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1
, From the Ewald Fliigel Libran
U!USD-SItHFORDdVinOR-\IIIVllÇilTr
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EWALU FLÙGEL.
P^T.O A '.TO. (..•.-..
pt<*4r« * ■ WHiVM< ris^^ M^
GRAMMAIRE
• •
DE LA LANGUE DOIL
OU
GRAMMAIRE DES DIALECTES FRANÇAIS
AUX Xir ET XIII* SIÈCLES.
TOME III.
GLOSSAIRE
ÉTYMOLOGIQUE
PAR
G. F. BURGUir.
• •
n^PARygJj
BERLIN, 1856.
P* SOIUIIIDBB BT OOmPa
UNTER DEN LINUEN, 1».
^^M^ALO FlVi^
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*
I
PREFACE.
ÏLn annonçant un Glossaire comme supplément de ma
Grammaire, je m'étais uniquement proposé de donner la si-
^îfication des mots de l'ancienne langue qui se trouvent
dans l'ouvrage. Des considérations toutes particulières qu'il
serait inutile d'exposer ici, m'ont déterminé à modifier ce
plan. J'offre aujourd'hui au public un Glossaire étymolo-
gique. Mes lecteurs apprécieront la valeur de ce changement,
et ceux qui ont mesuré les difficultés d'un pareil travail
useront volontiers d'indulgence envers moi pour le retard
qu*a éprouvé sa publication.
Le Glossaire donne les mots par ordre de famille. Cet
arrangement déplaira sans doute à quelques-uns de mes lec-
teurs. Ils prétendront que chaque mot a droit à être traité
à la place -que lui assigne l'alphabet. D'accord; mais je les
prie de songer que ce Glossaire ne forme pas un tout in-
dépendant: il fait partie intégrante de la Grammaire de la
langue (Toïl, et, si je ne me trompe, la classification des
mots par familles est du domaine de la grammaire. Au sur-
plus, je n'ai pas adopté une systématisation rigoureuse; je
me suis contenté de grouper les mots dont la vocalisation
est semblable ou à peu près, et j*ai indiqué brièvement
leurs affinités» Ajoutez à cette considération, que j'avais
affaire à une langue mobile, dont les formes dialectales va-
rient à l'infini, et que j'aturais toujours été obligé de recou-
rir à des renvois pour éviter de reproduire souvent jusqu'à
quînzp l'ois la inAiiii' i'.\[i!icat ion. ou île li.iiilicr tians un ilé-
faiil cominim ù [)ii!si|ui; lous nos glossaîri-s Jii vieux lan-
gage, '({iii attribuent dts significations iliO'éreiiles aux Tornies
dialectales d'un seul et luèmc mol. Il ne s'agissait ilonc nue
(le cpielques rémois de plus , dont les incouvénicnis sont
contre-balancés pour le moins par les avantages qu'olTre le
groupement des mots par ordre de racine et de ramille.
Comparé h l'ensemble de lu langue d'oil. c.c Glossaire
paraîtra fort borne; néanmoins il cunlient un assej; grand
nombre de mots qui n'ont encore élé recueillis par personne;
il en explique d'autres dont on avait ignoré jusqu'à pré-
sent la vraie signi5cation; il donne enHn l'élymologie ou la
dérivation de beaucoup de formes qu'un avait tout à fait
méconnues ou qui étaient restées un problbme à mes de-
vanciers. Les articles suivants confunieronl entre autres
cette assertion: aroter, assener, alaïner, blet, brau. brei, eoil-
lou, chaceiiol, conirelenail, enheniti, escalcifrer, falourde, fre-
miUon, gariUant, gtiurle, gragant. marer, meslin, mien, poraj,
pieu (pal). piiUent, r/iioi, re. relayer (laier), respril, rigoler,
scancelhier, sombre (ombre), spur. stanreneir, ctc„ etc.
Le grand nombre de matériaux que j'avais à mettre eii
oeuvre me forçait d'être fort bref. Aussi, comme M. Dii./.,
ai-je cru pouvoir me dispensci' de rechercher en chaque oc-
casion l'origine de l'élymologie proposée, et de réfuter fou-
jours au long celles que je regarde comme fausses. Je me
suis cependant tenu oblige à faire quelque chose pour la
mémoire d'un homme qu'on décric aujourdhui à l'emi. C'est
M^NAGK. J'accorde ù ses détracteurs qu'il n'avait pas toutes
les qualités qui font l'élymologiste; mais c'était un homme
d'esprit et fort savant. Ses ouviagcs sauR être bons, ligou-
reusement parlant, contiennent d'cxcellcnles choses, ei on lu!
doit rétymologre d'un Ircs-graml nombre de mots. Que
d'antres après lui soient parvenus h des résultats identiques
par des voies plus rationelles, cela ne sauiait lui enlever la
gloire de la découverte. J'ai donc cité le nom de Mi\AGB
au sujet de tous les points diHîciles sur lesquels il s'est pro-
nonce, pour prouver à ceux de mes lecteurs qui n*ont pas
connaissance de ses ouvrages, assez rares actuellement, que
sa science n*est pas aussi méprisable que certaines personnes
le publient par-dessus les toits. Il faut, du reste, rendre
cette justice à TAUemagne qu^elle ne s'est pas associée à ces
clameurs. Son plus grand linguiste dans le domaine roman,
M. DiEz, s'appuie sur Tautorité de Mknage , il ajoute même
son nom à des mots dont on ignore l'origine. C'est assez
dire, ce me semble, quel cas il fait du Dictionnaire étymolo-
fique de la langue françoyse et des Origines de la langue
italienne, d'où il a extrait maint article et des notices fort
importantes.
Je dois réclamer encore en faveur d'un autre de mes
compatriotes qu'on s' habitue aussi à traiter un peu de haut
en bas, bien que tous ceux qui ont écrit sur les langues
romanes aient puisé à pleines mains dans ses ouvrages. On
voit que je veux parler de Raynouard. Nous avons beau
jcH, nous autres, pour grouper les mots par ordre de fa-
mille, de racine, d'analogie; nous ouvrons le riche Lexique
de la langue des troubadours, et quatre-vingt-dix-neuf fois
sur cent nous y trouvons tout ce qu'il nous faut dans le
plus bel arrangement du monde. Quelles que soient les er-
reurs auxquelles son système Fa entraîné, roeu\Te de Ray-
NorARD n'en est pas moins celle d'un homme d'un éminent
talent, si l'on ne veut pas lui concéder le génie.
J'ai rappelé ailleurs les droits que M. Diez avait à ma
gratitude. Le profit que j'ai retiré des nouvelles recherches
<|tt'il a consignées dans son Dictionnaire des langues romanes
les a encore accrus. Je dois aussi des remerciments tout
particuliers à MM. Pott, Diefenbach, Schwenck, dont les sa-
vants et consciencieux travaux m'ont souvent guidé dans le
labyrinthe des étymologies. Ils comprendront tout ce que
"non coeur leur garde, s'ils veulent bien compter les diffi-
cultés qu'ils m'ont aidé à vaincre.
Les temps sont passés où l'on criait de toutes parts:
Mort aux patois! On en recueille aujourd'hui les moindres
I
débris. On a reconnu que l'éUide des patois est une intro-
duction nécessaire à lu connaissnaee des radicaux de la langue
littéraire el (]ue pur eux seuls on parvient à s' (expliquer dis-
tinctement le plus grand nombre des élytnologies. Toute-
fois les savants de quelques-unes de nos provinces n'ont pas
déployé assez. d'artJvilé pour rendre au jour ces inappré-
ciables monunieuts de l'art d'exprimer la pensée. L'ancienne
principauté de Montbéliard, p. ex., dont te patois présente
tant dt particularités remarquables, n'a pas encore son dic-
tionnaire. Je serais Ueureux, si ces lignes el les citations
t[iie j'ai faites dans mon Glossaire décidaient un de mes
impatiiotes à entreprendre cette tâche méritoire.
J'avais l'intention de joindre â ce Glossaire des remarques
sur le prononciation de la langue d'oïl. Ce travail a pris
une extension telle, que je suis forL-é d'en faire l'objet d'une
(Uvelle publication.
Je serais ceitainement coupable d'ingratitude, si je ter-
minais celle préface sans otl'rir le tribut de ma reconnais-
sance à la presse, dont les éloges m'ont encouragé diis le
principe à poursuivre avec zèle la pénible tâebe C[ue je m'é-
tais imposée. Mes critiques reconnaîtront, je rcspi.'re, que je
n'ai rien négligé pour me rendre digne de l'intérêt qu'ils
ont bien voulu m'aceorder. Je regrette seulement que les
profondes et curieuses observations publiées par M. Litthé
dans le Journal des Savants me soient parvenues trop tard
pour les utiliser dans ce troisii^ine tome.
Je ne veux pas oublier non plus mon bienveillant édi-
teur, VL ScBNEmEK, qui m'a donné toute latitude pour con-
duire cette entreprise à bonne fui. Ma reconnaissance lui est
à jamais acquise.
Berlin, i juillet 18ô6.
▼n
ADDITIONS
A LA TABLE DES OUVRAGES SCIENTIFIQUES CITÉS DANS LA
GRAMMAIRE DE LA LANGUE D OÏL.
CatTALLBT. — Origine et formation de la langue française par A. de Che*
Tallet Paris 1853 1^"» partie.
DiEFEUBACH. — Celtîca I. IL III. Sprachlicbe Documente 2ur Gescbichta
der Kelten; zugleich als Beitrag zur Sprachforschnng fiberhanpt,
von Dr. Loreni Diafenbaoh. Stuttgart, 1839.
DfBPBitBACB. — Vergleichendes Wdrterbuch der gothiscben Spnyhe Ton
Dr. Loreni Diefenbaeh. Frankfurt am Main, 1851. II toi.
Dm. ^ Etjmologiscben Wdrterbuch der roinaniscben Sprachen von Frto-
drieh Diei. Bonn, 1853.
De Cargb. — Glossarium mediae et infimae latinitatis conditum a Carolo
Dufresne Domino du Cange, cum supplementis integris mona«
cborum ordinis S. Benedicti, D. P. Carpenterii, Adelungii, alio-
rum , suisque digessit 0. A. L. Henscbel. Parisiis , Didot frères. .
GiASD0AG5AOB. — Dictionnaire étymologique de la langue Wallonne par
Gh. Grandgignage. Liège ^ 1847. 1850. I, II vol. (inachevé).
HossoRAT. — Dictionnaire provençal-français ou dictionnaire de la langue
d'oc ancienne et moderne .... par S. J. Honnorat, docteur en mé-
decine. Digne, 1847. III vol.
HrMBOLDT. — Prfifnng der Untersuchungen ûber die Urbewobner Hispa-
niens rermittelst der Vaskischen Sprache von Wilhelm- von Hnm-
boldt Berlin, 1821.
ScawE5CK. — Wôrterbuch der deutschen Sprache in Beziehung auf Ab-
stammung und Begri£fsbildung von Konrad Schwenek. Frankfurt
am Main, 1838. 3e Auflage.
Zicss. — Grammatica celtica. £ monumentis vetustis tam hibemicae lin-
guae quam britannicae, dialecti cambricae,^cornicae, nec non e
gallicae priscae reliqniis construxit J. C. Zenit. Lipsiae, 1853.
E
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F TABLE ^H
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ABRÉVIATIONS EMPLOYÉES DANS CE GLOSSAIRE. ^
BbllDl.
m maficiilin.
»4j.
Hdj«c^tif ou adjeciivemBiii.
Mcii. Ménage.
»dv,
adverbe ou adverliiale-
r- page
■b>l.
pari. participe.
•Ilnâ.
hanl-BlleniBiid Dioyi-n,
pas. passé
klluod- '
noureï'îiaui-Brleniflini. pei». persiiiine. '
«ne. fr«nî.
ancien rrancai>^. ].l. pl.iriel. J
ancien norois.
, pluriel régime.
r-est-i-dlre.
pi. s. pluriel anjei.
c«t.
l'BlaUn.
ptirt portugais.
Cfr.
ronftr, v.-k-d. •••>ai\iarvc.
prép préposition.
coniullei
prés. précenl.
lomp.
(.■(imposé.
prori. pronom.
<lër.
dérivBiion ou dùrivÊ.
pn.pr. proprenienl.
Dief.
DieTenbach.
prov. pti.ïen\-al.
dim.
R.o..H»vn, I.H. Raynouard Lexi-itie
écosa.
imsiah.
roman.
empi.
employa.
t an rég. régîme-
tup.
r. dir. régime direct.
S.
féminin.
rég. ind. régime indirect,
flS'
fignrf.
tel. relatif.
gtow.
gioBsairL-.
Mugnlier.
goth.
gothique.
s, c. V. snli eodem rerbo.
boll.
hollandais.
a. r. f-ïiignlipr régime.
imp.
imparriii.
s. .-i. singulier iinjel
ind. .
indicatif.
«ubj. snlijonclif.
inf.
infinitif.
«ubfl. substantif ou sub-
irl.
irlandais^
stantivement.
isl.
islandais.
s. r. tub verbo.
iMi.
Imâ
Italien.
bas latin.
voyei.
NB. D
ns les renvuia, le chiffre runiain Judlqui) le tùtai, le L'tiiâVi: arabt?,
lt> page de
la Grnmmaire dt la langiu ^ail. - Quand je n'avais rien a
ajouter ua
a corriger au.^ explications données dans Ira 1. 1 el 11, je me suis
GonMDté d
y renvoyer, «fin de ne pas grossir inutilement le Glossaire.
1
■
•
INTRODUCTION.
•I ai établi dans le premier tome de cet ouvrage que la plu-
part des mots français qui n'appartiennent pas à la famille latine,
sont d'origine allemande. Pour compléter mon travail sur la dé-
rivation, j'aurais donc dû indiquer les lois qui ont présidé aux
permutations que nos aïeux firent subir aux mots allemands en
les naturalisant dans la lingua romana. Mais, pour marcher en
toute sûreté, je voulais, avant de me prononcer, examiner en-
core attentivement cette partie du matériel de notre langue, parce
que dès lors j'avais le pressentiment que certains philologues fai-
saient une trop grande part à l'allemand aux dépens du celtique,
tandis que d'autres restreignaient beaucoup trop le domaine de
Tallemand pour élargir celui du celtique. C'est aujourd'hui une
certitude pour moi, et j'ose espérer que ceux qui voudront bien
étudier le présent Glossaire se rangeront à mon opinion. Toute-
fois, je dois avouer qu'en cherchant à établir ce qui revient de
droit à l'un ou à l'autre de ces deux éléments constitutifs du
ffançais, j'ai toujours donné, à raisons égales, la préférence
au celtique. Les germanomanes en prendront sans doute occasion
de m'accuser de celtamanie. Peu m'importe, j*ai la conscience
d'aYoir travaillé sans prévention aucune, et je tiens fort ridicules
tontes les conclusions qu'on tire de ces emprunts faits par un
peuple à la langue d'un autre. Voici du reste ce qui m*a décidé
* 8ui?re la voie que j'indique. .
Une langue répandue sur une vaste étendue de pays, quelle
qne soit la culture intellectuelle du peuple qui la parle , ne sau-
rait disparaître sans laisser d'assez nombreuses traces, surtout
À regard des choses de la vie commune, mêm*e lorsque toutes
les circonstances militent contre elle. Vous prétendez que la con-
quête romaine et l'invasion des peuplades germaniques ont dé-
truit complètement U langue celtique. Cela n'est pas, ne p«nt
pas être. Allez dans nos cumpagnes, aujourd'hui encore où l'in-
stniction est fli répandae et l'usage du français littéraire sî étCDda,
où les moyens île communication soni si faciles, les rapports arec
l'extérieur si fréquents, et vous entendrez des mots fort expres-
sifs qui ne se relrouvent pas même dans les plus vieux monu-
ments de noire langue; vous en entendrez d'autres qui ont dis-
paru depuis des cenlaines d'années de l'usage des villes. Eh bien,
ai les homnies du XIX» siècle montrent une religieuse fidélité à
conserver ce que leur ont transmis leurs pères, vous m'accorderez
que ceux des premiers flièclea de notre ère ont dû en faire autant,
pour le moins ' , quelles qu'aient été l'habileté et la tyrannie de
leurs oppresseurs; vous direz avec moi qae le celtique s'est de
toute nécessité conservé datis la lingun romana à un bien plus
haut d^ré qu'on ne l'admet ordinairement, parce que l'on sup-
pose toujours à tort que la disparition du celtique conime langue
usuelle, au VII' siècle, implique sa disparition complète de la
vie sociale. Si nous avions autant de monuments du vieux cel<
liqae que nous en avons de l'ancien allemand, p. ex., ils noua
fourniraient sans aucun doute la preuve de ce que j'avance ici*.
Nous y trouverions la vraie source de nombre de ces mots pa-
tois dont on ignore complètement l'origine, et peut-être même
celle de bien d'antres qu'on croit pouvoir rattacher en toute sû-
reté à tel ou tel idiome, parce que la racine en question y est
amplement représentée. Car , à tout prendre , cette dernière cir-
constance n'est pas une preuve sans réplique. Il y a, p, ex., des
mots celtiques qui ont fort peu ou point de représentants dans
les langues néo-celtiques , et si les écrivains grecs et latins ne
nous avaient pas fait connaître leur origine, nous serions induite,
faute de documents celtiques anciens, à les rapporter à un autre
idiome où nous tmurerions ane racine convenable.
Un second moment en ma faveur, c'est que l'Allemagne elle-
même a subi l'influence celtique. On ignore encore, il est vrai,
la véritable portée de cette infinence'; cependant plusieurs ea-
vanls allemands ont démontré que beaucoup de noms de lienx,
de rivières, etc., qu'on croyait allemands, étaient celtiques; ils
ont prouvé que certains mots et quelques formations grammati-
cales de leur langue avaient la même origine, Etait-ce donc être
(1) On I
initt la
nicLU do
..qal»
XI
partial ou eellomane, si le celtique et l'allemand me fouruissaient
la racine d*un mot^ que d'accorder la préférence à Tainée des
deux langues dans notre Europe^ quand des considérations toutes
particulières ne parlaient pas pour le contraire? Je ne le pense pas.
Cette confession faite ^ je vais donner des explications néces-
saires à rintelligence de quelques dénominations dont j'ai fait
osage dans ce Glossaire^ puis je traiterai de la dérivation de9
mots français d'origixfe allemande.
La langue du peuple germanique a eu^ comme celle de tous
les peuples 9 un grand nombre de dialectes. Le plus ancien est
le gothique (du iy<> au VP siècle)^ ainsi nommé de la nation
des Goths. Il nous reste de ce dialecte des fragments assez con-
sidérables d'une traduction de la Bible faite par Févêque Ululas.
Nous 7 voyons la langue dans sa structure originelle, pour ainsi
dire, et, grâce à ce précieux monument^ il nous est donné d'ap-
profondir- chaque foliation ^ chaque mot de la langue actuelle.
Après le gothique^ l'histoire nous prouve la coexistence des dia-
lectes suivants: haut- allemand , anglo-saxon , ancien norois, frison
et $axon ^
On distingue trois périodes dans le haut-allemand: la pre-
nûère, qui s'étend du VII« au XI« siècle*, a reçu le nom d^ an-
cien haut- allemand; la seconde, du XII<^ au XV^ siècle, celui de
koMt-allemand moyen; la troisième, du XVI^ siècle jusqu'à nos
jonrs, celui de nouvel haut- allemand. L'ancien haut-allemand était
la langue des Francs , des Alamanni et des Bavarois. De là les
noms des trois dialectes si .souvent mentionnés dans l'histoire:
^^ francique, V alamannique, le bavarois. Le francique était la langue
littéraire du royaume carolingien-franc dans la Neu strie et l'Aus-
trasie. U est donc à regretter pour la linguistique française que,
parmi les monuments de l'ancien haut-allemand, il ne nous en
reste aucun en pur francique. Nous y trouverions la solution de
bien des problèmes qui nous embarrassent fort. Le haut-allemand
moyen, qui avait cours dans la Souabe, la Franconie, la Suisse,
la Bavière et l'Autriche, fut la langue littéraire à dater de la
fin du XII* siècle. Avec la réformation, commence la 3® pé-
riode, et dès lors le haut-allemand, modifié dans nombre de ses
rapports phoniques par l'influencé du saxon (v. ci-dessous), fut
la laDgue de toute la partie éclairée de la population allemande.
Les Anglo-Saxons, qui étaient établis à l'extrémité occiden-
tale de la Germanie, nous ont laissé des monuments d'une haute
(1) Je ne cite qae ceux dont il est fait mention dans le Oloasaire.
0) Ces dates ne sont qa'approxlmatlyos et J'y comprends les époques de transition.
antiquité, en vers ut en prose, fort îraportatits pour la llngnls-
tiqoe. Leur diak'Cte, après a'êlre assimilé un élémeot roman,
ft donné aaissanee il la lungne anglaise.
h'aneiert noroit était la langue des peuples du Nord. Il sub-
siste modifié dans le suédois et le danois; mais il a conservé
1 ancienne forme
) de let:
i vigaear première dans l'islandais pour
ainsi dire jusqu'à nos jours.
Les habitants de la Frise se tinrent loi
voisins, aussi le dialecte frison conserva-t-
première jusqu'au XrV" siècle. Cette (
valeur aux ninnoraenls écrits dans cet it
ingtemps isole
t-il à peu près sa forme
)nBtance donne de la
iiome, bien qu'ils soient
i Frise à la Hollande ré-
duisit le dialect(> frinon k l'état de patoîs.
Au Xni= siècle, un autre dialecte, le néerlandais, prend- tout
it toup rang parmi les langues littéraires. On ne lui trouve pas
de passé, aucune charte ne prouve son existence antérieure comme
idiome particulier, C'est un voile impossible à soulever aussi long-
temps que l'on n'anra pas retrouvé quelques monuments du fran-
cique. Le néerlandais continue de fleurir dans le hollandais.
Abstraction faite de Frisons et des Néerlandais, les peuplades
qui habitaient entre le Rhin et le Weser- entre le Weser el l'Elbe,
parlaient le dialecte inxott, dont il nous reste un monument con-
sidérable et important pour la scieuce grammaticale, bien qu'il
ne date pas des plus anciens temps, La dialecte saxon fait le
fond de ce qu'on appelle aujourd'hui has-aHemnnd.
wxmmwx
Les anciennes langues germaniques êlani généralement peu
connues en France, je crois devoir donner avant tout quelques
renseignements sur les alphabets du gothique et du haut-allemand.
Je les réduis en tableaux pour simplifier le travail et pour faci-
liter les comparaisons.
XUI
TABLEAU
DES VOYELLES, DE LEURS PERMUTATIONS ET DE LEURS
ALTERATIONS.
Voyelles
Permutations
Ancien
haut-alle-
mand
1
Lltérations
1
1
1
Gothique
Ancien
hant-alle-
mand
Haut-al-
lemand
moyen
Nouvel
haut-alle-
mand
Haut-al-
lemand
moyen
Nouvel
haut-alle-
mand
a
1
1
a
1
a
1
«, à j
1
1 «
1
e e, à, tt
: 1
Brèves
i(aiy
i, *•
i, è
i, 1; ë, i
u,ô
1
m (ai ', iû)
•«, •
•
u, û; 0, ô
H,ue; ô,a
1
1-
s*
à
A
1
â, a
œ
œ, à
, 1
' 3
j 6
uo
uo
1
1
ue(iie)
e
U
eu, au
u
û
û
au II tu
11
tu
1
1 1
ei, ê
ou, à
ei, i .
m
%i
a
a
0
; âiii
II
1
ou, à
(au,ao)
au, ô
1
1
1
■ ou, €t
1
eUf du, œ
1
Diphtr
f
i
, Vt (ai)
1
1
1
tut
tu, io, ta
fn, te
eu,ie(-î)
(1) M. J. GxtifX diftingue deux sortei d« mi, mr, iu : l'une oh Va et Vi Jouent le princl-
I^T^, et oii l'on fait entendre les deux vnyelles; l'antre ob l'appui de la roix se fait
■«f t et nr «r. L*«ecent Indique Ici ces dlflii5rcnces. jéi et oii sont toujours pour i et m
*f^^ n k ou mn r Mit, «t ai r^ond alors k 1'^ de l'ancien haut- allemand, tandis que le go-
^^Pt M devient m, ê, dans l'ancien haut-allemand.
C) Le circonflexe indique la quantité.
(3) Cet ^ avec tréma a été admis par les grammairiens modernes pour le distinguer gra-
P^wncnt de 1> qal représente tantôt une altération de Ta, tantôt l'e de syllabes Inaccen-
**^ son radicales, oh il a pris naissance d'une des voyelles a, ëy i, o, tr, et d'autres sons.
U prononciation de Vë se rapprochait de IV, dont 11 t'est développé; celle de 1> tournait
^<n Ta; c'est, du moins, ce qu'on suppose.
TABLSAf]
9 cOnsonkes et se leurs permutations
^
^
^"'^■"^^^ ^ïn^^'n^r' "'-"•' '''■Xel''nr|
:
t 1 i
1
1
M
11
1
3
1 fp. pr)
r.pf
'(r.rp)
r.pf
O
J ou 1 (0
* ou *. tk
h
ili)
j, .»
f
k,,k,
«, o». ,
S
1 1 /."'.
3 ou t
I(lk)
fi et »
ih
ih ou â
j. r, irA
â
iQ prâcM«, de m&nu fff pour qn*, lit<>.
I cellei-là
■k poaltigu
■pria tM l[qiMu ', H, r (ranmcnl ipibi
Veyelles.
Lee règles que j'ai données toachunt les permutalioDS des
voyelles latines ne peurent en général être applkiuées aux voyelles
HlU-niandcfl. A ([uoî allribuer cette différence? Aux baditadrs
d'organes des conçjuéraiils de la Gaule rumaîne, à la position de
l'arcent dans lenr langue et à sa modulation, enfin à la manière
difVérenlc dont ils articulaienl les voyelles et les diphlbongues.
Telles Boni les causes principales qui inBuérent sur la déforma-
tion des mots allemands. 11 y en a d'autres encore, peut-Gtre; mais
cellei-là sont décisives, et il serait inutile dt- recourir à des sup-
poaltigus.
XV
I. A long. C'est ïa du haut-allemand; on voit par le tableau
des voyelles que le gothique ne le connaît pas et qu'il
le remplace par e. Cet a long reste en français^ s'affdi-
bb't en e, ou se diphthongue en te, ai: wage^^ bar et
bière, russe et raisse (courant, ruisseau^ de Tancien no-
rois râs, ïh., anglo-saxon raes).
A brefy gothique, se maintient^ s'affaiblit en e, ou se diph-
thongue en ei, ai, comme Va bref latin, mais seulement
avant m, n: gage, garir,' halle ou haie, régime gram ou
graim, sujet grains oii greins.
II. £ long. La langue d'oïl ne connaît ni Ve long gothique,
ni Ye long du haut-allemand: le premier se range sous
Va long du haut-allemand, l'autre répond à l'at gothique
V. plus bas.
E bref. Cette lettre manque dans le gothique. D'après
ce que j'ai dit ci-dessus (Tableau des voyelles, note 2),
l'ancien haut-allemand a deux espèces d'e: l'un répon-
dant à Va bref gothique, dont je viens de parler, l'autre
qui s'est développé de l't. Je renvoie donc à cette lettre..
III. I long du haut-allemand, répondant au gothique ei, reste
intact: riche, cnivet^ rider.
I bref du gothique et du haut- allemand, auquel ou doit
joindre l'a» gothique et Vè du haut-allemand (v. le Ta-
bleau des voyelles) , reste •*, se permute en e et quelque-
fois en ie,.ei^ a: eschif, eschirer, fieu — feu — fiu^, fres
— freisy feltre — f autre, renc, sen — san.
IV. 0 long du gothique, de l'ancien norois et de l'anglo-saxon,
n'éprouve aucun changement, tandis que son correspon-
dant de l'ancien haut-allemand uo (plus ancienfiement
lia) produit d'abord ue, oe, d'où se développe, ot, uei,
ui: croc, rostir, orguel — orgoil — orgueil — orguil, fal-
desiuel — faudestueil — faldestoed.
0 bref du haut-allemand, répondant au gothique u., au
(v. Tableau des voyelles, note 1) reste o ou se diph-
thongue comme Vo bref latin: mordre (homicidium), hose
— huese — hoese — house. Cfr. I, 25.
V. U long du gothique et de l'ancien haut-allemand n'éprouve
aucun changement: 6n/n, brut (belle-fille), 6f/c, escutne.
JS bref et au du gothique, u bref de l'ancien haut-alle-
(1) Les BoU citét Mna explicatluu ae trouvent dans le Glossaire. Je renvoie aa t. I.
p.SS ft Miiv. pour la diitlnction des formel dialectales. On fera sans peine les comparal-
WM BTte la laogoa flxéa.
mand, restent quelqucfoi*, niais ils passent \q plus bou-
veot à l'o: hvche, forbir, horde, morne.
VI. Ai, c'est-à-dire ni, du gothique, auquel répond l'n ou l'é
de l'annen haat-nUeiuand, 6v présente sons les formes
ai, et, a: ham, yale, fiairon, bail — eit, laid — Irid.
VII. Ati, c'est-à-dire du goilûqae, ancieu haut-allemand ou, i,
et, avant le VIII" siècle, au, ao, deineot o fa), ou, oi:
hoge, rostl, sope — soupe, choisir.
VIII. lu (i«), qui, dans l'aucien liaiit-alleinand déjà, csl repré-
senté de diverses manières: iu, ia, io (plus uncîeanement
«o), n'a pas de forme constante dans la langue d'oîl.
H y a d'ailleurs peu de mots qui le contieonenl. Nous
avons d'abord itii;, iav, ir: Iriure — liiiiae — trite: puis
oi (i d'iu syncopé): croissir.
Consonnes.
I. P gothique répond à ph (f) de (juelqueB-una des plus an-
ciens monuments du liaut-alleniand, et à pf du haut-
' allemand moyeu et moderne. P golliique initial ue se
montre guère que dans des mots d'origine étrangère. Il
en est de même de pf initial, qui tient sa place quand
l'admission des mots a eu lieu de bonne heure, tandis
que p reste dans ceux d'adraisBÎou récente.
P initial se maintient dans la langue d'oïl: poe.
P médiai et final, ancien haut-allemand pf, f, ff, se
présente sous les quatre formes p, b, e, f: agrapeir, eichif
ou eskip, eschiper, eslouble, eitofe, escherin.
II. B gothique disparaît dans l'ancien liaut-atleDiuDd propre-
ment dit, où p le remplace, tandis que certaines peu-
plades, p. ex. les Francs, conservent le 6, Au Heu de
bb , le haut-allemand moyen et moderne emploient tou-
jours pp. Il faut remarquer encore que l'anglo-saxon,
l'ancien norois et le saxon ont sonvent f pour b on p.
De là, pour le b gr>tliique, les consonnes b, /', f (pour
6 médial), p (pour bb), dans la langue d'oïl: bande,
brant, bric, bride, lobe, robe, etcrevisse, grarer, nafrer
— natrer, riper (de rippen, ribben, ahall. riban).
III. F gothique répondant à e = f et /' du haut-allemand. L'al-
lemand moyen fait toujours usage de y à la un des mots,
avant les consonnes s, t, i, dans le corps des mots, et
XVII
comme initiale des mots d'origine étrangère; partout ail-
leurs il emploie ordinairement r.
F est constant, excepté dans la combinaison If: fui'
destuely fel, garoL A mol (Arnulf).
IV. V gothique , w du haut-allemand. Selon M. J. Grimm, le
r gothique se prononçait comme le w de l'allemand mo-
derne, tandis que le vr de Tancien haut-allemand était
l'équivalent du w anglais. Le r final gothique est voyelle
(u) après une voyelle brève, il est consonne (v) après
une voyelle longue et les consonnes. Médial, il est aussi
consonne dans la diphthongue du avant t, é, et, et dans
la diphthongue iu, avant chaque voyelle. Le w final de
l'ancien haut-allemand se permute partout en u ou en o,
et peu à peu même la voyelle disparaît. Dans le nou-
vel haut-allemand, on emploie b au lieu de u? après / et
r quand il y a une voyelle de syncopée, et w ne peut
jamais figurer à la fin des mots ou des radicaux. Enfin
le w tombe avant une consonne.
Le V gothique ne se trouve pas dans la langue-d'oïl;
c'est le w de l'ancien haut-allemand qui y figure sous
les formes gua, gue, gui, avec rejet du son u dans
quelques provinces, tandis que d'autres le maintiennent.
Les provinces qui furent le plus longtemps soumises à
l'influence allemande conservèrent le tp (cfr. I, 33). On
rencontre même r, qui provient de la confusion du v
roman et -du r étranger. Ex. gaagnier — guaigner, gaar-
rUr — guamir — ttarnir, gueredon — geredon — werdon,
guiscart, triuice — /rire, tcage (aujourd'hui vague au lieu
de gague), espervier.
W 86 résout en outre en ou, o: ouest, ouaiter pour
vaiier, Gaudoin (Gotwin); ou se syncope: RegnaU (Re-
ginwald).
Enfin, ce que je viens de dire du ir final de l'ancien
haut-allemand explique le mot de 6/ot, qui s'est formé
comme poi de pau. Quant à la forme blef^ que je me
suis expliquée par un féminin bleve^ le f repose simple-
ment sur le u? allemand, hca (îwa) a également produit if,
V. M. Le m final de l'ancien haut-allemand et de l'allemand
moyen se permute quelquefois en n. La langue d'oïl
connaît aussi cette permutation, mais le plus souvent elle
apocope le n: esiom puis estor^ Beiircn (Bertram). - Les
noms propres en an fini^l prirent de bonne heure un d: and.
VI. N. Je ne trouve pas d'exemple de Iri permutation de cette '
liquide en / ou en r (cfr. I, 41); noire ytiiifalan , p. ex.,
e'écrivait régulièrement gonfunon..
Vil, L se permute en r: gaufre. II se transpose quelquefois:
floc — foie. Avant une consonne, le I alleniand suit la
même loi d'aplntispemenl que le / latin: firtde — fu«de.
Cfr. I, 42.
VIII. B se permute en l: Aelherc et herberl. Le r sUeniand se
transpose comme le r latin: efcrcmir, bumoier, gr/non —
guernoH. Cfr. I, 42.
IX. K. Le A gothique, qui est remplacé par q avant un e,
se permute dans t'ancien haut-allemand proprement dit
en cA qaand il est initial, en hli dans le corps des mots.
Il se maintient seulement dnns les combinaisons sk (=sc),
/A, rk, ah. Le gothique Itk répond ii l'ancien haut-alle-
inand proprement dit cc/i, baut-allemand ordinaire rk.
Au XII' siècle, les combinaisons nfr, ikr se transfor-
Le son k reste Avant les voyelles ti, u, avant une coo-
Bonne et à la fin des mots ; eieume, escvrte, escol, ba-
con, blatte, foie. (Cfr, J, 35 pour les difFérences dia-
lectales du picard). Avant n, le k prend le son sifflé
l'A, comme avant Va latin, et nous avons ici les mêmes
différences dialectales (cl'r. I. 34 et suiv.). Le son ek
H lieu aussi avant «, i, au contraire des mots dérivant
du latin (1,37.38.), hormis le dialecte picard -flamand.
Cette différence, dont je n'ai pas su fournir la raison
à l'égard de l'exception picarde-flamande (I, 38.), pour-
rait peut-être s'expliquer par une supposition de M. Di££
rapportée I, 3i>. Du reste, au lieu de eh, on a aussi
les formes dialectales avec le son k, et ce, ci, comme
pour les mots d'origine latine. Ex. Charte» — Karlet,
eschac — eshiec, ncbe — i-icc — rike, eschaneer ~ escan-
cer, escliarnir — escarnir — enchernir — ethemir, etehi'
tier — eskiver, eschiper — esquiper; de même les fémiDÎtiB
blanche — blanyiie, franche — franque, frescite — freike.
Le k passe au g, comme le c latin: rogue (ancien
norois hrok-r'), gatùrel (et cnintt), grape.
Le k de la combinaison sk se syncope ou s'apocope
quelquefois: fres, fresanche, seneachal.
7i, Q. Il n'y a, que je eacbe, aucun mol de la langue d'oïl
vriadént du l'allemand qui contienne cette lettre.
XI. 0 gothique, g ou h (c) dans Tancien haut-allemaDd, reste
guttural ou prend le son de j avant toutes les voyelles:
gueude — gelde, u^age. Jardin — gardin, gai (et notre
geai)^ jarbe — garbe, gigue — gige, large. (Cfr. I, 39
g latin.)
On a quelques exemples de la syncope du g, ce qui
donne lieu à une diphthongaison avec •': estnaier — es-
maier, haie.
Au lieu de rg, la langue d'oïl a quelquefois rt: (bel-
berc) herbert. Ce i est probablement pour c de Tancien
haut-allemand, comme dans haubert (hauberc).
XII. J initial sonne j dans la langue d'oïl: gehir — fekir. Lors-
qu'un j médial est précédé de b, p^ dy i, ces lettres se
syncopent et alors y a sa prononciation ordinaire ou de-
vient ch : loge, crèche, gager. Quant au j des verbes go-
thiques en jan, qui passent dans la langue d'oïl à la 2*
conjugaison, il se permute en t. Si le J du gothique ou
du haut-allemand est précédé de la nasale n, on écrit
ordinairement gn, comme dans les mots dérivés du ladn
(II, 235): broigne, mais aussi brunie avec t, gaagnier —
guaigner. Quelquefois le g adouci repose sur un • final
du nominatif ou sur le j qui se trouve au génitif, etc. :
gage,
XIII. H. Dans l'ancien haut-allemand, on employait toujours
h on le gothique avait k final, quelquefois où il avait k
médial. Dès le JX.^ siècle, les combinaisons hl, An, Ar,
hw perdent l'aspirée. Le haut-allemand moyen se sert
de sch pour $c; l'allemand moderne l'emploie aussi avant
d'autres consonnes pour le simple s (schlagen, schmecken).
H initial allemand reste ordinairement dans la langue
d'dH: healme (mais aussi eame), hauberge (aujourd'hui
auberge), ham, hait, hanter, hanap,
La combinaison hl perd l'aspirée: los (lot), Loeii
(Hludov^îc); dans toaille sa syncope produit un son
mouillé.
La lettre h de la combinaison hr ne se maintient que
quand on intercale une voyelle: renc — par contre Aa*
rengue, renge,
XrV. T. Le t gothique est représenté dans l'ancien haut-alle-
mand par z au commencement des mots et dans les com-
binaisons /«, ns, rz, et par 3 dans le corps des mots et
comme consonne finale.
XX
La langue d'oïl conserve ordinairement /: tapCy tom-
ber, torbcy bctel, baste, bout. Quelquefois ell^ le syn-
cope: haïr y esclier. Le i de Tancien haut-allemand se
trouve cependant représenté dans la langue d'oïl par »,
r, cA, 5, ss, avant toutes les voyelles: blecier — blesciery
boion — bouson, escretisse^ grocer^ esclice (à côté de
esclit), champer (mot patois, s. v. tape).
XV. D. Le d gothique passa au ( dans Tancien haut-allemand.
Le d de l'ancien haut-allemand répond à l'aspirée th du
gothique. On trouve cependant th pour d dans quelques
monuments de l'ancien haut-allemand, mais ce n'est qu'une
variante orthographique de d. Quant au th du nouvel
haut-allemand, il est indicatif de la quantité.
La langue d'oïl rend le d gothique par d: borde, bande.
Elle le syncope: /oire, fuerre^ gaagnier^ braon. Toutefois
il v a des formes où l'influence du haut-allemand est vi-
sible: tassel, mordre et murtre. La combinaison nd con-
serva d'abord la finale, puis elle la perdit: braut — branc
— bran.
XVL S. Le son s reste: sope, danser (cfr. I, 3-i). S^ médial et
s final qui, le plus souvent, deviennent r dans les autres
dialectes, sont représentés par s ou par r dans la langue
d'oïl: rosel, La combinaison si intercale un c: esclier,
(Cfr. H.) 5m, s/i, sp, st restent : esprohon, isnel^ estache,
estai.
■f'i
|^<C^«* ^__ AtcA^JCCO . T-
•/.
* ¥
«i;-_
^vJ
A.
A, ib, ad prép. II, 340 et miiv.;
à C9 que conj. Il, 376.
i inteij. n, 402aÀMS
Aigt T. edage.
Aiiili» T. ate.
Aiigt T. edage.
T. aise.
V. aise.
, — ., V. aise.
T. aiae.
T, ate.
V aimer v. amer.
T. ademplir.
▼. ancre,
it T. aesmer. ri
T. aesmer.
Aati T. ate.
Aatto r. ate.
Aatbe v. ate.
àaûi T. ate.
AkT a.
Abakr II, 362, aboyer; de ad-bau^
hari. De là le sabst abois, propre-
ment extrémité ou est réduit le cerf,
le sanglier, sar ses fins, lorsque les
chiens l'entourent en aboyant.
V. bail.
▼. bas.
T. bas.
▼. ban.
&t T. ban.
T. ban.
Abat» v^Jbaire.,..
Aftatot partie, emp. subst , abatre.
Abaabir t. baube.
Abbei V. abet.
Abe V. albe.
Abait V. abet
Abtirv. bel.'-
BoffHjf Ungoe d'oïl, Gloatair».
Abafoigne v. soin.
Abet, abeit 1, 116. II, 369, s. s. abbaa I,
345, abbé; de abbat, propr. père.
Abet V. beter.
Abeter ▼. beter.
Abavrer, àbevre y. boivrc.
Abiter v. habiter.
Aboenir v. bon.
Aboiyre v. boivre.
Abonder v. onde.
Aborrer v. boivre.
Abrander v. brant.
Abraaer v. brase.
Abrevier v. bref.
Abri, abri; ital., esp., port, abrigo,
prov. abric; abrier, couvrir, mettre
ù l'abri. M. Diez I, 276 dér. abrier
de Tahal. birihatif couvrir, mais ce
mot n'a pas encore été retrouvé;
cependant on pourrait le supposer,
car on a antrîhan, découvrir. Va
serait Vnd latin. Je crois qu'il y
a une étymologic plus simple et plus
rapprochée: c'est le latin apricus,
bien qu'au premier abord la signi-
fication de ca mot paraisse tout ù
fait contraire ù celle du roman;
mais , en y regardant de plus pr^s,
on reconnaîtra quMI n'en est rien.
Kn effet, abri signifia dans le prin-
cipe, et il signifier surtout encore,
un lieu qui protège du froid , de la
pluie, etc. Or apricvs locus ou
neutre apricum {rilia^ôfityoy^ dans
les glosés sur Pomp. Fest.) signifie
Heu exposé au soleil, et Ton a dit
d'abord apricum, abri, par oppo-
sition à un lieu ombragé; puis, ad-
mettant une très -petite extension,
1
1
^^^^^^^^^M
111) a prie abri fommp .xnilrnirc
l'iK'oro dan» ijuciqncs patol». p. ex.
de lieu froid, livn i.iiniîde, .^ft-
duni^ cplui de Montbélisrd, Cft- 1»
w
Cfr. Ménage >. v- abri et Cosoneiivn
proverbe'. Pierre une n'do (roul«]
1
OriK.lVnilC- De flirirr, nous avons
n'aiciUe pe (pas) de môase (■douu«>
1
,\
eui.hc.niqr.p.
tristi-sse, DC. acpdia, accedin, grec.
AbriTBt. abrivi, rupidi:, vif, prompt
.UijiliV.
prPBSc, oiupressé; part, passv d'un
Aeoarre v. corro.
TerbB quB je no connais pas dans
'• la lans«e d'oTl, œaia qui st> iroare
Aedadre v. «indr. ^'^^J^^'-**^
dans le prov. brivar, presser, s'cin-
Aeelerv.ecler.Mc* '^ ■
presior; nbrivar, ib. ; de brin, viva-
cité, force, couraeo : o»p., iwl-, port
Aœner, achainer, faire signe Ue veiiir^
brio; du celtique: ancien irUndaia
eoinp. de a et de eeiwr; Mib(t. inl.
<k
bng, valeur, galloi» irijA. forte, vie
crmio, signe. On Iroave, dan* 1^
■ ■ Abwln V. soIdrL'.
liaise latinité, ciNn», tortio ant^
t \
';. Abitiii«nc« I, 330, ni.Mineni;e: «btU-
rinnorr, innnere, mots qui dériveB|
«tHlin.
peut-i-tro de rinciiiniu, boucle d^
cheveux; desortequoti aurait iotm^
une acteption générale à la pro;
^0;
• ' JlbuîM«rocnt V. hiii.'ser.
(«iiAbaiwr v. bHiBssr.
*" d^wiin^II, S4, abu<i, erreur. Iroinpe-
priélé qu'ont tes bouclei de Hotu^
■ = • rie, fraude; d'abn.cr, de abuH,
pour ainsi dire de faire sigiwt
1
..: pmpr. atuiari.
^ .
. •.. Aodndn V. ceindre.
„sii:Her.
■ '
■■■■ AïKier v. char lll.
Acenur recense.
■
AoaHi V. .'ase.
Acer v. acier. .
■
Attt V. aeator.
Acerin v. acier.
■
Aeater, aehatar, acheUr I, ITS. Il, .7!)
Acerter v, oerl.
■
pro.-r.rer. ailielBr, faite un cchauRO
AeerU» v. cen. t
ad-caplare, Imâ nceaplare, accapi-
Anmaerneat v. aeemcr-
tare ; mibst. aoaC, achat I, ÔT, a.'qiii-
sitlon, ai-bai: comp. laeaCar. raoha-
AMMner v, ucEmer.
t«r, (MlMter I, 17T. 0(i4, rn.t.eier.
Acener v, i^essi-r.
I
sauver; d'où TMjkl^TM, racbateor
Achainer v, acener.
^H
I, 77, ruclietïur, Tauveur; ruhftU-
Achaiioa v. occasion.
^^H
mant I,15B rachÈteniBut, ealut; i-tr.
^H
Acharier, charicr v, char I.
^H
En partant d'un autre point de vue
Aehariar, confronter v. char III. ^iW
^^B
et d'une autre si^inilication de ca-
ADliar«er v tbar I.
^H
pere, cnptare , on einpioja ud-cup-
Achat V. aoater.
■
rare, a<ater. atthater dan4 le sem
Achater V. a..,er, ^ ;
de assembler, amaster: corap. ra-
Achemiaw v cUemia.
^H
Aoheaan v. occasion.
^H
réunir, ramaeser. La aigni&<:ation
AohBTBT V. chef.
^B
de ce mot est restée inconnue jas-
Aehiar, apier v. es, abeille.
qu'id («, entre antres le glossaire
Anhin, acier v. acier.
il» laC. d. R.); ceiHindant il l'a
Adùarer y. .har IIL ^. fcCrt(v| .
ta
^M^IH
.//^, i^^ ^IX;-^
Citent** 'reA ,/'^'/' **^ '^7*^ '
tjh^trfi^ttM^'^i cuicim cui/^9*^
IK
•
9ùi^ $*^^ ^^^^ ^ ptti ^ifnoÀa». o^lJ
J^a^if IM^^ fl^C^e- , ucâi^i mfoul^^, •m^/ft» '' ^
Aj^9cftUVi
ACH
ê
ACO
AehiflTttr r. chef. Acoxuoivre, aooniore v. sevré.
Achoiaoïn v. occasion. AeonBqnei I, 190.
Arhiiiiniimer t. occasion. Aooninir, aocniuire, aooiunre v. sevré.
Ader, mcer, aehier II, 242. 303. 357^ Aoonter v. conter.
acier; lance: Imâ. aciare, aciarium, Aooragiement v. cuer.
de at%e* se ferri, fer dur. Acoragier v. cuer
Adaae, être aux abois (au propre), Aoorber v. corbe.
râler (?). J'ai rencontré ce mot une Acorder, aoorohier v. cort, adj.
seule fois, il se troave cité II, 213. Aoordance» v. acorder.
Ignorant sa signification précise, car Aoorda vt'^ifeBrtlf^»
on ne peut la déterminer d'après nn'^oMèr, Mtorder, convenir, arrêter,
exemple, il est difficile d'indiquer accorder; s'acorder à qqch. I, 196.
son origine. Isidore donne conciai~
tare pour conclamare; une forme
semblable avec une autre préfixe
conviendrait peut-être fort bien ici.
On pourrait aussi songer à clag,
qui, en provençal, signifie cri, cla-
meur, glapissement; en irlandais,
glas signifie plainte.
V. cliner.
At*™*** V. clinur.
Adore v. clore
Aeoardi v. coe.
Aeoder v. code.
V. cointc.
V. cointe.
it V. cointe.
, agointier v. cointe.
V. coit.,
V. coit.
V. colcher.
V. col.
V. comble.
AeoBipaigiiier v. compain.
V. par, adj.
lir, aenmplir I, 210. 267. II, 352,
accomplir ; de ad-complere ; acompUr
sa parole I, 334. Cfr. complie.
Aeondnire v. duire et II, 253- 5.
Aeonfenngr v. ferm.
Aeonaefller v. consoil.
, aeonBevre v. sevré.
, aconnerre v. sevré.
AcOMitovii', aooniÎTir v. sevré.
T. sevré.
, aoonniire v. sevré.
Il, 313, s'acorder absol. I, 237, faire
sa paix; acorder un tiesbat I, 380;
acourder qqn. à qqn, II, 54, mettre
la paix entre eux; comp. racorder
I, 263, faire sa paix, se rapprocher;
subst. aoort I, 402, accord , conven-
tion, société, parti; aoorde, accorde
I, 400. II, 387, accord, conciliation,
traité; acordanoe, accord, conven-
tion. Du latin cor, comme discor-
dare, concordare, recordari.
Acorer v. cuer.
Aeorre v. corre.
Aoort V. acorder.
Acoft V. costeit.
Aooftar v. costeit.
Acottome v. costume.
Aooitnmeement v. costume.
Aooitnmement v. costume.
Aeoton, anooton, ui^neton, aqneton,
lanotOn, hoqueton,^sdfte de (;|isaque
militaire , qui se mettait par dessus
la chemise: 8or sa chemise vest
Tauqueton de . ij . plois (Ch. d. S.
I, 2^9). Ce mot est un dérivé mé-
diat de Tarabe al-qoton, d'où l'on
* a fait colon, en espagnol algodon,
coton et ouate. C'est de algodon,
dans le dernier sens, qu'on a dé-
rivé aucoton.
Aoonardi v. coe.
Aoonoer v. colcher.
Aconder v. code.
Aoondre v. coudre.
Acourder v. acorder.
1*
1 .
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^l^cc^ c^-^^^FZ ^è/i4^. yfa^<€ f
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o*i^^,i^'M^U*ei'ini'Hc. ^a^s^^
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AEU 5 AFO
tioB, éTmluation, opinion, intention, Afèxir t. ferir.
but, calcol, action de yiser; à esme, Alimiier v. ferm.
d^BviSydmnsrespérance, sur le point; Aftnrer v. faer.
d'où aaflnement II, 141, pensée, Aféatnr v. feltre.
attente; eoiiaiiM, opinion basée sur Aifeetion I, 126. 227, affection, vo-
des combinaisons, valeur, portée; lonté; de affeciio,
faire etmanee, faire mine de qqcb., Afferir v. ferir.
ajuster, menacer de frapper; — Att Ire pers. s. prés. ind. d*affier.
eoMe, estimation. Les mêmes formes Affle ▼. foit
%-erbales signifiaient calculer, dresser, Affler ▼. foit.
préparer, ajuster, présenter, faire Affinité v fin.
mine de qqch.; on a fait passer la AflUctiOB, afflietiim v. affliro.
signification du verbe de la pensée AfBire II, 269, abattre, accabler, af-
à Taction. L'orthographe aasmer fliger; part, afflit, afflUe I, 50;
semblerait remonter à Tinfluence de de affiigere, afflichu; affiiotioii, af-
<i^-aes(tmar«,asefmar en provençal, flictinn I, 371. II, 64, accablement,
d'où la langue d*oTl avait fait aoeimer mortification , affliction ; affieiio,
1,66. 304, disposer, arranger, ajuster, Afilit v. affiire.
orner, parer; et d'ici acennemant, Afflrontar v. front.
ajustement, parure, atours; du part. Affubler v. afubler.
pas. Tadv. aoesmeemeat, aoemecment, Aflhison II, 126, par attraction pour
en grand appareil. à fuison.
de aorer. Afftambler v. afubler.
I, 149. 157. Afltuter v. fust.
II, 393 pour afoibloier, afe- Afl v. fit.
bloicr V. floible. Aflanoer v. fiance.
V. faire. Afiehe, afioe v. ficher.
Afdta V. afaiter. Afloheemeat v. ficher.
Afwtmnent v. afaiter. Afleher, afichier, afioier v. ficher.
A&itar, afiiitier, affiûter II, 254. 2ôô. Aflohiement v. ficher.
398, orner, parer, préparer, ap- Afie v. foit. *
prêter, accommoder, raccommoder, Afler v. foit.
panser, apaiser, apprivoiser; de Afller v. fil II.
tf/feelare; part. pas. afaitiet, afaile^ Afiner v. fin.
bien élevé; s'afaiter, se mettre en Afoiblir v. floible.
état , se disposer , se préparei^^ de Afolement v afoler.
là aftâtamant , ornement, parure, Afoler 1,60, maltraiter, blesser, meur-
manière, façon, instruction. trir, tuer; d'où afolement, déterio-
AftiitiBr V. afaiter. ration, dommage, blessure; defder,
Aftitiet s. V. afaiter. deftder II, 3. 275, comme afoler.
T. faim. Composés du latin fuliare, verbe
V. feltre. qu'on peut supposer d'après le sub-
V. floible. stantif fulloy onis, d'où nos mots
V. floible. foule, fouler^.. foulon.
Afiira ▼. faire. Afoler, devenir fou v. fol.
AlÉttrar v. feltre. Afonder v. fond.
T. fin. Afondrer v fond
Afrenm v. freiii,
âlronter p- frooi.
AbnitBt V. fruit.
Afninter v. front.
ASubhH V, Hfnbler.
Atubler, affBhlM, et avec m luleroa-
iDire, affomblar I, 105. 390. II, Gl.
S'M, cacher sa tvio sous un voile,
couvrir, r^lir, garnir dâ la ûbula;
Imù. afiibniare; «fiibUO U. 131,
mSDteau (cblamys): prupiement
manteau aveo la fibvla, fibla Unns
ApuUe; coDip. âwafablar, ùtvt le
manlvftu, (liisbabiUer. — Un trouva
dnlBblei dauB le iDi<iaH suii*, formé
(llreutcinenl tUDinie affubler G. <I.
V. V. 1159. P. d B V. ;lfl95 dfls-
fublec est eu un snniïl. c-ii-il-
Afnir t. fuir,
AgaM. agache, uguce, pie; île l'a
l^-imCV"»"''''""' |'r.iv. gachfl, ns^M;
AgBMT, agaciar, quereller, exulter ù
badiner ou ù quereller, provoqaer,
haraeler, pi ijuer, Irriter, aignillnrinei.
MénaRe ûiT. agacer de n^sce, parée
qne les pies sont aifcres; mais H
n'y H uuunne apparence que ce sait
jiiBiB, et, soit dit en passant, il
donne une fausse origine au sub-
stantif. Agacer diïr. de l'ahsl. hatjiai,
allmod. hetzcii. Irriter, pounulire,
arec a prcposé. ce qui permit au
k , derenu nii-dial , de su condenser
en s-
AgMb* V. ugucp
AgMlar V. agacer.
Agalt V. jfuitier.
Agaiter, sgaitÏBr v. x^l'iiT
Agardet v. gurder.
Agencer v. ijcnt,
Agendllar, agmoilliei v. ^envl
AgenMr v. gcnt.
; -viiA
Agetir ». gwir.
AgÎM V. alaeir,
Agraantn v. creauter.
Agrafa v. agrapptir.
Agrappair t, 131. prendre, aûsir, ac-
crocher, pnndro avec vivacité et
furce ; de i"abal. krapfo, aujourd'hui
hrapf, krrtppen, crampon, cmubeL
A la nit'oie racine appartiennent les
mots grappin , grappe (Q. L. d, R, I.
1 1 j) , autrefois uussi crapt, agraffe,
ea wallon agrap. Pour grappe, cfr.
la nêcrlundais grappe, krappe, ib.
Agre«r, ngreair v. gre.
Agi^iar V. grief.
Agrei v, roi II.
Asrder >. roi II.
AgTBt V roi II.
AgreranM v. grief.
Agrerar t. grief.
Agn. «gna I, lOti, II, 43, aigu, pointu,
piquant; proT. agut; de aeulut;
aguiier I, 39T, aiguiser;
Agnaiter i
gailiei
Ague V. ugu.
Agnelt V. yuiiier
Agndter v. galtier.
Agnat V, gailier.
Agnster v. galtier.
Agnile, aigtdlle, aiguille; Imà. acucla
p[>Tir acucula, aciculii ; de là agiflon,
agoilnn, aigtiillion, awillm II, 341.
^^-I-l, :i7S, pointe, aiguillon. V'.Méuage.
Agnilon, og^im v. aguile.
AgoAer v. ngu.
Ah interj, H . 402.
Hum (/an) II, 131, travail forcé, peine
corpurella, peine, chagrin. Dans la
basse latinité et dans la langue d'oïl,
ce mot s'employait souvent en par-
lant du travail des champs: Ahiaar,
ealMnar (tcrrum alianarej, labowar,
,'ultivcr: Knbanerent il toi lea ea-
paies du ccl cortil ki na fiireoc psa
ciilmucit (Dinl. de S. Orj«.)! «Iwi,
„^. ^J«.^>A.
c^,,,£^Aè« ai>!- f^
a^^iUtÀ
Lwfct : a£» ^t&^
.v»V^
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■ .
-■ -f
^7^
AHA
AIG
terre labourable, champ; ahanable,
propre au labourage ; ahanieret (rég.
akaiAT, pins tard ahaakr R. d'A.
p. 469) laboureur, cultivateur; aha-
nage II, 328, labourage, récolte,
fatigue, peine. Carpentier cite lo
Hmplehaner, labourer, que je n'ai
jaoïais rencontré. S'ahanar signifiait
le fatiguer, prendre peine (F. d. B.
V. 32). Du Cange dérive ahan de
IMnteijection kan, que laissent échap-
per avec une respiration pressée les
personnes qui font un travail pé-
nible; ce serait donc une onoma-
topée. D'autres veulent que la racine
kmn soit celtique. Owen cite en
fffet un afan dont la forme est
parfaitement convenable pour racine
de &ha»; cfr. le prov., le port, et
Tesp. afan; mais la signification
dispute, trouble, sédition ne con-
corde guère ; puis afan ne se trouve
que dans un seul dialecte et peut-
être a-t-il été lui-même emprunté
ou est-il tout à fait étranger h notre
ahan. M. Pougens parle d'un verbe
ihuiçais afGuer — ahaner, et Kay-
BonardLex. Kom. en cite un exemple
I. T. afaner.
V. ahan.
V. ahan.
▼. ahan.
Dcr, ahanierea v. ahan
V. ahan.
Akffidra, aërdro II, 12U-22, prendre,
saisir, empoigner, joindre, s'attacher,
M joindre à on parti ; de adiuierere,
c.'à-d. adherere, avec d intercalaire ;
comp. flBtzaherdre II, 121, s'entr'at-
tacber, 8*entresaisir, s'entrejoindre ;
dMihardre II, 121, d^tj^her, dis-
joindre, dél^rasser. Du fréquen-
tatif (adhaesns), on forma adeaer
I, 297, s'attacher, toucher, attou-
cher, saisir.
AM mtejj. Il, 402.
V. aane.
Ahonir v. honir.
Ahonter v. honir.
Ahontir v. honir.
Ahnoher v. bûcher.
Ahvntar v. honir.
Ahuri v. hure.
Ahnrter v. hurter.
Ahyretement v. hoir.
Aidable v. ajudc.
Aide, aidere v. ajude.
Aidar, aidier v. ajude.
Aidis v. ajude.
Aïe V. ajude.
Aiere v. rier.
Aige v. edage.
Aighe V. aiguë.
Aiglent, gratte -cul; dér. aiglentier K.
d. 1 V. p. 212, églantier; de aiguiUe,
avec la suffixe e>U, proprem. ai-
guillonné. Cfr. prov. aguilen, ai-
glentina. Aiglent était un peu plus
honnête que sa traduction, et, si
on l'eût conservé, églantier, églau-
tiue auraient au moins un primitif
dans la langue moderne.
Aiglentier v. aiglent.
Aignel, aignei, aigniava, aigniaz I, 90.
149, agneau; de agnellus; dimiu.
aigneles, aignelait I, 99.
Aignelait v. aignel.
Aigneles v. aignel.
Aignei v. aignel.
Aignians v. aignel.
Aigniax v. aignel.
Aigre, «igre, egre 1, 134, aigre, âpre,
rude, avide; acer ; adv. agrément
1, 82, aigrement, ùpremcnt, rude-
ment , vigoureusement ; aigreU ,
amertume, aigreur; acritas; comp.
aigrerin, vinaigre.
Aigrete v. aigre.
Aigreyin v. aigre.
Aigne, aighe, aiwe, aive, awe, eve,
iere, lave, eave, eane I, C8. 135.
377. II, 78. 79. 114. 125, etc.,
eau; de aqu€i, La forme moderne
dérive immédiatement de cve^ diph-
^^^^^^^^^^M^^^^^^H
^^^^v
t Aïs
^^H^ tbongui' ievo, iuve, eaue puis cuu.
n, ve me semble, la tnême mucbei
^^^H Les formea aigut et me nous sont
Air, souffle, ton, bruit, pasaioiu.
^^^B teatiet dans aiguade, aigusil, ai-
d'où nature], humeul , moDUr*
^^^B guayer, aiguière etc., évier.
^^^1 Aîpu, carale, jnment; deefua; prnv
positions. De li i origine, il n'y
^^^1 ef;iia. Pour la forme ctV. le moi
a pas loin. On disait de niftl aka,
^m pricéden.-
de pnt ^re , pour da manTHis na-
^H AigoiUi'm T. Bguile.
turel; de bon aire, pour de bon
^^H M V. ai
naiurel, d'oIi l'adjeitif debouain,
^^H AiUon, aiUnTB, ailloon I, :17 j. idS. US.
debonere 11,231, dou.-;, bon, affable;
^^V ailleura; de alioriHm; ^amp. iCait-
^^M
1, 335, BTBi; bunlé, affubilité, gra-
^^ Amoon «.
^^^ AiUnn ï. BîUori.
381, bonté, affabilité, gracieuseté
Aim V. hBim.
Aîr ., irer.
Ain r. Imiiii.
Aire ». air.
^^ Aino V, nnc
Aïlt v. irier.
^^L Ainotaoii V.
AïTeemrat v. irer
^H Alnçoi. V, aa..
Aïremeat, aobamement v. irer.
^H Aineorei n. 387 Ht GI099. ore II.
Alnmient. encre v. atremenl. .
^H Aingla V.
Aïrer v. irer.
^B Ainkn V. sue
AOie ï. irer.
^^H jUniBi intcrj. II. 403.
Aïrier v. irer.
^H AliKiae. V.
AïiiMB V. irer,
^^H Ainrme v.
Aime V. anime.
^^M Ains, linE v.
AïrM v, irer.
^^H Ainii , uiuine, aiudnt v. ensi et 11. »7J
Ais, ais; de ozit; dér. aioe 11. d. 1, V.
^^H Aininait, Binuira, ainiiiei r. nui»lre et
p. 34, porte; dinin. aisell*. ftUd»,
^^H
aiBl, aiK«an, petit als à couvrir
^^H Air I, s:). II, 44, Bir; aire, nulnrel,
dosae); de axieelliu (aiLÎculat).
^^^K manière d'êlre d'une perBonno, diu-
Aùceau v. ais.
^^^B poEitloiia, liumour, origiae; Mnen
Aise, aisse, fe<.!iliié, occanon, «iw,
^^^^1 n, 387, aérien; propr aeranus. Dans
pisiair; adj aise, aiM» II, 170, non.
^^^B ces derniers temps, ou a tenté de
teiit, joyeux; adrerbial. à oiie H,
^^K dériver aim de l'allemand art; c'est
364, à Taise, commodément; d'oil
^^^V une de ces étymologiei basée sur
le »ubt. aaiH, ahaiia Q. L. d. R- 1,
^^^ft nue «impie analogie de signiCoBtiuns
^^m Bt qni montre combien peu on a
richesse, secours; vb. aaisiar, Baiwr,
^^M étudié le« lois de lu dérivation.
■eitier, awier, misr, ailier, donner \
^^H Comment ari anrait-ll produit airt ?
le nécessaire, donner de l'aise, mettre
^^^ft Air et aire sont identiques dans
«l'aise, soulager, aider, secOBiir. '
^^^1 leur oriKine; le premier dérive de
servir, pri-ler, gnmir; aalût Mbio,
^^^K afr, h second de ]*adjeclif iterea.
qui a son aise, riebe; de la aia^
^H Cfr. nul. aria, l'esp. aire. Eu op-
ment, utage, faeulté d'user de qqch..
^^^1 posant à eollea de notre mot les
gré, rolonlé, plaisir; camp, dwih»,
malaise; malaise, malaim U, 170,
^mJJ^ÙZm./ -aru^^ ^- ^ /!r /^ /-^ ^
/t^
lit Id^*^ ^ -^ ^^^^ ' '
^L^Min^^, CM^^ , n( d'Iles ^ t'< cd^/î^t ^fifi^'io^u V»-iM^ *^^^
AI8
AL
malmUe, mésaile; meitiie, meteie Aiwe, aide v. ajade.
11,217.364.384, mésaise, malaise; Aiwe, eaa v. aigae.
■MÛé, iwniirift I, 250, = egenus, Aiwer v. ajade.
malmiié, incommode, pea aisé, mal Ajoixidre v. joindre,
à Tmise. On a proposé nombre ijoioft de ajoindre.
d^étymologies ^our ce mot: Périon Ajomant v. jor.
le dér. da grec nToioç, hearenx, Ajornee v. jor.
de bon augure; convenable; d'où Ajomer v. jor.
le sabst. ce qni convient, ce qui est i^jottee v. joste.
commode ; Ménage remonte à otinm ; Ajoftement ▼. joste.
Fiisch à Tallem. behagen ; Schilter, Ajoeter v. joste.
Junias, MM. Grinun et Dlez y voient Ajonstee v. joste.
la radiie allemande contenue dans Ajooster v. joste.
radj. goth. aiéU, facile, commode, AJnde, ly^, aïne, afie, aide, secours;
sobstfOiéti, i^^rément; mais, en ce force armée, troupe; aides, impôt;
dernier cas, il faudrait, pour la
forme , avoir un subst. ost, qui n*a
pas encore été trouvé, et je n*ose
décider si on peut le supposer. Cfr.
Rayo. II , 41, ais , aize , etc.
V. ais.
t V. aise.
V. aise.
V. ais.
V. ais.
Aiisr T. aise.
Aid 7. ais.
Att n, 407.
AÎM T. aise.
AinOe I, 315, aisselle; de axilla
pour ala.
Aatoi, foyer v. astre.
Aimi n, 407.
^1 tôÊt V. ajude.
^^ V tant et II, 325.
Aïli» V. hait.
An» V. ajude.
Anar v. ajude.
^■tB V. ajude.
AîïWiT V. ajude.
AiT» V. aigne.
vb. ijner, aïner, aider, secourir; du
latin adjutare. Cfr. dans les Ser-
ments , adjudha. Outre ces formetf,
on trouve aïawe, aiwe; aSnwer, aiwer,
où le w semblé indiquer, une in-
fluence du latin adjuvare; et aide,
elde, aïe, tie; aider, aidier, eider II,
231 ; comp. entraidier II, 160, 8*aider
mutuellement. Remarquez les for-
mules Detu ajude y ajue, aûe, aie,
Dieu aide, m Dieus m* dit, m'atst
(subj.). Voy. Q. L. d. R. II, p. 163,
aïraif dirat; aiutt R. d. S. 6.
V. 1097. De là aidis II, 295, aide,
auxiliaire; propr. p. prés, aidant II,
361. 394, aide, auxiliaire; aidera,
auxiliaire; — aidable, secourable;
adjutabilis; adjutorie, a^jutoire II,
362, aide, secours; adjutorium,
Ajne V. ajude.
Ajuer V. ajude.
^jnrnee v. jor.
Ajumer v. jor.
Ajustée v. joste.
AjuBtement v. joste.
Ajuater v. joste.
Aivt, a?ia, aïeul; de oMts; comp. Akima v. alcuens et I, 169.
Wnive II, 160, bisaïeul; treaaive, I. Al, ail s. s et p. r. ait, ans, au:,
trisaïeul. La forme moderne est R. d. S. S. 4175; Ch. d. S. II, 143;
on diminutif de avus, aivel dans R. d. 1. V. 2142; Ben. 30800; 6. d.
l'ancienne langue, Ben. v. 11809. V. 1223, ail; alium. Fallot confond
Aiv«l V. aire. al et alie, en faisant de alz un
AL
■impie maac. ptai
selon lui, ligniSi
pog. V. alie.
II. AI, d'où aa, rù);. intl. sing.de I'
1, 4C. 4U; de il et illo; plur.
li'oi'i u, ai, KU I, 4S. 54. bb.
IIJ. Al, el I, LUT pron. iadél-, (
nn, en I, iSS; iiarltr d'un
1, 168; el eiupl. SDbat. I, 168; sUï
comji. ftln, »Mi, ani, sud, onl II
-269; li'uii alsimenl. andment II, SUD
uoiij. «hi. nussi. corn qi qur II, 377.
Alaigre. halaigre A, vl A. v. US4T.
alëp*; alacer.
AllilUM T. snlieler.
AUter V. lait.
, de aiie, qui,
ri'ei
. n.;*l.i.
Albain, anbain, étranger <\ana le li>!ii
[ju'il habite; IniA. aibaiiiis (DC. ni'
liaui); de l'ailvstbe aliii , avec [a
suffixe antu; cfr. aiiiien di' aiite.
De là au&aiiuJe, autanie, attliaine,
Alba, anbe, abe, puint du jour; de
altiis, alba, dair, serein; cfr. al-
beute coelo, César BC. I, 163; lux
nlbesi:it, Virgile. Du mOme adj.,
dans (on sens primitif, dér, ftlbe,
aobt, aube, v^tenient pour les prvires.
Aloliei V. alcueos ci II, 266.
Uacm, alooae.akaeuv.alouensci.1, 169.
Alouem, aacQBiu, aaouna, alc«u, al-
quonj, auQoiu, auchoiu, aciuu, akutu,
alcnn , «acnu , aloon , alqnou , aneon,
aeim, aoElian, aleuns, anoaiie, acniw.
H A LE
.. *
Aleigna v. alesne. \
Aleiioii I, 334, iXrnit l'original i&r. at^
rion, eomme dan» P. d. B. I<m3:
Chiuic de dum d'alcrjon ; aitfnifiaat
aigle, aiglon. La forma en r mé-
dial est aana BDunn doute ta primi-
tive. Aleiiun ne |ieut ce rapporter
ù uigle, acjuila, ear on ne saurait
supposer i[Ue le ; a Ktâ synuopé,
et, vcla m^me accorde, la forma
aluriuD serait cuuore incorretita par
rapport à aigle. Alerion dér. da
l'atlein. aJtlar, aéler, oomp, de adel,
noble, et sr, aigle, ahal. adaJaro,
imcien norois ari, aigle, gotli. nra.
Aleins.v. anbéicr.
Alentir v. lent.
Aler, aleir, alisr I , :
d'oii alM, galerie, corridor; alaar,
alwÎT, galerie, passage, allie; alaan,
allure, traio , pas, marcbe; granl
alciirf II, 271, grand train; comp.
E'aatnUer I, S9<J. aller mulnelle-
laentimesalar 1,^89: paraler I.âSM;
poralar I, 2iM-, rtler I, ■289; tretaler
1, S3U, passer, s'en aller, se paasar.
. aUar;
aaebune J, 16)^ et
qne* , anqnes pruri
avee les formes, aiclies, aachoi II,
'J6S I alqoant. allunt, aoqtuuit 1, 170 ;
vsr. ooriuantle asqnant I, 171.
Alerion v. aleiion.
Alesne, alsîgne. [>oiavon, HJine; d'une
fr>riuu di-rivi-c de l'abal. ala, nlanta,
par trausposiLioo'nlaiNa, alêne. L*
correspondant italien de ce mol
est letina, qui a pria la aigniâca-
tion de épargne sordide et raffi-
née, d'où notre letine. Voici com-
ment Ménage cxpliqne ce aingaliei
ebangement de signification. Lésine,
Lat, Nimia parcimonia, Dn tiire
italien, intitulé Délia fatuosiasimi
Couipagnïa délia lésina: lequel
moyens de ménage.
L-an
I Vialardi, feint que
If^.ft/^ar' <T#<^«<s^
y
et
'A»*te^
^A
ALE
11
ALO
GoiB|>ftgnie fat ainsi appellée di certi
Taocagnoni, î quali, per marcia,
mberia, et avarizia, si mettevano
insino a rattacconar le scarpette e
le pianelle, con le loro proprie
atani, per non ispendere. £ perche
tal mestler del rattacconare non si
poo fare senza lésina, anzi è lo
stromento principale, presono questo
nome délia Lésina. Dict. Ëtymol.
». T. lésine et Origines Italiennes
t. T. lésina.
Aka, aUen, alo, alnf I, 166, aUuef
(Danod II, 605), r. pi. alueft (J. v.
H. p 553), aluet (Ch. d. S. U, 95,
Phil. M. V. 17293), allonx (Dunod II,
106), alleu. Toutes cps formes dé-
rivent du Imâ. alodis (Loi salique),
alodium; la lettre / que Ton Toit
à quelques-unes est sans doute due
A l'influence du mot fief. Selon
M. J. Grimm alodium est un com-
posé allemand: al, tout, en entier,
tfrf, propre. Dans le latin du moyen-
âge on scandait souvent allodtum,
d*oii les diphthongaisons des formes
de la langue d'oïl.
AImdv t. aler.
llmr V. lever.
AUb, aafln, oftn, enfin, pièce du jeu
des échecs, que nous appelons le
fol; dn persan fil, éléphant, avec
Tarticle arabe al. V. Ducange s. v.
alphinus.
Alg«ir, ilgier, agiei, dard. Cfr. Tahal.
otAér, jaculum ; anglo-saxon àtgàr,
genns teli; ancien norois atgeir,
lancea.
A]|in V. algeir.
Aliaii«e v. lier.
^t alise; allier, alisier. Fallot re-
proche avec raison à Tabbé de la
Hne d'être tombé dans une erreur
i»^ière, en traduisant alie par
oli?e; mais il en commet une tout
*w»i grossière en donnant exclu-
sivement à alie la signification d'ail ;
car, si jamais il l'a eue, ce n'est
que par corruption ou confnsion de
forme. V. al. On trouve des exemples
décisifs, pour fixer la signification
de ce mot, dans le R. d. S. S. p. 75-7.
R. d. S. S. d. R. p. 22. 3. Le vers
suivant, où le nom du fruit est mis
pour celui de l'arbre, mérite en-
core d'être cité : Un baron prent un
grant baston d'a/tc (Roncisv. p. 116).
Alie est d'origine allemande: eUt^
beere = baie de Telse, un des noms
de Verle, anglo-saxon air, aler,
anglais oZrfer,. ahal. élira, erila.
0
Aller v. lier.
Aller, aller v. aler.
Alieve de alever.
AUgement v. legier.
Allier v. alie.
Alkant v. alcuens et I, 170.
Alkee v. alcuens et I, 171, II, 268.
Allaitant v. lait.
Allon V. aleu.
AUnef V. alen.
AlmaiUe, anxnaille, gros bétail , surtout
boeufs et vaches; collectif et indi-
vidu; de animalia. V. DC. s. v.
et Ménage s. v. aumaille.
Ahne v. anime.
Ahnoene, anmome I, 147, II, 160,
aumône, bonne oeuvre, action lou-
able, pitié; de eleemosyna (}Xtf\~
luoaôyrj); de là almomier, anmoinier
I, 210. II, 184, celui qui fait l'au-
mône, et chargé de distribuer des
aumônes; anmoemère, anmôniëre,
bourse, gibecière.
Almosnier v. almosne.
Aine, aune, aune; du goth. aleina,
ahal. elina; mais, selon M. J. Grimm,
aleina dérive du latin ulnus.
Aie v. aleu.
Aloc v. lieu et II, 300.
Aloe, aloae, aloette 1, 189. 310. II, 271,
alouette; de alauda, mot celtique,
d'après le témoignage de Pline (II,
371) et de Suétone. On lit dans
^^^Bl
2 AMA
^^^^m
^^F Mnrcellus Kmpiricus, cb. 29: AvU
lui; altri 1, 17::, ib., de alUrlnci
^^H (jalerila quae galllce alrnida Uiultur
e..Bnaltr« I, 172, ib,. neet qu'ona
^^M M. J. Grimm dérive alae du kfinri
^^H Hchedydd, alouette; d'autres, du
ce ne peut être un «minin cotnme
^^H br<>toa alcSoueder, alouette, kytcr*
celei, lei. cenei. ma^c. celui, lai.
l'ctitui; attriii comme en ilal. n'a
pas de féni., cela ressort do son
^^H langues, sbus sn excepter les eéiui-
emploi absolu et indéterminé; aal^
^^H liquos, offreul de [lareîU ticmplei
pour ûutrui I, Ù3; ToBtrui, le bien
^H AlMitte .. aloe.
d-antrui 1, 17ï; adv. aUnniaU,
^H Uogier V. loge,
•titreiMnt 1, lOâ 231, 234, autre-
^H AloU V.
ment, d'autre manière; alterqnar,
^^H AloUr V.
disputer, i-onleiti'r, débattre^ allrr-
^H Alott V.
care; comp. alCreeî, aotreri, autreMÎ 1
^^1 AIcMr, ïIOHt, aJMei v.
adv. II, 269. }
^^H âlooe
Altrei V. altre.
^H Alquant V. nieueiis et 1, 170.
Altremenl \: altre.
^^P Alqau V. ukucua L-t 1, 171. II, 268
AltTBT V. bier et 11, 269.
^^H Alqnon, nlqnane, alqnoni v. alcuena et
Allten ï, altre et II, 269.
^H
Altretant v. Uni et I, 193. II, 32G.
^H Alqnnt V.
Altretel v. tel et 1, 194.
^^M Al>, ah V. al I
Alnri V, altre.
^^M ALl al
Altrîer «, bier et H, 269
^^1 Ail, eli, oJ, d'où atu, eni, ou 1, 131
AlCroi V. altre.
^^1 L31 , eux. Le prou. pers. du la 3e
Altrui V. altre.
^^H pers. de la langue d'oSI n'ayant pas
Altiolur, attirer, inviter, alléuher; Ift
^^^H camme en prov,, de ling. el . d'où
vojelle H no permet pas de aonger
^^H le plur. eU, il faut dér. als , eh.
au latin lacère, allicere; la racina
^^H i>ls ilireuleitient de illm, olloi. Cfr.
se retrouve dans lo celtique: Jloeii; >
^^H
ctl'allem,: en isl. ioAAfl, ib,, aoglo-
^^1 AM V. al m et n, S69.
^^M Aldmettt V. al III et U , 269.
Alncher, cultiver: nourrir; de limeiel.
^H Alt V.
ielon DC, ; houe, bëcho ; Imà. loche^
^^H Allant V. unt et I, 192. 11, 'Slb.
espèce de cuiller; œaU d'où M
^H Alteir V.
dernier.
^H Altel. autel
AlOM V. lieu et II, 300.
^H Altaï, pareil tel et I, 194.
AlnN T. al en.
^H Alt«r, alteir. allai, anld 1, 'M. 89. I6b.
Alnmer v. lumière.
^H M. d. F. Elid. 929, autel ; de nllare,
Am pron. el prép. v. en ell. 175. 1I,3M.
^H prov. Cfr. hait.
Amaine ». mener.
^H Aller, altère, autre altre.
Amaint v. mener.
^H Alterqael
Analadîi v. malade.
^H Altiune V
Amaade v. amender.
^^m Altre, antre, altar, alt«n, atre, otn.
Amander v. amender.
^H oatre I, 171 eisaiv., aulce; altrtii.
^B antnd, alCni I, 173, autrui, d'an-
Roq. Snppl., prêt, prompt, empresw,
^^H trui; de aUtrkujtu ouatlmic,- cfi'.
alerte, adroit ; part, passé d'un comp.
jl^n^A^t^t,^ MC^^*SM,tY^^*A£àéti^ a^e^ . ^
\..
ÂMA
18
AME
lamoevir, de manevir; prov. ama-
afir, amuifUÊffir, amartir, de ma-
•Mr, flMirvtr ; y. Rayn. L. Rom. IV,
144. 163, qui sépare à tort ces
loRDes; selon M. Diez (v. Dief. 6.
W.II, 7C4, N. 26) da goth. matwjan,
préparer, apprêter. Cfr. prov. mar-
ner y prêt, prompt, goth. manvtu,
êiotuoç.
w. amanevis.
T. menre.
V. masse.
Y. masse.
T. masse.
T. masse.
Y. masse.
T. mat,
I, 112.
k^MmAM ambadui, ambadons, ambedens
I, 112.
V. bel.
1, 111, composé avecdui, deux,
d*oii ambedoi, ambedens, amedoi, etc.
I, 112.
labla Y. ambler.
Aflibltf, aablflr, «nbler I, 315. II, 77,
aller Tamble; du latin ambulare,
qui prit ta signification indiquée ici
vers la fin du 8e siècle ; subst. amble,
amble; de là amUeiirelI, 356, amble ;
DC. ambulatura.
Y. embler.
Y. ambler.
I, 112. 113.
I, 112.
>, ambnre I, 112. 113.
Aoidiii, amd0U I, 112.
AmB Y. anime.
AaMdoi,amedni, amadoof, amedeni 1, 1 12.
it Y. mener.
I, espèce de droit v. mine II.
». voiture v. mener.
Y. amender.
Y. amender.
Y. amender.
Y. amender.
, réparer, faire satis-
faction, réformer, rendre meilleur,
perfectionner; s'amender vers Dieu
I, 217. Amender est une altération
fort ancienne de emender, protr;
emendar, ital. emendare; du latin
emendare, Subst. amende 1, 59,
amande, emende II, 10, réparation,
satisfaction, correction, punition,
amende (peine pécuniaire). De là
amendance, amendanohe 1, 387, amen-
dement; amendise II, 50. 282, ré-
paration, satisfaction, réformé, amé-
lioration, profit, perfectionnement;
amendement II, 31 1, comme amendise.
Ami^Ti **'■*> V. amender.
Amener y. mener.
Amoii V. amanevis.
/\ni<wiiAr V. mener.
Amenrir v. menre.
Amentelvre v. menter.
Amenteyoir v. menter.
Amentiveir v. menter.
Amentoiyre v. menter.
Amenuiser v. menut.
AmenuisMment v. menut.
Amennsier v. menut.
Ameor v. amer.
Amer, ameir I, 277 et suiv. , aimer;
comp. enamer I, 280; desamer I,
280; mesamer I, 280; entramer,
entreamer I, 280. 224. 268, s'aimer
mutuellement, aimer à Tenvi ; ameres,
amierres, ameor, amant, amoureux,
ami; amalor ; amer, amour; amor;
amoros, amoureux, amical; vb. de
amor, enamorer, aimer, chérir, amou-
racher; — ami, amin I, 81, ami,
parent, proche ; amicus ; amie, amie,
amante; arnica; amiable, amiaola
II, 360. 361, amiable, capable d'at-
tachement, aimable, doux, utile;
amicabilis, avec mélange d'amabilis
pour le sens; adv. amiablement,
amiavlement, amianlement II, 15. 166,
amiablement, amicalement, avec dou-
ceur, à Tamiablc; amiitiet, amisted,
amiste, amitié, attachement, témoi-
I 1. 1.11. '
; Ie> H
riens Rutean emplnjaleni soiivPnt Aniïfta t
(DEini ponr désigner le diable; r^fr. Amiiled
.\Bver»i?r:uemlaUe. difficile, pénible. Amiriiet
ilétesUbk' . nuisïtile; BDamiabltment Amit, ur
11,194. d'une manit™ nnisll.le, ir- qu'on
réconcilialileioent;«ainuftiet 13,34T. iirnem
inifflitlè. halue. uifli-.
I, 220. .102, atuc
I, laa. n, aea, i
(iifJo, udinii, (l'cii'i
Amermar v. uitiire.
AmertoT v. rimer
Ajcertome v. umer,
Amoiareement v. nicso
AiDMurer v. mejiire.
Ajnetiite, amctlijsti^:
! II.
■ q'" n es' sans
rn confliquenu
la BigmBcation
AnwlBlBT ï. mol,
Amolisr v, nidl.
Amoloier v. niul.
Amaneia v. menei
lus; espèt<e d'e-
lle amirlia: d«
lï.lffft...
ne de m mol,
e pHi eorrccW;
monilart; d'où
conseiller;
111, déoon-
Amianlsmcnt r
Amie V. umer
Amieldcû v. m
Aminlrtrer v. minisirar,
AmirAil. amiral, s. s. imïjvii, amirant,
«mire 11. :I70. prin.'e. chef des Sar-
rasins, limir; de rnrnbc omir, prince,
cher. Ln slgniSciiIion que nous don-
nons il ce tant lui a éti nitribnée
pur les Génois et Ips Sîcilii.'n.'.
Afflinl V. Bmir&il.
Auiniil V. nmirall.
Araonestare v. a m on fs loi
Amont, Bmnnt II, 570 e
AmanMr r. mont
Aiaordra v, mordre.
Amon V, mordri^.
Amorter v. nii>rl.
Amortir v, mort.
t I, :i3T, ample, I»
e II. Ë
V. plier.
Ampmdre v, prendre
An, un V. bons.
An pnin. el pri'p. I .
gloii. en.
dér. UM,
, oitax II.
^,^*/ ^ i^'iè^tuMV prH^{ef ^«^<;««^ y ^^^^
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AN A ■ 15 ANC
^5; oaa, ontn, naa, owan, awao, Anoele 1,120. II, 165, servante, éponst^:
naa TI, 275; nudMWB, mesoan II, ancilla.
:f75. Anoenerie v. ancestre.
Inim, ■inlm II, 269, environ, k Anconor v. ancestre. f
peo près, presque. Le latin n'offre Ancestre, anneeitre I, 223. 232, an-
aucun primitif pour cet adverbe, qui cetsor, ancdsor, anoeinor, aneeianr,
■• se rencontre que dans quelques andisor, anoenonr, andnonr I, 77.
oarra^a picards -flamands et dans 106. 148, etc., homme du temps passé,
nint Grégoire. Ce dernier ayant ancien, ancêtre, aïeul; de ante-
paisé souvent dans les dialectes cessor; de la anoesserie I, 232, an-
mlleinands pour créer de nouvelles ceisorie, origine, succession, héritage
formes, on osera peut-être conclure venant des ancêtres.
de ces deux circonstances que le Anchien v. ans. JJ^mUm^ ^ tJu^
mot anaises a une origine allemande. Anchois v. ans*
.•Maia qnel estflV primitif allemand? Andanor v. ans.
Je ne connais pas de forme qui Ancien v. ans.
eorieéponde complètement à notre Aiii'^^»" v. ans.
■ou Anaises serait-il de la famille Ancissor v. ancestre.
do goth. ana = allmod. an, avec un Andssonr v. ancestre.
s suffixe du génitif, et le es final Aneoi v. hui et II, 297.
serait-il additif? Si cette dernière Ançois v. ans.
sapposition est recevable, il serait Anoombrier v. comble.
permis peot-être de songer au goth. Ancore II, 287 ec gloss. orc II.
aaaks, que Ton connaît dans les Anclin v. cliuer.
significations de subitement, tout à Ancre, ancre; anchora, ital., prov.,
coap, à rinstant, aussitôt. Anaks esp., port, ancora; d*oii aancrer II,
tient, selon les uns, à ana; selon 300, être à Tancre, ancrer.
les antres, au gotb. anan, ezspirare, Aneue v. hui et II, 297.
aoden norois andaz (passif); et, Ancni v. hui et II, 297.
dans les deux cas, on obtiendrait Andementiers II, 283,
saoc peine la signification de anaises. Andex I, 112.
On bien anaises est -il d'origine Andoi, andni, andons, andens I, 112.
celtique? An privatif et un simple Andox I, 112.
nas? Cfr. le gallois annas, rareté, Anee v. an.
annasacb, rare; ce qui est rare est Aneit v. naistre et II, 272.
Texception, rà peu près de la règle. And I, 128, anians, aniaz, anneau,
Tenviron du tout. Je crois cepen- cachet; annulus; dim. anelet I, 99,
dant qn*il vant beaucoup mieux s'en petit anneau.
tenir à Tallemand. Andet v. anel.
àmhrwaMn v. embronc. Aneme v. anime.
Aae, aiiifl^ eine, dmkss, ainqnas II, 273; Anemi, anemin v. amer.
qse II, 377. V. hui et nuit. Anemiable, anemiaUement v. amer.
▼. ans. Anfant, anlanter v. enfant.
▼. ancestre. Anfes v. enfant.
T. ancestre. Angarde v. ansgarde.
▼. ancestre. Angde, angdes, aingle, angle, et avec
▼. ancestre. changement de la liquide, angie I,
^^"
•
^^^^^r
16 ANS
^^^Ê tjâ. S23. mgp: angelui; utgdM
AniM V. anel.
^H petit snge I. 9!); utgdi>l 1. lOG
Aiieui V. anoi.
^V angalm. UBtUcal, angélique: a.lv
AniniB, anme, nve.- '. aime, nvei- r.
anme, ainnne. ame. ainne. et.
^^B (les BDgeF. d'uni' tnnni^rc angilique
fcinme Hujoiiid'lmi , ans 11. -.':':.
^T ABgelMU V. j»)o.».
«me; de oniinfl
AngelùJ V. «ngcle.
Anm« T. anime.
AngeliMl V. atigele.
Anneit v. naistre et II, 272
Angalin v. angele.
AimoT ï. hoDor.
Angilo» ï- Biigele.
Angigneor v- ougi«n.
Aooi. uni. «uni H, 228. a3(i, 3M.
.... >. Aiigiginr V. ...gk.,,.
ennui, souci, peine, ehu^rin ; d'où
^B Angignere» v. eiigien. ^.
anoiei, anniar, ennkr I, 210, II, 3.
^m Angle V,
383 îordinairenie*tffl9i..l, ennureu
^^H Angoiscoument v. iiiiyoii>se.
fâuhar. fatiguer, atlristcr: UMÏM.
^^1 Angoi», uigniHt I. 20-J. II. 304, itn-
andooi, ennitu, utinu I), 163, en-
^^H goîBseiïb.ftngaùur.uigiiinerlI. 326
aajeot., fâcheux, fatigant; uiikbls
^^^K afBiger. readrn <nsle. i:au>er da ta
II, 5fi7, fâcheux, chagrin, ennuiable;
^^H douleur. piessvT fnrlement : K^oûloB
anoiaiiDe, uuùanGlie, ennui, chagrin.
^^H angoûnu, angninoa. ongnimu I, IGs
colère, ftoxa, naria, qu'on a pro-
^^H iT2. 370. pt'iillilc, dans le; angoisses
posés pour racines da anoi, sont
^^H anguiuable, ib : odv. nDgaimnu-
inadmissibles; on aurait eu noicc
oonoiice. Cabrera dérive l'espagnol
^^H ment, avec angoisse, amèremenl, avec
irnojc = aitoi du latin orfiiin , et il a
^^^1 ïnEtance. Angoiim de anguilia.
trouvé juste. Inodiaesie^dretinn,
^^■^ AngoiMai V.
d'ail plus tard, en un seul mot, «wi.
^^^h^h A^VdNo* ^'-
AnaUaee v. anoi.
^■^ «tpiMWi y. angoisse.
Anoier v. anoi.
^^K Av* V
AnsiM V. anfti.
^^V ABgiMte V.
Anoiinii «. anoi.
Asoubnr t. nombre.
^^H Angniua' v. iiiigoisse.
Anonour v. noncer.
^^M Angniuer v. angaisse.
AnonUon v. noncer.
^^m Angnûaoa ungoiiae.
Anpres v, près et II, 362.
^H Angoimu v. angoisse.
Anqaennit v. nuit ei JI, 297.
Aaqni, aujourd'hui v hui et II. S97. \
^H Anhaltr. haleter, souffler, ftrc hors
Anqui. enqtd, mU — iqni, iU — qui
^H d'haleine, harassa, de anliclarr. De
11. 271. adv de lien.
^H ankilart, par transposition, alciiur
Anime v. anime.
^H # tlÊiBK. aujourd'hui JutUnir. d'où
Alu. ani, aiu. aini. etni. idu, au tj
«dv. H. 271 et 5uiv.; *ifli«, «„ '2
II, 275: fom <iir.»...mai II, 272: '^
^H le subit, attiiu, alaime. alaine. hs-
^H leine. V. Rayn. L. ii 11. S4 EnJiel.
^H nlitlancHl
.ii« de II, 272 ; prép. II, 345 ; conj. n
^H Aniable v.
II, 376; «in* «m, «n< cmi n, j
^H A)u>ni V.
376: alnini^me II, 376; eomaim j
' ' p^e.^—y
<^ ..J!»
^ \
V-
i
4^
^«
s ■
\ ',
ANS 17 AOV
^^9 376; dér. aadm, andioi, an- Antraei, âatrneiqiie v. entre et II,
ttfetefe. , uMhiim 1, 148. 358. II, 279, 289. 382. ^
vie v^, âgé, ancien; propr. aiiltaiiMf;; Anabli y. nne.
^^^^fMuiitif andaaor I, 103; comp. Anai y. anoi.
adr^ aaadfc,-aa{oia, anohoii, a&Mii, Amilaiidie ▼. anoi.
•^>^1^0iii,aiBohoii,«B9oia,enediII,271; Aniiier v. anoi.
^*^^«û./.atfiçowII, 272; conj. II, Annit, aannit v. nait et II, 297.
^^^ ^ oiMoû que II, 376; ainnmkai Annitant v. nuit et cfr. primsoir.
^^» 273, de ains et unkes. Cfr. Anvitcnuat t. naît.
^^'^^t, datant, anc Anniter, anvittir v. nuit.
"*' ^ans V. ens et II, 351. 2. Annmbrer v. nombre.
V. signe. Annntiop v. noncer.
V. sanc. Anyodiar v, vice.
I, 113. Ani, avant v. ans.
8. signe. Ana, dans v. ens.
t ▼. eis et II, 277. AmoiB v. ans.
^'"^'^rda, antgarde, asgarde, «ngaxd«, Aoehar v. oscher.
*^%iiaxda I, 116. U, 207, avant- Aoi inteij. Il, 397.
S^^e; de ante et garde ^ comme Aoire v. awoit.
'^^^tre forme moderne. Cfr. II. 271. Aotasmcoit v. awoit.
V. enai et II, 273. Aombramant v. ombre,
t ▼. eis et II, 277. Aombrer v. ombre.
Y. ensi et II, 27.3. Aordmie y. ordene.
Y. hante. Aordre v. ordene.
Y. ante. Aox«m«it y. orer.
Y. an et II, 275. Aorer v. orer.
, r. aatain I, 265, FI. et BI. 365, Aorne, lis. à orne, v. orne,
'^^nte; de amiêa; proY. amda. Le Aomement y. aomer.
^ qne noua aYona mis devant ce Aoniar I, 102, disposer, orner; de
^^ot est eophoniqne, comme dans adomare; d'on aornement, ome-
^affetier, etc.; on l'introduisit lors- ment, parure.
^a*il ne fut plus permis de dire Aonrer y. orer.
^ii*ante, t'ante, etc. Aonst I, 396, août; augustms.
^^^taduriit y. Christ. AoYert part, de aovrir.
^^ttr V. ente Aorrir, anTrir, orrir, oiiTrir, otnir I,
^^tertflMnt v. entier. 52. 67. 148. 182. 187. 231. 408,
^^tgarda y. ansgarde. ouvrir, desserrer, mettre à décou-
'^^tia Y. antif. vert; prov. obrir, ubrir; ancien ca-
'^^tiar Y. entier. talan ubrir. Ces formes prouvent
^«itif (antii), antia I, 71. 112. 401. qu'on ne peut dériver ouvrir de
II , 69. 254 , âgé , ancien , antique, aperire, comme on le fait ordinaire-
vieux ; de aniiquMê, Cfr. eYC de ment ; aperire a donné aux Italiens
aqua. aprire, aux Espagnols et aux For*
Antia Y. autif. tugais abrir. Il faut absolument
Antor , antonr v. tor I et II, 290. 353. nn radical avec o initial. Kaynouard
Aatn Y. entre et II, 352. L. R. II, 104, c. 1 cite un composé
Aatreaqae v. entre et II, 372 et suiv. aduhriry oîi 1*^ a parait irnvoir
Uur^y, Unffiie d'oïl, 01o«aiiv. 2
H
^" APA IM Al'E
.,, p«re au proï moil. *lrtir (v. Hon- ApariUm t. pureîl.
clonlc la niûmo forme que aovrir, Apultr t, parole.
\- ..
atwrir. Dhbs le dialecte de Crà- Apârmainll, 37i, -.1
^^k
ouvert. J« Offrir-- et prufise de; ,Ap«no9iiDW» 11. 37&.
^^H
^^m
est égateinenl din\i- dt de et ap>- ApuoU v. purril.
^^H
^^M
seule difficulté qu'il J ait ici, c'est Aparcûr v. piroir.
^^H
de prouver qoB, dans le fait, la Aparoln v. parok-.
^^M
^^H
peut-L'tre possible de l'eipliq'ior par Aputaaii v. tenir.
^^1
un mélHuge de la forme odupcrire, Apartignent de npanenir
^^M
ou le» peuples rciuiHiiB auraioDt re- Apanaivre \. peri^i'ïnîr.
^^H
garclà le il couime une apocope ^mu ï. apeler.
^^B
urdinnlro de leur partiuule de. Cela Apaoiw i. pièce.
^H
pnrnîtro en quelque façon ridicule, Ap«l v. apeler.
^^H
mais il y a dons la tnnnUion des i^nlant v. npeler.
^^m
^^B
liBBBrd, que souvent ce qui noua invoquer, prier, aceuiier qyn., offrir
^^H
semble illogique, a néanmoins élu le eomM singulier, somincr, re-
^^1
^^P
lu part, passé, l'adv. auvsrtamsat 1. peUare; cfr. reieir; de lu apel, aplel,
^^V
•21Û. 334, crertement 1, l'>4, ouver- s. s. et p. r. apiau. apeaui. apiaz.
^^H
^^H
^^^
eipIicatioD, réiélaiioii: >^onip. MtK- mot qui s'eat conservée dans notre
^^Ê
^^Ê
Apaer v. puii^r. les lois, les usiinces du Gonbai
^H
Apaisr v. jiuier. singulier; >ani Ofel, sans appel;
^^H
Apaiianteip s. pais- apslenr, apalant, celui qni appelle
^H
^^1
Apanage v. pain. roniii. Mpelsr, rappeler 1, 232.
^H
Apudix. V. pendre. rappeler.
^^H
Apansr v. pain. Apelenr v. apeler.
^H
Aparail v. giareil. Apendre v. [>endre.
^^H
^Miaillar >. pureil. ApenHsnient v. pois
^H
^^1
Apardl v. pareil. Apuan (s') v. pois.
^^1
^^B
Aparailler v, pareil. Apercevoir v. percevoir,
^H
Aparait v. pareil. Apercheroir s. percevoir.
^^H
Aparel v. pareil. ApenhidTre v. peti'etoir.
^H
1
Aparallisr v. pareil. Apeww v. parece.
•
/^^.*y/^^
» »
*• .
APE
IVI
AKA
II, 275.
n, 275.
I^rt, Inerte II, 133, évident, connu,
onren, public, vrai, sans feinte;
àt «perftu; en aperi I, 71, à dé-
eoafert, publiquement; avec change-
oent d'initiale espert R. d. C. d. C.
7013. 7100 même signification; adv.
ipvtaiieiit II, 132, oavcrtement, ou
a de tout le monde, hautement,
nrement, sans relâche.
ApatoBtit ▼. apert.
kftOm T. petit.
A|ini T. apeler.
afin T. apeler.
l|J8eir T. pièce.
ma ▼. apeler.
ilUar T. plaie.
Ifiaier v. plain.
I|iff«ir V. plovoir.
i|iiv T. pui.
ifiipur T. poin.
âyriitv V. poindre.
^KtK V, porter.
ifiMU V. apostole.
A|«lli T. apostole.
IfiiMDt T. apostole.
^oMre V. apostole.
A|Qrtals, apoftèle, spoitle, et avec
diangement de la liquide, apoitre
I, 215. 216. 373. H, 42, puis avec
les variantes: apostoOe, apoitoix^
^mMiê I, 189. 306. 384, apôtre,
pois, dans nn sens restreint, Tapôtre
de Rome, c-à-d. le pape, et même
nnévèque; de mpoitohu; apostolial,
spostoliqae, papal.
V. apostole.
V. apostole.
V. apostole.
ipotiir V. povre.
V. paroir.
T. pendre.
V. proche.
Afnf V. prop et II, 361.
V. preindre.
▼. prendre.
Apres V. près et II, 362.
kprùÊÊK, apprssser v. presse.
Aprester v. prest.
ApriaoMnt de apreindre.
Apriandre v. preindrew
Aprienst, aprient de apreindre.
Apries v. près et II, 362.
Aprimar v. proTsme.
Aprise V. prendre. - #
Apxismer v. proTsme.
Aprisen v. prendre.
Aproelieir v. proche.
Aproehier v. proche.
ApKoeiar v. proche.
Aprof y prop et II, 361.
Aproismar v. prolime.
Aprop V. prop et II, 361.
Aprescier v. proche.
Aproneher v. proche.
Apmef V. prop et II, 361.
Apni V. pui.
Apnier v. pui.
Apoigniar v. poin.
Apnrteaaiuiee v. tenir.
Aqnerre v. qaerre.
Aqnest v. qnerre.
AqnetOB v. acoton.
Aqnis v. qnerre.
Aqniser v. coit.
Aqnit v. coit.
Aqidtar v. coit.
Aqnitier v coit.
Aqaoiser v. coit
Arabi II, 20, arabe; ehetal arubi,
que nous appelons barbe; DC. s. v.
farius, Rayn. L. R. II, 108; pois
on donna à ce mot la sigpiification
de rapide ; araUois, qui est d'Arabie.
Arabiois v. arabi.
Aracer v. rais.
Arachier v. rais.
Arager, aragier, arracher v. rais.
Arager, enrager v. rage.
Aragniar v. raison.
Araim, airain; de aeramen.
Araire v. arer.
v. raison.
•> •
\\{.\
•-Ni
AUl)
*•
Araiioner, arralBonner v. raison.
Aramie v. aramir.
Aramir, arramir I, 89, promettre en
donnant un gage, promettre, at-
tester, prendre à témoin, assigner,
défier: aramir bataille, assigner,
c.-à-d. déterminer le lien et le mo-
ment d'une bataille ; à champ arami
• II, 17, etc.; de là aramie, combat
assigné; v. DC. s. v. adramire.
Lmâ. adrhamire, adchramirc, aehra-
mire, etc. M. Grimm dérive ce
mot du latin ad et du goth. kram-
jan, mettre a la croix, crucifier; d*oii
attacher, déterminer, assurer. M.
Diefenbach G. W. II, 589, paraît
suspecter cette étymologie.
Araaier v. raison.
ArlMleita, arbalète; arcuballiita; ar-
baleitiarll, 226, arbalétrier; «irm-
balliilarius.
Arbaleatier v. arbalestc.
Arban, corvée, service corporel; lmâ.
herebannuro; de Pahal. heriban,
convocation de l'armée. Cfr, ban.
Arbre, arbre; arbor; d'où arbxiar, fût
de Tare, manche de Tarbalète; arbrvr
(se dresser debout, comme un arbre),
se cabrer. On trouve souvent, dans
les Romans du moyen-age, Arbre-
8eo, 8eo- Arbre, pour désigner un
pays fabuleux, qui. selon Raynonard
L. R. II, 112, est situé en Afrique,
selon M. F. Michel R. d. C. d. P. p. 54,
ù Textrémité orientale de TAsie.
Arbrer v. arbre.
Arbrier v. arbre.
Arc, s. s. et p. r. an II, 32. 223, arc;
de arcus. Arc avait aussi le sens
de notre arcade, arche, qui est le
même mot, avec la forme en ch
d'un autre dialecte, à laquelle on
ajouta e, probablement à cause des
dérivés. Vb. aroher, arquer, cour-
ber ; dér. ar^on, arçon II, 357, arçon ;
terminaison on; arehee, arehie, ar-
ehiee, portée d'arc; areheer, areheier,
archoier, tirer de l'arc , ''chasser ù
Tare; archier I, 324, archer, et fai-
seur d*arcs; arehiere, carquois, et
espèce de fenêtre, qui se trouvait
prés des crénaux, pour tirer des
flèches aux ennemis. R. d. Ren.
II, 327.
Areereaque v. evesque.
Aroevwqiiie v. evesque.
Arehal, arkal, laiton; de aurickalcum,
du grec oçt^x^lxoç.
Arehe I, 226. II, 319, coffre, caisse,
et spécialement Tarche dcNoé; de
arca; dim. arohet, arehete Ben. I,
p. 513, étui.
Arehee v. arc.
Areheer v. arc.
Areheier v. arc.
Areher v. arc.
Arehet, arehete v. arche.
Archereake v. evesque.
Arehier v. arc.
Arehiere v. arc.
Areheier v. arc.
Arçon, arçiin v arc.
Ard suffixe qui n*est pas exclusivement
d'origine allemande s. v. liart.
Ardanmant v. ardoir.
Ardant v. ardoir.
Ardflhr v. ardoir.
Ardeor v. ardoir.
Arder, arderes t. ardoir.
Ardis v. hardir.
Ardohr, arder, ardehr, ardre II, 115 et
sniv., briller, mettre le feu, enflam-
mer, briller, étinceler; sbst. ardor,
ardeur, flamme; ardor; de là ar-
deres, ardeor, incendiaire; (le part.
prés, ardant empl. sbst dans le
même sens G. 1. L. I, 170;) ardue,
arseure, arsnre, brûlure, incendie;
arson, ardon, arsnn II, 69, incendie ;
artin, arsis, ardeur, incendie. Les
formes en s médial s*expliquent par
le part. pas. ars, arse, Comp. tu-
ardoir I, 342, briller, enflammer,
être ardent. Le part. prés, ardant
«S^
•^
1^ „,„.^....^,.7^-^^^ ^/^^-^
çAj^nilt, jvilfn^^ i)\ÂÂ<J^ 0^itl4tÙ'»ML (VlftCoî^, ^ tfi^^ ■
\
ARD »
21
• ARS
BOUS est resté comme adjectif; c'est
4e là que dér. l'adv. ardamnant I,
160. 188, avec ardeur, ardemment.
Aièv V. ardoir.
ÈHÊom ▼. ardoir.
Ans, labourage v. arer.
ly disposition t. roi II.
▼. garder.
▼. raison.
V. raison.
T. renc.
I, 227, IalK>urer, cultiver la terre ;
re; delàazat, labourage, terre
laboarée; — araire, aura, cbarrue,
T. arer.
V. raison.
T. steir.
▼. steir.
V. steir.
▼. steir.
T. steir.
▼. steir.
T. argent.
AigHt, aigant, aijaat I, 82. 378, R.
d. 1. V. 81, argent; argenium; see
mrgetU P.d. B. 3 124, argent comptant ;
aifantier, argentier, orfèvre et cais-
ner ; mrgentarius ; cfr. DC. argentarii.
V. argent.
I, 210, faire des reproches,
blâmer, réprimander, dire des in-
jures. Arguer I, 338, B. d. C. d. C.
351, signifiait aussi piquer, pointiller,
aiguillonner, exciter. De arguere,
Arîor, ariare v. rier.
Alita V. hoir.
Aqaat v. argent.
▼. archal.
T. arme.
T. arme.
AxwêBj arme, armoirie ; arma; à armes,
tamnl d*armes, armé ; à forme, aux
armes ; de là notre alarme, alarmer ;
d'armes, armé; dér. armaire, ar-
maiJa I, 263, armoire, latin arma-
rium, proprement meuble pour les
armes ; de là armoirie, armoirie; —
armer (armarc), armer; participe,
passé employé subst. pour . gens
armés, hommes d'armes; anmire,
* ârmenre I, 380. 894, armure ; comp.
daiarmer I, 284, désarmer; — tn-
àrmar, armorier. Le subst. enanass
I, 226, comp. de armfd, toujours au
pluriel, signifiait anses du bouclier,
par lesquelles on le tenait. Y, R.
de Rou II, p. 275. De là le verbe
renarmer, remettre des enarmes aux
boucliers. Cfr. R. d, I. V. 87.
Arme, âme v. anime.
Armer v. arme.
Armoirie v. arme.
Armure v. arme.
Aroehar v. roche.
Aroquar v. roche.
Arpent t arpent; lat. arepennis, art-
pennis, eripennis. Ce mot est d*orî-
gine gauloise: Galli candetum ap-
pellant in areis urbanis spatium C
pedum ; in agrestibus autem peduiL
CL quod aratores candetum nomi-
nant, semijugerum quoque arepen-
nem voeant j(ColumeUo V, 1). Voy.
Dief. Ceit I, 11.
Arrai, arraier v. roi II.
Arramir v. aramir.
Arraser v. raire.
Arrastanent II, 271 de arrester.
Arreer v. roi II.
Arrei, arreiar v. roi II.
Arrement v. atrement.
Arrière v. rier.
ArriTer, ariver v. rive.
Arroii arroier v. roi II.
Arroiement v. rosée.
Arroier y. rosée.
Arrotar, arotar v. rote.
Arronter, aronter v. rote.
Ars, ane part. pas. de ardoir.
Ars, art v. art.
Ars, arc v. arc.
Anevesque v. evesque.
Anin, anis v. ardoir.
I
i
i
L
Arnim i. arduir.
Aq«iiteit ï. aapre.
ànm, «rvon ». an-.
Anon , iocendic i. anluii
AiMM ï. ardoir.
Aipiitr ï. esperit.
Alt, 9. s. M p. r. Ml, «ri I.
241, tai
Aipre, àpri-, rude, vaiUant; da atptr.
■dresse, «rtifice; de an
(#rOT de
avec rcnvetsenient trèi-fréquert de
là artot. tialiilc, savant
ftrtillM,
artillciu, Hi^-auiiï. adro
t; L>otIi|>
•narto. 11, 149, r«««, onle
dp; mal-
ritait I, 82 (oi. le premier i Mt Mns
OTtoi II, 3J. rt<9^, perfid
traître.
, fourbe
douta une faute de leitiire), upi»;
toit II, 34, àpreté, rudesse, ii(pwar.
Arua, orteih de arliclMi.
AitUlmi V- an.
(asperitM); dir. a^reoe, npreté, ni-
ArtillM «. art.
datss; corop. «u^iia, propr. pwt.
Artoi T. an.
Aivol, RTTolt ï. volte.
tomme exasperaro, i-l Bi(?li£ant
An V. art.
agiter, irriter, aigrir.
Aipreu ï- aapre. J
Aa I, 335, as, ck-d. le nombre hh
sur lee ili^ à jimer (et les tartes)
da latin ut, qui désigne
ne unit^
Aipretait v. uspre. ]
Al. aa an. v. si 11.
Aiquant V. alcuena et L ITl '.
Aiaier v. essai.
àBuuâi V. 11, 78. 1
AiallliT T. snillir.
AnaOlie v. saillir. J
Aaalir, «Mit v. saillir.
Asuillir </. saillir.
Awnsier t, h«lt.
AMTCdr, aMTtv V. savoir.
Aindt V. anillir.
Amnrer i savor. MA^rt-
AMamblar v. sembler.
Auanlar v. sembler.
AsMUttr v, escoltor.
Awater v. csfolter.
Ananer v. assez.
Awlnu V. dent.
Ananie v. aoldre.
Atdi V. assez.
Anant v. saillir.
AasaTOisr v. savor.
AiKgei, as^er, aa^tr i. atoir.
AMilr V. 9oir.
AamlM' V. seul.
Asaeir v. seoir et 11, 7S.
Amm v. eegur.
^ ,. ..... 1
AMambleemeut v. sembler.
Aatemblsment v. sembler.
V. siijne.
Avanar, «Mnar, diriger ver», adreMer. j
tiendra a, fiser à, disposer, CDDduue, ]
KuUîb. II, 340, diriger vers, retneiure. I
On rappoi'tc lumncr à signum,
"ci^uu, ïijjiic. icoHo. Lu Curmcbuuui'
cû^44i^ t/^jà^ ,%»^i^ !x '^ ^' ^,^ (;^
^ne^^/'^zM- - -^ -^^fc ^8^ *f3* ;^^%a^^ ^^i.49^T>n7ji^ <^^s^^ >gt^
{U)tf'i/ni AiJ^<^ cWtffUi'L
urejH^ .^^/^^ l!ii^<T}^.'> j ^^-ii^^ C^^mMt(c&^^a0j
AS8
23
ASS
«xûte, à la vérité, mais elle ii*est
pas ciMMtante; on la voit figurer
ave<* d*aatres en i radical et n
moQÎIIé (gn)t tandis que m$seuer,
arec les significations indiquées, ue.
varie jamais dans sa forme. jCfr.
, signe. Cette circonstance
déjà d*élever quelque doute
la vérité de Tétymologie pro-
posée. £t puis, sans être impos-
sible toutefois, le développement des
lignifications diriger vers, adresser,
etc. , de adMtgnarêy me parait forcé.
Enfin, Texemple suivant prouve
évideomient que atiemer et asigner
étaient considérés comme deux mots
dîllerents: Asigne les si e asiene^
Qu'en pais les afaito et ordene.
Ben. v. 13351. 2. Cfr. DC. assen-
tiacio. Je distinguerai donc deux
mssener: Tun avec les variantes
ossifiier, asinier, asenierf asinner,
venant de signum (ossignare), et
signifiant assigner, lixer, déterminer,
établir, placer, destiner, marier;
l'autre dér. de Tahal. ginnam, ten-
dere, ce qui le rapproche de se»
(v. s. e. V.)- Ne a>nfondea pas
avec acener.
V. sens-
V. sens.
, asseoir, placer. Ce mot est
un composé de ienter^ que je n'ai
jamais rencontré dans la langue
d'oU, mais qui se trouve dans le
prov., Tital., Tesp. et lo port. : sen-
tare, Meular, Seniar^ senter, dé-
rivent de sedens (sedere).
T. sens.
▼. seoir et II, 76.
T. assex.
asea, aMt, aaeit, umm II, 194.
275, assez; ad $utu; oêse* plut,
plus lisses II, 276, beaucoup plus;
4USCS flMels II, 276, beaucoup mieux ;
d'muay qu'a»$e» II, 276; aiifor,
tu tirfaire , (bumir, rassasier;, ad-
saltarc; ressaiier, t— nÉor I, 101,
rassasier; read'satiare,
AsMor v. sogur.
Aad V. al III, et II, 269.
Awiaatra v. scient
AMdae&amaat v. assidueiL
Aaddneil, andod I, 231. II, 196, as-
sidu, attentif; de auiduus Avec une
terminaison romane ; adv. awidmie-
msnt 1, 302, assidûment ; gadduita ib.
Awldwits V. assidueil.
Aadeete, assiette, impôt, taille; ressort,
juridiction, district; assignation de
fonds, partage; situation, place de
ceux qui se doivent asseoir à table,
comme le démontre Caseneuve dans
SCS origines françaises, d*oii enfin
la signification que nous donnons
à assiette (vase); de <i^-secl<ire,
adseeia', formé do secare, gecius,
et non pas de asseoir, comme on
Tadmet ordinairement. L'ortho-
graphe assiecte montre distincte-
ment Torigine, et puis, ou ne sau-
rait de quelle façon assiette est dér.
de asseoir. Vby. DC. assieta 3,
chambre de cabaret, où ehaeun est
assis à son écol; et cfr. ital. asset-
ture, couper et ordonner, parer.
Aidegsr v. seoir.
Aariette v. assiecte.
Aaàgn» v. signe.
AisignsaMiit v. signe.
Assigner v. signe et assener.
V. seoir.
V. soef.
Âuoagsr V. soef.
Amolâre v. soldrc.
Assommer, surcharger v. somme I.
Assommer, dormir v. somme II.
Assommer, dominer v. som.
Aaiommer, résnmer v. somme s. v. som.
Aisoper, amonper v. soper.
Aisordre v. surdre.
Aflorre v. sôldre.
Aaeter v. sot.
AwNiager, iMonagier v. soef.
velue, ruorueau, cop-eau ;
de ailala, i^u'on tiouvo pour m-
lula, cop^aa, ialM. Ce miit , qui
ne s'emploie plus t\wa i^omme l«niie
de cbirurgio, s'est coiuecvé dans
plntimir» pstoU aTsc ■■ signilication
primitivo; p. ex. ilaUi, en Pranche-
Comlé (MontbiSliatd). De aiteU, on
a fuit atteler, briser, nnlcr ea éclats.
AKnindn t. atruii'Jro.
Aitn, BBtre, deitin, banliKur; uiIi-ha,-
il« là aslni (proï. astrtio = heiireQs;
roui;, équivalant à l'Biirosae d'Isi-
dore, nù lana une niBDVRÏae étoile),
daiu le roinposé maJottnl, malheu-
reax, malavisé, imprutlent , toal-
i>tni, pour malaitm, prov. mal-
astrac. C'est aussi k astre qu'il fout
rapporter déiailre, inHiiTaiie étnile,
malhear, désBalre. Cfr, KBjrn. L.
H. II, 138. U.
AKW, tlstre, foïer, vliemiiiée: tnià.
ailriim, aslrvt, aitrea, v. DC. Mol
d'origine intonniie, car le s no per-
met pu» de le dériver li'atrattu.
l'a propost
ailrak, l'ahal.
moderne eitrich.
attragui,
:fr. l'ai
AsIU^g•^ V, envi.
AnM II, 40T
Alaahar v. Wicht.
Atamdre v. atuindrt.
Abrïng V, utalnei'.
AUïner, chitniier, agacer, iuiiuiéter,
chagriner, dilTùrcr, retarder, larder;
kiv, Mloiîiwc, oMmmt, oiuplt
1 AT1-;
iakinnr, tmnar: aiifasL atûM, .
tard. dcUi, attente, ehicane, que-
relie: prov. alaâna. Ce mot ni
montre que sur le sol françus; le
breton l'a conservé daiu atabitieiii,
chicaner, ramer dérive de rhébreu
laan, forme araméenne loin,
de la 8igiiiti(>aiion imposer, ohai^er,
pnssa, dana l'béhrea rabbiniqne,
celles de appeler, citer, faira dei
objeclioBB, disputer, cWcBner, sic'
M. le Dr. M. Sachs, à qui ja doia
ces renseignemeolt, me dit que les
Juifs allemands emploient ooco
dans leur patois, lànen (tahnen) b'
le sens de notre ulaîner. Les sjn»-
gogues juives qui, aux Xle et XHe
siècles, Sorlssaient snnout en I
vente . nous ont légné talner.
Atalaatar v. talent.
Atant r. tant et II, 325.
AtapiiMr v. tapir.
Ataplr V. tapir.
AtBTder v. tart.
Atargar v. tait.
Atargin v. tari.
AtariiT I, 135, faute d'impr., v. i«
AtMJanoe v. tart,
Ataiier v. (an.
Atanier v. tart.
Ats. aate, vil, houillont, ugile, prompt:
aatlr, uitii I, £63 (oli il fkudrmii
prob^lcment lire aî-atir, coa
au vers 1393 du m^me potme
atie ; ai boitrgnignon pour a), agacer,
provoquer, quereller, ouvrir
hostilités, combattre, lutter; ai
Eiitlie, Batiu, et avec t iniercKlaire, j
par inliaencc de asiir, astiu, ini-
mitié , haine, querelle, provocation,
lutte. De l'ancien norois at, pro-
vocation nu combat, ail, provoqué, â
clin, pr-ïoquer. ]
Ataindre, ataindre, atignre II, U3t;.
atteindre, toucher, approcher, con-
tcMcr, maltruiier ; parLateinadatiste
xm tkuLatlu, abasourdi; oJliaffrrc.
ù-yui>^ e^^/â^^^l <elz^r*e^^/; 4«««^«^^c/««««<^
. .•
ATE
it V. terre.
T. terre.
▼. temprer.
t ▼. temprer.
V. temprer.
▼. tenir.
V. tendre.
V. tendre.
T. tendre.
▼. tenir.
II, Ô3, atténuer; de alie-
mmmre, de ienuii.
25
AUF
T. tendre.
Atew, tterier, aterrer v. terre.
▼. termine. " ••
V. termine
T. ateindre.
âtinr v. tirer.
T. tison.
't atoehier v. tocher.
ÈUtfX9 T. toivre.
T. tor I.
T. tor I.
àm prép. II, 344.
V. tocher.
V tor I.
V. tor I.
prép. II , 344.
Atraire v. traire.
Atrait ▼. traire.
▼. trape.
[^v^rel
Itra, antre t. altre.
it, axmuBi, airamentll, 149.
particale pro en ad. Cependant on
n*aiirait en qae la signification tirer,
et non celle d*attacher, atteler. Le
Duchat a en recours à lelum. Si
Ton regarde, dit-il, le timon d*un
chariot comme une espèce de flèche,
on pourra croire qn*atteler a été
fait de adUlart^ de le/tim. Cfr.
Panglais shaft, flèche et limon. Cette
dérivation est d*aatant plos probable
qne, dans Pancienne langue, desteler,
6. Guiart I, 287. II, 149 signifiait
8*ébranler, partir, par comparaison
an trait. ^
Atnr, aturn t. tor I.
Atnmar ▼. tor I.
Atot prép. II, 344.
Au, ans, art v. al II.
Au pron. v. al III.
Anaa t. an et II, 275.
Anbain v. albain.
Aube V. albe.
Aubert v. halberc
Aube^inll, 172, auj. fem. aubépine:
proT. albespin; de Ma ijnnuê,
Aubor, anbovr, aubier, obier, aubour;
prov. albom ; de alhummny de albus,
dont nous avons également fait
notre forme moderne, qui équivaut
à albarius, prov. albar.
Aubour v. ailbor.
▲nehei v. alcuens et II, 368.
Auohnn, anehune, auehuiii v. alcueus
et I, 169.
R. d. Ren. m, 118 v. 23000. R. d. Auddant I, 323 pour accident, aci-
C. d. P. 35, encre; de olrameiiftiiii. dent; de aec%den»y id quod accidit.
AtTit v. traire. Aueon, aneona» auoons v. alcuens et
AtriUff V. tribler. I, 169.
V. trive. Aneoton v. acoton.
V. trive. Aaetini v. acoton.
V. trive. Auetoritait 1, 220. 302, autorité ; aucio-
, atrofar v. trovcr. r%ta$ (auctoritat). Cfr. otricr.
atteler; dételer, dételer. Mé- Anenens v. alcuens et I, 168.
nage pense que atteler dér. de pro- Anenn, aneone, aooaas v. alcuens et
têhm, protelare^ d'où adfrotêlare^ I, 168.
avec contraction de pro. Il eût mieux Aie v. ajude.
valu dire avec changement de la Auferrant v. ferrant.
■.*■-.. ■■*,
I
I
Anfin Y, Hldii.
Angne, i^ollin«. Ii<>etip. pnj's inuNtiicu.i
Mi'ine forme ■!«!) Anjue sans aapi-
maMii^uTCUBemeni Tuu» eca mots
r»li™? V. hoKC.
avec les vnrianlu:< »n e ioitUI. Cfr.
Anlt Ile nlB. bus I, 132.
Wuclc. A. L, et orc-
Amoftille ï. Blmaille.
AomUe v. oreille.
Àômbrw v. ombra.
Aarnt V. nî.r.
Annuww ï. almiwnB,
àfirer. prier .. orer.
Anrsi, rendre heureux v. a-ir.
AnnuMniars v. atmosnc
Au, euK V. ah.
ASn T. aûner.
Au, aot, ail v. ni L
Auun I, 30C. Je ne Murais indiquer
AUM V. 8ln«.
eu ce moment <)uelle e>l la vàritabU
Aan«e T. aûner..
Aïner I, 361. Il, ûl- 326, asseoibler.
>ii<]ue de Phil H. était à nw dU-
réunir, rassembler, cDibinor^ de
poïiiion, peui-ëtre la suite du pa>>
adunnrt; du lu sinM, fttËDie, 83-
sage me mettrait-elle sur la voie
aumblée, réunion; «Û, eniemblc:
Auemaat r. II, 3<i0.
Pensez de vos teuir oan. (Beu.
Auii V. al m et II. M9.
T. 30930.) Cfr nns.
Ansiment v. b1 UI et U. lU!).
AGnJB V. aQner.
Auni V. al UI cl 11, 3tlU.
Anqnant ï. alcuens et I, I7(i.
Autant V- tant et I, 193, U, aia.
AnqOM «. Bkueus et I, ITl. II, IGS
Alltel, autel v. aller.
AitqoetN ï. alcuens »t 1. 171.
Autel, t.^1 V. tel vt I, tH.
AnquRm V. BCDtun.
Antre v. ultre.
Aar, :>r v, «r I.
Autrement ï. nltre.
Aâr, eiir, hefir, sort, vhnnce, hrur.
Autrer v. bier et 11, 269.
bonheur, félicité; dur eûr If, 102;
AutTBd, BotTMD T. altfâ et II, iHa.
de migtirivm, «t non de hora (i. ore)
Antretel r. tel et 1 , 104.
les dérivés de horit étaienl roonn-
Autrier v, hier et II. S69.
sjllabea; prot. angori, agur; itnl
Antrn, antmi v. altre-, ^^.^^ J,,i.#.
aufiirio; |iort. agonro; vb, ftSrar,
Anvantll.SCt^Buvenl. On trouve nie-'
«iirer. hofiret. rendru heureux, com-
ecnl dans quolr^uva auteurs, et l'on a
pensé que anveut élAÏl une ciiulrau-
Biisii notre augurer: prov. hIhitbt
lion de oalevent-, mais dans Com-
et Bugurar, agnrar ; hiem etlei itûne.
mines p. ex. ostevent Bi(;nifie un
voiii avez un sort lieurea.^; bien
imraveiit et non un avont-iail.
(lûrnt lert cal, œlui-là sera tiomblé
de bonheur, etc. ; te participe «liMtt
s'employait sabtMoti veulent, ei alorv
on le joignait souvent avec
déclinable, nu linu deiirn.- I\
aiireis; euiup bon-aitr, mal-aiir
heur, malAcvr; hien-aurons, nal'
aoroui, lK.'Hrcii.>t, mulAcurcux; UaD-
anrteit, bunAcur. béailludc:
il est vrai, ost-veot en ce damier
traducteurs. D'antres étjrmolagtsMt
ont pentië que mciinl étail le mèaie
eapèco d'avance uu de balcon ic-
tranehé pour protéger
fort, «t qu'il y avait eu
laifri/afoj-v
f^*5* *
'iX^
<«A»
<<^
0
/:
fJ^â^jft
/ç,
«im »»i</ÂfA r*Mi.^^f*. «'fùifiai'I.e^m'^^^^-
■^. , lia. U •'M'^ ;<^> ftcC, (U>ÉWÏi4i'
^^V^ f.V*,tUw ,'^
AUV
27
AVI
, de an eo au. Qaant à Porigine de
mmmam, ce serait on composé de
mms, an = ante et de vannus, quod
Tanni alti instar raspendatur, dit
Dn Cange. Le I de la forme fran-
çaise anrait donc été ajouté plus
tard par confusion avec le mot vent.
Ibvm, aiiTecqvM, aiiTeqiies II, 344
et gloss. o.
part, de auvrir.
▼. aoyrir.
T. aovrir.
▼. avoine.
Aval ▼. val.
âfilar» aTaUer v. val.
AviUaa v. val.
kywma v. avant.
knmt II9 346, cf r. ci-dessus ans ; avant
akr II, lOS; de là araiieir» ayaneir
I, 306. 333, avancer, faire faire du
progrès, faire réussir, élever, ap-
procher, rapprocher; subst. avaiieer
I, S56, devancier, prédécesseur;
matafa I, 279, avantage, profit;
vb. comp. dsaavaaetr, desavaneir II,
59» devancer, prévenir, retarder,
ipèeber. Cfr. davant.
V. avant.
Avnliim V. venir.
Amr, aver, avare, cbiche; atarus;
«njÔÊÊê I, 152, avarice; avarUia,
AfiTJins V. avar.
kimm V. avel.
Aiw, Êmquam II, 344 et gloss. o.
Âiém V. voie.
Aviir V. avoir.
Avrinr, avarw v. voir.
knîL, s. 8. et p. r. aviaus, aveans, bi-
jou ; — tout ce que Ton veut , sou-
haite, désire, envie. La première
signification met sur la voie pour
retrouver Torigine d*acel; il dérive
de lapiUuê, dont on retrancha le
I, pensant que c'était Tarticle.
ATenamment v. venir.
ATenandise v. venir.
ATunwiinwit v. venir
Avenant v. venir.
Avenanment v. venir.
Avènement v. venir.
Avenger II, 55. Ce mot ne peut être
ici un composé de venger; M. Fr.
Michel le traduit par venir à bout.
Supposé que cela soit juste, il reste-
rait à expliquer la forme.
Avengier v. vengier.
Avenir v. venir.
Aventure v. venir.
Aventurer v. venir.
Aventnros v. venir.
Aver, avare v. avar.
Aver, avoir v. avoir.
Aven prép. v. vers.
Avers I, 269, contraire, opposé; la
gent averse, les païens, propr. la
gent du diable, comme on disait
la gent à Taversier; de eulversus;
advenier, avenier, averser et adver-
sarie I, 145 (lisez ainsi au lieu de
ad^saire), adversaire, ennemi, et
Tennemi par excellence, c-à-d. le
diable, démon ; païen 6. d. V. 3956;
de adversarius; adveniteit, adver-
dtet, aveniteit, averste I, 166. 215.
178. 212, adversité; aéversUas.
Cfr. vers, verser, vertir.
Avarier V. avers.
Avenier v. avers.
Aveniteit, aversitet v. avers.
Avertir v. .vertir.
Avesprant v. vespre.
Avesprer, avesprir v. vespre.
Aveitir v. veetir.
Aveno II, 344 et gloss. o.
Aveugler v. oil.
Aveole v. oil.
AwDler, aveoleteit v. oil.
Anjani v. avel.
Avie V. aive.
Avigorer, avignrerv.- vigor.
Avilanoe, avillanoe v. vil.
Avilement v. vil.
Aviller, aviler, avillier v. vil.
Aviltanoe v. vil.
^^^^^^ ^^^^E*
^■1
^^^^r 1
Anne v. voi». ■
^H ATirnnar
AxmMN «. HYollre. 1
^^H . Avi» V.
Aiaatàn '. avolire V
^^m AriMT V.
AvOBtw ï. «.oitre. |
^H Aritin V.
Avnac, ftvueqoe* II. »44 et giot^. o.
^H
quu portent souvent Ici lextea pu-
^^^k AvÎTir V.
bliés, sont dus fautes; liuz SBVwt,
^^H Avec, avocqan, aroqnai II, :]44 ei
anvertanwnt. V, auvrir,
^^H
ATOglM V. oil.
^^1 AVM •.
AtuIc v. oil.
^^^P Ava«o, avoeeh II, 341 et glusâ. o-
ATnltBrt V. avoltre.
Avultra, avniltn v. avultre.
^^H AToar T
Awan v. an ot II, 275.
^^M AToarie >-
Awe v. aiguë.
^^H Avogle I-.
Aw»ch II, a44 et gloss. o.
Awil V. oïl. 1
^^1 ATc«lem«iit
AwiUcm ï. aguile.
^^M AVOglST
AwoiHr, 34. Cette forme est le psr- .
^^1 Avai inuri.
ticipe pB»ié du verbe aolre, aug-
^^B Avoiemaat <.
menter, accroître, de laigert: Qui
^^V AtdUt V.
por seuE biauts noire, \ Se paint
^^B AToUtire v.
.^um ymagB marmoire (Ketlui île
^^1 ATDins, «vuM 1, 110. Il, ;iS, "voino
Molieua). V. Beo. s. V. aoiît. Mai»
^^1 de «cnto,- eee deux tormea ex-
auclw aurait dii produire «ni, et .
^^H pliqiieiK lu double orlhngTHpbe et
il faut admettre (lue le ip a été inter-
^^H la doublo prooniiciatiuii modernee.
calé, d'abord pour éviter le hiatua j
^^H Avoir, avar, aveir 1. 34(1, avoir, tenir
et puis par souvenir du g radical i
du verbe: 311 = » par suila de la i
^^M 3B6, avoir, ricbesBe, argent, biens
confusion avec gu venant de l'allé- ]
^^H en général; .:onip. »nil I, »âT
ronnd w. Cfr. prov. msvt. Un '''
^^M le 1
autre exemple de awoît, dans le* |
^^M Arolar V.
mames M. >. J. p. 484. On a aoUe- J
^^1 Avolters v. avollre.
meut dans les Dial. de 8. Grég. : U g
^^H Avoltiergt v.
dolors, Pierres, tui je «offre cascun ,
^^H Anltra, aruilCra, arultre. avoDtH
Jor, et toïlena par usage est à mol
^^M avotTS 11, ;!;18, illégitime, bâtard
viex, et loïteus par aolsamant ,
^^H Hduttériii; udiiitùrc. auiniit d'une
novea*.
^^H femme toHnii-e: avottere. avaltierg*
Ax de ala I, VU. \
^^H avïltere, [i,V0Dter«, aronCin, «vdiltict
Aiordre v. sordre.
^H M ». J. 44;>. HdulU're; de .iJullfr
Ay«r V. rier.
^^H adulteriun,, dont on u rejeté la d
Afmi interj. 11, 402.
^^H puis remplHi'é t'etle iMlre pur c.
Art 11, 343, aiur; du pcr^u Imiit.
^H ATMtn V.
V. Hénaec.
'VX.
.y ^035,
\\
\
•^ .
^-'^ , \
*a
^*^-«c«-^;^::LSr:::^ «,
ACA»W.
BAA
29
BAË
¥. baer.
V. baptisme.
T. bacin.
y. baiasse.
y. bacbeler.
V. baiasse.
; baèhdJw, baehiler, baealar II,
285, Imâ. baccalarius, possesseur
d^im bien rnral nommé badidarie,
baecalaria; puis chevalier trop pau-
vre ou trop jeune pour avoir une
bannière à soi ; celui qui aspire au
rang de chevalier, de prêtre; en
général, aspirant à quelque chose;
jeune homme qui n'est pas marié,
jeune garçon, adolescent, béjaune.
On admet d'ordinaire que les der-
nières significations indiquées sont
les primitives, et l'on s'est cru au-
torisé à rapporter bachelier à la
racine btick, petit (v. baiasse). Cela
est faux; en poursuivant ce mot
dans les chartes, on voit que ses
agnifications se sont développées
dans l'ordre oh je les range. II
ne peut donc être question d'une
étjmologie baeh, Borel dérive ba-
chelier de baculus. Sans parler de
l'incompatibilité de forme, je deman-
derai quel rapport il y a entre
baemluê et bachelier? D'autres ont
proposé boê'chevalier, que la gram-
maire et l'histoire du mot bachelier
repoussent également. Barbazan en-
fin est remonté à baccalia, arbris-
seau qui porte fruit, racine aussi
pen en accord que les autres avec
la signification de notre mot. Quant
à rétymologie baccalaureut, c'est
un remaniement moderne de bâche-
lier. Si l'on me demande mon
opinion, je répondrai que je n'en
ai aucune qui ait quelque apparence
de vérité. Mienx vaut se taire que
de proposer, comme on le fait trop
souvent, des étymologies qui pèchent
ou contre l'histoire des mots ou
contre leur forme. — Rachelerie
prit des significations conformes k
celles que développa bachelier.
Bachderie v. baclicler.
Bachelier v. bacheler.
Baohiler v. bacheler.
Baehin v. bacin.
Baehinet v. bacin.
Baein, baohin, bassin, Imu. bacca, ba-
cinus , bachinum : diminutif badnet,
baehinet Bacin désignait aussi une
armure de tête. On dérive ordi-
nairement bassin de l'allemand
bechen, ahal. pecchi; cela est im-
possible, parce que la forme picarde
aurait été bagvin et non baehin.
Bacin dérive directement de la ra-
cine bac, creux, cavité, qui se re-
trouve dans l'allemand (bach, ruis-
seau, proprement la cavité où l'eau
coule ; becken = back-en) et le cel-
tique. £n ce cas, je préfère l'ori-
gine celtique, parce que Grégoire
de Tours parle du mot bacin comme
d'un mot indigène (v. DC. bacine-
tum). A la même racine se rapportent
bac, autrefois espèce de navire qui
servait aux transports, aujourd'hui
bateau plat pour passer les rivières ;
le diminutif bachot^ et baquet,
Baoinet v. bacin.
Bao<m I, 143, flèche de lard, lard,
jambon, porc tué et salé, chair de
porc ; de l'ahal. bacho, pacho, allmâ.
et allmod. bâche, jambon; dérivant
de l'ahal. pah, dos, ancien norois
bak, anglo-saxon bac, anglais back,
parce que le dos du cochon est
l'endroit ou la graisse se jette; puis
par extension les significations in-
diquées. Cfr. cependant Schwenk
D. W. s. v. bâche.
Baer, béer II, 291, ouvrir la bouche.
■, pri-
BAE
iiilen<ln>, boyer aux comeill
ilt^iscin. *ol(inti;, ao prapoi
(endre, tlisaircr nvidcmenl,
rire, bo moquer; Imû. haitare. La
sigaifiuation prlmliiTe de ce mot uei
relie qne je douno lu pretniËrc. Oii
u (lérÎTé harr do celtique, en se
fandonl sur le brelon baéa, s'é-
tciDncr, agir on parler comme un
sol; mais hiidrt CRl un moi i]ui ue
pont renier son origine rooisne.
Baer a pour racine l' onomatopée
ba, qui iléiigne l'aution d'ouvrir la
boin'he, d'où l'un a firme haarr.
De là buUlar II, 370, bâiller, et
aoiiïcnt jivec lo aenu du baer; haerie,
air niais, sinpide. Dans la lan^pie
(t'uc, on aval! iulcrcnli un d à ces
formes, d'oii baéer, badathar, bada,
■entinelle, en bada, un vain; jnter-
calation qui se fit aussi sur lei froti-
llèrea méridionales de la langue
(J'nrl. Quelques-unes de ces formes
en d iutercalaire pénétrèrent Tcrs
le nord et se Sxtrent dans la langoe.
Je citerai ici, pour la langue d'oïl,
la forme rare £aijc, badinertc, plai-
santerie; en badel, en vain ; buiiaud;
badin, badinir, que les lexicographes
du XVIe siècle traduisent cneore
par ineptus, ineptire. f'fr. ImTf.
Baoïie v. baer.
BagiiiB T. baiassi;.
Bagne, unnoaii que l'on porte au doigt;
de baccH, perle, anneau de cttaîne.
Notre taie (fruit) a la même origine.
Bagua, paquet, bagage, équipage (har-
des, meubles, marchandises, ot en
général tous les effets qu'on peut
porter); Imû. baga, sac, cotTre. Le
mot bagne se retrouve dans le gnl-
loÎB bag^ le kj'Diri liaich, churije,
paquet; mail, âcOlé de bag, k gal-
lois a lo terbe bac, empëclier, ce
fuit penser à l'ancien
charge, baga, cm-
p^cher(a]ial. baga, interruption, hésî-
0 ItAI
talion]. Cependant los idiomes gi
' maniques mo(Ie^^t^s ne eoiinaissent
qae des formes en f initial, de si
qu'il est diJlcflB de décider sï ioj
baga, ne sont pas des mots i
pmntés, et peut-être esl-il ml<
du s'en tenir îd au celtique.
bagut, on a fait bagmer, plier
gage, DU part, passé équipé, guni.
Baguer v, bague.
BahaleiTet I, 47.
-, de batare.
I Hexion
5 I, 3
D'où
provient le ha, ou, l'e qoi revient
au mëmi.-, le redonblemetlt de t'a,
car le h *ert simplement ù indiquer
que les deux a doivent se prononcer?
L'auteur a-t'il eu une onomatopée
en vue et doit-on admettre influence
de baare, baailler? La forme ac-
tuelle se rapporte au lutin belare,
itul. belare.
une, en pariant de*
itin badim: de là
Duge pâle (des che-
baiUe, baillet,
BaiaMe, b^aMe, bimane ,
femme de ehambrt-, et fille publique,
femme débauebée ; du celtique baclies,
petite femme, de bark, petit Cette
dérivation est d'autant pins
babte que la langue d'oTt avai
cors les formes boiiwle, baie
bachele, baoels, qui signiBaient jeune
Elle, servante; dim. bail
M. A, 120. Cfr. les signifioatioDS
de fille.
But Ben. 53Î3, cbahi, é
eibahir, eabaîr II, 2BI. 3B9, ébahir,
étonner; d'où eabahlement, avec ad-
miration La racine est rouotna-
lopée interjectivu ba ((j. L. d. R. T.
36). CTr. baer.
Baigner v, bain.
Bail, balla, tutelle, tuteur, coratear.
administrateur: bailUr 11, 9TT. 379,
administrer, Koiitcrner, tryter:
^iéâéA^^,*^*^ «.W«.^/*«^*5t (W^,/^^.^
^
«.
/S^Hècé, ^ ^'^^^^^ *^ dâcMdb^J^
^ ^^-^Y^ d ^d^ f^x^tJi^kjiiMM^}
4^(^ ,^»Stf> fhcn.^t^iff
I »«.
••4"
BAI
31
BAL
bttllsr, teDer, baOiflr, baUimr II, 378,
ilonner, prêter; roais anssi, comme
r, gouverner, avoir en sa puis-
S d*oîi atteindre, joindre, tou-
Vher, manier, porter; de là baiDie
II, 379. 395, administration, garde,
soin, protection, pouvoir, domina-
tion; telDaaee, action de donner,
de mettre qqn. en possession de
qqch. ; baiDIafS, tutelle ; comp. abail-
ISTf atteindre, rejoindre, rattraper;
■^IhaUtiT, manhailHT II, 37, mal-
traiter, détruire, ruiner. — Du latin
^i■lB■, bigiilare. A la même racine
se rapporte baile, baiUe, lieu fermé
de palissades, première défense d*nne
ville, et, par extension, les pieux
qui la forment.
», Mlle V. bail.
V. bail.
V. bail.
BuDt, baîDet v. bai.
Y. bail.
V. bail.
▼. bail.
luDir V. bail.
II, 77, bain; baigner, baingnw,
avec et sans se, II, 32G, baigner;
de balneum, avec syncope du /.
8e baigner s'employait quelquefois
ponr se délecter.
V. bain.
V. baron.
V. baisier.
r, baliritr (je bois , rime
B. d. L V. 57) I, 128. 232. II, 21.
926, baiser; hasiare, de basium
qnl n*a pas passé dans la langue
d'olt, prov. bais, ital. bacio, esp.
beso; nos pères disaient baiiement,
baiser, baisement ; comp. entrebaiâer
I, 134. II, 370, se baiser mutuelle-
ment.
V. baiasse.
V. bas.
, baiaer v. baisier.
, baisser v. bas.
Baivre v. boivre.
Balain I, 106, flagellnro, du breton
balaen, balai, do Man = genêt.
Quant à balai, balayer, prov. balai,
verge, qui paraît être la signification
primitive de balai, il doit également
avoir été introduit du celtique sous'
cette forme, parce que le roman n'a
pas de suffixe substantive ai. Ou
serait-ce une altération de balain?
Cfr. encore balaon^ pinr. de bala,
en kymri, bonrgeons des arbres,
balani, pousses des arbres ; et Dief.
Celt. I, 190.
Balance, balance, au figuré incerti-
tude; de bilanx.
Balbier v. baube.
Bald, band, bant, s. s. et p. r. bals,
bans, baos II, 285, hardi, audacieux,
assuré, gaillard, dispos, joyeux;
adv. baldement, bandement II, 187,
avec audace et insolence, hardiment,
joyeusement; baudor, balderie, ban-
deiie, hardiesse, audace, joie, allé-
gresse ; bandir, se réjouir ; vb. comp.
esbaldir, eabandir, devenir audacieux,
donner du courage, avoir du cou-
rage, égayer, élever, résonner; d'où
resbaldir II, 97, ranimer, reprendre
courage, devenir audacieux, inso-
lent, réjouir. Racine: goth. baltha,
audax (6a/(Aa6a,franchement, loyale-
ment; balthei, franchise, confiance,
assurance), ahal. bcUd, liber, fidons,
audax (adverbe baldo; baldi, fidu-
cia, constantia) ; goth. baltkjan^ oser,
ahal. balden, etc.
Baldement v. bald.
Balderie v. bald.
Baldre v. baldret.
Baldrei v. baldret
Baldret, baldre, baldrei, bandre II, 6î),
baudrier, ceinturon ; de Tahal. bal-
derich, balteus. Notre baudrier est
un dérivé de baudre. Comp. es-
baudré (subst.), le milieu du corps,
la partie que couvre la ceinture.
BAL
32
BAF
0ltn
* ^
Bator, baller, sauter, danser, se ré-
joDir. M. Wackemagel (A. L. p. 2d€,
note 1) fait observer qoe, dans le
moyen-âge, comme chez les Grecs,
le jen de paume était inséparable
il /Lji^de la danse et du chant, et il dé-
*^ rive haler de htdU. Cette dérivation
me paraît fort juste ; j'ajouterai
seulement que halle vient de Tahal
balla, paUa, balle. On a souvent
pensé au grec nallay Tiâlluy,
(inllfiVy fialliçny, comme racines
de balle et baler; c^est, je crois,
aller trop loin. De baler dérive
peut-être baloier, se remuer de côté
et d'autre, flotter, voltiger (cfr. ban),
et certainement le substantif hast,
baufl, saut, bond.
Balle V. baler.
BaUer, donner v. bail.
Baller, sauter v. baler.
Ballier v. bail.
Baloier v. baler et bande.
Bakxii II, 104, ce qui reste après
que le grain a été vanné ou criblé,
criblure ; blé tombé dans la grange.
La balle formant la principale partie
de la criblure, ce mot doit se rap-
porter à la même racine, qui est
probablement celtique; cfr. le kjmri
ballasg, peau, glume, gousse; gal-
lois ballan, ib.
Bail V. bald.
Ban II, 265. 149, vb. banir, bannir
II, 266; ost bannie II, 32; adv.
baniement I, 81, par ban: de là
banier, celui qui dénonce un ban,
qui fait une semonce ; celui qui est
obligé de moudre son blé au moulin
et de cuire au four de son seigneur ;
adj. banal II, 266; bandon II, 266;
à bandon; d'où abandon II, 266;
et d'ici abandonner II, 266; adv.
abandonoement II, 267. Comp. ea-
banir, convoquer, rassembler; for-
banir, bannir, reléguer, i. e. par
ban: subst. forban, bannissement
et banni, pirate (for = foras). Cfr.
arban , bande.
Bande, bonde II, 181, bande, i. e.
espèce de ruban, etc., et troape;
du goth. bandi (f.), lien; allm.
baud (n.). Ce mot est de la même
famille que ban; cfr. II, 265 et
Dief. 6. W. I, 296 et sniv. A ce
primitif se rapporte également ba-
niero, prov. bandiera, bannière ; cfr.
II, 265 le goth. bandva, bandvo,
signe; vb. banoiar, prov. bandelar,
baneiar, voltiger, flotter; significa-
tions qu*a aussi le verbe balaier
(s. V. baler) , et peut - être cea deux
mots sont- ils identiques, par anite
d*une permutation de la liquide.
Cfr. Tital. balicare = baloier = ba-
noier, et le Imâ. banicare. Banoiv
signifiait encore, comme le compoaé
eabanoier, eabanoiier, eabaaaiory ot-
banier I, 264. II, 356, amaaer,
distraire, s'amuser, se réjouir; d*oà
eabanois, eabaneia, amusement, di-
vertissement. Cfr. ban.
Bandon v. ban.
Baniement v. ban.
Banier v. ban.
Baniero v. bande.
Banoier v. bande.
Bapteiement v. baptisme.
Bapteier v. baptisme.
Bapteital 1 , 402 , punition , jugement
sévère, querelle. Ce mot se troure
encore dans le même roman v. 2258 ;
dans le R. d. Ren. I, p. 255 il est
écrit batestal, prov. batesiaM. Le p
est-il intercalé? Alors on pourrait
le rapporter a battre; sinon je ne
saurais d'où le dériver, car il n'est
pas possible de songer à la racine
de baptesme.
Bapteitire v. baptisme.
Baptiier v. baptisme.
