cfr.  rote,  et  l'anc.  nor.  braut,  de 
briota,  frangere,  ainsi  chemin  brisé 
Cfr.  Dief.  G.  W.  s.  v. 

Briller,  brifieree  v.  briser. 

Broc,  pointe,  pique;  broehe,  broee, 
broke,  brooqne,  lance,  pieu  pointu, 
fourche;  brocher,  broieher,  broeer, 
piquer,  éperonner,  presser  des  épc- 
ro^  (et  puis  aussi  broder,  d'où 
brocard);  de  brockus,  dent  sail- 
lante, d'où  |)ointe,  fourche.  Broche, 
broke,  brocque  signifiaient  aussi  ca- 
nelle,  tuvau.  robinet,  et  c'est  le  même 


fx 


\\  ^ 


K' 


y  ' gjSyc^^i^''^^ 


^ys^iUJL  ^/.j^.t^^/^^^^y-^^^.'^^ 


>^ 


BRO 


53 


lUlU 


njot   quo   le   précédent,   dont   nous 
avuns   étendu  la  signification  dans 
notre  broc. 
V.  broc. 
,  broehe,  broHe,  menu  bois,  brous- 
saiiies  (dériré  de  broce)  ;  esp.  broza, 
brootilles,  débris  ;  brosse  ;  prov.  brus, 
bm jére  ;  broQst,  pâturage,  chute  des 
feuilles;  de  là  brmiater,  brouter,  qui 
devrait  s'écrire  avec  un  circonflexe; 
prov.  brostar  ;  ainsi  ss  de  brosse  = 
9t  ;  de  Tahal.  bruMia,  burti,  porst; 
aujourd'hui  borsie,  soie,  c.  -à-d.  poil 
raîde  d'un  animal.     Quelques  éty- 
mologiates  pensent  que  bonté  dé- 
signa primitivement  l'idée  do  sur- 
gir, signification  qui  se  montre  dans 
rmncien  saxon  bruttian,  bourgeon- 
ner.   Cela  parle  en  faveur  de  la 
dérivation  proposée.    Notre  bro$se, 
uatensile  propre  à  nettoyer,   est  le 
hroee  ici  en  question.     Cfr.  verge. 
Rebamn ,    (rebourser)    rebrouiser 
y    ^^fr^  aller  à  contre-poil,   sont  de 
I»   même   famille;    Imà.    rebursus, 
hérissé,  hirsute.    Cfr.  brost. 
V.  broc. 
V.  broc, 
v.  broc. 
Bvocqns  V.  broc 

BiMS,  bronss,  pluie  subite  et  de  courte 
dorée,  brouillard  épais;  forme  par- 
ticipiale d'origine  allemande:  anglo- 
*Mxon  brodk,  vapeur;  allmod.  brod- 
em  ou  brod-en,  vapeur.  C'est  à  la 
même  famille  qu'appartient  brouil- 
lard; cfr.  Tallomaud  brodel,  brudei, 
vapeur  qui  s'élève. 
BrssI  V.  bruel. 
li  V.  bret. 

V.  broc 
V.  brun. 
Infl  V.  bruel. 
BroiDst  V.  bruel 
V.  brun. 
V.  bret. 
V.  broc. 


Bronehe,  buisson ,  broussailles  ;  de  même 
que  broche,  avec  intercalation  de 
n,  de  brochus  qm  s^écrivait  aussi 
broncus.  De  là  notre  broncher; 
cfr.  le  prov.  abroncar;  l'ital.  cespo, 
buisson,  et  cespitare,  broncher; 
Mén.  s.  V.  broncher. 

Bronie  v.  brun. 

BroMS  V.  broce. 

Brost,  broust,  pousse,  jet  d'arbre;  de 
Tahal.  prôi,  bouton,  pousse,  bour- 
geon ;  allmâ.  broi,  broi«e.  Le  breton 
brous,  brostai  signifie  jet  des  vé- 
gétaux. Ces  mots  auraient -ils  eu 
de  l'influence  sur  notre  forme  brou- 
ter?   V.  broce. 

Broaee  v.  broee. 

Broust,  pâturage  v.  broce. 

Broust,  pousse  v.  brost. 

Bmeil  v.  bruel. 

Bruflille,  bmeillst  v.  bruel. 

Bmél,  bmeil,  brenil,  bmelle,  bmaille, 
bmil,  braille,  broel,  bnûl,  Imâ.  bru- 
gilut,  brogilu»,  brolium^  broilut,  etc., 
taillis,  fourré,  bois,  forêt;  (et,  comme 
les  mots  latins,  taillis  enfermé  d'une 
barrière,  parc?)  —  bmellet,  bndUet, 
broillet,  braeillet,  taillis,  buissons, 
bosquet,  petit  bois.  Kaynouard 
place  avec  raison  sous  bruelk,  le 
verbe  brolhar,  bourgeonner,  surgir, 
pousser;  notre  verbe  brouiller  a 
sans  aucun  doute  la  même  origine; 
de  là  brouillon,  dans  ses  diverses 
acceptions.  Cfr.  broillot^  anc.  fran^. 
=  brueillet,  et,  patois  de  Montbé- 
liard  -=  brouillami ,  mélange  confus. 
Quant  ù  l'origine  de  bruel,  on  la 
croit  celtique.  Le  kymri  brog  signifle 
gonfler,  ce  qui  se  rapproche  sans 
peine  des  idées  de  germer,  surgir, 
etc.;  mais  cette  même  racine  brog, 
brug  se  retrouve  en  allemand.  Y 
est -elle  primitive  ou  est -elle  em- 
pruntée des  idiomes  cclti(]ucs  ?  Quoi 
qu'il  en  soit,  les  mots  romans  nous 
sont  venus   des  idiomes  allemand.^, 


BRU 


54 


BRU 


cest   ce   que   prouve    la  terminai- 
son il. 

Brnelle,  brnaltot  v.  bruel. 

Bnuffoi  y.  bruiere. 

Bnii,  brait  v.  braire. 

Bnii,  bra  v.  brut. 

Bndere  II,  51,  dérivé  d'un  simple 
brug  (occitanien),  brayère,  prov. 
bru,  du  kymri  brwg,  forêt,  broua- 
sailles,  breton  brûg,  bruyère.  Cfr. 
Dief.  Celt.  I,  216.  De  même  brne- 
TOi,  bruyère;  broussailles.  Lmâ. 
bruera,  bruarium. 

Bniil  V.  bruel. 

BniiOe,  bmillet  v.  bruel. 

Bruine  v.  brun. 

Bruine,  gelée  blanche,  pluie  fine  et 
froide ,  parce  que  cette  pluie  tombe 
comme  le  brouillard  qui  accompagne 
la  gelée  blanche;  pror.  bruina;  du 
latin  prtitfia,  quoique  le  passage 
du  p  au  b  soit  un  peu  extraordi- 
naire en  français;  cependant  il  y 
en  a  d'autres  exemples:  brasier, 
perustulare,  treble,  triplez,  desrube, 
etc.  M.  Grandgagnage,  s  v.  brou- 
bène,  rejette  cette  étymologie,  la 
transition  logique  ne  lui  paraissant 
pas  satisfaisante.  Elle  me  semble 
très  -  satisfaisante ,  quand  on  a  ob- 
servé la  manière  dont  marche  le 
brouillard  qui  accompagne  la  gelée 
blanche. 

Bmir  II,  357,  brûler,  rôtir.  La  forme 
allemande  qui  se  rapproche  le  plus 
de  la  nôtre  est  Talmà.  brùejen,  nécr- 
landaiii  bradjen,  échauâfer,  brûler, 
anglo-saxon  breovan^  allmod.  bru- 
hen;  cependant  pour  la  forme  oc- 
oitanienne  braouzi,  il  faudrait  avoir 
une  forme  avec  o  long,  comme  je 
l'ai  dit,  et  je  n'en  connais  pas. 
Cfr.  bruire. 

Bruire  II,  *2J7:  subst.  bruit,  brui  I, 
.*)?.  2C7,  bruit.  Après  mûre  réllvxiun 
et  urappuyuut  sur  lu  cumparaisun 
«lu    prov.    brugir,    uiicien     catalan 


brogir,  j'admets  la  dérivation  donnée 
par  Ménage. 

Braiser,  bmisier  v.  briser. 

Bruit  V.  bruire. 

Bnunan  v.  brut. 

Bnune,  le  solstice  d'hiver,  le  plus 
court  jour  de  Tannée;  brouillard; 
de  6rtifiia. 

Brun  II,  230,  brun;  de  Tahal.  brun, 
aujourd'hui  braun,  même  significa- 
tion. Brun  vient  de  brinnan,  bren- 
nen,  brûler,  et  signifie  la  couleur 
brûlante,  de  feu,  le  rougeâtre.  Le 
primitif  brinnan  signifiant  aussi 
briller,  on  en  a  dérivé  brunir,  bumir, 
brunir,  polir,  briller;  d'où  bumoyer, 
briller.  A  la  même  racine  brinnan, 
pi^r  le  moyen  du  dérivé  gothique 
brunjOy  ahal.  bntnja,  brunna ,  cui- 
rasse, appartient  branle,  bronie, 
bruine,  broigne,  bruine,  cotte  de 
mailles,  cuirasse.  De  brunir,  les 
Allemands  ont  fait  6rtiittreji;  ils 
nous  empruntent  souvent  de6.«fn»ts  '. 
dont  ils  nous  ont  fourni  la  racine. 
M.  Chevalet  renverse  le  rapport; 
selon  lui,  brunir  dér.  de  bmniren. 

Branle  v.  brun. 

Brunir  v.  brun. 

Brus  V    bruz. 

Bruse,  brusque,  sombre,  noir  ;  furieux  ; 
notre  brusque;  contracté  de  l'ahal. 
brullisc,  sombre,  furibond. 

Bruse,  espèce  de  houx  :  selon  Ménage, 
de  ruscum,  avec  b  préposé,  pour 
renforcer  la  consonne  initiale. 

Bruser  v.  briser. 

Brusler,  brûler;  prov.  bruslar,  ital. 
brustolarc;  d'un  simple  inconnu. en 
franc.,  prov.  bruzar;  ital.  brusciare. 
Comme  Ta  dit  Le  Duchat,  de  pe- 
rustus,  d'où  le  fréq.  peruitare,  en 
roman  prustarc^  et  avec  changement 
de  p  en  hf  bruslar e,  d'où  les  sim* 
pies  prov.  et  itul.,  et  de  même  de 
peruslularcy  bruyler,  etc.  Cfr.  prov. 
usclar.  une.  cbp.  usiar,  de  ustularc. 


.,'^fje^^*^. 


BRU 


.     55 


BUF 


Bnt,  bni,  belle-fille,  bru,  selon  DC, 
aussi  jeune  mariée  (s.  v.  epithala- 
mam)  ;    Imà-  bruta  ;  de  rallemand  : 
goth.  brfUu,  belle-fille;  ahal.  hrût, 
sponsa,  conjux  ;  nurus  ;  allaiod.6riiifl  ; 
anc  saxon,  suéd.,  dan.  brûdf  etc.; 
cfr.  Dief.   G.  W.  I,  329.    II,   755. 
Si  la  signification  indiquée  par  DC. 
est  fondée,  hrul  déri?e  de  la  forme 
générale  allemande,  et  non  du  go- 
thique brutks,  qui,  en  un  seul  en- 
droit, a  la  signification  de  bru.  Cfr. 
^riMMiji,  mot  encore  en  usage  dans 
la  Normandie   et   la   Champagne, 
pour  dire  nouveau  marié,  autrefois 
gendre,  beau -fils,  de  Pane,  norois 
brûàk-mannr,  convive  des  noces, 
bas -allemand   brùtmany    celui   qui 
conduit  la  fiancée. 
^m,  brus  (Ben.  v.  27536  ou  le  sic 
est  de  trop),  en  prov.  6nils,  au- 
jourd'hui brute,  poitrine  ;  de  Tahal. 
Vnut,  brusi,  goth.  brusts,   ancien 
norois  briosi,  ancien  frison  briatt^ 
hratt^  brust,  poitrine. 
Ba  ▼.  bue. 

Sm»  bn,  t.  s.  et  p.  r.  bnos,  bni  II,  218, 
buste  du  corps  humain,   tronc;  de 
i'ahal.  bûk ,  allmà.  buch,  ancien  no- 
rois hûkr,  ventre  et  tronc.    M.  Che- 
vilet  dérive  bue  de  brutl,  sans  s'in- 
quiéter de  ce  que  sont  devenus  le 
1^,  le  s  et  le  I  ;  c'est  fort  commode, 
tïr.  bruz.    Comp.  de  bue,  trabaeher, 
Uibnchier,  trebnchier,  treslmeher  II, 
228,  jeter  à  terre,  renverser;  s'a- 
batire,   tomber  à  la  renverse;    dé- 
truire, ruiner;  d'où  trabnebet,  tre- 
bnehet,    machine    de    guerre    pour 
jeter  de  grosses  pierres;  trebnche- 
ment,   trabnehement  I,  82,   action 
de  trébucher  (propre  et  figuré). 
Buée  v.  busse. 
Boche,  bouche  v.  boche. 
Boche,  navire  v.  busse. 
Bade  v.  bocle. 
Bnder  v.  bocle. 


Bnoi  v.  bue. 

Baee,   lessive;  boef,   laver,  nettoyer, 
purifier;   faire  la   lessive;    buresse 
(femme),  laveuse.    Prov.,  esp.  bu" 
goda,   bugadar.    On   a  voulu   dé- 
river buer  de  Tallemand  boMcken, 
bàucken^huAt \  mais  il  y  a  impos- 
sibilité absolue,    car  le  mot  alle- 
mand ne   se  montre,  au  plus  tôt, 
que  dans  le  XVe  siècle,  et  il  dérive 
sans  donte  du  roman.   Les  Italiens 
font  remonter  leur  6ifcafo  =  buee  à 
buca,  trou,   parce  qu'on   passe  la 
lessive  par  un  linge  percé  de  petits 
trous,    et    Ton    prétend  que    buée, 
bugada,  dérivent  do  Titalien.  Com- 
ment donc  ?  Il  faudrait  prouver  que 
les  Espagnols,    les  Français  et  les 
Provençaux  ont  emprunté  le  procédé 
des  Italiens ,  car  s'ils  ont  connu  la 
méthode  de  faire  la  lessive,  ils  ont 
eu  un  mot  pour  exprimer  cette  action. 
Buer  doit  se  rapporter  à  une  racine 
qui  exprime  l'idée  de  mouiller,  trem- 
per, parce  que  l'opération  principale 
en  coultMl  la  lessive  est  de  tremper 
le  linge,  pour  détremper  la  saleté; 
et  nous  retrouvons  cette  racine  dans 
le    gallois    bog,    tremper,   secouer. 
L'o  radical,  qui,  au  premier  abord, 
semble  s'opposer  à  cette  dérivation, 
ne  fait  aucune  difficulté,  o  se  trou- 
vant pour   u,   et  II   pour  o,   dans 
les    idiomes    celtiques.     Le  breton 
buga,  fouler,  presser  avec  les  mains, 
surtout  le  linge,  est-il.  emprunté  du 
roman?    Bnrsiie  demande   un   pri- 
mitif   bure  ^    qu'indique    DC.   s.  v. 
bura.     Est -il  de  la  même  branche 
que  buée?    Cfr.  Dief.  G.  W.  I,  278. 

Baef  v.  boef. 

Bnele  v.  bocl. 

Buen,  bnenement  v.  bon. 

Buer  V.  buée. 

Buer  adv.  II,  276  et  ore  U. 

Bues  V.  boef. 

Bnfe ,  bouffé ,   soufflet  ;    la   partie    du 


BUF 


56     . 


BUl 


casque  qui  couvre  les  joues;  bnfat, 
ib.;  le  devant  de  la  tête;  la  seuil 
de  la  porte,  table,  chambre,  cabinet, 
bureau  (buffet);  vb.  Irafer,  bnifar, 
enfler  les  joues,  bouffer,  bouffir, 
donner  des  soufflets  ;  et  de  la  même 
famille,  avec  p,  notre  pouf,  pouffer. 
Comme  Ta  dit  Ménage,  ces  mots 
sont  onomatopéiques.  L'idée  de  coup 
réunie  à  celle  de  souffler,  enfler,  n'a 
rien  que  de  naturel,  notre  soufflet 
et  souffler  en  sont  la  preuve.  On 
a  voulu  dér.  nos  mots  de  Talle- 
mand  puff,  pnfifen:  c* est  peine  per- 
due, puffen,  etc.,  ne  sont  pas  vieux 
dans  la  langue.  —  Reste  à  expli- 
quer comment  bufei  en  est  venu  à 
signifier  ce  que  nous  nommons  aint^i. 
Le  bufei  était,  dans  le  principe,  une 
sorte  de  table  placée  prés  de  la 
porte,  à  laquelle  on  admettait  les 
pèlerins,  ménétriers,  etc.,  qui  ré- 
clamaient riiospitalité.  Les  gens  de 
cette  espèce  étant  doués  d*un  bon 
appétit ,  tout  ce  qui  venait  du  dois 
ou  grande  table,  passait  et  dispa- 
raissait ù  Tendroit  qu'on  nommu 
bufet  par  opposition  au  dois,  c.-à-d. 
que  bufet  fut  d'abord  le  lieu  k  8u 
bouffir,  le  lieu  bouffi,  et  de  là  peu 
a  peu  les  significations  actuelles. 

Bnfer  v.  bufe. 

Bufet  v.  bufe. 

Bogie,  boeuf,  boeuf  suuvoge;  buculus  ; 
de  là  bngler  11,  277  noire  beugler. 

Bugler  v.  bugle. 

Bugne,  bune,  buigne  {beugne,  dans 
Ménoge),  bouton,  tumeur,  contusion, 
enflure,  bosse.  Notre  mot  bignc, 
tumeur  au  front  qui  provient  d'un 
coup  ou  d'une  chute,  est  identique; 
c'est  une  forme  dialectique  avec 
changement  de  u  en  i.  Le  putois 
<lc  Montbéliard  u  gugne.  De  là 
beignet ,  dans  plusieurs  contrées 
biynei.  A  Lvon,  bugne  e^t  le  nom 
d'une  espèce  «le  crêpes .    roulées  et 


frites  à  rhuile.  De  Tancien  norois 
bunga,  tumor,  verbe  protnberare? 
Les  langues  celtiques  ont  plusieurs 
mots  en  p  initial,  don%la  signifi- 
cation se  rapproche  de  celle  de 
bugne  et  du  primitif  norois  proposé 
bypothétiquement. 

Baie ,  entrave,  ceps,  fers,  chaîne  ;  Iraà. 
boia;  vb.  comp.  enbnier,  mettre  dans 
les  ceps,  dans  les  fers.  Notre  bouée, 
autrefois  6ofe,  est  le  même  mot;  on 
a  donné  le  nom  de  l'attache  au 
bois  qui  nage  sur  Peau.  Boja  se 
trouve  déjà  dans  Plante  (As.  3.  2.  ô) 
avec  le  sens  de  carcan,  collier  de 
fer;  c'est  la  racine  de  6iite. 

Bnigne  v.  bugne. 

Bnille  v.  boel. 

Bnillir  v.  bolir 

Boire  (bure),  rouge  brun,  brun;  de 
burrus,  du  grec  7H'(}ij6ç;  de  là 
borel,  boriaoe,  grosse  étoffe  de  laine  ; 
notre  bure,  bureau,  d*où  meuble 
couvert  de  cette  étoffe.  Cfr.  !e  latin 
birrus  aussi  de  nviiftoç,  A  la  mêmf 
racine  appartiennent  encore  blo- 
teao,  blotoir,  bloter,  Imà.  buletellnm, 
buletare  :  neuf  cenz  muis  de  flur 
delieement  bulelee  (Q.  L.  d.  R.  239); 
où  le  /  est  pour  r,  comme  le  prouvent 
buvelel  dans  la  Bible  Guiot  2322. 
le  bourguignon  burleau,  l'ital.  bu- 
ralello  et  le  breton  burulel  pour 
buratel  ;  de  sorte  que  buretel  signifie 
propr.  un  morceau  d*étoffe  (bureau) 
propre  à  tamiser.  DC.  s.  v.  burallus 
connaît  buretele  dans  le  sens  de 
morceau  de  bureau,  ou  bourse. 

Boiiine,  bonne,  boiiine  I,  370.  espèce 
de  trompette;  de  buccina;  vb  boi- 
nner,  sonner  de  la  buisine. 

Boisiner  v.  buisine. 

Boiiie  V.  buisson. 

Baisser,  heurter;  comp.  abaisser,  heur- 
ter, choppor:  d'où  abaissement  II. 
10.').  ariioppeuRMit,  occasion  de  faute, 
sujet    (le    <  liutc.     fhiisser    est    san." 


,^.S,C/é- 


^9  iîo^  ^'dlpf'hfff^'^'*'**^^^ 

'a^^&jr  ;m/.'m,  ^ûéa.1^,  cheé^99È.  J^kL^uu. 


BUI  57  CAD 

dcmte  de  la  même  branche  que  boter,  Bnndir  v.  bondir. 

et  lee  formes  allemandes  qni  peuvent  Bime  v.  bagne. 

entrer  ici  de  plus  près  en  ligne  sont  :  Bnro  v.  bore. 

aUmâ-^ikfeibeiiy frapper, battre;  haut-  Bnrel  v.  buire. 

palatin  hmehen,  frapper  de  manière  BmrMie  v.  buée. 

à  prodaire  nn  son  sourd;   franco-  Bnxetel  v,  buire. 

Bien  hmueken^    frapper,    heurter;  Bnrgeii  v.  bore. 

bas-allemand  botsen,  bossen,  battre,  Bnrians  v.  buire. 

heurter;   suisse  Bui»,  coup,  heurt.  Buniir  v,  brun. 

La  famille  des  mots  allemands  ici  Bnmoyer  v.  brun. 

en  question  a  un  grand  nombre  de  Bnnm,  petite  maison,  cabane;  dérivé 

rameanx  assez  difficiles  à  distinguer.  de  bur ,  qui  est  resté  dans  le  nor- 
laiMBi  II,  219,  propr.  fourré  de  61115,       mand  avec   le  sens   de  habitation 

boisson;  dérivé  de  buis,  de  buxus.       (v.   E.  Duméril  s.  v.);    de    Tahal. 

La  preuve  que  buisson  ne  dérive       bûr,  maison,  demeure;  anglo-saxon 

pas   de    bois,   comme   on    l'admet       bur,  allmod.  bauer.    Cfr.  le  kymri 

souvent,  se   trouve  dans   la  forme       6irrr,  indosure,  intrenchment. 

provençale  boisson ,   de  bois  =  buis,  Bus  v.  bue. 

tandis  que  6osc  =  bois,  aurait  pro*  Bnsehe  v.  bois. 

dutt    boscon,     Cfr.  DC.    buissiere,  Bnsoher  v.  bois. 

lieu  planté  de  buis,  s.  v.  bnxera.  Bnie  v.  busse. 

A  la  même  racine  buis,  qui  s'ortho-  Bnaine  v.  buisine. 

graphiait   aussi   bois,    se   rapporte  Busse,  buse,  bnoe,  huche,  sorte  de  vais- 

hniiie,  hoiae,  boîte,  propr.  de  buis,       seuu  ou  navire;  Imà.  àucia,  bu%a: 

puis  capsule,  enveloppe;  d'où  beia>       de  bulia,   selon  DC.     Cfr.   anglo- 

sde,   petite  boîte.    Notre   boussole       saxon  Attise  -  carias ,    marins,  DC. 

est  de  la  même  famille.  s.  v.   buscarla;    huU.    61114,    buise, 

Bnletél  v.  buire.  angl.  buss,  dan.  6o;se,  anc.  norois 

Boleter  v.  buire.  bùssa;  et  Schwenk  D.  W.  s.  v.  Bûse. 

Bnlir  v.  bolir.  Bnsnin,  hnsaing  v.  soin. 

c. 

<r  II,  299  pour  qu',  que.  Cache,  poursuite  v.  chacier. 

Ça,  çai,  cha,  sa,  sai  II,  278  adv.;  Cache,  coffre  v.  catir 

d,  chi  II,  278  adv.;  id,  iohi,  qui  Cacheor  v.  chacier. 

s'expliquent  par  rapport  à  ci,   chi,  Cacher,  oachier  v.  chacier. 

comme  icil ,  etc.,  par  rapport  à  cil,  Caohierres  v.  chacier. 

etc.;  adv.  comp.  cacni,  eaiens,  cai-  Cader  v.  chacier. 

cns,  ehaiens,   oaians,  céans,  ceent,  Cadercs  v.  chacier. 

edenz  II,  280.  Cadable,  caable,  chaable,  machine  de 
Caable  v.  cadable.  guerre    pour     lancer    des    piorrct»; 

Gaagnon  v.  chaaine.  aciion    d'abattre    et    de    jeter    par 

Caaignon  v.  chaaine.  terre  ;  arbre  ou  branche  abattue  par 

Cace  V.  chacier.  le  vent  ou  d'autre  manière;    coup; 

Caccor  v.  chacier.  Imù.  cabulus,   cliadabula-     Le  seul 

Caecric  v.  chacier.  mot  ù  ma  connaissance  auquel  eu- 


CAD  .^ 

daUg  iiiiurrait  se  rapporter,  est  la 
l^nc  xnmflfiXot,  ij,  qui  abat,  lue 
ou  reuverse.  Vu  l'a  notre  accalittr  ; 
diabiU.     Cfr.  DC.  ».  v,  Mbnliis. 

Oadliim.  eluiint,  di«tis  I,  174.  à,  prov. 
cada  HO,  port.  i:ada  hum,  hal.  ea- 
dauno,  doiieiit  Stre  sùparés  de 
cbascuii,  uQniiue  je  l'ai  ilîl;  mois 
il  relierait  à  axpliqaer  le  coda. 
C'est,  jo  crois,  une  forma  eapbo- 
niqae  pour  cad,  qui  s'aat  dégagé 
de  qnÏBqui-  ad  UDum,  comme  Hemble 
le  prouver  l'anuicu  eip&gnol  qtât- 
eadinino.  Si  cette  conibÎDBison,  de- 
venue proDutn,  parsigaait  pxttsordi* 
iiairc,  ja  ferafB  obicrver  qu'Apulée 
ne  Hrt  de  ad  ununi  omiua  daiu  le 
m^tue  sens. 

Caafr  t.  cbaor. 

Caeu  V.  ça  et  II,  380. 

Ca«r  ï.  chaor. 

Cai  ï.  ta. 

CaiaM  T.  «a  et  II,  2S0. 

t  II,  380. 

Caillou ,  ehaillo ,  kaUlo  1 ,  1 OG ,  caillta 
R.  d.  R.  IV,  SOI,  caillou;  prov.  cal- 
liau;  dane  le  Berry  caille.  Ou  a 
ilùrivé  caillou  de  caleultu,  niais  la 
1  du  premier  l  eat  iiies- 
pllcsble  et  contre  la  règle.  M.  Orand- 
gagnoge,  a  v.  cuiewai,  caie,  peuse 
uu  liallBndaie  kai,  hti,  caillou.  Il 
faut  remarquer  avant  tout  que  la 
sufRiEe  ou  =  au  prov.  ne  ta  ren- 
s  lei  diJnouiinfttloas 
g>k>graphir)nU8,  qui,  preaque  toutes, 
suut  d'urigiue  celtique,  et  l'on  doit 
se  deoiauder  d'où  elle  tient  ici. 
Colto  finale  eu  est-elle  primitive? 
Alors  OD  pourrait  y  tovonuBllre 
Il  pluriel  gallois  en  au,  plus 
[oiird'hui  OH,  p.  c^.  caiou, 
,  plur.  de  rae,  duna  Ich 
Gloses  de  Luxembourg.  La  racine 
celtique  cal   exprime   ridé*  de  du- 

>ii  kal-el.   dur. 


gallois  cot-ad;  bretou  catc'k,  Jtitfc'4: 
gnlloiti  elaeh  =  pierre;  testicule.  C'est 
la  que  ee  trouve  l'origine  de  nus 
mots:  la  berrïuhon  caille  esc  le  aiu- 
gulier,  et  caillou  exactement  le  plu- 
riel celtique.  Cfr.  gallois  cniff,leEti' 
cuIg,  plur.  feiltiau,  breton  cak'k, 
plur.  calc'himi.  Ou  pourrait  aussi 
souger  au  latin 'confiilare,  mais  il 
il  serait  trop  hardi  et  trop  artifi- 
ciel d'expliquer  i'iiléo  de  caillou  par 
celle  de  «ablo  caillé  ou  pierre  cail- 
lée ,  et  puis  la  lermiuuisou  ni  reste' 
roit  encore  à  juatiBer. 

Çaiodre  v.  ceindre. 

Goinaa  v,  chemise. 

C«in«a  V.  chemise. 

Caint  T.  ceindre. 

Caintora  v.  cûndre, 

Oair  T.  choor. 

CBiiUf  V.  chaitif. 

CaltU  V.  chaitit 

CaitiTeta  v.  chailîf. 

C^tiTier  v.  cbaittf. 

CalTa  T.  cave. 

Calamité  v.  chauimi. 

Calenge  v.  chalonge. 

Calengier  v.  chalonge. 

CaUw  1,  Uïit,  calice;  calir. 

Caloir  v.  chaloir. 

Oaliwga  V.  chalonge. 

Cals   I,    loi   comme    cbiaus,    ceaix, 

CamaiJ,  [tariîe  supérieure  île  1^  eoite 
de  oiailles,  duut  an  se  couvrait  la 
tête:  prov.  capmalh;  de  cap,  tiw, 
ut  matka,  mailU,  tissu, 

CanberiiT  t.  chambre. 

Cambra,  oanliret*  v.  chambre. 

CamÏM  V.  chemise. 

Camp  V,  champ. 


4Lt4A 


''k&^, 


C^l/JtÈ^U^ù'.rt-'.yfm^  en.  C^—   _  .vùà  a*, 


jfiaL  ) '^«i^jûihi- (^ 


CAN  5î>  CAR 

V 

V.  cancieK  Ctpéla  v.  cape. 

▼.  cheance.  Capeler  v.  chapler. 

laaMl  I,  235,   clOture,  ba-  Capla  v.*  chapler. 

lastrade,    lien  fermé,  chambre  de  Car,  char  v.  char  I. 

répoose;    de    caneeihu;    canolier,  Car,  chair  v.  char  IL 

ffcaifttBiir,  ehaweèler  II,  172,  chan-  Car,  kar,  qnar,  qner  conj.  II,  377.    Au 
celier  ;  eamceilarius.  lien  de  car,  on  trouve  ehar  sur  Ie8 

V.  chanter.  frontières  sud -ouest  do  la  langue 

V.  chanter.  d*oTl. 

y.  chandele.  Oaraie  v.  charme. 

▼.  chandele.  Garbuxiiele  II,  116.  252,  escarboucle  ; 
T.  cfaangier.  carbuneulus. 

V.  changter.  Garohe  v.  char  I. 

▼.  changier.  Carohiar  v.  char  I. 

fliHtUt  ▼•  cnivet.  Cardanal  v.  cardinal. 

Gnon,  kamm  I,  396,  canon,  partie  Cardinal,  chardenal,  kardwial,  cardenal, 
des  prières  de  la  messe;  les  lois  cardonal,  oardonnal,  s  s.  et  p.  r.  en 
de  réglise;  de  canon;  eanone,  ka-       ous,  cardinal;  cardinaiis. 

aoB»  1 ,  387 ,  chanoine  ;   canonicut,  Cardonal  v.  cardinal, 

prov.  canonge.  Care,  caree  v.  char  I. 

▼.  canon.  Carete  v.  char  I. 

I,  champ  ▼.  champ.  Caretil  v.  char  I. 

t,  chant  T.  chanter.  Careton  v.  char  I. 

▼.  chemise.  Carge  v.  char  I. 

Gntel  V.  chantel.  Cargier  v.  char  I. 

Onteor  ▼.  chanter.  Cariar,  oaiiva  v.  char  I. 

▼.  chanter.  Caritait,  aaiita  v.  cher. 

,  eannt  y.  chanut.  Carn  v.  char  II. 

V.  chaoir.  Camail  v,  char  II. 

Oipa,  eh^a,  manteau,  cape;  couver-  Camail  v.  char  II. 

tare  en  générai,  et  m^me  au  figuré  ;  Camal ,  carnelmant  v.  cliar  II. 

de  capa  qu'on  dérive    do    capere^  Camar  v.  char  II. 

parce    que     la    cape     enveloppait  Camenmant  v.  char  II. 

l'homme.    De  là  ehapal,  capel,  guir-  Cameui  v.  char  II. 

lande   qu'on    portait   en    guise   de  Gamier  v.  char  II. 

chapeau,  mais  aussi  déjà  bonnet,  Camiara,  ahamiara  I,  404,  charnière; 
chapeau  (t.  II,  135);  dim.  chapalat,  ce  mot  est  de  la  mémo  famille  que 
petit  chapeau,  petite  guirlande;  —  cran,  carnei,  crenel  (v.  s.  v.),  car^ 
chapala,  e^^  II,  352,  manteau  neler ,  et  signifie  proprement  join- 
court;  chapelle;  d*oii  ehapalain,  ca-       ture,  entaille. 

pelain,  prêtre,  curé:   —  ehaparon,  Caroiar  v.  char  I. 

espèce  de  capuchon  que  les  hommes  Caroigna  v.  char  II. 

et  femmes  de  tous  les  rangs  por-  Carola,  karole,  qnarola,  danse,  espèce 
tèrentjusqu'au  XVe  siècle  (v.  Roque-  de  branle:  de  là  caroiar,  karolar 
fort  a.  y.).  II,  354,   danser.     Pendant   qu'on 

ûqpel  y.  chape.  danbait  ce  branle  on   chantait  des 

fift'f**  y.  cape.  chansonnettes,     appelées     caroles. 


^^^^V                     CAI{ 

il                        OAT                        *i 

^^^H               chaulons  de  rurole,  à  corolu.   Vof. 

sure;  caitr,  obutr,  caser,  puurvuir;     1 

^^H               Wolff,  Uebor  <li«  Lats,  p.  IS6  et  luiv. 

part.  pas.  umpl.  subst,  eai«,  ohaas, 

^^^^1               Ménage  a  dérivé  ce  mut  du  vhiyrtii  ; 

eluw;  I,  1ti-\  A^Si.  <»lui  <]ui  tient 

^^H                il   cùc  inivux   valu  dire   de  cAoru) 

oa«ment,  chaiement,  1.69,  II.  M!), 

«rre.    chùit^au  tenu    en    fief  sons 

^^H                ijllabe  iDBcceatuéu.    Ménage  dite  le 

uerlaines  condilions;   cump.  M«i«r, 

^^^H                prov.  coroia,  corolar,   et  le  bretun 

établir 

^^H                karolla,   daaaei,   prouve  ausgi   una 

Caagmant  i.  case.                                        , 

^^H               forme  en  t>  radical.    Quant  K  le.  dé- 

Cmw  v.  case. 

^^^1               rIvatloD  du  prov.  carrait,   ckarau. 

CuH,  poclonû<iucuc;derBhaLc*(«i. 

^^^Ê               i-arrièie,  VQte,vhemin,  de  là  mnrche 

*cjii,   ancien  nonds  kali,   ualinus. 

^^H                circulaire,  proposée  pnr  WolfT  (1.  e.), 

cyiuba,  goth.  kalili,  /ululai:  tXl- 

^^H                eUe  n'oBt  d'auoune  valeur;  de  ear- 

mod.  keitfl,  anglu-saiou  cttet,  etc. 

^^H                rau  =  caTriil,  jamais  ou  n'mirait  pu 

Notre    caiirrote    est   un    dériva  de 

^^H                former  caroU,  ni  mfmu  earatr. 

^^M            CrtoIit  V. 

nuola,  et,  du  franc.,  casserola,  dans 

^^M             CanmsiiB  v.  char 

^^H             Carpent  v.  charpentier. 

Gasw,  cluuse,  boite,  coffre,  tout  obj«t 

^^H             OarpcnCer  v.  charpeutlcr. 

qui  sert  à  enfermer  un  antre  ;  ebàare,      ' 

^^H             CarpontieT  v.  charpuuiicr. 

reliquaire;  de  ca;i»I.    Notre  «Us» 

^^H            Came  v. 

est  le  mOme  mot;  de  là  enchâiur. 

^^H             Cartra  v.  churtrc. 

De  l'ancienne  forme   riuH  =  caisse, 

^H             Cartrier  v. 

il  nous  est  resté  le  dimin.  caittUe. 

^^H             1.  Cai,  qat,  quM,  vain,  vide,  iuuiilc; 

Caaer.  aunolcr  v.  cas  I. 

^^H                 do  cuiiuj;   ouHer,  qniMor,   cuser. 

CatHT.    CH^hcr    v.    CSS    11. 

^H                 dai)8  \e  st„s  du  Biiouler;  <le  coîiurc. 

^^M                 Vh.  cas  11,  et  MéuaiiL-  >,  v.  taaaei. 

CaiEe  v.  chaste. 

^^M             11.  Ou,  qM,  qnai  1,  bS,  bri»é,  caïué. 

Caitesl  V.  cliB^tel. 

^^M                   Hbaltu,  décoiirn|j;é;   cbum,  qOMMr. 

CaitMDs  V.  chasiel. 

^^H                 caaBGi,  briser,  rompre;  biUlre,  frap- 

Canel  V.  cliaslej. 

^H                   p»;    de    guatiu,,    quai.urr.     Cfr. 

Caat«let  v.  chasteL 

^^B                 .:aa  I,  et  Mén.       v.  casser. 

Caataneiit  r.  caate. 

^^M             Cu.  chutu,          V.  uhaor. 

Caitlal  1    cliastel. 

^^m             Cawnm  v.  chn^cun. 

Caitiani  v.  chaHicI, 

^^H             Caie,  cliaM,  demeure,  maisou;  de  rnin; 

Cartlax  V.  chastel. 

^^M                 de  là  la  prépufiittoii  eUei,  dw.  Dhi», 

Oitin-.  CMtoior  v.  cba..É« 

^^H                 dei,   vhez,   par  abréviation   do  ch 

CMtoieinnit  v.  chasticr. 

^^M                  rkiel:  Parmi  le!  ruea  la  vu  ui»  mes 

Cwnla,  dutltnble,  chasuble;   Im*.  nt- 

^^^H                Duncier  |  Et  u^  barons  par  tresUmt 

^^^1               acointicr.  !  Qu'Auiia  est  aaius  levu- 

^^H               nuzethaitiei,  |  Orlepuetnn trouver 

tegat,  dit  laidora.    Mais  d'où  vienl        [ 

^^H               l'N   chUi  (iautier.     A.  «t  A.  3373, 

le   4    de   lu   swonde    forme?    Ofr.       ! 

^^H               Cfr.  Grlnim  III,  T5f>  Tancieu  norois 

l'ilalieu  cniupala. 

^^^            *i«,  apiid,   juMu,   de  Ai,   mansio. 

eu..  cIiM,  chat.     Catui,  ea  latin,  «c 

^^^^         «loina*.    Auir<.-3  dériv.  caMl,  ehaial, 

uionirc  fort  lard:  mais  cat  est  ré- 

^^^^H             wl,  hamrHu.  fcruK.  méiairiu,  ma- 

pandu  dun^   tous   les   idiouci   cel- 

\  \ 


V 


t« 


^^^i.^t^ft/Cf''^^;    éèC^^^l£!K  .  C0Lfè4jC^ 


'^fULfriiO^  ^  3^^' ^J/rdftTtïu^ 


z' 


^a*cM^*-c£. —    £Aa,t4/>y«su 


CAT                       01  CAV 

tiques  et  allemands:    irlandais  cai,  proT.    descaasaar,    csp.   descalzar, 

galloil  eaih,  anglo-saxon  cnt,  anc.  port,  descaiçar,  ital.  discalsare. 

norois  kôtr,   suédois  hatt^  etc.    Il  Cauehie  v.  caacb. 

n^est  gnère  possible  d'indiqner  Ton-  Canehier,  paver  v.  caiich. 

gtne   de   cal,    parce   qu^on   ignore  Caaohier,  chausser  v.  cauche. 

laquelle  de  ces  langues  Ta  possédé  Caaeicr  v.  caucbe. 

d'abord  et  s'il  a  passé  de  Tune  k  Caudal  v.  cbald. 

Tantre.  Candiel  v.  cbald. 

• 

Oitaigiia  v.  chevetaine.  Candicre  v.  cbaudiere. 

Ottaina  t.  chevetaine.    -  Gaai;  kaoi;  caai,  cani  II,  22.  R.  d  R.           l 

Oatal  V   cbatel.  1759,  chauve:  de  calrus. 

V.  chatel.  Ganfer  v.  chaufer. 

V.  chatel.  Caup  v.  colp. 

OaSir,  qiiatir,*qiiaitir,  presser,  serrer  Caaper  v.  colp. 

fort,  (se)  blottir,  (•e).caoher;   de  Caai,  chaud  v.  cbald. 

eoaehu  (cfr.  cailler   de  coagulare).  Caai,  coup  v.  colp. 

A    la  même   racine    appartiennent  Cani    I,    lôô     comme    cbans,    ceals, 

eaflJie,  coffre,  cassette,  lieu  secret;  ceolz,  ceus. 

^  eael^y  cacher;  coacf<fr«:  cfr.  fléchir  Cana,  eaai,  chauve  v.  cauf.                 t^»^^  ' 

de  flectore,   delecher  de  delectare;  Canae,  ooae,  ooie  II,  382,  cause;   de      .       "-  ^*^ 

comp.  eaeaohier,  eaqnaehicr  Chast.  cauta,  qui  prit  de  bonne  heure  '^^'tÂ*fJjk 

XXni,  72,  écacber.     Dérivés   de  sens  de  notre  chose.    Les  dialectes                     ^^ 

cache:     cachet,    cachette,    cachot.  bourguignon     et    normand    distin- 

DC.  dér.  cacher   de  saccns:    quasi  guèrent  dès  les  plus  anciens  temps 

in  sacco   sese  abscondere;  cela  ne  les  deux  significations   par  Tortho-    ^  • 

convient  ni  pour  le  sens,  ni  pour  graphe,  c.-à-d.  que,  pour  la  seconde, 

la  forme.  —   Gnyet  indentifie  cha-  ils  écrivirent  chose,   comme   nons, 

cier  =  chasser  et  cacher.  tandis  que,  dans  le  dialecte  picard, 

CSaae  v.  cauch.  on  trouve  souvent  cose,   cote  pour 

Gaueh,  oane,  ehaue,  cas  II,  226,  chaux;  chose.    De  causari,  on  forma  oho- 

de  calx,  ib.;  de  là  eauehie,  ohande,  ter,  eoaer  II,  386,  blâmer,  désap- 

cbaussée,  propr.  voie  faite  de  chaux,  prouver,    faire   des    remontrances, 

calctata;  cauohier,  paver;  calciare.  faire  des  réprimandes,  gronder,  ac- 

Caaeha,   chauoe,   oaneo,  chausse;    de  cuser,   quereller;    d*oii   eboMment, 

calceus  (calx),  prov.  calsa,  caussa,  blâme,  remontrance.     Les   mômes 

ital.  calzo,  calsa,  port,  calças,  esp.  formes  choser,  coser  signifiaient  en- 

calsa;    oaneher,    chaucar,    oanoer,  core  traiter  de  choses  et  d'autres, 

chaacher,   eander,    etc.,   chausser;  notre  causer,  et,  dans  ce  sens,  elles 

calceare^  prov.  caussar,  ital.  cal-  remontent   peut-être   à   Tallemand 

zare,    esp.   calzar,    prov.    calçar;  kosen,    ahal.   chosôn,    parler  ami- 

ehaueier,  etc. ,  marchand  ou  faiseur  oalement. 

de  chausses.    Notre  caleçon  est  un  Caut  v.  cbald. 

dérivé.     Comp.   deseaui,    daaehaut,  Gavage  II,  97,  capitation,  tribut  im- 

décbaux,  déchaussé;  Imâ.  discalcius  posé  sur  les  personnes   et  sur  les 

pour  discalceatus ;  dwehaaahw,  daa-  têtes,  ou  sur   chaque  maison;    de 

oaaebar,  daaehaaeer,  daicalear,  daa-  cofmt. 

oaueer,  daseauddar,  etc.,  déchausser;  Gaya,  eaiva  I,  181,  caverne,  grotte. 


CAV 


G2 


CEL 


cage;  cavea;  eaTer,  ohaver,  percer, 
creaser,  fouiller;  cavare;  eaTsma 
I,  298,  caverne,  grotte;  creux  et 
probablement  cave,  car  on  trouve 
le  dérivé  caTemier,  Anbn  p;  158, 
avec  le  sens  de  celui  qui  prend  soin 
de  la  cave.  CaTeme  de  caverna» 
Notre  mot  cage  n^est  qu'une  forme 
distinctive  de  cave.     Cfr.  gaiole. 

Caral.v.  chevel. 

Cavtr  V.  cave. 

CaTeme  v.  cave. 

CaTaroier  v.  cave. 

CaTenf  v.  chevel. 

Cayez  v.  chevel. 


|^^4^*-^^  CaviauB  v.  chevel. 


'•'^        Caviax  v.  chevel. 

Cas,  chaux  v.  canch. 

/  f}i/LjLî/l%^  ï»  ^^^9  forme  contracte  de  cals. 
•YT^^^j      Ceali  I,  150,  ceux,  ceux-ci;  ecceille; 

JL4^(||^iliA    a  pour  t;  v.  aïs. 
^  Geani  v.  ça  et  II,  280. 

f  kMtf^t^yJSa^'  ^^^   ^'    ^^^'    '^'^'   ceux-ci; 
Il  V       v.  ceaiz. 

trllfihiEfcltAc^^^  ^*    ^^^'  comme  cealz,    ceolz, 
'À^'iQ^,Y^        cens,  etc. 

1*^^  Céder,  céder;  cedere;  cenion,  cession, 
délaissement;  cessio;  comp.  procé- 
der, procéder,  avancer,  provenir; 
procedere;  prooet,  avancement,  pro- 
grès; procès;  processus;  proeevion, 
action  de  procéder;  procession;  ras- 
semblement; procetsio  ;  inooeder, 
succéder,  survenir,  réussir;  succe- 
dere;  luccessor,  luoeeMor  II,  361, 
successeur  ;  successor  ;  laoeetiion, 
suite,  succès,  héritage;  successio. 

Cèdre  I,  66,  cèdre;  cedrus. 

Ceels  I,  150,  ceux,  ceux-ci;  erce  ille. 

Ceeni  v.  ça  et  II,  280. 

Cegne  v.  ceindre. 

Ceianx  v.  ça  et  II,  280. 

Ceil  V.  ciel. 

Ceile,  celle  I,  157. 

Ceindre,  çaindre,  chaindre  (oignre,  cingrc) 
II,  237. 1,  388,  cingere;  çaint, cbaint, 
ceinture  ;  d'où  çaintnre,  eintnre  1,271. 


359 ,  nouvelle  dérivation  de  cingere  ; 
cegne,  sagna,  aaigna,  ceinture,  en- 
ceinte, lieu  renfermé  entre  certaines 
bornes;  prov.  cenha,  ital.  dgna; 
vb.  comp.  aceindra  IT,  237  ;  deaamdra 
II,  237;  poredndra  Q.  L.  d.  R. 
254,  enceindre ,  entourer;  racaindra, 
ceindre,  enceindre,  entourer;  en- 
cainta,  enaainta  I,  216.  Il,  30.  37, 
enceinte  ;  de  incincta,  quod  est  sine 
cinctu,  cfr.  Diezl,  22.  32;  cengle, 
notre  sangle,  de  cingula^  prov. 
singla,  ital.  cingia;  vb.  aanglar, 
sangler,  serrer  la  sangle;  d'où  ra- 
cangler  I,  314,  ressangler. 

Cal  I,  149,  ce,  cet,  celui,  celui-ci; 
ecce  ille. 

Cal  V.  ciel. 

Cala,  selle  v.  selle. 

Cale,  ealai  I,  149,  cette,  celle,  celle- 
ci;  ces,  celles;  erce  illa. 

Célébrer  II,  279,  célébrer;  ceUhrare. 

Calée  v.  celer. 

Calaamant  v.  celer. 

Calai  I,  150,  celle,  celle-ci;  ecce  il- 
laec,  d'après  lei  v.  s.  v. 

Caler,  ehelar  1, 61.  II,  386,  celer,  cacher; 
celare;  part.  pas.  empl.  subst.  dans 
Tespression  à  celée  I,  264,  en  secret, 
en  cachette;  d'où  calaamant  II,  229. 
249,  secrètement,  en  cachette  ;  comp. 
aealer,  cacher,  celer;  recaler  I,  89. 
159.  II,  276,  cacher,  celer,  receler  ; 
se  receleir  I,  215.  220,  se  cacher; 
à  ou  en  recelée  I,  162,  en  cachette, 
à  couvert;  prov.  recelada,  cachette, 
embûche. 

Celaeta  v.  ciel. 

Celeitial,  celaitial  v.  ciel. 

Calaitien  v.  ciel. 

Caleitre  v.  ciel. 

Cali  pour  celle  I,  153  ;  pour  celui  1, 155. 

CaUa  I,  153  équivalent  picard  de  celei. 

Caliar  I,  147.  193,  cellier;  de  cella- 
rius  pour  cella. 

Caloi  pour  celui  I,  156. 

Cala,cali  1, 149,  ces,  ceux,  ceux-ci  ;  v.  cel. 


Ct^O. 


"7 


^^Ltl^ê 


éué^. 


X 


Ca£it,na£;,- ^nl!àbj}^  ,yC£<2iinUJt^.  Cffjn^ea^ftKMJ —^n>.-^i-y 

OLtftÎJ^,  S£,^^c,^  iUAbÂ,  .,^uuU  'X^-/***^^    ,.^ 


CEL 


G3 


CËR 


Gt)«  pour  celui  I,  154. 

Orini  I,  150,  celni,  celai-ci,  ecce  illu^ 

juM  ou  ecce  iUuic\  cfr.  lui. 
Oaiz  I,  157. 
Ondieaiii  v.  cembel. 
OMAbel,  eenbel,  s.  s.  et  p.  r.  cembeaus, 

a)  appeau,  amorce,  piège  ;  6)  réanion 
oii  Ton  8*aiDQsait,  sartout  à  juater, 
pais  joQte,  combat;  de  là  a)  (oem- 
balar,)  eneembeler,  allécher,  amorcer; 

b)  eambeler,  oenbeler,  joater,  tour- 
noyer, combattre.  Cymbalum  (DC. 
s.  T.)  signifiait  la  clochette  qui  ap- 
pelait les  moines  à  leur  repas;  de 
clochette  d*appel  à  appeau  il  n'y  a 
qu'on  petit  pas.  Le  passage  aux 
autres  significations  n'offre  pas  plus 
de  difficultés. 

Oanbder  t.  cembel. 
T.  cfaamin. 
T.  cheminée. 
V.  chamin. 
Onbél  T.  cembel. 
Onbéler  ▼.  cembel.  . 
Ondal,  s.  s.  et  p.  r.  oendani,  cendaz 
II,  385,   espèce  d'étoffe  précieuse, 
demi-soie.  On  dérive  ordinairement 
eendal  de  Hndon,  fine  toile  de  lin. 
Cette  origine  me  semble  plus  que 
problématique. 
Oiadaw,  cendaz  v.  eendal. 
Ondre  II,  257,  cendre;  ctner  (cinis), 

avec  d  intercalaire;  ital.  cinere. 
Gnab  Rnteb.  I,  216,    cénelle;   con- 
traction de  coccinella,  de  coceina 
pour  coccum,  selon  Ménage.  M.  Che- 
valet avec  sa  virtuosité  sans  pareille 
dérive  cenele  de  Tallemand  sieha; 
mais,   même  avec  les  changements 
qu'il  indique,  on  aurait  en  sne^lle, 
et  non  pas  cenele  ou  senelc. 
Ooigle  V.  ceindre. 
Oan^ar,  sangler  v.  ceindre. 
Gta^ar,  sanglier  v.  singler. 
II,  365  pour  sens,  sans. 
,  otBi  V.  cent. 
f.  I,  207,  cens,  redevance  que 


le  tenancier  devait  payer  au  seigneur 
du  fief,  ou  le  serf  colon  au  pro- 
priétaire de  la  terre;  de  census; 
de  là  aeenier  I,  340,  donner  à  cens  ; 
Imâ.  acenMare,  Pourquoi  cen$e? 
Cfr.  prov.  ces,  ses,  m.  et  sensa,  f. 

Cent,  oeni,  eens  I,  109.  111,  cent; 
eentum,  empl.  subst.  I,  117;  de  là 
centime,  centisme, centième;  eentaine, 
centaine  I,  117,  centaine;  et  juri- 
diction, domaine,  lieu  composé  de 
cent  feux;  d'où  oenteinier,  eente- 
nier,  juge  d'une  centaine. 

Centaine  v.  cent. 

Centaine  v.  cent 

Centenier  v.  cent. 

Centime,  centimie  v.  cent. 

Ceo  v.  iceo. 

Ceoli  I,  150,  ceux,  ceux-ci.  Comme 
dans  dou  (v.  s.  v.),  Vo  a  sa  source 
dans  l'ancienne  forme  olle  pour 
ille:  ecce  olle. 

Ceos  I,  150  V.  ceolz. 

Cereelé  v.  cercle. 

Cercher  v.  cercher. 

Cereher,  oerehier,  cherehier,  eherqnier, 
eherqoer,  cerqner,  oerqnier,  cercier 
II,  383,  examiner  avec  soin,  fouil- 
ler, chercher,  parcourir,  aller  de  tons 
côtés;  Imâ.  cercare,  prov.  cercar, 
ital.  cercare.  \f.  Diez  I,  37.  214 
dérive  cercher  de  quaertcare  pour 
quaerere ,  suivant  en  cela  les  traces 
de  Ferrari.  Mais  à  quoi  bon  sup- 
poser un  mot,  quand  la  langue  la- 
tine offre  une  racine  toute  faite  et 
en  outre  beaucoup  plus  convenable 
pour  le  sens.  DC.  et  Caseneuve 
l'ont  déjà  indiquée,  c'est  circare, 
dont  Properce,  Tibulle,  etc.,  se  sont 
servis.  A  Tappui  de  cette  dériva- 
tion. Ménage  cite  en  outre,  dans 
les  Gloses  d'Isidore,  circat=cir- 
cumvenit.  Circare  produisit  Imâ. 
ctrco,  langue  d'oTl  oerche,  oherehe, 
oarqne,  tournée,  ronde,  recherche; 
circator,  visitator;  etc.;  v.  Mén.  s.  v. 


^^^^^^- 

"" 

^^^^^B 

J                         CIIA 

^^■^               rhcrclier.    Coup,  eneereher,  eneei- 

CerroUe,  carvei»  II,  IKl,   cipic-  Ov 

^^K                  ohitr.etc.  f,  330.  Il,  199.  -2IG   2TS 

iKii.tsnn   diCCi-rcate    de   la    lliî^re   el 

^^L                cherelier    avec    atiention,    surnier 

dont  on  faisait  ploa  Ce  ohs:   de  là 

^^^H                sonder,  faire  enquîK,  consalter,  clè- 

Ion  Plîiie,    le  tntin  cervifui,  ctre- 

ri<i«,   est  (l'orlgiue  Kai'loise-     Cft. 

^^^H                 peut  L'ire  sondû,  acrutê;   euarohar 

kytnri  eteritf,  arryf,  emno,  l.ière, 

^^1                  oehaoliBrl,  iSb,  enqaèrîr,  srcuter 

et  Dicf    Cell.  I,  13.1. 

^H                   scniei:    reoberohn   II,   3iH).    par 

OTToWer  V.  cervoise. 

^^H                   .nurir,  ei^amiaer. 

C«.  V.  cer. 

^H               GtTdiitr  t.  oercher. 

0»  V.  ce.. 

^H               OerdeU  R.  d.  1.  V.  19T,   Earci.-ll«;  'le 

Cm  puur  eeus,  .:eU  1 ,  152                          \ 

^^H                  quer^uedala ,  itni.  cerceta. 

CsMan  V.  chBBCiin.                                        1 

^^B              Cwdtr  V. 

Cener,  ceneiT  I.  62.  101.  ceuer;  en- 

^^H              Ocrda,  iete\e,  de   ciraulus   (csr»nu, 

lare;    lans  ceiter   II,  âS:    corop. 

^H                  de   picuIIob);    <1'o"   Mn»l«>    f"»« 

aeenei,  cesser,  K.  <t.  1.  V.  6(i. 

^^V                  hani-lê;  comp.  reoereelé.  rccoqulllc 

Cnt  r.  sing.  mate,  eertt  s.  et  r.  téa. 

^H 

sing.  I,  49,  œ,  cet,  oeloi,  celtii-li; 

^H              Cerf,  eliiif,  s.  s   el  p.  r.   o«i.  den  I 

rece  icfe,  iita. 

^H                  iC.  ri,  181.  369,  cerf!  cercw;  carre, 

Gefteil,  150, celle, celle-là;  eeeeiitaee. 

^H 

d'apri'F  celei,  v.  s.  v. 

^^B              Cwqnier.  eerqaer  v.  <'er<.'lier. 

Cwti   puur   cpsilo,    éqnivaitiiil   picard 

^H               Oer)  V.  L'erf. 

lie  ceslei,   I.  164. 

^H               Cert  I.  in,  <^tirtajii,  a-ssuré,  sur,  DdHe; 

Celtn  pour  ceilui  1,  là4. 

^^M                  fctImè;  adv.  oertemenC  II, -iâl,  rap- 

Certui  I,  lâO,  celui,  celui-là;  eooe  itl- 

%«.  ou  eece  Uluie.    Cfr.  «Int.  lai. 

^H                   citrà;  eerbia  II.  3S0,  sur,  assuré, 

Cetttl,  oenni  pour  ceslni  I,  l.^T. 

^^^B                  fixe,  sincère,  l'ertnïn;  propr.  e-trla- 

Oea  rég    sing    de  cel  I,   152. 

^^1     ,               nju;  faire  etrlmn  I,  137;  (<c  rer- 

Cen,  ee  v.  iceo. 

^H                  (oi-,  pour  certain;  —  bJt.  certaine- 

Cenls  I,  i:>7. 

Cen»  I,  IJO,  ociLf,  cenx-li. 

^H                   103.  398.  II,  65.  ni,,  cenaiiiemeut, 

Cnu.  ciel  v.  ciel. 

Ceni  pour  cel*  I,  153. 

^^M                  cerm,  ehertM  11,  280;  propr.  lixa. 

Cani  I,  160  pour  i-eelx,  v.  s.  e.  v. 

^^B                  p1nr.dBceri;i;otiip  adeoerte», seerte* 

Ceral  v.  clieval. 

^^B                  II.  SSl;  —  a««Tt«r,  asâuror,  rendre 

Cevaleet  v.  cheval. 

^^L                 sûr,  indiquer(Mur.ili'iiiplwe  le  verbe 

^^B                  aerrtaintr),   d'où   acntuiM,   écrit- 

Cevancer  v.  cheval. 

1                             lude;    eertofliet   II,    106,   certifier, 

Ceral  v.  cheval. 

aasiirei;  rerlu«  faetrr. 

Cerecha  v,  chevoce. 

Certain,  oertainement  v.  cen. 

Cerel  v,  chevel.                                       "  ' 

Ctrteflier  v    cert. 

0«i  I,  16T   foiine  oontructe   de  cela; 

CntM  V   cerl. 

fém.  1.  c. 

Cwre  y.  cerf. 

Oei,  DM  r.  pllir.  tuasT.  et  fém,,   et  t. 

CerrdM  v.  c<<r«>i>e. 

pliir.  fém.  I,  149,  ces,  ueux,  coux- 

^K                Cerrele   II,   :i»l ,   cervelle;   <le   cwrc 

lù,  celles,  celles-là;  erre  ùle. 

^B 

Ch»  V.  ça  el  II,  378. 

^E^^^^ 

^^^^ÊÉ 

<WA^:/VWHf.  iJ,  & 


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CHA 


65 


CHA 


HiiaWii  ▼.  cadable. 
Ghaagnmi  v.  chaaine. 

Chaalgne  v.  chaaioe. 

Chaaig&on  v.  chaaine. 

ChanTue,  èhaaigne  II,  161  ,  chaëne, 
pois  ehaiiie,  ckaine,  chaîne;  de 
catena;  dim.  ohaanete,  ohaenete  1, 99. 
II,  353.  De  chaaine  dér.  chaaigBon, 
«haagium,  caaignon,  caagnon,  puis 
'^^•y*'*",  pour  ehugnon,  notre  chi- 
gnon, autrefois  aussi  chaînon;  vb. 
comp.  enehaïner,  eneaïnnar  I,  400, 
enchaîner.    V«  Ménage  s.  v. 

CSiadr  v,  chaor.  ^        ^• 

V.  chacier. 
T.  chacier.  .* 

V.  chacier. 
rÎ0  T.  chacier. 

Otteeiiol  I,  220,  chassieux,  troublé; 
de  eoieuM  (ital.  cacio,  cascio),  arec 
la  terminaison  adject.  oL  La  con- 
servation de  Vu  est  assez  remar- 
quable. Cfr.  Tailemand  augenbutter, 
angenkâse,  propr.  beurre,  fromage 
exprimé  par  les  yeux,  i.  e.  chassie. 
Notre  chassie  a  sans  aucun  doute 
la  même  origine. 

Ghacha  v.  chacier. 

Ghadisr  v.  chacier. 

Chacier,  cader,  eaohier,  ehaohsr,  eha»- 
dar,  cacher,  Imâ.  caeiare,  II,  241. 
276.  307.  313.  351,  chasser,  aller 
à  la  chasse,  poursuivre,  expulser. 
Des  nombreuses  étymologies  pro- 
posées pour  ce  mot,  j'adopte  celle 
de  Ménage,  qui  le  dérive  de  cap- 
lare,  dont  se  servaient  déjà  les  Ro- 
mains dans  le  sens  de  chasser.  Cfr. 
Tancien  espagnol  cuftsar.  Seulement, 
au  lieu  de  captore,  il  vaudrait  mieux, 
en  présence  des  formes  citées,  et 
de  Titalien  cacciare,  admettre  cap- 
iiare,  du  participe  captus,  avec  la 
terminaison  tare.  De  là  ohace,  cace, 
cacha,  chachc  II,  274,  chasse,  pour- 
suite; chacerie,  caociic,  chasse,  droit 
de  chasser;  chaocrci,  ehaaicrei,  ca- 

Borgoy,  langoe  d'oll,  Glossaire. 


dcrei,  cachierrec,  chaccor,  caehcor, 
caceor,  cheval  de  chasse,  de  course 
Comp.:  deschader,  deohaeher,  de- 
chaocr,  descaoicr,  dcoacher,  chasser, 
faire  la  châsse,  poursuivre  vive- 
ment, expulser  ;  enchader,  cnchancr, 
etc.,   chasser,    courir  après,  pour- 

.  suivre;  cschaoer  II,  31,  chasser, 
éloigner,  repousser,  faire  reculer; 
porchaoer,  porchader,  purohadcr,  pur- 
cacer  I,  112.  145  221.  314,  pour- 
chasser, efforcer,  donner  de  la  peine, 
tracasser,  chercher,  procurer,  amas- 
ser, combiner,  intriguer,  remuer; 
subst.  perchai,  pnrchai,  ponrohas 
II,  99,  soin,  travail,  dessein,  plan, 
poursuite,  quête.  Chaisdrc,  chas- 
score  ,  fouet  des  autoursiers,  appar- 
tient sans  doute  à  la  même  racine. 
Je  ferai  observer  que  dans  quel- 
ques provinces,  en  Franche-Comté 
p.  ex  ,  on  appelle  chassoire  la  mèche 
du  fouet  ou  de  la  cravache.  Cette 
dernière  signification  ne  peut  guère 
se  rapporter  à  chasser,  Cfr.  Tes- 
pagnol  chasco,  mèche  du  fouet, 
mot  qui  dérive  du  basque  che-ascc>, 
très  mince,  selon  Larramendi.  (?) 

Chadaine  v.  ehevetaine. 

Chadd  V.  ehevetaine. 

Chaddcr  v.  ehevetaine. 

Chadet,  e  v.  chald. 

Chad  v.  chien. 

Chacier  v.  ehevetaine. 

Ghaëne  v.  chaaine. 

Chacnctc  v.  chaaine. 

Chacr  v.  chaor. 

Chacrc  v.  chaiere. 

Chaidxic  v.  chesne. 

Chaid  V.  chien. 

Chaiemcnt  v.  chaor. 

Chaicns  v.  ça  et  II,  280. 

Chaier  v.  chaor. 

Chaicrc,  chacrc  (chaire)  II,  75.  I,  250. 
356,  siège  en  général,  chaise;  de 
cathedra. 

Chaigcment  v.  changier. 

5 


CIIA 


GG 


CHA 


••  y 


Chaigne  v.  chesnc. 

Chi^Egnon  v.  chaainc. 

Chaillo  V.  caillou. 

Ghaindre  v.  ceindre.. 

diaîne  v.  chaaine. 

Chalagier  v.  changer. 

Chainiê  t.  chemise. 

Ohaliudl  V.  chemiBc.  ^-^ 

Cbaint  v.  ceindre. 

CShair  t.  cbaor.  ^ 

ChaimUe  v.  casa  le. 

Chaiâf,  eamf,  oaiitif,  ehetif,  ketii;  s.  s. 
et  p.  r.  ohaltis,  etc.  II,  206.  401, 
captif,  mattieurenx,  rhétif;  de  cap- 
iwuê;  celui  qui  vit  dans  la  capti- 
vité est  malheureux,  etc.  Cfr.  Tallc- 
roand  elendy  malheureux,  de  eli- 
lemde^  pays  étranger;  celui  qui  vit 
à  rétranger,  en  exil,  est  malheu- 
reux. De  là  ehaitirer,  chaithrier, 
caitifier,  captivité,  misère;  èhaiti- 
▼siaoïi ,  captivité,  bassesse,  faiblesse, 
chose  sans  valeur;  ehaithrèl  (adj.), 
misérable,  de  pou  de  valeur,  mau- 
vais; chaitiTeta,  caithrata,  captivité, 
faiblesse,  bassesse;  de  capihitas. 

Chaltia  v.  chaitif. 

Ghaitiraiion  v.  chaitif. 

Ohaitirel  v.  chaitif. 

CSiaitiTer  v.  chaitif. 

Chaitiveteit  v.  chaitif. 

ChaitiTier  v.  chaitif. 

Chald,  ohalt,  chaud,  chaut,  eaat,  s.  s. 
et  p.  r.  chais,  ehau,  eaua,  chaud; 
employé  aussi  subst.  dans  le  sens 
de  chaleur;  de  caldut;  diminutif 
chadet,  e,  tiède;  ndv.  comp.  ohalt 
ou  chant  pas  II,  298.  I,  266.  307. 
370.  II,  3o,  promptement,  vite,  sur- 
le-champ,  ù  Tinstant  mémo;  de  là 
chaudel,  candel,  candial,  chaudeau, 
sorte  de  bouillon,  bouillie.  Chaudel 
s*employait  couvent  au  figuré;  p.  ex. 
jo  vous  apresite  tel  caudiel  que .  . . 
(R.  d  1.  V.  p.  300),  mau  caudiel 
(Agol.  186,  c.  1).  Cfr.  bouillon  et 
l'eup.   t'iildo,    bonilloii    de    viandi'. 


VI).  esehauder  Dol.  244,  échauder; 
cxcaldare.     Cfr.  chaufer. 

Chaleir,  ehalar  v.  chaloir. 

Chalenge  v.  chalonge. 

Ohalenger,  ehalangier  v.  chalonge. 

Chaloigna  v.  chalonge. 

Chaloir,  caloir,  chaler,  chaloir  II,  20 
et  suiv. ,  importer,  soucier;  comp. 
nonchaloir  I,  173  infin.  pris  subst., 
(lonchaloir,  nonchalance;  reohaloir, 
chaloir'  à  son  tour.  Notre  nên- 
chalanl  est  également  un  comp.  du 
partie,  prés,  de  chaloir,  d'où  non- 

Chalonge,  ohaloigne,  calonge,  ohalange, 
calengtSI,  32T,  rafus,  réclfti^ation, 
conteste,  dispute;  faire  chalonge^ 
provoquer,  attaquer;  mettre  eka- 
Umgef  contester,  disputer;  vb.  èhap 
longer,  ehaUmgier,  èhalangar,  èhap 
lengier,  ealengiar,  ohaalalngtaT  1, 175. 
400.  302.  II,  84.  R.  d.  1.  V.  272, 
I,  282.  etc.,  demander,  contester, 
provo(|uer,  attaquer,  défendre,  re- 
fuser, prohiber,  blâmer;  ûeealumma, 
fausse  accusation,  chicane. 

Chalonger,  ehalongier  v.  chalonge. 

Chalt,  ohalt  pas  v.  chald. 

Chali  V.  chald. 

ChamhaHaln  v.  chambrelenc. 

Chambarere,  ohamboiiere  v.  chambre. 

Chamberlain  v.  chambrelenc. 

Chamberlin  v.  chambrelenc. 

Chambre,  oambre  I,  54.  73.  II,  241), 
chambre;  caméra;  dim.  cambrete; 
de  là  oambarier  I,  162,  valet  de 
chambre;  èhambaroro,  ohambariere 
I,  285.  II,  160,  femme  de  chambre. 

Chambreloin  v.  chambrelenc 

Chamhraleno,  èhambreloin,  Chamberlain, 
chamberlin,  chamboUain  II,  295, 
chambellan;  de  Tabal.  chamarlinc. 

Chamin,  chemin,  chimin,  cemin,  chemin  : 
Iroâ.  caminus;  cheminer,  ohaminar, 
oeminer,  cheminer;  comp. acheminer 
I,  341,  acheminer;  d'où  raeheminer 
I,   .347,    raoheminer;    de  la  rai*ini* 


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CHA 


67 


CHA 


celtique  kam,  cam  (v.  cheminée): 
kjmri  cam,  pas,  roman,  chemin. 
Cfr.  Dief.  Celt.  I,  109,  et  Mono 
Gallische  Sprache  p.  180  s.  v.  cam. 
Champ,  eamp,  s.  s.  et  p.r.  chana,  oani  I, 
79.  II,  93.  357,  champ;  de  campus, 
(fiamp^)  champ  prit  les  significa- 
tions de  place  (champ)  de  la  bataille, 
bataille,  journée,  dnel  qui  se  fait 
en  champ  clos.  De  là  champal, 
ehampel,  campel,  champana,  cham- 
peni  II,  231,  rangé;  champeler,  oam- 
pd«r  I,  3C5,  combattre,  tenir  en 
campagne;  champeatre,  qui  est  do 
la  campagno;  de  campesicr.  De 
campus,  on  dériva  encore  de  bonne 
henre  campio,  d*oii  champion,  cham- 
piim,  eampion,  champion,  proprem. 
rhomme  du  champ  de  bataille.  De 
ex  et  de  campus  (campare)  on  forma 
eacamper,  eaehamper,  fair  en  toute 
hâte,  8*échapper;  escamp,  esoampee, 
faite,  échappatoire.  De  là  notre 
décamper. 

Champaigne ,  eampaigne ,  campagne , 
campagne,  plaine;  de  Campania  em- 
ployé comme  nom  appellatif,  Cam- 
pangne  H,  277.    V.  DC.  Campania. 

Champal  v.  champ, 

Champana  v.  champ. 

Champél,  champeler  v.  champ. 

Champeatre  v.  champ. 

Chao^penB  v.  champ. 

Champion  v.  champ. 

Chanoel  v.  canciel. 

dianceler,  chancelier,  chancelier  v. 
canciel. 

Chanceler,  chanceler  v.  cheance. 

Chanche  II,  173,  lisière,  extrasillon, 
espace  de  terre  que  la  charrue  ne 
saurait  atteindre  au  bord  des  champs 
et  qu'il  faut  travailler  à  la  pioche 
ou  à  la  bêche.  Ce  mot  doit  se  rap- 
porter à  la  famille  de  cancer,  can- 
cellus,  borne,  limite,  barrière. 

Chanchon  v.  chanter. 

Chançon,  chançonete  v.  chanter. 


Chandelabre  v.  chandele. 

Clumdale,  chandeUe,  candeUe,  ehandoile 

I,  342.  II,  79.  201.  341,  chandelle; 
candela;  d*ou  chandelier  II,  201, 
chandelier;   chandelabre,  candélabre 

II,  118,  chandelier;  candelabrum. 
Chandaliar  v.  chandele. 

Chandoile  v.  chandele. 

Change  v.  changier. 

Changier,  chaingier,  cangar,  caagier 
II,  313,  changer;  de  cambire,  qui 
devint  de  bonne  heure  cambiare; 
change,  cange,  change,  échange; 
chaigement  I,  lô2,  changement;  le  n 
a  disparu  ici  par  suite  de  la  diph- 
thongaison  bourguignonne  ai. 

Chana  v.  champ. 

Chanaon  t.  chanter. 

Chant,  chanteia  v.  chanter. 

Ghantel,  cantel  II,  348,  coin,  quartier, 
morceau,  chanteau  ;  tenir  en  chanlel, 
tenir  de  coté,  porter  de  côté,  sur 
le  côté  ;  vb.  comp.  esdianteler,  tail- 
ler, dépecer;  enchantelar,  mettre  en 
chantel.  Dans  le  R.  d.  1.  V.  p.  78 
on  lit  jantel  pour  chantel.  Notre 
canton,  qui  se  trouve  encore  dans 
Marot  avec  le  sens  de  coin,  angle, 
est  de  la  même  famille.  On  n*a 
pu  encore  fixer  d'où  noua  vient 
cette  racine  cant;  Tallem.  kante, 
coin,  bord,  ahal.  ckam^  anc.  no- 
rois kantr,  est,  dit -on,  emprunté 
au  roman.  Sur  cant  celtique  voj. 
Dief.  Celt.  I,  112.     Grec  xapUoç. 

Chanteor  v.  chanter. 

Chanter,  canter  I,  51.  II,  133,  chan- 
ter; je  chanterai  à  lun  num  II,  132, 
uomini  tuo  cantabo;  chant,  cant, 
s.  s.  et  p.  r.  chana,  cana  II,  241. 300, 
chant;  de  cantare,  cantus;  chan- 
terei,  canterea,  chanteor,  cantaor, 
chantnr  I,  366,  chanteur;  fém.  chan- 
tereiM  I,  366,  chanteuse;  casUator; 
chan^n,  canton,  chanaon,  chamehoa 
I,  162.  194.  343,  E.  d.  I.  V.  114, 
chanson;   cantio;   dini.   chaaçoBete, 


5* 


^^^^B^ 

Chaperon  v.  .■«[,, 

^^M                cluuitaii  1,  341,  L'Imnl,  ramnge,  «liant 

Chaple  V.  oliapL.r. 

^^^1                .-iinfiiiit   l'omp.   uuihkntai,   en?Bnt«r 

Chftpleii,  ehapleiioii  v.  diapler. 

^^B                  1,  211.  Il,  ?54,  cncliantcr;  inrnn- 

Chaplement  v.  diapicr- 

Chapler,  chapeler,   eapler,  chaploLar  L 

:'.37,  frapper  avuc  l'i^péi-,- coin  battre; 

^^^1                ohaoteim,    encanterei,     eodhaziteDr, 

>ubM.  chaple,  eapU  11,  70.  143.386: 
diir  ehapleij,  prov,  ebapfaîSis,  nCtioiî*- 

^^H                   bii.   77.   i:,l,    endiunK^ur,     oE^amo- 

dL-    Irai.ppt.     nias^swe,     carnage; 

^^H                   teuT ,  incatttntor  ;  TeduaM ,  thaulet 

chapleiMn,  «hapliion,  prov.  cbaplatio. 

^^H                   ù  son  [oiir,  répéier.  (aire  Pclio. 

massacre,  carnage;  ohaplemMit,  ib. 

^^H               ChUtCur  V. 

Cfr.   DC.   oapiilare,    couper   et    d- 

^^H             Chuint,   uunt,   chua  I,  2Gb,   qnann 

deMoiis  i-hapuser.                                      . 

^H                R.  d.  1.  V.  39,  <:he>]<.,  blanc:  caH«- 

Cluipliwni  V.  cbaplcr.                                    J 

^^^H                 iHi;  prov.  canut,  ital.  csnnto. 

Cbaploier  v.  cliapler.                                   1 

^^H             diMir  V. 

Chapnûfli  v,  chupuser.                                 J 

^^M              ChBor,  Dbaoir,  cheoir,  eaoir,  cair,  Da«ir, 

ChapoHr.   BhapniMT,   abattre,   tailler. 

^^1                   chaer,   oliMir,   ohkaii.   keir.   k«oir. 

hacher;    aubsL  eluipni»,   ohapniMiir. 

^^M                   c*ir,   chair,   cheir   II,    18   ec  siiiv., 

cliaqicutier,   ouvrier   en   bois  (DC. 

^^H                      cbuir,  ii:iiulH'r,  aliaifiscr,  Luigeer;  (lo 

8.  V.  chapuiaare).    Do  copia  (t^po),       , 

^H                   là  chaiement   I,   230,   chulc;    cti, 

chapon,  formé  d'après  menuiaerCi-      i 

^H                   qaiu,   quai  II,  3B4,   et  incnrrecte- 

^^B                      mi'iit  quat  II,    13,    chute,  culLutB; 

prov.  est  capuiar,  que  Rayn.  II,  303 

^H                   cas;   '■«nu.-   (OUI  d  x»  coi,   à  un» 

range   dans   ta   même   famille    que 

^H                   ehulc,    DU   un  .:aï,   arec  l'idée   de 

rhapUr.     Cela  eil  possible:   alors 

^^M                  pesanteur  ut  d'aCTaiBBenicnl:  comp. 

rhapler  doïrait  ëirerapportéàcapns. 

^H                  dMheoir  II,  25,  <lAehoit,  rabus^er; 

PI  diapeler. 

^H                   enchw^  U,  25,  d'où  leaGheoiri  dan» 

Char  pi)ur  car,  conj. 

^^                   Kuiob  [,  15  on  Ironie  Miheui  po<ir 

I.  Char,  car.  «re  11,  22Ë.  31!l,  char. 

enchtiis;   etcliMir,   ichoit,    tomber 

chariot;    de   carrut:    de    là   oarea, 

1..D  partage,  arriver,  convenir  II.  25; 

ohaise  II,  70.  un  char  plein,   uni- 

,ubai.  nthtt,    redcTaoee   annuelle; 

l'tiarréo,  charretée;  oharste,  wrete. 

^^                    butin  II.  aO  {où  ou  Itl  la  vartanie 

carstQ,  charetil,  charrette;  canton. 

^^L                   aichM  dans  loriginal);  «Masoe,  i-e 

chareton,  charretier;  carier,  ohuiar. 

^^M                   qui   L^hoit.   tombe   en   partage   11, 

earoier,   oharoier,   charrier,    trans- 

^H                  IS;   nuBluoir  tl.  2.'>;    mewhauee. 

porter   en   voilure;   d'oii  achanier. 

acharior,  cliarier.  traîner,  placer  sur 

^H                      uislbeur,    .-alaniilé,    eonlrc  -  (erops; 

un  char;   cariere,  shariro,  eharim. 

^H                   rochMir  II,  J:>.     Cfr.  ilicaiR'v 

charricTB  11,  252,  L-hemin  (par  lequel 

^H^               Chape  V.  ^api-- 

peut  passer   un    ïbar),   route,    voie 

Oh^el  V.  cape. 

(aujourd'hui   dan«   d'autres   signiE- 

Ctapaiiù,  ,   cape 

cations];    Dliarnio,   cam«   II,    173, 

,                         Aapd.  V.  cape. 

charrette,  iharrue;   carrura.  pro?. 

^B                Ohapekt  v.  ..haplrr. 

curruga,    De  carrui,  on  avait  formé 

^^           OkardK  V.  cape. 

lie  bonne  heure  le  verbe  ctirricarr. 

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Jhojl^^-rt^^^  CMtS^ncti}^' ^r^Ao^tdh, 


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CHA 


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CHA 


V  DC.,  d'oii  oaigier,  ehargier,  char- 
chier,  diareher,  charger,  confier; 
sub«t.  oazge,  eharge,  eharche,  carehe, 
charge  ;  imposition  ,  redevance  ; 
comp.  dflioargiar,  deaeharcher,  etc., 
décharger,  délivrer  (discarricare  dans 
Yen.  Fort.,  discargare  d.  la  L.  Sal.); 
daMarge,  detcharg^,  etc.,  décharge, 
délivrance;  enehargiar,  enchahrgier 
II,  320,  engager,  charger  qqu.  de 
qqdi-,  recommander,  ordonner,  com- 
mander; reehargier  II,  197,  re- 
chai^er. 

II.  cauur,  état,  eham,  earn  II,  234.  261. 
269.  374,  chair  ;  de  caro  (nominatif 
romis,  liv.  Andron.  dans  Priscien). 
On  disait  ma  char,  ta  char,  etc., 
pour  mon  corps,  ma  personne,  ton 
corps,  ta  personne,  etc.  De  là 
eamel,  chamal,  cameQ,  s.  s.  et  p.  r. 
cameoi,  chanieiis,  charnel;  d*oii 
èhanahiMiit,  eharneniiiaiit,  camel- 
nont,  charniriinmnt,  oarnenmant  I, 
348.  II,  210,  charnellement.  Charnel 
ami  (I,  335)  signifiait  parent,  qui 
est  de  la  même  race,  de  la  môme 
famille  ;  ami  intime.  Homme  char- 
nel, propr.  homme  de  chair,  un 
mortel.  Chamiar,  camier,  saloir, 
vaisseau  oii  Tbn  conservait  les 
viandes  salées.  Camel,  oamer,  ehar- 
niar,  charnier,  cimetière.  Carnall, 
le  gras  de  la  chair,  chair.  Directe- 
ment du  nominatif  caro,  on  avait 
formé  charoigiie,  earoig^ne,  carongne 
II,  181.  386,  charogne,  cadavre,  le 
corps  humain  (Q.  L.  d.  R.  379). 
Ineamatioii  I,  57,  incarnation;  tn- 
carnaiio.  Rangez  ici  incarner,  dé" 
chômer, 

III.  Char,  chère,  ohiere,  visage,  tête, 
significations  que  ce  mot  conserva 
jusqn^an  XVIe  siècle;  mais  alors  il 
avait  déjà  celle  de  mine,  accueil, 
d*où  se  développèrent  les  divers 
sens  que  nous  donnons  aujourd'hui 
exclasivement  à  chère.    On  dérive' 


chcre  de  xitnti\  mais,  sans  pouvoir 
proposer  une  autre  étymologie,  je 
doute  que  cela  soit  juste,  parce  que 
ritatien,  celle  de  toutes  les  langues 
romanes  qui  a  le  plus  de  mots  grecs, 
ne  connaît  pas  cara.  De  char  dér. 
aeharier,  aoarier,  aehierer,  mettre 
tête  à  tête,  confronter.  Notre  oeo- 
riâtre  est  de  la  même  famille. 

Charbon  II,  282,  charbon;  carbo, 

Charche,  oharcher  v.  char  I. 

Chardenal  v.  cardinal. 

Chardon,  cardon,  chardon;  dér.  de 
carduus;  comp.  Mcharde,  écbarde; 
d'où  esGharder,  carder;  eachardeor, 
cardeur. 

Charee  v.  char  I. 

Charete  v.  char  I. 

Charetil  v.  char  I. 

Chareton  v.  char  I. 

Charge , 'chargier  v.  char  I. 

Charier,  ohariere  v.  char  I. 

Charire  v.  char  I. 

Charitet  v.  cher. 

Charme  II,  64.  285,  paroles  ou  chan- 
son magique,  enchantement,  sorti- 
lège ;  channer,  charmer  ;  de  là  ehar- 
meresse,  femme  qui  fait  des  charmes, 
sorcière.  De  carmen;  Imà.  carmi- 
nare.  Au  lieu  de  charmeresse,  on 
trouve  charroierewe  (Roq.  s.  v.),  qui 
répond  aux  formes  caraie,  charraie, 
charroie  R.  d.  1.  V.  204,  sorcellerie, 
sortilège,  billet  écrit  en  caractères 
magiques  (DC.  s.  v.  caraula);  d'où 
enoharrander,  ensorceler.  Ces  formes 
sont  pour  chartneraie,  etc.,  d'où 
cAcrrm'rate,  puis  charraie,  etc. 

Charmerewe  v.  charme. 

Cham  v.  char  II. 

Chameil,  chameihnent  v.  char  II. 

Charnel,  chamebnent  v.  char  II. 

Chameument  v.  char  II. 

Chameus  v.  char  II. 

Charnier  v.  char  II. 

Charnière  v.  carnierc. 

Charoier  v.  char  I. 


^^^^F 

tl                         CILA. 

^^M           ChKoigne  >.  dmi' 

Je   lu   langue   vulgaire,    cKiake   et        | 

^^K          OhMprot,  oharpenUr  v.  cliurpnatiL-r. 

jornul,   T.  jor,  est  fort  «iproasive,         ) 

et  co   n'est   sans   doute    pas   sane 

raison  que   l'auteur  îles  S.  d.  8.  B, 

^^^^1               carrnagier;   maïs,   liana   U   mojen- 

l'a  préférée  an  mot  latin  synonyme. 

^^^1              âga,   carpcncorius  se  [lisait  de  tout 

ChailBinsieT  v.  chatongc. 

^^H              ouvrier   un   bois.     C&.   Tital.   car- 

ChMqne  V.  chasciin. 

^^^^H              ptniiere,   charpentier  c(  csrroisier. 

Chane  v.  casse. 

^^^1               DecarpenlKNi,  voiture  à  deux  roue?, 

GhwHTM  V.  chader. 

ChasHnn  v.  cbacicr.                                       i 

^^H                i.'lmrpenle  (propre   et  ûi;uit),  car- 

ChMMire  ï.  cliatier.                                        i 

^^H                 rasao.   Charpenter,  carpenter,  frapper 

^^^f                 >:onime   le    cbarpcnlinr,    frapper   à 

taigne;  caiInHea. 

1                           tour  de  briw. 

ChaitB,  CMte  I,  U5,  pur,  chaste  ;  ctulvt  : 

ChaRBÎB  V.  charme. 

uiïiit;  charteitl,  15G,  chaaieti;  pour 

^^—             Cbarroie  v.  cliatmu 

■  lunsiLncK,  de  cattilai,    comme  s'il 

.^l^iit  formé  sur  eliaale.   Cfr.  siiinteir. 

^^M            Chairno 

^^M            Chartre,  outre  I,  401.    11.  •li^.  pri- 

Cbftitsax  V.  ^hastel. 

^^B                  son;  f;cf>r  de  cliarlre  I,  âl;   Dhar- 

Chastsit  v.  casie. 

Chanel,  chsatiel,  chattial.  caitel.  eartial. 

^^H                BOnnier;  geôlier;  de  tnrcer,  citrcc- 

caiteal,  ehaiteans,  cliaateians,  chaa- 

^^H                rarins;  de  lii  enohutrar,  enoartiar, 

tiaoi,    casteaas,   caatiaoa,    chutiax. 

^^H 

chaiteax,  casCiBS  1,  88.  gO.  S3,  chû- 

^H             Chutra,  eartre  1,  I4(!.  Il,  -J74.  cliarirr, 

icau;  U^  casleltHn,;   dim.  cbaiUltt, 

^^V                 abartc;  de  charla. 

eastelet  1,  !I9,   petit  château,  chà- 

^^              ChattnsT  V.  diarlr.-. 

t..'1ot;  du  là  chartelain.  oatUlain  I, 

Chuehnn  v    ehascmu 

103-   II,  271,  ubàtetain. 

Chudw  V.  .^bactcr. 

Chaatelain  v.  uhuBtul. 

^^               ChaMon  V.  ^hutcu... 

Chattelet  v,  -liastel. 

^^L              CbMCim,    casotin,    cheutm ,    cbaichim, 

duutement  v.  chaste. 

^^M                 eetcnn,  ehancon,  chaiwa,  ehegotm  I, 

Chaiti  V,  chastior. 

^^B                    173,  du  quisijue  unui,  '/ui>c'ii>ciu  : 

Chaitial  v.  chsstet. 

^^ft                iral.naiFHNQ.-prov.  e<»rt»i,    (JiLunt 

Cbartiaiu  v.  cliastel. 

^H               à  obaaqne,   cbeiqae.  kaAa  I,   173, 

Chaitiaz  v.  chaalel. 

^^^H                ulmcgiie,   ytiiijue,    la   forme   en   a 

Oluitisl  V.  chnstel. 

^^H                iloil  s'î'tre  produite  soua  l'ialluciice 

ChMtienent  y.  chasiier- 

^^^B                lie  cliBscun,   parce  que  l'i  accentué 

Chaitier,  oliaaioier,  outier,  «attolnr  I, 

^^1                 ne  derienl  pns   a;  eheique  répond 

reprendre,  corriger,  donucr  des  avis. 

^^                  par  euphonie    (Rayn,  1.  li.  V,  16.) 

CliaMiiiMit  V.  casi- 

■■«jlisnre;  subsl.  nhoiti,  olUMtd,  cor- 

aoMW  V.  c^se. 

reïlion,  le<;mi .  avis;   do  là  chaltie- 

CbMtj  V.  case. 

msnt,    chaitoienuint  II,    lU,   a^is. 

avertiisemuiii,    cuscifucinenl ,    ror- 

l'orme  compoiCL-   de   deii\  ilcment). 

rcctHiu. 

1 

CHA 


71 


CHE 


V.  chastier. 
V.  chastier. 

GhAt  ¥.  est. 

fihataigw  ▼.  ^hevetaiue. 

Châtaine  t.  chevetaine. 

Caiatal  T.  chatel. 

Ghatil,  catel,  chatal,  ohatiel,  catens, 
catss  I,  88  DOte,  bieus,  surtout 
biena  mobiliers,  revenus  en  denrées  ; 
cof^alis.  Le  provençal  avait  cabdal, 
cabal  qui  s^employait  aussi  adver- 
bialement dans  le  sens  de  princi- 
palement, d*nne  manière  excellente. 
Rabelais  (III,  15)  s'est  servi  de 
eabal  pour  capital,  bien,  et  Ton 
trouve  aussi  chaptal  dans  le  même 
sens,  d'où  notre  cheptel. 

Chane  v.  cauch. 

Chanee  v.  cauche. 

Chauchier,  ehancier ,  tasser,  entasser; 
de  ealcare. 

Chattchiar,  chausser  v.  cauche. 

Chaoeie  v.  cauch. 

Chaainer,  chausser  v.  cauche. 

Chanciar,  tasser  v.  chauchier. 

Chaneim  v.  chascun. 

Chaiid  V.  chald. 

Caiandal  v.  chald. 

Chaudière,  caodiere,  chaudière;  Imà. 
caldaria;  de  cMarium  (Yitruve  ô, 
10),  chaudière  remplie  d'eau  chaude. 
Notre  chaudron  est  un  diminutif 
de  caldaria;  Titalien  calderone  est 
un  augmentatif.  Ch4tudiere  appar- 
tient, par  sa  racine  (calid),  à  la 
même  famille  que  chaud.   Y.  chald. 

Chaiifer,  canler  R.  d.  1.  V.  33,  chauffer  ; 
calefacere  (calfaccre);  comp.  ۥ- 
chanfer,  esohanfier,  (eschaoïferl)  I, 
142.  II,  121,  échauffer;  excalfacere ; 
de  là  eeehanfèté,  colère,  emporte- 
ment; adv.  eschauiément,  en  colère, 
avec  chaleur.    Cfr.  chald. 

Chaals  I,  1Ô7. 

Chanm  v.  cadhun. 

Chaame II, 344,  chaume;  de  calamus; 
d'où  ciMiiMitère.    C'est  aussi  de  ca- 


lamus que  dér.  calamité,  boussole; 
prov.  caramida;  esp.,  port.,  ital. 
calamita;  parce  qu'on  la  mettait 
dans  une  paille  ou  un  liège.  Co- 
varruviâCs  a  déjà  indiqué  cette  éty- 
mologie  de  calamité,  tout  en  se 
trompant  sur  la  raison  qui  lui  a 
fait  donner  ce  nom.   Cfr.  Mén.  s.  v. 

Ghavs  I,    lôO    équivalent   picard    do 
ceas ,  cens. 

Chant  V.  chald. 

Chani  V.  chald. 

Ghaveir,  chayer  v.  cave. 

ChaTdn  v.  chevel. 

GhaTOl  V.  chevel. 

GhavoK  V.  chevel. 

Che  V.  iceo. 

Cheanoe,  chance;    de   cheoirf   cadero 
par   rapport   au  dé  à  jouer;    dér. 
ohaaeeler,    canceler,    oanchieler  II, 
18.  25.  388,  chanceler.     V.  chaor. 

Cheaula  I,  157. 

Cheans  I,   150   équivalent  picard  de 
cealz,  ceas. 

Chef,  chief,  def,  chelii,  ohiee,  oiee  I, 
85.  86.  155.  etc.,  tête,  chef,  som- 
met, bout,  extrémité  (commencement 
et  fin);  de  caput;  venir  à  chef  II, 
358,  venir  à  bout,  venir  à  son  but  ; 
de  chef  en  chef,  d'un  bout  à  l'autre; 
de  chef  en  autre,  de  point  en  point; 
à  chef,  à  l'extrémité,  au  bord,  à 
la  fin;  cfr.  l'esp.  cabe  (cabo)  pour 
a  cabe;  comp.  rechef,  reohief,  re- 
chef, i.  e.  propr.  rc-commencement  ; 
derechef  ly  348.  Il,  312.  De  chef 
dér.  chevir  I,  321,  veuir  à  bout  de 
qqch. ,  sortir  d'une  affuirc,  se  tirer 
d'embarras,  accomplir;  maîtriser, 
conduire,  gouverner,  dompter;  se 
comporter;  assurer  à  qqn.  son  bien; 
d'où  chevanoe,  utilité,  faculté,  bien, 
héritage,  possession,  bonne  fortune; 
ruse;  achever,  achiever  I,  104.  II, 
390,  achever;  chevage  I,  220,  tribut 
imposé  par  tète,  capitation;  Imû 
cavagium.     Cfr.  chevetaine. 


Oni  V    iceu, 

Cheli  t.  i:baur. 

Chel,  ehdi,  il'oii  obeu,  «hele,  dIuIm 
1,  l&O,  ^aWatenU  picard*  de  cel, 
i:ela,  ceti,  cde,  celcs 

Ohder  V,  oeler. 

Glwli  I,  ISO,  u>niDi«  celi,  colle;  pour 
cbelui  I,  Ibà. 

Chalnl  I,  150  équivalent  picard  de  celui. 

OhMnin  v.  chamin. 

ChraùiLM,  cUmonse,  ceniiiice  IT^  2&1, 
cbemJDi-e  ;  dûrivo  imuiùdialemcnt  du 
Imà.  caminala,  uhaiDbrD  |iouriae 
d'uu  poète,  camtnu),  du  grec  aià- 
liiyo;;  de  là  caminala.  Balle,  en 
italien.  Quelques  auteurs  ont  pun^é 
que  cAtmiHee  désignait  le  chmia 
de  la  fumée,  et  îla  ont  cra  que 
chemin  et  eheninée  étaient  iJen- 
llqaes  ;  mais  la  signification  de 
caminala  ne  permet  paa  cette  ex- 
plication. On  adoet  avpc  plua  de 
raison  que  l'idée  de  chambre  a  été 
la  primitive,  et  M  Diefenbach  ra- 
mène caminala   à  la  racine  simple 


kant 


aurhure,  in 

Chemiw,  camln  IT,  ;itH,  tunique,  t'be- 

pour  lu  première  fois  duns  SHint 
Jéromo.  V.  Ducange.  On  dérive 
ordinairement  cAsmiie  de  l'abal. 
kemilU,  Aemii/i,  Aamidi,  indusium, 
aujourd'hui  hemd.  Il  faut  ulora  ad- 
mcHre  avant  tout  que  le  ck  franc, 
=  A,  a  paasc  uu  c  dur,  car,  comme 
le  fait  fort  judicieusement  observer 
M.  Diefcnbavb  (II,  â2G},  les  foixoes 
lalinea  n'ont  jamais  ou,  du  moins, 
fort  raremeut  ch.  Ensuite  d'où  vient 
la  lerminaison  îlin?  On  ne  saurait 
admettre  la  permutation  de  Ik  en 
1?    On  a  en  ualre  une  forme  plus 

L'oureitsviuQnt  do  camitia:  chaiuM, 
oalnia,  toile  do  lin  ou  de  ebanvre, 
puis  vïteiuBut  de  celUi  étoffe;  d'où 


■2  CHIi 

ebainiil,  CMUil,  eaniil,  ib.     CMainir 

ae    retrouve    bien    dans    le   gallois 

longue  robe,  breton  tom^s,  aube, 
ornement  du  prêtre,  signification 
qu'avait  déjà  camiaia;  mais  caimit 
D'à  nncuno  racine  dans  le  celtiqoe, 
et  il  est  sans  doute  emprunté  au 
roman.  Isidore  dérive  canitia  de 
mma,  petit  lit  ik  larre:  cami«an 
vocaoïnB,  quod  in  bis  dormimns  in 
eamïs.  D'abord  comment  expliquer 
jjia  aveu  camo?  Il  fant  abaolnment 
une  racine  cdmii.  Isidore,  ponr  se 
tirer  d'affaire,  a  supposé  une  chose 
qui  n'existait  pas,  car  il  est  prouvé 
que  lu  coutume  de  porter  des  che- 
mines ne  remonte  pas  plus  baut  que 
les  croisades,  et,  a  l'époque  où  (ut 
écrit  le  Roman  de  ta  Violette,  oit 
avait  encore  l'iiabilude  d'ôler  na 
cbemise  avaut  de  se  coucher.  Vojr. 
p.  31.  '2  de  ce  roman.  L'usage  des 
l'hemises  et  le  nom  do  ce  vêtement 
iiouâ  viennent  de  l'Orient,  et  plus 
Epéuialement  de  l'Inde  par  l'Inter- 
médiaire des  Arabes.  Ces  dertiler» 
appellent  la  chemiBO  kamii,  qui  dé- 
rive sans  doute  du  sanscrit  kMchumâ 
(Itschaumi),  lin,  hekaumat,  fait  de 
lin;  et  l'on  a  donné  an  vêtement 
le  nom  de  la  matière  dont  on  lu 
fabriquait-  M.  le  Dr  M.  Sachs  prouve 
dans  ses  Beilriige  zur  Sprach-  und 
Alierthumsfurschung ,  H.  2,  p.  38, 
que  riiébren  ktontt  a  également 
signifié  lin,  élolTo  do  lin,  puis  vête- 
ment fait  de  lin,  cbemlse.  C'est  cette 
savante  déduction ,  je  dois  la  dire, 
qui  m'a  mis  mr  la  voie  que  j'ai 
Buirie.  Cxiniiu'e  est  encore  un  dé- 
rivé de  camisia. 

Ohen  V.  chien. 

Chanau-rAfiiiif,  fém.  1,  49,  canal, 
puis  goutliûrc  ;  aujourd'hui  encore, 
dans  quelques  provinces ,  chemin 
étroit  et  resiorré  entre  deux  collinei^ 


.« 


CHE 


73 


CHE 


(espèce  de  cyuil)  ;  de  emt4ti$,  £&m. 
dans  Cat.  et  Varr.,  comme  le  chenau 
de  notre  exemple,  genre  qai  lui  est 
resté  paimi  le  peuple,  p.  ex.  dans 
les  environs  de  Montbéliard. 

Cheoir  t.  chaor. 

Cher,  ehior,  dar  I,  48.  123.  404.  n, 
80.  369,  cher,  chéri,  de  haut  prix; 
avoir  cher  I,  278.  II,  3.  109;  tenir 
cher  I,  278.  II,  3  ;  éherisme,  super- 
latif, très-cher;  caruêy  earin%mu$; 
adT.  ebsTCiiisiit,  ohierement,  oiereiiie&t 
I,  90.  234.  II,  93,'  avec  amitié,  avec 
tendresse,  avec  instance,  fortement  ; 
èhertie  1, 103,  cherté,  rareté,  disette; 
ebariteit,  eariteit  I,  46.  84.  II,  240, 
charité,  une  des  vertus  théologales  ; 
chertie  et  chariteit  de  car\ta$  (ca- 
ritat);  avoir  qqn,  en  cherté^  cierie 
1, 278,  avoir  cher;  vb.  chérir,  chierir 
I,  279.  U,  316,  chérir. 

CSherehe  v.  cercher. 

dierehler  v.  cercher. 

Chère  v.  char  III. 

Chtranent  v.  cher. 

Chérir  v.  cher. 

Cherqne  v.  cercher. 

Cherqner,  cherqoier  v.  cercher. 

Chartsinement  v.  cert. 

Chertss  v.  cert. 

Chertie  v.  cher. 

Gbeel,  150  équivalent  picard  de  cez,  ces. 

Cheseon  v.  chascun. 

Chenie,  quenie,  chaidne  (d  pour  t,  cfr. 
adne  pour  asne),  chaigne  I,  187. 
244.  II,  188.  24,  chêne;  prov.  cas- 
ser; Imâ.  casnus;  ital.  quercia  de 
qnercens,  a.  De  quercinus  (quer- 
nus),  avec  syncope  du  r  devant  la 
sifflante,  d'où  queçnus,  quesne, 
chesne.    V.  Diez  I,  28.  II,  275. 

Chesqne  v.  chascun. 

Chest,  cheste,  chestes  1, 150  équivalents 
picards  de  cest,  ceste,  cez. 

Cheetil,  150,  qui  s^explique  comme  costi. 

Chestai  I,  150  équivalent  picard  de 
cestui. 


Chetif  V.  chaitif. 

Chenn  v.  cadhun. 

Cheus  V.  chel. 

Chevacher  v.  cheval. 

Chevage  v.  chef. 

Cheval,  oeval,  s.  s.  et  p.  r.  ehevaus, 
ceraus,  eheraz,  oevax  I,  92.  93, 
cheval  ;  de  caballus  (xafiâlXtji)  ;  de 
là  chevalcher,  cheraléhier,  ehivan- 
cher,  chevaohier,  oevalcher,  oeval- 
ohier,  oevaloer,  oevanoer  I,  79.  188. 
192.  194.  281.  363.  II,  266.  279, 
R.  d.  1.  V.  216,  aller  à  cheval,  mar- 
cher; Imâ.  caballicare;  chevaucher 
un  chemin  II,  356;  d'où  ohevanohie, 
ohevanehee,  etc.  I,  54.  1 63,  voyage, 
trajet,  course  faite  à  cheval;  obli- 
gation de  monter  à  cheval  pour 
servir  son  seigneur;  entreprise  mi- 
litaire; —  dhevalier,  cavalier,  che- 
valier; cfr.  Roquefort  s.  v.;  cheva- 
lerie, profession  de  chevalier,  faits 
ou  sentiments  chevaleresques. 

Chevaldher,  ohevalchier  y.  cheval. 

Chevalerie  v.  cheval. 

Chevalier  v.  cheval. 

Chevanoe  v.  chef. 

Chevauchée  v.  cheval. 

Chevauohie,  chevauchier  v.  cheval. 

Chevans  v.  cheval. 

Chevax  v.  cheval. 

Chevece,  ohevesoe,  ohevetse,  oevedhe 
II,  309,  chaperon,  collet,  la  partie 
do  rhabit  qui  entoure  le  cou;  ou- 
verture supérieure  de  la  jupe  d*une 
femme  ;  de  capitium,  Chevesce  était 
aussi  le  nom  d*nne  partie  du  har- 
nachement du  cheval. 

Cheveil  v.  chevel. 

Cheval,  oheveil,  chevol,  chevoil,  chevoel, 
cevel,  ohavol,  kavel,  cavel,  ehevous, 
chevens,  cavians,  cavens,  chavox, 
chevex,  cavex,  caviax  I,  90.  92, 
cheveu;  câpi/ZiM;  chevelu,  chavelnll, 
22,  chevelu  ;  propr.  capillutus  ;  ohe- 
velenrell,  252,  chevelure;  vb.  comp. 
esoheveler,  escaveler,  etc.,  écheveler. 


74 


CHl 


;  capiiln 


Chareral  t.  chèvre. 

Gh«T«tN  V.  i^Uevece. 

Cïevene  v.  chevctc. 

GhaVMtis  II,  244,  obev; 

CheretaigBB  v.  ilit-vuta 

ClievBtaine,  ohavetaignc 
Migne,  Mtoine,  chadaina  II,  2^7, 
chef,  capitaine,  celui  qui  eit  chargù 
«D  chef  lie  qqcb.;  de  capitl,  diiivé 
capitaaeui,  capUaniu.  De  oapi- 
Isli»  (capui],  ou  avait  iotmù  ohadal, 
chef,  capitaine  [cfr.  !u  pruTeiifaI 
mpdnl,  i:apdel);  d'où  ehtdelei,  et, 
|iar  gyDcope  du  d,  chMler,  i^oii- 
duira,  mener,  guider,  commander. 
Caplal  pour  cliadtt,  ee  trouve  daus 
Honatrelet.  C'est  encore  du  caput, 
[lar  l'iutBrtuÉdiaire  d'uu  diminutif 
roman,  capiUlmit,  que  dér.  eadel, 
ainsi  (iropr.  petit  chef,  jouua  cbef. 
Voy.  Mou.  s.  V.  et  DC.     Cfr.  chef. 

Chsveiu  >•  uhevel. 

CheTSX  V.  chevel. 

Cbavlll«  II,  3!)l,  chenlla;  d«  eUvi- 
ch/u,  par  dissiniilution  caiicJa,  pour 
ùviter  la  rûduplicutiou  de  et;  ïtni. 
uavîglia,  caviglio,  prov.  cutillia. 
Cfr.  clef. 

Gharir  v.  cbef. 

CImto«1  v.  c^ierel. 

Obérait  v.  chevcl. 


daiw.^i*  chiche,  iwnaut  de  vicer. 
pror.   celer,   lezer,    osp.   chicham, 

ital.  coca,  Robert  ËsUenna  avait 
pensiS  que  cMchc,  avare,  araii  la 
niému  origine;  mais,  comme  le  dit 
Mcnogu,  cette  étymologie  ne  vaut 
rian.  Ce  deruier  admet  la  djr.  de 
ciccum,  membrane  d'uu  grain  da 
grenade,  bagatelle,  d'où  iea  Ea- 
paguula  out  lait  aussi  leur  ubico, 
petit,  uat.  ubici  v.  Mën.  b.  t.  C'est 
il  la  môme  racine  que  se  rapport» 
chiqtml,  chicot,  vb.  ckicholeTf  autre- 
fois auasi  chicaler,  et  (rèa- probable- 
ment ckicatie,  qui,  liit-on,  a  signifié 
daus  1b  priucipu  miette  de  pain, 
d'où  le«  significutiona  vaine  aubti- 
lilù,  querelle  pour  riuu.  Si  le  mot 
L-kic,  petit  morvcuu,  parcuUe  ;  fineïse, 
subtilité,  chicane,  que  donne  Hoqiie- 
fort  saus  preuve,  est  vraiment  lÙDdé, 
il  uo  rustorait  aucun  doute  sur  cette 
origine  de  ubicane. 

GUet  V.  cbcf. 

Chiel  V.  ciel. 

Chien,  ohen,  dan,  Iden  I,  1".  Tl.  11, 
117.  2G9,chicu;  canii  ;  diui,  ehaiel. 
ohael  II,  22»,  petit  chien  ;  caHilmi, 
prov.  cadel ,  ital.  catellu  ;  de  là  le 
culltctif  BMeniùUe,  kienaille  1.  TU. 
2S4,  comme  qui  dirait  buude  du 
chieiia,   canaille,    épithcie   aouveui 


Cltevrax  v.  chevrel. 

Oiem,  eliierre,   kiB»re  II,  2i)9.  ;î44, 

Chior  v.  cher. 

chèvre;    capra;    dim.  ohBTTal,   cio- 

CMere  v.  char  III. 

TI«1,    cllaTrax    11,    ^44.    olK-vrrnu  ; 

ChieramanE  v.  cher. 

propr.  cuprcllus;   ûheverol,   chevMil 

Chierga  v.  dre. 

II,  3^4,  chevreuil;  cupreuliu. 

Chierir  v.  .lier. 

Oumti  V.  chèvre. 

CMei,  IOi«  V.  cbcl. 

Chandl  v.  chèvre. 

ChisB,  chJBi,  cliez  t.  cat>u. 

Chi  v.  s'u  et  II,  -iU. 

Chiani  V-  cliii. 

Chials,  ohiaoi  I,  lôu   cquivuluni^  ]„- 

CUeTle  «.  djcvrc. 

carda  do  uualz,  teolï.  ciu. 

cm,  Dhii,  d'où  clùiu.  chieu  1.  lo 

ChiMda  I,  16  J. 

ce  dernier  pout-ùtre   par   Buitu  i 

CUuu  T.  cbiali. 

linfluence  do  la  forme  r.  plut,  àmn 

CMeli«U,244,oliicbu.  l.eu-ol  dichtchc 

V-^/>t^'  —  y<^ 


\^ 


CHI 


75 


CIE 


Ckito  poar  chele  I,  106. 
fflrimtn—  T.  cheminée. 
V.  cimetière. 
V.  chamin. 

Ckinq  ▼.  dnc 

ChJBilBtr  ▼.  escbancer. 

CSUnqiimt  y.  ctnc. 

Ghîrf  ▼.  cerf. 

Caiis  ▼.  chil. 

Chnt  1 ,  150  équivalent  picard  de  cist. 

Ghiteain  t.  citeit. 

ChitM  V.  citeit. 

Chitst  ▼.  citeit. 

Chimek  ▼.  cinc 

Chiu  T.  chil. 

Chx?aaèh«r  v.  cheval 

CUai  n,  375.  Mr.  F.  Michel  traduit 
ce  mot  par  onragan,  tempête.  Je 
vDe  conçois  paa  comment  cet  érndit, 
d'ordinaire  si  pénétrant  et  si  cir- 
conspect, a  pa  se  tromper  à  ce  point  ; 
il  est  formellement  dit  dans  le 
passage  que  le  t^mps  se  remet  au 
beau  après  une  tempête  de  cinq 
jours.  Mais  alors  que  signifie  chlas  ? 
La  nef  de  Tristan  et  d*IsoIde  est 
assez  près  de  la  terre  (Devant  eus 
près  veient  la  terre)  pour  que  Ton 
puisse  supposer  qu*ils  entendent  le 
son  des  cloches;  et,  un  peu  plus 
loin,  il  est  dit  que,  croyant  Isolde 
morte,  on  criait  et  sonnait  les 
cloches  dans  la  ville.  Ckiat  tarait 
donc  pour  gUu  v.  s.  v  ,  prov.  das, 
cri,  ital.  chiasso.  Toutefois  cette 
explication  n^est  pas  très -certaine, 
car  dans  les  vers  où  se  trouve 
cklai  il  n*est  question  que  de  l'état 
de  la  mer  et  du  temps. 

Cho,  èhon  V.  iceo. 

Chois  V.  choisir. 

Ghddr,  eoiiir  I,  105.  125.  225.  II, 
317.  381,  apercevoir  de  loin,  dé- 
couvrir, voir,  discerner,  choisir; 
prov.  causir;  subst.  eho&i,  ooit  I, 
214.  294.  U,  49,  choix;  aUr  à 
ckotêy    C4H*,    avoir   la   faculté   de 


choisir;  du  goth.  kofujan^  exami- 
ner, scruter. 

Chol,  ool,  s.  s.  et  p.  r.  chouf ,  chou; 
de  cauiU,  cô/tf. 

CSuMe  V.  cause. 

Chofer  v.  cause. 

GhOM  V.  chol. 

Chreftienner  v.  Christ 

Chieitientet  v.  Christ. 

Christ,  criit,  Christ;  de  ChH$hu, 
Xçiarôçy  oint,  traduction  d*un  mot 
hébreu  signifiant  messie;  de  là 
ohriitieB,  eristiain,  eriitien,  crwtien, 
oreitialn,  erartiian  I,  100.  185.  217. 
380.  II,  51,  chrétien;  christiamu; 
d^oii  chrestismiar,  ereitiiemier,  ore- 
itienar  U,  140.  162,  baptiser,  faire 
chrétien,  convertir  au  christianisme  ; 
eriitianttt,  ehreftintet,  arettiante, 
oreitiiflnte  I,  84.  269.  II,  60.  88, 
baptême,  cérémonies  du  baptême; 
christianisme,  religion  chrétienne; 
chrétienté;  comp.  anteeriit  I,  251, 
antechrist. 

Christieii  v.  Christ. 

Chninc  v.  cinc 

Ci  y.  ça. 

Gîali  forme  picarde  sans  k  pour  chials. 

dans,  ciel  v.  ciel. 

Cians  de  cials. 

Ciax  I,  156  forme  contracte  de  chials, 
cials. 

Cief  V.  chef. 

Ciel,  chid,  oel,  oeil,  eiei,  eeni,  eiam, 
dons,  cxoi,  c&BK,  oiz  I,  90.  92,  del, 
firmament;  eoeimm;  oeleoto  et,  avec 
r  intercalaire,  œleotre  I,  230.  267, 
céleste;  coelestU;  oelostial,  eeleotiel 
II,  188,  céleste;  oelertien  II,  138, 
du  ciel,  de  la  vie  à  venir,  par  op- 
position à  terrestre,  dans  Tancienue 
langue  terien,  v.  terre. 

Gien  v.  chien. 

Cier  V.  cher. 

Cierement  v.  cher. 

Ciorge  v.  cire. 

Gien  v.  cerf. 


_, 

^^f                         CIE                     7n 

^^m 

ehing«  U,  -JOI.  -J41,  luugie;  cermi. 

^^V            Ciei,  k'te  v.  •Shel. 

Cierge,   dit  îtoqnefort  (M.  d.  F.  I. 

^^              Qei,  uliez  v.  c*ae. 

Ctani  1,  16b,  cutaini'  t-hl<iua,  ci«,  cii. 

pour  désigner  des  bougies.    Ce  der- 

den», du», dM  U, «32,  aveuglo;  r««». 

nier  mol  se   trouve   employé  pour 

^^^          (Sex,  cid  T.  ciel. 

la  première   fois   dans   nue  ordon- 

^^H          CiMC  I,  156  forma   cantraeto  de  cils, 

nance  de  Philippele-Bel,  on   1312, 

concernant  les  épiders;  il  leur  dé- 

^^V        Oiu,  dd 

fend   de    miler    du    suif   dans    les 

^^B          CiM,  cbei  V.  caSB. 

bougies. 

^^V           Cigne,  cime,  >  intercalaire,  cygne:  de 

Cirge  V.  cire. 

^^^H                 ri/gtius,    cycaui.     Si  lo  i  n'est  pas 

Cil  V.  didt. 

^^1               inlercalujre,  il  vaut  mienx  iir.  da 

Ci«t  8.  plur.  m.  1,  149,  ce.  cet,  celur. 

^^H               Iml  cecifiui,    andea    ÎUl.    ceduo, 

celui-là;  cea,  ceux,  ceux-tà;  ecce  bte. 

^^1               dans   les  gloies   cico,  de  ci<:er,    à 

Cirte  pour  cMte  I,  156. 

^^H               cause  du  renflement  du  lieu  de  l'oi- 

Cliteine  II,  355,  citerne;  cûlema. 

^^M               aeau,  îMl,  •xce.     i^b.  ubidie- 

Ht  V.  difiit. 

^^1           Cil,  cil;  eHâm;  wrdl,  nrcliut  I,  IDT. 

Cituin,  dtain  v.  ciuit. 

Oitwe,    proT.  cidra,    itul  cetera,    du 

^H           Cil  B.  «ng.  et  plur.  mas.:.  I ,  U9 .  ce, 

^^H               iM,  celui,  celai-d;  ces,  aeu^  ceux- 

à  lahurpo,  nvcc  6,  9,  12  et  même 

^H                  d;  «r«  iflcr. 

•H  cordes.    Il  y  avait  des  dlliares 

^^1            Cileo  U,  299. 

tri  angulaires,  ce  qui  les  a  fait  con- 

^^M            Cimetisre,  oUmetiere,  cimetière,  Tcn- 

^^H                ceints  devant   uue  église;   de  eot- 

Cfr.  dtole. 

^^H                iHPicriunt,    da    gteu    xai^ifi^ciiDi', 

Cite  V.  dtelt. 

^^H                lieu  pour  doraiir  (xtifjai ,  jnecre). 

Ciieaû  v.  dtcii. 

^^H          Giiui.almiq,iilEBinc.oUimBk,  cdiik,diLqiui 

eted  V.  dieit. 

^^1               1,  lOS.  109,  daq;  i/uinqw;  de  là 

Citeein  v.  dteit. 

Citdt,  dtet,  dted.  chitat,  dte,  s.  s.  et 

^^H              qnini,  quinte   I,   114,   dnquil^me. 

p.  r.  dteii,   dtei.  chitM,   dtet,   t-t 

^^H                <iuiiit;fuin(iu;qai]LM,  qoinze.kiibiM 

dtet,  quand  le   1  eut  disparu,   dt. 

^H                 lù  qnlniime  1,115,  quinzième  ;  quin- 

s.  s.  de,    àti,  villa;  de  ririJM;  di- 

^H                 itûne,    qoinuine,    qinraine  1.    117, 

lù  dteain,  dtasin,  dteein,  oMteain, 

dtoin,  dtisD  adj.  et  siibst.  Il,  327. 

^^H                  dnqaaante  1,  10!),  cii)r][iaiile;  guin- 

340,  citnjen,  bourgeois,  citoHtn. 

Citdt  V,  cUeit. 

Citer,   dlor;  citore;   oomp.  eadtet  1. 

Cink  ï.  dnc. 

239,  exciter,  provoquer;  intitare. 

Citée  V.  dieii. 

Citet  V.  dteit. 

GinqidlM  V.  cinc. 

Citei  r.  dteit 

OntltT*  V.  eeindre. 

Citlea  V.  dteiL 

dm*  V.  dei. 

Citde,    proT.   cilhola,    dér.    du    Istiu 

OM,  d«,  c«cU«t  II,  137,  l«ugi<i  Ben. 

àlkara;  c'était  un  inatrumeni  plui> 

I,  p.û7;Ue  ccra;  derge, dige. iluvc. 

allongé    i|ue    la   gnilare,    se    rap- 

1 

i 

,Jin-lk,l^. 


CIU 


77 


CLl 


prochant  da  cistre  par  les  contonrs 
ùu  corps  sonore  qui  ne  sont  pas 
aussi  accusés  qae  dans  la  guitare 
proprement  dite.  V.  guitare  et  citare. 

Gins  I,  155,  comme  chius,  ciz,  cis. 

ISni,  cîiiiy  aveugle  v.  ciens. 

Gliis,  del  ▼.  ciel. 

dz,  ciel  T.  ciel. 

GSx  de  cil  I,  156. 

dadéle  t.  clef. 

daim  V.  clamer. 

C3aimar  y.  clamer. 

Claîmor  ▼.  clamer. 

Gbin  V.  clamer. 

CSair,  der,  deir  I,  88.  118.  II,  373, 
clair,  pur,  brillant,  gai;  clarus; 
dim.  elaiet,  elairet  I,  357,  clair, 
serein;  subst.  m.  I,  171.  Il,  124, 
sorte  de  boisson,  composée  de  vin 
et  de  miel,  selon  Le  Grand  d'Aus- 
saj  ;  adv.  dairement,  elaremant,  clair, 
clairement,  distinctement;  elartet, 
dirte  1, 57,  II,  355,  clarté,  lumière, 
éclat;  clariias  (daritat);  aidairier, 
esdairer  I,  49.  Il,  115.  230,  rendre 
dair,  briller,  éclairdr,  examiner, 
dévoiler,  dissiper,  soulager,  réjouir, 
venger;  txelarare\  eidairier  I,  347 
inf.  pris  subst,  lueur,  point  du  jour, 
matin;  esdardr,  esdanir  II,  116, 
éclairdr,  éclairer,  faire  jour;  simple 
prov.  darzir,  clare$eere\  eselard  s. 
m.,  Paube  du  jour  ;  redardr  II,  200, 
éclairer,  blanchir;  I,  231  on  trouve 
le  fotnr  e$elarcistrat^  qui  est  irré- 
gnlier.  Clariflar  I,  67,  éclaircir, 
manifester,  glorifier,  clarifieare. 

Oairemeiit  v.  dair. 

Caaint  y.  dair. 

Gbua  V.  damer. 

Gbuaer,  daimar,  ddmarll,  252,  nom- 
mer, appeler,  prodamer,  crier,  ré- 
clamer, prétendre,  accuser,  se 
plaindre;  de  elamare;  de  là  dam, 
daim,  elain,  demande  juridique  pour 
réclamer  qqcb. ,  réclamation,  cri, 
poursuite;  damor,  damnr,  elaimor, 


cri,  plainte,  réclamation;  de  cla- 
mor;  comp.  reelamar,  redalmar,  re- 
dflimer,  appeler,  implorer,  déclarer, 
réclamer,  accuser;  de  là  redam, 
redaim,  réclamation,  accusation.  — 
Fiidnmfuse,  cri,  bruit  ;  de  exclamare, 

Clamor,  damnr  v.  clamer. 

Olaret  v.  clair. 

Clarifier  v.  clair. 

Clarté,  dartet  v.  clair. 

Clan  V.  clo. 

daufichier  v.  cloficbicr. 

Clavete  v.  clef. 

Clayier  v.  clef. 

Clef,  des,  deis  I,  86,  clef;  c1at%s\  dim. 
dadele  II,  57,  petite  clef;  le  c 
transposé  pour  remplacer  le  v  latin 
de  clavicula?  olaveta  ds.Ben.  12492; 
dér.  olaviar,  porte-clefs,  portier,  tré- 
sorier; claviger, 

deie  V.  cloie. 

Œeimer  v.  clamer. 

Cleir  V.  clair. 

Cleis  V.  clef. 

dtnqne,  clinche  (loquet  d'une  porte, 
mot  fort  usité,  quoique  TAcadémie 
ne  le  mentionne  pas);  anc.  norois, 
suéd.  klinka,  loquet;  boll.  hltnk, 
loquet  et  soufâet;  allmod.  klinke. 

der,  clair  v.  clair. 

der,  derc  v.  clerc. 

Clere,  der,  clerc,  lettré,  savant;  de 
clercus  pour  clericui;  dim.  dexjon, 
demm,  derçon  I,  99.  II,  62,  petit 
clerc,  enfant  de  choeur;  deigie, 
clergé,  science,  littérature;  et  aussi 
clerc,  lettré,  ecclésiastique;  propr. 
dérida. 

Clerçon  v.  clerc. 

deremeat  v.  dair. 

Clergie  v.  clerc 

deijon  V.  clerc. 

des  V.  clef. 

Clin  V.  cliner. 

diner,  dinner,  indiner,  courber,  bais- 
ser, saluer;  aujourd'hui  cligner; 
subst.  oUn,  dans  Texpression  faire 


^^m                  CLi 

^V             clin,  s'iDcUneT;  de  clinarc;  oUngiU'. 

KBt-il  primitll»    On  A  d6iiTé  tour 

^^H               i1>. ,  de  dinteart-,  eomp.  aelia  11.  94, 

il  lour  clothe,   de  rloeker,    boiter. 

^^H              aornnis,  attscbé,  partiian;  arrlioii; 

on  Picardie  Hoqwir,  prov.  clôpchar. 

^^B            Millier  II.   3Ge,    indiner,    Tondre 

de  eUppicarr,  de  eluppui,  y.  clop. 

^^^f             dtdîuar.  racoiitnr  d'un  buut  à  l'autre, 

montemenl;    —   de   l'anglo.MXon 

^^^1             achever,  indiuer,  ljBia»er,  almiiacr: 

cloccan,  gloeire,  bas-saxon  lUuUen. 

^^H             .kcliaart;  dcolin  I,  8M,  déclin;  m- 

anglais  WucA:  mai»  de  glouaser  au 

^^^B              oHn,  andinll,  3TCi,  coarbv,  Boumi), 

son   de  la   doche,   ii  y  a  loin;    — 

^^^H                iatliné,  aliatcu,  tilale;  incfinii;  ea- 

d^  l'ahul-  kIoeliÛH,  Mochôn,  battre, 

^^m               oUlUT  I,  SDS.  Il,  ses,  saluer  respec- 

pour  lequd  on  dit  dans  l'allcni.  inod. 

klopfe»,   La.-ïaxon  kiopptn,   d'où 

^H               cJiiiare;   sabsl.  enolia,    tlans    l'ex- 

l'on  aurait  chppicart.     Celle  der- 

^H              pieB»ua  faire  enclin  II,  387,  laluer. 

nière   ctj-mologic    s'appuie    but   ce 

^H            CHiogioT  V. 

^^H                sieurs  pelitei  plaques  mobiles,  wnaiil 

pelait  autrefois   clechel,  et  que  les 

^H                par  leur  extfiuiiti  infirienro  à  un 

Valaiiues  disent  clopvt,  cloche. 

^H                manche,   à   l'aide   duquel    ot,   leur 

ClDdMT  V.  cloche 

^H                imprimait   nnc   sucoumb,   <jui    leur 

Cloer  V.  do. 

^^1                 faisait  produire,  en  s'enire-choqnBnt, 

^^M                un  certain  diquctis.     Cfifuel,  cfi- 

altat:tier  aveu  des   dons,   crndiier: 

^H                9(i«r,  onomatopées. 

^H             do,  elon.  eUn,  eloi  I,  94.  333.  Il,  403, 

^^1                clou;   de  ctmiu;  vb.  oloor,  otmer, 

ar.  ficher. 

^H                douer;   eomp.  micIimt,   aitacber  ou 

Cloie,  <Me  II,  36ô,  daie;  Imà.  dcta. 

^^M                 fermer  avec   des  dons,  se   tileseer 

deda.   deia:    do   l'ancien  irUndai» 

^H                avec  du   cloua;   d'où  endoenn  11, 

dialb,  crates,  gallois  cfH>i«/ (gallois 

^^1                130,  chose  louche,  tOBuvaise  difU- 

«y  =  irl.  ù>  =  ë),  cornouailluis  elitid. 

^^M                vulté,   empùchemeat ,  obstacle,   re- 

cluit,  brelOD  klautit. 

^^r                 striction.  Cfr.aujonrd'hoi  auiuroche. 

Oolwni  V.  ciora. 

Cloce,  clown»  y-  dodie. 

aoûtre  V.  dore. 

Oocer  V,  dodic. 

Clop   I,    113,   boiteux:   «ubst.   dopin. 

Cloche,  cloce,  «loque  II,  377. 324,  doehc  ; 

olcpioa],  ib.;   Imâ-  cloppu»,  de  fort 

^^                     proï.  .'ioca,  cUhJib;   dim.  olwhWt*, 

bonne  heure.     Salon   Uàaage,    do 

^K                 dooatte,  cloqnane  Aubr;  p.  1S3,  clo- 

Xololnovi.     Ou  a  proposé  la  cam- 

^H                 .l,eiic;    Clocher,  soui.er   la   dodie. 

posiUonrteKdJpu  pour  racine,  mitis 

^^^r                 A  cause   de   su  reSBembluice  kvec 

la  première  itymoloeia  me  por&il 

^^                  une  clochu,  on  avait  doud^  le  nom 

préférable,  parce  que  daudipes  e»i 

de   clKhc   i  un  manteau;    »,  DC. 

un  mot  inconnu.     Les  vorb™   w,nt 

s.  y.  Cloca,  cololium;  et  l'on  trouve 

cloper,  clopiner,  folopet.  Cfr.  doche. 

le  dim,  dans  le  mcme  sens  R.  d.C. 

QopiB.  elopiHl  «.  dop. 

(1.  C.  1.  600.    Lo  Imâ,  disait  clotxa. 

doqaa,  doqnetM  v.  dochc. 

eloca;  l'anBlo-saKou  a  ctucge,  lit- 

Clara  II,  l'ili,  fermer,  enferuior,  en- 

landaisUwAa, Unkka,  rahal.cJoeco, 

vironner,   cacher;   conip.  aclM*   U, 

glotra,  l'allmiid.  jiocie,  rirlandais 

127;  d'où  raolore;  deMiore  U,  137: 

,%.     Ilans   4Udle   laugue   ce  mol 

■ndore  II,   1Ï7,  enclore,  enfermer. 

i 

r. 


C'l^'/,c•Trt 


0!n   -  f^^  r^  I. 


4 


»    «    ,* 


OLO 


79 


COF 


fermer;  tanàm  II,  129;  et  arec  la 
même  signification  redni  I,  299; 
oèlore  n,  128;  fondore  II,  128; 
rtdore  II,  127  ;  rednall,  327,  moine, 
hermite;  et  endos,  hermitage;  re- 
ciuMus,  reehuum;  dér.  (clos)  doiion 
II,  248,  enceinte  d'une  ville  ou  d'un 
ch&tean  ;  cloison  ;  —  doîftre  I,  223, 
cloître ;- dans f mm;  endciftre,  bar- 
rière, lien,  frein,  enclos  ;  inclaustrum. 

Ckia  ▼.  clo. 

dooer  ¥.  clo. 

dus  T.  clo. 

Giiî?et,  caidTet,  keniret,  ganivet,  dim. 
de  eamf,  couteau  à  lame  droite; 
de  Tanc.  norois  kntfr,  anglo-saxon 
oil^,  snéd.  AfiS/*,  dan.  kniv,  bas- 
saxon  kniefy  allcm.  mod.  kneif,  cou- 
teau court. 

Ço,  oon  T.  iceo. 

Ooard  ▼.  coe. 

Ooaider  ▼.  coe. 

Osaidie  t.  coe. 

Ooardiia  v.  coe. 

Coart ,  eoan  t.  coe. 

Goart  ▼.  coe. 

Ooèrar  t.  recovrer. 

Ooe,  s.  8.  et  p.  r.  ooi  Ph.  M.  10746, 
M.  d.  F.  fab.  p.  241,  dans  le  principe 
eoei  Marb.  130,  Ren.  20007,  coq; 
onomatopée  prise  du  chant  de  Toi- 
aean.  M.  Chevalet  a  Thabileté  de 
retrouver  coe  dans  Tirl.  coileach, 
gall.  ceiltMog,  écoss.  coileach;  mots 
celtiques  auxquels  il  adjoint  en 
même  ligne  le  breton  kok!  De  là 
ooeait,  qooqnart,  vain,  et  nos  mots 
coquet,  cocarde.  Cfr.  gai.  Je  pro- 
fite de  cette  occasion  pour  réfuter 
ceux  qui  font  de  coquelicot  un  mot 
celtique  Selon  M.  Grimm  (Marcell. 
Burg.  c.  20  et  p.  439) ,  coquelicot  se 
retrouve  dans  Tirland.  codlainean, 
pavot,  et  celui-ci  représente  le  calo- 
catanos  de  Marcellus,  qu'il  faut 
changer  en  caiocalanot.  Mais,  comme 
Ta  déjà  fait  observer  M.  Mone,  6. 


S.  p.  92,  il  est  question  d*ane  autre 
plante  dans  le  passage  indiqué,  et 
codlainean  n'a  rien  de  commun 
avec  catocatanos.  Coquelicot  enfin 
ne  se  rapporte  ni  à  l'un  ni  à  l'autre 
de  ces  mots  ;  c'est  également  nne  ono- 
matopée du  cri  du  coq.  On  entend 
souvent,  dans  nos  provinces,  donner 
au  coq  le  nom  de  coquericoc,  co- 
quericot,  coquelicot^  et  la  fleur  ap- 
pelée coquelicot  rappelant  par  sa 
forme  et  sa  couleur  la  crête  du 
coquelicot,  on  lui  a  donné  le  nom 
de  l'oiseau.  Cfr.  le  prov.  cacaraca, 
chant  du  coq  et  un  des  noms  dn 
coquelicot  ;  Honnorat  s.  v.  cacaraca. 

Coohier  v.  colchier. 

Code,  oonde,  ooate  II,  371,  coude;  de 
cubitus  i  ital.  cubito,  esp.  cobdo, 
codo,  port,  covado,  coto;  aeoder, 
aoonter  II,  356,  se  mettre,  se  placer, 
accouder;  aceubitare  dans  Sednl. 

CoeJ  queue,  qene  I,  159.  327.  II,  338.  /'cc 
3>32.  356,  queue;  de  cauda;  de  là 
efcoer,  eiooiier,  écourter,  en  parlant 
d'un  animal.  Du  même  mot  cauda 
pris  au  sens  dérivé  de  partie  de 
derrière  d'une  chose,  d'où  queue, 
arrière-garde,  etc,  on  forma  écart, 
ooard,  onard,  oonart,  s.  s.  et  p.  r. 
eoan,  eoan,  fém.  ooarde,  oouarde 
n,  232,  lâche,  poltron,  parce  que 
le  couart  reste  en  arrière;  d'où 
ooardiie,  cnardiie,  eoardio,  oouardie, 
enardie  II,  250.  382,  couardise; 
ooarder,  euarder,  oonarder,  agir  on 
lâche,  en  poltron  ;  se  coarder,  cuar- 
der,  se  conduire  poltronnement,  so 
cacher,  trembler;  aeoardi,  aoonardi 
I,  266,  lâche,  timide,  sans  coeur, 
sans  courage.  Coart  est  le  nom 
du  lièvre  dans  les  anciennes  fables. 

Coens  V.  cuens. 

Coer  V.  cuer. 

Croea  V.  cuire. 

Cote,  oofre,  coffre;  cofln,  panier,  eor^ 
beille;  de  cophinus  (xôcfiyoç). 


^^^BBiiH^I 

^^r                        ^>^                   ^^1 

"                    OoSn  V.  cyfe. 

ODii  V.                                     ^^^^1 

Cube  ».  cote. 

OàMT.   eoi.!0[    V.    ,:„i,.                        ^^H 

^^        Cognition  ».  ««.Mire. 

Coiiir  V.  choisir.                            ^fl^H 

^K        OogBoirtte  T.  «ouostro.        ' 

Orâpal  V.  cnlp.                                                1 

^H       Ooi,  poidble 

Ocdt,  ool,  qooit.  nom,  f.  eoie,  qneie  II. 

^^^F        Oui  pron.          r.  qui. 

333.  352.  386,  paisible.  tranquilK-  : 

^^         Ool«  ï.  cil. 

de    quieliu;   adv.   eoivment,    qnofe- 

OolHiwit  1.  coit. 

ment,  qndement  I,  7G.  328.  Il,  23. 

Cdgtiia  ».  ooin. 

Sbb,  paisiblement.   t.ranqnilleaiMit ; 

^^             Cdnii  ï.  oueillir. 

de  là  wooi,  repoB,  iranqi.il li té.  ca- 

^^L          Ooin,  ruiu;  do  cxinmi;  wallon  coimiê; 

chette;   en,  h  recni,  en  secret,  en 

^H               de   là  Mignû,   coignee.  cognée   II, 

lacheila,  tranquillement;  on  Ironve 

B^Ç               228,  366.  ci>gnic. 

aussi  il   7UDi   dans   le   rnSme  sens; 

ÏPP            Coiats;   «)  inslriiii.  .:i.itivé,  gracieu)!, 

DOiser,  coUer,  qniHt  (se)  II,  287. 

agréable,  aimnble,  affable;  b)  ajuni, 

apaiser,   so   tiiiro;    cfr.  hausser   de 

>■                          paré;    do    eomplai,    roindu,    selon 

altus;   comp    acoûer,  uoîner,  aqni- 

DC.  ;     de    cu/lHi,    selon    Mina)^. 

»er.  sqnoiHr,   apaiser,   rendre  coi. 

^^L               L'opinion   de   ïléiiage   me    aernblD 

Coiier  est    encore   en  usage    dans          1 

^^m              lout   à  fait  fausse;   celle   de   DC. 

plusieurs  patois.     Du   subst.  çwiej,          ' 

^^"  '            n'est   vraie   qu'eu    partie.     11   faut 

on  avait  formé  qnisU,   repos,   qui 

distinguer  di'uxcui»(r.   Coin  le  du  ns 

n'est  pas  fort  commun.    A  la  môme           i 

la  siBnifiration  n)  dérive  de  cogni- 

racine  quietut,  dans  la  signification 

(ui;    dans   la   signification    b)   <ie 

de  libre,  qu'il  ovait  prisa  au  moyen- 

âgc,  on  doit  rapporter  onits,  qnita, 

quitte,  oïempt.  absous,  absolu,  en- 

^^H              dcmmcnt;   —   proprement.     De   b'i 

tier;   pour  ainsi  diru   quitus;   adv 

^H               n)  Millliw,  dieeemement,  politeaïc, 

^H               courtoisie,  ruse;  4)  «dntiH,  immé- 

untioreroent,  librement;  qniter,  qai- 

^^H               dialeœent    du    substantif   eomplui. 

tier,  mltto,  donner  quittance,  ren- 

^^P               ajustement,  parure  —    b)  raintoier, 

Tojer  quitte,  tenir  quitte,  exempter, 

^^H               se  complaire  ti  ce  qu'on  fait,   sV-- 

sisier,   délivrer,   délaisser,  rendre; 

^H               conter,  être  nfTecté;  -  a)  awinter, 

^H               aednlkr,  avertir,  donner  avis,  faire 

don.  eession,   L'oncession;   fi>  q«i- 

^H               traiter;  tacoinler  h  qqn.  il,  288. 

taner,  nans  retour,  sans  conititinn, 

en  pnr  don;  comp.  aqnit,   amit  1, 

^H               <'DC«»ler  rfe  g^cA.  II,   316.   s'ar- 

368,  acquit;  «qniler.aquitier.aenitw. 

^^H                ranger   de    qqcb, ,    s^en   contenter; 

acqtiitler,  s'acquitter,  remplir,  don- 

ner,  céder,   abandonner,   délivrer. 

^*                 rentontre  ;   «eointa  subat. ,  familier. 

Tous  ces  tualB  en  gu   s'écrivaient 

'                      OomMment  r.  cointe. 

aussi   sans    h.     Cfr.   Rarn.    L.   U. 

CointiH  T.  coiule. 

V,  32  et  suiï. 

(Mntoiw  ï.  coinle. 

Ooitv  V.  voiter. 

OoiTS  V.  cuire. 

Oolter.  coitiet,  onitw,  presser,  pousser. 

Coirie  V,  cuir. 

.1    -» 


c«4,  (  Sk.<JutJk,cM^  e^éLH.T  /dij^/t^.  ébf,^.g*,(i 


t 


>  - 


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\  « 


oêoûMiff  fah^Mju.)  là^i  "^c^.  ikfJ^.         ^'"^'y*^  T  ^t/j 


urUe   MC'iriAk.  \^'.»i•'<!' .Ai 


COI 


»1 


COL 


On  a  proposé  de  dériTer  coîier  de 
percuter  e ,     eoexcitare ,    coaeîare, 
mais  OD  6*aperçoit  de  prime  abord 
qu*aacun  de  ces  verbes  n*aarait  pu 
produire  la  forme  coiier.    Le  latin 
co^uere  avait  entre  antres  sens  celui 
d'inquiéter  (brûler,  pour  ainsi  dire), 
et,  en  partant  de  cette  signification, 
on   a   formé  avec    le  participe   un 
Tcrbe  coctare,   d'où  notre  coiter; 
cfr.    coisier    de   quietus.      Adjectif 
eoitoa,  agile,  rapide,  bouillant;  — 
eoite,  oiito  (cninto),  dans  Texpres- 
sion  à  eoite  «Tesperotu  II,  324,  ré- 
pondant à  notre  à  toute  bride. 
Cdtiar  V.  coiter. 
Goitnut  y.  cotre 
Oottre  T.  cotre. 
Caitu  ▼.  coiter. 

Ool  I,  86,  ooz  I,  92,  cou  ;  de  collum  ; 
▼b.  comp.  aeoler  1, 133.  288.  II,  332, 
embrasser,  enfermer  ;  contenir;  prov. 
meolar,  simple  colar;  d'où  i'cntra- 
€OlarI,  112,  s*entre-embras8er;  de- 
€oltr  I,  195,  décoller;  dér.  oolee  II, 
369,  coup  sur  le  cou,  accolade  qui 
se  donnait  au  nouveau  chevalier; 
coup,  gourmade. 

Ool,  chou  V.  chol. 

Ool,  coup  T.  colp. 

Ookho  V.  colcher. 

Oolehcr,  eolehier,  oonehior,  ealeher, 
eakliitr,    eaehi«r,^ooehier,    oonoer, 

^  Aïkar,  indifféreibment  aveu  et  sans 
se  II,  357,  coucher,  se  coucher; 
eoleho,  enlcho,  eoaéhe,  couche;  de 
eollocarey  mettre,  placer,  poser, 
étendre;  comp.  acolchor,  aenlehier, 
aooaeer  (s') II,  289,  se  coucher,  s*aliter. 

CotohÎT  v.  colcher. 

OolM  V,  col. 

Coter,  oooler  II;  279. 369,  couler,  glisser, 
s^écouler;  de  folare  employé  factitive  - 
ment.  De  là  nos  mots  coulis,  coulisse. 

Ooliri  f  I,  252,  collyre;  collffriumi 
prov.  coUiri  m. 

CoDoeto  T.  cueillir. 

Burgny,  langne  d'oïl,  Olomalre. 


Colombin  v.  colons. 

Ck>lonB  I,  397^  colombe,  pigeon;  ro- 
lumbus;  colombin,  de  pigeon,  de 
colombe;  columbtnus. 

Oolor,  cohir,  oolonr  II,  240,  couleur: 
colorer,  odlorior  I,  89,  colorer;  co- 
lor,  colorare;  part,  passé  qui  a  de 
belles  couleurs,  embelli. 

Colorer,  eolorier  v.  color. 

Colour  V.  eu  lor. 

Colp,  oolpi  I,  85,  ool,  oola  I,  86,  eop, 
oops  I,  86,  ooa  I,  86,  oonp,  oona, 
caup,  caus  I,  91,  oox  I,  93,  coup; 
colper,  coper,  oopeir,  couper  II,  397, 
couper,  ubattre;    comp    doooper  I, 
380,   blesser  avec  une  arme  tran- 
chante, couper,  déchirer.    De  Tadj. 
beau  et  do  coup,   on  forma  l'adv. 
beaucoup,  c.-à-d    que  beau  a  été 
pris  dans    le    sens    de    grand;    du 
reste,   on  trouve    dans  l'ancienne 
langue   grant   colp   pour   multnm. 
M.  Chevalet  dér.  colp,  colper,   de 
l'allemand  klopfen;  c'est  un  de  ces 
tours  d'adresse  qui  n'ad*autre  fonde- 
ment qu'une  ressemblance  de  signi- 
fication   entre    colper    et   klopfen. 
L'ancien   allemand   cholpo ,    holpo, 
kolbo^ aujourd'hui  kolben^ ou  le  kymri 
colp,  désignant  des  instruments  pro- 
pres à  percer  ou  à  frapper,  pour- 
raient seuls  servir  de  racine  à  notre 
mot;   mais  je  préfère   l'étymologie 
indiquée  par  DC,  c.-à-d.  colaphus, 
coup  de  poing.    On  sait  que  le  pk  se 
change  souvent   en  p,   et  de  très- 
bonne  heure  on  confondit  en  latin 
ph  et  p.     De  colper,  couper  dér. 
colpe,  ooape,  action  de  couper,  d'où 
notre  copeau^  qui,  par  son  manque 
de  s,  s'il  est  fondé,  se  distingue  de 
ooipeljCoispelfdans  Taucienne  langue, 
épine,   copeau,   partie  do  la  gaine 
d'un  couteau,  dérivé  du  latin  cuspis. 
Copeau,  dans  la  langue  d'oTl,  avait 
le  sens  de  rigole,  coupure,  portion 
d'eau  tirée  d'une  rivière 


(*()L 


.S2 


COM 


Colpable  v.  colpe. 

Colpe,  enlpe  I,  125.  12U,  et  avec  ehan- 
iromont  do  In  liqnidc,  corpe  U.  d. 
Ren.  I,  :]27.  Hl,  3î),  faute,  délit, 
coulpc;  cff/p<i;  colper,  accuser,  in- 
culper, blâmer;  culpare;  comp.  en- 
colper,  accuser,  inculper,  se  plaindre: 
desoolper,  disculper;  colpable,  cul- 
pable  I,  296,  coupable;  culpahiiis. 

Colpe  V.  colp. 

Oo^er,  couper  v.  colp. 

Oo^er,  accuster  v.  colpc 

CUpi  V.  colp. 

Odla,  coup  V.  colp. 

Oola  8  8.  et  p.  r.  de  col 

(MM,  enltèl,  oontel,  cntel,  avec  i  inter- 
calaire comtél  II,  70,  s.  s.  et  p.  r. 
eateam,  coatiani ,  eatiaz  II,  4 1 .  Charl. 
180.  Bcn.78-16.7838.R.d.Ren.1, 149. 
K.  d.  R.  7571,  couteau;  cuUeUus, 

Colni  pour  celui,  so  trouve  dans  des 
textes  mélangés  du  sud -ouest;  de 
eccu  illuic,  ital.  colui, 

Coliixnpne  I,  <)6,  colonne;  colwnna; 
prov.  colompna,  colonna;  p  inter- 
calaire, pour  renforcer  la  combi- 
naison lun ,  comnio  en  prov.  ;  cfr. 
dampncir. 

Colnr  V.  color. 

CoBiy  cum,  con,  corne,  comme,  ooune, 
oonme,  con  II,  281;  d'où  coment, 
cnment,  conment,  comment,  oonment 
II,  281;  com  711e,  coment  que  IF, 
378  :  comp.  combien,  i.  e.  com  bien, 
combien  que^  conj,  II,  378. 

Comanablement  I,  147.  Si  Pon  pen- 
sait que  cette  forme  est  pour  ro- 
mvnahnent ,  on  no  saurait  absolu- 
ment pus  comment  expliquer  les 
irrégularités  qu'elle  présente.  La 
phrase  complète  est:  (I)eus)  Ciel 
et  terre,  et  ewe  et  vent,  |  Trestnz 
comanablement,  |  Sunt  al  ton  co- 
mandement,  |  Kt  toutes  choses  ense- 
ment,  |  Fors  sul  en  terre  malc  gent. 
Oserait -on  songer  h  comamUibh- 
ment,  avec  syncope  du  d? 


Oomandant  v.  mander. 

Comandement  v.  mander. 

Comander  t.  mander. 

Comanderea  v.  mander. 

Ckmtbatement  v.  batre. 

Combateor  v.  batre. 

Combftteroa  v   batro. 

Gombatenr  v.  batre. 

Combatre  v.  batre. 

Combe,  emnbe  Ch.  d.  S.  I,  193,  vallée 
enfermée  entre  deux  montagnes, 
dénomination  encore  fort  usitée  en 
France,  quoique  T Académie  n'en 
fasse  pas  mention  dans  son  Diction- 
naire. Ce  mot  se  retrouve  dans  lo 
nom  d'un  grand  nombre  do  villes, 
p.  ex.:  Coms,  autrefois  Comum, 
Cambres  y  Combg^la-ville  (Gucr.  2, 
131),  Cumba  locus  (Bréq.  1,  13G). 
Combe  est  d'origine  celtique:  rom, 
com6  — vallée  ù  penchants  concaves; 
gallois  cirm  =  chaque  chose  arron- 
die ;  vallée,  etc.  ;  breton  hombant  = 
vallée.  Comb  manque  à  l'irlandais, 
ce  qui  a  fait  douter  do  la  justesse 
de  l'interprétation  proposée  ;  et  bean- 
coup  de  lexicographes  ont  préféré 
la  dérivation  de  DC  :  cymba(xtu/î/;), 
barque;  mais  le  passage  de  Tidée 
de  barque  à  celle  de  notre  mot  n'est 
pas  admissible. 

Combien  v.  com. 

Comble,  cnmble,  'tus,  excédent,  sur- 
croît; de  cunwlut;  à  comble  I,  W"^,-  ' 
comble;  combler  I,  268,  combler; 
cttmvlare;  ^omp.  aoombler,  combler, 
augmenter  ;  d'où  aoomblement  I,  373, 
augmentation,  surcroît.  Dans  la 
signification  de  faîte,  sommet,  com6/e 
rappelle  le  latin  culmen.  De  cu- 
mtduSf  par  le  changement  de  /  en 
r,  Imà.  combrus,  on  dér.  oombrer, 
empoigner,  prendre  avec  force,  c-à-d. 
mettre  empêchement,  arrcter;  comp. 
encombrer,  enoombrier,  encombrer  I. 
178.  II,  280,  embarrasser,  mettre 
obstacle,  empccher,  souiller;   d'où 


»  4 


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COM 


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ilmnisnt  f  fnuffoitibrcmiiit  ^  cid- 
Iiarras ,  cinpt'^cheinent ,  encombre- 
ment :  —  eneombrier ,  encombrer, 
aneombrier ,  encombre  II,  297,  diffi- 
culté, embarras,  empêchement,  en- 
combrement; adj.  enoombros,  en- 
combrevs,  embarrassant,  e8car])é, 
impraticable.  T.  II,  p.  402  un  lit 
etcnnbrler  avec  la  signification  de 
eneombrier^  quoique,  d*après  la  pré- 
fixe, il  dût  signifier  lo  contraire, 
et  il  faut  sans  doute  orthographier 
etticunbrier.  Notre  décombre»  ap- 
partient à  cette  famille. 

Combler  t.  comble. 

Oeoibrer  ▼.  comble. 

Oombriier  y.  briser. 

Combmiier  v.  briser. 

Omne,  cheTelure,  crinière  ;  coma  ;  oomé 
R.  d.  1.  V.  279 ,  chevelu ,  ù  longue 
crinière;  eomatus;  prov.  comat, 
ital.  comato. 

Corne,  comme,  coment,  comment  v.  corn 
et  II,  281. 

Oomenoer,    comender,    cnmenoer,    en-   Communal,  commnnalx  v.  commun, 
meneher,   comenchier,  oonmenehier,   Commimalment  v.  commun, 
conmenchier,  conmancier,  commencer,   Commnnanment  v.  commun, 
naître;  de  com  —  iniiiare;  comp.    Communément  v.  commun, 
enoomenoer,  encomender,  etc.,  com-  Communier  v.  commun, 
mencer;  d'où  eneomeneement ,  com-  Communion  v.  commun, 
menccment;  reoomencer,  recomencier  Compagner  v.  pain. 
II,  se,  recommencer.    Toutes  ces   Compaigne  v.  pain, 
formes  avec  un  double  «t.  Compaigner  v.  pain. 

Comencbier  v.  comcncer.  Compaigneise  v.  pain. 

Comtncier  v.  comencer.  Compaignie,  compaignieie  v.  pain. 

Comforter  v.  fort.  Compaignon  v.  pain. 

Commanc,  commanch  l.p.  s.  prés.  ind.    Compain,  compaing  v.  pain. 


munauté,  commune;  commune;  adv. 
communément  I,   148.    196,   égale- 
ment, en  commun,  ensemble;  de  là 
oomunal,  coomunal,  communal,  eu- 
munel  I,  388.    II,   198,   commun, 
public,  ouvert  k  tous,  égal,  ordi- 
naire, d'un  môme  accord,  en  com- 
mun; cmpl.  subst.  I,  157,  commu- 
nauté, commune  ;  adv.oommuaalment, 
communaument  I,  388.  II,  86,  com- 
munalment,  également,  en  commun, 
ensemble;  communiteit  II,  8 1 ,  com- 
munauté; communitai  ;  communion, 
commuuion;  communio;  communier 
I,  322,  communier;  communicare; 
comp.  escommunion,   excommunica- 
tion; eecommenier,  eicomenier,  eeon- 
menier,  eecuminier  I,  189.  227.  II, 
149.  204,  excommunier,  réprouver: 
excommunicare  ;    part.    pas.    empl. 
subst.  eecommeniet  II,   204,   Tex- 
communié;   de  là   Moommuniement, 
escommeniement,  eecumengement,  ex- 
communication. 


de  commander  I,  216. 

Commandeires  v.  mander. 

Coaunandeor  v.  mander. 

Commander  v.  mander. 

Gommant  v.  mander. 

Commotion  v.  movoir. 

CommoToir  v.  movoir. 

Commun  I,  19.  II,  269,  commun  en 
général,  de  la  communauté;  com" 
wntnig;  empl.  subst.   I,  157,   com- 


Compainnie  v.  pain. 

Compainon  v.  pain. 

Companage  v.  pain. 

Compangne  v.  pain. 

Companion  v.  pain. 

Comparer,  comparer  v.  par,  adj. 

Comparer,  comperer,  cumperer  I,  173. 
194.  232.  362,  acheter,  payer,  être 
puni  de  qqch.  :  du  comparare. 

Compas  v.  païi. 

G* 


Ci.m 

v|                         ION                          1 

CompasiBr  i.  |.iis. 

Conenaillir  i.  ci.cilltr.*^                           1 

Condamner  v.  dumagc.                              ' 

CompHssion  v.  paticnci-. 

Condamner  v.  dftniuci'. 

Condniia  v.  diirre. 

Comperer  >    fciiriparei'. 

Condiiit  '.  duire. 

Coroplniodro  >■    plaindre. 

nélalle;  carnet  tlabnli     Cfr   Rnyn 

L  R.  III,  215,  1»C.  e   V.  Cornes. 

CompUe  I.  -J32.  .■oroplirJ,  «■ir:  {>rn\ 

Cenfanon  v.  gonfanon. 

rompluta;    <Jn    |>an.   crm/ilrlu».    a 

Cfr.  .ifOi..plir. 

Coufenoier  v.  gonfanon. 

Contenon  v.  gonfanon. 

Comprendre  v.  prendre. 

Oontemer  v.  Una. 

CoroprinB.  oomprâ  \.  prendre. 

Confe»  l,  235,  conref.  avoué:  conff>~ 

Comprometre  v    mètre. 

s«,    (oonfiteor):    tf    faire   ee^f". 

Compromii  v    mcUc- 

confessen   île  là  confaMe,    oonfltao 

CoDuadiable  v.  Bavoir. 

I,  387.  30â,  confesse:  H.  100.  Sfiû. 

ComHnal  v.  aimninn- 

Con  1-.  ..■-ui  t!l  n,  281- 

Hvoner:   oonf«MiMi  I,   2S3,   confes- 

Conbatrs v.  bnlrc. 

sion;    canfeitio;    crafevor,    confes- 

Conceptien \.  coiieevoir 

seur;    confetsoF:     comp.     d«MMBr«i, 

ConcBvable  v.  concevoir. 

non-confessé. 

Conceveir.  ooncevBr  v,  cmicevolr. 

ContMM  V.  confes. 

Concevemeat  v.  concevoir. 

ContetHr  v.  confes. 

Coaceroir,  cencever,  oonceveir,  conehe 

ConfBBdon  V.  confes. 

Teir,  coBïoivre,  conchoivrï,  «inoiToii 

Confewor  v.  confes. 

11.   12  cl  suii-..    con.'ïïoir:    ronci- 

Confon  V.  confes. 

CouJJtb  I,  185,  l'onfire,  apprcier,  con- 

feciioiiner;   de    conficert:    le  part. 

cetable;  — «meeptiOB.  idfe.  projei 

pas.   en   sonveiit    employé  adj.   et 

de  cuHCeplio. 

subst.   pour  muts.   ragodl;   an   fig. 

ConchEVoii  V.  concevoir. 

dans   G,  Guiurt   I,   p.  162;    «oinp. 

Conchoivre  v,  conceïoîr. 

Coicae,   «mdU*.   et  arec  changenion 

II.  31,  déconlire,  d^^tmire,  miner; 

<le  la  liquide  ooniin  L  49,  146,  con 

seil,    Bâscmbice:    wncile:    de    ron- 

Confondre  v.  fondre. 

Hlium. 

Confort  V.  fort. 

Cradre  v.  concile. 

Confort  V.  fort. 

CondvBmBDt  v.  concevoir. 

CondTOii-  V,  ■■oncBvoir. 

Coafbrtor  v,  fort. 

Concarde  v.  coucorder. 

Contlromer  v,  ferm. 

Concorder  II.  6Ï,  293.  accorder,  con- 

Confnndro  v.  fondre. 

iorder;  Mnc«rds  I.  379,  concorde 

ConfUion  V.  fondre. 

™«orrfare   {concor».    .-or)       Cfr 

Dongeor  v.  congiet.                                    1 

acorder,  discorder. 

Congeler  v.  congiet.                   ^^H 

Coneorre  v.  corre. 

Co^^e  V,  congieL                     ^^M 

Conoroire  v.  croire. 

Congier  v.                                 ^^^H 

^:,^,,yi«^^^ _:ry^/ ^^^^^•5'^^''^^  ^£SkaJt.^Sl2^^  R,y.-/<. 


V  ^ 


^  ç>^.jù^j7:y^4 


CON                      85  CON 

GongMt,  ooBgis,  eange  I,  188,  congc,  ConpaMion  I,  220  v.  compassion  s.  v. 

permUsion;  avoir  congiet  1, 56.  142  ;  patience. 

prendre  congiet  à  qqn.  Il»  196;  à  Conqnerement  v.  querre. 

Dieu  confie  II,  342;    vb.  oongier,  Conqwm  v.  qnerre. 

oongeer,  oongoier,  enngeer  II,  326»  Conqneit,  oonquette  v.  querre. 

congédier,  renvoyer,  chasser,  ban-  Conqnaitor  v.  querre. 

nir  ;  de  commeaius.  Notre  congédier  Conquister  v.  querre. 

vient  de  Pital.  congedo,  qui  dérive  Conraar  v.  roi  IL 

lui-même  ^e  Tancien  français  con-  Conrai  v.  roi  II. 

giei,  eonget.  Gonrei  t.  roi  II. 

Oongxioiftre  ▼.  conostre.  Gonreier  v.  roi  II. 

Ooogoir  T.  jolr.  Coiiroi  v.  roi  II. 

OODgrvgmtUm  I,   302,    congrégation;  Oonroier  v.  roi  II. 

congregaîio,  Oons  v.  cuens. 

Oonizaaoe  v.  conostre.  Ooniachanto  v.  savoir. 

Ooqjoiiidre  H,  238.  Coniail  v.  consoil. 

Ooajfni  V.  jolr.  Ck>nial  v.  consoil. 

Co^jnraiMii  v.  jurer.  Gonians,  oomax  v.  cunboil. 

OoBJnrar  v.  jurer.  Comaat  subj.  de  conseiller  1,  24d. 

OoimuuiidflaMnt  v.  mander.  Conadmoe  v.  scient. 

OnmmdiiMr  v.  comencer.  Conieal  v.  consoil. 

^>!H"— '^  V.  com  et  II,  281.  Comeil  v.  consoil. 

^>"T*'— ^^  V.  commun.  •  Comeiltemtnt  v.  consoil. 

Oonaoiiwmon,  eanoiaaaoa  v.  conostre.  Conieilleor  v.  consoil. 

Oomoiftre  v.  conostre.  Conieiller  v.  consoil. 

CoDoatr*,  eoBiiftre,  oonoiatre,  oonniitre,  Conieilleret  v.  consoil. 

eonviftre,  ooniutre,  oognoiatre,  oon-  Gonael  v.  consoil. 

gfloiftre,  ooognoiitrv,  quenoiitre  II,  Conseller  v.  consoil. 

129  et  sniv.,  connaître,  prendre  con-  Consentement  v.  sens. 

naissance,  reconnaître,  avouer,  com-  Consentir  v.  sens. 

mnniquer,    faire    connaître;    faire  Consentn  II,  149  part.  pas.  de  consentir. 

conaissant  llf  134;  de  là  conizanee,  Conieni  v-  consoil. 

foniilwaiirlin,    oonnoimnce ,    oonfd»-  Cornent  subj.  de  conseiller  I,  24 j. 

lanoe  I,  46.   II,  86.  3ô.  353,  con-  Oonievre  v.  sevré. 

naissance,  savoir,  avis,  personnes  Coniillier  v.  consoil. 

attachées   (connues);    oonnoimnce,  Consiree  v.  consirer. 

oimoiMnee  I,  181,  bannière,  pen-  Coniiror  I,  340.  II,  46,  considérer; 

non,  armoiries,  v.  DC.  cognitiones;  se  contirer,  se  consoler,  se  passer 

oognition    II,    130,    connaissance;  de  qqch.,  être  séparé  de  qqch.,  se 

cognitio;  comp.  rooonoiatro,  recon-  consoler  de  Tabsence,  désirer  ;  con- 
naître, payer  de  retour;  reeonoiflo-  siderare;  de  là  coniiree,  désir,  souci, 

mmit,    reconnaissance;   deioonoistre  pensée. 

l\^  134;  deooonnene,  mauvais  traite-  Consoil,  opnseil,  coniol,  ooniol,  conaeal, 

ment;    deoconoinance ,    ingratitude,  oonsal,  oonaail,  oomons,  oonseos,  oon- 

ignbluiicer,'    et     comme,    connois-  laoi,  oonaoz,  ooniaz  1,88.92.  II,  221, 

sance  ;    motooooiitre ,    méconnaître  conseil,  projet,  dessein,  permission, 

II,    134.  assemblée  délibérante,  secret;  con^ 


CON 


Î5(î 


CON 


MtUum;  à  eon$eii,  à  part,  «n  se- 
cret; eomfllier,  eomeDer,  eoofeOler 
I,  99.  162.  163.  30Ô,  conseiller, 
consulter,  faire  confidence;  eomî- 
tiare;  de  là  oooMiUarw,  wmminiwr 
I,  77,  conseiller;  oaaÊéOUemBSt,  con- 
seil, avis;  comp.  teonieOler,  con< 
seiller,  aviser;  iimnmwmtyTf  mal 
conseiller,  décoarager;  part.  pas. 
empl.  sabst.  II ,  98 ,  qui  ne  sait  à 
qui  avoir  recours,  abandonné,  qni 
ne  sait  à  qui  demander  conseil, 
infortuné.  • 

Cooaol  V.  consoil. 

Oonioiia  Y.  consoil. 

Oonaont  subj.  de  conseiller  I,  245. 

OooMK  V.  consoil. 

Conatanee  ▼.  steir. 

Conitmire  v.  enstruire. 

Contam  part,  de  conter. 

Contam  v.  contendre. 

Conte,  comte  v.  cucn.s 

Conte,  conte  et  compte  v.  conter. 

Contée  v.  cuen.s. 

Conteie  v.  cuens. 

Conteit  v.  ciicus. 

Contemplatif  v.  temple  1 

Contemplation  v.  temple  I. 

Contemple  v.  tons 

Contenance  v.  tenir. 

Contençon  v.  contcndre. 

Contendre  I,  170,  <rontc8tcr,  dJAputer, 
quereller,  combattre;  contendere; 
subst.  content,  s.  s  et  p.  r.  contans, 
contenz  I,  400.  II,  195.  350,  con- 
testation, dispute,  querelle,  procès, 
{guerre;  contençon  I,  221.  II,  31. 123, 
contestation,  dispute,  querelle:  con- 
tentio.     Cfr.  tendre. 

Contenement  v.  tenir 

Contenir  v.  tenir. 

Content  v.  contcndre. 

Content  v.  contcndre. 

Conter,  cnnter  I,  (îû.  212.  11,  40.'), 
compter  et  conter;  eslrc  contanM  I. 
9(>;  do  coinpulare^  aujourd'hui  for- 
mant dcu.x  mt)li<  pour  l'orthographe  : 


de  la  conterea,  conteor  I,  70.  77. 
conteur;  comp.  aMntor,  mtmater  I. 
173.  II,  4C.  55,  compter  et  racon- 
ter, narrer;  d^où  racontar,  laouiter, 
zoeimter,  noonter  I,  49.  167.  251. 
II,  96.  252,  recompter  et  raconter, 
dire  une  histoire,  un  fait,  exposer 
les  motifs;  roeontmi,  reoonteor, 
conteur,  raconteur,  historien;  mea- 
oontar  II,  52,  méconter,  tromper, 
diminuer  par  fraude;  oublier  de 
compter,  ne  pas  compter;  subst. 
^ooate,  emite  f,  69.  II,  313,  compte 
et  conte;  compuius,  Cfr.  Tahal. 
iefjan,  compter  et  narrer. 

Contasse  v.  cuens. 

Contet  V.  cuens. 

Contiengne  II,  5,  contigu  ;  de  canliguuM. 

Continent  II,  GO,  continent;  coHtinen$. 

Continue,  suivant;  fièvre  continue;  con~ 
linuus;  continneil,  oontinnel,  conti- 
nuel; propr.  continualis;  adv.  con- 
tinuellement II,  104,  d*unc  manière 
continue,  sans  cesse,  continuelle- 
ment; vb.  continuer,  continuer;  coït- 
tinuare;  au  part,  passé  continu, 
continuel. 

Continuel,  continuellement  v.  continue. 

Continuer  v.  continu. 

Contraire  adj.  et  subst.  v.  contre. 

Contraire,  contracter  v.  trnire. 

Contrait  v.  traire. 

Contralie  v.  contre. 

Contralier  v.  contrtr. 

Contralios,  contralius  v.  contre. 

Contraliiion  v.  contre. 

Contre,  cuntre  II.  o4G;  d'où  avec  la 
suffixe  ata,  contreie,  cuntree,  con- 
trée; prov.  contrada;  cfr.  Tallcmand 
gegcnd,  contrée,  de  gcgen ,  contre  ; 
vb.  comp.  entrecontrer  li,  d.  C.  d.  C. 
25G2,  rencontrer;  comp.  encontre, 
oncuntro  II,  346,  subst.  I,  329;  d'où 
encontrer  I,  21G.  222.  II,  38.  i)3. 
rencontrer,  attaquer;  enconti^  ren- 
contre, combat:  encontroment ,  ren- 
l'outre.   choc:    —    contraire  II.   2. 


•    -•"•    .    1 


•     .    », 


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i.* 


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CON 


87 


cor 


coutraire:  atoir  cuer  contraire  à 
I,  'SOb,  avoir  des  sentiments  opposés, 
u'ètre  pas  disposé  à  ;  du  conirnrius  ; 
cmpl.  subst.  I,  22Ô.  II,  342.  397, 
coutrariété,  enuui,  udversité  —  et 
ad%'ersairc,  ennemi;  —  également 
de  contrarius,  avec  changement  de 
la  liquide,  contraliot,  oontralim  II, 
242,  contraire,  contrariant,  adver- 
saire; vb.  oontralier  I,  135.  II,  293, 
contrarier,  ne  pas  être  du  même 
avis;  d'oii  oontnUie,  oontnUiflon, 
contradiction. 

Contredire  v.  dire. 

OontrediMment  v.  dire. 

Contredit  v.  dire. 

Contrefure  v.  faire. 

Ckmtrcie  v.  contre. 

Contremont  II,  270  et  gloss.  mont. 

Contreparler  v.  parole. 

Contreiter  v.  steir. 

Contret  v.  traire. 

Contrtt«nail  I,  298.  Cette  expression 
quMl  m'est  impossible  de  rendre  dans 
toute  sa  force,  est  composée  de 
contre  et  îenaiL  Tenail  est  dérivé 
de  lenocWtiw  =  forceps ,  dans  Te- 
rentius  Maurus,  de  tenax,  et  par 
conséquent  le  même  mot  que  notre 
temnlle,  du  pi.  Unacula.  D'aprcs 
cela,  on  pourra  se  faire  une  idée 
de  la  signification  de  contrctenail. 

Contrttenir  v.  tenir. 

Contrerai  v.  val. 

Contrevaloir  v.  valoir. 

Contreyoloir  v.  voloir. 

Contrieblet  de  contribicr  s.  v.  iribler. 

Conniitre  v.  conostru. 

Oonnetre  v.  conostre. 

Convei  v.  voie. 

Conveier  v.  voie. 

Convenable  v.  venir. 

Convonance  v.  venir. 

ConTenancier  v.  vcuii*. 

Convenant  v.  venir. 

Convenanle  v.  venir. 

Convenir  v.  venir. 


Convent  v.  venir. 

Conventer  v.  venir. 

Convers  v.  converser. 

Conversation  v.  eonverser 

Converser  I,  297.  II,  13.  (51,  demeurer, 
habiter,  séjourner,  fréquenter,  avoir 
commerce  avec,  se  trouver  ordi- 
nairement; conversari;  subst  eon- 
vert,  lien  habité,  partie  habitée  d*nn 
pays;  repaire,  retraite  des  bêtes 
féroces;  de  là  oonvenion,  fré(]uen- 
tation,  habitude,  liaison,  familia- 
rité; —  oonvenation  I,  231.  II,  2 
demeure,  séjour,  habitation,  fré- 
quentation, vie,  société  ;  convenalio. 

Convenion,  liaison  v.  converser. 

Oonvenion t  conversion  v.  vcrtir. 

Convertir  v.  vertir. 

Convi  V.  convivie. 

Convier  v.  convivie. 

Conviertir  v.  vertir. 

Convif  V.  convivie. 

Convive  v.  convivie. 

Convivie,  ennvivie,  convive  I,  189.  11, 
15.  78,  festin,  repas,  banquet,  so- 
ciété de  table;  de  conritium.  Quant 
à  la  forme  convi,  repas,  festin,  in- 
\itation,  prov.  coiii^/,  rorit,  c'est 
un  dérivé  du  veriiu  convier  II,  30«>, 
prov.,  esp.,  port,  oonvichir,  itai.  cou- 
vitare ,  formé  sur  inritare  avec 
chuugement  de  hi  prétixe  et  sou.^ 
i'intiuence  de  vonririum.  \éH  forme 
convif,  qu'on  trouve  duns  Amyut, 
représente  c-uitci,  rapproché  de  coh- 
ricÎMi/i,  d'où  le  f  Huai 

Convoi  V.  voie. 

Convolant  (en)  v.  voie. 

Convoiement  v.  voie. 

Convoier  v.  voie. 

Convoitise  v.  covoitous. 

Cop  v.  ci)lp. 

Cope,  conpe,  cnpe,  coupe;  du  cuppa^ 
cApa;  de  là  conpier,  grande  coupe, 
coupe.  De  cupu  dcrivenl  aussi  les 
iormus  où  lu  voyelle  latine  est  cou- 
.scr\ée:  cuve,  ib.  :  d'où  cuvier,  ib.  ; 


COP                       88  COR 

cnTiige,  cellier;  cay»l,  eu  veau;  en-  Corbe  v.  corb. 

▼aUier,  faiseur  de  caves,  tonnelier;  Corbe,  courbe;  currus;  cerber,  eurrer 
enrelette,  petite  cuve;  et  notre  go~  I,  239,  courber,  plier,  prosterner; 
beiei,  Imâ.  gnbellus.    En  se  repré-  curvare;    comp.  aoorber,    courber, 
sentant  une  coupe  renversée,  on  a  baisser, 
rapporté  à  la  même  racine:   eope,  Oorbeal  v.  corb. 
enpe,  eonpe,  eopel,  signifiant  la  cime  Coxbeax  v.  corb. 
d'une  montagne,  cime  en  général;  Oorbel,  eorbiel  v.  corb. 
d^où  nos  mots  coupole ,  coupeau.  Cerber  v.  corbe. 
Copeau  v.  colp.  Corbians  v.  corb. 
Copeir  v.  colp.  Corde  II,  202,  corde;   chorda;  d'oii 
Copel  V.  cope.  eordePe,  cordon,  cordelette  ;  oordeii, 
Coper  V.  colp.  treillis  de  cordes,  de  sangles. 
Copie,  couple;  copula;  vb.  comp.  de  Ccrdeia  v.  corde, 
copulare,  deeoopler  II,  329,  décou-  CordeUe  v.  corde, 
pler,  désaccoupler.    Notre  coupUi,  Cordoaa,  oordnan  II,  107,   espèce  de 
propr.  accouplement   de   vers,   est  cuir   qui   vient   de    Cordoue,   cor- 
de la  même  source.  douan;  de  là  notre  cor^lomtier,  autre- 
Ceps  V.  colp.  fois  oordoaaier,    celui  qui  prépare 
Coque,  espèce  do  bateau  ou  vaisseau  ;  ou  emploie  ce  cuir, 
notre  coche  (bateau);  d'oii  ooqnet,  Cordoaaier  v.  cordoan. 
caque ,  petit  baril ,  et  petit  bateau  Corduan  v.  cordoan. 
en  forme  de  coquille;   de  concha,  Coieeier  v.  corros. 
iul.  cocca,   esp.  coca.    Notre  mot  Corée  v.  cuer. 
coque  (d'oeuf,  de  noix)  a  la  même  Corine  v.  corros. 
origine.    J'ai  donné  coche  (bateau),  Corn,  oome,  oor  II,  277,  corne;   ex- 
parce  que  coche,  espèce  de  carrosse,  trémité   do  quelque   chose  qui  finit 
nous   vient  (le«  IMtal.  roccAto,  .qui  en  pointe,   angle;    cor,   espèce   de 
peut  avoir  la  môme  origine,  c.-à-d.  trompette;  Je  cornu;  dim.  oomet, 
de  conckula^  quoique  Topinion  gé-  petite  corne;  espèce  de  cor;    oomn 
nérale   soit  de    le  dériver  du  bon-  I,  106,  cornu,  anguleux;  cornutus, 
grois  ikofcsy,  valaque  code.  prov.  cornut,  ital.  comuto  ;  vb.oomer, 
Coqnemar,  coquemar;  de  chcmiiki,  ital.  sonner  de  la  trompette;  corner,  en 

cogoma.     V.  Ménage.  parlant  des  oreilles  1 ,  267. 
Coquet  v.  coque.  Corne,  cornet  v.  corn. 
Cor,  cueur  v.  cuer.  Corner  v.  corn. 
Cor,  cor  v.  com.  Coma  v.  corn. 
Corage  v.  cuer.  Coroçns  v.  corros. 
Coragos  v.  cuer  Corone,  courouiie;  tonsure,  ornement 
Coraige  v.  cuer.  de  tète;    corona;    coroner  I,    153. 
Coraille  v.  cuer.  212,  couronner,  tousurcr;  coronare: 
Corant  v.  corrc.  part,  pas    cnipl    sub.st.   clerc,   ton- 
Corb  M.  d.  F. II,  loj.  ]{.  <1.  S  S.  4H4s.  sure:    d'où    coronement,    couronne- 
corbeau;    féni.   corbe,   courbe  IC.  <1.  ment.     Cfr.  1)C.-.  corona. 
S.  S.  4830.  8,  femelle  <iu  lorbcau;  <lc  Coronement  v.  corone. 
forrui  :  de  là  corbel,  eorbiel,  oorbeal,  Coroner  v.  (.oroiie. 
s.:)  et  p.  r.corbiaus,  corbeaz,  corbeau.  Corous  v    (or^o.<^. 


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COR 


89 


COR 


V.  colpe. 

Oorpord,  oorporalement  v.  cors. 

OupoiiiAB  T.  cors. 

Cteps  T.  cors. 

Oorrt,  eonrre,  enxre,  oure  1, 324  et  suiv., 
courir,  se  mouvoir,  poursuivre  ;  ctir- 
rere;  oon,  eon,  conn  I,  387,  cours, 
course;  cursus;  oorant  part.  prés, 
empl.  snbst  II,  29,  courant;  dér. 
conerea,  oorraor  I,  77,  coureur, 
éclaireur;  eone,  course;  eonor  adj. 
dans  Texpression  la*  corsar,  cou- 
lant; cursorius;  coniar,  coureur, 
coursier;  ooniero,  galerie,  chemin 
couvert,  chemin  de  ronde;  oortable, 
qui  a  cours  ;  adv.  conablament,  com- 
munément ,  ordinairement  ;  comp. 
aecnre,  aceorre,  accourir,  secourir; 
eonoorre,  concourir:  concurrere;  de- 
corre  I,  129.  327,  couler,  découler, 
passer,  ruisseler;  decurrere;  deeon 
I,  141,  décroissance,  décours;  dia- 
emn  I,  327,  discurrere;  encorre, 
confisquer,  encourir;  incurrere;  d'où 
eneorrement,  confiscation;  reoorre  I, 
327,  recurrere;  reeon  II,  141,  re- 
cours, refuge;  recursus;  seeorre, 
floacorre,  lucurre,  ionconrre,  etc.  I, 
153.  231.  242.  256  et  les  exemples 
sur  corre,  secourir,  porter  secours  ; 
suecurrere;  seoon,  tocon,  fuenn, 
etc.  I,  270.  331.  II,  305,  secours, 
aide;  trmoom  I,  153,  parcourir, 
passer,  passer  rapidement;  trans- 
currere  ;  entreoorre  i,s')  H,  245,  courir 
Tun  sur  Tautre,  Tan  contre  Pautre. 

Correeer  v.  corros. 

Oorreehier,  eorreder  v.  corros. 

Gomor  v.  corre. 

Coiraret  v.  corre. 

Oorrde  v.  cuir. 

Gonrompable  v.  rompre. 

Corronipement  v.  rompre. 

Corroimpre  v.  rompre. 

Corrompu  v.  rompre. 

Corros,  oorrous,  ooroni,  ooorons,  con- 
rooe,  eorni  I,  327.  II,  209,  chagrin. 


courroux  ;  de  choiera,  bile.  Corros, 
courous  sont  pour  coUros,  colerous, 
d'où  colros,  colrous^  puis,  dans  le 
premier,  par  assimilation  de  /,  cor~ 
ros,  dans  le  second,  par  affaiblisse- 
ment de  cette  même  lettre,  courous. 
De  là  ooroçua,  enrogns,  courroucé; 
oorreoer,  oorreeier,  ooroder,  oonre- 
oier,  eonroueier,  correohier,  eonrechier 

I,  80,  attrister,  courroucer,  irriter, 
A  la  racine  choiera  se  rapporte 
aussi  eorine,  enerine  =  propr.  chole- 
rine,  mauvaise  humeur,  dépit,  co- 
lère, pique,  ressentiment  vif  et 
tenace.  Notre  colère  et  ses  dérivés 
sont  de  la  même  famille. 

CorroQS  v.  corros. 

Comq^tioii  v.  rompre. 

Con  I,  95,  invariable,  dans  Eul.  seule- 
ment corps,  corps,  de  corpus;  mon 
cors,  ton  cors,  etc  ,  pour  moi-même, 
toi-même,  etc  I,  136;  adj.  oorpo- 
riien  I,  56,  corporel,  du  corps, 
matériel ,  charnel  ;  formé  comme 
terrien,  celestien,  etc.  ;  oorporel,  cor- 
porel ;  corporalis  ;  adv.  oorporelement 

II,  70,  corporellement;  de  là  corsage, 
taille  du  corps  d'un  homme;  adj. 
connia,  robuste;  et  le  dim.  corselet, 
corset  II,  243,  petit  corps,  aujour- 
d'hui dans  un  tout  autre  sens. 

Cors,  cours  v.  corre. 

Corsable  v.  corre. 

Corsablement  v.  corre. 

Corsage  v.  cors. 

Corse  V.  corre. 

Corset  V.  cors. 

Cortier,  oondere  v.  corre. 

Corsor  v.  corre. 

Corsna  v.  cors. 

Cort,  cnit,  cur,  cour,  cour,  tribunal, 
juridiction*;  de  chors,  chortis^  basse- 
cour.  De  cori,  dans  le  sens  de  cour 
principière,  on  dériva:  cortois,  cur- 
teis,  courtois  II,  309,  332,  courtois, 
galant,  affable,  gracieux,  agréable, 
courtisan;   d'où   oortoisement ,   cur- 


^^^^5^^     (/sJt^ymi     liy^  ^'i  cS^M 


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y^hi^  c^Uau .  r^^ÀtUfiC.x ^.Se/^  e//gw«^6e^  p./^s 


cos 


î»l 


cou 


causer  de  la  dépense,  des  frais;  à 
p'and  cost  R.  d.  R.  11249,  à  grand, 
frais,  à  grande  dépense. 

Goitere  v.  costeit. 

Coftai,  coftei  ▼.  costeit. 

Ooftet  V.  costeit. 

Coftiflre  v.  costeit. 

Ooftii  V.  costeit. 

OoftniDAy  Mvitimie)  emtiiiiie,  eoftome 
II,  246,  coatnme,  moears,  usage, 
droit,  redevance;  mot  dont  le  pri- 
mitif est  eontifeliu/o,  tnis,  v.  nme; 
e^eit  de  eoêtume^  il  est  de  coutume, 
telle  est  la  coutume;  de  là  eofta- 
ndef  II,  284,  coutumicr,  qui  a  la 
coutume,  l'habitude  de,  qui  est  sujet 
an  droit*  de  cottwne;'  cfr.  encore 
DC.  s.  V.  consuetudo;  coitnmet, 
'  eoftomé  II,  338,  qui  est  dans  Tusage 
commun;  d^oii  costomeement ,  selon 
la  coutume  et  Tusage;  comp.  aooa- 
tnme  (ettre),  avoir  coutume,  ôtre 
dans  les  habitudes;  aoostomeement, 
de  coutume,  d^ordinaire;  acoatome- 
ment,  coutume,  usage,  façon  d'agir. 

Ooatniïiewment  v.  costume. 

Ooatnmet,  eoatomé  v.  costume. 

Onitinniw  v.  costume. 

Oot0,  ootte  II,  225,  long  habit  de 
dessus,  tunique;  mot  qui  aujour- 
d'hui a  une  signification  fort  diffé- 
rente; Côte  à  armer  (II,  135);  de 
là  ootele,  eotelet,  petite  cotte,  et 
notre  cotillon;  sorcot,  ionreot,  nir- 
eot,  torqiiot,  surcot.  On  a  dérivé 
cote  de  Tahal.  cho*ia,  choto,  au- 
jourd'hui kotie,  couverture,  couver- 
ture velue  ;  —  ou  de  Tanglo-saxon 
cote,  anglais  cot^  cabane,  d*oii  en- 
veloppe. Les  formes  que  nous  avons 
ici  se  rencontrent  encore  dans  d'au- 
tres langues,  p.  ex.  en  bohémien, 
koiig  est  un  habit  fourré,  kme, 
koia,  la  peau  (cuiis).  Prenant  en- 
core pour  terme  de  comparaison 
Tanglais  coat,  habit,  poil,  fourrure, 
peau;   on   serait  tenté   de   dériver 


cote  directement  du  latin  cntis, 
parce  que  la  cote,  comme  la  peau, 
enveloppe  le  corps.  De  cutis  on 
aurait  fait  cota.  Il  y  a  cependant 
une  forte  objection  contre  cette 
dérivation,  c'est  que  cota  aurait 
régulièrement  fait  coe. 

Cotre,  coitre,  matelas,  lit  de  plume; 
de  culcitra.  C'est  à  la  même  ra- 
cine que  se  rapporte  notre  cot(e 
qu'on  orthographie  ordinairement 
couette,  dans  l'ancienne  langue 
coûte,  kiente,  kiute,  keute,  quiente, 
queute  II,«367,  matelas,  lit  de  plume  ; 
de  culcita.  Coûte,  'iiteUte,  etc. ,  se 
joigjmi^t  au  mot  pointe^  d'où 
contepointe,  Identepointe,  etc.,  grande 
couverture,  espèce  de  tapisserie. 
Du  diminutif  culcitinum  (culcita) 
dér.  coussin,  —  De  coitre  on  a 
formé,  comme  dénomination  inju- 
rieuse, coitrart,  bâtard.  Y.  bastart. 
Il  ne  faut  pas  confondre  coitrart  et 
coestron,  bâtard ,  DC.  quaestnarius. 

Ck>tte  V.  cote. 

Çou  V.  iceo. 

Gonarder  v.  coe. 

Conardie  v.  coe. 

Conart  v.  coe. 

Couche  V.  colcher. 

Couohier  v.  colcher. 

Coudre,  keudre  II,  134.  ô;  do  là  cou- 
ture, couture;  d'où,  soit  dit  en  pas- 
sant, notre  accoutrer  ;  comp.  aoondre 
II,  135,  descoudre  II,  135. 

Cougnoistre  v.  conostre. 

Couire,  cuevre,  cuivre,  carquois;  de 
Tabal.  kohhar,  ib. 

Couker  v.  colcher. 

Couler  V.  coler. 

Coumander  v.  comencer. 

Coume,  ooument  v.  corn  et  11,  *2^l 

Coumenehier  v.  comencer. 

Couniisanche  v.  conostre. 

Coup  V.  colp. 

Coupe,  coupe  v.  cope. 

Coupe,  action  de  couper  v.  colp. 


"7 

^v 

^^H 

^M          coupe,  faute 

Covenoii  v.                                     ^^^H 

^V           Conpîer  t.  cope. 

Cavertare  v.  covrir.                        ^^^^| 

^^             Coat  \:  mrt. 

COTine  ï.  venir.                                ^^^^ 

Courapi  V.  ruer. 

Courbe  V.  uarh 

CoToitife  ï.  coïoitoua.                                     1 

ConTMhier,  marener  v.  ,:urru» 

Covoitoiu,  oovdtM,    oumtni  H,   Itlà,          ] 

Cooroue  ?,  coiros. 

convoiteux,  qui  désire  urdeminenl  ; 

CoDiondar  v.  conos. 

eovoillH,  et  d^jti  iiveu  n  irrégiitlor. 

OOBTOu  V.  corroB. 

onivoitiM,  eoreitiu,  onTâtiie.   cud- 

Oonm  V.  corru. 

Conn  ï.  corre. 

TBiter,   onyaiter  I,  321,    «onvoitcr, 

COBit,  e  ï.  cort  adj. 

désirer.    CoioitOM,  de  cvpiJui.    De 

OottrtMle  V.  con. 

la  même  racine  latiue  cuptre,  de- 

ConitinB  1.  ooitiue. 

rive  le  verbe   curir,   incoanu  dsna 

CDOTtilWT  ï.  oortine. 

la  langue  d'oïl,   mais  conservé  en 

nrovonijal  sous  la  forme  cotir,  «i- 

CMtrtol.  ï,  corl.        '        '•"' 

Conrtdnment  v.  ^ml 

2G3,   oonvoitiio,  désir;   comp.  en- 

Goa.  ceux  I,  156. 

«rrir.   «ncinlt  U.   161.   oonvolteft 

CoM,  coup  V.  oolp. 

désirer. 

Girat,  cou  V.  cal. 

Coyri  v.  covrir. 

Cousn  V.  co»ii. 

Corrir,  eonvrir,  onvrir  l,  jUT.  149,  do 

Oooftel  T.  coltel. 

coeperire,  pari,  pas.  OQTert,  cuMrt, 

Cotuter  V.  coMet. 

il  la  rimo  I,  79  oovri,  couvrir,  ca-           , 

Courtume  v,  toatume. 

cher,   garantir i  subst.  I,   363   lieu          . 

Conte,  l'uude  v.  code. 

couvert,  secret,  toit;  rn  coeert,  en 

Oonte,  matelas  v   cotie 

caterle,  en  cachellB,  en  secret;  adv. 

Ooatel  ï.  coltel. 

MVBTtemMit   U,   3H2,   en   cachette. 

CaatUni  v.  coltel. 

secri-teuienl  ;  de  Ik  oorertn,  couver- 

Cmtnie v.  coudre. 

ConTsine  v.  venir. 

ture;    —    covertoii,  couverture,  de 

CtonveiDr  v.  ïenir. 

GoDTeiit  V.  venir. 

MmvBrir  I,  3G1.  II,  9ti,  dé^invrir, 

Couver  v.  cover. 

t»ire  connaitre,  déceler;   d'où  de»- 

eoTTeor,  déuelear;  deMOVartnre,  dé- 

Oonine v.  venir. 

couverte;  eiuNiTiir  1,  361,  mettre  à 

CoreiUr  r.  covoitous. 

couvert,   à    l'abri;   reoevrir,    recou- 

CoteiCiM  V.  covoitous. 

vrir.     Cfr.  aovrir. 

GOVdtM    V.    OOVOltOUB. 

Oex,  coup  V.  cdIji.                                         J 

Coreuble  v.  venir. 

Coi,  coq  v.  col.                                             1 

Cox.  ceux  I,  ne.                                          1 

^H              Corent  v.  venir. 

Coyier  v.  cuii.                                            1 

^^fe            Oover,  conviT,  cuver,  couver; 

de  ru-    Con   V.  cause. 

^H                bare  arec  le  sens  <le  UcvUi 

,  |irov,    Craanter  v.  cr«miier. 

H 

Cranune,  cretme,  creîime.  diréuie;  juri 

^H           Oorert,  Boverte  v. 

diction  eccléaiBstiiiie,   son  district; 

^H           CanrUBMnl  v. 

de  chrifHia<x(>ii>f4o),  unuiio;  delà 

CRA 


93 


CRE 


,  oindre  de  chrême,  con- 
firmer; creimal,  espèce  de  bonnet 
qu'on  mettait  sur  la  tête  des  caté- 
chnmènes  après  leur  baptême  ;  ores- 
mier,  vase  où  Ton  conserve  le 
clirême. 

Crampi,  eranpi,  recourbé,  replié;  part, 
passé  d'un  verbe  crampir,  qui  s'est 
conservé  dans  plusieurs  provinces 
pour  cramponner;  de  Vahal.cramph, 
reconrbé,  d*oîi  l'allmod.  krampf,  A 
la  même  racine  appartiennent  nos 
mots  crampe,  ahal.  crampfo,  chram- 
pfo:  crampon,  d*oii  cramponner, 

Cranagnln ,  instrument  dont  on  se  ser- 
vait pour  bander  les  arbalètes;  du 
néerlandais  kraeneke,  grue,  à  cause 
de  la  forme  de  l'instrument.  Voy. 
DC.  Crenkinarii. 

Cranter  v.  creanter. 

Ctupe  V.  agrappeir. 

Grai,  gras  II,  354,  gras;  crassus; 
empL  subst.  II,  244;  dim.  eraaet, 
graset,  grasset,  grassouillet;  de  là 
graÎMe,  greMe,  graisse,  embonpoint  ; 
vb.  engralawr,  engrainier,  engrower 
II,  126.  236,  engraisser,  oindre 
de  graisse. 

Cnaet  v.  cras. 

Graftre  v.  croistre. 

GraTantar  v.  crever. 

Graventer  v.  crever. 

GraTenre  v.  crever. 

Cnanee  v.  croire. 

Gréant  part.  prés,  de  croire  et  subst. 

Créant  v.  creanter. 

Creanter,  ereanteir  I,  148,  oraanter, 
et  monosyllabe  cranter,  cautionner  ; 
d'où  le  subst.  créant,  promesse,  ga- 
rantie, cautionnement  ;  du  part.  prés. 
créant,  credens,  p.  ainsi  dire  cre- 
deniare.  An  lien  du  c  initial,  on 
trouve^:  graanter,  graantier,  gran- 
teir,  granter,  graanter  I,  172.  221. 
171.  235.  358.  362.  II,  349;  comp. 
aflieanter  R.  d.  1.  Y.  292,  agraanter 
I.    88,    promettre,    assurer;    d'où 


aereantement,  promesse,  assurance. 
Cfr.  croire. 

Création  v.  créer. 

Creator,  creatour  v.  créer. 

Créature  v.  créer. 

Creanle  v.  croire. 

Crebe,  DC.  graccia,  greche,  crèche, 
crèche;  étable;  de  Tahal.  chrippa, 
krippa,  hrippea,  allmâ.  et  mod. 
hrippe^  anglo-saxon  cryhb,  ancien 
saxon  crïhhia. 

Crèche  v.  crebe. 

Créer  v.  croire. 

Créer,  créer;  creare;  creeres,  crierres, 
Creator,  criator,  creatonr  1, 75,  créa- 
teur; Creator;  ereatare  1, 169.  362, 
créature;  creatura;  création  II,  42, 
création;  creatio. 

Creeres  v.  créer. 

Creindre,  oreniir,  crener,  orcmeir,  crem- 
moir,  criembre,  crimbre,  crindre, 
crendre,  criendre  II,  345  et  suiv., 
de  tremere,  qui  s'employait  active- 
ment, à  cause  du  cr,  plutôt  que  de 
timere ,  qu'on  a  aussi  proposé  : 
craindre  ,  redouter ,  appréhender  ; 
part,  cremn,  crient  (tremitus);  d'où 
oriente  I,  74,  crainte,  appréhension, 
inquiétude;  crimor,  cremor  I,  240. 
II,  381,  crainte,  appréhension,  in- 
quiétude; tremor;  la  forme  czieme 
I,  85  est  faite  sur  le  radical 
crem;  comp.  soscreinâre,  soupçon- 
ner, craindre. 

Croire  v.  croire. 

Crois  V.  croistre. 

Creisme  v.  cramme. 

Croissant  v.  croistre. 

Croistre  v.  croistre. 

Cremor,  cremoir  v.  creindre. 

Cromir  v.  creindre. 

Crommoir  v.  creindre. 

Cremor  v.  creindre. 

Crendre  v.  creindre. 

Crenel ,  kernel  II ,  392 ,  r.  p.  kemoals 
Q.  L.  d.  R.  II,  199,  kemoans  Ben. 
18698,  cronians  I,  71,  créneau;  prov. 


^H 

14                         URI 

1 

^^^H             Ht  Diisai  lanyai^  <l'nll  ownel;  ilùriv^ 

.l'oii  nicmar  I^  d,  1.  V.  14C.   se 

^^H             <lo   rrnu.     Voit   vient    cran?     On 

rccrerer,  se  ronrrir.    Le  subut.  era- 

^^^B             irouvË  ilans  l'Iinp  rrMa'::criin,  qu 

Ttnre,  répouJjiut  à  l'itnl.  er«paturii 

^^^H             n  sBUs  douio  Uniliiie  urigfue;  mai* 

ouvBHure,    c«l   employé   mu   figuré 

^^V            Cfr.  Dicf,  C«lL.  I.  10.'>. 

II,  55,  el  on  pourrait  peilt-èlre  lui 

^^         Omiaiu  V.  creuel. 

donner   le   sens  de  obscurité   dou- 

Ormn v.  crin. 

teuse  C^latin   crépir),   si   Ton  ne 

Cnpon  V.  croupB. 

prélîre  conserver   le   sens  primitif 

pour   faire    image.      De    froreiire. 

Crere  v.  croire- 

on  avait   le   comp.  etcraveore.     Le 

Cranal  t.  cramme. 

participe  présent   crepiiiis    scrvii   ù 

1                      Ctmiub,  chrême  v.  eninme, 

fonnor:    oraTanter,   craventer,   ere- 

^H             Chou,  crtmei   Imi.  crema,  do  ert- 

^^H                nup,  eue  snlids  (extrait  de  maHfrrcB 

aereranter  I.  344,  briser,  renverser, 

^^H                végétale!.   Ne  cunrondei  pas  re  mot 

^^1               aveo  ereiMt,  ercûme  aonirramme. 

eraventer,  abattre,  renverser,  briser. 

^^H               ilanu  e-reone^creaiDr,  la  (  est  inter- 

Criator  v.  créer. 

^^H               ralnire.      Crttmt    expliqné    îui    ae 

Criée  v.  crier. 

^V               iioure  entra  natreii  t,  337  dans  un 

Criembre  v.  creindre. 

^^                 eiemplo  extrait  de  FI.  «t  Bl,   Qnel- 

Crisme  V.  creindre. 

ijues  vers  plus  bout,  il  i^st  nuostlon 

Criandro  v    craindre. 

■l'un   arbre   appelé  owBnier;   néan* 

Criante  v.  creindru. 

1                          moins  je  ne   fai»  aucune   .liffl,;ult; 

Crier,  crier,  iiat.  fridore;  osp.,  pon. 

^^Ê                 d'atlmettre    craint  =  crèmt ,   patou 

griUr;  comp.  MOliar,  écrier,  crier, 

^H               qne    ce    prkendn    arbre    dont     la 

^H                „cresmes  csoit-  n'est  qu'une  invi^n- 

des   cris;    escrier   A  <,qn.  I,   299; 

^^H               tîoD  du  pointe,  pont  avoir  un  peu- 

cm  ffn.  I,  380;  eirrier  à  voit  1, 

^^H               dant  à  baUaiaier,  dont  le  ,liusmes 

2&1;   snbst.  orit,   1.  ».  et  p.  r.  etk. 

■ 

erii,   cri,   exclamation;  adj.  erina, 

^■^            Crecmelar  v.  cranimc. 

criard,  bruyant;  crioa,  criée,  publi- 

[                     Cremtiar  v,  cramme  et  efr.  cr^^sme. 

cation;  oriarea.  erisor,  crîeur  public;          ' 

Crettlam  v,  CbriM. 

Crettiante  v.  CUri=L 

hius,  Huvnouard,  M.  Dicï,  clo.,  re- 

Cnnira  V,  Christ. 

Tcndiquenl  a?ec  raison  noe  origine 

CreitienMr  v.  Chrisi- 

latine  pour   celte  famille   de   mots, 

Cnrtiaiitet  t.  Christ. 

et   la   racine   t/Htrilare   qu'ils  pro- 

CrertUni v.  Christ. 

posent,  contient  à  iods  égards.  Rien 

CrNtiieimaT  v.  Christ. 

de  plus  facile  que  tes  permutations 

CiMtiieiite  V.  Christ 

suivantes:  Arifore  (t'i  de  la  syllabe 

CrMtn  V.  croistrc. 

qui  étant  bref),  eritare,  puis  ponr 

^^            CrmrMtBr  v.  fréter. 

les  autres  idiomes  romans  change- 

^^L          Cmvk   II,   369,    crever,    percer;    du 

ment   de  c  en  5,  et  pour  l'itaben 

^^H              tvtpan,  ODàiitxt-.lQvhe  rit  crever. 

adoucisse  ruent  du   l  on   ri.     Ni   le 

^^B               pour  !e  jonr  point,  le  Jour  a  uDm- 

gothique  grtlan,  grnlan,   pleurer. 

^H              nieiicé.     De   crerr>r,    on   ruroia    le 

ni    le   hollandais  krijlett,    plorarc. 

^H               eomp.  MCrever,  crever,  se  rompre: 

^^^^^^ 

U^^^M 

CRI 


95 


CRO 


kriten^  damare  (fixantes  infantes), 
qn*on  a  eus  en  vue  pour  Tétymo' 
logto  de  notre  root,  no  satisfont  à 
tontes  les  formes  des  langues  ro- 
manes. Le  compose  escricr  a  fait 
penser  aussi  à  Tabal.  tcrian,  mais 
cette  étjmologie  est  encore  plus 
fautive  que  les  antres. 

Cxieor  v.  crier. 

Criarea  ▼.  crier. 

Criarie  v.  crier. 

Crierret  v.  créer. 

Criet  3.  p.  s.  prés.  subj.  de  rréwer. 

Crigna,  erignel  v.  crin. 

Czignete  v.  crin. 

Crimlire  v.  creindrc. 

Crimor  v.  creindrc. 

Clin  I,  386,  cheveu,  chevelure,  crin, 
crinière;  crinis;  de  là  erine,  origne 
II,  22,  crinière,  chevelure;  d'où 
cx%ii«te,  crinière;  —  orignèl,  che- 
veax,  crins  ;  —  crennl,  72,  ù  crinière, 
chevelu;  crtnilus;  prov.  crinut,  ital., 
csp.  crinito. 