Baptiime, bateame 1, 212. 216, baptême ;
bapiisma ; baptiiier, baptiitr, bapteier,
babtizier, batiier I, 69. 305. II, 11,
é^a^MVif^ &t-A»**^^ Sa^enJ
t'
40M^^*^^,ê€L»^ ,é€^y*vif^ I é^^^Oi^ —4*ô^. '^eui&yitc
BAR
88
BAR
itaptûer; bnpii^are; de là baptde-
■nt, baptême ; baptaitire I, 78. Il,
Ihy TaÛMean où Ton baptise, et, par
extension, baptême; haptitterium.
» T. bierc.
I, brmliaiipie DC, brehaigne,
tiréhan^e M. s. J. 447, stérile
(des femmes, des animaux et des
cboses). J^Y-tfA^rî^ne parait être formé
par an rapprochement do r à la
consonne iottia^ç et le k serait eu-
pboniqae. JBaraigne dérive de Talle-
mand, selon M. Diez I, 81, mais il
ne dit pas comment; selon d^autres,
do breton brec'han, stérile (des
feounes). Breé'kan n*a pas de cor-
respondant dans les antres langues
celtiques et cela inspire des doutes
SUT son originalité. Cfr. cependant
Dicf. Celt. I, 98. Baraxgne peut
aroir pour racine bar (barus, baro),
homme, d*oîi barana, femme homme,
femme stérile. Cfr. lavça de 7aî'(>o»%
port, tourra de tonro, prov. torig(a)
de taur, esp. machorra de macho.
, barate, bartte, fraude, trom-
perie, ruse, fourberie; désordre,
confosion, embarras; troc; barater,
baratar, tromper, friponner, frauder ;
Caire an troc; d'où baratarei, traître,
trompeur; baretale, colifichet; comp.
dssbarater, dsibarater, tromper, ré-
duire à rien, défaire, vaincre; dst-
baratatem, dasbaratais, défaite, dé-
confiture. Le grec Tt^âirny, vendre,
agir, tramer, intriguer, répond assez
bien, pour le sens, à barai, bara-
Ut; mais il faut être très -circon-
spect avec les étymblogies grecques,
et ne les admettre que quand il est
prouvé que le mot nous vient du
sud. Tel n*est pas le cas ici, je
crois, car barat a développé pins
de formes que dans tontes les autres
langues romanes. La racine de barat
se trouve, sans doute, dans le breton
kmraé, harrad^ trahison, astuce,
r, langoe d'olt, GloDHiiirc.
ruse, bien que ce mot paraisse isolé
dans les langues celtiques. Cepen-
dant il peut être décomposé en
bar-ad; or, bar signifiait m^r et a
encore cette signification en irlan-
dais. De ridée de mer, on aurait
passé à celle de faire du commerce,
et de celle-ci à tromper, il n^y a
qn*un petit pas. Cfr. bargaigner,
troc, troquer.
Barate v. barat.
Barater, barateres v. barat.
Barbe I, 62, barbe; barba; barbet,
barbé I, 196. II, 278, barbu, et,
par extension, vieux; barbatus.
Barbet, barbé v. barbe.
Barbis v. berbis.
Bare v. barre.
Barète v. barat.
Baretele v. barat.
Baréter v. barat.
Bargagne v. bargaine.
Bargaigne v. bargaine.
Bargaigner v. bargaine.
Bargaine, bargagne, bargaigne II, 329,
marché, accord, convention; action
de marchander, hésitation, retard;
afi'aire, mêlée; bargaigner, bar-
geigner, barginer, plus tard bar-
gniner, barguigner, qui nous est resté, n*A^j^.
marchander, hésiter; Imâ. barca- J^^^
niare. La forme latine nous montre
que le g dérive de c, ce qui permet
de rechercher Torigine de ces mots
<lans barca, navire qui apporte et
emporte des marchandises, d'où
ridée de faire du commerce en gé-
néral. Cette dérivation est d'autant
plus probable que barge II, 226,
signifiait barque, chaloupe; (propre-
ment barge = barica = prov. baija).
Cfr. barat. Quant ù barca, il dé-
rive sans doute du celtique barc, ib.
Barge v. bargaine.
Bargeigner v. bargaine.
Barginer v. bargaine.
Bargniner, bargaigner v. bargaine.
.1
BAR
:u
BâR
^•;
' 1 - . - L •
Baritiel v. barre.
Barisel v. barre.
Bamage v. baron.
Bamalga v. baron.
Barne, baraet v. baron.
Baniikmant t. baron.
Baron, bairon, s. s. ben I, 71. II, 230,
Imâ. baro, homme, comme le latin
vir, mari; de là, par opposition à
femme, viril, vigoureux, énergique,
courageux, brave (empereres ber,
mult par es ber c sage, Ch. d. R).
A ces significations, on joignit, dès
les plus anciens temps, celles de
homme né libre, homme distingué
par sa naissance, grand de TcmpirCf
vassal, illustre guerrier. Outre le
baro de la basse latinité et des
langues romanes, il y en a un dans
le latin classique; Cicéron p. ex.
remploie souvent, il se trouve aussi
dans Perse, TertuUien , et toujours
avec le seus de sot, stupide, lour-
daud, imbécile; toutes significations
fort éloignées de celles de notre
baron. Le baro classique a sans
doute une origine fort diff'érente.
Un commentateur de Perse, à pro-
pos du passage où se trouve le mot
baro (satire V.), fait observer que,
dans le langage des Gaulois, baro
ou varo signifie servus militum, et
Isidore (Origines IX, IV.) traduit à
peu près de même baro par mer-
cenariusy en le dérivant de ^aoiç,
fort, grossier, fortis in laboribus.
La notice du commentateur est-elle
exacte? Nous trouvons dans l'an-
cien gallois bar, héros, qui répond
fort bien ù la signification de l'an-
cien français ber, vaillaut, coura-
geux ; mais i ela n'est guère analogue
au baro du commentateur. Du res^te,
le celtique bar n'aurait jamais pro-
duit bers, baron; ber serait resté
partout. Les routs qui appartiennent
il la même classe que bers dérivent
tous du latin ou de TaUeniand.
Mais on sait que les Romains con-
fondaient souvent gaulois et ger-
main, et ceci nous ouvre une nou-
velle voie. En partant de la signi-
fication sertms miliium, valet de
soldat, c'est-à-dire celui qui porte
les paquets des soldats, on aurait
la racine gothique bairan, qéoéiy^
7t(toç(^^Qtiv y (foinîy, fiaaiâl^tvi
ahal. beran, porter; ancien frison
bera, porteur; ancien norois bôr,
ib. ; d'où ahal. bero, porteur. On |nAi
aurait donc les significations porteur,
homme fort, homme, vassal, etc.;
cependant cette hypothèse est trop
problématique. Il faut chercher une
autre étymologie; ou, du moins,
en laissant de côté le commentateur,
dériver de bairan d'autre laçon.
Barn , autrefois commun à tous les
idiomes allemands (beam en angio-
saxon, bern en frison), signifiait
infans, proies, un être humain quel-
conque (Ottfried I, 11, 13); Tanglo-
saxon beorn a le sens de homme,
un grand; de bairan, beran. Là
est Torigine immédiate de notre mot
baron; ce qui n'empêche pas que
le baro de la basse latinité, si Trai-
ment il est d'origine étrangère, ap-
partienne à la racine bairam; mais
il faut séparer baro et baron, qnant
à la signification. Cfr. les expres-
sions aujourd'hui perdues : Barmann,
homme obligé à payer un cens:
6arschalk, espèce d'homme libre.
Dér. bamagt, bamaige II, 303. 317.
341, corps ou assemblée de la no-
blesse, naissance illustre, grandeur
d'âme, vaillance: bamst, barae,
baronnagc, baron, corps de nobles;
banmie, baronie II, 285. 345. 354,
mcmes significations que bamage;
bamilement , noblement ; embamir,
devenir fort, croître, devenir gros;
bemage, suite, équipage d'un grand
,^
l"^
BAR
35.
BAS
seigneur, genre de vie d'un grand
seigneur.
T baron,
ban II, 356, (barre,) retranche-
ment, clôture; en terme de droit,
eiception, défense, fin de non-rece-
Toir ; de là notre barreau, barrière ;
laxnr, (barrer,) enfermer, enclore;
débattre, contester; du celtique:
kTmri bar, pi. barau, branche, etc.
V. Dief. Celt I, 184 (279 A). C'est
à la même racine qu'appartiennent
nos mots embarras^ embarrasser,
éébarrmsser, et peut-être barrique,
^ori/, dans Tancienne langue bareil,
tanal, diminutif bariiial, bariael R.
d, I. V. p. 82. Cfr. le breton baraz
= baquet.
V. barre.
V. berrier.
T. berrier.
T. baron.
, large, gros et court (trapo),
bas; dérivé de basêus, mot de la
langue populaire, sans aucun doute ;
car il se trouve souvent comme nom
propre. Isidore, dans son glossaire,
traduit bossus par erassus, ffin^ms ;
et Papias, tout en lui donnant le
même sens, est le premier qui lui
attribue la signification de humilis,
Cfr. Fnchs p. 193. La signification
primitive est donc erassus, pinguis,
comme le prouvent encore Titalien
bassotto, gros, gras, et les signi-
fications que bas a dans la langue
d*oIl. y. Jubinal N. R. II , p. 260
un exemple de bas, où il ne peut
Atre question de profondeur. On a
essayé fort inutilement de dériver
bas de fidooMi* pour firtUvieQoç;
ou du celtique, en se basant sur
le breton bâi, peu profond. On
8*aperçoit au premier coup d*oeil
que, pour le sens, cette dernière
étymologie est tout à fait fausse.
Bas, en opposition avec swratn.
signifiait les choses temporelles,
d*ici-bas, sovrain, les choses célestes,
étemelles; basse ore, soir; cfr. hait;
empl. subst. II, 384; voler dujbas,
ruser, faire par astuce; adv. baiM-
ment, en bas, bas. De bas, on fit
basseoe, employé 1. 1, p. 55 dans le
sens que je viens d'expliquer pour
bas; baisser, bainier, baisser, abais-
ser, abattre : comp. abaiaer, abaiader
I, 128. 337. II, 162, abaisser, ra-
baisser, humilier, déprimer; abaisser
honor, manquer au respect dû à
qqn. , ou à sa charge.
Bas V. bac.
Banne v. bansme.
Banaee v. bas.
Baaement v. bas.
Bastard, bastart, s. s.* et p. r. baitan,
bastan I, 344, bâtard ; Imâ. bastar-
dus; bastardon, petit bâtard. Basiari
est un mot qui ne 'se montre pas
avant la seconde moitié duXIe siècle,
et le premier k qui on l'appliqua fut,
selon l'histoire, Guillaume, duc de
Normandie, conquérant de TAngle-
terre. On a décomposé basiari en
bas^iari, parce qu'aux XlIIe et
XI Ve siècles, on trouve fils, fille
de bas, pour basiari (enfans de bas
Phil. M. 11610), venir de bas = ex
illegitimo concubitu; et l'on a cru
retrouver son origine dans le cel-
tique bâi = bsLS et lar(/= extraction,
ainsi basiari ~ de basse extraction :
gallois basdar%^ breton basiard.
Par malheur bas n'est qu'une ortho-
graphe altérée de basi: fils, fille
de basi, venir de basi^ comme le
prouvent les chartes les plus an-
ciennes et les phis correctes. Il
faut donc lire bast-art. D'après cela,
rétymologie indiquée se réduit à
rien, et les prétendues racines cel-
tiques m'ont tout Tair d'être em-
pruntées au roman. Basiari a une
origine allemande. En comparant
BAS
:{G
BAS
la sigiii6cation du verbe basiir (s.
V. batte) à celle de quelques - anea
de nos e.\ pressions populaires pour
désigner une action dont je dois
passer ici le nom sous silence, je
serais tenté de dériver btuiart de
ce mot et de la terminaison art,
qui vient, en général, du gothique
kardus, ahal. A/irl. Cfr. liart. [On
sait que art^ ard, se joint aux noms
et aux verbes; que les mots en ard
désignent des personnes, quelque-
fois des animaux (des choses plus
rarement), et que leur signification
a d*ordinaire quelque chose de ra-
baissant, de dénigrant, en général
de mauvais.] On s^expliqaerait fa-
cilement ce que c*est qu'au enfant
bmti, par abréviation un hattard.
Cependant les expressions /i/s de
hast, etc., ne permettent guère cette
étymologie. •— Le substantif alle-
mand batt signifiait proprement cor-
tex, cutit; mais il avait développé
nn grand nombre de significations,
parmi lesquelles je citerai celles
de liber, aubier, ligature des sou-
liers, de bât, de chose de peu de
valeur, chose vile. Ce bast est
peut-être la racine de notre bâi,
anc. franc, bast, Imâ. basta, bastum;
le nom de la ligature a été trans-
porté à celui de la chose même, ou
bien il ne serait pas impossible que
les premiers bâts eussent été faits
d'aubier, de tresses d'aubier. En
Suisse, bast signifie encore bât. II
y a cependant une raison pour ra-
mener bât à la famille de baston
= bâton, V. ci-de$sous. Quoi qu'il
en soit, bast = bât forme le radical
du mot bast^ird, c.-à-d. enfant du
bât, expression populaire péjora-
tive, qui a sans doute pris nais-
sance dans le sud, où il y a beau-
coup de mulets, d'ânes, et où leurs
conducteurs avaient Thabitude d'éta-
blir leur couche sur les bâta. On
sait assez lu vie que ces conducteurs
de mulets menaient avec les filles
d'auberge, pour croire à un grand
nombre d'enfants conçus bur les
bâts, et à nne généralisation de ce
nom Cfr. du reste coitrart s. v.
cotre, et l'allemand bankart, ban-
kert, filius naturalis, spurius, de
bank, banc; et, dans la langue du
peuple, von der bank fallen, en
parlant d'un enfant, signifie avoir
une naissance illégitime. Si l'on
admet pour bast l'étymologie alle-
mande, et non pas celle qui le rap-
proche de baston, l'explication du
mot bastart dont j'ai parlé en pre-
mier lieu, touche de très près, par
son origine, à celle indiquée plus
bas; car bastir de bestan, basten,
et bast sont de la même famille.
Balte, couture grossière, faufilure; Tb.
baitir, aujourd'hui bâtir, attacher
des pièces les unes aux antres en
les cousant à grands points; de
Tahal. bestan^ raccommoder, ra-
piécer, du subst. bast.
BaitiUe v. baston.
BastiUer v. baston.
Baitir, bâtir v. baston. Ne confondez
pas avec bastir s. v. baste.
Baaton, baiton II, 345. 387, bâton,
toute espèce d'arme offensive et
défensive ; dim. baatonoel, petit bâton,
houssine. Le mot qui sert d'origine
à baston (DC. basto) appartenait
sans doute à la langue populaire
et il est de la famille du grec
(inntit^fir, porter un fardeau, por-
ter, soutenir. £n partant de ce
point de vue, c -à-d de Tidée de
support, base, couche, on peut rap-
porter bat à la même racine (cfr.
bastard), ainsi que les mots baatir
II, 3â7. 36Î), bâtir, établir, com-
poser, former; (cfr. plaid); baatille,
tour, rliâteau. forteresse; siège d'une
BAT
37
BEA
ville ou d'un cbàtcau; baitiDer,
u«iéger.
BHuQe, batailler v. batrc.
litiilltar T. batre.
y. batre.
T. batre.
V. batel.
V. batre.
▼. batre.
'èêUL, I. 8. et p r. bateana, batiana,
batw, bateau; Imâ. batus, batellus;
de Tanglo-saxon bât, petit vaisseau.
V. baptisme.
V. baptestal.
V. batel.
T. batel.
V. bapdsmc.
liln, battre, battre ; de baiuere; venir
haUuU II, 376 ; toi bâtant, battant,
tout courant, en toute hâte. De là
bitaîBe II, 390, bataille, corps de
bataille, principal corps d'armée;
bmimlie campel, champel, champal,
cëmpel, campai, bataille rangée;
bmUûUe nomee, combat dont le sujet
et le jour sont indiqués; faire 6a-
imUie, faire du bruit, se plaindre
de qqch.; vb. bataillar, batdller,
combattre; d'où batailleur, bataillier,
guerrier, soldat, querelleur; adj.
batfliDoQi, belliqueux, guerrier, vail-
lant. Comp. abatrel, 82. 233, ren-
verser, abattre, vaincre ; abolir, sup-
' primer; abatre la vérité II, 64;
part. empl. subst. abatut II , 73, le
tombé, le mort; rabatre I, 337,
abattre à son tour, rabattre; —
dwbatre, debatre, débattre, agiter,
frapper; subst. deibat, débat, dé-
bat; dér. débateia, action d*agiter; —
«■batre, amuser, divertir, se réjouir;
d'où eibatant propr. part, prés., gai,
çaillard; eabatement, amusement; —
CQBbatre, oonbatre I, 59. 193, com-
battre, battre, débattre ; subst. com-
bat, combat, débat ; dér. combaterea,
r, eombatonr, combattant,
asdaillaut; oombataat propr. part,
prés., propre au combat; (tous ces
composés avec les variantes de com ;)
— ambatre, enbatre, anbatre I, 74.
188. 286, pousser, lancer, enfoncer;
abattre, renverser ; s'em^alre II, 140,
s'élancer sur qqch., entrer.
Banbe (balbe), bègue; de balbus; ital.
balbo; de là balbier II, 386, bal-
butier; abanUr, ebanbir H. d. V.
p. 235, étonner, surprendre, effrayer;
ainsi notre cbaubir signifie propre-
ment faire bégayer.
Bançant, banian, bancbant, taché de
blanc j couleur do pie, en parlant
des animaux, en général tacheté;
de balteuê, baitius, bord, bordure,
ceinture. Le simple s'est conservé
dans rital. baha.
Bancbant v. bançant.
Band, bandement v. bald.
Baudeqnin, étoffe de soie et d'or, et,
par extension, baldaquin, parce
qu'on se servait de cette étoffe pour
faire les dais. Le nom de bamde-
quin . donné à l'étoffe lui vient de
la ville d'où on la tira d'abord,
Baydad, en italien Ualdacco, Boude-
yuin était aussi le nom d'une pe-
tite monnaie. V. DC baldakinus,
moneta.
Bauderie v. bald.
Baudir v. bald.
Bander v. bald.
Baudre v. baldret.
Bans, haut subst. v. baler.
Baname, basme 1,327. 11,181. baume;
baUamum; de là embaamer II, 181,
oindre, embaumer.
Bant V. bald.
Bant subj. de bailler 1 , 246.
Banz, bans v. bald.
Banian v. bauçant.
Be pour De, Dieu II, 403.
Beals V. bel.
Bealtet v. bel
Boaoa V. bel.
^^^^^ J
^^F Bm, ». t. et t. bn, lieu; mut d'un-
1 , 76 propr. d'nn JUninntlf balet.
^^^H gino celtiquo. camnie le prouve le
embellir, enjoliver. — Beau, dwia
^^H plUSHge sairuDt, où il est queslion
^^M <l-AnlaDius frimui. gênèrui do Ves-
mère, ete-, voy. mère.
^^H paaien: Cui Tolosae nato uognomco
Bde, belette, pean de beleUe. I^
^H in pueriiia Becro fuerat, id ia.]ei
terme moderne est uu diminutif de
^^B gailinacei roslrum (Snétone, Vfe de
bêle. Bêle dérive de MU, beau.
^H ViCvIEius XVin.). Brecou isA. gal-
belle. Cfr l'ane. anglais fwrj, le
^^B lois tnc. De làbealiieT, becqueter^
bavarois scbGnthierlein , le daooia
^^1 bMlLBt, beoqoflt. brochet (paisaoa)^
kjOnne, belette- Un a souvent dé-
^^1 bOHtM, bMqoa H- d 1. V. S40, avec
rive ue mot du kymri bêle, martre.
^^H I liiteri'alaire, bêche; bannir mr
ou de l'ahal. bilih, auj. bilU, liiel ;
^^^H la beiche, soua peine d'être eQfoaie;
mais il est, je croU, mutile d'aUer
^^V - Buppliee pour les femmes qu'il n'i-
si loin.
^^H tait piu d'uauge alors de pendre;
Betefrol V. Lerfroit.
^H beMlur, ),ê.:ber. Nos mou btquiUf.
Bêlement v. hul.
Belloi ï. loi.
, BMhM T. bei;.
Ban V. bien.
BMiUn V. be,'.
B«mSm v. faire.
Btequt ï. h„r.
Banda v bande.
^^ Bmt V. bncr.
Bensiehon v. beneir, '
^^L BM*ta V.
Beneigim v. beneir.
^^1 Baffa. moquerie; b«ffsr, se imiquer
Beneir 1, 330. beneùtre, banistn 1. ;VJ1 ;
^^H de quelqu'un, le tromper: bafller,
beneisnn, beneiehui I, a82. I(, 39J. '
^^1 ibi.1, Notre l.affo»tr n'est qu'une
béDédii:tion; beHtdicUo. Cfr. mklcir.
^^1 forme allongée de £(fcr. De l'alle-
Besedstra v. beneir.
^H uiand baffen, ba-ffm. résonner,
^^K aboyer?
^^B Bafite V.
banignitait, banignatdt I, ïl3. '.i-2-2.
^H Befflai V.
liéuignilé, douceur; benignilai (be-
^H B«tMt V, berfrmi.
uiguilBl).
^H Bahoider v. borde.
fienignement v. bénigne.
^H Ba&ort V. borde.
Benigneteit v. bénigne. i
^H B«bDiirt V. hnrdc.
Bulîatra v. beneir.
^H Beiiier v.
Bar préfixe v loi.
^H B«iTl« Y.
Berbia. bstbii II, :i(>l. 387, brebis;
^H Bel, biet. bien, beali, biaoi, beau, bian
de àeriet pour eereu, ImA. ier-
^^B 1,96. lOU. 103. 150- II, 2M. agréable,
bix; de lii bargiei, bregier ir, 387.
^^H gentil, joli, cher, (bel) beau; bd-
R. d, 1. V. p. 79, par le rapproehe-
^^H Im*: cilre bel à ^^n. I, 2T3; adv.
ment du r à la «onsonne initiale. '
^H beUNnant, bbdemsnt, bêlement 1, i.lo.
comme dans brebis - berger; barei], j
^^H 13T.33S. Il, Ta, bellemeni, agréable-
liergerie, étabic à moutons, au-
^^H tuent, gentiment, doucement, cbèro-
jûurd'hui bercail.
^^H ment; de là baalteit, bitiiita I, 148,
Bercer, beiwT, bianer 1. 3«a. II, 313,
^^M beauté; abelir 1, 378. 11. 313, plaire.
tuer avec un trait ou rine Siche,
.hu,=er ;i Tare; bewseria 11. 34a.
lUm- Jk- C. ihJ^ (^^flîr >;^^ r
'''i^âtiu£. 4^.re^. ^X^/,
i^aJ^ t*^/^, t*^^*i^1^ ^ftAtt ,11, ifif-/fy^^ t/ v^t*fiti<
BER
39
BER
armes de chasse, l*arc et les flèches ;
btCMlI, ImimO, bot, aaquel on vise ;
tanaillir, baneiner, atteindre. Ra-
cine ? L*origine que lui donne DC,
de hersa, haie, clôture, dans lequel
Carpentier retrouve le breton ben,
htrf^k, empêchement, défense, d^oii
6ercer= chasser dans un parc, n*e8t
pas du tout soutenable Bercer n*a
jamais eu la signification de clore
d'une haie ou de protéger, et la
signification de bercer ne se rap-
porte pas seulement à la chasse
dans les parcs. Ménage, au mot
berser et dans ses Origines ital.,
donne à herser une fausse origine.
ItTMT V. bers.
BvMria T. bercer.
Bmfl V. berbis.
ImMt T. berfroit.
teils (altération de barele, prov.
baralh, baralha), dispute, contesta-
Hon, querelle, désordre. Ce mot
parait se rapporter à la même fa-
mille que harat, v. s. e. v.?
ItrMt V. berfroit.
Bvfroit, berfroit, borefreit, belefrtii,
befreit, beffroi, c-à-d. dans le prin-
cipe, espèce de tour roulante, en
bois , que Pon faisait approcher des
murs d^une ville assiégée, afin que
les soldats qui se trouvaient dans
cette tour pussent, en toute sûreté,
lancer des projectiles dans la ville.
Plus tard on donna le nom de
beffroi à une tour située dans Tin-
térieur d'une ville, et dans laquelle
5e trouvait une cloche. I^ senti-
nelle placée dans la tour devait
sonner Talarme en cas de danger.
Enfin on nomma beffroi la cloche
d'alarme elle-même. De Palmâ.
bercvrii, bervrit, même signification
que la primitive de notre befifroi;
Imà. berfredus, belfredus.
Bcrgiar v. berbis.
Btnage ▼. baron.
Berrier, bermier, bemier, barmier,
baniier II, 33(), éclaireur, soldat
d'avant-poste, dont la valeur était
devenue proverbiale. D'après M.
d. F. I, 54 on donnait aussi ce nom
à des chasseurs. Primitivement ber^
rier a signifié un habitant du Berry,
puis il est devenu appellatif. Pour-
quoi et comment?
Bermier, bender v. berrier.
Beza, baron v. baron.
Ben, bien, biero, biiereh, berceau;
dér. berenel, bereol I, 71, ib.; Imâ.
berciolum (v. DC. s. v.) ; bener, beroer,
bercer. Ces mots ont -ils quelque
affinité avec bercer cité plus haut?
Ménage dérive bers de versus, a
vertcndo, à cause qu'on le remue
pour bercer l'enfant.
Benail v. bercer.
BenaiOar v. bercer.
Beraeil v. bercer.
BeraeQler v. bercer.
Bener, chasser v. bercer.
Bener, bercer v. bers.
Bertauder v. bertoder.
Bertoder, bertauder, bertonder I, 266.
bretauder (par transposition du r),
tondre, couper, châtrer, puis, par
extension , se moquer , tourmenter.
Ce verbe, hormis la terminaison,
nous vient tel quel du celtique. On
voit par l'ancien irlandais que l'in-
finitif était simplement le substantif
du verbe et qu'on avait des infini-
tifs dérivés avec <u/, ed^ id, tuf, etc.
Or, bertod représente la racine cel-
tique berlh, berl^ gallois berth (ad),
et subst.), riche, beau, parfait, avec
ud; de sorte que bertoder signifie
propr. ôter ce qui rend beau, par-
fait, déoomplétcr une personne, si
j'ose m'cxprimer ainsi. On trouve
6err(A4ir=tondeatur dans un manu-
scrit irlandais du dixième siècle.
(Wûrzbourg).
Bertonder v. bertoder.
BES
40
Bi£
Bm préfixe t. loi.
BflMiva ▼. aive.
Bwche V. bec.
Bcdti, bcdoi v. loi.
Batognier v. soin.
Bwognol ▼. soin.
Befoig V. soin.
Bioignabl» v. soiu.
Besoignal t. soin.
BaMigne, beioigner v. soin
Befoigneni v. soin.
Befoignos, beaoigniifl v. soiu.
BcMin ▼. soin.
Bfwaiiig V. soin.
BwfflingiiM V. soin.
Beioinoi v. soin.
BefongM, bwongner v. soin.
BetonUUe ▼. soin.
Bflsqne v. bec.
Bflfteiieier v. tenser.
Bastftnt V. tenser.
Beste I, 394, btHe; bestia; I, 151 on
lit beette; d'où provient ce redouble-
ment de Te? cfr. le bas - saxon
bee$l, bête; bestiole II, 309, bes-
tiole; besiiola; bestial, bestial; bes-
titdis; bartialment II, 233, bestiale-
ment.
Bastanc v. tenser.
Baatancar v. tenser.
Beatang v. tenser.
4fit\Cuy^^ Baatial, baatialment v. beste.
"TaI ,i)vOiïii*aatiole v. beste.
' Baatordra v. tordre.
Baators v. tordre.
Baanigner v. soin.
Bâté V. beter.
Batar II, 87, emmuseler, et poursuivre,
donner la chasse; de Tanglo-saxon
baetan, allmâ. beiien, faire mordre
(dans le frein) et erbei%en, donner
la chasse. Comp. abat, instigation ;
finesse, ruse; Imû. abettum; abeter,
tromper, ruser, donner le change,
se moquer; forbatar, ib. Le part,
passé bâté se trouve souvent em-
ployé avec le substantif mer, pour
.îtorm^^
désigner une mer éloignée (cfr. Rajrn.
L. R.II, 216, bet«t), et le texte
latin de Brandaine traduit 6ele par
coagulatum (cfr. sanc vermelh he^
tau, sang vermeil coagulé). Ce
beté dérive-t-il également de bei%en^
et de quelle manière sa signification
s'est-elle développée?
Baabanaa v. bobance.
Baubandar v. bobance.
Banbant v. bobance.
Bavaor, baveraa v. boivre.
Bavaria v. boivre.
Bavra v. boivre.
Biana v. bel.
Biauta v. bel.
Biaa V. biche.
Èioha, bice, biaae II, 212, biche. Se-
lon les uns, forme collatérale de
bique ^ chèvre; mais bique n'aurait
jamais produit bisse; selon d^autres,
biche dérive de ibex^ langue d'oTl
ibiche, chamois. Pour la forme, il
n'y aurait rien à dire; mais le pas-
sage de la signification de chamois
à celle de biche n'est guère ad-
missible.
Bia V. bied.
Bied, bia I, 189, lit (d'une rivière);
de Panglo-saxon bedd, bed, ancien
norois bedr, ahal. belti, allmâ. beiie,
lit; quoique ces mots n'aient pas
la signification particulière de bied,
Cfr. Dief. G. W. s. v. Badi I, 254.
Biel, bialement v. bel.
Bien , ban I, 223, bien, beaucoup, fort ;
bene; être bien de qqn. II, 90, être
on grùce auprès de qqn. ; subst.
bien, richesse, fortune, avantage;
comp. maubien, malheur. Cfr. bon.
Bianaurous, bianaurouiement v. aûr.
Bianaiirtait v. ailr.
Bienaatance v. stcir.
Bianeûrous, bieneiiroa, bianenroaement
V. aûr.
BianeSrtait v. aûr.
Bienfait v. faire
ic^iat-, •« iÇiL^y ^^'^''. "^^'^' "'" "
i/fc^iife (t"f«7
(Kyu- Z-^*^ • '^
^ ^'
r
■u V
BIB'
41
BLA
T. fkire.
▼. faire.
, UniTSiiîIlanee v, voloir.
, UnvdUiiiee v. voloir.
f —iMiià ▼. ben.
, biim I, 407, bière, coffre où
Pon enlénne un corps mort, cer*
cMÎl, et sorte de brancard propre
à porter un malade, litière. On
oroaTe quelquefois bar dans le même
sens. De l'allemand: ahal. bâra,
drière, brancard ; anglo-saxon baer,
bére, ibid.; goth. bairan, porter;
anglo-saxon baeran, ibid.
T. bers.
T. bercer.
pour Dieu II, 403.
, beau V. bel.
nom donné aux Normands, terme
injurieux. On trouve dans DC. s. v.
Bigothi : V. Chron. 3. Hist. Franc, de
Rullone primo Normannorum Duce :
,Hic non est dignatns pedem CaroU
osculari, nisi ad os suum levaret.
Cnmque sui comités illum ammo-
nerent, ut pedem Régis in accep-
lione tanti muneris (Neustriae pro-
vinciae) oscularetur, lingua anglica
respondit. Ne se bigot, quod inter-
pretatur. Ne per Detun. Rex vero
et sui illum deridentes, et sermo-
nem ejos corrnpte referentes, illum
vocaverunt Bigoth, nnde Normanni
adhuc Bigothi vocantur. '^ Cette
anecdote, bien que vraisemblable,
peut avoir été inventée; mais, en
tout cas, cette origine est meilleure
que celle donnée par M. Francisque
Michel, qui dérive très - artificielle-
ment bigot de Visigothus, parce
que les Normands sont do race
allemande. £n admettant l'origine
citée dans DC, comment expliquer
le f? car les Normands doivent
avoir prononcé god, anglo-saxon
gcd, ancien-norois gudh, et le d ne
remonte pas au t. La signification
que nous donnons à bigot date du
XVIe siècle. Ksdenne Guicbard
dér. ridiculement bigot de l'hébreu
bagad, transgresser, prévariqner.
Bii préfixe v. loi .
Bis, gris cendré, noirâtre, noir; Uie
II, 252, contrée du nord, nord,
vent du nord. Cfr. le latin aquilus
et aquilo. Vossius dér. bis d*un hypo-
thétique bgsseus, de couleur coton ;
et , outre que les noms des couleurs
sont sujets à beaucoup de varia-
tions, il a pour lui la signification
du grec fivaaoç, soie brune du co-
quillage appelé pinna marina. On
a aussi songé à Tallemand pour
l'origine de ce mot: ahal.pt«a, bîsa,
allmà. bise, signifiaient vent ora-
geux, vent furieux, nommé plus
tard beiswind, II s'agirait de savoir
si pisa est primitif en allemand;
alors bis pourrait dér. du mot qui
désigne la contrée des vents et des
orages, la contrée noire, comme
on nommait le nord.
Bifelayeret II, 215. Bisclaveret ad
nun enBretan, Garwal Tapelent li
Norman. M. d. F. I, 178. V. Garol.
Ritson pense que bisclaveret est une
altération du breton bleiz - garv
(garo), bleiz = loup, et garol. Il y
a dans le breton le même pléo-
nasme qu*en français.
BiM V. bis.
BiiM V. biche.
Bin pour Diu II, 403.
Blahmer v. blasme.
Blâmer v. blasme.
Blanc, blanque, bla&œ, blanche II, 226.
373. 381, blanc; de l'abal. planh,
hlanch, blanc ; de là Uancheor, blan-
çor, blanchor II, 348, blancheur.
Blaacheor, blanobor v. blanc.
Bhuçor v. blanc.
Blandir II, 224. 3ôô, flatter, caresser,
gagner par de belles paroles; blan-
diri; de là blandiMement II, 19,
42
BLK
BlandiMamant v. blandii.
Blanqne v. blaoi:.
Blume, lihliDij, repToiJie; blumar,
blahmer, hlsDier I[, 249, blasphémer,
blûnier. faire des reproches; ^
bluCeuge, blâme, ruproche, injiiro,
uutrage; blMtenger, blAnier, tain
(les reproclies, blaspliémi^r, dire ilet
injarea, outrager; de ^iiiai/ijunr.
Illitmi t,ft,;i- — !tUto.i rjufa. I! faut
remarquer le remplacera eut curieux
du f par I dans bliulcnge, A cause
do la niuiue ^iûniiu, ip^fiij'f
Blumsr V. IiUaiae.
Bluon, bLuoii II, 330, bouclier, icu,
prapretDctit éen à ariooiries ; de lu
bluoimier, celui qai fait lea tïcua.
La signiScBliou que uous Joniiund
t bloM
L pu!
XlIIe siècle:
heure, en provençal (blozo, bleso},
>:e1]e de gloire, éclat, comme uu-
juurd'hui en espsgnoL On dérive
tlaimt de l'allemand blascn, trom-
pellur, psrae que le héraut du
tournoi trompettait nvaDl de dé-
crire les armes d'un chevalier ; el
l'on se foniie sur ce que l'auglais
blaie, de l'anglo-saxon iJaeii-, signi-
fie tlaiDDie, flambeau, étoile à la tOto
d'un cbeval, appel Mieux vaudrait
dériver blaioit directement de Htiut,
de là éclal dans l'écu, di»iinction,
almre.
filascnniar «. Iila«uu.
Blanange v, blasuie.
^^B Bla^r, blcadi
^^^1 blesser, en
^^^^ pièces. Sel
^^^1 rive du norn
^^H la formel
■. bled.
blesser, endommager, lai lier u
pièces. Selon M. Uies t'e mot d^
rive du norois MrKa, aouiller: mai
Ju prcléreruis rallnià, blelieit, ra-
piécer, bltti [pour biei), pièce, d'où
bletier, mctlte en pièces, allmit.
it-hlelun; golb. ylalt, tnl^kiiun :
bavarois plelitn, niellre une pièce,
Blad, bl«f, bleif, Ue, s. s. et p. r. blei,
blM, blall I, SU, blé, tonte e«pèce
de grain. On dérive ordinaireroent
bled lie l'anglo-saxon htatd, bieil,
planle.rruic. bénédiction. Les idîuiues
allemands nous ont Fourni trop peu
du termes agricoles , pour qn'on
puisse admettre cette dérivation;
peut-^tre même la prétendue racine
dérive-l-clle du roman. L'orlgtDc
de bhd doit se trouver dans le la.iîn
ou le celtique. C'est ce qu'a amli
M. J. Grimm, mais le kvmii hlaied,
farine, qu'il propose comme racine
de bltd, ne va pas, quant à la forme.
Blel, biè V. bled.
Bief, bleu V. blui.
BleU V. bled.
BleU V. bled.
Blsider v. blecier
Blenne v. blesmir.
BlaamÎT, hlamir, frapper, battre, froisser,
blesser, aallr; adj. bleame, blanu,
blûme; de l'une, norois blimi, cou-
leur blenâure, de 6M, bleu. Dans
ce mot le j est intercalaire et sa
signification primitive a été celle
de (aire des taches bleues, ta. en
frappant.
Blet, adjectif dunl on n'emploie guère
que le fém. blettai il se dit des
fruits qui sont mous sans être gâtée.
A HetK on dit poires blvtteM, eu
Franche-Comté bttiset; dans les
niêmei provinces on appelle ieiaise.
bloiiT, une espèce de prune fort
iwmmune, dont l'arbre s'appelle
freJosiier, le petonier de nos dic-
st le propre de toutes
BLE
43
BOB
les prunes et poires saunages de
n'être mangeables qne lorsqu'elles
sont &iot9e$, bleiies^ de là le nom
du prunier sauvage. Dans le Hai-
naot on dit bléHr^ devenir mou,
blet. Ce mot est peut-être d*origine
allemande; cfr. snéd. blôd, Uôi,
tendre, mon, humide; blôta, hu-
mecter; dan. blôd, tendre, doux,
Mtfdejt, amollir, ramollir. Cependant
le breton a aussi blôd, mou, tendre,
délicat, vb. blôda; kymri 6/ydi/,
plein de sève , mou, tendre, et peut-
être encore de la même famille
Uodwff, mou, blet, mûr, blodeus,
m&rir. Je ne connais pas de formes
en s final. Cfr. blos.
T. bloi.
T. bled.
T. blialt.
BBalt, bHant, bUad, s. s. et pi. r. bliali,
blisui, Uiaus, vêtement de dessus,
en soie et d'ordinaire brodé d*or,
pour hommes et pour femmes ; étoffe
propre à ce vêtement. Selon DC.
de la racine celtique ft/ûmf, fine
toile de lin? De Tancien frison bli,
oooleur; adjectif bit, beau, bon,
avec la terminaison ali, M?
V. blialt
t, Uiani V. v. blialt.
V. blialt.
', heurter, choper, trébucher;
mot encore en usage dans le patois
de Montbéliard, sous les formes
bimieker, bimicker; de Tallemand
bioiten, bluiten, cadere, allidere.
, Uflid I, 386, blond ardent, jaune.
^Ist était synonyme de blond (v. c
mot), comme le prouve Tépithète
de blonde et bUne donnée à Yseult ;
mais, dans le principe, ce mot a
signifié aussi bleu, ainsi qu'on le
voit par le passage suivant : £ gun-
Canuns blancs e bUn$ e vermeils
(Cb. d. R. p. 40, cfr. p. 70); car on
ne saurait guère comment, dans la
mêlée, un gonfauon blond se distin-
suerait d*un blanc, Bloi dérive de
Tahal. blao, blaw, flavus et caeru-
leus ; ancien norois blar^ Ib ; ancien
saxon blâu, gén. blâwes, anglo-
saxon bloev, bleo. C'est dans une
forme semblable à ces dernières
que Uef II, 243, bleu, a son ori-
gine; le f peut reposer sur un féni.
blave, bleve, cfr. prov. blau, i. blava.
Bleu n'est qu'une forme distinctive
de bloi. Cfr. pau, poi, peu.
Blond, blonde, blond; Imà blundus,
blondus; de l'anglo-saxon blonden,
mélangé, teint, puis gris, fauve;
ancien norois blendinn; de sorte
que blondtn-feax (feax= chevelure)
signifie à cheveux mélangés, c.-à-d.
gris, de là blanc, de couleur claire,
blond. Les changements do signi-
fication que les noms des couleurs
ont éprouvés sont si grands, que
celui-ci n'a rien d'extraordinaire.
De là blondir, user d'art pour pa-
raître on faire paraître blond.
Bkmdir v. blond.
Bloqne v. bocle.
Bloquer v. bocle.
Bios, blous, dépouillé, privé; mot qui
se rencontre surtout dans les au-
teurs picards; de l'allmâ. blôi, nu-
dus, mot dont les origines sont
encore à éclaircir; car l'ahal. flôi,
qui se montre une seule fois, signifie
superbus; par contre, on a beau-
coup de formes en t: blolî, nudus,
en Suisse et en Bavière blutt, sur
lesquelles se fonde Titalien biotto.
Blostre, Uonstre, petite motte de terre
renversée par le soc en labourant;
de l'allemand bolster; ancien norois
holstr, cumulus; hollandais bolster,
coque, gousse ; allmod. poUter, cul-
cita. Il y a en français rapproche-
ment du / à la consonne initiale.
Bkms V. blos.
Bobaa v. bobance.
BOB
44
BOE
Bobttim, boubuiMy benbanee, pompe,
faste, grand appareil, luxe, pré-
somption, ostentation, arrogance,
vanité; bobander, bonbander, ben-
banciar, vain, qui fait étalage, fier,
hautain, fanfaron, orgueilleux, pro-
digne ; bobant, benbaat, boban, comme
bobance; de bombuM, bourdonne-
ment, bmit, bambicHs, bruyant,
fanfaron.
Bobander v. bobance.
Bobant v. bobance.
Bobo v. bobance.
BoboUn v. boef.
I Boco, milieu élevé du bouclier; bosse,
^/MJ^I/^' charbon pestilentiel; boça, bossu;
çyfamv bodet, plein de bosses, infecté d'une
maladie pestilentielle; booier, bos-
seler; Imâ, bocia, bossia, bossa —
bocius, etc. ; de Tallcmand buU,
Textrémité de qqch. , un petit bou-
ton, en général quelque chose d'ob-
tus, de mousse, de grumeleux, une
masse, de bôién, pousser (pousser
en dehors, en avant). Cfr. boier.
Notre bui, composé début, et bute
appartiennent à la même racine.
Bot dans Texpres^ion pied bot se
rattache également à buli,
Boeh, bono M. s. J. 450, bouc. Ce
mot se retrouve dans le celtique cl
l'allemand; mais comme M. Grimm
pense que les Allemands ont em-
prunt43 ce mot du français, il faut
le dériver du celtique bwch. Notre
mot boucher, comme Va déjà dit
Valois, dérive de bouc^ ainsi tueur
de buucs, dans le principe: de là
boucherie. Notre bique n*a aucun
rapport avec bouc; il doit avoir la
même racine que Titalien becco =
bouc. Quelle est -elle?
Bodie, boiche, bouce, bouche, bûche,
bonqne I, CG. 146. 194. 35G. II, 380,
bouche; de bucca, creux, joue, plus
tard bouche, gueule; bond, bouan,
bonaun, bouchée, morceau, lopin;
d'après buccea. A boache se rap-
portent ôimcAoi» et *aiicA«r,obturare
Le Duchat est tombé sur cette origine
mais il a mal conclu. Le bouchon
est propr. ce qui remplit la bouche
spécialement l'ourerture de la bou-
teille, ital. boccone, prov. boco
bocon; d'où, par analogie, on fit
le vb. boucher. Honnorat s. v. boucli
a aussi pensé à bouche.
Boeier v. boce.
Bodot V. boce.
Booto, budo, bouda, Moqua II, 237
bosse, centre du bouclier; dc'r.'bo-*
dor, buder, boudier, bloquior, bou-
clier. On a dit aussi escut bucier,
c-à-dire écu à bosse. C£r. l'ahal!
buckeler, écu à bosse. De buccula,
joue, à cause de la ressemblance
de cette bosse avec la joue, comme
l'indique DC. s. v.
Boeier v. bocle.
Boçu V. boce.
Bodne, bonne, boue, borne I, 390 j^
s. J.448, borne, limite; Imâ. bodina,
bodena, bonna. La forme primitive
est sans doute bodina, d'où bodne
et de celui - ci borne. Ainsi ni le
grec fiovrôç, colline, ni le breton
born, qu'on a proposés comme pri-
mitifs de borne, ne peuvent être
admis. Itacine: goth. AoalAs (baud),
stumpf ? Cfr. Dief. G. W. I, 300
Bodon V. bozon.
Boe I, 253, boue; peut-être du kymrï
bau>, boue; de là boier, bourbier;
emboeir I, 134, embouer, embour-
ber, souiller. Cfr. Dief. Celt. I, 278.
G. W. I, 280. M. Chevalet 'placJ
en face de boue, qu'il dérive cava-
lièrement de l'allem. both, l'anglais
bog. Boy et le lombard boga, ne
peuvent avoir le même primitif
que bue.
Boef, buef, s. s. et p. r. boea, bues,
bos II, 51, boeuf; de bo$ (bov); de
làbovier, bouyier II, 51. 331, bon-
BOË
45
BOl
vier; btMin I, 253, boQTÎer, vacher;
de bmMmus pour buMcui,
8. 8. et p. r. boianB, boyaa ; boele,
bneie, taille II, 391, boyaux
(collectif); de bùtellw (Martial 5, 78),
petite saocisee; de là etbœler, ee-
tafflar II, 390, ouvrir le ventre,
arracher les bovaux.
V. boel.
T. bon.
▼. boef.
I, bouge, sac (de cuir); bogette,
bongotte, valise; d*oà Tancien an-
glais bogett, aujourd'hui budget^ que
nous avons emprunté. Latin bulga,
que Festos désigne comme un mot
gaolois: Bnlgas Galli saccnlos scor-
teos appellant. La racine de ce
mot se retrouve dans le celtique et
Tallemand: ancien irlandais bolc;
gallois boig, builg; ahal. bulga, de
teigan, peikan. Bouge (espèce de
chambre) est le même mot.
Bogette V. boge.
Boluvdeia ▼. horde.
y. horde.
V. horde.
Bohoordiii v. borde.
Bohonrdor ▼. horde.
▼. borde.
V. boel.
V. boche.
Y. boel.
Boior V. boe.
BoiHant v. bolir.
BoiUir v. bolir.
BoiDoii V. bolir.
Beire v. boivre.
(je), baise ▼. baisier.
1, boe II, 228. 301, bois; Imii.
boscut, buêcus; dim. boiaette 1, 192,
menu bois. M. J. Grimm propose
de rapporter bois à bauen^ par le
moyen d'un adjectif hypothétique
buicisc, buisc, matériaux de bâ-
tisse , bois. Dér. beiaiere, bois, clai-
rière; boeeage, boaeaigo, bosehage
II, 244, forêt; boidiet, boaqnet,
petit bois, bosquet; comp. debaaelier,
débusquer ; embnaoher, emtaiwier I,
embusquer, mettre en embuscade,
d'où embnsehement II, 383, embus-
cade. Notre bouquet appartient u
la même racine et devrait s'écrire
boùquel pour bousquei. Bnaohe, éclat;
bûche; d'oùbnscher, abattre du bois;
est de la même famille.
Boisdenr v. boisie.
Boisdie v. boisie.
Boisâif V. boisie.
Beisdivement v. boisie.
Boiiel V. boiste.
Boiieer, boiieonr v. boisie.
Boiser v. boisie.
Boisotto V. bois.
Boiaeiir v. boisie.
Boiiie, félonie, fraude, trahison, trom-
perie; Ima. bautia, prov. bauza,
bauzia; boiaer, boiiisr, boivier II,
294, tromper, duper, donner le
change, violer sa foi et son ser-
ment, commettre le crime de félo-
nie; Imâ. bausiare, prov. banzar;
bdiierw, beiieor, boàNur, bolaooiir,
bozeonr, faux, trompeur, qui manque
à son serment, qui viole sa foi.
Au lieu de ces formes, on trouve
boiadie=6oûte; boiidif (adjectif);
boiidivement, frauduleusement; bois-
denr = boiseur. Le d n'est sans
doute qu'une imitation de celui
de voisdie (v. ce mot), parce qu'il
n'existe pas un adjectif boite, qui
aurait pu produire boisedie, boiêdie,
liCS formes de la basse latinité et
du provençal demandent un au dans
la racine, d'où s'est développé ai;
cfr. savoir p. déf., pau. Quelle est
cette racine? L'ahal. bôsi, pôsi,
sans force, sans prix ; dans les com-
positions, mauvais, méchant, nui-
sible; sot, imbéciUe; aujourd'hui
boese, conviendrait pour le sens:
mais la forme ne va pas, paroe que
BOI
46
BON
jusqu'ici on n*a retrouvé aucun ra-
dical en 'au (bausi). Il est vrai que
r^ pourrait équivaloir à l'aie goth.,
mais c'est une question qui n'a pas
encore été éclaircie, bôsi, manquant
dans le goth. et l'ancien norois.
Cfr. gallois bos, abject, vil.
Boider v. boisie.
Boiilere y. bois.
Boiiieres v. boisie.
Boinne v. buisine.
Boiaa, bdnele v. buisson.
Boiael v. boiste.
BoiMier v. boisie.
Boiite 1 1, 1 1 8, boîte ; prov. bostia^ boUsii,
Ce dernier mot dérive de jnfxii,
par l'intermédiaire du Imâ. buxis;
<le buxida pour pffœida dérivent
boiste, bostia (celui-ci par trans-
position de ri buxdia). Cfr. DC.
s. V. buxis, que Rayn. L. R. II, 233
a eu tort de ne pas suivre dans
sa dérivation de boissa, bostia. Le
root bdflel, bdsèl II, 182, notre
boisseau (mesure) doit être un dé-
rivé de boiste; lm&. bustellus,
Boivn, bsfirrt, beivre, baivre, boire,
bairt II, 122 et suiv. , boire; prov.
beure, ital. bevere, esp., port, beber;
inf. empl. subst. II, 12d; beverea,
btraor I, 77, buveur; bibitor; de
là bomlfa II, 125, boisson, breu-
vage; btraria, action de boire, bu-
verie; comp. , d'après la Ire et la
4me conjug., dès les plus anciens
temps, abohrra, abaim, aborrer et
abavrer II, 126. 189; emboivre II,
126; foraboiTre, d'après Monet,
abreuver (un animal) ayant chaud;
oltraboirra, s'enivrer, boire trop;
torboirre, boire outre sa soif, avec
excès.
B^on v. bozon.
Balangier H, i:)9, boulanger; selon
IM'. s. V. boulengarius , de boule,
parce que les pains avaient la forme
d'une boule: mais il faudrait déjà
avoir un dérivé boulange; et que
signifierait -il? Cfr. Ménage.
BoUr, boUir, boOlir, buUr, buiUir I, 323,
bouillir, faire bouillir, bouillonner,
se répandre en bouillonnant, s'agiter
fortement: bofllant part. prés. empl.
subst. pour la saison chaude, les
canicules, v. G. 1. L. I, 177; comp.
etboilir, esboulir, bouillir, être très
chaud, animer; snbst. dérivé bonUon
I, 323, bouillon, c.-à-d. avec l'idée
de bouillonement ; boulon, bourbier,
parce qu*il s'échappe des buUes de
la bourbe. Cfr. boule de la même
racine.
Bon, boen, boin, bnen bon; do Montes;
bon feroii II, 53; empl. subsL par
opposition à méchant II, 388 ; subst.
bien, volonté, plaisir, gré, ce qu'on
désire, ce qui plait; bonum; atoir
de set bons I, 146; consentir ses
bons (en parlant d'une femme) H.
d. 1. V. 190; voloir le bon de qqn.
1, 386 ; faire ses bons (d'une ièmme)
II, 60. 68 ; face de met lui smi bon
II, 190, faciat qnod bonum est co-
ram se; adv. bonement, buenomont
I, 81. 252. II, 166, convenablement,
franchement, de son propre mouve-
ment; dér. vb. comp. aboonir (s') II,
99, s'abouir, s'apaiser, se calmer,
se contenter, s'assujettir; transitif
améliorer; bonteit, bonté 1, 46, bonté.
Cfr. bien.
Bonanr v. aûr.
Bondie v. bondir.
Bondir, bundir, retentir, sonner, cor-
ner; bondie, retentissement, rejail-
lissement, bond ; de bombilare, d'a-
près la 2e conj. Cfr tentir de tinni-
tare, pour le d, coude de cubitus,
et DC. s. V. bunda, sitnus tympani.
Bone V. bodne.
Bonement v. bon.
BoneSr v. aûr.
Bonne v. bodne.
Bonta, bontoit v. hou.
^^^^^, dc^m)^ u^/^scmz.
/i/.:JS«£f^
i^
BOO
47
BOT
y. borde.
II y 376 et glosa, ore II.
» bourbe; Imâ. borba, barba,
borbor; qa'on compare à fioQfioQOç.
Cfr. Dief. Celt.1, 199.
gbeUaf, barboter, patauger. Borbeier
a-t-il quelque liaison avec borbe?
Je ne le pense pas; c'est une simple
onomatopée. Cfr. le grec fioQ^OQvC(o.
, boue, bQZO, borg, s. s. et p. r.
ban, ville défendue par une forte-
resse, par une citadelle, par une
enceinte de murailles, ville forte,
pois Tille en général, et enfin la
signification que nous donnons à
^•«Tf»* ^^ go**ï' baurgs, ville; ahal.
fmne, al Imâ. friirc, anglo -saxon
bvry; ancien norois borg^ etc., de
bmrgan. Ce mot passa dans pres-
que tontes les langues européennes;
les Romains eux-mêmes en firent
Qsage de très-bonne heure sous la
forme bwgus, puis burgum. De là
bngois, boijois, bomgoii, bnrgais,
bOMii II, 310. 324, bourgeois;
boBxgeiia, borgokie, boijoisie, bour-
geoisie, droit seigneurial sur les
boargeois d'une ville; faire bar^
foisie, se reconnaître bourgeois de
qoelqn'an; borgaignagi , droit que
les habitants d*un bourg payaient
an seigneur du lieu,
y. borde,
petite maison, ferme, métairie ;
d*oti bordel, s. s. et pi. r. bordians, bor-
dan, bordeaiis; d'ici bordelet, petite
maison, chaumière, bicoque ; du goth.
baàrdy planche, anglo-saxon bord^
tabula, mensa; navis; ancien-saxon
kord, ib. et domus. Le texte des
S. d S. B. a bordele, f. Dér. bOI^
dkr, fermier.
V. borde.
, bordalet v. borde.
T. borde.
y. borde,
y. borde.
Bofg v. bore.
Borgaignage v bore.
Borgoîs, boigoiaie v. bor^.
Boijois, boijoisie v. bore.
Borne y. bodne.
Boxa V. bore.
Borse, bourse, bourse; de byrsa{Jvi»(Kt),
peau, cuir; dimin. borselet, borset,
petite bourse.
Borselet v. borsc.
Borset v. borsc.
Boneis v. bore.
Bos, bois V. bois.
Bos, bociif V. bocf.
Boscage, boocaige v. bois.
Boschage v. bois.
Boechet v. bois.
Bosquet v. bois.
Bot V. boter.
Boteia v. boter.
Boter, botter, bonterll, 121. 228. 241.
355. 371, pousser, heurter, repous-
ser, frapper, enfoncer, mettre; de
TallmÂ. bùien , pousser, heurter,
frapper; en Suisse bolieny en Ba-
vière bôâien; d'où botement, boteis,
choc, l'action de pousser; subst.
botte, coup, heurt; bot, bout, bout;
de 6of, iot de bot, de suite, tout de
suite; d'où notre debout, aboutir.
Vb. corn p. deboter, débouter, re-
pousser; d'où debontement, action
de repousser; rebonter II, 245, re-
pousser, remettre. Dér. boton, boa-
ton, bouton, bourgeon, c'est-à-dire
quelque chose de saillant (cfr. boce) ;
botone, garniture de boutons; d'où
bétonner, garnir de boutons, former
nombre de boutons ; botoron II, 3ôC,
petit bout, l'extrémité. M. Diefen-
bach dérive boton du kymri bot-=z
any round body. Dans l'ancienne
langue, le crapaud portait le nom
de bot, s. 8. bos, botte, et cette dé-
nomination se rattache également
à la racine bôiên, c.-à-d. que le
crapaud est un animal poussé, gonflé.
FîOT 4^ noz
■'"■uixMjili- ; iiiai>, au lit-u .U- bot. Bouge, bougette v. hn.m-.
nii trouve aust.i boterel, bouterel, Boule, boule, bulle; de bulla^ bulle,
s. 8. et p. r. boterewu, boteriaoB, ce globule qui s^élève sur Teaa, boule,
qui nous reporte à bûlîer, c-à-d. etc. Dans rancienne langue , boule
à la même racine sous un antre signifiait aussi astuce, tromperie,
point de vue ; le boterel serait Tani- ce qui concorde très-bien avec l'idée
mal qui pousse, qui heurte, qui du primiûf latin. De là bouler, rouler
marche par bonds. — Plusieurs pu- comme une boule ; user de finesse,
tois, entre autres celui de Montbé- tromper; enfin aujourd'hui gonfler
liard, font usage de bouter, dans le gésier, en parlant des pigeons;
le sens de mettre, placer, poser. d'où i*efboiil6r, s'ébouler, se préci-
BotereauB v. boter. piter; dér. boulon, grosse flèche,
Boterel v. boter. trait d'arbalète; aujourd'hui eapèce
Boteriaua v. boter. de clou à grosse tète (buUa = tête
Boteron v. boter. de clou, bouton); et notre billet,
Boton, botone v. boter. ital. boUetta, bulletin.
Bétonner v. boter. Bonler v. boule.
Botte, bonté, sorte de tonneau, hotte; BooUon v. bolir.
bout, bouteille, put; dér. bontOle, Bonlon v. boule et bolir.
bonteflle, ib., Imâ. buticula; bonteil- Bonqne v. boche.
lier, bontiHier, boutillicr, échanson; Bonrc v. bore,
bonteillerie , bontillerie, boutillerie, Bourde v. horde,
échansonnerie. Notre botte^ chans- Bonrder v. horde,
sure = tuyau , est le même mot. Boorgeeie v. bore.
Presque toutes les langues ont ces Boorgoia v. bore,
formes, p. ex. en grec fiviiÇj plus Bonne v. borse.
tard fiovjiç^ fioviriç-=\mk. buttis, Bonson v. bozon.
butta, bâta, bottus, bota, baza, etc. ; Bonn v. boche.
(iut£9^riy bouteille (à Tarente); en Boossin v. boche,
anglo-saxon buiie^ byt, bytte, ton- Bout, bonté v. botte.
neau, ailm. butte, butte, botte, bot- BonteiUe v. botte.
iicJk, etc.; gallois bot, botte, etc. Bonteillerie v. botte.
^ott^, coup V. boter. Bonteillier v. botte.
^^tter V. boter. Bontement v. boter.
fiou, bracelet: Ses armilles, qu'om Bonter v. boter.
bous apele, Ben. v. 7418; Imà. boga, Bonterel v. boter.
bou^a; de Tahal. boug, anneaa, Bontille v. botte.
^^'^'îï^e, collier, de biugan, aujonr- Bontillerie v. botte.
^_'**'^i biegen^ fléchir, courber. Bontiliier v. botte.
V. hobance. Bouton v. boter.
V. bobance. Bouvier v. boef.
^- boch. Bonion v. bozon.
"V-- boche. Bovier v. boef.
* V. boche. Boyraige v. boivre.
"^r. boche. Boxeonr v. boiaie.
-v. bocle. Box v. boter.
^' ^^^' ^^"^ ^^on, bonaon, sorte de flèche.
BRA
49
BRA
^ros trait d*arbalète, dont Textré-
mité M tenninait par une tête; il
TCitfemblait en cela an matras; de
Tahal. boh, poh^ allmâ. boU, une
petite flèche ; anglo-saxon 60/I, gros
trait de main ; ancien norois bolti.
An lieo de boion^ on trouve bodon,
ÂgoUDt205, bojon, R.d.Ren.III,35.
ktB, bras r. bras.
1m, fange ▼. hrai.
Inn r. bras.
kiMiff V. bras.
fcMtt V. bras.
^«Wl« V. bras.
''Mke, braeon, chien de chasse qui
> les pieds courts, braque; de là
^Moner, chasser avec le bracon;
kneoiiar, veneur, notre braconier.
'^ lit dans Grég. de Tours: Ado-
<(iceo8 quidam nomineBrachio,quod
Mrom (soif. Arvemorum) lingua
ioterpretatur ursi catulus. (De vit.
f»tr. c. 12 ) Brach^ en irlandais,
■igoifie ours, et to = iia, catulus.
Oo trouve encore brag , Breqnigny
^ 350, Bragoglio = brag, ours,
goglio, ruisseau, Guér. 2, 262, Breuil,
braogilo. Dans Gr. d. T. Hist. 5, 2
OD voit que le nom de Bracbio se
npporte à un Thuringien, et on en
a conclu que broche, bracon était
d'origine allemande : ahal. braccho.
Braecko, comme faon, a désigne
lc« petits de tous les animaux, et
OB pourrait le faire dér. de bër,
onra, comme le celtique brach. Je
préfère cependant Tétymologie cel-
tiqne, parce que Torigine de braccho,
dér. de hèr, n'est pas encore prouvée
iaeontestablement ; et si bracon parle
poor rmhal. braccho, brache est de
même en faveur du celtique brach.
r, bras.
, bxmehéle v. bras.
y. bras.
T. bras.
▼. bras.
\ Uaga» d'oïl, Gloanaire.
Braeon, braeoner v. brache.
Brae v. braie.
Braeoh v. bras.
Bragena v. brai.
Braliaigne v. baraignc.
Brai, bray, brao, fange, limon, boue,
terre grasse; Imâ. braium, braio-
tum; de là Tadj. braieni, brayeof,
boueux, fangeux ; plus tard bragani,
prov. bragos; de la racine alle-
mande brach^ rejiculum, rebut, qui
peut se rapporter à brehen^ brahen
= ausbrechen ; ou prenant b = w, de
vrahen, rejicere; cfr. Dief. G. "W.
I, 233; brachitch, corruptus; an-
cien norois brâk, oleum rancidum,
etc.: prov. bra<', ital. brago.
Braic v. brait.
Braidif, braidi, braidia v. braire
Braie , brae (brage, brague), ordinaire-
ment au pluriel, vêtement en usage
chez nos pères, espèce de haut-
de-cbuusse. Nous avons conservé
le diminutif brayeite. Braie, de
braca, bracca, dont Ovide s'est
déjà servi (Tr. 5, 7, 49). C'est un
mot gaulois, dit-on. L'ahal. apruah,
proh, l'anglo-saxon braee^ le hol-
landais broeck, Tirlandais broaget;
le breton bragei, et nos paysans
disent brague pour braie. De braie
vient braiel, braiol, braianl, briier
II , 393 , ceinture placée au — des-
sus des braies.
Braiél v. braie.
Braier v. braie.
Braieni v. braie.
Braieni v. brai.
Braieni s. s. et p. r. de braieul.
Braiol v. braie.
Braion v. braon.
Braire II, 19. 229. 339, crier, brail-
ler, se lamenter; résonner; aujour-
d'hui dans un sens fort restreint;
subst. brait II, 870, cri, clameur;
de ce dernier braidif, braidi, braidii,
hennissant, fougueux, furieux. Cfr.
4
BRA 5
Rajii. II, 34H. Brtnrr, }m&. liraTare,
liragire, de In ravine brag; an^'lnls
braj, kjniri btngnl, faire du limit.
Cfr. Schwpnk D, W. a. v. [iralilcn-
Da brairt dérive kbiii ilontu braU-
Itr; cfr. crinillcr •]« crier.
Brùi , brune >. brnii.
Brait V. hrairr.
Biu. biMu: V. bruni.
Br*nali«, branw, Imù. branca, branvlie;
mo^cclliqiii^: lireloii iront, liranthe;
L'allojg hrac. kymri ïrpich.
ItKA
I . , , bras, pur Huile il
■kft^ , ^^*'" n: de lu branehir, n
partir, broachu.
Brwwhir v. liraiirlu-,
Brimchn v. liratii'iTt
Brandeler v. braiil,
Brander v. Iirniil.
Brandir v\ brunt.
œolk'i: lie là tàbnmw, dùcliirfr,
ililnrvi'or, mpiiro sn pièces les chaire.
Btm, brat, bntlf, braa: île broekimii.
Dans I» ilIsUriei de Komandio
Ri di> Ilmirgo^^ie , ru ruiit a été &xi
■le fore lioiino beuni â la forme in-
vnrinlile en t final; mnit dans le
laii^agu pii'urd il te (lucllniic: >. i.
iH p, r. hmi; t r- rt p. «. trae,
hra'rh, lirtiif. Du jilurri^l braeMa.
la langue d'oll avnit dérit* bnw*,
brashe, biMM, bralM», bnac, que
iiuiin ri'iidrïitn!! «auvent aMei bl«ii
par brHSK'o, c -à-d. ipie il It titmt
tHln ta brticr aisniUerait il le lient
dnne «a brwsëe, embrasaé. De lû
non» rient l'expreiiion d bmee Ir
eorpi, que noua écrivons aujourd'liui
faiitivemmit li briit'le~rorpt. Brace
sfl inmvo cependant qoelquefuiE à
Jii rime pour iras. A brace tevae,
t> liras aiiïiTls. Noire
Braat, branc, bran, brtni, braot I.
se. HT, lame d'vpée, de glaive, v(
par eitpnsion, ri]ii-e, It- glaire; de
l'abai. prani, Arant , inreitdium,
titio; ancien norois hranJr, ib. et
lama d'épùo; de lit brandir, bmiidir.
branler, darder, lanocr; d'où noire
braHditler; dana t'anuonno langue
braadalar, rvmuer, s'agiter, Terme
compltlc de notre branler, pour
branJ'Icr, brnndoler; comp- «Èma-
frr. En partant de la aigniHiialion
ineendinni, on a formé brandoiii uor-
orclie;
ment du bras; bnwhale, bradWI,
(braohana,) brasiard, aminre du bras.
Braaa, braise: de l'ancien norois hrmta.
brandir, {-tru en flammes, brûler;
souder, irnirr, brat, soudure; frr-
d-oii abrander, s'nlUimer, s'etillam-
fe<i. (Cfr. o.t,r,i»er.)
Brau V. branl.
embrasemenl; MbraMT, mettre le
feu, allumer, embraeer; abrMW,
morceau de elialr, partie chaniuo
enflammer, allumer
du corpi de l'homme et dea aui-
Bran v. bras.
nanx, on parlioulier mollei et feste;
Braaae, braïier v. bras.
d« l'ahal. brâlo, partie charnnc.
Bnader v. bra^.
BRA
51
BRI
I, 151. II, 402, gàchia, boac,
fuig«, ordnre. Qnoiqae brou ait
la même signification qoe brai, il
en diffère par la vocalisation. U a
poar correspondants Tesp. brea^ le
port, breo, breu, qui, soit dit en
passant, ne dérivent pas du français
brai, comme on le pense communé-
ment. Brau n'est non plus l'équi-
valent du prov. bro = k notre dér.
brouei, ital. brodo, broda, esp.,
port, brodio ; de TahaL brod^ anglo-
saxon brodhy ib. Brau est de la
famille de Tallem. brei et de son
affilié et synonyme bràgel, puis,
alial. jn-i, pria, pria, allmâ. bri,
anglo-saxon brig et briv, néerlan-
dais brij ; de brêgen^ frigere, cuire ;
on, si Ton considère prio comme
monosyllabe, de l'abal. prio=priu~
tcmn^ anglo-saxon breoran = allmod.
brmuen, coquere.
Iraj T. brai.
Bm V. bras.
Ira préfixe V. loi.
Bnbâi V. berbis.
U9i, teiaf, (biieo I, 101, bref, court,
rapide, de peu de durée ; de brevis ;
em brief, bientôt; à brief, bref,
enfin ; adv. fard^ent, briafinent, brie-
■mU I, 74. U, 241. 265, bientôt,
brèrement, rapidement; subst 1, 142.
345, bref, lettre; dim. brievet, pe-
tite lettre; brefte, briateit, brièveté;
^rcptlof; abreritr I, 101, abréger,
acoonreir; s^abreriar I, 241, se faire
petit, s'humilier; abbreviare,
V. bref.
V. berbis.
T. baraigne.
T. baraigne.
V. baraigne.
;, bioi II, 395, lacet, piégj^ ap-
peaa; d'où broioa, ib. Notre mot
bretelle appartient à la même racine ;
proT. bret, esp. brete, ceps. V. Rayn.
n, 256. C'est ce brei, broi qu'on
trouve dans nos dictionnaires sous
la forme brai, bray, piège à prendre
les oiseaux, et que tous donnent,
bien à tort, sous brai, résine, avec
lequel il n'a rien de commun. Voy.
<*i-dessn8. Bret, broi dér. de l'alle-
mand : anglo-saxon bredan, plectere,
nectere ; h\ïB\.pr%dan, prettan^ strin-
gere, nectere; bas-allemand bre^jeuy
tricoter, tresser; d'où, la racine
immédiate de notre mot, anglo-
saxon brâd, ancien saxon bréd,
abal. preit, dans le principe plectus,
textns, puis pansus, expansus, all.-
mod. breit. Cfr. bride.
Bietaohe, bretesche, breteska, bretasoe,
bretecqne, tour de bois garnie de
créneaux, dont on construisait un
grand nombre pour défendre les
villes et cbùteaux ou pour les at-
taquer. En italien bertesca, bal-
tresca, en provençal beriresca. Ra-
cine? M. Chevalet dérive breteche
de l'allemand breit-tach; c'est par
trop ridicule.
Breteoqne v. breteche.
Bretesce v. breteche.
Biatescbe v. breteche.
Breteska v. breteche.
Braidl v. bruel.
Briban v. bribe.
Bribe (brife! comme dans le patois
picard), morceau, reste de pain
d'un repas; de là briber, biilinr,
manger gloutonnement; mendier;
briberesM, mendiante, courense;
briban, mendiant, gueux; brUand,
homme vorace, gros mangeur. Le
breton a brifa = bribe; brifaod —
brifaud et dibri (vieux), dibriff—àk-
truire ; consumer, manger. Ne pour-
rait-on pas faire remonter ces mots
au kymri &rttc,ce qui donnerait l'idée
de rompre, briser, broyer ? Les autres
significations se lient facilement à
celle-là. Cfr. encore le gallois brib,
vétille, chose de peu de valeur.
4»
BRI
52
HRO
Briber v. bribc.
BriberMM v. bribe.
Brie Cbrioi et brii), brioon, drûle, co-
qnin, scélérat, malotru, impudent,
imposteur, vantard, malavisé, sot;
du romau briga, dispute, d'après
DC. ; mais le g ne permet pas cette
dérivation. L'ahal. brecho, viola-
Urbewohner Hispaiiicns, p. 14*2.)
Quant ù brigant (cfr. truand), la
forme doit nous être venue tellr
quelle et elle se trouve peut-être
dans le nom de peuple Brigantes:
le kymri brigant signifie liigtdander
et pillard, et cette dernière signi-
fication reporte au kymri brig,
broussailles, tailli.M. Cfr. Dief. Celt. I.
teur (hui^brecko, pillard), convient
parfaitement et pour le sens et pour Briqnetoife v. bric.
la forme, si Pon compare le par- Bria v. bric.
ticipe gothique n/i&rtftafKif, scélérat, Briaer, brider II, 2'2î> — brniiier,
et Tanglo-saxon 6rica, ib. Cfr. Dief. bmiier, bmier, briser (propre et
G. W. I, 318. C*est à la même ra-
cine que se rapporte briqnetoiee II,
20, faute, attentat, crime, inceste.
Mais la terminaison oise, est-elle
pour ise, itia? Pour la forme, cfr.
brique, autrefois aussi bricbe, de
l'anglo-sascon brice, morceau, frag-
ment.
Brieon v. bric.
Brifli V. bric.
Bride, bride; bridel, bride; ce der-
nier de Tahal. brUil, le premier
de la racine de britil, qu*on trouve
s. v. bret.
Bridai V. bride.
Brief V. bref.
Briefinent v. bref.
Briement v. bref.
Briee v. bref
Brieteit v. bref.
Brieret v. bref.
Briftad v. bribc.
Briftr v. bribe.
Brigand v. brigue.
Brigandine v. brigue.
Briga&t V. brigue.
Brigue, dispute, querelle, bruit; bri-
gand, brigant, infanterie légère, puis
pillard, voleur, brigand; d'où bri-
gandine, haubergeon, cotte de mailles.
Brigue, Imà. briga, est d'origine
inconnue, car le briga des langues
celtiques ne peut avoir aucun rap-
port à notre mot. (V. Humboldt,
figuré), rompre; briiieree, celui qui
brise, rompt; biiieii, bmiieis, bris,
action de briser. I^s formes en t
pur dér. sans doute de Talmà. 6rt»e,
fragment, éclat; celles en «t radical
se rapportent peut-être à Tanglo-
saxon brysan, d'où l'anglais bruite.
Bruiter peut encore être dérivé de
Pahal. brochisôn, qui a la même
signification, ou du celtique, où Ton
trouve p. ex. en gallois le collectif
6nii<, fragments, éclats, etc. Brmi-
ter y briser avaient, les composés
oombriser, eembmiier (Q. L. d. R.
Introd. 118), traduit par défoler,
briser, dans d'autres textes; d'où
eombrifement, action de briser ; eem-
brinable, facile à briser, à écraser
et debniiiier, debmier, debriier, briser,
rompre; d'où debrueii, comme bri-
sets. De briser vient brieee, route.
Cfr. rote, et l'anc. nor. braut, de
briota, frangere, ainsi chemin brisé
Cfr. Dief. G. W. s. v.
Briller, brifieree v. briser.
Broc, pointe, pique; broehe, broee,
broke, brooqne, lance, pieu pointu,
fourche; brocher, broieher, broeer,
piquer, éperonner, presser des épc-
ro^ (et puis aussi broder, d'où
brocard); de brockus, dent sail-
lante, d'où |)ointe, fourche. Broche,
broke, brocque signifiaient aussi ca-
nelle, tuvau. robinet, et c'est le même
fx
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K'
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BRO
53
lUlU
njot quo le précédent, dont nous
avuns étendu la signification dans
notre broc.
V. broc.
, broehe, broHe, menu bois, brous-
saiiies (dériré de broce) ; esp. broza,
brootilles, débris ; brosse ; prov. brus,
bm jére ; broQst, pâturage, chute des
feuilles; de là brmiater, brouter, qui
devrait s'écrire avec un circonflexe;
prov. brostar ; ainsi ss de brosse =
9t ; de Tahal. bruMia, burti, porst;
aujourd'hui borsie, soie, c. -à-d. poil
raîde d'un animal. Quelques éty-
mologiates pensent que bonté dé-
signa primitivement l'idée do sur-
gir, signification qui se montre dans
rmncien saxon bruttian, bourgeon-
ner. Cela parle en faveur de la
dérivation proposée. Notre bro$se,
uatensile propre à nettoyer, est le
hroee ici en question. Cfr. verge.
Rebamn , (rebourser) rebrouiser
y ^^fr^ aller à contre-poil, sont de
I» même famille; Imà. rebursus,
hérissé, hirsute. Cfr. brost.
V. broc.
V. broc,
v. broc.
Bvocqns V. broc
BiMS, bronss, pluie subite et de courte
dorée, brouillard épais; forme par-
ticipiale d'origine allemande: anglo-
*Mxon brodk, vapeur; allmod. brod-
em ou brod-en, vapeur. C'est à la
même famille qu'appartient brouil-
lard; cfr. Tallomaud brodel, brudei,
vapeur qui s'élève.
BrssI V. bruel.
li V. bret.
V. broc
V. brun.
Infl V. bruel.
BroiDst V. bruel
V. brun.
V. bret.
V. broc.
Bronehe, buisson , broussailles ; de même
que broche, avec intercalation de
n, de brochus qm s^écrivait aussi
broncus. De là notre broncher;
cfr. le prov. abroncar; l'ital. cespo,
buisson, et cespitare, broncher;
Mén. s. V. broncher.
Bronie v. brun.
BroMS V. broce.
Brost, broust, pousse, jet d'arbre; de
Tahal. prôi, bouton, pousse, bour-
geon ; allmâ. broi, broi«e. Le breton
brous, brostai signifie jet des vé-
gétaux. Ces mots auraient -ils eu
de l'influence sur notre forme brou-
ter? V. broce.
Broaee v. broee.
Broust, pâturage v. broce.
Broust, pousse v. brost.
Bmeil v. bruel.
Bruflille, bmeillst v. bruel.
Bmél, bmeil, brenil, bmelle, bmaille,
bmil, braille, broel, bnûl, Imâ. bru-
gilut, brogilu», brolium^ broilut, etc.,
taillis, fourré, bois, forêt; (et, comme
les mots latins, taillis enfermé d'une
barrière, parc?) — bmellet, bndUet,
broillet, braeillet, taillis, buissons,
bosquet, petit bois. Kaynouard
place avec raison sous bruelk, le
verbe brolhar, bourgeonner, surgir,
pousser; notre verbe brouiller a
sans aucun doute la même origine;
de là brouillon, dans ses diverses
acceptions. Cfr. broillot^ anc. fran^.
= brueillet, et, patois de Montbé-
liard -= brouillami , mélange confus.
Quant ù l'origine de bruel, on la
croit celtique. Le kymri brog signifle
gonfler, ce qui se rapproche sans
peine des idées de germer, surgir,
etc.; mais cette même racine brog,
brug se retrouve en allemand. Y
est -elle primitive ou est -elle em-
pruntée des idiomes cclti(]ucs ? Quoi
qu'il en soit, les mots romans nous
sont venus des idiomes allemand.^,
BRU
54
BRU
cest ce que prouve la terminai-
son il.
Brnelle, brnaltot v. bruel.
Bnuffoi y. bruiere.
Bnii, brait v. braire.
Bnii, bra v. brut.
Bndere II, 51, dérivé d'un simple
brug (occitanien), brayère, prov.
bru, du kymri brwg, forêt, broua-
sailles, breton brûg, bruyère. Cfr.
Dief. Celt. I, 216. De même brne-
TOi, bruyère; broussailles. Lmâ.
bruera, bruarium.
Bniil V. bruel.
BniiOe, bmillet v. bruel.
Bruine v. brun.
Bruine, gelée blanche, pluie fine et
froide , parce que cette pluie tombe
comme le brouillard qui accompagne
la gelée blanche; pror. bruina; du
latin prtitfia, quoique le passage
du p au b soit un peu extraordi-
naire en français; cependant il y
en a d'autres exemples: brasier,
perustulare, treble, triplez, desrube,
etc. M. Grandgagnage, s v. brou-
bène, rejette cette étymologie, la
transition logique ne lui paraissant
pas satisfaisante. Elle me semble
très - satisfaisante , quand on a ob-
servé la manière dont marche le
brouillard qui accompagne la gelée
blanche.
Bmir II, 357, brûler, rôtir. La forme
allemande qui se rapproche le plus
de la nôtre est Talmà. brùejen, nécr-
landaiii bradjen, échauâfer, brûler,
anglo-saxon breovan^ allmod. bru-
hen; cependant pour la forme oc-
oitanienne braouzi, il faudrait avoir
une forme avec o long, comme je
l'ai dit, et je n'en connais pas.
Cfr. bruire.
Bruire II, *2J7: subst. bruit, brui I,
.*)?. 2C7, bruit. Après mûre réllvxiun
et urappuyuut sur lu cumparaisun
«lu prov. brugir, uiicien catalan
brogir, j'admets la dérivation donnée
par Ménage.
Braiser, bmisier v. briser.
Bruit V. bruire.
Bnunan v. brut.
Bnune, le solstice d'hiver, le plus
court jour de Tannée; brouillard;
de 6rtifiia.
Brun II, 230, brun; de Tahal. brun,
aujourd'hui braun, même significa-
tion. Brun vient de brinnan, bren-
nen, brûler, et signifie la couleur
brûlante, de feu, le rougeâtre. Le
primitif brinnan signifiant aussi
briller, on en a dérivé brunir, bumir,
brunir, polir, briller; d'où bumoyer,
briller. A la même racine brinnan,
pi^r le moyen du dérivé gothique
brunjOy ahal. bntnja, brunna , cui-
rasse, appartient branle, bronie,
bruine, broigne, bruine, cotte de
mailles, cuirasse. De brunir, les
Allemands ont fait 6rtiittreji; ils
nous empruntent souvent de6.«fn»ts '.
dont ils nous ont fourni la racine.
M. Chevalet renverse le rapport;
selon lui, brunir dér. de bmniren.
Branle v. brun.
Brunir v. brun.
Brus V bruz.
Bruse, brusque, sombre, noir ; furieux ;
notre brusque; contracté de l'ahal.
brullisc, sombre, furibond.
Bruse, espèce de houx : selon Ménage,
de ruscum, avec b préposé, pour
renforcer la consonne initiale.
Bruser v. briser.
Brusler, brûler; prov. bruslar, ital.
brustolarc; d'un simple inconnu. en
franc., prov. bruzar; ital. brusciare.
Comme Ta dit Le Duchat, de pe-
rustus, d'où le fréq. peruitare, en
roman prustarc^ et avec changement
de p en hf bruslar e, d'où les sim*
pies prov. et itul., et de même de
peruslularcy bruyler, etc. Cfr. prov.
usclar. une. cbp. usiar, de ustularc.
.,'^fje^^*^.
BRU
. 55
BUF
Bnt, bni, belle-fille, bru, selon DC,
aussi jeune mariée (s. v. epithala-
mam) ; Imà- bruta ; de rallemand :
goth. brfUu, belle-fille; ahal. hrût,
sponsa, conjux ; nurus ; allaiod.6riiifl ;
anc saxon, suéd., dan. brûdf etc.;
cfr. Dief. G. W. I, 329. II, 755.
Si la signification indiquée par DC.
est fondée, hrul déri?e de la forme
générale allemande, et non du go-
thique brutks, qui, en un seul en-
droit, a la signification de bru. Cfr.
^riMMiji, mot encore en usage dans
la Normandie et la Champagne,
pour dire nouveau marié, autrefois
gendre, beau -fils, de Pane, norois
brûàk-mannr, convive des noces,
bas -allemand brùtmany celui qui
conduit la fiancée.
^m, brus (Ben. v. 27536 ou le sic
est de trop), en prov. 6nils, au-
jourd'hui brute, poitrine ; de Tahal.
Vnut, brusi, goth. brusts, ancien
norois briosi, ancien frison briatt^
hratt^ brust, poitrine.
Ba ▼. bue.
Sm» bn, t. s. et p. r. bnos, bni II, 218,
buste du corps humain, tronc; de
i'ahal. bûk , allmà. buch, ancien no-
rois hûkr, ventre et tronc. M. Che-
vilet dérive bue de brutl, sans s'in-
quiéter de ce que sont devenus le
1^, le s et le I ; c'est fort commode,
tïr. bruz. Comp. de bue, trabaeher,
Uibnchier, trebnchier, treslmeher II,
228, jeter à terre, renverser; s'a-
batire, tomber à la renverse; dé-
truire, ruiner; d'où trabnebet, tre-
bnehet, machine de guerre pour
jeter de grosses pierres; trebnche-
ment, trabnehement I, 82, action
de trébucher (propre et figuré).
Buée v. busse.
Boche, bouche v. boche.
Boche, navire v. busse.
Bade v. bocle.
Bnder v. bocle.
Bnoi v. bue.
Baee, lessive; boef, laver, nettoyer,
purifier; faire la lessive; buresse
(femme), laveuse. Prov., esp. bu"
goda, bugadar. On a voulu dé-
river buer de Tallemand boMcken,
bàucken^huAt \ mais il y a impos-
sibilité absolue, car le mot alle-
mand ne se montre, au plus tôt,
que dans le XVe siècle, et il dérive
sans donte du roman. Les Italiens
font remonter leur 6ifcafo = buee à
buca, trou, parce qu'on passe la
lessive par un linge percé de petits
trous, et Ton prétend que buée,
bugada, dérivent do Titalien. Com-
ment donc ? Il faudrait prouver que
les Espagnols, les Français et les
Provençaux ont emprunté le procédé
des Italiens , car s'ils ont connu la
méthode de faire la lessive, ils ont
eu un mot pour exprimer cette action.
Buer doit se rapporter à une racine
qui exprime l'idée de mouiller, trem-
per, parce que l'opération principale
en coultMl la lessive est de tremper
le linge, pour détremper la saleté;
et nous retrouvons cette racine dans
le gallois bog, tremper, secouer.
L'o radical, qui, au premier abord,
semble s'opposer à cette dérivation,
ne fait aucune difficulté, o se trou-
vant pour u, et II pour o, dans
les idiomes celtiques. Le breton
buga, fouler, presser avec les mains,
surtout le linge, est-il. emprunté du
roman? Bnrsiie demande un pri-
mitif bure ^ qu'indique DC. s. v.
bura. Est -il de la même branche
que buée? Cfr. Dief. G. W. I, 278.
Baef v. boef.
Bnele v. bocl.
Buen, bnenement v. bon.
Buer V. buée.
Buer adv. II, 276 et ore U.
Bues V. boef.
Bnfe , bouffé , soufflet ; la partie du
BUF
56 .
BUl
casque qui couvre les joues; bnfat,
ib.; le devant de la tête; la seuil
de la porte, table, chambre, cabinet,
bureau (buffet); vb. Irafer, bnifar,
enfler les joues, bouffer, bouffir,
donner des soufflets ; et de la même
famille, avec p, notre pouf, pouffer.
Comme Ta dit Ménage, ces mots
sont onomatopéiques. L'idée de coup
réunie à celle de souffler, enfler, n'a
rien que de naturel, notre soufflet
et souffler en sont la preuve. On
a voulu dér. nos mots de Talle-
mand puff, pnfifen: c* est peine per-
due, puffen, etc., ne sont pas vieux
dans la langue. — Reste à expli-
quer comment bufei en est venu à
signifier ce que nous nommons aint^i.
Le bufei était, dans le principe, une
sorte de table placée prés de la
porte, à laquelle on admettait les
pèlerins, ménétriers, etc., qui ré-
clamaient riiospitalité. Les gens de
cette espèce étant doués d*un bon
appétit , tout ce qui venait du dois
ou grande table, passait et dispa-
raissait ù Tendroit qu'on nommu
bufet par opposition au dois, c.-à-d.
que bufet fut d'abord le lieu k 8u
bouffir, le lieu bouffi, et de là peu
a peu les significations actuelles.
Bnfer v. bufe.
Bufet v. bufe.
Bogie, boeuf, boeuf suuvoge; buculus ;
de là bngler 11, 277 noire beugler.
Bugler v. bugle.
Bugne, bune, buigne {beugne, dans
Ménoge), bouton, tumeur, contusion,
enflure, bosse. Notre mot bignc,
tumeur au front qui provient d'un
coup ou d'une chute, est identique;
c'est une forme dialectique avec
changement de u en i. Le putois
<lc Montbéliard u gugne. De là
beignet , dans plusieurs contrées
biynei. A Lvon, bugne e^t le nom
d'une espèce «le crêpes . roulées et
frites à rhuile. De Tancien norois
bunga, tumor, verbe protnberare?
Les langues celtiques ont plusieurs
mots en p initial, don%la signifi-
cation se rapproche de celle de
bugne et du primitif norois proposé
bypothétiquement.
Baie , entrave, ceps, fers, chaîne ; Iraà.
boia; vb. comp. enbnier, mettre dans
les ceps, dans les fers. Notre bouée,
autrefois 6ofe, est le même mot; on
a donné le nom de l'attache au
bois qui nage sur Peau. Boja se
trouve déjà dans Plante (As. 3. 2. ô)
avec le sens de carcan, collier de
fer; c'est la racine de 6iite.
Bnigne v. bugne.
Bnille v. boel.
Bnillir v. bolir
Boire (bure), rouge brun, brun; de
burrus, du grec 7H'(}ij6ç; de là
borel, boriaoe, grosse étoffe de laine ;
notre bure, bureau, d*où meuble
couvert de cette étoffe. Cfr. !e latin
birrus aussi de nviiftoç, A la mêmf
racine appartiennent encore blo-
teao, blotoir, bloter, Imà. buletellnm,
buletare : neuf cenz muis de flur
delieement bulelee (Q. L. d. R. 239);
où le / est pour r, comme le prouvent
buvelel dans la Bible Guiot 2322.
le bourguignon burleau, l'ital. bu-
ralello et le breton burulel pour
buratel ; de sorte que buretel signifie
propr. un morceau d*étoffe (bureau)
propre à tamiser. DC. s. v. burallus
connaît buretele dans le sens de
morceau de bureau, ou bourse.
Boiiine, bonne, boiiine I, 370. espèce
de trompette; de buccina; vb boi-
nner, sonner de la buisine.
Boisiner v. buisine.
Boiiie V. buisson.
Baisser, heurter; comp. abaisser, heur-
ter, choppor: d'où abaissement II.
10.'). ariioppeuRMit, occasion de faute,
sujet (le < liutc. fhiisser est san."
,^.S,C/é-
^9 iîo^ ^'dlpf'hfff^'^'*'**^^^
'a^^&jr ;m/.'m, ^ûéa.1^, cheé^99È. J^kL^uu.
BUI 57 CAD
dcmte de la même branche que boter, Bnndir v. bondir.
et lee formes allemandes qni peuvent Bime v. bagne.
entrer ici de plus près en ligne sont : Bnro v. bore.
aUmâ-^ikfeibeiiy frapper, battre; haut- Bnrel v. buire.
palatin hmehen, frapper de manière BmrMie v. buée.
à prodaire nn son sourd; franco- Bnxetel v, buire.
Bien hmueken^ frapper, heurter; Bnrgeii v. bore.
bas-allemand botsen, bossen, battre, Bnrians v. buire.
heurter; suisse Bui», coup, heurt. Buniir v, brun.
La famille des mots allemands ici Bnmoyer v. brun.
en question a un grand nombre de Bnnm, petite maison, cabane; dérivé
rameanx assez difficiles à distinguer. de bur , qui est resté dans le nor-
laiMBi II, 219, propr. fourré de 61115, mand avec le sens de habitation
boisson; dérivé de buis, de buxus. (v. E. Duméril s. v.); de Tahal.
La preuve que buisson ne dérive bûr, maison, demeure; anglo-saxon
pas de bois, comme on l'admet bur, allmod. bauer. Cfr. le kymri
souvent, se trouve dans la forme 6irrr, indosure, intrenchment.
provençale boisson , de bois = buis, Bus v. bue.
tandis que 6osc = bois, aurait pro* Bnsehe v. bois.
dutt boscon, Cfr. DC. buissiere, Bnsoher v. bois.
lieu planté de buis, s. v. bnxera. Bnie v. busse.
A la même racine buis, qui s'ortho- Bnaine v. buisine.
graphiait aussi bois, se rapporte Busse, buse, bnoe, huche, sorte de vais-
hniiie, hoiae, boîte, propr. de buis, seuu ou navire; Imà. àucia, bu%a:
puis capsule, enveloppe; d'où beia> de bulia, selon DC. Cfr. anglo-
sde, petite boîte. Notre boussole saxon Attise - carias , marins, DC.
est de la même famille. s. v. buscarla; huU. 61114, buise,
Bnletél v. buire. angl. buss, dan. 6o;se, anc. norois
Boleter v. buire. bùssa; et Schwenk D. W. s. v. Bûse.
Bnlir v. bolir. Bnsnin, hnsaing v. soin.
c.
<r II, 299 pour qu', que. Cache, poursuite v. chacier.
Ça, çai, cha, sa, sai II, 278 adv.; Cache, coffre v. catir
d, chi II, 278 adv.; id, iohi, qui Cacheor v. chacier.
s'expliquent par rapport à ci, chi, Cacher, oachier v. chacier.
comme icil , etc., par rapport à cil, Caohierres v. chacier.
etc.; adv. comp. cacni, eaiens, cai- Cader v. chacier.
cns, ehaiens, oaians, céans, ceent, Cadercs v. chacier.
edenz II, 280. Cadable, caable, chaable, machine de
Caable v. cadable. guerre pour lancer des piorrct»;
Gaagnon v. chaaine. aciion d'abattre et de jeter par
Caaignon v. chaaine. terre ; arbre ou branche abattue par
Cace V. chacier. le vent ou d'autre manière; coup;
Caccor v. chacier. Imù. cabulus, cliadabula- Le seul
Caecric v. chacier. mot ù ma connaissance auquel eu-
CAD .^
daUg iiiiurrait se rapporter, est la
l^nc xnmflfiXot, ij, qui abat, lue
ou reuverse. Vu l'a notre accalittr ;
diabiU. Cfr. DC. ». v, Mbnliis.
Oadliim. eluiint, di«tis I, 174. à, prov.
cada HO, port. i:ada hum, hal. ea-
dauno, doiieiit Stre sùparés de
cbascuii, uQniiue je l'ai ilîl; mois
il relierait à axpliqaer le coda.
C'est, jo crois, une forma eapbo-
niqae pour cad, qui s'aat dégagé
de qnÏBqui- ad UDum, comme Hemble
le prouver l'anuicu eip&gnol qtât-
eadinino. Si cette conibÎDBison, de-
venue proDutn, parsigaait pxttsordi*
iiairc, ja ferafB obicrver qu'Apulée
ne Hrt de ad ununi omiua daiu le
m^tue sens.
Caafr t. cbaor.
Caeu V. ça et II, 380.
Ca«r ï. chaor.
Cai ï. ta.
CaiaM T. «a et II, 2S0.
t II, 380.
Caillou , ehaillo , kaUlo 1 , 1 OG , caillta
R. d. R. IV, SOI, caillou; prov. cal-
liau; dane le Berry caille. Ou a
ilùrivé caillou de caleultu, niais la
1 du premier l eat iiies-
pllcsble et contre la règle. M. Orand-
gagnoge, a v. cuiewai, caie, peuse
uu liallBndaie kai, hti, caillou. Il
faut remarquer avant tout que la
sufRiEe ou = au prov. ne ta ren-
s lei diJnouiinfttloas
g>k>graphir)nU8, qui, preaque toutes,
suut d'urigiue celtique, et l'on doit
se deoiauder d'où elle tient ici.
Colto finale eu est-elle primitive?
Alors OD pourrait y tovonuBllre
Il pluriel gallois en au, plus
[oiird'hui OH, p. c^. caiou,
, plur. de rae, duna Ich
Gloses de Luxembourg. La racine
celtique cal exprime ridé* de du-
>ii kal-el. dur.
gallois cot-ad; bretou catc'k, Jtitfc'4:
gnlloiti elaeh = pierre; testicule. C'est
la que ee trouve l'origine de nus
mots: la berrïuhon caille esc le aiu-
gulier, et caillou exactement le plu-
riel celtique. Cfr. gallois cniff,leEti'
cuIg, plur. feiltiau, breton cak'k,
plur. calc'himi. Ou pourrait aussi
souger au latin 'confiilare, mais il
il serait trop hardi et trop artifi-
ciel d'expliquer i'iiléo de caillou par
celle de «ablo caillé ou pierre cail-
lée , et puis la lermiuuisou ni reste'
roit encore à juatiBer.
Çaiodre v. ceindre.
Goinaa v, chemise.
C«in«a V. chemise.
Caint T. ceindre.
Caintora v. cûndre,
Oair T. choor.
CBiiUf V. chaitif.
CaltU V. chaitit
CaitiTeta v. chailîf.
C^tiTier v. cbaittf.
CalTa T. cave.
Calamité v. chauimi.
Calenge v. chalonge.
Calengier v. chalonge.
CaUw 1, Uïit, calice; calir.
Caloir v. chaloir.
Oaliwga V. chalonge.
Cals I, loi comme cbiaus, ceaix,
CamaiJ, [tariîe supérieure île 1^ eoite
de oiailles, duut an se couvrait la
tête: prov. capmalh; de cap, tiw,
ut matka, mailU, tissu,
CanberiiT t. chambre.
Cambra, oanliret* v. chambre.
CamÏM V. chemise.
Camp V, champ.
4Lt4A
''k&^,
C^l/JtÈ^U^ù'.rt-'.yfm^ en. C^— _ .vùà a*,
jfiaL ) '^«i^jûihi- (^
CAN 5î> CAR
V
V. cancieK Ctpéla v. cape.
▼. cheance. Capeler v. chapler.
laaMl I, 235, clOture, ba- Capla v.* chapler.
lastrade, lien fermé, chambre de Car, char v. char I.
répoose; de caneeihu; canolier, Car, chair v. char IL
ffcaifttBiir, ehaweèler II, 172, chan- Car, kar, qnar, qner conj. II, 377. Au
celier ; eamceilarius. lien de car, on trouve ehar sur Ie8
V. chanter. frontières sud -ouest do la langue
V. chanter. d*oTl.
y. chandele. Oaraie v. charme.
▼. chandele. Garbuxiiele II, 116. 252, escarboucle ;
T. cfaangier. carbuneulus.
V. changter. Garohe v. char I.
▼. changier. Carohiar v. char I.
fliHtUt ▼• cnivet. Cardanal v. cardinal.
Gnon, kamm I, 396, canon, partie Cardinal, chardenal, kardwial, cardenal,
des prières de la messe; les lois cardonal, oardonnal, s s. et p. r. en
de réglise; de canon; eanone, ka- ous, cardinal; cardinaiis.
aoB» 1 , 387 , chanoine ; canonicut, Cardonal v. cardinal,
prov. canonge. Care, caree v. char I.
▼. canon. Carete v. char I.
I, champ ▼. champ. Caretil v. char I.
t, chant T. chanter. Careton v. char I.
▼. chemise. Carge v. char I.
Gntel V. chantel. Cargier v. char I.
Onteor ▼. chanter. Cariar, oaiiva v. char I.
▼. chanter. Caritait, aaiita v. cher.
, eannt y. chanut. Carn v. char II.
V. chaoir. Camail v, char II.
Oipa, eh^a, manteau, cape; couver- Camail v. char II.
tare en générai, et m^me au figuré ; Camal , carnelmant v. cliar II.
de capa qu'on dérive do capere^ Camar v. char II.
parce que la cape enveloppait Camenmant v. char II.
l'homme. De là ehapal, capel, guir- Cameui v. char II.
lande qu'on portait en guise de Gamier v. char II.
chapeau, mais aussi déjà bonnet, Camiara, ahamiara I, 404, charnière;
chapeau (t. II, 135); dim. chapalat, ce mot est de la mémo famille que
petit chapeau, petite guirlande; — cran, carnei, crenel (v. s. v.), car^
chapala, e^^ II, 352, manteau neler , et signifie proprement join-
court; chapelle; d*oii ehapalain, ca- ture, entaille.
pelain, prêtre, curé: — ehaparon, Caroiar v. char I.
espèce de capuchon que les hommes Caroigna v. char II.
et femmes de tous les rangs por- Carola, karole, qnarola, danse, espèce
tèrentjusqu'au XVe siècle (v. Roque- de branle: de là caroiar, karolar
fort a. y.). II, 354, danser. Pendant qu'on
ûqpel y. chape. danbait ce branle on chantait des
fift'f** y. cape. chansonnettes, appelées caroles.
^^^^V CAI{
il OAT *i
^^^H chaulons de rurole, à corolu. Vof.
sure; caitr, obutr, caser, puurvuir; 1
^^H Wolff, Uebor <li« Lats, p. IS6 et luiv.
part. pas. umpl. subst, eai«, ohaas,
^^^^1 Ménage a dérivé ce mut du vhiyrtii ;
eluw; I, 1ti-\ A^Si. <»lui <]ui tient
^^H il cùc inivux valu dire de cAoru)
oa«ment, chaiement, 1.69, II. M!),
«rre. chùit^au tenu en fief sons
^^H ijllabe iDBcceatuéu. Ménage dite le
uerlaines condilions; cump. M«i«r,
^^^H prov. coroia, corolar, et le bretun
établir
^^H karolla, daaaei, prouve ausgi una
Caagmant i. case. ,
^^H forme en t> radical. Quant K le. dé-
Cmw v. case.
^^^1 rIvatloD du prov. carrait, ckarau.
CuH, poclonû<iucuc;derBhaLc*(«i.
^^^Ê i-arrièie, VQte,vhemin, de là mnrche
*cjii, ancien nonds kali, ualinus.
^^H circulaire, proposée pnr WolfT (1. e.),
cyiuba, goth. kalili, /ululai: tXl-
^^H eUe n'oBt d'auoune valeur; de ear-
mod. keitfl, anglu-saiou cttet, etc.
^^H rau = caTriil, jamais ou n'mirait pu
Notre caiirrote est un dériva de
^^H former caroU, ni mfmu earatr.
^^M CrtoIit V.
nuola, et, du franc., casserola, dans
^^M CanmsiiB v. char
^^H Carpent v. charpentier.
Gasw, cluuse, boite, coffre, tout obj«t
^^H OarpcnCer v. charpeutlcr.
qui sert à enfermer un antre ; ebàare, '
^^H CarpontieT v. charpuuiicr.
reliquaire; de ca;i»I. Notre «Us»
^^H Came v.
est le mOme mot; de là enchâiur.
^^H Cartra v. churtrc.
De l'ancienne forme riuH = caisse,
^H Cartrier v.
il nous est resté le dimin. caittUe.
^^H 1. Cai, qat, quM, vain, vide, iuuiilc;
Caaer. aunolcr v. cas I.
^^H do cuiiuj; ouHer, qniMor, cuser.
CatHT. CH^hcr v. CSS 11.
^H dai)8 \e st„s du Biiouler; <le coîiurc.
^^M Vh. cas 11, et MéuaiiL- >, v. taaaei.
CaiEe v. chaste.
^^M 11. Ou, qM, qnai 1, bS, bri»é, caïué.
Caitesl V. cliB^tel.
^^M Hbaltu, décoiirn|j;é; cbum, qOMMr.
CaitMDs V. chasiel.
^^H caaBGi, briser, rompre; biUlre, frap-
Canel V. cliaslej.
^H p»; de guatiu,, quai.urr. Cfr.
Caat«let v. chasteL
^^B .:aa I, et Mén. v. casser.
Caataneiit r. caate.
^^M Cu. chutu, V. uhaor.
Caitlal 1 cliastel.
^^m Cawnm v. chn^cun.
Caitiani v. chaHicI,
^^H Caie, cliaM, demeure, maisou; de rnin;
Cartlax V. chastel.
^^M de là la prépufiittoii eUei, dw. Dhi»,
Oitin-. CMtoior v. cba..É«
^^H dei, vhez, par abréviation do ch
CMtoieinnit v. chasticr.
^^M rkiel: Parmi le! ruea la vu ui» mes
Cwnla, dutltnble, chasuble; Im*. nt-
^^^H Duncier | Et u^ barons par tresUmt
^^^1 acointicr. ! Qu'Auiia est aaius levu-
^^H nuzethaitiei, | Orlepuetnn trouver
tegat, dit laidora. Mais d'où vienl [
^^H l'N chUi (iautier. A. «t A. 3373,
le 4 de lu swonde forme? Ofr. !
^^H Cfr. Grlnim III, T5f> Tancieu norois
l'ilalieu cniupala.
^^^ *i«, apiid, juMu, de Ai, mansio.
eu.. cIiM, chat. Catui, ea latin, «c
^^^^ «loina*. Auir<.-3 dériv. caMl, ehaial,
uionirc fort lard: mais cat est ré-
^^^^H wl, hamrHu. fcruK. méiairiu, ma-
pandu dun^ tous les idiouci cel-
\ \
V
t«
^^^i.^t^ft/Cf''^^; éèC^^^l£!K . C0Lfè4jC^
'^fULfriiO^ ^ 3^^' ^J/rdftTtïu^
z'
^a*cM^*-c£. — £Aa,t4/>y«su
CAT 01 CAV
tiques et allemands: irlandais cai, proT. descaasaar, csp. descalzar,
galloil eaih, anglo-saxon cnt, anc. port, descaiçar, ital. discalsare.
norois kôtr, suédois hatt^ etc. Il Cauehie v. caacb.
n^est gnère possible d'indiqner Ton- Canehier, paver v. caiich.
gtne de cal, parce qu^on ignore Caaohier, chausser v. cauche.
laquelle de ces langues Ta possédé Caaeicr v. caucbe.
d'abord et s'il a passé de Tune k Caudal v. cbald.
Tantre. Candiel v. cbald.
•
Oitaigiia v. chevetaine. Candicre v. cbaudiere.
Ottaina t. chevetaine. - Gaai; kaoi; caai, cani II, 22. R. d R. l
Oatal V cbatel. 1759, chauve: de calrus.
V. chatel. Ganfer v. chaufer.
V. chatel. Caup v. colp.
OaSir, qiiatir,*qiiaitir, presser, serrer Caaper v. colp.
fort, (se) blottir, (•e).caoher; de Caai, chaud v. cbald.
eoaehu (cfr. cailler de coagulare). Caai, coup v. colp.
A la même racine appartiennent Cani I, lôô comme cbans, ceals,
eaflJie, coffre, cassette, lieu secret; ceolz, ceus.
^ eael^y cacher; coacf<fr«: cfr. fléchir Cana, eaai, chauve v. cauf. t^»^^ '
de flectore, delecher de delectare; Canae, ooae, ooie II, 382, cause; de . "- ^*^
comp. eaeaohier, eaqnaehicr Chast. cauta, qui prit de bonne heure '^^'tÂ*fJjk
XXni, 72, écacber. Dérivés de sens de notre chose. Les dialectes ^^
cache: cachet, cachette, cachot. bourguignon et normand distin-
DC. dér. cacher de saccns: quasi guèrent dès les plus anciens temps
in sacco sese abscondere; cela ne les deux significations par Tortho- ^ •
convient ni pour le sens, ni pour graphe, c.-à-d. que, pour la seconde,
la forme. — Gnyet indentifie cha- ils écrivirent chose, comme nons,
cier = chasser et cacher. tandis que, dans le dialecte picard,
CSaae v. cauch. on trouve souvent cose, cote pour
Gaueh, oane, ehaue, cas II, 226, chaux; chose. De causari, on forma oho-
de calx, ib.; de là eauehie, ohande, ter, eoaer II, 386, blâmer, désap-
cbaussée, propr. voie faite de chaux, prouver, faire des remontrances,
calctata; cauohier, paver; calciare. faire des réprimandes, gronder, ac-
Caaeha, chauoe, oaneo, chausse; de cuser, quereller; d*oii eboMment,
calceus (calx), prov. calsa, caussa, blâme, remontrance. Les mômes
ital. calzo, calsa, port, calças, esp. formes choser, coser signifiaient en-
calsa; oaneher, chaucar, oanoer, core traiter de choses et d'autres,
chaacher, eander, etc., chausser; notre causer, et, dans ce sens, elles
calceare^ prov. caussar, ital. cal- remontent peut-être à Tallemand
zare, esp. calzar, prov. calçar; kosen, ahal. chosôn, parler ami-
ehaueier, etc. , marchand ou faiseur oalement.
de chausses. Notre caleçon est un Caut v. cbald.
dérivé. Comp. deseaui, daaehaut, Gavage II, 97, capitation, tribut im-
décbaux, déchaussé; Imâ. discalcius posé sur les personnes et sur les
pour discalceatus ; dwehaaahw, daa- têtes, ou sur chaque maison; de
oaaebar, daaehaaeer, daicalear, daa- cofmt.
oaueer, daseauddar, etc., déchausser; Gaya, eaiva I, 181, caverne, grotte.
CAV
G2
CEL
cage; cavea; eaTer, ohaver, percer,
creaser, fouiller; cavare; eaTsma
I, 298, caverne, grotte; creux et
probablement cave, car on trouve
le dérivé caTemier, Anbn p; 158,
avec le sens de celui qui prend soin
de la cave. CaTeme de caverna»
Notre mot cage n^est qu'une forme
distinctive de cave. Cfr. gaiole.
Caral.v. chevel.
Cavtr V. cave.
CaTeme v. cave.
CaTaroier v. cave.
CaTenf v. chevel.
Cayez v. chevel.
|^^4^*-^^ CaviauB v. chevel.
'•'^ Caviax v. chevel.
Cas, chaux v. canch.
/ f}i/LjLî/l%^ ï» ^^^9 forme contracte de cals.
•YT^^^j Ceali I, 150, ceux, ceux-ci; ecceille;
JL4^(||^iliA a pour t; v. aïs.
^ Geani v. ça et II, 280.
f kMtf^t^yJSa^' ^^^ ^' ^^^' '^'^' ceux-ci;
Il V v. ceaiz.
trllfihiEfcltAc^^^ ^* ^^^' comme cealz, ceolz,
'À^'iQ^,Y^ cens, etc.
1*^^ Céder, céder; cedere; cenion, cession,
délaissement; cessio; comp. procé-
der, procéder, avancer, provenir;
procedere; prooet, avancement, pro-
grès; procès; processus; proeevion,
action de procéder; procession; ras-
semblement; procetsio ; inooeder,
succéder, survenir, réussir; succe-
dere; luccessor, luoeeMor II, 361,
successeur ; successor ; laoeetiion,
suite, succès, héritage; successio.
Cèdre I, 66, cèdre; cedrus.
Ceels I, 150, ceux, ceux-ci; erce ille.
Ceeni v. ça et II, 280.
Cegne v. ceindre.
Ceianx v. ça et II, 280.
Ceil V. ciel.
Ceile, celle I, 157.
Ceindre, çaindre, chaindre (oignre, cingrc)
II, 237. 1, 388, cingere; çaint, cbaint,
ceinture ; d'où çaintnre, eintnre 1,271.
359 , nouvelle dérivation de cingere ;
cegne, sagna, aaigna, ceinture, en-
ceinte, lieu renfermé entre certaines
bornes; prov. cenha, ital. dgna;
vb. comp. aceindra IT, 237 ; deaamdra
II, 237; poredndra Q. L. d. R.
254, enceindre , entourer; racaindra,
ceindre, enceindre, entourer; en-
cainta, enaainta I, 216. Il, 30. 37,
enceinte ; de incincta, quod est sine
cinctu, cfr. Diezl, 22. 32; cengle,
notre sangle, de cingula^ prov.
singla, ital. cingia; vb. aanglar,
sangler, serrer la sangle; d'où ra-
cangler I, 314, ressangler.
Cal I, 149, ce, cet, celui, celui-ci;
ecce ille.
Cal V. ciel.
Cala, selle v. selle.
Cale, ealai I, 149, cette, celle, celle-
ci; ces, celles; erce illa.
Célébrer II, 279, célébrer; ceUhrare.
Calée v. celer.
Calaamant v. celer.
Calai I, 150, celle, celle-ci; ecce il-
laec, d'après lei v. s. v.
Caler, ehelar 1, 61. II, 386, celer, cacher;
celare; part. pas. empl. subst. dans
Tespression à celée I, 264, en secret,
en cachette; d'où calaamant II, 229.
249, secrètement, en cachette ; comp.
aealer, cacher, celer; recaler I, 89.
159. II, 276, cacher, celer, receler ;
se receleir I, 215. 220, se cacher;
à ou en recelée I, 162, en cachette,
à couvert; prov. recelada, cachette,
embûche.
Celaeta v. ciel.
Celeitial, celaitial v. ciel.
Calaitien v. ciel.
Caleitre v. ciel.
Cali pour celle I, 153 ; pour celui 1, 155.
CaUa I, 153 équivalent picard de celei.
Caliar I, 147. 193, cellier; de cella-
rius pour cella.
Caloi pour celui I, 156.
Cala,cali 1, 149, ces, ceux, ceux-ci ; v. cel.
Ct^O.
"7
^^Ltl^ê
éué^.
X
Ca£it,na£;,- ^nl!àbj}^ ,yC£<2iinUJt^. Cffjn^ea^ftKMJ —^n>.-^i-y
OLtftÎJ^, S£,^^c,^ iUAbÂ, .,^uuU 'X^-/***^^ ,.^
CEL
G3
CËR
Gt)« pour celui I, 154.
Orini I, 150, celni, celai-ci, ecce illu^
juM ou ecce iUuic\ cfr. lui.
Oaiz I, 157.
Ondieaiii v. cembel.
OMAbel, eenbel, s. s. et p. r. cembeaus,
a) appeau, amorce, piège ; 6) réanion
oii Ton 8*aiDQsait, sartout à juater,
pais joQte, combat; de là a) (oem-
balar,) eneembeler, allécher, amorcer;
b) eambeler, oenbeler, joater, tour-
noyer, combattre. Cymbalum (DC.
s. T.) signifiait la clochette qui ap-
pelait les moines à leur repas; de
clochette d*appel à appeau il n'y a
qu'on petit pas. Le passage aux
autres significations n'offre pas plus
de difficultés.
Oanbder t. cembel.
T. cfaamin.
T. cheminée.
V. chamin.
Onbél T. cembel.
Onbéler ▼. cembel. .
Ondal, s. s. et p. r. oendani, cendaz
II, 385, espèce d'étoffe précieuse,
demi-soie. On dérive ordinairement
eendal de Hndon, fine toile de lin.
Cette origine me semble plus que
problématique.
Oiadaw, cendaz v. eendal.
Ondre II, 257, cendre; ctner (cinis),
avec d intercalaire; ital. cinere.
Gnab Rnteb. I, 216, cénelle; con-
traction de coccinella, de coceina
pour coccum, selon Ménage. M. Che-
valet avec sa virtuosité sans pareille
dérive cenele de Tallemand sieha;
mais, même avec les changements
qu'il indique, on aurait en sne^lle,
et non pas cenele ou senelc.
Ooigle V. ceindre.
Oan^ar, sangler v. ceindre.
Gta^ar, sanglier v. singler.
II, 365 pour sens, sans.
, otBi V. cent.
f. I, 207, cens, redevance que
le tenancier devait payer au seigneur
du fief, ou le serf colon au pro-
priétaire de la terre; de census;
de là aeenier I, 340, donner à cens ;
Imâ. acenMare, Pourquoi cen$e?
Cfr. prov. ces, ses, m. et sensa, f.
Cent, oeni, eens I, 109. 111, cent;
eentum, empl. subst. I, 117; de là
centime, centisme, centième; eentaine,
centaine I, 117, centaine; et juri-
diction, domaine, lieu composé de
cent feux; d'où oenteinier, eente-
nier, juge d'une centaine.
Centaine v. cent.
Centaine v. cent
Centenier v. cent.
Centime, centimie v. cent.
Ceo v. iceo.
Ceoli I, 150, ceux, ceux-ci. Comme
dans dou (v. s. v.), Vo a sa source
dans l'ancienne forme olle pour
ille: ecce olle.
Ceos I, 150 V. ceolz.
Cereelé v. cercle.
Cercher v. cercher.
Cereher, oerehier, cherehier, eherqnier,
eherqoer, cerqner, oerqnier, cercier
II, 383, examiner avec soin, fouil-
ler, chercher, parcourir, aller de tons
côtés; Imâ. cercare, prov. cercar,
ital. cercare. \f. Diez I, 37. 214
dérive cercher de quaertcare pour
quaerere , suivant en cela les traces
de Ferrari. Mais à quoi bon sup-
poser un mot, quand la langue la-
tine offre une racine toute faite et
en outre beaucoup plus convenable
pour le sens. DC. et Caseneuve
l'ont déjà indiquée, c'est circare,
dont Properce, Tibulle, etc., se sont
servis. A Tappui de cette dériva-
tion. Ménage cite en outre, dans
les Gloses d'Isidore, circat=cir-
cumvenit. Circare produisit Imâ.
ctrco, langue d'oTl oerche, oherehe,
oarqne, tournée, ronde, recherche;
circator, visitator; etc.; v. Mén. s. v.
^^^^^^-
""
^^^^^B
J CIIA
^^■^ rhcrclier. Coup, eneereher, eneei-
CerroUe, carvei» II, IKl, cipic- Ov
^^K ohitr.etc. f, 330. Il, 199. -2IG 2TS
iKii.tsnn diCCi-rcate de la lliî^re el
^^L cherelier avec atiention, surnier
dont on faisait ploa Ce ohs: de là
^^^H sonder, faire enquîK, consalter, clè-
Ion Plîiie, le tntin cervifui, ctre-
ri<i«, est (l'orlgiue Kai'loise- Cft.
^^^H peut L'ire sondû, acrutê; euarohar
kytnri eteritf, arryf, emno, l.ière,
^^1 oehaoliBrl, iSb, enqaèrîr, srcuter
et Dicf Cell. I, 13.1.
^H scniei: reoberohn II, 3iH). par
OTToWer V. cervoise.
^^H .nurir, ei^amiaer.
C«. V. cer.
^H GtTdiitr t. oercher.
0» V. ce..
^H OerdeU R. d. 1. V. 19T, Earci.-ll«; 'le
Cm puur eeus, .:eU 1 , 152 \
^^H quer^uedala , itni. cerceta.
CsMan V. chBBCiin. 1
^^B Cwdtr V.
Cener, ceneiT I. 62. 101. ceuer; en-
^^H Ocrda, iete\e, de ciraulus (csr»nu,
lare; lans ceiter II, âS: corop.
^H de picuIIob); <1'o" Mn»l«> f"»«
aeenei, cesser, K. <t. 1. V. 6(i.
^^V hani-lê; comp. reoereelé. rccoqulllc
Cnt r. sing. mate, eertt s. et r. téa.
^H
sing. I, 49, œ, cet, oeloi, celtii-li;
^H Cerf, eliiif, s. s el p. r. o«i. den I
rece icfe, iita.
^H iC. ri, 181. 369, cerf! cercw; carre,
Gefteil, 150, celle, celle-là; eeeeiitaee.
^H
d'apri'F celei, v. s. v.
^^B Cwqnier. eerqaer v. <'er<.'lier.
Cwti puur cpsilo, éqnivaitiiil picard
^H Oer) V. L'erf.
lie ceslei, I. 164.
^H Cert I. in, <^tirtajii, a-ssuré, sur, DdHe;
Celtn pour ceilui 1, là4.
^^M fctImè; adv. oertemenC II, -iâl, rap-
Certui I, lâO, celui, celui-là; eooe itl-
%«. ou eece Uluie. Cfr. «Int. lai.
^H citrà; eerbia II. 3S0, sur, assuré,
Cetttl, oenni pour ceslni I, l.^T.
^^^B fixe, sincère, l'ertnïn; propr. e-trla-
Oea rég sing de cel I, 152.
^^1 , nju; faire etrlmn I, 137; (<c rer-
Cen, ee v. iceo.
^H (oi-, pour certain; — bJt. certaine-
Cenls I, i:>7.
Cen» I, IJO, ociLf, cenx-li.
^H 103. 398. II, 65. ni,, cenaiiiemeut,
Cnu. ciel v. ciel.
Ceni pour cel* I, 153.
^^M cerm, ehertM 11, 280; propr. lixa.
Cani I, 160 pour i-eelx, v. s. e. v.
^^B p1nr.dBceri;i;otiip adeoerte», seerte*
Ceral v. clieval.
^^B II. SSl; — a««Tt«r, asâuror, rendre
Cevaleet v. cheval.
^^L sûr, indiquer(Mur.ili'iiiplwe le verbe
^^B aerrtaintr), d'où acntuiM, écrit-
Cevancer v. cheval.
1 lude; eertofliet II, 106, certifier,
Ceral v. cheval.
aasiirei; rerlu« faetrr.
Cerecha v, chevoce.
Certain, oertainement v. cen.
Cerel v, chevel. " '
Ctrteflier v cert.
0«i I, 16T foiine oontructe de cela;
CntM V cerl.
fém. 1. c.
Cwre y. cerf.
Oei, DM r. pllir. tuasT. et fém,, et t.
CerrdM v. c<<r«>i>e.
pliir. fém. I, 149, ces, ueux, coux-
^K Cerrele II, :i»l , cervelle; <le cwrc
lù, celles, celles-là; erre ùle.
^B
Ch» V. ça el II, 378.
^E^^^^
^^^^ÊÉ
<WA^:/VWHf. iJ, &
jay
dkfi/ub
ÏU^>€
j' 0
CHA
65
CHA
HiiaWii ▼. cadable.
Ghaagnmi v. chaaine.
Chaalgne v. chaaioe.
Chaaig&on v. chaaine.
ChanTue, èhaaigne II, 161 , chaëne,
pois ehaiiie, ckaine, chaîne; de
catena; dim. ohaanete, ohaenete 1, 99.
II, 353. De chaaine dér. chaaigBon,
«haagium, caaignon, caagnon, puis
'^^•y*'*", pour ehugnon, notre chi-
gnon, autrefois aussi chaînon; vb.
comp. enehaïner, eneaïnnar I, 400,
enchaîner. V« Ménage s. v.
CSiadr v, chaor. ^ ^•
V. chacier.
T. chacier. .*
V. chacier.
rÎ0 T. chacier.
Otteeiiol I, 220, chassieux, troublé;
de eoieuM (ital. cacio, cascio), arec
la terminaison adject. oL La con-
servation de Vu est assez remar-
quable. Cfr. Tailemand augenbutter,
angenkâse, propr. beurre, fromage
exprimé par les yeux, i. e. chassie.
Notre chassie a sans aucun doute
la même origine.
Ghacha v. chacier.
Ghadisr v. chacier.
Chacier, cader, eaohier, ehaohsr, eha»-
dar, cacher, Imâ. caeiare, II, 241.
276. 307. 313. 351, chasser, aller
à la chasse, poursuivre, expulser.
Des nombreuses étymologies pro-
posées pour ce mot, j'adopte celle
de Ménage, qui le dérive de cap-
lare, dont se servaient déjà les Ro-
mains dans le sens de chasser. Cfr.
Tancien espagnol cuftsar. Seulement,
au lieu de captore, il vaudrait mieux,
en présence des formes citées, et
de Titalien cacciare, admettre cap-
iiare, du participe captus, avec la
terminaison tare. De là ohace, cace,
cacha, chachc II, 274, chasse, pour-
suite; chacerie, caociic, chasse, droit
de chasser; chaocrci, ehaaicrei, ca-
Borgoy, langoe d'oll, Glossaire.
dcrei, cachierrec, chaccor, caehcor,
caceor, cheval de chasse, de course
Comp.: deschader, deohaeher, de-
chaocr, descaoicr, dcoacher, chasser,
faire la châsse, poursuivre vive-
ment, expulser ; enchader, cnchancr,
etc., chasser, courir après, pour-
. suivre; cschaoer II, 31, chasser,
éloigner, repousser, faire reculer;
porchaoer, porchader, purohadcr, pur-
cacer I, 112. 145 221. 314, pour-
chasser, efforcer, donner de la peine,
tracasser, chercher, procurer, amas-
ser, combiner, intriguer, remuer;
subst. perchai, pnrchai, ponrohas
II, 99, soin, travail, dessein, plan,
poursuite, quête. Chaisdrc, chas-
score , fouet des autoursiers, appar-
tient sans doute à la même racine.
Je ferai observer que dans quel-
ques provinces, en Franche-Comté
p. ex , on appelle chassoire la mèche
du fouet ou de la cravache. Cette
dernière signification ne peut guère
se rapporter à chasser, Cfr. Tes-
pagnol chasco, mèche du fouet,
mot qui dérive du basque che-ascc>,
très mince, selon Larramendi. (?)
Chadaine v. ehevetaine.
Chadd V. ehevetaine.
Chaddcr v. ehevetaine.
Chadet, e v. chald.
Chad v. chien.
Chacier v. ehevetaine.
Ghaëne v. chaaine.
Chacnctc v. chaaine.
Chacr v. chaor.
Chacrc v. chaiere.
Chaidxic v. chesne.
Chaid V. chien.
Chaiemcnt v. chaor.
Chaicns v. ça et II, 280.
Chaier v. chaor.
Chaicrc, chacrc (chaire) II, 75. I, 250.
356, siège en général, chaise; de
cathedra.
Chaigcment v. changier.
5
CIIA
GG
CHA
•• y
Chaigne v. chesnc.
Chi^Egnon v. chaainc.
Chaillo V. caillou.
Ghaindre v. ceindre..
diaîne v. chaaine.
Chalagier v. changer.
Chainiê t. chemise.
Ohaliudl V. chemiBc. ^-^
Cbaint v. ceindre.
CShair t. cbaor. ^
ChaimUe v. casa le.
Chaiâf, eamf, oaiitif, ehetif, ketii; s. s.
et p. r. ohaltis, etc. II, 206. 401,
captif, mattieurenx, rhétif; de cap-
iwuê; celui qui vit dans la capti-
vité est malheureux, etc. Cfr. Tallc-
roand elendy malheureux, de eli-
lemde^ pays étranger; celui qui vit
à rétranger, en exil, est malheu-
reux. De là ehaitirer, chaithrier,
caitifier, captivité, misère; èhaiti-
▼siaoïi , captivité, bassesse, faiblesse,
chose sans valeur; ehaithrèl (adj.),
misérable, de pou de valeur, mau-
vais; chaitiTeta, caithrata, captivité,
faiblesse, bassesse; de capihitas.
Chaltia v. chaitif.
Ghaitiraiion v. chaitif.
Ohaitirel v. chaitif.
CSiaitiTer v. chaitif.
Chaitiveteit v. chaitif.
ChaitiTier v. chaitif.
Chald, ohalt, chaud, chaut, eaat, s. s.
et p. r. chais, ehau, eaua, chaud;
employé aussi subst. dans le sens
de chaleur; de caldut; diminutif
chadet, e, tiède; ndv. comp. ohalt
ou chant pas II, 298. I, 266. 307.
370. II, 3o, promptement, vite, sur-
le-champ, ù Tinstant mémo; de là
chaudel, candel, candial, chaudeau,
sorte de bouillon, bouillie. Chaudel
s*employait couvent au figuré; p. ex.
jo vous apresite tel caudiel que . . .
(R. d 1. V. p. 300), mau caudiel
(Agol. 186, c. 1). Cfr. bouillon et
l'eup. t'iildo, bonilloii de viandi'.
VI). esehauder Dol. 244, échauder;
cxcaldare. Cfr. chaufer.
Chaleir, ehalar v. chaloir.
Chalenge v. chalonge.
Ohalenger, ehalangier v. chalonge.
Chaloigna v. chalonge.
Chaloir, caloir, chaler, chaloir II, 20
et suiv. , importer, soucier; comp.
nonchaloir I, 173 infin. pris subst.,
(lonchaloir, nonchalance; reohaloir,
chaloir' à son tour. Notre nên-
chalanl est également un comp. du
partie, prés, de chaloir, d'où non-
Chalonge, ohaloigne, calonge, ohalange,
calengtSI, 32T, rafus, réclfti^ation,
conteste, dispute; faire chalonge^
provoquer, attaquer; mettre eka-
Umgef contester, disputer; vb. èhap
longer, ehaUmgier, èhalangar, èhap
lengier, ealengiar, ohaalalngtaT 1, 175.
400. 302. II, 84. R. d. 1. V. 272,
I, 282. etc., demander, contester,
provo(|uer, attaquer, défendre, re-
fuser, prohiber, blâmer; ûeealumma,
fausse accusation, chicane.
Chalonger, ehalongier v. chalonge.
Chalt, ohalt pas v. chald.
Chali V. chald.
ChamhaHaln v. chambrelenc.
Chambarere, ohamboiiere v. chambre.
Chamberlain v. chambrelenc.
Chamberlin v. chambrelenc.
Chambre, oambre I, 54. 73. II, 241),
chambre; caméra; dim. cambrete;
de là oambarier I, 162, valet de
chambre; èhambaroro, ohambariere
I, 285. II, 160, femme de chambre.
Chambreloin v. chambrelenc
Chamhraleno, èhambreloin, Chamberlain,
chamberlin, chamboUain II, 295,
chambellan; de Tabal. chamarlinc.
Chamin, chemin, chimin, cemin, chemin :
Iroâ. caminus; cheminer, ohaminar,
oeminer, cheminer; comp. acheminer
I, 341, acheminer; d'où raeheminer
I, .347, raoheminer; de la rai*ini*
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67
CHA
celtique kam, cam (v. cheminée):
kjmri cam, pas, roman, chemin.
Cfr. Dief. Celt. I, 109, et Mono
Gallische Sprache p. 180 s. v. cam.
Champ, eamp, s. s. et p.r. chana, oani I,
79. II, 93. 357, champ; de campus,
(fiamp^) champ prit les significa-
tions de place (champ) de la bataille,
bataille, journée, dnel qui se fait
en champ clos. De là champal,
ehampel, campel, champana, cham-
peni II, 231, rangé; champeler, oam-
pd«r I, 3C5, combattre, tenir en
campagne; champeatre, qui est do
la campagno; de campesicr. De
campus, on dériva encore de bonne
henre campio, d*oii champion, cham-
piim, eampion, champion, proprem.
rhomme du champ de bataille. De
ex et de campus (campare) on forma
eacamper, eaehamper, fair en toute
hâte, 8*échapper; escamp, esoampee,
faite, échappatoire. De là notre
décamper.
Champaigne , eampaigne , campagne ,
campagne, plaine; de Campania em-
ployé comme nom appellatif, Cam-
pangne H, 277. V. DC. Campania.
Champal v. champ,
Champana v. champ.
Champél, champeler v. champ.
Champeatre v. champ.
Chao^penB v. champ.
Champion v. champ.
Chanoel v. canciel.
dianceler, chancelier, chancelier v.
canciel.
Chanceler, chanceler v. cheance.
Chanche II, 173, lisière, extrasillon,
espace de terre que la charrue ne
saurait atteindre au bord des champs
et qu'il faut travailler à la pioche
ou à la bêche. Ce mot doit se rap-
porter à la famille de cancer, can-
cellus, borne, limite, barrière.
Chanchon v. chanter.
Chançon, chançonete v. chanter.
Chandelabre v. chandele.
Clumdale, chandeUe, candeUe, ehandoile
I, 342. II, 79. 201. 341, chandelle;
candela; d*ou chandelier II, 201,
chandelier; chandelabre, candélabre
II, 118, chandelier; candelabrum.
Chandaliar v. chandele.
Chandoile v. chandele.
Change v. changier.
Changier, chaingier, cangar, caagier
II, 313, changer; de cambire, qui
devint de bonne heure cambiare;
change, cange, change, échange;
chaigement I, lô2, changement; le n
a disparu ici par suite de la diph-
thongaison bourguignonne ai.
Chana v. champ.
Chanaon t. chanter.
Chant, chanteia v. chanter.
Ghantel, cantel II, 348, coin, quartier,
morceau, chanteau ; tenir en chanlel,
tenir de coté, porter de côté, sur
le côté ; vb. comp. esdianteler, tail-
ler, dépecer; enchantelar, mettre en
chantel. Dans le R. d. 1. V. p. 78
on lit jantel pour chantel. Notre
canton, qui se trouve encore dans
Marot avec le sens de coin, angle,
est de la même famille. On n*a
pu encore fixer d'où noua vient
cette racine cant; Tallem. kante,
coin, bord, ahal. ckam^ anc. no-
rois kantr, est, dit -on, emprunté
au roman. Sur cant celtique voj.
Dief. Celt. I, 112. Grec xapUoç.
Chanteor v. chanter.
Chanter, canter I, 51. II, 133, chan-
ter; je chanterai à lun num II, 132,
uomini tuo cantabo; chant, cant,
s. s. et p. r. chana, cana II, 241. 300,
chant; de cantare, cantus; chan-
terei, canterea, chanteor, cantaor,
chantnr I, 366, chanteur; fém. chan-
tereiM I, 366, chanteuse; casUator;
chan^n, canton, chanaon, chamehoa
I, 162. 194. 343, E. d. I. V. 114,
chanson; cantio; dini. chaaçoBete,
5*
^^^^B^
Chaperon v. .■«[,,
^^M cluuitaii 1, 341, L'Imnl, ramnge, «liant
Chaple V. oliapL.r.
^^^1 .-iinfiiiit l'omp. uuihkntai, en?Bnt«r
Chftpleii, ehapleiioii v. diapler.
^^B 1, 211. Il, ?54, cncliantcr; inrnn-
Chaplement v. diapicr-
Chapler, chapeler, eapler, chaploLar L
:'.37, frapper avuc l'i^péi-,- coin battre;
^^^1 ohaoteim, encanterei, eodhaziteDr,
>ubM. chaple, eapU 11, 70. 143.386:
diir ehapleij, prov, ebapfaîSis, nCtioiî*-
^^H bii. 77. i:,l, endiunK^ur, oE^amo-
dL- Irai.ppt. nias^swe, carnage;
^^H teuT , incatttntor ; TeduaM , thaulet
chapleiMn, «hapliion, prov. cbaplatio.
^^H ù son [oiir, répéier. (aire Pclio.
massacre, carnage; ohaplemMit, ib.
^^H ChUtCur V.
Cfr. DC. oapiilare, couper et d-
^^H Chuint, uunt, chua I, 2Gb, qnann
deMoiis i-hapuser. .
^H R. d. 1. V. 39, <:he>]<., blanc: caH«-
Cluipliwni V. cbaplcr. J
^^^H iHi; prov. canut, ital. csnnto.
Cbaploier v. cliapler. 1
^^H diMir V.
Chapnûfli v, chupuser. J
^^M ChBor, Dbaoir, cheoir, eaoir, cair, Da«ir,
ChapoHr. BhapniMT, abattre, tailler.
^^1 chaer, oliMir, ohkaii. keir. k«oir.
hacher; aubsL eluipni», ohapniMiir.
^^M c*ir, chair, cheir II, 18 ec siiiv.,
cliaqicutier, ouvrier en bois (DC.
^^H cbuir, ii:iiulH'r, aliaifiscr, Luigeer; (lo
8. V. chapuiaare). Do copia (t^po), ,
^H là chaiement I, 230, chulc; cti,
chapon, formé d'après menuiaerCi- i
^H qaiu, quai II, 3B4, et incnrrecte-
^^B mi'iit quat II, 13, chute, culLutB;
prov. est capuiar, que Rayn. II, 303
^H cas; '■«nu.- (OUI d x» coi, à un»
range dans ta même famille que
^H ehulc, DU un .:aï, arec l'idée de
rhapUr. Cela eil possible: alors
^^M pesanteur ut d'aCTaiBBenicnl: comp.
rhapler doïrait ëirerapportéàcapns.
^H dMheoir II, 25, <lAehoit, rabus^er;
PI diapeler.
^H enchw^ U, 25, d'où leaGheoiri dan»
Char pi)ur car, conj.
^^ Kuiob [, 15 on Ironie Miheui po<ir
I. Char, car. «re 11, 22Ë. 31!l, char.
enchtiis; etcliMir, ichoit, tomber
chariot; de carrut: de là oarea,
1..D partage, arriver, convenir II. 25;
ohaise II, 70. un char plein, uni-
,ubai. nthtt, redcTaoee annuelle;
l'tiarréo, charretée; oharste, wrete.
^^ butin II. aO {où ou Itl la vartanie
carstQ, charetil, charrette; canton.
^^L aichM dans loriginal); «Masoe, i-e
chareton, charretier; carier, ohuiar.
^^M qui L^hoit. tombe en partage 11,
earoier, oharoier, charrier, trans-
^H IS; nuBluoir tl. 2.'>; mewhauee.
porter en voilure; d'oii achanier.
acharior, cliarier. traîner, placer sur
^H uislbeur, .-alaniilé, eonlrc - (erops;
un char; cariere, shariro, eharim.
^H rochMir II, J:>. Cfr. ilicaiR'v
charricTB 11, 252, L-hemin (par lequel
^H^ Chape V. ^api--
peut passer un ïbar), route, voie
Oh^el V. cape.
(aujourd'hui dan« d'autres signiE-
Ctapaiiù, , cape
cations]; Dliarnio, cam« II, 173,
, Aapd. V. cape.
charrette, iharrue; carrura. pro?.
^B Ohapekt v. ..haplrr.
curruga, De carrui, on avait formé
^^ OkardK V. cape.
lie bonne heure le verbe ctirricarr.
./Oi
r
r
Jhojl^^-rt^^^ CMtS^ncti}^' ^r^Ao^tdh,
' «
* • ■ »
CHA
m
CHA
V DC., d'oii oaigier, ehargier, char-
chier, diareher, charger, confier;
sub«t. oazge, eharge, eharche, carehe,
charge ; imposition , redevance ;
comp. dflioargiar, deaeharcher, etc.,
décharger, délivrer (discarricare dans
Yen. Fort., discargare d. la L. Sal.);
daMarge, detcharg^, etc., décharge,
délivrance; enehargiar, enchahrgier
II, 320, engager, charger qqu. de
qqdi-, recommander, ordonner, com-
mander; reehargier II, 197, re-
chai^er.
II. cauur, état, eham, earn II, 234. 261.
269. 374, chair ; de caro (nominatif
romis, liv. Andron. dans Priscien).
On disait ma char, ta char, etc.,
pour mon corps, ma personne, ton
corps, ta personne, etc. De là
eamel, chamal, cameQ, s. s. et p. r.
cameoi, chanieiis, charnel; d*oii
èhanahiMiit, eharneniiiaiit, camel-
nont, charniriinmnt, oarnenmant I,
348. II, 210, charnellement. Charnel
ami (I, 335) signifiait parent, qui
est de la même race, de la môme
famille ; ami intime. Homme char-
nel, propr. homme de chair, un
mortel. Chamiar, camier, saloir,
vaisseau oii Tbn conservait les
viandes salées. Camel, oamer, ehar-
niar, charnier, cimetière. Carnall,
le gras de la chair, chair. Directe-
ment du nominatif caro, on avait
formé charoigiie, earoig^ne, carongne
II, 181. 386, charogne, cadavre, le
corps humain (Q. L. d. R. 379).
Ineamatioii I, 57, incarnation; tn-
carnaiio. Rangez ici incarner, dé"
chômer,
III. Char, chère, ohiere, visage, tête,
significations que ce mot conserva
jusqn^an XVIe siècle; mais alors il
avait déjà celle de mine, accueil,
d*où se développèrent les divers
sens que nous donnons aujourd'hui
exclasivement à chère. On dérive'
chcre de xitnti\ mais, sans pouvoir
proposer une autre étymologie, je
doute que cela soit juste, parce que
ritatien, celle de toutes les langues
romanes qui a le plus de mots grecs,
ne connaît pas cara. De char dér.
aeharier, aoarier, aehierer, mettre
tête à tête, confronter. Notre oeo-
riâtre est de la même famille.
Charbon II, 282, charbon; carbo,
Charche, oharcher v. char I.
Chardenal v. cardinal.
Chardon, cardon, chardon; dér. de
carduus; comp. Mcharde, écbarde;
d'où esGharder, carder; eachardeor,
cardeur.
Charee v. char I.
Charete v. char I.
Charetil v. char I.
Chareton v. char I.
Charge , 'chargier v. char I.
Charier, ohariere v. char I.
Charire v. char I.
Charitet v. cher.
Charme II, 64. 285, paroles ou chan-
son magique, enchantement, sorti-
lège ; channer, charmer ; de là ehar-
meresse, femme qui fait des charmes,
sorcière. De carmen; Imà. carmi-
nare. Au lieu de charmeresse, on
trouve charroierewe (Roq. s. v.), qui
répond aux formes caraie, charraie,
charroie R. d. 1. V. 204, sorcellerie,
sortilège, billet écrit en caractères
magiques (DC. s. v. caraula); d'où
enoharrander, ensorceler. Ces formes
sont pour chartneraie, etc., d'où
cAcrrm'rate, puis charraie, etc.
Charmerewe v. charme.
Cham v. char II.
Chameil, chameihnent v. char II.
Charnel, chamebnent v. char II.
Chameument v. char II.
Chameus v. char II.
Charnier v. char II.
Charnière v. carnierc.
Charoier v. char I.
^^^^F
tl CILA.
^^M ChKoigne >. dmi'
Je lu langue vulgaire, cKiake et |
^^K OhMprot, oharpenUr v. cliurpnatiL-r.
jornul, T. jor, est fort «iproasive, )
et co n'est sans doute pas sane
raison que l'auteur îles S. d. 8. B,
^^^^1 carrnagier; maïs, liana U mojen-
l'a préférée an mot latin synonyme.
^^^1 âga, carpcncorius se [lisait de tout
ChailBinsieT v. chatongc.
^^H ouvrier un bois. C&. Tital. car-
ChMqne V. chasciin.
^^^^H ptniiere, charpentier c( csrroisier.
Chane v. casse.
^^^1 DecarpenlKNi, voiture à deux roue?,
GhwHTM V. chader.
ChasHnn v. cbacicr. i
^^H i.'lmrpenle (propre et ûi;uit), car-
ChMMire ï. cliatier. i
^^H rasao. Charpenter, carpenter, frapper
^^^f >:onime le cbarpcnlinr, frapper à
taigne; caiInHea.
1 tour de briw.
ChaitB, CMte I, U5, pur, chaste ; ctulvt :
ChaRBÎB V. charme.
uiïiit; charteitl, 15G, chaaieti; pour
^^— Cbarroie v. cliatmu
■ lunsiLncK, de cattilai, comme s'il
.^l^iit formé sur eliaale. Cfr. siiinteir.
^^M Chairno
^^M Chartre, outre I, 401. 11. •li^. pri-
Cbftitsax V. ^hastel.
^^B son; f;cf>r de cliarlre I, âl; Dhar-
Chastsit v. casie.
Chanel, chsatiel, chattial. caitel. eartial.
^^H BOnnier; geôlier; de tnrcer, citrcc-
caiteal, ehaiteans, cliaateians, chaa-
^^H rarins; de lii enohutrar, enoartiar,
tiaoi, casteaas, caatiaoa, chutiax.
^^H
chaiteax, casCiBS 1, 88. gO. S3, chû-
^H Chutra, eartre 1, I4(!. Il, -J74. cliarirr,
icau; U^ casleltHn,; dim. cbaiUltt,
^^V abartc; de charla.
eastelet 1, !I9, petit château, chà-
^^ ChattnsT V. diarlr.-.
t..'1ot; du là chartelain. oatUlain I,
Chuehnn v ehascmu
103- II, 271, ubàtetain.
Chudw V. .^bactcr.
Chaatelain v. uhuBtul.
^^ ChaMon V. ^hutcu...
Chattelet v, -liastel.
^^L CbMCim, casotin, cheutm , cbaichim,
duutement v. chaste.
^^M eetcnn, ehancon, chaiwa, ehegotm I,
Chaiti V, chastior.
^^B 173, du quisijue unui, '/ui>c'ii>ciu :
Chaitial v. chsstet.
^^ft iral.naiFHNQ.-prov. e<»rt»i, (JiLunt
Cbartiaiu v. cliastel.
^H à obaaqne, cbeiqae. kaAa I, 173,
Chaitiaz v. chaalel.
^^^H ulmcgiie, ytiiijue, la forme en a
Oluitisl V. chnstel.
^^H iloil s'î'tre produite soua l'ialluciice
ChMtienent y. chasiier-
^^^B lie cliBscun, parce que l'i accentué
Chaitier, oliaaioier, outier, «attolnr I,
^^1 ne derienl pns a; eheique répond
reprendre, corriger, donucr des avis.
^^ par euphonie (Rayn, 1. li. V, 16.)
CliaMiiiMit V. casi-
■■«jlisnre; subsl. nhoiti, olUMtd, cor-
aoMW V. c^se.
reïlion, le<;mi . avis; do là chaltie-
CbMtj V. case.
msnt, chaitoienuint II, lU, a^is.
avertiisemuiii, cuscifucinenl , ror-
l'orme compoiCL- de deii\ ilcment).
rcctHiu.
1
CHA
71
CHE
V. chastier.
V. chastier.
GhAt ¥. est.
fihataigw ▼. ^hevetaiue.
Châtaine t. chevetaine.
Caiatal T. chatel.
Ghatil, catel, chatal, ohatiel, catens,
catss I, 88 DOte, bieus, surtout
biena mobiliers, revenus en denrées ;
cof^alis. Le provençal avait cabdal,
cabal qui s^employait aussi adver-
bialement dans le sens de princi-
palement, d*nne manière excellente.
Rabelais (III, 15) s'est servi de
eabal pour capital, bien, et Ton
trouve aussi chaptal dans le même
sens, d'où notre cheptel.
Chane v. cauch.
Chanee v. cauche.
Chauchier, ehancier , tasser, entasser;
de ealcare.
Chattchiar, chausser v. cauche.
Chaoeie v. cauch.
Chaainer, chausser v. cauche.
Chanciar, tasser v. chauchier.
Chaneim v. chascun.
Chaiid V. chald.
Caiandal v. chald.
Chaudière, caodiere, chaudière; Imà.
caldaria; de cMarium (Yitruve ô,
10), chaudière remplie d'eau chaude.
Notre chaudron est un diminutif
de caldaria; Titalien calderone est
un augmentatif. Ch4tudiere appar-
tient, par sa racine (calid), à la
même famille que chaud. Y. chald.
Chaiifer, canler R. d. 1. V. 33, chauffer ;
calefacere (calfaccre); comp. ۥ-
chanfer, esohanfier, (eschaoïferl) I,
142. II, 121, échauffer; excalfacere ;
de là eeehanfèté, colère, emporte-
ment; adv. eschauiément, en colère,
avec chaleur. Cfr. chald.
Chaals I, 1Ô7.
Chanm v. cadhun.
Chaame II, 344, chaume; de calamus;
d'où ciMiiMitère. C'est aussi de ca-
lamus que dér. calamité, boussole;
prov. caramida; esp., port., ital.
calamita; parce qu'on la mettait
dans une paille ou un liège. Co-
varruviâCs a déjà indiqué cette éty-
mologie de calamité, tout en se
trompant sur la raison qui lui a
fait donner ce nom. Cfr. Mén. s. v.
Ghavs I, lôO équivalent picard do
ceas , cens.
Chant V. chald.
Chani V. chald.
Ghaveir, chayer v. cave.
ChaTdn v. chevel.
GhaTOl V. chevel.
GhavoK V. chevel.
Che V. iceo.
Cheanoe, chance; de cheoirf cadero
par rapport au dé à jouer; dér.
ohaaeeler, canceler, oanchieler II,
18. 25. 388, chanceler. V. chaor.
Cheaula I, 157.
Cheans I, 150 équivalent picard de
cealz, ceas.
Chef, chief, def, chelii, ohiee, oiee I,
85. 86. 155. etc., tête, chef, som-
met, bout, extrémité (commencement
et fin); de caput; venir à chef II,
358, venir à bout, venir à son but ;
de chef en chef, d'un bout à l'autre;
de chef en autre, de point en point;
à chef, à l'extrémité, au bord, à
la fin; cfr. l'esp. cabe (cabo) pour
a cabe; comp. rechef, reohief, re-
chef, i. e. propr. rc-commencement ;
derechef ly 348. Il, 312. De chef
dér. chevir I, 321, veuir à bout de
qqch. , sortir d'une affuirc, se tirer
d'embarras, accomplir; maîtriser,
conduire, gouverner, dompter; se
comporter; assurer à qqn. son bien;
d'où chevanoe, utilité, faculté, bien,
héritage, possession, bonne fortune;
ruse; achever, achiever I, 104. II,
390, achever; chevage I, 220, tribut
imposé par tète, capitation; Imû
cavagium. Cfr. chevetaine.
Oni V iceu,
Cheli t. i:baur.
Chel, ehdi, il'oii obeu, «hele, dIuIm
1, l&O, ^aWatenU picard* de cel,
i:ela, ceti, cde, celcs
Ohder V, oeler.
Glwli I, ISO, u>niDi« celi, colle; pour
cbelui I, Ibà.
Chalnl I, 150 équivalent picard de celui.
OhMnin v. chamin.
ChraùiLM, cUmonse, ceniiiice IT^ 2&1,
cbemJDi-e ; dûrivo imuiùdialemcnt du
Imà. caminala, uhaiDbrD |iouriae
d'uu poète, camtnu), du grec aià-
liiyo;; de là caminala. Balle, en
italien. Quelques auteurs ont pun^é
que cAtmiHee désignait le chmia
de la fumée, et îla ont cra que
chemin et eheninée étaient iJen-
llqaes ; mais la signification de
caminala ne permet paa cette ex-
plication. On adoet avpc plua de
raison que l'idée de chambre a été
la primitive, et M Diefenbach ra-
mène caminala à la racine simple
kant
aurhure, in
Chemiw, camln IT, ;itH, tunique, t'be-
pour lu première fois duns SHint
Jéromo. V. Ducange. On dérive
ordinairement cAsmiie de l'abal.
kemilU, Aemii/i, Aamidi, indusium,
aujourd'hui hemd. Il faut ulora ad-
mcHre avant tout que le ck franc,
= A, a paasc uu c dur, car, comme
le fait fort judicieusement observer
M. Diefcnbavb (II, â2G}, les foixoes
lalinea n'ont jamais ou, du moins,
fort raremeut ch. Ensuite d'où vient
la lerminaison îlin? On ne saurait
admettre la permutation de Ik en
1? On a en ualre une forme plus
L'oureitsviuQnt do camitia: chaiuM,
oalnia, toile do lin ou de ebanvre,
puis vïteiuBut de celUi étoffe; d'où
■2 CHIi
ebainiil, CMUil, eaniil, ib. CMainir
ae retrouve bien dans le gallois
longue robe, breton tom^s, aube,
ornement du prêtre, signification
qu'avait déjà camiaia; mais caimit
D'à nncuno racine dans le celtiqoe,
et il est sans doute emprunté au
roman. Isidore dérive canitia de
mma, petit lit ik larre: cami«an
vocaoïnB, quod in bis dormimns in
eamïs. D'abord comment expliquer
jjia aveu camo? Il fant abaolnment
une racine cdmii. Isidore, ponr se
tirer d'affaire, a supposé une chose
qui n'existait pas, car il est prouvé
que lu coutume de porter des che-
mines ne remonte pas plus baut que
les croisades, et, a l'époque où (ut
écrit le Roman de ta Violette, oit
avait encore l'iiabilude d'ôler na
cbemise avaut de se coucher. Vojr.
p. 31. '2 de ce roman. L'usage des
l'hemises et le nom do ce vêtement
iiouâ viennent de l'Orient, et plus
Epéuialement de l'Inde par l'Inter-
médiaire des Arabes. Ces dertiler»
appellent la chemiBO kamii, qui dé-
rive sans doute du sanscrit kMchumâ
(Itschaumi), lin, hekaumat, fait de
lin; et l'on a donné an vêtement
le nom de la matière dont on lu
fabriquait- M. le Dr M. Sachs prouve
dans ses Beilriige zur Sprach- und
Alierthumsfurschung , H. 2, p. 38,
que riiébren ktontt a également
signifié lin, élolTo do lin, puis vête-
ment fait de lin, cbemlse. C'est cette
savante déduction , je dois la dire,
qui m'a mis mr la voie que j'ai
Buirie. Cxiniiu'e est encore un dé-
rivé de camisia.
Ohen V. chien.
Chanau-rAfiiiif, fém. 1, 49, canal,
puis goutliûrc ; aujourd'hui encore,
dans quelques provinces , chemin
étroit et resiorré entre deux collinei^
.«
CHE
73
CHE
(espèce de cyuil) ; de emt4ti$, £&m.
dans Cat. et Varr., comme le chenau
de notre exemple, genre qai lui est
resté paimi le peuple, p. ex. dans
les environs de Montbéliard.
Cheoir t. chaor.
Cher, ehior, dar I, 48. 123. 404. n,
80. 369, cher, chéri, de haut prix;
avoir cher I, 278. II, 3. 109; tenir
cher I, 278. II, 3 ; éherisme, super-
latif, très-cher; caruêy earin%mu$;
adT. ebsTCiiisiit, ohierement, oiereiiie&t
I, 90. 234. II, 93,' avec amitié, avec
tendresse, avec instance, fortement ;
èhertie 1, 103, cherté, rareté, disette;
ebariteit, eariteit I, 46. 84. II, 240,
charité, une des vertus théologales ;
chertie et chariteit de car\ta$ (ca-
ritat); avoir qqn, en cherté^ cierie
1, 278, avoir cher; vb. chérir, chierir
I, 279. U, 316, chérir.
CSherehe v. cercher.
dierehler v. cercher.
Chère v. char III.
Chtranent v. cher.
Chérir v. cher.
Cherqne v. cercher.
Cherqner, cherqoier v. cercher.
Chartsinement v. cert.
Chertss v. cert.
Chertie v. cher.
Gbeel, 150 équivalent picard de cez, ces.
Cheseon v. chascun.
Chenie, quenie, chaidne (d pour t, cfr.
adne pour asne), chaigne I, 187.
244. II, 188. 24, chêne; prov. cas-
ser; Imâ. casnus; ital. quercia de
qnercens, a. De quercinus (quer-
nus), avec syncope du r devant la
sifflante, d'où queçnus, quesne,
chesne. V. Diez I, 28. II, 275.
Chesqne v. chascun.
Chest, cheste, chestes 1, 150 équivalents
picards de cest, ceste, cez.
Cheetil, 150, qui s^explique comme costi.
Chestai I, 150 équivalent picard de
cestui.
Chetif V. chaitif.
Chenn v. cadhun.
Cheus V. chel.
Chevacher v. cheval.
Chevage v. chef.
Cheval, oeval, s. s. et p. r. ehevaus,
ceraus, eheraz, oevax I, 92. 93,
cheval ; de caballus (xafiâlXtji) ; de
là chevalcher, cheraléhier, ehivan-
cher, chevaohier, oevalcher, oeval-
ohier, oevaloer, oevanoer I, 79. 188.
192. 194. 281. 363. II, 266. 279,
R. d. 1. V. 216, aller à cheval, mar-
cher; Imâ. caballicare; chevaucher
un chemin II, 356; d'où ohevanohie,
ohevanehee, etc. I, 54. 1 63, voyage,
trajet, course faite à cheval; obli-
gation de monter à cheval pour
servir son seigneur; entreprise mi-
litaire; — dhevalier, cavalier, che-
valier; cfr. Roquefort s. v.; cheva-
lerie, profession de chevalier, faits
ou sentiments chevaleresques.
Chevaldher, ohevalchier y. cheval.
Chevalerie v. cheval.
Chevalier v. cheval.
Chevanoe v. chef.
Chevauchée v. cheval.
Chevauohie, chevauchier v. cheval.
Chevans v. cheval.
Chevax v. cheval.
Chevece, ohevesoe, ohevetse, oevedhe
II, 309, chaperon, collet, la partie
do rhabit qui entoure le cou; ou-
verture supérieure de la jupe d*une
femme ; de capitium, Chevesce était
aussi le nom d*nne partie du har-
nachement du cheval.
Cheveil v. chevel.
Cheval, oheveil, chevol, chevoil, chevoel,
cevel, ohavol, kavel, cavel, ehevous,
chevens, cavians, cavens, chavox,
chevex, cavex, caviax I, 90. 92,
cheveu; câpi/ZiM; chevelu, chavelnll,
22, chevelu ; propr. capillutus ; ohe-
velenrell, 252, chevelure; vb. comp.
esoheveler, escaveler, etc., écheveler.
74
CHl
; capiiln
Chareral t. chèvre.
Gh«T«tN V. i^Uevece.
Cïevene v. chevctc.
GhaVMtis II, 244, obev;
CheretaigBB v. ilit-vuta
ClievBtaine, ohavetaignc
Migne, Mtoine, chadaina II, 2^7,
chef, capitaine, celui qui eit chargù
«D chef lie qqcb.; de capitl, diiivé
capitaaeui, capUaniu. De oapi-
Isli» (capui], ou avait iotmù ohadal,
chef, capitaine [cfr. !u pruTeiifaI
mpdnl, i:apdel); d'où ehtdelei, et,
|iar gyDcope du d, chMler, i^oii-
duira, mener, guider, commander.
Caplal pour cliadtt, ee trouve daus
Honatrelet. C'est encore du caput,
[lar l'iutBrtuÉdiaire d'uu diminutif
roman, capiUlmit, que dér. eadel,
ainsi (iropr. petit chef, jouua cbef.
Voy. Mou. s. V. et DC. Cfr. chef.
Chsveiu >• uhevel.
CheTSX V. chevel.
Cbavlll« II, 3!)l, chenlla; d« eUvi-
ch/u, par dissiniilution caiicJa, pour
ùviter la rûduplicutiou de et; ïtni.
uavîglia, caviglio, prov. cutillia.
Cfr. clef.
Gharir v. cbef.
CImto«1 v. c^ierel.
Obérait v. chevcl.
daiw.^i* chiche, iwnaut de vicer.
pror. celer, lezer, osp. chicham,
ital. coca, Robert ËsUenna avait
pensiS que cMchc, avare, araii la
niému origine; mais, comme le dit
Mcnogu, cette étymologie ne vaut
rian. Ce deruier admet la djr. de
ciccum, membrane d'uu grain da
grenade, bagatelle, d'où iea Ea-
paguula out lait aussi leur ubico,
petit, uat. ubici v. Mën. b. t. C'est
il la môme racine que se rapport»
chiqtml, chicot, vb. ckicholeTf autre-
fois auasi chicaler, et (rèa- probable-
ment ckicatie, qui, liit-on, a signifié
daus 1b priucipu miette de pain,
d'où le« significutiona vaine aubti-
lilù, querelle pour riuu. Si le mot
L-kic, petit morvcuu, parcuUe ; fineïse,
subtilité, chicane, que donne Hoqiie-
fort saus preuve, est vraiment lÙDdé,
il uo rustorait aucun doute sur cette
origine de ubicane.
GUet V. cbcf.
Chiel V. ciel.
Chien, ohen, dan, Iden I, 1". Tl. 11,
117. 2G9,chicu; canii ; diui, ehaiel.
ohael II, 22», petit chien ; caHilmi,
prov. cadel , ital. catellu ; de là le
culltctif BMeniùUe, kienaille 1. TU.
2S4, comme qui dirait buude du
chieiia, canaille, épithcie aouveui
Cltevrax v. chevrel.
Oiem, eliierre, kiB»re II, 2i)9. ;î44,
Chior v. cher.
chèvre; capra; dim. ohBTTal, cio-
CMere v. char III.
TI«1, cllaTrax 11, ^44. olK-vrrnu ;
ChieramanE v. cher.
propr. cuprcllus; ûheverol, chevMil
Chierga v. dre.
II, 3^4, chevreuil; cupreuliu.
Chierir v. .lier.
Oumti V. chèvre.
CMei, IOi« V. cbcl.
Chandl v. chèvre.
ChisB, chJBi, cliez t. cat>u.
Chi v. s'u et II, -iU.
Chiani V- cliii.
Chials, ohiaoi I, lôu cquivuluni^ ]„-
CUeTle «. djcvrc.
carda do uualz, teolï. ciu.
cm, Dhii, d'où clùiu. chieu 1. lo
ChiMda I, 16 J.
ce dernier pout-ùtre par Buitu i
CUuu T. cbiali.
linfluence do la forme r. plut, àmn
CMeli«U,244,oliicbu. l.eu-ol dichtchc
V-^/>t^' — y<^
\^
CHI
75
CIE
Ckito poar chele I, 106.
fflrimtn— T. cheminée.
V. cimetière.
V. chamin.
Ckinq ▼. dnc
ChJBilBtr ▼. escbancer.
CSUnqiimt y. ctnc.
Ghîrf ▼. cerf.
Caiis ▼. chil.
Chnt 1 , 150 équivalent picard de cist.
Ghiteain t. citeit.
ChitM V. citeit.
Chitst ▼. citeit.
Chimek ▼. cinc
Chiu T. chil.
Chx?aaèh«r v. cheval
CUai n, 375. Mr. F. Michel traduit
ce mot par onragan, tempête. Je
vDe conçois paa comment cet érndit,
d'ordinaire si pénétrant et si cir-
conspect, a pa se tromper à ce point ;
il est formellement dit dans le
passage que le t^mps se remet au
beau après une tempête de cinq
jours. Mais alors que signifie chlas ?
La nef de Tristan et d*IsoIde est
assez près de la terre (Devant eus
près veient la terre) pour que Ton
puisse supposer qu*ils entendent le
son des cloches; et, un peu plus
loin, il est dit que, croyant Isolde
morte, on criait et sonnait les
cloches dans la ville. Ckiat tarait
donc pour gUu v. s. v , prov. das,
cri, ital. chiasso. Toutefois cette
explication n^est pas très -certaine,
car dans les vers où se trouve
cklai il n*est question que de l'état
de la mer et du temps.
Cho, èhon V. iceo.
Chois V. choisir.
Ghddr, eoiiir I, 105. 125. 225. II,
317. 381, apercevoir de loin, dé-
couvrir, voir, discerner, choisir;
prov. causir; subst. eho&i, ooit I,
214. 294. U, 49, choix; aUr à
ckotêy C4H*, avoir la faculté de
choisir; du goth. kofujan^ exami-
ner, scruter.
Chol, ool, s. s. et p. r. chouf , chou;
de cauiU, cô/tf.
CSuMe V. cause.
Chofer v. cause.
GhOM V. chol.
Chreftienner v. Christ
Chieitientet v. Christ.
Christ, criit, Christ; de ChH$hu,
Xçiarôçy oint, traduction d*un mot
hébreu signifiant messie; de là
ohriitieB, eristiain, eriitien, crwtien,
oreitialn, erartiian I, 100. 185. 217.
380. II, 51, chrétien; christiamu;
d^oii chrestismiar, ereitiiemier, ore-
itienar U, 140. 162, baptiser, faire
chrétien, convertir au christianisme ;
eriitianttt, ehreftintet, arettiante,
oreitiiflnte I, 84. 269. II, 60. 88,
baptême, cérémonies du baptême;
christianisme, religion chrétienne;
chrétienté; comp. anteeriit I, 251,
antechrist.
Christieii v. Christ.
Chninc v. cinc
Ci y. ça.
Gîali forme picarde sans k pour chials.
dans, ciel v. ciel.
Cians de cials.
Ciax I, 156 forme contracte de chials,
cials.
Cief V. chef.
Ciel, chid, oel, oeil, eiei, eeni, eiam,
dons, cxoi, c&BK, oiz I, 90. 92, del,
firmament; eoeimm; oeleoto et, avec
r intercalaire, œleotre I, 230. 267,
céleste; coelestU; oelostial, eeleotiel
II, 188, céleste; oelertien II, 138,
du ciel, de la vie à venir, par op-
position à terrestre, dans Tancienue
langue terien, v. terre.
Gien v. chien.
Cier V. cher.
Cierement v. cher.
Ciorge v. cire.
Gien v. cerf.
_,
^^f CIE 7n
^^m
ehing« U, -JOI. -J41, luugie; cermi.
^^V Ciei, k'te v. •Shel.
Cierge, dit îtoqnefort (M. d. F. I.
^^ Qei, uliez v. c*ae.
Ctani 1, 16b, cutaini' t-hl<iua, ci«, cii.
pour désigner des bougies. Ce der-
den», du», dM U, «32, aveuglo; r««».
nier mol se trouve employé pour
^^^ (Sex, cid T. ciel.
la première fois dans nue ordon-
^^H CiMC I, 156 forma cantraeto de cils,
nance de Philippele-Bel, on 1312,
concernant les épiders; il leur dé-
^^V Oiu, dd
fend de miler du suif dans les
^^B CiM, cbei V. caSB.
bougies.
^^V Cigne, cime, > intercalaire, cygne: de
Cirge V. cire.
^^^H ri/gtius, cycaui. Si lo i n'est pas
Cil V. didt.
^^1 inlercalujre, il vaut mienx iir. da
Ci«t 8. plur. m. 1, 149, ce. cet, celur.
^^H Iml cecifiui, andea ÎUl. ceduo,
celui-là; cea, ceux, ceux-tà; ecce bte.
^^1 dans les gloies cico, de ci<:er, à
Cirte pour cMte I, 156.
^^H cause du renflement du lieu de l'oi-
Cliteine II, 355, citerne; cûlema.
^^M aeau, îMl, •xce. i^b. ubidie-
Ht V. difiit.
^^1 Cil, cil; eHâm; wrdl, nrcliut I, IDT.
Cituin, dtain v. ciuit.
Oitwe, proT. cidra, itul cetera, du
^H Cil B. «ng. et plur. mas.:. I , U9 . ce,
^^H iM, celui, celai-d; ces, aeu^ ceux-
à lahurpo, nvcc 6, 9, 12 et même
^H d; «r« iflcr.
•H cordes. Il y avait des dlliares
^^1 Cileo U, 299.
tri angulaires, ce qui les a fait con-
^^M Cimetisre, oUmetiere, cimetière, Tcn-
^^H ceints devant uue église; de eot-
Cfr. dtole.
^^H iHPicriunt, da gteu xai^ifi^ciiDi',
Cite V. dtelt.
^^H lieu pour doraiir (xtifjai , jnecre).
Ciieaû v. dtcii.
^^H Giiui.almiq,iilEBinc.oUimBk, cdiik,diLqiui
eted V. dieit.
^^1 1, lOS. 109, daq; i/uinqw; de là
Citeein v. dteit.
Citdt, dtet, dted. chitat, dte, s. s. et
^^H qnini, quinte I, 114, dnquil^me.
p. r. dteii, dtei. chitM, dtet, t-t
^^H <iuiiit;fuin(iu;qai]LM, qoinze.kiibiM
dtet, quand le 1 eut disparu, dt.
^H lù qnlniime 1,115, quinzième ; quin-
s. s. de, àti, villa; de ririJM; di-
^H itûne, qoinuine, qinraine 1. 117,
lù dteain, dtasin, dteein, oMteain,
dtoin, dtisD adj. et siibst. Il, 327.
^^H dnqaaante 1, 10!), cii)r][iaiile; guin-
340, citnjen, bourgeois, citoHtn.
Citdt V, cUeit.
Citer, dlor; citore; oomp. eadtet 1.
Cink ï. dnc.
239, exciter, provoquer; intitare.
Citée V. dieii.
Citet V. dteit.
GinqidlM V. cinc.
Citei r. dteit
OntltT* V. eeindre.
Citlea V. dteiL
dm* V. dei.
Citde, proT. cilhola, dér. du Istiu
OM, d«, c«cU«t II, 137, l«ugi<i Ben.
àlkara; c'était un inatrumeni plui>
I, p.û7;Ue ccra; derge, dige. iluvc.
allongé i|ue la gnilare, se rap-
1
i
,Jin-lk,l^.
CIU
77
CLl
prochant da cistre par les contonrs
ùu corps sonore qui ne sont pas
aussi accusés qae dans la guitare
proprement dite. V. guitare et citare.
Gins I, 155, comme chius, ciz, cis.
ISni, cîiiiy aveugle v. ciens.
Gliis, del ▼. ciel.
dz, ciel T. ciel.
GSx de cil I, 156.
dadéle t. clef.
daim V. clamer.
C3aimar y. clamer.
Claîmor ▼. clamer.
Gbin V. clamer.
CSair, der, deir I, 88. 118. II, 373,
clair, pur, brillant, gai; clarus;
dim. elaiet, elairet I, 357, clair,
serein; subst. m. I, 171. Il, 124,
sorte de boisson, composée de vin
et de miel, selon Le Grand d'Aus-
saj ; adv. dairement, elaremant, clair,
clairement, distinctement; elartet,
dirte 1, 57, II, 355, clarté, lumière,
éclat; clariias (daritat); aidairier,
esdairer I, 49. Il, 115. 230, rendre
dair, briller, éclairdr, examiner,
dévoiler, dissiper, soulager, réjouir,
venger; txelarare\ eidairier I, 347
inf. pris subst, lueur, point du jour,
matin; esdardr, esdanir II, 116,
éclairdr, éclairer, faire jour; simple
prov. darzir, clare$eere\ eselard s.
m., Paube du jour ; redardr II, 200,
éclairer, blanchir; I, 231 on trouve
le fotnr e$elarcistrat^ qui est irré-
gnlier. Clariflar I, 67, éclaircir,
manifester, glorifier, clarifieare.
Oairemeiit v. dair.
Caaint y. dair.
Gbua V. damer.
Gbuaer, daimar, ddmarll, 252, nom-
mer, appeler, prodamer, crier, ré-
clamer, prétendre, accuser, se
plaindre; de elamare; de là dam,
daim, elain, demande juridique pour
réclamer qqcb. , réclamation, cri,
poursuite; damor, damnr, elaimor,
cri, plainte, réclamation; de cla-
mor; comp. reelamar, redalmar, re-
dflimer, appeler, implorer, déclarer,
réclamer, accuser; de là redam,
redaim, réclamation, accusation. —
Fiidnmfuse, cri, bruit ; de exclamare,
Clamor, damnr v. clamer.
Olaret v. clair.
Clarifier v. clair.
Clarté, dartet v. clair.
Clan V. clo.
daufichier v. cloficbicr.
Clavete v. clef.
Clayier v. clef.
Clef, des, deis I, 86, clef; c1at%s\ dim.
dadele II, 57, petite clef; le c
transposé pour remplacer le v latin
de clavicula? olaveta ds.Ben. 12492;
dér. olaviar, porte-clefs, portier, tré-
sorier; claviger,
deie V. cloie.
Œeimer v. clamer.
Cleir V. clair.
Cleis V. clef.
dtnqne, clinche (loquet d'une porte,
mot fort usité, quoique TAcadémie
ne le mentionne pas); anc. norois,
suéd. klinka, loquet; boll. hltnk,
loquet et soufâet; allmod. klinke.
der, clair v. clair.
der, derc v. clerc.
Clere, der, clerc, lettré, savant; de
clercus pour clericui; dim. dexjon,
demm, derçon I, 99. II, 62, petit
clerc, enfant de choeur; deigie,
clergé, science, littérature; et aussi
clerc, lettré, ecclésiastique; propr.
dérida.
Clerçon v. clerc.
deremeat v. dair.
Clergie v. clerc
deijon V. clerc.
des V. clef.
Clin V. cliner.
diner, dinner, indiner, courber, bais-
ser, saluer; aujourd'hui cligner;
subst. oUn, dans Texpression faire
^^m CLi
^V clin, s'iDcUneT; de clinarc; oUngiU'.
KBt-il primitll» On A d6iiTé tour
^^H i1>. , de dinteart-, eomp. aelia 11. 94,
il lour clothe, de rloeker, boiter.
^^H aornnis, attscbé, partiian; arrlioii;
on Picardie Hoqwir, prov. clôpchar.
^^B Millier II. 3Ge, indiner, Tondre
de eUppicarr, de eluppui, y. clop.
^^^f dtdîuar. racoiitnr d'un buut à l'autre,
montemenl; — de l'anglo.MXon
^^^1 achever, indiuer, ljBia»er, almiiacr:
cloccan, gloeire, bas-saxon lUuUen.
^^H .kcliaart; dcolin I, 8M, déclin; m-
anglais WucA: mai» de glouaser au
^^^B oHn, andinll, 3TCi, coarbv, Boumi),
son de la doche, ii y a loin; —
^^^H iatliné, aliatcu, tilale; incfinii; ea-
d^ l'ahul- kIoeliÛH, Mochôn, battre,
^^m oUlUT I, SDS. Il, ses, saluer respec-
pour lequd on dit dans l'allcni. inod.
klopfe», La.-ïaxon kiopptn, d'où
^H cJiiiare; sabsl. enolia, tlans l'ex-
l'on aurait chppicart. Celle der-
^H pieB»ua faire enclin II, 387, laluer.
nière ctj-mologic s'appuie but ce
^H CHiogioT V.
^^H sieurs pelitei plaques mobiles, wnaiil
pelait autrefois clechel, et que les
^H par leur extfiuiiti infirienro à un
Valaiiues disent clopvt, cloche.
^H manche, à l'aide duquel ot, leur
ClDdMT V. cloche
^H imprimait nnc sucoumb, <jui leur
Cloer V. do.
^^1 faisait produire, en s'enire-choqnBnt,
^^M un certain diquctis. Cfifuel, cfi-
altat:tier aveu des dons, crndiier:
^H 9(i«r, onomatopées.
^H do, elon. eUn, eloi I, 94. 333. Il, 403,
^^1 clou; de ctmiu; vb. oloor, otmer,
ar. ficher.
^H douer; eomp. micIimt, aitacber ou
Cloie, <Me II, 36ô, daie; Imà. dcta.
^^M fermer avec des dons, se tileseer
deda. deia: do l'ancien irUndai»
^H avec du cloua; d'où endoenn 11,
dialb, crates, gallois cfH>i«/ (gallois
^^1 130, chose louche, tOBuvaise difU-
«y = irl. ù> = ë), cornouailluis elitid.
^^M vulté, empùchemeat , obstacle, re-
cluit, brelOD klautit.
^^r striction. Cfr.aujonrd'hoi auiuroche.
Oolwni V. ciora.
Cloce, clown» y- dodie.
aoûtre V. dore.
Oocer V, dodic.
Clop I, 113, boiteux: «ubst. dopin.
Cloche, cloce, «loque II, 377. 324, doehc ;
olcpioa], ib.; Imâ- cloppu», de fort
^^ proï. .'ioca, cUhJib; dim. olwhWt*,
bonne heure. Salon Uàaage, do
^K dooatte, cloqnane Aubr; p. 1S3, clo-
Xololnovi. Ou a proposé la cam-
^H .l,eiic; Clocher, soui.er la dodie.
posiUonrteKdJpu pour racine, mitis
^^^r A cause de su reSBembluice kvec
la première itymoloeia me por&il
^^ une clochu, on avait doud^ le nom
préférable, parce que daudipes e»i
de clKhc i un manteau; », DC.
un mot inconnu. Les vorb™ w,nt
s. y. Cloca, cololium; et l'on trouve
cloper, clopiner, folopet. Cfr. doche.
le dim, dans le mcme sens R. d.C.
QopiB. elopiHl «. dop.
(1. C. 1. 600. Lo Imâ, disait clotxa.
doqaa, doqnetM v. dochc.
eloca; l'anBlo-saKou a ctucge, lit-
Clara II, l'ili, fermer, enferuior, en-
landaisUwAa, Unkka, rahal.cJoeco,
vironner, cacher; conip. aclM* U,
glotra, l'allmiid. jiocie, rirlandais
127; d'où raolore; deMiore U, 137:
,%. Ilans 4Udle laugue ce mol
■ndore II, 1Ï7, enclore, enfermer.
i
r.
C'l^'/,c•Trt
0!n - f^^ r^ I.
4
» « ,*
OLO
79
COF
fermer; tanàm II, 129; et arec la
même signification redni I, 299;
oèlore n, 128; fondore II, 128;
rtdore II, 127 ; rednall, 327, moine,
hermite; et endos, hermitage; re-
ciuMus, reehuum; dér. (clos) doiion
II, 248, enceinte d'une ville ou d'un
ch&tean ; cloison ; — doîftre I, 223,
cloître ;- dans f mm; endciftre, bar-
rière, lien, frein, enclos ; inclaustrum.
Ckia ▼. clo.
dooer ¥. clo.
dus T. clo.
Giiî?et, caidTet, keniret, ganivet, dim.
de eamf, couteau à lame droite;
de Tanc. norois kntfr, anglo-saxon
oil^, snéd. AfiS/*, dan. kniv, bas-
saxon kniefy allcm. mod. kneif, cou-
teau court.
Ço, oon T. iceo.
Ooard ▼. coe.
Ooaider ▼. coe.
Osaidie t. coe.
Ooardiia v. coe.
Coart , eoan t. coe.
Goart ▼. coe.
Ooèrar t. recovrer.
Ooe, s. 8. et p. r. ooi Ph. M. 10746,
M. d. F. fab. p. 241, dans le principe
eoei Marb. 130, Ren. 20007, coq;
onomatopée prise du chant de Toi-
aean. M. Chevalet a Thabileté de
retrouver coe dans Tirl. coileach,
gall. ceiltMog, écoss. coileach; mots
celtiques auxquels il adjoint en
même ligne le breton kok! De là
ooeait, qooqnart, vain, et nos mots
coquet, cocarde. Cfr. gai. Je pro-
fite de cette occasion pour réfuter
ceux qui font de coquelicot un mot
celtique Selon M. Grimm (Marcell.
Burg. c. 20 et p. 439) , coquelicot se
retrouve dans Tirland. codlainean,
pavot, et celui-ci représente le calo-
catanos de Marcellus, qu'il faut
changer en caiocalanot. Mais, comme
Ta déjà fait observer M. Mone, 6.
S. p. 92, il est question d*ane autre
plante dans le passage indiqué, et
codlainean n'a rien de commun
avec catocatanos. Coquelicot enfin
ne se rapporte ni à l'un ni à l'autre
de ces mots ; c'est également nne ono-
matopée du cri du coq. On entend
souvent, dans nos provinces, donner
au coq le nom de coquericoc, co-
quericot, coquelicot^ et la fleur ap-
pelée coquelicot rappelant par sa
forme et sa couleur la crête du
coquelicot, on lui a donné le nom
de l'oiseau. Cfr. le prov. cacaraca,
chant du coq et un des noms dn
coquelicot ; Honnorat s. v. cacaraca.
Coohier v. colchier.
Code, oonde, ooate II, 371, coude; de
cubitus i ital. cubito, esp. cobdo,
codo, port, covado, coto; aeoder,
aoonter II, 356, se mettre, se placer,
accouder; aceubitare dans Sednl.
CoeJ queue, qene I, 159. 327. II, 338. /'cc
3>32. 356, queue; de cauda; de là
efcoer, eiooiier, écourter, en parlant
d'un animal. Du même mot cauda
pris au sens dérivé de partie de
derrière d'une chose, d'où queue,
arrière-garde, etc, on forma écart,
ooard, onard, oonart, s. s. et p. r.
eoan, eoan, fém. ooarde, oouarde
n, 232, lâche, poltron, parce que
le couart reste en arrière; d'où
ooardiie, cnardiie, eoardio, oouardie,
enardie II, 250. 382, couardise;
ooarder, euarder, oonarder, agir on
lâche, en poltron ; se coarder, cuar-
der, se conduire poltronnement, so
cacher, trembler; aeoardi, aoonardi
I, 266, lâche, timide, sans coeur,
sans courage. Coart est le nom
du lièvre dans les anciennes fables.
Coens V. cuens.
Coer V. cuer.
Croea V. cuire.
Cote, oofre, coffre; cofln, panier, eor^
beille; de cophinus (xôcfiyoç).
^^^BBiiH^I
^^r ^>^ ^^1
" OoSn V. cyfe.
ODii V. ^^^^1
Cube ». cote.
OàMT. eoi.!0[ V. ,:„i,. ^^H
^^ Cognition ». ««.Mire.
Coiiir V. choisir. ^fl^H
^K OogBoirtte T. «ouostro. '
Orâpal V. cnlp. 1
^H Ooi, poidble
Ocdt, ool, qooit. nom, f. eoie, qneie II.
^^^F Oui pron. r. qui.
333. 352. 386, paisible. tranquilK- :
^^ Ool« ï. cil.
de quieliu; adv. eoivment, qnofe-
OolHiwit 1. coit.
ment, qndement I, 7G. 328. Il, 23.
Cdgtiia ». ooin.
Sbb, paisiblement. t.ranqnilleaiMit ;
^^ Cdnii ï. oueillir.
de là wooi, repoB, iranqi.il li té. ca-
^^L Ooin, ruiu; do cxinmi; wallon coimiê;
chette; en, h recni, en secret, en
^H de là Mignû, coignee. cognée II,
lacheila, tranquillement; on Ironve
B^Ç 228, 366. ci>gnic.
aussi il 7UDi dans le rnSme sens;
ÏPP Coiats; «) inslriiii. .:i.itivé, gracieu)!,
DOiser, coUer, qniHt (se) II, 287.
agréable, aimnble, affable; b) ajuni,
apaiser, so tiiiro; cfr. hausser de
>■ paré; do eomplai, roindu, selon
altus; comp acoûer, uoîner, aqni-
DC. ; de cu/lHi, selon Mina)^.
»er. sqnoiHr, apaiser, rendre coi.
^^L L'opinion de ïléiiage me aernblD
Coiier est encore en usage dans 1
^^m lout à fait fausse; celle de DC.
plusieurs patois. Du subst. çwiej, '
^^" ' n'est vraie qu'eu partie. 11 faut
on avait formé qnisU, repos, qui
distinguer di'uxcui»(r. Coin le du ns
n'est pas fort commun. A la môme i
la siBnifiration n) dérive de cogni-
racine quietut, dans la signification
(ui; dans la signification b) <ie
de libre, qu'il ovait prisa au moyen-
âgc, on doit rapporter onits, qnita,
quitte, oïempt. absous, absolu, en-
^^H dcmmcnt; — proprement. De b'i
tier; pour ainsi diru quitus; adv
^H n) Millliw, dieeemement, politeaïc,
^H courtoisie, ruse; 4) «dntiH, immé-
untioreroent, librement; qniter, qai-
^^H dialeœent du substantif eomplui.
tier, mltto, donner quittance, ren-
^^P ajustement, parure — b) raintoier,
Tojer quitte, tenir quitte, exempter,
^^H se complaire ti ce qu'on fait, sV--
sisier, délivrer, délaisser, rendre;
^H conter, être nfTecté; - a) awinter,
^H aednlkr, avertir, donner avis, faire
don. eession, L'oncession; fi> q«i-
^H traiter; tacoinler h qqn. il, 288.
taner, nans retour, sans conititinn,
en pnr don; comp. aqnit, amit 1,
^H <'DC«»ler rfe g^cA. II, 316. s'ar-
368, acquit; «qniler.aquitier.aenitw.
^^H ranger de qqcb, , s^en contenter;
acqtiitler, s'acquitter, remplir, don-
ner, céder, abandonner, délivrer.
^* rentontre ; «eointa subat. , familier.
Tous ces tualB en gu s'écrivaient
' OomMment r. cointe.
aussi sans h. Cfr. Rarn. L. U.
CointiH T. coiule.
V, 32 et suiï.
(Mntoiw ï. coinle.
Ooitv V. voiter.
OoiTS V. cuire.
Oolter. coitiet, onitw, presser, pousser.
Coirie V, cuir.
.1 -»
c«4, ( Sk.<JutJk,cM^ e^éLH.T /dij^/t^. ébf,^.g*,(i
t
> -
\y
\ «
oêoûMiff fah^Mju.) là^i "^c^. ikfJ^. ^'"^'y*^ T ^t/j
urUe MC'iriAk. \^'.»i•'<!' .Ai
COI
»1
COL
On a proposé de dériTer coîier de
percuter e , eoexcitare , coaeîare,
mais OD 6*aperçoit de prime abord
qu*aacun de ces verbes n*aarait pu
produire la forme coiier. Le latin
co^uere avait entre antres sens celui
d'inquiéter (brûler, pour ainsi dire),
et, en partant de cette signification,
on a formé avec le participe un
Tcrbe coctare, d'où notre coiter;
cfr. coisier de quietus. Adjectif
eoitoa, agile, rapide, bouillant; —
eoite, oiito (cninto), dans Texpres-
sion à eoite «Tesperotu II, 324, ré-
pondant à notre à toute bride.
Cdtiar V. coiter.
Goitnut y. cotre
Oottre T. cotre.
Caitu ▼. coiter.
Ool I, 86, ooz I, 92, cou ; de collum ;
▼b. comp. aeoler 1, 133. 288. II, 332,
embrasser, enfermer ; contenir; prov.
meolar, simple colar; d'où i'cntra-
€OlarI, 112, s*entre-embras8er; de-
€oltr I, 195, décoller; dér. oolee II,
369, coup sur le cou, accolade qui
se donnait au nouveau chevalier;
coup, gourmade.
Ool, chou V. chol.
Ool, coup T. colp.
Ookho V. colcher.
Oolehcr, eolehier, oonehior, ealeher,
eakliitr, eaehi«r,^ooehier, oonoer,
^ Aïkar, indifféreibment aveu et sans
se II, 357, coucher, se coucher;
eoleho, enlcho, eoaéhe, couche; de
eollocarey mettre, placer, poser,
étendre; comp. acolchor, aenlehier,
aooaeer (s') II, 289, se coucher, s*aliter.
CotohÎT v. colcher.
OolM V, col.
Coter, oooler II; 279. 369, couler, glisser,
s^écouler; de folare employé factitive -
ment. De là nos mots coulis, coulisse.
Ooliri f I, 252, collyre; collffriumi
prov. coUiri m.
CoDoeto T. cueillir.
Burgny, langne d'oïl, Olomalre.
Colombin v. colons.
Ck>lonB I, 397^ colombe, pigeon; ro-
lumbus; colombin, de pigeon, de
colombe; columbtnus.
Oolor, cohir, oolonr II, 240, couleur:
colorer, odlorior I, 89, colorer; co-
lor, colorare; part, passé qui a de
belles couleurs, embelli.
Colorer, eolorier v. color.
Colour V. eu lor.
Colp, oolpi I, 85, ool, oola I, 86, eop,
oops I, 86, ooa I, 86, oonp, oona,
caup, caus I, 91, oox I, 93, coup;
colper, coper, oopeir, couper II, 397,
couper, ubattre; comp doooper I,
380, blesser avec une arme tran-
chante, couper, déchirer. De Tadj.
beau et do coup, on forma l'adv.
beaucoup, c.-à-d que beau a été
pris dans le sens de grand; du
reste, on trouve dans l'ancienne
langue grant colp pour multnm.
M. Chevalet dér. colp, colper, de
l'allemand klopfen; c'est un de ces
tours d'adresse qui n'ad*autre fonde-
ment qu'une ressemblance de signi-
fication entre colper et klopfen.
L'ancien allemand cholpo , holpo,
kolbo^ aujourd'hui kolben^ ou le kymri
colp, désignant des instruments pro-
pres à percer ou à frapper, pour-
raient seuls servir de racine à notre
mot; mais je préfère l'étymologie
indiquée par DC, c.-à-d. colaphus,
coup de poing. On sait que le pk se
change souvent en p, et de très-
bonne heure on confondit en latin
ph et p. De colper, couper dér.
colpe, ooape, action de couper, d'où
notre copeau^ qui, par son manque
de s, s'il est fondé, se distingue de
ooipeljCoispelfdans Taucienne langue,
épine, copeau, partie do la gaine
d'un couteau, dérivé du latin cuspis.
Copeau, dans la langue d'oTl, avait
le sens de rigole, coupure, portion
d'eau tirée d'une rivière
(*()L
.S2
COM
Colpable v. colpe.
Colpe, enlpe I, 125. 12U, et avec ehan-
iromont do In liqnidc, corpe U. d.
Ren. I, :]27. Hl, 3î), faute, délit,
coulpc; cff/p<i; colper, accuser, in-
culper, blâmer; culpare; comp. en-
colper, accuser, inculper, se plaindre:
desoolper, disculper; colpable, cul-
pable I, 296, coupable; culpahiiis.
Colpe V. colp.
Oo^er, couper v. colp.
Oo^er, accuster v. colpc
CUpi V. colp.
Odla, coup V. colp.
Oola 8 8. et p. r. de col
(MM, enltèl, oontel, cntel, avec i inter-
calaire comtél II, 70, s. s. et p. r.
eateam, coatiani , eatiaz II, 4 1 . Charl.
180. Bcn.78-16.7838.R.d.Ren.1, 149.
K. d. R. 7571, couteau; cuUeUus,
Colni pour celui, so trouve dans des
textes mélangés du sud -ouest; de
eccu illuic, ital. colui,
Coliixnpne I, <)6, colonne; colwnna;
prov. colompna, colonna; p inter-
calaire, pour renforcer la combi-
naison lun , comnio en prov. ; cfr.
dampncir.
Colnr V. color.
CoBiy cum, con, corne, comme, ooune,
oonme, con II, 281; d'où coment,
cnment, conment, comment, oonment
II, 281; com 711e, coment que IF,
378 : comp. combien, i. e. com bien,
combien que^ conj, II, 378.
Comanablement I, 147. Si Pon pen-
sait que cette forme est pour ro-
mvnahnent , on no saurait absolu-
ment pus comment expliquer les
irrégularités qu'elle présente. La
phrase complète est: (I)eus) Ciel
et terre, et ewe et vent, | Trestnz
comanablement, | Sunt al ton co-
mandement, | Kt toutes choses ense-
ment, | Fors sul en terre malc gent.
Oserait -on songer h comamUibh-
ment, avec syncope du d?
Oomandant v. mander.
Comandement v. mander.
Comander t. mander.
Comanderea v. mander.
Ckmtbatement v. batre.
Combateor v. batre.
Combftteroa v batro.
Gombatenr v. batre.
Combatre v. batre.
Combe, emnbe Ch. d. S. I, 193, vallée
enfermée entre deux montagnes,
dénomination encore fort usitée en
France, quoique T Académie n'en
fasse pas mention dans son Diction-
naire. Ce mot se retrouve dans lo
nom d'un grand nombre do villes,
p. ex.: Coms, autrefois Comum,
Cambres y Combg^la-ville (Gucr. 2,
131), Cumba locus (Bréq. 1, 13G).
Combe est d'origine celtique: rom,
com6 — vallée ù penchants concaves;
gallois cirm = chaque chose arron-
die ; vallée, etc. ; breton hombant =
vallée. Comb manque à l'irlandais,
ce qui a fait douter do la justesse
de l'interprétation proposée ; et bean-
coup de lexicographes ont préféré
la dérivation de DC : cymba(xtu/î/;),
barque; mais le passage de Tidée
de barque à celle de notre mot n'est
pas admissible.
Combien v. com.
Comble, cnmble, 'tus, excédent, sur-
croît; de cunwlut; à comble I, W"^,- '
comble; combler I, 268, combler;
cttmvlare; ^omp. aoombler, combler,
augmenter ; d'où aoomblement I, 373,
augmentation, surcroît. Dans la
signification de faîte, sommet, com6/e
rappelle le latin culmen. De cu-
mtduSf par le changement de / en
r, Imà. combrus, on dér. oombrer,
empoigner, prendre avec force, c-à-d.
mettre empêchement, arrcter; comp.
encombrer, enoombrier, encombrer I.
178. II, 280, embarrasser, mettre
obstacle, empccher, souiller; d'où
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ilmnisnt f fnuffoitibrcmiiit ^ cid-
Iiarras , cinpt'^cheinent , encombre-
ment : — eneombrier , encombrer,
aneombrier , encombre II, 297, diffi-
culté, embarras, empêchement, en-
combrement; adj. enoombros, en-
combrevs, embarrassant, e8car])é,
impraticable. T. II, p. 402 un lit
etcnnbrler avec la signification de
eneombrier^ quoique, d*après la pré-
fixe, il dût signifier lo contraire,
et il faut sans doute orthographier
etticunbrier. Notre décombre» ap-
partient à cette famille.
Combler t. comble.
Oeoibrer ▼. comble.
Oombriier y. briser.
Combmiier v. briser.
Omne, cheTelure, crinière ; coma ; oomé
R. d. 1. V. 279 , chevelu , ù longue
crinière; eomatus; prov. comat,
ital. comato.
Corne, comme, coment, comment v. corn
et II, 281.
Oomenoer, comender, cnmenoer, en- Communal, commnnalx v. commun,
meneher, comenchier, oonmenehier, Commimalment v. commun,
conmenchier, conmancier, commencer, Commnnanment v. commun,
naître; de com — iniiiare; comp. Communément v. commun,
enoomenoer, encomender, etc., com- Communier v. commun,
mencer; d'où eneomeneement , com- Communion v. commun,
menccment; reoomencer, recomencier Compagner v. pain.
II, se, recommencer. Toutes ces Compaigne v. pain,
formes avec un double «t. Compaigner v. pain.
Comencbier v. comcncer. Compaigneise v. pain.
Comtncier v. comencer. Compaignie, compaignieie v. pain.
Comforter v. fort. Compaignon v. pain.
Commanc, commanch l.p. s. prés. ind. Compain, compaing v. pain.
munauté, commune; commune; adv.
communément I, 148. 196, égale-
ment, en commun, ensemble; de là
oomunal, coomunal, communal, eu-
munel I, 388. II, 198, commun,
public, ouvert k tous, égal, ordi-
naire, d'un môme accord, en com-
mun; cmpl. subst. I, 157, commu-
nauté, commune ; adv.oommuaalment,
communaument I, 388. II, 86, com-
munalment, également, en commun,
ensemble; communiteit II, 8 1 , com-
munauté; communitai ; communion,
commuuion; communio; communier
I, 322, communier; communicare;
comp. escommunion, excommunica-
tion; eecommenier, eicomenier, eeon-
menier, eecuminier I, 189. 227. II,
149. 204, excommunier, réprouver:
excommunicare ; part. pas. empl.
subst. eecommeniet II, 204, Tex-
communié; de là Moommuniement,
escommeniement, eecumengement, ex-
communication.
de commander I, 216.
Commandeires v. mander.
Coaunandeor v. mander.
Commander v. mander.
Gommant v. mander.
Commotion v. movoir.
CommoToir v. movoir.
Commun I, 19. II, 269, commun en
général, de la communauté; com"
wntnig; empl. subst. I, 157, com-
Compainnie v. pain.
Compainon v. pain.
Companage v. pain.
Compangne v. pain.
Companion v. pain.
Comparer, comparer v. par, adj.
Comparer, comperer, cumperer I, 173.
194. 232. 362, acheter, payer, être
puni de qqch. : du comparare.
Compas v. païi.
G*
Ci.m
v| ION 1
CompasiBr i. |.iis.
Conenaillir i. ci.cilltr.*^ 1
Condamner v. dumagc. '
CompHssion v. paticnci-.
Condamner v. dftniuci'.
Condniia v. diirre.
Comperer > fciiriparei'.
Condiiit '. duire.
Coroplniodro >■ plaindre.
nélalle; carnet tlabnli Cfr Rnyn
L R. III, 215, 1»C. e V. Cornes.
CompUe I. -J32. .■oroplirJ, «■ir: {>rn\
Cenfanon v. gonfanon.
rompluta; <Jn |>an. crm/ilrlu». a
Cfr. .ifOi..plir.
Coufenoier v. gonfanon.
Contenon v. gonfanon.
Comprendre v. prendre.
Oontemer v. Una.
CoroprinB. oomprâ \. prendre.
Confe» l, 235, conref. avoué: conff>~
Comprometre v mètre.
s«, (oonfiteor): tf faire ee^f".
Compromii v mcUc-
confessen île là confaMe, oonfltao
CoDuadiable v. Bavoir.
I, 387. 30â, confesse: H. 100. Sfiû.
ComHnal v. aimninn-
Con 1-. ..■-ui t!l n, 281-
Hvoner: oonf«MiMi I, 2S3, confes-
Conbatrs v. bnlrc.
sion; canfeitio; crafevor, confes-
Conceptien \. coiieevoir
seur; confetsoF: comp. d«MMBr«i,
ConcBvable v. concevoir.
non-confessé.
Conceveir. ooncevBr v, cmicevolr.
ContMM V. confes.
Concevemeat v. concevoir.
ContetHr v. confes.
Coaceroir, cencever, oonceveir, conehe
ConfBBdon V. confes.
Teir, coBïoivre, conchoivrï, «inoiToii
Confewor v. confes.
11. 12 cl suii-.. con.'ïïoir: ronci-
Confon V. confes.
CouJJtb I, 185, l'onfire, apprcier, con-
feciioiiner; de conficert: le part.
cetable; — «meeptiOB. idfe. projei
pas. en sonveiit employé adj. et
de cuHCeplio.
subst. pour muts. ragodl; an fig.
ConchEVoii V. concevoir.
dans G, Guiurt I, p. 162; «oinp.
Conchoivre v, conceïoîr.
Coicae, «mdU*. et arec changenion
II. 31, déconlire, d^^tmire, miner;
<le la liquide ooniin L 49, 146, con
seil, Bâscmbice: wncile: de ron-
Confondre v. fondre.
Hlium.
Confort V. fort.
Cradre v. concile.
Confort V. fort.
CondvBmBDt v. concevoir.
CondTOii- V, ■■oncBvoir.
Coafbrtor v, fort.
Concarde v. coucorder.
Contlromer v, ferm.
Concorder II. 6Ï, 293. accorder, con-
Confnndro v. fondre.
iorder; Mnc«rds I. 379, concorde
ConfUion V. fondre.
™«orrfare {concor». .-or) Cfr
Dongeor v. congiet. 1
acorder, discorder.
Congeler v. congiet. ^^H
Coneorre v. corre.
Co^^e V, congieL ^^M
Conoroire v. croire.
Congier v. ^^^H
^:,^,,yi«^^^ _:ry^/ ^^^^^•5'^^''^^ ^£SkaJt.^Sl2^^ R,y.-/<.
V ^
^ ç>^.jù^j7:y^4
CON 85 CON
GongMt, ooBgis, eange I, 188, congc, ConpaMion I, 220 v. compassion s. v.
permUsion; avoir congiet 1, 56. 142 ; patience.
prendre congiet à qqn. Il» 196; à Conqnerement v. querre.
Dieu confie II, 342; vb. oongier, Conqwm v. qnerre.
oongeer, oongoier, enngeer II, 326» Conqneit, oonquette v. querre.
congédier, renvoyer, chasser, ban- Conqnaitor v. querre.
nir ; de commeaius. Notre congédier Conquister v. querre.
vient de Pital. congedo, qui dérive Conraar v. roi IL
lui-même ^e Tancien français con- Conrai v. roi II.
giei, eonget. Gonrei t. roi II.
Oongxioiftre ▼. conostre. Gonreier v. roi II.
Ooogoir T. jolr. Coiiroi v. roi II.
OODgrvgmtUm I, 302, congrégation; Oonroier v. roi II.
congregaîio, Oons v. cuens.
Oonizaaoe v. conostre. Ooniachanto v. savoir.
Ooqjoiiidre H, 238. Coniail v. consoil.
Ooajfni V. jolr. Ck>nial v. consoil.
Co^jnraiMii v. jurer. Gonians, oomax v. cunboil.
OoBJnrar v. jurer. Comaat subj. de conseiller 1, 24d.
OoimuuiidflaMnt v. mander. Conadmoe v. scient.
OnmmdiiMr v. comencer. Conieal v. consoil.
^>!H"— '^ V. com et II, 281. Comeil v. consoil.
^>"T*'— ^^ V. commun. • Comeiltemtnt v. consoil.
Oonaoiiwmon, eanoiaaaoa v. conostre. Conieilleor v. consoil.
Oomoiftre v. conostre. Conieiller v. consoil.
CoDoatr*, eoBiiftre, oonoiatre, oonniitre, Conieilleret v. consoil.
eonviftre, ooniutre, oognoiatre, oon- Gonael v. consoil.
gfloiftre, ooognoiitrv, quenoiitre II, Conseller v. consoil.
129 et sniv., connaître, prendre con- Consentement v. sens.
naissance, reconnaître, avouer, com- Consentir v. sens.
mnniquer, faire connaître; faire Consentn II, 149 part. pas. de consentir.
conaissant llf 134; de là conizanee, Conieni v- consoil.
foniilwaiirlin, oonnoimnce , oonfd»- Cornent subj. de conseiller I, 24 j.
lanoe I, 46. II, 86. 3ô. 353, con- Oonievre v. sevré.
naissance, savoir, avis, personnes Coniillier v. consoil.
attachées (connues); oonnoimnce, Consiree v. consirer.
oimoiMnee I, 181, bannière, pen- Coniiror I, 340. II, 46, considérer;
non, armoiries, v. DC. cognitiones; se contirer, se consoler, se passer
oognition II, 130, connaissance; de qqch., être séparé de qqch., se
cognitio; comp. rooonoiatro, recon- consoler de Tabsence, désirer ; con-
naître, payer de retour; reeonoiflo- siderare; de là coniiree, désir, souci,
mmit, reconnaissance; deioonoistre pensée.
l\^ 134; deooonnene, mauvais traite- Consoil, opnseil, coniol, ooniol, conaeal,
ment; deoconoinance , ingratitude, oonsal, oonaail, oomons, oonseos, oon-
ignbluiicer,' et comme, connois- laoi, oonaoz, ooniaz 1,88.92. II, 221,
sance ; motooooiitre , méconnaître conseil, projet, dessein, permission,
II, 134. assemblée délibérante, secret; con^
CON
Î5(î
CON
MtUum; à eon$eii, à part, «n se-
cret; eomfllier, eomeDer, eoofeOler
I, 99. 162. 163. 30Ô, conseiller,
consulter, faire confidence; eomî-
tiare; de là oooMiUarw, wmminiwr
I, 77, conseiller; oaaÊéOUemBSt, con-
seil, avis; comp. teonieOler, con<
seiller, aviser; iimnmwmtyTf mal
conseiller, décoarager; part. pas.
empl. sabst. II , 98 , qui ne sait à
qui avoir recours, abandonné, qni
ne sait à qui demander conseil,
infortuné. •
Cooaol V. consoil.
Oonioiia Y. consoil.
Oonaont subj. de conseiller I, 245.
OooMK V. consoil.
Conatanee ▼. steir.
Conitmire v. enstruire.
Contam part, de conter.
Contam v. contendre.
Conte, comte v. cucn.s
Conte, conte et compte v. conter.
Contée v. cuen.s.
Conteie v. cuens.
Conteit v. ciicus.
Contemplatif v. temple 1
Contemplation v. temple I.
Contemple v. tons
Contenance v. tenir.
Contençon v. contcndre.
Contendre I, 170, <rontc8tcr, dJAputer,
quereller, combattre; contendere;
subst. content, s. s et p. r. contans,
contenz I, 400. II, 195. 350, con-
testation, dispute, querelle, procès,
{guerre; contençon I, 221. II, 31. 123,
contestation, dispute, querelle: con-
tentio. Cfr. tendre.
Contenement v. tenir
Contenir v. tenir.
Content v. contcndre.
Content v. contcndre.
Conter, cnnter I, (îû. 212. 11, 40.'),
compter et conter; eslrc contanM I.
9(>; do coinpulare^ aujourd'hui for-
mant dcu.x mt)li< pour l'orthographe :
de la conterea, conteor I, 70. 77.
conteur; comp. aMntor, mtmater I.
173. II, 4C. 55, compter et racon-
ter, narrer; d^où racontar, laouiter,
zoeimter, noonter I, 49. 167. 251.
II, 96. 252, recompter et raconter,
dire une histoire, un fait, exposer
les motifs; roeontmi, reoonteor,
conteur, raconteur, historien; mea-
oontar II, 52, méconter, tromper,
diminuer par fraude; oublier de
compter, ne pas compter; subst.
^ooate, emite f, 69. II, 313, compte
et conte; compuius, Cfr. Tahal.
iefjan, compter et narrer.
Contasse v. cuens.
Contet V. cuens.
Contiengne II, 5, contigu ; de canliguuM.
Continent II, GO, continent; coHtinen$.
Continue, suivant; fièvre continue; con~
linuus; continneil, oontinnel, conti-
nuel; propr. continualis; adv. con-
tinuellement II, 104, d*unc manière
continue, sans cesse, continuelle-
ment; vb. continuer, continuer; coït-
tinuare; au part, passé continu,
continuel.
Continuel, continuellement v. continue.
Continuer v. continu.
Contraire adj. et subst. v. contre.
Contraire, contracter v. trnire.
Contrait v. traire.
Contralie v. contre.
Contralier v. contrtr.
Contralios, contralius v. contre.
Contraliiion v. contre.
Contre, cuntre II. o4G; d'où avec la
suffixe ata, contreie, cuntree, con-
trée; prov. contrada; cfr. Tallcmand
gegcnd, contrée, de gcgen , contre ;
vb. comp. entrecontrer li, d. C. d. C.
25G2, rencontrer; comp. encontre,
oncuntro II, 346, subst. I, 329; d'où
encontrer I, 21G. 222. II, 38. i)3.
rencontrer, attaquer; enconti^ ren-
contre, combat: encontroment , ren-
l'outre. choc: — contraire II. 2.
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CON
87
cor
coutraire: atoir cuer contraire à
I, 'SOb, avoir des sentiments opposés,
u'ètre pas disposé à ; du conirnrius ;
cmpl. subst. I, 22Ô. II, 342. 397,
coutrariété, enuui, udversité — et
ad%'ersairc, ennemi; — également
de contrarius, avec changement de
la liquide, contraliot, oontralim II,
242, contraire, contrariant, adver-
saire; vb. oontralier I, 135. II, 293,
contrarier, ne pas être du même
avis; d'oii oontnUie, oontnUiflon,
contradiction.
Contredire v. dire.
OontrediMment v. dire.
Contredit v. dire.
Contrefure v. faire.
Ckmtrcie v. contre.
Contremont II, 270 et gloss. mont.
Contreparler v. parole.
Contreiter v. steir.
Contret v. traire.
Contrtt«nail I, 298. Cette expression
quMl m'est impossible de rendre dans
toute sa force, est composée de
contre et îenaiL Tenail est dérivé
de lenocWtiw = forceps , dans Te-
rentius Maurus, de tenax, et par
conséquent le même mot que notre
temnlle, du pi. Unacula. D'aprcs
cela, on pourra se faire une idée
de la signification de contrctenail.
Contrttenir v. tenir.
Contrerai v. val.
Contrevaloir v. valoir.
Contreyoloir v. voloir.
Contrieblet de contribicr s. v. iribler.
Conniitre v. conostru.
Oonnetre v. conostre.
Convei v. voie.
Conveier v. voie.
Convenable v. venir.
Convonance v. venir.
ConTenancier v. vcuii*.
Convenant v. venir.
Convenanle v. venir.
Convenir v. venir.
Convent v. venir.
Conventer v. venir.
Convers v. converser.
Conversation v. eonverser
Converser I, 297. II, 13. (51, demeurer,
habiter, séjourner, fréquenter, avoir
commerce avec, se trouver ordi-
nairement; conversari; subst eon-
vert, lien habité, partie habitée d*nn
pays; repaire, retraite des bêtes
féroces; de là oonvenion, fré(]uen-
tation, habitude, liaison, familia-
rité; — oonvenation I, 231. II, 2
demeure, séjour, habitation, fré-
quentation, vie, société ; convenalio.
Convenion, liaison v. converser.
Oonvenion t conversion v. vcrtir.
Convertir v. vertir.
Convi V. convivie.
Convier v. convivie.
Conviertir v. vertir.
Convif V. convivie.
Convive v. convivie.
Convivie, ennvivie, convive I, 189. 11,
15. 78, festin, repas, banquet, so-
ciété de table; de conritium. Quant
à la forme convi, repas, festin, in-
\itation, prov. coiii^/, rorit, c'est
un dérivé du veriiu convier II, 30«>,
prov., esp., port, oonvichir, itai. cou-
vitare , formé sur inritare avec
chuugement de hi prétixe et sou.^
i'intiuence de vonririum. \éH forme
convif, qu'on trouve duns Amyut,
représente c-uitci, rapproché de coh-
ricÎMi/i, d'où le f Huai
Convoi V. voie.
Convolant (en) v. voie.
Convoiement v. voie.
Convoier v. voie.
Convoitise v. covoitous.
Cop v. ci)lp.
Cope, conpe, cnpe, coupe; du cuppa^
cApa; de là conpier, grande coupe,
coupe. De cupu dcrivenl aussi les
iormus où lu voyelle latine est cou-
.scr\ée: cuve, ib. : d'où cuvier, ib. ;
COP 88 COR
cnTiige, cellier; cay»l, eu veau; en- Corbe v. corb.
▼aUier, faiseur de caves, tonnelier; Corbe, courbe; currus; cerber, eurrer
enrelette, petite cuve; et notre go~ I, 239, courber, plier, prosterner;
beiei, Imâ. gnbellus. En se repré- curvare; comp. aoorber, courber,
sentant une coupe renversée, on a baisser,
rapporté à la même racine: eope, Oorbeal v. corb.
enpe, eonpe, eopel, signifiant la cime Coxbeax v. corb.
d'une montagne, cime en général; Oorbel, eorbiel v. corb.
d^où nos mots coupole , coupeau. Cerber v. corbe.
Copeau v. colp. Corbians v. corb.
Copeir v. colp. Corde II, 202, corde; chorda; d'oii
Copel V. cope. eordePe, cordon, cordelette ; oordeii,
Coper V. colp. treillis de cordes, de sangles.
Copie, couple; copula; vb. comp. de Ccrdeia v. corde,
copulare, deeoopler II, 329, décou- CordeUe v. corde,
pler, désaccoupler. Notre coupUi, Cordoaa, oordnan II, 107, espèce de
propr. accouplement de vers, est cuir qui vient de Cordoue, cor-
de la même source. douan; de là notre cor^lomtier, autre-
Ceps V. colp. fois oordoaaier, celui qui prépare
Coque, espèce do bateau ou vaisseau ; ou emploie ce cuir,
notre coche (bateau); d'oii ooqnet, Cordoaaier v. cordoan.
caque , petit baril , et petit bateau Corduan v. cordoan.
en forme de coquille; de concha, Coieeier v. corros.
iul. cocca, esp. coca. Notre mot Corée v. cuer.
coque (d'oeuf, de noix) a la même Corine v. corros.
origine. J'ai donné coche (bateau), Corn, oome, oor II, 277, corne; ex-
parce que coche, espèce de carrosse, trémité do quelque chose qui finit
nous vient (le« IMtal. roccAto, .qui en pointe, angle; cor, espèce de
peut avoir la môme origine, c.-à-d. trompette; Je cornu; dim. oomet,
de conckula^ quoique Topinion gé- petite corne; espèce de cor; oomn
nérale soit de le dériver du bon- I, 106, cornu, anguleux; cornutus,
grois ikofcsy, valaque code. prov. cornut, ital. comuto ; vb.oomer,
Coqnemar, coquemar; de chcmiiki, ital. sonner de la trompette; corner, en
cogoma. V. Ménage. parlant des oreilles 1 , 267.
Coquet v. coque. Corne, cornet v. corn.
Cor, cueur v. cuer. Corner v. corn.
Cor, cor v. com. Coma v. corn.
Corage v. cuer. Coroçns v. corros.
Coragos v. cuer Corone, courouiie; tonsure, ornement
Coraige v. cuer. de tète; corona; coroner I, 153.
Coraille v. cuer. 212, couronner, tousurcr; coronare:
Corant v. corrc. part, pas cnipl sub.st. clerc, ton-
Corb M. d. F. II, loj. ]{. <1. S S. 4H4s. sure: d'où coronement, couronne-
corbeau; féni. corbe, courbe IC. <1. ment. Cfr. 1)C.-. corona.
S. S. 4830. 8, femelle <iu lorbcau; <lc Coronement v. corone.
forrui : de là corbel, eorbiel, oorbeal, Coroner v. (.oroiie.
s.:) et p. r.corbiaus, corbeaz, corbeau. Corous v (or^o.<^.
Câiuunocé(e^)-''^^^^^'^ *^ —
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COR
V. colpe.
Oorpord, oorporalement v. cors.
OupoiiiAB T. cors.
Cteps T. cors.
Oorrt, eonrre, enxre, oure 1, 324 et suiv.,
courir, se mouvoir, poursuivre ; ctir-
rere; oon, eon, conn I, 387, cours,
course; cursus; oorant part. prés,
empl. snbst II, 29, courant; dér.
conerea, oorraor I, 77, coureur,
éclaireur; eone, course; eonor adj.
dans Texpression la* corsar, cou-
lant; cursorius; coniar, coureur,
coursier; ooniero, galerie, chemin
couvert, chemin de ronde; oortable,
qui a cours ; adv. conablament, com-
munément , ordinairement ; comp.
aecnre, aceorre, accourir, secourir;
eonoorre, concourir: concurrere; de-
corre I, 129. 327, couler, découler,
passer, ruisseler; decurrere; deeon
I, 141, décroissance, décours; dia-
emn I, 327, discurrere; encorre,
confisquer, encourir; incurrere; d'où
eneorrement, confiscation; reoorre I,
327, recurrere; reeon II, 141, re-
cours, refuge; recursus; seeorre,
floacorre, lucurre, ionconrre, etc. I,
153. 231. 242. 256 et les exemples
sur corre, secourir, porter secours ;
suecurrere; seoon, tocon, fuenn,
etc. I, 270. 331. II, 305, secours,
aide; trmoom I, 153, parcourir,
passer, passer rapidement; trans-
currere ; entreoorre i,s') H, 245, courir
Tun sur Tautre, Tan contre Pautre.
Correeer v. corros.
Oorreehier, eorreder v. corros.
Gomor v. corre.
Coiraret v. corre.
Oorrde v. cuir.
Gonrompable v. rompre.
Corronipement v. rompre.
Corroimpre v. rompre.
Corrompu v. rompre.
Corros, oorrous, ooroni, ooorons, con-
rooe, eorni I, 327. II, 209, chagrin.
courroux ; de choiera, bile. Corros,
courous sont pour coUros, colerous,
d'où colros, colrous^ puis, dans le
premier, par assimilation de /, cor~
ros, dans le second, par affaiblisse-
ment de cette même lettre, courous.
De là ooroçua, enrogns, courroucé;
oorreoer, oorreeier, ooroder, oonre-
oier, eonroueier, correohier, eonrechier
I, 80, attrister, courroucer, irriter,
A la racine choiera se rapporte
aussi eorine, enerine = propr. chole-
rine, mauvaise humeur, dépit, co-
lère, pique, ressentiment vif et
tenace. Notre colère et ses dérivés
sont de la même famille.
CorroQS v. corros.
Comq^tioii v. rompre.
Con I, 95, invariable, dans Eul. seule-
ment corps, corps, de corpus; mon
cors, ton cors, etc , pour moi-même,
toi-même, etc I, 136; adj. oorpo-
riien I, 56, corporel, du corps,
matériel , charnel ; formé comme
terrien, celestien, etc. ; oorporel, cor-
porel ; corporalis ; adv. oorporelement
II, 70, corporellement; de là corsage,
taille du corps d'un homme; adj.
connia, robuste; et le dim. corselet,
corset II, 243, petit corps, aujour-
d'hui dans un tout autre sens.
Cors, cours v. corre.
Corsable v. corre.
Corsablement v. corre.
Corsage v. cors.
Corse V. corre.
Corset V. cors.
Cortier, oondere v. corre.
Corsor v. corre.
Corsna v. cors.
Cort, cnit, cur, cour, cour, tribunal,
juridiction*; de chors, chortis^ basse-
cour. De cori, dans le sens de cour
principière, on dériva: cortois, cur-
teis, courtois II, 309, 332, courtois,
galant, affable, gracieux, agréable,
courtisan; d'où oortoisement , cur-
^^^^5^^ (/sJt^ymi liy^ ^'i cS^M
é^^
t
y^hi^ c^Uau . r^^ÀtUfiC.x ^.Se/^ e//gw«^6e^ p./^s
cos
î»l
cou
causer de la dépense, des frais; à
p'and cost R. d. R. 11249, à grand,
frais, à grande dépense.
Goitere v. costeit.
Coftai, coftei ▼. costeit.
Ooftet V. costeit.
Coftiflre v. costeit.
Ooftii V. costeit.
OoftniDAy Mvitimie) emtiiiiie, eoftome
II, 246, coatnme, moears, usage,
droit, redevance; mot dont le pri-
mitif est eontifeliu/o, tnis, v. nme;
e^eit de eoêtume^ il est de coutume,
telle est la coutume; de là eofta-
ndef II, 284, coutumicr, qui a la
coutume, l'habitude de, qui est sujet
an droit* de cottwne;' cfr. encore
DC. s. V. consuetudo; coitnmet,
' eoftomé II, 338, qui est dans Tusage
commun; d^oii costomeement , selon
la coutume et Tusage; comp. aooa-
tnme (ettre), avoir coutume, ôtre
dans les habitudes; aoostomeement,
de coutume, d^ordinaire; acoatome-
ment, coutume, usage, façon d'agir.
Ooatniïiewment v. costume.
Ooatnmet, eoatomé v. costume.
Onitinniw v. costume.
Oot0, ootte II, 225, long habit de
dessus, tunique; mot qui aujour-
d'hui a une signification fort diffé-
rente; Côte à armer (II, 135); de
là ootele, eotelet, petite cotte, et
notre cotillon; sorcot, ionreot, nir-
eot, torqiiot, surcot. On a dérivé
cote de Tahal. cho*ia, choto, au-
jourd'hui kotie, couverture, couver-
ture velue ; — ou de Tanglo-saxon
cote, anglais cot^ cabane, d*oii en-
veloppe. Les formes que nous avons
ici se rencontrent encore dans d'au-
tres langues, p. ex. en bohémien,
koiig est un habit fourré, kme,
koia, la peau (cuiis). Prenant en-
core pour terme de comparaison
Tanglais coat, habit, poil, fourrure,
peau; on serait tenté de dériver
cote directement du latin cntis,
parce que la cote, comme la peau,
enveloppe le corps. De cutis on
aurait fait cota. Il y a cependant
une forte objection contre cette
dérivation, c'est que cota aurait
régulièrement fait coe.
Cotre, coitre, matelas, lit de plume;
de culcitra. C'est à la même ra-
cine que se rapporte notre cot(e
qu'on orthographie ordinairement
couette, dans l'ancienne langue
coûte, kiente, kiute, keute, quiente,
queute II,«367, matelas, lit de plume ;
de culcita. Coûte, 'iiteUte, etc. , se
joigjmi^t au mot pointe^ d'où
contepointe, Identepointe, etc., grande
couverture, espèce de tapisserie.
Du diminutif culcitinum (culcita)
dér. coussin, — De coitre on a
formé, comme dénomination inju-
rieuse, coitrart, bâtard. Y. bastart.
Il ne faut pas confondre coitrart et
coestron, bâtard , DC. quaestnarius.
Ck>tte V. cote.
Çou V. iceo.
Gonarder v. coe.
Conardie v. coe.
Conart v. coe.
Couche V. colcher.
Couohier v. colcher.
Coudre, keudre II, 134. ô; do là cou-
ture, couture; d'où, soit dit en pas-
sant, notre accoutrer ; comp. aoondre
II, 135, descoudre II, 135.
Cougnoistre v. conostre.
Couire, cuevre, cuivre, carquois; de
Tabal. kohhar, ib.
Couker v. colcher.
Couler V. coler.
Coumander v. comencer.
Coume, ooument v. corn et 11, *2^l
Coumenehier v. comencer.
Couniisanche v. conostre.
Coup V. colp.
Coupe, coupe v. cope.
Coupe, action de couper v. colp.
"7
^v
^^H
^M coupe, faute
Covenoii v. ^^^H
^V Conpîer t. cope.
Cavertare v. covrir. ^^^^|
^^ Coat \: mrt.
COTine ï. venir. ^^^^
Courapi V. ruer.
Courbe V. uarh
CoToitife ï. coïoitoua. 1
ConTMhier, marener v. ,:urru»
Covoitoiu, oovdtM, oumtni H, Itlà, ]
Cooroue ?, coiros.
convoiteux, qui désire urdeminenl ;
CoDiondar v. conos.
eovoillH, et d^jti iiveu n irrégiitlor.
OOBTOu V. corroB.
onivoitiM, eoreitiu, onTâtiie. cud-
Oonm V. corru.
Conn ï. corre.
TBiter, onyaiter I, 321, «onvoitcr,
COBit, e ï. cort adj.
désirer. CoioitOM, de cvpiJui. De
OottrtMle V. con.
la même racine latiue cuptre, de-
ConitinB 1. ooitiue.
rive le verbe curir, incoanu dsna
CDOTtilWT ï. oortine.
la langue d'oïl, mais conservé en
nrovonijal sous la forme cotir, «i-
CMtrtol. ï, corl. ' '•"'
Conrtdnment v. ^ml
2G3, oonvoitiio, désir; comp. en-
Goa. ceux I, 156.
«rrir. «ncinlt U. 161. oonvolteft
CoM, coup V. oolp.
désirer.
Girat, cou V. cal.
Coyri v. covrir.
Cousn V. co»ii.
Corrir, eonvrir, onvrir l, jUT. 149, do
Oooftel T. coltel.
coeperire, pari, pas. OQTert, cuMrt,
Cotuter V. coMet.
il la rimo I, 79 oovri, couvrir, ca- ,
Courtume v, toatume.
cher, garantir i subst. I, 363 lieu .
Conte, l'uude v. code.
couvert, secret, toit; rn coeert, en
Oonte, matelas v cotie
caterle, en cachellB, en secret; adv.
Ooatel ï. coltel.
MVBTtemMit U, 3H2, en cachette.
CaatUni v. coltel.
secri-teuienl ; de Ik oorertn, couver-
Cmtnie v. coudre.
ConTsine v. venir.
ture; — covertoii, couverture, de
CtonveiDr v. ïenir.
GoDTeiit V. venir.
MmvBrir I, 3G1. II, 9ti, dé^invrir,
Couver v. cover.
t»ire connaitre, déceler; d'où de»-
eoTTeor, déuelear; deMOVartnre, dé-
Oonine v. venir.
couverte; eiuNiTiir 1, 361, mettre à
CoreiUr r. covoitous.
couvert, à l'abri; reoevrir, recou-
CoteiCiM V. covoitous.
vrir. Cfr. aovrir.
GOVdtM V. OOVOltOUB.
Oex, coup V. cdIji. J
Coreuble v. venir.
Coi, coq v. col. 1
Cox. ceux I, ne. 1
^H Corent v. venir.
Coyier v. cuii. 1
^^fe Oover, conviT, cuver, couver;
de ru- Con V. cause.
^H bare arec le sens <le UcvUi
, |irov, Craanter v. cr«miier.
H
Cranune, cretme, creîime. diréuie; juri
^H Oorert, Boverte v.
diction eccléaiBstiiiie, son district;
^H CanrUBMnl v.
de chrifHia<x(>ii>f4o), unuiio; delà
CRA
93
CRE
, oindre de chrême, con-
firmer; creimal, espèce de bonnet
qu'on mettait sur la tête des caté-
chnmènes après leur baptême ; ores-
mier, vase où Ton conserve le
clirême.
Crampi, eranpi, recourbé, replié; part,
passé d'un verbe crampir, qui s'est
conservé dans plusieurs provinces
pour cramponner; de Vahal.cramph,
reconrbé, d*oîi l'allmod. krampf, A
la même racine appartiennent nos
mots crampe, ahal. crampfo, chram-
pfo: crampon, d*oii cramponner,
Cranagnln , instrument dont on se ser-
vait pour bander les arbalètes; du
néerlandais kraeneke, grue, à cause
de la forme de l'instrument. Voy.
DC. Crenkinarii.
Cranter v. creanter.
Ctupe V. agrappeir.
Grai, gras II, 354, gras; crassus;
empL subst. II, 244; dim. eraaet,
graset, grasset, grassouillet; de là
graÎMe, greMe, graisse, embonpoint ;
vb. engralawr, engrainier, engrower
II, 126. 236, engraisser, oindre
de graisse.
Cnaet v. cras.
Graftre v. croistre.
GraTantar v. crever.
Graventer v. crever.
GraTenre v. crever.
Cnanee v. croire.
Gréant part. prés, de croire et subst.
Créant v. creanter.
Creanter, ereanteir I, 148, oraanter,
et monosyllabe cranter, cautionner ;
d'où le subst. créant, promesse, ga-
rantie, cautionnement ; du part. prés.
créant, credens, p. ainsi dire cre-
deniare. An lien du c initial, on
trouve^: graanter, graantier, gran-
teir, granter, graanter I, 172. 221.
171. 235. 358. 362. II, 349; comp.
aflieanter R. d. 1. Y. 292, agraanter
I. 88, promettre, assurer; d'où
aereantement, promesse, assurance.
Cfr. croire.
Création v. créer.
Creator, creatour v. créer.
Créature v. créer.
Creanle v. croire.
Crebe, DC. graccia, greche, crèche,
crèche; étable; de Tahal. chrippa,
krippa, hrippea, allmâ. et mod.
hrippe^ anglo-saxon cryhb, ancien
saxon crïhhia.
Crèche v. crebe.
Créer v. croire.
Créer, créer; creare; creeres, crierres,
Creator, criator, creatonr 1, 75, créa-
teur; Creator; ereatare 1, 169. 362,
créature; creatura; création II, 42,
création; creatio.
Creeres v. créer.
Creindre, oreniir, crener, orcmeir, crem-
moir, criembre, crimbre, crindre,
crendre, criendre II, 345 et suiv.,
de tremere, qui s'employait active-
ment, à cause du cr, plutôt que de
timere , qu'on a aussi proposé :
craindre , redouter , appréhender ;
part, cremn, crient (tremitus); d'où
oriente I, 74, crainte, appréhension,
inquiétude; crimor, cremor I, 240.
II, 381, crainte, appréhension, in-
quiétude; tremor; la forme czieme
I, 85 est faite sur le radical
crem; comp. soscreinâre, soupçon-
ner, craindre.
Croire v. croire.
Crois V. croistre.
Creisme v. cramme.
Croissant v. croistre.
Croistre v. croistre.
Cremor, cremoir v. creindre.
Cromir v. creindre.
Crommoir v. creindre.
Cremor v. creindre.
Crendre v. creindre.
Crenel , kernel II , 392 , r. p. kemoals
Q. L. d. R. II, 199, kemoans Ben.
18698, cronians I, 71, créneau; prov.
^H
14 URI
1
^^^H Ht Diisai lanyai^ <l'nll ownel; ilùriv^
.l'oii nicmar I^ d, 1. V. 14C. se
^^H <lo rrnu. Voit vient cran? On
rccrerer, se ronrrir. Le subut. era-
^^^B irouvË ilans l'Iinp rrMa'::criin, qu
Ttnre, répouJjiut à l'itnl. er«paturii
^^^H n sBUs douio Uniliiie urigfue; mai*
ouvBHure, c«l employé mu figuré
^^V Cfr. Dicf, C«lL. I. 10.'>.
II, 55, el on pourrait peilt-èlre lui
^^ Omiaiu V. creuel.
donner le sens de obscurité dou-
Ormn v. crin.
teuse C^latin crépir), si Ton ne
Cnpon V. croupB.
prélîre conserver le sens primitif
pour faire image. De froreiire.
Crere v. croire-
on avait le comp. etcraveore. Le
Cranal t. cramme.
participe présent crepiiiis scrvii ù
1 Ctmiub, chrême v. eninme,
fonnor: oraTanter, craventer, ere-
^H Chou, crtmei Imi. crema, do ert-
^^H nup, eue snlids (extrait de maHfrrcB
aereranter I. 344, briser, renverser,
^^H végétale!. Ne cunrondei pas re mot
^^1 aveo ereiMt, ercûme aonirramme.
eraventer, abattre, renverser, briser.
^^H ilanu e-reone^creaiDr, la ( est inter-
Criator v. créer.
^^H ralnire. Crttmt expliqné îui ae
Criée v. crier.
^V iioure entra natreii t, 337 dans un
Criembre v. creindre.
^^ eiemplo extrait de FI. «t Bl, Qnel-
Crisme V. creindre.
ijues vers plus bout, il i^st nuostlon
Criandro v craindre.
■l'un arbre appelé owBnier; néan*
Criante v. creindru.
1 moins je ne fai» aucune .liffl,;ult;
Crier, crier, iiat. fridore; osp., pon.
^^Ê d'atlmettre craint = crèmt , patou
griUr; comp. MOliar, écrier, crier,
^H qne ce prkendn arbre dont la
^H „cresmes csoit- n'est qu'une invi^n-
des cris; escrier A <,qn. I, 299;
^^H tîoD du pointe, pont avoir un peu-
cm ffn. I, 380; eirrier à voit 1,
^^H dant à baUaiaier, dont le ,liusmes
2&1; snbst. orit, 1. ». et p. r. etk.
■
erii, cri, exclamation; adj. erina,
^■^ Crecmelar v. cranimc.
criard, bruyant; crioa, criée, publi-
[ Cremtiar v, cramme et efr. cr^^sme.
cation; oriarea. erisor, crîeur public; '
Crettlam v, CbriM.
Crettiante v. CUri=L
hius, Huvnouard, M. Dicï, clo., re-
Cnnira V, Christ.
Tcndiquenl a?ec raison noe origine
CreitienMr v. Chrisi-
latine pour celte famille de mots,
Cnrtiaiitet t. Christ.
et la racine t/Htrilare qu'ils pro-
CrertUni v. Christ.
posent, contient à iods égards. Rien
CrNtiieimaT v. Christ.
de plus facile que tes permutations
CiMtiieiite V. Christ
suivantes: Arifore (t'i de la syllabe
CrMtn V. croistrc.
qui étant bref), eritare, puis ponr
^^ CrmrMtBr v. fréter.
les autres idiomes romans change-
^^L Cmvk II, 369, crever, percer; du
ment de c en 5, et pour l'itaben
^^H tvtpan, ODàiitxt-.lQvhe rit crever.
adoucisse ruent du l on ri. Ni le
^^B pour !e jonr point, le Jour a uDm-
gothique grtlan, grnlan, pleurer.
^H nieiicé. De crerr>r, on ruroia le
ni le hollandais krijlett, plorarc.
^H eomp. MCrever, crever, se rompre:
^^^^^^
U^^^M
CRI
95
CRO
kriten^ damare (fixantes infantes),
qn*on a eus en vue pour Tétymo'
logto de notre root, no satisfont à
tontes les formes des langues ro-
manes. Le compose escricr a fait
penser aussi à Tabal. tcrian, mais
cette étjmologie est encore plus
fautive que les antres.
Cxieor v. crier.
Criarea ▼. crier.
Criarie v. crier.
Crierret v. créer.
Criet 3. p. s. prés. subj. de rréwer.
Crigna, erignel v. crin.
Czignete v. crin.
Crimlire v. creindrc.
Crimor v. creindrc.
Clin I, 386, cheveu, chevelure, crin,
crinière; crinis; de là erine, origne
II, 22, crinière, chevelure; d'où
cx%ii«te, crinière; — orignèl, che-
veax, crins ; — crennl, 72, ù crinière,
chevelu; crtnilus; prov. crinut, ital.,
csp. crinito.
Grindre v. creindre.
Criiia V. crin.
Ciioui, e V. crier.
Gril V. crier.
Cxjft V. Christ.
Chriftal II, 116, cristal, verre; de
cryttaUum.
Cxiitialii V. Christ.
Criitîaiite V. Christ.
Ciirtifla V. Christ.
Criitîantat v. Christ.
dit V. crier.
CSrii V. crier.
CSroe, croc, crochet; de là crochet,
crochu, accrocher; dans Tancienne
langue eneroar, enoroner I, 212,
pendre an croc, accrocher; Imâ.
incrocare v. DC. ; mot qui se re-
trouve dans les langues allemandes
et celtiques: ancien norois krôkr;
hollandais hrohe, hroohe; suédois
kroh; kymri crôg, etc.
Croira, emre, ereire, orearll, 135 et suiv.
261, croire, II, 139 B. d. I. V. 121
vendre ou donner à crédit, prêter;
part. prés, créant I, 208, empl. subst.
II, 19 1, croyant; d'où oreantarv. s v.;
créance I, 331. II, 349, croyance,
créance, crédit, emprunt, qu*on rap-
porta plus tard au latin en lui don-
nant la forme crédcnce; adj. creanle
I, 386, croyable; eomp. acroire II,
139; concroire II, 139; daferoirell,
140; mescroire II, 139; part. prés,
empl. subst. metereant I, 253, mé-
créant; d'où metoreance II, 364,
mécréancc, incrédulité; part passé
empl. subst. meecren I, 406. II, 140,
mécréant; recroire II, 140, dont il
est difticile de s'expliquer le déve-
loppement des significations: être
rebuté, cesser, abandonner, se re-
garder comme vaincu (v. DC. se
recrederc); d'où le part. prés, re-
créant a reçu les significations de
homme lâche, sans courage; dMci
recreantiae, recreandiie, action de
s'avouer vaincu dans un combat ; re-
creantie, renonciation, cessation, etc.
Crois, croix, crois, cros, erooix, crois
I, 52. 269. 305. R. d. Ren. IV, 183.
Ben. III, 481. H. d. M. 197. Ruteb.
I, 316, croix, signe de la croix,
croisade ; marque de monnaie ; es-
pèce de poignée en forme de croix ;
crux; croder I, 152, tourmenter,
torturer, mortifier; cruciare; d'où
crodement I, 129, tourment, morti-
fication; de crois dér. croisille, pe-
tite croix; d'où eroinlkr, semer de
croisettes, R. d. 1. Y. 42 — croiser
n, 279. I, 236, croiser, se croiser;
d'où croisement, croisade, i. e. action
de se croiser pour faire le voyage
de la terre sainte et combattre les
infidèles; croisée, croisade; prov.
crozada, esp- cruzada, ital. crociata.
Croisée = fenêtre, croisetie, sont do
la même racine. — Crodfier, crooe-
flier I, 262. Il, 62, crucifier; de
^^^^K
CRU ^^H
^^^^B ciucifigerc; pari. pats. (■api. silbst.
tneroitt Bmi 13339, c-â-d. il loi
^^H crBdfied, le cnidflt' II. âS: >le lu
lâche boaiiïoap, proprem. la chose
dcpassc les bornes poar . . . , devient
^^H Craû, crue v. croistre.
dcsogr^-able, etc -, <Ir> lu enoroÎMe-
^^f CroltM r.
ttugmeoter sans mesure, arcrollre
CroiMT T. crois.
an-delà des bornes: Par grant esmde
Croiillla ï. crois.
doit l'om trenebiet fors les tar-
Craitillar v. croix.
ereiMan» penses. M s.J.484; ter-
Oioiai V, croisslr.
BTOU, siircroit.
Ctoùuhm ï. croiaire.
Croii V. crois.
CiviMUt V. croiatre.
CrolBT V. roe.
CrDiMei. V. croistir.
Crone V. roc.
Croiuament •. iiroistra.
Crolleii v. roc.
CroiMir. oroair, emiiir, cruquer . fnire
Croller v. roc.
^^^ cl» bruit, casser, rompre, briser.
Croiler v. roc.
^^L DC. s. V. craiciie, cite udc forme
Crot», onit», grotte, caverne, siinter-
^^H qai rapporte ce Terbe à lu 4ido
raio, ca<e, primitif da notre jrolJe;
^^^1 conj.: croistre; en italien son cor>
do crypta (*(ii.'nii;). Plusienn pa-
tois ont conservii on verbe composé,
^H Dérlri ilu gothique kriuilan, iiU-
^H ^^of. Da là oTOii, nrolMdi. crsque-
la Franche - Comté , en^Bter, en
^^B ment, bris; veut qui sort du corps
Bourgogne, etc., c.-à-d. mettra eu
^^H parderrlèreBvecbruit; cfr.gotbique
terra, anfooir, enwtrer. DC. b. i.
^^M krvilt, ^ovy^iot; comp. «MTOis,
crotom, cite cnH = crenl, fossé.
^H rracos, brait éclatant.
Cronû V. crois.
^H Croiit V. croistre.
Crouler v. roc.
^^1 Cnltm, craiitra. ereitre. oiaitre II,
Cranps. cnipe (crope) U, 3SG, croupe;
^H 141 -J, croilre. uiirroitrc, nugmcii-
croupir (cropir), rîlre accroupi; au-
^^1 ter; pan. prés, ernpl. subst. aroiuuit,
jourd'hui dans un autre sens. De
^^M orelHUt, croissant; du vb. le subsi.
^^M CTOii, eraiit, uraii, crue, uoisaance,
de la forme en o, oti eu trouve
^^^1 augmentation (ila pri.^}; et GTOÎMe-
3û6, croupion. La racine de ce root
^^B amélioration; utoinMiM, croissance,
a du exprimer rjualqua chose d'ag-
^H augmentation ; de cr«««li« ; con.p.
gloméré, de rclavii; ou la retrouve
^H MniitrsII, 142; d'où aaroiaament,
dans l-ahal. kropf, balle, l'islandais
krsppa. bosse, le suédois kroppog.
ib.; ahai. crvpel. anjonrd'hui kmp-
^^M croîsECŒient, augoientatioa ; iTacroii,
pel, homma entropie, rabougri; mais
aussi dans leeeltique: crupl^allem.
^^M décroître, diminuer, abaisser; do-
krQppel; gallois cr«ft rétrécir, con-
^^^1 eroii, donner an dttreii, donner
tracter; kymri tropa=allem.*rapf.
^H au rabais; eneroiitra, accroître, uub-
élévation arrondie, gésier, boMe.
^^M roeoter; «niplDjié comme verbe im-
A quoi se décider? D'après ce qu'on
B
^^^*«^J
c r^'é^ikil^^ A^^^^2^
CRO
97
CUE
une identité d*ortgine entre croupe
et notre mot groupe, supposition
appnjée par les formes italiennes
groppo= groupe y groppa^ croupe.
Crtrapir v. croape.
CraetfUer v. crois.
Craei«iii«&t T. crois.
Groder v. crois.
Cnieifler v. crois.
Cmd, en, ans II, 256, cru; crudus,
Crady ernmiz I, 231. II, 161, cruel,
féroce, dur; de crudelis; et avec
diphtbongaison après la syncope du
é (v. la dérivation) et changement
de la liquide ernyer, erayere II, 160;
employé subst. I, 216; ernelte,
cruauté; erudelitat.
Cmalte v. cmel.
Gnua V. cruel.
Cnldr V. croissir.
Grnix ▼. crois.
CMt V. crois.
CSrape V. croupe.
G^rot» V. crote.
Gniyer, eniyare v. cruel.
Cnn, cru v. cmd.
Cnn, croix v. crois.
Caaid V. coe.
Cnardtr v. coe.
Csardiê ▼. coe.
GoardiM v. coe.
Cnehitr v. colchier.
Cne I, 51, espèce de tonneau ou de
cove à mettre du vin ; que Monnet
écrit eueue, aujourd'hui queue; ce
qoi rend très probable son identité
avec le mot coe, queue; prov. coa,
catalan coa, cua.
CuiDir, cnellir, qoellir, enilUr, eoiUir
I, 327, cueillir, recueillir, ramasser,
récolter, rassembler, plier, enlever,
prendre la résolution, entreprendre,
toucher, recevoir, admettre ; cueillir
en haine ^ en he, en haûr I, 329,
cueiUir en ire, en amor I, 329,
cueillir volonU 1 , 328 , entrer dans
U disposition, cueiUir corroi I, 329,
Bnrgoy, langue d'oïl , Glossaire.
se mettre en colère, etc. ; part. pas.
cm pi. subst. cniUie, enellie, eniUeita,
etc., récolte, moisson, collecte; col-
lecte I, 119, collecte; de collecta;
comp. aoaeiUir, accueillir, rassembler,
amasser; accepter, acquiescer; en-
gager des domestiques, des gens
de métier; associer à qqch. ; se
mettre à la poursuite, poursuivre;
entreprendre, exciter, susciter; ac~
cueillir la voie. Verre, le sentier^
la jornee, la fuite, le voiage, etc.,
se mettre en chemin, prendre un
chemin, prendre la fuite, etc. ; gagner
un endroit; subst. acnel, aeaeil,
acqidll, etc. II, 161, accueil, récep-
tion; concncillir I, 328; eacocillir I,
328, cfr. II, 153. 154, recueillir;
apercevoir, remarquer; prendre son
élan, donner Télan, Tessor, bran-
dir; subst. eacaeil, momI, dqncl,
etc., accueil, intention, manière;
reoaeiUir, recueillir, récolter, ac-
cueillir, donner l'hospitalité, rece-
voir; recueil, accueil, réception.
CneUie v. cueillir.
Gnellir v. cueillir.
Cnena, qneos, cona, qnona, coens, conte,
comte, conte I, 68. 69, comte; de
cornet, compagnon du prince, puis
employé supérieur, magistrat, juge
d'une province, etc. De là conteiM,
conteiM, comtesse; conter, contor,
comte; en ce sens, ce mot ne se
trouve qu'à la rime, comme le fait
observer Roquefort Raynouard, Lex.
Rom. II, 453, qui compare contor
avec le provençal comtor, dit de ce
dernier, qualité après celle de vi-
comte; ce qui correspond à l'ex-
plication de DC. s. V. contorneriae,
conseiller, assemblée de conseillers
ou juges. Conteit, contet, conteie,
cnntet, contée, comté, autrefois
féminin.
Cn«r, coer, cor, qoor, qoer I, 66. 145.
193. 352. II, 234. 368, coeur, volonté,
1
tiiHnge ! ror de ret, Mpresînm tw
imdreaM: rfc nwr, Toluiitnirooyni :
ciàgr, sonWnir: de cor, rnrilif. uicr
rrjM du d; île lii ndj. ooral, <-or.
OibI. (mi«rc: (lOTEgs, coniEe, enrage,
Mlindge I, 188. 193. 22a. II, 77.
iplioi,.
319, c
volor
lention. dessein; d'uù toongitr, en-
hardir, rendre taïornble ; et d'ici
le roiD)). detMongier, rendre con-
Iroirp, fnire perdre l'iiiTection, aini'i
que du part. [isas. l'adï. Mor»gie-
MBnt, bardimenl; adj. SOragM, qui
a du coeur, de lu voloLti; — eorto.
DUTM, poitrine, inlealiiiF, eiitraille».
Tenire; d'nii corail)*, enrailla I, 9ô,
intestinx, entrailles, bo]funx, ventre; i
— . tli. uoTer, l^ter le rncar, percer
le eneut, affliger, fàeher. (^fr. aciir-
dur, l'oni'ordur, rei'onlor.
CasriiiB v. corros.
Onerra, carquuia r. i-auirc.
Cnsm, «oarrent, de œvrir.
Cll«TT«DM«f I, 3S7, tnuC to qui cert ii
l'ouvrir 1h ti'ie, bonnet, vuîU', rh&-
peaii. ete, ; de eovr'ir I, 407 et chef.
CMQTTBfBa II, ISù, plus exaniemelll
Daenefen. convre-feu, »igniil tle lu
retraite: kloclie qoi gonualt pnur
avertir les babitanta de su retirer
i-liGK etwC et de couvrir leurs reux ;
de cdirir I, 407 et feu.
Cni V. ini.
Onia Irepers. BiDg-pi^B. ind. dvcvider.
Cnidai, euidier. qnidtr, knidiar II, 11»3,
penser, croire, préaumer; do coi/i-
■eluu iiiuu Mis; camp. oltracnidGr,
aitr«caidjer. ontreqoidier, ultreqnidsr
O. d. D. lôUË, avoir de U [>ic-
somption, de l'Hrruganuu, faire l'u-
TSDtageux, être téméraire, intaleni,
sortir des bornea de la modération;
d'où oltrMnidMiM, présomption, ar-
rogance, témérité; — poioiudiw,
wnger, préparer, fniro des prépa-
rntifa: [■nn-uldrr, aorfiiidlmt) ,
■ertnidanee )t, 376, pn'i
Coidier v. niidct.
CnilleiM V. cueillir
CniUie V. cueillir.
Ctiillir V. cueillir.
CnllTMt v. cul vert.
Colr, qnir I, ITT, cair, peau; corium;
do là tnùrie, coirie, qnina I, 40T,
snrte d'habiilvmcnl milliaini fait
du eiiir d'un faufile; collet de cuir,
pourpoint sans manches; — eomia,
iiourruie, ttordon, ueintnre; corHjin.
CniniM* eut encore un dénié de
cuir, propr. eoriocea.
Coin, qùre, noire U, S.'iS, euire.
briiler, cuusL-r une douleur piquante:
pruv. toïar, ital. cuocere; tan,
qnen, ken, qen, s. s. et p. r. kas I.
93. 94, cuisinier; coqma; CldilM.
qnenne II, 3â3, cuisinu; du coqtàina
pour tulinu; ital. cuclua, esp. co-
cina; d'ici qnictniar II, 361, cni-
sinicr; du vb., par l'intermédiaire
d'uu hypotbéliquB «umoe, prov.
tusL-u/a, propr. coquentia; dér. ea-
Mumt 1. lub 338, cuisson, doaleur.
qolatron.
m U d'H. 339, mar-
proï. coguastro , Imi. eo-
propr coquoatro, coquiitro,
miflre de coquagter pour
lire; cfr. mitron. Outre le
grief dolor dcl
Grég.
Estre deqnil de
!uer (Dial. de S.
deeo^Mert,
dotit il ne faut paa coufondre
part, pasié avec démit, signifiant
Oains, qniiM U. 3âO, cuisse; coxa;
prov. cneista, port, coxa, ital. eosda;
la signiflcation du mnt latin a été
CUI
99
CUN
ohangée, comme on voit; de là
eoteot, cuissard, armure des cuisses ;
aujourd'hui dans une antre signifi-
cation; esp. quixote.
Csita, quitte t. coit.
Cmta T. coiter.
Coitee v. coit.
Cmtament v. coit.
Cidtar, presser v. coiter.
Cdtîer, donner quittance v. coit.
Cnireit V. cul vert.
Came v. couire.
Cnim, coivre R. d. 1. V. 2ô, cuivre;
proT. coire , esp. cobre ; de cuftrum.
Dans i*anglo - normand on trouve
qmver, avec transposition ordinaire
du r; mais la forme quivee I, 337
est certainement fautive, à moins
qu'elle ne signifie autre chose.
CvIelM V. colcher.
Coldier, eolchier v. colcher.
Ca^Ue V. colpe.
Cd^ v. colpe.
Cnltel V. coltel.
Cnltivage v. cultiver.
CnttiTment v. cultiver.
Cnltim, eofltiv«r, où le / a été rem-
placé par 5, comme dans ascons
pour alcons, I, 207. II, 97. 383,
cultiver, vénérer, honorer, adorer;
de euîius; de là euUiTor, oultinir,
cultivateur; colon qui était serf de
la glèbe — adorateur; eoltfyage,
labourage, culture ; enltiTement, culte
rendu à Dieu, aux saints. Cnltaie,
culture; de cultwra,
Cnlthror, eoltiviir v. cultiver.
Cnltore v. cultiver.
Colyert, enilyert, onivert, envert I, 128.
256. 326, serviteur (esclave); in-
fâme, perfide, pervers, traître, vi-
lain, lâche; or euveri par opposition
à or masseii Q. L. d. R. 250; de là
cntvertage II, 230, asservissement,
esclavage; culTertiie, servage, as-
servissement. Selon Ménage, de
coUibertutf nom donné en France
à un serviteur qui se rapprochait
plus de Pesclave que de Thomme
libre, et qui pouvait être vendu on
donné par son maître. V. DC s. t.
culverta. De là le verbe aenirerCir,
asservir: Mors fait de franc borne
oui vert, Mors acuivertist roi et pape.
V. 6. I. M. XXX. On voit ici ettt-
vert dans sa signification primitive.
Cnlvertage v. culvert.
Cnlvertiie v. culvert.
Cnm V. corn et II, 281.
Ciunandement v. mander.
Ciunander v. mander.
Combatre v. batre.
Cumbe v. combe.
Cnmble v. comble.
Ciuneneer v. comencer.
Cnmeneher v. comencer.
Cmneiit v. com et II, 281.
Cunforter ▼. fort.
Cnmpagner v. pain.
Compaigne v. pain.
Cnmpain v. pain.
Cnmpaftiie v. pain.
Companion v. pain.
Cnmperer v. comparer.
Comte V. cucns.
CnmuTiel v. commun.
Cnn v. com et II, 281.
Cime II, 231, berceau, naissance,
enfance; de cunae. L'art del de
notre exemple est picard, et ne doit
pas induire à penser que ce mot
soit masculin.
Cimeitable v. conestable.
Cnnfanan v. gonfanon.
Confort V. fort.
Conforter v. fort.
Conituion v. fondre.
Congé V. congiet.
Congeer v. congiet
Coigoreiion v. jurer.
ConoiMmoe v. conostre.
Conreer v. roi II.
Conrei v. roi II.
Conte V. cuens.
7*
dmUmple
Cnntat v. .
CnniHa v. c^uer.
ClirB I, 163. 2âl. 300. 3DT. II, il.
tain, sollicitude, aotid ; trlmrEe;
cure, médî rament; atra; onru', sou-
dar, H(iïgD«r, svoir soin <le i|quh.;
guérir; prov. vuiar, Husal iielloycr;
r de défiance; -
- neltoyer, de-
s de l'aUeiDsiid
r dit M. Dtcx I,
riu Cj. L. d. R.
proearer, [irendre
inquiétude; -
irqiiti
_t le traiter; pro . . . .
pioennTM, prootmor, pnrauisur II,
b'i, procureur, pro{^urateuI ; protu-
ratoT. Nos mots cure, ital. «iiralo,
i. e. cbargé du su lu des âmes,
eauTticT, pour coratier ~ cnraturiuii,
ds tuntua, ac rapportent encore à
CnriM, onriof v. cure,
CnrioMnoit v. cure.
Cnm I, 22S. 390. II, 11, chariot:
CykavM tl, 2S(ï.
fijiogal» II, 173, signature, a
eeiiig privé, obligation pa
chirBsrafhWH, chiroijrtiphui
-M-
et ^
**. /f^è^ o^.
^^^
DAA
101
DAN
D.
T. rier. Damagoe v. damage.
T. rier. Dami^ v. damage.
▼. digne. Dama v. daiiz.
Dafl, faox, fer de la faux; de là Dameiaeaiii v. daoz.
dailler, frapper, escrimer; — s*eiitre- DamaiiaQi v. danz.
daillar, «^antredaliar, débattre, se Danuiiala, damiriirtar v. daoz.
Uispater. Racine? Cfr. Dief. 6. W. Dameaeaiia v. danz.
Il, 610. 11. Damiieaa, dainliaam v. danz.
Sailkr t. dail. Damiael, damliala v. danz.
Bafanll, 39, daim; de damui^ formé Damle v. danz.
ior dama. Damner v. damage.
Jkk r. dois. Damnai v. danz.
T. rier. Damaiaeaiii v. danz.
T. lez et II, 356. Damoiial, damolièlt, damoiteler v. danz.
Dam V. damage. Damoiaiaiia ▼. danz.
Damaga, damaige, domaga I, 145. 103, DamflMal ▼. danz
tort, dommage, dégât, action de nuire, Dampnatton v. damage,
perte; de éamnum; adj. damagoi, Dampna t. danz.
dami^oi, nuisible; damagiar, doma- Dampner ▼. damage,
gkr II, 53. 91. 349, flaire tort, Dance, danoer v. danser.
caoser do dommage, endommager; Dancele v. danz.
adv. domagamant II, 99, d*one ma- Danger v. dangier.
nière dommageable, nuisible ; comp. Dangiar, danger. Droit absolu et obli-
admaagiar I, 49, faire souffrir du gatoire du suzerain par rapport aux
dommage, eodommagcr. Le dér.
simple de damnmn, dam, dommage,
détriment, prov. dam, dan, a été
aussi en usage dans l'ancien fran-
çais. Damner, et, avec p intercalaire,
damimair I, 207. II, 204, damner,
condamner; damnare; pror. damp-
nar; cfr. columpne; dampnation I,
49 , damnation , condamnation ;
dampnatio; comp. ornidamnar , eon-
dampnar, oondemnar II, 365, con-
damner; condemnare; et, avec une
signiâcation déterminée par dam-
num , endommager , gâter , blesser,
qo*a le simple esp. danar, et qu'on
trouve dans la Loi salique: Si quis
terram alienam condemnaverit. Kx
Super lis piez ne poth ester, Qui
toz los at il condemnets (Leod. 28,
éd. Diez). — Cfr. danger.
Bamagiar v. damage.
possessions de ses vassaux; droit
de confiscation sur les biens dont
les charges no sont point acquittées;
terre en défens, terre domaniale.
P. ex. fief de danger, fief soumis à
de nombreuses conditions, qui pou-
vait être retiré on confisqué facile-
ment; être en dangier de qqn., être
son redevable ou obligé. Dangier
prit les significations de bon plai-
sir, violence, puissance, possession,
opposition, contestation, difificolté,
retard, manque, défaut, absence.
.S> mettre en dangier de qqn,^ se
soumettre au bon plaisir de qqn. ;
faire dangier, retarder, refuser;
sans dangier^ sans retard, immé-
diatement, volontiers. Dangier dé-
rive de damnum, par Tintermédiaire
de damniarium^ d'où damnier, pro •
nonce danier, danjer, enfin danjier.
V. DC. ». y. ilan^Brium, domïgi:-
riam, damoum, eC ci-deasus darouge.
Duinw V. dsDz.
Dmu, dans s. ens i:l 11, :lâï
Dmu, sRigneur y. dann.
Danie t. danser.
IhuiMT, dasotr II, 3M, danser; subst
a II, 20, danse. L'nlU-
I mnderne ton», danse, bas-
BBXon datas, ainsi qae Je tcallois
rfanni, (faAni, hymnifinam, breton
(fanl, dér. <lca langues romaoes.
ijni ataient cmpruaii leurs format
de l'abal. damon, dintan, irahere,
goth. thintan; de sorte que danât
aignlGerait une chaîne, une file qni
■ se tire, on giœplement monveroent;
cfr. allmà. gn-denrr, mouïemeot.
Pour lea noms des diflÈri-nte» danwï
; en usage aulrefois, v, DC. s. v.chore».
• Bant, seigneur v. iIhqz.
». dent,
dant I, 79. Su, dum,
«eignenr, maJIre, chef, bomnic élevé
■u-dessnB des antres par son mi:-
■ rite, ou par son pouvoir et pur sts
richesses; — damnaa, daimea, dame,
damls, dampBS, dame, etc., altùra-
lioos <lc dame, pour damr Ir 1.80,
en composition avec lu mut DitH.
seigneur Dieu; dBBM. femme mnrii're,
main lie distitu.'tion ; In femme du
celle da bachulier, quoique noble,
: de
déjà CI
, qui i
i de
Dtraulés en dotantu,, rfomna,
premiers temps du morun-age, do*-
Hiu, dama. Mais à quelle inSuence
est da le a pour a, qui s'est main-
tenu duus le» auties lun^uce ru-
I>AK
leaus, damiieatis, damelslaut. damai-
seaus, duneieans, dantiaoi, dantaana,
dtiTiEett*, dAmiseas, r- s. et a. p. d^
molsel, damoisiel, damltal. dauel,
dauncei, eic. 1. 90, jeune gentil-
e de noble
traction qui n'était pas encore reçu
cheraliert écnjer. Ce nom, liit
Roquefort, à qui j'emprunte ces
détails, ce nom se donnait même à
i'hijriOer préauniptif de la uoaronno;
— damoMle, damoiMla, damlMla,
daniale, daneeia, etc., &lle de noble
extraction, gcnillfemine qni, n'ayant
pas le litre de dame, élail épouse
d'un iffimoiief ou d'au évuyer; de
là damoïKler, daaelielar, etc., faire
la damoiselle, fréqHHnler les damoi-
sellei, traiter une personne de du-
nioisellï. A la miïnie famille aj<-
panicnuont encore : doaoler, donoier,
caresser une femme, contllser, faire
l'umour, galanlissr, l'cbatire; subst.
donoi. dental, dannoi, amour, plaisir,
liatlerie, galanterie, faveur; d'où
donoiamenC. dotnolainent , <.-ouriai«ic.
proveni^I domneiar, domnei, dom-
neyameu , Rayuuuard Lex. rotu.
111, U!*.
Dau, dans v. eus et II. aJ-'.
Daniaas, danieani v. ilauz
nanael, dantele v. ilanr.
DaAafatts v. dauz.
Dar, dart dans l'e.t pression en dar,
en (farl, pour slt^ifîer en vain,
d'une mnoière gratuite; lépandant
à l'italien indoriia, que M. ■). Grimm
III, 107 à la note, dérive du slave
donna, darom = dono, gratis- Comme
nous n'avons rien emprunté an slave,
nous devons avoir re^u eit dar de
l'italien, si toutefois il y a quelque
liaison entre ÏHiJnrnu et en dar.
Bard 1. dart,
Dardelant v. dari.
Dairaiea v. ticr.
1^
> »
■ A -^ ^'•' >^W^ ^e ^ à _
DAR
103
DEC
Bamin, ûMmbummt v. rier.
SuniiMtet, darraynett v. rier.
OimiB V. rier.
Oamnkr v. rier.
Darrian ▼. rier.
Dut, dard, dar, dard, javelot; de
Tanglo- saxon darodh, ahal. tart,
ancien norois darradtkr, même
signification; v. Dief. G. W. II, 681.
De là dardeiana, dard.
Dart (en) v. dar.
Ilaa,'daiia art, v. I, 49.
Daimeal v. danz.
Damoi ▼. danz.
OaTaat, daraat II, 346, cfr. ans, avant;
comp. dada^aat, dadarant II, 346;
devant qtte, devant ce que, par
devant ce que conj. II, 380; —
de là daraatir, davanear, précéder,
devancer; vb. comp. adaraoaar II,
396, devancer, prévenir ; daraatrain,
darantrian, darentrian I, 50. 116.
160= de ab ante anus, ancien, pré-
cédent, passé, antérieur, supérieur;
dans le style mystique ce mot est
employé par rapport aux choies de
la vie future, et Ton eu forma,
avec ce dernier sens, le subst. da-
▼antrainatait, darantrainatat Dévan-
train eropl- subst. signifiait devan-
cier. ]>a¥aiitriar I, 324 = de ab ante
anus, devancier, l^e r des formes
iievantrain, devantrien, etc., est
intercalaire ; il a peut-être sa cause
dans l'imitation des dérivés de de
rétro. Cfr. rier.
])• altération de la forme dex, voy.
Daus.
Ii9 prép. , du latin de, avait le sens
exact ou approximatif des préposi-
tions à, avec, à cause de, à TefTet
de, contre, depuis, durant, pendant,
en , dans , entre, parmi , par, pour,
afin da, sur, touchant; — de pour
que, après le comparatif I, 107 —
dad, daai à, an, qaa prép. Il, 370;
da aa, da ca aat qna conj. II, 379;
dad qne, dad adant qoa, dad ataiit
qna conj. II, 379.
DaabJa v. diable.
Dabat v. batre
Dabataia v. batre.
Dabatra v. batre.
DaboiiiairamaiLt v. air.
Dabonaira, dabonairamant v. air.
Dabonairata v. air.
Dabonara v. air.
Dabatar v. boter.
Dabontamant v. boter.
Dabantar v. boter.
Dabriaar v. briser.
DabruJaar v. briser.
Dabrnaaii v. briser.
Dabnuar v. briser.
Dabuaahar v. bois.
Bacaahar v. chacier.
]>a9ai]idxa v. ceindre.
Daaaizidra v. ceindre.
Daaambra v. dix.
Daeea, daahiaa I, 57. 360, décès; dê-
cessus.
Daoan part, de décevoir.
DaeavaUa v. décevoir.
Daaarar, daaayair v. décevoir.
Dacavaraa, daaaraar v. décevoir.
Daoarair, daaavar, dacarair, daahavoir,
daidTra, daehdvra, dadvair II, 12
et suiv., décevoir, tromper, séduira;
dectpere; de là dacaveraa, dacaraar,
trompeur; dadyamantll, 163, trom-
perie, perfidie, séduction; adj. da-
cayable I, 39ô, trompeur, perfide.
Dachaoer, daohaohar v. chacier.
Daehaoir v cbaor.
Dacharoir v. décevoir.
Bachiaa v. deces.
Daehdamant v. chaor.
Daahaifra v. décevoir. *,.
«
Tï^ V. de.
Dedama v. dix. * ' » . . -
Dacipla'v. disciple.
Deaiplma v. disciple.
Dadyamant v. décevoir.
Dadvoir v. décevoir.
»••
. «
DEC
104
DEG
DeoUn v. cliner.
Dedinar ▼. cliner.
Deedir ▼. col.
BMoper ¥. colp.
DMom ▼. corre.
Doeoxi T. corre.
•fi«^ Jii #{r^l|/.I>eeret II , 203, décret, ordonnance,
^.^l^m^jtffp • principe; deeretum,
TZéiii^ Soeroig t. croistre.
Deeroiitre t. croistre.
Dedans, dedani v. ene et II, 352.
DedaTaat v. davant.
Dédales ▼. lez et II, 356.
Dedeni, dedem v. ens et II, 352.
Dederain ▼. rier.
Dadenia t. eas.
Dedem t. sos et cfr. II, 367.
Dederant ▼. davant.
Dedaren ▼. vers.
Dédier I, 321. II, 3:^ dédier, consa-
crer; dedicare.
Dédire v. dire.
Dedidre v. duire.
Déduit v. duire.
Desnain v. rier.
Defaate v. faute.
Défais v. défendre.
Deftndement v. défendre.
Deféndeor, defenderes v. défendre.
Défendre, deiflendre, desfnidre I, 150.
163. 170. 898. Il, 51, défendre,
garantir, faire défense, interdire,
se refuser; defendere; de là deféa*
deres, deféndeor I, 77, défenseur,
proteetour; defendement II, 51, dé-
fense, secours, protection; déliras,
desféns, deftsnse, deefense 1, 185. 192.
398, et defois, defeis, lieu en défens,
d*où défense, interdiction : Imâ. de-
fensa, defensum; mettre en défais,
défendre, interdire, (froscrire; tant
^ défait, sans retard, sans refus; —
.defensiim II, 00. 'ir.C , défense, ré-
sistance, forteresse, protection, pro-
hibition; de drfentio.
Defens t. défendre.
Defension v. défendre.
DeflUre v. faire.
Deifiuitf V. faute.
Deffendre v. défendre.
Deffense v. défendre.
DeA'Suier ▼. fenn.
Defler, detter ▼. foit.
Deilgnrer, defflgnrer v. figure.
DeflB V. fin.
Deflasment v. fin.
Deflner t. fin.
Defois V. défendre.
Defoler v. afoler.
Deforain, deforaineteit v. fors
Deforien t. fors.
Defors v. fors.
Defiroi t. froisser.
DefhdsBer v. froisser.
Deftdr ▼. fuir.
Deftiler t. afoler.
Degaster v. gaster.
Degerpir v. guerpir.
Degeter v. geter.
Degenner v. genner.
Degieter v. geter.
Degiter v. geter.
Degner v. digne.
Dégeler v. gole.
Deget V. gotc.
Degeter v. gote.
Degrés II, 87. Faire tet degrat signi-
fiait se décharger le ventre, et lu
basse latinité rendait cette expres-
sion par degravare. Degrat, de de-
gravare , a donc propr. le sens de
décharge, d'où fig. crapule, bom-
bance, comme dans notre exemple.
Dans le K. d. Ken. III, 30 on lit
orotr tct detgrai avec la significa-
tion primitive, c.-ù-d. avoir sa dé-
charge, sa charge, le ventre plein.
Laissant degravare de côté, on
pourrait dér. degrat de crattut,
gras, et l'on aurait l'idée primitive
de dégrossir, dégraisser, enle\er
l'ordure.
Degret, degré I, 177, degré; pour
^rel :- gradub. formé de degradare.
-t^e^^^^iM ^^rewùsi'^^ Oû^^-^^^^.
'fj/jlAci
DEG
105 ^
DEL
afin de le distingaer de gret^gn-
tum, T. gre.
T. gaster.
T. guise.
T. mahaio.
Dehait t. hait.
Beliaiter, dahaitiar v. hait
Séhait, dehaiter v. hait.
Béhmi I, 76. L*éditeur des V. s. 1. M.
pense qae ce mot est mis poar la
rime an lien de dehait. Je crois
aossi la forme incorrecte; mais le
passage de dehans à dehait est trop
fort, et dehuns s'explique très-bien
comme dér. de honte, c-à-d. qn*il
signifie humiliation. V. honir.
Déhnrter v. hurter.
Od, deux ▼. doi.
IMgnar v. digne.
Bail V. dois.
Odt T. doit.
Daite r. Deus.
Daii V. doit.
imetar t. jeter.
imdadre II, 238.
Jkiottb V. joste.
Bigoiiste v. joste.
D^lngiar v. juger.
Sqns (au) v. jus et II, 302.
Ikjwtbb y. joste.
Del rég. ind. de Tart. I, 46. 47 ; d^où
dra I, 48; de illo; plur. dali, des
I, 54.
Salai I, 289, délai, retard; de dila-
tum; de là dalaier, différer, causer
ou donner du délai, retarder; tant
delaier I, 391, sans différer, sans
tarder; dalaiement, délai, retarde-
ment.
IMaiement v. délai.
Dalaiar v. délai.
Deleeher, deleehier v lécher.
Daled ▼. lez et II, 356.
Deleit v. deleiter.
Sflaitance v. deleiter.
Delaitanla v. deleiter.
BeMtamant v. deleiter.
Delaitar, daUtn I, 214. 221. 240. 366.
II, 193, charmer, avoir du plaisir,
de la joie, se divertir, se délecter;
delectare; part. prés. empl. adj. déli-
tant II, 128, charmant, délicieux;
subst. daleit, daleyt, dalit I, 82. 126.
169, joie, délice, plaisfr, volupté;
delaitanla, daUtabla I, 69. II, 52,
agréable, délicieux, charmant, plai-
sant, joyeux; deleclahilu; dalaitoe
dalitaa I, 268, délicieux, joyeux,
agréable; formé d*après le subst.;
adv. delitoiamant, daUtouamant II.
69, avec charmes, avec délices, agré-
ablement ; du verbe dér. daleitemant,
joie, plaisir, volupté; par le part,
prés, dalaitaaca, volupté, délices,
plaisir. Au lieu de deleiter , dé-
liter, on trouve dalachar (te), se
délecter, se réjouir, qui est égale-
ment dér. de delectare; mais ici on
a syncopé le I et conservé le son
guttural, tandis que dans deleiter,
le c a été syncopé et il y a eu
diphthongaison de Te: et.
Dalaitoe v. deleiter.
Deleyt v. deleiter.
Delei V. lez et II, 356.
Delge V. délié.
Dalgia v. délié.
Délié, dalge, dalgie, dangie I, 106,
délié , fin , meuu , délicat ; de deli-
catut, Cfr. deleiter.
Délire v. lire.
DeUt V. deleiter.
DeUtable v. deleiter.
Déliter v. deleiter.
Delitoeemant v. deleiter.
DaUtouamant v. deleiter.
DeUtu V. deleiter.
Delivarer v. livrer.
DeliTranoe v. livrer.
DeUvra, deliTramant v. livrer.
DeUvrer v. livrer.
Delraier, dalrier v. rier.
Dels, deux v. doi.
Dell, des v. del.
^^B DEM 10<; DEN
^^^B Denuin, demein \ niaiu IL.
repoi : »r rfcmorer rien I, 389, ne
^^H Dmnune, demsaie. d«meIiiB, deniaine
^^^1 âomaiue. at>iuajii«, iiroiiiii^ié. élnl
pua ; ia[ial. damoi, damore, demeure.
séjour, délai, retard; taiu démore
^^H SMuiu, elc. II, lUO fîgDmait en
I. 1)26, sans demeure, sa» dilaù
^^^P oiilro seigneur <le fief, grand vBEaul
fnire dtmorc II, 4, faire tijour,
^^^H II te prenait adject. daua les doux
faire une pause; do là damoiM, dB-
mores [I, .'iul, demeure, séjour,
^^^P propre, «ujeii soutersiu, prini:i|)Ol
délui , retard; du pnrl, prés.: da-
^^M lili aîné; v. I, 3âT. 39». 11, 343.
morancs, âemourauohe I, 135. Il,
3û4. 365, Béjour, délai, relard, re-
tardement: résidence; bien vaeant
^^r momement II, l U, mime, en propre
par mort.
^" souvermiirmant.
Damorgt 1, 234 forme aahj. de demorer.
Demaabrer v. memijre. '
Demwtrer v. n>o»irer.
Demander v. muiidar.
Demaneu v. oianes el II, 31H.
Demotuer v. demorer.
Démanger v, n.anger.
Demaneia v. manoi et 11, Mi.
luortr.
Demmabrer v. membre.
Demoree v. demorer.
DeraenBT v. mener.
DemuitremeoC v. iaui,trer.
Demenfe v. demaiiiL-.
Demuttrer v. moslrer,
Deaeorte v. ,:osteit el II. 357.
, Dementien It, -l^'i et .l.'œi'nire.
Deoeier v. non.
Deogoar v, digne.
Beniarl, 111). 11, 111, denier: urgi'Ut
^H II, 28:S, pi'iidani ^u (L>ui|>»-lh, diiii.
munuavé. espi'eus; de dfnarium,
^^f l'tiilenalle, sur uc.t entrL-failus ;
monnaie romaine d'argent, dont la
1 demnîretqut, etc. II. :)IJ().
valeur varia bcaui'oup nu mujen-
ûge, v.DC-monula. Li .Icmrr$ taint
Pien II, 384. De là denrea, deo-
Demoine v. dciDaiiiL-.
rév, daim lu principe ec qu'on ache-
Demor v demorer.
tait pour un denier, aoumi ou
Demorance v, Uemiirer.
valeur d'un denier; prov. rftfMt-
1 Demore, demoree r. demorer.
rnrfn , cfr. Kaj-n. L. R. III, 24, DC.
^B Dgmcinr, dwnniai, demourar I, j-4. M.
dcnariala: adenarer, réaliiet. eon-
^^H V28. 180- 1D4. ?0T, verbe fort dans
rertir en espères.
^^^1 le priiiulpu, maU <|ul prit de boune
Danmer v. non.
^^H heutu le rvnversenaQt d<; ne eu en,
Dani, daoi v. en» et 11, JOï.
^^^1 d*oà lu luroiu UHiderne^ demeurer,
Dent, dauE t, l:iS. Il, ;iu, «leiU; de
^^^1 séjourner, renter, liurcr. turder. le-
•/ei» (<leni}; d'uù adana. adauf, ai-
^^H tarder; ilemaran; Jemerrr rfeicwt
deni I. 347, propr. n dtnli. sur les
^^K Vf», 1, TJtà, être >0U> sa juridictiun ;
^^m tnf. vmpl. subil. dKiu le auii» dt
souvent réuni à euver» U, 30; dd lô *^
./c-
«^—étiffc^
7^ $e^oeé^^
^ «<.SI&»a^
/l#JL/4
DEN 107 DES
adentar I, 110, appuyer le visage Deprier ▼. prier.
contre qqcb. , renverser, coacber. Depriner v. preis.
On trouve endanter dans le même Deproier v. prier.
sens, R. d. C. d. C. 8090. Dequire v. cuire.
Jkaam v. nud. Deraine t. raison.
Beol V. doloir. Berainer v. raison.
Sepaner v. pan. Deraimemant v. raison.
Departia v. part. \^.//^^i/^^^^' Deraimifir v. raison.
Departiment v. part.)^ %J» /''f^^ Derenie v. raison.
Départir v. part. Deremier v. raison.
Depeder v. pièce. Deriere v. rier.
Deperti I, 255 pour départi. Dériver v. riu.
Depetohement v. depescher. Derompre v. rompre.
Depeaoher, détacher, dégager; II, 9, Derrain, derrainement v. rier.
avec la signification de briser, cas- Derxeain t. rier.
ser, confregit dans la version latine; Deneineteit v. rier.
DC. connaît le dérivé depeaeheiiieiit Derreniflr t. rier.
dans le sens de division, partage, Derroi v. roi II.
(s, V. feudum) ; empeaeher, empoeeeher Derroier ▼. roi II.
II, 30, embarrasser, mettre obstacle, Dérobe v. desrube.
arrêter, déférer en justice, accuser; Dorer v. desver.
d'où empeiohement, obstacle, accu- Denrerie v. desver.
sation; prov., esp., port, empachar; Des rég. iud plur. de l'art, v. del.
prov. encore empaytar, subst. em- Des, dois prép. II, 348; deed,
paig; ital. impacciare. On dérive à, en, qae prép. II, 370; dea qoB
ordinairement empêcber de tmpe- conj. II, 380; deiii qne, deed qae
</tc<ire; mais il n'existe pas de forme conj. II, 379.
empequer, empeher, empe$ker , ce Desacher, dessécher v. sec.
qui prouve contre cette étymologie. Deaacher, tirer v. sac.
En admettant un changement de Desaooragier v. cuer.
préfixe pour depescher, on trouve- Deeaerdre v. aherdre.
rait rétymologie de empetcher et Detalùliler v. afubler.
depescher dans le fréquentatif bypo- Detafiaatrer v. feltre.
thétique xmpactiare , impaeiare, de Deaagreer v. gre.
impingere^ pousser, lancer vers, Deaaherdre v. aherdre.
contre, heurter, — imputer qqcb. à DeMise^t. aise. i «i^
qqn., Timportuner, le gêner. Signi- Beealair v. saisir.
fications et formes de tons les idio- Detameneiter v. amonester.
mes romans servent d'appui h cette Deiaprendre v. prendre.
supposition. Deiariteir v. hoir.
Dépendre v. espondre. Desarmer v. arme.
Déport, déporter v. porter. Deiartir v. dessartir.
Dépoter v. pause. DeaaTaaeer v. avant.
Depreindre v. preindre. Desayandr v. avant.
Depriement de depreindre. Desavenant v. venir.
Depriendre v. preindre. Desarenir v. venir.
Deprienst, deprient de depreindre. Detbarateiaon v. barat.
^^^IBdHH
^^V Kl» ^^^1
DMbUBteii V. barm
Dewart V, discorder, |
DsMMndrs >. a.udre. 1
DMlMt V. bulre.
SwoDBnrû. dewMTtiir v. rorrir. 1
Dobitr* ï. batra.
De^overture .. covrir. }
DtManer v. chacier
Deworreor v. covrir-
I)«mb1«m V. caoche.
Dewrire t. esoire. |
DeHtiTre v. osrrirc. ,^^^H
DMMrg« V. ^bar I.
DeMTDiie Y. .^^^H
^^^^1
DeHanehier v. .^uuL-bc
Deuunilig v. confire. ^^^^^H
Seidaigiier r. ^^^^^|
I}Mc&iu V. caiichc?.
Sendaiiig V. digne. ^^^H
De«legn«-. de.deigiieT v. digne |
^^k ubaiBSur; abaol. pour descenilre de
DeriBB V. diRtlC.
^H -^cbevah inf- L-mpl. âiibst. I, DSi;
Deidein v. digne. ,.^^J
^^^1 dracente, suucesBÎoa , héritage en
DeidiTa V. ^^^^H
^^H litiae directe ; dewmidne 1, 48 t-omme
DMdit V. ^^^^1
^^V desueiidement, et HdTerailc , Ira
Dadniie v. ^^^^|
^^ verse; propr. part, paasi.
Baidltlt r. duire.
DeMolwT V. «ec. «
DoKhader t. diaciar.
Ihmdei V. desior. ,
Denhaiolier v. ihar 1.
IhiHSeilMr V. encuset.
Docharse v, tt.ar I.
D««ohBiii V. taiiL'he,
DMeTit«ment v. hoir.
ItaHhi ï. de» prép.
SeHciMr ï. boit.
SMoUru *. csehîrer.
DcMTt, due» I, 4a. 54, déserL-, Je-
SMd V. dei prép.
lertum: dwwt, abaudon né, dépour-
DMdore T. clore.
vu, dépouillé, ruiné, frustré de sea |
DeMlper v- et.lp.
biens; de drstriut , d'où cneore
DMOontu V. coiife..
de»rter= desortare U, 97, détruire.
miner, gâler, lavager; delà d«aT-
Udon, abaiidonnement , délalMe-
ment; deHrttae U, 143. désert,
■ !»«»,..; .. „„■..,„.
de deteiltr dans l'acception aclire:
Lu force M ,e» discours (de saint
DsicoiueiU« , doMonaeiltor v. totisoil.
Bernard), ijui pensa déserter la
France et rAllemagne, .-ti inipi-
raiit au\ poipleis le désir de su
uruiser, pafaii pour indiicrélion el
D»eop]er v. .„pl,..
ra.is li-dc.
1 DMOordabie t. diai-ordor.
^B DMMTd* V. discorder.
DMerte v. servir |
^^B DcHordM V. disGordei.
DeMitei ï. dcserl. 1
dt^tOiitk^K, ,'tnu<f>'^ i-^^^^i^i^ ii^'**W<Kt^^ TH^ifSjiidùli^
•^Si^9^.
St/sria, JU/ifid^, '9r/^ ^CtÉà/h^^ k'>^^m(^,,iWtl»'
/,;, iéf^-^-^c/
DES
1()9
DES
P<Kitiiie V. désert.
V. serf.
V. serf.
Y. espérer.
V. estref.
V. sevrer.
BNe?T«r, dM0T«rer v. sevrer.
SMfuiiixi, dedkotinn v. faire.
Deiflire ▼. faire.
IMéndre y. défendre.
IMéni, detfénse v. défendre.
Bsiiiiiimr V. ferm.
BedUneer v. fiance.
Dwiler V. foit.
Pwfrqmer v. ferm.
Siiftililer Y. afabler.
BMgvnner v. geuner.
Dosgoiacr y. guise.
DMhait, dethaitor v. hait.
IMiaiibargier v. halberc.
Ssiliflit, dflihater v. hait.
Dadieritement v. hoir.
SMhirstor y. hoir.
Dflslunieiir v. honor.
Dedionnoiirer v. honor.
IMumor y. honor.
Deihoiionuiee t. honor.
Dcdumorer v. honor.
Seduranonrer v. honor.
Beii y. de.
]M«r, dedr I, 148. 311, désir, vo-
lonté ; de desiderivm, avec syncope
de d dans la Ire forme, de de dans
la 2e; prov. et ital. désire; prov.
dezir; deiirer, denriar, detixier I,
188. 189. 238. 240. 316. II, 262.
267, désirer; inf. empl. subst. I,
271. 333; daMier I, 53. II, 269,
désir, amour; du part. prés. dér.
didranoe II, 161, désir, amour; —
adj. deoros, désireux, ambitieux.
Deiigal v. ewer.
XMganoe v. ewer.
Deiir v. desier.
BeifaraiiM v. desier.
IMrcr, déchirer v. escbirer.
Deiirar, deiirier, désirer v. desier.
DeiirM v. desier.
De^enner v. geuner.
Dépeindre v. joindre et II, 238.
Baqjagitr v. juger.
Dedaoer, dedader v. lac
Dadai v. loi.
Dodeal v. loial.
Dedealted v. loial.
Bealeanment v. loial.
Bealeana, dedeaate v, loial.
Dedeel v. loial.
Dedd V. loi.
Dedeial v. loial.
Dedeiante v. loial.
Dedde, dadder v. loi.
Dédier t. lier.
Sedoer v. loer.
Sedoger v. loge. ; .
Sedd V. loi.
Dedoial, dedoiafanant v. loial.
]>eiloialtdt v. loial.
Seddaunent v. loial.
Beddani, deddante v. loial.
Dedde v. loi.
Deiloier, sortir de la loi v. loi.
Dedder, délier v. lier.
Dedojer v. loge. * '
Dedoner v. loer.
Dedoi V. loer.
Demiaeler, deamadier v. maille I.
Daamailer, daamaillar, daamailliar voy.
maille I.
Daamembrar v. membre.
Deamentement v. mentir.
Daamentar v. menter.
Daamentir v. mentir.
Daamaaora, daamaanrer v. mesure.
Daamonder v. monde I.
Deaonor v. honor.
Deaonoranee v. honor.
Deacrdinaamant v. ordenc.
Deanner v. nud.
Daaoaeher v. oscher.
Daaoi V. soz.
Daapartir v. part.
Daapdtaula v. despire.
Daapdtar v. despire.
DES
.-. iJBS[>cii(lri'.
dopendom v. ilospcndrc.
, IT2. II, 17.83, (Ittpenaer.
; dMptuII. 19 S. dépende,
pniH 1, 33'2, Aipeoee, ce
III)
MpliijUtfr
qui (
'etien; do dUpenitere
e lii dwpwderM II,
ni, 153. 11,56, dcpensier,
e d'IlAleli dépensier, dÎBsipB-
et le verbe diminuer; — dii-
éuonooiie, coniluile, jieraiission , li-
cence; diiprHuilia, Cfr. {lOÏs.
Dopenge I, 243 forme siibj on l'dTe de
despenilre.
Dupeni, deipeiUe v. dèspendro, '
■ espérer.
SMptranM v
DES
Deipoiller v, Jetipoille.
Deapondre I, KP. exposa
sit^ililor; de dupanere nvec d inler-
cnlaire. cfr. pondre; npoildre I, 7S.
exposer, fxpliiiuer: exposer, laisnpr.
uliandonner, renoncer; exponere.
('gaiement arec d intercalaire. Cfr.
relibiidre.
SMpoadrs, promettre *. eipondre.
DMporroir v. Teoir.
DMpoueir v. poiaeir.
DeiprMidre v. prendre.
DetprïMment v. preii.
Dwprigi«t V. prels.
Deipullle, deipoiller v deepoilie.
Deipnteir II, 114, diiipiilor. discutur;
diipulare; deiputeiian I, 3GS , dis-
pute, discussion; ditpulalia.
Detpnteiioii v. de»pu[eir.
ScaqniMr r, eschitur.
Ocaraer r. rui II.
Onrai, desntiar v. roi II.
SeqMTer v. eaperar.
SeqndsT r. pièce,
DMpir», mépriser, dédaigner: do da~
pierre; detplt I, ilà, dédain, mé-
pris, mauiatse humeur, méchanceté; Borei, detreiM v. roi H.
<l<i-detpectiu, mépris; nruir q^cfi, Semnget, detrengiar r rvtic.
en ditpil 1, 178. 3ôg; adj. ds«pit DetrMoiar v. raison,
II, 7t!, dédaigneux, méprisable; DetrOKii v. raison
(lu part, dttpecttii. Btipiter, des- Dtiraclier v. roctiE.
ptitw, part. deqnilJM, dMpilist 1, 0(*rti, deiroier v, roi II,
lb2. 3. Il, 360, mépriger, faire peu Btmmpre v. rompre
de cas, honnir; do dmptclarc; Durot, desrout p. pas. de dcsrompre.
dupeitanls I, 313, méprisable, de Detrabant v. desrube.
peu de valeur. Dumbe. derabe, detrnbant IT, 28â,
Dn^t V. despire. iioa. aoD, ravin, préiipieo; denipe».
Deipltlr V, despire. t.'fr. le verbe italien dirujHire, tom-
Sopitiet V. despire ber d'un riK^her.
Seiplaindre v. plaiodre. Dmrant 3e p. s prés. ind. <lo des-
. plai;
re. desi
. plai.
Daqiloiar v. plier.
OMpolUe, ânpoille, dép
ïétcioentsj simple Inj
. spolia, de V. ICiô. G- 1. L, 173, défaire, en-
sp^lium; vb. deapoiUe
r, desptiîUer. lever les morceaux, les pUoci:
dépouiller
comp. de jnrrire. avec inllHeoue
^A>* e4xa^Cu^t^ 3<&>Ta.*ielti ioéTt.^yoc/^
^>t^ii^ /.^t* r?.^ia<a^
DES
111
DES
de sûrtum pour le (. Le limple
se trouve dans Je passage suivant
du R. d. Ren. III, 109: Toz est
ses TÎsages tarin , Et la bouche
ot lede et mau fcte; c. -à-d. tout
son visage est recousu, p. ainsi
dire resarci.
âr V. seoir et II, 79.
T. seoir et II, 79.
V. serrer.
V. serf.
V. serf.
y. savoir.
V. sevrer.
V. sevrer.
V. sevrer.
V. sevrer.
V. des prép.
de desserrer.
V. desseoir.
V. eschirer.
DHtamprer, destemprer v. temprer.
Deftsindre v. esteindre et II, 237.
Deiteler v. atteler.
DdtenâiUer v. tendre.
Dsftendre v. tendre.
DeitanSr v. tenir.
DsftÎB (je) de destiner.
Deitiiiae v. destiner.
Beitiner I, 82 , destiner, prédire, con-
seiller; desUnare; deitinee I, 264.
n, 317, destinée, malheur, mau-
vaise action ; forme participiale
de destiner, prov. destinada, ital.
destinata.
Dsftolir V. toldre et II, 222.
Seatoper v. estope.
Deatorbement v. torbe.
Deatorber, deatorbier v. torbe.
Itaitordre v. tordre.
Daitoner v. torser.
Psatortre v. tordre.
Seitoarbier v. torbe.
Dittnigiiemeikt v. straindre.
DMftniiidra v. straindre.
l^irtzaint v. straindre.
DeftrKVcr, libérer, rendre libre, dé-
livrer, s'éloigner; verbe composé
d'un simple hypothétique irocer,
prov. travar, de irabs^ poutre. De
là aussi notre composé entraver et
le substantif entraves. Cfr. tref.
Deitre, dieitre I, 49, droite (main);
à destre, à diestre, à droite; de
dextera^ dextra, A la môme racine
appartient deatrer, deatzier, cheval
de distinction, cheval de bataille,
Imâ. dextrarius, parce que Técnjer
menait ce cheval à la droite du
sien avant que le chevalier le mon-
tât. V. DC. dexlrarii. De là aussi
adeitrer, être à la droite, accom-
pagner, guider.
Baitreehe v. destroit.
Deatreit v. destroit.
Deitreitemant v. destroit
]>eatmi v. destroit.
Beatrenehement v. trencher.
Beatrenohar, dMtrenohier v. trencher.
Beatrent I, 101 sans diphthongaison,
de destraindre.
Deatrenioa v. straindre.
DtatM^^ destre.
Destrene V. destroit.
Destrier v. destre.
Deatroit, dettreit, s s. et p. r. deatrdi,
deatreia , formé directement du latin
dettricÈui, tandis que la forme de
la langue d'oïl est destraknty de
destrahidre,"de0lringere (v. s. v.).
Destroit signifiait resserré, oppressé,
contraint, inquiet, chagrin, abattu,
tourmenté, maltraité; à destroit^
étroitement; ettre destroit I, 145;
adv. deitroitamaiit, deatrcitamant II,
114, étroitement, exactement; d'une
manière accablante, violente, em-
barrassante , malheureuse. Subst.
destroit II, 254 signifiait contrainte,
violence, nécessité, force, embarras,
trouble, malheur, angoisse, détresse;
soffrir destroii I, 177. Dans le
sens de défilé, détroit, c'est le même
mot. Quant ù deatraw, deatreehe,
DKS
11-2
DEV
dNtrtMC 11,377, contrante, inisîire. DUnierw •. traire
tourmonl, Hugoisae, pour l'rxpli- DetTM, detriM v. très «t 11, 370.
ijiiâr, il faut supposer un vethe Detrier, deOiïn II, ICC. différer, pro-
Hvilrreier, d'oii es forme. Cfr. longer, returder, empéi^her. refuser:
e$lrecier, ttirece sous ttlroil. prov, drilrijar, voiup. de Iri^ar :
DMtToii V. destniit. de tricuri, faire des difficnltés. Ici
SestCDitement v. de^trolt. se range notre irigand.
DettmotiDn v. en^lruire, D«n de del, dii I, 46 et suiv.
Deitmiement r. enainiire- Sen v. Deus
Betlmire v. eusiruire. Ssadroient II, 32G eond, de dulDir.
Deitiubar, deslurbin' v. torbe. SBogis ,i-, délie.
Defni V, aoï et II, ad; cfr. :>e7.
Dearei, et avec ehnngement de liqaîd
darver II, 137, 237, mettre en moun
ment, en désordre, agiter, tliaijrine
fâcher, rendre fou ; denat part, pai,
empl. subat. II, 60, fou, chagrii
se deiter, perdre sa raison, extrj
raguer, s'éKarer, se fâcher, se vba-
grineri suhgi. deareris. dervoriB II,
345, folie, cxtravaganie, t'ha^^rin,
Jalousie. Dener de duiipare. Notr
verbe tnditer a pour simple deiper
1 été syncopé.aîjrtSrfft.
Soni, dan, dieu, dieu, din, dex, diex,
dix I, 94, deo I, 19, Diea: fi«M,
li de, les dieux 1,271; à Dieu laga
II, 343; dvte I, 301, diité, diTÎ-
nité; deitaij divin, dsvin, • I, !30.
306, divin; aubai. théologien; difi-
ni»; diTlnite R. d. I. V. 296. Rntb.
I, 1T4, (liiinité; théologie; dieûU-
lai. Cfr, 1)C. divinu».
Den», dans v. doi.
Deralei v. val.
I
I
Deireiie t. desver.
Derantrier v. ilavant.
Stnet part. pas. de desver empl. Kubsl
Dtnider T. viiii.
DM^erv. voie. Y'W-:*-^??
Dewotoir v. voloir,' ' ' ^
Deveer v. veer.
Sevtir, devar v. devoir.
DsTBnir ï. venir.
DeTenre» v. lenrodi et di.
Det, dé (à joner): proï. dat; comiae
le dit Ménage, de dare, dans le
Derenir v. vestir.
Deriar, daviiei v, vivre.
DsTian v. vers
deciui, d'smrea étymologlea gui
n'ont rien de solide.
Darin, a v. Deus
Davin, devin, conteur, historien; de
rfirinti»; t/r. prov. rfeein, derin, qui
M* V. devoir.
Detanii v. tenir.
DMenniner v. terminer.
D«t<mi V. devoir.
a développé la signification de ca.
loniniaieur; davinar II. 74, deviner,
faire connaître, dire, parler, racon-
ter; diriiiura; devinera. derinMr,
IMrMtion V. trûre.
darinnr I, 56. 77, deviiieur, devin.
Detraior v. traire.
Detrtire v, traire.
TliwBant I, 377, prophétie, divins-
/^'/^/•^ ^ ^,t,-^i^;^A^
DEV 113 DIE
tion, chose annoncée par an devin; débita; prov. dente, depte; de là
dffviaaiUA, explication, action de de- s'endeterll, 205, s'endetter; dateur,
▼iner, mot d*ane énigme; comp. débitenr; pins tard, en remontant
adevîner II, 324, deviner, conjec- an latin, debtenr; débiter,
torer, soupçonner; aderinamentycbose Dévorer, devnrer I, 54. II, 299, dé-
obscure, prophétie, chose annoncée vorer, ronger, manger; au fig. in-
par un devin, mé<lisance;adevj]iaille, sulter, maudire, P. d. B. 9771. R.
adevinal, comme adevinement. Cfr. d. I. V. 64; devarare.
DC. divinus. Dévot, dévotement v. vo.
Devinaflle v. devin. Dévotion v. vo.
Devinment v. devin. Devnrer v. dévorer.
Devineor v. devin. Dewerpir v. guerpir.
Deriaer, devinerw v. devin. Des, Dieu v. Deas.
Déviai (à) v. devis. Dsk, deux v. doi.
Devinur v. devin. Des, dix v. dix.
Devis II, 253, marqué, divisé, stipulé, Deiert v. désert,
établi: subst. avis, volonté, gré, Deiime v. dix.
plaisir, souhait; à.., devis II, 89. Deioivre v. décevoir.
I, 232, avec n, à.^.dêfoin» I, 94; Di v. dis.
cfr. ami, amin; deviie I, 260. 364. Diable, deable, dianle I, 55. 353. 366,
II, 172, division, partage, excep- diable, démon ; diabohu; de làdia-
tion, borne, limite, projet, délibé- hlie I, 409, diablerie, oeuvre dia-
ration, décision, entretien; ordre, bolique; diabler, décrier qqn. , dire
perfection, condition; volonté, gré, le diable de lui.
plaisir, service; à devise, à ordre, Diabler v. diable.
à gré, compte fait; par devise I, Diablie v. diable.
321, par décision; faire sa devise, Dial v. doloir.
faire son testament, propr. la divi- Diapré v. diaspre.
siou de ses biens; vb. deviier, dovi- Diafpre, diapré I, 291 , jaspe; sorte
lier I, 96. 181. 239. 263. II, 63, d'étoffe précieuse à couleurs variées ;
partager, séparer, ranger, discerner, de jospts (di=j); Imâ. diasftrus et
distinguer; stipuler, convenir par oftaspra. De là notre adjectif </fii|9r^.
écrit, disposer par testament, pro- Dianle v. diable.
poser, dicter; s'entretenir, couver- Diana, deuil v. doloir.
ser, discourir, parler, causer; d*où Diana, deux v. doi.
deviaement, division, partage. Dér. Diaz v. doloir.
de dividere^ prov. devire, fréquen- Dibler v. doble.
utif devisar, ital. divisare, — De- Dietie, diotîer v. ditier.
viiion, stipulation, traité; divisio. Die v. dis.
Devise, deviiement v. devis. Diegner y. digne.
Deviier, deviiier v. devis. Diei v. doloir.
Defviaion v. devis. Diemenee v. diemenche.
Devoir, devoir, dever, devoir II, 1 et sui v., Diemenohe ( di-e-men-che ) , diemMiee,
devoir; que ce doit, ce que cela diemenge II, 253, A. et A. 2797
signifie; inf. empl. subst. devoir, (prov. dimenge), diemoine, dimoiage,
obligation, justice, redevance ; comp. etc , dimanche; de dies dominieus.
redevoir II, 1 1 ; dote, dette ; du plur. ^ Le patois de Montbéliard a con-
Burguy, lanf^ue d'oïl, Glossaire. 8
DIË
114
DIH
serve la forme diemoine, prononcée
anui duemcine, probablement par
rapport au mot Dieu, qu'on pro-
nonce Due. Cfr. dis.
Siioifliige V. diemenche.
lUimoine v. diemenche.
IMflime Y. dix.
SiMtra ▼. destre.
IMen, dieu y. Deus.
DiflK T. Deus.
Bignation y. digne.
Ugne I, 52. U, lô, digne; dignus;
adv. dignement I, 291 , dignement;
dagner, dsngner, daigner, daigner,
diegner, ddgner I, 153. 225. 226.
229. 281. II, 259, daigner, approu-
ver, accueillir; dignari; dignitait,
dignité I, 376. II, 205, dignité,
mérite; dtgniias; dignation I, 83.
376, action de juger digne, estime,
honneur; dignatio; oomp. deadegner,
daidaignar, deidiegnar, desdeigner II,
336. 388, dédaigner, mépriser, re-
. pousser, rejeter; se desdaigner II,
60. 145, s'indigner, être irrité; de^
dignari; subst. desdaing, deidein,
deideig I, 82. IL 239, dédain; dér.
dMdeignanee, deedegnanee II, 9, dé-
dain, mépris.
Dignament v. digne.
nignar, dinar, diagnar II, 124. 362,
avec et sans se, dîner, repaître;
Imâ. disnare; prov. disnar, dimar,
dinar, ital. desinare, disinare- On
a dér. digner de âfinvtîy^ faire
le repas principal; mais, pour que
cette dérivation fût admissible, il
faudrait reconnaître que les Pro-
vençaux nous ont transmis le mot,
et cela n'est guère probable. Se-
lon d'autres, digner vient de dignare
domine, qui est le commencement
d'ane prière. M. Pott enfin pro-
pose coenare comme racine de digner y
c'tst-à-dire decoenare avec recule-
mant de l'accent sur la première
syllabe; et cette dérivation paraît
d'autant plus juste, qu'on a le vb.
raoinar, goûter, faire collation. Cfr.
DC. reticinium, ce Mén s. v. diner.
Ces étymologies restent cependant
donteuses, à cause du s des formes
disntr, desinare, disnar: s'il est
intercalaire, il n'y a aucune ob-
jection à élever; mais s'il est pri-
mitif, elles sont tout à fait fautives.
Cette question est difficile à déci-
der; les plus anciens monuments
du Imà. orthographient disnare,
tandis que notre vieille traduction
des livres des Kois donne digner^
comme on le voit par les exemples
cités.
Dignata v. digne.
Dignitait v. digne.
Diliantramant v. diligent.
Diliganca v. diligent.
BiUgant, soigneux, diligent, prompt;
diligens; adv. diligantament, et d'a-
près diligenter^ diliantramant II, 279.
avec soin, diligence, promptenient ;
diliganca I, 37ô, soin, diligenoo,
promptitude; diligentia.
Diligantament v. diligent.
Dimoinga v. diemenche.
Dioaa v. joesdi.
Diol v. doloir.
Dkma v. doloir.
Dire II, 143 et suiv. ; subst. dit I, 59.
162, mot, parole, discours, le dire :
dictum. Dire et dit, à l'égard de
la poésie, s'employaient tantôt dans
le sens simple de dire, c-à-d. ra-
conter, réciter, tantôt dans celui
de chanter et dire en même temps ;
voy. Wolff, Ueber die Lais, 234.
A dire, être, avoir à dire II, 147;
dire joint à que et à un nom II,
168; ne dire ue ça ne quoi I, 159;
dire devant Q. L. d, R. II, 144,
prédire. De là diaiarraa, diaaor, di-
aanr I, 77, diseur, raconteur, chan-
teur. Comp. banir v. s. v ; contre-
dira II, 149: part empl. adj. la
• dioÂi^i^^- '^Lfit-^iOêCr^, 9L*tfi-'^/a^'^ *^«^* (frûL» ^7^>, ^
DIS
115
DIT
emUrêéite $tni II, 149; subst.
MBtnditI, 48, contradiction; con~
irtÊiUeium; de là eoatredÎMment,
contradiction; dtidire II, 149, de-
dire II, 84, dédire, contredire, con-
tester; subst deidit, dédit, contra-
diction, contestation; entredire II,
149; antredit, interdit; inlerdieere,
interdichim; l'entredira II, 149;
eHdre U, 149; indire U, 149; mal-
dirt n, 149, maleir, malir I, 322,
323; maUdicere; maledieenoe , mé-
disance; maledicentia; meidire II,
149; part. prés. empl. snbst'. I, 170;
redira, redire; pardire II, 151; lor-
dira II, 151.
IKa, dia, di II, 31. Ben. 19232, jour;
dies; cfr. Rayn. L. R. III, 41, s. v.
dia, et ci-dessous jor. Toi dis II,
328; cfr. tandis II, 328. Ce mot
di nous est resté dans les noms
des différents jours de la semaine.
Ainsi qu*en provençal, le di se
plaça d'abord, dans Tancienne lan-
gue, à la tête de la composition,
où il est resté dans dimanche; on
disait donc: dilun, diman, demars
J. V. H. 537, dtifiercre, dijaut, di-
venret, devenres; mais de très-bonne
heure on renversa la composition.
V. Roq. Suppl. Kalendier. Di s'est
encore conservé dans maidi, miadi
I, 120, midi, médius dies, men-
dies. Cfr. meie I.
INa, dix V. dix.
DiaaiB v. dix.
Diadple, dedpla I, 188, 220, disciple,
qui est attaché à qqn. ; discipulus;
de là diaeipolaga, école, noviciat; —
dlMipUna, dadpUne, enseignement,
punition, peine; disciplina.
Diadpline v. disciple.
Biadpalage v. disciple.
Diaeorde v. discorder.