Grindre  v.  creindre. 

Criiia  V.  crin. 

Ciioui,  e  V.  crier. 

Gril  V.  crier. 

Cxjft  V.  Christ. 

Chriftal  II,  116,  cristal,  verre;  de 
cryttaUum. 

Cxiitialii  V.  Christ. 

Criitîaiite  V.  Christ. 

Ciirtifla  V.  Christ. 

Criitîantat  v.  Christ. 

dit  V.  crier. 

CSrii  V.  crier. 

CSroe,  croc,  crochet;  de  là  crochet, 
crochu,  accrocher;  dans  Tancienne 
langue  eneroar,  enoroner  I,  212, 
pendre  an  croc,  accrocher;  Imâ. 
incrocare  v.  DC.  ;  mot  qui  se  re- 
trouve dans  les  langues  allemandes 
et  celtiques:  ancien  norois  krôkr; 
hollandais  hrohe,  hroohe;  suédois 
kroh;  kymri  crôg,  etc. 

Croira,  emre,  ereire,  orearll,  135  et  suiv. 


261,  croire,  II,  139  B.  d.  I.  V.  121 
vendre  ou  donner  à  crédit,  prêter; 
part.  prés,  créant  I,  208,  empl.  subst. 
II,  19 1, croyant;  d'où  oreantarv. s  v.; 
créance  I,  331.  II,  349,  croyance, 
créance,  crédit,  emprunt,  qu*on  rap- 
porta plus  tard  au  latin  en  lui  don- 
nant la  forme  crédcnce;  adj.  creanle 
I,  386,  croyable;  eomp.  acroire  II, 
139;  concroire  II,  139;  daferoirell, 
140;  mescroire  II,  139;  part.  prés, 
empl.  subst.  metereant  I,  253,  mé- 
créant; d'où  metoreance  II,  364, 
mécréancc,  incrédulité;  part  passé 
empl.  subst.  meecren  I,  406.  II,  140, 
mécréant;  recroire  II,  140,  dont  il 
est  difticile  de  s'expliquer  le  déve- 
loppement des  significations:  être 
rebuté,  cesser,  abandonner,  se  re- 
garder comme  vaincu  (v.  DC.  se 
recrederc);  d'où  le  part.  prés,  re- 
créant a  reçu  les  significations  de 
homme  lâche,  sans  courage;  dMci 
recreantiae,  recreandiie,  action  de 
s'avouer  vaincu  dans  un  combat  ;  re- 
creantie,  renonciation,  cessation,  etc. 
Crois,  croix,  crois,  cros,  erooix,  crois 
I,  52.  269.  305.  R.  d.  Ren.  IV,  183. 
Ben.  III,  481.  H.  d.  M.  197.  Ruteb. 
I,  316,  croix,  signe  de  la  croix, 
croisade  ;  marque  de  monnaie  ;  es- 
pèce de  poignée  en  forme  de  croix  ; 
crux;  croder  I,  152,  tourmenter, 
torturer,  mortifier;  cruciare;  d'où 
crodement  I,  129,  tourment,  morti- 
fication; de  crois  dér.  croisille,  pe- 
tite croix;  d'où  eroinlkr,  semer  de 
croisettes,  R.  d.  1.  Y.  42  —  croiser 
n,  279.  I,  236,  croiser,  se  croiser; 
d'où  croisement,  croisade,  i.  e.  action 
de  se  croiser  pour  faire  le  voyage 
de  la  terre  sainte  et  combattre  les 
infidèles;  croisée,  croisade;  prov. 
crozada,  esp-  cruzada,  ital.  crociata. 
Croisée  =  fenêtre,  croisetie,  sont  do 
la  même  racine.  —  Crodfier,  crooe- 
flier  I,  262.   Il,  62,    crucifier;   de 


^^^^K 

CRU                ^^H 

^^^^B                ciucifigerc;  pari.  pats.  (■api.  silbst. 

tneroitt  Bmi   13339,  c-â-d.  il   loi 

^^H              crBdfied,    le  cnidflt'  II.  âS:   >le  lu 

lâche  boaiiïoap,  proprem.  la  chose 

dcpassc  les  bornes  poar . . . ,  devient 

^^H          Craû,  crue  v.  croistre. 

dcsogr^-able,   etc  -,   <Ir>  lu   enoroÎMe- 

^^f          CroltM  r. 

ttugmeoter  sans  mesure,   arcrollre 

CroiMT  T.  crois. 

an-delà  des  bornes:  Par  grant  esmde 

Croiillla  ï.  crois. 

doit   l'om   trenebiet   fors   les   tar- 

Craitillar  v.  croix. 

ereiMan»  penses.  M  s.J.484;  ter- 

Oioiai  V,  croisslr. 

BTOU,  siircroit. 

Ctoùuhm  ï.  croiaire. 

Croii  V.  crois. 

CiviMUt  V.  croiatre. 

CrolBT  V.  roe. 

CrDiMei.  V.  croistir. 

Crone  V.  roc. 

Croiuament  •.  iiroistra. 

Crolleii  v.  roc. 

CroiMir.  oroair,  emiiir,  cruquer .  fnire 

Croller  v.  roc. 

^^^                  cl»   bruit,   casser,   rompre,    briser. 

Croiler  v.  roc. 

^^L                DC.  s.  V.  craiciie,  cite  udc  forme 

Crot»,  onit»,  grotte,  caverne,  siinter- 

^^H                qai   rapporte  ce   Terbe   à   lu   4ido 

raio,  ca<e,  primitif  da  notre  jrolJe; 

^^^1                conj.:  croistre;  en  italien  son  cor> 

do  crypta  (*(ii.'nii;).    Plusienn  pa- 

tois ont  conservii  on  verbe  composé, 

^H                 Dérlri  ilu  gothique  kriuilan,  iiU- 

^H                ^^of.    Da  là  oTOii,  nrolMdi.  crsque- 

la   Franche  -  Comté ,    en^Bter,    en 

^^B                 ment,  bris;  veut  qui  sort  du  corps 

Bourgogne,  etc.,   c.-à-d.  mettra  eu 

^^H                 parderrlèreBvecbruit;  cfr.gotbique 

terra,  anfooir,  enwtrer.    DC.  b.  i. 

^^M                   krvilt,     ^ovy^iot;     comp.    «MTOis, 

crotom,  cite  cnH  =  crenl,  fossé. 

^H                 rracos,  brait  éclatant. 

Cronû  V.  crois. 

^H             Croiit  V.  croistre. 

Crouler  v.  roc. 

^^1             Cnltm,   craiitra.  ereitre.   oiaitre  II, 

Cranps.  cnipe  (crope)  U,  3SG,  croupe; 

^H                   141 -J,  croilre.  uiirroitrc,  nugmcii- 

croupir  (cropir),  rîlre  accroupi;   au- 

^^1                ter;  pan.  prés,  ernpl.  subst.  aroiuuit, 

jourd'hui  dans    un  autre  sens.      De 

^^M                 orelHUt,  croissant;  du  vb.  le  subsi. 

^^M                 CTOii,  eraiit,  uraii,  crue,  uoisaance, 

de   la  forme   en   o,   oti   eu   trouve 

^^^1                   augmentation  (ila  pri.^};  et  GTOÎMe- 

3û6,  croupion.   La  racine  de  ce  root 

^^B                 amélioration;  utoinMiM,  croissance, 

a  du  exprimer  rjualqua  chose  d'ag- 

^H                augmentation  ;  de  cr«««li«  ;  con.p. 

gloméré,  de  rclavii;  ou  la  retrouve 

^H                 MniitrsII,  142;  d'où  aaroiaament, 

dans  l-ahal.  kropf,  balle,  l'islandais 

krsppa.  bosse,  le  suédois  kroppog. 

ib.;  ahai.  crvpel.  anjonrd'hui  kmp- 

^^M                croîsECŒient,  augoientatioa  ;  iTacroii, 

pel,  homma  entropie,  rabougri;  mais 

aussi  dans  leeeltique:  crupl^allem. 

^^M                décroître,  diminuer,   abaisser;    do- 

krQppel;  gallois  cr«ft  rétrécir,  con- 

^^^1               eroii,    donner  an   dttreii,   donner 

tracter;  kymri  tropa=allem.*rapf. 

^H                au  rabais;  eneroiitra,  accroître,  uub- 

élévation   arrondie,   gésier,    boMe. 

^^M                roeoter;  «niplDjié  comme  verbe  im- 

A  quoi  se  décider?  D'après  ce  qu'on 

B 

^^^*«^J 

c  r^'é^ikil^^  A^^^^2^ 


CRO 


97 


CUE 


une  identité  d*ortgine  entre  croupe 
et  notre  mot  groupe,  supposition 
appnjée  par  les  formes  italiennes 
groppo= groupe  y  groppa^  croupe. 

Crtrapir  v.  croape. 

CraetfUer  v.  crois. 

Craei«iii«&t  T.  crois. 

Groder  v.  crois. 

Cnieifler  v.  crois. 

Cmd,  en,  ans  II,  256,  cru;  crudus, 

Crady  ernmiz  I,  231.  II,  161,  cruel, 
féroce,  dur;  de  crudelis;  et  avec 
diphtbongaison  après  la  syncope  du 
é  (v.  la  dérivation)  et  changement 
de  la  liquide  ernyer,  erayere  II,  160; 
employé  subst.  I,  216;  ernelte, 
cruauté;  erudelitat. 

Cmalte  v.  cmel. 

Gnua  V.  cruel. 

Cnldr  V.  croissir. 

Grnix  ▼.  crois. 

CMt  V.  crois. 

CSrape  V.  croupe. 

G^rot»  V.  crote. 

Gniyer,  eniyare  v.  cruel. 

Cnn,  cru  v.  cmd. 

Cnn,  croix  v.  crois. 

Caaid  V.  coe. 

Cnardtr  v.  coe. 

Csardiê  ▼.  coe. 

GoardiM  v.  coe. 

Cnehitr  v.  colchier. 

Cne  I,  51,  espèce  de  tonneau  ou  de 
cove  à  mettre  du  vin  ;  que  Monnet 
écrit  eueue,  aujourd'hui  queue;  ce 
qoi  rend  très  probable  son  identité 
avec  le  mot  coe,  queue;  prov.  coa, 
catalan  coa,  cua. 

CuiDir,  cnellir,  qoellir,  enilUr,  eoiUir 
I,  327,  cueillir,  recueillir,  ramasser, 
récolter,  rassembler,  plier,  enlever, 
prendre  la  résolution,  entreprendre, 
toucher,  recevoir,  admettre  ;  cueillir 
en  haine ^  en  he,  en  haûr  I,  329, 
cueiUir  en  ire,  en  amor  I,  329, 
cueillir  volonU  1 ,  328 ,  entrer  dans 
U  disposition,  cueiUir  corroi  I,  329, 
Bnrgoy,  langue  d'oïl ,  Glossaire. 


se  mettre  en  colère,  etc.  ;  part.  pas. 
cm  pi.  subst.  cniUie,  enellie,  eniUeita, 
etc.,  récolte,  moisson,  collecte;  col- 
lecte I,  119,  collecte;  de  collecta; 
comp.  aoaeiUir,  accueillir,  rassembler, 
amasser;  accepter,  acquiescer;  en- 
gager des  domestiques,  des  gens 
de  métier;  associer  à  qqch.  ;  se 
mettre  à  la  poursuite,  poursuivre; 
entreprendre,  exciter,  susciter;  ac~ 
cueillir  la  voie.  Verre,  le  sentier^ 
la  jornee,  la  fuite,  le  voiage,  etc., 
se  mettre  en  chemin,  prendre  un 
chemin,  prendre  la  fuite,  etc.  ;  gagner 
un  endroit;  subst.  acnel,  aeaeil, 
acqidll,  etc.  II,  161,  accueil,  récep- 
tion; concncillir  I,  328;  eacocillir  I, 
328,  cfr.  II,  153.  154,  recueillir; 
apercevoir,  remarquer;  prendre  son 
élan,  donner  Télan,  Tessor,  bran- 
dir; subst.  eacaeil,  momI,  dqncl, 
etc.,  accueil,  intention,  manière; 
reoaeiUir,  recueillir,  récolter,  ac- 
cueillir, donner  l'hospitalité,  rece- 
voir; recueil,  accueil,  réception. 

CneUie  v.  cueillir. 

Gnellir  v.  cueillir. 

Cnena,  qneos,  cona,  qnona,  coens,  conte, 
comte,  conte  I,  68.  69,  comte;  de 
cornet,  compagnon  du  prince,  puis 
employé  supérieur,  magistrat,  juge 
d'une  province,  etc.  De  là  conteiM, 
conteiM,  comtesse;  conter,  contor, 
comte;  en  ce  sens,  ce  mot  ne  se 
trouve  qu'à  la  rime,  comme  le  fait 
observer  Roquefort  Raynouard,  Lex. 
Rom.  II,  453,  qui  compare  contor 
avec  le  provençal  comtor,  dit  de  ce 
dernier,  qualité  après  celle  de  vi- 
comte; ce  qui  correspond  à  l'ex- 
plication de  DC.  s.  V.  contorneriae, 
conseiller,  assemblée  de  conseillers 
ou  juges.  Conteit,  contet,  conteie, 
cnntet,  contée,  comté,  autrefois 
féminin. 

Cn«r,  coer,  cor,  qoor,  qoer  I,  66.  145. 
193. 352.  II,  234. 368,  coeur,  volonté, 


1 


tiiHnge  !  ror  de  ret,  Mpresînm  tw 
imdreaM:  rfc  nwr,  Toluiitnirooyni  : 

ciàgr,  sonWnir:  de  cor,  rnrilif.  uicr 
rrjM  du  d;  île  lii  ndj.  ooral,  <-or. 
OibI.  (mi«rc:  (lOTEgs,  coniEe,  enrage, 
Mlindge  I,  188.  193.  22a.   II,  77. 


iplioi,. 


319,  c 


volor 


lention.  dessein;  d'uù  toongitr,  en- 
hardir, rendre  taïornble  ;  et  d'ici 
le  roiD)).  detMongier,  rendre  con- 
Iroirp,  fnire  perdre  l'iiiTection,  aini'i 
que  du  part.  [isas.  l'adï.  Mor»gie- 
MBnt,  bardimenl;  adj.  SOragM,  qui 
a  du  coeur,  de  lu  voloLti;  —  eorto. 
DUTM,  poitrine,  inlealiiiF,  eiitraille». 
Tenire;  d'nii  corail)*,  enrailla  I,  9ô, 
intestinx,  entrailles,  bo]funx,  ventre;  i 
— .  tli.  uoTer,  l^ter  le  rncar,  percer 
le  eneut,  affliger,  fàeher.  (^fr.  aciir- 
dur,  l'oni'ordur,  rei'onlor. 

CasriiiB  v.  corros. 

Onerra,  carquuia  r.  i-auirc. 

Cnsm,  «oarrent,  de  œvrir. 

Cll«TT«DM«f  I,  3S7,  tnuC  to  qui  cert  ii 
l'ouvrir  1h  ti'ie,  bonnet,  vuîU',  rh&- 
peaii.  ete,  ;  de  eovr'ir  I,  407  et  chef. 

CMQTTBfBa  II,  ISù,  plus  exaniemelll 
Daenefen.  convre-feu,  »igniil  tle  lu 
retraite:  kloclie  qoi  gonualt  pnur 
avertir  les  babitanta  de  su  retirer 
i-liGK  etwC  et  de  couvrir  leurs  reux  ; 
de  cdirir  I,  407  et  feu. 

Cni  V.  ini. 

Onia  Irepers.  BiDg-pi^B.  ind.  dvcvider. 

Cnidai,  euidier.  qnidtr,  knidiar  II,  11»3, 
penser,   croire,  préaumer;  do  coi/i- 

■eluu  iiiuu  Mis;  camp.  oltracnidGr, 
aitr«caidjer.  ontreqoidier,  ultreqnidsr 
O.  d.  D.  lôUË,  avoir  de  U  [>ic- 
somption,  de  l'Hrruganuu,  faire  l'u- 
TSDtageux,  être  téméraire,  intaleni, 
sortir  des  bornea  de  la  modération; 
d'où  oltrMnidMiM,  présomption,  ar- 
rogance, témérité;  —  poioiudiw, 
wnger,  préparer,   fniro  des  prépa- 


rntifa:  [■nn-uldrr,  aorfiiidlmt) , 
■ertnidanee  )t,  376,    pn'i 

Coidier  v.  niidct. 
CnilleiM  V.  cueillir 

CniUie  V.  cueillir. 
Ctiillir  V.  cueillir. 
CnllTMt  v.  cul  vert. 

Colr,  qnir  I,  ITT,  cair,  peau;  corium; 
do  là  tnùrie,  coirie,  qnina  I,  40T, 
snrte  d'habiilvmcnl  milliaini  fait 
du  eiiir  d'un  faufile;  collet  de  cuir, 
pourpoint  sans  manches;  —  eomia, 
iiourruie,  ttordon,  ueintnre;  corHjin. 
CniniM*  eut  encore  un  dénié  de 
cuir,  propr.  eoriocea. 

Coin,  qùre,  noire  U,  S.'iS,  euire. 
briiler,  cuusL-r  une  douleur  piquante: 
pruv.  toïar,  ital.  cuocere;  tan, 
qnen,  ken,  qen,  s.  s.  et  p.  r.  kas  I. 
93.  94,  cuisinier;  coqma;  CldilM. 
qnenne  II,  3â3,  cuisinu;  du  coqtàina 
pour  tulinu;  ital.  cuclua,  esp.  co- 
cina;  d'ici  qnictniar  II,  361,  cni- 
sinicr;  du  vb.,  par  l'intermédiaire 
d'uu  hypotbéliquB  «umoe,  prov. 
tusL-u/a,  propr.  coquentia;  dér.  ea- 
Mumt  1.  lub  338,  cuisson,  doaleur. 


qolatron. 


m  U  d'H.  339,  mar- 

proï.  coguastro ,  Imi.  eo- 
propr  coquoatro,  coquiitro, 
miflre  de  coquagter  pour 
lire;    cfr.   mitron.     Outre   le 


grief  dolor  dcl 
Grég. 


Estre   deqnil  de 
!uer  (Dial.   de  S. 
deeo^Mert, 


dotit  il  ne   faut    paa   coufondre 
part,  pasié  avec  démit,   signifiant 

Oains,  qniiM  U.  3âO,  cuisse;  coxa; 
prov.  cneista,  port,  coxa,  ital.  eosda; 
la  signiflcation  du  mnt  latin  a  été 


CUI 


99 


CUN 


ohangée,  comme  on  voit;  de  là 
eoteot,  cuissard,  armure  des  cuisses  ; 
aujourd'hui  dans  une  antre  signifi- 
cation; esp.  quixote. 

Csita,  quitte  t.  coit. 

Cmta  T.  coiter. 

Coitee  v.  coit. 

Cmtament  v.  coit. 

Cidtar,  presser  v.  coiter. 

Cdtîer,  donner  quittance  v.  coit. 

Cnireit  V.  cul  vert. 

Came  v.  couire. 

Cnim,  coivre  R.  d.  1.  V.  2ô,  cuivre; 
proT.  coire ,  esp.  cobre  ;  de  cuftrum. 
Dans  i*anglo  -  normand  on  trouve 
qmver,  avec  transposition  ordinaire 
du  r;  mais  la  forme  quivee  I,  337 
est  certainement  fautive,  à  moins 
qu'elle  ne  signifie  autre  chose. 

CvIelM  V.  colcher. 

Coldier,  eolchier  v.  colcher. 

Ca^Ue  V.  colpe. 

Cd^  v.  colpe. 

Cnltel  V.  coltel. 

Cnltivage  v.  cultiver. 

CnttiTment  v.  cultiver. 

Cnltim,  eofltiv«r,  où  le  /  a  été  rem- 
placé par  5,  comme  dans  ascons 
pour  alcons,  I,  207.  II,  97.  383, 
cultiver,  vénérer,  honorer,  adorer; 
de  euîius;  de  là  euUiTor,  oultinir, 
cultivateur;  colon  qui  était  serf  de 
la  glèbe  —  adorateur;  eoltfyage, 
labourage,  culture  ;  enltiTement,  culte 
rendu  à  Dieu,  aux  saints.  Cnltaie, 
culture;  de  cultwra, 

Cnlthror,  eoltiviir  v.  cultiver. 

Cnltore  v.  cultiver. 

Colyert,  enilyert,  onivert,  envert  I,  128. 
256.  326,  serviteur  (esclave);  in- 
fâme, perfide,  pervers,  traître,  vi- 
lain, lâche;  or  euveri  par  opposition 
à  or  masseii  Q.  L.  d.  R.  250;  de  là 
cntvertage  II,  230,  asservissement, 
esclavage;  culTertiie,  servage,  as- 
servissement. Selon  Ménage,  de 
coUibertutf   nom  donné  en  France 


à  un  serviteur  qui  se  rapprochait 
plus  de  Pesclave  que  de  Thomme 
libre,  et  qui  pouvait  être  vendu  on 
donné  par  son  maître.  V.  DC  s.  t. 
culverta.  De  là  le  verbe  aenirerCir, 
asservir:  Mors  fait  de  franc  borne 
oui  vert,  Mors  acuivertist  roi  et  pape. 
V.  6.  I.  M.  XXX.  On  voit  ici  ettt- 
vert  dans  sa  signification  primitive. 

Cnlvertage  v.  culvert. 

Cnlvertiie  v.  culvert. 

Cnm  V.  corn  et  II,  281. 

Ciunandement  v.  mander. 

Ciunander  v.  mander. 

Combatre  v.  batre. 

Cumbe  v.  combe. 

Cnmble  v.  comble. 

Ciuneneer  v.  comencer. 

Cnmeneher  v.  comencer. 

Cmneiit  v.  com  et  II,  281. 

Cunforter  ▼.  fort. 

Cnmpagner  v.  pain. 

Compaigne  v.  pain. 

Cnmpain  v.  pain. 

Cnmpaftiie  v.  pain. 

Companion  v.  pain. 

Cnmperer  v.  comparer. 

Comte  V.  cucns. 

CnmuTiel  v.  commun. 

Cnn  v.  com  et  II,  281. 

Cime  II,  231,  berceau,  naissance, 
enfance;  de  cunae.  L'art  del  de 
notre  exemple  est  picard,  et  ne  doit 
pas  induire  à  penser  que  ce  mot 
soit  masculin. 

Cimeitable  v.  conestable. 

Cnnfanan  v.  gonfanon. 

Confort  V.  fort. 

Conforter  v.  fort. 

Conituion  v.  fondre. 

Congé  V.  congiet. 

Congeer  v.  congiet 

Coigoreiion  v.  jurer. 

ConoiMmoe  v.  conostre. 

Conreer  v.  roi  II. 

Conrei  v.  roi  II. 

Conte  V.  cuens. 

7* 


dmUmple 
Cnntat  v.  . 


CnniHa  v.  c^uer. 

ClirB  I,    163.   2âl.   300.   3DT.    II,   il. 

tain,    sollicitude,    aotid  ;    trlmrEe; 

cure,  médî rament;  atra;  onru',  sou- 

dar,  H(iïgD«r,  svoir  soin  <le  i|quh.; 

guérir;  prov.  vuiar,  Husal  iielloycr; 


r  de  défiance;  - 


-  neltoyer,  de- 
s  de  l'aUeiDsiid 
r  dit  M.  Dtcx  I, 
riu   Cj.  L.  d.  R. 


proearer,  [irendre 


inquiétude;  - 
irqiiti 


_t  le   traiter;   pro  .      .  .  . 

pioennTM,  prootmor,  pnrauisur  II, 
b'i,  procureur,  pro{^urateuI ;  protu- 
ratoT.  Nos  mots  cure,  ital.  «iiralo, 
i.  e.  cbargé  du  su  lu  des  âmes, 
eauTticT,  pour  coratier  ~  cnraturiuii, 
ds  tuntua,  ac  rapportent  encore  à 


CnriM,  onriof  v.  cure, 

CnrioMnoit  v.  cure. 

Cnm  I,  22S.  390.  II,  11,  chariot: 


CykavM  tl,  2S(ï. 

fijiogal»  II,  173,  signature,  a 
eeiiig  privé,  obligation  pa 
chirBsrafhWH,  chiroijrtiphui 


-M- 


et  ^ 


**.  /f^è^  o^. 


^^^ 


DAA 


101 


DAN 


D. 

T.  rier.  Damagoe  v.  damage. 

T.  rier.  Dami^  v.  damage. 

▼.  digne.  Dama  v.  daiiz. 

Dafl,   faox,   fer   de   la  faux;   de    là  Dameiaeaiii  v.  daoz. 
dailler,  frapper,  escrimer;  —  s*eiitre-  DamaiiaQi  v.  danz. 
daillar,   «^antredaliar,   débattre,   se  Danuiiala,  damiriirtar  v.  daoz. 
Uispater.   Racine?   Cfr.  Dief.  6.  W.  Dameaeaiia  v.  danz. 
Il,  610.  11.  Damiieaa,  dainliaam  v.  danz. 

Sailkr  t.  dail.  Damiael,  damliala  v.  danz. 

Bafanll,  39,  daim;  de  damui^  formé   Damle  v.  danz. 

ior  dama.  Damner  v.  damage. 

Jkk  r.  dois.  Damnai  v.  danz. 

T.  rier.  Damaiaeaiii  v.  danz. 

T.  lez  et  II,  356.  Damoiial,  damolièlt,  damoiteler  v.  danz. 

Dam  V.  damage.  Damoiaiaiia  ▼.  danz. 

Damaga,  damaige,  domaga  I,  145.  103,  DamflMal  ▼.  danz 
tort,  dommage,  dégât,  action  de  nuire,   Dampnatton  v.  damage, 
perte;  de  éamnum;  adj.   damagoi,  Dampna  t.  danz. 
dami^oi,  nuisible;  damagiar,  doma-  Dampner  ▼.  damage, 
gkr  II,   53.  91.   349,   flaire    tort,   Dance,  danoer  v.  danser. 
caoser  do  dommage,  endommager;   Dancele  v.  danz. 
adv.  domagamant  II,  99,  d*one  ma-   Danger  v.  dangier. 
nière  dommageable,  nuisible  ;  comp.   Dangiar,  danger.   Droit  absolu  et  obli- 
admaagiar  I,  49,   faire  souffrir  du       gatoire  du  suzerain  par  rapport  aux 


dommage,  eodommagcr.  Le  dér. 
simple  de  damnmn,  dam,  dommage, 
détriment,  prov.  dam,  dan,  a  été 
aussi  en  usage  dans  l'ancien  fran- 
çais. Damner,  et,  avec  p  intercalaire, 
damimair  I,  207.  II,  204,  damner, 
condamner;  damnare;  pror.  damp- 
nar;  cfr.  columpne;  dampnation  I, 
49 ,  damnation  ,  condamnation  ; 
dampnatio;  comp.  ornidamnar ,  eon- 
dampnar,  oondemnar  II,  365,  con- 
damner; condemnare;  et,  avec  une 
signiâcation  déterminée  par  dam- 
num  ,  endommager ,  gâter ,  blesser, 
qo*a  le  simple  esp.  danar,  et  qu'on 
trouve  dans  la  Loi  salique:  Si  quis 
terram  alienam  condemnaverit.  Kx 
Super  lis  piez  ne  poth  ester,  Qui 
toz  los  at  il  condemnets  (Leod.  28, 
éd.  Diez).  —  Cfr.  danger. 
Bamagiar  v.  damage. 


possessions  de  ses  vassaux;  droit 
de  confiscation  sur  les  biens  dont 
les  charges  no  sont  point  acquittées; 
terre  en  défens,  terre  domaniale. 
P.  ex.  fief  de  danger,  fief  soumis  à 
de  nombreuses  conditions,  qui  pou- 
vait être  retiré  on  confisqué  facile- 
ment; être  en  dangier  de  qqn.,  être 
son  redevable  ou  obligé.  Dangier 
prit  les  significations  de  bon  plai- 
sir, violence,  puissance,  possession, 
opposition,  contestation,  difificolté, 
retard,  manque,  défaut,  absence. 
.S>  mettre  en  dangier  de  qqn,^  se 
soumettre  au  bon  plaisir  de  qqn.  ; 
faire  dangier,  retarder,  refuser; 
sans  dangier^  sans  retard,  immé- 
diatement,  volontiers.  Dangier  dé- 
rive de  damnum,  par  Tintermédiaire 
de  damniarium^  d'où  damnier,  pro  • 
nonce  danier,  danjer,  enfin  danjier. 


V.   DC.   ».  y.   ilan^Brium,   domïgi:- 
riam,  damoum,  eC  ci-deasus  darouge. 
Duinw  V.  dsDz. 

Dmu,  dans  s.  ens  i:l  11,  :lâï 
Dmu,  sRigneur  y.  dann. 
Danie  t.  danser. 

IhuiMT,  dasotr  II,  3M,  danser;  subst 
a  II,  20,  danse.  L'nlU- 
I  mnderne  ton»,  danse,  bas- 
BBXon  datas,  ainsi  qae  Je  tcallois 
rfanni,  (faAni,  hymnifinam,  breton 
(fanl,  dér.  <lca  langues  romaoes. 
ijni  ataient  cmpruaii  leurs  format 
de  l'abal.  damon,  dintan,  irahere, 
goth.  thintan;  de  sorte  que  danât 
aignlGerait  une  chaîne,  une  file  qni 
■  se  tire,  on  giœplement  monveroent; 
cfr.  allmà.  gn-denrr,  mouïemeot. 
Pour  lea  noms  des  diflÈri-nte»  danwï 
;  en  usage  aulrefois,  v,  DC.  s.  v.chore». 
•  Bant,  seigneur  v.  iIhqz. 
».  dent, 
dant  I,  79.  Su,  dum, 
«eignenr,  maJIre,  chef,  bomnic  élevé 
■u-dessnB  des  antres  par  son  mi:- 
■  rite,  ou  par  son  pouvoir  et  pur  sts 
richesses;  —  damnaa,  daimea,  dame, 
damls,  dampBS,  dame,  etc.,  altùra- 
lioos  <lc  dame,  pour  damr  Ir  1.80, 
en  composition  avec  lu  mut  DitH. 
seigneur  Dieu;  dBBM.  femme  mnrii're, 
main  lie  distitu.'tion ;    In  femme  du 

celle  da  bachulier,   quoique  noble, 


:   de 


déjà  CI 


,   qui  i 


i    de 

Dtraulés  en  dotantu,,  rfomna, 

premiers  temps  du  morun-age,  do*- 
Hiu,  dama.  Mais  à  quelle  inSuence 
est  da  le  a  pour  a,  qui  s'est  main- 
tenu  duus    le»  auties  lun^uce   ru- 


I>AK 

leaus,  damiieatis,  damelslaut.  damai- 
seaus,  duneieans,  dantiaoi,  dantaana, 
dtiTiEett*,  dAmiseas,  r-  s.  et  a.  p.  d^ 
molsel,  damoisiel,  damltal.  dauel, 
dauncei,    eic.  1.   90,   jeune  gentil- 


e  de  noble 


traction  qui  n'était  pas  encore  reçu 
cheraliert  écnjer.  Ce  nom,  liit 
Roquefort,  à  qui  j'emprunte  ces 
détails,  ce  nom  se  donnait  même  à 
i'hijriOer  préauniptif  de  la  uoaronno; 
—  damoMle,  damoiMla,  damlMla, 
daniale,  daneeia,  etc.,  &lle  de  noble 
extraction,  gcnillfemine  qni,  n'ayant 
pas  le  litre  de  dame,  élail  épouse 
d'un  iffimoiief    ou  d'au    évuyer;    de 

là  damoïKler,  daaelielar,  etc.,  faire 

la  damoiselle,  fréqHHnler  les  damoi- 
sellei,  traiter  une  personne  de  du- 
nioisellï.  A  la  miïnie  famille  aj<- 
panicnuont  encore  :  doaoler,  donoier, 
caresser  une  femme,  contllser,  faire 
l'umour,  galanlissr,  l'cbatire;  subst. 
donoi.  dental,  dannoi,  amour,  plaisir, 
liatlerie,  galanterie,  faveur;  d'où 
donoiamenC.  dotnolainent ,  <.-ouriai«ic. 

proveni^I  domneiar,  domnei,  dom- 
neyameu ,  Rayuuuard  Lex.  rotu. 
111,  U!*. 

Dau,  dans  v.  eus  et  II.  aJ-'. 

Daniaas,  danieani  v.  ilauz 

nanael,  dantele  v.  ilanr. 

DaAafatts  v.  dauz. 

Dar,  dart  dans  l'e.t pression  en  dar, 
en  (farl,  pour  slt^ifîer  en  vain, 
d'une  mnoière  gratuite;  lépandant 
à  l'italien  indoriia,  que  M.  ■).  Grimm 
III,  107  à  la  note,  dérive  du  slave 
donna,  darom  =  dono,  gratis-  Comme 
nous  n'avons  rien  emprunté  an  slave, 
nous  devons  avoir  re^u  eit  dar  de 
l'italien,  si  toutefois  il  y  a  quelque 
liaison  entre  ÏHiJnrnu  et  en  dar. 

Bard  1.  dart, 

Dardelant  v.  dari. 

Dairaiea  v.  ticr. 


1^ 


>  » 


■  A  -^  ^'•'  >^W^  ^e  ^  à  _ 


DAR 


103 


DEC 


Bamin,  ûMmbummt  v.  rier. 

SuniiMtet,  darraynett  v.  rier. 

OimiB  V.  rier. 

Oamnkr  v.  rier. 

Darrian  ▼.  rier. 

Dut,  dard,  dar,  dard,  javelot;  de 
Tanglo- saxon  darodh,  ahal.  tart, 
ancien  norois  darradtkr,  même 
signification;  v.  Dief.  G.  W.  II,  681. 
De  là  dardeiana,  dard. 

Dart  (en)  v.  dar. 

Ilaa,'daiia  art,  v.  I,  49. 

Daimeal  v.  danz. 

Damoi  ▼.  danz. 

OaTaat,  daraat  II,  346,  cfr.  ans,  avant; 
comp.  dada^aat,  dadarant  II,  346; 
devant  qtte,  devant  ce  que,  par 
devant  ce  que  conj.  II,  380;  — 
de  là  daraatir,  davanear,  précéder, 
devancer;  vb.  comp.  adaraoaar  II, 
396,  devancer,  prévenir  ;  daraatrain, 
darantrian,  darentrian  I,  50.  116. 
160=  de  ab  ante  anus,  ancien,  pré- 
cédent, passé,  antérieur,  supérieur; 
dans  le  style  mystique  ce  mot  est 
employé  par  rapport  aux  choies  de 
la  vie  future,  et  Ton  eu  forma, 
avec  ce  dernier  sens,  le  subst.  da- 
▼antrainatait,  darantrainatat  Dévan- 
train  eropl-  subst.  signifiait  devan- 
cier. ]>a¥aiitriar  I,  324  =  de  ab  ante 
anus,  devancier,  l^e  r  des  formes 
iievantrain,  devantrien,  etc.,  est 
intercalaire  ;  il  a  peut-être  sa  cause 
dans  l'imitation  des  dérivés  de  de 
rétro.  Cfr.  rier. 
])•  altération  de   la  forme  dex,   voy. 

Daus. 
Ii9  prép. ,  du  latin  de,  avait  le  sens 
exact  ou  approximatif  des  préposi- 
tions à,  avec,  à  cause  de,  à  TefTet 
de,  contre,  depuis,  durant,  pendant, 
en ,  dans ,  entre,  parmi ,  par,  pour, 
afin  da,  sur,  touchant;  —  de  pour 
que,  après  le  comparatif  I,  107  — 
dad,  daai  à,  an,  qaa  prép.  Il,  370; 
da  aa,  da  ca  aat  qna  conj.  II,  379; 


dad  qne,  dad  adant  qoa,  dad  ataiit 
qna  conj.  II,  379. 

DaabJa  v.  diable. 

Dabat  v.  batre 

Dabataia  v.  batre. 

Dabatra  v.  batre. 

DaboiiiairamaiLt  v.  air. 

Dabonaira,  dabonairamant  v.  air. 

Dabonairata  v.  air. 

Dabonara  v.  air. 

Dabatar  v.  boter. 

Dabontamant  v.  boter. 

Dabantar  v.  boter. 

Dabriaar  v.  briser. 

DabruJaar  v.  briser. 

Dabrnaaii  v.  briser. 

Dabnuar  v.  briser. 

Dabuaahar  v.  bois. 

Bacaahar  v.  chacier. 

]>a9ai]idxa  v.  ceindre. 

Daaaizidra  v.  ceindre. 

Daaambra  v.  dix. 

Daeea,  daahiaa  I,  57.  360,  décès;  dê- 
cessus. 

Daoan  part,  de  décevoir. 

DaeavaUa  v.  décevoir. 

Daaarar,  daaayair  v.  décevoir. 

Dacavaraa,  daaaraar  v.  décevoir. 

Daoarair,  daaavar,  dacarair,  daahavoir, 
daidTra,  daehdvra,  dadvair  II,  12 
et  suiv.,  décevoir,  tromper,  séduira; 
dectpere;  de  là  dacaveraa,  dacaraar, 
trompeur;  dadyamantll,  163,  trom- 
perie, perfidie,  séduction;  adj.  da- 
cayable  I,  39ô,  trompeur,  perfide. 

Dachaoer,  daohaohar  v.  chacier. 

Daehaoir  v   cbaor. 

Dacharoir  v.  décevoir. 

Bachiaa  v.  deces. 

Daehdamant  v.  chaor. 

Daahaifra  v.  décevoir.  *,. 

« 

Tï^  V.  de. 

Dedama  v.  dix.  *      '  »     . .     - 

Dacipla'v.  disciple. 

Deaiplma  v.  disciple. 

Dadyamant  v.  décevoir. 

Dadvoir  v.  décevoir. 


»•• 


.  « 


DEC 


104 


DEG 


DeoUn  v.  cliner. 

Dedinar  ▼.  cliner. 

Deedir  ▼.  col. 

BMoper  ¥.  colp. 

DMom  ▼.  corre. 

Doeoxi  T.  corre. 
•fi«^  Jii  #{r^l|/.I>eeret  II ,  203,  décret,  ordonnance, 
^.^l^m^jtffp •      principe;  deeretum, 
TZéiii^  Soeroig  t.  croistre. 

Deeroiitre  t.  croistre. 

Dedans,  dedani  v.  ene  et  II,  352. 

DedaTaat  v.  davant. 

Dédales  ▼.  lez  et  II,  356. 

Dedeni,  dedem  v.  ens  et  II,  352. 

Dederain  ▼.  rier. 

Dadenia  t.  eas. 

Dedem  t.  sos  et  cfr.  II,  367. 

Dederant  ▼.  davant. 

Dedaren  ▼.  vers. 

Dédier  I,  321.  II,  3:^  dédier,  consa- 
crer; dedicare. 

Dédire  v.  dire. 

Dedidre  v.  duire. 

Déduit  v.  duire. 

Desnain  v.  rier. 

Defaate  v.  faute. 

Défais  v.  défendre. 

Deftndement  v.  défendre. 

Deféndeor,  defenderes  v.  défendre. 

Défendre,  deiflendre,  desfnidre  I,  150. 
163.  170.  898.  Il,  51,  défendre, 
garantir,  faire  défense,  interdire, 
se  refuser;  defendere;  de  là  deféa* 
deres,  deféndeor  I,  77,  défenseur, 
proteetour;  defendement  II,  51,  dé- 
fense, secours,  protection;  déliras, 
desféns,  deftsnse,  deefense  1,  185.  192. 
398,  et  defois,  defeis,  lieu  en  défens, 
d*où  défense,  interdiction  :  Imâ.  de- 
fensa,  defensum;  mettre  en  défais, 
défendre,  interdire,  (froscrire;  tant 
^  défait,  sans  retard,  sans  refus;  — 

.defensiim  II,  00.  'ir.C ,  défense,  ré- 
sistance, forteresse,  protection,  pro- 
hibition; de  drfentio. 

Defens  t.  défendre. 

Defension  v.  défendre. 


DeflUre  v.  faire. 

Deifiuitf  V.  faute. 

Deffendre  v.  défendre. 

Deffense  v.  défendre. 

DeA'Suier  ▼.  fenn. 

Defler,  detter  ▼.  foit. 

Deilgnrer,  defflgnrer  v.  figure. 

DeflB  V.  fin. 

Deflasment  v.  fin. 

Deflner  t.  fin. 

Defois  V.  défendre. 

Defoler  v.  afoler. 

Deforain,  deforaineteit  v.  fors 

Deforien  t.  fors. 

Defors  v.  fors. 

Defiroi  t.  froisser. 

DefhdsBer  v.  froisser. 

Deftdr  ▼.  fuir. 

Deftiler  t.  afoler. 

Degaster  v.  gaster. 

Degerpir  v.  guerpir. 

Degeter  v.  geter. 

Degenner  v.  genner. 

Degieter  v.  geter. 

Degiter  v.  geter. 

Degner  v.  digne. 

Dégeler  v.  gole. 

Deget  V.  gotc. 

Degeter  v.  gote. 

Degrés  II,  87.  Faire  tet  degrat  signi- 
fiait se  décharger  le  ventre,  et  lu 
basse  latinité  rendait  cette  expres- 
sion par  degravare.  Degrat,  de  de- 
gravare ,  a  donc  propr.  le  sens  de 
décharge,  d'où  fig.  crapule,  bom- 
bance, comme  dans  notre  exemple. 
Dans  le  K.  d.  Ken.  III,  30  on  lit 
orotr  tct  detgrai  avec  la  significa- 
tion primitive,  c.-ù-d.  avoir  sa  dé- 
charge, sa  charge,  le  ventre  plein. 
Laissant  degravare  de  côté,  on 
pourrait  dér.  degrat  de  crattut, 
gras,  et  l'on  aurait  l'idée  primitive 
de  dégrossir,  dégraisser,  enle\er 
l'ordure. 

Degret,  degré  I,  177,  degré;  pour 
^rel  :- gradub.  formé  de  degradare. 


-t^e^^^^iM        ^^rewùsi'^^  Oû^^-^^^^. 


'fj/jlAci 


DEG 


105  ^ 


DEL 


afin  de  le  distingaer  de  gret^gn- 
tum,  T.  gre. 

T.  gaster. 
T.  guise. 
T.  mahaio. 

Dehait  t.  hait. 

Beliaiter,  dahaitiar  v.  hait 

Séhait,  dehaiter  v.  hait. 

Béhmi  I,  76.  L*éditeur  des  V.  s.  1.  M. 
pense  qae  ce  mot  est  mis  poar  la 
rime  an  lien  de  dehait.  Je  crois 
aossi  la  forme  incorrecte;  mais  le 
passage  de  dehans  à  dehait  est  trop 
fort,  et  dehuns  s'explique  très-bien 
comme  dér.  de  honte,  c-à-d.  qn*il 
signifie  humiliation.     V.  honir. 

Déhnrter  v.  hurter. 

Od,  deux  ▼.  doi. 

IMgnar  v.  digne. 

Bail  V.  dois. 

Odt  T.  doit. 

Daite  r.  Deus. 

Daii  V.  doit. 

imetar  t.  jeter. 

imdadre  II,  238. 

Jkiottb  V.  joste. 

Bigoiiste  v.  joste. 

D^lngiar  v.  juger. 

Sqns  (au)  v.  jus  et  II,  302. 

Ikjwtbb  y.  joste. 

Del  rég.  ind.  de  Tart.  I,  46.  47  ;  d^où 
dra  I,  48;  de  illo;  plur.  dali,  des 
I,  54. 

Salai  I,  289,  délai,  retard;  de  dila- 
tum;  de  là  dalaier,  différer,  causer 
ou  donner  du  délai,  retarder;  tant 
delaier  I,  391,  sans  différer,  sans 
tarder;  dalaiement,  délai,  retarde- 
ment. 

IMaiement  v.  délai. 

Dalaiar  v.  délai. 

Deleeher,  deleehier  v    lécher. 

Daled  ▼.  lez  et  II,  356. 

Deleit  v.  deleiter. 

Sflaitance  v.  deleiter. 

Delaitanla  v.  deleiter. 

BeMtamant  v.  deleiter. 


Delaitar,  daUtn  I,  214.  221.  240.  366. 
II,  193,  charmer,  avoir  du  plaisir, 
de  la  joie,  se  divertir,  se  délecter; 
delectare;  part.  prés.  empl.  adj.  déli- 
tant II,  128,  charmant,  délicieux; 
subst.  daleit,  daleyt,  dalit  I,  82.  126. 
169,  joie,  délice,  plaisfr,  volupté; 
delaitanla,  daUtabla  I,  69.  II,  52, 
agréable,  délicieux,  charmant,  plai- 
sant, joyeux;  deleclahilu;  dalaitoe 
dalitaa  I,  268,  délicieux,  joyeux, 
agréable;  formé  d*après  le  subst.; 
adv.  delitoiamant,  daUtouamant  II. 
69,  avec  charmes,  avec  délices,  agré- 
ablement ;  du  verbe  dér.  daleitemant, 
joie,  plaisir,  volupté;  par  le  part, 
prés,  dalaitaaca,  volupté,  délices, 
plaisir.  Au  lieu  de  deleiter ,  dé- 
liter,  on  trouve  dalachar  (te),  se 
délecter,  se  réjouir,  qui  est  égale- 
ment dér.  de  delectare;  mais  ici  on 
a  syncopé  le  I  et  conservé  le  son 
guttural,  tandis  que  dans  deleiter, 
le  c  a  été  syncopé  et  il  y  a  eu 
diphthongaison  de  Te:   et. 

Dalaitoe  v.  deleiter. 

Deleyt  v.  deleiter. 

Delei  V.  lez  et  II,  356. 

Delge  V.  délié. 

Dalgia  v.  délié. 

Délié,  dalge,  dalgie,  dangie  I,  106, 
délié ,  fin ,  meuu ,  délicat  ;  de  deli- 
catut,    Cfr.  deleiter. 

Délire  v.  lire. 

DeUt  V.  deleiter. 

DeUtable  v.  deleiter. 

Déliter  v.  deleiter. 

Delitoeemant  v.  deleiter. 

DaUtouamant  v.  deleiter. 

DeUtu  V.  deleiter. 

Delivarer  v.  livrer. 

DeliTranoe  v.  livrer. 

DeUvra,  deliTramant  v.  livrer. 

DeUvrer  v.  livrer. 

Delraier,  dalrier  v.  rier. 

Dels,  deux  v.  doi. 

Dell,  des  v.  del. 


^^B                                DEM                        10<;                        DEN 

^^^B         Denuin,  demein  \    niaiu  IL. 

repoi  :  »r  rfcmorer  rien  I,  389,  ne 

^^H         Dmnune,   demsaie.  d«meIiiB,   deniaine 

^^^1             âomaiue.  at>iuajii«,   iiroiiiii^ié.  élnl 

pua  ;  ia[ial.  damoi,  damore,  demeure. 

séjour,  délai,  retard;   taiu  démore 

^^H             SMuiu,  elc.  II,  lUO  fîgDmait   en 

I.  1)26,  sans  demeure,  sa»  dilaù 

^^^P             oiilro  seigneur  <le  fief,  grand  vBEaul 

fnire    dtmorc    II,   4,    faire    tijour, 

^^^H              II  te  prenait  adject.  daua  les  doux 

faire  une  pause;  do  là  damoiM,  dB- 

mores    [I,    .'iul,    demeure,    séjour, 

^^^P             propre,  «ujeii  soutersiu,  prini:i|)Ol 

délui ,    retard;   du    pnrl,  prés.:    da- 

^^M             lili  aîné;  v.  I,  3âT.  39».   11,  343. 

morancs,   âemourauohe   I,   135.    Il, 

3û4.  365,  Béjour,  délai,  relard,  re- 

tardement:  résidence;   bien  vaeant 

^^r                momement  II,  l  U,  mime,  en  propre 

par  mort. 

^"                     souvermiirmant. 

Damorgt  1, 234  forme  aahj.  de  demorer. 

Demaabrer  v.  memijre.                        ' 

Demwtrer  v.  n>o»irer. 

Demander  v.  muiidar. 

Demaneu  v.  oianes  el  II,  31H. 

Demotuer  v.  demorer. 

Démanger  v,  n.anger. 

Demaneia  v.  manoi  et  11,  Mi. 

luortr. 

Demmabrer  v.  membre. 

Demoree  v.  demorer. 

DeraenBT  v.  mener. 

DemuitremeoC  v.  iaui,trer. 

Demenfe  v.  demaiiiL-. 

Demuttrer  v.  moslrer, 

Deaeorte  v.  ,:osteit  el   II.  357. 

,                       Dementien  It,  -l^'i  et  .l.'œi'nire. 

Deoeier  v.  non. 

Deogoar  v,  digne. 

Beniarl,  111).  11,   111,  denier:  urgi'Ut 

^H                  II,  28:S,  pi'iidani  ^u  (L>ui|>»-lh,  diiii. 

munuavé.    espi'eus;     de    dfnarium, 

^^f                  l'tiilenalle,     sur     uc.t      entrL-failus  ; 

monnaie  romaine  d'argent,  dont  la 

1                          demnîretqut,  etc.  II.  :)IJ(). 

valeur   varia   bcaui'oup   nu   mujen- 

ûge,  v.DC-monula.  Li  .Icmrr$  taint 

Pien  II,  384.     De  là  denrea,  deo- 

Demoine  v.  dciDaiiiL-. 

rév,  daim  lu  principe  ec  qu'on  ache- 

Demor v    demorer. 

tait    pour    un    denier,    aoumi   ou 

Demorance  v,  Uemiirer. 

valeur  d'un    denier;    prov.   rftfMt- 

1                       Demore,  demoree  r.  demorer. 

rnrfn  ,  cfr.  Kaj-n.  L.  R.  III,  24,  DC. 

^B             Dgmcinr,  dwnniai,  demourar  I,  j-4.  M. 

dcnariala:  adenarer,  réaliiet.  eon- 

^^H                V28.  180-  1D4.  ?0T,  verbe  fort  dans 

rertir  en  espères. 

^^^1               le  priiiulpu,  maU  <|ul  prit  de  boune 

Danmer  v.  non. 

^^H                 heutu  le  rvnversenaQt  d<;  ne  eu  en, 

Dani,  daoi  v.  en»  et  11,  JOï. 

^^^1                  d*oà  lu  luroiu  UHiderne^    demeurer, 

Dent,  dauE  t,  l:iS.   Il,  ;iu,  «leiU;   de 

^^^1               séjourner,  renter,  liurcr.  turder.  le- 

•/ei»  (<leni};  d'uù  adana.  adauf,  ai- 

^^H               tarder;  ilemaran;   Jemerrr  rfeicwt 

deni  I.  347,  propr.  n  dtnli.  sur  les 

^^K                 Vf»,  1,  TJtà,  être  >0U>  sa  juridictiun  ; 

^^m              tnf.   vmpl.  subil.  dKiu    le   auii»   dt 

souvent  réuni  à  euver»  U,  30;  dd  lô     *^ 

./c- 


«^—étiffc^ 


7^       $e^oeé^^ 


^  «<.SI&»a^ 


/l#JL/4 


DEN  107  DES 

adentar  I,  110,   appuyer  le  visage  Deprier  ▼.  prier. 

contre    qqcb. ,   renverser,    coacber.  Depriner  v.  preis. 

On  trouve  endanter  dans  le  même  Deproier  v.  prier. 

sens,  R.  d.  C.  d.  C.  8090.  Dequire  v.  cuire. 

Jkaam  v.  nud.  Deraine  t.  raison. 

Beol  V.  doloir.  Berainer  v.  raison. 

Sepaner  v.  pan.  Deraimemant  v.  raison. 

Departia  v.  part.       \^.//^^i/^^^^'  Deraimifir  v.  raison. 

Departiment  v.  part.)^  %J»  /''f^^  Derenie  v.  raison. 

Départir  v.  part.  Deremier  v.  raison. 

Depeder  v.  pièce.  Deriere  v.  rier. 

Deperti  I,  255  pour  départi.  Dériver  v.  riu. 

Depetohement  v.  depescher.  Derompre  v.  rompre. 

Depeaoher,  détacher,  dégager;  II,  9,  Derrain,  derrainement  v.  rier. 

avec  la  signification  de  briser,  cas-  Derxeain  t.  rier. 

ser,  confregit  dans  la  version  latine;  Deneineteit  v.  rier. 

DC.  connaît  le  dérivé  depeaeheiiieiit  Derreniflr  t.  rier. 

dans  le  sens  de  division,   partage,  Derroi  v.  roi  II. 

(s,  V.  feudum)  ;  empeaeher,  empoeeeher  Derroier  ▼.  roi  II. 

II,  30,  embarrasser,  mettre  obstacle,  Dérobe  v.  desrube. 

arrêter,  déférer  en  justice,  accuser;  Dorer  v.  desver. 

d'où  empeiohement,  obstacle,  accu-  Denrerie  v.  desver. 

sation;  prov.,  esp.,  port,  empachar;  Des  rég.  iud    plur.  de  l'art,  v.  del. 

prov.  encore  empaytar,  subst.  em-  Des,  dois  prép.  II,  348;  deed, 

paig;  ital.   impacciare.     On  dérive       à,  en,  qae  prép.  II,  370;    dea  qoB 

ordinairement  empêcber  de  tmpe-       conj.  II,  380;  deiii  qne,  deed  qae 

</tc<ire;  mais  il  n'existe  pas  de  forme        conj.  II,  379. 

empequer,  empeher,   empe$ker ,  ce  Desacher,  dessécher  v.  sec. 

qui  prouve  contre  cette  étymologie.  Deaacher,  tirer  v.  sac. 

En  admettant    un    changement   de  Desaooragier  v.  cuer. 

préfixe  pour  depescher,  on  trouve-  Deeaerdre  v.  aherdre. 

rait   rétymologie  de   empetcher  et  Detalùliler  v.  afubler. 

depescher  dans  le  fréquentatif  bypo-  Detafiaatrer  v.  feltre. 

thétique  xmpactiare ,  impaeiare,  de  Deaagreer  v.  gre. 

impingere^    pousser,    lancer   vers,  Deaaherdre  v.  aherdre. 

contre,  heurter, —  imputer  qqcb.  à  DeMise^t.  aise.       i  «i^ 

qqn.,  Timportuner,  le  gêner.    Signi-  Beealair  v.  saisir. 

fications  et  formes  de  tons  les  idio-  Detameneiter  v.  amonester. 

mes  romans  servent  d'appui  h  cette  Deiaprendre  v.  prendre. 

supposition.  Deiariteir  v.  hoir. 

Dépendre  v.  espondre.  Desarmer  v.  arme. 

Déport,  déporter  v.  porter.  Deiartir  v.  dessartir. 

Dépoter  v.  pause.  DeaaTaaeer  v.  avant. 

Depreindre  v.  preindre.  Desayandr  v.  avant. 

Depriement  de  depreindre.  Desavenant  v.  venir. 

Depriendre  v.  preindre.  Desarenir  v.  venir. 

Deprienst,  deprient  de  depreindre.  Detbarateiaon  v.  barat. 


^^^IBdHH 

^^V                                                               Kl»                                                  ^^^1 

DMbUBteii  V.  barm 

Dewart  V,  discorder,                                       | 

DsMMndrs  >.  a.udre.                                       1 

DMlMt  V.  bulre. 

SwoDBnrû.  dewMTtiir  v.  rorrir.                   1 

Dobitr*  ï.  batra. 

De^overture  ..  covrir.                                     } 

DtManer  v.  chacier 

Deworreor  v.  covrir- 

I)«mb1«m  V.  caoche. 

Dewrire  t.  esoire.                           | 

DeHtiTre  v.  osrrirc.                       ,^^^H 

DMMrg«  V.  ^bar  I. 

DeMTDiie  Y.                               .^^^H 

^^^^1 

DeHanehier  v.  .^uuL-bc 

Deuunilig  v.  confire.                   ^^^^^H 

Seidaigiier  r.                                ^^^^^| 

I}Mc&iu  V.  caiichc?. 

Sendaiiig  V.  digne.                        ^^^H 

De«legn«-.  de.deigiieT  v.  digne                       | 

^^k                  ubaiBSur;    abaol.  pour  descenilre  de 

DeriBB    V.   diRtlC. 

^H            -^cbevah    inf-   L-mpl.    âiibst.    I,    DSi; 

Deidein  v.  digne.                            ,.^^J 

^^^1             dracente,    suucesBÎoa ,    héritage    en 

DeidiTa  V.                                      ^^^^H 

^^H              litiae  directe  ;  dewmidne  1, 48  t-omme 

DMdit  V.                                    ^^^^1 

^^V             desueiidement,    et    HdTerailc ,    Ira 

Dadniie  v.                                     ^^^^| 

^^               verse;  propr.  part,  paasi. 

Baidltlt  r.  duire. 

DeMolwT  V.  «ec.                                     « 

DoKhader  t.  diaciar. 

Ihmdei  V.  desior.                                    , 

Denhaiolier  v.  ihar  1. 

IhiHSeilMr  V.  encuset. 

Docharse  v,  tt.ar  I. 

D««ohBiii  V.  taiiL'he, 

DMeTit«ment  v.  hoir. 

ItaHhi  ï.  de»  prép. 

SeHciMr  ï.  boit. 

SMoUru  *.  csehîrer. 

DcMTt,  due»  I,  4a.  54,  déserL-,  Je- 

SMd  V.  dei  prép. 

lertum:  dwwt,  abaudon né,  dépour- 

DMdore T.  clore. 

vu,  dépouillé,  ruiné,  frustré  de  sea             | 

DeMlper  v-  et.lp. 

biens;    de   drstriut ,    d'où    cneore 

DMOontu  V.  coiife.. 

de»rter=  desortare  U,  97,  détruire. 

miner,  gâler,  lavager;  delà  d«aT- 

Udon,     abaiidonnement ,    délalMe- 

ment;    deHrttae    U,    143.    désert, 

■    !»«»,..; ..  „„■..,„. 

de  deteiltr  dans  l'acception  aclire: 

Lu  force  M  ,e»  discours  (de  saint 

DsicoiueiU« ,  doMonaeiltor  v.  totisoil. 

Bernard),    ijui    pensa   déserter    la 

France   et   rAllemagne,   .-ti    inipi- 

raiit    au\    poipleis    le   désir    de    su 

uruiser,    pafaii    pour  indiicrélion  el 

D»eop]er  v.  .„pl,.. 

ra.is  li-dc. 

1 DMOordabie  t.  diai-ordor. 

^B              DMMTd*  V.  discorder. 

DMerte  v.  servir                                              | 

^^B           DcHordM  V.  disGordei. 

DeMitei  ï.  dcserl.                                           1 

dt^tOiitk^K,  ,'tnu<f>'^  i-^^^^i^i^         ii^'**W<Kt^^  TH^ifSjiidùli^ 


•^Si^9^. 


St/sria,  JU/ifid^,  '9r/^  ^CtÉà/h^^  k'>^^m(^,,iWtl»' 


/,;,  iéf^-^-^c/ 


DES 


1()9 


DES 


P<Kitiiie  V.  désert. 
V.  serf. 
V.  serf. 


Y.  espérer. 
V.  estref. 
V.  sevrer. 

BNe?T«r,  dM0T«rer  v.  sevrer. 

SMfuiiixi,  dedkotinn  v.  faire. 

Deiflire  ▼.  faire. 

IMéndre  y.  défendre. 

IMéni,  detfénse  v.  défendre. 

Bsiiiiiimr  V.  ferm. 

BedUneer  v.  fiance. 

Dwiler  V.  foit. 

Pwfrqmer  v.  ferm. 

Siiftililer  Y.  afabler. 

BMgvnner  v.  geuner. 

Dosgoiacr  y.  guise. 

DMhait,  dethaitor  v.  hait. 

IMiaiibargier  v.  halberc. 

Ssiliflit,  dflihater  v.  hait. 

Dadieritement  v.  hoir. 

SMhirstor  y.  hoir. 

Dflslunieiir  v.  honor. 

Dedionnoiirer  v.  honor. 

IMumor  y.  honor. 

Deihoiionuiee  t.  honor. 

Dcdumorer  v.  honor. 

Seduranonrer  v.  honor. 

Beii  y.  de. 

]M«r,  dedr  I,  148.  311,  désir,  vo- 
lonté ;  de  desiderivm,  avec  syncope 
de  d  dans  la  Ire  forme,  de  de  dans 
la  2e;  prov.  et  ital.  désire;  prov. 
dezir;  deiirer,  denriar,  detixier  I, 
188.  189.  238.  240.  316.  II,  262. 
267,  désirer;  inf.  empl.  subst.  I, 
271.  333;  daMier  I,  53.  II,  269, 
désir,  amour;  du  part.  prés.  dér. 
didranoe  II,  161,  désir,  amour;  — 
adj.  deoros,  désireux,  ambitieux. 

Deiigal  v.  ewer. 

XMganoe  v.  ewer. 

Deiir  v.  desier. 

BeifaraiiM  v.  desier. 

IMrcr,  déchirer  v.  escbirer. 

Deiirar,  deiirier,  désirer  v.  desier. 


DeiirM  v.  desier. 

De^enner  v.  geuner. 

Dépeindre  v.  joindre  et  II,  238. 

Baqjagitr  v.  juger. 

Dedaoer,  dedader  v.  lac 

Dadai  v.  loi. 

Dodeal  v.  loial. 

Dedealted  v.  loial. 

Bealeanment  v.  loial. 

Bealeana,  dedeaate  v,  loial. 

Dedeel  v.  loial. 

Dedd  V.  loi. 

Dedeial  v.  loial. 

Dedeiante  v.  loial. 

Dedde,  dadder  v.  loi. 

Dédier  t.  lier. 

Sedoer  v.  loer. 

Sedoger  v.  loge.  ;  . 

Sedd  V.  loi. 

Dedoial,  dedoiafanant  v.  loial. 

]>eiloialtdt  v.  loial. 

Seddaunent  v.  loial. 

Beddani,  deddante  v.  loial. 

Dedde  v.  loi. 

Deiloier,  sortir  de  la  loi  v.  loi. 

Dedder,  délier  v.  lier. 

Dedojer  v.  loge.  *     ' 

Dedoner  v.  loer. 

Dedoi  V.  loer. 

Demiaeler,  deamadier  v.  maille  I. 

Daamailer,  daamaillar,  daamailliar  voy. 

maille  I. 
Daamembrar  v.  membre. 
Deamentement  v.  mentir. 
Daamentar  v.  menter. 
Daamentir  v.  mentir. 
Daamaaora,  daamaanrer  v.  mesure. 
Daamonder  v.  monde  I. 
Deaonor  v.  honor. 
Deaonoranee  v.  honor. 
Deacrdinaamant  v.  ordenc. 
Deanner  v.  nud. 
Daaoaeher  v.  oscher. 
Daaoi  V.  soz. 
Daapartir  v.  part. 
Daapdtaula  v.  despire. 
Daapdtar  v.  despire. 


DES 

.-.  iJBS[>cii(lri'. 

dopendom  v.  ilospcndrc. 
,  IT2.  II,  17.83,  (Ittpenaer. 
;  dMptuII.  19  S.  dépende, 
pniH  1,  33'2,  Aipeoee,  ce 


III) 


MpliijUtfr 


qui  ( 


'etien;  do  dUpenitere 
e  lii  dwpwderM  II, 

ni,  153.  11,56,  dcpensier, 
e  d'IlAleli  dépensier,  dÎBsipB- 
et  le  verbe  diminuer;  —  dii- 

éuonooiie,  coniluile,  jieraiission ,  li- 
cence; diiprHuilia,     Cfr.  {lOÏs. 

Dopenge  I,  243  forme  siibj on l'dTe  de 
despenilre. 

Dupeni,  deipeiUe  v.  dèspendro,  ' 

■  espérer. 


SMptranM  v 


DES 

Deipoiller  v,  Jetipoille. 

Deapondre  I,  KP.  exposa 

sit^ililor;  de  dupanere  nvec  d  inler- 
cnlaire.  cfr.  pondre;  npoildre  I,  7S. 
exposer,  fxpliiiuer:  exposer,  laisnpr. 
uliandonner,  renoncer;  exponere. 
('gaiement  arec  d  intercalaire.  Cfr. 
relibiidre. 

SMpoadrs,  promettre  *.  eipondre. 

DMporroir  v.  Teoir. 

DMpoueir  v.  poiaeir. 

DeiprMidre  v.  prendre. 

DetprïMment  v.  preii. 

Dwprigi«t  V.  prels. 

Deipullle,  deipoiller  v    deepoilie. 

Deipnteir  II,  114,  diiipiilor.  discutur; 
diipulare;  deiputeiian  I,  3GS ,  dis- 
pute, discussion;  ditpulalia. 

Detpnteiioii  v.  de»pu[eir. 

ScaqniMr  r,  eschitur. 
Ocaraer  r.  rui  II. 
Onrai,  desntiar  v.  roi  II. 


SeqMTer  v.  eaperar. 

SeqndsT  r.  pièce, 

DMpir»,  mépriser,  dédaigner:  do  da~ 
pierre;  detplt  I,  ilà,  dédain,  mé- 
pris, mauiatse  humeur,  méchanceté;  Borei,  detreiM  v.  roi  H. 
<l<i-detpectiu,   mépris;   nruir  q^cfi,  Semnget,  detrengiar  r    rvtic. 
en  ditpil  1,    178.  3ôg;   adj.  ds«pit  DetrMoiar  v.  raison, 
II,    7t!,    dédaigneux,     méprisable;  DetrOKii  v.  raison 
(lu  part,   dttpecttii.    Btipiter,   des-  Dtiraclier  v.  roctiE. 
ptitw,  part.  deqnilJM,   dMpilist   1,  0(*rti,  deiroier  v,  roi  II, 
lb2.  3.  Il,  360,  mépriger,  faire  peu  Btmmpre  v.  rompre 
de    cas,     honnir;    do    dmptclarc;  Durot,  desrout  p.  pas.  de  dcsrompre. 
dupeitanls  I,  313,   méprisable,  de  Detrabant  v.  desrube. 
peu  de  valeur.  Dumbe.   derabe,   detrnbant    IT,   28â, 

Dn^t  V.  despire.  iioa.  aoD,  ravin, préiipieo;  denipe». 

Deipltlr  V,  despire.  t.'fr.  le  verbe  italien  dirujHire,  tom- 

Sopitiet  V.  despire  ber  d'un  riK^her. 

Seiplaindre  v.   plaiodre.  Dmrant    3e  p.    s    prés.    ind.    <lo    des- 


.  plai; 


re.  desi 


.  plai. 


Daqiloiar  v.  plier. 

OMpolUe,   ânpoille,   dép 

ïétcioentsj    simple  Inj 

.  spolia,   de       V.  ICiô.   G-  1.  L,  173,  défaire,  en- 

sp^lium;    vb.   deapoiUe 

r,    desptiîUer.        lever    les    morceaux,     les    pUoci: 

dépouiller 

comp.  de  jnrrire.   avec   inllHeoue 

^A>*  e4xa^Cu^t^    3<&>Ta.*ielti    ioéTt.^yoc/^ 


^>t^ii^  /.^t*  r?.^ia<a^ 


DES 


111 


DES 


de  sûrtum   pour  le  (.     Le  limple 
se  trouve  dans   Je  passage  suivant 
du   R.  d.  Ren.  III,  109:    Toz   est 
ses  TÎsages  tarin ,    Et  la  bouche 
ot  lede  et  mau  fcte;    c. -à-d.  tout 
son   visage    est   recousu,    p.    ainsi 
dire  resarci. 
âr  V.  seoir  et  II,  79. 
T.  seoir  et  II,  79. 
V.  serrer. 
V.  serf. 
V.  serf. 
y.  savoir. 

V.  sevrer. 
V.  sevrer. 

V.  sevrer. 
V.  sevrer. 
V.  des  prép. 
de  desserrer. 
V.  desseoir. 
V.  eschirer. 
DHtamprer,  destemprer  v.  temprer. 
Deftsindre  v.  esteindre  et  II,  237. 
Deiteler  v.  atteler. 
DdtenâiUer  v.  tendre. 
Dsftendre  v.  tendre. 
DeitanSr  v.  tenir. 
DsftÎB  (je)  de  destiner. 
Deitiiiae  v.  destiner. 
Beitiner  I,  82 ,  destiner,  prédire,  con- 
seiller; desUnare;   deitinee  I,  264. 
n,  317,   destinée,    malheur,  mau- 
vaise   action  ;    forme    participiale 
de  destiner,  prov.  destinada,  ital. 
destinata. 
Dsftolir  V.  toldre  et  II,  222. 
Seatoper  v.  estope. 
Deatorbement  v.  torbe. 
Deatorber,  deatorbier  v.  torbe. 
Itaitordre  v.  tordre. 
Daitoner  v.  torser. 
Psatortre  v.  tordre. 
Seitoarbier  v.  torbe. 
Dittnigiiemeikt  v.  straindre. 
DMftniiidra  v.  straindre. 
l^irtzaint  v.  straindre. 
DeftrKVcr,  libérer,  rendre  libre,  dé- 


livrer, s'éloigner;  verbe  composé 
d'un  simple  hypothétique  irocer, 
prov.  travar,  de  irabs^  poutre.  De 
là  aussi  notre  composé  entraver  et 
le  substantif  entraves.    Cfr.  tref. 

Deitre,  dieitre  I,  49,  droite  (main); 
à  destre,  à  diestre,  à  droite;  de 
dextera^  dextra,  A  la  môme  racine 
appartient  deatrer,  deatzier,  cheval 
de  distinction,  cheval  de  bataille, 
Imâ.  dextrarius,  parce  que  Técnjer 
menait  ce  cheval  à  la  droite  du 
sien  avant  que  le  chevalier  le  mon- 
tât. V.  DC.  dexlrarii.  De  là  aussi 
adeitrer,  être  à  la  droite,  accom- 
pagner, guider. 

Baitreehe  v.  destroit. 

Deatreit  v.  destroit. 

Deitreitemant  v.  destroit 

]>eatmi  v.  destroit. 

Beatrenehement  v.  trencher. 

Beatrenohar,  dMtrenohier  v.  trencher. 

Beatrent  I,  101  sans  diphthongaison, 
de  destraindre. 

Deatrenioa  v.  straindre. 

DtatM^^  destre. 

Destrene  V.  destroit. 

Destrier  v.  destre. 

Deatroit,  dettreit,  s  s.  et  p.  r.  deatrdi, 
deatreia ,  formé  directement  du  latin 
dettricÈui,  tandis  que  la  forme  de 
la  langue  d'oïl  est  destraknty  de 
destrahidre,"de0lringere  (v.  s.  v.). 
Destroit  signifiait  resserré,  oppressé, 
contraint,  inquiet,  chagrin,  abattu, 
tourmenté,  maltraité;  à  destroit^ 
étroitement;  ettre  destroit  I,  145; 
adv.  deitroitamaiit,  deatrcitamant  II, 
114,  étroitement,  exactement;  d'une 
manière  accablante,  violente,  em- 
barrassante ,  malheureuse.  Subst. 
destroit  II,  254  signifiait  contrainte, 
violence,  nécessité,  force,  embarras, 
trouble,  malheur,  angoisse,  détresse; 
soffrir  destroii  I,  177.  Dans  le 
sens  de  défilé,  détroit,  c'est  le  même 
mot.    Quant  ù  deatraw,  deatreehe, 


DKS 


11-2 


DEV 


dNtrtMC  11,377,  contrante,  inisîire.  DUnierw  •.  traire 

tourmonl,   Hugoisae,    pour   l'rxpli-  DetTM,  detriM  v.  très  «t  11,  370. 

ijiiâr,  il  faut  supposer  un  vethe  Detrier,  deOiïn  II,  ICC.  différer,  pro- 
Hvilrreier,  d'oii  es  forme.  Cfr.  longer,  returder,  empéi^her.  refuser: 
e$lrecier,  ttirece  sous  ttlroil.  prov,  drilrijar,   voiup.  de   Iri^ar : 

DMtToii  V.  destniit.  de  tricuri,  faire  des  difficnltés.    Ici 

SestCDitement  v.  de^trolt.  se  range  notre  irigand. 

DettmotiDn  v.  en^lruire,  D«n  de  del,  dii  I,  46  et  suiv. 

Deitmiement  r.  enainiire-  Sen  v.  Deus 

Betlmire  v.  eusiruire.  Ssadroient  II,  32G  eond,  de  dulDir. 

Deitiubar,  deslurbin'  v.  torbe.  SBogis  ,i-,  délie. 


Defni  V,  aoï  et  II,  ad;  cfr.  :>e7. 

Dearei,  et  avec  ehnngement  de  liqaîd 
darver  II,  137, 237,  mettre  en  moun 
ment,  en  désordre,  agiter,  tliaijrine 
fâcher,  rendre  fou  ;  denat  part,  pai, 
empl.  subat.  II,  60,  fou,  chagrii 
se  deiter,  perdre  sa  raison,  extrj 
raguer,  s'éKarer,  se  fâcher,  se  vba- 
grineri  suhgi.  deareris.  dervoriB  II, 
345,  folie,  cxtravaganie,  t'ha^^rin, 
Jalousie.  Dener  de  duiipare.  Notr 
verbe  tnditer  a  pour  simple  deiper 
1  été  syncopé.aîjrtSrfft. 


Soni,  dan,  dieu,  dieu,  din,  dex,  diex, 
dix  I,  94,  deo  I,  19,  Diea:  fi«M, 
li  de,  les  dieux  1,271;  à  Dieu  laga 
II,  343;  dvte  I,  301,  diité,  diTÎ- 
nité;  deitaij  divin,  dsvin,  •  I,  !30. 
306,  divin;  aubai.  théologien;  difi- 
ni»;  diTlnite  R.  d.  I.  V.  296.  Rntb. 
I,  1T4,  (liiinité;  théologie;  dieûU- 
lai.     Cfr,  1)C.  divinu». 

Den»,  dans  v.  doi. 

Deralei  v.  val. 


I 
I 


Deireiie  t.  desver. 

Derantrier  v.  ilavant. 

Stnet  part.  pas.  de  desver  empl.  Kubsl 
Dtnider  T.  viiii. 

DM^erv.  voie.  Y'W-:*-^?? 
Dewotoir  v.  voloir,'          '   '        ^ 

Deveer  v.  veer. 
Sevtir,  devar  v.  devoir. 
DsTBnir  ï.  venir. 
DeTenre»  v.  lenrodi  et  di. 

Det,  dé  (à  joner):   proï.  dat;  comiae 
le  dit  Ménage,   de  dare,   dans    le 

Derenir  v.  vestir. 
Deriar,  daviiei  v,  vivre. 
DsTian  v.  vers 

deciui,    d'smrea    étymologlea    gui 
n'ont  rien  de  solide. 

Darin,  a  v.  Deus 

Davin,   devin,   conteur,  historien;  de 
rfirinti»;  t/r.  prov.  rfeein,  derin,  qui 

M*  V.  devoir. 
Detanii  v.  tenir. 
DMenniner  v.  terminer. 
D«t<mi  V.  devoir. 

a  développé  la  signification  de  ca. 
loniniaieur;  davinar  II.  74,  deviner, 
faire  connaître,  dire,  parler,  racon- 
ter;  diriiiura;  devinera.  derinMr, 

IMrMtion  V.  trûre. 

darinnr  I,  56.  77,  deviiieur,  devin. 

Detraior  v.  traire. 
Detrtire  v,  traire. 

TliwBant  I,  377,  prophétie,  divins- 

/^'/^/•^  ^    ^,t,-^i^;^A^ 


DEV  113  DIE 

tion,  chose  annoncée  par  an  devin;  débita;  prov.  dente,  depte;  de  là 
dffviaaiUA,  explication,  action  de  de-  s'endeterll,  205,  s'endetter;  dateur, 
▼iner,  mot  d*ane  énigme;  comp.  débitenr;  pins  tard,  en  remontant 
adevîner  II,  324,  deviner,  conjec-  an  latin,  debtenr;  débiter, 
torer, soupçonner; aderinamentycbose  Dévorer,  devnrer  I,  54.  II,  299,  dé- 
obscure,  prophétie,  chose  annoncée  vorer,  ronger,  manger;  au  fig.  in- 
par  un  devin,  mé<lisance;adevj]iaille,  sulter,  maudire,  P.  d.  B.  9771.  R. 
adevinal,  comme  adevinement.  Cfr.  d.  I.  V.  64;  devarare. 
DC.  divinus.  Dévot,  dévotement  v.  vo. 

Devinaflle  v.  devin.  Dévotion  v.  vo. 

Devinment  v.  devin.  Devnrer  v.  dévorer. 

Devineor  v.  devin.  Dewerpir  v.  guerpir. 

Deriaer,  devinerw  v.  devin.  Des,  Dieu  v.  Deas. 

Déviai  (à)  v.  devis.  Dsk,  deux  v.  doi. 

Devinur  v.  devin.  Des,  dix  v.  dix. 

Devis  II,  253,  marqué,  divisé,  stipulé,  Deiert  v.  désert, 
établi:    subst.   avis,   volonté,   gré,   Deiime  v.  dix. 
plaisir,  souhait;  à..,  devis  II,  89.  Deioivre  v.  décevoir. 

I,  232,  avec  n,  à.^.dêfoin»  I,  94;   Di  v.  dis. 

cfr.  ami,  amin;  deviie  I,  260.  364.  Diable,  deable,  dianle  I,  55.  353.  366, 

II,  172,  division,  partage,  excep-  diable,  démon  ;  diabohu;  de  làdia- 
tion,  borne,  limite,  projet,  délibé-  hlie  I,  409,  diablerie,  oeuvre  dia- 
ration,  décision,  entretien;  ordre,  bolique;  diabler,  décrier  qqn. ,  dire 
perfection,  condition;  volonté,  gré,  le  diable  de  lui. 

plaisir,  service;  à  devise,  à  ordre,  Diabler  v.  diable. 

à  gré,  compte  fait;  par  devise  I,  Diablie  v.  diable. 

321,  par  décision;  faire  sa  devise,  Dial  v.  doloir. 

faire  son  testament,  propr.  la  divi-  Diapré  v.  diaspre. 

siou  de  ses  biens;  vb.  deviier,  dovi-  Diafpre,  diapré  I,  291 ,  jaspe;  sorte 

lier  I,  96.  181.   239.  263.    II,  63,  d'étoffe  précieuse  à  couleurs  variées  ; 

partager,  séparer,  ranger,  discerner,  de  jospts  (di=j);  Imâ.  diasftrus  et 

distinguer;    stipuler,    convenir  par  oftaspra.  De  là  notre  adjectif  </fii|9r^. 

écrit,  disposer  par  testament,  pro-  Dianle  v.  diable. 

poser,  dicter;  s'entretenir,  couver-  Diana,  deuil  v.  doloir. 

ser,  discourir,  parler,  causer;  d*où  Diana,  deux  v.  doi. 

deviaement,  division,  partage.    Dér.  Diaz  v.  doloir. 

de  dividere^  prov.  devire,  fréquen-  Dibler  v.  doble. 

utif  devisar,  ital.  divisare,  —  De-  Dietie,  diotîer  v.  ditier. 

viiion,  stipulation,  traité;   divisio.  Die  v.  dis. 

Devise,  deviiement  v.  devis.  Diegner  y.  digne. 

Deviier,  deviiier  v.  devis.  Diei  v.  doloir. 

Defviaion  v.  devis.  Diemenee  v.  diemenche. 

Devoir,  devoir,  dever,  devoir  II,  1  et  sui v.,  Diemenohe   (  di-e-men-che ) ,   diemMiee, 

devoir;   que  ce  doit,  ce  que  cela  diemenge   II,  253,    A.  et  A.  2797 

signifie;    inf.    empl.   subst.    devoir,  (prov.  dimenge),  diemoine,  dimoiage, 

obligation,  justice,  redevance  ;  comp.  etc  ,  dimanche;  de  dies  dominieus. 

redevoir  II,  1 1  ;  dote,  dette  ;  du  plur.  ^  Le  patois  de  Montbéliard   a  con- 

Burguy,  lanf^ue  d'oïl,  Glossaire.  8 


DIË 


114 


DIH 


serve  la  forme  diemoine,  prononcée 
anui  duemcine,  probablement  par 
rapport  au  mot  Dieu,  qu'on  pro- 
nonce Due.    Cfr.  dis. 

Siioifliige  V.  diemenche. 

lUimoine  v.  diemenche. 

IMflime  Y.  dix. 

SiMtra  ▼.  destre. 

IMen,  dieu  y.  Deus. 

DiflK  T.  Deus. 

Bignation  y.  digne. 

Ugne  I,  52.  U,  lô,  digne;  dignus; 
adv.  dignement  I,  291 ,  dignement; 
dagner,  dsngner,  daigner,  daigner, 
diegner,  ddgner  I,  153.  225.  226. 
229.  281.  II,  259,  daigner,  approu- 
ver, accueillir;  dignari;  dignitait, 
dignité  I,  376.  II,  205,  dignité, 
mérite;  dtgniias;  dignation  I,  83. 
376,  action  de  juger  digne,  estime, 
honneur;  dignatio;  oomp.  deadegner, 
daidaignar,  deidiegnar,  desdeigner  II, 
336.  388,  dédaigner,  mépriser,  re- 

.  pousser,  rejeter;  se  desdaigner  II, 
60.  145,  s'indigner,  être  irrité;  de^ 
dignari;  subst.  desdaing,  deidein, 
deideig  I,  82.  IL  239,  dédain;  dér. 
dMdeignanee,  deedegnanee  II,  9,  dé- 
dain, mépris. 

Dignament  v.  digne. 

nignar,  dinar,  diagnar  II,  124.  362, 
avec  et  sans  se,  dîner,  repaître; 
Imâ.  disnare;  prov.  disnar,  dimar, 
dinar,  ital.  desinare,  disinare-  On 
a  dér.  digner  de  âfinvtîy^  faire 
le  repas  principal;  mais,  pour  que 
cette  dérivation  fût  admissible,  il 
faudrait  reconnaître  que  les  Pro- 
vençaux nous  ont  transmis  le  mot, 
et  cela  n'est  guère  probable.  Se- 
lon d'autres,  digner  vient  de  dignare 
domine,  qui  est  le  commencement 
d'ane  prière.  M.  Pott  enfin  pro- 
pose coenare  comme  racine  de  digner  y 
c'tst-à-dire  decoenare  avec  recule- 
mant  de  l'accent  sur  la  première 
syllabe;   et  cette  dérivation   paraît 


d'autant  plus  juste,  qu'on  a  le  vb. 
raoinar,  goûter,  faire  collation.  Cfr. 
DC.  reticinium,  ce  Mén  s.  v.  diner. 
Ces  étymologies  restent  cependant 
donteuses,  à  cause  du  s  des  formes 
disntr,  desinare,  disnar:  s'il  est 
intercalaire,  il  n'y  a  aucune  ob- 
jection à  élever;  mais  s'il  est  pri- 
mitif, elles  sont  tout  à  fait  fautives. 
Cette  question  est  difficile  à  déci- 
der; les  plus  anciens  monuments 
du  Imà.  orthographient  disnare, 
tandis  que  notre  vieille  traduction 
des  livres  des  Kois  donne  digner^ 
comme  on  le  voit  par  les  exemples 
cités. 

Dignata  v.  digne. 

Dignitait  v.  digne. 

Diliantramant  v.  diligent. 

Diliganca  v.  diligent. 

BiUgant,  soigneux,  diligent,  prompt; 
diligens;  adv.  diligantament,  et  d'a- 
près diligenter^  diliantramant  II,  279. 
avec  soin,  diligence,  promptenient ; 
diliganca  I,  37ô,  soin,  diligenoo, 
promptitude;  diligentia. 

Diligantament  v.  diligent. 

Dimoinga  v.  diemenche. 

Dioaa  v.  joesdi. 

Diol  v.  doloir. 

Dkma  v.  doloir. 

Dire  II,  143  et  suiv.  ;  subst.  dit  I,  59. 
162,  mot,  parole,  discours,  le  dire  : 
dictum.  Dire  et  dit,  à  l'égard  de 
la  poésie,  s'employaient  tantôt  dans 
le  sens  simple  de  dire,  c-à-d.  ra- 
conter, réciter,  tantôt  dans  celui 
de  chanter  et  dire  en  même  temps  ; 
voy.  Wolff,  Ueber  die  Lais,  234. 
A  dire,  être,  avoir  à  dire  II,  147; 
dire  joint  à  que  et  à  un  nom  II, 
168;  ne  dire  ue  ça  ne  quoi  I,  159; 
dire  devant  Q.  L.  d,  R.  II,  144, 
prédire.  De  là  diaiarraa,  diaaor,  di- 
aanr  I,  77,  diseur,  raconteur,  chan- 
teur. Comp.  banir  v.  s.  v  ;  contre- 
dira II,    149:    part    empl.    adj.   la 


•      dioÂi^i^^-  '^Lfit-^iOêCr^,  9L*tfi-'^/a^'^  *^«^*  (frûL»  ^7^>,  ^ 


DIS 


115 


DIT 


emUrêéite  $tni  II,  149;  subst. 
MBtnditI,  48,  contradiction;  con~ 
irtÊiUeium;  de  là  eoatredÎMment, 
contradiction;  dtidire  II,  149,  de- 
dire  II,  84,  dédire,  contredire,  con- 
tester; subst  deidit,  dédit,  contra- 
diction, contestation;  entredire  II, 
149;  antredit,  interdit;  inlerdieere, 
interdichim;  l'entredira  II,  149; 
eHdre  U,  149;  indire  U,  149;  mal- 
dirt  n,  149,  maleir,  malir  I,  322, 
323;  maUdicere;  maledieenoe ,  mé- 
disance; maledicentia;  meidire  II, 
149;  part.  prés.  empl.  snbst'.  I,  170; 
redira,  redire;  pardire  II,  151;  lor- 
dira  II,  151. 

IKa,  dia,  di  II,  31.  Ben.  19232,  jour; 
dies;  cfr.  Rayn.  L.  R.  III,  41,  s.  v. 
dia,  et  ci-dessous  jor.  Toi  dis  II, 
328;  cfr.  tandis  II,  328.  Ce  mot 
di  nous  est  resté  dans  les  noms 
des  différents  jours  de  la  semaine. 
Ainsi  qu*en  provençal,  le  di  se 
plaça  d'abord,  dans  Tancienne  lan- 
gue, à  la  tête  de  la  composition, 
où  il  est  resté  dans  dimanche;  on 
disait  donc:  dilun,  diman,  demars 
J.  V.  H.  537,  dtifiercre,  dijaut,  di- 
venret,  devenres;  mais  de  très-bonne 
heure  on  renversa  la  composition. 
V.  Roq.  Suppl.  Kalendier.  Di  s'est 
encore  conservé  dans  maidi,  miadi 
I,  120,  midi,  médius  dies,  men- 
dies.   Cfr.  meie  I. 

INa,  dix  V.  dix. 

DiaaiB  v.  dix. 

Diadple,  dedpla  I,  188,  220,  disciple, 
qui  est  attaché  à  qqn.  ;  discipulus; 
de  là  diaeipolaga,  école,  noviciat;  — 
dlMipUna,  dadpUne,  enseignement, 
punition,  peine;  disciplina. 

Diadpline  v.  disciple. 

Biadpalage  v.  disciple. 

Diaeorde  v.  discorder. 

IKaeordar,  deaoordar  II,  305,  n'être 
point  d'accord,  être  d'un  autre  avis, 
disputer,  quereller;  4/Mc«>r</are  (dis- 


cors,  cor);  âîMort,  daaaort  I,  169. 
224.  n,  196,  querelle,  différend, 
démêlé,  contrariété  de  sentiments; 
discors,  discordis  ;  diaearda,  deicarde 
II,  104,  désunion,  mésintelligence, 
querelle,  dispute;  discordia;  dateor- 
dable,  en  désaccord,  discordant;  dis- 
cordahilis.    Cfr.  acorder,  concorder. 

Discorre  v.  corre. 

Diioort  v.  discorder. 

Discret,  discret;  discretus";  disaretion 
I,  53.  153,  discernement,  jugement, 
bon  sens,  équité;  discretio;  comp. 
indiscrétion  II,  346,  indiscrétion, 
manque  d'équité,  de  jugement. 

Diseietion  v.  discret. 

Diseunon  II,  383,  discussion  ;  disctusio. 

Diseor,  diienr  v.  dire. 

Disate,  disette;  de  desecta,  chose  cou- 
pée, retranchée,  état  où  tout  est 
coupé;  selon  Ménage  de  desita,  mais 
ce  mot  aurait  produit  desoite,  de- 
site,  ou  deste;  disatd,  pauvre,  in- 
digent, qui  est  dans  la  disette. 

Bisatd  V.  disete. 

Djagnar  v.  digner. 

Didarras  v.  dire. 

IMnamas  v.  dix. 

Diana,  diimer  v.  dix. 

Dimer  v.  digner. 

Disparoir  v.  paroir. 

Difpaniation  v.  despendre. 

Dispotar  v.  panse. 

Dispofition  v.  pause. 

Diisemblant  v.  sembler. 

DisBoln  V.  soldre. 

Dit  V.  dire. 

Dite,  ditia  v.  ditier. 

Ditiar  (dictier) ,  composer  un  ouvrage, 
composer,  dire,  prononcer;  de 
diciare;  ditia  (dictie;,  dite,  compo- 
sition, écrit,  oeuvre  d'imagination 
(en  vers),  espèce  de  poésie;  de 
diciatum;  d'où  anditiar  II,  255, 
indiquer,  informer,  instruire;  de  iù 
anditamant,  indication,  conseil.  Cfr. 
Rayn.  L.  R  III,  45  s.  v.  dictar. 


DIU 


un 


1)0£ 


V.  Deus 

mftL  inteij.  II,  400. 

lUtftn,  changeant,  inconstant,  biiarre, 
désagréable,  contraire,  fâcheux,  dur, 
cruel ,  rude  ;  dirersus  ;  adv.  divuw 
BtBt  II,  87,  d*nne  manière  diffé- 
rente, changeante,  variable;  verbe 
*  ditaner,  varier,  changer;  contrarier, 
maftraiter,  injurier;  propr.  rfteer- 
ittre;  dhrmito,  intempérie  de  l'air, 
mauvais  temps;  direnifiar,  diviser, 
partager,  séparer.  Cfr.  verser,  vers, 
avers,  vertir. 

Piftiiamaiit  v.  di^erb. 

Ilifinar  v.  divers. 

Sipeiâflar  v.  divers. 

M^mita  v.  divers. 

BMb,  e  V.  Deus. 

Bifinita  v.  Deus. 

Mwaa  V.  joesdi. 

IHz,  dii,  daK,  deix,  dais,  dia,  dai  I, 
108.  109,  dix;  decem;  ditma,  dizme, 
diaame,  diiaima,  diaimaa,  deiima,  da- 
dama  I,  115,  dixième;  decimus; 
empl.  subst.  m.,  et  f.  du  lat.  décima, 
dlme;  d*ou  diamer,  dîmer,  décimer; 
decimare;  comp.  rediama,  le  dixième 
do  dixième  ;  rediamar,  lever  ce  droit. 
V.  I,  119;  —  diaain  I,  116;  —  de- 
eambre,  décembre;  december;  — 
dojan,  doyen,  huissier,  sergent; 
decanus;   ital.  decano.  prov.  dega. 

IHx,  Dieu  V.  Deus.  -* 

Dizme  v.  dix. 

Diaaime  v.  dix. 

Do,  don  rcg.  ind.  de  Part.  I,  46.  J*ai 
dit  I,  48  que  ces  formes  sont  com- 
posées de  de  lOf  de  lou;  c^est  une 
erreur,  car  jamais  de  lo,  de  lou 
n^auraient  produit  do,  dou.  Dou 
est  pour  dolf  et  Vo  a  sa  source  dans 
Pancienne  forme  olle  ou  oll%u  du 
pron.  dém.  xUe.  C'est  un  des  restes 
de  Tancien  latin  qui ,  avec  tant 
d*autres,  s'était  conservé  dans  les 
Gaules.  Do  n'est  qu'une  variante 
de   dou      Vo    s'expliquerait    aussi 


sans  clins,  on  le  trouve  pour  t,  a, 
e;  et  ^a  îllo    pourrait   anaai    bien 
fournir  M  que  dtL    Néanmoins  Je 
préfère  la  première  explication. 
Doidra  v.  doer. 
Doairiara  v.  doer. 

Dobar,  doabar,  armer;  comp.  adober, 
adnbor,  adoaber,  et  avec  hh  II,  324, 
armer  chevalier,  garnir,  orner  Q.  L. 
d.  R.  250;  adoba,  adaba,  chevalier 
adoubé;  adob,  adoa,  adol,  adonl,  adoa 
(avec  syncope  de  la  consonne),  armes, 
armure,  hamoi«,  équipage;    adoba- 
mant,  adabamant,  armure,  omemiat., 
Dober,  adober,  dér.  de  ranglo-aazon 
dubban,  ancien  norois  et  anéd.  dubbay 
donner  un  coup.    Il  s^est   d^abord 
dit    du  coup  dont   on  frappait    le 
nouveau  chevalier,  puis  il  a  signifié 
la  cérémonie  qui  accompagnait  Tar- 
mement,  et  enfin  l'armement  même. 
V.  DC.  adobare 
Doble,  double,  domla  I,  117,  double; 
duplex  ;  de  là  doUiar,  donbUar,  diUar 
I,  329,  serviette,  petite  nappe;  as- 
siette; sorte  de  vêtement;    besace, 
sac,  bissac;    adject.  p.  ex.  haubert 
doublier,  double,  doublé;  cfr.  DC. 
dupiarium,  doublerium,  dibler;  — 
dobler,  doubler  I,  86,  doubler,  re- 
doubler; jeter  par  terre;   DC.  do- 
blaro;  duplicare. 
DoUar,  dobUer  v.  doble. 
Dooe,  doeament  v.  dois. 
Doctrine  I,  339,  science,  instruction, 
enseignement,  châtiment,  correction  ; 
doctrina;  vb.  dootriner  II,  135,  in- 
struire, enseigner,  châtier,  corriger  ; 
comp.  endoctriner  II,  7,  enseigner, 
endoctriner  ;    <roîi    endoctrinement, 
enseignement,  éducation,    doctrine. 
Doctrinar  v.  doctrine. 
Dodeliner  v.  dormir. 
Doel  v.  doloir. 

Doer,  douer,  douer,  récompenser,  doter  ; 
de  dotare;  d'où  doaire,  donaixe, 
douaire,  récompense,  dot,  dotation, 


^tê  ^*,  ^u£^,  '^f^ .  ^^j<u^^^  Xrù^^^. 


•  .  "x. 


^ 


DOE 


117 


DOL 


don  ;  Imâ.  dotarium  ;  doairlere, 
douairière. 

Doei  ▼.  doi. 

Boi,  doigt  V.  doit. 

Dd,  dni,  don,  doni,  doM,  dens,  dm, 
dû,  diau,  donla,  dnai,  dons,  delf, 
des  I,  108.  109  110,  deux;  duo; 
doM,  doute,  doit,  dune  1, 108.  109, 
douze;  duodecim;  douime,  dndiime, 
duiime,  douaieme,  douzième;  duo^ 
decimu»;  de  là  doaaine,  douzaine. 

Boigner  ▼.  digne. 

DoigBon  ▼.  donjon. 

JMb,  conduit  v.  duit. 

]>ob,  doigt  y.  doit. 

Doia  prép.  ▼.  dès. 

IMa,  dda  I,  300,  daia  Trist.  II,  101, 
table  à  manger,  de  discus.  La 
forme  dais  nous  est  restée  dans 
dms,  espèce  de  baldaquin,  etc.  Nos 
pères  avaient  T habitude  de  tendre 
on  drap  au-dessus  de  leurs  tables 
à  manger,  afin  que  rien  n*y  tombât 
du  plafond,  de  là  la  signification 
moderne.  Il  ne  faut  pas  confondre 
dois,  toujours  invariable,  avec  le 
s.  8.  et  p.  r.  doit  de  la  forme  pi- 
carde de  doit^  djgitns,  ni  deit  avec 
deU  =  deits,  s.  s.  et  p.  r.  de  deii, 
également  de  digitns.  V.  des  exem- 
ples de  dois  P.  d.  B.  1602.  6.  d.  Y. 
977.  Q.  L.  d  R.  III,  228.  315;  de 
doit  Cb.  d.  S.  II ,  86.  R.  d.  1.  M. 
1615.  Cb.  d.  S.  II,  16.  Q.  L.  d.  R. 
U,  204.  Ben.  I,  2095. 

Doit,  doit,  doi,  s.  s.  et  p.  r.  doit,  doii, 
diiia  I,  128.  283,  doigt;  digitus. 
Cfr.  dois. 

Boii  v.  doit. 

Doi  V.  doloir. 

Dolant  V.  doloir. 

Doloe,  doleement  v.  dois. 

Dolçor  V.  dois. 

DoMr  V.  doloir. 

Doleiite,  dolontet  v.  doloir. 

Doloroo,  doleroaomont  v.  doloir. 

Dolenr  v.  doloir. 


Doleure  II ,  71,  copeaux ,  propr  faits 
avec  une  doloire,  celui-ci,  pour 
ainsi  dire  doloria^  de  dolare. 

Doloir,  doleir,  donldr  II,  112,  souffrir, 
faire  souffrir,  éprouver  de  la  dou- 
leur, plaindre,  gémir,  attrister,  se 
lamenter;  part.  prés.  empl.  subst. 
dolaat,  dolont  H,  306,  misérable, 
malheureux;  d'où  dolontet,  dolente, 
misère,  chose  misérable,  souffrance  ; 
—  dolor,  dolnr,  dolenr  I,  55.  106. 
162,  douleur,  peine,  souffrance; 
dohr;  doloroo,  doloroo,  dolonroi,  dou- 
loureux, affligé,  souffrant,  infirme; 
dolorotut;  adv.  doloroiemont,  dole- 
rooement  II,  59.  265,  douloureuse- 
ment; —  dnel,  doel,  diol,  diel,  dial, 
doi,  dnl,  dnil,  deol,  dnoi,  dions,  dians, 
dooi,  diaz  I,  87.  90.  91.  144,  deuil, 
douleur,  peine,  affliction,  souffrance  ; 
de  doliumy  qu'on  a  en  composé  dans 
cordoliwn  ;  —  vb.  dér.  doloier,  doln- 
ior,  dolonierl,  220.  II,  265.  346,  se 
plaindre,  souffrir,  s'affliger,  lamen- 
ter; prov.  doloirar,  pour  ainsi  dire 
dolor  are,  avec  permutation  de  la 
liquide  ;  d'où  doloison,  douleur,  souf- 
france; dolonioment,  douleur^  af- 
fliction, souffrance. 

Doloiion  v.  doloir. 

Dolor  V.  doloir. 

Doloroo,  dolorommont  v.  doloir. 

Doloior  V.  doloir. 

Ddonioment  v.  doloir. 

Dolonser  v.  doloir. 

Doit,  dons,  doni,  doi,  dono  I,  162.  II, 
241.  341,  fém.  doloe,  dnloo,  dnoe, 
donoo  II,  57.  I,  351,  etc,  doux;  de 
duicis;  adv.  doloemont,  dnloement, 
donooment,  donehement,  dooement, 
dnoement  I,  52.  130.  174.  330.  II, 
166,  doucement;  subst.  doiçor,  dul- 
çor,  donçori,  352,  douceur;  duicor; 
de  là  adoloier,  adnloier,  adooier, 
adnoier,  et  d'après  la  2e  conj.  adol- 
oir,  adnloir,  adondr  I,  135,  adoucir, 
soulager,  tempérer,  calmer. 


DOL 


11» 


DOS 


Dolvr  V.  doloir. 

Dohuer  v.  doloir. 

Domage  ▼.  damage. 

Domagament  ▼.  damage. 

Somagler  y.  damage. 

Dcmaina  v.  domaine. 

DrnnmfliTiameiit  v.  demaine. 

Don,  dnn  I,  48.  58  378,  don,  présent; 
sorte  de  tribut;  donum;  du  plur. 
donoy  donne  11,271;  vb.  doner,  dnner, 
donner,  donier,  donner  1, 290  et  suiv., 
donner,  accorder,  livrer,  céder, 
frapper;  donare;  comp.  i'entradoner 
I,  295.  Poit.  51  ;  redonar,  donner  à 
son  tour;  pardon  I,  218,  pardon, 
rémission,  indulgence,  absolution; 
en  pardon,  gratuitement;  pardoner, 
pazdonair,  pardnnarl,  128  207,  par- 
donner, gracier,  remettre,  épargner; 
de  là  pardonance,  pardon,  indul- 
gence, absolution  ;  pardonement,  par- 
don :  pardonneres,  qui  pardonne, 
indulgent  :  pardonahle ,  miséricor- 
dieux. Pardoner,  propr.  perdonare^ 
formé  comme  condonare. 

Don  adv.  et  pron.  rel.  II,  285.  I,  162, 
glos.  ont. 

Donc,  d^oîi,  adv.  et  pron.  rel.  Il,  286. 
I,  162,  glos.  ont. 

Donc,  donkei,  donqnei,  dons,  dont,  dnnc, 
dnnkei,  dnnchea,  dnn,  dnm  adv.  II, 
283;  dès  donc  II,  284;  donc  — 
donc^  donc  —  ore  II,  284;  comp. 
adonc,  adnnc,  adonqnes,  adnnqnea, 
adont;  idonc,  idonqnea  II,  283. 

Doner  v.  don. 

Dong^  V.  donjun. 

Donier  v.  don. 

Doigon,  dongnn,  doignon  I,  67.  II,  69. 
266 ,  donjon ,  forteresse,  tour,  Ten- 
droit  le  plus  élevé  d^une  ville  ou 
d*une  maison.  Du  celtique  dûn^ 
firmns,  fortis;  irlandais  dûn,  lieu 
fortifié.  Donjon  =  dun  -  ion.  On  a 
dérivé  donjon  de  domnus,  qui  ne 
convient  pas  au  sens;  de  domici' 
iiwn,  domvs  Caesaris,  domv$  jvff*  ; 


toutes    suppositions    plus    absurdes 

Tune  que  Tautre. 
Donkai,  donqnea  v.  donc  et  II,  283. 
Donne  v.  don. 
Donoi,  donoiamant  v.  dans. 
Donoier  v.  danz. 
Dona  adv.  ▼.  donc  et  II,  283. 
Dont,  d'où,  adv.  et  pron.  rel.  II,  285. 

I,  162,  glos.  ont. 

Dont,   alors,   donc,  adv.  II,   283  et 

glos.  donc. 
Doniels  v.  danz. 

DorcII,123,  l.p-s.  prés,  ind.de dormir. 
Dormant  v.  dormir. 
Dormeor  v.  dormir. 
Dormioion  v.  dormir. 
Dormieres  v.  dormir. 
Dormiller  v.  dormir. 
Dormir   I,   101.   215  avec  ou  sans  le 

pron.  se,  dormir;  dormire;  part. prés. 

dormant  empl.  subst.  pour  sommeil 

II,  72;  dormeur  II,  218;  de  là  dor- 
miller, sommeiller  ;  dormoir,  dortoir  ; 
—  dormiereo,  dormeor  I,  77,  dor- 
meur; de  dormitor;  dormidon,  envie 
de  dormir,  sommeil;  de  dormitio; 
comp.  endormir  I,  85.  II,  42,  en- 
dormir, engourdir.  Le  mot  enfantin 
dodo  est  une  réduplication  de  la 
Ire  syllabe  de  dormir,  et,  comme 
rindiqiie  déjà  Roquefort,  c'est  de 
ce  dodo  qu'on  a  fait  dodeliner, 
bercer  pour  endormir,  remuer  douce- 
ment, branler,  aujourd'hui  dodiner. 

Dormoir  v    dormir. 

Dorrai,  dorroie  fut.  et  cond.  de  doner 

I ,  245. 

Dos  I,  407.  II,  279,  dos;  de  dorsum: 
melre  arrière  dos  II,  248,  se  dé- 
faire, mettre  de  côté;  de  là  do«al 

II,  369,  dossier;  manteau  très-riche 
d'ornements  qui  n'était  porté  que 
par  les  gens  de  haute  condition; 
dorsalit  pour  dorsualis;  adooNr, 
adoaer,  mettre  derrière  le  dos;  mé- 
priser, laisser,  abandonner;  adoa  II. 
80,  appui,  soutien,  protection. 


DOS 


119 


DRA 


Donoi,  doiaoiemeiit  v   daiiz. 

IHiiiuder  v.  danz. 

Dmtat  V.  oster. 

Dotanœ  v.  doter. 

Dote  V.  doter. 

Dotff,  dnter,  douter  I,  66.  102.  160. 
356.  II,  10.  139,  doater,  avoir  pear, 
craindre,  redouter  ;  dans  le  sens  de 

'  avoir  peur,  souvent  avec  le  prom 
se;  dubitare;  subst.  dote,  date  II, 
134,  doute;  crainte,  peur;  seru  dute 
II,  212,  absque  dubio,  dans  le  texte 
latin;  de  là  par  le  part.  prés,  do- 
tanw,  dntanoe  1, 53.  229.  265,  doute, 
crainte,  peur;  adject.  dotos,  dotas, 
douteux,  incertain,  craintif,  peureux  ; 
adT.dotoMment,  avec  frayeur,  crainte  ; 
adj.  dotif  II,  307,  dans  le  doute, 
dans  la  crainte;  comp.  redoter,  re- 
douter I,  72.  137,  redouter.  Plus 
tard  on  introduisit  b  ou  p  dans 
tous  ces  mots. 

Botif ,  dotia  v.  doter. 

Botoe,  dotai  v.  doter. 
V.  doter. 
,,  du  V.  do. 

Don,  deux  v.  doi. 

Dooaire  v.  doer. 

Doaber  v.  dober. 

DoabJe,  doubler  v.  doble. 

DoubUer  v.  doble. 

Donc,  douée  v.  dois. 

Soufor  V.  dois. 

Douelle  v.  dove. 

IHnUie  v.  dove. 

Douloir  V.  doloir. 

Donner  v.  don. 

Dons,  dou.x  v.  dol.H. 

Doas,  deuil  v.  doloir. 

Doas,  deux  v.  doi. 

Dooiiene  v.  doi. 

Douter  v.  doter. 

Doure  v.  dove. 

Dooi  V.  dois. 

Doute,  dounme  v.  doi. 

Dofe,  doufe  II,  239,  réservoir,  puiti 
fossé,  bord  ou  parement  d'un  fossé, 


bord  d'un  vaisseau  quelconque  ou 
douve;  telles  sont  les  significations 
successives  de  ce  mot.  Lmâ.  doga, 
doCy  dova,  douva.  Le  v  de  la  forme 
dove  est  intercalaire:  doe  après  la 
syncope  du  g,  d*on  dote.  Ceux  qui, 
comme  M.  Chevalet,  ont  dérivé  dove 
de  l'allemand  <ioii6e  =  douve,  ahal. 
duba,  hollandais  dmge,  bas-saxon 
deue,  ont  méconnu  la  signification 
primitive  de  ce  mot;  sans  compter 
que  daube  paraît  dérivé  du  roman, 
car  il  n'a  pas  de  racine  dans  les 
idiomes  allemands.  DC.  a  trouvé 
la  véritable  origine  de  dove  dans 
le  latin  doga,  vaisseau,  vase,  du 
grec  ào/i ,  réservoir.  La  forme 
douelle  =  douve,  est  un  dérivé  de 
dote;  DC.  s.  v.  doêla;  s.  v.  doa« 
doba ,  il  donne  douhe  =  canal. 

Devoir  v.  devoir. 

DoTule  v.  doble. 

Doyen  v.  dix. 

Doi  V.  dolz. 

Doiaine  v.  doi. 

DoM  V.  doi. 

Dragon,  dragun  I,  112,  dragon,  et 
espèce  de  bannière  ;  de  drttco.  Voy. 
DC.  s.  V.  draco.  C'est  également 
à  draco  ^  avec  le  sens  de  draeun- 
cului,  que  se  rapporte  targon,  far- 
chon^  ancien  nom  de  Vestragon. 

Drague,  draiobe,  marc  de  Torge  qui  a 
été  employée  pour  faire  de  la  bière  ; 
de  Tanc.  norois  dregg^  suéd.  dràgg, 
anglais  i/re$f,  faex.  Cfr.  Dief.  6.  W. 
II,  645.  Les  habitants  de  llle-de- 
France  appelaient,  par  dérision, 
draiohien,  ceux  du  duché  de  Nor- 
mandie (R.  d  R.  V.  9940). 

Dragun  v.  dragon. 

Drap,  s.  s.  et  p.  r.  dm  II,  303,  habit, 
linge,  étoffe;  être  aux  dras  ou  des 
drat  de  qqn.^  être  à  son  service  ;  —  de 
là  drapel,  drapeau,  chiffon,  morceau 
de  linge  ;  d*où  drapelet,  haillon.  Les 
Espagnols  et  les  Portugais  écrivent 


DRA 


120 


DRU 


ce  mot  avec  un  I  initial:  trapo. 
Quelle  est  Torigine  de  drap  ?  M.  Diez 
pense  à  Tancien  norois  drabba,  lace- 
rare,  de  sorte  que  la  signification 
primitive  serait  morceau,  lambeau, 
etc.;  mais  il  est  plus  probable  que 
drap  a  désigné  d'abord  nue  étoffe.. 
Partant  de  ce  point  de  vue,  Frisch 
a  dér.  drap  de  rallemand  trappen, 
marcher  lourdement,  c'est-à-dire 
que  drap  signifierait  étoffe  tissue 
d'une  manière  très-serrée.  Cette  sup- 
position me  paraît  sans  fondement. 

Dxapel,  drapelet  v.  drap. 

Bna  V.  drap. 

]>raieho  ▼.  drague. 

Draiolie,  gousse,  coque  qui  enveloppe 
le  grain;  de  l'abal.  drescan,  battre 
le  grain;  ainsi  ce  qu'on  rejette  en 
battant  ? 

Draschier  v.  drague. 

Dreoeoir  v.  drescer. 

Drechier  v.  drescer 

Drede,  drecier  v.  drescer. 

Droit,  dreitement  v.  droit. 

Dreitore,  dreitorier  v.  droit. 

Dreii  v.  droit. 

Dretoer,  dreicer,  dresser,  drecier,  dre- 
ehier  II,  348,  dresser,  élever,  diri- 
ger, redresser,  lever;  de  direclus, 
d'où  l'on  fit  direcliare  ;  se  drescier 
en  piei,  se  mettre  debout,  se  lever  ; 
dre$$ier  en  la  crois,  en  parlant  de 
J.-C. ,  pendre  à  la  croix;  de  là 
drecie,  voie,  chemin,  direction  ;  dre- 
oeoir II,  261 ,  dressoir  ;  comp.  adrotoer, 
adresser,  adreder,  adrechier,  faire 
droit,  rendre  justice,  rendre  droit, 
remettre  en  son  état,  rétablir,  faire 
réussir,  disposer,  mettre  en  ordre, 
diriger;  esdresser,  dresser,  relever, 
tirer;  redresoer,  redrecier,  rederohier 
I,  50.  304.  n,  25.  160,  redresser, 
relever,  rendre  droit.     Cfr.  droit. 

Drosser  v.  drescer. 

Drotnrier  v.  droit. 

Dreioer  v  drescer. 


Drineant  v.  drinquer. 

Drinker,  dzinkerie  v.  drinquer. 

Drinquer,  drinker,  part.  prés,  dxiiieaiit, 
drinkant,  etc.,  boire  ensemble;  de 
là  notre  trinquer;  drinkerio,  bac- 
chanale, partie  de  débauche;  de 
l'allen^and  trinhen^  goth.  drigkan, 
ahal.,  anglo-saxon  drincan,  etc., 
**  insire.     •  ;j  -^ 

Droii  y.  droit 

Droit,  droit,  s.  s.  et  p.  r.  droit,  drois, 
dreii,  droit,  direct,  bon,  juste,  équi- 
table, vrai,  et  adverbialement;  sub- 
stantif droit,  justice,  équité;  de 
directut  ;  directum  ^ouT  ju».  Avoir 
droit  opposé  à  avoir  tort  I,  70.  136  ; 
mais  aussi  déjà  avoir  tort  ou  raison 
I,  277;  sera  (ert)  le  tort  et  le  droit 
I,  176;  adroit,  justement,  adroit; 
faire  droit  et  justice  I,  182;  faire 
droit  à  qqn.  I,  288;  tenir  droit  à 
qqn.,  respecter  ses  droits,  les  main- 
tenir. Adv.  droitoment,  droitemont 
I,  322,  droitement,  justement,  équi- 
tablement.  De  la  droiture,  dreitoro, 
droit,  justice;  ce  qui  est  dû  à  qqn., 
redevance  ;  droitorior,  droitnrior,  dro- 
torier  II,  338.  350,  équitable,  juste, 
droit,  sincère;  seigneur  droiturier, 
vrai  et  légitime.  Comp.  endroit, 
endreit  prép.  et  adv.  II,  350;  de 
là  le  substantif  endroit.  Cfr.  drescer. 

Droitement  v.  droit. 

Droiture,  droiturier  v.  droit. 

Drois  V.  droit. 

Dru,  dmd  v.  drut. 

Drue,  dmerie  v.  drut. 

Dmgun  V.  drut. 

Dniion,  druinn  v.  drut. 

Drorie  v.  drut. 

Drut,  dmd,  dm,  s.  s.  et  p.  r.  droi,  drus, 
ami,  homme  do  confiance,  amant; 
subst.  fém.  dme  II,  232,  amie, 
amante,  maîtresse;  de  là  draion, 
dmiun,  drugtm,  confident;  dmerie, 
dmrie,  amitié,  attachement,  amour, 
passion.      De    Pahal.    trùt ,    dnU , 


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DUC 


121 


DUN 


aujourd'hui  traut,  dilectus;  snbst. 
amicufl;  servus.  Cette  racine  se  re- 
trouve aussi  dans  le  celtique,  p.  ex. 
gallois  </nilA,  meretrix;  mais  comme 
érut,  etc.  n'exprimait  d'abord  que 
ridée  d*amitié  pure  et  fidèle,  qui 
était  une  des  plus  belles  qualités 
de  la  nation  germanique,  je  crois 
être  tout  à  fait  autorisé  à  m'en 
tenir  à  l'ail^mand.  Outre  ce  mot, 
on  trouve  l'adjectif  homonyme  dru, 
qui  nous  est  resté,  fort,  robuste, 
vigoureux,  serré,  luxuriant,  —  et 
voluptueux;  d'où  endmir,  devenir 
fort  et  robuste,  serrer,  rendre  com- 
pacte, dense.  Les  significations  de 
cet  adjectif  nous  reportent  au  cel- 
tique: gallois  druth,  gaillard,  frin- 
gant; kymri  drtui,  robuste,  brave, 
courageux.  Cfr.  Dief.  Celt.  246, 
G.  W.  II ,  679. 

Du,  daeh,  dius,  du,  dnz  I,  85.  86. 
95,  duc;  de  dux;  de  là  duoaise, 
dneoiie,  dndhoiw,  dnoeiie,  dueheife, 
duchesse;  dnoheit,  dnehiet,  duoee 
(fém.),  duché;  duehete (fém.)i  duché; 
Imâ.  ducatus,  prov.  ducat,  ital.  du- 
cato;  dncheanme  II,  4,  dneheame, 
duché,  forme  rare  composée  sur  le 
modèle  de  roialme,  ro%aume=rega' 
kmen,  de  regalit. 

Buée  v.  dois. 

Dnoee  v.  duc. 

Bneeise  v.  duc. 

Dneement  v.  dois. 

Dneene  v.  duc. 

Bach  v.  duc. 

Dneheame,  dneheanme  v.  duc. 

BoeheiM  v.  duc. 

Baeheit  v.  duc 

Baèhete  v.  duc. 

Baohiet  v.  duc. 

Baehoise  v.  duc. 

DneoiM  v.  duc. 

Ihici  V.  duc. 

Bndiiine  v.  doi. 

Duel  V.  doloir. 


Dum  v.  doloir. 

Dues,  deux  v.  doi. 

Dni  V.  doi. 

Doire  II,  252  ;  part,  doit,  habile,  exercé, 
expérimenté;  comp.  adnire  II,  252, 
adducere\  oondnirell,  252,  condu- 
cere,  d'où  aeonduiie  II,  253;  eon- 
dnit  I,  308.  U,  213,  conduite,  di- 
rection, sauf- conduit;  conducius; 
déduire,  desdnire  II,  253,  dedwere, 
qui,  dans  la  basse  latinité,  prit  le 
sens  de  s'amuser;  déduit,  deidnitl, 
252.  366,  plaisir,  déduit;  dedw!iut; 
enduire  II,  253;  entreduixe,  «ntro- 
duire  n,  253.  R.  d.  S.  6.  22.  36, 
introducere;  efduiie  II,  253;  iot- 
duixe,  londnire  II,  253.  I,  272; 
lurduiie  II,  253;  réduire  U,  253. 

Duit,  habile  v.  duire. 

Doit  subst  maso.,  conduit,  trad.  par 
aquaedueius  Q.  L.  d.  R.  IV,  408  ;  de 
ductus;  dois  subst.  fém.,  conduit, 
canal:  Quant  les  poissons  fait  en 
la  dois  mucier  (6. 1.  L.  I,  264)  ;  de 
duclio,    Cfr.  duire. 

Dul  V.  doloir. 

Duloe,  dnloement  v.  dois. 

Dulçor  v.  dois. 

Dulnvell,  130,  déluge;  dilutium.  La 
forme  déluge  s'est  formée  comme 
sage,  etc. 

Dum,  8.  s.  duos,  duvet;  ^cfr.  aleiion;) 
dnmet  dans  Rabelais  I,  13,  dans  le 
patois  normand  deumeî;  Imâ.  dvma; 
de  l'anc.  norois  dûn,  duvet.  Duoet 
est -il  le  même  mot  que  dumet,  et 
d'où  vient  le  v? 

Dum  V.  donc  et  II,  285. 

Dun  1.  p.  s.  prés.  ind.  de  duner. 

Dun,  don  v.  don. 

Dun,  dune,  dnnd,  d'où,  adv.  et  pron. 
tel.  II,  285.  I,  162,  glos.  ont. 

Dun  V.  donc  et  II ,  283. 

Dunohee  v.  donc  et  II,  283. 

Donar,  duimer  v.  don. 

Duikes  V.  donc  et  II,  283. 

Duns  V.  dum. 


•  •»•« 


DUN 


122 


EFF 


JhoM  adv.  ▼.  donc  et  II,  283. 

Dimt  adv.  et  pron.  rel.  II,  285.  I,  162, 
glos.  ont. 

Dur,  dxat  II,  55.  259,  dur;  de  durui; 
adv.  dnroiifnt  I,  90.  173  210.  215. 
II.  71,  fortement,  extrêmement, 
beaucoup,  avec  excès  ;  dvrtet,  dnrte 
II,  202.  221,  dureté,  peine,  afflic- 
tion ;  duritas  ;  dnretoe  I,  220,  dureté  ; 
6ndiur«m«nt  I,  152,  endurcissement. 
Verbe  prov.  endurar,  indurare,  en- 
durcir, devenir  dur.     Cfr.  durer. 

Durable,  duraUeineiit  v.  durer. 

Dnrableto  v.  durer. 

Dnramaat  v.  dur. 

Dur»  n,  27.  53.  118,  durer,  s'étendre, 
supporter,  vivre;  de  durare;  comp. 
endurer,  endurer,  souflfrir,  supporter  ; 
adnrer,  ordinairement  au  part,  passé 
adareie,  adnre  I,  373.  79.  H,  283, 
supporter,  endurer,  endurcir;  de 
obdurare;  avec  changement  de  la 
préfixe.  Aduré  est  une  épithète  fré- 
quente des  héros:  Pendurci,  Tin- 
fatigable,  le  brave.  Durable,  du- 
rable, étemel;   durabilit;  adv.  dn- 


raUenent,  éternellement;  dorahtot», 
durée  :  durtiMUiu  ;  comp.  peordn- 
raUe,  pardoraUe  I,  233,  éternel  : 
perdnraUement,  pazdvrablenmty  éter- 
nellement; perdnraUete,  longue  du- 
rée, éternité.     Cfr.  dur. 

Dnreiee  v.  dur. 

Dnrfsni  II,  142,  malheureux,  misé- 
rable, pauvre,  besogneux  :  mot  d'ori- 
gine allemande:  ancijh  norois <Atir/i, 
besogneux;  allmod.  dûrflig;  vb. 
goth.  thamrban,  être  nécessiteux, 
dans  le  besoin;  ahal.  durfun,  dur~ 
fen;  allmod.  dur f en, 

Dnrte,  dvrtet  v.  dur. 

Dna,  duc  v.  duc. 

Dna,  deux  v.  doi. 

Duo'  pour  dusque. 

Dnaqne,  daiq[ne,  jnske,  jnaqve,  jeake, 
jetqne,  geeqne,  joeqne,  jviehe  prép. 
II,  371  ;  comp.  e^joake  II,  372  ;  conj. 
II,  380;  etgodeatant  que  II,  381. 

Datance  v.  doter. 

Date,  dater  v.  doter. 

Daz  v.  duc. 

Daiime  v.  doi. 


»kM 


J«(. 


£  conj.  II,  382. 

Eage  V.  cdage. 

Eame  v.  healme. 

Bas  de  als  1 ,  132. 

Eaoe  V.  aiguë. 

Eaols,  eauB,  eaux  de  als  I,  i:^2. 

Save  V.  aiguë. 

Eax  de  als  I,  132. 

Ebaabir  v.  baubo. 

Ecdesial  v.  église. 

Eohe,  esche,  mèche,  amorce;  de^ca. 

Edage,  eage;  aage,  aaige,  aige;  eded, 
eët,  eë,  aëit  (aëii),  aë  II,  iO.  I,  106. 
407.  203.  263.  266.  240.  312,  etc., 
la  durée  de  la  vie,  vie,  âge;  de 
aetas.  I^a  suffixe  âge  s'explique 
par  une  forme  latine  aetaticus;  aëii, 
cded^  etc.   dérivent   directement  de 


aetas  (aetat).  Dans  la  forme  mo- 
derne, il  n'est  resté  que  la  termi- 
naison: a -âge;  le  circonflexe  tient 
ici  lieu  du  radical.  La  forme  aige 
prouve  que  la  contraction  s'est  faîte 
de'  bonne  heure. 

Eded  V.  edage. 

Edeflement,  ediflement  v.  édifier. 

Edifier  I,  225.  366,  bâtir,  construire, 
édifier;  aedificare;  de  là  ediflement, 
edeflement,  édifice,  bâtisse. 

Eë,  eët  V    edage. 

Efifaoe  II,  131.  C'est  le  seul  exemple 
que  j'aie  de  ce  mot  inconnu  à  tous 
les  Glossaires.  Il  paraît  signifier 
vestiges  indiqués  par  des  dégâts, 
des  ravages,  et  alors  il  pourrait 
être  rapporté  à  face,  eff'acer,  v.  s.e.  v. 


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Sffiuiehe  v.  enfant. 
Sftat  ▼.  enfant. 
BRmdar  ▼.  fond. 
Iflbndrar ,  ofhndrer  v. 
BDraar  v.  froior. 
Sffrtter  V.  froior. 
Eifraiiidre  v.  firaindre. 
Elfreer  v.  froior. 
SflOrei  v.  froior. 
Kfteifoii  ▼.  froior. 
Bffiroi  V.  froior. 
Effirantei^ment  v.  front. 
SBPontiil  Y>  ftont. 
Igal  V.  ewer. 


fond. 


V.  isair. 
i,  ainsi 'les  I,  135. 

Eiivot  II,  286. 

Eit  ▼.  hait. 

Eii  V.  «s,  abeille. 

EkeTOt  II,  286. 

El  pour  II/ 1,  50;  contraction  de  en  le 
I,  ÔO;  en  pour  el  I,  51;  plor.  els, 
eli,  d*oii  M  I,  54.  ôô;  tns  pour 
en  les  I,  55. 

El  pron.  indét.  ▼.  al  III. 

El  poar  ele  I,  127. 

Ele  n,  178.  302,  aile;  ala, 

Ele,  éim,  el,  els  pron.  pers.  fém.  3e 


Eglîie,  iglise,  par  aphérèse  gliae,  forme  pers.  elle,  elles;  illa. 

rbinitique  engliie,   ejngliw  I,   56.  Election  v.  lire. 

126    16G.  233.  II,  172,  église;  «c-  Eleeoer  v.  liet. 

clêiia:  prov-  gleiza,  glieyza,   esp.  Elément  I,  75. 82,  élément  ;  e/emenluiii. 

iglesia,  ital.  chiesa;  ecelenalll,  191,  Elin,  de  naissance  distinguée,  noble, 

d*église,  ecclésiastiqne.  gentilhomme;  Imâ.  adelingus,  ede- 

Egre,  egrement  ▼.  aigre.  lingus.  Elin  est  une  contraction 
Eide  V.  ajude.    êffr^JfiMt  Uf^l^^f^     de  Tahal.  adalinc,  ediling,  même 


Efe  V.  ajade. 


^^•^^•signification. 


Elle,  elle  I,  128. 
Sllever  y.  lever. 
EUevot  U,  286. 
Ellieat  v,  lire. 
EUicTe  de  elliever  v.  lever. 
Ellire  v.  lire. 
Elut  V.  lire. 
Elme  V.  healme. 

Eloquence,  eloqnenche  I,  367.  II,  216, 
éloquence;  elaquentia. 


Sigrc  ▼.  aigre. 

IQDBVOt  II,  286. 

EOe,  eillt  pour  elle  I,  128. 

Einc  V.  anc. 

Eincor  II,  287  et  Gloss.  ore  II. 

Eini,  dm,  avant  v.  ans. 

EÎBai,  flissine  v.  ensi  et  II ,  273.  . 

Eir  V.  hoir. 

Bîi,  d,   mot  qui  entre  dans  la  com- 
position de  beaucoup  d*autres,  sur- 
tout des  adverbes;  do  ipse,  ipium,   Eli,  eux  v.  als. 
prov.  epi,  eis;   élément,   eaiment,   Els  pour  eles  I,  127. 
CMement,  anscmant,  ansimwit  II,  277.   Els,  els  article  ▼.  el. 

Eissi  V.  ensi  et  II,  274.  Elneo  v.  lieu  et  II,  200. 

EisBil,  cssil,  ezil,  ezill  I,  62.  126   183.   Em  v.  en  pron.  et  prép.,  et  I,  175. 
286.  327.  II,  307,  exil;  ruine,  ra-       II,  349. 
vage,  destruction,  dévastation  ;  ext-   Embamir  v.  baron. 
Hum;  vb.  eissillier,  essiler,  esdllier  Embatre  v.  batre. 
I,  88.  287.  303.  309.  Il,  338,  exiler,   Embasmer  v.  bausme. 
bannir,  détruire,  ravager,  extirper,   Embedens,  embedui  I,  112. 
maltraiter,  tourmenter,  accabler  de  Embler,  ambler,  enbler  I,  73.  172.  II, 
maux;  d'où  ciisillor,  dissipateur.  51,  ôter,   enlever,  prendre,  voler, 

EiiBiUer,  eissillier  v.  eissil.  dérober;  s' embler  II,  187,  séchap- 

Eissillor  v.  eissil.  per,  s'esquiver,  se  soustraire,  fuir, 


itMMvi^  itf»  ^9^  A^AO 


^      .«,! 


A-  • 


'K    > 


P»rl 


pus. 


D    II. 


rnapi.  iubil.  dans  J'eiprcssioii  aiii,  Empsloar  v.  psiu. 

rn  emblM,  dandeslmeaienl.  EmMtr  Emparchsr ,  nmparelÛBi  v,  parc. 

vïeDE,   comme   le  dit  Ménage,  de  EmpartiiuTit  v.  parer. 

■Hculare  =  volatu  rapere,   Imâ    ini'  Bmpnnnter  v.  parent 

htdare,imlialart.  Cfr. voler.  M-Cbe-  Emparer  r.  parer.  i 

valet  dérive  le  part,  pas.  emblet  L.  Emjiarler,  ampaïUw  v.  purole  ■ 

d.  6.  25  de  aUalut ,  aiec  m  inuir-  Smpeeichar  v.  depescber.  I 

caloire.     Toat  cela  e>t  bel  et  bon,  Enpeirer  v,  pis.  I 

mais  l'iafinitif  embler,  que  M.  Cbc-  Empereli  i    empiru.  1 

lalet  passe  lagement   soua   gilencc.  Emp«reDr,  empereour  •.  empira.  1 

ne  peut  venir  lioublatus;  et  ndniet*  Emperares  v.  empire.  ^       _     '—jÀ 

tant  mfme  une  nouvelle  formation  Ettperorit  v.  empire.    U^-i'>fHt,  "^^tS 

aLlatare,  toujours  avec  m  inlerca-  Emperïal  v.  empire.  "*r^ 

laire,   on    n'aurait    jamais   obtenu  EmpeKltement  v,  depescher. 

qa'amblcter,    dont    le    pari,    serait  Empodur  t.  dcpescher.  i/iluW'ta  / 

ambleté  et  non  emblé.  EupMtrsi  v.  paistte. 

Emboivre  v.  boiire.  EmpiraiiM  v.  pis. 

Embraser,  ambrader  v,  bras.  Empire,  empire,  pouvoir,  commande- 


/«/.^ 


i)ÎM».|lJ.1w 


Embron  v.  cQil>ri.u,'. 

Embrone,   embron,   embnuic,   embran 

smptrial,  impérial  :  in^riofii,-  drap 

baissé,  en  bas,  la  lite  basses  puis 

tmperial,      drap     qui     senalt     de 

pensif,  aoacieux,   vbogrin,   colère 

poïcsude. 

Empirer,  «npiriar  v,  pis. 

devenir  sombre.   Racine?   Ce  qn*ou 

Emplaatre  11,  118,  empUlre;  emplai- 

a  dit  jusqu'ici   de  l'origine  de  ces 

trum  lff<ni.,o,„.).     Emplartre,  «m- 

mots  ne  laut  pai  la  peine  qu'on  ; 

plaûtig   Biguiflaient   aussi   emplace 

songe;  v.  1m  Duchat  «  NoPls  bour- 

meut, lieu  vide;  que  l'on  aphérisa 

guignons  s.  ï.  anibruncher.  Embrone 

on   plattre,   plaiitre,   emplacement, 

signiBiK  aassi  coucerl,  affublé,  en- 

sol  aplani,  plauchet,  d'où  plaatmi. 

Dans   tes    «ignifications   ces   mou 

ont  la  mémo  origine;  icauou,  d'où 

ce  le  m«me   mol   dans   oolie  signi- 

les  sigDiBcations  plaque,   plantJiet, 

ûcBtiuu? 

Noire    ptëlre    est    ég^    k    pl»Uzt- 

Embronohor  v    embrone. 

V.  DC.  umplasirum,  plastram. 

Embrun,  embninc  v,  embrone. 

Emplailev    plier. 

Embrancher  v.  t^mbronc- 

Emplcier  v.  plier. 

Embuiiiier  v.  bois. 

SmpldM,  emploitec  v.  pli,r, 

EmploTOii  V    plovo>r. 
Emporter  >.  porter. 

Bmbtueliar  v    bois. 

Smenda  v,  amender. 

Empraini  v.  praina. 

%i   t«p  ,**Un  *rHi-    hi 


nine  II.  Empreingiur  i.  ptaïui. 


liS'-^èùÂ,.  {H^*'hyJMntii> 


-aÔi^  ,ajiJ:4^ 


>#/ 


I 

^jjliyit(li>i. _i£^fuiéh  û^<^hKi7, 


EMP  125  ENC 

Si^nttdre  v.  prendre.  Enamorer  v.  amer. 

I,  en^riei  y.  près  et  II,  362.  rtn^r^Mr  y,  ardoir. 

▼.  presse.  Knarmer  v.  arme. 

Emptinae  v.  prendre.  Rnarmeii  v.  arme. 

Bmpriae  ▼.  prendre.  Enartoi  v.  art. 

SmpnmUr,  enpmnUr  I,  172.  II,  139,  Enasprie  t.  aspre. 

emprunter;   part,  passé  déjà  aassi  Enbatre  v.  batre. 

embarrassé;  sbst  emprunt,  emprunt  ;  Enbler,  aller  Tamble  v    ambler. 

ital.  improntare,  qai,  dit-on,  a  été  Enbler,  ùter  v.  embler. 

pris   du    français,    valaque    inpni-  Enboeir  v.  boe. 

muta,  prêter  et  emprunter.    On  dé-  Enbrone  v.  embronc 

rire   ordinairement    emprunter   de  Enbnier  y.  buie. 

promere   ou  plutôt  de   prompêttre,  'Pt!*»^''""*^  v.  cbaaine. 

T.  Mén.  s.  r.  ;  mais  cette  étymologie  Enealcer  v.  enchalcer. 

aura  toujours  quelque  chose  de  forcé  Encantement  v.  chanter. 

dans  la  signification  de  recevoir  de  Eneanteor  y.  chanter. 

l'argent,  et  le  yalaque  ioprumuta  EncanUr,  mettre  à  Tenchère  v.  quant  I. 

s'oppote  pour  la  forme.    Denina  a  EneanUr  v.  chanter. 

pensé  à  peiere  mutuum;  en   effet  Enoanteret  ▼.  chanter. 

anOiNiiii  est  en  jeu,  dans  la  com-  Encartrer  v.  chartre. 

position  promutuum.    Quiconque  a  Enoanoer  ▼.  enchalcer. 

voyagé  dans   nos  provinces,  a  en-  Encancher  v.  enchalcer. 

tendu   plus  d'une  fois  prunter  au  Eneaua  v.  enchalcer. 

lieu  de  prêter,  et,   si  toutefois  ce  Encaynuer  v.  cbaaine. 

n'est  pas  une  formation  postérieure  Eneeinte  v.  ceindre. 

sor  emprunter,  elle  servira  d'appui  Enoeii  v.  ans. 

àrétjrmologiedeproin«f«i»,avancé,  Tg«ftotH>iai«r  v.  cembel. 

on  promuiuum,    prêt,    d'où    pro^  Encena  I,  56,   encens;    prov.  encens, 

muiuare,  tnpromtff «are,  étymologie       ences;  ital.  incenso;    de  incensum 

pour  laquelle  la  forme  valaque  est       pour  tbus;  d'où  vb.  enoeaaor,  en- 

one   preuve    irréfragable.     Il   y   a       censer;  enoemier,  encensoir. 

cependant  une  chose  à  remarquer  Enowiffff  v.  encens. 

dans  la  forme  française,   c'est  la  Encenaler  v.  encens. 

▼oyelle  u,  tandis  qu'on  aurait  dû  Enoerohanle  v.  cercher. 

avoir  o,  comme  dans  l'ancien  béar-  Enoereher  v.  cercher. 

nais   emproni.    Dans  Agolant,   6.  Encerehonr  v.  cercher. 

d.  y.  p.  193,  c.  2  et  172,  c  1,  on  lit  Enoerehier  v.  cercher. 

«Bq^roté   pour   emprunté;    le    trait  Encereier,  enoerqniar  v.  cercher. 

ordinaire  d'abréviation  du  n  a-t-il  Enehadar  v.  cbacier. 

échappé  à  l'éditeur?  Enehaïner  v.  chaaine. 

Il,  on  V.  bons.  Enehaleaanmant  y.  enchalcer. 

la,  an,  em,  am  prép.  II,  349;  comp.  Enehalcer,  enehanoor,  enehaneher,  en- 

cmnai,   enmi  II,   359;   en   ce  que       eaneher,  enealeer,  aneanoer,  enohaii- 

eonj.  II,  375.  der,  etc.  I,  135.  336.  II,  212.  244, 

la,  ant,  «nd,  int,  an,  em  pron.  I,  175.       poursuivre,  pourchasser,  propr.  être 

176,  en,  de  là,  d'ici.  aux  talons  de  qqn.;  de  calx;  sbst. 

V.  anaises.  enchali,    enohana,   e&eana  I,   256, 


t%fin^,j,gX9Ù^t^ttùè(u^  4i4^^.i^(f^ 


% 


*^*'^  -e^/i^r^i^AM^ 


ENC 


127 


BNF 


V.  croistrc. 
V.  croistre. 
?.  croc. 
V.  engrot 
V.  comble, 
y.  contre. 

V.  cortine. 
it  T.  encuser. 
II,  341,  accuser;  d'où  eneuM- 
II,  98,  accasation;  de  tncv- 
r«  (jncaasa);   comp.  deMoeiiMr, 
diacalper;  eMmer,  esèhnier  I,  364. 
389.  403,  excnser,   dispenser,  ab- 
soudre;   de  excuiare;    d'où   atooi, 
excme.    Cfr.  cause,  acuser. 
▼.  coToitous. 

II,  161..  C^est  ainsi  que  porte 
le  texte  édité  par  M.  Le  Roux  de 
Lincj,  mais  il  faut  lire  ou  encuviez 
oo  encaveiz,  2e  p.  pi.  imp.  ou  prés. 
ind.  de  encuvir. 
▼.  en  et  I,  175. 
▼.  main  II. 

II,  283  et  dementre. 
II,  283  et  dementre. 
▼.  mètre. 
▼.  dent 

« 

(§')  ▼.  devoir, 
it  V.  ditier. 
▼.  ditier. 

y.  doctrine, 
y.  doctrine.  « 
y.  dormir, 
y   droite 
y.  droit. 
?.  drut. 
I,  112. 
Xidnize  y.  duire. 
y.  dur. 
y.  durer, 
y.  amer. 

lis.  en  es  le  pas,  y.  II,  298. 
y.  enfant, 
y.  enfant, 
y.  enfant. 
it  y.  enfant. 
;,   infant,    et   par  assimilation 


effiuit,  s.  s.  enfei,  ante  I,  71.  72. 
II,  30,  enfant;  noble;  titre  d'hon- 
neur qu'on  a  donné  aux  fils  de» 
rois,  princes  et  grands  seigneurs; 
esp.  infante;  de  infans;  dim.  en- 
ûaton,  enfançon,  enftmcegnon,  en- 
fançnnet  I,  99.  II,  184,  petit  enfant; 
vb.  enfimter,  anfuiter  I,  106,  en- 
fanter; d'où  enfantement  I,  190, 
enfantement;  enfuitore,  naissance; 
—  enfanee,  efEanelie  I,  85.  2ôl, 
enfance,  enfantillage,  folie;  tu- 
faniia;  enfantil  I,  230,  enfantin; 
infaniillt. 

Enfantement  y.  enfant. 

Enfanter  y.  enfant. 

EnfuLtQ  y.  enfant. 

Enfuitoimer  y.  fantosme. 

Kwfarmeteit  v.  infermete. 

Enfer,  enfeni,  infler  I,  230.  II,  Cj. 
300.  312,  enfer;  infernum;  infernal, 
enfBxnal  I,  69.  II,  23,  infomans  gen. 
com.  I,  102,  infernal;  infernalis. 
Le  prov.  et  l'esp.  ont  formé  le  vb. 
infemar,  eafernar,  damner. 

Enfermer  v.  ferm. 

Snfermete,  enfarmetet  v.  infermete. 

Enfem  y.  enfer. 

Enfemal  v.  enfer. 

Enferte  y.  infermete. 

Enfei  y.  enfant 

Enfiler  y.  fil  II. 

Enflamber  y.  flame. 

Enflamer,  enflammer  y.  flame. 

Enfler  I,  129.  361,  enfler,  grossir, 
enorgueillir;  inflare. 

Enfoïr,  enfouir  v.  foir. 

Enforoer,  enforder  v.  fort. 

Enfordfl  y.  fort 

Enfonoi,  enfoooit  part  de  enfoïr. 

Enfreindre  v.  fraindre. 

Enfrener  y.  frein. 

Enfrnm,  enfrnn  V.  s.  1.  M.  38,  gour- 
mand, insatiable,  ayare,  dur,  rude; 
de  tfi  et  frumen,  gorge,  ainsi  dans 
la  gorge,  propr.  en  frum. 

Enfrnn  v.  enfrum. 


•i 


KNc; 


J-28 


KNG 


Engager  v.  orage. 

Enganer,  enganner  II,  202.  L.  d'I.  p.  23. 
L.  d.  M.  p.  54,  tromper,  abuser; 
ital.  ingannare,  prov.  enganar,  esp. 
enganar;  langues  qui  ont  en  outre 
le  sabst.  qui  semble  manquer  en 
français,  prov.  engan,  ital.  inganno, 
esp.  engano  ;  Imâ.  ^anniifii.  La  lettre 
radicale  a  ne  permet  pas  de  dé- 
river ces  formes  de  ingenium  (cfr. 
engien),  comme  on  le  fait  ordi- 
nairement; ni,  avec  M.  Diez,  de 
Pahal.  geinôn,  ouvrir  la  bouche, 
bâiller,  sans  compter  qu^ici  la  signi- 
fication ne  correspond  pas.  On  a 
songé  au  celtique:  le  gallois  et  l'ir- 
landais ^an^-aid  signifie  en  effet, 
tromperie,  perfidie,  mais  gang  n'au- 
rait pas  produit  les  formes  citées. 
Il  existe  dans  Tallemand  un  radical 
gam,  gom,  signifiant  delectatio,  lu- 
dus,  dont  Ton  a  entre  antres:  an- 
cien norois  ^ifiiis=gams,  delusio, 
anglo-saxon  gamen,  badinage,  dé- 
rision, moquerie,  et  d'ici  par  con- 
traction gamn,  d'où  gann,  gan, 
radical  de  nos  formes.  Le  nom  du 
fameux  traître  Ganei,  Ganetan, 
appartient  à  cette  famille. 

Engiimer  v.  enganer. 

Engarde  v.  ansgarde. 

Engeignier  v.  engien. 

Engendreor  v.  genre. 

Engendrer,  engendreres  v.  genre. 

Engendrenre  v.  genre. 

Engenier  v.  engien. 

Engenoiller  v.  genol. 

Engenrer  v.  genre. 

Engenrenre  v.  genre. 

Engenvi  v.  genre. 

Enger,  emplanter,  d'où  multiplier, 
pulluler,  remplir,  embarrasser.  Les 
significations  de  ce  verbe  se  sont 
développées  dans  Tordre  que  j'in- 
dique, et,  au  XVIe  siècle,  il  n'ex- 
primait encore  aucune  idée  péjora- 
tive.   Nicot,  parlant  de  la  nicotiane, 


dit  dans  son  Trésor  :  ^espèce  d'herbe, 
de  vertu    admirable'',   qu'il  (Nicot) 
^envoya  en  France  en  1560,  dont 
toutes  les  provinces  ont  été  engées 
et  peuplées^.    Il  est  probable  qoe 
l'herbe  miraculeuse  de  Nicot  a  été 
pour    qqch.    dans    la    signification 
qu'on  attribua  plus  tard  exclusive- 
ment à  enger.    Ménage  dér.  enger, 
d'où  engeance,  d'ingignere^  et,  quoi- 
que la  contraction  soit  un  pea  forte, 
il  ne  se  trouve  aucune  étymologie 
plus  convenable.    Le  port,  a  engar, 
tourmenter,  presser,  qui,  pour  la 
forme,  peut  être  comparé  s  notre 
enger,  mais  non  pour  le  sens  pri- 
mitif, à  moins  toutefois  que  engwr 
n'ait    suivi   la   même   marche   qne 
enger  pour  en  venir  à  sa  signifi- 
cation actuelle.   Si,  dès  le  principe, 
engar   a    signifié    tourmenter,    on 
peut  le  dér.  de  enecare,  martyriser, 
et   il    n'a   rien    de   commun    avec 
enger.   Dans  le  pays  de  Bray,  oofer 
signifie  encore  procurer,  fournir,  et 
an^e,  espèce, graine;  p. ex.:  donnet- 
moi  de  l'ange  de  vos  pois. 
Engien,  engin,  engieng,  enging  I,  84. 
162.   169.  279.    II,  99.  251.   361 
R.  d.  S.  G.  2127,   esprit,  esprit  in- 
ventif,   invention,    art,    industrie; 
machine  de  guerre;  ruse,  finesse, 
subtilité ,     fourberie ,     machinerie, 
tromperie;   de  ingenium;  d'où  en- 
gignier,  engingner,  engigner,  engiB- 
ner,  engenier,  engeignier  I,  293.  Il, 
15.74.336.  Brut  9790.  Ben.  1,1633, 
inventer,  imaginer,  trouver  quelque 
moyen,  machiner,  tromper,  duper, 
surprendre ,   séduire.    La  Fontaine 
(fab.  IV,  11)   s'est  encore  servi  de 
ce  verbe  très-expressif  et  son  exem- 
ple aurait  dû  engager  nos  écrivains 
modernes   à  le  faire  revivre.    Bn- 
gigneres,  engigneor,  tngigneor,  aa- 
gignenr    I,    77.    110,    ingénieur; 
machiniste,    amorceur,     allécbeur; 


^4rût^   ^^^jf     PyfJhy^^^» 


ENG  129  ENH 

fBgigBOi,  engÎBgnei  II»  33,  ingénieux,  xnarqné,  engret  viendrait  du  breton 
industrieux,  adroit,  habile,  rusé,  enkrei,  inkrei,  chagrin,  agitation: 
trompeur;  ingenioius;  et  par  aphé-  mais  je  préifère  nne  antre  éty- 
rèse,  comme  le  provençal  ginhoi,  mologie,  sur  la  voie  de  laquelle 
gignoi  P.  d.  B.  5434,  avec  la  même  met  M.  Le  Roux  de  Lincy  en  pro- 
signification.  Notre  verbe  t^ingé-  posant,  quoique  bien  à  tort,  de 
fiter,  le  subst  ingénieur,  se  rangent  lire  agreste  pour  angreiie  Brut, 
ici  ;  génie  vient  de  genius.  II,  198.  Diaprés  cela,  engret  dérive- 

iBgiflOg  r.  engien.  rait  de  agrettitj  grossier,  saavage, 

Xngigneor  v.  engien.  féro<fo.    Cfr.  engrot,  de  aegrotns. 

Engignar  v.  engien.  SngreiM  v.  engres. 

Sngigneres  v.  engien.  Engrosser,  engraisser  v.  cras. 

Bagignov  v.  engien.  Engrever,  s'opiniâtrer  v.  engres. 

Engignier  v.  engien.  Engreaserie  v.  engres. 

Engignoi  v.  engien.  Engreite  v.  engres. 

Engin,  enging  v.  engien.  Engrlea  v.  engre». 

Eagiagner  v.  engien.  Engrois  v.  engres 

Engiagnoa  v.  engien.  Engrot,   malade;   engrotieir,  engroter 

Enginnar  v.  engien.  «     II,  15,  engniter  R.  d.  R.  I,  371, 

Engint  3e  p.  s.  prés.  subj.  de  enginner.       enenmtcr   P.  d.  B.  1087 ,    tomber 

EngUM  V.  église.  *  malade,  être  malade  ;  part.  pas.  em- 

Englnme  v.  enclume.  ployé  subst.;  de  aegrûhu;    aegro- 

Engoint  I,  255  pour  enjoint  v.  joindre.       tare,     avec    n    intercalaire.      Cfr. 

Engoler  v.  gole.  heingre. 

V.  grant.  Engroter  v.  engrot. 

V.  grant.  Eagmter  v.  engrot. 

Sngraia  v.  engres.  Engnardei  v   ansgarde. 

Etagrainer  v.  cras.  Enhalcer  v.  hait. 

Bngrande  v.  engrant.  T^wh^war  v.  aban. 

Bagrant,  engrande,  désireux,  acharné,  Enhaater  v.  hante, 

avide.      Racine?    car   ce    mot   n*a  Tgnlmi^ir  v.  hardir. 

aucune    communauté    avec   gramê,  Enhancer  v.  hait. 

grains,  comme  Tadmet  Raynonard  Enhel  (ciirs)  II,  299  et  glos.  anheler. 

L.  R.  III,  494,  ni  avec  engres^  ainsi  Kwheldar  v.  helt. 

que     d'antres    étymologistes    Tont  Enheldir  v.  helt. 

avancé.  c/V^M^W^^^  Yi^lff.  Enhélemant  II ,  299  et  glos.  anheler. 

Engragiar  v.  grief.  Enherber  v   herbe. 

Bngraa,  engriea  II,  213.  347,  angraii.  Enhardir,  hérisser,  dresser:  ai  enher- 
aBgraia,  f.  engrawa  II,  100.  293,  dirent  li  poil  de  ma  char,  M.  s.  J. 
empl.   aussi   subst,   violent,  impé-       483;  de  kirlus, 

tneux,  passionné,  opiniâtre,  entêté,  Enharmi,  ia,  tranquille,  solitaire;  part, 
désireux,  acharné  ;  adv.  angraMmnant  pas.d*nn  verbe  enhermkr^  qui  m'est  in- 
M.  s.  J.  472  ;  engreata,  angraata,  vio-       connu  ;  de  l'ahal.  hirmjan^  quiescere 

lence,   impétuosité,  courage,  féro-  Enhaadar  v.  helt. 

cité;    angrawer   (s*),    s'opiniâtrer,  Enheodaure,  anliaiidare  v    helt. 

s'acharner ,  se  passionner  ;   angraa-  Enhort  v.  enhorter. 

taria  M.  s.  J.  472.    Selon  M.  Ville-  Enhortament  v.  enhorter. 

Barfuy,  lanpie  d'oïl,  Glossnire.  i) 


BNH 


130 


ENS 


SBhortar,  exhorter,  engager,  exciter; 
ifUtoriari;  d*oii  Robut.  eiikort,  enort 
R.  (1. 1.  V.  242,  exhortation,  conseil, 
suggestion;  enhortemtnt  II,  1«3, 
exhortation,  instance,  instigation, 
incitation. 

Snhondfr  v.  helt. 

BbIttit  y*  ivre. 

Kqjoindn  II,  238  r.  joindre. 

^■T}*"*^  y.  dosque. 

Xnki  y.  anqni  et  n,  271. 

Enloeer  y.  lac. 

EnloMort  y.  lac. 

gwi^nUr  V.  lac. 

Bnleeoiar  y.  liet. 

Entofar  y.  leyer. 

EnBre  y.  lire. 

BnliBd&eiet  de  enlaminer. 

Bnhimiiier  y.  lomière.  * 

Kwwaladir  y.  malade. 

Krnnanantir  y.  manoir. 

Biimai,  enini  y.  en  pr^>p.  et  II,  35î). 

Knmwifr  y.  mener. 

Enmen  part.  pas.  de  enmovoir. 

Enmoyoir  v.  movoir. 

Enne  II,  287. 

Ennement  II,  288. 

Enoindre  v.  oindre. 

Endnt  v.  oindre. 

Enombrer  y.  ombre. 

Enor  V.  honor. 

Encrer  y.  honor. 

Enorgnellir  v.  orgoil. 

Enort  y.  cnliortcr. 

Enpenser  v.  pois  I. 

Eaplaider  y.  plait. 

Enporter  y.  porter. 

Snprendre  y.  prendre. 

Enpret  y.  près  et  II,  362. 

EapriM  y.  près  et  II,  362. 

Bi^mef  y.  prop  et  II,  3G1. 

Baprnntar  y.  emprunter. 

Enqiant,  enqnanter  y.  quant  I. 

Enqae  y.  encbe. 

Eaqnerement  v.  querre. 

Enqnerrer  y.  querre. 

Bnqui  v.  hui  et  II,  297. 


Enqai  v.  anqni  et  II,  271. 

Enqnoi  y.  hni  et  II,  297. 

Enrad—r  y.  rais. 

Eningter  y.  rage. 

EmJBhtr  y.  riche. 

Bmoor  y.  roe. 

Eai,  en  les  y.  el  et  I,  55. 

Eai,  eni,  aoi,  ani  ady.  et  prép.  II, 
288.  851;  comp.  dmi,  dam,  daas, 
dam  II,  352;  d*oii  dadeni,  dadana, 
etc.  II,  352. 

Enaaigne,  enaaignar  y.  signe. 

Enaaigniar  v.  signe. 

Enaalnte  v.  ceindre. 

Enaanble  II,  352. 

Enaanglanttr  y.  sang 

Enaanle  II,  352. 

Enacombrement  y.  comble. 

Eiiaeigne  y.  signç. 

Enaaignar,  enaaignier  y.  signe. 

Enaei^orir  y:  semlru. 

Enaeiner  y.  signe. 

Enaair  y.  seoir  et  II,  80. 

Esaeller  v.  selle. 

Enaembla,  ensemla,  enaenla,  anaanle, 
enaanble  II,  352,  d'où  enaamblamant 
II,  352. 

Enaemblement  II,  352. 

Enaement  v.  ois. 

Enaamle  II,  352. 

Enaenge,  aaaenger  y.  signe. 

Enaengne,  enaengner  y.  signe. 

Enaanle  II,  352. 

Enaeoir  y.  seoir  et  II,  80. 

Ensepontnrer  y.  seyelir. 

Ena)|iidtararW.  Kn^lrit^.*- 

Enserrer  v.  serrer. 

Enaeore,  anaevre  y.  seyrc. 

Enaeyelir  pour  lequel  on  tronye  aussi 
ensepelir,  v.  seyelir. 

Eaai,  anai,  einai,  aiaai,  inai,  anainc, 
anainqnaa,  anaine,  einainc,  ainainc, 
aiarint,  «inaint  —  aiaai,  iaai,  iai, 
iaaiqiiaa,  iaainc,  iaaint  II,  273.  274, 
anai  qne,  eiad  que,  oonj.  II,  377. 

Snoiat  II,  80. 

EnaSgnar  v.  signe. 


•.  ••. 


-^«^^P^^t^-»»»^,*/'^  "iiiyttj^^t^^.  ^ 


c#/ «*4e^^4,^ç,^^ 


.j^^t^^(y>^^  f^i^^^(^pi^  ,G,ti^^^, 


«  , 


EN8 


IHl 


ENT 


Eaime,  ennnqnes  v.  cnsi  et  II,  27:i. 

Emoûgûflr  v.  soin. 

EnfonCfement  v*  songe. 

Esicmgier  v.  songe. 

Snsonier  v.  soin. 

Emorqaetot,  eniorqnetont  II,  228. 

Bmoimier  v.  soin. 

Engprendre  ▼.  prendre. 

Snaengnier  v.  si^ne. 

Enftraire,  eitrnire  IT,  253.  I,  1G9;  de 
inslruere;  estmment  I,  181.  401, 
instrument,  outil;  instrument  de 
musique;  de  insirumentum ;  aitniire 
II,  253,  édifier;  exstruere;  oon- 
itndre  II,  253  ;  consiruere;  dflitroire 
destruere;  de  là  deftndemeiit  II, 
14.  102,  destruction,  ruine;  —  des- 
traction II,  199,  destruction,  ruine, 
dedestructio;  —  pardettndre  II,  253. 

Exmirohetat  II,  288. 

Eninrketat  II ,  288. 

Ent  V.  en  et  I,  175. 

TsntAJUi»  V.  taille. 

Entailler  v.  taille. 

Entalmaecher,  entalemaeehier  v.mascher. 

Sntalenter  v.  talent. 

Entamer  I,  69,  entamer,  trancher, 
blesser,  léser,  enlever  Tintégrité; 
prov.  enUunenar.  Selon  M.  Dief. 
Celt.  I,  142  de  in  et  du  celtique: 
kymri  tam,  morceau,  gall.  taman, 
souche,  etc.  ;  selon  d*autres  du  grec 
fyjijuyfiy'y  enfin  selon  M.  Diez  I, 
^9  de  attaminare,  avec  changement 
de  préfixe,  ce  qui  n^est  pas  sans 
exemple.  Je  préfère  cette  dernière 
étymologie,  et  pour  la  forme  et 
pour  le  sens. 

Entan  v.  an  et  II,  275. 

Ente  II,  142,  greffe,  plante,  arbre  ù 
fruit;  enter,  anter,  greffer,  enter, 
réduire  en  état  de  culture  ;  dn  gre<> 
ffÂ<fvroy,  (fitf'VTtvur.  On  trouve 
déjà  dans  la  Loi  saliqne  impôlus, 
;^reffe,  composé  selon  quelques-uns 
de  in  et  néerlandais  pooty  patte,  et 
sujet  (à  greffer),    d*oii  Tahal.  tm- 


pUôn,  etc..  enter  pour  empter.  Cfr. 
Dief.  G.  W.  I,  415.  II,  472  (add.). 
Le  déplacement  de  Taccent  sur  la 
particule  rend  cette  dérivation  très- 
peu  probable.  M.  Pott  (Hall.  Ltz. 
N.  207.  1845.)  rapporte  enter  à  im^ 
putare,  inciser,  entailler,  qui  con- 
viendrait parfaitement,  si  ces  signi- 
fications pouvaient  être  prouvées 
d'une  manière  certaine.  Cfr.Mén.  s.v. 

]É|teehier  v.  taiche. 

Enteehier,  exciter  v.  enticher. 

Enteder  v.  taiche. 

Entendon  v.  entendre. 

Entendable  v.  entendre. 

Entendant  ▼.  entendre. 

Entendement  v.  entendre. 

Sntendible  v.  entendre. 

Entendre  I,  185.  II,  170,  entendre, 
écouter,  comprendre;  entendre  en^ 
vers  qqn.  1 ,  71  ;  avoir  à  coeur, 
prétendre,  s*appliquer,  s*affectionner, 
donner  son  attention ,  8*occuper, 
viser  (v.  II,  170,  s'entendre  à  faire 
qqch.,  I,  281,  entendre  à  qqch.,  I, 
66.  386.  etc.);  de  intendere;  faire 
entendant,  faire  entenflre,  donner 
à  entendre;  être  entendant,  être 
attentif,  regarder;  do  là  entendable 
I,  207,  qui  mérite  d'être  entendu, 
digne  de  confiance,  de  foi;  intelli- 
gent: facile  à  entendre,  compré- 
hensible; entendible,  facile  n  en- 
tendre, intelligible;  entendement  1, 
88.  117.  128,  entendement,  intelli- 
gence, explication,  interprétation; 
intention;  entente I,  388.  II,  4.  143, 
attention,  intention,  attente,  but, 
dessein;  livrer  entente,  donner  de 
la  besogne;  ententif,  Te  T,  IGO 
ententins  I,  lOô,  attentif,  affectionné: 
être  ententis  à  qqch.  II,  53,  y  ap- 
pliquer son  esprit,  y  mettre  ses 
soins;  adv.  ententiTement,  enten- 
tiennent  II,  174,  attentivement,  avtv 
application  d'esprit,  soigneii.«»ement. 
instamment,  avec  instance:  —  en- 

9* 


ENÏ 


132 


ENT 


tendon,  entention  I,  83.  180.  240, 
intention,  afifection,  attention,  des- 
sein, application;  tHUniio.  * 

Entente  v.  entendre. 

Sntentienent  v.  entendre. 

Bntentif,  Ta  v.  entendre. 

Xntention  v.  entendre. 

Xntentina  ▼.  entendre. 

BntantiTemant  ▼.  entendre. 

Xnter  v,  ente. 

Bnt«nier,  enterear  II,  301,  reconnaît^  ; 
da  lat.  mojr. -â.  interiiare^  mettre 
en  main  tierce,  en  téqnettre.  Voj. 
dans  DC.  s.  v.  intertiare  Torigine 
de  ce  root,  par  laquelle  on  verra 
pourquoi  mettre  en  séquestre  devint 
sjrnonjme  de  reconnaître. 

Sntarin  v.  entier. 

Sntarinanoe  v.  entier. 

Snt«rmeat  v.  terre. 

Interrai,  entarroie  fut.  et  cond  d*en- 
trer  I,  244. 

Enterrement  v.  terre. 

Enterrer  v.  terre. 

Enterrer  v.  rover. 

Entioer  v.  enticher. 

Entieher,  entioer,  entider,  enteehier 
R.  d.  I.  V.  26,  exciter,  susciter,  sug- 
gérer, pousser  à;  de  l'anglo-saxon 
tiieian,  stican,  piquer,  poindre, 
stimuler;  abal.  stehhan,  stecchan,  ib. 
C'est  à  la  même  racine  que  se  rap- 
porte notre  enticher,  en  parlant  d'un 
fruit  qui  commence  à  se  gâter,  allm. 
anttecken.  Il  ne  faut  pas  confondre 
enticher  avec  enteehier.   s.  v.  taiche. 

Entider  v.  enticher. 

Entier,  antier,  entir,  à  la  rime,  intègre, 
irréprochable,  sincère;  de  integer; 
adv.  entièrement,  anterement  I,  48. 
345,  intègrement,  entièrement;  de 
là  enterin,  comme  entier;  adv.  en- 
térinement, entièrement,  parfaite- 
ment; entériner,  accomplir,  exécuter, 
achever,  cautionner;  mot  qui  6>st 
conservé  au  palais;  d'où  enterinanee, 
caution ,  sûreté. 


W^ 


*. 


Entièrement  v.  entier. 

Entierer  v.  terre. 

Sntir*  v.  entier.  '  , 

Entooher,  entoohier  v.  tocher. 

Entoier  v.  toie. 

Entor,  entonr  v.  tor  I  et  II,  290.  3ô3. 

Entomèrent  (s'}  II,  38,  lis.  s'en  tor- 
nèrent  v.  tor  I. 

Entort  V.  tort  II. 

Entoiohe  v.  toxiche. 

Entoooher  v.  toxiche. 

Entraeoler  v.  col. 

Entrafler  v.  foit. 

Entraherdre  v.  aherdre. 

Bntraidier  v.  ajude. 

Entmiro  v.  traire. 

Entrait  v.  traire. 

Entraitor,  ontraitier  v.  traiter. 

Entraler  v.  aler. 

Entramer  v.  amer. 

Entrant  v.  entrer. 

Entraprooier  v.  proche. 

Entraialir  v.  saillir 

Entraioarer  v.  segur. 

Entrmtirer  v.  tirer. 

Entre,  antre  II,  352.  3,  conjointement, 
ensemble,  à  la  fois;  inter;  comp. 
entromi,  au  milieu  de;  cfr.  parmi; 
entre  d  qoe,  entre  n  qne,  entreaqae, 
antreeqae  II,  372  et  suiv.  ;  antre  d 
à  I,  235,  d'ici  à;  entmea  adv.  II, 
289;  entmoiqae,  entreoaqae  conj 
II,  382. 

Entreamer  v.  amer. 

Entreaaenbler  v.  sembler. 

Entrebaiiier  v.  baisier. 

Entrooomentir  v.  sens. 

Entrooontrer  v.  contre. 

Entrooorre  v.  corre. 

Entredaillor,  ontrodaillier  v.  dail. 

Entredire  v.  dire. 

Entrodit  v.  dire. 

Entredoner  v    doner. 

Entrodnire  v.  duirc. 

Entrée  v    entrer. 

Entrofaillir  v.  faillir. 

Entreferir  v.  ferir. 


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^emfi^  >  i^€^^  (f,  ^^  ^)  ^f,yi^^9^  mari, 


ENT 


133 


ENV 


EntraUchier  v.  lac. 

E&trdaiHiffr  v.  laissier. 

Batrètnir»,  entrdnisir  v.  luire. 

Xatremaller  v.  mesler. 

Entramient  v.  entrer. 

BntmMiite  II,  283. 

BntraiiMiitien  II,  283. 

Entrvmatre,  entremettre  v.  mètre. 

Siitreini  v.  entre. 

Satreodre  v.  occire. 

Sntroil  v.  oil. 

SatreoiglUer  v.  orgael. 

Sntreoteher  v.  oscber. 

Xatreorrir  ▼.  aovrir. 

Batrepooir  v.  pooir. 

Batreprendie  v.  prendre. 

Xntreprinie  v.  prendre. 

E&trepriM  v.  prendre. 

Intrer  I,  60.  179,  entrer,  commencer; 
inirare;  inf.  empl.  snbst.  entrée, 
commencement;  part.  prés.  empl. 
subst.  entnat  I,  342,  entrée;  in- 
grédient, ce  qui  entre  dans  la  pré- 
paration d'nne  médecine;  —  de  là 
e&tree  1, 48,  entrée,  action  d'entrer, 
commencement;  prov.  intrada,  ital. 
entrata;  entrement  II,  49,  action 
d'entrer,  entrée,  aménage,  arrivage  ; 
comp.  rentrer ,  rentrer ,  recommen- 
cer; rentrement  I,  257  même  signi- 
fication que  le  simple. 

Intreeait,  entrenait  II,  288.  289. 

iBtreaeit,  entreeet  II,  288.  289. 

Bntreeqoe  v.  entre  et  II,  372. 

Sntretant  v.  tant  et  II,  32ô. 

Entretenir  v.  tenir. 

Entretolir  v.  tolir. 

Entretrover  v.  trover. 

Bntrena  que  v.  entre  et  II,  382. 

Bntrerenir  v.  venir. 

Bntrereoir  v.  veoir. 

Bntmea,  entmetqne  v.  entre  et  II, 
289.  382. 

Bntnr  v.  tor  I,  et  II,  290.  'Sbo. 

Bnni,  ennier  v.  anoi. 

Bnningndre  v.  oindre. 

Ennint  v.  oindre. 


Ennius  v.  anoi. 

Eniir,  ennrer  v.  honor. 

Enyaer  v.  voie. 

EnTaïe  v.  eovaYr. 

Enyaïr  II,  281,  assaillir,  attaquer, 
charger,  entamer;  notre  envahir; 
subst.  enTi^e,  attaque,  choc,  assaut  ; 
prov.  envazir;  envaïda.  Dn  latin 
invadere,  avec  syncope  de  d,  et, 
dans  la  langue  moderne,  inter- 
caiation  de  h. 

EnTei  y.  voie. 

SnTeier  v.  voie. 

SnTeiUir  v.  viel. 

Enreiae,  enTeiiement  v.  vice. 

Enveiaer  v.  vice. 

EnTeine,  enveiiiet  v.  vice. 

SnTeifue  v.  vice. 

EnTelimer  v.  venim. 

Envenimer  v.  venim. 

EnTermeillir  v.  verm. 

Envermillir  v.  verm. 

^nven  v.  verser. 

EnTtn  prép.  v.  vers. 

SnYener  v.  verser. 

Enviaille  v.  voie. 

Enviai  v.  voie. 

Enviaus  v.  voie. 

EnTie  I,  107.  II,  387,  envie,  désir; 
de  invidia;  envies,  envieux,  dési- 
reux, jaloux;  invidiosus;  envier  I, 
304,  envier,  désirer;  invidertt.  Notre 
locution  adverbiale  à  Venvi  s'écri- 
vait autrefois  à  Venvie,  k  Teuvie 
de  qqn.  ;  on  en  a  retranché  Ve  final 
après  le  XVIe  siècle. 

Enviellir  v.  viel. 

Envier  v.  envie. 

Enviera  v.  vers  et  verser. 

Envietier  v.  vice. 

Envilanir  v.  vile. 

Envillenir  v.  vile. 

Envies  v.  envie. 

Environ  v.  II,  290  et  virer. 

Environner  v.  virer. 

Envinm  v.  II,  290  et  virer. 

Enviraner  v.  virer. 


KNV 


134 


ES 


Bn^,  envis,  à  envis  II,  28U. 

EnToi  V.  voie. 

Bnvoier  v.  voie. 

Envoiiement  v.  vice. 

iBTOifer,  enToiMzie  v.  vice. 

Enfdieiire,  enToigiire  v.  vice. 

Eavoiiia  v.  vice. 

BnTOtoper  v.  envol aper. 

Eavolar  v.  voler. 

BiiTohiper  II,  85.  Ch.  d.  H.  p.  17,  en- 
▼deper  I,  407,  cuvelopper,  couvrir  ; 
dMToIeper,  Oter  Penveloppe,  décoa- 
vrir,  débarrasser  ;  comp  de  volnper, 
voleper;  prov.  envolopar,  volopar, 
revolopir  Rajn.  L.  K.  On  a  dérivé 
vdHper  de  vohere,  volutare;  mais 
ni  Tan  ni  Tautre  de  ces  verbes  ne 
convient  pour  la  forme.  Je  ne 
connais  qu'un  seul  mot  latin  qui, 
pour  la  forme,  puisse  servir  de  ra- 
cine,  c'est  volup,  volupe,  et  il  s'agi- 
rait de  prouver  que  l'idée  primitive 
de  tolvper  a  été  celle  de  commoditç, 
de  confort,  d'où  se  tenir  chaudement. 

BnyTrer  v.  ivre. 
;,  avant  v.  ans. 
,  dans  V.  ens. 

Eo  Serm.  je,  v.  I,  12.;. 

Spart  V.  esparcir. 

Br  V.  hier  et  II,  26». 

Brbe  v.  herbe. 

Erboie  v.  herbe 

Brim  V.  herbe. 

Sremer,  éreinter;  de  ren  Lu  t  de  lu 
forme  actuelle  est  intercalaire. 

Eriçon  v.  heriçon. 

Erier,  eriere  v.  rier. 

Eriter  v.  hoir. 

Eritet  v.  hoir. 

Erme  v.  hermc. 

Enii0iii«  V    ermiiic 

Ermin  v.  ermine. 

Ermine,  hennine  11,  2;.),  hcnniiie:  du 
annenius,  parce  que  la  peau  de  cet 
animal,  qui  habite  le  nord  fie  PAsic, 
était  tirée  de  rArmciiic.  Ermenie. 
en   liuigue  d'oïl. 


Ermite  v.  herme. 

Ermoiie  I,  ôô,  armoise,  appelée   vtf'' 
gairement   herbe   de  la  St.  iem^' 
corruption  de  arlenmiaf  prov.  ar^^ 
mezia,    arsemisa,    ital.   artemiit^'/ 
de  là  ermoiiié,  V.  s.  1.  M.,  prépa<^ 
avec  de  l'armoise. 

EmunTOWit  v.  erre. 

Erraxmient  v.  erre. 

Errant  v.  erre. 

Erranment  v.  erre. 

Erre,  dra  I,  306.  II,  212.  368,  voyage, 
chemin,   marche,    tout  ce  qui  est 
nécessaire  pour  an  voyage  ;  denein. 
projet,  entreprise  ;  errar,  oir«,  dàtm 
I,  154.  172.  196.   II,  93;   mm  I, 
303,   marcher,    voyager,  agir,  se 
conduire;    d'où   enrcment,    voyage, 
conduite,  ordre,    manière;    comp. 
meierrer,  mal  agir,  se  condoire  mal  ; 
adv.  errant,  erranment,  eRunant, 
erranment,  erromenti,  146.  236.  II, 
21 1|  incontinent,  sur-le-champ.  Dans 
la  vie  do  St.  Léger,  on  trouve  &drar 
(Strop.  12  edrat,  que  M.  E.  Do  liéril 
prend  pour  erat,  avecJ  interealairel), 
qui  nous  reporte  au  latin  iUr^  fl«- 
rare  y    ainsi   que  l'avait  déjà  pensé 
Ménage,  et  non  pas  de  errare.    £n 
.suivant  cette  dérivation,  on  traduira 
chevalier,  juif  evrant,  par  chevalier, 
juif  marchant,    voyageant,    ce   qui 
est  plus  plausible  et  plus  en  accord 
avec   ridée   qu'on   attribuait  à   ce» 
expressions,  que  si  l'on  songeait  à 
allant  v^  et  lu,  à  l'aventure. 

Errement  v.  cm' 

Errer  v.  erre 

Erroment  v.  erre. 

Error,  ermr  I,  255.  266,  erreur,  faute, 
trouble,  peine;  err&r. 

Eneir  v.  hier  et  II,  269. 

Enoir  v.  hier  et  II.  200. 

£s  adv.  H,  287. 

Es  <le  ipbc,  V.  ci>. 

Ei.  en  le-  v.  «•!. 

Es,   eiz  I.    r.M      M.  d.  K.  lai    p   24.1. 


Vn^^^iîk*:-'  f  -^ 


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135 


ESC 


abeille;  pour  e/»5,  de  apis  ou  opes; 

cfr.  et  de  iptam;  dim.  ewette  Ben. 

V.  335,  oii   le  p   syncopé  dans  es, 

reparaît  sous  la  forme  Vy  to»  nor- 
mand aceite,  La  forme  moderne 
«Aetf/e  vient  directement  dn  latin 
4tpieula.    Adder,  mche,  apier;  de 

•         •     

flpmrtinii. 

^^baMwiiOTt  V.  balf. 

^Iwldr,  aabaïr  v.  balf. 

^^aldir  ▼.  bald. 

^ibalii  U,  281,  Us.  esbahi. 
8ibaagi«r  v.  bande. 
Eibaiieis  v.  bande, 
^^fi^if**  V.  bande. 
Sribaair  t.  ban. 

Isbtnokr,  aabinoiier  v.  bande. 

Ertwuwia  v.  bande. 

Ssbatant  t.  batre. 

SÉbatamnit  v.  batre. 

Sibfttre  ▼.  batre. 

Esbandir  t.  bald. 

Eibandré  v.  baldret. 

Eibloir  II,  338,  éblouir  ;  selon  M.  Grand- 
gagnage,  et  avec  raison,  de  Falle- 
mand:  abal.  blâdi,  plôdi,  hebes, 
infirmus,  timidus;  ancien  norois 
blaudhr;  vb.  plôdan  (transitif),  de- 
bilitare,  infirmare,  gotb.  gaplam- 
tkkaHy  forme  qui  explique  le  prov. 
(es,  em)  blauzir.  Cfr.  Tallemand 
moderne  blôdsichtig,  oculis  hebes. 

Bihoeler  v.  boel. 

Xd>oJ]ir  V.  bolir. 

Biboider  v.  boule. 

Iibonlir  v.  bolir. 

Erinrander  v    bran  t. 

Eabnumer  v.  braon. 

Hibraier  v.  brase. 

EtbolUer  v.  boel. 

Sicachier  v.  catir. 

Eicafiant,  eschafant  II,  25,  écbafaud. 
La  forme  primitive  àc  ce  mot  a  été 
etcadafalt  (DC.  s.  v.  escadafault), 
italien  catafalco,  prov.  cadafalc. 
Escafaul  est  une  forme  hybride, 
composée  de  cala^  coda  et  de  falco, 


falc.  Le  c  final  s'est  permuté  en 
I  dans  la  langue  d'oU.  Cata  dérive 
do  catar,  voir,  de  eapiare,  épier, 
(Rayn.  Lex.  R.  III,  416),  verbe  que  «• 
la  langue  d*oll  n*a  pas  admis,  à 
ce  qu*il  semble;  fale  est  Tabal. 
ptUho,  palko,  poutre.  Le  p  a  passé 
au  ph,  puis  au^  £sca/VfMl  signifie 
donc  proprement  poutre  d*oh  Ton 
voit.  Nous  n^aurions  pas  eu  be- 
soin d*emprunter  notre  catafalque 
à  ritalien  eatafaleo,  qui  n*a  pas 
d*autre  signification  que  escaftmi. 

Eieaile  v.  escale. 

Eioailiere  v.  escale. 

Escale,  eicaile,  écaille;  dim.  Moalete. 
Nous  avons  conservé  les  deux  forme:» 
écaie  et  éaUUe,  dans  un  sens  di£fé- 
rent.  Escale  dérive  do  l'allemand 
schale,  tout  ce  qui  est  en  lames; 
ahal.  sciUa^  tegimen,  gluma,  testa, 
concha,  etc.  Le  gothique  skafja 
se  trouve  avec  la  signification  tuile; 
mais  M.  Diefenbach,  6.  W.  II,  233, 
prétend  qne  ce  n'était  pas  la  seule. 
Eicaile  signifiait  encore  ardoise; 
escailliere,  ardoisière.  Cfr.  le  bol- 
landais  schalie,  ardoise. 

Eioalete  v.  escale. 

Eiealgnaite  v.  eschargaite. 

Eicanii,  escamel,  eschame,  eichamel  II, 
342,  escabelle,  petit  banc  de  bois; 
de  scamellwn.  Escabeau^  escabelle, 
vient  de  scabellum.  Cfr.  M.  Grand- 
gagnage,  Dict.  wal.  s.  v.  hanuU. 

Escamel  v.  escame. 

Escamp,  esoampee  v.  champ. 

Escamper  v.  champ. 

Escance  v.  chaor. 

Esoaaoer  v.  eschaiieer. 

Esoançon  v.  eschancer. 

Escandele  v.  scandele. 

Eicandeliiiirr  v.  scandele. 

EsoandIe  v.  scandele. 

Eioandre  v.  bcandelc. 

Escanle  v.  scandele. 

Eieap,  escapement  v.  e^chaper. 


EHC 


136 


ESC 


Eieaper  v.  eichaper. 

SMapin  V.  escarpin. 
.      Emet  v.  escbarnir. 
l/tWw'(  UI^Kwarir  v.  cscbole. 

0  1  SMarlate.  Dans  Tancienne  langue,  ce 
^^^C(v^^*  mot  désignait  une  étofife  et  non 
*  une  couleur.    Il  y  avait  des  escar- 

lates  blanches,  sanguines,  vermeilles, 
etc.  V.  R.  d.  1.  V.  p.  169,  note  2  et 
Ben.  III,  p.  801  s.  v.  escarlate.  £<- 
carlaU  dérive,  dit -on,  du  persan 
êcarlal;  turc  iskerUt. 

Efoarn  v.  escbarnir. 

Kioaniir  v.  escbarnir. 

Eacaminement  v.  escbarnir. 

Eioaipin,  eieapin,  eBchapin,  espèce  de 
soulier,  escarpin,  pantoufle.  Dérivés 
dont  le  simple  se  trouve  dans  l'ita^ 
lien  scarpa,  soulier  (à  talon  pointu). 
Nos  mots  escarpe,  escarper  pa- 
raissent être  de  la  même  famille; 
italien  scarpa.  Quelle  est  Porigine 
de  ces  mots  ?  L'ancien  noio'xs  skarpr, 
abal.  scarf  y  aujourd'hui  scharf? 
V.  Schwenk  D.  W.  s.  v.  scharf. 

Eicars  v.  eschars. 

Eeearteler  v.  quart. 

Eioarter,  écarter;  de  carta  (charta), 
comme  le  dit  Nicot,  mot  d'abord 
employé  au  jeu  de  cartes,  puis  par 
métaphore  dans  le  sens  général  de 
mettre  de  côté.  Les  cartes  remontent 
au  moins  au  XlVe  siècle. 

Etcauchier  v.  encbalcer. 

Ltcaveler  v.  clievel. 

Escavi,  escbevi  I,  216,  svelte  (de  corps), 
élancé,  dégagé;  de  l'ahal.  scafjan, 
former,  ordonner.  Il  faut  sous- 
entendre  bien ,  comme  on  disait 
formé  pour  bien  formé  v.  former, 
mole  pour  bien  mole,  p.  ex.  :  Aubris 
fu  biaus,  eschevis  e  moles  (G.  I  L. 
I,  85).  Escheicid,  Ch.  d.  K.  str.  27y, 
que  M.  F.  Michel  ne  comprend  pas, 
est  notre  mot.  Prov.  escafit,  mal 
traduit  par  Uaynouard  L.R.  III,  143. 

Escercher  v.  terclier. 


Ssoerpe  v.  escharpe. 

L  Eiehae,  MOheo,  «Ékleo  FI.  et  Bl. 
V.  131 ,  8.  8.  et  p.  r.  etehat,  etohaa, 
edÔM,  butin;  de  VàhuLsekâk,  batio. 

II.  Eidhao,  esehee,  eakiee,  s.  a.  et  p.  r. 
eiehas,  eMliei,  eikiei,  jeu  des  échecs. 
On  dérive  etchac  dn  persan  leikacA, 
roi,  parce  que  le  roi  est  la  pièce 
principale.  De  esckac,  on  forma 
eachakier,  esoheqvier,  esMekier  R.  d. 
1.  y.  77,  etc.,  échiquier;  nom  par 
lequel  on  désignait  aussi  une  cour 
de  justice  de  la  Normandie  et  de 
l'Angleterre ,  ainsi  que  le  trésor 
royal  (Q.  L.  d.  R.  p.  238);  —  eaeha- 
qaer,  esoheqner,  esohekier,  répartir 
également  ;  —  esohaqnete,  etkiekate, 
>., etc.,  notre  échiqueté,  V.  DC.  scacci, 
scacarium;  eticfr.  M.  Sachs,  Bei- 
trâge  zur  Sprach-  und  Alterthums- 
forschung ,  Iste  Liefer. ,  S.  98. 

Eschacer,  eBChacier  v.  chacer. 

Eschafaat  v.  escafaut. 

Eschakier  v.  csehac  II. 

Eschalcirer  v.  encbalcer,  vers  la  fin. 

Eschame,  eschamel  v.  escame. 

Eschampe,  eschampee,  même  significa 
tion  que  escamp,  escampee. 

Eschamper,  fuir  en  toute  bâte  v.  champ. 

Eschancer,  escancer,  verser  ù  boire; 
eschançon,  escançon,  échanson;  de 
l'ahal.  scenhan,  scancjan,  anglo- 
saxon  scencan^  aujourd'hui  schenken, 
verser  à  boire,  donner;  substantif 
scenfio^  scencho^scancjo.f  Imâ.  scancio. 
Chinquer,  boire  beaucoup,  boire  à  la 
santé,  dérive  également  de  schenken. 

Eschançon  v.  eschancer. 

Eschandele  v.  scandele. 

Eschandre  v.  scandele. 

Eschanteler  v.  chantel. 

Eschap,  eschapement  v.  eschaper. 

Eschaper  I,  175.  181.  II,  151,  etc.. 
escaper  I,  83.  137.  171,  exaper  I. 
341,  échapper,  se  sauver;  ne  pas 
eschaper  pied  I,  300,  phrase  qui 
signifie    ne    pas    échapper    un    ^euI• 


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ESC 


137 


ESC 


On  a  souvent  dérivé  eschaper  de 
esehamper  (v.  s.  v.  champ);  mais, 
comme  l'a  déjà  fait  observer 
M.  Grandgagnage  (s.  v.  haper),  ce 
sont  deux  mots  d*origine  différente, 
bien  qu'il  ne  sache  pas  s'expliquer 
la  racine  de  eschaper,  La  lettre 
M  ne  disparaît  pas  devant  le  p. 
Eêchaper  dérive  du  roman  cappa^ 
manteau,  ainsi  exeappare,  sortir 
du  manteau,  parce  qu*il  gêne  dans 
la  fuite.  L'ét]^mologic  hybride  pro- 
posée par  M.  biez  I,  288.  II,  349, 
ex  et  champf,  ancien  norois  kapp, 
combat,  n'a  aucun  fondement.  M. 
Diez  a  en  outre  le  tort,  comme 
Caseneuve  et  Ménage,  de  confondre 
esehamper  et  eschaper.  De  eschaper 
vient  eachap,  esoap,  échappatoire; 
etchapement,  eieapement,  échappe- 
ment ,  fuite  ;  moyen  d'échapper. 
T.  n,  p.  254  on  lit  enehapt,  qu'il 
ne  faut  pas  confondre  avec  l'italien 
incappare,  tomber  dans,  de  in  et 
cappa;  c'est  le  même  en  que  dans 
enfuir,  et  l'auteur  à  considéré  cAaper, 
de  eschaper,  comme  le  radical  d'un 
verbe  composé.  Il  eût  mieux  valu 
écrire  en  chapt. 

EMhapin  v.  escarpin. 

Etchaqner  v.  eschac  II. 

Etochaqnete  v.  eschac  II. 

Eiehar  v.  escharnir. 

Eieharoer  v.  eschars. 

BMhareeta  v.  eschars. 

Eieharde,  écharde  v.  chardon. 

XMharde,  brèche;  échalas,  pieu;  vb. 
etdiarder,  diminuer,  fendre;  dé- 
pouiller; de  l'ahal.  scarii,  ancien 
norois  skard,  incisura;  ahal.  sker- 
ian,  ancien  norois  skarda,  faire  des 
brèches,  des  coupures,  diminuer. 

Siehaider,  carder  v.  chardon. 

Eicharder,  fendre  v.  eschardc 

Eiehargaite,  esealgiiaite ,  guet,  senti- 
nelle; d'où  aMhargaiter ,  etehilgoai- 
tierll,  297,  faire  le  guet,  épier;  de 


l'allemand  schaanoacht^  gaet  que 
chaque  citoyen  devait  faire  à  son  tour. 
Nous  disons  aujourd'hui  «cAaii^ifelfe. 
Cfr  gaiter  pour  les  variantes  de  gaite. 

EMharie  v.  eschele. 

EschaiJr  v.  eschele. 

Eicham  t.  escharnir. 

Eichamir,  etcamlr,  Mèhamir,  eiktnilr, 
blâmer,  railler,  se  moquer,  honnir, 
mépriser,  outrager;  ateham,  eikarn, 
esobem,  etkem,  dérision,  moquerie, 
mépris,  outrage,  honte;  de  l'ahal. 
skemôn,  se  moquer;  skërn,  mo- 
querie. Le  n  final  de  la  forme 
substantive  se  perdit  de  fort  bonne 
heure  et  l'on  eut  eichar,  aioar,  aiker 
II,  290,  que  Roquefort  confond  avec 
eschars;  à  eschar,  en  dérision.  De 
là  eiohamliMmept,  etoheniiaemant, 
•Ékandwamant,  cwcarniMement,  rail- 
lerie, moquerie,  insulte,  injure,  ou- 
trage; 6Mh«niiiMor,  eaoheniiMeiir, 
(eschernisseres,)  railleur,  moqueur. 

KiohimiMemant  v.  escharnir. 

Eioharpe,  eiehexpe,  eiehiezpe,  aieezpe, 
écharpe,  et  poche  suspendue  au  cou, 
conune  le  prouve  le  vers  suivant: 
Puis  mist  main  à  l'escharpe,  s'en 
traist  le  carrenon  (Gh.  d.  S.  II,  p.  123). 
Pour  retrouver  l'origine  de  ce  mot, 
il  faudrait  avant  tout  savoir  la- 
quelle de  ces  deux  signitications  a 
été  la  primitive;  mais,  en  tout  cas, 
escharpe  dérive  de  l'allemand.  Cfr. 
l'ahal.  scherbe,  poche;  anglo-saxon 
scearfan,  couper;  l'ail,  mod.  schar- 
ben  ou  schàrben,  couper.  —  Voy. 
Roquefort,  s.  v.  escherpe. 

Eiàhan,  eiean,  ménager,  économe, 
chiche,  mesquin,  avare;  à  eschars, 
en  petite  quantité;  du  Imâ.  scarp- 
sus,  excarpus,  part,  de  excarpere 
pour  excerpere  (DC.  s.  v.),  réduire 
en  petit.  De  là  eechanemant,  avec 
ménage,  eu  épargnant;  etehareete, 
économie,  épargne,  ménage;  es- 
eharoer,  diminuer,  affaiblir. 


I 


EHh&neueat  v 
EmIuu   t.  egi'bi 

Eiotuiaeîn  t.  e 


EMhaofelé  v 


l'haufcr- 

Euhe  V.  ectie. 

Buhte  V.  eachai:. 

lE>eluriUiir  v.  serre, 

Eidiekicr  v    i-suhai:  II. 

[.  Eachsla,  eachiels,  esi^adron,  lisiail- 
lon,  rang,  colonne,  corps  de  tronpei. 
Au  lieu  deeirhicIeontronTequelqui-- 
fois  Matdws,  pRiT.  etquâra;  et  i[ 
s'agirait  de  savoir  si  ces  deux  mots 
goat  idenliquea  dans  leur  origine, 
c'est-à-dire  s'il  ^  a  bq  cbsogenieal 
da  r  en  J  on  de  I  ta  r.  Dans  le 
premier  cas,  tichieU  i.  e  eichitre 
dériverait  de  rallemaiid  icara,  au- 
jourd'hui tekar,  division  ,  corps, 
dans  l'ollmâ.  aussi  rang,  ligne;  dans 
le  second  cas  nous  aunoos  la  dê- 
rivatioD  du  lulin  icala.  Cepeiidani 
le  terbe  qui  répond  à  ce  substantif 
a  coujoam  nn  r  radical  ut  cela 
pourrait  faire  pencher  la  balance 
pour  la  racine  ullemando,  si  l'on 
n'était  en  droit  d'admettre  deux 
radicaux  différents:  tichitU  =  icaia 
et  tichUre  =  Ècara ,  qui  fut  rem- 
placé par  la  premier,  tandis  i|n'on 
conserva  le  verbe  d'origiue  germa- 
nique: enhaiir,  ewarir,  ecehirir, 
départir,  diviser,  partager,  séparer, 
abandonner,  ordonner,  designer, 
enseigner,  suggérer;  de  là  l'cxpres- 
sioa  fréquente  oit  ataiinie  achnrie 
I,  'm,  avec  utiu  troupe  peu  Eioni- 
breuse  (choïsicV);  Méharis,  etkaiie. 
sort,  destinée,  eondiiion;  de  l'abat. 
icarjiia,irerjaH,  ordonner,  partager. 

Il,   SMhala,  «Mhida   1,  66.   échell.^: 

Etchslle,  «HlMlletU  v.  esrbiele. 


EldMTiA  V.  escbele. 
Escberii  V.  eschelc. 
Eicbem,  esolieniir  v.  eschamir. 

EscbemiMeiiunl  v.  escbarnir. 


eecbami 

Esoherpe  n.  e9char[>e. 
Eaebes  v.  esclisc. 
beliat  v.  cfaaor. 
AchsTeler  v.  cbevel.  ' 

EKhevin,  eakevia.  aa^Dierin,  êchevin 


cdcuamir. 


.tffino 


"ff«"; 


de  rai 

saxon   icepeno:    ail.  mod,    si 

tcAôpf»,  icheffein  de  teha/ft 

gler,    arranger,    ordonner. 
scubinus,  scabinius. 


^hôfft 


Eiehj  V.  eschirer. 

Eiohiele,  esuadron  v,  escbele  L 
Eiehisle,  échelle  v.  escbele  II. 


clochette;  die 
letU,  etc.:  do  l'ahal.  icella,  tkella, 
ihilla,  aujoard'liui  icAeU<,  docliutte. 
Dans  le  latin  du  moyen-âge  tin- 
tinnabulvni  signifiait  souvent  uns 
espèce  d'instrument  cumposê  de  plu- 
sieurs clochettes  de  divers  calibres 
suspendues  en  file  à  une  barre  de 
bois  ou  de  fer  et  donnant  dea  toits 
dlffcrvDts  quand  on  les  tappait 
l'une  après  l'antre  en  codeoca.  G« 
liniifuiaMiun  parait  avoir  élà  tra- 
duit par  eir/ieletlia, 

SKihiare  v-  escliule. 

Ksohierpe  v.  .escharpc. 

ËMshif ,    Mkip-,  :  eajnif^  ^  paibaKUkiQf  . 


barqiivr;  eiohipre.  «ekipre,  ni 
marin,  et  uon   pas  esquif,   comme 
le  dit  M.  F.  Michel  dans  sas  Glos- 
saires de  Trisi.  et  de  la  Ch.  d.  R. 
Eickif  du   gotb   ikip,    sh>l.   tkif. 


^\(J^et*^  ^M,  e^ i^_aif.<>tA ^  ^^^^^^^/--î:*^^**"^/^'* 


ESC 


139 


ESC 


Ktfy  ancien  norois  Mpt  vaisseau; 
ainsi  f  et  p  final,  comme  dans  la 
Ungae  d*oII  ;  pour  e$Mper  cfr.  an- 
cien norois  $kipa^  ordinare,  con- 
stitaere;  etMpre  de  Tanglo-saxon 
iciper,  anc  norois  skipari,  schiffer, 
dans  Pallemand  moderne. 

BiohiJgnaitier  v.  escbargaite. 

iMhlUa,  eaohildtte  t.  eschiele. 

Siehine,  eschinee  1,274,  échine;  prov. 
esqoina,  esquena,  esp.  esqnena,  ital. 
schiena.  On  dérive  ordinairement 
esckine  de  spina,  mais  le  p  fait 
quelque  difficulté  pour  le  ch;  je 
préfère  Tahal.  skina,  aiguille,  pointe, 
épine.  Spina  a  également  la  signi- 
fication de  épine  et  échine. 

Ttoehimw»  v.  escbine. 

EMUper  V.  eschif. 

Biehipre  v.  eschif. 

iMhirer,  esquirer,  eaoirer,  déchirer, 
écorcher,  égratigner  ;  do  Tahal.  ihér^ 
ran,  scerran,  gratter,  etc.  De  là 
avec  la  prép.  de,  le  composé  des- 
ehirer,  desqnirer,  deaeirer,  dMsrer, 
deiir«rl,  142.  407.  II,  38,  déchirer, 
écorcher,  faire  une  plaie. 

Inhis  V.  eschiver. 

Xiehin  v.  eschiver. 

Eidiiyer,  esUyeri  eschereir  I,  225, 
éviter,  fuir,  esquiter;  de  Tahal.  sciu- 
han,  skiuhan,  aujourd'hui  scheuen, 
fuir,  éviter.  Esohin,  eikin,  esqoi, 
eschi  (altération  decMchiu),  poltron, 
sans  coeur,  farouche,  dur;  de  Tadj. 
sckeUf  fuyant  par  crainte,  par  ré- 
pugnance ou  par  peur.  T.  II,  321 
on  lit  esehiwid,  dans  la  signification 
primitive  du  mot  eschiver,  c'est-à- 
dire  éviter  par  crainte,  craindre, 
cavere  dans  le  texte  latin;  mais 
ici  ce  verbe  se  rapporte  à  la  2e 
ou  à  la  4e  conj.  J'admets  le  der- 
nier cas  :  eschiwrc  =  e$ch%ure ,  en 
Normandie,  pour  etchwer  des  autres 
dialectes.  On  trouve  en  outre  et- 
ehia  (en  t  final),  dans  la  signification 


de  banni,  exilé,  proscrit,  chassé, 
privé,  séparé,  étranger;  et  alors  il 
faut  le  dériver  de  exctsus.  Enfin, 
au  lieu  de  cet  eêchu,  on  a,  dans 
le  même  sens,  etkoi»  eaen  I,  ^36, 
qui  ne  peuvent  guère  appartenir  à 
une  des  deux  racines  indiquées,  si 
toutefois  l'orthographe  est  exacte; 
ou  bien  ni  est -il  un  simple  ren- 
versement de  %u  et  %  représente-t- 
il  une  forme  normande  non-diph- 
thonguée  ? 

Eaehiwid  v.  eschiver. 

Eaeknier  v.  encuser. 

Eiehnt  v.  escolter. 

EMient  v.  scient. 

Eidentre  v.  scient. 

EsoOlier  v.  eissil. 

Eiointale  v.  stencele. 

Eieirer  v.  eschirer. 

Eidairer,  esdairier  v.  clair. 

HsflmwaïKi  V.  clamer. 

EMlaroir  v.  clair. 

Eidlarciitrat  v.  clair. 

Eidanir  v.  clair. 

Eaelas  v.  esclier. 

ENlat  V.  esclier. 

Eidate  R.  d.  G.  d.  P.  33,  race,  famille, 
rejetons;  de  l'ahal.  tlahla,  ib. 

Eadenohe,  aadenqne,  gauche  ;  de  l'ahal. 
slinc,  gauche;  hoU.  slink;  allem. 
mod.  link. 

Esdenqne  v.  esclenche. 

Esdioe,  eielioer  v.  esclier. 

Eidier,  eidioer  II,  241,  fendre,  rom- 
pre, briser,  voler  en  éclats;  de 
l'ahal.  slium,  sleitan  i^sclixan),  au- 
jourd'hui schleissen ,  anglo  -  saxon 
slitan,  briser,  déchirer.  De  là  et- 
dit,  eadice,  éclat,  et  esclat  (esolaz, 
etclai),  ibid.;  vb.  esolater,  éclater, 
voler  en  éclats. 

Eieliate  v.  esclistre. 

Ewliitre,  eseliite  II,  44,  éclair.  Ce 
mot  est  d'origine  allemande;  l'an- 
cien norois  glitia,  le  suédois  glil^ 
tra,  l'anglais  glister,  glitter^  signi- 


ESC  1. 

fleollrill-sr.  Cfr.Dief.  ti.  W.U,413. 
L'ancienae  Iftogae  se  lerraic  aai9Ï 
de  esparl  pour  exprimer  la  nii>ine 
idée.  Eclair  vient  da  étlairer,  es- 
'datare.  On'tt'ouve  dans  nos  pa- 
tois^ chaoïpeQois  lumer,  faire  de« 
éclaira,  de  lumen;  ancienne  princi- 
pauté de  Montbéliurd  ittuet,  éclair, 
(le  eslaisïr,  ex  lucere  ;  tiorraine, 
alaudt,  éutair. 

KiaUt  V.  eecliur. 

Eislo,  trace  des  pieds,  vestige;  prov. 
eician,  bruit  du  pied  du  cheial,  et 
trace;  do  l'slisl  ilag,  ilae,  coup, 
transposé  eu  icla,  allmi  ilac,  uoup 
et  trace.     Cfc.  R.  d.  I,  V,  p.  206. 

EmIotb  V.  cloie. 


•  II, 


a  (axoi^. 


onter,  euotar,  uoonter  II,  ^6S.  317. 
326,  écoDter,  attendre;  de  owcsil- 
tarc:  cfr.  Ben.  s.  c.  escutoeut  et 
M.  d  F.  II,  :t60;  de  là  «Mot,  wont, 
Mahat,  eseont,  puis  avec  e,  MMUta 
1,393.  II,  136,  espion,  guet;  faira 

altealiTement,  épier;  donner  acaiil. 


I,  117.  237.  2S2, 
ilpor,   justifier,    pré- 


dire, refuser,  repousser,  empiubur, 
défeodre  ;  et  avec  le  pronom  se; 
subat.  «Mondit  II,  39,  eii:uBe,  jnsli- 
fic«lion.  î'cbappaloirv,  refus,  oppu- 
silion.  Du  lai.  m. -û.  excoiulicere. 
V.  des  UÉiailô  Rsfn.  Le».  R.  III, 
152  a.  T.  escondire. 

EtMBdit  V.  escondire. 

Enandre  v.  Gâi:uns«t. 


k  la  rime;  de  abiconmi,  avec  syn- 
cope du  b  et  puis  permutation  ds 
l'a  en  f  ;  itsl.  aicondcre.  De  mËme 
qu'en  prov.,  on  trouve  ù  la  fin  du 
Xllle  siècle  la  forme  MOOndre,  qui 
dérive  de  l'infinitif  latin;  esp-,  port, 
facondar.  T.  I,  235  eicoiaer  dans 
le  sens  de  iiombrer,  v.  s.  t.  Comp. 
rsieoiuar,  TSMnmer  II,  397,  cacher, 

soleil  coucbé.  Qnanc  à  la  forma 
toosHT  n,  44,  ce  n'en  que  esuooier 
avec  aphérèse  do  la  vojelle  e. 
Eioopir,  eionplr,  cracher  ;  prov.  escopir, 
escupit;  port.,  esp,  escupir.  Ray- 
uuuard  dérive  eicopir  de  spaere, 
toaia  cette  étymologle  est  absurde 
quant  ù  la  forme;  il  aurait  fallu, 
au  moins  ,  admettre  txtjmere  =  ec- 
spnere,  d'où,  aveu  reuverscmeol, 
on  aurait  pu  obtenir  tteuptrt;  xaals 
une  pareille  transformation  est  ooDtre 
les  usages  de  la  langue  d'ail  et  du 
prov. ,  l'espagnol  seul  la  connaît. 
Ce  mot  icupir  (Raya.  L.R  111,155) 

dans  le  wallon  icuipa,  dans  le 
valaque  scuipire;  le  patuis  de  Mom- 
béliard  a  iMper  (prouoneez  c  pour 

lef),  sbu.eupel,  niperet,  crachat; 
le  gallois  côp,  caip  signifie  éouma 
(do  la  boui'he),  etc.,  v.  Dief.  G.  W. 
Il,  296;  de  sorte  qu'on  a  le  droit 
de  cliercher  une  origine  particu- 
lière à  impir.  cvpir,  qui  se  trouve 
sans  doute  dans  le  celtique. 
Efurca,  eiwreliell,  241.  écorce;  prov. 
esi'nrsu;    do  cortex,  avec  iaBuenoe 


Vf 


Ujuf^O/t 


<<. 