IKaeordar, deaoordar II, 305, n'être
point d'accord, être d'un autre avis,
disputer, quereller; 4/Mc«>r</are (dis-
cors, cor); âîMort, daaaort I, 169.
224. n, 196, querelle, différend,
démêlé, contrariété de sentiments;
discors, discordis ; diaearda, deicarde
II, 104, désunion, mésintelligence,
querelle, dispute; discordia; dateor-
dable, en désaccord, discordant; dis-
cordahilis. Cfr. acorder, concorder.
Discorre v. corre.
Diioort v. discorder.
Discret, discret; discretus"; disaretion
I, 53. 153, discernement, jugement,
bon sens, équité; discretio; comp.
indiscrétion II, 346, indiscrétion,
manque d'équité, de jugement.
Diseietion v. discret.
Diseunon II, 383, discussion ; disctusio.
Diseor, diienr v. dire.
Disate, disette; de desecta, chose cou-
pée, retranchée, état où tout est
coupé; selon Ménage de desita, mais
ce mot aurait produit desoite, de-
site, ou deste; disatd, pauvre, in-
digent, qui est dans la disette.
Bisatd V. disete.
Djagnar v. digner.
Didarras v. dire.
IMnamas v. dix.
Diana, diimer v. dix.
Dimer v. digner.
Disparoir v. paroir.
Difpaniation v. despendre.
Dispotar v. panse.
Dispofition v. pause.
Diisemblant v. sembler.
DisBoln V. soldre.
Dit V. dire.
Dite, ditia v. ditier.
Ditiar (dictier) , composer un ouvrage,
composer, dire, prononcer; de
diciare; ditia (dictie;, dite, compo-
sition, écrit, oeuvre d'imagination
(en vers), espèce de poésie; de
diciatum; d'où anditiar II, 255,
indiquer, informer, instruire; de iù
anditamant, indication, conseil. Cfr.
Rayn. L. R III, 45 s. v. dictar.
DIU
un
1)0£
V. Deus
mftL inteij. II, 400.
lUtftn, changeant, inconstant, biiarre,
désagréable, contraire, fâcheux, dur,
cruel , rude ; dirersus ; adv. divuw
BtBt II, 87, d*nne manière diffé-
rente, changeante, variable; verbe
* ditaner, varier, changer; contrarier,
maftraiter, injurier; propr. rfteer-
ittre; dhrmito, intempérie de l'air,
mauvais temps; direnifiar, diviser,
partager, séparer. Cfr. verser, vers,
avers, vertir.
Piftiiamaiit v. di^erb.
Ilifinar v. divers.
Sipeiâflar v. divers.
M^mita v. divers.
BMb, e V. Deus.
Bifinita v. Deus.
Mwaa V. joesdi.
IHz, dii, daK, deix, dais, dia, dai I,
108. 109, dix; decem; ditma, dizme,
diaame, diiaima, diaimaa, deiima, da-
dama I, 115, dixième; decimus;
empl. subst. m., et f. du lat. décima,
dlme; d*ou diamer, dîmer, décimer;
decimare; comp. rediama, le dixième
do dixième ; rediamar, lever ce droit.
V. I, 119; — diaain I, 116; — de-
eambre, décembre; december; —
dojan, doyen, huissier, sergent;
decanus; ital. decano. prov. dega.
IHx, Dieu V. Deus. -*
Dizme v. dix.
Diaaime v. dix.
Do, don rcg. ind. de Part. I, 46. J*ai
dit I, 48 que ces formes sont com-
posées de de lOf de lou; c^est une
erreur, car jamais de lo, de lou
n^auraient produit do, dou. Dou
est pour dolf et Vo a sa source dans
Pancienne forme olle ou oll%u du
pron. dém. xUe. C'est un des restes
de Tancien latin qui , avec tant
d*autres, s'était conservé dans les
Gaules. Do n'est qu'une variante
de dou Vo s'expliquerait aussi
sans clins, on le trouve pour t, a,
e; et ^a îllo pourrait anaai bien
fournir M que dtL Néanmoins Je
préfère la première explication.
Doidra v. doer.
Doairiara v. doer.
Dobar, doabar, armer; comp. adober,
adnbor, adoaber, et avec hh II, 324,
armer chevalier, garnir, orner Q. L.
d. R. 250; adoba, adaba, chevalier
adoubé; adob, adoa, adol, adonl, adoa
(avec syncope de la consonne), armes,
armure, hamoi«, équipage; adoba-
mant, adabamant, armure, omemiat.,
Dober, adober, dér. de ranglo-aazon
dubban, ancien norois et anéd. dubbay
donner un coup. Il s^est d^abord
dit du coup dont on frappait le
nouveau chevalier, puis il a signifié
la cérémonie qui accompagnait Tar-
mement, et enfin l'armement même.
V. DC. adobare
Doble, double, domla I, 117, double;
duplex ; de là doUiar, donbUar, diUar
I, 329, serviette, petite nappe; as-
siette; sorte de vêtement; besace,
sac, bissac; adject. p. ex. haubert
doublier, double, doublé; cfr. DC.
dupiarium, doublerium, dibler; —
dobler, doubler I, 86, doubler, re-
doubler; jeter par terre; DC. do-
blaro; duplicare.
DoUar, dobUer v. doble.
Dooe, doeament v. dois.
Doctrine I, 339, science, instruction,
enseignement, châtiment, correction ;
doctrina; vb. dootriner II, 135, in-
struire, enseigner, châtier, corriger ;
comp. endoctriner II, 7, enseigner,
endoctriner ; <roîi endoctrinement,
enseignement, éducation, doctrine.
Doctrinar v. doctrine.
Dodeliner v. dormir.
Doel v. doloir.
Doer, douer, douer, récompenser, doter ;
de dotare; d'où doaire, donaixe,
douaire, récompense, dot, dotation,
^tê ^*, ^u£^, '^f^ . ^^j<u^^^ Xrù^^^.
• . "x.
^
DOE
117
DOL
don ; Imâ. dotarium ; doairlere,
douairière.
Doei ▼. doi.
Boi, doigt V. doit.
Dd, dni, don, doni, doM, dens, dm,
dû, diau, donla, dnai, dons, delf,
des I, 108. 109 110, deux; duo;
doM, doute, doit, dune 1, 108. 109,
douze; duodecim; douime, dndiime,
duiime, douaieme, douzième; duo^
decimu»; de là doaaine, douzaine.
Boigner ▼. digne.
DoigBon ▼. donjon.
JMb, conduit v. duit.
]>ob, doigt y. doit.
Doia prép. ▼. dès.
IMa, dda I, 300, daia Trist. II, 101,
table à manger, de discus. La
forme dais nous est restée dans
dms, espèce de baldaquin, etc. Nos
pères avaient T habitude de tendre
on drap au-dessus de leurs tables
à manger, afin que rien n*y tombât
du plafond, de là la signification
moderne. Il ne faut pas confondre
dois, toujours invariable, avec le
s. 8. et p. r. doit de la forme pi-
carde de doit^ djgitns, ni deit avec
deU = deits, s. s. et p. r. de deii,
également de digitns. V. des exem-
ples de dois P. d. B. 1602. 6. d. Y.
977. Q. L. d R. III, 228. 315; de
doit Cb. d. S. II , 86. R. d. 1. M.
1615. Cb. d. S. II, 16. Q. L. d. R.
U, 204. Ben. I, 2095.
Doit, doit, doi, s. s. et p. r. doit, doii,
diiia I, 128. 283, doigt; digitus.
Cfr. dois.
Boii v. doit.
Doi V. doloir.
Dolant V. doloir.
Doloe, doleement v. dois.
Dolçor V. dois.
DoMr V. doloir.
Doleiite, dolontet v. doloir.
Doloroo, doleroaomont v. doloir.
Dolenr v. doloir.
Doleure II , 71, copeaux , propr faits
avec une doloire, celui-ci, pour
ainsi dire doloria^ de dolare.
Doloir, doleir, donldr II, 112, souffrir,
faire souffrir, éprouver de la dou-
leur, plaindre, gémir, attrister, se
lamenter; part. prés. empl. subst.
dolaat, dolont H, 306, misérable,
malheureux; d'où dolontet, dolente,
misère, chose misérable, souffrance ;
— dolor, dolnr, dolenr I, 55. 106.
162, douleur, peine, souffrance;
dohr; doloroo, doloroo, dolonroi, dou-
loureux, affligé, souffrant, infirme;
dolorotut; adv. doloroiemont, dole-
rooement II, 59. 265, douloureuse-
ment; — dnel, doel, diol, diel, dial,
doi, dnl, dnil, deol, dnoi, dions, dians,
dooi, diaz I, 87. 90. 91. 144, deuil,
douleur, peine, affliction, souffrance ;
de doliumy qu'on a en composé dans
cordoliwn ; — vb. dér. doloier, doln-
ior, dolonierl, 220. II, 265. 346, se
plaindre, souffrir, s'affliger, lamen-
ter; prov. doloirar, pour ainsi dire
dolor are, avec permutation de la
liquide ; d'où doloison, douleur, souf-
france; dolonioment, douleur^ af-
fliction, souffrance.
Doloiion v. doloir.
Dolor V. doloir.
Doloroo, dolorommont v. doloir.
Doloior V. doloir.
Ddonioment v. doloir.
Dolonser v. doloir.
Doit, dons, doni, doi, dono I, 162. II,
241. 341, fém. doloe, dnloo, dnoe,
donoo II, 57. I, 351, etc, doux; de
duicis; adv. doloemont, dnloement,
donooment, donehement, dooement,
dnoement I, 52. 130. 174. 330. II,
166, doucement; subst. doiçor, dul-
çor, donçori, 352, douceur; duicor;
de là adoloier, adnloier, adooier,
adnoier, et d'après la 2e conj. adol-
oir, adnloir, adondr I, 135, adoucir,
soulager, tempérer, calmer.
DOL
11»
DOS
Dolvr V. doloir.
Dohuer v. doloir.
Domage ▼. damage.
Domagament ▼. damage.
Somagler y. damage.
Dcmaina v. domaine.
DrnnmfliTiameiit v. demaine.
Don, dnn I, 48. 58 378, don, présent;
sorte de tribut; donum; du plur.
donoy donne 11,271; vb. doner, dnner,
donner, donier, donner 1, 290 et suiv.,
donner, accorder, livrer, céder,
frapper; donare; comp. i'entradoner
I, 295. Poit. 51 ; redonar, donner à
son tour; pardon I, 218, pardon,
rémission, indulgence, absolution;
en pardon, gratuitement; pardoner,
pazdonair, pardnnarl, 128 207, par-
donner, gracier, remettre, épargner;
de là pardonance, pardon, indul-
gence, absolution ; pardonement, par-
don : pardonneres, qui pardonne,
indulgent : pardonahle , miséricor-
dieux. Pardoner, propr. perdonare^
formé comme condonare.
Don adv. et pron. rel. II, 285. I, 162,
glos. ont.
Donc, d^oîi, adv. et pron. rel. Il, 286.
I, 162, glos. ont.
Donc, donkei, donqnei, dons, dont, dnnc,
dnnkei, dnnchea, dnn, dnm adv. II,
283; dès donc II, 284; donc —
donc^ donc — ore II, 284; comp.
adonc, adnnc, adonqnes, adnnqnea,
adont; idonc, idonqnea II, 283.
Doner v. don.
Dong^ V. donjun.
Donier v. don.
Doigon, dongnn, doignon I, 67. II, 69.
266 , donjon , forteresse, tour, Ten-
droit le plus élevé d^une ville ou
d*une maison. Du celtique dûn^
firmns, fortis; irlandais dûn, lieu
fortifié. Donjon = dun - ion. On a
dérivé donjon de domnus, qui ne
convient pas au sens; de domici'
iiwn, domvs Caesaris, domv$ jvff* ;
toutes suppositions plus absurdes
Tune que Tautre.
Donkai, donqnea v. donc et II, 283.
Donne v. don.
Donoi, donoiamant v. dans.
Donoier v. danz.
Dona adv. ▼. donc et II, 283.
Dont, d'où, adv. et pron. rel. II, 285.
I, 162, glos. ont.
Dont, alors, donc, adv. II, 283 et
glos. donc.
Doniels v. danz.
DorcII,123, l.p-s. prés, ind.de dormir.
Dormant v. dormir.
Dormeor v. dormir.
Dormioion v. dormir.
Dormieres v. dormir.
Dormiller v. dormir.
Dormir I, 101. 215 avec ou sans le
pron. se, dormir; dormire; part. prés.
dormant empl. subst. pour sommeil
II, 72; dormeur II, 218; de là dor-
miller, sommeiller ; dormoir, dortoir ;
— dormiereo, dormeor I, 77, dor-
meur; de dormitor; dormidon, envie
de dormir, sommeil; de dormitio;
comp. endormir I, 85. II, 42, en-
dormir, engourdir. Le mot enfantin
dodo est une réduplication de la
Ire syllabe de dormir, et, comme
rindiqiie déjà Roquefort, c'est de
ce dodo qu'on a fait dodeliner,
bercer pour endormir, remuer douce-
ment, branler, aujourd'hui dodiner.
Dormoir v dormir.
Dorrai, dorroie fut. et cond. de doner
I , 245.
Dos I, 407. II, 279, dos; de dorsum:
melre arrière dos II, 248, se dé-
faire, mettre de côté; de là do«al
II, 369, dossier; manteau très-riche
d'ornements qui n'était porté que
par les gens de haute condition;
dorsalit pour dorsualis; adooNr,
adoaer, mettre derrière le dos; mé-
priser, laisser, abandonner; adoa II.
80, appui, soutien, protection.
DOS
119
DRA
Donoi, doiaoiemeiit v daiiz.
IHiiiuder v. danz.
Dmtat V. oster.
Dotanœ v. doter.
Dote V. doter.
Dotff, dnter, douter I, 66. 102. 160.
356. II, 10. 139, doater, avoir pear,
craindre, redouter ; dans le sens de
' avoir peur, souvent avec le prom
se; dubitare; subst. dote, date II,
134, doute; crainte, peur; seru dute
II, 212, absque dubio, dans le texte
latin; de là par le part. prés, do-
tanw, dntanoe 1, 53. 229. 265, doute,
crainte, peur; adject. dotos, dotas,
douteux, incertain, craintif, peureux ;
adT.dotoMment, avec frayeur, crainte ;
adj. dotif II, 307, dans le doute,
dans la crainte; comp. redoter, re-
douter I, 72. 137, redouter. Plus
tard on introduisit b ou p dans
tous ces mots.
Botif , dotia v. doter.
Botoe, dotai v. doter.
V. doter.
,, du V. do.
Don, deux v. doi.
Dooaire v. doer.
Doaber v. dober.
DoabJe, doubler v. doble.
DoubUer v. doble.
Donc, douée v. dois.
Soufor V. dois.
Douelle v. dove.
IHnUie v. dove.
Douloir V. doloir.
Donner v. don.
Dons, dou.x v. dol.H.
Doas, deuil v. doloir.
Doas, deux v. doi.
Dooiiene v. doi.
Douter v. doter.
Doure v. dove.
Dooi V. dois.
Doute, dounme v. doi.
Dofe, doufe II, 239, réservoir, puiti
fossé, bord ou parement d'un fossé,
bord d'un vaisseau quelconque ou
douve; telles sont les significations
successives de ce mot. Lmâ. doga,
doCy dova, douva. Le v de la forme
dove est intercalaire: doe après la
syncope du g, d*on dote. Ceux qui,
comme M. Chevalet, ont dérivé dove
de l'allemand <ioii6e = douve, ahal.
duba, hollandais dmge, bas-saxon
deue, ont méconnu la signification
primitive de ce mot; sans compter
que daube paraît dérivé du roman,
car il n'a pas de racine dans les
idiomes allemands. DC. a trouvé
la véritable origine de dove dans
le latin doga, vaisseau, vase, du
grec ào/i , réservoir. La forme
douelle = douve, est un dérivé de
dote; DC. s. v. doêla; s. v. doa«
doba , il donne douhe = canal.
Devoir v. devoir.
DoTule v. doble.
Doyen v. dix.
Doi V. dolz.
Doiaine v. doi.
DoM V. doi.
Dragon, dragun I, 112, dragon, et
espèce de bannière ; de drttco. Voy.
DC. s. V. draco. C'est également
à draco ^ avec le sens de draeun-
cului, que se rapporte targon, far-
chon^ ancien nom de Vestragon.
Drague, draiobe, marc de Torge qui a
été employée pour faire de la bière ;
de Tanc. norois dregg^ suéd. dràgg,
anglais i/re$f, faex. Cfr. Dief. 6. W.
II, 645. Les habitants de llle-de-
France appelaient, par dérision,
draiohien, ceux du duché de Nor-
mandie (R. d R. V. 9940).
Dragun v. dragon.
Drap, s. s. et p. r. dm II, 303, habit,
linge, étoffe; être aux dras ou des
drat de qqn.^ être à son service ; — de
là drapel, drapeau, chiffon, morceau
de linge ; d*où drapelet, haillon. Les
Espagnols et les Portugais écrivent
DRA
120
DRU
ce mot avec un I initial: trapo.
Quelle est Torigine de drap ? M. Diez
pense à Tancien norois drabba, lace-
rare, de sorte que la signification
primitive serait morceau, lambeau,
etc.; mais il est plus probable que
drap a désigné d'abord nue étoffe..
Partant de ce point de vue, Frisch
a dér. drap de rallemand trappen,
marcher lourdement, c'est-à-dire
que drap signifierait étoffe tissue
d'une manière très-serrée. Cette sup-
position me paraît sans fondement.
Dxapel, drapelet v. drap.
Bna V. drap.
]>raieho ▼. drague.
Draiolie, gousse, coque qui enveloppe
le grain; de l'abal. drescan, battre
le grain; ainsi ce qu'on rejette en
battant ?
Draschier v. drague.
Dreoeoir v. drescer.
Drechier v. drescer
Drede, drecier v. drescer.
Droit, dreitement v. droit.
Dreitore, dreitorier v. droit.
Dreii v. droit.
Dretoer, dreicer, dresser, drecier, dre-
ehier II, 348, dresser, élever, diri-
ger, redresser, lever; de direclus,
d'où l'on fit direcliare ; se drescier
en piei, se mettre debout, se lever ;
dre$$ier en la crois, en parlant de
J.-C. , pendre à la croix; de là
drecie, voie, chemin, direction ; dre-
oeoir II, 261 , dressoir ; comp. adrotoer,
adresser, adreder, adrechier, faire
droit, rendre justice, rendre droit,
remettre en son état, rétablir, faire
réussir, disposer, mettre en ordre,
diriger; esdresser, dresser, relever,
tirer; redresoer, redrecier, rederohier
I, 50. 304. n, 25. 160, redresser,
relever, rendre droit. Cfr. droit.
Drosser v. drescer.
Drotnrier v. droit.
Dreioer v drescer.
Drineant v. drinquer.
Drinker, dzinkerie v. drinquer.
Drinquer, drinker, part. prés, dxiiieaiit,
drinkant, etc., boire ensemble; de
là notre trinquer; drinkerio, bac-
chanale, partie de débauche; de
l'allen^and trinhen^ goth. drigkan,
ahal., anglo-saxon drincan, etc.,
** insire. • ;j -^
Droii y. droit
Droit, droit, s. s. et p. r. droit, drois,
dreii, droit, direct, bon, juste, équi-
table, vrai, et adverbialement; sub-
stantif droit, justice, équité; de
directut ; directum ^ouT ju». Avoir
droit opposé à avoir tort I, 70. 136 ;
mais aussi déjà avoir tort ou raison
I, 277; sera (ert) le tort et le droit
I, 176; adroit, justement, adroit;
faire droit et justice I, 182; faire
droit à qqn. I, 288; tenir droit à
qqn., respecter ses droits, les main-
tenir. Adv. droitoment, droitemont
I, 322, droitement, justement, équi-
tablement. De la droiture, dreitoro,
droit, justice; ce qui est dû à qqn.,
redevance ; droitorior, droitnrior, dro-
torier II, 338. 350, équitable, juste,
droit, sincère; seigneur droiturier,
vrai et légitime. Comp. endroit,
endreit prép. et adv. II, 350; de
là le substantif endroit. Cfr. drescer.
Droitement v. droit.
Droiture, droiturier v. droit.
Drois V. droit.
Dru, dmd v. drut.
Drue, dmerie v. drut.
Dmgun V. drut.
Dniion, druinn v. drut.
Drorie v. drut.
Drut, dmd, dm, s. s. et p. r. droi, drus,
ami, homme do confiance, amant;
subst. fém. dme II, 232, amie,
amante, maîtresse; de là draion,
dmiun, drugtm, confident; dmerie,
dmrie, amitié, attachement, amour,
passion. De Pahal. trùt , dnU ,
>- --J^
9y?^,î^^*2^, /u:6i e^^^'
9^ . i^^ . ^
fui - ^^"^ ./".
DUC
121
DUN
aujourd'hui traut, dilectus; snbst.
amicufl; servus. Cette racine se re-
trouve aussi dans le celtique, p. ex.
gallois </nilA, meretrix; mais comme
érut, etc. n'exprimait d'abord que
ridée d*amitié pure et fidèle, qui
était une des plus belles qualités
de la nation germanique, je crois
être tout à fait autorisé à m'en
tenir à l'ail^mand. Outre ce mot,
on trouve l'adjectif homonyme dru,
qui nous est resté, fort, robuste,
vigoureux, serré, luxuriant, — et
voluptueux; d'où endmir, devenir
fort et robuste, serrer, rendre com-
pacte, dense. Les significations de
cet adjectif nous reportent au cel-
tique: gallois druth, gaillard, frin-
gant; kymri drtui, robuste, brave,
courageux. Cfr. Dief. Celt. 246,
G. W. II , 679.
Du, daeh, dius, du, dnz I, 85. 86.
95, duc; de dux; de là duoaise,
dneoiie, dndhoiw, dnoeiie, dueheife,
duchesse; dnoheit, dnehiet, duoee
(fém.), duché; duehete (fém.)i duché;
Imâ. ducatus, prov. ducat, ital. du-
cato; dncheanme II, 4, dneheame,
duché, forme rare composée sur le
modèle de roialme, ro%aume=rega'
kmen, de regalit.
Buée v. dois.
Dnoee v. duc.
Bneeise v. duc.
Dneement v. dois.
Dneene v. duc.
Bach v. duc.
Dneheame, dneheanme v. duc.
BoeheiM v. duc.
Baeheit v. duc
Baèhete v. duc.
Baohiet v. duc.
Baehoise v. duc.
DneoiM v. duc.
Ihici V. duc.
Bndiiine v. doi.
Duel V. doloir.
Dum v. doloir.
Dues, deux v. doi.
Dni V. doi.
Doire II, 252 ; part, doit, habile, exercé,
expérimenté; comp. adnire II, 252,
adducere\ oondnirell, 252, condu-
cere, d'où aeonduiie II, 253; eon-
dnit I, 308. U, 213, conduite, di-
rection, sauf- conduit; conducius;
déduire, desdnire II, 253, dedwere,
qui, dans la basse latinité, prit le
sens de s'amuser; déduit, deidnitl,
252. 366, plaisir, déduit; dedw!iut;
enduire II, 253; entreduixe, «ntro-
duire n, 253. R. d. S. 6. 22. 36,
introducere; efduiie II, 253; iot-
duixe, londnire II, 253. I, 272;
lurduiie II, 253; réduire U, 253.
Duit, habile v. duire.
Doit subst maso., conduit, trad. par
aquaedueius Q. L. d. R. IV, 408 ; de
ductus; dois subst. fém., conduit,
canal: Quant les poissons fait en
la dois mucier (6. 1. L. I, 264) ; de
duclio, Cfr. duire.
Dul V. doloir.
Duloe, dnloement v. dois.
Dulçor v. dois.
Dulnvell, 130, déluge; dilutium. La
forme déluge s'est formée comme
sage, etc.
Dum, 8. s. duos, duvet; ^cfr. aleiion;)
dnmet dans Rabelais I, 13, dans le
patois normand deumeî; Imâ. dvma;
de l'anc. norois dûn, duvet. Duoet
est -il le même mot que dumet, et
d'où vient le v?
Dum V. donc et II, 285.
Dun 1. p. s. prés. ind. de duner.
Dun, don v. don.
Dun, dune, dnnd, d'où, adv. et pron.
tel. II, 285. I, 162, glos. ont.
Dun V. donc et II , 283.
Dunohee v. donc et II, 283.
Donar, duimer v. don.
Duikes V. donc et II, 283.
Duns V. dum.
• •»•«
DUN
122
EFF
JhoM adv. ▼. donc et II, 283.
Dimt adv. et pron. rel. II, 285. I, 162,
glos. ont.
Dur, dxat II, 55. 259, dur; de durui;
adv. dnroiifnt I, 90. 173 210. 215.
II. 71, fortement, extrêmement,
beaucoup, avec excès ; dvrtet, dnrte
II, 202. 221, dureté, peine, afflic-
tion ; duritas ; dnretoe I, 220, dureté ;
6ndiur«m«nt I, 152, endurcissement.
Verbe prov. endurar, indurare, en-
durcir, devenir dur. Cfr. durer.
Durable, duraUeineiit v. durer.
Dnrableto v. durer.
Dnramaat v. dur.
Dur» n, 27. 53. 118, durer, s'étendre,
supporter, vivre; de durare; comp.
endurer, endurer, souflfrir, supporter ;
adnrer, ordinairement au part, passé
adareie, adnre I, 373. 79. H, 283,
supporter, endurer, endurcir; de
obdurare; avec changement de la
préfixe. Aduré est une épithète fré-
quente des héros: Pendurci, Tin-
fatigable, le brave. Durable, du-
rable, étemel; durabilit; adv. dn-
raUenent, éternellement; dorahtot»,
durée : durtiMUiu ; comp. peordn-
raUe, pardoraUe I, 233, éternel :
perdnraUement, pazdvrablenmty éter-
nellement; perdnraUete, longue du-
rée, éternité. Cfr. dur.
Dnreiee v. dur.
Dnrfsni II, 142, malheureux, misé-
rable, pauvre, besogneux : mot d'ori-
gine allemande: ancijh norois <Atir/i,
besogneux; allmod. dûrflig; vb.
goth. thamrban, être nécessiteux,
dans le besoin; ahal. durfun, dur~
fen; allmod. dur f en,
Dnrte, dvrtet v. dur.
Dna, duc v. duc.
Dna, deux v. doi.
Duo' pour dusque.
Dnaqne, daiq[ne, jnske, jnaqve, jeake,
jetqne, geeqne, joeqne, jviehe prép.
II, 371 ; comp. e^joake II, 372 ; conj.
II, 380; etgodeatant que II, 381.
Datance v. doter.
Date, dater v. doter.
Daz v. duc.
Daiime v. doi.
»kM
J«(.
£ conj. II, 382.
Eage V. cdage.
Eame v. healme.
Bas de als 1 , 132.
Eaoe V. aiguë.
Eaols, eauB, eaux de als I, i:^2.
Save V. aiguë.
Eax de als I, 132.
Ebaabir v. baubo.
Ecdesial v. église.
Eohe, esche, mèche, amorce; de^ca.
Edage, eage; aage, aaige, aige; eded,
eët, eë, aëit (aëii), aë II, iO. I, 106.
407. 203. 263. 266. 240. 312, etc.,
la durée de la vie, vie, âge; de
aetas. I^a suffixe âge s'explique
par une forme latine aetaticus; aëii,
cded^ etc. dérivent directement de
aetas (aetat). Dans la forme mo-
derne, il n'est resté que la termi-
naison: a -âge; le circonflexe tient
ici lieu du radical. La forme aige
prouve que la contraction s'est faîte
de' bonne heure.
Eded V. edage.
Edeflement, ediflement v. édifier.
Edifier I, 225. 366, bâtir, construire,
édifier; aedificare; de là ediflement,
edeflement, édifice, bâtisse.
Eë, eët V edage.
Efifaoe II, 131. C'est le seul exemple
que j'aie de ce mot inconnu à tous
les Glossaires. Il paraît signifier
vestiges indiqués par des dégâts,
des ravages, et alors il pourrait
être rapporté à face, eff'acer, v. s.e. v.
.s^
/.
i- f%.
/
-e^AJL. C^zJU£^.^^ ^^
-z-^V^ c^^
^'^«fc^
.a^rh'^^ijL' f SS. ^je^kU^aiA^
I
^:^l,^V^if^.H^^^
EFF
12H
RMB
*f.
\'
Sffiuiehe v. enfant.
Sftat ▼. enfant.
BRmdar ▼. fond.
Iflbndrar , ofhndrer v.
BDraar v. froior.
Sffrtter V. froior.
Eifraiiidre v. firaindre.
Elfreer v. froior.
SflOrei v. froior.
Kfteifoii ▼. froior.
Bffiroi V. froior.
Effirantei^ment v. front.
SBPontiil Y> ftont.
Igal V. ewer.
fond.
V. isair.
i, ainsi 'les I, 135.
Eiivot II, 286.
Eit ▼. hait.
Eii V. «s, abeille.
EkeTOt II, 286.
El pour II/ 1, 50; contraction de en le
I, ÔO; en pour el I, 51; plor. els,
eli, d*oii M I, 54. ôô; tns pour
en les I, 55.
El pron. indét. ▼. al III.
El poar ele I, 127.
Ele n, 178. 302, aile; ala,
Ele, éim, el, els pron. pers. fém. 3e
Eglîie, iglise, par aphérèse gliae, forme pers. elle, elles; illa.
rbinitique engliie, ejngliw I, 56. Election v. lire.
126 16G. 233. II, 172, église; «c- Eleeoer v. liet.
clêiia: prov- gleiza, glieyza, esp. Elément I, 75. 82, élément ; e/emenluiii.
iglesia, ital. chiesa; ecelenalll, 191, Elin, de naissance distinguée, noble,
d*église, ecclésiastiqne. gentilhomme; Imâ. adelingus, ede-
Egre, egrement ▼. aigre. lingus. Elin est une contraction
Eide V. ajude. êffr^JfiMt Uf^l^^f^ de Tahal. adalinc, ediling, même
Efe V. ajade.
^^•^^•signification.
Elle, elle I, 128.
Sllever y. lever.
EUevot U, 286.
Ellieat v, lire.
EUicTe de elliever v. lever.
Ellire v. lire.
Elut V. lire.
Elme V. healme.
Eloquence, eloqnenche I, 367. II, 216,
éloquence; elaquentia.
Sigrc ▼. aigre.
IQDBVOt II, 286.
EOe, eillt pour elle I, 128.
Einc V. anc.
Eincor II, 287 et Gloss. ore II.
Eini, dm, avant v. ans.
EÎBai, flissine v. ensi et II , 273. .
Eir V. hoir.
Bîi, d, mot qui entre dans la com-
position de beaucoup d*autres, sur-
tout des adverbes; do ipse, ipium, Eli, eux v. als.
prov. epi, eis; élément, eaiment, Els pour eles I, 127.
CMement, anscmant, ansimwit II, 277. Els, els article ▼. el.
Eissi V. ensi et II, 274. Elneo v. lieu et II, 200.
EisBil, cssil, ezil, ezill I, 62. 126 183. Em v. en pron. et prép., et I, 175.
286. 327. II, 307, exil; ruine, ra- II, 349.
vage, destruction, dévastation ; ext- Embamir v. baron.
Hum; vb. eissillier, essiler, esdllier Embatre v. batre.
I, 88. 287. 303. 309. Il, 338, exiler, Embasmer v. bausme.
bannir, détruire, ravager, extirper, Embedens, embedui I, 112.
maltraiter, tourmenter, accabler de Embler, ambler, enbler I, 73. 172. II,
maux; d'où ciisillor, dissipateur. 51, ôter, enlever, prendre, voler,
EiiBiUer, eissillier v. eissil. dérober; s' embler II, 187, séchap-
Eissillor v. eissil. per, s'esquiver, se soustraire, fuir,
itMMvi^ itf» ^9^ A^AO
^ .«,!
A- •
'K >
P»rl
pus.
D II.
rnapi. iubil. dans J'eiprcssioii aiii, Empsloar v. psiu.
rn emblM, dandeslmeaienl. EmMtr Emparchsr , nmparelÛBi v, parc.
vïeDE, comme le dit Ménage, de EmpartiiuTit v. parer.
■Hculare = volatu rapere, Imâ ini' Bmpnnnter v. parent
htdare,imlialart. Cfr. voler. M-Cbe- Emparer r. parer. i
valet dérive le part, pas. emblet L. Emjiarler, ampaïUw v. purole ■
d. 6. 25 de aUalut , aiec m inuir- Smpeeichar v. depescber. I
caloire. Toat cela e>t bel et bon, Enpeirer v, pis. I
mais l'iafinitif embler, que M. Cbc- Empereli i empiru. 1
lalet passe lagement soua gilencc. Emp«reDr, empereour •. empira. 1
ne peut venir lioublatus; et ndniet* Emperares v. empire. ^ _ '—jÀ
tant mfme une nouvelle formation Ettperorit v. empire. U^-i'>fHt, "^^tS
aLlatare, toujours avec m inlerca- Emperïal v. empire. "*r^
laire, on n'aurait jamais obtenu EmpeKltement v, depescher.
qa'amblcter, dont le pari, serait Empodur t. dcpescher. i/iluW'ta /
ambleté et non emblé. EupMtrsi v. paistte.
Emboivre v. boiire. EmpiraiiM v. pis.
Embraser, ambrader v, bras. Empire, empire, pouvoir, commande-
/«/.^
i)ÎM».|lJ.1w
Embron v. cQil>ri.u,'.
Embrone, embron, embnuic, embran
smptrial, impérial : in^riofii,- drap
baissé, en bas, la lite basses puis
tmperial, drap qui senalt de
pensif, aoacieux, vbogrin, colère
poïcsude.
Empirer, «npiriar v, pis.
devenir sombre. Racine? Ce qn*ou
Emplaatre 11, 118, empUlre; emplai-
a dit jusqu'ici de l'origine de ces
trum lff<ni.,o,„.). Emplartre, «m-
mots ne laut pai la peine qu'on ;
plaûtig Biguiflaient aussi emplace
songe; v. 1m Duchat « NoPls bour-
meut, lieu vide; que l'on aphérisa
guignons s. ï. anibruncher. Embrone
on plattre, plaiitre, emplacement,
signiBiK aassi coucerl, affublé, en-
sol aplani, plauchet, d'où plaatmi.
Dans tes «ignifications ces mou
ont la mémo origine; icauou, d'où
ce le m«me mol dans oolie signi-
les sigDiBcations plaque, plantJiet,
ûcBtiuu?
Noire ptëlre est ég^ k pl»Uzt-
Embronohor v embrone.
V. DC. umplasirum, plastram.
Embrun, embninc v, embrone.
Emplailev plier.
Embrancher v. t^mbronc-
Emplcier v. plier.
Embuiiiier v. bois.
SmpldM, emploitec v. pli,r,
EmploTOii V plovo>r.
Emporter >. porter.
Bmbtueliar v bois.
Smenda v, amender.
Empraini v. praina.
%i t«p ,**Un *rHi- hi
nine II. Empreingiur i. ptaïui.
liS'-^èùÂ,. {H^*'hyJMntii>
-aÔi^ ,ajiJ:4^
>#/
I
^jjliyit(li>i. _i£^fuiéh û^<^hKi7,
EMP 125 ENC
Si^nttdre v. prendre. Enamorer v. amer.
I, en^riei y. près et II, 362. rtn^r^Mr y, ardoir.
▼. presse. Knarmer v. arme.
Emptinae v. prendre. Rnarmeii v. arme.
Bmpriae ▼. prendre. Enartoi v. art.
SmpnmUr, enpmnUr I, 172. II, 139, Enasprie t. aspre.
emprunter; part, passé déjà aassi Enbatre v. batre.
embarrassé; sbst emprunt, emprunt ; Enbler, aller Tamble v ambler.
ital. improntare, qai, dit-on, a été Enbler, ùter v. embler.
pris du français, valaque inpni- Enboeir v. boe.
muta, prêter et emprunter. On dé- Enbrone v. embronc
rire ordinairement emprunter de Enbnier y. buie.
promere ou plutôt de prompêttre, 'Pt!*»^''""*^ v. cbaaine.
T. Mén. s. r. ; mais cette étymologie Enealcer v. enchalcer.
aura toujours quelque chose de forcé Encantement v. chanter.
dans la signification de recevoir de Eneanteor y. chanter.
l'argent, et le yalaque ioprumuta EncanUr, mettre à Tenchère v. quant I.
s'oppote pour la forme. Denina a EneanUr v. chanter.
pensé à peiere mutuum; en effet Enoanteret ▼. chanter.
anOiNiiii est en jeu, dans la com- Encartrer v. chartre.
position promutuum. Quiconque a Enoanoer ▼. enchalcer.
voyagé dans nos provinces, a en- Encancher v. enchalcer.
tendu plus d'une fois prunter au Eneaua v. enchalcer.
lieu de prêter, et, si toutefois ce Encaynuer v. cbaaine.
n'est pas une formation postérieure Eneeinte v. ceindre.
sor emprunter, elle servira d'appui Enoeii v. ans.
àrétjrmologiedeproin«f«i»,avancé, Tg«ftotH>iai«r v. cembel.
on promuiuum, prêt, d'où pro^ Encena I, 56, encens; prov. encens,
muiuare, tnpromtff «are, étymologie ences; ital. incenso; de incensum
pour laquelle la forme valaque est pour tbus; d'où vb. enoeaaor, en-
one preuve irréfragable. Il y a censer; enoemier, encensoir.
cependant une chose à remarquer Enowiffff v. encens.
dans la forme française, c'est la Encenaler v. encens.
▼oyelle u, tandis qu'on aurait dû Enoerohanle v. cercher.
avoir o, comme dans l'ancien béar- Enoereher v. cercher.
nais emproni. Dans Agolant, 6. Encerehonr v. cercher.
d. y. p. 193, c. 2 et 172, c 1, on lit Enoerehier v. cercher.
«Bq^roté pour emprunté; le trait Encereier, enoerqniar v. cercher.
ordinaire d'abréviation du n a-t-il Enehadar v. cbacier.
échappé à l'éditeur? Enehaïner v. chaaine.
Il, on V. bons. Enehaleaanmant y. enchalcer.
la, an, em, am prép. II, 349; comp. Enehalcer, enehanoor, enehaneher, en-
cmnai, enmi II, 359; en ce que eaneher, enealeer, aneanoer, enohaii-
eonj. II, 375. der, etc. I, 135. 336. II, 212. 244,
la, ant, «nd, int, an, em pron. I, 175. poursuivre, pourchasser, propr. être
176, en, de là, d'ici. aux talons de qqn.; de calx; sbst.
V. anaises. enchali, enohana, e&eana I, 256,
t%fin^,j,gX9Ù^t^ttùè(u^ 4i4^^.i^(f^
%
*^*'^ -e^/i^r^i^AM^
ENC
127
BNF
V. croistrc.
V. croistre.
?. croc.
V. engrot
V. comble,
y. contre.
V. cortine.
it T. encuser.
II, 341, accuser; d'où eneuM-
II, 98, accasation; de tncv-
r« (jncaasa); comp. deMoeiiMr,
diacalper; eMmer, esèhnier I, 364.
389. 403, excnser, dispenser, ab-
soudre; de excuiare; d'où atooi,
excme. Cfr. cause, acuser.
▼. coToitous.
II, 161.. C^est ainsi que porte
le texte édité par M. Le Roux de
Lincj, mais il faut lire ou encuviez
oo encaveiz, 2e p. pi. imp. ou prés.
ind. de encuvir.
▼. en et I, 175.
▼. main II.
II, 283 et dementre.
II, 283 et dementre.
▼. mètre.
▼. dent
«
(§') ▼. devoir,
it V. ditier.
▼. ditier.
y. doctrine,
y. doctrine. «
y. dormir,
y droite
y. droit.
?. drut.
I, 112.
Xidnize y. duire.
y. dur.
y. durer,
y. amer.
lis. en es le pas, y. II, 298.
y. enfant,
y. enfant,
y. enfant.
it y. enfant.
;, infant, et par assimilation
effiuit, s. s. enfei, ante I, 71. 72.
II, 30, enfant; noble; titre d'hon-
neur qu'on a donné aux fils de»
rois, princes et grands seigneurs;
esp. infante; de infans; dim. en-
ûaton, enfançon, enftmcegnon, en-
fançnnet I, 99. II, 184, petit enfant;
vb. enfimter, anfuiter I, 106, en-
fanter; d'où enfantement I, 190,
enfantement; enfuitore, naissance;
— enfanee, efEanelie I, 85. 2ôl,
enfance, enfantillage, folie; tu-
faniia; enfantil I, 230, enfantin;
infaniillt.
Enfantement y. enfant.
Enfanter y. enfant.
EnfuLtQ y. enfant.
Enfuitoimer y. fantosme.
Kwfarmeteit v. infermete.
Enfer, enfeni, infler I, 230. II, Cj.
300. 312, enfer; infernum; infernal,
enfBxnal I, 69. II, 23, infomans gen.
com. I, 102, infernal; infernalis.
Le prov. et l'esp. ont formé le vb.
infemar, eafernar, damner.
Enfermer v. ferm.
Snfermete, enfarmetet v. infermete.
Enfem y. enfer.
Enfemal v. enfer.
Enferte y. infermete.
Enfei y. enfant
Enfiler y. fil II.
Enflamber y. flame.
Enflamer, enflammer y. flame.
Enfler I, 129. 361, enfler, grossir,
enorgueillir; inflare.
Enfoïr, enfouir v. foir.
Enforoer, enforder v. fort.
Enfordfl y. fort
Enfonoi, enfoooit part de enfoïr.
Enfreindre v. fraindre.
Enfrener y. frein.
Enfrnm, enfrnn V. s. 1. M. 38, gour-
mand, insatiable, ayare, dur, rude;
de tfi et frumen, gorge, ainsi dans
la gorge, propr. en frum.
Enfrnn v. enfrum.
•i
KNc;
J-28
KNG
Engager v. orage.
Enganer, enganner II, 202. L. d'I. p. 23.
L. d. M. p. 54, tromper, abuser;
ital. ingannare, prov. enganar, esp.
enganar; langues qui ont en outre
le sabst. qui semble manquer en
français, prov. engan, ital. inganno,
esp. engano ; Imâ. ^anniifii. La lettre
radicale a ne permet pas de dé-
river ces formes de ingenium (cfr.
engien), comme on le fait ordi-
nairement; ni, avec M. Diez, de
Pahal. geinôn, ouvrir la bouche,
bâiller, sans compter qu^ici la signi-
fication ne correspond pas. On a
songé au celtique: le gallois et l'ir-
landais ^an^-aid signifie en effet,
tromperie, perfidie, mais gang n'au-
rait pas produit les formes citées.
Il existe dans Tallemand un radical
gam, gom, signifiant delectatio, lu-
dus, dont Ton a entre antres: an-
cien norois ^ifiiis=gams, delusio,
anglo-saxon gamen, badinage, dé-
rision, moquerie, et d'ici par con-
traction gamn, d'où gann, gan,
radical de nos formes. Le nom du
fameux traître Ganei, Ganetan,
appartient à cette famille.
Engiimer v. enganer.
Engarde v. ansgarde.
Engeignier v. engien.
Engendreor v. genre.
Engendrer, engendreres v. genre.
Engendrenre v. genre.
Engenier v. engien.
Engenoiller v. genol.
Engenrer v. genre.
Engenrenre v. genre.
Engenvi v. genre.
Enger, emplanter, d'où multiplier,
pulluler, remplir, embarrasser. Les
significations de ce verbe se sont
développées dans Tordre que j'in-
dique, et, au XVIe siècle, il n'ex-
primait encore aucune idée péjora-
tive. Nicot, parlant de la nicotiane,
dit dans son Trésor : ^espèce d'herbe,
de vertu admirable'', qu'il (Nicot)
^envoya en France en 1560, dont
toutes les provinces ont été engées
et peuplées^. Il est probable qoe
l'herbe miraculeuse de Nicot a été
pour qqch. dans la signification
qu'on attribua plus tard exclusive-
ment à enger. Ménage dér. enger,
d'où engeance, d'ingignere^ et, quoi-
que la contraction soit un pea forte,
il ne se trouve aucune étymologie
plus convenable. Le port, a engar,
tourmenter, presser, qui, pour la
forme, peut être comparé s notre
enger, mais non pour le sens pri-
mitif, à moins toutefois que engwr
n'ait suivi la même marche qne
enger pour en venir à sa signifi-
cation actuelle. Si, dès le principe,
engar a signifié tourmenter, on
peut le dér. de enecare, martyriser,
et il n'a rien de commun avec
enger. Dans le pays de Bray, oofer
signifie encore procurer, fournir, et
an^e, espèce, graine; p. ex.: donnet-
moi de l'ange de vos pois.
Engien, engin, engieng, enging I, 84.
162. 169. 279. II, 99. 251. 361
R. d. S. G. 2127, esprit, esprit in-
ventif, invention, art, industrie;
machine de guerre; ruse, finesse,
subtilité , fourberie , machinerie,
tromperie; de ingenium; d'où en-
gignier, engingner, engigner, engiB-
ner, engenier, engeignier I, 293. Il,
15.74.336. Brut 9790. Ben. 1,1633,
inventer, imaginer, trouver quelque
moyen, machiner, tromper, duper,
surprendre , séduire. La Fontaine
(fab. IV, 11) s'est encore servi de
ce verbe très-expressif et son exem-
ple aurait dû engager nos écrivains
modernes à le faire revivre. Bn-
gigneres, engigneor, tngigneor, aa-
gignenr I, 77. 110, ingénieur;
machiniste, amorceur, allécbeur;
^4rût^ ^^^jf PyfJhy^^^»
ENG 129 ENH
fBgigBOi, engÎBgnei II» 33, ingénieux, xnarqné, engret viendrait du breton
industrieux, adroit, habile, rusé, enkrei, inkrei, chagrin, agitation:
trompeur; ingenioius; et par aphé- mais je préifère nne antre éty-
rèse, comme le provençal ginhoi, mologie, sur la voie de laquelle
gignoi P. d. B. 5434, avec la même met M. Le Roux de Lincy en pro-
signification. Notre verbe t^ingé- posant, quoique bien à tort, de
fiter, le subst ingénieur, se rangent lire agreste pour angreiie Brut,
ici ; génie vient de genius. II, 198. Diaprés cela, engret dérive-
iBgiflOg r. engien. rait de agrettitj grossier, saavage,
Xngigneor v. engien. féro<fo. Cfr. engrot, de aegrotns.
Engignar v. engien. SngreiM v. engres.
Sngigneres v. engien. Engrosser, engraisser v. cras.
Bagignov v. engien. Engrever, s'opiniâtrer v. engres.
Engignier v. engien. Engreaserie v. engres.
Engignoi v. engien. Engreite v. engres.
Engin, enging v. engien. Engrlea v. engre».
Eagiagner v. engien. Engrois v. engres
Engiagnoa v. engien. Engrot, malade; engrotieir, engroter
Enginnar v. engien. « II, 15, engniter R. d. R. I, 371,
Engint 3e p. s. prés. subj. de enginner. enenmtcr P. d. B. 1087 , tomber
EngUM V. église. * malade, être malade ; part. pas. em-
Englnme v. enclume. ployé subst.; de aegrûhu; aegro-
Engoint I, 255 pour enjoint v. joindre. tare, avec n intercalaire. Cfr.
Engoler v. gole. heingre.
V. grant. Engroter v. engrot.
V. grant. Eagmter v. engrot.
Sngraia v. engres. Engnardei v ansgarde.
Etagrainer v. cras. Enhalcer v. hait.
Bngrande v. engrant. T^wh^war v. aban.
Bagrant, engrande, désireux, acharné, Enhaater v. hante,
avide. Racine? car ce mot n*a Tgnlmi^ir v. hardir.
aucune communauté avec gramê, Enhancer v. hait.
grains, comme Tadmet Raynonard Enhel (ciirs) II, 299 et glos. anheler.
L. R. III, 494, ni avec engres^ ainsi Kwheldar v. helt.
que d'antres étymologistes Tont Enheldir v. helt.
avancé. c/V^M^W^^^ Yi^lff. Enhélemant II , 299 et glos. anheler.
Engragiar v. grief. Enherber v herbe.
Bngraa, engriea II, 213. 347, angraii. Enhardir, hérisser, dresser: ai enher-
aBgraia, f. engrawa II, 100. 293, dirent li poil de ma char, M. s. J.
empl. aussi subst, violent, impé- 483; de kirlus,
tneux, passionné, opiniâtre, entêté, Enharmi, ia, tranquille, solitaire; part,
désireux, acharné ; adv. angraMmnant pas.d*nn verbe enhermkr^ qui m'est in-
M. s. J. 472 ; engreata, angraata, vio- connu ; de l'ahal. hirmjan^ quiescere
lence, impétuosité, courage, féro- Enhaadar v. helt.
cité; angrawer (s*), s'opiniâtrer, Enheodaure, anliaiidare v helt.
s'acharner , se passionner ; angraa- Enhort v. enhorter.
taria M. s. J. 472. Selon M. Ville- Enhortament v. enhorter.
Barfuy, lanpie d'oïl, Glossnire. i)
BNH
130
ENS
SBhortar, exhorter, engager, exciter;
ifUtoriari; d*oii Robut. eiikort, enort
R. (1. 1. V. 242, exhortation, conseil,
suggestion; enhortemtnt II, 1«3,
exhortation, instance, instigation,
incitation.
Snhondfr v. helt.
BbIttit y* ivre.
Kqjoindn II, 238 r. joindre.
^■T}*"*^ y. dosque.
Xnki y. anqni et n, 271.
Enloeer y. lac.
EnloMort y. lac.
gwi^nUr V. lac.
Bnleeoiar y. liet.
Entofar y. leyer.
EnBre y. lire.
BnliBd&eiet de enlaminer.
Bnhimiiier y. lomière. *
Kwwaladir y. malade.
Krnnanantir y. manoir.
Biimai, enini y. en pr^>p. et II, 35î).
Knmwifr y. mener.
Enmen part. pas. de enmovoir.
Enmoyoir v. movoir.
Enne II, 287.
Ennement II, 288.
Enoindre v. oindre.
Endnt v. oindre.
Enombrer y. ombre.
Enor V. honor.
Encrer y. honor.
Enorgnellir v. orgoil.
Enort y. cnliortcr.
Enpenser v. pois I.
Eaplaider y. plait.
Enporter y. porter.
Snprendre y. prendre.
Enpret y. près et II, 362.
EapriM y. près et II, 362.
Bi^mef y. prop et II, 3G1.
Baprnntar y. emprunter.
Enqiant, enqnanter y. quant I.
Enqae y. encbe.
Eaqnerement v. querre.
Enqnerrer y. querre.
Bnqui v. hui et II, 297.
Enqai v. anqni et II, 271.
Enqnoi y. hni et II, 297.
Enrad—r y. rais.
Eningter y. rage.
EmJBhtr y. riche.
Bmoor y. roe.
Eai, en les y. el et I, 55.
Eai, eni, aoi, ani ady. et prép. II,
288. 851; comp. dmi, dam, daas,
dam II, 352; d*oii dadeni, dadana,
etc. II, 352.
Enaaigne, enaaignar y. signe.
Enaaigniar v. signe.
Enaalnte v. ceindre.
Enaanble II, 352.
Enaanglanttr y. sang
Enaanle II, 352.
Enacombrement y. comble.
Eiiaeigne y. signç.
Enaaignar, enaaignier y. signe.
Enaei^orir y: semlru.
Enaeiner y. signe.
Enaair y. seoir et II, 80.
Esaeller v. selle.
Enaembla, ensemla, enaenla, anaanle,
enaanble II, 352, d'où enaamblamant
II, 352.
Enaemblement II, 352.
Enaement v. ois.
Enaamle II, 352.
Enaenge, aaaenger y. signe.
Enaengne, enaengner y. signe.
Enaanle II, 352.
Enaeoir y. seoir et II, 80.
Ensepontnrer y. seyelir.
Ena)|iidtararW. Kn^lrit^.*-
Enserrer v. serrer.
Enaeore, anaevre y. seyrc.
Enaeyelir pour lequel on tronye aussi
ensepelir, v. seyelir.
Eaai, anai, einai, aiaai, inai, anainc,
anainqnaa, anaine, einainc, ainainc,
aiarint, «inaint — aiaai, iaai, iai,
iaaiqiiaa, iaainc, iaaint II, 273. 274,
anai qne, eiad que, oonj. II, 377.
Snoiat II, 80.
EnaSgnar v. signe.
•. ••.
-^«^^P^^t^-»»»^,*/'^ "iiiyttj^^t^^. ^
c#/ «*4e^^4,^ç,^^
.j^^t^^(y>^^ f^i^^^(^pi^ ,G,ti^^^,
« ,
EN8
IHl
ENT
Eaime, ennnqnes v. cnsi et II, 27:i.
Emoûgûflr v. soin.
EnfonCfement v* songe.
Esicmgier v. songe.
Snsonier v. soin.
Emorqaetot, eniorqnetont II, 228.
Bmoimier v. soin.
Engprendre ▼. prendre.
Snaengnier v. si^ne.
Enftraire, eitrnire IT, 253. I, 1G9; de
inslruere; estmment I, 181. 401,
instrument, outil; instrument de
musique; de insirumentum ; aitniire
II, 253, édifier; exstruere; oon-
itndre II, 253 ; consiruere; dflitroire
destruere; de là deftndemeiit II,
14. 102, destruction, ruine; — des-
traction II, 199, destruction, ruine,
dedestructio; — pardettndre II, 253.
Exmirohetat II, 288.
Eninrketat II , 288.
Ent V. en et I, 175.
TsntAJUi» V. taille.
Entailler v. taille.
Entalmaecher, entalemaeehier v.mascher.
Sntalenter v. talent.
Entamer I, 69, entamer, trancher,
blesser, léser, enlever Tintégrité;
prov. enUunenar. Selon M. Dief.
Celt. I, 142 de in et du celtique:
kymri tam, morceau, gall. taman,
souche, etc. ; selon d*autres du grec
fyjijuyfiy'y enfin selon M. Diez I,
^9 de attaminare, avec changement
de préfixe, ce qui n^est pas sans
exemple. Je préfère cette dernière
étymologie, et pour la forme et
pour le sens.
Entan v. an et II, 275.
Ente II, 142, greffe, plante, arbre ù
fruit; enter, anter, greffer, enter,
réduire en état de culture ; dn gre<>
ffÂ<fvroy, (fitf'VTtvur. On trouve
déjà dans la Loi saliqne impôlus,
;^reffe, composé selon quelques-uns
de in et néerlandais pooty patte, et
sujet (à greffer), d*oii Tahal. tm-
pUôn, etc.. enter pour empter. Cfr.
Dief. G. W. I, 415. II, 472 (add.).
Le déplacement de Taccent sur la
particule rend cette dérivation très-
peu probable. M. Pott (Hall. Ltz.
N. 207. 1845.) rapporte enter à im^
putare, inciser, entailler, qui con-
viendrait parfaitement, si ces signi-
fications pouvaient être prouvées
d'une manière certaine. Cfr.Mén. s.v.
]É|teehier v. taiche.
Enteehier, exciter v. enticher.
Enteder v. taiche.
Entendon v. entendre.
Entendable v. entendre.
Entendant ▼. entendre.
Entendement v. entendre.
Sntendible v. entendre.
Entendre I, 185. II, 170, entendre,
écouter, comprendre; entendre en^
vers qqn. 1 , 71 ; avoir à coeur,
prétendre, s*appliquer, s*affectionner,
donner son attention , 8*occuper,
viser (v. II, 170, s'entendre à faire
qqch., I, 281, entendre à qqch., I,
66. 386. etc.); de intendere; faire
entendant, faire entenflre, donner
à entendre; être entendant, être
attentif, regarder; do là entendable
I, 207, qui mérite d'être entendu,
digne de confiance, de foi; intelli-
gent: facile à entendre, compré-
hensible; entendible, facile n en-
tendre, intelligible; entendement 1,
88. 117. 128, entendement, intelli-
gence, explication, interprétation;
intention; entente I, 388. II, 4. 143,
attention, intention, attente, but,
dessein; livrer entente, donner de
la besogne; ententif, Te T, IGO
ententins I, lOô, attentif, affectionné:
être ententis à qqch. II, 53, y ap-
pliquer son esprit, y mettre ses
soins; adv. ententiTement, enten-
tiennent II, 174, attentivement, avtv
application d'esprit, soigneii.«»ement.
instamment, avec instance: — en-
9*
ENÏ
132
ENT
tendon, entention I, 83. 180. 240,
intention, afifection, attention, des-
sein, application; tHUniio. *
Entente v. entendre.
Sntentienent v. entendre.
Bntentif, Ta v. entendre.
Xntention v. entendre.
Xntentina ▼. entendre.
BntantiTemant ▼. entendre.
Xnter v, ente.
Bnt«nier, enterear II, 301, reconnaît^ ;
da lat. mojr. -â. interiiare^ mettre
en main tierce, en téqnettre. Voj.
dans DC. s. v. intertiare Torigine
de ce root, par laquelle on verra
pourquoi mettre en séquestre devint
sjrnonjme de reconnaître.
Sntarin v. entier.
Sntarinanoe v. entier.
Snt«rmeat v. terre.
Interrai, entarroie fut. et cond d*en-
trer I, 244.
Enterrement v. terre.
Enterrer v. terre.
Enterrer v. rover.
Entioer v. enticher.
Entieher, entioer, entider, enteehier
R. d. I. V. 26, exciter, susciter, sug-
gérer, pousser à; de l'anglo-saxon
tiieian, stican, piquer, poindre,
stimuler; abal. stehhan, stecchan, ib.
C'est à la même racine que se rap-
porte notre enticher, en parlant d'un
fruit qui commence à se gâter, allm.
anttecken. Il ne faut pas confondre
enticher avec enteehier. s. v. taiche.
Entider v. enticher.
Entier, antier, entir, à la rime, intègre,
irréprochable, sincère; de integer;
adv. entièrement, anterement I, 48.
345, intègrement, entièrement; de
là enterin, comme entier; adv. en-
térinement, entièrement, parfaite-
ment; entériner, accomplir, exécuter,
achever, cautionner; mot qui 6>st
conservé au palais; d'où enterinanee,
caution , sûreté.
W^
*.
Entièrement v. entier.
Entierer v. terre.
Sntir* v. entier. ' ,
Entooher, entoohier v. tocher.
Entoier v. toie.
Entor, entonr v. tor I et II, 290. 3ô3.
Entomèrent (s'} II, 38, lis. s'en tor-
nèrent v. tor I.
Entort V. tort II.
Entoiohe v. toxiche.
Entoooher v. toxiche.
Entraeoler v. col.
Entrafler v. foit.
Entraherdre v. aherdre.
Bntraidier v. ajude.
Entmiro v. traire.
Entrait v. traire.
Entraitor, ontraitier v. traiter.
Entraler v. aler.
Entramer v. amer.
Entrant v. entrer.
Entraprooier v. proche.
Entraialir v. saillir
Entraioarer v. segur.
Entrmtirer v. tirer.
Entre, antre II, 352. 3, conjointement,
ensemble, à la fois; inter; comp.
entromi, au milieu de; cfr. parmi;
entre d qoe, entre n qne, entreaqae,
antreeqae II, 372 et suiv. ; antre d
à I, 235, d'ici à; entmea adv. II,
289; entmoiqae, entreoaqae conj
II, 382.
Entreamer v. amer.
Entreaaenbler v. sembler.
Entrebaiiier v. baisier.
Entrooomentir v. sens.
Entrooontrer v. contre.
Entrooorre v. corre.
Entredaillor, ontrodaillier v. dail.
Entredire v. dire.
Entrodit v. dire.
Entredoner v doner.
Entrodnire v. duirc.
Entrée v entrer.
Entrofaillir v. faillir.
Entreferir v. ferir.
>-%
s \ = •%
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. •' V
> 4
/
^emfi^ > i^€^^ (f, ^^ ^) ^f,yi^^9^ mari,
ENT
133
ENV
EntraUchier v. lac.
E&trdaiHiffr v. laissier.
Batrètnir», entrdnisir v. luire.
Xatremaller v. mesler.
Entramient v. entrer.
BntmMiite II, 283.
BntraiiMiitien II, 283.
Entrvmatre, entremettre v. mètre.
Siitreini v. entre.
Satreodre v. occire.
Sntroil v. oil.
SatreoiglUer v. orgael.
Sntreoteher v. oscber.
Xatreorrir ▼. aovrir.
Batrepooir v. pooir.
Batreprendie v. prendre.
Xntreprinie v. prendre.
E&trepriM v. prendre.
Intrer I, 60. 179, entrer, commencer;
inirare; inf. empl. snbst. entrée,
commencement; part. prés. empl.
subst. entnat I, 342, entrée; in-
grédient, ce qui entre dans la pré-
paration d'nne médecine; — de là
e&tree 1, 48, entrée, action d'entrer,
commencement; prov. intrada, ital.
entrata; entrement II, 49, action
d'entrer, entrée, aménage, arrivage ;
comp. rentrer , rentrer , recommen-
cer; rentrement I, 257 même signi-
fication que le simple.
Intreeait, entrenait II, 288. 289.
iBtreaeit, entreeet II, 288. 289.
Bntreeqoe v. entre et II, 372.
Sntretant v. tant et II, 32ô.
Entretenir v. tenir.
Entretolir v. tolir.
Entretrover v. trover.
Bntrena que v. entre et II, 382.
Bntrerenir v. venir.
Bntrereoir v. veoir.
Bntmea, entmetqne v. entre et II,
289. 382.
Bntnr v. tor I, et II, 290. 'Sbo.
Bnni, ennier v. anoi.
Bnningndre v. oindre.
Ennint v. oindre.
Ennius v. anoi.
Eniir, ennrer v. honor.
Enyaer v. voie.
EnTaïe v. eovaYr.
Enyaïr II, 281, assaillir, attaquer,
charger, entamer; notre envahir;
subst. enTi^e, attaque, choc, assaut ;
prov. envazir; envaïda. Dn latin
invadere, avec syncope de d, et,
dans la langue moderne, inter-
caiation de h.
EnTei y. voie.
SnTeier v. voie.
SnTeiUir v. viel.
Enreiae, enTeiiement v. vice.
Enveiaer v. vice.
EnTeine, enveiiiet v. vice.
SnTeifue v. vice.
EnTelimer v. venim.
Envenimer v. venim.
EnTermeillir v. verm.
Envermillir v. verm.
^nven v. verser.
EnTtn prép. v. vers.
SnYener v. verser.
Enviaille v. voie.
Enviai v. voie.
Enviaus v. voie.
EnTie I, 107. II, 387, envie, désir;
de invidia; envies, envieux, dési-
reux, jaloux; invidiosus; envier I,
304, envier, désirer; invidertt. Notre
locution adverbiale à Venvi s'écri-
vait autrefois à Venvie, k Teuvie
de qqn. ; on en a retranché Ve final
après le XVIe siècle.
Enviellir v. viel.
Envier v. envie.
Enviera v. vers et verser.
Envietier v. vice.
Envilanir v. vile.
Envillenir v. vile.
Envies v. envie.
Environ v. II, 290 et virer.
Environner v. virer.
Envinm v. II, 290 et virer.
Enviraner v. virer.
KNV
134
ES
Bn^, envis, à envis II, 28U.
EnToi V. voie.
Bnvoier v. voie.
Envoiiement v. vice.
iBTOifer, enToiMzie v. vice.
Enfdieiire, enToigiire v. vice.
Eavoiiia v. vice.
BnTOtoper v. envol aper.
Eavolar v. voler.
BiiTohiper II, 85. Ch. d. H. p. 17, en-
▼deper I, 407, cuvelopper, couvrir ;
dMToIeper, Oter Penveloppe, décoa-
vrir, débarrasser ; comp de volnper,
voleper; prov. envolopar, volopar,
revolopir Rajn. L. K. On a dérivé
vdHper de vohere, volutare; mais
ni Tan ni Tautre de ces verbes ne
convient pour la forme. Je ne
connais qu'un seul mot latin qui,
pour la forme, puisse servir de ra-
cine, c'est volup, volupe, et il s'agi-
rait de prouver que l'idée primitive
de tolvper a été celle de commoditç,
de confort, d'où se tenir chaudement.
BnyTrer v. ivre.
;, avant v. ans.
, dans V. ens.
Eo Serm. je, v. I, 12.;.
Spart V. esparcir.
Br V. hier et II, 26».
Brbe v. herbe.
Erboie v. herbe
Brim V. herbe.
Sremer, éreinter; de ren Lu t de lu
forme actuelle est intercalaire.
Eriçon v. heriçon.
Erier, eriere v. rier.
Eriter v. hoir.
Eritet v. hoir.
Erme v. hermc.
Enii0iii« V ermiiic
Ermin v. ermine.
Ermine, hennine 11, 2;.), hcnniiie: du
annenius, parce que la peau de cet
animal, qui habite le nord fie PAsic,
était tirée de rArmciiic. Ermenie.
en liuigue d'oïl.
Ermite v. herme.
Ermoiie I, ôô, armoise, appelée vtf''
gairement herbe de la St. iem^'
corruption de arlenmiaf prov. ar^^
mezia, arsemisa, ital. artemiit^'/
de là ermoiiié, V. s. 1. M., prépa<^
avec de l'armoise.
EmunTOWit v. erre.
Erraxmient v. erre.
Errant v. erre.
Erranment v. erre.
Erre, dra I, 306. II, 212. 368, voyage,
chemin, marche, tout ce qui est
nécessaire pour an voyage ; denein.
projet, entreprise ; errar, oir«, dàtm
I, 154. 172. 196. II, 93; mm I,
303, marcher, voyager, agir, se
conduire; d'où enrcment, voyage,
conduite, ordre, manière; comp.
meierrer, mal agir, se condoire mal ;
adv. errant, erranment, eRunant,
erranment, erromenti, 146. 236. II,
21 1| incontinent, sur-le-champ. Dans
la vie do St. Léger, on trouve &drar
(Strop. 12 edrat, que M. E. Do liéril
prend pour erat, avecJ interealairel),
qui nous reporte au latin iUr^ fl«-
rare y ainsi que l'avait déjà pensé
Ménage, et non pas de errare. £n
.suivant cette dérivation, on traduira
chevalier, juif evrant, par chevalier,
juif marchant, voyageant, ce qui
est plus plausible et plus en accord
avec ridée qu'on attribuait à ce»
expressions, que si l'on songeait à
allant v^ et lu, à l'aventure.
Errement v. cm'
Errer v. erre
Erroment v. erre.
Error, ermr I, 255. 266, erreur, faute,
trouble, peine; err&r.
Eneir v. hier et II, 269.
Enoir v. hier et II. 200.
£s adv. H, 287.
Es <le ipbc, V. ci>.
Ei. en le- v. «•!.
Es, eiz I. r.M M. d. K. lai p 24.1.
Vn^^^iîk*:-' f -^
« •
CAA(p ï-
■t.^
^
«-ic-c/?*^
:^
E8B
135
ESC
abeille; pour e/»5, de apis ou opes;
cfr. et de iptam; dim. ewette Ben.
V. 335, oii le p syncopé dans es,
reparaît sous la forme Vy to» nor-
mand aceite, La forme moderne
«Aetf/e vient directement dn latin
4tpieula. Adder, mche, apier; de
• •
flpmrtinii.
^^baMwiiOTt V. balf.
^Iwldr, aabaïr v. balf.
^^aldir ▼. bald.
^ibalii U, 281, Us. esbahi.
8ibaagi«r v. bande.
Eibaiieis v. bande,
^^fi^if** V. bande.
Sribaair t. ban.
Isbtnokr, aabinoiier v. bande.
Ertwuwia v. bande.
Ssbatant t. batre.
SÉbatamnit v. batre.
Sibfttre ▼. batre.
Esbandir t. bald.
Eibandré v. baldret.
Eibloir II, 338, éblouir ; selon M. Grand-
gagnage, et avec raison, de Falle-
mand: abal. blâdi, plôdi, hebes,
infirmus, timidus; ancien norois
blaudhr; vb. plôdan (transitif), de-
bilitare, infirmare, gotb. gaplam-
tkkaHy forme qui explique le prov.
(es, em) blauzir. Cfr. Tallemand
moderne blôdsichtig, oculis hebes.
Bihoeler v. boel.
Xd>oJ]ir V. bolir.
Biboider v. boule.
Iibonlir v. bolir.
Erinrander v bran t.
Eabnumer v. braon.
Hibraier v. brase.
EtbolUer v. boel.
Sicachier v. catir.
Eicafiant, eschafant II, 25, écbafaud.
La forme primitive àc ce mot a été
etcadafalt (DC. s. v. escadafault),
italien catafalco, prov. cadafalc.
Escafaul est une forme hybride,
composée de cala^ coda et de falco,
falc. Le c final s'est permuté en
I dans la langue d'oU. Cata dérive
do catar, voir, de eapiare, épier,
(Rayn. Lex. R. III, 416), verbe que «•
la langue d*oll n*a pas admis, à
ce qu*il semble; fale est Tabal.
ptUho, palko, poutre. Le p a passé
au ph, puis au^ £sca/VfMl signifie
donc proprement poutre d*oh Ton
voit. Nous n^aurions pas eu be-
soin d*emprunter notre catafalque
à ritalien eatafaleo, qui n*a pas
d*autre signification que escaftmi.
Eieaile v. escale.
Eioailiere v. escale.
Escale, eicaile, écaille; dim. Moalete.
Nous avons conservé les deux forme:»
écaie et éaUUe, dans un sens di£fé-
rent. Escale dérive do l'allemand
schale, tout ce qui est en lames;
ahal. sciUa^ tegimen, gluma, testa,
concha, etc. Le gothique skafja
se trouve avec la signification tuile;
mais M. Diefenbach, 6. W. II, 233,
prétend qne ce n'était pas la seule.
Eicaile signifiait encore ardoise;
escailliere, ardoisière. Cfr. le bol-
landais schalie, ardoise.
Eioalete v. escale.
Eiealgnaite v. eschargaite.
Eicanii, escamel, eschame, eichamel II,
342, escabelle, petit banc de bois;
de scamellwn. Escabeau^ escabelle,
vient de scabellum. Cfr. M. Grand-
gagnage, Dict. wal. s. v. hanuU.
Escamel v. escame.
Escamp, esoampee v. champ.
Escamper v. champ.
Escance v. chaor.
Esoaaoer v. eschaiieer.
Esoançon v. eschancer.
Escandele v. scandele.
Eicandeliiiirr v. scandele.
EsoandIe v. scandele.
Eioandre v. bcandelc.
Escanle v. scandele.
Eieap, escapement v. e^chaper.
EHC
136
ESC
Eieaper v. eichaper.
SMapin V. escarpin.
. Emet v. escbarnir.
l/tWw'( UI^Kwarir v. cscbole.
0 1 SMarlate. Dans Tancienne langue, ce
^^^C(v^^* mot désignait une étofife et non
* une couleur. Il y avait des escar-
lates blanches, sanguines, vermeilles,
etc. V. R. d. 1. V. p. 169, note 2 et
Ben. III, p. 801 s. v. escarlate. £<-
carlaU dérive, dit -on, du persan
êcarlal; turc iskerUt.
Efoarn v. escbarnir.
Kioaniir v. escbarnir.
Eacaminement v. escbarnir.
Eioaipin, eieapin, eBchapin, espèce de
soulier, escarpin, pantoufle. Dérivés
dont le simple se trouve dans l'ita^
lien scarpa, soulier (à talon pointu).
Nos mots escarpe, escarper pa-
raissent être de la même famille;
italien scarpa. Quelle est Porigine
de ces mots ? L'ancien noio'xs skarpr,
abal. scarf y aujourd'hui scharf?
V. Schwenk D. W. s. v. scharf.
Eicars v. eschars.
Eeearteler v. quart.
Eioarter, écarter; de carta (charta),
comme le dit Nicot, mot d'abord
employé au jeu de cartes, puis par
métaphore dans le sens général de
mettre de côté. Les cartes remontent
au moins au XlVe siècle.
Etcauchier v. encbalcer.
Ltcaveler v. clievel.
Escavi, escbevi I, 216, svelte (de corps),
élancé, dégagé; de l'ahal. scafjan,
former, ordonner. Il faut sous-
entendre bien , comme on disait
formé pour bien formé v. former,
mole pour bien mole, p. ex. : Aubris
fu biaus, eschevis e moles (G. I L.
I, 85). Escheicid, Ch. d. K. str. 27y,
que M. F. Michel ne comprend pas,
est notre mot. Prov. escafit, mal
traduit par Uaynouard L.R. III, 143.
Escercher v. terclier.
Ssoerpe v. escharpe.
L Eiehae, MOheo, «Ékleo FI. et Bl.
V. 131 , 8. 8. et p. r. etehat, etohaa,
edÔM, butin; de VàhuLsekâk, batio.
II. Eidhao, esehee, eakiee, s. a. et p. r.
eiehas, eMliei, eikiei, jeu des échecs.
On dérive etchac dn persan leikacA,
roi, parce que le roi est la pièce
principale. De esckac, on forma
eachakier, esoheqvier, esMekier R. d.
1. y. 77, etc., échiquier; nom par
lequel on désignait aussi une cour
de justice de la Normandie et de
l'Angleterre , ainsi que le trésor
royal (Q. L. d. R. p. 238); — eaeha-
qaer, esoheqner, esohekier, répartir
également ; — esohaqnete, etkiekate,
>., etc., notre échiqueté, V. DC. scacci,
scacarium; eticfr. M. Sachs, Bei-
trâge zur Sprach- und Alterthums-
forschung , Iste Liefer. , S. 98.
Eschacer, eBChacier v. chacer.
Eschafaat v. escafaut.
Eschakier v. csehac II.
Eschalcirer v. encbalcer, vers la fin.
Eschame, eschamel v. escame.
Eschampe, eschampee, même significa
tion que escamp, escampee.
Eschamper, fuir en toute bâte v. champ.
Eschancer, escancer, verser ù boire;
eschançon, escançon, échanson; de
l'ahal. scenhan, scancjan, anglo-
saxon scencan^ aujourd'hui schenken,
verser à boire, donner; substantif
scenfio^ scencho^scancjo.f Imâ. scancio.
Chinquer, boire beaucoup, boire à la
santé, dérive également de schenken.
Eschançon v. eschancer.
Eschandele v. scandele.
Eschandre v. scandele.
Eschanteler v. chantel.
Eschap, eschapement v. eschaper.
Eschaper I, 175. 181. II, 151, etc..
escaper I, 83. 137. 171, exaper I.
341, échapper, se sauver; ne pas
eschaper pied I, 300, phrase qui
signifie ne pas échapper un ^euI•
.^
, '/»<jrtH<£A
• »
•w.;
.V
w «,
1 • •
\ V
^ .
.;: >
'. .^ .
ESC
137
ESC
On a souvent dérivé eschaper de
esehamper (v. s. v. champ); mais,
comme l'a déjà fait observer
M. Grandgagnage (s. v. haper), ce
sont deux mots d*origine différente,
bien qu'il ne sache pas s'expliquer
la racine de eschaper, La lettre
M ne disparaît pas devant le p.
Eêchaper dérive du roman cappa^
manteau, ainsi exeappare, sortir
du manteau, parce qu*il gêne dans
la fuite. L'ét]^mologic hybride pro-
posée par M. biez I, 288. II, 349,
ex et champf, ancien norois kapp,
combat, n'a aucun fondement. M.
Diez a en outre le tort, comme
Caseneuve et Ménage, de confondre
esehamper et eschaper. De eschaper
vient eachap, esoap, échappatoire;
etchapement, eieapement, échappe-
ment , fuite ; moyen d'échapper.
T. n, p. 254 on lit enehapt, qu'il
ne faut pas confondre avec l'italien
incappare, tomber dans, de in et
cappa; c'est le même en que dans
enfuir, et l'auteur à considéré cAaper,
de eschaper, comme le radical d'un
verbe composé. Il eût mieux valu
écrire en chapt.
EMhapin v. escarpin.
Etchaqner v. eschac II.
Etochaqnete v. eschac II.
Eiehar v. escharnir.
Eieharoer v. eschars.
BMhareeta v. eschars.
Eieharde, écharde v. chardon.
XMharde, brèche; échalas, pieu; vb.
etdiarder, diminuer, fendre; dé-
pouiller; de l'ahal. scarii, ancien
norois skard, incisura; ahal. sker-
ian, ancien norois skarda, faire des
brèches, des coupures, diminuer.
Siehaider, carder v. chardon.
Eicharder, fendre v. eschardc
Eiehargaite, esealgiiaite , guet, senti-
nelle; d'où aMhargaiter , etehilgoai-
tierll, 297, faire le guet, épier; de
l'allemand schaanoacht^ gaet que
chaque citoyen devait faire à son tour.
Nous disons aujourd'hui «cAaii^ifelfe.
Cfr gaiter pour les variantes de gaite.
EMharie v. eschele.
EschaiJr v. eschele.
Eicham t. escharnir.
Eichamir, etcamlr, Mèhamir, eiktnilr,
blâmer, railler, se moquer, honnir,
mépriser, outrager; ateham, eikarn,
esobem, etkem, dérision, moquerie,
mépris, outrage, honte; de l'ahal.
skemôn, se moquer; skërn, mo-
querie. Le n final de la forme
substantive se perdit de fort bonne
heure et l'on eut eichar, aioar, aiker
II, 290, que Roquefort confond avec
eschars; à eschar, en dérision. De
là eiohamliMmept, etoheniiaemant,
•Ékandwamant, cwcarniMement, rail-
lerie, moquerie, insulte, injure, ou-
trage; 6Mh«niiiMor, eaoheniiMeiir,
(eschernisseres,) railleur, moqueur.
KiohimiMemant v. escharnir.
Eioharpe, eiehexpe, eiehiezpe, aieezpe,
écharpe, et poche suspendue au cou,
conune le prouve le vers suivant:
Puis mist main à l'escharpe, s'en
traist le carrenon (Gh. d. S. II, p. 123).
Pour retrouver l'origine de ce mot,
il faudrait avant tout savoir la-
quelle de ces deux signitications a
été la primitive; mais, en tout cas,
escharpe dérive de l'allemand. Cfr.
l'ahal. scherbe, poche; anglo-saxon
scearfan, couper; l'ail, mod. schar-
ben ou schàrben, couper. — Voy.
Roquefort, s. v. escherpe.
Eiàhan, eiean, ménager, économe,
chiche, mesquin, avare; à eschars,
en petite quantité; du Imâ. scarp-
sus, excarpus, part, de excarpere
pour excerpere (DC. s. v.), réduire
en petit. De là eechanemant, avec
ménage, eu épargnant; etehareete,
économie, épargne, ménage; es-
eharoer, diminuer, affaiblir.
I
EHh&neueat v
EmIuu t. egi'bi
Eiotuiaeîn t. e
EMhaofelé v
l'haufcr-
Euhe V. ectie.
Buhte V. eachai:.
lE>eluriUiir v. serre,
Eidiekicr v i-suhai: II.
[. Eachsla, eachiels, esi^adron, lisiail-
lon, rang, colonne, corps de tronpei.
Au lieu deeirhicIeontronTequelqui--
fois Matdws, pRiT. etquâra; et i[
s'agirait de savoir si ces deux mots
goat idenliquea dans leur origine,
c'est-à-dire s'il ^ a bq cbsogenieal
da r en J on de I ta r. Dans le
premier cas, tichieU i. e eichitre
dériverait de rallemaiid icara, au-
jourd'hui tekar, division , corps,
dans l'ollmâ. aussi rang, ligne; dans
le second cas nous aunoos la dê-
rivatioD du lulin icala. Cepeiidani
le terbe qui répond à ce substantif
a coujoam nn r radical ut cela
pourrait faire pencher la balance
pour la racine ullemando, si l'on
n'était en droit d'admettre deux
radicaux différents: tichitU = icaia
et tichUre = Ècara , qui fut rem-
placé par la premier, tandis i|n'on
conserva le verbe d'origiue germa-
nique: enhaiir, ewarir, ecehirir,
départir, diviser, partager, séparer,
abandonner, ordonner, designer,
enseigner, suggérer; de là l'cxpres-
sioa fréquente oit ataiinie achnrie
I, 'm, avec utiu troupe peu Eioni-
breuse (choïsicV); Méharis, etkaiie.
sort, destinée, eondiiion; de l'abat.
icarjiia,irerjaH, ordonner, partager.
Il, SMhala, «Mhida 1, 66. échell.^:
Etchslle, «HlMlletU v. esrbiele.
EldMTiA V. escbele.
Escberii V. eschelc.
Eicbem, esolieniir v. eschamir.
EscbemiMeiiunl v. escbarnir.
eecbami
Esoherpe n. e9char[>e.
Eaebes v. esclisc.
beliat v. cfaaor.
AchsTeler v. cbevel. '
EKhevin, eakevia. aa^Dierin, êchevin
cdcuamir.
.tffino
"ff«";
de rai
saxon icepeno: ail. mod, si
tcAôpf», icheffein de teha/ft
gler, arranger, ordonner.
scubinus, scabinius.
^hôfft
Eiehj V. eschirer.
Eiohiele, esuadron v, escbele L
Eiehisle, échelle v. escbele II.
clochette; die
letU, etc.: do l'ahal. icella, tkella,
ihilla, aujoard'liui icAeU<, docliutte.
Dans le latin du moyen-âge tin-
tinnabulvni signifiait souvent uns
espèce d'instrument cumposê de plu-
sieurs clochettes de divers calibres
suspendues en file à une barre de
bois ou de fer et donnant dea toits
dlffcrvDts quand on les tappait
l'une après l'antre en codeoca. G«
liniifuiaMiun parait avoir élà tra-
duit par eir/ieletlia,
SKihiare v- escliule.
Ksohierpe v. .escharpc.
ËMshif , Mkip-, : eajnif^ ^ paibaKUkiQf .
barqiivr; eiohipre. «ekipre, ni
marin, et uon pas esquif, comme
le dit M. F. Michel dans sas Glos-
saires de Trisi. et de la Ch. d. R.
Eickif du gotb ikip, sh>l. tkif.
^\(J^et*^ ^M, e^ i^_aif.<>tA ^ ^^^^^^^/--î:*^^**"^/^'*
ESC
139
ESC
Ktfy ancien norois Mpt vaisseau;
ainsi f et p final, comme dans la
Ungae d*oII ; pour e$Mper cfr. an-
cien norois $kipa^ ordinare, con-
stitaere; etMpre de Tanglo-saxon
iciper, anc norois skipari, schiffer,
dans Pallemand moderne.
BiohiJgnaitier v. escbargaite.
iMhlUa, eaohildtte t. eschiele.
Siehine, eschinee 1,274, échine; prov.
esqoina, esquena, esp. esqnena, ital.
schiena. On dérive ordinairement
esckine de spina, mais le p fait
quelque difficulté pour le ch; je
préfère Tahal. skina, aiguille, pointe,
épine. Spina a également la signi-
fication de épine et échine.
Ttoehimw» v. escbine.
EMUper V. eschif.
Biehipre v. eschif.
iMhirer, esquirer, eaoirer, déchirer,
écorcher, égratigner ; do Tahal. ihér^
ran, scerran, gratter, etc. De là
avec la prép. de, le composé des-
ehirer, desqnirer, deaeirer, dMsrer,
deiir«rl, 142. 407. II, 38, déchirer,
écorcher, faire une plaie.
Inhis V. eschiver.
Xiehin v. eschiver.
Eidiiyer, esUyeri eschereir I, 225,
éviter, fuir, esquiter; de Tahal. sciu-
han, skiuhan, aujourd'hui scheuen,
fuir, éviter. Esohin, eikin, esqoi,
eschi (altération decMchiu), poltron,
sans coeur, farouche, dur; de Tadj.
sckeUf fuyant par crainte, par ré-
pugnance ou par peur. T. II, 321
on lit esehiwid, dans la signification
primitive du mot eschiver, c'est-à-
dire éviter par crainte, craindre,
cavere dans le texte latin; mais
ici ce verbe se rapporte à la 2e
ou à la 4e conj. J'admets le der-
nier cas : eschiwrc = e$ch%ure , en
Normandie, pour etchwer des autres
dialectes. On trouve en outre et-
ehia (en t final), dans la signification
de banni, exilé, proscrit, chassé,
privé, séparé, étranger; et alors il
faut le dériver de exctsus. Enfin,
au lieu de cet eêchu, on a, dans
le même sens, etkoi» eaen I, ^36,
qui ne peuvent guère appartenir à
une des deux racines indiquées, si
toutefois l'orthographe est exacte;
ou bien ni est -il un simple ren-
versement de %u et % représente-t-
il une forme normande non-diph-
thonguée ?
Eaehiwid v. eschiver.
Eaeknier v. encuser.
Eiehnt v. escolter.
EMient v. scient.
Eidentre v. scient.
EsoOlier v. eissil.
Eiointale v. stencele.
Eieirer v. eschirer.
Eidairer, esdairier v. clair.
HsflmwaïKi V. clamer.
EMlaroir v. clair.
Eidlarciitrat v. clair.
Eidanir v. clair.
Eaelas v. esclier.
ENlat V. esclier.
Eidate R. d. G. d. P. 33, race, famille,
rejetons; de l'ahal. tlahla, ib.
Eadenohe, aadenqne, gauche ; de l'ahal.
slinc, gauche; hoU. slink; allem.
mod. link.
Esdenqne v. esclenche.
Esdioe, eielioer v. esclier.
Eidier, eidioer II, 241, fendre, rom-
pre, briser, voler en éclats; de
l'ahal. slium, sleitan i^sclixan), au-
jourd'hui schleissen , anglo - saxon
slitan, briser, déchirer. De là et-
dit, eadice, éclat, et esclat (esolaz,
etclai), ibid.; vb. esolater, éclater,
voler en éclats.
Eieliate v. esclistre.
Ewliitre, eseliite II, 44, éclair. Ce
mot est d'origine allemande; l'an-
cien norois glitia, le suédois glil^
tra, l'anglais glister, glitter^ signi-
ESC 1.
fleollrill-sr. Cfr.Dief. ti. W.U,413.
L'ancienae Iftogae se lerraic aai9Ï
de esparl pour exprimer la nii>ine
idée. Eclair vient da étlairer, es-
'datare. On'tt'ouve dans nos pa-
tois^ chaoïpeQois lumer, faire de«
éclaira, de lumen; ancienne princi-
pauté de Montbéliurd ittuet, éclair,
(le eslaisïr, ex lucere ; tiorraine,
alaudt, éutair.
KiaUt V. eecliur.
Eislo, trace des pieds, vestige; prov.
eician, bruit du pied du cheial, et
trace; do l'slisl ilag, ilae, coup,
transposé eu icla, allmi ilac, uoup
et trace. Cfc. R. d. I, V, p. 206.
EmIotb V. cloie.
• II,
a (axoi^.
onter, euotar, uoonter II, ^6S. 317.
326, écoDter, attendre; de owcsil-
tarc: cfr. Ben. s. c. escutoeut et
M. d F. II, :t60; de là «Mot, wont,
Mahat, eseont, puis avec e, MMUta
1,393. II, 136, espion, guet; faira
altealiTement, épier; donner acaiil.
I, 117. 237. 2S2,
ilpor, justifier, pré-
dire, refuser, repousser, empiubur,
défeodre ; et avec le pronom se;
subat. «Mondit II, 39, eii:uBe, jnsli-
fic«lion. î'cbappaloirv, refus, oppu-
silion. Du lai. m. -û. excoiulicere.
V. des UÉiailô Rsfn. Le». R. III,
152 a. T. escondire.
EtMBdit V. escondire.
Enandre v. Gâi:uns«t.
k la rime; de abiconmi, avec syn-
cope du b et puis permutation ds
l'a en f ; itsl. aicondcre. De mËme
qu'en prov., on trouve ù la fin du
Xllle siècle la forme MOOndre, qui
dérive de l'infinitif latin; esp-, port,
facondar. T. I, 235 eicoiaer dans
le sens de iiombrer, v. s. t. Comp.
rsieoiuar, TSMnmer II, 397, cacher,
soleil coucbé. Qnanc à la forma
toosHT n, 44, ce n'en que esuooier
avec aphérèse do la vojelle e.
Eioopir, eionplr, cracher ; prov. escopir,
escupit; port., esp, escupir. Ray-
uuuard dérive eicopir de spaere,
toaia cette étymologle est absurde
quant ù la forme; il aurait fallu,
au moins , admettre txtjmere = ec-
spnere, d'où, aveu reuverscmeol,
on aurait pu obtenir tteuptrt; xaals
une pareille transformation est ooDtre
les usages de la langue d'ail et du
prov. , l'espagnol seul la connaît.
Ce mot icupir (Raya. L.R 111,155)
dans le wallon icuipa, dans le
valaque scuipire; le patuis de Mom-
béliard a iMper (prouoneez c pour
lef), sbu.eupel, niperet, crachat;
le gallois côp, caip signifie éouma
(do la boui'he), etc., v. Dief. G. W.
Il, 296; de sorte qu'on a le droit
de cliercher une origine particu-
lière à impir. cvpir, qui se trouve
sans doute dans le celtique.
Efurca, eiwreliell, 241. écorce; prov.
esi'nrsu; do cortex, avec iaBuenoe
Vf
Ujuf^O/t
<<.
T/^
^^*3^^ é^'c€^ .^^r^ CàC^^y^^^^^^
j^j/fnA^J iOOJifPi^ t{ifj44h .^-n .
a'Ml3ei^a<tm^K.,
""'^//•'W^
^■f,«^
ESC
141
ESC
de icorlum, cuir, icorleut, scortea^
de cuir ; en effet la peau et Técorce
sont regardées comme semblables,
ainsi que le prouve le verbe ; néan-
moins je préfère la dér. de cortex,
parce que les langues romanes of-
frent encore d'autres formes de cette
famille : ital. corteccia, esp. corteza,
port, cortiça, qui ne peuvent venir
que de Tadject. corticeus, corticea.
V. Mén. s. V. écorcber.
V. escorce.
V. escorce.
EseorohieTi écorcber v. escorce.
Bieorehier, écourter v. cort adj.
Sieoreitr, écourter v. cort adj.
EiMmofle. On lit dans Ben. v. 15362:
Cuit m'a li reis del escornofU^ servi
m'a d'estrange gastel. Ce mot que
M. Fr. Micbel ne sait s'expliquer,
me semble fabriqué d'abord pour
rimer avec tofle, qui se trouve au
vers précédent, et ensuite pour main-
tenir la comparaison avec gastel.
Etcornof^ a son radical dans eê-
corner y humilier, outrager, honnir,
couvrir de honte, c'est-à-dire propre-
ment enlever les cornes à quel-
qu'un ; de cornu. Cfr. de la même
source écornifler.
Eieorre, eienrre, eiooiire, eteolre II,
151 et suiv. ; escorre la proie II,
152, note; eieoMe, esooime, ébranle-
ment, secousse (excussus), excusia;
comp. reiconre, reMurre, retoovre,
reieeiire, resoolre II, 151 et suiv.;
rtMOMe, reMUM, resooime, action
de délivrer, de secourir, secours.
Sur escouer et iecouer (succutere)
V. II, 154.
Sioon, enoon v. cort adj.
KiBowe V. escorre.
Kieot, espion v. escolter.
Eaoot II, 196, écot; Imâ. tcolum, a
d'abord signifié taxe, cens, rede-
vance; DC. s. V. scot, et cfr. Ruteb.
I, 448; vb. etooter, payer l'écot,
être victime. De l'allemand : ancien
frison skot, suédois skott, anglais
scot, ail. mod. schots, impôt. La
racine de l'homonyme écot signi-
fiant éclat de bois qui reste sur
une branche mal coupée, est aussi
allemande: abal. seui.
Eicote, écoute, corde attachée au coin
inférieur de la voile; du suédois
skot, ib., ail. mod. tchote, anglais
sheat, theet.
Eiooter v. escot.
Ssooner, secouer v. escorre.
Eaooner, écourter v. coe.
EMOurchier v. escorce.
EMonrder v. cort adj.
Eicoure v. escorre.
Efoonne v. escorre
Eacont, eioonte v. escolter.
Etoonter v. escolter.
Escrafe v. escraper.
Eseran, écran; de l'ahal. tcranna,
banc, selon les uns; de schragen,
tréteau à pieds croisés, selon d'au-
tres. M. Chevalet fait venir eseran
de tkirm, tout ce qui protège, ga-
rantit, mais il ne dit pas comment
cela est possible.
Eicraper, enlever en raclant; du néer-
landais schrapen, ib., allmâ. sckra-
fen. De la même racine vient ei-
erafe, eterefe, nageoire, encore sans
e préposé dans les M. s. J. , tcrafe
II, 114.
Esoraier, écraser; de l'ancien norois
krassa, briser, broyer.
Eierayenter v. crever.
Esorayenre v. crever.
Eierefe v. escraper.
Eicregne v. escrin.
Eieremie v. escremir.
Eieremir, etkermir I, 387, escrimer,
faire des armes, se battre, se dé-
fendre ; eieremie, eikennie, fait
d'armes, jeu de Pépée, joute: de
l'ahal. sctrm, skirm, skerm, bou-
clier, protection; skirman, allmû.
ESC 142 ESC
schirmen, escrimer, combattre. Nos EMOier v. escat.
mots escrime, escrimer sont de EMmlter v. escolter.
cette source. Eiemne, écume: de Tahal. scùm, an-
Eieietiire v. escrîrc. glais scvm, suédois skvmm, bas-
ENrerenter v. crever. saxon schuum, etc.; de là eaeiimer,
EiereYÎwe, écrevissc, et sorte d*ar- écumer. Vot. DC. les mots sous
mure, cuirasse faite en façon d'é- Escumator.
cailles ; de Tahal. ftrefrî», aujonrd*hui SMnmengement v. commun.
krebs, écrevisse. Eieiimaiier v. commun.
Eieriegne v. escrin. Esemner v. escume.
Eserieniie v. escrin. Escuminier v. commun.
Eacrier t. crier. Escimbrier v. comble.
Eierignet v. escrin. Eaeimdire v. escondire.
Eierin Q. L d. R. 22, coffre, cassette, Esamaer v. esconser.
écrin; dimin. eierinet, eserignet, de Eacupir v. escopir.
scrinium. Au même scrinium, par Escnrel, eeenreil, eacnriel, eaenrol, et-
le moyen de screuna, cbambre du earoil, s. s. et p. r. etenreiiB, eaoaros,
bas étage, qui se trouve dans la escarou, écureuil; mantel (fescurel,
loi Salique, on rapporte eieregne, manteau fourré ou garni de peaux
etorienne, eBcriegne, petite maison, d'écureuil; — de scivrttSf dimi-
lieu où s'assemblent les femmes nutif sciurubis.
pour la veillée. Dans les derniers Eacnreil v. escurel.
temps, on a élevé des doutes sur Escnrer v. cure.
cette étymologie, sans toutefois la Escnreus v. escurel.
renverser par des raisons déter- Escurie, écurie; de Pahal. scwra, allmjl.
minantes. schiure^ allmod. scheuer, Iraâ. son n'a.
Escrinet v. escrin. Escnriel v. escurel.
Efcripture v. escrire. Escoroil, escnrol v. escurel.
Eferire, efcrivre II, 155, écrire, in- Eicnros v. escurel.
scrire, graver; escrit I, 196. 316, Escuroos v. escurel.
écrit, ordonnance: scriptum : escri- Escnrre v. escorre
ture, eacretnre, eBcriptnre I, 187. Escns v. cncuser.
251, écriture, écrit; Kcriture sainte; Esciuer v. encnser.
rom]i. descrire, descrivre II, 155, Escnason v. escut.
décrire, raconter, faire riiistoire de, Escnt, espion v. escolter.
descrihere; soscrire, souscrire; sub- Escnt, s. s. et p. r. escnz, esctis I, S3.
scribere. 97, bouclier; au figuré combattant ;
Escriture v. escrire. de smtum; escu fie quartier l, 182,
Eicrivre v. escrire. écu posé sur le côté; de là escnier,
Eacrois v. croissir. esquier I, o2.'). II, :V2S. lU.'î, écu ver,
Escroistre v. croistre. titre que les jeunes gens prenaient
Eieroler v. roe. à Tàge de quatorze ans, et qui leur
Eicn v. eschiver. accordait le port de l'épéc (v. Roq.
Eacueil, etcneillir v. cueillir. s. v.); escosson, écusson pour les
Eacnel v. cueillir. armoiries.
Eaenele II, 297, écuelle; de scnlelln; Eaonter v. escolter.
prov. escudela. ital. soodella. Eioux v. escut.
^A*^/ -e^^*:*^ <î^A**^^ UJÙa/^
ESD
143
ESL
V. mètre.
^^•ftBir V. venir.
V. dire,
part, de etdire.
V. drescer.'
V. daire.
it V. ei8 et II , 277.
V. ficher.
^•ft>ldre V. foldre.
rbir ▼. forbir.
V. fort.
V. fort.
^•forchier v. fort.
^Kforciar, eifSDreii ▼. fort.
I, eifiort V. fort.
V. fort.
V. fraindre.
V. froior.
Itfrei, eafreier t. froior.
Bifraiwamimt v. froior.
Srtranr v. froior.
Irfrai, aifroier v. froior.
Irfkiiidrar y. fond.
tagêkmmt t. gai.
Xigaier t. gai.
Iigard, fltgarde, e^gardament ▼. garder.
Eigardoor v. garder.
Sigardar, etgardeir v. garder.
V. garder.
V. garer.
V. garder.
Sigoïr V. joTr.
S^gonter v. gote
Eigrafer v. grafe.
Eigraflgxier v. grafe.
V. esgromer.
kf (Hgiunar, mgiugnier, eagiu-
aier, réduire en fragments, rompre
par petits morceaux, enlever un
morcean, réduire en pondre; du
holl. kruime^ allmod. Anime, bas-
saxon krôme, anglo-saxon crume,
petit morceau produit par broyement.
Eigmiier, etgnmier v. esgrumer.
Bigmrdgr v. garder.
Signarar v. garer.
Eihaleer, eihaleier v. hait.
Eihaneer, «handwr t. hait
Sdnant (esi) I, 48, est resté non rem-
pli , non accompli , non acqaitté,
pendant. Etineni est un mot rare,
qui tient à sinere^ si toutefois j'en
ai bien saisi la signification.
Bqaîaiioe v. joTr.
Ei^oie subj. de esjoTr.
Eqoïr ▼. joTr.
Esker v. escbarnir.
Eskerie v. eschele.
Sakermie v. escremir.
Eskermir v. escremir.
Eskern, Mksirnir r. escharnir.
EskamlMcment v. escharnir.
Eakevin v. eschevin.
Eskiec v. escbac.
Eikiekete v. escbac II.
Eikiekier v. eschae II.
Eskies v. cscbai*.
Eikip V. eschif.
Eakipre v. eschif.
Eskin V. escbiver.
Eakiver v. escbiver.
Eikni V. escbiver.
Eilais snbst. v. laier.
Eilalwer v. laier.
Eilectiim v. lire.
Silaeoemant v. liet.
Edeechier v. liet.
Edeeeier v. liet.
Eilager, «degier v. csligier.
Eileieier v. liet.
Eileire v. lire.
Eileit V. lire.
Eilaue part, de esleire.
Eilat subst. V. laier.
Eilaiser v. laier.
Ederer v. lever.
Eilidar, glisser, affleurer; de Tanglo-
saxon slidan, ib.
Eslieoer v. liet.
Eilier v. lier.
BiUger V. esligier.
Eiligier, etlegiar, eiligar, alléger II, 57.
Ben. I, 1462. FI. et Bl 1294, com-
penser, paver. La forme de ce mot
ESL 144 ESP
repousse tonte liaison avec lier, et malclus, encaustum, liquali colo-
le sens même ne pennettrait pas ratiqae metalli pig^entum. La
de Vy réunir; il faudrait admettre langue d'oTl a apocope le t final;
ridée d'engagement, et de là on italien smalto, espagnol et portu-
ne saurait passer à compenser. On gais etmalle, provençal esmaui.
pourrait songer à Ugier, li$%er, Sunance t. aesmer.
mais ici encore le sens ne concorde Eimarir, eimarrir v. marir.
pas avec notre verbe. EsUifier a Eamans v esmal.
son origine dans la famille du goth. Eime, casque v. bealmc.
ligan, ahal. liggan, leggen, etc.; je Eime, estimation v. aesmer.
prends pour point de départ la Simae v. aesmer.
signification fixer, établir, qui se Emei v. esmaicr.
retrouve entre autres dans Tancien Eim«r v. aesmer.
frison laga, et, à tous égards, on Eimeralde, eamerande, émeraude; de
y peut rapporter Pidée exprimée smaragdtts, avec changement de g
par notre mot. Pour la forme, il en /, comme le prouvent les formes
n'y a aucune difficulté. maragde, maraeda^ du provençal,
XiUra V. lire. esmeracda de Tancien espagnol.
Xdit V. lire. Emeraude v. esmeralde.
Xditiire v. lire. Eimerer v. mer I.
Eiloeher v. locher. Emierillon, émérillon, oiseau de proie ;
Mocder v. locber. dérivé par renforcement de wteru-
Eimaar v. esmaier. lus, merûla. L'abal. smirl, Tallmod.
Bmai v. esmaier. $ckmerl, schmirl^ merl, mirU, émé-
Simaiable v. esmaier. rillon, ont la même origine; mais
Bamaiance v. esmaier. esmerillon ne dérive pas de là,
Eamaiement v. esmaier. comme on Ta avancé.
Eanaier, emoier, etma«rll, 248. 327. Emerreiller v. merveille.
337, faire perdre courage, inquié- Emerrillement v. merveille.
ter, émouvoir, troubler, épouvanter; Emienriller v. merveille
se troubler, être en peine, en in- Eimier v. mie.
quiétude; subst. aimai, eamei, eamoi Eimoi, eimoier v. esmaicr.
II, 312. 337, notre émoi, le seul mot Eimonder v. monde I.
(le cette famille qui nous est resté; Eamoyement v. roovoir.
MmaJance , émoi, frayeur; eamala- Eamoroir v. movoir.
m«nt, émoi, frayeur; eamaiable, Eineke, emeqoe, sorte de navire; de
propre à faire perdre le courage, Tanc. norois «nec&ia, ahal. snaga:
qui n'est pas de nature à s'es' allmù. snecke, ib. ; selon M Grimni
mater. Mot hybride, de es privatif III, 437 affilié à Mchnechty limax.
latin et <\ii goth. magan, ôi'yaaifnt, coucha. Cfr. Schwenk 1). W. s. v.
ia/ihir — subst. maht$y tW^ynitiç, schnakc, DC. s. v. naoa.
/«/<«. xoûioç. Einaque v. esneke.
Sniai] V. csmal. Einiier v. nud.
Bimal, etmail, s. s. et p. r. eamana, Eloigne v. soin
émail; de Tahal. smo/ljun, sme/sati, Eipaoe II, 20ô, espace, intervalle:
anglo-saxon smeltan^ allmod. schmel- spatium .
sen. fondre: Imà. tmaHum^ es- Eipainter, npointir I. 'ATA. II. 174.
ESP
145
ESP
^!/h. d. R. str. 123, épouvanter, ef-
'fiayer; de expavent^ de expavere,
^otre foime actuelle a un v inter-
<<alaire : espoventer , espoutanter,
<}Dant à etpoenier, il s^est formé
l>ar raffaiblissement du v primitif
eau: espauenier, espoenier. De là
«poeatament H, 37, eipoenteiion,
crainte, éponrante; efpoentaiile I,
126, qui cause de l'épouvante, ef-
froyable; eipoeiitiis, peureux, om-
brageux.
V. espargner.
V. espargner.
loe V. espargner.
V. espargne.
eipanle II, 363. 373, épaule;
prov. espatla, espalla; de ipaihmla
(apatola), dimin. de spaiha. Notre
Uiot etpaUer a la même origine;
c^est bien à tort et sans la moindre
nécessité qu*on Ta dérivé de palus
on de ritalien spolia.
,, e^ane II, 255, empan, mesure
<de la main étendue; de Tabal.
mpanna^ aujourd*bui spanne, même
signification, de spannan, spannen,
étendre. Pour la forme sans e final
on peut cfr. Pallmâ. span.
II, 366, épandre, répandre,
s*étendre, se répandre, se disper-
ser: se lancer, se hasarder; de
expandere; d'où respandre I, 285,
répandre, disperser. Du même ra-
dical et comme forme collatérale
de espandre, on avait fait e^MUiir,
pour espandir^ signifiant étendre,
développer, épanouir. G^est de cet
espanir que nous avons fait épa-
nouir, par extension de forme,
le V. espan.
V. pan.
, étendre v. espandre.^
Xipanîr, expier v. pan.
Espanobr v. pan.
Sspareir II, 44, éclairer, faire des
éclairs; de spargere; esp. esparcir,
Bnrgnjr, langue d'oïl, GloMaire.
port, espargir, ital. spargere, prov.
esparger, esparser, dans les S. d.
S. B. esparjer avec le sens de ré-
pandre, dissiper. &^pan, epan II,
220.253, épars, dispersé; de sparsiis.
Sq^argner, eipargnier, efpamier II,
304. 306, épargner; s'espargnier^
se modérer, se tenir sur la réserve,
se ménager; espam, eapairgne, et-
peme, eapairne, espaimaaoe, action
d'épargner, quartier; eapamaUe, et-
paimable, qui ménage, économe;
miséricordieux. Quelle est la racine
de ces mots? Il est ridicule de
penser au latin parcere, quoiqu'il
y ait sans doute affinité entre es-
pargner et parcere. M. Scbwenk
confronte espargner avec sparen,
épargner, ahal. sparan, islandais
spara; mais il est difficile de s'ex-
pliquer comment espargner s'est
formé de sparan^ surtout quand on
a égard à l'ital. sparagnare, spar-
miare, risparmiare, et au bour-
guignon reparmer.
Eipaxgniar v. espargner.
Eiparn v. espargner.
Eipamable v. espargner.
Efpander v. espargnier.
Ssparpeiller, éparpiller. Ce mot est
un dérivé du latin papilio, qui de-
vint papa/to en catalan, parpagliane
en italien, parpaillo en provençal;
d'où le verbe sparpagliare, espar-
palhar, en provençal moderne es-
farfalhar de farfalla, papillon (v.
Honorât s. v.}. Je ne connais pas,
il est vrai, parpaillo ou parpeille
dans la langue d'oTl; mais il doit
avoir existé, car plusieurs de nos
patois en font usage, p. ex. en
Franche -Comté, dans les environs
de Montbéliard, les enfants font la
chasse aux parpailloit, Cfr. Rabe-
lais I, 11, Mén. s. v. parpaillaiit
et ci -dessous pa?eillon.
Bipan V. esparcir.
10
■a <
ESI* N
Eiputlr V pan.
EtpMmii V. pBsmiami.
EipMDt V. pfipcipr.
1. E«pMe. eipeie I, ISJ. -'31, esi-ice:
fptciet: «speciBl II, 9-1, pnrtii'iiUi-i,
vgivL'Iuh ipreiiilii ; )idv. MpaclftllIUIlt.
eipMiBoneDt, ipecûlameat I. 2!>2,
npiiL-iulemerit ; pur eijitrial 11, ;i76,
spé(;iaten]ent,priiicipnlenient,siiTtonI-
|[, StpMW, afftUB, eqôiM II, lis.
P. cl. B. 458â, épïce; proT. etpeciH,
îul. speiia; de iptoiei, qui aTSil
pris telle Bigniflïalioii après l'âge
clossiqmj. Cfr. espace I , et Mèn.
8. '. épÎPOB.
Eipe«lia. épficlie; «le l'abat. ijjbA, pii'
Eipaaiil, eipMiftlment v. espei'e I,
EipedaameDt v. rsprce I.
Eipeie, e«peier v speile.
Eipïîr V. rsperer.
Etpel). «ipeiue v. eapoii.
EiptincT V. eppnig.
Eapder, Lru pers. s pr. Inii. «ipal,
npMOt '.ie p. s. ib., (lire, HignîSor,
expliquer; tajikiird'hni ûpeler; dii
goib. tpillÛH, raconiet, siinoncer:
BhBl. iptllàn. lA Torom primiliTe,
dans les Q. 1, d. R, II, 163: Que
menriz? Que sigiiilk' que. Plr.
Eipannce, eipenuielie v. espérer.
Eipirdn t. perdre.
EiperiT I, 230, espérer, attendre, ap-
pribetider, i-rnîtidre; Je tptrarr;
ta Ire pars. sing. prés itid. qui Hvsii
la dipbtliongaisoii oi, ci: opoii,
Mp«ir, lions s fourni le subec. hcioia-
nyme II, 175 = espoir, atlenle, ap-
prêbennioii, lequel pnrail ï'être em*
plnjé il'abord avec lea pronoms mon,
s'empl. aittsî adv. II, 231 : d'fiptrcr
lier, par la part, prés, iparanoa. aa-
paruce. iip«nD«h« t, 191. :iT4. IJ,
'203, i
lipétntii-e. crainie; comp dw
parer I, 123, désespvrer; d'où dM-
tAranoe, deiMperuwa 11, 19. M:i.
•ti!-!esp(iir, limgrin «iolunr; de^ers-
dm I, 3'JO, désespoir.
EipMir, éveiller, exciter; l'at/niT,
s"éïeiller; de rxpergtri, peut-flrB
avec influence de eiptrgitctrt. l^
g a iiê s/ncopè. Ba^atir, ranimei',
rérelUer.
Eiparlt. «virlt, atpir I, 47. 145. 2!S.
3âl, esprit, ûme; la iroisièiDe p«r.
(^onne de la Trinité: ciprita boni
DU mauvais; lie ipirifHi; «piliMl,
eiperital (lapiiitaM), atperitd, 9I1I-
tnel I, 1S3. II, y.y.'., spirituel, iro-
aiatérïel ; spiriluaiu, tpirilnlii ; adr.
spiiitneilmaiit, eapiiitelmant, eapcritel-
mantl, 123. II, ITC. 311, spirituelle-
raeni, en esprit; dér. eifmt» I, 117,
le Saint-Ksprit ; nperitable I, 145,
spirituel , o&lesle : eomp. aipirer,
souffler, animer ! eqire.
souffle;
III «ipiranient, souffle ; —
ration: de oipicafio; — toq^rer,
npiiar, nuiiinr, aoMpirer I, 134.
■tlà, II, 10. 113. soupirer, pleurer.
regretter; tmpirare; satpir. mapir.
touMfil T, -Mb. II, 349, soupir:
lus/iirium ; ioupiiaiMnt, ib.; aot-
IHTM, langoureux, (jémisBHnl.
Eaperitable v, esperit.
EipedUI, Mparltsni v. ei^peni.
Esparital. etperitelement v. esperii.
Eipanneater I. 371, reuonnaitre par
l'épreuve, par l'expérience; da «f-
perimtnltim , propr. txprriiiUH<arr.
Eipetne v. espargner,
Eaperoa v. esporoii.
EtpecMmar v. eiporon
Eapert v. aperl.
Eiparrier, eiparrar, e^nTier 11, 2iiS.
:i37, épacvitr; Imù. iparvaritu; '
l'abal tpariri)ri,aiijôurd'hiiiip#rtrr.
\
I^ISP 147 ESP
même significatioD. Sparta, en Eipine II, 118. 257, épine; anbépin;
goth., signifie moinean; et jpar- 'pina; msânm, mptnM I, 106, épi-
wari signifie, dit-on, speriingfalke nenx: tpinoiut.
(tperUnff— moinean ;falke={ancony, IspJBOolw, épinard; comme Titalien
V. Schwenk D. W. s. v. spinaee, ee mot doit dérirer d*ane
▼. espois. forme latine barbare tpmaoeus,
V. espèce II. tandis que épinard vient de ipina
V. espois. (à cause des feoilles échaocrées).
I, 225 pour espeir. Divers patois ont conservé eipi-
Eipeie V. espèce I. noehe, entre antres celui de Mont-
Eçiee t. espèce II. béliard: épinoiche,
Sipie, etpiement v. espier. ^Sspinot, espinns v. espine.
S^ial I, 182, e^ol P. d. B. 2995. Espiol v. espiel.
3063. 2214, ei^piez R. d. M. 1768, Bqâr t. esperit.
épieu, sorte d'arme, lance; de spt- Eipixe, efpirer v. esperit.
cti/tmi. On confond sans cesse ce Espixit t. esperit.
mot avec espiêt (y, ci -dessous), et Espirital, eq^tani t. e^rit.
on regarde ce dernier comme le Espiritelm«it r. esperit.
primitif de eipien II, 194, notre Eipiiee v. espèce II.
épieu, tandis qu*il faut admettre Espleit t. plier.
espieu= espiel, « = /; et de espiei Eipltiter v. plier,
n'aurait jamais pu produire eu de Esploier v. plier.
etpieu. Esploit v. plier.
Sspier I, 72. 296. II, 72, épier, dé- Esploiter v. plier.
couvrir; de l'ahal. tpehôn, spiokou, Espoentanle v. espaenter.
allmod. spàhen, épier. Eipie fém. Eipoenteiion v. espaenter.
I, 212. 306. 394, espion; de Tahal. Espoentement v. espaenter.
speha. Notre forme masculine est Espoenter v. espaenter.
de date bien postérieure; italien Eapoentnt v. espaenter.
tpione, d'où les Allemands ont tiré Espoigne II, 113 subj. prés, du verbu
leur spion. De là eapiemeat R. d. espondre, s. v. despondre.
I. V. G3, action d'épier, embuscade. Espoir v. espérer,
^ipiea v. espiet. Espois, espeis, espei II, 3ôO 373, épais ;
^^t I, 291, U eipiea Ch. d. S. I, de «pwt» ; de là efpaneniMit I, 364,
255, de] e^iet Ch. d. R. 52; od les d'une manière épaisse, en grande
trenchanz eepiai Ben. II, 504; par foule; eipoiiMr, eipdwar II, 242,
nos eqiea R. d. M. p. 66; eipie I, devenir épais, grossir, s'épaissir;
74, épieu, lance 11 faut bien distin- espoine, eqpdie, aspeiae, épaisseur,
guer ce mot de espiel (v. p. h.), dont fourré,
il se sépare par la finale et Téty- Eapoiie v. espois.
mologie. De l'ahal. spiot, spiei, EspoiMe, Mpdwar v. espois.
speoi, épieu; anglo-saxon spiiu; Esponde, bois de lit, bord du lit,
allmâ. spiei, aujourd'hui spiess, levée, chaussée, digne; sponda.
pique, épieu. Espondre, exposer v. despondre,
^•pien V. espiel. Eapondze, promettre; sptmdere; es-
^ipiax V. espiel. . poaM, caution; sponsus; espos, es-
V. espiet. pons II, 379, fiancé, époux; sponse,
10*
ESP 148 ESS
flipOQM I, 126. 314, fiancée, époase; Eipringerie v. espringer.
tponiut, ipatua; etpoter, efpmer, Eipringier v. espringer.
mgowitBt I, 73. 170. 296. II, 161, EipringiMr v. espringer.
épouser, marier; spoiuare; de là Efproher, asperger; de Tahal. tprue-
eipoDMrie, éponsaiUes^ aqpouaifa, jen, Mpruhen, moailler, asperger.
époosailles, célébratioD de mariage ; Eiprohim , étoarneau ; de Tahal. tpra^
— tapondre, dapondra, promettre, ib., oiseaa qui, dans Pall. moderne,
ratifier; iiejpOfuiere;rMpondre 1,132, est connu sous les différents noms
rasponra I, 207 avec d syncopé, ré- sprehe, spreche, spr£we, tprew,
pondre, cantiooner; respandere; iprinne,
rwpona, reapoiia J, 131, réponse; Esproranee v. prover.
reipomum, Esprore, etprover v. prover.
EipoBM V. espondre. EipniTcr v. prover.
Eiporoii, eiperai I, 55. 83, éperon; Espnchier v. puiz.
de Tabal. iporo, ib., anjoord^hui Eipoiiar v. puiz.
spom; — échapper par esperan II, Espnrgament v. purger.
215, échapper à force d*éperons, Efpnrgier v. purger,
en piquant des deux; à esperotu^ Espnier, épouser ▼. espondre.
à tonte bride, bride abattue; vh. Eq^nsiar, épuiser v. puiz.
esporonBar, eapenroniiar, saparomiar I, Esqnachiar v. qnat.
337. 11,43. 358, éperonner, stimuler. Bagnartalinr v. quart.
Sfporamar v. esporon. Eiquartarar ▼. quart.
Bipaiar v. espondre. Esqnal v. cueillir.
Biponroaiiiiar t. esporon. Esqnarra v. querre.
Sipoiis ▼. espondre. Esqidar v. escut
Espooiaigat v. espondre. Esqnieriii v. escbevin.
Eapovsa ▼. espondre. Esqniper v. eschif.
Esponsar, espoufaria t. espondre. Esqnirer v. eschirer.
Eiprakar, espraqnar, poindre, piquer; Eiraeer v. rats.
du néerlandais prihken^ ib. Enrachier v. raïs.
Esprandra y. prendre. Esragar, esragier, enrager v. ra^e.
Espraqnar v. espreker. Esrager, esragiar, arracber v. raîn
Eqrariar v. espervier. Esragiement v. rage.
Bapriagala v. espringer. Eirer t. erre.
Eipriagar, eapringiar, aapriagiiar, dan- Essai II, 94. 313. R. d. Ren.IV, 249,
ser en sautant, en trépignant, sau- essai, petite portion de qqch. qui
ter; d'où aspringale, s^risgarie, sert à juger du reste; essaier, asaier
cette espèce de danse; de Tahal. I, 222. 336. II, 14. 51, examiner,
ipringan, même signification. £«- joger de quelque chose, essayer.
pringaU signifiait aussi machine La forme de ce mot ne permet pas
propre à lancer de grosses pierres, qu'on le dérive de sapor ou sapere^
pins tard un moyen canon, et il comme on Pa proposé. Il vient de
est d'autant plus probable que ce exagium, Tactiou de peser, d'où
mot est identique avec l'autre, que examen, etc. (Muratori.)
ipringan est affilié par 8a racine Essaier v. essai.
à sprikan, rompre, briser. V. R. Essalcer v. balt.
d. I V. 30C. Essalir v. saillir.
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ESS
149
EST
▼. exemple.
;, terre défrichée, essartement,
destmcUon, carnage; evarter Cb.
d. S. lly 114, détruirei ravager; de
eœ^Barriimm^ extarriiare.
T. hait.
T. hait
it T. saillir.
T. serre.
T. exemple.
T. seul.
V. scient.
ImH ▼. eissil.
Sirillar V. eissil.
iHimait ▼. eis et II, 277.
BHir T. issir.
IsMigne, «Hoigner ▼. soin.
MMiBflmsnt V. soin.
V. soin.
▼. soin.
Issomlnre t. ombre.
IsBone T. soin.
EwonisT ▼. soin.
Kwerber v. orbe.
SwKreiller t. oreille.
Essni, ewaier v. suc.
Esmion v. sac
Est II, 2Ô2, écrit quelquefois avec h
dans les Q. L d. R., est; de Tanglo-
saxon êàii, oriens. Cfr. Dief. 6. W.
I, 108. 109.
Estable, eitaaUe I, 315, étable; Oa-
bulum; vb. establer, mettre à retable.
BitaUe adj. v. steir.
EstaMer v. estable.
EitahUa v. steir.
EitaUir v. steir.
EitabHawment v. steir.
Estache, sitaee, eitaqne II, 57, pieu,
poteau, colonne ; Imà. itaca, stocka,
esiecka, etc. ; de Tanglo-saxon itaca,
pieu, etc.; suédois staka; ancien
frison itake. De là eitaohier, esta-
qnier, attacher à un pieu ; estaeheis,
combat, surtout auprès des palis-
sades d'une ville ou d'un château.
Cfr. l'allemand moderne itackel,
fermeture de palissades ou de
lattes.
Sitaehflls v. estache.
Sitaehier v. esuche.
Estage V. steir.
Bitagier v. steir.
Ertaige v. steir.
Sitaindre v. esteindre.
Sital II, 99. 163, place, séjour, posi-
tion , arrêt , action de s'arrêter.
Rendre, livrer e$tal, s'arrêter pour
combattre, pour se défendre ; prendre
eiîal, prendre position, se placer,
s'arrêter; à etîml, en place, en
repos, fixement. De Tahal. $tal,
station, lieu, séjour, demeure, écurie.
De là «taler, s'arrêter, résister,
combattre. Plusieurs de nos pa-
tois, p. ex. dans la principauté de
Montbéliard, ont conservé le mot
étale (estale), écurie; d'où eatalon
R. d. I. V. 28 (note), étalon (equus
ad stallnm). L'ancienne langue con-
naissait déjà les significations dé-
. rivées qne nous donnons à éial,
étaler.
Estale V. estai.
Estaler v. estai.
EstaUm v. estai.
Eitane v.f^istandieif ^ ^
Eataaee v. steir.
Eitanoer v. estancher.
Eitaneher, estanohier, estaaeer, eitaiig-
chier I, 354. II, 213, arrêter, éian--
cker^ rassasier ; harasser, exténuer ;
se dérober, faire retraite; reitan-
oher, rwtainehier II, 123, éuncher;
de itagnare, arrêter, empêcher;
Ima. stancare. Cfr. Dief. G. W.
11, 311. 324, et pour estanc, p. 325.
De là astanohe, vivier. De ttagnum,
eitaiig, astano, lent, mat, adjectif
formé de la même manière que le
substantif homonyme.
Estanehier v. estancher.
Estang V. estancher.
ier V. estancher.
^v
15i« EST
SRut V. «leir.
Jei Alleaiuiida out fait ituoken, s'ar-
Ertaqitlcf v. eBMcbc.
K'ter, a'aevrueber, se boai^er, d'où
EitMibta V, esiable.
Bittqam, boncUer, fenner, mot qui
Emnblir v. sleir.
s'eal conservé dans quelque! pMois
Eltanle. .chaume t. eatenb
avec le lena <la étouffer. Noire
EtUslfl, stable v. »leir-
R)o< étau est «ans doate do la
ZiUvlii ï. sieir.
oiêmorstDille: les Allemand! diaenl
EitaTDir T. esWïOif.
tchraubtiock pour itaii; dans lu
EiM I, 51. SSD, été: WjfAi ; Htln]
Piosrdie t'iKu » la ligoifîcaijon de
d'ité. delsBaiEondVlé-
aeslimilii
arbre coupù ù quelque di«taDca de
Eitta V. stei'r.
lu [erre, vbaume qai reste quand
BstaUe v. esloik-.
les céréales sont «déea ; âimtqma.
Eitmodn, ntiindre, etUgnit
H, aati, 7
aifauqtur, en Lorraine, correspond
ù noire élau, antre orthographe de
KfWto r. Btrir.
éto après la diiparition du c final.
EiUI« V, astuJi'.
Eitofa, ta qui est mis en oeuvre par
Eitalé V. estoil.:.
ErtatoTM II, 28U.
puis éton'a; Mtoter. mUBw 1, 357.
Sitradart v. leniln'
fournir le qui est nécessaire, éqni-
SnendailIeT, wUndllleT >.
eiidre.
|H;r, approvisionner, garnir, orner ;
EttMidre y. tenilre.
de l'ancien norois ilefn, principlnm.
Ettor ï. steir.
fiindumentum; ilofiia, apparare;
Eitonnu Y. estniEBuii.
eoili. liai», maiièro prejaK-ra, élé-
Ettermiiul II, IIG, pietn
|,r«c.i«i.>L-
ment; alimod. ilolf, maliÈre, itoffe.
mais litqDelle?
l'orme qui a éprouva l'induence ro-
Eitermiiiation v. lermiiie.
mane; ,l«lirtn, éqn'P", Bt<-,
EitonninM v. niroim,'.
Eitofer >-. eslofe.
EUMlSTM II, ÏSG.
Estoi, estoier V. estui.
EitMTOi II, 286
Ertoilé, eatoille, artnla I, 5U. -220. 3t.S,
Eitanle, HUots^cliiuD^; d
oieiMnler
itoiie: siflla: ifr, jornal ». t. jor;
*. ramasser les rilculti:
te ',liy^li
ditn. wtoilete I, 104, petite éioilc;
^^ «Jfr. eslouhle.
utoilé, Mtelli, ettelé, étoile; MlUH».
^H ErtmOcr Y. Mienic.
EMellete v. esloilo
^V EttSMir ï. estovoir-
Eitoiie, provisions de voyage: Aolte,
^" Ert«VM II, 286,
urmée navale; luà. itoritm, de
' Etti.» V. mre II.
.•.ùhov. eu. Imà. ttoUi de oiWm,
EM^nre y. usteindrc.
E«lao«le y- sianceit-.
Hoite; provençal rtiot, llotle. Voy.
BrtiY»! V. «st.'.
DC. slotut. Dans le mot de la
ïitlvoi 11, 28G.
langue d'oVl il y a «ii changement
atce, Mtodt, espèce d'épéu qui n
de l en r, tfr, navile et navirie.
sermit qu'à [.erccr; |ii
U, pMCBU
Ertoiie V. bietoirc.
tronc d'arbre; lio l"Hh«U
Ertoner R. d. l. V. 302, étourdir, Iwrï 1
Hiijuurd'bui sieek, ib.,
de tlifan
penirc conoaimucu , perdre con-
pertar. De Ja Mtocer
ertMhln
11 ai sa an en ; de nllonorr, diangé ou
lïappor do l'estoc, frappor du poime
[ilutôi renlori-é en rrtmart. de
A
^^
■HiW
• ^9Xërftù^(jfJ, fUp»4^ ^itéc, t^"^^ ' ^'
EST
151
EST
flftonpê, eitiipe I, 383, étoape ;
de shÊppa; de là notre étaupin^
daos l'ancienne langue aussi ecto-
pilkm, botichpn; ettoper, eitiiper,
— tonpar I, 149. 256, étooper, rem-
bourrer, boucher, fermer, bloquer;
d*oii diftopar, déboucher, ouvrir.
On trouve aussi quelquefois eitoper
».Tec Tacception de des toper; c*est
«Ane innovation de la fin du XlIIe
siècle.
T. estope.
V. estope.
V. estoc.
, «...dvr, eitnr I, 193. 263. II, 232,
tumulte, choc, combat, mêlée;
«itormir, aitonnir, estoonnir I, 72,
se mettre en mouvement, s^assem-
bler, s'attrouper , donner Talarme,
éveiller, escarmoucber, combattre;
eitoniiie, ettourmie, comme esfor.
Estom en provençal, que Raynouard
ramène à tort à tomer ; stormo, en
italien, verbe stormire. Dérivés de
rallemand: ahal. sturm, anglo-
saxon itorm; aujourd'hui iturm,
agitation violente, etc.
v. tordre.
V. histoire.
Irtarer, créer, fonder, établir, meu
bler, garnir; de imiiamrare.
Ertonnio v. estor.
Brtomiir v. estor.
Silon, eitort de estordre.
Sitoner v. torser.
Iitortre v. tordre.
Sitôt V. estout.
Sitotoier, ectoteier v. estout.
Sstonblage v. estouble.
Batonble, chaume ; d'où estooblage, Imù.
esioblagium, droit que Ton paie au
seif(neur pour faire paître les chaumes
aux moutons; de Tabal. stupfila.
Les Italien» disent stoppia, Cl'r
e:iteule.
Sitempe, eitoaper v. estope.
Eitour V. estor.
Eitonrdir I, 185, étourdir, faire perdre
connaissance ; eatoardiwwmwit, étour-
dissement. Roquefort après avoir
eu le courage de dériver etior de
extwrbatio, ajoute: ,d*oè vient, dit
Borel, le mot êiUmrdir,* Peu im-
porte le comment. On a pensé,
pour la racine de notre mot, à
rallemand êiurum; mais la forme
espagnole aiurdir (a = ad), prouve
que le es est le ex latin et que I
est la lettre initiale du radical, ce
qui rend cette dérivation impossible. .
Wachter propose de dériver eitour-
dir^ italien stordire, du kymri
iwrdd, bruit, tonnerrp. Cette éty-
mologie acquiert un haut degré de
vraisemblance si Ton compare es-
iourdir et estonner de tonus.
EitonrdiMement v. estourdir.
Sttonmde v. estor.
EstonmiSr v. estor.
Eftout, eatot, fougueux, hardi, impru-
dent, étourdi; puis furieux, in-
sensé, stnpide, méchant; prov. estot,
estout. On a dérivé ces mots de
itolidus, stuUui^ mais leur signi-
fication primitive ne le permet pas ;
il faut les rapporter à Tallem. sioh^
bas -saxon stoli, hollandais stout,
ici avec la signification de hardi,
imprudent, etc. De là eftotie,
eftutie, estontie, témérité, fureur,
folie; qui se trouve écrit eftnltie
dans la Ch- d. R , peut-être à cause
d'un rapprochement à stulUHa;
eftoteier, aftoateier, eatutaier, eeton-
toier, estotoier, maltraiter. T. Il,
220, on trouve dans un exemple d('
Villeh. le subst. eatot, qui se rap-
porte à la même racine et signifie
coup, affaire, entreprise audacieuse.
Estent de ester.
Eitontdar, estontoiar v. estout.
Eftouvoir V. estovoir.
Eftoveir, estover v. estovoir.
Eitovoir, estevoir, estover, eftoveir,
â7; l'infiniiif l'tmpl. »absl. I, :J7T.
II, US et signifiait protisioDs, dé-
i:easaire, nécessité, besoin, dcToir.
Eitrabot, Mribat, lorte de po«sie;
esp. cstribo, refrain, he refrain «st
ans espèce d'appui, une cbosc mr
laquelle on revient, et cela paraît
ramener e<lribot a la même famille
•jne ealref. Cfr. Bain. L. S.. III,
231 1 F. Michel, Glos. de Ben. s. v.
Eftnwa T. traire.
Eitiuar, errer, aller çà et In, e-ttra-
vagucr; prav. estiaguar; de extra-
ragare.
Eitraigne, élrenne i. estrene.
Ertraigne, étranger v, eEirc tl.
Ettraim, s. s srizaiiu, pais partout
««tnin II, 3-14, paille, chaume; de
tiramen. Ce mat gsI resté <Iaus
la plupart des patois; ^-Irain.
Zrtnis V. ettraim.
Eatcsindre v. sirainiJre.
Batraine y. estrene.
Ettnint pan. pas d'estraindrc.
Ertraire r. traire.
Ettrait V. iraîre.
Ettrange v. cstre II.
Eitnnger, Mttukgisr v. eïire II.
Bitranganieiit v. eetre II,
Eitrsper v, ealrepcr.
I, Bitre, lettre t, 2JS et aulv.; ïJ ne
m'nr gaires, il ne me touche point,
je m'en s»ude peu, il m'est èga\-,
inf. empl. subst. I, 103. 107. 117.
34G, être, vie, cons^tntian , con-
daïie, moeurs, manière de vivre,
wirt, arraugoment; lien où l'on se
lient , place . demeure , maiïon,
cIiamLre. L'on voit que eiler k eu
de rinQueaec dana lu dévelop peinent
de ces siyuiEcations , comme il a
servi a former divers temps de esti
Cfr. stcir.
II. Estre pK'p. 11. 'JM. 4. I. 365 -
ertniag* , cnraigM 1 , 336- 3^, Il
lOO. L. d. T. V.5, étranger, absent,
élnignê, oppoaé, extraordinaire, con-
traire, étrange ; et ectrangter, étran-
ger; de txtnuiau : adr. Mtraaga-
Bunt I, 353, singulièrement, extra-
ordinairement , considérablement ;
de là eittaager, «ttraiigier, meure
dehors, aliéner, quitter, cbasier,
écarter, s'éloigner, ic priver. —
Eitien II, 144 particnle sifcnifiMit
propr. hors, outre, pois excepté, «
la réserve. Ainsi notre exen^le
signifie je ne serai hor« de c« , c- ,
à-d. je ne me refuserai pas. Elèvera
mon gret, hors de ma volonté, uni
ma volonté , ctc. Etiieri dér. de
exieriui, avec transposition de la
Ettreea r. eiiroti.
Eitrechier. eitrecier t. estruii.
Eatree. dmi= les Q.I- d. R. II. 201) si
came ia boe de la itrae les defu-
lerni: voie ]>Bïée, grand cheoiiii,
chemin public; de.ilrala, rbemiu
cou%-ert do pierres.
Eitntll, 22, eitrief, d'où enreu, artrio,
enrier (d'où le r final ?) I, 73, étrier
Ipour monter u cberal); en espagool
esiribo; de l'ahal. UrebaH, soutenir.
L'éirier est un Eoulien ponr le ca-
valier. De là deMttiirar II, 3G6,
faire sortir des étriers, ce qui semble
supposer nn verbe eilrie«r, dans
le sens du provençal eetribar; mai*
confoudex pas avec eltriver cité
Eitrsit V. cstToit.
Eitrena, eatraine, eetraigna U, 177,
élrcnne, présent, don, gratification;
de tlretm; i
EMnpemeiit v. esirc;
Krtraper II, SOS, arracher, détruin,
ravager: de exilirpare;
f^SC/; Sn^
.f,^^ 9^/ki^J^' e^^ ^/}y^ ^^^ -V' ^ ^^^
. ^ :
•V
* ,
" - "S
EST 153 ESV
peflMBty dégât, ravage, saccagement. d'où eftreoe I, 183, étroitesse. Cfr.
A côté de cette forme, ou trouve destroit, straindre.
«tnper, couper le chaume, d'où EMnmt, étron; bas-aazon êtruni, ib.,
•itrape, étrape (longue serpe qui hollandais ttroni, ordure, fumier;
sert à cooper le chaume), qui peut- ital. siromOf allmod. êirutuen, mor-
être a une autre origine. Cfr. le ceau coupé, ainsi propr. copeau,
suisse strapen, êirafen, tailler un débris, rebut Cfr. ital. stronzare,
arbre; le bavarois straffen^ tailler, couper, rogner.
rogner, ébrancher. Brtroi, estnis, estrona (à) II, 291; de
Eitr«t V. traire. là estroseemant, estronsemaat II, 291 ;
Eitrea v. estref. à la parestmae II, 291. Cfr. estre II.
Bitri y. estrif. Eitroseemant v. estros.
Bitribot V. estrabot. Estrous v. estros.
Bftriaf v. estref. Estronsemant v. estros.
Sitzier v. estref. Estmire v. enstmire.
Sitrif; oitii, s. s. et p. r. eitrii 1, 193. Estranaat v. esturman.
n, 60. 85. 350, querelle, dispute, Estmment v. enstmire.
combat, bataille; peine, contrainte. Estmi v. estros.
La forme primitive de ce mot pa- Sstmsier v. torser.
raît avoir été estrit: Un compte i Estnde, estodie v. estudier.
oth, près en Teilrtf (St. Léger. X.); Eitudier I, 129. II, 155, étudier,
le I a été remplacé par /", par suite exercer, s'appliquer, mettre ses
de rinfluence du v intercalaire du soins; ttudere; estoide, eetadie,
verbe eêtriver. Cfr. Diez I, 321, estode I, 153. II, 177. 216, étude,
note 2. A esirif^ à esiri, à Tenvi, application , soin ; tiudium.
avec vitesse, empressement Dérivé Estai, estoi, étui ; d'après Adelung, de
de Tahal. sfril, même signification. rallmâ. ttûche, étui pour le bras,
Eitriyar I, 224. II, 97. 212, que- espèce de moufle, et aussi voile.
relier, disputer, débattre, s*effor- De là estuier, estoler, mettre dans
cer, soutenir, lutter, combattre; Tétui, serrer, garder, réserver.
de Tahal. stritan, ancien norois Estoide v. estudier.
sirîda; allmod. streiten, quereller, Estuier v. estui.
etc. De là estriyement, querelle, Estoltie v. estout.
dispute. Eitupe, estuper v. estope.
Estrique v. trique. Estur v. estor.
Estriqnet v tricoter. Eitoxman, sitermaii, eitrumant («Itères-
Estris V. estrif. man dans G. Gaimar), pilote; du
Estrin v. estref. holl. $itmrman, anglo-saxon steôr^
EitriTement v. estrif. man, anglais êteersman, allmod.
Eitrirer v. estrif. tteuermann, ib., de sîeuer, steor,
Estroer v. trau. etc., gouvernail, et man, homme.
Estroit, estreit, étroit, serré ; de slrtcluf, Estnrmir v. estor.
encore stroit dans les M. s. J. 494 ; Estuteier v. estout.
de là, par T intermédiaire d'une Esturer v. estovoir.
forme strictiare, estreoer, estreder, Esveiller v. veiller.
eitreohier Q. L. d. R II, 209, étrécir, Esrertuer v. vertut.
mettre à l'étroit, serrer, déprimer: Esreudier v. vuit.
^^^^F BSV
1,5J fAB
^^H EmiUitr T.
E*Mqnia, evaiqaltt t. evesque 1
^^V ESTN tl,
E«=.pler V, e«n.ple. , 1
^^ &w»rddr y. gwder.
bwvt T. garder.
Ewer 1, i>6, égaler, comparer; do M-
Et, e. «onj. II, 383,
qtuirr; pros. equar, eguar; «wal.
1 Etemim v. éternel.
ivel, irai, égal, %«]. Igaoi 1, ST9,
^H Etoni«l, ttenuiu II, 184, .
;i«iiel;
361. Il, 9t). elo., égal, pareil, sem-
blable; de aequalù; adv. awale-
^H ^oélemel; coosluriia/», comme l«
ment, iganiDent, iTalnumt I, 168.
■■60. 383, éBalament; de là igMM,
^H ElbymolDgiB 1, 312, vlymologi
e; els-
égalité: vump. dMigral. inégal; dMi-
Èlymo-
ganoe, iaégalilé; parigal, égal. Pour
H
la forme clr, aiguë.
^H Ethynotogier >. eibymulogie.
Ewatte V. es, j
^H En de
^^B Xa pour il , pron. indél. v. si
El I, 131 de els.
El ». oiJ. 1
in
^^B Enla, eolls pour elle I, l'2S.
Bumpla .. exemple.
' Snli. enli, mlx I. 131, <Ib <^I
Enl. V. oe».
Bxapar v. escliaper.
f Efir V. asi.
EiMllence I, 273, eicellen.'c. mérite^
Buts v. ore II,
rzceJ/fnlin.
BiiieT y. aiir.
Eïeentar v. cevrc.
Eûret V. aûr.
EiecuWr, eseentour v. ao.re.
Sa, eux Y. ats
Exemple, exauple, esHuple, eaun^a
Eui V, oe«.
I, 106, 161.307. 11. 193, exemple, 1
E«, evet, (erminaisuii de r.ui].Brruil
moralité 1 «xHap/wm; de là Cffum- (
I, SIS et oitiv.
Eti v. aiguë.
examplaire II, 364, eiomple, mo-
ErculiB V. .'leeqxe.
EvHchie T. eveeqiK-.
Exemplar v. exeiuplc.
ETflike F. evcsque.
Eiil, eiiU V. eiaail.
ETetque, ereilce, aveiolie, ci, ai.'
. apll^.
Bxlller V. eiiiiiil. |
lùsc, veiqne, veike, veiche
1. .?4,
EipreawiT I, 05, exprimer, inonMT.
143. 371, II, Ï7, évtqiis; ,
Je fi>x-
icopii; «vwqaiet, eToqnie, eveiehic
I"-"""-
[cette fornie en c* noua es\
: reetcp
à cdtâ d'ètique). ^vêch^;
fuiiru-
ExUnniner v. nirmine. j
potiu; tomp. treheredra, arcevetqne,
Eyagli«> V. église. 1
arclie-
El, elle, eiln ndi. II. 2S7. 4^^^H
EiToa II. ^^^B
arMVMquifi 11, 33«. arclieU
icbé.
^
1
Fable I, 7j, fable, nieHsoiiBe,
inveii-
ib, (ftbler, (ahloier 11, ï91 . couler J
des fable». racoLMir, menUr, dire,
fabliau, peiit tMu espèce de
p.iéiie:
parler: <^ii espagnol hablar, d'où
« ^
\ \
w
^^«***'/ ^^^^^ ,^ ^i/: /«e«.^ 'MN*,
Vi?. /<^««4 • ^'^^'- JS^.*(»*>M.
•^ , an f 4ih . c^îA(l*^ f| ^W^^^ >n •
«
FAB
155
FAI
notre kaiitr, qui ne nous était pas
i^^eetsaire, puisque nous avions
xaotre bon Tieox mot; de fabuktri;
"WimMmtmf fiUitoor I, 76, fabuliste,
oontenr, hâbleur; — de fahélla
^Sériye &Tela I, 301 > discours, ba-
"^ardage, flatterie, cajolerie; Tb. ftt-
'^P'tlir, tevialtf R. d. 1. V. 238, parler,
^'entretenir, flatter, dire des don-
^seurs; également de faMari, La
lettre / de fable, fahlel est quelque-
'Coii transposée: flabe, flabeL
V. fable.
-Ilsor V. fable.
, fiUemi v. fable.
V. fable.
▼. fable.
I, 89, face, visage; de fades;
^b. comp. effacer, propr. changer
'^ face, rendre méconnaissable.
V. faire.
V. faire.
II, 170, déplaisant, désagréable,
<iégoûtant; faiuus.
V. faldestuel.
, fine, fse II, 147. 165, espèce de
^émon ; femme à qui Ton attribuait
^n pouvoir surnaturel ; de fata, de
f^aium. Cfir. fatut dans Pétrone.
X>e là fiiar, fser, enchanter, douer,
^art. iàet, feeit, fae, fee, doué de
xertus surnaturelles; de là furie,
enchantement. V. Schwenk.
V. fae.
V. fae.
V. fae.
V. feu II.
V. feu II.
V. fais.
Ben. I, 1181, torche, flambeau ;
de faeuUty de fax; prov. falha, falia.
faillir, iUir, fàllir I, 331 et suiv.,
manquer, faire une faute, faire dé-
faut, faire faute, perdre ou laisser
échapper l'occasion, ne pas réussir;
de là faille II, 111, faute, erreur,
fausseté, tromperie; sans faille I.
170, sans faute, sûrement; à faille,
en vain; fwre faille vers qqn, II.
23, lui fausser qqch. , lui manquer
de parole; du part. prés. fidUanee,
fiilTlaTinlie, faute, manquement, er-
reur; fims failUmee II, 313, comme
sans faille; part. pas. empl. subst.
fMQi, homme sans coeur ni hon-
neur; comp. deifaOUr, défaillir, man-
quer, commettre une faute, cesser,
expirer; part. prés. I, 189 avec
Tacception de périssable ; esfre de-
faillanâ I, 190, manquer; d'ici de-
AdDanee, défaillance, défaut; du vb.
deliiUemant I, 332, défaillance,
manque, défaut, cessation ; — entre-
ftdllir Ben. 20705, entrefaillir. A
la fin du XlIIe siècle, on trouve
rinfinitif fandre formé sur le futur
avec d intercalaire. D'un réitératif
roman de fallere, falliUure, que les
Italiens ont dans faltare, les Es-
pagnols et les Portugais dans fal-
tar, on forma le subst. iUte, fante,
faute, manquement, lacune; d'où
défiante, deftmte II, 243 fém., omis-
sion, manquement, défaut (aujour-
d'hui masc.)
Faim, s. s. fains I, 79, fein I, 283,
faim; prov. fam; de famés; de là
fiuttine II, 219, famine; afàmeir,
afamer I, 26d. II, Ô7, affamer; fa-
meilloi, famiUens, affamé ; de famé-
licus ; d'où le verbe funiUer II, 174,
avoir faim, être affamé.
Fain v. foen.
Faindre v. feindre.
Faine, aujourd'hui, avec ou radical,
fouine; du goth. faih, varias; anglo-
saxon fâh, varius, pictus, discolor,
rutilans, fâg, versicolor, variabilis.
fâgian, variare, rutllare; ancien
norois fâ, ornare, pingere, polirc.
Faîne, faine v. feu II.
Fains v. faim.
Faintise v. feindre.
Faire, fare, fere, feire II. lôO et suiv.
\
FAI
156
FAI
f
On 8*e8t étonné qn^en pariant de
ce verbe, je n'aie pas distingué
faire signifiant dire^ de faire =
faeere. C'est que je n'admets pas,
comme on le fait ordinairement,
un verbe faire dérivé de fart. Faire
= dire est pour faeere verba; et,
s'il restait quelque doute à ce sujet,
voici un exemple qui prouvera l'i-
dentité de faire dans tontes ses
acceptations : Geste prendra la grue
au ciel, | Fesoienl il, par atalne.
Ruteb. II, 165. Comme feêoieiU est
et' ne peut être que l'imparfait de
faire = faeere, de même fait^ fit,
en pareil cas, sont le présent et le
parf. défini de ce verbe. — Faire à
cum infinit. II, 167 ; faire que suivi
d'un nom II, 168 ; ii tait, eom tait
II, 292 ; ëaà, hm^ mai, ai fidtemsnt,
eom taitammi, faiteroMiit II, 292.
Subst tait, s. s. et p. r. fdi, fidi
I, 70. 220. II, 379, fait, action,
acte; factum. Faeisnde, affaires;
plur. de faciendum. Faiteor I, 228,
créateur; factor. Adj. dér. fûtis,
fàitisse, faitioe, beau, bien fait,
agréable. Faoeon, fkson, faehon 1,
153. 340. 11 , 378. R. d. l. V. 262,
forme, figure, image, face, visage;
façon; de facUo, le faire, ce qui
est fait, créé; cfr. Rayn. L. R. III,
267, faisso. Faitore, façon, tour-
nure, ouvrage, création; factura,
Comp. afidre, afeire 1, 335. 345.
358, affaire, état, condition; com-
posé comme avenir, pourboire, etc. ;
il resta masc. jusqu'au XVIIc siècle;
— bienfait, bienist, bienfait; bene-
factum ; bienfetor, bienfaiteur ; bene-
faclor; beaefioe II, 360, bienfait,
avantage, bénéfice; betuficium; —
contrefaire II, 169; (étire) contre-
fait, difforme, monstrueux; dont on
trouve un curieux exemple dan» un
commentaire sur ic Talmud (Cbolin
tu! 77). fuit par le rabbin Salomon
Ben Isaac, contemporain de Gode-
firojr de Bouillon, et qui vivait à
Troyes; deifaire, defKsire, dafkirs
II, 170 ; deliUre pour defkcere, man-
quer, faire défaut, ne pas oompa-
raitre; v. DC. defectus; deifiMtiui,
daillMiim, deifàfim II, 35. 178. Q.L.
d. R. 262, destruction, mutilation ;
Meire à des faction, perdre, dé-
truire; — fontaka, fnrftdre II, 169,
forte faeere; forfUt, excès, délit
punissable, amende, peine; forts-
factum; forûdt Ben. 7309, mal-
faiteur, coupable; foritfactus; for-
fûtore, tort, faute, amende, saisie,
confiscation; — malfaire, manfrUx*
II, 170, maU faeere; malfàit, malliit,
manfet, méfait, méchanceté; auile-
factum; malfàit, malfet, mavlét,
manié II, 366, diable, monstre, béte
féroce: Maufet^ dit DC, dicuntar
scriptoribus vemaculis medii aevi,
quasi malefici, vel potins malefacti,
quod turpi et putida ut plurimum
figura donentur, unde efficta post-
modum etiam hodie in usu vox
Mauvais, qua res quaepiam mala
denotatur; — mesfàire, mefCaire II,
170, méfaire, offenser, devenir ou
rendre criminel; mesfsit, meifet,
meffait 1 , 377. 379. II , 130. 208.
365, méfait, offense, crime; — par-
faire II, 171; parfeit, parfit I, 58,
parfait ; perfectut ; adv. parfeitement,
parfltement I, 208 263, d'une ma-
nière parfaite, accomplie, achevée,
complètement ; perfection 1 , 332,
perfection; perfectio; imperfection
II, 8, imperfection; — refaire II,
171; — sorfait, hautain, arrogant,
exagéré; subbt. excès, arrogance.
Fais v. faire.
Fais, fkihs, fes I, 305. 313. II, 14;{,
botte, faisceau, charge, fardeau,
poids, force, cmbarrab, travail; ic
mètre à fait, prendre ù lâche, se
charger de <iqch.: a fah II, 19. 23,
^^>levpf- .cts:>r^/c^t^ ^e//C^ .
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* ^t^di^rt^ ^14:^1^ me^^J^
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V4t 4Li
2^j^,<*IiaMC
FAI
157
FâM
petamment, lourdement; àunfais^
en on monceau, en masse. Dérivé
de foicU. De là les mots fais-
\p fascine, affaisser.
I, 191, faisan; phasiamu.
▼. faisser.
r, fidHitr, fUiier, bander, panser
nne plaie; de fascio, de fasda;
proT. faissa, ital. fascia. Ce mot
■^employait aussi en terme de bla-
son, fascé, R. d. C. d. C. p. 38.
MMtor T. faisser.
ItiMt, ftSsto, puis iBiite, fUste, feite,
faite; fasiigium.
TÉit V. jbire.
lÉit (H^ eom) v. faire et II, 292.
Itfte ▼. faîste.