T/^ 


^^*3^^  é^'c€^  .^^r^  CàC^^y^^^^^^ 

j^j/fnA^J     iOOJifPi^  t{ifj44h  .^-n  . 


a'Ml3ei^a<tm^K., 


""'^//•'W^ 


^■f,«^ 


ESC 


141 


ESC 


de  icorlum,  cuir,  icorleut,  scortea^ 
de  cuir  ;  en  effet  la  peau  et  Técorce 
sont  regardées  comme  semblables, 
ainsi  que  le  prouve  le  verbe  ;  néan- 
moins je  préfère  la  dér.  de  cortex, 
parce  que  les  langues  romanes  of- 
frent encore  d'autres  formes  de  cette 
famille  :  ital.  corteccia,  esp.  corteza, 
port,  cortiça,  qui  ne  peuvent  venir 
que  de  Tadject.  corticeus,  corticea. 
V.  Mén.  s.  V.  écorcber. 
V.  escorce. 
V.  escorce. 

EseorohieTi  écorcber  v.  escorce. 

Bieorehier,  écourter  v.  cort  adj. 

Sieoreitr,  écourter  v.  cort  adj. 

EiMmofle.  On  lit  dans  Ben.  v.  15362: 
Cuit  m'a  li  reis  del  escornofU^  servi 
m'a  d'estrange  gastel.  Ce  mot  que 
M.  Fr.  Micbel  ne  sait  s'expliquer, 
me  semble  fabriqué  d'abord  pour 
rimer  avec  tofle,  qui  se  trouve  au 
vers  précédent,  et  ensuite  pour  main- 
tenir la  comparaison  avec  gastel. 
Etcornof^  a  son  radical  dans  eê- 
corner  y  humilier,  outrager,  honnir, 
couvrir  de  honte,  c'est-à-dire  propre- 
ment enlever  les  cornes  à  quel- 
qu'un ;  de  cornu.  Cfr.  de  la  même 
source  écornifler. 

Eieorre,  eienrre,  eiooiire,  eteolre  II, 
151  et  suiv.  ;  escorre  la  proie  II, 
152,  note;  eieoMe,  esooime,  ébranle- 
ment, secousse  (excussus),  excusia; 
comp.  reiconre,  reMurre,  retoovre, 
reieeiire,  resoolre  II,  151  et  suiv.; 
rtMOMe,  reMUM,  resooime,  action 
de  délivrer,  de  secourir,  secours. 
Sur  escouer  et  iecouer  (succutere) 
V.  II,  154. 

Sioon,  enoon  v.  cort  adj. 

KiBowe  V.  escorre. 

Kieot,  espion  v.  escolter. 

Eaoot  II,  196,  écot;  Imâ.  tcolum,  a 
d'abord  signifié  taxe,  cens,  rede- 
vance; DC.  s.  V.  scot,  et  cfr.  Ruteb. 
I,  448;   vb.   etooter,   payer   l'écot, 


être  victime.  De  l'allemand  :  ancien 
frison  skot,  suédois  skott,  anglais 
scot,  ail.  mod.  schots,  impôt.  La 
racine  de  l'homonyme  écot  signi- 
fiant éclat  de  bois  qui  reste  sur 
une  branche  mal  coupée,  est  aussi 
allemande:  abal.  seui. 

Eicote,  écoute,  corde  attachée  au  coin 
inférieur  de  la  voile;  du  suédois 
skot,  ib.,  ail.  mod.  tchote,  anglais 
sheat,  theet. 

Eiooter  v.  escot. 

Ssooner,  secouer  v.  escorre. 

Eaooner,  écourter  v.  coe. 

EMOurchier  v.  escorce. 

EMonrder  v.  cort  adj. 

Eicoure  v.  escorre. 

Efoonne  v.  escorre 

Eacont,  eioonte  v.  escolter. 

Etoonter  v.  escolter. 

Escrafe  v.  escraper. 

Eseran,  écran;  de  l'ahal.  tcranna, 
banc,  selon  les  uns;  de  schragen, 
tréteau  à  pieds  croisés,  selon  d'au- 
tres. M.  Chevalet  fait  venir  eseran 
de  tkirm,  tout  ce  qui  protège,  ga- 
rantit, mais  il  ne  dit  pas  comment 
cela  est  possible. 

Eicraper,  enlever  en  raclant;  du  néer- 
landais schrapen,  ib.,  allmâ.  sckra- 
fen.  De  la  même  racine  vient  ei- 
erafe,  eterefe,  nageoire,  encore  sans 
e  préposé  dans  les  M.  s.  J. ,  tcrafe 
II,  114. 

Esoraier,  écraser;  de  l'ancien  norois 
krassa,  briser,  broyer. 

Eierayenter  v.  crever. 

Esorayenre  v.  crever. 

Eierefe  v.  escraper. 

Eicregne  v.  escrin. 

Eieremie  v.  escremir. 

Eieremir,  etkermir  I,  387,  escrimer, 
faire  des  armes,  se  battre,  se  dé- 
fendre ;  eieremie,  eikennie,  fait 
d'armes,  jeu  de  Pépée,  joute:  de 
l'ahal.  sctrm,  skirm,  skerm,  bou- 
clier,  protection;   skirman,   allmû. 


ESC                       142  ESC 

schirmen,  escrimer,  combattre.  Nos  EMOier  v.  escat. 

mots   escrime,    escrimer    sont    de  EMmlter  v.  escolter. 

cette  source.  Eiemne,  écume:  de  Tahal.  scùm,  an- 

Eieietiire  v.  escrîrc.  glais  scvm,   suédois  skvmm,   bas- 

ENrerenter  v.  crever.  saxon  schuum,  etc.;  de  là  eaeiimer, 

EiereYÎwe,    écrevissc,    et    sorte    d*ar-  écumer.     Vot.   DC.   les   mots   sous 

mure,  cuirasse  faite  en  façon  d'é-  Escumator. 

cailles  ;  de  Tahal.  ftrefrî»,  aujonrd*hui  SMnmengement  v.  commun. 

krebs,  écrevisse.  Eieiimaiier  v.  commun. 

Eieriegne  v.  escrin.  Esemner  v.  escume. 

Eserieniie  v.  escrin.  Escuminier  v.  commun. 

Eacrier  t.  crier.  Escimbrier  v.  comble. 

Eierignet  v.  escrin.  Eaeimdire  v.  escondire. 

Eierin  Q.  L  d.  R.  22,  coffre,  cassette,  Esamaer  v.  esconser. 

écrin;  dimin.  eierinet,  eserignet,  de  Eacupir  v.  escopir. 

scrinium.    Au  même  scrinium,  par  Escnrel,  eeenreil,  eacnriel,  eaenrol,  et- 

le  moyen  de  screuna,  cbambre  du  earoil,  s.  s.  et  p.  r.  etenreiiB,  eaoaros, 

bas  étage,   qui   se   trouve   dans  la  escarou,  écureuil;  mantel  (fescurel, 

loi  Salique,  on   rapporte  eieregne,  manteau  fourré  ou  garni  de  peaux 

etorienne,  eBcriegne,  petite  maison,  d'écureuil;    —     de   scivrttSf   dimi- 

lieu    où    s'assemblent    les    femmes  nutif  sciurubis. 

pour  la  veillée.     Dans  les  derniers  Eacnreil  v.  escurel. 

temps,   on   a  élevé  des  doutes  sur  Escnrer  v.  cure. 

cette  étymologie,   sans  toutefois  la  Escnreus  v.  escurel. 

renverser    par    des    raisons    déter-  Escurie,  écurie;  de  Pahal.  scwra,  allmjl. 

minantes.  schiure^  allmod.  scheuer,  Iraâ.  son  n'a. 

Escrinet  v.  escrin.  Escnriel  v.  escurel. 

Efcripture  v.  escrire.  Escoroil,  escnrol  v.  escurel. 

Eferire,  efcrivre  II,  155,  écrire,  in-  Eicnros  v.  escurel. 

scrire,   graver;   escrit  I,    196.  316,  Escuroos  v.  escurel. 

écrit,  ordonnance:  scriptum :  escri-  Escnrre  v.  escorre 

ture,    eacretnre,    eBcriptnre  I,    187.  Escns  v.  cncuser. 

251,  écriture,  écrit;  Kcriture  sainte;  Esciuer  v.  encnser. 

rom]i.   descrire,   descrivre   II,    155,  Escnason  v.  escut. 

décrire,  raconter,  faire  riiistoire  de,  Escnt,  espion  v.  escolter. 

descrihere;  soscrire,  souscrire;  sub-  Escnt,  s.  s.  et  p.  r.  escnz,  esctis  I,  S3. 

scribere.  97,  bouclier;  au  figuré  combattant  ; 

Escriture  v.  escrire.  de  smtum;  escu  fie  quartier  l,  182, 

Eicrivre  v.  escrire.  écu  posé  sur  le  côté;  de  là  escnier, 

Eacrois  v.  croissir.  esquier  I,  o2.').  II,  :V2S.  lU.'î,  écu  ver, 

Escroistre  v.  croistre.  titre  que  les  jeunes  gens  prenaient 

Eieroler  v.  roe.  à  Tàge  de  quatorze  ans,  et  qui  leur 

Eicn  v.  eschiver.  accordait  le  port  de  l'épéc  (v.  Roq. 

Eacueil,  etcneillir  v.  cueillir.  s.  v.);    escosson,   écusson   pour    les 

Eacnel  v.  cueillir.  armoiries. 

Eaenele  II,  297,  écuelle;  de  scnlelln;  Eaonter  v.  escolter. 

prov.  escudela.  ital.  soodella.  Eioux  v.  escut. 


^A*^/  -e^^*:*^  <î^A**^^  UJÙa/^ 


ESD 


143 


ESL 


V.  mètre. 
^^•ftBir  V.  venir. 
V.  dire, 
part,  de  etdire. 
V.  drescer.' 
V.  daire. 
it  V.  ei8  et  II ,  277. 
V.  ficher. 
^•ft>ldre  V.  foldre. 
rbir  ▼.  forbir. 
V.  fort. 
V.  fort. 
^•forchier  v.  fort. 
^Kforciar,  eifSDreii  ▼.  fort. 
I,  eifiort  V.  fort. 
V.  fort. 

V.  fraindre. 
V.  froior. 
Itfrei,  eafreier  t.  froior. 
Bifraiwamimt  v.  froior. 
Srtranr  v.  froior. 
Irfrai,  aifroier  v.  froior. 
Irfkiiidrar  y.  fond. 
tagêkmmt  t.  gai. 
Xigaier  t.  gai. 

Iigard,  fltgarde,  e^gardament  ▼.  garder. 
Eigardoor  v.  garder. 
Sigardar,  etgardeir  v.  garder. 
V.  garder. 
V.  garer. 
V.  garder. 
Sigoïr  V.  joTr. 
S^gonter  v.  gote 
Eigrafer  v.  grafe. 
Eigraflgxier  v.  grafe. 

V.  esgromer. 
kf  (Hgiunar,  mgiugnier,  eagiu- 
aier,  réduire  en  fragments,  rompre 
par   petits   morceaux,    enlever    un 
morcean,    réduire   en    pondre;    du 
holl.  kruime^  allmod.  Anime,  bas- 
saxon  krôme,   anglo-saxon  crume, 
petit  morceau  produit  par  broyement. 
Eigmiier,  etgnmier  v.  esgrumer. 
Bigmrdgr  v.  garder. 
Signarar  v.  garer. 
Eihaleer,  eihaleier  v.  hait. 


Eihaneer,  «handwr  t.  hait 

Sdnant  (esi)  I,  48,  est  resté  non  rem- 
pli ,  non  accompli ,  non  acqaitté, 
pendant.  Etineni  est  un  mot  rare, 
qui  tient  à  sinere^  si  toutefois  j'en 
ai  bien  saisi  la  signification. 

Bqaîaiioe  v.  joTr. 

Ei^oie  subj.  de  esjoTr. 

Eqoïr  ▼.  joTr. 

Esker  v.  escbarnir. 

Eskerie  v.  eschele. 

Sakermie  v.  escremir. 

Eskermir  v.  escremir. 

Eskern,  Mksirnir  r.  escharnir. 

EskamlMcment  v.  escharnir. 

Eakevin  v.  eschevin. 

Eskiec  v.  escbac. 

Eikiekete  v.  escbac  II. 

Eikiekier  v.  eschae  II. 

Eskies  v.  cscbai*. 

Eikip  V.  eschif. 

Eakipre  v.  eschif. 

Eskin  V.  escbiver. 

Eakiver  v.  escbiver. 

Eikni  V.  escbiver. 

Eilais  snbst.  v.  laier. 

Eilalwer  v.  laier. 

Eilectiim  v.  lire. 

Silaeoemant  v.  liet. 

Edeechier  v.  liet. 

Edeeeier  v.  liet. 

Eilager,  «degier  v.  csligier. 

Eileieier  v.  liet. 

Eileire  v.  lire. 

Eileit  V.  lire. 

Eilaue  part,  de  esleire. 

Eilat  subst.  V.  laier. 

Eilaiser  v.  laier. 

Ederer  v.  lever. 

Eilidar,  glisser,  affleurer;  de  Tanglo- 
saxon  slidan,  ib. 

Eslieoer  v.  liet. 

Eilier  v.  lier. 

BiUger  V.  esligier. 

Eiligier,  etlegiar,  eiligar,  alléger  II,  57. 
Ben.  I,  1462.  FI.  et  Bl  1294,  com- 
penser, paver.    La  forme  de  ce  mot 


ESL  144  ESP 

repousse  tonte  liaison  avec  lier,  et  malclus,  encaustum,  liquali  colo- 
le  sens  même  ne  pennettrait  pas  ratiqae  metalli  pig^entum.  La 
de  Vy  réunir;  il  faudrait  admettre  langue  d'oTl  a  apocope  le  t  final; 
ridée  d'engagement,  et  de  là  on  italien  smalto,  espagnol  et  portu- 
ne  saurait  passer  à  compenser.  On  gais  etmalle,  provençal  esmaui. 
pourrait    songer   à    Ugier,    li$%er,   Sunance  t.  aesmer. 

mais  ici  encore  le  sens  ne  concorde   Eimarir,  eimarrir  v.  marir. 

pas  avec  notre  verbe.    EsUifier  a  Eamans  v   esmal. 

son  origine  dans  la  famille  du  goth.   Eime,  casque  v.  bealmc. 

ligan,  ahal.  liggan,  leggen,  etc.;  je   Eime,  estimation  v.  aesmer. 

prends    pour   point    de   départ   la  Simae  v.  aesmer. 

signification  fixer,  établir,  qui  se   Emei  v.  esmaicr. 

retrouve  entre  autres  dans  Tancien   Eim«r  v.  aesmer. 

frison  laga,  et,  à  tous  égards,  on   Eimeralde,  eamerande,  émeraude;   de 

y    peut   rapporter   Pidée   exprimée       smaragdtts,  avec  changement  de  g 

par  notre  mot.     Pour  la  forme,   il       en  /,  comme  le  prouvent  les  formes 

n'y  a  aucune  difficulté.  maragde,   maraeda^  du  provençal, 

XiUra  V.  lire.  esmeracda  de  Tancien  espagnol. 

Xdit  V.  lire.  Emeraude  v.  esmeralde. 

Xditiire  v.  lire.  Eimerer  v.  mer  I. 

Eiloeher  v.  locher.  Emierillon,  émérillon,  oiseau  de  proie  ; 

Mocder  v.  locber.  dérivé  par  renforcement  de  wteru- 

Eimaar  v.  esmaier.  lus,  merûla.  L'abal.  smirl,  Tallmod. 

Bmai  v.  esmaier.  $ckmerl,  schmirl^  merl,  mirU,  émé- 

Simaiable  v.  esmaier.  rillon,   ont  la  même  origine;  mais 

Bamaiance  v.  esmaier.  esmerillon   ne    dérive    pas    de    là, 

Eamaiement  v.  esmaier.  comme  on  Ta  avancé. 

Eanaier,  emoier,  etma«rll,  248.  327.   Emerreiller  v.  merveille. 

337,  faire  perdre  courage,  inquié-    Emerrillement  v.  merveille. 

ter,  émouvoir,  troubler,  épouvanter;    Emienriller  v.  merveille 

se  troubler,    être  en  peine,   en  in-    Eimier  v.  mie. 

quiétude;  subst.  aimai,  eamei,  eamoi  Eimoi,  eimoier  v.  esmaicr. 

II,  312.  337,  notre  émoi,  le  seul  mot   Eimonder  v.  monde  I. 

(le  cette  famille  qui  nous  est  resté;   Eamoyement  v.  roovoir. 

MmaJance ,   émoi,   frayeur;   eamala-   Eamoroir  v.  movoir. 

m«nt,     émoi,     frayeur;    eamaiable,   Eineke,  emeqoe,   sorte  de  navire;  de 

propre  à   faire   perdre   le   courage,       Tanc.  norois  «nec&ia,  ahal.  snaga: 

qui    n'est    pas    de    nature    à    s'es'       allmù.  snecke,  ib.  ;  selon  M  Grimni 

mater.    Mot  hybride,  de  es  privatif       III,  437  affilié  à  Mchnechty  limax. 

latin  et  <\ii  goth.  magan,  ôi'yaaifnt,        coucha.     Cfr.  Schwenk  1).  W.  s.  v. 

ia/ihir  —  subst.  maht$y  tW^ynitiç,        schnakc,  DC.  s.  v.  naoa. 

/«/<«.  xoûioç.  Einaque  v.  esneke. 

Sniai]  V.  csmal.  Einiier  v.  nud. 

Bimal,    etmail,   s.  s.   et  p.  r.  eamana,   Eloigne  v.  soin 

émail;  de  Tahal.  smo/ljun,  sme/sati,    Eipaoe   II,    20ô,    espace,    intervalle: 

anglo-saxon  smeltan^  allmod.  schmel-        spatium . 

sen.    fondre:    Imà.    tmaHum^    es-    Eipainter,  npointir  I.  'ATA.    II.   174. 


ESP 


145 


ESP 


^!/h.  d.  R.  str.  123,  épouvanter,  ef- 
'fiayer;   de  expavent^  de  expavere, 
^otre  foime  actuelle  a  un  v  inter- 
<<alaire  :    espoventer ,    espoutanter, 
<}Dant  à  etpoenier,    il   s^est  formé 
l>ar  raffaiblissement  du   v  primitif 
eau:  espauenier,  espoenier.    De  là 
«poeatament  H,   37,  eipoenteiion, 
crainte,  éponrante;   efpoentaiile  I, 
126,  qui  cause  de  l'épouvante,  ef- 
froyable; eipoeiitiis,   peureux,  om- 
brageux. 

V.  espargner. 
V.  espargner. 
loe  V.  espargner. 
V.  espargne. 

eipanle  II,  363.  373,  épaule; 
prov.  espatla,  espalla;  de  ipaihmla 
(apatola),  dimin.  de  spaiha.  Notre 
Uiot  etpaUer  a  la  même  origine; 
c^est  bien  à  tort  et  sans  la  moindre 
nécessité  qu*on  Ta  dérivé  de  palus 
on  de  ritalien  spolia. 

,,  e^ane  II,  255,  empan,  mesure 

<de    la    main    étendue;    de   Tabal. 

mpanna^  aujourd*bui  spanne,  même 

signification,  de  spannan,  spannen, 

étendre.    Pour  la  forme  sans  e  final 

on  peut  cfr.  Pallmâ.  span. 

II,  366,  épandre,  répandre, 
s*étendre,  se  répandre,  se  disper- 
ser:   se   lancer,   se   hasarder;   de 
expandere;  d'où  respandre  I,  285, 
répandre,  disperser.    Du  même  ra- 
dical  et  comme  forme   collatérale 
de  espandre,  on  avait  fait  e^MUiir, 
pour  espandir^  signifiant  étendre, 
développer,  épanouir.    G^est  de  cet 
espanir  que  nous  avons  fait  épa- 
nouir, par  extension  de  forme, 
le  V.  espan. 
V.  pan. 
,  étendre  v.  espandre.^ 
Xipanîr,  expier  v.  pan. 
Espanobr  v.  pan. 

Sspareir  II,  44,  éclairer,  faire  des 
éclairs;  de  spargere;  esp.  esparcir, 
Bnrgnjr,  langue  d'oïl,  GloMaire. 


port,  espargir,  ital.  spargere,  prov. 
esparger,  esparser,  dans  les  S.  d. 
S.  B.  esparjer  avec  le  sens  de  ré- 
pandre, dissiper.  &^pan,  epan  II, 
220.253,  épars,  dispersé;  de  sparsiis. 

Sq^argner,  eipargnier,  efpamier  II, 
304.  306,  épargner;  s'espargnier^ 
se  modérer,  se  tenir  sur  la  réserve, 
se  ménager;  espam,  eapairgne,  et- 
peme,  eapairne,  espaimaaoe,  action 
d'épargner,  quartier;  eapamaUe,  et- 
paimable,  qui  ménage,  économe; 
miséricordieux.  Quelle  est  la  racine 
de  ces  mots?  Il  est  ridicule  de 
penser  au  latin  parcere,  quoiqu'il 
y  ait  sans  doute  affinité  entre  es- 
pargner et  parcere.  M.  Scbwenk 
confronte  espargner  avec  sparen, 
épargner,  ahal.  sparan,  islandais 
spara;  mais  il  est  difficile  de  s'ex- 
pliquer comment  espargner  s'est 
formé  de  sparan^  surtout  quand  on 
a  égard  à  l'ital.  sparagnare,  spar- 
miare,  risparmiare,  et  au  bour- 
guignon reparmer. 

Eipaxgniar  v.  espargner. 

Eiparn  v.  espargner. 

Eipamable  v.  espargner. 

Efpander  v.  espargnier. 

Ssparpeiller,  éparpiller.  Ce  mot  est 
un  dérivé  du  latin  papilio,  qui  de- 
vint papa/to  en  catalan,  parpagliane 
en  italien,  parpaillo  en  provençal; 
d'où  le  verbe  sparpagliare,  espar- 
palhar,  en  provençal  moderne  es- 
farfalhar  de  farfalla,  papillon  (v. 
Honorât  s.  v.}.  Je  ne  connais  pas, 
il  est  vrai,  parpaillo  ou  parpeille 
dans  la  langue  d'oTl;  mais  il  doit 
avoir  existé,  car  plusieurs  de  nos 
patois  en  font  usage,  p.  ex.  en 
Franche -Comté,  dans  les  environs 
de  Montbéliard,  les  enfants  font  la 
chasse  aux  parpailloit,  Cfr.  Rabe- 
lais I,  11,  Mén.  s.  v.  parpaillaiit 
et  ci -dessous  pa?eillon. 

Bipan  V.  esparcir. 

10 


■a  < 


ESI*  N 

Eiputlr  V   pan. 

EtpMmii  V.  pBsmiami. 

EipMDt  V.  pfipcipr. 

1.  E«pMe.  eipeie  I,  ISJ.  -'31,  esi-ice: 
fptciet:  «speciBl  II,  9-1,  pnrtii'iiUi-i, 
vgivL'Iuh  ipreiiilii  ;  )idv.  MpaclftllIUIlt. 

eipMiBoneDt,  ipecûlameat  I.  2!>2, 

npiiL-iulemerit  ;  pur  eijitrial  11,  ;i76, 
spé(;iaten]ent,priiicipnlenient,siiTtonI- 

|[,  StpMW,  afftUB,  eqôiM  II,  lis. 
P.  cl.  B.  458â,  épïce;  proT.  etpeciH, 
îul.  speiia;  de  iptoiei,  qui  aTSil 
pris  telle  Bigniflïalioii  après  l'âge 
clossiqmj.  Cfr.  espace  I ,  et  Mèn. 
8.  '.  épÎPOB. 

Eipe«lia.  épficlie;  «le  l'abat.  ijjbA,  pii' 

Eipaaiil,  eipMiftlment  v.  espei'e  I, 

EipedaameDt  v.  rsprce  I. 

Eipeie,  e«peier  v    speile. 
Eipïîr  V.  rsperer. 

Etpel).  «ipeiue  v.  eapoii. 

EiptincT  V.  eppnig. 

Eapder,  Lru  pers.  s  pr.  Inii.  «ipal, 
npMOt  '.ie  p.  s.  ib.,  (lire,  HignîSor, 
expliquer;  tajikiird'hni  ûpeler;  dii 
goib.  tpillÛH,  raconiet,  siinoncer: 
BhBl.  iptllàn.     lA  Torom  primiliTe, 

dans  les  Q.  1,   d.  R,  II,  163:    Que 

menriz?    Que  sigiiilk'  que.  Plr. 

Eipannce,  eipenuielie  v.  espérer. 

Eipirdn  t.  perdre. 

EiperiT  I,  230,  espérer,  attendre,  ap- 
pribetider,  i-rnîtidre;  Je  tptrarr; 
ta  Ire  pars.  sing.  prés  itid.  qui  Hvsii 
la  dipbtliongaisoii  oi,  ci:  opoii, 
Mp«ir,  lions  s  fourni  le  subec.  hcioia- 
nyme  II,  175  =  espoir,  atlenle,  ap- 
prêbennioii,  lequel  pnrail  ï'être  em* 
plnjé  il'abord  avec  lea  pronoms  mon, 

s'empl.  aittsî  adv.  II,  231  :  d'fiptrcr 
lier,  par  la  part,  prés,  iparanoa.  aa- 
paruce.  iip«nD«h«  t,  191.  :iT4.  IJ, 


'203,  i 


lipétntii-e.  crainie;  comp  dw 
parer  I,  123,  désespvrer;  d'où  dM- 
tAranoe,  deiMperuwa  11,  19.  M:i. 
•ti!-!esp(iir,  limgrin  «iolunr;  de^ers- 
dm  I,  3'JO,  désespoir. 

EipMir,  éveiller,  exciter;  l'at/niT, 
s"éïeiller;  de  rxpergtri,  peut-flrB 
avec  influence  de  eiptrgitctrt.  l^ 
g  a  iiê  s/ncopè.  Ba^atir,  ranimei', 
rérelUer. 

Eiparlt.  «virlt,  atpir  I,  47.  145.  2!S. 
3âl,  esprit,  ûme;  la  iroisièiDe  p«r. 
(^onne  de  la  Trinité:  ciprita  boni 
DU  mauvais;  lie  ipirifHi;  «piliMl, 
eiperital  (lapiiitaM),  atperitd,  9I1I- 
tnel  I,  1S3.  II,  y.y.'.,  spirituel,  iro- 
aiatérïel  ;  spiriluaiu,  tpirilnlii  ;  adr. 
spiiitneilmaiit,  eapiiitelmant,  eapcritel- 
mantl,  123.  II,  ITC.  311,  spirituelle- 
raeni,  en  esprit;  dér.  eifmt»  I,  117, 
le  Saint-Ksprit  ;  nperitable  I,  145, 
spirituel ,  o&lesle  :  eomp.  aipirer, 
souffler,   animer  !    eqire. 


souffle; 


III  «ipiranient,  souffle  ;  — 


ration:  de  oipicafio;  —  toq^rer, 
npiiar,  nuiiinr,  aoMpirer  I,  134. 
■tlà,  II,  10.  113.  soupirer,  pleurer. 
regretter;  tmpirare;  satpir.  mapir. 
touMfil  T,  -Mb.  II,  349,  soupir: 
lus/iirium ;  ioupiiaiMnt,  ib.;  aot- 
IHTM,  langoureux,  (jémisBHnl. 

Eaperitable  v,  esperit. 

EipedUI,  Mparltsni  v.  ei^peni. 

Esparital.  etperitelement  v.  esperii. 

Eipanneater  I.  371,  reuonnaitre  par 
l'épreuve,  par  l'expérience;  da  «f- 
perimtnltim ,  propr.  txprriiiUH<arr. 

Eipetne  v.  espargner, 

Eaperoa  v.  esporoii. 

EtpecMmar  v.  eiporon 

Eapert  v.  aperl. 

Eiparrier,  eiparrar,  e^nTier  11,  2iiS. 
:i37,  épacvitr;  Imù.  iparvaritu;  ' 
l'abal  tpariri)ri,aiijôurd'hiiiip#rtrr. 


\ 


I^ISP  147  ESP 

même  significatioD.     Sparta,    en  Eipine  II,  118.  257,  épine;  anbépin; 

goth.,  signifie  moinean;   et  jpar-  'pina;  msânm,  mptnM  I,  106,  épi- 

wari  signifie,  dit-on,  speriingfalke  nenx:  tpinoiut. 

(tperUnff— moinean  ;falke={ancony,  IspJBOolw,   épinard;   comme  Titalien 

V.  Schwenk  D.  W.  s.  v.  spinaee,  ee  mot  doit  dérirer  d*ane 

▼.  espois.  forme    latine    barbare    tpmaoeus, 

V.  espèce  II.  tandis  que  épinard  vient  de  ipina 

V.  espois.  (à  cause  des  feoilles  échaocrées). 

I,  225  pour  espeir.  Divers   patois   ont   conservé  eipi- 

Eipeie  V.  espèce  I.  noehe,  entre  antres  celui  de  Mont- 

Eçiee  t.  espèce  II.  béliard:  épinoiche, 

Sipie,  etpiement  v.  espier.  ^Sspinot,  espinns  v.  espine. 

S^ial  I,  182,    e^ol  P.  d.  B.  2995.  Espiol  v.  espiel. 

3063.  2214,   ei^piez  R.  d.  M.  1768,  Bqâr  t.  esperit. 

épieu,  sorte  d'arme,  lance;  de  spt-  Eipixe,  efpirer  v.  esperit. 

cti/tmi.    On  confond  sans  cesse  ce  Espixit  t.  esperit. 

mot  avec  espiêt  (y,  ci -dessous),  et  Espirital,  eq^tani  t.  e^rit. 

on   regarde  ce   dernier   comme  le  Espiritelm«it  r.  esperit. 

primitif  de  eipien  II,  194,    notre  Eipiiee  v.  espèce  II. 

épieu,    tandis   qu*il   faut  admettre  Espleit  t.  plier. 

espieu= espiel,  «  =  /;  et  de  espiei  Eipltiter  v.  plier, 

n'aurait  jamais  pu  produire  eu  de  Esploier  v.  plier. 

etpieu.  Esploit  v.  plier. 

Sspier  I,  72.  296.  II,  72,  épier,  dé-  Esploiter  v.  plier. 

couvrir;  de  l'ahal.  tpehôn,  spiokou,  Espoentanle  v.  espaenter. 

allmod.  spàhen,  épier.    Eipie  fém.  Eipoenteiion  v.  espaenter. 

I,  212.  306.  394,  espion;  de  Tahal.  Espoentement  v.  espaenter. 

speha.    Notre  forme  masculine  est  Espoenter  v.  espaenter. 

de    date   bien   postérieure;    italien  Eapoentnt  v.  espaenter. 

tpione,  d'où  les  Allemands  ont  tiré  Espoigne  II,  113  subj.  prés,  du  verbu 

leur  spion.    De  là  eapiemeat  R.  d.  espondre,  s.  v.  despondre. 

I.  V.  G3,  action  d'épier,  embuscade.  Espoir  v.  espérer, 

^ipiea  v.  espiet.  Espois,  espeis,  espei  II,  3ôO  373,  épais  ; 

^^t  I,  291,    U  eipiea  Ch.  d.  S.  I,  de  «pwt»  ;  de  là  efpaneniMit  I,  364, 

255,  de]  e^iet  Ch.  d.  R.  52;  od  les  d'une  manière  épaisse,  en  grande 

trenchanz  eepiai  Ben.  II,  504;  par  foule;   eipoiiMr,  eipdwar  II,  242, 

nos  eqiea  R.  d.  M.  p.  66;   eipie  I,  devenir  épais,   grossir,  s'épaissir; 

74,  épieu,  lance    11  faut  bien  distin-  espoine,  eqpdie,  aspeiae,  épaisseur, 

guer  ce  mot  de  espiel  (v.  p.  h.),  dont  fourré, 

il  se  sépare  par  la  finale  et  Téty-  Eapoiie  v.  espois. 

mologie.    De  l'ahal.  spiot,   spiei,  EspoiMe,  Mpdwar  v.  espois. 

speoi,  épieu;   anglo-saxon   spiiu;  Esponde,   bois   de    lit,   bord  du    lit, 

allmâ.    spiei,    aujourd'hui    spiess,  levée,  chaussée,  digne;  sponda. 

pique,  épieu.  Espondre,  exposer  v.  despondre, 

^•pien  V.  espiel.  Eapondze,    promettre;    sptmdere;    es- 

^ipiax  V.  espiel.  .  poaM,  caution;  sponsus;  espos,  es- 

V.  espiet.  pons  II,  379,  fiancé,  époux;  sponse, 

10* 


ESP  148  ESS 

flipOQM  I,  126.  314,  fiancée,  époase;  Eipringerie  v.  espringer. 

tponiut,    ipatua;  etpoter,  efpmer,  Eipringier  v.  espringer. 

mgowitBt  I,  73.  170.  296.   II,  161,  EipringiMr  v.  espringer. 

épouser,  marier;  spoiuare;  de  là  Efproher,  asperger;  de  Tahal.  tprue- 

eipoDMrie,  éponsaiUes^    aqpouaifa,      jen,  Mpruhen,  moailler,  asperger. 

époosailles,  célébratioD  de  mariage  ;  Eiprohim ,  étoarneau  ;  de  Tahal.  tpra^ 

—  tapondre,  dapondra,  promettre,       ib.,  oiseaa  qui,  dans  Pall.  moderne, 

ratifier;  iiejpOfuiere;rMpondre  1,132,       est  connu  sous  les  différents  noms 

rasponra  I,  207  avec  d  syncopé,  ré-       sprehe,    spreche,    spr£we,    tprew, 

pondre,     cantiooner;    respandere;       iprinne, 

rwpona,  reapoiia  J,   131,   réponse;  Esproranee  v.  prover. 

reipomum,  Esprore,  etprover  v.  prover. 

EipoBM  V.  espondre.  EipniTcr  v.  prover. 

Eiporoii,  eiperai  I,  55.   83,  éperon;  Espnchier  v.  puiz. 

de    Tabal.  iporo,  ib.,    anjoord^hui  Eipoiiar  v.  puiz. 

spom;  —  échapper  par  esperan  II,  Espnrgament  v.  purger. 

215,   échapper  à  force  d*éperons,  Efpnrgier  v.  purger, 

en  piquant  des  deux;  à  esperotu^  Espnier,  épouser  ▼.  espondre. 

à  tonte  bride,  bride  abattue;  vh.  Eq^nsiar,  épuiser  v.  puiz. 

esporonBar,  eapenroniiar,  saparomiar  I,  Esqnachiar  v.  qnat. 

337.  11,43.  358,  éperonner,  stimuler.  Bagnartalinr  v.  quart. 

Sfporamar  v.  esporon.  Eiquartarar  ▼.  quart. 

Bipaiar  v.  espondre.  Esqnal  v.  cueillir. 

Biponroaiiiiar  t.  esporon.  Esqnarra  v.  querre. 

Sipoiis  ▼.  espondre.  Esqidar  v.  escut 

Espooiaigat  v.  espondre.  Esqnieriii  v.  escbevin. 

Eapovsa  ▼.  espondre.  Esqniper  v.  eschif. 

Esponsar,  espoufaria  t.  espondre.  Esqnirer  v.  eschirer. 

Eiprakar,  espraqnar,  poindre,  piquer;  Eiraeer  v.  rats. 

du  néerlandais  prihken^  ib.  Enrachier  v.  raïs. 

Esprandra  y.  prendre.  Esragar,  esragier,  enrager  v.  ra^e. 

Espraqnar  v.  espreker.  Esrager,  esragiar,  arracber  v.  raîn 

Eqrariar  v.  espervier.  Esragiement  v.  rage. 

Bapriagala  v.  espringer.  Eirer  t.  erre. 

Eipriagar,  eapringiar,  aapriagiiar,  dan-  Essai  II,  94.  313.  R.  d.  Ren.IV,  249, 
ser  en  sautant,  en  trépignant,  sau-  essai,  petite  portion  de  qqch.  qui 
ter;  d'où  aspringale,  s^risgarie,  sert  à  juger  du  reste;  essaier,  asaier 
cette  espèce  de  danse;  de  Tahal.  I,  222.  336.  II,  14.  51,  examiner, 
ipringan,  même  signification.  £«-  joger  de  quelque  chose,  essayer. 
pringaU  signifiait  aussi  machine  La  forme  de  ce  mot  ne  permet  pas 
propre  à  lancer  de  grosses  pierres,  qu'on  le  dérive  de  sapor  ou  sapere^ 
pins  tard  un  moyen  canon,  et  il  comme  on  Pa  proposé.  Il  vient  de 
est  d'autant  plus  probable  que  ce  exagium,  Tactiou  de  peser,  d'où 
mot  est  identique  avec  l'autre,  que       examen,  etc.   (Muratori.) 

ipringan  est  affilié  par  8a   racine  Essaier  v.  essai. 

à  sprikan,   rompre,  briser.     V.  R.  Essalcer  v.  balt. 

d.  I    V.  30C.  Essalir  v.  saillir. 


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ESS 


149 


EST 


▼.  exemple. 
;,  terre  défrichée,  essartement, 
destmcUon,  carnage;  evarter  Cb. 
d.  S.  lly  114,  détruirei  ravager;  de 
eœ^Barriimm^  extarriiare. 
T.  hait. 
T.  hait 
it  T.  saillir. 
T.  serre. 
T.  exemple. 
T.  seul. 
V.  scient. 
ImH  ▼.  eissil. 
Sirillar  V.  eissil. 
iHimait  ▼.  eis  et  II,  277. 
BHir  T.  issir. 

IsMigne,  «Hoigner  ▼.  soin. 
MMiBflmsnt  V.  soin. 
V.  soin. 
▼.  soin. 
Issomlnre  t.  ombre. 
IsBone  T.  soin. 
EwonisT  ▼.  soin. 
Kwerber  v.  orbe. 
SwKreiller  t.  oreille. 
Essni,  ewaier  v.  suc. 
Esmion  v.  sac 

Est  II,  2Ô2,  écrit  quelquefois  avec  h 
dans  les  Q.  L  d.  R.,  est;  de  Tanglo- 
saxon  êàii,  oriens.   Cfr.  Dief.  6.  W. 
I,  108.  109. 
Estable,  eitaaUe  I,  315,  étable;  Oa- 
bulum;  vb.  establer,  mettre  à  retable. 
BitaUe  adj.  v.  steir. 
EstaMer  v.  estable. 
EitahUa  v.  steir. 
EitaUir  v.  steir. 
EitabHawment  v.  steir. 
Estache,  sitaee,  eitaqne  II,  57,  pieu, 
poteau,  colonne  ;  Imà.  itaca,  stocka, 
esiecka,  etc.  ;  de  Tanglo-saxon  itaca, 
pieu,  etc.;    suédois   staka;    ancien 
frison  itake.    De  là  eitaohier,  esta- 
qnier,  attacher  à  un  pieu  ;  estaeheis, 
combat,  surtout  auprès  des  palis- 
sades d'une  ville  ou  d'un  château. 
Cfr.    l'allemand    moderne    itackel, 


fermeture    de    palissades    ou    de 

lattes. 
Sitaehflls  v.  estache. 

Sitaehier  v.  esuche. 

Estage  V.  steir. 

Bitagier  v.  steir. 

Ertaige  v.  steir. 

Sitaindre  v.  esteindre. 

Sital  II,  99.  163,  place,  séjour,  posi- 
tion ,  arrêt ,  action  de  s'arrêter. 
Rendre,  livrer  e$tal,  s'arrêter  pour 
combattre,  pour  se  défendre  ;  prendre 
eiîal,  prendre  position,  se  placer, 
s'arrêter;  à  etîml,  en  place,  en 
repos,  fixement.  De  Tahal.  $tal, 
station,  lieu,  séjour,  demeure,  écurie. 
De  là  «taler,  s'arrêter,  résister, 
combattre.  Plusieurs  de  nos  pa- 
tois, p.  ex.  dans  la  principauté  de 
Montbéliard,  ont  conservé  le  mot 
étale  (estale),  écurie;  d'où  eatalon 
R.  d.  I.  V.  28  (note),  étalon  (equus 
ad  stallnm).  L'ancienne  langue  con- 
naissait déjà  les  significations  dé- 

.  rivées  qne  nous  donnons  à  éial, 
étaler. 

Estale  V.  estai. 

Estaler  v.  estai. 

EstaUm  v.  estai. 

Eitane  v.f^istandieif  ^  ^ 

Eataaee  v.  steir. 

Eitanoer  v.  estancher. 

Eitaneher,  estanohier,  estaaeer,  eitaiig- 
chier  I,  354.  II,  213,  arrêter,  éian-- 
cker^  rassasier  ;  harasser,  exténuer  ; 
se  dérober,  faire  retraite;  reitan- 
oher,  rwtainehier  II,  123,  éuncher; 
de  itagnare,  arrêter,  empêcher; 
Ima.  stancare.  Cfr.  Dief.  G.  W. 
11,  311.  324,  et  pour  estanc,  p.  325. 
De  là  astanohe,  vivier.  De  ttagnum, 
eitaiig,  astano,  lent,  mat,  adjectif 
formé  de  la  même  manière  que  le 
substantif  homonyme. 

Estanehier  v.  estancher. 

Estang  V.  estancher. 

ier  V.  estancher. 


^v 

15i«                      EST 

SRut  V.  «leir. 

Jei  Alleaiuiida  out  fait  ituoken,  s'ar- 

Ertaqitlcf  v.  eBMcbc. 

K'ter,  a'aevrueber,  se  boai^er,  d'où 

EitMibta  V,  esiable. 

Bittqam,  boncUer,  fenner,  mot  qui 

Emnblir  v.  sleir. 

s'eal  conservé  dans  quelque!  pMois 

Eltanle.  .chaume  t.  eatenb 

avec    le  lena   <la   étouffer.      Noire 

EtUslfl,  stable  v.  »leir- 

R)o<    étau    est    «ans    doate    do    la 

ZiUvlii  ï.  sieir. 

oiêmorstDille:  les  Allemand!  diaenl 

EitaTDir  T.  esWïOif. 

tchraubtiock   pour    itaii;    dans   lu 

EiM  I,  51.  SSD,  été:   WjfAi  ;   Htln] 

Piosrdie  t'iKu   »  la  ligoifîcaijon  de 

d'ité.  delsBaiEondVlé- 

aeslimilii 

arbre  coupù  ù  quelque  di«taDca  de 

Eitta  V.  stei'r. 

lu  [erre,   vbaume   qai   reste  quand 

BstaUe  v.  esloik-. 

les  céréales   sont  «déea  ;   âimtqma. 

Eitmodn,  ntiindre,  etUgnit 

H,  aati,  7 

aifauqtur,  en  Lorraine,  correspond 

ù  noire  élau,  antre  orthographe  de 

KfWto  r.  Btrir. 

éto  après  la  diiparition  du  c  final. 

EiUI«  V,  astuJi'. 

Eitofa,  ta  qui  est  mis  en  oeuvre  par 

Eitalé  V.  estoil.:. 

ErtatoTM  II,  28U. 

puis  éton'a;  Mtoter.  mUBw  1,  357. 

Sitradart  v.  leniln' 

fournir  le  qui  est  nécessaire,  éqni- 

SnendailIeT,  wUndllleT  >. 

eiidre. 

|H;r,  approvisionner,  garnir,  orner  ; 

EttMidre  y.  tenilre. 

de  l'ancien  norois  ilefn,  principlnm. 

Ettor  ï.  steir. 

fiindumentum;     ilofiia,     apparare; 

Eitonnu  Y.  estniEBuii. 

eoili.  liai»,  maiièro  prejaK-ra,  élé- 

Ettermiiul II,  IIG,   pietn 

|,r«c.i«i.>L- 

ment;  alimod.  ilolf,  maliÈre,  itoffe. 

mais  litqDelle? 

l'orme  qui  a  éprouva  l'induence  ro- 

Eitermiiiation v.  lermiiie. 

mane;  ,l«lirtn,  éqn'P",  Bt<-, 

EitonninM  v.  niroim,'. 

Eitofer  >-.  eslofe. 

EUMlSTM  II,  ÏSG. 

Estoi,  estoier  V.  estui. 

EitMTOi  II,  286 

Ertoilé,  eatoille,  artnla  I,  5U.  -220.  3t.S, 

Eitanle,  HUots^cliiuD^;  d 

oieiMnler 

itoiie:  siflla:   ifr,  jornal  ».  t.  jor; 

*.                    ramasser  les  rilculti: 

te  ',liy^li 

ditn.  wtoilete  I,  104,  petite  éioilc; 

^^                «Jfr.  eslouhle. 

utoilé,  Mtelli,  ettelé,  étoile;  MlUH». 

^H            ErtmOcr  Y.  Mienic. 

EMellete  v.  esloilo 

^V            EttSMir  ï.  estovoir- 

Eitoiie,  provisions  de  voyage:   Aolte, 

^"                Ert«VM  II,  286, 

urmée    navale;    luà.   itoritm,    de 

'                       Etti.»  V.  mre  II. 

.•.ùhov.    eu.  Imà.  ttoUi  de  oiWm, 

EM^nre  y.  usteindrc. 

E«lao«le  y-  sianceit-. 

Hoite;  provençal  rtiot,  llotle.    Voy. 

BrtiY»!  V.  «st.'. 

DC.   slotut.     Dans   le  mot   de    la 

ïitlvoi  11,  28G. 

langue  d'oVl  il  y  a  «ii   changement 

atce,   Mtodt,   espèce   d'épéu   qui   n 

de  l  en  r,  tfr,  navile  et  navirie. 

sermit  qu'à   [.erccr;   |ii 

U,     pMCBU 

Ertoiie  V.  bietoirc. 

tronc  d'arbre;  lio  l"Hh«U 

Ertoner  R.  d.  l.  V.  302,  étourdir,  Iwrï          1 

Hiijuurd'bui   sieek,    ib., 

de   tlifan 

penirc    conoaimucu ,    perdre   con- 

pertar.      De    Ja   Mtocer 

ertMhln 

11  ai  sa  an  en  ;  de  nllonorr,  diangé  ou 

lïappor  do  l'estoc,  frappor  du  poime 

[ilutôi    renlori-é    en    rrtmart.    de 

A 

^^ 

■HiW 


•     ^9Xërftù^(jfJ,  fUp»4^  ^itéc,  t^"^^  '  ^' 


EST 


151 


EST 


flftonpê,  eitiipe  I,  383,  étoape  ; 
de  shÊppa;  de  là  notre  étaupin^ 
daos  l'ancienne  langue  aussi  ecto- 
pilkm,  botichpn;  ettoper,  eitiiper, 
— tonpar  I,  149.  256,  étooper,  rem- 
bourrer,  boucher,  fermer,  bloquer; 
d*oii  diftopar,  déboucher,  ouvrir. 
On  trouve  aussi  quelquefois  eitoper 
».Tec  Tacception  de  des  toper;  c*est 
«Ane  innovation  de  la  fin  du  XlIIe 
siècle. 

T.  estope. 
V.  estope. 
V.  estoc. 
,  «...dvr,  eitnr  I,  193. 263.  II,  232, 
tumulte,    choc,    combat,    mêlée; 
«itormir,  aitonnir,  estoonnir  I,  72, 
se  mettre  en  mouvement,  s^assem- 
bler,  s'attrouper ,  donner  Talarme, 
éveiller,  escarmoucber,  combattre; 
eitoniiie,   ettourmie,   comme   esfor. 
Estom  en  provençal,  que  Raynouard 
ramène  à  tort  à  tomer  ;  stormo,  en 
italien,  verbe  stormire.    Dérivés  de 
rallemand:    ahal.    sturm,    anglo- 
saxon    itorm;    aujourd'hui    iturm, 
agitation  violente,  etc. 
v.  tordre. 
V.  histoire. 
Irtarer,  créer,  fonder,  établir,  meu 

bler,  garnir;  de  imiiamrare. 
Ertonnio  v.  estor. 
Brtomiir  v.  estor. 
Silon,  eitort  de  estordre. 
Sitoner  v.  torser. 
Iitortre  v.  tordre. 
Sitôt  V.  estout. 
Sitotoier,  ectoteier  v.  estout. 
Sstonblage  v.  estouble. 
Batonble,  chaume  ;  d'où  estooblage,  Imù. 
esioblagium,  droit  que  Ton  paie  au 
seif(neur  pour  faire  paître  les  chaumes 
aux    moutons;    de    Tabal.   stupfila. 
Les   Italien»    disent  stoppia,     Cl'r 
e:iteule. 
Sitempe,  eitoaper  v.  estope. 
Eitour  V.  estor. 


Eitonrdir  I,  185,  étourdir,  faire  perdre 
connaissance  ;  eatoardiwwmwit,  étour- 
dissement.  Roquefort  après  avoir 
eu  le  courage  de  dériver  etior  de 
extwrbatio,  ajoute:  ,d*oè  vient,  dit 
Borel,  le  mot  êiUmrdir,*  Peu  im- 
porte le  comment.  On  a  pensé, 
pour  la  racine  de  notre  mot,  à 
rallemand  êiurum;  mais  la  forme 
espagnole  aiurdir  (a  =  ad),  prouve 
que  le  es  est  le  ex  latin  et  que  I 
est  la  lettre  initiale  du  radical,  ce 
qui  rend  cette  dérivation  impossible. . 
Wachter  propose  de  dériver  eitour- 
dir^  italien  stordire,  du  kymri 
iwrdd,  bruit,  tonnerrp.  Cette  éty- 
mologie  acquiert  un  haut  degré  de 
vraisemblance  si  Ton  compare  es- 
iourdir  et  estonner  de  tonus. 

EitonrdiMement  v.  estourdir. 

Sttonmde  v.  estor. 

EstonmiSr  v.  estor. 

Eftout,  eatot,  fougueux,  hardi,  impru- 
dent, étourdi;  puis  furieux,  in- 
sensé, stnpide,  méchant;  prov.  estot, 
estout.  On  a  dérivé  ces  mots  de 
itolidus,  stuUui^  mais  leur  signi- 
fication primitive  ne  le  permet  pas  ; 
il  faut  les  rapporter  à  Tallem.  sioh^ 
bas -saxon  stoli,  hollandais  stout, 
ici  avec  la  signification  de  hardi, 
imprudent,  etc.  De  là  eftotie, 
eftutie,  estontie,  témérité,  fureur, 
folie;  qui  se  trouve  écrit  eftnltie 
dans  la  Ch-  d.  R ,  peut-être  à  cause 
d'un  rapprochement  à  stulUHa; 
eftoteier,  aftoateier,  eatutaier,  eeton- 
toier,  estotoier,  maltraiter.  T.  Il, 
220,  on  trouve  dans  un  exemple  d(' 
Villeh.  le  subst.  eatot,  qui  se  rap- 
porte à  la  même  racine  et  signifie 
coup,  affaire,  entreprise  audacieuse. 

Estent  de  ester. 

Eitontdar,  estontoiar  v.  estout. 

Eftouvoir  V.  estovoir. 

Eftoveir,  estover  v.  estovoir. 

Eitovoir,    estevoir,    estover,    eftoveir, 


â7;  l'infiniiif  l'tmpl.  »absl.  I,  :J7T. 
II,  US  et  signifiait  protisioDs,  dé- 
i:easaire,  nécessité,  besoin,  dcToir. 

Eitrabot,  Mribat,  lorte  de  po«sie; 
esp.  cstribo,  refrain,  he  refrain  «st 
ans  espèce  d'appui,  une  cbosc  mr 
laquelle  on  revient,  et  cela  paraît 
ramener  e<lribot  a  la  même  famille 
•jne  ealref.  Cfr.  Bain.  L.  S..  III, 
231 1  F.  Michel,  Glos.  de  Ben.  s.  v. 

Eftnwa  T.  traire. 


Eitiuar,  errer,  aller  çà  et  In,  e-ttra- 
vagucr;  prav.  estiaguar;  de  extra- 
ragare. 

Eitraigne,  élrenne  i.  estrene. 

Ertraigne,  étranger  v,  eEirc  tl. 

Ettraim,  s.  s  srizaiiu,  pais  partout 
««tnin  II,  3-14,  paille,  chaume;  de 
tiramen.  Ce  mat  gsI  resté  <Iaus 
la  plupart  des  patois;  ^-Irain. 

Zrtnis  V.  ettraim. 

Eatcsindre  v.  sirainiJre. 

Batraine  y.  estrene. 

Ettnint  pan.  pas   d'estraindrc. 

Ertraire  r.  traire. 

Ettrait  V.  iraîre. 

Ettrange  v.  cstre  II. 

Eitnnger,  Mttukgisr  v.  eïire  II. 

Bitranganieiit  v.  eetre  II, 

Eitrsper  v,  ealrepcr. 

I,  Bitre,  lettre  t,  2JS  et  aulv.;  ïJ  ne 
m'nr  gaires,  il  ne  me  touche  point, 
je  m'en  s»ude  peu,  il  m'est  èga\-, 
inf.  empl.  subst.  I,  103.  107.  117. 
34G,  être,  vie,  cons^tntian ,  con- 
daïie,    moeurs,   manière   de  vivre, 

wirt,  arraugoment;  lien  où  l'on  se 
lient ,  place .  demeure ,  maiïon, 
cIiamLre.  L'on  voit  que  eiler  k  eu 
de  rinQueaec  dana  lu  dévelop peinent 
de  ces  siyuiEcations ,  comme  il  a 
servi  a  former  divers  temps  de  esti 
Cfr.  stcir. 

II.  Estre  pK'p.  11.  'JM.  4.  I.  365  - 


ertniag* ,  cnraigM  1 ,  336-  3^,  Il 
lOO.  L.  d.  T.  V.5,  étranger,  absent, 
élnignê,  oppoaé,  extraordinaire,  con- 
traire, étrange  ;  et  ectrangter,  étran- 
ger; de  txtnuiau  :  adr.  Mtraaga- 
Bunt  I,  353,  singulièrement,  extra- 
ordinairement ,  considérablement  ; 
de  là  eittaager,  «ttraiigier,  meure 
dehors,  aliéner,  quitter,  cbasier, 
écarter,  s'éloigner,  ic  priver.  — 
Eitien  II,  144  particnle  sifcnifiMit 
propr.  hors,  outre,  pois  excepté,  « 
la  réserve.  Ainsi  notre  exen^le 
signifie  je  ne  serai  hor«  de  c« ,  c-  , 
à-d.  je  ne  me  refuserai  pas.  Elèvera 
mon  gret,  hors  de  ma  volonté,  uni 
ma  volonté ,  ctc.  Etiieri  dér.  de 
exieriui,   avec  transposition   de   la 

Ettreea  r.  eiiroti. 

Eitrechier.  eitrecier  t.  estruii. 

Eatree.  dmi=  les  Q.I-  d.  R.  II.  201)  si 
came  ia  boe  de  la  itrae  les  defu- 
lerni:  voie  ]>Bïée,  grand  cheoiiii, 
chemin  public;  de.ilrala,  rbemiu 
cou%-ert  do  pierres. 

Eitntll,  22,  eitrief,  d'où  enreu,  artrio, 
enrier  (d'où  le  r  final  ?)  I,  73,  étrier 
Ipour  monter  u  cberal);  en  espagool 
esiribo;  de  l'ahal.  UrebaH,  soutenir. 
L'éirier  est  un  Eoulien  ponr  le  ca- 
valier. De  là  deMttiirar  II,  3G6, 
faire  sortir  des  étriers,  ce  qui  semble 
supposer  nn  verbe  eilrie«r,  dans 
le  sens  du  provençal  eetribar;  mai* 

confoudex    pas    avec   eltriver    cité 

Eitrsit  V.  cstToit. 

Eitrena,   eatraine,   eetraigna  U,   177, 

élrcnne,  présent,  don,  gratification; 

de  tlretm;  i 

EMnpemeiit  v.  esirc; 
Krtraper  II,  SOS,  arracher,  détruin, 
ravager:  de  exilirpare; 


f^SC/;   Sn^ 


.f,^^  9^/ki^J^'  e^^  ^/}y^  ^^^  -V'  ^  ^^^ 


.  ^      : 


•V 


*       , 


"    -   "S 


EST                      153  ESV 

peflMBty  dégât,  ravage,  saccagement.  d'où  eftreoe  I,  183,  étroitesse.  Cfr. 

A  côté  de  cette  forme,   ou  trouve  destroit,  straindre. 

«tnper,  couper  le  chaume,   d'où  EMnmt,  étron;  bas-aazon  êtruni,  ib., 

•itrape,   étrape  (longue  serpe  qui  hollandais  ttroni,  ordure,  fumier; 

sert  à  cooper  le  chaume),  qui  peut-  ital.  siromOf  allmod.  êirutuen,  mor- 

être  a  une  autre  origine.    Cfr.  le  ceau  coupé,   ainsi   propr.   copeau, 

suisse  strapen,  êirafen,  tailler  un  débris,  rebut    Cfr.  ital.  stronzare, 

arbre;  le  bavarois  straffen^  tailler,  couper,  rogner. 

rogner,  ébrancher.  Brtroi,  estnis,  estrona  (à)  II,  291;  de 

Eitr«t  V.  traire.  là  estroseemant,  estronsemaat  II,  291  ; 

Eitrea  v.  estref.  à  la  parestmae  II,  291.  Cfr.  estre  II. 

Bitri  y.  estrif.  Eitroseemant  v.  estros. 

Bitribot  V.  estrabot.  Estrous  v.  estros. 

Bftriaf  v.  estref.  Estronsemant  v.  estros. 

Sitzier  v.  estref.  Estmire  v.  enstmire. 

Sitrif;  oitii,  s.  s.  et  p.  r.  eitrii  1, 193.  Estranaat  v.  esturman. 

n,  60.  85.  350,  querelle,  dispute,  Estmment  v.  enstmire. 

combat,  bataille;  peine,  contrainte.  Estmi  v.  estros. 

La  forme  primitive  de  ce  mot  pa-  Sstmsier  v.  torser. 

raît  avoir  été  estrit:  Un  compte  i  Estnde,  estodie  v.  estudier. 

oth,  près  en  Teilrtf  (St.  Léger.  X.);  Eitudier   I,    129.    II,    155,    étudier, 

le  I  a  été  remplacé  par /",  par  suite  exercer,    s'appliquer,    mettre    ses 

de  rinfluence  du  v  intercalaire  du  soins;    ttudere;     estoide,    eetadie, 

verbe  eêtriver.    Cfr.  Diez  I,  321,  estode  I,  153.  II,  177.  216,  étude, 

note  2.    A  esirif^  à  esiri,  à  Tenvi,  application ,  soin  ;  tiudium. 

avec  vitesse,  empressement  Dérivé  Estai,  estoi,  étui  ;  d'après  Adelung,  de 

de  Tahal.  sfril,  même  signification.  rallmâ.  ttûche,  étui  pour  le  bras, 

Eitriyar  I,  224.  II,  97.  212,  que-  espèce  de  moufle,  et  aussi   voile. 

relier,  disputer,  débattre,   s*effor-  De  là  estuier,  estoler,  mettre  dans 

cer,   soutenir,    lutter,    combattre;  Tétui,  serrer,  garder,  réserver. 

de  Tahal.    stritan,    ancien    norois  Estoide  v.  estudier. 

sirîda;  allmod.  streiten,  quereller,  Estuier  v.  estui. 

etc.    De  là    estriyement,   querelle,  Estoltie  v.  estout. 

dispute.  Eitupe,  estuper  v.  estope. 

Estrique  v.  trique.  Estur  v.  estor. 

Estriqnet  v   tricoter.  Eitoxman,  sitermaii,  eitrumant  («Itères- 

Estris  V.  estrif.  man  dans  G.  Gaimar),  pilote;   du 

Estrin  v.  estref.  holl.  $itmrman,  anglo-saxon  steôr^ 

EitriTement  v.  estrif.  man,   anglais  êteersman,    allmod. 

Eitrirer  v.  estrif.  tteuermann,  ib.,  de  sîeuer,  steor, 

Estroer  v.  trau.  etc.,  gouvernail,  et  man,  homme. 

Estroit,  estreit,  étroit,  serré  ;  de  slrtcluf,  Estnrmir  v.  estor. 

encore  stroit  dans  les  M.  s.  J.  494  ;  Estuteier  v.  estout. 

de    là,    par   T intermédiaire    d'une  Esturer  v.  estovoir. 

forme  strictiare,  estreoer,  estreder,  Esveiller  v.  veiller. 

eitreohier  Q.  L.  d.  R  II,  209,  étrécir,  Esrertuer  v.  vertut. 

mettre  à  l'étroit,  serrer,  déprimer:  Esreudier  v.  vuit. 


^^^^F                 BSV 

1,5J                         fAB 

^^H           EmiUitr  T. 

E*Mqnia,  evaiqaltt  t.  evesque               1 

^^V               ESTN  tl, 

E«=.pler  V,  e«n.ple.      ,                           1 

^^               &w»rddr  y.  gwder. 

bwvt  T.  garder. 

Ewer  1,  i>6,  égaler,  comparer;  do  M- 

Et,  e.  «onj.  II,  383, 

qtuirr;    pros.    equar,    eguar;    «wal. 

1                          Etemim  v.  éternel. 

ivel,  irai,  égal,  %«].  Igaoi  1,  ST9, 

^H                 Etoni«l,    ttenuiu   II,    184,   . 

;i«iiel; 

361.  Il,  9t).  elo.,  égal,  pareil,  sem- 

blable;  de   aequalù;    adv.    awale- 

^H                       ^oélemel;   coosluriia/»,    comme   l« 

ment,    iganiDent,   iTalnumt  I,   168. 

■■60.  383,  éBalament;  de  là  igMM, 

^H                ElbymolDgiB  1,  312,  vlymologi 

e;  els- 

égalité:  vump.  dMigral.  inégal;  dMi- 

Èlymo- 

ganoe,  iaégalilé;  parigal,  égal.  Pour 

H 

la  forme  clr,  aiguë. 

^H                Ethynotogier  >.  eibymulogie. 

Ewatte  V.  es,                                                j 

^H                En  de 

^^B                Xa  pour  il ,  pron.  indél.  v.  si 

El  I,  131  de  els. 

El  ».  oiJ.                                                      1 

in 

^^B                 Enla,  eolls  pour  elle  I,  l'2S. 

Bumpla  ..  exemple. 

'                        Snli.  enli,  mlx  I.  131,  <Ib  <^I 

Enl.  V.  oe». 

Bxapar  v.  escliaper. 

f Efir  V.  asi. 

EiMllence  I,  273,  eicellen.'c.  mérite^ 

Buts  v.  ore  II, 

rzceJ/fnlin. 

BiiieT  y.  aiir. 

Eïeentar  v.  cevrc. 

Eûret  V.  aûr. 

EiecuWr,  eseentour  v.  ao.re. 

Sa,  eux  Y.  ats 

Exemple,  exauple,  esHuple,   eaun^a 

Eui  V,  oe«. 

I,  106,  161.307.  11.  193,  exemple,      1 

E«,  evet,  (erminaisuii  de  r.ui].Brruil 

moralité  1  «xHap/wm;  de  là  Cffum-      ( 

I,  SIS  et  oitiv. 

Eti  v.  aiguë. 

examplaire  II,  364,    eiomple,  mo- 

ErculiB  V.  .'leeqxe. 

EvHchie  T.  eveeqiK-. 

Exemplar  v.  exeiuplc. 

ETflike  F.  evcsque. 

Eiil,  eiiU  V.  eiaail. 

ETetque,  ereilce,  aveiolie,  ci,  ai.' 

.  apll^. 

Bxlller  V.  eiiiiiil.                                            | 

lùsc,    veiqne,  veike,  veiche 

1.   .?4, 

EipreawiT  I,  05,  exprimer,  inonMT. 

143.  371,    II,  Ï7,  évtqiis;  , 

Je  fi>x- 

icopii;  «vwqaiet,  eToqnie,  eveiehic 

I"-"""- 

[cette  fornie  en  c*   noua  es\ 

:  reetcp 

à  cdtâ  d'ètique).   ^vêch^; 

fuiiru- 

ExUnniner  v.  nirmine.                               j 

potiu;  tomp.  treheredra,  arcevetqne, 

Eyagli«>  V.  église.                                       1 

arclie- 

El,  elle,  eiln  ndi.  II.  2S7.  4^^^H 

EiToa  II.                                     ^^^B 

arMVMquifi  11,  33«.  arclieU 

icbé. 

^ 

1 

Fable  I,  7j,  fable,  nieHsoiiBe, 

inveii- 

ib,  (ftbler,  (ahloier  11,  ï91 .  couler      J 

des  fable».  racoLMir,  menUr,  dire, 

fabliau,  peiit  tMu  espèce  de 

p.iéiie: 

parler:    <^ii   espagnol   hablar,    d'où 

«  ^ 


\  \ 


w 


^^«***'/  ^^^^^        ,^       ^i/: /«e«.^  'MN*, 


Vi?.  /<^««4  •  ^'^^'-  JS^.*(»*>M. 


•^  ,  an  f  4ih  .  c^îA(l*^     f| ^W^^^  >n  • 


« 


FAB 


155 


FAI 


notre  kaiitr,  qui  ne  nous  était  pas 
i^^eetsaire,    puisque    nous    avions 
xaotre  bon  Tieox  mot;  de  fabuktri; 
"WimMmtmf  fiUitoor  I,  76,  fabuliste, 
oontenr,    hâbleur;    —    de  fahélla 
^Sériye  &Tela  I,  301  >  discours,  ba- 
"^ardage,  flatterie,  cajolerie;  Tb.  ftt- 
'^P'tlir,  tevialtf  R.  d.  1.  V.  238,  parler, 
^'entretenir,  flatter,  dire  des  don- 
^seurs;  également  de  faMari,    La 
lettre  /  de  fable,  fahlel  est  quelque- 
'Coii  transposée:  flabe,  flabeL 
V.  fable. 
-Ilsor  V.  fable. 

,  fiUemi  v.  fable. 
V.  fable. 
▼.  fable. 
I,  89,  face,  visage;  de  fades; 
^b.   comp.  effacer,  propr.  changer 
'^  face,  rendre  méconnaissable. 
V.  faire. 
V.  faire. 


II,  170,  déplaisant,  désagréable, 
<iégoûtant;  faiuus. 
V.  faldestuel. 
,  fine,  fse  II,  147.  165,  espèce  de 
^émon  ;  femme  à  qui  Ton  attribuait 
^n  pouvoir  surnaturel  ;  de  fata,  de 
f^aium.     Cfir.  fatut   dans  Pétrone. 
X>e  là  fiiar,  fser,  enchanter,  douer, 
^art.  iàet,  feeit,  fae,  fee,  doué  de 
xertus  surnaturelles;    de  là  furie, 
enchantement.    V.  Schwenk. 
V.  fae. 

V.  fae. 
V.  fae. 
V.  feu  II. 
V.  feu  II. 
V.  fais. 

Ben.  I,  1181,  torche,  flambeau  ; 
de  faeuUty  de  fax;  prov.  falha,  falia. 
faillir,  iUir,  fàllir  I,  331  et  suiv., 
manquer,  faire  une  faute,  faire  dé- 
faut, faire  faute,  perdre  ou  laisser 
échapper  l'occasion,  ne  pas  réussir; 
de  là  faille  II,  111,  faute,  erreur, 
fausseté,  tromperie;  sans  faille  I. 


170,  sans  faute,  sûrement;  à  faille, 
en  vain;  fwre  faille  vers  qqn,  II. 
23,  lui  fausser  qqch. ,  lui  manquer 
de  parole;  du  part.  prés.  fidUanee, 
fiilTlaTinlie,  faute,  manquement,  er- 
reur; fims  failUmee  II,  313,  comme 
sans  faille;  part.  pas.  empl.  subst. 
fMQi,  homme  sans  coeur  ni  hon- 
neur; comp.  deifaOUr,  défaillir,  man- 
quer, commettre  une  faute,  cesser, 
expirer;  part.  prés.  I,  189  avec 
Tacception  de  périssable  ;  esfre  de- 
faillanâ  I,  190,  manquer;  d'ici  de- 
AdDanee,  défaillance,  défaut;  du  vb. 
deliiUemant  I,  332,  défaillance, 
manque,  défaut,  cessation  ;  —  entre- 
ftdllir  Ben.  20705,  entrefaillir.  A 
la  fin  du  XlIIe  siècle,  on  trouve 
rinfinitif  fandre  formé  sur  le  futur 
avec  d  intercalaire.  D'un  réitératif 
roman  de  fallere,  falliUure,  que  les 
Italiens  ont  dans  faltare,  les  Es- 
pagnols et  les  Portugais  dans  fal- 
tar,  on  forma  le  subst.  iUte,  fante, 
faute,  manquement,  lacune;  d'où 
défiante,  deftmte  II,  243  fém.,  omis- 
sion, manquement,  défaut  (aujour- 
d'hui masc.) 

Faim,  s.  s.  fains  I,  79,  fein  I,  283, 
faim;  prov.  fam;  de  famés;  de  là 
fiuttine  II,  219,  famine;  afàmeir, 
afamer  I,  26d.  II,  Ô7,  affamer;  fa- 
meilloi,  famiUens,  affamé  ;  de  famé- 
licus  ;  d'où  le  verbe  funiUer  II,  174, 
avoir  faim,  être  affamé. 

Fain  v.  foen. 

Faindre  v.  feindre. 

Faine,  aujourd'hui,  avec  ou  radical, 
fouine;  du  goth.  faih,  varias;  anglo- 
saxon  fâh,  varius,  pictus,  discolor, 
rutilans,  fâg,  versicolor,  variabilis. 
fâgian,  variare,  rutllare;  ancien 
norois  fâ,  ornare,  pingere,  polirc. 

Faîne,  faine  v.  feu  II. 

Fains  v.  faim. 

Faintise  v.  feindre. 

Faire,  fare,  fere,  feire  II.  lôO  et  suiv. 


\ 


FAI 


156 


FAI 


f 


On  8*e8t  étonné  qn^en  pariant  de 
ce  verbe,  je  n'aie  pas  distingué 
faire  signifiant  dire^  de  faire  = 
faeere.  C'est  que  je  n'admets  pas, 
comme  on  le  fait  ordinairement, 
un  verbe  faire  dérivé  de  fart.  Faire 
=  dire  est  pour  faeere  verba;  et, 
s'il  restait  quelque  doute  à  ce  sujet, 
voici  un  exemple  qui  prouvera  l'i- 
dentité de  faire  dans  tontes  ses 
acceptations  :  Geste  prendra  la  grue 
au  ciel,  |  Fesoienl  il,  par  atalne. 
Ruteb.  II,  165.  Comme  feêoieiU  est 
et' ne  peut  être  que  l'imparfait  de 
faire  =  faeere,  de  même  fait^  fit, 
en  pareil  cas,  sont  le  présent  et  le 
parf.  défini  de  ce  verbe.  —  Faire  à 
cum  infinit.  II,  167  ;  faire  que  suivi 
d'un  nom  II,  168  ;  ii  tait,  eom  tait 
II,  292  ;  ëaà,  hm^  mai,  ai  fidtemsnt, 
eom  taitammi,  faiteroMiit  II,  292. 
Subst  tait,  s.  s.  et  p.  r.  fdi,  fidi 
I,  70.  220.  II,  379,  fait,  action, 
acte;  factum.  Faeisnde,  affaires; 
plur.  de  faciendum.  Faiteor  I,  228, 
créateur;  factor.  Adj.  dér.  fûtis, 
fàitisse,  faitioe,  beau,  bien  fait, 
agréable.  Faoeon,  fkson,  faehon  1, 
153.  340.  11 ,  378.  R.  d.  l.  V.  262, 
forme,  figure,  image,  face,  visage; 
façon;  de  facUo,  le  faire,  ce  qui 
est  fait,  créé;  cfr.  Rayn.  L.  R.  III, 
267,  faisso.  Faitore,  façon,  tour- 
nure, ouvrage,  création;  factura, 
Comp.  afidre,  afeire  1,  335.  345. 
358,  affaire,  état,  condition;  com- 
posé comme  avenir,  pourboire,  etc.  ; 
il  resta  masc.  jusqu'au  XVIIc  siècle; 
—  bienfait,  bienist,  bienfait;  bene- 
factum  ;  bienfetor,  bienfaiteur  ;  bene- 
faclor;  beaefioe  II,  360,  bienfait, 
avantage,  bénéfice;  betuficium;  — 
contrefaire  II,  169;  (étire)  contre- 
fait, difforme,  monstrueux;  dont  on 
trouve  un  curieux  exemple  dan»  un 
commentaire  sur  ic  Talmud  (Cbolin 
tu!  77).  fuit  par  le  rabbin  Salomon 


Ben  Isaac,  contemporain  de  Gode- 
firojr  de  Bouillon,  et  qui  vivait  à 
Troyes;  deifaire,  defKsire,  dafkirs 
II,  170  ;  deliUre  pour  defkcere,  man- 
quer, faire  défaut,  ne  pas  oompa- 
raitre;  v.  DC.  defectus;  deifiMtiui, 
daillMiim,  deifàfim  II,  35. 178.  Q.L. 
d.  R.  262,  destruction,  mutilation  ; 
Meire  à  des  faction,  perdre,  dé- 
truire; —  fontaka,  fnrftdre  II,  169, 
forte  faeere;  forfUt,  excès,  délit 
punissable,  amende,  peine;  forts- 
factum;  forûdt  Ben.  7309,  mal- 
faiteur, coupable;  foritfactus;  for- 
fûtore,  tort,  faute,  amende,  saisie, 
confiscation;  —  malfaire,  manfrUx* 
II,  170,  maU faeere;  malfàit,  malliit, 
manfet,  méfait,  méchanceté;  auile- 
factum;  malfàit,  malfet,  mavlét, 
manié  II,  366,  diable,  monstre,  béte 
féroce:  Maufet^  dit  DC,  dicuntar 
scriptoribus  vemaculis  medii  aevi, 
quasi  malefici,  vel  potins  malefacti, 
quod  turpi  et  putida  ut  plurimum 
figura  donentur,  unde  efficta  post- 
modum  etiam  hodie  in  usu  vox 
Mauvais,  qua  res  quaepiam  mala 
denotatur;  —  mesfàire,  mefCaire  II, 
170,  méfaire,  offenser,  devenir  ou 
rendre  criminel;  mesfsit,  meifet, 
meffait  1 ,  377.  379.  II ,  130.  208. 
365,  méfait,  offense,  crime;  —  par- 
faire II,  171;  parfeit,  parfit  I,  58, 
parfait  ;  perfectut  ;  adv.  parfeitement, 
parfltement  I,  208  263,  d'une  ma- 
nière parfaite,  accomplie,  achevée, 
complètement  ;  perfection  1 ,  332, 
perfection;  perfectio;  imperfection 
II,  8,  imperfection;  —  refaire  II, 
171;  —  sorfait,  hautain,  arrogant, 
exagéré;  subbt.  excès,  arrogance. 

Fais  v.  faire. 

Fais,  fkihs,  fes  I,  305.  313.  II,  14;{, 
botte,  faisceau,  charge,  fardeau, 
poids,  force,  cmbarrab,  travail;  ic 
mètre  à  fait,  prendre  ù  lâche,  se 
charger  de  <iqch.:  a  fah  II,  19.  23, 


^^>levpf-  .cts:>r^/c^t^  ^e//C^ . 


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FAI 


157 


FâM 


petamment,  lourdement;  àunfais^ 
en  on  monceau,  en  masse.    Dérivé 
de  foicU.    De   là  les  mots  fais- 
\p  fascine,  affaisser. 
I,  191,  faisan;  phasiamu. 
▼.  faisser. 
r,  fidHitr,  fUiier,  bander,  panser 
nne  plaie;   de  fascio,    de  fasda; 
proT.  faissa,  ital.  fascia.    Ce  mot 
■^employait  aussi  en  terme  de  bla- 
son, fascé,  R.  d.  C.  d.  C.  p.  38. 

MMtor  T.  faisser. 

ItiMt,  ftSsto,  puis  iBiite,  fUste,  feite, 
faite;  fasiigium. 

TÉit  V.  jbire. 

lÉit  (H^  eom)  v.  faire  et  II,  292. 

Itfte  ▼.  faîste. 

IMtsmait  (si,  am)  v.  faire  et  II,  292. 

liltMir  T.  faire. 

flidtamunt  t.  faire  et  II,  292. 

MtiM  7.  faire. 

lÉitto,  llitiMO,  T.  faire. 

fUtor*  y.  faire. 

Vali  ▼.  faire. 

WwkHuJÊon.  V.  faus. 

YUen,  ftmeon,  (Ûenn  I,  90.  II,  253, 
fancon;  de  faico  (Senr.  ad  Virg. 
Ae.  10,  146),  de  faix,  faux,  à  cause 
des  pieds  fortement  recourbés  de 
l^oiseau;  de  là  ftuieonier  I,  396, 
faoconnier,  etc.  Aussi  sous  la  forme 
tae  Ben.  I,  2070.  U,  9559.  21401, 
tenx  s.  s.  Agolant  p.  61. 

ffelMB  ▼.  falcon. 

lUd*  Q.  L.  d.  R.  I,  93,  fsnde,  parc  ou 
Ueii  fermé  de  claies,  principalement 
à  rasage  des  brebis,  bergerie;  voy. 
DC.  s.  ▼.  falda;  de  Tanglo- saxon 
fald,  angl.  foU,  ib.    .     «>^ 

Mdutoed  t.  faldestuel.  V    '' 

laldMtMl,  ftHMl^eil,  fàdeitiwl  I,  321, 
fridMtoed,  fandestoef  O.  d.  D.  4855, 
fauteoU;  de  Tahal.  valisiuoi,  fait- 
shu^,  siège  pliant,  fauteuil  ;  de  /W- 
ton,  plier,  et  sîuol,  siège.  Le  fau- 
teuil était  un  siège  pliant,  garni 
de  sangl^^^   recouvert  d^étoflfe, 


lAet 


ayant  un  dossier  composé  de  même 
et  des  accotoirs  ;  ce  siège  était  spé- 
cialement destiné  aux  cérémonies 
publiques. 

Falorde,  iUonrde  R.  d.  Ren.  m,  30, 
conte  fait  à  plaisir;  fidordar,  fa- 
loQxder,  tromper,  duper  ;  m  ftUorder, 
se  moquer.  Falourde  signifie  au- 
jourd'hui gros  fagot  de  bois  à  brû- 
ler, et  vient,  selon  Nicot,  de  faix 
lourd.  Le  falorde  ici  en  ques- 
tion est  identique  pour  la  forme; 
mais,  supposé  la  vérité  de  Topi- 
nion  de  Nicot,  je  doute  qu'il  soit 
identique  dans  son  origine,  parce 
que  les  anciennes  orthographes  de 
faix  se  montreraient  quelque  part. 
Le  premier  membre  de  la  compo- 
sition dans  balourd  et  dans  son 
synonyme  badmud  est  ba,  du  verbe 
baer,  et  Ton  pourrait  dériver  fa- 
lorder  de  fore  et  lord,  c'est-à-dire 
faire  lourd,  rendre  sot,  duper.  Cfr. 
le  breton  lourd^,  de  lourd, être  idiot. 

Falorder  v.  falorde. 

Falourde  v.  falorde. 

Falonrder  v.  falorde. 

Fais,  fax,  frai,  ûUse,  fanie  I,  62.  100. 
II,  376,  faux,  trompeur;  falsus; 
adv.  falsement,  fttnaement,  injuste- 
ment, avec  fausseté;  fdieteit,  fan- 
sete,  frasMte  I,  313.  314.  II,  97. 
121,  fausseté,  perfidie;  falsilas; 
fiUaer,  Causer  I,  263.  385.  U,  16,  52, 
tromper,  manquer  à  sa  parole,  dé- 
clarer faux,  appeler  de  qqch.  ;  plier, 
rompre;  de  faUare  (falsus). 

False,  falsemant  v.  fais. 

Falser  v.  fais. 

Falseteit  v.  fais. 

Faite  V.  faillir. 

Falue  I,  396,  conte  fait  à  plaisir, 
tromperie.  Ce  mot  étant  à  la  rime, 
il  est  difficile  de  dire  si  c'est  là  sa 
véritable  forme;  mais  en  tout  cas 
il  tient  à  fallere^  tromper. 

Famé,  famme  v.  femc. 


FvnUle,  fBiDLlI 

:  /-amW 

«;  (amUier  1 

147,  qui  flst 

nttaché 

Bo  service,  de 

iiqn.;  ami,  c 

iistiiler 

familiarit. 

Funilier  v.   faiu 

Famine  v.  faîm 

Faudra  v,  fend 

t. 

FaiKm,or«Bine. 

(  d'aiiti'l 

laiiis,  rideau 

ban<lel«tle  a 

bras  d 

prêtre;   DC 

fano;  de  l'ahai.  fano 

tinteum,  re- 

xilliim.   goll 

fa»«. 

('"""■    """- 

Fuitoma,  olios 

fable,  ohimè 

re;    da 

fanlaima;  de 

Faon,  faoner  v 

feûn. 

Faonntr  v.  feûn. 

Facd,  faril;  (acdar,  fanler.  Mot  d'oii- 
gine  ullemande:  il  tient  au  yerbe 
ahal.  fanejan,  leindre,  colorer,  pai 
l'intermidiftiro  da  par(ici|ie  (à  cause 
du  d  final)  gifùneit  (ni -S"  ''^ 
l'alliDOil.) 

Fatd«r  v.  fard. 

Farine,  ferme  t,  403.  II,  ùi,  farioe: 

Faubonrg.  ,]c  plaida  eo  mot  à  part  et 
lous  sa  forme  actuelle,  parue  qu'il 
a  donné  lieu  ù  de  nombreuses  dis- 
uug«ont.   M.  G 


aljusi-s   par   kiir   oreille    .ec   lent 

ignuriinL-i!''  (!),  ont  commis  la  b^iue 
de  prendre  l'un  pour  l'antre.'  Oui, 
ou  a  éi'ril  qnelquafoia  fors-barc, 
et  les  Picards  disant  eneore  for- 
lioKrg.  mais  les  Walloas  leurs  voi- 
sins disent  fâhor,  fàLour  l^  =  i»ati), 
et  (on  n'aurait  jamsïi  prodoit  fâ 
dans  leur  dialecte;  ds  plus,  il  n'y 
avait  aucune  raison  euphonique  pour 
(.'liunger  (ort  en  (â  ou  en  fa».  Le» 
deux  explications  étant  fort  logi- 
ques, quoi  qu'en  dise  M.  Gèniii,  «t 
la  forme  ne  permettant  pas  d'ad- 
mettre faux  =  fort,  au  moins  pont 
qui  n'eit  pas  habitué  à  faire  de* 
tours  de  paase-passu  dans  l'itytao- 
logle,  il  faut  en  conclure  que  f«m~ 
bimrg  équirftui  k  fahut  burgiu  at 
qu'an  a  perdu  fort  bourg. 

Fane  v.  falooti. 

Fanebaison  r,  faus, 

FaaolutTt  v.  faus. 

Fancbaer  v.  t'aus. 

Fauohier,  taaohierrat  r.  faus. 

Fauchon  v.  faus. 

Faucon,  tanconier  v.  faloMt. 

Fanda  v.  falde. 

Fandetlnaf  t.  faldestuel. 

Fandestuaii  v.  falde  atuel. 

Fanlder  v,  faus. 


.  fol. 


qui  décide  tout 
3,   prétend   que 


4 


faubourg  est  fatu 
rien  de  faux  dai 
ponrqnoi  faux-liourg  ne  pourrait- il 
pas  s'expliquer  par  faliui-turgas, 
c'est-ii-dire  le  bourg  impropre,  ce 
qni  n'est  pas  proprement  la  ville, 
oomme  on  dit  une  fausse  clef,  du 
faux  boisi'  On  a  dit  autrefois,  pré- 
lendei-TouSiCurj-tonrj,  Aort-iowrj, 
u.-ft-d.  /arit-iwrjui,  ce  qui  est  situé 
hors  du  bourg,  et  vous  en  conclue/ 
de  suite  que  notre  fau  est  pour 
fort,  et  qne  „le«  gens  qni  écrirenl, 


Fans,  [anse,  faux  v.  fiiJt. 

Faus,  taoi  II,  45,  faux;  faix;  de 
tanclùer,  lanldsr.  fanoieT  I,  39.  Or 
'272,  faucher;  d'où  fanoUacia*,  &»> 
cheor  1,  7T,  faucheur;  falnliiiknii i 
(auohaiion,  récolte  des  foiiu.  C'aa^ 
i-yalement  du  faix  que  dériïeoC^ 
lanehog,  ^nehart  ou  fauMart,  cap^<30 
d'cpée  en  forme  ^  faux;  cfr.  DG- 
falcastrum,  fauctio  ei  Roq.  s. 
FavcilU  du  fatctila  (falctlla). 


.  iala. 


.  fais. 


FAU 


159 


FEI 


T.  faiUir. 
T.  feltre. 

^i^vivt,  de  couleur  fauve  ;  taxftl  l,  242, 
mbid.;   surtout  en  parlant  des  ani- 
'Kuaux.  V.  Roquef.  s.  v.  fauvel;  Rom. 
^.  Ren.  IV,  p.  159,  note.  De  Tahal. 
^aU,  gen.  faUwes,    (Les  adjectifs 
^oi,  sans  la  désinence,  se  terminent 
^par  une  autre  voyelle  que  i,  prennent 
im  w   devant   la   désinence,   dans 
Vahal.  et  rallmâ) 
B^  i^mél  V.  fauve. 
^^^WB  V.  falcon. 
v.  fans. 
▼.  fable. 
iTilar,  teTiator  v.  fable. 
'9vine  V.  feu  II. 
:,  foQ  ▼.  fol. 
'O,  faux  V.  fais. 

V.  faire, 
'•tl,  fBalm«At  V.  fedeil. 
V.  fedeil. 
y  t&nUm  V.  fedeil. 
it  V.  fedeil. 
T.  fedeil. 
V.  fedeil. 
,  fsdl,  fsal,  feil,  féal,  féaal,  M- 
«d1,  filial,  s.  s.  et  p.  r.  fsciia,  fisaus, 
Mani,  fifOi,  fidèle,  lojal,  vrai;  de 
fidelis,    T.  I,  p.  100,  on  trouve  le 
a.  s.  masc  feanlis.    Employé  subst., 
îl  signifiait  vassal,  sujet,  féal.    De 
là   fselment,    faiaamant ,    teeaaieiit, 
fMlmeiit,  feaumant,  faolment  I,  223. 
404.  II,  15,  fidèlement,  loyalement. 
Feéltoit,  feelte,  fealte,  fsaate,  feiante 
II,  370,  fidélité,  loyauté,  devoir  du 
vassal    envers    son    suzerain;     de 
fideUias,    Cfr.  fiance,  fit,  foii. 
*C9  V.  fae. 
V.  fedeil. 
V.  fae. 
,,  fsalment  v.  fedeil. 
^^Mto,  fieltait  v.  fedeil. 
^Mr  V.  fae. 
^•eoment  v.  fedeil. 
^seos  V.  fedeil. 


Fei,  foi  V.  foit 

Fei  V.  t.  II,  p.  293. 

Fflianl  V.  fedeil. 

FeiamMiit  v.  fedeil. 

Ffliaaa  v.  fedeil. 

Faiaiite  v.  fedeiL 

Feid  v.  foit. 

F«ie,  fée  v.  fae. 

Feie  v.  t.  II,  p.  293  et  Glos.  s.  v.  voie. 

Feiea  v.  t.  II,  p.  293  et  Glos.  s.  v.  voie. 

Feignant  v.  feindre. 

FeU  ▼.  fedeil. 

Fcimeiiti  v.  foit 

Fein,  foin  v.  foeu. 

Fain,  faim  v.  faim. 

Feindra,  fiOndia  II,  237,  hésiter,  dis- 
simuler, déguiser,  feindre,  tromper  ; 
avec  le  pron.  se:  se  faire  passer 
pour,  se  cacher,  se  ménager,  tra- 
vailler nonchalamment;  le  part.  pas. 
s'empl.  dans  Tacception  de  se  feindre, 
pour  négligent,  paresseux:  Son 
chaceor  forment  somont,  |  Et  de 
verge  et  d^esporon,  |  Et  nel  trova 
faint  ne  félon  (P.  d.  B.  686-8);  et 
c'est  de  la  même  source  que  nous 
vient  le  mot  populaire  feig/nanl 
(part,  prés.),  homme  paresseux,  mais 
qui  a  encore  la  pudeur  de  ne  vou- 
loir pas  laisser  apercevoir  son  vice 
et  qui  se  feint  de  travailler;  autre- 
fois faignant  signifiait  un  homme 
timide,  un  homme  qui  hésite,  sans 
toutefois  être  lâche.  De  là  fiiiite, 
feintie,  feinte,  dissimulation,  dé< 
guisement,  faux-semblant,  trompe- 
rie; fefaitise,  famtiia,  fofaitko  1, 101. 
160.  326,  dissimnlation,  déguise- 
ment, tromperie,  ménagement,  non- 
chalance. 

Feinte  v.  feindre. 

Feintie  v.  feindre. 

Feintise  v.  feindre. 

Faire,  faire  v.  faire. 

Faire,  foire  v.  foire. 

Ftiste  V.  falste. 

Feii,  foi  V.  foit. 


FE] 


\m 


.    333. 


7«k  V.  voie  et  II,  293. 

F«l.  %.  i.  tmt.  hnl  I,  67. 
333.  352.  Il,  235.  273,  crntl,  im- 
pitoyable,  pervcra,  perfldo,  furieux; 
■ubst.  eceléral,  parjure,  traître,  re- 
belle. Ûrdiimiromenl  fel  se  décli- 
nait de  la  manière  suivanle;  s.  s. 
ttùt,  s.  r.  et  p.  9.  (•Ion.  p.  r.  falwu; 

BÎvement,  de  feloH  an  s.  s.  ou  de 
ftl  a  tous  les  eau.  Do  fd,  ftlon, 
au  avait  le  féminin  teldneiM,  et 
pluB  souvent  telenem  II,  11).  Adv. 
Moneiument,  felenetHment  I,  1B7. 
11,  3,  mécbaniBienI,  cruelleDienC, 
avec  trahison,  avei^  outrance,  avec 
foreur,  injustenient ;  avee  viguenr, 
fortement-  Feloma,  Celoniùe,  tellonie, 
Mania,  (aluula,  felaonie  1,  46,  227. 
296.  35S.  Il,  372,  félonie,  Itahisou  ; 


FEO 

Feme,  fonme,  tame.  famnw  1,  4G.  101. 
124,  femme;   /Vminn,-   dim.  UmM» 

I,  it9.  petite  femme. 

Famiar  I,  250,  fambrier,  fumier;  de 
^INUI.  Dans  la  forme  moderne  l'ai 
a  remplacé  l'e,  qui  était  ptas  nat- 
rect.     Cfr.  fumotle  pour  lemelle. 

Femme  v.  feme. 

Fendre,  fendre  II,  244.  266,  fendre, 
crever;  finderc :  comp.  porfendn  II, 
102,  pourfendre. 

Feneitrage  v.  feiiestre. 

Feneitra.  fenlaitre  I,  160.  3S9.  II,  137, 
ouverture,  fenêtre;  lioutiqne,  parc* 
que,  dît  Roq.,  les  boutiques  n'étsient 
point  OQvertes  cnmme  à  pléseat, 
on  vendait  au  truvers  des  fenfi- 
tres ,  et  le  cboland  restait  daiu 
[a  rue;  armoire,  labernacle  d'autel; 


r   dim 


1.  ! 


col&re 


Tiguei 


.   On  a 


mot  de  l'anglo*  saxon  fell, 

part  dans  les  anciens  textes.  L'ahal- 
a  fiUan,  écoicher,  battre;  il  a  pro- 
bablement eu  im  snbgtantif  corres- 
pondant fillo,  flsgellateur,  etc.,  qui 
serait  la  racine  de  notre  fel.  Voy. 
d'autres  mots  de  la  même  famille 
dans  Dief.  G.  W.  1 ,  377, 
ï.  fel. 

.  fel. 

Felania  v.  fel 

Fellon.  fellonie  v.  fel. 

Félon,  félonie  >-,  fel. 


partie   de   1 


selle; 


.  film 


hal.  fiU,  auglo-saxou  ftll, 
aveu  r  additif;  de  lu  afeltrer,  afan- 
trer.  afentrar  II,  324,  équiper,  bar- 
uHclier,  s'appuyer,  se  joindre;  d'oii 
deufantrer  U,  388,  détiamucher, 
mettre  liors  de  selle,  perdre  In  nellc. 
Fambriar  v,  fcmier. 


feneitrer,  pourvoir  de  fenêtres;  faire 
le  galant  sous  les  fenêtres  <1«  sa 
maîtresse  ;  part.  pas.  souvent  anesl 
taillé,  découpé,  en  parlant  des  ba- 
bils; fenrilrare;  de  là  (anertniga, 
droit  d'étalage  pour  Us  mareliaii- 
dises;  exposition  des  armes  avant 
les  toarnoïs,  afin  de  connaître  lea 
combattants  et  d'empèclier  de  tour- 
noier  reux  qui  se  seraient  rendus 
indignes  de  cet  honneur.  Cfr.  DC. 
feneslntre,  fenestragium. 

Peneitxele  v.  fenestre.  ^ 

Feaestrar  v.  fenestre. 

Feniestra  v.  fenestre. 

Fenir  t.  fia. 

Faolment  t.  fedeil. 

Faon,  par  changement  de  l'e  en  a, 
faon,    faon,  mais,   dans  l'ancienne 

lus  petits  des  animaux  ;  fMBH, 
faoner,  faoïmar,  mettre  ba«,  fatra 
des  petits,  produire,  ong«iidm', 
croître.  De  /elw,  avec  t»  tetBii- 
naison   dérivative  on;  disayllalM  i 

FeSoet  V,  feiin. 


.yié^m^^  -^V^  t^Y^^^tcyiC  .  it^ 


"î^^-r   4c^^,  /^  ^/^.T 


FEO 


IGl 


FER 


Aor  ▼.  foer. 

T.  Ar,  fl«r  I,  106.  II,  212.  308,  fa- 
rouche, saavage,  vigoureux,  fort, 
cruel,  féroce;  férus;  adv.  fieroment 
1, 288.  327,  d*une  manière  farouche, 
sauvage,  cruelle,  vigoureusement, 
fortement;  de  là  furain,  farouche, 
dur,  cruel;  fore,  béte  sauvage,  fé- 
roce; fera;  flarte,  farte  I,  2ôô,  369, 
naturel  farouche,  humeur  sauvage, 
cmauté,  barbarie,  sévérité;  fierté, 
faate,  pompe  ;  feriias.  Notre  verbe 
effmrer  est  dérivé  d*une  nouvelle 
formation  de  férus,  et  non  d'effe- 
rare;  cfr.  farouche  de  ferox  pour 
Va  radical,  et  le  prov.  esferar. 

II.  ï«r,  fl«r  I,  52.  86.  II,  249,  fer, 
arme;  ferrum;  de  là  ferrer,  ferrer; 
fkvte,  contraction  de  fereie,  anneau, 
bande  de  fer;  d*on  frété,  entouré 
de  bandes,  bardé,  croisé,  entrelacé, 
galonné.     V.  ferrant  et  vestir. 

Fcrain  v.  fer  I. 

Fare,  bête  féroce  v.  fer  I. 

Fare,  foire  v.  foire. 

Fera,  faire  v.  faire. 

Fttraia  v.  ferir. 

TÉrar  v.  foire. 

Farine  v.  farine. 

Ttoir,  tera  I,  336  et  suiv. ,  frapper, 
combattre;  se  ferir ^  s'élancer,  se 
jeter  avec  impétuosité;  de  là  fsr- 
rda,  iiiraia,  coup,  Taction  de  frapper, 
choc,  combat  ;  comp.  refarir  I,  336, 
frapper  à  son  tour,  de  nouveau; 
a&treteir  I,  336,  entrefrapper,  entre- 
choquer; alérir,  afEerirl,  336;  d'où 
rafnir. 

Farm  II,  160,  ferme;  de /irmiis;  adv. 
fmnamant  I,  177.  232,  fermement; 
de  là  forma,  subst.  ferme,  fermage, 
demeure;  fsrmail,  firamail,  boucle, 
agrafe,  crochet  qui  reçoit  le  ver- 
rou; CnrmaiUa,  firamailla  II,  162, 
enjeu,  promesse,  traité,  accordaille: 
iMMtat,  fumata,  flmwte  I,  149. 
372.  II,  195,  assurance,  forteresse; 
Bnrgvj,  Ungae  d'oïl ,  Qlouairv. 


souvent  contracté  en  ferte  (cfr.  in- 
fermete),  Imâ.  firmitas.  De  firmare, 
fermer,  fremtr  II,  262.  343,  pro- 
meMre,  assurer  avec  serment,  con- 
clure ;  affermir,  fixer,  attacher^  fer- 
mer, fortifier  une  ville,  un  château  ; 
d'où  refermer,  reframarll,  32.  381, 
refaire,  rebâtir,  reconstruire;  re- 
fermer; comp.  afannar,  afranar  I, 
66.  lôô.  II,  204.  295,  affermir,  con- 
solider, rendre  ferme  et  stable,  af- 
firmer; lat.  affirtnare;  oonfanner, 
eonflumair  I,  191.  128.  386,  con- 
firmer, affermir,  établir;  lat  con- 
firmare;  d'où  aocnfénnar  II,  52, 
confirmer;  —  deiiénnar,  deaframer, 
daiBnemar  I,  403.  R.  d.  1.  V.  93, 
ouvrir,  ébranler;  anfarmer  I,  358, 
enfermer. 

Fermail,  farmaiUe  v.  ferm. 

Farma,  fermer  v.  ferm. 

Farmamant  v.  ferm. 

Fermeté,  fermatet  v.  ferm. 

Fermillon  v.  frémir. 

Ferrant,  anferrant,  gris  (des  hommes 
et  des  chevaux),  gris  de  fer;  cheval 
blanc  ou  gris;  plus  tard  cheval  de 
bataille.  DC.  dérive  ferrant  de 
l'arabe  faras,  equus  generosus  (s.  v. 
farius,  cfr.  ferrandus),  d'où  (fagaç, 
dans  la  basse  grécité,  et  avec  l'ar- 
ticle arabe  ai  faras:  ferrant,  atc- 
f errant  ;  on  dériva  l'adjectif  de  la 
couleur  de  ces  chevaux.  La  forme 
repousse  cette  dérivation,  et  le  sens 
ne  s'y  prête  guère.  Raynouard, 
Lex.  R.  VI,  24  place  avec  raison 
ferrenc  =^  ferrant  à  l'article  fer, 
ferrum  (cfr.  Diez  II,  306.  7);  mais 
il  a  eu  tort  d'en  séparer  al  feront 
II,  bZ  =  auferrani,  où  al  est  simple- 
ment une  apocope  de  <i/6  =  albus, 
comme  on  trouve  blanc  ferrant. 

Ferra  v.  ferir. 

Ferrais  v.  ferir. 

Ferrer  v.  fer. 

Farte,  cruauté  v.  fer  1 

11 


Farte»   II.    l.'iS,   flinuBE 


fervoT  I,  IJI,  ferveur,  nrdeur;  ftrtor. 

Fm  V.  fais 

Faita,  fuite  v.  fatste. 

FMta  I,  G3,  omir,  uisemblùc ,  festin, 
fête  ;  foire,  tnarchi  privilégia  :/'Mf  uni,'' 
dim.tNMatslt,  161,  jeu;  vh  fNter, 
tMtier  I,  40e,  feiiDjer,  régaler,  faire 
fSie,  jouier;  ne  rie»  fliire;  feiti- 
veUt,  faitîveU,  »atoniii[é,  fiVte,  té- 
jouisannce  ;  feslinlai;  tïttit,  fMtive, 

grands  jonra:  —  fMtlTal,  fertimu 
r,  lOî.  II,  Iflfi  de  f^lp,  Bolennel: 
nouvelle  formiiti"!!  mijpil.  fuir  W 
radical  feilir, 

FMtalele  v.  fexrc. 

Fertar,  fwtlBr  v.  feste. 

Failif  V.  teste. 

FeitJTal  V,  fesle. 
.  feste. 


;i  Kl  A 

liétn-;  (tv  fagnt;  fag«,  fi^fw.  Md 
|.lH>itC-  .!.■  Litres;  -le  fagtu,  (adj): 
hvlne,  lUÛM,  faina  :  d?  fdfiwi 
(adj.).  Ontre  faine,  il  noua  est  rulî- 
ile  i«iia  famille  le  nam  *nigalre 
du  hèero,  durivi  foirard. 

Ht.  ?m,  feu,  (iéfaiit.  Ménage,  daus 
BPS  Observations  sur  la  Langur 
fran^oise,  3  pan.  â'  ctiap.,  h  trftii^ 
longuement  de  l'origine  de  ce  mot 
et  combaltu  cenx  qui  le  dér.  de 
fvit.  Il  prétend  que  fen  vient  de 
felir.  Le  Durhat  a  déjù  prouvé 
que  Ménage  se  trompait,  «n  faiiant 
U  timple  reninr<|iic  que  ,  les  no- 
laircs  Je  qnelques  protiaeei  disent 
t<ni:orc  au  plurier  furtnt,  ea  par- 
lant de  deux  peraonnes  conjointe* 
et  décédées'.  Cet  usage  de  Airent 
est  ordinaire  dans  rnncienne  langue. 

Fan,  fief  v.  Ëen 

Fenaga  v.  feu. 

FenlUe  v,  fueil. 

FboI  v.  fel. 


FtMi*a  V.  reste. 

FtttiTett  V    fe-ttt. 

Fnta  II,  147.  34»,  fftu,  [inillc;  de 
fahàOu  \tak.  pour  fettuca,  prnv. 
feilno;  ital.  fcatiKMi;  —  rompre  le 
feilu,  quitter,  abandonner  ijqch., 
se  brouiller,  rompre  une  alliance. 

I.  Fan,  tn,  fan  I,  2ii.  142.  11,  34, 
feu,  fiiyer;  foaia;  An  Va  fanage, 
fDcuige,  droit  qne  lu  suigncur  levait 
«tir  chaque  feu  (maison];  prupr. 
foeasium;  fonin,  foyer;  prov.  fo- 
gnier,  foguairo;  propr.  foearium: 
bae«,  fOnaoe,  fouace;  propr,  fnca- 
eia;  tonee,  uhauffage,  fagot,  bour- 
rée; propr. /iicaln.  Fusil,  mori'cau 
d'acier  servant  h  faire  du  feu,  (juani! 
on  le  bat  avec  un  caillou,  puis  artue 
k  feo,  se  rapporte  écalement  à  fo- 
Fus,  ital,  fucile;  foiaint  s.  s.,  oii  le 
second  »  =  l,  P.  d.  8.5068.  Vov. 
DC,  fugillna. 

n.    Fan,   tO  R.  d.  1.  V.  55,    Bert  4S, 


^ 


Fenr  v,  fuer. 

Fens,  cruel  t.  fel. 

Fsns,  lidcle  v.  fedeil. 

Feutra  V,  fettre, 

Fevre,  tièvre  v,  fiecrc 

Ferre,  ouvrier,  artisan,  forgeron,  tail, 
Inndier,  marécbal ,  serrarier;  de 
faber;  f écrit  [mjant  Q.  L.  d.  R.  I, 
44,  faber  ferrarins.  Ce  mot  a'eit 
conservé  dans  orffcrra  =  aurifaber. 
forge ,  qui  sigui&Mlt  fabrique,  eon- 
siruciion,  dérive  de  fabriea,  o  = 
ae  =  (iu;  torgin,  furgier  II,  Ib, 
fabriquer,  forger;  di-  fabricar». 


riallM  II,  3SS,  serment  de  fidililé 
que  le  vouai  doit  À  son  seigneur, 
promesse  do  mariage,  foi,  conSance, 
gage,  promesse,  engagement,  rartï- 
tnde;  de  fidenlia;  de  là  *»"-«. 
plein  de  confiance,  cettain;  flanaar, 
flanoliier   II,  33S,    promettre,   ga- 


-^^^5*  -/f^^  •^'^-  ^^g^-^ 


ê 

FIA 


IGH 


FIK 


r«atir,  engager  sa  foi,  prendre  des 
litiges;  d*o«i  afUuioer  II,  228,  con- 
firmer par  sn  foi,  par  une  pro- 
mette, raesarer;  deifla&eer  (se)  II, 
31S,  sortir  de  l^obéissance ,  cesser 
^'être  vassal.  Cfr.  fait,  fil,  fedeil, 
fUmem  est  le  simple  de  notre  root 
<9nfiunee. 

,  ilaufthlnr  v.  fiance. 
▼V  fiance.  "  • 

,    floldar,   flekr  II,   278.  313, 
l>Iacer,  fixer,  arrêter,  attacher,  cloaer, 
enfoncer,  appliquer  ;  ficher  en  terre, 
enterrer;    comp.   aflcher,    afiehier, 
^«Êar,   publier,   enseigner    baute- 
Q^ent,  affirmer,  certifier;  fixer,  ficher, 
^•rrêter,  poser,  affermir;   s*aficher, 
s'^ppayer,  se  fixer,  s'obstiner,  s'ef- 
forcer; de  là  aflehe,  aflee,  boucle, 
^^rafe,  ornement;  afléheemeat,  afl- 
^Hiement ,  affirmativement,  sans  ré- 
serve ;  fixement;  eifldher  1, 52,  fixer, 
l>08er,  affermir;  Imâ.  fixire,  affisire. 
^^^os  mots  sont  des  dérivés  de  fi§*re, 
^^/figere ,   par   l'intermédiaire  d'un 
fréquentatif  figicare,  qu'il  faut  sup- 
T^oser  pour  la  forme.   Cfr.  vellioare 
^e  vellere,  et  crucifier  s.  v.  crois. 
,  fldcr  ▼.  ficher. 
,  fief  ▼.  fieu. 

V.  t.  II,  p.  292.  3  et  GIos.  s.  v.  ?oie. 
T.  fieu. 

T.  t.  n,  p.  293  et  Glos.  s.  v.  voie. 
V.  t.  II,  p.  293  et  Glos.  s.  v.  voie. 
,  itfb  V.  fieu. 

V.  fieu. 
ie  V.  t.  II,  p.  293  et  Glos.  s.  v.  voie. 

it  V.  fit. 
V.  foen.. 

II,  219.  389,  feins  Q.  L.  d.  R 
379,  fiente,  fumier;  prov.  fem;  de 
fimut.  A  côté  de  ce  /iens,  on 
trouve  fiente  I,  357.  II,  358,  fiente, 
excrément;  prov.  fenta,  fenda;  oatal. 
fenpta  ;  aoe.  eep.  hienda  ;  qui,  oomme 
cela  devrait  être  pour  la  forme,  ne 
peut  guère  venir  de   fimitu*  pour 


fimèium,  car  régulièrement  on  au- 
rait eu  fimaie  ou  femaie. 

Fiente  v.  fiéns. 

Fier,  fier  v.  foit. 

Fier,  farouche  v.  fer  I. 

Fier,  fer  v.  fer  II. 

Fieroe,  fleige  Ben.  II,  p.  ôlô,  à  la  note, 
dame,  reine,  la  seconde  pièce  des 
échecs;  Imâ.  fercia;  du  persan  feriy 
général.  De  fierge  on  fit,  par  cor- 
ruption, vierge,  d'on  dame,  puis  reine. 

Fièrement  v.  fer  I. 

Fierge  v.  fierce. 

Fierté  v.  fer  I. 

Fifli  V.  fieu. 

Fieu  I,  172,  feu  II,  96,  fin  I,  221, 
formes  dont  Vu  se  permuta  en  f, 
d*où  fief  (fleio»  fitd  (fies)  I,  97,  par 
rînflnence  de  feodum  v.  plus -bas, 
fie  I,  124,  fief,  hommage;  d'où 
fiever,  fleto  P.  d.  B.  463,  donner 
en  fief,  inféoder,  recevoir  comme 
vassal;  fieve,  fieii,  possesseur  d'un 
fief,  contrat,  bail  d'héritage  en  fief  ; 
fievet  Cflevw)  I,  49,  feudauire.  Ces 
mots  se  retrouvent  exactement  à 
rétat  de  composé  dans  le  lombard 
ffuler^fio,  bien,  héritage  paternel: 
goth.  faihm,  biens,  richesses,  effets, 
etc.;  ahal.  fihu,  ib.  (rare),  bétail; 
ancien  saxon  fehu,  ib.;  etc.  Voy. 
Diefenbach  G.  W.  1 ,  350.  Ainsi 
ridée  primitive  de  notre  mot  est 
richesse.  Quant  à  feodum,  feudum 
de  la  basse  latinité,  dont  on  a  formé 
les  mots  féodml,  féodalité,  etc., 
M.  Diefenbach  trouve  avec  raison 
que  la  dérivation  de  fthu^ôd  (dd  = 
propriété)  est  forcée.  Feudum  est 
simplement  feu  latinisé,  feuum  avec 
d  intercalaire.  Il  est  bon  de  re- 
marquer qoe,  dans  la  racine.  Vu 
était  terminaison;  mais  les  peuples 
romans  ne  le  considéraient  plus 
comme  tel. 

Fiavt,  fiefer  v.  fieu. 

Fieret,  fievei  v.  fieu. 

11* 


•H.  *. . 


FLA 


Pievrs,  fevrc  tl,   ll<>,  ûivre: 
u<lj.  fsbroi,  flevrot  tt,  1â,  t 


1 


FlM    V 

TiM  V 


ficu. 


I.  II,  p.  30a. 


Figa  I[,  :t45,  ligDc;  ficMi. 

Figure  I.  363,  forme,  aapeci,  lisuge, 

figure,  lymbole;   figura:   figurer  I, 

66,  figurer,  rflpréapnter;  ^jirrorr; 

comp.  de&gnmr,  Mtgtnr  II,  \0J. 

198,  défigurer,   'li'former,  rhanger 

Figuier  i.  ligure. 

I.  Fil,  a.  s.  et  p  r.  flli,  fini.  Sx.  fin 

I,  93,  fil9,  enfani:  filiui:  dim.  filial 

II,  140.  filleul;  fillolft;  fille,  lilk- 
filia:  dim.  fiUola,  filleule:  filiola: 
fillutre  P.  <l.  B.  399,  lieau-BlE.  fiU 
d'iiQ  autre  M).  (;Giii]r<i,  bru  ;  cl'r. 
R04.  et  Divï  I,  i:t  /i/ioilir.  FinAnoe  v.  tin. 

II.  FU  11,  32S,  ei;  filmn;  dim.  filet   Fizanulit  v.  fin 
I,  134,  petit  fli,  filet;  vb.  filar  H,    Piner  v.  Ru 
13&,  filer:   comp.  «filer,   5e  former   Finaete  v,  fom 


parfait,  fidï^lu,  siiiMte,  «Ar,  fin; 
alirégù  de  fiailm,  scfompli,  parfait  ; 
et  non  pas  de  rsllem,  ftin,  cotume 
011  l'a  avancé,  tandis  qu'U  aimii 
fallu  dire  le  contraire;  ufr.Scbweok 
D.  W.  s.  V.  feia-,  le  laLin  et  le  grec 
perfeclus,  tfinQf,  —  comp.  «fiBBT, 
aftnii,  approcher  de  la  fin,  scheier. 
terminer,  mourir  ~;  et,  (oujonr* 
aveu  l»ItinDe  de  la  1  re  coDJ.;  .«r- .  ^ 
réter,  apurer  un  complo  —  épifrer,  1 
affiner  —  tromper  aveu  finesse  (d'oii 
notre  raffiner)  —  afflnito  II,  352, 
affinité,  et  aiee  le  cens  de  affinis, 
pa;i  limitrophe;  affinilat;  —  da- 
flser  I,  340.  II,  82.  d'où  dafiiwDMit 
I,  3Ô3.  fin,  terme,  achèvement:  — 
défia,  fin;  —  paillD.  fin,  parfin;  à 
lu  parfin   I.  '284.  300.    II,  316.    H 


i  lil    < 


I   affiler 


r  II,   Fil  V 


13.^,  enfiler;  p«rfllar.  porfiler,  p 
filer  LesulisT.^Ief.  ettde  la  Di<:' 
racine;  vb./Uer,  comp.  défilrr,  à 
le  Bubtt.  d«7î(e.  rlieniin  étroit. 

Filer  V.  fi)  II- 
niet  V.  fil  II. 

FlUaitre  v.  tll  I. 
Fille 


t  de  la 


.  fil  I. 
FiUol,  SUole  V 


Ul  I 


Fili 


.   fil  I. 


Fùieien  v.  fisique. 

!   Fiiiqne  II,  60,  sciei 

I  médecine;  pAyrica;  fiiicd«n,  mvde- 
uin;  propr.  phyiiciantu;  cfr.  Koq. 
s.  V.  fisieien;  proi.  pbizidaa,  an- 
glais phyaician. 
Fit,  fi  (fil,  fil)  I,  ■iib,  certain,  as- 
snré,  plein  de  confiance,  eonvainca; 
fiement  S.  d.  S.  B.  Û4S,  Rnteb.  n, 
257,  STec  confiance;  de  l>dm*%  éê 
fil,   lit   fi,   certainement,   en  loat* 

,       certitade,  eu   tonte  sûrelr;    camp. 

,       afi  II,  i2b,   confiance,  conriction. 

.        Cfr.  foil,  fcJeil,  fiance. 


Fini,  50.  177,  fin,  borne,  limite.  tr< 
cloiloD,  paix,  accord;  fitnt;  Si 
(•nll  I,  339,  le  premier  de  finn 
nnuTelle  ilérieatïon  romane  de  fit 
l'autre  de  finWt,  finir,  lermin 
ncheTer,  ceaser,  mourir;  et.  tou-  Fin»  ï.  til  I. 
jours  avec  lu  forme  de  la  Ire  conj.,  Fix  v.  fil  I. 
financer,  payer  I,  340,  c  -à-d.  finir,   Fii  v,  fit 

conclure  une  Affaire;  de  là  Snanee,  Flael,  flaial  I,  SGS.  391,  foael,  fl^ati, 
fin,  convemioG,  conclusion;  —  paî-  tourment;  du  ftasdlum;  II,  993  on 
ment,  amende,  argent;  finement,  lit  le  r.  p.  âaieat;  fiaelai,  fiageller. 
(In;  —  fin,  e  I,  130.  II.  S43,  pur,       fouetter,  tourmenter,  faire  soaffrin 


fa^ 


<H,a  i^ 


n 

a 


%.  ». 


I^T   .. 


FLA 


165 


FLA 


fmgêiUrê;  de  là  flaialcment,  fléaux, 
flagellation. 

flatait  II,  9  de  flaeler  v.  flael. 

Vkélar  ▼.  flael. 

naial  ▼.  flael 

Ilaitai  v.  flael. 

Tkkknmt  ▼.  flael. 

Haïr  ▼.  flairer. 

Iklnr  W.  A.  L.  p.  22 ,  rendre  une 
odeur,  fleurer;  flair,  odeur;  dér. 
fliiror,  odeur,  parfum  ;  de  fragrare, 
r  permuté  en  {,  i.  e.  fagrare.  Voy. 
DC.  s.  ?.  fragrare. 

llaiftre,  fleitre,  flétri,  sans  couleur; 
de  fûeeuttêr.  De  fiaistrê,  vient 
flaiitrir  I,  3S)2,  flMtrir,  flétrir  (prop. 
et  fig.). 

Tlairtrir  t.  flaistre. 

Flambe  ▼.  flame. 

fliBilMr  V.  flame. 

Tlamblar,  flambeier  v.  flame. 

Haabla  ?.  flame. 

Tlama,  flamma  I,  143.  U,  116.  387, 
flamme  ;  de  famma  ;  flamUe,  flambe 
II,  116.  Ben.  42084,  flamme;  de 
fmmmmia,  a?ec  b  intercalaire /lamft^f, 
flambe;  vb.  flamar,  enflammer,  brû- 
ler, lancer  des  flammes;  enflamer, 
enflammer  I,  145.  II,  209,  enflam- 
mer; flamber,  flambier,  flambeiarll, 
220,  brûler,  jeter  des  flammes; 
flamboyer,  étinceler,  flotter;  an- 
flamber,  enflammer.  Ces  deux  formes 
lUune,  fambe  expliquent  les  dérivés 
fUanmeeke,  fameron,  flamieke  (es- 
pèce de  galette  cuite  à  la  flamme), 
fUtmbard,  fambeau,  etc. 

flamar,  flammar  v.  flauoe. 

Flamme  v.  flame. 

Flaae,  s.  s.  et  p.  r.  flaai  II,  289,  flanc; 
d*on  flanehiere,  sorte  d'armure  qui 
couvrait  tout  le  corps.  On  dérive 
ordinairement  ce  mot  de  Tahal. 
lanckOf  hlanca,  flanc.  Cette  éty- 
mologie  ne  me  parait  pas  admis- 
sible. Sans  me  faire  une  raison 
de  ce  que  la  forme  aspirée  hlanca. 


qu'il  faut  par  obtenir  le  /*,  est  fort 
douteuse,  car  on  ne  la  trouve  qu'une 
ou  deux  fois,  je  dirai  que  les  com- 
binaisons hn,  hr  de  l'abal.  restent 
dans  la  langue  d'oïl  (l'ancien  no- 
rois kr  est  devenu  plus  tard  /r), 
et  il  n'est  pas  probable  que  M  ait 
suivi  une  autre  loi;  puis  que  les 
fém.  allem.  en  a  conservent  leur 
genre  dans  les  langues  romanes. 
Quelle  est  donc  l'origine  de  fianc, 
ital.  fianco?  Les  Allemands  ap- 
pellent cette  partie  du  corps  loeicAe, 
propr.  partie  molle;  et  ils  nous  ont 
emprunté  flanc,  qu'ils  font  féminin, 
flanke. 

Flanéhiara  v.  flanc. 

Flans  V.  flanc. 

Fiat,  coup,  tape;  flatir,  abattre,  jeter 
par  terre,  précipiter,  enfoncer, 
plonger;  de  l'anc- norois /Ia<,  abat. 
fia»,  plat,  aplati.  Ainsi  fiatir  — 
aplati  par  terre.  Ce  mot  nous  est 
resté  en  termes  de  monnayeur,  pour 
signifier  aplatir  une  pièce  de  mon- 
naie avec  le  /lalotr. 

Flater,  flatter;  flateres  1,  104,  s.  r.  et 
p.  s  flateor,  flatteur;  de  l'anc.  no- 
rois fiai,  plat,  aplati.  Cette  déri- 
vation s'explique  très  -  facilement 
dans  les  différentes  significations 
du  mot:    caresser,  etc.     Cfr.  fiât. 

Flataor  v.  flater. 

Flataret  v.  flater. 

Flatir  v.  flat. 

Flaifta  v.  flaûte. 

Flafite,  fla&ta,  flaiiste  R.  d.  1.  V.  101, 
flûte  ;  vb.  flatter,  fleôiter,  jouer  de 
la  flûte;  flafitanr,  joueur  de  flûte. 
Selon  Barbazan,  fiante  dérive  de 
fiatut;  il  eût  mieux  valu  prendre 
le  verbe  comme  ayant  précédé  le 
subst.  et  le  dériver  de  fiatus,  souffle, 
({ue  les  anciens  employaient  à  l'égard 
du  jeu  de  la  flûte;  d'où  fiatuer  et 
avec  transposition  de  Tm,  fiaiiter 
et    de    là   fiaiHe     Dim    de  fiaùlc, 


^^^^^ 

VLV               ^^^ 

u>(  autre;  il  dérive  de  l'ahal  fUeei, 

pema(Haupl,ZeiUch  LT>.A.f.l9T. 

^^1                  mtU   conservation    do    ['u:    flavel, 

Iro  ool.h   anglo-saxon  pitet,   su- 

^^H                  d'oà  un  nouvQBD  aim.  flRJnlst   Sou.' 

glais  fliteh,  islandais  llycke.  fliche: 

^^H                  in  dénomination  de  /lajof,  on  com- 

suèd.  pmk,  un  demi- cochon.   Tom. 

ces  mots  afaiiei  à  fleek.  piek,  moi- 

^^V                   eipi^cCB  de  âittei  différantes,    maid 

ceau,    pièce.      V.   Schwenk    D.  W. 

^H                    des  varistioDS  de  la  mime  famille, 

tieisch. 

^H                     œmme  on   1.  «oit  par  L-e  |>uug<.- 

Flcrlble  U.  s.  J.3U3.   i.  H   d'en   bas. 

^H                     de  Guillaume   do  Mâchant:    Kt  àe 

^^M                    risjua  plus  de  x  paires  c'est-à-dire 

faible;   d«  fitUlu;   de  là  lolbMcit 

^H                     d..-    IX    manières,    tant    d.^    forl.-s 

1.  82.  148.  II,  240.  ridblMa,  d^bi- 

^^K                     .^oïDioe  d«3  legen-B. 

I>t£,   langueur,    faiblesse;    ataOta, 

^H                FliLnttr  V. 

afiiblaUr,  afabltfat  I.  135.  397.  382. 

^H                Fleobat  I,  62.  formi;  ^»!la-lutine,  d..- 

aa'uiblir,  dlmiiiucr  de  force,  déuou- 

^^                     âechir 

rager.     On  -oit  que,  pur  Gophonîe. 

^^                  ïtachir  II,  aei,  fl^ehir-,  de  flielert. 

lantût  lu  premior,  lanlâl  lu  aucond 

Flntn  <.  Saislri!. 

/  Il  ïiù  retrancho. 

Flartrto  V.  flBisir.-, 

Flor,  ûja.    flonr,  fienr   I,   2j5.   3ÏS. 

^^                     Ttaw  Y    flnr. 

:i2-J,    Ûeur;    /loi    (ftor);    tb.    A«fe, 

^^                   FtoSite  V. 

floilr  I.  Ù3-  407.  408.  11,  17.  181. 

^^1                   Floe,  fl0Ch«,  tioclill,  l»'Ui>pc;   /lucCUi; 

rtciirir,  briller;  en  purUnc  deactu^ 

^H                     diiuiti   flimt.   fladiel,    flocon,   petit 

vuun  et  de   la  barbe,  il  se  trcdoil 

^H                    tlooou  ;  et  d'ivi  llDMder  I,  US,  fHser, 

par  blinct    (U.  340,   vie»  tlorta;) 

^H                    être  ou  tnntier  »n  floi^ons.    Le  mot 

parère;   de   U  flore,  fleuré,   borili 

^H                    froE,  froc,   ne  ditrére  de   Hoc   c)»e 

de    «ours;    flona,    fleuron j    «Kla. 

^H                    par  U  liquide,  el  il  a  la  mètne  ra- 

sono  de  monnaie  d'ur,  florin;  ïot. 

^^H                    dne;  cfr.  prov. /loc,  Hofon  et  fror  ; 

DC.  Kloreni  el  moncta. 

^H                    et  I)C.  flnquelns. 

Ftari  <-  flor. 

^^P                Hm,  troupu  V. 

Plorir  ï,  llot- 

^^                     FtMri  ».  flou, 

FlOTMl  V,  flor. 

ïlMBlW  V.  Hoe 

Flot   ï.    flolB 

Tlote  {f.).  troupe,  nuKemlileiueiK,  ré- 

^^                     delard;  ImS.fliclie»,  fliohia.    Fliehe 

union,    foule,   traiu.   soit   tle   per- 

^H                     noua  est  reelt.-  sous  U  t»rine  flickt. 

sonnes,   soit  de  choses;   flot  (m.). 

^H                    dans  t'expressian  |»rAe  lir  fard,  el 

flux;    de   /lacliM.      O'ordinaira   un 

dérive    Dotiu  mot   pvtlt   de   l'alle- 

^^H                   Itvé  lur  l'nn  des  cùlén  il'nn  cuclioii. 

mand:    ancien    norois  /Wi,    suglo- 

^H                    depuis  l-épaalc  juigu'â  la  caiGse,  u 

^H                    ^'té  appelé  ainai  à  uausn  dsHilon- 

dois    ^oMb,    lou!  =  flotle,    Bxeeplé 

ranglo-ea-tou  pola,  qui  a  quelque-     ^ 

^^H                    irait,   à  Kue   Hèclie.    Cette  élfmn- 

^^H                    logla  ne   serait    pas  tellemant  ridl- 

navire.     Ceirandant  k  coiidiUTer  la  ^ 

^^H                    "ulo   qu'on   a   hi«n   vualii   lu   dire: 

^H                    .'HF  non»  voyons  haite  sigriiliiT  au«M 

d'oTl,   Il  me   scmblv  que.  qu*))!  ><mm 

^^H                    <in«  piKi.'  de  chair  (R.  d.  1.  V.  p.  UOU. 

la  forma,  il   i^st  inutile  de  (fUitla^j 

^^H                    1).    'roul«roi!<  l'origitli'  d»  mal  piiéc 

"""'""^jl 

Vv 

^ 


Mm/i4^^é&.JcU'^^  ^"^ 


^. 


.^fuc^y^  ^ASU^  /^^  • 


Ce 


l^,UUr    ^W^ 


FLO 


167 


FOI 


aa  contraire,  il  faut  admettre  Tiu- 
Aueuce  germanique,  mais  elle  est 
postérieure  à  la  première  période 
de  1a  langue  et  ne  peut  remonter 
qa*au  iraédois  ou  au  hollandais. 
Partont,  dans  Tancienne  langue,  la 
signification  primitive  de  floie  est 
la  seule  admissible;  p.  ex.:  Od  le 
montant  ei»  /lole  sont,  |  £t  od  le 
retraiant  s*en  vont  (P.  d.  B.  v.  7585. 
6.);  en  foie  =  en  troupe,  groupés, 
rassemblés.  FlolUr  dérivé  de  fluc- 
iuare.  liM.  Diea  I,  280  et  Diefen- 
bach  I,  387  ont  une  antre  opinion. 

Tlon  ▼.  foie 

Tloor  V.  flor. 

Ftoat  II,  299  signifie  petit  fleuve,  ri- 
vière, tandis  qn*en  d'aatres  passages 
des  mêmes  dialogues,  II,  311,  il 
est  synonyme  de  fluctue  et  signifie 
flot,  inondation,  débordement.  Il 
faut  donc  le  rapporter  à  fuchts, 
V.  flot. 

Fhda  V.  Aum. 

Ftadra  v.  flum. 

¥bam,  s.  s.  et  p.  r.  flnns  I,  78,  fleuve, 
rivière;  fmmen;  I,  257  on  voit  la 
forme  p.  s.  flnme,  qui  est  anglo- 
normande;  —  finie,  finiTe  I,  78, 
fleuve;  defuvius,  la  première  forme 
avec  syncope  du  r. 

FhmM  V.  flum. 

Flnns  V.  flum. 

Flor  V.  flor. 

Fhirir  v.  flor. 

Fo  V.  feu  II 

Foaee  v.  feu. 

Foee  V.  t.  II,  p.  203  et  G\o».  s.  v.  voie. 

Fo«n,  fain,  fein,  fien  1,  392.  II,  311. 
S.  d.  S.  B.  540,  foin  ;  fenum  (foeuum). 

Foer,  foers  v.  fors. 

Foi  V.  foit. 

Foial  V.  fedeil. 

FoiUe  V.  floible. 

Foiblete  v.  floible. 

Foia  V.  t.  II,  p  292.  3  trf  Gios.  s.  v. 
voie. 


Foie  I,  1J8,  foie;  italien  fegato;  du 
Imà.  ficatwn  se.  jecur,  foie  d*oie 
engraissée  de  figues,  puis  foie  en 
général.  M.  Diez  I,  30.  37  com- 
pare le  grec  moderne  oixoii,  foie, 
de  auxmoy  inao.        .  .  /  >W«^' 

Foilla  V.  fueiL  t^f^^  f 7    7 

Foillsr  V.  fueil.  ' 

Foilliee  v.  fueil. 

FoiDir  v.  fueil. 

Foillns  V.  fueil. 

Foimsnti  y.  foit 

FointiM  ▼.  feindre. 

Foir,  fuir  v.  fuir. 

Foir,  fonïr,  verbe  fort,  qui  couserva 
Vu  de  la  diphtbongaison  à  cer- 
tains temps  dans  quelques  contrées, 
pour  le  distinguer  de  Torthographe 
foir  de  /Wtr  I,  342  et  dont  la  con 
jugaison  se  troubla  de  bonne  heure  ; 
il  signifiait  fouir,  fouiller,  bêcher, 
creuser  la  terre;  de  fodere;  làMO 
I,  347.  II,  337,  fosse,  prison,  ca- 
chot; fosta;  fosMt,  fossé;  fotsatum; 
fooriOBl,  374,  action  de  fouir,  fouille; 
fottxo;  comp.  flaf(riir,  enfouir  I,  342, 
enfouir,  enterrer. 

Foire,  feiro,  fere  I,  234,  foire;  de 
feriae,  plus  tard  feria^  au  singu- 
lier, selon  Vestus.  Foire  signifie 
donc  proprement  jour  de  fête,  parce 
que  les  foires  se  tenaient  aux  jours 
des  fêtes  de  Téglise.  De  là  fdriet, 
foiria,  jour  de  fête,  jour  de  la  foire  ; 
foirier,  foirar,  ferer,  fêter,  chômer. 
Ainsi  le  véritable  terme  français 
devrait  être  fokrié  au  lieu  de  féric, 
puisque  nous  avons  conservé  foire. 

Foirer  v.  foire. 

Foirie,  foirier  v.  foire. 

Foiriet  v.  foire. 

Fois,  foi  V.  foit. 

Fois  V.  t.  II,  p.  292.  3  et  Glos.  s.  v.  voie. 

Foison  V.  fondre. 

Foisonner  v.  fondre. 

Foit,  feid,  foi,  foi,  s.  .s.  et  p.  r.  fois, 
fois,  fois  II,  271.  368,  fui,  fruncbise. 


FOI 


16b 


FON 


croyance  religieuse  ;  de  fidei  ;  meire 
sur  foi,  mettre  sor  la  foi,  sur  la 
parole;  par  ma,  ia,  etc.,  foij  ib. ; 
noBfài,  nonfiii  II,  378,  nonfoi,  in- 
crédulité. De  foi  et  du  participe 
passé  de  monUr,  on  forma  foi- 
menti,  iiiiaienti,  qui  a  trahi  sa  foi, 
parjure,  déloyal;  car  on  disait  meniir 
sa  /bi  II,  84  pour  trahir  sa  foi, 
manquer  à  sa  parole,  se  parjurer. 
De  fid€$,  on  forma  encore  le  verbe 
fi«r,  fier,  confier,  promettre,  en- 
gager sa  foi,  garantir  ;  esp.  et  port 
fiar,  ital.  fidare,  prov.  fizar,  fiar; 
se  fier  en  qqn,  I,  162;  se  /ier  à 
qqn,  l,  222  ;  te  fier  en  qqn.  de  qqch. 
I,  271;  comp.  alter,  aiBar  II,  313. 
336,  promettre,  assurer,  affirmer, 
garantir;  le  participe  afie,  aflle, 
s'employait  souvent  substantivement 
pour  qui  a  fait  une  promesse,  juré, 
allié;  B*€]itrafi0r  I,  263,  s'afier  mu- 
tuellement ;  déifier ,  défier ,  deflier 
I,  255.  349.  II,  32,  proprem.  renier 
sa  foi  (O.  d.  D.  v.  3059),  retirer  sa 
confiance,  puis  défier.  Cfr.  fedeil, 
fiance,  fit. 
kii,  foi  V.  foit 

Foii  V.  t.  II,  p.  252.  3  et  Glos  :i.  v.  voie. 

Fol,  fols,  foQs,  fos,  fin,  fans,  fax  I, 
93.  II,  218,  snbst,  et  adj.  fou;  adv. 
folemmt  I,  179.  272,  folement;  vb. 
fider,  errer  çâ  et  là,  marcher  de 
cOté  et  d'autre  (II,  62),  s'écarter, 
dotter  (F.  d.  B.  5764);  au  figuré, 
sous  les  formes,  fider,  folier,  foleier, 
foloi«r  II,  270.  339,  extravagucr, 
taire  des  folies,  ugir  en  fou,  se 
tromper,  s'égarer,  railler,  moquer, 
dire  des  injures,  errer,  mener  une 
vie  de  débauche;  comp.  afbler  (ne 
fonfondez  pa^  avec  afoler  =  mal- 
traiter), devenir  fou,  perdre  Tesprit. 
faire  enrager  quelqu'un,  tromper: 
s'afoler,  devenir  fou  d*iimuur.  nc 
passionner,  vivre  licencieusement 
ave<:  de»  fcronic>:    'l»'*r.  folie,   folit*. 


sottise,  radotage;  folage,  folaige, 
folie,  sottise;  folor,  folnr,  sottise, 
folie,  étourderie;  folflftet,  fototet  II, 
313,  folie,  étourderie;  foUt,  fidflit, 
badinage,  moquerie  ;  fiidimiae,  femme 
débauchée.  Tous  ces  mots  appar- 
tiennent à  une  même  racine,  fol- 
1ère  y  se  remuer  çà  et  la,  follii, 
soufflet  à  souffler  le  feu,  —  soufflet 
de  forge,  c'est-à-dire  quelque  chose 
qui  se  remue  çà  et  là,  signification 
fondamentale  qni  se  retrouve  dans 
tons  les  dérivés  et  qui  s'est  con- 
servée dans  notre  mot  follet  (feu). 
Fol  dérive  directement  de  folVu. 

Folage,  folaige  v.  fol. 

Fok,  ftale,  fone,  floo,  flon  Q.  L  d.  R. 
I,  97,  troupeau  de  bétail,  troupe, 
multitude,  assemblée;  de  Tahal. 
vole,  /b/Cy  populus,  agmen,  acies; 
anc.  norois  fàlk;  et  pour/ioc,  fion: 
anglo-saxon  fioc;  anc.  norois  fioekr^ 
agmen,  cohors  ;  anglais  fiock^  troupe, 
troupeau. 

Foldre,  fondre  II,  24,  foudre;. de  fui- 
gur,  avec  d  intercalaire:  foire, 
foldre;  quelquefois  renforcé  en  aa- 
foldre  (Que  li  esfoldres  du  ciel  le 
puist  abatre.  O.  d.  D.  3522);  fou- 
droier  II,  44,  faire  det>  éclairs,  fou- 
droyer, épouvanter,  eff'rayer;  ful- 
yurare. 

Foleier  v.  fol. 

Folement  v.  f(»l. 

Foler  V.  fol. 

Foleetet  v.  fol. 

Folet,  foleit  v.  fol. 

Foletet  V.  fol. 

Folie,  folier  v.  fol. 

FolieiiM  V.  fol. 

Foleier  v.  fol. 

Folor,  folnr  v.  toi. 

Fols  V.  fol. 

Fond,  font,  fons.  fond  11,  ï'Xi,  tou<i. 
base  ;    pro\     foii.>  ;    de    fundus  ;    v  b 
fonder,  avoir  fond,  fonder,  établir; 
de  là  fonde,  fondement,  fondation. 


Ma  St  cJU^  ^ /LS^.    ' 


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FON 


169 


FOR 


éiablÎMement,  assurance  ;  fondemant, 
fondement;  comp.  afondar,  coaler  à 
fond,  enfoncer,  plonger,  enfoncer 
dans  Teau  ;  «Ifondar,  enfoncer,  couler 
à  fond,  précipiter,  renverser,  éven- 
trer,  rompre;  et  à  côté  de  ces  formes, 
une  autre  en  r  avec  les  mêmes 
significations:  albadrer,  effondier, 
aAmdrar  n,  122;  s'siftmdrar  I,  381, 
8*enfoncer.  D*oii  provient  ce  r? 
Profond,  parfond,  parfont  I,  257. 299i 
II,  199,  profond,  vaste;  profundus; 
prov.  preon,  ital.  profondo;  subst. 
proftmdeoe,  parftmdaee,  parfondtaee 
I,  66.  86.  226,  profondeur. 

Fonda,  fronde  (avec  r  intercalaire), 
corde  qui  chasse  le  trait;  —  et 
magasin  public,  bourse;  de  funda. 
Ménage  dit  :  Il  n'y  a  guère  plus  de 
80  ans  qu'on  prononçait  fonde.  Le 
Doobat  fait  remarquer  que  le  dic- 
tionnaire de  Monet,  imprimé  en 
1636,  ne  connaît  pas  encore  fronde, 

Fonda,  fondement  v.  fond. 

Vondament  v.  fond. 

Fondra,  ftmdro  I,  193.  233  II,  97, 
251,  fondre,  confondre,  détruire,' 
rainer,  crouler;  fundere;  ftaaon, 
faiaon,  ftiisoni,  60.  II,  126,  foison, 
abondance,  force,  résistance  ;  fusio  ; 
d'où  foisonner  I,  101,  foisonner; 
comp.  confondre,  oonfondro  I,  59. 
268.  146.  II,  361,  confondre,  dé- 
truire, ruiner;  confundere;  oonfti- 
Bon,  eonftisinn  I,  363.  U,  208.  326, 
confusion,  désordre,  honte,  embar- 
ras; confusio. 

Pons,  eau  v.  font. 

?OBS,  fond  V.  fond. 

Pont,  ftmt,  s.  s.  et  p.  r.  font,  fons, 
foni,  eau,  source,  fontaine;  fonts 
baptismaux;  de  fons.  Une  dériva- 
tion fort  ancienne  de  fons^  est  fon- 
Uina,  d'où:  fontane,  fontainne,  ftm- 
taiao  I,  68.  149.  188,  fontaine, 
source,  ruisselet;  d'où  le  diminutif 
featenil,  fontanelle,  fontenelle,  etc. 


Pont,  fond  v.  fond.. 

Pontaino  v.  font. 

Pontane,  fontanelle  v.  font. 

PontaneUe  v.  font 

Pontenil  v.  font. 

Poni  V.  font. 

Por,  fnrg,  fonxg  II,  165.  182,  four; 
prov.  fbrn,  ital.  fomo;  de  fumus: 
fomlpÉ^II,  387,  boulanger;  fuma- 
rUù,  Le  ^  de  forg  s^ezplique  sans 
doute  par  une  forme  fom,  fomg, 
d'où  forg,    Cfr.  venir  1. 1,  p.  385. 

Porain  v.  fors. 

Pérban  v.  ban. 

Porbanir  v.  ban. 

Porboter  v.  beter. 

PorUr,  ftirUr  I,  380.  II,  145.  M.  s.  J. 
449,  fourbir,  polir,  nettoyer,  orner  ; 
comp.  eaforbir,  fourbir;  de  l'ahal. 
furbany  furhjan^  même  signification. 
Notre  substantif /our^  dérive  égale- 
ment de  là  et  non  du  latin  fur, 
comme  fripon  de  friper, 

Poroo,  fourche  v.  forche. 

Poreo  n,  272,  ciseau(x);  de  forpex. 

Poroe,  force  v.  fort. 

Poreele  v.  forche. 

Poroenorie  v.  sen. 

Poroer  v.  fort. 

Poroenro  v.  forche. 

PorchanelLer  v.  enchalcer. 

Poroho,  fonrehe,  forqne,  ftirohe,  force 
I,  162.  166.  365,  fourche,  fourches 
patibulaires,  colonne,  poteau;  de 
furca;  de  là  fonroel  (m.),  forcole, 
fonroolle,  ftireélo  (f.),  fourcelle,  le 
haut  fourché  du  sternum,  poitrine; 
forcheore,  fnroeoro,  forohoaro,  eu- 
fonrchure;  forgiar,  fourgonner,  re- 
muer avec  une  fourche,  une  perche  ; 
port,  forcar,  ital.  fnigare.  Ajoutez 
ici  fourckeUe,  fourchon,  enfourcher, 
bifurquer^  etc. 

Poroho,  force  v.  fort. 

Porcher  v.  fort. 

Porchonre  v.  furche. 

Porehier  v.  fort. 


DC-,  ïaro  pis 
liiasc  videnlur 
buo   iUis  srlvti 


FaTBter,  fortur  i.  fort. 

Fonnsr,  violateur  v.  Urnn. 

Tortlotw  ï.  frolore, 

Forer  I,  54,  foret,  peri;er;  farart; 
L'omp.  trsfforu  1,  213,  per;:i:r,  faire 
un  trou,  transpercer;  traniforare, 

FoTMt,  briart,  tbnnit  (fore*)  [.  [88. 
:il2.  369.  11,304,  forêt,  bois;  Imà 
forestii,  foralr,  foreiltu,  fffmtvm, 
faratlvm,  faretla,  (fraita,  DC.  a.  v. 
foresta,  mots  quf  ne  Uénigoaient 
pas  aeuleuetit  un  bois,  mais  aussi 
un  Htang,  un  vivier  où  l'on  enlre- 
teusii  <lu  poisaou.  Foresta*,  dit 
iuium   vivaria  appcl- 

s  Hdjuncta  easent  ei 
vivatia.  On  a  dùrivô  foreit  de 
l'allemand  foril,  mais  sujourd'tinï 
kl  philologue»  allemands  dûriveiil 
au  vontraire  font  de  forât,  tout 
en  donnant  à  ce  dernier  une  orl- 
MJue  allemaude;  foTehatù,  forOt 
de  pins,  c'eat-à-dire  [otb  et  la  «uf- 
Bue  tit,  oïl.  Un  pourrait  aceotder 
uela,  bien  que  la  diaparition  oom- 
plèle  du  h  prtacnte  quelque  dlfS- 
uulté;  mais  cumment  expliquer  de 
celte  manière  le  verbe  fonttare 
dam  le  sens  de  bannir  ot  l'adj-eïtif 
/oroiltcui  =  Étranger  (v.  DC.),  qui 
aoDl  certainement  de  la  même  fa- 
mille? Il  fant  chereher  une  autre 
□ri({ine ,  et  elle  se  trouve  datts  le 
latin  forù,  forai,  d'où  lea  furmei 
un  ett,  ait.  Cependant  ee  n'ett 
paa,  comme  l'ont  dit  quclquea  ùly- 
miilogiale»,  quod  fariï  lient  (DC. 
a.  V.  foreM»),  que  nemui  u  i-to  ap- 
pelé foriti  la  olioso  s'explique  de 
la  uianière  suivants.  Dans  le  prin- 
l'ipe,  /breil  aignlSait  huis  aoumia 
au  droit  du  eliaiue,  mais  iiuii  unuloï  ; 
Koresta  est  ubi  aunt  lerae  iiun  m 
eliisao;  parcus,  loeua  ubi  >unt  iVrUv 
incluMO  (DC.).  On  vient  do  voir 
que  foriulinn,  i  c  fiii'iii   c  ivruii 


i,  siBiiifiut  de  l'estéiieui, 
étranger;  de  ue  forailictu  ou  dé- 
riva forailii,  etu, ,  c'mt-â-JIre  ce 
qui  est  à  l'extérieur,  ce  ijtti  oal 
hor»  de  l'usage,  ee  qui  estexcepté. 
prohibé,  aiti»!  lieu  défendu,  Cfr. 
Ménage  s.  v.  forest  et  Kayn.  L.  B- 
m,  S72.  3.  De  lu  toraativ  II,  UBB. 
[oriiatier,     Cfr.  fora. 

Forfain  v.  faire. 

tùtiait,  lerbâVat  v.  faire. 

Forg  V.  for. 

Forge  v.  ferre. 


■  juger. 


'■  juger- 


Fo^ngier  pour  forjugier  v 

Forieet  v.  forçat. 

Foijagier  v 

Forligniet  v 

Formage  v.  forme. 

Forme,   firomM,    tuzaa    I,    «y.    xi"!. 

forme,     manière,    façon  ;     forma; 

former,  (onrmer,  ftumar  I,  151.  •126. 

former,  façonner,  créer;  pari.  pai. 
en  formé,  bieji  fait; 
dea  membres  forme. 


•.  de  for 


farmatievi,  formage,  formaige,  bo- 
maebe  11,  26S  M.  d.  K  II.  loi!, 
notre    fruniBge,    avec    Iranspoaition 

parce  qu'on  place  le  lait  caillé  dana 
une  forme  ponr  a'égoutler  et  se 
eonsolider;  prov.  formatge,  fro- 
niatge;  ilal.  formaggio.  V.  Ménagu 
s.  V.  fromage. 

Forment,  beaucoup  v.  fort. 

Forment,  froment  v.  froment. 

Former  v,  formi. 

Fonni,  faraùt  II,  390,  fourmi;  fit< 
nûer,  fourniiltiT;  du  /'urMiiTa,  foT' 
mieare-,  (fuunuillcr  -  fiirtniu)lKT«), 
Nieut  dniia  kon  Trésor.  KoBeanl. 
Relleuu  ont  fait  le  mot  fourmi 
muDCuliu,  et  le  peuple  de  ■|Beli]uet> 
provinces  lui  donne  enuote  ce  genre. 

FoTtuier  v,  fonoi 


£>/ 


fc-uifaysr  a^ùn^iiO^^  1^"^^^^^-  Oç^ .  A/f! 


^r.«^  f^  f^fuA^^  ^  filtre 


^fMie^^.    •'i*eu^  -é^/a^,  ■vit^tSu.  ^^/  ^  a^^ 

/estait ,  t^ift****. 


(«î:^ 


FOR 


171 


FOR 


haiu  V.  for. 

IWr,  ftmir  I,  104.  251.  964.  369, 
remplir,  accomplir,  satisfaire,  ezé- 
enter,  Tenir  à  beat,  foamir  ;  en  proT. 
fomir,  formir,  fmmir,  fromir;  de 
Tabal.  frumjan,  frumman,  agere, 
exereere,  urgere,  mittere,  etc.  ;  ainsi 
permutation  de   la  consonne  m  en 
«t  et  éloignement  de  la  lettre  r  de 
la  consonne  initiale, 
^ocfiie  T.  forche. 
9aAigi«r  ▼.  faerre. 
V.  fnerre. 
▼.  fnerre. 
YoxTcial,  fnrreian  v.  fuer. 
▼.  Aierre. 
V.  fnerre. 
I,  foen,  fber,  fax,  hen  prcp.  et 
adv.  II,  354.  355;  forain,  étranger, 
qni  est  da  dehors  ;  possesseor  d'hé- 
ritage qui  ne  réside   pas  dans  son 
bien,  mais  qni  y  laisse  un  fondé 
de  pouvoir  ;  foranus  poar  foraneus  ; 
eoBip.  dsim  II,  355,   deforoi  (In- 
script.); doUmdn,  étranger  qni  pos- 
sède des  terres  ou  des  maisons  dans 
ane  commune,  et  qui  participe  aux 
charges  ;  deforien  M.  s.  J.  446 ,  ex- 
térienr,  du  dehors;  chote  deforiene, 
d*ici-bas,  par  opposition   à  céleste, 
étemelle;  deforaineteit  II,  376,  ex- 
tériorité, mondanité:  fonmii  II,  355. 
Cfr.  forest. 
?ori,  fort  V,  fort. 
Pénboirre  v.  boivre. 
VsnAanoher  ▼.  enchalcer. 
Fendore  v.  clore. 
Fontnament,  foraeimement  ▼.  sen. 
Fenenar,  fisnenner  v.  sen. 
FttMiiarie,  forianiierie  v.  son. 
VonfUre  v.  faire. 
FMifidt,  fonftiitare  v.  faire. 
Vn^vg^  V.  juger. 
FonUgner  v.  lin. 
Fordoigaer  v.  long. 
Fonnii  v.  fors  et  II ,  ^55. 
FMipartir  v.  part. 


FOntraira  ▼.  traire. 

Fonveiar  ▼•  voie. 

FOnroiar  v.  voie. 

Fort  (fon,  frai),  fort;  de  forHi;  de 
là  forment,  fortment,  forttOMAt  I, 
112.  151.  264.  342,  fbrt,  beaaconp, 
fortement.  De  foriû,  par  le  dé- 
rivé fort  ancien  forcia,  ferita, 
force,  forehe  I,  88.  193.  II,  240, 
force,  violence,  vignenr;  vb.  fbner, 
forder,  foreher,  forehier,  forcer, 
contraindre,  prendre  de  force,  faire 
violence  ;  comp.  oomforter,  enmAnrter 
conforter,  ennforter  (confortare)  I, 
126.  154.  263.  402.  II,  254.  387, 
conforter,  encourager,  consoler,  ras- 
surer, soulager,  afTermir;  eonfort 
(eonfrat,  oonfori)  I,  360.  364,  con- 
solation, soulagement,  encourage- 
ment, secours;  de  là  oonlMorea, 
oonforteor  I,  77,  consolateur,  con- 
fortateur;  confortement  II,  95,  eou- 
lagement,  consolation,  encourage- 
ment; d*ou  datoonfortOT)  décourager, 
ôter  Pespérance,  craindre,  désoler, 
affliger;  doBeonfbrt  I,  151,  décou- 
ragement, tristesse,  dooleur,  accident 
fâcheux;  raoonfortor  I,  209,  encou- 
rager, rassurer,  redonner  de  Tes- 
pérance;  —  onforoor,  enfordor  I, 
191.  238.  II,  74,  renforcer,  rendre 
plus  fort,  fortifier  ;  devenir  plus  fort, 
augmenter;  d'où  ranforclar  II,  25, 
renforcer,  refortifier;  (^nnforaer  I, 
153,  s'efforcer,  pour  emfmter^ 
esforcer;  «nforeis  I,  166,  faisant 
effort,  fort,  en  force;  —  erfbgcer, 
esforohier  I,  52.  168.  306.  II,  109, 
fortifier,  renforcer,  valoir  plus,  ef- 
forcer, faire  effort,  exciter,  exhor- 
ter; effort  (oÉfon,  eafoH)I,  81.  356. 
II,  62,  force,  effort,  troupe,  nombre, 
armée;  o#aroamant,  effort;  eiforcis, 
avec  effort,  fort,  en  force.  —  En- 
fin, je  rappellerai  encore  ici  fort, 
château,  fort;  forlaleiee,  et  avco 
1'-/,  forteroioo,  fratrecol,  60.  14'i. 


FOR 


172 


FRA 


183,  fort,  forteresse,  cbàteaa;  du 
Imà.  /orta/ifitMi  =  miinitio ,  arx, 
castrum;  prov.  fortaletsa,  forta- 
ressa;  esp.  fortaleza. 

Fortalaaoe  ▼.  fort. 

fàrtcBMat  V.  fort. 

Fortereeee  ▼.  fort. 

Fortment  ▼.  fort. 

Fortreee  v.  fort. 

Fenrrier  ▼.  voie. 

Forrotor  ▼.  Toie. 

Fon  r.  fort. 

Foe  T.  fols. 

Fo«e  ▼.  foir. 
V.  foIr. 
V.  Uroo. 
▼.  foIr. 

FoB  f .  feu. 

Vonaee  ▼.  fea. 

Féoage  v.  feu. 

Fone  ▼.  foie. 

Fondre  t.  foldre. 

FéBdroiir  ▼.  lèldre. 

Fooee  ▼.  feu. 

Fovir,  fuir  v.  fuir. 

Fooïr,  fouir  t.  foTr 

Fourage  v.  fuerre. 

Fooreel,  fonreeUe  v.  forchv. 

Fonrelie  v.  forcbe. 

Foure  ▼.  fuerre. 

Feorest  v.  forest. 

Foug  ▼.  for. 

FWujugiar  v.  juger. 

Foonne,  fourmer  v.  forme. 

Feorragier  v.  fuerre. 

Foforrer  v.  fuerre. 

Fooriier  v.  fuerre. 

Fouaener  v.  «en. 

Foui  ▼.  fol. 

Fax  V.  fol. 

Fradoi,  fradoiu,  uiitérable,  impie,  nco- 
lêrat;  prov.  fradel;  de  Pahal. /'rei- 
tUte ,  fridic  ,  profugun .  apostata. 
Cfr.  Dief.  G.  W.  I,  40;).  7.  A  la 
même  famille,  de  l'alial.  freuiari, 
appartient  tarin,  frairin  II,  '2K7. 
misérable,  indigent,  infortuné 


Fradons  v.  frados. 
FngiUteit  V.  fraindre. 
Ftain  v.  frein. 
Fmindre,  fireindre  II,  237  ;  fraite, 

I,  285,  ouverture,  brèche,  fente; 
fig.  sortie,  éclat,  esclandre  ;  firaitnre 

II,  357,  brisure,  rupture;  frachtra; 
Gomp.  eafiraindre,  eAraindre  II,  237  ; 
enfrahidre  II,  237;  infringere;  re- 
fraindre  II,  237,  d'où  refrain,  re- 
frain, fanfare;  prov.  refranh,  esp. 
refran.  Cfr.  Rayn.  L.  R.  III,  888; 
—  fragile,  fragile;  fragilis;  fragi- 
Uttit  U ,  386 ,  fragilité  ;  fragUUtu. 

Frairin  v.  frados. 

Fhdsae,  freine,  frêne;  de  fraœitms. 
Le  bois  de  frêne  était,  avec  celai 
de  pommier,  celui  qu'on  préférait 
pour  faire  les  lances  ;  de  là  la  signi- 
fication de  boit  d^une  lanet  qu'on 
donnait  au  mot  fraitmê. 

Fnksangne  v.  fresanche. 

Ftait  I,  154,  dépens,  aujourd'hui  plur. 
frais;  Imâ.  fredum^  mot  qui  dé- 
signait primitivement  l'amende  à 
laquelle  était  condamné  le  coupable 
pour  avoir  troublé  la  paix  publique  ; 
V.  DC.  Fredum;  Roquefort  Frede. 
Fredum  vient,  dit -on,  de  l'abal. 
fridu,  aujourd'hui  friede ,  paix. 
Verbe  défrayer, 

Fraite  v.  freindre. 

Fraitnre  v.  fraindre. 

Frane,  fém.  franee,  franehe,  s.  s.  et  p.  r 
frans  I,  2t>2.  II,  85.  87.  231.  337, 
libre,  noble;  loyal,  sincère,  généreux. 
Franc  dérive  du  nom  de  peuple 
Francm,  qui  désignait  en  même 
tempsi  riiomme  libre,  ahal.  Franco 
Mais  d'où  ce  nom?  quelle  était  i»a 
signification?  De  quel  appellatit 
dérive -t- il?  Cet  appvllatif  est- il 
irorigiac  celtitjue  ou  ulleniaiideV 
se  (lematide  M.  Diei'enbacb  (I,  4(KH) 
Sans  préciser  «luel  peut  avoir  ét^- 
•'et  appellatif,  M.  Dieiéiibach  arri\(> 
au  résultat    qu'il    C!»t  mieux   repré 


FRA 


178 


FRË 


sente  dans  les  idiomes  celtiques  que  Fnuiflor  v.  franc 

dans  ceux  de  la  Germanie,  quoique  là   Fraagv  II,  226,  frange  ;  selon  Ménage 


de  frimbia  pour  fimMa,  d*où  frimge^ 
frenge,  frange.  Ce  qui  prouve  que 
la  forme  primitire  a  ^té  fringe, 
c'est  que  les  Anglais  disent  fringe  ; 
et  en  Sicile  on  a  auni  frinsa,  dans 
la  Yalachie  frimbie. 


SQSsi  il  se  trouTe  passablement  isolé. 

La  forme  rappelle  au  profond   et 

ingénieux  philologue  plutôt  frech, 

ahal.  /r«A,  avarus,  avidus,  que  /m, 

VAden  norois  ./H,  libre.    D'autres 

ont  troQTé  cet  appellatif  dans/ronca, 

diminutif  de  framea,  sorte  dejave-  Frarin  v.  frados. 

line;  et  M.  J.  Grimm  voit  dans  ce   Fratre  t.  freire. 

mot  un  adjectif  primitif  de  la  ra-  f!r«id  v.  fh>it. 

due  gothique  freis^  Utv^eQoç,  au-  freer  v.  froier 

jonrd*hui  fret,  dont  dériva  d*abord  Freiar  v.  froier. 

le  nom  du  peuple  et  de  ce  dernier  Train,  firain,  tn&XL  I,   162.  368.  II, 

celai  de  Tarme.  —    De  franc  ou       124.  309,  f^ein,  bride,  mors;  fre- 


vb.  comp.  afrmar  n,  237, 
note;  anfrenar  I,  394,  mettre  un 
frein  ou  mors,  brider,  dompter; 
infrnutre;  raAranar  II,  237,  note. 
Je  ne  connais  par  le  simple  frener, 
prov.  frenar,  ital.  frenare. 


plutôt  du  Imâ.  Franeia  et  de  Talle- 

mand    Franco,   dérivent:    fhuiifois, 

fraaaaia,   franèhois,  fém.   Ihuigoise, 

franahoiia,  tanaaaalia,  français;  fran- 

•or,  ordinairement  avec  le  mot  gêste, 

histoire  des  Francs;  franeUr,  franoir 

n,  230,  affranchir,  rendre  libre,  Ttaîndva  v.  fraindre. 

anoblir;  comp.  afranaUr  I,  218,  ib.;  IMir  v.  frire. 

fraaeliiaa,  fraaaiaa  I,  300.  305.  352.  Traira,  fraro  I,  49,  f^ère;  religieux, 

II,  231,   loi  des  nobles,  privilège,       frère  d*un  convent;  fraUr;  I,  82 

noblesse;  lieu  privilégié;  franchise,       Tautenr   a  conservé  à  dessein  la 

sincérité;    fraoeement,  franéliament       forme  latine  firatra,  parce  qu*il  est 

I,  358.  n,  50,  librement,  franche-       question  de  dignitaires  de  Téglise. 

ment,  sincèrement;  --  et  plusieurs  Treis  v.  fres. 

antres  dérivés  ou  composés  qui  ne  Trait  v.  froit. 

se  trouvent  pas  dans  mes  citations.  Traite  v.  fraindre. 

mais  qu'il  sera  facile  de  classer  si   Tralora,  perdu,  gâté;  de  Tallem.  mt- 

on  les  rencontre.    Les  seules  diffé-       laren,   perdu   (verlieren,    perdre); 

forakiffaa,  perdu,  inutile,  vain;  de 
la   même  racine,    avec  la    forme 
anglo-saxonne  forhrtn» 
Tramaili  framaUla  v.  ferm. 
Tramar  v.  ferm. 
TraBuHon  v.  frémir. 
Tramir,  framaiar  I,  68.  309.  323.  II, 
68,  frémir,  murmurer,  bruire,  re- 
tentir, ondoyer  (avec  ridée  de  bruisse- 
ment),   hennir;    fremcre;    framor, 
franor,  frémissement,  bruit;  /re- 
mor;  frisata,  frintal,  371.  II,  368. 
Ben.  19666,  bruit,  tumulte,  trouble  ; 
hennissement;  fremihu.    T.  II,  41 


rences  dialectales  du  nom  de  notre 
patrie    étaient:    Transe,   Tranaha. 
Noa  plus  anciens  poètes  aiment  à 
lui  donner  Tépithète  de  dimce. 
fraaea,  français  v.  franc. 
V.  franc. 
V.  franc. 
,,  franehament  v.  franc. 
V.  franc. 
V.  franc. 
ThOMiMia,  fraachfliaa  v.  franc. 
V.  franc 
V.  firanc. 
Traafaia,  flrasfoiaa  v.  franc. 


iMi  lii  liaiibei^  firamillon,  duiiti  un 
paaiBge  de  G.  d.  V.;  la  infiai]  ex- 

londis  que  dans  Aubri  p.  IBl,  e.  2 
il  y  a  larmillaii,  ce  i]ui,  au  premier 
abord,  pourrait  induire  k  rappoi'ier 
CI)  innt  a  fer;  mais  la  transposjlion 
du  r  est  cbose  irop  ordinaire  pour 
qu'on  y  puisse  atlribucr  qoeique 
importBDce  ;  et  puis  que  signiâerait 
fer  inillon'/  Frcmillim  se  ratUcbe 
à  frémir  et  signiSo  frêmisianl,  bruis- 
sant, ec.  par  suite  da  rrotteiaenC, 
du  iDOuTement.  Bajo.  L.  R.  III,  394, 
sans  s'expliquer  sur  l'origioe  de 
fremilio,  pour  fremillou,  dans  Oér. 
de  Romsaillon,  en  fait  un  aubstantil'. 
qu'il  traduit  par  cotle  de  mailles. 
Sou  erreur  vient  d'une  fausse  poni- 
luation:  Ac  vonlit  an  ansberc,  gran 
fremiln;  il  faut  lire:  Ac  vestit  un 
ansberc,  gran,  fremilo.  Du  reste, 
cette  expression  de  hauberr.  fre- 
millon  peut  tenir  â  une  eonstnn.'tion 
particulière  des  hauberts,  c'esl-à- 
illre  celle  à  petits  amieanx  endie- 
ïauchéï  l'un  dans  l'autre;  lorsqu'on 
les    reœnait,    lia    pradnlsaient    un 


ÏTMT  ».  froior, 

Frtw  ï.  freire. 

Frw,  (rdi,  plus  tard  incorrectement 
tnii,  iim.  froKhe,  fretfce  II,  118, 
fraie,  jeune, nouveau,  râeent,  lustre; 
de  l'ahal./Wic,  reeeiu,  crudus;  an- 
cien norois  friikr,  novus,  receni  etc. 

Freaanohe,  bettage,  baiBin^Da.  jeune 
pore,  cl  droit  qui  était  dû  par  les 
fermiers  de  la  glandée;  de  l'ahal. 
frisking ,  j'nucinga,  viclitoa,  por- 
cellus  ;  allmod.  frùckting,  jeune 
animal,  marcassin;  selon  M,  Orimm 
de  friieh,  frais,  jeune, 

rrnaangn  t.  freaanche, 

Treselie  v.  frei. 


r4  VHl 

Tntk*  V.  trti,. 

Ttmhb  t.  Tralane. 

freata,   sommet,  faite,  extrémité  su- 
pi^rieure   d'un   liàtiment;   de  l'ahal     < 
fini.  ib. 

Frtitala,  et  plus  Ordinairement  fraMel, 
llilte  de  Fan ,  comme  le  prouie  le 
pastagu  aniïant  de  Fhilippede  Viirj  : 
La  s'assin  Pan  le  dnx  des  bettes 
Et  tint  no  fresMl  de  roiiaux,  Si 
cbelemoit  II  daaziBax,  On  a  ce- 
pendant prétendu  que  par  fieatel, 
il  fallait  eiiicudre  le  galoubet;  oela 
peut  être  vrai  anisl,  car,  comme 
Sajol,  pipe,  etc.,  ce  mot  &  uns 
doute  servi  à  désigner  diSéreitlea 
variétce  du  georede  laâiite.  Dane 
lea  Q.  L.  d.  It.  U,  139  il  est  mis 
pour  sisire;  maia  la  msaière  dont 
les  traducteurs  de  la  liible  ont  tendu 
les  noms  des  instruments  qni  y  sont 
cités,  eal  si  diverse,  et  je  dirai 
même  «i  peu  eu  accord  avec  le  texte 
primitif,  qu'il  D'j  B  pas  le  moindre 
fond  il  faire  sur  leurs  donuies. 
Du  reste  I,  33  du  même  texte  Mis 
est  (radait  par  fretlel,  Fr»tlel  dé- 
rive lie  fitteUa  pour  fiiliUa,  avec  r 
intercalaire;  vb.  fMateler.  joiier  ilc 
la  frestole. 

FreMelei  v.  freateler. 

Frète  v.  fer. 

Friente  v.  frémir. 

Prier  V.  froier. 

Fringner,  sautiller  en  dansant,  danser. 
Selon  la  plupart  des  étymologietes 
du  breton  friaga,  sauter,  gambader. 
fringuer;  se  divertir;  tana  affilié 
rapprucbé  dans  tes  autrea  laitgues 
celtiques.  Le  grand  développement 
dea  aigniScationa  de  ce  mot  pour- 
rait (aire  croire   à  nne  origine  au- 


/nH;o/(breiaii),fredoniiemaDt,baKe- 
nient  de  gosier,  qui  est  de  la  mène 
racine,  à  notre  vieux  dérivé  ùin- 
Soter,  chanter,  gaioniller  '  le  pi  mou 


jrtià  ^^-^^«-^-/^  '^^'  ^*^^'v^^«^<^ 


FRl 


176 


FRO 


friflgote  au  lever  du  matiu  (Belleau), 
ita].  fringoUare,  on  sera  plutôt  porté 
à  dériver  fringuer  et  le  breton 
frimga  d'une  racine  commune  fring^ 
qq|  se  retrouve  dans  frtnguUre, 
frimgUta:  une  personne  gaie,  qui 
fredonne,  s'agite,  sautille.  Com- 
pares encore  kymri  freg^  ramage, 
babillage,  à  la  forme  friguUre  et 
s  friguiare.  Le  dernier  éditeur  du 
Dict.  de  Ménage  a  déjà  pensé  à 
cette  famille  de  mots. 

fÛÊtê  V.  fremer. 

iHn,  dans  Ben.  v.  4398  freir,  frémir, 
frissonner    de    peur;     de    frigêre. 
Notre   frirt^    faire   cuire   quelque 
chose  dans  une  poêle  avec  du  beurre 
roux,  etc.,  vient  de  frigëre.    Selon 
DC.   notre   friuon   se  rapporte   à 
frigërê  par  Tintermédiaire  de  fri- 
giiio,  contracté  en  frieiio,  friçon. 
V.  floc. 
V.  fruit. 
V.  fruit. 

^?roier,  fréter,  freer,  frier  Aubri  154. 
P.  d.  B.  2995.  R.  d.  R.  II,  p.  341, 
frotter,  frôler;  notre  frayer;  proV. 
fregar,  ital.  fregare;  de  fricwrt. 
De  là  notre  /rat,  autrefois  frmfe. 
Par  rintermédiaire  de  frictum^  on 
doit  également  rapporter  ici  fréter 
II,  291,  frotter,  frôler;  ital.  fret- 
tare,  prov.  fretar,  que  M.  Diez  I, 
323  dérive  à  tort  de  Tallemand: 
«ncien  frison  froiha;  Vo  est  pour 
ot.  Frôler  est  une  forme  diminutive 
de  froter  et  équivaut  à  frotler. 
Cfr.  Rajn.  L.  R.  III,  393. 
^»ofai  V.  froîn. 

^^oior,  freer  I,  67,  frayeur,  crainte; 
effroi,  esirei,  effroi,  effroi  I,  84. 161. 
II,  78.  387,  effroi,  frayeur,  crainte: 
oifreur,  effroi,  frayeur,  et 
avec  la  même  signification  ; 
■Mt,  aetion  d*effrayer;  «m««««, 
iftetr,  oftaer,  effroiet,  efDroier,  ef* 
fraier  I,  118   287.  S.  II,  U.  248, 


effrayer;  prov.  esfreidar,  esfreyar; 
de  frigidus,  à  cause  du  frissonne- 
ment causé  par  la  peur.    Cfr.  frt»it. 

FroiMois  v.  froisser. 

FroisMr,  frniMor  1, 58,  écraser,  froisser, 
briser;  de  fresiut,  ûefrêndere;  de 
là  froineii,  froissement,  brisure; 
comp.  deafrofaier,  dofroiMor,  rompre, 
briser,  défaire,  enlever  en  froissant. 
Cfr.  ancien  esp.  fresar,  murmurer, 
grogner,  gronder.  DansAubrip.  169, 
on  trouve  le  subst.  dafroi,  querelle, 
rupture,  qui  pourrait  aussi  se  rap- 
porter à  froier,  (rotter.  Cfr.  Pesp. 
refriega,  dispute,  de  fricare. 

Frolt,  freid,  fr«it  I,  177.  263.  364, 
froid;  frigidus;  vb.  frtddfr,  froidir, 
froidier,  froidir,  refroidir;  d*où  re- 
froidfr,  refroidier  I,  46.  287,  re- 
froidir.    Cfr.  froior. 

Froment,  forment,  froBMnt  1, 119. 166. 
251,  froment;  frtMiefiliMi. 

Frono  v.  front. 

Fronoo,  fronoer  v.  front. 

Froneote  v.  front. 

Fronehe  v.  front 

Fronehior  v.  front 

Front,  froBO,  front  I,  323.  407.  II,  167, 
front,  aussi  en  termes  de  guerre: 
de  froHs;  de  là  firontiire,  fii^e, 
frontispice;  premier  rang  —  orne- 
ment du  front;  aifroatar,  afroBfeer, 
afmnter,  aboutir  par  la  partie  su- 
périeure, confiner;  confronter;  at- 
taquer de  front,  affronter;  assom- 
mer; d*oii  le  subst  affrmU,  If- 
frontoit,  effronté;  de  efromê,  qui 
se  trouve  dans  Vopiscus;  adv.  ef- 
fronteiement  I,  171,  effrontément 
Egalement  de  frmu,  parce  que 
Paction  principale  du  front  est  de 
foire  des  plis:  firoaear,  firoBohier, 
fraBofaer,  se  lider,  faire  on  avoir 
des  plis;  froncer,  être  mécontent; 
et  I,  70  ronfler,  paroe  qn*en  ron- 
flant les  muscles  du  front  se  con- 
tractent (?);   d*oii  fr«BM,  frWQhe, 


Frotar  v.  froier, 
Fraotiflv  v.  fruit. 


.  fnii. 


Fruit,  (roi  I,  67.  83.  371.  328,  fniii, 
produit,  rapport,  jouissBiicc;  fruc- 
lus:  de  là  ïb.  (ndler  II,  a04,  pros- 
pérer, tuuUïplier,  croître,  grandir, 
le  dérslopiier;  camp,  «troitar,  friii^- 
tifier,  proïpérer ,  profiter;  propr. 
adfrMclare;  &«oliier,  trogut,  pros- 
pérer, profiter;, de  ffvelui  part,  lie 
frui ,  p.  a.  dire  frvclinre ,  prnv. 
fruebari  frneUAn'  II,  17.  fnietifier: 
fmclifirart. 

tnita  V.  fruit. 

Fnimtnt  v.  froment. 

Fnuwlu  T,  front. 

Fnmcbitt  t.  front. 

Fnnt  V.  ttoBt. 

ta,  feo  V,  feu. 

Fu,  fut  V.  eatre. 

Fneil,  fael,  toil  (m.),  feuillet,  feuille; 
fueille,  fnells,  fioill»,  toilla,  toile, 
feuille;  de  /afiam  et  folia  (efr. 
■Tine):  de  Ik  foilleT,  faillir  II,  142, 
pousser  des  feaillea,  se  feniJler; 
foilliee.  foillie,  fiulIeBl,31&.  II,  3B0. 
Brut.  t.  3371,  cabane;  cfr.  loge; 
fomu,  toillM  II,  133,  feuillu; 
fotiou,,. 


Faeille  v.  fueil. 

Fuel.  lOeUe  v.  fneil 

ïner,  faor,  teor,  leur  II 

283.  i;   de 

là  ■faBisr.   BtenreT,  elc 

,  meure  le 

Fuare  v.  f serre. 

FBUia ,  fana ,  fom ,  foore ,  fairer  I  i , 
fourreau,  gaine;  du  gothique  fodr, 
fourreau,  ahsl.  fàtar,  foalar,  allmù, 
moler,  foter,  ancien  norois  fùdr, 
fourrure,    doublure;    liaâ.   fodonu. 


'6  KUM 

foHrrer  (liant  ses  diverses  aignifi- 
l'aiions).  Les  mâmes  formes  (nam, 
ton,  pliiB  tsnl  AMire,  uigourd'hui 
feurre,  BÎgnifiuent  paille,  fourraga  -, 
menn-  en  futer  I,  136:  cfr.  plus  bas 
ferrer;  Imii.  foilnim,  alial.  faolar, 
allmû,  tuoftr,  nourriture,  ce  qui  leri 

ib.,  goth.  fodjan,  nonrtir,  élaTer, 
/Waint,  DODrrilure.  Oa  voit  que 
lei  formas  germaniques  se  mélangent 
i:ommc  les  ndtres;  il  en  était  de 
m^Did  de  fellea  du  Imâ. ,  et  pent- 
?lre  les  a-t-on  toatea  confondues 
au  point  de  les  conBtdérer  eonnie 
identiques.  CepeDdanl,  pour  le  sens, 
il  faut  abaolumeni  les  distinguer. 
Du  dernier  fuerre  dérirent:  brrar, 
ItnuTaT,  fourragt^r,  aller  au  four- 
rage; lorrier,  fUiniei  1,  136.  302, 
fourrageur,  pillard;  forraglar,  foor- 
ragim,  fourrager,  piller,  et  subst. 
comme  forrîer;  toorage,  fourrage, 
pillage. 

Fuie  V.  fuir. 

Fnil,  faila  v.  fueil. 

Faillie  v,  fueil. 

Fnii,  fOii,  toair  I,  340,  fuir,  éviter; 
le  fuir,  se  réfugier;  gubsc.  Mt  1, 
172,  faito;  fiiga;  de  là  fttlte  1. 
329,  faite;  propr.  fugita,  prov.  fu- 
gida,  itul.  fuggita;  faitif  II,  38. 369, 
fugitif,  fuyard;  ie  fiàgilivit$ ;  comp. 
afoir  I,  341;  dettair  I,  341;  rafUr. 
réfugier,  mettre  en  sûreté,  donner 
asile,  —  fuir,  éviter,  abhorrer; 
rtfustre,  rafoi  I,  268,  rafnge,  asile, 
uppui;  détour,  subterfuge,  anblltité; 


rffH3.«, 


Foiiil,  : 


.  feu. 


/■«(nis,  /Mi 


De   là    t 


.  Fom,  s.  s  fou,  fumée-,  , 
[,  3Sâ.  fumer;  au  flg. 
de    l'orgueil,    de   la   coltra;    d'oti 


I 


c^'^^  JT 


fiJaAmJP. 


QO^^f^  f  Z^  .<   ^Vi-A -/r^  JUi^hyJ- {à^  !  ) 

Cet- 9*i*cjik  cucûtti^jun^ ■«( (^ifÊ-Tet/tOA  itgf'^H/S^- 

^  «ithAn*.^  vwA;^/;  ^>Av^- A/'  /^  /-y^ 


FUM 


177 


GAA 


§e  fmMTf  B^inriter,  se  mettre  en 
colère;  fumare;  de  là  ftimte,  fa- 
■■to  II,  388,  fomée,  colère;  ftamiere, 
fioiDée,  vapeur;  fimioi,  fumeux  ;  sujet 
à  la  colère;  fumotus. 
,  ftmiAifl  V.  fum. 
T.  fom. 

T.  fum. 
T.  fum. 
T.  fond. 

V.  fondre. 
T.  fum. 
fut,  eau  vi  font. 
fut,  fond  ▼.  fond. 
Fntaiat  ▼.  font. 
Ikai  T.  font. 
fMT  ▼.  fner. 
For  T.  fors. 
TnUr  ▼.  forbir. 
fvecle  ▼.  forcfae. 
fineha,  faxébman  v.  forchc. 
Foiftlit,   ftarfUt,   formes   normandes 

pour  forlaire,  forfait. 
îuginr,  fabriquer  v.  fe?re. 


Forgier,  fourgonner  v.  forche. 

Fnrmaige  v.  forme. 

Fnrme,  ftinner  t.  forme. 

Fnmir  v.  fomir. 

Fnrrer  v.  fuerre. 

Fusil  V.  feu. 

FoMn,  T.  fondre. 

Fost,  ftai  I,  85.  II,  33.  281,  bois, 
arbre,  bâton,  fût,  pallissade;  de 
fustîs,  qui  prit,  dans  la  basse  lati- 
nité, les  significations  arbre,  bois; 
de  là  ftiite,  poutre,  soliveau;  et 
espèce  de  bâtiment  (v.  les  Diction- 
naires); ftuter  I,  85,  fustiger:  pil- 
ler, voler.  Fnitier,  charpentier; 
AistaiUier,  tonnelier,  faiseur  de  fu- 
tailles, sont  de  la  même  famille. 
Affût  f  affûter  sont  des  composés 
de  /tuf.  L'ancienne  langue  avait 
ailtaster  dans  le  sens  de  présenter 
un  bâton  ou  une  arme  contre  qqn. 

Faite  V.  fust. 

Faster  v.  fust 

Fai  V.  fust. 


G. 


Oaagaable  v.  gaagnier. 

Otagnage  v.  gaagnier. 

Oaagniar,  gaaignier,  gaaîaiiier,  gaegniar, 
goaignar,  galgider,  gaioner  I,  88. 
172.  816.  n,  186.  255.  316,  cul- 
tiTor,  labourer,  faire  valoir,  gagner, 
profiter;  de  |à  gaag&age,  gaaîgnage, 
goaîgnage,  goaaignarie,  etc.,  terre 
labourée  et  ensemencée,  produit  de 
cette  terre;  gain,  profit,  utilité; 
gaigneria,  goaignarie,  ferme,  mé- 
tairie ;  gaaignerres,  gaaignaor,  gainor 
1, 173,  cultivateur,  laboureur,  colon; 
qui  cherche  à  gagner;  gaagnable, 
terre  labourable;  gaaigne,  gaaing, 
gaaia,  gaaig  (gaaini),  goain,  waing 
I,  188.  216.  U,  255.  271.  344.  360, 
travail  des  champs,  revenu,  gain, 
profit;  butin,  ce  qu*on  a  gagné  ou 
pris  sur  Tennemi  ;  regaogBier  I,  329, 

Borfny,  laagrue  d'oïl,  GloRtalre. 


regagner,  reconquérir,  réparer.  La 
signification  primitive  de  cas  mots 
est  celle  que  j'indique  en  première 
ligne.  Ital.  guadagnare,  guadagno; 
prov.  gazanhYu*,  gaaanh  ;  esp.  (subst) 
guadana,  etc.  En  comparant  ces 
formes,  on  ve.rra  de  suite  que  Téty- 
mologie  allemande  winnen^  vaincre, 
proposée  dans  ces  derniers  temps, 
est  tout  à  fait  fausse.  Oaagnier 
dérive  cependant  de  Pallemand: 
weidân,  weidat^an,  chasser;  ou  de 
weida,  lefda,  pâture,  chasse  avec 
la  suffixe  agn,  an.  De  Pidée  de 
chasse,  pâture,  on  a  passé  à  celle 
de  labourage,  d'où  celle  de  revenu, 
puis  de  gain  en  général. 

GNudg  V.  gaagnier. 

Gaaignage  v.  gaagnier. 

Oaaigae  v.  gaagnier. 


GAA  r 

fleaigneot  t.  gangnier. 

Gafti^Eim  v.  giugaicr. 

Gsaigmer  >.  gangnier. 

Oaaln,  guing  v.  gasgnier. 

Suinnier  v,  gaagnier. 

OmÙu  v.  giuignier. 

Oab,  ga*  I,  58.  293.  371,  plaisautorie, 
raillerie,  roocjnerie ,  dérision,  diui- 
mulslion:  vb.  ptbn  I,  113.  3GG. 
376,  railler,  plaisanter,  ae  moquer; 
ds  là  gaboii,  gabeii  II.  T3.  T,  3T0, 
raillerie,  plaisanterie,  dérision,  trom- 
perie, JBolaiiua;  gab«r»a,  gibltrei, 
gabeoT  1 ,  77 ,  ralllenr ,  moqueur. 
présompluQux  ;    gaberie ,     di^risiuu, 

suédois  gaLb,  signifie  moquerie, 
gahha,  se  moquer;  mais  cette  racine 
est  aiaea  isolée  dans  les  idiomes 
germaniques,  tandis  qu'elle  a  un 
grand  nombre  de  représentants  en 
celtiqae;  ce  i]ui  doit  faire  pencber 
la  hBlani.'e  vers  la  demiÈre  origine. 
V.  Diefeubai-'h  I,  lfi9,  %h. 

OalMît  V.  gab. 

Oaber,  gaberw  v.  gah. 

Oabeor  v.  gab. 

fiabnie  v.  gab. 

SaUêTta  v.  gab. 

fiaMi  V.  gab. 

Cugniar  v.  gaaguier. 

Qage,  «âge  II,  16,  93.  gage,  caution, 
garantie,  engagement,  aasursnee; 
gager,  gagier,  wagei  II,  397,  gager, 
prendre  des  i^af^s,  engager  sa  foi. 
promettra,  aliéner;  de  la  gaglsr, 
gageur,  garant,  caution;  gkgiare, 
gagcrl*  I,  là?,  engagement,  gage, 
nantissement,  promesse,  aliénBlion, 
bien  engHi^é  ;  gageure  II,  CH,  gage, 
enjeu;  appiter  gjn  de  gageure: 
vb.  comp.  engager  I.  243.  Il,  I&7, 
engager.  Lmà.  tadia,  taJium,  gua- 
dium,  etc.,  invadiare,  rfiirorfiorc  = 
dégager,  déseogaget,  etc.  Dér.  do 
goth.  vadi,  gage  ;  ahal.  veiti,  uvrfdi, 
plgnuB,  foenus,  stipolalio,  vadimo- 


»  GAI 

ninm;  aiiuieu  frison  hin',  caution. 
gage,  promesse,  amenda  en  arseni; 
gotb.  gavadj^H,  (({lubïtif.eti.-.  Vodl 
doit  dériver  de  rirfan,  lier;  Graff 
pense  que  ce  mol  est  emprunte  au 

Gager,  gagerie  v,  yage. 

Gageure  iv  gugc. 

Gagier.  gagiere  v.  yage. 

Gai  I,  100,  gai.  ïif,  alerte,  dîTersi- 
colore,  bigarré:  de  l'uhal.  gain, 
prompt,  rlgoureiu;  de  là  guats, 
gaité,  contentement,  allégresse;  vb. 
comp,  eigaier,  égaler,  plaisanter. 
réjouir;  d'où  «igaiaant  II,  S^l. 
action  d'égaiiei ,  ptaiaaulerie,  ré- 
jouissance. Le  nom  d'oiseau  gtm, 
autrefois  gai  R.  d.  C.  p.SM,  est  le 
même  mot,  c.-à-d.  Toisean  bigarré. 

Gaiont  I,  103.  401.  II,  S2S,  géant: 
prov.  ja^an  ;  de  gV"*  Cb'B»"»)-  Si 
l'éditenr  des  Kemarqaea  sur  le  Pa- 
tois .  auiries  du  vocabnlaire  Latin- 
Français  de  Gnillaume  Briton,  eflt 
connu  notre  nn  ci  en  ne  langup  ,  il 
n'aurait  pas  dit  que  le  CagOH  de 
Douai  est  une  iDcnllon  espagnole. 

Gaide  v.  waido 

Oaigserie  v.  ijaagnier. 

Oaignier  v.  gaagnier, 

OaigiNn.  mignon  II,  362,  Roi  Gailt. 
99,  vbien,  dogne  ;  l'ortbograpbe  en 
K  reporte  à  l'alleuiand  et  gaignon 
B«  ranacli«  an  verbe  abal.  ^inâft, 
ouvrir,   ouvrir   la   boutbe,   anglo- 


.  guai. 
lun.  vun,   simple   de  i 
dont  il  a  la  signiËcatiot 


lien  guaimc;  de  l'abal.  ip#iiJa,  nour- 
riture, herbe,  avec  la  suffixe  imc, 
donc  lu  m  s'est  cbangé  c 
la  langue  d'oïl.  An  lieu  da  w 
trouve  nia,  TCdni  —  décompoittion 


^^ik>.  .ûi^^'  J^^"'  '^''^' 


.-  ^  ^i 


!>»• 


<   f 


* 


i      v 


A-. 


(e^  f^  f/(H^»eêL 


/ 


fT  ^  .  1  /Ikê  tM  .^  Otm  J»  ^  ' 


'Jft^^^tiZ^tfi^ 


(ta  w  i!I   retianchement  eiipliimiiji 


Ounair  «.  g»nignier. 

Gàw  r.  gBBgnier. 

IMote.  jaiola,  gaole.  jeoille  I,  1S7. 
*J34,  C4ge,  prutm  (geôle);  (îim 
rorula,  Imù.  gabioU.  gajolii, 
coHB,  dans  l'ancienne  langue  eai 


à  la  D 


Trrbes 


ciDB    i|D  appartieni 

nn  oiiean  en  cage,   flatter  pur  de> 
paroles  —  sKiivr  dans  la  cage. 
SiinB,  vaina,  piairM,  puntM,  più^ea, 
gBitrm,  gerM,  gnaret  II,  3i)4.  â.  I, 
3Î6.  II,  333;    n'a  poini»  II,  290, 

^K^^tre  à  gairu    II,    Ub   avec   le 
^^^^^^i  H»)  qni!   n'estre  gaires  de, 

PWKt.  peu  «'an  fanl,  presque. 

SaM*  V.  wBJda. 
Sait*  •-  gaiticr. 
Gailar  r.  gaiiïer. 
OaiOar,  gaitn,  pialUi  II,  -îSé.  'S-lù. 

363,  gDet»r,  veiller,  prendre  ^arde. 
faire  aiicn^ou;  subst.  ^te,  gnelte. 
gMite.  pute,  walta(r.)  II,  liIT.  I3â. 
y79.  387,  «elui  qui  fait  le  guet, 
lentlnelle,  (jardc;  de  l'alial.  teaklin, 
wahlaH,  faire  la  i^arde,  subsl.  leakla, 
allinnd.  teacAl,  goib.  cakim,  csAInû. 
D*  là  ag*iti«T,  agaittr.  agtMJtw  II, 
5t,  I9S,  épier,  tendre  des  pièges; 
M  afwaiMRf  «ii«  11,  194;  agiit, 
•gntft  I.  19f;.  32S.  II,  329.  344, 
■arpiine,  artifice,  aguet,  embûche; 
oyait porjitiiie,appeHie,  guct-apeni; 
enotn^tin  Q.  L.  d  R.  IV,  366. 
Gai,  gaoa  O.  d.  D.  7Ë05,  coq;  galtiu ; 
galine  I,  190,  poale;  gallina;  galî- 
nïar.  poDtaïlIer;  jaUinartH».  La 
plupart  des  patois  ont  coiiservù 
gelint,  lit  la  langue  Siée  a  les  dim. 
,  gellHotlr;  le  jnnBC.  gai, 
inre    dam    le    ihaaipenois 


Cfr.  polie. 
Oals,  maii^nificence.  faste,  parure,  grâce, 
réjouiMauce,  fiHe,  bonne  ehère,  ban- 
qugc;  rb.  ^er,  faire  de  la  dépense, 
i-tre  libéral,  so  réjouir,  n'amuser, 
faire  fêle,  sauter;  de  ii  galida, 
aimable,  gentil,  galant,  gaillard, 
joyeux,  amoureux;  et  notre  galon 
(ornement),  galant,  qui  avait  aotre- 
i~oi«  une  signitlcation  aiseï  rap- 
prochoe  de  celle  que  nous  donnons 
à  gaillard.  Quant  à  gaillard,  gail- 
iMt  Ch.  d.  R.  sir.  204.  323,  325. 
FI.  et  lil,  V.  1929,  généreui,  vi- 
goureuK,  hardi,  gaillard;  ad*,  g^l- 
lardnnnit  Ch.  d.  R.  air.  309,  riebe- 
meni,  avec  pompe;  il  est  de  la 
mémo  famille;  mois  il  ae  sépare  de 
ga!t  par  le  I  qui  est  mouillé  ;  Ital. 
(■agliardo,  port,  galhardo,  eip.  gal- 
lardu,  pruv.  giillart,  galhait.  GbI> 
de  l'ahal.  gnl,  luxurlans,  petalane, 
eSrenatus,  etc.;  snbat.  gti&,  lapei- 
bia,  petiilontia,  fatcnt;  poai  gail- 
lard etv.  snglo-saxon  gasal,  geagle, 
graglisc ,  puliilans,  lascivua;  alial. 
gligel.  V.  Dief.  O.  W.  Il,  360  et  soi». 
Ooler  V.  gale. 

Oolerïe,  r,:jouiatHncG ,  dtvortistemeni 
—  et  galeria  c-à-d.  loit  un  bâti- 
nieni  mignon,  loit  un  lieu  fermé, 
une-  cour  même.  Frisch  et  bien 
d'atitics  après  lui  ont  dérivé  ffalerie 
do  l'allem.  leidleii,  mais  ni  la  forme, 
ni  la  signification  ne  conviennent. 
Dans  ses  deux  premiers  sens  ga- 
lerie vient  sans  le  moindre  doute 
de  gale  (v.  pins  haut)  et  l'on  ponr- 
rail,  je  croia,  admettre  que,  de  cette 
signification  abstraite,  on  est  passé 
H  la  concrète,  salle  d«  plaisir,  etc. 
Cfr.  glorieu. 
Oalems  I.  337,  rent  nord-ouest.  Le 
breton  gaalarit,    oord'ouett,  est-il 


Je 


e  suf- 


Uxï,   fréqu 

tUf    U«ll-    la    ppcneuçnl 

■iiTtuiil,  et 

jDJ  eit   k  radlMl  -lui 

n>    THrxuie 

<lin«    l'irlando»   s<tl. 

M.iirAe  (Je 

eM).    Mat]  mol  d'uri- 

BttiB     oeltiq 

o .     avec    tofmmaiïon 

■Us  II,    164 

navire   luag   h   bonjs 

ptBM  .!l  à  rames;  pdiot,  ib.;  bili- 

menl  de  pitato,  —  pirata,  corsair*  ; 

Imà.  salta. 

galndi.  galfdellya.  e«-. 

Cofim,  soi 

oiif,  »onl  de  la  mSme 

■ODche.     Les   forme»   romane»   ont 

toDtei  rlé  H 

lu  lieu  de 

êrivcr  de  cet  demi  ères. 

ci.mme  on  1 

a  dit.    Dana  l'ancienne 

langue,    jalU,   jal*i«.   «ignifie    une 

wftnbiUB,  ea|ièrede  tilenienLcoulre 

pdittt^,    long   lit    pendant    i 


c  de  a 


l'ahal.  witmba, 
centre,  gntli.  ramto,  allinod.  wammu. 
espèce  de  vitament.  en  SiiUrc,  paoce 
Cfr.  cependant  Scliincller  1.  8Bj. 


\tBk.galid»  a  la  m^me  lignification. 
Galèrt  rèponil,  pour  la  forme,  an 
Utin  juJeruiH  rni  gtûtra.  Ces  eom- 
paraisons  porteraient  a  croire  ijue 
le  primitif  de  gnHe,  etc.,  se  trouve 
dani  le  latin  galea,  casque,  dimin. 
galtola,  e^ce  de  vaisseau,  1.  c. 
casque  lenverié;  mais  ït  s'agirait 
d'expliquer  les  terminaisons. 

Oalint  V.  galip. 

Oaloâ  V.  gale. 

Oalop  ï.  galoper. 

Oaloper,  galoper;  galop,  s.  s,  et  p.  r. 
galM  II,  1C4,  gakip;  Iti  galoi,  su 
galop;  prov.  golaupar.  galopar;  du 
gothique  Uatipan,  s'élancer,  avei- 
la  préfixe  ga-jt;  «bal.  hlaufa». 
ancien  saxon  kUpan,  anglo-aaion 
kleapan.  M.  Diefenbaeh  G  W.  I, 
IBl  rejette  cette  dérivation  sans 
s'expliquer  sur  le  pnurquoi.  De  la 
même  racine  dérive  galopin,  nom 
donné,  daua  iu  fsble,  su  lièvre  em- 
ployé comme  mcaiager.  Cfr.  ahal. 
blonfo.  Ce  mot  Bi|^ifia  auitsL  nar- 
milon  ,  ijoinestîiiue ,  bas  valrl- 

Sklepin  V.  galoper. 

ObIm  V   galoper. 


QambM  t.  jambe. 

Oanba  v.  jambe 

Ganebir.  faenehir,  gatauài  I.  393,  II, 
123.  te  détourner,  esquiver,  éviter 
avec  adresse,  manquer,  gljwer; 
tourner,  faire  un  tour  pour  revenir 
à  la  charge,  retourner,  se  dlrïgiir 
d'un  ciStu;  le  pan.  prés  pnaehi*- 
•aat,  a  souvent  le  leni  de  adroir. 
agile,  souple;  snhtt.  gnesaha,  dans 
laphrHe/airejveitcAeou/iijHntcAe, 
action  de  guenchîr .  abandoniter. 
CanpAir  de  l'aha!.  woiiJ^'nn,  leeist- 

CeBt  de  ce  verbe  ganchir  qa'on 
fait  ordinairement  diriver  notre  mot 
gauche.    Denx  tartes  raisons  parlent 

contre  cette  éljmologie^  lea  adjec- 
tifs ne  dérivent  pas  immédiatement 
des  verbes»  et  puis  l'euphonie  ne 
réclamait  pat  du  tout  le  change- 
ment de  un  eu  nu.  J'ajouterai  à 
cela  que  l'ancien  anglais  avait  ifatit 
=  gauche,  et  qu'aujourd'hui  encore 
un  trouve  dans  les  patois  anglais 
gaulic,  ce  qui  permet  sans  doute 
de  supposer  un  primitif  frantai» 
gale.  D'après  unedounéedeH.Dtef. 
Cïlt.  I,  139  qni  rappellel'eip.MU^. 
ganche,  sarifa,  la  main  gauche, 
propr.  la  lonrde ,  el  en  comparant 
l'ilaL  itanea ,  propr,  la  fatiguée, 
on  pourrait  dériver  gauche  de  l'ahal. 
•felk,  la  faible,  par  rapport  à  la 
droite,  ta  forte.  Cfr  Dief  G.  W 
II,  325,  Si. 

OandiUer  r.  gandir. 

Oandir,   fe  «auver.   échapper 


CS.p-/^-^'^^'"'- 


GAN 


181 


GAR 


fugier,  trouver  refuge;  d'où  g«a- 
^HQir,  se  détourner,  se  sauver;  du 
goth.  waméjan^  tourner,  faire  tour- 
ner, détourner;  ahal.  wanijan, 
wenijan  ;  anglo-saxon  vendan,  ver- 
tere,  ire;  allmod.  wenèkn, 

«nSto,  gaagler  t.  jangler. 

6tBi?«t  V.  cnivet. 

€«it,  want  I,  222  242,  gant,  gage; 
hnâ.  wantut ,  guanius ,  etc.  ;  '  mot 
d^origine  allemande,  mais  qui  manque 
an  haut-allemand  et  à  Tanglo-saxon  : 
aaeien  norois  «dllr  (m.) = vernir,  da- 
nois vaille.  V.  Grimm  III,  451, 
haut  de  la  page. 

%uiÈ»,  gwmte,  oie  sauvage  ;  mot  alle- 
mand comme  le  prouve  le  passage 
suivant  de  Pline  10,  22,  27:  (An- 
seres)  e  Qermania  landatissimi. 
Caadidi  ibi ,  verum  minores,  gantae 
(aL  ganzae)  vocantar.  Craiile  dérive 
directement  de  gania,  Abal.  ^a- 
iMnso,  jars,  allmod.  $ant,  oie  ;  bas- 
saxon  caille,  jars,  gtnUf  oie.  Ce 
rejet  du  n  a  lieu  dans  plusieurs 
dialectes.  Cfr  Diefenbach  Celt.  200, 
Schwenk  s.  v.  Gans 

I,  1S6,  jante.  Ce  mot  appar- 
tient sans  doute  à  la  même  racine 
que  jambe  (v.  s.  e.  v.) ,  car  la  déri- 
vation de  canikut,  que  Ton  indique 
ordinairement,  ne  convient  ni  pour 
le  sens,  ni  pour  la  forme. 
V.  gaiole. 

«■latt,  garet,  gairtt,  giiaret  I,  134. 
Il,  370,  guéret,  cbamp  dépouillé  de 
ses  fruits;  prov.  garag,  varah;  de 
vervaeium,  avec  changement  du  v 
initial  en  g;  ital.  barbecbo. 
Oanadir  v.  garant. 
Gaïaat,  gnarant,  warant,  gnerent  I,  80. 
236.  II,  93.  329,  garant,  protecteur, 
chef,  seigneur,  maître;  juge,  ar- 
bitre; garantie,  etc.,  garantie,  pro- 
tection ;  garantir,  garantir,  garandir, 
gunatir,  warantir  I,  197.  336.  Il, 
102,    garantir,    assurer,    protéger; 


de  la  gnarantiran  II,  237,  protec- 
tion, garantie;  Imâ.  guarandns, 
warens,  etc.,  prov.  guiren égarant; 
de  Tahal.  werên,  exécuter,  garantir. 
Cfr.  1, 342,  Diefenbach  G.  W.  1, 202, 
Grimm  Rechtsalterth.  603. 

CNffaiitie  V.  garant. 

Gmatir  v.  garant. 

Oarbe,  Jarbe,  gerbe  ;  de  Tahal.  garba,  ib. 

Churee  v.  gars. 

Oix^,  garçoonar  t.  gars. 

Oar^mmiier  v.  gars. 

Gttdain,  gaidalM  v.  garder. 

Oaide,  gaidaiB  v.  garder. 

Oardaor  v.  garder. 

Garder,  gvardar,  waviar  I,  57.  144. 
147.  162.  294.  309.  II,  67.  347, 
regarder,  observer,  faire  le  gnet, 
garder,  préserver,  protéger  ;  de  Tahal. 
worUn,  ancien  saxon  wardôn,  vigi- 
lare,  enram  babere,  anglo-saxon 
vearéian,  tueri.  0aarde,  waide 
garde  I,  129.  292,  garde,  —  pro- 
tecteur, tuteur,  —  obligation  qu*a 
un  vassal  de  faire  le  guet,  de  gar- 
der le  chAtean  de  son  seigneur,  — 
crainte;  bailler  en  garde  I,  54  — 
prendre  warde  1, 237  —  ahal.  learlo 
(m.),  custos,  waria  (f.),  allmi.  warêe, 
custos,  goth.  tarda  (f  ),  garde.  Se 
prendre  garde  à  ggn.  I,  301,  Tob- 
server,  y  faire  attention.  De  là 
gardein,  gardain,  gardeor,  garde, 
gardien;  gardaine,  garde,  ^arilîefifie. 
Comp.  agardar  II,  102,  regarder, 
chercher  des  yeux,  choi:>ir  ;  sigardsr, 
eswardeir,  eagardeir,  esgnardsr  I,  67. 
89.  163.  174.  182.  222.  232,  con- 
sidérer, examiner,  juger  après  exa- 
men, conseiller,  être  d'avis;  d*oii 
esgardament  I,  50,  manière  de  voir, 
opinion ,  examen ,  décision ,  égard  ; 
Rubst.  eagard,  eagart,  esgnard,  eswart 
I,  75.  217.  II,  214.  329,  examen, 
conseil ,  réflexion  ,  jugement ,  sen- 
tence, décision,  convention,  arbi- 
trage;   esgarde,    égard,   attention; 


UAK 


\K 


I,  ngardcor.  jubï,  .irLicn-; 
nai  Mgude,  speutauur;  regwdet, 
ngatrdar,  nwtrder,  reigirdar  1. 
139.  23'2.  309.  II,  3G.  6S,  regarder, 
considérer,  examiner,  reconnaître, 
choisir,  fixer,  joger,  diictder:  te  re- 
garder II,  2-26,  regarder  autour  de 
soi,  >e  retourner  ;slisl.ngBrt,imil. 
regiiil,  BtieutioQ,  défîanca,  crainte; 
volonté,  jugement,  avis,  accord, 
irailê;  ronde  (de  gens  de  guerre), 
ïospectear,  sdmiaiscrateuT ,  maître 
juré  d'un  métier;  de  là isgardsnre, 
aapect,  regard;  sr^arder,  regarder. 

Otrdin  v.  jardin. 

OuantÏT  V.  garanl. 

Oarer,  gnarsr,  observer,  prendre  )(iu'dt. 
garantir,  garder;  i^uaip.  Sigater, 
«■purerl,  'J12.  Il,  62.401,  perdre 
égarer;   pari.  égiirB,   trou- 


blé; 


l'ahnl. 


protéger. 

OaiHan  v.  garir 

OatM  r.  garait. 

Otrgate,  guBler,  gorgu:  Lu  gargale 
li  ont  irancier,  Brut  2319;  aSi.  Uoq, 
s.  </.;  purl.  et  esp,  garganta,  Bffec  n 
intercalaire;  prov.  mod.  gargata  et 
garganta;  degvrjti  avec  la  sufflxe 
ait  et  souB  l'inQueuce  de  l'onama- 
lopte  gargarizare,  j'ii;ij(cy/,"cu.  Cfr. 
Honorât  a.y.garg.  Notre jnrjoHiHe, 
eep.  gargola,  se  rapporte  ù  la  mëiDe 
racine,  cfr.  prov.  mod.  gargnlbol, 
gargolhol  ;  bourguignon  garguillû, 
gorge,  gaiier.  La  [oiioe  gargamelle. 
goiier,  prov.  gargameta,  en  Lorraine 
gargamtUe,  boache,  cet  un  com- 
poaé  de  la  racine  garg  et,  dit-on, 
du  gascon  j^umii,  goitre;  d'r,  Olierliu 
a.  y.  A  celle  raiine  jorj,  ac  rap- 
porte encore  ;  jargon,  gargoii,  ja^nn 
I,  223,  jargon;  ital.  gergo,  ger- 
gone;  rb.  ja^«aer,  gargoner,  jar- 
gonner,  parli:r  du  gosier,  avoir  l'ac- 
cent étranger,  parler  d'une  tnanièrc 
dùiiagrcable  v(  incotupréliEnsible- 


Gargon,  gaigOBar  t.  gargKt«. 
Oaiillant  II,  1G2,  ttrraio  marcoageax, 
bonrbeui?  cfr,  prov.  mod.  jnHifco). 

Oaiiment  t.  garir. 

Oarir,   gurir,  waiir,  ganrir,  gunrir 

I,  342-  II,  3ôO,  ptraerïer,  racheter. 
waver.  échapper,  garantir,  se  ga- 
rantir, être  ou  mettre  en  sûreté, 
gaérir.  Quoique  l'étymologie  ludi- 
que I,  3tS  ne  soit  pas  fausse,  en 
tant  qu'elle  repose  sur  la  racine 
primitive  tar,  j'ai  eu  tort  d'ad- 
mettre nue  double  origine  pour  ce 
verbe.  C'est  du  gothique  varjan  ; 
tilial.  irer^iui,  icarjan,  anglo-saxon 
rarjun;  allmod.  iMhrcn,  défendre; 
qu'il  tant  dériver  jnrir,  Gartr  dé- 
rive de  HKiriin  {t.  ce  mol).  De  la 
gaiiion,  gnariion,  garinn,  gannn, 
variMH  I.  :^-iô  2i!>.  3M.  U,  Slô. 
sûreté,  sauveté,  provtiiou.  tunt  ce 
qui  est  nécessaire;  gonriion;  ^Bi- 
ment,  saint,  refuge,  action  de  te 
garantir;  gatite,  refuge,  retraite; 
giiirile,  i-  e.  lieu  sûr  pour  veiller, 
défendre  Pour  la  suffise  il*  de 
ce  dernier  mot.  cfr.  rciuiile. 

Garison.  gnadna  v.  garir. 

Gants  V.  gsrir. 

OaraaBhe  v,  garuir, 

OaiDsnent  v.  garnir 

Oamimsnt  i.  garnir. 

Garnir,  gaamir,  warair  1,  ]2û.  169. 

II,  IGO,  avertir,  prémunir,  insimjre, 
munir,  garnir,  fortifier;  de  l'ahal. 
icarttôn,  anglo-saxon  vamioa,  avoir 
soin,  garder,  allmod.  unroni.  V.  1. 1, 
J42  à  la  nota.  Se  garnir,  ae  mettre 
en  sûreté.  De  là  ganûson,  gnar- 
akin  II,  226,  vivre»,  provision,  tout 
ce  qui  est  nécessaire  (cfr.  garison), 
renfort;  doublure,  fourrure;  gania- 
nwnt,  gamiment,  gnamsmast  I,  332. 
407.  U,  365,  babit  long,  habit  en 
général,  agrës,  garniture,  fourrure, 
harnais,  armure:    ganache,   hahii 


.^^  é>m  -t*^.  y^*/"^ 


^    t 


1^ 


■■•.  \ 


CAR  l;s: 

luflg ,    luaiilcau.       'l'uus    c-:»     laula 
avec  tua  furmes  en  gu,   k. 
Iî«nii0ii  V.  garnir 

I3*nl ,   garni .  garonl ,   guoa ,   gnrwal 
iJnns  M.  d   t'  I,  I7H  (loup)  garou, 


OAS 


Q„«I1« 


i:  l'ui 


l^r  flo  loQp.    On  lii  dans  DC. 

Gïmlphiia;    Vidimus   frequiiati 

Anglia  par   lunatiDnea   homine 

lupoB  mutari,  qnod  haminum  g 

Gerulphoi  Oalli    naminanc,    i 

vero    Warewolf  dicoot   (Gervi 

TiUib.)-     Ce  ttraeolf  anglo-sa 

ï.  e.  bomo   tupDi.   devenu   dat 

luin  g^rulpkiu,  produisit  les  foi 

ciràes.     Lorsqu'on 

oublié    l'origine   de   jiorou, 

joignit  Ump,  fsigaat  ainsi  u..  ^ j ,  a —   - 

nuœn.     ^^pg^^timli,i^JinjSe»0.   àem^aiie    si     icainha»    suppose    un 
^*vni,  gamil  •/.  garni.  — ■—   '— '  --=—'—      -  — -   — ^^■ 

^*«n«  II,  Î56,  jarret;  lioà.  garetlum; 

dér.  du  celtique;  kj^mr!  gâr,  euisie, 

bret.  gar,  os  de  lu  jambe,  jambe. 
Cfr.  kjmri  cAmet  gAr,  pli  du  jarret, 
et  Diof.  Celt.  I,  139.  i:lO.     Garrot 


I  urigiue 

mol?     Do  gan   dériva  gir- 

tonner,   gargoniuMr,    appeler   qi|n. 

garçoH-,    ^'efil-à-dire    fripon,     dé- 

Qutea  T.  gara. 

Garni  V.  garoi. 

Oarwal  v.  garol. 

Ou  r.  gab. 

OMohIa  V.  gasobicr, 

Ouchiar,  wuehiet,  lueiier,  &uuiller: 
gnbst.  gtachM,  wuohie,  lacbe,  souil- 
lure; gasobia,  viachit,  endroit  gale, 
doaque;  de  l'abal. «uK^'an,  Kiukan, 
Javerj  aujourd'hui  waithen;  anglo- 
saxon  tiiUeaii,  anglais  icdM,  ib.  et 
teindre,  peindre  ;  snbaU  gûi'bis.  C'est 
gâcher,  gâche.    M  Qrimm  st 


**■«,    pian.   gaiMn,   garfon   I.    71. 
KMçon(puer);  mais  cmploïé  le  pluu 
«auvent  dan»  le  sens  de  valet,  ma- 
a»ouvrier,   goujat,   fripon,   vaurien, 
^omme  débuucbé,  boiumc  de  néaut: 
- —  farce  I.  325,   jeune   fille,   ser- 
vante, mol  ijui  ne  se  prenait  jamais 
«jn  mauvaise  pan.     Uart  (ital.  gar- 
aïonc,     esp.    garzon ,    prov,    Kani, 
Suartz)    ne    peut     pas     dôriier    de 
l'allemand,  eomme  on  l'a  dit,  parce 
i)Ue    l'italien    ne     manquerait    pas 
d'ràrire  jfH      Cette   dernière  orlbo- 
KTapbe    en    ancien    français   et   en 
prnvMii;iil   est  eaceptionnello  et  ir- 
rigatihn.    H.  Pou  U,  »4T  a  die[.:bô 
•  rapporter  gari  au  breton  gicer'ch. 
virginal;  mais  la  raison  que  je  viens 
de  donner  repousse  égalen 


erbe  fort  loïieAca,  ee  qui  expli- 
querait mieux  les  signiAuBlinns  mo- 
dernes de  nos  mots.  Cfr.  Dief. 
G.  W.  [,  349.  Ne  coufondei  p»s 
avec  jiHtcJber,  fouler  (les  draps);  de 
l'abal.  walchan,  allmod.  walken,  ib. 

Oaaellia  v.  gascbier. 

Oaser,  jaser,  jaser,  babiller,  gniouilter: 
du  l'auu.  norois  gatii,  jars,  propr. 
cu|ueteur;  de  In  gasUler,  gaiiller, 
babiller,  s'entretenir,  disvourir,  ga- 
Eouiller;  probablement  le  primitif 
de  cette  dernicro  forme  moderne. 
Le  mot  de  jori  a  peut-être  la  même 


.rjgire 


latin  ^orriri 
imuve  écrit  sans  i  ;  Ucnage  parle 
en  outre  d'un  verbe  champenois 
jargauitr,  crier  comnie  le  jars 
quand  il  coupe  l'oie.  Les  Picards 
disent  gart,  les  Bretons  gori.  Cfr. 
le  vb.  anglais  jar,  qui  permet  de 
eiippoier  on  vb.  français  jorir. 

OasillBr  v    gaser. 

OatpiUer  v.  gueapiller, 

Oatt,  guU  V.  gosier. 


r^l^olD^e.    Cfr.  Dief.  Celt.  p.  I3U    Oattel,  gaatial  (gasUai)  II,  ra%,  gàli 
Le  gallois  gartcm   dérive 


'*i£™ 


a   mil,    <laiij   t'aliul. ,    siili- 
,  cibas.    Cfr.  Grimm  II ,  36. 

HMttr  II.   385,  393.   piller 


.  W 


I,   18Ï 


gaxt6i,  d«grnatUr  II,  li 


,   dùtri 


,  304,  gâter, 


avager 


Je, 


taitare;  adj.  gute,  ^oaite.  jut. 
incalle,  Boliuïre,  gûlé,  en  mauvuis 
état;  rairui;  gMt,  giUMt.  décasta- 
lion,  racage.  I^r  farmcs  en  gv 
(lui,  guastarc,  anc.  c^sp  .  port.,  prov. 
gaastar]  ont  fait  penser  que  ues 
moisBVAient  une  racine  allemnudci 
mais  l'adj.  jatle  et  le  componé  rfe- 
jmfer  se  telrouvnnt  dans  le  latin, 
on  ne  peut  faire  remontL-r  gaater 
à  l'allemand.  La  gti  pour  v  latin 
a  Ate  expliqué  1,  'Si.  Cc[>endant 
un  trouve  dans  Ben.  v.  4S87  la 
forme  gutir,  qui,  pour  sa  cotiju- 
gaiaon,  doit  dériver  de  l'alial.  tnait- 
jan,  dùvaster  (siibsl.  wilslio);  d'où 
gutiiw  (II,  143],  gvwtiiw,  dégert, 
lotituda,  terre  inculte;  adj.  gutin 
(Ch.  d.  S.  1,  209),  désert,  aolitatre. 
dévasté. 

Qattin,  putine  v.  khsiit. 

Oartir  ï.  gastei'. 

Otiacher  v.  giiadiiei. 

Oanbe,  gofl^,  gaufre;    Ini»   gafrvm; 
de  l'allemand  anlftl,  ili.    Cfr.  Dief. 


GaTtlot,  javelot;  i-e  mot  ne  peut  dé- 
river de  jaevlum,  k  cauae  de  ion 
S  initial.  Salon  M.  Grinn)  III,  443 
Il  ■  son  origine  dans  ranoien  an- 
glais jo/"fû*,  anglo-saxon  ^a/Tdr, 
composé  liypotliétiquement  de  gaf 
et  lâc,  jeu.  M,  Polt  le  rapporte  s 
l'irland.  gabUa,  lancea,  jacDlam. 
Ctr.  Dief.  Celt.  1, 137.  G.  W.  H,  402. 
On  lit  dans  Brut  v.  Ë412:  Unvoier 
gatcrlui  et  dara;  où  le  r  ne  pa- 
raîtra pas  peut-être  d'une  grande 
importance;  qependant  le  Dicl.  de 
portant  lu  i-untractlon  gartol. 


je  c 


t  (,  122, 


Os  tLTiDtuaisoti  du  subjonctif  1  ,  343. 

OeMr,  JBhÎT  I,  :i4ô,  avouer,  oonfeaieri 
de  i'abal.  iehan,  gekan,  diccre,  af- 
Hrmara,  fatari  ;  golh.  iùk«H.  Cfr. 
Dief.  G,  W.  I,  18.  Le  proT.  ge- 
quir,  laisser,  abandonner,  quo  Rayn. 
I~  II.  III ,  4(13  dérive  de  vacDare. 
est  lu  même  niot,  car  celui  qui  ac- 
corde, abandonne.  La  forme  jeâdliT 
rappelle  l'iial.  aggeecbirii,  ae  ioq. 
mettre,  composé  de   geccbire  (in- 


I.  W.  I 


148. 


lU),    qui 


Gange,  dans  rexpressimi  iioi*  gatigr, 

iioix  étrangère,  eiolïque;  de  l'ahal. 
KsfoA  (prononcé  ensuite  saus  doute 
traie),  étranger,  exotique;  anglo- 
sa.xon  vtM ,  ancien  norois  imi. 
Les  Allemands  ont  conservé  mall- 

ipallmol,    itluudais    iealliHil ,    bas- 

Qannt*  v.  gante. 
Otnrir  t.  garir. 
Oau  V.  gai. 

Oaat,  gualt,  boie,  forêt,  booagv,  -t' 
couvcrlo  do  broussailles;    du  l'i 


Comp.T«geltir,ni)eliirII,34û,avouer. 
reconnaître .  cenfcsser;  d'oii  rage- 
hiMement,  aveu,  confession. 

Geindra  v.  gémir  et  II,  3bO. 

Qelde,  gende,  gnende  II,  328,  BooUté; 
troupe,  compagnie,  parti  cuti  èremenl 
d'infanterie;  ImÂ^eUa, ^/ifi);atiglo- 
i  BBHon  gild,  allmod.  gilde,  dérivé  de 
gtlden,  pajer.  De  là  gsldoB,  gtn- 
don,  compagnon,  porte-lsnoe. 

Oeldon  V.  gcldp. 

Oelee  v.  gele&~ 

Oeler,  gvin  ;  gelare  ;  galeei.es,  gelt 
froid;   propr.  gelata,   prov. 
ital.  gclata;   —   le  prov.  gel 


'O 


/^^^v"^'^^^''' 


i^t  -ôf  ^ 


►  pK    «p. .    porl.    yetd  ,    de    ^elii  ; 
I*  wmp.  franv   iigel 

V.  Bsl. 

■.  gémir  el  II,  250. 
O-^mli,   gemar,   g^dre  II,  350.  37(1, 

gémir,  plaindre,  déplorur. 
«^■Bncer  v,   gont. 

■-  genre. 
Dglsoar  V,  jBDglei-. 
»  1, 378,  génisse  ;  dejtmix  (junic], 
st  affaibli  «n  c. 

^Banoil,  gentrilltr  \.  genoi. 

^3«iiaiUinu  (ii)  v.  gtnul. 

V3anal,  gennil,  gsiktill,  genonl,  genou; 
lie  gtnuculum  pour  ^eiiicvlum,  di- 
miantifi  (le  jinii.  (DC.  s.  v.  gena- 
cDlnia.]  De  là  la  tocution  adver- 
biale à  gtHBllIoHi ,   elc  ,   à  genoux 


persûiiiie-,  geut 
i:lergtc  et  gent  tais  1,  '244:  degtnf, 
geniCU);  gant,  ^nts  II,  aes,  poli, 
gradeux.  beau;  de  Caçon  gentille, 
bien  ;  de  gtnilM*,  i.  ».  homo  gvnllas, 
homme  de  naissance,  un  noble,  d'où 
les  aigoiScEtions  indiquùea  ;  ad*, 
gantement  I,  153.  194.  321,  jollmenl, 
ngréablemenl,  poliaienl,  grodenae- 
laeni;   de  là  le  vb.  genMT,  gtatut. 


embellir; 


II. 


.  UGS, 


2C3; 


genouillère,  arnuiro  des  genuux 
vb.  ganoiller,  genolar,  etc.,  se  metir 
à  genoux;  comp.  agenoilleTi  agi 
BoUlîer  I,  146.  3G3,  s'agenouiller 
eogenDitlar  1,  400,  s'agenouiller, 

Otnoler  v.  ;,'eDDl. 

Oenolliece  v,  genoi. 


ftprov.  generar, 

l'ngendreiea,  eogenâreoi,  cresieur, 
•procréateur,  t^odui^teur ,  père:  an- 
(endnnTB,  ansenreore,  progénitiin?, 
produL'iion,  nltfiinni^  ^  generatioB  1, 
&e.  1G7,  généra^flfl  proilu.'ti.m. 
généalogie,  extractfltt  race;   rege- 

Je    rappëllerui 


««rare.    Cfr.  gent. 


entre  iiutrc-s  dans  le>  S.  d.  S.li.à-26 
Httt,  gûna,  point  v.  II,  .i:t4,  Tmo. 
Oanaar  v.  gent. 
Oaat,  g«tM  V.  gent, 
0«nt  I,    lo:',    fceni.    n^ilion,    peuple 


■BT,  agancar,  embellir,  plaire;  — 
gentU  I,  101.  (gentil,  jantii]  'jes, 
noble,  poli,  gracieux,  qui  a  les  ma- 
nièrca  nobles;  de  ge»tilii  (genlem 
liabcre];  de  là  gentUleae,  gnitUiM, 
et  avec  ebangement  de  I  en  r,  gen- 
terlMlI,  161,  304.  331,  gentillesse, 
noblesse,  douueirr,  prÎTiléga ,  titre 
des  nobles,  foi  de  geniilhomiue.  — 
CeutilKemme ,  génlilftmnt.  Cfr. 
Kayn.  L.  R.  III,  4G0. 

Oenteltoa  v.  )jeni. 

Qenterîia  i.  gent. 

Gentil,  gentUiae  v,  gi'nl 

Gentil] eee  v.  guni. 

Gentil  V.  geiii. 

Oannil  v.  genoi. 

Seiedon,  gereâomor  v.  ;;m'rredoii 

Gerei  v.  paires  el  II,  'i'ùh. 

Germain  I,  144,  geruiain;  germanwt. 
Cfr.  tosin. 

Oernier  v.  grain, 

Oeron,  gerooer  t.  giron. 

Oorpir  ï.  gnerpir. 

GarredDa,  garredonar  v,  ^itorreitiiu. 

Geirier  lerb,  et  subal.  v.  guerre, 

Gerriare  v.  yucrro. 

Gerrive  v.  gucrri;. 

Oeaine  v,  geïir. 

Oedr,  JMir,  gitlr,  gîeiir,  gira  I.  ^.i 

et  auiv.,  ttrc  eouebè,  reposer,  ilrc 

enterré:   eonnaltre    uhaniellement ; 

être  en   couches,   lueuueher;   proi. 

JBZer.jateri  Ital.  giBïeru;e>p.  yacer; 

porl.  jazer;   de    là   gwiiu   I.  34S. 


i,  3iS.  II,  ; 


tlES  U 

:i)uvliemuii(i  <;amp.agMii 
;  poTKtùr  I,  349;  rè- 
—  Mlgait,  Mig«it  I, 
■ujet,  subordonaé; 
ml,  S3,  aujéijoa, 
goumïasioni  lubjtclio, 

Oaaqna  v.  diuquc. 

Gcit*  a.  f-,  de  getia,  s'amplo^a  au 
singulier,  daua  le  DiovcD-ùge,  pour 
tl^gner  les  actions  d'une  famillu 
illustre,  les  axploîM  cbevulereiqDeB, 
ensnile  le  récit  de  l'es  ButioDS,  lu 
chronique,  l'Iiistaire,  endn  les  per- 
«onnei  ellea-mâniea,  la.lignéc',  In 
race.  V.  DC.  s-  v.  gtita.  Ckanion 
dt  gale  U,  33,  poùme  qui  rappelait 
les  explailB  clievaltresques;  traire 
à  ta  gcite  II ,  33S. 

Set  ï.  geler. 

Oetv,  gister,  giter,  jeUr  1,  173  itij- 
Ï2b ,  jeter,  laucer,  pousier,  tirer, 
chasser;  get,  gl«t,JBl;  lien, altacbe, 
courroie  BTec  laquelle  on  jette  l'oi- 
seaa  après  le  gibier;  v.  DC  jacliu; 
de  jaelare;  cfr.  ejeitsre;  —  comp. 
degeter,  degieter,  dtgitei,  d^eMr, 
rejeter,  reuveriier,  reniojer,  tliaeser  ; 
agiter,  touruiuiiter;  »  drjtUrU,  21, 
fuire  des  oniiloriions;  de  dejtclare 
(Mettiua  dans  ticlliua  M,  9}  ;  trsi- 
gster,  trMgictST,  treqeter  (le  plus 
souvent  au  pan.  passé),  barioler, 
entremêler;  dans  Brnt  v.  19032  on 
pourrait  lui  donner  le  wns  de  mou- 
ler; trssgitear,  charlatan,  jongleur. 


6  OKi 

pour  jejanitin,  prov.  dejunt,  de- 
~JTiu;  t*^'  3"°^  S'  <t'  S-  B,  660, 
(qui  est  à)  jeun;  jVjmnt,-  pro». 
ticjun.     Comp.  dugennar,  degvBan, 

jeilner;  cfr.  angUit  breaUasI;  dif- 
férant ainsi  du  prov.  dejonar,  jeûner, 
ital.  digiauHre,  il>. 
Oenrte,  jarle,  espèce  do  corbeilU  ou 
vaisseau  en  huit  ù  deuK  oreillee 
tronûas  servant  â  transporter  qqd.  ; 
do   gtrulut ,     porteur,    qui    porte, 

>  alUr 


«pre 


Oendo  V.  geldc. 

OeDdon  V.  guide. 

0«an,  geone  v.  geuner. 

Oeuner,  jeûner,  juner  I,  70.  1Û3.  3111. 
220.  II,  239,  jeûuer,  faire  absii- 
ncacc;  port  jejunr,  ital.  giunare; 
proT.  jeonar,  junar;  te  yeuner  I, 
310;  de  jQonsri,'  getine,  jeune  1. 
U2.  Il,  ^71-  33t>,  jeuue,  atistiaeace  ; 
mot  dont  le  genre  féiD.  est  assen 
remarquable,  ainsi  proprem.  jrjuna 


Oibier,  gibi 
m  jiftier,  chasser 
chasser  en  général;  vb.  gibeer,  gi- 
boier,  ib.;  glbalat,  gibier.  Racine?' 
Notre  gibeâère  se  ratige  encore  ici 

Gû  T.  ju  et  I,  122. 

Gian*  v.  gens. 

Oterei  II,  383. 

fliem  1.  guerre. 

eien  II,  333. 

Oiewr,  dard,  pique;  mol  qui  parait 
dérivé  de  gae,  bae  laiin  gua,  ila 
priniitit  gaetuiH-,  espèce  de  jaiclul, 
de  lance,  duut  l'usage  était  pMti- 
culier  aux  Gaiilola.  Ancien  gBlluis 
sois.     Cfr.  giiisarmc. 

Oieair  t.  Resir. 

Oiet,  ^tar  v.  gcter. 

Ofga  ï.  gigue. 
GignM  V,  engien. 

Oig"*!  gig^i  sorte  d'instrument  s  vent, 
tloquefort,   qui   prétend   que 


!  Dan 


1   fait  n 


Dirine  tutnidic.  Ccttfi  dernière 
uascrtion  est  rraia,  mais  il  parait 
que  BoqueToTl  n'a  point  lu  la  pas- 
sage dont  il  parle,  sinon  il  aumii 
vu  que  l'insirameni  cité  par  le  Duila 
était  un  instrument  à  cordes  (Par. 
cant.  XIV)  La  gigue  en  effet  était 
un  instrument  à  vordes  de  la  TMille 
des  vielles  (violes).  CijHC  dcr.  de 
l'altmn.   ^',    allmod.    iftig»;   rb. 


e^  ^.cu.^  .  â^î*5  .:;,J)^^6^^f^^''^'' 


I^^CH^ 

C^^  1 

^^^Km,  srije»;    pguw,  joii«t  dB  la 

courir  comme  In  glace.    Un  H  penne                     T 

^^^^Hjgiic.      A   cnu^e   cle   ta   forme    île 

que  de  glaicicr  noua  avions  formé                      1 

^^^Kk  inïtrument ,   ou   uiait  donné  à 

giuier,  aatrerola  aussi  j,Jinirr  (DC.                     «l 

^^^^Bk  cuisse   le   num   de  gi^KC,    il'oii 

^^^bpm-,   jouer  des  gigues,    sauter, 

ni  en  i,  comme  de  chaignon  on  a                         ' 

^^Kottir;  dim,  gijol,  gigut.    Cfr.  rote, 

friit  chignon,  etc.;  mais  on  na  ren'                        ■ 

■^^  ïtele,  rcbeo. 

contre  guère   ae  cbangemetit  ds  ai                      J 

Otaple,  gimpler  y.  guimpi«. 

en  t  que   devant  gn   et  t,   et  Tou                      ■ 

Oippoii  ï.  jupe. 

doit  préférer   pour  glia&er  !■   dér.                      1 

Oire  r.  gésir. 

de    CalIemaDd    jjfif.en,    gtiUehai,         ^^J 

eirtr  T.  gire». 

déjà  indiquée  dans  Ménage.                   ,^^^^^M 

Qim  (plnr.),   douleurs   de   l'enflDIc- 

OUoer  V.                                                        ^^H 

OUolùer  V.  glace.                                          ^^M 

OUoier  V.  glace,                                              ^^ 

Schwenk  D.  W.  s.  e.  s,;  (sing.)  prov. 

Gtai,  gUla,   glaïeul,   plante;   de  «fa-                    V 

gir,  ital.  giro,  loornoiemBiil,  cercla; 

diu.;  cfr.  glaive.                                                           ■ 

de  sjruii  ïb.gber.  tourner,  virer: 

Otaioiar  v.  glace.                                                         ■ 

S^rari.      Gironde,   girandole,   ji- 

OlBi-re,gUïe,  glaive  II,  lG.a4'J,  glaive;                     1 

rmille  (pour  gîroelte,   girotuiie?] 

lance,  deioî-piqua;  et  bomma  d'ar-                         ' 

KM  do  cette  famille. 

mes,   cavalier    armé  de   lance;    do 

Olren,  g«ron,  coniraoté  en  gron  dans 

gtadiut ,  avec   transposition  de  l'i. 

l'ex.   luiv  :    Tranchn   .t.    pan    del 

et  e  pour  d  syncopé;  prov.  gUTÎ; 

«T«n  devînt  R.  d.  C,  d.  R  H,  partie 

dans  St.  Léger  encore  gladi  (Et  a 

gladi  es  perculan.  Str.  23,  éd.  Diei;. 

inre,  côté,  seiu,  pa»  d'habit  od  de 

Ce  mol  signifie  en  outre  une  grande 

robe,   coin  ou  rriangle,   en  termes 

frayeur,    douleur,   carnage.     On  a 

de  blason;  de  l'ahal.  gfro,   allmâ. 

regardé  la  frayeur  uomme  un  glaive 

gift,  il>..  selon  M.  Grimm  de  gir. 

perçant,  et  pris  l'effet  pour  1»  cause 

jpleu.  Unes,   à  cause  de  la  formu 

du  pan  d'Iiahit  ou  du  chameau  yui 

Cfr.  le  provcnval  glai,  glay  =  glaive. 

ilail  à    la   .:einlure;    it»l.  gh«one; 

frayeur;  Kayn.  L.  It  s.  v. 

«>p.  giron;   do  là  ginntt.  gtnmm 

01a«.  glaa,  sonnerie  des  cloches,  volée 

n,  324  «eulement  an  pan.  pas.,  à 

de    cloches;    de    clatiiaun,    signal 

larges   pani:    gironné,   eu    (L-rmea 

de  blason. 

heure  avec  la  sigoiGcatloa  romaïu. 

nKmw  V.  fiiron. 

Aujourd'hui   ce   mot  a  une  tignifl- 

WMim*  T.  guisarinc. 

catioa  raaireinle. 

OUr  V.  gésir. 

Olat  V.  glatir. 

etUr  T.  geler 

ffin  T.  jeu. 

notre  clatir;  «bat.  g]«t,  aboiement. 

Oine  V.  ïoivre. 

QbM  a,  337,  glacer  fflaciei ,  glacia 

dan»   les   «'""«s  anciennes;    do    là 

itiy,  yiéCur;    allemand;    bavarois 

gUcer.     glaoiw.    glaohlar.    gUider 

klaitern,  jaser,  klitiem,  raconter; 

S.  d.  S.  B.  o68.  ir,  363,  glisser,  faire 

un  son  bruyant,  jaser. 

te  Slaeier,   s'élancer;   ainsi   prnpr. 

7b.  i9:i.  aao. 

:  glorlM,  g\> 

glorlul,  123. 
;  B<1>. 


(ÎLE  I« 

eUn  r.  gluve. 

Ottna,  glant,  glmt,-;  glaner,  gluier, 
glaner;  Bel  on  LeibnIU  iJii  celtii|ue  ^ 
kymri  gtain,  glân,  propre-,   glan- 

SlMon,  giatterm,  gluutcroa,  bardane; 

Je  rHlIematid  ktctie,  ib,,   propreiu. 

luetque  cbose  ijiii  i 
Oletteroii  v.  gletun, 

OUm  V,  église. 
01i«et  V.  gfoce. 
Oloirg,  giorll,  glore  1 

gloire,  le  ciel;  glorio.- 
dM,  gloriOBt,  glerinu,  g 
145.  102,  glorieux;  gli 
glorloMmtnt,  glorieiiHeiuent;  ghirlar, 
glorifier;  -^/oriari;  gloiUw  I,  193, 
glorifier;  jlori/icare.  Un  iliumutif 
degloIre.eBtglorietoP.d  B.  v.69in. 
pellle  ïhuoibre  fort  ornée,  qui  prit 
peu  à  peu  la  signiSuition  de  bel- 
védËre .  petit  bûllmeat,  loge  de 
Toniure.  Cfr.  DC.  glorktn  et  Mé- 
nage s.  ï- 

OlOTS  T.  gloire. 

Olorft,  ^risr  ï.  gloire. 

filMiaU  V.  gloire 

Ofaniaw  •>.  gloire. 

OIoTJfltr  V.  gluire. 

Oloiioi,  glorioHRient  s.  gloire 

Oloiioni  V.  gloire 

OloUn  V.  gloz, 

Slou  V.  gtoz. 

Dlonta,  gloatunent  v.  gloi. 

Olonten  v    gloi. 

Oloi,  glooi,  glu,  giotOD,  glonton.  gla- 
Cqh;  udj.  f.  et  subît,  gtonts  I,  <J9. 
70,  gloutou,  gourmand;  vieieux. 
débanché;  atide,  pillard,  brigand; 
do  glùlo  ou  plutôt  si"""!  '<<'  ^'^ 
flontcmant,  goulûment.  De  la  mi^ine 
source,  c.-a-d.  de  gMlire.  vient  le 

Oint,  t.  s.  et  p.  r.  gltu  S.  d.  ».  U.  â<>2, 
glu-,  pmiençal  gliii;  «oniDie  Iv  dit 
Ménage    de    glui ,    gltitii ,    qu'on 


ain«,  glu  V,  giL 
Ohu ,  glouton  V 


nun    de 


Ooitron,   gorge,   gosier,  (goilre): 

gultir  pour  guUur,  aToe  ri 

ment  de  er. 
0«le,  gonle  I,  386  notre  gueule,  gorge, 

goaier,    bouche;    jHJa;   de   là   rb. 

comp.    angoler,    engloutir,    avaler; 

dealer,  couper  lu  gorge,  décoller. 

Gone,  gunB,  rube,  rube  de  moine; 
dim.  gonelle,  gunela.  robe,  caïaqoe, 
tunique,  cotillon  ;  ital.  gonna,  robe 
de  famme  on  plnldt  Jupe,  aoc.  «p. 
gona;  prnv.  gonn.  Le  latin  u'offre 
auuuDe  étTmologie  pour  ce  mot, 
et  le  grec  mof en -âge  yvifa,  qu'on 
a  proposé  comme  rarine,  est  em- 
prunté au  roman.  Il  ne  rente  donc 
ijuc  le  k^nri  gicn,  anglais  joicn,  à 
indlr]uer 


prouver   igue  gwn 


OoDelle  ^.  j^uuc. 

OoafHDOD,  gunfaiiDii.  gnnflaon,  cou- 
hiiDn.  coofanon,  enn&nan  U,  344. 
;ljt,  éicndard .  baiinï&rc  à  trois  ou 
quatre  pendants  ;  banderolle  ou 
Hamme,  qui  se  mettait  au-dcaaotw 
du  ter  du  la  lance,  différente  du 
ptnnnH:  de  In  gonianoier ,  gaaftBv- 
ner,  gonfatumiei.  conlenoiar,  t-elui 
qui  poric  le  joh/Vibiiii.  De  l'ahal. 
gund-,  kitnd-  ou  ckMnil - fniu  = 
gtiiul.  kuud,  enmbal,  el  f«ni>,  dra|i, 
drapeiiu.  Ou  vuilque  leti  de<ix  ortho- 
graphes ou  17  ei  en  t-  initial  ont 
leur  aonrce  dant  l'alleinand.  Ancien 
norois  gtiinifa»',  labarum,  rezillum. 


éte^,h^  Â4^i^^,^9^->  (^^^/^ 


^  y  .  ^      -7»-  ^   ^ 


/""v^^ 


GON 


189 


GRA 


V.  gonfiuon. 
▼.  gonfanon. 
<hif,  gort,  goar,  gouffre;  gorge  II, 
S43,  gorge;  canal,  condait  d'eaa; 
de  ptrges;  dimîn.  goigete  II,  373, 
petite  on  belle  gorge;  vb.  gorger, 
gwfoiflr,  gorgeier,  railler,  se  mo- 
qaer,  insalter.  Le  prov.  gorgolb, 
dér.  de  ^iir^to,  d*oii  planeurs  pa- 
tois ont  aussi  gargoUlot,  gorge, 
entre  antres  celai  de  Montbéliard. 
Vb.  ancien  français  gergnler,  mar- 
marer,  parler  entre  ses  dents;  ital. 
gorgoliare,  etc.    Cfr.  gargate. 

verge  t.  gorc. 

Oergiier  v.  gorc. 

Seiger  t.  gorc 

Oeigete  ▼.  gorc 

Ctoi^geier  v.  gorc. 

Oerie,  genrle  II,  25,  boarse  oa  sac 
de  cair,  de  culUm  avec  permuta- 
tion de  la  liquide.  U  faut  rapporter 
ici  gorlet,  cité  par  Boqnefort,  et 
Tanden  français -wallon  gemen, 
gerriav,  collier  de  chefal,  goorUer, 
genlier,  bourrelier. 

Geflet  V.  gorle. 

CtaorUir  ▼.  gorle. 

Oorpil  Y.  goupil. 

GeiQiltar  t.  goupil. 

Qoxxe,  truie  ;  gorron,  cochon  ;  gorrean, 
petit  cochon,  aujourd'hui  gorei;  en 
Franche -Comté  §ouri,  signifie  en 
général  cochon,  et  en  qqes.  endroits 
porc  mâle,  esp.  gorrin.  Aurait-on 
tiré  le  nom  de  cet  animai  de  ses 
habitudes  sales?  la  racine  gor  se 
retrouve  dans  Pahal.  et  le  celtique 
avec  l'idée  de  limon,  boue,  fumier, 
saleté,  pus.  Soit  dit  en  passant, 
e*est  sans  doute  à  cette  même  ra- 
cine ffor  que  se  rapportent  nos  mots 
gourtne  et  gtmrwMnd;  cfr.  ancien 
norois  gormr,  limon,  de  gor,  kymri 
gorm,  quantité,  surplus. 

fleneeii,  getriau  v.  gorle. 

Gert  ▼.  gorc. 


Goiter,  giuter  II,  114.  124,  goûter; 
guitare, 

Qete,  gnte,  goate,  goeete,  goutte; 
guita;  empL  pour  renforcer  la  né- 
gation n,  334.  338.  64.  I,  233.  etc.  ; 
—  la  maladie  appelée  goûte  I,  348, 
a  la  même  origine,  parce  qu'on. 
Tattribuait  à  certaines  gouttes  tom- 
bant du  cerveau.  V.  DC.  s.  v.  et 
R.  d.  1.  y.  p.  3.  De  là  gettr,  couler 
goutte  à  goutte,  être  dégouttant; 
comp.  degoter,  dégoutter,  d'où  degot 
I,  348,  gouttière;  eigotar,  e^gouter 

I,  278,  s'égotttter,  se  dessécher. 
Ooter  V.  gote. 

Oonle  T.  gole. 

Bw^t  gwpil,  gourpil,  et  quelquefois 
fém.  gonpflle,  goupille,  renard;  dim. 
gonxpîDoii  I,  99;  vb.  dér.  gonpiUer, 
gorpiUer,  se  cacher  comme  le  re- 
nard, se  montrer  lâche.  Du  latin 
wipeeula  (vulpes).  Pour  le  change- 
ment du  e  en  ^  T07. 1,  33.  Notre 
mot  gimpUhn  est  en  dérivé  de  la 
même  racine.  Aussi  gominUe?  qui 
ne  peut  dér.,  comme  on  l'admet 
ordinairement,  de  cuspicnla,  dim. 
de  cnspis. 

Oenpille,  goupiller  v.  goupil. 

Oonrle  v.  gorle. 

Oonrpil,  goupille  v.  goupil. 

Oonrpillon  v.  goupil. 

Oooste  Y.  gote. 

Oovte  V.  gote. 

OoYeme  v.  governeir. 

OoYemehr,  gnrener  I,  220.  II,  55, 
gouverner,  guider,  diriger;  guber^ 
nare;  de  là  govmie,  gOfenuaient 

II,  42,  gouvernement,  administra- 
tion, direction;  —  goremeres,  go- 
▼Sfiieor,  gouverneur;  de gubermUor, 

Gorenuawat  v.  govemer. 

OoToneor  v.  govemer. 

OoYomerM  v.  govemer. 

Gimal,  greal,  grasal  (graaz,  gieas, 
greauz),  vase,  plat,  bassin,  large 
et  un  peu  profond,  de  bois,  de  terre 


GRA 


190 


GRA 


ou  de  métal;  ImÂ.  gradMUs,  gra- 
dale,  grasala;  prov.  grazai;  §mnt 
graal,  Tase  fameux  dans  la  cheva- 
lerie. (Poar  la  légende  da  St.  Oraal, 
roy.  Roquefort  Gloss.  s.  v.  graal; 
Fr.  Michel,  Notice  ds  Roman  du 
Saint-Graal.)  La  légende  du  smni 
graal  a  donné  lieu  à  Tétymologie 
sang  rogal,  mats  la  forme  prov. 
graimi  prouve  sa  fausseté,  en  ce 
que  le  s  y  est  organique,  puisque 
le  bas  latin  le  rend  régvlièrement 
pard:  gradalis.  Borel  dérive  ^roo/ 
de  grms,  parce  qae  ^ces  vaisseaux 
sont  faits  de  grès  cuit;*  mais  la 
forme  repousse  cette  interprétation, 
car  le  s  radieal  n'aurait  pas  dis- 
paru. Prenant  la  forme  mystique 
poor  la  primitive,  ce  qni  n*eet  pas, 
qnelqaes  aatenrs  ont  songé  à  gra- 
iioÊiif  de  graiia,  sainte  soène,  dans 
le  bas  latin;  id  encore  la  forme 
graal  s'oppoee  à  la  dérivation. 
Roqoefort  me  paraît  avoir  trouvé 
juste  eo  dérivant  graai  de  eraier, 
Imâ.  eratui  quelquefois,  d*oii  era- 
laits,  grauil,  graal, 

Oraanter  v.  creanter. 

Oraantier  v.  creanter. 

Graaz  v.  graal. 

Oraee,  graiee,  grasoe  I,  50.  120.  178, 
grâce,  remerciment,  faveur,  indul- 
gence, pardon;  graiia. 

Oraelier  v.  gralle. 

Oraer  v.  gre. 

Orafe,  gralb,  graifs,  grefè  II,  96. 
165.  113,  burin,  stylet  à  écrire; 
de  grofkiym  (yçaîfior);  grafier, 
gratter,  écritoire,  étui  où  Ton  met- 
tait les  stylets  pour  écrire;  gra- 
pkUu'ium  ;  sigiaféi,  eigraffir,  gratter, 
ratisser,  égratigner;  eegraflgBar,  lire 
peu  lisiblement,  égratigner  (égraf- 
ilgner).  Aujourd'hui,  nous  avons 
denx  mots  greffe:  1)  lieu  d'un  tri- 
bunal où  Ton  conserve  les  minutes 
des  jugements,  etc.;   2)  petit  bout 


de  branche  inséré  dans  une  autre. 
Le  premier  est  une  extension  de 
signification  donnée  à  grafe^  comme 
bureau,  p.  ex.,  espèce  d'étoffe,  puis 
meuble  convert  de  cette  étoffe.  Le 
second  peut  être  aussi  le  même 
mot,  car  le  grafe  est  quelque  chose 
de  pointu  et  de  Tidée  de  pointe  à 
celle  de  scion,  etc.,  il  n'y  a  pas  loin. 
Quant  an  genre  différent,  cela  ne 
fait  rien,  les  neutres  produisent 
souvent  des  féminins,  et,  dans  Tan- 
cienne  langue,  grafe  était  masculin 
et  féminin.  (D'une  grafe  FI.  et  Bl. 
V.  1050  )    Cfr.  Dief.  G.  W.  II,  422. 

Chraife  v.  grafe. 

Gratter  v.  grafe. 

Oragaa  I,  361  parait  signifier  restes 
mesquins,  débris,  bribes. 

Chraiee  v.  grâce. 

Oraidre  v.  grant. 

Oraile  v.  grafe. 

Oraignt  v.  gram. 

eialBBar,  graigmar  v.  grant. 

•raSl  V.  grafle. 

Onile,  graâl,  grille,  gril;  de  eratieula; 
vb.  graaillier,  graelier  I,  31 1,  griller, 
propr.  rôtir  sur  le  gril. 

Oraile,  corneille  noire;  Imà  gracnla; 
de  graculus;  de  là  grailer,  crier 
comme  la  corneille. 

Graile,  graille,  graisle,  greille,  grelle, 
gresle  I,  400,  mince,  menu,  svelte, 
délicat;  de  gracilis;  de  là  subst, 
instrument  de  musique  qui  produi- 
sait un  son  ai^u,  comme  de  clair 
nous  avons  fait  clairon. 

Oraim  v.  gram. 

Oraia,  grain,  aspérité  de  la  peau, 
morceau,  fragment;  de  grammm ; 
ital.,  esp.  grano,  prov.  gran,  port, 
grao;  de  là  aussi  graine  I,  .330, 
graine;  et  écarlate,  garance;  cfr. 
xôxxoç,  grain,  graine,  kermès,  écar- 
late;  dér.  grenier,  gemier  II,  18*i, 
granarium;  prov.  granier,  esp.  gra- 
nero,  ital.  granaio;  grange,  grange. 


V 


191  «HA 


^'ad\.  granea;  l'ancien  franï-  liisaîl 

anini  gnae»,  gnadtit  v.  Koij.  <.  v. 
«]ui   vient  d'aiie  aatre  forme   Imii. 
Sranica,     Ajoulez  ici  grener,  proT, 
gtBDar,  ital.  granare,  et  compoai's. 
e  de   granum   que  dér. 
_    r,  greigne,    dont  on  Ht  plua 
Wigrignt,  d'où  ^rdijinim,  jiretjinra, 
tojourd'hai  grignon,  rb,  ^rijnuffr. 
—nbldN  V.  granl. 
9taindre,  gniMrm  r.  grant. 
Qnise  V.  grain. 
Graini  t.  giaso. 
Oraîila  V.  graile. 
OniMe  V.  Gi-aa. 

Sran,  graim,  t.  s.  et  p.  r,  s^aiai,  gnfut 
II,  G&,  fâché,  trisM,  cbagrin,  inorne, 
p«iné;  paigna,  colère,  souci,  cba< 
grifi,  afHii^tioD;  gnuaior,  gmtunai, 
gmnin,  affliger,  attrisler,  gémir: 
de  ratial,  gram.  Tâchi,  mécontent; 
jramjoni ,      irritare  ,     exacerbnre  ; 

Otamaire,  gramars,  gratomairica :  de 
jramfnalirnriui  pour  grammaliciiEi. 
I>e  mot  moderne  est  nne  dériTstion 
poitérieuTO  de  l'anc.  franc. 


6niu,  gTBai  de  grant 
Otau  I,   101,  grand,  grande;  pr-nn- 
4ii;  cmpl.  adv.II.  31Ô;  comparslit 
a-  grandrei.   graindres,   griindre, 


gr^dre,  graiadea;  r.  grftlgiiar,  gii- 
gnour,  greignor,  greingnenr,  grignenr, 
graigsor,  greiguni.  grdnur  I,  lO'J. 
1U3,  plus  grand,  plus  âgé;  graindre 
I,  103  uvec  BigniAvRiion  sLiperlative  ; 
superlatif  grandima,  grandlne,  gran- 
deima  1,  106.  Q.  L.  d.  R.  360,  trâ» 
grand,  très  gros;  granl  employa 
adterb.  II,  315  pour  beaucoup^ 
grant  cmpl.  aiibsl,  pour  grandeur; 
adv,  grantaïaiit ,  graornenl,  gram- 
m.«nt,gTaninBntR.d.l.  V.  169,  granda- 
meni,  longtemps,  beaucoup;  —  gran- 
dite  I,  1S7,  grandeur;  grandilai; 
—  de  !b  graitdor,  grandur  II,  63, 
grandeur:  grandetw,  grandaoa  II, 
246,  grandeur,  étendue,  iuoraiité, 
puisaaiice,  arrogance;  vb.  grandir, 
augmenter,  croilra,  grandir;  gran- 
dire;  engra^ner,  «Dgraisar  1,  102, 
note,  II,  307.  croître,  augmenter, 
grandir,  agrandir. 

Qrantnmit  r,  grant. 

Granteir,  gianter  v.  crcanter, 

Orape  y.  agrapeir. 

Oraaal  v.  graul. 

Onwce  V,  grnce. 

Dratar,  grattar.  gratter,  cgratigner; 
de  l'ahal.  cArniûn,  eoéd.  kralta, 
bolland.  kralitn,  kraiten,  etc.  De 
là  nos  mois  <;ra(iit,  iigraligtt*T,  et, 
dans  l'ancienne  langue,  gratwar, 
r^er,  gratter.  Cfr.  le  subst.  dau- 
phinoia  gratuit,  râpe. 

Oratnier  v.  grater. 

Granment  r.  grant. 

Orauntar  ï.  creanler. 

OraTsir,  grever  v.  grief. 

Gra'ïele  v.  grève. 

Graver,  graver;  de  l'allemand  sroften, 
goch.,  ahal.  graban,  oxâmny,  hotl. 
gràven,  anglo-saxon  jra/iin;  tandis 
que  le  bas  latin  grafart ,  acribere, 
pingcte  vient  de  yçèiftti:  Si, 
comme  on  le  dit  d'ordinaire,  ygâ- 


1 


Onvter  V.  grvve. 

Oimvir,  monter,  gravir;  it>1.  gradire: 
lie- gradin:  gndire,  gralr,  poi»  STei: 

rv,  gravir,  leloD  Ménags. 
SrtToi  V.  grève. 

Gtb,  greit.  gnt,  grei  I,  Hé,  rouloir, 
talnoli,  grâce,  récompense;  de  gra- 
Imi.  choie  dont  on  b  de  l'obligu- 
■ion.  A  gre,  a  volonté,  selon  vo- 
1  :  rendre  gre,  remercier,  rendre 
grâces;  taitijr  gre,  Comp.  ma^re. 
mangn,  blâme,  reproche,  mnuïaia 
gré;  prép.  II,  :J67;  maigre  mien. 
rien,  lien.  ctt.  II,  3J7  ;  maigre  en 
lu,  elc.  II,  3ÔÎ. 
UT,  agréer,  i^nn- 
venir,  plaire,  Bviiir  pour  agréable, 
uppromer,  gratifier,  remercier; 
coQip,  agtMr ,  igneli,  agréer  (de 
à  gre),  d'oii  defagrewll,  1S7,  être 
désagréable,  déplaira,  cauier  du 
désÉgrémcul,  '!'■  la  peine. 
.  graal. 


Orecbe  t.  crebe. 

Sraf  V,  grief. 
Orafg  T.  graCe. 
Ore&nant  v.  grief, 

Oreger,  gragier  v.  griot. 

Ongoi  ï.  grief. 

Qnignoi.  gingnni  t.  granl. 

Qrsille  v.  graile. 


L 


Onin*  V.  gcam. 
OninDj  V,  graoï. 
Qntt  T.  gre. 
OMJânDB  V.  grief. 
On(i«T  T.  grief. 

grief. 

grtllB. 


Qreiuit  II,  lHïi.  grenade:  graHiUum 

Orenter  t.  grain. 

Oreaoa,  gnarsoc ,  grignoa  II ,  354. 
K,  d.  I.  V.  p.  73,  muuBiache  et  barbe 
ail  menton;  Imà.  (gmniiB}  grani, 
ipanones,  greiione*.  etr.;  ahal.  (pi.) 
granl,  barbe;  allmâ.  graii,  ancien 
iioroi»  sriin,  alloioJ.  graïute.  Voy. 
Dief.  G.  W.  I,  31Ï.  18.  II,  427. 
Par  Ma  prenant  II,  149,  Dumiire 

Ort«,  pénible  v.  grief 

Om,  grêi  V,  t-resle. 

Ondl  V.  gresle. 

GrMie,  mince  v.  graile. 

OrMl*  U,  3^7,  gr^'le:  gretlar,  grtkr: 
proi.  grezai  de  sréi,  pierre  dure 
et  griie,  qui  «e  rédnil  aiaément  en 
poudre;  et  grès  de  i'nhal.  griot, 
jriei,  anglo-sason  jreol.  allmod. 
9rûi,cequ]  a  tafonue  de  dragéea.ce 
u  qui  est  brisé,  écrasé;  gravier,  grusa. 
L'd  diminutif  de  greile,  eit  giMQ 
Ch-  d.  R.  str.  103,  verbe  givOIar. 
Cfr.  la  luitMgniiet,  gravier  et  dé- 
bris de  pierres.  Urei  ne  peut  venir 
du  celiiqne  crag,  comme  te  prétend 
M.  ChevalcI.  à  cause  de  son  i 
organique.    Cfr.  groe. 

Orealer  v.  gresle. 

Ont  V.  gre. 

Orenuee  v.  grief. 

Grève  R.  d.  1.  V.  laS,  gravier,  table; 
grève;  prov.  grava;  gtavier  I.  338. 
II,  73.  rivage,  gravier,  eabte;  gnTOi 
II,  355,  grève,  gravier,  sabla;  gia* 
nie  R.  d.  1.  V.  lô,  gravier,  sable. 
L'origine  de  ce  mot  n'a  pas  encore 
été  découverte,  car  11  ne  penc  gudre 
dériver  du  celtique  craig,  erou. 
Ofr.  groe ,  dont  les  brelooa  ont 
pent'ltre  emprunté  leur  krae,  krila. 

Oreve,  giaTer  v.  grief. 

Onvea,  gremi,  graTooi  v.  grief. 


^s      •. 


GRI 


193 


GRO 


^*^t  gref ,  8.  8.  et  p.  r.  griet ,  gzflt, 
/éminJQ  griere,  grere  II,  295,  pé- 
nible, difficile,  sérieux,  daugerenx, 
S^nwe;   de  gravie.    De  là  se  sont 
développés  trois  groupes  d^  formes  : 
*»)  SiAveir,  grever  (gravare)  II,  268. 
385,  gréver^^ieiv^^,  fatiguer,  étrç 
'hostile,  faire  du  tort;  agrever,  ac- 
c*bl«r,  abattre,  faire  tort  ou  de  la 
l^^iiie;  grevna,  grevoe^  grevons,  pé- 
*^ible,    désagréable,    grief,    grave; 
^*^^*«*«Bce  II,  353.  384,  peine,  cba- 
^>'in,     difficulté,    tort;    graverens, 
^barges;  agrevanoe,  peine,  chagrin 
^Qi  aggrave  et  accable;  —  b)  gre- 
9^,  gregier,  gr^er,  faire  tort,  causer 
^u  dommage  on  de  la  peine,  mal- 
^t^iter,    devenir   plus   grave,    plus 
*^eartrier;  agregier,  s'appesantir  sur 
^<)cb.,  accabler,  attaquer  vivement; 
^H^iregier,    faire    tort,    dommage, 
^graver,     d*oii     notre    rengréger; 
9rûgo§,  gnjoê,  grege  II,  328,  diffi- 
cile, pénible,  qui  fait  du  tort;  gre- 
j^aee,  peine;  —  c)  adv.  grieftnent, 
S^iement,  grefinent  I,  122,  griève- 
(^lent ,     difficilement ,     péniblement, 
^  angereusement  ;  grieate,  griete,  dif- 
^culté,  peine,  chagrin,  grief,  dom- 
cnage,   ou  en  parlant  d'une  griève 
^t   dangereuse    maladie.    —    Chrief 
tious   est  resté  dans  le   substantif 
liomonyme. 
^lieftnent  v.  grief  et  II,  264. 
it  V.  grief  et  II,  264. 
V.  grief. 
^ïieve  V.  gref. 
Citifiaigne  v.  grifon. 
^Hife,  grillé,  griffe;  grifer,  griffer;  de 
Tabal.  grîfan,  allmù.  grifen^  allmod. 
greifen^  saisir,  prendre  ;  allmâ.  grif, 
serre.     Notre  verbe  gripper  est  de 
la  même  famille,  il  se  rapporte  au 
gothique    greipan ,     ancien     saxon 
gripan  —  ahal.   grifan,     Cfr.    Dief. 
6.  W.  II,  430.    Langue  d'oïl  subst. 
grippe,  rapine,  injustice. 
Borgny,  langue  d*oll,  Glossaire. 


CMflàine  v.  grifon. 

Orifon,  griffon,  griffon;  de  gryphut, 
A  la  même  racine  appartient  grif- 
fUne,  gMjigiiB  I,  113,  qui  a  un 
aspect,  un  regard  sauvage,  méchant, 
un  air  menaçant,  rébarbatif;  rude, 
escarpe. 

Ori^enr  v.'grdtit.  • 

Orignon  \.  greiion. 

Orincer,  graoher,  grincer^  ihs  Tahal. 
gremizôn,  grimiiôn,  stridere  den- 
tiboék*  M'.' Chevalet  s.  v.  grincer 
range  dans  la  même  famille grimizôn 
et  knirschen!! 

Grippe  v.  grife. 


.^•ïH 


lUVi' 


:  i 


Orii  II,  360  adj.,  gris;  subst,  sorte  i  «v 

de  fourrure;  Imâ.  griseus.     V.  DC/^^^*  «^M^i' 
Griseum.     De  l'ancien  saxon  ^rtJ'/^^^ 
gris;  allmâ.  ^ris,  aujourd'hui  ^reis. 

Orocer  P.  d.  B.  8418,  groncer  ib.  8251, 
groncher,  gronder,  gronehier  (groui 
I,  278,  Ire  pers.  s.  prés,  ind.),  mur- 
murer, se  plaindre,  parler  entre  ses 
dents,  gronder;  gronotmant,  plainte  ; 
de  Tahal.  grumen,  avec  syncope 
du  n. 

Oroe,  grd,  pierre  dure,  roc;  du  cel- 
tique crag,  rocher  ;  irlandais  et  gai-  •"  1  ^  ' ,     v 
lois  creig^  craig,    Cfr.  grève. 

Grogner,  groigner,  murmurer,  se  plain- 
dre, gronder;  de  grunnire,  prov. 
gronhir,  ital.  grugnire  et  grugnare. 
De  là  groing,  groin,  groin.  De  la 
forme  grundxre  pour  grunnire  (voy. 
Freund  L.  W.),  l'ancien  français 
avait  grondre,  grondir,  murmurer, 
grogner,  résonner,  d'où  notre  gron- 
der; dér.  grondiller,  gronder,  mur- 
murer, criailler. 

Groi  v.  groe. 

Groigner  v.  grogner. 

Groin,  groing  v.  grogner. 

Gron  V.  giron. 

Grondiller  v.  grogner. 

Grondir  t.  grogner. 

Grondre  v.  grogner. 

Groncement  v.  grocer. 

13 


^^^F           Groamr 

QuMr  T.  Buei. 

Oueiarilller  v.  wess«l1. 

^^^B            Orancicr 

GnaiW.  gwâter  v.  gurtior         ^^^ 

^^^H              Ointà,  gtiiaii:  Imii.  griilum,  gi 

ulelluin. 

eneoebe  v.                                 ^H 

^^M                ^t,,M„u,:   .in»   grtul  pour 

Urulel  ; 

GM&otdiv'V.  gauchir.              ^^H 

^^V                          'lo    l'H>IRh.-9l>X01I   a'-"!.     <"> 

-  aa\oii 

a«<n.dr  t.  gaudur.                  l^H 

^^V                 jfrt<((.  nlisl.  grmi,  slImoJ 

griilif. 

^^V                   gruau.    Lh  forme  moderne 

guerredon. 

^^^1                    iraciée  de  flrueal,  fmtau. 

Gceraut  i.  ^araiii. 

^H                OBMignïii»  V.  gBsgnicr. 

Guère*  v.  gairet  ui  II ,  3DÔ. 

^^H                 Snai.  vu  iaterj.  11,  41)1,  malheur!^ 

GuBmenter  v.  gaai. 

^^P                       de  guai  tt  de  wrnJ'r.,  prie 

.)»  ffl- 

Oneinon  v.  grenon.                              « 

Ouerpii.  garpir,  wBrjdr  I.  308.  89.  V2b. 

^          ,                menter.  wiimmtBrC.îni,  2 

27.391, 

.  '                  „  „.inJ,..  ..  ,.„,.„.„,  . 

BCfliger. 

laisser,  <lélai»er;   comp.  dagiiMpir, 

»  T^:..     ff        gémir,  se  ilonix«  des  seins 
,/«/'*^„.  f.„i...,  ,.  „.«...  .i.. 

Uu(re 

olunieut 

abandonner,  lôfhct,  quitter,  diUii- 

.  gw- 

ser;  lia  gnili.  vairpan,  jeteri  ohsl. 

manter  et  gnmnter,  qui,  d 

ii«  leur 

irerpboit,    tcerfan.    nni-ien   auon 

le  .«1- 

«frrpai..  Clt  Grlium.Rechuall.  123. 

^_                        liqHP;  BsUois  snin»,  breio 

jarni. 

Satrra,   warre,  genre,  giana  I,  4S. 

^^^m                    poiiBter    dos    cris:     v\.    l'Bllaaianil 

guorre;  do  l'ahnl.  verra,  vhe,  dis- 

^^H                    ffi'uw,   iHiugrin.      [la   reste 

VII    lu 

sïuiiuii,  dispme;  gnerrer,  gMireer, 

^^                     facile  lran»po«tiûD  du  r,  il 

est  dif- 

giterreiar  II,  DO.   g;nerraieT  I,   131, 

a.:ile   lie  dik^ider  ai  ^urm 

nler  «t 

gerriar,   werratar.   fnire   la  gnetre; 

,                                   grtimfKlrr    ii'iint    pas    aue 

Chrifine 

hIibI.  •MirUH,  altuâ.  leerrtn,  atUtr, 

:*^                   ™..,«.u„e.     Cfr.en.m. 
5?  '^'"^^'^Onaigner,  guaitn^erie  v,  naag„ 

D  W.  s.  v.  «irrc...    Dér.  pHRiv. 

er 

Guain  v.  ),™i,,'iiiet. 

bord  aigoilié  eunemi  (e),  adTersaûo, 

Guaile,  gaaiCer  v    yaiter. 

puis    Kiicrriur,    ,:ou)bBltaLl.      Cfr, 

■                        Guarnat  v    ^urani. 

Kavn.   !..  Il-  111.  IiiT.    Ou   trouve 

^^B                 Ouorsntir  v,  i;atant. 

fiiiiore  gerrirs.  giierrii're ,   et  guar- 

^^^B                 Guaruitisoa  v    );araiil. 

reiuj,  guerrenr.  Iiomiue  de  gaetre. 

^^1                 Oiuirde,  guarder  v   gnrdpr 

^^M               Oaarer  v. 

don.  garedon,  werdon,  werTedro  II, 

^^1                 Ovjuet  V.  garaii. 

•J8-J.  30J.  ;i7C,  r,^u,Mpcnai-,  saJHire; 

^H                 Ouarir  v. 

vl>.  gaeiredonar,  gaeredoner,   gam- 

^^H               Onuiion  v.  k'"'^!. 

rceomponset,    rémuoérer;    d'où  r«- 

^^K                 Ooamir  v    ^nruîr. 

aer,  rémunérer;  ei  d'i(.'i*rewe:[dDiiar«a 

^m     .            Ghk.  v.  gnr,. 

II.  113.  rùmunùraleur ;   proT.  gu«- 

^^P                 Ooait,  gnaate,  guaiter  v.  i^ni'l 

r. 

lardoD,  gaszardooer  ;  ilal.guida{e}r- 

^^K                  Ouajtine  v.  unster 

^H                   Ooanies  v.  gnire..  «           L'îij. 

galardcnar;  purE.  galardûo,  galar- 

^H                 enaarir 

doat  ;  Imâ.  ^erd„niim.  mHtripmtm 

auz4^  ,  77ih<ji^^^^,  ^(^^yui^  r7^i^jM^^liy^aA^aA^y4^ 


nj  4*  Y^-  Ô(m 


GUE 


1^5 


GUI 


dérive  de  TahaL  widarlàn  (=  widar 
=  w%der^  prép.  et  /du),  récompense. 
La  dernière  partie  de  la  composi- 
tion a  sans  doute  été  corrompue 
dans  sa  vocalisation  par  suite  de 
l'inânence  du  latin  donum. 

OaMnradooar  t.  gnerredon. 

Ovamer,  gnemier  v.  guerre. 
▼.  guerre. 
▼.  guerre. 
V.  guerre. 
f  gnexxiere  v.  guerre. 

▼.  guerre. 
y,  wessail. 

Gwnoi  ▼.  wessail. 

Ohm  v  gnet 

Oatade  ?.  waide. 

OuMpt,  weqiell,  181,  guêpe  ;  de  vetpa  ; 
ahal.  wesfa.    Pour  ^«i,  ir,  t.  I,  33. 

GuÊÊfSXl&tf  gafpiUar,  gaspiller  ;  de  Tan- 
glo- saxon  gespillan,  ahal.  gaspil" 
dû»j  consommer,  dépenser. 

Ouat,  wdt,  gne,  s.  s.  et  p.  r  gnei, 
wvii,  goai,  gué;  de  l'ahal.  wat, 
gué  ;  ancien  norois  vadr,  vad;  gnaer, 
irtitr,  guéer,  laver  (d'un  fleuve); 
de  Tahal.  watan,  aujourd'hui  waten. 

GMti  V.  gaitier. 

CKwtiflr  V,  gaitier. 

€hMad(i  V.  gelde. 

Ovei  V.  guet. 

Ovieha,  gnige,  lien,  courroie,  anse  de 
reçu,  courroie  par  laquelle  on  sus- 
pendait  Técn  autour  du  cou;  de 
Tahal.  trtcAa,  allmà.  %c%cke,  lien. 
Mais  comment  expliquer  la  forme 
guige?  existe -t -il  une  forme  alle- 
mande teickja,  ou  est-ce  simple- 
ment une  permutation  dialectale  du 
^  en  cA? 

Gidaor  v.  guier. 

Gnitr,  guider,  conduire,  mener,  gou- 
verner ;  sbsL  s.  s.  gnieriM,  r.  gnieor, 
guide,  conducteur,  chef,  général: 
du  gothique  viian,  observer,  gar- 
der, avec  syncope  du  I.  (Cfr.  haTr.) 
Ital.  gnidare,    prov.  guidar,    avec 


changement  du  C  en  i^  que  le  fran- 
çais moderne  a  admis.  Ost  à  la 
même  racine  qn*il  faut  rapporter 
gmdan,  gîtidonner,  etc. 

Oniarea  v.  gaires  et  II,  295. 

Ovienaa  v.  guier. 

Oaiga  V.  guicbe. 

Chognar  I,  90,  faire  signe,  observer 
de  côté,  regarder,  lorgner,  épier; 
ital.  ghignare,  sourire;  esp.  guinar, 
prov.  guinbar,  comme  en  français; 
de  Tahal.  kinan,  adridere,  peut- 
«'''tre  avec  mélange  de  Tahal.  ginôn, 
geinôn,  anglo-saxon  ginan,  béer, 
d'où  observer.  Cfr.  encore  ancien 
norois  gôna,  intentus  spectare.  On 
dérive  ordinairement  guigner  de 
Tahal.  toin^jan,  mais  la  forme  ita- 
lienne ne  peut  comporter  gk  pour 
w  et  de  plus  il  faudrait  admettre 
la  syncope  du  k,  Cfr.  du  reste  dans 
M.  Duméril  le  normand  guincher, 
lancer  des  oeilladetl,  de  winkjan, 
et  non  guigner;  puis  ^iiencAtr,  de 
wenkjan,  qui  prouvent  que  la  forme 
française  ne  peut  absolument  pas 
se  rapporter  à  toinkjan, 

Gnile,  gnille,  supercherie,  mensonge, 
moquerie,  fourberie;  gniler,  goiller, 
tromper,  attraper,  fourber,  se  mo- 
quer; prov.  guil,  gu)la,  guilar;  de 
Tanglo-saxon  vUe^  astntia. 

Onimple,  gimple  R.  d.  1.  V.  216,  gnin^ 
morceau  d'étoffe  dont  lès  femmes 
surtout  se  couvraient  la  tête,  et 
dont  elles  se  servaient  quelquefois 
comme  aujourd'hui  des  voiles  (Roi 
Guillaume  p.  140);  on  le  trouve 
aussi  employé  pour  les  hommes  et 
M.  P.  Paris  le  traduit  par  turban 
(Cb.  d^Ântioche  34),  sans  s* expliquer 
davantage;  enfin  cornette  d*étofte 
attachée  à  la  lance  ;  gnimpler,  gimpler, 
orner  sa  tête  d'une  guimple,  orner 
sa  tête;  de  Tahal.  wimpai,  tlieris- 
trum;  allmâ.  tcimpel,  ib.;  pepluui; 
allmod.  trimpei, 

13* 


QniDpler  v    gniiiiple. 

Ouire*  ï.  puires  ei  II,  i9:i. 

Gninmia,  ^unse,  jnwnue,  viMine. 
TiMina  I,  I9:i,  tuproe  d'ntme  tnn- 
l'Iianie,  iimis  ilont  il  est  iliradle  di 
prv^i'iter  la  ttiraie;  aelon  Im  tiii« 
){laîip,  selon  les  iiiilre*  haclie,  liMrbe 
à  deiis  iriiTicbsntt  (t.  DC.  ^isarnia). 
Od  ■  «infondu  guiiarine  bvïc  gtie 
(r.  gieser);  msit  mm  dire  comnieiK 
on  t'j  eM  pris.  Pour  rappcocber 
u«*  dcai  moif,  il  faudrait  admettro 
une  compoiiiioD  de  ifaeiiiiii  et  < 


t  bien 


jurd, 


■lieu  II  précédeui 
de  Irma,  (juellc  eut  donv  l'origine 
(le  giritarnif,  pror.  gaMrma?  rsv 
il  n'est  non  pini  pouible  du  Is  riji- 
porler,  iivec  DC,  k  gvitari. 
Sniaoart.  gniMbarl,  sagaiie,  lin,  mié, 
■drult,  prudent;  de  runcien  iioruis 
pi»Ji-r,  ii»g«x.  Cfr.  Dief.  G.  W.  I, 
aie.  De  In  MiiMi,  coinDiv  en  prov.. 
grniMN  II,  :JI9,  bisi:  la  même  sigiii- 


i;  w.w 

verlie  ^iiar;    nniis  ii'uvoiis  <\at   li' 

romposù  deguber,  dwfniMr;  ■«•/«- 

jHiisr  Je  «m.»»  (^  1,  d.  K.  III. 
Ii38,  miilare  habilain  ■uuui;  te  Je- 
gvUir  it  m  peilvn  I,  127,  eoni- 
mulare  Imbiliim;  ainsi  prapr,  cban- 
^VT  de  mlniiTe,  de  façon,  sortir  de 
la  guise,  Iraiiïformer. 
Quitan,  dans  les  plu«  nnoiens  textes 
^tem  un  gnitama,  dn  grec  ii- 
lliiiw.     Le  cnrps  «oaore  de  la  gai- 

en  dessnns ,  i-e  qui  la  diiîêreneiait 
du  Inth.  \m  guitare  arait  en  onire 
des  écliaiicrures ,  que  n'a  pai  le 
luth,  et  non  manetie  ^lait  presque 
toiijour*  droit  ou  bien  légèrement 
recourbé  en  dedans  à  l'endroit  où 
sont  fixées  les  cheiillei,  Lei  cotden 
de  la  guitare  étaient  d'abord  oïdi- 


Lel 


OniiDliet  V.  wikel. 

SniiOM  V    ^uiâoitrl. 

Onln  II  «BJ  350.  398,  «uiai-,  tnn 
mire  façiii  aorte;  de  l'ahaLiriia 
marLha  de  qq(h. ,  mode,  manière 
cil.  de  iriian,  montrer,  etc.;  cfr 
Dief  G  W  I,  a-20;  à  guite  do,  i 
(la)    uianiire  de.      L'espagnol   il  ti 


rangs  des  onrdes  étaient  pretqoe 
loiijoura  double»  il  l'exception  du 
premier,  commençant  par  en  haut. 

Cfr.  liut. 

Buse,  gnnele  v.  gnne. 


Oonfannii ,  ganfamui 
Bmter  v.  ^aau^r. 
DnU  V.  goto. 
OaveriMT  v.  go  venu 


'.  gonfanon 


liallioi 


Habert 

Habitacle  v.  Iiuhiier. 

Habitaor,  babitaDr  v. 

Habiter,  abiter   I.  9'. 

demenrer;     habitai 


Hable  y.  hsfne. 
HabonduiM  t.  onde. 
Habondeir,  habonder  x.  nnde. 
liHbiter,   Hacha  I,  l^;i,  haelio;  allmod.  Asdt*, 
,    port.,       mot   qui    ne    ee    trouTe   pan   dam 
habilar,   liai,    alitnre;    habi-        l'ancienne    langui;    mais    on    a   lo 
haUlenr,  habitant;  \ahilalor;       verbe    anglo-saxon    hacco»    et    le 
11,  3:9,  maison,  logement,       subsi.  *ofco(m.),erorh«i.   Cïr.  l'un- 
habitation;  le  corps  eonnie  demeure       glais  lo  kark  et  le  suédois  Aocto.  — 
de  i'âme;  hatilacvlutn.  HiichedeCrr^mi,  Danoitt.  f/«rrci*t. 


XJT^'A^,  jçrwa-jn  ~?^?{g.i^ g,^g;z 

JuM^^^^  relr0  y^iéCà^^  ^-^.-i/'  C/^^i^>,^^c 


koMutel,  cU»nfl^>^,  '>r^C^-    ^'iOrffy- 


4W 


^ 


.  i 


HAC 


197 


HAL 


sorus  d^srmes.    DC.  hacheta,  hos- 
tii(?),  secnres  danicae,  norrissa. 
▼.  haschiere. 
▼.  haschiere. 
),  hETOM,   harle,  hable,  havre, 
port;  de  Tanglo-saxon  hàfen,  dan. 
ka9n,  ancien  norois  hôfn,  port. 

Hai  interj.  II,  402. 

da,  dôtnre  en  général,  haie;  Imâ. 
kaga^  haia;  haiar,  enclore,  chasser 
dans  un  enclos;  Imâ.  hatare;  du 
bas-allemand  haegke^  enclos;  ahal. 
ka^j  ville;  ahal.  hagan^  allmod. 
kàgen  on  hegen,  enclore,  bavarois 
kmgen^  haien. 
V.  haie. 

Hailaa  inteij.  v.  las  et  II,  401. 

Dol.  p.  182,  aim,  ain,  hameçon; 
de  Amans- 

d  inteij.  II,  402. 
V.  haïr. 

Haiagre  v.  heingre. 

HatBM  v.  haïr. 

Haior  ▼.  haïr. 

Haïr  I,  349.  Je  me  suis  mal  expliqué 
en  donnant  la  dérivation  de  ce 
▼erbe;  il  faut  faire  remonter  haïr 
directement  à  kalan^  haijan,  et  non 
pas  à  la  forme  de  l'ahal.  haiôn; 
anglo-saxon  katian,  ancien  saxon 
kêtian  ;  comme  le  prouvent  les  formes 
kadii  Ch.  d.  S.  A.,  hedi  Q.  L.  d.  K. 
U,  p.  191  (t.  I,  p.  278).  Subst.  hé, 
haine;  du  goth.  hatity  ancien  saxon 
Acfi,  ancien  norois  hatr;  d'oii  haïor, 
haor,  haine,  et  baïne  I,  156,  ib., 
halnoa  I,  131,  odieux,  fâcheux, 
haineux. 

Haire,  haire,  rendant  $accus  dans  le 
manuscrit  de  Valenciennes  ;  de  Tahal. 
hara^  tapis  de  crin,  de  poil. 

Hairon,  héron;  de  Tahal.  heigro^  kei- 
gir;  prov.  aigron,  ital.  aghirone; 
—  de  là  notre  aigrette,  diminutif 
avec  rejet  de  la  lettre  k. 

Hait,  ait  II,  398.  I,  153;  vb.  haiter, 
haitier,  aitier  II,  398.  51  ;  de  là 


haitamant  II,  398  ;  comp  dahait,  de- 
hait,  daihait,  deihet  II,  398.  148. 
I,  70.  290.  304;  dahaiter,  dahaitier, 
dathaiter,  daduiter  II,  398.  I,  167. 
211,  ^affliger,  chagriner,  rendre 
triste,  abattre;  part,  passé:  chagrin, 
triste,  abattu,  découragé,  malade, 
défait,  peiné;  rahaitar,  rehaitier, 
raheiter  II,  398.  53,  ranimer,  ré- 
jouir, refaire;  Mihaitiar,  sohaidier, 
•oashaidiar  II,  65.  73,  désirer,  sou- 
haiter. 

Haitement  t.  hait  et  II,  398. 

Haiter,  haitier  v.  hait  et  II,  398 

Halaigra  v.  alaigre. 

Halas  interj.  v.  las  et  II,  401. 

Halbare,  hanbarc,  hobero,  hanbert,  an- 
bert,  hobart,  et,  par  corruption,  ha- 
bart  —  oabare  I,  85.  86.  97.  407, 
cotte  de  mailles.  Lmà.  hahberga^ 
de  Tabal.  Aa/s&erc(=Aa/s,  cou,  herc 
de  bergen,  couvrir,  protéger,  dé- 
fendre). Les  formes  les  plus  ordi 
naires  ne  contiennent  pas  le  s  du 
radical  allemand;  il  est  devenu 
muet,  puis  on  Ta  retranché.  On  le 
voit  dans  osberc  (cfr.  ital.  usbergo); 
mais  alors  le  /  manque.  Dér  han- 
berger,  mettre  le  haubert;  comp. 
deBhanberger,  ôter  le  haubert;  han- 
bergen,  hanbexjon,  petit  haubert; 
hanbergier,  celui  qui  fait  les  hauberts. 

Halbarot  s.  s.  et  p.  r.  de  halberc. 

Haie  v.  halle  II. 

I.  Halle,  hâle,  air  chaud;  du  hollan- 
dais htuly  seo.  DC.  donne  aussi 
harle,  dans  le  même  sens,  où  le  r 
est  une  permutation  du  /? 

II.  Halle,  haie,  hôtel  de  ville,  grande 
salle  où  Ton  met  les  marchandises; 
marché,  halle;  do  Pahal.  halla, 
temple;  ancien  saxuu  halla,  anglo- 
saxon  heaii,  heal;  ancien  norois 
hbll,  etc.    Cfr.  Dief.  G.  W.  II,  520. 

Halme  v.  healme. 

I.  Hait ,  haut,  sans  Taspirée  ait  I,  62. 
66.  347,  haut,  élevé,  solennel  ;  com- 


HAL  1! 

|iu>til  Inllat.  baltar.  kaatat,  tuofot, 
plat  haut,  pHi  DnfiuaJremeDi  comme 
moptrtmtH:  uéi-bsuli  Mperlatif  >1- 
tim».  UntlMM  I,  lOe,  twpiaji 
•ahnxniJTi^TDeDi,  le  Très-haut  I,  '3. 
II.  77;  lunt  H  hu.  toot  à  (ui. 
•tMolancnC,  ni»  eicrplion  :  kaitU 
ar».  Ami*  Mtfri,  tmi4;  etr  ba>:  C&.  Hoq-  a. 
eiB|it.  nbM.  n,  384  ;  sdi  kaKaatiit, 
196.  U.  6â,  CQ  lieu 

1.  banlvment,  grandenttnt,  noble- 

>[;  —  du  lalïti  alluM ;  pror.  ail. 


>M  1,  S3,  roDpe,  taM  aiec  mnaes 
pied;  de  l'abal.  Imapf,  anglo- 
Lon   fcaap,   fcaôfifi,   ib.,    ailmod. 


I,  49.  Iâ7,  baouer,  eihaiUMr; 
propr,  ailiare;  nbat.  halteea.  kaa- 
t«0,  bauMtir,  rlévaboa.  lieu  haal 
I,  65.  55     II,  !tl  :  comp.  tahatar, 


■■Bitei«r  I,  i-ii.  ilb.  3U7.  II,  4G 
3ol,è1eter,  elhaourr,  Taire  grandir, 
rendie   plus    fort;    cialler.    louer; 

■u^entslioo,  prospérité.  Les  deux 
fonnes  eihaneier  et  eï«iii«er  fool 
w  d(ns  la  langue  niodeme  arec 
de*  ngniflcationi   diffêrenies;    te- 

mme  jiriirt,  p.  ex-,  na  signifie  rii 
aatre  chose  qa'élcTcr,  exhausser  ui 
pri«re,  la  favoriser,  la  rendre  pros- 
père. Le  prov.  esaiiar,  eiiimitar 
«igniSe  égalemeDi  exhansssr  et 
Uin  qu'on 
a  recherché  rori){iiiH  do  ijtaicer 
dans  le  latin  exauJire,  gai,  d'ail- 
leurs, ne  conïiendrait  pas  pour  lu 
forme;   il  tandrait  admeltre  txmi- 

U.  Hatt  (qi.J,   si'juar,   demeure;   de 
l'MtlemHDd  hall,   fermeié,  stabilité, 
appui    aisucfl.     Nous  aïona  de   lu 
c  (loldnii^  1»  halle. 
a»ltMt  V.  link  I 

Imll  I, 
',  bail  1. 

■  ,  d'où  kamemi,  hatueaii;  ilii  evtti. 


isdu  II,  3ÛI,  hanche;  port.,  Ital.. 
ejp.  anca;  aelon  Ménage,  de  iij-si;  ; 
selon  Wacfater,  de  l'abaL  mtr&a. 
aajottrd'hai  aiil:e,  la  nuqoe,  dont 
la  ngaification  primitita  a  M  celle 
d«  courbure.  Cft-  Dief.  G.  W.  I,  3. 
louant  à  notre  anckt,  il  dérite  m» 
aui'un  doute  de  l'ahal  «tcjka,  tlaas 
f3  significatiun  de  lïiio.  Cti.  OC. 
iLDL'ua,  cl  le  port,  anco,  doucIc,  de 
<i;'i".; .    l'esp    aiicon,    baie,    nda, 

ds  ;•:>..•>: 

Hanar,  labourer  v.  atian 

Hanii  v.  hennir. 

P*"*"-,  couteau,  coutelas;  de  l'anglo- 
saxon  kand-ttax,  propr.  cootcMU 
{seax}  de  maiu  (haud),  abai.  sotf. 
couteau. 

BansU  1.  hantr. 

Hant.  haate  f.  Iianter 

Hanta,  haute,  aafte  I,  -m.  U,  ^7, 
boia  de  lante  ;  de  omei,  ilû,  aelon 
Ménage,  et  non  de  basu.  qni  a 
prodnit  baste  (t.  s.  >.);  rb.  comp 
r,  pourvoir  d'une  haut*)  d'où 


Hanter,  l'idée  primitire  de  ce  rcrbc 
a  été  celle  d'avoir  une  grande  in^ 
ilinaiion,  un  pencbaut  bien  déter- 
miné pour  qqch.;  intraitsitif  h^iiter, 
demeurer,  fréquenter;  lubat.  bant, 
haute,  habitude,  fréquentation,  com- 
merce intime;  de  t'anden  iKtioi* 
ilieiHilij,  ullrahere,  reouperare;  exi- 
gera; iucd,  hâmla,  dau.  haaie,  ar- 
i:£98ere,  l'olligere,  chercher;  tous 
de  hem ,  demeure. 
liBui  et  Uief.  II,  500.     Ia  «gniS- 


p^  ^^  if^/iaU'  c^'^<Cf*ec     4tGUJMà,  jiJi&:*^^ 


Vi , jj<ay™^ifa^;^^,  /i«û^  'Um(Ii«  «^  *»  ^\, 


HAO 


199 


HAR 


^^atioD  primitiTe  de  ce  mot  n'ayant 

vas  encore  été  bien  fixée,  voici  des 

temples  qui  prouveront  la  justesse 

^e  ce  que  j^avance  :    E  ti  pères  ad 

mult  guerre  kaniee,  o  ne  demurrad 

pas   od    ses  cumpaignuns  :    sed    et 

pater   tuns   vir    bellator    est,   nec 

morabitnr  cum  populo.    Q.  L.  d.  R. 

U,  182.     £  hantad  les  ordees  que 

<>a    pères  out   Aonles:    servivitque 

înimunditiis,  quibus  servierat  pater 

^B,   Ib.  IV,  4S8.    On  voit  ici  ser^ 

^re  rendu  par  kanier,  ce  qui  ne 

Permet  pas  de  prendre  hanter  dans 

^«    signification    moderne.      Après 

^voir  fait  la  description  des  sirènes, 

^Vace  ajoute:    Vers  ocident  en   la 

tkier  kantêni  R.  d.  Brut  v.  739,  c-à-d. 

^«meurent,  comme  le  prouve  le  verd 

733:    Les  seraines  ont  trespassees. 

V.  balr. 
>pe,  espèce  de  hacbe?    DC.  ;  lu^^ 
^,     187,    saisir,    attraper,    rafler, 
bapper;  de  Tabal.  kappa,  faucille, 
ftllmod.  happen^  bapper. 
V.  bape. 
^%rdel  T^  bart. 
^  it  V.  bardir. 

V.  bardir. 

V.  bardir. 
V.  bardir. 
,  verbe  que  je  suppose  d*après 
le   composé  enhardir,   prov.  ardir, 
enbardir,   dont  le  part,  passé  s'est 
conservé   dans   hardi  II,   64.  232, 
courageux,  audacieux;  adv.  hardie- 
mant  I,  148.  II,  24.  53,  courageuse- 
ment, avec  audace  ;  de  l'abal.  hart- 
jan,  indunare,  firmare.     Cfr.  Dief. 
G.  W.  II ,  Ô4I.     Subst.  hardement 
I,  371,  hardiesse,  courage,  audace; 
prov.  ardimen.     A  la  même  racine 
se  rapporte  hardier,  provoquer,  har- 
celer,   escarmouclier.     Dans   Ben. 
V.  28336  on  trouve,  à  la  rime,   le 
subst.  ardii,  hardiesse,  prov.  ardit. 
'^arele,  barder  v.  haro. 


Hartr,  harier  v.  haro. 

Hareu  v.  haro. 

Harigoter  v.  harligoter. 

Harla  v.  balle  I. 

Hartigote,  pièce,  morceau;  harligoter, 
harigetar,  mettre  en  pièces,  en 
moroeanx,  déchirer.    Racine? 

Harligoter  v.  barligote. 

Hamas,  hamoia,  hemois  II,  73,  armure, 
habillement  d'un  homme  de  guerre, 
équipage  de  guerre,  de  tournoi,  de 
chasse,  puis  vêtement  en  général; 
pour  une  citation  de  la  Cb.  d.  S., 
1, 391,  où  kemois  signifierait  troupe, 
suite,  gens  de  guerre,  il  y  a  les 
variantes  :  à  lor . . . ,  à  molt  riches 
conrois;  —  vb.  hamaaeher,  har- 
nacher, garnir,  équiper;  —  prov. 
amas,  amasser,  amescar;  ital.  ar- 
nese;  esp.  arnes.  Ce  mot  ne  dé- 
rive pas  de  Tallemand  harnisch, 
ainsi  que  le  prétend  M  Chevalet; 
c*est  le  contraire  qu*il  eût  fallu  ad- 
mettre. Comme  le  dit  M.  Diefen- 
bach  Ceit  I,  25,  Hamas  dér.  du 
celtique  :  kymri  haiarn,  anc.  breton 
haiarn,  irlandais  iaran^  fer.  M.  Diez 
admet  la  dérivation  de  Tancien  no- 
rois t4rn,  jâm,  fer,  mais  ce  mot 
aurait  produit  une  autre  forme  dans 
la  langue  d*oTl.  Peut-être  notre 
mot  est-il,  du  reste,  un  dérivé  qui 
a  son  représentant  complet  dans  le 
celtique  ;  cfr.  kymri  liaiarnacz,  usten- 
sile de  fer,  baiaruat^d,  ferrei|s,  etc.^ 
V.  encore  Dief.  G.  W.  1,  15,  B.  6.  c. 

Hamois  v.  barnas. 

Haro,  haron,  haren,  hari  interj.  II,  400  ; 
haroder  II,  400,  crier  haro;  — 
harer,  harior  II,  400,  agacer,  har- 
celer, défier,  provoquer  au  combat; 
encore  de  la  même  source ,  ou  di- 
rectement de  haro,  harele,  cri,  pro- 
clamation, sédition;  d'où  hareler, 
tourmenter,  tirailler. 

Haroder  v.  haro. 

HaroQ  v.  baro. 


Hupa  1,  401,  harpt; 
301,  jouer  de  la  barpe;  de  là  hai^ 
perM,  barpBDr  I,  77,  joaeul  de 
haqip;  —  de  i'ahal.  harpha,  itncien 
Dorois  liarpa,  allmod-  harfe,  Ulau- 
dats  haurpa;  car  cet  initnunCDl 
ùlslt  spécifllement  en  naago  cbei 
les  peqples  du  Nord.  Venaiica  For- 
runal  dit:  Romanasque  Ivra,  plau- 
datlibi  barbarns  hsrpa  (Carm.VII,;. 
—  Sulik  saepe  bnnibicans  barbares 
lïudos  harp«  relidebat  (Epist  I.}. 
Le  nombre  des  cordes  de  ta  tiarpt- 
variait  de  six  à  Tingt-ciuq-  DauB 
leB  [«xlcB  desXneetXIlIesièules. 
surloat  dans  les  tradactïoiiB  do  ia 
Bible,  harpe  répond  ordinairement 
à  cilhara,  et  karper  a  pialltrr. 
Le  eilkara  des  rerEion*  latineB  es! 
le  plus  Bouvenl  mis  pour  pin/lifrîon, 
kinaar  ou  cynira,  exprimùs  en  lii>- 
breu  flux  endroits  i:orre8pondant9 
f't  mot  iii(erpril-i«  ainsi  dans  lo  sens 
le  plus  moderne  do  eilhnra  fit  don- 
ner a  tdue  lea  ituiruœaiitK  ù  cardes 
aiiigueU  on  l'appliquait  le  oaraciére 
de  la  cilbare  du  Nord  ou  barpe. 
11  en  rceulta  peu  û  peu  la  convic- 
tion que  l'iDStmineDC  favori  de  David 

substitua,  dans  les  mains  du  chantre 
sHcrù,  In  harpe  au  ptallérion,  ou 
kinnor.  —  C'est  par  suite  de  la 
forme  de  la  haiyr,  qn'ou  donna  a 
_harj>BH,  har^n,  karjuan,  e1  ù 
Anrper,  harpigntr,  harpitltr .  la 
tiigniiication  qu'on  leur  connaît  ; 
liarpe  est  leur  primitif.  On  a  pro' 
posé,  à  la  vérité,  de  les  dériver 
du  grec  n{);ii],  fnudlle,  un  dn  latin 
harpajo;  mais  la  premièro  écymo- 
logic   De   s'appuie  sur   rien,    et   lu 


U, 


isîbic 


que 


harpaoït  ou  Uarpton.    Cfr.  Suhwenk 
D.  W.  s.  V.  harfe,  liarpnn. 
HupMT  V.  liarpc. 


Harpcit,  haiparai  v.  barpp. 

Sait  {.  et  m.,  hart,  lien  ;  d'où  barda), 
hart,  lien:  bone,  paquet.  Uacine? 
M.  Dief.  G.  W.  U,  536  ■erait  (enté 
de  le  rapporter  à  la  mvme  racine 
que  horde  (v.  s.  v.). 

HaMhM  t.  haschîere. 

Hm«U«  t.  haBchiere. 

Haichiett,  espèce  de  puniiion  ou  aup- 
toute  espèce  de  peiu^  ;  de 
lion  De,  par  abréviation, 
haiold*,  htMbM,  liaïkie.  hadue,  hkcia 
n,  2û9,  peine,  supplice,  tourment, 
souffrance;  v.  DC.  faarmîMsra,  haa- 
uaria:  de  l'ahal.  kartiueara,  mémo 
signification. 

Haïkla  r.  haschiere. 

I.  EaaU,  lance,  pique;  broohe,  et,  par 
cnieasion,  pièce  cuite  û  la  broche  : 
de  batla.    Cfr.  llicliu. 

II.  Haita,  hâte,  promptitude;  tu  A<uie 
1,  372;  haitar,  a*I«r  I,  124.  339. 
390,  hâter,  dépî-cher,  presser,  aran- 
cer;  odjecl.  hailîf,  haitia  II,  194, 
hâtif,  prompt,  vite;  prnv.  asciu; 
adv.  de  haslé  :  hailsemaat,  arec' 
hàle,  promptemenl.  vivement,  pté- 
cipilammeut;  adv.  de  baïUf:  ha». 
tîTement,  haittnmeiLt  I,  132.  S41,  ' 
uvet:  même  signification;  de  hwdf 
vient  huUTel,  espèce  de  poire  ak»- 
hâlire.  De  l'allemand;  anc.  frisco 
hàtl,  dllmod.  hail,  uac.  norois  hasir, 
festinnlio  ;  anc.  norois  hatla,  alIniH. 
hailen,  inclure,  festinare. 

Haateemeitt  v.  haste  II. 

Haiter  v.  basie  II. 

Haaterel,  liaterel,  haatand,  le  derrière 

du  rou.  la  nuque;  de  l'abaL  kalta- 

ilara,  allmà.  kaltaiitr. 
Haaterel  v.  hatlerel. 
Haitif  V.  bostc  II. 
Hastiu.  haitiument  v.  buste  II. 
Haitivel  v.  liante  II. 
EaiCiTamant  r.  hastu  II 
Haterel  i.  hastercl. 
Hanberc  i.  hatberc. 


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HAU 


201 


H£R 


HanlMCge  v.  belberc. 

Haabogwr  ▼.  halberc 

Hubfligitry  héberger  ▼.  helberc. 

Hubeigier  ▼.  halberc. 

Hanbairgoii  v.  halberc. 

Haabeijoii  v.  halberc. 

Haubert  v.  halberc. 

Haaeer  y.  hait  I. 

Hanchier  ▼.  hait  I. 

Haaeier  t.  hait  I. 

Hao^  ▼.  hait  I. 

Hanaie  ▼.  healme. 

Hant  ▼.  hait  I. 

Hasteee  t.  hait  I. 

Haatenunt  v.  hait  L 

Haolor  y.  hait  I. 

Hafvae  y.  haûie. 

Havet,  croc,  crochet;  de  Tallem.  hmfi, 
crochet,  agrafe;  Ve  eet  yena  d*ane 
imitation  de  la  saffixe  ei. 

HaTle  y.  bafne. 

Hé  y.  haïr.  ,^ 

Haabi^  heaume,  hianme,  halme,  hanmei 
eantè,  ebne,  eame  1^^.363.  373, 
heaume,  casque;  ahal.  Mm,  goth. 
kilnu,  aocicD  norois  hialtnr,  islan- 
dais lUalmur.  Helm  yient  de  heleny 
protéger,  couvrir. 

Heaume  y.  healme. 

Héberge,  hébergement  y.  helberc. 

Hebexgexie  y.  helberc. 

Hebergier  y.  helberc. 

Hebregier  y.  helberc. 

Heisgre,  haingre,  amaigri,  décharné, 
exténué,  grêle;  de  aeger,  avec  n 
intercalaire  ;  de  là  le  composé  ma» 
Itngre.  Cfr.  engrot.  Quant  à  la 
dérivation  de  Tahal.  hungar,  famés, 
donnée  par  M.  Cheyalet,  on  yoit 
au  premier  coup  d'oeil  ce  qu'elle 
vaut:   btingar  —  heingre! 

Heir  y.  hoir. 

Helbere,  herbert  (m.)  et  herberge,  hé- 
berge, hauberge  (f.)  I,  383,  tente, 
baraque,  campement,  demeure,  logis, 
maison,  (notre  amberge);  vb.  her- 
bergier,  hierbergier,  hébragier,  he- 


bergier, hanbargier  I,  76.  154.  391. 
II,  99.  362.  387,  héberger,  loger, 
habiter;  hebergirie,  herbergirie  II, 
195,  campement,  demeure;  droit 
de  gîte  ;  herbergamnit,  hébergement, 
maison, logement,  campement;  ital. 
albergo,  albergare;  proy.  alberc(m.), 
alberga(f.;,  alberguar;  port,  alber- 
gue(m.),  albergar;  esp.  albergue(m.), 
albergar;  de  Tahal.  heriberga  (f.) 
et  ancien  norois  kerbergi  (neutre), 
d*oîi  le  double  genre  dans  le  ro- 
man ;  yb.  keribergôn,  comp.  de 
Tahal.  heri,  anc.  norois  her,  multi- 
tudo,  agmen,  et  bergan,  cayere,  ser- 
yare.  Le  genre  du  mot  heri  est 
aussi  yariable  dans  les  diflférents 
dialectes. 

Hdt,  beat,  s.  s.  et  p.  r.  heni,  puis  sans 
t,  par  çorrQptiqn,  heu,  heni,  henz 
II,  244,  garde  de  Tépée,  et  non  ■ 
pas  le  haut,  comme  Tezplique  M.  Le 
roux  de  Lincjr  (Brut  4219).  DC.  a 
eu  tort  ai^|i  de  dire  que  ce  mot 
est  pour  hent.  Helt  dérive  de  Tahal. 
Ae/»a,  poignée  de  Tépée.  De  là 
enheldir,  enhelder,  enhender,  enhouder 
II,  240.  R.d.  S. S.  2417,  munir  d'une 
poignée,  emmancher  ;  enhendure,  en- 
hendeure,  poignée  d'épée^ 

Hémi  inteij.  II,  402. 

Henap,  henas  y.  hanap. 

Hendé  v.  hendeure. 

Hendeure,  hendnre,  poignée  de  Tépée  ; 
hendé,  muni  d'une  poignée;  de  l'an- 
cien norois  henda^  prehendere,  ap- 
prehendere.  Cfr.  Dief.  6.  W.  11,553. 

Henir  y.  hennir. 

Hennir,  henir,  hanir  1 ,  328.  367.  369, 
hennir;  hinnïre. 

Henor,  henorer  y.  honor. 

Her  V.  hier. 

Heralt,  héraut,  hirant  II,  270,  héraut  ; 
Imà.  heralduM,  hnrtddus  ;  ital.  araldo  > 
mot  d'origine  allemande,  mais  qui 
n'a  pas  de  correspondant  dans  Tan- 
cienne   langue;   selon  M.  Scbwenk 


IlER 


2U2 


Hin 


D.  W.  B.  >.  Herald,  il  BUT 
origine  kart»,  clamsre  (etr.  baro); 


^ 


cfr.  César  Bel.  C   3,  67.  S 

I  II,  303,  buriner. 
.  tieriçoD. 

rapporter  à  hari,  hiri,  armée,  de   Hnitable,  heritablamsnt  v,  finir. 

Mite   i|ue   htraut   sigDÎ&ersit    em-    Herit^ei  héritai^  v    hoir. 

plofé   de  l'armie,    heritcah.     CCr.   Heritaolemaitt  v.  huir. 

len  noms  propres;    ancien    notoi«  Hérite,  hériter  v,  boir. 

HaraUr,  aaciea  saxon  Hariutt.         Héritier  i,  hoir. 
Hennt  v.  beralt.  Herme,  eme,  (a<t;,)  solitBir«;   (subal.) 

Heitej  Jerbe,  eib«,  berbe;  de  kerha;       solitade,  désert;   de  /iiquoc.   loiâ 

d'où  herbu,  erbli,    herbeux,   garni        Iierruuii,  ermus.    A  lu  mêuie  radne 

d'hetbes  (herbosua);  herboia,  erbeie,       de  f(iiju/iT;i.   eruite,  iennite,  her- 

1ÏCU  borbeux,    prairie.     Lh   sigoili-        mite,  bermile. 

csiioD  du  mol  Af  rie  était  dégénérée    Hamiiiie  v.  ermine, 

au  point  qu'il  avait  pris  la  sigDi£-    Bermite  v.  hanne. 

uaiion  de  poiio»,   et   c'est  dans  ne   Heraoit  v.  barnas. 

sens  qu'on  troute  herbe,  pliiltre  /ait   Heneir  v.  hier  et  XI,  2(>9. 

arec  du  jus  d'berbes,  d'nii  herber,   HeiMlr  v,  hier  et  II,  *2li9. 


I 


préparer  arec  du  jus  d'herbes;  sn- 
herber,  empoisonner.   Or.  poison. 
Herb«  V.  herbe. 

Haite  v.  herde. 
Hempe  v.  hurepe. 
Heuer,  agacer,  exciter 

,  stimuler,  en- 

Herber  v.  berbe. 

Herbei^erie  «.  belborc.   , 
Herbe^r  t.  belberc. 
Herbert  v.  belberc. 

courager,    surtout   en   parlant   des 
cliiens;  correspondant  à  rallfinand 

Scbwenk  D.  W.  hetien,  Dief.  G.  W 

Herboie  v.  herbe. 
Herbu  v.  berbe. 

Hest  V.  est. 
Heu  V.  helt. 

Herde,  herte  II,  377,   barde,   troupe 

Hea  Interj.  II,  40'2. 

de  bétea  faoïe»;   tniupHau,   en  gé- 
néral :  d'où  herdier,  bergnr  ;  herdeier. 
chasser  aux  bêles  faures;  dt- l'aboi. 
jurta,  harda,  troupeau,  golli,  haïr  du, 
allmod.  kterdi. 

Henasur  v.  honur. 

Heiir.  heSrer  r.  afir. 
Hooi  V,  Ijeli. 
Hent  1.  iR-lt. 
Heux,  heoi  v.  hell. 

m 

Swmisi  y.  Iii-rde. 

Hiauma  v.  healuit:. 

Hereditable  v,  hoir. 
Bereditaableiaent  v.  hoir. 

Hide.  hiide  II,  402, 
vante,    effroi;   hidor 

rayeur.    epou- 
hiidor,  hiadtit 

Hereg.  v.  yrede. 
Hereee  v.  yrezie. 
Heretier  v.  botr. 

II,  374,  ib  ;  hidw,  hiidM.  hidu  II. 
■2-i,  hideua  I,  234.  effrayant,  épou 
vnntable,  hideux.      La   [oure   .  de 

Heri{on,  eritni,   IrefMi,  bérisson;   de 
ericiui;    prov    crîssi>u,  ital.  riccio. 
eep.    erilo;   —    par   extensiuu,   ce 

mot  avait  pria,  dan»  lu  langue  mi- 

dériver,    comme    on 
kiipidu,,   kispidoiiu 

Élre  une  inler- 

on  no  peut  le« 

l'a    fait,    de 

D'ailleors  il 

qn'on    mettait   aux   passages    pour 
Bonir  do  barrières,  cberal  de  Frise  ; 

(hide)   H   former   par   accooreiaie- 

ment  d'un  adjectif.     Itaciue» 

HID 


203 


HON 


▼.  hide. 
V.  hide. 
Um,  hidis  ▼•  hide. 
Se,  loroe,  éoergie,  vigueur;  du  hol- 
landais kijgemf  «^efforcer,  être  hors 
d'haleine  ;  anglo-saxon  hfgëy  ardeur. 
SOsr,  her,  i«r,  er  ady.  II,  S69;  adv. 
oomp.  altrier,  antrier,  altrer,  antrtr 
II,  369;  henoir,  enoir,  henair,  ier- 
■oir,  eneir  II,  269. 
Siam,  ierre,  yerre,  lierre;  de  Ae- 
dera;  dans  la  forme  moderne,  Tar- 
ticle  s*e8t  agglutiné  au  mot;  prov. 
edra,  esp.  yedra,  port  era,  ital.  edera. 
^Brant  v.  heralt. 
▼.  hoir, 
y.  hide. 
T.  hide. 
▼.  hide. 
V.  hide. 

SktoJre,  hjitoire,  estoire,  eftore  I,  72. 
104.  2S3.  II,  211,  histoire;  hiêto^ 
ria;  de  là  historier,  raconter,  com- 
poser une  histoire. 
ffistorisr  ▼.  histoire. 
Hober  y.  obier. 
Hbbcre  y.  halberc. 
Hébert  v.  halberc. 
Boeer  y.  oscher. 
Hoèher  y.  oscher. 
Bmm,  hoeier  y.  hose. 
Hoge,  hogne,  colline,  tertre  (sur  uue 
fosse);    de   Tancien    norois  kaugr, 
coliiâ,  acervus,  tumulus  mortuomm; 
allmà.  houe  (génitif  bouges)  ;  suédois 
hôg ,  collis,  aceryus,    hoga,  mettre 
en  monceau,  amonceler, 
^ogne  y.  hoge. 
^oi  y.  hui  et  II,  296. 
^dr,  oir,  heir,  eir  I,  48.  107.  131. 
335,  hoir,  héritier,  successeur  au 
fief;   herei;   hirete,   hérite,   eiitet, 
arite  I,  144.  333.  II,  221.  232,  héri- 
tage, succession,  bien  propre,  pos- 
session ;  herediiat^  avec  syncope  de 
<<  et   de   e    ou   i;   hériter,   eriter, 
ireter,  recevoir  un  héritage,  faire 


héritier,  mettre  en  possession,  faire 
jouir;  prendre  domicile,  s'établir; 
sur  le  radical  hered;  d'où  héritier, 
hacvtiflr,  iretier  I,  292.  II,  161,  héri- 
tier, successeur;  héritage,  hariftalge, 
fliitage,  etitaige,  ^«taige  1, 106.  293. 
118.  147.  177.  U,  219,  8ucci.ssion, 
héritage,  patrimoine,  fief;  adj.  heri- 
table,  herectttable,  héréditaire;  nou- 
velle formation  pour  hereditarius  ; 
adv.  hereditanblement,  heritahleaMiit, 
heritanlement  1, 254,héréditairement, 
par  droit  d'héritage  et  de  succes- 
sion; comp.  qui  suppose  un  verbe 
aberiier^  ahyxetemeat  I,  154,  héri- 
tance,  héritage  ;  deteriter,  deehireter, 
deHuriteir  I,  190.  210.  352.  II,  288, 
déshériter,  déposséder,  dépouiller 
d'un  héritage;  d'où  deeeritanee,  ex- 
hérédation;  dewritemant,  desherite- 
laent,  dépouillement,  exhérédation. 

Hole,  honle,  maison  de  débauche; 
holier,  hoaher,  débauché,  libertin; 
holerie,  libertinage;  de  l'ahal.  hoU, 
ancien  norois  hola^  anglo-saxoii 
hole,  hah,  dan.  Au/e,  allmod.  hôhle^ 
caverne,  etc.  M.  Chevalet,  sans 
s'inquiéter  de  hole,  et  prenant  brave- 
ment un  dérivé  pour  un  primitif, 
dérive  holier  de  hitorari,  libertin! 

Holerie  v.  hole. 

Holier  v.  hole. 

Hom  y.  bons. 

Homage,  homaige  v.  bons. 

Home  y.  bons. 

Homece  v.  bons. 

Homenage  v.  bons. 

Hommanage  v.  bons. 

Homme  v.  bons. 

Hon  V.  bons. 

HoneiiOA  y.  honir. 

Honeste,  honeitement  v.  bonor. 

Honeitre  v.  honor. 

Honenr  v.  honor. 

Honir,  honnir,  honnir,  hunir  II,  244. 
401,  honnir,  déshonorer,  couvrir  de 
honte  ;  du  goth.  hamnjan,  ahal.  hôn- 


HnN  2( 

jAit,  Hllmod,  Aii/mcd,  lournei  Qri 
d^riiioR,  bafoDcr;  comp.  shoali,  dés- 
lioDorer,  faire  huulv,  coiiirir  de 
lioDEe;  dér-honeiMn, bnMiiuo, hanic, 
banûliatioD.  Subet  lionU,  bonté. 
houle;  de  l'ahal.  kinida,  andeii 
saxon  hénda,  allmù.  hocndt,  op- 
Iirobre;  d'où  himtoier,  honteltr,  dés- 
liuDorer,  touïrir  de  houlu;  prono- 
OLÏnalemeni,  aroir  boute;  aheater, 
■hantir,  KbnnUi  II,  403.  FI.  et  iti 
399,  désbuuorer,  couvrir  de  hoiitr, 
avilir;  honU^,  bontiige,  taonuga, 
bonle;  —  boBtoi,  hnntM,  bontooJ, 
IwnMu,  hoDienx,  déabonorant;  li- 
mide ,  modeste  ;  snuvcot  employa 
siibstantivemeiu ;  dBbaoU,  dehoste, 
bonleui,i;onfD3,embBrraȎ,  hiimilii', 

HoimÎMte  T.  honor. 

Honnir  v.  bontr. 

HonoT,  benm,  bounor,  boononii  bonsur, 
bunur,  bonnr,  hennenr.  onor,  onnor. 
onnor ,  oanoni ,  snor ,  umor ,  enux 
I,  50.  80.  im.  117.  132.  14U.  lâô. 
163.  174.  179.  lOfl.  S21.  307.  3&2. 
358,  honneur,  stanUge,  domaine, 
BeT,  dignité,  béaibce,  droits  hono- 
rifiques; honor:  bonorer,  henorer, 
hoDnm',  honurer,  haonanrer,  bonon- 
rer,  onoror,  eaorer,  enurer,  fi^.  r, 
135.  181.  •2-i7.  -JCi.  11,  10,  honorer, 
gratifier,  payer:  hmorare;  de  là 
par  le  part.  paa.  adv.  honoiMmant, 
nanreement  I,  3se,   II,  3â,  d'une 

manière  Imnorable,  avec  honneur, 
tioblenient ;  hoDomnest  I,  67,  action 
d'boDorer;bonrage,  seigneurie, grand 
fief;  —  hwHatae  I,  67,  honorable; 
de  hoHorabilii  ;  ui 


UOR 


1  I,  394.  Il,  7.  con- 
venable, respei^iable,  vertueux,  poli  ; 
honeitui;  adv.  bonwtUmat  II,  188. 
(.-onveaableiueni ,     re^pcclablemeut , 


etï.  1,  242.  353,  déshonneur,  op- 
probre ;  deiboDorer ,  dMhoiuianrsr, 
deahotUMoreT,  etc.  I,  'i^h.  II,  :)2, 
désboDorer,  ouirager:  d*oil  daibono- 
ranM,  doMuerMiee,  dù&honueur,  op- 
probre: -~  lmi««te,  hmiiiecte,  bo- 


Hanorw  v.  banor. 

Honrage  v.   hoiior. 

Honranie  v.  hniioi'. 

Hant,  hnoB,  boeiu  «.  s.,  home,  homme, 
hnmsl,  79,  Iiouinie:  du  latin  Admo. 
De  la  fiirme  s.  ».  vient  le  pronom 
haut,  boni,  om,  bon.  on,  en,  ui, 
bom, hnni, hnem,  husn. um.  un  I,  176, 
on.  Dût,  bornage,  bomaige.  boomagi, 
omage,  homeuage.  bommanagei  hom- 
mage, cugayiiQii'nt  que  l'on  prend 
envers  aon  seigneur  de  le  servir  en 
i^baijue  occasion,  de  combattre  pour 
lui,  de  le  diifeodre  de  son  propre 
corps,  etc.;  Sef  La  radno  homo 
est  prise  ici  dans  inn  sens  de  la 
basse  latinité,  eoiial,  qui  se  ro- 
iroiive  soutcot  dans  l'ancien  fraii- 
vaiï.  Un  nutru  dvriië  de  homt,  est 
homece.  ^ï^iIitL',  courage.  —  Hu- 
main, umain  1,  310.  Il,  22.  hamain  ^ 
/.umnnui;  bumMlitelt  I,  '213,  ham*- 
uité ,  charité,  douceur;  hiunatuîat; 
attÀr  humanité,  être  en  vie.  Hu- 
manilf  signifiait  auiai  le  sese. 

Hmtags,  hontaigfl  v.  honir. 

Honte,  bontens  v,  honir. 

Hontoier  v.  bontr. 

Hantoe,  bontous  v.  honir, 

Honnt,  honurer  t.  honor. 

Hoper  II,  32,  sauter,  action  de  sauter 
vite  en  haut;  de  ranglo-sason  Aop- 
pan,  inglaiii  hop,  bas-sft\on  hupprn, 
Hlluiod.  hvpftH,  ib. 

Horde,  bonrda,  hordei*,  hourdeli.  hor- 
doii,  palissade,  barrière.  Uordtit, 
uomme  le  ImiL  haurdum,  quif  se 
nioutre  dani   la  langue   d'oU   mu* 


,j;^„^^^--'A^W^^ 


HOR 


20Ô 


HOS 


la  forme  kovrt,  signifiait  en  outre 
échafaad,  siège,  signification  qai 
explique  le  nom  donné  au  jea  dont 
il  va  être  question.  (Voy.  B.  d.  C. 
d.  C.  V.  1288.  96.  1341.)  De  là 
hordtr,  hond^,  fortifier,  garnir  de 
palissades,  renforcer  ;  comp.  rehorder, 
itlioardar  I,  160.  II,  328,  fortifier 
de  nooTean,  rétablir  les  fortifications 
d*nn  Heu.  Racine  ahal.  kurt,  hurd, 
ancien  noroît  hmrd,  '«llmâ.  kiirde, 
claie,  toute  espèce  de  clôture.  Dér. 
bohordeif,  bohonrdeii,  bohort,  bo- 
hoort,  boort,  behort,  behourt  II,  273, 
jonte,  combat  simulé,  course  de 
lances,  et  Parme  propre  à  ce  jeu; 
d*oii  behordar,  behoinder,  bohorder, 
iMhonrder,  faire  cet  exercice,  et,  par 
«xtension,  s'amuser,  folâtrer.  Par 
contraction ,  bohorder  donna  nais- 
sance à  border,  bonrder  II,  41,  plai- 
santer, s'amuser,  dire  des  sornettes, 
des  contes,  mentir;  subst.  bourde, 
plaisanterie ,  raillerie ,  moquerie, 
farce,  sornette.  C'est  également 
de  bohort  que  les  Anglais  ont  fait 
leur  boord,  gallois  bûrd,  breton 
bourd,  Cfr.  Rayn.  Lex.  r.  II,  211, 
c.  2,  DC.  s.  V.  quintana.  Resterait 
à  expliquer  la  préfixe  bo,  ce  qui 
ne  serait  pas  difficile  si  Ton  savait 
quelle  a  été  la  signification  primi- 
tive de  bohordeis  :  le  jeu  ou  Parme. 
Dans  le-deiHier  tas,  nous  aurions 
bai,  bo,  de  boter  (y.  ce  mot),  et 
bohordeis  aurait  d'abord  signifié  arme 
à  frapper.  On  a  cherché  à  dériver 
bohorder,  de  l'allemand  hurien, 
heurter,  mais  cela  est  impossible, 
car  hurten  a  produit  hurter  et  non 
horder,  malgré  que  la  loi  salique 
porte  hortare,  or iar e  =i  hurter. 

ISordtit  V.  horde. 

Horder  v.  horde. 

Hordoit  v.  horde. 

Hore  V.  ore  II 

Horloge  v.  ore  II. 


Horrible,  horribltte  v.  horror. 

Horror,  horreur,  horreur,  effroi;  har^ 
ror;  horrible,  oriblo  I,  2$3.  227. 
II,  102,  horrible,  affreux,  qui  fait 
horreur,  qui  répugne;  horrihUii; 
de  là  adv.  oriblement  H,  21,  hor- 
riblement, affreusement;  htniblott» 
chose  horrible,  qui  fait  horreur,  qui 
répugne.    Cfr.  ord. 

Hors  V.  fors. 

Hôte,  hotte,  hotte,  honte,  d^ou  hooitl, 
houaiaiit  I,  142.  325,  guêtre,  botte, 
brodequin  ;  de  là  hottr,  hntttr,  hoe- 
ler,  botter;  prov.  osa,  ital.  uosa; 
Imâ.  hosa,  osa;  de  l'ahal.  hota^ 
caliga,  allmod.  hose, 

Hottr  V.  hose. 

Hotpital  V.  hoste 

Hott  V.  ost. 

Hoitage,  hospitalité  v.  hoste. 

Hoitage,  caution  v.  ostage. 

Hoitager  v.  ostage. 

Hotte,  ottt,  hôte  (celui  qui  reçoit  et 
celui  qui  est  reçu),  hôtelier;  de 
hoipei  [hos(pi)t]  ;  d'où  hottage,  ottage, 
écot,  hospitalité,  mot  qu*il  ne  faut 
pas  confondre  avec  son  homonyme 
signifiant  caution.  De  hoste  dérive 
encore  hottel,  ottel,  s.  s.  et  p.  r. 
otttnt,  hoittnt,  hôtel,  logis,  de^ 
meure,  maison,  famille;  prendre 
hostely  se  loger,  et,  en  parlant  de 
J.-C,  s'incarner  dans  le  sein  de  la 
Vierge  ;  aeotr  hostel,  être  logé  ; 
d'où  hotttlain,  ottehUn,  ottolaln,  hôte- 
lier, aubergiste  (v.  DC.  hostolenses) 
et  étranger,  puis  ennemi,  peut-être 
avec  influence  de  ost,  quoique  l'on 
s'explique  fort  bien  ces  dernières 
significations  sans  l'admettre;  hotte- 
1er,  otttltr,  héberger,  loger,  de- 
meurer; hottekge,  ottelage,  loyer 
de  quelque  logis,  frais  de  logement 
pour  chevaux.  Directement  de  Aoi- 
pitalisj  vient  hotpital,  otpital,  hô- 
pital, sans  contraction  du  radical. 

Hottel  V.  hoste. 


1 

r^ 

I^IH 

^r                nos                      aw                     HLM                ^^^ 

Kortelac*  v.  Iiosi.-. 

Hneu  V.                                   ^^^H 

^^^v 

HOMalM  ï.  botie. 

Hn»                                         ^^H 

^^* 

HwUu  T.  hoete- 

EDSn,  hnem  v.  Iiose.                    -       ^ 

HOQiltaa  V.  Iionisc. 

Huge  V.  Iiuclic.                                              1 

Honla  T.  hole. 

Hoi,  hoi,  hue,  ni,  ai  II,  -i^G;  cttt  jor        j 

H«Ui«  V.  haie. 

rfe  A»i.    al  jor  doV"'  H,  298:  «■ 

Hsdaag«  V.  lions. 

kui    If,  -WG;    hm    molin    H,    207: 

Hflonir  v.  honir. 

comp.  huimaii,  maMni.  uinoa,  nn- 

HODDOT   ï.    hoDor 

ancoi ,   escoï ,   anqni ,  enqDoi,   anime 
II,  '.;i)7.   «*i  Awi^-fei^'S*- 

■ 

Bourde  v.  horde 

■ 

HonTdeû  v,  horde. 

Huûnaii,  hnime*  11,  297. 

■ 

HonrdBT  v.  horde. 

Hnii,  ois,  oii,  bues,  hoii,  hua.  m,  wuù 

^ 

Htm»  V.  or.-  H. 

I,   T2.   193.  323,  2ftB.  39G,   porte. 

Honrt  ï.  honla. 

entrée;  de  oUium;  dim.  ninet  I,  99, 

Houe,  ioniel,  hoiuer  v.  Ilûsp. 

pctile    porte:    -    hninier.   nlMieT. 

^^^ 

HaoïUnx  Y.  hosc. 

oinier,  boMler.  uder,  gardien  d'une 

^K 

Henné,    honehe,   roiivarlnra    dont    on 

porte,  portier;  de  ufiorii».    J/ni- 

se    servait    eii  giiisp    de    manieaq 

sier,  etc.  signifiait  «a  ouire  un  na- 

^H 

sorte  de  fasaqi.B:  Imâ.  hvicia,  htU- 

vire  propre  à  transporter   lea  che- 

^^K 

cilum  ;  de  r&bul.  iu/il,  kulfl,  liooise 

vaux,  et  alors  il  dérive  directement 

^^B 

Ho  inlerj.  II,   409.  3;  hn,   s.  «.  hni 

de  lkH>)  (T.  DC.  s.  V.  ïuisiaHw). 

^^P 

U,   I3a,  huée,  tri  ponr  se  moquer 

Dans  ce  dernier  sens,  on  lui  trouve 

^^H 

encore   les   formes  filildw.  viidÉT 

^^B 

huer,  crier;  d'où  hnee  II,  3S0,  haie 

U,   272.      De    huit    ïient   eaoore 

^H 

cri.    Racine  v.  II,  p.  403.    M.  Dîef 

hniMerie,  oinerie.  oûMne,  Touver. 

^H 

G.  W.  n,  53j  a   lorl  de  rapporter 

ture  de  la  porte,  entrée,  la  garni- 

^^H 

cette    famille    de     mots    à.    l'atial 

luro  de  la  porte. 

^^B 

hiiah,  etc..  irriBJo. 

Hniweria  v.  huis. 

^H 

Hnche.  huge,  coffre,  armoire,  ïaisae 

Hoiuiar  v.  hnis. 

^H 

il     dilféreuls     usuges;     aujourd'hui 

Hait  V.  oit. 

^^1 

restreint  au  sens  de  coffre  à  pétrir 

Hnitanta  i.  oit. 

^^B 

01  à  renfermurlepain;  1  ma.  Au  tien. 

anltiniu  V.  oit 

^H 

kucha.  Racine  dans  ralle[Daiiii/.«f(e, 

Hnler  t.  hurler.  «/.  yg4> 

^^1 

Hulotte  V.  hurler.                            ^^h 

^H 

ce  qui  couvre,  protège.  Cfr.  l'anglo- 

Hnm,  bume  y.                             ^^^H 

^^1 

saxon  kuâeea,  coffre,  anglais  hulrh 

Hnnudn  v.                                     ^H^^H 

^H 

Hnabar,  haeUar,  hntiar  1,  310.  II.  37 

Hnmaniteit  v.  bons,                      ^^^H 

^^1 

.108,   appeler  k  haute   voix,  crier; 

Hnmale  v.  linmle.                                         1 

^^H 

prov,    ucar;    snbst.    vc,*    dérivé    du 

Hnmslianee  t.  humte.                                    1 

^H 

latin  hae:   comp.  alincher,  appeler. 

Hnmelier  v.  humle.                                        1 

^H 

C(r.  DC.  huetiare. 

Humer  I,  162,  humer.    Kndnc?  Ono.         ' 

^H 

Hm  II.  397 

roatopée? 

^^H 

Hwa  V.  ha. 

Hnmilement  v.  humle. 

^^f 

HM»  T.  bons. 

Hnmilianca  y.  humle. 

HMBMii  II,  907. 

HnmiUar  t.  hnmle.                                   J 

HWB  T.  bons. 

EmiiUmwt  y.  hnmie.                               1 

^ 

J^^^ 

"^^XJ^ ""^^ -^"^^^^  ^.u^/       ^ 


^i-iT^  ^  "At-  4À  t'e^iHu^t,-  <»•  A6  >««■ 


HUM 


207 


♦   >♦    H%>..^  « 


IÇE 


Hiodlitait  ▼.  humie.  affinité  avec  kure,  v,  s.  e.  v. 

Sonlt,  hunde  I,  143.  161.  Ch.  d.  R.   Hnrkis  v.  harler. 
str.  89,  soomis,  modeste,  doux,  af-  Hurler,  huiler,  hnler,  niler,   harler; 


fable,  iDdalgeDt;  plus  tard  avec  b 
intercalaire  ;  de  kumilis  ;  adv.  hnml»- 
Biant,  hudUment,  hmnilemeiit  1, 161. 
220.  II,  142.  246,  hamblement,  avec 
doQcear,  indulgence;  —  hnmfflteit 
X,  53.  129,  soumission,   modestie. 


ital.  urlare;  de  uMare;  d'où  hnr- 
lefs,  hurlement,  et  de  la  forme  sans 
r  (huler),  hulotte  (oiseau).  Hvier 
pour  hurler  représente-t-il  la  forme 
husler  avec  sjncope  du  s,  ou  bien 
y  a-t-il  eu  influence  de  l'allemand 
keulen,  crier,  hurler? 


indolgence,  bonté,  clémence,  pitié; 

kmnilUas;  hnmUier,  hnmeUer,  mue-  Hurt,  hnrtee  v.  hurter. 

Hmt  I,  107.  129,  abaisser,  être  mo-  Hnrteii,  hurteii  ▼.  hurter. 

deste,   soumis,    obéir;    i" humilier  Hurter  II,  92,  heurter,  frapper,  battre, 

signifie  aussi  incliner  la  tète  et  le       renverser   Tennemi,   le   mettre   en 


corps  en   signe  de  respect;   humi- 
iiare;  d'où  hmmlianoe,  humelianoe 
II,  358,  humiliation. 
^-umlAment  v.  hnmle. 
V.  honir. 
V.  honir. 
T.  bons. 

V.  honir. 
Y.  honir. 
V.  honir. 
[untoe  V.  honir. 
timiir,  hunurer  v.  honor. 
tnre,  partie  cheTelue,  chevelure,  che- 
veux on  poils  hérissés  ;  tête  d*un  loup, 
d'un  lion,  etc.;  de  là  ahuri,  chevelu, 


déroute  ;  comp.  ahorter  II,  50,  cho- 
quer, blesser;  dehnrter  M.  s.  J.  487. 
I,  101,  heurter,  pousser  rudement, 
renverser;  subst.  hurt,  choc,  coup; 
hurteis,  hurteis,  hnrtee,  action  de 
heurter,  coup,  choc,  battene.  Ces 
mots  se  retrouvent  dans  Tallma. 
hurien,  horten,  hurt,  anglais  hurt; 
mais  comme  ceux-ci  sont  inconnus 
à  tous  les  anciens  dialectes  alle- 
mands, il  faut  admettre  qu'ils  sont 
empruntés  au  roman,  comme  termes 
des  tournois,  ^tirf  est  celtique  et 
se  retrouve  dans  le  kymri  hurdh, 
coup,  choc,  bélier;  hyrdhu^  frap- 
per, heurter. 


au  poil  hérissé,  effroyable.  Racine? 

[vipe,   hempe,   qui   a  les   cheveux  Eus  v.  hais, 

hérissés;    velu.    Racine?    M.  Diez  Huiler  v.  hurler. 

I,   314   dérive  hurepe  de   rupfen,  HÛiiier  v.  buis, 

tirer,  plumer,  ahal.  hroupôn^  ra-  Huvet,  ornement  de  tête  ou  coiffure 

père.     La  forme  hraupôn  n'aurait  de    femme  ;    houppe  ;    de    Tahal. 

pas  produit  notre  mot.    On  a  dé-  hûba,  ib.,  mitra,  tiara;  ancien  no- 

rivé  hurepe  de  horripilare  (v.  DC.  rois  Aû/Vx,  ancien  frison  hauwe. 

s.  v.),  mais  cela  est  tout  aussi  im-  Hui  v.  hn. 

possible.    Hurepe  aurait-il  quelque  Hjitoire  v.  histoire. 


I. 


laab,  iaaz  de  aïs  I,  132. 
lave  V.  aiguë. 
Itz  de  als  I,  132. 

loel,  ieele,  ieeb,  ioalet,   comme  cel, 
celé,  cels,  celés,  ou  le  dit;  de  ecce 


ille,  Vi  est  égal  à  e  et  le  premier 
c  a  été  syncopé.  Le  prov.  a  aicel, 
c.-à-d.  que  Ye  a  été  changé  en  a 
et  que,  par  suite  de  la  sjmcope  du 
c,    on    a   diphthongué   avec   i;   il 


^^M                              -20»                       ^^H 

lemite  v.  lierme.                                            ' 

^^^B             oii  la  mÈi]i«  forme   dans  la  langui: 

lerre  v.  hiorre.                                                , 

^^^^B             U'oTI.  c'eet  ce  que  semble  |irouvo 

lenoir  r.  bier  et  II,  d(>y.                             ■ 

^^^1              OTED,  dmà  En).,  pnor  ipu. 

lest»  V.  «aire  I.                                                  1 

^^1          I««M,   iodoi.    ioliell.    iebalai    ,^om»,e 

levé  ..  fliaue.                                                        ■ 

^^H              celel,  .^i^lui,  cheli,  chelui  :  v.  icel.  iceo 

lex  >.  <»l                                                 ■ 

^^H         I«M.  igo,  ceo,  CMn,  {o,  {on,  ohm,  n 

I,^  .  e.er.                                     ^^ 

^^M              che.  iobe,  ûhon.  iobo.  ionoa  1,  14» 

IH^  V.  cwer.                           ^^M 

^^H                 150.  157,  ce;  cr™  ftuc.    Lea  rorraes 

IpiDiueDt  V                               ^^^M 

^^B               ou  ou  s-expliquenl  pat    un  aasour- 

IgUM  V.  église.                                    -^^^ 

Ignel.  ignde  v.  iniel.                                  ' 

^^H               il  j  en  a  encore  mie  en  Bourgogne 

^neUment  v   isnel- 

^^H                MD  I,  149.  eu-  ,   ijui   est   fort  oo- 

Iki  adc,  do  lieu   r-  anquî  et  11,  271. 

^^H                l'IeniiB  et  ne   pput   par  conBéqaent 

n  Cils)  pr.  pers.  I.  121.  Iï7,  il,  ili: 

^^^1                   s'expliquer    par    le    moyen    de    re 

il -le. 

^^H                 Elle  Ht.   uependaut   de    la   mime 

n,  ils  pour  el,  ele  I,  12S. 

^^H                source  qoe  les  antres,  mnii  d'autre 

Ha  V.   la  II.  et  11,  3T9. 

^H                façon ,  c.-à-d.  que  l'o  de  hoc  a  et.: 

Dm  11,  ^'09. 

Hec,  Ueque.  II,  293. 

^^1                  Cfr.  I,  2b.  Il,  31!),  note  1,  et  icol. 

nie  V.  iale. 

^^H           iMon  V. 

niier  Ben.  III,  515.  R  d,  Ken.  IV,  71. 

^^1            Iseit,    iCMte,    icei.    iOM   enniœe    cest 

cùtù,  Hune:  dcr.  do  ilia.  ibld. 

^^1               u«st«,  cet,  ue»  ;  r.cce  itte   t.  U'el,  weo 

Iloo,  aoqnei  11.  299. 

^H           ItmM.  ieeitiii.  iebetti,  lehaMnf  comiue 

Hmc,  iloeqae*  11,  'i39. 

^^B                L-eslei,  costal,  choiiii,  diestui;  v.  icel 

Dac.  Unqnes  II,  293. 

^^M 

Qnec,  Uaeqnes  II,  299. 

^^M             Iceni  comme  ceus. 

Image,  ymago  et  imageoe.  ymagene  I. 

^H           IBhe  V. 

152.  284.  11.  158,  image,  tableau. 

^H           lebel,   idliili.  icheiii.   iehab,  iolielH 

ligure,  statue;   de  imaga,  et  ina- 

^H                comme   chel.   d>elE,   cheus,  ebele, 

jintis),   d'après   la  première  décli- 

^m               choies; 

naison;   proï.   imago   et  jmfegeita,           i 

^H            Intian,  iohMta.  iehei.  iobnlM  comme 

emagena. 

^^K                  cheit.  ctieste,  clies;   v.  Icel,  iceu. 

Imagene  v.  image. 

^B             leU  V.  ta  et  II.  STS. 

Ime.    isma.    noire    tcnainaiiun    ième 

^H             loUl,  iahii,  loUni,  iehieiu  comme  thil 

dam  les  noms  de  nombre.   On  ad- 

^H                ehis,  uhiua,  chieas;  v.  icel,  îce<». 

^H             lehiit  comme  chiat;  v.  kel,  iceo. 

lie  eiimui;  mais,  diiiis  le  principe. 

^H            Id>o.  iehon  •. 

la    forme    irme    tt    eu    nne    double 

^H            loi  V.  ça  cl         278. 

origine:  intM-ime  et  «i«iu  =  i»m«; 

^H            Idl,  Icdt,  id>   comme   cil.  ciz,   <zU; 

plus  tard  on  a,  il  est  vrai ,   admis 

^H 

partent  iesno,  d'ofi  ièmr,  par  ana- 

^H             Idit  comme  cist  ;        icel,  k<eo. 

logie.     Voj.    I,    114.    115    aoptimo, 

H             Ito 

ouiime,  treïiroe.  elt 

^H             IdoDD,  idonqnes  v.  Jonc  et  II,  283. 

^H            Idonc,  idnnket  v.  donc  et  II,  38:). 

bipatienc*  v.  patienco. 

^H            Iw  ".  bîer  et  II,  269. 

^H           lerba  •.  herbe. 

Inoanatien  v.  char  II.                                    1 

^^^^^^^^^^^^^^^^. 

^^^^H 

^  ^^f^fv/iaé^%e^ 


f^£ 


dL 


£4^^t^'^Jc^^  dictât 


IND 


209 


ISS 


^^  adj.  II,  243,  bleu  sombre,  violet: 
proT.  subst.  indi,  endi,  indigo,  adj. 
▼folet;  de  indicum,  indigo;   de  là 
',  indtier,  verbe  intraduisible 
ane  périphrase   qui   en  affai- 
blirait la  signification;    il   attribue 
^   la  chose  indoyaniê  une  inde  gra- 
oj^gge  qui  fait  image,   qui  ondule, 
^Ui  semble  se  balancer,  se  mouvoir 
^^  ci  et  de  là  pour  le  plaisir  de 
'^  vue. 

V.  inde. 
V,  dire. 

▼.  discret. 
V,  inde. 
,  Inéle  V.  isnel. 
-<«fiii«te,  enfermetet,  enfermete,  en- 
^^umatcit,  contracté  enferte  II,  142. 
^27.    378.    II,   22.   369,    infirmité, 
xnaladie;  de  infirmitai.     Cfr.  ferm. 
V.  enfer. 
V.  enfer. 
V.  enfer. 

magie,  nigromancie;  cor- 
ruption de  nigremance,  prov.  nigro- 
mancia;  niger,  fiayttfa, 

iteit,  iniqnited  I,  355,   iniquité, 
injostice;  iniqvitai.     Cfr.  ewal. 
lOoenoe  v.  nuire. 
^moeent  ▼•  nuire. 
^nobedient  v    obéir. 
Xiiq[aaiit,  inquanter  v.  quant  I. 
^fid  ▼.  ensi  et  II ,  273. 
Xnt  V.  en  et  I,  175. 
Xo  Serm.,  je  ▼.  I.  123. 
Xqni  V.  anqni  et  II,  271. 
Xraiatre  II,  184,  prov.  irascer,  iraisser; 
^     subst.  iranoe,  colère,  emportement, 
chagrin;  prov.  iraissensa.    Cfr.  irer. 
Xranoe  v.  iraistre. 
Ire,  iret  v.  irer.     aSp-^i*^- 
Ireçon  v.  heriçon. 
Ireament  v.  irer. 

Irer,  irier II,  185. 1,40,  irriter,  fâcher; 
f'irer,  t'en  irer,  s'irriter,  se  fâcher; 
iret,  ire,  iriet,  irie,  fâché,  irrité, 
chagriné  ;    adv.   ireemant,   iriement 

Uurgny,  lang^ue  d'oïl,  Glossaire. 


II,  268,  avec  colère,  furieusement, 
tristement  ;  ire  I,  68,  colère,  fureur, 
tristesse,  chagrin;  de  irof  dér. 
iror,  imr  I,  151,  rancune,  fureur, 
emportement ,  tristesse ,  chagrin  ; 
iros,  irons,  irens,  furieux,  courroucé, 
colère,  fâché,  triste  ;  /»  trous  1, 104, 
rhomme  colérique;  adv.  iroMment, 
iroQsement,  ireusement,  avec  colère, 
furieusement,  tristement  ;  comp.  aïrer, 
aïrier,  ord.  pronom.  II,  96,  se  cour- 
roucer, se  fâcher  ;  prov.  azirar,  latin 
(idirare;  aïret,  aïre,  aariet,  aïrie, 
colère,  emporté,  ardent,  acharné; 
subst.  aSr  I,  369,  violence,  impé- 
tuosité, force,  haine  ;  cTatr,  violem- 
ment, avec  force;  par  air  II,  215; 
prov.  aziro,  azir;  dér.  aixiion,  co- 
lère; aïremant,  acharnement,  dépit, 
chagrin;  aïros,  colère,  emporté,  ar- 
dent, violent;  prov.  aziros;  adv. 
aireemant,  avec  impétuosité,  vigueur, 
courageusement.     Cfr.  iraistre. 

Iretage,  iretaige  v.  hoir. 

Ireter  v.  hoir. 

Iretier  v.  hoir. 

Xreuement  v.  irer. 

Irie,  irier  v.  irer. 

Lriet  v.  irer. 

Iror  V.  irer. 

Iros,  irosement  v.  irer. 

Irons,  ironaomeiit  v.  irer. 

Irar  v.  irer. 

Isi  V.  ensi  et  II,  274. 

Isle,  iUe  I,  255.  II,  35,  île;  insula; 
prov.  isia,  illa,  port  ilha,  esp.  isla, 
ital.  isola. 

Isnel,  ianiel  II,  298.  I,  315  —  adver- 
bial. I,  273;  —  isnelanont,  isniele- 
ment,  ignelement  II,  298;  —  unel, 
%nel  ou  ignel  le  pat,  itnele  pas, 
inele  pas,  ignele  pat^  itnel  pas 
II,  298. 

Isnelemont  v.  isnel.    ^ 

Imiel,  iniolement  v.  isnel. 

Iiier  V.  issir. 

lui,  iMiBC,  issint  v.  ensi  et  II,  274. 

14 


ISS 


■JH) 


.lAM 


IinqitM  V    fmi  ei  II,  274.  tvel,  Ivdment  v    ewcr. 

Inir,  ewir,  timb,  îmot,  IjIm,  oMir,  har,  yym  I,  23.1,  hivw;  i/  «t  prfr> 

oitA  1,  3û3-ft,   Bolilr,   se  relfrer,  enlret,  l'hiier  ■  commencé;  el  i)iri»> 

!<>□  aller,  parlir;  camp- riidT.reildr,  des   aalrei   «Niscinsi   da    ftiicrnui.- 

proï.    ivern ,    itsl. ,    port,    inïernci, 

■oriMiT,   lOTnrair,   sorlir,  jaillir   en  esp.  tnviernn. 

sbondance;   aubuE.  ime,  olMoe,  U'  Ivoire  I,  Tï,  ivnirc;  prov.evorl,  avori  ; 

I  fait  O'iiite   place  iinl,  avorio;  lie  ebortui,  àcaosede 

Bisiêgée.      Iitir   dérive    <le    exire,  la  forme,  ui  non,  comme  on  l'ad- 

>  je  l'ai   dit  t  I,  3b3;   mais  mot,  de  c&Hr  ou  d'un  ua»  qnelcoiiqnc 

les  formes  iiilir,  ojinr  ne  peuvent  de  ce  snbstaDlïf. 

aroir   la   mémo   origine,   elles   in-  Ivre,    yne   It,    133.    \2S,    rassaiiié, 

diqnenl   un  mélange   du   siibsl.  ut,  rempli,  lire;   ehriui  ;   jvrer,  JVMt, 


ail  (v,  linU),  do  mîme  que  rilalicri 

enirrer,  se  prendre  de  liquenr*  fer- 

u$eire,   k  càti   de   eicirt,    reporte 

mBQtées;  ebriare;   eaivrer,  enTViM 

■a  tuhit   uicio.     Ce  mélange  *'ex- 

I,  69.  II.  133.  1-2G,  eni<reri   int- 

plîqQe,  dn  reste,  facilement  :  ta  porrc 

briare.     Le   latin   eWâc»,.   qu'on 

est   avant    tont    conaldfrée    eommo 

trimie  dans  Nonniiis,   a  donné  au 

moyen  de  sortie.    Notre  verbe  rt- 

proï.  ebriar,  daua  le  Bcrry  tbria. 

Mtiir  est  un   composé  de   unir,   il 

ffcrinl  =  ivre  ;  c'est  de  là  qne  rîeui 

signifie   sortir  bien,   benreiiaernent. 

aussi  trrair,  proï.  nirinjrt,    parue 

réussir.     E»itr  fort  I,  303,  «..V 

que   celle  plante   a   une   vertu   en- 

contre II,  86,  ele. 

ivrante.      Robert   Esiienne    a    déjk 

iMOi  V.  issir. 

songé  à  ehritlai,   qui   ne  i-onviem 

Ift  Serin.  I,  19,  ce,  cet,  oolui-d;  de 

pas  pour  la  forme. 

»i(e;  prov.  est,  ital.  esto.    Cfr.  clst. 

Imr  V.  ivre. 

IttM  V*  issir. 

Iwel  v.  ewer. 

Itwt  V,  tant  et  I,  IB2.  II.  32:> 

Ix  ï.   nil. 

Ift,  jal  II,  300;  comp.  jafli  II,  :itiO;       gère.    De  là  comp.  eogelot,  aitg«laï* 
jamaii  U,.30O;   ja  loit   ce  qae,  Js       II,  '2H.  jnloux,  snupconneua. 
Mit  qsa  eonj.  Il,  .183.  Jalouite  v.  jalous. 

Jada  t.  joe.  Jamais  i.  ju  ei  II,  300. 

Imimm  v.  joe.  Jambe,  gambe,  jame  II,  !Ï0.  3*î.  371, 

ImUi  ■»-  ja.  jambe;    ancien  esp.   cBma,   combaj» 

Jai  T.  ja  et  II,  300.  prov.  camba.     Selon  M.  Diei  I,  31, 

Jalole  ï,  gaiole.  ,-e    mot    dériverait    de    l'allemftnd 

hamma,  jarret,  cuisse;  mais  jl  b« 
trompe.  La  forme  primitive  Ml 
celle  en  c  iniiial,  el  la  signiHcatioa 
primitive  a  été  vourbnrs,  (pli  dn) 
jarret.  C<im6n,  Qambe  est-Il  une 
forme  où  le  i  a  été  intercalé ,  ou 
bien  le  h  est -il  lombê  dans  earna. 


JaHe  V.  gulie. 
Jalse,  jaona,  jaui 


:  de  galbinut. 


liai,  gcloso;  prov.  geloi 

loniie  I,  3-*8,  jalousie  ;  propr.  tetotia. 

Cfr.  pour  Ih  forme  iiynv  et  jtin- 


4 


4 


jo^àici^  8t,  pCc^ ,  (aWï.  /*!&  :'a«w  ,  j^+'Wjt  -(Mi'iii*-^,  iiix«'-»^  ^ 

^^JçÉ^,  ^^^^■'k4<,  ^^^yier^  ^  -2^6*.  ^'  ^^  (^''"-/^^    ^'^ 


PUo»**;  f^^ir-,  ^of^  ^-yi^  n.^^ 


JAM 


211 


JËS 


Jowu7    Je  me  décide  pour  la  der-  Jantifl  v.  gent. 
nière  alternative,  parce  qoe  je  rap-  Jarl>e  v.  garbe. 
porté  gamhe  à  la   racine  celtique  Jardin,  gardin  II,  279,  jardin,  verger; 
coM^^ouifs^  cnrvus^  qui  a  un  primi-  Imà.  gardinum^  gardiiwt,  etc.,  dé- 
tiî  eamb.  La  racine  com  se  montre  rivé  de  Tahal.  gart  (gard,  kart), 
aoMÎ  en  latin,  p.  ex.  camtfrif,  voûte;  cyclus,  orbia,  septum,  etc.;   goth. 
emmerare,   voûter,  cambrer;  mai^^  gards,  demeure,  maison.    Cette  ra- 
ies mots  de  ce  genre  sont  en  partie  cine    se    retrouve    aussi    dans    le 
rares,  en  partie  non-classiques,  tandis  celtique:    kjmr'i  gardd  t,  hortns; 
que  la  racine  cam  est  très-étendue  gallois  gart, 
dans  le   celtique.    De  jambe,  dé-  Jargon,  jargnn  v.  gargate. 
rive  jambat,  gambet,  croc  en  jambe;  Jargoner  v.  gargate. 
jambaer,  donner  le  jambeê,  donner  Jarle  v.  geurle. 
le  croc  en  jambe;  tromper  adroite-  Jaser  v.  gaser. 
ment;  jamboier,    roarcfier,   se   dd-* Jaierant,  jaaeranP,  jaaetene,  jaierois, 
mener;  gamache,  sorte   de   chaus-  rime  1,407,  cotte  de  petites  mailles. 


sure;  et  nos  mots  jambon,  gam^ 
bade,  etc.     Cfr.  Dief.  Celt.  I,  108. 

Jambeer  v.  jambe. 

Jaabet  v.  jambe. 

Jambdar  v.  jambe. 

Jaaia  v.  jambe. 

Jaagla  v.  jangler. 

Jangleor  v.  jangler 

Jaagler,  gaagler  I,  76,  bavarder,  ba- 
biller, railler,  moquer;  jaa^,  gaagle 
1, 76  ;Janglerres,  gao^^arrai,  jangleor, 
genglaoïur.  T.  I,  76  j'ai  dérivé  trop 
à  la  légère  de  cauculatar  :  la  forme 
ne  se  prête  pas  à  cette  étymologie, 
et,  si  Ton  voulait  admettre  une  ana- 


Ce  mot  fiit  d*abord  adjectif,  p.  ex. 
un  haubert  jaterhni  I,  194,  puis 
on  remploya  comme  substantif.  Le 
Duchat  dérive  jaterant  de  Tallem. 
gam-rtnc,  sans  s'inquiéter  que  ce 
mot  n'existe  pas  ;  le  baron  de  Reififen- 
berg  (Chev.  au  Cygne  71),  de  jaque 
acerin,  qui  ne  convient  pas  pour 
la  forme,  et  puis  ja%erant  est  plus 
ancien  que  jaque.  Jatarino,  en 
espagnol,  signifie  d* Alger,  algérien, 
de  Tarabe  gatâîr,  Alger.  ■  Ce  mot 
serait-il  contenu  dans  le  nôtre,  ou 
bien  Ja^erani  serait-il  le  nom  d'une 
autre  ville  arabe,  ce  qui  convien- 
drait parfaitement  à  sa  signification  ? 


logie,  il  vaudrait  mieux   remonter 

à  ganniculare,  de  gannire;  cepen-  Jaseroia  v.  jaserant. 

dant  ganniculare  aurait  régulière-  Jate  v.  joe. 

ment  produit  janïller,  ganiller.    Il  Janna  v.  jalne. 

faut  donc  chercher  une   autre  ori-  Jaierant  v.  jaserant. 

gine   ù  jangler,   et  elle   se   trouve  Jaierene  v.  jaserant. 

sans  doute  dans  le  hollandais  jan-  Je  v.  ju. 

gelen,    janhen,    criailler,    piailler,  Jehir  v.  gehir. 

glapir,  «rier  comme  un   chien  que  Jaiohir  v.  gehir. 

« 

Ton  bat.     Cette   dernière  significa-  Jel,  je  le  I,  134. 

tien  se  retrouve  dans  le  prov.  mo-  Jani  II,  331  pour  genz  v.  gent. 

deme  janglar,    et    Ton    dit   aussi  Jeo  v.  ju. 

janglar  de  fred,  grelotter,  à  cause  Jedlla  v.  gaiole. 

du  bruit  que  Ton  fait  avec  la  bouche  Jaa,  je  les  I,  134. 

quand  on  a  froid.  Jeair  v.  gésir. 

Janglerraa  v.  jangler.  Jeake  v.  dusque. 

14  ♦ 


Jm,. 


■■  «"•<■• 


,  ISï. 


Jm.  je  le  I.  135. 

Jen,  gni,  fies,  gin,  Jnl,  998.  Il,  ?BI. 
315,  N.  H-  F.  ei  C.  II,  286.  Cb.  d. 
S.  Il.ao.  P.  d  B,  87.  BruU444. 
M.  10804.  H.  d.  C.  M,  jeu;  joorj; 
prov.  joc,  jneo;  e«p.  jnego;  ïlal. 
gioco;  jeBpnrii,  «liernaiive;  v.  DC. 
jocui  pnrlimi;  oHer  d  jm,  errer 
fù  et  Ib,  ^ire  ea  liberté;  —  joer, 
jner.  jener  I,  181  11,  ■iii  ,  jonor, 
f^.lAlrer.  »-flQiii9er  ;  jucnie;  jaglBra, 
juglerM.  jonglerea.  jogloor,  jubI™',' 
jDogleor,  jongleor  1,  'b,  juiigluiir; 
joculatvr;  jogler,  jngler,  jongler, 
tromper  BclroitBmenl;  jorn/nri,  <ii; 
lu.  joglerie,  Iroupe  de  jongleurs: 
tromperie;    jogleù.  jogleù,    forran- 

Jendi  v,  joesdi. 


Jeu»,  jaimer  « 


geune 


'■  J"' 


Jm,  joae;  prov.  gaula,  îtal.  gota;  d'où 
JoM,  aoDflIel;  pruv.  goutada,  La 
forme  provençale  en  au  radicul,  qui 

rend  très  probable  la  d^r.  dn  Imiu 
gahata,  éciieile,  propoiiie  par  M.  Dici 
I,  148,  note;  on  a  d'oiilres  eiem- 
ple«  d'âne  ronceplion  eeiablable  des 
partie»  dii  corps.    1*  breton  'jarfl, 

l'appui  de  celte  itjta<i\ag\i,  *\  tmttu- 
foÎB  il  a  la  m£iue  origine  i|ue  jet, 
ee  qui  semble  isiiex  cerlnin ,  le» 
autreii  Taiiguua  l'fltique»  ne  possé' 
dant  pas  do  forme  analogue.  Cfr- 
encore  BnKlaisjmo,  wallon  j'oiirf, 
boUL'he ,  face.  Ainsi  joe  dérive  de 
la  mi-oie  sourit   que  jalle,    aiitro- 


Roquef.  jadsu  ;  ii 
gabM'.  ><b1.  gare 


val»,  ganta,  g«ue,  goe,  j-.e;    pni>r 
jaée ,  syncope  de  ba. 
Joël  ï.  joir  .  ,      *,  . 

jMidi,  jneadi,  jendi  11,  31'.*  3JS.  jeudis 
JdeÎi  ifiri  :  eii.  dis.  Ou  trouve  dan^ 
J.  V.  H.  p.  476  dhrM,  dîo«*.  quo 
M.  Willeois  Irndoit  U 

Jota»  ï.  jiivfrii'. 

logM*  v.  jen 

JogleoT  ï.  jeu. 

Jogler,  joglerM  v.  jeu. 

Joiaiu,  joiant  v.  joTr. 

Joiani  ï.  joïr, 

Joiax  ï.  joTr 

Joie,  joie]  v.  juTr. 

Joieni  V.  juli. 

Jomdre,  juindre  II,  237  :  comp.  ^(oiiidia 
II,  S38.  I,  MÙ  153  (liiei  ainsi  au 
lieu  de  adjoindre),  joindre,  unir, 
réunir,  adjoindre;  ajoinlei  tnttmhU 
I.  152;  eaïq^ndre,  dM^oiiidn,  «n- 
Joindre  11,  !3S.  52;  —  jeg,  jng  I, 
I59,jniig,  esularage,  asBervisBemenl  ; 
JMgmn  l,i.vyâf);  prov.  jo,  esp.  yngo. 
port,  jugu,  ilal.  giogu.  Le  mime 
ront  fit  jnf  II.   10;!,  où  f  rempla<-e 


^ 


Joieu  V.  jolr. 

Joïr,  goïi,  jour,  jouir,  se  réjouir. 
a'aninser,  fuire  ffle;  du  gattdere; 
prnv.  gauiir,  janiir,  îlal.  gaudjre, 
godcre,  gioirtv  cnmp.  aidii,  NgoEr 

I,  14T.  192.  366,  réjouir,  anuKr, 
féliciter,  applaudir;  d'où  a^iofuiM, 
joie;  et  reqoïr.  réjouir,  amuser; 
eoqjoïr,  oongtnr  I.  279,  (iScer,  aff'ec- 
(iouder;  snbat.  joie,  pria,  joie;  de 
jAui/ÎUNi ,-  dér.  joiel,  joel,  jenel,  a.  « 
ul  j>.  r.  joieBi,  Joiani,  joniaoi,  JoUx 

II,  264,  bijou,  joyau;  adj.  Jolo*, 
joioiii I  jcrlni ,  gai,  enjoué,  jofens, 
amusant,  content;  jolant  (gandent) 
II,  311.  317,  jojeux,  plein  de  jnie; 


*-    > 


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^        ^  V  **\,  V 


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V.      .  V    .-i-     .  H 


'\       • 


*  -A        .-* 


.2r. 


JOI 


213 


JOS 


adv.  jofatement  1 ,  331 ,  joyeuse- 
ment. 

Jflini  V.  jotr. 

Jd  pour  je  le  I,  134. 

J^y  jouliy  poor  jolif,  par  suite  de  la 
disparition  de  la  finale  f,  fém.  jo- 
li?e,  josUve,  joyeax,  content,  satis- 
fait, galant;  dér.  joliyer  (jolier), 
s'amaser,  aimer  le  plaisir,  s'aban- 
donner à  la  joie,  à  la  débauche; 
joliveto,  joie,  plaisir,  agrément; 
amour  des  plaisirs.  De  l'ancien 
norois  jol  (on  jôl?),  conviTium  so- 
lenne;  suédois  jul,  juldag,  danois 
jiiMo^yNodl;  anéd.  jula,  fêter  Noël. 

Mi«r  ▼.  joli. 

Jottre,  joliyer  ▼.  joli. 

JoUvvto  ▼.  joli. 

Joue,  gonc,  jnno,  jonc;  juncus;  de  là 
joBfihitr,  jonetor,  Jonqniar,  jnnèher, 
joncher,  répandre  des  joncs  on  des 
herbes,  des  fleurs,  etc.;  Jonohiere 
II,  378,  lien  marécageux  ou  il  croit 
du  jonc  ;  puis  lien  couvert  de  brous- 
sailles. Le  mot  de  jonc,  dit  Mé- 
nage, s^appliquant  à  une  grande 
famille  de  plantes,  fut  employé  pour 
désigner  les  fleurs  et  les  feuilles 
qu*on  semait  sur  le  passage  des 
personnes  qu'on  voulait  honorer; 
et  jonchier  signifia  d'abord  jeter 
du  jonc,  des  herbes  ;  puis ,  par  ex- 
tension, joncher  de  fleurs,  et  figuré- 
ment  joncher  de  morts. 

Jonehier  v.  jonc. 

Jonohiere  v.  jonc. 

Joneier  v.  jonc. 

Jone  V.  juefne. 

Jonet,  j<mete  v.  jucfue. 

Jongleor  v.  jeu. 

Jongleres  v.  jeu. 

Jonqnier  v.  jonc. 

Jor,  jnr,  jonr,  jour,  clarté,  lumière;  de 
diumus;  plus  jor  I,  352,  plus 
longuement,  plus  longtemps;  en  si 
peu  de  jour  II,  314  ;  par  jor,  tout 
le  jonr;  jomal  I,  253,  journal,  du 


jour,  du  matiu,  absol.  dans  W.  A. 
L.  p.  70  étoile  du  jour;  diumalis; 
Jomal,  j<»naiia,  jour,  journée,  ba- 
taille, combat,  travail,  peine;  de 
là  jomee,  jnmee,  journée,  Tespace 
du  matin  au  soir,  espace  de  chemin 
parcouru  dans  un  jour;  prov.  Jor- 
nada; de  jor  née  dér.  jonMOr,  jor^ 
noier,  voyager,  faire  de  grandes 
journées;  travailler  à  la  journée; 
comp.  ^jorner,  i^umer  1 ,  100,  com- 
mencer à  faire  jour;  infinitif  empl. 
subst.  pour  la  pointe  du  jour;  par- 
ticipe  prés.    empl.   subst.    i^oniant 

I,  315,  point  du  jour;  t^jornee, 
ajnmee  I,  120,  commencement  de  la 
journée,  point  du  jour;  MJor,  i^jnr, 
séjour,  retard,  délai,  repos,  délasse- 
ment; avoir  sejor,  avoir  du  repos; 
à  s^or,  en  repos,  en  sûreté;  sans 
sejor  I,  377,  aussitôt,  incontinent, 
sans  cesse;  s^omer,  aqurnor,  an- 
jomer,  Kgomer,  sonjournor,  sujurner, 
Bijonmor  I,  60.  154.  270.  293.  355. 

II,  33.  100.  3dl,  séjourner,  reposer, 
délasser;  faire  reposer,  soulager; 
cheval  sejorné,  cheval  reposé,  frais. 

Jomal  V.  jor. 

JomauB  V.  jor. 

Jomoe  V.  jor. 

Joi,  je  les  I,  134. 

Joine  V.  juefne. 

Joaqno  v.  dusque. 

Jofte,  jooato,  jnate,  proche  de,  près 
de,  le  long  de;  comp.  droite,  do- 
juste,  dojouate  II,  355.  6.  —  De  là: 
verbe  jootor,  justor,  jonator  I,  66. 
Il,  267.  284,  ajuster,  assembler, 
rassembler ,  réunir ,  s'assembler, 
jouter,  combattre,  livrer  combat; 
se  josier  à  qqn.  I,  270;  subst.  Joito, 
juito,  jouato,  joute,  assaut;  d'où 
joiteor,  joitoor,  jouateor,  juitenr 
(josteroi,  juftereo),  jouteur,  com- 
battant, adversaire;  comp.  iû<**^f 
iguiter,  iûoi»tor  I,  306,  assembler, 
unir,   ranger,  joindre,   ajouter,  se 


r 

JOS                         214                          .lUI 

jovuM  I,  3;il,  jeunews  ;  Jeunes  gens  -. 

faotro    njoulcr  et  (yKiler);    subst. 

juvenla;    vh.   comp.    r^oranir,   ra- 

«joRee,  qjanitea,  faites,  a-iaenibUe, 

jeenii,  r^cmenir,  rajeunir.  La  lorme 

rencontra;    «joitement,    «jutemant 

jonele  11,   219.   jeuneiao,   est   une 

cri^ation  nouvelle  de  la  langue  d'oïl 

compagnie. 

d'après  l'adjectif  jone. 

Jotteor  V.  josiu- 

Jnene  v,  juetue. 

JoatST,  juMTM  «.  joMe. 

Ju«  V.  jen.                                                     1 

Jotttnr  V.  joste. 

JneadJ  v.  joeadi. 

j™  V.  ja. 

Jneana  v.  juefue. 

lenol  V.  joir. 

Jnl  ï.  joindre. 

lotMM  V.  jaefae. 

Jng  ï.  joindre. 

J««Bl««  ».  jeu. 

Jnga  V.  juger. 

lonslmi  ..  jeu. 

Jngsmant  v.  jnner. 

Jniau  T.  jalr. 

IDBMT  Y.  juger. 

'  Jouir  y.  joIr. 

Juger,  jngier.  joger,  condamner;  j«- 

^ 

JOBli  V.  joli. 

rficare,-   dér.  jngiarm,  jngama.ju- 

K 

JOBlln  y.  joli. 

Saor.  jngwr  1,  7.5.  juge:  jngwwnt 

■ 

Jo«r  r.  jor. 

1,  82.  jugeiuenl,  le  jugement  der- 

Jeu, je  T.  1,  122. 

nier;    comp.   de^jogisr,   digogier   I, 

JmuM  V.  josto,  prùp.  cl  aulisl. 

17^!.   Il,    U4,  juger,   icrminor   un 

JoutMr  ï.  joste. 

différend;     mul     juger;     tbr^Dgiw. 

JouMr  V.  josle. 

toijngier,  foogogier,  forgrngiar  1,  368. 

Jonut,  jôTsnt  V.  juefaa. 

UJI.  II,  168,  dénier  justice  à  qqn.. 

lovante,  joventB  ».  jnefno. 

mal  juger,  juger  à  lort,   renvoyer 

Jovene  v.  juafne. 

ment,   éprenve    par   le   feu;   prov. 

Jb,  jeu  ï.  jeu. 

judizi,  juiiii,  juii;   dér.  de  jidi- 

Jii,jo,i(.n,ieu,jeo,je.K.,  pt  1,  131 

cium.     Quaut  s  jage  I,  358.  jnge, 

Bt  sdIt-,  pion,  pen.  1.  p.  9.  m.  et  [_ 

il  dérive    immédiatement   de  juger. 

je,  moi;  ejo;   prov.  eu,  ieu,  pou 

car  jmlex  aurait  produit  juit ,  ital. 

eu,  esp.  jo,  ital.  io. 

giudice,   forme  qu'on  a  ems  doulo 

Judnn  V.  vDisiu. 

voulu  éviter  à  cause  de  ;hm,  juif. 

JnatM,  jnena,   jnetna,  job*,   jorane, 

Jngerre»  v.  juger. 

joneu,  jono,  jocne  I,  52.  UO.  196 

Jngaar  v.  juger.                                               . 

236.  36Û.  II,  tOO.  279.  eu,  Jeune 

Jngiar  v.  juger. 

aimable,    gracieux;    juccnii;    ital 

jBgierra.  v   juger. 

gioTine,  giovana,   proï.  joïe,   esp. 

Juglel.  V.  jen. 

joren:   comparatif  jovenor,  jutbhut 

Jugleor  V,  jeu. 

I,  103,    plus  jeuaa;    puinù,  cudci; 

JBgler,  jni^ei  v.  jeu. 

tlimin.jonet  II,  eso,  jeunet;    d^où 

Jngnet  v,  juinet. 

Joignet  ï.  jugnoi.                                             1 

paiDè;  -  jaTsnael,  jovanoeUa  11,  61, 

Joindra  v.  joindre. 

joilventoiiu,JouïeDïell<.-;jiieïncii/u», 

Juinet,  joignet,  jngnet,  juingnit  RuIbI<. 

juvtncuta,    iliiuin.  dejuiritCHi;   — 

1.  JO,  le  7b  moib  de  luunée,  juillet. 

joTMt,  jcnsnt  m.  11,  !>â,  jeunesse; 

Ce   mois   portait  anasi   lu   nom   de 

Buiabllité,  «race:  jmenliu:  JOTBOW, 

jull»,  fu/ini,  et  c'est  |:i>uri|uoi  l'on 

k 

^^ 

Oa^ — ^  }CUaM.K*^, 


^  ^  ^iUéU,4 i^^    ^'^1^ 


cbaagvs  plua  tard  jHinel  en  juiffef, 
pour  la  rapproclier  du  num  Jaljii. 
JiuHil  est  un  dijriïé  de  juin,  svci- 
niinuIivB  cl.  Moi* 
:  forme  <limiuuiiveP 
imilation  de  l'Blle- 
>d?  M.  Gnmmll,  3tiO  fait  re- 
nirquer  que  lus  Allemanda  don- 
naienl  le  même  nom  ù  deux  mari 
qui  se  sulvaieDt,  «t  las  diHlinguBient 
par  un  adjecLïf  préposé,  p.  es.  en 
anglo-saxon  aerralidba=;uiu,âRerfi 
ltdha=juille(  (le  1er  et  le  3e  moi* 
doui).  D'après  cala ,  juinel  «erait 
lu  petit,  le  jeune,  le  second  juin, 
Ht  il  faudrait  admettre  que  cette 
forme  tious  est  venue  des  Anglo- 
Normands.  Je  me  aouvien^  d'avoir 
vutendn    quelques    villageois    pro- 

Jaint,  jnînta  part,  pas,  de  joindra. 


jBMher  V 


jolie. 


JUV 

origiue  que   le   Crançûi  j*P',   Bte, 
Cfr.  Si-liwuuk  D.  W.  s.  T.  BubRube; 
Sebnivllrt  Ht,  :I0T. 
Jnpal  ï.  jnpe. 

Juré  V.  jurer. 

Jnrar,  jurer,  promettre,  fiBiii.'er,  prêter 
serment;  part,  passé  eiiipl.  aiibsl. 
juré,  lié  par  serment,  feiidatsire, 
vassal;  confédéré,  allié;  éL-hevis  ai 
bourgeois  d'une  ville;  de  jurare-, 
jurer  lar  loins  I,  148,  sur  hh  eieril 

I,  ISS,  «ur  lame  11,  Gj,  jurer  fgrH. 
t,  UâT.  etc.;  eomp.  osajnrtr  II,  8â. 
144,  conjurer,  supplier;  euûvainB 

II,  44.  S85,  conjuration;  furmnte 
cabalistique;  peijnm,  pKJgni  I, 
273.  II.  35.  106,  parjurer;  per- 
jurare;  paqnr,  parjure;  ferjurut. 

iM  V.  jor. 

Il,  347,  jus,  suu;  JIM,  juri»  (iùot). 
lui  ad«.  II,  301  :  eomp.  là  Jtu,  (k  ju 
II,  303;  an  d(!jiii  H,  30^. 


np«,  casaque,  pourpoint,  souquenillc; 

Molle  v,  dusque. 

d'où  jtipal,  ib-;   jupt».   PPP«n.  '•'■ 

ntkte  V.  dusque- 

Cett«  dernière  forme   en  i  pur  ra- 

tuqtia V    dusque. 

dical,  qui  s'est  consonéc  dans  ccr- 

nrt,  s.  H.  et  p.  r.  juia  1,  100,  juste. 

talDi  patois,    p.  ex.  dans  celui   de 

Montltéliard,    se    retrouve    dans    le 

jujivi:  JMtica,  JDstiabB.  jutiia  11, 

milanais  gippa,    cl  le   dialecte  de 

197,  justice;  jm-e,  clief  de  lajuslioe, 

jusiicier;    juiliïin  ;    d'où   iruOda. 

des  autres   langues   romanes   sont: 

jniUiier,  jutiwr  1,  SO.  S-2    11,  78, 

itd-   giuUa,  jiMpp",    pro^-  J-P". 

esp.  ul-juba,   proï.  jopcllo,    ital 

corder;    rendre  justice,  trtiitet  nne 

jubort,   port.  j«65o,  gibào.    L'esp. 

those    comme    «lia    doit    l'être;    et 

at-julia   montre    que   l'origine  de 

il'ici  jiutielerM,  jusiicier,  juge. 

ce   mot   eit   arabe,    el   elle  se  re- 

une V.  josta  prép.  et  subit. 

trouve   dans   at-gvUak,   habit  de 

nitar,  jutem  v.  juste. 

deswius   d'étoffe  de  coton.     Un   u 

njtenr  v.  joste. 

■cuvant  dérivé  jw/n   de  lallemBiid 

OBtice,  justiohe  v,  jugi. 

il"  (mp''  sw'.  '/'!")>  """is 

ustioier.  jnstldarM  v.  jii.t. 

e'Ml  le  contraire  qu'il  fallait  dire; 

uitiM,  jnatiMT.  junMH  v   ju-i. 

srAmita,  espèce  de  manteau,  autre- 

U.I  V.  jus.. 

foU  ulnia,    est  le  mot  allemand 

nvenerie  >.  juefi.i-. 

tel  a.   an  linnu   dir«ri.-.   In   in.'m<> 

ovenor,  juvenur  v   jurliic. 

b 


^H 

■ÎU\                        LAI 

S 

^H^          Ksi  V. 

K<>tn«al«  >.                                .^^^H 

i                     EiiUo  V.  ualUou. 

Keniaaw  v.                              .^^^H 

EBnke  t.  quant  1. 

K«nid  T.                                   ^^^^1 

EuMt  V.  canon. 

EBtlf  y.                                        ^^^^1 

Xhiom  V.  canon. 

^H 

EanqitM  I.  quant  I 

Eeodre  v.  coudr.:                          ^^^H 

Kar  ï.  car,  cmij. 

Sente  v.                                        ,^^^H 

SArdènal  v.  cardinal. 

K«  V.  cuir.                                ^^H 

KarolB.  kwoliT  ï.  ^-arole. 

^^H 

KMke  >-.  chascun. 

^^^^B 

Eatone  t.  quatre. 

KienaiU*  v.                                   ^HH 

^^—             Kfttrg  V.  quatre. 

Kiaata  r.  cotre.                              ^"^ 

^^           Ibnt  y.  cBor. 

Eiantepoinu  v.  cotre.                                     ' 

^H            Eaval 

Eiene  v.  ehevra. 

^r            ^  '-  1"<- 

El,  qui  le  I,  135.                                   .^ 
El  coïkn,  Id  onket,  kikl  enkM  1.  l'jo    ^  , 

Sd  ï.  qui. 

Kdr  V.  ohaor. 

Kinte  V.  cotre.                               '      - 

Kel  V.  quel  et  I,  16»  cl  «uiv. 

Soi  V    qui.                                             ^ 

^^              KcniTCt  V.  ciiivd. 

Knidier  v.  cuider. 

^^            KMlt  V.  chaor. 

KoiEM  V    cini:. 

F 

I.. 

I.   La.   lai   an.  1,  ^3;   prou.  g. 

er».  I,        lacet,  cordon,  lieu;  da  lagtuus;  xb. 

128;  pron.  liém.  I,  Ô8 ;  i(-/a.               laoar,  lader,  ladhier  1,407.  ir,  397 

II.  La,  lai  adv.  II,  278;  iU  II 

,  279;         lacer,  lier,  «errer;  ,c  incer,  .e  lier 

adv.  camp.  Un  II,  279;  laimu. 

laent,        par  «erment;    comp.  déglacer,   de«- 

laiani,   Isaiti,    Iwui,    leieni, 

leiwi       Uder  II,  240,  délacer,  dÉlier,  dé- 

11, 580. 

tacher;  enlaeer.  enlaciet  1,  152.  Il, 

Ubw,  Ubonr,  labni  1,  184.  Il 

,  15S.        97-  33G,  enlacer,   entrelacer,   lier, 

196,  labeur,  travail,  peine,  ta 

tigue;       embrasaer;   d'où  gnlaoeUT»,   enlace- 

labor;   labont,  Itbnrar,  labonisr  1,        ment,  enirGlacemeni,  treillis;  wttr^ 

153.  Il,  113,  travailler,  ta  peiper,        ladiim  1,  401,  entrelacer. 

faire;    cDltiier;   sa  dit  en  ou 

ire  de    H.   Lm,  a.  ».  lai.  Il,  54,  lac;  lacus. 

tout  ce  qui  peut  chagriner  et 

.  faire   Laeer  v-  lac  I. 

de  ta  peine;   laiorare;  de  là 

,  i»bo-   Laehier  v.  lac  I. 

Tttm.  laboreor,   travailleur,   1 

labou-   Laciar  v.  la,-  I. 

reur;    laboraga ,    toute    espècu    de   I-adre,  ladre;  ttal.  laxzara,  mendiant; 

iraTail,  labourage. 

dont  la  forme  primitire  a  sang  doute 

cté  loter,  latre;   du   nom  Laum, 

Laborem-  v.  Inbor. 

dans  la  parabole  du  mauvais  riche 

Laborer,  laborem  t,  labor. 

et  de  Lazare,  Ekhdb    6.  S.  Luc  16, 

Labour,  labourer  «.  labor 

19.  V.  Itoquef  s.e  v.  ci  s,  t.  ladrerie. 

Eabur.  laburer  v,  labor. 

lmdi  v.  la  u.  n  11,  aao.                   1 

I.  Lac,  lu,  laii,  lai  I,  :>.n.    IF 

,  y4«.    Lai  ^rt  ,  rron  .  «dr.  v.  la  t.  Il,                 J 

V 


^/i€c^af^^ 


1 

^I^H. 

HH^ 

^V 

7                         LAI 

'Ur.  loi. 

Laie,  Inique  v.  lui. 

U,  l«ia  I,  244,  laî,  laïque;  ou  âguré 

Laie,    large   chemin    au    milieu   d'un 

fgnorut;    prov.    lak,    Ital.    Uicoi 

hois;   Imà,  lada,  leda:  de  l'anglo- 

laicui  (Imxoi). 

i.Bxun  làd,  iter,  ancien  norois  Uid. 

bitu  T.  In  n.  el  II,  31:10 

suéd  Ud,  iter,  ria.    Cfr.  Dief,  G.  W 

Uid,  bdd.  led,  lait.  6.8.  et  p  r.  lai., 

II,  132.  (St.  Germain  en)  laye. 

lui,  iNi.  fém.  laid»,  Idde,  lede  II, 

Laiena,  laimit  v.  U  U.  et  11,  380. 

M7.   384,    préjudiciable,    nuisible. 

Laier,    leier,    latiier.   laÎKiar,  laiiin. 

leuer,  learier,  laineir  1, 303  et  suiv., 

géant,  fDJorieux  :  uialtraitê,  outragé. 

laisser,    'JélaiSBer,    quitter,    trans- 

injurié,  congpuc;   de    l'alial.   teid. 

mettre,  léguer,  permettre,  conneolir. 

haï,  SDcieu   norois  leidkr,    auglo- 

ceiseT,  s'abstenir.    Les  explications 

Mxon  iadh,  etc.     Cfr.  Dicf.  G.  W, 

que  j'ai  données   1.  c.  ne   sont   pas 

It,  132.    Laid,  (ail  était  aussi  siib- 

exemples  do  reproch F,  car  les  formes 

tlantif  et  aignifiait  mal,  tort,  pré- 

en M,    ne  peuvent  être  identiques, 

judice,  offense,  outrage,  injure,  af- 

dans leur  origine,  arec  lairr,  Uier- 

front;  faire  laid  II,  7;  cfr.  l'ahal. 

Laier   pfut  dériver   de  l'allemand: 

lelt  «ion;    faire  par  /ail,   malgré 

ancien    saxon   Jalon,    goth.   Utan, 

■ai,  k  contre-coeur.    Adv.  laidement 

leitan,  à'fid-ai,  etc.,  ancien  noroiii 

U,  10.  22.  70,  371,  <rti.ie  maniire 

lâta,  ainere,  rclinquere,  permictcre, 

funetlo,    DUtraj^eante ,    fatalemt^iil, 

etc.,  par  la  syncope  dn  1;  ou  bien 

d'une   manière   préjudiciable,    nui- 

du    iBlin  iegare.     J'admets   la  pre- 

■ibk;  laidement.     Vli.  laider,  d'où 

mière  dérivation,  parce  que  !•  aigni- 

kldeiir,   laldder.   blesser,  injurier, 

Gcalion  de  Itgam   est  eiclosive  en 

honnir,   bnmilier,   faire  tort,   fairu 

égarJ    à   celle   du   primitif  germn- 

nique  et  dn  mot  do  la  langue  d'otl. 

l'ahal.  UidÔH;   laidii  II,  37,   leidii 

et  que  te  radi<;al  a  passé  de  l'a  à 

U,  92,  ontrager,  injurier,  faire  ton, 

r«,   ron  pas  de  T.  à  l'n.     Cfr.  M. 

lie   l'ahal-   kidja».     Dér.   laidange, 

dér,  laiv  laiiie  I,  a60,  legs,  testa- 

Uidenge,  injure,    uutragt^,   mépris, 

ment;   faire  laii ,   accorder,  aban- 

1 

opprobre,    affroulj    cfr.    ahul.    lui- 

donner;  -  lalMor  II,  328,  faculté. 

ilunga,  accusation;  rb.  laidasger  I, 

moyeu,  liberté,  loisir;  que  je  range 

71.  112,  laidBDgier  I,  30(1,  comme 

ici  à  cansc  de  sa  vouatisation,  malgré 

laider  et  laidir;  —   laldi;re  I,  21(3, 

injure,  outrage,  mauvais  traitement. 

I,  401,  interrompre,  mettre  de  cùlé. 

blessure;  —  talduoe  11,  70,  cbone 

oublier;  ealaiuer  (tr),  edetter,  etc. 

II,  238.  aô(i,  se  précipiter,  s'élan- 

Laidange. laidanger  v.  Imd, 

cer,  le  laisser  aller,  lâcher  la  bride. 

Laide,  Uideier  v.  laid. 

s'étendre  ;  edail,  ealN,  élau  ,   saut, 

Hi 

action    de    se    précipiter,    choc;   à 

•■ilaiê,    de    toutei  aes   forces,    avec 

■à 

Laidai  ».  laid. 

UUma»  1.  laid. 

remettre,   faire  grâce;   relali.  ralea 

Uidlt  T.  laid. 

UUtia  T.  laid. 

rulHchemenl  :    faire  à  qqn.  relu  de 

Laldon  T.  luid 

iqcl,   P  d  B.S217.fBiie  abandonner, 

fl 

LAI                       218  LAN 

faire  perdre;  —   rémission,  iadul-  Laine  II,  61,  laine:  latui, 

gence  dont  on  use  envers  une  per-  Laingne  v.  leigne. 

sonne  en  se  relâchant  du  droit  que  Laireehin  ▼.  laron. 

Ton  a  sur  quelque  chose  qu'elle  doit.  Lairme  v.  larme. 

A  la  même  racine,  de  laxui  (i.  e.  Lairon  v.  laron. 

lascos):  lasohe,  lasqae,  lâche,  large,  Lait,  préjudiciable  v.  laid, 

mou,  négligent;   d'où  laieheamant,  Lais,  legs  v.  laier. 

lanhetement, laeehidtement, d'une  ma  -  Lais,  lac  v.  lac  II. 

niére  lâche,  négligemment;  laseher,  Lait,  lacet  ▼.  lac  I. 

laïqner  II,  287,  lâcher,  relâcher.  —  Laiiiar  t.  laier. 

On   rangera  facilement  autour  de  Ltiise  subst.  ▼.  laier. 

ces  mots  les  composés  et  dérivés  Tiaiarier  v.  laier. 

qui  ne  se  trouvent  pas  dans  mes  XaisMur  v.  laier. 

citations.    On  a  déjà  beaucoup  dis-  Lait  t.  laid. 

enté  l'origine  de  notre  relayer,  re-  Lait  II,  226,  lait;  de  lac  (lact);  lai- 

UUs,   DC.  le  dérive  de  /aM  (v.  plus  tant  I,  227,  enfant  à  la  mamelle, 

haut),  lee,  relêer,  canef  venaticos  nourrisson;   laciam;   verbe    corn  p. 

in  planiciem  reducere,  e  alios  su-  alaiter  I,  114.   II,  354,  téter,  sa- 

mere.    Cette  dérivation  .est  tout  à  vourer;   alaiter;    allaitent,    comme 

fait  arbitraire.    Frisch  pense,  sans  laitant. 

plus   de   raison,    à    l'anglais   lay^  Laitant  v.  lait, 

mettre,  poser.    D'autres  ont  songé  Laii  v.  laid. 

à  religare^   attacher   et   détacher;  Lame,  tombe;  de  lamina;  de  là  aie-  -^^  ' 

mais    il    faudrait    alors    admettre  maie,  de  VaUmeU,  pour  la  Umele,  Jf/ 

changement  de  i  en  a,  et  prouver  mot  dont  nous  avons  fait,  par  cor- 

les  termes  intermédiaires  UÀtr,  leier  rnption ,  alumelle  ;   mais    la  forme      '  * 

(v.  lier),   puis   que   le   i   de   relais  primitive  o/eme/c  s'est  conservée  dans 

est  paragogique.  Relayer  est  simple-  les   patois.     Alemele  signifiait   tout 

ment  la  forme  laier  avec  la  parti-  instrument  do  fer  qui  est  tranchant, 

cule  re,  et  il  signifie  rel|cher,  faire  Lanoe,  lanehe  I,  182.  II,  313,  lance: 

relâche,  tandis  que  le  subst.  relais  combattant  avec  la  lance;  du  latin 

est  absolument  celui  que  Ton  a  vu  lancea,  mot  espagnol  selon  les  uns, 

plus  haut.    On  a  cherché  bien  loin  germain  ou  gaulois  selon  les  autres, 

ce  qu'on  avait  sous  la  main.  V.  DC.  s.  v.  lancea,  Dief.  Celt.  I, 

Laigne,  lange  v.  lange.  62.     Verbe  lanoer,  lanchier  II,  62. 

Laigne,  bois  v.  leigne.  248,  jouter,  frapper  avec  une  lance, 

Laigner,  se  plaindre,  murmurer,  gron-  darder,   lancer;   lanoeis,    action  de 

der;    prov.   lanbar,    ital.   lagnarsi;  lancer.     De  là   viennent  nos    com- 

subst.  prov.  lanba,   ital.  lagna;   de  posés   élancer^    élan  pour   eslans; 

laniare  se  prae  dolore,  selon  Mura-  prov.  lans,  jet,  élan, 

tori.      De*  laniarius    (a    laniandis  Lanoer  v.  lance, 

avibus),   on  a  fait  lanier,  lenier  I,  Lanehe  v.  lance. 

195,    dans   le  principe,    e»|)ècc   de  Lanchier  v.  lance, 

faucon,  faucon-lanicr,  et  par  allu-  Lande,   ^.  f. ,   <jui  aujourd'hui  ne  bvrt 

sion,  lâche,  poltron,  couard,  paren-  qu'à  désigner  une  terre  inculte,  une 

seux,  lent,    (fr  R.  d.  C.  d.  F.  p.  10.  plaine,    »'onj|ilovaii    aussi  autrefois 

note.  polir  le  hitiii  *<i//f<j>,  p.  e\   Q.  L.  d.  K. 


A^  ^f^îîdtl 


1/ 


0^  £^u/âù%â 


""^^  aS^'^"  ""^    ^^.  ./*.'*.  4<âK^, /^ 


* 


I 


LAN 


211t 


[•l,  4S>  86;  de  là  l'exprasiiou  urili- 

I  landa  funilie.     On  B   l'iiabi- 

de  Jériver  lande   du  golliique 

(n.),  Z'>'e''j    "orp^-,   iyçBç; 

idaU  U  ligaificalioa  de  notre  moi 

le  r^iprtMha  tlftVBDioge   du   breton 

iaiMl,  arbre  épinem,  aa  plur.  Inn- 

L      MM,  landes)  /unit  reposant  siir  une 

I      aDcienoc  forme  iaml.  l\  fant  prendre 

□entre  du  gothique  Iniul. 

Langage  v.  langue. 

Lang^er,  langagier  v.  langue. 

Lange,  laigne,  noire  lange,  autrefois 
étoffe,  babit  de  laine;  chemise  (?) 
Rntb.  I,  7;  (le  laneta. 

lABge,  langue  v.  langue. 

Laagor  v.  languir. 

Langue,  lange  I,  48.  309 
•  parole,  langage,  idiome, 
nation  ;  banderole  eu  forme  du 
langne;  lingua;  de  là  langage  11, 
66,  tangage,  languie;  peuple,  aa- 
tioa;  propr  langagiiiBi,  ital.  lin^ 
guaggiu,  e«p.  lenguaje;  «t  d'ici 
laigagor,  parler,  harangticri  d'où 
langagier,  babillard,  grand  parleur, 

I^ngnit  1, 34Û,  languir,  gémir,  soulïrir  ; 
languere;  langer,  langnr  I,  26b. 
34Û ,  peine,  suuffrunce;   langvor. 

Langnr  v.  iangnir. 

Lamer  t-  laigiier. 


,    langue, 


LAS 

libéralité,   abondance;   |jri>[iT.  lar- 

gitiit;  largor,  largeur;   propr,  tar- 

i/or;  esp, ,  proT.   largor. 
Largement  v.  large. 
Largesse  v.  large. 
Larghentent  v    tnrge. 
Largir  v.  larg.^. 
LargOT  V,  large. 
Laignewse  v.  larye. 
Larme,  lairme,  terme  11,  3'ii;,  iarwe; 

de   lacrina  ;    laimier,    verser    d«fl 

Larmier  v.  larme. 

Laron,  lanm,  Uiron,  larron,  s.  i  lerea, 
lerrei,  lieres  I,  73.  4,  larron;  de 
iiilru;  à  larron,  clandeednemeDl. 
H  la  dérobée;    larroH  fotiitr,  for^ 

Isteur;  cfr.  larron  qui  enblu  par 
foise  U,  1 1  et  Rayn.  L.  R  III,  37à 
farsaire;  laioin,  laresejn,  laireoliin 
I,  169.  840.  262.  H,  202,  larcin; 
de  Inlroeiniuia;  en  larcin,  comme 
ù  larron;  adt.  larreeenonsement  M. 
B.  J.  4G9,  lamoiaeaiement ,  en  Ur- 

LarreDenoaiament  v.  Iar<iii, 

Lairia  II,  370,   liuii.  larririnm,  iui- 

cultîvÈe,  terrain  inégal,  Kiliaenragi- 
porte  larriâ  au  liollandaia  latr,  ib,  ; 
M.  Dief.  G.  W.  Il,  129  dit  laridtu 
=  aridui  ?    en    rappelant    ariditim. 


LirgB  I,  106-  300,  large;  gi-néreux, 
libéral  ;  largui  ;  adv.  lacement, 
lar^umant  T,  29t.  294.  a^3.  n,  21, 
341,  largement,  généreusement,  libé- 
ralement; largir  1,  30S,  donner, 
accorder;  faire  des  largesses;  élar- 
re;  largirt;  de  la  lar- 
ge«M,    largaescG   I.    :)(;i>.    largeur: 


Laa  y.  lac  I. 

Las,  là  ks  1,  136. 

Lu,  lanell,  401.  I.  177.  11,80.  21^; 
empl,  subst.  II,  2g'j;  d'où  lasser, 
lasser,  fatiguer;  comp.  hallaa,  balai, 
alaa,  hélas;  tllIMïïr,  tomber  de  laesi- 
lude,  tomber  en  défaillauce:  K  eeat 

terunl  (traduisant  tlefieere),  par 
«veniure,  al  désert  (Q.  L.  d.  R  11, 
17>t).    T.  M,  3ia  ou  lit  alaiK,  que 


i 


LAS  2; 

M.  F.  Michel  iradult  pat  malh«u- 
leui;  il  faudrait  alors  admettra  qa« 
ce  mot  eat  fait  féminin  à  cause  de 
la  rime.  Je  préfère  y  voir  le  par- 
ticipe û'alaiter,  comme  plus  ex- 
pressif et  plus  convenable  à  la  signi- 
fication  du  vers   suivant;    mnia  eu 

licence  poétique  pour  la  rime  avec 
aclati».  De  lot  dérive  encore  le 
subat.  laite,  lassitude,  cliagrin. 

LMche  V.  laier. 

Lucbeamsnt  v,  laier, 

Lascheitament  v.  laier. 


baiiuhu,  litiertlnuge.  liceuce,  I 
tromperie,  boufiTanneric ;  Itohierra, 
liohierret.  iMdant,  leobmt,  lieboor, 
Immi  1,  Ti,  gourmand,  glouton, 
qui  ainie  la  bonne  ch^re,  celui  qui 
s'adouuB  aux  plaisirs  de  la  MbIe 
ou  de  l'amour,  galant,  galant  d'une 
femme  mariée,  lib^rtiu  ,  débauché, 
parasite;  comp.  delsohisT  R.  d.  Bea, 
I,  UT,  lécber.  Le  peuple  de  u«r- 
inines  provinces  emploie  encore 
UchfUF  dans  le  eens  de  friand. 
LBcheiie  v.  lécher. 


LadùerTN  v 
Led  V.  loi. 


tasqne,  lasqner  v,  laier. 

Led.  lede  v.  laid. 

ft(*fe     "  "     L»tt»  r,  225,   latin,  langage, 

Lee,  large  v.  let  adj.                     ,^^ 
Leeee  v.                                          ,^H 

langue 

Leel  ï.                                           ^^Ê 

étrangère;  Inlinui.    Jnsqn'a 

la  Re- 

Letlted  v.                                       ^H 

naissance  le  latin  demeura  le 

1  langue 

Leeni  v    la  II.  cl  11,  280,            ^" 

par  eicellBDia.    De  là  latiaier.  sa- 

Lmui v.  loial. 

vant;  interprète. 

Lager  v.  Icgicr. 

IMiBMi  V.  latin. 

Un  V.  la  II.  et  11,  ST9. 

Legeiie  v.  legîer. 

Lafîr  V,  let  adj. 

tegUr,  ligier,   léger   11,   231),    légir, 

Uver  1,  ib.  Ib-i.  226.  11,  lu 

,  Uv«r; 

prompt,  alerte,  facile,  aisé;  dérivé 

Imare. 

de  Ittis   pur   l'intermédiaire   d'une 

Ui  v.  lac  J. 

forme  ieviarivs;   cfr.  italien   lieie. 

I.anier  v.  laier. 

de  levis,  et  leggiero;    prov    l«u  et 

Le  V.  lo. 

La  picard  pour  la  I,  5S. 

1,  217.   II,  U.  49,   aiïémeut,   fa. 

Lé,  joyeuK  v.  liet. 

cilement,   sans   peine;   de  Ugier  I, 

Lé,  large  v.  let  adj. 

y.  jp    Leal,  lealment  v.  loial. 
ytifi-  HtjT^^LjBitad  ,.  loial. 

peine,  à  la  légère.    C'est  soua  l'in- 

fluence  do   /rjier,   qu'on   a  formé 

Leaui  ï.  la  II.  et  11,  280. 

Icge,  icrniQ  de  marine,  h  vide,  lana 

charge ,  nu  lieu  du  simple  tisf  qui 

LMoi  V.  loial. 

aurait  été  le  dérivé  direct  de  /mû. 

iMUto  V.  loial. 

Dérivé   tegerie.    légùrelé,    frivoliti, 

Laolwoi  V.  lécher. 

folie;  de  Irgerie,  comme  de  Iggitr. 

leehar,  leoluer,  lichier,    lécbei 

r,    fa.ir^' 

Vb.  comp   ategier  1,  127.   11,  lût. 

lippèe;   (le   l'abal.  Ucckàn, 

UvhÔH, 

alléger,  soulager,  décharger  d'accn- 

ancien  saxon  leccôn,  Uccoh  , 

,  unglu- 

sation;  simple  prov.  Iiiijar^lcviare 

«BXon  {jcctan,  allmod.  Irrktn,  bas- 

«aonlidie»;  de  là  leoherie. 

lieharis 

liîf,  d;- 

sntlegier  Ben.  ISTS.  soulager.  mI- 

nltgîM,        j 
!er.  »l- 


iai^*»- 


-il 


■^^asiJ^^s^. 


■■^ 


LEG 


221 


LES 


léger;  propr.  subleviare  ;  Boule^, 
^Uége  ;  ainsi  dans  la  forme  moderne 
IV  est  passé  à  Va,  ce  qui  est  rare, 
it  V.  legier. 
L,  par  syncope  leSm,  lefin  II,  189, 
graine,  légume;  legumen, 

▼.  loi. 
d  I,  121.  128,   elle;    de  tl-lae  ou 
U  -  laec  pour  t//t. 
y  Idalment  y.  loial. 
X«Uated  y.  loial. 
X«ias  V.  loial. 
T>eiawinimt  v.  loial. 
X.«iaiii  V.  loial. 
LeiMite  v.  loial. 
Iieid,  leide  v.  laid. 
Leidir  v.  laid. 
LdMiB  V.  la  II.  et  II,  280. 
Ldmr,  laisser  ▼.  laier. 
Lflter,  lier  v.  lier. 

LcigiiA,  Iflingne,  leine,  laigne,  laingne 
I,  289,  bois;    prov.  legna,  Jeîgna, 
lenha,  esp.  lena,  lenha,  itaL  legna; 
l%$na;   à   côté   de   Un,    espèce   de 
navire;  prov.  ling,  lenb,  bois,  es- 
pèce   de    navire;    esp.   leno,    port, 
lenho,  ital.  legno,  de  Hgnum, 
Leine  v.  leigne. 
Leingne  v.  leigne 
Leini  v.  la  II    et  II,  280. 
Leire,  être  permis  v.  loire  II. 
Leire,  lire  v.  lire. 
Leia  v.  lez. 
nnr  v.  loire  II. 

tiMe,  lice,  chienne;   de  lycisce  (ly- 
ci$ca). 
Leisfier  v.  laier. 
Leitre  v.  letre.  •••* 

Leii,  nuisible  v.  laid. 
Leis,  côté,  et  prép.  v.  lez. 
Lend,  lent  R.  d.  K.  IV,  72,  lente;  prov. 
lende,    port,  lendea;    iens,   tendis. 
On  se  sert  encore  de  cette  forme 
leni  (m.)  dans  plusieurs  provinces. 
Lendemain  pour  Tendemain  v.  main  II. 
Lenier  v.  laigner. 
Lent,  lant,   lent,  paresseux;   lentus; 


de  là  adv.  lentement  I,  384,  lente- 
ment; alentir  II,  250.  300,  ralentir, 
retarder  Molière  s^est  encore  servi 
d'alentir  dans  TEtourdi  III,  4. 

Lentement  v.  lent. 

Lentille,  lenlille;  /enltcufa ;*  lentllloe, 
marqué  de  taches,  couvert  de 
rousseurs. 

Lentilloe  v.  lentille. 

Léon,  lion,  Unn  I,  49.  50.  118,  lion; 
leo  (leon);  dim.  leuncel  I,  99,  lion- 
ceau; leonculus. 

Leopart,  lenpart,  linpart,  Inpart  II,  328. 
390,  léopard;  leopardus, 

Lepe,  lippe,  lippe;  grosse  lèvre,  lèvre 
avancée  ;  du  bas  allemand  lippe^  lèvre. 

Lèpre,  liepre  I,  228,  lèpre;  lepra(U- 
nça);  leproa,  lepnu,  lepreos  II,  392, 
lépreux;  leprotut, 

Leprona  v.  lèpre., 

Leproa,  leprns  v.  lèpre. 

Lere  v.  loire  II. 

Lerea  v.  laron. 

Lerme  v.  larme. 

Lerrea  v.  laron. 

Lea,  large  v.  let  adj. 

Lea,  côté,  et  prép.  v.  lez. 

Lea  art.  rég.  dir.  pi.  m.  et  f.,  suj.  pi.  f. 
I,  46.  53,  les.  Le  prov.  et  Tesp.  ont 
pour  le  plur.  m.  los^  de  il^lot,  et 
pour  le  plur.  f.  lai,  de  il^lat;  et 
ce  lot  prov.  s'affaiblit  en  /es,  comme 
lo  du  prov.  et  de  la  langue  d*oTl 
s'affaiblirent  en  le;  ce  qui  pourrait 
donner  lieu  à  supposer  que  notre 
les  r.  pi  m.,  vient  de  t/-/os,  tandis 
que  le  fém.  a  son  origine  dans  i/- 
las  ;  cependant  cette  distinction  est 
tout  à  fait  inutile;  —  les  pron. 
pers.  rég.  dir.^I,  121.  131. 

Leair  v.  loire  II. 

LoMor,  lenier  v.  laier. 

Leite,  habile;  ital.  lesto,  habile,  adroit, 
prudent,  rusé  ;  port,  lesto,  esp.  listo  ; 
du  goth.  lisieigs,  ahal.  listtc,  ingé- 
nieux, avec  rejet  de  la  suffixe, 
comme  le  dit  M.  Diez  I,  276,   et' 


- 

^^^^^^ 

^^H              001I  |>BS,  aiair  que  le  |irùlend  M.  Che- 

L«tir  V.  I.ir 

^^H              valet,  de  fiht,   il'oli  n'aaraient  ja- 

htm,    liever.    ieter.    relever,    faire 

^^^^K              mail   pu   '^  (lùvelup|>r'r  les  fumiez 

lever,  se  lever,  se  relever;  porallre. 

^H 

app»railre,   en  parlant   des  aslres,        , 

^^M           L«t.  le,  r.-iu.  tve.  ».      .^i  [.1-  r.  1«,  U* 

d-iine  maladie  cuunée  11,  131:  lou-         i 

^B               I.  146.  101    334.  3D1,  lurge,  plut, 

kver,  enlever,  emporter,  emmener; 

^^^H               i|ui  n'eit  poa  poinlu,  élendii;  laliu. 

s'élever;  lever   iml ,   faire   parler 

^^H                C'eat  ici  que  je  lagijKirte   lu  aubst. 

^H                ll^  11,  C.a,  largeur,  formé  de  laiut. 

Itimoin,   le  récuser;   litvrr  fort  I. 

^^H'                 propr.    talor,    aveu    «yuitope    du    1, 

151,  tirer,  retirer;  faire  hatt  Itttr 

^^^1                 comme  Isrgur  de  lugus.    On  pour- 

I,  lâ3,   faire  mettre  debout;   Jraer     ' 

^^H                 tait  le  faire  dériver  de  largor  «.rcc 

tiu  1.  340,  se  lever,  se  metiro  en 

^^^^                  syDL'ope   de  rg;    mai*  je  crois  que 

marche;  cump.  alever  1,  37-2,  élever. 

^^H                cetle  traiisfurnialiin    est  i-oiilre  les 

placer    dans    un    haut    rang:    com- 

^^H               uïBges  de  In  Iaut;ue  d'utl. 

mencer,    établir;   eilevu.  elUvar  1. 

^^M             IM 

ey,  efi,  82,   élever,  exalter,  lever; 

^^M            Letaril,   mail.    Ma.    letrin   II,  U^, 

part.  empl.  subat.  1,  b4,  les  grands; 

^^H                tribuDo   où   on   lisait   \es   psauin;!^, 

enlerer.  enlever,  emporter;  ratora, 

rétablir;  exempter,  délivrer;  H  re- 

^^r                 Uurlii,  pupitre  ù  l'uBBtje  des  êflieee 

poor  poser  les  liires  ijui  serrent  à 

sub^t.  rrtief  I.   363,   relief,    KUe; 

eUanler  le»  oïfiwf  ;  pour  ainsi  dire 

propr.  relerium,  prov.  relen. 

hcltyrih.     Cfr.  DC.  lecloriumn. 

Lèvre  II,   30,   lèvre;   du   plur.  tatra 

(labrom).     Cfr.  arme. 

bot;     litlérsturc;     éplire,     miiaive, 

Larrar  v.  lévrier, 

ordre;  lillera;  latri,  icrit,  couvert 

L*Tiier,  Inrer  I,  400,   s.  m.  lévrier; 

letMfiie.  iitiéraiurc,  connuisEanee  dus 

;.;.«r«ri«.. 

belleB-letlres!  Iiltrnil«,« 

Loviiere  v.  Ie%'ricr. 

Letwfire  v,  letre. 

Le?  V,   le/. 

Letri,  letrin  v.  leteril. 

Lei,  large  v.  let  adj. 

Ua,  loup  ï.  lou. 

Lei  Oet.  led),  1er,  lo.  l>ia.  l*i>  I.  Slti. 

Lan,  lien  v.  lieu. 

liGô,  cùté,  flanc,  le  plat  d'une  arme 

Lmda,    droit    «ir    le»    mardi  an  dises, 

blanche;   l,U«i:  prép.  lai.  let.  laii, 

droit  de  péage,  et  toute  espèce  de 

m  11,  356;  -   adv.  /«  d  /«  ou 

droits;  selon  DC.  de  rallem.  Iftidii, 

In  rt  Ui  II,  il5G;  -   prép,  uomp. 

amende  payée  pour  un  bommetoé; 

deled,  delei,  dalea,  dedelai,  p»  de- 

mais  le  sens  et  la  forme  repuuMeiit 

lei  *,***  ir,  3Ô6. 

celle  élymologie.     Il  vieul  de  ([e- 

Li,  proD.  pers.   rég.   iiid.  1,  lil.  I2S. 

lui,  à  lui;  de  i(-/i. 

de  levare,  lomme  un  a  rocilus  pour 

Li.  H.,  1'   art,  1,  46.  J3.  54,  le,   la. 

voealus,   et  aulres.     Leudt .    prov. 

les;  il-lic  pour  ille.  el  iiou  de  illi, 

ienda.  leJda,   leida,  lesda.    micien 

k  .-amie  du  aiugnlier 

esp.  leida,  signifie  d,.nc  :<inipleiTienI 

Liarde  v.  liart. 

lavée,    ar.  leter. 

Leam,  lea»  v,  legun. 

leardo,  prov.  lear,  liar;  du  oelliqiM: 

Leun»el  v    leon. 

k.mri  im,  kH>  foncé,  arec  la  snf- 

j^jï,i«,  ^jleie.,l)iUa  !f-  -J^-  "i 


^^^^^^^^^^^^^^^^^^■^_*^^^^^^^l 

^^E]iH  d 

^^B                        LIB                                                                                    ^^^1 

^^H    be  ard.   Celte  étïmologie  pintltra 

sam  apr*a  lea  cbajaeurs     La  forme 

^^^^B     fRUue  k  ceux  qui  font  lie  ard  une 

repousse   le»  étymologles  lmariu$. 