IMtsmait (si, am) v. faire et II, 292.
liltMir T. faire.
flidtamunt t. faire et II, 292.
MtiM 7. faire.
lÉitto, llitiMO, T. faire.
fUtor* y. faire.
Vali ▼. faire.
WwkHuJÊon. V. faus.
YUen, ftmeon, (Ûenn I, 90. II, 253,
fancon; de faico (Senr. ad Virg.
Ae. 10, 146), de faix, faux, à cause
des pieds fortement recourbés de
l^oiseau; de là ftuieonier I, 396,
faoconnier, etc. Aussi sous la forme
tae Ben. I, 2070. U, 9559. 21401,
tenx s. s. Agolant p. 61.
ffelMB ▼. falcon.
lUd* Q. L. d. R. I, 93, fsnde, parc ou
Ueii fermé de claies, principalement
à rasage des brebis, bergerie; voy.
DC. s. ▼. falda; de Tanglo- saxon
fald, angl. foU, ib. . «>^
Mdutoed t. faldestuel. V ''
laldMtMl, ftHMl^eil, fàdeitiwl I, 321,
fridMtoed, fandestoef O. d. D. 4855,
fauteoU; de Tahal. valisiuoi, fait-
shu^, siège pliant, fauteuil ; de /W-
ton, plier, et sîuol, siège. Le fau-
teuil était un siège pliant, garni
de sangl^^^ recouvert d^étoflfe,
lAet
ayant un dossier composé de même
et des accotoirs ; ce siège était spé-
cialement destiné aux cérémonies
publiques.
Falorde, iUonrde R. d. Ren. m, 30,
conte fait à plaisir; fidordar, fa-
loQxder, tromper, duper ; m ftUorder,
se moquer. Falourde signifie au-
jourd'hui gros fagot de bois à brû-
ler, et vient, selon Nicot, de faix
lourd. Le falorde ici en ques-
tion est identique pour la forme;
mais, supposé la vérité de Topi-
nion de Nicot, je doute qu'il soit
identique dans son origine, parce
que les anciennes orthographes de
faix se montreraient quelque part.
Le premier membre de la compo-
sition dans balourd et dans son
synonyme badmud est ba, du verbe
baer, et Ton pourrait dériver fa-
lorder de fore et lord, c'est-à-dire
faire lourd, rendre sot, duper. Cfr.
le breton lourd^, de lourd, être idiot.
Falorder v. falorde.
Falourde v. falorde.
Falonrder v. falorde.
Fais, fax, frai, ûUse, fanie I, 62. 100.
II, 376, faux, trompeur; falsus;
adv. falsement, fttnaement, injuste-
ment, avec fausseté; fdieteit, fan-
sete, frasMte I, 313. 314. II, 97.
121, fausseté, perfidie; falsilas;
fiUaer, Causer I, 263. 385. U, 16, 52,
tromper, manquer à sa parole, dé-
clarer faux, appeler de qqch. ; plier,
rompre; de faUare (falsus).
False, falsemant v. fais.
Falser v. fais.
Falseteit v. fais.
Faite V. faillir.
Falue I, 396, conte fait à plaisir,
tromperie. Ce mot étant à la rime,
il est difficile de dire si c'est là sa
véritable forme; mais en tout cas
il tient à fallere^ tromper.
Famé, famme v. femc.
FvnUle, fBiDLlI
: /-amW
«; (amUier 1
147, qui flst
nttaché
Bo service, de
iiqn.; ami, c
iistiiler
familiarit.
Funilier v. faiu
Famine v. faîm
Faudra v, fend
t.
FaiKm,or«Bine.
( d'aiiti'l
laiiis, rideau
ban<lel«tle a
bras d
prêtre; DC
fano; de l'ahai. fano
tinteum, re-
xilliim. goll
fa»«.
('"""■ """-
Fuitoma, olios
fable, ohimè
re; da
fanlaima; de
Faon, faoner v
feûn.
Faonntr v. feûn.
Facd, faril; (acdar, fanler. Mot d'oii-
gine ullemande: il tient au yerbe
ahal. fanejan, leindre, colorer, pai
l'intermidiftiro da par(ici|ie (à cause
du d final) gifùneit (ni -S" ''^
l'alliDOil.)
Fatd«r v. fard.
Farine, ferme t, 403. II, ùi, farioe:
Faubonrg. ,]c plaida eo mot à part et
lous sa forme actuelle, parue qu'il
a donné lieu ù de nombreuses dis-
uug«ont. M. G
aljusi-s par kiir oreille .ec lent
ignuriinL-i!'' (!), ont commis la b^iue
de prendre l'un pour l'antre.' Oui,
ou a éi'ril qnelquafoia fors-barc,
et les Picards disant eneore for-
lioKrg. mais les Walloas leurs voi-
sins disent fâhor, fàLour l^ = i»ati),
et (on n'aurait jamsïi prodoit fâ
dans leur dialecte; ds plus, il n'y
avait aucune raison euphonique pour
(.'liunger (ort en (â ou en fa». Le»
deux explications étant fort logi-
ques, quoi qu'en dise M. Gèniii, «t
la forme ne permettant pas d'ad-
mettre faux = fort, au moins pont
qui n'eit pas habitué à faire de*
tours de paase-passu dans l'itytao-
logle, il faut en conclure que f«m~
bimrg équirftui k fahut burgiu at
qu'an a perdu fort bourg.
Fane v. falooti.
Fanebaison r, faus,
FaaolutTt v. faus.
Fancbaer v. t'aus.
Fauohier, taaohierrat r. faus.
Fauchon v. faus.
Faucon, tanconier v. faloMt.
Fanda v. falde.
Fandetlnaf t. faldestuel.
Fandestuaii v. falde atuel.
Fanlder v, faus.
. fol.
qui décide tout
3, prétend que
4
faubourg est fatu
rien de faux dai
ponrqnoi faux-liourg ne pourrait- il
pas s'expliquer par faliui-turgas,
c'est-ii-dire le bourg impropre, ce
qni n'est pas proprement la ville,
oomme on dit une fausse clef, du
faux boisi' On a dit autrefois, pré-
lendei-TouSiCurj-tonrj, Aort-iowrj,
u.-ft-d. /arit-iwrjui, ce qui est situé
hors du bourg, et vous en conclue/
de suite que notre fau est pour
fort, et qne „le« gens qni écrirenl,
Fans, [anse, faux v. fiiJt.
Faus, taoi II, 45, faux; faix; de
tanclùer, lanldsr. fanoieT I, 39. Or
'272, faucher; d'où fanoUacia*, &»>
cheor 1, 7T, faucheur; falnliiiknii i
(auohaiion, récolte des foiiu. C'aa^
i-yalement du faix que dériïeoC^
lanehog, ^nehart ou fauMart, cap^<30
d'cpée en forme ^ faux; cfr. DG-
falcastrum, fauctio ei Roq. s.
FavcilU du fatctila (falctlla).
. iala.
. fais.
FAU
159
FEI
T. faiUir.
T. feltre.
^i^vivt, de couleur fauve ; taxftl l, 242,
mbid.; surtout en parlant des ani-
'Kuaux. V. Roquef. s. v. fauvel; Rom.
^. Ren. IV, p. 159, note. De Tahal.
^aU, gen. faUwes, (Les adjectifs
^oi, sans la désinence, se terminent
^par une autre voyelle que i, prennent
im w devant la désinence, dans
Vahal. et rallmâ)
B^ i^mél V. fauve.
^^^WB V. falcon.
v. fans.
▼. fable.
iTilar, teTiator v. fable.
'9vine V. feu II.
:, foQ ▼. fol.
'O, faux V. fais.
V. faire,
'•tl, fBalm«At V. fedeil.
V. fedeil.
y t&nUm V. fedeil.
it V. fedeil.
T. fedeil.
V. fedeil.
, fsdl, fsal, feil, féal, féaal, M-
«d1, filial, s. s. et p. r. fsciia, fisaus,
Mani, fifOi, fidèle, lojal, vrai; de
fidelis, T. I, p. 100, on trouve le
a. s. masc feanlis. Employé subst.,
îl signifiait vassal, sujet, féal. De
là fselment, faiaamant , teeaaieiit,
fMlmeiit, feaumant, faolment I, 223.
404. II, 15, fidèlement, loyalement.
Feéltoit, feelte, fealte, fsaate, feiante
II, 370, fidélité, loyauté, devoir du
vassal envers son suzerain; de
fideUias, Cfr. fiance, fit, foii.
*C9 V. fae.
V. fedeil.
V. fae.
,, fsalment v. fedeil.
^^Mto, fieltait v. fedeil.
^Mr V. fae.
^•eoment v. fedeil.
^seos V. fedeil.
Fei, foi V. foit
Fei V. t. II, p. 293.
Fflianl V. fedeil.
FeiamMiit v. fedeil.
Ffliaaa v. fedeil.
Faiaiite v. fedeiL
Feid v. foit.
F«ie, fée v. fae.
Feie v. t. II, p. 293 et Glos. s. v. voie.
Feiea v. t. II, p. 293 et Glos. s. v. voie.
Feignant v. feindre.
FeU ▼. fedeil.
Fcimeiiti v. foit
Fein, foin v. foeu.
Fain, faim v. faim.
Feindra, fiOndia II, 237, hésiter, dis-
simuler, déguiser, feindre, tromper ;
avec le pron. se: se faire passer
pour, se cacher, se ménager, tra-
vailler nonchalamment; le part. pas.
s'empl. dans Tacception de se feindre,
pour négligent, paresseux: Son
chaceor forment somont, | Et de
verge et d^esporon, | Et nel trova
faint ne félon (P. d. B. 686-8); et
c'est de la même source que nous
vient le mot populaire feig/nanl
(part, prés.), homme paresseux, mais
qui a encore la pudeur de ne vou-
loir pas laisser apercevoir son vice
et qui se feint de travailler; autre-
fois faignant signifiait un homme
timide, un homme qui hésite, sans
toutefois être lâche. De là fiiiite,
feintie, feinte, dissimulation, dé<
guisement, faux-semblant, trompe-
rie; fefaitise, famtiia, fofaitko 1, 101.
160. 326, dissimnlation, déguise-
ment, tromperie, ménagement, non-
chalance.
Feinte v. feindre.
Feintie v. feindre.
Feintise v. feindre.
Faire, faire v. faire.
Faire, foire v. foire.
Ftiste V. falste.
Feii, foi V. foit.
FE]
\m
. 333.
7«k V. voie et II, 293.
F«l. %. i. tmt. hnl I, 67.
333. 352. Il, 235. 273, crntl, im-
pitoyable, pervcra, perfldo, furieux;
■ubst. eceléral, parjure, traître, re-
belle. Ûrdiimiromenl fel se décli-
nait de la manière suivanle; s. s.
ttùt, s. r. et p. 9. (•Ion. p. r. falwu;
BÎvement, de feloH an s. s. ou de
ftl a tous les eau. Do fd, ftlon,
au avait le féminin teldneiM, et
pluB souvent telenem II, 11). Adv.
Moneiument, felenetHment I, 1B7.
11, 3, mécbaniBienI, cruelleDienC,
avec trahison, avei^ outrance, avec
foreur, injustenient ; avee viguenr,
fortement- Feloma, Celoniùe, tellonie,
Mania, (aluula, felaonie 1, 46, 227.
296. 35S. Il, 372, félonie, Itahisou ;
FEO
Feme, fonme, tame. famnw 1, 4G. 101.
124, femme; /Vminn,- dim. UmM»
I, it9. petite femme.
Famiar I, 250, fambrier, fumier; de
^INUI. Dans la forme moderne l'ai
a remplacé l'e, qui était ptas nat-
rect. Cfr. fumotle pour lemelle.
Femme v. feme.
Fendre, fendre II, 244. 266, fendre,
crever; finderc : comp. porfendn II,
102, pourfendre.
Feneitrage v. feiiestre.
Feneitra. fenlaitre I, 160. 3S9. II, 137,
ouverture, fenêtre; lioutiqne, parc*
que, dît Roq., les boutiques n'étsient
point OQvertes cnmme à pléseat,
on vendait au truvers des fenfi-
tres , et le cboland restait daiu
[a rue; armoire, labernacle d'autel;
r dim
1. !
col&re
Tiguei
. On a
mot de l'anglo* saxon fell,
part dans les anciens textes. L'ahal-
a fiUan, écoicher, battre; il a pro-
bablement eu im snbgtantif corres-
pondant fillo, flsgellateur, etc., qui
serait la racine de notre fel. Voy.
d'autres mots de la même famille
dans Dief. G. W. 1 , 377,
ï. fel.
. fel.
Felania v. fel
Fellon. fellonie v. fel.
Félon, félonie >-, fel.
partie de 1
selle;
. film
hal. fiU, auglo-saxou ftll,
aveu r additif; de lu afeltrer, afan-
trer. afentrar II, 324, équiper, bar-
uHclier, s'appuyer, se joindre; d'oii
deufantrer U, 388, détiamucher,
mettre liors de selle, perdre In nellc.
Fambriar v, fcmier.
feneitrer, pourvoir de fenêtres; faire
le galant sous les fenêtres <1« sa
maîtresse ; part. pas. souvent anesl
taillé, découpé, en parlant des ba-
bils; fenrilrare; de là (anertniga,
droit d'étalage pour Us mareliaii-
dises; exposition des armes avant
les toarnoïs, afin de connaître lea
combattants et d'empèclier de tour-
noier reux qui se seraient rendus
indignes de cet honneur. Cfr. DC.
feneslntre, fenestragium.
Peneitxele v. fenestre. ^
Feaestrar v. fenestre.
Feniestra v. fenestre.
Fenir t. fia.
Faolment t. fedeil.
Faon, par changement de l'e en a,
faon, faon, mais, dans l'ancienne
lus petits des animaux ; fMBH,
faoner, faoïmar, mettre ba«, fatra
des petits, produire, ong«iidm',
croître. De /elw, avec t» tetBii-
naison dérivative on; disayllalM i
FeSoet V, feiin.
.yié^m^^ -^V^ t^Y^^^tcyiC . it^
"î^^-r 4c^^, /^ ^/^.T
FEO
IGl
FER
Aor ▼. foer.
T. Ar, fl«r I, 106. II, 212. 308, fa-
rouche, saavage, vigoureux, fort,
cruel, féroce; férus; adv. fieroment
1, 288. 327, d*une manière farouche,
sauvage, cruelle, vigoureusement,
fortement; de là furain, farouche,
dur, cruel; fore, béte sauvage, fé-
roce; fera; flarte, farte I, 2ôô, 369,
naturel farouche, humeur sauvage,
cmauté, barbarie, sévérité; fierté,
faate, pompe ; feriias. Notre verbe
effmrer est dérivé d*une nouvelle
formation de férus, et non d'effe-
rare; cfr. farouche de ferox pour
Va radical, et le prov. esferar.
II. ï«r, fl«r I, 52. 86. II, 249, fer,
arme; ferrum; de là ferrer, ferrer;
fkvte, contraction de fereie, anneau,
bande de fer; d*on frété, entouré
de bandes, bardé, croisé, entrelacé,
galonné. V. ferrant et vestir.
Fcrain v. fer I.
Fare, bête féroce v. fer I.
Fare, foire v. foire.
Fera, faire v. faire.
Fttraia v. ferir.
TÉrar v. foire.
Farine v. farine.
Ttoir, tera I, 336 et suiv. , frapper,
combattre; se ferir ^ s'élancer, se
jeter avec impétuosité; de là fsr-
rda, iiiraia, coup, Taction de frapper,
choc, combat ; comp. refarir I, 336,
frapper à son tour, de nouveau;
a&treteir I, 336, entrefrapper, entre-
choquer; alérir, afEerirl, 336; d'où
rafnir.
Farm II, 160, ferme; de /irmiis; adv.
fmnamant I, 177. 232, fermement;
de là forma, subst. ferme, fermage,
demeure; fsrmail, firamail, boucle,
agrafe, crochet qui reçoit le ver-
rou; CnrmaiUa, firamailla II, 162,
enjeu, promesse, traité, accordaille:
iMMtat, fumata, flmwte I, 149.
372. II, 195, assurance, forteresse;
Bnrgvj, Ungae d'oïl , Qlouairv.
souvent contracté en ferte (cfr. in-
fermete), Imâ. firmitas. De firmare,
fermer, fremtr II, 262. 343, pro-
meMre, assurer avec serment, con-
clure ; affermir, fixer, attacher^ fer-
mer, fortifier une ville, un château ;
d'où refermer, reframarll, 32. 381,
refaire, rebâtir, reconstruire; re-
fermer; comp. afannar, afranar I,
66. lôô. II, 204. 295, affermir, con-
solider, rendre ferme et stable, af-
firmer; lat. affirtnare; oonfanner,
eonflumair I, 191. 128. 386, con-
firmer, affermir, établir; lat con-
firmare; d'où aocnfénnar II, 52,
confirmer; — deiiénnar, deaframer,
daiBnemar I, 403. R. d. 1. V. 93,
ouvrir, ébranler; anfarmer I, 358,
enfermer.
Fermail, farmaiUe v. ferm.
Farma, fermer v. ferm.
Farmamant v. ferm.
Fermeté, fermatet v. ferm.
Fermillon v. frémir.
Ferrant, anferrant, gris (des hommes
et des chevaux), gris de fer; cheval
blanc ou gris; plus tard cheval de
bataille. DC. dérive ferrant de
l'arabe faras, equus generosus (s. v.
farius, cfr. ferrandus), d'où (fagaç,
dans la basse grécité, et avec l'ar-
ticle arabe ai faras: ferrant, atc-
f errant ; on dériva l'adjectif de la
couleur de ces chevaux. La forme
repousse cette dérivation, et le sens
ne s'y prête guère. Raynouard,
Lex. R. VI, 24 place avec raison
ferrenc =^ ferrant à l'article fer,
ferrum (cfr. Diez II, 306. 7); mais
il a eu tort d'en séparer al feront
II, bZ = auferrani, où al est simple-
ment une apocope de <i/6 = albus,
comme on trouve blanc ferrant.
Ferra v. ferir.
Ferrais v. ferir.
Ferrer v. fer.
Farte, cruauté v. fer 1
11
Farte» II. l.'iS, flinuBE
fervoT I, IJI, ferveur, nrdeur; ftrtor.
Fm V. fais
Faita, fuite v. fatste.
FMta I, G3, omir, uisemblùc , festin,
fête ; foire, tnarchi privilégia :/'Mf uni,''
dim.tNMatslt, 161, jeu; vh fNter,
tMtier I, 40e, feiiDjer, régaler, faire
fSie, jouier; ne rie» fliire; feiti-
veUt, faitîveU, »atoniii[é, fiVte, té-
jouisannce ; feslinlai; tïttit, fMtive,
grands jonra: — fMtlTal, fertimu
r, lOî. II, Iflfi de f^lp, Bolennel:
nouvelle formiiti"!! mijpil. fuir W
radical feilir,
FMtalele v. fexrc.
Fertar, fwtlBr v. feste.
Failif V. teste.
FeitJTal V, fesle.
. feste.
;i Kl A
liétn-; (tv fagnt; fag«, fi^fw. Md
|.lH>itC- .!.■ Litres; -le fagtu, (adj):
hvlne, lUÛM, faina : d? fdfiwi
(adj.). Ontre faine, il noua est rulî-
ile i«iia famille le nam *nigalre
du hèero, durivi foirard.
Ht. ?m, feu, (iéfaiit. Ménage, daus
BPS Observations sur la Langur
fran^oise, 3 pan. â' ctiap., h trftii^
longuement de l'origine de ce mot
et combaltu cenx qui le dér. de
fvit. Il prétend que fen vient de
felir. Le Durhat a déjù prouvé
que Ménage se trompait, «n faiiant
U timple reninr<|iic que , les no-
laircs Je qnelques protiaeei disent
t<ni:orc au plurier furtnt, ea par-
lant de deux peraonnes conjointe*
et décédées'. Cet usage de Airent
est ordinaire dans rnncienne langue.
Fan, fief v. Ëen
Fenaga v. feu.
FenlUe v, fueil.
FboI v. fel.
FtMi*a V. reste.
FtttiTett V fe-ttt.
Fnta II, 147. 34», fftu, [inillc; de
fahàOu \tak. pour fettuca, prnv.
feilno; ital. fcatiKMi; — rompre le
feilu, quitter, abandonner ijqch.,
se brouiller, rompre une alliance.
I. Fan, tn, fan I, 2ii. 142. 11, 34,
feu, fiiyer; foaia; An Va fanage,
fDcuige, droit qne lu suigncur levait
«tir chaque feu (maison]; prupr.
foeasium; fonin, foyer; prov. fo-
gnier, foguairo; propr. foearium:
bae«, fOnaoe, fouace; propr, fnca-
eia; tonee, uhauffage, fagot, bour-
rée; propr. /iicaln. Fusil, mori'cau
d'acier servant h faire du feu, (juani!
on le bat avec un caillou, puis artue
k feo, se rapporte écalement à fo-
Fus, ital, fucile; foiaint s. s., oii le
second » = l, P. d. 8.5068. Vov.
DC, fugillna.
n. Fan, tO R. d. 1. V. 55, Bert 4S,
^
Fenr v, fuer.
Fens, cruel t. fel.
Fsns, lidcle v. fedeil.
Feutra V, fettre,
Fevre, tièvre v, fiecrc
Ferre, ouvrier, artisan, forgeron, tail,
Inndier, marécbal , serrarier; de
faber; f écrit [mjant Q. L. d. R. I,
44, faber ferrarins. Ce mot a'eit
conservé dans orffcrra = aurifaber.
forge , qui sigui&Mlt fabrique, eon-
siruciion, dérive de fabriea, o =
ae = (iu; torgin, furgier II, Ib,
fabriquer, forger; di- fabricar».
riallM II, 3SS, serment de fidililé
que le vouai doit À son seigneur,
promesse do mariage, foi, conSance,
gage, promesse, engagement, rartï-
tnde; de fidenlia; de là *»"-«.
plein de confiance, cettain; flanaar,
flanoliier II, 33S, promettre, ga-
-^^^5* -/f^^ •^'^- ^^g^-^
ê
FIA
IGH
FIK
r«atir, engager sa foi, prendre des
litiges; d*o«i afUuioer II, 228, con-
firmer par sn foi, par une pro-
mette, raesarer; deifla&eer (se) II,
31S, sortir de l^obéissance , cesser
^'être vassal. Cfr. fait, fil, fedeil,
fUmem est le simple de notre root
<9nfiunee.
, ilaufthlnr v. fiance.
▼V fiance. " •
, floldar, flekr II, 278. 313,
l>Iacer, fixer, arrêter, attacher, cloaer,
enfoncer, appliquer ; ficher en terre,
enterrer; comp. aflcher, afiehier,
^«Êar, publier, enseigner baute-
Q^ent, affirmer, certifier; fixer, ficher,
^•rrêter, poser, affermir; s*aficher,
s'^ppayer, se fixer, s'obstiner, s'ef-
forcer; de là aflehe, aflee, boucle,
^^rafe, ornement; afléheemeat, afl-
^Hiement , affirmativement, sans ré-
serve ; fixement; eifldher 1, 52, fixer,
l>08er, affermir; Imâ. fixire, affisire.
^^^os mots sont des dérivés de fi§*re,
^^/figere , par l'intermédiaire d'un
fréquentatif figicare, qu'il faut sup-
T^oser pour la forme. Cfr. vellioare
^e vellere, et crucifier s. v. crois.
, fldcr ▼. ficher.
, fief ▼. fieu.
V. t. II, p. 292. 3 et GIos. s. v. ?oie.
T. fieu.
T. t. n, p. 293 et Glos. s. v. voie.
V. t. II, p. 293 et Glos. s. v. voie.
, itfb V. fieu.
V. fieu.
ie V. t. II, p. 293 et Glos. s. v. voie.
it V. fit.
V. foen..
II, 219. 389, feins Q. L. d. R
379, fiente, fumier; prov. fem; de
fimut. A côté de ce /iens, on
trouve fiente I, 357. II, 358, fiente,
excrément; prov. fenta, fenda; oatal.
fenpta ; aoe. eep. hienda ; qui, oomme
cela devrait être pour la forme, ne
peut guère venir de fimitu* pour
fimèium, car régulièrement on au-
rait eu fimaie ou femaie.
Fiente v. fiéns.
Fier, fier v. foit.
Fier, farouche v. fer I.
Fier, fer v. fer II.
Fieroe, fleige Ben. II, p. ôlô, à la note,
dame, reine, la seconde pièce des
échecs; Imâ. fercia; du persan feriy
général. De fierge on fit, par cor-
ruption, vierge, d'on dame, puis reine.
Fièrement v. fer I.
Fierge v. fierce.
Fierté v. fer I.
Fifli V. fieu.
Fieu I, 172, feu II, 96, fin I, 221,
formes dont Vu se permuta en f,
d*où fief (fleio» fitd (fies) I, 97, par
rînflnence de feodum v. plus -bas,
fie I, 124, fief, hommage; d'où
fiever, fleto P. d. B. 463, donner
en fief, inféoder, recevoir comme
vassal; fieve, fieii, possesseur d'un
fief, contrat, bail d'héritage en fief ;
fievet Cflevw) I, 49, feudauire. Ces
mots se retrouvent exactement à
rétat de composé dans le lombard
ffuler^fio, bien, héritage paternel:
goth. faihm, biens, richesses, effets,
etc.; ahal. fihu, ib. (rare), bétail;
ancien saxon fehu, ib.; etc. Voy.
Diefenbach G. W. 1 , 350. Ainsi
ridée primitive de notre mot est
richesse. Quant à feodum, feudum
de la basse latinité, dont on a formé
les mots féodml, féodalité, etc.,
M. Diefenbach trouve avec raison
que la dérivation de fthu^ôd (dd =
propriété) est forcée. Feudum est
simplement feu latinisé, feuum avec
d intercalaire. Il est bon de re-
marquer qoe, dans la racine. Vu
était terminaison; mais les peuples
romans ne le considéraient plus
comme tel.
Fiavt, fiefer v. fieu.
Fieret, fievei v. fieu.
11*
•H. *. .
FLA
Pievrs, fevrc tl, ll<>, ûivre:
u<lj. fsbroi, flevrot tt, 1â, t
1
FlM V
TiM V
ficu.
I. II, p. 30a.
Figa I[, :t45, ligDc; ficMi.
Figure I. 363, forme, aapeci, lisuge,
figure, lymbole; figura: figurer I,
66, figurer, rflpréapnter; ^jirrorr;
comp. de&gnmr, Mtgtnr II, \0J.
198, défigurer, 'li'former, rhanger
Figuier i. ligure.
I. Fil, a. s. et p r. flli, fini. Sx. fin
I, 93, fil9, enfani: filiui: dim. filial
II, 140. filleul; fillolft; fille, lilk-
filia: dim. fiUola, filleule: filiola:
fillutre P. <l. B. 399, lieau-BlE. fiU
d'iiQ autre M). (;Giii]r<i, bru ; cl'r.
R04. et Divï I, i:t /i/ioilir. FinAnoe v. tin.
II. FU 11, 32S, ei; filmn; dim. filet Fizanulit v. fin
I, 134, petit fli, filet; vb. filar H, Piner v. Ru
13&, filer: comp. «filer, 5e former Finaete v, fom
parfait, fidï^lu, siiiMte, «Ar, fin;
alirégù de fiailm, scfompli, parfait ;
et non pas de rsllem, ftin, cotume
011 l'a avancé, tandis qu'U aimii
fallu dire le contraire; ufr.Scbweok
D. W. s. V. feia-, le laLin et le grec
perfeclus, tfinQf, — comp. «fiBBT,
aftnii, approcher de la fin, scheier.
terminer, mourir ~; et, (oujonr*
aveu l»ItinDe de la 1 re coDJ.; .«r- . ^
réter, apurer un complo — épifrer, 1
affiner — tromper aveu finesse (d'oii
notre raffiner) — afflnito II, 352,
affinité, et aiee le cens de affinis,
pa;i limitrophe; affinilat; — da-
flser I, 340. II, 82. d'où dafiiwDMit
I, 3Ô3. fin, terme, achèvement: —
défia, fin; — paillD. fin, parfin; à
lu parfin I. '284. 300. II, 316. H
i lil <
I affiler
r II, Fil V
13.^, enfiler; p«rfllar. porfiler, p
filer LesulisT.^Ief. ettde la Di<:'
racine; vb./Uer, comp. défilrr, à
le Bubtt. d«7î(e. rlieniin étroit.
Filer V. fi) II-
niet V. fil II.
FlUaitre v. tll I.
Fille
t de la
. fil I.
FiUol, SUole V
Ul I
Fili
. fil I.
Fùieien v. fisique.
! Fiiiqne II, 60, sciei
I médecine; pAyrica; fiiicd«n, mvde-
uin; propr. phyiiciantu; cfr. Koq.
s. V. fisieien; proi. pbizidaa, an-
glais phyaician.
Fit, fi (fil, fil) I, ■iib, certain, as-
snré, plein de confiance, eonvainca;
fiement S. d. S. B. Û4S, Rnteb. n,
257, STec confiance; de l>dm*% éê
fil, lit fi, certainement, en loat*
, certitade, eu tonte sûrelr; camp.
, afi II, i2b, confiance, conriction.
. Cfr. foil, fcJeil, fiance.
Fini, 50. 177, fin, borne, limite. tr<
cloiloD, paix, accord; fitnt; Si
(•nll I, 339, le premier de finn
nnuTelle ilérieatïon romane de fit
l'autre de finWt, finir, lermin
ncheTer, ceaser, mourir; et. tou- Fin» ï. til I.
jours avec lu forme de la Ire conj., Fix v. fil I.
financer, payer I, 340, c -à-d. finir, Fii v, fit
conclure une Affaire; de là Snanee, Flael, flaial I, SGS. 391, foael, fl^ati,
fin, convemioG, conclusion; — paî- tourment; du ftasdlum; II, 993 on
ment, amende, argent; finement, lit le r. p. âaieat; fiaelai, fiageller.
(In; — fin, e I, 130. II. S43, pur, fouetter, tourmenter, faire soaffrin
fa^
<H,a i^
n
a
%. ».
I^T ..
FLA
165
FLA
fmgêiUrê; de là flaialcment, fléaux,
flagellation.
flatait II, 9 de flaeler v. flael.
Vkélar ▼. flael.
naial ▼. flael
Ilaitai v. flael.
Tkkknmt ▼. flael.
Haïr ▼. flairer.
Iklnr W. A. L. p. 22 , rendre une
odeur, fleurer; flair, odeur; dér.
fliiror, odeur, parfum ; de fragrare,
r permuté en {, i. e. fagrare. Voy.
DC. s. ?. fragrare.
llaiftre, fleitre, flétri, sans couleur;
de fûeeuttêr. De fiaistrê, vient
flaiitrir I, 3S)2, flMtrir, flétrir (prop.
et fig.).
Tlairtrir t. flaistre.
Flambe ▼. flame.
fliBilMr V. flame.
Tlamblar, flambeier v. flame.
Haabla ?. flame.
Tlama, flamma I, 143. U, 116. 387,
flamme ; de famma ; flamUe, flambe
II, 116. Ben. 42084, flamme; de
fmmmmia, a?ec b intercalaire /lamft^f,
flambe; vb. flamar, enflammer, brû-
ler, lancer des flammes; enflamer,
enflammer I, 145. II, 209, enflam-
mer; flamber, flambier, flambeiarll,
220, brûler, jeter des flammes;
flamboyer, étinceler, flotter; an-
flamber, enflammer. Ces deux formes
lUune, fambe expliquent les dérivés
fUanmeeke, fameron, flamieke (es-
pèce de galette cuite à la flamme),
fUtmbard, fambeau, etc.
flamar, flammar v. flauoe.
Flamme v. flame.
Flaae, s. s. et p. r. flaai II, 289, flanc;
d*on flanehiere, sorte d'armure qui
couvrait tout le corps. On dérive
ordinairement ce mot de Tahal.
lanckOf hlanca, flanc. Cette éty-
mologie ne me parait pas admis-
sible. Sans me faire une raison
de ce que la forme aspirée hlanca.
qu'il faut par obtenir le /*, est fort
douteuse, car on ne la trouve qu'une
ou deux fois, je dirai que les com-
binaisons hn, hr de l'abal. restent
dans la langue d'oïl (l'ancien no-
rois kr est devenu plus tard /r),
et il n'est pas probable que M ait
suivi une autre loi; puis que les
fém. allem. en a conservent leur
genre dans les langues romanes.
Quelle est donc l'origine de fianc,
ital. fianco? Les Allemands ap-
pellent cette partie du corps loeicAe,
propr. partie molle; et ils nous ont
emprunté flanc, qu'ils font féminin,
flanke.
Flanéhiara v. flanc.
Flans V. flanc.
Fiat, coup, tape; flatir, abattre, jeter
par terre, précipiter, enfoncer,
plonger; de l'anc- norois /Ia<, abat.
fia», plat, aplati. Ainsi fiatir —
aplati par terre. Ce mot nous est
resté en termes de monnayeur, pour
signifier aplatir une pièce de mon-
naie avec le /lalotr.
Flater, flatter; flateres 1, 104, s. r. et
p. s flateor, flatteur; de l'anc. no-
rois fiai, plat, aplati. Cette déri-
vation s'explique très - facilement
dans les différentes significations
du mot: caresser, etc. Cfr. fiât.
Flataor v. flater.
Flataret v. flater.
Flatir v. flat.
Flaifta v. flaûte.
Flafite, fla&ta, flaiiste R. d. 1. V. 101,
flûte ; vb. flatter, fleôiter, jouer de
la flûte; flafitanr, joueur de flûte.
Selon Barbazan, fiante dérive de
fiatut; il eût mieux valu prendre
le verbe comme ayant précédé le
subst. et le dériver de fiatus, souffle,
({ue les anciens employaient à l'égard
du jeu de la flûte; d'où fiatuer et
avec transposition de Tm, fiaiiter
et de là fiaiHe Dim de fiaùlc,
^^^^^
VLV ^^^
u>( autre; il dérive de l'ahal fUeei,
pema(Haupl,ZeiUch LT>.A.f.l9T.
^^1 mtU conservation do ['u: flavel,
Iro ool.h anglo-saxon pitet, su-
^^H d'oà un nouvQBD aim. flRJnlst Sou.'
glais fliteh, islandais llycke. fliche:
^^H in dénomination de /lajof, on com-
suèd. pmk, un demi- cochon. Tom.
ces mots afaiiei à fleek. piek, moi-
^^V eipi^cCB de âittei différantes, maid
ceau, pièce. V. Schwenk D. W.
^H des varistioDS de la mime famille,
tieisch.
^H œmme on 1. «oit par L-e |>uug<.-
Flcrlble U. s. J.3U3. i. H d'en bas.
^H de Guillaume do Mâchant: Kt àe
^^M risjua plus de x paires c'est-à-dire
faible; d« fitUlu; de là lolbMcit
^H d..- IX manières, tant d.^ forl.-s
1. 82. 148. II, 240. ridblMa, d^bi-
^^K .^oïDioe d«3 legen-B.
I>t£, langueur, faiblesse; ataOta,
^H FliLnttr V.
afiiblaUr, afabltfat I. 135. 397. 382.
^H Fleobat I, 62. formi; ^»!la-lutine, d..-
aa'uiblir, dlmiiiucr de force, déuou-
^^ âechir
rager. On -oit que, pur Gophonîe.
^^ ïtachir II, aei, fl^ehir-, de flielert.
lantût lu premior, lanlâl lu aucond
Flntn <. Saislri!.
/ Il ïiù retrancho.
Flartrto V. flBisir.-,
Flor, ûja. flonr, fienr I, 2j5. 3ÏS.
^^ Ttaw Y flnr.
:i2-J, Ûeur; /loi (ftor); tb. A«fe,
^^ FtoSite V.
floilr I. Ù3- 407. 408. 11, 17. 181.
^^1 Floe, fl0Ch«, tioclill, l»'Ui>pc; /lucCUi;
rtciirir, briller; en purUnc deactu^
^H diiuiti flimt. fladiel, flocon, petit
vuun et de la barbe, il se trcdoil
^H tlooou ; et d'ivi llDMder I, US, fHser,
par blinct (U. 340, vie» tlorta;)
^H être ou tnntier »n floi^ons. Le mot
parère; de U flore, fleuré, borili
^H froE, froc, ne ditrére de Hoc c)»e
de «ours; flona, fleuron j «Kla.
^H par U liquide, el il a la mètne ra-
sono de monnaie d'ur, florin; ïot.
^^H dne; cfr. prov. /loc, Hofon et fror ;
DC. Kloreni el moncta.
^H et I)C. flnquelns.
Ftari <- flor.
^^P Hm, troupu V.
Plorir ï, llot-
^^ FtMri ». flou,
FlOTMl V, flor.
ïlMBlW V. Hoe
Flot ï. flolB
Tlote {f.). troupe, nuKemlileiueiK, ré-
^^ delard; ImS.fliclie», fliohia. Fliehe
union, foule, traiu. soit tle per-
^H noua est reelt.- sous U t»rine flickt.
sonnes, soit de choses; flot (m.).
^H dans t'expressian |»rAe lir fard, el
flux; de /lacliM. O'ordinaira un
dérive Dotiu mot pvtlt de l'alle-
^^H Itvé lur l'nn des cùlén il'nn cuclioii.
mand: ancien norois /Wi, suglo-
^H depuis l-épaalc juigu'â la caiGse, u
^H ^'té appelé ainai à uausn dsHilon-
dois ^oMb, lou! = flotle, Bxeeplé
ranglo-ea-tou pola, qui a quelque- ^
^^H irait, à Kue Hèclie. Cette élfmn-
^^H logla ne serait pas tellemant ridl-
navire. Ceirandant k coiidiUTer la ^
^^H "ulo qu'on a hi«n vualii lu dire:
^H .'HF non» voyons haite sigriiliiT au«M
d'oTl, Il me scmblv que. qu*))! ><mm
^^H <in« piKi.' de chair (R. d. 1. V. p. UOU.
la forma, il i^st inutile de (fUitla^j
^^H 1). 'roul«roi!< l'origitli' d» mal piiéc
"""'""^jl
Vv
^
Mm/i4^^é&.JcU'^^ ^"^
^.
.^fuc^y^ ^ASU^ /^^ •
Ce
l^,UUr ^W^
FLO
167
FOI
aa contraire, il faut admettre Tiu-
Aueuce germanique, mais elle est
postérieure à la première période
de 1a langue et ne peut remonter
qa*au iraédois ou au hollandais.
Partont, dans Tancienne langue, la
signification primitive de floie est
la seule admissible; p. ex.: Od le
montant ei» /lole sont, | £t od le
retraiant s*en vont (P. d. B. v. 7585.
6.); en foie = en troupe, groupés,
rassemblés. FlolUr dérivé de fluc-
iuare. liM. Diea I, 280 et Diefen-
bach I, 387 ont une antre opinion.
Tlon ▼. foie
Tloor V. flor.
Ftoat II, 299 signifie petit fleuve, ri-
vière, tandis qn*en d'aatres passages
des mêmes dialogues, II, 311, il
est synonyme de fluctue et signifie
flot, inondation, débordement. Il
faut donc le rapporter à fuchts,
V. flot.
Fhda V. Aum.
Ftadra v. flum.
¥bam, s. s. et p. r. flnns I, 78, fleuve,
rivière; fmmen; I, 257 on voit la
forme p. s. flnme, qui est anglo-
normande; — finie, finiTe I, 78,
fleuve; defuvius, la première forme
avec syncope du r.
FhmM V. flum.
Flnns V. flum.
Flor V. flor.
Fhirir v. flor.
Fo V. feu II
Foaee v. feu.
Foee V. t. II, p. 203 et G\o». s. v. voie.
Fo«n, fain, fein, fien 1, 392. II, 311.
S. d. S. B. 540, foin ; fenum (foeuum).
Foer, foers v. fors.
Foi V. foit.
Foial V. fedeil.
FoiUe V. floible.
Foiblete v. floible.
Foia V. t. II, p 292. 3 trf Gios. s. v.
voie.
Foie I, 1J8, foie; italien fegato; du
Imà. ficatwn se. jecur, foie d*oie
engraissée de figues, puis foie en
général. M. Diez I, 30. 37 com-
pare le grec moderne oixoii, foie,
de auxmoy inao. . . / >W«^'
Foilla V. fueiL t^f^^ f 7 7
Foillsr V. fueil. '
Foilliee v. fueil.
FoiDir v. fueil.
Foillns V. fueil.
Foimsnti y. foit
FointiM ▼. feindre.
Foir, fuir v. fuir.
Foir, fonïr, verbe fort, qui couserva
Vu de la diphtbongaison à cer-
tains temps dans quelques contrées,
pour le distinguer de Torthographe
foir de /Wtr I, 342 et dont la con
jugaison se troubla de bonne heure ;
il signifiait fouir, fouiller, bêcher,
creuser la terre; de fodere; làMO
I, 347. II, 337, fosse, prison, ca-
chot; fosta; fosMt, fossé; fotsatum;
fooriOBl, 374, action de fouir, fouille;
fottxo; comp. flaf(riir, enfouir I, 342,
enfouir, enterrer.
Foire, feiro, fere I, 234, foire; de
feriae, plus tard feria^ au singu-
lier, selon Vestus. Foire signifie
donc proprement jour de fête, parce
que les foires se tenaient aux jours
des fêtes de Téglise. De là fdriet,
foiria, jour de fête, jour de la foire ;
foirier, foirar, ferer, fêter, chômer.
Ainsi le véritable terme français
devrait être fokrié au lieu de féric,
puisque nous avons conservé foire.
Foirer v. foire.
Foirie, foirier v. foire.
Foiriet v. foire.
Fois, foi V. foit.
Fois V. t. II, p. 292. 3 et Glos. s. v. voie.
Foison V. fondre.
Foisonner v. fondre.
Foit, feid, foi, foi, s. .s. et p. r. fois,
fois, fois II, 271. 368, fui, fruncbise.
FOI
16b
FON
croyance religieuse ; de fidei ; meire
sur foi, mettre sor la foi, sur la
parole; par ma, ia, etc., foij ib. ;
noBfài, nonfiii II, 378, nonfoi, in-
crédulité. De foi et du participe
passé de monUr, on forma foi-
menti, iiiiaienti, qui a trahi sa foi,
parjure, déloyal; car on disait meniir
sa /bi II, 84 pour trahir sa foi,
manquer à sa parole, se parjurer.
De fid€$, on forma encore le verbe
fi«r, fier, confier, promettre, en-
gager sa foi, garantir ; esp. et port
fiar, ital. fidare, prov. fizar, fiar;
se fier en qqn, I, 162; se /ier à
qqn, l, 222 ; te fier en qqn. de qqch.
I, 271; comp. alter, aiBar II, 313.
336, promettre, assurer, affirmer,
garantir; le participe afie, aflle,
s'employait souvent substantivement
pour qui a fait une promesse, juré,
allié; B*€]itrafi0r I, 263, s'afier mu-
tuellement ; déifier , défier , deflier
I, 255. 349. II, 32, proprem. renier
sa foi (O. d. D. v. 3059), retirer sa
confiance, puis défier. Cfr. fedeil,
fiance, fit.
kii, foi V. foit
Foii V. t. II, p. 252. 3 et Glos :i. v. voie.
Fol, fols, foQs, fos, fin, fans, fax I,
93. II, 218, snbst, et adj. fou; adv.
folemmt I, 179. 272, folement; vb.
fider, errer çâ et là, marcher de
cOté et d'autre (II, 62), s'écarter,
dotter (F. d. B. 5764); au figuré,
sous les formes, fider, folier, foleier,
foloi«r II, 270. 339, extravagucr,
taire des folies, ugir en fou, se
tromper, s'égarer, railler, moquer,
dire des injures, errer, mener une
vie de débauche; comp. afbler (ne
fonfondez pa^ avec afoler = mal-
traiter), devenir fou, perdre Tesprit.
faire enrager quelqu'un, tromper:
s'afoler, devenir fou d*iimuur. nc
passionner, vivre licencieusement
ave<: de» fcronic>: 'l»'*r. folie, folit*.
sottise, radotage; folage, folaige,
folie, sottise; folor, folnr, sottise,
folie, étourderie; folflftet, fototet II,
313, folie, étourderie; foUt, fidflit,
badinage, moquerie ; fiidimiae, femme
débauchée. Tous ces mots appar-
tiennent à une même racine, fol-
1ère y se remuer çà et la, follii,
soufflet à souffler le feu, — soufflet
de forge, c'est-à-dire quelque chose
qui se remue çà et là, signification
fondamentale qni se retrouve dans
tons les dérivés et qui s'est con-
servée dans notre mot follet (feu).
Fol dérive directement de folVu.
Folage, folaige v. fol.
Fok, ftale, fone, floo, flon Q. L d. R.
I, 97, troupeau de bétail, troupe,
multitude, assemblée; de Tahal.
vole, /b/Cy populus, agmen, acies;
anc. norois fàlk; et pour/ioc, fion:
anglo-saxon fioc; anc. norois fioekr^
agmen, cohors ; anglais fiock^ troupe,
troupeau.
Foldre, fondre II, 24, foudre;. de fui-
gur, avec d intercalaire: foire,
foldre; quelquefois renforcé en aa-
foldre (Que li esfoldres du ciel le
puist abatre. O. d. D. 3522); fou-
droier II, 44, faire det> éclairs, fou-
droyer, épouvanter, eff'rayer; ful-
yurare.
Foleier v. fol.
Folement v. f(»l.
Foler V. fol.
Foleetet v. fol.
Folet, foleit v. fol.
Foletet V. fol.
Folie, folier v. fol.
FolieiiM V. fol.
Foleier v. fol.
Folor, folnr v. toi.
Fols V. fol.
Fond, font, fons. fond 11, ï'Xi, tou<i.
base ; pro\ foii.> ; de fundus ; v b
fonder, avoir fond, fonder, établir;
de là fonde, fondement, fondation.
Ma St cJU^ ^ /LS^. '
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-'^ . %.
FON
169
FOR
éiablÎMement, assurance ; fondemant,
fondement; comp. afondar, coaler à
fond, enfoncer, plonger, enfoncer
dans Teau ; «Ifondar, enfoncer, couler
à fond, précipiter, renverser, éven-
trer, rompre; et à côté de ces formes,
une autre en r avec les mêmes
significations: albadrer, effondier,
aAmdrar n, 122; s'siftmdrar I, 381,
8*enfoncer. D*oii provient ce r?
Profond, parfond, parfont I, 257. 299i
II, 199, profond, vaste; profundus;
prov. preon, ital. profondo; subst.
proftmdeoe, parftmdaee, parfondtaee
I, 66. 86. 226, profondeur.
Fonda, fronde (avec r intercalaire),
corde qui chasse le trait; — et
magasin public, bourse; de funda.
Ménage dit : Il n'y a guère plus de
80 ans qu'on prononçait fonde. Le
Doobat fait remarquer que le dic-
tionnaire de Monet, imprimé en
1636, ne connaît pas encore fronde,
Fonda, fondement v. fond.
Vondament v. fond.
Fondra, ftmdro I, 193. 233 II, 97,
251, fondre, confondre, détruire,'
rainer, crouler; fundere; ftaaon,
faiaon, ftiisoni, 60. II, 126, foison,
abondance, force, résistance ; fusio ;
d'où foisonner I, 101, foisonner;
comp. confondre, oonfondro I, 59.
268. 146. II, 361, confondre, dé-
truire, ruiner; confundere; oonfti-
Bon, eonftisinn I, 363. U, 208. 326,
confusion, désordre, honte, embar-
ras; confusio.
Pons, eau v. font.
?OBS, fond V. fond.
Pont, ftmt, s. s. et p. r. font, fons,
foni, eau, source, fontaine; fonts
baptismaux; de fons. Une dériva-
tion fort ancienne de fons^ est fon-
Uina, d'où: fontane, fontainne, ftm-
taiao I, 68. 149. 188, fontaine,
source, ruisselet; d'où le diminutif
featenil, fontanelle, fontenelle, etc.
Pont, fond v. fond..
Pontaino v. font.
Pontane, fontanelle v. font.
PontaneUe v. font
Pontenil v. font.
Poni V. font.
Por, fnrg, fonxg II, 165. 182, four;
prov. fbrn, ital. fomo; de fumus:
fomlpÉ^II, 387, boulanger; fuma-
rUù, Le ^ de forg s^ezplique sans
doute par une forme fom, fomg,
d'où forg, Cfr. venir 1. 1, p. 385.
Porain v. fors.
Pérban v. ban.
Porbanir v. ban.
Porboter v. beter.
PorUr, ftirUr I, 380. II, 145. M. s. J.
449, fourbir, polir, nettoyer, orner ;
comp. eaforbir, fourbir; de l'ahal.
furbany furhjan^ même signification.
Notre substantif /our^ dérive égale-
ment de là et non du latin fur,
comme fripon de friper,
Poroo, fourche v. forche.
Poreo n, 272, ciseau(x); de forpex.
Poroe, force v. fort.
Poreele v. forche.
Poroenorie v. sen.
Poroer v. fort.
Poroenro v. forche.
PorchanelLer v. enchalcer.
Poroho, fonrehe, forqne, ftirohe, force
I, 162. 166. 365, fourche, fourches
patibulaires, colonne, poteau; de
furca; de là fonroel (m.), forcole,
fonroolle, ftireélo (f.), fourcelle, le
haut fourché du sternum, poitrine;
forcheore, fnroeoro, forohoaro, eu-
fonrchure; forgiar, fourgonner, re-
muer avec une fourche, une perche ;
port, forcar, ital. fnigare. Ajoutez
ici fourckeUe, fourchon, enfourcher,
bifurquer^ etc.
Poroho, force v. fort.
Porcher v. fort.
Porchonre v. furche.
Porehier v. fort.
DC-, ïaro pis
liiasc videnlur
buo iUis srlvti
FaTBter, fortur i. fort.
Fonnsr, violateur v. Urnn.
Tortlotw ï. frolore,
Forer I, 54, foret, peri;er; farart;
L'omp. trsfforu 1, 213, per;:i:r, faire
un trou, transpercer; traniforare,
FoTMt, briart, tbnnit (fore*) [. [88.
:il2. 369. 11,304, forêt, bois; Imà
forestii, foralr, foreiltu, fffmtvm,
faratlvm, faretla, (fraita, DC. a. v.
foresta, mots quf ne Uénigoaient
pas aeuleuetit un bois, mais aussi
un Htang, un vivier où l'on enlre-
teusii <lu poisaou. Foresta*, dit
iuium vivaria appcl-
s Hdjuncta easent ei
vivatia. On a dùrivô foreit de
l'allemand foril, mais sujourd'tinï
kl philologue» allemands dûriveiil
au vontraire font de forât, tout
en donnant à ce dernier une orl-
MJue allemaude; foTehatù, forOt
de pins, c'eat-à-dire [otb et la «uf-
Bue tit, oïl. Un pourrait aceotder
uela, bien que la diaparition oom-
plèle du h prtacnte quelque dlfS-
uulté; mais cumment expliquer de
celte manière le verbe fonttare
dam le sens de bannir ot l'adj-eïtif
/oroiltcui = Étranger (v. DC.), qui
aoDl certainement de la même fa-
mille? Il fant chereher une autre
□ri({ine , et elle se trouve datts le
latin forù, forai, d'où lea furmei
un ett, ait. Cependant ee n'ett
paa, comme l'ont dit quclquea ùly-
miilogiale», quod fariï lient (DC.
a. V. foreM»), que nemui u i-to ap-
pelé foriti la olioso s'explique de
la uianière suivants. Dans le prin-
l'ipe, /breil aignlSait huis aoumia
au droit du eliaiue, mais iiuii unuloï ;
Koresta est ubi aunt lerae iiun m
eliisao; parcus, loeua ubi >unt iVrUv
incluMO (DC.). On vient do voir
que foriulinn, i c fiii'iii c ivruii
i, siBiiifiut de l'estéiieui,
étranger; de ue forailictu ou dé-
riva forailii, etu, , c'mt-â-JIre ce
qui est à l'extérieur, ce ijtti oal
hor» de l'usage, ee qui estexcepté.
prohibé, aiti»! lieu défendu, Cfr.
Ménage s. v. forest et Kayn. L. B-
m, S72. 3. De lu toraativ II, UBB.
[oriiatier, Cfr. fora.
Forfain v. faire.
tùtiait, lerbâVat v. faire.
Forg V. for.
Forge v. ferre.
■ juger.
'■ juger-
Fo^ngier pour forjugier v
Forieet v. forçat.
Foijagier v
Forligniet v
Formage v. forme.
Forme, firomM, tuzaa I, «y. xi"!.
forme, manière, façon ; forma;
former, (onrmer, ftumar I, 151. •126.
former, façonner, créer; pari. pai.
en formé, bieji fait;
dea membres forme.
•. de for
farmatievi, formage, formaige, bo-
maebe 11, 26S M. d. K II. loi!,
notre fruniBge, avec Iranspoaition
parce qu'on place le lait caillé dana
une forme ponr a'égoutler et se
eonsolider; prov. formatge, fro-
niatge; ilal. formaggio. V. Ménagu
s. V. fromage.
Forment, beaucoup v. fort.
Forment, froment v. froment.
Former v, formi.
Fonni, faraùt II, 390, fourmi; fit<
nûer, fourniiltiT; du /'urMiiTa, foT'
mieare-, (fuunuillcr - fiirtniu)lKT«),
Nieut dniia kon Trésor. KoBeanl.
Relleuu ont fait le mot fourmi
muDCuliu, et le peuple de ■|Beli]uet>
provinces lui donne enuote ce genre.
FoTtuier v, fonoi
£>/
fc-uifaysr a^ùn^iiO^^ 1^"^^^^^- Oç^ . A/f!
^r.«^ f^ f^fuA^^ ^ filtre
^fMie^^. •'i*eu^ -é^/a^, ■vit^tSu. ^^/ ^ a^^
/estait , t^ift****.
(«î:^
FOR
171
FOR
haiu V. for.
IWr, ftmir I, 104. 251. 964. 369,
remplir, accomplir, satisfaire, ezé-
enter, Tenir à beat, foamir ; en proT.
fomir, formir, fmmir, fromir; de
Tabal. frumjan, frumman, agere,
exereere, urgere, mittere, etc. ; ainsi
permutation de la consonne m en
«t et éloignement de la lettre r de
la consonne initiale,
^ocfiie T. forche.
9aAigi«r ▼. faerre.
V. fnerre.
▼. fnerre.
YoxTcial, fnrreian v. fuer.
▼. Aierre.
V. fnerre.
I, foen, fber, fax, hen prcp. et
adv. II, 354. 355; forain, étranger,
qni est da dehors ; possesseor d'hé-
ritage qui ne réside pas dans son
bien, mais qni y laisse un fondé
de pouvoir ; foranus poar foraneus ;
eoBip. dsim II, 355, deforoi (In-
script.); doUmdn, étranger qni pos-
sède des terres ou des maisons dans
ane commune, et qui participe aux
charges ; deforien M. s. J. 446 , ex-
térienr, du dehors; chote deforiene,
d*ici-bas, par opposition à céleste,
étemelle; deforaineteit II, 376, ex-
tériorité, mondanité: fonmii II, 355.
Cfr. forest.
?ori, fort V, fort.
Pénboirre v. boivre.
VsnAanoher ▼. enchalcer.
Fendore v. clore.
Fontnament, foraeimement ▼. sen.
Fenenar, fisnenner v. sen.
FttMiiarie, forianiierie v. son.
VonfUre v. faire.
FMifidt, fonftiitare v. faire.
Vn^vg^ V. juger.
FonUgner v. lin.
Fordoigaer v. long.
Fonnii v. fors et II , ^55.
FMipartir v. part.
FOntraira ▼. traire.
Fonveiar ▼• voie.
FOnroiar v. voie.
Fort (fon, frai), fort; de forHi; de
là forment, fortment, forttOMAt I,
112. 151. 264. 342, fbrt, beaaconp,
fortement. De foriû, par le dé-
rivé fort ancien forcia, ferita,
force, forehe I, 88. 193. II, 240,
force, violence, vignenr; vb. fbner,
forder, foreher, forehier, forcer,
contraindre, prendre de force, faire
violence ; comp. oomforter, enmAnrter
conforter, ennforter (confortare) I,
126. 154. 263. 402. II, 254. 387,
conforter, encourager, consoler, ras-
surer, soulager, afTermir; eonfort
(eonfrat, oonfori) I, 360. 364, con-
solation, soulagement, encourage-
ment, secours; de là oonlMorea,
oonforteor I, 77, consolateur, con-
fortateur; confortement II, 95, eou-
lagement, consolation, encourage-
ment; d*ou datoonfortOT) décourager,
ôter Pespérance, craindre, désoler,
affliger; doBeonfbrt I, 151, décou-
ragement, tristesse, dooleur, accident
fâcheux; raoonfortor I, 209, encou-
rager, rassurer, redonner de Tes-
pérance; — onforoor, enfordor I,
191. 238. II, 74, renforcer, rendre
plus fort, fortifier ; devenir plus fort,
augmenter; d'où ranforclar II, 25,
renforcer, refortifier; (^nnforaer I,
153, s'efforcer, pour emfmter^
esforcer; «nforeis I, 166, faisant
effort, fort, en force; — erfbgcer,
esforohier I, 52. 168. 306. II, 109,
fortifier, renforcer, valoir plus, ef-
forcer, faire effort, exciter, exhor-
ter; effort (oÉfon, eafoH)I, 81. 356.
II, 62, force, effort, troupe, nombre,
armée; o#aroamant, effort; eiforcis,
avec effort, fort, en force. — En-
fin, je rappellerai encore ici fort,
château, fort; forlaleiee, et avco
1'-/, forteroioo, fratrecol, 60. 14'i.
FOR
172
FRA
183, fort, forteresse, cbàteaa; du
Imà. /orta/ifitMi = miinitio , arx,
castrum; prov. fortaletsa, forta-
ressa; esp. fortaleza.
Fortalaaoe ▼. fort.
fàrtcBMat V. fort.
Fortereeee ▼. fort.
Fortment ▼. fort.
Fortreee v. fort.
Fenrrier ▼. voie.
Forrotor ▼. Toie.
Fon r. fort.
Foe T. fols.
Fo«e ▼. foir.
V. foIr.
V. Uroo.
▼. foIr.
FoB f . feu.
Vonaee ▼. fea.
Féoage v. feu.
Fone ▼. foie.
Fondre t. foldre.
FéBdroiir ▼. lèldre.
Fooee ▼. feu.
Fovir, fuir v. fuir.
Fooïr, fouir t. foTr
Fourage v. fuerre.
Fooreel, fonreeUe v. forchv.
Fonrelie v. forcbe.
Foure ▼. fuerre.
Feorest v. forest.
Foug ▼. for.
FWujugiar v. juger.
Foonne, fourmer v. forme.
Feorragier v. fuerre.
Foforrer v. fuerre.
Fooriier v. fuerre.
Fouaener v. «en.
Foui ▼. fol.
Fax V. fol.
Fradoi, fradoiu, uiitérable, impie, nco-
lêrat; prov. fradel; de Pahal. /'rei-
tUte , fridic , profugun . apostata.
Cfr. Dief. G. W. I, 40;). 7. A la
même famille, de l'alial. freuiari,
appartient tarin, frairin II, '2K7.
misérable, indigent, infortuné
Fradons v. frados.
FngiUteit V. fraindre.
Ftain v. frein.
Fmindre, fireindre II, 237 ; fraite,
I, 285, ouverture, brèche, fente;
fig. sortie, éclat, esclandre ; firaitnre
II, 357, brisure, rupture; frachtra;
Gomp. eafiraindre, eAraindre II, 237 ;
enfrahidre II, 237; infringere; re-
fraindre II, 237, d'où refrain, re-
frain, fanfare; prov. refranh, esp.
refran. Cfr. Rayn. L. R. III, 888;
— fragile, fragile; fragilis; fragi-
Uttit U , 386 , fragilité ; fragUUtu.
Frairin v. frados.
Fhdsae, freine, frêne; de fraœitms.
Le bois de frêne était, avec celai
de pommier, celui qu'on préférait
pour faire les lances ; de là la signi-
fication de boit d^une lanet qu'on
donnait au mot fraitmê.
Fnksangne v. fresanche.
Ftait I, 154, dépens, aujourd'hui plur.
frais; Imâ. fredum^ mot qui dé-
signait primitivement l'amende à
laquelle était condamné le coupable
pour avoir troublé la paix publique ;
V. DC. Fredum; Roquefort Frede.
Fredum vient, dit -on, de l'abal.
fridu, aujourd'hui friede , paix.
Verbe défrayer,
Fraite v. freindre.
Fraitnre v. fraindre.
Frane, fém. franee, franehe, s. s. et p. r
frans I, 2t>2. II, 85. 87. 231. 337,
libre, noble; loyal, sincère, généreux.
Franc dérive du nom de peuple
Francm, qui désignait en même
tempsi riiomme libre, ahal. Franco
Mais d'où ce nom? quelle était i»a
signification? De quel appellatit
dérive -t- il? Cet appvllatif est- il
irorigiac celtitjue ou ulleniaiideV
se (lematide M. Diei'enbacb (I, 4(KH)
Sans préciser «luel peut avoir ét^-
•'et appellatif, M. Dieiéiibach arri\(>
au résultat qu'il C!»t mieux repré
FRA
178
FRË
sente dans les idiomes celtiques que Fnuiflor v. franc
dans ceux de la Germanie, quoique là Fraagv II, 226, frange ; selon Ménage
de frimbia pour fimMa, d*où frimge^
frenge, frange. Ce qui prouve que
la forme primitire a ^té fringe,
c'est que les Anglais disent fringe ;
et en Sicile on a auni frinsa, dans
la Yalachie frimbie.
SQSsi il se trouTe passablement isolé.
La forme rappelle au profond et
ingénieux philologue plutôt frech,
ahal. /r«A, avarus, avidus, que /m,
VAden norois ./H, libre. D'autres
ont troQTé cet appellatif dans/ronca,
diminutif de framea, sorte dejave- Frarin v. frados.
line; et M. J. Grimm voit dans ce Fratre t. freire.
mot un adjectif primitif de la ra- f!r«id v. fh>it.
due gothique freis^ Utv^eQoç, au- freer v. froier
jonrd*hui fret, dont dériva d*abord Freiar v. froier.
le nom du peuple et de ce dernier Train, firain, tn&XL I, 162. 368. II,
celai de Tarme. — De franc ou 124. 309, f^ein, bride, mors; fre-
vb. comp. afrmar n, 237,
note; anfrenar I, 394, mettre un
frein ou mors, brider, dompter;
infrnutre; raAranar II, 237, note.
Je ne connais par le simple frener,
prov. frenar, ital. frenare.
plutôt du Imâ. Franeia et de Talle-
mand Franco, dérivent: fhuiifois,
fraaaaia, franèhois, fém. Ihuigoise,
franahoiia, tanaaaalia, français; fran-
•or, ordinairement avec le mot gêste,
histoire des Francs; franeUr, franoir
n, 230, affranchir, rendre libre, Ttaîndva v. fraindre.
anoblir; comp. afranaUr I, 218, ib.; IMir v. frire.
fraaeliiaa, fraaaiaa I, 300. 305. 352. Traira, fraro I, 49, f^ère; religieux,
II, 231, loi des nobles, privilège, frère d*un convent; fraUr; I, 82
noblesse; lieu privilégié; franchise, Tautenr a conservé à dessein la
sincérité; fraoeement, franéliament forme latine firatra, parce qu*il est
I, 358. n, 50, librement, franche- question de dignitaires de Téglise.
ment, sincèrement; -- et plusieurs Treis v. fres.
antres dérivés ou composés qui ne Trait v. froit.
se trouvent pas dans mes citations. Traite v. fraindre.
mais qu'il sera facile de classer si Tralora, perdu, gâté; de Tallem. mt-
on les rencontre. Les seules diffé- laren, perdu (verlieren, perdre);
forakiffaa, perdu, inutile, vain; de
la même racine, avec la forme
anglo-saxonne forhrtn»
Tramaili framaUla v. ferm.
Tramar v. ferm.
TraBuHon v. frémir.
Tramir, framaiar I, 68. 309. 323. II,
68, frémir, murmurer, bruire, re-
tentir, ondoyer (avec ridée de bruisse-
ment), hennir; fremcre; framor,
franor, frémissement, bruit; /re-
mor; frisata, frintal, 371. II, 368.
Ben. 19666, bruit, tumulte, trouble ;
hennissement; fremihu. T. II, 41
rences dialectales du nom de notre
patrie étaient: Transe, Tranaha.
Noa plus anciens poètes aiment à
lui donner Tépithète de dimce.
fraaea, français v. franc.
V. franc.
V. franc.
,, franehament v. franc.
V. franc.
V. franc.
ThOMiMia, fraachfliaa v. franc.
V. franc
V. firanc.
Traafaia, flrasfoiaa v. franc.
iMi lii liaiibei^ firamillon, duiiti un
paaiBge de G. d. V.; la infiai] ex-
londis que dans Aubri p. IBl, e. 2
il y a larmillaii, ce i]ui, au premier
abord, pourrait induire k rappoi'ier
CI) innt a fer; mais la transposjlion
du r est cbose irop ordinaire pour
qu'on y puisse atlribucr qoeique
importBDce ; et puis que signiâerait
fer inillon'/ Frcmillim se ratUcbe
à frémir et signiSo frêmisianl, bruis-
sant, ec. par suite da rrotteiaenC,
du iDOuTement. Bajo. L. R. III, 394,
sans s'expliquer sur l'origioe de
fremilio, pour fremillou, dans Oér.
de Romsaillon, en fait un aubstantil'.
qu'il traduit par cotle de mailles.
Sou erreur vient d'une fausse poni-
luation: Ac vonlit an ansberc, gran
fremiln; il faut lire: Ac vestit un
ansberc, gran, fremilo. Du reste,
cette expression de hauberr. fre-
millon peut tenir â une eonstnn.'tion
particulière des hauberts, c'esl-à-
illre celle à petits amieanx endie-
ïauchéï l'un dans l'autre; lorsqu'on
les reœnait, lia pradnlsaient un
ÏTMT ». froior,
Frtw ï. freire.
Frw, (rdi, plus tard incorrectement
tnii, iim. froKhe, fretfce II, 118,
fraie, jeune, nouveau, râeent, lustre;
de l'ahal./Wic, reeeiu, crudus; an-
cien norois friikr, novus, receni etc.
Freaanohe, bettage, baiBin^Da. jeune
pore, cl droit qui était dû par les
fermiers de la glandée; de l'ahal.
frisking , j'nucinga, viclitoa, por-
cellus ; allmod. frùckting, jeune
animal, marcassin; selon M, Orimm
de friieh, frais, jeune,
rrnaangn t. freaanche,
Treselie v. frei.
r4 VHl
Tntk* V. trti,.
Ttmhb t. Tralane.
freata, sommet, faite, extrémité su-
pi^rieure d'un liàtiment; de l'ahal <
fini. ib.
Frtitala, et plus Ordinairement fraMel,
llilte de Fan , comme le prouie le
pastagu aniïant de Fhilippede Viirj :
La s'assin Pan le dnx des bettes
Et tint no fresMl de roiiaux, Si
cbelemoit II daaziBax, On a ce-
pendant prétendu que par fieatel,
il fallait eiiicudre le galoubet; oela
peut être vrai anisl, car, comme
Sajol, pipe, etc., ce mot & uns
doute servi à désigner diSéreitlea
variétce du georede laâiite. Dane
lea Q. L. d. It. U, 139 il est mis
pour sisire; maia la msaière dont
les traducteurs de la liible ont tendu
les noms des instruments qni y sont
cités, eal si diverse, et je dirai
même «i peu eu accord avec le texte
primitif, qu'il D'j B pas le moindre
fond il faire sur leurs donuies.
Du reste I, 33 du même texte Mis
est (radait par fretlel, Fr»tlel dé-
rive lie fitteUa pour fiiliUa, avec r
intercalaire; vb. fMateler. joiier ilc
la frestole.
FreMelei v. freateler.
Frète v. fer.
Friente v. frémir.
Prier V. froier.
Fringner, sautiller en dansant, danser.
Selon la plupart des étymologietes
du breton friaga, sauter, gambader.
fringuer; se divertir; tana affilié
rapprucbé dans tes autrea laitgues
celtiques. Le grand développement
dea aigniScationa de ce mot pour-
rait (aire croire à nne origine au-
/nH;o/(breiaii),fredoniiemaDt,baKe-
nient de gosier, qui est de la mène
racine, à notre vieux dérivé ùin-
Soter, chanter, gaioniller ' le pi mou
jrtià ^^-^^«-^-/^ '^^' ^*^^'v^^«^<^
FRl
176
FRO
friflgote au lever du matiu (Belleau),
ita]. fringoUare, on sera plutôt porté
à dériver fringuer et le breton
frimga d'une racine commune fring^
qq| se retrouve dans frtnguUre,
frimgUta: une personne gaie, qui
fredonne, s'agite, sautille. Com-
pares encore kymri freg^ ramage,
babillage, à la forme friguUre et
s friguiare. Le dernier éditeur du
Dict. de Ménage a déjà pensé à
cette famille de mots.
fÛÊtê V. fremer.
iHn, dans Ben. v. 4398 freir, frémir,
frissonner de peur; de frigêre.
Notre frirt^ faire cuire quelque
chose dans une poêle avec du beurre
roux, etc., vient de frigëre. Selon
DC. notre friuon se rapporte à
frigërê par Tintermédiaire de fri-
giiio, contracté en frieiio, friçon.
V. floc.
V. fruit.
V. fruit.
^?roier, fréter, freer, frier Aubri 154.
P. d. B. 2995. R. d. R. II, p. 341,
frotter, frôler; notre frayer; proV.
fregar, ital. fregare; de fricwrt.
De là notre /rat, autrefois frmfe.
Par rintermédiaire de frictum^ on
doit également rapporter ici fréter
II, 291, frotter, frôler; ital. fret-
tare, prov. fretar, que M. Diez I,
323 dérive à tort de Tallemand:
«ncien frison froiha; Vo est pour
ot. Frôler est une forme diminutive
de froter et équivaut à frotler.
Cfr. Rajn. L. R. III, 393.
^»ofai V. froîn.
^^oior, freer I, 67, frayeur, crainte;
effroi, esirei, effroi, effroi I, 84. 161.
II, 78. 387, effroi, frayeur, crainte:
oifreur, effroi, frayeur, et
avec la même signification ;
■Mt, aetion d*effrayer; «m««««,
iftetr, oftaer, effroiet, efDroier, ef*
fraier I, 118 287. S. II, U. 248,
effrayer; prov. esfreidar, esfreyar;
de frigidus, à cause du frissonne-
ment causé par la peur. Cfr. frt»it.
FroiMois v. froisser.
FroisMr, frniMor 1, 58, écraser, froisser,
briser; de fresiut, ûefrêndere; de
là froineii, froissement, brisure;
comp. deafrofaier, dofroiMor, rompre,
briser, défaire, enlever en froissant.
Cfr. ancien esp. fresar, murmurer,
grogner, gronder. DansAubrip. 169,
on trouve le subst. dafroi, querelle,
rupture, qui pourrait aussi se rap-
porter à froier, (rotter. Cfr. Pesp.
refriega, dispute, de fricare.
Frolt, freid, fr«it I, 177. 263. 364,
froid; frigidus; vb. frtddfr, froidir,
froidier, froidir, refroidir; d*où re-
froidfr, refroidier I, 46. 287, re-
froidir. Cfr. froior.
Froment, forment, froBMnt 1, 119. 166.
251, froment; frtMiefiliMi.
Frono v. front.
Fronoo, fronoer v. front.
Froneote v. front.
Fronehe v. front
Fronehior v. front
Front, froBO, front I, 323. 407. II, 167,
front, aussi en termes de guerre:
de froHs; de là firontiire, fii^e,
frontispice; premier rang — orne-
ment du front; aifroatar, afroBfeer,
afmnter, aboutir par la partie su-
périeure, confiner; confronter; at-
taquer de front, affronter; assom-
mer; d*oii le subst affrmU, If-
frontoit, effronté; de efromê, qui
se trouve dans Vopiscus; adv. ef-
fronteiement I, 171, effrontément
Egalement de frmu, parce que
Paction principale du front est de
foire des plis: firoaear, firoBohier,
fraBofaer, se lider, faire on avoir
des plis; froncer, être mécontent;
et I, 70 ronfler, paroe qn*en ron-
flant les muscles du front se con-
tractent (?); d*oii fr«BM, frWQhe,
Frotar v. froier,
Fraotiflv v. fruit.
. fnii.
Fruit, (roi I, 67. 83. 371. 328, fniii,
produit, rapport, jouissBiicc; fruc-
lus: de là ïb. (ndler II, a04, pros-
pérer, tuuUïplier, croître, grandir,
le dérslopiier; camp, «troitar, friii^-
tifier, proïpérer , profiter; propr.
adfrMclare; &«oliier, trogut, pros-
pérer, profiter;, de ffvelui part, lie
frui , p. a. dire frvclinre , prnv.
fruebari frneUAn' II, 17. fnietifier:
fmclifirart.
tnita V. fruit.
Fnimtnt v. froment.
Fnuwlu T, front.
Fnmcbitt t. front.
Fnnt V. ttoBt.
ta, feo V, feu.
Fu, fut V. eatre.
Fneil, fael, toil (m.), feuillet, feuille;
fueille, fnells, fioill», toilla, toile,
feuille; de /afiam et folia (efr.
■Tine): de Ik foilleT, faillir II, 142,
pousser des feaillea, se feniJler;
foilliee. foillie, fiulIeBl,31&. II, 3B0.
Brut. t. 3371, cabane; cfr. loge;
fomu, toillM II, 133, feuillu;
fotiou,,.
Faeille v. fueil.
Fuel. lOeUe v. fneil
ïner, faor, teor, leur II
283. i; de
là ■faBisr. BtenreT, elc
, meure le
Fuare v. f serre.
FBUia , fana , fom , foore , fairer I i ,
fourreau, gaine; du gothique fodr,
fourreau, ahsl. fàtar, foalar, allmù,
moler, foter, ancien norois fùdr,
fourrure, doublure; liaâ. fodonu.
'6 KUM
foHrrer (liant ses diverses aignifi-
l'aiions). Les mâmes formes (nam,
ton, pliiB tsnl AMire, uigourd'hui
feurre, BÎgnifiuent paille, fourraga -,
menn- en futer I, 136: cfr. plus bas
ferrer; Imii. foilnim, alial. faolar,
allmû, tuoftr, nourriture, ce qui leri
ib., goth. fodjan, nonrtir, élaTer,
/Waint, DODrrilure. Oa voit que
lei formas germaniques se mélangent
i:ommc les ndtres; il en était de
m^Did de fellea du Imâ. , et pent-
?lre les a-t-on toatea confondues
au point de les conBtdérer eonnie
identiques. CepeDdanl, pour le sens,
il faut abaolumeni les distinguer.
Du dernier fuerre dérirent: brrar,
ItnuTaT, fourragt^r, aller au four-
rage; lorrier, fUiniei 1, 136. 302,
fourrageur, pillard; forraglar, foor-
ragim, fourrager, piller, et subst.
comme forrîer; toorage, fourrage,
pillage.
Fuie V. fuir.
Fnil, faila v. fueil.
Faillie v, fueil.
Fnii, fOii, toair I, 340, fuir, éviter;
le fuir, se réfugier; gubsc. Mt 1,
172, faito; fiiga; de là fttlte 1.
329, faite; propr. fugita, prov. fu-
gida, itul. fuggita; faitif II, 38. 369,
fugitif, fuyard; ie fiàgilivit$ ; comp.
afoir I, 341; dettair I, 341; rafUr.
réfugier, mettre en sûreté, donner
asile, — fuir, éviter, abhorrer;
rtfustre, rafoi I, 268, rafnge, asile,
uppui; détour, subterfuge, anblltité;
rffH3.«,
Foiiil, :
. feu.
/■«(nis, /Mi
De là t
. Fom, s. s fou, fumée-, ,
[, 3Sâ. fumer; au flg.
de l'orgueil, de la coltra; d'oti
I
c^'^^ JT
fiJaAmJP.
QO^^f^ f Z^ .< ^Vi-A -/r^ JUi^hyJ- {à^ ! )
Cet- 9*i*cjik cucûtti^jun^ ■«( (^ifÊ-Tet/tOA itgf'^H/S^-
^ «ithAn*.^ vwA;^/; ^>Av^- A/' /^ /-y^
FUM
177
GAA
§e fmMTf B^inriter, se mettre en
colère; fumare; de là ftimte, fa-
■■to II, 388, fomée, colère; ftamiere,
fioiDée, vapeur; fimioi, fumeux ; sujet
à la colère; fumotus.
, ftmiAifl V. fum.
T. fom.
T. fum.
T. fum.
T. fond.
V. fondre.
T. fum.
fut, eau vi font.
fut, fond ▼. fond.
Fntaiat ▼. font.
Ikai T. font.
fMT ▼. fner.
For T. fors.
TnUr ▼. forbir.
fvecle ▼. forcfae.
fineha, faxébman v. forchc.
Foiftlit, ftarfUt, formes normandes
pour forlaire, forfait.
îuginr, fabriquer v. fe?re.
Forgier, fourgonner v. forche.
Fnrmaige v. forme.
Fnrme, ftinner t. forme.
Fnmir v. fomir.
Fnrrer v. fuerre.
Fusil V. feu.
FoMn, T. fondre.
Fost, ftai I, 85. II, 33. 281, bois,
arbre, bâton, fût, pallissade; de
fustîs, qui prit, dans la basse lati-
nité, les significations arbre, bois;
de là ftiite, poutre, soliveau; et
espèce de bâtiment (v. les Diction-
naires); ftuter I, 85, fustiger: pil-
ler, voler. Fnitier, charpentier;
AistaiUier, tonnelier, faiseur de fu-
tailles, sont de la même famille.
Affût f affûter sont des composés
de /tuf. L'ancienne langue avait
ailtaster dans le sens de présenter
un bâton ou une arme contre qqn.
Faite V. fust.
Faster v. fust
Fai V. fust.
G.
Oaagaable v. gaagnier.
Otagnage v. gaagnier.
Oaagniar, gaaignier, gaaîaiiier, gaegniar,
goaignar, galgider, gaioner I, 88.
172. 816. n, 186. 255. 316, cul-
tiTor, labourer, faire valoir, gagner,
profiter; de |à gaag&age, gaaîgnage,
goaîgnage, goaaignarie, etc., terre
labourée et ensemencée, produit de
cette terre; gain, profit, utilité;
gaigneria, goaignarie, ferme, mé-
tairie ; gaaignerres, gaaignaor, gainor
1, 173, cultivateur, laboureur, colon;
qui cherche à gagner; gaagnable,
terre labourable; gaaigne, gaaing,
gaaia, gaaig (gaaini), goain, waing
I, 188. 216. U, 255. 271. 344. 360,
travail des champs, revenu, gain,
profit; butin, ce qu*on a gagné ou
pris sur Tennemi ; regaogBier I, 329,
Borfny, laagrue d'oïl, GloRtalre.
regagner, reconquérir, réparer. La
signification primitive de cas mots
est celle que j'indique en première
ligne. Ital. guadagnare, guadagno;
prov. gazanhYu*, gaaanh ; esp. (subst)
guadana, etc. En comparant ces
formes, on ve.rra de suite que Téty-
mologie allemande winnen^ vaincre,
proposée dans ces derniers temps,
est tout à fait fausse. Oaagnier
dérive cependant de Pallemand:
weidân, weidat^an, chasser; ou de
weida, lefda, pâture, chasse avec
la suffixe agn, an. De Pidée de
chasse, pâture, on a passé à celle
de labourage, d'où celle de revenu,
puis de gain en général.
GNudg V. gaagnier.
Gaaignage v. gaagnier.
Oaaigae v. gaagnier.
GAA r
fleaigneot t. gangnier.
Gafti^Eim v. giugaicr.
Gsaigmer >. gangnier.
Oaaln, guing v. gasgnier.
Suinnier v, gaagnier.
OmÙu v. giuignier.
Oab, ga* I, 58. 293. 371, plaisautorie,
raillerie, roocjnerie , dérision, diui-
mulslion: vb. ptbn I, 113. 3GG.
376, railler, plaisanter, ae moquer;
ds là gaboii, gabeii II. T3. T, 3T0,
raillerie, plaisanterie, dérision, trom-
perie, JBolaiiua; gab«r»a, gibltrei,
gabeoT 1 , 77 , ralllenr , moqueur.
présompluQux ; gaberie , di^risiuu,
suédois gaLb, signifie moquerie,
gahha, se moquer; mais cette racine
est aiaea isolée dans les idiomes
germaniques, tandis qu'elle a un
grand nombre de représentants en
celtiqae; ce i]ui doit faire pencber
la hBlani.'e vers la demiÈre origine.
V. Diefeubai-'h I, lfi9, %h.
OalMît V. gab.
Oaber, gaberw v. gah.
Oabeor v. gab.
fiabnie v. gab.
SaUêTta v. gab.
fiaMi V. gab.
Cugniar v. gaaguier.
Qage, «âge II, 16, 93. gage, caution,
garantie, engagement, aasursnee;
gager, gagier, wagei II, 397, gager,
prendre des i^af^s, engager sa foi.
promettra, aliéner; de la gaglsr,
gageur, garant, caution; gkgiare,
gagcrl* I, là?, engagement, gage,
nantissement, promesse, aliénBlion,
bien engHi^é ; gageure II, CH, gage,
enjeu; appiter gjn de gageure:
vb. comp. engager I. 243. Il, I&7,
engager. Lmà. tadia, taJium, gua-
dium, etc., invadiare, rfiirorfiorc =
dégager, déseogaget, etc. Dér. do
goth. vadi, gage ; ahal. veiti, uvrfdi,
plgnuB, foenus, stipolalio, vadimo-
» GAI
ninm; aiiuieu frison hin', caution.
gage, promesse, amenda en arseni;
gotb. gavadj^H, (({lubïtif.eti.-. Vodl
doit dériver de rirfan, lier; Graff
pense que ce mol est emprunte au
Gager, gagerie v, yage.
Gageure iv gugc.
Gagier. gagiere v. yage.
Gai I, 100, gai. ïif, alerte, dîTersi-
colore, bigarré: de l'uhal. gain,
prompt, rlgoureiu; de là guats,
gaité, contentement, allégresse; vb.
comp, eigaier, égaler, plaisanter.
réjouir; d'où «igaiaant II, S^l.
action d'égaiiei , ptaiaaulerie, ré-
jouissance. Le nom d'oiseau gtm,
autrefois gai R. d. C. p.SM, est le
même mot, c.-à-d. Toisean bigarré.
Gaiont I, 103. 401. II, S2S, géant:
prov. ja^an ; de gV"* Cb'B»"»)- Si
l'éditenr des Kemarqaea sur le Pa-
tois . auiries du vocabnlaire Latin-
Français de Gnillaume Briton, eflt
connu notre nn ci en ne langup , il
n'aurait pas dit que le CagOH de
Douai est une iDcnllon espagnole.
Gaide v. waido
Oaigserie v. ijaagnier.
Oaignier v. gaagnier,
OaigiNn. mignon II, 362, Roi Gailt.
99, vbien, dogne ; l'ortbograpbe en
K reporte à l'alleuiand et gaignon
B« ranacli« an verbe abal. ^inâft,
ouvrir, ouvrir la boutbe, anglo-
. guai.
lun. vun, simple de i
dont il a la signiËcatiot
lien guaimc; de l'abal. ip#iiJa, nour-
riture, herbe, avec la suffixe imc,
donc lu m s'est cbangé c
la langue d'oïl. An lieu da w
trouve nia, TCdni — décompoittion
^^ik>. .ûi^^' J^^"' '^''^'
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A-.
(e^ f^ f/(H^»eêL
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fT ^ . 1 /Ikê tM .^ Otm J» ^ '
'Jft^^^tiZ^tfi^
(ta w i!I retianchement eiipliimiiji
Ounair «. g»nignier.
Gàw r. gBBgnier.
IMote. jaiola, gaole. jeoille I, 1S7.
*J34, C4ge, prutm (geôle); (îim
rorula, Imù. gabioU. gajolii,
coHB, dans l'ancienne langue eai
à la D
Trrbes
ciDB i|D appartieni
nn oiiean en cage, flatter pur de>
paroles — sKiivr dans la cage.
SiinB, vaina, piairM, puntM, più^ea,
gBitrm, gerM, gnaret II, 3i)4. â. I,
3Î6. II, 333; n'a poini» II, 290,
^K^^tre à gairu II, Ub avec le
^^^^^^i H») qni! n'estre gaires de,
PWKt. peu «'an fanl, presque.
SaM* V. wBJda.
Sait* •- gaiticr.
Gailar r. gaiiïer.
OaiOar, gaitn, pialUi II, -îSé. 'S-lù.
363, gDet»r, veiller, prendre ^arde.
faire aiicn^ou; subst. ^te, gnelte.
gMite. pute, walta(r.) II, liIT. I3â.
y79. 387, «elui qui fait le guet,
lentlnelle, (jardc; de l'alial. teaklin,
wahlaH, faire la i^arde, subsl. leakla,
allinnd. teacAl, goib. cakim, csAInû.
D* là ag*iti«T, agaittr. agtMJtw II,
5t, I9S, épier, tendre des pièges;
M afwaiMRf «ii« 11, 194; agiit,
•gntft I. 19f;. 32S. II, 329. 344,
■arpiine, artifice, aguet, embûche;
oyait porjitiiie,appeHie, guct-apeni;
enotn^tin Q. L. d R. IV, 366.
Gai, gaoa O. d. D. 7Ë05, coq; galtiu ;
galine I, 190, poale; gallina; galî-
nïar. poDtaïlIer; jaUinartH». La
plupart des patois ont coiiservù
gelint, lit la langue Siée a les dim.
, gellHotlr; le jnnBC. gai,
inre dam le ihaaipenois
Cfr. polie.
Oals, maii^nificence. faste, parure, grâce,
réjouiMauce, fiHe, bonne ehère, ban-
qugc; rb. ^er, faire de la dépense,
i-tre libéral, so réjouir, n'amuser,
faire fêle, sauter; de ii galida,
aimable, gentil, galant, gaillard,
joyeux, amoureux; et notre galon
(ornement), galant, qui avait aotre-
i~oi« une signitlcation aiseï rap-
prochoe de celle que nous donnons
à gaillard. Quant à gaillard, gail-
iMt Ch. d. R. sir. 204. 323, 325.
FI. et lil, V. 1929, généreui, vi-
goureuK, hardi, gaillard; ad*, g^l-
lardnnnit Ch. d. R. air. 309, riebe-
meni, avec pompe; il est de la
mémo famille; mois il ae sépare de
ga!t par le I qui est mouillé ; Ital.
(■agliardo, port, galhardo, eip. gal-
lardu, pruv. giillart, galhait. GbI>
de l'ahal. gnl, luxurlans, petalane,
eSrenatus, etc.; snbat. gti&, lapei-
bia, petiilontia, fatcnt; poai gail-
lard etv. snglo-saxon gasal, geagle,
graglisc , puliilans, lascivua; alial.
gligel. V. Dief. O. W. Il, 360 et soi».
Ooler V. gale.
Oolerïe, r,:jouiatHncG , dtvortistemeni
— et galeria c-à-d. loit un bâti-
nieni mignon, loit un lieu fermé,
une- cour même. Frisch et bien
d'atitics après lui ont dérivé ffalerie
do l'allem. leidleii, mais ni la forme,
ni la signification ne conviennent.
Dans ses deux premiers sens ga-
lerie vient sans le moindre doute
de gale (v. pins haut) et l'on ponr-
rail, je croia, admettre que, de cette
signification abstraite, on est passé
H la concrète, salle d« plaisir, etc.
Cfr. glorieu.
Oalems I. 337, rent nord-ouest. Le
breton gaalarit, oord'ouett, est-il
Je
e suf-
Uxï, fréqu
tUf U«ll- la ppcneuçnl
■iiTtuiil, et
jDJ eit k radlMl -lui
n> THrxuie
<lin« l'irlando» s<tl.
M.iirAe (Je
eM). Mat] mol d'uri-
BttiB oeltiq
o . avec tofmmaiïon
■Us II, 164
navire luag h bonjs
ptBM .!l à rames; pdiot, ib.; bili-
menl de pitato, — pirata, corsair* ;
Imà. salta.
galndi. galfdellya. e«-.
Cofim, soi
oiif, »onl de la mSme
■ODche. Les forme» romane» ont
toDtei rlé H
lu lieu de
êrivcr de cet demi ères.
ci.mme on 1
a dit. Dana l'ancienne
langue, jalU, jal*i«. «ignifie une
wftnbiUB, ea|ièrede tilenienLcoulre
pdittt^, long lit pendant i
c de a
l'ahal. witmba,
centre, gntli. ramto, allinod. wammu.
espèce de vitament. en SiiUrc, paoce
Cfr. cependant Scliincller 1. 8Bj.
\tBk.galid» a la m^me lignification.
Galèrt rèponil, pour la forme, an
Utin juJeruiH rni gtûtra. Ces eom-
paraisons porteraient a croire ijue
le primitif de gnHe, etc., se trouve
dani le latin galea, casque, dimin.
galtola, e^ce de vaisseau, 1. c.
casque lenverié; mais ït s'agirait
d'expliquer les terminaisons.
Oalint V. galip.
Oaloâ V. gale.
Oalop ï. galoper.
Oaloper, galoper; galop, s. s, et p. r.
galM II, 1C4, gakip; Iti galoi, su
galop; prov. golaupar. galopar; du
gothique Uatipan, s'élancer, avei-
la préfixe ga-jt; «bal. hlaufa».
ancien saxon kUpan, anglo-aaion
kleapan. M. Diefenbaeh G W. I,
IBl rejette cette dérivation sans
s'expliquer sur le pnurquoi. De la
même racine dérive galopin, nom
donné, daua iu fsble, su lièvre em-
ployé comme mcaiager. Cfr. ahal.
blonfo. Ce mot Bi|^ifia auitsL nar-
milon , ijoinestîiiue , bas valrl-
Sklepin V. galoper.
ObIm V galoper.
QambM t. jambe.
Oanba v. jambe
Ganebir. faenehir, gatauài I. 393, II,
123. te détourner, esquiver, éviter
avec adresse, manquer, gljwer;
tourner, faire un tour pour revenir
à la charge, retourner, se dlrïgiir
d'un ciStu; le pan. prés pnaehi*-
•aat, a souvent le leni de adroir.
agile, souple; snhtt. gnesaha, dans
laphrHe/airejveitcAeou/iijHntcAe,
action de guenchîr . abandoniter.
CanpAir de l'aha!. woiiJ^'nn, leeist-
CeBt de ce verbe ganchir qa'on
fait ordinairement diriver notre mot
gauche. Denx tartes raisons parlent
contre cette éljmologie^ lea adjec-
tifs ne dérivent pas immédiatement
des verbes» et puis l'euphonie ne
réclamait pat du tout le change-
ment de un eu nu. J'ajouterai à
cela que l'ancien anglais avait ifatit
= gauche, et qu'aujourd'hui encore
un trouve dans les patois anglais
gaulic, ce qui permet sans doute
de supposer un primitif frantai»
gale. D'après unedounéedeH.Dtef.
Cïlt. I, 139 qni rappellel'eip.MU^.
ganche, sarifa, la main gauche,
propr. la lonrde , el en comparant
l'ilaL itanea , propr, la fatiguée,
on pourrait dériver gauche de l'ahal.
•felk, la faible, par rapport à la
droite, ta forte. Cfr Dief G. W
II, 325, Si.
OandiUer r. gandir.
Oandir, fe «auver. échapper
CS.p-/^-^'^^'"'-
GAN
181
GAR
fugier, trouver refuge; d'où g«a-
^HQir, se détourner, se sauver; du
goth. waméjan^ tourner, faire tour-
ner, détourner; ahal. wanijan,
wenijan ; anglo-saxon vendan, ver-
tere, ire; allmod. wenèkn,
«nSto, gaagler t. jangler.
6tBi?«t V. cnivet.
€«it, want I, 222 242, gant, gage;
hnâ. wantut , guanius , etc. ; ' mot
d^origine allemande, mais qui manque
an haut-allemand et à Tanglo-saxon :
aaeien norois «dllr (m.) = vernir, da-
nois vaille. V. Grimm III, 451,
haut de la page.
%uiÈ», gwmte, oie sauvage ; mot alle-
mand comme le prouve le passage
suivant de Pline 10, 22, 27: (An-
seres) e Qermania landatissimi.
Caadidi ibi , verum minores, gantae
(aL ganzae) vocantar. Craiile dérive
directement de gania, Abal. ^a-
iMnso, jars, allmod. $ant, oie ; bas-
saxon caille, jars, gtnUf oie. Ce
rejet du n a lieu dans plusieurs
dialectes. Cfr Diefenbach Celt. 200,
Schwenk s. v. Gans
I, 1S6, jante. Ce mot appar-
tient sans doute à la même racine
que jambe (v. s. e. v.) , car la déri-
vation de canikut, que Ton indique
ordinairement, ne convient ni pour
le sens, ni pour la forme.
V. gaiole.
«■latt, garet, gairtt, giiaret I, 134.
Il, 370, guéret, cbamp dépouillé de
ses fruits; prov. garag, varah; de
vervaeium, avec changement du v
initial en g; ital. barbecbo.
Oanadir v. garant.
Gaïaat, gnarant, warant, gnerent I, 80.
236. II, 93. 329, garant, protecteur,
chef, seigneur, maître; juge, ar-
bitre; garantie, etc., garantie, pro-
tection ; garantir, garantir, garandir,
gunatir, warantir I, 197. 336. Il,
102, garantir, assurer, protéger;
de la gnarantiran II, 237, protec-
tion, garantie; Imâ. guarandns,
warens, etc., prov. guiren égarant;
de Tahal. werên, exécuter, garantir.
Cfr. 1, 342, Diefenbach G. W. 1, 202,
Grimm Rechtsalterth. 603.
CNffaiitie V. garant.
Gmatir v. garant.
Oarbe, Jarbe, gerbe ; de Tahal. garba, ib.
Churee v. gars.
Oix^, garçoonar t. gars.
Oar^mmiier v. gars.
Gttdain, gaidalM v. garder.
Oaide, gaidaiB v. garder.
Oardaor v. garder.
Garder, gvardar, waviar I, 57. 144.
147. 162. 294. 309. II, 67. 347,
regarder, observer, faire le gnet,
garder, préserver, protéger ; de Tahal.
worUn, ancien saxon wardôn, vigi-
lare, enram babere, anglo-saxon
vearéian, tueri. 0aarde, waide
garde I, 129. 292, garde, — pro-
tecteur, tuteur, — obligation qu*a
un vassal de faire le guet, de gar-
der le chAtean de son seigneur, —
crainte; bailler en garde I, 54 —
prendre warde 1, 237 — ahal. learlo
(m.), custos, waria (f.), allmi. warêe,
custos, goth. tarda (f ), garde. Se
prendre garde à ggn. I, 301, Tob-
server, y faire attention. De là
gardein, gardain, gardeor, garde,
gardien; gardaine, garde, ^arilîefifie.
Comp. agardar II, 102, regarder,
chercher des yeux, choi:>ir ; sigardsr,
eswardeir, eagardeir, esgnardsr I, 67.
89. 163. 174. 182. 222. 232, con-
sidérer, examiner, juger après exa-
men, conseiller, être d'avis; d*oii
esgardament I, 50, manière de voir,
opinion , examen , décision , égard ;
Rubst. eagard, eagart, esgnard, eswart
I, 75. 217. II, 214. 329, examen,
conseil , réflexion , jugement , sen-
tence, décision, convention, arbi-
trage; esgarde, égard, attention;
UAK
\K
I, ngardcor. jubï, .irLicn-;
nai Mgude, speutauur; regwdet,
ngatrdar, nwtrder, reigirdar 1.
139. 23'2. 309. II, 3G. 6S, regarder,
considérer, examiner, reconnaître,
choisir, fixer, joger, diictder: te re-
garder II, 2-26, regarder autour de
soi, >e retourner ;slisl.ngBrt,imil.
regiiil, BtieutioQ, défîanca, crainte;
volonté, jugement, avis, accord,
irailê; ronde (de gens de guerre),
ïospectear, sdmiaiscrateuT , maître
juré d'un métier; de là isgardsnre,
aapect, regard; sr^arder, regarder.
Otrdin v. jardin.
OuantÏT V. garanl.
Oarer, gnarsr, observer, prendre )(iu'dt.
garantir, garder; i^uaip. Sigater,
«■purerl, 'J12. Il, 62.401, perdre
égarer; pari. égiirB, trou-
blé;
l'ahnl.
protéger.
OaiHan v. garir
OatM r. garait.
Otrgate, guBler, gorgu: Lu gargale
li ont irancier, Brut 2319; aSi. Uoq,
s. </.; purl. et esp, garganta, Bffec n
intercalaire; prov. mod. gargata et
garganta; degvrjti avec la sufflxe
ait et souB l'inQueuce de l'onama-
lopte gargarizare, j'ii;ij(cy/,"cu. Cfr.
Honorât a.y.garg. Notre jnrjoHiHe,
eep. gargola, se rapporte ù la mëiDe
racine, cfr. prov. mod. gargnlbol,
gargolhol ; bourguignon garguillû,
gorge, gaiier. La [oiioe gargamelle.
goiier, prov. gargameta, en Lorraine
gargamtUe, boache, cet un com-
poaé de la racine garg et, dit-on,
du gascon j^umii, goitre; d'r, Olierliu
a. y. A celle raiine jorj, ac rap-
porte encore ; jargon, gargoii, ja^nn
I, 223, jargon; ital. gergo, ger-
gone; rb. ja^«aer, gargoner, jar-
gonner, parli:r du gosier, avoir l'ac-
cent étranger, parler d'une tnanièrc
dùiiagrcable v( incotupréliEnsible-
Gargon, gaigOBar t. gargKt«.
Oaiillant II, 1G2, ttrraio marcoageax,
bonrbeui? cfr, prov. mod. jnHifco).
Oaiiment t. garir.
Oarir, gurir, waiir, ganrir, gunrir
I, 342- II, 3ôO, ptraerïer, racheter.
waver. échapper, garantir, se ga-
rantir, être ou mettre en sûreté,
gaérir. Quoique l'étymologie ludi-
que I, 3tS ne soit pas fausse, en
tant qu'elle repose sur la racine
primitive tar, j'ai eu tort d'ad-
mettre nue double origine pour ce
verbe. C'est du gothique varjan ;
tilial. irer^iui, icarjan, anglo-saxon
rarjun; allmod. iMhrcn, défendre;
qu'il tant dériver jnrir, Gartr dé-
rive de HKiriin {t. ce mol). De la
gaiiion, gnariion, garinn, gannn,
variMH I. :^-iô 2i!>. 3M. U, Slô.
sûreté, sauveté, provtiiou. tunt ce
qui est nécessaire; gonriion; ^Bi-
ment, saint, refuge, action de te
garantir; gatite, refuge, retraite;
giiirile, i- e. lieu sûr pour veiller,
défendre Pour la suffise il* de
ce dernier mot. cfr. rciuiile.
Garison. gnadna v. garir.
Gants V. gsrir.
OaraaBhe v, garuir,
OaiDsnent v. garnir
Oamimsnt i. garnir.
Garnir, gaamir, warair 1, ]2û. 169.
II, IGO, avertir, prémunir, insimjre,
munir, garnir, fortifier; de l'ahal.
icarttôn, anglo-saxon vamioa, avoir
soin, garder, allmod. unroni. V. 1. 1,
J42 à la nota. Se garnir, ae mettre
en sûreté. De là ganûson, gnar-
akin II, 226, vivre», provision, tout
ce qui est nécessaire (cfr. garison),
renfort; doublure, fourrure; gania-
nwnt, gamiment, gnamsmast I, 332.
407. U, 365, babit long, habit en
général, agrës, garniture, fourrure,
harnais, armure: ganache, hahii
.^^ é>m -t*^. y^*/"^
^ t
1^
■■•. \
CAR l;s:
luflg , luaiilcau. 'l'uus c-:» laula
avec tua furmes en gu, k.
Iî«nii0ii V. garnir
I3*nl , garni . garonl , guoa , gnrwal
iJnns M. d t' I, I7H (loup) garou,
OAS
Q„«I1«
i: l'ui
l^r flo loQp. On lii dans DC.
Gïmlphiia; Vidimus frequiiati
Anglia par lunatiDnea homine
lupoB mutari, qnod haminum g
Gerulphoi Oalli naminanc, i
vero Warewolf dicoot (Gervi
TiUib.)- Ce ttraeolf anglo-sa
ï. e. bomo tupDi. devenu dat
luin g^rulpkiu, produisit les foi
ciràes. Lorsqu'on
oublié l'origine de jiorou,
joignit Ump, fsigaat ainsi u.. ^ j , a — -
nuœn. ^^pg^^timli,i^JinjSe»0. àem^aiie si icainha» suppose un
^*vni, gamil •/. garni. — ■— '— ' --=—'— - — - — ^^■
^*«n« II, Î56, jarret; lioà. garetlum;
dér. du celtique; kj^mr! gâr, euisie,
bret. gar, os de lu jambe, jambe.
Cfr. kjmri cAmet gAr, pli du jarret,
et Diof. Celt. I, 139. i:lO. Garrot
I urigiue
mol? Do gan dériva gir-
tonner, gargoniuMr, appeler qi|n.
garçoH-, ^'efil-à-dire fripon, dé-
Qutea T. gara.
Garni V. garoi.
Oarwal v. garol.
Ou r. gab.
OMohIa V. gasobicr,
Ouchiar, wuehiet, lueiier, &uuiller:
gnbst. gtachM, wuohie, lacbe, souil-
lure; gasobia, viachit, endroit gale,
doaque; de l'abal. «uK^'an, Kiukan,
Javerj aujourd'hui waithen; anglo-
saxon tiiUeaii, anglais icdM, ib. et
teindre, peindre ; snbaU gûi'bis. C'est
gâcher, gâche. M Qrimm st
**■«, pian. gaiMn, garfon I. 71.
KMçon(puer); mais cmploïé le pluu
«auvent dan» le sens de valet, ma-
a»ouvrier, goujat, fripon, vaurien,
^omme débuucbé, boiumc de néaut:
- — farce I. 325, jeune fille, ser-
vante, mol ijui ne se prenait jamais
«jn mauvaise pan. Uart (ital. gar-
aïonc, esp. garzon , prov, Kani,
Suartz) ne peut pas dôriier de
l'allemand, eomme on l'a dit, parce
i)Ue l'italien ne manquerait pas
d'ràrire jfH Cette dernière orlbo-
KTapbe en ancien français et en
prnvMii;iil est eaceptionnello et ir-
rigatihn. H. Pou U, »4T a die[.:bô
• rapporter gari au breton gicer'ch.
virginal; mais la raison que je viens
de donner repousse égalen
erbe fort loïieAca, ee qui expli-
querait mieux les signiAuBlinns mo-
dernes de nos mots. Cfr. Dief.
G. W. [, 349. Ne coufondei p»s
avec jiHtcJber, fouler (les draps); de
l'abal. walchan, allmod. walken, ib.
Oaaellia v. gascbier.
Oaser, jaser, jaser, babiller, gniouilter:
du l'auu. norois gatii, jars, propr.
cu|ueteur; de In gasUler, gaiiller,
babiller, s'entretenir, disvourir, ga-
Eouiller; probablement le primitif
de cette dernicro forme moderne.
Le mot de jori a peut-être la même
.rjgire
latin ^orriri
imuve écrit sans i ; Ucnage parle
en outre d'un verbe champenois
jargauitr, crier comnie le jars
quand il coupe l'oie. Les Picards
disent gart, les Bretons gori. Cfr.
le vb. anglais jar, qui permet de
eiippoier on vb. français jorir.
OasillBr v gaser.
OatpiUer v. gueapiller,
Oatt, guU V. gosier.
r^l^olD^e. Cfr. Dief. Celt. p. I3U Oattel, gaatial (gasUai) II, ra%, gàli
Le gallois gartcm dérive
'*i£™
a mil, <laiij t'aliul. , siili-
, cibas. Cfr. Grimm II , 36.
HMttr II. 385, 393. piller
. W
I, 18Ï
gaxt6i, d«grnatUr II, li
, dùtri
, 304, gâter,
avager
Je,
taitare; adj. gute, ^oaite. jut.
incalle, Boliuïre, gûlé, en mauvuis
état; rairui; gMt, giUMt. décasta-
lion, racage. I^r farmcs en gv
(lui, guastarc, anc. c^sp . port., prov.
gaastar] ont fait penser que ues
moisBVAient une racine allemnudci
mais l'adj. jatle et le componé rfe-
jmfer se telrouvnnt dans le latin,
on ne peut faire remontL-r gaater
à l'allemand. La gti pour v latin
a Ate expliqué 1, 'Si. Cc[>endant
un trouve dans Ben. v. 4S87 la
forme gutir, qui, pour sa cotiju-
gaiaon, doit dériver de l'alial. tnait-
jan, dùvaster (siibsl. wilslio); d'où
gutiiw (II, 143], gvwtiiw, dégert,
lotituda, terre inculte; adj. gutin
(Ch. d. S. 1, 209), désert, aolitatre.
dévasté.
Qattin, putine v. khsiit.
Oartir ï. gastei'.
Otiacher v. giiadiiei.
Oanbe, gofl^, gaufre; Ini» gafrvm;
de l'allemand anlftl, ili. Cfr. Dief.
GaTtlot, javelot; i-e mot ne peut dé-
river de jaevlum, k cauae de ion
S initial. Salon M. Grinn) III, 443
Il ■ son origine dans ranoien an-
glais jo/"fû*, anglo-saxon ^a/Tdr,
composé liypotliétiquement de gaf
et lâc, jeu. M, Polt le rapporte s
l'irland. gabUa, lancea, jacDlam.
Ctr. Dief. Celt. 1, 137. G. W. H, 402.
On lit dans Brut v. Ë412: Unvoier
gatcrlui et dara; où le r ne pa-
raîtra pas peut-être d'une grande
importance; qependant le Dicl. de
portant lu i-untractlon gartol.
je c
t (, 122,
Os tLTiDtuaisoti du subjonctif 1 , 343.
OeMr, JBhÎT I, :i4ô, avouer, oonfeaieri
de i'abal. iehan, gekan, diccre, af-
Hrmara, fatari ; golh. iùk«H. Cfr.
Dief. G, W. I, 18. Le proT. ge-
quir, laisser, abandonner, quo Rayn.
I~ II. III , 4(13 dérive de vacDare.
est lu même niot, car celui qui ac-
corde, abandonne. La forme jeâdliT
rappelle l'iial. aggeecbirii, ae ioq.
mettre, composé de geccbire (in-
I. W. I
148.
lU), qui
Gange, dans rexpressimi iioi* gatigr,
iioix étrangère, eiolïque; de l'ahal.
KsfoA (prononcé ensuite saus doute
traie), étranger, exotique; anglo-
sa.xon vtM , ancien norois imi.
Les Allemands ont conservé mall-
ipallmol, itluudais iealliHil , bas-
Qannt* v. gante.
Otnrir t. garir.
Oau V. gai.
Oaat, gualt, boie, forêt, booagv, -t'
couvcrlo do broussailles; du l'i
Comp.T«geltir,ni)eliirII,34û,avouer.
reconnaître . cenfcsser; d'oii rage-
hiMement, aveu, confession.
Geindra v. gémir et II, 3bO.
Qelde, gende, gnende II, 328, BooUté;
troupe, compagnie, parti cuti èremenl
d'infanterie; ImÂ^eUa, ^/ifi);atiglo-
i BBHon gild, allmod. gilde, dérivé de
gtlden, pajer. De là gsldoB, gtn-
don, compagnon, porte-lsnoe.
Oeldon V. gcldp.
Oelee v. gele&~
Oeler, gvin ; gelare ; galeei.es, gelt
froid; propr. gelata, prov.
ital. gclata; — le prov. gel
'O
/^^^v"^'^^^'''
i^t -ôf ^
► pK «p. . porl. yetd , de ^elii ;
I* wmp. franv iigel
V. Bsl.
■. gémir el II, 250.
O-^mli, gemar, g^dre II, 350. 37(1,
gémir, plaindre, déplorur.
«^■Bncer v, gont.
■- genre.
Dglsoar V, jBDglei-.
» 1, 378, génisse ; dejtmix (junic],
st affaibli «n c.
^Banoil, gentrilltr \. genoi.
^3«iiaiUinu (ii) v. gtnul.
V3anal, gennil, gsiktill, genonl, genou;
lie gtnuculum pour ^eiiicvlum, di-
miantifi (le jinii. (DC. s. v. gena-
cDlnia.] De là la tocution adver-
biale à gtHBllIoHi , elc , à genoux
persûiiiie-, geut
i:lergtc et gent tais 1, '244: degtnf,
geniCU); gant, ^nts II, aes, poli,
gradeux. beau; de Caçon gentille,
bien ; de gtnilM*, i. ». homo gvnllas,
homme de naissance, un noble, d'où
les aigoiScEtions indiquùea ; ad*,
gantement I, 153. 194. 321, jollmenl,
ngréablemenl, poliaienl, grodenae-
laeni; de là le vb. genMT, gtatut.
embellir;
II.
. UGS,
2C3;
genouillère, arnuiro des genuux
vb. ganoiller, genolar, etc., se metir
à genoux; comp. agenoilleTi agi
BoUlîer I, 146. 3G3, s'agenouiller
eogenDitlar 1, 400, s'agenouiller,
Otnoler v. ;,'eDDl.
Oenolliece v, genoi.
ftprov. generar,
l'ngendreiea, eogenâreoi, cresieur,
•procréateur, t^odui^teur , père: an-
(endnnTB, ansenreore, progénitiin?,
produL'iion, nltfiinni^ ^ generatioB 1,
&e. 1G7, généra^flfl proilu.'ti.m.
généalogie, extractfltt race; rege-
Je rappëllerui
««rare. Cfr. gent.
entre iiutrc-s dans le> S. d. S.li.à-26
Httt, gûna, point v. II, .i:t4, Tmo.
Oanaar v. gent.
Oaat, g«tM V. gent,
0«nt I, lo:', fceni. n^ilion, peuple
■BT, agancar, embellir, plaire; —
gentU I, 101. (gentil, jantii] 'jes,
noble, poli, gracieux, qui a les ma-
nièrca nobles; de ge»tilii (genlem
liabcre]; de là gentUleae, gnitUiM,
et avec ebangement de I en r, gen-
terlMlI, 161, 304. 331, gentillesse,
noblesse, douueirr, prÎTiléga , titre
des nobles, foi de geniilhomiue. —
CeutilKemme , génlilftmnt. Cfr.
Kayn. L. R. III, 4G0.
Oenteltoa v. )jeni.
Qenterîia i. gent.
Gentil, gentUiae v, gi'nl
Gentil] eee v. guni.
Gentil V. geiii.
Oannil v. genoi.
Seiedon, gereâomor v. ;;m'rredoii
Gerei v. paires el II, 'i'ùh.
Germain I, 144, geruiain; germanwt.
Cfr. tosin.
Oernier v. grain,
Oeron, gerooer t. giron.
Oorpir ï. gnerpir.
GarredDa, garredonar v, ^itorreitiiu.
Geirier lerb, et subal. v. guerre,
Gerriare v. yucrro.
Gerrive v. gucrri;.
Oeaine v, geïir.
Oedr, JMir, gitlr, gîeiir, gira I. ^.i
et auiv., ttrc eouebè, reposer, ilrc
enterré: eonnaltre uhaniellement ;
être en couches, lueuueher; proi.
JBZer.jateri Ital. giBïeru;e>p. yacer;
porl. jazer; de là gwiiu I. 34S.
i, 3iS. II, ;
tlES U
:i)uvliemuii(i <;amp.agMii
; poTKtùr I, 349; rè-
— Mlgait, Mig«it I,
■ujet, subordonaé;
ml, S3, aujéijoa,
goumïasioni lubjtclio,
Oaaqna v. diuquc.
Gcit* a. f-, de getia, s'amplo^a au
singulier, daua le DiovcD-ùge, pour
tl^gner les actions d'une famillu
illustre, les axploîM cbevulereiqDeB,
ensnile le récit de l'es ButioDS, lu
chronique, l'Iiistaire, endn les per-
«onnei ellea-mâniea, la.lignéc', In
race. V. DC. s- v. gtita. Ckanion
dt gale U, 33, poùme qui rappelait
les explailB clievaltresques; traire
à ta gcite II , 33S.
Set ï. geler.
Oetv, gister, giter, jeUr 1, 173 itij-
Ï2b , jeter, laucer, pousier, tirer,
chasser; get, gl«t,JBl; lien, altacbe,
courroie BTec laquelle on jette l'oi-
seaa après le gibier; v. DC jacliu;
de jaelare; cfr. ejeitsre; — comp.
degeter, degieter, dtgitei, d^eMr,
rejeter, reuveriier, reniojer, tliaeser ;
agiter, touruiuiiter; » drjtUrU, 21,
fuire des oniiloriions; de dejtclare
(Mettiua dans ticlliua M, 9} ; trsi-
gster, trMgictST, treqeter (le plus
souvent au pan. passé), barioler,
entremêler; dans Brnt v. 19032 on
pourrait lui donner le wns de mou-
ler; trssgitear, charlatan, jongleur.
6 OKi
pour jejanitin, prov. dejunt, de-
~JTiu; t*^' 3"°^ S' <t' S- B, 660,
(qui est à) jeun; jVjmnt,- pro».
ticjun. Comp. dugennar, degvBan,
jeilner; cfr. angUit breaUasI; dif-
férant ainsi du prov. dejonar, jeûner,
ital. digiauHre, il>.
Oenrte, jarle, espèce do corbeilU ou
vaisseau en huit ù deuK oreillee
tronûas servant â transporter qqd. ;
do gtrulut , porteur, qui porte,
> alUr
«pre
Oendo V. geldc.
OeDdon V. guide.
0«an, geone v. geuner.
Oeuner, jeûner, juner I, 70. 1Û3. 3111.
220. II, 239, jeûuer, faire absii-
ncacc; port jejunr, ital. giunare;
proT. jeonar, junar; te yeuner I,
310; de jQonsri,' getine, jeune 1.
U2. Il, ^71- 33t>, jeuue, atistiaeace ;
mot dont le genre féiD. est assen
remarquable, ainsi proprem. jrjuna
Oibier, gibi
m jiftier, chasser
chasser en général; vb. gibeer, gi-
boier, ib.; glbalat, gibier. Racine?'
Notre gibeâère se ratige encore ici
Gû T. ju et I, 122.
Gian* v. gens.
Oterei II, 383.
fliem 1. guerre.
eien II, 333.
Oiewr, dard, pique; mol qui parait
dérivé de gae, bae laiin gua, ila
priniitit gaetuiH-, espèce de jaiclul,
de lance, duut l'usage était pMti-
culier aux Gaiilola. Ancien gBlluis
sois. Cfr. giiisarmc.
Oieair t. Resir.
Oiet, ^tar v. gcter.
Ofga ï. gigue.
GignM V, engien.
Oig"*! gig^i sorte d'instrument s vent,
tloquefort, qui prétend que
! Dan
1 fait n
Dirine tutnidic. Ccttfi dernière
uascrtion est rraia, mais il parait
que BoqueToTl n'a point lu la pas-
sage dont il parle, sinon il aumii
vu que l'insirameni cité par le Duila
était un instrument à cordes (Par.
cant. XIV) La gigue en effet était
un instrument à vordes de la TMille
des vielles (violes). CijHC dcr. de
l'altmn. ^', allmod. iftig»; rb.
e^ ^.cu.^ . â^î*5 .:;,J)^^6^^f^^''^''
I^^CH^
C^^ 1
^^^Km, srije»; pguw, joii«t dB la
courir comme In glace. Un H penne T
^^^^Hjgiic. A cnu^e cle ta forme île
que de glaicicr noua avions formé 1
^^^Kk inïtrument , ou uiait donné à
giuier, aatrerola aussi j,Jinirr (DC. «l
^^^^Bk cuisse le num de gi^KC, il'oii
^^^bpm-, jouer des gigues, sauter,
ni en i, comme de chaignon on a '
^^Kottir; dim, gijol, gigut. Cfr. rote,
friit chignon, etc.; mais on na ren' ■
■^^ ïtele, rcbeo.
contre guère ae cbangemetit ds ai J
Otaple, gimpler y. guimpi«.
en t que devant gn et t, et Tou ■
Oippoii ï. jupe.
doit préférer pour glia&er !■ dér. 1
Oire r. gésir.
de CalIemaDd jjfif.en, gtiUehai, ^^J
eirtr T. gire».
déjà indiquée dans Ménage. ,^^^^^M
Qim (plnr.), douleurs de l'enflDIc-
OUoer V. ^^H
OUolùer V. glace. ^^M
OUoier V. glace, ^^
Schwenk D. W. s. e. s,; (sing.) prov.
Gtai, gUla, glaïeul, plante; de «fa- V
gir, ital. giro, loornoiemBiil, cercla;
diu.; cfr. glaive. ■
de sjruii ïb.gber. tourner, virer:
Otaioiar v. glace. ■
S^rari. Gironde, girandole, ji-
OlBi-re,gUïe, glaive II, lG.a4'J, glaive; 1
rmille (pour gîroelte, girotuiie?]
lance, deioî-piqua; et bomma d'ar- '
KM do cette famille.
mes, cavalier armé de lance; do
Olren, g«ron, coniraoté en gron dans
gtadiut , avec transposition de l'i.
l'ex. luiv : Tranchn .t. pan del
et e pour d syncopé; prov. gUTÎ;
«T«n devînt R. d. C, d. R H, partie
dans St. Léger encore gladi (Et a
gladi es perculan. Str. 23, éd. Diei;.
inre, côté, seiu, pa» d'habit od de
Ce mol signifie en outre une grande
robe, coin ou rriangle, en termes
frayeur, douleur, carnage. On a
de blason; de l'ahal. gfro, allmâ.
regardé la frayeur uomme un glaive
gift, il>.. selon M. Grimm de gir.
perçant, et pris l'effet pour 1» cause
jpleu. Unes, à cause de la formu
du pan d'Iiahit ou du chameau yui
Cfr. le provcnval glai, glay = glaive.
ilail à la .:einlure; it»l. gh«one;
frayeur; Kayn. L. It s. v.
«>p. giron; do là ginntt. gtnmm
01a«. glaa, sonnerie des cloches, volée
n, 324 «eulement an pan. pas., à
de cloches; de clatiiaun, signal
larges pani: gironné, eu (L-rmea
de blason.
heure avec la sigoiGcatloa romaïu.
nKmw V. fiiron.
Aujourd'hui ce mot a une tignifl-
WMim* T. guisarinc.
catioa raaireinle.
OUr V. gésir.
Olat V. glatir.
etUr T. geler
ffin T. jeu.
notre clatir; «bat. g]«t, aboiement.
Oine V. ïoivre.
QbM a, 337, glacer fflaciei , glacia
dan» les «'""«s anciennes; do là
itiy, yiéCur; allemand; bavarois
gUcer. glaoiw. glaohlar. gUider
klaitern, jaser, klitiem, raconter;
S. d. S. B. o68. ir, 363, glisser, faire
un son bruyant, jaser.
te Slaeier, s'élancer; ainsi prnpr.
7b. i9:i. aao.
: glorlM, g\>
glorlul, 123.
; B<1>.
(ÎLE I«
eUn r. gluve.
Ottna, glant, glmt,-; glaner, gluier,
glaner; Bel on LeibnIU iJii celtii|ue ^
kymri gtain, glân, propre-, glan-
SlMon, giatterm, gluutcroa, bardane;
Je rHlIematid ktctie, ib,, propreiu.
luetque cbose ijiii i
Oletteroii v. gletun,
OUm V, église.
01i«et V. gfoce.
Oloirg, giorll, glore 1
gloire, le ciel; glorio.-
dM, gloriOBt, glerinu, g
145. 102, glorieux; gli
glorloMmtnt, glorieiiHeiuent; ghirlar,
glorifier; -^/oriari; gloiUw I, 193,
glorifier; jlori/icare. Un iliumutif
degloIre.eBtglorietoP.d B. v.69in.
pellle ïhuoibre fort ornée, qui prit
peu à peu la signiSuition de bel-
védËre . petit bûllmeat, loge de
Toniure. Cfr. DC. glorktn et Mé-
nage s. ï-
OlOTS T. gloire.
Olorft, ^risr ï. gloire.
filMiaU V. gloire
Ofaniaw •>. gloire.
OIoTJfltr V. gluire.
Oloiioi, glorioHRient s. gloire
Oloiioni V. gloire
OloUn V. gloz,
Slou V. gtoz.
Dlonta, gloatunent v. gloi.
Olonten v gloi.
Oloi, glooi, glu, giotOD, glonton. gla-
Cqh; udj. f. et subît, gtonts I, <J9.
70, gloutou, gourmand; vieieux.
débanché; atide, pillard, brigand;
do glùlo ou plutôt si"""! '<<' ^'^
flontcmant, goulûment. De la mi^ine
source, c.-a-d. de gMlire. vient le
Oint, t. s. et p. r. gltu S. d. ». U. â<>2,
glu-, pmiençal gliii; «oniDie Iv dit
Ménage de glui , gltitii , qu'on
ain«, glu V, giL
Ohu , glouton V
nun de
Ooitron, gorge, gosier, (goilre):
gultir pour guUur, aToe ri
ment de er.
0«le, gonle I, 386 notre gueule, gorge,
goaier, bouche; jHJa; de là rb.
comp. angoler, engloutir, avaler;
dealer, couper lu gorge, décoller.
Gone, gunB, rube, rube de moine;
dim. gonelle, gunela. robe, caïaqoe,
tunique, cotillon ; ital. gonna, robe
de famme on plnldt Jupe, aoc. «p.
gona; prnv. gonn. Le latin u'offre
auuuDe étTmologie pour ce mot,
et le grec mof en -âge yvifa, qu'on
a proposé comme rarine, est em-
prunté au roman. Il ne rente donc
ijuc le k^nri gicn, anglais joicn, à
indlr]uer
prouver igue gwn
OoDelle ^. j^uuc.
OoafHDOD, gunfaiiDii. gnnflaon, cou-
hiiDn. coofanon, enn&nan U, 344.
;ljt, éicndard . baiinï&rc à trois ou
quatre pendants ; banderolle ou
Hamme, qui se mettait au-dcaaotw
du ter du la lance, différente du
ptnnnH: de In gonianoier , gaaftBv-
ner, gonfatumiei. conlenoiar, t-elui
qui poric le joh/Vibiiii. De l'ahal.
gund-, kitnd- ou ckMnil - fniu =
gtiiul. kuud, enmbal, el f«ni>, dra|i,
drapeiiu. Ou vuilque leti de<ix ortho-
graphes ou 17 ei en t- initial ont
leur aonrce dant l'alleinand. Ancien
norois gtiinifa»', labarum, rezillum.
éte^,h^ Â4^i^^,^9^-> (^^^/^
^ y . ^ -7»- ^ ^
/""v^^
GON
189
GRA
V. gonfiuon.
▼. gonfanon.
<hif, gort, goar, gouffre; gorge II,
S43, gorge; canal, condait d'eaa;
de ptrges; dimîn. goigete II, 373,
petite on belle gorge; vb. gorger,
gwfoiflr, gorgeier, railler, se mo-
qaer, insalter. Le prov. gorgolb,
dér. de ^iir^to, d*oii planeurs pa-
tois ont aussi gargoUlot, gorge,
entre antres celai de Montbéliard.
Vb. ancien français gergnler, mar-
marer, parler entre ses dents; ital.
gorgoliare, etc. Cfr. gargate.
verge t. gorc.
Oergiier v. gorc.
Seiger t. gorc
Oeigete ▼. gorc
Ctoi^geier v. gorc.
Oerie, genrle II, 25, boarse oa sac
de cair, de culUm avec permuta-
tion de la liquide. U faut rapporter
ici gorlet, cité par Boqnefort, et
Tanden français -wallon gemen,
gerriav, collier de chefal, goorUer,
genlier, bourrelier.
Geflet V. gorle.
CtaorUir ▼. gorle.
Oorpil Y. goupil.
GeiQiltar t. goupil.
Qoxxe, truie ; gorron, cochon ; gorrean,
petit cochon, aujourd'hui gorei; en
Franche -Comté §ouri, signifie en
général cochon, et en qqes. endroits
porc mâle, esp. gorrin. Aurait-on
tiré le nom de cet animai de ses
habitudes sales? la racine gor se
retrouve dans Pahal. et le celtique
avec l'idée de limon, boue, fumier,
saleté, pus. Soit dit en passant,
e*est sans doute à cette même ra-
cine ffor que se rapportent nos mots
gourtne et gtmrwMnd; cfr. ancien
norois gormr, limon, de gor, kymri
gorm, quantité, surplus.
fleneeii, getriau v. gorle.
Gert ▼. gorc.
Goiter, giuter II, 114. 124, goûter;
guitare,
Qete, gnte, goate, goeete, goutte;
guita; empL pour renforcer la né-
gation n, 334. 338. 64. I, 233. etc. ;
— la maladie appelée goûte I, 348,
a la même origine, parce qu'on.
Tattribuait à certaines gouttes tom-
bant du cerveau. V. DC. s. v. et
R. d. 1. y. p. 3. De là gettr, couler
goutte à goutte, être dégouttant;
comp. degoter, dégoutter, d'où degot
I, 348, gouttière; eigotar, e^gouter
I, 278, s'égotttter, se dessécher.
Ooter V. gote.
Oonle T. gole.
Bw^t gwpil, gourpil, et quelquefois
fém. gonpflle, goupille, renard; dim.
gonxpîDoii I, 99; vb. dér. gonpiUer,
gorpiUer, se cacher comme le re-
nard, se montrer lâche. Du latin
wipeeula (vulpes). Pour le change-
ment du e en ^ T07. 1, 33. Notre
mot gimpUhn est en dérivé de la
même racine. Aussi gominUe? qui
ne peut dér., comme on l'admet
ordinairement, de cuspicnla, dim.
de cnspis.
Oenpille, goupiller v. goupil.
Oonrle v. gorle.
Oonrpil, goupille v. goupil.
Oonrpillon v. goupil.
Oooste Y. gote.
Oovte V. gote.
OoYeme v. governeir.
OoYemehr, gnrener I, 220. II, 55,
gouverner, guider, diriger; guber^
nare; de là govmie, gOfenuaient
II, 42, gouvernement, administra-
tion, direction; — goremeres, go-
▼Sfiieor, gouverneur; de gubermUor,
Gorenuawat v. govemer.
OoToneor v. govemer.
OoYomerM v. govemer.
Gimal, greal, grasal (graaz, gieas,
greauz), vase, plat, bassin, large
et un peu profond, de bois, de terre
GRA
190
GRA
ou de métal; ImÂ. gradMUs, gra-
dale, grasala; prov. grazai; §mnt
graal, Tase fameux dans la cheva-
lerie. (Poar la légende da St. Oraal,
roy. Roquefort Gloss. s. v. graal;
Fr. Michel, Notice ds Roman du
Saint-Graal.) La légende du smni
graal a donné lieu à Tétymologie
sang rogal, mats la forme prov.
graimi prouve sa fausseté, en ce
que le s y est organique, puisque
le bas latin le rend régvlièrement
pard: gradalis. Borel dérive ^roo/
de grms, parce qae ^ces vaisseaux
sont faits de grès cuit;* mais la
forme repousse cette interprétation,
car le s radieal n'aurait pas dis-
paru. Prenant la forme mystique
poor la primitive, ce qni n*eet pas,
qnelqaes aatenrs ont songé à gra-
iioÊiif de graiia, sainte soène, dans
le bas latin; id encore la forme
graal s'oppoee à la dérivation.
Roqoefort me paraît avoir trouvé
juste eo dérivant graai de eraier,
Imâ. eratui quelquefois, d*oii era-
laits, grauil, graal,
Oraanter v. creanter.
Oraantier v. creanter.
Graaz v. graal.
Oraee, graiee, grasoe I, 50. 120. 178,
grâce, remerciment, faveur, indul-
gence, pardon; graiia.
Oraelier v. gralle.
Oraer v. gre.
Orafe, gralb, graifs, grefè II, 96.
165. 113, burin, stylet à écrire;
de grofkiym (yçaîfior); grafier,
gratter, écritoire, étui où Ton met-
tait les stylets pour écrire; gra-
pkUu'ium ; sigiaféi, eigraffir, gratter,
ratisser, égratigner; eegraflgBar, lire
peu lisiblement, égratigner (égraf-
ilgner). Aujourd'hui, nous avons
denx mots greffe: 1) lieu d'un tri-
bunal où Ton conserve les minutes
des jugements, etc.; 2) petit bout
de branche inséré dans une autre.
Le premier est une extension de
signification donnée à grafe^ comme
bureau, p. ex., espèce d'étoffe, puis
meuble convert de cette étoffe. Le
second peut être aussi le même
mot, car le grafe est quelque chose
de pointu et de Tidée de pointe à
celle de scion, etc., il n'y a pas loin.
Quant an genre différent, cela ne
fait rien, les neutres produisent
souvent des féminins, et, dans Tan-
cienne langue, grafe était masculin
et féminin. (D'une grafe FI. et Bl.
V. 1050 ) Cfr. Dief. G. W. II, 422.
Chraife v. grafe.
Gratter v. grafe.
Oragaa I, 361 parait signifier restes
mesquins, débris, bribes.
Chraiee v. grâce.
Oraidre v. grant.
Oraile v. grafe.
Oraignt v. gram.
eialBBar, graigmar v. grant.
•raSl V. grafle.
Onile, graâl, grille, gril; de eratieula;
vb. graaillier, graelier I, 31 1, griller,
propr. rôtir sur le gril.
Oraile, corneille noire; Imà gracnla;
de graculus; de là grailer, crier
comme la corneille.
Graile, graille, graisle, greille, grelle,
gresle I, 400, mince, menu, svelte,
délicat; de gracilis; de là subst,
instrument de musique qui produi-
sait un son ai^u, comme de clair
nous avons fait clairon.
Oraim v. gram.
Oraia, grain, aspérité de la peau,
morceau, fragment; de grammm ;
ital., esp. grano, prov. gran, port,
grao; de là aussi graine I, .330,
graine; et écarlate, garance; cfr.
xôxxoç, grain, graine, kermès, écar-
late; dér. grenier, gemier II, 18*i,
granarium; prov. granier, esp. gra-
nero, ital. granaio; grange, grange.
V
191 «HA
^'ad\. granea; l'ancien franï- liisaîl
anini gnae», gnadtit v. Koij. <. v.
«]ui vient d'aiie aatre forme Imii.
Sranica, Ajoulez ici grener, proT,
gtBDar, ital. granare, et compoai's.
e de granum que dér.
_ r, greigne, dont on Ht plua
Wigrignt, d'où ^rdijinim, jiretjinra,
tojourd'hai grignon, rb, ^rijnuffr.
—nbldN V. granl.
9taindre, gniMrm r. grant.
Qnise V. grain.
Graini t. giaso.
Oraîila V. graile.
OniMe V. Gi-aa.
Sran, graim, t. s. et p. r, s^aiai, gnfut
II, G&, fâché, trisM, cbagrin, inorne,
p«iné; paigna, colère, souci, cba<
grifi, afHii^tioD; gnuaior, gmtunai,
gmnin, affliger, attrisler, gémir:
de ratial, gram. Tâchi, mécontent;
jramjoni , irritare , exacerbnre ;
Otamaire, gramars, gratomairica : de
jramfnalirnriui pour grammaliciiEi.
I>e mot moderne est nne dériTstion
poitérieuTO de l'anc. franc.
6niu, gTBai de grant
Otau I, 101, grand, grande; pr-nn-
4ii; cmpl. adv.II. 31Ô; comparslit
a- grandrei. graindres, griindre,
gr^dre, graiadea; r. grftlgiiar, gii-
gnour, greignor, greingnenr, grignenr,
graigsor, greiguni. grdnur I, lO'J.
1U3, plus grand, plus âgé; graindre
I, 103 uvec BigniAvRiion sLiperlative ;
superlatif grandima, grandlne, gran-
deima 1, 106. Q. L. d. R. 360, trâ»
grand, très gros; granl employa
adterb. II, 315 pour beaucoup^
grant cmpl. aiibsl, pour grandeur;
adv, grantaïaiit , graornenl, gram-
m.«nt,gTaninBntR.d.l. V. 169, granda-
meni, longtemps, beaucoup; — gran-
dite I, 1S7, grandeur; grandilai;
— de !b graitdor, grandur II, 63,
grandeur: grandetw, grandaoa II,
246, grandeur, étendue, iuoraiité,
puisaaiice, arrogance; vb. grandir,
augmenter, croilra, grandir; gran-
dire; engra^ner, «Dgraisar 1, 102,
note, II, 307. croître, augmenter,
grandir, agrandir.
Qrantnmit r, grant.
Granteir, gianter v. crcanter,
Orape y. agrapeir.
Oraaal v. graul.
Onwce V, grnce.
Dratar, grattar. gratter, cgratigner;
de l'ahal. cArniûn, eoéd. kralta,
bolland. kralitn, kraiten, etc. De
là nos mois <;ra(iit, iigraligtt*T, et,
dans l'ancienne langue, gratwar,
r^er, gratter. Cfr. le subst. dau-
phinoia gratuit, râpe.
Oratnier v. grater.
Granment r. grant.
Orauntar ï. creanler.
OraTsir, grever v. grief.
Gra'ïele v. grève.
Graver, graver; de l'allemand sroften,
goch., ahal. graban, oxâmny, hotl.
gràven, anglo-saxon jra/iin; tandis
que le bas latin grafart , acribere,
pingcte vient de yçèiftti: Si,
comme on le dit d'ordinaire, ygâ-
1
Onvter V. grvve.
Oimvir, monter, gravir; it>1. gradire:
lie- gradin: gndire, gralr, poi» STei:
rv, gravir, leloD Ménags.
SrtToi V. grève.
Gtb, greit. gnt, grei I, Hé, rouloir,
talnoli, grâce, récompense; de gra-
Imi. choie dont on b de l'obligu-
■ion. A gre, a volonté, selon vo-
1 : rendre gre, remercier, rendre
grâces; taitijr gre, Comp. ma^re.
mangn, blâme, reproche, mnuïaia
gré; prép. II, :J67; maigre mien.
rien, lien. ctt. II, 3J7 ; maigre en
lu, elc. II, 3ÔÎ.
UT, agréer, i^nn-
venir, plaire, Bviiir pour agréable,
uppromer, gratifier, remercier;
coQip, agtMr , igneli, agréer (de
à gre), d'oii defagrewll, 1S7, être
désagréable, déplaira, cauier du
désÉgrémcul, '!'■ la peine.
. graal.
Orecbe t. crebe.
Sraf V, grief.
Orafg T. graCe.
Ore&nant v. grief,
Oreger, gragier v. griot.
Ongoi ï. grief.
Qnignoi. gingnni t. granl.
Qrsille v. graile.
L
Onin* V. gcam.
OninDj V, graoï.
Qntt T. gre.
OMJânDB V. grief.
On(i«T T. grief.
grief.
grtllB.
Qreiuit II, lHïi. grenade: graHiUum
Orenter t. grain.
Oreaoa, gnarsoc , grignoa II , 354.
K, d. I. V. p. 73, muuBiache et barbe
ail menton; Imà. (gmniiB} grani,
ipanones, greiione*. etr.; ahal. (pi.)
granl, barbe; allmâ. graii, ancien
iioroi» sriin, alloioJ. graïute. Voy.
Dief. G. W. I, 31Ï. 18. II, 427.
Par Ma prenant II, 149, Dumiire
Ort«, pénible v. grief
Om, grêi V, t-resle.
Ondl V. gresle.
GrMie, mince v. graile.
OrMl* U, 3^7, gr^'le: gretlar, grtkr:
proi. grezai de sréi, pierre dure
et griie, qui «e rédnil aiaément en
poudre; et grès de i'nhal. griot,
jriei, anglo-sason jreol. allmod.
9rûi,cequ] a tafonue de dragéea.ce
u qui est brisé, écrasé; gravier, grusa.
L'd diminutif de greile, eit giMQ
Ch- d. R. str. 103, verbe givOIar.
Cfr. la luitMgniiet, gravier et dé-
bris de pierres. Urei ne peut venir
du celiiqne crag, comme te prétend
M. ChevalcI. à cause de son i
organique. Cfr. groe.
Orealer v. gresle.
Ont V. gre.
Orenuee v. grief.
Grève R. d. 1. V. laS, gravier, table;
grève; prov. grava; gtavier I. 338.
II, 73. rivage, gravier, eabte; gnTOi
II, 355, grève, gravier, sabla; gia*
nie R. d. 1. V. lô, gravier, sable.
L'origine de ce mot n'a pas encore
été découverte, car 11 ne penc gudre
dériver du celtique craig, erou.
Ofr. groe , dont les brelooa ont
pent'ltre emprunté leur krae, krila.
Oreve, giaTer v. grief.
Onvea, gremi, graTooi v. grief.
^s •.
GRI
193
GRO
^*^t gref , 8. 8. et p. r. griet , gzflt,
/éminJQ griere, grere II, 295, pé-
nible, difficile, sérieux, daugerenx,
S^nwe; de gravie. De là se sont
développés trois groupes d^ formes :
*») SiAveir, grever (gravare) II, 268.
385, gréver^^ieiv^^, fatiguer, étrç
'hostile, faire du tort; agrever, ac-
c*bl«r, abattre, faire tort ou de la
l^^iiie; grevna, grevoe^ grevons, pé-
*^ible, désagréable, grief, grave;
^*^^*«*«Bce II, 353. 384, peine, cba-
^>'in, difficulté, tort; graverens,
^barges; agrevanoe, peine, chagrin
^Qi aggrave et accable; — b) gre-
9^, gregier, gr^er, faire tort, causer
^u dommage on de la peine, mal-
^t^iter, devenir plus grave, plus
*^eartrier; agregier, s'appesantir sur
^<)cb., accabler, attaquer vivement;
^H^iregier, faire tort, dommage,
^graver, d*oii notre rengréger;
9rûgo§, gnjoê, grege II, 328, diffi-
cile, pénible, qui fait du tort; gre-
j^aee, peine; — c) adv. grieftnent,
S^iement, grefinent I, 122, griève-
(^lent , difficilement , péniblement,
^ angereusement ; grieate, griete, dif-
^culté, peine, chagrin, grief, dom-
cnage, ou en parlant d'une griève
^t dangereuse maladie. — Chrief
tious est resté dans le substantif
liomonyme.
^lieftnent v. grief et II, 264.
it V. grief et II, 264.
V. grief.
^ïieve V. gref.
Citifiaigne v. grifon.
^Hife, grillé, griffe; grifer, griffer; de
Tabal. grîfan, allmù. grifen^ allmod.
greifen^ saisir, prendre ; allmâ. grif,
serre. Notre verbe gripper est de
la même famille, il se rapporte au
gothique greipan , ancien saxon
gripan — ahal. grifan, Cfr. Dief.
6. W. II, 430. Langue d'oïl subst.
grippe, rapine, injustice.
Borgny, langue d*oll, Glossaire.
CMflàine v. grifon.
Orifon, griffon, griffon; de gryphut,
A la même racine appartient grif-
fUne, gMjigiiB I, 113, qui a un
aspect, un regard sauvage, méchant,
un air menaçant, rébarbatif; rude,
escarpe.
Ori^enr v.'grdtit. •
Orignon \. greiion.
Orincer, graoher, grincer^ ihs Tahal.
gremizôn, grimiiôn, stridere den-
tiboék* M'.' Chevalet s. v. grincer
range dans la même famille grimizôn
et knirschen!!
Grippe v. grife.
.^•ïH
lUVi'
: i
Orii II, 360 adj., gris; subst, sorte i «v
de fourrure; Imâ. griseus. V. DC/^^^* «^M^i'
Griseum. De l'ancien saxon ^rtJ'/^^^
gris; allmâ. ^ris, aujourd'hui ^reis.
Orocer P. d. B. 8418, groncer ib. 8251,
groncher, gronder, gronehier (groui
I, 278, Ire pers. s. prés, ind.), mur-
murer, se plaindre, parler entre ses
dents, gronder; gronotmant, plainte ;
de Tahal. grumen, avec syncope
du n.
Oroe, grd, pierre dure, roc; du cel-
tique crag, rocher ; irlandais et gai- •" 1 ^ ' , v
lois creig^ craig, Cfr. grève.
Grogner, groigner, murmurer, se plain-
dre, gronder; de grunnire, prov.
gronhir, ital. grugnire et grugnare.
De là groing, groin, groin. De la
forme grundxre pour grunnire (voy.
Freund L. W.), l'ancien français
avait grondre, grondir, murmurer,
grogner, résonner, d'où notre gron-
der; dér. grondiller, gronder, mur-
murer, criailler.
Groi v. groe.
Groigner v. grogner.
Groin, groing v. grogner.
Gron V. giron.
Grondiller v. grogner.
Grondir t. grogner.
Grondre v. grogner.
Groncement v. grocer.
13
^^^F Groamr
QuMr T. Buei.
Oueiarilller v. wess«l1.
^^^B Orancicr
GnaiW. gwâter v. gurtior ^^^
^^^H Ointà, gtiiaii: Imii. griilum, gi
ulelluin.
eneoebe v. ^H
^^M ^t,,M„u,: .in» grtul pour
Urulel ;
GM&otdiv'V. gauchir. ^^H
^^V 'lo l'H>IRh.-9l>X01I a'-"!. <">
- aa\oii
a«<n.dr t. gaudur. l^H
^^V jfrt<((. nlisl. grmi, slImoJ
griilif.
^^V gruau. Lh forme moderne
guerredon.
^^^1 iraciée de flrueal, fmtau.
Gceraut i. ^araiii.
^H OBMignïii» V. gBsgnicr.
Guère* v. gairet ui II , 3DÔ.
^^H Snai. vu iaterj. 11, 41)1, malheur!^
GuBmenter v. gaai.
^^P de guai tt de wrnJ'r., prie
.)» ffl-
Oneinon v. grenon. «
Ouerpii. garpir, wBrjdr I. 308. 89. V2b.
^ , menter. wiimmtBrC.îni, 2
27.391,
. ' „ „.inJ,.. .. ,.„,.„.„, .
BCfliger.
laisser, <lélai»er; comp. dagiiMpir,
» T^:.. ff gémir, se ilonix« des seins
,/«/'*^„. f.„i..., ,. „.«... .i..
Uu(re
olunieut
abandonner, lôfhct, quitter, diUii-
. gw-
ser; lia gnili. vairpan, jeteri ohsl.
manter et gnmnter, qui, d
ii« leur
irerpboit, tcerfan. nni-ien auon
le .«1-
«frrpai.. Clt Grlium.Rechuall. 123.
^_ liqHP; BsUois snin», breio
jarni.
Satrra, warre, genre, giana I, 4S.
^^^m poiiBter dos cris: v\. l'Bllaaianil
guorre; do l'ahnl. verra, vhe, dis-
^^H ffi'uw, iHiugrin. [la reste
VII lu
sïuiiuii, dispme; gnerrer, gMireer,
^^ facile lran»po«tiûD du r, il
est dif-
giterreiar II, DO. g;nerraieT I, 131,
a.:ile lie dik^ider ai ^urm
nler «t
gerriar, werratar. fnire la gnetre;
, grtimfKlrr ii'iint pas aue
Chrifine
hIibI. •MirUH, altuâ. leerrtn, atUtr,
:*^ ™..,«.u„e. Cfr.en.m.
5? '^'"^^'^Onaigner, guaitn^erie v, naag„
D W. s. v. «irrc... Dér. pHRiv.
er
Guain v. ),™i,,'iiiet.
bord aigoilié eunemi (e), adTersaûo,
Guaile, gaaiCer v yaiter.
puis Kiicrriur, ,:ou)bBltaLl. Cfr,
■ Guarnat v ^urani.
Kavn. !.. Il- 111. IiiT. Ou trouve
^^B Ouorsntir v, i;atant.
fiiiiore gerrirs. giierrii're , et guar-
^^^B Guaruitisoa v );araiil.
reiuj, guerrenr. Iiomiue de gaetre.
^^1 Oiuirde, guarder v gnrdpr
^^M Oaarer v.
don. garedon, werdon, werTedro II,
^^1 Ovjuet V. garaii.
•J8-J. 30J. ;i7C, r,^u,Mpcnai-, saJHire;
^H Ouarir v.
vl>. gaeiredonar, gaeredoner, gam-
^^H Onuiion v. k'"'^!.
rceomponset, rémuoérer; d'où r«-
^^K Ooamir v ^nruîr.
aer, rémunérer; ei d'i(.'i*rewe:[dDiiar«a
^m . Ghk. v. gnr,.
II. 113. rùmunùraleur ; proT. gu«-
^^P Ooait, gnaate, guaiter v. i^ni'l
r.
lardoD, gaszardooer ; ilal.guida{e}r-
^^K Ouajtine v. unster
^H Ooanies v. gnire.. « L'îij.
galardcnar; purE. galardûo, galar-
^H enaarir
doat ; Imâ. ^erd„niim. mHtripmtm
auz4^ , 77ih<ji^^^^, ^(^^yui^ r7^i^jM^^liy^aA^aA^y4^
nj 4* Y^- Ô(m
GUE
1^5
GUI
dérive de TahaL widarlàn (= widar
= w%der^ prép. et /du), récompense.
La dernière partie de la composi-
tion a sans doute été corrompue
dans sa vocalisation par suite de
l'inânence du latin donum.
OaMnradooar t. gnerredon.
Ovamer, gnemier v. guerre.
▼. guerre.
▼. guerre.
V. guerre.
f gnexxiere v. guerre.
▼. guerre.
y, wessail.
Gwnoi ▼. wessail.
Ohm v gnet
Oatade ?. waide.
OuMpt, weqiell, 181, guêpe ; de vetpa ;
ahal. wesfa. Pour ^«i, ir, t. I, 33.
GuÊÊfSXl&tf gafpiUar, gaspiller ; de Tan-
glo- saxon gespillan, ahal. gaspil"
dû»j consommer, dépenser.
Ouat, wdt, gne, s. s. et p. r gnei,
wvii, goai, gué; de l'ahal. wat,
gué ; ancien norois vadr, vad; gnaer,
irtitr, guéer, laver (d'un fleuve);
de Tahal. watan, aujourd'hui waten.
GMti V. gaitier.
CKwtiflr V, gaitier.
€hMad(i V. gelde.
Ovei V. guet.
Ovieha, gnige, lien, courroie, anse de
reçu, courroie par laquelle on sus-
pendait Técn autour du cou; de
Tahal. trtcAa, allmà. %c%cke, lien.
Mais comment expliquer la forme
guige? existe -t -il une forme alle-
mande teickja, ou est-ce simple-
ment une permutation dialectale du
^ en cA?
Gidaor v. guier.
Gnitr, guider, conduire, mener, gou-
verner ; sbsL s. s. gnieriM, r. gnieor,
guide, conducteur, chef, général:
du gothique viian, observer, gar-
der, avec syncope du I. (Cfr. haTr.)
Ital. gnidare, prov. guidar, avec
changement du C en i^ que le fran-
çais moderne a admis. Ost à la
même racine qn*il faut rapporter
gmdan, gîtidonner, etc.
Oniarea v. gaires et II, 295.
Ovienaa v. guier.
Oaiga V. guicbe.
Chognar I, 90, faire signe, observer
de côté, regarder, lorgner, épier;
ital. ghignare, sourire; esp. guinar,
prov. guinbar, comme en français;
de Tahal. kinan, adridere, peut-
«'''tre avec mélange de Tahal. ginôn,
geinôn, anglo-saxon ginan, béer,
d'où observer. Cfr. encore ancien
norois gôna, intentus spectare. On
dérive ordinairement guigner de
Tahal. toin^jan, mais la forme ita-
lienne ne peut comporter gk pour
w et de plus il faudrait admettre
la syncope du k, Cfr. du reste dans
M. Duméril le normand guincher,
lancer des oeilladetl, de winkjan,
et non guigner; puis ^iiencAtr, de
wenkjan, qui prouvent que la forme
française ne peut absolument pas
se rapporter à toinkjan,
Gnile, gnille, supercherie, mensonge,
moquerie, fourberie; gniler, goiller,
tromper, attraper, fourber, se mo-
quer; prov. guil, gu)la, guilar; de
Tanglo-saxon vUe^ astntia.
Onimple, gimple R. d. 1. V. 216, gnin^
morceau d'étoffe dont lès femmes
surtout se couvraient la tête, et
dont elles se servaient quelquefois
comme aujourd'hui des voiles (Roi
Guillaume p. 140); on le trouve
aussi employé pour les hommes et
M. P. Paris le traduit par turban
(Cb. d^Ântioche 34), sans s* expliquer
davantage; enfin cornette d*étofte
attachée à la lance ; gnimpler, gimpler,
orner sa tête d'une guimple, orner
sa tête; de Tahal. wimpai, tlieris-
trum; allmâ. tcimpel, ib.; pepluui;
allmod. trimpei,
13*
QniDpler v gniiiiple.