^^^H     sumxe     exclusivement    Bllemande, 

pour   rimariuB,   de   limari- rimari. 

^^B      dér.  de  l'adjectif  Aorf,  goEli.  hardtu. 

^^H        dur.     Mais  ariJ   appartlenl   au  cel- 

parce  que  le  limier  ouvre  la  cljasae, 

^^M        tlqno    Bilui    bien    qu'aux    idiomea 

Cfr.  proï.  liamar,  lier,  attacher. 

^^H        germaniques,  et  M.  Moue  a  prouvé 

Lirt  1,  pora.  e.  prés,  ind,  de  lever. 

^^^H        que,  pour  l'atleiuand  mSme,  la  rai- 

Liepre  v.  lopre. 

^^^         ion   da  l'emploi   du   la  suftlxe  ard 

Lier,  leier,  leier  1,  15S.  397.   II,  53, 

^^H         doit  souvent   être   reclierchée  dan» 

lier,  aiiacher;   refuaer   de  remettre 

lea  pi^ch^s;   de  Hgare;   liien,  loian 

^^a         celtique   se   fixe   d'aprèa   le   gallois 

II,  177,  lien;  de  figancn;  liaa  Q.  L 

^^K         kttrdd,  aimable  ;  irlandais  arl,  noble, 

d.  R.  I,    115,    botle,    ligature;    de 

^^^H          grand,  arS,  puisBaot,  auguste.    Cfr. 

lisaïui?    ~     comp.   aller,    allier; 

^^1         Mone,  Die  Gatliachn  Sprache,  |  99 

alligare;    part.    empl.   siihat.    alie. 

^^1         tt 

aloiell,   394,  allié;    d'où   allanee, 

^H    libMdlte   V. 

alliance,  union,  société;  aliance  Dtv 

^^B  Vê,  lioha  ».  C,  barrière,   Tetraoche- 

I,   81;   ralier  II,  840,   rallier;    - 

obliger,  obliger,  engager,  lier;  obli- 

^^^B       extérieare;  lieu  où  l'on  combattait; 

gare;  d'oi.  ebllganoe,  obligation,  en- 

^^^        joute,  oourae,   combat  aimulé,  qui 

ae  fait  dana  un  champ  clos  de  pieux  : 

tacher;  d'où  deiliei  I,  46.  II.  16l.                 1 

dn    latin    licium,    doQt   on    fit   un 

délier,  délacer,  dctacbor;   remetUa 

réminin,    bien   que   la  aigaiQcation 

les  pjché».     Cfr.  liCmier. 

ceinture   dans   une  acception  toute 

Lient  v.  laron. 

particulière  (per  lancem   et   livium 

Liane  v.  liut. 

furta    concipere)    B'ncBorde    aase^ 

Liel.  La,  le.  s.  b   Uei  I.  GO.  18G,  31J. 

^^          difScilement  avee  celle  de  lice.  ilal. 

II,  -iSJ.  gui,  jùvenx,  content;   de                i 

^^^L         llccia,  «p.  iiza,  prov.  linsa 

lacluij    liemest    1,   315.    II,   312, 

^H   IMm  V. 

gaiinci.t,    joveusemenl.      Lie   l'est                 ' 

^P   Uabwr  V.  lécher. 

uonaerïédans/iiirec*ci-e;ie.  Tiown. 

^^      Utkaria  V.  lécher. 

l»eeII,38.3SI,  joie,  gaiti,  plaisir,                 ' 

liohMTaa  v.  lécher. 

iilU>grï«.c;    larlilia;    vb.  comp.  *n- 

lieLleT  ï.  lécher. 

leecer  M.  !.  J.  493,  se   réjouir;  ••- 

LU    I,     121.    128.    elle;    comme    lei, 

eleader  I,  98.  II,  350.  387,  réjouir. 

de  it'lae  ou  it~laee  pour  illi. 

rendre  content  ;  ee  réjouir,  être  bien- 

U*.  liunnt  v.  liet. 

Bise;  lie /asli(c«-e,  on  plutût  d'une 

^^       Lia  aubat.  f.,   tmà.  „/<a«  i.  e.  faecea 

^H         vlni^  Jo.    de   Gart.    ap.   PC;    de 

edeMMment.  joie,  contentement;  h 

^H         Utare.     Cfr.  Dief.  Celt.  I,   63;   el 

raleaoier.    R   d.  C.  d.  C.  251,   ae 

réjouir. 

1                    levare;   l'allemand   heft  de  ieien, 

lian,  len,   Un,   Ion  I,  151.  153,   179. 

lever. 

IB7.  268,  lien,  place,  endroit,  oc- 

.                Lltmier,   toiemîer  11,  78,   limier;   de 

casion,  moment  opportun,  aituation  ; 

^^_           ligamr»,   corde   avec    laquelle    on 

/ocHj;  nW  fin*,  nulle  part;  Inee,  aloc. 

^^^          attachait  les  chiens,  en  lea  condui- 

aIueo.BluBcII.aoO:  — loealI.SM;— 

Lien»,  Uns,  li«ii«i  dim.  UBii«t«,  UiuU 
II,  53:  de  Icyea,  caille,  ehez  hi 
Gauloii,  redversû  en  Irgua  avec 
(lipblhongaisDn  de  l'r.  Mcnsurns 
viarum  aos  millaria  dicimus,  Gra«ci 
«iBilla,  Gulli  ieui^is  (ItiJoreXVI). 
jftùyti  fidiHir  I'  t'aiâimc  (Heïv- 
cliins).  Cfr.  Dief.  Celt.  t,  65;  Ain- 
■DlonMarcelItnXV.eli;.  lïmeirgni- 
Bail  auwï  l'espace  d'une  lieue,  aur- 
tout  par  rapport  su  temps  que  l'on 
eiuployaii  à  lo  parcourir;  mais 
d'ardinnire,  dan^  i^etle  aircptîon, 
il  parait  nous  Icb  formes  liutc  I,  163, 
loee  V.  d.  B,  100S9  ,  loutr  1 ,  343. 

licnata  t.  lieuo. 

liercr  v.  lever. 

Un  V.  Ilel. 

Ugtuf»  V.  lige. 

ligel,  134.  147.  L'homme  lif-e  âlait 
celui  qui  B'élait  oblige,  pai  sormenl, 
d'aider   ci  de   servir  son   seigneur 


mand  leJig,    lll.r».  . 

gagnagï)? 
lign  ï.  lige. 
Ligament  v.  lige. 
Ligier  v.  legier. 
Ligierament  v.  legier. 
L^.  lignage  v.  îiii. 
Ligue»  V    lin. 


Lin,  lign  I,  79,  lignée,  race,  deiceu- 
dDDïC;  de  fimim,  fil,  Iresie;  ^BM 
t,  S'25,  lignie  1,  143.  1S4  ,  Mgnéo, 
race,  descïndaui'e ;  de  linra;  rb 
comp.  fonllgfter,  foriigsisr  I,   18!!, 


ginc;  sortir  de  la  droite  ligne; 
propr.  forit  Jjneare;  dér.  linaga  I, 
âSâ,  lignage  I,  77,  famille,  parents. 
liguée,  race.  De  la- signification 
propre   mile,    dérive  faciloment  lo 


s  et  f 


Le  seignei 


Adv.  ligement  I,  143,  sans  ri-ecrve, 
sans  CKccption  ;  eubst,  ligee  11,  3, 
ferment  de  fidviilê  rgoi  lie  le  vassal 
il  son  seigneur;  liganoe  II,  231, 
hommage  lige,  eugagemeot.  Ou 
dérive  ordinairement  lige  de  liga- 
Im ,  malH  un  voit  de  prime  ahord 
que  celte  étymologic  ne  Loavieiil 
ni  pour  la  forme  iiaL  fijiu,  Imù 
ligii",  Til  pour  lo  seni;  car,  comme 
le  fait  fort  bien  observer  M.  Grand- 
gagnage  (s,  c.  ligej,  l'hommiige  lige 
signiflait  un  hommage  dégagé  de 
toute  restriction  au  proflc  d'un  licr^ 
el  par  IJi  absolu,     tijr,   de  l'nlle- 


Liitftge  V.  lin. 

Linge  adj.,  de  lin,  Q.  L.  d.  B.  II,  Ul, 

aujourd'hui  aubst.;  cle  Hhou. 

Lippe  ï.  Irpe. 

Liqeor  II,  14,  liquide;  Uqvar. 

Lire,  leire  II,  171  et  saiv.,  lire,  étn- 
dior;  comp.  délire,  deilire  G.  Guiari 
II,  115,  compter,  faire  l'appel;  ee- 
llie,  ealsire,  eUire,  enlira  II,  171.  3, 
i^lire,  choisir,  distinguer;  entendre, 
concevoir;  de  eligrrr;  eileit,  dUt, 
edit,  ellleat  I,  ?12  II,  213.  360, 
élu;  i)ui  mt'Tile  d'être  diitingaé; 
eleclvs:  de  là  editnre  II,  104,  élec- 
tion; —  esleotion,  alection  I,  52 
II,  104-  13-',   ùleciion.   choix;    de 

Lire,  lyre,  du  latin  lyra,  Instrumaut 
qui  ne  rappelait  nullement  la  Ijire 
antique:  il  avait,  dans  le  principe, 
une  forme  conique  u  peu  prè»  sem- 
blable à  celle  de  la  mandoline,   et 


Ui  [I,    us.   348,    Ils;    iIuDG 
bjpollikiqueJiJiHl  pour  lililàm 
tili  (le  lllium ,   «i   arec  cbsagei 
d«   la   Hconde   lic|uide   liri,    cnfia, 
•.'omme  eu  TraDv  l'"!  en  iUl  gi^lio, 
avec   L'huigeiuenl   du  jirei 
!),-  eip.,  porl,  lirio. 

~  le,  bande,  biird ,  bordure;  du  lu 
Ultait,  UlCet,  liiUd,  lÙCfl  flitins, 
lUlei,  liilti)  t,  2ia.  n,  E3,  burd^, 
(|ul  ■  une  Ibière,  veiné;  de  l'abal. 
lUIa,  bande,  allmod.  leùlt,  bordure. 
Le  lubBt.  litière  est  Je  la  même 
Famille,  il  est  pour  liiliere. 


.  lisl 


T.    lUlG. 

.  tUte. 


Iktai  T.  liste. 

lit.   1. 1-.   et  p.  r.   Ui,  lil   I,  S4,   lit; 

UtiHm;  ptav.  leil,  leicb,  ilal.   letto, 

«p.  kcho,  part,  lello. 
XiMril  V.  leteril. 


Ub  r. 
Usa,  1 


Liun  r.  Icoii. 

Liât,  Mt,  lot,  lac,  luth;  itnl.  Uuto. 
lento,  eip.  laud,  port,  alaude,  prov- 
laul,  alleDiBiitl  laute,  turc  el-o'oud 
ou  a'ond.  Cet  inilrumeiit  tice  son 
origine  et  sou  nom  do  l'Orient 
arabe   'Qd,  oalcnitile   de    terre,    ei 


rnrtklo  fil'  M.  Une  des  (ottocs 

:\e  complet.  I^  luth  6laîl  con- 
du  cCiti  du  doB,  oil  il  éuîl 
favonné  à  pans  ou  à  cdicB.  Au 
milieu  de  la  table  de  réioauanue 
il  y  avait  une  ouïe  qnt  l'appelait 
.  Les  cordes  itaieni 
de  bojBu  et  diitribuéei  lur  plus 
rangs,  les  unes  simples,  c.-ù-d.  com- 
posites d'une  seule  corde,  les  a 
doubles,  c.*â-d,  comprenant  deux 
cordas   accord iea   à   1 

des  cordes  a  varié  suivant 
des  laiba  et  les  per- 
fectionne m  en  ts  (jiie  ces  instruments 
subirent.    On  ne  jouait  pas  toujours 
du  Inth  ea  pinçant   les  cordes;   on 
c|uelquefois  du  plec 
LÏTiaiaaD  v.  livre  II. 

I.  liTW  I,  183,  livre;  tiUr;  prov. 
libre,  ital.,  esp.  libro,  port,  livro; 
librairie,  bililîotlièque;  litraria  ; 
ital.  libreria,  port,  lin 
Icbraria. 

II.  Livre  II,  Ï20,  livre,  poids  el 
de  monnaie  décompte;  Utra;  prov. 
libra,  liura,  esp.,  port,  libra,  ital. 
libbra,  lira;  de  là  lirree  I,  111, 
lerro  qui  rapporte  une  livre  de  rente, 
espèce  de  mesure  d'étendue  ;  —  li- 
vraiion,  lîTraiaoB,  liTTtônm,  livrolMni, 
lirriaon,  paieiuenl  en  nature  que 
recevaient  les  officiers  des  grandes 
maisuus,  fourniture,  don  eu  argent, 
babils  ou  autres  choses,  ration; 
/i&  ratio. 

LÎTiee,  don  d'habits  v.  livrer. 

Livrée,  espèce  de  mesure  v.  livre  II. 

LiTreiaen,  liTiaiiiiii  v.  livre  II. 

Livrer,  livrer,  délivrer,  accorder;  de 
liUrare,  délivrer,  d'où  maître  en 
main  de  qqn.  Cest  de  là  que  vient 
livrée,  Imà.  liberala,  liberatio,  don 
d'haliits  qne  le  maiire  fait  a  ses 
domestiiines ,  propr.  chose  livrée; 
autrefois  ce  mot  s'appliquait  a 
Ij 


J 


Doarrltar».  Coup,  <it  Airr. 
ptor. ,  port,  lin 
libre,  pric^i  prompt 
>lert«:  à  drlhrt,  tîbi 
prompte  m  «ni  -,  adv.  dalÎTiMiunt  1. 
37i  II.  373,  iibremcni.  ta»>  em- 
pècbenieiil,  proropteinenu  Cniop.  Ut 
Rrrrr,  deliTT«r,  dalÎTanrlI.  RS.  136. 
d^liircr,  rendre,  remettre;  »  rfe- 
iierer  rf"»»  enfani  II,  157,  sc- 
concher;  de  ta  ddtrnDM,  rel«ie- 
ment.  ilélivrinoc;  delirmiuiit  It, 
ibrrilion 


foc.  bonde  i,i«  cbe^BUx),   i.i^d.i 
ï^r.   ,il«,.Hl    f«.*.,   p„  ,„^     •' 

q.ie  fout  les  LoocU 
('fr.  GrandijagnBge  j. 


Î27,  iléli 
linîM»  V, 
UTToimi  V. 
Ii«  T.  lit. 


Lo  1.  p.  E.  pré>.  ind.  de 
Lo,  Ion,  In,  le  art.  m,  s., 

Û3,  le.     La  forme  lo  g 

langue 

rég.  dir 


jMX,  l*oet  (prêt.  înd.  i.  p.  j^  ^^  . 
/«.)  H.  371.  382,  «.nseiller.  'i^ 
profiter,  p«rîii8Uer,ïa„ier.  de'/« 
"-"-    ^'  -"«  ■"^-'^  racine.  a1^ 

la  ,ig«ifi«,ion  indiquée,  on  for^ 
f4U>di»ui,  liMdrmta,  l'achat  dii  fo« 
1^."  """''■_'''"" ""«K^  letwag,  ii_ 
..„».=».  permission 


1 


prudeni 


,   d'abord  lerme  d. 


mploj^B 


lujet  daOï  l'ilal-,  leproi.;  elle  dér. 
de  illo  oa  illum  ,  de  là,  SFec  as- 
■uanligiement   de   l'a,    Ion;   lu    en 
Normandie;    eoGn,  par  affaiblisie- 
meiit    de    l>   en    e,    on  eut   h;  — 
pron.  pers.  rêg.  dir.  m.  I,  131.  ISS; 
—  /*  pron    dém-  I,  J".  68- 
Lebti    iliicoura    HalleiiT ,    artificieux  ; 
■édnclion,   tromperie,   fupercberie, 
perfidie,   mensonge;   lober,   séduire 
par  des   parole*   Hatleiises   et  arli- 
ficiemes ,  irumpet,  duper;  loberrea. 
lobeor,     (rumpeur,    aéduclenr;     de 
l'ahal.  lob,  faieur,  éloge;   allmod. 
lob,  ib  ,  ïcrbe  foien. 
Lobeor  v.  lobe, 
Leber,  lobarrei  v.  lobe. 
I,M,    d'où  notre    mot    loqvel,    luquet, 
fermoir,  serrura;  de  l'anglo-iaxon 
loc,  rerroii ;   gotli.  ga-lvka», 
fuis»,  fermer,  ouvrir  (il  clef). 
IiMhtT,  le<4er,  branler,  ébranler, 
couer;    etloelier,  ecledai,   ébrar 
déplacer ,    arraeber    eu 
réfléchi:    «'ébranler,    se 
e  déplacer. 


Jplojé  géaéralo- 
Lflwnnsf  a  f^njé  des  d*, 
louuigeT,  loDangenr,  eic 
bien  »e  garder  de  confond™ 
ùU  avec  losange,  h,„, 
!e  qui  pourrait  arriver 
upposait  une  syncope  do  ». 
nênjB  branche  appartient  en- 
tament (laudamentum)  I  144 
t  II,  138,  conseil.  avi,;i„ri: 
0,  suggestion,  prière,  louana» 
T-II,  p.  163  on  lit  loTOMMot  po„ 
loetnrnl.  Comp.  dMloer,  dNlo 
dissuader,  d^oon  sel  lier,  blâmer,  do^ 
piécier;  dsiloi,  blâme,  désappro- 
bation. 
Loer,  prendre  en  location  v.  loior. 
Lof.  eûlé  que  lo  navire  présenta  aa 
vent;  de  l'ancien  anglais  loof{p[„, 
looves),  vola  manus,  mettcarpus 
inlerior;  ancien  norois  H/i,  dan. 
lue.  goth.  lofa,  la  main  étendue. 
Ii^  I,  -lec,  loiga  II,  162.  3GS.  380. 
leule,  cabane,  loge;  Imi.  Imttia, 
de  t'abal-  lauùr,  laiibja,  allmod. 
laube,  delaub,  feuillage,  Cfr,  foilHe 
Dér.  It«er,  logier  I,  51.  2,  log,r, 
demeurer,  élablir;  logis,  demeure- 


lérsie-  ^^H 
ai,  ^H 

'ondra  ^^H 


^teA*  ^ 


ulUce^  ^ 


c.;;^-^ .-  >t;t'*^' 


t^^^fi 


363.  392,   »'éubllr, 

logiar ,   dMligeT    II , 

chBiif[i!r  de  plkce. 
logement  v.  loge. 
Loger,  logier  v.  logo. 
Logii  v.  loge. 
Logne,    longe   (p,  ex. 

lumbia,  du  IvmhHi. 
Loi,   Id,  lai,   loi,  jnalice,   droit; 

a  alaier,  aleier.  gi 


dedoialniBiit ,   Am- 
deiloislteit,   deiloianM,   dw- 


v«»u);    de    LoiftlMlt  v 


I   L  niante  v 


I   \a. 


i  (=.ii» 


1    JUS 


dadoi,  di 

SB7.  »T8,  tort,  injustice,  exigés,  <;nme  -, 
'où  dedoier,  dedaiei,  (et  quelquefois 
iJDCorreclement  deeliar),  sortir  de  la 
-à-d.  na  |ia9  tenir  sa  foi, 
de  U  loyauté;  d'où  detlaie, 
loi«,  homme  bora  loi,  c.-ù-d.  aana 
ifoi,  déloyal.  An  lieu  de  la  préfixe 
,  on  trouve  iei:  betloi,  beilei, 
par  aiaîmilstjon ,  belloi  11,  110, 
iTopiement  loi  injuste,  (nuDae.  por- 
tort,  injnatica  ;  meire  à  beiloi, 
icmat  de  la  loi,  de  ce  qui  est  juste. 
La  préfijte  iei,  qui  paraît  encore 
uns  les  formes  Ler,  bre,  tiar,  liis, 
bi  (bi->i>,  bi'-soauj,  donne  au  mot 
Ift  lignification  de  quetqne  chose 
il 'inoon Tenant,  do  défeatueu::; ,  de 
faux,  d'i n terre rti ,  de  pervers,  de 
déraisonnable,  d'injuste.  Quelle  est 
l'origine  de  Ui  9  1,e  latin  />ii? 
Cfr.  loial. 

dal,  led,  leial,  leel.  s,  s,  et  p.  r, 
loiaos .  Isani ,  ieiu ,  leiaui ,  teeui, 
loyal,  qui  agit  conformément  a  la 
loi,  à  sa  parole,  u  ses  engagements; 
de  Icgatit;  de  là  loialment,  loian- 
ment,  Igaimesl,  Isaameat,  leialment, 
Manment  I,    154.   2T0.  '272.    279. 

327.  Il,  93,  loyalement,  avei>  vérité; 
loUItait,  loiante.  lealted,  Isialted, 
Iwlted ,     leiaule ,     leaute ,    loyauté  ; 


Loier,  lier  v.  lier. 

Loiei,  tuer,  loer,  louer,  louiar  I,  I4S, 
louer,  donner  ou  prendre  en  loi!a- 
tïon,  à  gages;  iocare;  pror,  logur, 
une.  ittil.  locare;   teier,   tniT,  lonai 

1,  49.  103.  SSl.  H,  ZGb,  prix,  sa- 
laire, payement,  récompense,  pré- 
sent ;  locnrium  dans  Varron  LL.  j, 

2,  §  Ij;  prov.  logoier;  tb.  comp. 
aloiar,  aloer,  ahiar,  prendre  à  gages, 
allouer,  assigner,  iilaoer;  prov,  alogar. 

Loig  1,  long. 

Loige  T.  loge. 

Loignlor  v.  long. 

Loin,  Idilg  V.  long. 

Loiiigtajii  V.  long, 

Loiu  T,  loe, 

Loini  T.  long. 

I.   Loin,  iDiiTs,  leurre,  appât,  tei 


de  viande   pour   faire 

faucon);    prov,  loire,   anglais  Inre; 

vb.  lolrtt,  loiiisr,   leurrer,  dresser 

ou    attirer   au    leurre:     Li   aucunt 

faucons  tout  loirier,  H.  d.  C.  d,  C, 

481;  dora]lmB.Iuodcr,JiHjir,  mÉma 

signification. 
II,   Loire,  lere,  leire,  loidr,  ledr,  laiiiT 

II,  173-4,  £Ire  permis,  être  licite; 

inf.  empi,  subst.  IoIiIt,  leitlr  I,  133. 

II,  53,  2:}3,  permission,  loisfri  Imtt 

à  tavair  II,  174- 
Loiri»  V.  loire  I. 


,  loi 
Lombart   mij . ,   i 


I  II. 


I  de 


LON 


228 


LOS 


peuple  Lombart,  nom  sous  lequel 
on  comprenait  en  général  les  Italiens 
commerçant  en  France.  ^^ 

Loue  ▼.  long  et  II,  364. 

Long,  loing,  long,  longv,  Ivnge,  longue 

I,  281.  II,  4.  101,  long,  pour  ré- 
tendue et  la  durée;  différé;  longvi; 
longes,  longnet,  longhet  II,  &5.  57. 
62.  64,  longtemps,  de  longtemps; 
prov.  longas  ;  adv.  long,  lone,  loing, 
loig,  lono,  loni,  loina,  Ining,  Inini, 
Inign,  loin,  loin;  longum;  en  Unm 

II,  74,  au  loin;  de  lonc  en  lanc  I, 
254,  d*un  bout  à  Tautre,  en  entier  ; 
pour  ces  différentes  formes  voj.  I, 
152.  298.  387.  327.  328.  II,  51. 
74.  275.  etc.  ;  le  «  (z)  est  le  «  para- 
gogique  si  commun  dans  les  ad- 
verbes; adv.  longement,  longhomont, 
longuement  I,  88.  142.  220.  316. 
348,  longuement,  longtemps;  prép. 
long,  lone,  lone  II,  364,  d*où  le 
comp.  Mlone,  lolnne,  lolone,  lolime, 
rahme,  sohim,  lolom,  lolon,  inlnn, 
lelnm,  Mlnme,  lom,  son,  fon  II,  364  ; 
loc.  conj.  selon  que  I,  130;  —  dér. 
loignier,  longier  I,  333,  éloigner, 
renvoyer,  écarter,  s'éloigner,  sépa- 
rer; longor  I,  102,  longueur;  longe- 
ment,  longuement,  longueur,  délai, 
retardement;  lointain  II,  191,  loin- 
tain; propr.  longitanus  ;  empl.  subst. 
II,  249  par  opposition  à  voisin; 
comp.  aloignier  II,  78,  éloigner, 
allonger,  retarder  ;  alonger,  alongier 
I,  187.  341,  allonger,  prolonger, 
retarder,  différer,  éloigner;  d*oii 
ralonger  II,  48,  rallonger,  prolonger, 
retarder;  ^onge,  alongement,  al- 
longement, délai,  retardement  ;  faire 
alonge,  cliercber  des  délais  (notre 
longe  (corde)  est  le  subst  alonge, 
Valonge,  puis  Va  a  pas»é  à  Tarticle 
la  longe),  aèlongier  I,  127.  II,  10. 
99,  éloigner,  écarter,  prolonger,  al- 
longer, étendre;  sans  eslongier, 
eslonge,  sans  aucun  délai  ;  oiloignier, 


éloigner;  esloigner  qqn.  I,  405,  s'é- 
loigner de  qqn.,  le  fair;  fordoignor, 
éloigner;  porloignior,  porioignior  II, 
253,  retarder,  apporter  du  délai; 
d'où  poriolgnomont  II,  346,  retard, 
délai. 

Longe,  longet  v.  long. 

Longomont  v.  long. 

Longhemont  v.  long. 

Longhei  ▼.  long. 

Longier  v.  long. 

Longor  v.  long. 

Longno,  longnet  t.  long. 

Longnomont  v.  long. 

Looa,  loni  v.  long. 

Ler,  Inr,  lonr,  leur  I,  121.  131.  142, 
leur;  de  il-lorum;  hr  rég.  des 
prépos.  I,  133  pour  eoz. 

Lorci,  Ion  II,  312  et  Gloss.  ore  II. 

Loirier  II,  313,  laurier  (  propr.  lanra- 
rins;  de  laurus, 

I.  Loi  II,  296  indéclinable,  Iok  (Ch. 
d.  S.  II,  8),  lonz  an  nord  de  la  Bour- 
gogne et  en  Franche-Comté,  quelque- 
fois même  Ion ,  et  encore  incorrecte- 
ment loinz,  du  latin  lau»,  signifiait 
consentement,  approbation,  louange, 
mérite,  renommée , gloire ,  conseil, 
avis.  Los  s'emplojait  dans  le  style 
judiciaire  pour  signifier  le  droit  du 
seigneur  dans  les  mutations  des 
biens,  et  il  nous  est  resté  dans  la 
fo^'mule  los  (lods)  et  ventes  (DC. 
s.  V.  laudes,  sous  laudare).  De  las, 
en  partant  de  Tidée  absolue  que 
laudes  (hymne)  avait  dans  Téglise, 
on  forma  aloeer  doser  dans  le  pa- 
tois breton,  v.  Duméril),  louer, 
vanter;  être  loué.  Le  participe  aloeé 
II,  285  se  trouve  souvent  comme 
éptthète  des  héros,  loué,  vanté,  fa- 
meux     Cfr.  loer,  losenge. 

II.  Los  M.  d.  F.  I,  418,  part,  lot,  sort; 
jeter  los,  tirer  au  sort;  de  Talle- 
mand:  goth.  hlaut»,  xlijfjoç^  ancien 
norois  hlutr,  lulr,  sors,  abal.  kiut, 
hlui,  hlôi,  allmod.  loos,  ancien  saxon 


^0  m  l^,^^'^ 


^ 
>■ 


6c^  _  ^iOf;  dite,.   »^ât4tl-ÛiHJ.  iK^i»i 


^^^^n 

^^ 

1 

^^1 

1 

29                      LUN 

^^^^  Uil,  Biiclen  iioroii  Uni,  Uxti,  pun, 

lai  1,   121.  lis,   luîi   de  illu/Mi   on 

^^V   portiD.     Cfr.  Dief.   G.  W.  Il ,   563 

de  iUxif. 

^^      ei  DC.  sors. 

Lnign  ■/.  long                              ^ 

1 

LOMOS*.   lowngs.    loKaiia^.    Ilull«riu, 

Luing  V.  long. 

J 

perfidie,  iiilriËi"?.    tromperia,    roil- 

Luini  V.  long- 

1 

Jede;  lOWDguJe  ri.  U7,  mùma  signi- 

Luire,  lûir:  ll..iivti   'uLtfl.  Ivn-  U,., 

fioaiion  :  Iobwbw,  loMnjiet,  loiangier, 

34(1,   darCÛ,   lumière,   éclat;   prov. 

flatter,     louer,     enjûlar,    tromper. 

lugor;    eomp,    entrettiiia    11,    353. 

railler;    loungiei,   ioMagiarei,    lo- 

ttesloire  II,  352,   reluire  II,  3â2 

^^^      Mi^^t,  lotangaor,  flativur,  cnjâlenr, 

Cfr.  esclistre. 

^^^L      qui  abuse  par  des  paroles.    Lotnnge 

Luialr  v.  luire. 

^^^B     apputienl   à  la  famille    laline  lam 

Lnlte.  late,  IdU  1,395.  II,3S1,  lutte. 

^^^F     (laudare),  qui   acait   pria  dans   la 

etfort;  lucta;  lolter,  Initlw,  Mtim. 

langue  d'otl  la  fonoo  invariable  loi. 

lutter,  résister,  s'efforcet;  luelart; 

auquel   on   ajouta   la  suffixe   angr. 

lnit«rw.   luitMTl,    TT,   advenaire. 

en^e;  cfr.  laid-ange.  V.  Loiietloengc. 

lutteur;  Uclator;  proï.  lut-ha,  loiW, 

LCMSgMt  I.  losange. 

lucbar,  loitar,   tucbador ,   toitador; 

LoMUger  v.  losange. 

liai,  lutta,  lotia,  loltare,  loltatare; 

Lowngier.  locangiergs  v.  loiaiige. 

esp.  lucba,  lucbar ,  liichador;  port. 

LoMiigt,  t0Hiige«r  v.  losange. 

luta,  lutar,  lutador. 

leMBgarie  v.  losange. 

Lun,  s  s.  et  p.  r.  Inni  II,  378,  boue, 

I«Nllgl«l  ,    losange. 

fange,  limon;  defimiu?  mais  nlur» 

Lan,  louange  v.  los. 

pourquoi    H    pour    i?      Il    faut    sans 

IM,  les,    s.  s-  et  p.  r  ,   <;oi)tr.  IM  1, 

doute   se  reporter  il  rinBuellc^e   du 

^^^^    49.  370,  loup  3  Ivpvt;  prov.  lup,  lop, 

grec  i.vff),  li/i€i. 

^^^K-  ital.  lupo,  esp. ,  port.  lobo. 

Lumière  I,   50,  lumière;    proT.   lum- 

^^nm.  lieu 

iieira,  luiueira;  dér.  de  lumin,  proï. 

^^  XOD   t. 

Ldd   1.  p.  b    prés.   ind.  de  louer. 

InmiUM,  lumincui;  luminoiiii;  aln- 

lODM  V.  ]t«ue 

mer  II,  3C5.  38ti,  allumer,  vnflam- 

L«uM«e  V.  loer. 

mer,  pasaionuer;  éclairer;  recuuvrer 

Ltmti,  louer  v.  loer. 

la  lumière;    s'allumer;    propr.  alu- 

IdMT,    prandre    s    gages     el    salairi: 

mcnarey  pior.  alumenar,  alumnar; 

».  loier. 

enlominar  I.  66.  220.  S27.  éclairer. 

loBlw  *.  loier. 

illuminer,      enluminer;     prov.    en- 

Inr  V.  lor. 

lumenar. 

Luminaire  v.   lumière. 

Laminoi  v.  lumière. 

tô»  ï,  loa. 

LnnaiMD  t.  lune. 

Les,  loup  ï.  lûu. 

Lnno  V.  long. 

Lm,  approbation  v.  loi. 

Lundi  V.  lune. 

^^   lit  y.  lo. 

Lune  t,  gG,  lune;  {una ,  InnaiMn,  lu- 

^^^^M  T.           et  H,  -itM. 

aei«)a  I,  118,  lunaison;  propr.  lu- 

natia;   Inndl  1,  179,    lupdi;   lunac 

^^■t  t. 

diei;  cit.  dia  I. 

^^MlaM  V.         et  II,  a03,  Inetqae  11,  'Mi. 

inng,  lange  v    luug. 

■^ 

^^KXmin  pour  lues  H ,  30L1. 

LuneiMm  v.  lune. 

m 

LUN 


MAG 


Lmu  V.   [uiu.  kcelUi.    ^usse'tB ,    biiite.      DC.  lu- 

Law  V.  luire.  cellus. 

Lnput.'V.  leopurl.  Lnte  v.  Iiiite. 

Lut  V.  lor,  Lntw  I,  226  part.  pas.  de  lire. 

LdhI,   louan,   cert'iieil .  tombuuu ^  île   Lnxtm  I,  153.  326,  liixure;  Ivxttria. 


I 


Kulne  V.  mailie  II. 

■aM,  lOMbt  II,  40,  mu&se,  aurlo  d'arji.c 
dont  Je  bout  était -fort  gros;  ds 
matea,  simple  inaoaDu  de  maleola 
Plin.  17,  18,  19,  qnl  «o  retrouve 
dans  la  provençal  maasolii;  de  là 
magae,  maohiie,  tUMM  I,  ^42.  U:)T. 


■«gnan,  naignut,  malgnùr,  etc.  cban- 
droanier;  anjourd'hai,  eu  Franche- 
Comté,  majnin,  cbaudronnier  am- 
bulant,  en  Normaadip,  mayna»,  dans 
la  Berry,  mignan;  ilal.  magaane, 
«rrurier;  de  machina  (mach'na)? 
Mais  ceiiaineiuetit  yias  du  breton 
msrioouer,  coaimd  le  dit  M.  Che- 
I  alei ,  car  ce  mot  oii  emprunté  au 
fran^ftis,  et  encore  moins  de  l'ècos- 
iuia  umliadan  qui  ne  va  guère  de 
pair  avec  manouner.  Ménage  ei 
IViriirl    dér.  do  arrnmen,    autaoïi- 


ItafOQ,    nujnn,    u>a>;»'n;    luiû.    »iul- 

Mdltio,  mackiu.  tjelon  M.  Dicz  I,  nianua.  miiuaniiB. 
318  de  l'abal.  Mëtta,  meiiio,  de  Uagna,  magnei,  maine. 
mtuan,  ntiuan,  scindere,  gotii. 
mitttan,  xoninyj  ce  qui  permet  di? 
(upposer  un  subst.  maila,.  tailleur 
(de  pierres,  etc.).  Ni  malla,  ni 
Mmp.  n'Huraicat  produitle  bas  latin 
machie.  La  dériraliou  de  marcvi, 
indiquée  dans  DC,  me  parait  la 
meilleure  :  de  marcui  est  venu 
marcio,  celui  qui  gouverne  1»  mar- 
teau, UD  ouvrier  en  pierres,  puis 
par  syncope  dur;  nuicio,maçim,  elc. 

■adelin  v.  madrv, 
Vaderiii  v.  madré 

lladra  U,  100,   maire   Trisi.  U,  a4, 
'espèi:e  de   bois,   qi/uii  n'a  pu  spé- 

ciller  jusqu'id;  adj.  maielîn  (Trisi. 

GloB.    maïre) ;    madelin ,    maderin, 

vaiaaean  à  boire;  du  l'alial.  manir. 

noeud  (dans  le  bois),  allmod.  uaifr, 

bois  veiné,  suéd.  nioiur.  Notre  noiJrr 

est  de  la  mOmo  source. 
Haemeiit  v.  magne  et  II,  :i<iO. 


■  I.  179, 


maint,  m^'or,  mm'oar,  majeur,  maior, 
maiour,  maleur,  maSr  I,  tOS,  plus 
grand,  plus  considérable,  principali 
majvr;  sbst.  encore  avec  les  formes 
meonr,  maonr,  mahenr  I,  71.  133, 
clief,  chef  d'un  corp«  d'artisaiie  ou 
de  l'onfrérie,  udministralcut,  rigia- 
âcur:  iiujourd'hDi  premier  foncUoQ- 
uaire  municipal  d'une  villa.  Selon 
M.  J.  Grimœ  II,  463  magme,  dans 
le  nom  propre  Charleiiuignt ,  du 
dérive  pas  de  magnui,  mais  de 
l'allem.  mnn,  et  l'e  n'est  que  tard 
qu'on  rnpporlB  nagni  a  magna»; 
Cbarlemagnf,tiinii  la  langue  franqoo, 
Karolo-man.  Kaismement  U,  30â, 
dont  lu  djphttiongue  ni  s'affaiblit 
auy«i  en  ci,  meiamemeot  1,  161.  U, 
■I,  L'c  que  j'ai  omis  de  rappeler  en 
disant  qu'il  ne  fallait  pas  cunfuudrw 


ne,  signifiant  purcillemenl. 


Wk^^ù  bute  X4i*i  cS  inaxteii 


^ 


°     '  v'-'-s'" 


i.  nio^tma. ,  «e/A  «'■^ 'Z-*^'-' ^/^'' -^  i^^-*' ^ '^^^^ 


VlltC^^  JidcéL    ^TtalMl 

ninM^  ^ftu/^^  ■iiiU'iéfih 


***H 


.  Vf 


-   >/..^:' 


»v. 


4f9vt/>   ^M^V>  --  >^(^' 


lltgn,  nuigre  I,  177.  11,  *24^<.  maigri!  ^ 
mactr ;    tiu   là  mlàgiate,    mtgrtee, 


grezs, 


ïlal.  roagrczES. 
laliaîn. 

défaut  forporel,  blesaure, 
ical.  magagna^  vb.  malulgner ,  me- 
halgnw,  msliilii^sr,  \i\e»iei,  mutiler, 
eitropier,  tourmeoter,  détruire,  per- 
dre-,  ■(b).  magagnare , ,  proT.  ma- 
ganbar.  Muraturi  dcr.  magiigna  de 
titanganum,  msagonneau,  ce  qui 
est  contre  le  sens,   et  l'opinion  de 

à  l'italien  n'a  aiieune  valeur      l.es 
itfmologies  iadiijuées  par  ce 

i<«oiltenabled.     Il  faut   en  outre 
jger  dehaigDSi  11,  386,  mal- 
,  ravaler,  qui,  s'il  eit  primi- 
tif,  el   Don   une   urÉation   nou%*e)lr; 
faite  aur  mehaigntr,  donnerait  une 
tout  aatre  direction   ù  l'éiymologic 
de    KKlhain,      Je    ne    naurua    rien 
propoier, 
■■honr  T.  magne, 

,  [lilrio  T.  maie. 

I,  48,  mai;  de  majvt;  prov.  mai, 
luair,  cBp.  niayu,  ilal.  ma){gio, 
■UidsM  V.  mauaion. 
Haie,   mid,   mit,    met,    [i^irin;    ital 
madiai    Hiijourd-|iiii    dans    le    Juta 
nairf,   en  Pienrdie  maie,    en  Nor 
maodie    net,    en    FrancLe - Couitt 
<  MMr;  de  tnagii ,  mngidti  .l^tf^ t^ 
■Éiasi  r.  magne.  "toan. 

IbigllM  V    manoir. 
IbigTa  V.  niagru. 


mail;  maillGii,  actfio  de  frapper 
aveo  des  nvtiU  ou  maUta. 
I.  KaUle.  mHille,  lisiu;  de  niicii/o; 
de  là  mailler,  maillier.  muillcr,  ou- 
vrer, ijernir  da  mailles:  camp  de«- 
mailler,  dssmailer.   deanailliDr,  de» 


II.   Vaille,  maaiUe,  muille,   aorte  da 

d'un  denier,  et  qui  équivalait  à 
l'obole;  Imi.  mtùUia,  coniracti  de 
mtiialUa ,    DC    s    v.      L'fr.   Roquet 


XsiUege  v.  malade. 

Kaillell  V.  mail. 

Hailler,  murtcler  r.  uiail. 

■aillu,  mailler  v.  maille  I. 

Valltet  V.  mail. 

Hoûlîer  V,   maille  I, 

I    Hain,   main;   du   nanHi,-   prendre 

se  faire  fort   du  qquli.,   se  charger 
de  qqcL.;    main    d  main,    aussil^l, 

niHuier,    préparer,    atrunupr  ;    ma- 


nière,   façon,    guise,     coului 

(Ain  11,  ^90,  matiu;   ptuv.  m 

lein   subst.   et   udv.  H,    T.  3 
gain;    eoiDp.   lendtmaiti,    len 

lu,    pour  le  en  ilimain,    aujo 


Le  kjiiuri  Mnim,  multiiude,  ijubii. 

tout  BD  matin;  de  tù  mftti&M  I,  300, 

tilé,  BiieiiBioo,  De  laisse  rien  à  dé- 

aalinèe; matiiiH,  nutiiuin  1,  S8I, 

lirer  pour  U  forme,  ei  l'on  a  ilea 

ilimin.  DUtinet,  matintiM  1,  401.  11, 

exemples  d'an  subsi.  eraplofé   ad- 

lOe,   pelil    ijittlin,    poiiil    du  jour. 

jectivement,  p,  ex.  iroppo.  en  ita- 

aurore. 

lien,   de    IroppDB.     CoDjp.   Umalmt 

I,  179. 

Kuat  V.  mener. 

MaintsnaacB  v.  tenir. 

lecteur,  admmisl  ratcur,  tuteur  ;  mam- 

HBintaatmt  11,   304,   de   BtninttnMi, 

boniir,  nuOnbnniir,  nuùnboniiiiT,  pro- 

maiabaiiue,  mutibonmie,  moinbomie, 
protection,  gnrde,  m  telle  ;  Imù. 
muodiburdus ,  munhurdus,  etc.,  de 
t'»hiUmiinlbcro,  aiiglo-sftioD  Hiaitd~ 
kora,  ailmod.  (vieilli) "laN'Alr,  tutor, 
palronns;  selon  M.  Grimm  démuni, 
DiBÎD,  et  lertin,  porter.  CCr.  aliiil. 
iitltnt,miuula,  palma,  eubilua;  anglo- 
saxon  mand,  ntiin,  nianua,  pslma, 
ete,,  et  Dief  0.  W.  11,  87.  766, 
No.  G4.  laa'iH  est  une  inlcrpréla' 
tioii  romaoe  do  divh(. 

KambODrg  r.  maiabour. 

■alnboumie  v.  maiiibour. 

Xalnboontir  v.  mainbuur 

Maiabumie  v.  œuiiiboiir. 

Kainbondr  v.  malnbour. 

Haindra  v.  lunnoir. 

Kaina,  maJnna  v,  msKno. 

Ifaingiar  v.  mangier 


J'ai  dit  et  Je  maïnlicns  que  noia- 
lenant  Était  imo  cotoposition  â  pan 
de  in  ntonti  (eneni,  et  non  paa  le 
participe  présent  de  maintenir,  dont 
l'idée  ne  concorde  paa  arec  celle  de 
l'adverbe;  il! 
Xaintenament  v.  tenir. 


,   Maire,  navre  v.  marer 
,   Maire,  mûrea,  plus  grand,  elieCv.  magne. 
-  MaiTien  v.  matière. 
■ail,  mn  adv.  H,  303;    ne  tnati  — 
que   II,   30.^;    n'en  poor   mail   II, 

11,  384;  niais   i/ve  II.  384. 
Moirage  v.  manojr. 
Uaiihol  II ,  397. 
HaiiielG  v.  iiiaisjele. 

uut'nc  et  II ,  awi. 


Miiinia,  maintiea 


Maint  1,178.  J'ai  admis  avec- M.  Uiez 
et  la  plupart  des  étymologisles  la 
dérivaUon  dn  goth.  manag$;  mais 
la  forme  ne  se  prête  pas,  Il  fau- 
drait avoir  an  oeiilrc  Bhal.  manifjrnl. 
L'abal.  a  le  substantif  tnaaagoi*, 
menigali,  multitude,  iju'ou  pourrait 
rappeler  ici,  cependant  ces  mots 
auraient  difBuilement  produit  lu 
formo  Moint,  et  je  crois  devoii* 
adopter  l'opinion  de  M.  Uiefenbai:L, 
G.  W.  II,  34,  5,  qui  recherche  lori- 
gine    de   maint    dane     le    celtique. 


MaiMii,  miMnete  v 
Uainaige  v,  minoir 


xilta. 


Haïitdt  V.  majesteii. 
Kaïitra  II,  2<i9  qui,  par  mite  du  fré- 
,.  qq^l'emplol,  devint  de  bonne  heure 
dÉIHn,d'oiitesorthographaiinaiMra, 
meatie,  maître,  savant,  expert  dam 
un  art,  docteur,  L-hef,  seigaenr,  titre 
altaclié  à  certaineu  dignité»,  à  cer- 
tains   l'mplois;   du   latin   mi^iiler. 


* 


'  ^■ir'*Éfc*'f . 


BÏgniâait 

gûuvetDsnIe,  nourrice,  femme  à^ie 
thargve  de  In  surveillance  dce  jeu  oeil 
Biles  1  T.  P.  d,  B.  ï.  334,,  R.  1.  d  V. 
p.  31.  MaUtre  s'employait  comme 
adjectif  au  sens  de  principal ,  pre- 
mier, grand,  supérieur,  saprime. 
De  là  maiitti«,  maiitris,  mMtris,  maî- 
trise, suprématie,  doctrine,  scietica: 
l'art  de  euérir  les  plaies,  les  ma- 
ladies; habileté,  artifice;  arrogance, 
hauteur,  fierté  ;  maiiRiemraC,  latello, 
antDrité     d'nu     mailra  ;     malitriia, 

riorilé  qu'on  a  ou  qu'on  s'arroge  ; 
an,  'indu9lne  ;  maiitritié,  expert, 
habile  ;    vb.   maiitret    (mHgisIrare), 


Hal,  man,  mala  adj.,  empl.  subst.  II. 
383,  ma),  méchant,  pernicieux,  mau- 
rais,  malin;  maiiu;  adt.mal  I,  132, 
mnl;  maie;  mal  loil  dt  l'aire  I, 
394;  malmnent  I,  74.  351.  263.  II, 
74,  mal,  malicieusement,  à  mauisîs 
dessein,  méchaœmeut;  de  là  nanté 
II,  33T,  378,  méchanceté;  ~-  nal, 
man  I,  237.  tl,  60.  73.  SGD,  ant, 
douleur,  souffrance;  malum. 

MalMIe ,  molalde ,  malade ,  infinus; 
maladie, moltidift,  maladie,  infirmité; 
de  malr  aplui;  en  prov.  roalaplïa, 
molautia  Rayn.  (L.  R.  II,  107);  dana 
la  passion  de  J.-C.,  sobre  malabdiM 
(str.  lit)),  arec  adoucissement  des 


m«ii«risr,      uiaistroier, 

maistieisi 

nous   est    restée.     De    là    maladtr. 

mectroieT.  mestraier,  maitrier  I,  '.^41 

maladier,  être  malade;  comp.  ama- 

11,  3S4,  dominer,  gouve 

ner,  con- 

Udir,  devenir  malade,  souffrir;  bb- 

.     (luire,  niaitnser,  traTailk 

r  en  mal- 

maladir  11,   270,    devenir   malade. 

L  Ire,   exceller;   être  mail 
F  — '   Notre   nom    de   vent 
■  est  aussi    an   dérivé   de 

e  tle  qqii. 
mitlral, 

reudrc  malade  ;   iBalaga  R.  d.  1.  V. 
p.  lae,  malUege,    mauvaise   sant«, 
langueur,  souffrance,  mdlndîe. 

cine.    Rabelais  (IV,  18)  i 
maislral^  en  italien  maes 

rit  encore 
raie,  prov. 

Ualader  v.  niulade. 

Maladie ,  maladler  v.  malade. 

Kaistre.  malstreier  v.  matsi 

e." 

Halage  v.    malade. 
Halaide,  malaidle  v.  malade. 

Haidrer  v.  malsir». 

Mailaiju,  malaiue  v.  aise. 

aîattc. 

Kaistrier  v.  oiaTslru. 

Malaiir  v.  uûr.                                       • 

IfailtriM  V.  malalre. 

Kairtruié  v.  malstre. 

Kalbaillii  v.  bail. 

Kaistnjyt.ï.  maistre. 

Maldire  v.  dire. 
Haie  féni-'de  mal. 

Hait  V.  maie. 

Haie  A.  et   A.  2(155,   malle,   caisse; 

MaJCiB  V.  meie. 
XaitTS  ï    mètre. 
Hqette  V.  luajesteii. 

iial.,  esp.,  prov.,  port. mnfa;  gallois 
nàla,   ba^,   purse;    abat,   malaha, 
malha;   cfr.  Dief.  G.  W.  I,  271,  §. 

V^esteit,  majeitet,  majesté 
nuusteit,   s.   s.    et   p.   r. 

mRJesteii 

MalediMDce  v.  dire. 
Haleir  v.  dire. 

mAJettee   I,   es.    83.   JU4 
puiBaaiice,  Hu(,.ritéi  m^t 

niajctlê 
lat-    VIv 

Hatetotte  i.  lollir. 

inaîaire,  nmeue. 

Maleùr  V     aûr. 

H«je«e>,  oujeneU  v-  ninje 
Xiyeai  v.  magne. 

eu. 

Haleiîros,  malearou  1,  .IHl   v.  aiir. 
Maleorosemsat  v.  aÛr. 

IbÙin,  m»ienT  v.  magne. 

MAL 


234 


MAN 


Xalûdrt  V.  faire. 

Malfiiit  V.  faire. 

Kalfet  V.  faire. 

Xalgre  v.  gre  et  II,  3ô7 

XfdiM,  malitoe  m.  et  f.  I,  86.  220. 
227.  II,  51.  157,  méchaDceté,  ma- 
lignité, tromperie,  fraade;  de  ma- 
Htia;  malidoe,  méchant,  malin, 
trompeur;  malUioêus;  adv.  maUdo- 
■ement .H,  224,  méchamment,  ma- 
lignement, fraadnleatement.  Cfr.mal. 

KalioiM  V.  malice. 

VaUdoeenient  v.  malice. 

MàUdonienieat  v.  malice. 

MaUgna  m.  et  f.  I,  47.  228,  malicieux, 
penrerg,  perfide,  malfaisant;  ma- 
lignus,    Cfr.  mal. 

KaUr  T.  dire. 

XaUioe  V.  malice. 

XaDe  T.  mascle. 

Wahmmirr  t.  mener. 

Katanetre  t.  mètre. 

MalMtm  V.  asti-e. 

Xaltaknt,  maltalanti  v.  talent. 

Xaltoln  ▼.  toldre. 

Xaltraire  v.  traire. 

Maltraiter  v.  traiter. 

tfalraii,  manyais,  malyeii,  manvee  II, 
296.  388,  mauvais,  méchant,  dan- 
gereux, enclin  à  faire  le  mal;  au 
figuré,  le  diable  ;  malvaiieteit  I,  373, 
malvaistiet,  malvairtie  I,  144.  207. 
368,  malyeitiet  I,  358,  malice,  mé- 
chanceté. MM.  Grimm  et  Diez  font 
de  maltais  un  mot  hyhride,  en  le 
rapportant  à  un  adjectif  gothique 
bahavesi*^  supposé  d'après  le  sub- 
stantif6a/vaveset,  méchanceté,  irr<;r/'fr, 
d*où  balvais,  qui  aurait  été  inter- 
prété en  m<i/(=male)vatf,  ou  simple- 
ment traduit.  Cfr.  Dief.  G.  W.  1,272. 

Malyaiseteit  v.  m  al  vais. 

Ifalyaiftie,  malvaiietiet  v.  tua  hais. 

Malyeii  v.  nralvais. 

tfalyeetiet  v.  mal  vais. 

Malyoillant  v.  voloir. 

MalToiidie  v.  >icc 


KalTOliiii  y.  voisin. 

Xamboing  y.  maiobonr. 

Maméle,  mamlele  II,  371,  mamelle; 
mamiUa;  proy.  mamilta,  mamalla, 
esp.  mamila,  ital.  mammilla,  aiam- 
mella,  port,  marna,  mamma. 

Kaaiele  v.  mamele. 

Maaaear  y.  menace. 

HfaaaoWr  y.  menace. 

Ifanaga  v.  manoir. 

Iffanalda  y.  manaider. 

Manaidar.  nanaisr.  maBsisr.  maaier. 
protéger,  ménager,  épargner;  avoir 
en  son  ponyoir;  snbst. 
meoaide,  manaie  II,  175, 
maaoie,  protection,  ménagement, 
merci,  miséricorde,  grâce,  pooyoir, 
discrétion;  de  akMC  iu^'«f«re. 

Màaaie  v.  manaider. 

iff^yaff  V.  manaider. 

■aaaige  v.  manoir. 

Kaiiais  V.  mânes-  et  II,  304. 

Maaandie  v.  manoir. 

Kaiiaat  v.  manoir. 

Kaiiaatie  y.  manoir. 

Kanbré,  maalurer  v.  membrer. 

Ifance,  mancele  v.  manche. 

Mancelon  ▼.  manche. 

Hanche,  mance  f.  II,  135,  manche  (f.); 
de  manica  ;  de  là  maaeele ,  maa- 
chele,  manchon;  manoeloa,  aumelie- 
lon,  manchette.  Le  mot  manche  m. 
II,  371  est  de  la  même  racine. 

Kanchele  v.  manche.  .  .^^ 

Manchelon  v.  manche. 

Kandement  v.  mander. 

Mander  I,  65.  II,  54,  mander,  com- 
mander, recommander,  faire  savoir, 
instruire  par  message;  mandmre; 
subst.  mant,  ordre,  message,  com- 
mandement ;  de  là  mandement, 
mandement,  ordre,  commandement  ; 
district,  ressort,  territoire,  domaine  ; 
appartement  principal  du  château: 
R.  (I.  I.  V.  p.  loi  et  DC.  manda- 
mentum;  comp.  remaader  II,  164. 
remander .     mander    à    son    tour: 


7 


-^%^^, 


•  ^ 


«S:?  <«^^^^Jte/>*^ôay 


MAN  Ti 

1  ,  163  ,  i^ummauder. 
ordonuer;  uaolier,  recomniaDder, 
■niltre  «OUI   la  garde  et  protection 

d'onautrei  commttulfit^ j  part-  préèt 
empi,  sutiit.  eonaiidsBt  I,  I-J2,  >;om- 
munditaire;  d'oîi  eoDuniuideirei ,  «o- 
numderM,   cotumandear  I,  49.   TT, 

ccmmandaiil ,  qui  commande,  com- 


MAN 


QHndeu 


arbalite,-  prov.  mangaiie!. 

nianganum.       L'allemand    a  'mi»i 

adopté    ce    lui.ti     maii[çe,    niang«l, 
-    ualandre;  ahal.  mnngo,  nllmil.  maug, 

maclii  ne. 
Hangonnel  v.  niangonni.' 

UaniaT,  protéger  v.  maTiaidcr. 


el.    Cfr.  DC.  H 


II,SS.  137, 


,  on, 


mandement,   urdr«;    — 
demander,    réclamer,    til 

B^  ouier,  leprocber;  d'où 

^b demande,  réclamatloi 

^n,  106,  redemander 

''Vuelr.  maner  r.  manoir. 

Manoii  v.  manEg  et  II,  ;!04. 

Kanes,   manoii,   maneïi,   manais,   me- 

noii.   demanoii,   demanslii   11,   304; 

coiij,muneiï«ll,3(l-(.   Cfr.  otainll. 

Xanger.  maingier,  muigier,   mengier, 

mesjier,   meingier  I,   lilT.    II,  23ti, 

man);<^r,    dévorer;    de    maiidiicarr, 

ijni  s'employa  de  boaae  heure  dans 

le  sens  ropiaii  ;  ei,  avec  rejet  du  c, 

oare,  manicare;  pu  ta  avec  renverso- 


tedemander   Maajoer  v. 
s  I.  1 


aaiiger. 


Hamtlsr  v 
Manoie  r.  m  an  aider. 
Manoier,  protéger  i.  manaidur. 
■anoier,  te  qui  te  manie,  v.  maiu  1. 
Hanoir,  maner,  manelr,  fflennoir,  manir, 
maindre,    meindre    11,    J4  et   euiv., 


I>, 


'  pannanoir,  par- 


■    '-i'ii. 


luitiS 


nellemen 


^_      plojé 


nanjun 


Inf.  e 


plojé  lubst.  1,  96,  etc.     Diatanger 
impoaé  de  manger. 
,  nangnu   11^   9.   144.    Sort» 
de   monnaie;    il   Caillait    deux    be- 
lirc  un  maoy.ra.    Voy. 
liV:  lunucuaa. 
Mangoneal  i.  uian^anni*. 
Hangeneaua  v.  iDUiiganue. 
Vaageniaui  v-  mangonne. 
HangDDDc  II,    107,  sans    doute    [iiiiir 
mangennel,    comme    le  demande    lit 
rime,   cl  c'est  aussi  In  forme  ordi- 
naire, maiigonaal,  mangoneaiu,  man- 
fOolatn,  machine  à  lanvcr  des  pierres  ; 
dér.  de  finyynrvv.  \h.;    ital.  muii- 
lu,    rruiide ,     d'où    mangaiiello. 


tiou  ;  parmàiiable ,  pannanable  il, 
343,  étemel,  durable,  permanent; 
adv,  parmanabUmeut,  pmnananlaneiit 
I,  9&.  'i'M>.  à  perpétuité,  n  janiaïs, 
éternellement,  sans  variation;  pei- 
manabletdt,  pannanaolMeit  II,  284, 


telle. 


EgalcD 


habitation,  village,  liameau  ;  i 


M  AN 

eables  préuleux  ; 


236 


MAR 


enricbir; 
pr^.  du  c. 


ennanl  I,  309,  Ua 
!   quelque   chose, 


318.  II,  351.  363,  <len 


1  II,  233.  39â,   maison 
m;  miiiiin  Dieu,  titlpita 


■fr.  DC.   Hanmotimie  t.  inaDsu«tiitliD«. 

I,  2ljS,    Huit  V.  runuder. 
<pr.  pan.   Hantai   I(,    299,    360 
BBUmant,       maHlellvin,    UattU  est  iino  apocupe 
du  mtine  mot. 
Kaatioi]  r.  manoir, 
dont   Kanner  v.  msuger, 


1 


dér.  mtlinee,  maitnls,  meûme,  m«iiM«, 
mafniûe,  maii^ea,  mMgnM,  mft^M, 
mBignea,  manie,  dans  les  Q.  L.  d.  R. 
avec  d  normand  pour  i,  nuûdn»», 
dana  G.  d.  V.  maide  I,  106.  2U. 
399.  372.  Il,  21,  etc.,  famille,  mai- 
son, tons  ceux  qui  la  composent, 
(Dite,  troupe;  propr.  maïuionala, 
d'où  l'on  dériva  û  son  tour  mutiii 
t,  34S,  dogue,  gros  et  grand  chien, 
dans  le  principe,  membre  de  la 
maison  ou  domestique,  cfr.  G.  1.  L. 
I,   154,    mailin    de   la   cuiiine.  — 

sabet,  du  Imn.  dérivcea  de  manere, 
on  forma  mai,  mu,  mai,  nuK,  meix. 
pitce  de  terre,  métairie,  héritage 
dei  personnes  de  basse  condition, 
dsB  paya  ans,  bulle,  habitation;  cfr. 
manoir  part.  pas.  tl,  40,  Roq.  s.  v. 
mas,  et  le  latin  de  la  Loi  salique 
in  cujus  pago  manet  (parce  qne  Us 
colons  habitaient  la  propriété);  nuue, 


Btaour  V.  magne. 

Uaqneriaa,  maquereau,  homme  qui 
fait  le  métier  de  débaucher  les  filles; 
du  bas -saxon  maker,  négociateur, 
de  innAeii,  négocier,  allmnd.  nâAr/n  ; 
cfr.  ahal.  mahiari  de  maJthôn,  ma- 
c  lii  n  ari,  AHor-MaMori,  AuonnBctsri, 
maquereau;  suéJ.  moka,  concerter 
une  choie.  Selon  R.  Ksttenne,  le 
mot  maquereau  dérive  du  latin 
macula,  tache,  parce  que  les  ma- 
quereaux des  comédien  romaines 
avaient    an    manteau    tacheté,    ba- 

logie,  il  faudrait  aiant  tout  prouver 
que  les  peuples  de  la  Gaule  avaient 
conservé  le  souvenir  de  ces  maque- 

trop  probable.  L'opinion  de  R. 
Katienne  ramènerait  ù  la  même 
source  te  maquereau  dont  il  vient 
d'être  questiou,  et  son  homonyme 
désignant  un  poisson,  car  on  dérive 
ce  dernier  du  macula,  il'oîi  moelr- 
riau,  puis  maquereau,  a  cHuae  des 
lâches  qu'il  a  sur  le  dos.  Les 
Alleniaadg  ont  fait  de  maquereau, 
Imâ.  maqiierellua,  leur  makrele,  nor- 
végien, hollandais  makreti,  auglait 
macktrel,  dan.  makrel.  M.  Che- 
valet  se   trompa   en   prétendant   le 


9  II,  27(>  e 


I  11. 


ICanois  v.  nianes  et  II,  304.  Hatb»  I,  313.  II,  286,  marbre;  mar- 

Hanre  v.  metirc  mor  ;    pruv.    uiurnie,    itul.   mariuo, 

Maniicin,  muuinii  >.  matiolr.  esp.  aiarmol,  port,  uiarmore;  auur- 

Haametndinell,  240,  douceur,  mauoné-  brin,  marbrine  I,  S9-  177,  de  luarbrc, 

tude;  niaïuuî/iidu,  inii;  mansuetnme  propr.  marmorinus. 

Il,  241, 'ib.    Cfr.  urne,  icrminai^oii.  Haibrïn,  marbriae  v.  marlirr. 


?nu/t  - 


^     4    r^-^.i^  /U.^cCj  ^c^C  :^y,'. 


/ 


y<'^^<^  y^.//^^c; 


^%N 


Vr:  4 


^. 


è^ûxXitu4^  <^aM(i^a^^''^i  f£^ôC4^£^ék  ^i^p^^'fi^  ^^/ 

ûAé^MOUl^ "^^^^^^^^  ^  ^^vU^AA- ,  éi€4m>x  ^CMU  ^cu/sfA  >^*^ 


Vue,  mette  v,  marche. 

ICarM  V.  marclio. 

Ifaietknt  v.  niBrchet. 

Kanh  v.  mari. 

■hrehatndis  t.  marehet. 

■«rohuider  v.  murchet. 

MarahTdMe  v.  morchei. 

HmbkBt  T,  niarubet. 

IbrolM,  uaitM  I,  369,  limite,  fron- 
tlire,  confina;  province  ftonCiïrt; 
pajs,  contrée  entre  denx  états  od 
deax  provinces^  liaière  d'un  bois; 
[mè.  mar(?B,  marcha,  marchîa;  manl, 
BUre,  mwcti  <ineTi)  ra.,  signe,  trace; 
m$ro  (aan]  II,  353,  marc,  poids; 
Imâ.  marca,  marciis;  marohir,  nar- 
ib',  confiner,  èire  sur  les  fronliireG 
d'un  pajs,  limitrophe;  manhii,  mardi, 
■UTkb  I,  333.  II,  242,  marquis, 
primitirement  gouverneur  d'un  pajs 
frontière;  voisin;  proche;  Imû,  mar- 
cbio,  marcbeus,  etc.;  fùm.  marchiie 
II,  302;  marrher  (DC).  marker, 
Btrkar,  mercUer,  merqnisr,  mar- 
quer, désigner.  Tous  ces  mots  dé- 
rivent du  golh.  marka,  ahal,  marcha, 
anglo-saxon  mtarc,  marc,  frontière, 
allmâ.  mark  (aculre),  signe,  ahal. 
marchon,  markon,  limiter,  désigner, 
«c.  Cfc.  Dief.  fi.  W.  II,  52  et  suiv. 
A  la  même  famille  appartient  notre 
rerbe  marcher,  d'uù  l'on  fît  plus 
taid  le  Bobsl.  marche.  On  a  ctior>-lié 
ft  dériver  marcker  de  l'allem.  ma- 
Tok,  cheval,  ou  du  celtique  inarcA, 
jb.;  mais  marcher  n'est  pas  on  de 
nos  plus  vieux  mois,  et  il  ne  peut 
par  conséquent  Stre  rapporté  ni  à 
l'allemand  ui  au  celtique.  Il  y  a 
deux  manières  de  s'expliquer  mar- 
cher; I)  il  H  signifié,  dans  le  prtii' 
Mpa,  aller  de  marche  on  marche 
(Eateb.  I,  433),  c.-à-d.  voyager  d'un 
pays  à  l'antre ,  ou  aller  dans  la 
marche  (v.  plus  haut  marche),  ou 
quelque  chose  de  semblable;  2)  il 
peut   se   rapporter   à   marc,   signe. 


1  (aire  des  pas.     Cette  s 


s  signiGeii' 


ralt,» 


lutenue  pur  l'imp.  mareirit 
'.  10S33),  qui  suppose  un 
•ccr,  si,  comme  il  le  pa- 
■oil  gigniâe  fouler,  IHarcer 
orme  de  l'Ile-de-France 


pour  marcher. 


Chevalet  dérive 
1  allemand  mar- 
ehierm.  Les  savants  philologues 
de  l'Allemagne  lui  seront  sans  doate 
très -reconnaissants  de  la  découverte 
de  ca  primitif  allemand,  car  il  avait 
jusqu'ici  échappé  à  toutes  leurs 
recherches. 

HaraheaBder  v.  marchet. 

Kareheant  v,  marehel. 

Uaroher  v.  marche. 

Harohet,  markiet,  marehie,  marde  I, 
124.  235.  394.  Il,  57,  marché,  con- 
vention <io  prix  d'une  chose,  com- 
merce, marcbandises ,  vivres;  faire 
grant  marcht  de  qqc,  la  donner 
en  abondance;  de  mercatUÈ;  mar- 
obeanl,  mareeant  I,  94  et  contracté 
marchant,  markant,  marchand;  part, 
prés,  du  mercnlare:  marcheandiae, 
marcbiundie ,  marchandise  I,  148. 
Il,  H6 ,  marcbandise;  marcheandar, 
marebander  II .  239 ,  commercer, 
faire  mWlhé,   conclure  un  marché. 

Harehie  v.  m  archet, 

Marehit  v.  marche. 

Karohli,  marohise  v.  mnrche, 

Hareie  v.  loarcbel. 

Mardr  v,  marche. 

Mareis  v.  marche. 

Kardl  v.  mars. 

Mare,  amas  d'eau,  étang;  en  concor- 
dnnL'e  avec  le  néerlandais  nninr, 
dont  ia  siguiDcBiion  est  la  même. 
Dér,  de  maar,  naraick,  viaer$che, 

manh,  d'oii  notre  ancien  francaiB 
maredii,  marais,  dimin  mareaqnel, 
petit  marais.  Quant  ù  maiois  I, 
290.  mareii  II,  127.  murais,  il  peut 


FE^^H 

^                  ■ 

^^                               MAB                        238                        MAH 

^^^B         '  <rf;>lcaienl  itie   formé  de  Hiarajrk, 

mais  n'aj^anl   qu'ans  *eule   lignlfi-          1 

^^H            qDoii]ue  la  dorivatinn  du  Ulin  mare, 

tation  étymologique,  celle   de  aer- 

^^H            dans  su  aigniScalion  du  niofen-àgu 

ïileur   des  chevaux-     En  effet,    le 

^H             (V.  DC.  «.  V.),    soi!    aussi    poiitihle 

martickal    ne    fut    d'abord    qn'an 

^H            C(r.  Dief.  G.  W.  H,  44.  45.    Hâret- 

simple  domestique  de  la  taaUoii  ^ 

^^P            o*S*.  iDarécBgei  mareichEt,  margKWt 

nos  premiers  roU,  auquel  était  confié 

^^^^              loarKiE,    lieu    maré>:ageux,    appar- 

le  8oin  d'un  ceruin  nombre  d«  che- 

lieanent à  la  oifme  rauine 

vaux;    plus   tard  il   fut   cbn^   de 

Hardi  V.  marc 

ranger  la  cavaleria  en  bataille  soua 

HareUa  v.  matras. 

les  ordres   du   eoiuttabU.     Depuis. 

l'ofCoe  de  maréchal   a  tonjours  été 

Kanume  v.  mer  II. 

en  nugmeoiant  d'importance  (v.  DC, 

.                     Ifanr.     Je  statue  cei  «iGaltif  sur  lus 

Uarescakus}.    Morachai  dérire  de 

^^               3.  peri.   t.   pré«.   inil.  maira  (arei 

l'ahal    v>arah,  cheval,  ,calc  (golb. 

skalks;,    serviteur.     Ue    là   nuM- 

^H              2544.   Ben.  v.  30186 ,   iea   leules  ù 

à  ferrer  les  chevaux. 

^^B              verbe  se  trouve  dans  le  latin  mai. 

^H              mâle.     Selou   Uidûrv   (12,  1,  11), 

Karaaqi  y.  mare. 

^M              M»  ae  disait,  en  E.paRue,  du  bé- 

Haresquel  v.  marc. 

^B               lier   on   du   bou<!;   du  là  les   moU 

Mari,  marid  v.  maril. 

'                        eop.  marroH,  i'st.  «Of-ra,  occllanien 

Karisge,  mariaige  v.  marii. 

marra  ou  mannoulon,  bélier;  d'où 

Harien  v    matière. 

port.murrar,  frapper  avec  les  cornes 

Marier  v.  marit. 

(en  parlant  des  boucs).   Marra,  en 

esp.  et  en  port.,  signifie  également 

Karia,  marine  v.  mer  II- 

marteau,  et,  dans  ce  sens,  il  a  la 

même    origine.      Cfr.   eap.   macho, 

Marinel  v.  mer  II. 

homme  et  marteau,    En  partant  de 

Matir  ï    marri  r. 

ces  points  de  vue,   on  s'cKpIiquera 

Matit.  marid.  mari  I,  4(!.  11,  198.  319. 

mari,  liuiume  marié;  murilus;  ma- 

»eloppëe» noire  marer:  navrer,  at- 

rier 1.  107,  marier;    maritare;    de 

trister,  égarer,  troubler,  tourmenter 

là  mariage,   mariaige  I,   153.   153, 

—   maîtriser,    dominer,    réprimer. 

mariage;  rompre  ninrioffï,  manquer 

Ainsi   dans    l'exemple;    Qant  plus 

à  la  foi  conjugale. 

me  maire  s'amours  et  point  CRomv. 

Markant  v.  marchet. 

S99),  on   voit   deox  manières  dont 

Harkei  v.  marche. 

l'amour    fait   sentir    sa    peine:     il 

KarUst  v.  marchet. 

maire,   c.-à-d.   frappe   tomma  avec 

Karkii  v.  marche. 

un  marteau,  tait  une  large  et  forte 

Karoii  v.  mare. 

(mile)  blessure,  et  il  point ,  c.-à-d. 

Maronier,  maionnier  v.  mer  II, 

il  pique,   il   enfonce   profondément 

son  aiguillon. 

Harriment  v.  marrir. 

Karascal  v.  marescbal. 

Karrir,  marir  II,  347,  s'égarer,  s'abn- 

aor,   se  méprendre;   attrister,  faire 

Harncbal,   marMcal,    maréehal,    moi 

de  la  peine,  maltraiter,  se  chagriner. 

arec    deux    eigniScations    usuelles, 

■'affliger,   se   fâcher,    se   brouiller. 

» 


^^^^^^^^^^^^^^^^^^^BHL^—^-^^^^^^^^l  '  ^^^^^^^^^^1 

BH^HJBH^^^I 

^^^ 

^^B 

^^W 

^^^H      êlra    ibaltu       <)u    gotb.    »iiir»>an. 

k  miHlieare,  parce  que  les  sorcières 

^^^H      Kcher,  se  tromper,  tromper;  abBl. 

grand  mangeur,  tians  Plaute,  masque 

hideux.    On  a  dérivé  aussi  mai^i» 

de  l'ahal.  naicS.   résean,   allmod. 

iriïtessK,  affliclîon,  doiileiir,  chagriti. 

naicAe ,  maille,  M  ce  masca  vient, 

^^^^           Quoique  le  passage  de  l'i  à  le  n'ait 

dit-oD.   de  mâia,   tache,   marque. 

^^^L        riea  que  de  fort  naturel,  je  deman- 

Quoiqu'on   ait  pour  soutenir  cette 

^^^^H        derai  s'il   ne  serait  pas  plos   con- 

dérivation  le  passage  de  Pline  Xll, 

^^^P         Tenable    de    rapporter   maremeitt  a 

24;  personsadjicitur  capiil  desuire 

^^^          marer.     Comp,    emurrir,    Mmwrtr. 

reticulus;  elle  me  parait  bien  moins 

affliger,  attrister,  troubler,  gimir; 

significative   que   la  première.     Un 

pronom,     s'étonner,    Stre     surpris. 

composé  de  masca,  est  lalamaica: 

ftppléhender,  s'égarer. 

deluaio  tmaginaria  (olemanca  Vetut 

Hd•^.  ■.   et   p.  r.   de   marc,   poids. 

Glùii.  MS.;  ncc  larcas  daemonnm. 

Khi,   BMTdi    I,    111.   mars   (mois); 

mascae  lilterae,  pro  occnltis;  v.  DC. 

Wari,   tii;  mardi  I,    119,   mardi; 

s.  ï.    On  regarde  ce  composé  comme 

Marli,  dit).     CSr.  dis. 

étant  d'origine  allemande;  alors  le 

Vartal  11,  385,  marteau;  de  m ar (»/■.>. 

Mnttr,  martire  .,  martyr. 

doit    être    dai,   lai,    enfoncement, 

■artine.  martiHet  v.  martyr. 

creux;    mais  te  celtique  a  aussi  un 

MartnI.  as,  marte,  martre;  de  mort» 

loi,  qui  signifie  front,  et  je  ne  sais 

Martial  10,37,18;  eip.,  port,  marta. 

si  l'on  ne  doit  pas  donner  la  pré- 

férence  à  CB   dernier.     La   preuve 

forme   française   avec   i-,   mariora. 

qu'on  fournit  <le  l'origiue  allemande 

allemand  niurder. 

de  talsmasca,  c.-à-d.  qn'il  se  montre 

Hartrt,  marlfr  v,  martyr. 

d'abord   en    Allemagne,    n'est  pas 

■annne  v.  martvr. 

une    raison    p.:-reroploiré ,    puisque. 

Kartre.   martir.   inMtre  I,    190,   ai3. 

mËme  dans  les  mou  allemands,  lai 

2G6,  martyr;  mnr(sr(Hn(Fir;(i);fBm, 

n'est   pas   toujours  allemand.    Cfr. 

Mono,  gallische  Spraclie  p.  104,  s.  t. 

N'Importe,  de  lalamasca  dcr.  l'an. 

^^V          carnage:    'narlyi-ium    (vi<n'('(>'oO  ; 

masque,    déguisement;    vb.    BOtaU- 

ie    là    uart^er.    «artiilw,    fairs 

naïaUer,    entalniMoher ,    défigurer, 

mourir,     tondBmner    au     snpplice. 

altérer.  —   A  considérer  les  formes 

martyriser. 

liai,  mascheru,  esp.  port,  mascara, 

HartHB  I.  mativr. 

piemontais    m  a  sera  ,     masque    (de 

Kai  V.  manoir. 

M..^^  V,  manoir 

renforcer  la  forma,   mascrn,   puis, 

liaKhM,    maïqner  [I,    123,   mficher; 

de  matlieare.     La   forme   maïqutr 

ou   r;   cfr.   ilal.   lartarnga   de  tar- 

rappelle    celle    de    notre    sabstaatif 

luga),  et  porL  mascara,  tache  noire, 

MBlfue,    Imâ.   masca,    sorcière   et 

ïb.  mascarar,  noircir,  wcber,  souiller. 

^^^           maw)De;  que  M.  J.  Grîmm,  Mylho- 

proT.    mascarari    on    devra,    avec 

^^^^    *    logie   p.  10S6,   rapporte   >^gBlenienc 

Baynouard,    rapporter   h   la   même 

MAS 


240 


MAT 


racine  ces  dernières  formes  et  notre 
mâchurer,  autrefois  maschnrer,  mat- 
oarer,  tacher,  souiller:  Car  il  estoit 
d^one  herbe  noircis  et  mascares 
(Ch.  d*Antioche  I,  42,  v.  570).  — 
Taiamasca  a  ddnnè  lien  à  M.  Sachs 
(Beitrfige  znr  Sprach  — and  Alter- 
thamsforschung  I,  64}  de  dériver, 
en  rejetant  le  radical,  niatca  de 
telesma,  par  Tintermédiaire  d'une 
nouvelle  formation  la/<ifiiitca  on 
itkioutxâ;  puis  pour  les  formes 
ital.,  esp.,  port.,  piem.,  il  admet 
une  extension  des  masca,  fittaxu^ 
(iZ/icerix.  Quel  que  soit  mon  respect 
pour  les  profondes  recherches  de 
ce  savant,  je  ne  saurais  admettre 
deux  procédés  si  différents,  je  dirai 
même  si  violents,  que  ceux  indi- 
qués ,  pour  la  formation  d*un  seul 
et  même  mot.  Mais  M.  Sachs  a 
raison  de  rejeter  Torigine  que'donne 
Saumaise  à  moica,   c-à-d.  fiâaxa, 

Xaaehnrer  v.  mascher. 

Xaeele,  maile,  et,  par  assimilation, 
malle  I,  354,  mâle  ;  masculin  ;  mas- 
culut;  meslin  II,  27,  mâle,  viril, 
courageux,  brtfve,  vaillant,  intré- 
pide; masculinus.  Pour  la  forme 
cfr.  mesler.  De  mâle,  dér.  malarl, 
mâle  des  canes  sauvages. 

Xaiciirer  v.  mascher. 

Hase  V.  manoir. 

Xasle  V.  mascle. 

Xaïque  v.  mascher. 

Masquer  v.  mascher. 

Xassaige  v.  manoir. 

Masse  I,  290.  II,  228,  masse,  quan- 
tité; de  massa;  de  là  amaisiir  I, 
327,  amasser,  ramasser,  rassembler, 
réunir;  mnawee  I,  240,  rassemble- 
ment; amasseif ,  amas;  amaiserei, 
amasMor,  celui  qui  amasse  des  ri- 
chesses, avare;  comp.  ramaMer. 

XaMele  v   maissele. 

Hast,  mas,  mât;  de  Tahal.  mast,  an- 
cien   norois    masir ,    anglo-saxon 


mâsf,  anglais,  snédoit,  danois, 
mast. 

XaitiB  V.  manoir. 

Xaatxier  v.  malstre. 

Xat,  triste, abattu, faible;  abréviation 
de  la  formule  du  jea  des  échecs: 
ecA«c  el  mai^  du  persan  sekueh  «Mil, 
le  roi  est  mort.  De  là  mater,  aMtfar, 
affaiblir,  fatiguer,  abattre,  vaincre, 
dompter,  réduire  à  Textrémité,  taer, 
humilier ,  causer  -  du  chagrin  ;  être 
mat,  aux  échecs;  prov.,  port,  esp. 
matar,  ital.  mattare  ;  amatir,  mêmes 
significations  que  mater;  mais  je  ne 
connais  pas  d'exemples  on  aaumr  se 
rapporte  à  la  première  conjagaison. 

Katar  v.  mat. 

KMarai  v.  matras. 

Katere  v.  matière. 

Katiere,  matera,  matire  I,  250.  Il,  173. 
390,  matière,  sujet;  matériaux  pour 
bâtir;  materia;  maiiian,  maïka  Q. 
L.  d.  R  IV,  366,  merrain,  bois  de 
charpente  ;  materiasaen,  Iftt.  materia, 
V.  DC.  s.  V.,  prov.  mairam. 

Katin,  matinée  v.  main  II. 

Katines,  matinnes  v.  main  II. 

Xatinet,  matinnet  v.  main  II. 

Katir  v.  mat. 

Katire  v.  matière. 

Katraa,  materas,  trait,  javelot;  ma- 
traaser,  écraser,  meurtrir,  assommer  ; 
du  latin  des  Gaules  matara,  ma- 
taris  ou  materis^  qui,  d'après  tous 
les  rapports,  sont  d'origine  celtique, 
mais  dont  on  n'a  pu  jusqu'ici  re- 
trouver la  racine.  Cette  racine  ex- 
primait l'idée  de  lancer  (cfr.  l'an- 
cien gallois  methred,  jaculator),  et 
c'est  avec  raison  qu'on  lui  rapporte 
le  jeu  de  marelle,  merelle  Ch.  d.  S. 
II,  141,  dans  la  basse  latinité  m«- 
drellum,  madrella,  pour  materulum, 
materula,  materella;  quoique  Ton 
n'ait  pas  appuyé  cette  liaison  sur 
Pidée  de  lancer,  mais  sur  des  hjpo- 
tlièses  sans  fond.     V.  Ménage  s.  v. 


^    \ 


.V 


'     l   •■ 


7    i 


^ 


iu«ritlle.  Uni'  noiivolk  [ircuio  tle 
la  juatuaso  île  cette  diirivatloa,  c'est 
fiae  merelh,  ausHi  msrealfl,  Bignidaii 
£0  mOme  temps  coup  île  poing.  Le 
mereli  d'où  meriaoi,  mnaansll,  230, 
«si  l'espace  de  pion  oii  jeton  dont 
on  9e  aert  au  jeu  de  la  marelle. 
La  martlU  <!ea  enCants ,  où  ils 
marcheut  u  cloche -pied,  et  pousaent, 
lancent  une  eipÈce  de  palet  aveu 
le  pied,  douDQ  encore  do  la  coq- 
aistance  à  ce  que  je  siens  do  dire 
et  pronvB  lancienHetû  do  1»  ma- 
relle; car  l'origine  de  presque  tous 
[es  jeox  de  l'enfance  ae  perd  dans 
U  nuit  des  temps.  M.  Dief.  Cdlt. 
1,  76  admet  l'iil^-e  primitive  du 
iranclisnl,  bWsure, 

Jfatraner  v.  malras.  *' 

Ifftttro  1-.  melrp. 

■•a  V.  mal. 

Knbaillir  y.  bail. 

KMbien  v.  bien. 

Haudlre  v.  dire. 

Haadre  v.  meldre. 

ICanfaiie  v.  faire. 

lUnfe,  inaafet  v.  faire. 

■angre  v.  f>re  et  II,  3â7- 


■MUMtrs  V.  mètre. 

Kanr,  plus  grand  t.  magne. 

XaQr,  menr,  milr;  aag g,  prudent,  con- 
sommé; niaiumi;  manrteit,  maiirtsd, 
maSiUt  I,  392,  maiuriié:  rcllcxion, 
fsgesse  ;  Huilurilat. 

Hanra,  manirs  v,  motdre. 

Ifaoulent,  masMlenU  v.  laleiii. 
Hanté  v,  mal, 
KanteUat  v.  laleol. 
■ftntala  v.  loldre. 
■antraiter  v.  traiter. 
HaQTaii,  manvai  v.  malrsia. 
XanTeûin  v.  voisin. 
KanToillant  v.  roloir. 
Kai  V.  maijl. 
Itoialln  V.  madré. 


Maire  v,  madré. 

Ka  prou,  posa,  Sim    picard  pour  uin, 

V.  mee  III. 
Ke  pron.  pera.  rég.  I,  121.  Iï3,  me, 

diptithongaison ,   moi,   mai,   nui   I, 

■eandrei  v.  mialdres. 

■eani  v.  mialdres. 

Keax  v.  mialdres. 

Uee   I.  p.  a.  prés.  ind.  de  métro  I,  Sir>. 

Meehine  v.  meio  II. 

Xedecinsr   v.  meie  II. 

UediBine,  medldnv  v.  mcic  II. 

Hedltatian  I,    U2,    méditation;    me- 

dilalia. 
Hedlee  v.  mesler. 
Hedisr  V.  mesler 
Hednie»  v.  manoir. 

H^rece  v.  magre. 

Xehalgner  c  mahain. 

Hetutin,  mehaing  v.  muhuiii. 

Uehaii^Br  v.  iiiuliaiti. 

Hei.  moi  i.  me. 

Kei  pron.  poa.  pi.  s.  ni.,  v.  mes  III. 

■laidi  V.  dis  et  cfr.  meie  I. 

Veidiiw  V.  manoir- 

Ifaidra  v.  mialdres. 

1.  ITeia,  mfe,  mi  (v.  I,  IIB.  II,  300  en 
compoaitioa  arec  par  et  en,  où  il 
faut  lire  l'adjcctlf  met,  mi,  au  lieu 
de:  leaubstanlif  mei,  mi),  mi,denii, 
un  milieu,  uiitojeti;  de  meiliut. 
Dér,  moien,  moyen,  meîen,  moyen, 

de  medianui  ;  d'ai 
m«ieiineor .  morennem ,  médiateur  ; 
moitiet.  nieit»d,  meitie,  maitie,  moitié  ; 
de  mcdielai;  vb.  moitïer,  partager 
par  moitié;  <l'où  moltoier,  udteier, 
moitaier,  notre  méiaver,  c.-à-d.  qui 
partage  tes  fruits  à  moitié  avec  le 
possesseur;  aasocié;  de 
métairie.  Selon  M.  Génin,  mi  ,i 
par  abréviation,  uu,  comiuu  parle 
les  j'erts  doctes .   par  apocope  po 


^H                               ME[                         U2                         MEl 

^^V-              milieu-'.   JeFUistlunnerùM.G^nin 

le  >  de  me>.   mit   faisant   obsUcle 

^^Ê               la  pleine  certitude  q<i'il  se  trompe; 

pour  (ormet   un  fém. ,   on   regarda 

^^H                les  gens  Unelcs   disent  ;    milieu   est 

en  ce  cas  le  phir.  sujet  comme  re- 

^^M              un  [-iinipoaé  d<?   mi  =  Me^(i.i   et  de 

présentant   aussi   le   radical.     Mne 

^^1                       =  (dcus. 

bourguignon  est  exactement  1.  Um. 

^H            11.   Haie,   Bxia  I,  49-   369,   mMecin; 

de  mei;   quant  au  picard  moie,    Vi 

^^H                de  medieut.    A  càti  de  ces  formen, 

picard  paisant  facilement  â  t'ai,  et 

^H                on  irome  mire  I,  345.  11,  312  dans 

l'analogie   do   mi,   moi   pron.  para. 

^^H                le  même  tens,  d'oii  le  rerlie  mirer, 

aidant,  on  forma  le  fém.  moie  d'un 

^^^B                 rreitcr,  donner  des  remèdet,  guérir. 

masr.  hypothétique  moi. 

^^B                Vire  dérive  de  medicarivi,  exten- 

Ktie.  meule  v.  moi*. 

^^H                !iion  de  meditus:  mètre,  puis  min. 

■alu)  V.  mrie  1. 

^^^1                comme  le  prouve  In  forme  suitante: 

Melenidt  v.  nuit  et  cfr  meie  I. 

^H                Mais  neis   en   la  grant   enrennated 

Veigita.  V,  manoir. 

^^^V                ne    TOlt    nnllre    Seignur    requerre. 

Keilhor  V.  mialdre.. 

^H                mais  m  miri»  se  tint  e  en  e1>  out 

Heillee  v.  mesler. 

^H                fiance  (Q.  L.  d.  R.  111.  3<H).    Xodi- 

Meiller  v.  mesler. 

^H                aine,    meiiiie,    meeMne,   mieoine    I, 

HeiUeui  i'.  miaUlres. 

^H                 163.  16T.  378.  11,  383,   médecine, 

MeiUw.  meiUnr  r    miaidre,, 

^^^P                   remède;  art  de  la  uii^dci'ine  ;  medi- 

Meillorer  i-.  minidref, 

Haili  V.   minldre».                                ^^^ 

'                               234.  Il,    376,    médeciner,    médiira- 

Hsims  V.                                             ^^^H 

menler,  panser,  traiter,  guérir. 

Moindre,  demeurer  v.  manoir   .^^^H 

m.  Hele,  moie,  moe,  ntlene,  mine  I, 

Keindre,  moindic       meure.       ^^^H 

139.   140,  mienne.     La  forme  tnine 

Heiiigier        manger.                       ^^^^^^| 

i'eipliqiie    irès  -  facilement    cooime 

^^^1 

formée   du  masc.  latin  meiii.   avec 

Xeinnet  v.                                ^^^1 

diphthougaison  régulière  de  l'e  [prov. 

Keint  1,                        maint.      ^^^H 

mteus   (m.;,   mieua  (f.)],    et   initis 

IfeiltteniT  v.                                 .^^^H 

n-cn  est  qu'une  variante.    L»  diffé- 

Keir V.  mer                                 ^^^H 

rence  qu'il  y  a  entre  (mieus)  mteue 

Veira  V.                                         ^^^H 

et  me»,  ma  (prov.  mieua,    mia,  et 

Meii  V.  mois.                                   ^^^ 

mei,  ma),   repose   sur   la  place  do 

Meii  conj.  v.  mais.                                       " 

l'accent;  dans  le  premier  cas  meus. 

Haïme,  miime,  mima,  nwIniM,  aaima. 

méa;    dans   le   lecond   meiii,   mtà. 

Mais   il  n'est  pas  aussi   aisé  ds  se 

même.  Suivant  M.  GéninCVBT.p.t03}, 

rendre  compte  de  meis,  moie.     En 

iMiimr    vient   de   l'ital.    midaim: 

pUquerait.     Cependant  meie,  qu'on 

de    se  tirer   d'affaire,    parce  qu'un 

ne  peal  séparer  de  moit,    ne  sau- 

philologue  français  n'est  paa  obligé         | 

lail  avoir  la  même  origine,  à  moins 

à  rechercher   les  origines  de*  mola 

d'admettre   une   ineorreciion.     Il  .v 

d'une   autre   langue.     Par   malheai 

a  Dpe  dérivation  plus  lûre  de  màe, 

meiimc  ne   vient  pas  plus  de  metU- 

mine,    c'est  de    les    rapporter   aux 

limo,    que    inadesimo   de    nciiMe.- 

maso,  met,  mi  plur.  >uj.     Dans  les 

mais    tous    deni   ont    une    origine 

subst.  et  les  adj.,  le  sujet  plur.  ru- 

commune  indiquée  I,   178. 

présente    innjours     le    radical    pur; 

^ J 

^>f^</'A   f^,j^^tcu*  ,Arwi^mM  9r  ^TH^^a^  Ztojjfca^ 


^BIQfll^ll 

^^p                                                         ^^H 

Meisnee   v.  luanoir. 

MBn(le),    mien;    furme   nien,    moii, 

Heimis  v.  manoir. 

employée  avec  l'arlicle.  V.  tnei  111.  . 

Heiion  v.  luaaoir. 

«c  mien. 

H«lttr«  V.  mslatre. 

■«imae,  maueht,   nutnaoke.   nieneee: 

Hnttrïe  v.  malatre. 

de    minacine    (dans   Flaute)    pour 

Hnted  V.  mcie. 

minae;    de  tù  menacer.  muiMitr  1, 

«eiteier  v.  msic. 

Metl  V.  manoir. 

manaslier  11.  -JCrJ .  menacer,   «our- 

Vel  T-  Diiel. 

maiidi:r. 

■■liorec  1.  mîaldres. 

Menacer  v,  nioiiiice. 

Hellee  v.  meslee. 

Henuhe  v.  mcniioe.                                  ^^^^| 

HsUer  V.  mesler. 

HMUwtuer  V.                                               '^^^| 

MeUenne  v.  mialdres. 

Meukide  V.  maaaider.                                 ^^H 

Melloar  y.  mlaldres. 

■enaie  v.  manoider.                                         ^V 

Kelï,  m«li  V,  mialdrcs. 

Henandis  v.  manoir.                                                 ' 

KenbMl,  190,  membre;  membrvm  :  vb. 

■enantie  v.  maaoir 

lonip.   damsiibrer,   démembrer,   d». 

Henasiei  v.  menace. 

Henbré,  menbrer  v.  membrer. 

démembrer,     écarleler,    mcilrc    en 

Heao  1  p.s.  pré»,  iud.de  inenlir,I,ai(i, 

pièi:o3,    dùmniir:    d'où    par  lo  part. 

Ken^eiig»  v.  meu.ir 

Kendio,  d'abord  s.  s.  et  p.  r.  nundla, 

^^L  action    de    démembrer,     écartplcr, 

puis    forme     constante:    mendiant. 

^K«»p.r. 

pauvre,   misérable,    vil,   trompeur, 

^^%Whr4  V.  membror. 

fourbe;    prov.   mendie,    ilal.   men- 

Vambrat v.  nicmbrer. 

dies,  «sp.,  port,  meudigo;  de  mcn- 

H«mbrer,  meabrer,  mantrer,  ra|ipeler 

H  sa  inémnire,   se  ressouvenir;   de 

mendïcité;  mendirilas. 

^^^      maaorOfe:    de    là    aussi    l'adjectif 

Vendis  v.  mendie. 

^^L  aambrsit,  mBinbré,  maabis.  masbré 

Hendiitad  v-  mendie. 

^^■«.I,   166.  393.    prudent,    bien 

Mendiitiet  v.  mendie. 

Kendre  v.  menre-. 

^^™     Tenir,   souvenBiice;   ramembrer,  re- 

Heneor  v.  mener. 

Mener  l,  "0,  3.  pers.  a.  prés.  ind.  maint                     i 

remémorar,  su  rujipeier,  se  îouvcnir. 

135,  moinet  I ,  IS3,  pui^  maine  11.                   , 

371,    3.  père.  pi.  maineat,   maiBant 

nunambnuiee  I,  7^,  m^^moite,  sou- 

1, 366,   prés.  snbj.  mo^iiB  1.  3S4, 

venance,    ':onimia.oiai!nn,    ressou- 

maine  II,   330,    eondnire,    mener. 

venir;  Temembmneat.ramembremgnt, 

emmener;  régit,  gouverner;  de  mi- 

ressouvenir.    ll'dIhM.,.|»«moir..  me- 

•late,  stimuler  par  des  menaces  un 

mon,  mimôiN  I.  104,  II,  iââ,  173. 

île  ducere,  deducere,  au  lieu  du  latin                     i 

mémoire  (propr.  et  %.);  senliment, 

sens,  esprit;  do  memoria. 

dasaique  minari  (DC.  s.  v.  mioare). 

i\'eitre    pat   mené    à    ççe.    Il,  93, 

Memeiie  v.  uiembrer. 

n'être  pas   réduit  au  point  de  ...; 

Memore  v.  membrer. 

mener  li  pis,  nner  «m  enjin,  mener 

Kemorle  v.  membrer. 

jûir,    (futur,    etc.     Subst,   meacNa, 

M«n  r.  a,  du  prou.  pos.  mis,  t   luei  111. 

meneor,   meneur,  uonducleur,     Ofr.                     ' 

K' 

^   '''  -  ^ 

^^H                            MEN                                                                                1 

^V              R«y»  L  H.  mcnairc.   Coiu|,.  uudut. 

là  amanrir,  amnirir  1.  1.3,   amuin.      1 

^H^                Mmiarl,  176.  133,  ouiener,  guider, 

Jrir,  d>mi(....;r:   .fr.   dans    le   Dig. 

^^^H                 l'ondaire  (ronne«  nmaiiit,   nmainr, 

«liBoro;  moeni,  nudoi,  maiiu,  mw* 

^H                nnutH'^.  aiiiciiiiicnl  !,  175.   177.  11, 

11,  306;    à  loi    U    main.    II,   306, 

^H                   Ji.   106:  (imoneic  part.  pas.  U,  71); 

tout  RU  moini;  nwme  1,   106,  peiil. 

^^1                 subil.  tmanee,   Bclion  de  coniluire, 

moindre;    pour   lu  forme  cfr.  arme 

^^M                 enirie   Boteaaelle;    de   là  uneuaKe, 

de   anima;   du   là  memer   I,   106. 

^H                 voilure,  action  d'amener,  sorte  de 

diminuer,  décroître. amoindrir  ;COinp. 

^^M                 servie?  dû  au  seignuur  par  le  voHinl  ; 

omemar.  diminuer,  affaiblir.     Cfr. 

^H               Tsmner,  lemaner  l,  160.   11,   84. 

Ruyn.   L.   R.  IV,   198.  9  et  ajoulM 

^^H                 304,  ramener,  rcoioner,  reconduire; 

Bux    formes    citée»    fctp.    merma, 

^H                 -  tamtam  11,  S8S  i  mai»  il  se  trouve 

diminution,   îtal.   mannaglia,   gent 

^M                 le  plus  iouveat  lipué:  »...ne>Mr 

^H                 1,  268.   ««,   eonaerrinl  <a  signîG- 

le   patois   de   Côme   marmèl,   petit 

^^M                 cation  adverbiuld  primitive;  —  de- 
^H                 mMHT  1,  309.  II,  316.  mener,  coii- 

■enaonge  r.  mentir.   'll*uî(-i*|l!w«'*-  '*IM 

■aateiral  v.  mentir                  ' 

^^P                 duire,  guider,  agiter,  aceouer,  pro- 

Keateim  v.  monler. 

'                            traiter,  en  user,  tourmenter;  «  di^ 

KentMr  v.  mentir. 

mener  11,   23;  -   malmentr .  man- 

Kenter,   faire   ressonrenin   de   mtm. 

On  trouve  t.  Il,  p.  15,  l.b  un  exempU 

duire  mal,   irtsulter,  injurier;   per- 

de  i-e  verbe.    C'est  par  erreur  qu'il 

mniar   I,    332,    mener,    condaire. 

a  été    placé  là;  je   prie   le   lecteur    - 

est  de  Is  mémo  raujiie,   et  il  s'est 

demmter,  dmnenter.   plaindre,   la- 

sanE doute  dit  d'abord  de  la  lenae 

menter,  gémir,  se  démener  commft 

extérieure.     Cfr.   pro».  mena,   ma- 

nitre.  façon,  qualité;  ïli.  menar. 

ployait  ordinairement  coEnme  verbe 

Mesarw  v.  msaer. 

iL'Iléclii.      De    menle    habert,     ad 

Henettiu'  v.  me*iier. 

viCHlem  habtre,  on  forma  menteroir. 

KniartrftUi  v.  mesiior. 

Heuaitrel  v.  mestier. 

fumentiveir ,    amanteiTre,  ameotOiTr*,        ' 

■•notieui  V.  tDBSlier- 

HmMtliar  v.  mestier. 

et  suiv. ,    rappeler    à   la  mémoire,        ' 

Kaiusr  v.  menre. 

faire  ressouvenir  ;  de  là  ruMlUma,        t 

Meofim  V.  luauger. 

rammteor,  celui  .jul  donne  un  avis,        i 

Ibnjiei  V.  matige.. 

qui   fait    ressouvenir.      Cfr.    Baro.        ' 

Krajut  de  menj^ier,  manger. 

L.'n.  IV,  203  meniaure.                           I 

XMBlere  v.  main. 

HentaToir  v.  me  nier. 

Ht/OMit  V.  manoir. 

KentiaTTaa  v.  mentir. 

■■ncrie  V.  monoic. 

■ntisnl,  48.  menliou;  «.Mlio.    Cfr.        , 

KMWia  V.  mânes  et  11,  304. 

mente  r.                                                                 j 

■mot,  manonr  v.  meure. 

Ventir,  mentir,  faillir,  manquer;  subit. 

KMkTi,  maure,  mnidra,  mejndre,  menor, 

mentierTM,  menUirai,  menteer  I,  77,        , 

tunooT.  meiMBr,  mentir  1. 104  et  suiv., 

menteur;    de   mentiri.     Ne  mentir 

moindrt,  plu»  petit,  infûricur;  mi- 

menienge,  mencunga,  mcuçonge.  niMi- 

r«.e.M^-^  t'^^'^^'^'- 


.ié^^^i..  A«^«».«/^'?^- 


foogne  II,  269.  S8D.  38-2,  mcDiioiige;    II. 
.le  mtHlilio  (eu  prov.  menKzo  Rayn, 

L.  It,  IV,  20!t),  avec  nau  ter  minai  noii 
l'orisée   d'njirès    le  sjnouymo  chu- 
hngr,  comme  le  dit  M.  Diei  3,  315. 
Ce  mot  était  uutrcfuis  fim.,  v.  Dol. 
|i.  S73.  374,  CliBst  n 
F.   fsbl.   p.  363,   ek-. 
mentir,    dcmenlir,    <li 
menti,  contredire,  fai 


1 ,  3tiU.  11 ,  14-2 
393,  niDr;  mare;  marine,  mer,  bord 
de  la  nier,  plage;  v.  DC  marinai 
muin,  de  uier,  uiarîti;  marinia; 
d'où  mariuel,  ».  s,  et  p.  r.  nadMatu, 


I,  145,  M   d- 

ronniar  II,  367.    A.  et  A.  3635.  7, 

Comp.   de«- 

marinier,  matelot,  haleiier;  pirate, 

iiuer   un    dé- 

corsaire;    pour   marinier    avec    le 

sseï-,  dttmen- 

changement   frèqncnt  de   l'i   ea  o? 

bien  dér.  direelement  de  more  par 

194.  il,  1-21, 

l'intermédiaire    du    subît,    maron? 

,  oioiiio,  ita). 

qtii  doit  avoir  eu    une  aigiiiScatlan 

autre  que  celle  indiquée  par  Roque- 

fort sans  preuve  aucune.    KarauM, 
terre   sur    L-   bord   de   ta   diEri   de 
maritima.     Lonip.  oltnmer  I,  163, 

outre-mer;  Dltremarin,  nutre-marin, 

d-outre-mer.  Variantes  d'oltre  >.i.v. 

Kere  v.  marche. 

Kennt,   mannit,  mena    II.    330.  36C,  Mercli  v.  mari;he. 

menu,   petit,   minci.',    fin;    souvent  Meretii  v.  merdt. 

employé  dans  la  locution  menul  et  HartiliiBbla ,  merobiabletitent  v, 

jeueenf  I,  387   pour  ajouter  à  l'idée  Hareliin,  marquer  v.  marche. 

de  qoautité,  rapidité,  fréquence;  du  Henliiar,  crier  merci  v.  merci 

reiifl,   meiiul  a  lui  seul  a  quelque-  Merci  v.  inarcit. 

fois  cette  iignificaiian  :  nMitwmcnC,  Herdable,  nurdabtenuiit  v    mi 

eD  menu ,  souvent.     Mtnul  de  mi-  Hertdatila  v.  mercit. 


Merdt,  marol,  nerclii  II,  334.  34i>,  35â, 
loerti,  grâce,  miséricorde,  pardon, 
pitié,  cumpaaaion ;  de  mereri,  qui 
dès  les  premiers  temps  du  moyeu- 
âge  atait  pris  la  si(;ni&cB(ioii  in- 
diquée ;    rendre    mer 


(=minulînre).  amoindrir,  i 
subdiviser,  couper;  cr 
wiwmiiitir  II,  3G1,  amoindrir,  di- 
minuer, morceler,  réduire;  t'ame- 
e  faire  petit,  s'amoindrir, 


;  doù 


I.  Mer.  mier  II,  340.  t 


demander  gràca,  pardon,  implorer 
miséricorde,  s'avouer  vaincu,  cou- 
pable; Iruuefr  nerci,  trouver  grtlce; 
la  tasire  merci,  sauf  votre  grâce 
eapect,  révérence  parler. 


De  là 


crier  n 


NKi-iit      De   là    ei- 

«re),  affiner,  épurer, 


Bupplier.  ri?udre  grâces,   i 
recevoir   k   men^i,   faire   grôes;   de 

r<i9iilre  grâces   Hereiable,  marehiable, 


attiûiala,  bi 


mut  I,  293,  avec  piiic.  compBi- 
■ion,  seusibiliié,  en  euppliant. 
K««,  »elr«,  loian  II.  1G7,  mère: 
proT.  maire,  ital,  esp  ,  port,  madre^ 
nuttcr;  UArutra  II,  £39,  marâtre, 
belle-mère;  malriuler.  Les  mots 
a»BC  cetta  terminaison  mltr:  pa- 
raître, filiailre,  freratire,  torailre, 
qui,  dans  le  principe,  ne  désignaietic 
que  la  parenlù,  l'alliance,  prirent 
peu  à  pVD  nne  sigoiâcation  péjora- 
tive, et  par  opposiiiaD  ù  lamêcAanlE 
marâtre,  on  donna  hypocarislique- 
ment  k  la  boHne  marâtre  le  Dom 
lie  telle  mère,  e.-lt-ii.  dans  le  a-eui 
primitif  do  bellut,  clier,  uhÈre  more. 


Unir  I, 

compenser  de,  rendre  la  pareille; 
de  mereH,  uierere  <ï.  DC.  s.  y.). 
Dieui  le  voi  mire,  Diea  vodi  k 
rende,  vous  en  récompense.  Propre- 
ment It  Taudrait  miere,  dang  cette 
rormalB(crr.i>utjj.  llere  I,  337),  mais 
l'usage  fréquent  qu'on  en  faisait 
aura  OEcaaionné  tu  suppression  de  la 
diphlhongue.  iWerir,  comme  de  très- 
bonne  henre  dans  le  latin ,  gou- 
verne lo  datif  do  la  personne  et 
l'aocDiatif  do  la  chose!  Si  lor  mi- 
rerai cest  icaiail,  Bcu.  v.  97 1:;. 
Gentilz  Dame,  Dieux  le  vos  mire. 
K.  d.  C.  d.  C.  V  6749.  Xttit»  I,  KKi- 
134-  II,  131.  SOâ.  3e5,  mérite,  ré- 
i^ompense,  l>ienfait,  bonté,  grAce  ; 
nerifHfli.  Mérite,  prov.  merit,  mé- 
rite, esp.,  ilol.,  port,  merito,  était 
plus  souvent  du  genre  féminin  <|uu 
niaaculia.  De  merilare,  vient  me- 
ritsr,  mériter,  récompenser,  renrirt 
itn  Uienfait 


Hérite,  mériter  v.  me 

■ferme,  mermcr  t.  m 
jfsrqajer  v.  marcbe. 


rveilla. 


VerveiUabla  v,  merveille. 

HerveillanoB  v.  merveille. 

Hervellle,  mervaUle, marrUla,  merveille; 
dti  pluriel  mirabilia,  cbose*  ntex- 
vcilleuses.  Merveille  l'emplojaii  ab- 
solument dons  le  sens  de  à  marnille, 
d'nno  maoiére  merroillenia  I,  331. 

merreille  l,  2G5.  11,  71;  et,  dam 
les  deitx  tas,  KurveilU  est,  pour 
l'oldinaire,  an  pluriel.  S*  ^MMirr 
on  aeoir  tnertàltei,  s'étonner,  être 
surpris;  eâlre  merreille  I.  155.  315, 
ib.;  fnire  merceillei  T,  60,  ib.  De 
Iei  merreiUer,  marroUkr,  merraJUMi, 
merriller  II,  337.  338,  surprendre. 


eiller 


éblOL 


enaerriller  I 


193.  196.  366,  éner- 
^citle^,  ùire  surpris,  admirer;  d'oii 
MmerTiUemaal  I,  ai3.  M.  s,  J.  4TS, 
ni:tiiiii  do  s'émerveiller,  admiration  ; 
merveilloi,  merrilboi,  merriUona,  mer- 
Teillui,  merveitlou,  merroillH,  niar~ 
veilleo»  11,  319,  élouné,  surpris, 
merveilleu.K;  baotuin,  fier,  insolent; 
eUre  menillou)  de  qqch.  I,  267; 
adv.  marvilloiement,  merreilloMnLBnt, 
marranmeot,  merreillensement, d'une 
manière  mervelUonse;  —  lB«mïI- 
labié,  merroillable.  étonnant,  sur- 
prenant, adiuirable.     Cfr.  mirer. 

Hervaiiler,  merveillier  v.  mervelUe. 

Herreillena  i.  merveille. 

Herreillu,  merveilloMmant  v.  merveille. 

Herveiiloni  v 


eille. 
.  merveille. 


à 


»..A,'  *-«x^  ■"mSI  «.  «*^  ^.'/>*  (î  r«»  A^;,^^  '»'• 


'TtLtà  ~     rntÂ-  ^ 


■.^■^f)l 


KarvoUUbla  v.  mer^cilk'                 ' 

cvLtrsvtiuu,    mm    tU    mtum   »<:l 

MtrwiiUs,  mervBlllBr  ..  m^rveills. 

r«j«    Je    l«;    u   pour   o   en   Nor 

aterroUIi»  v    merveille. 

mautlie,  d'où  mnn  pour  uoii,  aaglo- 

I    Hh  I,  9(1.  Il,  30:t,  I'i>rm«  iurariable 

■lormand  m<nui. 

Hm  uclv.  et  ïDUj.,  V.  venir. 

Km  V.  mauDir. 

I,' orthographe  couilanie  bkj,  Irès 

Km.  me  les  I,  134. 

raremenl;   mu   à  la  rime,   et   plu 

KMBga,  mnagler  v.  mes  II, 

encore  l'ilnliau  metio,  prouvant  qu 

Ueuige.  metaigier  v.  me>  11. 

M.  Diei  et  ueujt  qui  l'ont  imiU,  ont 
eu  tort  do  rapporter  met  au  gotb. 
mati,  nbal  mm,  aliment  La  l  de 
la  forme  moderne  a  été  introduit 
plus  tard,  saua  doute  pour  rap- 
procher ton  du  verbe  mellrt.  Ion- 

orthographe  tort  correcte.  Cfr. 
mètre  part.  pa«aé. 


chaor- 


.  chaor. 


II.  : 


;    do   I 


.   (n.i 


1ère]  ;  d'où  mMaga, 
message  et  messager  G.  d.  V.  Tfi. 
1283.  1155.  3411,  O,  d.  D.  3548) 
et  d'ivi  mMMgîer,  maaaigiei,  hmm- 
gin,  messager,  qui,  dès  le  niiliou 
du  XlIIe  3>ècle,  avait  fini  pur  rem- 
placer presque  ex  l' lustre  mont  meiage 
dam  9a  2e  sigiiitioulion  ;  meliagarie, 
message,  miaaioti,  commisiiun.  Cfr. 
mètre  part,  passé. 
III.  Xai  I,  139  pron.  pas.  1.  pers.  luj. 
«.,  rég.  pi.  m.,  ».  el  r.  f.  pi.  mon, 


r.  meseliÎM, 


.     f.     ! 


,.  pi.  . 


mvi,  c'est  sans  doute  une  forme 
faite  d'aprèa  le  latin  tui,  sui:  niei 
ne  permettant  aucune  autre  forme 
que  tnti  eu  Bourgogne,  et  lui,  Ivî 
f  étant  eu  uiajie.  lit  muel  picard 
valant  Vn  primitif  bonrguignon  el 
□on  pas  notre  t  muel,  partout  oii 
e  est  primitif  en  Bourgogne,  il  est 
remplacé,  dans  le  picard,  par  i  (I, 
193);  de  là  les  formes  picardes 
nii.  me,  équivatenii 


fnri 


KeidiMnce  v 
Mewheoir  v 
KMOherer  v.  meac 
HesoUef,  meiolef,  s 

mMdet,   de   la  particule  met  et 

malheureuse:  malheur,  méaavi 
turej  vb.  mwDhsTai,  mncam, 
auyer  un  malheur,  échouer  dans 
projet,  perdre,  a 
fortune;  Mais  no  crïsliente»  dore- 
nient  mcsrma  (Ch.  d'Ant.  I,  p.  40). 
Dans  une  note  sur  ce  vers,  M. 
P.  Paris  confond,  cnninio  cela  «si 
arrivé  lu  plus  souvent,  mescAeMr 
et  mcichaftr,  qu'il  rapporte  bian 
fautivement  avec  DC.  à  la  'iu  oov^. 
mttchavoir ,  tneichttlnr,     DC.  a.  v, 

HeKhla  v.   mesLliief. 

Keaohjit ,  meikûi ,  msnïB  (mMqnlii}, 
pauvre,  misérable,  chelif;  faible, 
délicat^  de  l'arabe  iiiedtïn,  pauvre, 
micérabte ,  comme  l'indique  Say- 
uoaard ,  qui  écrit  ncsgMJM,  au  lieu 
de  mfiAifi.  De  la  signification  faible, 
dùIicBt,  on  dériva  le  subttantif 
me«chm,mescilii,meakiD,jeune  homme; 
meselima,  meteina.  meikiiia  II,  IDI, 
3&S.  3e!l,  jeune  Slle,  demoiselle. 
IHttrhin  er  mcsrAÎHE  dévt^loppèrent 


1^1 

Hl 

^H                           MES                                                 ME» 

"  •»-«•" 

^^B             «uBsi   les   ùgniliotiouK   valet,  9«r- 

lï,  2«,   foule,  irûope.  multitud.!,      ' 

querelle,  dispute,  combal  ;  Ûit.  tua- 

^^H             cabine  ;  meichiiie  de  mnlier,  comme 

Ueu.  quersilear,  bru 

aillon:  et  entre 

^^P              femme   de   matitr,    flIJe   pabliqus. 

autres   encore  notre 

Méltu^e,    qui 

^^^B               Enfin  metckine  ae  prit  pour  enfant 

redlB  loDglempa    féminin,    aT«c   la         | 

^V               <lu  leie  fùmiDîi^    De  là  mMdiiage, 

même    suffixe    que 

louanae,    éd.; 

^^f               mwctiinage,    service,   condition    <lc 

comp-  «ntmMDai  11,   3S4,    eoin-         { 

celui   qui    5«t. 

raC-Ier. 

tfetcttinage  y    mesebio. 

Keiliena  v.  œealer. 

H««!liina  v.  meaehin. 

HMlin  V.  Diucle. 

Kwdef,  niMdM  ï.  nicwhief. 

■eoe  V,  manoir. 

HMciii,  nsuinago  v.  meschin. 

HsMan,  meanuui  v.  a 

M  11,  375. 

Ketcine  v,  mcschiri. 

HeMnete  v.  manoir. 

Veqnrler  v.  parole. 

MMeontet  v.  conter. 

Hetpriiiar  v.  preis. 

MMom,  meaenai  v.  eroire. 

UetfTiMoa  y.  prendre. 

KMcroIra  >.  croire. 

Keaprinre  v.  prendre 

■«idin  r,  dire. 

■eipraiwn  v.  prendre 

Kcadiiaiit  V.  dire. 

Xeuage  v.  mes  II, 

KwMni  V,  œesel. 

Henagerie  v.  mes  II. 

Mate]  (mMwni,  mndatu)  11 ,   ITo,  fém 

Heaagier  v.  mes  11. 

■ 

mtMta,   léprenx,   Jacire;    mBMllwi» 

Hnm,  messe;  de  mûi 

a  est  se  concio. 

léproBcrio  et  lèpre   (v.  Roy    s.  t.) 

V.  DC.  S.  V.  miasa 

de  ninllM.     DC.  miseltl. 

HMwrvir  V.  serf. 

Vewde  V.  Dicael 

He««ire  v.  sandra. 

Heitier,  ineneitiei,  mwtii  II,  69.  SUâ, 

MNemi  V.  erre. 

KcMftuw  V.  steir. 

besoin,  service,  Bsage,  utilité;  prov.        | 

KMfait.  metlltt  V.  fuirv. 

inenestier,  meitier  ; 

KMgiw  V.  ra.noir. 

V,  DC.  s.  V.;  titre 

t  atair  mtilier        ' 

Hwhni  II,  e9T. 

1,  358,  b.  et  d'au 

res  exemple,  I,        | 

Kedau  V.  meiel. 

lis.  196.  ai5.  333 

233.  842.  S60.        1 

MMiie  V.  sendra. 

253.  2&8.  2ti3.  271 

286.  337.  380.        i 

Haïkwnoe  v.  chaur 

397,  etc.;   H'i  a  nwilirr.  il  on  in-        { 

Umiàu.,  mMUiie  v.  mc^cliiu. 

utile,  il  ne  t>crt  de 

rien;  le  meslier 

Kedaa  v    meilcr 

Dieu   on   U   .aint 

«eilier  I,   375,        ] 

■mIm,  medln,  matler.  nulUet,  Diallgr 

service   de   Dieu, 

1,   264,  Sea.    11,   61.  yi9,    miller 

messe,  cérémonie  ;- 

d«làm«Mtnl,       ' 

brouiIler,DicllreenoonfuBioii,  mettre 

pins   tard  me- 

mal  ensemble,  se  diaputer,  en  venir 

netlHer,  Imâ.  mjuisierialis,  homme 

RUI  mains;  \mà.  miieutare,  de  roîa 

attaché  au   service 

de  (iqn.,   serTi- 

cerc;  (ol  mnle  mrsle  II,  357,  tou 

leur   do   ta   maison 

,    puis   onvrier, 

pÉle-meia;  dans  Ben.  Il,  M33  on 

artisan,   chanteur, 

joueur  d-inatru- 

un   lit   mtale    peile;    subet.   me^eo 

moDta:  Oous  denieiselcs  BMUrtialM        | 

medl«e.  meillee.  mellee  1,    70.  130 

ïIndrfiK    ficvani    1 

rei    Salomuu. 

i 

/ 


nuw 


'  i 


./ 


^  :U^-«  .W.w„GcxM,/^^^^u^-^^''^"'H'  --''^''^ 


MES  -249 


"^ 


d.  L   <i    R.  III,  335 

(lune 

ene- 

de)  II.  380,    terre    promise;    pro- 

runl   duae   matières 

mtrelrien   nd 

miiiiu;  eampTOmetre,  compromettre, 

regem...}. 

■MtiT  Y.  mestier. 

Votnin  v-  traite. 

nm;  trunetre  I.  289.  D,  139.  UO, 

KMtre.  mettre  «.  mètre 

traoïmellre,  envoyer;  ménager!  «" 

Hettre,  maître  ï.  maftWe. 

HettraieT  v.  maïatre. 

de  l'a  en  e,  d'où  la  forme  ttHBlll 

Beitrie  v.  loaTsire. 

VestTiM  V.  malBtre. 

mission;  remiiiia. 

KMtroier  v.  ataXiUe. 

Heodra  v.  miaidres. 

Xtnn  I.  73.  194.  283 

mesure 

mo- 

HeSr  V.  maûr. 

déralion,  raison,  sagesse,  règl 

;  de 

HenK  V.  more. 

menivra;  Dwrarsr,  m 

«tlTier  I, 

■293, 

Keniier  v.  more. 

11,  4-2,  mesurer,  régie 

r;  eomp. 

une- 

■anrtat  y.  maux. 

•hpw  11 ,  268 ,  régler 

avec  me 

aura, 

■eu,  meui  v.  mialdres. 

proportionner,  «tropl 

in  de  me 

anre. 

Hente   v    movoir. 

Sire priitlcDt,  adoucir; 

du  pnrt. 

ossù 

Heatnre  v.  moidre. 

raisonnahle- 

Mei,  mieuï  t.  mialdrea. 

ment,  modt'rùment,  co 

vcn»blement  ; 

Hex,  méiairlo  v.  manoir. 

—  d«fmenirB,  cxtia. 

disordre 

Oll- 

Kex  tonj.  y.  mais  et  II.  384. 

délordonner,  ejieéder,  dérégler,  dé- 
baucticr;  pan.  passé  peu  sage,  in- 
considéré, excessif,  outré,  prodigue, 


Henna  v.  mêle  II. 

Xi,  demi  V.  meie  I. 

■G  pron.  pera.  rég.  iud.   et  dei  prép, 

I.   121.  133,  moi  ;  do  mi  pour  miki; 

réfi.   dir.   en    Picardie  I,   123.  124, 


■■ti«,  mattre,  maître,  mettre  II, 
et  auiv.,  meure,  poser,  placer, 
poser,  établir,  employer:  traduire 
mellre  jut  II,  178.  R.  d.  [.  V.  7S 
mettre  bas  de  cheval;  mtttre  ju: 
rareilUlI,  17S;  metlre  attâ  ou  Itii 
II,  17H.  175.  130.  I,  109;  mcCn 
M  ne  II,  179;  meire  à  u»  II,  179 
comp,  démet»  II,  179.  I,  U7,  d'oi 
179;    .subsi.  ademi»! 


ard;  eedemetre  II,   18< 


II.   ISO;   mal- 


Iti  s. pi, m,  du  pron.  pas,  mis,  v.mesitl. 
■iadrei  v.  mialdres. 
74  Ilialdret,  mioldrsi,  mleldnt,  mlldra, 
jé-  miBodrei,  miadres,  mioudres,  mien- 
re;  dre<,  meidre,  méandres,  meudre, 
meïlter,  meilhor,  maiUenr,  millor, 
millenr,  maiUnr,  mellour  I,  103,  104. 
107  adj.  comparatif,  meilleur;  me- 
liar;  avoir  du  euilleur,  avoir  le 
dessus,  (ïtre  le  plus  fort;  de  là  vb. 
comp.  Hoietdrir  I,  104,  rendre  meil- 

dér.  malioier,  meUlorer,  améliorer, 
TL-ndre  meillenr;  comp.  aneliorer; 
—  udv.  miels,  mieli,  miei,  mlsiu, 
mieoE,  miei  (mieU);  meli,  msai. 
m«Tu,  taex  (tneljr) ;  meili;  mili,  mini, 


ul.,  Hûnnit  v. 

forcer  lo  nùgalioii  II,  333,  3";  ïb.  JfÎBr. 

dér.   comp.  enniar  Q.  L.  d.  It.  388.  Iflare  v 

406,    mellTe    en    miettes,     briier,  JtiendtM  t 

écriuer.    De  mien  <tjr.  Buiii  miaht,  Kigae  v.  p 

micbe,  t.  DC.  ».  v.  Wenrre  v. 


des   procidé]   lemblable* 
e  je  viens  d'expliquer. 


e  m. 

Loldre. 


mieoi  V.  miatdres. 

idli,  bTdroaiei;'  Ima.  if 
lii  par  DC.  liypocTu  e 


Visdaa  V.  meie  II.  Kleni. 

IDedi  V.  dis  et  cfr.  ncie  I.  lElex  v 

Hiat,   mel  I,   149,    mial;    mel;   eap.  Miai,  i 

miel,   prov.,   port.  tnel.   ÎUl.  mêle.  tradi 

Cfr.  miez,  de  bière;  ahal.  mtJa,  mtio,  mtlH; 

Kieldrea  t.  misldrca.  hoi).  mede,  mit;  anglo-aaxon  Mcrfa, 

Kiab  ï.  mialdres.  mrodo.    V.  Dief.  G.  W.  U,  73,  %  6. 

IQaIx,  miali  t.  mialdres.  Cfr.  miel. 

Km  I,   139,  140.    Ce  proDom   dêr.  niai  t.  mialdrc». 

de  nevnt  avec  une  dipbthôngaiaoa  Vignot  R.  d.  I.  V.  I,  130,  mignon,  joli, 

fort   régulière,    ou    mieux    l'on    u  dùlîcai,  agréable;  adr,  mignatamnit 

d'abord  eu  ne»   dont  l'on   a  diph-  II,  30l ,   mignoanomcDt ,  joliment, 

thoDgui  l'e  acec  i,  t:e  qui  permet-  ugreablement;  de  là  mignoter;  métns 

trait  de  supposer  que  mien   a  été  famille  que  uiignon,  mignard,  etc.  ; 

créé  en  Picarde.    La  forme  pirardo  du  gallois  mfn,  petit,  joli,  ou   de 

nen  (v,  mes),   el  remploi  de  men,  l'ahal,  ininnïa,  amour;  laéd.  mtnna, 

man   aver^  l'article,    pour  le  mûn,  aimer?     Gn   semble   parler  en   fa- 

donnent   la   plus   grande   vraisein-  ïour  de  la  seconde  étymologia. 

blancs  à  cette  opinion.     On   pour-  Vil,   mile,   mille  t,  111,    mille,   mil; 

rait  aaaal  dér.  ntini  do  mi  avec  la  mille;    milleame,    millième;    subat. 

Buffixe  ni  =  OH<u,  et  comparer  an-  millésime;    millriimvt ;   miUlaira  I, 

oien,   devantrain,   cic.     Cependant  120,    niiilésime  ;    millième    aimée; 

je  rejeiM  cette  dernière  étymoiogie,  miltittriua. 

parce  que:    1)  avec  un  adjectif  en  Vildre  v.  mialdreB 

tout,   une   forme   féminine,    et    le  Hille  v.  mil. 

manque   do  féminin   est   bien   con-  IlUleaae  v.  mil.   - 

étant  dans  lo  principe:  le  souvenir  KillNr  v.  mialdrii 

de  l'origine  de  mû»  lit  sans  doute  KilUaira  v,  mil. 

rejeter   fa  féminin;    2)  nii   ei  nHui  BUIor  v.  œiaidte* 


^^j^j^..  ^^^  i^uT^,. — / 


IDli  V 


ûiMre. 


XUMdot.  milMudor.  miMondor.  miiodor, 
coursier  de  pni ,  cheval  (le  ba- 
taille; prov.  milBoldor;  île  mille 
adidarum,  se.  caballiis. 

jmtoador  V.  mlliudor, 

IDlz  V.  mmlclres. 

Kimoiie  i.  mambrer. 


mesurait  les  grains,  Iialle  aiu  grains, 
a Ignifi cation  gui  s'est  conservés  Jans 
quelques  provinces. 


V.  ministrer 

,  admiDistrer,  servir, 

inlstn  11,  93,  minlitre 


I  11, 


On   i 


fait   I 


moDicr  celle  famillo  de  mats  nu 
latia  minare  (DC),  en  roman  nii>- 
nare;  mais  pour  établir  cette  dcri- 
ratioD,  il  faut  partir  du  seos  figure. 
Ainti  minare  cantiiium,  dans  In 
basse  Utiniié,  signiliatt  préparer  un 
coup,   d'où  rmi  aarait  mine  =  des- 


HiaMrei  > 

',  mluldres. 

Kiol»  T.   r 

iilaidres. 

HiM  V.  ni 

lialdres. 

Kiondrea 

y.  miaidrei. 

Koiu  V. 

miaidres. 

Miox  V.  D 

lialdres. 

ailles 


fort,  mine  (e;<caïatioa  souterraine 
pour  tirer  le  minéral).  CeliL  serait 
très-artificiel  et  la  conservation  de 
I'*  radical,  au  lieu  de  l'e  roman, 
ne  s'explique  guère  plus  plauslble- 

mûntcnu  pour  différencier  MJiur  de 
mtntr.  M.  Dief.  Ceit  1,  71,  c, 
après  avoir  fait  observer  ijue  les 
Celtes  ont  connu  de  bonne  heure 
l'exploitation  de*  mines,  dérive  mina 
dn  celtique.  De  toutes  les  formes 
celtiques  qu'on  peut  citer  pour  ap- 
pnyer  celte  dérivation,  il  n'y  a  que 
le  gallois  n^n  qai  soit  admissible; 
mais,  afin  d'arriver  à  une  certitude. 


HlrabilDD*  v.  mirer. 

Hlrabls  v.  mirer. 

Hiraele  v.  mirer. 

■ira  V.  merir. 

Xire,  médecin  v.  moie 

Xlrcor  r.  mirer. 

Virer,   guérir  v.  meie  II. 

Hirsr  II,  390,  prov.  mirsr,  contem- 
pler, admirer,  voir,  mirer;  mirnri; 
comp,  ramirer  II,  381,  regarder, 
admirer,  contempler;  subsl.  nmire 
II.  14^,  relâche,  répit;  mlnble 
Ben.  14958,  admirable,  merveilleui  ; 
mirabilis;  cump.  rmnirable,  admi- 
rable; mitabiloni  II,  SbS,  menell- 
teui;  cfr.  merveille;  mireor,  miroir, 
propr.  miralorium,  a  verho  mirarl, 


A 


quia 


effi- 


'  miraela  II,  43,  n 


Il   fandrait  i 


capacité  et  de  supertlttie;  cfr.  DC. 
hcminn  ;  Aemin"  (^^iCm);  d'nii 
emjnage,  aminage,  amanafie  I,  223. 


i    Hirie  v.  meie  li. 

■  pron.  pof.  picard  v.  mes  III. 

ae  I,  104.  II,   147.  arbitrage,  se» 
tence   d'arbitres;    enjeu,    gageure; 


I 


Hitere  I,  106,  misère,  ronlhe.ir:  mi- 
leria;  mùerin  I,  177,  malheureux, 
miaérftblG;  prapr.  miierintu;  miM- 
ntion  I,   83.  279,   commisération; 


nfHriaoTde  I,  125,  miséricorde,  pi- 
tié, compassion  1  sorte  (la  poignard; 
mis ericm- Jia ,  ï.  DC.  s,  ï.  cl  Hoi]. 

HiMTM  V.  mise. 

Hitericorde  v.  misère. 

KiMtioort  v.  misère. 

■iMtiii  V.  misère. 

Kiliww  V.  mise. 


■itaa,  nioitiù,  miliea;  mot  qui  existe 
encore  dans  presque  tous  les  pa- 
tois, en  Franche-Comté  moitan, 
wallon  mitan, etc.  M.  Grandgagnsgc 
s.  V.  dérive  mitao  de  l'ahal.  mil- 
fniHo  (médius).  De  là  mitanler,  mé- 
tajrer,  fermier.  Cfr.  moitoïer  s.  i. 
meie.  Notre  milaine  appartiendrai t- 
il  a  cette  famille?  IHilaiiu  est  un 
gant  on  il  n'j  a  qu'une  séparation, 
pour  ainsi  dire  gant  sôparu  au 
deux  moitiés. 

Hitaniar  t.  mitan. 

Itltv,  ohat;  onomatopée;  d'où  les  dér. 
mifou,  malou;  et  le  comp.  challc- 
miti;  cfr.  Ital.  micio,  micia,  eap. 
micbo,  mizn.  allem.  miez,  mutz 
Ramarquejc  l'audsii  proverbe:  Se 
l'une  est  chate,  l'autre  est  mitt, 
R.  d.  Ren.  1,  G  v.  144,  pour  expri- 
mer imc  égalité  de 
cBraclèrc, 

■ina  V.  mois  III. 

Mai  I.  mialdres. 

JCiz  T.  miaidres. 

KodN  V.  moldre- 


Hai  pton.  v,  me. 

Haie,  mienne  y.  meie  Ht. 

Mde,  meis,  meule,  monceau;  de  meta- 
molloD,  muillea  Ben.  22064,  meole 
(de  foin);  dér.  de  metula.  Hais 
outre  ce  mai^n,  eucora  en  uia^e 
dstD3  plusieurs  provinces,  on  trouve 
mufonll,  311,  Ist.  mo;en-dge  H(«no 
(Ordcric  Vital),  et  quelques  patois 
ont  conservé  mvla  et  mi4hm.  Ce 
mule  =  à  notre  nttuU,  d'où  wmlon, 
n'est  qn'nne  autre  dérivation  de 
metvla:  meiifr,  uonune  levle,  rente 
et  ruie,  neult,  de  laeculim,  régula, 
neliula;  i>t  les  dialectes  qui  aimaient 
les  formes  grêles,  comme  le  nor- 
mand, ODt  employé  mule  pour  meult. 
C'est  précisément  on  Normandie  et 
I   proTioM 


Hur    [es   confina   de  c 


mulot.  Meule  ne  saarBJt  dé- 
,  pour  l'idée,  ni  de  aiafes  ni 
n/o,  comme  on  l'a  propott. 


dim. 


'.  monstler. 


Keignon  I,  183,  main  ou  bras  mutilé, 
ce  qui  rente  d'un  membre  coapé 
Ce  mot  est  probablement  celtique, 
ou  le  trouve  sous  la  (orme  simple 
mon,  nioiiH,  dans  le  breton;  toute- 
fois les  autres  langues  celtiques  ne 

Hoiliar,  moillier,  mniUlar,  maHer,  monl- 
iier  I,  130.  914.  254.  264.  369, 
femme,  épouse;  mulier, 

Ifoilllgr,  mouiller  v.  mol. 

Hoillier,  femme  v.  moilier 


J 


,Tfno^  —  -rrun/)  •    ^ 


>      ■,..v.iv"' 


ino^càiù  Cs"  iitaeJM^:  ***r*J<*^^  '>^^^~f^-  élt^Êt^j»s 
jn,^^  4f^  imX.  >ff e/46«^ 

A-MuU^ê^  ^mM4iéita  ^LéU^  ysi-t^Ln^r^^ 


luIIOLI 


(as.     Un 


'esp,  mojon,   Koitftier  ' 
amas,  pror.   Moitié,  maillât  i 
trouve  mu-   Hoitoin  v.  mcie 


e  1. 


tuli  dans  la  Loi  iIcs  Rip.  poar  signî- 
il«r  l«B  monceaux  de  terre  lervant 
de  bornas.  Saamaiae  dér.  moUoa 
de  moelle,  medulla,  parce  que,  dii- 
ïl ,  le  moellon  sert  de  remplissaife 
dani  un  mur,  i^omme  la  moelle  Ha 


t   cela    e 


i  bel 


et  bon,  mais  aulrefoia  moellon  ré 
pondait  à  pen  près  a  ce  qu(  nooi 
appelons  pi«rru  de  Laillo  (brnte),  o 
aujourd'hui  encore  it  a  ee  sens  ei 
certains  endroits.  Ainsi  moellon  i 
d'abord  sîgniSé  pierre  coupée,  sani 
façon,  mutilée,  tronqnée,  d'où  l'idéi 
de  borne  en  espagnol.  Cfr.  l'allem 
brachsCein. 

Ifoiuu  y.  moisaan  I. 

Moine,  moine  t.  moiutier. 


Ifoii,  meii  I,  43,  mois;   rnraiii.-   dei 

moit,  de  longtemps, 
■olaisl  V.  moisson  I. 

I.   Maiwui  I,  306,   moinan,   moine), 

uns,  do  nioiiif,  c-ù-d.  petit  moine, 
parce  qu'il  est  appelé  lolifariiu  dans 
la  Bible;  selon  les  antres,  de  l'abal. 

ne  satisfont  pas  à  la  forme.  Cfr. 
le  vallon  mohon.  Jtfoiiian,  d'oîi 
ontraoté  noiinef,  dt- 


Cfr.  I 


musch,  muscbe,  muschel,  noms  de 
plusieurs  petits  aiseaui .  nfBliéa  à 
moucheron.  Cfr.  encore  dans  Roq.  les 
formes  mousson,  muskerou.  Grand- 
gagnage  mohon,  et  Grimm  III,  362. 

II.    IfoiMOD, 


tde  n 


Hol,  mon  I,  129,  f.  mois  II,  44,  mou, 
tendre,  souple;  snbst.  le  gros  de  la 
jambe,  d'où  notre  mollel;  de  mollii; 
d'ici  moillier,  paollar,  mollier,  mnillor. 
monUlar  I,  39T,  mouiller;  ptopreui 
tnolliare;  comp.  anolior,  unoloier, 
tmoleisr  n,  268,  adoucir,  amollir; 
itai.moltarc,  céder;  amollare,  mouil- 
ler; moliere,  terrain  marécageux;  — 
molsee  I,  S2,  mollesse,  aonpleiie; 
ds  mollitia. 

Holdre.  moire,  morte, 
manre,  modre,  mandre,  mouTre,  mïMiire 
ir,  ISl  et  suir.,  moudre,  émondre, 
iiiguiaer,  broyer,  briser;  molere; 
proï,  motro,  esp.  roc 
moldis  II,  182,  dmoudre,  ofBler, 
aiguiser;  moltiire,  maatnre  I,  253, 
pTùpr.  molilara  :  molin  1,  51,  mou- 
lin: de  mofina  pour  mola,  v.  DC. 
s.  F.  et  les  Dict.  lat.;  de  là  molnier, 
molinioT,  mannior  t,  208.  II,  272, 
meunier;  \b.  moliner,  tournoyer; 
comp.    remeliner,     so     tourner    en 

Hole  y.  mol. 

Holfl,  moule;  proi.  molle,  ilal.  mo- 
dano,  esp.,  port.,  arec  renversement 
du  I,  molde;  de  modvivi;  vb.  moler, 
mollar  PI.  et  Bl.  t.  574,  mouler, 
former,  cfr.  eacavi  ;  etlTc  mole  à . .,, 
éire  fait  pour .. . 

Holeee  t.  mol. 

Ifoler  y.  molo. 

HolMto  I,   409.    II,   162,    embarras, 
eiopècbeiiient,  opposiil 
iquiùtude;  mo/ujia. 

Loidre. 

moldre. 
moidre. 


tCoUsr.  mouler  v.  mole. 


moldre. 
loldrc. 


Hoa  adv.  II,  SOC  e 


Mrit  V.  muU. 
■olteploier  v.   niult. 
Hotlon,  maltnn,  montoiii  laiitoii, 
matoa  1,  174.  II,  299,  luoui' 

Venise  motions,  c^t.  mollo,  prov. 
molto,  moulo,  muto.  Tnutu  les 
Inognes  romanes  donaenl  à  ces 
mots  la  BJgniHcution  qtiv  noua  doii- 

Sohelestndt  discni  <IÉjù  piulloiwt  et 
vtmtca.  )fiJeri(moutoHJt)p,358,34. 
Cependant  les  Q.  L,  d.  R.  craduisenl 
souvent  aria  par  mvltvn;  p.  ex. 
dans  l'exemple  cité  I,  174,  le  coxte 
latin  porte  boTem  snuin  etorident; 


relll,. 


141  i' 


btief  e  un  niiJlHH,  immolabet  borem 
et  artelem.  Les  langues  celtiques  ont 
malt  dan»  un  dictionnaire  oornou- 
aillais  da  Xlle  aiêule  oonservé  nu 
Musée  btllanulque;  rinr.  irlandais 
moU,  gallois  oiiill,  breton  naoat; 
mail  on  ne  trouve  dans  le  celtique 

Le  latin  du  mojcn-àge  muJlo  date 
du  Ville  ou  IXe  stëele.  De  lotîtes 
lel  étjmologïes  proposées  jusqu'Ici. 
et  malgré  la  traduction  des  Q.  L. 
d.  R.,  celle  que  Caseneuve  indique 
d'une  manlàre  douteuse  mo  parait 
la  pins  juste:  il  délire  moUen  de 
nmtiJni.  11  faut  alors  admettre 
transposition  du  l  et  permutation 
de  cette  lettre  en  n  dans  le  picard 
et  l'italien  ;  crr.  le  nonrean  pro- 
vençal  mont,  muiilé.  Ainsi  mad 
aurait  été,  dans  le  priocipe,  un 
adjectif  dont  on  aurait  dérivé  le 
substantif  mollon.  Cfr.  l'allemand 
hammel,  mouton,  de  hamnieln,  mu- 
tiler- —  Motion  était  une  machine 
de  guerre   qui    s   été    appelée   ile- 


HondBDi  V.  tuout. 

I.  Hoade,  manda  1,  Ï64,  pur,  ael, 
propre;  riimAm  ;  inmidcr,  anadar 
11,33,  purifier,  Dettofer;  nwm/apf,' 
mendUer,  puriHer,  netiorer;  dM- 
nonder,  salir,  souiller,  contomioer: 
esnonder,  puntier,  purger;  CMiwi- 
darc:  remonder,  repurilier. 

il.   Udhde,  munde.  mont,  mnnd.  ntmt, 

72.  73,  monde,  univers,  terre,  na- 
ture; te  siècle;  mundui  ;  nUMulkÙl, 
mondain  I,  291,  mondain,  du  momlei 
mundattut;  juiliee  ncndainr,  juri- 
diction   laïque  ;     ottrt    mondaine, 

san.     Cfr   DC.  a.  v.  mundatia. 
HondsT  V,  monda  I. 
Btondillcr  y.  monde  I. 


4 


H'-\.,,j«i'^.. 


«oniaas  v.  moufiiiiT. 

Hanjoie,  mo^^'oi,  peliie  montagne,  col' 

cri  de  guerre  des  rois  de  France. 
V.  DC.  Mons  gaudii,  Se  disa.  «or 
Joinvillo;Kaja.Gram.u()(Bp.p.Xini 
Cb.  d.  B.  «.  V. 

Konneite  v.  amouesier. 

MoBoie,  Bianeig,  menais  II,  SIS,  mon- 

esp.  moneda;  d'où  mODSW  II,  177, 
monnayer,  fabriquer,  frapper  mon- 
naie;  propr.  numelan. 
Hoai.  monde  v.  monde  II. 


l,  bO.  196    -m.   Q90.  304. 
11,  église,  cloître;  de  moHaatrritim : 


^^^^^^^^^^Bb^e^^sAo^b^^H                     ^^^I 

^^                    MON                      %ùr>                     MOR 

•njlie    encore    aujourd'hui   fort   en 

■ontM  V.  mont. 

usage  dam  la  patois  de  Montbélinrd, 

moine,  nungne  I,  ûl.  393.  II,  103, 

Honi,  monde  v.  monde  11. 

moine;    proT. ,    eap. ,   port,   monge, 

■om,  mont  Y.  mont. 

fiéntii.  ital.  monaclio,   Ist.  mona- 

Xoqner  II.  259,   se  moquer  de  qqn., 

cbus;   monial,  manikiu  adj.  c.  g.  I, 

railler;  prov.  mochar;  du  gnxfiu- 

nifr.  ib.     Salon   M.  Dief.  C«lt.  I, 

1 

821 ,     ïio    monastique ,    profssjîon 

81   d«Acelllqoe:  kjmri  «ocia*. 

monastique. 

Mot,  noir,  noir-brun;  de  rnSni;  de 

la  morel,   morUni,  jioir;   et   notre 

■rortnr  v.  oostrer. 

morMc,  eipice  ds  plante. 

Hont,  monde  t.  monda  II, 

Hor  Y.  mur. 

Mont.  BWit,  ».  s.  et  p.  r.  mon>.  m«iu, 

Héraut  v.  mort. 

Uirni  I,  83,  Bit.  I,  73,  mont,  mon- 

Korcel  v.  mors  I. 

Wgne  ;  amas,  monceau  ;  woni(nioni)  ; 

KonlMl  V.  mors  I. 

monter.   lannler   I,    8S.    180.    190. 

Mordre,   mordra;    de   murdtre;   pan. 

1 

^H       883.    11,    110.   263.   396,    monter, 

passé  mon;  comp,  anordn,  mordre. 

^^k     É-ileier;  BBillir,  sauter;  absulumeut 

goûter;     amorcer,    attacher;    part 

'l 

^^^H  •  noDter  à  cheval;  se  porter,  a'aian- 

passé  amon,  adonné,  acharné;   n- 

^^F     Hr;  concerner,  loucber,  appartenir, 

mordre  I,  355.  U,  166,  martyriser. 

avoir    du    l'ioiporlance,    importer; 

déchirer,    bourreler  ;    part,  raun, 

propr,     moittare;     dir.    monUigne, 

aujourd'hui  substantif. 

Mordra,    mnrdro,    murtre,    meartre; 

mordrir,  murdrir  I,  60.  U,  100.  371, 

nmta,    mnnU    I,    310,     montant. 

matdrinur   I,   364,    meurtrier:    de 

1 

somme,  Talenr,   prix,   importance. 

l'anglo-sflson  nordhor,  homicidium, 

goth.  mnurthr,   allmod.   mard;   ïb. 

sèment,    quantité:    intérêt,    usure; 

goth.  mauTihrjan.  ifoyiii.y,  ahal. 

mtirirjan.     Notre   verbe   nwiirirîr 

BenlatioD  de  prix;   cfr.  DC.  mon- 

appartient  à  cette  famille. 

ttre;    moatMr,    montuir,    escalier, 

Mordrir  v.  mordre. 

embaroodère;    vb.   comp.    amoater, 

Moral  v.  mors  11. 

MotaUte  v.  mors  II. 

remonter;   sormonter,  somoster  I, 

More,  moudra  ï.  motdre. 

More,  moon,  maore,  mûre;   ntorom. 

miner,  vaincre;  âubsi, tomvnte, dans 

l'expression   por  lormonlt  II,  384, 

de  raisins  et  de  mâras  furmentées. 

par  surcroît;  —  dimin.  moacel,  mon- 

Imà.   moratum,    T.  E.  d.  1,  V.  16S; 

morier,    morai,    monriar,    mwrior, 

marier;  noruf. 

eellui;    —    ad»,  amont,   arnsnl  II, 

Morel  T.  mor. 

ÏTO;  conuemont  II.  3T0. 

Morer  v    moro. 

Kontanoe  •.  mont- 

Moiians  v.  mor. 

KonM,  «on»,  t.  mon.. 

Morior  v.  more- 

B 

^—JbatMT  r-  m<.nt. 

Morir  V,  mort.                                       iJ 

1 

'  Korne  II.  21 


J'ua  adj.  gothique  on  alial.  incounu, 
de  la  fnmitle   du   vb.  golh.  maui- 
HS»,  Otro  Boucieux,  shsi.  moTHên, 

XoTtel,  mortelmanl  v.  mon. 
Bortcn  V.  mort. 

anglais  mam,  lu^ere. 
^^       Morre  v.  moldre. 

Morliflcatioii  v.  mon. 
Hortifier  v.  mort. 
Bon   V,  mort. 

^K      I,    Hon,  morsure;    de  morn,;    de  lu 

Boi  y.  mot. 

^H        monal.   moiotl,    nordiel.'nionàaiu 

^H           I,  28C.  U,   ]|4    morceau.      U  i  a 

Boiclu,    mouBChe,    moiuke,    mouqiie. 
moucbL>;    do   là   mosdiel .    monaket. 

^^M          tté    (OUI    H    fait    remplBcû    par    g. 

^1'   II.   Hors,  mon.  monn  11,  304.  26S. 

^^         3G3,  pi.  moeurs,  naturel,  bumear; 

morts;  moral,  morui;  mernfii;  nw- 

ralite  11,   \bô,  luornlité^  moralilai. 

«on.  mort  v.  mort. 

„^gi       Mon,  part,  de  mordre,  t.  mordre. 

Q           Monel  y,  mors  I. 
f"               Bornans  v,  mors  I. 

Hort,  mon,  mon,  mort,  trcpaa:  mors 
(mort);  morir,  mûrir,  murrir  I,  359 

détruire;  inf.  empl.   subît.  11,  248; 

mouiké.  émouuliel  (à  cau^c  d(.>s  poiou 
qui  couvrent  ta  poitrine  de  cet  oi- 
seau) ;  moiohgte,  moucheté,  monikM^ 

par  les  machitica  de  gucrro  ;  espèce 
d'arb«liteiootrcmMi.çue(.G.Gaiart 
II,   333    emploie   mouolia    dans    Te 

même  sens  que  mosehtlt.  A  matche 
se  rapporte  encore  notre  mvHthtter. 
Guyct  avait  déjà  pensé  à  U  déri- 
vation iudiquée  ici,  Ménage  l'a- 
dopta, puis  la  rejeta  à  tort. 

HoHliet.  moechete  v.  moEcbe. 

Boîtier  v    moiistier. 

part   passé   empl.  subsc.  1,    ISl    le 
mort;    part.    prés.   empl.    biiUèL   I, 
309.  348  al  mnmnt,   al  monat,  k 

KOBtroment  v.  mostrer. 

Boalrer ,   muitier ,  moustrer ,  moniCnr 

la  mort;   comp.  remorir  R.  d.  S.  S. 

I,  lu5.  125.  143.  177,  montrer,  in- 

502,  mourir  à  son  tour;  -  morWJ, 
mortel,  mortôl.  s  s.  et  p.  r.  mortcit. 
mortel,   moiCaiu  I,  92.    lOi.   235, 

cope  du  n,  rétabli  pies  tard;  sabst. 

adj.gen.  com.  mortel,  qui  a  mérité 

moitre,    plus   tard   momlre,    appa- 

m  oust  ration,  action  de  montrer,  re- 

loiij, mvrtmuuimtf  morwimenv,  mor* 
teument  11, 370.  moriellemeiit;  mor- 
talité, mortalité,  massacre;  inorla- 

lila,;     mortiflar,     mortifier,     faire 
mourir;  mortificare:  mOTtifiMtloii  [, 
374,  mortification,   mort;   marli^- 
catio;   vb.   dér.   oomp.   amortir,   et 
d'après  la  1.  conj.  amorter,  amonir, 
éteindre,  étouffer,  abattre. 

montrance  ;    comp.    demotfrer.    d»- 
muitrar  I,  53.  II,  133.  147,  montrer, 
démontrer,    désigner,    reprcsenier, 

preuve, démonMtalion,  présentation, 

Xdrtal  V.  mort. 

tranes,    damoBstranehe   1,   237.   U, 

Moitatlta  T.  mort. 
ItotabdMt  V.  mort. 

137.   319,    représentotion,   démon- 
stration, indicotion,  exhibition. 

Kortana  *.  mort. 
Xertéil  ï.  mort. 

Bot  (moi.  m«  1,  82),  mot;  de  mmire, 
mullirt,  d'oi'.  le  Imâ.  iNHllum;  nef 

9  |[,    7g,    son,    ncroril: 
mol'  n,'217 

X  II,  HGO;  )H( 
s  lus  (lïMili 
11  nmeiire 

liiqusr  ,  spécifiai 
M«te   II,    -2Û1.    38 

Ehàtcau  bâti   Biir   une  éminence 
lev^,  digue,  —  motie.     Avant 

«»t  bon  d'indigtier  l«s  sigiiifioatii 
qu'il  a  aDJonrd'bui  dans  les  di 
langues:  ical.  malla,  lerre  ébontje 
pat  »oiie  de»  pluJCE,  etc.;  esp,,  port, 
■nota,  ICTiie  de  terre;  esp.  nioln, 
petit  noeud  qui  reste  au  drap  ;  fraiif . 
I  iDodeTDC  maltc,  petit  murceau  de 
I  hirre,  bute,  petite  tuaaie  faite  avec 
1«  tan.  Larramandi  dér.  l'esp.  meta, 
noeud,  du  basque  molta,  petit  bou- 
lon ;  mais  on  trouve  aussi  moel^ 
mât,  dans  le  boltandai 
petite  éliJvalion ,  tacbe, 
BTM!  le  bavarois  moll ,  terre  mare 
oagenae  amoncelée,  bollandais  mol 
débria  de  tourbe,  et  le  néerlandaii 
ia1l<,  MÎijt,  tas,  amas,  digue,  scni 
blent  noua  reporter  à  une  origiui 
■llemande.  L'écossais  et  l'irlaudaii 
mota,  mont,  montagne,  «ont  dei 
mois  empruntés;  les  formes  minit 
nyNiifrf,  minet  sont  les  aatocUtbonei 
ponr  ««Ht.    On  trouve  dans  la  imn 

des  ligniScaiious  indiquées,  t'uti 
est  en  droit  de  se  poser  ta  ipiestion 
Nefaut-il  pas  reconnaitre  une  double 
'Origine  à  mole  duos  ses  différente 
châleaa 
Ibrt  bâti 


grouin  ; 


morr,  morse;  esp.  morro,  tout  corps 
rond,  roclier,  caillou  arrondi  ;  bouche 
proèminent«,BigniGcaUonqnemintTTc 
a    coQserrée    en    Franche  -  Comté. 


s  doute  d'oi 


^^^^BFaccepIions 
^^^Blbrt  sui 

^^^porte  loujou 

^^^V  (Tovinces , 
^^^^  l*olé«.  Ne  pi 


entasser,  d'o il  l'esp. 
moron,  colline.  Ctr.  !Hpron,  nom 
propre  de  ville,  qui  tient  de  la 
mJme  source,  W.  v.  Humboldl,  liber 
die  Urb.  H.  p  40. 

Moan  V.  mors   11. 

HoDsebe  V.  luosL'lic. 

Hoiiske,  monikat,  moniketi  v,  inn*iclie. 

Kouster  V.  luonstier. 

Konstrar  v.  niostrer. 

Mont  T.  mult. 

Wootepller  v.  mult. 

Koutmi  V.  mollon. 

Kovable  V.  raornir. 


Movement  v,  movoir. 
Moïir  V.  uiovûir. 
Hovoir,  mouTOir,  movcr. 


oyageant  dans  nos 
provinces,  à  uue  bantcnr  en  câuc 
bolée.  Ne  pourrait-on  pas  admettre. 


MOX  25 

(tnoTiiiii)  ilî-r.  nn«t«,  neate,  aoii- 
lavement,  loréB  puât  la  ijuei-te, 
t'ntrcfirise  nillîMirP,  lÉdîtion,  mflUIQ 

(rfr.  ^ineuld  ^'omoeDir);  d'où  Mwltn, 
iHHliiirr,    dans  luaquels   I'm   repTi- 

comp.  TemOTOir  II,  .13;  BommO'Voir 
II,  33,  aoniiiiotio&  II,  127,  comnio- 
lioD,  agitation;  commotio;  mawnàr 
II,  33  aiiasi  aimplement  avec  le  sent 
de  emovoir  II.  165;  emoTOÏT  II. 
33,  d'où  eimovameat,  agitation,  re- 
miiepjBiil;  promovoir,  promouvoir; 
fromovrre.     Comme   l'a   fort    Lien 

lin  verbe  formé  du  participe  Irani- 
mafl»  de  trantmoren,  propr.  Irani- 
aoliare;  la  particule  indique  la 
grandeur,  rexuéi,  cumme  tlaiii 
Iresialllir. 

Xm  [(,  268  L-oiitracIlon  de  mois,  v.  mol. 

Kbtmi  V.  meie  I. 


I,   qui   a   pHBsé  la   mac; 

i  munee  I,  170  II,  47, 
l'iiaiigemetit ,  mutation;  mnabla  11. 
374,  chanjjeant ;  mulatiJù;  comp. 
retnatr  I,  56.  1G9.  387,  remoer. 
changer,  lionger,  éloigner,  lour- 
nienler;  («  rrMiicr  II,  33,  t'éJoîgner, 
changer  de  aurlimeot ,  renoncer  ■ 
qqcb. ,  reculer;  d  remnieti  I,  392, 
de  rechange  (mutalorias);  par  r*- 
mnïen,  tour  ù  tour,  réciproquement. 
Hnete  v.  movoir. 

Hae«,   qui  a  passé  la  mne,   *.  muer. 
Kuei,  mieux   v,  mialdrcs. 
Mui  pron,  poi.  pi,  B.  m  ,  T.  mes  III. 
Uni  r.  I,  '135.  mail  a.  I,  51,  noi,  iiiuid  ; 


TtOt  V,  : 


KOM   V 


fl 


Knoer,  moeier,  mneliier,  muioer,  moccier 

1G7.  Il,  27.  177.  3G5,  cacher;  muM, 
mâche,  caclie,  cachette,  lieu  secret; 
mnceement,  en  cachette,  seerâte- 
meut:  vallon  muchi.  Racine  l'a  h  al. 
ntvyan,  dolose  agere  ?  Cfr.  Grand- 
gagnagc  s.  r.  muchî. 

■BBhe  T.  mucer. 

Kgohiei  1.  mucer, 

Hneter  v.  nmcer, 

Kneli  1.  mialdrcs. 


Ituer  I,  ee.  2iO.  II,  33.  -18,  changer, 
(tansformer,  transporter,  dcplacer; 


lie  pouvoir  no  pai;  «e  jtooir 
fHC  ne,  ib.i  miM,  lieu  de  re- 
priaon,  rage;  mniar  et  mniea, 


■niei  V.  muer. 

Huile  v.  mule. 

MniUer  v.  mol. 

Hnilliur  v.  moilier. 

Knillon  V.  mule. 

Uni*  V.  mui. 

KniMTt  V.  mnael. 

Knl  I,  71.  177,  et,  avec  cbaiigemeni 
de  la  liquide,  mu,  mulet;  mtihu  ; 
mole  I,  315,  mule;  miila. 

Knla  t.  mal. 

Knlgar  Q.  L.  d.R.  I,  GG,  traire;  mulâtre. 

UuUer  V.  moilier. 

Xolon  V.  moie. 

Hnll,  molt,  ment,  mut,  aoidt  pron.  I, 
181.  ndv.  II,  3Utl.  3;  mnltiplier, 
multeplier ,  mouteplier ,  molteideia, 
malteplaiei  I,  233,  augmenter,  pro- 
pager, multiplier;  cfr.  plier;  d'où 
moltipUemaiit  II,  lu,  augmentatioD, 
multiplication  ;  —  multitiidina  II,  60. 
multitude:  mnltitudo  (multitudin). 

Kolta,  amende;  multa-,  multer,  coa- 
daraner  à  l'ajnende,  ta  faire  pajer. 

Hnlt^lier  v.  mu  II. 

Kidttr  V.  multe. 

■nlcipliament  v.  miill. 

HultipUer  v.  miilt. 


MttlUtndiaB  V-  miilr. 

Muiu-der,  mutarderie  v.  niusel 

Mnltun  V.  n>alioi.. 

Hiuardi»  V-  musel. 

Itoli  f.  s.  el  p.  r.  .le  miill  I.  1 

Bl. 

Xuiart  V.  niuaet. 

Hun  prou.  pos.  rég.  ».,  v.  uic-a 

ur. 

Hnaoei  v.  iiiucor. 

i»un 

Voie  V.  uiosel. 

mon,   y.  oiea  ITI.  e[  niirii. 

HoaMui  V.  musel. 

Mnsd  V.  monJo  il. 

HoKl,  moMkni,  munatu,  face,  ligure, 

Hiinduii  V.  monJa  II. 

museau.     Le»   provençaux   diraient 

Knnde.  pur  v    moniJi.-  I. 

mua  et  murael,  mur.ol,  Raja.  L.  R. 

Honda,  monde  v.  monde  11. 

IV,    2M.      Ce»    deruière.    formes 

Wiuidcr  V.  monde  I. 

prouvent  que   dans   noa   mats   il  y 

Knnt,  monde  t.  monde  II. 

a  eu  Ejncope  du  r,-  ainsi  le  «impie 

Kont.  moDt  V.  mont. 

(iroï.    et   franc,    serait   mur»,   qui 

peut  se  rapporter  a.  mornu,  ce  avec 

Koatw  V.  mont. 

quoi  on  mord,  ce  qui  mord.    Verbe 

Knni,  monde  v.  monde  H. 

mnnr  11,  284.  379,  reyardor  fiie- 

Koni,  moDi  V.  iDoiu. 

luenl  comme  un  sot,  attendra  vaine- 

Knr,  mor  I,  66.  Kl.  et  Bl.  iU, 

mur 

meut,   s'amuser   ii   des   bajiHlelles; 

maraille;    inurvi ;   mnrail,   u 

traoi 

comp.    amusar,    retarder,    amuser. 

muraille,  murs. 

De  lii  mnie,  vaine  atlento,  niaiserie. 

Mut,  mulet  v.  mul. 

retard;  d'où  mtuâge,  vaine  attente, 

Hnrail  v.  mur, 

retard,  lenteur,   inaction,  oiaireté, 

Kunoi  V.  mur 

sottieo:  —  miisart,  muiaart  II,  247. 

Mnrdre  r.  luordro. 

:)B5,  faincaut,  paresseux,  lùclie,  sot, 

Hurdrii  v.  mordrp. 

nigaud;  d'oïl  nniardie,  parease,  fai- 

Mnidriimr  v.  mordre. 

néantiso,   sottise,   imkeeilliié;  ma- 

Knre,  muira,  aaumure;  de  miiria 

-   qui 

tarder,   a'amuaar   u   de»  bagatelles, 

s'eal  consené    conimo    terme 

tech- 

fninéaniiser,  dont  l'on  fit  intuardeiia 

nique,  puis  dana  le  comp.  itmaturr. 

I,  178.   II,  3Û0,  parease,  fainéan- 

de «ai  et  muria,   cfr.  ÛXfivçi 

,   et 

tise,  Bottiac,  libertinage. 

dans  pIuBieura  patois,  où  il  de 

aiguë 

HoMi  V.  musei. 

cette   eaue   épaiasie   qui    se  t 

ODTB 

Knignet,    mugueii    prov.   mugue;   do 

dans   lea   ruisBeaux   ou  le   décoole- 

«uicui,  muBC,  parfum;  nui.  «lu- 

nent  dea  fumiere. 

guelle,  muacade  ;  de  là  noire  miyvel. 

Hnriaiit  v.  mon. 

liommc  parfumé. 

Mnrir.  mnrrir  v.  mori- 

Xnaiaiu  v.  musel. 

Honsr,  muMier  \:  mucer. 

Moniuuar  I,  S3,  11,  199,  mnrn 

irer, 

Hnaler  v.  monstier. 

dro; 

Knatier  v.  monuier. 

mur- 

HuatrST  v.  moatrer. 

lunre,   pUlute,   bruit   qui   cou 

Knt,  mo,  B.  a,  et  p.  r.  mu,  mna  t,  297. 

qui   le    dit   a   l'orcillo;    marm 

UIM, 

Il,  IT.  TG.  160,   muet;   mulu*;   lu 

grondeur,  querelleur. 

forme    attaeile    est    proprcm.    un 

Hnimoroa  v.  murmurer. 

Hiua  V.  mor»  II. 

Hnt  pron.,  adv.  v.  muli. 

Hortn  T.  uiordre. 

HnCon,  mntim  v.  molton. 

X>in«mmt  v 

naistre. 

timlalM; 

prov.  ne- 

Nkiitre,  aeiMis,  uMtn  (iiMtn,  omon, 

icre.   Uni 

nâcchers, 

nuire)  11, 

e:i  et  BQiv.,  QBitre;  d'où 

aesr.   eit 

le   mfiiie 

naiiMment 

e   origine 

orientale, 

rftiir  à  H. 

iscmeni  I,  394,  naître; 

«ip. 


noAdrn,  chei  les  Kourdes,  natarieh 
dans  d'autres  prorincen.  Cfr,  DC. 
Dise,    sur   Jojnrîlle.     M    Cliertilet 

dérive  narre  de  ralieiiiand  inecco, 
aiij.  icharrke,  dont  le  correepoti- 
dant  anglais  est  mai/,  irtag,  et 
non  pas  Hitktr 


.11  ri 


nant  que  la  langue  germanique  : 
ait  fourni  le  mot  nacre,  puisque 
nous  lui  dévoua  également  celui  de 
per/e."  V.  ci-deasous  perle.  C'est 
là  un  des  plus  beaux  tours  do  force 
du  M,  Cberalet:  i  disparaît  au  lieu 
dn  se  'renforcer  par  e  proposé,  o 
final  derieut  o  ou  e,  on  ajoute  r, 


e  notniit,  d'où  également 
ta  fortue  Hoël,  ainsi  poUF  Naël,  par 
eoplioiiie;  tfr.  Ménage  s.  v.  NonBI  ; 
—  nature  II,  ISD,  nature,  penchant. 


italien,  en  espagn 

1  et  en  frantnis 

habitude,  caractère,  espèce,  lortCi 

Le  permulation  n' 

6t  pas  plos  dif 

«attira,    natoral.    naturel   I,    394, 

ficile  que  cols. 

naturel,  conforme  à  l'ordre,  qui  est 

Vache  ï.  nagQ. 

dans   la   nature,   propre,   légiliinfl. 

Mafter,   naUrtt,   navi 

er  I,    197. 

313 

direct,   vrai,   wéritable;  nalumNi; 

11,244   353,  percer 

blesser,  na 

vrer 

do  Talial.  uabager. 

naiiser,  a 

ngio 

H^'tet  T.  naistre.                      ^ 

anson    nefegar   (Bar  =  gor,    spoor) 

Haîve  V.  naistre. 

allmod,   nàbtr,  per 

çoîr;  pan. 

empi 

Nara,   DU),   gage,   meulle;   Iml  na- 

9ub»L.  nafret.  namiit  II,  14-J 

na- 

ntel  I,   181,  blessé 

de  ta  navi 

enre 

l'ancien  norois  nom,  occupalio,  «p- 

bteesure. 

preliensio;  danois  nant,  commodoni. 

Hatret  s.  nafrcr. 

possessio;  allmâ.  nâm,  praeds;  de 

Ilage,naelie,  fesse  ;lm 

nBtiea,.le 

alU 

«iinnn,  prendre,  recevoir,     Cfr  osp. 

Mage,  nager  v.  neif. 

jirenila,  gage,  de  pretirfm-,  prendre. 

ITagUr  V.  neif 

Vamporoc  II,  33G  et  glos.  o. 

KaÎB  V.  non. 

ITsieni  V.  néant. 

Van  V.  nam. 

Kalf  V.  naistre. 

Kanal  v.  non.                                                   ^ 

Rais  I,  13S,  nain;  n 

hal.  nano. 
Saiseance  v.  naistre. 

""'"" 

Vapa  1, 329.  Il,  339,  nappe;  de  nappa, 
Margnw,  moquer,  mépriser;  [mil.  nari- 

,4^J^i-Jl^^f^^  Si^^i-xsn)-  na~. 


TiÉ/ij  -   -Me.  f 


:,  da  nnrei;  aubat   nargna,  dé- 

jnlliii  fourbe,   trompeur;   et  argot, 
langage  des  ijaeux.    Cfr.  derquois, 
langage  des  savants,  le  latin, 
■arqnoii  v.  nargner. 

n a  litre. 


NEI 

négligence  v,  nugligent. 

H^I^nt,  n.^i'ligenl,  indifférerU 
gligeace  tl,  ITG,  négliguiiuv,  iu 
rciiNO:  iirgligcnt,  Hfglii/eatia, 

MegMe,  negMM  I,  183,  affaire 
goce;  prov.  neguci ,  negûaai, 
[>of I.    iiegooio ,    îIbI,    migoiio 


Kartre  v.  aaUire. 

N^pu  v.'una  .^l  1,  182. 

Kat  V,  net. 

Heiant  v.  ..e»ni. 

>aUl  V.  aaigtre. 

Neier,  ncyer  v.  noii-r. 

Kan,  natte;  de  laalîa.  avec  clmage 

Naier,  nier  v.  non. 

ment  de  m  en  h. 

Neif.  net,  s,  s.  et  p.  r.  neis.  nei  I,  83. 

HaMIt  V.  net. 

89.  134,  uef.  navire,  vaiase»u;  qu'on 

■■tnt  T.  net. 

trouva  ensuite,  au  XVIe  «iècle  <ur- 

lation  V.  naUire. 

tuul,    son»    la   forme    nauf,    hou. 

Matifitelt  V.  naiaire. 

comme  en  prov.;   de  Mcmii;   saTie, 

■atDial  T.  nnîstre. 

naveil  [,  336.  II,  283,  fli.lle;  nnein; 

Katnn.  nataret  v.  ualatrc. 

atrfer  ffn.  par  (erre  "et  yar  navie 

Harai*  v.  ne  If. 

I,  399;  uvile,  nnrïte,  naviUe,  na- 

HaTle  ï,  neif. 

viiia  I,  254.  11,  53,  navire,  flolle 

SBTlla  V.  ueif 

de  guerre   oii   marcliande.    ii]uii>e 

HaTilia  V-  neif. 

inenl  d'une  Hotte;  de  «ntiii»,  formé 

>a«ill«  V.  aeir. 

de    nitrii;     nagiar,    nager,    aeger. 

Vatbla  T.  neif. 

naviguer ,     lunduîre    un    vaisseau, 

IkTMlt  T.  narrer. 

ramer,  paiMr  dan*  un  bateau;  na- 

Hanar  t.  nafrer. 

cijure;    »ubst    naga,    navigation;  « 

flaful  V.  nafrer. 

bateau;  cfr.  uoer,  qu'on  employait 

Xuxa  V.  naistre. 

pour    notre    nager;    noton   I,   367, 

>•  ».  nou- 

nocher,  marin  ;dér.  de  nnniu.  Quant 

Keaot,  aeiant,  neenl,  nant,  niant,  niant 

à  notre  mot  nocher,  prov.  nnucler, 

aoiant,  DOiuii,  naîeni  II,  334;    de 

iinuchier,   esp.    nauulcro,   autrefois 

la    vb.    comp.    auaisnter,    anienter 

naodioro,  .tal.  nocchlere,  que  Mé- 

anoiatttar, eiu..  antaritir,  rendre  nul 

nage   dér.   faussement   de    Hovico- 

réduire  au  nénut.  ix  rien. 

riui,     il    vient,    comme    rindique 

HeMaaire,   neoeusra,    noiestiairi.'.  in- 

Itajnouard,  de  naticlemi  (yiiùxlt)- 

l'aç),    lui    se    trouve   dans   Plaute 

tat«mUil.ilb,nÈ':eeiiti:ficcr„ila, 

Mgl.  4.  3.  16. 

XteNa«a  r.  nécessaire. 

Heif,  neige  v.  noif. 

JiMaaaitad,  iMewitBit  v.  nécessaire. 

Heige  V.  noif. 

Hial  y-  Biel. 

Keir,  neiiement  v.  noir. 

Iteeler  v.  ni«l. 

■eelnra  v.  iiiet. 

Nets,  nea,   nia  adv.  11,   :i<È;   —    nei 

Neent  v.  noant. 

qne  conj.  U,  385;  —  naauB,  nina 

^^^^V     PB 

1   ■ 

B 

m 

^™                                    NEI 

■ 

2li2 

NOB     ■              .^^ 

HdMuwat  T.  QHÎstre. 

Mioeti  V.  HL'ietx. 

^^^B 

Bdlt»  *.  DHisIre. 

Rlehe  r.  scient. 

^^^1 

Kekidaut  conj.  II,  3Bô 

Hiohier  V.  nigicr 

^^^ 

Kel.  ne  le  I,  134. 

Kier,  neige  v.  n 

if. 

Kelni  T.  nul. 

Hief,  nlei,  nien 

.  66,   neven:   prov. 

1 1^«  -  "<■"■ 

■lepa,  neb9i  d 

ntpe$;  nend,  wn. 

^             H«»l  V.  non. 

neren,  nend  I, 

136.  Il,  108,  neirau; 

^H            Rmil  V.  DOD. 

du   rad.   nepo 

,    pro».   nebol,    iMl, 

^H           Hat  Y. 

nepole;  cfr.  ^ 

in.  s.  Y.  neveu. 

^              HeporhBM  ir,  3S(i  et  glos.  u. 

Hisl.  oeel,  noel. 

nielle,  émaille,  lai. 

'                       MeiHiroii  II,  386  et  glo 

nigelluiD;    .1 

»»/.    niellé;    nidn, 

el  II,  38Ô. 

neeler,  noelair, 

noelerI,-Jia,  nieller. 

Hdpuroo  11 ,  38e  cl  glo 

peiiidre  en  lui 

r  ...r  l'or  e.  mt  l'ar- 

gent,  émÎMet 

ciaeler.  Irai,  nlgel- 

Hm  V.  noir. 

lare;   du   lalin 

mgellut  (oiger);   de 

Hnalr  y.  nolr- 

là  nielnre,  neelnra  H,  330,  niellnr», 

L             H«f ,  *.  ,.  «  p.  r.  ur. 

II,  U-J,  n«rl 

^maillute.     melh,  plante  et  inftla- 

K 

die  dea  graine 

a  la  mémo  origine. 

^^H          Hoi  T,  nerf. 

V.  Minage. 

^V            Vm,  ne  IM  I,  134. 

Kaler  v.  niel. 

^"              Nm  nciï.  V.  neîs. 

Kielore  v.  niel. 

»«,  DM  I,  86.   194, 

ui;  ntnu»;   d 

HiMït  ï.  néant. 

lu  vb.  cnmp.  «UMT, 

eoupor  le  nez 

Hier  V.  noier. 

lÏM,  iiBvire  V.  neif. 

Hiei,  niei  v.  nie 

nettn  V.  naUtre. 

Hleule  V.  ncule. 

Kewn  ï.  neis  et  I ,   m 

Higar  v.  nigier. 

IT«t,  ut,  f.  neU,  nette 

,  net,  prùpiv 

Kigier,    nigar, 

nirUer.    niul.er;    de 

pur;  de  nilidiit;  notait,  naUèt,  neC- 

«iJificare. 

trtt  n,  387,  piireli, 

propreté,  net 

Hli  V.  neia. 

tetC-;  de  niHditai. 

Nimm  v.  ni-i*  ^t 

1,   1»1, 

H»te,  nette  >-.  net. 

Ho  V.  uon. 

Heu ,  ne  le  1 .  134. 

He,  ne  le  I,  13 

Ben,  Doend  v.  nod. 

Ho,  noeud  v.  nod.                                         1 

Rend  v.  aief. 

Ho,  nous,  notre 

ï.  nos. 

Henle,  nienls  II,  3y4,  b 

..uillurd  ép»i^ 

Hofdi,  mMu,   noani,   nn»li   11,   UTu. 

vapeur,  brume,  nuse 

;  Hfb«r; 

pire,  moins;  Duailloi,  maiiYais,  mi- 

ReuttaiB  ï.  nuef  II. 

siraUs,  niiiiii 

e;  de  ««50/». 

Heren  v.  nicf. 

No*n*,  neaoi  <. 

noals. 

Reved,  i»To  v.  niet. 

Hebîle,  nobla-II. 

106,   uolilB,  illuMrv,          1 

Kewyme  ï.  iiuef  II. 

distiugoé,  rent) 

nmé;»BWH,-w*Dt-        1 

HgenoiUer  a|,hérésc   pu 

r    ciigeiiuillei 

tu  sngenoLJler  s.  v. 

jenol. 

avec  dliline'llo 

;   nofaiUtet,  nobtUt*.         < 

Hi  Tri^.!!,  105  1.  psr 

.  s.  prés,  itid 

nablste  II,  -JM, 

nulilesse,  grandeur  ; 

du  ,.ie* 

nobilitni;  nobleca,  nobiMhe  It,  161. 

i ''  -■  "-"■ 

306,  chose  qui 

oiivientàutibommc 

^          HUnt  V.  „e«u.. 

noble,  dislinuti 

n.  grandeur,  maglri-       J 

^^B        Bise  Y. 

■1 

flvenoei    nobilitar.    anoblir:     matf-       | 

M«bl»ae,  aoblanha  v.  nobile 
noblenunt  v.  nobile. 
Noblata  V.  nobile. 
Nobliet  V.  nabtie. 
Sobleiar  v.  nobile. 
NojaiUeB  y.  Douea. 
Noceiement  v.  noces. 

Sot**,  nochei,  naschn  II, 

1.  V.  ;jO<j,  noces;   uuptia 

«ûu,   DOdar,   ii«;oi«r.   noohaisr   11, 

lt>'2,  épouser,  se 
;    propi 

TertuU.  nuplare; 

propr  itHpiiafia  ; 
Hoehsr  v.  iieir. 


1,308.  3H3.  U,  ÏTS. 
noyer,  se  noyer;  pror.  Iiegkr;  de 
neeare;  cfr.  Mén.  noier  el  noyer. 
IToif,  nail,  nief  I,  tii.  II,  236.  3i«, 
neige;  ilo  nix  (nivU);  pro»-  neu, 
nieu  ;  neijs,  de  nivoni,  nirea. 
IToir,  noire,  nnr,  an  H,  IS).  SIS, 
noir,  Bombre,  obscur;  niytr;  adv. 
Il,  147,  I 
noirolr,  Mrcir 
II,  131.  -Mi,  noit<i\c,  devonirnoir; 
nigreicere;     pro».     uegreiir,    usp. 


Bolai  T.  nul. 

néa«  :  propr.  ailj.  cmpl.  sauvent  abat. 

Jlaai,  nnm,  Mna,  hoiuib,  niui,  a.  t.  «l 

Mon.  nom,  nom  v.  nom. 

p.  r.  nom,  Domi  I,  'TS.  âO,   nom; 

MoDBUle  V.  Duef  11. 

noMcn;   ncoir   nom,   atoir   à  nain, 

Konbre,  nonbrer  i-,  nomlirt. 

avoir  nom;  nomer,  nommeT,  namor, 

Nencer.  noneier,  noncluer,  nuitcar,  nii&- 

nonnwr  I,  57,  nommer^  appeler^  dé- 

ciw,  miiuser   I.   71.   134.  100.  983, 

signer;   HOTninire;   lia  là  BomnLM- 

anuonirer,   fuira  savoir,   appreatire. 

indiquer,    marijiier;    ils    nuneMr«; 

nienE,  eu  particulier;  ncouiue,  ilé- 

nombremaiit,   déclaration   faite   au 

v.^l1e;    eoinp.   annoncûar,  Biuiiw<i«', 

seignear  dominant  de  tous  les  fiefi, 

anonoeir  1 ,   190.  11 ,  àS ,  annoncer. 

(Iroiu  et  hiritnges,  qu'on  recoonuil 

rapporter;  aiinunliart;  do  là  anm- 

tenir  de  lai;   cnmp.  lenom,  renooi, 

tion,  «ntintion  II,  184.  I9G,  annon- 

Liation,  pour  le  latin  nnitiindalia,- 

meiart;  pTononesu,  pro- 


iirer,  répiiier;  loiiiom.  Murnem,  nir- 

Kombw,  nonbre,  nombra  l,  7;;,  nombre; 
dénombrement  ;  tns,  amas  de  l'Iioses 
de  même  Mpice;  nuueruj;  nombrar, 
nmibrai,  ntunbiai  1, 72. 17B,  compter, 
tnuinérer;  nwiiiïrflre  ;  comp.  «lom- 
bnr,  Miambrer  t,  8 1 ,  énumurer,  fai  re 
le  denombremetit,  paaaer  en  reiue. 
Mombrer  v.  uoLubrc. 
Nomer,  nommer  v,  nom 
Nommes,  nommeemoat  v.  uuin, 
Nomporoo  II,  "sC  i:t  glos.  o. 
Mon,  nun,  nu,  no  —  non  ~  naie  11, 
12a  —  nenil,  neual,  nmal  —  ne  ^ 
ni  II,  332  ut  suiv.;  ne  que  coiij.  11, 

II,  3,   naier  Romî.  &T0,  '60,  nier, 
r,  refuser;  ntgart;  la  forme 


prédit 


,  blùr 


:,   pi 


dé- 


I  riii- 


flueucc  de  naie;  tiomp.  daolar,  de- 
SBieT  II,  51,  dénier,  refuser,  asaurer 

dcsuïouïr,  renoni.er  part  pas  tnipl. 
■ubst.  renoi^i  renaié  I,  l'ià  renégat, 
perfide,  sans  foi    de  la  tmaiemnit, 


Nonolialoir  v,  chaloir. 

NonchleT  i,  noncer. 

ïloncier  v    nonecr. 

None,  la  Oc  benro  du  jour,  v,  mief  11. 


Nonne,  la  9e  Iteure  do  jour,  v.  nueC  II. 

nonnain,  d'abord  forme  de  régime, 
niais  uni  ïi'etDplo^'a   de  irï^a -boniio 

\«i,),  expiessiori  de  respect.    V.  DC. 

s.  t.  nonnus  et  Mén.  : 
Nonporhaas  II,  3SG  et  glos.  o. 
Nonporquant  v.  quant  et  11,  38Ô. 
Nonportant  t.  tant  et  II,  335. 
Nonpraee  11  ,  386  et  glos.  o. 
>nkc«  et  II,  311, 


Hdie,  trahison;  reii«i[   i 


a  I   Ibl. 


HoitMToii  V.  karoîr- 

KoDtiatian  v,  iioiit:cr. 

Nord,  noit,  north  1,  2à2.  II,  3Gi>,  nord: 
ili:  l'aiiglo. saxon  aorJk,  anglais 
norlli,  ihland.  nord,  ib.  ;  cfr.  Schlrfeiik 
Il  W,  Nor.l;  N-rri-BU  II,a52,  Cfr,  c»i- 


".' .     » 


fmm.Y<ijn; 


vusA- 


-U:  ^ 


■otir,  norrir,  nniir  I,  aie,  ëi>:., 


élever;  nufrire;  norrit,  norrit,  nourri. 
B.  s.  ec  p.  t.  norrii.  nonii,  nnlrli 
II,  371,  familier,  courliaaii,  do- 
mestique', no' ri  lu  >  ;  norifon,  bot- 
ri(an,  nouiriture ,  ^dotation ,  in- 
btrueliun;  niitrilio  pont  nulricaiia; 


Boiitnie,  naiTitnn,  namtnra  tl,  '228, 
nourriture,  bétail  qu'on  nourrit  et 
élère;    maison,   famiJIe,  âdui^ation. 


HoritoiB  T.  norir. 

Horoii,  nnnégien;  lier,  hautain,  or- 
jjueilleux,  par  extenaiou,  idée  prise 
du  curaclère  des  peuples  du  Kord  ; 
de  Norvegr,  Norvège. 

HorretuTB  v.  nortr. 

5omtO)i  V,  norir. 

NorriMement  v.  norir. 

Korritore  r.  nonr. 

Nort,  north  v,  nord. 

Km  I,    13C,   ne   vous. 

Moi,  bui,  neni  s   et  r, ,   eti  Picardie 


distingua   le  ». 
faisaient  noi,   c 

et  p.  s.  m.  gui  faisaient  no,  d'où 
non.  Le  sing.  s.  f,  avait  nai  et  nu. 
iVsi,  MOI,  etc.,  avaient  la  même 
sens  que  noifre,  et  ils  prenaient 
l'article,  v.  1,  141.  La  forme  pi- 
carde KOf  est  celle  que  nous  avons 
admise  dans  la  Unf;ite  rixée. 
Moiclie,  nuiehe,  Doeha,  oonehe,  boucle, 
fermoir,  bracelet;  Imû.  nwicit;  de 
l'ahal.  nuica,  boucle,  d'où  ntukil, 
ib.,  allmâ.  niitchel,  allmod.  mueh. 

NMtre  V.  noa. 

Note  II,  S60,  noie,  marque  ;  air,  cbant; 
KOla;  noteic,  noter  I,  160,  noter, 
dénoter,  indiquer,  remarquer,  re- 
garder, faire  des  observatiDos  ; 
cbanter,  fredonner;  nelare. 

Kot«r,  noter  v.  note. 

Noton  V.  neif.    - 

Kou  1,  135,   lie  la 


I,  1 


leindlrei;  tinter,  noiirn;  on  apo- 
copa  d'abord  ce  pronom  en  noil 
Cefr.  II,  405  Tosire),  puis  en  noi, 
et  dans  les  dialecles  bourguiguon 
et  normand   on  U   était  représenté 


par  a 


I  6l  M 


r  le  11, 


n  d'indiqaei  ta  supprestiou  du  i, 
et  non  pa«  seulement,  comme  je 
le  dis  I,  190,  alin  d'avoir  un  moyen 


Koumer  v 

nom. 

Bonn,  aoiuw  v.  nom. 

Noutrftm 

V.  uorir. 

Nourri  v. 

norir. 

Nous  v. 

os. 

Hoïiin  V 

nuBf  II. 

Noveal  V. 

nuef  I. 

NotbI,  novele  v.  nuef 

Novalei  ^ 

nuef  I. 

MoïBlorle 

V.  nuef  I. 

BonUer 

.  nuef  I. 

KoToUteil 

ï.  nuef  l. 

nnef  II. 

Novioe  V. 

nuef  I. 

HOTiBl    V. 

nuef  I. 

HoviM  V. 

nuef  I. 

NoTime  V 

nuef  11. 

HoTiae  V. 

nuef  I. 

1 

F  lia 

m^H 

NI'                       2i!fi                      NUI 

KS,  d«pamllè  V.  Dud. 

apréi-Dîdi,  à  prendre  le  lever  du 

^^H 

Hb,  notai  i.  nod. 

soleil   H   six   heures   do   malin;   d> 

■o  ï,  unn. 

hdhii.    Nom  HigiiiOalt  aiiui  réglcn. 

Kn  I,   13d.  ne  lu. 

peut-être  aervali-il   k   désiiiner  te 

Hnat  V.  nuis. 

couchant.     Ca  mol   »-e«l    iwiwervi 

nul*  V.  iioals 

dan:<   plu»ie..n    patoii,    p.    ex.   en 

Uni,    BQ   I.  34<1.   II,   30(i.  ;iTI,   i>ii. 

Franche-Comté  BuWtM,  a»ec  le  lem 

L 

de    l-hBure    du    goûter,    le   goûter 

de  Fiw/u.;  awBW,  denow  11,   lasi. 

mÛoiB,   d'où   te   verbe   noiner.    — 

■ 

:ITI,  dénuder,  dèpounier,    dépour- 

Honutel,  109,  nonanle;  nimagi»la. 

Mnetme  r.  nu«f  II.                                      . 

^H 

Hb«U  V.  noie.                                                  J 

^H 

Hna  I,  50.  nue;  n«iei;  usbU  I,  354, 

ITsefllM,  mauvais  v,  nuahi.                           1 

^^^ 

couvert   de   nuages,   suaibroi    dêr. 

HBMllo»,  noueux  :  uuif.                              | 

^H 

d«   n.ii/u),-    de    nue    vient    hmt, 

Hnaaie  ».  nnef  II. 

^^H 

d'où  nuance. 

HBer,  nouer  v.  nod. 

^H 

XbmIim  V.  nocGB. 

Nner  v,  n«e- 

^H 

r.  WB«f,  s.  H.  et  p.  r.  nae»,  neuf,  non- 

Kn«i  H  f,  et  p  r.  de  nurf  I. 

^H 

ïean,  ^ui  n'«  poinl  encore   >erf  i  ; 

^^1 

■wm;  noTba,  noTiM  11,  319,  no- 

Knire, nnce,   ouiiir,   ooidi.   noln  tl, 

^^ 

vice;  lUFirii»;  poTtl.  Mfiel, novMl, 

2ÔI  -2,  nuire,  dommager,  pr^jndi            | 

noTiw,  airrel  1,  62-  luo.  184,  neuf, 

cior;  prov.  noier,  ital.  nuocere,  »nu. 

nouveau;  nuM»»;  .le  norrl  I,  533, 

CE'p.  nouir;   de  là  Boùcmmt,  naka-          . 

de  Dourea»;   norele,  nnvde  1,  4S. 

mint  II,  86,  tort,  préjudice,  dont-          1 

ÔO.   184,    nouvelle,    bruil,  rumeur; 

maye,  perle;  amende   pour  le  dom- 

mage qu'on  a  fall  ;  BtÛMOr,  nniuir. 

noveHWt  I,  273,  nouveauté;  inno- 

qui nuit,  ennemi,  adversaire;   nni- 

vation  ;   trouble  dans  la  poSBcaslon 

tabU.  BMMble.  nuisible;  -  nuiaweft 

de  qqih.;    narellilai;   noTelw,   no- 

nniianeell,  33D,  disposition  à  noire. 

nctinu  de  nuire,  préjudice;  de  w>- 

prendrc    du,    nouvelles,    raL-onler  ; 

<-e«fio;   —   ùuMtnt  I,  363,   inno- 

changer,  aimer  le  cliangi-ment  ;  »»- 

innouonce;  tnHDccnlin. 

I,  350.280,  renouieler,  reuommen- 

Vnii  V.  nuit. 

oar,  rajeunir;  avertir,  fiiire  part  de 

SniaabU  v    nuiru. 

qqch.;   nonliér,   norelm,   nouveau. 

Httiwmoe  v.  noiic. 

qui  ruspïre  la  nonveauté;  Inexpéri- 

KBiMtBMt V.  nuire.                                         1 

menté,  timide;  propr.  nmelUriui. 

RniMor.  noiaaBr  v.  nuire. 

H.  Riuf.  DOt,  Doefl,  108.  109,  neuf; 

Nniair  v.  nuire-                                                1 

Morrirt;  noTsma,   nuevime,  noerime, 

KBit,  Bolt.  s.  s.  et  p-  r.  nuit,  aali  1, 

nnevume ,  aeuviime ,  nnefme ,  no&ne. 

83.  200,  forme  des  bas  temps  bm, 

noflme,   newjmo.   novime,  nueme  1 
116,  neuvième;  avec  la  (ernjinaison 

nuil;  veille,  le  jour  qui  précède  nne 
fètp;  le  uouchant;  prov.  uoil,  nuich, 

tms,     calquée     sur    seplime,    etc. 

esp.  noche,  liai,  noile,  port-  noile; 

nonin  I,  lie,  neuvième.  —  ITana, 

Hox,  Hoclu:  a»i«  Bidl,  mi«  Bnjt  I, 

Bonne  1,  119,  la  9c  heure  du  jour 

IIB.   120,  minuit;  «dv,  oorop.  uoit. 

■■■v 

1 

téiSL^HÔ^éJ^-^^^ 


0  âV9  C'^^^^*^^^    )  ^ 


MiqnniuitU,297;  vb.  nuiter,  naitior, 

niu.   siini  1,    U-i.  3 

nul;   tuUlut 

presque  toujours   bous  1h  forme  ilu 

(«r-»I,  ni-ul  V.  I,  183  à  U  nota, 

composé  aiimtor,   aaïutier  H,   376, 

et  Ft.  d.  Valencionne 

«  ùb  un  autre 

anuiler,    faire    nuit;    liai.   nolHire, 

eKomple);  «nlni,  unUni,  onlU,  nolni 

snDolUre,   prov.  unucbir;   inf.,    et 

—  Mini  I,  183.  4. 

part.   prés.  anniUnt   I,    119,   empl. 

Hnia  V.  nul. 

,«^•4 

subst.;    MwMmeiit  K.  d,  1.  V.  283, 

Holai,  noUni  v.  nul. 

lombie  de  la  nuit;   noetnm»!,  noo- 

Mmn,  anm»  v.  nom. 

tntnail,   s.  s.  el   p.  t.  noctnniaii   II, 

nombre,  nnmbrer  r.  no 

m  tire. 

J13.  370,  nocturne,   de  nuit;  «oc- 

Humer  v.  nom. 

Hun  V.  non. 

Hnn,  nom  v.  nom. 

latnment;    Imà.    wtclaHler,    qo'on 

Honoar,  mmdar  v.  non 

er. 

forma  sur  le  modela  de  conccanter, 

Nimli  V.  I,  ni. 

tans  aueen  douto  d'après  la  forme 

Hmia  Y.  uu»  el  I.  183 

française;   car   noclnnltr  n'est  pas 

Hsnseï  v.  aoncer. 

lire  pour  l'étymologie  de  nui-  Hnr«  v,  nnire. 
;  celni-ci  peut  fort  bien  dé-  Nutr  ».  norir. 
le  l'ablatif  noelatilt,   comme   Knrrit,  nnnit  t 


Kuitantre  v.  nuit. 

HuTBl,  nu*«l«  ï.  nuef  I. 

Vnîler,  nuitier  v.  nuit. 

Huraler  v.  nuef  I. 

Kuii  V.  nuit. 

Uni,  nul  ï.  nni. 

Uni,    nuls,   s.  s.   e.   p. 

r.   anli 

nu> 

o. 

0  interj.  Il,  4V2. 

>ant,  soumis;    oieditni;    obadienM 

0  pour  au,  V-  I,  01. 

0,  oe  pron.  Serm.  et  1 

318,  c 

,  ce- 

dif,,iia;    comp.    inobedient   I,    74, 

U;  comp.  prép.  et  ad 

.  a»oc, 

VMO. 

désobéissant,  Insoumis. 

OTOO,  etc.  II,  344;  aih 

l.orCH),poniBe, 

Ober  ï,  obi«. 

prnee,  etc.    [I,  31S; 

Lonj.  nepcroe, 

OtoT,  hobar,  ober.  se  mettre  en  mouve- 

aepnjDc,    nunporoo , 

te.    II. 

386; 

ment,   quitter  sa  place,   l'en  aller, 

«eooe,  lenuec,  Hneee 

«te.  II 

334. 

sortir;   mot  celtique:  kjmri  ob,  le 

0  prép.  ï.  od. 

sortir,  la  sortie. 

0  sdT.  où,  ï.  Il,  ïBÔ. 

ObUtioo,ob]«tinBl,52,oblation;D«H(io. 

Oal  V.  oTI. 

ObU  V.  oblier. 

Ou  V.  an  et  II,  27Ô, 

ObUement  v,  oblier. 

Oblier,  onbUer  II,  lao,   oublier,  ne 

Obediant  v.  obéir. 

plu»   penser  ,   ne   pas  se   rappeler  ; 

Obdr  I,  67.  aaa,  ubéiv, 

«e  »uum 

ettre, 

l'Mitr  II,  46,  s'oublier;  frîquea- 

•■engager;    obedin; 

ptoï,    obedir, 

tBiif   de   ot/irisci,    MitMi;   de   U 

Hohuir,    ilal.   obedlrt 

esp., 

|.urt. 

■HttdecL-r;  obedient  I. 

■J.  1G3, 

■>ubli.    Quant  à  lu  formu  elblia  (Kl 

.f 


lâV»^ 


OBL  268,    ..  '     .      OBV 

Il  eopponi  moult  grant  folie,  |  Qai  OciM/odur  v.  ôieher. 

por  les  chittu  le  roi  olblie.  P.  d.  B.  OéUn,  oeUm  v.  oodra. 

T.  619.  30),  oUo  rappelle  Teepagnol  (HUÈdum  ▼.  oocire. 

et  le  portogaif  elet^r,  oii  le  I  est  Oehqfaon  ¥.  occaeion. 

transpoté;  maU  il  eet  double  dans  Odeire  ▼.  oedre. 

le  françaif,  et  pent-ètre  MlUr  est-  Mie  v.  occire. 

il  YétMrvaillé  sur  une  forme  oit  le  OcWim  ▼.  occire. 

o  8*était  déjà  affaibli  en  on.   Subst  Oelmoii  ▼.  occaeion. 

obU,  oubli,  olbli  I,  899,  oubli;  obUfib  OeoiMBMr  ▼.  occasion. 

ebHoBi,  oublieux.  Oetaate  t.  oit 

Oblioi,  oUiou  V.  oblier.  Oetobie  t.  oit. 

ObMBr,  oieor  I,   89.   220.   II,   962,  Od,  et,  o  prép.  II,  343. 

obscur;    ohscunu;  ebieimr,    obs-  Odil  ▼•  oU. 

curcir,  derenir  obecor;  okâcurmre;  Mar,  odenr  I,  185.  217,  odeur,  seo- 

obaearteit,  eseorted  I,  75.  213.   II,  teur;  oéor;  edera,  odorant;  e^ems. 

394,  obscurité;  oi$euriims.  OdONB  ▼•  odor. 

Obeenrer  ▼.  obscur.  Oionr  t.  odor. 

Obaearteit  v.  obscur.  Oa,  ow,  oie;  prov   auca;  aelon  Mé- 

<n»tiBatioii  I,  230,  obstination  ;  oés(t*  nage  de  ««€«,  contracté  de  amem, 

noiio.  dér.  de  nets.    C'est  dana  le  sens 

Oe  ▼.  o  pron.  de  cette  étymologie  que  les  gloe. 

OowaieB,   ockeaoa,   oUnb,    oobsiioa,  de  Philoxène  portent  aoca»  «r^ror. 


adhcfaen,  aehaiaon,  wAêÊm  I,  49.  L*oie  étant  Poiseau  domestiqne  le 

124.  163.  216.  340.  314  II,  81.  36,  plus  utile  de  cette  dasee,  a  nçn 

occasion,    cause,    prétexte,    motif,  ce  nom  générique,  comme  on  a  va 

faute,  manquement,  difficulté,  ac-  plue  baut  les  boeufs  et  les  vacbee 

cusatioD,  querelle  ;  de  occasio,  prov.  porter    surtout    le    nom    d*animal 

occasio,  ocaizo,  ochaizo;  vb.  oeoi-  (v.  almaiile).  Dim.  oi$oH.  Cfr  oisel. 

sonner,  aoboisonner,  aobaisonner,  ac-  Oef,  onef,  nef,  s.  s.  et  p.  r.  oes,  osa, 

cuser,  reprocher,  vexer,  tourmenter.  onss  1 ,  96 ,  oeuf;  de  ocimi. 

Occident  I,  189,  occident;  oeddens.  Oeil  v.  oil. 

OjDdr  V.  occire.  Oal  v.  oil. 

Oeeire,  odre,  oehire,  oehirre,  oeiarre,  Oéls,  besoin  v.  oes. 

oecir,  oscire  II,   186  et  suiv.   293,  Oeas,  eux  I,  132. 

tuer,  faire  mourir;  comp.  roeire  II,  Oeer  v.  olr. 

188  ;  entreœire  II,  188  ;  paroeixa  II,  Otnres  v.  olr. 

188;   oeeiae  II,  390,  tuerie,  mas-  Osa  v.  oef. 

sacre;  —  oeeiaion,  oeiiinn,  oebimion  Osa,  nés,  eus,  wes,  eues,  us,  es,  enla, 

I,  59.    II,  279,    tuerie,   massacre,  cela  I,  95.  96,  besoin,  usage,  ser- 

meurtre;  occuio;  oceisares,  ooriiaar,  vice,  profit;   ital.  uopo,   anc.   esp. 

et  avec  cA,   meurtrier,    homicide;  huevos;  de  opu$, 

occiior.  Molière  a  encore  fait  usage  Osa,  eux  I,  133. 

de  occûeiir  dans  L'Ktourdi  III,  5.  Oerre,  eyrre,  nerre,  oTre  1,  48.  170. 

V.  occire.  175,  oeuvre,  ouvrage,  chose,  action, 

oesiiares  v.  occire.  affaire;  opéra;  iaiiser  oetre,  cesser; 

OedMoB  V.  occire.  OTrer,  uTrer,  orerer,  nverer  I,  79. 

Oceaa  11,  76,  océan;  oceanu».  210.  II,  346   364,  faire,  ouvrager, 


Kt 


— ~  ■  fji  jJto4  ^^^ 


agir,  Irnvailk'r;  ujiirnri  ;  OTT»lgne, 
averaigne,  uveralns  I.  'J30,  ^b'2.  II. 
6'^,  oeuvre,  ouvrage;  overier,  OTiJcr 

,  oBHvra,  onvrage, 


optrantu-,  OVMS,  oeuvra,  oi 
autant  de  vigne  qui  peut  en 
boarer  un  humilie  dans  un  ji 
Imà.  operara.     Cfr.  oes. 

OBtnA'a  v.  offeuitre. 

Offtndre,  ofTeiiser,  oiilrager,  bief 


,   pécher 


s  loi) 


alftndtTe  ;    pan. 

passé  offeadn  empl.Eubst.,  coupable. 

coupable  d'bffeuse  ;  offeniiDli.  olT«n»e, 

outrage;  ofeHjio. 
Offeniion  v.  oQendre. 
(Mhrende  t.  otTrir. 
Oflhrra  r.  oEtVir. 
OtSM  II,  34.  234,   offlee,  vtat,   pro- 

feuioD ,   emploi;    cérémonie   religi- 

euie;  oftlcialilé,  cour  ecclési astique  ; 

Obiode  V.  offrir. 

Ofter  V.  offrir, 

OflHr,  o&er,  offerre  I,  408.  9,  oITrir, 
pri>scnter  ;  aller  H  l'offrande  ;  offerrt: 
affarande,  offr«ndB  I,  387.  4CK),  of- 
frande; du  haa-latin  ejferrnda;  rb. 
camp,  porofiïir  Cli.  il.  S.  II,  145. 
R.  a.  1.  V.  29^,  offrir,  préaetiter. 