Ouire* ï. puires ei II, i9:i.
Gninmia, ^unse, jnwnue, viMine.
TiMina I, I9:i, tuproe d'ntme tnn-
l'Iianie, iimis ilont il est iliradle di
prv^i'iter la ttiraie; aelon Im tiii«
){laîip, selon les iiiilre* haclie, liMrbe
à deiis iriiTicbsntt (t. DC. ^isarnia).
Od ■ «infondu guiiarine bvïc gtie
(r. gieser); msit mm dire comnieiK
on t'j eM pris. Pour rappcocber
u«* dcai moif, il faudrait admettro
une compoiiiioD de ifaeiiiiii et <
t bien
jurd,
■lieu II précédeui
de Irma, (juellc eut donv l'origine
(le giritarnif, pror. gaMrma? rsv
il n'est non pini pouible du Is riji-
porler, iivec DC, k gvitari.
Sniaoart. gniMbarl, sagaiie, lin, mié,
■drult, prudent; de runcien iioruis
pi»Ji-r, ii»g«x. Cfr. Dief. G. W. I,
aie. De In MiiMi, coinDiv en prov..
grniMN II, :JI9, bisi: la même sigiii-
i; w.w
verlie ^iiar; nniis ii'uvoiis <\at li'
romposù deguber, dwfniMr; ■«•/«-
jHiisr Je «m.»» (^ 1, d. K. III.
Ii38, miilare habilain ■uuui; te Je-
gvUir it m peilvn I, 127, eoni-
mulare Imbiliim; ainsi prapr, cban-
^VT de mlniiTe, de façon, sortir de
la guise, Iraiiïformer.
Quitan, dans les plu« nnoiens textes
^tem un gnitama, dn grec ii-
lliiiw. Le cnrps «oaore de la gai-
en dessnns , i-e qui la diiîêreneiait
du Inth. \m guitare arait en onire
des écliaiicrures , que n'a pai le
luth, et non manetie ^lait presque
toiijour* droit ou bien légèrement
recourbé en dedans à l'endroit où
sont fixées les cheiillei, Lei cotden
de la guitare étaient d'abord oïdi-
Lel
OniiDliet V. wikel.
SniiOM V ^uiâoitrl.
Onln II «BJ 350. 398, «uiai-, tnn
mire façiii aorte; de l'ahaLiriia
marLha de qq(h. , mode, manière
cil. de iriian, montrer, etc.; cfr
Dief G W I, a-20; à guite do, i
(la) uianiire de. L'espagnol il ti
rangs des onrdes étaient pretqoe
loiijoura double» il l'exception du
premier, commençant par en haut.
Cfr. liut.
Buse, gnnele v. gnne.
Oonfannii , ganfamui
Bmter v. ^aau^r.
DnU V. goto.
OaveriMT v. go venu
'. gonfanon
liallioi
Habert
Habitacle v. Iiuhiier.
Habitaor, babitaDr v.
Habiter, abiter I. 9'.
demenrer; habitai
Hable y. hsfne.
HabonduiM t. onde.
Habondeir, habonder x. nnde.
liHbiter, Hacha I, l^;i, haelio; allmod. Asdt*,
, port., mot qui ne ee trouTe pan dam
habilar, liai, alitnre; habi- l'ancienne langui; mais on a lo
haUlenr, habitant; \ahilalor; verbe anglo-saxon hacco» et le
11, 3:9, maison, logement, subsi. *ofco(m.),erorh«i. Cïr. l'un-
habitation; le corps eonnie demeure glais lo kark et le suédois Aocto. —
de i'âme; hatilacvlutn. HiichedeCrr^mi, Danoitt. f/«rrci*t.
XJT^'A^, jçrwa-jn ~?^?{g.i^ g,^g;z
JuM^^^^ relr0 y^iéCà^^ ^-^.-i/' C/^^i^>,^^c
koMutel, cU»nfl^>^, '>r^C^- ^'iOrffy-
4W
^
. i
HAC
197
HAL
sorus d^srmes. DC. hacheta, hos-
tii(?), secnres danicae, norrissa.
▼. haschiere.
▼. haschiere.
), hETOM, harle, hable, havre,
port; de Tanglo-saxon hàfen, dan.
ka9n, ancien norois hôfn, port.
Hai interj. II, 402.
da, dôtnre en général, haie; Imâ.
kaga^ haia; haiar, enclore, chasser
dans un enclos; Imâ. hatare; du
bas-allemand haegke^ enclos; ahal.
ka^j ville; ahal. hagan^ allmod.
kàgen on hegen, enclore, bavarois
kmgen^ haien.
V. haie.
Hailaa inteij. v. las et II, 401.
Dol. p. 182, aim, ain, hameçon;
de Amans-
d inteij. II, 402.
V. haïr.
Haiagre v. heingre.
HatBM v. haïr.
Haior ▼. haïr.
Haïr I, 349. Je me suis mal expliqué
en donnant la dérivation de ce
▼erbe; il faut faire remonter haïr
directement à kalan^ haijan, et non
pas à la forme de l'ahal. haiôn;
anglo-saxon katian, ancien saxon
kêtian ; comme le prouvent les formes
kadii Ch. d. S. A., hedi Q. L. d. K.
U, p. 191 (t. I, p. 278). Subst. hé,
haine; du goth. hatity ancien saxon
Acfi, ancien norois hatr; d'oii haïor,
haor, haine, et baïne I, 156, ib.,
halnoa I, 131, odieux, fâcheux,
haineux.
Haire, haire, rendant $accus dans le
manuscrit de Valenciennes ; de Tahal.
hara^ tapis de crin, de poil.
Hairon, héron; de Tahal. heigro^ kei-
gir; prov. aigron, ital. aghirone;
— de là notre aigrette, diminutif
avec rejet de la lettre k.
Hait, ait II, 398. I, 153; vb. haiter,
haitier, aitier II, 398. 51 ; de là
haitamant II, 398 ; comp dahait, de-
hait, daihait, deihet II, 398. 148.
I, 70. 290. 304; dahaiter, dahaitier,
dathaiter, daduiter II, 398. I, 167.
211, ^affliger, chagriner, rendre
triste, abattre; part, passé: chagrin,
triste, abattu, découragé, malade,
défait, peiné; rahaitar, rehaitier,
raheiter II, 398. 53, ranimer, ré-
jouir, refaire; Mihaitiar, sohaidier,
•oashaidiar II, 65. 73, désirer, sou-
haiter.
Haitement t. hait et II, 398.
Haiter, haitier v. hait et II, 398
Halaigra v. alaigre.
Halas interj. v. las et II, 401.
Halbare, hanbarc, hobero, hanbert, an-
bert, hobart, et, par corruption, ha-
bart — oabare I, 85. 86. 97. 407,
cotte de mailles. Lmà. hahberga^
de Tabal. Aa/s&erc(=Aa/s, cou, herc
de bergen, couvrir, protéger, dé-
fendre). Les formes les plus ordi
naires ne contiennent pas le s du
radical allemand; il est devenu
muet, puis on Ta retranché. On le
voit dans osberc (cfr. ital. usbergo);
mais alors le / manque. Dér han-
berger, mettre le haubert; comp.
deBhanberger, ôter le haubert; han-
bergen, hanbexjon, petit haubert;
hanbergier, celui qui fait les hauberts.
Halbarot s. s. et p. r. de halberc.
Haie v. halle II.
I. Halle, hâle, air chaud; du hollan-
dais htuly seo. DC. donne aussi
harle, dans le même sens, où le r
est une permutation du /?
II. Halle, haie, hôtel de ville, grande
salle où Ton met les marchandises;
marché, halle; do Pahal. halla,
temple; ancien saxuu halla, anglo-
saxon heaii, heal; ancien norois
hbll, etc. Cfr. Dief. G. W. II, 520.
Halme v. healme.
I. Hait , haut, sans Taspirée ait I, 62.
66. 347, haut, élevé, solennel ; com-
HAL 1!
|iu>til Inllat. baltar. kaatat, tuofot,
plat haut, pHi DnfiuaJremeDi comme
moptrtmtH: uéi-bsuli Mperlatif >1-
tim». UntlMM I, lOe, twpiaji
•ahnxniJTi^TDeDi, le Très-haut I, '3.
II. 77; lunt H hu. toot à (ui.
•tMolancnC, ni» eicrplion : kaitU
ar». Ami* Mtfri, tmi4; etr ba>: C&. Hoq- a.
eiB|it. nbM. n, 384 ; sdi kaKaatiit,
196. U. 6â, CQ lieu
1. banlvment, grandenttnt, noble-
>[; — du lalïti alluM ; pror. ail.
>M 1, S3, roDpe, taM aiec mnaes
pied; de l'abal. Imapf, anglo-
Lon fcaap, fcaôfifi, ib., ailmod.
I, 49. Iâ7, baouer, eihaiUMr;
propr, ailiare; nbat. halteea. kaa-
t«0, bauMtir, rlévaboa. lieu haal
I, 65. 55 II, !tl : comp. tahatar,
■■Bitei«r I, i-ii. ilb. 3U7. II, 4G
3ol,è1eter, elhaourr, Taire grandir,
rendie plus fort; cialler. louer;
■u^entslioo, prospérité. Les deux
fonnes eihaneier et eï«iii«er fool
w d(ns la langue niodeme arec
de* ngniflcationi diffêrenies; te-
mme jiriirt, p. ex-, na signifie rii
aatre chose qa'élcTcr, exhausser ui
pri«re, la favoriser, la rendre pros-
père. Le prov. esaiiar, eiiimitar
«igniSe égalemeDi exhansssr et
Uin qu'on
a recherché rori){iiiH do ijtaicer
dans le latin exauJire, gai, d'ail-
leurs, ne conïiendrait pas pour lu
forme; il tandrait admeltre txmi-
U. Hatt (qi.J, si'juar, demeure; de
l'MtlemHDd hall, fermeié, stabilité,
appui aisucfl. Nous aïona de lu
c (loldnii^ 1» halle.
a»ltMt V. link I
Imll I,
', bail 1.
■ , d'où kamemi, hatueaii; ilii evtti.
isdu II, 3ÛI, hanche; port., Ital..
ejp. anca; aelon Ménage, de iij-si; ;
selon Wacfater, de l'abaL mtr&a.
aajottrd'hai aiil:e, la nuqoe, dont
la ngaification primitita a M celle
d« courbure. Cft- Dief. G. W. I, 3.
louant à notre anckt, il dérite m»
aui'un doute de l'ahal «tcjka, tlaas
f3 significatiun de lïiio. Cti. OC.
iLDL'ua, cl le port, anco, doucIc, de
<i;'i".; . l'esp aiicon, baie, nda,
ds ;•:>..•>:
Hanar, labourer v. atian
Hanii v. hennir.
P*"*"-, couteau, coutelas; de l'anglo-
saxon kand-ttax, propr. cootcMU
{seax} de maiu (haud), abai. sotf.
couteau.
BansU 1. hantr.
Hant. haate f. Iianter
Hanta, haute, aafte I, -m. U, ^7,
boia de lante ; de omei, ilû, aelon
Ménage, et non de basu. qni a
prodnit baste (t. s. >.); rb. comp
r, pourvoir d'une haut*) d'où
Hanter, l'idée primitire de ce rcrbc
a été celle d'avoir une grande in^
ilinaiion, un pencbaut bien déter-
miné pour qqch.; intraitsitif h^iiter,
demeurer, fréquenter; lubat. bant,
haute, habitude, fréquentation, com-
merce intime; de t'anden iKtioi*
ilieiHilij, ullrahere, reouperare; exi-
gera; iucd, hâmla, dau. haaie, ar-
i:£98ere, l'olligere, chercher; tous
de hem , demeure.
liBui et Uief. II, 500. Ia «gniS-
p^ ^^ if^/iaU' c^'^<Cf*ec 4tGUJMà, jiJi&:*^^
Vi , jj<ay™^ifa^;^^, /i«û^ 'Um(Ii« «^ *» ^\,
HAO
199
HAR
^^atioD primitiTe de ce mot n'ayant
vas encore été bien fixée, voici des
temples qui prouveront la justesse
^e ce que j^avance : E ti pères ad
mult guerre kaniee, o ne demurrad
pas od ses cumpaignuns : sed et
pater tuns vir bellator est, nec
morabitnr cum populo. Q. L. d. R.
U, 182. £ hantad les ordees que
<>a pères out Aonles: servivitque
înimunditiis, quibus servierat pater
^B, Ib. IV, 4S8. On voit ici ser^
^re rendu par kanier, ce qui ne
Permet pas de prendre hanter dans
^« signification moderne. Après
^voir fait la description des sirènes,
^Vace ajoute: Vers ocident en la
tkier kantêni R. d. Brut v. 739, c-à-d.
^«meurent, comme le prouve le verd
733: Les seraines ont trespassees.
V. balr.
>pe, espèce de hacbe? DC. ; lu^^
^, 187, saisir, attraper, rafler,
bapper; de Tabal. kappa, faucille,
ftllmod. happen^ bapper.
V. bape.
^%rdel T^ bart.
^ it V. bardir.
V. bardir.
V. bardir.
V. bardir.
, verbe que je suppose d*après
le composé enhardir, prov. ardir,
enbardir, dont le part, passé s'est
conservé dans hardi II, 64. 232,
courageux, audacieux; adv. hardie-
mant I, 148. II, 24. 53, courageuse-
ment, avec audace ; de l'abal. hart-
jan, indunare, firmare. Cfr. Dief.
G. W. II , Ô4I. Subst. hardement
I, 371, hardiesse, courage, audace;
prov. ardimen. A la même racine
se rapporte hardier, provoquer, har-
celer, escarmouclier. Dans Ben.
V. 28336 on trouve, à la rime, le
subst. ardii, hardiesse, prov. ardit.
'^arele, barder v. haro.
Hartr, harier v. haro.
Hareu v. haro.
Harigoter v. harligoter.
Harla v. balle I.
Hartigote, pièce, morceau; harligoter,
harigetar, mettre en pièces, en
moroeanx, déchirer. Racine?
Harligoter v. barligote.
Hamas, hamoia, hemois II, 73, armure,
habillement d'un homme de guerre,
équipage de guerre, de tournoi, de
chasse, puis vêtement en général;
pour une citation de la Cb. d. S.,
1, 391, où kemois signifierait troupe,
suite, gens de guerre, il y a les
variantes : à lor . . . , à molt riches
conrois; — vb. hamaaeher, har-
nacher, garnir, équiper; — prov.
amas, amasser, amescar; ital. ar-
nese; esp. arnes. Ce mot ne dé-
rive pas de Tallemand harnisch,
ainsi que le prétend M Chevalet;
c*est le contraire qu*il eût fallu ad-
mettre. Comme le dit M. Diefen-
bach Ceit I, 25, Hamas dér. du
celtique : kymri haiarn, anc. breton
haiarn, irlandais iaran^ fer. M. Diez
admet la dérivation de Tancien no-
rois t4rn, jâm, fer, mais ce mot
aurait produit une autre forme dans
la langue d*oTl. Peut-être notre
mot est-il, du reste, un dérivé qui
a son représentant complet dans le
celtique ; cfr. kymri liaiarnacz, usten-
sile de fer, baiaruat^d, ferrei|s, etc.^
V. encore Dief. G. W. 1, 15, B. 6. c.
Hamois v. barnas.
Haro, haron, haren, hari interj. II, 400 ;
haroder II, 400, crier haro; —
harer, harior II, 400, agacer, har-
celer, défier, provoquer au combat;
encore de la même source , ou di-
rectement de haro, harele, cri, pro-
clamation, sédition; d'où hareler,
tourmenter, tirailler.
Haroder v. haro.
HaroQ v. baro.
Hupa 1, 401, harpt;
301, jouer de la barpe; de là hai^
perM, barpBDr I, 77, joaeul de
haqip; — de i'ahal. harpha, itncien
Dorois liarpa, allmod- harfe, Ulau-
dats haurpa; car cet initnunCDl
ùlslt spécifllement en naago cbei
les peqples du Nord. Venaiica For-
runal dit: Romanasque Ivra, plau-
datlibi barbarns hsrpa (Carm.VII,;.
— Sulik saepe bnnibicans barbares
lïudos harp« relidebat (Epist I.}.
Le nombre des cordes de ta tiarpt-
variait de six à Tingt-ciuq- DauB
leB [«xlcB desXneetXIlIesièules.
surloat dans les tradactïoiiB do ia
Bible, harpe répond ordinairement
à cilhara, et karper a pialltrr.
Le eilkara des rerEion* latineB es!
le plus Bouvenl mis pour pin/lifrîon,
kinaar ou cynira, exprimùs en lii>-
breu flux endroits i:orre8pondant9
f't mot iii(erpril-i« ainsi dans lo sens
le plus moderne do eilhnra fit don-
ner a tdue lea ituiruœaiitK ù cardes
aiiigueU on l'appliquait le oaraciére
de la cilbare du Nord ou barpe.
11 en rceulta peu û peu la convic-
tion que l'iDStmineDC favori de David
substitua, dans les mains du chantre
sHcrù, In harpe au ptallérion, ou
kinnor. — C'est par suite de la
forme de la haiyr, qn'ou donna a
_harj>BH, har^n, karjuan, e1 ù
Anrper, harpigntr, harpitltr . la
tiigniiication qu'on leur connaît ;
liarpe est leur primitif. On a pro'
posé, à la vérité, de les dériver
du grec n{);ii], fnudlle, un dn latin
harpajo; mais la premièro écymo-
logic De s'appuie sur rien, et lu
U,
isîbic
que
harpaoït ou Uarpton. Cfr. Suhwenk
D. W. s. V. harfe, liarpnn.
HupMT V. liarpc.
Harpcit, haiparai v. barpp.
Sait {. et m., hart, lien ; d'où barda),
hart, lien: bone, paquet. Uacine?
M. Dief. G. W. U, 536 ■erait (enté
de le rapporter à la mvme racine
que horde (v. s. v.).
HaMhM t. haschîere.
Hm«U« t. haBchiere.
Haichiett, espèce de puniiion ou aup-
toute espèce de peiu^ ; de
lion De, par abréviation,
haiold*, htMbM, liaïkie. hadue, hkcia
n, 2û9, peine, supplice, tourment,
souffrance; v. DC. faarmîMsra, haa-
uaria: de l'ahal. kartiueara, mémo
signification.
Haïkla r. haschiere.
I. EaaU, lance, pique; broohe, et, par
cnieasion, pièce cuite û la broche :
de batla. Cfr. llicliu.
II. Haita, hâte, promptitude; tu A<uie
1, 372; haitar, a*I«r I, 124. 339.
390, hâter, dépî-cher, presser, aran-
cer; odjecl. hailîf, haitia II, 194,
hâtif, prompt, vite; prnv. asciu;
adv. de haslé : hailsemaat, arec'
hàle, promptemenl. vivement, pté-
cipilammeut; adv. de baïUf: ha».
tîTement, haittnmeiLt I, 132. S41, '
uvet: même signification; de hwdf
vient huUTel, espèce de poire ak»-
hâlire. De l'allemand; anc. frisco
hàtl, dllmod. hail, uac. norois hasir,
festinnlio ; anc. norois hatla, alIniH.
hailen, inclure, festinare.
Haateemeitt v. haste II.
Haiter v. basie II.
Haaterel, liaterel, haatand, le derrière
du rou. la nuque; de l'abaL kalta-
ilara, allmà. kaltaiitr.
Haaterel v. hatlerel.
Haitif V. bostc II.
Hastiu. haitiument v. buste II.
Haitivel v. liante II.
EaiCiTamant r. hastu II
Haterel i. hastercl.
Hanberc i. hatberc.
■ • •-. »
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,^,',^.wfc'^-v^^''"*'
I
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HAU
201
H£R
HanlMCge v. belberc.
Haabogwr ▼. halberc
Hubfligitry héberger ▼. helberc.
Hubeigier ▼. halberc.
Hanbairgoii v. halberc.
Haabeijoii v. halberc.
Haubert v. halberc.
Haaeer y. hait I.
Hanchier ▼. hait I.
Haaeier t. hait I.
Hao^ ▼. hait I.
Hanaie ▼. healme.
Hant ▼. hait I.
Hasteee t. hait I.
Haatenunt v. hait L
Haolor y. hait I.
Hafvae y. haûie.
Havet, croc, crochet; de Tallem. hmfi,
crochet, agrafe; Ve eet yena d*ane
imitation de la saffixe ei.
HaTle y. bafne.
Hé y. haïr. ,^
Haabi^ heaume, hianme, halme, hanmei
eantè, ebne, eame 1^^.363. 373,
heaume, casque; ahal. Mm, goth.
kilnu, aocicD norois hialtnr, islan-
dais lUalmur. Helm yient de heleny
protéger, couvrir.
Heaume y. healme.
Héberge, hébergement y. helberc.
Hebexgexie y. helberc.
Hebergier y. helberc.
Hebregier y. helberc.
Heisgre, haingre, amaigri, décharné,
exténué, grêle; de aeger, avec n
intercalaire ; de là le composé ma»
Itngre. Cfr. engrot. Quant à la
dérivation de Tahal. hungar, famés,
donnée par M. Cheyalet, on yoit
au premier coup d'oeil ce qu'elle
vaut: btingar — heingre!
Heir y. hoir.
Helbere, herbert (m.) et herberge, hé-
berge, hauberge (f.) I, 383, tente,
baraque, campement, demeure, logis,
maison, (notre amberge); vb. her-
bergier, hierbergier, hébragier, he-
bergier, hanbargier I, 76. 154. 391.
II, 99. 362. 387, héberger, loger,
habiter; hebergirie, herbergirie II,
195, campement, demeure; droit
de gîte ; herbergamnit, hébergement,
maison, logement, campement; ital.
albergo, albergare; proy. alberc(m.),
alberga(f.;, alberguar; port, alber-
gue(m.), albergar; esp. albergue(m.),
albergar; de Tahal. heriberga (f.)
et ancien norois kerbergi (neutre),
d*oîi le double genre dans le ro-
man ; yb. keribergôn, comp. de
Tahal. heri, anc. norois her, multi-
tudo, agmen, et bergan, cayere, ser-
yare. Le genre du mot heri est
aussi yariable dans les diflférents
dialectes.
Hdt, beat, s. s. et p. r. heni, puis sans
t, par çorrQptiqn, heu, heni, henz
II, 244, garde de Tépée, et non ■
pas le haut, comme Tezplique M. Le
roux de Lincjr (Brut 4219). DC. a
eu tort ai^|i de dire que ce mot
est pour hent. Helt dérive de Tahal.
Ae/»a, poignée de Tépée. De là
enheldir, enhelder, enhender, enhouder
II, 240. R.d. S. S. 2417, munir d'une
poignée, emmancher ; enhendure, en-
hendeure, poignée d'épée^
Hémi inteij. II, 402.
Henap, henas y. hanap.
Hendé v. hendeure.
Hendeure, hendnre, poignée de Tépée ;
hendé, muni d'une poignée; de l'an-
cien norois henda^ prehendere, ap-
prehendere. Cfr. Dief. 6. W. 11,553.
Henir y. hennir.
Hennir, henir, hanir 1 , 328. 367. 369,
hennir; hinnïre.
Henor, henorer y. honor.
Her V. hier.
Heralt, héraut, hirant II, 270, héraut ;
Imà. heralduM, hnrtddus ; ital. araldo >
mot d'origine allemande, mais qui
n'a pas de correspondant dans Tan-
cienne langue; selon M. Scbwenk
IlER
2U2
Hin
D. W. B. >. Herald, il BUT
origine kart», clamsre (etr. baro);
^
cfr. César Bel. C 3, 67. S
I II, 303, buriner.
. tieriçoD.
rapporter à hari, hiri, armée, de Hnitable, heritablamsnt v, finir.
Mite i|ue htraut sigDÎ&ersit em- Herit^ei héritai^ v hoir.
plofé de l'armie, heritcah. CCr. Heritaolemaitt v. huir.
len noms propres; ancien notoi« Hérite, hériter v, boir.
HaraUr, aaciea saxon Hariutt. Héritier i, hoir.
Hennt v. beralt. Herme, eme, (a<t;,) solitBir«; (subal.)
Heitej Jerbe, eib«, berbe; de kerha; solitade, désert; de /iiquoc. loiâ
d'où herbu, erbli, herbeux, garni Iierruuii, ermus. A lu mêuie radne
d'hetbes (herbosua); herboia, erbeie, de f(iiju/iT;i. eruite, iennite, her-
1ÏCU borbeux, prairie. Lh sigoili- mite, bermile.
csiioD du mol Af rie était dégénérée Hamiiiie v. ermine,
au point qu'il avait pris la sigDi£- Bermite v. hanne.
uaiion de poiio», et c'est dans ne Heraoit v. barnas.
sens qu'on troute herbe, pliiltre /ait Heneir v. hier et XI, 2(>9.
arec du jus d'berbes, d'nii herber, HeiMlr v, hier et II, *2li9.
I
préparer arec du jus d'herbes; sn-
herber, empoisonner. Or. poison.
Herb« V. herbe.
Haite v. herde.
Hempe v. hurepe.
Heuer, agacer, exciter
, stimuler, en-
Herber v. berbe.
Herbei^erie «. belborc. ,
Herbe^r t. belberc.
Herbert v. belberc.
courager, surtout en parlant des
cliiens; correspondant à rallfinand
Scbwenk D. W. hetien, Dief. G. W
Herboie v. herbe.
Herbu v. berbe.
Hest V. est.
Heu V. helt.
Herde, herte II, 377, barde, troupe
Hea Interj. II, 40'2.
de bétea faoïe»; tniupHau, en gé-
néral : d'où herdier, bergnr ; herdeier.
chasser aux bêles faures; dt- l'aboi.
jurta, harda, troupeau, golli, haïr du,
allmod. kterdi.
Henasur v. honur.
Heiir. heSrer r. afir.
Hooi V, Ijeli.
Hent 1. iR-lt.
Heux, heoi v. hell.
m
Swmisi y. Iii-rde.
Hiauma v. healuit:.
Hereditable v, hoir.
Bereditaableiaent v. hoir.
Hide. hiide II, 402,
vante, effroi; hidor
rayeur. epou-
hiidor, hiadtit
Hereg. v. yrede.
Hereee v. yrezie.
Heretier v. botr.
II, 374, ib ; hidw, hiidM. hidu II.
■2-i, hideua I, 234. effrayant, épou
vnntable, hideux. La [oure . de
Heri{on, eritni, IrefMi, bérisson; de
ericiui; prov crîssi>u, ital. riccio.
eep. erilo; — par extensiuu, ce
mot avait pria, dan» lu langue mi-
dériver, comme on
kiipidu,, kispidoiiu
Élre une inler-
on no peut le«
l'a fait, de
D'ailleors il
qn'on mettait aux passages pour
Bonir do barrières, cberal de Frise ;
(hide) H former par accooreiaie-
ment d'un adjectif. Itaciue»
HID
203
HON
▼. hide.
V. hide.
Um, hidis ▼• hide.
Se, loroe, éoergie, vigueur; du hol-
landais kijgemf «^efforcer, être hors
d'haleine ; anglo-saxon hfgëy ardeur.
SOsr, her, i«r, er ady. II, S69; adv.
oomp. altrier, antrier, altrer, antrtr
II, 369; henoir, enoir, henair, ier-
■oir, eneir II, 269.
Siam, ierre, yerre, lierre; de Ae-
dera; dans la forme moderne, Tar-
ticle s*e8t agglutiné au mot; prov.
edra, esp. yedra, port era, ital. edera.
^Brant v. heralt.
▼. hoir,
y. hide.
T. hide.
▼. hide.
V. hide.
SktoJre, hjitoire, estoire, eftore I, 72.
104. 2S3. II, 211, histoire; hiêto^
ria; de là historier, raconter, com-
poser une histoire.
ffistorisr ▼. histoire.
Hober y. obier.
Hbbcre y. halberc.
Hébert v. halberc.
Boeer y. oscher.
Hoèher y. oscher.
Bmm, hoeier y. hose.
Hoge, hogne, colline, tertre (sur uue
fosse); de Tancien norois kaugr,
coliiâ, acervus, tumulus mortuomm;
allmà. houe (génitif bouges) ; suédois
hôg , collis, aceryus, hoga, mettre
en monceau, amonceler,
^ogne y. hoge.
^oi y. hui et II, 296.
^dr, oir, heir, eir I, 48. 107. 131.
335, hoir, héritier, successeur au
fief; herei; hirete, hérite, eiitet,
arite I, 144. 333. II, 221. 232, héri-
tage, succession, bien propre, pos-
session ; herediiat^ avec syncope de
<< et de e ou i; hériter, eriter,
ireter, recevoir un héritage, faire
héritier, mettre en possession, faire
jouir; prendre domicile, s'établir;
sur le radical hered; d'où héritier,
hacvtiflr, iretier I, 292. II, 161, héri-
tier, successeur; héritage, hariftalge,
fliitage, etitaige, ^«taige 1, 106. 293.
118. 147. 177. U, 219, 8ucci.ssion,
héritage, patrimoine, fief; adj. heri-
table, herectttable, héréditaire; nou-
velle formation pour hereditarius ;
adv. hereditanblement, heritahleaMiit,
heritanlement 1, 254,héréditairement,
par droit d'héritage et de succes-
sion; comp. qui suppose un verbe
aberiier^ ahyxetemeat I, 154, héri-
tance, héritage ; deteriter, deehireter,
deHuriteir I, 190. 210. 352. II, 288,
déshériter, déposséder, dépouiller
d'un héritage; d'où deeeritanee, ex-
hérédation; dewritemant, desherite-
laent, dépouillement, exhérédation.
Hole, honle, maison de débauche;
holier, hoaher, débauché, libertin;
holerie, libertinage; de l'ahal. hoU,
ancien norois hola^ anglo-saxoii
hole, hah, dan. Au/e, allmod. hôhle^
caverne, etc. M. Chevalet, sans
s'inquiéter de hole, et prenant brave-
ment un dérivé pour un primitif,
dérive holier de hitorari, libertin!
Holerie v. hole.
Holier v. hole.
Hom y. bons.
Homage, homaige v. bons.
Home y. bons.
Homece v. bons.
Homenage v. bons.
Hommanage v. bons.
Homme v. bons.
Hon V. bons.
HoneiiOA y. honir.
Honeste, honeitement v. bonor.
Honeitre v. honor.
Honenr v. honor.
Honir, honnir, honnir, hunir II, 244.
401, honnir, déshonorer, couvrir de
honte ; du goth. hamnjan, ahal. hôn-
HnN 2(
jAit, Hllmod, Aii/mcd, lournei Qri
d^riiioR, bafoDcr; comp. shoali, dés-
lioDorer, faire huulv, coiiirir de
lioDEe; dér-honeiMn, bnMiiuo, hanic,
banûliatioD. Subet lionU, bonté.
houle; de l'ahal. kinida, andeii
saxon hénda, allmù. hocndt, op-
Iirobre; d'où himtoier, honteltr, dés-
liuDorer, touïrir de houlu; prono-
OLÏnalemeni, aroir boute; aheater,
■hantir, KbnnUi II, 403. FI. et iti
399, désbuuorer, couvrir de hoiitr,
avilir; honU^, bontiige, taonuga,
bonle; — boBtoi, hnntM, bontooJ,
IwnMu, hoDienx, déabonorant; li-
mide , modeste ; snuvcot employa
siibstantivemeiu ; dBbaoU, dehoste,
bonleui,i;onfD3,embBrraȎ, hiimilii',
HoimÎMte T. honor.
Honnir v. bontr.
HonoT, benm, bounor, boononii bonsur,
bunur, bonnr, hennenr. onor, onnor.
onnor , oanoni , snor , umor , enux
I, 50. 80. im. 117. 132. 14U. lâô.
163. 174. 179. lOfl. S21. 307. 3&2.
358, honneur, stanUge, domaine,
BeT, dignité, béaibce, droits hono-
rifiques; honor: bonorer, henorer,
hoDnm', honurer, haonanrer, bonon-
rer, onoror, eaorer, enurer, fi^. r,
135. 181. •2-i7. -JCi. 11, 10, honorer,
gratifier, payer: hmorare; de là
par le part. paa. adv. honoiMmant,
nanreement I, 3se, II, 3â, d'une
manière Imnorable, avec honneur,
tioblenient ; hoDomnest I, 67, action
d'boDorer;bonrage, seigneurie, grand
fief; — hwHatae I, 67, honorable;
de hoHorabilii ; ui
UOR
1 I, 394. Il, 7. con-
venable, respei^iable, vertueux, poli ;
honeitui; adv. bonwtUmat II, 188.
(.-onveaableiueni , re^pcclablemeut ,
etï. 1, 242. 353, déshonneur, op-
probre ; deiboDorer , dMhoiuianrsr,
deahotUMoreT, etc. I, 'i^h. II, :)2,
désboDorer, ouirager: d*oil daibono-
ranM, doMuerMiee, dù&honueur, op-
probre: -~ lmi««te, hmiiiecte, bo-
Hanorw v. banor.
Honrage v. hoiior.
Honranie v. hniioi'.
Hant, hnoB, boeiu «. s., home, homme,
hnmsl, 79, Iiouinie: du latin Admo.
De la fiirme s. ». vient le pronom
haut, boni, om, bon. on, en, ui,
bom, hnni, hnem, husn. um. un I, 176,
on. Dût, bornage, bomaige. boomagi,
omage, homeuage. bommanagei hom-
mage, cugayiiQii'nt que l'on prend
envers aon seigneur de le servir en
i^baijue occasion, de combattre pour
lui, de le diifeodre de son propre
corps, etc.; Sef La radno homo
est prise ici dans inn sens de la
basse latinité, eoiial, qui se ro-
iroiive soutcot dans l'ancien fraii-
vaiï. Un nutru dvriië de homt, est
homece. ^ï^iIitL', courage. — Hu-
main, umain 1, 310. Il, 22. hamain ^
/.umnnui; bumMlitelt I, '213, ham*-
uité , charité, douceur; hiunatuîat;
attÀr humanité, être en vie. Hu-
manilf signifiait auiai le sese.
Hmtags, hontaigfl v. honir.
Honte, bontens v, honir.
Hontoier v. bontr.
Hantoe, bontous v. honir,
Honnt, honurer t. honor.
Hoper II, 32, sauter, action de sauter
vite en haut; de ranglo-sason Aop-
pan, inglaiii hop, bas-sft\on hupprn,
Hlluiod. hvpftH, ib.
Horde, bonrda, hordei*, hourdeli. hor-
doii, palissade, barrière. Uordtit,
uomme le ImiL haurdum, quif se
nioutre dani la langue d'oU mu*
,j;^„^^^--'A^W^^
HOR
20Ô
HOS
la forme kovrt, signifiait en outre
échafaad, siège, signification qai
explique le nom donné au jea dont
il va être question. (Voy. B. d. C.
d. C. V. 1288. 96. 1341.) De là
hordtr, hond^, fortifier, garnir de
palissades, renforcer ; comp. rehorder,
itlioardar I, 160. II, 328, fortifier
de nooTean, rétablir les fortifications
d*nn Heu. Racine ahal. kurt, hurd,
ancien noroît hmrd, '«llmâ. kiirde,
claie, toute espèce de clôture. Dér.
bohordeif, bohonrdeii, bohort, bo-
hoort, boort, behort, behourt II, 273,
jonte, combat simulé, course de
lances, et Parme propre à ce jeu;
d*oii behordar, behoinder, bohorder,
iMhonrder, faire cet exercice, et, par
«xtension, s'amuser, folâtrer. Par
contraction , bohorder donna nais-
sance à border, bonrder II, 41, plai-
santer, s'amuser, dire des sornettes,
des contes, mentir; subst. bourde,
plaisanterie , raillerie , moquerie,
farce, sornette. C'est également
de bohort que les Anglais ont fait
leur boord, gallois bûrd, breton
bourd, Cfr. Rayn. Lex. r. II, 211,
c. 2, DC. s. V. quintana. Resterait
à expliquer la préfixe bo, ce qui
ne serait pas difficile si Ton savait
quelle a été la signification primi-
tive de bohordeis : le jeu ou Parme.
Dans le-deiHier tas, nous aurions
bai, bo, de boter (y. ce mot), et
bohordeis aurait d'abord signifié arme
à frapper. On a cherché à dériver
bohorder, de l'allemand hurien,
heurter, mais cela est impossible,
car hurten a produit hurter et non
horder, malgré que la loi salique
porte hortare, or iar e =i hurter.
ISordtit V. horde.
Horder v. horde.
Hordoit v. horde.
Hore V. ore II
Horloge v. ore II.
Horrible, horribltte v. horror.
Horror, horreur, horreur, effroi; har^
ror; horrible, oriblo I, 2$3. 227.
II, 102, horrible, affreux, qui fait
horreur, qui répugne; horrihUii;
de là adv. oriblement H, 21, hor-
riblement, affreusement; htniblott»
chose horrible, qui fait horreur, qui
répugne. Cfr. ord.
Hors V. fors.
Hôte, hotte, hotte, honte, d^ou hooitl,
houaiaiit I, 142. 325, guêtre, botte,
brodequin ; de là hottr, hntttr, hoe-
ler, botter; prov. osa, ital. uosa;
Imâ. hosa, osa; de l'ahal. hota^
caliga, allmod. hose,
Hottr V. hose.
Hotpital V. hoste
Hott V. ost.
Hoitage, hospitalité v. hoste.
Hoitage, caution v. ostage.
Hoitager v. ostage.
Hotte, ottt, hôte (celui qui reçoit et
celui qui est reçu), hôtelier; de
hoipei [hos(pi)t] ; d'où hottage, ottage,
écot, hospitalité, mot qu*il ne faut
pas confondre avec son homonyme
signifiant caution. De hoste dérive
encore hottel, ottel, s. s. et p. r.
otttnt, hoittnt, hôtel, logis, de^
meure, maison, famille; prendre
hostely se loger, et, en parlant de
J.-C, s'incarner dans le sein de la
Vierge ; aeotr hostel, être logé ;
d'où hotttlain, ottehUn, ottolaln, hôte-
lier, aubergiste (v. DC. hostolenses)
et étranger, puis ennemi, peut-être
avec influence de ost, quoique l'on
s'explique fort bien ces dernières
significations sans l'admettre; hotte-
1er, otttltr, héberger, loger, de-
meurer; hottekge, ottelage, loyer
de quelque logis, frais de logement
pour chevaux. Directement de Aoi-
pitalisj vient hotpital, otpital, hô-
pital, sans contraction du radical.
Hottel V. hoste.
1
r^
I^IH
^r nos aw HLM ^^^
Kortelac* v. Iiosi.-.
Hneu V. ^^^H
^^^v
HOMalM ï. botie.
Hn» ^^H
^^*
HwUu T. hoete-
EDSn, hnem v. Iiose. - ^
HOQiltaa V. Iionisc.
Huge V. Iiuclic. 1
Honla T. hole.
Hoi, hoi, hue, ni, ai II, -i^G; cttt jor j
H«Ui« V. haie.
rfe A»i. al jor doV"' H, 298: «■
Hsdaag« V. lions.
kui If, -WG; hm molin H, 207:
Hflonir v. honir.
comp. huimaii, maMni. uinoa, nn-
HODDOT ï. hoDor
ancoi , escoï , anqni , enqDoi, anime
II, '.;i)7. «*i Awi^-fei^'S*-
■
Bourde v. horde
■
HonTdeû v, horde.
Huûnaii, hnime* 11, 297.
■
HonrdBT v. horde.
Hnii, ois, oii, bues, hoii, hua. m, wuù
^
Htm» V. or.- H.
I, T2. 193. 323, 2ftB. 39G, porte.
Honrt ï. honla.
entrée; de oUium; dim. ninet I, 99,
Houe, ioniel, hoiuer v. Ilûsp.
pctile porte: - hninier. nlMieT.
^^^
HaoïUnx Y. hosc.
oinier, boMler. uder, gardien d'une
^K
Henné, honehe, roiivarlnra dont on
porte, portier; de ufiorii». J/ni-
se servait eii giiisp de manieaq
sier, etc. signifiait «a ouire un na-
^H
sorte de fasaqi.B: Imâ. hvicia, htU-
vire propre à transporter lea che-
^^K
cilum ; de r&bul. iu/il, kulfl, liooise
vaux, et alors il dérive directement
^^B
Ho inlerj. II, 409. 3; hn, s. «. hni
de lkH>) (T. DC. s. V. ïuisiaHw).
^^P
U, I3a, huée, tri ponr se moquer
Dans ce dernier sens, on lui trouve
^^H
encore les formes filildw. viidÉT
^^B
huer, crier; d'où hnee II, 3S0, haie
U, 272. De huit ïient eaoore
^H
cri. Racine v. II, p. 403. M. Dîef
hniMerie, oinerie. oûMne, Touver.
^H
G. W. n, 53j a lorl de rapporter
ture de la porte, entrée, la garni-
^^H
cette famille de mots à. l'atial
luro de la porte.
^^B
hiiah, etc.. irriBJo.
Hniweria v. huis.
^H
Hnche. huge, coffre, armoire, ïaisae
Hoiuiar v. hnis.
^H
il dilféreuls usuges; aujourd'hui
Hait V. oit.
^^1
restreint au sens de coffre à pétrir
Hnitanta i. oit.
^^B
01 à renfermurlepain; 1 ma. Au tien.
anltiniu V. oit
^H
kucha. Racine dans ralle[Daiiii/.«f(e,
Hnler t. hurler. «/. yg4>
^^1
Hulotte V. hurler. ^^h
^H
ce qui couvre, protège. Cfr. l'anglo-
Hnm, bume y. ^^^H
^^1
saxon kuâeea, coffre, anglais hulrh
Hnnudn v. ^H^^H
^H
Hnabar, haeUar, hntiar 1, 310. II. 37
Hnmaniteit v. bons, ^^^H
^^1
.108, appeler k haute voix, crier;
Hnmale v. linmle. 1
^^H
prov, ucar; snbst. vc,* dérivé du
Hnmslianee t. humte. 1
^H
latin hae: comp. alincher, appeler.
Hnmelier v. humle. 1
^H
C(r. DC. huetiare.
Humer I, 162, humer. Kndnc? Ono. '
^H
Hm II. 397
roatopée?
^^H
Hwa V. ha.
Hnmilement v. humle.
^^f
HM» T. bons.
Hnmilianca y. humle.
HMBMii II, 907.
HnmiUar t. hnmle. J
HWB T. bons.
EmiiUmwt y. hnmie. 1
^
J^^^
"^^XJ^ ""^^ -^"^^^^ ^.u^/ ^
^i-iT^ ^ "At- 4À t'e^iHu^t,- <»• A6 >««■
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207
♦ >♦ H%>..^ «
IÇE
Hiodlitait ▼. humie. affinité avec kure, v, s. e. v.
Sonlt, hunde I, 143. 161. Ch. d. R. Hnrkis v. harler.
str. 89, soomis, modeste, doux, af- Hurler, huiler, hnler, niler, harler;
fable, iDdalgeDt; plus tard avec b
intercalaire ; de kumilis ; adv. hnml»-
Biant, hudUment, hmnilemeiit 1, 161.
220. II, 142. 246, hamblement, avec
doQcear, indulgence; — hnmfflteit
X, 53. 129, soumission, modestie.
ital. urlare; de uMare; d'où hnr-
lefs, hurlement, et de la forme sans
r (huler), hulotte (oiseau). Hvier
pour hurler représente-t-il la forme
husler avec sjncope du s, ou bien
y a-t-il eu influence de l'allemand
keulen, crier, hurler?
indolgence, bonté, clémence, pitié;
kmnilUas; hnmUier, hnmeUer, mue- Hurt, hnrtee v. hurter.
Hmt I, 107. 129, abaisser, être mo- Hnrteii, hurteii ▼. hurter.
deste, soumis, obéir; i" humilier Hurter II, 92, heurter, frapper, battre,
signifie aussi incliner la tète et le renverser Tennemi, le mettre en
corps en signe de respect; humi-
iiare; d'où hmmlianoe, humelianoe
II, 358, humiliation.
^-umlAment v. hnmle.
V. honir.
V. honir.
T. bons.
V. honir.
Y. honir.
V. honir.
[untoe V. honir.
timiir, hunurer v. honor.
tnre, partie cheTelue, chevelure, che-
veux on poils hérissés ; tête d*un loup,
d'un lion, etc.; de là ahuri, chevelu,
déroute ; comp. ahorter II, 50, cho-
quer, blesser; dehnrter M. s. J. 487.
I, 101, heurter, pousser rudement,
renverser; subst. hurt, choc, coup;
hurteis, hurteis, hnrtee, action de
heurter, coup, choc, battene. Ces
mots se retrouvent dans Tallma.
hurien, horten, hurt, anglais hurt;
mais comme ceux-ci sont inconnus
à tous les anciens dialectes alle-
mands, il faut admettre qu'ils sont
empruntés au roman, comme termes
des tournois, ^tirf est celtique et
se retrouve dans le kymri hurdh,
coup, choc, bélier; hyrdhu^ frap-
per, heurter.
au poil hérissé, effroyable. Racine?
[vipe, hempe, qui a les cheveux Eus v. hais,
hérissés; velu. Racine? M. Diez Huiler v. hurler.
I, 314 dérive hurepe de rupfen, HÛiiier v. buis,
tirer, plumer, ahal. hroupôn^ ra- Huvet, ornement de tête ou coiffure
père. La forme hraupôn n'aurait de femme ; houppe ; de Tahal.
pas produit notre mot. On a dé- hûba, ib., mitra, tiara; ancien no-
rivé hurepe de horripilare (v. DC. rois Aû/Vx, ancien frison hauwe.
s. v.), mais cela est tout aussi im- Hui v. hn.
possible. Hurepe aurait-il quelque Hjitoire v. histoire.
I.
laab, iaaz de aïs I, 132.
lave V. aiguë.
Itz de als I, 132.
loel, ieele, ieeb, ioalet, comme cel,
celé, cels, celés, ou le dit; de ecce
ille, Vi est égal à e et le premier
c a été syncopé. Le prov. a aicel,
c.-à-d. que Ye a été changé en a
et que, par suite de la sjmcope du
c, on a diphthongué avec i; il
^^M -20» ^^H
lemite v. lierme. '
^^^B oii la mÈi]i« forme dans la langui:
lerre v. hiorre. ,
^^^^B U'oTI. c'eet ce que semble |irouvo
lenoir r. bier et II, d(>y. ■
^^^1 OTED, dmà En)., pnor ipu.
lest» V. «aire I. 1
^^1 I««M, iodoi. ioliell. iebalai ,^om»,e
levé .. fliaue. ■
^^H celel, .^i^lui, cheli, chelui : v. icel. iceo
lex >. <»l ■
^^H I«M. igo, ceo, CMn, {o, {on, ohm, n
I,^ . e.er. ^^
^^M che. iobe, ûhon. iobo. ionoa 1, 14»
IH^ V. cwer. ^^M
^^H 150. 157, ce; cr™ ftuc. Lea rorraes
IpiDiueDt V ^^^M
^^B ou ou s-expliquenl pat un aasour-
IgUM V. église. -^^^
Ignel. ignde v. iniel. '
^^H il j en a encore mie en Bourgogne
^neUment v isnel-
^^H MD I, 149. eu- , ijui est fort oo-
Iki adc, do lieu r- anquî et 11, 271.
^^H l'IeniiB et ne pput par conBéqaent
n Cils) pr. pers. I. 121. Iï7, il, ili:
^^^1 s'expliquer par le moyen de re
il -le.
^^H Elle Ht. uependaut de la mime
n, ils pour el, ele I, 12S.
^^H source qoe les antres, mnii d'autre
Ha V. la II. et 11, 3T9.
^H façon , c.-à-d. que l'o de hoc a et.:
Dm 11, ^'09.
Hec, Ueque. II, 293.
^^1 Cfr. I, 2b. Il, 31!), note 1, et icol.
nie V. iale.
^^H iMon V.
niier Ben. III, 515. R d, Ken. IV, 71.
^^1 Iseit, iCMte, icei. iOM enniœe cest
cùtù, Hune: dcr. do ilia. ibld.
^^1 u«st«, cet, ue» ; r.cce itte t. U'el, weo
Iloo, aoqnei 11. 299.
^H ItmM. ieeitiii. iebetti, lehaMnf comiue
Hmc, iloeqae* 11, 'i39.
^^B L-eslei, costal, choiiii, diestui; v. icel
Dac. Unqnes II, 293.
^^M
Qnec, Uaeqnes II, 299.
^^M Iceni comme ceus.
Image, ymago et imageoe. ymagene I.
^H IBhe V.
152. 284. 11. 158, image, tableau.
^H lebel, idliili. icheiii. iehab, iolielH
ligure, statue; de imaga, et ina-
^H comme chel. d>elE, cheus, ebele,
jintis), d'après la première décli-
^m choies;
naison; proï. imago et jmfegeita, i
^H Intian, iohMta. iehei. iobnlM comme
emagena.
^^K cheit. ctieste, clies; v. Icel, iceu.
Imagene v. image.
^B leU V. ta et II. STS.
Ime. isma. noire tcnainaiiun ième
^H loUl, iahii, loUni, iehieiu comme thil
dam les noms de nombre. On ad-
^H ehis, uhiua, chieas; v. icel, îce<».
^H lehiit comme chiat; v. kel, iceo.
lie eiimui; mais, diiiis le principe.
^H Id>o. iehon •.
la forme irme tt eu nne double
^H loi V. ça cl 278.
origine: intM-ime et «i«iu = i»m«;
^H Idl, Icdt, id> comme cil. ciz, <zU;
plus tard on a, il est vrai , admis
^H
partent iesno, d'ofi ièmr, par ana-
^H Idit comme cist ; icel, k<eo.
logie. Voj. I, 114. 115 aoptimo,
H Ito
ouiime, treïiroe. elt
^H IdoDD, idonqnes v. Jonc et II, 283.
^H Idonc, idnnket v. donc et II, 38:).
bipatienc* v. patienco.
^H Iw ". bîer et II, 269.
^H lerba •. herbe.
Inoanatien v. char II. 1
^^^^^^^^^^^^^^^^.
^^^^H
^ ^^f^fv/iaé^%e^
f^£
dL
£4^^t^'^Jc^^ dictât
IND
209
ISS
^^ adj. II, 243, bleu sombre, violet:
proT. subst. indi, endi, indigo, adj.
▼folet; de indicum, indigo; de là
', indtier, verbe intraduisible
ane périphrase qui en affai-
blirait la signification; il attribue
^ la chose indoyaniê une inde gra-
oj^gge qui fait image, qui ondule,
^Ui semble se balancer, se mouvoir
^^ ci et de là pour le plaisir de
'^ vue.
V. inde.
V, dire.
▼. discret.
V, inde.
, Inéle V. isnel.
-<«fiii«te, enfermetet, enfermete, en-
^^umatcit, contracté enferte II, 142.
^27. 378. II, 22. 369, infirmité,
xnaladie; de infirmitai. Cfr. ferm.
V. enfer.
V. enfer.
V. enfer.
magie, nigromancie; cor-
ruption de nigremance, prov. nigro-
mancia; niger, fiayttfa,
iteit, iniqnited I, 355, iniquité,
injostice; iniqvitai. Cfr. ewal.
lOoenoe v. nuire.
^moeent ▼• nuire.
^nobedient v obéir.
Xiiq[aaiit, inquanter v. quant I.
^fid ▼. ensi et II , 273.
Xnt V. en et I, 175.
Xo Serm., je ▼. I. 123.
Xqni V. anqni et II, 271.
Xraiatre II, 184, prov. irascer, iraisser;
^ subst. iranoe, colère, emportement,
chagrin; prov. iraissensa. Cfr. irer.
Xranoe v. iraistre.
Ire, iret v. irer. aSp-^i*^-
Ireçon v. heriçon.
Ireament v. irer.
Irer, irier II, 185. 1,40, irriter, fâcher;
f'irer, t'en irer, s'irriter, se fâcher;
iret, ire, iriet, irie, fâché, irrité,
chagriné ; adv. ireemant, iriement
Uurgny, lang^ue d'oïl, Glossaire.
II, 268, avec colère, furieusement,
tristement ; ire I, 68, colère, fureur,
tristesse, chagrin; de irof dér.
iror, imr I, 151, rancune, fureur,
emportement , tristesse , chagrin ;
iros, irons, irens, furieux, courroucé,
colère, fâché, triste ; /» trous 1, 104,
rhomme colérique; adv. iroMment,
iroQsement, ireusement, avec colère,
furieusement, tristement ; comp. aïrer,
aïrier, ord. pronom. II, 96, se cour-
roucer, se fâcher ; prov. azirar, latin
(idirare; aïret, aïre, aariet, aïrie,
colère, emporté, ardent, acharné;
subst. aSr I, 369, violence, impé-
tuosité, force, haine ; cTatr, violem-
ment, avec force; par air II, 215;
prov. aziro, azir; dér. aixiion, co-
lère; aïremant, acharnement, dépit,
chagrin; aïros, colère, emporté, ar-
dent, violent; prov. aziros; adv.
aireemant, avec impétuosité, vigueur,
courageusement. Cfr. iraistre.
Iretage, iretaige v. hoir.
Ireter v. hoir.
Iretier v. hoir.
Xreuement v. irer.
Irie, irier v. irer.
Lriet v. irer.
Iror V. irer.
Iros, irosement v. irer.
Irons, ironaomeiit v. irer.
Irar v. irer.
Isi V. ensi et II, 274.
Isle, iUe I, 255. II, 35, île; insula;
prov. isia, illa, port ilha, esp. isla,
ital. isola.
Isnel, ianiel II, 298. I, 315 — adver-
bial. I, 273; — isnelanont, isniele-
ment, ignelement II, 298; — unel,
%nel ou ignel le pat, itnele pas,
inele pas, ignele pat^ itnel pas
II, 298.
Isnelemont v. isnel. ^
Imiel, iniolement v. isnel.
Iiier V. issir.
lui, iMiBC, issint v. ensi et II, 274.
14
ISS
■JH)
.lAM
IinqitM V fmi ei II, 274. tvel, Ivdment v ewcr.
Inir, ewir, timb, îmot, IjIm, oMir, har, yym I, 23.1, hivw; i/ «t prfr>
oitA 1, 3û3-ft, Bolilr, se relfrer, enlret, l'hiier ■ commencé; el i)iri»>
!<>□ aller, parlir; camp- riidT.reildr, des aalrei «Niscinsi da ftiicrnui.-
proï. ivern , itsl. , port, inïernci,
■oriMiT, lOTnrair, sorlir, jaillir en esp. tnviernn.
sbondance; aubuE. ime, olMoe, U' Ivoire I, Tï, ivnirc; prov.evorl, avori ;
I fait O'iiite place iinl, avorio; lie ebortui, àcaosede
Bisiêgée. Iitir dérive <le exire, la forme, ui non, comme on l'ad-
> je l'ai dit t I, 3b3; mais mot, de c&Hr ou d'un ua» qnelcoiiqnc
les formes iiilir, ojinr ne peuvent de ce snbstaDlïf.
aroir la mémo origine, elles in- Ivre, yne It, 133. \2S, rassaiiié,
diqnenl un mélange du siibsl. ut, rempli, lire; ehriui ; jvrer, JVMt,
ail (v, linU), do mîme que rilalicri
enirrer, se prendre de liquenr* fer-
u$eire, k càti de eicirt, reporte
mBQtées; ebriare; eaivrer, enTViM
■a tuhit uicio. Ce mélange *'ex-
I, 69. II. 133. 1-2G, eni<reri int-
plîqQe, dn reste, facilement : ta porrc
briare. Le latin eWâc»,. qu'on
est avant tont conaldfrée eommo
trimie dans Nonniiis, a donné au
moyen de sortie. Notre verbe rt-
proï. ebriar, daua le Bcrry tbria.
Mtiir est un composé de unir, il
ffcrinl = ivre ; c'est de là qne rîeui
signifie sortir bien, benreiiaernent.
aussi trrair, proï. nirinjrt, parue
réussir. E»itr fort I, 303, «..V
que celle plante a une vertu en-
contre II, 86, ele.
ivrante. Robert Esiienne a déjk
iMOi V. issir.
songé à ehritlai, qui ne i-onviem
Ift Serin. I, 19, ce, cet, oolui-d; de
pas pour la forme.
»i(e; prov. est, ital. esto. Cfr. clst.
Imr V. ivre.
IttM V* issir.
Iwel v. ewer.
Itwt V, tant et I, IB2. II. 32:>
Ix ï. nil.
Ift, jal II, 300; comp. jafli II, :itiO; gère. De là comp. eogelot, aitg«laï*
jamaii U,.30O; ja loit ce qae, Js II, '2H. jnloux, snupconneua.
Mit qsa eonj. Il, .183. Jalouite v. jalous.
Jada t. joe. Jamais i. ju ei II, 300.
Imimm v. joe. Jambe, gambe, jame II, !Ï0. 3*î. 371,
ImUi ■»- ja. jambe; ancien esp. cBma, combaj»
Jai T. ja et II, 300. prov. camba. Selon M. Diei I, 31,
Jalole ï, gaiole. ,-e mot dériverait de l'allemftnd
hamma, jarret, cuisse; mais jl b«
trompe. La forme primitive Ml
celle en c iniiial, el la signiHcatioa
primitive a été vourbnrs, (pli dn)
jarret. C<im6n, Qambe est-Il une
forme où le i a été intercalé , ou
bien le h est -il lombê dans earna.
JaHe V. gulie.
Jalse, jaona, jaui
: de galbinut.
liai, gcloso; prov. geloi
loniie I, 3-*8, jalousie ; propr. tetotia.
Cfr. pour Ih forme iiynv et jtin-
4
4
jo^àici^ 8t, pCc^ , (aWï. /*!& :'a«w , j^+'Wjt -(Mi'iii*-^, iiix«'-»^ ^
^^JçÉ^, ^^^^■'k4<, ^^^yier^ ^ -2^6*. ^' ^^ (^''"-/^^ ^'^
PUo»**; f^^ir-, ^of^ ^-yi^ n.^^
JAM
211
JËS
Jowu7 Je me décide pour la der- Jantifl v. gent.
nière alternative, parce qoe je rap- Jarl>e v. garbe.
porté gamhe à la racine celtique Jardin, gardin II, 279, jardin, verger;
coM^^ouifs^ cnrvus^ qui a un primi- Imà. gardinum^ gardiiwt, etc., dé-
tiî eamb. La racine com se montre rivé de Tahal. gart (gard, kart),
aoMÎ en latin, p. ex. camtfrif, voûte; cyclus, orbia, septum, etc.; goth.
emmerare, voûter, cambrer; mai^^ gards, demeure, maison. Cette ra-
ies mots de ce genre sont en partie cine se retrouve aussi dans le
rares, en partie non-classiques, tandis celtique: kjmr'i gardd t, hortns;
que la racine cam est très-étendue gallois gart,
dans le celtique. De jambe, dé- Jargon, jargnn v. gargate.
rive jambat, gambet, croc en jambe; Jargoner v. gargate.
jambaer, donner le jambeê, donner Jarle v. geurle.
le croc en jambe; tromper adroite- Jaser v. gaser.
ment; jamboier, roarcfier, se dd-* Jaierant, jaaeranP, jaaetene, jaierois,
mener; gamache, sorte de chaus- rime 1,407, cotte de petites mailles.
sure; et nos mots jambon, gam^
bade, etc. Cfr. Dief. Celt. I, 108.
Jambeer v. jambe.
Jaabet v. jambe.
Jambdar v. jambe.
Jaaia v. jambe.
Jaagla v. jangler.
Jangleor v. jangler
Jaagler, gaagler I, 76, bavarder, ba-
biller, railler, moquer; jaa^, gaagle
1, 76 ;Janglerres, gao^^arrai, jangleor,
genglaoïur. T. I, 76 j'ai dérivé trop
à la légère de cauculatar : la forme
ne se prête pas à cette étymologie,
et, si Ton voulait admettre une ana-
Ce mot fiit d*abord adjectif, p. ex.
un haubert jaterhni I, 194, puis
on remploya comme substantif. Le
Duchat dérive jaterant de Tallem.
gam-rtnc, sans s'inquiéter que ce
mot n'existe pas ; le baron de Reififen-
berg (Chev. au Cygne 71), de jaque
acerin, qui ne convient pas pour
la forme, et puis ja%erant est plus
ancien que jaque. Jatarino, en
espagnol, signifie d* Alger, algérien,
de Tarabe gatâîr, Alger. ■ Ce mot
serait-il contenu dans le nôtre, ou
bien Ja^erani serait-il le nom d'une
autre ville arabe, ce qui convien-
drait parfaitement à sa signification ?
logie, il vaudrait mieux remonter
à ganniculare, de gannire; cepen- Jaseroia v. jaserant.
dant ganniculare aurait régulière- Jate v. joe.
ment produit janïller, ganiller. Il Janna v. jalne.
faut donc chercher une autre ori- Jaierant v. jaserant.
gine ù jangler, et elle se trouve Jaierene v. jaserant.
sans doute dans le hollandais jan- Je v. ju.
gelen, janhen, criailler, piailler, Jehir v. gehir.
glapir, «rier comme un chien que Jaiohir v. gehir.
«
Ton bat. Cette dernière significa- Jel, je le I, 134.
tien se retrouve dans le prov. mo- Jani II, 331 pour genz v. gent.
deme janglar, et Ton dit aussi Jeo v. ju.
janglar de fred, grelotter, à cause Jedlla v. gaiole.
du bruit que Ton fait avec la bouche Jaa, je les I, 134.
quand on a froid. Jeair v. gésir.
Janglerraa v. jangler. Jeake v. dusque.
14 ♦
Jm,.
■■ «"•<■•
, ISï.
Jm. je le I. 135.
Jen, gni, fies, gin, Jnl, 998. Il, ?BI.
315, N. H- F. ei C. II, 286. Cb. d.
S. Il.ao. P. d B, 87. BruU444.
M. 10804. H. d. C. M, jeu; joorj;
prov. joc, jneo; e«p. jnego; ïlal.
gioco; jeBpnrii, «liernaiive; v. DC.
jocui pnrlimi; oHer d jm, errer
fù et Ib, ^ire ea liberté; — joer,
jner. jener I, 181 11, ■iii , jonor,
f^.lAlrer. »-flQiii9er ; jucnie; jaglBra,
juglerM. jonglerea. jogloor, jubI™','
jDogleor, jongleor 1, 'b, juiigluiir;
joculatvr; jogler, jngler, jongler,
tromper BclroitBmenl; jorn/nri, <ii;
lu. joglerie, Iroupe de jongleurs:
tromperie; jogleù. jogleù, forran-
Jendi v, joesdi.
Jeu», jaimer «
geune
'■ J"'
Jm, joae; prov. gaula, îtal. gota; d'où
JoM, aoDflIel; pruv. goutada, La
forme provençale en au radicul, qui
rend très probable la d^r. dn Imiu
gahata, éciieile, propoiiie par M. Dici
I, 148, note; on a d'oiilres eiem-
ple« d'âne ronceplion eeiablable des
partie» dii corps. 1* breton 'jarfl,
l'appui de celte itjta<i\ag\i, *\ tmttu-
foÎB il a la m£iue origine i|ue jet,
ee qui semble isiiex cerlnin , le»
autreii Taiiguua l'fltique» ne possé'
dant pas do forme analogue. Cfr-
encore BnKlaisjmo, wallon j'oiirf,
boUL'he , face. Ainsi joe dérive de
la mi-oie sourit que jalle, aiitro-
Roquef. jadsu ; ii
gabM'. ><b1. gare
val», ganta, g«ue, goe, j-.e; pni>r
jaée , syncope de ba.
Joël ï. joir . , *, .
jMidi, jneadi, jendi 11, 31'.* 3JS. jeudis
JdeÎi ifiri : eii. dis. Ou trouve dan^
J. V. H. p. 476 dhrM, dîo«*. quo
M. Willeois Irndoit U
Jota» ï. jiivfrii'.
logM* v. jen
JogleoT ï. jeu.
Jogler, joglerM v. jeu.
Joiaiu, joiant v. joTr.
Joiani ï. joïr,
Joiax ï. joTr
Joie, joie] v. juTr.
Joieni V. juli.
Jomdre, juindre II, 237 : comp. ^(oiiidia
II, S38. I, MÙ 153 (liiei ainsi au
lieu de adjoindre), joindre, unir,
réunir, adjoindre; ajoinlei tnttmhU
I. 152; eaïq^ndre, dM^oiiidn, «n-
Joindre 11, !3S. 52; — jeg, jng I,
I59,jniig, esularage, asBervisBemenl ;
JMgmn l,i.vyâf); prov. jo, esp. yngo.
port, jugu, ilal. giogu. Le mime
ront fit jnf II. 10;!, où f rempla<-e
^
Joieu V. jolr.
Joïr, goïi, jour, jouir, se réjouir.
a'aninser, fuire ffle; du gattdere;
prnv. gauiir, janiir, îlal. gaudjre,
godcre, gioirtv cnmp. aidii, NgoEr
I, 14T. 192. 366, réjouir, anuKr,
féliciter, applaudir; d'où a^iofuiM,
joie; et reqoïr. réjouir, amuser;
eoqjoïr, oongtnr I. 279, (iScer, aff'ec-
(iouder; snbat. joie, pria, joie; de
jAui/ÎUNi ,- dér. joiel, joel, jenel, a. «
ul j>. r. joieBi, Joiani, joniaoi, JoUx
II, 264, bijou, joyau; adj. Jolo*,
joioiii I jcrlni , gai, enjoué, jofens,
amusant, content; jolant (gandent)
II, 311. 317, jojeux, plein de jnie;
*- >
e^
^
» %»
N
^ ^ V **\, V
>-. '; ^ . . ..
V. . V .-i- . H
'\ •
* -A .-*
.2r.
JOI
213
JOS
adv. jofatement 1 , 331 , joyeuse-
ment.
Jflini V. jotr.
Jd pour je le I, 134.
J^y jouliy poor jolif, par suite de la
disparition de la finale f, fém. jo-
li?e, josUve, joyeax, content, satis-
fait, galant; dér. joliyer (jolier),
s'amaser, aimer le plaisir, s'aban-
donner à la joie, à la débauche;
joliveto, joie, plaisir, agrément;
amour des plaisirs. De l'ancien
norois jol (on jôl?), conviTium so-
lenne; suédois jul, juldag, danois
jiiMo^yNodl; anéd. jula, fêter Noël.
Mi«r ▼. joli.
Jottre, joliyer ▼. joli.
JoUvvto ▼. joli.
Joue, gonc, jnno, jonc; juncus; de là
joBfihitr, jonetor, Jonqniar, jnnèher,
joncher, répandre des joncs on des
herbes, des fleurs, etc.; Jonohiere
II, 378, lien marécageux ou il croit
du jonc ; puis lien couvert de brous-
sailles. Le mot de jonc, dit Mé-
nage, s^appliquant à une grande
famille de plantes, fut employé pour
désigner les fleurs et les feuilles
qu*on semait sur le passage des
personnes qu'on voulait honorer;
et jonchier signifia d'abord jeter
du jonc, des herbes ; puis , par ex-
tension, joncher de fleurs, et figuré-
ment joncher de morts.
Jonehier v. jonc.
Jonohiere v. jonc.
Joneier v. jonc.
Jone V. juefne.
Jonet, j<mete v. jucfue.
Jongleor v. jeu.
Jongleres v. jeu.
Jonqnier v. jonc.
Jor, jnr, jonr, jour, clarté, lumière; de
diumus; plus jor I, 352, plus
longuement, plus longtemps; en si
peu de jour II, 314 ; par jor, tout
le jonr; jomal I, 253, journal, du
jour, du matiu, absol. dans W. A.
L. p. 70 étoile du jour; diumalis;
Jomal, j<»naiia, jour, journée, ba-
taille, combat, travail, peine; de
là jomee, jnmee, journée, Tespace
du matin au soir, espace de chemin
parcouru dans un jour; prov. Jor-
nada; de jor née dér. jonMOr, jor^
noier, voyager, faire de grandes
journées; travailler à la journée;
comp. ^jorner, i^umer 1 , 100, com-
mencer à faire jour; infinitif empl.
subst. pour la pointe du jour; par-
ticipe prés. empl. subst. i^oniant
I, 315, point du jour; t^jornee,
ajnmee I, 120, commencement de la
journée, point du jour; MJor, i^jnr,
séjour, retard, délai, repos, délasse-
ment; avoir sejor, avoir du repos;
à s^or, en repos, en sûreté; sans
sejor I, 377, aussitôt, incontinent,
sans cesse; s^omer, aqurnor, an-
jomer, Kgomer, sonjournor, sujurner,
Bijonmor I, 60. 154. 270. 293. 355.
II, 33. 100. 3dl, séjourner, reposer,
délasser; faire reposer, soulager;
cheval sejorné, cheval reposé, frais.
Jomal V. jor.
JomauB V. jor.
Jomoe V. jor.
Joi, je les I, 134.
Joine V. juefne.
Joaqno v. dusque.
Jofte, jooato, jnate, proche de, près
de, le long de; comp. droite, do-
juste, dojouate II, 355. 6. — De là:
verbe jootor, justor, jonator I, 66.
Il, 267. 284, ajuster, assembler,
rassembler , réunir , s'assembler,
jouter, combattre, livrer combat;
se josier à qqn. I, 270; subst. Joito,
juito, jouato, joute, assaut; d'où
joiteor, joitoor, jouateor, juitenr
(josteroi, juftereo), jouteur, com-
battant, adversaire; comp. iû<**^f
iguiter, iûoi»tor I, 306, assembler,
unir, ranger, joindre, ajouter, se
r
JOS 214 .lUI
jovuM I, 3;il, jeunews ; Jeunes gens -.
faotro njoulcr et (yKiler); subst.
juvenla; vh. comp. r^oranir, ra-
«joRee, qjanitea, faites, a-iaenibUe,
jeenii, r^cmenir, rajeunir. La lorme
rencontra; «joitement, «jutemant
jonele 11, 219. jeuneiao, est une
cri^ation nouvelle de la langue d'oïl
compagnie.
d'après l'adjectif jone.
Jotteor V. josiu-
Jnene v, juetue.
JoatST, juMTM «. joMe.
Ju« V. jen. 1
Jotttnr V. joste.
JneadJ v. joeadi.
j™ V. ja.
Jneana v. juefue.
lenol V. joir.
Jnl ï. joindre.
lotMM V. jaefae.
Jng ï. joindre.
J««Bl«« ». jeu.
Jnga V. juger.
lonslmi .. jeu.
Jngsmant v. jnner.
Jniau T. jalr.
IDBMT Y. juger.
' Jouir y. joIr.
Juger, jngier. joger, condamner; j«-
^
JOBli V. joli.
rficare,- dér. jngiarm, jngama.ju-
K
JOBlln y. joli.
Saor. jngwr 1, 7.5. juge: jngwwnt
■
Jo«r r. jor.
1, 82. jugeiuenl, le jugement der-
Jeu, je T. 1, 122.
nier; comp. de^jogisr, digogier I,
JmuM V. josto, prùp. cl aulisl.
17^!. Il, U4, juger, icrminor un
JoutMr ï. joste.
différend; mul juger; tbr^Dgiw.
JouMr V. josle.
toijngier, foogogier, forgrngiar 1, 368.
Jonut, jôTsnt V. juefaa.
UJI. II, 168, dénier justice à qqn..
lovante, joventB ». jnefno.
mal juger, juger à lort, renvoyer
Jovene v. juafne.
ment, éprenve par le feu; prov.
Jb, jeu ï. jeu.
judizi, juiiii, juii; dér. de jidi-
Jii,jo,i(.n,ieu,jeo,je.K., pt 1, 131
cium. Quaut s jage I, 358. jnge,
Bt sdIt-, pion, pen. 1. p. 9. m. et [_
il dérive immédiatement de juger.
je, moi; ejo; prov. eu, ieu, pou
car jmlex aurait produit juit , ital.
eu, esp. jo, ital. io.
giudice, forme qu'on a ems doulo
Judnn V. vDisiu.
voulu éviter à cause de ;hm, juif.
JnatM, jnena, jnetna, job*, jorane,
Jngerre» v. juger.
joneu, jono, jocne I, 52. UO. 196
Jngaar v. juger. .
236. 36Û. II, tOO. 279. eu, Jeune
Jngiar v. juger.
aimable, gracieux; juccnii; ital
jBgierra. v juger.
gioTine, giovana, proï. joïe, esp.
Juglel. V. jen.
joren: comparatif jovenor, jutbhut
Jugleor V, jeu.
I, 103, plus jeuaa; puinù, cudci;
JBgler, jni^ei v. jeu.
tlimin.jonet II, eso, jeunet; d^où
Jngnet v, juinet.
Joignet ï. jugnoi. 1
paiDè; - jaTsnael, jovanoeUa 11, 61,
Joindra v. joindre.
joilventoiiu,JouïeDïell<.-;jiieïncii/u»,
Juinet, joignet, jngnet, juingnit RuIbI<.
juvtncuta, iliiuin. dejuiritCHi; —
1. JO, le 7b moib de luunée, juillet.
joTMt, jcnsnt m. 11, !>â, jeunesse;
Ce mois portait anasi lu nom de
Buiabllité, «race: jmenliu: JOTBOW,
jull», fu/ini, et c'est |:i>uri|uoi l'on
k
^^
Oa^ — ^ }CUaM.K*^,
^ ^ ^iUéU,4 i^^ ^'^1^
cbaagvs plua tard jHinel en juiffef,
pour la rapproclier du num Jaljii.
JiuHil est un dijriïé de juin, svci-
niinuIivB cl. Moi*
: forme <limiuuiiveP
imilation de l'Blle-
>d? M. Gnmmll, 3tiO fait re-
nirquer que lus Allemanda don-
naienl le même nom ù deux mari
qui se sulvaieDt, «t las diHlinguBient
par un adjecLïf préposé, p. es. en
anglo-saxon aerralidba=;uiu,âRerfi
ltdha=juille( (le 1er et le 3e moi*
doui). D'après cala , juinel «erait
lu petit, le jeune, le second juin,
Ht il faudrait admettre que cette
forme tious est venue des Anglo-
Normands. Je me aouvien^ d'avoir
vutendn quelques villageois pro-
Jaint, jnînta part, pas, de joindra.
jBMher V
jolie.
JUV
origiue que le Crançûi j*P', Bte,
Cfr. Si-liwuuk D. W. s. T. BubRube;
Sebnivllrt Ht, :I0T.
Jnpal ï. jnpe.
Juré V. jurer.
Jnrar, jurer, promettre, fiBiii.'er, prêter
serment; part, passé eiiipl. aiibsl.
juré, lié par serment, feiidatsire,
vassal; confédéré, allié; éL-hevis ai
bourgeois d'une ville; de jurare-,
jurer lar loins I, 148, sur hh eieril
I, ISS, «ur lame 11, Gj, jurer fgrH.
t, UâT. etc.; eomp. osajnrtr II, 8â.
144, conjurer, supplier; euûvainB
II, 44. S85, conjuration; furmnte
cabalistique; peijnm, pKJgni I,
273. II. 35. 106, parjurer; per-
jurare; paqnr, parjure; ferjurut.
iM V. jor.
Il, 347, jus, suu; JIM, juri» (iùot).
lui ad«. II, 301 : eomp. là Jtu, (k ju
II, 303; an d(!jiii H, 30^.
np«, casaque, pourpoint, souquenillc;
Molle v, dusque.
d'où jtipal, ib-; jupt». PPP«n. '•'■
ntkte V. dusque-
Cett« dernière forme en i pur ra-
tuqtia V dusque.
dical, qui s'est consonéc dans ccr-
nrt, s. H. et p. r. juia 1, 100, juste.
talDi patois, p. ex. dans celui de
Montltéliard, se retrouve dans le
jujivi: JMtica, JDstiabB. jutiia 11,
milanais gippa, cl le dialecte de
197, justice; jm-e, clief de lajuslioe,
jusiicier; juiliïin ; d'où iruOda.
des autres langues romanes sont:
jniUiier, jutiwr 1, SO. S-2 11, 78,
itd- giuUa, jiMpp", pro^- J-P".
esp. ul-juba, proï. jopcllo, ital
corder; rendre justice, trtiitet nne
jubort, port. j«65o, gibào. L'esp.
those comme «lia doit l'être; et
at-julia montre que l'origine de
il'ici jiutielerM, jusiicier, juge.
ce mot eit arabe, el elle se re-
une V. josta prép. et subit.
trouve dans at-gvUak, habit de
nitar, jutem v. juste.
deswius d'étoffe de coton. Un u
njtenr v. joste.
■cuvant dérivé jw/n de lallemBiid
OBtice, justiohe v, jugi.
il" (mp'' sw'. '/'!")> """is
ustioier. jnstldarM v. jii.t.
e'Ml le contraire qu'il fallait dire;
uitiM, jnatiMT. junMH v ju-i.
srAmita, espèce de manteau, autre-
U.I V. jus..
foU ulnia, est le mot allemand
nvenerie >. juefi.i-.
tel a. an linnu dir«ri.-. In in.'m<>
ovenor, juvenur v jurliic.
b
^H
■ÎU\ LAI
S
^H^ Ksi V.
K<>tn«al« >. .^^^H
i EiiUo V. ualUou.
Keniaaw v. .^^^H
EBnke t. quant 1.
K«nid T. ^^^^1
EuMt V. canon.
EBtlf y. ^^^^1
Xhiom V. canon.
^H
EanqitM I. quant I
Eeodre v. coudr.: ^^^H
Kar ï. car, cmij.
Sente v. ,^^^H
SArdènal v. cardinal.
K« V. cuir. ^^H
KarolB. kwoliT ï. ^-arole.
^^H
KMke >-. chascun.
^^^^B
Eatone t. quatre.
KienaiU* v. ^HH
^^— Kfttrg V. quatre.
Kiaata r. cotre. ^"^
^^ Ibnt y. cBor.
Eiantepoinu v. cotre. '
^H Eaval
Eiene v. ehevra.
^r ^ '- 1"<-
El, qui le I, 135. .^
El coïkn, Id onket, kikl enkM 1. l'jo ^ ,
Sd ï. qui.
Kdr V. ohaor.
Kinte V. cotre. ' -
Kel V. quel et I, 16» cl «uiv.
Soi V qui. ^
^^ KcniTCt V. ciiivd.
Knidier v. cuider.
^^ KMlt V. chaor.
KoiEM V cini:.
F
I..
I. La. lai an. 1, ^3; prou. g.
er». I, lacet, cordon, lieu; da lagtuus; xb.
128; pron. liém. I, Ô8 ; i(-/a. laoar, lader, ladhier 1,407. ir, 397
II. La, lai adv. II, 278; iU II
, 279; lacer, lier, «errer; ,c incer, .e lier
adv. camp. Un II, 279; laimu.
laent, par «erment; comp. déglacer, de«-
laiani, Isaiti, Iwui, leieni,
leiwi Uder II, 240, délacer, dÉlier, dé-
11, 580.
tacher; enlaeer. enlaciet 1, 152. Il,
Ubw, Ubonr, labni 1, 184. Il
, 15S. 97- 33G, enlacer, entrelacer, lier,
196, labeur, travail, peine, ta
tigue; embrasaer; d'où gnlaoeUT», enlace-
labor; labont, Itbnrar, labonisr 1, ment, enirGlacemeni, treillis; wttr^
153. Il, 113, travailler, ta peiper, ladiim 1, 401, entrelacer.
faire; cDltiier; sa dit en ou
ire de H. Lm, a. ». lai. Il, 54, lac; lacus.
tout ce qui peut chagriner et
. faire Laeer v- lac I.
de ta peine; laiorare; de là
, i»bo- Laehier v. lac I.
Tttm. laboreor, travailleur, 1
labou- Laciar v. la,- I.
reur; laboraga , toute espècu de I-adre, ladre; ttal. laxzara, mendiant;
iraTail, labourage.
dont la forme primitire a sang doute
cté loter, latre; du nom Laum,
Laborem- v. Inbor.
dans la parabole du mauvais riche
Laborer, laborem t, labor.
et de Lazare, Ekhdb 6. S. Luc 16,
Labour, labourer «. labor
19. V. Itoquef s.e v. ci s, t. ladrerie.
Eabur. laburer v, labor.
lmdi v. la u. n 11, aao. 1
I. Lac, lu, laii, lai I, :>.n. IF
, y4«. Lai ^rt , rron . «dr. v. la t. Il, J
V
^/i€c^af^^
1
^I^H.
HH^
^V
7 LAI
'Ur. loi.
Laie, Inique v. lui.
U, l«ia I, 244, laî, laïque; ou âguré
Laie, large chemin au milieu d'un
fgnorut; prov. lak, Ital. Uicoi
hois; Imà, lada, leda: de l'anglo-
laicui (Imxoi).
i.Bxun làd, iter, ancien norois Uid.
bitu T. In n. el II, 31:10
suéd Ud, iter, ria. Cfr. Dief, G. W
Uid, bdd. led, lait. 6.8. et p r. lai.,
II, 132. (St. Germain en) laye.
lui, iNi. fém. laid», Idde, lede II,
Laiena, laimit v. U U. et 11, 380.
M7. 384, préjudiciable, nuisible.
Laier, leier, latiier. laÎKiar, laiiin.
leuer, learier, laineir 1, 303 et suiv.,
géant, fDJorieux : uialtraitê, outragé.
laisser, 'JélaiSBer, quitter, trans-
injurié, congpuc; de l'alial. teid.
mettre, léguer, permettre, conneolir.
haï, SDcieu norois leidkr, auglo-
ceiseT, s'abstenir. Les explications
Mxon iadh, etc. Cfr. Dicf. G. W,
que j'ai données 1. c. ne sont pas
It, 132. Laid, (ail était aussi siib-
exemples do reproch F, car les formes
tlantif et aignifiait mal, tort, pré-
en M, ne peuvent être identiques,
judice, offense, outrage, injure, af-
dans leur origine, arec lairr, Uier-
front; faire laid II, 7; cfr. l'ahal.
Laier pfut dériver de l'allemand:
lelt «ion; faire par /ail, malgré
ancien saxon Jalon, goth. Utan,
■ai, k contre-coeur. Adv. laidement
leitan, à'fid-ai, etc., ancien noroiii
U, 10. 22. 70, 371, <rti.ie maniire
lâta, ainere, rclinquere, permictcre,
funetlo, DUtraj^eante , fatalemt^iil,
etc., par la syncope dn 1; ou bien
d'une manière préjudiciable, nui-
du iBlin iegare. J'admets la pre-
■ibk; laidement. Vli. laider, d'où
mière dérivation, parce que !• aigni-
kldeiir, laldder. blesser, injurier,
Gcalion de Itgam est eiclosive en
honnir, bnmilier, faire tort, fairu
égarJ à celle du primitif germn-
nique et dn mot do la langue d'otl.
l'ahal. UidÔH; laidii II, 37, leidii
et que te radi<;al a passé de l'a à
U, 92, ontrager, injurier, faire ton,
r«, ron pas de T. à l'n. Cfr. M.
lie l'ahal- kidja». Dér. laidange,
dér, laiv laiiie I, a60, legs, testa-
Uidenge, injure, uutragt^, mépris,
ment; faire laii , accorder, aban-
1
opprobre, affroulj cfr. ahul. lui-
donner; - lalMor II, 328, faculté.
ilunga, accusation; rb. laidasger I,
moyeu, liberté, loisir; que je range
71. 112, laidBDgier I, 30(1, comme
ici à cansc de sa vouatisation, malgré
laider et laidir; — laldi;re I, 21(3,
injure, outrage, mauvais traitement.
I, 401, interrompre, mettre de cùlé.
blessure; — talduoe 11, 70, cbone
oublier; ealaiuer (tr), edetter, etc.
II, 238. aô(i, se précipiter, s'élan-
Laidange. laidanger v. Imd,
cer, le laisser aller, lâcher la bride.
Laide, Uideier v. laid.
s'étendre ; edail, ealN, élau , saut,
Hi
action de se précipiter, choc; à
•■ilaiê, de toutei aes forces, avec
■à
Laidai ». laid.
UUma» 1. laid.
remettre, faire grâce; relali. ralea
Uidlt T. laid.
UUtia T. laid.
rulHchemenl : faire à qqn. relu de
Laldon T. luid
iqcl, P d B.S217.fBiie abandonner,
fl
LAI 218 LAN
faire perdre; — rémission, iadul- Laine II, 61, laine: latui,
gence dont on use envers une per- Laingne v. leigne.
sonne en se relâchant du droit que Laireehin ▼. laron.
Ton a sur quelque chose qu'elle doit. Lairme v. larme.
A la même racine, de laxui (i. e. Lairon v. laron.
lascos): lasohe, lasqae, lâche, large, Lait, préjudiciable v. laid,
mou, négligent; d'où laieheamant, Lais, legs v. laier.
lanhetement, laeehidtement, d'une ma - Lais, lac v. lac II.
niére lâche, négligemment; laseher, Lait, lacet ▼. lac I.
laïqner II, 287, lâcher, relâcher. — Laiiiar t. laier.
On rangera facilement autour de Ltiise subst. ▼. laier.
ces mots les composés et dérivés Tiaiarier v. laier.
qui ne se trouvent pas dans mes XaisMur v. laier.
citations. On a déjà beaucoup dis- Lait t. laid.
enté l'origine de notre relayer, re- Lait II, 226, lait; de lac (lact); lai-
UUs, DC. le dérive de /aM (v. plus tant I, 227, enfant à la mamelle,
haut), lee, relêer, canef venaticos nourrisson; laciam; verbe corn p.
in planiciem reducere, e alios su- alaiter I, 114. II, 354, téter, sa-
mere. Cette dérivation .est tout à vourer; alaiter; allaitent, comme
fait arbitraire. Frisch pense, sans laitant.
plus de raison, à l'anglais lay^ Laitant v. lait,
mettre, poser. D'autres ont songé Laii v. laid.
à religare^ attacher et détacher; Lame, tombe; de lamina; de là aie- -^^ '
mais il faudrait alors admettre maie, de VaUmeU, pour la Umele, Jf/
changement de i en a, et prouver mot dont nous avons fait, par cor-
les termes intermédiaires UÀtr, leier rnption , alumelle ; mais la forme ' *
(v. lier), puis que le i de relais primitive o/eme/c s'est conservée dans
est paragogique. Relayer est simple- les patois. Alemele signifiait tout
ment la forme laier avec la parti- instrument do fer qui est tranchant,
cule re, et il signifie rel|cher, faire Lanoe, lanehe I, 182. II, 313, lance:
relâche, tandis que le subst. relais combattant avec la lance; du latin
est absolument celui que Ton a vu lancea, mot espagnol selon les uns,
plus haut. On a cherché bien loin germain ou gaulois selon les autres,
ce qu'on avait sous la main. V. DC. s. v. lancea, Dief. Celt. I,
Laigne, lange v. lange. 62. Verbe lanoer, lanchier II, 62.
Laigne, bois v. leigne. 248, jouter, frapper avec une lance,
Laigner, se plaindre, murmurer, gron- darder, lancer; lanoeis, action de
der; prov. lanbar, ital. lagnarsi; lancer. De là viennent nos com-
subst. prov. lanba, ital. lagna; de posés élancer^ élan pour eslans;
laniare se prae dolore, selon Mura- prov. lans, jet, élan,
tori. De* laniarius (a laniandis Lanoer v. lance,
avibus), on a fait lanier, lenier I, Lanehe v. lance.
195, dans le principe, e»|)ècc de Lanchier v. lance,
faucon, faucon-lanicr, et par allu- Lande, ^. f. , <jui aujourd'hui ne bvrt
sion, lâche, poltron, couard, paren- qu'à désigner une terre inculte, une
seux, lent, (fr R. d. C. d. F. p. 10. plaine, »'onj|ilovaii aussi autrefois
note. polir le hitiii *<i//f<j>, p. e\ Q. L. d. K.
A^ ^f^îîdtl
1/
0^ £^u/âù%â
""^^ aS^'^" ""^ ^^. ./*.'*. 4<âK^, /^
*
I
LAN
211t
[•l, 4S> 86; de là l'exprasiiou urili-
I landa funilie. On B l'iiabi-
de Jériver lande du golliique
(n.), Z'>'e''j "orp^-, iyçBç;
idaU U ligaificalioa de notre moi
le r^iprtMha tlftVBDioge du breton
iaiMl, arbre épinem, aa plur. Inn-
L MM, landes) /unit reposant siir une
I aDcienoc forme iaml. l\ fant prendre
□entre du gothique Iniul.
Langage v. langue.
Lang^er, langagier v. langue.
Lange, laigne, noire lange, autrefois
étoffe, babit de laine; chemise (?)
Rntb. I, 7; (le laneta.
lABge, langue v. langue.
Laagor v. languir.
Langue, lange I, 48. 309
• parole, langage, idiome,
nation ; banderole eu forme du
langne; lingua; de là langage 11,
66, tangage, languie; peuple, aa-
tioa; propr langagiiiBi, ital. lin^
guaggiu, e«p. lenguaje; «t d'ici
laigagor, parler, harangticri d'où
langagier, babillard, grand parleur,
I^ngnit 1, 34Û, languir, gémir, soulïrir ;
languere; langer, langnr I, 26b.
34Û , peine, suuffrunce; langvor.
Langnr v. iangnir.
Lamer t- laigiier.
, langue,
LAS
libéralité, abondance; |jri>[iT. lar-
gitiit; largor, largeur; propr, tar-
i/or; esp, , proT. largor.
Largement v. large.
Largesse v. large.
Larghentent v tnrge.
Largir v. larg.^.
LargOT V, large.
Laignewse v. larye.
Larme, lairme, terme 11, 3'ii;, iarwe;
de lacrina ; laimier, verser d«fl
Larmier v. larme.
Laron, lanm, Uiron, larron, s. i lerea,
lerrei, lieres I, 73. 4, larron; de
iiilru; à larron, clandeednemeDl.
H la dérobée; larroH fotiitr, for^
Isteur; cfr. larron qui enblu par
foise U, 1 1 et Rayn. L. R III, 37à
farsaire; laioin, laresejn, laireoliin
I, 169. 840. 262. H, 202, larcin;
de Inlroeiniuia; en larcin, comme
ù larron; adt. larreeenonsement M.
B. J. 4G9, lamoiaeaiement , en Ur-
LarreDenoaiament v. Iar<iii,
Lairia II, 370, liuii. larririnm, iui-
cultîvÈe, terrain inégal, Kiliaenragi-
porte larriâ au liollandaia latr, ib, ;
M. Dief. G. W. Il, 129 dit laridtu
= aridui ? en rappelant ariditim.
LirgB I, 106- 300, large; gi-néreux,
libéral ; largui ; adv. lacement,
lar^umant T, 29t. 294. a^3. n, 21,
341, largement, généreusement, libé-
ralement; largir 1, 30S, donner,
accorder; faire des largesses; élar-
re; largirt; de la lar-
ge«M, largaescG I. :)(;i>. largeur:
Laa y. lac I.
Las, là ks 1, 136.
Lu, lanell, 401. I. 177. 11,80. 21^;
empl, subst. II, 2g'j; d'où lasser,
lasser, fatiguer; comp. hallaa, balai,
alaa, hélas; tllIMïïr, tomber de laesi-
lude, tomber en défaillauce: K eeat
terunl (traduisant tlefieere), par
«veniure, al désert (Q. L. d. R 11,
17>t). T. M, 3ia ou lit alaiK, que
i
LAS 2;
M. F. Michel iradult pat malh«u-
leui; il faudrait alors admettra qa«
ce mot eat fait féminin à cause de
la rime. Je préfère y voir le par-
ticipe û'alaiter, comme plus ex-
pressif et plus convenable à la signi-
fication du vers suivant; mnia eu
licence poétique pour la rime avec
aclati». De lot dérive encore le
subat. laite, lassitude, cliagrin.
LMche V. laier.
Lucbeamsnt v, laier,
Lascheitament v. laier.
baiiuhu, litiertlnuge. liceuce, I
tromperie, boufiTanneric ; Itohierra,
liohierret. iMdant, leobmt, lieboor,
Immi 1, Ti, gourmand, glouton,
qui ainie la bonne ch^re, celui qui
s'adouuB aux plaisirs de la MbIe
ou de l'amour, galant, galant d'une
femme mariée, lib^rtiu , débauché,
parasite; comp. delsohisT R. d. Bea,
I, UT, lécber. Le peuple de u«r-
inines provinces emploie encore
UchfUF dans le eens de friand.
LBcheiie v. lécher.
LadùerTN v
Led V. loi.
tasqne, lasqner v, laier.
Led. lede v. laid.
ft(*fe " " L»tt» r, 225, latin, langage,
Lee, large v. let adj. ,^^
Leeee v. ,^H
langue
Leel ï. ^^Ê
étrangère; Inlinui. Jnsqn'a
la Re-
Letlted v. ^H
naissance le latin demeura le
1 langue
Leeni v la II. cl 11, 280, ^"
par eicellBDia. De là latiaier. sa-
Lmui v. loial.
vant; interprète.
Lager v. Icgicr.
IMiBMi V. latin.
Un V. la II. et 11, ST9.
Legeiie v. legîer.
Lafîr V, let adj.
tegUr, ligier, léger 11, 231), légir,
Uver 1, ib. Ib-i. 226. 11, lu
, Uv«r;
prompt, alerte, facile, aisé; dérivé
Imare.
de Ittis pur l'intermédiaire d'une
Ui v. lac J.
forme ieviarivs; cfr. italien lieie.
I.anier v. laier.
de levis, et leggiero; prov l«u et
Le V. lo.
La picard pour la I, 5S.
1, 217. II, U. 49, aiïémeut, fa.
Lé, joyeuK v. liet.
cilement, sans peine; de Ugier I,
Lé, large v. let adj.
y. jp Leal, lealment v. loial.
ytifi- HtjT^^LjBitad ,. loial.
peine, à la légère. C'est soua l'in-
fluence do /rjier, qu'on a formé
Leaui ï. la II. et 11, 280.
Icge, icrniQ de marine, h vide, lana
charge , nu lieu du simple tisf qui
LMoi V. loial.
aurait été le dérivé direct de /mû.
iMUto V. loial.
Dérivé tegerie. légùrelé, frivoliti,
Laolwoi V. lécher.
folie; de Irgerie, comme de Iggitr.
leehar, leoluer, lichier, lécbei
r, fa.ir^'
Vb. comp ategier 1, 127. 11, lût.
lippèe; (le l'abal. Ucckàn,
UvhÔH,
alléger, soulager, décharger d'accn-
ancien saxon leccôn, Uccoh ,
, unglu-
sation; simple prov. Iiiijar^lcviare
«BXon {jcctan, allmod. Irrktn, bas-
«aonlidie»; de là leoherie.
lieharis
liîf, d;-
sntlegier Ben. ISTS. soulager. mI-
nltgîM, j
!er. »l-
iai^*»-
-il
■^^asiJ^^s^.
■■^
LEG
221
LES
léger; propr. subleviare ; Boule^,
^Uége ; ainsi dans la forme moderne
IV est passé à Va, ce qui est rare,
it V. legier.
L, par syncope leSm, lefin II, 189,
graine, légume; legumen,
▼. loi.
d I, 121. 128, elle; de tl-lae ou
U - laec pour t//t.
y Idalment y. loial.
X«Uated y. loial.
X«ias V. loial.
T>eiawinimt v. loial.
X.«iaiii V. loial.
LeiMite v. loial.
Iieid, leide v. laid.
Leidir v. laid.
LdMiB V. la II. et II, 280.
Ldmr, laisser ▼. laier.
Lflter, lier v. lier.
LcigiiA, Iflingne, leine, laigne, laingne
I, 289, bois; prov. legna, Jeîgna,
lenha, esp. lena, lenha, itaL legna;
l%$na; à côté de Un, espèce de
navire; prov. ling, lenb, bois, es-
pèce de navire; esp. leno, port,
lenho, ital. legno, de Hgnum,
Leine v. leigne.
Leingne v. leigne
Leini v. la II et II, 280.
Leire, être permis v. loire II.
Leire, lire v. lire.
Leia v. lez.
nnr v. loire II.
tiMe, lice, chienne; de lycisce (ly-
ci$ca).
Leisfier v. laier.
Leitre v. letre. •••*
Leii, nuisible v. laid.
Leis, côté, et prép. v. lez.
Lend, lent R. d. K. IV, 72, lente; prov.
lende, port, lendea; iens, tendis.
On se sert encore de cette forme
leni (m.) dans plusieurs provinces.
Lendemain pour Tendemain v. main II.
Lenier v. laigner.
Lent, lant, lent, paresseux; lentus;
de là adv. lentement I, 384, lente-
ment; alentir II, 250. 300, ralentir,
retarder Molière s^est encore servi
d'alentir dans TEtourdi III, 4.
Lentement v. lent.
Lentille, lenlille; /enltcufa ;* lentllloe,
marqué de taches, couvert de
rousseurs.
Lentilloe v. lentille.
Léon, lion, Unn I, 49. 50. 118, lion;
leo (leon); dim. leuncel I, 99, lion-
ceau; leonculus.
Leopart, lenpart, linpart, Inpart II, 328.
390, léopard; leopardus,
Lepe, lippe, lippe; grosse lèvre, lèvre
avancée ; du bas allemand lippe^ lèvre.
Lèpre, liepre I, 228, lèpre; lepra(U-
nça); leproa, lepnu, lepreos II, 392,
lépreux; leprotut,
Leprona v. lèpre.,
Leproa, leprns v. lèpre.
Lere v. loire II.
Lerea v. laron.
Lerme v. larme.
Lerrea v. laron.
Lea, large v. let adj.
Lea, côté, et prép. v. lez.
Lea art. rég. dir. pi. m. et f., suj. pi. f.
I, 46. 53, les. Le prov. et Tesp. ont
pour le plur. m. los^ de il^lot, et
pour le plur. f. lai, de il^lat; et
ce lot prov. s'affaiblit en /es, comme
lo du prov. et de la langue d*oTl
s'affaiblirent en le; ce qui pourrait
donner lieu à supposer que notre
les r. pi m., vient de t/-/os, tandis
que le fém. a son origine dans i/-
las ; cependant cette distinction est
tout à fait inutile; — les pron.
pers. rég. dir.^I, 121. 131.
Leair v. loire II.
LoMor, lenier v. laier.
Leite, habile; ital. lesto, habile, adroit,
prudent, rusé ; port, lesto, esp. listo ;
du goth. lisieigs, ahal. listtc, ingé-
nieux, avec rejet de la suffixe,
comme le dit M. Diez I, 276, et'
-
^^^^^^
^^H 001I |>BS, aiair que le |irùlend M. Che-
L«tir V. I.ir
^^H valet, de fiht, il'oli n'aaraient ja-
htm, liever. ieter. relever, faire
^^^^K mail pu '^ (lùvelup|>r'r les fumiez
lever, se lever, se relever; porallre.
^H
app»railre, en parlant des aslres, ,
^^M L«t. le, r.-iu. tve. ». .^i [.1- r. 1«, U*
d-iine maladie cuunée 11, 131: lou- i
^B I. 146. 101 334. 3D1, lurge, plut,
kver, enlever, emporter, emmener;
^^^H i|ui n'eit poa poinlu, élendii; laliu.
s'élever; lever iml , faire parler
^^H C'eat ici que je lagijKirte lu aubst.
^H ll^ 11, C.a, largeur, formé de laiut.
Itimoin, le récuser; litvrr fort I.
^^H' propr. talor, aveu «yuitope du 1,
151, tirer, retirer; faire hatt Itttr
^^^1 comme Isrgur de lugus. On pour-
I, lâ3, faire mettre debout; Jraer '
^^H tait le faire dériver de largor «.rcc
tiu 1. 340, se lever, se metiro en
^^^^ syDL'ope de rg; mai* je crois que
marche; cump. alever 1, 37-2, élever.
^^H cetle traiisfurnialiin est i-oiilre les
placer dans un haut rang: com-
^^H uïBges de In Iaut;ue d'utl.
mencer, établir; eilevu. elUvar 1.
^^M IM
ey, efi, 82, élever, exalter, lever;
^^M Letaril, mail. Ma. letrin II, U^,
part. empl. subat. 1, b4, les grands;
^^H tribuDo où on lisait \es psauin;!^,
enlerer. enlever, emporter; ratora,
rétablir; exempter, délivrer; H re-
^^r Uurlii, pupitre ù l'uBBtje des êflieee
poor poser les liires ijui serrent à
sub^t. rrtief I. 363, relief, KUe;
eUanler le» oïfiwf ; pour ainsi dire
propr. relerium, prov. relen.
hcltyrih. Cfr. DC. lecloriumn.
Lèvre II, 30, lèvre; du plur. tatra
(labrom). Cfr. arme.
bot; litlérsturc; éplire, miiaive,
Larrar v. lévrier,
ordre; lillera; latri, icrit, couvert
L*Tiier, Inrer I, 400, s. m. lévrier;
letMfiie. iitiéraiurc, connuisEanee dus
;.;.«r«ri«..
belleB-letlres! Iiltrnil«,«
Loviiere v. Ie%'ricr.
Letwfire v, letre.
Le? V, le/.
Letri, letrin v. leteril.
Lei, large v. let adj.
Ua, loup ï. lou.
Lei Oet. led), 1er, lo. l>ia. l*i> I. Slti.
Lan, lien v. lieu.
liGô, cùté, flanc, le plat d'une arme
Lmda, droit «ir le» mardi an dises,
blanche; l,U«i: prép. lai. let. laii,
droit de péage, et toute espèce de
m 11, 356; - adv. /« d /« ou
droits; selon DC. de rallem. Iftidii,
In rt Ui II, il5G; - prép, uomp.
amende payée pour un bommetoé;
deled, delei, dalea, dedelai, p» de-
mais le sens et la forme repuuMeiit
lei *,*** ir, 3Ô6.
celle élymologie. Il vieul de ([e-
Li, proD. pers. rég. iiid. 1, lil. I2S.
lui, à lui; de i(-/i.
de levare, lomme un a rocilus pour
Li. H., 1' art, 1, 46. J3. 54, le, la.
voealus, et aulres. Leudt . prov.
les; il-lic pour ille. el iiou de illi,
ienda. leJda, leida, lesda. micien
k .-amie du aiugnlier
esp. leida, signifie d,.nc :<inipleiTienI
Liarde v. liart.
lavée, ar. leter.
Leam, lea» v, legun.
leardo, prov. lear, liar; du oelliqiM:
Leun»el v leon.
k.mri im, kH> foncé, arec la snf-
j^jï,i«, ^jleie.,l)iUa !f- -J^- "i
^^^^^^^^^^^^^^^^^^■^_*^^^^^^^l
^^E]iH d
^^B LIB ^^^1
^^H be ard. Celte étïmologie pintltra
sam apr*a lea cbajaeurs La forme
^^^^B fRUue k ceux qui font lie ard une
repousse le» étymologles lmariu$.
^^^H sumxe exclusivement Bllemande,
pour rimariuB, de limari- rimari.
^^B dér. de l'adjectif Aorf, goEli. hardtu.
^^H dur. Mais ariJ appartlenl au cel-
parce que le limier ouvre la cljasae,
^^M tlqno Bilui bien qu'aux idiomea
Cfr. proï. liamar, lier, attacher.
^^H germaniques, et M. Moue a prouvé
Lirt 1, pora. e. prés, ind, de lever.
^^^H que, pour l'atleiuand mSme, la rai-
Liepre v. lopre.
^^^ ion da l'emploi du la suftlxe ard
Lier, leier, leier 1, 15S. 397. II, 53,
^^H doit souvent être reclierchée dan»
lier, aiiacher; refuaer de remettre
lea pi^ch^s; de Hgare; liien, loian
^^a celtique se fixe d'aprèa le gallois
II, 177, lien; de figancn; liaa Q. L
^^K kttrdd, aimable ; irlandais arl, noble,
d. R. I, 115, botle, ligature; de
^^^H grand, arS, puisBaot, auguste. Cfr.
lisaïui? ~ comp. aller, allier;
^^1 Mone, Die Gatliachn Sprache, | 99
alligare; part. empl. siihat. alie.
^^1 tt
aloiell, 394, allié; d'où allanee,
^H libMdlte V.
alliance, union, société; aliance Dtv
^^B Vê, lioha ». C, barrière, Tetraoche-
I, 81; ralier II, 840, rallier; -
obliger, obliger, engager, lier; obli-
^^^B extérieare; lieu où l'on combattait;
gare; d'oi. ebllganoe, obligation, en-
^^^ joute, oourae, combat aimulé, qui
ae fait dana un champ clos de pieux :
tacher; d'où deiliei I, 46. II. 16l. 1
dn latin licium, doQt on fit un
délier, délacer, dctacbor; remetUa
réminin, bien que la aigaiQcation
les pjché». Cfr. liCmier.
ceinture dans une acception toute
Lient v. laron.
particulière (per lancem et livium
Liane v. liut.
furta concipere) B'ncBorde aase^
Liel. La, le. s. b Uei I. GO. 18G, 31J.
^^ difScilement avee celle de lice. ilal.
II, -iSJ. gui, jùvenx, content; de i
^^^L llccia, «p. iiza, prov. linsa
lacluij liemest 1, 315. II, 312,
^H IMm V.
gaiinci.t, joveusemenl. Lie l'est '
^P Uabwr V. lécher.
uonaerïédans/iiirec*ci-e;ie. Tiown.
^^ Utkaria V. lécher.
l»eeII,38.3SI, joie, gaiti, plaisir, '
liohMTaa v. lécher.
iilU>grï«.c; larlilia; vb. comp. *n-
lieLleT ï. lécher.
leecer M. !. J. 493, se réjouir; ••-
LU I, 121. 128. elle; comme lei,
eleader I, 98. II, 350. 387, réjouir.
de it'lae ou it~laee pour illi.
rendre content ; ee réjouir, être bien-
U*. liunnt v. liet.
Bise; lie /asli(c«-e, on plutût d'une
^^ Lia aubat. f., tmà. „/<a« i. e. faecea
^H vlni^ Jo. de Gart. ap. PC; de
edeMMment. joie, contentement; h
^H Utare. Cfr. Dief. Celt. I, 63; el
raleaoier. R d. C. d. C. 251, ae
réjouir.
1 levare; l'allemand heft de ieien,
lian, len, Un, Ion I, 151. 153, 179.
lever.
IB7. 268, lien, place, endroit, oc-
. Lltmier, toiemîer 11, 78, limier; de
casion, moment opportun, aituation ;
^^_ ligamr», corde avec laquelle on
/ocHj; nW fin*, nulle part; Inee, aloc.
^^^ attachait les chiens, en lea condui-
aIueo.BluBcII.aoO: — loealI.SM;—
Lien», Uns, li«ii«i dim. UBii«t«, UiuU
II, 53: de Icyea, caille, ehez hi
Gauloii, redversû en Irgua avec
(lipblhongaisDn de l'r. Mcnsurns
viarum aos millaria dicimus, Gra«ci
«iBilla, Gulli ieui^is (ItiJoreXVI).
jftùyti fidiHir I' t'aiâimc (Heïv-
cliins). Cfr. Dief. Celt. t, 65; Ain-
■DlonMarcelItnXV.eli;. lïmeirgni-
Bail auwï l'espace d'une lieue, aur-
tout par rapport su temps que l'on
eiuployaii à lo parcourir; mais
d'ardinnire, dan^ i^etle aircptîon,
il parait nous Icb formes liutc I, 163,
loee V. d. B, 100S9 , loutr 1 , 343.
licnata t. lieuo.
liercr v. lever.
Un V. Ilel.
Ugtuf» V. lige.
ligel, 134. 147. L'homme lif-e âlait
celui qui B'élait oblige, pai sormenl,
d'aider ci de servir son seigneur
mand leJig, lll.r». .
gagnagï)?
lign ï. lige.
Ligament v. lige.
Ligier v. legier.
Ligierament v. legier.
L^. lignage v. îiii.
Ligue» V lin.
Lin, lign I, 79, lignée, race, deiceu-
dDDïC; de fimim, fil, Iresie; ^BM
t, S'25, lignie 1, 143. 1S4 , Mgnéo,
race, descïndaui'e ; de linra; rb
comp. fonllgfter, foriigsisr I, 18!!,
ginc; sortir de la droite ligne;
propr. forit Jjneare; dér. linaga I,
âSâ, lignage I, 77, famille, parents.
liguée, race. De la- signification
propre mile, dérive faciloment lo
s et f
Le seignei
Adv. ligement I, 143, sans ri-ecrve,
sans CKccption ; eubst, ligee 11, 3,
ferment de fidviilê rgoi lie le vassal
il son seigneur; liganoe II, 231,
hommage lige, eugagemeot. Ou
dérive ordinairement lige de liga-
Im , malH un voit de prime ahord
que celte étymologic ne Loavieiil
ni pour la forme iiaL fijiu, Imù
ligii", Til pour lo seni; car, comme
le fait fort bien observer M. Grand-
gagnage (s, c. ligej, l'hommiige lige
signiflait un hommage dégagé de
toute restriction au proflc d'un licr^
el par IJi absolu, tijr, de l'nlle-
Liitftge V. lin.
Linge adj., de lin, Q. L. d. B. II, Ul,
aujourd'hui aubst.; cle Hhou.
Lippe ï. Irpe.
Liqeor II, 14, liquide; Uqvar.
Lire, leire II, 171 et saiv., lire, étn-
dior; comp. délire, deilire G. Guiari
II, 115, compter, faire l'appel; ee-
llie, ealsire, eUire, enlira II, 171. 3,
i^lire, choisir, distinguer; entendre,
concevoir; de eligrrr; eileit, dUt,
edit, ellleat I, ?12 II, 213. 360,
élu; i)ui mt'Tile d'être diitingaé;
eleclvs: de là editnre II, 104, élec-
tion; — esleotion, alection I, 52
II, 104- 13-', ùleciion. choix; de
Lire, lyre, du latin lyra, Instrumaut
qui ne rappelait nullement la Ijire
antique: il avait, dans le principe,
une forme conique u peu prè» sem-
blable à celle de la mandoline, et
Ui [I, us. 348, Ils; iIuDG
bjpollikiqueJiJiHl pour lililàm
tili (le lllium , «i arec cbsagei
d« la Hconde lic|uide liri, cnfia,
•.'omme eu TraDv l'"! en iUl gi^lio,
avec L'huigeiuenl du jirei
!),- eip., porl, lirio.
~ le, bande, biird , bordure; du lu
Ultait, UlCet, liiUd, lÙCfl flitins,
lUlei, liilti) t, 2ia. n, E3, burd^,
(|ul ■ une Ibière, veiné; de l'abal.
lUIa, bande, allmod. leùlt, bordure.
Le lubBt. litière est Je la même
Famille, il est pour liiliere.
. lisl
T. lUlG.
. tUte.
Iktai T. liste.
lit. 1. 1-. et p. r. Ui, lil I, S4, lit;
UtiHm; ptav. leil, leicb, ilal. letto,
«p. kcho, part, lello.
XiMril V. leteril.
Ub r.
Usa, 1
Liun r. Icoii.
Liât, Mt, lot, lac, luth; itnl. Uuto.
lento, eip. laud, port, alaude, prov-
laul, alleDiBiitl laute, turc el-o'oud
ou a'ond. Cet inilrumeiit tice son
origine et sou nom do l'Orient
arabe 'Qd, oalcnitile de terre, ei
rnrtklo fil' M. Une des (ottocs
:\e complet. I^ luth 6laîl con-
du cCiti du doB, oil il éuîl
favonné à pans ou à cdicB. Au
milieu de la table de réioauanue
il y avait une ouïe qnt l'appelait
. Les cordes itaieni
de bojBu et diitribuéei lur plus
rangs, les unes simples, c.-ù-d. com-
posites d'une seule corde, les a
doubles, c.*â-d, comprenant deux
cordas accord iea à 1
des cordes a varié suivant
des laiba et les per-
fectionne m en ts (jiie ces instruments
subirent. On ne jouait pas toujours
du Inth ea pinçant les cordes; on
c|uelquefois du plec
LÏTiaiaaD v. livre II.
I. liTW I, 183, livre; tiUr; prov.
libre, ital., esp. libro, port, livro;
librairie, bililîotlièque; litraria ;
ital. libreria, port, lin
Icbraria.
II. Livre II, Ï20, livre, poids el
de monnaie décompte; Utra; prov.
libra, liura, esp., port, libra, ital.
libbra, lira; de là lirree I, 111,
lerro qui rapporte une livre de rente,
espèce de mesure d'étendue ; — li-
vraiion, lîTraiaoB, liTTtônm, livrolMni,
lirriaon, paieiuenl en nature que
recevaient les officiers des grandes
maisuus, fourniture, don eu argent,
babils ou autres choses, ration;
/i& ratio.
LÎTiee, don d'habits v. livrer.
Livrée, espèce de mesure v. livre II.
LiTreiaen, liTiaiiiiii v. livre II.
Livrer, livrer, délivrer, accorder; de
liUrare, délivrer, d'où maître en
main de qqn. Cest de là que vient
livrée, Imà. liberala, liberatio, don
d'haliits qne le maiire fait a ses
domestiiines , propr. chose livrée;
autrefois ce mot s'appliquait a
Ij
J
Doarrltar». Coup, <it Airr.
ptor. , port, lin
libre, pric^i prompt
>lert«: à drlhrt, tîbi
prompte m «ni -, adv. dalÎTiMiunt 1.
37i II. 373, iibremcni. ta»> em-
pècbenieiil, proropteinenu Cniop. Ut
Rrrrr, deliTT«r, dalÎTanrlI. RS. 136.
d^liircr, rendre, remettre; » rfe-
iierer rf"»» enfani II, 157, sc-
concher; de ta ddtrnDM, rel«ie-
ment. ilélivrinoc; delirmiuiit It,
ibrrilion
foc. bonde i,i« cbe^BUx), i.i^d.i
ï^r. ,il«,.Hl f«.*., p„ ,„^ •'
q.ie fout les LoocU
('fr. GrandijagnBge j.
Î27, iléli
linîM» V,
UTToimi V.
Ii« T. lit.
Lo 1. p. E. pré>. ind. de
Lo, Ion, In, le art. m, s.,
Û3, le. La forme lo g
langue
rég. dir
jMX, l*oet (prêt. înd. i. p. j^ ^^ .
/«.) H. 371. 382, «.nseiller. 'i^
profiter, p«rîii8Uer,ïa„ier. de'/«
"-"- ^' -"« ■"^-'^ racine. a1^
la ,ig«ifi«,ion indiquée, on for^
f4U>di»ui, liMdrmta, l'achat dii fo«
1^." """''■_'''"" ""«K^ letwag, ii_
..„».=». permission
1
prudeni
, d'abord lerme d.
mploj^B
lujet daOï l'ilal-, leproi.; elle dér.
de illo oa illum , de là, SFec as-
■uanligiement de l'a, Ion; lu en
Normandie; eoGn, par affaiblisie-
meiit de l> en e, on eut h; —
pron. pers. rêg. dir. m. I, 131. ISS;
— /* pron dém- I, J". 68-
Lebti iliicoura HalleiiT , artificieux ;
■édnclion, tromperie, fupercberie,
perfidie, mensonge; lober, séduire
par des parole* Hatleiises et arli-
ficiemes , irumpet, duper; loberrea.
lobeor, (rumpeur, aéduclenr; de
l'ahal. lob, faieur, éloge; allmod.
lob, ib , ïcrbe foien.
Lobeor v. lobe,
Leber, lobarrei v. lobe.
I,M, d'où notre mot loqvel, luquet,
fermoir, serrura; de l'anglo-iaxon
loc, rerroii ; gotli. ga-lvka»,
fuis», fermer, ouvrir (il clef).
IiMhtT, le<4er, branler, ébranler,
couer; etloelier, ecledai, ébrar
déplacer , arraeber eu
réfléchi: «'ébranler, se
e déplacer.
Jplojé géaéralo-
Lflwnnsf a f^njé des d*,
louuigeT, loDangenr, eic
bien »e garder de confond™
ùU avec losange, h,„,
!e qui pourrait arriver
upposait une syncope do ».
nênjB branche appartient en-
tament (laudamentum) I 144
t II, 138, conseil. avi,;i„ri:
0, suggestion, prière, louana»
T-II, p. 163 on lit loTOMMot po„
loetnrnl. Comp. dMloer, dNlo
dissuader, d^oon sel lier, blâmer, do^
piécier; dsiloi, blâme, désappro-
bation.
Loer, prendre en location v. loior.
Lof. eûlé que lo navire présenta aa
vent; de l'ancien anglais loof{p[„,
looves), vola manus, mettcarpus
inlerior; ancien norois H/i, dan.
lue. goth. lofa, la main étendue.
Ii^ I, -lec, loiga II, 162. 3GS. 380.
leule, cabane, loge; Imi. Imttia,
de t'abal- lauùr, laiibja, allmod.
laube, delaub, feuillage, Cfr, foilHe
Dér. It«er, logier I, 51. 2, log,r,
demeurer, élablir; logis, demeure-
lérsie- ^^H
ai, ^H
'ondra ^^H
^teA* ^
ulUce^ ^
c.;;^-^ .- >t;t'*^'
t^^^fi
363. 392, »'éubllr,
logiar , dMligeT II ,
chBiif[i!r de plkce.
logement v. loge.
Loger, logier v. logo.
Logii v. loge.
Logne, longe (p, ex.
lumbia, du IvmhHi.
Loi, Id, lai, loi, jnalice, droit;
a alaier, aleier. gi
dedoialniBiit , Am-
deiloislteit, deiloianM, dw-
v«»u); de LoiftlMlt v
I L niante v
I \a.
i (=.ii»
1 JUS
dadoi, di
SB7. »T8, tort, injustice, exigés, <;nme -,
'où dedoier, dedaiei, (et quelquefois
iJDCorreclement deeliar), sortir de la
-à-d. na |ia9 tenir sa foi,
de U loyauté; d'où detlaie,
loi«, homme bora loi, c.-ù-d. aana
ifoi, déloyal. An lieu de la préfixe
, on trouve iei: betloi, beilei,
par aiaîmilstjon , belloi 11, 110,
iTopiement loi injuste, (nuDae. por-
tort, injnatica ; meire à beiloi,
icmat de la loi, de ce qui est juste.
La préfijte iei, qui paraît encore
uns les formes Ler, bre, tiar, liis,
bi (bi->i>, bi'-soauj, donne au mot
Ift lignification de quetqne chose
il 'inoon Tenant, do défeatueu::; , de
faux, d'i n terre rti , de pervers, de
déraisonnable, d'injuste. Quelle est
l'origine de Ui 9 1,e latin />ii?
Cfr. loial.
dal, led, leial, leel. s, s, et p. r,
loiaos . Isani , ieiu , leiaui , teeui,
loyal, qui agit conformément a la
loi, à sa parole, u ses engagements;
de Icgatit; de là loialment, loian-
ment, Igaimesl, Isaameat, leialment,
Manment I, 154. 2T0. '272. 279.
327. Il, 93, loyalement, avei> vérité;
loUItait, loiante. lealted, Isialted,
Iwlted , leiaule , leaute , loyauté ;
Loier, lier v. lier.
Loiei, tuer, loer, louer, louiar I, I4S,
louer, donner ou prendre en loi!a-
tïon, à gages; iocare; pror, logur,
une. ittil. locare; teier, tniT, lonai
1, 49. 103. SSl. H, ZGb, prix, sa-
laire, payement, récompense, pré-
sent ; locnrium dans Varron LL. j,
2, § Ij; prov. logoier; tb. comp.
aloiar, aloer, ahiar, prendre à gages,
allouer, assigner, iilaoer; prov, alogar.
Loig 1, long.
Loige T. loge.
Loignlor v. long.
Loin, Idilg V. long.
Loiiigtajii V. long,
Loiu T, loe,
Loini T. long.
I. Loin, iDiiTs, leurre, appât, tei
de viande pour faire
faucon); prov, loire, anglais Inre;
vb. lolrtt, loiiisr, leurrer, dresser
ou attirer au leurre: Li aucunt
faucons tout loirier, H. d. C. d, C,
481; dora]lmB.Iuodcr,JiHjir, mÉma
signification.
II, Loire, lere, leire, loidr, ledr, laiiiT
II, 173-4, £Ire permis, être licite;
inf. empi, subst. IoIiIt, leitlr I, 133.
II, 53, 2:}3, permission, loisfri Imtt
à tavair II, 174-
Loiri» V. loire I.
, loi
Lombart mij . , i
I II.
I de
LON
228
LOS
peuple Lombart, nom sous lequel
on comprenait en général les Italiens
commerçant en France. ^^
Loue ▼. long et II, 364.
Long, loing, long, longv, Ivnge, longue
I, 281. II, 4. 101, long, pour ré-
tendue et la durée; différé; longvi;
longes, longnet, longhet II, &5. 57.
62. 64, longtemps, de longtemps;
prov. longas ; adv. long, lone, loing,
loig, lono, loni, loina, Ining, Inini,
Inign, loin, loin; longum; en Unm
II, 74, au loin; de lonc en lanc I,
254, d*un bout à Tautre, en entier ;
pour ces différentes formes voj. I,
152. 298. 387. 327. 328. II, 51.
74. 275. etc. ; le « (z) est le « para-
gogique si commun dans les ad-
verbes; adv. longement, longhomont,
longuement I, 88. 142. 220. 316.
348, longuement, longtemps; prép.
long, lone, lone II, 364, d*où le
comp. Mlone, lolnne, lolone, lolime,
rahme, sohim, lolom, lolon, inlnn,
lelnm, Mlnme, lom, son, fon II, 364 ;
loc. conj. selon que I, 130; — dér.
loignier, longier I, 333, éloigner,
renvoyer, écarter, s'éloigner, sépa-
rer; longor I, 102, longueur; longe-
ment, longuement, longueur, délai,
retardement; lointain II, 191, loin-
tain; propr. longitanus ; empl. subst.
II, 249 par opposition à voisin;
comp. aloignier II, 78, éloigner,
allonger, retarder ; alonger, alongier
I, 187. 341, allonger, prolonger,
retarder, différer, éloigner; d*oii
ralonger II, 48, rallonger, prolonger,
retarder; ^onge, alongement, al-
longement, délai, retardement ; faire
alonge, cliercber des délais (notre
longe (corde) est le subst alonge,
Valonge, puis Va a pas»é à Tarticle
la longe), aèlongier I, 127. II, 10.
99, éloigner, écarter, prolonger, al-
longer, étendre; sans eslongier,
eslonge, sans aucun délai ; oiloignier,
éloigner; esloigner qqn. I, 405, s'é-
loigner de qqn., le fair; fordoignor,
éloigner; porloignior, porioignior II,
253, retarder, apporter du délai;
d'où poriolgnomont II, 346, retard,
délai.
Longe, longet v. long.
Longomont v. long.
Longhemont v. long.
Longhei ▼. long.
Longier v. long.
Longor v. long.
Longno, longnet t. long.
Longnomont v. long.
Looa, loni v. long.
Ler, Inr, lonr, leur I, 121. 131. 142,
leur; de il-lorum; hr rég. des
prépos. I, 133 pour eoz.
Lorci, Ion II, 312 et Gloss. ore II.
Loirier II, 313, laurier ( propr. lanra-
rins; de laurus,
I. Loi II, 296 indéclinable, Iok (Ch.
d. S. II, 8), lonz an nord de la Bour-
gogne et en Franche-Comté, quelque-
fois même Ion , et encore incorrecte-
ment loinz, du latin lau», signifiait
consentement, approbation, louange,
mérite, renommée , gloire , conseil,
avis. Los s'emplojait dans le style
judiciaire pour signifier le droit du
seigneur dans les mutations des
biens, et il nous est resté dans la
fo^'mule los (lods) et ventes (DC.
s. V. laudes, sous laudare). De las,
en partant de Tidée absolue que
laudes (hymne) avait dans Téglise,
on forma aloeer doser dans le pa-
tois breton, v. Duméril), louer,
vanter; être loué. Le participe aloeé
II, 285 se trouve souvent comme
éptthète des héros, loué, vanté, fa-
meux Cfr. loer, losenge.
II. Los M. d. F. I, 418, part, lot, sort;
jeter los, tirer au sort; de Talle-
mand: goth. hlaut», xlijfjoç^ ancien
norois hlutr, lulr, sors, abal. kiut,
hlui, hlôi, allmod. loos, ancien saxon
^0 m l^,^^'^
^
>■
6c^ _ ^iOf; dite,. »^ât4tl-ÛiHJ. iK^i»i
^^^^n
^^
1
^^1
1
29 LUN
^^^^ Uil, Biiclen iioroii Uni, Uxti, pun,
lai 1, 121. lis, luîi de illu/Mi on
^^V portiD. Cfr. Dief. G. W. Il , 563
de iUxif.
^^ ei DC. sors.
Lnign ■/. long ^
1
LOMOS*. lowngs. loKaiia^. Ilull«riu,
Luing V. long.
J
perfidie, iiilriËi"?. tromperia, roil-
Luini V. long-
1
Jede; lOWDguJe ri. U7, mùma signi-
Luire, lûir: ll..iivti 'uLtfl. Ivn- U,.,
fioaiion : Iobwbw, loMnjiet, loiangier,
34(1, darCÛ, lumière, éclat; prov.
flatter, louer, enjûlar, tromper.
lugor; eomp, entrettiiia 11, 353.
railler; loungiei, ioMagiarei, lo-
ttesloire II, 352, reluire II, 3â2
^^^ Mi^^t, lotangaor, flativur, cnjâlenr,
Cfr. esclistre.
^^^L qui abuse par des paroles. Lotnnge
Luialr v. luire.
^^^B apputienl à la famille laline lam
Lnlte. late, IdU 1,395. II,3S1, lutte.
^^^F (laudare), qui acait pria dans la
etfort; lucta; lolter, Initlw, Mtim.
langue d'otl la fonoo invariable loi.
lutter, résister, s'efforcet; luelart;
auquel on ajouta la suffixe angr.
lnit«rw. luitMTl, TT, advenaire.
en^e; cfr. laid-ange. V. Loiietloengc.
lutteur; Uclator; proï. lut-ha, loiW,
LCMSgMt I. losange.
lucbar, loitar, tucbador , toitador;
LoMUger v. losange.
liai, lutta, lotia, loltare, loltatare;
Lowngier. locangiergs v. loiaiige.
esp. lucba, lucbar , liichador; port.
LoMiigt, t0Hiige«r v. losange.
luta, lutar, lutador.
leMBgarie v. losange.
Lun, s s. et p. r. Inni II, 378, boue,
I«Nllgl«l , losange.
fange, limon; defimiu? mais nlur»
Lan, louange v. los.
pourquoi H pour i? Il faut sans
IM, les, s. s- et p. r , <;oi)tr. IM 1,
doute se reporter il rinBuellc^e du
^^^^ 49. 370, loup 3 Ivpvt; prov. lup, lop,
grec i.vff), li/i€i.
^^^K- ital. lupo, esp. , port. lobo.
Lumière I, 50, lumière; proT. lum-
^^nm. lieu
iieira, luiueira; dér. de lumin, proï.
^^ XOD t.
Ldd 1. p. b prés. ind. de louer.
InmiUM, lumincui; luminoiiii; aln-
lODM V. ]t«ue
mer II, 3C5. 38ti, allumer, vnflam-
L«uM«e V. loer.
mer, pasaionuer; éclairer; recuuvrer
Ltmti, louer v. loer.
la lumière; s'allumer; propr. alu-
IdMT, prandre s gages el salairi:
mcnarey pior. alumenar, alumnar;
». loier.
enlominar I. 66. 220. S27. éclairer.
loBlw *. loier.
illuminer, enluminer; prov. en-
Inr V. lor.
lumenar.
Luminaire v. lumière.
Laminoi v. lumière.
tô» ï, loa.
LnnaiMD t. lune.
Les, loup ï. lûu.
Lnno V. long.
Lm, approbation v. loi.
Lundi V. lune.
^^ lit y. lo.
Lune t, gG, lune; {una , InnaiMn, lu-
^^^^M T. et H, -itM.
aei«)a I, 118, lunaison; propr. lu-
natia; Inndl 1, 179, lupdi; lunac
^^■t t.
diei; cit. dia I.
^^MlaM V. et II, a03, Inetqae 11, 'Mi.
inng, lange v luug.
■^
^^KXmin pour lues H , 30L1.
LuneiMm v. lune.
m
LUN
MAG
Lmu V. [uiu. kcelUi. ^usse'tB , biiite. DC. lu-
Law V. luire. cellus.
Lnput.'V. leopurl. Lnte v. Iiiite.
Lut V. lor, Lntw I, 226 part. pas. de lire.
LdhI, louan, cert'iieil . tombuuu ^ île Lnxtm I, 153. 326, liixure; Ivxttria.
I
Kulne V. mailie II.
■aM, lOMbt II, 40, mu&se, aurlo d'arji.c
dont Je bout était -fort gros; ds
matea, simple inaoaDu de maleola
Plin. 17, 18, 19, qnl «o retrouve
dans la provençal maasolii; de là
magae, maohiie, tUMM I, ^42. U:)T.
■«gnan, naignut, malgnùr, etc. cban-
droanier; anjourd'hai, eu Franche-
Comté, majnin, cbaudronnier am-
bulant, en Normaadip, mayna», dans
la Berry, mignan; ilal. magaane,
«rrurier; de machina (mach'na)?
Mais ceiiaineiuetit yias du breton
msrioouer, coaimd le dit M. Che-
I alei , car ce mot oii emprunté au
fran^ftis, et encore moins de l'ècos-
iuia umliadan qui ne va guère de
pair avec manouner. Ménage ei
IViriirl dér. do arrnmen, autaoïi-
ItafOQ, nujnn, u>a>;»'n; luiû. »iul-
Mdltio, mackiu. tjelon M. Dicz I, nianua. miiuaniiB.
318 de l'abal. Mëtta, meiiio, de Uagna, magnei, maine.
mtuan, ntiuan, scindere, gotii.
mitttan, xoninyj ce qui permet di?
(upposer un subst. maila,. tailleur
(de pierres, etc.). Ni malla, ni
Mmp. n'Huraicat produitle bas latin
machie. La dériraliou de marcvi,
indiquée dans DC, me parait la
meilleure : de marcui est venu
marcio, celui qui gouverne 1» mar-
teau, UD ouvrier en pierres, puis
par syncope dur; nuicio,maçim, elc.
■adelin v. madrv,
Vaderiii v. madré
lladra U, 100, maire Trisi. U, a4,
'espèi:e de bois, qi/uii n'a pu spé-
ciller jusqu'id; adj. maielîn (Trisi.
GloB. maïre) ; madelin , maderin,
vaiaaean à boire; du l'alial. manir.
noeud (dans le bois), allmod. uaifr,
bois veiné, suéd. nioiur. Notre noiJrr
est de la mOmo source.
Haemeiit v. magne et II, :i<iO.
■ I. 179,
maint, m^'or, mm'oar, majeur, maior,
maiour, maleur, maSr I, tOS, plus
grand, plus considérable, principali
majvr; sbst. encore avec les formes
meonr, maonr, mahenr I, 71. 133,
clief, chef d'un corp« d'artisaiie ou
de l'onfrérie, udministralcut, rigia-
âcur: iiujourd'hDi premier foncUoQ-
uaire municipal d'une villa. Selon
M. J. Grimœ II, 463 magme, dans
le nom propre Charleiiuignt , du
dérive pas de magnui, mais de
l'allem. mnn, et l'e n'est que tard
qu'on rnpporlB nagni a magna»;
Cbarlemagnf,tiinii la langue franqoo,
Karolo-man. Kaismement U, 30â,
dont lu djphttiongue ni s'affaiblit
auy«i en ci, meiamemeot 1, 161. U,
■I, L'c que j'ai omis de rappeler en
disant qu'il ne fallait pas cunfuudrw
ne, signifiant purcillemenl.
Wk^^ù bute X4i*i cS inaxteii
^
° ' v'-'-s'"
i. nio^tma. , «e/A «'■^ 'Z-*^'-' ^/^'' -^ i^^-*' ^ '^^^^
VlltC^^ JidcéL ^TtalMl
ninM^ ^ftu/^^ ■iiiU'iéfih
***H
. Vf
- >/..^:'
»v.
4f9vt/> ^M^V> -- >^(^'
lltgn, nuigre I, 177. 11, *24^<. maigri! ^
mactr ; tiu là mlàgiate, mtgrtee,
grezs,
ïlal. roagrczES.
laliaîn.
défaut forporel, blesaure,
ical. magagna^ vb. malulgner , me-
halgnw, msliilii^sr, \i\e»iei, mutiler,
eitropier, tourmeoter, détruire, per-
dre-, ■(b). magagnare , , proT. ma-
ganbar. Muraturi dcr. magiigna de
titanganum, msagonneau, ce qui
est contre le sens, et l'opinion de
à l'italien n'a aiieune valeur l.es
itfmologies iadiijuées par ce
i<«oiltenabled. Il faut en outre
jger dehaigDSi 11, 386, mal-
, ravaler, qui, s'il eit primi-
tif, el Don une urÉation nou%*e)lr;
faite aur mehaigntr, donnerait une
tout aatre direction ù l'éiymologic
de KKlhain, Je ne naurua rien
propoier,
■■honr T. magne,
, [lilrio T. maie.
I, 48, mai; de majvt; prov. mai,
luair, cBp. niayu, ilal. ma){gio,
■UidsM V. mauaion.
Haie, mid, mit, met, [i^irin; ital
madiai Hiijourd-|iiii dans le Juta
nairf, en Pienrdie maie, en Nor
maodie net, en FrancLe - Couitt
< MMr; de tnagii , mngidti .l^tf^ t^
■Éiasi r. magne. "toan.
IbigllM V manoir.
IbigTa V. niagru.
mail; maillGii, actfio de frapper
aveo des nvtiU ou maUta.
I. KaUle. mHille, lisiu; de niicii/o;
de là mailler, maillier. muillcr, ou-
vrer, ijernir da mailles: camp de«-
mailler, dssmailer. deanailliDr, de»
II. Vaille, maaiUe, muille, aorte da
d'un denier, et qui équivalait à
l'obole; Imi. mtùUia, coniracti de
mtiialUa , DC s v. L'fr. Roquet
XsiUege v. malade.
Kaillell V. mail.
Hailler, murtcler r. uiail.
■aillu, mailler v. maille I.
Valltet V. mail.
Hoûlîer V, maille I,
I Hain, main; du nanHi,- prendre
se faire fort du qquli., se charger
de qqcL.; main d main, aussil^l,
niHuier, préparer, atrunupr ; ma-
nière, façon, guise, coului
(Ain 11, ^90, matiu; ptuv. m
lein subst. et udv. H, T. 3
gain; eoiDp. lendtmaiti, len
lu, pour le en ilimain, aujo
Le kjiiuri Mnim, multiiude, ijubii.
tout BD matin; de tù mftti&M I, 300,
tilé, BiieiiBioo, De laisse rien à dé-
aalinèe; matiiiH, nutiiuin 1, S8I,
lirer pour U forme, ei l'on a ilea
ilimin. DUtinet, matintiM 1, 401. 11,
exemples d'an subsi. eraplofé ad-
lOe, pelil ijittlin, poiiil du jour.
jectivement, p, ex. iroppo. en ita-
aurore.
lien, de IroppDB. CoDjp. Umalmt
I, 179.
Kuat V. mener.
MaintsnaacB v. tenir.
lecteur, admmisl ratcur, tuteur ; mam-
HBintaatmt 11, 304, de BtninttnMi,
boniir, nuOnbnniir, nuùnboniiiiT, pro-
maiabaiiue, mutibonmie, moinbomie,
protection, gnrde, m telle ; Imù.
muodiburdus , munhurdus, etc., de
t'»hiUmiinlbcro, aiiglo-sftioD Hiaitd~
kora, ailmod. (vieilli) "laN'Alr, tutor,
palronns; selon M. Grimm démuni,
DiBÎD, et lertin, porter. CCr. aliiil.
iitltnt,miuula, palma, eubilua; anglo-
saxon mand, ntiin, nianua, pslma,
ete,, et Dief 0. W. 11, 87. 766,
No. G4. laa'iH est une inlcrpréla'
tioii romaoe do divh(.
KambODrg r. maiabour.
■alnboumie v. maiiibour.
Xalnboontir v. mainbuur
Maiabumie v. œuiiiboiir.
Kainbondr v. malnbour.
Haindra v. lunnoir.
Kaina, maJnna v, msKno.
Ifaingiar v. mangier
J'ai dit et Je maïnlicns que noia-
lenant Était imo cotoposition â pan
de in ntonti (eneni, et non paa le
participe présent de maintenir, dont
l'idée ne concorde paa arec celle de
l'adverbe; il!
Xaintenament v. tenir.
, Maire, navre v. marer
, Maire, mûrea, plus grand, elieCv. magne.
- MaiTien v. matière.
■ail, mn adv. H, 303; ne tnati —
que II, 30.^; n'en poor mail II,
11, 384; niais i/ve II. 384.
Moirage v. manojr.
Uaiihol II , 397.
HaiiielG v. iiiaisjele.
uut'nc et II , awi.
Miiinia, maintiea
Maint 1,178. J'ai admis avec- M. Uiez
et la plupart des étymologisles la
dérivaUon dn goth. manag$; mais
la forme ne se prête pas, Il fau-
drait avoir an oeiilrc Bhal. manifjrnl.
L'abal. a le substantif tnaaagoi*,
menigali, multitude, iju'ou pourrait
rappeler ici, cependant ces mots
auraient difBuilement produit lu
formo Moint, et je crois devoii*
adopter l'opinion de M. Uiefenbai:L,
G. W. II, 34, 5, qui recherche lori-
gine de maint dane le celtique.
MaiMii, miMnete v
Uainaige v, minoir
xilta.
Haïitdt V. majesteii.
Kaïitra II, 2<i9 qui, par mite du fré-
,. qq^l'emplol, devint de bonne heure
dÉIHn,d'oiitesorthographaiinaiMra,
meatie, maître, savant, expert dam
un art, docteur, L-hef, seigaenr, titre
altaclié à certaineu dignité», à cer-
tains l'mplois; du latin mi^iiler.
*
' ^■ir'*Éfc*'f .
BÏgniâait
gûuvetDsnIe, nourrice, femme à^ie
thargve de In surveillance dce jeu oeil
Biles 1 T. P. d, B. ï. 334,, R. 1. d V.
p. 31. MaUtre s'employait comme
adjectif au sens de principal , pre-
mier, grand, supérieur, saprime.
De là maiitti«, maiitris, mMtris, maî-
trise, suprématie, doctrine, scietica:
l'art de euérir les plaies, les ma-
ladies; habileté, artifice; arrogance,
hauteur, fierté ; maiiRiemraC, latello,
antDrité d'nu mailra ; malitriia,
riorilé qu'on a ou qu'on s'arroge ;
an, 'indu9lne ; maiitritié, expert,
habile ; vb. maiitret (mHgisIrare),
Hal, man, mala adj., empl. subst. II.
383, ma), méchant, pernicieux, mau-
rais, malin; maiiu; adt.mal I, 132,
mnl; maie; mal loil dt l'aire I,
394; malmnent I, 74. 351. 263. II,
74, mal, malicieusement, à mauisîs
dessein, méchaœmeut; de là nanté
II, 33T, 378, méchanceté; ~- nal,
man I, 237. tl, 60. 73. SGD, ant,
douleur, souffrance; malum.
MalMIe , molalde , malade , infinus;
maladie, moltidift, maladie, infirmité;
de malr aplui; en prov. roalaplïa,
molautia Rayn. (L. R. II, 107); dana
la passion de J.-C., sobre malabdiM
(str. lit)), arec adoucissement des
m«ii«risr, uiaistroier,
maistieisi
nous est restée. De là maladtr.
mectroieT. mestraier, maitrier I, '.^41
maladier, être malade; comp. ama-
11, 3S4, dominer, gouve
ner, con-
Udir, devenir malade, souffrir; bb-
. (luire, niaitnser, traTailk
r en mal-
maladir 11, 270, devenir malade.
L Ire, exceller; être mail
F — ' Notre nom de vent
■ est aussi an dérivé de
e tle qqii.
mitlral,
reudrc malade ; iBalaga R. d. 1. V.
p. lae, malUege, mauvaise sant«,
langueur, souffrance, mdlndîe.
cine. Rabelais (IV, 18) i
maislral^ en italien maes
rit encore
raie, prov.
Ualader v. niulade.
Maladie , maladler v. malade.
Kaistre. malstreier v. matsi
e."
Halage v. malade.
Halaide, malaidle v. malade.
Haidrer v. malsir».
Mailaiju, malaiue v. aise.
aîattc.
Kaistrier v. oiaTslru.
Malaiir v. uûr. •
IfailtriM V. malalre.
Kairtruié v. malstre.
Kalbaillii v. bail.
Kaistnjyt.ï. maistre.
Maldire v. dire.
Haie féni-'de mal.
Hait V. maie.
Haie A. et A. 2(155, malle, caisse;
MaJCiB V. meie.
XaitTS ï mètre.
Hqette V. luajesteii.
iial., esp., prov., port. mnfa; gallois
nàla, ba^, purse; abat, malaha,
malha; cfr. Dief. G. W. I, 271, §.
V^esteit, majeitet, majesté
nuusteit, s. s. et p. r.
mRJesteii
MalediMDce v. dire.
Haleir v. dire.
mAJettee I, es. 83. JU4
puiBaaiice, Hu(,.ritéi m^t
niajctlê
lat- VIv
Hatetotte i. lollir.
inaîaire, nmeue.
Maleùr V aûr.
H«je«e>, oujeneU v- ninje
Xiyeai v. magne.
eu.
Haleiîros, malearou 1, .IHl v. aiir.
Maleorosemsat v. aÛr.
IbÙin, m»ienT v. magne.
MAL
234
MAN
Xalûdrt V. faire.
Malfiiit V. faire.
Kalfet V. faire.
Xalgre v. gre et II, 3ô7
XfdiM, malitoe m. et f. I, 86. 220.
227. II, 51. 157, méchaDceté, ma-
lignité, tromperie, fraade; de ma-
Htia; malidoe, méchant, malin,
trompeur; malUioêus; adv. maUdo-
■ement .H, 224, méchamment, ma-
lignement, fraadnleatement. Cfr.mal.
KalioiM V. malice.
VaUdoeenient v. malice.
MàUdonienieat v. malice.
MaUgna m. et f. I, 47. 228, malicieux,
penrerg, perfide, malfaisant; ma-
lignus, Cfr. mal.
KaUr T. dire.
XaUioe V. malice.
XaDe T. mascle.
Wahmmirr t. mener.
Katanetre t. mètre.
MalMtm V. asti-e.
Xaltaknt, maltalanti v. talent.
Xaltoln ▼. toldre.
Xaltraire v. traire.
Maltraiter v. traiter.
tfalraii, manyais, malyeii, manvee II,
296. 388, mauvais, méchant, dan-
gereux, enclin à faire le mal; au
figuré, le diable ; malvaiieteit I, 373,
malvaistiet, malvairtie I, 144. 207.
368, malyeitiet I, 358, malice, mé-
chanceté. MM. Grimm et Diez font
de maltais un mot hyhride, en le
rapportant à un adjectif gothique
bahavesi*^ supposé d'après le sub-
stantif6a/vaveset, méchanceté, irr<;r/'fr,
d*où balvais, qui aurait été inter-
prété en m<i/(=male)vatf, ou simple-
ment traduit. Cfr. Dief. G. W. 1,272.
Malyaiseteit v. m al vais.
Ifalyaiftie, malvaiietiet v. tua hais.
Malyeii v. nralvais.
tfalyeetiet v. mal vais.
Malyoillant v. voloir.
MalToiidie v. >icc
KalTOliiii y. voisin.
Xamboing y. maiobonr.
Maméle, mamlele II, 371, mamelle;
mamiUa; proy. mamilta, mamalla,
esp. mamila, ital. mammilla, aiam-
mella, port, marna, mamma.
Kaaiele v. mamele.
Maaaear y. menace.
HfaaaoWr y. menace.
Ifanaga v. manoir.
Iffanalda y. manaider.
Manaidar. nanaisr. maBsisr. maaier.
protéger, ménager, épargner; avoir
en son ponyoir; snbst.
meoaide, manaie II, 175,
maaoie, protection, ménagement,
merci, miséricorde, grâce, pooyoir,
discrétion; de akMC iu^'«f«re.
Màaaie v. manaider.
iff^yaff V. manaider.
■aaaige v. manoir.
Kaiiais V. mânes- et II, 304.
Maaandie v. manoir.
Kaiiaat v. manoir.
Kaiiaatie y. manoir.
Kanbré, maalurer v. membrer.
Ifance, mancele v. manche.
Mancelon ▼. manche.
Hanche, mance f. II, 135, manche (f.);
de manica ; de là maaeele , maa-
chele, manchon; manoeloa, aumelie-
lon, manchette. Le mot manche m.
II, 371 est de la même racine.
Kanchele v. manche. . .^^
Manchelon v. manche.
Kandement v. mander.
Mander I, 65. II, 54, mander, com-
mander, recommander, faire savoir,
instruire par message; mandmre;
subst. mant, ordre, message, com-
mandement ; de là mandement,
mandement, ordre, commandement ;
district, ressort, territoire, domaine ;
appartement principal du château:
R. (I. I. V. p. loi et DC. manda-
mentum; comp. remaader II, 164.
remander . mander à son tour:
7
-^%^^,
• ^
«S:? <«^^^^Jte/>*^ôay
MAN Ti
1 , 163 , i^ummauder.
ordonuer; uaolier, recomniaDder,
■niltre «OUI la garde et protection
d'onautrei commttulfit^ j part- préèt
empi, sutiit. eonaiidsBt I, I-J2, >;om-
munditaire; d'oîi eoDuniuideirei , «o-
numderM, cotumandear I, 49. TT,
ccmmandaiil , qui commande, com-
MAN
QHndeu
arbalite,- prov. mangaiie!.
nianganum. L'allemand a 'mi»i
adopté ce lui.ti maii[çe, niang«l,
- ualandre; ahal. mnngo, nllmil. maug,
maclii ne.
Hangonnel v. niangonni.'
UaniaT, protéger v. maTiaidcr.
el. Cfr. DC. H
II,SS. 137,
, on,
mandement, urdr«; —
demander, réclamer, til
B^ ouier, leprocber; d'où
^b demande, réclamatloi
^n, 106, redemander
''Vuelr. maner r. manoir.
Manoii v. manEg et II, ;!04.
Kanes, manoii, maneïi, manais, me-
noii. demanoii, demanslii 11, 304;
coiij,muneiï«ll,3(l-(. Cfr. otainll.
Xanger. maingier, muigier, mengier,
mesjier, meingier I, lilT. II, 23ti,
man);<^r, dévorer; de maiidiicarr,
ijni s'employa de boaae heure dans
le sens ropiaii ; ei, avec rejet du c,
oare, manicare; pu ta avec renverso-
tedemander Maajoer v.
s I. 1
aaiiger.
Hamtlsr v
Manoie r. m an aider.
Manoier, protéger i. manaidur.
■anoier, te qui te manie, v. maiu 1.
Hanoir, maner, manelr, fflennoir, manir,
maindre, meindre 11, J4 et euiv.,
I>,
' pannanoir, par-
■ '-i'ii.
luitiS
nellemen
^_ plojé
nanjun
Inf. e
plojé lubst. 1, 96, etc. Diatanger
impoaé de manger.
, nangnu 11^ 9. 144. Sort»
de monnaie; il Caillait deux be-
lirc un maoy.ra. Voy.
liV: lunucuaa.
Mangoneal i. uian^anni*.
Hangeneaua v. iDUiiganue.
Vaageniaui v- mangonne.
HangDDDc II, 107, sans doute [iiiiir
mangennel, comme le demande lit
rime, cl c'est aussi In forme ordi-
naire, maiigonaal, mangoneaiu, man-
fOolatn, machine à lanvcr des pierres ;
dér. de finyynrvv. \h.; ital. muii-
lu, rruiide , d'où mangaiiello.
tiou ; parmàiiable , pannanable il,
343, étemel, durable, permanent;
adv, parmanabUmeut, pmnananlaneiit
I, 9&. 'i'M>. à perpétuité, n janiaïs,
éternellement, sans variation; pei-
manabletdt, pannanaolMeit II, 284,
telle.
EgalcD
habitation, village, liameau ; i
M AN
eables préuleux ;
236
MAR
enricbir;
pr^. du c.
ennanl I, 309, Ua
! quelque chose,
318. II, 351. 363, <len
1 II, 233. 39â, maison
m; miiiiin Dieu, titlpita
■fr. DC. Hanmotimie t. inaDsu«tiitliD«.
I, 2ljS, Huit V. runuder.
<pr. pan. Hantai I(, 299, 360
BBUmant, maHlellvin, UattU est iino apocupe
du mtine mot.
Kaatioi] r. manoir,
dont Kanner v. msuger,
1
dér. mtlinee, maitnls, meûme, m«iiM«,
mafniûe, maii^ea, mMgnM, mft^M,
mBignea, manie, dans les Q. L. d. R.
avec d normand pour i, nuûdn»»,
dana G. d. V. maide I, 106. 2U.