OflM*  V,  orfroia, 

(Ma  T.  alQo. 

Oh.  oM  inierj.  Il,  402, 

Oi  V.  hai  et  II,  296. 

Oidma  v.  oit. 


Oia  1 


0)1. 


Oignre  y.  oindre, 
Oa,  oal,  oaail,  ol,  odil,  awil, 
.■)09.   10.  407  et  auiv.,   oui. 


9  de   < 


rejette,  il  n'en  «st  pas  moins  vrai 
que  celle  de  Le  Dnchal,  ailmiBe 
par  Raytioiiard  et  M.  Dici,  esc  tout 
k  fait  fausse.  Le  manqua  complet 
d'une   forme  diphlhonguoe   e&t  une 


rJTaiion  de  hoe.   Si  l'on  m'objectait 


adverbe  a  pris  de  irès-boune  henre 
une  forme  invariable  en  a  pur,   je 


d'autrei 

leAocqui  étaient  d'un  UMge 
tout  nusei  fréquent  ei  qui  néan- 
moins ont  été  dipbthongnés.  En- 
anite,  je  le  répète,  comment  expli- 
quer oici'par  hoc  îllud?  Raynouard 
el  M.  Diex  ont  tout  à  fait  négligé 
cette  forme,  bien  qa'elle  ne  puisse 
guère  lenr  avoir  échappé.  M.  Grand- 
gagnage  décompoHe  lu  wallon  airoi, 
oui,  on  voi^oui  et  a  préposé  pour 
donner  do  l'appui  s  la  voix.  En 
comparant  oiri/  et  nico't ,  le  savane 
et  conscienoioiix  auteur  du  diction- 
naire da  la  langue  wallone  ae  con- 
vaincra sans  doute  que  ce  n'est  pas 
là  une  explication  admissible. 
Oil,  oj\.  Ml,  nsl,  oeil,  neil  I,  89.  90, 

varianlis  voycï  les  pages  indiquées), 
oeil;  ocH'Ht;  comp.  Batrail,  entr'oeil, 
espace  qui  sépare  les  veux;  iTOgle, 
KVHila,  avala  1,1 2G.  Il,  190,  aveugle; 
vb.  «Toglar,  avenlar,  avangler,  avngler 
I,  68.178.  Il,  13.69.377,  aveugler; 
d'où  adv.  an^laament,  aveuglément; 
imbst.  BTO[^«Bl«it  I,  83,  aveugle- 
ment; avaiklateit  II,  ÏT7,  aveugle- 
ment; de  ab'Ocului,  ital.  avocolo, 
quoique  cette  dérivatioa  soit  un  peu 
douteuse  quant  au  sens,  puisque 
nboculoB  signifie  sans  yeux. 
Dila,  oUla,  ola  I,  251.  327.  II,  207, 
huile;  otaim;  ollva  I,  174.  Il,  36G, 
olivier  et  olive;  eliea:  oliver  II,, 
231,  dans  le  teite  latin  ofirefUNi 
(olivaie),  ainsi,  supposé  là  ira-.  ■ 
duction  littérale,  lieu  planté  d'oli- 
viers,    olitaHupt;     sinon     olivier. 

Oindre,   oignre,   oingdre  II,   23S;   au 


^^V                               OIM                        271)                        <.>LT 

^^V                il'après   la   Ire  corij.  ongitr;   de  là 

OiaUon  V.  oisel. 

Oitms  v.  oit. 

^H                  118.241,  nclion  d-olndre.  onguent. 

Oiaoï.  DiMua.  ojrHU  I,  83.    U.  353, 

^^H                 liniment,   parfum;   comp.  raLOindre, 

oiseux,  iDutile;  elioit».-  oiaaMmot, 

^H                «noist  11,  145,  empl.  sub«il.  avec  \a 

inutilement,  sans  but;   olaerie,  pa- 

^H                sea»    que    nous    donaons    à    oint; 

resse,    lAebeli;    dériTé    de    oli»-. 

^H                 pDTomdni,  oindre,  imbiber;  —  onc- 

enmme  notre  oiii^. 

^H                 tiOD.  QimtioD  I,  215.  234,  onctioK; 

DliUri*  V.  huis.                                             1 

^H           Oir  V. 

Oianer  v.  huis.                                              | 

^H             Oit,  onïr  1,  Sm-ll,  ouïr,   entendre, 

Oiaiir  r.  isair.                                               1 

^^r                 écouior;   aiidire:   prov.  auzir.   ital. 

OianiB  V.  issir.                                               1 

1                           udire;  mttbi.  MorI,  77,  oïanl,  é^aa- 

Oitt  V.  osi. 

tant;   auditor;    comp.  tra»!^,    en- 

Oit,  wict,  wieht,  wit,  Tit.  huit  I,  108. 

1                           leudro    dïstincteiDent.      Noire    mot 

109,  huit;    octo;  oytiama.  hoitiimfl, 

^^H                  audience,     audientia,     s'employait 

Titisme,  Tdtdime,  nilima,  nitme.  oitma, 

^^B                 sonvent  aotrerois  dana  le   sens  de 

oidme,   oisme,    oime.    nime.    util»,         , 

ntisme  I,  114,  huitième;  oitain.  ni- 

^V                 et  de  oclion  d-éoou.er.    V.  Molière, 

tain  I;  116,  biiiiicme;  oilanve,  bai-         ' 

1                          D.  G.  d.  N.  II,  1. 

titmejocfflcm;  prov.  ociiu;  oetabre,         i 

M»  V.  erre. 

octobre;   oeluter;   oitanta,  octaata,         ' 

Oinr,  oiTTeT  v.  erre. 

vitanta,    buitante  I,    109,    qoMtzt-         1 

OU  V.  huis. 

vingts;  ùclaginta. 

(Hwali  V.  Oise], 

Oitain  v.  oit. 

Oiiaaui  v.  oisel. 

Oitanto  v.  oit. 

0U«1,  oiiiel,  oyiel,  oiiiBui,  oiuali,  ai- 

OitaoM  V.  oit. 

aMU,  oiamial,  90,  oiseau;   ital.  uc- 

Oltme  y.                                  ■      ,^^H 

cello,  augello,  prov.  auzet;  de  an- 

Okis«ii  V.                                         ^^^H 

cella,  avcilla  cuntracté  de  aricella; 

01                                                   ^^^1 

OlbU,  olbliw  y.  oblier.                    ^^H 

oei«Wui,  ouceHuJ,  gloses  oipoc/H'iii', 

01a  y.  oile.                                                       1 

V.  Ménage  e.  v.  oiseau;  vb.  oUalar 

Olifant,   «lipliant  II,   3TS,    il^duntg 

II,  312,  chasser  aux  oiseaux,  fau- 

ivoire;  trompette,  clairon;  de  ab- 

conner;  —  sauter  comme  un  oiseau. 

phatttut;  mais  d'où  le  grand  chan- 

tressaillir de  joîe;  plus  lard  aiflier 

gement   de   forme?     Cfr,   Diof.  G.         , 

qqa.,  SU  moquer  de  lui;  dim.  oiaaiat. 

Dlaalon,  oiiilaii  I,  99,  oiselet,  oiail- 

OUphut  y.  olifant. 

^     Ion;  prov.  auxelel,  Ruzelo.    Cfr.  oe. 

DliTa,  elivai  y.  oile. 

Otoiln  V.  oisel. 

Oloir   It,    US,    sentir,    exhaler    da 

OlMlat  y.  oisel. 

l'odeur,    odorer;    aUri;    elor,   «lu. 

Oi«aon  V.  oisel. 

odenr;  etor. 

(Hani  V.  oisel. 

Olor,  «lur  T.  oloir. 

Oiaerie  v.  oisos. 

Olj,  eux  V.  ail. 

OiiiBiii  c.  oisel. 

Oltrage  v.  olbe. 

Oiùl  V.  nisel. 

Oltre.  ulUe,  outra,  ntre,  être,  onltn 

^ 

^^^ 

f 


'  *  ■  ^        *  • 


^  * 


»T         *» 


>."» 


a,  307.  8 

48.  1,  36^1.  387,  oulre. 

wMk,h 

rarpr»!  ultra;  nllre  plui. 

en    nutre, 

du   plaa;   OBtreoment  I. 

340,  II,  14 

5,  r«nl  garder  <lo  mesure, 

,iouii  fait;  delàsltrer, 

oltrer,   ontrer,    pn»pr   le   but,    les 

limites,    H 

eitre   ù    bout.    hor.    de 

combat,  e 

■tùder  de  fatigue,   ache- 

ver. finir. 

miner,  tailler  en  pitcei  ; 

pBïier,   m 

ourir:    part,  passé   empl. 

lubit.   mo 

t,    trépassé;    ponr   ainsi 

dire   vllra 

rr;   oltnge,    ontrage  II, 

41.   163, 

lutrase,  eKtfts,  violence. 

action    ou 

re  mesure,    proilïgaliié ; 

vllragium 

OQtragent  1.  400,  oiura- 

gcDl,  Tiolent,  nai  pane  les  bornes. 

OltnboiTTB  V 

boivre. 

V.  culdor. 

Oltnenidw  \ 

uuider. 

mer  II. 

OltremdT  v. 

ner  II. 

Oltrw  T.  olL 

,.-. 

Olvort  pftrt.  <!i;  nlirir  jjour  ouvrir. 

On  T.  bons. 

Onugt  V,  ho 

I>S. 

Onbrtge  ^.  c 

mbrc. 

Ombre,  nnbre  II,   223.  '^^9.    ombre. 

ombrage  ; 

luabra;   vli.  Ombrer,  am- 

brar,   lunbTieT,   ombreier,   ombroier, 

e  repos 


à  ombre], 


br«ge,  nmbraige.  nmbragi'.  sombre, 
obscur,  couvert;  do  iimbralicut ;  — 
eomp'  aombrer,  4âmbrar  I,  32G,  om- 
brager, couvrir  de  son  ombru,  cou- 
vrir; et  pronom.,  en  parlant  de 
J.-C,  détenir  liomme ,  su.  dans  le 
s«iii  de  lu  Vierge;  odutH&rare:  de 
là  aambrement  Rutb.  II.  H->  dans 
le  dernier  lens  du  vnrUe;  enumbrier, 
nulmbrer,  obscurcir,  cacher;  et  avec 
le  sens  m^Mique  de  aomlirtr  S.  d. 
S.  B.  530;  iitumbrart.  C'est  au 
mot  ombre  que  se  rapporte  notre 
adj.    mmbrr.    comme    le    dit    déjà 


ONU 

Ménag.',  mais  ia  i  n"est  paa  aimplc- 
meut  préposé,  ainil  qu'il  t'admet. 
A.  considérer  le  prov.  leliomirtir, 
Vc»p.  lombra,  ombre,  d'un  verbe 
bvpolhétiqqe  lomhrar  pour  ivom- 
brar  —  subumbrare,  or 
poser  qoe  le  i  de  lombre  est  un 
reste  de  loui,  orthographié  souvent 
imi,  iD  ;  ainsi  lombre  =  loombre. 
Cependant  ce  soo»ilire  manque.  Je 
crois  que  noire  lombre  est  égal  H 
avec  aphérèse  de  e>.  Je 
pas  d'exemple  d'un  verbe 
qui  devrait  sigoiGer  pro- 
jaler  de  l'ombre,  mais  il  existe  un 
subsl. qui  le  suppose:  «MOmbre  Itoni. 
d.  Ren.  II,  p.  100,  ligniHeDl  ee 
qu'on  appelle  en  terme  de  peinture, 
ombre  portée;  dans  Kuieb.  II,  40 
le  même  mot  a  nn  sens  concret,  il 
veut  dire  lieu  sombre,  recoin  téné- 
breux. Ainai  âombre  signitteraït  qui 
projette  do  l'ombre.  Cfr.,  pour  la 
lormo,  dai>s  l'andenno  laii|j;ue,  es- 
pecial,  esperitel,  aujourd'hui  spé- 
l'ijil,  spirituel,  etc  ,  u  c6lé  de  es- 
pèce, esprit. 

Ombrel,  ombraier  v.  ombre. 

Ombrer  v.  otnbre. 

Ombreier  v.  ombre. 

On  V.  lions. 

One  V.  onkes. 

Onoar.  entera  II,  367  et  glo.^t.  ore  II, 

Onodon  v.  oindre. 

Onde,  nnda  I,  ùîi.  Il,  M.  onde,  Rot. 
vague,  eau;  unda;  de  là  oodoier. 
ondeier,  tmdeiw  II,  lis,  ondojer; 
sOTOnder  I,  S7B,  suroniler,  regorger, 
déborder;  —  babondairi  habonder, 
abonder  I.  46.  220.  359,  augmeuter. 
enfler,  exagérer,  regorger,  avoir  en 
quantité,  prniiteri  habundeir  en  ton 
len  I,  bO,  a'opiniàlrer  ù  sa  manière 
de  voir;  de  (f6-vnilare;  habondanee, 
abMtdanea  II,  38B,  abondance,  pro. 
fît,  avantage;  abuHilnntia ;  sortla- 
bondsir  I,  2'iO,  surabonder. 


I 


■ 

^^^B 

^^^^^^H 

^H^^H^HH^^^^^^I 

1 

'                          ONl)                      2 

7;»                        ORD 

Ondtiar  t.  oade. 

B,   ôCa,    bord,    ourle i   e»p.   orla. 

OnddM  V.  nnde- 

orilla;    vl).   orln,    ourler,   borderi 

Onfla  r.  alfin, 

orM,    lisière,    bord;    propr.    orala; 

orier»  11.  356,  lisière,  boni. 

Ongier  r.  oinJre, 

Orage  v.  ore  I- 

u 

Onkw,  unité.,  onqnw,  aiiqnM.  noaliM, 
onti,  une  ad'.  Il,  311;  nonqaM  II, 

Ontln),  oraini  II,  3i:t  ci  gloi.  ore  II 

Oraa»,  orani  11,  313  et  glos.  oren 

■ 

311;  aviaonlMi  II.  311. 

Orbe,  aveugle,  sombre,  obscur  FI.  al 

■ 

Onnlortrg  v.  honor. 

Bl.  493,  qu'on  ne  peut  distinguer; 

■ 

Onnor  v.  honur. 

de  orbii) ,   qui   ne  prit  que  tard  la 

^ 

Onor  V.  honor. 

siguiBcalion  romane,  prov.  orb,  ital. 

Oaotet  V,  liDDor. 

Onqor,  onçnor  II,  287  et  glos.  oro  II. 

ôter  ta  lumière,  perdre  la  vue;  prov. 

^^ 

OnqiiH  r.  onkes 

eissorbar,  simple  prov.  orbar,  ital. 

H 

Ont,   ont   adï.  II,   285;    comp.   dont. 

orbare,  du  latin  orbare. 

■ 

don.  done,  dnnd,    dont,   don,   dnno 

Ord,  on,  f.  orde,  s.  s.  et  p.  r.  On,  wi 

■ 

adï.  II.  285  ;  prou,  rdalif  I,  1G2.  :i. 

^ 

Onie,    Uiue  I,    108.    onze;    unrf*™»; 

sale,    malpropre,    plein    d'ordares. 

atuims,   tmimiB   I,    115,    onzième; 

déshonnac,'  vilain,  puant  ;  de  kor- 

unde^mu,. 

rirfw»;   de  là  ordoier,  ordder,  pro- 

Oniime v.  ouze. 

faner,    salir,    couvrir    ou    remplir 

Or  adr.  11,  311   et  g1o9.  ors  II. 

d'ordure,   souiller;   etdoirt  I,   3U.        J 

I.  Or,  qnelquefoJB  «M  I,  82,  or;  ou- 

subsl.,  sale,   impur,    infecti    d'or-        1 

rvin;  onr,  dorer,  part,  passé  orat, 

dure;  Ordure  I,  253,  lalelé,  immon-        ' 

o»d,  oré,  orlet,  orié  I.  208,  dori, 

dioe,     souillure,     impureté,     aimi 

d'or;  avrarr,  atiratui:   «uiin,  qui 

femme  débaufbèe.    Au  lieu  de  orrf. 

cit  d'or,  doré.    D'où  nous  vient  le 

l'ancien    français    et    le    provençal 

d  dans   dorer?    On  voit  quD  l'an- 

avaient  encore   la  forme  orra  Bea. 

cietitie  langue   disait  orer,  et  cette 

V.  360BÏ,  fém.  prov.  orrcza  ~  orreda. 

circonstance   a  fait  penser    à  quel- 

qui prouve  indabîtablement  que  ord        1 

ques  ûlyniologiBtes  que  d'or,  aureus^ 

dérive  de  horridus.     Cfr.  Bajn.  L. 

avait  servi  à  rormer  dorer.   Cepen- 

R. III,  613,  et  borror. 

dant   le  proï.  ayant  daurar,  Tesp. 

Orda  V.  ord. 

dorai,  l'ital.  dorare,   le  port,  don- 

Ordekr  v.  ord. 

rar,    de   diaurare  Sen.  E.  76,    et 

bien  que  je  ne  puisse  fixer  l'époque 

Ordene.  ordine  II,  34.  BO,  ordre,  ar- 

où  durer  remplaça  tout  ii  fait  orer, 

raugement,  commandement;   rang 

je  pense  qoc  notre  dorer  dér.  aussi 

grades  dclahiérarchieeccli^siastiqne 

de   deaurare.     Quant   ù    „  la   con- 

cboeurs de  la  biérarcbie  des  anges 

sonne   euphonique  (d)   qu'on    atira 

congrégation  religieuse,  et  M  r&gio 

pin»  tard  oubli*  de  reprendre",  dont 

de  ordo  (ordin):  du  nom.  ordo  avec 

parleM.Génin  (Var  341);  cela  est 

an-deaious  de  la  critique. 

signiGcations,  prov.orde;  j>ar  ordrr 

11.   Or.  M,  bord;   de  ora,   qu'on  fil 

1,  70,  ib.,   par  rang;   oïdener,  or^         ' 

douer  II,  i'j.  \b9,  moltro  en  ordre,         | 

d'oll    pour    le    distinguer   do    ore, 

ordonner,  régler,  établir,  instttner. 

ure  =  hora;  dini.  orle,  orlle  S,  d.  S, 

conférer   les  ordres   religieux;    ad- 

k 

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mt.  ÎM^àU^^  f^c  ,/u^^é^^  f^c^c^iC: 


i 


OUI) 


.  .?78 


OKË 


miuistrer  les  derniers  sacrements; 
or  dinar  e  ;  ordenanoe  I,  193,  ordon- 
nance, ordre,  disposition,  arrêté, 
décret;  volonté,  fantaisie;  ordtne- 
ment,  ordre,  disposition,  ordonnance, 
règlement  ;  ordoneres,  ordenerea,  ordo- 
nator  I,  75,  ordonnateur,  adminis- 
trateur; ad V.  ordeneement,  par  ordre, 
régulièrement;  mourir  ordineemetU, 
mourir  muni  des  sacrements  et  après 
avoir  fait  son  testament;  comp.  ÛMh 
ordineement  II,  34,  irrégulièrement, 
hors  de  Tordre;  aordone,  ordre, 
ordonnance,  disposition;  aordre  (s*), 
se  régler,  se  conformer,  prendre 
pour  modèle. 

Ordeneement  v.  ordene. 

Oxdenement  v.  ordene. 

Ordener  y.  ordene. 

Ordenereg  v.  ordene. 

Ordière,  ornière;  pour  ainsi  dire  orbi- 
laria  de  orbita.  C*est  notre  mot 
ornière,  avec  changement  fort  rare 
du  ^  en  n.  Ménage,  qoi  rapporte 
aussi  ornière  à  orbita,  suppose 
orbitanaria,  orbiênaria,  puis  oma- 
ria,  mais  la  forme  ordiere  repousse 
cette  contraction.  Les  Wallons  disent 
ourbî,  oorbire,  orbire. 

Ordine  v.  ordene. 

Qrdoier  v.  ord. 

Qrdoiet  y.  ord. 

Qrdonator  v.  ordene. 

Oxdoner  v.  ordene. 

Ordonerei  v.  ordene. 

Ordre  v.  ordene. 

Ordure  v.  ord. 

I.  Ore  f. ,  vent  doux,  vent,  souffle; 
de  aura  ;  ital.  aura,  ora,  esp.,  prov., 
port,  aura;  dér.  ored,  oret,  oré  I, 
100.  2ôC.  II,  297,  vent,  souffle; 
prov.  aurat  ;  orage,  vent,  air,  souffle  : 
bel  orage,  bon  vent,  vent  favo- 
rable; granl  orage,  vent  fort,  tem- 
pête, etc.,  signification  qu'a  prise 
notre  orage  moderne.  Notre  om- 
ragan,  esp.  huracan,  ital.  uracano, 
Uurguy,  langue  d'ull,  GloMftirc. 


est  d'origine  assez  moderne  et  ne 
tient  en  rien  aux  mots  cités  ici: 
il  vient,  dit -on,  de  la  langue  ca- 
raïbe. V.  Ménage  s.  v. 
II.  Ore,  enre,  ure,  hore,  honrt  I,  106. 
119.  129.  187.  216.  2i4,  heure; 
hora;  en  petit  ou  en  po  et  à  po 
d'ore  II,  313;  d'ores  en  ou  à  altres 
II,  312;  en  eis  Vore  II,  299;  de 
ou  en  bone  ore^  de  ou  en  maie  ore 

I,  254.  II,  ôô,  à  la  bonne  ou  à  la 
mauvaise  heure,  pour  le  ou  par 
bonheur  et  pour  le  ou  par  malheur 
(cfr.  aûr),  d'où  bor,  buar,  mar,  mare 
11,276;  —  on,  oret,  or  adv.  II,  311; 
comp.  à  ore,  maintenant,  actuelle- 
ment, présentement,  tantôt;  ad 
horam;  prov.  aora,  aoras,  adoras, 
esp.  ahora;  lorei,  Ion  II,  312,  d'où 
alon,  ad  illam  horam;  dèê  ore  II, 
312,  db§  ore  mais  II,  312,  ore  mab 

II,  312,  d'oro  en  avant  II,  312, 
dii  ore  an  avant  II,  312;  oraina, 
orani,  orans,  oralni  II,  313;  oren- 
droit,  orendroitaa,  c'est-à-dire  or  en 
droit,  maintenant  en  droit  (directe- 
ment) II,  313;  —  anoor»,  ainoorea, 
einoor,  nnoore,  nnoor,  nnqnore,  on- 
oore,  onoor,  onqnor,  onqor  II,  287.  — 
Horloge  I,  332,  horloge;  korologium 
(jÙQoloytor). 

Oré,  vent  v.  ore  I. 

Oré,  doré  v.  or  I. 

Ored\  vent  v.  ore  I. 

Ored,  doré  v.  or  1% 

Orée  v.  or  II. 

Orée  fém.  de  oret,  oré  v.  or  I. 

Oreilto,  oroUle,  ozillt,  aaraOlo  I,  267, 
oreille;  de  auricula;  doner  oreille, 
prêter  l'oreille,  écouter;  oreiller, 
oroillor,  orillor,  «relier,  couper  les 
oreilles,  sorte  de  supplice  ;  être  at- 
tentif, s'appliquer,  être  aux  écoutes; 
comp.  OMoreillor,  evoriUer,  etc.  La 
dernière  forme  citée  nous  est  restée, 
tandis  que  le  mot  oreille  nous  est 
venu   d'un  autre  dialecte,   ce   qui 

18 


GRE 


274 


ORI 


fait  anomalie  clans  la  langne  mo- 
derne. 

Oreiller  ▼.  oreille. 

Qreiioa  v.  orer. 

Ordler  t.  oreille. 

Ore  mail  II,  312  et  glos.  ore  n. 

Ore&droit,  orendroitea  II,  313  et  glos. 
ore  II. 

Orer,  dorer  v.  or  I. 

Orer  I,  221,  prier,  intercéder,  sup- 
plier; orare;  oreiMn,  oreioii,  oriion, 
nreifiiB  I,  214.  339.  36ô.  374,  orai- 
son, discours,  prière;  ortUio;  vb. 
comp.  aorer,  aonrer,  aSrer  I,  222. 
232.  280.  n,  338,  prier,  inToqner, 
adorer;  d*oii  aorement,  adoration, 
coite. 

Orei  T.  ore  II. 

Orés  V.  ore  I. 

Oreion  v.  orer. 

Oret,  vent  t.  ore  I. 

Oret,  doré  v.  or  I. 

Orfé  II,  38,  orphelin;  6ç^oc,  prov. 
et  cat.  orfe,  lat.  orbns;  forme  re- 
marquable à  côté  de  orfene,  or- 
phelin, de  orphanus,  esp.  huerfano, 
ital.  orfano  ;  orfenin,  orphenin,  orfelin 
I,  181,  adj.  et  subst.,  privé,  dé- 
pourvu, orphelin;  propr.  orphaninus 
de  orphanus,  et  non  pas,  comme 
on  le  dit  d'ordinaire,  directement 
de  orphanut  qui   a  produit  orfene. 

Orfelin  v.  orfe. 

Orfene  v.  orfe. 

Orfenin  v.  orfe.   ^ 

Ormer  v.  mer  I. 

Ormier  v.  mer  I. 

Orftrais,  orfhris,  orfreis,  oftrois  II,  78, 
étoffe  brochée  d'or,  broderie  en  or, 
frange  d'or;  orfraser,  garnir  d'or- 
froi;  dimin.  orftroiael,  orfriiel,  d'où 
orfh)isa]er;  Imâ.  auriphrigiuni,  cor- 
rompu de  tturifresinm,  c'est-à-dire 
frisé  d'or;  de  frisa,  fréta.  Frison, 
de  fritte,  boucle,  et  de  or. 

Orfireif  v.  orfrais. 

Orflrois  v.  orfrais. 


Orgailhons,  orgailhouement  v.  orguel. 

Organ,  oiffene,  orgnci,  et  même  ogre, 
orgue;  vb.  orguener,  orgener,  jouer 
de  Torgue;  du  grec  oQynyor,  Tin- 
stmment  par  excellence.  Cfr.  l'alle- 
mand instrument  pour  forte-piano 

Orgel,  251,  orge  ;  de  kordemn  (hordjom), 
proT.  ordi,  ital.  orxo. 

OrgeDoK  v.  orguel. 

OrgiOir  t.  orguel. 

Orgoil  V.  orguel. 

Orgoillir  t.  orguel. 

Orgueil,  orgaeillir  v.  orguel. 

Orgneii  v.  orguel. 

Orguel  (oignet),  orgoil,  orgueil  (or- 
goeis),  orgoil  (orgnii),  orgueil,  faste, 
vanité,  insolence,  arrogance;  orgnel- 
leoa,  orgoillof,  oxgoilloos,  oigoiDoaz, 
orgailhoQS  I,  173,  oxgeUox  II,  291, 
orgueilleux,  fastueux,  vain,  insolent, 
arrogant;  et  les  adverbes  en  imemi 
avec  les  mêmes  formes,  1, 197,  etc.  ; 
orgoeUir,  orgoillir,  orgoeilUr,  orgiiQlir, 
orgiUir  I,  229.  S.  d.  S.  B.  583,  être 
vain,  fier,  présomptoeox ,  insolent, 
enorgueillir,  et  pronom.;  comp. 
s'enorgoellir  I,  329,  s'enorgueillir; 
s*entrorgiUer  II,  326,  s'enorgueillir 
mutuellement,  s'inspirer  de  l'orgueil 
l'un  ù  Pautre.  Orguel  dérive  de 
Tahal.  urguol,  insignis,  ou  plutôt 
d'un  subst.  inconnu  urguoii,  qu'on 
peut  supposer.  V.  Dief.  G. W.  II,  38*i. 

Orgoelleos,  orgoelleosement  v.  orguel. 

Orgnellir  v.  urguel. 

Orgnes  v.  orguel. 

Orgoil  V.  orguel. 

Orgoillir  v.  orguel. 

Orgoillooi,  orgoilloosement  v.  orguel. 

Orgoillot,  orgoilkiement  v.  orguel. 

Orgoil  V.  orguel. 

Orible,  oriblement  v.  horror. 

Orié  V.  or  I. 

Orient,  oriant  I,  189,  orient;  orient. 

Oriet  V.  or  I. 

Oriere  v.  or  II. 

Oriens  v.  oriol. 


ORl 


•275 


OST 


Oriflambe  II,  63,  orieflambe,  oriilaa, 
oriflamme,  et  réteadart  principal 
de  l'armée;  de  aurum  et  fUtmma. 
Que  signifie  la  forme  oriflor,  ori* 
flcmr,  qu'on  trouve  dans  le  même 
sens,  prov.  auriflor? 

Oriflan  V,  oriflambe. 

Oriflor,  oriflonr  v,  oriflambe. 

Orille,  oriller  v.  oreille. 

Oriol,  s.  s.  orioQS,  orievs  O.  d.  D.  12496, 
loriot;  de  aureolus.  Le  mot  mo- 
derne loriot  s'est  adjoint  rarticlc 
comme  lettre  radicale. 

Orioui  V.  oriol. 

Orison  ▼.  orer. 

Orle,  orlle,  wler  v.  or  II. 

Onnar,  onniflir  v.  mer  I. 

Orne,  <rame,  dans  Texpression  adver- 
biale à  orne,  sans  exception,  propr. 
tous  et  chacun  en  particalior;  de 
ad  ordinem  =  ex  ordine,  v.  Ben. 
s.  V.  aome.     Cfr.  ordene. 

Oreille,  oroiller  v.  oreille. 

Orphenin  v.  orfe. 

Onible  v.  horror. 

Orj,  impur  v.  ord. 

On,  ars,  ours;  urtus;  dim.  anetal  I, 
99,  petit  ours. 

Ort  V.  ord. 

On  V.  ord. 

Oi,  armée  v.  ost. 

Oi,  besoin  v.  oes. 

Oi  I,  263,  os;  prov.  os,  ital.  osfo, 
esp.  hueso;  oi  (ossum);  onement  I, 
59,  ossement. 

Oiberc,  osbercs  v.  balberc. 

Ofche  V.  oscber. 

Oioher,  ocher,  ébrécher,  entailler,  bri- 
ser; prov.  oscar;  comp.  antreotehiMc; 
aooher,  pour  traduire  opprimere  Q. 
L.  d.  R.  236;  deiMolier,  dégager, 
détacher.  I^  substantif  oeehe,  ocha, 
signifie  coche,  entaille;  le  picard 
ocher ^  secouer  ;  les  Provençaux  disent 
avec  A,  bousca,  houesca;  DC.  v.  oc- 
oare,  connaît  aussi  une  forme  hoeohcr; 
circonstances  qui  semblent  pronver 


que  ocke  et  notre  hoche,  ocher  et 
notre  hocher  sont  identiques.  L*ar- 
bitraire  qui  régnait  dans  remploi 
dn  h  explique  cette  différence,  et 
TaspinUion  moderne  ne  fournit  au- 
cune raison.  Oehe,  hoche,  seraient 
peut-être  Tallemand  hôch,  pli  du 
jarret,  jarret,  d*où  ocher,  etc. 
Il  faudrait  alors  séparer  les  com- 
posés réunis  ici  et  rapporter  p.  ex. 
desoscher  à  hoeher,  hoeer  K.  d.  1.  V. 
36,  remuer,  secouer.  Cependant  la 
fréquence  de  Torthographe  sans  h 
dans  les  pins  anciens  monuments 
nto  porte  à  croire  que  notre  hoche 
et  hocher  ont  pris  plus  tard  l'aspi- 
ration (cfr.  hant  de  altus)  et  qu'il 
faut  chercher  d'antres  étymologies 
que  celles  indiquées  ici  pour  hoche 
et  hocher.  Quelles  sont-elles?  On 
ne  saurait  admettre  avec  M.  Grand- 
gagnage  le  hollandais  huêten  (boi- 
sen),  hocher,  secouer  (D.  W.  e.  v. 
hosî).    Cfr.  Ménage. 

Oidre  V.  occire. 

Omot,  oieiirted  v.  obscur. 

Oser,  osser,  oaser  I,  134.  151.  II,  288, 
oser,  s'enhardir  ;  ausare  pour  amdere 
(aadere,  ansus,  ausare);  unt  cheoU" 
Iters  oset  I,  79,  chevalier  hardi, 
courageux,  entreprenant,  audacieux. 

Obb0  p.  d.  B.  915 ,  odeur,  objet  qui 
exhale  de  Todeur;  omer,  sentir, 
flairer;  du  grec  àafirj. 

Oimer  v.  osme. 

O^tal  V.  hoste. 

Ossement  v.  os. 

Osser  v.  oser. 

Ossi  V.  al  m.  et  II,  269. 

Osiire,  ossis  pour  occire,  occis. 

Ost,  quelquefois  host,  s.  s.  et  p.  r. 
oss,  01,  os,  oist  I,  81.  84.  154.  354, 
armée,  expédition  militaire,  camp; 
du  latin  hotiis^  qui  dès  les  pre- 
miers temps  du  moyen-âge  prit  la 
signification  d'armée,  service  soili- 
tairo  (v.  DC.  s.  v.).   Ost  était  ordi- 

18  • 


OST  270  OUS 

iiaireiuent  dn  genre  fémiDin,  cepen-  mii  v.  otrier. 

dant  on  a  des  exemples  da  masculin.  OCnia&ee  ▼.  otrier. 

De  là  oitoisr,  oststar,  ostMr  I,  191.  OteslWMrt  ▼.  otrier. 

354.  II,  377,  faire  Ja  gaerre,  gner-  Otceisr  t.  otrier. 

royer,    mener   ost,    attaquer   son  Otnt  ▼.  otrier. 

ennemi;  ostoisrres,  ostoior, guerrier,  Otiia&oe  v.  otrier. 

soldat.  Otriar,  otrofmr,  otnar,  atnier,  ottnte 
Oit  V.  oster.  (1.  pers  sing.  prés.  ind.  «Cnl,  «tnl) 

Ortagt,  hflitag»,  otage,  caution,  ga-       II,  301.  30ô.  326.  3S9,  «cfroysr, 

rantie;  lm&.  htnimgimmp  koiimHemm       accorder,  donner,  permettre,  assa- 

(aussi  sans  A),  italien  statioo  (foy.       rer;  de  muetoricare  pour  andorare; 

DC.  s.  t);  msire  oiimge^  donner       esp.  otorgar,  prov.  aatoi^gar  et  an- 

cantion.  Comme  Tont  expliqué  Vos-       treiar;  de  làotrei,  otMi,  oftnt,  per- 

sios  et  M.  Grimm,  ce  mot  est  con-       mission ,  consentement ,  concessioo, 

tracté  de  ohidaiietim,  de  oUiétUus,       accord, congé,  chose  octroyée;  oCrsie- 

cautîonnement  par  otage,  de  la  ra-       ment,  otraliment,  concession,  per- 

cine  obsg$.    Verbe  ostager,  Mtagier,      mission,  accord;  otnlaMa,  ntïlaiif. 

luMtager,  donner  gage  et  caution,       otnlaMe,  concession,  accord. 

donner   en   otage    à  la    place  de  Otrei  v.  otrier. 

qqn.,  déliTrer.  Otroianoe  ▼.  otrier. 

Oitager  ▼.  ostage.  Otroisment  t.  otrier. 

Oitagier  v.  ostage.  Otroier  v.  otrier. 

Oste  V.  Iioste.  Ottreier  v.  otrier. 

Osteer  v.  ost.  Où,  ù,  6  adv.  II,  *285;  où  que  II,  2SG 

Osteier  v.  ust.  On  pour  au,  v.  I,  51. 

Ostel  V.  hoste.  On  prép.  II,  343. 

Ostilage  v.  hoste.  Ouail  v.  oTl. 

Osteier  v.  hoste.  OnaiUe  v.  eue. 

Oster  I,  46.  125.  305,  oter;  desservir  Onan  v.  an  et  II,  275. 

une  table;  de  hausiare,  fréquent.  OnUi,  onblier  v.  oblicr. 

de  Aawrtrf,  selon  Ménage;   comp.  One,  oie  v.  oe. 

dcster,  ôter,   enlever;   dans  le  li-  Oue  pour  ove. 

mousin  doustar  (Honnorat).  One,  brebis;  de  orit ;  dimin.,  du  reste 
Ostens  V.  hoste.  sans  signification  diminutive,  ouaiUe, 

Osteier  y  ostoierres  ▼.  ost.  oneille,    onvaille,    ouaille,    brebis 

Ostoior  V.  ost.  oricula. 

Oitoir  V.  ostor.  Onef  v.  oef. 

Ostolain  v.  hoste.  Outille  v.  oue. 

Oster,  ostoir,  ostonr  II,  253,  autour  Ooes,  oeuf  v.  oef. 

(oiseau);  de  aeceptar  pour  aeeipi-  Onsi,  besoin  y.  oes. 

ier  (Luoil.).  OaSr  v.  oïr. 

Oii  V.  ost.  Onli  de  ois  I,  131. 

Ot  prép.  V.  od.  Oultre  v.  oltre. 

Otel,  ottel  T.  tel  et  I,  194.  Ounor,  onnonr  v.  honor. 

Otre,  ontrc  t.  oltre.  Onme  v.  orne. 

Otre,  autre  v.  altre  Ons,  eux  v.  als. 

Otreer  v.  otrier.  Onser  ?.  oser. 


OUT 


277 


PAl 


Outrage,  oatrageni  v.  oitrc. 
Outre,  outre  v.  oltre. 
Outre,  autre  v.  altre. 
Outrecnidier  v.  cuider. 
Ontreement  v.  oltre. 
Ontreqnidier  v.  cuider. 
Outrer  v.  oltre. 
OuTaille  v.  oue. 
Ouveraigne  v.  oevre. 
OnTert  part,  de  ouvrir 
Oorrir  v.  aovrir. 
Ooz  de  ois  I,  131. 
0w9,  oreoo  II,  344  et  glos.  o. 
Oyeqne  II,  344  et  glos.  o. 
Oreraîgna  t.  oevre. 
Orerer  v.  oevre. 
Orert,  orertamiiit  v.  aovrir. 


Oferier  v.  oevre. 

Ovoe  II,  344  et  glus.  u. 

Ovoeo  II,  344  et  glos.  u. 

Oroqnei  II,  344  et  glos.  o 

Ovraigne  v.  oevre. 

Ovre,  «ma  ▼.  oevre. 

Orriar  v.  oevre. 

Ofrir  V.  aovrir. 

Owan  V.  an  et  II,  375. 

Oe  de  ois  I,  131. 

Oy]  V.  oil. 

Oyial  V.  oisel. 

Ojioiii,  ojMvaeBMBt  v.  ui^u». 

OytiiiiM  V.  oit. 

O^rre  v.  oevre. 

Oi  V.  ost. 


P. 


PaëU,  paëile  I,  287.  Dol.  243,  poêle; 
de  ptUella. 

Paën,  paënie  v.  païen. 

Paënor  v.  païen. 

Paer  v.  paier. 

Facile  V.  paële. 

Paîan  v.  païen. 

Paie,  paiement  v.  paier. 

Païen,  païan,  paën  II,  232,  païen;  de 
paganuê.  Cfr.  pals.  Depuis  le  règne 
de  Constantin  le  Grand,  on  nomma 
ainsi  les  adhérents  de  Tancien  culte, 
parce  qu'ils  furent  forcés  de  se 
retirer  dans  les  campagnes.  Cfr. 
Rayn.  L.  R.  IV,  469.  Dér.  paienor, 
païennr,  paënor  I,  47.  151,  païen, 
des  païens;  ^prov.  payanor;  paënie, 
païenie,  pays  habité  par  des  païens, 
paganisme. 

Païenie  v.  païen. 

Païenor,  paSénnr  v.  païen. 

Paier,  payer,  paer,  apaiser j  calmer; 
payer,  satisfaire,  acquitter;  de  pa- 
care,  mettre  en  paix;  subst.  paie 
I,  396,  paie,  paiement;  d'oii  paie- 
ment I,  163,  paiement,  rétribution. 
Paier,  dans  sa  signification  primi- 


tive, fut  remplacé  de  bonne  heure 
par  le  composé  apaitr,  apaar  I,  145. 
265.  II I  349.  384,  apaiser,  calmer, 
accorder,  pacifier,  puis  engager. 
Cfr.  pais. 

Faite,  pâma  II,  344.  354,  paille;  de 
paha;  paiUart,  paillard,  c-à^d.  qui 
aime  la  couche.  Cfr.  prov.  pail- 
lola,  couche. 

Faila,  tenture  v.  palle. 

Faillart  v.  paile. 

Faille,  paille  v.  paile. 

Faille,  tenture  v.  palle. 

Pain,  pain  I,  60.  210.  II,  85,  pain; 
panis  ;  pour  les  noms  des  différentes 
espèces  de  pain  v.  DC.  panis,  labo- 
rare,  etc.;  eslre  au  pain  et  mietii 
ou  au  sel  de  qqn,,  être  à  ion  ser- 
vice; estre  en  pain,  se  ditd^nn  fils 
qui  est  en  puissance  paternelle; 
estre  mis  hors  de  pain,  être  éman- 
cipé ;  vb.  comp.  ^^aner^  nourrir, 
entretenir  ;  prov.  apanar,  simple 
panar;  d^oii  apanage,  portion  d'hé- 
ritage donnée  aux  puînés  ou  aux 
filles;  V.  DC.  apanare,  Ménage,  ap- 
panage;  dér.  panetiar  I,  67,  pane- 


PAl 


278 


PAI 


tier,  boaUnger;  comp.  wwnpafi, 
palB,  tomfÊâagf  oompftgnoD,  wsodé, 
mmri;  et  iwipaiim,  coaq^aatea,  «■»■ 
puiBB,  oonptifBfla  II,  SIS,  ib.;  d^o& 
onmpafgwn,  wiimMilgM  et  twmiflgiito, 
wmipelgiikto,  iwipelg"^'»!  «wp»*»**! 
flwpahiirie,  compegnie,  association; 
wimpaigae  I»  161«  SM, 
I,  148,  oonpagne,  qai 
accompagne  ;  eempalgnar,  esopagnar, 
aBB^pagaar,  être  en  conuneroe  on 
familiarité  avec  qqn.,  soutenir  le 
parti  de  qqn.,  aeeompagner,  fdre 
cortège;  aiMwnpaigniff,  associer  à 
qqcb.,  faire  pariage  avec  qqn.,  être 
en  compagnie  de,  s*accompagner. 
Les  variantes  de  eom  et  remploi 
du  n,  ng,  ngn  étant  connus,  il  serait 
inutile  de  répéter  ici  les  nombreuses 
formes  de  ces  mots.  Cum  et  p<mif, 
étymologie  donnée  par  DC.,  Case- 
neuve,  Ménage,  etc.,  à  compain, 
compainon,  Imâ.  cumpanium,  so- 
ciété, est  la  seule  vraie  entre  toutes 
celles  qu'on  a  proposées;  le  mot 
comptmage,  c-à-d.  oe  qu'on  donne 
dans  un  repas  au  delà  du  pain  et 
du  vin,  prov.  companatge  (compa- 
naticum),  no  laisse  aucun  doute 
sur  Texactitude  de  cette  dérivation. 
Je  ferai  remarquer  en  passant  que 
panier  se  rattache  aussi  à  pain; 
il  dér.  de  panarium,  comme  gre^ 
nier  de  granariwn.  Ce  mot  ne 
s'entendait  dans  le  principe  que 
des  corbeilles  qui  servaient  à  porter 
le  pain.    Cfr.  Mén.  s.  v.  panier. 

Faine,  painne,  painnss  v.  poene. 

Painer  v.  poene. 

Pair,  paire  v.  par. 

Pairler  v.  parole. 

Pais  passage  et  nûgution,  v.  pas  et 
II,  333. 

Pais,  paix,  pais,  pes,  pas  I,  b1.  94.  i)ô. 
122.  232,  paix,  tranquillité,  sûrcU'; 
de  pax;pais  à  sainte  iglisc,  sûreté 
qu'offrait    TKglise    aux    coupables 


qui  venaient  chardiar  ■■  m^ga  aaa 
^eds  des  antala;  paia  iaaBBtié  m- 
oordée  par  les  mis  à  Pitflaa  da 
donner  adle  aax  rrlmliialB  pov- 
inivis  par  la  jaitfoa;  pM  h  tm, 
sûreté,  tranqnniité  rienlttaft  da  k 
protection  exercée  par  PanlarilA 
royale,  pois  proteetioa  da  roi,  kli^ 
ordonnaneesquiBsainteiiaiaHtlIoidn, 
la  tranquillité;  pmB  aigoiiait  aala 
baiser,  Anbri  159,  e.  S.  Y.  DC 
pas,  pas  ecdesiaa,  pax  régla,  «- 
cnlum  paela.  De  là  vaUUa,  |Ét 
fiole  I,  298.  60.  67,  paisible,  tnuH 
quille,  calme;  adv.  pairihIaaHBl, 
paiiinlamant  I,  76.  H,  233.  867, 
tranquillement,  en  paix,  avec  calsN^ 
modérément;  v.  comp.  ayairiv, 
apaiarisr  I,  173.  n,  195,  apaiser, 
calmer,  pacifier,  réconcilier;  d*oii 
par  le  part  prés,  apaisaatër  II,  60, 
calmer,  satisfaire;  d*ici  rapaiaaHtei 
II,  320,  calmer.    Cfr.  paier. 

Pais,  pays;  de  pagus;  proprem.  équi- 
valent à  pagense  ;  ital.  paese  ;  prov. 
pays,  paes;  sotal  pois,  Palestine; 
de  là  passant  II,  62,  palnaat,  ha- 
bitant du  pays;  vilain,  villageois. 

Paîsant,  paSanuit  v.  pats. 

Paisible,  paisiblement  v.  pais. 

Paiahde,  paisiulement  v.  pais. 

Paistre,  pastre,  peistre,  pestra  II,  188 
et  suiv.;  la  force  powl  le  pré  II, 
5.  289,  proverbe  exprimant  la  folie 
qu'il  y  aurait  à  ne  pas  se  soumettre 
à  la  nécessité;  comp.  repaistra  I, 
329,  repaître,  donner  à  manger; 
past,  paist,  pâture,  nourriture; 
pastus;  pastres,  paistres,  pastor  I, 
245.  II,  184,  pasteur,  berger,  guide, 
conducteur  ;  pastor  ;  paatera,  paatoora, 
bergère  ;  dim.  pastorale  I,  315,  ber- 
gère, pastourelle;  sorte  do  poésie: 
pasture  II,  344,  pâture,  nourriture, 
éducation;  pastura;  vb.  pastnrar  I, 
221;  pâturer.  Dans  Tancicnue  langue, 
posture   signifiait   encore   la  corde 


I       »  *m^ 


:^<f*iC«^  AA^*^  ^- 


i:  lai|iielle  uo  altai:Ii 
[lar  lepâliiron;  tHUlurt, 
riHi,  Iluû.  pastonooi;  ij'aii '■«olcq 
[lAluron.  De  ce  pattHre,  on  formu 
auiai  le  tb.  uomp.  empaitnm,  u.-à-tl. 
allBcber  avec  Is  patîure,  flg.  t'em- 
barrasiier  daua  uu  obsiaclo,  pJégu, 
géour,  ae  laiaaer  prcntlre,  qui  se 
nouvo  tincore  dans  le  puloia  Dur- 
mand  empatvrer,  dont  M.  K.  Du- 
méril  a  furi;  bien  saisi  l'origine. 
Emfoiturer  prit  les  urtliograplivs 
uniwiMnrer,  empaiitarer,  empeitarei, 
d'où,  par  rejet  de  Vu,  ompsitier, 
notre  EMpélrer.  De  milme  dépitrtr. 
Cfr.  ital.  îinpaBtojare  =  eDip?trei'  de 
paalojs  =  buc.  franv-  pasture.  En 
dérivant  empêtrer  do  inipstrare, 
c.-à-d.  de  in  et  petra,  on  n'a  pas 
eu  égard  à  la  forme,  qui  demande 
un  I  médial  dans  la  racine. 


Pmii  f 


m 


Pal,  pal,  peal,  peel,  piel  I,  :i97.  Il, 
78.  es.  Charl.  3'28,  g.  a.  et  p.  r.  pm 
Fhil.  M.  T3T3,  B«u.  1SÔ6I.  paui 
ib.  33085,  p«x  1,  lOC,  pu  R.  d,  R. 
49â6,  plx  G.  d.  V.  173G,  Lùlon.  pi- 
quel,  pieu.  Pat  est  lu  foriue  pri- 
mitive, dérivant  de  fialui;  de  là, 
affaiblissement  de  l'a  eu  r, 
d'où  avec  di]>bthoii|;aison  pi- 
piel,  et  enfin,  avec  aplatiese- 
du  J,  notre  ;i>cti.  Pour  les 
9  formes  voy.  les  subsl.  en  et, 
K,  De  lii  palii,  paUi,  pieu, 
palissade;  palit.  pieu,  levier,  grau 
bâton;  esearmoiii'he ,  surtout  celle 
aux  palijwndea  d'uiie 
n  château:  palrtar  I, 
ucher,  combattre;  pale- 
.  Ml,  palatii,  esoarmouvbc. 
FalafD  v.  palais. 

Palais,  paleis,  palet  Tribt.  II,  S3,  Charl. 

iib,    palDil   K   d.   It.  1848.   414;!, 

I  It.  d,  I{.  HS42,   grande   aalle 

nvoûlée,   qui  snii^enr  formail  a  elle 


C'wi   parce  que   ce»  salles   t 

-  X'^^*  qi^'on  u  dunné  le  nom  de 
de  folait  k  la  partie  aupÈHvure  du 
dedans  de  lu  liuuchf,  cur  la  form« 
polaii,  eu  eu  sens,  ne  peut  dùriver 
de  palatm»;  ainsi  ptUaii  signifie 
proprement  la  vuâle  de  ta  bouche. 
De  là  palonn,  palun  I.  4(X),  ofGuier 
du  palais,  paladiTi,  giand  seigneur. 

Falftiin  V,  pulaU. 

Pale,  palis,  plua  tard  paile  II,  '■!*>*■ 
pûle,  blême  i  pallUut;  paler,  paUor, 
pâleur;  faller. 

Faleei  v.  pulaia. 

Falefnid  v.  palefroi. 

Pale&oi,  palebeid  II,  4,  cheval  de  pa 
rade,  <le  cirùmouie,  cheval  à  l'ussige 
des  dames;  Imà.  palafredus,  para- 
Iredas;  lia paraveredHf,  ctieval  pour 
courses  entraordinairea  avec  les 
postes,  composé  de  nnp"  et  vere- 
dua  =  veho-rheda.  L'allemand  ()/'«"/ 
a  la  même  racine.  C'est  de  notre 
njul  que  vient  yaUfrcnicr ,  luiâ. 
parai  renarius, 

Faleii  v.  palais. 

Paies  v.  palais. 

Palet  ï.  pal. 

Paleteli  v,  pal. 

Faieter  v.  pal. 

Faletii  v.  pal. 

Falie  v.  polli'. 

Palis,  pâlit  V.  |ial. 

Palla,  pâle  v.  pale. 

PaUe,  paile  I,  364,  paille  1,  ISti,  palia 
II,  76.  8J.  éloffe  de  soie  ou  de 
coton,  proprem.  manteau,  tenture, 
dais:  de  pMwut.  Ainsi  le  iiom 
d'un  habillement  est  devenu  celui 
Je  l'étoffe  dont  on  se  oervalt  pour 

Palier  v.  parole. 

1.  Palme,  paume  I,  107,  paume,  plat 
do  la  main,   main;  patma;  cAeoir 

vn  pâmoison,  en  défaillani 


4 


PAL 


2m 


FAR 


ptnmer  I,  347,  ordinairement  au 
part,  passé,  avec  la  même  signifi- 
cation. Qaoiqae  le  développement 
des  significations  de  paumer  soit 
fort  naturel  y  ce  mot  n*est  peut-être 
dans  le  fond  qu'âne  orthographe 
fautive  de  pasmer  (t.  plus  bas),  que 
le  peuple  rapporta  à  Tidée  plus 
matérielle  de  pmtme, 

II.  Pafana,  pamne,  palme,  branche  ou 
feuille  de  palmier,  et,  par  exten- 
sion ,  d'après  le  dérivé  suivant,  pè- 
lerinage; dér.  palmier,  pavmier  I, 
395,  pèlerin,  qui  a  fait  le  voyage 
de  la  terre  sainte,  et  qui  pour 
preuve  en  rapporte  des  palmes  ;  de 
paima.  Cfr.  DC.  s.  v.  palma ,  pal- 
marii,  et  Mén.  s.  v.  paumier. 

Palmier  v.  palme  II. 

Palois  v.  palais. 

Palor,  pallor  v.  pale. 

Paltonier,  pantonier  I,  71,  homme  sans 
profession  ni  demeure  fixe;  homme 
de  mauvaise  vie,  méchant,  hautain, 
misérable,  gueux,  coquin  ;  fém.  pal- 
toniere,  pantoniere,  femme  mépri- 
sable, livrée  à  la  débauche;  cfr. 
Koq.  s.  v.  pautonier.  Paltonier  est 
un  dérivé,  dont  le  simple  se  trouve 
dans  Tital.  pallone,  prov.  pallom, 
pautom,  qui,  ù  ma  connaissance,  ne 
86  rencontre  dans  aucun  monument 
de  la  langue  d'oïl.  Pallone,  pal- 
tom  peuvent  dériver  de  palitari, 
errer  souvent  çù  et  là,  dont  se  sert 
Plante.  M.  Schwenk,  D.  W.-  s.  v. 
Lump,  fait  remonter  palione,  pal- 
tonier au  bas-allemand  paît,  lam- 
beau. Le  Duchat,  je  no  sais  comment, 
identifie  paltonier  et  pontonnier. 

Paltoniere  v.  paltonier. 

Pain  K.  d.  1.  V.  51 ,  marais,  mare: 
palus;  de  là  s'empaluer  I,  37.'K  se 
salir,  s'embourber. 

Pan  I,  180.  U.  d.  I.  V.  202.  ctoflc, 
linge,  lambeau,  pièce,  morceau, 
partie;  partie  de  Tarmurc  qui  cou- 


vrait le  côté;  pan;  paroi;  gage, 
nantissement;  pannmM;  de  là  peur» 
paaeir,  saisir,  prendre  dea  gages; 
V.  Rayn.  L.  R.  IV,  409  paamr;  oonp. 
eepaalr,  eipenir,  eapaiMir,  eeptaeir 
II,  49.  93,  expier,  payer,  punir; 
depaaer  M.  t.  J.  446,  déchirer,  mettre 
en  pièces,  disjoindre,  détruire. 

Panœ,  paaehe,  ventre,  gros  Tentre; 
de  pantex;  ptaeeQ,  en  rime,  avec 
le  même  sens,  Ben.  37323.  De 
panée,  dérive  paneire,  paneldre,  la 
partie  de  Tarmure  qui  couvre  la 
panse  ou  le  ventre.    Cfr.  Mén.  s.  v. 

Panceil  v.  pance. 

Panehe  v.  pance. 

Panohire  v.  pance. 

Paneire  v.  pance. 

Pandre  v.  pendre. 

Paneir,  paner  v.  pan. 

Panier  v.  pain. 

Panre  v.  prendre. 

Panser  v.  pois  I. 

Pansif  V.  pois  I. 

Panteiser,  pantuiser,  s'agiter,  panteler, 
haleter;  prov.  pantaysar,  pantayar. 
panteyar;  subst.  pantais,  essouffle- 
ment ,  souci ,  tourment  ;  du  kymri 
panlu,  presser,  fouler,  pani,  pres- 
sion; anglais  pani,  haleter.  Nos 
mots  pantois,  pantoiement,  panie- 
ler,  sont  de  la  même  famille. 

Pantuiser  v.  panteiser. 

Paon,  poon  I,  101,  paon;  de  pavo. 

Paôr,  paur,  paour,  peor,  poor,  poonr, 
pour  I,  65.  70.  101.  254.  II,  142. 
300,  peur;  de  pavor. 

Paour  V.  paor. 

Par,  pair,  per  II,  157,  peer,  pair,  pa- 
reil, égal,  semblable,  du  latin  par. 
L*orthographe  la  plus  fréquente  de 
ce  mot  est  per.  Per  s'employait 
en  parlant  des  seigneurs  d'une  no- 
blesse cgale ,  sorte  do  dignité  ; 
quelquefois  il  était  synonyme  de 
baron  ou  grand  seigneur.  Le  nom 
de  per  se  donnait  plus  particulière- 


A-^ 


\ '  '  /N  i     .^     f  *        f 


— TT- 


"^."3trS^ 


-^' 


PAR 


28i 


PAR 


ment  aux  membres  de  la  prétendue 
cour  instituée  par  Charlemagne. 
Le  mot  de  per  avait  encore  les 
significations  de  compagnon,  époux 
(I,  292),  compagne,  épouse  (I,  254), 
camarade,  toujours  avec  l'idée  d*é- 
galité,  de  condition  semblable.  Cfr. 
Mén.  8.  T.  pairs.  Enfin,  il  signifiait 
écbevin,  conseiller  de  ville.  Ftvre 
per  I,  263;  bon  per,  bon  com- 
pagnon ;  per  à  per,  homme  à  homme, 
en  nombre  égal.  Paire,  pore,  paire; 
propr.  paria;  cfr.  arme.  —  De  là 
parrie,  égalité;  pairie,  dignité  de 
pair;  échevinage,  conseil  de  ville; 
—  parier,  associer,  joindre,  unir; 
d'où  le  comp.  aparier,  apparier, 
unir,  joindre,  accoupler;  —  eom- 
parer,  comparer,  égaler  ;  ccmparare  ; 
d'où  acomparer,  mettre  en  paral- 
lèle. Voy.  pareil,  paragc.  Notre 
porter  =  gager ,  de  pariare  (par), 
rendre  égal,  ainsi  propr.  mettre  une 
chose  contre  une  autre  semblable. 

Par,  per  prép.  II,  358;  par  moi,  ioi, 
soi,  etc.  II,  358;  par  de  II,  358; 
de  par  II,  359;  par  adv.  II,  314; 
comp.  parmei,  parmi  II,  359;  par 
ee  que  conj.  II,  388;  par  w,  par 
qw  II,  388. 

Paradis,  parais,  parus  I,  126.  189, 
paradis;  de  paraditus.  C*est  de 
la  forme  parais,  qu'on  fit  ensuite, 
avec  rintercalation  ordinaire  de  v, 
le  mot  (paravis,  parevis)  parvis; 
cfr.  Mén.  s.  e.  v. 

Paraemplir  v.  adempUr. 

Parage,  paraige  I,  252.  65.  362.  II, 
319,  rang,  extraction,  noblesse, 
naissance  illustre,  respect  du  au 
rang  :  de  par ,  ainsi  proprement 
égalité.     Cfr.  par,  adj. 

Paraige  v.  parage. 

Parail,  paraiUer  v.  pareil. 

Parais  v.  paradis. 

Paraler  v.  aler. 

Paranteit  v.  parent 


Paraître  v.  père. 

Paras  (lo)  v.  pares. 

Pare,  parc  ;  bergerie  ;  espace  clos  dans 
lequel  avait  lieu  le  tournois;  Imâ. 
parcus,  parricus,  prov.  parc,  pargue, 
ital.  parco,  bargo;  esp.,  port,  par- 
que; vb.  comp.  emparéher,  ompar- 
èhier,  enfermer  dans  un  parc  De 
parc,  vient  notre  parquet,  vb.  par- 
quer, V.  Ménage.  Dans  les  an- 
ciennes lois  bavaroises,  parc  signifie 
magasin  à  grains.  Parc,  en  ahal. 
pfarrick^  pferrich^  allm.  pferck, 
anglo-saxon  pearruc,  pearroe,  en 
gallois  paire,  breton  park,  kymrl 
parc,  parwg.  On  a  dérivé  parc 
de  Tallemand,  où  la  forme  se  rat- 
tache, dit-on,  à  hergen,  prétérit 
harg,  v.  Schmitthenner  et  Schwenk 
D.  W.;  mais  la  consonne  initiale 
pf  fait  empêchement.  D'autres  ont 
regardé  les  formes  celtiques  comme 
les  primitives,  et  M.  Diefenbach 
remonte  au  kjmn  paràu;  v.  G.  W. 
I,  265,  Celtica  I,  167. 

Pareamin,  paroemin,  parkwnlw,  parohe- 
min,  parqnemin  I,  92.  99,  parche- 
min, rôle;  de  pergamm^um,  perga- 
mena  charta,  à  cause  de  la  ville 
de  Pergame,  où  il  a  été  inventé. 
V.  Ménage  Dict.  s.  v.  et  Origines 
de  la  langue  ital.  s.  v.  pergameua. 
Le  passage  du  g  au  c  qu'on  re- 
marque ici  est  fort  rare. 

Paroemin  v.  pareamin. 

Parchemin  v.  pareamin. 

Parobisr  v.  percer. 

Pardon  v.  part 

Parçoivre  v.  percevoir. 

Parçonnier  v.  part. 

Paroroistre  v.  croistre. 

Parfunere  v.  part. 

Pardestmire  v.  enstruire  et  II,  2ô3. 

Pardire  v.  dire. 

Pardon  v.  don. 

Pardonable  v.  don. 

Pardonanoe  v.  don. 


Paidoneir.  pardonar  >'.  Juii 
Pardonement  v.  <toii. 
Pardonare»  v,  liou. 
Fantnoer  v.  don. 
Pardnrable,  pRiânrsblenuiit  v 
Fance  I,  229,  pance  II,  bu, 

poresae;  de  pigrilia;  de  là  pMMO», 


gligant;  adv.  perNeniement  I,  384, 
paresneusemeut,  n^i^lige minent;  pa- 
reotr,  pciwotr,  peraohBr,  parusaur, 
êlre  paresSBus  -,  tomp.  aparecer, 
apanoerll,  150,  devenir  parMscui, 
latit,  s'affaiblir. 


nueow  V.  parei'c. 

Panil,  par«l,  paroil,  parail,  fiim.  pareille 
n,  72,  etc.,  paroil,  semblable,  corn- 
psTable;  Ima.  paricidui ,  diminatir 
Je  par.  Subit.  pareQ,  prov.  parelb. 
signiAe  propr,  psiro,  comme  ou  lo 
voit  encore  dans  notre  l'omposù 
appareiller.  De  pareil  dér.  pareiller, 
pantler,  parailler,  paraillsr,  appariur, 
assortir,  apparaiiler.eonBtruiro;  d'oii 
le  camp,  apareiller  {apareit,  Bub- 
jonotif),  apariUer  I,  143,  apandllei 
1,  174,  aparoiliar  I,  182,  apar«illier 
1, 2S4,  aparalUn',  appareiller,  choisir, 
priiparer,  faire  ijes  préparatifs,  dis- 
poser, arranger,  orner,  TÎ-iir  il'ha- 
biu  de  cérémonie;  —  subBl.  apa- 
T«i1,  apanrili  aparel,  aparaïl,  appa- 
reil, apprêt,  prépurniif;  de  là  apa- 
TsillsmBst,  Bparellement,  appareil, 
apprùt,  ujuslomcnt;  raparsQlar,  ra- 
parilhei  II,  382,  rajipardltcr.  Cfr. 
par,  iidj. 

Pareille,  pareiller  v.  pareil 

ParaiT  ï.  pnroir. 

Parait  v.  paroii. 

Farsû  V.  paradis 

Pare],  pttrellei  t.  pareil. 

Paremsnl  v    paroi 

Parant  I,  yKJ,  parent,  égal,  psreih 
pnrfiK  (parent  );  parenteit,  paran- 
teit,  parante  I,  N4.  263.  2TR,  liaison 


par  le  sang,  parenté,  pami,  MH  ; 
DC,  et  Bpr^9   lut  Roquefort   i 
autrefois  i 

genres , 

exemples;  parentale,  parenté;  pa- 
rrnlela;  vb.  tomp.  empHtmUar,  ap 
paronler.      V.  Mén.  s.  i.  pareiiL 

Pareale,  parenteit  v.  parent. 

Pareatela  v.  parent. 

Parer,  pamiire  t.  psroir. 

-éparer,  disposer,  orner;  pw- 
linbil  armorié;  —  parer,  dé- 
fendre, garantir, 

les  composés  paraptt,  panuoi,  etc.  ; 
parement,  mur,  rempari,  fortifica- 
tion ;  eom]i.  du  dernier  vtrbe  tu- 
parsT,  reniparer,  fortiflerj  d'où  ea- 
parement,  rempart,  (ortîBcatlaD  ;  k 
d'Ici  ramparer,  rempar,  anjooni'bQi 
avec  I  final.  Notre  l'empwer  e 
de  la  même  famille,  pror.  empaiar, 
omparar,  saiûr,  prendre.  Pm^r, 
dans  les  diverses  aignificatioDi,  dé- 
rive de  parare;  Ménage  t'avait  déjà 
supposé.  Pour  ce  qui  est  dei  pM- 
miùres,  Il  n'y  n  aucune  difiSeollé: 
quant  aux  antres,  en  partant  de 
l'idée  préparer,  on  a  en  I)  tenir 
prêt,  prov.  parar  présenter,  tendre^ 
2)  retenir,  garder,  protéger.  8»y- 
nonard  a  aussi  reconnu  ett  ptrtie 
cette  étjmologie. 

fKn»(h)  M.  a  J. 453, a 

moins   congruenle   dans   lot   S.  d. 
S.  B.  lo  paras  I,  324,  mot  qui  ne 
se  trouve  guère   que   dans   cea  an-   I 
leurs,  et  dont  la  ^igniâoatîon  i 
incontinem,   snr-le-cbamp;   d«  f»r 
i;iiiini  se.  lempus.     Cfr.  adea,  pur- 

Forestmne  (,i  la)  v.  et 
Parfaire  v,  faire. 
FarfeiC,  parfeîtament  v 
Farfilsr  v.  lil. 
Parfln  v.  lin 
Parfit,  parfis  »    faire. 


\-  ■  4  •        •.  ♦ 


*        \ 


I    ' 


L'.lW^-  -  i>ec  i  ^n,k  <V/ 


AjJtAA.  ^U^Ci^/  ftf.   (Tri flAMO.. 


KÉ 

m  ^ 

^^P                PAB                                                      PAR                                1 

^Êé^^^- 

pvleve.   langage,  maniire  .m  la- 

1 

f  iita*«iM. 

jiculté  de   parler;   parJag^,   pnrlagc. 

1 

PwfknteM  T.  fona. 

bavardage;  parlement  1.  S2,  iMitre- 

1 

1 

Partnnt  v.  fmid. 

vnc,  aueroblvo  soleanelle  pour  ià- 

1 

Faiier  s.  par,  adj. 

liborer    *ur    rjqcli.  ;    coinp.    parler, 

1 

Pudgal  V.  ewot. 

apanlar  1.  310.  11,  398,  ajoutez  la 

1 

Pirir  V.  paroir. 

îigniHcalion    traiter   d'une   affaire; 

1 

Pujar  V.  jurer. 

Pâturer  t.  jarer. 

saiîon;  empuUr  l.  310;  empariler, 

Ptllâga  V.  parole. 

Pulniinit  V.  parole. 

SIC.  II.  1B4;  porparlm  I.  310,  rom- 

PMl«r  ï.  parole. 

PhIst  V.  paroUv 

pourparler,    t^omplot  ;     oontreparler 

Pulcan  ï.  parole. 

I,  310,  contredire. 

Parllar  t.  parole. 

Paroler  v-  parole. 

Farliaru  v.  parole. 

FaroBt  II,  377  Bubj.  de  paroler. 

^^^ 

Fannt  I,  309.                                                - 

^^H 

^^1 

Farmei  v.  par  prép. 

Parqnemia  v.  parcamin.                                 1 

^^H 

Parmi  v.  par  prèp- 

Parria  v.  par,  adj.                                           \ 

^^1 

Parortrt  V.  occire. 

PanourB,  parserre  v.  sevré. 

^^H 

Pana.  puaUler  v.  pareil. 

^^1 

Paroir,  parir,  parer,  pareir  II,  4(1-43, 

Fanonniar  v.  part. 

^^^f 

Part,  part,  portion,  certaine  iiuantitii 

1 

»B  montrer,  sembler;  oamp.  aparoii, 

d'an    tout,   les   premiers   prinoipcs 

apparoÎT,   apparaître,   paraître,   se 

d'une   science,   côtÈ,  dlreetion;  du 

maotrer;  diiparoir,  «lisparuitro;  r»- 

pan  (part);  de  pnrt  II,  3â0;  delà 

paroir,  paraître  »   sou  tour,  aussi, 

nwir!    part    I,    401,    de    ma    part; 

de  in;:-iuD. 

OFoir  pari  <J'une  frmme  1,  9a3,  la 

Paroit.   pareit,   parut,    b,  s,   et   p.  r. 

connaîtra  cbanicliemButi    paMir  I,  ^ 

03,    172.   354.   356.  368.  371.  286,  '''  '* 

parait,  pareil,  paroii  T,  14â,  paroi, 

''  A 

cniir,    muraille:   prov.    paret,    itat. 

311.  339.   Il,   9.  33.  56.  3«).  384.  «   .. 

ri 

pacele,  «sp.  parad,  port,  parede;  de 

etc.,   partager,    départir,   répartir. 

pariei,   pariel(iii)i    la    latigue    mo- 

prendre  part,  séparer,  diviser,  éloi- 

derua a  relranclié  à  tort  le  *. 

gner,    ôter,    quitter,    partir,    a'cn 

Puoii  V,  paroi  t. 

aller;  de  ;>nrliri.   Dans  le  sent  de 

Parole  I,   43.  330,   parole,   discours; 

partir,  s'en  aller,  ce  verbe  se  con- 

jugua  toujours,   dani    le   principe. 

iol«:    cfr.    Hiijii.    !..  B.  IV,    418; 

uïei-   lo   pronom   te,  et  cela   était 

verle  parolcr,  parler,  pairler,  palier 

bieu  rond£;  ae  partir!,  se  partager, 

r,  309-10.  184,   parler,  dire,  dis- 

se   siparor,    s'en    aller;    mais,    au 

, 

taurir;  parler  d'un  et  d'el  1,   ICiH; 

XlIIe  siècle  déjà,  on  le  trouv»  in- 

1 

do  là  pulieret,  pailaor  I,  77,  pur- 

1 

lour,   avocat,  bavard;   adj.  pariin. 

nom.  comme  le  prouvent  le»  exam- 

1 

parliH*   1,   78.   parleur,   poilcasi^: 

ples  Imités.    S'en  partir  et  se  partir 

1 

«nplofé   subei. .  comme  parlierefi; 

avaient  ta  même  signiflcalion.    Re- 

j 

PAR 


284 


PAS 


marquei|p«rfi«sefil  ao  prés,  de  Tind. 
dans  la  Ch.  d.  B.  str.  257.  Partie 
I,  55.  Uf  305»  part,  partie,  por- 
tion, séparation,  partage,  côté; 
partUum^  pariiia.  De  là  pardon, 
panon,  paryun  II,  189,  part,  por- 
tion, séparation;  d*oa  par9«iaier, 
pargasere,  paiMoniflr  II,  201,  co- 
partageant,  copropriétaire,  partici- 
pant, qni  prend  part  à  qqch.;  par- 
tiHMBmt,  partage;  partiawns»  par- 
tisBoor,  partagenr,  copartageant; 
partirai,  division,  partage,  sépara- 
tion; de  parHHo;  —  comp.  par- 
tener  I,  268,  participant,  sociétaire, 
partenaire;  prov.  pturiender;  — 
départir,  despartir  I,  48.  123.  152. 
172.  304.  305.  343.  396,  etc.,  sé- 
parer, diviser,  partager,  fendre, 
distriboer,  finir,  quitter,  abandon- 
ner, partir  ;  avec  se  comme  le  simple 
dans  le  sens  de  partir;  inf.  empl. 
subst.  I,  210,  départ,  action  de 
quitter  un  lieu;  de  là  departiment, 
séparation;  —  départie,  séparation, 
empêchement;  —  espartîr,  disperser, 
éparpiller;  part,  ssparti,  isolé;  fors- 
partir  II,  213,  séparer,  excepter. 

Fartant  v.  tant  et  II,  325. 

Fartener  v.  part. 
1  Fartenir  v.  tenir. 

J^ilP^'^y^  Partir  v.  part. 

ft^fcmi<M  Partison  v.  part. 
^*  Partissement  v.  part. 

PartiaMor,  partineres  v.  pan. 

Parvenir  v.  venir. 

Parvertir  v.  vertir. 

Parvoir  v.  veoir. 

Fanoivre  v.  percevoir. 

Panen  v.  part. 

Pas,  pais  II,  92,  pas,  passage  dan- 
gereux et  étroit,  gurgc  de  mon- 
tagne, détruit,  marche;  de  passus: 
pasier,  paiseir,  paaer,  parcourir  ù 
pas,  passer,  traverser,  faire  le 
voyage  de  lu  terre  sainte,  dépasser, 
outrepasser,  surpasser,  se  comporter. 


Aller  ie  |ms,  mansher,  avaiieer  m 
pas;   aiûr  pku  fna  le  pm»,  aller 
très-vite,  s'enfnir;  «mm  If  fm»,  em 
avançant,  en  roate,  svaiit  d*anriw; 
poiser  le  ien$  II,  19,  ae 
vivre.   De  là  pa— gaj 
sage,  détroit,  traversée  d*nn  êmf% 
et,  dans  un  sens  raetreiiife,  voy^e 
d*ontremer,    vo]rage    da    la   fana 
sainte;   paaagiar,   pasaagar.     Jhn 
servant  à  renforcer  la  négation  H, 
333  et  sniv.  ;  adv.  comp.  eàmii  |Ms 
II,  298;  e»  es  le  |MS  n,  398;  ssmI 
le  pai    II,    298.     Comp..  CflH|ti 
(com-passns),  pas   égal,  marAo^ 
ordre,  mesure  ;  à  eompa»,  avec  ordre, 
mesure;  par  campât ,  par  maanre» 
dans  les  règles,  comme  il  fiant:  Bt 
11  Sarrasin  tout  la  pas,  |  Laa  en- 
cauçoient  par  compas,  Phil.  H.  6106  ; 
d*ou  eompaMST,  aller  le  même  pas, 
tenir  le  pas,   ordonner,   disposer, 
mesurer;  et  d'ici  enmpamerei ,  mbi- 
passeor,  ordonnateur,  qni  diapoee. 
Ce  n*est  que  plus  tard  que  le  mot 
de  compas  a   pris   la  signification 
actuelle.    Bespas,  guérison;  rtipai 
seir,  respamer,  respaaer,  guérir,  re- 
venir en  santé,    se  remettre,    re- 
donner la  santé;  —  trespaa  II,  384, 
crime,  délit,  violation  ;  passage  dan- 
gereux    et  étroit,   gorge   de  mon- 
tagne;   droit    de   passage,    tribut; 
trépas  ;  trespasser,  trespeaser  II,  345. 
356.  360.  388,  passer  outre,  à  côté, 
dépasser,  passer,  surpasser,  contre- 
venir, violer,  traverser,  parcoarir, 
mourir:   au  part.  pas.  pour  ce  qui 
est  passé  (depuis  longtemps),  ce  qui 
est  terminé  ;  de  là  trespassant,  pas- 
sant, voyageur;   trespasiement ,   ce 
qui  passe  les  bornes,  félonie. 

Pasehe  v.  pusque. 

Pasoor  V.  pasque. 

Paser  v.  pas. 

IJpskeres  v.  pasquo 

Pasle  V.  paie. 


L^^^  P"   'T#«*0  • 


PAS 


2i^ 


PAV 


Paameiran  v.  pasmison. 

Fasmer  v.  pasniison. 

Pasmeson  v.  pasmison. 

Pasmison,  pasmeson,  pasmeisim  I,  72. 
104.  II,  391,  pâmoison;  vb.  paimer, 
avec  et  sans  se,  I,  361.  II,  357. 
388,  pùmer;  de  spasmus  (anaafAÔç); 
prov.  espasme,  esp.  espasmo,  pasmo, 
ital.  spasimo;  vb.  prov.  plaamar, 
esplasmar,  espalmar,  esp.  ospasmar, 
pasmar,  ital.  spasimare.  D*ou  vient 
que  le  s  est  tombé  devant  le  p,  ce 
qui  n'est  pas  ordinaire?  Aarait-on 
regardé  la  forme  primitive  en  es 
initial  comme  un  composé  de  ex 
et  pasmus^  et  alors  pasmus  comme 
le  simple  ?  V.  eipasmit  Ben.  2328. 
18865. 

Fasqne,  Pasche  II,  347,  Pâques;  de 
rhébreu  pesach,  passage;  dér.  pa»- 
oor,  paakeres,  temps  de  Pâques, 
printemps  ;  cfr.  prov.  nadalor,  temps 
de  Noël,  de  nadal.  Rayn.  L.  R 
IV,  301. 

Panac^,  panaige  v.  pas. 

PaiMir,  passer  v.  pas. 

Passion  v.  patience. 

Past  subj.  de  passer. 

Patenostre  v.  père. 

Paterne  v.  père. 

Patenieil,  patemeis  v.  père. 

Paternité  v.  père. 

Patemostre  v.  père. 

Patîbler  II,  250,  propr.  se  démener 
comme  quelqu'un  qu'on  met  à  la 
potence,  gesticuler  avec  violence; 
de  patibulus. 

Patience,  paeienee  I,  126,  patience, 
tranquillité  d'âme;  paiieniia;  idi« 
patience,  impascience  1, 151.  II,  241, 
impatience;  impatienita;  passion  I, 
162,  passion,  souffrance,  pins  par- 
ticulièrement en  parlant  de  J.-C; 
mouvement  charnel;  pa$$io  de  pa- 
tior;  oompassion,  compassion,  dou- 
leur, souffrance,  affliction;  oom- 
p€u$io. 


Patriarche  I,  105,  patriarche;  dignité 
ecclésiastique;   patriarcha  {narçi- 

Pan  V.  poc. 

Pane,  pouce  v.  polce. 

Panme,  palme  v.  palme  II. 

Panme,  paume  v.  palme  I. 

Panmes  v.  palme  I. 

Panmier  v.  palme  II. 

PaSr  V.  pa5r. 

Pans  V.  pal. 

Panse,  pose,  pause,  repos;  de  pausa; 
adv.  II,  317;  posât  II,  317;  pansée 
pose,  repos;  panser,  poser,  placer, 
mettre,  poser,  reposer,  prendre  du 
repos,  fixer,  convenir;  de  pausare. 
Les  deux  orthographes  différentes 
de  ce  verbe  ont  été  admises  plus 
tard  avec  un  sens  différent.  Comp. 
reposer  II,  312,  prendre  du  repos, 
se  délasser;  reposer,  arrêter;  subst. 
repos,  vepans  I,  221.  298.  II,  376, 
repos,  calme  ;  repansee,  reposée,  lieu 
on  temps  de  repos;  à  reposées,  à 
différentes  reprises;  à  loisir;  dé- 
poser, déposer;  au  chief  déposé  R. 
d.  1.  V.  60,  la  tête  baissée;  dis- 
poser, disposer,  projeter,  arrêter; 
disposition  1, 218,  disposition,  projet, 
décision,  ordre  ;  disposUio;  proposer, 
pnrposer  I,  380.  267.  II,  278,  ré- 
soudre, prendre  la  résolution,  pro- 
poser, se  proposer;  propos  I,  390, 
projet,  dessein,  ce  qu'on  se  pro- 
pose de  faire;  et  dér.  du  vb.  avec 
la  même  signification  propoisinent. 

Pansée  v.  pause. 

Panser  v.  pause. 

Pantonier,  pantoniere  v.  paltonier. 

Panvre  v.  povre. 

Pauvreté  v.  povre. 

PaTsillon,  payeUlnn  v.  pavillon. 

PaToment,  paTsmenter  v.  paver. 

Paver  I,  344,  paver,  daller;  de  pa- 
vire,  avec  changement  de  conju- 
gaison; pavement  U,  44.  278,  pavé, 
dallage;   pavimenimm;  d'où  pave- 


PAV 


286 


PEL 


menter,  paver,  daller.    Cfr.  Ménage 
«.  V.  pavé. 

Favillon  >,.  58.^  II,. 300,  paTeillon  I, 
185.  II,  295,  pavillon,  tente;  de 
papilio;  v.  DC.  et  Mén.  s.  v.  /'a- 
veillon  se  trouve  encore  dans  la 
langue  d*oIl  avec  le  sens  de  pa- 
pillon: Des  flors  sali  un  paveiUan, 
I  Des  eles  feri  mon  menton.  |  Del 
paveillon  tel  paor  oi,  |  Que  m*es- 
criai  plus  tost  que  poi  (FI.  et  Bl. 
V.  2351-4). 

Paz  V.  pais. 

Payer  v.  paier. 

Peal  v.  pal. 

Peani  v.  pel. 

Peo,  fém.  pecqne,  sot,  stupide,  niais, 
borné;  de  pecus^  que  le  latin  clas- 
sique employait  déjà  en  ce  sens. 
Molière  emploie  encore  le  fém. 
pecque,  et  Le  Duchat,  à  cette  oc- 
casion, donne  la  dérivation  indi- 
quée, en  faisant  observer  que  pecque 
a  la  même  si|:;nification  que  pécore. 

Pecchier,  pechier,  pecier,  pekier  I,  125. 
194,  pécher,  faillir,  désobéir;  pec^ 
care;  pechieres,  pecMerres,  pecheor, 
pecheeur  I,  74.  II,  107,  pécheur, 
délinquant,  coupable;  peccator; 
pechiet,  pedet  I,  84  22G.  II,  3G, 
péché,  faute,  désobéissance;  pec- 
catum. 

Pecheeur  v.  pecchier. 

Pecheor  v.  pecchier. 

Pechier,  pécher  v.  pecchier. 

Pechier,  espèce  de  vase  v.  pichier. 

Pechieres,  pechierres  v.  pecchier. 

Pechiet  v.  pecchier. 

Pechoier  v.  pièce. 

Pecier,  pécher  v.  pecchier. 

Pecier,  briser  v.  pièce. 

Pecierree  v.  poisson. 

Pedet  V.  pecchier. 

Peçoier  v.  pièce. 

Peool  v.  pict. 

Pecque  v.  pec. 

Peonne  1, 159,  argent,  pccune;  ^/ecunta. 


Ped  v.  piet. 

PedaiUe  v.  piet 

Peel  V.  pal. 

Peer  v.  par,  adj. 

Peil  v.  poil. 

Peiler  v.  poil. 

Pein  v.  pain. 

Peine,  peiner  v.  poene. 

Paire  y.  p^re. 

Peia,  poids  v.  pois  I. 

Peil,  légume  v.  pois  II. 

Peiser  v.  pois  I. 

Peinon,  peimn  v.  poisson. 

Peit  V.  pois  I. 

Pdtie  V.  plus. 

Pdtrine  v.  piz. 

Pdvre  V.  poivre. 

Peiz  V.  pis. 

Peil  v.  poix. 

Pcgor,  pejonr  v.  pis. 

Pejur  v.  pis. 

Pekier  v.  pecchier. 

Pel,  pieu  v.  pal. 

Pel,  piel,  piaul,  peaus  I,  290.  II,  11  S. 
255,  peau,  cuir;  pellit;  pelioe,  pel- 
lice,  vêtement  garni  de  peaux  ou 
de  fourrures;  de  pellicius,  a;  d'où 
peliçon,  pelliçon,  pelisse,  robe  four- 
rée, vêtement  de  dessus;  dimin. 
peliçonet;  ù  la  même  racine  (pellis) 
se  rattache  le  vb.  pelioer,  tirailler, 
tirer  de  l'argent ,  dépouiller,  plu- 
mer; proprem.  arracher  la  peau. 

Pel,  poil  v.  poil. 

Pelé,  et  avec  s  intercalaire,  peile, 
pelle;  pala;  prov.,  ital.,  esp.  pala. 

Peler  v.  poil. 

Pèlerin  II,  299,  voyageur,  étranger, 
pèlerin;  de  peregrintu;  prov.  pelé- 
grin,  ital.  pellegrino,  esp.  peregrino  ; 
de  là  pèlerinage  II,  345,  pèlerinage. 
Pour  le  verbe  pelegriner,  la  langue 
moderne  a  repris  la  forme  latine 
en  r;  pérégriner. 

Pèlerinage  v.  pèlerin. 

Pelfre,  butin;  pelfrer,  piller,  sacca- 
ger: anj^'lais  pelf,  l'avoir.    Hacine? 


m 


X#it< 


:  • 


•    .*• 


l'EL  Wi 

U.  Dumôril  D-  N.  uu  mut  peuff'c, 
dit  qu'il  dérive   de  rielaiidaîs  pelf, 

il^niiillosi    aitie    ce    mot    islandais 
n'est  «mrs  que  l'antjliiis  pdf,  dont 


n  Ignore 


insine. 


Faticfl,  pellcer  v.  pel. 

F«ll{an,  pelifonet  v.  |)el. 

PsIUm,  pellifon  v.  pel, 

FouuiM,  penuiohe  v.  poene. 

Fmuit  V.  poene. 

FfBEhsT,  ptnohier,  penehei;  de  pendi- 
care,  de  pendere;  c(r.  pendre. 

Penshiar  v.  peiiulicr. 

Fend&nC  v.  pendre. 

Fandre,  |iaiidr«  I,  113.  iâ4,  pendre, 
EQBpendro.  pcnclier,  incliner;  sp- 
pendre;  de  pendere;  sulist.  pants, 
pente;  ainsi  pour  pende;  ufr.  tente, 
raate,  tonte;  pe&dn  II,  19  [lart.  passé 
einpi.  subit,  le  pondu  ;  do  lu  pen- 
dant, humeur,  colline,  poudiant; 
tioiD|i.  apandn  I,  302.  U,  337,  dé- 
pendre, f'tre  soumis,  obéir,  se  rap- 
porter, ïlro  du  ressort  do,  de  la 
charge  de,  etc.;  pendre,  attoi^her, 
appcndre:  appendice, apandisel,  IC(>, 
dépendance  ;  deapendre ,  daapendera 
I,  S37.  Il,  19,  dépendre,  oler  <:o 
qui  est  pendu;  aoipandre  I.  170, 
suspendre-    Cfr.  peuuher. 


PEN 

penanMl,  pewmahal;  cfr.  Itoq.  >.  v, 
pennuii,  |>unen  ;  UC  s.  v.  pennones. 
Je  dérive  pennun  de|Mnne(iiennB), 
et  non  de  pannvt,  comme  on  le 
l'ait  iirdinai rement,  parue  >)ue  tontes 
Uf  langues  romaDc»   ont  un  e  n- 


turi^aluire),  prov.  ptno,  penoH,  i 


-W 


qu'elles 

d'affaiblir  l'a  ei 
petulon,  eti:.,  dér 
On  a  vompuré  la  bniiderolo  à  l'on- 
dulation d'nne  plume  agitée  par  le 
vuDt.  Penne,  pêne  signilio  eneore 
panne,  espèce  de  fourrure,  «t,  dans 
ce  3ans,il  dérire  également  depama, 
proT.  penna,  peaa,  et  non  de  pan- 
HKi,  ainsi  qu'on  l'admet;  pannui 
a  produit  pan  en  franc,  et  en  prov. 
KajQ,  L,  B.  IV.  408.  Mais  d'où 
vient  ce  nom  de  penne  pour  une 
fourrure?  La  disposition  des  pièces 
de  la  fourrure  raiipel Bit- elle,  dans 
le  principe,  les  barbes  du  la  penna? 
Cfr.  peiH  à  eichiecliien  P.  d.  B. 
V.  4896,  Ou  bien  élait-cUo  flocu- 
leusBÎ  Mais  alors  il  faudrait  ad- 
mettre ïnfluenco  de  l'allemand,  oîi 
fédère  (allmô,)  signifiait  plume  et 
penne.  Pour  p«nnoH,  on  disait  aussi 
pignon,  de  pinnn,  v.  penna  11. 
I.   Feana ,    pane   I,   383,   éminence. 


Fraaaaea  v.  poone. 

liBuicur;  bord  supérieur,  crête;  de 

Fanaant  v.  poene. 

pinna,  lo  haut  de  la  muraille,  cré- 

Fana,  plume,  panne  v.  penne  I 

uean.     De  \a  encore  pignon,  piurtie 

Fhm,  crête  v.  penne  11. 

la  plus  élevée  d'un  bâtiment;  'pen- 

FoM,  peine,  penar  t.  pocne. 

Doii   (v.  penne   t.],    parce   que   la 

Fanaor  y.  poene. 

bannière  était  on  haut  de  la  lanoe: 

F«M0M  T.  poene. 

Estu  01  et  Uncbe  et  pi8non{R.  d. 

FaoiUa  y.  poeue. 

!.  V.  p.  130);  dimln.  pignoneBl,  pin- 

Fenitanobe  t.  poene. 

FannoD,  peooB  \:  penue  1. 

I,  Paniia,  pane,  plume;  de  penna;  de 

Penoneal,  penonthel  y.  peuni:  I. 

là  peimon,  penon,  étendard,  vni 

.eigne, 

Fanra  v.  prendre. 

eapùce  de  baunière  à  langue 

queue 

Pans  V-  pois  I. 

que  le  thovalier  attacbait  à  sa  lance 

Fensaiga  v.  pois  I. 

;  dîm. 

P»»  T.  pois  I, 

PEN 


28« 


FER 


Penaeir  v.  poitt  I. 

Feiuement  v.  pois  I. 

Fenser  v.  pois  I. 

Pensif,  panais  v.  pois  I. 

Pensin  v.  pois  I. 

Pente  v.  pendre. 

Pentecoste  II,  349,  Pentecôte;  penle- 
cosle,  7iCK7i}xoariiy  sous -entendu 
fifiéguy  le  cinquantième  jour  après 
la  Pâque. 

Pentir  v.  poene. 

Peon,  peonier  v.  piet. 

Peor  V.  paOr. 

Pépie,  pépie;  selon  Mén.  de  pituUa^ 
qui  se  transforma  en  pivita,  d*oti 
pipita;  ital.  pipitu,  esp.  pepita,  port, 
pevide,  prov.  pepida. 

Pépin  V.  pepon. 

Pepion  V.  pepon. 

Pepon,  melon,  de  pepo.  On  a  dit 
uuSssi  pepion ,  qu'on  trouve  avec 
la  signification  de  pcpin ,  et ,  se- 
lon Le  Duchat,  ce  dernier  mot 
n'est  qu'une  corruption  de  pepion, 
qu'il  dérive  de  pappinvs.  Kriscli 
udmct  identité  entre  pepon  et  pé- 
pin, et  dér.  pepon  de  pepo,  parce 
que,  selon  lui,  pepon  n'a  d'abord 
signifié  que  grain  du  melon,  de  la 
concombre.  Cfr.  encore  Mén.  s.  v. 
pcpin.  Pépin,  dans  l'ancienne  langue, 
signifiait  jardinier  qui  cultive  des 
pépinières. 

Per,  pair  v.  par,  adj. 

Fer,  par  v.  par,  prép. 

Percer  1 ,  05 ,  perser  1 ,  226 ,  perchier 
U.  d.  1.  V.  p.  34,  parchier  I,  354, 
percer ,  déchirer  ;  subst.  perçoir, 
perchoir  R.  d.  1.  V.  p.  34,  perçoir; 
comp.  tresperder  I,  152.  Dol.  173, 
percer ,  transpercer.  .  De  pertuiser, 
V.  ce  mot,  pertuis  (Ménage). 

Percevoir,  percever  v.  percevoir. 

Percevoir,  percever,  percevoir,  perche- 
voir,  perzoivre,  perchoivre,  percivoir, 
et  par  au  lieu  de  per:  parzoivre,  etc. 
Il,  12  et  suiv. ,  apercevoir,  distin- 


guer, remarquer,  comprendre,  rece 
voir;  percipere;  comp.  aperetron 
aparsoivre,  etc.,  apercevoir,  aviser, 
distinguer,  reconnaître;  prendre, 
recevoir;  d'où,  par  le  part.  prés, 
aperoevance,  action,  air  de  s*aper 
ce  voir. 

Perche,  perche;  de  periica;  d*oii 
perchot,  perche  longue  et  ferrée,  croc. 

Perchevoir  v.  percevoir. 

Perchier  v.  percer. 

Perchoir  v.  percer. 

Perohoivre  v.  percevoir. 

Perchot  v.  perche. 

Percivoir  v.  percevoir. 

Perçoir  v.  percer. 

Perde  v.  perdre. 

Perdidon  v.  perdre. 

Perdre,  pierdre  I,  51.  II,  93,  perdre; 
perdere  ;  subst.  perde,  pierde  et  avec 
t  pour  d,  perte  I,  252.  329.  II,  16, 
perte,  dommage;  proprem.  perdita; 
perdicion  I,  40.  II,  3,  perdition; 
perdilio;  comp.  aperdre  I,  30C, 
perdre;  esperdre  II,  241,  égarer, 
étonner,  décourager,  troubler;  re- 
perdre I,  217,  reperdre. 

Perdnrahle,  perdnrahlement  v.  durer. 

Perdnrahletet  v.  durer. 

Père,  pierre  v.  piere. 

Père,  paire  v.  par. 

Pore,  pdre,  piere,  père;  pater;  parastre 
II,  59,  beau-père,  mari  d'une  femme 
qui  a  des  enfants  d'un  autre  lit; 
palraster;  cfr.  marasire  s.  v.  mère; 
paterne  I,  344,  Père,  le  Créateur, 
Dieu  le  père;  patemus,  Oy  v.  DC. 
s.  e.  v.  ;  paternité  I,  375,  paternité  ; 
paternitas;  patemeil  I,  391,  pater- 
nel ;  paternalis  pour  paternus.  Notre 
parrain,  du  Imâ.  patrinus;  esp.  pa- 
drino,  prov.  pairi,  pairi,  pairin, 
ital.  patrino,  s'écrirait  plus  correcte- 
ment parrin.  Patemostre ,  pâte- 
nostre  II,  288,  patenotre;  pater 
nos  ter. 

Perece,  perecer  v.  parece. 


P'-^'^, 


PER 


289 


PES 


Pereoeni,  pereMOMment  v.  parece. 

Pereehe,  pereeher  v.  parece. 

Perechena  v.  parece. 

PerellM  v.  péril. 

Perier  v.  piere. 

Péril  I,  149,  péril,  danger  ;  periculvm  ; 
periler,  periUer  I,  171,  mettre  en 
péril,  exposer  ù  périr,  être  en  dan- 
ger, être  perda,  périr,  péricliter,  se 
gâter,  se  corrompre  ;  perieulari  (Cat. 
d.  Fest);  periUof,  perillims,  pereUoi 
I,  281.  II,  312,  périlleux,  dange- 
reux ;  pericuhsus, 

Periler,  periller  v.  péril. 

PerillM,  penUons  v.  péril. 

Perin  V.  piere. 

Périr  I,  227.  II,  147,  tuer,  détruire, 
mourir,  périr;  perire. 

Periitenmt  fut.  de  périr. 

Poijorer  v.  jurer. 

Perle,  perle;  ital.,  esp.,  proT.  perla; 
port,  perola,  perla;  Imâ.  perula, 
perla,  L'ahal.  a  perala,  berala, 
et  Pon  a  dérivé  perle  de  là.  Be~ 
rala^  supposé  qu*il  soit  allemand, 
serait  pour  béer,  bacca;  mais  il  j 
a  plutôt  lieu  de  croire  que  ce  mot 
est  emprunté,  car  le  gothique  ne 
connaît  pas  de  forme  boila,  de 
basi,  bacca,  et  Ulpbilas  traduit 
fjnQyttQiiaii  par  markreitum.  Cir, 
Dief.  6.  W.  n,  53.  54.  Quant  à 
une  origine  latine,  on  a  songé  à: 
1)  pirula,  de  pira,  et  comparé 
bacca,  baie  et  perle,  gemma,  bouton 
et  pierre  précieuse;  2)  pUula,  avec 
permutation  de  /  en  r;  3)  pema, 
espèce  de  coquillage,  dérivation  qui 
a  pour  elle  le  napolitain  pema  = 
perla;  cfr.  DC.  s.  y.;  4)  enfin  pe- 
rula  pour  spherula, 

Permaindre  v.  manoir. 

Permanable,  permanaUemoit  v.  manoir. 

Parmanableteit  v.  manoir. 

Permanant  (en)  v.  manoir. 

Permanaulement  v.  manoir. 

Pennanauleteit  v.  manoir. 

Borgny,  langue  d*oIl ,  Glossftirt. 


V* 


Permanoir  v.  manoir. 

Permener  v.  mener. 

Parpetnal  v.  perpétuel. 

Perpetnanment  v.  perpétuel. 

Perpétuel,  perpétuai,  perpétuel;  per- 
pehtalis;  adv.  pnpetuamieBt  I,  232, 
perpétuellemeut. 

Perquerre  v.  querre. 

Perrette  v.  piere. 

Perrin  v.  piere. 

Perron  v.  piere. 

P«n,  perte  I,  407,  bleu  foncé,  bleu 
sombre;  v.  DC.  s.  v.  Imâ.  persus, 
Color,  ad  caemleum,  vel  ad  per- 
sicae  mali  colorem  accedens. 

Peneention  v.  sevré. 

Pener  v.  percer. 

Pcnevereir  I,  207,  persévérer;  pcrse- 
verare;  penercraaM^  persévérance; 
perseveraniia. 

Penoidre  v.  soldre. 

Pfrwne,  penonM  I,  174,  personne; 
curé;  penona;  penoBawnit  II,  74 
adv.,  peut-être  mal  lu  pour  per-\  '  ^^ 
■oanelwint,    personnellement,     ei^^^,^^ 
personne,  de  penooiMl,  penonmUs^       '  **- 
qnoiqne  la  formation  ne  soit  pas 
impossible. 

Pinoimél  v.  persone. 

Pinonatment  v.  persone. 

Parte  v.  perdre. 

Pertris  I,  191.  R.  d.  1.  V.  p.  S2,  per- 
drix; de  perdix,  en  prov.  perdis. 

Pertniha,  pertnii  v.  pertoiser. 

Pertniser,  pertuaer,  pertnriar,  percer, 
forer;  snbst.  pertnis,  pertna,  pertniha 
I,  227,  trou,  ouverture,  porte;  de 
perhuitÊre,  pertutnim  de  (pertnn- 
dere)  pertunu.    V.  percer. 

Perturber  I,  332,  troubler,  agiter, 
émouvoir;  perturbare. 

Partua,  partuaer,  partnaier  v.  pertniser. 

Panrara  v.  venir. 

Penoifre  v.  percevoir. 

Paa,  poida  v.  pois  I. 

Paa,  paix  v.  pais. 
V.  pois  I. 

19 


>1%# 


•î\m 


l'IK 


it  I,   lOfi. 


FMtUmiM  I,  268.  II,  ib*,  t>este,  mn- 

Peitril  T.  (leatrir. 

Pwbin,  peWiine  v.  peslrii. 

Pntiir,  pétrir;  .iepijltirn  (pinso),  J'oi'i 

l'on  forma  pi iliir ire;  pwtrtl.  pestriii. 

paKrint ,  lieu  ciii  Tmi  pi'-lnl  le  pain  ; 

lt*-,j^l"*'  PMit  I,  100.  aea.  389.  il,  los.  si;. 
/  ^  a  L-.UAfi*L" '"''■■  "^J- P'tit-  f"'''»'  «"l"' 
.  '     tff     "'^•'-  '•  >"•  '■•'■  P'"'-  P"  "" 

^'••K  *  Wfci  !•   pj,i(  11^  314^  peu  s'en  faut,  à  pen 

**Hi" '**  '  do  eboae   près,    preique;    à   pttil, 

peu  l'en  faol;  «Ire  ptHl  de  ffcA., 

s'inijuiétcr  peu  de  qi)ch.  ;  dïmiu. 
petiMtn,  315,  adj.  petit,  loul  petit, 
jeune;  adx-.  un  pau,  fort  peu,  trèa- 
pïu,  logeremenl;  cfr.  poc;  rie  lii 
^etbar,  diminuer,  rapetisser. 

?etiIM  V.  patit  et  II,  3ie. 

P«nl«  V,  popic. 


DrooMen,  • 

iDiîble  ON  ■ 

de  fiUM.  I 
BicMioDi. 


aao,  pliiloaophe  ;  philo- 

:  pBl. 

ic   (oiseaD);   pic,   pioelie,    lieu 

é,   coup  de  traacbatit  d'an  in- 

;  pro>.  pie,  e>p,  pico,  it^. 

piecu,  pointe,  picvbio,  pîo  (otaesa). 

piccooe,  piocbe;  plqM,  pique,  sorte 

d'arme;  prov.  piqua,  «sp-,  ital.,  port. 

pïca;    ïb.  piquer,   piquer,    frapper; 


piMt,  picoii,  {riqnslt,  pilntii,  pu, 
ili.  picoter.  On  lUrire  DrdhmtrT' 
iQcni  /lie,  jiiodiB,  sus  aflUiéa  n 
uorrespaudanis ,  de  l'altciD.  pitkat. 
pike;  mais  t'identilé  de  forme  tatrt 
ce  mot  et  pic,  oinbu.  en  aip, 
ëgklemeui  pico,  en  pro>,  pie,  datu 
les  deux  cas,  prouve  que  pic,  pioche, 
CQinme  pic,  niieun ,  tlér.  du  lailii 
picui:  le  pir  est  uu  inslramani 
aToc  lequel  on  pique,  rotnnc  l'oi- 
seau appelé  ^ic  fait  areo  «on  bec- 

Pi{a  V.  11,  i\V,   note  ). 

Pieher  v.  pieliier. 

Fichier,  peehier,  pâshar  Q.  L.d.  R.  p.  3M. 
pieier  II,  134,  inse  à  mettre  an 
liqueurs,  tasn  a  différanta  neagai 
broohïere, 

proiiosé  diffêrenles 

la  plus  plaDiîble 
picMcr  de  fiùro(. 
.     V.  I)G, 
Knier  t.  picliier. 
Piooia,  picot  T.  pic. 
Pie  H,  67,   pie,   sgaco:   pim;  Ital 

pica,  proT.  pl^. 
Pie,  pied  v,  pici. 
Fie  V.  plus. 
Pût*  T.  pièce. 

PiMe  11,  3LG,  pièce,  morceaa,  lam- 
beau; prov.  pessB,  ital.  peiia,  eep. 
pleiB:  port,  pefa;  piega,  pieoba  II, 
SIC;  à  pièce,  en  pitre;  de  piere, 
de  piça;  d  chef  de  piccc  U,  31T  ; 
verbe  peder,  pefoier,  pachoiitT,  pa- 
Miier  11,  44.  «2.  SIS,  briser,  mettre 
en  pièces,  rompra  mutiler,  ditruirv, 
ruiner,  laccager:  comp.  dapMâer, 
de^kier  1,  105  134.  32à.  U.  361, 
déchirer,  dépecer,  rompre,  m«Kr« 
en  pièces,  briser,  déiruirs,  eaeea- 
ger;  apetiar,  apieiw.  riulr  «■- 
semble  plustcurs  piècw,  d'oà  r*- 
piécer. 
Piecha  v.  pièce. 
Fiel,  pieu  v 


-^r^^^^^cé^  .yfr^,^^    ^^^^       '^  ''•"«^^.^ 


PIE 


291 


PIS 


Piel,  peau  v.  pel. 

PSenÉWt  V.  pins. 

Pierde  v.  perdre. 

Pitrdre  v.  perdre. 

Piere,  pierre,  père  I,  81.  101.  II,  80, 
pierre  ;  pierrerie  ;  sorte  de  poids  et 
^e  mesure  (le  poids  variait  de  8  à 
tô  livres);  peira;  dim.  perrvtta  II, 
2^7,  Pierrette*,  dér.  pierrier,  joail- 
Hiâr,  bijoutier;  —  pierriere,  piArrier, 
peder,  sorte  de  machine  servant  à 
jeter  des  pierres  à  l^ennemi;  per- 
reii,  action  de  lancer  des  pierres; 
pierriere,  carrière;  pienin,  ptiTin, 
perin  II,  227.  270.  3ô6,  de  pierre; 
subst.  le  gravier;  perron  I,  347, 
petits  escaliers  en  pierre,  placés 
aux  portes  des  villes,  des  châteaux 
et  sur  les  routes,  de  distance  en 
distance,  pour  que  les  voyageurs 
pussent  monter  à  cheval;  espèce 
de  balcon;  vb.  comp.  empiarrer, 
durcir,  pétrifier. 

Piere,  père  v.  père. 

Pierre  v.  piere. 

Pierrier,  pierriere  v.  piere. 

Pierrin  v.  piere. 

Piesa  V.  pièce  et  II,  316. 

Piet,  ped,  pie,  s.  s.  et  p.  r.  pies,  piit, 
pet  I,  83.  49,  de  pes,  pied;  fig. 
homme,  dans  les  expressions  n'en 
aller,  n*en  eschoftper  pas  un  put, 
etc.  II,  220;  /eeer  le  put,  se  ré- 
volter; dér.  piétaille,  pedaillell,  214, 
infanterie;  populace;  peott,  piéton, 
fantassin;  pion,  au  jeu  des  échecs; 
propr.  pedo  (pes),  prov.  pezo,  ital. 
pedone;  à  peon,  à  la  façon  des 
piétons,  à  pied;  c*est  de  ce  peon, 
notre  pion,  que  dérive  pMnier, 
piéton,  notre  pionnier,  ainsi  dans 
le  principe  homme  de  pied;  dim. 
peool  II,  101,  de  peéictUus,  pied 
de  fauteuil,  quenonille,  colonne  de 
lit,  queue  de  fruit  Je  ferai  re- 
marquer ici  que  notre  mot  piéton 
suppose    une    forme    latine   pedito 


(de  pedites),  sur  laquelle  on  peut 
consulter  Mén.  s.  v.  pion  ;  que  peage^ 
c.-à-d.  ce  que  paient  les  passants,  et 
piètre,  comme  Ta  dit  Ménage,  dér. 
également  de  pes,  de  façon  qa*on 
devrait  écrire  piètre,  pe(de)stris; 
enfin,  que  piège  vient  depeéiea  (pes). 

PietaiUe  v.  piet. 

Plitflit  V.  pios. 

Pienr  v.  pis. 

Pies  V.  pal. 

Plei  V.  piet. 

Pigment  I,  78,  piment,  piomeat  I,  214, 
liqueur  faite  de  vin,  de  miel  et  de 
différentes  épices;  de  pigmentum 
(v.  DC.  s.  V.  pigmentum).  Do  là 
aussi  notre  piment. 

Pignon,  pignoneel  v.  penne  II. 

Pikois  V.  pic. 

Plm«nt  V.  pigment. 

Pin  I,  71,  pin;  pimu;  dim.  piniau, 
pinean  I,  99.  394,  petit  pin. 

Pineau  v.  pin. 

Pfngnoiiehiil  v.  penne  II. 

Piniaii  v.  pin. 

Pior  V.  pis. 

Plot  V.  pins. 

Pionr  V.  pis. 

Piqne,  piqner  v.  pic. 

Pfqnoit  V.  pic. 

Pire  V.  pis. 

Pit,  poitrine  v.  pis. 

Pit,  peiz  I,  167,  pis;  pejus;  adv.  II, 
317;  le  pis  I,  233;  p^r,  pcjnr,  pe- 
jour,  pior,  pionr,  pitnr,  paire,  peor, 
pinr,  pdor,  pire  I,  104,  pire,  plus 
mauvais,  détestable;  pejor;  aeoir 
du  pire,  du  pejor,  avoir  dn  dessous, 
empl.  subst.  I,  195;  empirer,  em- 
pirier,  emptirtr  II,  15.  24.  361, 
empirer,  devenir  pins  mauvais,  se 
détériorer,  endommager,  nuire,  dé- 
crier, décréditer;  in^pejorare;  d^où 
empiranee  et  empirement,  corruption, 
détérioration,  perte,  dommage,  mal 
qui  va  croissant;  — petmel,  106, très- 
mauvais  ;  cruel ,  fâcheux  ;  pessimus. 

19* 


211:! 


l'LA 


nud 
niait 
not,  jiatt 

ntM  V.  plu: 


PiBnunt  V.  pigment. 

Piiu,  idM,  plB  1,  130.  ISb.  32t,  f.  pie 
I,  333,  pieux,  toîiïTicordieux,  bien- 
reillSTit,  démenti  ;iiiij;  d'où  (pit) 
TbiIv.  fdtmcnt  II,  166,  miséricor- 
dieuacment,  arec  bienveillance,  avei' 
démenée;  —  pletùt  I,  53,  pieté; 
pltût,  p^tie,  pitiet,  pitad,  pitié  1, 
133.  Il,  198.  19».  202,  pitié,  com- 
pRUioD,  misériconle,  lommieération  ; 
lous  deux  de  pittiu  ;  —  pitM,  œi- 
aéricordieui,  compatissâDl;  adv. 
piUMmaot,  pitoMmrat  II,  241,  d'une 
manière  à  faire  pitié,  pitoyablement. 

Pix  ï.  pal. 

Pi»,   ^1    poitrine,    mot    invariable. 


aiijoi 


irU'hiii   dana  te   i 


de  uieinetle  des  vaches,  etc.:  de 
pcclui.  Un  dérité  de  la  oiCme  ra- 
cine est  peitrlM  II,  25,  pdtiiiM, 
poitrine,  proprem.  petlarina. 

Plia  *.  n,  316   note  1. 

Fias*,  plaeha  1,  363,  place;  lieu  oii 
l'auemblenC  ceux  d'une  mime  pro- 
fesiion  pour  parler  de  leurs  affaires  ; 
Itnir  plact,  toainlenir  la  place,  tenir 
pied;  vb.  plaMT,  plaober,  placer;  de 
plalea  {aliniîa),  Lampridius  cet 
le  premier  qui  ait  donné  à  plaiea 
la  BigaificatioD  de  large  place  dan« 
la  maison ,  cour.  V,  les  Dict.  latins. 

Flaeer  v.  place. 

Plache,  plaeber  v.  place. 

Plagne  v.  plain. 

Flagnier  v.  plein. 

Plaid,  plaider  t.  plait, 

Flaldiw  V.  plait. 

Flflldoiar  V.  plait. 
.  plaii 


plagn;  pUier,  blesser,  oieurtrir: 
aplaier  II,  3S,  blesser,  mennrtr; 
calomnier,  injnrier. 

PLaier  v.  plaie. 

Plak.  plein  v.  plein. 

Plain.  plaiu  II,  342.  Sbà,  uni,  aplant. 
de  planiti;  empi  aubst.  le  plt^, 
plan  II,  .ib!/,  plaine,  rase  eau- 
pagne;  fém.  plaine,  plagna  I,  303. 
plaine,  pays  plat;  plana;  pUnee*, 
surface  plane;  planilia;  ib.  pla- 
nier  II,  113,  aplanir,  nnir,  polir, 
cfTacer;  cooip.  aplaniar  II,  113. 
aplagnier,  aplanir,  unir,  niveler, 
combler;    caresser   du    plat    de   la 

Plaindre  II,  S3S;  plaint  m.,  plaintif, 
gémissement;  p/anctHi,-  delàplaisle 
I,  8E&,  plainte,  lamenUliou,  gé 
miasemeni;  comp.  complaiiidra  t, 
131.  364.  II,  238;  eonplainte  II, 
163,  complainte,  plainte;  eomplai- 
gnement,  ib.;  Mmplatnt,  ib.:  dst- 
pkindre  II,  238.  M.  ».  J.  4ù2. 

Plaine  v.  plain. 

Flainarnsnt  v.  plein. 

Plningnier  >.  plein. 

Plainier  v    plein. 

Plaint,  plaînta  v.  plaindre. 

Plaira  v.  plaisir. 

Plaisance  v.  plaisir. 

Plaliier  v.  plaissier  IL 

Plaliii,  plMdr,  plddr,  plMlr,  plafaa, 
plaire,  ptare  II,  191  ei  luiv.,  plaire, 
s'accorder;  infin.  employé  aubat.  et 
qui  nous  cijt  resté;  pniir  à  plaisir 
n,  102;  comp.  decplainr  II,  I92, 
déplaire,  ennuyer;  replaiair  II,  353, 
plaire  a  soQ  tour;  dêr.  du  p.  prês- 
plaisaoee. plaisir,  agrémenl,  volupté; 
déplaisanee,  enoni. 
r  I. 


FlaiMeil  v.  plai! 
Flalssie  v.  plaissier  I. 


Flala  I 


B2.  S2j),  plaie,  blés 


B  haies,  palisiader;  partie,  empt. 
■bit.  plaisda,  plane  11,  M,  cloa, 
iTf  fermé  de  baies;  plaitaaîi,  plaa- 


3!t3 


i'LE 


|.rn..  plai,.  I,«ie ,  I»iIIls. 

II.  Plaifiltr,  pleiiin,  pltuiar,  pl>iti«r 
t,  'ibi.  337,  |)lier,  cuurbvr:  domp- 
ter, iu>ltriiit«r;  de  plexHi,  plectere. 

Flklitra,  plutn  V.  «mplattre. 

Fl»it,  pUid,  pl«t,  ploit  (pliât,  plei) 
1,  59  83.  274.  II,  162,  procès, 
différend,  querelle,  dispute;  aiaoai' 
b\ie  oii  l'on  juge  les  procès  ei  où 
Ton  exige  les  droite  aeigaeiiHaux  ; 
trmili,  contention^  demande,  «oUi- 
oiladan;  dessein,  projet,  résolution; 
affaire;  tenir  |iJin(,  parler,  discou- 
rir, badiner;  tnmr  platt,  être  ac- 
cueilli-, hiulir  un  p'ati,  /aire  hh 
plaît,  se  proposer  qqch,,  prendre 
une  rêsolutioti,  conclarc  nne  con- 
vention; plaider,  plaidler,  pUidner, 
tenir  lei  plaids;  plaider,  disputer, 
querellar,  contester,  tounnenlcr, 
poursuitre;  s'accorder,  traiter,  l>&- 
diner,  plaisanter,  s'amuser,  se  di- 
vertir, railler,  se  moquer,  vouloir 
en  faire  accroire;  de  là  plaidoieoi, 
querellenr,  chicaneur  P/otdier  s'em- 
ployait snbst.  dans  le  sens  de  dis- 
pute, querelle,  tliicane.  Comp.  em- 
plaider,  mptaider  I,  13â,  mettre  en 
uause,  traduire  en  justice,  pour- 
suivre devant  les  tribunaux ,  ac- 
cuser. Ploil  dérive  de  placilvn 
(plac(um).      V.   DC.  s.  r. 

FUii  V-  plail. 

Plaaehe,  planke  II,  3â9,  plaucbe,  soli- 
TCBii;  de  planca;  d'où  planolur, 
pUoebier,  pLuker  I,  297.  II,  ''67, 
saillie,  uvaiice  Faite  de  planches 
(  tabulatum  ) ,  plancher;  chambre 
haute;  plaDcUar,  [aire  toute  espèce 

Planoher,  planchier  t.  planibe, 

Flanchoii  v    plante. 

Plangon  v    plmilc 

Planece  v.  plaio. 

Plaider  v.  ploin. 

Planke,  pUuker  v   pUii'jlic 


Ftoata  II,  25i>,  plante;  plante  des 
pieds;  plitHla-,  planter,  planter,  ar- 
r*-ter,  fiïer,  garnir,  Templir;  plan- 
lart;  ^antewn  I,  153,  plantation; 
planjen,  pUneliOD,  diiu.  planjoiiMt, 
branche,  tige,  rejeton,  arbrisseau; 
—  sorte  do  piqua  ou  bâton  de  dd- 
Tease;  HTpUntv  I,  152,  arrêter, 
remplir,  dominer.  —  La  plante  nom- 
mée ptantaiit  dér.  de  planta,  pour 
donner  à  entendre  que  c'était  la 
plante  par  excellence ,  à  cuise  de 
sn  grands  «ertu. 

Flaitteli  V.  plein. 

Planteit  v.  plein. 

PUntar  v.  plante. 

PlanteMn  v   plante. 

PlaaCenouss  v.  plein. 

PlantiTement  r,  plein. 

Ptadi  V.  plaisir. 

Flattier  >.  plaissier  tt. 

Plat,  plat;  lubsL  plat,  plat;  dimiii, 
platd,  ptat,  assiette;  doit  platatal, 
petit  plat,  etc.  Flata,  lame  d'or, 
d'argent,  de  fer,  etc.;  d'oii  i^ant 
fait  de  lames  de  fer,  cuirasse  de 
fer;  dér.  plataiiM,  pUtalna,  platina 
I,  348.  404,  gant  ou  cuirasse  de 
Ter;  plaque  de  métal;  pierre  de 
tombeau.  Ce  mot  se  retrouve  dans 
plusieurs  langnes:  Buéd.  pfall,  (lai, 
dan.  fiad.  ahnl.  fiai,  grec  iti.oii'c, 
ancien  latin  plnultii,  pied  plat,  etc. 

Flataine  v.  plat. 

Plate  V.  plat. 

Plateins  v.  plat. 

Platel,  platalet  v   plat 


Ploge  V 


.  plat 


■.  pie» 


Fleia,  uni  v.  plain. 
gin,  plaia  II,  347.  370,  plein,  rem- 
pli; plaiM  pie  ou  pai  I,  106,  l'é- 
tendue d'un  pied,  d'un  pas;  neoir 
ioH  pftiH  I,  '.^33,  être  satisfait,  avoir 
l'F    4Ui   revient   pour   égaler    deux 


PLË 


294 


PLI 


ufaoMi;  Ad¥. 
I,  108.  373.  II,  3889  pldoBBittnt, 
••■1  réterft;  d«  jrftmw;  figrtg, 
MliMir.  vlaiBiir.  tAmmmSÊÊtm  Miiiiimliir 

f^^^^Ê^^f     ^m^^^m^mf    ^«^^^^^By    gw^^^^^Hv— 

I,  101.  S69.  i;,  113.  301,  plénier, 
«BUer,  accQmpIi,  gnaé;  fUmarims ; 
•dv.  ptadfTMUKt  II,  82,  entière- 
mfot,  complètement,  d*aii6  manière 
McompUe,  grande;  de  là  pSaatelt, 
ptanM  I,  6a  U,  S08.  890,  quan- 
tité, abondance,  plénitude;  àgrund 
fUmtéi  I,  193;  pldatiil,  plriataife, 
plentif,  pintide,  plaatiii  n,  228. 
388,  plantureux,  gras,  fertile,  abon- 
dant, regorgeant,  ricbe;  ad?,  plair 
tiTonantl,  314,  abondamment,  liebe- 
ment;  ptontenoue  I,  231,  pl«iti?ON^ 
plantureuse,  fertile;  vb.  oomp.  dér. 
replenir  I,  268.  368,  remplir,  être 
dans  Tabondance. 

Fleinier  v.  plein. 

Fteinteif,  pleinteive  v.  plein. 

Pleiiir  v.  plaisir. 

Fleit  ?.  plier. 

nenier,  plenierement  v.  pleiu. 

Pleatet  ▼.  plein. 

PlentiTenunt  y.  plein. 

nestivwe  v.  plein. 

Flentoif  v.  plein. 

Plan  V.  plaisir. 

Plat  V.  plaiL 

Plear  v.  plaisir. 

Pleweii  V.  plaissier  I. 
*    FleMie  v.  plaissier  I 

Flemier  y.  plaissier  I.  et  II. 

Flet,  procès  v.  plait. 

Het,  pli  V.  plier. 

Fleur,  pleurer  v.  plorer. 

Flerine  v.  plevir. 

Plerir  I,  306.  379.  II,  336,  promettre 
avec  serment  ou  en  justice,  ga- 
rantir, assurer;  prov.  plevir,  plivir: 
plege,  pleige,  répondant,  caution; 
Tobligation  do  celui  qui  |K>rto  cau- 
tion; responsabilité  du  répondant: 
cfr.  DC.  plogius;  prov.  plevi,  pliu: 
ptevine,  promesse  faite   en  justice, 


garantie,  «arment.  Mioaga,  et  apièi 
Inl  M.  Dlea,  dér.  eoa  moli  riefirii, 
ymadii^  prwirfi—  ;  nuda,  dia  aôté, 
le  préeent  provençal  jrfiig  nponme 

«ette  étjmologle,  il  dtiM— da  w  « 
on  h  radical;  de  Tantra, 
accorder  le  amw  da 
celui  do|rfe^?  Invtile  de  iTanètar 
à  rétjmologio  flmàUmm^  jilargii^ 
forme  et  ■ignifloatioa  tfj  oppoaent 
(▼.plait).  OnspenaéeadaàrahaL 
fft9^9  gérer,  adarfniatrar,  auds 
non  cautionner,  ooaune  oa  l'a  dit, 
et  eetta  eigniflontion  na  pemot  pas 
da  dériver  jrfemr  de  là.  Qnelle 
ost  donc  rorigina  do  pleoir,  pk^t'i 
Pllv,  ploiar,  pleler  I,  52.  II,  298,  ^îer, 
ployar,  reooorber,  paasar,  mettre; 
p.  es.  pMar  U  Irmê  cm  «ni;  paeeer 
le  bras  autour  du  eoa^  plier  U 
smni  mm  innn$,  mettre  le  0uit;  se 
plieTy  s'appliquer;  subel;  fWt,  pldt, 
plet,  pli,  espèce  d'ornement;  de 
plieare,  plieattm.  Les  formes  dia- 
lectales pUer,  pMer^  qu'on  retrouve 
dans  tous  les  verbes  de  cette  es- 
pèce, ont  été  admises  dans  la  langue 
Ibcée  avec  ime  signification  diffé- 
rente. Comp.  desptaier  I,  226.  II, 
172.  284,  déplier,  déployer,  montrer, 
étaler,  délier;  composé  de  de  et 
explicare,  esploier,  éployer,  étendre  : 
de  expiicilum  dér.  esptoit,  eipleit 
I,  238.  II,  69,  revenu,  profit,  pro- 
duit, jouissance;  force,  vigneor, 
rapidité,  hâte,  presse;  à  etplait, 
rapidement,  avec  ardeur,  laigement; 
vb.  espldter,  espleiter  I,  280.  II, 
378,  se  servir,  user,  posséder,  pro- 
fiter, marcher,  se  bâter,  travailler, 
réussir;  d'où  resploitar,  terminer 
par  jugement,  décider  une  affaire; 
—  emploier,  amploier  II,  95,  em- 
ployer, proprcni.  mettre  eu  qqch.. 
impHcarc,  subst.  emploi.  C'est  à 
impHcarc,  avec  le  sens  qu'on  lui 
donnait  dan^   la  langue  d'oïl,   que 


Aj^ri^o^Ui  -Ji^  '  ^-i*^^.  //. 


»«\ 


n  MiV 


iw^JtctlNt,  lu  mot  tapli 
i|uc  nuua  (krïvuus  uujuurd'bui  diu- 
pleiiu:  vil.  emplidCer,  ncboiet  ili'» 
OiatuliBiidiites .  dca  [ii'iivtsinas,  tlu 
implicilarç.  SopUer,  (opMsr,  u- 
ploHT,  Maploigr  I,  'iË'î,  supplier; 
plier,  oiiiat  a  la  voluatà  de  qqii., 
s'appliquer;  «uppUiulre.  Notre  vL, 
piUitr  c*t  nue  (urme  dér.  du  part. 
plicUiu,  ptic'lua  ( plictinre ) -,  Tudj. 
loHpJB  vient  de  tupptex. 

PItUt  V.  pUer. 

Floit,  procès  T,  plail. 

Ploit,  pli  V.  pljur. 

I .  Plom ,  ploM ,  plotnhui  ;  plommsT, 
plûmber.  (ganiir  dt  plonil);  plam- 
mil,  petite  boucle  de  fei  ou  ds 
pLoiulj  ;  espèce  do  niH«9uci  p'<un- 
liala.  Outre  plammtr,  ud  trouve 
dans  le  dialecte  picard  ptoukier,  pion- 
ehier,  p.  bï.  H.  d.  C.  d,  C.  ».  1181 
dune  le  sen>  de  plomber,  iiuuder; 
i)ui  e»t  l'ormé  nu  oiofeii  de  la  suf- 
ù:ie  te,  plumiicare.  C'est  cette 
forme  plimckier.,  ptoHcker,  qui  noua 
cal  remue,  ureu  le  g  bourguignon, 
dans   plonger   (cfr.   venger,   viodi- 


nuge  ù  broyer.   La  aigiil- 

ttOHUS  cité«  DE  conBurdu  paa  a  cet! 
cette  dcrivatioiK   onr  il  «ïI  visible 

pour  faire  bouillir  de  l'eau.  Ftoat 
u'eet  peut  itre  dans  le  principe  que 
le  nom  du  métal  (v.  plue  baut)  donné 
à  un  vaae  destiné  à  mettre  de  l'eau, 
puix  ou  eu   étendit  l'eiuploi  à  tout 


.  plom 
-  plom  1. 


FUmcheT,  plonehier  v 

Plongw  V.  plom  1. 

Plonkiei'  i.  plom  I. 

Hor  V.  plorer. 

Plowment  v.  plorar. 

Florer,  plorair,  pluier,  pleoieT,  pleurer 
[,  B9.  13â.  170.  103'  210,  pleurer, 
gémir,  lamenter:  pl»rare:  plar,plei, 
plenr  m.  I,  363.  II,  331,  pl«ur, 
géœisBement,  laroje; 
dïcal  du  verbe  avec  la  forma  du 
présent  et  U  M(;nifiualiun  de  l'infl- 
uitif;  cfr.  espoir;  dér.  ploremaat  1, 
53.  382,  affiiciion,  détolaltoni  pla- 
IM,  plnroi,  pleureur, 

Ploro»  V.  plurer. 


quel  on  sonde  la  profondeur  de  l'eau 

Ptowr,  ploKmr  v.  plus. 

Pietet   rapporte    plonyrr  k  son  sy- 

Flonrer v.  plorer. 

nonyme  breton  pJ«nùi,  kymrip'icng. 

mais   il  eit   inutile   d'aller   =i  loin; 

Plovoir,  plnw,  plnveir,  plewir,  pln- 

la  forme  pffl-cAal  -  plongea  1.  aati, 

TOir  ll,4:j  cisuiv.,  pleuvoir;  oomp. 

l'aiicicu    picard  p/u»licr  =  plonger 

aplevtir  11,  U;  «mplonir  11,  45; 

picard  oioUenie  plimjiKr,  plonger, 

rapIo*alr  II,  44,  pleuvoir  à  ion  tour, 

marcber   avec   bruit,   en   appuyant 

repleuvoir;   -   plnloi  11,  44,  plu- 

fort  du   talon,   prouvent  auffisam- 

vieux;  pl«i«,  pluie,  ploie  ;  pJ-.ia 

meut  l'idcniilé  de  ptimgtr  ci  plon- 

Finie  v  plovoir. 

e*<f.     Ménage    qui    dér.  veuner  do 

Ploioi  ï.  ploïoir. 

Tindicare,  adopte  à  lurl,  Je  ue  iiais 

Fini*  V.  plu». 

pourquoi .    plonger    i^   pinaibiarc. 

FlaiMiur  ».  plus- 

g-j-i- 

Flniaor.  ploiwmr  v.  plus. 

11.  Fhun.  plome  v.  L.  d'U.  p.  1,:f,  vaac 

Plum  V.  plom. 

de  cuisine,  cspccc  d,;  grand  baïùn 

Plume,  plnmoe  I,JjB.  11,301,  plume; 

OU  chauderou.  Selon  M.  Dici  I.  lôb 

W-m«. 

Lrfwn  aetait  puni  pilon,  lU  pilum- 

Flnrer  v.  ploret. 

PLU 


±fi\ 


POI 


V.  plorer. 
,  liiii  II,  318,  plu,  dafantage; 
fim;  terrant  à  lormer  le  eonp.  meade 
et  le  rap.  I,  103;  eooipL  au  Ueo  da 
Mip.  II,  3M;  pUu  np.  II,  265;  le 
fku  pour  la  plepait,  la  majenre 
partie  I,  186;  pUu  wAw.  de  qaaat. 
Nivi de ilf  1,107;  pUuyoorlepUu 
n,  318;  umêpÛull^  318;  a't  « 
^  «e  flMNM  n,  33,  »  n>  a  ni 
plu  ni  moins.  An  lien  de  dériver, 
conuie  Je  Tai  fait  d'aprèe  Ménage, 
lepron.  ind.  pinnr=plaret,  dnIauL 
pinrioret,  je  cn^  qn*il  Tant  mieux 
en  jfoire,  avec  Baynoaard,  une  dé- 
ri^atiott  nooTelle  de  phu,  et  le 
ranger  id.  Lei  prindpalei  Tariantee 
de  plnaor  étaient  pfaritor,  plnnar, 
|l0Mr,  phMor,  pUmor,  pUmor,  pfair 
flfnr,  phMlenr,  pleaeovr  1, 184  et  sniv., 
plwienn,  avec  Tartiele,  la  plupart. 
Comp.  lorplne,  Mvrepliis  I,  334.  II, 
29,  snrpliu,  reste. 

Rueor  r.  plus. 

Ffautonr  ▼.  ploe. 

Plntor,  ptofor  v.  pliu. 

Ftoreir,  placer  v.  plovoir. 

FInzear  v.  plus. 

Po  V.  poc. 

Peaaee  v.  pooir. 

Poeat  V.  pooir. 

Poe,  poie  adj.  II,  314;  poe,  pan,  poi, 
po,  pea,  pone,  pea  adr.  II,  314;  à 
poi,  par  poi,  etc.  II,  314:  en  »i 
peu  de  jour  II,  314:  com  peu  que 
ioU  II,  315. 

Poder,  tailler,  couper;  puiare;  prov. 
podar;  à  la  même  racine  podet, 
faocille,  serpe;  poSn,  po&n,  ib.; 
esp.  podou.  V.  DC.  podadoira,  et 
Rayn.  L.  R.  IV,  682. 

Podet  V.  poder. 

Podnee,  podsei  v.  po»nee. 

Poe,  patte;  de  Tallcmand:  bas-baxun 
pote,  patte  ;  hoU.  poole,  allniod.  pfolc, 

Poeir,  poer  v.  pooir. 

Poene,  poiae,  peine,  peine,  painne,  pêne 


I,  137.  341.  U,  165.  U9.  paine, 
toanneot,  ehagria,  chaiimMt,  a- 

I  jpasaa;  asT*  eomy*  %  j/êêêê, 
,  ete,  I,  84.  315,  h  p^M, 
prapr.  aTce  peine;  paaw,  friMr, 
piiMr,  fMT  I,  168.  M5.  n,  SSl, 
peiner,  tovmeatar,  rl^ilnm,  af- 
fliger, panir;  se  donner  da  la  peine, 
s'efibfter,  s'appH^aer,  a»  fulgaer 
à;  d'on  paaMT,  lonffraat.  ■mIImb- 
renx;  fmmm  I,  381,  péaMa,  doa- 
loarenz;  eep  ,  ital.,  poR.  penoee, 
proT.penos;  pwihK  dar  a  la  peine, 
infiitigable;  —  pflUfer,  repentir: 
poemiere;  itaL  pealiw,  penlere, 
proT.  pentîr;   pMitHMe^  paritaMlM 

I,  83.  316.  n,  365,  pénitence,  re- 
pentir, mortiflcation,  pnnitieii,  af- 
fliction; de  peraifwtia;  pMint, 
peaaat  I,  374,  pénitent;  fMeMfens; 
peneanee,  paeaaee,  pmaaha  I,  337. 

II,  131  même  signification  qae  péni- 
tence; comp.  repentir  I,  66.  132. 
135.  II,  76,  repentir,  se  repentir, 
expier,  faire  pénitence;  sans  re- 
penltr,  sans  changement,  sans  ré- 
serve; repsBtaaee  I,  327.  n,  138, 
repentance;  rspentemant,  repentir, 
regret;  rspentaille,  repentaîlleB,  dé- 
dit, peine  stipulée  dans  un  marché 
ou  on  contrat,  contre  celni  des 
contractants  qui  voudrait  le  rompre; 
tam  repeutailie,  sans  vouloir  s'en 
dédire,  sans  changer  d*avis  ;  od  re- 
pentaiUe^  avec  regret,  malgré  soi. 

Poent  V.  puir. 

Poeste,  poested  v.  pooir 

Poesteis,  poestait  v.  pooir. 

Positif,  poestis  v.  pooir. 

Poi,  poie  v.  poc. 

Pd,  colline  v.  puî. 

Poier  V.  pni. 

Poig  V.  poin. 

Poign,  poignée  v.  poin. 

Poigneor  v.  puiii. 

Peigneras  v.  poin. 

Poil,  pcil,  pel,  poil,   cheveux;   pUvs 


,sv- 


POI 


297 


)^ert  peil«r,  pelttr,  ôter  les  poils 
ou  les  plumes,  peler;  pUare.  4  1a  * 
même  racine^  f»t/«s  se  rattachent, 
par  )* intermédiaire  de  Tital.  peluc- 
cio;  notre' fM/«ieAe,  et  directement, 
comme  Ta  fort  bien  dit  Ménage, 
pelotue. 

Foiler  v.  poil. 

Poifli'pniii,  pnign,  pning,  poign  I,  80. 
82.  143.  208.  288,  poing;  de  pu- 
gnus  ;  de  là  peignée,  prov.  pouhada, 
poignée;  vb.  comp.  apoigner,  apnl- 
gnier  R.  d.  1.  V.  192,  empoigner; 
— -  poigneret,  poignieret,  pninneree, 
poigneor,  poineor  I,  77,  combat- 
tant, guerrier,  cavalier,  chevalier; 
pugnator. 

Poindre  II,  238,  infin.  pris  snbst.  choc, 
attaque,  galop;  point,  point  I,  235. 
II,  206.  313,  point,  instant,  mo- 
ment, limite,  borne,  état,  position, 
situation;  punctum;  eiire  paini, 
être  temps,  à  propos,  être  à  point, 
être  en  mesure;  garder  ion  point, 
saisir  le  moment;  mener  à  pinnt^ 
achever,  exécuter;  fiielfre  à  point 
ou  à  $on  point,  mettre  à  son  aise  ; 
point  adv.  II,  333  et  suiv.;  comp. 
apoindre  II,  238;  «pointer  II,  371, 
préparer,  arranger,  appuyer,  poser; 
propr.  appunctare;  etpoindre  6.  1. 
L.  II,  16ô  subst.,  carrière;  repoindre, 
repoindre;  —  eonponetion,  eompoi- 
eion  1 ,  66.  II ,  30 ,  componction  ; 
comptmctio;  —  porpoint,  pourpoint; 
Imâ.  perpunetum,  parce  que  le  pour- 
point était  arrière -pointé;  prov. 
perponh,  esp.  perpunte.  Touchant 
por  pour  per,  v.  les  prépositions. 

Peine  v.  poene. 

Point  v.  poindre. 

Poior  V.  pis. 

Poir  V.  pooir. 

Poire  II,  345,  poire;  pirum. 

I.  a)  Pois,  peii,  pes,  poids  (la  forme 
moderne  implique  confusion  avec 
pondus)  ;  peine,  chagrin,  répugnance  : 


POI 

6)  peni,  pensée,  réflexion,  tristesse  : 
de  pemwm,    prov.  pens,    pes;  mot 
mon  pots,  à  mon  déplaisir  ;  ior  mon 
gret  et  sor  mon  poi»,  que  cela  me 
soit  agréable  on  non.  Verbes  a)  peser, 
pdaer  ipoi$e,  peise  "3.  p. 's.  pr.  ind., 
poist,  peiâi  et  irrégulièrement  peit, ,  \ 
pôiî  3.  p.  s.  pr.  snbjjîl»  372,  peser,   . 
accabler,  être  pénible,  fâcher,  cha-^ 
griner,  déplaire,-  souffrir;  h)  penser, 
panser  (pens  1.  p.  s.  pr.  ind.)  II,  297, 
penser,  réfléchir,  songer,  croire  ;  de 
pemare;   se    penter  de  qqck.,  en 
avoir   du   sonci,    du   chagrin;    ou 
simplement  penser  ;  penter  de  c.  iuf. 
II,  262,  être   sur  le  point  de;  $e 
Dieut  n'en  pense,  si  Dieu  n*y  pour- 
voit, ne  s* en  souvient    De  là  pe- 
itaee  II,  319,  soud,  peine,  cha- 
grin ;  d*oîi  pseanyï,  triste,  malheu- 
reux, chagrin  ;  —  pense,  prov.  pensa, 
pensée,    idée;   pememimt,    pensée, 
peine,  tourment;  —  pensaige,  pen- 
sée, manière  de  penser  ;  adj.  pensif, 
panrif  (pensif,  peiuin),  pensif,  ré- 
fléchi, triste,   rêveur,   inquiet   — 
Le  participe  de  peser,  pesant  s'em- 
ployait en   parlant  des  rênes,  du 
mors  d*nn  cheval,    pour  dire  flot- 
tant,   tombant,    sans    être   retenu 
par  le  cavalier;  au  figuré,  en  par- 
lant des  biens,  etc.,  d*une  grande 
importance,  de  grande  valenr.  L'in- 
finitif penser,  penieir  I,  129  s'em- 
ployait    substantivement ,    comme 
aujourd'hui,  le  penser.    —    Comp. 
apenser  (s'),  penser,  réfléchir,  ima- 
giner,  rêver,    préméditer;    apense- 
ment,  réflexion,  méditation;  II,  277 
adv.  apenieement,  avec  réflexion  ;  — 
enpenaer,  penser,  penser  mûrement, 
réfléchir;  porpenser,  pnrpenser,  par- 
penser  I,  210.   II,  18,  ponrpenser, 
méditer,  réfléchir,  penser,  imaginer  : 
porpens,  méditation,  pensée,  volonté 
réfléchie;  —   repenser  II,  339,  re- 
penser, réfléchir;  sospeis  (estrc)  II, 


?tH 


i)»* 


Ffliit  •  yt:\  \ 
Fiit  I.  ^«M  f. 
PMrxa*  ''.  f,iz. 

féaamtê  v.  (i«««>ir 

PMm  ,    pou    I ,     i  •y^  .    f^Hi':t:  ;    yvlUx  , 

^i/«,  \nnkii.  1^  ii^rnit:  pue  (!«  'i-il 
««i  picskvW.  -  harfiAri'Jt;. 
Poldn,  puldre,  pondre  I,  4*..  puuarv. 
poiusiurvi  du  pulttà  'pulv«r;,  aiDM 
poire,  |iui»(/  îutcr«:ali:.  'Ju  Upoldrer, 
pondrer.  tuuvrir.  irmchcr    l^;  «i^i'h.  : 


a  .'oiwnre  le 

'iMSÊLzaite    in.    pneu   ^pn^iaa    ou    u 
j-iuïbe  jarçoo.  p.  «X.  ôab*  i' 
pnniipj.'iie  ji*  Vifiniiii  i 

fv^aj  .Jien«e  piini  IL  i.  L  V.  :;i. 
p«juLà«A:  fviitfMU.    B^mar^ae^  ta- 
cure  p<mjiji  -ic  fof/ir<— i. 
itecBS    II,    -J>J,     pcree.     boùUxe. 
^iiiaualiim. 


Fm,  puu  r.  ^-î    il.  ^J45,    poflkud  : 

pro».   pom;    \Ic    jWflMlM:    ^ie    MM4l. 

poM,    pam  I.  -j:-.',  pv&ae;    «j'r 
iuiuc:  ponior.  puutr  II.  u^-j.    E 
•i.  I.  V.  lo2,  (ioamiivr.  bu»  de  pom- 
mier: pomariMLà:  «.:r.  ir^i»&e;  pmkI, 
pajinme.  boul«.  poouucau. 

Pomc  V.  psjoi 

PoncI  V    (loOi. 

Pomier  v.  pum 

Poncel  \.  |.uiii. 

Ponce  %    pusuvt.. 

Pontt  pont  I.  v'j  ao.  [loDi.  |.iaij 
iuLlibé  aiiii|>  -sv  «le  planche^  poui 
oionit.!  a  U  call-.  :  |>laiiciiu  du  ua^  ir- 


I 


PON                      290  POR 

pour  rembarquement;  dopons;  pont  Pople,  pneple,  ptnle,  pote  I,  Ô3.  lld. 

de  Veipee  I,  208,  poignée  de  Fépée;  152.  172.  306,  peuple,  foule,  mnlti- 

dimin.  pontel,  petit  pont;  pontage,  tude;  populus;  vb.  poplar,  psploer 

droit  qu'on   paye   sur  et  sous  les  I,  177.  273,  peupler,  s'établir, 

ponts;  Jmâ.  ponlaCictHii.  Fopler  v.  pople. 

Fontage  v.  pont.  For,  pour,  pur  prép.  II,  360;  por  ce 

Fontal  T.  pont.  que  conj.  II,  388  ;  par  ce,  par  quoi 

Pooir,  poor,  poer,  puer,  poeir,  poir,  II,  388. 

poneir,  poToir  II,  45  et  suit.,  pou-  For,  puer  particule   qui   s^employait 

voir,  avoir  la  puissance,   la  forœ;  avec  certains  ferbes,  teU  que  geter, 

inf.  cmpl.  subst  I,   142.  156.  217.  traire,   et  signifiait  hors,    dehors, 

345.   II,  350,   pouvoir,  pnissanee,  de  côté,  loin;  de  parro;  prov.  por, 

autorité,  juridiction;   Tidée  Advtfr-  porre,  Bayn.  L.  B.  IV,  600. 

biale  que  nous  exprimons  par  peut~  Fonder  v.  aler. 

êire  est  une  phrase  raccourcie,  com-  Fore,  s.  a.  et  p.  r.  pon  I,  331,  porc: 

posée,  dans  le  principe,  de  la  3me  pomis  ;  dim.  poreel,  porohol,  porchiel 

pers.   sing.    prés.  ind.  de  pouaair.  II,  83. 84,  petit  porc,  cochon  de  lait, 

du  pronom  démonstratif  cel,  ce  et  Notre  pare^épic  est  une  corruption 

de  estre,   d'où   les   formes,   dans  de  pore~eipi,  provençal  aM>derne 

Tancienoe  langue,   puet  cel  e$ire^  porc  ou  pouerc  espin;   ital.  porco 

pot  cel  esircy  puet  c*eitre  II,  178.  spino,  porco  spinoso;    esp.  puerco 

217.  Ben.  35439,  etc.;   au   lien  de  espino;    allemand    aUchelichwein. 

puet  on  trouve  quelquefois  fautire-  V.  Mén.  s.  v. 

ment  pues  I,  152  ;  part.  prés,  potnt  Foroelndro  v.  ceindre. 

II,  254,  puissant;  toi  poani^  tout-  Foreel  v.  porc 

puissant;  non  poant,  infirme,  par-  Forehaeer,  porohacter  ▼.  chader. 

dus;  d*ici  poanoo  I,  282,  puiaoance,  Forehai  v.  chacier. 

pouvoir  ;  — •  pootteit,  poeitod,  pooitet,  Forohe  v.  porte, 

poeite,  poofteiti,  56.  83.  134.  170.  Forchel,  porehiel  v.  porc. 

II,  20.   387,   pouvoir,   puissance;  Forenidier  v.  cuider. 

autorité,   juridiction,    domination,  Foreoo  II,  318  et  glos.  o. 

seigneurie;  potestas;  pooatif,  pooitii,  Foxfendro  v.  fendre, 

poeitek  II,  60.  362,  puissant,  maître  ;  Forfiler  t.  fil. 

—  poisant  I,  117,  puissant;  pos^  Forflt  v.  profit. 

sens;  d'où  poizanoe,  pnÎManoo,  po-  Forgeiir  v.  gésir, 

zanool,  66.  382.  II,  42,  puissance,  Forir,  porrir,  pnrir  I,  189.   11,  ICa. 

pouvoir;  —  vb.  comp.  entrepooirll,  181,   pourrir;    putrere;   poioretore, 

56,  toujours  suivi  d'un  autre  verbe,  parretnva  II,  306.  336,  pourriture, 

auquel  proprement  appartient  e«<ré;  prov.  poirir,  poiridura. 

repooir  II,  56,  pouvoir  ù  son  tour,  Forloignement  ▼.  long, 

repouvoir.  Forloignier  v.  long. 

Foon,  serpe  v.  poder.  Foroo  II,  318  et  glos.  o 

Foon,  paon  v.  paon.  ForoflHr  v.  offrir. 

Poor,  pouvoir  v.  pooir.  Porparloment  v.  parole. 

Poor,  -peur  v.  paôr.  Porparlor  v.  parole. 

Pootteit,  poostais  v.  pooir.  Forpena,  porpenaer  v.  pois. 

Pooor  V.  paôr.  Forprendre  v.  prendre. 


POR 


300 


FOS 


If  f^wfw  ▼.  prendre. 
▼.  quant  I.,  et  II,  385. 
V.  qaerre. 
▼.  porir. 
Voffitvt  T.  poldre. 
Bonrlr  r.  porir. 
Fon,  port  T.  port. 
I,  pore  V.  porc. 

▼.  seoir  et  II,  80. 
▼.  seoir  et  II,  80. 
▼.  sevré. 

▼•  serre. 
T.  serre. 
BonNue,  peisetie  v.  sevré. 
Port  I,  88,  s.  s.  et  p.  r.  pon,  pon» 
port;  forhu.    On  donnait  aossi  le 
nom  de  port  II,  348  aox  gorges 
de  montagnes,  ans  défila,  princi- 
palement des  Pyrénées,  esp.  puerto. 
Portai,  portail  v.  porte. 
Portaat  v.  tant  et  II,  385. 
Portaster  v.  taster. 
Portans  v.  porte. 

Porte  I,  228,   porte;   porta;   portai, 
portaU,  8.  8.  et  p.  r.  portans  I,  106, 
portail;  —  pordM  I,  266,  porche; 
de  particus. 
Portement  v.  porter. 
Portendre  v.  tendre. 
Porteor  v.  porter. 

Porter  I,  46.  60.  137.  256.  II,  19.  186, 
porter,  transporter,  supporter;  em- 
porter, remporter;  spporter;  pro- 
duire, engendrer;  de  portare;  se 
porter,  se  comporter;  de  là porteres, 
porteor  I,  77,  porteur;  portement, 
coutume,  habitude,  façon;  portenre 
II,  64,  enfant  qu'une  femme  porte 
dans  son  sein  (grossesse);  progéni- 
ture; faculté  de  concevoir  et  de 
porter  un  enfant;  vb.  comp.  aporter 
II,  55,  apporter,  porter,  induire, 
ciKciter  à;  d'où raporter  1,230,  rap- 
porter; raport  II,  315,  rapport; 
cession,  transport,  abandon;  — 
déporter,  dissuader,  empêcher,  don- 
ner du  délai,  divertir,  amuser;   se 


éêpwiêr,  sa  divardr»  aé  r^fosir;  se 
s^MUor,  ranonoer  à  qqeh.,  I»  998. 
II,  10.  81.  67.  97;  aalMt  itptrt  I, 
317.  840,  amusement,  pMse  twapSi 
divertissement,  hadinnga;  —  «i* 
penir,  saparnr  i,  ou.  no,  •■- 
porter,  enlew,  vainert,  aapussr; 
^  isiportir  I,  289,  aupporiar,  «t 
emporter,  antraîner  P.  d.  B.  4838. 

PortiNB  V.  porter. 

PoKttart  V.  porter. 

Pluttialia  V.  tnUre. 

Portrait  v.  traire. 

PMraltaa  V.  traire. 

Portrat  v.  traire. 

Penae  II,  318  et  glos.  o. 

Porvae  II,  318  et  glos.  o. 

Porvoir  v.  veoir. 

Pon  V.  port. 
II,  317. 
V.  pause. 

Poser  V.  pause. 

Posnee,  ponee,  podaee,  podaei  (d  pour 
pour  s,  V.  ramposuer),  pochnai,  ar- 
rogance, insolence,  pompe.   Racine? 

resBsir  M.  s.  J.  495.  6,  3.  p.  s.  pr.  ind. 
poiiiet  (po88i(d}et),  posséder,  jouir; 
possidere;  prov.  possedir,  possexir, 
esp.  posseer,  port,  possoir;  plus 
tard  on  trouve  un  verbe  formé 
d'après  le  subst.  possession,  pesssa- 
sier  1269.  Th.  N.  An.  I,  1125;  pos- 
ssssion,  possession,  propriété;  pos- 
setsio;  e$tre  en  potsetsian  de  I,  224, 
avoir  le  pouvoir,  la  faculté  de;  vb 
comp.  desposseir,  déposséder,  dé- 
pouiller. 

Possession  v.  posseir. 

Possiet  V.  posseir. 

Postel  V.  postit 

Posterle,  posteme  1,  354.  II,  355,  po 
terne,  fausse  porte,   porte  de  der- 
rière,   iMitite   ()orte;    de   potlerula, 
sentier  do  traverse. 

Postis  V.  postits. 

Peetits,  postis  I,  337,  jambage  de  purte. 
porte;  de  postis.     De  la  mOme  ra- 


fia.  -.ï-t^"^^^ 


^. 


^42  A 


^3/i^try  rl^^  a^  ^jt^ 


^itrrtfmU  ^^^^^^.W    Jkdt>;n£,,  U^. 


^9^0*1^»^  A  Aâ/l' t^f^ 


^^  ,/^,  ^:^  ■'^*^'  '^ '•  .       ^         y. 


y^v^-tf^v, 


POT 


301 


PRE 


cine,  pottel,  poteau,  pieu,  jambage 
de  porte. 

Pot  oel  eitre  v.  pooir. 

Pothnei  v.  posnee. 

Pon,  p<mc  V.  poc. 

Poneh  déf.  de  pooir. 

Poudre,  pondrer  v.  poldre. 

Poneir  v.  pooir. 

Poumon  ?.  polmon. 

Pofin  V.  poder. 

Pour  V.  por  prép. 

Pour,  peor  v.  paôr. 

Ponrohai  v.  chacien^^ 

Ponro,  ponroment  v.  porre. 

Ponrote  v.  povre. 

Ponrflt,  ponrfltatalo  ▼.  profit. 

Pouroe  II,  318  et  glos.  o. 

Ponrpenier  v.  pois. 

Poorpria  v.  prendre. 

Povrtaator  v.  taster. 

Ponrtondre  v.  tendre. 

Pou  y.  polce. 

Porero  ▼.  povre. 

PoTtrte,  poTortiit  t.  poTre. 

Povoir  y.  pooir. 

Povro,  ponro,  povore  I,  61.  162.  II, 
203,  très-rarement  paiiTro,  paarre, 
indigent,  nécessiteux;  de  pomper 
ayec  transposition  du  r;  prov.  pau- 
bre,  paure,  ital.  poyero,  esp.,  port, 
pobre;  poure  kotnme,  homme  du 
peuple,  du  commun;  adr.  pofro- 
rnant,  ponromont,  pauvrement,  misé- 
rablement; poyrote,  ponrote,  pofor- 
toit,  poTorte,  rarement  pauTroto  I, 
213.  257.  Berte  53,  pauvreté,  in- 
digence; paupertas  (paupertat); 
vb.  dér.  comp.  aporrir  I,  379,  ap- 
pauvrir, ruiner,  réduire  à  la  misère. 

Povromiiit  v.  povre. 

Porrote  v.  povre. 

PoKanoo  V.  pooir. 

Praaigo  v.  prat. 

Prael  v.  prat. 

Praor,  proer,  proior,  proior,  voler, 
piller,  enlever,  faire  du  butin;  de 
praedart;  de  là  praio,  Frdo»  Fn^ 


II,  344.  3Ô3,  butin,  proie;  béUil, 
troupeau  de  bêtes;  de  praeda; 
prodenr,  ravisseur,  pillard. 

Praerio  V.  prat. 

Praio  v'praer. 

Praiol  V.  prat. 

Praiorio  v.  prat 

Praini,  grosse,  enceinte,  pleine;  de 
praegnat  (praegnans);  prov.  prenb, 
preing,  ital.  pregno,  esp.  prenhe; 
vb.  comp.  emprtiiigiier ,  part,  em- 
prains  FI.  et  Bl.  159,  engrosser, 
devenir  enceinte,  concevoir;  sans 
vb.  latin  correspondant,  simple  port, 
prenhar.  Yoy.  encore  Rayn.  L.  R. 
IV,  636. 

PramoHO  v.  mètre. 

PxaiBOtre  v.  mètre. 

Prandro  v.  prendre. 

Pnmro  V.  prendre. 

Plrat,  proit,  pré,  s.  s.  ot  p.  r.  proii  I, 
52.  89.  233,  s.  m.  pré;  prahm;  et 
à  côté  une  forme  fém.  prw  I,  86. 
362,  pré,  prairie;  dér.  du  plur. 
prata;  prov.  prat  et  prada;  dim. 
praol,  praiol,  petit  pré,  pelouse; 
préau;  praielluM ;  ital.  pratello; 
dér.  praiorio,  praiorio  II,  195.  353. 
R.  d.  1.  Y.  219,  prairie;  propr.  pra- 
iarta;  prov.  pradaria,  ital.  prate- 
ria;  praaigo  I,  362,  prairie. 

Pré  V.  prat. 

Prooopi  r.  pi.  II,  169,  ordonnance, 
règle  ;  de  proêcepium,  dont  le  I  est 
tombé  devant  le  s  de  flexion;  pré- 
ceptorat, commanderie,  bénéfice  des 
ordres  de  chevalerie;  v.  DC.  s.  v. 
praeceptor. 

Proohor,  proohior,  proooor  I,  220.  287, 
prêcher,  réprimander,  publier,  an- 
noncer; praedicare;  proeheres, 
proMohiorroo,  proohor  I,  76,  prédi- 
cateur, prèofaeur;  praedicaior;  pre- 
dioation  II,  234,  prédication;  prae- 
dicaHo, 

Proehoroi,  proohor  v.  procher. 

Prooioai  v.  preis. 


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f.r.  î<.    prcsocptc*-::!  :    —     precsdi^ 
fTwi».  çrtcbnc  I.  101    *2':>.  \*JL 
II.  Vj.  :rr-;*i^.  ei:*i..«t::  pr€tu>- 
9Ui    ^mâoÊiu.  'i.-:'-^T.  grmi^i  prix. 

éétpÔÊUx,  imphÊÛR  I.  fil.  'i.?'o.  de- 
pr«ci«r.  CTpriKr.  b&iocer:  defrt- 
timre  :  d'o^  dapzÎKBiat.  dfrpneda- 
tioD.  i&Tprii:  Efioprintr.  diepriser. 
dcdaigner:  d'o^i  iiMHiiiminiit .  m-r- 
priï.  dcdain. 

V.  pr«iff. 

T.  prfeii. 


.  .lA.  7  r_r.  :  if^  L'  :  s  tr^cT-*  le  put. 
:as.  i-î  ^?*ir^.  ?raL  i^as  'mt  même 
i<=d.  «=  =.e  ras.  fru  cIabôj.  G. 
i.  V.  T.  TTt.  —  C<?ap^  ■fnaire 
U.  f:l.  irireoir*.  ccn-Li-jg,  l'in- 

njiiz     «TfcàH.    xçpreanjULçe;    et. 
■îjcj  1«  i*r=^  C3  çn:i:iui  '*--'"t   encre- 
piûc.  iTii:s^«:  de- 
desarcrec'ire.  ^:^bLidr:    — 

r^nàjOi^.  hiris^de:  mpfrekeu- 
-  eoBiçreidre  •  vx>mp  rendre. 
.c:>:«T>:Ër  —  siaetire.  m  «oame:- 
ire  :  part.  pas.  emp L  ^ab>t.  eoB- 
fxst.  eoai^ni.  enoemce:  rmumn 
dibk  I.  -iC-é.  œQpr\:b<:isible;  — 
dHçrcBdre  II.  tItVt:  —  «BifTCBdrt 
^ecs  -  :::nis' .  tsçrtadm  v€s  =  ei). 
emprecdre  .en  =ir.  ,  Mpxcidn,  •■- 
prmcdr«  II.  *::o.  1.  I.  173.  2aS: 
pan.  ;a:k  ezi^  1.  scbs:.  caprinR,  «i- 
friM  L  17d.  •::>.  II.  24,  en(repriae« 
fru-jet:  —  cntupiwdre  II,  20*i: 
par:    p&s.    empl.    5::b«:. 


^.Xi^:.'-.--^-.-^-"^'^-^^  ""  '""^* 


I,  2S4.  351.  H,  4,  fBiilu,  d^ril,  mé- 
prise, erreur;  nuBprimTe,  rarpriae, 
erreur:  —  porprendre.  parpivndre, 
'  psTprandte  H,  -203.  I,  ISI.  ^187. 
proT,  perprciidre;  part.  pas.  cropl. 
siibst.  pOTpria,  p«nrprii,  pnrpri*  ou 
porprûe,  propriw  I,  3!)3,  enceinte. 
euclo9 ,  lieu  ;  mut  quo  nos  poilCcs 
modernes  ont  tort  d'abandonneri  — 
nprendre  II.  23,  reprendre,  res' 
(Bisir;  relever  un  Oef  on  en  ren- 
dmut  rbotnniago,  ou  «n  en  payant 
le  droit  de  relief,  pnar  en  Gtrc  mia 
en  poiaesBÎon  par  le  seigaear  ilomi- 
nanl)  blâmer:  part.  pas.  ompl.  subst. 
rfprîue,  repriie.  druit  de  relief;  ^- 
MrpTendre ,  sosprendre ,  soprendre, 
waprendre ,    uiipreadre ,   nsprendre 

I,  I3b.  UG.  IJ3.  U,  303;  lurprii 
dt  maladie  I,  -22b;  part.  pes.  empl. 
«ibflt.  Mrprlnie,  lorpriM,  toprîM, 
snrpriic,  soaniiBi'ion  ;  el  du  parc. 
pw.  l'adr.  loprijameiit  TI,  1S4,  par 
Bnrprise;  —  treiprendre  Cli.  il.  R. 
01,  s'emparer  do. 

Prflnra  i.  prendre. 

Ptn,   priea   adv.   et   prép.    1[,   3GI; 

pnt  que  II,  -Mi:  prtM  de  U,  36Ï; 

comp.   aprea,   apriM   adv.   et  prép. 

II,  Ue-i;  rn  apret  H,  3(i3;  eaprea, 
emprat,  auprei  adc.  et  prùp.  U,  U63. 

Pru.  pr,-i  t.  presi. 

PreMnce  v.  présent. 

Trewnt,  présent;  praetem  (praeieat)-, 
«lire  en  prêtent  I,  ÏQ4.  itn  pti- 
seat;  adv.  praMnUnnt  I,  306,  pré- 
sentement; présent,  rretaiiC  I,  ill, 
présent,  cadeau,  doa;  la  signiBca- 
lion  de  ce  mot  eit  très  -  ancienne 
(t.  dans  Kayn,  !..  R.  VI,  lï  nn 
«xemple  de  Ramtiaud  d'Orange;  le 
aynonjrme  Imâ.  praeientia  reaioaie 
on  9di«   (iicle),   et    se  rattache  a 


.  offrir 


13  FUK 

wptsale,  présoni;  pri>pr  prkvsenia. 
bilis.  "dans  le  Cod.  Jnsi.  praésen- 
iiiIÎf;  ndv.  pmentanlemaDt  I,  160 
dans  le  (cmpt  prvscni,  1.  e.  d'alon  ; 
—  premiee,  présence:  praettnlia. 

FroientanJe,  preuntanlNMltt  v.  presnnl. 

ProstnCede  p.  pw.  f.  de  preienWr. 

Pretentement  t.  prceent. 

Pr«Mnter  i.  présent. 

Predgnier  v.  signe. 

Fr«M«  1,  48.  193,  presse,  foule,  op- 
pression, tourment;  i)c  premui 
prealar,  preseer:  pretjliirf;  priMsar, 
prssMi  1,  81  ,  pressoir:  pTntori%i: 
\h.  comp.  apreo»  I,  33.  SOT.  II, 
3â5,  presser,  comprimer,  accabler, 
lourmenler,  serrer  de  près,  pour* 
snitre;  d'on  raprenoi  1,  Sld,  ré- ^ 
primer,  refouler,  potirsuirre,  re- 
prendre ;  —  emprMMC,  presser, 
serrer  do  pris.     Cfr.  preindre. 

Pre«eor  t.  presse. 

ProMer  v.  presse. 

Prend  T.  presse. 

Frest,  prt't  subsi.  v,  prcster. 

Preit  I,  '.>02,  s.  s.  et  p.  r.  prei  I,  SCe, 
prei  I,  333,  fém.  prnte  tl,  107, 
|irêt,  disposé  ;  iepraeilui,  OC.  s.  v.; 
sdï.  prettement  II,  390,  preste- 
ment; tb.uomp.*prasUrI,  94,181, 
aiipréter,  préparer,  disposur. 

Preste  c.  prest. 

Pieateuent  v.  prest- 

pTBsteor  V    prester. 

PTBfter  I,  m.  II,  384,  prêter;  preit 
BDbsi.  I,  Zbi,  prêt;  (aW*  fnil, 
prêter  ;  pranerres.  practatr,  prùtsur. 
1)0  pTiuitare.     V.  DC.  s.  ». 

PtMt«TT«a  T.  p rester. 

PTMtre  I.  383,  priJtre;  de  preibi/teT. 
Au  lieu  de  prcifre,  on  IrooTc  pro- 
voirs,  ptenrrire,  pmTaln  I,  3!H, 
pro».  preTeira,  preire,  à  eût*  de 
prestre,  comme  dans  la  langue  d'oïl. 
Ces  formes  dérivent  immédiatement 
du  grec  nçnjpiiiçoi. 


prueitnlart;  pre-   1 


II. 


V^i^^HI^^^^^^^H 

^^P                    niK                -.m                [>Ri                   1 

'                      ProB,  prochu  v.  prop  el  II,  aCl. 
PtbBBoim,  pnnJmiiK  v.  prod'll. 

seur;  ailv.  primeraiBS,  d'ubonl,  prr        ] 

■  mitrcroei.!;  '-'^.  |.rl«ai.pH«-;        \ 

r                       Prmf  V-  pfopei  II,  301, 

prioraiga  1,  329.  prieur.^.                        V 

Prime  v,  prim 

■       f""*"'- 

Primer  v.  prim. 

^^H           Pravoi  V.  preroK. 

^^H          PrBVOlt,  provMt  (prmai,  prata,  pro- 

primeramaDt  v.  prim. 

Frimas  v.  prim. 

H       pr<^»i<». 

^^V          Ftm  V- 

PrimIer  v.  prim. 

^^™            Priamont  3.  p.  pi.  pris.  ind.  Je  preiniirc 

PriBDdM  V.  preindre. 

Primsaigner  v.  signe. 

Prinut,  prient  de  preiiidre. 

Prinuoir  1.  Boîr  el  «fr.  prim 

PriBT,  proier,  preer,  preisr  priier  1,  70. 

FrimiOB  v.  somme  U.  ei  cfr.  prim. 

^^1                TS.   9».    ITT.    Il,    sa   303,   prier. 

Prin  V.  prim. 

^^H               supplier,  sdreesur  des  prières;  jtre- 

Prince,  pritielie.   seigneur  de  1»  oaar. 

^^1               cari;  prier  à  qqit.  I,  174.  II,  37; 

premier,    principal;    pu    npbittie 

^H             prie»,  proiBre,  pnen  I,  130.  186. 

de  princepi,   proi.  princep;   de  là 

prineee.  priode.  prineipituti,  digniii 

^^1               preearia,  prov.  pregftira,  preguiera 

(le  prince. 

^^^H               ital.    pregaria,     progueria;     comp. 

Prinoee  t.  prince. 

^^H               dsprier,   depioiar  I.  U.  1T3,    prier 

PriDolte  V.  prin<:e. 

^^M              avec  int>iance,  supplier.   Cfr.  piier. 

PrinoUer  v.  princier. 

^m          FriM  V. 

Prinda  v.  prince. 

^^1           Prias  T.  prod  11. 

Prinder,  prinoliier,  liomme  de  U  .wor, 

H           PriiT  V.  prier. 

yrand  seigneur;  de  primieeritu. 

^H          Prlm.  prin  m.,  prime  m.  et  (.  I,  113, 

Prinsaittier  ï.  saillir. 

^H               cfr.  Il,  40â,  premier  i  primMi;  aubst. 

Prinsanlt,    prinsaultier     v.    aiûllir    «t 

^^M                I,   119   le    temps    où    l'on   dia.ala 

efr.  prim, 

^H                roflicedéglise  nommé  prime.prifnn. 

^^P                c'est-à-dire   six   h«ur«B  du   matin: 

prim. 

^H                  vb.  primer,  primer,  dominer;   adï 

PrinsNgnar  v.  signe. 

prime,  primes,  d'abord,   prcmÏBra- 

Frinulr  v.  soir  et  cfr.  prim. 

mont;    i/<rnl  à  primti,    alurs  seule- 

Priueme v.  somma  II.  et  cfr    priai. 

ment;  dèi  primti  çiie,  du  premier 

Prior,  prioraige  ï.  prim. 

moment  que;  couj.  prime  ïi«,  avant 

Pris  v.  prendre.                                             1 

qoe;  primier,  primer,  premerl,  113, 

Pris,  prix  v.  preis. 

premier;   primariui;   de   là   piims- 

Prisantier  v.  preis. 

I.  70.  11,  e-2.  355,  premiêremeni, 

Priser  V.  preis. 

en  premier  lieu,   pour  la  première 

Prison  T.  prendre. 

Prisnn,  prianiie  v.  prendre.                           ' 

rain  I,  113,  premier;   cfr.  derraiu, 

PriTé  V.  priver. 

PriTsamant  v.  priver.                                     , 

le   mËme  sens,   forme  qui   aamblo 

attester  l'influence  de  l'adv,  en  mrnf  ; 

I,  144.  130,  adj.  secret,  parlicnUw, 

aubil.  ancieu.  devancier,  préJéces- 

intime;  sbst,  familier,  ami  ;  privofw  ; 

1 

^. 

T^^Z^"-^^^-^---^- 


^^^    e^ViZ^vi^  -    «f;r^-<^»^'='^'Ciit-?, 


-CAfn^i 


eiIre  à  son  priée. 


i  privé,  (larler  en  pnriicultcr;  adv, 
•  prÏTtMiwDt  I,  99.  101,  paTticu  lié  re- 
nient, Becrèlemeal,  iBua  ûlra  aperçu  ; 
priT»»  f.   R.  d.  Rcii.  II,  379,  privù, 
tnlrinei  prav.  (irivads,  ital,  priiola; 
privetM,   priveté  II,    17,    habltudn, 
fuuiliarilù. 
Frivet,  prirstet,  privaté  v.  priver. 
PrïTilagB  1, 330,  priviléfie  ;  privikgium . 

ProRiM  V.  proJ  11. 

Proçaiu  v.  proche. 

Prftce  ï.  proclio. 

Prochain,  prochtlnament  v.  proelio. 

Prochainete  v.  proche. 

Pioehe,  proee,  proche:  de  propiiti - 
ds  In  prochain,  projain  I,  3G3.  271, 
proche,  prochain,  allie;  d'où  pro- 
BhaïMte,  proximilc,  voisinuge,  al- 
liance, parenté;  adv. prcclMlnament, 
pnchdnMueat  I,  133.  3â7,  ib.;  \h, 
uoui  p.  aproehier,  aprechùr,  aproiehin', 
apraneluT,  aproeiar,  apreioier,  apreoer 
r,  68.  135.  184.  227.  391.  Il,  127. 
3Gb,  approcher,  donner  uno  marque 
d'nmilic,  attouchcr;  accuser;  parti- 
cipe, qui  apprdïhc  tSi:  va  cQncln- 
iton;  lat.  appropiart  do  propiare; 
•ntnprader  II,  Q9,  eiiCrapprocher; 
rip'Mhei,  reprcndwr,  reptoohHr,  ré- 
pliquer, s'oppoBer,  contredire,  re- 
prodier;   «ubst.  raprtKhe,  raproncha 

I,  366,  reproche;  de  repropiare, 
i.  e.  approchée  à  différentes  reprises, 
mettre  prùa,  mettre  devant.  Cfr. 
ceproiier  s.  t.  provor. 

pToclwinemeBt  v.  proche. 

Precnrenr  v.  curer. 

I ,  Prod ,  prost ,  pro ,   pm  ,  prou .  pren 

II.  320  et  anlv.,  profil,  licnufice, 
aiantojfe,  gain;  prod.  pro,  pm,  pren 

beau<»up,  aliaiidumuieu!. 

II.  Prod,  prot,  prad,  pr»,  pnu,  piot, 

Buiguy,  luigui  d'oll,  OLuBuliT 


prou,  pren,  pri«a ,  f.  prode,  prnde 

II,  320  et  9uiv..  prudent,  >ens.'-, 
cnpabic,  brave,  généreux,  vaillant: 
r  snge,  vertueuse,  pudique;  dcr. 
proeoe,  proMhe,  proaice,  proeine, 
proeccel,  72.  1C2.  181,  11,  U.  80. 
234,  prouesse,  valeur;  rfr.  largcasu; 

comp.  prodoni,  prodame,  proidnam, 
pmidum,  preudoni,  proDdonnM,  pren- 

douma  I,  T!),  prud'IitiDiaie,  liouioïc 

Frode  \:  prod  II. 
Frodome  v.  prod  II. 
Prodoni  v.  prod  II. 
Proec  n,  313  et  gloe.  u. 
Proeoe,  proache  v,  prod  II, 
Ph>«(  v.  prop  et  II,  3G1. 
Frofecie  v.  prophète. 
ProfeiCiei  v.  prophète. 
Frolete  v.  prophète, 
Froflt,  porfit,   poniât  I,   381,   proliL; 
profecltài.   Ht;    proï.  profie);,    itnl 

proflito;  profitable, ponrfltaU*  1, 376, 

profil  abl*, 
Profondece  v.  Tond, 

Proisr,  vulcr  v.  praor. 


Froieia  v,  prier. 

Froiiier  v.  prns. 

Pniitme  I,  237,  prochain,  proelie  p»- 
rent,  allié;iJDprimmiu;eHrH'eiMie, 
lirocbaiaemeni;  vb. comp. apr<âiiner, 
aproûmier,  apridner  1,  GO,  aprimm, 
approcher,  accuser;   propr,  uppro- 


Fromotre  v 


nioToir. 

FranoDceir,  prosonoier  v.  nonccr 
FronuntieT  v.  ooncer. 
Fmp,  prof,  proaf,  pntef,  prouf,  pranl, 

pref.   pren    ndv.    et    prcp.   II,    3C1  ; 

>.uiup,    aprop,    opmef,    spraf.    etc. 

II.  uei;  enpmel  11.  3t;i, 
Prophadet  v    prophète. 


■futià-  ^inOOin.  -y4-*»»' 

dUj^  ,ti/^Mél  Vtâ^'é^  m(.  £/^ijfd^.ytl0  ^ 


v\ 


Bl^^l 

^^                PUC                                                 FUI                          ,   ^^H 

qoo   c'était   tout   le  contmirt!  dans 

Pair  I,  341.  II,  389,  puer,  avoir  mai.                       T 

la  dcharc.    Il  y  avait  des  pMlU- 

vaîse   odcor;   pulere;    prov.  pudir. 

rionfl  carras  et  tiee  psallùrion»  trian- 

ilftl,  pnlire;  pMatI,  335,  puantenr, 

gulaircs.     Les  premier»   sa  coiniio- 

ordure;   que  je  ran^ce  ici,   qaoiqne 

aaieat  d'un  cadre  oa  châfiiis,  dans 

l'a   soit   assez   extraordinaire;  pnt. 

pnta  I,  104.  II,  216.  403,  vil,  bas. 

an  certain  nombre   de  cordns  ten- 

dues venicalement  du  sommet  il  la 

de  putiAa;  les  païens  sont  souvent 

liate;  ces  cordes  ac  toucbaienc  avec 

appela  pxlB  geul;  pal,   sW  eon- 

les  doigia  ou  avec  un  plectre.   Lan 

servû  dans   plnaieurs  patois,  pour 

dire  laid,  p.  eï.  dans  celui  de  Meti; 

forme   do  A ,   comme   uno  des  os- 

dans  celui  de  Montbéliard  on  pro- 

|iùcB8  de   uilliato,   citliara   anglica. 

nonie  peut,  peule.     De  put  dérive 

mais   avec  la  dilTàrenca    quo   dans 

posait,  punais,   puant;   prov.  put- 

cello-ci  ie  deltii  était  reniers,;  V- 

Cfr.  salme. 

ijui  Indique  cewe  dérivation,  dit  que 

Pac  r.  puiï. 

Vergj,  «'appuyant  sur  la  significa 

Panels,  paMlBte  ï.   pnlla. 

lion  quB   l'on  donne  anjourd'linl  a 

Pnch  V.  puir. 

Pnelielats  v.  polie. 

ne»;  si  cela  est  faux  dans  le  fond. 

Pachelle  v.  pnila. 

Pnotaiala  v.  polie. 

Podala  V.  polie. 

P^fU  y.  pople. 

Poar  parliv!ule  v.  por. 

fois  il   ne  faot   pas  négliger  d'ob- 

Pa« V.  pooir. 

server  que  le  son   de  ai  est  diffé- 

Pdm, pais,  poia,   poi*   adv.  II.   319; 

rent  de  celui   de  e.     Ajoutons   ici 

pnai  qoe.  vonj.  11.  387. 

que  la  pillais  a   auGsi  son  nom  de 

PDBt  cal  e*tre  r.  pooir. 

sa  puBDieur,  et  que,  dans  Is  faille, 

foi,  poi  <P"y)  ".  78.  colline,  mon- 

on l'appelait  Pntnaû,  Poinaii. 

tagne,  lieu  élevé,  faaatear,  soromct; 

Poi"»  ''■  pis-                                                      1 

pniot,  appui,  bàion,   béquilles  (cfr. 

Pois  adv.  CI  unnj.  v.  pues.                            ^^^^| 

csp.  pOTO,  banc);    do  podium;   ïb. 

Puis,  puils                                                       ^^^H 

pnier.  pniJM.  paier  I,  71,  monter. 

Puiser  v.  puiz.                                                 ^^^^| 

élever;   comp.  apw  I,  163,   appui. 

Poison  V.                                                         ^^H 

soutien;   apnler,   spoier  I,  GG,  ap- 

PniioD V.                                                           ^^^H 

puyer,  soutenir;  l'npuicr  «  un  con- 

,eil  I,  17!<;  napuUr  ne  cor  n>r  citer 

à  ta  luxure  II,  131. 

Puii.  poli  I,  193.  Sus.  Il,  23,  puits.                    T 

Puier  V,  pui. 

de  puleui;  de  là  paiieT  I,  G8,  pui-                        1 

Paign  V.  pDi... 

sâT;comp.eaptiian,eqniiier,espiiohieT                        1 

rnignant  do  puîndru,  poindre. 

11,  4(1.  38Û,   épuiser,  puiser.     .Au                        1 

PnijaT  V    pui. 

lieu  de  paiï,  on  trouve  puo,  pneh                          ' 

Puin.  pains  v,  poi.,. 

II,  182.  P.  d.  B.  9882,   forme  sur-                           1 

Pninnerw  v,  poin. 

luut  on  usage  dans  l'espression  puck                         1 

Fuint  >'.  puiudru. 

d'infcr,  ce  pue,  puM  vient  du  ImL                            ■ 

Pniot  V.  pm. 

putktut  pour  puteus;  v.  DC,                                        1 

PUL 


308 


QUA 


Pnleell,  212,  pnce;  fmhx;  iUl  pnice. 
Nous  avons  rejeté  le  /. 

Pttldre,  pnldrer  v.  poidre. 

Paleele  v.  polie. 

Fuie  V.  pople. 

PnUeiit,  paient  I,  61,  dégoûtant,  paant, 
infâme,  abject,  méprisable;  de  pu- 
ruicHiUM,  avec  assimilation  de  la 
liqaide  r,  pur^lentas,  puUentus. 

Pnmo  T.  pom. 

Fudar  t.  pom. 

PvftaiB  ▼.  pair. 

Pmia  V.  pom. 

Pont  V.  pont. 

Pvplaer  ▼.  pople. 

Pur,  pnre  I,  151.  355,  par,  simple, 
unique;  furus;  pnrteit,  pnrte  I,  75, 
pureté,  vérité;  plus  tard  on  remonta 
un  latin  et  écrivit  purité;  puriîas. 

Pur  V.  por. 

Poreaeer  v.  cbacier. 

Pnrchaeier  v.  cbacier. 

Pnrehai  v.  cbacier. 

Purge  V.  purger. 

Purger,  purgier,  purger,  purifier,  net- 
toyer ;  justifier  ;  purum  (purum  ago)  ; 
subst.  purge,  justification;  comp. 
eiporgier  1 ,  207 ,  purger ,  purifier  ; 
expurgare;  d'où  espnrgement,  action 
de  se  purger  d'une  accusation. 

Purir  V.  porir. 

Purloignier  v.  long. 

Pnmelle  v.  prune. 

Poroc  II,  318  et  glos.  o. 

Pnroindre  v.  oindre. 

Forpenser  v.  pois. 


Pnrpoiar  v.  pause. 

Pnrprendre  v.  prendre. 

Pnxpria  V.  prendre. 

Pnrreture  v.  porir. 

Pimim  V.  poidre. 

Pnnoldre  v.  soldre. 

Porteit  V.  pur. 

Pnrtendre  v.  tendre. 

Pnnaii  v.  puir. 

Pnt,  pute  V.  puir. 

Pntage  v.  pute. 

Pntain  v.  pute. 

Pnte,  vil  V.  puir. 

Pnte  I,  60,  fille  ou  femme  débauchée. 
DC.  donne  à  ce  mot  la  signification 
déjeune  fille,  comme  puUa,  en  iUl., 
qui  signifie  jeune  fille  et  prostituée: 
masculin  puUo,  jeune  garçon.  FtUe, 
de  pvta,  féminin  de  puttu,  jeune 
garçon,  di m.  pntillus  (Plante).  Dér. 
putain  I,  60,  putain,  prostituée. 
Mais  pourquoi  putaine,  comme  le 
dit  le  peuple  dans  plusieurs  pro- 
vinces, et  comme  en  ital.  puttani, 
anc.  cat.  pntana,  prov.  putana? 
Putain  aurait -il  signifié,  dans  le 
principe,  bomme  livré  à  ladébaucbe 
des  femmes  (v.  DC.  puta  2),  et 
aurait  -  on  donné  ensuite  ce  nom  à 
la  femme  prostituée?  Pntage,  po- 
terie, débaucbe  avec  les  femmes: 
vie  déréglée,  prostitution.  Cfr 
Ménage  s.  v.  putain. 

Pnterie  v.  pute. 

Pnjrxerez  pour  puiserez,  de  puiser. 


Qarre  v.  quarre. 
Qas,  vain  v.  cas  I. 
Qas,  brisé  v.  cas  IL 
QlUBLt  v.  quant  II. 
Qe  V.  qui. 
Qei  V.  qui. 
Qeu  V.  cuire 
Qi  V.  qui. 


Oinsaine  v.  oinc. 
Qou,  qui  le  I,  136. 
Quai  v.  qui. 
Quairtaige  v.  quart. 
Quaitir  v.  catir. 
Quanconques  v.  quant  J. 
Quand  v.  quant  II. 
Quanke  v.  quant  I. 


'/ 


■-^«^ 


^il^i^  ^  Câ^kÂM  So ^  94U/^' n(M4*t  k .    ^^a^^f. 


âkAA  "  Bûnt^^*^/i^ttjêitfi*' 


\4  • 


f^ 


qaBDlqiie ,   qu&aqne ,   quanqnea, 
qnuiks,  kanke,  kanqasi  I,   Dit',  tuiit 

—  qaanoonqaM  I ,  IST  i^ùiup.  île 
çiuinçiie  cl  de  iiiirijuci ,  quantui- 
fum^ue;  —  porqnant  ion'].  II,  ilSÔ  : 
oeporqiuiit,  DonpOTqsant,  tuunp«r' 
qn»al  eonj.  Il,  38ô;  —  eoiup.,  île 
in  jtiaHlum,  inqiunC,  eiiqnuit,  en- 
can;  t!j,  inqiuuïMi,  anqnanter,   en- 


inquantar, 


.   e»p. 


cfr. 
,   et  Rajn.  L.  II.  V,  4. 

i|uelqiicfoï»  ractunUr, 
lie  cnquuntei-, 
unqusmemeiit,  i:'«st  une  aimple  va- 
riant  orthographiiiuo    du    e,    qui 

II.  Quant,  qant,  qDtnd  adv.  II,  J33, 
quand  ï  f  HiMl  pour  rjuouium ,  quia 
II,  323. 


Quareour 

QaKTSua  i.  quarri^. 

Qnariera  v.  .|iiurri'. 

Quarre,  qarre,  coin,  turr^-,  lU  juadrtm 
A  la  mrnie  racine  appartienaenl: 
quuel,  qnajTsI,  qnanau,  qoâflan, 
qmr«ai  II,  10.  31. 367,  groue  pierre 
tarrée,  pierre  de  laillu;  ^urreau; 
carrean,  irait  d'arbnlhe;  coussin, 
luaiGlas;  quatiere,  qoarwni, carrière 
(uii  l'ail  extrait  deH  pierres);  et  iio9 
uiota  carrer  (quadrare),  compotes 
(exquadrare]  cqiierre,  eioadmn,  *j- 
cadrr,  eicoMode,  ««jiagnol  etqavir». 

Qmrrel  t,  quarre. 


t  i. 


Qaantqog  v.  i 

(tnaiii  V.  quu 

ftoar  lonj    v.  cnr. 

Qiuruune  v.  igiiaranl^ 

Quarante,  quarannle  1,  lÙ'J,  i|uurunte; 
giinitraginla :  dér.  qnarantitael,  11^, 
ilnuronlièuie;  quOTentaino  I,  117, 
quaianlaiiie ,  iionilire  île  quacuntii: 
—  qnureame,  qoaramma  I,  118.  'il7, 
carême;  itai.  quaresiina;  de  çno- 
drngeiima,    a    uiuso    des   40  joura 


.  quarte. 

Quart,  quarts,  qaan  I,  1 14,  quatrième, 
quart;  BOriu  de  niusure;  quartiu; 
d£r.  qnartiar  I,  116,  qnurt,  quar- 
tier; terme  de  blason  (ttcu  dt 
quariicr  II,  -'37^;  prupt.  ^Hnrln- 
rifii;  qnartal,  quartanx  1,  113,  quur* 
taiil,  lurlH  du  mcaure;  qoartap, 
qiuirtaige  I,  110,  uiesuruge  des 
tjruDi  en  garnirai;  mais  phia  lou- 
vBDt  droit  eu  vertu  duquel  les  sei- 
j(aeurs  fiudna.i  prenaient  sur  leurs 
coiplijtéotes  la  quatrième  partie  de 
Uuti  blés,  raisins  ou  autres  fruil«; 
Imâ.  quartagiuDi  ;  quutranche  [,  119, 


I    lu  ICI 


Cfr.  Mù 


agu  a. 


QturoTor,   qttaretart,   l'arrcruur; 
posé  de  '/•laifrï/'nrcii'n,  piupr. 


qHnrI    el   de    traitcke;    vb.   comp, 
di-r.  etqnarteler,  eiqnartielar,  eaqnor- 
terer  K.  '1.  I.  V,  9U,  écarteler,  briser, 
;        faire  voler  en  ùclati. 
.   Qnftrtaige  v.  quart. 

Qnartal  v.  quun, 

Quartani  v.  quart. 

Quart*  V.  quart. 

Qnkrtier  v.  quart. 

Quartraiieha  i,  quati 

QDan  V.  quart. 


7lA 


•  A  • 


•iUE 


f  qad,  qacUe,  qtU.  qoefl» 
I,  169. 

T.   AM/T 

Qm  ^-  qcL 

Qm  fw»  peiKlnt  qae  II.  'Sfï. 

Qm  —  fw  oGoj.  II.  390. 

■BcnfMi  I,  Idti. 

i,  trvtquille  v.  cmt. 

dicie.  ifTifffwt  T.  o^it. 

T.  ç:;el  et  I,  ICô- 
Qwl.  qoe  le  I.  135. 
QmI,  kri.   qicfl,   q^,  qwte.  qwilc. 

qvlt,  i.  !  et  p.  r  qfBdt.  qvcilL  qsiif. 

^VCM,  qoei.  qvM,  qvku  I.  165  e: 

«air.    proD.   relatif:    I,   167   pron. 

iDterrogatîf:  comp.  qvd  onqMi  que, 

qml  qnft  onqwi,    quleoBqic,  qui- 

cnai^    proD.    I.    IdT:    quel    que, 

qi^elqne  . . .  que  I,  ISS. 
Qadeonqie,  qsdeasqve  v.  «joel  et  L  187. 
QucQir  V.  caeilUr. 
QnenoiDe,  qaenouUIe:  ii&l    coDOCchia: 

da    Imâ     comicifla    poar    co/wrv/a. 

de  ciflus,  comme   IVinr    'Jit  VosisiQS 

et  Ménage. 
Qneni  v.  cuens 
Qnenn  v.  cbanut. 
Qoer  V.  cuer. 
Qoer  'jonj.  v.  car. 
Qnerele  II,  '-j'I ■  plaiutO;  lamcntatiou. 

.'ricl.     aujci      le    plaiiiti: .     ïtchîc*: 


I,  ^96.  aeqsit. 


I,  SdO:  d*oà 


fwaqxgtr  I.  ôf ,  iK  :  de  U 

«yçysMSer  I,  ^>S(>.  cocqnêrir^  ac- 
•-rirrir.  gaçrier; —  caqwnt,  enqué- 
rir, soliiciter,  denuoder;  imqmrm: 
i  ou  e£q:sertBCBt .  r^*herefae:  m- 
qncnv  I.  GS 1  :  exf  muttv  ;  porqpnn, 
perqurre  I.  GSl.  G.  L  L.  U.  S: 
requerre.  re-^ut-rir.  rêcUmer,  atta- 
quer; reqnirrre;  reqmetre  qqck. 
rers  qqm.  II,  54;  d'où  reqaafimat 
I.  ^52.  n.  157.  reqnête,  action  de 
requérir:  rnnitt  I.  15Ô.  Il,  163, 
reqnêre,  deiDasde;  smaaiw  I,  3S1 

Qoci,  quel.  qaeU  t.  quel  ec  I,  165. 

Qoci.  qui  les  I,  135. 

Osenae  v.  caire. 

QifTif  V.  cbesoe. 

Qnevte  v.  qoerre. 

QttMtioii  V.  querrv. 

Qnen  v.  cuire. 

Qoene  v.  eoe. 

Queue  ou  mieux  qveut,  pierre  à  ai- 
guiser; de  cos,  cotis  (Mêuace): 
pruv.  cot. 

QQeas,  queue  v.  quel  cl  I.  iBô. 

Queute  v    cotre. 


*■-   ^< 


(  ^  L  i*: 


iii 


(^11 


fc.  i-Aoutepomtc  \     ctitrc 

t^i:ii  adv.  do  lieu  v.  unqui  et  11,  271. 
[,  ki,  ke,  que,  qi,  qe  T,  159  et  soiv., 
chi  pour  qui,  dans  le  picard-flamand, 
et  sur  les  frontières  ouest  de  la 
langue  d'oc,  qui,  que;  prov.  qui, 
«lue,  ital.  chi,  cbe;  eoi,  eay  I,  159, 
(]ue,  qui  (avec  une  prép.)  ;  ooi,  qvoi, 
kai  II,  277.  363,  koi,  kei,  qui,  qd, 
quai  I,  159.  1C3,  quoL  Pour  les 
diflercuts  emplois  de  ces  mots  t.  la 
Gram.  1.  c.  Qui  dér.  de  gwii  ;  que, 
comme  je  Tai  dit  II,  389,  dér.  pro- 
bablement de  qwd^  et,  je  crois  de- 
voir ajouter  ici  que  la  conj.  que  = 
quam,  est  identique  aveo  que  do 
qmd;  une  double  origine  est  d'au- 
tant plus  invraisemblable,  que  le 
que,  dans  ses  diverses  «ooeptions, 
est  soumis  aux  mêmes  règles  et  a 
les  mêmes  fonctions.  Quant  à  cm, 
je  ne  vois  aucune  raison  pour  lo 
dér.  avec  M.  Diez  de  eujjus;  c'est 
lu  forme  latine  eut  transportée 
simplement  dans  le  franc.,  le  prov. 
et  Tital.  Reste  à  expliquer  quoi. 
En  comparant  mot,  mei,  mai  do  wte, 
comme  9%e,  ou  pourrait  penser  que 
quai  est  une  extension  de  forme 
de  que,  et,  de  cette  manière,  Ton 
^e  rendrait  fort  bien  compte  des 
formes  picarde,  normande  et  touran- 
gelle ;  mais  le  kai  bourguignon  des 
S.  d.  S.  B.  reste  inexplicable.  £n 
effet,  admettant  que  Ve  déke  %  été 
traité  comme  e  long,  on  aurait  eu 
koe.  Supposer  que  Ve  de  àe  a  été 
dipbtboDgué  avec  i,  comme  moyen 
de  distinction,  puis  que  Ve  a  été 
permuté  en  a  pour  donner  plus  de 
valeur  intrinsèque  ù  la  forme;  cela 
serait  trop  artificiel.  L^csp.  et  le 
port,  ont  admis  Taccusatif  quem 
dans  leur  quien,  quem;  pourquoi 
le  franc,  n'aurait-il  pas  eu  recours 
à  un  autre  cas  du  relatif  latiu  pour 
se  créer  une  forme  distinctiTe?   Kt 


ici  ^<.  picfcitic  le  JatJii  (jua  ((jciil 
être,  dans  le  principe,  se.  rutionc), 
qui  répond  parfaitement  à  toutes 
les  exigences.  De  qua  découle  na- 
turellement le  kai  bourguignon,  en 
Picardie  ki,  ke  ou  koi,  ou  miflnx 
ki,  ke,  d'où  koi  (cfr.  I,  123),  en 
Normandie  d'abord  ke  et  par  Tin- 
fluence  des  dialectes  mixtes  fiieî. 
Kai  bourguignon  fut  remplacé  de 
bonne  heure  par  le  coi  picard.  Cfr. 
le  valaque  ca=ut.  —  Qui  —  qni 
I,  164.  —  Qui,  si  l'on  I,  164.  — 
Qui  retranché  I,  165.  —  Qui,  ce  qui 

I,  164.  —  Que,  quoi,  ce  que,  à  ce 
que  1 ,  164.  —  Qaa  conj.  11 ,  389. 
390.  —  Qai,  que,  quoi  prou,  inter- 
rogatifs  1, 167.  ~  Qai  qui;  qui  que; 
que  que;  quoi  que;  qni  qui  oneqiM  ; 
qui  onequea  qui,  q^iioenquea,  qioa* 
oonquea,  aooniqMa  I,  18^-89.  — 
Que  que  conj.  II,  391.  —  Ooi  qM 
conj.    II,    391.    — -    De   coi    conj. 

II,  379. 

Qnic  1.  p.  s.  prés.  ind.  de  quider. 

QniconqMa,  qnicoaqnee  I,  189. 

Qnider  v.  cuider. 

Qnierre  v.  querre. 

Qnies,  qui  les  1,  136. 

Quiète  v.  coit. 

Qniena  v.  quel  et  I,  16ô. 

QaiMUe  v.  cotre. 

QaieK  de  quiels  I,  165. 

Qui,  qui  le  I,  136. 

Qail,  quile  I,  165  et  glos.  quel. 

Qjd*ik  11,  254,  qui  en. 

Quinsaine  v.  cinc. 

Qniaie  v.  cinc. 

Qninaiine  v.  cinc 

Qoint,  quinte  v.  cinc 

Qnintaine,  qnitaine  I,  228,  sorte  de 
mannequin  figurant  un  bommo  armé, 
le  bouclier  d'uno  main,  l'épée  de 
l'autre;  jeu  militaire  consistant  à 
frapper  ce  mannequin;  pror.,  ital. 
quintana.  L'origine  de  ce  mot  est 
encore  inconnue;  ce  qu'on  ont  dit 


QUA 


HKt 


CiUE 


Qnas,  brisé  v.  cas  II. 

QjiMMf  chate  v.  chaor. 

Oniwenr,  casser  v.  cas  I. 

(tniMer,  briser  v.  cas  II. 

Quai  V.  chaor. 

Qnattr  t.  quatre. 

Qvatir  t.  catir. 

Qiiatoi'Bi  V.  quatre. 

dnatonima  y.  quatre. 

Quatre,  qnater,  katre  I,  108.  109, 
quatre;  qmaimar;  qnatorae,  katone 
I,  109,  quatorze;  qnaimardecim  ; 
quatmaàiBÊf  quatorzième;  ^naiuor- 


Onaa,  qnaea,  quel,  quelle,  quels,  quelles 
I,  165. 

Quai  V.  chaor. 

Que  V.  qui. 

Que  qMy  pendant  que  II,  391. 

Que  —  qœ  conj.  II,  390. 

Queeeakei,  qneeumqnea  I,  19u. 

Quel,  tranquille  t.  coit. 

Quel,  quoi  ▼.  qoe. 

Qaeie,  qneiemeat  v.  coit. 

Queil,  queOe  I,  165  et  glus.  quel. 

Quels  V.  quel  et  I,  165. 

Quel,  que  le  I,  135. 

Quel,  kel,  queil,  quil,  quele,  queile, 
quile,  s.  s.  et  p.  r.  quels,  queils.  qnils, 
quens,  qneis,  ques,  quieus  I,  165  et 
sniv.  pron.  relatif;  I,  167  pron. 
interrogatif  ;  comp.  qud  onquee  que, 
quel  que  onquee,  quelconque,  qud- 
cunque  pron.  I,  187;  qud  que, 
quelque  . . .  que  I,  188. 

Quelconque,  queleunque  v.  quel  et  1, 187. 

Quellir  v.  cueillir. 

Quenoille,  quenouille;  ital-  conocchia; 
du  Imû.  coHucula  pour  colncula, 
do  cotus^  comme  Tout  dit  Vossius 
et  Ménage. 

Quens  v.  cuens. 

Quenu  v.  cbanut. 

Quer  V.  cucr. 

Quer  conj.  v.  car. 

Qaerele  II,  32,  plainte,  lamentation, 
«^rlcf,    sujet     de    plaintes     procèi): 


querela;  vb.  qnereter,  cbagrlBer. 
plaindre,  porter  plainte:  d'où  qee- 
releree,  plaideur,  chicaneur. 

Qnerer  v.  qnerre. 

Quérir  v.  querre. 

Qnerole  v.  carole. 

Qnerre,  quierre,  quire,  qeim,  qurn 
*i,  373  et  suiT.,  quérir,  chercher, 
rechercher;  taire  une  enqoète,  de- 
mander, requérir;  subet^  qoMli  I, 
321,  quête,  recherche,  àeouaide; — 
queitlOB  I,  368,  qnaetion,  procès, 
différend  ;  quamUo; — comp.  aqaane 
I,  381,  aequérir,  préparer,  entre- 
prendre; part  aqidi,  conqais,  Tainco, 
rendu,  réduit  à  rextrémité;  aqeiit 
I,  386,  acquit,  acquisitioii,  acquêt; 
itcquUUwm;  eonqnerre  I,  380;  d*oQ 
eonqnarement,  conquête;  —  eonqwrt 
m.  I,  329,  conquête,  «oqmeitioa; 
profit,  avantage;  amqwuitum;  féa. 
eonqueete  1, 53,  ih.  ;  de  là  eenquatar, 
oonquiiter  I,  380,  emiqoérir,  ac- 
quérir, gagner; —  enquene,  enqué- 
rir, solliciter,  demander;  inqwinrt; 
d'où  enquerement,  recherche;  i^ 
querre  1,381;  exquirere;  porquem, 
perquerre  I,  381.  6.  1.  L.  II,  3: 
requerre,  requérir,  réclamer,  atta- 
quer; requirere;  requerre  qqck, 
vers  qqn,  II,  54;  d^oîi  requeremeat 
I,  252.  II,  157,  requête,  action  de 
requérir;  requeete  I,  155.  II,  163. 
requête,  demande;  eorquerre  I,  381 

Ques,  quel,  quels  v.  quel  et  I,  165. 

Ques,  qui  les  I,  135. 

Quetine  v.  cuire. 

Queme  v.  chesne. 

Qneste  v.  qnerre. 

Question  v.  querre. 

Queu  V.  cuire. 

Queue  v.  coe. 

Queue  ou  mieux  queuz,  pierre  à  ai- 
guiser; de  cvtf  coiis  (Ménage): 
prov.  cot. 

Queus,  queue  v.  quel  et  I,  165. 

Queute  v.  cotre. 


n^ 


QUE 


311 


QUI 


Qoentepointe  v.  cotre. 

Qui  adv.  de  lieu  v.  aiiqui  et  H,  271. 

Qifc,  ki,  ke,  qne,  qi,  qe  I,  159  et  saîv., 
chi  pour  qui,  dans  le  picard-tlaiDaud, 
et  sur  les  frontières  ouest  de  la 
laugae  d'oc,  qui,  que;  prov.  qui, 
que,  ital.  chi,  cbe  ;  oni,  eay  I,  159, 
que,  qui  (avec  une  prép.)  ;  ooi,  quoi, 
kai  II,  277.  363,  koi,  k«i,  qidi,  qd* 
qnai  I,  159.  1G3,  quoL  Pour  les 
difl'ércuts  emplois  de  ces  mots  t.  la 
ûram.  1.  c.  Qui  dér.  de  qmê  ;  çim, 
comme  je  Tai  dit  II,  389,  dér.  pro- 
bablement de  quid^  et,  je  crois  de- 
voir ajouter  ici  que  la  conj.  que  = 
quam,  est  identique  avec  que  de 
quid;  une  double  origine  est  d*au- 
tant  plus  invraisemblable,  que  le 
que,  dans  ses  diverses  aoeeptions, 
est  soumis  aux  mêmea  règles  et  a 
les  mêmes  fonctions.  Quant  à  mi, 
je  ne  vois  aucune  raison  pour  le 
dér.  avec  M.  Diez  de  ct^us;  c'est 
lu  forme  latine  cui  transportée 
simplement  dans  le  franc.,  le  prov. 
et  rital.  Keste  à  expliquer  quin. 
Eu  comparant  aiot,  met»  mai  do  aie, 
comme  aie,  on  pourrait  penser  que 
quoi  est  une  extension  de  forme 
de  que,  et,  de  cette  manière.  Ton 
iie  rendrait  fort  bien  compte  des 
formes  picarde,  normande  et  touran- 
gelle ;  mais  le  kai  bourguignon  des 
S.  d.  S.  B.  reste  inexplicable.  £n 
effet,  admettant  que  Ve  de  ft«  a  été 
traité  comme  e  long,  on  aurait  eu 
ko€.  Supposer  que  Te  de  &e  a  été 
diphthoDgué  avec  t,  comme  moyen 
do  distinction,  puis  que  Ve  a  été 
permuté  en  a  pour  donner  plus  de 
valeur  intrinsèque  à  laforuM;  cela 
lierait  trop  artificiel.  L'esp.  et  le 
port.  oDt  admis  Taccusatif  quem 
daus  leur  quien,  qucm;  pourquoi 
le  franc,  n'aurait-il  pas  eu  recours 
a  un  autre  cas  du  relatif  latin  pour 
î>c  créer  une  forme  distinctive?   Et 


ici  se  préjîeute  le  latin  qua  (peut- 
être,  daus  le  principe,  se  ratione), 
qui  répond  parfaitement  à  toutes 
les  exigences.  De  qua  découle  na- 
turel leuicut  le  kai  bourguignon,  en 
Picardie  ki,  Ae  ou  koi,  ou  mieux 
ki,  ke,  d*où  hn  (cfr.  I,  123),  en 
Normandie  d'abord  ke  tilt  par  Tin- 
flnence  des  dialectes  mixtes  fiieî. 
Kai  bourguignon  fut  remplacé  de 
bonne  heure  par  le  eoi  picard.  Cfr. 
le  valaque  ca=ut.  —  Qui  '—  qni 
I,  164.  —  Qni,  si  Ton  I,  164.  — 
Qui  retranché  I,  165.  —  Qni,  ce  qui 

I,  164.  —  Qne,  quoi,  ce  que,  à  ce 
qne  1 ,  164.  —  Qm  conj.  U ,  3S9. 
390.  —  Qai,  que,  quoi  pron.  inter- 
rogatifs  1, 167.  --  Qai  qui;  qui  que; 
que  que;  quoi  qne;  qai  qni  onotiaei  ; 
qui  oncqnw  qui,  quioenquet,  que- 
eonquee,  acenaquee  I,  1S8-89.  — 
Qne  qne  conj.  II,  391.  »  Ooi  qw 
conj.    II,    391.    — -    De   oei    conj. 