399. 372. Il, 21, etc., famille, mai-
son, tons ceux qui la composent,
(Dite, troupe; propr. maïuionala,
d'où l'on dériva û son tour mutiii
t, 34S, dogue, gros et grand chien,
dans le principe, membre de la
maison ou domestique, cfr. G. 1. L.
I, 154, mailin de la cuiiine. —
sabet, du Imn. dérivcea de manere,
on forma mai, mu, mai, nuK, meix.
pitce de terre, métairie, héritage
dei personnes de basse condition,
dsB paya ans, bulle, habitation; cfr.
manoir part. pas. tl, 40, Roq. s. v.
mas, et le latin de la Loi salique
in cujus pago manet (parce qne Us
colons habitaient la propriété); nuue,
Btaour V. magne.
Uaqneriaa, maquereau, homme qui
fait le métier de débaucher les filles;
du bas -saxon maker, négociateur,
de innAeii, négocier, allmnd. nâAr/n ;
cfr. ahal. mahiari de maJthôn, ma-
c lii n ari, AHor-MaMori, AuonnBctsri,
maquereau; suéJ. moka, concerter
une choie. Selon R. Ksttenne, le
mot maquereau dérive du latin
macula, tache, parce que les ma-
quereaux des comédien romaines
avaient an manteau tacheté, ba-
logie, il faudrait aiant tout prouver
que les peuples de la Gaule avaient
conservé le souvenir de ces maque-
trop probable. L'opinion de R.
Katienne ramènerait ù la même
source te maquereau dont il vient
d'être questiou, et son homonyme
désignant un poisson, car on dérive
ce dernier du macula, il'oîi moelr-
riau, puis maquereau, a cHuae des
lâches qu'il a sur le dos. Les
Alleniaadg ont fait de maquereau,
Imâ. maqiierellua, leur makrele, nor-
végien, hollandais makreti, auglait
macktrel, dan. makrel. M. Che-
valet se trompa en prétendant le
9 II, 27(> e
I 11.
ICanois v. nianes et II, 304. Hatb» I, 313. II, 286, marbre; mar-
Hanre v. metirc mor ; pruv. uiurnie, itul. mariuo,
Maniicin, muuinii >. matiolr. esp. aiarmol, port, uiarmore; auur-
Haametndinell, 240, douceur, mauoné- brin, marbrine I, S9- 177, de luarbrc,
tude; niaïuuî/iidu, inii; mansuetnme propr. marmorinus.
Il, 241, 'ib. Cfr. urne, icrminai^oii. Haibrïn, marbriae v. marlirr.
?nu/t -
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ûAé^MOUl^ "^^^^^^^^ ^ ^^vU^AA- , éi€4m>x ^CMU ^cu/sfA >^*^
Vue, mette v, marche.
ICarM V. marclio.
Ifaietknt v. niBrchet.
Kanh v. mari.
■hrehatndis t. marehet.
■«rohuider v. murchet.
MarahTdMe v. morchei.
HmbkBt T, niarubet.
IbrolM, uaitM I, 369, limite, fron-
tlire, confina; province ftonCiïrt;
pajs, contrée entre denx états od
deax provinces^ liaière d'un bois;
[mè. mar(?B, marcha, marchîa; manl,
BUre, mwcti <ineTi) ra., signe, trace;
m$ro (aan] II, 353, marc, poids;
Imâ. marca, marciis; marohir, nar-
ib', confiner, èire sur les fronliireG
d'un pajs, limitrophe; manhii, mardi,
■UTkb I, 333. II, 242, marquis,
primitirement gouverneur d'un pajs
frontière; voisin; proche; Imû, mar-
cbio, marcbeus, etc.; fùm. marchiie
II, 302; marrher (DC). marker,
Btrkar, mercUer, merqnisr, mar-
quer, désigner. Tous ces mots dé-
rivent du golh. marka, ahal, marcha,
anglo-saxon mtarc, marc, frontière,
allmâ. mark (aculre), signe, ahal.
marchon, markon, limiter, désigner,
«c. Cfc. Dief. fi. W. II, 52 et suiv.
A la même famille appartient notre
rerbe marcher, d'uù l'on fît plus
taid le Bobsl. marche. On a ctior>-lié
ft dériver marcker de l'allem. ma-
Tok, cheval, ou du celtique inarcA,
jb.; mais marcher n'est pas on de
nos plus vieux mois, et il ne peut
par conséquent Stre rapporté ni à
l'allemand ui au celtique. Il y a
deux manières de s'expliquer mar-
cher; I) il H signifié, dans le prtii'
Mpa, aller de marche on marche
(Eateb. I, 433), c.-à-d. voyager d'un
pays à l'antre , ou aller dans la
marche (v. plus haut marche), ou
quelque chose de semblable; 2) il
peut se rapporter à marc, signe.
1 (aire des pas. Cette s
s signiGeii'
ralt,»
lutenue pur l'imp. mareirit
'. 10S33), qui suppose un
•ccr, si, comme il le pa-
■oil gigniâe fouler, IHarcer
orme de l'Ile-de-France
pour marcher.
Chevalet dérive
1 allemand mar-
ehierm. Les savants philologues
de l'Allemagne lui seront sans doate
très -reconnaissants de la découverte
de ca primitif allemand, car il avait
jusqu'ici échappé à toutes leurs
recherches.
HaraheaBder v. marchet.
Kareheant v, marehel.
Uaroher v. marche.
Harohet, markiet, marehie, marde I,
124. 235. 394. Il, 57, marché, con-
vention <io prix d'une chose, com-
merce, marcbandises , vivres; faire
grant marcht de qqc, la donner
en abondance; de mercatUÈ; mar-
obeanl, mareeant I, 94 et contracté
marchant, markant, marchand; part,
prés, du mercnlare: marcheandiae,
marcbiundie , marchandise I, 148.
Il, H6 , marcbandise; marcheandar,
marebander II . 239 , commercer,
faire mWlhé, conclure un marché.
Harehie v. m archet,
Marehit v. marche.
Karohli, marohise v. mnrche,
Hareie v. loarcbel.
Mardr v, marche.
Mareis v. marche.
Kardl v. mars.
Mare, amas d'eau, étang; en concor-
dnnL'e avec le néerlandais nninr,
dont ia siguiDcBiion est la même.
Dér, de maar, naraick, viaer$che,
manh, d'oii notre ancien francaiB
maredii, marais, dimin mareaqnel,
petit marais. Quant ù maiois I,
290. mareii II, 127. murais, il peut
FE^^H
^ ■
^^ MAB 238 MAH
^^^B ' <rf;>lcaienl itie formé de Hiarajrk,
mais n'aj^anl qu'ans *eule lignlfi- 1
^^H qDoii]ue la dorivatinn du Ulin mare,
tation étymologique, celle de aer-
^^H dans su aigniScalion du niofen-àgu
ïileur des chevaux- En effet, le
^H (V. DC. «. V.), soi! aussi poiitihle
martickal ne fut d'abord qn'an
^H C(r. Dief. G. W. H, 44. 45. Hâret-
simple domestique de la taaUoii ^
^^P o*S*. iDarécBgei mareichEt, margKWt
nos premiers roU, auquel était confié
^^^^ loarKiE, lieu maré>:ageux, appar-
le 8oin d'un ceruin nombre d« che-
lieanent à la oifme rauine
vaux; plus tard il fut cbn^ de
Hardi V. marc
ranger la cavaleria en bataille soua
HareUa v. matras.
les ordres du eoiuttabU. Depuis.
l'ofCoe de maréchal a tonjours été
Kanume v. mer II.
en nugmeoiant d'importance (v. DC,
. Ifanr. Je statue cei «iGaltif sur lus
Uarescakus}. Morachai dérire de
^^ 3. peri. t. pré«. inil. maira (arei
l'ahal v>arah, cheval, ,calc (golb.
skalks;, serviteur. Ue là nuM-
^H 2544. Ben. v. 30186 , iea leules ù
à ferrer les chevaux.
^^B verbe se trouve dans le latin mai.
^H mâle. Selou Uidûrv (12, 1, 11),
Karaaqi y. mare.
^M M» ae disait, en E.paRue, du bé-
Haresquel v. marc.
^B lier on du bou<!; du là les moU
Mari, marid v. maril.
' eop. marroH, i'st. «Of-ra, occllanien
Karisge, mariaige v. marii.
marra ou mannoulon, bélier; d'où
Harien v matière.
port.murrar, frapper avec les cornes
Marier v. marit.
(en parlant des boucs). Marra, en
esp. et en port., signifie également
Karia, marine v. mer II-
marteau, et, dans ce sens, il a la
même origine. Cfr. eap. macho,
Marinel v. mer II.
homme et marteau, En partant de
Matir ï marri r.
ces points de vue, on s'cKpIiquera
Matit. marid. mari I, 4(!. 11, 198. 319.
mari, liuiume marié; murilus; ma-
»eloppëe» noire marer: navrer, at-
rier 1. 107, marier; maritare; de
trister, égarer, troubler, tourmenter
là mariage, mariaige I, 153. 153,
— maîtriser, dominer, réprimer.
mariage; rompre ninrioffï, manquer
Ainsi dans l'exemple; Qant plus
à la foi conjugale.
me maire s'amours et point CRomv.
Markant v. marchet.
S99), on voit deox manières dont
Harkei v. marche.
l'amour fait sentir sa peine: il
KarUst v. marchet.
maire, c.-à-d. frappe tomma avec
Karkii v. marche.
un marteau, tait une large et forte
Karoii v. mare.
(mile) blessure, et il point , c.-à-d.
Maronier, maionnier v. mer II,
il pique, il enfonce profondément
son aiguillon.
Harriment v. marrir.
Karascal v. marescbal.
Karrir, marir II, 347, s'égarer, s'abn-
aor, se méprendre; attrister, faire
Harncbal, marMcal, maréehal, moi
de la peine, maltraiter, se chagriner.
arec deux eigniScations usuelles,
■'affliger, se fâcher, se brouiller.
»
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^BHL^—^-^^^^^^^^l ' ^^^^^^^^^^1
BH^HJBH^^^I
^^^
^^B
^^W
^^^H êlra ibaltu <)u gotb. »iiir»>an.
k miHlieare, parce que les sorcières
^^^H Kcher, se tromper, tromper; abBl.
grand mangeur, tians Plaute, masque
hideux. On a dérivé aussi mai^i»
de l'ahal. naicS. résean, allmod.
iriïtessK, affliclîon, doiileiir, chagriti.
naicAe , maille, M ce masca vient,
^^^^ Quoique le passage de l'i à le n'ait
dit-oD. de mâia, tache, marque.
^^^L riea que de fort naturel, je deman-
Quoiqu'on ait pour soutenir cette
^^^^H derai s'il ne serait pas plos con-
dérivation le passage de Pline Xll,
^^^P Tenable de rapporter maremeitt a
24; personsadjicitur capiil desuire
^^^ marer. Comp, emurrir, Mmwrtr.
reticulus; elle me parait bien moins
affliger, attrister, troubler, gimir;
significative que la première. Un
pronom, s'étonner, Stre surpris.
composé de masca, est lalamaica:
ftppléhender, s'égarer.
deluaio tmaginaria (olemanca Vetut
Hd•^. ■. et p. r. de marc, poids.
Glùii. MS.; ncc larcas daemonnm.
Khi, BMTdi I, 111. mars (mois);
mascae lilterae, pro occnltis; v. DC.
Wari, tii; mardi I, 119, mardi;
s. ï. On regarde ce composé comme
Marli, dit). CSr. dis.
étant d'origine allemande; alors le
Vartal 11, 385, marteau; de m ar (»/■.>.
Mnttr, martire ., martyr.
doit être dai, lai, enfoncement,
■artine. martiHet v. martyr.
creux; mais te celtique a aussi un
MartnI. as, marte, martre; de mort»
loi, qui signifie front, et je ne sais
Martial 10,37,18; eip., port, marta.
si l'on ne doit pas donner la pré-
férence à CB dernier. La preuve
forme française avec i-, mariora.
qu'on fournit <le l'origiue allemande
allemand niurder.
de talsmasca, c.-à-d. qn'il se montre
Hartrt, marlfr v, martyr.
d'abord en Allemagne, n'est pas
■annne v. martvr.
une raison p.:-reroploiré , puisque.
Kartre. martir. inMtre I, 190, ai3.
mËme dans les mou allemands, lai
2G6, martyr; mnr(sr(Hn(Fir;(i);fBm,
n'est pas toujours allemand. Cfr.
Mono, gallische Spraclie p. 104, s. t.
N'Importe, de lalamasca dcr. l'an.
^^V carnage: 'narlyi-ium (vi<n'('(>'oO ;
masque, déguisement; vb. BOtaU-
ie là uart^er. «artiilw, fairs
naïaUer, entalniMoher , défigurer,
mourir, tondBmner au snpplice.
altérer. — A considérer les formes
martyriser.
liai, mascheru, esp. port, mascara,
HartHB I. mativr.
piemontais m a sera , masque (de
Kai V. manoir.
M..^^ V, manoir
renforcer la forma, mascrn, puis,
liaKhM, maïqner [I, 123, mficher;
de matlieare. La forme maïqutr
ou r; cfr. ilal. lartarnga de tar-
rappelle celle de notre sabstaatif
luga), et porL mascara, tache noire,
MBlfue, Imâ. masca, sorcière et
ïb. mascarar, noircir, wcber, souiller.
^^^ maw)De; que M. J. Grîmm, Mylho-
proT. mascarari on devra, avec
^^^^ * logie p. 10S6, rapporte >^gBlenienc
Baynouard, rapporter h la même
MAS
240
MAT
racine ces dernières formes et notre
mâchurer, autrefois maschnrer, mat-
oarer, tacher, souiller: Car il estoit
d^one herbe noircis et mascares
(Ch. d*Antioche I, 42, v. 570). —
Taiamasca a ddnnè lien à M. Sachs
(Beitrfige znr Sprach — and Alter-
thamsforschung I, 64} de dériver,
en rejetant le radical, niatca de
telesma, par Tintermédiaire d'une
nouvelle formation la/<ifiiitca on
itkioutxâ; puis pour les formes
ital., esp., port., piem., il admet
une extension des masca, fittaxu^
(iZ/icerix. Quel que soit mon respect
pour les profondes recherches de
ce savant, je ne saurais admettre
deux procédés si différents, je dirai
même si violents, que ceux indi-
qués , pour la formation d*un seul
et même mot. Mais M. Sachs a
raison de rejeter Torigine que'donne
Saumaise à moica, c-à-d. fiâaxa,
Xaaehnrer v. mascher.
Xaeele, maile, et, par assimilation,
malle I, 354, mâle ; masculin ; mas-
culut; meslin II, 27, mâle, viril,
courageux, brtfve, vaillant, intré-
pide; masculinus. Pour la forme
cfr. mesler. De mâle, dér. malarl,
mâle des canes sauvages.
Xaiciirer v. mascher.
Hase V. manoir.
Xasle V. mascle.
Xaïque v. mascher.
Masquer v. mascher.
Xassaige v. manoir.
Masse I, 290. II, 228, masse, quan-
tité; de massa; de là amaisiir I,
327, amasser, ramasser, rassembler,
réunir; mnawee I, 240, rassemble-
ment; amasseif , amas; amaiserei,
amasMor, celui qui amasse des ri-
chesses, avare; comp. ramaMer.
XaMele v maissele.
Hast, mas, mât; de Tahal. mast, an-
cien norois masir , anglo-saxon
mâsf, anglais, snédoit, danois,
mast.
XaitiB V. manoir.
Xaatxier v. malstre.
Xat, triste, abattu, faible; abréviation
de la formule du jea des échecs:
ecA«c el mai^ du persan sekueh «Mil,
le roi est mort. De là mater, aMtfar,
affaiblir, fatiguer, abattre, vaincre,
dompter, réduire à Textrémité, taer,
humilier , causer - du chagrin ; être
mat, aux échecs; prov., port, esp.
matar, ital. mattare ; amatir, mêmes
significations que mater; mais je ne
connais pas d'exemples on aaumr se
rapporte à la première conjagaison.
Katar v. mat.
KMarai v. matras.
Katere v. matière.
Katiere, matera, matire I, 250. Il, 173.
390, matière, sujet; matériaux pour
bâtir; materia; maiiian, maïka Q.
L. d. R IV, 366, merrain, bois de
charpente ; materiasaen, Iftt. materia,
V. DC. s. V., prov. mairam.
Katin, matinée v. main II.
Katines, matinnes v. main II.
Xatinet, matinnet v. main II.
Katir v. mat.
Katire v. matière.
Katraa, materas, trait, javelot; ma-
traaser, écraser, meurtrir, assommer ;
du latin des Gaules matara, ma-
taris ou materis^ qui, d'après tous
les rapports, sont d'origine celtique,
mais dont on n'a pu jusqu'ici re-
trouver la racine. Cette racine ex-
primait l'idée de lancer (cfr. l'an-
cien gallois methred, jaculator), et
c'est avec raison qu'on lui rapporte
le jeu de marelle, merelle Ch. d. S.
II, 141, dans la basse latinité m«-
drellum, madrella, pour materulum,
materula, materella; quoique Ton
n'ait pas appuyé cette liaison sur
Pidée de lancer, mais sur des hjpo-
tlièses sans fond. V. Ménage s. v.
^ \
.V
' l •■
7 i
^
iu«ritlle. Uni' noiivolk [ircuio tle
la juatuaso île cette diirivatloa, c'est
fiae merelh, ausHi msrealfl, Bignidaii
£0 mOme temps coup île poing. Le
mereli d'où meriaoi, mnaansll, 230,
«si l'espace de pion oii jeton dont
on 9e aert au jeu de la marelle.
La martlU <!ea enCants , où ils
marcheut u cloche -pied, et pousaent,
lancent une eipÈce de palet aveu
le pied, douDQ encore do la coq-
aistance à ce que je siens do dire
et pronvB lancienHetû do 1» ma-
relle; car l'origine de presque tous
[es jeox de l'enfance ae perd dans
U nuit des temps. M. Dief. Cdlt.
1, 76 admet l'iil^-e primitive du
iranclisnl, bWsure,
Jfatraner v. malras. *'
Ifftttro 1-. melrp.
■•a V. mal.
Knbaillir y. bail.
KMbien v. bien.
Haudlre v. dire.
Haadre v. meldre.
ICanfaiie v. faire.
lUnfe, inaafet v. faire.
■angre v. f>re et II, 3â7-
■MUMtrs V. mètre.
Kanr, plus grand t. magne.
XaQr, menr, milr; aag g, prudent, con-
sommé; niaiumi; manrteit, maiirtsd,
maSiUt I, 392, maiuriié: rcllcxion,
fsgesse ; Huilurilat.
Hanra, manirs v, motdre.
Ifaoulent, masMlenU v. laleiii.
Hanté v, mal,
KanteUat v. laleol.
■ftntala v. loldre.
■antraiter v. traiter.
HaQTaii, manvai v. malrsia.
XanTeûin v. voisin.
KanToillant v. roloir.
Kai V. maijl.
Itoialln V. madré.
Maire v, madré.
Ka prou, posa, Sim picard pour uin,
V. mee III.
Ke pron. pera. rég. I, 121. Iï3, me,
diptithongaison , moi, mai, nui I,
■eandrei v. mialdres.
■eani v. mialdres.
Keax v. mialdres.
Uee I. p. a. prés. ind. de métro I, Sir>.
Meehine v. meio II.
Xedecinsr v. meie II.
UediBine, medldnv v. mcic II.
Hedltatian I, U2, méditation; me-
dilalia.
Hedlee v. mesler.
Hedisr V. mesler
Hednie» v. manoir.
H^rece v. magre.
Xehalgner c mahain.
Hetutin, mehaing v. muhuiii.
Uehaii^Br v. iiiuliaiti.
Hei. moi i. me.
Kei pron. poa. pi. s. ni., v. mes III.
■laidi V. dis et cfr. meie I.
Veidiiw V. manoir-
Ifaidra v. mialdres.
1. ITeia, mfe, mi (v. I, IIB. II, 300 en
compoaitioa arec par et en, où il
faut lire l'adjcctlf met, mi, au lieu
de: leaubstanlif mei, mi), mi,denii,
un milieu, uiitojeti; de meiliut.
Dér, moien, moyen, meîen, moyen,
de medianui ; d'ai
m«ieiineor . morennem , médiateur ;
moitiet. nieit»d, meitie, maitie, moitié ;
de mcdielai; vb. moitïer, partager
par moitié; <l'où moltoier, udteier,
moitaier, notre méiaver, c.-à-d. qui
partage tes fruits à moitié avec le
possesseur; aasocié; de
métairie. Selon M. Génin, mi ,i
par abréviation, uu, comiuu parle
les j'erts doctes . par apocope po
^H ME[ U2 MEl
^^V- milieu-'. JeFUistlunnerùM.G^nin
le > de me>. mit faisant obsUcle
^^Ê la pleine certitude q<i'il se trompe;
pour (ormet un fém. , on regarda
^^H les gens Unelcs disent ; milieu est
en ce cas le phir. sujet comme re-
^^M un [-iinipoaé d<? mi = Me^(i.i et de
présentant aussi le radical. Mne
^^1 = (dcus.
bourguignon est exactement 1. Um.
^H 11. Haie, Bxia I, 49- 369, mMecin;
de mei; quant au picard moie, Vi
^^H de medieut. A càti de ces formen,
picard paisant facilement â t'ai, et
^H on irome mire I, 345. 11, 312 dans
l'analogie do mi, moi pron. para.
^^H le même tens, d'oii le rerlie mirer,
aidant, on forma le fém. moie d'un
^^^B rreitcr, donner des remèdet, guérir.
masr. hypothétique moi.
^^B Vire dérive de medicarivi, exten-
Ktie. meule v. moi*.
^^H !iion de meditus: mètre, puis min.
■alu) V. mrie 1.
^^^1 comme le prouve In forme suitante:
Melenidt v. nuit et cfr meie I.
^H Mais neis en la grant enrennated
Veigita. V, manoir.
^^^V ne TOlt nnllre Seignur requerre.
Keilhor V. mialdre..
^H mais m miri» se tint e en e1> out
Heillee v. mesler.
^H fiance (Q. L. d. R. 111. 3<H). Xodi-
Meiller v. mesler.
^H aine, meiiiie, meeMne, mieoine I,
HeiUeui i'. miaUlres.
^H 163. 16T. 378. 11, 383, médecine,
MeiUw. meiUnr r miaidre,,
^^^P remède; art de la uii^dci'ine ; medi-
Meillorer i-. minidref,
Haili V. minldre». ^^^
' 234. Il, 376, médeciner, médiira-
Hsims V. ^^^H
menler, panser, traiter, guérir.
Moindre, demeurer v. manoir .^^^H
m. Hele, moie, moe, ntlene, mine I,
Keindre, moindic meure. ^^^H
139. 140, mienne. La forme tnine
Heiiigier manger. ^^^^^^|
i'eipliqiie irès - facilement cooime
^^^1
formée du masc. latin meiii. avec
Xeinnet v. ^^^1
diphthougaison régulière de l'e [prov.
Keint 1, maint. ^^^H
mteus (m.;, mieua (f.)], et initis
IfeiltteniT v. .^^^H
n-cn est qu'une variante. L» diffé-
Keir V. mer ^^^H
rence qu'il y a entre (mieus) mteue
Veira V. ^^^H
et me», ma (prov. mieua, mia, et
Meii V. mois. ^^^
mei, ma), repose sur la place do
Meii conj. v. mais. "
l'accent; dans le premier cas meus.
Haïme, miime, mima, nwIniM, aaima.
méa; dans le lecond meiii, mtà.
Mais il n'est pas aussi aisé ds se
même. Suivant M. GéninCVBT.p.t03},
rendre compte de meis, moie. En
iMiimr vient de l'ital. midaim:
pUquerait. Cependant meie, qu'on
de se tirer d'affaire, parce qu'un
ne peal séparer de moit, ne sau-
philologue français n'est paa obligé |
lail avoir la même origine, à moins
à rechercher les origines de* mola
d'admettre une ineorreciion. Il .v
d'une autre langue. Par malheai
a Dpe dérivation plus lûre de màe,
meiimc ne vient pas plus de metU-
mine, c'est de les rapporter aux
limo, que inadesimo de nciiMe.-
maso, met, mi plur. >uj. Dans les
mais tous deni ont une origine
subst. et les adj., le sujet plur. ru-
commune indiquée I, 178.
présente innjours le radical pur;
^ J
^>f^</'A f^,j^^tcu* ,Arwi^mM 9r ^TH^^a^ Ztojjfca^
^BIQfll^ll
^^p ^^H
Meisnee v. luanoir.
MBn(le), mien; furme nien, moii,
Heimis v. manoir.
employée avec l'arlicle. V. tnei 111. .
Heiion v. luaaoir.
«c mien.
H«lttr« V. mslatre.
■«imae, maueht, nutnaoke. nieneee:
Hnttrïe v. malatre.
de minacine (dans Flaute) pour
Hnted V. mcie.
minae; de tù menacer. muiMitr 1,
«eiteier v. msic.
Metl V. manoir.
manaslier 11. -JCrJ . menacer, «our-
Vel T- Diiel.
maiidi:r.
■■liorec 1. mîaldres.
Menacer v, nioiiiice.
Hellee v. meslee.
Henuhe v. mcniioe. ^^^^|
HsUer V. mesler.
HMUwtuer V. '^^^|
MeUenne v. mialdres.
Meukide V. maaaider. ^^H
Melloar y. mlaldres.
■enaie v. manoider. ^V
Kelï, m«li V, mialdrcs.
Henandis v. manoir. '
KenbMl, 190, membre; membrvm : vb.
■enantie v. maaoir
lonip. damsiibrer, démembrer, d».
Henasiei v. menace.
Henbré, menbrer v. membrer.
démembrer, écarleler, mcilrc en
Heao 1 p.s. pré», iud.de inenlir,I,ai(i,
pièi:o3, dùmniir: d'où par lo part.
Ken^eiig» v. meu.ir
Kendio, d'abord s. s. et p. r. nundla,
^^L action de démembrer, écartplcr,
puis forme constante: mendiant.
^K«»p.r.
pauvre, misérable, vil, trompeur,
^^%Whr4 V. membror.
fourbe; prov. mendie, ilal. men-
Vambrat v. nicmbrer.
dies, «sp., port, meudigo; de mcn-
H«mbrer, meabrer, mantrer, ra|ipeler
H sa inémnire, se ressouvenir; de
mendïcité; mendirilas.
^^^ maaorOfe: de là aussi l'adjectif
Vendis v. mendie.
^^L aambrsit, mBinbré, maabis. masbré
Hendiitad v- mendie.
^^■«.I, 166. 393. prudent, bien
Mendiitiet v. mendie.
Kendre v. menre-.
^^™ Tenir, souvenBiice; ramembrer, re-
Heneor v. mener.
Mener l, "0, 3. pers. a. prés. ind. maint i
remémorar, su rujipeier, se îouvcnir.
135, moinet I , IS3, pui^ maine 11. ,
371, 3. père. pi. maineat, maiBant
nunambnuiee I, 7^, m^^moite, sou-
1, 366, prés. snbj. mo^iiB 1. 3S4,
venance, ':onimia.oiai!nn, ressou-
maine II, 330, eondnire, mener.
venir; Temembmneat.ramembremgnt,
emmener; régit, gouverner; de mi-
ressouvenir. ll'dIhM.,.|»«moir.. me-
•late, stimuler par des menaces un
mon, mimôiN I. 104, II, iââ, 173.
île ducere, deducere, au lieu du latin i
mémoire (propr. et %.); senliment,
sens, esprit; do memoria.
dasaique minari (DC. s. v. mioare).
i\'eitre pat mené à ççe. Il, 93,
Memeiie v. uiembrer.
n'être pas réduit au point de ...;
Memore v. membrer.
mener li pis, nner «m enjin, mener
Kemorle v. membrer.
jûir, (futur, etc. Subst, meacNa,
M«n r. a, du prou. pos. mis, t luei 111.
meneor, meneur, uonducleur, Ofr. '
K'
^ ''' - ^
^^H MEN 1
^V R«y» L H. mcnairc. Coiu|,. uudut.
là amanrir, amnirir 1. 1.3, amuin. 1
^H^ Mmiarl, 176. 133, ouiener, guider,
Jrir, d>mi(....;r: .fr. dans le Dig.
^^^H l'ondaire (ronne« nmaiiit, nmainr,
«liBoro; moeni, nudoi, maiiu, mw*
^H nnutH'^. aiiiciiiiicnl !, 175. 177. 11,
11, 306; à loi U main. II, 306,
^H Ji. 106: (imoneic part. pas. U, 71);
tout RU moini; nwme 1, 106, peiil.
^^1 subil. tmanee, Bclion de coniluire,
moindre; pour lu forme cfr. arme
^^M enirie Boteaaelle; de là uneuaKe,
de anima; du là memer I, 106.
^H voilure, action d'amener, sorte de
diminuer, décroître. amoindrir ;COinp.
^^M servie? dû au seignuur par le voHinl ;
omemar. diminuer, affaiblir. Cfr.
^H Tsmner, lemaner l, 160. 11, 84.
Ruyn. L. R. IV, 198. 9 et ajoulM
^^H 304, ramener, rcoioner, reconduire;
Bux formes citée» fctp. merma,
^H - tamtam 11, S8S i mai» il se trouve
diminution, îtal. mannaglia, gent
^M le plus iouveat lipué: »...ne>Mr
^H 1, 268. ««, eonaerrinl <a signîG-
le patois de Côme marmèl, petit
^^M cation adverbiuld primitive; — de-
^H mMHT 1, 309. II, 316. mener, coii-
■enaonge r. mentir. 'll*uî(-i*|l!w«'*- '*IM
■aateiral v. mentir '
^^P duire, guider, agiter, aceouer, pro-
Keateim v. monler.
' traiter, en user, tourmenter; « di^
KentMr v. mentir.
mener 11, 23; - malmentr . man-
Kenter, faire ressonrenin de mtm.
On trouve t. Il, p. 15, l.b un exempU
duire mal, irtsulter, injurier; per-
de i-e verbe. C'est par erreur qu'il
mniar I, 332, mener, condaire.
a été placé là; je prie le lecteur -
est de Is mémo raujiie, et il s'est
demmter, dmnenter. plaindre, la-
sanE doute dit d'abord de la lenae
menter, gémir, se démener commft
extérieure. Cfr. pro». mena, ma-
nitre. façon, qualité; ïli. menar.
ployait ordinairement coEnme verbe
Mesarw v. msaer.
iL'Iléclii. De menle habert, ad
Henettiu' v. me*iier.
viCHlem habtre, on forma menteroir.
KniartrftUi v. mesiior.
Heuaitrel v. mestier.
fumentiveir , amanteiTre, ameotOiTr*, '
■•notieui V. tDBSlier-
HmMtliar v. mestier.
et suiv. , rappeler à la mémoire, '
Kaiusr v. menre.
faire ressouvenir ; de là ruMlUma, t
Meofim V. luauger.
rammteor, celui .jul donne un avis, i
Ibnjiei V. matige..
qui fait ressouvenir. Cfr. Baro. '
Krajut de menj^ier, manger.
L.'n. IV, 203 meniaure. I
XMBlere v. main.
HentaToir v. me nier.
Ht/OMit V. manoir.
KentiaTTaa v. mentir.
■■ncrie V. monoic.
■ntisnl, 48. menliou; «.Mlio. Cfr. ,
KMWia V. mânes et 11, 304.
mente r. j
■mot, manonr v. meure.
Ventir, mentir, faillir, manquer; subit.
KMkTi, maure, mnidra, mejndre, menor,
mentierTM, menUirai, menteer I, 77, ,
tunooT. meiMBr, mentir 1. 104 et suiv.,
menteur; de mentiri. Ne mentir
moindrt, plu» petit, infûricur; mi-
menienge, mencunga, mcuçonge. niMi-
r«.e.M^-^ t'^^'^^'^'-
.ié^^^i.. A«^«».«/^'?^-
foogne II, 269. S8D. 38-2, mcDiioiige; II.
.le mtHlilio (eu prov. menKzo Rayn,
L. It, IV, 20!t), avec nau ter minai noii
l'orisée d'njirès le sjnouymo chu-
hngr, comme le dit M. Diei 3, 315.
Ce mot était uutrcfuis fim., v. Dol.
|i. S73. 374, CliBst n
F. fsbl. p. 363, ek-.
mentir, dcmenlir, <li
menti, contredire, fai
1 , 3tiU. 11 , 14-2
393, niDr; mare; marine, mer, bord
de la nier, plage; v. DC marinai
muin, de uier, uiarîti; marinia;
d'où mariuel, ». s, et p. r. nadMatu,
I, 145, M d-
ronniar II, 367. A. et A. 3635. 7,
Comp. de«-
marinier, matelot, haleiier; pirate,
iiuer un dé-
corsaire; pour marinier avec le
sseï-, dttmen-
changement frèqncnt de l'i ea o?
bien dér. direelement de more par
194. il, 1-21,
l'intermédiaire du subît, maron?
, oioiiio, ita).
qtii doit avoir eu une aigiiiScatlan
autre que celle indiquée par Roque-
fort sans preuve aucune. KarauM,
terre sur L- bord de ta diEri de
maritima. Lonip. oltnmer I, 163,
outre-mer; Dltremarin, nutre-marin,
d-outre-mer. Variantes d'oltre >.i.v.
Kere v. marche.
Kennt, mannit, mena II. 330. 36C, Mercli v. mari;he.
menu, petit, minci.', fin; souvent Meretii v. merdt.
employé dans la locution menul et HartiliiBbla , merobiabletitent v,
jeueenf I, 387 pour ajouter à l'idée Hareliin, marquer v. marche.
de qoautité, rapidité, fréquence; du Henliiar, crier merci v. merci
reiifl, meiiul a lui seul a quelque- Merci v. inarcit.
fois cette iignificaiian : nMitwmcnC, Herdable, nurdabtenuiit v mi
eD menu , souvent. Mtnul de mi- Hertdatila v. mercit.
Merdt, marol, nerclii II, 334. 34i>, 35â,
loerti, grâce, miséricorde, pardon,
pitié, cumpaaaion ; de mereri, qui
dès les premiers temps du moyeu-
âge atait pris la si(;ni&cB(ioii in-
diquée ; rendre mer
(=minulînre). amoindrir, i
subdiviser, couper; cr
wiwmiiitir II, 3G1, amoindrir, di-
minuer, morceler, réduire; t'ame-
e faire petit, s'amoindrir,
; doù
I. Mer. mier II, 340. t
demander gràca, pardon, implorer
miséricorde, s'avouer vaincu, cou-
pable; Iruuefr nerci, trouver grtlce;
la tasire merci, sauf votre grâce
eapect, révérence parler.
De là
crier n
NKi-iit De là ei-
«re), affiner, épurer,
Bupplier. ri?udre grâces, i
recevoir k men^i, faire grôes; de
r<i9iilre grâces Hereiable, marehiable,
attiûiala, bi
mut I, 293, avec piiic. compBi-
■ion, seusibiliié, en euppliant.
K««, »elr«, loian II. 1G7, mère:
proT. maire, ital, esp , port, madre^
nuttcr; UArutra II, £39, marâtre,
belle-mère; malriuler. Les mots
a»BC cetta terminaison mltr: pa-
raître, filiailre, freratire, torailre,
qui, dans le principe, ne désignaietic
que la parenlù, l'alliance, prirent
peu à pVD nne sigoiâcation péjora-
tive, et par opposiiiaD ù lamêcAanlE
marâtre, on donna hypocarislique-
ment k la boHne marâtre le Dom
lie telle mère, e.-lt-ii. dans le a-eui
primitif do bellut, clier, uhÈre more.
Unir I,
compenser de, rendre la pareille;
de mereH, uierere <ï. DC. s. y.).
Dieui le voi mire, Diea vodi k
rende, vous en récompense. Propre-
ment It Taudrait miere, dang cette
rormalB(crr.i>utjj. llere I, 337), mais
l'usage fréquent qu'on en faisait
aura OEcaaionné tu suppression de la
diphlhongue. iWerir, comme de très-
bonne henre dans le latin , gou-
verne lo datif do la personne et
l'aocDiatif do la chose! Si lor mi-
rerai cest icaiail, Bcu. v. 97 1:;.
Gentilz Dame, Dieux le vos mire.
K. d. C. d. C. V 6749. Xttit» I, KKi-
134- II, 131. SOâ. 3e5, mérite, ré-
i^ompense, l>ienfait, bonté, grAce ;
nerifHfli. Mérite, prov. merit, mé-
rite, esp., ilol., port, merito, était
plus souvent du genre féminin <|uu
niaaculia. De merilare, vient me-
ritsr, mériter, récompenser, renrirt
itn Uienfait
Hérite, mériter v. me
■ferme, mermcr t. m
jfsrqajer v. marcbe.
rveilla.
VerveiUabla v, merveille.
HerveillanoB v. merveille.
Hervellle, mervaUle, marrUla, merveille;
dti pluriel mirabilia, cbose* ntex-
vcilleuses. Merveille l'emplojaii ab-
solument dons le sens de à marnille,
d'nno maoiére merroillenia I, 331.
merreille l, 2G5. 11, 71; et, dam
les deitx tas, KurveilU est, pour
l'oldinaire, an pluriel. S* ^MMirr
on aeoir tnertàltei, s'étonner, être
surpris; eâlre merreille I. 155. 315,
ib.; fnire merceillei T, 60, ib. De
Iei merreiUer, marroUkr, merraJUMi,
merriller II, 337. 338, surprendre.
eiller
éblOL
enaerriller I
193. 196. 366, éner-
^citle^, ùire surpris, admirer; d'oii
MmerTiUemaal I, ai3. M. s, J. 4TS,
ni:tiiiii do s'émerveiller, admiration ;
merveilloi, merrilboi, merriUona, mer-
Teillui, merveitlou, merroillH, niar~
veilleo» 11, 319, élouné, surpris,
merveilleu.K; baotuin, fier, insolent;
eUre menillou) de qqch. I, 267;
adv. marvilloiement, merreilloMnLBnt,
marranmeot, merreillensement, d'une
manière mervelUonse; — lB«mïI-
labié, merroillable. étonnant, sur-
prenant, adiuirable. Cfr. mirer.
Hervaiiler, merveillier v. mervelUe.
Herreillena i. merveille.
Herreillu, merveilloMmant v. merveille.
Herveiiloni v
eille.
. merveille.
à
»..A,' *-«x^ ■"mSI «. «*^ ^.'/>* (î r«» A^;,^^ '»'•
'TtLtà ~ rntÂ- ^
■.^■^f)l
KarvoUUbla v. mer^cilk' '
cvLtrsvtiuu, mm tU mtum »<:l
MtrwiiUs, mervBlllBr .. m^rveills.
r«j« Je l«; u pour o en Nor
aterroUIi» v merveille.
mautlie, d'où mnn pour uoii, aaglo-
I Hh I, 9(1. Il, 30:t, I'i>rm« iurariable
■lormand m<nui.
Hm uclv. et ïDUj., V. venir.
Km V. mauDir.
I,' orthographe couilanie bkj, Irès
Km. me les I, 134.
raremenl; mu à la rime, et plu
KMBga, mnagler v. mes II,
encore l'ilnliau metio, prouvant qu
Ueuige. metaigier v. me> 11.
M. Diei et ueujt qui l'ont imiU, ont
eu tort do rapporter met au gotb.
mati, nbal mm, aliment La l de
la forme moderne a été introduit
plus tard, saua doute pour rap-
procher ton du verbe mellrt. Ion-
orthographe tort correcte. Cfr.
mètre part. pa«aé.
chaor-
. chaor.
II. :
; do I
. (n.i
1ère] ; d'où mMaga,
message et messager G. d. V. Tfi.
1283. 1155. 3411, O, d. D. 3548)
et d'ivi mMMgîer, maaaigiei, hmm-
gin, messager, qui, dès le niiliou
du XlIIe 3>ècle, avait fini pur rem-
placer presque ex l' lustre mont meiage
dam 9a 2e sigiiitioulion ; meliagarie,
message, miaaioti, commisiiun. Cfr.
mètre part, passé.
III. Xai I, 139 pron. pas. 1. pers. luj.
«., rég. pi. m., ». el r. f. pi. mon,
r. meseliÎM,
. f. !
,. pi. .
mvi, c'est sans doute une forme
faite d'aprèa le latin tui, sui: niei
ne permettant aucune autre forme
que tnti eu Bourgogne, et lui, Ivî
f étant eu uiajie. lit muel picard
valant Vn primitif bonrguignon el
□on pas notre t muel, partout oii
e est primitif en Bourgogne, il est
remplacé, dans le picard, par i (I,
193); de là les formes picardes
nii. me, équivatenii
fnri
KeidiMnce v
Mewheoir v
KMOherer v. meac
HesoUef, meiolef, s
mMdet, de la particule met et
malheureuse: malheur, méaavi
turej vb. mwDhsTai, mncam,
auyer un malheur, échouer dans
projet, perdre, a
fortune; Mais no crïsliente» dore-
nient mcsrma (Ch. d'Ant. I, p. 40).
Dans une note sur ce vers, M.
P. Paris confond, cnninio cela «si
arrivé lu plus souvent, mescAeMr
et mcichaftr, qu'il rapporte bian
fautivement avec DC. à la 'iu oov^.
mttchavoir , tneichttlnr, DC. a. v,
HeKhla v. mesLliief.
Keaohjit , meikûi , msnïB (mMqnlii},
pauvre, misérable, chelif; faible,
délicat^ de l'arabe iiiedtïn, pauvre,
micérabte , comme l'indique Say-
uoaard , qui écrit ncsgMJM, au lieu
de mfiAifi. De la signification faible,
dùIicBt, on dériva le subttantif
me«chm,mescilii,meakiD,jeune homme;
meselima, meteina. meikiiia II, IDI,
3&S. 3e!l, jeune Slle, demoiselle.
IHttrhin er mcsrAÎHE dévt^loppèrent
1^1
Hl
^H MES ME»
" •»-«•"
^^B «uBsi les ùgniliotiouK valet, 9«r-
lï, 2«, foule, irûope. multitud.!, '
querelle, dispute, combal ; Ûit. tua-
^^H cabine ; meichiiie de mnlier, comme
Ueu. quersilear, bru
aillon: et entre
^^P femme de matitr, flIJe pabliqus.
autres encore notre
Méltu^e, qui
^^^B Enfin metckine ae prit pour enfant
redlB loDglempa féminin, aT«c la |
^V <lu leie fùmiDîi^ De là mMdiiage,
même suffixe que
louanae, éd.;
^^f mwctiinage, service, condition <lc
comp- «ntmMDai 11, 3S4, eoin- {
celui qui 5«t.
raC-Ier.
tfetcttinage y mesebio.
Keiliena v. œealer.
H««!liina v. meaehin.
HMlin V. Diucle.
Kwdef, niMdM ï. nicwhief.
■eoe V, manoir.
HMciii, nsuinago v. meschin.
HsMan, meanuui v. a
M 11, 375.
Ketcine v, mcschiri.
HeMnete v. manoir.
Veqnrler v. parole.
MMeontet v. conter.
Hetpriiiar v. preis.
MMom, meaenai v. eroire.
UetfTiMoa y. prendre.
KMcroIra >. croire.
Keaprinre v. prendre
■«idin r, dire.
■eipraiwn v. prendre
Kcadiiaiit V. dire.
Xeuage v. mes II,
KwMni V, œesel.
Henagerie v. mes II.
Mate] (mMwni, mndatu) 11 , ITo, fém
Heaagier v. mes 11.
■
mtMta, léprenx, Jacire; mBMllwi»
Hnm, messe; de mûi
a est se concio.
léproBcrio et lèpre (v. Roy s. t.)
V. DC. S. V. miasa
de ninllM. DC. miseltl.
HMwrvir V. serf.
Vewde V. Dicael
He««ire v. sandra.
Heitier, ineneitiei, mwtii II, 69. SUâ,
MNemi V. erre.
KcMftuw V. steir.
besoin, service, Bsage, utilité; prov. |
KMfait. metlltt V. fuirv.
inenestier, meitier ;
KMgiw V. ra.noir.
V, DC. s. V.; titre
t atair mtilier '
Hwhni II, e9T.
1, 358, b. et d'au
res exemple, I, |
Kedau V. meiel.
lis. 196. ai5. 333
233. 842. S60. 1
MMiie V. sendra.
253. 2&8. 2ti3. 271
286. 337. 380. i
Haïkwnoe v. chaur
397, etc.; H'i a nwilirr. il on in- {
Umiàu., mMUiie v. mc^cliiu.
utile, il ne t>crt de
rien; le meslier
Kedaa v meilcr
Dieu on U .aint
«eilier I, 375, ]
■mIm, medln, matler. nulUet, Diallgr
service de Dieu,
1, 264, Sea. 11, 61. yi9, miller
messe, cérémonie ;-
d«làm«Mtnl, '
brouiIler,DicllreenoonfuBioii, mettre
pins tard me-
mal ensemble, se diaputer, en venir
netlHer, Imâ. mjuisierialis, homme
RUI mains; \mà. miieutare, de roîa
attaché au service
de (iqn., serTi-
cerc; (ol mnle mrsle II, 357, tou
leur do ta maison
, puis onvrier,
pÉle-meia; dans Ben. Il, M33 on
artisan, chanteur,
joueur d-inatru-
un lit mtale peile; subet. me^eo
moDta: Oous denieiselcs BMUrtialM |
medl«e. meillee. mellee 1, 70. 130
ïIndrfiK ficvani 1
rei Salomuu.
i
/
nuw
' i
./
^ :U^-« .W.w„GcxM,/^^^^u^-^^''^"'H' --''^''^
MES -249
"^
d. L <i R. III, 335
(lune
ene-
de) II. 380, terre promise; pro-
runl duae matières
mtrelrien nd
miiiiu; eampTOmetre, compromettre,
regem...}.
■MtiT Y. mestier.
Votnin v- traite.
nm; trunetre I. 289. D, 139. UO,
KMtre. mettre «. mètre
traoïmellre, envoyer; ménager! «"
Hettre, maître ï. maftWe.
HettraieT v. maïatre.
de l'a en e, d'où la forme ttHBlll
Beitrie v. loaTsire.
VestTiM V. malBtre.
mission; remiiiia.
KMtroier v. ataXiUe.
Heodra v. miaidres.
Xtnn I. 73. 194. 283
mesure
mo-
HeSr V. maûr.
déralion, raison, sagesse, règl
; de
HenK V. more.
menivra; Dwrarsr, m
«tlTier I,
■293,
Keniier v. more.
11, 4-2, mesurer, régie
r; eomp.
une-
■anrtat y. maux.
•hpw 11 , 268 , régler
avec me
aura,
■eu, meui v. mialdres.
proportionner, «tropl
in de me
anre.
Hente v movoir.
Sire priitlcDt, adoucir;
du pnrt.
ossù
Heatnre v. moidre.
raisonnahle-
Mei, mieuï t. mialdrea.
ment, modt'rùment, co
vcn»blement ;
Hex, méiairlo v. manoir.
— d«fmenirB, cxtia.
disordre
Oll-
Kex tonj. y. mais et II. 384.
délordonner, ejieéder, dérégler, dé-
baucticr; pan. passé peu sage, in-
considéré, excessif, outré, prodigue,
Henna v. mêle II.
Xi, demi V. meie I.
■G pron. pera. rég. iud. et dei prép,
I. 121. 133, moi ; do mi pour miki;
réfi. dir. en Picardie I, 123. 124,
■■ti«, mattre, maître, mettre II,
et auiv., meure, poser, placer,
poser, établir, employer: traduire
mellre jut II, 178. R. d. [. V. 7S
mettre bas de cheval; mtttre ju:
rareilUlI, 17S; metlre attâ ou Itii
II, 17H. 175. 130. I, 109; mcCn
M ne II, 179; meire à u» II, 179
comp, démet» II, 179. I, U7, d'oi
179; .subsi. ademi»!
ard; eedemetre II, 18<
II. ISO; mal-
Iti s. pi, m, du pron. pas, mis, v.mesitl.
■iadrei v. mialdres.
74 Ilialdret, mioldrsi, mleldnt, mlldra,
jé- miBodrei, miadres, mioudres, mien-
re; dre<, meidre, méandres, meudre,
meïlter, meilhor, maiUenr, millor,
millenr, maiUnr, mellour I, 103, 104.
107 adj. comparatif, meilleur; me-
liar; avoir du euilleur, avoir le
dessus, (ïtre le plus fort; de là vb.
comp. Hoietdrir I, 104, rendre meil-
dér. malioier, meUlorer, améliorer,
TL-ndre meillenr; comp. aneliorer;
— udv. miels, mieli, miei, mlsiu,
mieoE, miei (mieU); meli, msai.
m«Tu, taex (tneljr) ; meili; mili, mini,
ul., Hûnnit v.
forcer lo nùgalioii II, 333, 3"; ïb. JfÎBr.
dér. comp. enniar Q. L. d. It. 388. Iflare v
406, mellTe en miettes, briier, JtiendtM t
écriuer. De mien <tjr. Buiii miaht, Kigae v. p
micbe, t. DC. ». v. Wenrre v.
des procidé] lemblable*
e je viens d'expliquer.
e m.
Loldre.
mieoi V. miatdres.
idli, bTdroaiei;' Ima. if
lii par DC. liypocTu e
Visdaa V. meie II. Kleni.
IDedi V. dis et cfr. ncie I. lElex v
Hiat, mel I, 149, mial; mel; eap. Miai, i
miel, prov., port. tnel. ÎUl. mêle. tradi
Cfr. miez, de bière; ahal. mtJa, mtio, mtlH;
Kieldrea t. misldrca. hoi). mede, mit; anglo-aaxon Mcrfa,
Kiab ï. mialdres. mrodo. V. Dief. G. W. U, 73, % 6.
IQaIx, miali t. mialdres. Cfr. miel.
Km I, 139, 140. Ce proDom dêr. niai t. mialdrc».
de nevnt avec une dipbthôngaiaoa Vignot R. d. I. V. I, 130, mignon, joli,
fort régulière, ou mieux l'on u dùlîcai, agréable; adr, mignatamnit
d'abord eu ne» dont l'on a diph- II, 30l , mignoanomcDt , joliment,
thoDgui l'e acec i, t:e qui permet- ugreablement; de là mignoter; métns
trait de supposer que mien a été famille que uiignon, mignard, etc. ;
créé en Picarde. La forme pirardo du gallois mfn, petit, joli, ou de
nen (v, mes), el remploi de men, l'ahal, ininnïa, amour; laéd. mtnna,
man aver^ l'article, pour le mûn, aimer? Gn semble parler en fa-
donnent la plus grande vraisein- ïour de la seconde étymologia.
blancs à cette opinion. On pour- Vil, mile, mille t, 111, mille, mil;
rait aaaal dér. ntini do mi avec la mille; milleame, millième; subat.
Buffixe ni = OH<u, et comparer an- millésime; millriimvt ; miUlaira I,
oien, devantrain, cic. Cependant 120, niiilésime ; millième aimée;
je rejeiM cette dernière étymoiogie, miltittriua.
parce que: 1) avec un adjectif en Vildre v. mialdreB
tout, une forme féminine, et le Hille v. mil.
manque do féminin est bien con- IlUleaae v. mil. -
étant dans lo principe: le souvenir KillNr v. mialdrii
de l'origine de mû» lit sans doute KilUaira v, mil.
rejeter fa féminin; 2) nii ei nHui BUIor v. œiaidte*
^^j^j^.. ^^^ i^uT^,. — /
IDli V
ûiMre.
XUMdot. milMudor. miMondor. miiodor,
coursier de pni , cheval (le ba-
taille; prov. milBoldor; île mille
adidarum, se. caballiis.
jmtoador V. mlliudor,
IDlz V. mmlclres.
Kimoiie i. mambrer.
mesurait les grains, Iialle aiu grains,
a Ignifi cation gui s'est conservés Jans
quelques provinces.
V. ministrer
, admiDistrer, servir,
inlstn 11, 93, minlitre
I 11,
On i
fait I
moDicr celle famillo de mats nu
latia minare (DC), en roman nii>-
nare; mais pour établir cette dcri-
ratioD, il faut partir du seos figure.
Ainti minare cantiiium, dans In
basse Utiniié, signiliatt préparer un
coup, d'où rmi aarait mine = des-
HiaMrei >
', mluldres.
Kiol» T. r
iilaidres.
HiM V. ni
lialdres.
Kiondrea
y. miaidrei.
Koiu V.
miaidres.
Miox V. D
lialdres.
ailles
fort, mine (e;<caïatioa souterraine
pour tirer le minéral). CeliL serait
très-artificiel et la conservation de
I'* radical, au lieu de l'e roman,
ne s'explique guère plus plauslble-
mûntcnu pour différencier MJiur de
mtntr. M. Dief. Ceit 1, 71, c,
après avoir fait observer ijue les
Celtes ont connu de bonne heure
l'exploitation de* mines, dérive mina
dn celtique. De toutes les formes
celtiques qu'on peut citer pour ap-
pnyer celte dérivation, il n'y a que
le gallois n^n qai soit admissible;
mais, afin d'arriver à une certitude.
HlrabilDD* v. mirer.
Hlrabls v. mirer.
Hiraele v. mirer.
■ira V. merir.
Xire, médecin v. moie
Xlrcor r. mirer.
Virer, guérir v. meie II.
Hirsr II, 390, prov. mirsr, contem-
pler, admirer, voir, mirer; mirnri;
comp, ramirer II, 381, regarder,
admirer, contempler; subsl. nmire
II. 14^, relâche, répit; mlnble
Ben. 14958, admirable, merveilleui ;
mirabilis; cump. rmnirable, admi-
rable; mitabiloni II, SbS, menell-
teui; cfr. merveille; mireor, miroir,
propr. miralorium, a verho mirarl,
A
quia
effi-
' miraela II, 43, n
Il fandrait i
capacité et de supertlttie; cfr. DC.
hcminn ; Aemin" (^^iCm); d'nii
emjnage, aminage, amanafie I, 223.
i Hirie v. meie li.
■ pron. pof. picard v. mes III.
ae I, 104. II, 147. arbitrage, se»
tence d'arbitres; enjeu, gageure;
I
Hitere I, 106, misère, ronlhe.ir: mi-
leria; mùerin I, 177, malheureux,
miaérftblG; prapr. miierintu; miM-
ntion I, 83. 279, commisération;
nfHriaoTde I, 125, miséricorde, pi-
tié, compassion 1 sorte (la poignard;
mis ericm- Jia , ï. DC. s, ï. cl Hoi].
HiMTM V. mise.
Hitericorde v. misère.
KiMtioort v. misère.
■iMtiii V. misère.
Kiliww V. mise.
■itaa, nioitiù, miliea; mot qui existe
encore dans presque tous les pa-
tois, en Franche-Comté moitan,
wallon mitan, etc. M. Grandgagnsgc
s. V. dérive mitao de l'ahal. mil-
fniHo (médius). De là mitanler, mé-
tajrer, fermier. Cfr. moitoïer s. i.
meie. Notre milaine appartiendrai t-
il a cette famille? IHilaiiu est un
gant on il n'j a qu'une séparation,
pour ainsi dire gant sôparu au
deux moitiés.
Hitaniar t. mitan.
Itltv, ohat; onomatopée; d'où les dér.
mifou, malou; et le comp. challc-
miti; cfr. Ital. micio, micia, eap.
micbo, mizn. allem. miez, mutz
Ramarquejc l'audsii proverbe: Se
l'une est chate, l'autre est mitt,
R. d. Ren. 1, G v. 144, pour expri-
mer imc égalité de
cBraclèrc,
■ina V. mois III.
Mai I. mialdres.
JCiz T. miaidres.
KodN V. moldre-
Hai pton. v, me.
Haie, mienne y. meie Ht.
Mde, meis, meule, monceau; de meta-
molloD, muillea Ben. 22064, meole
(de foin); dér. de metula. Hais
outre ce mai^n, eucora en uia^e
dstD3 plusieurs provinces, on trouve
mufonll, 311, Ist. mo;en-dge H(«no
(Ordcric Vital), et quelques patois
ont conservé mvla et mi4hm. Ce
mule = à notre nttuU, d'où wmlon,
n'est qn'nne autre dérivation de
metvla: meiifr, uonune levle, rente
et ruie, neult, de laeculim, régula,
neliula; i>t les dialectes qui aimaient
les formes grêles, comme le nor-
mand, ODt employé mule pour meult.
C'est précisément on Normandie et
I proTioM
Hur [es confina de c
mulot. Meule ne saarBJt dé-
, pour l'idée, ni de aiafes ni
n/o, comme on l'a propott.
dim.
'. monstler.
Keignon I, 183, main ou bras mutilé,
ce qui rente d'un membre coapé
Ce mot est probablement celtique,
ou le trouve sous la (orme simple
mon, nioiiH, dans le breton; toute-
fois les autres langues celtiques ne
Hoiliar, moillier, mniUlar, maHer, monl-
iier I, 130. 914. 254. 264. 369,
femme, épouse; mulier,
Ifoilllgr, mouiller v. mol.
Hoillier, femme v. moilier
J
,Tfno^ — -rrun/) • ^
> ■,..v.iv"'
ino^càiù Cs" iitaeJM^: ***r*J<*^^ '>^^^~f^- élt^Êt^j»s
jn,^^ 4f^ imX. >ff e/46«^
A-MuU^ê^ ^mM4iéita ^LéU^ ysi-t^Ln^r^^
luIIOLI
(as. Un
'esp, mojon, Koitftier '
amas, pror. Moitié, maillât i
trouve mu- Hoitoin v. mcie
e 1.
tuli dans la Loi iIcs Rip. poar signî-
il«r l«B monceaux de terre lervant
de bornas. Saamaiae dér. moUoa
de moelle, medulla, parce que, dii-
ïl , le moellon sert de remplissaife
dani un mur, i^omme la moelle Ha
t cela e
i bel
et bon, mais aulrefoia moellon ré
pondait à pen près a ce qu( nooi
appelons pi«rru de Laillo (brnte), o
aujourd'hui encore it a ee sens ei
certains endroits. Ainsi moellon i
d'abord sîgniSé pierre coupée, sani
façon, mutilée, tronqnée, d'où l'idéi
de borne en espagnol. Cfr. l'allem
brachsCein.
Ifoiuu y. moisaan I.
Moine, moine t. moiutier.
Ifoii, meii I, 43, mois; rnraiii.- dei
moit, de longtemps,
■olaisl V. moisson I.
I. Maiwui I, 306, moinan, moine),
uns, do nioiiif, c-ù-d. petit moine,
parce qu'il est appelé lolifariiu dans
la Bible; selon les antres, de l'abal.
ne satisfont pas à la forme. Cfr.
le vallon mohon. Jtfoiiian, d'oîi
ontraoté noiinef, dt-
Cfr. I
musch, muscbe, muschel, noms de
plusieurs petits aiseaui . nfBliéa à
moucheron. Cfr. encore dans Roq. les
formes mousson, muskerou. Grand-
gagnage mohon, et Grimm III, 362.
II. IfoiMOD,
tde n
Hol, mon I, 129, f. mois II, 44, mou,
tendre, souple; snbst. le gros de la
jambe, d'où notre mollel; de mollii;
d'ici moillier, paollar, mollier, mnillor.
monUlar I, 39T, mouiller; ptopreui
tnolliare; comp. anolior, unoloier,
tmoleisr n, 268, adoucir, amollir;
itai.moltarc, céder; amollare, mouil-
ler; moliere, terrain marécageux; —
molsee I, S2, mollesse, aonpleiie;
ds mollitia.
Holdre. moire, morte,
manre, modre, mandre, mouTre, mïMiire
ir, ISl et suir., moudre, émondre,
iiiguiaer, broyer, briser; molere;
proï, motro, esp. roc
moldis II, 182, dmoudre, ofBler,
aiguiser; moltiire, maatnre I, 253,
pTùpr. molilara : molin 1, 51, mou-
lin: de mofina pour mola, v. DC.
s. F. et les Dict. lat.; de là molnier,
molinioT, mannior t, 208. II, 272,
meunier; \b. moliner, tournoyer;
comp. remeliner, so tourner en
Hole y. mol.
Holfl, moule; proi. molle, ilal. mo-
dano, esp., port., arec renversement
du I, molde; de modvivi; vb. moler,
mollar PI. et Bl. t. 574, mouler,
former, cfr. eacavi ; etlTc mole à . .,,
éire fait pour .. .
Holeee t. mol.
Ifoler y. molo.
HolMto I, 409. II, 162, embarras,
eiopècbeiiient, opposiil
iquiùtude; mo/ujia.
Loidre.
moldre.
moidre.
tCoUsr. mouler v. mole.
moldre.
loldrc.
Hoa adv. II, SOC e
Mrit V. muU.
■olteploier v. niult.
Hotlon, maltnn, montoiii laiitoii,
matoa 1, 174. II, 299, luoui'
Venise motions, c^t. mollo, prov.
molto, moulo, muto. Tnutu les
Inognes romanes donaenl à ces
mots la BJgniHcution qtiv noua doii-
Sohelestndt discni <IÉjù piulloiwt et
vtmtca. )fiJeri(moutoHJt)p,358,34.
Cependant les Q. L, d. R. craduisenl
souvent aria par mvltvn; p. ex.
dans l'exemple cité I, 174, le coxte
latin porte boTem snuin etorident;
relll,.
141 i'
btief e un niiJlHH, immolabet borem
et artelem. Les langues celtiques ont
malt dan» un dictionnaire oornou-
aillais da Xlle aiêule oonservé nu
Musée btllanulque; rinr. irlandais
moU, gallois oiiill, breton naoat;
mail on ne trouve dans le celtique
Le latin du mojcn-àge muJlo date
du Ville ou IXe stëele. De lotîtes
lel étjmologïes proposées jusqu'Ici.
et malgré la traduction des Q. L.
d. R., celle que Caseneuve indique
d'une manlàre douteuse mo parait
la pins juste: il délire moUen de
nmtiJni. 11 faut alors admettre
transposition du l et permutation
de cette lettre en n dans le picard
et l'italien ; crr. le nonrean pro-
vençal mont, muiilé. Ainsi mad
aurait été, dans le priocipe, un
adjectif dont on aurait dérivé le
substantif mollon. Cfr. l'allemand
hammel, mouton, de hamnieln, mu-
tiler- — Motion était une machine
de guerre qui s été appelée ile-
HondBDi V. tuout.
I. Hoade, manda 1, Ï64, pur, ael,
propre; riimAm ; inmidcr, anadar
11,33, purifier, Dettofer; nwm/apf,'
mendUer, puriHer, netiorer; dM-
nonder, salir, souiller, contomioer:
esnonder, puntier, purger; CMiwi-
darc: remonder, repurilier.
il. Udhde, munde. mont, mnnd. ntmt,
72. 73, monde, univers, terre, na-
ture; te siècle; mundui ; nUMulkÙl,
mondain I, 291, mondain, du momlei
mundattut; juiliee ncndainr, juri-
diction laïque ; ottrt mondaine,
san. Cfr DC. a. v. mundatia.
HondsT V, monda I.
Btondillcr y. monde I.
4
H'-\.,,j«i'^..
«oniaas v. moufiiiiT.
Hanjoie, mo^^'oi, peliie montagne, col'
cri de guerre des rois de France.
V. DC. Mons gaudii, Se disa. «or
Joinvillo;Kaja.Gram.u()(Bp.p.Xini
Cb. d. B. «. V.
Konneite v. amouesier.
MoBoie, Bianeig, menais II, SIS, mon-
esp. moneda; d'où mODSW II, 177,
monnayer, fabriquer, frapper mon-
naie; propr. numelan.
Hoai. monde v. monde II.
l, bO. 196 -m. Q90. 304.
11, église, cloître; de moHaatrritim :
^^^^^^^^^^Bb^e^^sAo^b^^H ^^^I
^^ MON %ùr> MOR
•njlie encore aujourd'hui fort en
■ontM V. mont.
usage dam la patois de Montbélinrd,
moine, nungne I, ûl. 393. II, 103,
Honi, monde v. monde 11.
moine; proT. , eap. , port, monge,
■om, mont Y. mont.
fiéntii. ital. monaclio, Ist. mona-
Xoqner II. 259, se moquer de qqn.,
cbus; monial, manikiu adj. c. g. I,
railler; prov. mochar; du gnxfiu-
nifr. ib. Salon M. Dief. C«lt. I,
1
821 , ïio monastique , profssjîon
81 d«Acelllqoe: kjmri «ocia*.
monastique.
Mot, noir, noir-brun; de rnSni; de
la morel, morUni, jioir; et notre
■rortnr v. oostrer.
morMc, eipice ds plante.
Hont, monde t. monda II,
Hor Y. mur.
Mont. BWit, ». s. et p. r. mon>. m«iu,
Héraut v. mort.
Uirni I, 83, Bit. I, 73, mont, mon-
Korcel v. mors I.
Wgne ; amas, monceau ; woni(nioni) ;
KonlMl V. mors I.
monter. lannler I, 8S. 180. 190.
Mordre, mordra; de murdtre; pan.
1
^H 883. 11, 110. 263. 396, monter,
passé mon; comp, anordn, mordre.
^^k É-ileier; BBillir, sauter; absulumeut
goûter; amorcer, attacher; part
'l
^^^H • noDter à cheval; se porter, a'aian-
passé amon, adonné, acharné; n-
^^F Hr; concerner, loucber, appartenir,
mordre I, 355. U, 166, martyriser.
avoir du l'ioiporlance, importer;
déchirer, bourreler ; part, raun,
propr, moittare; dir. monUigne,
aujourd'hui substantif.
Mordra, mnrdro, murtre, meartre;
mordrir, murdrir I, 60. U, 100. 371,
nmta, mnnU I, 310, montant.
matdrinur I, 364, meurtrier: de
1
somme, Talenr, prix, importance.
l'anglo-sflson nordhor, homicidium,
goth. mnurthr, allmod. mard; ïb.
sèment, quantité: intérêt, usure;
goth. mauTihrjan. ifoyiii.y, ahal.
mtirirjan. Notre verbe nwiirirîr
BenlatioD de prix; cfr. DC. mon-
appartient à cette famille.
ttre; moatMr, montuir, escalier,
Mordrir v. mordre.
embaroodère; vb. comp. amoater,
Moral v. mors 11.
MotaUte v. mors II.
remonter; sormonter, somoster I,
More, moudra ï. motdre.
More, moon, maore, mûre; ntorom.
miner, vaincre; âubsi, tomvnte, dans
l'expression por lormonlt II, 384,
de raisins et de mâras furmentées.
par surcroît; — dimin. moacel, mon-
Imà. moratum, T. E. d. 1, V. 16S;
morier, morai, monriar, mwrior,
marier; noruf.
eellui; — ad», amont, arnsnl II,
Morel T. mor.
ÏTO; conuemont II. 3T0.
Morer v moro.
Kontanoe •. mont-
Moiians v. mor.
KonM, «on», t. mon..
Morior v. more-
B
^—JbatMT r- m<.nt.
Morir V, mort. iJ
1
' Korne II. 21
J'ua adj. gothique on alial. incounu,
de la fnmitle du vb. golh. maui-
HS», Otro Boucieux, shsi. moTHên,
XoTtel, mortelmanl v. mon.
Bortcn V. mort.
anglais mam, lu^ere.
^^ Morre v. moldre.
Morliflcatioii v. mon.
Hortifier v. mort.
Bon V, mort.
^K I, Hon, morsure; de morn,; de lu
Boi y. mot.
^H monal. moiotl, nordiel.'nionàaiu
^H I, 28C. U, ]|4 morceau. U i a
Boiclu, mouBChe, moiuke, mouqiie.
moucbL>; do là mosdiel . monaket.
^^M tté (OUI H fait remplBcû par g.
^1' II. Hors, mon. monn 11, 304. 26S.
^^ 3G3, pi. moeurs, naturel, bumear;
morts; moral, morui; mernfii; nw-
ralite 11, \bô, luornlité^ moralilai.
«on. mort v. mort.
„^gi Mon, part, de mordre, t. mordre.
Q Monel y, mors I.
f" Bornans v, mors I.
Hort, mon, mon, mort, trcpaa: mors
(mort); morir, mûrir, murrir I, 359
détruire; inf. empl. subît. 11, 248;
mouiké. émouuliel (à cau^c d(.>s poiou
qui couvrent ta poitrine de cet oi-
seau) ; moiohgte, moucheté, monikM^
par les machitica de gucrro ; espèce
d'arb«liteiootrcmMi.çue(.G.Gaiart
II, 333 emploie mouolia dans Te
même sens que mosehtlt. A matche
se rapporte encore notre mvHthtter.
Guyct avait déjà pensé à U déri-
vation iudiquée ici, Ménage l'a-
dopta, puis la rejeta à tort.
HoHliet. moechete v. moEcbe.
Boîtier v moiistier.
part passé empl. subsc. 1, ISl le
mort; part. prés. empl. biiUèL I,
309. 348 al mnmnt, al monat, k
KOBtroment v. mostrer.
Boalrer , muitier , moustrer , moniCnr
la mort; comp. remorir R. d. S. S.
I, lu5. 125. 143. 177, montrer, in-
502, mourir à son tour; - morWJ,
mortel, mortôl. s s. et p. r. mortcit.
mortel, moiCaiu I, 92. lOi. 235,
cope du n, rétabli pies tard; sabst.
adj.gen. com. mortel, qui a mérité
moitre, plus tard momlre, appa-
m oust ration, action de montrer, re-
loiij, mvrtmuuimtf morwimenv, mor*
teument 11, 370. moriellemeiit; mor-
talité, mortalité, massacre; inorla-
lila,; mortiflar, mortifier, faire
mourir; mortificare: mOTtifiMtloii [,
374, mortification, mort; marli^-
catio; vb. dér. oomp. amortir, et
d'après la 1. conj. amorter, amonir,
éteindre, étouffer, abattre.
montrance ; comp. demotfrer. d»-
muitrar I, 53. II, 133. 147, montrer,
démontrer, désigner, reprcsenier,
preuve, démonMtalion, présentation,
Xdrtal V. mort.
tranes, damoBstranehe 1, 237. U,
Moitatlta T. mort.
ItotabdMt V. mort.
137. 319, représentotion, démon-
stration, indicotion, exhibition.
Kortana *. mort.
Xertéil ï. mort.
Bot (moi. m« 1, 82), mot; de mmire,
mullirt, d'oi'. le Imâ. iNHllum; nef
9 |[, 7g, son, ncroril:
mol' n,'217
X II, HGO; )H(
s lus (lïMili
11 nmeiire
liiqusr , spécifiai
M«te II, -2Û1. 38
Ehàtcau bâti Biir une éminence
lev^, digue, — motie. Avant
«»t bon d'indigtier l«s sigiiifioatii
qu'il a aDJonrd'bui dans les di
langues: ical. malla, lerre ébontje
pat »oiie de» pluJCE, etc.; esp,, port,
■nota, ICTiie de terre; esp. nioln,
petit noeud qui reste au drap ; fraiif .
I iDodeTDC maltc, petit murceau de
I hirre, bute, petite tuaaie faite avec
1« tan. Larramandi dér. l'esp. meta,
noeud, du basque molta, petit bou-
lon ; mais on trouve aussi moel^
mât, dans le boltandai
petite éliJvalion , tacbe,
BTM! le bavarois moll , terre mare
oagenae amoncelée, bollandais mol
débria de tourbe, et le néerlandaii
ia1l<, MÎijt, tas, amas, digue, scni
blent noua reporter à une origiui
■llemande. L'écossais et l'irlaudaii
mota, mont, montagne, «ont dei
mois empruntés; les formes minit
nyNiifrf, minet sont les aatocUtbonei
ponr ««Ht. On trouve dans la imn
des ligniScaiious indiquées, t'uti
est en droit de se poser ta ipiestion
Nefaut-il pas reconnaitre une double
'Origine à mole duos ses différente
châleaa
Ibrt bâti
grouin ;
morr, morse; esp. morro, tout corps
rond, roclier, caillou arrondi ; bouche
proèminent«,BigniGcaUonqnemintTTc
a coQserrée en Franche - Comté.
s doute d'oi
^^^^BFaccepIions
^^^Blbrt sui
^^^porte loujou
^^^V (Tovinces ,
^^^^ l*olé«. Ne pi
entasser, d'o il l'esp.
moron, colline. Ctr. !Hpron, nom
propre de ville, qui tient de la
mJme source, W. v. Humboldl, liber
die Urb. H. p 40.
Moan V. mors 11.
HoDsebe V. luosL'lic.
Hoiiske, monikat, moniketi v, inn*iclie.
Kouster V. luonstier.
Konstrar v. niostrer.
Mont T. mult.
Wootepller v. mult.
Koutmi V. mollon.
Kovable V. raornir.
Movement v, movoir.
Moïir V. uiovûir.
Hovoir, mouTOir, movcr.
oyageant dans nos
provinces, à uue bantcnr en câuc
bolée. Ne pourrait-on pas admettre.
MOX 25
(tnoTiiiii) ilî-r. nn«t«, neate, aoii-
lavement, loréB puât la ijuei-te,
t'ntrcfirise nillîMirP, lÉdîtion, mflUIQ
(rfr. ^ineuld ^'omoeDir); d'où Mwltn,
iHHliiirr, dans luaquels I'm repTi-
comp. TemOTOir II, .13; BommO'Voir
II, 33, aoniiiiotio& II, 127, comnio-
lioD, agitation; commotio; mawnàr
II, 33 aiiasi aimplement avec le sent
de emovoir II. 165; emoTOÏT II.
33, d'où eimovameat, agitation, re-
miiepjBiil; promovoir, promouvoir;
fromovrre. Comme l'a fort Lien
lin verbe formé du participe Irani-
mafl» de trantmoren, propr. Irani-
aoliare; la particule indique la
grandeur, rexuéi, cumme tlaiii
Iresialllir.
Xm [(, 268 L-oiitracIlon de mois, v. mol.
Kbtmi V. meie I.
I, qui a pHBsé la mac;
i munee I, 170 II, 47,
l'iiaiigemetit , mutation; mnabla 11.
374, chanjjeant ; mulatiJù; comp.
retnatr I, 56. 1G9. 387, remoer.
changer, lionger, éloigner, lour-
nienler; (« rrMiicr II, 33, t'éJoîgner,
changer de aurlimeot , renoncer ■
qqcb. , reculer; d remnieti I, 392,
de rechange (mutalorias); par r*-
mnïen, tour ù tour, réciproquement.
Hnete v. movoir.
Hae«, qui a passé la mne, *. muer.
Kuei, mieux v, mialdrcs.
Mui pron, poi. pi, B. m , T. mes III.
Uni r. I, '135. mail a. I, 51, noi, iiiuid ;
TtOt V, :
KOM V
fl
Knoer, moeier, mneliier, muioer, moccier
1G7. Il, 27. 177. 3G5, cacher; muM,
mâche, caclie, cachette, lieu secret;
mnceement, en cachette, seerâte-
meut: vallon muchi. Racine l'a h al.
ntvyan, dolose agere ? Cfr. Grand-
gagnagc s. r. muchî.
■BBhe T. mucer.
Kgohiei 1. mucer,
Hneter v. nmcer,
Kneli 1. mialdrcs.
Ituer I, ee. 2iO. II, 33. -18, changer,
(tansformer, transporter, dcplacer;
lie pouvoir no pai; «e jtooir
fHC ne, ib.i miM, lieu de re-
priaon, rage; mniar et mniea,
■niei V. muer.
Huile v. mule.
MniUer v. mol.
Hnilliur v. moilier.
Knillon V. mule.
Uni* V. mui.
KniMTt V. mnael.
Knl I, 71. 177, et, avec cbaiigemeni
de la liquide, mu, mulet; mtihu ;
mole I, 315, mule; miila.
Knla t. mal.
Knlgar Q. L. d.R. I, GG, traire; mulâtre.
UuUer V. moilier.
Xolon V. moie.
Hnll, molt, ment, mut, aoidt pron. I,
181. ndv. II, 3Utl. 3; mnltiplier,
multeplier , mouteplier , molteideia,
malteplaiei I, 233, augmenter, pro-
pager, multiplier; cfr. plier; d'où
moltipUemaiit II, lu, augmentatioD,
multiplication ; — multitiidina II, 60.
multitude: mnltitudo (multitudin).
Kolta, amende; multa-, multer, coa-
daraner à l'ajnende, ta faire pajer.
Hnlt^lier v. mu II.
Kidttr V. multe.
■nlcipliament v. miill.
HultipUer v. miilt.
MttlUtndiaB V- miilr.
Muiu-der, mutarderie v. niusel
Mnltun V. n>alioi..
Hiuardi» V- musel.
Itoli f. s. el p. r. .le miill I. 1
Bl.
Xuiart V. niuaet.
Hun prou. pos. rég. »., v. uic-a
ur.
Hnaoei v. iiiucor.
i»un
Voie V. uiosel.
mon, y. oiea ITI. e[ niirii.
HoaMui V. musel.
Mnsd V. monJo il.
HoKl, moMkni, munatu, face, ligure,
Hiinduii V. monJa II.
museau. Le» provençaux diraient
Knnde. pur v moniJi.- I.
mua et murael, mur.ol, Raja. L. R.
Honda, monde v. monde 11.
IV, 2M. Ce» deruière. formes
Wiuidcr V. monde I.
prouvent que dans noa mats il y
Knnt, monde t. monde II.
a eu Ejncope du r,- ainsi le «impie
Kont. moDt V. mont.
(iroï. et franc, serait mur», qui
peut se rapporter a. mornu, ce avec
Koatw V. mont.
quoi on mord, ce qui mord. Verbe
Knni, monde v. monde H.
mnnr 11, 284. 379, reyardor fiie-
Koni, moDi V. iDoiu.
luenl comme un sot, attendra vaine-
Knr, mor I, 66. Kl. et Bl. iU,
mur
meut, s'amuser ii des bajiHlelles;
maraille; inurvi ; mnrail, u
traoi
comp. amusar, retarder, amuser.
muraille, murs.
De lii mnie, vaine atlento, niaiserie.
Mut, mulet v. mul.
retard; d'où mtuâge, vaine attente,
Hnrail v. mur,
retard, lenteur, inaction, oiaireté,
Kunoi V. mur
sottieo: — miisart, muiaart II, 247.
Mnrdre r. luordro.
:)B5, faincaut, paresseux, lùclie, sot,
Hurdrii v. mordrp.
nigaud; d'oïl nniardie, parease, fai-
Mnidriimr v. mordre.
néantiso, sottise, imkeeilliié; ma-
Knre, muira, aaumure; de miiria
- qui
tarder, a'amuaar u de» bagatelles,
s'eal consené conimo terme
tech-
fninéaniiser, dont l'on fit intuardeiia
nique, puis dana le comp. itmaturr.
I, 178. II, 3Û0, parease, fainéan-
de «ai et muria, cfr. ÛXfivçi
, et
tise, Bottiac, libertinage.
dans pIuBieura patois, où il de
aiguë
HoMi V. musei.
cette eaue épaiasie qui se t
ODTB
Knignet, mugueii prov. mugue; do
dans lea ruisBeaux ou le décoole-
«uicui, muBC, parfum; nui. «lu-
nent dea fumiere.
guelle, muacade ; de là noire miyvel.
Hnriaiit v. mon.
liommc parfumé.
Mnrir. mnrrir v. mori-
Xnaiaiu v. musel.
Honsr, muMier \: mucer.
Moniuuar I, S3, 11, 199, mnrn
irer,
Hnaler v. monstier.
dro;
Knatier v. monuier.
mur-
HuatrST v. moatrer.
lunre, pUlute, bruit qui cou
Knt, mo, B. a, et p. r. mu, mna t, 297.
qui le dit a l'orcillo; marm
UIM,
Il, IT. TG. 160, muet; mulu*; lu
grondeur, querelleur.
forme attaeile est proprcm. un
Hnimoroa v. murmurer.
Hiua V. mor» II.
Hnt pron., adv. v. muli.
Hortn T. uiordre.
HnCon, mntim v. molton.
X>in«mmt v
naistre.
timlalM;
prov. ne-
Nkiitre, aeiMis, uMtn (iiMtn, omon,
icre. Uni
nâcchers,
nuire) 11,
e:i et BQiv., QBitre; d'où
aesr. eit
le mfiiie
naiiMment
e origine
orientale,
rftiir à H.
iscmeni I, 394, naître;
«ip.
noAdrn, chei les Kourdes, natarieh
dans d'autres prorincen. Cfr, DC.
Dise, sur Jojnrîlle. M Cliertilet
dérive narre de ralieiiiand inecco,
aiij. icharrke, dont le correepoti-
dant anglais est mai/, irtag, et
non pas Hitktr
.11 ri
nant que la langue germanique :
ait fourni le mot nacre, puisque
nous lui dévoua également celui de
per/e." V. ci-deasous perle. C'est
là un des plus beaux tours do force
du M, Cberalet: i disparaît au lieu
dn se 'renforcer par e proposé, o
final derieut o ou e, on ajoute r,
e notniit, d'où également
ta fortue Hoël, ainsi poUF Naël, par
eoplioiiie; tfr. Ménage s. v. NonBI ;
— nature II, ISD, nature, penchant.
italien, en espagn
1 et en frantnis
habitude, caractère, espèce, lortCi
Le permulation n'
6t pas plos dif
«attira, natoral. naturel I, 394,
ficile que cols.
naturel, conforme à l'ordre, qui est
Vache ï. nagQ.
dans la nature, propre, légiliinfl.
Mafter, naUrtt, navi
er I, 197.
313
direct, vrai, wéritable; nalumNi;
11,244 353, percer
blesser, na
vrer
do Talial. uabager.
naiiser, a
ngio
H^'tet T. naistre. ^
anson nefegar (Bar = gor, spoor)
Haîve V. naistre.
allmod, nàbtr, per
çoîr; pan.
empi
Nara, DU), gage, meulle; Iml na-
9ub»L. nafret. namiit II, 14-J
na-
ntel I, 181, blessé
de ta navi
enre
l'ancien norois nom, occupalio, «p-
bteesure.
preliensio; danois nant, commodoni.
Hatret s. nafrcr.
possessio; allmâ. nâm, praeds; de
Ilage,naelie, fesse ;lm
nBtiea,.le
alU
«iinnn, prendre, recevoir, Cfr osp.
Mage, nager v. neif.
jirenila, gage, de pretirfm-, prendre.
ITagUr V. neif
Vamporoc II, 33G et glos. o.
KaÎB V. non.
ITsieni V. néant.
Van V. nam.
Kalf V. naistre.
Kanal v. non. ^
Rais I, 13S, nain; n
hal. nano.
Saiseance v. naistre.
""'""
Vapa 1, 329. Il, 339, nappe; de nappa,
Margnw, moquer, mépriser; [mil. nari-
,4^J^i-Jl^^f^^ Si^^i-xsn)- na~.
TiÉ/ij - -Me. f
:, da nnrei; aubat nargna, dé-
jnlliii fourbe, trompeur; et argot,
langage des ijaeux. Cfr. derquois,
langage des savants, le latin,
■arqnoii v. nargner.
n a litre.
NEI
négligence v, nugligent.
H^I^nt, n.^i'ligenl, indifférerU
gligeace tl, ITG, négliguiiuv, iu
rciiNO: iirgligcnt, Hfglii/eatia,
MegMe, negMM I, 183, affaire
goce; prov. neguci , negûaai,
[>of I. iiegooio , îIbI, migoiio
Kartre v. aaUire.
N^pu v.'una .^l 1, 182.
Kat V, net.
Heiant v. ..e»ni.
>aUl V. aaigtre.
Neier, ncyer v. noii-r.
Kan, natte; de laalîa. avec clmage
Naier, nier v. non.
ment de m en h.
Neif. net, s, s. et p. r. neis. nei I, 83.
HaMIt V. net.
89. 134, uef. navire, vaiase»u; qu'on
■■tnt T. net.
trouva ensuite, au XVIe «iècle <ur-
lation V. naUire.
tuul, son» la forme nauf, hou.
Matifitelt V. naiaire.
comme en prov.; de Mcmii; saTie,
■atDial T. nnîstre.
naveil [, 336. II, 283, fli.lle; nnein;
Katnn. nataret v. ualatrc.
atrfer ffn. par (erre "et yar navie
Harai* v. ne If.
I, 399; uvile, nnrïte, naviUe, na-
HaTle ï, neif.
viiia I, 254. 11, 53, navire, flolle
SBTlla V. ueif
de guerre oii marcliande. ii]uii>e
HaTilia V- neif.
inenl d'une Hotte; de «ntiii», formé
>a«ill« V. aeir.
de nitrii; nagiar, nager, aeger.
Vatbla T. neif.
naviguer , lunduîre un vaisseau,
IkTMlt T. narrer.
ramer, paiMr dan* un bateau; na-
Hanar t. nafrer.
cijure; »ubst naga, navigation; «
flaful V. nafrer.
bateau; cfr. uoer, qu'on employait
Xuxa V. naistre.
pour notre nager; noton I, 367,
>• ». nou-
nocher, marin ;dér. de nnniu. Quant
Keaot, aeiant, neenl, nant, niant, niant
à notre mot nocher, prov. nnucler,
aoiant, DOiuii, naîeni II, 334; de
iinuchier, esp. nauulcro, autrefois
la vb. comp. auaisnter, anienter
naodioro, .tal. nocchlere, que Mé-
anoiatttar, eiu.. antaritir, rendre nul
nage dér. faussement de Hovico-
réduire au nénut. ix rien.
riui, il vient, comme rindique
HeMaaire, neoeusra, noiestiairi.'. in-
Itajnouard, de naticlemi (yiiùxlt)-
l'aç), lui se trouve dans Plaute
tat«mUil.ilb,nÈ':eeiiti:ficcr„ila,
Mgl. 4. 3. 16.
XteNa«a r. nécessaire.
Heif, neige v. noif.
JiMaaaitad, iMewitBit v. nécessaire.
Heige V. noif.
Hial y- Biel.
Keir, neiiement v. noir.
Iteeler v. ni«l.
■eelnra v. iiiet.
Nets, nea, nia adv. 11, :i<È; — nei
Neent v. noant.
qne conj. U, 385; — naauB, nina
^^^^V PB
1 ■
B
m
^™ NEI
■
2li2
NOB ■ .^^
HdMuwat T. QHÎstre.
Mioeti V. HL'ietx.
^^^B
Bdlt» *. DHisIre.
Rlehe r. scient.
^^^1
Kekidaut conj. II, 3Bô
Hiohier V. nigicr
^^^
Kel. ne le I, 134.
Kier, neige v. n
if.
Kelni T. nul.
Hief, nlei, nien
. 66, neven: prov.
1 1^« - "<■"■
■lepa, neb9i d
ntpe$; nend, wn.
^ H«»l V. non.
neren, nend I,
136. Il, 108, neirau;
^H Rmil V. DOD.
du rad. nepo
, pro». nebol, iMl,
^H Hat Y.
nepole; cfr. ^
in. s. Y. neveu.
^ HeporhBM ir, 3S(i et glos. u.
Hisl. oeel, noel.
nielle, émaille, lai.
' MeiHiroii II, 386 et glo
nigelluiD; .1
»»/. niellé; nidn,
el II, 38Ô.
neeler, noelair,
noelerI,-Jia, nieller.
Hdpuroo 11 , 38e cl glo
peiiidre en lui
r ...r l'or e. mt l'ar-
gent, émÎMet
ciaeler. Irai, nlgel-
Hm V. noir.
lare; du lalin
mgellut (oiger); de
Hnalr y. nolr-
là nielnre, neelnra H, 330, niellnr»,
L H«f , *. ,. « p. r. ur.
II, U-J, n«rl
^maillute. melh, plante et inftla-
K
die dea graine
a la mémo origine.
^^H Hoi T, nerf.
V. Minage.
^V Vm, ne IM I, 134.
Kaler v. niel.
^" Nm nciï. V. neîs.
Kielore v. niel.
»«, DM I, 86. 194,
ui; ntnu»; d
HiMït ï. néant.
lu vb. cnmp. «UMT,
eoupor le nez
Hier V. noier.
lÏM, iiBvire V. neif.
Hiei, niei v. nie
nettn V. naUtre.
Hleule V. ncule.
Kewn ï. neis et I , m
Higar v. nigier.
IT«t, ut, f. neU, nette
, net, prùpiv
Kigier, nigar,
nirUer. niul.er; de
pur; de nilidiit; notait, naUèt, neC-
«iJificare.
trtt n, 387, piireli,
propreté, net
Hli V. neia.
tetC-; de niHditai.
Nimm v. ni-i* ^t
1, 1»1,
H»te, nette >-. net.
Ho V. uon.
Heu , ne le 1 . 134.
He, ne le I, 13
Ben, Doend v. nod.
Ho, noeud v. nod. 1
Rend v. aief.
Ho, nous, notre
ï. nos.
Henle, nienls II, 3y4, b
..uillurd ép»i^
Hofdi, mMu, noani, nn»li 11, UTu.
vapeur, brume, nuse
; Hfb«r;
pire, moins; Duailloi, maiiYais, mi-
ReuttaiB ï. nuef II.
siraUs, niiiiii
e; de ««50/».
Heren v. nicf.
No*n*, neaoi <.
noals.
Reved, i»To v. niet.
Hebîle, nobla-II.
106, uolilB, illuMrv, 1
Kewyme ï. iiuef II.
distiugoé, rent)
nmé;»BWH,-w*Dt- 1
HgenoiUer a|,hérésc pu
r ciigeiiuillei
tu sngenoLJler s. v.
jenol.
avec dliline'llo
; nofaiUtet, nobtUt*. <
Hi Tri^.!!, 105 1. psr
. s. prés, itid
nablste II, -JM,
nulilesse, grandeur ;
du ,.ie*
nobilitni; nobleca, nobiMhe It, 161.
i '' -■ "-"■
306, chose qui
oiivientàutibommc
^ HUnt V. „e«u..
noble, dislinuti
n. grandeur, maglri- J
^^B Bise Y.
■1
flvenoei nobilitar. anoblir: matf- |
M«bl»ae, aoblanha v. nobile
noblenunt v. nobile.
Noblata V. nobile.
Nobliet V. nabtie.
Sobleiar v. nobile.
NojaiUeB y. Douea.
Noceiement v. noces.
Sot**, nochei, naschn II,
1. V. ;jO<j, noces; uuptia
«ûu, DOdar, ii«;oi«r. noohaisr 11,
lt>'2, épouser, se
; propi
TertuU. nuplare;
propr itHpiiafia ;
Hoehsr v. iieir.
1,308. 3H3. U, ÏTS.
noyer, se noyer; pror. Iiegkr; de
neeare; cfr. Mén. noier el noyer.
IToif, nail, nief I, tii. II, 236. 3i«,
neige; ilo nix (nivU); pro»- neu,
nieu ; neijs, de nivoni, nirea.
IToir, noire, nnr, an H, IS). SIS,
noir, Bombre, obscur; niytr; adv.
Il, 147, I
noirolr, Mrcir
II, 131. -Mi, noit<i\c, devonirnoir;
nigreicere; pro». uegreiir, usp.
Bolai T. nul.
néa« : propr. ailj. cmpl. sauvent abat.
Jlaai, nnm, Mna, hoiuib, niui, a. t. «l
Mon. nom, nom v. nom.
p. r. nom, Domi I, 'TS. âO, nom;
MoDBUle V. Duef 11.
noMcn; ncoir nom, atoir à nain,
Konbre, nonbrer i-, nomlirt.
avoir nom; nomer, nommeT, namor,
Nencer. noneier, noncluer, nuitcar, nii&-
nonnwr I, 57, nommer^ appeler^ dé-
ciw, miiuser I. 71. 134. 100. 983,
signer; HOTninire; lia là BomnLM-
anuonirer, fuira savoir, appreatire.
indiquer, marijiier; ils nuneMr«;
nienE, eu particulier; ncouiue, ilé-
nombremaiit, déclaration faite au
v.^l1e; eoinp. annoncûar, Biuiiw<i«',
seignear dominant de tous les fiefi,
anonoeir 1 , 190. 11 , àS , annoncer.
(Iroiu et hiritnges, qu'on recoonuil
rapporter; aiinunliart; do là anm-
tenir de lai; cnmp. lenom, renooi,
tion, «ntintion II, 184. I9G, annon-
Liation, pour le latin nnitiindalia,-
meiart; pTononesu, pro-
iirer, répiiier; loiiiom. Murnem, nir-
Kombw, nonbre, nombra l, 7;;, nombre;
dénombrement ; tns, amas de l'Iioses
de même Mpice; nuueruj; nombrar,
nmibrai, ntunbiai 1, 72. 17B, compter,
tnuinérer; nwiiiïrflre ; comp. «lom-
bnr, Miambrer t, 8 1 , énumurer, fai re
le denombremetit, paaaer en reiue.
Mombrer v. uoLubrc.
Nomer, nommer v, nom
Nommes, nommeemoat v. uuin,
Nomporoo II, "sC i:t glos. o.
Mon, nun, nu, no — non ~ naie 11,
12a — nenil, neual, nmal — ne ^
ni II, 332 ut suiv.; ne que coiij. 11,
II, 3, naier Romî. &T0, '60, nier,
r, refuser; ntgart; la forme
prédit
, blùr
:, pi
dé-
I riii-
flueucc de naie; tiomp. daolar, de-
SBieT II, 51, dénier, refuser, asaurer
dcsuïouïr, renoni.er part pas tnipl.
■ubst. renoi^i renaié I, l'ià renégat,
perfide, sans foi de la tmaiemnit,
Nonolialoir v, chaloir.
NonchleT i, noncer.
ïloncier v nonecr.
None, la Oc benro du jour, v, mief 11.
Nonne, la 9e Iteure do jour, v. nueC II.
nonnain, d'abord forme de régime,
niais uni ïi'etDplo^'a de irï^a -boniio
\«i,), expiessiori de respect. V. DC.
s. t. nonnus et Mén. :
Nonporhaas II, 3SG et glos. o.
Nonporquant v. quant et 11, 38Ô.
Nonportant t. tant et II, 335.
Nonpraee 11 , 386 et glos. o.
>nkc« et II, 311,
Hdie, trahison; reii«i[ i
a I Ibl.
HoitMToii V. karoîr-
KoDtiatian v, iioiit:cr.
Nord, noit, north 1, 2à2. II, 3Gi>, nord:
ili: l'aiiglo. saxon aorJk, anglais
norlli, ihland. nord, ib. ; cfr. Schlrfeiik
Il W, Nor.l; N-rri-BU II,a52, Cfr, c»i-
".' . »
fmm.Y<ijn;
vusA-
-U: ^
■otir, norrir, nniir I, aie, ëi>:.,
élever; nufrire; norrit, norrit, nourri.
B. s. ec p. t. norrii. nonii, nnlrli
II, 371, familier, courliaaii, do-
mestique', no' ri lu > ; norifon, bot-
ri(an, nouiriture , ^dotation , in-
btrueliun; niitrilio pont nulricaiia;
Boiitnie, naiTitnn, namtnra tl, '228,
nourriture, bétail qu'on nourrit et
élère; maison, famiJIe, âdui^ation.
HoritoiB T. norir.
Horoii, nnnégien; lier, hautain, or-
jjueilleux, par extenaiou, idée prise
du curaclère des peuples du Kord ;
de Norvegr, Norvège.
HorretuTB v. nortr.
5omtO)i V, norir.
NorriMement v. norir.
Korritore r. nonr.
Nort, north v, nord.
Km I, 13C, ne vous.
Moi, bui, neni s et r, , eti Picardie
distingua le ».
faisaient noi, c
et p. s. m. gui faisaient no, d'où
non. Le sing. s. f, avait nai et nu.
iVsi, MOI, etc., avaient la même
sens que noifre, et ils prenaient
l'article, v. 1, 141. La forme pi-
carde KOf est celle que nous avons
admise dans la Unf;ite rixée.
Moiclie, nuiehe, Doeha, oonehe, boucle,
fermoir, bracelet; Imû. nwicit; de
l'ahal. nuica, boucle, d'où ntukil,
ib., allmâ. niitchel, allmod. mueh.
NMtre V. noa.
Note II, S60, noie, marque ; air, cbant;
KOla; noteic, noter I, 160, noter,
dénoter, indiquer, remarquer, re-
garder, faire des observatiDos ;
cbanter, fredonner; nelare.
Kot«r, noter v. note.
Noton V. neif. -
Kou 1, 135, lie la
I, 1
leindlrei; tinter, noiirn; on apo-
copa d'abord ce pronom en noil
Cefr. II, 405 Tosire), puis en noi,
et dans les dialecles bourguiguon
et normand on U était représenté
par a
I 6l M
r le 11,
n d'indiqaei ta supprestiou du i,
et non pa« seulement, comme je
le dis I, 190, alin d'avoir un moyen
Koumer v
nom.
Bonn, aoiuw v. nom.
Noutrftm
V. uorir.
Nourri v.
norir.
Nous v.
os.
Hoïiin V
nuBf II.
Noveal V.
nuef I.
NotbI, novele v. nuef
Novalei ^
nuef I.
MoïBlorle
V. nuef I.
BonUer
. nuef I.
KoToUteil
ï. nuef l.
nnef II.
Novioe V.
nuef I.
HOTiBl V.
nuef I.
HoviM V.
nuef I.
NoTime V
nuef 11.
HoTiae V.
nuef I.
1
F lia
m^H
NI' 2i!fi NUI
KS, d«pamllè V. Dud.
apréi-Dîdi, à prendre le lever du
^^H
Hb, notai i. nod.
soleil H six heures do malin; d>
■o ï, unn.
hdhii. Nom HigiiiOalt aiiui réglcn.
Kn I, 13d. ne lu.
peut-être aervali-il k désiiiner te
Hnat V. nuis.
couchant. Ca mol »-e«l iwiwervi
nul* V. iioals
dan:< plu»ie..n patoii, p. ex. en
Uni, BQ I. 34<1. II, 30(i. ;iTI, i>ii.
Franche-Comté BuWtM, a»ec le lem
L
de l-hBure du goûter, le goûter
de Fiw/u.; awBW, denow 11, lasi.
mÛoiB, d'où te verbe noiner. —
■
:ITI, dénuder, dèpounier, dépour-
Honutel, 109, nonanle; nimagi»la.
Mnetme r. nu«f II. .
^H
Hb«U V. noie. J
^H
Hna I, 50. nue; n«iei; usbU I, 354,
ITsefllM, mauvais v, nuahi. 1
^^^
couvert de nuages, suaibroi dêr.
HBMllo», noueux : uuif. |
^H
d« n.ii/u),- de nue vient hmt,
Hnaaie ». nnef II.
^^H
d'où nuance.
HBer, nouer v. nod.
^H
XbmIim V. nocGB.
Nner v, n«e-
^H
r. WB«f, s. H. et p. r. nae», neuf, non-
Kn«i H f, et p r. de nurf I.
^H
ïean, ^ui n'« poinl encore >erf i ;
^^1
■wm; noTba, noTiM 11, 319, no-
Knire, nnce, ouiiir, ooidi. noln tl,
^^
vice; lUFirii»; poTtl. Mfiel, novMl,
2ÔI -2, nuire, dommager, pr^jndi |
noTiw, airrel 1, 62- luo. 184, neuf,
cior; prov. noier, ital. nuocere, »nu.
nouveau; nuM»»; .le norrl I, 533,
CE'p. nouir; de là Boùcmmt, naka- .
de Dourea»; norele, nnvde 1, 4S.
mint II, 86, tort, préjudice, dont- 1
ÔO. 184, nouvelle, bruil, rumeur;
maye, perle; amende pour le dom-
mage qu'on a fall ; BtÛMOr, nniuir.
noveHWt I, 273, nouveauté; inno-
qui nuit, ennemi, adversaire; nni-
vation ; trouble dans la poSBcaslon
tabU. BMMble. nuisible; - nuiaweft
de qqih.; narellilai; noTelw, no-
nniianeell, 33D, disposition à noire.
nctinu de nuire, préjudice; de w>-
prendrc du, nouvelles, raL-onler ;
<-e«fio; — ùuMtnt I, 363, inno-
changer, aimer le cliangi-ment ; »»-
innouonce; tnHDccnlin.
I, 350.280, renouieler, reuommen-
Vnii V. nuit.
oar, rajeunir; avertir, fiiire part de
SniaabU v nuiru.
qqch.; nonliér, norelm, nouveau.
Httiwmoe v. noiic.
qui ruspïre la nonveauté; Inexpéri-
KBiMtBMt V. nuire. 1
menté, timide; propr. nmelUriui.
RniMor. noiaaBr v. nuire.
H. Riuf. DOt, Doefl, 108. 109, neuf;
Nniair v. nuire- 1
Morrirt; noTsma, nuevime, noerime,
KBit, Bolt. s. s. et p- r. nuit, aali 1,
nnevume , aeuviime , nnefme , no&ne.
83. 200, forme des bas temps bm,
noflme, newjmo. novime, nueme 1
116, neuvième; avec la (ernjinaison
nuil; veille, le jour qui précède nne
fètp; le uouchant; prov. uoil, nuich,
tms, calquée sur seplime, etc.
esp. noche, liai, noile, port- noile;
nonin I, lie, neuvième. — ITana,
Hox, Hoclu: a»i« Bidl, mi« Bnjt I,
Bonne 1, 119, la 9c heure du jour
IIB. 120, minuit; «dv, oorop. uoit.
■■■v
1
téiSL^HÔ^éJ^-^^^
0 âV9 C'^^^^*^^^ ) ^
MiqnniuitU,297; vb. nuiter, naitior,
niu. siini 1, U-i. 3
nul; tuUlut
presque toujours bous 1h forme ilu
(«r-»I, ni-ul V. I, 183 à U nota,
composé aiimtor, aaïutier H, 376,
et Ft. d. Valencionne
« ùb un autre
anuiler, faire nuit; liai. nolHire,
eKomple); «nlni, unUni, onlU, nolni
snDolUre, prov. unucbir; inf., et
— Mini I, 183. 4.
part. prés. anniUnt I, 119, empl.
Hnia V. nul.
,«^•4
subst.; MwMmeiit K. d, 1. V. 283,
Holai, noUni v. nul.
lombie de la nuit; noetnm»!, noo-
Mmn, anm» v. nom.
tntnail, s. s. el p. t. noctnniaii II,
nombre, nnmbrer r. no
m tire.
J13. 370, nocturne, de nuit; «oc-
Humer v. nom.
Hun V. non.
Hnn, nom v. nom.
latnment; Imà. wtclaHler, qo'on
Honoar, mmdar v. non
er.
forma sur le modela de conccanter,
Nimli V. I, ni.
tans aueen douto d'après la forme
Hmia Y. uu» el I. 183
française; car noclnnltr n'est pas
Hsnseï v. aoncer.
lire pour l'étymologie de nui- Hnr« v, nnire.
; celni-ci peut fort bien dé- Nutr ». norir.
le l'ablatif noelatilt, comme Knrrit, nnnit t
Kuitantre v. nuit.
HuTBl, nu*«l« ï. nuef I.
Vnîler, nuitier v. nuit.
Huraler v. nuef I.
Kuii V. nuit.
Uni, nul ï. nni.
Uni, nuls, s. s. e. p.
r. anli
nu>
o.
0 interj. Il, 4V2.
>ant, soumis; oieditni; obadienM
0 pour au, V- I, 01.
0, oe pron. Serm. et 1
318, c
, ce-
dif,,iia; comp. inobedient I, 74,
U; comp. prép. et ad
. a»oc,
VMO.
désobéissant, Insoumis.
OTOO, etc. II, 344; aih
l.orCH),poniBe,
Ober ï, obi«.
prnee, etc. [I, 31S;
Lonj. nepcroe,
OtoT, hobar, ober. se mettre en mouve-
aepnjDc, nunporoo ,
te. II.
386;
ment, quitter sa place, l'en aller,
«eooe, lenuec, Hneee
«te. II
334.
sortir; mot celtique: kjmri ob, le
0 prép. ï. od.
sortir, la sortie.
0 sdT. où, ï. Il, ïBÔ.
ObUtioo,ob]«tinBl,52,oblation;D«H(io.
Oal V. oTI.
ObU V. oblier.
Ou V. an et II, 27Ô,
ObUement v, oblier.
Oblier, onbUer II, lao, oublier, ne
Obediant v. obéir.
plu» penser , ne pas se rappeler ;
Obdr I, 67. aaa, ubéiv,
«e »uum
ettre,
l'Mitr II, 46, s'oublier; frîquea-
•■engager; obedin;
ptoï, obedir,
tBiif de ot/irisci, MitMi; de U
Hohuir, ilal. obedlrt
esp.,
|.urt.
■HttdecL-r; obedient I.
■J. 1G3,
■>ubli. Quant à lu formu elblia (Kl
.f
lâV»^
OBL 268, .. ' . OBV
Il eopponi moult grant folie, | Qai OciM/odur v. ôieher.
por les chittu le roi olblie. P. d. B. OéUn, oeUm v. oodra.
T. 619. 30), oUo rappelle Teepagnol (HUÈdum ▼. oocire.
et le portogaif elet^r, oii le I est Oehqfaon ¥. occaeion.
transpoté; maU il eet double dans Odeire ▼. oedre.
le françaif, et pent-ètre MlUr est- Mie v. occire.
il YétMrvaillé sur une forme oit le OcWim ▼. occire.
o 8*était déjà affaibli en on. Subst Oelmoii ▼. occaeion.
obU, oubli, olbli I, 899, oubli; obUfib OeoiMBMr ▼. occasion.
ebHoBi, oublieux. Oetaate t. oit
Oblioi, oUiou V. oblier. Oetobie t. oit.
ObMBr, oieor I, 89. 220. II, 962, Od, et, o prép. II, 343.
obscur; ohscunu; ebieimr, obs- Odil ▼• oU.
curcir, derenir obecor; okâcurmre; Mar, odenr I, 185. 217, odeur, seo-
obaearteit, eseorted I, 75. 213. II, teur; oéor; edera, odorant; e^ems.
394, obscurité; oi$euriims. OdONB ▼• odor.
Obeenrer ▼. obscur. Oionr t. odor.
Obaearteit v. obscur. Oa, ow, oie; prov auca; aelon Mé-
<n»tiBatioii I, 230, obstination ; oés(t* nage de ««€«, contracté de amem,
noiio. dér. de nets. C'est dana le sens
Oe ▼. o pron. de cette étymologie que les gloe.
OowaieB, ockeaoa, oUnb, oobsiioa, de Philoxène portent aoca» «r^ror.
adhcfaen, aehaiaon, wAêÊm I, 49. L*oie étant Poiseau domestiqne le
124. 163. 216. 340. 314 II, 81. 36, plus utile de cette dasee, a nçn
occasion, cause, prétexte, motif, ce nom générique, comme on a va
faute, manquement, difficulté, ac- plue baut les boeufs et les vacbee
cusatioD, querelle ; de occasio, prov. porter surtout le nom d*animal
occasio, ocaizo, ochaizo; vb. oeoi- (v. almaiile). Dim. oi$oH. Cfr oisel.
sonner, aoboisonner, aobaisonner, ac- Oef, onef, nef, s. s. et p. r. oes, osa,
cuser, reprocher, vexer, tourmenter. onss 1 , 96 , oeuf; de ocimi.
Occident I, 189, occident; oeddens. Oeil v. oil.
OjDdr V. occire. Oal v. oil.
Oeeire, odre, oehire, oehirre, oeiarre, Oéls, besoin v. oes.
oecir, oscire II, 186 et suiv. 293, Oeas, eux I, 132.
tuer, faire mourir; comp. roeire II, Oeer v. olr.
188 ; entreœire II, 188 ; paroeixa II, Otnres v. olr.
188; oeeiae II, 390, tuerie, mas- Osa v. oef.
sacre; — oeeiaion, oeiiinn, oebimion Osa, nés, eus, wes, eues, us, es, enla,
I, 59. II, 279, tuerie, massacre, cela I, 95. 96, besoin, usage, ser-
meurtre; occuio; oceisares, ooriiaar, vice, profit; ital. uopo, anc. esp.
et avec cA, meurtrier, homicide; huevos; de opu$,
occiior. Molière a encore fait usage Osa, eux I, 133.
de occûeiir dans L'Ktourdi III, 5. Oerre, eyrre, nerre, oTre 1, 48. 170.
V. occire. 175, oeuvre, ouvrage, chose, action,
oesiiares v. occire. affaire; opéra; iaiiser oetre, cesser;
OedMoB V. occire. OTrer, uTrer, orerer, nverer I, 79.
Oceaa 11, 76, océan; oceanu». 210. II, 346 364, faire, ouvrager,
Kt
— ~ ■ fji jJto4 ^^^
agir, Irnvailk'r; ujiirnri ; OTT»lgne,
averaigne, uveralns I. 'J30, ^b'2. II.
6'^, oeuvre, ouvrage; overier, OTiJcr
, oBHvra, onvrage,
optrantu-, OVMS, oeuvra, oi
autant de vigne qui peut en
boarer un humilie dans un ji
Imà. operara. Cfr. oes.
OBtnA'a v. offeuitre.
Offtndre, ofTeiiser, oiilrager, bief
, pécher
s loi)
alftndtTe ; pan.
passé offeadn empl.Eubst., coupable.
coupable d'bffeuse ; offeniiDli. olT«n»e,
outrage; ofeHjio.
Offeniion v. oQendre.
(Mhrende t. otTrir.
Oflhrra r. oEtVir.
OtSM II, 34. 234, offlee, vtat, pro-
feuioD , emploi; cérémonie religi-
euie; oftlcialilé, cour ecclési astique ;
Obiode V. offrir.
Ofter V. offrir,
OflHr, o&er, offerre I, 408. 9, oITrir,
pri>scnter ; aller H l'offrande ; offerrt:
affarande, offr«ndB I, 387. 4CK), of-
frande; du haa-latin ejferrnda; rb.
camp, porofiïir Cli. il. S. II, 145.
R. a. 1. V. 29^, offrir, préaetiter.
OflM* V, orfroia,
(Ma T. alQo.
Oh. oM inierj. Il, 402,
Oi V. hai et II, 296.
Oidma v. oit.
Oia 1
0)1.
Oignre y. oindre,
Oa, oal, oaail, ol, odil, awil,
.■)09. 10. 407 et auiv., oui.
9 de <
rejette, il n'en «st pas moins vrai
que celle de Le Dnchal, ailmiBe
par Raytioiiard et M. Dici, esc tout
k fait fausse. Le manqua complet
d'une forme diphlhonguoe e&t une
rJTaiion de hoe. Si l'on m'objectait
adverbe a pris de irès-boune henre
une forme invariable en a pur, je
d'autrei
leAocqui étaient d'un UMge
tout nusei fréquent ei qui néan-
moins ont été dipbthongnés. En-
anite, je le répète, comment expli-
quer oici'par hoc îllud? Raynouard
el M. Diex ont tout à fait négligé
cette forme, bien qa'elle ne puisse
guère lenr avoir échappé. M. Grand-
gagnage décompoHe lu wallon airoi,
oui, on voi^oui et a préposé pour
donner do l'appui s la voix. En
comparant oiri/ et nico't , le savane
et conscienoioiix auteur du diction-
naire da la langue wallone ae con-
vaincra sans doute que ce n'est pas
là une explication admissible.
Oil, oj\. Ml, nsl, oeil, neil I, 89. 90,
varianlis voycï les pages indiquées),
oeil; ocH'Ht; comp. Batrail, entr'oeil,
espace qui sépare les veux; iTOgle,
KVHila, avala 1,1 2G. Il, 190, aveugle;
vb. «Toglar, avenlar, avangler, avngler
I, 68.178. Il, 13.69.377, aveugler;
d'où adv. an^laament, aveuglément;
imbst. BTO[^«Bl«it I, 83, aveugle-
ment; avaiklateit II, ÏT7, aveugle-
ment; de ab'Ocului, ital. avocolo,
quoique cette dérivatioa soit un peu
douteuse quant au sens, puisque
nboculoB signifie sans yeux.
Dila, oUla, ola I, 251. 327. II, 207,
huile; otaim; ollva I, 174. Il, 36G,
olivier et olive; eliea: oliver II,,
231, dans le teite latin ofirefUNi
(olivaie), ainsi, supposé là ira-. ■
duction littérale, lieu planté d'oli-
viers, olitaHupt; sinon olivier.
Oindre, oignre, oingdre II, 23S; au
^^V OIM 271) <.>LT
^^V il'après la Ire corij. ongitr; de là
OiaUon V. oisel.
Oitms v. oit.
^H 118.241, nclion d-olndre. onguent.
Oiaoï. DiMua. ojrHU I, 83. U. 353,
^^H liniment, parfum; comp. raLOindre,
oiseux, iDutile; elioit».- oiaaMmot,
^H «noist 11, 145, empl. sub«il. avec \a
inutilement, sans but; olaerie, pa-
^H sea» que nous donaons à oint;
resse, lAebeli; dériTé de oli»-.
^H pDTomdni, oindre, imbiber; — onc-
enmme notre oiii^.
^H tiOD. QimtioD I, 215. 234, onctioK;
DliUri* V. huis. 1
^H Oir V.
Oianer v. huis. |
^H Oit, onïr 1, Sm-ll, ouïr, entendre,
Oiaiir r. isair. 1
^^r écouior; aiidire: prov. auzir. ital.
OianiB V. issir. 1
1 udire; mttbi. MorI, 77, oïanl, é^aa-
Oitt V. osi.
tant; auditor; comp. tra»!^, en-
Oit, wict, wieht, wit, Tit. huit I, 108.
1 leudro dïstincteiDent. Noire mot
109, huit; octo; oytiama. hoitiimfl,
^^H audience, audientia, s'employait
Titisme, Tdtdime, nilima, nitme. oitma,
^^B sonvent aotrerois dana le sens de
oidme, oisme, oime. nime. util», ,
ntisme I, 114, huitième; oitain. ni-
^V et de oclion d-éoou.er. V. Molière,
tain I; 116, biiiiicme; oilanve, bai- '
1 D. G. d. N. II, 1.
titmejocfflcm; prov. ociiu; oetabre, i
M» V. erre.
octobre; oeluter; oitanta, octaata, '
Oinr, oiTTeT v. erre.
vitanta, buitante I, 109, qoMtzt- 1
OU V. huis.
vingts; ùclaginta.
(Hwali V. Oise],
Oitain v. oit.
Oiiaaui v. oisel.
Oitanto v. oit.
0U«1, oiiiel, oyiel, oiiiBui, oiuali, ai-
OitaoM V. oit.
aMU, oiamial, 90, oiseau; ital. uc-
Oltme y. ■ ,^^H
cello, augello, prov. auzet; de an-
Okis«ii V. ^^^H
cella, avcilla cuntracté de aricella;
01 ^^^1
OlbU, olbliw y. oblier. ^^H
oei«Wui, ouceHuJ, gloses oipoc/H'iii',
01a y. oile. 1
V. Ménage e. v. oiseau; vb. oUalar
Olifant, «lipliant II, 3TS, il^duntg
II, 312, chasser aux oiseaux, fau-
ivoire; trompette, clairon; de ab-
conner; — sauter comme un oiseau.
phatttut; mais d'où le grand chan-
tressaillir de joîe; plus lard aiflier
gement de forme? Cfr, Diof. G. ,
qqa., SU moquer de lui; dim. oiaaiat.
Dlaalon, oiiilaii I, 99, oiselet, oiail-
OUphut y. olifant.
^ Ion; prov. auxelel, Ruzelo. Cfr. oe.
DliTa, elivai y. oile.
Otoiln V. oisel.
Oloir It, US, sentir, exhaler da
OlMlat y. oisel.
l'odeur, odorer; aUri; elor, «lu.
Oi«aon V. oisel.
odenr; etor.
(Hani V. oisel.
Olor, «lur T. oloir.
Oiaerie v. oisos.
Olj, eux V. ail.
OiiiBiii c. oisel.
Oltrage v. olbe.
Oiùl V. nisel.
Oltre. ulUe, outra, ntre, être, onltn
^
^^^
f
' * ■ ^ * •
^ *
»T *»
>."»
a, 307. 8
48. 1, 36^1. 387, oulre.
wMk,h
rarpr»! ultra; nllre plui.
en nutre,
du plaa; OBtreoment I.
340, II, 14
5, r«nl garder <lo mesure,
,iouii fait; delàsltrer,
oltrer, ontrer, pn»pr le but, les
limites, H
eitre ù bout. hor. de
combat, e
■tùder de fatigue, ache-
ver. finir.
miner, tailler en pitcei ;
pBïier, m
ourir: part, passé empl.
lubit. mo
t, trépassé; ponr ainsi
dire vllra
rr; oltnge, ontrage II,
41. 163,
lutrase, eKtfts, violence.
action ou
re mesure, proilïgaliié ;
vllragium
OQtragent 1. 400, oiura-
gcDl, Tiolent, nai pane les bornes.
OltnboiTTB V
boivre.
V. culdor.
Oltnenidw \
uuider.
mer II.
OltremdT v.
ner II.
Oltrw T. olL
,.-.
Olvort pftrt. <!i; nlirir jjour ouvrir.
On T. bons.
Onugt V, ho
I>S.
Onbrtge ^. c
mbrc.
Ombre, nnbre II, 223. '^^9. ombre.
ombrage ;
luabra; vli. Ombrer, am-
brar, lunbTieT, ombreier, ombroier,
e repos
à ombre],
br«ge, nmbraige. nmbragi'. sombre,
obscur, couvert; do iimbralicut ; —
eomp' aombrer, 4âmbrar I, 32G, om-
brager, couvrir de son ombru, cou-
vrir; et pronom., en parlant de
J.-C, détenir liomme , su. dans le
s«iii de lu Vierge; odutH&rare: de
là aambrement Rutb. II. H-> dans
le dernier lens du vnrUe; enumbrier,
nulmbrer, obscurcir, cacher; et avec
le sens m^Mique de aomlirtr S. d.
S. B. 530; iitumbrart. C'est au
mot ombre que se rapporte notre
adj. mmbrr. comme le dit déjà
ONU
Ménag.', mais ia i n"est paa aimplc-
meut préposé, ainil qu'il t'admet.
A. considérer le prov. leliomirtir,
Vc»p. lombra, ombre, d'un verbe
bvpolhétiqqe lomhrar pour ivom-
brar — subumbrare, or
poser qoe le i de lombre est un
reste de loui, orthographié souvent
imi, iD ; ainsi lombre = loombre.
Cependant ce soo»ilire manque. Je
crois que noire lombre est égal H
avec aphérèse de e>. Je
pas d'exemple d'un verbe
qui devrait sigoiGer pro-
jaler de l'ombre, mais il existe un
subsl. qui le suppose: «MOmbre Itoni.
d. Ren. II, p. 100, ligniHeDl ee
qu'on appelle en terme de peinture,
ombre portée; dans Kuieb. II, 40
le même mot a nn sens concret, il
veut dire lieu sombre, recoin téné-
breux. Ainai âombre signitteraït qui
projette do l'ombre. Cfr., pour la
lormo, dai>s l'andenno laii|j;ue, es-
pecial, esperitel, aujourd'hui spé-
l'ijil, spirituel, etc , u c6lé de es-
pèce, esprit.
Ombrel, ombraier v. ombre.
Ombrer v. otnbre.
Ombreier v. ombre.
On V. lions.
One V. onkes.
Onoar. entera II, 367 et glo.^t. ore II,
Onodon v. oindre.
Onde, nnda I, ùîi. Il, M. onde, Rot.
vague, eau; unda; de là oodoier.
ondeier, tmdeiw II, lis, ondojer;
sOTOnder I, S7B, suroniler, regorger,
déborder; — babondairi habonder,
abonder I. 46. 220. 359, augmeuter.
enfler, exagérer, regorger, avoir en
quantité, prniiteri habundeir en ton
len I, bO, a'opiniàlrer ù sa manière
de voir; de (f6-vnilare; habondanee,
abMtdanea II, 38B, abondance, pro.
fît, avantage; abuHilnntia ; sortla-
bondsir I, 2'iO, surabonder.
I
■
^^^B
^^^^^^H
^H^^H^HH^^^^^^I
1
' ONl) 2
7;» ORD
Ondtiar t. oade.
B, ôCa, bord, ourle i e»p. orla.
OnddM V. nnde-
orilla; vl). orln, ourler, borderi
Onfla r. alfin,
orM, lisière, bord; propr. orala;
orier» 11. 356, lisière, boni.
Ongier r. oinJre,
Orage v. ore I-
u
Onkw, unité., onqnw, aiiqnM. noaliM,
onti, une ad'. Il, 311; nonqaM II,
Ontln), oraini II, 3i:t ci gloi. ore II
Oraa», orani 11, 313 et glos. oren
■
311; aviaonlMi II. 311.
Orbe, aveugle, sombre, obscur FI. al
■
Onnlortrg v. honor.
Bl. 493, qu'on ne peut distinguer;
■
Onnor v. honur.
de orbii) , qui ne prit que tard la
^
Onor V. honor.
siguiBcalion romane, prov. orb, ital.
Oaotet V, liDDor.
Onqor, onçnor II, 287 et glos. oro II.
ôter ta lumière, perdre la vue; prov.
^^
OnqiiH r. onkes
eissorbar, simple prov. orbar, ital.
H
Ont, ont adï. II, 285; comp. dont.
orbare, du latin orbare.
■
don. done, dnnd, dont, don, dnno
Ord, on, f. orde, s. s. et p. r. On, wi
■
adï. II. 285 ; prou, rdalif I, 1G2. :i.
^
Onie, Uiue I, 108. onze; unrf*™»;
sale, malpropre, plein d'ordares.
atuims, tmimiB I, 115, onzième;
déshonnac,' vilain, puant ; de kor-
unde^mu,.
rirfw»; de là ordoier, ordder, pro-
Oniime v. ouze.
faner, salir, couvrir ou remplir
Or adr. 11, 311 et g1o9. ors II.
d'ordure, souiller; etdoirt I, 3U. J
I. Or, qnelquefoJB «M I, 82, or; ou-
subsl., sale, impur, infecti d'or- 1
rvin; onr, dorer, part, passé orat,
dure; Ordure I, 253, lalelé, immon- '
o»d, oré, orlet, orié I. 208, dori,
dioe, souillure, impureté, aimi
d'or; avrarr, atiratui: «uiin, qui
femme débaufbèe. Au lieu de orrf.
cit d'or, doré. D'où nous vient le
l'ancien français et le provençal
d dans dorer? On voit quD l'an-
avaient encore la forme orra Bea.
cietitie langue disait orer, et cette
V. 360BÏ, fém. prov. orrcza ~ orreda.
circonstance a fait penser à quel-
qui prouve indabîtablement que ord 1
ques ûlyniologiBtes que d'or, aureus^
dérive de horridus. Cfr. Bajn. L.
avait servi à rormer dorer. Cepen-
R. III, 613, et borror.
dant le proï. ayant daurar, Tesp.
Orda V. ord.
dorai, l'ital. dorare, le port, don-
Ordekr v. ord.
rar, de diaurare Sen. E. 76, et
bien que je ne puisse fixer l'époque
Ordene. ordine II, 34. BO, ordre, ar-
où durer remplaça tout ii fait orer,
raugement, commandement; rang
je pense qoc notre dorer dér. aussi
grades dclahiérarchieeccli^siastiqne
de deaurare. Quant ù „ la con-
cboeurs de la biérarcbie des anges
sonne euphonique (d) qu'on atira
congrégation religieuse, et M r&gio
pin» tard oubli* de reprendre", dont
de ordo (ordin): du nom. ordo avec
parleM.Génin (Var 341); cela est
an-deaious de la critique.
signiGcations, prov.orde; j>ar ordrr
11. Or. M, bord; de ora, qu'on fil
1, 70, ib., par rang; oïdener, or^ '
douer II, i'j. \b9, moltro en ordre, |
d'oll pour le distinguer do ore,
ordonner, régler, établir, instttner.
ure = hora; dini. orle, orlle S, d. S,
conférer les ordres religieux; ad-
k
_^^^
• »
• .»
» - •^
t-v^
■ r
^ ..
■ I • V-
mt. ÎM^àU^^ f^c ,/u^^é^^ f^c^c^iC:
i
OUI)
. .?78
OKË
miuistrer les derniers sacrements;
or dinar e ; ordenanoe I, 193, ordon-
nance, ordre, disposition, arrêté,
décret; volonté, fantaisie; ordtne-
ment, ordre, disposition, ordonnance,
règlement ; ordoneres, ordenerea, ordo-
nator I, 75, ordonnateur, adminis-
trateur; ad V. ordeneement, par ordre,
régulièrement; mourir ordineemetU,
mourir muni des sacrements et après
avoir fait son testament; comp. ÛMh
ordineement II, 34, irrégulièrement,
hors de Tordre; aordone, ordre,
ordonnance, disposition; aordre (s*),
se régler, se conformer, prendre
pour modèle.
Ordeneement v. ordene.
Oxdenement v. ordene.
Ordener y. ordene.
Ordenereg v. ordene.
Ordière, ornière; pour ainsi dire orbi-
laria de orbita. C*est notre mot
ornière, avec changement fort rare
du ^ en n. Ménage, qoi rapporte
aussi ornière à orbita, suppose
orbitanaria, orbiênaria, puis oma-
ria, mais la forme ordiere repousse
cette contraction. Les Wallons disent
ourbî, oorbire, orbire.
Ordine v. ordene.
Qrdoier v. ord.
Qrdoiet y. ord.
Qrdonator v. ordene.
Oxdoner v. ordene.
Ordonerei v. ordene.
Ordre v. ordene.
Ordure v. ord.
I. Ore f. , vent doux, vent, souffle;
de aura ; ital. aura, ora, esp., prov.,
port, aura; dér. ored, oret, oré I,
100. 2ôC. II, 297, vent, souffle;
prov. aurat ; orage, vent, air, souffle :
bel orage, bon vent, vent favo-
rable; granl orage, vent fort, tem-
pête, etc., signification qu'a prise
notre orage moderne. Notre om-
ragan, esp. huracan, ital. uracano,
Uurguy, langue d'ull, GloMftirc.
est d'origine assez moderne et ne
tient en rien aux mots cités ici:
il vient, dit -on, de la langue ca-
raïbe. V. Ménage s. v.
II. Ore, enre, ure, hore, honrt I, 106.
119. 129. 187. 216. 2i4, heure;
hora; en petit ou en po et à po
d'ore II, 313; d'ores en ou à altres
II, 312; en eis Vore II, 299; de
ou en bone ore^ de ou en maie ore
I, 254. II, ôô, à la bonne ou à la
mauvaise heure, pour le ou par
bonheur et pour le ou par malheur
(cfr. aûr), d'où bor, buar, mar, mare
11,276; — on, oret, or adv. II, 311;
comp. à ore, maintenant, actuelle-
ment, présentement, tantôt; ad
horam; prov. aora, aoras, adoras,
esp. ahora; lorei, Ion II, 312, d'où
alon, ad illam horam; dèê ore II,
312, db§ ore mais II, 312, ore mab
II, 312, d'oro en avant II, 312,
dii ore an avant II, 312; oraina,
orani, orans, oralni II, 313; oren-
droit, orendroitaa, c'est-à-dire or en
droit, maintenant en droit (directe-
ment) II, 313; — anoor», ainoorea,
einoor, nnoore, nnoor, nnqnore, on-
oore, onoor, onqnor, onqor II, 287. —
Horloge I, 332, horloge; korologium
(jÙQoloytor).
Oré, vent v. ore I.
Oré, doré v. or I.
Ored\ vent v. ore I.
Ored, doré v. or 1%
Orée v. or II.
Orée fém. de oret, oré v. or I.
Oreilto, oroUle, ozillt, aaraOlo I, 267,
oreille; de auricula; doner oreille,
prêter l'oreille, écouter; oreiller,
oroillor, orillor, «relier, couper les
oreilles, sorte de supplice ; être at-
tentif, s'appliquer, être aux écoutes;
comp. OMoreillor, evoriUer, etc. La
dernière forme citée nous est restée,
tandis que le mot oreille nous est
venu d'un autre dialecte, ce qui
18
GRE
274
ORI
fait anomalie clans la langne mo-
derne.
Oreiller ▼. oreille.
Qreiioa v. orer.
Ordler t. oreille.
Ore mail II, 312 et glos. ore n.
Ore&droit, orendroitea II, 313 et glos.
ore II.
Orer, dorer v. or I.
Orer I, 221, prier, intercéder, sup-
plier; orare; oreiMn, oreioii, oriion,
nreifiiB I, 214. 339. 36ô. 374, orai-
son, discours, prière; ortUio; vb.
comp. aorer, aonrer, aSrer I, 222.
232. 280. n, 338, prier, inToqner,
adorer; d*oii aorement, adoration,
coite.
Orei T. ore II.
Orés V. ore I.
Oreion v. orer.
Oret, vent t. ore I.
Oret, doré v. or I.
Orfé II, 38, orphelin; 6ç^oc, prov.
et cat. orfe, lat. orbns; forme re-
marquable à côté de orfene, or-
phelin, de orphanus, esp. huerfano,
ital. orfano ; orfenin, orphenin, orfelin
I, 181, adj. et subst., privé, dé-
pourvu, orphelin; propr. orphaninus
de orphanus, et non pas, comme
on le dit d'ordinaire, directement
de orphanut qui a produit orfene.
Orfelin v. orfe.
Orfene v. orfe.
Orfenin v. orfe. ^
Ormer v. mer I.
Ormier v. mer I.
Orftrais, orfhris, orfreis, oftrois II, 78,
étoffe brochée d'or, broderie en or,
frange d'or; orfraser, garnir d'or-
froi; dimin. orftroiael, orfriiel, d'où
orfh)isa]er; Imâ. auriphrigiuni, cor-
rompu de tturifresinm, c'est-à-dire
frisé d'or; de frisa, fréta. Frison,
de fritte, boucle, et de or.
Orfireif v. orfrais.
Orflrois v. orfrais.
Orgailhons, orgailhouement v. orguel.
Organ, oiffene, orgnci, et même ogre,
orgue; vb. orguener, orgener, jouer
de Torgue; du grec oQynyor, Tin-
stmment par excellence. Cfr. l'alle-
mand instrument pour forte-piano
Orgel, 251, orge ; de kordemn (hordjom),
proT. ordi, ital. orxo.
OrgeDoK v. orguel.
OrgiOir t. orguel.
Orgoil V. orguel.
Orgoillir t. orguel.
Orgueil, orgaeillir v. orguel.
Orgneii v. orguel.
Orguel (oignet), orgoil, orgueil (or-
goeis), orgoil (orgnii), orgueil, faste,
vanité, insolence, arrogance; orgnel-
leoa, orgoillof, oxgoilloos, oigoiDoaz,
orgailhoQS I, 173, oxgeUox II, 291,
orgueilleux, fastueux, vain, insolent,
arrogant; et les adverbes en imemi
avec les mêmes formes, 1, 197, etc. ;
orgoeUir, orgoillir, orgoeilUr, orgiiQlir,
orgiUir I, 229. S. d. S. B. 583, être
vain, fier, présomptoeox , insolent,
enorgueillir, et pronom.; comp.
s'enorgoellir I, 329, s'enorgueillir;
s*entrorgiUer II, 326, s'enorgueillir
mutuellement, s'inspirer de l'orgueil
l'un ù Pautre. Orguel dérive de
Tahal. urguol, insignis, ou plutôt
d'un subst. inconnu urguoii, qu'on
peut supposer. V. Dief. G. W. II, 38*i.
Orgoelleos, orgoelleosement v. orguel.
Orgnellir v. urguel.
Orgnes v. orguel.
Orgoil V. orguel.
Orgoillir v. orguel.
Orgoillooi, orgoilloosement v. orguel.
Orgoillot, orgoilkiement v. orguel.
Orgoil V. orguel.
Orible, oriblement v. horror.
Orié V. or I.
Orient, oriant I, 189, orient; orient.
Oriet V. or I.
Oriere v. or II.
Oriens v. oriol.
ORl
•275
OST
Oriflambe II, 63, orieflambe, oriilaa,
oriflamme, et réteadart principal
de l'armée; de aurum et fUtmma.
Que signifie la forme oriflor, ori*
flcmr, qu'on trouve dans le même
sens, prov. auriflor?
Oriflan V, oriflambe.
Oriflor, oriflonr v, oriflambe.
Orille, oriller v. oreille.
Oriol, s. s. orioQS, orievs O. d. D. 12496,
loriot; de aureolus. Le mot mo-
derne loriot s'est adjoint rarticlc
comme lettre radicale.
Orioui V. oriol.
Orison ▼. orer.
Orle, orlle, wler v. or II.
Onnar, onniflir v. mer I.
Orne, <rame, dans Texpression adver-
biale à orne, sans exception, propr.
tous et chacun en particalior; de
ad ordinem = ex ordine, v. Ben.
s. V. aome. Cfr. ordene.
Oreille, oroiller v. oreille.
Orphenin v. orfe.
Onible v. horror.
Orj, impur v. ord.
On, ars, ours; urtus; dim. anetal I,
99, petit ours.
Ort V. ord.
On V. ord.
Oi, armée v. ost.
Oi, besoin v. oes.
Oi I, 263, os; prov. os, ital. osfo,
esp. hueso; oi (ossum); onement I,
59, ossement.
Oiberc, osbercs v. balberc.
Ofche V. oscber.
Oioher, ocher, ébrécher, entailler, bri-
ser; prov. oscar; comp. antreotehiMc;
aooher, pour traduire opprimere Q.
L. d. R. 236; deiMolier, dégager,
détacher. I^ substantif oeehe, ocha,
signifie coche, entaille; le picard
ocher ^ secouer ; les Provençaux disent
avec A, bousca, houesca; DC. v. oc-
oare, connaît aussi une forme hoeohcr;
circonstances qui semblent pronver
que ocke et notre hoche, ocher et
notre hocher sont identiques. L*ar-
bitraire qui régnait dans remploi
dn h explique cette différence, et
TaspinUion moderne ne fournit au-
cune raison. Oehe, hoche, seraient
peut-être Tallemand hôch, pli du
jarret, jarret, d*où ocher, etc.
Il faudrait alors séparer les com-
posés réunis ici et rapporter p. ex.
desoscher à hoeher, hoeer K. d. 1. V.
36, remuer, secouer. Cependant la
fréquence de Torthographe sans h
dans les pins anciens monuments
nto porte à croire que notre hoche
et hocher ont pris plus tard l'aspi-
ration (cfr. hant de altus) et qu'il
faut chercher d'antres étymologies
que celles indiquées ici pour hoche
et hocher. Quelles sont-elles? On
ne saurait admettre avec M. Grand-
gagnage le hollandais huêten (boi-
sen), hocher, secouer (D. W. e. v.
hosî). Cfr. Ménage.
Oidre V. occire.
Omot, oieiirted v. obscur.
Oser, osser, oaser I, 134. 151. II, 288,
oser, s'enhardir ; ausare pour amdere
(aadere, ansus, ausare); unt cheoU"
Iters oset I, 79, chevalier hardi,
courageux, entreprenant, audacieux.
Obb0 p. d. B. 915 , odeur, objet qui
exhale de Todeur; omer, sentir,
flairer; du grec àafirj.
Oimer v. osme.
O^tal V. hoste.
Ossement v. os.
Osser v. oser.
Ossi V. al m. et II, 269.
Osiire, ossis pour occire, occis.
Ost, quelquefois host, s. s. et p. r.
oss, 01, os, oist I, 81. 84. 154. 354,
armée, expédition militaire, camp;
du latin hotiis^ qui dès les pre-
miers temps du moyen-âge prit la
signification d'armée, service soili-
tairo (v. DC. s. v.). Ost était ordi-
18 •
OST 270 OUS
iiaireiuent dn genre fémiDin, cepen- mii v. otrier.
dant on a des exemples da masculin. OCnia&ee ▼. otrier.
De là oitoisr, oststar, ostMr I, 191. OteslWMrt ▼. otrier.
354. II, 377, faire Ja gaerre, gner- Otceisr t. otrier.
royer, mener ost, attaquer son Otnt ▼. otrier.
ennemi; ostoisrres, ostoior, guerrier, Otiia&oe v. otrier.
soldat. Otriar, otrofmr, otnar, atnier, ottnte
Oit V. oster. (1. pers sing. prés. ind. «Cnl, «tnl)
Ortagt, hflitag», otage, caution, ga- II, 301. 30ô. 326. 3S9, «cfroysr,
rantie; lm&. htnimgimmp koiimHemm accorder, donner, permettre, assa-
(aussi sans A), italien statioo (foy. rer; de muetoricare pour andorare;
DC. s. t); msire oiimge^ donner esp. otorgar, prov. aatoi^gar et an-
cantion. Comme Tont expliqué Vos- treiar; de làotrei, otMi, oftnt, per-
sios et M. Grimm, ce mot est con- mission , consentement , concessioo,
tracté de ohidaiietim, de oUiétUus, accord, congé, chose octroyée; oCrsie-
cautîonnement par otage, de la ra- ment, otraliment, concession, per-
cine obsg$. Verbe ostager, Mtagier, mission, accord; otnlaMa, ntïlaiif.
luMtager, donner gage et caution, otnlaMe, concession, accord.
donner en otage à la place de Otrei v. otrier.
qqn., déliTrer. Otroianoe ▼. otrier.
Oitager ▼. ostage. Otroisment t. otrier.
Oitagier v. ostage. Otroier v. otrier.
Oste V. Iioste. Ottreier v. otrier.
Osteer v. ost. Où, ù, 6 adv. II, *285; où que II, 2SG
Osteier v. ust. On pour au, v. I, 51.
Ostel V. hoste. On prép. II, 343.
Ostilage v. hoste. Ouail v. oTl.
Osteier v. hoste. OnaiUe v. eue.
Oster I, 46. 125. 305, oter; desservir Onan v. an et II, 275.
une table; de hausiare, fréquent. OnUi, onblier v. oblicr.
de Aawrtrf, selon Ménage; comp. One, oie v. oe.
dcster, ôter, enlever; dans le li- Oue pour ove.
mousin doustar (Honnorat). One, brebis; de orit ; dimin., du reste
Ostens V. hoste. sans signification diminutive, ouaiUe,
Osteier y ostoierres ▼. ost. oneille, onvaille, ouaille, brebis
Ostoior V. ost. oricula.
Oitoir V. ostor. Onef v. oef.
Ostolain v. hoste. Outille v. oue.
Oster, ostoir, ostonr II, 253, autour Ooes, oeuf v. oef.
(oiseau); de aeceptar pour aeeipi- Onsi, besoin y. oes.
ier (Luoil.). OaSr v. oïr.
Oii V. ost. Onli de ois I, 131.
Ot prép. V. od. Oultre v. oltre.
Otel, ottel T. tel et I, 194. Ounor, onnonr v. honor.
Otre, ontrc t. oltre. Onme v. orne.
Otre, autre v. altre Ons, eux v. als.
Otreer v. otrier. Onser ?. oser.
OUT
277
PAl
Outrage, oatrageni v. oitrc.
Outre, outre v. oltre.
Outre, autre v. altre.
Outrecnidier v. cuider.
Ontreement v. oltre.
Ontreqnidier v. cuider.
Outrer v. oltre.
OuTaille v. oue.
Ouveraigne v. oevre.
OnTert part, de ouvrir
Oorrir v. aovrir.
Ooz de ois I, 131.
0w9, oreoo II, 344 et glos. o.
Oyeqne II, 344 et glos. o.
Oreraîgna t. oevre.
Orerer v. oevre.
Orert, orertamiiit v. aovrir.
Oferier v. oevre.
Ovoe II, 344 et glus. u.
Ovoeo II, 344 et glos. u.
Oroqnei II, 344 et glos. o
Ovraigne v. oevre.
Ovre, «ma ▼. oevre.
Orriar v. oevre.
Ofrir V. aovrir.
Owan V. an et II, 375.
Oe de ois I, 131.
Oy] V. oil.
Oyial V. oisel.
Ojioiii, ojMvaeBMBt v. ui^u».
OytiiiiM V. oit.
O^rre v. oevre.
Oi V. ost.
P.
PaëU, paëile I, 287. Dol. 243, poêle;
de ptUella.
Paën, paënie v. païen.
Paënor v. païen.
Paer v. paier.
Facile V. paële.
Paîan v. païen.
Paie, paiement v. paier.
Païen, païan, paën II, 232, païen; de
paganuê. Cfr. pals. Depuis le règne
de Constantin le Grand, on nomma
ainsi les adhérents de Tancien culte,
parce qu'ils furent forcés de se
retirer dans les campagnes. Cfr.
Rayn. L. R. IV, 469. Dér. paienor,
païennr, paënor I, 47. 151, païen,
des païens; ^prov. payanor; paënie,
païenie, pays habité par des païens,
paganisme.
Païenie v. païen.
Païenor, paSénnr v. païen.
Paier, payer, paer, apaiser j calmer;
payer, satisfaire, acquitter; de pa-
care, mettre en paix; subst. paie
I, 396, paie, paiement; d'oii paie-
ment I, 163, paiement, rétribution.
Paier, dans sa signification primi-
tive, fut remplacé de bonne heure
par le composé apaitr, apaar I, 145.
265. II I 349. 384, apaiser, calmer,
accorder, pacifier, puis engager.
Cfr. pais.
Faite, pâma II, 344. 354, paille; de
paha; paiUart, paillard, c-à^d. qui
aime la couche. Cfr. prov. pail-
lola, couche.
Faila, tenture v. palle.
Faillart v. paile.
Faille, paille v. paile.
Faille, tenture v. palle.
Pain, pain I, 60. 210. II, 85, pain;
panis ; pour les noms des différentes
espèces de pain v. DC. panis, labo-
rare, etc.; eslre au pain et mietii
ou au sel de qqn,, être à ion ser-
vice; estre en pain, se ditd^nn fils
qui est en puissance paternelle;
estre mis hors de pain, être éman-
cipé ; vb. comp. ^^aner^ nourrir,
entretenir ; prov. apanar, simple
panar; d^oii apanage, portion d'hé-
ritage donnée aux puînés ou aux
filles; V. DC. apanare, Ménage, ap-
panage; dér. panetiar I, 67, pane-
PAl
278
PAI
tier, boaUnger; comp. wwnpafi,
palB, tomfÊâagf oompftgnoD, wsodé,
mmri; et iwipaiim, coaq^aatea, «■»■
puiBB, oonptifBfla II, SIS, ib.; d^o&
onmpafgwn, wiimMilgM et twmiflgiito,
wmipelgiikto, iwipelg"^'»! «wp»*»**!
flwpahiirie, compegnie, association;
wimpaigae I» 161« SM,
I, 148, oonpagne, qai
accompagne ; eempalgnar, esopagnar,
aBB^pagaar, être en conuneroe on
familiarité avec qqn., soutenir le
parti de qqn., aeeompagner, fdre
cortège; aiMwnpaigniff, associer à
qqcb., faire pariage avec qqn., être
en compagnie de, s*accompagner.
Les variantes de eom et remploi
du n, ng, ngn étant connus, il serait
inutile de répéter ici les nombreuses
formes de ces mots. Cum et p<mif,
étymologie donnée par DC., Case-
neuve, Ménage, etc., à compain,
compainon, Imâ. cumpanium, so-
ciété, est la seule vraie entre toutes
celles qu'on a proposées; le mot
comptmage, c-à-d. oe qu'on donne
dans un repas au delà du pain et
du vin, prov. companatge (compa-
naticum), no laisse aucun doute
sur Texactitude de cette dérivation.
Je ferai remarquer en passant que
panier se rattache aussi à pain;
il dér. de panarium, comme gre^
nier de granariwn. Ce mot ne
s'entendait dans le principe que
des corbeilles qui servaient à porter
le pain. Cfr. Mén. s. v. panier.
Faine, painne, painnss v. poene.
Painer v. poene.
Pair, paire v. par.
Pairler v. parole.
Pais passage et nûgution, v. pas et
II, 333.
Pais, paix, pais, pes, pas I, b1. 94. i)ô.
122. 232, paix, tranquillité, sûrcU';
de pax;pais à sainte iglisc, sûreté
qu'offrait TKglise aux coupables
qui venaient chardiar ■■ m^ga aaa
^eds des antala; paia iaaBBtié m-
oordée par les mis à Pitflaa da
donner adle aax rrlmliialB pov-
inivis par la jaitfoa; pM h tm,
sûreté, tranqnniité rienlttaft da k
protection exercée par PanlarilA
royale, pois proteetioa da roi, kli^
ordonnaneesquiBsainteiiaiaHtlIoidn,
la tranquillité; pmB aigoiiait aala
baiser, Anbri 159, e. S. Y. DC
pas, pas ecdesiaa, pax régla, «-
cnlum paela. De là vaUUa, |Ét
fiole I, 298. 60. 67, paisible, tnuH
quille, calme; adv. pairihIaaHBl,
paiiinlamant I, 76. H, 233. 867,
tranquillement, en paix, avec calsN^
modérément; v. comp. ayairiv,
apaiarisr I, 173. n, 195, apaiser,
calmer, pacifier, réconcilier; d*oii
par le part prés, apaisaatër II, 60,
calmer, satisfaire; d*ici rapaiaaHtei
II, 320, calmer. Cfr. paier.
Pais, pays; de pagus; proprem. équi-
valent à pagense ; ital. paese ; prov.
pays, paes; sotal pois, Palestine;
de là passant II, 62, palnaat, ha-
bitant du pays; vilain, villageois.
Paîsant, paSanuit v. pats.
Paisible, paisiblement v. pais.
Paiahde, paisiulement v. pais.
Paistre, pastre, peistre, pestra II, 188
et suiv.; la force powl le pré II,
5. 289, proverbe exprimant la folie
qu'il y aurait à ne pas se soumettre
à la nécessité; comp. repaistra I,
329, repaître, donner à manger;
past, paist, pâture, nourriture;
pastus; pastres, paistres, pastor I,
245. II, 184, pasteur, berger, guide,
conducteur ; pastor ; paatera, paatoora,
bergère ; dim. pastorale I, 315, ber-
gère, pastourelle; sorte do poésie:
pasture II, 344, pâture, nourriture,
éducation; pastura; vb. pastnrar I,
221; pâturer. Dans Tancicnue langue,
posture signifiait encore la corde
I » *m^
:^<f*iC«^ AA^*^ ^-
i: lai|iielle uo altai:Ii
[lar lepâliiron; tHUlurt,
riHi, Iluû. pastonooi; ij'aii '■«olcq
[lAluron. De ce pattHre, on formu
auiai le tb. uomp. empaitnm, u.-à-tl.
allBcber avec Is patîure, flg. t'em-
barrasiier daua uu obsiaclo, pJégu,
géour, ae laiaaer prcntlre, qui se
nouvo tincore dans le puloia Dur-
mand empatvrer, dont M. K. Du-
méril a furi; bien saisi l'origine.
Emfoiturer prit les urtliograplivs
uniwiMnrer, empaiitarer, empeitarei,
d'où, par rejet de Vu, ompsitier,
notre EMpélrer. De milme dépitrtr.
Cfr. ital. îinpaBtojare = eDip?trei' de
paalojs = buc. franv- pasture. En
dérivant empêtrer do inipstrare,
c.-à-d. de in et petra, on n'a pas
eu égard à la forme, qui demande
un I médial dans la racine.
Pmii f
m
Pal, pal, peal, peel, piel I, :i97. Il,
78. es. Charl. 3'28, g. a. et p. r. pm
Fhil. M. T3T3, B«u. 1SÔ6I. paui
ib. 33085, p«x 1, lOC, pu R. d, R.
49â6, plx G. d. V. 173G, Lùlon. pi-
quel, pieu. Pat est lu foriue pri-
mitive, dérivant de fialui; de là,
affaiblissement de l'a eu r,
d'où avec di]>bthoii|;aison pi-
piel, et enfin, avec aplatiese-
du J, notre ;i>cti. Pour les
9 formes voy. les subsl. en et,
K, De lii palii, paUi, pieu,
palissade; palit. pieu, levier, grau
bâton; esearmoiii'he , surtout celle
aux palijwndea d'uiie
n château: palrtar I,
ucher, combattre; pale-
. Ml, palatii, esoarmouvbc.
FalafD v. palais.
Palais, paleis, palet Tribt. II, S3, Charl.
iib, palDil K d. It. 1848. 414;!,
I It. d, I{. HS42, grande aalle
nvoûlée, qui snii^enr formail a elle
C'wi parce que ce» salles t
- X'^^* qi^'on u dunné le nom de
de folait k la partie aupÈHvure du
dedans de lu liuuchf, cur la form«
polaii, eu eu sens, ne peut dùriver
de palatm»; ainsi ptUaii signifie
proprement la vuâle de ta bouche.
De là palonn, palun I. 4(X), ofGuier
du palais, paladiTi, giand seigneur.
Falftiin V, pulaU.
Pale, palis, plua tard paile II, '■!*>*■
pûle, blême i pallUut; paler, paUor,
pâleur; faller.
Faleei v. pulaia.
Falefnid v. palefroi.
Pale&oi, palebeid II, 4, cheval de pa
rade, <le cirùmouie, cheval à l'ussige
des dames; Imà. palafredus, para-
Iredas; lia paraveredHf, ctieval pour
courses entraordinairea avec les
postes, composé de nnp" et vere-
dua = veho-rheda. L'allemand ()/'«"/
a la même racine. C'est de notre
njul que vient yaUfrcnicr , luiâ.
parai renarius,
Faleii v. palais.