II,  379. 

Qnie  1.  p.  s.  prés.  ind.  de  quider. 

Qoioonquet,  quicuiiquM  I,  189. 

Qaider  v.  cuider. 

Qoierre  v.  querre. 

Quiet,  qui  les  I,  136. 

Qniete  v.  coit. 

Quicns  v.  quel  et  I,  165. 

Qnieate  v.  cotre. 

Qain  do  quiels  I,  165. 

QnO,  qui  le  I,  136. 

Qail»  quile  I,  165  et  glos.  quel. 

Qoi'n  II ,  254 ,  qui  en. 

Qoiasaine  v.  cinc. 

Quinae  v.  cinc. 

Quiniime  v.  cinc 

Quint,  quinte  v.  ciuc. 

Qnintaine,  quitaine  I,  228,  sorte  de 
maiine<]uin  figurant  un  homme  anné, 
le  bouclier  d'une  main,  Tépée  de 
Tautre;  jeu  militaire  consistant  à 
frapper  ce  mannequin;  prov.,  ital. 
quintana.  L^origine  de  ce  moi  est 
encore  inconnue;  ce  qu'eu  ont  dit 


QUI 


.«12 


UAl 


Ménage,  Du  Gange,  Forrari,  etc., 

n'est  pas  admissible, 
(tnini,  qninsame,  quinie  v.  ciac. 
Qnir  ▼.  cair. 
Oiin,  cuire  v.  cuire. 
Qnire,  quérir  v.  querre. 
Qniree  v.  cuir. 
Qnii,  qui  les  I,  136. 
dniitr  T.  coit. 
Qniitnm  v.  cuire, 
(toitalae  t.  qnintaino. 
doitanoe  ▼.  coit 


Quite,  quitee  v.  coit. 

doiteiiMiit  V.  coit. 

Quittr,  qoitiar  v.  coit.  * 

doireo  ▼.  cuivre. 

QuÎTrer,  éveiller;  de  Tanglais  quUer, 

alerte,  actif;  qmver,  trembler, 
(toioi,  tranquille  v.  coit. 
Oaoiy  quoi  t.  qui. 
QudMMBt  ▼.  coit. 
Q^mtË  ▼.  cuent. 
Oaor  ▼.  cuer. 
OMii  que  vous  I,  136. 


R. 


BMBfOB,  raiamoii,  nMMhoii  I,  253. 
373,  rançon;  de  redempiw. 

Babait  3.  p.  s.  prés.  ind.  de  rabatre. 

BaUna  v.  ravir. 

BaUnoa  v.  ravir. 

BaUnoaaaMnt  v.  ravir. 

Babil,  raUt  v.  rage. 

Baeater,  rassembler  v.  acater. 

Baeater,  racheter  v.  acater. 

Baehatamant  v.  acater. 

Bachateor  v.  acater. 

Bachater,  racheter  v.  acater. 

Bachatar,  rassembler  v.  acater. 
>v  Bachatersi  v.  acater. 

Baeheminer  v.  chamin- 

Bâcher,  cracher  avec  bruit  et  avec 
effort;  de  Tancien  norois  hraekia, 
cracher;  Arâiicî,  salive.  Notre  verbe 
cracher  cst-il  le  même  mot  avec  c 
préposé  pour  renforcer  la  wyllabe 
initiale? 

Bachine  v.  raïs. 

Badne  v.  raïs. 

Badore  v.  clore. 

Baconter  v.  conter 

Baeorder  v.  acorder. 

Baeonter  v.  conter. 

Baemplir  v.  udciuplir. 


que  dans  rMi;  cfr.  rage;  de  là 
adv.  radflBMBt  I,  338,  impétaevae- 
ment,  avec  violence,  avec  raideur; 
et  ndii,  courant,  fougoe,  impétuo- 
sité, rapidité. 

Badfli  V.  rade. 

Bademant  v.  rade. 

Baer  v.  rait. 

Baférir  v.  ferir. 

Bage,  raige  I,  133.  II,  37,  rage; 
rabiet;  rager,  ragier,  être  de  mau- 
vaise humeur,  se  fùcber,  être  fu- 
rieux, faire  rage;  propr.  raUare 
de  rabies  et  non  de  rabere  ;  rabit, 
rabi  II,  109,  furieux,  enragé:  ra- 
bidus;  comp.  arager,  enragier  I, 
174.  11,403,  enrager,  être  furieux; 
esrager,  esragier  II,  26ô,  enrager, 
être  furieux;  du  part.  pas.  earagie- 
ment  II,  393,  comme  un  enragé, 
comme  un  fou  furieux.     Cfr.  rade. 

Bager,  ragier,  faire  rage  v.  rage. 

Bagier  v.  raïs. 

Bai,  rayon  v.  rait. 

Bai,  ordre  v.  roi  II. 

Bai,  roi  v.  roi  I. 

Baianson  v.  raançon. 

Baie  v.  rait. 

Baier  v.  rait. 


Baenehon  v.  ruanv^u. 

Bade  II,  823  note,   271,   impétueux,  Baige  v.  rage, 

l'uugueux,  ardent,  vif,  alerte;  rabi-  Baignauble  v.  raison 

dut;   avec   uuc    autre    vucalisation  Baihnable  v.  rais<in. 


y-CiMiL 


U<^^.4^^  ^^Wi»^.  ?«^,  ^'^  t.t.^:^^^^'' 


^ùi^<,  aecMe^  He^^44t^    .^^^^/.>o./^ 


f^a/rie,-    /•'-V*     ^-"^   ^t 


J:^éLfc*^M. 


t  / 


>  II,  187 .  ramâo, 
anembllge 

nmé  î,  58.  II,  lïU,  igui  a  besa- 
coii[i  de  brsDcbes;  ruDn  I,  ll>2, 
touffu;  dMraitwr,  mettre  eu  pièces, 
dùchiier;  de  dti  et  ramui.  C'est 
ugalcment  de  ramus,  que  vient  ra- 
mon,  d'où  ramoner,  comme  l'a  fort 
bien  dit  Mùnage.  Lo  patois  de 
Moutbélisrd  a  ramaiie,  raimsiiie, 
ital.  tamozzEi,  balai,  c-à-d.  faisceau 
Je  [letils  rameaux,  qui  se  rapporlo 
à  la  mi'me  raciuo.  Cfr.  Ben. 
T.  SS744  nmeiMiaiu,  petit  rameaux, 
petites  bruDches. 
Bain,  bord,  lisière;  de  l'abal.  min, 
bord;  allmod.  roût,  r«in,  lisiùre 
d'un  champ  ,  etc. 


BMM,  runer  v.  règne. 

Eain,  rare  II,  224,  retranclier,  ôter, 
uouper,  raser,  racler,  effacvr,  tonr- 
mcnter;  radrrt;  pan.  pas.  res  I, 
^06;  prèp.  rei,  rai  II,  3113,  rez,  ù 
Heur  de  terre;  r»  i  rri,  joignant, 
tout  près,  ontii^rement,  tout  a  Tait; 
fréquentatif  de  radtre,  ratare,  d'où 

II,  234,  rasoir;   raionum;   ruors, 

action  de  raser,  ritlure;  ramra.  — 
Leaubst.raiolia,  ntische,  gale,  teigai). 


1,  a  pour  ib.  correspoii 
dont  esp.,  prov.  niscar,  pour  raii- 
care ,  da  rasus ,  radere.  Baicler, 
râcter,  propr.  rtinctttare^  radicit- 
lare,  également  de  rtultrc,  niusï 
i|ue  le  dit  Mi-iioge.  Je  ferai  en- 
L'uru  ubaervor  aveu  ce  dernier  ijuu 
le  rai,  cspècu  d'étoffe,  dér.  de  rmiM, 
nwé.  Le  patois  de  Moutbilîard  u 
:   pour   gratin,    uu    buuiilic 


i  Motx  on 

représentent  l'un  propr. 
itre  rature,  parce  que, 
le  gratin,    il  faut  le 


Baïa,  rail  II,  racine,  de  radix;  dér. 
ntotne,  raoUne  I,  391.  II,  54.  363, 
racine,  propr.  radieiiia;  \b.  «ùim- 
oiBer  I,  56,  enraciner;  —  ttngtt. 
«srogier,  «STmoer,  «mtobiu,  arrachei, 
emporter  arec  effort;  eirni/icarc; 
arragier,  aragflr,  artoer,  antohur, 
srracbor,  dérauiner;  formé  sur  le 
modèle  de  cxriiJieare  avec  vbaugc- 
ment  de  préfixe,  abraditare,  aelon 
Ménage;  mais  peut-être  tout  simple- 
ment do  eradicare.  Cfr.  DC.  a.  v. 
racha,  rosier,  p.  ex.  celui  qui  ar- 
rache les  soBcbea  des  arbres  abattus. 

Baiadon  v.  randir. 

Baîae,  raïM,  rete,  iixpédicioa  militwrc, 
incursion  sur  une  terre  enncnile; 
de  l'alial.  reita,  ib. 

Raunable,  raùaablvmsat  v,  raison. 

Baiaon,  reiMiII,49.  134,  raison, icds, 
avis,  opportunité,  raisonnement, 
propos,  parole,  compte;  du  ralio; 
atl'}.  nûionable,  raitnabla,  raihiuiUe, 
raignaable  I,  2G6.  Il,  3S8,  raiaon- 
nuble,  é<i»iiab1e,  juste;  ralionabïli$ ; 
adv.  raimablement,  raisonnablement, 
d'une manîèreêqaitable;  Tb.isinui, 
raisonner,  expliquer,  parler,  plaider, 
défendre  en  justice;  comp.  iraiMner, 
waimier ,  araiiDner ,  aTeumer ,  aieia- 
niftr,  arajiier,  aragnjar  I,  Tl.  281. 
II,  167.  305,  parler  à  qQU.,  inter- 
peller; misonner,  discourir,  deman- 
der, taire  rendre  compte,  citer  eu 
justice;  l'artiisoHtr,  s'oxprimer; 
■imtiiÉm,  deneMn  I,  314.  3GS,  ton. 
iujuatiou,  insulte,  mauvaise  action, 
malice,  folie;   deiainer.   dtraimin.  - 


:;i4 


K.IN 


tus,  i'tablir  uii. 
'Il"'  liar  Je»  rnii 
justifier   dii   dro 


e,  prouver  an  fait; 
subit,  derains,  derena  1,  401,  nciion, 
di«cuaBion,|ilaidr)yer.ili'feaED,  preuve 


,  207,  11,   IM.  RanipadnG.  laiDpodner  v.  nuuposnsr 

matioii  coDln-  Bampone,  runpuner  v.  nUB|KMner. 

^t  des  preuvEâ,  Bampoue  v.  ramposner. 

'  B«mponier,  rtmponer,  i 


dufetiBo ,  premc  de 
d'inuiiceiiuo ,  combui  judi- 
Natreri>lMii  =  portion,  prov. 
-uxio,  est  la  mima  mot  que 


1  d  CH  poui 
II,  jj.  cï.  adne  pour  asaé),  cl,  »ta 
r,  nuDproauec,  rempraraar,  tïraiUei, 
blùmcr,  fuira  des  reprocboa,  railler, 
le  moquer  do  i]uelqu'un;  sabst 
mmpocM,  nmpmw,  rcmpodna  tl,  3S5. 
rai]lerie,  mot  piquant,  moqnirio. 
Les  Italieiia  disent  nai- 
pognare,  ijuo  Muraloii  Otite  de 
lison.  rompone,   croc,    de    nuipo,   croc 

Bail,  lai,  e.  a.  et  p.  r.  nit,  i»St  I,  50.  Ces  muta  doiveuC  dêrîTor  da  l'aile 
Sbl.  1S6,  rayon,  trait  de  lumière;  nuuid;  lias-sojcon  mpMt,  r<y^«, 
rayon,  biton  d'uao  roua;  jet,  fil,  snid.rappa,bRiaroiirampfat,h»M- 
filet;  courant  dus  ruUsoaui  et  des  alleai,ni(^«i,Db>LrBjfaM,  anaubcr. 
rivières:  de  radim,  ainsi  que  notre  unlerer,  saisir;  ut  notre  ramptantr, 
rojivfi;  et  le  f^inin  raie,  roJB  1,  dont  la  ligniGuation  primiliia  m 
48,  rayon,  ùclat,  raie.  Il  ne  fuul  lirailler  (r.  le  Sme  ciemple  dans 
pan  confondre  i^o  raie  aiec  raie,  Roq.  a.  v.],  a  la  mtmi:  origine.  11 
sillon,  prov.  rega;  c«1ui-i:i  lienl  de  est  donc  d«  la  famille  de  raf»r, 
rigare.  Baier,  ralîer,  raer,  tatr,  ci,  si  l'on  cunsidùre  que  raa^ar  ■ 
miier  11 ,  2û2.  3ââ,  rnyonaer,  pro-  d'abord  signifié  grimper,  on  sera 
jeter  des  rayons,  briller-,  couler;  loulù  du  la  rapporter  égalemuU  à 
de  radiare;  nié,  rayé,  qui  n  des  ri^jieii.-  cor  U  dèriration  de  rtpar 
baiidcs    de     dilTùreDioe     couleurs  -,       est  impot^iblii. 


R^OHiîr  V.  jucfuv. 
B^joTBnîr  V.  juelne. 

Rqoenir  v.  juefuc. 
Balar  v.  ulcr. 
Balier  i.  lier 
Kalanger  i.  lou^;. 


dans  lo  coeur:  de  i 
dïlé,  rancaue;  de  là 

baine  et  la  colcic,  « 
ear«,  nuie«r«,  haine, 
loir,  rancune;  rtucan 


■I  IX,  341, 


Kameit  v.  rai  m. 
Bamembtanea  «.  moinbrer. 
.  membrcT. 


,  garder  de  U  ruucuni.'. 


Bancnns,  raocuner  \    roucur 
K{«  Jtf^ih      Kancitre  s.  r^iutur. 

Baacnros,  imnotlM  >.  ranout 
Randir  11,  iiH,  l'^prucUcr,  : 


V 


#>::f     % 


/r^^^Vr?! 


nr\tAdpfV^Y^ 


-n^kùjo^^ 


V 


yex^h^ 


'  z*^ 


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1% 


:  impétuotûto,  presser 

.  323;  randon  II,  323, 
I,  I.  V.  142,  force,  vio- 
lanos,  ImpénioBitâ  ;  de  ei  à  rantton 
U,  324,  avec  force  et  violenEe,  im- 
pàtoeusement,  rspidemeot,  snudnint;- 
mwit;  de  et  à  grand  randan  II,  334; 

de  lel  randon  II,  324  ;  de  merveil-  un  forme  do  tai 
tout  randon  II,  30;  randonu  11,  Ratsmer  v.  tor  I. 
323,  courir,  s'empraiiser,  aller  avec  Baveit ,  T»Ter  v.  a 
■mpilaoïitu,  prendre  un  violant  i^lau  EavMtîT  v,  veattr, 
sur  qquli-,  pooBaer  vivement;  nu-  B«*ine  v.  rarir. 
dimm  II,  70.  324,  im|iéiaaaitù ;  loi   Bavir  I,  1G7.  9.  Il 


«utrefoÎB  on  disait  aiiseï 
toUle,  ntelle,  d'où  dire  w>  râtelée 
de  gqeh.,  dire  ce  iju'oii  en  pense, 
décliarger  sa  ralele;  comp.  daiaté. 
A  la  mémo  rncine  se  rapporte  lu 
mot  vieilli  ralon,  pièce  du  pâtis- 
serie  faits   avec  du   fromage  mou 


d'une  randuHèe,   d'une  voléo.  sons 

saisir,  enlever;  rapere;  ravina,  ar- 
deur,  rapidité,   impétuosité.     Nos 

Handon,  randonee  v.  raudir. 

mots  ravin,  ravage  ai<  ran|;Bnt  en- 

Baadaner v,  randir, 
Eangier  v.  tenc. 

core    id.     Outre    eeltc   forme    on  r 
médial,   on   en   iroave   une    en    b, 

p.  px.  dans  Bsn,  390.  5Ï71  rabiae. 

Bapareillsr,  raparilhet  v.  pareil. 

L-ourae,  impétuosité,  rapidité;  adj. 

Bapeler  v.  a,,eler. 

Hapart,  raportsr  v.  porter. 

Baprener  v.  presse. 

R«Mhe ,  raisehe  v.  raire. 

(cfr.   retondre)   ou   bien   induence 

IU«cler  V.  rairo. 

du  latin  raliidiuJ    Je  peucIlD  pour 

Baie,  raise,  foasé,  canal;  de  runeien 

nurois  rài,  ib. 

rabina,  rabinaire,  etc.,   qoo  Hayn. 

RaMger  v.  seoir. 

L    II.  V,  43   range   aussi  sou»   ra- 

^^ 

RaMr  V.  raire. 

par,  ravir. 

^M 

Rauagar  v.  soef. 

BaviMr  V.  veoir. 

■ 

Ba«>ir,  raaor  v.  raîre. 

Savivar  v.  vivre. 

■ 

Baiper,  râper;  do  l'abal.  rot;»'»,  ra 

Saveur  V.  avoir. 

5 

masser,  ratisser;  sulial.  raapa,  ràpo 

Sa,  rM,   bùebur;   on   tronve   souvent 

(inslruraent  et  partie  de  la  tige  do= 

les  eïpt«aBiona   ardoir  dedant   ou 

Anil 

épis,  des  t-rappes). 

«..   re  Trisl.  I,  44,   P,  d.  8.357: 

Kuwner  v.  assener. 

apremire  an   re   FI,   et  Bl.  2924, 

Ea»eoir  v.  seoir. 

allumer  .m  bûeher.    Ardoir  dcéam 

Bailel,  râteau;  de  Tiulettui,  dim.  d^ 

Tiiilrum.    ital.    rastro.      Cfr.    Mêri 

le  re  était  une  construction  vide  à 
l'intérieur,  et  pout-èlre  pourrait-ou 

rapporter  ce  mot  a,  ret  (v.  plus  bas). 

en  supposant  que,  dan»  le  poncipu, 

le  re   était   lait   de   claies.     Cette 

Hasure  v.  ruire. 

EaU,  raie;   selon  Kriscli  du  néerluii 

l'exemple  suivant,   uii  rel   désigne 

dais  rôle,  rayon  de  miel,   n  cauBL 

uu    fuur   à    eliaux,   uon    pas  aaai 

doute  contitruit  ù  la  maurèrc  de  nos 

^^H                             REA                                                      Ul^ll                             1 

^^^^1            grandes  tiiileriea,  niais  Itl  qu'un  i;n 

les  maîtres   de  curiioration  avalnt 

seuls  le  droit  de  »e  servir.    lUieit 

^^H             c.-H'd.  uuQ   espèi^Q  de  grand  Ion- 

dérive,   dit- on,   de   l'arabe  raiU, 

^^H             oean  (ail  da  ctaies.  garni  de  lem 

espèce   d'ustensile   de   terre    de  la 

m^me   forme  que   l'inttrnmenl.  et 

rctte  serait  une  corruption  de  rt- 

^^M             lirrer,  |  E  la  perre  UÎIlier  e  traire. 

bnhe.    I.'«xprcssion  titag*  Je  nitc 

^^M             1  E  les  graa»  mi.  à  la  vhaitz  f&iru 

^^B             (Ben.  v.260ei-T}.    Quant  k  l'anglo- 

l'oxtréaitv   du    manche    da    robec^ 

^^B              BAXOD  hreac,  bâcber,  qu'on  a  pro- 

quoiqne  ces  figures   ne  fuawit  pM 

^^               posé  pour  racine   da  re,   sa  forme 

s'opposa  û  la  dérivation. 

£(re  bon  joutar  de  nbet,  èm  as 

Baal,  raalma  v.  n>i. 

homme  babile,  entendu. 

l B««™  '■  r^i- 

Seblasdir  v.  blandir. 

^^^         BeanU  t. 

Beboet  v.  rebondre. 

^^1          a«bM,  dans  E.  Deschamps  et  le  R 

^H              da  la  Rose  rebebe,  dans  G.  de  Ma- 

obtus,  émoussé:   A  la  fois  qnani  11 

^"                chaut  (U  temg  pasionr)  rababa,  dans 

coroges  ki  balles  choses  entent,  sol 

''                         JeanUolineti«beU«;eepùcedevio]le, 

ellievot  en  orguilh,   ai  devient  pe- 

lelon  les  uns,  rendltnE  un  son  plus 

saui  ot  Telioik$,  es  basses  et  es  vis 

grave  que  la  rielle;  selon  les  satres, 

choses,   M.  s.  J.  b03;   rtboÏMMnt 

^^1                ajani  des  sons  aigus  qui  imitaient 

I,  I2S,  lourdeur.  empéuhemeiit,éMl 

^B               la  Toix   de  femme;   vo  qui    a   fait 

de  ce  qui  est  tmoussé,  obtus.  Ml- 

pidité,   cnervemenL     La  raoÎDB  da 

^^H               n'étaient  pas,  dans  lo  principe,  dos 

simple  de  ces  mou  se  trouve  en- 

core  dans   la  grande   faroille   ait*- 

^^H               mais  deux  variétés  de  l'espèce.     Il 

mande  à  laquelle  tu  rapporta  totltr. 

^^H               est  censin  que   le  rebic   était  plus 

buiitcr;   clr.  l'ancien   norois  hu*- 

^H               petit  que  la  vielle;  au  XUIe  si^le 

Ifgr,  lourd,  pesant,  obtus,  groMiw; 

^^M               il  avait  une  forme  trapézolde,  plus 

bmi.    couteau    émoussé;     braoebi 

secondaire   des  formes  en   f.-    bM- 

^^H               luire.     Le  nombre   des   cardas    du 

^^B                 Tebec  a.   varié    de    deux    à   quaUe. 

saut,  obtus;  liollanduis  bel,  ib.  etiol. 

^^B               MU  rôle  dans  les  fêtes  bourgeoises, 

Beboadre,  rebonie,  répondra,  repoan. 

repunre  1,  TJ-  231.  II,  3âl,  cacher. 

^^m                Roquefort  a  eu   tort  d'en  faire  un 

uieitro  qq,:.  en  lieu  secret,  entemr; 

^^P                violon  bùiard  ou  cbampêlre,    puis- 

de  repOTUrf,    le  d  est  mtercalair*; 

^B                  qu'on  l'employait  ailleurs  quo  dans 

part,  reboat,   raboi,  n^aat  1,   te6. 

les  campagnes.     Son   erreur  vient 

repou,  Tepiii  I,  101.   Il,  U.  303, 

caché;  li  tebori,  à  rebeil,  li  et  en 

récente,  exclusivement  attribué  aux 

reyoït,  en  taobcMe,  eu  secret;  dér. 

apprentis  ménétriers,  aux  muiticieuâ 

de  faire,  de  village,  de  guiogueUc, 

U,    •m.    retraite,    cachette.     Ctt.        ] 

rendues   au   XVlIc  «iè<!tc.  avaient 

fiebonre  v.  rcbuodre. 

interdit  l'uiiigc  des  basses,  etc.  dont 

RabMl,  rebostail  \.  lubutidrc.                      1 

*^^-* -^—  -^^  ^-        —   . . 


'^ 


^^^  ^*^A^,^-«£te^ 


iCl^n/^^  L^->¥à^k^^^     C 


,^y^a^ 


REB 


317 


RBC 


Bebonter  v.  boter. 

Bebos  V.  rcbondre. 

Beeaigner  ▼.  recaner. 

Beçaindre  v.  ceindre. 

Recaner,  reeaigner,  crier  comme  l'âne, 
braire,  crier,  clabander,  grincer  des 
dents;  notre  ricaner,  avec  une 
signification  restreinte;  cfr.  Mtcot. 
Yergy  dér.  ricaner  de  ridere  et 
cachinnare;  caehinnare  aanût  luffi, 
re  -  cachinnare  ;  mais  il  est  pos- 
sible que  le  changement  de  re  en 
ri  se  soit  fait  sons  Tinânence  dn 
verbe  rire. 

Beeelee  v.  celer. 

Bsceler  v.  celer. 

Beeengler  v.  ceindre. 

Seoepteir  v.  recevoir. 

Seoeption  v.  recevoir. 

Bscereele  v.  cercle. 

Seoereer  v.  cercber. 

Bscereher  v.  cercber. 

Bscet,  reoeter  v.  recevoir. 

Beceveir,  reoeror  v.  recevoir. 

Becevement  v.  recevoir. 

Beoevoir,  reoerer,  reeeTsIr»  reohsroir, 
reohoiyre,  recivoir,  resoiyre  II,  12 
et  suiv.,  recevoir,  accepter,  ad- 
mettre qqn.  cbez  soi,  en  sa  so- 
ciété, souffrir,  endurer;  concevoir, 
devenir  enceinte;  recipere;  de  là 
reoevement,  réception;  —  reoeption, 
communion,  action  de  recevoir  la 
sainte  Eucharistie;  de  receptio;  re- 
œpteir,  reoeter  II,  65,  recevoir  qqn. 
chez  soi  pour  le  cacher,  donner 
refuge,  cacher,  receler;  recepêare; 
subst.  reoet  II,  289,  lieu  de  défense 
et  de  retraite,  château,  place  forte, 
tour,  refuge,  asile. 

Bechaloir  v.  chaloir. 

Baehanter  v.  chanter. 

Beehargier  v.  char. 

Beebater  v.  acater. 

Beohe  v.  resche. 

Bechef  v.  chef. 

Becheoir  v.  chaor. 


Baehevolr  v.  recevoir. 

Beehief  v.  chef. 

Baehigner  v.  resche. 

Beehin,  reeUnar  v.  resche. 

B60hoi?re  v.  recevoir. 

Becivoir  v.  recevoir. 

Baelalm,  xeelaimer  v.  clamer. 

Bedam,  roelamar  v.  clamer 

Badanir  v.  clair. 

Becleimer  v.  clamer. 

Beelore  v.  clore. 

Bedns  v.  clore. 

Beooi  v.  coi  t. 

Baoomenoer  v.  comencer. 

Beoonforter  v.  fort. 

Beconoisssment  v.  conostre. 

Beoonoistre  v.  conostre. 

Beeonst  II,  297,  lis.  reiconsi^  subj., 
de  resconser. 

Beoontaor  v.  conter. 

Beoonter,  reconteies  v.  conter. 

Baeordanee  v.  recorder. 

Beeordar  I,  82.  II,  239,  rappeler,  se 
souvenir,  répéter,  conter,  enregis- 
trer; recordari;  subst.  reeort  1,571, 
mémoire,  renommée;  jugement  sans 
appel;  de  là  reeordanee,  commé- 
moration. Cfr.  DC.  recordum,  re- 
cordari. 

Beoorre  v.  corre 

Beoors  v.  corre. 

Baoort  v.  recorder. 

Baooninanoier  v.  comencer. 

BaocuTroment  v.  recovrer. 

Beoonyrer  v.  recovrer. 

BaooTré,  reocnrremeiit  v.  recovrer. 

Beoovrer,  reeayrer,  recouvrer  I,  232. 
II,  ôô,  recouvrer,  trouver;  revenir 
à  soi,  se  relever,  revenir  à  la  charge, 
reprendre  sa  position;  subst.  re- 
oovrier,  reoorrer,  reoorré  1, 191.  209, 
ressource,  secours,  action  de  re- 
prendre; de  recuperare;  de  là  re- 
oovromeiit,  reoonyrement  I,  52,  res- 
source, recouvrement  L'ancienne 
langue  avait  aussi  le  simple  cobrer 
ou  plutôt  un  dérivé  de  recuperare. 


REC 


3lJ< 


REI 


dont  on  ayait  retranché  la  préAxe, 
peat-^tre  poor  éviter  l'idée  de  ré- 
itération: cohrer  signifiait  prendre. 


5aitir,  s'emparer. 


P.d.B. 


S672.  7G1S,   et  Rayn.   L.  R.  t.  ▼. 
cobrar  II ,  422. 

T.  recovref. 
▼.  corrir. 
▼.  croire. 
Eaereaiit  part.  prés,  de  reeroire. 
▼.  croire. 
T.  croire. 
T.  croire. 
Baeoeil,  recacillir  t.  cneîllir. 
Eaf  wter  ▼.  conter. 
Baesrrer  t   reoorrer. 

V.  mander. 
T.  drescer. 
T.  devoir. 
Badire  v.  dire. 
Bedinne,  redismer  v.  dix. 
Badois  I,  149,  fatigaé.  oatré.    Ce  mot 
a  été  changé   dans    sa  forme    poor 
la  rime:  peut-être  de  r«/</t/Ms.    Cfr. 
notre  rendu. 
Bedoner  v.  doner. 
Badoter,  radoter:  du  néerlandais  </o- 

ten.  dutîen,  radoter. 
Bedoter,  redouter  v.  doter. 
Bedonter  v.  doter. 
Bedreder  v.  drescer. 
Bedrescier  v.  drescer. 
Bednire  v.  doire. 
V.  re. 
V.  rait. 
Befaire  v.  faire. 
Befermer  v.  ferm. 
Befrain  v.  fraiudre. 
Bafraindre  v.  fraiodre. 
Bafremer  v.  ferm. 
Bafrener  v.  frein. 
Bafroidier  v.  froit. 
Bafoi .  refiûr  r.  fuir. 
Befùser,   et  arec   n    intercalaire  ren- 
ftiaerl,  40.  101.  12*>.  177.  II,  341. 
repousser,    réprimer,    refuser,   do- 
daigoar;  de  rtcusarv.  avec  mélange 


de  refmiare;  cfr.  pK» 
ranfÉMît  I,  66.  II,  15&, 
opposition  à  Téla: 
r.  gaagBiei 
▼.  giider. 
▼.  garder. 
Bagazt  ▼.  garder. 
▼.  gahir. 

r.  geliir 


V. 

▼.  geair. 

Bagîoii,  roTaome  ▼.  regoe. 

Bagne,  nigiie,  ndae  I,  52.  114.  171». 
II,  39.  140,  règne,  roTamne,  pavs, 
contrée:  re^Nvai;  ragaar,  VHgMr, 
rv&iflr,  leacr,  nÛMr  I,  ôa  315. 
II,  234.  279,  régner,  dominer; 
re^nare;  ngmum,  ragaa»,  ealai 
qai  règne;  regumim';  ragnad, TigMt. 
régnai,  113,  mysome,  paya;  propr. 
re^fuilMiiff,  prov.  régnât,  esp.  rel- 
nado;  région,  roion  I,  399.  II,  370. 
373,  royaume,  pays,  état,  région. 
contrée:  regio. 

Bagne,  rêne  v.  retenir  s.  v.  tenir. 

Bagne,  regnad  v.  règne. 

Begnaor  v.  règne. 

Bagner,  regnares  v.  règne. 

Bagnet  v.  règne 

Bagret  v    regreter. 

Bagretar  II,  181.  invoquer,  réclamer, 
plaindre  amèrement,  regretter;  re- 
gret 1,371,  chagrin,  plainte,  r^ret  : 
de  queritari,  requiriiari.  Cfr.  DC. 
rej^reta. 

Bagnardar  v.  garder. 

Bagnart  v.  garder. 

Bagnerredoner  v.  guerredon. 

Bahaiter.  rehaitiar  v.  hait. 

Beheiter  v.  hait. 

Behorder  v.  horde. 

Behonrder  v.  horde. 

Bel,  ordre  >.  roi  II 

Bei,  roi  ^.  toi  I. 

Beial.  reialte  v.  roi  I 

Beiaome  \.  loi  I. 

Baiaus  v.  roi  1. 


P^CbBH  H 

^™                  REI                      :m                      REN                                       1 

^    Bêlante  v.  roi  I, 

Bempar.  remparer  v.  pnrer.                                         1 

Reigtl«  V.  rogni>. 

Remprosner  v.  rampnanor.                                           1 

Sein,  raia  I,  yss,  reiti;  rtn.  .-«nij^  .k 

Remaer  v.  muer.                                                           1 

la  même  ratino  rognon,  propr.  rmo 

Ramciera  r.  muer.                                                         1 

S^e  V.  roi  I. 

R«,  V.  rien.                                                                    1 

Rdniar,    rintcr;    île    l'aucien    nornia 

Benud,     renard;     renardie,     Ûnesst, 

hrHnia,  eoùd.  rraio,  auglais  ri»». 

ftsliice,  fanaselé;  de  l'ahal.  Bejjin- 

iDondare,  eupiare,  eic.  ;  golh.  knàm. 

hnrt.  Rtinharl,  nom  du  renard  dans 

irn!>ii(iô;,  hratiijan,  rnUaffiCur. 

Ib   foble,   qui   de.int   appollnl.if   et 

Rtite  V.  rii>e. 

ReiHir  ».  jgiir. 

roman  saupU,  t.  ».  a  v. 

Reit  V.  ret. 

Renardie  t.  renard. 

H^ehir  V.  gebir. 

Renaimer  v.  arme. 

Relai*.  relaiiui  v.  laicr 

Reno,  s.  s.  et  p.  r.  retu,  ranall,  179, 

Relraqur  v.  relinquir. 

raaf-,  fila;  de  l'abal.  hring,  cercle. 

Belsver  v.  lever. 

BeUef  V.  leter. 

Bal%ioii  I,  240.  relieion;  maiion  re- 

clairement  dane   l'expreBsion  faim 

ligieuse;  rcligio.€m»4ft*/-f^ 

rmc  autour  toi,  faire  ranger  au. 

Balûqaii.  Telenqnir   I,  353.   Il,  363, 

tour  de  soi;   mais  pins  tard  ridi'c 

de    cercle   devint  aeeondaiio;   nu- 

Imjutrc;    reUqno   I.   HH ,   relique. 

giai,  Tanger  I,  402.  11,  16°,  ranger. 

lesie;  rr(i,»i«.. 

aligner,  mettre  en  ordre  de  bataille; 

aeUqne  v.  relinquir. 

ahal.  hringÙH.    Le  mot  ran;  a  re- 

Relair,  reluiâr  v.  Inire, 

paeaû  dans  rallem..   le  anidois;   il 

0   pênélié   en   Angleterre   r«nk,   il 

Bemaindre  v.  manoir. 

se  retrouva  dans  le  kjmri  rhenge, 

Ramaint  de  ramener,  v.  mener. 

le    breton    reiik,     l'écosmii    raoo. 

Comp.   areiigiBr,    mettre   en    rug. 

Bemanant  r.  manoir. 

ranKer,  aligner;  dearengier  I,  388, 

Bemander  v.  Riaiiil«r. 

ilirnnger,  troubler,  sortir  du  rang. 

Bemanoir  «.  manoir. 

avancer,  renverser,  licencier.    Noire 

moi  hnrangue,  nutrefois  aune!  h«- 

rengne,  .lirivo  da  la  mfme  rwine. 

Bemembrar,  romenbrer  v.  meiubrer 

prov.  arongna,  vb.  areogunr,  ranger 

Bemeanant  v.  manoir. 

et  haranguerjArinj  signifiant  cercle. 

Bemirable  v.  miriT. 

naacmbléo,     th<^cro   d'nne    aorïon, 

ïbamp   de   bataille,  etc.,   on   en  a 

Bemiaiioa  v.  mètre. 

Remoliner  v.  moldre. 

KemoDder  v.  monde  1. 

arouga  :  Arenga  e«  apta  M  oonoor» 

Bemonter  v.  runnt. 

Bemon  v.  mordre. 

Ramort  v.  mordre 

arangene,  ln>fi.  arengsria.  lieu  d'as 

RemoTOir  v    momir 

r: emblée  tumultueuse 

^^^^H 

REN  320  RBS 

Banoheoir  v.  chaor.  sabst.  repairi«r,   rapain,  rvpcre  I, 

Bendns  v.  clore  257.  II,  103.  353,  retoar,  retraite, 

Bendre,  rendre,  produire,  rapporter,       asyle,  séjour,  demeare ;  anjonrd'bai 

exécuter,  suppléer,  accomplir,  dé-       dans    un    sens    très  -  reatreint  ;    se 

clarer,  prononcer;   le  part,  randn,       mettre  au  repaire. 

rendue,  s'empl.  subst.   an  sens  de  Bapaîstre  t.  paistre. 

convers,   converse   (frère,    moine,  Beparoir  v.  paroir. 

none);  reddere^lmà  rendere;  rente  Bepans,  repanaee  v.  panse. 

I,  57,  rente,  revenu;  propr.  reiM^ila  Sepairier  v.  repairier. 

pour  reddita;  dér.  rendement,   ar-  Sepenser  v.  pois. 

reniement.  Sepentaille,  repentaiHaa  v.  poene 

Beneiement  v.  non.  Sepentaaoe  v.  poene. 

Bander  v.  non.  Bepentement  v.  poene 

Beneit  v.  non.  Bepentir  v.  poene.  ' 

Bener  v.  règne.  Beperdre  v.  perdre. 

Benforeier  v.  fort.  Bepere,  reperier  v.  repairier. 

Benftmit  v.  refuser.  Beplaire  v.  plaisir. 

Banftuer  v.  refuser.  Beplaisir  v.  plaisir. 

Benge  forme  subjonctive  de  rendre,  -  BepUbiA  y.^njl%> 

I,  243.  BeploToir  v.  plovoir. 

Bange,  ceinture  dans  Panneau  de  la-  Bepondre  v.  rebondre. 

quelle  était  passée  Pépée  ;  de  Tahal.  Bepoore  v.  rebondre. 

kringa^  boucle,  crochet,  ainsi  que  Bepooir  v.  pooir. 

Ta  dit  M.  Pans  (G.  1.  L.  II,  94).  Bepervdr  v.  veoir. 

Benbanter  v.  hante.  *  Bepos,  repoaee  ▼.  pause. 

Benoienient  v.  non.  Beposer  v.  pause. 

Benoier  v.  non.  Bepost  v.  rebondre. 

Benois,  renoit  v.  non.  Bepostail,  repostaille  v.  reboudre. 

Benom,  renommée  v.  nom.  Beprendre  v.  prendre. 

Benomer  v.  nom.  Beprinse  v.  prendre. 

Benoncer  v.  noncer.  Beprise  v.  prendre. 

Benoveler  v.  nucf.  Beproche,  reprocher  v.  proche. 

Bens  V.  renc.  Beprochier  v.  proche. 

Bente  v.  rendre.  Bepronche,  reproncher  v.  proche. 

Bentrement  v.  entrer.  Beprovier,  proverbe  v-  prover. 

Bennmee,  renomer  v.  nom.  Beprover, reprovier, reprocher  v.  prover. 

Bennveler  v.  nuef.  Bepunre  v.  rebondre. 

Bens  V.  renc.  Bepons  v.  rebondre. 

Beond,  reonde  v.  roOnd.  Bepus  v.  rebondre. 

Beorte  v.  riorte.  Beqnerement,  reqnerrement  v.  querre 

Bepaire,  rapairer  v.  repairier  Beqnerre  v.  querre. 

Bepairier,  repairer,  repeirier,  reperier  Beqneste  v.  qucrro. 

I,  C5.  124.   148.  II,  204,  retourner,  Bere  v.  raire. 

revenir,  se  retirer,  rentrer,  denieii-  Bes  v.  raire  et  II ,  3G.'i. 

rer;  comme  le  soupçonne  le  Ducbat,  R^»«*iUiy  v.  saillir. 

de  repatriare;  prov.  repairar,  ital.  Besavoir  v.  savoir. 

ripatriare;  rapairer  ariere  II,  16G;  Besbaldir  v.  buM. 


./^*t **€  f  /et  M&^ ..-V^f^  ^ 


/^ne^ 


^7:^^  /t'^  nt5 ,  /v^/  fiè^iêù^ 


^    ,>g 


<^u^^:^e^*at€ 


^u  '/i  ^trûCà^  <x  (^f»<  ail/  cAa>uM 


'  .^ 


J^HDriHI  ^V 

^^                  RES 

:t2l                         RË8 

BMceore  v.  escorr.-. 

lai;  sauver:   retpit.   terme,    délai:                       ■ 

EtMhcgrsBha,  taie,  âpre,  dur 

mot 

tant  retpit  U,   117;  de  rtiprclarr,                         ■ 

gui    existe   pucon»   dans    |)1i 

lieu  ri 

palo[9,  p.  ex.  à  Montbélîard 

\nekn 

dulgeni-e.   rémission;    v.  DC.  »,  v.                      ■ 

à  Mou  rarhi;  d'oii  rMohia,  raobin 

et  Ménage  respi.                                                      1 

ib.,   rébarbatif;   Tb.  ««oliigiiM,  w- 

Bespitiar  v.  rcspiter.                                                    J 

cbignec.  tMbinwII,  lô4.  363.  rendre 

an  son    rude   et  désagréable 

gro- 

guer,   grincer,   Rronder;  do 

l'alle- 

Ht^iloltin'  V.                                                   ^^H 

mand  rtiche,  dur,   niftoenx, 

mde. 

Sespondre  r.  espondre.                                  ^^^^| 

cntsuat. 

HwehigiMr  V.  reschP. 

B«Mhln  ï-  resolie. 

Beiponre  v.  espondie. 

Rewalni  v.  escorre. 

Baspou  V.  ïipondre. 

Sescoiuar,  rsHoiutr  v,  psconscr 

Baiprit  I.   178,    proverbe,   senunce 

BeMorra  t.  e9.:orrc. 

BM«one,  retcoiuw  >.  escorrc. 

Si   oui,   on   devrait   le   rattacher  s 

B«H«iira  V.  escarre. 

Boorerer  v.  crever. 

SMonra  v.  cscorre. 

la  forme  aérait  inexplicable  de  cette 

Bmcum  t.  escorrc 

façon,  on  a  tMpit  Q.  L.  d.  E.  I,  flâ. 

Bew  V.  raise. 

Agol.   p.  ITO,   gai   est   sans   aucan 

doute  la  forme   primitive;   c'est   le 

EewrvM  II,   -'17,    réserver,   ganlcr. 

r  qni  est  înterealnire  dans  raprir. 

conserver:  riitr^rt. 

BMg4Tder  ï.  garder. 

pression  respectum  habere;   l'on  a 

Bvagsa  v.  retenir  s.  v-  tenir. 

dit  d'abord   «air  reipit  à   çjcft.. 

Bwpiar  ï.  règne. 

avftir  égard  à  qqch,   par  lu  pensée 

Bnbw  r,  joïr. 

et    les  sentiments,   en   le  jageant 

B«4^  V.  joîr. 

digne  de  son  attention;  pais  on  lit 

B«dM<i«r  T.  liet. 

de  retpit  un  substantit.  Cfr.  respiter. 

Bmh»  v.  retenir  ».  v.  tenir. 

BapnM  V.  capondre.                                        ^^^^| 

Bwniar  v,  régna. 

RetMiiei  T.                                                ^^^H 

Be«lr  V.                                                    ^^H 

BaMn  V.  raison. 

B..»i.r  ..  sue.                                         ^H 

Boaiignai  v.  soin. 

Beaorca  v.  sonlre. 

Beautr  v.  steir.                                              ^H 

Bettar  v.                                                          ^^H 

Baaon,  reaortiT  v.  sortir. 

■•■pudn  V.  espandre. 

Beatsrerl.  233.  11,  24.  336,  restaurer. 

I«^w,  raqwMT  V.  pas. 

rétablir,     réparer,      dédommiger  : 

BMpuHii,  ran«««r  v.  pas. 

reilaurare;   imu  reilorer  I,  367, 

BMpnir  ^.  esperir. 

BatIJt.  proverbe  r.  resprit. 

ment,   récompense;    de   là  rertor»- 

BMplt,  .enoe  t.  rwpiter. 

BMpitM'.  raqiiUM  I,  63,  2SH,  Il 

381. 

diffurer,   donner  do  répit,   d 

dé- 

Sestrendsment  v.  straindre. 

llurpir-  1""™^  J'oll.  (!l™»ir*- 

■ 

^^^^^B 

RES 


'di 


REV 


T.  ttraÎDilrr. 
▼.  sne. 
Btor  ▼.  SOS. 

,  <]élire,  rrTe;  iCiW,  dclirer, 
rèrer;  prendre  ses  ébat»,  s'ébsttre. 
Cette  forme,  quoiqae  ordînaire,  ne 
peut  être  U  piimitiTe;  on  dott  avoir 
dit  r«re,  rmm^  oomiae  le  pronvcot 
le  dér.  boargnigiion  ror«sjcr=  notre 
rêtmtser,  Tanglais  rove,  délirer, 
rèrer;  le  hollandais  rerdm,  me- 
ien,  reteu,  ib. .  et  rallmi.  rcien, 
ib.;  car  i-c«  formes  dérirent  de 
français  et  non  pas  au  contraire, 
oomnie  le  prétend  If.  Cberalet.  En 
partant  de  là ,  on  ne  powrait  que 
remonter  an  latin  rakiety  et  rmire 
wenit  ane  forme  dialectale  et  col- 
latérale de  rtti^y  raye;  cfr.  cave 
et  cage,  de  carea.  La  signification 
primitive  de  rérer  se  rapprochant 
de  celle  de  dester,  on  aura  ortho- 
graphié en  es  par  analoide.  Périoii 
a  dérivé  ri- ver  de  ofuiètr.  Ménage 
de  repuerare. 
V.  resve. 
V.  vertot. 

Bat,  reit.  ret$:  de  rete:  dini.  rctenL 
réseau:  proprem.  reticellvm.  Cfr 
re ,  ree. 

Betaeooner  v.  taiche. 

"Bfttai^lf  V.  taille. 
V.  tenir. 
v.  tentir. 
I,  401.  II.  âl,  imputer,  accuser, 
blâmer,  reprocher,  appeler  en  jnstiee: 
prov.  et  ancien  e>p.  reptar:  de  re- 
putare,  comme  l'indique  Raynouard 
(L.  R.  s.  v.  V.  d7),   et   non,   ainsi 
qn'on  l'admet   le  plus   souvent,  de 
reeUÊrtf    traduire    en   justice,    qui 
n'aurait  jamais  produit  replar.    On 
trouve     quelquefois     Porthographe 
TMter.  qui  est  des  bas  temps.    Cfr. 
apeler. 

latiiM  V.  tirer. 

Batalir  t.  toidre  et  U,  fil 


V.  tor  1. 
V.  tor  I 
r.  lor  I. 
V.  tor  I 
▼.  traire 
XtCrmil  r.  traire. 

X. 

▼. 

T.  tor  L 
▼.  tor  T. 

T.  robe. 
V.  robe. 

Bcala.  liak,  ria^la  T,  194.  351,  lègle, 
précepte,  principe,  statat  d'um  ovdrr 
religieaa;  refuim;  rariaf ,  n^tt  I, 
213,  propr.  part.  d«  xeihe  raeleir. 
rinler.  régler,  régnlariaar,  iiflaii; 
s'employait  le  pins  nrrlinsirrint 
en  parlant  des  ordres  relîgianx  avec 
le  sens  de  régnlicr. 

Eenwr,  reculer,  céder,  se  recirer,  être 
repoussé.  Ce  mot  est  sans  aiKtm 
dûutc  le  même  que  rrfmter^  doot 
le  /"  a  été  syncopé,  ainsi  que  le 
prouvent  les  formes  esp.  refnsar. 
rehusar.  prov.  rebasar,  reîiaar;  et 
ce  refusar  dérive  de  rec«s«re,  avec 
mélange  de  refuimrt,  comnte  Tia- 
diquent  les  formes  collatérales  stal 
rifutare.  prov.  refudar.  V.  les  dict. 
pour  le>  points  de  contact  entre 
recu^are  et  refutare.  Reûser  se 
L^ntracta  de  bonne  benre  en  roMT 
II.  '293.  qui  prit  aasst  la  significa- 
tion de  faire  des  détoors  ponr  faire 
perdre  la  trace:  d'où  le  ^abat.  rare, 
ânesse.  ric.     V.  refnser. 

Bereans  v.  révéler. 

Sereit  I.  t?ô6.  Comme  dans  le  texte 
publié  par  M.  F.  Michel,  j'ai  placé 
après  ce  mot  un  point  d'interro- 
gation. L'étiitenr  pense  qu'il  faat 
lire  rcnril.  Rereit  est  exact,  et  la 
forme  normande  mélangée  de  r<f^9tt, 
qu'on  trouve  comme  adjectif  dans 
le  R.  d.  Ren.  Il,  ^3:  il  signifie 
t.'x^nvaincu .    avère:    subst     criminel 


^J^^r^  -&  c^>l*uu  ^'le  r^^i^. 


É  * 

rJ^^  ârCii^, /A^il<^ '(re/aa^  f/rvii' 
re»ép^lèJcM,  Me&i^i*  Ci-^fr.^  '^^'^^T^fvJJ^^mufJ^e^ 


\,:^ 


REV 


323 


HIC 


avéré.  Revoit  dérive  de  revoealui 
(revocUas).  DC.  donne  eitre  revois^ 
être  convaincu,  après  nn  mûr  exa- 
men, du  crime  dont  on  est  accasé  ; 
(;ette  forme  sans  I  est  picarde,  la 
finale  esc  tombé  devant  le  $  de 
flexion.  Il  existe  un.  autre  revois 
répondant  à  notre  revêche,  et  oopime 
ce  dernier,  ainsi  que  reverSf  il  vient 
alors  de  revertus,  port,  esp.  rêves, 
ital.  rivescio,  adj.  port  revesso. 

Bevel  V.  révéler. 

Beyelation  v.  voile. 

Beyeler  v.  voile. 

Beveler  (se)  I,  125.  H,  390,  (se)  ré- 
volter, (se)  rebeller,  (se)  soulever; 
de  rebellare;  de  là  r«yel,  revîel, 
riyel,  rereans,  reviana  I,  279,  agi- 
tation, désordre,  querelle;  joie, 
amour  du  plaisir,  badinage,  plai- 
santerie, réjouissance. 

Berangier  v.  vengier. 

Berenir  v.  venir. 

Bavtnne  v.  venir. 

Bererenee,  rereranehe  v.  révérer. 

Bererer,  révérer,  honorer,  respecter; 
révérer e;  rererenee,  rerarmielM  I, 
196.  II,  9.  94,  révérence,  honneur, 
respect;  revereniia. 

Berertir  v.  vertir. 

Beviana  v.  révéler. 

Beviel  v.  révéler. 

Berivre  v.  vivre. 

Bevoir  v.  veoir. 

Beroia  v.  reveit. 

Bavoloir  v.  voloir. 

Bewarder  v.  garder. 

Bewart  v.  garder. 

Bewerdoner,  rewerdonerfla  v.  guerredon. 

BaioiYre  v.  recevoir. 

Bibald,  riband,  ribant  II,  387,  soldat 
d'avant-garde,  enfant  perdu  de  Tar- 
mée,  bandit,  pillard,  débauché, 
libertin,  homme  qui  soutient  les 
femmes  de  mauvaise  vie.  En  sui- 
vant les  traces  de  ce  mot  dans  les 
textes  du  moyen -âge  (v.  DC.  Ri- 


baldus),  on  remarque  que  sa  signi- 
fication a  changé,  et  il  paraît  qu^ellc 
a  été  en  empirant.  Cette  circon- 
stance rend  assez  difficile  le  dé- 
brouillement  de  son  étymologie. 
A-t-on  d^abord  donné  le  nom  de 
ribau^i  à  des  soldats  d'i^va(it-gardc, 
hommes  intrépides,  mais  peDt-4tre 
indisciplinés,  qui  se  livrèrei^t  à  de 
tels  excès  que  leur  nom  devint  une 
injure?  Ou  bien  Tidée  de  dé- 
bauche, etc.,  est -elle  la  primitive? 
Dans  le  premier  cas,  il  faudrait 
suivre  la  voie  de  M.  J.  Grimm,  qui 

*  rapporte  ribaud  à  regimbald,  homme 
opuragei^x ,  intrépide  ;  seulement 
regimbald  n'aurait  jamais  pu  pro- 
duire ribaidf  et  on  aurait  à  trouver 
une  autre  racine  représentant  la 
môme  notion.  Dans  le  second  cas, 
on  est  en  droit  de  recourir  avec 
M.  Diez  (2,  309)  à  Tahal.  krîba, 
hripa,  almâ.rt6e,  prostituta,  d'où, 
avec  la  terminaison  ald,  ribald. 
Cfr.  Dief.  6.  W.  II,  588. 

Bibwid,  xibaiit  v.  ribald. 

Biee,  liotM  v.  riche. 

Biche,  riee  II,  393,  noble,  puissant, 
fort,  illustre;  riche;  de  grand  prix, 
magnifique;  de  l'ahal.  HAAt,  rîchi, 
goth.  reikSf  ancien  norois  rtkr, 
allmod.  reich,  Cfr.  Hayn.  L.  B.  I, 
xxzii  et  suiv.  V,  93.  De  là  rioor, 
rioonr,  puissance,  noblesse,  richesse  ; 
richeteit  I,  84,  rieheta,  puissance, 
noblesse,  rip|)^sse;  licoise,  rioeoe 
II,  32,  riohMM  II,  63,  puissance, 
richesse,  biens;  rieisa,  ridiea  II,  8. 
bien,  état,  empire,  dignité;  cfr.  goth. 
reikiy  àfi/ij.  De  là  encore  le  verbe 
simple  prov.  riqmr,  et  notre  com- 
posé enrichir  II,  ]142,  enrichir, 
grandir,  devenir  puissant,  enor- 
gueillir. 

BidlM,  rioMi^  V.  riche. 

Biehete  v.  riche, 

BidMteit  v.  riche. 

21  • 


RIC 


:V24 


RIM 


Rides  V.  riche. 

Bieoite  t.  riche. 

Bieor,  riooiir  v.  riche. 

Rider,  froncer,  plisser  à  petits  plis; 
cfr.  R.  d.  1.  V.  170;  signification 
primitive  de  notre  rider,  ride;  de 
Tanglo- saxon  vrîdkan,  torqnere, 
ligare;  anglais  wriike  (ahal.  ga- 
ridan,  allmft.  riden,  torqnere). 

Bisgle  T.  renie. 

Rlan,  roi  II,  318,  f.  et  m.,  chose, 
qnelqne  chose,  rien;  de  Paccnsatif 
rem;  avec  la  négation  II,  334  et 
suiv.,  nulle  chose,  nn  pea,  tant 
soit  pen.  ^ 

Rier,  riare  II,  363;  comp.  aiiar,  aiiart, 
ayer,  aiare,  eriar,  eriere,  ad  rétro, 
adv.  et  prép.  II,  277.  363;  daritre, 
daiart,  de  rétro  ^  adv.  et  prép.  II, 
277.  363;  de  là  éuniR= de-retro^ 
anu$f  dernier,  derrière;  an  figuré 
les  dernières  années;  avec  les  nom- 
breuses formes,  d'après  dmere, 
darrain,  dandB,  danien,  dalrlan 
S.  d.  S.  B.  556,  J.  V.  H.  408.  441. 
630,  darraien  Villeh.  490  ;  et  d'après 
derrière,  derreain  Ch.  d.  S.  II,  144  : 
pais  des  formes  où  les  vovelles  a, 
e  sont  redoublées,  daarain,  deerrain 
I,  116,  qui  s'expliquent  peut  être 
par  la  syncope  du  d  dans  les  com- 
posés de  la  manière  suivante:  de- 
derain  Ben.  29240;  cfr.  dedavant, 
dedevers,  etc.;  an  darrien,  an  daar- 
rain  II,  99.  102,  à  la  fin,  en  der- 
nier lieu.  De  derrain,  etc.  dér. 
derrenier  =  propr.  derrainier  =  de^ 
retro'an(us)'ariu$ ,  darrenier  R.  d. 
1.  Rose  1434,  dernier;  arec  les  va- 
riantes derrer  Ben.  26221 ,  et  par 
permutation  de  la  liquide  dehier, 
delreier.  /)frrfr,i/Wrtrr,  sont  formés 
directemont  de  rier^  c.-à-d.  qu'ils 
équivalent  à  de- rétro -ariut.  De 
derraifiy  on  a  Tadverbe  derraine- 
ment  I,  70,  darrainamant  J.  v.  H.  537, 
daarainement  Brut  5896.  7;    et   le 


suhst.  dérivé  darrainete,  darrajnata, 
derreinetet  I,  255,  extrémité,  fin, 
bout,  limite,  derniers  moments, 
rang  de  dernier. 

Riare  v.  rier. 

RiiTar,  arracher;  du  bas -allemand 
riffen = raufen^  arracher  ;  rittar,riflar 
Q.  L.  d.  R.  m,  317,  égratigner,  écor- 
cher;  rifle,  baguette;  escarre;  de 
Tahal.  H/'/î/,  riffila,  scie;  vb.  rif- 
filon,  rijfeln.  Cfr.  Schwenk  D.W. 
s.  V.  riffe,  riffel. 

Rifia,  rifler  v.  riffer. 

Rigole,  canal,  conduit  pour  Péconle- 
•  ment  des  eaux  ;  aujourd'Imi  encore 
dans  plusieurs  provinces  lit  d*nne 
petite  rivière  et  la  rivière  elle-même  ; 
du  celtique:  kymri  rkig,  entaille, 
coupure;  rtrigol,  sillon,  fosaé. 

Rigoler,  danser,  propr.  danser  en  rond, 
voltiger;  de  Pahal.  riga,  ligne, 
ligne  circulaire,  allmâ.  rîhe,  allmod. 
retAe;  rethen,  reigen,  chanson,  es- 
pèce de  danse;  de  là  aussi  Tital. 
rigoletto  =  reigen.  Rigoler  développa 
les  significations  plaisanter,  railler, 
se  moquer,  d'où  rigolenr,  plaisant, 
moqueur.  Rigolet,  repas  du  jour 
ou  du  lendemain  de  noces,  se  range 
également  ici. 

Rigolet  v.  rigoler. 

Rigoleur.v.  rigoler. 

Riliote,  note  II,  2G7,  débat,  contesta 
tion,  dispute,  querelle;  de  là  riho- 
ter,  noter,  contester,  disputer.  Mé- 
nage dér.  ce  mot  de  rixota,  de 
rixtky  mais  rixota  n'aurait  pas  pro- 
duit riote.  Je  n'ai  aucune  suppo- 
sition à  proposer  touchant  Torigine 
de  rihole;  seulement  je  ferai  ob- 
server que  cette  forme  en  h  média! 
prouve  qu'on  prononçait  ri-ote,  et 
qu'il  y  a  une  consonne  de  syn- 
copée. I>e  hollandais  a  un  mot  qui 
se  rapproche  d»  nôtre,  c'est  ravot. 
revot,  débat. 

Rime,  vers,  poésie  rimée:  puis  rime: 


^  ^.^i^'é/^^  ^é^/uLft^e^  ^^c?^^«^ 
^  i^t^'f-^ts  <iti^^uê^  ^/uM^-^Ué^  z^^^ei^t^ 


•  ^. 


•  « 


'  J 


^.^^^^    rW>'C<Vt,   '^^vv^ 


TU 


esp-,  ital,,  puri.  niua  -,  [ituv.  rim  ri 
Hmi;  vb.  rimer,  rimaln  tl,  lâJ 
^:i3.  :iT9,  faire  des  lem,  rimer. 
Il  Herail  bars  du  propus  tie  fiiiri; 
ici  une  hifttuire  ile  la  rime,  ii»il> 
il  3«ra  bon   de   rBiru  obstrrvvr  i]ue 

Arabes,  ni  aux  Allomandi,  «Icj 
rinveation  de  la  rimo  appartient  a 
tous  le*  puaplea.  V.  surtout  Fucb«, 
Di«  Rom.  Sprach.,  etc.,  p.  -i'SS  ■  29b  ; 
Wulff,  Ueber  die  Lais,  p.  14.  15  ol 
uoie  9,  p.  161.  Qu^t  à  l'originp 
du  mot  rime,  on  l'a  tour  û  tour 
Jérifé  de  rkflhmtu,  de  rima,  de 
l'alleDi.  rim.  Rhylhmtu  n'a  jamuis 
eu  la  «ignlficstiou  de  conionnaiice 
et,  en  italien  surtout,  rijiAMiii 
n'aurait  pu  produire  rima.  Le  latjii 
rima,  fente,  no  saurait  Être  posé 
u'en  ajrant 


Bublilitt 


ficatinn  propru  dans  quelques  lan- 
gue j-oDianes.  Reste  done  l'allcm. 
rim,  nombre,  mais  In  même  forme 
lu  retrouve  daus  le  celtique:  anoieu 
irlandais  rin,  nombre;  kjimri  rkif 
=  rim,  d'oùcj/ri/iiiumeratio.riiioK, 

rMtA  donc  à  se  décider  eutre  cjs 
deux  origines,  i:ar  les  Celtee  ont 
connu  la  rime  d'aussi  bonne  heure 
<jue  les  Allemands.  —  De  là  notre 


le:  k/mrirA», 
rin,  ib.  Cfr. 
goth  riniio,  xiifo^iiiai,  Uief.  G.W. 
11,  174. 
BioU  I,  301.  J'ai  admis  là  avec  l'é- 
diteur du  R.  d.  I.  V.,  M.  f.  Mii:hel, 
que  TtoU  élait  pour  riolv  ut  avait 
été  altéré  pour  la  rime.  C'est  unt 
erreur,  rtoJc  et  riote  doivent  être 
différents.    D'abord  haU  nu  gigoiËe 


iô  mv 

pus  bavardage,  sa  ligniHoation  est 
plus  furie;  et  rïole  a  bien  en  notre 
exemple  le  sens  de  bavardaue,  rail- 
lerie, mauvaise  plaisanterie  Ce 
ctojs  s'est  conservé,  eommu  je  le 
di>,  dans  lee  patois,  et  outre  le 
seiis  que  j'indique,  il  a  eneorc  celui 
du  terme  populaire  rengaine.  RMe, 
aiiisi  que  notre  rioler,  rayer  de  di- 
verses couleurs,  a  la  même  origine 
qrie  rigoler  titc  plus  buut,  o -à-d 
l'allemand  tihe.  Ni  radiolatiu,  ni 
rtgiilaltu,  que  Ménage  et  d'autres 
ont  proposé  [wur  la  racine  deHof*. 
n'auraient  produit  unepareillerntiDC. 

Rlorts,  reorte,  lien  de  saules,  du  me- 
nues brandies,  jKiur  attacher  des 
gerbes,  un  fagot,  elc  ,  e.-H-d.  quelque 
chose  de  tourné;  do  rtlnr^'uert, 
.  Notre  mot  retorlt  a  la  même  origine, 

Bire  II,  41.  6,  rire  sourire,  badiner; 
ridcrc;  inf.  empl.  subit.  II,  84; 
rit  I,  119,  ri»,  rire,  sourire;  i-itM; 
dim.  riMt,  polit  ou  léger  sourire; 
mire,  taninl,  lUO.  tl,  113,  sou- 
rire; siiiTii/crF. 


KlNt    V 


ma,  nu,  t\l,  3ST ,  ruisseau,  petit 
bras  d'une  rivière  ;  rivui  ;  la  2e  forme 
ïietlt  d'un  renveisemenl  de  lettres, 
prar.  riu,  esp.  rio,  ital.  rivo,  rio; 
dim.  raiMal,  miitl,  miiMana  I,  336. 
Il,  134.  182,  ruisseau;  propr.  riei- 
etHus  pour  rivu/u;  d'où  niiatl«r 
1,  273,  ruisseler;  —  darïrer  II,  355, 
dériver,  couler,  déborder;  derivart. 

Biole ,  rlnlet  v.  renie. 

BiTaohe  v.  rÎTe. 

UTaga  ».  rive. 

Bin  II,  3Gb,  rive,  bord,  berge;  de 
ripn;  d'où  itrage,  tÎTacha  1,51,  301, 
iivBge  —  Blviere  II,  106,  d'abord 
rivage ,  bord ,  ou  plu  Lut  contrée 
(plaine]  sur  les  bords  d'une  riiière; 
de  riparia.    Par  extension,  ce  mat 


4 


Rir 


.126 


ROE 


prit  la  âgaîicatioo  qu'il  a  eneore. 
On  trovre  mmwrat  les  fTprwiom 
^ler  em  Mt  ei  m  rimen,  tmmr 
^  rwiarc^  ete^  pour  t^oiier  illcr 
diaMer  en  bois  et  en  piaine,  à 
robean,  sur  les  bords  d*wie  ririfcre; 
eoonaitre  la  rhisié  à  PoisesB  sar 
les  bords  des  rivières,  dans  la  plaine, 
etc.  On  fonaa  le  rcrbe  ifrsiv,  li- 
r,  chasser  en  rivière.  De  Hfa, 
Mn^are,  anifVy  aif fu ,  ar- 
river; pfopr.  ad  ripam  appellere. 


V.  nve. 

Bf«l  V.  révéler. 
V.  rive. 
V.  rive. 
H,  38.  65.  78.  391,  batin,  priw, 
proie,  dépoaille;  vêtement,  taniqae; 
de  la  rsMms,  rovisr,  nastar,  ita- 
btar  I,  74,  voleor,  raviswnr,  lar- 
ron, pillard;  réb«it  I,  189,  vol, 
larcin,  pillage;   nbMMBt,   pOlnge, 
Tolerie;  vb.  rtbcr,  rsÉbw,  rmSbtr 
n,  231.  309,  voler,  dérober,  piller, 
dépooiller;  d*oà  dérêher.  De  Tahal. 
rouh^  rouh,  spolium,  rapina;  verbe 
abaL  roubùn,  allmod.  ranben,  gotb. 
biratU^on. 

BobesuBl  V.  rubc 

Bobeor,  robeoar  \    rubf. 

Xober,  ràberie  v.  robf. 

Bobtrrss  v.  robt;. 

BaUten  II,  376.  (?: 

Roc,   pièce   des  écbcx-».    la   tour:   dé- 
rivé, dit-on,  do  persan  rokk,  cha- 
meau moDtê  d^arbalétrieni. 
V.  occin?. 
V.  roche. 

Boehe,  roee  II,  1*21.  ;i65,  rocher, 
écueil  ;  aussi  tour,  fortification  :  pierre 
à  lancer:  de  là  rochier  I,  135.  II, 
:>09,  rocher:  verbe  rocher,  roeisr. 
lancer,  j»-ter  des  |»ierre5  :  comp. 
aroeher,  aroqaer,  bri>er;  desrocher, 
renverser,  démolir,  abattre,  détruire. 
Ce  mot  a  ^an>  doute  une  origint 
'•eltique.     Crai^.    nH.her.    on   ;rall. 


et  iriaad.,  a  ane  foi  me  secondaire 
fr9€k,  rseft,  à  en  Jnger  d'après  les 
mots  edtiqnes  qaî  nous  sont  par- 
venas,  et  ce  serait  là  Torigine  de 
notre  rse,  rotke.  Le  kvmri  rftay, 
signifie  qaelqae  chose  de  préémi- 
nent, et  on  poanaK  aossi  le  prendre 
en  considération. 

,  rMniflr  v.  roche. 

V.  rodie. 

V.  occire. 

I,  186.  337,  roae:  de  rvla: 
à  rse,  en  eerde,  toat  aatoar;  d« 
là  le  vb.  eomp.  mntt  I,  313,  mettre 
à  la  Tdne,  roM;  rttii^  laasli^  IwBs 
I,  111,  rone,  petite  tooo,  rsad, 
ccftfe;  de  rsfala.  l>e  ratalai  dé- 
rive riU,  poar  leqael  on  se  sci^ait 
aasri  autrefois  da  mot  de  rsac.* 
vb.  imêm,  r^Ê&t  I,  107,  toaiiiu. 
prfdplter  du  haat  en  bas;  prov. 
rotlar,  rolar;  ital.  rotolare;  sabst. 
iMWi,  tniis,  rooHs,  action  de 
roaler.  Notre  aM>t  esafi-âts  est  aa 
compoeé  de  rêh,  poar  c— lrer<lf. 
DC.  s.  V.  rotalare,  rappelle  on  verbe 
rosr,  aller  antoor,  rôder,  toamover. 
de  TMaT€  ;  qai  est  sans  aucun  doute 
notre  verbe  rôder  avec  réintercaia- 
tîon  do  é^  peut-être  sods  rinfinence 
'lu  prov.  rodmr,  tourner  et  rôder 
Kayn.  L.  R,  V,  60.  En  tout  ca> 
le  circonflexe  n'est  pas  jostifié.  Seé 
signifiait  orné  de  petits  ronds,  de 
paillettes.  Ci»mp.  de  co  et 
lare,  croler,  eroUar,  crenlsr, 
remuer,  branler,  trembler,  s'ébraa- 
ler;  d*oti  eroDe,  eraUsis,  secousse, 
tremblement:  et  le  comp.  sncreler. 
écrouler.  M.  Diex  dérive  croUr, 
prov.  crotlar,  croUar,  de  TaocieD 
norois  knJia,  mêler,  brouiller  :  mai» 
la  furmo  proven«;alc  crotlar,  qui 
rappelle  rotlar.  comme  croler  rap- 
pelle roler.  prouve  de  prime  abord  U 
fausseté  de  cette  ét\mologîe.  Henn 
EUtiennc  dérivait  crunler  âexn^ji-tir. 


^HQH^H  ^V 

^^                                                                                  KOM                           ^^^1 

R«t  1-  roi: 

mutlru  en  déaurdre,    dùruulvr ,   dé- 

B<Mle.  roalle  >.  rue 

rtugor,   «orlir  du  Iran  ibemin,   du 

IhMieit  V.   rm: 

b«D  geos,  oadltu,  IrriUrj   te  dtt- 

BoBlir  «.  riw. 

roier,  torià  d«»  ntngs,  se  dérégler. 

RmUi  V.  roe. 

l-oas    oed    t<:riiie»    sunl    dêriit»    du 

B«er  ï    r»e. 

Boga.  rangs,  fu-iv,  J»  iMieiu,-  ital. 

ruBK'o.  "■o'>b"u.  pruï.  nijj:  *b.  ropr. 

TOngir  II,  iJ&l,  rougir;  prov.  rogir 

parer,   apprêter;   anglo-*aJluB  J.-- 

HÉgir  V.  rogo. 

riiet',  instrumeat,  haruai.s,  ê(jui)iiige. 

1.  art,  rei.  «i  1,  GS.  7.  roi;  do  «r; 

iiniie.  rMM.  taïiui,  reine;   rcgiita,- 

dei  formes  eu  ga,  ge  initial ,  od  a 

roU,  nÎBl,  irai  I,  5u.  lot  (rcMui, 

fém.   I,   W2),    rojitl;    de  rtgatii. 

pareillur;  agiet,  agrai,  préparatifs, 

munition»,  apprât»,  appareil,   alti- 

r»il.    Nous  wona  uotueivé  ce  ier- 

royïunie  (l'fr.  duolieaunie).    Uo  ruioi 

ui«r  verlie  sou»  la  forme  gréer;  le                        i 

vient  roi^M,  roûnle,  rwalle,  rdantc, 

substanlif,    sou»    la    forme   açri,;                     à 

rgantc   I,    3UJ,    rùyaulc,    propreiii 

rr3<^(«. 

restreinte.    Lei  a^llabes  itiUialei  de                     1 

II.  Boi,  rei.  m.  urdrt,  u>'raiigu<u>^i>t ; 

|»U9  «a  composés  sont   lea  prépo-                     ■ 

tainip.  MMi,  ftrrei,  urti,  urdrc,  dis- 

6iaut\a  latines  a</,  cum.  de.                                M 

poHÎtioD ,     HrcaD^emeiit,     proprelù, 

Boûl,  roialme  v.  roi   1,                                                    ■ 

parure,  iraiii,  liaga^e;  plu»  tard  un 

Boialta  v.  roi  1                                                          M 

trouve  area  dui»  le  sena  d«  dispu- 

Seiuua  V.  roi  1                                                              J 

ditiuti,    empliiu-ement    d'un    uHu>p, 

aoiaota  >,  roi                                                         ^^H 

lurmé  saiid  doulu  mir  It  ïttbu  or- 

rcn,-    arroior,   atreisr,  arreei.  ar- 

Boldor,  roidnr                                                  ^^H 

raier.    préparar,    meure   en   ordre, 

Raie,  raie;  de  ri-jarej  pruv.  reg». 

ranger,   équiper,   munir,  upprtler. 

SoiB,  roier  >.  rait. 

appareiller,  orner,  pa"";  -    Mi- 

Boife,  ToiOs  A.  et  A.  :i(i76,  en^re. 

ni,   conrai,   onnnû,  ODiirai.l,  137. 

vtoùWi  de  rahal,  kruf,  aUmâ.  mf. 

■!6<i.  3m-  Ml,  équipage,   prùpara- 

néerlaudai»  rof,  lopre,  ea;afT«. 

■11:1,  uppareil,  uortvge,  ordre,  rang. 

Bsine  V.  roi  t. 

troupe  rangée,  Huite,   repas;    oon- 

Boiim  ï.  règne. 

Miar,  ooniaiai,  canraii,  «nraw  t 

Boit  m.,  raids  m.  et  i.  Il,  194.  iào. 

126.    IÔ3.    3M.     11,    liJS,    équiper 

I,  ba,  roide,  dur;  de  rigiiliu;  adr. 

fouruir,  uppareiilEf,  prùpurar,  ran- 

«er,  uieltiu  eu  rHug,  arranger,  pa- 

ner,  l>ien  recevoir  qualquuu   «t  lu 

■2û5,  roideur. 

traiter,   »rvir;    ~    deanri.   detrsi 

Bol«r  V.  roe. 

dNni.  imioi  I,  à».  aTô.etc  ,  J«nr- 

Bomaiu,  roiuu  (nnuuLt,  raman),  liin- 

.Mi,  dùïurdre,  défaut,  faute,  Uom- 

gage    roman,   langue   ïulaaire   - 

maga,  urine,  cboe,  utlaque  ;  a  darui 

1,  273.  SJS.  an  dé«)rdre,  4.vee  pré- 

de  là  romanciar,  traduire  en  roman, 

cipilatioti,  déiuesurêuieiit  ;   dnrolei 

en  langue  Tolgaire,  écrire  en  roman. 

célébrer  en  roman.     Ital.  tomautu. 

^^^^^^^^M^Hl 

ROM 


BON 


TC-T    rcodcr.   >:ôi!r     tlolmt.   :•» 
::ai:«K3  :v«ia«n:.  ;rrr   skc.   r.-*^- 


:  Mk'oa  X'wcc  »;&;  xtSiC  .c^^<& 


^   «^ 


/»^*^t^  -  ^rt/.^- 


:su»  <r 


^^jerA-^^  ^-t^-'^aL>  :-^^.^yri  ^^^    _     /^V  *""^ 


v-* 


!#.  <A  /*«»/#-  ^^ 


AllemsDtla  doDnaienl  à  Isun  cour- 
fiera,  hrau,  aujourd'hui  rcii;  c'est 
ce  que  semble  JDdiqaer  le  norniaDd 

Aamuie  =  ronac,  qui  ne  pcat  reaier 
son  origine  allemaade,  et  n'est  rien 

cotDmc  le  prétend  M.  E.  Duméril 
(DicL  du  patois  normand),  Le  resta 
des  Italiens  peut  avoir  été  amprnntè 
au  pruvenval;  ni  les  Espagnols,  ni 
le  H  Portugais  ne  le  cou  naissent, 
Cfr.  roB,  cheval. 

Bmge,  épteu;  do  runcare. 

BoiignBr  v.  round, 

Soiiigiiiei  v.  round. 

Kooitd,  ronnd,  TBÏnd,  rson  I,  217.  11, 

^2ti,  rond  ;  à  Iti  vobnAe,  a  ta  retindi 

1,  55.  1<>4,  à  la  ronde,  tout  autour; 

prov.  redoQ,  esp.  redondo;  de  ra- 

iHnJkt,     De   raOn   dériie   nwgner 

(pour  p  V.  II,  23b),  reoigner,  ro- 

o^nier  I,   344.    Il,   340,    rogner, 

couper,  soustraire;  propr.  arrondir  ; 

prov.   redonhir,   rezonar,    ro^jncr; 

esp.  redondear,  arrondir.  Nirm/ere, 

ni  rodere,  dont  on  a  dérivé  rogner, 

n'auraient  produit  nos  formes.   Crr. 

'•'feap.  ceruenar,  tondre,  propr.  con- 

H'  par  autour,  en  cercle,  de  circln&re, 

B  ^1(^    notre    cerner,     subat.   cerne. 


ird  {L.  R,  IV,  ee,  t.  V. 
liar)  traduit  par  roussin  gris-pom- 
melé, ei  non  pas  (clievol)  roua»; 
lear.  (ead.)  Cela  parte 
en  faveur  de  l'étymolugie  allemande, 
et  puis  rais  désignait  particulière- 
loent  la  cheval  de  bataille,  le  cour- 
sier des  chevaliers.  Usnii  les  va- 
riantes de  l'exemple  cité  U,  197, 
r-ot  est  remplacé  par  deitrier.   Cfr. 

EtoM,  rose;  de   rSia,   proprem.  i 
puist|u'il   n'f    a   pas   eu   diplithou 


:,  287, 


:  de  r 


a  de  r 


:e  (prov. 


sée.  de  ras),  par  l'intermédiaire 
d'un  verbe  mier,  qui  manque  à  la 
langue  d'oïl,  mais  qui  se  irouve 
dans  l'espagnol  < 


a  fait  II 


luiller,  d'oi 


Bosegsidl  P.  d.  B. 

87,  nuaiiiol  Trist.  II,  149,  i 

H.  d.  1.  M.  ï.  2154, 

■ignUai  s.  s   et  p.  r.  It.  d.  I.  R.  I,  6, 

rowlgnox  a,  s.  Dol.  p.  ICI,  et,  avec 

'  initial,  loiuignol,  loiudgiMl  h.  d'I. 

p.  6,   rosHignol;   de  luieïniolut   de 

/•urinilil,   avec   cbaugcoient   de   I 


K«m1,  rosenu;  dérivé  d 


I  simple  qui 


Dônd. 


desus  un  cbeval  roii  (A go 
De  rusHU.  Dlmin.  nMMl 
roUBselel.  Cfr.  ros,  cbevi 
Bm.  roi  II,  197,  cheval. 
dérive-l-il  de  rdifui  ou  ci 
(trois ,  rosi  (cfr,  rosse  s.  ' 
Dans  le  premier  cas,  roj 
tbI  bai,  ftlexau;  i 
ive  dans   le   prov. 


rosegaiol. 
lei).   Bonet,  rOMote  v.  roi,  adj. 
rosegaiol. 

.  rosegniol. 

Ce  mot  BMtir  11,  339,  rôtir,  griller;  part.  pas. 
e  l'allem.  empl.  aubst.  reiti,  rôti;  de  l'ahal. 
.  roDciJ'^  ràiIjiM,  subst.  gi-rôiiii  ou  du 
aisnifie-  cultlqae,  gallois  râiil,  kjmrj  rAoslie, 
étendant  breton  rotta. 
Toi  liai;    Sot.  rota  v.   rvmpre. 


ROT 


r.  a.a- 


1«  torrfc». 
1^  msc  ùs  '^mt  IL  l'A  yr:  X  iM~ 


2L  î^.  :r' 


iriMT 


ir?   A   r.ii».      1.  «K    3tfa   ai  ÎM^n 

~^t   iK  "ÊUt  uKu  infsi  siriiSuaBHO.. 

"«■m  =  iiimun  «K  gpiiiininin:  xnrr-'  ■: 
ai    "iffia  14..  ««<    2r.  irmtm .    Bh- 

ISK  :iu  suc  «A  i-jHnuis.  iiiliirL 
T--nr«>  Jùp;''!»'.  -vtBmwm 
rjur  *:  ::rT  «1  ihhkioc  x  .&& 
niH  Aon»u-s>miiinic  cnim 
f.  iiiCL  iiita.  lort  lu 
l'ja  p*iiMr«rr .  ;ij  iifiwmtiur  'tui 
jf«  :ii:!i  i«:aui*:  u  .Vitaoïau  3^4* 
i««««B<acii  Mk  lu  «Ml.     ^*;r    aMBOL-^. 

»«9|i«:'.:i  ai  ^doiitiua 


RUS 


381 


SAC 


BvMhe,  itnqttè,  écorce  d'arbre,  mcbe 
d^abeilks,  parce  qoe  les  niobet  pri- 
mitives étaient  faites  d*écoroe;  du 
celtique:  ancien  irois  rùse^  écorce, 
gaficns  rû$g,  breton  mtk,  mrjken. 
Cfr.  Dief.  Celt.  ï,  55. 

Bum  V.  reûser. 

Roaee  v.  rosée. 

Ruer  T.  refiser. 

Bxmqob  v.  tnsche. 

BoMiiiol  V.  rosegniol. 

Bnata,  raitte  I,  982.  Il,  27.  316,  fort, 


impétueux,  rude,  grand  ;  pror.  rustic 
et  ruste;  subst.  niftié,  violence, 
force,  grossièreté;  de  rusiicut,  avec 
rejet  de-  la  terminaison.  Notre 
rustre  est  le  même  mot. 

Soatié  V.  mste. 

Sut,  nrte  v.  rompre. 

Xnte  ▼.  rote. 

BnTer  v.  rover. 

Bns,  ruisseau  v.  ru,  riu. 

Bns  part  pas.  de  rompre. 


s, 


Sa,  lai,  sa  v.  ses  et  isît.  mes  IIl. 

8aal  V.  s6el. 

Saas,  sas,  tamis,  tas;  Imâ.  tmiaêiitm 
(gloses  de  Scbelestadt  p.  382) ,  slta- 
cium;  de  sefa  (:±:8Maceaiiï))  crin. 
Le  patois  normand  a  le  simple  9ei  ; 
mais  ce  nom  n*a  pas  été  admis, 
parce  qae  les  tamis  sont  ordinaire- 
ment de  soie,  comme  le  dit  M.lDu- 
méril  ;  c'est  parce  qn^  sont  faits 
de  crins,  signification  qn*a  sato; 
V.  DC.  8.  V. 

Sable,  sebelin,  notre  (marte)  afbéfine, 
fourrure;  Imâ.  sabeilrnus ,  sabellom, 
prov.  sebelin,  Hembelin,  ital.  aibel- 
lino,  allem.  zobel;  mot  qui  notts 
est  venu  des  pays  du  nord -est  li^^ee 
la  chose  même,  russe  et  polonais 
sobol. 

Sablon  I,  51.  313,  sable,  grève,  arène, 
plaine;  tabule. 

Sae,  s.  s.  et  p.  r.  tas,  sac;  de  taeem; 
dim.  saeet,  saqnat,  petit  sac,  sachet. 
Sac,  pillage  d'une  ville,  vient  aassi 
de  taccuM  ;  on  a  employé  par  méta- 
phore, pour  le  butin  même,  le  nom 
de  Tinstrument  ordinaire  en  pa- 
reille occasion  pour  -emporter  le 
butin.  Saeer,  sader,  laeher,  taabiar, 
•aqaer  II,  229.  301,  tirer,  mettre 
dehorn,  dégainer,  tirer  Tépée  ;  égale- 
ment de  siteeus^  sac,  poche,  comme 


le  prouve  le  composé  demcher,  qui  ^ 
a  exactement  la  même  signification, 
et    est    peut-être    le    primitif   du 
simple,    où    la   préposition    serait 
sous  -  entendue. 

Sac,  laelie,  sec  v.  sec,  sèche. 

Saear  v.  sac. 

SaMt  ▼.  sac. 

SaèhsBt  V.  savoir. 

Saehflr,  nddar,  tirer  t.  sac. 

Saeher,  sécher  v.  sec,  sèche. 

Sachor  v.  sec. 

Sader  v.  sac. 

Saere,  sacré;  sacer;  nerar  I,  321.  II, 
4,  sacrer,  consacrer;  taerare;  imre- 
ment,  saieremant  I,  86.  120.  213, 
sacrement,  consécration,  eucharistie  ; 
de  sacramenhtm,  qui,  dans  le  sens 
propre  de  serment  prêté  par  les 
soldats  (v.  DC.  s.  t.),  nons  a  fourni 
serment,  lequel  se  troore  toujours 
avec  les  formes  «afnmnit,  saire- 
meAt,  feremtiit,  aBRamant,  serramains 
1,  62.  58.  387.  II,  866;  —  tacre- 
fiar,  Mwrifier  I,  56.  89.  149,  sacri- 
fier, fkire  offrande,  immoler;  sacri- 
ficare;  laeriflfe,  aaeriflee  I,  52.  80, 
^«acrifice ,  oflfhinde  ;  saerificium  ; 
laeiflaga  I,  227,  sacrilège;  celui  qui 
commet  le  sacrilège;  taeriiegium. 

SaeiéBee  v.  sacre. 

Saerafiar  v.  sacre. 


^^^■^^m^^i^H 

^^P                                SAC                                                      SAI                            1 

'                       SMnBwat  ï.  st,trt. 

Sierer  v.  i^acrti. 

iBUt  f  Je;,  de  prime  abord,  d'abord. 

SaciUM  V.  »acre. 

eu   premier   lieu;   prinMltiv.  pm- 

SaenSM  v.  -«crB. 

BMlUtg.  V.  .»cr«. 

8«de,  dom,  agréable,  disriuBtit;  lapi- 

inconsidéré,     suffisant;     primai    « 

la/Mii:  —  rtaaillir  11,  131.  rejaiUir, 

^^               (Henri    Eslienue.    PriWIcui'»    du 

rebondir,  reculer  ;  trMMOlir  1,  3M. 

^H                langage  fr>«çu»,r.  13). 

■auler   par   dessui,    outre,   paner, 

^V           SMal  V.  soci. 

éviter;  omettre,  pasaer  soua  lUmm; 

^™              SmI  ï.  ,eel. 

faire   un   écart,   s'écarter;   bondir; 

SmUw  t.  seet. 

être  subitement  ému;   —  rratalt. 

SaatU,  MttA  lùaM,  mMM  I,  304.  11, 

actiun  d'enjamber ,  Je  sauter. 

-23.  236.  363,  Uùcht-,  trait;  $agiila. 

Sun,  aatn,  graisse;  de  laginat  (toj. 

Saga,  tagemBDt  t.  savoir. 

DC.  8.  T.).  .agina.     Ce   moi  ^'eM 

conservé  dans  notre  compoié  mm- 

Sâi  prou.  r«(i.  ï,  ne. 

doux. 

Sai,  çàï.  Il,a78. 

Sun,  grussa  v.  satm. 

Saisi  V.  seGl. 

Saîn,  satin  v.  soie. 

Saiau  r.  seSl. 

Sain,  aaina,  lainne,  au*  I,  100.  1«. 

^H              Saie,    sorte   d'étoffe    eu    laiue;   Mie; 

^H                 d'où  laifin:  dim.  lagcllc.-  de  losa. 

manière  «aine;  uner ,  Minai  1,  49. 

^^H                 ordïn,  lagurn,    qui,   selon   Varron, 

133,  guérir,   rendre  sain,   panaer; 

^^H                 est  UQ  mot  d'origiae  gauluise;    eu 

lanare;  tainetet  t,  134,  oe  qui  eo 

^H                 ancien  irlandais  ini. 

.  sain,  !iaulé;saKiliu,  qu'on  coDtncU. 

^H             Saial  V.  seSI. 

en  nnte  1 ,  -2ô6,  et  avec  l'i  piord 

^f             8aUU  T.  Raette. 

■antie  II,  15. 

Bdge  t.  «.Toir. 

Sûne.  aainne  v.  aaiu. 

Stigd  V.  ee«l. 

Sainement  v.  saiu. 

Sa%iMt  V.  Mme. 

gainer,  rendre  sain  ï.  sain. 

Saiian»  t.  seel. 

Sainetat  t.  sain. 

Sailel  V.  aeGI. 

Saingler  v.  «iugler. 

BaUleor  v.  saillir. 

Saillir,  Mllir  I,  381  ei  aniv,,   sauter, 

Sain.,  Munt  H,  364. 

élancer,  lortir,  jaillir;   aubst.  aalt, 

Saint,  cloche  v.  seint. 

MUt  1,  191,  saut,  bond,  élan;  de 

Saint,    saint  I,   46.   U,   297,   lainl; 

lalfiu;  de  là  buIImt,  isillerei,  tita. 

saHcliu;  précédant  on  nom  ptopie 

de  saint,  il  prenait  l'article  féminin. 

ïomp.  «uailler,  uaillir,  aialir,  aBalù 

parce  que  le  mot  (ciU  étiil  «on»- 

I,  l-2b.  assaillir,  attaquer;  d'où  aa- 
UJUtM^'*^'"!'' •  ■^^^'  aasaiit,   attaque;  — 
^             MMlI,  aauDt,  aialt.  u^,  t^ixi  I, 

entendu;   employé  subit.   II,   114; 

puis  d'ici,   par  eïtonsion,  le»  reU- 

^uea   des   saints,    v.    DC.    sancU: 

66.  308.  330.  11,   107,  attaque,  as- 

superlatif aaintime.  saintiame  1,  106, 

saut;   propr.  ad-iaUat;  —  l'utra- 

Mtir  I,  335.  s'assaillit,   s'attaquer 

on  forma  ladv.  Mintenient  I,  M2, 

^ 

^^H 

^^  .^f^4  -^'^.  ?ffe^iAjt^ 


Jé^^^- ,k.^Â  &tMo 4.    Am,e^^,a  ^Jl^l  ^  ^^ 


^ei^tjaA£^.  ?  ^>»s^W^  y»^^    4j«^4//^,  ^ff^a^  ^..^^ 


>^^_^    iJ«-tWrr/,     :^  O^i/i/, 


i;' 


•  / 

L 


^ 


;  et  le  verbe  i 
3iiflor,  Jcveiiir  snint;  —  Min- 
t  I,  ce.  It,  360,  sa.\n- 
teié-.iaïKlitaf:  nnatiurw.MiiitnaiTe, 
Mintouia  1, 132.  9G4.  3îiS.  Il,  °9e, 
«ancluaire:  châsiie,  rBliiinedesBa 
lanclHarinm  ;   unstlflar,   M^tafl«,   Bùiima  v.  mx. 

I,  321.  H,  85,  »anc(ifier,   Bal,  m),  »A:  tal;  nlisr,  uUm  It,  79, 
consBcrer,  béoir;  (0NcliJ!rnrr.  saliùre^  de  l'ailj.  jn/iui,  on  fiiiaua, 

Stintdt  ï.  Hslut,  Haucc,  propr.  ce  (gui  «si  t^até;  ■!«  là 

Saintafler  i.  saini.  rexpressiun    laHic   4e   mtr,    pour 

Baintgnigiit  v.  saint.  t'eau   aali^e   de   In   mer;  ilér.  tau- 

Saintetet  v.  saint.  citie  (v.  Méu.  n.  v,);  —  lalaire  II, 

Ssintat  (la)  II,  2TT.    C'est  ainsi  que       331,  soJaire;  latarinm. 
porte  le  lexte;   J'ai  écrit  la,  pan-   BaUin  t.  aal. 

Mtlt   qae  saintet    poarail   nignifier   Sate,  lallt,  aignifis  d'abord  une  mai' 
les  choies  aaiiiles,  c'est-à-ilire   les       son   considérable,   un   palais;    poil 


objets  qui   sen 
du  culte.     Cfr. 


enl  à  la  célébration 
roriginal   et  el-dea- 


Sairement  v.  sacre. 

Btialne  r.  mùAt. 

SaiiiT,  seUr  I,  147.  5.'i5.  Il,  4.  mettre 
qqn.  en  possession  île  (|qch.,  î-tre 
en  possession  de  ciqch.,  prendre 
possesKlon  Je  qqch. 


I  prit  pour  la  principale  deK 
pièces  i|ui  camposaienl  anv  habita- 
tioD  de  ce  genre;  de  l'ahal.  lof, 
maison,  demeure.  Sali  enlaitlie, 
■atle  sculptée,  d'ijonueur. 

S4l«,  sale;  d'oii  lalir;  de  l'ahal.  solo, 
trouble. 

Btlt,  «aaf,  talT,  wUt,  mm,  f.  wln,  taim 
1,  74.  12a.  187.  383.  391.  Il,  273, 
sauf,  sauve,  sauré;  I,  59.  Il,  138 
aauf,  bormis,  excepté;  lahui;  adi. 


t  I, 


.   1B4. 


293.  Il, 


,    Bo.b. 


poatetdoii,  prise  de  pussessï 
session;  ImS.  saitire,  sacire. 
sessina;  de  l'ahal.  imjati 
ttttjan,  atlmod.  selitn,  pinc 
tre;  cfr.  le  compolé  bitaijan ,  ail. 
mod.  Itttlttn,  preudre  passesiion, 
composé  qni  a  peut-iïtre  donné  m 
signification  à  notre  simple.  Comp. 
desaidr,  desaalsir  I,  2SS.  307,  mettre 
hors  de  possession,  abandonner, 
renoncer,  délacber. 
taiioti,  teisoD,  sesm  II,  2'iT ,  saison. 


au  p 


saluiairement,  proStablcmeat  ;  nlver, 
:  I,  133.  135.  II,  35, 
MBuïcr,  présener  d'un  iicril.  pro- 
téger: tahare;  laiveiraa,  santerrea, 
■alTaot,  aalvMr.  sanvaeiir,  saTter  I, 
47.  74.  309,  sauveur,  conservateur; 
ralvalDTi  MlTameat,  s 
19.  154.  sBuvemi 
foltamrnium  :  aalvatêit  1,  i! 
sanvelé,  pmlccCion,  silreté;  propr. 
talritat:  lalTation,  sanvatisn,  aan- 
TMdon,  salot;  lalcBlia;  islat,  aalud, 
s.  9.  et  p.  r  ttlu  I,  156.  255.  281. 
salut,  sBarement;  sbIuib- 
»,  uiii;  aaluarl,  52.  130. 
er,  faire,  adresser  des  sa- 
;  lalnlart:  talvable,  aalQabla 


;    propr. 


Il,  378 


s  AL 


:j:i4 


SAP 


11.  UUt,  salutaire:  adj  qu'il  laa- 
«Irait  rapporter  à  salf^  tair,  en 
récrivant  avec  r.  maii:  il  n'y  a  de 
onrre<^e  qoe  l'orthographe  en  m, 
pro\.  aalodable. 

SaUcr.  nliare  r.  sa) 

SaHir  v.  saillir. 

SabM  f.  et  m,  namt,  awame  I,  31. 
II,  *~S-  psaume:  le  fém.  a  son  ori- 
jE^ne  daa*  psc/aM,  pris  pour  fém.. 
le  mate,  daas  p$mimm§;  nltkr,  hb- 
tânr  I.  ol.  psautier:  pêa!u 
V.  psaîterion. 

Sait  V.  saillir. 

laltÛT  r.  saioit'. 

lateaUt  V.  fli. 

Sated  T.  sait. 

lalMT  \.  salf. 

lafau,  mIu  t    >ali 

ialr  t.  salf. 


t.  sa-: 


T.    »v.*r. 
î    1.    >£• 


Sa^raai  «.  >«  :. 
Salraser  i.  ^a•:. 
Salre.  :ti:  ^.  -:  i- 

\.  Si".:. 


teaipa  Hitinoi,  â  As  Mmw    Vn«. 

DC. 
Baapras  r. 
Ban  T.  ten. 

!,  f.  t.  WÊBÊÊÊ,  tmm  I,  Sa.  £t  Mng: 

race;    saafms ;     M%Mrp    HiDV. 

112.  253,  nigner,  jeter  ém  «ng. 
tirer    do   sang;    ammfmimmrt ;    d'où 
Mîaaiavti  wonav  L  77 
■Bgiaat  I.  112,  a^gtaat; 
leuius    pour    saBgainoleBSU;    d'os 
Mwglaiitffr.     ensanglanter,    mdre 
sanglant:     La  coaeBcerenc  caicv 
lar  cheralz   à  ferir  d*  haaste»  ei 
«anglantcir  des  esporons  ^Dial.  de 
S.  Gr  ';    consp^   maKm^faastm^  aa- 
U,  24C.  aL«7.  «uaaglaater. 
V.  iaioL 
T.  sain:. 
\.  sain. 

glaaUàr  t.  jar.:. 
Saagle  *.  .^iadre. 
^.  <;r.^!er 
*:-i!er 
Saa^jo:.   Kar.^i:*::   de   nmfmlim:  lai 


r     « 


*CZ-i--. 


V  :r.    -: 


giffier  II.  ->:.  sk::j;o:<-r:  nmg^tmrr 
La   :rr.ê   n'u^îi-irr    rs:    assert   ôc- 

:.=.!:  es  I.  :r.:  ptLs  zir^x    iraiic  ie 


1.  sf=,:  f :. 
jbftkiwA      1.  :    :  s   Si.:  j  ij'  .:;;;,. t  es: 
•     si.  sr  1 . 

•  -.-  ■  'i'        ^#»"  *'      I  \  '-^t         '^^      t  '  '.* 


Sv-J*:  . 


^ .    Sk.1.. 

rksskï  -.r.  :k.rf  £a>.vs.    :ir  sa/».4B». 

s£.k^-.7nr 

1.     Ni.   . 

2   ^   L  1   :.  i\\.  i "•  .  SK  r  . 

'/..  .  ".\  si:  I    sajnvb* 


^*o^&«/_  ,^^<»*«^  »>«^et«<  irisiue.^,  .-. 


f 


^^Qfli^l 

^^                     SAP                      :13.0                      SAV                            ^^J 

kpiraw  V.  sBvmr. 

bpi«t  V.  SH.oir. 

SaaTGcUae       «.'Iv.-                                        ^^H 

Baiâii.  lapint  v.  ssp 

iu.™„  ,.  ,.,t.                                             "^ 

tapinoû  .    »sp. 

BauTenent  v,  «ait,                                                ■ 

SiMluerv    ,«... 

Ba»er  v.  saK.                                                            1 

iXqMt  V.  s»c. 

SaBTeRM  ï.  snll.                                           ^^J 

Bwaon  ;.  sart..el. 

SaDTste  r.  milf.                                            ^^^H 

Sueu  V.  sBr.'i.el. 

Bavaige  ..  «elve.                                          ^^M 

Sartngl,  mrqail,  ■arqasiu  1,  UJ,  mtod 

Savant  >.                                                       ^^^| 

I,   m-i.   êtXku.  II,  174,    UTDOU  1,  -.U», 

Bavear  ..  «.voir.                                             ^^ 

Mlkau  II.  317.  ceri-ueil;  >1a  l'ahsl. 

Savain  v.  savoir.                                                      *! 

«irc,  cercueil,  avec  la  anlûxe  ri. 

Baveir,  UTer  ..  savoir.                                              i 

,           flarp,   serge,   meuble    fail    de   celte 

Bavene,  drap  d'autel,  espèce  de  nnppe;                      1 

étoffe;  lDiâ.«iri»;  de  lericvt,  •<- 

de  anfipfov,    mile   pour  s'osiiiyer                      % 

après  le  bsin.                                                            | 

Cfr.  Méii.  i.  ï. 

Baveor  v.  «ilf.                                                      _ 

laïkn  V.  aarcuel. 

Savar  t.  Mlf,                                                ^^^M 

Sarkn  v.  «arcucl, 

tamu  T.                                                    ^^^H 

Barpe,  serpe;  Je  larptre,  ùaas  le  iciia 

BftTle                                                            ^^^^H 

de  jntrgart,  (Jonc  Featua  dit  :   nam 

lavlr  V.                                                         ^^^H 

..„„ ,,  ....i.                          ■ 

bant.     Cfr.  M^n.  s.  v.  aerpe. 

Ba*(iir,  laTÎT.  uTer,  lavaii.  iftmar,                  ■ 

■wqul  T.  larcael. 

aaveier,  aavser  11.  57  si  nui*.,  «a-                     1 

Swqiwiu  ï.  narcocl. 

SuTuin  1. 10&,  Sarrsaiti:  SnrriifeiiHii 

apprendre,  itie  inrormé.  vouloir. 

».  Mfn.  s.  V.;  adj,  I,  105,  pour  ex- 

entendre, avoir  le  ponvoir,  lu  force. 

primer  i)uelqae  choie  de  pire  que 

l'idée  Btiuehée  à  celle  do  Sarnuin. 

mémoire  1  tdrpir  de  tarai,  de  tar- 

SftrtiM.    agràs,   ïordflge»    d'un    taU- 

cnit,    rfe  cn>tl  el  de  fali.    etc.  t. 

»au;  lerlui.   trewiii,  noiti. 

IT3.  :t77.  11,  63,  i>'entcndra  ù,  être 

Bartii  t.  deBsartir, 

versï,   iimlrml  en;   «arrir   à  dire 

Sarrir  v.  »erf. 

II,  04.  363;  inf.  empl.  lolut.  «avoir, 

Sai,  latais  t.  saaa. 

science,  eaprit,  raigon;  faire  tateir 

Bai,  BBC  ï.  fa>-. 

Bat  •.  oet. 

Sandre  ..  soldrr 

aawit  11.  tll,  saice,  savant;  aussi 

ttal  V.  salf. 

Je  >0;>îeHi  avec  rejet  de  l'i  et  clian- 

Sask  ï.  snl. 

l^emotit  du  p  en  t.  tandis  que  |)our 

Saume  v    ^aime. 

•achant ,    le  p  a  élu  syncopé  et  t'i 

Sanprendre  v.  prendre. 

e«t  devenu  consotine.    flavfe,  Miv* 

aw.  ianrre  v,  wldre. 

II,  5.  65.  31S,  aap,  laig*  I.  bG.  IJO, 

Sans  V.  «ail. 

sage,  nvant,  pradout;   prov.  savi, 

8»ue  V.  »al. 

Bant  V.  saillir. 

mtapiut  {WtrouB  M,  5);  la  forme                      J 

Bantier  t.  salu.« 

BaoradM  v.  «ail 

«afiîw,    laAiHJ,   imÎhi,    invie  ou                     1 

BaBTtp  V    «elve 

■nip*.  d'où  entia  laji;  car  dirrele-                     1 

SAV 


:i36 


SEA 


ment  sapins  aurait  produit  sache 
(cfr.  sabj.  du  verbe).  On  a  pro- 
posé anssi  sapidus  comme  racine 
de  sage  ;  mais  sapidus  a  donné  sade. 
Adv.  lagemmit  I,  172.  309,  sage- 
ment ,  pnidemment ,  savamment. 
Sapienoe  I,  54,  sagesse;  sapientia; 
lapiaiit,  sage,  savant;  sapiens;  à 
côté  du  part,  sachant  et  de  savant. 
Comp.  eomaachable,  oouaehauto  I, 
215.  Il,  58,  diaprés  les  formes  ver- 
bales en  ch  (-bilis;  roman:  ital. 
vole,  vile,  bile;  esp.,  prov.,  franc, 
ble;  port,  vel,  se  joint  à  tons  les 
radicaux  purs  ou  modifiés  des  verbes, 
Diez  II,  268),  propr.  qui  a  con- 
naissance, conscience  de,  particn- 
lièrement  d*une  faute,  coupable, 
pour  le  latin  eonscius.  Sur  aiafvir 
V.  II,  169;  dans  les  mêmes  cas  on 
trouve  en  prov.  assaber,  itaJ.  as- 
sapere;  ce  qui  ne  m*empêche  pas 
de  maintenir  mon  opinion,  quant 
à  Tusage  actuel.  JoBiaTOir,  ne  pas 
savoir,  ignorer;  subst.  I,  212  igno- 
rance, incapacité,  stupidité;  part, 
prés,  nonsaehant,  ignorant,  peu  sage  ; 
d'oîi  noniaehanoe  I,  227,  ignorance. 
BeMTOir  I,  117,  resavoir,  .savoir  à 
son  tour,  de  son  coté,  savoir  en- 
core.    A  deueo,  à  Tinsn. 

Saror,  MTonr,  uiTur,  saTenr  I,  131. 
220.  II,  14,  goût,  saveur;  de  sapor  ; 
vb.  MTorer,  savourer;  comp.  aisa- 
▼or«r,  aiaynrer  I,  217.  366,  goûter, 
es.sayer,  jouir;  assaisonner,  donner 
du  guût;  prov.  sabor,  saborar,  as- 
saborar;  it.  sapore,  saporare,  as- 
saporare. 

Sarorer  v.  suvor. 

Sayoor,  MTnr  v.  savor. 

SeanoelMer,  scaneilher  I,  226.  M.  s.  J. 
470,  aller  de  côté,  quitter  le  chemin, 
obaiiceler;  avec  une  finale  imitée 
«le  colle  de  chanceler  et  un  radical 
allemand:  schvank ,  flexilis,  siib<it. 
<iuédoi*i  swank^  curvatio.  hollandais 


swanhen,  vibrare,  titubare,  mllmod. 
schwanken^  titubare,  haesitare.  Le 
w  ne  pouvait  être  représenté  dans 
la  forme,  et  il  est  tombé,  comme 
dans  rital.  scancio,  schincio,  soben- 
cire,  qui  ont  la  même  origine,  mais 
il  est  conservé  dans  sguancio. 

SeanoiUier  v.  scancelhier. 

Seandale,  plus  tard  avec  e  prépoié 
Mehandéle,  eaeandal*,  aieaadla,  et 
avec  changement  de  la  liquide 
aidiaiidra,  afeaiidrt  I,  294.  II,  1S3. 
196,  et  même  eieaiile  II,  402,  scan- 
dale, insulte,  déshonneur,  honte, 
haine,  inimitié;  aujourd'hui  plus 
irrégulièrement  esclandre;  de  soofi- 
dahtm  ;  vb.  aecandêliaer,  tacanatlJiiif 

I,  227.  II,  137,  scandaliser;  publier, 
divulguer,  surtout  le  mal;  offenser, 
blesser  ;  scandaliutre  (axar^alfÇiùa). 

Beeiler,  soéUer  v.  se9l. 
Science  v.  scient. 

Scient,  esdent  II,  290.  I,  104.  364, 
soientM,  esdentos  II,  290,  il  escient 

II,  290,  asdaatre,  eadentre  II,  990; 
soientement,  csdentement,  sciemment, 
avec  connaissance  de  cause;  — 
sdenoe  I,  159,  science,  savoir; 
scientia;  consdenoe  I,  234,  con- 
science; conscientia; —  niée,  niche, 
ignorant,  nigaud,  niais,  sot,  in- 
sensé; nescius;  d*oii  nieeté,  niai- 
serie, sottise,  imbécillité. 

Sdentement  v.  scient. 

Scientoc  v.  scient. 

Sconser  v.  esconcer. 

Scrafe  v.  escraper. 

Se  picard  pour  sa  v.  ses  et  cfr.  mes  III. 

Se,  si,  soi,  sei,  sai  pron.  réfl.  de  la 
3e  pers.  I,  133.  4;  de  se,  dont 
les  différentes  formes  s'expliquent 
comme  me ,  moi ,  mi ,  etc. 

Se  conj.  V.  si,  conj. 

Se,  siège  v.  seoir. 

Seal  V.  secl. 

Séant  v.  seoir. 

Seanme  v.  salme 


l     (f£^u^  ■  Mf€^ 


'    L 


HI^V 

^r                       SEA                                                      SEG                                bP^ 

Sent  V.  leei. 

Secont.  seconde,  segont,  second,  secoada 

Seu  V.  seai. 

(Hconi,    seonnil    1,    lia.    second, 

BebtIiB  V.  9Bb1e. 

douxii>mv;    icrirnif*);   Hgrat   prûp 

8ee,  iBCCbs,  uc,  iftche  (Roq.  a.  v.  snclio) 

Il .  3M. 

I,5a^,  secs  ile«aéolid,  arid«;  licMu; 

Beeoiu  v.  secont. 

leoher,  saihar,  HMbiei  II,  338.  Q. 

Becoire  v.  corre 

Beeon  v.  rorrc. 

t»rir:  sice<tre;  de  là  udior,  noIiilT 

Becouer  v.  escorre. 

Be«r«ie  fém.  de  secret.                                                  J 

deHBher,  dewoherI,!3I,  desaécber, 

BecMit  V.  secret.                                                           J 

BecTét.  f.  «eereie  II,  1!)2.  secret,  *e-                      M 

SMuliJer  V.  Mc. 

CTKta-.teerelus;  leereit,  Mcroi  i,  203,                      1 

Seohsr  v.  sec. 

secret;   lecrelunti    le   lecret   de   la                      ■ 

8««bDn  r,   338.     Hoquelort,  smb  .^n 

mcise,  le  canon,  parce  qu'il  se  dit                       1 

cilcr  aucun  cxonple,   donne  à  «e 

a   Toix   basse;    à   secret,   à   tecroi                       1 

I,  400,  en  secret.                                                   J 

BMtroi  ï.  secret.                                                ^^J 

apparient  h  la  ratine  celtique:  irl. 

8«oiLUtt  V.                                                       ^^^1 

.eiiff,  kjmri  ft«j,  Imii.  .i.cfl,  prov. 

Seaimd,  sMitiBde  v.                                         ^^^| 

iMffAd,  c«c(i,  jono,  roseau.     Mais 

B^  V.  seoir.                                                    ^H 

Sedeir  v.  seoir.                                                ^^^H 

la   langue  d^oll,   qui   lu  fuvarissit, 

B^im.  V.  set.                                                    ^H 

rend  «elle  ûljoiolf^o  plus  quf  aus- 

Beeir,  lett  v.                                               ^^M 

pucte.      Je   préfère   rendre   techen 

6e&.  seau  v.  sellle.                                          ^^H 

par  bois  mort,   et  le  rapporter  à 

Seël,  sceau,  lettre,   un  des  mois  qui                        1 

a   eu   le    plus   de   variante»,   dont 

dtt   uehora,    ramasser,   recueiUir 

du  bois  mort,  somble  parler  en  fa- 

iaiiel, teal.  deaU.  saigel.  «eaid,  uùal. 

veur  de  cette  supposition.     Si  l'on 

■a«al.  seiaul,  sel,  saal,  uiel,  s.  s.  cl                         1 

p.  r.  leauB,  saiiaui,  saUus,  seai,  hdi 

0  en  e  (cfr.  sccorir,   socorir),   on 

I,  122.  S.d.S.U.f.û-2r..H.d.Verd. 

pourrait  aussi  rapprocher  lecho»  de 

p.  15,  Th.  N.  A.  p.  1031,  U.  d.M. 

MMhon,  bâton,  morceau  do  bois,  do 

p.  190,  H.  d.  C.  18,  Th.  N.  A.  1060. 

toecut,    proï.   sot,    souche,    tronc 

1053,  M.  s.  P- ir,  G39,  J.  v,H.451. 

d'atbro  —  et  socque,  propr,  socle. 

4,   H.d.  B.II,  aa,  Bym.  r,  2  p.  123, 

base,  appui,  tioiicj  d'où  aansi  Molu, 

H.  d.  Verd.  17,  M.  d.  B.  I,  1090,  R. 

souche,  proï.  loca;  car,  soit  dit  en 

d.  1.  M.  3430,  Ph.  M.  35404.  Tb.  N. 

A.  I,  lOOa,  Ch.  d.  S.  p.  38,  R;m.  I, 

Minage,  soc  do   l'allemand   ilocA, 

3    p.  123,    etc.;    de    lisillum ;    ib. 

c'est  ce  qoB  prouve  d'une  manière 

leeler,  saeller,  seeibT,  smOIu  I,  S2 

irrélVagable   le   diminutif  lùdt  Aa 

122.  1G6.  343.  II,  43.  etc..  sceller, 

tacrmlut.     Ainsi  louche,  lac  partie 

ficber;  ligU/ore.    Le  e  a  été  ajouti 

d'une   charme,   et  socque   sont  do 

pour  renforcer  ta  consonne  initiale. 

la  m£ma  [amiUe. 

Beiiler  v.  seSI. 

SMhor  T.  sec. 

Béer,  acier  v.  aoier.                                           ■ 

8e«le  V.  seule. 

Baëtie  V.                                                     ^^^H 

S«emiâ>  >.  sccoDt. 

Begne,  seigne  v.  ceindre.                                ^^M 

BuiBiiy,  luiue  (lull,  (iiuiLtattt. 

^^^H 

■^■^^^^1 

SBO                      338  SEJ 

B«pM,  MgMT  V.  signe.  Belgne  v.  signe. 

8«gii0U:  T.  sendra.  SsigiMr,  saigner  v.  sane. 

Begtoor,  MgBMragt  ▼.  sendra.  Seigner,  signer  v.  signe. 

B«gnM«BMBt  ▼.  sendra.  Baigneur  ▼.  sendra. 

Segneii,  tegania  ▼•  sendra.  Belgnearle,  ssigacoiier  v.  sendra. 

gigaorfl  V.  sendra.  Sdgmarir  v.  sendra. 

fegnsrir  ▼.  seodra.  Seigaier  v.  sanc. 

Isgont  V.  secont  ttigaerage  ▼.  sendra. 

fegar,  seSr  II,  64.  00,  et  avee  o  Mtr  BeigaemMBi  v.  sendra. 

II,  848,  sûr,  assuré;  de  teemnu;  Seigaori,  seigaoïie  ?.  sendra. 

fef  à  $€êr  I,  391,  en  tmite  sArtté;  Seigaoïir  ▼.  sendra. 

mefre  à  ssyar  n,  176,  mettre  en  Beigaonr,  ssigaonrier  v.  sendra. 

sûreté;  adv.  MgamMBt,  seirsasmt,  Seigaonrir  ▼.  sendra. 

selrciMBtlI,  16*  43.  50,  sûrement,  Mgnar,  seigaarage  v.  sendra 

d*ane  manière  assurée;  en  sûreté,  Mlle,  seau,  baquet;  de  iiiula,  Imâ. 

sûr;  iegartet,  leferliift,  nfirle  1, 101.  stelo,  par  euphonie  pour  sitia;  aussi 

295,  sûreté,  assurance;  seeiirîlcs;  masc.  siclas,  prof^  seiA.    Sefi,  seau, 

seirtaaoe  I,  374,  sûreté.    I>a  Sf#r  lat  sUella;  c'est  la  forme  primi- 

dér.  asefirer  I,  186.  180,  attiirer,  tite  de  notre  sêou, 

confirmer,  garantir,  certifltr;  d*oà  Ssùm,   rets   à  pêcher,  contracté   en 

tatnitfaiflr  I,  272,  oonirmer,  ga-  seine;  de  Bogêna,    Cfr.  Mén.  s.  ▼. 

rantlr  mutuellement;  —  aaefir,  ai^  Ssiaer  ▼.  sanc. 

seSrl,  297.  II,  37,  assuré,  eertaia;  8dat,  saint  ▼.  saint 

adv.  asettriMit  I,  354,  assnréaMnt,  8dat,  salât,  elocfae;  proT.  seob,  sen; 

avec  sûreté,  sécurité.  de  $i§nmm.  L'orthographe  en  l final. 


T.  segur.  au  Heu  de  setn,  sain,  vient  sans 

Begartet  t.  segur.  doute    de    ce   qu'on    donnait   aux 

M,  ses  V.  ses  et  cfr.  mes  III.                cloches  le  nom  d'un  saint  La  forme 

lii  pron.  réfl.  v.  se.  est   restée   plus    correcte   dans   le 

fitiaal  V.  seCI.  composé  focttn,  composé  de  ioqwer 

),  soie  V.  soie.  =  toucher,  frapper  et  de  $in  (sein)* 


8eie,  sels,  soe,  seae,  sue,  seue,  siene       Cfr.  Rajn.  L.  R.  V,  226,  et  Mén. 

1, 140,  sienne.   Sete,  soie,  see  s'ex-       s.  v.  toqaesin  et  sain. 

pliquent  comme  les  correspondants  Sefaiefier  t.  saint 

meie,  moie,  moe;  tome  n'est  que  Beiataarie  v.  saint 

soe  avec  o  assourdi  ;  sue  est  simple-  8sir  v.  seoir. 

ment  le  latin   fiM  avec  e  picard  Beis  v.  six. 

pour  a  (cfr.  l'article  le=la),  ce  qui   Beisfane  v.  six. 

est  une  nouvelle  preu?e  pour  l'ori-  BsisiBe  v.  saisir. 

gine  que  j'attribue  à  mien,  sien,  Beisir  v.  saisir. 

tien;  enfin  sieue  est  une  copie  de   Beisoa  v.  saison. 

mieue,  et  seue  est  pour  sieue;  cfr.   Hsissante  v.  six. 

meie  III.  Beivre,  sdvrer  v.  sevrer. 

Beiel  v.  seSl.  8eiz  v.  six. 

Bsier,  seoir  ▼.  seoir.  Beise  v.  six. 

Beier,  scier  ?.  scier.  B^jor  v.  jor. 

Beit  V.  soif.  Bigonier  v.  jor. 


^   ■■»  ». 


»   •.  «s 


•    ^- .  • 


àçAt^^  ^J^,^i£a^,  C^U^;/'^'-/o^^ 


éU.  Sfa^  Vifs  9ir^  à  ^-^tfcte*^.  ^'^^'^/^  ^^ 


SejminiBr,  t^nnier  v.  jor. 

Bol,  sfEsii  V.  seOI. 

B«l,  si  lo  I,  134. 

Mie,  wlel,  191.  343.  II,  IS^,  «vile; 

lella;   vb.  ullw,  setlvr;  comp.  en- 

Hllar,  sïllcr,  cnhnrnacher. 
SelODC,  Mlnnn  v.  long  ei  II,  ^64, 
SelMu  V.  soleil. 
Sell  V.  lenl. 

Selnm,  Mlnme  v.  long  et  II,  3ti4. 
8«1t«,  w1t«  I,  l<33.  forOt,  boiB^  >i/rn,- 

■(jTage,   unvBg«,   i&Tiige  1,    184. 

II,  66.  247, 377,  sBuvaBo.  faroiiclie, 

■lur,  groEsier;   de  tilvatieut,  prov. 

saUstge,  iial.  selvoggio,  Helvatlco; 

'l'oii  lalTagiiiB,  laBTMliiiie  R.  d.  I.  V. 


r  I. 


enfunlre  ggn  :  M,  ampl.  siitiit.  II, 
'J14t  d\'!i  anamblemeat,  trixiiieE 
aesïintil^en  el  en  ordre  do  baCmiUc: 


Samhlance,  lemblaiiElu  v 
Samblant  v.  sembler. 
8«mbler,  lambler,  aaaler.  si 


nbler,  | 


■e ,  ressembler  ; 
assembler  (v.  plas  bas);  do  nwm- 
lare,  limiliire.-  le  faire  lamhler, 
se  faire  [lasser  poar;  dir.  Mmblant, 
tamblut,  air  du  visage,  mine,  fafon, 
semblant,  opinion,  avis;  rosasm- 
lilance,  image;  semblable  (sDbat,)^ 
montrer  temblanl,  faire  mine;  faire 
innilaxl,  ib.;   au  mien  laithlanl. 


m;  &  utemblM,  en  corpi; 

.  a9Bimblat;u,  union; 
ensemble,  de  com- 
pugnle;  ■'MitreiMmbl«r  I,  ITO,  lo 
prendre  l'un  à  l'autre  pour  le  bat- 
tra i  —  rtMmblar,  sembler  k  son 
tour,  rcasembler. 

S«meiiw  v.  set. 

BansilM  T.  semer  I. 

I.  Smner  I,  307,  33S,  semer,  ence- 

mcncer,  ripanitrei  umittare;  pror. 

aeaiEnar,lta1.8eminare,eip.sembrat; 

saaaiiM,  semauM  I,  331.  383,  ae- 

mence,  graine;  proprem.  itmenHa; 

d'où   vb.  Miiuuidar  I,  283,   semer, 

IL  Semer,  tùparer,  désunir,  priver, 
d^ponillor;  de  semif,  demi;  bas- 
latin  semus,  «imare  (v.  DC);  ailj. 
prov.  im,  diminiw,  dânné;  tb.  ita- 
liei 


prunli  dans  notre  i 

Semonw  v.  zfcmondro, 
Bamondra,  tewmdre  I, 


e  ckrmer  (sce- 


'  il  u 


mbic. 


e  qna  je 
pense;   par  lemblanl ,  par  aembU- 

menl,  d'après  ce  qu'il  semble,  selon 
rapparenceiêt-ldemmeat;  tmnblanee, 
■ambiance,  semblanobe,  rcsdemblanee, 
image,  miuc,  minois  ;  à  la  tembtaiiee. 
à  l'imitation,  à  l'exemph  d^i  «omp- 

diije»bl«nt.(fuirel  II,  217,  dissi- 
^'muler;  -v  dsemblâ-,  aasàmbler,  m- 
nuler  [iiisitnulure,  arec  la  signitl- 
cHtion  de  linmO,  assembler,  rap- 
procher, se  joindre  à  ()qn.,  itrt  du 
cuti  de  qqn-,  appartenir  k  qqn.; 
aiscmbicr  d  77H.,  engager  nn  com- 
bat avec  lui  ;  l'dijcntbfrr  en  baltiille 


I,    160    H,   3S6, 

,  convocation,  appel;  de 

!.    Il  y   avait  encore  de 

même  raflnc   ••i^on^r,^d^palei> 

justice,  donner  assignation,  d'où 

ï-.'-a.  B.  itwc, 

^ur^emQn^L.,8tçpei^    ,  ., 

or*  ï    semondre. 
Semoner  v.  ^emondre. 
Bemonenr  v.  se  moudre. 
Bemoaa,  asmoitse  v.  semoudre. 
Semprei,  sempre,  itmprea  ad  V.  1 1, 3'i4.  ÏO. 
Soiumdra  v.  semondre. 


i:di 


■■  pron.  poe  < 
m  (le),  riPi 
l'anid*;  dt.  mi«n. 

Sm,   MB  II,  333.   2 

niï«o«i,coiidDitc,pTBdenc«:  de  l'abaJ. 
•in,  ib.,  Bllmod.  liiin.  On  confondit 
Je  bonne  lienre  ce  mot  atec  la  dé- 
rivé (le  leiuut,  et  on  loi  donna  an 
*  (>)  an  1.  r.  et  p.  f.,  Unclis  que  la 
véritable  onhogrsphe  eal  vn  n  final, 
ital.  Mann,  pror.  fea.  Voy.  G.  d. 
V.  T. 74.  84.  311.  1727,  Ch.  d.  S. 
I,  12e.  SGO.  IT.  134,  etc.  L'abat, 
mi^oie    STait    admîa    tm>,    t^ensDs. 

eiibalanliv.  lenneit  I.  ^6.  Coœp. 
fonancr,  fouMner  I,  47.  :;G9,  H,  e'.i. 
2t4.385,mettTeboradnM;n»,rendri^, 
devenir  forcené,  ne  ne  pouiéder  pas, 
égarer,  mettre  en  tolère  ;.  part.  pas. 
bon  do  acns,  inscnst',  extravagant, 
fou  ;  d'on  loiMntiit,  torocaerie  I,  310, 


rie  I,  145.  189.  344.  II,  «S.  tXt 
'iBT ,  domination,   jhûm 


folle , 


gance,  ra^e. 


RClé,  d 


1  Pi- 

rardit!  BBn<  doute,  en  ùre,  nrat,  r, 
■enor,  lenliiir,  oniar,  unuiir,  ae^er, 
■egeeur ,  iignor ,  ■ignonr ,  ngnenr, 
■ingnenr,  teignonr,  Higneor,  Hi^nr 
I,  70.  1,  seigneur,  maître,  souve- 
rain,mari;  Dieu;  doienîor,  le  pluii 
•ieui ,  le  plus  conaidéré,  le  plu» 
reitpeuté.  Stgttor-,  etc.,  BO  (lisait 
aaasi  des  femmce.  Se^nor  droitU' 
rier,     vrai    et    légitime    seigneur. 

lieur,  d'oii  mcnttmr,  du'composé 
s.  r.  mimiîpieor,  ».  s,  meaiire,  xiMire, 
De  îii  legnerir,  uignorir,  ilgntfiuif, 

■i  fin 
!  conjug. 


du  XIIIo   siècle, 


la  1 


tard 


l 


uignaoTier,  Mignenrier  (pl< 
encore  Migneorùer)  I,  208.  II.  52, 
inattri^er,  doniiner,  commander,  gou- 
verner,  étro   grand  cl  mognifiiae: 


1,  59. 

92,  328,  d'nbord  serviteur  cbaigf 
de  la  surTeillance  et  de  la  direcCioa 
des  esclaves,  économe,  maître  d'bù- 
icli  puis  intendant  de  la  maiMn 
royale  (sénéchal);  Imâ.  tinetealau. 
iniiipafciit;  de  l'abal.  liiii-ceatt 
(lini,  gotb.  iiNÛla,  le  plus  anci*», 
cl  tcalh,  âoriiieur),  le  plus  aneien 
jsTviteur.  De  là  tMie*ehaacia  1,  SOI, 
Mneacbanehie ,  sénéchaussée. 

BenochancMa,  Hnitelutiieie 

BeoMchani  r.  aenescbal. 

Seneaohaz  v    scnescbai. 

SeneitrB  I,  281,  gauche;  linûler; 
■enettriar  1 1, 1 29,  gaiiche,à  la  ^a 

SsnestrieT  v.  senistre.  * 

Beugler,  Hngliei  v.  singlcr. 
Bangnarie  v.  iteodra. 
SenllDr  v,  seiidra. 
SeniSet  v.  iiignifier. 


^Çn^f-  ci^C^^Jt  ,A^^^  ff?ii^t(U*  ^  ^^iyy,,ât?à7 


^ 


t  « 


Sennur  t.  seiidra. 

enteudre;    mais   le    in    ii>:   >i'G.\pli- 

Senoo  If ,  334  et  glos.  o. 

qaerait  pas. 

a«I10«  II,  :134  el  gloa.  u. 

Banfteo  II,  3-24  ot  ^iof,.  o. 

Beaux  V.  scndra. 

S«air,   MOr.   hù.  tsd«ir.   •wr,  Mwr, 

8«tu,  unt,  luia,  teini.  raini,  uSiu 

Hier,  loair,   laisr.  wsr,  or  11,  74 

11,  2ei- 

et  siiiv..  FFeoir ,  asseoir,  siéger,  ftre 

S«M  n.  341,  sen.i  de  »«»>;  f«« 

plate,   être  sitiiù,   être  assis,   oon- 

•CM,   faire  qqch.   de   srnsti;    edrs 

venlri  »  imr  11,  78;   pan.  pr^. 

leiu,  être  B«nBi5i   Je  j^b»,  de  des- 

■eant,  empl.  «ubsL  11,   78;  comp. 

sin  prémédiliï  ;  ccimp.  mmdi  I,  -il  B, 

rauant,  haliiiaiil,  demeurant,  ayant 

accord,  ooascnWnieiit,  assantîmant; 

son   domicile,   eubsL  vasoal  obllgii 

vil.   MDtii    1,   SZB,   sentit;   comp. 

il  riaidence  11,  79;   d'oii  rMMmtfi* 

a«order;in..«.lirI,  335.  11,  27; 

1,   53,   action   d'ftro   bmIs,   liége. 

Miitiment,  Mcquiuwemcnl;  «mMUlft, 

séance;  te»ii>;  —  cotup  aMaolr  11, 

t^nnaentir,  approuver,  souffrir,  en- 

78,  asseoir;   constituer,  Sier,   ac- 

durer; eaïutnlire;  runupilir  à  qqn , 

corder;   ctrc   ïitui;    Bssii-aen    d'o» 

c'otlaulier  à,   auivr«   l'opiiiion  da; 

iHMwit  II,  73;  -  deoM^  II,  79. 

desaeoir.mesteoir,  déplaire;  onMoii 

II.  80;  poiweir  II,  80.  —  lia  od- 

(iJerc,   ou  employa   le  part,  paué 

1.403,  ïurlierêïipreMiue  doua  Icnenii 

le  jugement  prononcé  par  eux,  pois 

d<  w  «nnseulir;  -  ■entani»  I.  a-iS, 

de   taxe,  ioiposition,  taille;    nuire 

scntcnre:    untenlitt:    ettrt   mii    rn 

uiiin,   concile   du  picrrua,   eit  le 

•f»<«Hce  H,  20a.     Crr.  Ben. 

même  mot  employé  d'une  manlirv 

Bwt«  1.  iH.  3IG,   ««nUer,  ilicml»^ 

.^.nicrËie.   -    S*d,   tiéd.  liai,  n  I, 

da  ttmUa.    Co   mot  est  etKore  un 

«3.  U,  40,  eiége,  place;   naûlr» 

iiBaga  dans  pliisioiirB  patois,  p.  ex. 

II»,    siè^e    lU^tropalilain  ;    t«Je>,- 

en  Franche -Comié     De  là  Mntals 

dér.  nage  I,  lui,  =iL'gu;  vl,.  comp. 

1,  335,  aantaUe  g.  K.  [la^moii  90S, 

atdeger,  aneger,  a*e«ec.   nu^et  11, 

petit   Mtitier.     Bencisr   1.  339     II, 

70  unit-,  assicfier  ;  d'où  rawgerll,  7». 

396,  sciitiur;  du  icuiilnriHi. 

Beon,  aean.  son  1,  I4G, 

lastine,  Kcnline,  ordure;  de  lantiHu. 

Cest  3  lu  mot  lexltMo,  qui  eîgnitie  Sepnlobra  v.  lieictïr. 

l'endroit  le  plus  bas  d'un  Taisscau,  Eeplllcre  v.  sovelir. 

que   se   rapporta   notre   ttntintlU,  Sepiiltnre,  tapoltarer  y 

iiui   Tut   d'abord   employé    pour  la  Banil  v.  serrer, 

dolte,  parce  que  la  ichIim  su  rem-  Barain  v.  soir, 

plissant  d'eau,  devait  toujours  fitre  Sanmaiiia  v,  sacre, 

surteilléc.     Vossius   di'r.   seiitiuellc  Ber«iiLs>tt  v.  facre. 

de  ritul,  seutLuclla,  dL' l'ital.  sculii'c,  Berener  i.  ncn 


SËR                      342  SER 

Bamir  v.  soror.  cfr.  caoaille.     On  trouve  eofin  le 

Serf  1.  pers.  s.  prés.  ind.  de  servir.  sabst  lerrii  I,  287,  service  (prov. 

Serf  I,  85,  serf,  esclave;  fém.  wrv«;  servit,  cfr.  Rayn.  L.  R.  V,  SU), 

de  iemu;  tenrioei  Mr?iM  I,  52.  part,  passé  de  iervir  empl.  sobst. 

119,  service,  céiémonie  rellgieose;  avec  addition  d*nn  s,  probablement 

droit  de  servitude  ;  faire  le  êerviee  par   infloence   de  iervise ,   lorsque 

Dieu  I,  235;   êerviitum;  lervitoit,  les  finales  étaient   encore  pronoo- 

lervitat,  servitude,  esclavage;  ier^  eées.    C'est  de  ce  part.  empl.  subst. 

vitus;  w&nttf  larfir  I,  151,  à  ou  que  dér.  notre  ierviette,  ainsi  pour 

cum  ace.  II,  261,  servir,  être  sou-  «erriselfe  ou  serrtlelle.    Cfr.  teretr 

mis  à  une  servitude,  être  employé,  tmefo^Je, service,  ustensiles  de  table: 

avoir  en  usage;   unir  ven  qqn,  deisertir   une  table,  d*oti  dts$erl, 

I,  215,  mériter  de,  gagner;  sereire;  oe  qui  vient  après  le  table,  le  repas, 

comp.  damsrvir,  detenrir  1, 126.  144.  Stigaat  v.  serf. 

187.    217,    mériter,   récompenser,  Berghaat  v.  serf, 

punir;   de   là  damnifanee,    mérite,  Beii,  ileri  I,  66.  100.  II,  44,  serein, 

récompense  ;  dseerte,  deaorte  I,  297,  doux,  mélodieux  ;  de  seremify  avec 

mérite,  récompense,  salaire;   mea-  changement  de  Te  en  t  après  Tapo- 

lervlr,  desservir,  nuire.  Dér.atnrage,  cope  de  la  consonne  »,  pour  re- 

Mrraigv  I,  265.  278.  II,  274,  ser-  lever  la  finale;   prov.  seren,  sere; 

vice,  obéissance;  cens  ou  redevance  à  $eri,  sans  bruit,  en  secret,  clan- 

que  doivent  les  serfs  à  leurs  sei-  destinement;  vb.  terener,  être,  de- 

gneurs;  du  part  prés. seretenj,  sor-  venir  serein,  faire  beau;  ierenmre, 

vaut  I,  79.   163.  II,  68,  ministre,  8«jant  v.  serf, 

serviteur,  valet,  servant.    A  côté  Sermon  I,  101.  II,  69,  langage,  dis 

de  cette  forme  en  v  média!,  on  en  cours,   narration,    propos,    rcmon- 

trouve  une  en  j,  </;  sexjant,  serghant,  trance,  sermon:  sermo;  vb.  sermoner 

sergaat,  siergantl,  84.  5,  serviteur,  I,  79-  292.  II,  82,  sermoner,  prO- 

valet,    domestique,    ouvrier,    coni-  cher,  parler,   narrer,    avertir,   re- 

pagnon,  homme  de  guerre  ;  qui  dér.  montrer  ;  d'où  sermoneres,  sermoneor, 

également  de  ierviens,  et  non  pas  scrmoneur,  prêcheur,  narrateur, 

de  Pabal.  icarjo^  allmod.  scherge,  Sermon  1.  p.  s.  prés.  ind.  de  sermouer. 

comme  le  dit  M.   Grimm,  car  la  Sermoneor  v.  sermon, 

signification    primitive   de   ce   root  Sermoner,  sermoneres  v.  sermon, 

repousse  cette    étymologie:  il  s'est  Seror,  semr  v.  soror. 

employé    d'abord     pour    famulus,  Serorge  v.  soror. 

minitter;   Vi  de  ierviens  a  pris  le  Serpe  v.  serpent, 

son   de    la   consonne,    voilà    tout.  Serpent,   s.  s.   et  p.  r.  serpenx  I,  82. 

Pour  les  difi'érents  emplois  de  ser-  m.   et   f.    serpent  ;    serpens ,    qu'on 

vani  et  terjant  v.  DC.  s  v.  scrviens.  trouve  abrégé  en  serpe,  prov.  sorp. 

Encore    au   participe    ferctenf,    se  ital.  serpe.   Le  peuple  de  certaines 

rapporte   le  subst.  oerventois  I,  68,  provinces   donne    encore    le    ^enn 

sirventc,   soric   de  |)oésie   destinée  fém.  à  serpent. 

au  blâme  ou  à  la  louange,  pur  op-  Serre,  scie:  de  serra 

position  au  lai  d'amour;  cfr.  WolIT,  Serre  v.  serrer. 

Ueber  die  Lais,   306.^  UoQarquez  Serrement  v.  sacre, 

encore  le  collectif  servaille  II,  403:  Serrer  II,  384,  fermer,  enfermer,  m 


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S£R  343  8£U 

serrer,  presier,  joindre  près  à  près,  wtiUmhn  II,  188,  septembre;  tep- 

embarrasser;  de  Mermre,  de  nra  tember;   leUate,  itUiuite  1,    109, 

(plus  tard  serra),  serrure,  cadenas.  septante;  êeptuigiHia, 

De  là  aussi  tarall,  fermeture,  dô-  fltfinfa  v.  set. 

ture.    Quant  à  notre  terre,  ii  est  tatannta  v.  set 

difficile  dédire  s'il  faut  le  rapporter  Balsabca  v.  tet 

à  ridée  de  pression,  on  à  celle  de  Ittet  ¥.  set 

lacération,  auquel  cas  il  serait  iden-  Batjm  ¥.  set 

tique  avec  ssrrs,  scie  (v.  ce  mot).  Im,  ses  v.  ses. 

Cfr.  ritalien  scfTtf,  presse,  et  Talle-  Im,  iIm,  lin,  suif;  desc^iun,  êetmm, 

uiand  kraUe,   serre,   qui  peut   se  Ml  R.  d.  I.  V.  113,  sureau;  de  êo^- 

rapporter  à  irtUmncii,  courber,  ou  eu»;    proY.   sauc;   d*oii   le   dimin. 

krai^en^   gratter,   égratigner,  etc.  sn-reMi  (sen  et  arius,  arellus^  On 

Comp.  dassirrg  {desêiere  3e  p.  s.  trouve  aussi  isir  pour  sefl;   d*oti 

pr.  ind.,en  rime),  détacher,  défaire,  vient  le  r? 

déployer,  jeter;  enssrrar,  enfermer,  Beat,  sienne  ▼.  ses. 

enserrer,  enclore,  envelopper.  Saol,  sol,  sool,  sal,  stna»  aons,  ioo^iili, 

Serrage,  serraige  v.  serf.  iSK  I,  190-1,  seul,  unique;  dimin. 


SerraiUe  v.  serf.  senlet,  seulet;  adv.  iolemmit,  sanla- 

Servaat  v.  serf.  moit,  salsoMit,  soitomait  I,  132. 

Serve  v.  serf.  151.  366.   II,  47.  Ô3,   seulement; 

Serreatois  v.  serf  de  là  awntor  R.  d.  a  d.  C.  3372, 

Serviee  v.  serf.  isoler,  rester  seul  ;  emsnkr  R.  d.  C 

Servir  v.  serf.  d.  C.  ô610,  A.  et  A.  2960,  être  à 

Servis,  servise  v.  serf.  l'écart,  isolé,  s*écarter;  cfr.  le  latin 

Servitait,  servitat  v.  serf.  éeeeiare^  prov.  desolar;  —  iolitiit 

Ses,  son,  ses;  sen,  son;  sa,  ni,  sa;       II,  37,  isolement,  vie  solitaire;  $0' 

sei,  soi,  sen  I,  139  de  ititif,  stmai,       Huu  (App.);  itltaia,  e  I,  865,  seul, 


tUQf  sw,  iuot^  siMU,  et  par  ana-  séparé,  unique; 

logie  aux  dér.  de  meus  (v.  mes  III.);  Stale  I,  238,  sans  contraction  et  avec 

do  même  les  formes  picardes  ail,  diphthongaison ,  itsle,  iiaela,  riiglt 

sen,  se,  si;   normand  mu,   angio-  1,  178.  267.  389.  II,  271,  siècle, 

normand  sonn.  monde,  climat;  vie;  les  Ik  sîsdss. 

Ses,  si  les  I,  134.  tout  le  monde;  deseculiiai;  maBsr 

Sesaate  v.  six.  1, 183,  séculier,  mondain;  êêemUuru, 

v.  saison.  Osnlamaat  v.  seid. 

V.  six.  Star,  soeur  v.  soror.        ^tf«<#   /f^f^7€^. 

V.  seoir.  Stir,  rarean  v.  sei. 

Ssitier  v.  six.  SeBr,  sûr  v.  segur. 

Set,  sat,  siet,  sete,  sept  I,  108.  109,  Senre,  suivre  v.  sevré. 

8ept;sf}»lein;  septime,  leCjau^  ladma,  Senre,  sur  v.  sor  I. 

sietme,  setme,  sietimo,  coutr.  dime,  StMrement  v.  segur. 

Mme  I,   114,   septième;   seplimiif,*  SeareplM  v.  plus. 

setain  I,   116,   septième;    senaiM,  Seuinwa  v.  nom. 

semaine,  semaine;  sepltmoiic;  prov.  Sairtaaoe  v.  segur. 

septmana,  ital.  settimana,  semmana;  Sairta,  Mwrtait  v.  segur. 

septentrion  II,  279,  îb.;  sepfeiilrie;  Saoa,  sceau  v.  seSl. 


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S£R                     343  8£U 

serrer,  presser,  joindre  près  à  près,  sstanlire  II,  188,  septembre;  sep- 

embarrasser;  de  sermre,  de  nra  tember;   seUata,  stUiuite  1,    109, 

(plus  tard  serra),  serrure,  cadenas.  septante;  êepêuâgitUa, 

De  là  aussi  tarall,  fermeture,  dô-  flsfinfa  v.  set. 

ture.    Quant  à  notre  terre,  il  est  BaCaamte  ¥.  set 

difficile  de  dire  s'il  fàni  le  rapporter  flitiinlirt  v.  tet 

à  ridée  de  pression,  on  à  celle  de  Ittet  ¥.  set 

lacération,  auquel  cas  il  serait  iden-  Btffm  ¥.  set 

tique  avec  ssrrs,  scie  (v.  ce  mot).  Im,  ses  v.  ses. 

Cfr.  ritalien  scfTtf,  presse,  et  Talle-  8«i,  iIm,  lin,  suif;  dese&nai,  seonai. 

uiand  kràUe,   serre,  qui  peut   se  Ml  R.  d.  I.  V.  113,  sureau;  de  eaku- 

rapporter  à  ftrtiiiMncii,  courber,  ou  cm;    proY.   sauc;   d*où   le    dimin. 

kralten^   gratter,   égratigner,  etc.  tm-re«m  (sen  et  arius,  arellus^  On 

Comp.  dsiiirrsg  {deêetere  3e  p.  s.  trouve  aussi  isir  pour  sefl;   d*oti 

pr.  iod.,en  rime),  détacher,  défaire,  vient  le  r? 

déployer,  jeter;  enssrrar,  enfermer,  Beat,  sienne  v.  ses. 

enserrer,  enclore,  envelopper.  Saol,  sol,  sool,  sal,  stna»  aona,  ioo^iili, 

Serrage,  serraige  v.  serf.  isk  I,  190-1,  seul,  unique;  dimin. 

Serraille  v.  serf.  Mslet,  seulet;  adv.  iolemmit,  sanla- 

flervaat  v.  serf.  mmit,  snlMMit,  wùimmt  I,  132. 

Serre  v.  serf.  151.  366.   II,  47.  63,  seulement; 

SerreBtds  v.  serf  de  là  awntor  R.  d.  C.  d.  C.  2372, 

Serviee  v.  serf.  isoler,  rester  seul  ;  emsnkr  R.  d.  C 

Senrir  v.  serf.  d.  C.  ô610,  A.  et  A.  2960,  être  à 

Servis,  senrise  v.  serf.  Técart,  isolé,  s*écarter;  cfr.  le  latin 

Senritait,  servitat  v.  serf.  éeeeiare^  prov.  desolar;  —  iolitiit  . 

Ses,  son,  ses;  sen,  son;  sa,  ni,  sa;  II,  37,  isolement,  vie  solitaire;  êO' 

sei,  soi,  sen  I,  139  de  finis,  stmai,  liuu  (App.);  itltaia,  t  I,  265,  seul, 

sua,  «ni,  fiMM,  siMU,  et  par  ana-  séparé,  unique;  seftloneiw. 

logie  aux  dér.  de  meus  (v.  mes  III.)  ;  Stale  I,  238,  sans  contraction  et  avec 

de  même  les  formes  picardes  rii,  diphthongaison ,  lasle,  siaela,  riigle 

sen,  se,  si;   normand  mu,   anglo-  1,  178.  267.  389.  II,  271,  siècle, 

normand  sonn.  monde,  climat;  vie;  leê  li  sîedss. 

Ses,  si  les  I,  134.  tout  le  monde;  deseculiiai;  ntaBig 

Sesaate  v.  six.  1, 183,  séculier,  mondain;  saculsrij. 

Ssion  V.  saison.  SenlsoMBt  v.  seul. 

Bsssante  v.  six.  Star,  soeur  v.  soror.        ^tf«<#   /f^f^i^. 

Sessioa  v.  seoir.  Stir,  sureau  v.  seA. 

Bsitier  V.  six.  SeBr,  sûr  v.  segur. 

Set,  sat,  siat,  sete,  sept  I,  108.  109,  Store,  suivre  v.  sevré. 

8ept;sf}»lein;  septime,  iiCjau^  sodma,  Seore,  sur  v.  sor  I. 

sietme,  setme,  sietlBio,  oontr.  siime,  Seirtment  v.  segnr. 

semé  I,   114,   septième;   seplimiif,*  Seareploi  v.  plus. 

setain  1,   116,   septième;   senaiM,  Seuinem  v.  nom. 

semaine,  semaine;  sepltmoiic,*  prov.  Sairtaaoa  v.  segur. 

septmana,  ital.  settimana,  semmana;  Sairta,  laortait  v.  segur. 

septantrian  II,  279,  îb.;  sepfenlrîa;  Saoa,  sceau  v.  seSI. 


ritX 


r^9 


.  ««ni  V.  «eml 


134  oo  fit 
adj.  po«r.  V 


fMtsrt  I,  fU^I.  â:*;).  U.  1:». 
p«ltnre ,  enterrement .  fan^nilks  : 
«époUrre,  t4>sbeaa;  tepmiimrm :  de 
la  fifiltOT,  HpcatBnr,  «looiier  la 
«•sf»altore,  enterrer:  comp.  CMifBl- 

r,  enterrer)  înhamer  : 
I,  14^,  s«{mlere: 
Mp«lmm,  tipmiekrwm.  Pour  le 
e4  r.  Frennd  L.  W.  «.  « 

MVinl  V.  flerrcf' 

ftvtnlawit  r   serrer. 

Stftrfttft  I,  50,  «crieux,  f^viré.  <k- 
vérité;  §ererilas. 

8«irrt,  Miirt,  nerre,  neue,  mir,  nsre, 
fiTre«  nrxr,  nevir,  narSt  nrre,  toifre, 
rare,  tore  II.  -Jlf)  *:t  *iiiv..  Miivrrr. 
f^^iur-.uivr^,  accompaL'ner.  continuer, 
imiter:  part,  pré.-î.  empl.  ^ub-t.  li- 
T«nt,  iniant,  -iicceT:*etir,  «le=cen- 
'lant:  -ri h-, t.  raite,  lente,  date.  Bte. 
-uitr;,  poMmuite,  file:  oomp.  coueTre 
II,  21.'i;  consequi:  'l'oû  aeonaerre 
II,  21.0;  enaerre  II,  210:  insequi; 
—  ponevre,  panerre  II,  216:  per- 
tequi;  poneneret,  poneor,  poraenor 
1,77,  persécuteur;  pertecutor ;  per- 
•ecntion  I,  120,  persécution:  per- 
iecutio;  «In  part,  exêcculus  (exsetjui), 
on  forma  exttrutarc ,  exécuter,  ac- 
tionner, poursuivre,  exécuter;  exe- 
cator,execatour,  eMeketenr.escheiteor 
I,  148.  244,  exécuffiir.  «lui  «,*xé- 
«.utc;  exficutor. 

Sevrée  v.  sevrer. 

Sevrer,  seivrer  I,  ;î(>4,  .-réparer,  divi.^er, 
partager;  sevrer  de  tic  II,  5,  quitter 
la  vie;  de  separarc.  Notre  sevrer 
a  pris  une  signification  tort  re>lieinte. 
Do  là,  part.  empl.  subst. .  sevrée, 
rparation:  u'ij  several,  r|iu  est  sr 


tronve  aoaai  écris  mrtt 
*  fîMa  5:0.  u,  151, 
pver.  dêtaeber 

donner,  roapre:  Is dlcncvrcr  If, 49. 
la  Mpantk».  le  paitir;  de  là  ém- 


tty  là^,  aépamtiony  ftêjnnioii. 

raptnre.  départ;  dMMvniHB  E,  f3€, 

abandon,  délassement,  dcsertioa 

Kf  seul  V.  «eol. 

K,  six  ▼.  six. 
T.  six. 
V.  six. 
X,  six. 
V.  dix 
T.  six 
Seizxxne  v    six 
Si  pron.  rétl.   \.  so. 
Si.  «es   V.   ^ei 

Si.  le  .;onj.  II.  201  :  *t  —  non  II.  :;j:. 
Si  a-lv.   et   cûnj.  II,   :jlV2  ;    ,i    ke  II. 

3d4;  par  si  que  II,  300. 
Sibler,  ofler.  >ifder:  «le  stWarr.  vteiiN 

sifilare,     I>C.  8.  v 
Siècle  v   seule. 
Sied  V.  seoir. 
Siegle  V.  seule. 
Sien    I,     140.    -ion;     formé    «.le    iem. 

comme  de  mon  ou  fit  mien.  v.  s.  0.  v. 
Sierain  v.  soir. 
Siergant  v.  sert. 
Sierge  v.  rire 
Sieri  V.  seri. 
Siet  v.  set. 
Sietime  v.  ^et 
Siene  v.  seie. 
Sieure  v.  sevré. 
Sievir  v.  sevré. 
Sievre  v.  sevro 
Siez  V.  seoir. 
Sifler  V    -iM'i 


9^ 


^(_    loA  Ù^4i  .  S^^^  ^O^piML.  <^M/ir0téO.  /{feO^. 


SIG  34Î 

Siglatm,  Horlc  ilo  vctemeni  arroudi 
[,or  le  hns;  riioffe  dont  on  le  fii- 
»»\l;  lie  Cj/cliii  {ivxiot),  ïOrtC  ûe 
robe  trninante  n  l'usage  des  remniE^. 
V.  DC.  8.  ï.  ejclus. 

Bigle,  loile;  liglet  H,  3Tâ,  aller  b  In 
Toile,  cingler,  HBTiguer;  de  l'uncien 
aoto'tB  tigul,  voile,  ilgIa,tùTeioilv-. 
ullmod,  tegtl,  aegela.  Déa  le  XlVe 
Bibde,  ou  iateruuia  »  à  ligltr,  d'oii 
singler,  nue  nous  «crîvoiu  fausse- 
inenl  par  un  c  initial;  eB|j.  singlar. 

Bigler  V.  sigle. 

Signe  >  eeigne ,  etngne ,  srame ,  eegne 
II,  3â8,  signe,  msr<iuu,  indice, 
rciiscignemeni  :  cuiistelluiion  ;  de 
lîj^ntini,-  eigner,  «iogner,  leigner, 
teignier,  ugner  1,  332.  387,  signer, 
marquer,  mettre  un  ifinij,-  faire  I 
ligue,  a|ipGlur;  faire  le  iiigae  do  U 
croix;  tigitart;  ligner  en  rroi:  I, 
143;  de  ta  ueigne,  eâtiniBtion;  as- 


SIM 

porter  notre  (rinj.  Je  citerai  en 
<lerni«r  lieu  le  ooinp.  praigner,  pri- 
tigier,  a>cc  toute»  les  variantG»  du 
simple,  de  praesignare,  dans  un 
autre  sens  que  ueini  du  latiu  clae- 
slque,  pour  dire  bnptiicr,  parce 
i|n''on  vene  l'eaa  sur  la  tËM  de 
l'enfant  eu  faisant  te  signe  de  la 
crolji.  L'artc  du  baptême  étant, 
apTèi  la  naiBsauce.  le  premier  de 
in  remplaça  pre,  pri  pur 


r.(v. 


vO.  'I 


>H,  et 


tsignutioii, 
indication;  cliose  assignco ,  hïpo- 
thcque;  anigner,  aeinier,  aeenïer, 
aaseaer,  auner,  assener  (i.  y,  i.); 
'1*011  caaaigner,  B^:ii|^Ilc^  en  dùdom- 
iua(;emeot;  —  eaienge,  emeigne, 
enuigne,  anuigne,  eniengnell,  290. 
a68. 3l!0. 370,  signe,  rcnseignumeni, 

de  dmpeau 
pagnie;  dci  latin  iniiiriua  (insignie); 
faire  cnieigne,  faire  bigne,  donner 
nn  signal;  d'où  eneeîgneii  mettre 
SCS  enseigne»;    tandis  que  de  in- 


lit 


euigner,  enseigner,   enaaigner,  en- 


sei-^nci  ,  Instruire;  part.  pus.  cmpl, 
lubâi.  sueigné,  docte,  savaut;  d'où 
dewaeeîgiieT  1 ,  38S ,  dùaapprendrc, 
taire  oublier;  [Bnieigaar,  II.  Cm 
^galsmeul  à  ii^hi;,  liu'iI  fuui  rap- 


siir  iiqeh. ,  et  dans  Ben.  1,  p.  3T, 
on  le  volt  Diéme  exprimer  l'idéii 
d'enebanler  par  un  signe. 

Bignefljuice  i.  aigniHer. 

SigneSer  v.  signilier. 

Signer  v.  eigne. 

Signerago  v.  sendra. 

Signeiie  v.  aendra. 

Signeur  v.  sendra. 

SigniBement  v.  i^ignilier. 

SigniSer,  iigaefier,  Mnifler,  lenefler  I, 
Qâ.  193.  321,  L>(!G,  signifier,  mar- 
i]uer,  dcai(;ncr,  lùnioigner,  diSelarer; 
siijni/icare  ;  d'nii  tignefiauoe ,  tenS' 
fiance,  unefianclLe  I,  2ii',i.  37j.  Il, 
2,  marqne,  lénioignage,  déclaration, 
signiQcalion  ;  ligluSemeol,  eiguili 
cation.     Cfr.  signe. 

Signor,  tigsorage  v.  tiendra 

Signarement  v.  seudra. 

Signori.  lignorie  c  sendra. 

Signoril  v 

SigUOOT, 

Signourie  v.  seudra. 
Bignourir  v,  sendra. 

SU,  i\  le  I,  134. 

SileiLoe  1,  306,  ailence;  lUemium. 

Siller,  ailler,  faire  no  silluo;   subti 

aillou;  de  l'ancien  norois  nlû,  sll- 

lonner,  touper. 


âUI 


I,  M  ki  I,  IM 


ce  la 
pM   iTabonl   le 

OB   les  CDD- 

rcnl,  cl  riifmmË  isH  par 
tout    k    lait 
C'étaient  dee  nellei  à 

k,  eoBipoeé,  feloo  da  M.  da 
da  ■rfeaaw  et  t»- 
ëirmmniwm,  avait  la  Cmom  d'âne 
gaitaia  noderne.  Ella  avait  pla- 
«ieara  eordes  qae  faisait  vibrer  nne 
roos  et  des  sillets  mobiles  rangés 
le  long  da  nuuicbe,  enfin  nne  mani- 
velle poar  faire  tourner  la  roae. 
IjM  ekifonie  est  ce  qae  noas  appe- 
lons vielle,  tandis  que  dans  Tan- 
cienne  Itngue  la  vïele  éuit  an  in- 
Htrament  à  archet  nommé  aujour- 
d'hui violon. 

Siaga,  singe;  iimia  ;  dim.  singot,  linge- 
tiaas,  petit  singe,  jeune  singe. 

Ungetlaos  v.  singe. 

ttagiar,  miagler,  senglar,  eengler,  mb- 
gUar,  leaglier  I,  67.  107.  210.  273. 
II,  401,  et  au  s.  s.  svec  r  retranché 
sangles  I,  74,  sanglier;  Imâ.  sîa^- 
/arts.  Il  a  reçu  ce  nom  parce  qu'il 
vit  seul,  excepté  dans  les  deux 
premières  années,  comme  le  dit 
Ménage.     V.  1>C.  s.  v.  singularis. 

Bingne,  singner  v.  signe. 

Bingnenr  v.  sendra. 

Bingot  V.  singe. 

Bingnlier  I,  272.  H,  195,  singulier, 
seul,  unique,  extraordinaire,  parti- 
culier; iintfularu. 

Sir  V.  seoir. 

Sire,  lires  v.  bcndra. 

Sirre  v.  scvrc. 


Hfia  V.  sevra. 

9bt,  MOL,  mtK.  tiê,  arii^  riia  1, 106.  100, 

eontr.  iém  I,  114,  lixièMa;  ibÉi 
I,  114,  siaièmc;  saata;  WÊÊàm. 
selier;  mgÉmnm:  HiM^  mm  I,  lOS. 
100,  sdie;  seteim;  da  a  ai^ 

115,   seiziesM;   nnata, 
mcmta,  isnBta,  rimnia, 

soixante;  seara^ta;  de  là  rimaa- 
ti0M  I,  115,  soixantième 

Boavet  v.  soef. 

Befait,  saUt  I,  137,  sobit,  prompt, 
soudain;  mkiius;  adv.  ■nhiliMMt 
U,  353,  ib.;  sodaia,  sadain  M.  s.  J. 
505,  soudain;  fii5tloiieiis ;  prov. 
sobtan,  subtan;  sodeamaat  I,  128. 
349,  soudainement,  subitement; 
fa6i/a  Mens;  prov.  soptamen,  sab- 
tamen. 

Soe,  sook  II,  2*25,  soc;  de  socciu, 
ainsi  nommé  à  cause  de  sa  pointe 
recourbée  comme  celle  d*un  soulier. 
V.  seclion  ad  fin. 

Soeorre,  bocotb  v.  corre. 

Bodain  v.  sobit. 

Bodee  v.  sol. 

Soe  V.  scie. 

Soef,  nief,  woef ,  soeyf  (soea,  aouea)  I, 
66.  100.  78,  doux,  gracieux,  agré- 
able, débonaire,  tranquille,  suave; 
et  adverbialement;  do  suav9$;  dim 
loavet,  inavet,  loaavet,  suavement, 


_  ^^^m/^  ^i^'  -^HHi/l^^ 404k  «Z»»^^  <»«.A«*  «vaftr^^ 
y^^i^<Mt.  _^<^*É*^.  ^y-^  a^-fiê^Jét^^jm^étum  a*^ .  -^ 


'^v. 


*      *' 


.  \ 


SOE 


347 


SOI 


agréablement,  doacemeiit,  tranquille- 
ment; fuaTite  II,  241,  suavité;  tua- 
vitat;  matimie  I,  298,  doucenr, 
soulagement  ;  pour  Muavitudo.  Egale- 
ment de  smtvts,  par  dérivation  ro- 
mane en  are  (soavi-are),  aMOager, 
asoager,  aioager,  amaiger,  aHoageir, 
aMonager,  aMOoagier  I,  145.  184. 
234.  290,  adoucir,  apaiser,  ama- 
douer, consoler,  flatter  par  des 
paroles  douces  et  attirantes,  calmer, 
soulager;  d'où  aioagemaiit ,  adou- 
cissement, consolation,  soulagement; 
comp.  ratoager,  adoucir,  consoler, 
soulager;  raaaagement  II,  220,  sou- 
lagement, consolation. 

Soel,  seuil  v.  v.  sole. 

Soël,  sceau  v.  scêl. 

Soen  V.  suen. 

Soentre  v.  soventre  et  II,  368. 

8oer,  seoir  v.  seoir. 

8oer,  soeur  v.  soror 

8oer,  soir  v.  soir. 

8oea  V.  soef. 

Soirere,  lofferre  v.  soffrir. 

Seffire,  infllre,  fonflre  II,  16.  306, 
suffire,  contenter,  satisfaire,  plaire; 
iufficere;  lofllaaat  I,  101,  suffisant, 
satisfaisant;  adv.  lottiaiimaiit,  lof- 
flaaninant ,  lenfUiamnant ,  loattiaii- 
mnt  1, 241.  296. 389,  sofflsamment, 
d'une  manière  satisfiaisante. 

BofBaaiuMiit  v.  soffire. 

SolBiaiit  V.  soffire. 

Bcfflianment  v.  soffire. 

Boflar  II,  239,  sooffler;  suffare, 

SeAraigna  de  soffraindre. 

Soffraindra  v.  soffraite. 

Soflhdte,  Minrete,  wraibate,  lofMte, 
■onfiraite,  niBraite  I,  239.  II,  228, 
manque,  disette,  pénurie,  faute; 
adj.  Mffiraitoi,  niBraitiia  II,  200, 
■oflreitoi,  lol^toi,  pauvre,  indigent, 
dénué,  manquant;  prov.  sofraita, 
sofraicha  ;  sofraitos,  sofraichos.  Les 
formcii  prov.  en  cha,  ckos^  nous 
mettent  sur  la  voie  pour  retrouver 


la  racine  de  ce  mot,  qu*on  rap- 
porte d'ordinaire  à  son/frir.  Sof- 
fraiie  dérive  de  tufraciuê  (suffrtn- 
gere).  On  trouve  aussi  le  verbe 
ioAraiiidre,  manquer,  faire  faote; 
prov.  sofranher;  de  iufringere, 

SoAraitoa  v.  soffraite. 

SolBraiioa  v.  soffrir. 

Safl^ranla  v.  soffrir. 

8oAr«r  v.  soffrir. 

BoArete  v.  soffraite. 

SoAnr,  nflUr,  MOinre,  Mffém,  loArer 
I,  408.  9,  ofr.  II,  407,  Mwfrir  R. 
d.  I.  V.  216,  souffrir,  endurer,  to- 
lérer, supporter,  consentir;  tuf  erre; 
f  tofrir  de  qqck,,  le  supporter, 
s'y  soumettre;  se  toffrir,  se  con- 
tenir, se  modérer;  ioAranee  I,  331, 
souffrance,  patience,  tolérance;  tmf~ 
fereniia  dans  Tert.;  adj.  toAranle 
I,  188,  souffrable,  supportable. 

SolMta  V.  soffraite. 

Sofraitoi  V.  soffraite. 

Sofretoa  V.  soffraite. 

Bognentage  v.  soin. 

Sohaidiar  v.  hait. 

Soi  pron.  réfl.  v.  se. 

8oia  V.  seie. 

Soie,  Mie,  soie;  poil  de  certains  ani- 
maux; de  ssfa,  poil  long  et  rude 
de  certains  animaux  (cfîr.  etp.  pelo, 
poil  et  soie  crue).  V.  DC.  s.  v.  seta, 
ou,  dans  un  exemple  de  1118,  on 
lit  seta  serica,  c*est-à-dire  poil  de 
soie,  écheveau  de  soie.  Dérive 
sali»  y  qa*on  trouve  contracté  en 
Min  (Plus  volontiers  Testranglast 
d'un  sain.  Auberj  éd.  Tarbé,  p.  3) 
De  teta,  vient  aussi  notre  se'fon, 
taie,  espèce  de  brosse. 

Beier,  seoir  v.  seoir. 

Mttf  tmr,  Mier  II,  75,  scier,  couper 
le  blé,  faucher;  tecare;  sbst.  scie. 
L'orthographe  en  se  a  été  intro- 
duite plus  tard  en  remontant  de 
nouveau  à  la  racine. 

Soif,  leif  1,  153,  soif:  do  stiis;  prov 


Cfr.   ! 


mlieur,  MagnobnLlus 


Sotgiuuite  V.  soi». 
Scdg'nentage  v.  aoln. 

Bain,  BOing,  «aig  I,  1ti9,  Noiii,  isoud; 
soignée,  icagner,  avoir  île  l'incguii' 
iiiiJo,  aiUur,  fournir,  foigiier:  tlilj. 
sonions  I.  129.  soigneux;  adv.  to- 
niouismeiit  I,  134.  151.  3,  aivc  coin, 
soigueuBement;  —  dur.  goignants. 
BOigauU ,  ninMnte ,  Lcinculiinc, 
femme  illi;);iûni«:  uignantagc ,  m- 
gnentage  tl,  'Md,  loignaatage.  mon- 


«ntage, 


f  femi 


bmain  II,  J77,  affairt-,  nécesBité; 
bnongne,  beuigns  II,  2S0   3TT,  sf- 

gnier,  bndgner,  beiaingsin,  bsnm- 
gner,  biuaignec  II,  2TS,  î-irc  n^cos- 
^aire,  fnire  licsoiii;  fnire  dcB  uffuire», 
inivaillur;  abeuigne  II,  349,  qui  n 

l»'iiii^;  beaognal,  besoigaetiB,  beaoiuos, 
beiaignoi,  besoignol,  besaiguus,  bs- 
aoisgni»  I,  Kill,  i[ui  esl  dans  lu 
beauiD,  puuvrc,  itidigciil,  urgciil; 
bsBOignable ,   bauniable ,    nécessai  re, 

éloigne,  eaMM,  Mwine,  n^ceBsilé, 
ulTuire,  diflicull^,  cuipÈcbcmant,  cm- 
burrub,  duDgeri  |)êril,  prc&ee ,  ex* 
<'USG,  raison  allégui;!:  pour  s'exuuscr 
do  n'avoir  pas  conipnrn  ou  juilioo; 

eu  danger  de   mort;  Gnolgner,  w- 

OD  justii:e  la  raison  pour  taquoUe 
ijti  n'a  pas  couipani;  ««aiiumBnt, 
uKcusc  en  jusii>:ct  eMOinleres,  uclui 

uom  (t'un  autre;  —  eaaoignier,  en- 
lonier,  euBOOgiier,  oniDooier,  duu 


SOI 


embarrastor 
nungnw ,  craindre,  apprébendct, 
regarder  k  deux  fois,  bnlaucer,  rc- 
cuior,  —  La  buse  laliDttq  dinll 
mtnïi,  Bunnia,  sonia  pour  fin; 
loniari  pour  loigncr,  tittHiia,  ci- 
conia  ponr  etioignt,  etc.  Sdon 
H.  Grlmm  mmûa  est  un  mul  d'ori 
gine  rranque,  qui  équifuiit  à  l'an- 
cien norois  ijih,  abnegalin,  propn- 
nient  -  n  l'ancivii  saxuu  imiuna. 
justiHuaiion ,  excusa,  d«rense,  en- 
pJ-chemetit  ;  gotbique  mnii  (iMlj.). 
vrai;  tuitja,  vàrilé:  (tik)  nHJm, 
(te)  justifier;  tttujvnt,  jnatiGcatiea, 
lietain  se  rénnït  trâs-logiquamait 
ù  la  radne  indfc|uùc,  mais  que  Taire 
du  lie't  Ce  ne  peut  i>tru  Ja  prù£x< 
liea ,  ijui  donne  toujours  au  mut 
l'idiio  du  quelque  clia«c  de  [aux, 
de  défectueux,  da  travers,  cl  la 
sens  du  betùin  reponsao  une  pa- 
reille inlerprûtaiion.  Cependant  jm- 

allemand  de  la  m£mi  racine  avec 
lie  iuilial,  et  il  faudrait  p«it-Alte 
rapporter  (riuiii  ù  uuc  auttv  r«clnc 
qui  se  montre  dans  l'alial.  |>itni- 
nigi,  iiiimitji,  wrupuluni,  son^- 
lositute  (<ifr.  le  bas  allemand  nO' 
derno  tânj<7,  laborieux,  âconmie}, 
ou  bien  admettre  l'inBucnce  il'ua 
pareil  mot  dans  notre  taein.  (^OIBI 
ù  l'anglo-iaxon  ijfiij,  l-yug,  o«o- 
patlo,  prupoaù  par  M.  Grima  conUB* 
radno  de  ieimn,  je  ne  voia  pa>  la 
possibilité  de  le  faire  concordar 
aveu  lielain.  Du  L'ange  enfin  pm- 
pose  de  dériver  aoin  de  sammium, 
parco    qu'une    ancienne    ffûat    a 

fiitii/ifia;  mais  comment  dénlop- 
per   du   suinniiiHi    les  sl^niBeations 

i        dus  composés^    Cfr,  de  plut.  Mii^f, 
iaitgtr  de 

,    Boir,  s 


SOI  -M 

I  tard,  faim  lard;  sbsl 
mir,  priiuoir  i,  119;  di'-r. 
lin  R  d.  I.  V.  p  la,  se 
L'orlliographc  primitive 


n  pas 


m  l'admet  n 
range 


itinairement 
SoîMuiU  V.  six. 

SoiiamBT  ï.  jor. 

Sol,  tm,  monnmie  dont  la  valeur  a 
iitiangé  selon  les  paj^g  et  selun  les 
lempn:  Ue  lofirftii,  d'abord  mon- 
naja  d'or,  pais  auHai  d'sri;ent,  c'cst- 
â^iro  monnaie  épaisse  par  rappnrt 
il  la  monnaie  brocléate.  T.  1,  94 
on  trame  la  forme  irrùgulière  nid; 
en  confrontant,  rital.  saldo  de  soli- 
dos,  on  pourrait  peal-Ctre  admettre 
une  fonne  inJ,  d'où  taa,  cependant 
je  crois  cjiie  au  est  ici  ùgal  à  û. 
De  là  Mldse,  tondes,  Mdee  I,  344. 
103.  257.  I],  3G9,  solde,  paie  d'nn 
bomme  de  gnerre,  salaire;  loldaîm', 
nradoier,  loldeier.  ■oudeer,  wldier  I, 
148.  321.  300.  II,  50,  soldai,  mer- 
cenaire; fém.  loudeieie  1,  235,  lille 


SolM,  soleii  Y.  soleil. 

Bclani  V,  soleil. 

Solui  V.  soleil. 

Bolu  II,  129,  lolaii  II,  194,  Mlu, 
Mndai  (1}  I,  3Ô4,  sonlaRemont,  eon- 
solatîDn,  plaisir,  agrément,  fami- 
litrlté,  entretien,  badin  âge,  diver- 

[•.Ibieinent -,  de  lolalitm 


9  SOL 

•Dlacer,  faoIacUr  II,  53.  !.  2bi, 
•oUchier  R.  d.  1.  V.  74,  consular,  rû- 
t:r6or,  réjouir,  divcriir,  se  dirertir. 
V.  DC.  ealaliari. 

Sol-dM  V.  sol. 

SoldeieT  V.  sol. 

Soldoier  v.  sol. 

Soidre,  undre,  lOTre,  uudre,  ■anre, 
Morre  II,  2(M  et  âuiv.;  otimp.  ai- 
■oldre,  aïoldre,  anaodre,  avanre  II, 
204;  [rrre  aitolue  I,  308,  torrc 
aaiatc;  jocJi  aliotii  II,  206,  JQudi 
saint;  penoldre,  punoidrs  11,  20ti; 
rewidre;  diuoln  M,  s.  J.  505,  mou, 
faillie,  dÎTi-glê,  sans  mesure;  dU- 

Sole,  plante  des  pieds;  solive,  poutre; 
de  lu/un,  fond,  fondement;  soel, 
mel,  mail  I.  74,  seuil;  de  lolea, 
aemelle,  d'où  poutre,  eti^;  toUoT 
II,  243,  cbarpente,  plancher,  plata- 
forme,  otage,  cliooibrc  baute,  gre- 
Dier,  nujotird'hui  encore  en  osage 
□n  ce  sens  dans  les  patois,  p.  ei. 
à  Montbcliard  louiie  ;  ds  l'adj, 
(ojariiu.  C'est  ùgalemont  de  leJd- 
riui  nun  vient  ntin,  wllar,  Krallar 
I,  Ë9,  dans  le  sens  de  soulier.  Le 
poissou  aole  a  re^u  foa  nom  de  sa 
forme  aplatie.    Cfr.  Mén.  s.  t. 

Soleil,  lobil,  ioIbI,  soloil,  lolal,  aoloi. 
■oUi,  ioUut,  aoleui,  wlaz,  seloni  1, 
8G,  7.  33,  soloil;  propr.  lalicului 
pour  sol,  prov.,  esp.  sol,  ital.  soie; 


vb.  wlemar,  briller;  cti 

e  éclairé  du 

aoleil.  Cire  au  soleil. 

Solaillir  V.  soleil. 

Solel  V.  soleil. 

Botamant  v.  seul. 

Soleai  V.  soleil. 

Solier  v.  sole. 

BoUtelt  ï.  senl. 

SoUer  V.  sole. 

,    solennité; 

•OlatitT,   Soloil  r.  soleil. 


^r*  '^^^^^^^ 

^^^^^V*                 SOL                                                                                         1 

^          ^oir,  tODloir  II.  hW-5,  souloir,  avoi. 

Df:.  s.  V.:  de   là  wmier,  aomnfan.        ' 

^^1                   oouluiue  :  lelrrr. 

■tuner  1.  7t.  206.  II,  'i-i?,  béi«  ie 

^^m             Solol  r. 

somme,   dieiil;    Mnaviier,    poutrr. 

^^^^             Bolom,  iDlnm  v,  long  ei  II,  X4 

solive;  tommeHer.  officier  de  la  oour 

^^H             Solonc,  loliuio  V.  long  i^t  II.  304. 

chargé  de  faire  porter  tout  m  qai 

^^M               Bolot 

est   à  son   usage;  anires   nOcien, 

^^B              Soltain.  e 

entre  autres,  <.-elni  auquel  nous  don- 

^B             Som  prÉp. 

nons  encore  ce  nom,  parce  que  le 

vin   ëuit   entré  par   chatgea  du» 

^^H                  rointe,  bBut,hamoari  do  nmmiini ; 

la  cave;    etc.   etc.;    vb.   comp.  af        n 

^^1                  ri  jon  11,  331,  à  bout;  m  i«n,  en 

«rminer,  eharger,  «nrohargcr.  fSn 

^H                  «a»  n,  331.  en  haot,  au  eommot; 

iK-cliir  sous  le  poids,  aïraiBser.  ett 

^^1                  par  IDO,   par  <le»in>i,   et  tout  h  la 

II.  Sonne  m.  I,  llb,  sommeil,  tomme. 

^^P                  pointe,  aa  point  de  O.  d.  D.3104. 

propr,  pour  lom,   aUn   sans   doaie 

^^H                  Notre  mn,   écorce  dos  graios,  deâ 

^^H                  ctiréatoB,  etc.,   propr.   ce  qui   reate 

SKinmKi,  (onui;  ou  bien  est-il  formé 

^^H                  ea  bauc,  le  dernier  dans  le  crible. 

da  dim.  KUneil,  sommeil;   de  tM>- 

^^H                  est  U  mènio  mot.     C'est  do  ce  tam 

Hui;   do  là  tomaillM,  endormi,  en- 

^^B                 i]iie  noue  avons  dur.  lommet.   L'an- 

gourdi,  assoupi;  lomaiUer,  «mdlw 

^^H                  eienno  langne  avait  le  vb.  lemmer. 

II.  370,  bomeiller.  reposer;  comp 

^^r                  mettre  le  couronnement  ù   un  édi- 

1                              5as;  coDip.  aHommer,  propr.  meitru 

mir,  reposer  ;  prinsame, primMn  1,  IID. 

ftu   sommet,    transporter   en   liaiil, 

SoDUDe.  somme  \:  som. 

dominer,    montrer.     Somme,  Mme. 

Sommeil,   lonuner   v.   som    ci   souiue 

^_                    «use  1,  14S,  133.  II,  70,  le  point 

s.  V-  som. 

^^^                  cBientiel  d'une  chose,  le  principal, 

Sonmeliei  v.  somme  1. 

Sonmûsr  v.  somme  I. 

^^H                  d«  mmma;  da  là  ummw,  Munuali 

Son.  sommet  v.  som. 

^H                   I,  156,  additionner,   reanir,   faire 

Bon  prép.  11,  364. 

^^H                   U    somme,    totaliser,    récapituler; 

Son,  snen,   son  I,  95.  tli-2.   Il,  380. 

^^B                   oomp,  aHOmmei,  résumer,  récapitu- 

400,  son,  bruit,  air,  chant;  i«gMH; 

^^^                    1er,  réduire  en  une  somme,  eomptcr. 

dim.  ioaet,  bruit  d'une  petite  cIdoIm: 

norobrer;   ooniommBr,  achever,  ac- 

chansonnette,  petit  chant,  Rumet; 

complir,    rendre    parfait;    rsiinini-- 

loner.  tonnar,  nnarl.  US.  11».  IW 

mare;   panomme,  Un,  conclusion-, 

in.  36»,  sonner,  résonner,  retemlb: 

à  la  panommt  l,  368.  II.  3^(5.  au 

jouer  d'un  instrument  de  mueiqne: 

bout,  à  la  fin,  en  somme. 

parler,  dire,   déclarer,   crier,  pro- 

S«M, poids  V.  somme  I. 

clamer,    célébrer;     «oimr*;     do    Id 

Some,  somme  v.  som. 

Sonuil  V.  sr)mme  IL 

ioiienr,  crieur,  preneur. 

Someiller  v,  aamine  II. 

Bomeilloa  v.  somme  II. 

Soaer,  uniier  v.  son. 

Bomeller  v.  somme  II. 

Bonet  v.  son. 

Somier  v.  somme  I, 

Sonenr  t.  son. 

I.  Somme,  lome,  laume,  rame  f„  [>oids, 

Songe  m.  et  f.   I,  173.  332.  376.   H, 

charge;  du  bas  iatiuiosmo  (n,i,,u„), 

384,  songe,  rêie;  souvenir,  penetc. 

quae    corruplc   sulmu   dieilur;    cfr. 

:<ain;iomnittni,-prov.  Homni.somniie; 

■  *      ./• 


\- 


^^^yl£^éLk  .^A4m€^,  a^i^yCj2iA^  ^./d^iMT^^^i^é^âh^^  ^ 


^(H<^'^  ^' 


/^x^t^^^oS^    ^^^^»^t^  ^/^^►^^     ^cn^^^  -^s^  ^^-^ 


! 


^V                   SON                                                80R                       ^^H 

^^M    mglM,  wqjn  I,  ITB.  231,  songer, 

d«ur  H,  3C7:   la   ./«or   U,  367; 

^^^k    rtïer;  penser,  réfléchir,  H'ocEiipur; 

dér.  Mvrain,  lovftrala,  laTsiainl,  55. 

^*       lomniare:   comp.  enfongin  II,  20, 

6a.  US.  177,  supérieur,  éleïé,  iton- 

■voir    SOS     pensées     (lirigêen    sur 

verain,  céleste;  aab«l.  élu,  général 

d'un  ordre,  d'one  maison  ntllgieusa; 

d'où  inMngsmeiit  II,  pensée,  soin, 

B[>ensemeni, 

I,  127,  hauteur,  élévation,  cboses 

Bongier  v.  songe. 

célesles   (par   opposition   aux   ter-                     1 

Soi^ar  ï.  songe. 

II,  Bor,  f-iorell,  68.356.  jaune  d'or. 

Soeir  V.  seoir. 

jaune   tirant   sur  le   brun   (saure); 

8ook  1.  90C 

prov.    saur.     Nous   disons   Anrenj 

Sooner,  ridiculiser,  dédaiftner,  mcpri- 

>a»r    pour    hareng    fume;    lonrer. 

faire  séctier  à  la  funiâe,  et  ce  Torbe 

nar.  esp.  Hosanar. 

dérive  de  l'ahal.  lèrm,  aécber;  mais                     1 

aope,  lonp*,  npe,  soupe,  c'esl-àtlire 

je  ne  connais  pas  d'aejeclif  de  cette                  J 

bouillon  (liquide)  areu  de»  trandtca 

famille,    au(]ncl    on    pourrit  rap-      ^^^^B 

de  pain,   Bt  tranehe  de  pain  troiu- 

^m 

péa    dans    le    liquide;   de   l'andcn 

norois  laup,  lup,  alial.  inii^,  luf. 

Borce                                                            ^^^1 

houilloa;  vb.  iapw,  Maper,  niper  II, 

SOTOerie  v.                                                   ^^^H 

S31,  faire  le  repas  du  >oir,  et  iii- 

Boreherie  v.                                                 ^^^H 

Bnitif  pris  subslant.  le  repas  dn  soir  ; 

SorohiM  V.                                                   ^^^H 

eap.  sopar,   yeinec   le  bouillon  sur 

Border,  sonùre  t.  sort.                            ^^H 

los  Iraiiclies  de  pain. 

BoTdl  V.  cil.                                                        1 

Set»t,  souper  v.  sope. 

Soreini  •.  cil. 

B«per,  MppM-,  Miiper,  chopper,   faire 

BoTMt  V.  cote.                                                            . 

Bororoi.  V.  crois.re.                                    ^^ 

n,  309,  chopper,  beurlvr,  tomber 

SoTcrolatrs  v.                                              ^^^H 

en  faute;  de  l'ail.  icAupfen,  ichap. 

SorsoidaiiM  V.                                        ^^^H 

Bcn,  mouvoir  par  secousseï,  forme 

^ ,.  .„,.                      ^H 

S«rd«ilh«  V.  aordois.                                   ^^^H 

G.  W.   II,   260.      SoptT    el   notre 

Sordeior  v.  sordois.                                    ^^H 

Sord^  V.                                               ^^^H 

8«^r  ï.  OBperit. 

Sordin  V.  dire.                                              ^^^ 

Soplsiei  V.  plier. 

aordoii,  soTdeis,  pire,  moindre;  comp.                   ^ 

Boplier  V,  plier. 

Boploier  v.  plier. 

le  sens  do  bus,   de  peu  de  valeur,                    1 

pauvre;    lordeilbe  I.    134,  Mleté,                   1 

Boprenge,   wpreagions ,   cit.,   subj.  de 

vilenie;  Jorrfioi/.i  (Spl.). 

eoprendre. 

Sotdre,  sntdrs,   sourdre  II,  207-10; 

Sopriu,  topriument  v.  prendre. 

comp.   asuidre,    axordie   II,    307, 

fior.  aoeur  v.  soror. 

t.   Bor.   sur,   Mu.   sone,  wn,  wnr. 

■anr«,  nn  prép.  et  adï.,  II,  366, 

nismo  retnrreii  I,   344.   355,   ns- 

r*            nr,  dessus,  iM-desius  ds,  par-dea- 

anscitai;  rtnrrMi,-  dn  part,  passé 

^^B    ma,  contre;  mprr  at  niprai  coup. 

BOn,  «us.  serM,  nna.  dir.  Mne, 

^^^^^^^^Ki^^l^ 

^^^^^H 

■     ^^HH 

^^V                           SUR                                                SOS 

^^H              rana,  mtm,  hum  I,  '>TU.   «>nrce 

Bartii.  eiia^cr  v.  sort. 

^^^1                 aillai    r  =  t;    -ir.    nxime    le   riuiiiporit 

Sortir,  «liBpper,  lorlir:  camp,  nvitit 

^^B               renourct,  iJér,  An  yan.  rtusi-  coiug. 

I,  368.   ir,  87.   337.    »'«.fuir,   ., 

^^^1              nnort, 

^^1          Sm,  jaune 

uubst.  reurt,  setion  de   se  renrei. 

H          8*H,  ..livre  v.^evr.. 

relirade.  rctraile;  tam  rttorl,  nni 

™^          S«.,  ,.ir       .or  I. 

'                        Borblt  V.  faire. 

faqle;  (avrtrttort,  te  retirer,  abra- 

Sorlwbondeir  v.  onde. 

donner.    On  a  dérivé  loHir,  eomme 

Sort»  T.  rira. 

son  homonyme  dans  le  sens  de  ob- 

BortMiT V.  issir- 

tenir  ,  do  tvriin,   mais  on  paitMl 

Sorii.  inrii  II,  308,  ioiiHs;  de  lorca- 

du  sens  de   partager,   m   pwugw. 

c-à-d.  «'on  aller;  (outcfois  la  mpii- 

f                       Son>om  V.  nom. 

Scation  de  son  correspontUnt  prov 

^^L           Bnnnde,   devenu  Kér^Wncle;   de  lub- 

lurtir,  bondir,  eanter,  faira  iaian. 

^H               grMHéa:    îtal.   gronda:   le  ^   n   et.' 

^^1               élido  en 

guère  cette   déri»«lion;    atutri  d<ri[- 

^H            SoroDder  v.  .,nde. 

on   préférer   l'étymologio   propot^ 

^^H           8«m,  MTM.  «eror,  «renr,   avc>:  i:on- 

^H                trfli'tioii  loer,  ner,  Mr.  uur  1.  ^ 

turrecbu   (surgo).     Le    siilwL.   ra- 

^H                128.  143.  6,   ^SS.   II,  m,  saem: 

lorl,  rcbondisaemetit,   contre -ooop. 

se  range   ici.    C'est   encore   de  li 

^H 

^V            Sororge  v. 

danï  l'ancienne   langue,  que  ncol 

Sorptanter  v.  plante. 

celle   de  juridiction    qu'on   lui   U- 

Sorpltl*  V,  plu.. 

iribue,  c.-à-d.  que  reiurl  signiCi 

Borpotter  v,  porter. 

pTopreiD.  le  lieu  de  refuge  oit  l'oo 

Sorpmidrs  t.  prendre. 

oberche  et  oUliont  son  droîL    Od 

Borprin»  t.  prendre. 

perdit  de  bonne  hearo   Is  trace  de 

l'origine  de  cette  signification  (toj 

Botqaot  V.  coLe. 

DC.  et  Mén.  s.».)  et  rewrtir  ^id- 

Sorte  V.  ioldr*. 

ralant  alors  à  recontrer,  i.  e   «os 

Son,  MUtt  pan.  pas.  Je  «ordre 

I.  Sort  I,  316,  dcatin,  nraclo,  magiei 

>orl<r  =  obtenir,   et  on  le  eonjuena 

iDr<(sorO;  enleHdTe  dt  tort,  savoir 

comme  ce  dernier. 

la  magiei  ofr.  prov.:  Jeu  ai  ja  *i»l 

Sortraire  v.  traire. 

home  -lUe  conoja  fort,  |  Kl  a  fcjii 

Bonutii  V.  isBlr, 

iiigromansi'o  tort,  Rajn.  Choix  III. 

193;  —  Mreiw,  «onihiBr,  loreierB 

Sorvoii  V.  vcoir                             ^^^J 

I,   102,  Boreior,  sorciùrc:  proprem. 

Se*  de                                           ^^^H 

iortiarius,  sortiarta  v.  DC.  ot  M.i'o. 

^H 

8.  ï.,  iul.  «orliero  ;  foroerio,  wrdwrie 

Seacorre  v.                                    ^^^^H 

I,  377,  sorlilégo,  inalifi^'o,  magie; 

Soaeor.  v.                                      J^^ 

—   lortir.   oasajer,    i-prouver,   ob- 

Boacraindre v.  i-reindre.              ^^^H 

tenir;  «orliri;  comp.  SMOrtir. 

SHorire  v.  eacrire.                      -^^^^^ 

Il,  Sort,  torde,  sourd;  lurdiu;  de  lu 

BoadnirB  v.                                     ^^^H 

B»ourder.r.Tidre3ûurd,deTenirsoard 

Bee^t  V.                                 ,  ^^^^1 

fc^                                _ 

^ 

Boap«f)OD  V.  simpeiion.  8«ndM  v.  loldre,  „ 

8Mploi.r  y.  Biispuion  Sondui»  v.  dmre.      .,^-^,  3«4«WO*  i^^ 

Soipirer  V,  oxperlt.  Soaaf  >-.  soBf.      >ff»f|*"^  (J 

BospirM  V.   capcril.  Soiui  v.  scef. 

Eoaprendra  v.  pren'ire.  Smiara,  aouffrera  II,  83»,  v.  1,  S41. 

SuUdm  v,  «leir.  Sonffan^.  ru,  eic.  v.  I.  24a. 
V.  soffire. 
■.  soffire. 

Bortsair  t.  tenir.  Soni^to  v.  BoJTraîtp. 

Bomaint  I,  327,  aoustrail,  enlevé;  ce  Batifire  v.  soffire. 

peut  être  le  participe  de  joitmindre,  Soub'ajte  v.  «offriiite, 

raiffrin^n'e,  reBserrer;  v.  atraindre  flongloter  v.  aanglol. 

n,  33B  ;  mais  je  ne  connais  paa  ce  Eoi^DomeT  v.  jor. 

verbe,  et  peut-èlre  est-ce  totiraxl  Son]  v.  «col. 

Atec   »   iniercalairs',   quoique   loi-  SmUasiar  t.  tolai. 

IraindreaoiiptuReiprcBaif  ence  cas.  goolai  d]  v.  aolaz. 

Bottraira  t.  traire,  Bonlega  r.  legier. 

Sot,   iotta  itoi)   II,    lU.   284,    fou,  Bonlegiar  v.  legier. 

imbjcille;    de    l'hébrea    rabbinique  aoulamant  v,  eeiil. 

ickoieh.  slultua;  v.  DC-  aottiis;  adv.  Sonlier  v.  aolr. 

wttement  I,  ITl  ,  follement;   de  In  Boololr  v.  suioir.  &4t«^ 

Mtie  II,  U3(i.   folie,   extravagance,  Bann  v,  se.'. 

imbéeillitù  ;   uoter,   MWter,  rendre  8«np«  p.  sope. 

SOI.  tromper:  «levenirsoi,  imbécillc.  Banper,  aooper  v.  sope, 

perdre  le  sens;  d'où  SMtenieilt,  a»-  Souper,  chopper  y.  aoper. 
Boupioisr  V.  plier. 


Botia  V.  SOI. 

Sonponli  v.  sevelir. 

Bottement  v.  sot. 

Bonpontora  v.  aevelîr. 

SOD,  aoii  V.  sol. 

Bon.  ai  le  1,   134. 

Sonr  ï.  Bor  I. 

Bonavet  v.  saef. 

Boni  V.  segur. 

Bonehl,  aonclun  v.  sonci. 

BoDTOOt  ï.  cote. 

Sonci,  BDDchi,  aouci .  eltagrin,  inqiiié- 

Bonidra  v.  sordre. 

ludci    sollinlutn,    pour   loJ/tcilum  ; 

■oneisr,  Bauebiar,  Mluiiar,   être  in- 

Bona prép,  v.  son. 

quiet,  avoir  de»  soiip«onB,  se  don- 

Bona, seul  i.  seul. 

ner  bien  des  aoina.     Cfr.  Ménige. 

Bonafrir  v.  soffrir. 

Boatiar  v.  souci. 

BODeorra  v.  corre. 

Benoon  v.  corre. 

SouBpir,  looipirer  t.  eapîr 

BOBdant    I,    66,    prince    mahomêian  ; 

prince  païen,  en  général  -,  mat  arabe, 

Boti«preodre  v.  prendre. 

le  méice  que  tullan,  signifiant  do- 

SoaNier v.  aonei. 

mination,  puissance,  souvernin. 

8onit«riii  *.  terre. 

Sondée,  aondear  v.  aol. 

BooJtfllor  V.  autil. 

BoadDier  v.  sol. 

Bontif  V.  witil. 

1 

^^IB 

^^^^H 

^"                 sou                      354                      STE 

SotttU.  watilmint  v,  >nM. 

•    Sflaliller_v,  sulil, 

iraduoleur  des  Q,  U  *l.  K.  ij^i,  duii 

■  ^ 

le   même    passage,    a    ewpWj*  la 

^^H 

SontinU  V,  RDiii. 

radical  pnr  .o;.  («.  ci  deaau),  ooo- 

^H 

SouvenBOW  v.  venir. 

serve  également   le  mot  aioiide   n 

^^1 

Souvenir  v.  vei)ir, 

ce  cas.     Du  reste,   on  ne  doU  p« 

^H 

BaiiTiD,  iOBviiMT  ï.  «ovin. 

plus   s'éionner   de    voir   figurac   te 

^^1 

Sovnunce  t.  venir. 

sorbier  que  le  sapin  datte  UM  de^ 

^H 

Sonnii  V-  venir. 

eription   du   temple  4e  JéraMloa: 

^H 

StvMtra,  MentK,  fuatM  «dr.  m  prép. 

^^B 

II,  368  et  369. 

des   sources   inconnae»,    a  BOmné 

■  . 

BOVtTtifl  V.  tor  I. 

^ 

BoriD,  wnvin,  ooucbo  sur  la  do»,  ren- 

le  plus  souyent  mage  de  «on  Mnpt 

verii;    itipinui.-    w*fawr,   NUTiMr, 

LesnKienneBdcMfJptionsdu  tea^le 

tenveiatT;  •vpinart. 

ne  Rnocordeot  guire  mieux  que  1» 

Sônain  v    lor  I- 

□ôtre  svui'   les   livres  sainU.     Vof. 

■«TTmln«tet  v.  sor  I, 

E\vaId,Gesch.d.VollieelBraeJ.  3.B, 

Bnm  v.  sor  I. 

Sp«u<  V,  eipondre. 

Soi  v.  seul. 

Bpnr  ï.  .por. 

Bimuit.  V.  six.      • 

Stabilité  v.  neir. 

BMgeit  V.  ge«îr. 

S«i,  KM.  M1U,  nu  prép.  Il,  36,'.  :  comp. 

dnoill,  3G5,  d-oiidadBraiIl.366- 

puver,  attacher,   retetiir,  modârar; 

Bpede,  ipee.  MpM,  eiptia  m.  *i  L.  épée  ; 

lacbe,   liL'n.     11    ne  serait  pu  in- 

de  ipalha  i_o!Tn:)ii);    d»    là  e*f«iar, 

pDsaible  de  rattacher  ce  mot  à  tUrm, 

par  lu  part.  prén.  Haut,  au  aorM 

BpM  v.  apede. 

Bp<lt  V.  espelpr. 

apennee  r,  espérer. 

du  texte  où  ae  trouve,    pour  aisrt 

apiritut,   i«,   I,   82    lise»   r».piri»i«, 

V.  aipre. 

flaeace    dn  bas -allemand   qu'on  y 

BpirUneilnwnt  v.  eap«riL 

remarque  partout,  me  font  prittnr 

Bplritael  v.   e&pent. 

itaAnt,  ttaUen,  pieu.  Uakitt,  pelil 

spUndor  de  %plcn<Urt,    îtal.  splen- 

pieo,   itakk,   digue  de  pjeiu.  dé- 

fense; snéd,  ilnAe;  allmod.  il«b«>; 

vb.  slaken,  slakka,,  nuinir  de  psaol. 

briller;    retfltndtre;    d'où,    |<bt   le 

icist,  clarté. 

comme  p,  œt.  dans  l'allemand  stanff. 

Bpor,   ipsT   I,  GG,    sorbier,  cormier; 

qoî  esl  de  It  m»ue  famille. 

de    i'alleiD.   jpor-*oii«i.    l'nnff  de! 

BUtlra  V.  Bleir. 

nombreuies   Tarianiei    du   nom   de 

Steir,  iUr,  etteir,  «ter  1,  aK  «t  tàr^ 

cet  arbre.      Quant   ■    l'origioe    de 

se   tenir  debout,   se   tenir,   nMar, 

ipoT,  elle  n'en  pas  encore  e>ptlqué« 

^ 

^^^^ 

STE 


êlre 


teuir,  comparaîtra,  < 
aéani;  il  ti  ttlail  tim,  mal.  Il  lui 
va  bien,  iu&Iï  oler,  ei(er  d  itroil, 
à  jugement  I,  49.  301  ;  Mta  1,  999, 
ATTtU  ;  laitier  eiter  I,  301  ;  t'eller, 
le  tenir  debout,  se  tenir,  se  com- 
porter. B'antUrr;  eitant.  en  «Manl, 
deboat,  en  placi>,  tout  coiin ,  sur- 
le-champ;  do  Ib  eitameilt,  auaeitôt, 


r  I,  30!,  arrêter,  n'arrêter, 
recter  en  ropoï;  t'areiler,  b'arrSler. 
en  relier  ù  qqch,;  rcilar*;  jmnére 
Mrtttïl,  304,  s'arrêter,  se  repoicr; 
-de  là  aretCiHii,  retard,  délai;  wwW- 
ment  II.  2S9,  «ouiien,  protection; 
amtael ,  ueetenl.  mancbe,  poignie, 


e  I,  I 


quille,  séjoar,  sîmatioa;  artaa,  ai- 
jour;  MtasM  (de  stans),  situation, 
Gondition;  ijdI,  Boït  dit  en  passant, 
a  prodait  notra  élançon  et  dérivé.^  ; 
—  itktin  U,  380,  station,  demeura, 
■éjoDr;   tialia;   —   ntabie,   eitknJe 

I,  95.  366.  30â.  stable;  staMit; 
■rtablir,   ntsuMir,   eltantir   I,   ibH. 

II,  Iâ9,  flablir,   fonder,  marquer, 


IM&d. 


.  188.  3 


c  influence 


r,  plac 


ranger 


346,  bft- 
lailloa,  compagnie,  armée;  MtahUa- 
•Munt  II,  34,  TondHion,  édit,  or- 
danaance,  règlement;  —  ««t«g«, 
ttUigt  I,  177.  239.  39).  U,  364, 
étal,  place,  lieu,  ^jour,  demeure, 
habitation ,  psrtîu  habitée  d'un* 
miison,  poia  étage;  temps  de  eer- 
TÎoe  ou  résidence  obligée  pendant 
un  certain  temps  dans  le  chiMan 
de  son  seigneur  pour  Is  défendre: 
de  tlalicvt  (store);  de  là  eatagier, 
établi,    domicilié   en   un   lien;    ad- 


Jec 


eiJojtei 


,    celle 


n  habite,  domicile  ;  —  stabilité 
I,  333,  stabilité;  tlaUlilai.  Comp. 
•itair   I,  302;    —   eenatrir  I,  30S; 

s  I,   177,   constance;   nn- 
eontrefteir , 


s'opposer,   fa 

re  ohslecle,  di,. 

uler. 

contredire;  — 

Sire, 

bonne  harmo 

ie  ;  mwMtuw»  1 

149. 

U,  6&,  dépla 

sir,  chagrin,  malheur. 

dontra- temps 

mésintelligenc 

;    — 

pwMdT  t,  303;  —  restelT  I 

302. 

807;  d'oli  imUb,  anatler,  ai 

■•■1er, 

sostBnia;   peut- Sire   i 
de  suflenanee. 

Stanoda,  otlawle  R.  d.  I.  M.  412,  étin- 
celle; par  renversement  de  icin- 
litla.  Cependant  on  trouve  ei 

aterair  fl,    366,    étendre 
lonler;  ilernere. 

SMeteanuui  t.  csturman, 

8ti^  ï.  e.Mree. 

Straindre  U,  S-tS;  comp.  deatniBdre 
II,  338,  mi-i  signiHcutians  doqael 
il  faut  ajouter  presser,  serrer,  se 
chagriner,    affliger,    blesser,    être 

un  part,  passé  dMtnlnt  formé  d'sipria 
les  usages  de  la  langue  d'oïl;  la 
latin  (fesfriclui  a  prodoit  dotnit, 
Hveoles  mêmes  significations  (v.  s.  T.); 
de  lu  daatrauiw  1, 50.  II,  395,  ttnr- 
□lenl,  coniralnio,  chagrin,  inqttii- 
tude,  aflliction ,  peine,  puilton; 
dvtraignement,  même  signlScRtiOR; 
—  astraindTelI,  S3S,  qui  est  platAt 
ilt'ainrfre  avec  e  préposé  qu'un  dé- 
rivé de  extlringert,  quoique  OKtB 
dernière  forme  ait  pu  exercer  qae(- 
que  influence;  part,  paaaé  MtMiat; 
ut  de  ilriclut,  ettroit  (v.,s.  v.);  — 
rattraindie  II,  338;  reMntt  I,  359, 
pressé,  serre,  privé,  â  court,  abatla, 
oppressé,  lonmenti  ;  rulriclsuf 
«bst.  détroit,  passage  étroit  ot  serré; 
cfr.  deetroit;  —  aitmiadrall,  S8S, 
d'où  TMtmindra,  avec  les  «Ignlflo»- 
tions  de  atlraindre  et 
23* 


STR 


SLS 


49  Im 

U.  f-  J.  47t. 


r. 

T. 

T.  ttefr. 

T.  flstiL 

Y.  wtil. 

▼.  MrtiL 

V.  vcrtîr. 

wt,  mi,  fue,  jn»,  fè»*,  smMe; 

de  U  Tb.  coBp.  mÊtim,  «mt,  €•- 

njcr;  propr.  <jjtt>;  «aple  itaL 

prov.    Mcar;    eon|i.   ilal. 

iagare,  pror.  eisagar;  de  la  »- 

r,  érier,  conduit  par  IcqMl  »**- 

eoolent  let  eaux  d'aaa  cuûoe;  a»- 

,  torchon,  ce  qai  lart  à  eMojer; 

II,  242,  eMajer  à  ion  tour, 

retsojer;   et  notre  fnbsL  essui,  de 

exBuetu  ou  exm^iu.     Sucer  rient 

de  saeliu,    facfttfrc,   iul.  socciare, 

•oszare. 

V.  céder. 

■necMMDr  t.  céder. 
T.  corrc. 
T.  corre. 

Sad  I,  83,  sod  ;  de  Tanglo-saxon  f  tu/A, 
if  landais  $udnr,  ahal.  $und. 
V.  sobit. 
\.  sobit. 
•oa  T.  seie. 
tnaf  V.  socf. 
•nel  T.  sole. 

t,  brait  t.  son. 

I,    139.   140,    sien;   dér., 
avec   dipbthongaison   régulière,   de 
êuum. 
•amtra  t.  soventre  et  II,  368. 
9mm  V.  soror. 

•nar,  sner,  transpirer;  iwUire;  anor, 
anonr,  annr  II,  42.  64,  suenr,  trans- 
piration; iudinr;  comp.  trMRier  R. 
d.  C.  49.  92,  transander,  transpirer, 
se  cooTrir  de  sueur. 


T.  jor- 

,  1.-».^  Y.  Ions  et  II,  3S4. 
,  soBuaet  T.  soad. 
,  poids  ▼.  aoasaie  I. 
,  somme  v.  som. 
V    somme  I. 
Saa,  sommet  t.  som. 
,  bruit  V.  son. 
prép.  II,  364. 

,  son  T.  ses;  aam  (le)  sien,  mens 
forme  arec  Tarticle,  c£r.  mnn,  mien. 
Snaer  t.  son. 
Saor,  anoor  v    suer. 
Sape  T.  sope. 
Bwfm  T.  sope. 
Sur  prép.  V.  sor  I. 

8nr ,  aigrelet,  aigre,  acide  ;  de  l'abaJ. 
s6r,  acide,  aigrelet;  allmod.  $auer. 
Cfr.  Dief.  G.  W.  II,  189. 
Saree  t.  sordre. 
Sareot  v.  cote. 
Sardre  t.  sordre. 
Sardnire  v.  duire. 
8are,  suivre  v.  sevré. 
Sara  prép.  v.  sor  I. 
Sargien,  chirurgien;   anglaia  surgeon: 
dér.  de  chirurgie,  cirurgia,  smrgia, 
puis  rejet  du  r  initial,  prov.  surgis, 
chirnrgia. 
Baseher  v.  snspezion. 


—  •'»^- 


*r-. 


srs 


>.)< 


TAl 


Susciter   v.  ma. 

Sospeis  V.  pois  I. 

Suspendre  v.  pendre. 

SQfpelion,  Boipeçon,  raipef on,  mnmp9^ 
I,  125.  256  II,  304,  soupçon,  in- 
quiétude; de  suspicio;  vb  naéhn 
Q.  L.  d.  R.  III,  338,  soupçonner; 
de  futpicari;  mais  aussi  lespidwr, 
Bonspider  I,  183. 

Snipir,  lufpirer  v.  esperit. 

Boq^rendre  v.  prendre. 

Bwtiaee  v.  steir. 

Snstenance  v.  tenir. 

Bostanir  v.  tenir. 

BnCif,  ntifinent  v.  sutil 

Batil ,  ionti] ,  dégéuéré  en  sontif,  sntif, 
iontis  (probablement  par  suite  de 
l'aplatissement  de  /  en  m,  f.  soutiue 
-sotttive,  d'où  soutif),  subtil,  avisé, 
du;  caché,   détourné,  celé,  secret; 


iubùiis  ;  subtilement,  soutilmeut, 
sQtiftnent,  sntivement,  sontiyement, 
sontinment  I,  215.  II,  14.  96.  155, 
Subtilement,  ingénieusement,  adroite- 
ment, avec  art,  doucement,  en  si- 
lence, à  voix  basse;  nlrtlUtdty  sub- 
tilité; tubtilUas;  et,  d'après  Tad- 
jectif,  aontiyete,  subtilité,  finesse; 
vb.  BontiUer,  soutiller,  aabtQier, 
imaginer,  s'eflforcer,  s'étudier,  s'in- 
génier, chercher  qque.  moyen. 

Bntivement  v.  sutil. 

Bnnr  v.  suer. 

Bnvenanee  v.  venir. 

BnTsidr  v.  venir. 

BnTrain  v.  sor  1. 

Bni  v.  soz. 

Boilegier  v.  legier. 

Supmdre  v.  prei^dre. 


T. 


Ta  v.  tes. 

Tabemaele  v.  taverne. 

TaUe,  taule  I,  66.  HO,  table;  jen 
analogue  à  celui  de  trictrac  ou  de 
dames,  v.  DC.  tabula,  9;  tûMa; 
de  là  tanliele  II,  135,  tablette,  pe- 
tite table,  métier  à  travailler;  ta- 
Wor  II,  79.  226,  table  de  jeu, 
échiquier;  nappe.  Cette  forme  en 
.on,  nous  a  fourni  tôh,  propr.  table 
de  fer.  Tablier  (de  femme)  est  le 
même  qne  celui  cité  plus  bant; 
tahularium. 

Tabli«r  v.  table. 

Tabor,  tabnr,  tabonrll,  277,  tambonr; 
vb.  taborer,  tambourner;  tabotMr, 
tamboumenr.  Nodier  et  d*aatreB 
prétendent  que  ce  mot  est  une  ono- 
matopée; ordinairement  on  le  dé- 
rive du  persan  *tawibûr,  on  de  Tarabe 
*kmbûr,  dthara.  Le  Imà  disait 
entre  .autres  iaburciwn ,  ialmrlum 
pour  iabor;  ces  mots  sont  saniL 
doute    onomatopéiques    et    formés 


simplement  d'après  la&m*.  Je  rap- 
pelle ces  formes  comme  termes  de 
comparaison,  parce  qne  je  pense 
qu'il  fant  attribuer  la  même  origine 
à  tabut,  bruit,'  querelle,  débat,  con- 
testation ;  vb.  tabnter,  tabnrtsr,  faire 
beaucoup  de  bruit  en  frappant  snr 
qqch.,  se  disputer  avec  obmlenr; 
ainsi  qu*à  notre  tarahuter;  cfr. 
prov.  talabnst,  bruit,  vacarme. 

TIaboreer  v.  tabor. 

Taborer  v.  tabor. 

Tabat,  tabvter  v.  tabor. 

TMoa  V.  taiche. 

Tbîêx  I,  284,  délojal,  trompeur,  fri- 
pon, vaurien,  libertin.  liffar  est 
sans  doute  d*origine  arabe;  mais 
je  ne  sais  à  qnel  mot  le  rap- 
porter. V.  Chanson  d'Antioche  II,  7. 

TM  V.  tes. 

TM«  boae,  fange,  bourbier;  du  néer-* 
landais  Mi,  gluant;  bas -saxon  iaa, 
ahal.  êàhi,  allmod.  lâhe, 

Taiehe,  teehe,  tece,  tesche,  teque,  teks 


TAI 


U,  TU,  timahMèr 


pMté,  qoi  a  àë  booacs  oade 
wmuftB  qaalitcs,  bîMi  on  aal  dis- 
poaé.  Arast  de  rachcfcber  qadie 
peut  être  U  nâat  de  ce  soc,  je 
dois  ûûre  remarqaer  que  les  fioimce 
eorrcepoiMlaiites  o«  aflUiêet  de  bo« 
p«toU  et  des  aatree  liuigiiee  ro- 
■jwes  ont,  eotre  motret  êig^ûêcêr 
tJoBS,  celles  de  :  clou,  tête  de  tUm» 
(talon  de  «oolier;,  pl^ne,  nttacbe, 
pièce,  Dorceaa,  cooiBe  le  dérivé 
tMon  (tac-on),  d*oà  immwiw  {P^s 
tous  Philippe  le  Bel  p.  174,  Rateb. 
II,  423).  A  la  même  famille  ap- 
partienDent  encore  les  verbes  dc- 
riTés  aiUteker  (à  Veni«e  tacmre, 
agrafer,  attacher},  aUofmer  (italien 
attaewre,  attacher  et  attaquer,  ainsi, 
au  propre,  s'attacher  à  quelqu'un). 
La  racine  tac  se  retroure  dans  le 
celtique  et  dans  l'allemand  :  gallois 
lnCy  clou;  comouaillais  lack^  clou; 
allemand  utckt  et  hollandais  tak^ 
pointe;  4^cien  norois  taca,  saisir, 
prendre.  Ainsi  nous  aurions  les 
significations  :  quelque  chose  de 
fixant,  fixé,  attaché,  tacon,  pièce, 
Uche,  défaut»  faute.  On  bien  fau- 
drait-il séparer  lotdbe  des  antres 
mots  et  le  rapporter  au  gothique 
laUjM,  signe,  miracle  ;  anglo-saxon 
lâcun,  tâcn,  ancien  norois  Uikn, 
danois  Uign^  (eftit,  sigqum,  nota, 
omen,  miraculum  ;  gothique  iaUt^jan, 
iMlotftfijafi,  montrer,  désigner?  Je 
ne  crois  pas  que  cette  séparation 
soit  fondée. 
Taï«,  grand' mère;  dér.  taiieni,  143, 
grand'  mère  ;    talion ,    grand  -  père  : 


C^.  DC.  a.  ».);  dtt  là 


.de 


'-.    ™r-  I    S.  d.  L  V. 

p.  13Ô,  estaUlc,  cir 
ib.  43,  entailler,  u 
ntalkr  I,    106.    ifl 


ailler^ 


IST.    U- 


T.  taUle. 
,  tÉOhm  T.  uûll«. 

V.  taille. 

,  tmaàn  U,  338.. 
T.  taisir. 


Taiael  v.  tassel  IL 

Ttaisîble  v.  taisir. 

Taiâeble,  takîeblaMBt  v.  lauir. 


II,  216  et  suiv.y  avec  et  &aos  te, 
taire,  apaiser;  imeert;  du  part,  près 
taisant,  silencieux,  on  forma  Tadv. 
taiiMiaant,  taiaamaft  I,  371.  *i 
lencieusement ,  tacitement,  paisible- 
ment; adj.  tainbk,  taiaîaUa  II,  1$. 
tacite,  paisible,  silencieux,  taei 
tume:  adv.  tairiahlemwit  II,  isi, 
tacitement,  d'une  manière  sombre, 
taciturne,  sans  rien  dire. 

Taimiere  t.  tassel  II. 

TaÎMon  T.  tassel  IL 

Tal  V.  tel  et  I,  192. 

Talimurhe  v.  mascher. 

Talent,  talaat,  talant  I,  2d2.  U,  369 
390,  talent  (monnaie)  —  désir,  en 
Tie,  volonté,  goût,  inclination  de 
Tesprit,  propension,  disposition,  ré- 
solution v  de  laUtUum^  tâjLuêfiot\ 
balance,  d'où  poids,  trait,  traction, 
attraction;  venir  à  talent ,  prendre 


't<fc< 


r        '  • 


1  ^  '  (ri^ 


^^^^^3^^ 


■.'*«?' 


au  luUnt  de  ffia., 
t  à  la  Tolonl^,  ta  ilésir 
«ieqqii.,  coawnlir:  avoir  ton  lattnl 
■vr^fn.,  bftlrqqn.  ;  de  là  UloBter, 
«iom|i.  ktaknln,  pUtre,  ftcolr  pour 
agréable,  approoTST,  iléiirer,  làcber 
de  faire  qaelque  chose;  eatalanter 
I,  149,  Toaloir  faire  qqch.  et  j  être 
résota,  désirer  faire  qqcb.,  rendre 
désireux;  maltalent,  maatalant,  maa- 
Mlantl,  93.  393.  Il,  ibO,  maiivaibt 


loXaut. 


«.-olèr 


hsin. 


Ultnti,  qui  a  mauvaiso  ïolonlé, 
acharné,  courroucé,  irrité.  La  signi- 
licBlioD  aptitude,  bebilsli:,  qu'on 
altribuB  plus  tard  à  taJeot,  se  rap- 


porte   à   lu   signiScu 


priiu 


Talon,  taluD  II,  363.  373,  talou  ;  dilaUii. 

Talpe,  taupe  II.  386,  laupo;  lalpa. 

Tamaint  1,   179  et  a.  v.  maini. 

Tamer,  tamer  1,  209,  cruiiicJri:,  in- 
quiéter, préocouper:  de  timcrc;  prov 
temer,  ital.  Lemere:  temeu,  tiuetir, 

nuntoll,  3Sb,  UmU;  prov.  taml», 
ilat.  taïuigio,  esp.  tnuiiz,  Imâ.  tu- 
misiuiD;  selon  M.  Diefuiibnch  Celt. 
I,  143  do  eeltique  lantma,  mettre 
ea  pièces.  La  iufilxe.tiiiHn,  «i  c'en 
eit  une,  a  son  origine  hurn  du  do- 
maine roman,  ou  bien  elle  esl  pour 
ilïuiH,  iciuin.  II  est  vrai  qu'en  tu 
cas  on  aurait  dû  attendre  tamiti 
en  provençal. 

bn,  la»;  tanner,  lunner;  mot  fort 
ancien,  qui  se  trouve  iléjù  dans  [an 
gloaea  d'ErEnrt  Frisch  dér.  JoH 
de  l'allemiiBd  tmtu,  sapin,  ahal. 
lamm,  boli,  dtnae,  parce  qu.'autre- 
fois  on  préparait  la  lan  avec  l'éeorce 
du  sapin.  M.  Diefeiibacfa  Calt.  1, 
MS  déir.  au  contraire  inn  du  breton 
la»H,  chêne.  Ce  tann  ne  m  te- 
trouvwit  que  dans  ta   >aul  di^eote 


de  Léon,  ou  a'eo  est  fait  aae  rai- 
Mn  pour  dire  que  Mmh  s'âtatt  pas 
celtique  et  pour  rejeter  la  dér.  de 
M.  Diefeobaislj.  Fuiaoïtn  d'abord 
observer  que  le  Inmie  allemand  n'Mt, 
à  ce  point  de  vue,  guère  mieux 
fondé  dans  son  origina,  puisque 
Ions  tei  autres  dialectes  allamands 
ne  te  connaiMent  pas.  Puis  ajou 
ions  qne  lauft  cellïqi 
de  composition:  lirclon  gla$1aintn, 
glaslen,  glaUen,  gallcis  glatdontn, 
ilex  ;  9lcu  =  i'iridid.  Oi 
jfoilaiine»  dans  un  Di 
aillais  du  IXe  sijtcle. 
Te  mot  parmi  les  nomiun  arboruD. 
'   Taneher  v.  lenaer. 

Tandis  nilv.  II,  32ît. 

Tangimaer,  exciter,  presser,  pouiaer; 
[atk-langanare;  du  celtique:  kymri 
ten^gii,  tcnax.     Cfr.  Ungre. 

Tangre.  opiniâtre,  entêté:  correapon- 
langtT,   aUaià, 


ili.     Ce  n 


il  quelqu* 


afliuité  aveu  tangonutr  ?  M.  J.Grimm, 
Uedits-Alt.  (i ,  diercha  à  ramener 
ce  dernier  à  l'alleinaDd. 

Tau,  tant  V.  tant  et  I,  191. 

Tan«  dii,  tant  dii  v.  II,  1138. 

Tant,  tante,  tana,  tana  pcon.  t,  191, 
tant,  si  nombreux,  ni  grand;  wtac 
les  noms  do  uumbre  signiC.  fois 
autant  I,  191i  lomp.  altant,  autant 
1,  192,  autant;  altretant,  iMtratant 
I,  192,  autant,  leut  autaut,  aussi; 
itant  I,  193,  autant,  si  nombreux, 
si  grand  ;  dîm.  tantal,  tutat  I,  193, 
tantinet;  quant  à  la  remarqua  qui 
se  retrouve  L  i', ,  qu'il  faadraiC 
peut-être  tire  tanttl  pour  la»lJ, 
elle  est  inexacte;  tanltl.  UHliUtu, 
est  fort  juste;  tant  adr.  II.  3Sb\ 
tant  qM  I,  49,  jutqu'ù;  II,  395, 
jusqu'à  ce  que;  tant  eum,  tandis 
que ,  pendaal  que; 


TAN 


3ÏK) 


TAR 


II,  325;  loc.  conj.  lenl  tant  qne  II, 
325  ;  tant  oom  plu  II,  325  ;  en  tant 
d0  sniW  de  tem,  ore  II,  326;  tant 
ne  n,  327;  tantee  loia  II,  327; 
tant  et  qnaat  II,  327  ;•  ne  tant  ne 
quant;  tant  phu  —  quant  plu  cor- 
rél.  cooj.  II,  327;  de  tant  oom.... 
de  tant  II,  328;  atant  adv.  II,  325; 
itant,  à  itant,  aitant  adv.  II,  325; 
de  tant  ad^.  II,  325  ;  par  tant  adv. 
II,  325;  troitant  adv.  II,  325; 
entretant  adv.  Il,  325;  aitant,  au- 
tant adv.  II,  325  ;  portant  coDJ.  II, 
385;  nonportant  II,  385;  portant, 
partant  que  II,  386. 

TÉnte  fém.  de  tant  v.  I,  191. 

TÉnte,  tente  v.  tendre. 

Tantel  v.  tant. 

Tanter  v.  tenter. 

Tantôt  V.  tant. 

Tantoft  V.  tost  et  II,  330;  tantoft  qne, 
oom  II,  396;  tant  toit  II,  330,  si 
vite,  si  promptemenf. 

Tkni  V.  Unt  et  I,  191. 

Tapage,  désordre  accompagné  d'un 
grand  bruit;  de  taper,  qai  avec  tape, 
coup  donné  avec  la  main ,  dérive 
du  bas-allemand  tappe,  patte,  an- 
glais tap^  tape.  Le  patois  de  Mont- 
béliard  a  conservé  un  verbe  champer 
(ch  presque  =tscb),  jeter,  lancer 
avec  la  main,  qui  est  une  forme 
du  même  mot  se  rapprochant  plus 
du  haut -allemand,  comme  ritalien 
tampa,  ciampa,  patte,  lampare, 
frapper  avec  la  patte.  Cfr.  Tahal. 
tapalôn,  iabalôn,  allmod.  gappeln, 
et  Scbwenk  D.  W.  s.  e.  v. 

Tape,  taper  v.  tapage. 

Tapin,  tapinage  v.  tapir. 

Tapine,  tapiner  v.  tapir. 

Tapir  I,  232.  48,  se  tenir  dans  une 
posture  raccourcie,  resserrée,  pour 
n*être  pu»  aperçu;  ordinairement 
pronominal;  composé  ati^  II,  376, 
rocher,  couvrir,  dérober  à  la  lu- 
mière ;  aussi  pronominal  :  adj.  tapin, 


caché,  silencieux;  à  tapin,  4 
I,  284,  secrètement,  inoogolto;  on 
tapin,  a£Fublé,  déguisé,  anrtoat  en 
parlant  des  pèlerins,  d*oà  le  sobst 
ti^in,  pèlerin  (zzporaonne  dégniaée, 
parce  qne  les  pèlerina  avaient  Tha- 
bitade  de  se  déguiser  et  de  se 
taindre  le  visage  quand  ila  reve- 
naient de  Syrie  v.  G.  1.  L.  I,  269); 
vb.  tapiner,  cacher,  déguiser;  comp. 
É'atapiner,  se  cacher,  se  déguiser; 
de  là  notre  m  laptiiets,  dans  Tan- 
cieune  langue  on  tiq^înago,  secrète- 
ment, en  cachette,  en  tapinois.  DC. 
dérive  cette  famille  de  mott  de 
ialpa,  ainsi  se  cacher  comme  la 
taupe.  Cette  figure  n*anrait  rien 
d*extraordinaire  ;  mais  la  forme  re- 
pouscte  cette  étymologie,  parce  que 
le  /  latin  ne  se  syncope  pas;  il 
serait  resté,  puis  aurait  subi  soa 
affaiblissement  en  •.  La  fonne 
champenoise  iampin,  secret,  montre 
ce  /  et  doit  être  dérivé  aeion  Tidée 
'  de  DC.  Frisch  rapporte  f«ptr  à 
Tallemand;  il  part  de  Pidée  de 
posture  raccourcie  et  dérive  du  bas- 
allemand  tap,  haut-allemand  zapf, 
morceau  de  bois  court,  coin,  pe- 
lotte,  etc.;  suéd.  tapp,  paquet;  de 
sorte  que  se  tapir  équivaudrait  à 
se  mettre  ep  paquet,  so  blottir,  se 
cacher.  Nous  aurions  donc  la  même 
racine  que  pour  lapon,  taper,  voy 
tapage. 

Tarder,  tardier  v.  tart 

Targe,  targe,  esi)èce  d'ancien  bouclier  ; 
prov.  tarja,  targua;  vb.  targer,  tar- 
gier  (notre  targuer),  se  couvrir  d*une 
targe,  combattre  avec  une  targe, 
s'en  servir;  targuer;  de  Tabal.  larga, 
rempart,  défense,  etc  ,  d'où  rancieu 
norois  targa,  bouclier.  L'allemand 
moderne  tartsche ,  targe,  a  été  ré- 
emprunté au  français  ;  allmà.  fane. 

Targeison  v    tart. 

Targer,  se  couvrir  d'une  targe  v.  targe. 


./ 


TAR 


361 


TAU 


Targer,  tarder  v.  tart. 

Targiar,  se  couvrir  d*ane  targe,  v.  targe. 

Targiar,  tarder  t.  tart. 

Tarier,  taroier  I,  104,  irriter,  tour- 
menter; da  baa- allemand  iargen, 
iarren,  fréq.  réd.  i%riarr9n;  hol- 
landais ier^êH,  tirailler;  agacer; 
alimà.  êêrgen,  arracher.  Dans  le 
2e  exemple  I,  p.  125  il  faat  lire: 
par  mei  à  iarier» 

Tarir, tarir;  de  Tahal.  ikarran,  iharjan, 
exsiccare,  torrere;  allmod.  dorren, 
dUrren,  sécher.  M  Chevalet  range 
dans  la  même  famille  tharran  et 
Tallemand  moderne  irocknen,  parce 
qa'il  a  confondu  dorren  avec  sa 
traduction  irocknen. 

Taijaace  v.  tart. 

Tkijar  V.  tart. 

Taroier  v.  tarier. 

Tart,  tard,  tardif;  de  tarémw;  iire 
iart  à  qqn.  I,  274;  adv.  tardive- 
ment, difficilement,  jamais,  peu; 
tarder,  tardier  II,  100,  Urder,  dif- 
férer, attarder,  arrêter:  avec  te  I, 
309;  de  tardare,  dont  on  forma 
êardietÊre,  d'on  targinr,  taijtf,  taiger 
I,  71.  207.  210.  tarder,  différer, 
etc.;  subst.  taijanM  I,  81.  II,  8, 
retard,  délai  ;  targeiton  1, 82,  retard, 
retardement;  comp.  atarder  et  atar^ 
gitr,  atajger,  ataiger,  atanlar  I,  67. 
213.  II,  278.  371,  retarder,  tarder, 
arrêter,  retenir;  ataija&oe  I,  814, 
retardement,  retard,  délai. 
Tarte  II,  126,  pain  rond,  tourte;  de 
tarta  (t.  DC.  s.  v.).  D*o&  vient 
ce  changement  de  Vo  en  a?  Du 
reste,  la  forme  en  o  a  été  aussi  en 
usage  dana  Pancienne  langue;  on 
Ut  dans  les  Q.  L.  d.  B.  (IH,  311) 
le  dimin.  tortallat,  panis  parvulus. 
Taa,  assemblage,  concentration,  amas  ; 
n,  48  pêle-mêle  occasionné  par  la 
déroute?;  prov.  tats.  On  dérive 
ordinairement  tas  de  lofs,  qui  en 
anglo-saxon  et  en  anglais  signifle  tas 


de  grain,  hollandais  iag.  La  signi- 
fication primitive  de  ce  mot  *doit 
avoir  été  autre,  et  on  retrouvera 
peut-être  le  primitif  de  ftfft,  fiu, 
dans  le  3e  membre  du  composé  goth. 
Hngaiatt,  aiaxtoç,  qui  se  rapporte, 
dit -on,  à  une  racine  ayant  déve- 
loppé les  significations  prendre, 
saisir,  déterminer,  fixer,  ranger, 
mettre  en  ordre. 

Taiehe,  tâche  v.  tasser. 

Taiehe,  tasqne.  Urne,  poche,  espèce 
de  bourse  que  Ton  portait  à  la 
ceinture;  de  Pabal.  iasca;  v.  Qrimm, 
Gesch.  d.  deut  Spr.  558. 

Taaqae,  tâche  v.  tasser. 

Taaqae,  poche  v.  tasche. 

TaMe  V.  tasche. 

I.  TasMl,  taadél,  toute  espèce  de  chose 
de  forme  carrée,  pièce  d*étoffe 
carrée  dont  les  femmes  séparaient; 
agrafe,  attache;  de  ioMius.  C*est 
notre  tasseau. 

II.  Taisel,  taiael  on  taimm,  taisson; 
de  Tahal.  daks,  dans  la  haute  Alle- 
magne iacks,  ib.;  de  là  talsniMa, 
teaniema,  primitivement  oaveme  du 
taisson,  puis,  par  extension,  tanière  ; 
contracté  de  taistoniêre. 

TaMar,  taxer;  de  iaxare;  de  la  taaèlM, 
tasqne  I,  172,  tâche,  ouvrage  entre- 
pris à  forfait;  de  taxa^  Imâ.  pour 
taxatio,  ainsi  ce  qn*on  taxe  qqn.; 
cfr.  lasche  de  laxus;  ferir  en  taseke, 
frapper  aq  hasard  et  sans  savoir 
oh  portent  les  coups.  Cette  déri- 
vation de  iasehe  appartient  à  Mé- 
nage. 

Taiter,  tâter;  selon  M.  Dies  I,  19  ré- 
itératif de  iaxaré,  i.  e.  iaxiiare; 
comp.  atastar,  toucher,  se  rappro- 
cher; portastar,  ponrtaster  R.  d.  1.  V. 
192,  tâter,  manier,  tâter  autour, 
environ. 

T^u  V.  tel  et  I,  193. 

Tanla  v.  table. 

Tanliele  v.  table. 


TAV 


362 


TEM 


Tlmuft»  notre  Iimu.,  par  contraction; 
dt  tabanuê;  esp.  tabono,  ital.  tafaao. 

Tftfmid  II,  196,  cabaret,  boutique; 
tmbêfmd;  tabamade  I,  5a  II,  372, 
tente,  tabernacle;  iahêrnaeuhÊm. 

Te  pieard  pour  ta  v.  tes. 

Te,  tel  V.  I,  194. 

TÉoe  ▼.  taicbe. 

Teeha  ▼.  taicbe. 

Tehir,  croître,  accroître,  iaire  pros- 
pérer, grandir;  du  gothique  ihti^ 
hmn,  nQOMonietr,  àyadmlléty,  ahal. 
thihan,  dihan,  allmà.  dîhen,  allmod. 
gedeiben. 

Tel  V   tes. 

Téie,  toie,  toe,  toe,  toae,  tiena,  tina^ 
tienne  I,  14(k  Ces  loraiea  a*iK- 
pliquent  comme  les  cofreepoodaotes 
de  la  le  et  3e  péri.  ;  t.  nele  III,  eeie. 

M&  T.  tel  et  I,  192. 

Ml  rà  la  rime  R.  d.  Ben.  III,  192), 
tiUeol;  tiUa,  éeoiee  de  tilèenl;  de 
tilùt.    De  là  aussi  notre  ieUier. 

tJùih  toile  ▼•  toiles 

TiÈoâJtm  V,  taindm  et  II,  296. 

Tête  ▼.  taisir. 

Ttoise^  teiser  v.  tendre. 

Teaer  v.  taisir. 

Teisir  v.  taisir. 

Ma  ▼.  tel  et  1 ,  192. 

Teke  v.  taicbe. 

Til,  teilf  tiel,  tal,  tes,  teis,  tiens,  teos, 
tien,  ten,  tiex,  tes,  tiei,  tan,  pron. 
1,  192  et  aniy.,  tel,  quelque;  comp. 
alftel,  aatel  I,  1^,  tel,  pareil,  sem- 
blable; altretel,  aatretel  I,  194, 
égal,  pareil,  semblable;  itel  I,  134, 
tel,  pareil,  semblable;  variante  pi- 
carde otsl,  ottel  I,  194;  adv.  taUe- 
ment,  —  et  avec  les  variantes  de 
iel,  —  tellement,  ainsi,  de  telle 
manière. 

Télant  V.  talent. 

Telier  v.  toile. 

Telle,  toile  v.  toile. 

Teltre  v.  tertre. 

Telx  V.  I,  193. 


Ttaner  v.  tamer. 

Tamfiar  ▼.  tens. 

I.   Temple  I,  50,  tempto;. 
aoatamptotfc»  1,   83.  149»  ooi 
plation;  eealeaifiiaiio  ; 
II,  234,  contemplatif; 

IL  ToMple,  tempe;  prov.  teaiplft;  de 
fsaifpSra,  airea  ehangemena  dn  r  •■  I. 
Nona  avons  rejeté  ce  I  probable- 
ment comme  moyen  de  diadncHon. 
L'aneienne  Tangue  avait  anaai  Hê^ 
tempe,  dn  singulier  ietÊpmM^  on  plu- 
tôt da  la  ibrme  de  la  basaa  lalteité 

ftMflWS. 

Inq^cnral  v.  tens. 

Tnaporalitiit  t.  tens. 

Ttanporeil,  tempotaia  v.  teae. 

Ttmpranoe  v.  temprer. 

Tcmpre  v.  tens  et  II,  33ûl 

Tempreement,  modérément  v.  teapner. 

Tmprenent,  promptcoMot  ▼.  teaa  et 
n,  330. 

Tsa^rar  II,  15,  tempérea,  an  propre 
R.  d.  L  y.  3S,  et  au  igiii4,  adoMir, 
observer  la  juste  maanra,  uwMiij 
-dans  un  juete  rapport,  modérer,  se 
raodénsr,  ménager,  s'abstenir;  de 
temperare;  de  là  tempranoe,  ordre, 
arrangement,  disposition  ;  tampioai'e, 
tarampceiire  II,  144,  attente,  tempo- 
risation, modération,  meenre;  tMB- 
preemeot  I,  82,  modérémeat,  douce- 
ment; comp.  atemprer  II,  11.  333. 
268,  modérer,  tempérer,  adoucir, 
calmer,  arranger, régler;  atsa^nanee, 
modération,  tempérance,  arrange- 
ment ;  atemprement ,  modérément, 
d'une  manière  réglée;  daeteaprer 
I,  262.  II,  142,  désordonner,  trou- 
bler, mêler,  mélanger.  Notre 
tremper  est  pour  UmfH'er ,  et  dér 
également  de  temperarr. 

Temprenre  v.  temprer. 

Temptation  v.  tenter. 

Tenpteir  v.  tenter. 

Tsmpteor  v.  tenter. 

Tmipteres  ▼.  tenter. 


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Tanoe.  tenoer  v.  ten««r. 
Tenehci  v.  tenacr. 
Tendum  v.  leuaer. 

TanduiM  V.  tendre. 

Itadra  II,  31.  59,  tendre,  Bieiidre: 
dreaEer  des  tentes,  viser  if,  s'appli- 
quer à.  Bc  diriger  \eva\  li  aiendrtt 
I,  310:  de  là  tandaiioa,  atieate,  es- 
poir; tmt*,  tantSi  tenta;  cfr,  pente, 
vente,  tonte;  —  tentorie  11,  117, 
tenle,  do  lentoritiiH;  —  de  tcniui, 
un  dér,  taiae,  toiia  II,  3â4 ,  toise, 
u,-ii-d.  la  luiigueiir  des  bras  Éten- 
dus; tb.  tMtr,  t«iMr,  toÏMT,  tendre, 
bander;  —  cuoip.  atendrs,  attendre, 
eipérer;    il   n't   aura  ylut   alcuriu 


II, 


.    plus 


Mutra  délai:  ateadne  1,337,  attente, 
espoir,  halte;  atendanoe  1,  398.  at- 
tente, délai ,  diaposiiiua  ;  ateotis, 
qui  aUend,  qui  espère;  deit«ndre, 
détendre,  lancer,  partir,  s'élancer; 
liituratif  dettendillar  Dol.  244,  a'é- 
trndre  u,  diSerentea  repliées;  ei- 
tandra  I,  48,  éteudro,  répandre, 
déployer,  épanouir,  extendere,  d'où 
le  Téitératifi'MtaiideiUer,s'eateiidillsT, 
s'étendre,  s'étirer;  et  le  sbst  eaten- 
dart  I,  341.  Il,  IS,  étendard;  Iedù. 
standardum;  mot  qui  .dans  nos 
,anaienB  soteurs  Bignifiait  le  point 
.central  de  l'année,  indiqué  par  un 
.pal  ou  mât  qnelqnefoi»  fiché  en 
Hterre,   le  plus  souvent  dressé  sur 

.hd    chariot Au    sotnmet   du 

«mât  se  déieloppait  la  forme  on- 
fldojfnte  d'un  dragon  dont  la  gueule 
.était  toujours  tourncu  dans  U  di- 
.rection  qu'on  voulait  donner  à  I» 
,narche  des  combattanta",  P.  Paris, 
G.  1.  L.  U,  163.  Fortandre,  portnidre, 
p«nTtendr«  I.  196.  tendre. 


a  TEN 

Tendre,  tenia  adj.  11,  97,  tendre,  dé- 
licat, attendri;  de  Itutr  (d  iuter 
i:alé);  adv.  tandremeAt ,  ISBTSiiieBt 
I,  90  271,  tendrement;  tendior, 
teodror,   tenror  tl,   33,  lendrease, 

Tendiemont  v.  tendre,  adj, 

Tendior,  tandinr  v.  tendre,  adj. 

Ténèbres  pi.  I,  212.  II,  352,  ténèbres; 
Irnebrac;  ital,  tenobra;  prov.  tone- 
bras;  ténèbres.  Cauebron*  1,  334. 
ténébreux,  obscur,  obscurvï;  ttne- 
broiui ;  tenebror  II,  IS4.  obscurité, 
tànèbres.  On  u-onve  Hnatga,  te- 
nssM,  tanargra  Ben.  ^710.  19735. 
3939Ë,  pour  dire  ténébreux,  obscur; 
la  provençal  n  aiuui  tencrc,  ib.  : 
eat-ee  nn  luéiauge  du  miger  et 
lenthrr,? 

Xenebror  v.  lenebrei'. 

Ténèbres,  tanebrani  v.  ténèbres. 

Tenegra  v.  ténèbres. 


',  posséder. 


Tenerge  v.  ténèbres. 

Tenergre  v,  ténèbres. 

Tenir  I,  385  et  suiv., 
occuper,  arrêter,  coi 
garder,  rcaist«r,  entretenir,  réputer, 
estimer,  prendre,  se  diriger,  aller; 
(Me)  tenir,  eœpêcbar,  abstenir;  re- 
noncer il  qqcb.  II,  90;  se  tenir 
pour  I,  Vil;  subat.  tenoT,  tmnr, 
teneur  I,  399,  teneur:  Itnor,  et  en 
romonlanc  à  l'idée  do  tenir,  t«rre, 
héritage,  condition  sous  laquelle  on 
lient  une  terre,  nn  fief;  possession, 
jouissance;  de  là  part.  préa.  empt. 
eubai.  tenant,  vassal;  tenanca,  t«- 
■tanabe  I,  251  II.  337,  fief,  terre, 
héritage,  possesïion;  d'où  tenancier. 


■J&l,  flef,  héritage,  terre,  lenance, 
d'ail  teamnsiitiar,  tenancier,  celui 
qui  tient  à  ferma  ou  a  bail;  comp. 
•Mair  I,  50.  U,  107.  124,  tenir. 
□  bserrei,  importer,  signiSer;  part. 
prés,  empl.  subsi.   atcnant,   purent. 


364 


fTothe-, 


umr;  je  emilemtr  I, 
porter,  §€  eMMknre;  de  là 
WÊtat  I,  3M,  M»tiai 
te  eoodaîre,  tram  de 
pareil,  écfaipage,  inte: 
I,  101,  coatesaace;  MHinCiBir  I, 
404;  defir,  iiifii  1,404.  II,  114, 
teaîr,  prendre,  rcteair,  anfier;  de- 
ttmere;  itwUBii  (Q  I,  404; 
U,  73,  ■rttiiii,  de 

Cmere,  I,  404,  oà  il  faat 
ajoater  le«  MgpHictiona  proiéger, 
traiter,  gooreroer;  de  là  aaiitfMi*- 
a«t,  défeofe,  proCeetian,  seeoars, 
aide;  aalatMaMa,  ib.;  partitir  I, 
406,fer«ifiere;  d'oà  i^artoir  II,  161, 
appartenir,  conrenir;  tenir  à,  dé- 
pendre de  qqn.  I,  399  ;  de  là  WfÊg- 
Xmamm,  afta—ww  1, 317.  U,  131, 
appartenance;  ntwir  I,  256.  II, 
31.  108,  ttAemx^  garder,  réeerrer 
devers  toi,  arrêter,  prendre,  eon» 
•errer  dans  la  mémoire,  empêcher  ; 
reiinere;  —  de  retinere,  comme  Ta 
fort  bien  dit  M«^oage,  vient  rené, 
règne  II,  HG;:».  K.  d.  I.  V.  143.  281, 
rêne;  ital.  redina,  prov.  régna;  — 
•ostenir,  sostenir  1,  169.  196.  236, 
soutenir,  supporter,  protéger,  se- 
courir, souflrir,  conserver;  susti- 
nere;  de  là  sostenement  II,  15,  sou- 
tien, appui,  entretien;  sostenance, 
snstenance  I,  254,  soutien,  appui; 
ce  f|ui  est  nécessaire  pour  Tentre- 
tir'n  de  la  vie. 

Ténor,  tenur  v.  tenir. 

Tenre,  tenrement  v.  tendre,  adj. 

Tenror  v.  tendre,  adj. 

Tens,  tans  I,  59.  101,  temps,  saison; 
tempus;  temporel,  temporeil,  tem- 
poral, s.  H.  et  p.  r.  temporeil  adj. 
I,  101.  180,  temporel,  passager, 
orageux;  enipl.  subst.  temps;  lem- 
poralis;  comp. ,  avec  contraction, 
contemple  (en   ce)   II,   75,    en    ce 


I,  84.  ] 
d*éire;to«te 
temporels,     partîcali 


adT.  II,  330;   d^oà 

330;   —    tMpato  I,  3Ô6, 


qw  esThors  de  soi-mff ,  qm 
se  possède  plas;  ettre  Umpettéf  être 
raragé  par  la  tempête,  par  im  grêle, 
la  plaie  ec  le  rest;  UmÊfÊm  I,  75, 
arerse,  maoTais  temps,  o«ragaa, 
orage,  tempête,  bniH  scandaient. 

tM«,  UmAm,  tmmAm  II,  9, 
114.  259.  313.  I,  393,  défendre, 
protéger,  disputer,  qneieUer,  chica- 
ner; qoe  BOUS  écrivons  teisecr;  de 
temiiare,  poar  ainsi  dire,  formé  mu 
fenitif  (tenere),  ao  sens  de  soatoBir, 
maintenir;  sohst.  tSMa,  dispnte, 
querelle,  procès;  comp.  biitnMr, 
besteBCter,  contester,  disputer;  pror. 
bistensar;  dér.tansOB,  tsafes,  tmgsn, 
tenchoa  I,  168.  II,  31.  380,  dispure, 
querelle,  discussion  :  bestene,  bestaag, 
bestant,  contestation,  procès,  trouble. 

Teiite  V.  tendre. 

Tenter,  tanter,  tempteir  I,  53.  60.  166, 
tenter;  lenlare,  tempteres,  teaipteor 
I,  77,  tentateur;  tentalor ;  tempta- 
tion  1,   101,  tentation;  tenlacio. 

Tentir  I,  67,  retentir,  résonner,  re- 
péter; de  tinlinnire,  nouvelle  for- 
mation pour  tintinare,  ital.  tintin- 
nire;  d'où  retentir  I,  367.  retentir, 
résonner  ;  tandis  que  t'tntknare  pro- 
duisit tinter,  tinter;  ne  linler  mot 
I,  256.  II,  360,  ne  pas  ouvrir  la 
bouche,  ne  dire  mot  :  cette  ^ernièrt» 
expression  était  déjà  aussi  en  usage 

•  II,  50,  et  elle  avait  cpcore  pour 
.synonyme  ne  soner  mot;  v.  mot; 
8bst.  tintin,  bruit;  dans  Agolant  204 
tenton,  à  la  rime. 


yé^^ru*UAL^.  2S^  Oh'âiM/*'r»'i*f^ 


y  ^.zo^^y^,,^        ^^ 


yf^nçfAçét,^  ii^LS^ .  >  nZ^^TUif, 


*V4 


*^^  9»lit.  ■d^g^.  Sf. 


-^5*1 


"■'-         s. 


iB^MH^^H 

^P                TEN                      -Mb                      TES                                      1 

Tcnton  \.  lemir. 

I.  325.  n.~  terrestre,  tte  terre, 

TéntoriB  V.  lantJre. 

Tequs  v    inlchc. 

temporel,   indigène;    lerreiivi;    de 

Tbt  ï.  lertre. 

là  terrtil  I,  357,  boI,  rempart,  re- 

Tcrce, Un^e  v.  iroi. 

iBTdre  I.  82.  124.  134.   purger,  net- 

terrier,   ouvrage    de    fonificaWon; 

toyer,  eseqyer,   froilet;   pan.  Mr»; 

aUrer,   atonu,   «teiriar.  aterier  I, 

proT.  lerifer,  tersir;  part,  ters;  it»l. 

363.  mettre  â  terre,  amener  ù  terre, 

lorgere;    do    tergere    avec    syncope 

renverser,    ubatlre.    humilier,    ter- 

rasser,  soutenir   avec   detla  terre; 

Tere  t.  lalsir. 

~   de   Iti   ateiiemant   II,    145,    action 

TmnU  ï.  troi. 

d'abattre,  de  renverser,  d'bumitier; 

T«me  T.  termine. 

par  ie  part.  pas.  l'adv.  at«irieraant. 

TmainB  1,  2à4.  Il,  350,  lermi:.  temps 

humblement:    enterrer,    eotlerer    I, 

n)*rqi>é  pour  ([qch.  ;  terminv  ;  Urme, 

50.  Si2.    Il,  3(!5,    enterrer;    de  ta 

tienne  I,   101.   Il,  ao.  337,    tetupa 

(espace   de),    terme,   bnrne;    lemps 

enterrement;   KWtariii,  seualerin  H, 

préfixe,  aasÎFe,  andience;  fin,  achève- 

aa:, aouterrein  ;  tublerranev,  -,  comp. 

ment;  Bccoiichemeot;  ienno  ou  ler- 

me»;   temindr   I,    2U,   larminitr, 

terre;  Wrrenwte  Q.  L.  d  R.  III,  321. 

borner,  limiter;    poser  dea  borne»; 

commntio;  vxettt  de  movere;  pro>. 

Ur»\nari;  cotnp.  aUiminer,  termi- 

terratremol,   tramol,   tremblement; 

ner,  bornar;   ajourner,   assigner  un 

jour;  et  de  lerme,  atermer.  borner, 

dans  C.  du  Bellay,  Diversité» U,  6,' 

entourer;  ajourner,  assigner  un  jour; 

Icrritaite  I,  IGti,  territoire;  lerri- 

(ori«m. 

résoudre,   dioiUor,  terminer,  finir; 

Terrm  v.  terre. 

Tarrien,  terien  ..  terre. 

bannir,  chasser,  exterminer;  txlir- 

Tarriar    ï,  terre. 

Tan  ï.  terdrc. 

de  hannir,   ehasser,   exiler,   exter- 

Tartra,   taltre  I,    â5.    182.    Il,   300. 

miner;     txltrminatio    (Digastorum 

tertre,  abrégé  en  t«r,  dan»  les  Dial. 

libri). 

de   S    Grég.  ;    de   li^Uçoy,    aelon 

Tarmimr  v.   termine. 

H.  Eiilienne. 

TMll^conïCrl,ïoilé,trouble;vb  temir; 

Tan  V,  troi. 

de    l'ahBl.    lArni,    voilé;     Innydn, 

Taa,  ton,  tei;   ton,  ton;  te,  Ui,  U; 

voiler,  d'oiL  assombrir,  ternir.     On 

t«d,  tW,  tes.  I,  139;  de  *««,  («««. 

trouve   tarniera    pour    tanière.     Le 

(va,  lui,  luDi,  fudi,  et  par  analogie 

changement  du  »  en  r  est  si  ordi- 

auï dér.  de  meus  (v.  mes  III);  de 

naire  que   femittt  peut   être  pour 

même  les  formes  picardes  tii.   tM. 

Mniiri,    v.    tatuei    II.;    .ependant 

t«,    ti;    normand    tni),   angio- nor- 

IrrHÎere   s'eipliquemii     aussi    par 

mand  toniL 

notre  radical. 

Teiohe  ï.  taiche. 

Ttraiew  v.  terne. 

Te««r  V.  tendre. 

Tarai»  V,  (roi. 

TanuopLaga  v.  testimoine. 

Tarrail  v    terre. 

Tatre,  tiare,  terra  I,  61.  180.  ri.  35:.. 

TMEDonger  v.  lestimoiuc. 

I 


lijiU,  tenip*  <Jii«fmi«é,  iol>— ri. 
ptriodiqae.  panicalifemnent  fl«x  m 
reBux;  shal.  lîrfi,  sIlniA.  ail,  ail 
mod  Mïil,  anglo-iuoD  *itf,  («opa, 
heure,  opportunité,  «K^ 

TmU,  tiarte,  lêie;  de  fe>ta(v.  Ménage);   KapM  tobj.  de  lenir  I,  S89. 
d«  li  taatM.  R>up  nr  Ih  t^ce,  terme   TM  v.  tel  et  1 ,  133. 
4s  gOMTe i'prnjet,  plan\,^u"on  a  eh   Tfare,  tiarea  ».  tr*l. 
I6te:  twtitre.   armure  qni  rourraîi  Tlneeltt  t.  troi. 
ta  tét^dn  eheral  dam  les  combat!.   Ttoreh,  Hareha  v.  troi. 
TMt  m.   32C.   386.  395,   i*t;    em-    Hère,  terre  ».  terre. 
fiojé  pour  t^ceiiiaa  O.  d.  D.  3IT9;   Tien,   rang,   ordre,   sa<t«.  train;  di 
de  (««fti,   («iMm;  d'où   notre  tel-        l'abal.  tinri,  omemeat,  parure;  bac- 
tan,  pour  teston.  saxon    tier,    nsanièrs,    iliapo^Aio, 

TaatM  t.  teste.  conduite;   anglo-aaion  H«r,  (allé, 

ordre;  allnod.  tirr,  paror*. 
Timne  v.  termine. 

Taftjne  t.  tetle.  Tiers,  tien  ».  irol. 

TiatiBwfi».  teitiinonie.    t««teiiioiBe   II,   Tieimolgnage  v 
206,  témoignage,  l^œoiii  ;  Ifilimo-   Tieonoii 
nitiin,-   contracté  en  ttemdnf,  tea-   ^eate  i.  leste. 

mobis  I,  Sâl,  témoignage,  témoin;  Tien,   tienlz,   timu,   ttonx  i.  tsl  ea  I, 
Tb.  teatemonlar,  teatimiaiiaT  II,  )64.        199.  3. 
949,   témoigner,   asaortr,  certifier.   Tiene  t.  teie, 
attester:  puis  temmiger,  taameigtier   nei,  tiei  v.  tel  et  1,  193. 
t,  107;   do   là  teatimonluioa .   teiti-   Tifer ,    orner,    parer;    atliftr;    d'oii 
manlannce     I,     166,     (éoioignage;        tlfttira,   parure,   altir«ts;   du    néer* 
teimoigiiaga,  tleimoigna{[e ,   tiesmoi-       landais  lippen,  cooper  le  bont  des 
ngnaga,  tamognaga  I,  âS.  HT,  1G6,       cheveux,  bavarois  tippefii,  prendre 
témoignage;   —    teftamant  I,   3?6,       on  donner  en  petites  portiona.    \jt 
(eetatnent  {volonté  dernière  et  terme       haut- allemand    n'a   pa*    da   verbe 
de  théologie);  uiiammium.  tip/en,    maie   il   connaît   le  «abat. 

TeatfmoniasM ,  teitimoniannDe  v.  lesii-        iipf,  ^'pMt  anglais  lip. 
moine.  Tifenre  v.  lïfsr 

Teatimonie,  teitimanier  v.  teatimoine.     Uga, tige; canon;  dBtiMii(LeDiMbM). 

Tan,  tes  V.  les.  TU  pour  t;il  I,  IdO.  loti. 

Tan,  tSDi,  ttnn  *.  tel  et  I.  192,  3.       TUle  v.  teil. 

Taae  v.  tele.  Timbre,  vb,  timbrer,  jonar  du  tinbi*; 

Tarot  II,  50,  tiédeur,  refroidi ssemeot;  de  tympamim,  avec  cbangainant, 
de  Itfor;  ainsi  de  la  même  famille  exlraordinaire  apiéa  n,  de  ^  «n  i 
que  notre  lièdt,  lepithu.  et  r  interoa luire.     Timbret,  dit  on 

Tas,  tu  T.  tel  et  [,  103.  4.  commenisire   sur  le  lerset  16   da 

Tena  V.  tistre.  psaume  67,   qui  est  an*  estmnieDi 

Tl,  tes  V,  ten.  de   musique   qui   est   couTota  d'un 

nie,  marée,  tlax  etj'efluK;  d'origine  cuir  sec  de  béates.  Il  était  donc 
allemande:  anglais.  Iwfe,  bai  ■  ali«-  synon^mede  t;mpBn('.  s.T.)«leigDl- 
mand  lUlc,   néerlandais  moyen-âge       fiait  sans   doute   un   petit  tambowr 


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,'5/j^  .  -'^•*^'  '^isUfsHL,  '*'*^'^' 


,  »  .    »>>\r* 


iiue  l'on  loonit  à  U  u 


on  jnnait  en  flansfmt.  Cfr.  labor 
et  Min.  î.  V.  Il  ne  faut  pa*  con- 
fondre avec  ce  timbre,  celai  «gal- 
fiaot  un  paquet  de  pelleteries  Ht- 
uubéeb    easemble,    Imi.    tlmbrium, 


1  doiil   Totille.  tonulie,  nappe. 


ae  l'aJleD 


i«ier,  I 


Tiret  (1.  p.  ».  prés.  inii.  tir  II,  Û4) 
n,  131.  529,  tirer,  traîner,  eo- 
tniner;  tirer  à  g^e-k.,  lendre  à 
qqab. ,  T  tenir:  subsc  tire,  ennui, 
chagrin,  fatigue;  bande,  luiie,  file, 
lire;    a  lire,  en  masM.   l'un  après 

après  l'auire,  peu  a  peu;  de  là 
tiracer,  tiraBar,  traîner,  tirailler; 
com p.  retirer,  retirer,  enlerer;  atirer, 

mnluellement.  Tirer  deriie  dn  gotb. 
fdiraia,  abal.  irrun,  dicbïrer,  anglo- 
saxon  (earon ,  tarait,  anglsia  Itar. 
nwM,  (isoD;  de  liiit,;  de  là  atûer, 
otliier,  animer,  exciter,  provoquer, 
eai0K«im«r.     V.  Ménage. 

lUdar  r.  tisire- 

Ttatn,  tiMlr,  tincr  II,  2û,  liiter,  faire 
etc.;  ttxert;  part,  pas.  empl.  subsl. 
tluear,    tiseerand;     lexlor;     notre 

lÎMD,  tissure;  et  texte,  livre  des 
Brangilee  relié  en  or  ou  en  autres 
malièrw  préciensee  ;  it-tlttm. 


ihal.  damlnla,  Iwm- 
Mla,  nappe;  allmà.  licehelr,  nMel, 
de  duakan,  luahan,  laver;  de  la 
toaîUer,  tooillai,  tonolUer ,  lavar, 
baigner  (propre  et  figuré),  frotter. 
Tooil,  tooil,  dans  Ben.  v.  19908. 
:i744â,  COBOillei»,  tonsiUeliLant ,  dans 
G.  Uuiart  t.  1 ,  p.  80.  II ,  40.  sont 
de  la  mvDie  famille,  et  ont  signifié 
d'abord  bain  de  sang,  mABaoere, 
puis  aAlùe,  presse;  cfr.  ancien  no- 
raialhtollr,  lavacioi  Ikvega,  lurba; 
•nglO'saxon  Ihpeal,  lavacrnm,  bal- 

ToùUer  V.  loaille. 

Xoew  ».  tocher. 

iMher,  toshiar,  toeer,  tonahier,  tnsher 
I,  210.  36a.  II,  99.  289,  toucher, 
manier,  lâler,  frapper,  maltraiter, 
atteindre,  concerner;  t»  Imtehtr  de 
Hqnk.,  l'arracher  de,  ua  délivrer, 
êebapper^    *Li    coa     qui    crt    tonz 

la  bouche,  |  Baii  ses  elei ,  à  s'en 
lonche,  j  Et  vint  volaut  sor  un  po- 
ntiei.  B.  d.  Ren.  I,  64.  Cette  dar. 
nîère  signification  est  la  primitive; 
elle  nous  reporte  à  l'ahal.  suc&^ 
«Hcokeii,  allmod.  Mcicn,  tirer 
promptement ,  arracher,  enlever, 
bas-allemand  tucken;  aagDMDtatif 
de  iiehen.  Le  sens  primitif  de  l'alle- 
mand se  remarque  encore  dans  l'ex- 
preasion  toucher  de  l'argent,  geld 
cinziehen.  La  forme  locfaer,  mi- 
jonrd'hui  toquar,  viam  auui  à  l'ap' 
pui  de  vetie  dérivation.  Prov.,  e«p., 
port,  tûcar,  ilal.  toccare.  Cfr.  Dief. 
G.  W.  II,  671.  De  là  tonohament, 
action    de    toucher,    attoucheioenl ; 

comp.  atoehier,  atonoer  I,  S17.  3ip. 

374.  II,  60,  toucher,  c'egt-à-dire 
attoucher  dan*  le  aens  de  atlouche- 
ment,  qui  en  dérive;  par.  ext.  ilre 
parent;    aDt«eher    II,    7,    toucher. 


TOE 


fdWfcckvariiv^ 


••  kjmn 


I,  tsie;  d'oâ  «tiivL  lOO.  reooa- 
vrir  don*  taie:  d^  rAcc«.  r«ir, 
ff/tmt  régulière  poor  taM,  eit  en- 
core eo  oMge  diUM  plarieBr§  pco- 
▼inee»,  ec  Too  entend  tonvent  le 
verbe  renifler,  fk.ez.  mus  eaviron^ 
de  Mootbéiiard. 

Trflt,  tiito,  tdb,  toile,  tiiêa,  étoffe: 
ftfl«;  toOkr,  tdte  I,  I96.  O.  d.  O. 
3f^d6,  toilîer,  tiMenod:  propr.  fe- 
Avrttif.  Cest  de  imie  que  rient 
également  îmUtU, 
w.  toile. 
I,  UàÊtr  V.  tendre. 

TWt  poar  iuit,  forme  des  cantons 
près  de  la  langue  d*oc,  à  Tonest: 
£  tùit  11  altre  prophète  après.  (Adam, 
drame  do  XlIIe  siècle,  dans  un 
manuscrit  de  la  bibliothèque  de 
Tours.) 

HliTra,  atoirra,  béte^  bétail;  selon 
M.  J.  Grimm  de  Panglo-sazon  fi&er, 
abal.  tq^,  victime,  sacrifice.  Cfr 
Dief.  G  W.  I,  1 1.  D'oà  le  a  de  la 
seconde  forme?  Serait-ce  le  a  de 
Tarticle  féminin  incorporé  an  root? 


p6i,  dfDh 


mot  dcâgnrè  da  latia  ideMmi,  d« 
grée  ffA«y«or. 
TiBr  T.  toldre- 
T.  toldre. 

),  tombe,  tombean;  da  latin  da 
bas- âge  fia,  de  ivti^oc.  avec 
changement  de  genre:  cfr.  Ménage: 
de  là  lambaal,  tMikMna  I.  141 
tombean. 

T.  tombe. 
T.  tombe. 

tmibm,  tomber,  Daire  tomber, 
jeter  par  terre,  calbatar;  sabet. 
toibat,  chute;  et  saoa  hz 
r,  s^agiter,  se  démener,  aaater, 
danser,  bondir,  Caire  des  tomr* 
de  force,  gambader.  Da  Tancicn 
norois  finn^.  calbatar,  tomber  en 
avant,  dérire  Ismlrr.  Qnaot  à 
immer,  il  a  probablement  sa  racine 
immédiate  dans  Tahal.  Immii,  ftti- 


•  I 


.  f 


•  %A1,^ 


•    >N 


^f^- *i^in  dr^A  —T^iii*t-t/ 


TON  '.iW 

mon,  lùmitÛH,  aujourd'hui  laianelu, 
iaat«T,  tlanscr.  Ue  tomber  dur. 
notre  taaibtreau.  Espace  de  cliarrelle 
qu'on  rcnrerse.     Cfr.  Méuage. 

Tondn,  amorce,  amadaQ;  de  l'ancien 
norois  Itmdr,  suédois  tvndtr,  anglo- 
saxon  lyndir,  Igndrr,  aliil.  lUHdira, 
itmlri,  alloiod.  tuni/cr,  fome»,  eiica. 

ToBdM  I,  S6G.  29G.  II,  372,  tondre, 
couper;  tondert;  taioin,  tMoire, 
ciseaux,  forcea;  prov  toïoyra;  de 
faniDrid.  Cfr.  Rayii.  L.  H.  V,  373. 
Notre  toute  dér.  de  loudere,  cotnmo 
P«nle,  teniD  de  pondère,  lendere, 
c.  le  I  «l  pour  d. 

loue,  tonne,  t.iuncau  ;  dér.  tan«l,  timnel, 
petit  tonneau;  d'où  notre  mot  Itm- 
»tau.  On  dérive  ordiunïrement  (ane, 
iial.  tona,  de  l'ahal.,  ancien  noroi? 
iHHKa,    Bllmâ.   («uni,    Bajoiird'hui 

(Iir,  4ST),  luniia  parait  être  d'ori- 
gine étrangcre,  et  en  effet  lea  glose» 
de  S>.'tiles(ndt  [p.  3G2)  donnent  fanna 

gine  latine  et  se  rapporte  s».lM  doute 


Tenain  v.  tonerre. 

Tonel  V.  tone. 

Toner,  tonner  tl,  â.t.  44,  tonner;  r 


M,  tonaire,  tonnoire  11, 


367.    277,    lonn 
prov.  lonedra. 


TMil,  tooillsr  v.  loullle. 

Top  V.  toffe. 

Topai*     [1,     11G,     topaze;     lojiuiii 

topaiva,  i<j7iû!iiQv. 
I.  Toi,  tau,  tar  I,  CO,  tour,  éTolmii 


TOH 

drconférence ,  moyen,  liîaU;  do 
lomvt;  (1  ce  lor  II,  !93,  cette  foi»; 
Mètre  au  lor,  faire  donner  dans 
la  piège;  an  ehrf  dt  lor,  finale- 
ment, au  bout  du  compte;  de  ta 
adv.  et  prép.  <:amp.^aiitor,  antor, 
entv  II,  230.  363,  entoiir,  cnri- 
ron  ;  autour  do,  rers.  Da  marne 
tomw,    tournoi,    turner    II,    !10, 

cnlaire,  changer  do  place,  relounier,. 
revenir,  sortir,  cliBssor,  avoir  nne 
isiue  bonne  ou  mauvaise;  de  tar'- 
narc;  l'en  (orner,  s'en  aller,  partir; 
se  torner  teri  Dieu;  participe  tOT' 
niant,  étourdi,  Comp.  retor,  retour, 
droit  de  se  retirer  dans  le  château 
de  son  vasaal;  latamei  I,  48.  59. 
Il,  88.  157,  retourner,  revenir,  ra- 
moner, reconduire,  reporter,  rendre 

transformer;   te   retorner   à   ^gch., 

y  revenir;  trortor  II,  193,  retour, 
détour,  adresse,  Ënesse;  troMoraer 
II,  51,  retourner,  détourner,  écar- 
ter, empi-cber,  éviter,  échapper; 
part,  patsé  égaré,  petverll;  ator, 
atnn  Q.  L.  d.  U.  p.  368.  appareil, 
prêparalif,  disposilion,  meublei, 
uitensites,  afour,-  atomer,  tourner, 
diriger,  préparer,  arranger,  disposer, 
équiper,  habiller,  orner,  établir, 
mettre  en  état,  accommoder;  d'où 
ratomer  11,  191.  353,  arranger, 
réfiBrer,  lemeltrc  «u  état,  préparer 
de  nnuteau,  ramener  à  l'ordre;  dér. 
torneii,  tomeii  (ponl),  tournant; 
tomoi,  tamei,  tournoi,  tournoi  (ainsi 
nummé  des  évolutions  des  chevaux), 
joule,  combat,  rang,  ligne)  prendre 
Ivmai,  fixer,  assigner  un  tournoi; 
d'où  tonioier,  tomeieri  combattre 
ilnns  un  tournoi,  jouter,  combattre 
en  guerre;  et.  comme  aujourd'hui, 
tournoyer;  d'ici  Umuior,  guerrier, 
i:1ievalier;  tornoieuent,  joute,  tour* 
noi ,    l'ombat.     I.a  syllabe    lor   de 


tOB 


37Ô 


ton*  ett  BMl»  Avait  le»  TtrfMitet 
HÉTy  iMir. 
II.  iat,  %Êt,  toiTi  tour,  chftiemi  iM; 

m.  IM»  tettfeâtti  de  iminu;  MM- 

Tii^  Itojpéhttif  de  tornef  H,  t7t. 

MiM^  UMorbe  ;  tMer,  IMM  âee  lottfb«e  ; 
eoms»  r*  M  Méats»»  d^rillMa. 
Mirfy  Miglo-Mzôa  HHf,  Mieieii  no- 
rèiÉ  mf,  lâlÉBod.  fet/. 

liAt,  lÉAt  Ily^lOO,  Irotpe,  nnlil- 
tndè,  BtmrapMent,  réttnton;  mrki; 
teifteTf  talMl  ly  89.  II  y  S93»  8S89 
troflèler;  éérmnger;  êmrkmrt;  d*6& 
terttiirt,  trouble,  agltÉtiott»  fn* 
qiitfétnde; --  ImMÊHm,  ttonble,  agi- 
lAtioti;  fiirê«ile;  —  toMllMni  II, 
940,  agHé,  viotait,  tttiii«ttii«lx, 
fléiOrdoiiBe$  'oùVÊip9 


,  »,■■■■■■■  ,   ••■■ t 

I^  151.  888.  886.  887.  II, 
51.  188.  997,  dkMfiier,  ttoobler, 
d^rtUger»  eoiptolier;  M.  enpL  ibet. 
oèttÉel»,  eapèebemeat ,  trosMe, 
eotiire-tempa,  dértsgeoMDt;  d'Où 
deftorbament  II,  37,  trouble,  désor- 
dre, distraction.     Cfr.  trobler. 

Torbeii  de  torber. 

TofbemeAt  t.  torbe. 

Toiber  t.  torbe. 

Teree  ▼.  torteis. 

HMreeimerie  ▼.  torçonnerie. 

Tnrehe  v.  torteis. 

Tarefa  r.  torteis. 

Torçonnerie,  toreennerie  I,  3ôd,  tort, 
injustice,  injure  ;  propr.  iarti^mtria  ; 
T.  tort. 

Tordre,  tertre,  tordre,  recourber;  part, 
.ton;  de  îorquert  (torç're,  torere, 
tondre);  com|K  beatordre,  contour- 
ner, fausser;  beeton,  oblique,  tor- 
tueux; eaterdn,  eatertre  I,  69.  971, 
dégager,  extraire,  délivrer,  débar- 
rasser, écba|iper,  te  tauTer;  dea- 
terdn,  détordre,  détourner,  dévier. 
Cit.  toner,  tort,  torteis. 


«ngi  fsimké  kmhj.  tde  lonwr  I,  fM. 

VUSMÉIï;  liÉniMll  I,  8^18.  988,  ^'^* 
flieiit^  tonraieliCe,  tenipêêe  ;  die  Ist'- 
MeUfMii;  vb.  tenMBiMr  f,  314,  lonr- 
meiiter,  faire  tooffrlr. 
T*  torateut. 

IHMBI  V.  vOr  m* 
V.  tllV  I.        ' 

V*  tor  I. 
ittËMliiÉinI  V.  for  I. 

T.  ^H"  L 

▼.  tor  I. 
Mni  de  iOrdfe* 

%  et  àfee  transpoeWaa  da  r, 
p,  tmÉHT  A.  et  A«  o995,  IMMV 
H,  13,  mettre  en  pÉ%Q«l,  faire  an 
I,  iiuuaaci,  Qwr]giBr{  oosp^ 
PI.  et  Bl  1499,  aéIroMaar, 
éécfcarger;  wtainf ,  aiieiMrlI,  888. 
Gb.  d.  B.  etr.  55,  -armelMr,  •siar- 
qne^r  41  ooneofter  (réaeaMlri};  tm^ 
ÛÊSm  Ff.  et  m.  1499,  traM,  dfaria. 
00  fiipaee,  ttOMaMMa,  f^a^aet,  ckwige; 
de  fer#i«rt«  ■•ttvetlé  8awiMle>  de 
ftaHoa,  M  ioPtMra.  OÉr;  tart,  1er. 
tels,  tordre. 
Tondant  v.  toner. 

I.  Tert,  tort,  injustice;  Imâ  tortam; 
de  forlwf ,  par  opposition  à  direeten 
(v.  DC.  s.  V  ).  Cfr.  tort,  e,  torteis, 
tordre,  toner. 

II.  Ttort,  torte,  tortu,  courbé;  forhit; 
enton  II,  275,  gâté,  perron;  tw- 
tortus. 

Torteit,  tortit,  torche,  flambeau,  médie  ; 
de  même  que  toitia,  toreit  II,  191, 
adj.  tordu,  recourbé,  frisé,  tortillé; 
.  de  tortiare,  de  tortus.  Toree,  ttfeha, 
flambeau,  appartient  à  la  mêete 
racine  par  une  forme  lom».  Notât 
iorche  ayant  en  plusieun  eiroon- 
sunces  la  signification  de  écbereau, 
tresse  (de  paille),  et  en  quelques 
contrées  celle  de  torchon  (de  pailleX 
est  le  mène  mot,  d*oii  iarrker, 
Cfr.  torser,  tordre,  tort. 

Tortit  T.  torteis. 


oiftâ 


^^ 

"1                             l'KA 

Tort»  V.  [orcin-. 

TODTSOi,  toumoier  t.  lor  1. 

^m 

Twtnrt  I,  M,  lortura, 

tourment;  titr- 

TOM   I,  19,-.. 

^H 

(tira.    CCr.  tordre,  ta 

•aer,  inrr,  tortît 

Toiue,  touBBl  V.  losel- 

^H 

Tôt,  tout  I,  195. 

Tonaeto  v,  tosel. 

1 

IM  pour  tost  II.  3ïfl 

Tout,  tonte,  tontoa  I,  19ô, 

1 

TOH,  tMMOl  V.   tcisel. 

Toxiobe  R.  d.   R.  3S72,   danii  DC.  ta- 

1 

ToHl.    touaiu,    tooMl, 

enfant,  jeune 

nche,  puiÈon  ;  loxicum  ;  de  là  comp. 

1 

ho[OD.e;  prov.  toa;  l 

ottM,  jeune  fille 

entOHha  I,  IS  nvec  la  mfme  ligni- 

1 

ou  femoie,  muilreïE 

;  dioj.  lotMU; 

1 

lie  ÎHlDHiui,   avec  rejet  de  la  pré- 

1 

fiM,   prolahlement 

par  opposilion 

Toi  1.  195. 

1 

il  l'eBcIttTtt,  à  qni  o 

rasait  la  etie- 

.Trabncbonent  v.  bu,-. 

1 

vcinre.    Cfr-toiivai) 

peau  de  lirebra 

TrabuchM  y.  bnc' 

J 

l^arnie  de  la  laîne. 

DC,  s.  V.  loii- 

Trabneh^V'  ^<"'- 

^ 

soua.    Cfr.  tondre, 

t  Mi'nifge-s'.  V 

'TraboeUM  ^rbac. 

^H 

toiiselJe. 

Trace,  tracter  t.  imtier. 

^H 

Trat,  to»  «dv.  II,  329 

t^oDip.  taotoat 

Traobe,  traoker  v.  trader. 

^H 

II,  330;  Kmto«  com 

,  que  conj.   II, 

Trader,  tnuier.  traMei.  trMur,  traolLar, 

^^ 

39e:  liteit  com,  qtie 

II,  aafi. 

suivre  la  trace;  cbertlier  avec  iioiii  ; 

1 

Tôt,  tote,  tout,  tonte, 

tôt,  tata;  s.  t. 

trace,  tmiM,  trache,  trace,  vestige, 

1 

Rt  ;i.  r.   to(,   ton,   tova,   tau,   tni; 

voie.     Tracer   a,    dans   la    langue 

1 

[>.  K.   tnil,   tût   I,    196,    tout!    cfr. 

moderne,  une  signiQuation  cooforMe 

] 

Raïn.  L.  R-V,  389 

■  »•  "«;  «"»P' 

H    ion    éijmologie,    froeliiire,    du 

treltot  I,   I9U,    tiiu 

,    «.lier;    ton* 

parti  ci  pa  Iracltu. 

quan*  I,   192,   «lus 

tant:   tôt  jor., 

TaMn   Agol.  'JS;   traïn,  Iroift,  con- 

IH tana,  toa  dii  II, 

->8;  de)  tôt  en 

duite,  troupe,  foule,  i:onfa8ioa;  de 

Ut  II,  329i  utot  pr<.'[>.  II,  -M*. 

Irahire;  trahiner  E.  d.  1-  V.  p.  305, 

Tolon»  V.  toi  et  n,  a 

S. 

trainet,  (rainer,  faire  languir. 

,   39:i   o(  «los, 

Trakmsr  v.  traliln, 
Trahir  v.  triïr. 

TonaiUB  v.  toailk. 

Trahiit  de  traire  1 ,  223. 

Tooeloin««t  r.  toolier. 

Trahitor,  trahitonr  v.  iralr. 

^^ 

Tonehior  v.  tacher. 

Trahitrei  v.  iralr. 

^^^^H 

TOM  V.  tek. 

Train  v.  trabin. 

^^^H 

Twnl  ï.  tuaille. 

Traïoer  v.  trahin. 

^^^^H 

TotUBonta  V.  tuuiDlie. 

Trair,   trahir   I,    77.    trahir,    livrer; 

Tonn  V,  tes. 

Iradtre,  d  syncopé  et  remplacé  par 

Tonoilleil  v.  tuBJlle. 

A  uuplioniqtie  ;  traïtor,  tr^tenr,  tr«- 

TottoillamciLt  V.  touille. 

hitonr,  tnïtiai,  txahibea  I,  77.  3âl, 

TouoiUcr  v.  (oaUI«. 

imitra,   perfide;    Iraditor .    tr*i«on. 

Tonpin  V.  loffe. 

trkÏHOuI,  225.  3Ô1,  trahison,  traî- 

Toopon V,  tùffe. 

trise;    IradUiB;  àéi.  trauMmuit  II, 

Tow,  loiir  V,  lor  I. 

IBÔ,  trahison. 

TOM,  (.■hâl*au  fort  ï. 

or  II, 

Traire,  treire,  ttara  U,  2^3  et  suiv.; 

Toorblar  ï.  iroble. 

irairemal,  ("oine,  maUmt;  traira 

TonmoM  v.  torment. 

•ï  chtf,  à  /in  II,  227.  394;   trMr* 

Tonrnar  v.  lor  I, 

,k,  fil,:    lr»irr  ata»l;  Irairt  à  la 

^ 

^^v 

J                         IHA 

^^V              gt,le  n,  33Si    tr>it  I,   22o, 

Inutwn  V.  iratr, 

^^H               <Iiin<i     ava    Oia'Û^en«^s     acceptiona 

Xraiat  de  iraire  1,  22Ii. 

^^^V               (racfui;    èir.  traitOT   1,  77,   seau 

TralaC«B  do  traire  I,  23D. 

^^V               l'omti.  Rtraire  II,  S2S;  atnit,  fttrct 

Traiitreot  de  Irafre  I,  225. 

^^H                   prtpuralif;  alirniiere,  allraclia:  — 

Trait  V,  traire. 

^^B                 contrkice,  conirai-'ter;  contrait,  eon- 

Traita  v.  traiter 

^H                 tret   n,    là.    ItiO,   contrefait,    Uif- 

Traiter,  tnùtier  II,  SC,  traiier,  nc|,'o 

^^^1                    forme,    c.slro]iif;    eoHlrahere,   COH- 

cier,  conférer,  en  user  bicil  on  mal 

^H                  traduis   -~    detrurt   II,   2!!);    de- 

enver*  qqn.,  faire  usage;  tm^wre: 

traita,    traité,    accord;    IrtKlatui: 

traiter,  traitanr,  négociatenr;  Irae- 

^H                  detncUon  II,   4G,   méclJHance;   dg- 

lalor;  couip.  entraiter,  «ntraitiM  II. 

^H                  Iraelioi  —  sntiùn  II,  229;  entrait 

53,  négocier,   c<lnférer;    Dikltrwtar, 

^F                  1,  293.   II,    118,   BEirlngenl,   ban- 

mantraitier, maliraiier. 

dage   enduit   d^un  aatringeilt,   puis 

Traiteur,  négociateur  i.  traiter 

onguent  en  général;   inlmclut;  — 

Traïtenr  v,  tralr. 

wtraire  II,  239;  etttait,  wtret,  px- 

Tratiar  ».  traiter. 

^H                       trait;   exirahere,   rtlraelm;    de  là 

Traiter,  négociateur  v.  traiter. 

^^k                  «tradon,  extraction,  niiKin?.  race; 

Traiter,  seau  v.  traire. 

^^M                 Htraee  I,  104,  e^ttraciion,  origine 

Trùtor,  traître  v.  traTr. 

^F                  race,  iiualitc:   pour  ainsi   dire  ei- 

Trutrea  v.  tralr. 

!                            tractia,  cfr.  trace,  -  fbntraiia,  toi- 

TralUer  II,  1S2   de   la*  même    «>um< 

train  II,11S,  tirer  dehors,  extraire. 

que  notre  Irailk,  c-ù-d,  de  tragmi*'*' 

sortir,   s'en   aller,   enlever  sublile- 

pour    traha,    dan»   Varron    LL,   i. 

ment,   séduire,   suijorner;   —   mal- 

31,  39,  propr.  ici  tragularîus;   cfr. 

e»p.  trailla,    rouleau    pour   aplanir 

portraira  II,  230,    dont  les  «signifi- 

cation» liaient    metlre   au   dehors. 

cable    tendu   d'un    bord    à    l'autre 

d'une  rivière,  sur  laquelle  glîate  la 

M.  s.  J.  449),  nieltre  en  iSvidence, 

poulie  ou   le  màt  des   bacs  uu  ba- 

étaler,  déployer;  former,  représen- 

taaui qui   serrent   à  passer  lea  ri- 

ter, dessiner,  peindre;  portrait,  por- 

vières  ;  la  traiile  d'un  pnita  ii  roue, 

trct,  deuin,  d'où  portraitnn,  por- 

sorte  d'enlacement   qui    porte    de» 

trait,  (Jesein,  effigie,  image;   pra- 

BodetB    ou    barils,    qui    (.-cmpoMni 

trahere,  prolraclvi;—  retraira  II, 

avec  la  iraille  le  el>a|>elet  d'un  pnils 

230;   !»»>  rtiroire  11,  230,   aaus 

à  roue.    Ce  mot  appartient  donc  ii 

appel,    sons   y    manquer;     retrait, 

lu  famille  do  traire. 

retret,  retraite,  refuge,  aaile,  mai- 

Trambler v.  tremir. 

son,  demeure;  rapport,  récit;  copie 

Trametre  v.  mètre 

(l'un  acte;  retrahere,  relraclui;  — 

Tramis  psrt.  passé  de  trametre. 

aortrai»  11,  231  ;  -  Mitralre,  tau- 

traira  II,  231.  I,  2SC. 

Trancher  v.  trencher. 

TraiHnt  do  (mire  I.  235. 

Traniir,  irépaBser,  mourir;  noira  Ir^n- 

Traililtea  d*.   traire  t,  225, 

tir;  subsi.   trame,   qui  aérait   plu 

TraïHD  V.  tmlr. 

justement  écrit  Iranee;   ioiJL  <f«a- 

Trtimment  v.  tratr. 

lifui,  trépas,  ital.  irnnalto,  ib.,  e*p. 

TraiMnt  de  traire  I,  225. 

irance,     ssouie.     moment    décisif. 

^Hp-i" 


pjU,-^     '"^  ''      ^f"^ 


«K5 


^ 


TRA 


373 


TRA 


I^  Duchat  après  avoir  indiqué  lu 
véritable  signiâcation  ci  dér.  de 
transir,  transire,  dérive  transe  de 
strinxire,  comme  Ménage.  Transe 
a  peat-ètre,  comme  Tital.  et  Tesp , 
signifié  aussi  trépas,  agonie,  et  l*on 
a  transporté  au  moral  ce  qui  8*ap- 
pliquait  au  physique.  Etre  dans 
des  transes  signifie  en  effet  que  Tâme 
est  saisie  d*une  grande  peur,  qui 
l'engourdit,  émoasse  ses  sentatious  ; 
en  un  mot,  elle  n'est  pins. 

Tnuiilat«r  II,  155,  translater;  de 
translaius.  1m4i6^  ,f^Jmê /^tUk^i» 

Trape,  trappe,  trappe  ;  de  Tahal.  ira^^^ 
piège,  trébucbet;  d'où  atraper,  at- 
traper. 

Trape,  d'où,  avec  la  même  significa- 
tion ,  Irapti  ;  avec  renversement  du 
r,  du  gallois  iarf^  masse,  boule, 
kymri  talf, 

Tjraale,  grive;  de  i*ahal.  ikroscela, 
anglo-saxon  ikrasU,  ancien  norois 
tkrôsir,  suédois  trasi^  allemand 
moderne  drossel. 

«utr  V.  tracier. 
de  traire  I,  225. 

TtMtt,  poutre  traver8ante;delratMlrtMi. 

Tn»,  trou  II,  314,  trou;  prov.  trauc; 
vb.  trotr  I,  257,  trouer;  prov.  trau- 
car  ;  vb.  comp.  aftrotr  II,  342,  trouer, 
percer;  Imâ.  traugus:  Si  quis  in 
dansura  aliéna  iraugum  ad  trans- 
eundum  fecerit  (Loi  des  Ripnaires, 
titre  43).  Cette  forme  tramgus,  ainsi 
que  l'ancien  français  trau  et  le 
prov.  traoc  prouvent  la  fausseté  des 
dérivations  qu'on  a  proposées  tour 
à  tour  pour  trou,  c.*à-d.  TQVtiy, 
gothique  thairko  ^  kymri  trwffd, 
V.  Mén.  s.  v.  trou,  Dief.  Celt  1, 156. 
Je  n'ai  rien  à  proposer  touchant 
rétymologie  de  co  mot. 

Ttanler  t.  voler. 

Ttavail,  travail,  tourment,  chagrin, 
souci,  peine,  fatigue  et  enfin  tra- 
vail ;  fén.  travaille  II,  37,  tourment, 


peine,  tribulation  ;  prov.  trabalha, 
à  coté  de  trabalh;  travaillot,  tra- 
veillot,  pénible,  qui  fait  souffrir; 
adv.  travaillosement,  laborieusement, 
à  force  de  peine,  de  travail;  tra- 
vailler, traveiUer,  tourmenter,  agiter, 
donner  de  la  peine,  des  tribulations  ; 
travailler.  On  a  avancé  beaucoup 
d'étymologies  pour  ce  mot.  M.  Che- 
valet voit  tribnlare  dans  travailler! ! 
Cfr.  ci -dessous  tribler  M.  Dief. 
Celt.  I,  p.  149  (229),  propose  le  gal- 
lois lrea6A  =  labourer  et  indique  la 
comparaison  labeur:  labor^  à  la- 
quelle on  pourrait  ajouter  l'alle- 
mand arbeiten,  qui  se  rapporte  à 
arjan,  arare ,  et  l'ahal.  arapeit 
signifie  labor,  tribulatio,  adversitas, 
molestia.  Cette  dérivation  serait 
donc  admissible;  mais,  comme  on 
l'a  déjà  dit,  il  y  en  a  une  plus 
rapprochée  dans  le  latin  trabs,  ou 
plutôt  dans  son  dérivé  roman  irater 
(prov.  travar),  que  nous  n'avons  que 
dans  le  composé  entrater^  et  l'an- 
cien français  destrater  (v.  ce  mot). 
Ainsi,  de  l'idée  d'empêchement,  on 
a  passé  à  celle  de  peine,  etc.  Cfr. 
travail,  ital.  travaglio,  machine  à 
ferrer  les  chevau.\.    V.  tref. 

Ttavailto,  travailler  v.  travail. 

Ttavaillot,  travaillosement  v.  travail. 

Ttavaii  v.  travail. 

Ttaveiller  v.  travail. 

Ttavailloi  v.  travail. 

Ihkvan,  détourné,  transversal,  de  tra- 
verse; contraire,  opposé;  irans' 
versus;  prép.  travers  les  cans  es- 
peronoit.  Brut  12266;  adv.  et  prép. 
comp.  à  travers,  en  travers,  de 
travers  l,  129;  vb.  travetaar,  mettre 
en  travers,  transpercer;  changer; 
de  là  traverse  II,  226,  traverse; 
contrariété ,  opposition  ;  travenier 
adj.,  traversicr,  de  traverse,  oblique; 
posé  de  ou  allant  en  travers;  con- 
trariant;  subst.  traversin  (de  lit); 


^^H 

^^^^H 

^^^^^^^^^HB 

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^1 

■ 

^P                TRA 

"4                          IKE 

w 

rronicenaritu.     Cfr.   veiïiBr,    ver», 

frnBiir;tre>>urr;UMMil,(>U,ïiaiD<e 

avers,  diiers,  sertir. 

peur,  effroi,  frisaon  ;  Irenor;  dein- 

^^r 

TrsTtrw,  tnTeTHT  t.  ««vers. 

nWiu,  on  fit  tmibl<T.  UwUm  I, 

^^^ 

TraTinier  t.  tmvers. 

341.  11,  39.  303,  trembler,  frlsun 

TwWs  Y    iroi. 

ner,   frémir;    prev.   treniolar.  ml 

Trebnolieniont  v,  bii^. 

Trabuohat  c.  bu^. 

tout    Bon    COrp».       ije    mol   (rtmif. 

^^^ 

Treboahler  r.  bue. 

autrefois   tremnie.    trenoi*,  qu'en 

^H 

Treu.  tmce,   tresae,  mitmdi  tii  pat- 

dër,  de  Irinadii»,   part*  %<u  Mtf 

^^1 

iRDt  (let<  cheveux;    trMvr,   trator. 

^H 

tresser.    On  a  voulu  déHver  ce  mot 

esl  un  compobé  de  (r™i  =  tr«wr,  n 

^H 

du  grec  SqU:   mnia,   comme   cette 

.noio-Mûdia,  à  cause  du  lre■l^l^ 

^H 

meal    qu'elle   éprouvo    saus  ecM. 

^^H 

il   ïBudraii   mieux   le   rapporter    h 

pror.     tremiiala,^j0l.    tramoggi» 

^H 

rp^R,   en   troid,    comme   le    prov 

Cfr.  moi. 

trena,  irease,  de  trinue.     Ctr.  Mé- 

Tremit pour  traœtP,  de  Iramew» 

^H 

nage  B.  ï.  iresse. 

Tremoie  v.  tretnlr. 

Tredier.  trmherMM  v    trichier. 

Trwnor  v.  Ireœir. 

^H 

TrMrime  v.   troi. 

Tremnie  v.  tremir. 

^H 

Tref ,  au  1,  85,  pièce  de  lois,  poutre . 

Trencer  v,  trencher 

^^f 

et  prenant  la  partie   pour   le   tout, 

Trencher,   tieneliier,  traBClur,  utOMi 

tente,   pavillon:   voile  (de  tiasire); 

1,  128.   11,  iib,   trancher,  laîlltr. 

de   Irabi,    poutre;    de    Ib   ktrtver. 

couper,  wpBter,  retrancher,  abWUe: 

loger.     Cfr.  deitraver. 

proT.    trenoar,    trinchar,    trfnqur 

Tnfforer  v.  forer. 

Quelle  est  l'origine  de  oe  nuî  L» 

Trd,  troii,  treii  v,  troi. 

forme   repousse    le   laltn   fnuMMR. 

Treible  t.  troi. 

et  l'allemand  IretineR,  sêptffcr,  qee 

TreiUg,     tielle,     irelilo,    ireillii  :     d<. 

M.  Die»  iiHJique  dune  mamèrt  dou- 

triehila; cfr.  Ménage. 

teuse  <I,  322),  n-flurait  pM  ptodoi 

TndUeù  V.  treljs. 

trencer   en   proïençol.     Comp.  le- 

Treire  y.  traire 

trenolier,    detrenehier  I.   154.   ni. 

TniM  «.  troi 

déchirer,   couper,   matlre   en  ttor- 

Trdilii  ,-.  treli-j. 

ceaui,   eu   pièces;   d'où   datnMhe- 

Trriie  V.  iroi. 

rnnit  I,  bZ,  action  de  .couper,  ma- 

Tm11«,  bMUi,  Eredica,  tteilleii,  tr<i«li.. 

tre  en  morceaux;   ratrenehM  I.  90. 

IràllU  (étoffe)  ;  de  tritix,  Iri-tieiun. , 

II,  394,  retrancher. 

de  là  ATOierl.  Jroijne  treiilii,  tnt- 

Irenehier  v.  trencher. 

tioe  I,  40e,  eie.',   c-a-d.   haubert, 

Trentaine  v.  troi. 

brogne  à  maiUeg,  dans  le  principe 

Trente  v.  troi. 

tissu  de  trois  Hla,  triple;  ima.  irili- 

Trentime,  trmtiamB  v.  iroi. 

dquo  lorica  indntus,    tlioraca  trili- 

Trepeil  v.  ireper. 

i«iii   diailit  (DC);    ce    qui    prouve 

Trepeiller  v.  treper.                                    ! 

qu'il  ne  faut  paa ,   avec  DC.    rap- 

Trepet. triper.   sauter,   bondir,  gam- 

porter eo  trealii  à  treille. 

bader  ;  d'oii  trepeilkr.  courir  ça  et 

TreUe  v.  treille. 

là,  are  inquiet,  agité;  tnp«i] ,  i^. 

Trembler  v    tretoir. 

Tremir  11,  -iAG.  irembkr.  Irios.miiu 

.luire    Uififinrr.       Trcfur ,     triptr, 

à 

Jf^UA^'  ^X**"^-    ^^-^■S— iy*^/»-  «// 


^î^ê:^ —  -"Vj^i^^'^- 


'treuil  i'^^'i^'^^A    frt^^a^  yy^y/t^Je^^  €4.j^^s^    J^U^d^^ 


TRE 


375 


TRE 


qui    s'v5l   conservé    daii^   pluMeurs 
patois,  se  retrouve  dans  le  celtique 
et  l'allemand:  breton  Irepa^  kymri 
Irtpto;   alleiB.  irippelM  de  trippen, 
(inconnu),  hollandais  irippêm,  etc. 
Tnfi«Y  tringle  de  fer  ployée  en  forme 
de  triangle,  ou  trois  verges  de  fer 
attachées  ensenble  et  ayant  la  même 
forme;  c*est  Tinstminent  que  nous 
appelons  triangle.  Il  arait  au  BM>yen- 
âge,   et   mèflie  encore  an  XVIIIe 
siècle,  des  aoneaag  mobiles  passés 
à  la  tringle  de  fer;   on   les  agitait 
et  promeeait  avec  la  verge  qu'on 
tenait  à  la  main,  tottt  en  frappant 
de  temps  à  autre  en  cadence  sur 
les  côtés  du  triangle. 
Trere  v.  traire. 
Tren  v.  II ,  370. 
Ttm  s.  s.  et  p.  r.  de  tref. 
TNa,  tiÎM  prép.  II,   369;  très  dont 
II,  369,  trêê  dmU  en  amani  II,  370; 
comp.  detne,  datriasll,  370;  tneei, 
tntd  qine,  tgmqo»,  tnefue,  tmqiie 
II,  372;  ircf  adv.  servant  à  ren- 
forcer le  superlatif  I,  106.  II,  265  ; 
IresfiM,  iroêquë  oonj.  II,  361;  — 
fixiffsie  mdani  §me  II,  381  ;  irê$  çau 
f  lie  II,  361.  —  7rcs  était  noe  par- 
ticule dont  Taocienae  langue  faisait 
un  grand  asage  dans  la  coapoaition 
dee  verbes  et   des   noms;    elle   y 
paraît  sons  les  formes  tiaw,  t^^ 
tue,  tre.    Sa  signification  el  son- 
vent  angmentative.    Il  ne  Haut  pas 
confondre  ce  Ires   avec  celui  qu'on 
voit  dans  ireslii,  là  c'est  tret  =  trois  ; 
il  a  aussi  quelquefois  la  forme  Ire. 
Ztti,  trois  V.  troi. 
Tmaim  v.  aive. 
V.  aler. 
V.  bue. 
»,  tresse  v.  trece. 
I,  danse  t.  trescher. 
T.  trescber. 
TiÊMihê  V.  trescher. 
Trmàm,  tnmm  ttuHrn,  danser,  fré- 


tiller; nubsi.  tresche,  tnsce,  trsike, 
danse,   sorte   de   branle;  du  goth. 
thriskan ,     angio  -  saxon    ^hrescan, 
ahal.    dretkan,    alimod.   dre$cken, 
battre  le  blé;  ainsi  trépigner  des 
pieds.    Cfr.  Diefl  G.  W.  II ,  683. 
Timà  V.  très  et  II,  382. 
V.  corre. 
V.  troi. 
Tieiformar  v.  forme. 
V.  getcr, 
V.  geter. 
Treigietar  v.  geter. 
Treqeter  v.  geter. 
Trerime  v.  troi. 
Trenstee  de  traire. 
Treike,  treaker  v.  tre.M^-lier. 
Treiliee  v.  trelis. 

m 

Tteslnire  v.  luire. 
T^rsnoer  v.'noer.  •• 
Itesoîr  v.  olr. 

II,  155,  trésor;  cuffre;  de  ihc- 
saurui  avec  r  intercalé,  pourquoi? 
prov.  thesaur,  iul.  lesoro;    de  là 
,  trésorier. 
V.  trésor. 
Sranpaa,  tnipaaer  v.  |»as. 
V.  pas. 

V.  pa^. 
V.  pas. 
V.  pois  I- 
Treeperear,  tresparckr  v.  percer. 
V.  pas. 
V.  prendre. 
Treeqne  v.  très  et  II,  372. 
Trf  eiltir  v.  saillir. 
Treaaat  v.  saillir. 
Crewer  v   tracier. 
Tr— il  de  traire  I,  225. 
Tiimusr  v.  suer 
Trettant  v.  tant  et  II ,  325. 
Tnitel,  iréieau;  dn  néerlandais  4<i-i#'- 

sial,  sié{;e  à  trois  pieds,  trépied 
Treftor  v.  tor  I. 
TrMtomtr  v.  t4>r  I. 
Ttaitot  V.  lot  et  I,  lUt> 
TirwtreaUer  v.  tremir 


TRË 


a76 


TRI 


▼.  troi. 
V.  troi. 
T.  tr6ttd« 

ftrad,  tmit  I,  295. 806.  U,  67,  tribut, 
*r%AA/        redtTftnee,  impôt;  de  IriMifiMi,  «Tec 

TnbU,  tml,  pratioir;  de  toretikÊm, 
ib.  (de  torqoeo,  tinti  qqch.  qui  se 
^  toanie);  Tb.  treoUler,  tnSSlm,  pres- 

surer. Le  mot  de  frentl  est  encore 
en  nstge  en  ce  sens  dans  plnsieiirs 
provinces,  et  on  entend  également 
le  vb.  iromllêr,  imù!l9r. 

ItedOer  t.  trenil. 

TiMl  T.  treoil. 

tnf9  T.  triTO. 

de  tref  I,  85. 
r.  troi.- 
T.  troi. 
T.  troi.   ^ 

Uadt  0.  d.  D.  11084,  thériaqae,  anti- 
dote, remède;  de  fAmaciim;  )mâ. 
teriacolom. 

MUsr,  briser,  écraser;  tribstor,  tii- 
bofllsr,  Tezer,  tourmenter,  troubler, 
faire  injustice;  subst.  tribol,  tziboul 
(tribons),  tribouil,  trouble,  tumulte, 
querelle,  dissension;  de  triMare; 
tribulation  I,  53.  123,  tribulation; 
ùe  trihulatio  ;  comp.  atribler,  battre, 
accabler,  écraser,  anéantir,  dissiper; 
eontribler,  écraser,  briser. 

Tribol,  triboler  ▼.  tribler. 

Iribouil  ▼.  tribler. 

Triboul,  tribouler  v.  tribler. 

Tribous  v.  tribler. 

Tribulation  v.  tribler. 

Tricer  v.  tricbier. 

Trieheer  y,  tricbier 

Trieher,  trieherie  ▼.  tricbier. 

Trieherres  v.  tricbier. 

Triehier,  trieher,  trieer,  trieier,  treeher 
II,  103.  6.  277.  280,  tromper,  duper, 
décevoir;  trieherres,  trieheer  I,  77, 
trompeur,  traître;  treehereaM  R.  d. 
I.  V.  p.  21,  trompeuse,  traîtresse; 
trieharie,  treeerie  I,  256.  II,  363, 


tromperie,  fourberie.  ItftL  troeeare. 
L*anglais  fa  frîdfc  aigaiie  tromper, 
jooer  un  tour;  rallmâ.  fracisa, 
tirer;  anelen  ftisoa  îrMtmf  ib.; 
néerlandais  frsdbih  ib.  ;  fraâp  trait 
et  tour  (qu*on  Joue  à  qqn.);  mois 
qui  se  rapportent  au  goth.  Jraf—, 
tirer.  CTest  là  que  se  tnwre  la 
racine  de  frîcAer. 

Mder  t.  triehier. 

TriMfetr,  tricoter;  triaet»  trioot»  trico- 
tage; salon  Waehter  da  Marimudais 
9link^  noeod»  mailla,  sIrsftftsNy  soncr, 
UTec  rejet  peu  ordinaire  du  s»  tandis 
que  dans  «trifwt,  étriqàet,  la  oMMle 
de  formation  usnella  a^aat  main- 
tenu; ahaL  sfrtàmi.    Cfr.  Mén.  a.  v. 

Trim  V.  très. 

Meta  T.  trive. 

IrilUre,  bordure,  omaoMDt  aor  la 
bord  d*une  chose,  an  forma  da  por- 
tique; Imâ.  hifwiwm^  da  Iri  al 
ftru^  à  trois  portas;  ▼.  DC.  On 
trouve  souvent  fr^aira  SmIsums; 
là -dessus  v.  DC.  Saiomoo. 

Tripar  V.  treper. 

Trique,  tricot,  gourdin;  trieotar,  ros- 
ser ;  dér.  faussement  de  riifica  par 
Ménage,  aveci  préposé;  car  quelle 
raison  y  a-t-il  de  préposer  un  f? 
Comme  plus  beat  frîcoler,  ces  mots 
dérivent  du  bas-allemand  avec  rejet 
du  s  impur:  ancien  norois  sfrtàM, 
battre  de  verges;  allmâ.  slrdcàeii, 
demulcere,  verberare;  anglo-saxon 
â'ilrican,  verberare;  anglais  sIriAs, 
ib.;  ancien  frison  sIrUsiy  ib.  De 
même  qu'on  a  vu  plus  haut  le  mot 
ettriquei  se  former  régulièrement, 
nous  trouvons  aussi  en  ce  caa  as- 
trique,  allumette,  allmâ.  strtche,  de 
streichen.  Cfr.  Dief.  6.  W.  II,  343. 
Dans  le  patois  de  Montbéliard, 
Inquet  a  souvent  le  sens  de  gros 
morceau. 

Triste,  et  avec  r  intercalaire,  trktra 
II,  17,  triste,  affligé,  chagrin,  mé- 


'/ 


r^^iS*^  ^  l^^ôj^c-^  ■    ^^    A  i^^y^ 


'ffvÀcKfi'  ^-  ^"■'^' 


.^^a^,S>^  ^^r^'^n^,(^^'*^-  ^tl^J 


^^QiHB'^V 

^m                   TRI                         -Ml                        TRU                                           ] 

laneoliquei    Iriâlii;   àe    là   tri»tor, 

Iredecim;  Uetime,  treaiime,  treetime 

trktiu  I,  351.  Il,  ^7,  rrUlesse,  af- 

1.  Il,'),  treiiiWe;  IreJtrimHi :  tre- 

fli«tioii,cb8Brin,Diilancolie,liichorii;. 

lain  I,  IIG,   treiiitme;   —   trente, 

lïiltoi  ï.  triale. 

tareote  I,  108.  109,  trente;  Iriginin: 

TrirtTB  *   tristE- 

de   là  trantianie,    Irentime   I.   Ilô, 

TriAnr  V.  triste. 

trenliÈme;  trantainol,  ll7,treol«îne. 

Trinw,  triawe  v,  iriïo. 

TroiUer,  tmiller,  ensorceler,  charmer. 

TriTB,  triwB,  trisTe,  tiaTs.tniwe,  trinve, 

tromper;   de  l'ancien  norois  Iràlla, 

triuwB  II,  326   337,  Itkvp,  auepen- 

encbanler. 

sion  d'armes,  pacte,  aûreté  duimvc 

Trola,  troni^on  v.  tros. 

en  juilict  ontro   les  parties.    Celte 

Troia.  troiaime  v.  troi. 

Trou,  tronçon  v.  tros. 

tive  (r.  DC.  s.  v.  trei-a).    Triw  dé- 

Trou, ciel,  armanient;  proï.  iro,  Iron  ; 

rive  de  l'shBl.  IriMtca,  (Htca,  fid.ï- 

allongé  en  Iroiiu   dans  le  R.  d.  C. 

llté,  foi,  loyauté,  pacte;  anglo-saxon 

d.  P,   ï.  làOO,   G.  Ouiart   I,   197. 

Irtace,  Iruna,  Iriaee  ;  ^oth.  triggta  ; 

Rayn.  L.  R.  v.  428  dérive  Iran  de 

nllniod.  Ireti*.  De  lu  stiieTei,  atrif er, 

falrs  irèTe,   faire   iiii   pacla,   Caire 

dernier  est  incompatibla  avec  eellB 

aUiaace,    donner    silret.^,    asalirer 

do    Iron.     C'est    nn   mot   celtique  î 

"an  juBtite. 

kjmri  Iran,  cercle,  rondeur. 

Trive  v.  tnte. 

Tronoa  v.  iros. 

Trobla,  truble,  trouble;  trobler,  tnibUr. 

Tronoener  v.  tros. 

tDOTbler    I,    89,     troubler,    devenir 

Tronoer  v.  tros.                                                            ' 

trouble,  mellre  le  désordre;  de  iur- 

btiln,  troupe;  turbulare;  v-lravlile, 

Tronjon ,  tronçonar  v.  tros. 

muliiimla,  DC.  (riin.    Cfr.  lorbe. 

Trop  adï.  11, 330  ;  trope,  trnpe,  troupe. 

TrohlM  ï.  Irable. 

troupeau;  d'oùtropel,  troupeau;  et 

Troer  v.  (rnu. 

d'ici    atropoler,   muttro,    réunir    en 

Troi,  troii,  tarais,  trei,  treû,  treii,  très 

troupe. 

I,   ll>9.  109.   110,  (rois;  Irei:   de  là 

Irope,  tropel  v.  trop. 

troûàna,  tniime,  iioisième;  —  Ubis, 

Trôner  v.  lorser. 

tien,  tierw,  tiercb,  tierclie,  tefcba 

Tnw,  troi»,   trua,   tron^-on,   morceau; 

tiare,  M»,  Mrce  I,  113,  Iroisiètuo, 

trognon;  mot  encore  en  usage  dans 

tiers,  troisii-'iDo  partie;   terfiui;  cire 

la  plupart   des   provinces,   loua   la 

de  lier™  I,    119,   la   3o   heure   du 

fornit  (ruii  (de  chon)  ;  et  à  c6té  de 

jour;  <le  là,  propr.  lertiolus,   tiar- 

ces  formes  celles  en  n:  tron  II,  24, 

eslat,  tiercelet,  parce  que,  selon  la 

tTonea,  tronçon,  morceau;   tronton. 

tradition,  ta  troiiiième  jeune  est  un 

tronchon  I,  114.  ib.;  vb.  tronoenet, 

mâle;   Ménage   a  tort   de  dire  que 

eei    oiseau    porte    ce    tiom ,    parce 

243,  briser,  rompre,  mettre  en  pièue»,                      l 

qn'il    est    un    tiers   plus   petit   ijue 

couper   en    morceaux.      Trai  dérive 

l'autour;   pro>.  teraol,  tresol,    ilal. 

do  Ibgriiu,  ilal.  lorio.   V.  Mén.  s.  v.                      ' 

teriuolo  (cfr.  Rayn.  L.  R.  V,412);  — 

trou.     Tron  est -il  de  la  même  ra-                      \ 

triniteit,   triuita    11,    Sâ3,    trinité; 

dtie?     U   no   peut  se   rapporter   a                     , 

Irinila,;  -    treble.  traible  I,  117, 

IrHHCui,  car  il  ne  prend  pas  de  c. 

triple; /«Wei;—  trBiKi,Weiia,  treie, 

Quant  à  (loiicc,  IrontoH,   leur  pri- 

ti«H,  treue   I,    lOB.    109,    trL'ii;.>; 

mitif  est  Imncus.                                        .^^Mj 

TBO 


378 


TBU 


V.  tiM  €«  11,  372 

V.  lofwr. 


V  CTOCttr;  totl»  trot;  d«  la 
,  valeft  àê  pM, 
cbtval  qai  TA  U  trot,  trottaw.  On 
a  chardié  à  dérive^  irwitr,  laâ. 
fratara,  da  Tihal  frafa»  (DIet  6. 
W.  n,  683);  BMM  je  piéAffa  Vètf- 
BBologia  indiqQâa  parSaaBaiia:  de 
iWalwa,  aa  IbraMi  iilalart  (il  iiMtiit 
paat-étf«  d«M  la  laagafa  papefaûrc), 
d*oà  ilêlmn,  trHmn.  ! 
faiaiarwn  (v.  DC.  t.  v.  trotara). 

▼•  troCar. 
7.  troYar. 
V.  trovar. 


I,  310  et  soÎT.  II,  406,  trooTer, 
rencontrer,  inventer,  compoeer;  de 
là  trafarw,  txafaar  I,  77,  trooTaar, 
trouTêre;  comp.  atraviir  I,  114.  160, 
trouver,  rencontrer,  rejoindre,  ob- 
•erver,  découvrir  ;  antrefaaftf  II,  31 , 
•e  trouver  motaellement ,  se  ren- 
contrer, se  rejoindre. 

Tnwwm  v.  trover. 

Troricr  v.  trover. 

Traaat  II,  326,  truand,  mendiant, 
coquin,  impoëtaur  ;  vb.  tntaader, 
mendier,  faire  le  métier  de  truand  ; 
d'origine  celtique  :  kjrmri  irup  tntan, 
miser;  subst.  gallois  irwmifke;  bre- 
ton fmaal,  gaenz,  vagabond.  Cfr. 
Diaf.  Celt.  I,  150.  233. 

TrMê,  tnhUt  v.  troMe. 

rriffi,  tnflb  Rutb.  I,  93,  plaisan- 
terie, raillerie,  moquerie,  conte  en 
Pair,  bagatelle;  tb.  tnite,  moquer, 
railler.  On  a  dérivé  ce  aiot  de  titvqiy 
anrqgaoca,  laaU  ja  crois  qu'il  est 
Maatiqiae  avee  Intjfcp  fr«/#«,  tuber, 
el  Toa  a  iraasporlé  la  nom  d'un 
petit   frait   à   ana   bagatelle,  etc. 


Xkiie  U»  m.  3ét,  traia;  laé.  traga. 
tn!|%  ttaia»  afts.;  piov.  tiMia»  ital. 
traja,  cal.  traja,   aae.  aip.  tioja. 
Brylhraaaa.  cHâ  par  Mânaga  (Orig. 
d.  L 1.  itaLX  dériva  aa  aot  de  fra- 
jm/Êm  (ae.  paicaa>.    !«  plai  pria- 
^ôpal  d'as  paad  rapae  romaia  était 
BB  Magliar,  qa'as  aarraît  aaliar, 
et  qa*oa  laaipUanit  da  diiaiaates 
choses    Faata  de  eangUar,  on  pre- 
nait un  cochon,  qa^on  préparait  de 
la   même   maniera,   ai    quelqaeleis 
la  ftrtmlmm  du  sanglier  était  soiri 
du  fercmimm  d'un  cochon.    Pétrone, 
c.  4d,  nous  parie  d'un  cochon  rempli 
de  boudins;  c.  40  il  raconte:  strie- 
toque   venatorio    cultro    latas  apri 
vebementer  percossit,  ex  cujus  plag* 
turdi  evolavemnt.     Les   riches  de 
Home  donnaient  à  ce  plat  le  nom 
de    porcus    Irojamie.      Cincias  in 
auasione  legis  Kanniae  objecit  lae- 
culo  suo,  quod  porciiai  Trajaaaa 
mensis  inférant,  quam  illi  ideo  sic 
vocabant,    quaai   alii    iaclnsis  ani- 
maliboa  gravidum,  ut  ille  Trojairas 
equus  gravidus  armatua  fuit  (Mi- 
crobe, Sat.  II,  9).    L'on  doit  arsot 
tout  se  demander  si   cette  expres- 
sion technique  et  recherchée,  avtit 
pénétré  jusqu'au  peuple    et  acquit 
assez    d>ztension    pour    lui    faire 
abandonner    le  nom  qu'il   donnais 
auparavant  à   la  truie,   animal    ^ 
étroitement    uni    aux   besoias  «^'^ 
meatiqacs.     Supposé  que  cala  /^^ 
iroj<inut     n'aurait   jamais    prod.^^^ 


'll/i/Hl^lUi  ,  tA*,»*»"^  fAiMUtt^  M/UCUI  fS^A.  f'e^eM^snoet   9*^^  ^ 


TRU 


379 


UEF 


troja;  pour  expliquer  ce  dernier, 
il  faudrait  admettre  une  décompo- 
sition de  porcus  irojanuê  en  pareo 
di  Trcja,  pore  de  Troie,  etc.;  ce 
qui  paraît  un  peu  dontenx  à  une 
époque  si  reculée.  Et  comment  se 
fait-il  que  trojanus  lui-même  n^ait 
pas  laissé  de  traces  dans  quelque 
adjectif  en  n,  tandis  qu^on  a  des 
formes  correspondantes  à  ireja,  p. 
ex.  trojm,  taie,  dans  le  dialecte  sarde  ? 
En  tout  cas,  si  porcus  trojanus  est 
en  jeu,  peree  di  Trojm,  «ic.,  n*a  pu 
s*appliqiier  d*abord  qn*a  nne  tmie 
pleine  ;  puis  Ton  généralisa  la  signi- 
fication, tout  en  rejetant  les  deux 
premiers  membres  de  Texpression. 
—  M  Diez  se  prononoe  anssi  en 
faveur  de  cette  étymologie.  Je  pré- 
fère suivre  MM.  Pott  et  Diefenbach, 
qui  remontent  ao  celtique.  Le  fém. 
de  Tirlandais  triaih,  a  hog,  a  sow, 
serait,  selon  M.  Pott,  la  racine  de 
troja  (cfr.  Celt.  I,  49);  mais  eette 
étymologie  pèobe  pour  la  forme. 

Tndllsr,  pressurer  v.  treuil. 

TtmDer,  ensorceler  v.  troiller. 

Trvm  V.  tros. 

Tmsqns  v.  très  et  II,  372. 
V.  torser. 
V.  trover. 

bmre  v.  trive. 

Tm  v.  teie. 

TasB,  tOMi  I,  139.  140,  tien;  dér., 
avec  dipbthongaison  régulière,  de 
twsi.  * 

,  se  tner  1, 174.  II,  305,  éteindre, 
étoofier  (v.  DC.  s.  v.  tutare),  tuer; 
prov.  tudar,  éteindre,  étouffer,  et, 
d'après  la  forme  de  la  langue  d'oïl, 
tnar,  avec  la  signification  de  tuer. 
H.  Estienne  a  dérivé  tuer  de  i^vtiy^ 


ce  que  ne  permet  ni  la  fAtne  Imâ. 
tutare,  ni  la  signification  primitive, 
qui  paraît  être  celle  de  préserver, 
éloigner,  mettre  hors  d'état  de  nuire, 
étouffer  et  enfin  tuer.  D'autres  ont 
eu  recours  à  l'allemand  iodien,  gotb. 
dauihjan,  abal.  tôdan^  tner;  laais 
au  ou  6  long  n'aurait  jamais  pro- 
duit un  radical  en  u  ni  en  prov., 
ni  en  franc.  Il  ne  reste  dooc  que 
le  latin  îuîari,  qui  a  développé  lui- 
même  les  significations  de  se  pré- 
server de  qqch.,  le  tenir  loin.  Cfr. 
Ménage  s.  v. 

Toit  I,  195.      . 

Tombée  v.  tomber. 

Tomber  v.  tomber. 

Tomer  v.  tomber. 

Tnmolte,  souvent  fém.,  teimente  R.d. 
1.  V.  p.  98 ,  tumnlte ,  sédition  ;  tu- 
multus  ;  prov.  tamult;  ital.,  esp., 
port,  tumulto. 

Ton,  ton  v.  tes;  ton  (le),  tien,  même 
forme  avec  l'article;  cfr.  mun,  mien. 

Tor,  tour  v.  tor  I. 

Tor,  château  fort  v.  tor  II. 

Tor,  impératif  de  tumer. 

Torbation  v.  torbe. 

Torbe  v.  torbe. 

Tnrber  v.  torbe. 

TnrUlhos  v.  torira. 

Tsmei,  tarajjemeat  v.  tor  I. 

Itaisisr  V.  tor  I. 

Tnmcr  v.  tor  I. 

Tortellet  v.  tarte. 

Tbs,  tu  les  I,  134. 

Tôt,  tnte,  totes  I,  195. 

Toteveiss  II,  293  et  glos.  s.  v.  voie 

Toi  I,  195. 

Tymiane  I,  185,   parfum;   ikymiama. 

Tympan  1 ,  401 ,  espèce  de  tambour  ; 
tympanum.     Cfr.  timbre. 


u. 


V  pour  ou,  au  v.  I,  51. 

V  adv.  où  II,  285. 


Uan  V.  an  et  II,  275.^ 
ïïef  V.  oef. 


♦.^ 


UEI 

V.  oh.   ' 

w.  oU. 
WêÊf  oeof  V.  ort 
VVp  beioia  ▼.  oet. 

WIVR  V.  06Tre. 

Bl  V.  bai  ce  II,  296. 
r.  oit. 
II,  »7. 
r.  hait. 

r.  haii. 
T.  hait. 
V.  oit. 
V.  oit. 
T.  oit. 
V.  oit. 
Ip  «la  V.  I,  183  nota,  ai  oaL 
▼•  Btlage. 
Wtn  V.  oitra. 

T.  caidar. 
T.  ohreoier. 
V.  oliremer. 
mtzar  T.  oitre. 

Vil,    OD    T.   hODS. 

Vsain  t.  honf. 

Uabniga  v.  ombre. 

JSwâat,  aalnrai  t.  ombre 

Ihahriar  ▼.  ombre. 

VwÊè  terminaison  sabsUntife  pour  le 
latin  udû.  Udo,  mdims,  produisit 
d'abord  udine:  WÊuiHludine,  mum- 
MueiudtHe;  mais  comme  cette  termi- 
naison était  fort  loarde  et  qa>lle 
se  prêtait  pen  à  la  déri?ation,  le 
peuple  la  contracta  d'abord  en  udme, 
puis  le  d  fut  syncopé  et  le  n  changé 
eu' m,  peut-être  par  confusion  avec 
mtmen;  on  plutôt  on  remplaça  udne 
par  umen,  car  ces  changements 
successifs  seraient  trop  artificiels. 

Umalitr  ▼.  hnmle. 

Vn,  on  ?.  bons. 

Vn  V.  uns. 

Vb€,  aadiM  v.  unkes. 

Haoor,  imeora  II,  287  et  glos.  orc  II. 
HMiOB  V.  oindre. 

JfÊÊêf  uidaiff  V.  onde. 


DS 


H,  S87  ai  gloa.  on  IL 
,  M  I.  lOft.  9.  a, 
■wi;  m»  v«an.I.ea  l; 
m,  «Mi»  lapaira;  la  Misa,  égal; 

117.  U,  fn,  maiÈk;  «ntas;  proa. 
floap.  M  I,  199;  M«a  I,  182. 
Ofr.  adaaar. 
«tt  adr.  n,  985  Ci  gloa.  oitt. 

T.  oaaa. 
T.  oaaa. 

Vm  n,  344  et  gloa.  o. 

Vt  t.  or. 

Via  T.  ore  II. 

UnÉRB  V.  orer. 

Vriaa  I,  357,  urine;  arûia. 

Vis  V.  ors. 

Vnetal  v.  ors. 

Vf,  porte  T.  huis. 

Us,  besoin  v.  oes. 

Vf  I,  397.  II,  195,  JUS,  u;»age,  cua 
tume,  habitude;  tuas;  vb.  mr  1, 
1 78,  user,  employer,  mettre  en  osage, 
consommer,  consumer;  user  im  dkar 
ou  U  CQrs  noêtre  sifmar,  receroir 
la  sainte  Eucharistie;  inf.  empL 
snbst.  osage,  service,  utilité;  de  là 
anga,  OMiga  1, 46.  U,  34,  oa,  osage, 
coutume,  habitude;  droit  que  le 
seigneur  prélevait  sor  son  vassal 
poor  le  laisser  jooir  de  qoelqsc 
portion  de  territoire  ;  tribut,  impôt  : 
prov.  usatge;  propr.  «saficwa;  esirr 
Ksii^e  I,  174,  être  d*osage;  se  mteitrt 
à  bon  fuage,  se  corriger,  suivre  on 
meilleur  parti  ;  aiener  fol  msa$e  I, 
178,  mener  mauvaise  via,  suirre 
un  mauvais  parti  ;  vb.  «ngiv,  user 


1  ' 


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^ià  VJ^r  ^A^ '^^^^  C^éin^  ^^U^o^&ri^  . 


USA 


381 


VAL 


(lu  droit  (Viisage;  part.  pas.  nsagié, 
ordinaire,  accoutumé;  usagier,  celui 
qui  a  droit  d^usage;  du  part.  prés. 
usant,  on  forma  nsance,  usance, 
usage,  coutume,  manière;  —  nfnre, 
intérêt,  revenu,  droit  on  redevance 
établie  par  la  coutume;  intérêt  illi- 
cite; usura;  vb.  nfnrer,  rendre  avec 
usure,  donner  plus  qu'on  D*a  reçu. 

Usage  V.  us. 

Vtagier  ▼.  as. 

Uiaige  V.  us. 

niance  v.  us. 

User  V.  us. 

ITilage  V.  utiage. 

ITiler  V.  hurler. 

ITiiier  v.  huis. 
V.  issir. 


Unire,  iisnrer  v.  us. 

Util,  ntle,  utile;  utiiis;  adv.  ntile- 
ment,  utilement;  ntiliteit  I,  405, 
utilité,  profit,  avantage;  utilitas. 

Utilement  v.  util. 

VtiUteit  V.  util. 

Utime,  ntiime  v.  oit. 

Utiage,  Qilage,  nlage,  hors  la  loi, 
banni,  proscrit,  homme  qui  vit  de 
rapine,  pillard,  pirate;  composé  de 
deux  mots,  répondant  au  latin  ex 
et  lex,  anglo-saxon  ût,  hors,  lag, 
loi,  anglais  out~low. 

Utle  V.  util. 

Utre  V.  oitre. 

Uveraine  v.  oevre. 

Vyerer  v.  oevre. 

Uvrer  v.  oevre. 


V. 


YMamie  v.  II,  403. 

Yaee  v.  vache. 

Vache,  vaoe  1,  301 ,  vache;  vacca. 

Vague  V.  wague. 

Vaidie  v.  vice. 

Vaillaaee,  vaillanche  v.  valoir. 

Vaillant  v.  valoir. 

Vain  I,  100.  220,  vain,  vide,  léger, 
faible ,  abattu  ,  languissant ,  sans 
courage;  de  vanus;  adv.  comp.  en^ 
vain  I,  333  ;  d'où  encore  par  Tinter- 
médiaire  du  verbe  vaniiare,  yanter, 
▼enter  I,  269.  Il,  47,  vanter;  dér. 
▼anterree,  yantierree,  yanteor,  homme 
vain  et  présomptueux,  qui  ne  fait 
que  se  vanter;  yanterie,  yantance, 
action  de  se  vanter,  vanité,  osten- 
tation; —  yaniteit  I,  153,  vanité; 
de  vanitas. 

Vaincre,  yeincre,  vencre,  yeintre  II, 
231-33,  vaincre,  gagner,  acquérir; 
rtftcere;  de  là  yenqaerrec,  yenqueor, 
yainqnierreil,  77,  vainqueur;  comp. 
loryainere  II,  233;  iupervincere  ; 
yietoire,  yietorie,  yietore  I,  176.  7. 
193,  victoire;  Victoria. 


Vaingemant  v.  vengier. 

Vainne  v.  voine. 

Vainqnierrec  v.  vaincre. 

Vair,  yeir,  yerl,  89.  190,  de  diverses 
couleurs,  gri8-blanc,Ji)leu-blanc  mêlé  : 
de  varius,  Vair,  snbst.,  désignait 
une  espèce  de  fourrure  de  couleur 
gris-blanc  mêlé;  le  menti  vair  était 
celle  dont  les  taches  étaient  fort 
petites.  Cfr.  DC  vares.  Roq.  Gl. 
d.  1.  I.  r.  II,  680.  1.  De  là  yairon, 
yeiron,  yeron,  avec  la  même  signi- 
fication que  vair,  ^ 

Vairon  v.  vair. 

Vaiaeans  v.  vas. 

Vaiisel,  yainele  v.  vas. 

VaÛMellement  v.  vas. 

Vaissial  v.  vas. 

Vaiseians  v.  vas 

Vaiiaiel  v.  vas. 

Val,  yaus,  vaz  1, 164.  305.  R.  d.  S.  G. 
3123,  val,  vallon,  vallée;  vallis; 
de  là  yalee  I,  289,  vallée;  prov. 
vallada,  ital.  vallata;  cfr.  prov. 
valadar,  entourer,  ceindre  de  fossés  ; 
comp.  ayal  II,  270,  ad  vaiiem  ;  ayaleif 


¥AL 


^2 


YJUf 


«van»  I,  3ia  as»*  n,  66.  tôt. 


II,  «0^ 

•=rd«  «ratoff  I,  ma 

307.  U,  398t  dcMMMkv,  Mn» 
ccndra,  pffécipiltr,  dédHir* 

T.  TSL 

▼•  Ttloir. 

,  wtÊÊmt  V.  iridoir. 

TiWr,  lÉtar,  valrir  n,  SO  et  taiv., 
tsdoir,  «Toir  do  fHs,  do  Méilii, 
de  U  Toleor;  praUter,  étf»  «iHi^ 
aider,  donner  do  flceom;  porlpiét^ 
filMUy  TidDant,  viMml»  yalant,  pré- 
cieox  et  vaîlbuit;  eaipL  tobst.;  mê 
uihir  à  11,  101,  n*èlre  rien  ooprèi 
de;  tolift  fSlirt  ^■bv  I*  êSL  MS, 
TAleor,  prix,  mérite; 
feooora,  eide;  ftfewWf 
ftflnihe  I,  149.  278^  valow,  ptte; 
▼allUwee;  eUIr,  seeoori;  wmhmHm; 
vb.  comp.  eentrevileir  If,  111. 

Valer,  Tafaur  r.  Taloir. 

Yen,  van;  TaBne,  d'où  yaaael,  notre 
tanne (i)  et  vanneau (x),  c-à-d. 
les  plas  grandes  plumes  des  ailes 
des  oiseaux  de  proie;  Taael,  Tanid 
R.  d.  I.  V.  197,  vanneau;  tons  de 
vannut,  Les^  vannes  sont  ainsi 
nommées  à  cause  du  mou?ement 
des  ailes  des  oiseaux  de  proie,  qui 
ressemble  à  celui  d'un  ran,  et  à 
cause  de  leur  forme,  de  même  qee 
le  vanneau  a  son  nom  de  la  forme 
de  sa  huppe. 

Vaadre  v.  vendre. 

Ymidne  v.  vendre. 

YanftBet  ▼.  vengier. 

Yaafar  v    vengier. 

Yaaiél  v.  van. 

Yeaitiit  v.  vain.' 

Yaat  V.  vent. 


poor  navigoer;  de 
de  va»,  vmêemhiM;  igaré,  im 
mjratiqae,  vmnel  ttdaetmm^ 
d*éleetion;  ànlkmkÊÊÊÏ^iHK 
aelle,  oatenaUet ,  meobleaf 


T.  vaa. 
▼Miet,  yadatoB  ▼ 

YaalM  v.  vassal. 

Yaaml  (yamans,  yaaaaz,  TaoïaiiiO  I,  93 
2Ô1,  Imâ.  vassiUiu»,  homme,  oom* 
battant,  homme  d*nn  courage  dis- 
tingué, brave,  intrépide;  vassal, 
fendataire,  celui  qni  tient  on  ief 
d'nn  autre;  du  kjmri  $waê,  jeone 
homme,  serviteur;  breton  yeos,  pner, 
servns.  Le  gto  n'ayant  paa  été  tra- 
duit, ce  mot  doit  avoir  été  admis 
de  très -bonne  heure  (gw=:w  =  v). 
Pour  la  suffixe  mil,  qui  n*eat  pas 
romane,  on  a  sans  doute  eo  amis 
les  yeux  une  forme  celtique;  efr. 
le  kymri  gwtuawl,  servant.     De  là 

II, 


i«^ 


809,  courage,  grandeur  d'asM,  va- 
leur, aotlon  de  valeur,  pronease; 
droit  du  seignenr  féodal  aar  aon 
vassal  ;  yawalwiaBt,yaawiiaiaat,  ërave- 
ment,  vaillamment.  Un  antre  dérivé 


:MC^^.^-'-f^.<'.'>^ 


j  Ja_    l^  /<«éi«-'/j*"»«'iy.j3 


,^.^  ^.4^-  -^^'r^  '(i,'-^-/^-  -^ 


VAS 


383 


VEL 


•«ïNMntfet,  varlet,  vallet  (vaslei,  varies, 
varies,  valles  yallee)  I,  182.  4,  gar- 
çon, jeune  homme  non  marié;  nom 
qu'on  donnait  aux  jeunes  gens  de 
la  première  qualité  avant  qu'ils 
eussent  été  faits  chevaliers;  écujer; 
dimin.  vaileton,  vaUeton,  varleton, 
enfant,  jeune  homme  impubère.  Cfr. 
DC.  s.  V.  vassns,  vassalfus,  valeti; 
Roq.  valet,  valeton.  —  Un  mot  en- 
core qui  tient  à  cette  famille:  va- 
va«or  I,  383,  vavaneiir,  vanaar 
Rutb.  I,  50,  vavasseur,  celui  qui 
tient  un  fief  d'un  autre;  fém.  va- 
vmsMkre,  femme  sous  la  domination 
d'un  prince  souverain;  Imâ.  va- 
vassor,  valvassor,  etc.  (DC.  vavas- 
sores);  de  tastus  vatsorum?   - 

▼a«alage  v.  vassal. 

▼aHalment  v.  vassal. 

Ya«aiaii6ikt  v.  vassal. 

YtMMia  V.  vassal. 

VawiT  V.  vassal. 

Vanelige ,  vasadaige  v.  vassal. 

Yaflenr  v.  vassal. 

Vans  V.  val. 

Vansana  v.  vassal. 

Vanta  v.  volte. 

Vavaiianr  v.  vassal. 

Vava«or,  vavanere  v.  vassal. 

Vax  V.  val. 

V«aUe  V.  veoir. 

Veale  v.  ve$l. 

Veali  adv.  II,  331. 

Veau  adv.  Il,  331. 

Veder  v.  veoir. 

Vedve  v.  vuit. 

Vee  V.  veer. 

Veeir  v.  veoir. 

Veël  II,  198,  veau;  de  tiiellus;  veale 
II,  225,  génisse;  vitêlla;  de  là  nos 
mots  vélin,  têler, 

Veer,  voir  v.  veoir. 

Veer,  vier  I,  18.8.  373,  empêcher,  re- 
fuser, défendre,  prohiber;  subst. 
vae,  vie,  défense,  interdit,  ban  publié 
pour   défendre    qqch.;    de   vêiare; 


comp.  deveer  H,  149,  défendre,  pro- 
hiber, interdire,  mettre  en  intredit. 

Veie  V.  voie. 

Veier,  voir  v.  veoir. 

Veier,  voyager  v.  voie. 

Vdes  pour  foie  v.  voie. 

Veil  V.  viel. 

Vaile  V.  voile. 

Veiller,  veillier,  voilher,  voilier,  vailer, 
vilUerl,  210.  II,  10.  93.  278,  veiller, 
ne  pas  dormir;  zigilare;  comp. 
afveiller,  eavoilier,  éveiller,  réveiller; 
—  vigile  I,  49,  vigile;  vt^ûi.       fg^  f^ 

VeOUer,  jouer  de  la  vielle  v.  vTele. 

Veillier,  veiller  v.  veiller. 

Veillir  v.  viel. 

Veinere  v.  vaincre. 

Veintre  v.  vaincre  et  II,  232. 

Vtioir  V.  veoir. 

Veir,  de  diverses  couleurs  v.  vair. 

Veir,  vrai  v.  voir. 

Veir,  voir  v.  veoir. 

Veiremant  v.  voir. 

Veiron  v.  vair. 

Veirre,  voirre,  werre,  verre;  otlnim; 
comp.  veirreglas ,  werreglaa  R.  d.  1. 
M.  18,  verglas;  de  v^irv  ei^Uce; 
le  genre  masc.  du  comp.  a  été  fixé 
par  ridée  foncière;  d'où  le  vb. 
werre^aeîer,  werreglaohier  V.  s.  I.  M. 
18,  glisser,  trébucher.  C'est  aussi 
à  cette  racine  que  se  rapporte  notre 
rerieh,  propr.vitricninm,  fém.d'après 
le  plur.  vitricula,  pris  pour  singulier. 

Veisdie  v.  vice. 

Veiiens  v.  vice. 

Veisin,  veisinage  v.  voisin. 

VeisiBe  v.  voisin. 

Veisinete  v.  voisin. 

Veiainte  v.  voisin. 

VMMel  v.  vas.  ^ 

Veinians  v.  vas. 

Vel  V.  viel. 

Velimer  v.  venim. 

Velin  V.  venim. 

Vellnau  v.  vélos. 

Velonie,  velonier  v.  vile. 


VKL  M 

TdM,  tékfoa  (lien.  V.  SâoeS)  encore 
dmn*  Nloot  et  Ménage  paoi  Telonn  ; 
Rliui  r  IntaTEBlaire  (Ibdb  Ib  forme 
Bftoderne;  de  tillona,  comnie  l'a 
du  Minige;  vaUiua,  velonn,  4e 
MJiNfNt,  BDcnl;  e*p.  reludo,  ftal. 
Telloto;  c'e«t  à  caaie  de  ce  etlfohw 
qae  la  verbe  eit  velamltr,  dont  r«ii 
doit  Ktolt  ité  adopté  par  «Dite  de 
•elnM- 
Tribe,  fUtoe,  vlanbe  I,  S63.  «0, 
eblen  do  cbaMej  Tb.ftnbWi  ebmer 
V^  f^^  aTeodeichienaCBUMiigllar).llattial 
a  ««rlrayM.*  Non  ribi,  «d  doatno 
TenBta'r,Tarlr4fiuacer(XIV,^.CC)i 
Arrien  dit:  M  Jl  nDiFùtr;  «ûrq; 
al  KtliiKtii,  rttloBrtni  fti»  oàiff- 
tçayoi  xvriç,  qùinj  rjj  AtAiriy  ... 
jnô  tft  uaûriiiat  («.  3).  Âloal 
eeflra  ait  un  mot  oalliqqe:  aaetaa 
irlandaiv  irai;,  pied,  et  vtr  parti- 
cale  in(eniiti*e.  Le»  farmeii  du 
Imâ.  sont  veltra,  vellraiis,  Tctter, 
teltrlï,  reltriï. 
Vioere  v.  vaincre. 
Tendlbbi  v.  vendre- 
Tendre,  vandre  I,  17S,  vendre;  teu- 


vm 


Tangeor  y.  reagler. 
TengerrM  v.  vengiar.  - 
Vengisr,  viager  t ,  49.  "! 

de  eiiirficarr;  comp.  1 

II,  II,    aujourd'hui 


D^r 


,    TT, 


gierres,    rengeor   I 

veogeance,  vaugence, 

jaaolia  !.    106.  m.  541.    II,    13T, 


-__J  I,  78  at,  ane  < 

ment   de  la   liquida, 
lenfn ,  poiai 

enTeoimer, 


de   < 


.    po"' 


ennslBU,  anviUmer  S.  d.  S.  B.  6S3, 


dtrt;  levendrt.  Tendre  cher  b«  vio; 

Tanla  v.  veolm. 

do    là  EDbat.  vente  I,    103,   rente; 

Tenir  I,  386  et  aniv.,  venir,  parvenir. 

avec  t  pour  d  comme  pente,  lente. 

■arrenir,  arriver;  B*«ir  awmml  II, 

tonte;   pror.  venda,    ital.    vendita; 

164,  avBn.:er,  s'avancer;  M»r  atiaau 

veadne,  vandne  1, 234,  v«nte  ;  propr. 

I,   403;    te    rcntr  I,   «H;    nam, 

part.  pat.  de  vendre;  veodlWe,  ven- 

propr. part.  p.  t.,  vanne,  UTlvAa: 

dable;  tendibilU. 

comp.  avenir  I,  40S,  qui,  outra  le« 

Teadtedl  v.  venredi. 

Tendne  t.  vendre. 

Tendr,  venei,   chaiser;    tenart;  va- 

river  II,  6,  arriver  an  ginéral,  venir 

nerea,  venieret,  venaor  I,  74,  cbaa- 

II,  59.    74.    I,   368;    «ufomira;    la 

Mor;  Ttnalor;  vatudana,  veniaon  II, 

27.  363,  venaison,  gibier,  cbatae; 

136. 315.  S37.  U,  78,  aigniflalt  con-  . 

\i-i) 

ttnalio,  ptov,  venniso.  datw  Rabe- 

P'.J 

laii  tinalio«. 

Tendami  v.  veneir. 

Teneor  v.  veneir. 

Tanersi  v,  veneir. 

matant  dit.  encore  avananMiit  1, 60, 

Tanganôt  v.  vengier. 

avènement,  arrivée,  venae;  iiaïaii 

Tanfeaace  v.  vcnRier. 

diaa,    convenance,    choae    agréable. 

i^^n^  -jouter .  ^^-^^^  **  ^'^^-  «i^ 


^13^^ 

^H                       fEN                        385                        VEN                                      1 

^^■'  Avut,  nvenl  (tite  ûo  V);   il>i  Utiii 

144     1C9,    231,   401,    coavetiahle; 

HV    oJrtHlvs,  arrivée,  tm».  bsxiir'l,  niai- 

convenable,   indécent;   propr.  part. 

1               kTvatim  (are  =  lBt.  turs,   sura)   I, 

paa.  du  verlia  deteanttHir ,  discon- 

3G3.  n,  371,  hasard,  sort,  oi^Mslon, 

iTÛnament   Inopiac,   espoir;   terme 

défaite,  doulenr;  part.  prés,  flaieon- 

lie    chevalerie    pour    désltiner    lies 

vanant,  disconvenable,  incon tenaille. 

Devenir  I.  304.  405,  devenir,  arri- 

Meni qui  «rri«ent  k  qqn.;  cfr.  DC. 

ver,  advenir;  dertnire:  I,  353   h 

Rdventan:  pror.,  vsp.,  port,  areii' 

Jrrient,   ni  l'occasion  ee   présente, 

lura,  ital.  avveiitura,  Hriemnn<l  abcn- 

s'il  se  penl;  d'on  wdflTenfr,  arriver, 

Iheuer;  lue  aJï.  d'aee»lt.re  1,  334; 

advenir.    EntraTenii'   I,   400.     Vu- 

vb.  avantnm,   aventurer,  hasarder, 

Tenir  I,  S13   405,  parvenir,  arriver. 

ritqner,  faire  naiifraye;  aTanturier, 

remplir,  accomplir;  p«-E<i.ir«.    B«- 

qui    cherche    de»    avenhircs  ;    at)j- 

Tcnlr,   revenir,   relourper,  réparer. 

ranimer,  rétablir;  rerenire;  fe  re- 

«ubat.    enfant    perdu;     l'oiup.    me^ 

wnir  ir,  56;  ta  raïeniw  11,  73  part. 

■»«ltn»  I,  lOG.  II,   130,  misaven- 

pas.  cmpi  snbat.,  retour;  jeune  boii 

tere,  mnlencoutre,  iiiallieur.   Comp. 

cjni  retient  sur  une  eonpa  de  taillis. 

da   attnir:   deuveuir,   itre   incmi- 

^^     Tenant;  désunir;  desarenaiit,  iocoo- 

venir;  il  «.'e.l  locenu  I,  377-   jo- 

^^^''tCDant,   désagréable,    mBlliannïle  ; 

reair  à  ïjh.  de  qqch.  II,  70;   inf.         '          ' 

^V  BtMmlr  I,  40â.  n,   143,   D>é»r- 

ompl.    subst.  ;     du    part.     prés,     w 

Tenuw,   lavenance,    Havenuiee  I,                 ■ 

meltre  une  faute.    Autre»  tomp.  da 

154,  souvenance,  souvenir.   Snrrniir                  j 

renir.-   Connnir,   euvenir,  eotiveniT, 

I,  406.                                                                  1 

«Wnir  ï,  167.  173.  357,   II,  1S6, 

Veniaon  v.  veneir,                                                   1 

^^      convenir,   consenlir,   disposer,  ap- 

Venjanoe,  venjanchs  v.  vengior,                          1 

^^'   I»lerqqn.  comme  t;.moia,  s'adresser 

Tenqueer  v.  vaincre.                                                 1 

^P-.àqqn.i.o«.™r,,-/,  ..,™.ir,  ie 

Tenqnerret  v.  vaincre, 

Veniedi.  Ttndredi,  devenrM  R,  d.  C.                ^ 
]•  63.  II,  225,  vendredi;  t«N>m 

^V' bâtard;  —  covràt  I,   11?,  cD<i>«ni, 

^^       ■xembljei  eonrenlut;  eonvant,  eo- 

TBBt,  BOOTent,  «ccurd,  conveniion, 

die*.     Cfr,  di. 

«ngagemanC;  souvent   empl    adj.  I, 

Tmu  v.  vent. 

138;    cameHtum;    d'ici    eonTenter, 

Tant.  ¥ant,   s.  s.  et  p.  r.  *aiu,   Tant, 

^^    Mre  une  convention,  convenir;  - 

veni  1,  83,  vent;  vritlHi;  etire  mit 

^^H     4e eonretiir,  propr.  part,  pris,  eon- 

au  rtnl,  (tre  pendit;  dim.  TentelM 

^^r    Tanaat,  eovMuit,  caTanant  I,  329. 

I,  99,  petit  vent;  vh.  venter.  Taatw 

^^B     II,  363,  accord,  convention,  traité, 

II,  44,   venter,  souffler,  jeter   au    ■ 

^^B|>lipalBiion;  convenanM,   eOTenanee, 

Tunt,    voltiger  an  vent,   souffler  le 

^^Hl  MTanannca  I,  122.  153.  194,   cnn- 

feu.  battre  des  ailes;  fréq.  venteler, 

^^l       Tenance,  accord,   traité;   d'Ici  eon- 

agiter,   flotter,    voltiger    au    vent; 

répandre  un  bruit;   veiililari;   dër. 

IraltÀ-'et   convention;    —    canine. 

vectani*.  visière,  teniail,  espace  de 

Monlae,  coTlne  II,  96,  rnppori^, 

soupape  placée  devant  la  bouche  et                  1 

une  le  chevalier  relevait  pour  reipl-                   ' 

^H|>  t«Hb,   HTenable,  convignabla   I, 

i«r.    C't)i  ici  qu'il  faut  ranger  nM^^^^ 

^^^Varrqr,  Un|v.  dod,  Gl.....lr.. 

"      1 

VEX 


TER 


II,  â>^  ft  ata  rse,  en  ma  préf«tt£e: 
de  là  iMiu,  WÊÊTt  qsi  voit,  aper- 
çoit, regarde,  coatcmpUtear;  — 
fbft.  TS  II,  ^79,  Tûa^:  de  nsw; 
d'03  ÔHft,  vÎMBgt  I.  IIS.  TÎsaçe. 

îia!..  proT.  vi^ta:  ■  ar«tr  tu  éi«  ut 

t€ù€  de  qqm.    I-  i-;*-.  nen  p'- 

I,  1C5.  i'.î.  11.  :>.■"..  ^:s:'i>:  r«i- 
illu  ':s  rai:  -.■-*  flii/ij  e:  i^i/ii  5* 


.a  ç:::- 


n  -.■■ 


r  -       • 


V*j 


I.  111  1'2k.  T-r.  \î5::,D,  Sf- 
par:::--:i:  ciiio;  —  tî,.  c"«:Lp.  meft- 
▼oxr  II,  73:  eatrercir  II,  Iîî.  er.se- 
voir:  porroir.  parroir  II,  74:  d'où 
de^orroir  II,  '202.  <iêf-;>srvoir  ;  ra- 
porroir  —  reroir  IL  70:  forrcir  II. 
73.  Da  part.  la:,  rifan,  cd  â:  vif 
I,  270,  qui  fu:  -abrcri  cœpîové 
dans  l'ex^resiicn  estre  ris  à  qqn., 
visom  esse:  (Js  suLs:.  avis,  cro- 
vao-.<:  d*ûu  le  comp.  aTÎs  I,  273 
dans  le  m^me  sens,  pcis  avis,  cro- 
yance,  opiaicn.  D^^uvelle:  doû 
aTiier  II,  67,  voir,  apercevoir,  in- 
•truire,  enseigner,  annoncer;  snbst. 
afifioB  II I  134.  397,  vision,  appa- 


rem,  TI.  y^ 
IL  ▼«;  Tcrrax:  de 

le 
nL  Ts.  vâK.  s-i.  ctp  r.wil,l€l 
£d3,  rcTf  :   MTsaf;  le  »oc  de  vm 
se  si^ni^a  pas  d'abord  ec  qae  aoaf 
appeloa»  azM,  il  mrmz  TaeeepdoB 
de  Tcnci,  itF»;&c  complet,  pus  3 
prit   celle   qae  soci  Ux   rta—nai; 
dis.  WHt,  coapfat,  petite  pièct 
de  Ten;  Tcmis,  £ûie  o«  dhaMcr 
de»  Ters;    cengSrarr:   TSMÉami^ 
TBKÊMrl.  77.  Tersi£.-a:ear:  rerw- 
/îrar.;r. 
i  T.  ■s.ir. 
T.  vers. 

•vrÙBSMS  V.  vert. 
T.  verL 

Y«rgl«  I.  ?-2.   II,  i:7ô,  verge. 
fr.icL.   b&^e;:e:   mesure  de  îerre; 
rir5a;  Tcrgele,  verge,  h  messine:  I, 
'i    il    s':£z.:±»   w:Io:iae    «.a   u^iziêe 
û»  :':.iLte:  iztir^tila  io\.t  rirgmfa; 
Tcrget.  Tcz^je.  rogé,  raje  de  di- 
ve--*es    c:u!:irs.     barre,     èmallle: 
rirgnlus;  \b.  reigcr,  mesurer  ave^ 
uc-r  V  erge.jauger,  mesurer  en  gênerai 
Tczgele  v.  ^er^e- 
Vtrger.  mes..:er  v    ver^e. 
Tcxgct.  TEigê  V.  verge. 
Ttzghc  V.  verge. 
Tcxgier  t.  vert. 

Teigogse.  Tcrgaigne,  Texgtègae.  ver- 
gox3igse,  bocte,  padeor.  retenae, 
cg:trd:  de  verecumdia  av^fb^Vocope 
da  d\  mais  on  troove  aussi  Tcr- 
gOBde;  vb.  Teigognier,  ▼•igoigniflr, 
Tvrgaigner.  et  avcc  d,  veigondar. 


/^j.S>Ci2.  ^c/r2H.^  -AiH'^ 


'i/zMi^yntA-  ^-c^^^uet/iA  ^?i^4*fc/ô5 


^2*^  -  :t(L  ài2^ 


^,---  1^^  -^r/2^' 

y" 


^éJtom^^i 


vM  11  e^ 


^^'r^rTÀ^ 


^^^^^'n^  -  tntiZu^ 


/     ^/* 


jtiÊ^  é/y9 


^jç/lKxArMA    S^'^i^ 


,r^ 


'ù^ 


VER 


387 


VER 


▼erg^der,  couvrir  de  honte  et  d*in- 
famie,  déshonorer,  oatrager;  ie 
vergogner,  se  tergonder,  devenir 
honteux,  avoir  de  la  pudeor,  rou- 
gir; de  rerecundari  ;  vergoigncs, 
yergnignni,  vergondof  (verecnndns), 
honteux,  qui  a  de  la  pudeur,  qui 
manque  de  hardiesse;  comp.  dei- 
vergoigner,  desvergo&der,  dévergon- 
der, être  effronté,  débonté. 

Tergognier  v.  vergogne. 

Tergoigne  v.  vergogne. 

Tergoignier  v.  vergogne. 

▼ergoignof  v.  vergogne. 

Tergoingne  v.  vergogne. 

Tergonda,  vergonder  v.  vergogne. 

Tergondof  v.  vergogne. 

▼ergnigne,  vergnigner  v.  vergogne. 

▼ergidgnof  v.  vergogne. 

▼argimdar  v.  vergogne. 

Teriteit,  Teriteii  v.  voir. 

Teritet,  vérités ,  vérité  v.  voir. 

Term,  vers  II,  3C6,  ver;  vermis;  ce 
mot  de  ver$  se  trouve  employé  dans 
le  sens  de  dragon,  serpent,  bête 
malfaisante;  p.  ex.  P.  d.  B.  v.  676 
de  venimos  vers  volans;  dim.  ver- 
miiiel  I,  129,  vermisseau;  rermt- 
cellus  pour  vermiculus;  dér.  vermine 
I,  345,  vermine,  insecte,  ver.  Du 
dim.  latin  vermiculus,  petit  ver  qui 
donne  la  couleur  écarlate,  on  fit 
venneil,  vermeil,  vîermel,  vermail, 
vermana  I,  357.  325.  273.  II ,  240, 
vermeil,  rouge;  d'où  le  nouveau 
dim.  vermellet  P.  d.  B.  568  ;  et  ver- 
meillir,  rougir,  devenir  rouge  ;  comp. 
envermeillir,  envermillir  1, 274,  rougir, 
devenir  rouge. 

Vermail  v.  verm. 

Yermaiia  v.  verm. 

Vermeil  v.  verm. 

Vermeillir  v.  verm. 

Vermellet  v.  verm. 

Vermine  v.  verm. 

Yerminel  v.  verm. 

Vermeil  v.  verm. 


Verne,  aune;  de  là  les  noms  de  lîéux 
verney,  vernoy,  vernais,  {Proprement 
aunaie.  Verne  (ph.  d.  R.  102)  signi- 
fiait encore  mât,  vergue.  Mot  d^ori- 
gine  celtique:  breton  (fwern,  dune 
et  mât;  cornouàillais  ytternèn, 
irl.  fearn. 

Vémeis  v.  verne. 

Veron  v.  vair. 

V^rreglader  v.  veirre. 

Verroil,  verrou;  de  vervcti^m (Mén.). 

Vers,  vien  II,  346;  comp.  aveti  II, 
347;  devers  II,  347;  tfed^ven  II, 
34S;  par  deven  II,  347;  envers 
II,  346. 

Vers,  ver  v.  verm. 

Vers,  vers  v.  ver  lit. 

Versefleor  v.  ver  III. 

Vertefler,  venefierree  v.  ver  III. 

Veraer  I,  69.  II,  57.  327,  verser,  ren- 
verser, tomber,  dépenser;  verier 
une  bourde t  dire  un  mensonge; 
versare;  envers  I,  337.  II,  24.  2é7, 
renversé,  culbuté,  étendu  sur  le  dos  ; 
subst.  envers,  rebours,  opposé;  in- 
versus;  d'où  envenèT,  renverser, 
culbuter,  tourner,  retoorner;  pïrt. 
enversé  II,  327,  culbuté,  étendu  sur 
le  dos;  et  de  là  renverser;  —  st^- 
vendon  II,  2,  subversion,  renverse- 
ment, destruction;  subversiù.  Cfr. 
vertir,  vers,  avers,  conversj  divers. 

Verset  v.  ver  III. 

Vert,  verd  I,  325,  vert;  virtdis;  de 
là  verdoier,  verdeier,  devenir  vei-t; 
appeler  qqn.  sur  le  pré;  le  pro- 
voquer au  combat;  verdor,  verdure; 
vergier,  vregier  II,  329,  verger; 
tiridarium;  comp.  vertjnam.,  verjus, 
de  vert  et  jus  (jus ,  juris). 

Verte  V.  voir. 

Vertir,  tourner,  retourner,  changer; 
rerlere;  vertis  P.  d.  B.  5166,  som- 
met de  la  tête,  sommet;  vertex; 
comp.  avertir,  détourner,  avertir; 
adtertere;  convertir,  oonviertlr  I, 
70  240,  loutnw,  c^«xi\j;<(^t^  ^Qtcs^t^C\x\ 


VER 


388 


VIA 


conterlere;  d'où  enoonvertir  II,  360, 
ib.  ;  oonyenion  II,  234,  conversion  ; 
concertio;  divertir,  détourner,  en- 
lever, soustraire;  divertere  ;  mvertir 
I,  125.  30Ô,  retourner,  revenir, 
retomber;  rêver  1ère  ;  revertir  à 
honneur  à  qqn.  I,  3ô8;  pervertir, 
paryertir  II,  314,  pervertir;  per- 
verlere;  pervers  II,  252,  pervers; 
pertersus,  Cfr.  verser,  vers,  avers, 
convers,  divers. 

Vertie  v.  vertir. 

Vertjne  v.  vert. 

Vertn,  vertnd  v.  vertut. 

Yertnit  v.  vertut, 
*  Yertnoi  v.  vertut. 

Yertnosement  v.  vertut. 

Vertut,  vertnit,  vertud,  verta  I,  83. 
133,  vertu,  sagesse,  qualité,  faculté, 

I 

.^^  ,  force,  vigueur,  miracle  ;  virtut  (vir- 

tut);  de  là  vertnos,  vertueux,  effi- 
cace, vigoureux,  capable,  habile; 
adv.  vertnoiement;  vb.  comp.  esver- 
tner  I,  405,  exciter,  efforcer,  éver- 
tuer ;  d*oti  reevertner ,  reprendre 
courage,  révertuer. 

Verve  Rutb.  I,  93,  caprice,  fantaisie; 
selon  M.  Diez  I,  20  de  rerta,  tête 
de  bélier,  qu'on  trouve  comme 
ornement  sur  les  monuments;  et 
il  compare  avec  raison  Pital  ca- 
priccio,  caprice,  de  caper. 

Vescha  II,  287. 

Veeche  v.  evesque. 

Veschi  II,  287. 

Vetie  y.  vice. 

Veske  v.  evesque. 

Vespre  I,  88.  II,  04,  vCpre,  soir;  de 
re$pera;  de  bas  rcspre  I,  407;  de 
là  vespree  II,  395,  \epree,  soirée, 
veillée,  propr.  resperala^  prov.  ves- 
prada;  vb.  comp.  avesprer,  avesprir 
I,  108.  Agol.  174,  faire  tard,  ap- 
procher (le  la  nuit ,  commencer  à 
faire  nuit;  infln.  empl  .<ub8t.  I,  306; 
part.  prés.  empl.  subst.  avesprant, 
la  chute  du  jour,  le  soir. 


Veipree  v.  vespre. 

Veiqne  v.  evesque. 

Veuel  V.  vas. 

Veitement,  vite  v.  viste. 

Vestement,  vêtement  v.  vestir. 

Veitënre  v.  vestir. 

Vestir,  viettir  I,  406.  7.  264.  II,  44, 
vêtir,  revêtir,  habiller,  garnir,  cou- 
vrir, orner,  décorer;  investir;  res- 
pire; d'où  vettënre,  veatnre  I,  53, 
vêtement;  investiture;  veetemeiit II, 
85,  vêtement;  vettirmentum ;  comp. 
aveitir,  vêtir,  inveitir,  donner;  au 
fig.  II,  226;  deveetir,  dévêtir,  dés- 
habiller, priver,  enlever;  deveslire; 
inveitir,  investir;  investire;  raveetir 
II,  87,   revêtir,  babiller;   investir, 
donner  la  possession;  de  revesitre, 
ou  mieux  de  re  et  afPêMtir;  comp. 
de  fer  et  veslir,   ferreitir  I,  407, 
armer,  barder  de  fer. 

Vestore  v.  vestir. 

Ven  V.  vo. 

Veue  V.  veoir. 

Veaillant  v.  voloir. 

Veole  V.  vole. 

Veve  V.  vuit. 

Vcx  V.  viel. 

Veaci  II,  287. 

Veiie  V.  vice 

Viaire,  viarie,  viere,  viare  I,  273.  II, 
198.   G.  d.  V.  642,    R.  d.  I.   V.  7S, 
avis,  manière  de  voir;  aspect,  ap- 
parence, mine,  visage;  prov.  veiairef 
rigaire  Honnorat  s.  v.     Rayn.  L  R. 
V,  534    place   ce   mot  dans   la   fa- 
mille de  vezer,  videre,  voir;  maïs 
il     n'est    pas    possible    de    dériver 
reiaire  <le  cette   racine      La  forme 
rigaire  prouve  qu'il  faut  un  c  dan» 
le    radical,    et    en    confrontant    le 
prov.  vigaria^  vignerie,  et  l'ancien 
franc,  ricr,  rierg,  de  ricarius^  ÎH\ 
^.  V.    vigcrius,   on    serait    tenté    de 
rapporter  rirtirr  à  la  même  «ourc»*; 
seulement  on  ne  saurait  guère  dire 
comment    de    ricariu$,    juge,    etc. 


>    w 


i 


VIA 


;;.s'j 


VI K 


ont   pu    5«-'    dé\  clopper   le-     iç^iiiJicu 
tions  indiquées.     La  variante  viarie 
fournit    la    preuve    certaine    d'une 
terminaison  arius, 

Viali  adv.  II,  331. 

^altw  V.  veltre. 

^^aade  v.  vivre. 

^iftadior  v.  vivre. 

^'îare  v.  viaire. 

^î*rie  V.  viaire. 
V.  vivre. 
'imxa  adv.  II,  331. 

^i%Titre,  Tiantrer  v.  veltre. 

Viax  adv.  II,  331. 

^^caire  II,  93,  vicaire;  vicarius. 
adj.  V.  vice. 
I,  TlMel,  128.  II,  231.  383,  vice; 
wiitum;  yitioa,  yitioaf  II,  20,  vicieux, 
corrompu,  nuisible;  viUosus.  A  la 
même  racine  titium^  se  rapporte 
Tiee  Ben.  v.  6187.  10313.  31385, 
Tise  II,  149,  veiie,  vesie,  et  avec 
dtphthongaison  voiiie,  voise,  rusé, 
habile;  d*où  voisdie,  velidie,  vaidie, 
pour  voitadief  I,  134,  habileté,  fé- 
lonie, trahison,  tromperie,  duperie  ; 
Toisof,  veisenf,  viieiia,  astucieux, 
malin;  adv.  Toiaotemont,  voisonae- 
ment  II,  376;  vb.  comp.  envoSaer, 
enveiier,  envieiier  II,  254.  378,  se 
divertir,  s'amuser;  au  part,  passé 
enToiiie,  enveiaie,  enveiae,  etc.,  gai, 
de  bonne  humeur,  riant;  rusé,  ha- 
bile, trompeur;  d'où  euToiaeiie,  en- 
ToSievre,  envoinire,  enveiaure  II,  174. 
232,  joie,  gaîté,  plaisanterie,  trom- 
perie, habileté,  duperie,  félonie; 
enToiiement,  enTeiaement  R.  d.  1.  V.  7, 
plaisir,  divertissement  ;  malvoiadie 
II ,  383 ,  méchanceté.  Rajn.  L-  R. 
V,  530  confond  veli  m.,  habitude, 
mauvaise  habitude,  ital.  vezzo,  qui 
contiennent  notre  radical  pur,  avec 
veti  fém.  =  vices.  Notre  forme  vice, 
habile,  conforme  à  vice,  vice,  et 
les  rapprochements  suivants,  ital. 
Visio,  défaut,  sensualité,  lubricité; 


\i:/,/A ,  cliaimc?  ;  i'^iK  viuo,  \ivf. 
(anc.  esp.  plaisir,  amusement);  prov. 
vici,  vice  et  ruse,  ne  laissent  aucun 
doute  sur  la  dér.  que  jMndique. 
Quant  aux  formes  diphthonguées, 
elles  sont  plus  populaires  et  des 
cantons  qui  aimaient  les  forme.s 
larges.  Du  reste,  à  y  regarder  de 
près,  vetie,  voisie  répondent  à  rt- 
tiatus,  voisos,  teisos,  à  viliotus. 
Quant  aux  significations,  elles  ne 
font  aucune  difficulté.  LMdée  de 
mauvaise  habitude  qui  se  trouve 
surtout  dans  Pital.  vezzo,  découle 
naturellement  de  vitium.  Le  latin 
viiiare  avait  déjà  les  significations 
de  séduire,  corrompre,  d*où  celles 
de  tromperie,  duperie,  félonie,  ruse, 
malignité;  et  comme  le  séducteur 
est  un  homme  sensuel ,  lubrique, 
on  a  donné  à  ce  défaut  le  nom  de 
vice  par  excellence,  parce  quMI  est 
fort  commun  dans  notre  espèce. 
Le  passage  de  sensualité,  lubricité, 
à  gaité  se  fait  sans  difficulté.  M. 
Chevalet  dér.  ces  mots  de  Pallem. 
wiss,  i^'eise,  sage,  prudent,  avisé, 
ce  qui  d^abord  ne  répond  pas  au 
sens,  et  puis  Ton  aurait  eu  guice, 
guisos,  wice,  wisos,  etc. 

l^etoire  v.  vaincre. 

^etore  v.  vaincre. 

Vietorie  v.  vaincre. 

mdnet  V.  voisin. 

TIe,  défense  v.  vecr. 

Vie,  vie  v.  vivre. 

Viel,  vel,  veil  (yes,  viei),  quelquefois 
viol  (viong),  vieux,  laid;  de  veiulus; 
vielle  II,  229,  vieille,  vieille  femme; 
de  veiula;  dim.  yiéllete  I,  99,  une 
petite  vieille;  de  là  yielUrt  I,  267, 
vieillard;  vielleoe,  vieillesse;  viellir, 
veUlir,  vieillir;  comp.  enyieUir,  en- 
▼eillir,  devenir  vieux,  vieillir. 

Viele  I,  387,  vielle;  de  vitélla;  prov. 
vïula,  viola,  Imâ.  vidula,  vitula,  de 
vitulari,   se  réjouir,   être  joyeux, 


VIE 


390 


VIL 


gambader;  vb.  roman  vider  I,  75. 
II,  400,  prov.  vTalar,  vToler,  joner 
de  la  Tielle;  d*où  Tieknr,  Tielevr, 
joDenr  de  vielle,  synoujme  de  me- 
nestrier  de  vielle,  jongleur  de  vielle. 
P.  94  dn  1. 1,  on  lit  ▼dOien  pour 
▼ieUim;  c'est  »ans  don  te  ane  faute 
de  lecture  de  réditenr  des  oeuvres 
du  Rntebnef.  Le  nom  de  tiole  pour 
viele  ne  parait  avoir  pris  pied  en 
France  que  vers  le  XlVe  siècle,  et 
dans  le  XVe  il  remplaça  tout  à  fait 
ce  dernier.  La  forme  de  la  vielle 
est  très -diverse  selon  les  temps; 
Je  nombre  des  cordes  varie  de  trois 
à  iix.  La  vielle  était  par -dessus 
tout  un  instrument  jojenz,  dont  on 
jonait  avec  un  archet.  Cfr.  Ijrre, 
rebec,  rote,  sinfonie. 

Tteter  V.  viele. 

YkUart  V.  vieL 

Vian*,  TiaUaee  v.  viel. 

▼ialleta  v.  viel. 

yyasi  v.  viei. 

▼lar,  empêcher  v.  veer. 

^in,  vers  v.  ver  III. 

Vîere  v.  viaire. 

Viermel  v.  verm. 

Vien  V.  vers. 

Vîestir  v.  vestir. 

Viei  V.  viel. 

yiî  V.  vivre. 

Vigne  V.  vin. 

Vignol,  Yignon  v.  vin. 

Vigor,  viguT  I,  74.  300.  352,  vi-^ueiir, 
force;  tigor ;  vigoros,  vigoureu.x, 
fort;  de  là  vb.  comp.  avigorer,  avi- 
gnrer  II,  268,  renforcé,  reconforté, 
rétabli. 

"^ngoroa  V.  vigor. 

Vignr  V.  vigor. 

Vil,  viol  (vil,  vis,  vice,  vioni)  I,  101 . 
102.  II,  7G.  163,  vil(e),  bas  (se), 
méprisable;  de  tilis ;  adv.  vilment 
I,  187,  vilement,  avec  mépris,  basse- 
ment; subbt.  vilteit,  vilte,  vinte  I, 
67.  176,  bassesse,   indignité,  gros- 


sièreté, mépris;  avilissement;  de 
tllilas.  —  VOtanee,  mépris,  dédain, 
opprobçg.  —  De  ri/,  un  forma  le 
vb.  comp.  aviler,  avQler,  avilliar  II, 
255,  avilir,  abaisser,  outrager;  sbst. 
avileiiieiit,  avilissement.  Sbst.  comp. 
de  rillance,  aviltanee;  mais  aussi 
avilanee,  avillaiiee  II,  143,  de  mriUr 
(avilant),  mépris,  dédain. 

l^laÎA,  vilainement  v.  vile. 

l^laîner  v.  vile. 

VDainie  v.  vile. 

Vilanaille  v.  vile. 

'Glaner  v.  vile. 

Vnanie  v.  vile. 

Vilate  V.  vile. 

yûe,  viUa,  habitation  à  la  campagne, 
métairie,  ferme;  réunion  de  maisons 
d'ordinaire  peu  considérable,  et  qui 
n'était  pas  entourée  d'un  mur  d>n- 
ceinte,  hameau,  village;  de  rUla. 
^La  ri//e  était  autrefois  le  contraire 
du  bourg;  la  rille  n'avait  aocun 
moyen  de  défense:  le  bourg,  qui, 
en  général,  était  une  réunion  d'ha- 
bitations plus  considérable  que  la 
ville,  était  défendu  par  un  château 
ou  un  mur  d'enceinte.  On  appela 
ensuite  ri//e  l'ensemble  des  habita- 
tions,  hameaux,  etc.,  qui  se  trou- 
vaient autour  de  la  cité  (civita*;. 
Ces  espèces  de  faubourgs  augmen- 
tèrent peu  à  peu  d'importance  et 
détendue,  et  finirent  par  étouffer 
la  cité,  que  ses  murailles  reienaieiii 
dans  son  ancienne  circonscription 
Alors  la  ri//<î  fut  le  principal,  et 
on  donna  le  nom  de  ri//e  à  la  ré- 
union de  la  rillc  et  de  la  cile.^ 
Dimin.  vilate,  villete,  vilete  I,  00. 
De  tille  dérive  vilain,  villain,  vikin 
II,  231.  272.  341.  354,  villageois 
habitant  de  la  cami)a};ne,  laboureur, 
fermier,  cultivateur;  homme  du 
peuple,  roturier.  Par  ^uite  de  l'es- 
prit de  caste  du  moNen-àge,  on 
donna  à  vilain   la   signification  de 


,j^  ^j^H^QMf^  ^  f^^ 


^^:i*'"S~?tf*^^ 


.V 


I 


VIL 


391 


VIR 


,  rustre,  vil,  abject,  mé- 
Adv.  vilainement,  vileine- 
ilainement,  grossièrement, 
n,  Imâ.  villanas,  oo  forma 
:tif  vilanaille,  cfr.  canaille; 
II,  121,  vilainie,  vileinie, 
,  369,  grossièreté,  injure, 
insulte,  affront,  mauvais 
nt,  tromperie.  Au  lieu  de 
)graphe3,  on  trouve  velonie, 
Tilooniel,  241.  315.  II,  29. 
),  qui  ont  sans  doute  été 
nées  par  un  rapprochement 
e,  quoique  cette  analogie 
pas  absolument  nécessaire, 
a  souvent  o  pour  i,  a,  e. 
aer,  yilainer,  villoner,  vil- 
elonier,  injurier,  outrager, 
maltraiter ,  déshonorer, 
r,  tromper;  comp.  envila- 
llener,  avilir,  outrager,  in- 
De  ville  dérive  aussi  notre 

V.  wilecome. 

inement  v.  vile. 

vile. 

'ile. 

le. 

ile. 

vile, 
ile. 
siller. 
vile, 
vil. 
ile. 
vil. 

t  V.  vil. 

vin;  rtnum;  vigne  I,  119, 
nea;  de  là  vinage,  winage, 
:,  194.  II,  13,  droit  seigneu- 
les  vignes,  droit  sur  les 
isurés  au  pressoir  banal, 
les  vins  qui  passaient  sur 
s  de  certains  seigneurs, 
ondant  à  notre  pot-de-vin, 
narché;    assemblée    d'une 


communauté  pour  discuter   ce   qui 
concernait  les  vignes;  enfin  toute 
espèce  de  droit  et  d'impôt;  vignol, 
▼ignole,  vignon,  vignoble  ;  Imâ.  vino- 
blium,   du  XlIIe  siècle  seulement; 
de  Tineali»  se.  terra;  prov.  vinnal. 
Ce  vignole  est-il  le  même  mot  que 
notre  vignoble?    Le  b  alors  aurait 
été  intercalé  ;  mais  il  n'y  avait  au- 
cune raison  de  le  faire.     Ménage 
dér.  vignoble  de  vineabile  se.  solom. 
Comp.  vinaigre,   vinaigre.    On  di- 
sait aussi  aigrevin,  v.  s.  v.  aigre. 
Vinage  v.  vin. 
Vinaigre  v.  vin. 
Vingt  V.  vint. 
YaB  V.  vint. 

Vint,  vingt  I,   108.   109,  vingt;  vt- 
^ifilî;  vint  (vint,  vini),  variable  I, 
110,  trois  vins,  quatre  vinz,  cinq 
vinz,  etc.  I,   110;  de  là  vintime, 
vintime  I,  115,  vingtième. 
Vintime,  vintime  v.  vint. 
Vini  V.  vint. 
Viol,  vieux  V.  viel. 
■^1,  vil  V.  vil. 
Violete  II,   118,  violette;   de  viola; 

prov.,  ital.,  esp.  viola. 
Vioi  V.  vil. 
YïaaB,  vieux  v.  viel. 
Viens ,  vil  v.  vil. 

Virer,  tourner,  diriger,  retoorner,  dé- 
tourner, changer  ;  subst  viron,  dans 
les  composés  aviron  II,  203,  en- 
viron, lieux  d'alentour;  vb.  avi- 
ronner,  avinmer  I,  92.  212.  220, 
environner,  entourer,  parcourir, 
tournoyer,  aller  à  Tentour;  d'oii 
avironnement,  enceinte,  enclos  ;  envi- 
ron, envimn,  environ  ;  vb.  environner, 
envinmer,  environner,  faire  le  tour, 
parcourir.  J'ai  dit  II,  290,  que  je 
n'admettais  pas  la  racine  gyrare, 
et  je  maintiens  cette  opinion ,  bien 
que  je  ne  puisse  rien  ajouter  pour 
éclaircir  ce  point  philologique.  Cfr. 
girer.     Le  subst.  aviron   II,    387, 


î 


>%*- 


,  rlMiraipla.    L'« 


>  r*  fait. 


,  4e  1«  Ai*.. 

,  vlfflM,  «ItftM  1,  l<0,  tIct«c: 
■  pnwlrn  Innne  ■!«  rirf»,  les 
Miro  lia  ndic»!  ivaipln  *</;}•■(  ûj. 


crgla*.   «tp-  *irfi(n 


M*  krlj  ,  tii .  prnmpl ,  alcTM ,  t^»; 

«07.   II.    IC,   liirnwnt,   fToor"' 

tsrin  rit(.  L'iKiïn  wal  ■  u  Rii'*' 
nito  U.  Din  ^  || ,  393)  dtfHC 
(Mi(  4s  n^ffM.  ■TCO  (  iatcmli"'! 

|>nrnTé;   maia  m^tMi  n'auimll  pra- 


M  '.  Tlrga. 

«rit  ».  i»crir. 

TlMca  1.  ntati. 

■utrea  drritatioiH,   ii  on  ne  pani 

rfl  ..  .il. 

rail  r^aidct   riifa  ■«iiime    un*  ci. 

,   »U   r,  177    II,   13.    Q   L.IJ  K, 

Iip»    da   ru(o-(u,   «t,    a    piln; 

ill,  ?47,  ti',  ^.cnliïr  tournant  cil 

Al<'t>  Fi>t^  n<ia.4  tic<i-lcail  .le  l'.ia 

liea.    U  piémoBlaû  ewf  ■»  eiel. 

de  ce  Bot  doit  «Tolr  «té  mt,  oonne 

dans   l'iDstant,   vient  k   l'appai  de 

le  ptODTe  )■  forme  en  s,   le  pn>T. 

cette   opinion;   car   ce   vist    e>t  uq 

«il»,  l'iwl.  tAtt;  le  t  le  perdit  de- 

TRnt  le  (  de  flexioo.     VU,  eii  dé- 

IHitement  v.  tiiu. 

riT*  de  eirif,  parce  que  lea  Trille*, 

Yit,  vil  ï.  vis. 

In  maini   de  la  .igné  el  de  beaa- 

Tit.  huit  V.  oii. 

coop  de  plantei  ont  le  forme  d'une 

munie  V.  ¥i\To. 

(i*.     Cfr.    le    proT.    moderne   eu. 

niante  v.  oit. 

■armeim  jet  de  U  «igné.  TU,  membre 

Vltio.,TW(rai  V.  vice. 

lirlt,  mot  dont  noi  faileuri  *e  ler- 

TiBta  V.  vil. 

Tslent  li  lonfeot,  a  été  rapporté 

Tlvanaier ,  TJMndier  v.  vivre. 

par  U.  Putt  an  bret.  pidtn,   iiden 

nvant  V.  vivre. 

=  penli,    kymri   pid  (m),   pointe; 

Wre  V.  vivre. 

tnala  il  e*t  ideoUque  «ïec  tit,  ru. 

Tiver,  TJrere  v.  vivre. 

Cfr.  Dief.  dit.  1 ,  46. 

nvier  V,  vivre. 

mwiUwwit  y.  Tfoir. 

«Tie,  serpent  v.  voivre. 

Tbrife,  «iMgri  ,.  .eoir. 

Vivre,  Tieera,  Tirer  II,   233,    vivra. 

■naame  y.  gulurme. 

aiister,  m  oomporler;  tt  eitre  11, 

^Moment  r.  vcolr. 

235;   inf.  enipt.  (ubst.  11,  54.  390, 

y]ÈM  r.  Tice. 

vivres,  nourriture,  moyens  de  sub- 

^■•tu  T.  »ice. 

■ialance;    part.    prés.    empl.     sobst. 

'ndanment  y.  veolr. 

TiTantll,   303.   315,    vivant,    vie; 

^fibla  V.  veolr. 

cump.  leelvra,  rcsuiciter,    ranimer, 

TUmaent  v.  veoir. 

faire  revivre,  rétablir;  —  »i*,  vie. 

TWoB  y.  veoir 

'     nourriture,  conduite,  histoire,  bio- 

TUUtlen  y.  vl«i(,r. 

Brapbie;   r<(a,-  d'où  davier,  dtrliar 

'VUiiio . 


VIZ 


393 


VOI 


II,  10.  58,  mourir,  sortir  de  la  vie; 
d'ici  deriemeat,  mort;  —  vif,  vive 
adj.  et  $ub8t.  I,  132.  Il,  279,  vif, 
vivant,  ardent;  titus;  d*oii  aviTer, 
vivifier,  animer,  enflammer;  comp. 
raTiver,  ranimer,  raviver;  —  vivier 
II,  209,  vivier;  tivarium.  De  tt- 
vemla  dér.  viande  I,  175.  263.  321, 
tonte  espèce  de  nourriture,  vivres. 
Cfr.  DC.  vianda.  Le  mot  de  viande 
conserva  cette  signification  jusqu'à 
la  fin  du  XVIe  siècle,  où  il  prit 
celle  qu'il  a  aujourd'hui,  parce  que 
la  chair  des  animaux  fut  regardée 
comme  la  nourriture  proprement 
dite,  la  riande  par  excellence.  Dans 
l'ancienne  langue,  chair,  caro,  rem- 
plaçait le  viande  actuel.  De  la 
même  source  dér.  vivendier,  vivan- 
dier, viandier,  riche*  hospitalier, 
libéral.     De  victualia   dér.  vitaiUe 

I,  332.  II,  235,  nourriture,  vivres, 
aliments,  provisions  des  choses  né- 
cessaires à  la  vie;  prov.  vitoalha, 
vitalha,  ital.  vittuaglia.  Au  latin 
titax,    se  rapporte   l'adverbe  viaa 

II,  331. 
1^,  vil  V.  vil. 
IHs,  vis  V.  vis. 
Viie  v.  vice. 
Vo,  votre  v.  vos. 

Yo,  von,  ven,  vn  II,  205,  ?oeu,  pro- 
messe, souhait,  désir;  de  votum; 
voer,  voner  I,  235,  faire  voeu,  pro- 
mettre; vovere;  comp.  avoer,  avouer, 
reconnaître;  dévot  I,  67,  voué,  dé- 
voué, consacré,  dévot;  devoiui ; 
adv.  devot«mant  I,  147.  268,  avec 
dévotion,  avec  dévouement;  dévo- 
tion I,  126.  214.  278,  dévotion, 
prière,  exercice  de  piété;  devotio. 

Yocher  v.  vois. 

Yoohier  v.  vois. 

Yodier  v.  vuit. 

Yoel  V.  voloir. 

Yoer,  promettre  v.  vo. 

Yo«r,  voir  v.  vaoir. 


Yoiage,  voiaige  v.  voie. 

Yoid  V.  vuit. 

Yoide  V.  vuit. 

Yoidier  v.  vuit. 

Yoia,  voje,  veie  I,  67.  166.  251, 
voyage,  pèlerinage;  route,  chemin; 
de  via;  vb.  voier,  vaier  I,  225, 
voyager,  marcher;  viare.  Cfr.  Qoin- 
tilien  8,  6,  33.  Via  se  retrouve 
dans  les  adverbes  comp.  à  la  voie, 
à  nne  voie,  totevoiee,  toteavoifla,  tata- 
veies  où  le  v  se  permuta  en  f,  d'où 

..l'on  eut  à  la  foia,  à  la  Ma,  etc., 
tontefoia,  etc.,  dont  on  trouve  Ter- 
plication  et  la  signification  au  t.  II, 
292. 3.  Les  variantes  de  fois  étaient  : 
foie,  fois,  fois,  fie,  flae,  fleia,  Hmo, 
feiee,  feis  I,  50.  153.  169.  150.  270. 
355.  370.  II,  5.  51.  78;  autre  foit 
voulait  dire  encore  une  fois,  pour 
la  seconde  fois,  de  nouveau.  Comp. 
de  voter  f  veier:  avoiar,  aveier,  di- 
riger, indiquer  la  route,  mettre  en 
chemin,  en  bon  chemin,  exciter, 
irriter  ;  s'iivoier,  se  mettre  en  route, 
dans  la  bonne  route,  se  diriger, 
s'occuper  de  qqch.  ;  de  là  avoiamant, 
action  de  mettre  sur  la  route,  sur 
la  trace,  insinuation,  suggestion; 
et  le  réitératif  ravoiar,  ravaiar;  — 
oonvoier,  oonveier  II,  344,  conduire, 
accompagner;  conrtiire;  en  oon- 
voiant,  au  départ,  au  congé;  d'où 
eonvoiament,  compagnie,  cortège; 
subst.  oonvoi,  eonvai,  compagnie, 
cortège,  soin;  —  daavoiar,  deaveiar, 
détourner  de  la  route,  de  la  bonne 
route,  dérouter,  tromper;  deviare; 
d'où  deavoiamant,  action  de  détour-  . 
ner  do  la  route,  tromperie,  dévia-  »_, 
tion;  —  anvoier,  envaiar,  anvaar, 
diriger,  mettre  en  chemin,  envoyer; 
inviare;  subst.  anvoi,  anvai  II,  138, 
envoi;  de  là  anvial,  anviana  I,  296, 
envoyé  ;  enviailla  P.  d,  B.  38 ,  défi  ; 
-  —  forsvoier,  forvoiar,  fbnvaiar  1, 269, 
mettre  hors  de  la  rente,  du  bon 


Tt 


^ 


TOI 


ifm 


obemin,  dérMigtri  àiHtrnnmr^  tùmt* 
▼ojer;  propr.  /brbvltfrft  Pour  la«t 
ces  composés  ▼.  I.  I,  p..  995*  6.   D« 
Utio,  «itffieiMi,  argoBt  néeMUiHl 
à  no  voyage,  dérivfwtogii  t«M|g» 
I^  399,  tdiagt,  iWTagtj  WilB»  4i- 
rtctibn.    Cfr.  D€;  ▼ittHcoflik 
,  Toir  V.  Vf6lr. 
MsTi  t*o7«ger  ▼.  iroie. 
Tetai  poer  fots  y.  foiew 
^M  V.  Toloir. 

fUle,  tefliei  ^iit  I,  99.  11,98,  «#ile, 
m.  el  £,  «eliMS  W«;  «ivelir  ^  Si, 
^  féréler,  déoovrfir;  rteelbrs;  tm^ 
h^Om,  Y99ÛÊtÊm  I,  968.  U^  961, 
févélalkmt  reeefofia. 
V.  veiller, 
i.  Teillef. 
▼.  TeOleri 

fWe  T.  teoiie; 

Vêêd»,  WÊàamt  w^/ta»  B.  d.  k  V.  98, 
▼elae;  vmmu 

IMfy  vrfVy  fitot,  ^nriret  ^^w  ^i  197. 
199.  17d.  994,  Tnd,  téfUMe,  eer- 
tmin;  verw;  pror.  ver;  par  veir  I, 
953,  en  vérité,  vraiment  ;  empl.  subst. 
m.  II,  281,  vérité;  adv.  yoiremsnt, 
▼eirement  I,  101.  161.  172.  256, 
véritablement,  vraiment;  voire  adv. 
1,144.  231,  voire,  vraiment;  tere; 
les  formes  vend,  vrai  I,  100.  182. 
114.  251,  vrai,  sincère,  véritable, 
dont  la  dernière  noos  est  restée 
(prov.  verai),  dér.  de  vtrac  (verax) 
oa  d*on  adjectif  hypothétique  eera- 
cus  pour  9erax  (la  syncope  ou  Tapo- 
cope  da  e  donne  lieu  à  diphthon- 
gaisoo)  ;  d'ici  Tadv.  vraitnnt,  Traye- 
ment  I,  66.  128.  148.  151.  249, 
véritablement,  vraiment,  en  vérité, 
et  avérer,  aveirer,  devenir  vrai, 
8*accomplir  ;  —  veriteit,  veritet,  vé- 
rité, veritds,  veritei  I,  84,  vérité; 
de  esrtiM;  par  9€rt€  II,  61,  vrai- 
ment, en  vérité. 

▼«ire,  W9knmmt  v.  voir. 


V. 

fMi,  iMtXf  ynÊÊ,  v*  f^  fr^  ^é,  M» 

vol»  y  M»;  MMir,  lÉteTt  «fci» 

'  «WM»  f,  lit.  999^ 
'^nl  ••  bMfNMor  iui«iIM; 
'  pfoteetewr  y 
^«Mr,  sVM4|f^  ■iniÉiwy  4a  là 

II,  9»  prolMliMi.  €9fr.  fiof.  au  V. 
«roaeffa»  atvmri»  Oë  «Nmw  «Mii 
ta  sfn^^vtmli^  IVk  199»  aotpe 
da  Mena  retoiiii»  fal,  fMifaU 
ftinert  ritaéa  diM  f«Mi«f«  4*«i 


d^n#  ■Bt9«mla 
laH  enéoM  aiiiil 
pcwr 
dars» 

^«l^éi^aibaiw 
seigptgf  yrtiwuii. 
V.  v4ie^    ' 
v^  vlaai  : 

,  «dite  t«  lOSi  R,  9e/i 
proche;  sabst.'coiiciloyeB,  habitant 
d'an  même  lien;  victnifs; 
teit,  veisinetet,  contracté 
voisinage;  mciniiot;  —  d*an  vset- 
nitum  hypothétique  (cfr.  Tadv.  ▼!• 
cinitus  Cod.  Th  ),  on  forma 
II,  38,  contracté  vkaet, 
voisinage ,  voisins ,  et,  avec  é  nor- 
mand poar  #,  vidnet  (i>,  et  o*est  ainsi 
qu*il  iaut  lire  au  lieu  de  jadaes  I, 
270,  où  l*éditeor  indique  une  va- 
riante aidnea;  cfr.  adne  pour  asne, 
etc.;  voisiiiage,  veUBafe  I,  245, 
voisinage;  propr.  vicinaginm;  oomp. 
fluUvoiii&,  maavelrin,  mauTaia  voi- 
sin; ital.  malvicino. 

Yoiainage  v.  voisin. 

▼oiainete  v.  voisin. 

yoSsoSfVoisoiement,  voisoaseaiaat  v.  Tioe. 

▼oitrer  v.  voltrer. 

Voivre,  vivre,  et,  par  suite  d'une  ooa* 
liision  avec  le  lo  allemand, 


u 


VOI 


395 


VOL 


^vre,  guivere,  givra,  serpent,  vi- 
père; de  vipera,  Voitre  est  encore 
en  usage  dans  plusieurs  patois, 
p.  ex.  dans  celui  de  Montbéliard. 
Guitre,  etc.,  signifiait  en  outre  une 
espèce  de  trait,  de  dard,  et  l'on 
n'a  pas  besoin,  comme  on  I*a  fait, 
de  lui  chercher,  en  ce  sens,  une 
autre  origine;  le  serpent  s'élançant, 
fondant  sur  sa  proie,  est  une  image 
qui  explique  assez  bien  l'emploi 
du  mot.  Notre  mot  givre,  prov. 
gibre,  givre,  givre  et  vipère,  est 
sans  doute  le  même  mot;  on  a 
employé  cette  figure  à  cause  de  la 
forme  que  prend  le  givre  en  se 
posant  sur  les  arbres.  Cfr.  occi- 
tanien  givre,  glaçons  qui  pendent 
des  toits,  des  arbres,  etc.  ;  normand 
gelée  barbelée^  gelée  blanche,  parce 
qu'elle  ressemble  à  des  barbes. 

Voix  V.  vois. 

Voit  V.  vois. 

Voiid  II,  287. 

Volage  V.  voler. 

Volant  p.  prés,  de  voloir. 

Volant,  passant  v.  voler. 

Volantien  v.  voloir. 

Vole,  veule,  vain,  vide;  de  vola^  le 
creux  de  la  main  pris  pour  le  vide. 
On  aimait  à  joindre  vole  à  vain: 
vain  et  vole,  vole  et  vain;  d'où 
▼anvole  R.  d.  Ren.  I,  147,  chose  de 
néant;  propr.  vana  vola. 

Volée  v.  voler. 

Voleir  v.  voloir. 

Volante  v.  voloir. 

Volentaif,  volanteii  v.  voloir. 

Volantarai  v.  voloir. 

Volentarif  v.  voloir. 

Volentof  v.  voloir. 

Volentrif  v.  voloir. 

Volantriment ,  volantrinmant  v.  voloir. 

Volar  II,  270,  voler,  se  mouvoir  en 
l'air  par  le  moyen  d*ailes;  volare; 
cfr.  bas;  part.  empl.  subst.  volant, 
passant,    qui   n'est    pas   domicilié, 


étranger;  subst.  vol,  vol;  volatar 
P.  d.  B.  307,  voltiger,  voler,  voler 
rapidement  et  par  secousses;  voli- 
tare;  de  làvolaa,  vulée;  le  mouve- 
ment d'une  balance  qui  hausse  et 
qui  baisse;  volilla  FI.  et  Bl.  1677, 
volatille,  volaille;  formé  d'après  le 
latin  volatilii;  volage,  changeant; 
subst.  passant j  étranger;  proprem. 
volaticus  ;  prov.  volatge;  comp. 
avolarl,  221,  venir,  arriver  en  vo- 
lant, accourir;  advolare;  dont  le 
part.  pass.  s'empl.  souvent  subst. 
avec  le  sens  de  étranger,  homme 
sans  patrie,  misérable;  cfr.  DC 
s.  V.  advoli;  aavolar  I,  292,  en- 
voler; contracté  de  trantvolare, 
tranlar,  courir  çà  et  là,  notre  iràler; 
ital.  travolare,  passer  en  courant; 
cfr.  très;  quoique  la  racine  Irù, 
tour,  se  trouve  dans  le  celtique: 
kymri  trùlio,  tourner,  rouler;  et 
dans  l'allemand;  IroUen,  trôler;  cfr. 
Schwenk  D.  W.  s.  v.  trollen.  Notre 
ro/er=  dérober,  est  une  abréviation 
du  latin  tnro/arc  =  volata  rapere; 
prov.  en  volar,  enlever,  dérober. 
Cfr.  Ménage  et  embler. 

Volilla  V.  voler. 

Voloir,  voleir,  vnler,  vouloir  II,  80  et 
suiv  ,  vouloir,  désirer;  1.  pers.  sing. 
prés,  ind  empl.  subst.  voil,  vuil, 
vaeil,  vaal,  voal,  vnl,  vouloir,  vo- 
lonté; \h.  comp.  ravoloir  II,  111. 
112,  vouloir  à  son  tour,  de  nou- 
veau, revouloir;  oontravoloir  II, 
111;  desvoloir  II,  111;  —  volonté, 
volenta,  volante  î,  49,  volonté; 
volunlas;  tolentoa,  désireux,  volon- 
taire, de  bonne  volonté,  disposé; 
volentaif,  volentais,  dispos,  sain; 
volontarif ,  volentrif  II ,  234,  volon- 
taire, de  bdhne  volonté,  disposé; 
adj.  formé  sous  Tinfluence  du  latin 
voluntarius;  d'où  l'adv.  volantri- 
ment, volantrinmant,  de  bon  gré, 
volontairement;  volontian,volantian, 


VOL                        396  VUI 

▼oluntiQrt,    TotentorM   I,   58.    271.  vong  I,    141,   fonnes   ans  qadkt 

291.    306,   volontiers;    tolunlarie;  j'applique  ce  que  j'ai  dit   det  oor- 

Irop  Tolentiers  I,  234,  muH  voUn-  rcspondantes  de  la  1.  pers.,  ▼.  not. 

tien  I,  240,   etc  ;    —    d'après   le  Yoet  ▼.  roa. 

part.  prés,  de  voloir,   volaBt,  Toil-  Yoftxt  v.  rot. 

lant,  Tnfllant,  yolant,  TeidUaiit,  et  Yoii,  voeu  v.  vo. 

en  souvenir  du  latin  henetolens,  on  Yoa,  votre  \.  vos. 

forma  bieiiToi]lant,^bieitTiiiIlaiit,  etc.,  Yoner  v.  vo. 

bienveillafit^  affectionné  ;  subst.  ami,  Yooloir  v.  voloir. 

partisan;  plus  tard  on  retourna  tout  You,  vous  v.  vos. 

à  fait  au  latin   et   Ton    dit  heni^  You,  voûté  v.  volte. 

t oient,   benevolent;   de  même  Iden-  Yont,  voûté  v.  volte. 

▼oillanee,  etc  ,  bienveillance,  affec-  Yoat,  visage  v.  volt. 

tioti,  amitié,  bonté  ;  plus  tard  bene-  Yonta  v.  volte. 

tolance,  benivolence;  benetoleniia;  Yontîi,  Tovtit,  Toatiee  v.  volte. 

malToiUaBt,  maoToillaiit,  manroillent,  Yootrer  v.  voltrer. 

etc.  I,  258,    malveillant,    ennemi;  Yowerie  v.  vois. 

maleroillaiiee ,    etc.,     malveillance,  Yoje  v.  voie. 

inimitié.  Yoi  v.  vos. 

Yolonte  v.  voloir.  Yrai  v.  voir. 

Yolt,  voûté  v.  volte.  Yrai«m«nt  v.  voir. 

Yolt,  Tout,  visage;  vultus.  Yrajement  v.  voir. 

Yolte,  Tonte,  vante  II,  227.  288,  voûte,  Yragier  v.  vergier. 

caverne;    Toit,   TOUt,  vous,    voûté,  Yn  v.  vo. 

bombé;  de  volut^n,  de  \olvere;  de  Yaeil  v.  voloir. 

là  TOlter,    voûter,    arquer;    vontis,  Yuel  v.  voloir. 

▼oitiz,  voutiee  II,  301,   voûte,  ée;  Yoidier  v.  vuit 

comp.  envous,  voûté,  bombé,  qui  a  Vuil  v.  voloir. 

une  bosse;  arvolt,  arvol,  de  arc  et  Yoillant  v,  voloir. 

rottf  arcade,  embrasure.  Ynissier  v.  huis. 

Volter  v.  volte.  Vuit,  vuide,  void,  voide  I,  311,  vide. 

Voltis,  voltii  V.  volte.  privé;  de  viduus,  par  transposition 

Voltrer,  vontrer,  voitrcr,  vntrer,  vau-  de    Vu    pour    les    deux     premières 

trer;    de   rohere  ;   fréquentatif  vol-  formes,    et    diphthongaison    de    li 

triller,  vutriller  Dol.  *-M4.  pour  les  autres:  vb.  vnidier,  voidier, 

Voltriller  v.  voltrer.  vodier,  widier  I,  104.  136.  191.  377. 

Volnnte  v.  voloir.  vider;    riduare ;    le    double    *r    C't 

Volontiers  v.  voloir.  picard   pour   ru;   conip.   deamidier, 

Vomir  II,  402,  vomir:   romcre.  deevider  II,  25.  111,  dévider,  lancer; 

Vooir  v.  \eoir.  etvuidier,  esveudier  II,  381,  propr. 

Vos,    vus,   vous    pron.    pers.    2e  pors.  é vider,   dis^iper.      Dans    la   ^ignifi- 

plur.    m    et  f.    I,   121.    12C,    vous;  cation  subst.,    riduus,    vidîui ,    prit 

ros ;  vostrel,  141  pron.  pv)s.  2e  pers.  une  autre  forme:  vedn,  vedae,  d'a- 

m.  et  f  ,  votre,   vos;  avec  l'artitle  bord,  puis  Vu  .se  prononça  en  cun- 

le  vôtre,  les  vôtres;  rw/er,  rostra  sonne    vedv,    vedve   II,    127,   d'où 

pour    rester;     d'où,    par    apocope,  l'on     fit    vef,    fcm.    régulier     veve, 

▼cet  II,  405,  puis  vof,  vos,  vo,  vou,  II,  369. 


/  -^/^ 


-fcfc 


^**^2<v 


V. 


^t^. 


V4 


M  tt/^  fur  Ù  ^nui/ ^rar\Jh  ^i^4i^ji^ 


VUI 

I  voix  ▼.  vois. 
,  vide  V.  voit. 
▼.  Toloir. 
V.  Toloir. 


397 


WES 


Ynlor  V.  voloir. 
Vni  V.  vos, 
Yutriller  v.  voltrer. 


•• 


w. 


•g»f  gage  V.  gage.       ^  Wéit  v.  guet, 

II,  142,  vagne;  de  l'ahal.  %càc,  Weii  v.  guet. 

goth.  ve^i,   ib.     Le   double  te   au  Weloumier  v.  wilecome. 

liea  de  se  décomposer  en^v,  comme  Weleoome  v.  wilecome. 

à   rordinaire,    est  devenu   v  dans  Welke,   un   concbylifère  ;    une  moule 

la  langue  fixée.  v.  M.  d.  F.  II,  102,    note  3;    de 

V*  gage.  l'anglo-saxon  teolc,  veoloc,  cochlea, 

"Wai  V.  guai  et  II,  402.  murex;    néerlandais  tcelk,    arf|lais 

"Waida,  gaide,  et  avec  le«  intercalaire  trt/&.    Cfr.  Dief.  G.  W.  I,  181. 

de  la  langue  d'oTl,  walsde,  gaisde,  Werbler,  werbloier,  faire  des  roulades 

gneida,  guède,  pastel;  Imà.  waisda,  avec  la  voix,  parler  haut;  de Talleni 

^iui«</tiiiii ,    gutidium ,    guaïsdium  uirbeln ,   faire    un    roulement   (  se. 

(DO.  t.  V.),  avec  le  même  s  inter-  avec  la  voix), 

calaire,   qui   semble  avoir  embar-  Werbloier  v.  werbler. 

rassé  M.  J.  Grimm  II,  67.    \Ya\de  Were  I,  158,  amende  qu^un  meurtrier 

dérive  de  Tahal.  toet(,  isatis,  anglo-  devait   payer   aux   parents    de    sa 


saxon  vâd. 
^aignon  v.  gaignon. 
^•Imeatar  v.  guai. 
WaSii  V.  gain. 
Waing  V.  gaagnier. 
Wairaa  v.  gaires  et  II,  294.  5. 
Waiide  V.  waide. 
Waita  V.  gaite. 
Waitlar  v.  gaite. 
WalMomme  v.  wilecome. 
Wambaif  v.  gambais. 
WamUion  v.  gambais. 
Want  v.  gant. 


victime;  par  extension  amende  en- 
courue pour  certains  autres  crimes 
ou  délits;  de  l'allemand  :  abal.  tcera^ 
weri-gelt,  anglo-saxon  vere,  allmod. 
wàhrgeld,  %Dehrgeld.  Selon  Scbmcller 
le  mot  wtrigelt  est  composé  de 
gtld,  argent,  et  de  loera,  valeur, 
prix,  tandis  que  M.  J.  Grimm  voit 
dans  toera  le  goth.  vair,  abal.  wer, 
homme,  ainsi  hominis  pretium. 

Werpil  V.  I,  33. 

Werpir  v.  guerpir. 

Werre,  werreglas  v.  veirre. 


Waraaoe  II,  275,  garance;   varantia  Werre,  guerre  v.  guerre. 


pour  verantia. 
Warant,  warantir  v.  garant. 
Warde,  warder  v.  garder. 
Warir  v.  garir. 
Wariaon  v.  garir. 
Wamir  v.  garnir. 
Wasehie,  waidiier  v.  gaschier. 
Waaohif  v.  gaschier. 
WtBkarae  II,  403. 
Waier  v.  guet. 


Werredon  v.  guerredon. 

Werreier  v.  guefre. 

Wei  V.  oes. 

Waape  v.  guespe. 

WWiail,  weiseyl,  à  votre  santé.  Hal- 
liwel  s.  V.  wassail ,  dit:  „From  the 
A.  S.  was  boel,  be  in  health.  It 
was  anciently  the  pledgeword  in 
drinking,  équivalent  the  modem 
your   healtb.     The   term    in    later 


WES                      :iy8  ZA 

liiBCi  wai  applifcl   lo  Bt\y  fesiitiiy  bourg,    cirù,    gteUttul,    bourgcoU; 

OT  iotemperauce."    Par  suite  de  la  gollois  gail!,   village;   la  mêine  n- 

permntatloD    n'gulière    du  tu   alte-  cino    te   Irouie    aoMi   dana    l'alla- 

miDi]  en  ^,   «l  du  passage  lie  Is  maud:     alial.    tM,     wtek,     *1gd*; 

lettre  i  an  r,  on  eut  ^snal,  dont  allmâ  icic/i,  arT,  mjtaa;  goth.  vcUi, 

oD  perdit  l'orlglDa  d«  fort  bonne  viû^i),  àpyoç. 

beure,  à  ce  qu'il  Bcmbli?;  cur,  ce  Vileconvep  ^«cnine,  welacoim,  wala- 
mot  ayant  pris  la  signification  d'in-  oomme.  leroie  de  ciriliié  doot  on 
lempérance,  iTrognerie ,  gourman-  se  serv.iit  pour  Bnliicr,  équivalant 
dise,  on  l'interpréta  danr<  [a  langue  a  âoyez  le  bienreau;  ib.  wileomiar, 
d'oïl,  en  en  faisant  gaendf,  c.-a-d,  waleninjer,  souhaîlcr  la  bienvenue 
guère  =  beaucQQp  el  soi  =  soif.  Pent-  à  ijqn-,  lui  faire  bon  accueil,  pnii 
£lre  Bus~i  cette  [ransfarmBlion  fut-  aecueillir  «n  géuéral,  recevoir  bien 
elle  faite  BciemcDeDt  par  esprit  de  on  mal;  de  rallem.  et  immédiate- 
moquerie,  Vb,  gnelmUUn Ben.  III,  œenl  de  l'anglo-saxon  ritcumt, 
ÛB9,  ivrogner.  vitrumian,  alimS.  ui/feAonen ,  ail. 
'Veit,  notre  aueit,  de  l'anglo-saxon  mad.  viillkamniin ,  heicillkommHm, 
vrif,  ancien  norois  eeifr,  ofcidens.  mat  compaié  de  ril,  shal.  leili, 
Cfr.  Dief.  G.  W.  I,  S3S.  en    coruposillon    bcne    el    konme». 


'.  wllecoma. 

VUlai  *-  voit.  miMOma  t.  wllecome. 

iPIgn,  «spiM  da  jiralot)  de  l'ancien  'Wlaag*,  wboMgu  t.  vin. 

noroii  vigr,  javelot.  Wlearme  v.  guiiarme. 

Wlket,  goiëelut,  gnlchet;  de  l'ancien  mt  ponr  vnlt. 

□orola  vit,  receatus,  angnliit.    Cfr,  mt  ponr  hnit  v,  oit. 

Dief.  G   W.  I,  139.  Witlime  v.  oit. 

Wlket  I,  33,  bamean,  et  par  mépris  Win*  v.  loivre. 

petite  cille.   J'ai  admis  que  ce  mot  W*  I,  143  pour  vu». 

venait  dn  celtique  nie:  breton  9 wtjl,  Wnlf  v.  buis. 

Y. 

TdlsII,  S31,  idole;  idolum,  tïJiuXù».  Trede  II,  97,  bérésiej  haeretit  (nl- 
Yerre  v.  hierre.  pto'i);   bereg»,    hareN,   héréliqae; 

Ymage  v.  image.  hafrelicvi    (nlninxôi),    prov.    ha- 

Tmagene  v.  image.  .    retgc,  eip.  berege,  liai,  erettco.     .-, 

Tpooiaai*  v.  ypocrite.  Tver  v.  iver. 

Tpoeiitell,  195,  hypocrite;  hj/pocfrita  Jrta  t.  ivre. 

(inoïpiiilO;  ypooreiiell,  97,  bjpo-  Yrrer  v.  ivre, 

criaie;  hypeeritii  (iitoxQioif). 


Za,  (ti  V.  fà  et  H,  2TS. 


1^    '.>A 


-    -i    <  V» 


'*^f^- 


■  \ 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


Page  8 ,  2  col.  1.  4  supprimez  le  second  d'élre. 

-  154 ,  2  col.  I.  2       -  exempler. 

-  231  Maidnee  v.  mansion  lisez  v.  manoir. 
128  ajoutez  Engelos  y.  jalous. 

-  371        -       Touche  y.  toxicbe. 


A:-..  -  r.\  ■'■.■''Ai:    !i 


iDipilmt  «bu  rn(ti  frtni  k  B 


^^-'J 


>Jf5»et-v 


.^ItCl.ri-of^ 


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^/■^s. 


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^,>r*.  "■^'ii^^çY-  i?ArU!i*^<0  <f  A^«  ^    iUf^^^^  ^^^ 


'  z'  '      *      ^  >^ 


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-c/î^/A  .'C'.îy^'wfr,  .^•.,-^  ^^_.^  -,-....  .      v:    -> 

■Ut'  '    /i  **  •• 


Ll!Ll       .-»:•*      *'•-.  ..     -^^V       L..L'  '  •    '*  ^     • 


RtFEIRH'ï 


VrîoB  OaM  434  117 

I„  iJb  nui  UMJUAlï 


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