Paies v. palais.
Palet ï. pal.
Paleteli v, pal.
Faieter v. pal.
Faletii v. pal.
Falie v. polli'.
Palis, pâlit V. |ial.
Palla, pâle v. pale.
PaUe, paile I, 364, paille 1, ISti, palia
II, 76. 8J. éloffe de soie ou de
coton, proprem. manteau, tenture,
dais: de pMwut. Ainsi le iiom
d'un habillement est devenu celui
Je l'étoffe dont on se oervalt pour
Palier v. parole.
1. Palme, paume I, 107, paume, plat
do la main, main; patma; cAeoir
vn pâmoison, en défaillani
4
PAL
2m
FAR
ptnmer I, 347, ordinairement au
part, passé, avec la même signifi-
cation. Qaoiqae le développement
des significations de paumer soit
fort naturel y ce mot n*est peut-être
dans le fond qu'âne orthographe
fautive de pasmer (t. plus bas), que
le peuple rapporta à Tidée plus
matérielle de pmtme,
II. Pafana, pamne, palme, branche ou
feuille de palmier, et, par exten-
sion , d'après le dérivé suivant, pè-
lerinage; dér. palmier, pavmier I,
395, pèlerin, qui a fait le voyage
de la terre sainte, et qui pour
preuve en rapporte des palmes ; de
paima. Cfr. DC. s. v. palma , pal-
marii, et Mén. s. v. paumier.
Palmier v. palme II.
Palois v. palais.
Palor, pallor v. pale.
Paltonier, pantonier I, 71, homme sans
profession ni demeure fixe; homme
de mauvaise vie, méchant, hautain,
misérable, gueux, coquin ; fém. pal-
toniere, pantoniere, femme mépri-
sable, livrée à la débauche; cfr.
Koq. s. v. pautonier. Paltonier est
un dérivé, dont le simple se trouve
dans Tital. pallone, prov. pallom,
pautom, qui, ù ma connaissance, ne
86 rencontre dans aucun monument
de la langue d'oïl. Pallone, pal-
tom peuvent dériver de palitari,
errer souvent çù et là, dont se sert
Plante. M. Schwenk, D. W.- s. v.
Lump, fait remonter palione, pal-
tonier au bas-allemand paît, lam-
beau. Le Duchat, je no sais comment,
identifie paltonier et pontonnier.
Paltoniere v. paltonier.
Pain K. d. 1. V. 51 , marais, mare:
palus; de là s'empaluer I, 37.'K se
salir, s'embourber.
Pan I, 180. U. d. I. V. 202. ctoflc,
linge, lambeau, pièce, morceau,
partie; partie de Tarmurc qui cou-
vrait le côté; pan; paroi; gage,
nantissement; pannmM; de là peur»
paaeir, saisir, prendre dea gages;
V. Rayn. L. R. IV, 409 paamr; oonp.
eepaalr, eipenir, eapaiMir, eeptaeir
II, 49. 93, expier, payer, punir;
depaaer M. t. J. 446, déchirer, mettre
en pièces, disjoindre, détruire.
Panœ, paaehe, ventre, gros Tentre;
de pantex; ptaeeQ, en rime, avec
le même sens, Ben. 37323. De
panée, dérive paneire, paneldre, la
partie de Tarmure qui couvre la
panse ou le ventre. Cfr. Mén. s. v.
Panceil v. pance.
Panehe v. pance.
Panohire v. pance.
Paneire v. pance.
Pandre v. pendre.
Paneir, paner v. pan.
Panier v. pain.
Panre v. prendre.
Panser v. pois I.
Pansif V. pois I.
Panteiser, pantuiser, s'agiter, panteler,
haleter; prov. pantaysar, pantayar.
panteyar; subst. pantais, essouffle-
ment , souci , tourment ; du kymri
panlu, presser, fouler, pani, pres-
sion; anglais pani, haleter. Nos
mots pantois, pantoiement, panie-
ler, sont de la même famille.
Pantuiser v. panteiser.
Paon, poon I, 101, paon; de pavo.
Paôr, paur, paour, peor, poor, poonr,
pour I, 65. 70. 101. 254. II, 142.
300, peur; de pavor.
Paour V. paor.
Par, pair, per II, 157, peer, pair, pa-
reil, égal, semblable, du latin par.
L*orthographe la plus fréquente de
ce mot est per. Per s'employait
en parlant des seigneurs d'une no-
blesse cgale , sorte do dignité ;
quelquefois il était synonyme de
baron ou grand seigneur. Le nom
de per se donnait plus particulière-
A-^
\ ' ' /N i .^ f * f
— TT-
"^."3trS^
-^'
PAR
28i
PAR
ment aux membres de la prétendue
cour instituée par Charlemagne.
Le mot de per avait encore les
significations de compagnon, époux
(I, 292), compagne, épouse (I, 254),
camarade, toujours avec l'idée d*é-
galité, de condition semblable. Cfr.
Mén. 8. T. pairs. Enfin, il signifiait
écbevin, conseiller de ville. Ftvre
per I, 263; bon per, bon com-
pagnon ; per à per, homme à homme,
en nombre égal. Paire, pore, paire;
propr. paria; cfr. arme. — De là
parrie, égalité; pairie, dignité de
pair; échevinage, conseil de ville;
— parier, associer, joindre, unir;
d'où le comp. aparier, apparier,
unir, joindre, accoupler; — eom-
parer, comparer, égaler ; ccmparare ;
d'où acomparer, mettre en paral-
lèle. Voy. pareil, paragc. Notre
porter = gager , de pariare (par),
rendre égal, ainsi propr. mettre une
chose contre une autre semblable.
Par, per prép. II, 358; par moi, ioi,
soi, etc. II, 358; par de II, 358;
de par II, 359; par adv. II, 314;
comp. parmei, parmi II, 359; par
ee que conj. II, 388; par w, par
qw II, 388.
Paradis, parais, parus I, 126. 189,
paradis; de paraditus. C*est de
la forme parais, qu'on fit ensuite,
avec rintercalation ordinaire de v,
le mot (paravis, parevis) parvis;
cfr. Mén. s. e. v.
Paraemplir v. adempUr.
Parage, paraige I, 252. 65. 362. II,
319, rang, extraction, noblesse,
naissance illustre, respect du au
rang : de par , ainsi proprement
égalité. Cfr. par, adj.
Paraige v. parage.
Parail, paraiUer v. pareil.
Parais v. paradis.
Paraler v. aler.
Paranteit v. parent
Paraître v. père.
Paras (lo) v. pares.
Pare, parc ; bergerie ; espace clos dans
lequel avait lieu le tournois; Imâ.
parcus, parricus, prov. parc, pargue,
ital. parco, bargo; esp., port, par-
que; vb. comp. emparéher, ompar-
èhier, enfermer dans un parc De
parc, vient notre parquet, vb. par-
quer, V. Ménage. Dans les an-
ciennes lois bavaroises, parc signifie
magasin à grains. Parc, en ahal.
pfarrick^ pferrich^ allm. pferck,
anglo-saxon pearruc, pearroe, en
gallois paire, breton park, kymrl
parc, parwg. On a dérivé parc
de Tallemand, où la forme se rat-
tache, dit-on, à hergen, prétérit
harg, v. Schmitthenner et Schwenk
D. W.; mais la consonne initiale
pf fait empêchement. D'autres ont
regardé les formes celtiques comme
les primitives, et M. Diefenbach
remonte au kjmn paràu; v. G. W.
I, 265, Celtica I, 167.
Pareamin, paroemin, parkwnlw, parohe-
min, parqnemin I, 92. 99, parche-
min, rôle; de pergamm^um, perga-
mena charta, à cause de la ville
de Pergame, où il a été inventé.
V. Ménage Dict. s. v. et Origines
de la langue ital. s. v. pergameua.
Le passage du g au c qu'on re-
marque ici est fort rare.
Paroemin v. pareamin.
Parchemin v. pareamin.
Parobisr v. percer.
Pardon v. part
Parçoivre v. percevoir.
Parçonnier v. part.
Paroroistre v. croistre.
Parfunere v. part.
Pardestmire v. enstruire et II, 2ô3.
Pardire v. dire.
Pardon v. don.
Pardonable v. don.
Pardonanoe v. don.
Paidoneir. pardonar >'. Juii
Pardonement v. <toii.
Pardonare» v, liou.
Fantnoer v. don.
Pardnrable, pRiânrsblenuiit v
Fance I, 229, pance II, bu,
poresae; de pigrilia; de là pMMO»,
gligant; adv. perNeniement I, 384,
paresneusemeut, n^i^lige minent; pa-
reotr, pciwotr, peraohBr, parusaur,
êlre paresSBus -, tomp. aparecer,
apanoerll, 150, devenir parMscui,
latit, s'affaiblir.
nueow V. parei'c.
Panil, par«l, paroil, parail, fiim. pareille
n, 72, etc., paroil, semblable, corn-
psTable; Ima. paricidui , diminatir
Je par. Subit. pareQ, prov. parelb.
signiAe propr, psiro, comme ou lo
voit encore dans notre l'omposù
appareiller. De pareil dér. pareiller,
pantler, parailler, paraillsr, appariur,
assortir, apparaiiler.eonBtruiro; d'oii
le camp, apareiller {apareit, Bub-
jonotif), apariUer I, 143, apandllei
1, 174, aparoiliar I, 182, apar«illier
1, 2S4, aparalUn', appareiller, choisir,
priiparer, faire ijes préparatifs, dis-
poser, arranger, orner, TÎ-iir il'ha-
biu de cérémonie; — subBl. apa-
T«i1, apanrili aparel, aparaïl, appa-
reil, apprêt, prépurniif; de là apa-
TsillsmBst, Bparellement, appareil,
apprùt, ujuslomcnt; raparsQlar, ra-
parilhei II, 382, rajipardltcr. Cfr.
par, iidj.
Pareille, pareiller v. pareil
ParaiT ï. pnroir.
Parait v. paroii.
Farsû V. paradis
Pare], pttrellei t. pareil.
Paremsnl v paroi
Parant I, yKJ, parent, égal, psreih
pnrfiK (parent ); parenteit, paran-
teit, parante I, N4. 263. 2TR, liaison
par le sang, parenté, pami, MH ;
DC, et Bpr^9 lut Roquefort i
autrefois i
genres ,
exemples; parentale, parenté; pa-
rrnlela; vb. tomp. empHtmUar, ap
paronler. V. Mén. s. i. pareiiL
Pareale, parenteit v. parent.
Pareatela v. parent.
Parer, pamiire t. psroir.
-éparer, disposer, orner; pw-
linbil armorié; — parer, dé-
fendre, garantir,
les composés paraptt, panuoi, etc. ;
parement, mur, rempari, fortifica-
tion ; eom]i. du dernier vtrbe tu-
parsT, reniparer, fortiflerj d'où ea-
parement, rempart, (ortîBcatlaD ; k
d'Ici ramparer, rempar, anjooni'bQi
avec I final. Notre l'empwer e
de la même famille, pror. empaiar,
omparar, saiûr, prendre. Pm^r,
dans les diverses aignificatioDi, dé-
rive de parare; Ménage t'avait déjà
supposé. Pour ce qui est dei pM-
miùres, Il n'y n aucune difiSeollé:
quant aux antres, en partant de
l'idée préparer, on a en I) tenir
prêt, prov. parar présenter, tendre^
2) retenir, garder, protéger. 8»y-
nonard a aussi reconnu ett ptrtie
cette étjmologie.
fKn»(h) M. a J. 453, a
moins congruenle dans lot S. d.
S. B. lo paras I, 324, mot qui ne
se trouve guère que dans cea an- I
leurs, et dont la ^igniâoatîon i
incontinem, snr-le-cbamp; d« f»r
i;iiiini se. lempus. Cfr. adea, pur-
Forestmne (,i la) v. et
Parfaire v, faire.
FarfeiC, parfeîtament v
Farfilsr v. lil.
Parfln v. lin
Parfit, parfis » faire.
\- ■ 4 • •. ♦
* \
I '
L'.lW^- - i>ec i ^n,k <V/
AjJtAA. ^U^Ci^/ ftf. (Tri flAMO..
KÉ
m ^
^^P PAB PAR 1
^Êé^^^-
pvleve. langage, maniire .m la-
1
f iita*«iM.
jiculté de parler; parJag^, pnrlagc.
1
PwfknteM T. fona.
bavardage; parlement 1. S2, iMitre-
1
1
Partnnt v. fmid.
vnc, aueroblvo soleanelle pour ià-
1
Faiier s. par, adj.
liborer *ur rjqcli. ; coinp. parler,
1
Pudgal V. ewot.
apanlar 1. 310. 11, 398, ajoutez la
1
Pirir V. paroir.
îigniHcalion traiter d'une affaire;
1
Pujar V. jurer.
Pâturer t. jarer.
saiîon; empuUr l. 310; empariler,
Ptllâga V. parole.
Pulniinit V. parole.
SIC. II. 1B4; porparlm I. 310, rom-
PMl«r ï. parole.
PhIst V. paroUv
pourparler, t^omplot ; oontreparler
Pulcan ï. parole.
I, 310, contredire.
Parllar t. parole.
Paroler v- parole.
Farliaru v. parole.
FaroBt II, 377 Bubj. de paroler.
^^^
Fannt I, 309. -
^^H
^^1
Farmei v. par prép.
Parqnemia v. parcamin. 1
^^H
Parmi v. par prèp-
Parria v. par, adj. \
^^1
Parortrt V. occire.
PanourB, parserre v. sevré.
^^H
Pana. puaUler v. pareil.
^^1
Paroir, parir, parer, pareir II, 4(1-43,
Fanonniar v. part.
^^^f
Part, part, portion, certaine iiuantitii
1
»B montrer, sembler; oamp. aparoii,
d'an tout, les premiers prinoipcs
apparoÎT, apparaître, paraître, se
d'une science, côtÈ, dlreetion; du
maotrer; diiparoir, «lisparuitro; r»-
pan (part); de pnrt II, 3â0; delà
paroir, paraître » sou tour, aussi,
nwir! part I, 401, de ma part;
de in;:-iuD.
OFoir pari <J'une frmme 1, 9a3, la
Paroit. pareit, parut, b, s, et p. r.
connaîtra cbanicliemButi paMir I, ^
03, 172. 354. 356. 368. 371. 286, ''' '*
parait, pareil, paroii T, 14â, paroi,
'' A
cniir, muraille: prov. paret, itat.
311. 339. Il, 9. 33. 56. 3«). 384. « ..
ri
pacele, «sp. parad, port, parede; de
etc., partager, départir, répartir.
pariei, pariel(iii)i la latigue mo-
prendre part, séparer, diviser, éloi-
derua a relranclié à tort le *.
gner, ôter, quitter, partir, a'cn
Puoii V, paroi t.
aller; de ;>nrliri. Dans le sent de
Parole I, 43. 330, parole, discours;
partir, s'en aller, ce verbe se con-
jugua toujours, dani le principe.
iol«: cfr. Hiijii. !.. B. IV, 418;
uïei- lo pronom te, et cela était
verle parolcr, parler, pairler, palier
bieu rond£; ae partir!, se partager,
r, 309-10. 184, parler, dire, dis-
se siparor, s'en aller; mais, au
,
taurir; parler d'un et d'el 1, ICiH;
XlIIe siècle déjà, on le trouv» in-
1
do là pulieret, pailaor I, 77, pur-
1
lour, avocat, bavard; adj. pariin.
nom. comme le prouvent le» exam-
1
parliH* 1, 78. parleur, poilcasi^:
ples Imités. S'en partir et se partir
1
«nplofé subei. . comme parlierefi;
avaient ta même signiflcalion. Re-
j
PAR
284
PAS
marquei|p«rfi«sefil ao prés, de Tind.
dans la Ch. d. B. str. 257. Partie
I, 55. Uf 305» part, partie, por-
tion, séparation, partage, côté;
partUum^ pariiia. De là pardon,
panon, paryun II, 189, part, por-
tion, séparation; d*oa par9«iaier,
pargasere, paiMoniflr II, 201, co-
partageant, copropriétaire, partici-
pant, qni prend part à qqch.; par-
tiHMBmt, partage; partiawns» par-
tisBoor, partagenr, copartageant;
partirai, division, partage, sépara-
tion; de parHHo; — comp. par-
tener I, 268, participant, sociétaire,
partenaire; prov. pturiender; —
départir, despartir I, 48. 123. 152.
172. 304. 305. 343. 396, etc., sé-
parer, diviser, partager, fendre,
distriboer, finir, quitter, abandon-
ner, partir ; avec se comme le simple
dans le sens de partir; inf. empl.
subst. I, 210, départ, action de
quitter un lieu; de là departiment,
séparation; — départie, séparation,
empêchement; — espartîr, disperser,
éparpiller; part, ssparti, isolé; fors-
partir II, 213, séparer, excepter.
Fartant v. tant et II, 325.
Fartener v. part.
1 Fartenir v. tenir.
J^ilP^'^y^ Partir v. part.
ft^fcmi<M Partison v. part.
^* Partissement v. part.
PartiaMor, partineres v. pan.
Parvenir v. venir.
Parvertir v. vertir.
Parvoir v. veoir.
Fanoivre v. percevoir.
Panen v. part.
Pas, pais II, 92, pas, passage dan-
gereux et étroit, gurgc de mon-
tagne, détruit, marche; de passus:
pasier, paiseir, paaer, parcourir ù
pas, passer, traverser, faire le
voyage de lu terre sainte, dépasser,
outrepasser, surpasser, se comporter.
Aller ie |ms, mansher, avaiieer m
pas; aiûr pku fna le pm», aller
très-vite, s'enfnir; «mm If fm», em
avançant, en roate, svaiit d*anriw;
poiser le ien$ II, 19, ae
vivre. De là pa— gaj
sage, détroit, traversée d*nn êmf%
et, dans un sens raetreiiife, voy^e
d*ontremer, vo]rage da la fana
sainte; paaagiar, pasaagar. Jhn
servant à renforcer la négation H,
333 et sniv. ; adv. comp. eàmii |Ms
II, 298; e» es le |MS n, 398; ssmI
le pai II, 298. Comp.. CflH|ti
(com-passns), pas égal, marAo^
ordre, mesure ; à eompa», avec ordre,
mesure; par campât , par maanre»
dans les règles, comme il fiant: Bt
11 Sarrasin tout la pas, | Laa en-
cauçoient par compas, Phil. H. 6106 ;
d*ou eompaMST, aller le même pas,
tenir le pas, ordonner, disposer,
mesurer; et d'ici enmpamerei , mbi-
passeor, ordonnateur, qni diapoee.
Ce n*est que plus tard que le mot
de compas a pris la signification
actuelle. Bespas, guérison; rtipai
seir, respamer, respaaer, guérir, re-
venir en santé, se remettre, re-
donner la santé; — trespaa II, 384,
crime, délit, violation ; passage dan-
gereux et étroit, gorge de mon-
tagne; droit de passage, tribut;
trépas ; trespasser, trespeaser II, 345.
356. 360. 388, passer outre, à côté,
dépasser, passer, surpasser, contre-
venir, violer, traverser, parcoarir,
mourir: au part. pas. pour ce qui
est passé (depuis longtemps), ce qui
est terminé ; de là trespassant, pas-
sant, voyageur; trespasiement , ce
qui passe les bornes, félonie.
Pasehe v. pusque.
Pasoor V. pasque.
Paser v. pas.
IJpskeres v. pasquo
Pasle V. paie.
L^^^ P" 'T#«*0 •
PAS
2i^
PAV
Paameiran v. pasmison.
Fasmer v. pasniison.
Pasmeson v. pasmison.
Pasmison, pasmeson, pasmeisim I, 72.
104. II, 391, pâmoison; vb. paimer,
avec et sans se, I, 361. II, 357.
388, pùmer; de spasmus (anaafAÔç);
prov. espasme, esp. espasmo, pasmo,
ital. spasimo; vb. prov. plaamar,
esplasmar, espalmar, esp. ospasmar,
pasmar, ital. spasimare. D*ou vient
que le s est tombé devant le p, ce
qui n'est pas ordinaire? Aarait-on
regardé la forme primitive en es
initial comme un composé de ex
et pasmus^ et alors pasmus comme
le simple ? V. eipasmit Ben. 2328.
18865.
Fasqne, Pasche II, 347, Pâques; de
rhébreu pesach, passage; dér. pa»-
oor, paakeres, temps de Pâques,
printemps ; cfr. prov. nadalor, temps
de Noël, de nadal. Rayn. L. R
IV, 301.
Panac^, panaige v. pas.
PaiMir, passer v. pas.
Passion v. patience.
Past subj. de passer.
Patenostre v. père.
Paterne v. père.
Patenieil, patemeis v. père.
Paternité v. père.
Patemostre v. père.
Patîbler II, 250, propr. se démener
comme quelqu'un qu'on met à la
potence, gesticuler avec violence;
de patibulus.
Patience, paeienee I, 126, patience,
tranquillité d'âme; paiieniia; idi«
patience, impascience 1, 151. II, 241,
impatience; impatienita; passion I,
162, passion, souffrance, pins par-
ticulièrement en parlant de J.-C;
mouvement charnel; pa$$io de pa-
tior; oompassion, compassion, dou-
leur, souffrance, affliction; oom-
p€u$io.
Patriarche I, 105, patriarche; dignité
ecclésiastique; patriarcha {narçi-
Pan V. poc.
Pane, pouce v. polce.
Panme, palme v. palme II.
Panme, paume v. palme I.
Panmes v. palme I.
Panmier v. palme II.
PaSr V. pa5r.
Pans V. pal.
Panse, pose, pause, repos; de pausa;
adv. II, 317; posât II, 317; pansée
pose, repos; panser, poser, placer,
mettre, poser, reposer, prendre du
repos, fixer, convenir; de pausare.
Les deux orthographes différentes
de ce verbe ont été admises plus
tard avec un sens différent. Comp.
reposer II, 312, prendre du repos,
se délasser; reposer, arrêter; subst.
repos, vepans I, 221. 298. II, 376,
repos, calme ; repansee, reposée, lieu
on temps de repos; à reposées, à
différentes reprises; à loisir; dé-
poser, déposer; au chief déposé R.
d. 1. V. 60, la tête baissée; dis-
poser, disposer, projeter, arrêter;
disposition 1, 218, disposition, projet,
décision, ordre ; disposUio; proposer,
pnrposer I, 380. 267. II, 278, ré-
soudre, prendre la résolution, pro-
poser, se proposer; propos I, 390,
projet, dessein, ce qu'on se pro-
pose de faire; et dér. du vb. avec
la même signification propoisinent.
Pansée v. pause.
Panser v. pause.
Pantonier, pantoniere v. paltonier.
Panvre v. povre.
Pauvreté v. povre.
PaTsillon, payeUlnn v. pavillon.
PaToment, paTsmenter v. paver.
Paver I, 344, paver, daller; de pa-
vire, avec changement de conju-
gaison; pavement U, 44. 278, pavé,
dallage; pavimenimm; d'où pave-
PAV
286
PEL
menter, paver, daller. Cfr. Ménage
«. V. pavé.
Favillon >,. 58.^ II,. 300, paTeillon I,
185. II, 295, pavillon, tente; de
papilio; v. DC. et Mén. s. v. /'a-
veillon se trouve encore dans la
langue d*oIl avec le sens de pa-
pillon: Des flors sali un paveiUan,
I Des eles feri mon menton. | Del
paveillon tel paor oi, | Que m*es-
criai plus tost que poi (FI. et Bl.
V. 2351-4).
Paz V. pais.
Payer v. paier.
Peal v. pal.
Peani v. pel.
Peo, fém. pecqne, sot, stupide, niais,
borné; de pecus^ que le latin clas-
sique employait déjà en ce sens.
Molière emploie encore le fém.
pecque, et Le Duchat, à cette oc-
casion, donne la dérivation indi-
quée, en faisant observer que pecque
a la même si|:;nification que pécore.
Pecchier, pechier, pecier, pekier I, 125.
194, pécher, faillir, désobéir; pec^
care; pechieres, pecMerres, pecheor,
pecheeur I, 74. II, 107, pécheur,
délinquant, coupable; peccator;
pechiet, pedet I, 84 22G. II, 3G,
péché, faute, désobéissance; pec-
catum.
Pecheeur v. pecchier.
Pecheor v. pecchier.
Pechier, pécher v. pecchier.
Pechier, espèce de vase v. pichier.
Pechieres, pechierres v. pecchier.
Pechiet v. pecchier.
Pechoier v. pièce.
Pecier, pécher v. pecchier.
Pecier, briser v. pièce.
Pecierree v. poisson.
Pedet V. pecchier.
Peçoier v. pièce.
Peool v. pict.
Pecque v. pec.
Peonne 1, 159, argent, pccune; ^/ecunta.
Ped v. piet.
PedaiUe v. piet
Peel V. pal.
Peer v. par, adj.
Peil v. poil.
Peiler v. poil.
Pein v. pain.
Peine, peiner v. poene.
Paire y. p^re.
Peia, poids v. pois I.
Peil, légume v. pois II.
Peiser v. pois I.
Peinon, peimn v. poisson.
Peit V. pois I.
Pdtie V. plus.
Pdtrine v. piz.
Pdvre V. poivre.
Peiz V. pis.
Peil v. poix.
Pcgor, pejonr v. pis.
Pejur v. pis.
Pekier v. pecchier.
Pel, pieu v. pal.
Pel, piel, piaul, peaus I, 290. II, 11 S.
255, peau, cuir; pellit; pelioe, pel-
lice, vêtement garni de peaux ou
de fourrures; de pellicius, a; d'où
peliçon, pelliçon, pelisse, robe four-
rée, vêtement de dessus; dimin.
peliçonet; ù la même racine (pellis)
se rattache le vb. pelioer, tirailler,
tirer de l'argent , dépouiller, plu-
mer; proprem. arracher la peau.
Pel, poil v. poil.
Pelé, et avec s intercalaire, peile,
pelle; pala; prov., ital., esp. pala.
Peler v. poil.
Pèlerin II, 299, voyageur, étranger,
pèlerin; de peregrintu; prov. pelé-
grin, ital. pellegrino, esp. peregrino ;
de là pèlerinage II, 345, pèlerinage.
Pour le verbe pelegriner, la langue
moderne a repris la forme latine
en r; pérégriner.
Pèlerinage v. pèlerin.
Pelfre, butin; pelfrer, piller, sacca-
ger: anj^'lais pelf, l'avoir. Hacine?
m
X#it<
: •
• .*•
l'EL Wi
U. Dumôril D- N. uu mut peuff'c,
dit qu'il dérive de rielaiidaîs pelf,
il^niiillosi aitie ce mot islandais
n'est «mrs que l'antjliiis pdf, dont
n Ignore
insine.
Faticfl, pellcer v. pel.
F«ll{an, pelifonet v. |)el.
PsIUm, pellifon v. pel,
FouuiM, penuiohe v. poene.
Fmuit V. poene.
FfBEhsT, ptnohier, penehei; de pendi-
care, de pendere; c(r. pendre.
Penshiar v. peiiulicr.
Fend&nC v. pendre.
Fandre, |iaiidr« I, 113. iâ4, pendre,
EQBpendro. pcnclier, incliner; sp-
pendre; de pendere; sulist. pants,
pente; ainsi pour pende; ufr. tente,
raate, tonte; pe&dn II, 19 [lart. passé
einpi. subit, le pondu ; do lu pen-
dant, humeur, colline, poudiant;
tioiD|i. apandn I, 302. U, 337, dé-
pendre, f'tre soumis, obéir, se rap-
porter, ïlro du ressort do, de la
charge de, etc.; pendre, attoi^her,
appcndre: appendice, apandisel, IC(>,
dépendance ; deapendre , daapendera
I, S37. Il, 19, dépendre, oler <:o
qui est pendu; aoipandre I. 170,
suspendre- Cfr. peuuher.
PEN
penanMl, pewmahal; cfr. Itoq. >. v,
pennuii, |>unen ; UC s. v. pennones.
Je dérive pennun de|Mnne(iiennB),
et non de pannvt, comme on le
l'ait iirdinai rement, parue >)ue tontes
Uf langues romaDc» ont un e n-
turi^aluire), prov. ptno, penoH, i
-W
qu'elles
d'affaiblir l'a ei
petulon, eti:., dér
On a vompuré la bniiderolo à l'on-
dulation d'nne plume agitée par le
vuDt. Penne, pêne signilio eneore
panne, espèce de fourrure, «t, dans
ce 3ans,il dérire également depama,
proT. penna, peaa, et non de pan-
HKi, ainsi qu'on l'admet; pannui
a produit pan en franc, et en prov.
KajQ, L, B. IV. 408. Mais d'où
vient ce nom de penne pour une
fourrure? La disposition des pièces
de la fourrure raiipel Bit- elle, dans
le principe, les barbes du la penna?
Cfr. peiH à eichiecliien P. d. B.
V. 4896, Ou bien élait-cUo flocu-
leusBÎ Mais alors il faudrait ad-
mettre ïnfluenco de l'allemand, oîi
fédère (allmô,) signifiait plume et
penne. Pour p«nnoH, on disait aussi
pignon, de pinnn, v. penna 11.
I. Feana , pane I, 383, éminence.
Fraaaaea v. poone.
liBuicur; bord supérieur, crête; de
Fanaant v. poene.
pinna, lo haut de la muraille, cré-
Fana, plume, panne v. penne I
uean. De \a encore pignon, piurtie
Fhm, crête v. penne 11.
la plus élevée d'un bâtiment; 'pen-
FoM, peine, penar t. pocne.
Doii (v. penne t.], parce que la
Fanaor y. poene.
bannière était on haut de la lanoe:
F«M0M T. poene.
Estu 01 et Uncbe et pi8non{R. d.
FaoiUa y. poeue.
!. V. p. 130); dimln. pignoneBl, pin-
Fenitanobe t. poene.
FannoD, peooB \: penue 1.
I, Paniia, pane, plume; de penna; de
Penoneal, penonthel y. peuni: I.
là peimon, penon, étendard, vni
.eigne,
Fanra v. prendre.
eapùce de baunière à langue
queue
Pans V- pois I.
que le thovalier attacbait à sa lance
Fensaiga v. pois I.
; dîm.
P»» T. pois I,
PEN
28«
FER
Penaeir v. poitt I.
Feiuement v. pois I.
Fenser v. pois I.
Pensif, panais v. pois I.
Pensin v. pois I.
Pente v. pendre.
Pentecoste II, 349, Pentecôte; penle-
cosle, 7iCK7i}xoariiy sous -entendu
fifiéguy le cinquantième jour après
la Pâque.
Pentir v. poene.
Peon, peonier v. piet.
Peor V. paOr.
Pépie, pépie; selon Mén. de pituUa^
qui se transforma en pivita, d*oti
pipita; ital. pipitu, esp. pepita, port,
pevide, prov. pepida.
Pépin V. pepon.
Pepion V. pepon.
Pepon, melon, de pepo. On a dit
uuSssi pepion , qu'on trouve avec
la signification de pcpin , et , se-
lon Le Duchat, ce dernier mot
n'est qu'une corruption de pepion,
qu'il dérive de pappinvs. Kriscli
udmct identité entre pepon et pé-
pin, et dér. pepon de pepo, parce
que, selon lui, pepon n'a d'abord
signifié que grain du melon, de la
concombre. Cfr. encore Mén. s. v.
pcpin. Pépin, dans l'ancienne langue,
signifiait jardinier qui cultive des
pépinières.
Per, pair v. par, adj.
Fer, par v. par, prép.
Percer 1 , 05 , perser 1 , 226 , perchier
U. d. 1. V. p. 34, parchier I, 354,
percer , déchirer ; subst. perçoir,
perchoir R. d. 1. V. p. 34, perçoir;
comp. tresperder I, 152. Dol. 173,
percer , transpercer. . De pertuiser,
V. ce mot, pertuis (Ménage).
Percevoir, percever v. percevoir.
Percevoir, percever, percevoir, perche-
voir, perzoivre, perchoivre, percivoir,
et par au lieu de per: parzoivre, etc.
Il, 12 et suiv. , apercevoir, distin-
guer, remarquer, comprendre, rece
voir; percipere; comp. aperetron
aparsoivre, etc., apercevoir, aviser,
distinguer, reconnaître; prendre,
recevoir; d'où, par le part. prés,
aperoevance, action, air de s*aper
ce voir.
Perche, perche; de periica; d*oii
perchot, perche longue et ferrée, croc.
Perchevoir v. percevoir.
Perchier v. percer.
Perchoir v. percer.
Perohoivre v. percevoir.
Perchot v. perche.
Percivoir v. percevoir.
Perçoir v. percer.
Perde v. perdre.
Perdidon v. perdre.
Perdre, pierdre I, 51. II, 93, perdre;
perdere ; subst. perde, pierde et avec
t pour d, perte I, 252. 329. II, 16,
perte, dommage; proprem. perdita;
perdicion I, 40. II, 3, perdition;
perdilio; comp. aperdre I, 30C,
perdre; esperdre II, 241, égarer,
étonner, décourager, troubler; re-
perdre I, 217, reperdre.
Perdnrahle, perdnrahlement v. durer.
Perdnrahletet v. durer.
Père, pierre v. piere.
Père, paire v. par.
Pore, pdre, piere, père; pater; parastre
II, 59, beau-père, mari d'une femme
qui a des enfants d'un autre lit;
palraster; cfr. marasire s. v. mère;
paterne I, 344, Père, le Créateur,
Dieu le père; patemus, Oy v. DC.
s. e. v. ; paternité I, 375, paternité ;
paternitas; patemeil I, 391, pater-
nel ; paternalis pour paternus. Notre
parrain, du Imâ. patrinus; esp. pa-
drino, prov. pairi, pairi, pairin,
ital. patrino, s'écrirait plus correcte-
ment parrin. Patemostre , pâte-
nostre II, 288, patenotre; pater
nos ter.
Perece, perecer v. parece.
P'-^'^,
PER
289
PES
Pereoeni, pereMOMment v. parece.
Pereehe, pereeher v. parece.
Perechena v. parece.
PerellM v. péril.
Perier v. piere.
Péril I, 149, péril, danger ; periculvm ;
periler, periUer I, 171, mettre en
péril, exposer ù périr, être en dan-
ger, être perda, périr, péricliter, se
gâter, se corrompre ; perieulari (Cat.
d. Fest); periUof, perillims, pereUoi
I, 281. II, 312, périlleux, dange-
reux ; pericuhsus,
Periler, periller v. péril.
PerillM, penUons v. péril.
Perin V. piere.
Périr I, 227. II, 147, tuer, détruire,
mourir, périr; perire.
Periitenmt fut. de périr.
Poijorer v. jurer.
Perle, perle; ital., esp., proT. perla;
port, perola, perla; Imâ. perula,
perla, L'ahal. a perala, berala,
et Pon a dérivé perle de là. Be~
rala^ supposé qu*il soit allemand,
serait pour béer, bacca; mais il j
a plutôt lieu de croire que ce mot
est emprunté, car le gothique ne
connaît pas de forme boila, de
basi, bacca, et Ulpbilas traduit
fjnQyttQiiaii par markreitum. Cir,
Dief. 6. W. n, 53. 54. Quant à
une origine latine, on a songé à:
1) pirula, de pira, et comparé
bacca, baie et perle, gemma, bouton
et pierre précieuse; 2) pUula, avec
permutation de / en r; 3) pema,
espèce de coquillage, dérivation qui
a pour elle le napolitain pema =
perla; cfr. DC. s. y.; 4) enfin pe-
rula pour spherula,
Permaindre v. manoir.
Permanable, permanaUemoit v. manoir.
Parmanableteit v. manoir.
Permanant (en) v. manoir.
Permanaulement v. manoir.
Pennanauleteit v. manoir.
Borgny, langue d*oIl , Glossftirt.
V*
Permanoir v. manoir.
Permener v. mener.
Parpetnal v. perpétuel.
Perpetnanment v. perpétuel.
Perpétuel, perpétuai, perpétuel; per-
pehtalis; adv. pnpetuamieBt I, 232,
perpétuellemeut.
Perquerre v. querre.
Perrette v. piere.
Perrin v. piere.
Perron v. piere.
P«n, perte I, 407, bleu foncé, bleu
sombre; v. DC. s. v. Imâ. persus,
Color, ad caemleum, vel ad per-
sicae mali colorem accedens.
Peneention v. sevré.
Pener v. percer.
Pcnevereir I, 207, persévérer; pcrse-
verare; penercraaM^ persévérance;
perseveraniia.
Penoidre v. soldre.
Pfrwne, penonM I, 174, personne;
curé; penona; penoBawnit II, 74
adv., peut-être mal lu pour per-\ ' ^^
■oanelwint, personnellement, ei^^^,^^
personne, de penooiMl, penonmUs^ ' **-
qnoiqne la formation ne soit pas
impossible.
Pinoimél v. persone.
Pinonatment v. persone.
Parte v. perdre.
Pertris I, 191. R. d. 1. V. p. S2, per-
drix; de perdix, en prov. perdis.
Pertniha, pertnii v. pertoiser.
Pertniser, pertuaer, pertnriar, percer,
forer; snbst. pertnis, pertna, pertniha
I, 227, trou, ouverture, porte; de
perhuitÊre, pertutnim de (pertnn-
dere) pertunu. V. percer.
Perturber I, 332, troubler, agiter,
émouvoir; perturbare.
Partua, partuaer, partnaier v. pertniser.
Panrara v. venir.
Penoifre v. percevoir.
Paa, poida v. pois I.
Paa, paix v. pais.
V. pois I.
19
>1%#
•î\m
l'IK
it I, lOfi.
FMtUmiM I, 268. II, ib*, t>este, mn-
Peitril T. (leatrir.
Pwbin, peWiine v. peslrii.
Pntiir, pétrir; .iepijltirn (pinso), J'oi'i
l'on forma pi iliir ire; pwtrtl. pestriii.
paKrint , lieu ciii Tmi pi'-lnl le pain ;
lt*-,j^l"*' PMit I, 100. aea. 389. il, los. si;.
/ ^ a L-.UAfi*L" '"''■■ "^J- P'tit- f"'''»' «"l"'
. ' tff "'^•'- '• >"• '■•'■ P'"'- P" ""
^'••K * Wfci !• pj,i( 11^ 314^ peu s'en faut, à pen
**Hi" '** ' do eboae près, preique; à pttil,
peu l'en faol; «Ire ptHl de ffcA.,
s'inijuiétcr peu de qi)ch. ; dïmiu.
petiMtn, 315, adj. petit, loul petit,
jeune; adx-. un pau, fort peu, trèa-
pïu, logeremenl; cfr. poc; rie lii
^etbar, diminuer, rapetisser.
?etiIM V. patit et II, 3ie.
P«nl« V, popic.
DrooMen, •
iDiîble ON ■
de fiUM. I
BicMioDi.
aao, pliiloaophe ; philo-
: pBl.
ic (oiseaD); pic, pioelie, lieu
é, coup de traacbatit d'an in-
; pro>. pie, e>p, pico, it^.
piecu, pointe, picvbio, pîo (otaesa).
piccooe, piocbe; plqM, pique, sorte
d'arme; prov. piqua, «sp-, ital., port.
pïca; ïb. piquer, piquer, frapper;
piMt, picoii, {riqnslt, pilntii, pu,
ili. picoter. On lUrire DrdhmtrT'
iQcni /lie, jiiodiB, sus aflUiéa n
uorrespaudanis , de l'altciD. pitkat.
pike; mais t'identilé de forme tatrt
ce mot et pic, oinbu. en aip,
ëgklemeui pico, en pro>, pie, datu
les deux cas, prouve que pic, pioche,
CQinme pic, niieun , tlér. du lailii
picui: le pir est uu inslramani
aToc lequel on pique, rotnnc l'oi-
seau appelé ^ic fait areo «on bec-
Pi{a V. 11, i\V, note ).
Pieher v. pieliier.
Fichier, peehier, pâshar Q. L.d. R. p. 3M.
pieier II, 134, inse à mettre an
liqueurs, tasn a différanta neagai
broohïere,
proiiosé diffêrenles
la plus plaDiîble
picMcr de fiùro(.
. V. I)G,
Knier t. picliier.
Piooia, picot T. pic.
Pie H, 67, pie, sgaco: pim; Ital
pica, proT. pl^.
Pie, pied v, pici.
Fie V. plus.
Pût* T. pièce.
PiMe 11, 3LG, pièce, morceaa, lam-
beau; prov. pessB, ital. peiia, eep.
pleiB: port, pefa; piega, pieoba II,
SIC; à pièce, en pitre; de piere,
de piça; d chef de piccc U, 31T ;
verbe peder, pefoier, pachoiitT, pa-
Miier 11, 44. «2. SIS, briser, mettre
en pièces, rompra mutiler, ditruirv,
ruiner, laccager: comp. dapMâer,
de^kier 1, 105 134. 32à. U. 361,
déchirer, dépecer, rompre, m«Kr«
en pièces, briser, déiruirs, eaeea-
ger; apetiar, apieiw. riulr «■-
semble plustcurs piècw, d'oà r*-
piécer.
Piecha v. pièce.
Fiel, pieu v
-^r^^^^^cé^ .yfr^,^^ ^^^^ '^ ''•"«^^.^
PIE
291
PIS
Piel, peau v. pel.
PSenÉWt V. pins.
Pierde v. perdre.
Pitrdre v. perdre.
Piere, pierre, père I, 81. 101. II, 80,
pierre ; pierrerie ; sorte de poids et
^e mesure (le poids variait de 8 à
tô livres); peira; dim. perrvtta II,
2^7, Pierrette*, dér. pierrier, joail-
Hiâr, bijoutier; — pierriere, piArrier,
peder, sorte de machine servant à
jeter des pierres à l^ennemi; per-
reii, action de lancer des pierres;
pierriere, carrière; pienin, ptiTin,
perin II, 227. 270. 3ô6, de pierre;
subst. le gravier; perron I, 347,
petits escaliers en pierre, placés
aux portes des villes, des châteaux
et sur les routes, de distance en
distance, pour que les voyageurs
pussent monter à cheval; espèce
de balcon; vb. comp. empiarrer,
durcir, pétrifier.
Piere, père v. père.
Pierre v. piere.
Pierrier, pierriere v. piere.
Pierrin v. piere.
Piesa V. pièce et II, 316.
Piet, ped, pie, s. s. et p. r. pies, piit,
pet I, 83. 49, de pes, pied; fig.
homme, dans les expressions n'en
aller, n*en eschoftper pas un put,
etc. II, 220; /eeer le put, se ré-
volter; dér. piétaille, pedaillell, 214,
infanterie; populace; peott, piéton,
fantassin; pion, au jeu des échecs;
propr. pedo (pes), prov. pezo, ital.
pedone; à peon, à la façon des
piétons, à pied; c*est de ce peon,
notre pion, que dérive pMnier,
piéton, notre pionnier, ainsi dans
le principe homme de pied; dim.
peool II, 101, de peéictUus, pied
de fauteuil, quenonille, colonne de
lit, queue de fruit Je ferai re-
marquer ici que notre mot piéton
suppose une forme latine pedito
(de pedites), sur laquelle on peut
consulter Mén. s. v. pion ; que peage^
c.-à-d. ce que paient les passants, et
piètre, comme Ta dit Ménage, dér.
également de pes, de façon qa*on
devrait écrire piètre, pe(de)stris;
enfin, que piège vient depeéiea (pes).
PietaiUe v. piet.
Plitflit V. pios.
Pienr v. pis.
Pies V. pal.
Plei V. piet.
Pigment I, 78, piment, piomeat I, 214,
liqueur faite de vin, de miel et de
différentes épices; de pigmentum
(v. DC. s. V. pigmentum). Do là
aussi notre piment.
Pignon, pignoneel v. penne II.
Pikois V. pic.
Plm«nt V. pigment.
Pin I, 71, pin; pimu; dim. piniau,
pinean I, 99. 394, petit pin.
Pineau v. pin.
Pfngnoiiehiil v. penne II.
Piniaii v. pin.
Pior V. pis.
Plot V. pins.
Pionr V. pis.
Piqne, piqner v. pic.
Pfqnoit V. pic.
Pire V. pis.
Pit, poitrine v. pis.
Pit, peiz I, 167, pis; pejus; adv. II,
317; le pis I, 233; p^r, pcjnr, pe-
jour, pior, pionr, pitnr, paire, peor,
pinr, pdor, pire I, 104, pire, plus
mauvais, détestable; pejor; aeoir
du pire, du pejor, avoir dn dessous,
empl. subst. I, 195; empirer, em-
pirier, emptirtr II, 15. 24. 361,
empirer, devenir pins mauvais, se
détériorer, endommager, nuire, dé-
crier, décréditer; in^pejorare; d^où
empiranee et empirement, corruption,
détérioration, perte, dommage, mal
qui va croissant; — petmel, 106, très-
mauvais ; cruel , fâcheux ; pessimus.
19*
211:!
l'LA
nud
niait
not, jiatt
ntM V. plu:
PiBnunt V. pigment.
Piiu, idM, plB 1, 130. ISb. 32t, f. pie
I, 333, pieux, toîiïTicordieux, bien-
reillSTit, démenti ;iiiij; d'où (pit)
TbiIv. fdtmcnt II, 166, miséricor-
dieuacment, arec bienveillance, avei'
démenée; — pletùt I, 53, pieté;
pltût, p^tie, pitiet, pitad, pitié 1,
133. Il, 198. 19». 202, pitié, com-
pRUioD, misériconle, lommieération ;
lous deux de pittiu ; — pitM, œi-
aéricordieui, compatissâDl; adv.
piUMmaot, pitoMmrat II, 241, d'une
manière à faire pitié, pitoyablement.
Pix ï. pal.
Pi», ^1 poitrine, mot invariable.
aiijoi
irU'hiii dana te i
de uieinetle des vaches, etc.: de
pcclui. Un dérité de la oiCme ra-
cine est peitrlM II, 25, pdtiiiM,
poitrine, proprem. petlarina.
Plia *. n, 316 note 1.
Fias*, plaeha 1, 363, place; lieu oii
l'auemblenC ceux d'une mime pro-
fesiion pour parler de leurs affaires ;
Itnir plact, toainlenir la place, tenir
pied; vb. plaMT, plaober, placer; de
plalea {aliniîa), Lampridius cet
le premier qui ait donné à plaiea
la BigaificatioD de large place dan«
la maison , cour. V, les Dict. latins.
Flaeer v. place.
Plache, plaeber v. place.
Plagne v. plain.
Flagnier v. plein.
Plaid, plaider t. plait,
Flaldiw V. plait.
Flflldoiar V. plait.
. plaii
plagn; pUier, blesser, oieurtrir:
aplaier II, 3S, blesser, mennrtr;
calomnier, injnrier.
PLaier v. plaie.
Plak. plein v. plein.
Plain. plaiu II, 342. Sbà, uni, aplant.
de planiti; empi aubst. le plt^,
plan II, .ib!/, plaine, rase eau-
pagne; fém. plaine, plagna I, 303.
plaine, pays plat; plana; pUnee*,
surface plane; planilia; ib. pla-
nier II, 113, aplanir, nnir, polir,
cfTacer; cooip. aplaniar II, 113.
aplagnier, aplanir, unir, niveler,
combler; caresser du plat de la
Plaindre II, S3S; plaint m., plaintif,
gémissement; p/anctHi,- delàplaisle
I, 8E&, plainte, lamenUliou, gé
miasemeni; comp. complaiiidra t,
131. 364. II, 238; eonplainte II,
163, complainte, plainte; eomplai-
gnement, ib.; Mmplatnt, ib.: dst-
pkindre II, 238. M. ». J. 4ù2.
Plaine v. plain.
Flainarnsnt v. plein.
Plningnier >. plein.
Plainier v plein.
Plaint, plaînta v. plaindre.
Plaira v. plaisir.
Plaisance v. plaisir.
Plaliier v. plaissier IL
Plaliii, plMdr, plddr, plMlr, plafaa,
plaire, ptare II, 191 ei luiv., plaire,
s'accorder; infin. employé aubat. et
qui nous cijt resté; pniir à plaisir
n, 102; comp. decplainr II, I92,
déplaire, ennuyer; replaiair II, 353,
plaire a soQ tour; dêr. du p. prês-
plaisaoee. plaisir, agrémenl, volupté;
déplaisanee, enoni.
r I.
FlaiMeil v. plai!
Flalssie v. plaissier I.
Flala I
B2. S2j), plaie, blés
B haies, palisiader; partie, empt.
■bit. plaisda, plane 11, M, cloa,
iTf fermé de baies; plaitaaîi, plaa-
3!t3
i'LE
|.rn.. plai,. I,«ie , I»iIIls.
II. Plaifiltr, pleiiin, pltuiar, pl>iti«r
t, 'ibi. 337, |)lier, cuurbvr: domp-
ter, iu>ltriiit«r; de plexHi, plectere.
Flklitra, plutn V. «mplattre.
Fl»it, pUid, pl«t, ploit (pliât, plei)
1, 59 83. 274. II, 162, procès,
différend, querelle, dispute; aiaoai'
b\ie oii l'on juge les procès ei où
Ton exige les droite aeigaeiiHaux ;
trmili, contention^ demande, «oUi-
oiladan; dessein, projet, résolution;
affaire; tenir |iJin(, parler, discou-
rir, badiner; tnmr platt, être ac-
cueilli-, hiulir un p'ati, /aire hh
plaît, se proposer qqch,, prendre
une rêsolutioti, conclarc nne con-
vention; plaider, plaidler, pUidner,
tenir lei plaids; plaider, disputer,
querellar, contester, tounnenlcr,
poursuitre; s'accorder, traiter, l>&-
diner, plaisanter, s'amuser, se di-
vertir, railler, se moquer, vouloir
en faire accroire; de là plaidoieoi,
querellenr, chicaneur P/otdier s'em-
ployait snbst. dans le sens de dis-
pute, querelle, tliicane. Comp. em-
plaider, mptaider I, 13â, mettre en
uause, traduire en justice, pour-
suivre devant les tribunaux , ac-
cuser. Ploil dérive de placilvn
(plac(um). V. DC. s. r.
FUii V- plail.
Plaaehe, planke II, 3â9, plaucbe, soli-
TCBii; de planca; d'où planolur,
pUoebier, pLuker I, 297. II, ''67,
saillie, uvaiice Faite de planches
( tabulatum ) , plancher; chambre
haute; plaDcUar, [aire toute espèce
Planoher, planchier t. planibe,
Flanchoii v plante.
Plangon v plmilc
Planece v. plaio.
Plaider v. ploin.
Planke, pUuker v pUii'jlic
Ftoata II, 25i>, plante; plante des
pieds; plitHla-, planter, planter, ar-
r*-ter, fiïer, garnir, Templir; plan-
lart; ^antewn I, 153, plantation;
planjen, pUneliOD, diiu. planjoiiMt,
branche, tige, rejeton, arbrisseau;
— sorte do piqua ou bâton de dd-
Tease; HTpUntv I, 152, arrêter,
remplir, dominer. — La plante nom-
mée ptantaiit dér. de planta, pour
donner à entendre que c'était la
plante par excellence , à cuise de
sn grands «ertu.
Flaitteli V. plein.
Planteit v. plein.
PUntar v. plante.
PlanteMn v plante.
PlaaCenouss v. plein.
PlantiTement r, plein.
Ptadi V. plaisir.
Flattier >. plaissier tt.
Plat, plat; lubsL plat, plat; dimiii,
platd, ptat, assiette; doit platatal,
petit plat, etc. Flata, lame d'or,
d'argent, de fer, etc.; d'oii i^ant
fait de lames de fer, cuirasse de
fer; dér. plataiiM, pUtalna, platina
I, 348. 404, gant ou cuirasse de
Ter; plaque de métal; pierre de
tombeau. Ce mot se retrouve dans
plusieurs langnes: Buéd. pfall, (lai,
dan. fiad. ahnl. fiai, grec iti.oii'c,
ancien latin plnultii, pied plat, etc.
Flataine v. plat.
Plate V. plat.
Plateins v. plat.
Platel, platalet v plat
Ploge V
. plat
■. pie»
Fleia, uni v. plain.
gin, plaia II, 347. 370, plein, rem-
pli; plaiM pie ou pai I, 106, l'é-
tendue d'un pied, d'un pas; neoir
ioH pftiH I, '.^33, être satisfait, avoir
l'F 4Ui revient pour égaler deux
PLË
294
PLI
ufaoMi; Ad¥.
I, 108. 373. II, 3889 pldoBBittnt,
••■1 réterft; d« jrftmw; figrtg,
MliMir. vlaiBiir. tAmmmSÊÊtm Miiiiimliir
f^^^^Ê^^f ^m^^^m^mf ^«^^^^^By gw^^^^^Hv—
I, 101. S69. i;, 113. 301, plénier,
«BUer, accQmpIi, gnaé; fUmarims ;
•dv. ptadfTMUKt II, 82, entière-
mfot, complètement, d*aii6 manière
McompUe, grande; de là pSaatelt,
ptanM I, 6a U, S08. 890, quan-
tité, abondance, plénitude; àgrund
fUmtéi I, 193; pldatiil, plriataife,
plentif, pintide, plaatiii n, 228.
388, plantureux, gras, fertile, abon-
dant, regorgeant, ricbe; ad?, plair
tiTonantl, 314, abondamment, liebe-
ment; ptontenoue I, 231, pl«iti?ON^
plantureuse, fertile; vb. oomp. dér.
replenir I, 268. 368, remplir, être
dans Tabondance.
Fleinier v. plein.
Fteinteif, pleinteive v. plein.
Pleiiir v. plaisir.
Fleit ?. plier.
nenier, plenierement v. pleiu.
Pleatet ▼. plein.
PlentiTenunt y. plein.
nestivwe v. plein.
Flentoif v. plein.
Plan V. plaisir.
Plat V. plaiL
Plear v. plaisir.
Pleweii V. plaissier I.
* FleMie v. plaissier I
Flemier y. plaissier I. et II.
Flet, procès v. plait.
Het, pli V. plier.
Fleur, pleurer v. plorer.
Flerine v. plevir.
Plerir I, 306. 379. II, 336, promettre
avec serment ou en justice, ga-
rantir, assurer; prov. plevir, plivir:
plege, pleige, répondant, caution;
Tobligation do celui qui |K>rto cau-
tion; responsabilité du répondant:
cfr. DC. plogius; prov. plevi, pliu:
ptevine, promesse faite en justice,
garantie, «arment. Mioaga, et apièi
Inl M. Dlea, dér. eoa moli riefirii,
ymadii^ prwirfi— ; nuda, dia aôté,
le préeent provençal jrfiig nponme
«ette étjmologle, il dtiM— da w «
on h radical; de Tantra,
accorder le amw da
celui do|rfe^? Invtile de iTanètar
à rétjmologio flmàUmm^ jilargii^
forme et ■ignifloatioa tfj oppoaent
(▼.plait). OnspenaéeadaàrahaL
fft9^9 gérer, adarfniatrar, auds
non cautionner, ooaune oa l'a dit,
et eetta eigniflontion na pemot pas
da dériver jrfemr de là. Qnelle
ost donc rorigina do pleoir, pk^t'i
Pllv, ploiar, pleler I, 52. II, 298, ^îer,
ployar, reooorber, paasar, mettre;
p. es. pMar U Irmê cm «ni; paeeer
le bras autour du eoa^ plier U
smni mm innn$, mettre le 0uit; se
plieTy s'appliquer; subel; fWt, pldt,
plet, pli, espèce d'ornement; de
plieare, plieattm. Les formes dia-
lectales pUer, pMer^ qu'on retrouve
dans tous les verbes de cette es-
pèce, ont été admises dans la langue
Ibcée avec ime signification diffé-
rente. Comp. desptaier I, 226. II,
172. 284, déplier, déployer, montrer,
étaler, délier; composé de de et
explicare, esploier, éployer, étendre :
de expiicilum dér. esptoit, eipleit
I, 238. II, 69, revenu, profit, pro-
duit, jouissance; force, vigneor,
rapidité, hâte, presse; à etplait,
rapidement, avec ardeur, laigement;
vb. espldter, espleiter I, 280. II,
378, se servir, user, posséder, pro-
fiter, marcher, se bâter, travailler,
réussir; d'où resploitar, terminer
par jugement, décider une affaire;
— emploier, amploier II, 95, em-
ployer, proprcni. mettre eu qqch..
impHcarc, subst. emploi. C'est à
impHcarc, avec le sens qu'on lui
donnait dan^ la langue d'oïl, que
Aj^ri^o^Ui -Ji^ ' ^-i*^^. //.
»«\
n MiV
iw^JtctlNt, lu mot tapli
i|uc nuua (krïvuus uujuurd'bui diu-
pleiiu: vil. emplidCer, ncboiet ili'»
OiatuliBiidiites . dca [ii'iivtsinas, tlu
implicilarç. SopUer, (opMsr, u-
ploHT, Maploigr I, 'iË'î, supplier;
plier, oiiiat a la voluatà de qqii.,
s'appliquer; «uppUiulre. Notre vL,
piUitr c*t nue (urme dér. du part.
plicUiu, ptic'lua ( plictinre ) -, Tudj.
loHpJB vient de tupptex.
PItUt V. pUer.
Floit, procès T, plail.
Ploit, pli V. pljur.
I . Plom , ploM , plotnhui ; plommsT,
plûmber. (ganiir dt plonil); plam-
mil, petite boucle de fei ou ds
pLoiulj ; espèce do niH«9uci p'<un-
liala. Outre plammtr, ud trouve
dans le dialecte picard ptoukier, pion-
ehier, p. bï. H. d. C. d, C. ». 1181
dune le sen> de plomber, iiuuder;
i)ui e»t l'ormé nu oiofeii de la suf-
ù:ie te, plumiicare. C'est cette
forme plimckier., ptoHcker, qui noua
cal remue, ureu le g bourguignon,
dans plonger (cfr. venger, viodi-
nuge ù broyer. La aigiil-
ttOHUS cité« DE conBurdu paa a cet!
cette dcrivatioiK onr il «ïI visible
pour faire bouillir de l'eau. Ftoat
u'eet peut itre dans le principe que
le nom du métal (v. plue baut) donné
à un vaae destiné à mettre de l'eau,
puix ou eu étendit l'eiuploi à tout
. plom
- plom 1.
FUmcheT, plonehier v
Plongw V. plom 1.
Plonkiei' i. plom I.
Hor V. plorer.
Plowment v. plorar.
Florer, plorair, pluier, pleoieT, pleurer
[, B9. 13â. 170. 103' 210, pleurer,
gémir, lamenter: pl»rare: plar,plei,
plenr m. I, 363. II, 331, pl«ur,
géœisBement, laroje;
dïcal du verbe avec la forma du
présent et U M(;nifiualiun de l'infl-
uitif; cfr. espoir; dér. ploremaat 1,
53. 382, affiiciion, détolaltoni pla-
IM, plnroi, pleureur,
Ploro» V. plurer.
quel on sonde la profondeur de l'eau
Ptowr, ploKmr v. plus.
Pietet rapporte plonyrr k son sy-
Flonrer v. plorer.
nonyme breton pJ«nùi, kymrip'icng.
mais il eit inutile d'aller =i loin;
Plovoir, plnw, plnveir, plewir, pln-
la forme pffl-cAal - plongea 1. aati,
TOir ll,4:j cisuiv., pleuvoir; oomp.
l'aiicicu picard p/u»licr = plonger
aplevtir 11, U; «mplonir 11, 45;
picard oioUenie plimjiKr, plonger,
rapIo*alr II, 44, pleuvoir à ion tour,
marcber avec bruit, en appuyant
repleuvoir; - plnloi 11, 44, plu-
fort du talon, prouvent auffisam-
vieux; pl«i«, pluie, ploie ; pJ-.ia
meut l'idcniilé de ptimgtr ci plon-
Finie v plovoir.
e*<f. Ménage qui dér. veuner do
Ploioi ï. ploïoir.
Tindicare, adopte à lurl, Je ue iiais
Fini* V. plu».
pourquoi . plonger i^ pinaibiarc.
FlaiMiur ». plus-
g-j-i-
Flniaor. ploiwmr v. plus.
11. Fhun. plome v. L. d'U. p. 1,:f, vaac
Plum V. plom.
de cuisine, cspccc d,; grand baïùn
Plume, plnmoe I,JjB. 11,301, plume;
OU chauderou. Selon M. Dici I. lôb
W-m«.
Lrfwn aetait puni pilon, lU pilum-
Flnrer v. ploret.
PLU
±fi\
POI
V. plorer.
, liiii II, 318, plu, dafantage;
fim; terrant à lormer le eonp. meade
et le rap. I, 103; eooipL au Ueo da
Mip. II, 3M; pUu np. II, 265; le
fku pour la plepait, la majenre
partie I, 186; pUu wAw. de qaaat.
Nivi de ilf 1,107; pUuyoorlepUu
n, 318; umêpÛull^ 318; a't «
^ «e flMNM n, 33, » n> a ni
plu ni moins. An lien de dériver,
conuie Je Tai fait d'aprèe Ménage,
lepron. ind. pinnr=plaret, dnIauL
pinrioret, je cn^ qn*il Tant mieux
en jfoire, avec Baynoaard, une dé-
ri^atiott nooTelle de phu, et le
ranger id. Lei prindpalei Tariantee
de plnaor étaient pfaritor, plnnar,
|l0Mr, phMor, pUmor, pUmor, pfair
flfnr, phMlenr, pleaeovr 1, 184 et sniv.,
plwienn, avec Tartiele, la plupart.
Comp. lorplne, Mvrepliis I, 334. II,
29, snrpliu, reste.
Rueor r. plus.
Ffautonr ▼. ploe.
Plntor, ptofor v. pliu.
Ftoreir, placer v. plovoir.
FInzear v. plus.
Po V. poc.
Peaaee v. pooir.
Poeat V. pooir.
Poe, poie adj. II, 314; poe, pan, poi,
po, pea, pone, pea adr. II, 314; à
poi, par poi, etc. II, 314: en »i
peu de jour II, 314: com peu que
ioU II, 315.
Poder, tailler, couper; puiare; prov.
podar; à la même racine podet,
faocille, serpe; poSn, po&n, ib.;
esp. podou. V. DC. podadoira, et
Rayn. L. R. IV, 682.
Podet V. poder.
Podnee, podsei v. po»nee.
Poe, patte; de Tallcmand: bas-baxun
pote, patte ; hoU. poole, allniod. pfolc,
Poeir, poer v. pooir.
Poene, poiae, peine, peine, painne, pêne
I, 137. 341. U, 165. U9. paine,
toanneot, ehagria, chaiimMt, a-
I jpasaa; asT* eomy* % j/êêêê,
, ete, I, 84. 315, h p^M,
prapr. aTce peine; paaw, friMr,
piiMr, fMT I, 168. M5. n, SSl,
peiner, tovmeatar, rl^ilnm, af-
fliger, panir; se donner da la peine,
s'efibfter, s'appH^aer, a» fulgaer
à; d'on paaMT, lonffraat. ■mIImb-
renx; fmmm I, 381, péaMa, doa-
loarenz; eep , ital., poR. penoee,
proT.penos; pwihK dar a la peine,
infiitigable; — pflUfer, repentir:
poemiere; itaL pealiw, penlere,
proT. pentîr; pMitHMe^ paritaMlM
I, 83. 316. n, 365, pénitence, re-
pentir, mortiflcation, pnnitieii, af-
fliction; de peraifwtia; pMint,
peaaat I, 374, pénitent; fMeMfens;
peneanee, paeaaee, pmaaha I, 337.
II, 131 même signification qae péni-
tence; comp. repentir I, 66. 132.
135. II, 76, repentir, se repentir,
expier, faire pénitence; sans re-
penltr, sans changement, sans ré-
serve; repsBtaaee I, 327. n, 138,
repentance; rspentemant, repentir,
regret; rspentaille, repentaîlleB, dé-
dit, peine stipulée dans un marché
ou on contrat, contre celni des
contractants qui voudrait le rompre;
tam repeutailie, sans vouloir s'en
dédire, sans changer d*avis ; od re-
pentaiUe^ avec regret, malgré soi.
Poent V. puir.
Poeste, poested v. pooir
Poesteis, poestait v. pooir.
Positif, poestis v. pooir.
Poi, poie v. poc.
Pd, colline v. puî.
Poier V. pni.
Poig V. poin.
Poign, poignée v. poin.
Poigneor v. puiii.
Peigneras v. poin.
Poil, pcil, pel, poil, cheveux; pUvs
,sv-
POI
297
)^ert peil«r, pelttr, ôter les poils
ou les plumes, peler; pUare. 4 1a *
même racine^ f»t/«s se rattachent,
par )* intermédiaire de Tital. peluc-
cio; notre' fM/«ieAe, et directement,
comme Ta fort bien dit Ménage,
pelotue.
Foiler v. poil.
Poifli'pniii, pnign, pning, poign I, 80.
82. 143. 208. 288, poing; de pu-
gnus ; de là peignée, prov. pouhada,
poignée; vb. comp. apoigner, apnl-
gnier R. d. 1. V. 192, empoigner;
— - poigneret, poignieret, pninneree,
poigneor, poineor I, 77, combat-
tant, guerrier, cavalier, chevalier;
pugnator.
Poindre II, 238, infin. pris snbst. choc,
attaque, galop; point, point I, 235.
II, 206. 313, point, instant, mo-
ment, limite, borne, état, position,
situation; punctum; eiire paini,
être temps, à propos, être à point,
être en mesure; garder ion point,
saisir le moment; mener à pinnt^
achever, exécuter; fiielfre à point
ou à $on point, mettre à son aise ;
point adv. II, 333 et suiv.; comp.
apoindre II, 238; «pointer II, 371,
préparer, arranger, appuyer, poser;
propr. appunctare; etpoindre 6. 1.
L. II, 16ô subst., carrière; repoindre,
repoindre; — eonponetion, eompoi-
eion 1 , 66. II , 30 , componction ;
comptmctio; — porpoint, pourpoint;
Imâ. perpunetum, parce que le pour-
point était arrière -pointé; prov.
perponh, esp. perpunte. Touchant
por pour per, v. les prépositions.
Peine v. poene.
Point v. poindre.
Poior V. pis.
Poir V. pooir.
Poire II, 345, poire; pirum.
I. a) Pois, peii, pes, poids (la forme
moderne implique confusion avec
pondus) ; peine, chagrin, répugnance :
POI
6) peni, pensée, réflexion, tristesse :
de pemwm, prov. pens, pes; mot
mon pots, à mon déplaisir ; ior mon
gret et sor mon poi», que cela me
soit agréable on non. Verbes a) peser,
pdaer ipoi$e, peise "3. p. 's. pr. ind.,
poist, peiâi et irrégulièrement peit, , \
pôiî 3. p. s. pr. snbjjîl» 372, peser, .
accabler, être pénible, fâcher, cha-^
griner, déplaire,- souffrir; h) penser,
panser (pens 1. p. s. pr. ind.) II, 297,
penser, réfléchir, songer, croire ; de
pemare; se penter de qqck., en
avoir du sonci, du chagrin; ou
simplement penser ; penter de c. iuf.
II, 262, être sur le point de; $e
Dieut n'en pense, si Dieu n*y pour-
voit, ne s* en souvient De là pe-
itaee II, 319, soud, peine, cha-
grin ; d*oîi pseanyï, triste, malheu-
reux, chagrin ; — pense, prov. pensa,
pensée, idée; pememimt, pensée,
peine, tourment; — pensaige, pen-
sée, manière de penser ; adj. pensif,
panrif (pensif, peiuin), pensif, ré-
fléchi, triste, rêveur, inquiet —
Le participe de peser, pesant s'em-
ployait en parlant des rênes, du
mors d*nn cheval, pour dire flot-
tant, tombant, sans être retenu
par le cavalier; au figuré, en par-
lant des biens, etc., d*une grande
importance, de grande valenr. L'in-
finitif penser, penieir I, 129 s'em-
ployait substantivement , comme
aujourd'hui, le penser. — Comp.
apenser (s'), penser, réfléchir, ima-
giner, rêver, préméditer; apense-
ment, réflexion, méditation; II, 277
adv. apenieement, avec réflexion ; —
enpenaer, penser, penser mûrement,
réfléchir; porpenser, pnrpenser, par-
penser I, 210. II, 18, ponrpenser,
méditer, réfléchir, penser, imaginer :
porpens, méditation, pensée, volonté
réfléchie; — repenser II, 339, re-
penser, réfléchir; sospeis (estrc) II,
?tH
i)»*
Ffliit • yt:\ \
Fiit I. ^«M f.
PMrxa* ''. f,iz.
féaamtê v. (i«««>ir
PMm , pou I , i •y^ . f^Hi':t: ; yvlUx ,
^i/«, \nnkii. 1^ ii^rnit: pue (!« 'i-il
««i picskvW. - harfiAri'Jt;.
Poldn, puldre, pondre I, 4*.. puuarv.
poiusiurvi du pulttà 'pulv«r;, aiDM
poire, |iui»(/ îutcr«:ali:. 'Ju Upoldrer,
pondrer. tuuvrir. irmchcr l^; «i^i'h. :
a .'oiwnre le
'iMSÊLzaite in. pneu ^pn^iaa ou u
j-iuïbe jarçoo. p. «X. ôab* i'
pnniipj.'iie ji* Vifiniiii i
fv^aj .Jien«e piini IL i. L V. :;i.
p«juLà«A: fviitfMU. B^mar^ae^ ta-
cure p<mjiji -ic fof/ir<— i.
itecBS II, -J>J, pcree. boùUxe.
^iiiaualiim.
Fm, puu r. ^-î il. ^J45, poflkud :
pro». pom; \Ic jWflMlM: ^ie MM4l.
poM, pam I. -j:-.', pv&ae; «j'r
iuiuc: ponior. puutr II. u^-j. E
•i. I. V. lo2, (ioamiivr. bu» de pom-
mier: pomariMLà: «.:r. ir^i»&e; pmkI,
pajinme. boul«. poouucau.
Pomc V. psjoi
PoncI V (loOi.
Pomier v. pum
Poncel \. |.uiii.
Ponce % pusuvt..
Pontt pont I. v'j ao. [loDi. |.iaij
iuLlibé aiiii|> -sv «le planche^ poui
oionit.! a U call-. : |>laiiciiu du ua^ ir-
I
PON 290 POR
pour rembarquement; dopons; pont Pople, pneple, ptnle, pote I, Ô3. lld.
de Veipee I, 208, poignée de Fépée; 152. 172. 306, peuple, foule, mnlti-
dimin. pontel, petit pont; pontage, tude; populus; vb. poplar, psploer
droit qu'on paye sur et sous les I, 177. 273, peupler, s'établir,
ponts; Jmâ. ponlaCictHii. Fopler v. pople.
Fontage v. pont. For, pour, pur prép. II, 360; por ce
Fontal T. pont. que conj. II, 388 ; par ce, par quoi
Pooir, poor, poer, puer, poeir, poir, II, 388.
poneir, poToir II, 45 et suit., pou- For, puer particule qui s^employait
voir, avoir la puissance, la forœ; avec certains ferbes, teU que geter,
inf. cmpl. subst I, 142. 156. 217. traire, et signifiait hors, dehors,
345. II, 350, pouvoir, pnissanee, de côté, loin; de parro; prov. por,
autorité, juridiction; Tidée Advtfr- porre, Bayn. L. B. IV, 600.
biale que nous exprimons par peut~ Fonder v. aler.
êire est une phrase raccourcie, com- Fore, s. a. et p. r. pon I, 331, porc:
posée, dans le principe, de la 3me pomis ; dim. poreel, porohol, porchiel
pers. sing. prés. ind. de pouaair. II, 83. 84, petit porc, cochon de lait,
du pronom démonstratif cel, ce et Notre pare^épic est une corruption
de estre, d'où les formes, dans de pore~eipi, provençal aM>derne
Tancienoe langue, puet cel e$ire^ porc ou pouerc espin; ital. porco
pot cel esircy puet c*eitre II, 178. spino, porco spinoso; esp. puerco
217. Ben. 35439, etc.; au lien de espino; allemand aUchelichwein.
puet on trouve quelquefois fautire- V. Mén. s. v.
ment pues I, 152 ; part. prés, potnt Foroelndro v. ceindre.
II, 254, puissant; toi poani^ tout- Foreel v. porc
puissant; non poant, infirme, par- Forehaeer, porohacter ▼. chader.
dus; d*ici poanoo I, 282, puiaoance, Forehai v. chacier.
pouvoir ; — • pootteit, poeitod, pooitet, Forohe v. porte,
poeite, poofteiti, 56. 83. 134. 170. Forchel, porehiel v. porc.
II, 20. 387, pouvoir, puissance; Forenidier v. cuider.
autorité, juridiction, domination, Foreoo II, 318 et glos. o.
seigneurie; potestas; pooatif, pooitii, Foxfendro v. fendre,
poeitek II, 60. 362, puissant, maître ; Forfiler t. fil.
— poisant I, 117, puissant; pos^ Forflt v. profit.
sens; d'où poizanoe, pnÎManoo, po- Forgeiir v. gésir,
zanool, 66. 382. II, 42, puissance, Forir, porrir, pnrir I, 189. 11, ICa.
pouvoir; — vb. comp. entrepooirll, 181, pourrir; putrere; poioretore,
56, toujours suivi d'un autre verbe, parretnva II, 306. 336, pourriture,
auquel proprement appartient e«<ré; prov. poirir, poiridura.
repooir II, 56, pouvoir ù son tour, Forloignement ▼. long,
repouvoir. Forloignier v. long.
Foon, serpe v. poder. Foroo II, 318 et glos. o
Foon, paon v. paon. ForoflHr v. offrir.
Poor, pouvoir v. pooir. Porparloment v. parole.
Poor, -peur v. paôr. Porparlor v. parole.
Pootteit, poostais v. pooir. Forpena, porpenaer v. pois.
Pooor V. paôr. Forprendre v. prendre.
POR
300
FOS
If f^wfw ▼. prendre.
▼. quant I., et II, 385.
V. qaerre.
▼. porir.
Voffitvt T. poldre.
Bonrlr r. porir.
Fon, port T. port.
I, pore V. porc.
▼. seoir et II, 80.
▼. seoir et II, 80.
▼. sevré.
▼• serre.
T. serre.
BonNue, peisetie v. sevré.
Port I, 88, s. s. et p. r. pon, pon»
port; forhu. On donnait aossi le
nom de port II, 348 aox gorges
de montagnes, ans défila, princi-
palement des Pyrénées, esp. puerto.
Portai, portail v. porte.
Portaat v. tant et II, 385.
Portaster v. taster.
Portans v. porte.
Porte I, 228, porte; porta; portai,
portaU, 8. 8. et p. r. portans I, 106,
portail; — pordM I, 266, porche;
de particus.
Portement v. porter.
Portendre v. tendre.
Porteor v. porter.
Porter I, 46. 60. 137. 256. II, 19. 186,
porter, transporter, supporter; em-
porter, remporter; spporter; pro-
duire, engendrer; de portare; se
porter, se comporter; de là porteres,
porteor I, 77, porteur; portement,
coutume, habitude, façon; portenre
II, 64, enfant qu'une femme porte
dans son sein (grossesse); progéni-
ture; faculté de concevoir et de
porter un enfant; vb. comp. aporter
II, 55, apporter, porter, induire,
ciKciter à; d'où raporter 1,230, rap-
porter; raport II, 315, rapport;
cession, transport, abandon; —
déporter, dissuader, empêcher, don-
ner du délai, divertir, amuser; se
éêpwiêr, sa divardr» aé r^fosir; se
s^MUor, ranonoer à qqeh., I» 998.
II, 10. 81. 67. 97; aalMt itptrt I,
317. 840, amusement, pMse twapSi
divertissement, hadinnga; — «i*
penir, saparnr i, ou. no, •■-
porter, enlew, vainert, aapussr;
^ isiportir I, 289, aupporiar, «t
emporter, antraîner P. d. B. 4838.
PortiNB V. porter.
PoKttart V. porter.
Pluttialia V. tnUre.
Portrait v. traire.
PMraltaa V. traire.
Portrat v. traire.
Penae II, 318 et glos. o.
Porvae II, 318 et glos. o.
Porvoir v. veoir.
Pon V. port.
II, 317.
V. pause.
Poser V. pause.
Posnee, ponee, podaee, podaei (d pour
pour s, V. ramposuer), pochnai, ar-
rogance, insolence, pompe. Racine?
resBsir M. s. J. 495. 6, 3. p. s. pr. ind.
poiiiet (po88i(d}et), posséder, jouir;
possidere; prov. possedir, possexir,
esp. posseer, port, possoir; plus
tard on trouve un verbe formé
d'après le subst. possession, pesssa-
sier 1269. Th. N. An. I, 1125; pos-
ssssion, possession, propriété; pos-
setsio; e$tre en potsetsian de I, 224,
avoir le pouvoir, la faculté de; vb
comp. desposseir, déposséder, dé-
pouiller.
Possession v. posseir.
Possiet V. posseir.
Postel V. postit
Posterle, posteme 1, 354. II, 355, po
terne, fausse porte, porte de der-
rière, iMitite ()orte; de potlerula,
sentier do traverse.
Postis V. postits.
Peetits, postis I, 337, jambage de purte.
porte; de postis. De la mOme ra-
fia. -.ï-t^"^^^
^.
^42 A
^3/i^try rl^^ a^ ^jt^
^itrrtfmU ^^^^^^.W Jkdt>;n£,, U^.
^9^0*1^»^ A Aâ/l' t^f^
^^ ,/^, ^:^ ■'^*^' '^ '• . ^ y.
y^v^-tf^v,
POT
301
PRE
cine, pottel, poteau, pieu, jambage
de porte.
Pot oel eitre v. pooir.
Pothnei v. posnee.
Pon, p<mc V. poc.
Poneh déf. de pooir.
Poudre, pondrer v. poldre.
Poneir v. pooir.
Poumon ?. polmon.
Pofin V. poder.
Pour V. por prép.
Pour, peor v. paôr.
Ponrohai v. chacien^^
Ponro, ponroment v. porre.
Ponrote v. povre.
Ponrflt, ponrfltatalo ▼. profit.
Pouroe II, 318 et glos. o.
Ponrpenier v. pois.
Poorpria v. prendre.
Povrtaator v. taster.
Ponrtondre v. tendre.
Pou y. polce.
Porero ▼. povre.
PoTtrte, poTortiit t. poTre.
Povoir y. pooir.
Povro, ponro, povore I, 61. 162. II,
203, très-rarement paiiTro, paarre,
indigent, nécessiteux; de pomper
ayec transposition du r; prov. pau-
bre, paure, ital. poyero, esp., port,
pobre; poure kotnme, homme du
peuple, du commun; adr. pofro-
rnant, ponromont, pauvrement, misé-
rablement; poyrote, ponrote, pofor-
toit, poTorte, rarement pauTroto I,
213. 257. Berte 53, pauvreté, in-
digence; paupertas (paupertat);
vb. dér. comp. aporrir I, 379, ap-
pauvrir, ruiner, réduire à la misère.
Povromiiit v. povre.
Porrote v. povre.
PoKanoo V. pooir.
Praaigo v. prat.
Prael v. prat.
Praor, proer, proior, proior, voler,
piller, enlever, faire du butin; de
praedart; de là praio, Frdo» Fn^
II, 344. 3Ô3, butin, proie; béUil,
troupeau de bêtes; de praeda;
prodenr, ravisseur, pillard.
Praerio V. prat.
Praio v'praer.
Praiol V. prat.
Praiorio v. prat
Praini, grosse, enceinte, pleine; de
praegnat (praegnans); prov. prenb,
preing, ital. pregno, esp. prenhe;
vb. comp. emprtiiigiier , part, em-
prains FI. et Bl. 159, engrosser,
devenir enceinte, concevoir; sans
vb. latin correspondant, simple port,
prenhar. Yoy. encore Rayn. L. R.
IV, 636.
PramoHO v. mètre.
PxaiBOtre v. mètre.
Prandro v. prendre.
Pnmro V. prendre.
Plrat, proit, pré, s. s. ot p. r. proii I,
52. 89. 233, s. m. pré; prahm; et
à côté une forme fém. prw I, 86.
362, pré, prairie; dér. du plur.
prata; prov. prat et prada; dim.
praol, praiol, petit pré, pelouse;
préau; praielluM ; ital. pratello;
dér. praiorio, praiorio II, 195. 353.
R. d. 1. Y. 219, prairie; propr. pra-
iarta; prov. pradaria, ital. prate-
ria; praaigo I, 362, prairie.
Pré V. prat.
Prooopi r. pi. II, 169, ordonnance,
règle ; de proêcepium, dont le I est
tombé devant le s de flexion; pré-
ceptorat, commanderie, bénéfice des
ordres de chevalerie; v. DC. s. v.
praeceptor.
Proohor, proohior, proooor I, 220. 287,
prêcher, réprimander, publier, an-
noncer; praedicare; proeheres,
proMohiorroo, proohor I, 76, prédi-
cateur, prèofaeur; praedicaior; pre-
dioation II, 234, prédication; prae-
dicaHo,
Proehoroi, proohor v. procher.
Prooioai v. preis.
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inrieain II. ■.. i:i^icr.
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Tj :j*T. .">..: II. 4i 1 >:rî. *. rr-r».
- i. .*r. a- : .r i- ; r.i . xc5: irr«r :
^j-..ii.ki5 A preXiarc; d- ^an. çr**.
f.r. î<. prcsocptc*-::! : — precsdi^
fTwi». çrtcbnc I. 101 *2':>. \*JL
II. Vj. :rr-;*i^. ei:*i..«t:: pr€tu>-
9Ui ^mâoÊiu. 'i.-:'-^T. grmi^i prix.
éétpÔÊUx, imphÊÛR I. fil. 'i.?'o. de-
pr«ci«r. CTpriKr. b&iocer: defrt-
timre : d'o^ dapzÎKBiat. dfrpneda-
tioD. i&Tprii: Efioprintr. diepriser.
dcdaigner: d'o^i iiMHiiiminiit . m-r-
priï. dcdain.
V. pr«iff.
T. prfeii.
. .lA. 7 r_r. : if^ L' : s tr^cT-* le put.
:as. i-î ^?*ir^. ?raL i^as 'mt même
i<=d. «= =.e ras. fru cIabôj. G.
i. V. T. TTt. — C<?ap^ ■fnaire
U. f:l. irireoir*. ccn-Li-jg, l'in-
njiiz «TfcàH. xçpreanjULçe; et.
■îjcj 1« i*r=^ C3 çn:i:iui '*--'"t encre-
piûc. iTii:s^«: de-
desarcrec'ire. ^:^bLidr: —
r^nàjOi^. hiris^de: mpfrekeu-
- eoBiçreidre • vx>mp rendre.
.c:>:«T>:Ër — siaetire. m «oame:-
ire : part. pas. emp L ^ab>t. eoB-
fxst. eoai^ni. enoemce: rmumn
dibk I. -iC-é. œQpr\:b<:isible; —
dHçrcBdre II. tItVt: — «BifTCBdrt
^ecs - :::nis' . tsçrtadm v€s = ei).
emprecdre .en =ir. , Mpxcidn, •■-
prmcdr« II. *::o. 1. I. 173. 2aS:
pan. ;a:k ezi^ 1. scbs:. caprinR, «i-
friM L 17d. •::>. II. 24, en(repriae«
fru-jet: — cntupiwdre II, 20*i:
par: p&s. empl. 5::b«:.
^.Xi^:.'-.--^-.-^-"^'^-^^ "" '""^*
I, 2S4. 351. H, 4, fBiilu, d^ril, mé-
prise, erreur; nuBprimTe, rarpriae,
erreur: — porprendre. parpivndre,
' psTprandte H, -203. I, ISI. ^187.
proT, perprciidre; part. pas. cropl.
siibst. pOTpria, p«nrprii, pnrpri* ou
porprûe, propriw I, 3!)3, enceinte.
euclo9 , lieu ; mut quo nos poilCcs
modernes ont tort d'abandonneri —
nprendre II. 23, reprendre, res'
(Bisir; relever un Oef on en ren-
dmut rbotnniago, ou «n en payant
le droit de relief, pnar en Gtrc mia
en poiaesBÎon par le seigaear ilomi-
nanl) blâmer: part. pas. ompl. subst.
rfprîue, repriie. druit de relief; ^-
MrpTendre , sosprendre , soprendre,
waprendre , uiipreadre , nsprendre
I, I3b. UG. IJ3. U, 303; lurprii
dt maladie I, -22b; part. pes. empl.
«ibflt. Mrprlnie, lorpriM, toprîM,
snrpriic, soaniiBi'ion ; el du parc.
pw. l'adr. loprijameiit TI, 1S4, par
Bnrprise; — treiprendre Cli. il. R.
01, s'emparer do.
Prflnra i. prendre.
Ptn, priea adv. et prép. 1[, 3GI;
pnt que II, -Mi: prtM de U, 36Ï;
comp. aprea, apriM adv. et prép.
II, Ue-i; rn apret H, 3(i3; eaprea,
emprat, auprei adc. et prùp. U, U63.
Pru. pr,-i t. presi.
PreMnce v. présent.
Trewnt, présent; praetem (praeieat)-,
«lire en prêtent I, ÏQ4. itn pti-
seat; adv. praMnUnnt I, 306, pré-
sentement; présent, rretaiiC I, ill,
présent, cadeau, doa; la signiBca-
lion de ce mot eit très - ancienne
(t. dans Kayn, !.. R. VI, lï nn
«xemple de Ramtiaud d'Orange; le
aynonjrme Imâ. praeientia reaioaie
on 9di« (iicle), et se rattache a
. offrir
13 FUK
wptsale, présoni; pri>pr prkvsenia.
bilis. "dans le Cod. Jnsi. praésen-
iiiIÎf; ndv. pmentanlemaDt I, 160
dans le (cmpt prvscni, 1. e. d'alon ;
— premiee, présence: praettnlia.
FroientanJe, preuntanlNMltt v. presnnl.
ProstnCede p. pw. f. de preienWr.
Pretentement t. prceent.
Pr«Mnter i. présent.
Predgnier v. signe.
Fr«M« 1, 48. 193, presse, foule, op-
pression, tourment; i)c premui
prealar, preseer: pretjliirf; priMsar,
prssMi 1, 81 , pressoir: pTntori%i:
\h. comp. apreo» I, 33. SOT. II,
3â5, presser, comprimer, accabler,
lourmenler, serrer de près, pour*
snitre; d'on raprenoi 1, Sld, ré- ^
primer, refouler, potirsuirre, re-
prendre ; — emprMMC, presser,
serrer do pris. Cfr. preindre.
Pre«eor t. presse.
ProMer v. presse.
Prend T. presse.
Frest, prt't subsi. v, prcster.
Preit I, '.>02, s. s. et p. r. prei I, SCe,
prei I, 333, fém. prnte tl, 107,
|irêt, disposé ; iepraeilui, OC. s. v.;
sdï. prettement II, 390, preste-
ment; tb.uomp.*prasUrI, 94,181,
aiipréter, préparer, disposur.
Preste c. prest.
Pieateuent v. prest-
pTBsteor V prester.
PTBfter I, m. II, 384, prêter; preit
BDbsi. I, Zbi, prêt; (aW* fnil,
prêter ; pranerres. practatr, prùtsur.
1)0 pTiuitare. V. DC. s. ».
PtMt«TT«a T. p rester.
PTMtre I. 383, priJtre; de preibi/teT.
Au lieu de prcifre, on IrooTc pro-
voirs, ptenrrire, pmTaln I, 3!H,
pro». preTeira, preire, à eût* de
prestre, comme dans la langue d'oïl.
Ces formes dérivent immédiatement
du grec nçnjpiiiçoi.
prueitnlart; pre- 1
II.
V^i^^HI^^^^^^^H
^^P niK -.m [>Ri 1
' ProB, prochu v. prop el II, aCl.
PtbBBoim, pnnJmiiK v. prod'll.
seur; ailv. primeraiBS, d'ubonl, prr ]
■ mitrcroei.!; '-'^. |.rl«ai.pH«-; \
r Prmf V- pfopei II, 301,
prioraiga 1, 329. prieur.^. V
Prime v, prim
■ f""*"'-
Primer v. prim.
^^H Pravoi V. preroK.
^^H PrBVOlt, provMt (prmai, prata, pro-
primeramaDt v. prim.
Frimas v. prim.
H pr<^»i<».
^^V Ftm V-
PrimIer v. prim.
^^™ Priamont 3. p. pi. pris. ind. Je preiniirc
PriBDdM V. preindre.
Primsaigner v. signe.
Prinut, prient de preiiidre.
Prinuoir 1. Boîr el «fr. prim
PriBT, proier, preer, preisr priier 1, 70.
FrimiOB v. somme U. ei cfr. prim.
^^1 TS. 9». ITT. Il, sa 303, prier.
Prin V. prim.
^^H supplier, sdreesur des prières; jtre-
Prince, pritielie. seigneur de 1» oaar.
^^1 cari; prier à qqit. I, 174. II, 37;
premier, principal; pu npbittie
^H prie», proiBre, pnen I, 130. 186.
de princepi, proi. princep; de là
prineee. priode. prineipituti, digniii
^^1 preearia, prov. pregftira, preguiera
(le prince.
^^^H ital. pregaria, progueria; comp.
Prinoee t. prince.
^^H dsprier, depioiar I. U. 1T3, prier
PriDolte V. prin<:e.
^^M avec int>iance, supplier. Cfr. piier.
PrinoUer v. princier.
^m FriM V.
Prinda v. prince.
^^1 Prias T. prod 11.
Prinder, prinoliier, liomme de U .wor,
H PriiT V. prier.
yrand seigneur; de primieeritu.
^H Prlm. prin m., prime m. et (. I, 113,
Prinsaittier ï. saillir.
^H cfr. Il, 40â, premier i primMi; aubst.
Prinsanlt, prinsaultier v. aiûllir «t
^^M I, 119 le temps où l'on dia.ala
efr. prim,
^H roflicedéglise nommé prime.prifnn.
^^P c'est-à-dire six h«ur«B du matin:
prim.
^H vb. primer, primer, dominer; adï
PrinsNgnar v. signe.
prime, primes, d'abord, prcmÏBra-
Frinulr v. soir et cfr. prim.
mont; i/<rnl à primti, alurs seule-
Priueme v. somma II. et cfr priai.
ment; dèi primti çiie, du premier
Prior, prioraige ï. prim.
moment que; couj. prime ïi«, avant
Pris v. prendre. 1
qoe; primier, primer, premerl, 113,
Pris, prix v. preis.
premier; primariui; de là piims-
Prisantier v. preis.
I. 70. 11, e-2. 355, premiêremeni,
Priser V. preis.
en premier lieu, pour la première
Prison T. prendre.
Prisnn, prianiie v. prendre. '
rain I, 113, premier; cfr. derraiu,
PriTé V. priver.
PriTsamant v. priver. ,
le mËme sens, forme qui aamblo
attester l'influence de l'adv, en mrnf ;
I, 144. 130, adj. secret, parlicnUw,
aubil. ancieu. devancier, préJéces-
intime; sbst, familier, ami ; privofw ;
1
^.
T^^Z^"-^^^-^---^-
^^^ e^ViZ^vi^ - «f;r^-<^»^'='^'Ciit-?,
-CAfn^i
eiIre à son priée.
i privé, (larler en pnriicultcr; adv,
• prÏTtMiwDt I, 99. 101, paTticu lié re-
nient, Becrèlemeal, iBua ûlra aperçu ;
priT»» f. R. d. Rcii. II, 379, privù,
tnlrinei prav. (irivads, ital, priiola;
privetM, priveté II, 17, habltudn,
fuuiliarilù.
Frivet, prirstet, privaté v. priver.
PrïTilagB 1, 330, priviléfie ; privikgium .
ProRiM V. proJ 11.
Proçaiu v. proche.
Prftce ï. proclio.
Prochain, prochtlnament v. proelio.
Prochainete v. proche.
Pioehe, proee, proche: de propiiti -
ds In prochain, projain I, 3G3. 271,
proche, prochain, allie; d'où pro-
BhaïMte, proximilc, voisinuge, al-
liance, parenté; adv. prcclMlnament,
pnchdnMueat I, 133. 3â7, ib.; \h,
uoui p. aproehier, aprechùr, aproiehin',
apraneluT, aproeiar, apreioier, apreoer
r, 68. 135. 184. 227. 391. Il, 127.
3Gb, approcher, donner uno marque
d'nmilic, attouchcr; accuser; parti-
cipe, qui apprdïhc tSi: va cQncln-
iton; lat. appropiart do propiare;
•ntnprader II, Q9, eiiCrapprocher;
rip'Mhei, reprcndwr, reptoohHr, ré-
pliquer, s'oppoBer, contredire, re-
prodier; «ubst. raprtKhe, raproncha
I, 366, reproche; de repropiare,
i. e. approchée à différentes reprises,
mettre prùa, mettre devant. Cfr.
ceproiier s. t. provor.
pToclwinemeBt v. proche.
Precnrenr v. curer.
I , Prod , prost , pro , pm , prou . pren
II. 320 et anlv., profil, licnufice,
aiantojfe, gain; prod. pro, pm, pren
beau<»up, aliaiidumuieu!.
II. Prod, prot, prad, pr», pnu, piot,
Buiguy, luigui d'oll, OLuBuliT
prou, pren, pri«a , f. prode, prnde
II, 320 et 9uiv.. prudent, >ens.'-,
cnpabic, brave, généreux, vaillant:
r snge, vertueuse, pudique; dcr.
proeoe, proMhe, proaice, proeine,
proeccel, 72. 1C2. 181, 11, U. 80.
234, prouesse, valeur; rfr. largcasu;
comp. prodoni, prodame, proidnam,
pmidum, preudoni, proDdonnM, pren-
douma I, T!), prud'IitiDiaie, liouioïc
Frode \: prod II.
Frodome v. prod II.
Prodoni v. prod II.
Proec n, 313 et gloe. u.
Proeoe, proache v, prod II,
Ph>«( v. prop et II, 3G1.
Frofecie v. prophète.
ProfeiCiei v. prophète.
Frolete v. prophète,
Froflt, porfit, poniât I, 381, proliL;
profecltài. Ht; proï. profie);, itnl
proflito; profitable, ponrfltaU* 1, 376,
profil abl*,
Profondece v. Tond,
Proisr, vulcr v. praor.
Froieia v, prier.
Froiiier v. prns.
Pniitme I, 237, prochain, proelie p»-
rent, allié;iJDprimmiu;eHrH'eiMie,
lirocbaiaemeni; vb. comp. apr<âiiner,
aproûmier, apridner 1, GO, aprimm,
approcher, accuser; propr, uppro-
Fromotre v
nioToir.
FranoDceir, prosonoier v. nonccr
FronuntieT v. ooncer.
Fmp, prof, proaf, pntef, prouf, pranl,
pref. pren ndv. et prcp. II, 3C1 ;
>.uiup, aprop, opmef, spraf. etc.
II. uei; enpmel 11. 3t;i,
Prophadet v prophète.
■futià- ^inOOin. -y4-*»»'
dUj^ ,ti/^Mél Vtâ^'é^ m(. £/^ijfd^.ytl0 ^
v\
Bl^^l
^^ PUC FUI , ^^H
qoo c'était tout le contmirt! dans
Pair I, 341. II, 389, puer, avoir mai. T
la dcharc. Il y avait des pMlU-
vaîse odcor; pulere; prov. pudir.
rionfl carras et tiee psallùrion» trian-
ilftl, pnlire; pMatI, 335, puantenr,
gulaircs. Les premier» sa coiniio-
ordure; que je ran^ce ici, qaoiqne
aaieat d'un cadre oa châfiiis, dans
l'a soit assez extraordinaire; pnt.
pnta I, 104. II, 216. 403, vil, bas.
an certain nombre de cordns ten-
dues venicalement du sommet il la
de putiAa; les païens sont souvent
liate; ces cordes ac toucbaienc avec
appela pxlB geul; pal, sW eon-
les doigia ou avec un plectre. Lan
servû dans plnaieurs patois, pour
dire laid, p. eï. dans celui de Meti;
forme do A , comme uno des os-
dans celui de Montbéliard on pro-
|iùcB8 de uilliato, citliara anglica.
nonie peut, peule. De put dérive
mais avec la dilTàrenca quo dans
posait, punais, puant; prov. put-
cello-ci ie deltii était reniers,; V-
Cfr. salme.
ijui Indique cewe dérivation, dit que
Pac r. puiï.
Vergj, «'appuyant sur la significa
Panels, paMlBte ï. pnlla.
lion quB l'on donne anjourd'linl a
Pnch V. puir.
Pnelielats v. polie.
ne»; si cela est faux dans le fond.
Pachelle v. pnila.
Pnotaiala v. polie.
Podala V. polie.
P^fU y. pople.
Poar parliv!ule v. por.
fois il ne faot pas négliger d'ob-
Pa« V. pooir.
server que le son de ai est diffé-
Pdm, pais, poia, poi* adv. II. 319;
rent de celui de e. Ajoutons ici
pnai qoe. vonj. 11. 387.
que la pillais a auGsi son nom de
PDBt cal e*tre r. pooir.
sa puBDieur, et que, dans Is faille,
foi, poi <P"y) ". 78. colline, mon-
on l'appelait Pntnaû, Poinaii.
tagne, lieu élevé, faaatear, soromct;
Poi"» ''■ pis- 1
pniot, appui, bàion, béquilles (cfr.
Pois adv. CI unnj. v. pues. ^^^^|
csp. pOTO, banc); do podium; ïb.
Puis, puils ^^^H
pnier. pniJM. paier I, 71, monter.
Puiser v. puiz. ^^^^|
élever; comp. apw I, 163, appui.
Poison V. ^^H
soutien; apnler, spoier I, GG, ap-
PniioD V. ^^^H
puyer, soutenir; l'npuicr « un con-
,eil I, 17!<; napuUr ne cor n>r citer
à ta luxure II, 131.
Puii. poli I, 193. Sus. Il, 23, puits. T
Puier V, pui.
de puleui; de là paiieT I, G8, pui- 1
Paign V. pDi...
sâT;comp.eaptiian,eqniiier,espiiohieT 1
rnignant do puîndru, poindre.
11, 4(1. 38Û, épuiser, puiser. .Au 1
PnijaT V pui.
lieu de paiï, on trouve puo, pneh '
Puin. pains v, poi.,.
II, 182. P. d. B. 9882, forme sur- 1
Pninnerw v, poin.
luut on usage dans l'espression puck 1
Fuint >'. puiudru.
d'infcr, ce pue, puM vient du ImL ■
Pniot V. pm.
putktut pour puteus; v. DC, 1
PUL
308
QUA
Pnleell, 212, pnce; fmhx; iUl pnice.
Nous avons rejeté le /.
Pttldre, pnldrer v. poidre.
Paleele v. polie.
Fuie V. pople.
PnUeiit, paient I, 61, dégoûtant, paant,
infâme, abject, méprisable; de pu-
ruicHiUM, avec assimilation de la
liqaide r, pur^lentas, puUentus.
Pnmo T. pom.
Fudar t. pom.
PvftaiB ▼. pair.
Pmia V. pom.
Pont V. pont.
Pvplaer ▼. pople.
Pur, pnre I, 151. 355, par, simple,
unique; furus; pnrteit, pnrte I, 75,
pureté, vérité; plus tard on remonta
un latin et écrivit purité; puriîas.
Pur V. por.
Poreaeer v. cbacier.
Pnrchaeier v. cbacier.
Pnrehai v. cbacier.
Purge V. purger.
Purger, purgier, purger, purifier, net-
toyer ; justifier ; purum (purum ago) ;
subst. purge, justification; comp.
eiporgier 1 , 207 , purger , purifier ;
expurgare; d'où espnrgement, action
de se purger d'une accusation.
Purir V. porir.
Purloignier v. long.
Pnmelle v. prune.
Poroc II, 318 et glos. o.
Pnroindre v. oindre.
Forpenser v. pois.
Pnrpoiar v. pause.
Pnrprendre v. prendre.
Pnxpria V. prendre.
Pnrreture v. porir.
Pimim V. poidre.
Pnnoldre v. soldre.
Porteit V. pur.
Pnrtendre v. tendre.
Pnnaii v. puir.
Pnt, pute V. puir.
Pntage v. pute.
Pntain v. pute.
Pnte, vil V. puir.
Pnte I, 60, fille ou femme débauchée.
DC. donne à ce mot la signification
déjeune fille, comme puUa, en iUl.,
qui signifie jeune fille et prostituée:
masculin puUo, jeune garçon. FtUe,
de pvta, féminin de puttu, jeune
garçon, di m. pntillus (Plante). Dér.
putain I, 60, putain, prostituée.
Mais pourquoi putaine, comme le
dit le peuple dans plusieurs pro-
vinces, et comme en ital. puttani,
anc. cat. pntana, prov. putana?
Putain aurait -il signifié, dans le
principe, bomme livré à ladébaucbe
des femmes (v. DC. puta 2), et
aurait - on donné ensuite ce nom à
la femme prostituée? Pntage, po-
terie, débaucbe avec les femmes:
vie déréglée, prostitution. Cfr
Ménage s. v. putain.
Pnterie v. pute.
Pnjrxerez pour puiserez, de puiser.
Qarre v. quarre.
Qas, vain v. cas I.
Qas, brisé v. cas IL
QlUBLt v. quant II.
Qe V. qui.
Qei V. qui.
Qeu V. cuire
Qi V. qui.
Oinsaine v. oinc.
Qou, qui le I, 136.
Quai v. qui.
Quairtaige v. quart.
Quaitir v. catir.
Quanconques v. quant J.
Quand v. quant II.
Quanke v. quant I.
'/
■-^«^
^il^i^ ^ Câ^kÂM So ^ 94U/^' n(M4*t k . ^^a^^f.
âkAA " Bûnt^^*^/i^ttjêitfi*'
\4 •
f^
qaBDlqiie , qu&aqne , quanqnea,
qnuiks, kanke, kanqasi I, Dit', tuiit
— qaanoonqaM I , IST i^ùiup. île
çiuinçiie cl de iiiirijuci , quantui-
fum^ue; — porqnant ion']. II, ilSÔ :
oeporqiuiit, DonpOTqsant, tuunp«r'
qn»al eonj. Il, 38ô; — eoiup., île
in jtiaHlum, inqiunC, eiiqnuit, en-
can; t!j, inqiuuïMi, anqnanter, en-
inquantar,
. e»p.
cfr.
, et Rajn. L. II. V, 4.
i|uelqiicfoï» ractunUr,
lie cnquuntei-,
unqusmemeiit, i:'«st une aimple va-
riant orthographiiiuo du e, qui
II. Quant, qant, qDtnd adv. II, J33,
quand ï f HiMl pour rjuouium , quia
II, 323.
Quareour
QaKTSua i. quarri^.
Qnariera v. .|iiurri'.
Quarre, qarre, coin, turr^-, lU juadrtm
A la mrnie racine appartienaenl:
quuel, qnajTsI, qnanau, qoâflan,
qmr«ai II, 10. 31. 367, groue pierre
tarrée, pierre de laillu; ^urreau;
carrean, irait d'arbnlhe; coussin,
luaiGlas; quatiere, qoarwni, carrière
(uii l'ail extrait deH pierres); et iio9
uiota carrer (quadrare), compotes
(exquadrare] cqiierre, eioadmn, *j-
cadrr, eicoMode, ««jiagnol etqavir».
Qmrrel t, quarre.
t i.
Qaantqog v. i
(tnaiii V. quu
ftoar lonj v. cnr.
Qiuruune v. igiiaranl^
Quarante, quarannle 1, lÙ'J, i|uurunte;
giinitraginla : dér. qnarantitael, 11^,
ilnuronlièuie; quOTentaino I, 117,
quaianlaiiie , iionilire île quacuntii:
— qnureame, qoaramma I, 118. 'il7,
carême; itai. quaresiina; de çno-
drngeiima, a uiuso des 40 joura
. quarte.
Quart, quarts, qaan I, 1 14, quatrième,
quart; BOriu de niusure; quartiu;
d£r. qnartiar I, 116, qnurt, quar-
tier; terme de blason (ttcu dt
quariicr II, -'37^; prupt. ^Hnrln-
rifii; qnartal, quartanx 1, 113, quur*
taiil, lurlH du mcaure; qoartap,
qiuirtaige I, 110, uiesuruge des
tjruDi en garnirai; mais phia lou-
vBDt droit eu vertu duquel les sei-
j(aeurs fiudna.i prenaient sur leurs
coiplijtéotes la quatrième partie de
Uuti blés, raisins ou autres fruil«;
Imâ. quartagiuDi ; quutranche [, 119,
I lu ICI
Cfr. Mù
agu a.
QturoTor, qttaretart, l'arrcruur;
posé de '/•laifrï/'nrcii'n, piupr.
qHnrI el de traitcke; vb. comp,
di-r. etqnarteler, eiqnartielar, eaqnor-
terer K. '1. I. V, 9U, écarteler, briser,
; faire voler en ùclati.
. Qnftrtaige v. quart.
Qnartal v. quun,
Quartani v. quart.
Quart* V. quart.
Qnkrtier v. quart.
Quartraiieha i, quati
QDan V. quart.
7lA
• A •
•iUE
f qad, qacUe, qtU. qoefl»
I, 169.
T. AM/T
Qm ^- qcL
Qm fw» peiKlnt qae II. 'Sfï.
Qm — fw oGoj. II. 390.
■BcnfMi I, Idti.
i, trvtquille v. cmt.
dicie. ifTifffwt T. o^it.
T. ç:;el et I, ICô-
Qwl. qoe le I. 135.
QmI, kri. qicfl, q^, qwte. qwilc.
qvlt, i. ! et p. r qfBdt. qvcilL qsiif.
^VCM, qoei. qvM, qvku I. 165 e:
«air. proD. relatif: I, 167 pron.
iDterrogatîf: comp. qvd onqMi que,
qml qnft onqwi, quleoBqic, qui-
cnai^ proD. I. IdT: quel que,
qi^elqne . . . que I, ISS.
Qadeonqie, qsdeasqve v. «joel et L 187.
QucQir V. caeilUr.
QnenoiDe, qaenouUIe: ii&l coDOCchia:
da Imâ comicifla poar co/wrv/a.
de ciflus, comme IVinr 'Jit VosisiQS
et Ménage.
Qneni v. cuens
Qnenn v. cbanut.
Qoer V. cuer.
Qoer 'jonj. v. car.
Qnerele II, '-j'I ■ plaiutO; lamcntatiou.
.'ricl. aujci le plaiiiti: . ïtchîc*:
I, ^96. aeqsit.
I, SdO: d*oà
fwaqxgtr I. ôf , iK : de U
«yçysMSer I, ^>S(>. cocqnêrir^ ac-
•-rirrir. gaçrier; — caqwnt, enqué-
rir, soliiciter, denuoder; imqmrm:
i ou e£q:sertBCBt . r^*herefae: m-
qncnv I. GS 1 : exf muttv ; porqpnn,
perqurre I. GSl. G. L L. U. S:
requerre. re-^ut-rir. rêcUmer, atta-
quer; reqnirrre; reqmetre qqck.
rers qqm. II, 54; d'où reqaafimat
I. ^52. n. 157. reqnête, action de
requérir: rnnitt I. 15Ô. Il, 163,
reqnêre, deiDasde; smaaiw I, 3S1
Qoci, quel. qaeU t. quel ec I, 165.
Qoci. qui les I, 135.
Osenae v. caire.
QifTif V. cbesoe.
Qnevte v. qoerre.
QttMtioii V. querrv.
Qnen v. cuire.
Qoene v. eoe.
Queue ou mieux qveut, pierre à ai-
guiser; de cos, cotis (Mêuace):
pruv. cot.
QQeas, queue v. quel cl I. iBô.
Queute v cotre.
*■- ^<
( ^ L i*:
iii
(^11
fc. i-Aoutepomtc \ ctitrc
t^i:ii adv. do lieu v. unqui et 11, 271.
[, ki, ke, que, qi, qe T, 159 et soiv.,
chi pour qui, dans le picard-flamand,
et sur les frontières ouest de la
langue d'oc, qui, que; prov. qui,
«lue, ital. chi, cbe; eoi, eay I, 159,
(]ue, qui (avec une prép.) ; ooi, qvoi,
kai II, 277. 363, koi, kei, qui, qd,
quai I, 159. 1C3, quoL Pour les
diflercuts emplois de ces mots t. la
Gram. 1. c. Qui dér. de gwii ; que,
comme je Tai dit II, 389, dér. pro-
bablement de qwd^ et, je crois de-
voir ajouter ici que la conj. que =
quam, est identique aveo que do
qmd; une double origine est d'au-
tant plus invraisemblable, que le
que, dans ses diverses «ooeptions,
est soumis aux mêmes règles et a
les mêmes fonctions. Quant à cm,
je ne vois aucune raison pour lo
dér. avec M. Diez de eujjus; c'est
lu forme latine eut transportée
simplement dans le franc., le prov.
et Tital. Reste à expliquer quoi.
En comparant mot, mei, mai do wte,
comme 9%e, ou pourrait penser que
quai est une extension de forme
de que, et, de cette manière, Ton
^e rendrait fort bien compte des
formes picarde, normande et touran-
gelle ; mais le kai bourguignon des
S. d. S. B. reste inexplicable. £n
effet, admettant que Ve déke % été
traité comme e long, on aurait eu
koe. Supposer que Ve de àe a été
dipbtboDgué avec i, comme moyen
de distinction, puis que Ve a été
permuté en a pour donner plus de
valeur intrinsèque ù la forme; cela
serait trop artificiel. L^csp. et le
port, ont admis Taccusatif quem
dans leur quien, quem; pourquoi
le franc, n'aurait-il pas eu recours
à un autre cas du relatif latiu pour
se créer une forme distinctiTe? Kt
ici ^<. picfcitic le JatJii (jua ((jciil
être, dans le principe, se. rutionc),
qui répond parfaitement à toutes
les exigences. De qua découle na-
turellement le kai bourguignon, en
Picardie ki, ke ou koi, ou miflnx
ki, ke, d'où koi (cfr. I, 123), en
Normandie d'abord ke et par Tin-
fluence des dialectes mixtes fiieî.
Kai bourguignon fut remplacé de
bonne heure par le coi picard. Cfr.
le valaque ca=ut. — Qui — qni
I, 164. — Qui, si l'on I, 164. —
Qui retranché I, 165. — Qui, ce qui
I, 164. — Que, quoi, ce que, à ce
que 1 , 164. — Qaa conj. 11 , 389.
390. — Qai, que, quoi prou, inter-
rogatifs 1, 167. ~ Qai qui; qui que;
que que; quoi que; qni qui oneqiM ;
qui onequea qui, q^iioenquea, qioa*
oonquea, aooniqMa I, 18^-89. —
Que que conj. II, 391. — Ooi qM
conj. II, 391. — - De coi conj.
II, 379.
Qnic 1. p. s. prés. ind. de quider.
QniconqMa, qnicoaqnee I, 189.
Qnider v. cuider.
Qnierre v. querre.
Qnies, qui les 1, 136.
Quiète v. coit.
Qniena v. quel et I, 16ô.
QaiMUe v. cotre.
QaieK de quiels I, 165.
Qui, qui le I, 136.
Qail, quile I, 165 et glos. quel.
Qjd*ik 11, 254, qui en.
Quinsaine v. cinc.
Qniaie v. cinc.
Qninaiine v. cinc
Qoint, quinte v. cinc
Qnintaine, qnitaine I, 228, sorte de
mannequin figurant un bommo armé,
le bouclier d'uno main, l'épée de
l'autre; jeu militaire consistant à
frapper ce mannequin; pror., ital.
quintana. L'origine de ce mot est
encore inconnue; ce qu'on ont dit
QUA
HKt
CiUE
Qnas, brisé v. cas II.
QjiMMf chate v. chaor.
Oniwenr, casser v. cas I.
(tniMer, briser v. cas II.
Quai V. chaor.
Qnattr t. quatre.
Qvatir t. catir.
Qiiatoi'Bi V. quatre.
dnatonima y. quatre.
Quatre, qnater, katre I, 108. 109,
quatre; qmaimar; qnatorae, katone
I, 109, quatorze; qnaimardecim ;
quatmaàiBÊf quatorzième; ^naiuor-
Onaa, qnaea, quel, quelle, quels, quelles
I, 165.
Quai V. chaor.
Que V. qui.
Que qMy pendant que II, 391.
Que — qœ conj. II, 390.
Queeeakei, qneeumqnea I, 19u.
Quel, tranquille t. coit.
Quel, quoi ▼. qoe.
Qaeie, qneiemeat v. coit.
Queil, queOe I, 165 et glus. quel.
Quels V. quel et I, 165.
Quel, que le I, 135.
Quel, kel, queil, quil, quele, queile,
quile, s. s. et p. r. quels, queils. qnils,
quens, qneis, ques, quieus I, 165 et
sniv. pron. relatif; I, 167 pron.
interrogatif ; comp. qud onquee que,
quel que onquee, quelconque, qud-
cunque pron. I, 187; qud que,
quelque . . . que I, 188.
Quelconque, queleunque v. quel et 1, 187.
Quellir v. cueillir.
Quenoille, quenouille; ital- conocchia;
du Imû. coHucula pour colncula,
do cotus^ comme Tout dit Vossius
et Ménage.
Quens v. cuens.
Quenu v. cbanut.
Quer V. cucr.
Quer conj. v. car.
Qaerele II, 32, plainte, lamentation,
«^rlcf, sujet de plaintes procèi):
querela; vb. qnereter, cbagrlBer.
plaindre, porter plainte: d'où qee-
releree, plaideur, chicaneur.
Qnerer v. qnerre.
Quérir v. querre.
Qnerole v. carole.
Qnerre, quierre, quire, qeim, qurn
*i, 373 et suiT., quérir, chercher,
rechercher; taire une enqoète, de-
mander, requérir; subet^ qoMli I,
321, quête, recherche, àeouaide; —
queitlOB I, 368, qnaetion, procès,
différend ; quamUo; — comp. aqaane
I, 381, aequérir, préparer, entre-
prendre; part aqidi, conqais, Tainco,
rendu, réduit à rextrémité; aqeiit
I, 386, acquit, acquisitioii, acquêt;
itcquUUwm; eonqnerre I, 380; d*oQ
eonqnarement, conquête; — eonqwrt
m. I, 329, conquête, «oqmeitioa;
profit, avantage; amqwuitum; féa.
eonqueete 1, 53, ih. ; de là eenquatar,
oonquiiter I, 380, emiqoérir, ac-
quérir, gagner; — enquene, enqué-
rir, solliciter, demander; inqwinrt;
d'où enquerement, recherche; i^
querre 1,381; exquirere; porquem,
perquerre I, 381. 6. 1. L. II, 3:
requerre, requérir, réclamer, atta-
quer; requirere; requerre qqck,
vers qqn, II, 54; d^oîi requeremeat
I, 252. II, 157, requête, action de
requérir; requeete I, 155. II, 163.
requête, demande; eorquerre I, 381
Ques, quel, quels v. quel et I, 165.
Ques, qui les I, 135.
Quetine v. cuire.
Queme v. chesne.
Qneste v. qnerre.
Question v. querre.
Queu V. cuire.
Queue v. coe.
Queue ou mieux queuz, pierre à ai-
guiser; de cvtf coiis (Ménage):
prov. cot.
Queus, queue v. quel et I, 165.
Queute v. cotre.
n^
QUE
311
QUI
Qoentepointe v. cotre.
Qui adv. de lieu v. aiiqui et H, 271.
Qifc, ki, ke, qne, qi, qe I, 159 et saîv.,
chi pour qui, dans le picard-tlaiDaud,
et sur les frontières ouest de la
laugae d'oc, qui, que; prov. qui,
que, ital. chi, cbe ; oni, eay I, 159,
que, qui (avec une prép.) ; ooi, quoi,
kai II, 277. 363, koi, k«i, qidi, qd*
qnai I, 159. 1G3, quoL Pour les
difl'ércuts emplois de ces mots t. la
ûram. 1. c. Qui dér. de qmê ; çim,
comme je Tai dit II, 389, dér. pro-
bablement de quid^ et, je crois de-
voir ajouter ici que la conj. que =
quam, est identique avec que de
quid; une double origine est d*au-
tant plus invraisemblable, que le
que, dans ses diverses aoeeptions,
est soumis aux mêmea règles et a
les mêmes fonctions. Quant à mi,
je ne vois aucune raison pour le
dér. avec M. Diez de ct^us; c'est
lu forme latine cui transportée
simplement dans le franc., le prov.
et rital. Keste à expliquer quin.
Eu comparant aiot, met» mai do aie,
comme aie, on pourrait penser que
quoi est une extension de forme
de que, et, de cette manière. Ton
iie rendrait fort bien compte des
formes picarde, normande et touran-
gelle ; mais le kai bourguignon des
S. d. S. B. reste inexplicable. £n
effet, admettant que Ve de ft« a été
traité comme e long, on aurait eu
ko€. Supposer que Te de &e a été
diphthoDgué avec t, comme moyen
do distinction, puis que Ve a été
permuté en a pour donner plus de
valeur intrinsèque à laforuM; cela
lierait trop artificiel. L'esp. et le
port. oDt admis Taccusatif quem
daus leur quien, qucm; pourquoi
le franc, n'aurait-il pas eu recours
a un autre cas du relatif latin pour
î>c créer une forme distinctive? Et
ici se préjîeute le latin qua (peut-
être, daus le principe, se ratione),
qui répond parfaitement à toutes
les exigences. De qua découle na-
turel leuicut le kai bourguignon, en
Picardie ki, Ae ou koi, ou mieux
ki, ke, d*où hn (cfr. I, 123), en
Normandie d'abord ke tilt par Tin-
flnence des dialectes mixtes fiieî.
Kai bourguignon fut remplacé de
bonne heure par le eoi picard. Cfr.
le valaque ca=ut. — Qui '— qni
I, 164. — Qni, si Ton I, 164. —
Qui retranché I, 165. — Qni, ce qui
I, 164. — Qne, quoi, ce que, à ce
qne 1 , 164. — Qm conj. U , 3S9.
390. — Qai, que, quoi pron. inter-
rogatifs 1, 167. -- Qai qui; qui que;
que que; quoi qne; qai qni onotiaei ;
qui oncqnw qui, quioenquet, que-
eonquee, acenaquee I, 1S8-89. —
Qne qne conj. II, 391. » Ooi qw
conj. II, 391. — - De oei conj.
II, 379.
Qnie 1. p. s. prés. ind. de quider.
Qoioonquet, quicuiiquM I, 189.
Qaider v. cuider.
Qoierre v. querre.
Quiet, qui les I, 136.
Qniete v. coit.
Quicns v. quel et I, 165.
Qnieate v. cotre.
Qain do quiels I, 165.
QnO, qui le I, 136.
Qail» quile I, 165 et glos. quel.
Qoi'n II , 254 , qui en.
Qoiasaine v. cinc.
Quinae v. cinc.
Quiniime v. cinc
Quint, quinte v. ciuc.
Qnintaine, quitaine I, 228, sorte de
maiine<]uin figurant un homme anné,
le bouclier d'une main, Tépée de
Tautre; jeu militaire consistant à
frapper ce mannequin; prov., ital.
quintana. L^origine de ce moi est
encore inconnue; ce qu'eu ont dit
QUI
.«12
UAl
Ménage, Du Gange, Forrari, etc.,
n'est pas admissible,
(tnini, qninsame, quinie v. ciac.
Qnir ▼. cair.
Oiin, cuire v. cuire.
Qnire, quérir v. querre.
Qniree v. cuir.
Qnii, qui les I, 136.
dniitr T. coit.
Qniitnm v. cuire,
(toitalae t. qnintaino.
doitanoe ▼. coit
Quite, quitee v. coit.
doiteiiMiit V. coit.
Quittr, qoitiar v. coit. *
doireo ▼. cuivre.
QuÎTrer, éveiller; de Tanglais quUer,
alerte, actif; qmver, trembler,
(toioi, tranquille v. coit.
Oaoiy quoi t. qui.
QudMMBt ▼. coit.
Q^mtË ▼. cuent.
Oaor ▼. cuer.
OMii que vous I, 136.
R.
BMBfOB, raiamoii, nMMhoii I, 253.
373, rançon; de redempiw.
Babait 3. p. s. prés. ind. de rabatre.
BaUna v. ravir.
BaUnoa v. ravir.
BaUnoaaaMnt v. ravir.
Babil, raUt v. rage.
Baeater, rassembler v. acater.
Baeater, racheter v. acater.
Baehatamant v. acater.
Bachateor v. acater.
Bachater, racheter v. acater.
Bachatar, rassembler v. acater.
>v Bachatersi v. acater.
Baeheminer v. chamin-
Bâcher, cracher avec bruit et avec
effort; de Tancien norois hraekia,
cracher; Arâiicî, salive. Notre verbe
cracher cst-il le même mot avec c
préposé pour renforcer la wyllabe
initiale?
Bachine v. raïs.
Badne v. raïs.
Badore v. clore.
Baconter v. conter
Baeorder v. acorder.
Baeonter v. conter.
Baemplir v. udciuplir.
que dans rMi; cfr. rage; de là
adv. radflBMBt I, 338, impétaevae-
ment, avec violence, avec raideur;
et ndii, courant, fougoe, impétuo-
sité, rapidité.
Badfli V. rade.
Bademant v. rade.
Baer v. rait.
Baférir v. ferir.
Bage, raige I, 133. II, 37, rage;
rabiet; rager, ragier, être de mau-
vaise humeur, se fùcber, être fu-
rieux, faire rage; propr. raUare
de rabies et non de rabere ; rabit,
rabi II, 109, furieux, enragé: ra-
bidus; comp. arager, enragier I,
174. 11,403, enrager, être furieux;
esrager, esragier II, 26ô, enrager,
être furieux; du part. pas. earagie-
ment II, 393, comme un enragé,
comme un fou furieux. Cfr. rade.
Bager, ragier, faire rage v. rage.
Bagier v. raïs.
Bai, rayon v. rait.
Bai, ordre v. roi II.
Bai, roi v. roi I.
Baianson v. raançon.
Baie v. rait.
Baier v. rait.
Baenehon v. ruanv^u.
Bade II, 823 note, 271, impétueux, Baige v. rage,
l'uugueux, ardent, vif, alerte; rabi- Baignauble v. raison
dut; avec uuc autre vucalisation Baihnable v. rais<in.
y-CiMiL
U<^^.4^^ ^^Wi»^. ?«^, ^'^ t.t.^:^^^^''
^ùi^<, aecMe^ He^^44t^ .^^^^/.>o./^
f^a/rie,- /•'-V* ^-"^ ^t
J:^éLfc*^M.
t /
> II, 187 . ramâo,
anembllge
nmé î, 58. II, lïU, igui a besa-
coii[i de brsDcbes; ruDn I, ll>2,
touffu; dMraitwr, mettre eu pièces,
dùchiier; de dti et ramui. C'est
ugalcment de ramus, que vient ra-
mon, d'où ramoner, comme l'a fort
bien dit Mùnage. Lo patois de
Moutbélisrd a ramaiie, raimsiiie,
ital. tamozzEi, balai, c-à-d. faisceau
Je [letils rameaux, qui se rapporlo
à la mi'me raciuo. Cfr. Ben.
T. SS744 nmeiMiaiu, petit rameaux,
petites bruDches.
Bain, bord, lisière; de l'abal. min,
bord; allmod. roût, r«in, lisiùre
d'un champ , etc.
BMM, runer v. règne.
Eain, rare II, 224, retranclier, ôter,
uouper, raser, racler, effacvr, tonr-
mcnter; radrrt; pan. pas. res I,
^06; prèp. rei, rai II, 3113, rez, ù
Heur de terre; r» i rri, joignant,
tout près, ontii^rement, tout a Tait;
fréquentatif de radtre, ratare, d'où
II, 234, rasoir; raionum; ruors,
action de raser, ritlure; ramra. —
Leaubst.raiolia, ntische, gale, teigai).
1, a pour ib. correspoii
dont esp., prov. niscar, pour raii-
care , da rasus , radere. Baicler,
râcter, propr. rtinctttare^ radicit-
lare, également de rtultrc, niusï
i|ue le dit Mi-iioge. Je ferai en-
L'uru ubaervor aveu ce dernier ijuu
le rai, cspècu d'étoffe, dér. de rmiM,
nwé. Le patois de Moutbilîard u
: pour gratin, uu buuiilic
i Motx on
représentent l'un propr.
itre rature, parce que,
le gratin, il faut le
Baïa, rail II, racine, de radix; dér.
ntotne, raoUne I, 391. II, 54. 363,
racine, propr. radieiiia; \b. «ùim-
oiBer I, 56, enraciner; — ttngtt.
«srogier, «STmoer, «mtobiu, arrachei,
emporter arec effort; eirni/icarc;
arragier, aragflr, artoer, antohur,
srracbor, dérauiner; formé sur le
modèle de cxriiJieare avec vbaugc-
ment de préfixe, abraditare, aelon
Ménage; mais peut-être tout simple-
ment do eradicare. Cfr. DC. a. v.
racha, rosier, p. ex. celui qui ar-
rache les soBcbea des arbres abattus.
Baiadon v. randir.
Baîae, raïM, rete, iixpédicioa militwrc,
incursion sur une terre enncnile;
de l'alial. reita, ib.
Raunable, raùaablvmsat v, raison.
Baiaon, reiMiII,49. 134, raison, icds,
avis, opportunité, raisonnement,
propos, parole, compte; du ralio;
atl'}. nûionable, raitnabla, raihiuiUe,
raignaable I, 2G6. Il, 3S8, raiaon-
nuble, é<i»iiab1e, juste; ralionabïli$ ;
adv. raimablement, raisonnablement,
d'une manîèreêqaitable; Tb.isinui,
raisonner, expliquer, parler, plaider,
défendre en justice; comp. iraiMner,
waimier , araiiDner , aTeumer , aieia-
niftr, arajiier, aragnjar I, Tl. 281.
II, 167. 305, parler à qQU., inter-
peller; misonner, discourir, deman-
der, taire rendre compte, citer eu
justice; l'artiisoHtr, s'oxprimer;
■imtiiÉm, deneMn I, 314. 3GS, ton.
iujuatiou, insulte, mauvaise action,
malice, folie; deiainer. dtraimin. -
:;i4
K.IN
tus, i'tablir uii.
'Il"' liar Je» rnii
justifier dii dro
e, prouver an fait;
subit, derains, derena 1, 401, nciion,
di«cuaBion,|ilaidr)yer.ili'feaED, preuve
, 207, 11, IM. RanipadnG. laiDpodner v. nuuposnsr
matioii coDln- Bampone, runpuner v. nUB|KMner.
^t des preuvEâ, Bampoue v. ramposner.
' B«mponier, rtmponer, i
dufetiBo , premc de
d'inuiiceiiuo , combui judi-
Natreri>lMii = portion, prov.
-uxio, est la mima mot que
1 d CH poui
II, jj. cï. adne pour asaé), cl, »ta
r, nuDproauec, rempraraar, tïraiUei,
blùmcr, fuira des reprocboa, railler,
le moquer do i]uelqu'un; sabst
mmpocM, nmpmw, rcmpodna tl, 3S5.
rai]lerie, mot piquant, moqnirio.
Les Italieiia disent nai-
pognare, ijuo Muraloii Otite de
lison. rompone, croc, de nuipo, croc
Bail, lai, e. a. et p. r. nit, i»St I, 50. Ces muta doiveuC dêrîTor da l'aile
Sbl. 1S6, rayon, trait de lumière; nuuid; lias-sojcon mpMt, r<y^«,
rayon, biton d'uao roua; jet, fil, snid.rappa,bRiaroiirampfat,h»M-
filet; courant dus ruUsoaui et des alleai,ni(^«i,Db>LrBjfaM, anaubcr.
rivières: de radim, ainsi que notre unlerer, saisir; ut notre ramptantr,
rojivfi; et le f^inin raie, roJB 1, dont la ligniGuation primiliia m
48, rayon, ùclat, raie. Il ne fuul lirailler (r. le Sme ciemple dans
pan confondre i^o raie aiec raie, Roq. a. v.], a la mtmi: origine. 11
sillon, prov. rega; c«1ui-i:i lienl de est donc d« la famille de raf»r,
rigare. Baier, ralîer, raer, tatr, ci, si l'on cunsidùre que raa^ar ■
miier 11 , 2û2. 3ââ, rnyonaer, pro- d'abord signifié grimper, on sera
jeter des rayons, briller-, couler; loulù du la rapporter égalemuU à
de radiare; nié, rayé, qui n des ri^jieii.- cor U dèriration de rtpar
baiidcs de dilTùreDioe couleurs -, est impot^iblii.
R^OHiîr V. jucfuv.
B^joTBnîr V. juelne.
Rqoenir v. juefuc.
Balar v. ulcr.
Balier i. lier
Kalanger i. lou^;.
dans lo coeur: de i
dïlé, rancaue; de là
baine et la colcic, «
ear«, nuie«r«, haine,
loir, rancune; rtucan
■I IX, 341,
Kameit v. rai m.
Bamembtanea «. moinbrer.
. membrcT.
, garder de U ruucuni.'.
Bancnns, raocuner \ roucur
K{« Jtf^ih Kancitre s. r^iutur.
Baacnros, imnotlM >. ranout
Randir 11, iiH, l'^prucUcr, :
V
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/r^^^Vr?!
nr\tAdpfV^Y^
-n^kùjo^^
V
yex^h^
' z*^
^<-
1%
: impétuotûto, presser
. 323; randon II, 323,
I, I. V. 142, force, vio-
lanos, ImpénioBitâ ; de ei à rantton
U, 324, avec force et violenEe, im-
pàtoeusement, rspidemeot, snudnint;-
mwit; de et à grand randan II, 334;
de lel randon II, 324 ; de merveil- un forme do tai
tout randon II, 30; randonu 11, Ratsmer v. tor I.
323, courir, s'empraiiser, aller avec Baveit , T»Ter v. a
■mpilaoïitu, prendre un violant i^lau EavMtîT v, veattr,
sur qquli-, pooBaer vivement; nu- B«*ine v. rarir.
dimm II, 70. 324, im|iéiaaaitù ; loi Bavir I, 1G7. 9. Il
«utrefoÎB on disait aiiseï
toUle, ntelle, d'où dire w> râtelée
de gqeh., dire ce iju'oii en pense,
décliarger sa ralele; comp. daiaté.
A la mémo rncine se rapporte lu
mot vieilli ralon, pièce du pâtis-
serie faits avec du fromage mou
d'une randuHèe, d'une voléo. sons
saisir, enlever; rapere; ravina, ar-
deur, rapidité, impétuosité. Nos
Handon, randonee v. raudir.
mots ravin, ravage ai< ran|;Bnt en-
Baadaner v, randir,
Eangier v. tenc.
core id. Outre eeltc forme on r
médial, on en iroave une en b,
p. px. dans Bsn, 390. 5Ï71 rabiae.
Bapareillsr, raparilhet v. pareil.
L-ourae, impétuosité, rapidité; adj.
Bapeler v. a,,eler.
Hapart, raportsr v. porter.
Baprener v. presse.
R«Mhe , raisehe v. raire.
(cfr. retondre) ou bien induence
IU«cler V. rairo.
du latin raliidiuJ Je peucIlD pour
Baie, raise, foasé, canal; de runeien
nurois rài, ib.
rabina, rabinaire, etc., qoo Hayn.
RaMger v. seoir.
L II. V, 43 range aussi sou» ra-
^^
RaMr V. raire.
par, ravir.
^M
Rauagar v. soef.
BaviMr V. veoir.
■
Ba«>ir, raaor v. raîre.
Savivar v. vivre.
■
Baiper, râper; do l'abal. rot;»'», ra
Saveur V. avoir.
5
masser, ratisser; sulial. raapa, ràpo
Sa, rM, bùebur; on tronve souvent
(inslruraent et partie de la tige do=
les eïpt«aBiona ardoir dedant ou
Anil
épis, des t-rappes).
«.. re Trisl. I, 44, P, d. 8.357:
Kuwner v. assener.
apremire an re FI, et Bl. 2924,
Ea»eoir v. seoir.
allumer .m bûeher. Ardoir dcéam
Bailel, râteau; de Tiulettui, dim. d^
Tiiilrum. ital. rastro. Cfr. Mêri
le re était une construction vide à
l'intérieur, et pout-èlre pourrait-ou
rapporter ce mot a, ret (v. plus bas).
en supposant que, dan» le poncipu,
le re était lait de claies. Cette
Hasure v. ruire.
EaU, raie; selon Kriscli du néerluii
l'exemple suivant, uii rel désigne
dais rôle, rayon de miel, n cauBL
uu fuur à eliaux, uon pas aaai
doute contitruit ù la maurèrc de nos
^^H REA Ul^ll 1
^^^^1 grandes tiiileriea, niais Itl qu'un i;n
les maîtres de curiioration avalnt
seuls le droit de »e servir. lUieit
^^H c.-H'd. uuQ espèi^Q de grand Ion-
dérive, dit- on, de l'arabe raiU,
^^H oean (ail da ctaies. garni de lem
espèce d'ustensile de terre de la
m^me forme que l'inttrnmenl. et
rctte serait une corruption de rt-
^^M lirrer, | E la perre UÎIlier e traire.
bnhe. I.'«xprcssion titag* Je nitc
^^M 1 E les graa» mi. à la vhaitz f&iru
^^B (Ben. v.260ei-T}. Quant k l'anglo-
l'oxtréaitv du manche da robec^
^^B BAXOD hreac, bâcber, qu'on a pro-
quoiqne ces figures ne fuawit pM
^^ posé pour racine da re, sa forme
s'opposa û la dérivation.
£(re bon joutar de nbet, èm as
Baal, raalma v. n>i.
homme babile, entendu.
l B««™ '■ r^i-
Seblasdir v. blandir.
^^^ BeanU t.
Beboet v. rebondre.
^^1 a«bM, dans E. Deschamps et le R
^H da la Rose rebebe, dans G. de Ma-
obtus, émoussé: A la fois qnani 11
^" chaut (U temg pasionr) rababa, dans
coroges ki balles choses entent, sol
'' JeanUolineti«beU«;eepùcedevio]le,
ellievot en orguilh, ai devient pe-
lelon les uns, rendltnE un son plus
saui ot Telioik$, es basses et es vis
grave que la rielle; selon les satres,
choses, M. s. J. b03; rtboÏMMnt
^^1 ajani des sons aigus qui imitaient
I, I2S, lourdeur. empéuhemeiit,éMl
^B la Toix de femme; vo qui a fait
de ce qui est tmoussé, obtus. Ml-
pidité, cnervemenL La raoÎDB da
^^H n'étaient pas, dans lo principe, dos
simple de ces mou se trouve en-
core dans la grande faroille ait*-
^^H mais deux variétés de l'espèce. Il
mande à laquelle tu rapporta totltr.
^^H est censin que le rebic était plus
buiitcr; clr. l'ancien norois hu*-
^H petit que la vielle; au XUIe si^le
Ifgr, lourd, pesant, obtus, groMiw;
^^M il avait une forme trapézolde, plus
bmi. couteau émoussé; braoebi
secondaire des formes en f.- bM-
^^H luire. Le nombre des cardas du
^^B Tebec a. varié de deux à quaUe.
saut, obtus; liollanduis bel, ib. etiol.
^^B MU rôle dans les fêtes bourgeoises,
Beboadre, rebonie, répondra, repoan.
repunre 1, TJ- 231. II, 3âl, cacher.
^^m Roquefort a eu tort d'en faire un
uieitro qq,:. en lieu secret, entemr;
^^P violon bùiard ou cbampêlre, puis-
de repOTUrf, le d est mtercalair*;
^B qu'on l'employait ailleurs quo dans
part, reboat, raboi, n^aat 1, te6.
les campagnes. Son erreur vient
repou, Tepiii I, 101. Il, U. 303,
caché; li tebori, à rebeil, li et en
récente, exclusivement attribué aux
reyoït, en taobcMe, eu secret; dér.
apprentis ménétriers, aux muiticieuâ
de faire, de village, de guiogueUc,
U, •m. retraite, cachette. Ctt. ]
rendues au XVlIc «iè<!tc. avaient
fiebonre v. rcbuodre.
interdit l'uiiigc des basses, etc. dont
RabMl, rebostail \. lubutidrc. 1
*^^-* -^— -^^ ^- — . .
'^
^^^ ^*^A^,^-«£te^
iCl^n/^^ L^->¥à^k^^^ C
,^y^a^
REB
317
RBC
Bebonter v. boter.
Bebos V. rcbondre.
Beeaigner ▼. recaner.
Beçaindre v. ceindre.
Recaner, reeaigner, crier comme l'âne,
braire, crier, clabander, grincer des
dents; notre ricaner, avec une
signification restreinte; cfr. Mtcot.
Yergy dér. ricaner de ridere et
cachinnare; caehinnare aanût luffi,
re - cachinnare ; mais il est pos-
sible que le changement de re en
ri se soit fait sons Tinânence dn
verbe rire.
Beeelee v. celer.
Bsceler v. celer.
Beeengler v. ceindre.
Seoepteir v. recevoir.
Seoeption v. recevoir.
Bscereele v. cercle.
Seoereer v. cercber.
Bscereher v. cercber.
Bscet, reoeter v. recevoir.
Beceveir, reoeror v. recevoir.
Becevement v. recevoir.
Beoevoir, reoerer, reeeTsIr» reohsroir,
reohoiyre, recivoir, resoiyre II, 12
et suiv., recevoir, accepter, ad-
mettre qqn. cbez soi, en sa so-
ciété, souffrir, endurer; concevoir,
devenir enceinte; recipere; de là
reoevement, réception; — reoeption,
communion, action de recevoir la
sainte Eucharistie; de receptio; re-
œpteir, reoeter II, 65, recevoir qqn.
chez soi pour le cacher, donner
refuge, cacher, receler; recepêare;
subst. reoet II, 289, lieu de défense
et de retraite, château, place forte,
tour, refuge, asile.
Bechaloir v. chaloir.
Baehanter v. chanter.
Beehargier v. char.
Beebater v. acater.
Beohe v. resche.
Bechef v. chef.
Becheoir v. chaor.
Baehevolr v. recevoir.
Beehief v. chef.
Baehigner v. resche.
Beehin, reeUnar v. resche.
B60hoi?re v. recevoir.
Becivoir v. recevoir.
Baelalm, xeelaimer v. clamer.
Bedam, roelamar v. clamer
Badanir v. clair.
Becleimer v. clamer.
Beelore v. clore.
Bedns v. clore.
Beooi v. coi t.
Baoomenoer v. comencer.
Beoonforter v. fort.
Beconoisssment v. conostre.
Beoonoistre v. conostre.
Beeonst II, 297, lis. reiconsi^ subj.,
de resconser.
Beoontaor v. conter.
Beoonter, reconteies v. conter.
Baeordanee v. recorder.
Beeordar I, 82. II, 239, rappeler, se
souvenir, répéter, conter, enregis-
trer; recordari; subst. reeort 1,571,
mémoire, renommée; jugement sans
appel; de là reeordanee, commé-
moration. Cfr. DC. recordum, re-
cordari.
Beoorre v. corre
Beoors v. corre.
Baoort v. recorder.
Baooninanoier v. comencer.
BaocuTroment v. recovrer.
Beoonyrer v. recovrer.
BaooTré, reocnrremeiit v. recovrer.
Beoovrer, reeayrer, recouvrer I, 232.
II, ôô, recouvrer, trouver; revenir
à soi, se relever, revenir à la charge,
reprendre sa position; subst. re-
oovrier, reoorrer, reoorré 1, 191. 209,
ressource, secours, action de re-
prendre; de recuperare; de là re-
oovromeiit, reoonyrement I, 52, res-
source, recouvrement L'ancienne
langue avait aussi le simple cobrer
ou plutôt un dérivé de recuperare.
REC
3lJ<
REI
dont on ayait retranché la préAxe,
peat-^tre poor éviter l'idée de ré-
itération: cohrer signifiait prendre.
5aitir, s'emparer.
P.d.B.
S672. 7G1S, et Rayn. L. R. t. ▼.
cobrar II , 422.
T. recovref.
▼. corrir.
▼. croire.
Eaereaiit part. prés, de reeroire.
▼. croire.
T. croire.
T. croire.
Baeoeil, recacillir t. cneîllir.
Eaf wter ▼. conter.
Baesrrer t reoorrer.
V. mander.
T. drescer.
T. devoir.
Badire v. dire.
Bedinne, redismer v. dix.
Badois I, 149, fatigaé. oatré. Ce mot
a été changé dans sa forme poor
la rime: peut-être de r«/</t/Ms. Cfr.
notre rendu.
Bedoner v. doner.
Badoter, radoter: du néerlandais </o-
ten. dutîen, radoter.
Bedoter, redouter v. doter.
Bedonter v. doter.
Bedreder v. drescer.
Bedrescier v. drescer.
Bednire v. doire.
V. re.
V. rait.
Befaire v. faire.
Befermer v. ferm.
Befrain v. fraiudre.
Bafraindre v. fraiodre.
Bafremer v. ferm.
Bafrener v. frein.
Bafroidier v. froit.
Bafoi . refiûr r. fuir.
Befùser, et arec n intercalaire ren-
ftiaerl, 40. 101. 12*>. 177. II, 341.
repousser, réprimer, refuser, do-
daigoar; de rtcusarv. avec mélange
de refmiare; cfr. pK»
ranfÉMît I, 66. II, 15&,
opposition à Téla:
r. gaagBiei
▼. giider.
▼. garder.
Bagazt ▼. garder.
▼. gahir.
r. geliir
V.
▼. geair.
Bagîoii, roTaome ▼. regoe.
Bagne, nigiie, ndae I, 52. 114. 171».
II, 39. 140, règne, roTamne, pavs,
contrée: re^Nvai; ragaar, VHgMr,
rv&iflr, leacr, nÛMr I, ôa 315.
II, 234. 279, régner, dominer;
re^nare; ngmum, ragaa», ealai
qai règne; regumim'; ragnad, TigMt.
régnai, 113, mysome, paya; propr.
re^fuilMiiff, prov. régnât, esp. rel-
nado; région, roion I, 399. II, 370.
373, royaume, pays, état, région.
contrée: regio.
Bagne, rêne v. retenir s. v. tenir.
Bagne, regnad v. règne.
Begnaor v. règne.
Bagner, regnares v. règne.
Bagnet v. règne
Bagret v regreter.
Bagretar II, 181. invoquer, réclamer,
plaindre amèrement, regretter; re-
gret 1,371, chagrin, plainte, r^ret :
de queritari, requiriiari. Cfr. DC.
rej^reta.
Bagnardar v. garder.
Bagnart v. garder.
Bagnerredoner v. guerredon.
Bahaiter. rehaitiar v. hait.
Beheiter v. hait.
Behorder v. horde.
Behonrder v. horde.
Bel, ordre >. roi II
Bei, roi ^. toi I.
Beial. reialte v. roi I
Beiaome \. loi I.
Baiaus v. roi 1.
P^CbBH H
^™ REI :m REN 1
^ Bêlante v. roi I,
Bempar. remparer v. pnrer. 1
Reigtl« V. rogni>.
Remprosner v. rampnanor. 1
Sein, raia I, yss, reiti; rtn. .-«nij^ .k
Remaer v. muer. 1
la même ratino rognon, propr. rmo
Ramciera r. muer. 1
S^e V. roi I.
R«, V. rien. 1
Rdniar, rintcr; île l'aucien nornia
Benud, renard; renardie, Ûnesst,
hrHnia, eoùd. rraio, auglais ri»».
ftsliice, fanaselé; de l'ahal. Bejjin-
iDondare, eupiare, eic. ; golh. knàm.
hnrt. Rtinharl, nom du renard dans
irn!>ii(iô;, hratiijan, rnUaffiCur.
Ib foble, qui de.int appollnl.if et
Rtite V. rii>e.
ReiHir ». jgiir.
roman saupU, t. ». a v.
Reit V. ret.
Renardie t. renard.
H^ehir V. gebir.
Renaimer v. arme.
Relai*. relaiiui v. laicr
Reno, s. s. et p. r. retu, ranall, 179,
Relraqur v. relinquir.
raaf-, fila; de l'abal. hring, cercle.
Belsver v. lever.
BeUef V. leter.
Bal%ioii I, 240. relieion; maiion re-
clairement dane l'expreBsion faim
ligieuse; rcligio.€m»4ft*/-f^
rmc autour toi, faire ranger au.
Balûqaii. Telenqnir I, 353. Il, 363,
tour de soi; mais pins tard ridi'c
de cercle devint aeeondaiio; nu-
Imjutrc; reUqno I. HH , relique.
giai, Tanger I, 402. 11, 16°, ranger.
lesie; rr(i,»i«..
aligner, mettre en ordre de bataille;
aeUqne v. relinquir.
ahal. hringÙH. Le mot ran; a re-
Relair, reluiâr v. Inire,
paeaû dans rallem.. le anidois; il
0 pênélié en Angleterre r«nk, il
Bemaindre v. manoir.
se retrouva dans le kjmri rhenge,
Ramaint de ramener, v. mener.
le breton reiik, l'écosmii raoo.
Comp. areiigiBr, mettre en rug.
Bemanant r. manoir.
ranKer, aligner; dearengier I, 388,
Bemander v. Riaiiil«r.
ilirnnger, troubler, sortir du rang.
Bemanoir «. manoir.
avancer, renverser, licencier. Noire
moi hnrangue, nutrefois aune! h«-
rengne, .lirivo da la mfme rwine.
Bemembrar, romenbrer v. meiubrer
prov. arongna, vb. areogunr, ranger
Bemeanant v. manoir.
et haranguerjArinj signifiant cercle.
Bemirable v. miriT.
naacmbléo, th<^cro d'nne aorïon,
ïbamp de bataille, etc., on en a
Bemiaiioa v. mètre.
Remoliner v. moldre.
KemoDder v. monde 1.
arouga : Arenga e« apta M oonoor»
Bemonter v. runnt.
Bemon v. mordre.
Ramort v. mordre
arangene, ln>fi. arengsria. lieu d'as
RemoTOir v momir
r: emblée tumultueuse
^^^^H
REN 320 RBS
Banoheoir v. chaor. sabst. repairi«r, rapain, rvpcre I,
Bendns v. clore 257. II, 103. 353, retoar, retraite,
Bendre, rendre, produire, rapporter, asyle, séjour, demeare ; anjonrd'bai
exécuter, suppléer, accomplir, dé- dans un sens très - reatreint ; se
clarer, prononcer; le part, randn, mettre au repaire.
rendue, s'empl. subst. an sens de Bapaîstre t. paistre.
convers, converse (frère, moine, Beparoir v. paroir.
none); reddere^lmà rendere; rente Bepans, repanaee v. panse.
I, 57, rente, revenu; propr. reiM^ila Sepairier v. repairier.
pour reddita; dér. rendement, ar- Sepenser v. pois.
reniement. Sepentaille, repentaiHaa v. poene
Beneiement v. non. Sepentaaoe v. poene.
Bander v. non. Bepentement v. poene
Beneit v. non. Bepentir v. poene. '
Bener v. règne. Beperdre v. perdre.
Benforeier v. fort. Bepere, reperier v. repairier.
Benftmit v. refuser. Beplaire v. plaisir.
Banftuer v. refuser. Beplaisir v. plaisir.
Benge forme subjonctive de rendre, - BepUbiA y.^njl%>
I, 243. BeploToir v. plovoir.
Bange, ceinture dans Panneau de la- Bepondre v. rebondre.
quelle était passée Pépée ; de Tahal. Bepoore v. rebondre.
kringa^ boucle, crochet, ainsi que Bepooir v. pooir.
Ta dit M. Pans (G. 1. L. II, 94). Bepervdr v. veoir.
Benbanter v. hante. * Bepos, repoaee ▼. pause.
Benoienient v. non. Beposer v. pause.
Benoier v. non. Bepost v. rebondre.
Benois, renoit v. non. Bepostail, repostaille v. reboudre.
Benom, renommée v. nom. Beprendre v. prendre.
Benomer v. nom. Beprinse v. prendre.
Benoncer v. noncer. Beprise v. prendre.
Benoveler v. nucf. Beproche, reprocher v. proche.
Bens V. renc. Beprochier v. proche.
Bente v. rendre. Bepronche, reproncher v. proche.
Bentrement v. entrer. Beprovier, proverbe v- prover.
Bennmee, renomer v. nom. Beprover, reprovier, reprocher v. prover.
Bennveler v. nuef. Bepunre v. rebondre.
Bens V. renc. Bepons v. rebondre.
Beond, reonde v. roOnd. Bepus v. rebondre.
Beorte v. riorte. Beqnerement, reqnerrement v. querre
Bepaire, rapairer v. repairier Beqnerre v. querre.
Bepairier, repairer, repeirier, reperier Beqneste v. qucrro.
I, C5. 124. 148. II, 204, retourner, Bere v. raire.
revenir, se retirer, rentrer, denieii- Bes v. raire et II , 3G.'i.
rer; comme le soupçonne le Ducbat, R^»«*iUiy v. saillir.
de repatriare; prov. repairar, ital. Besavoir v. savoir.
ripatriare; rapairer ariere II, 16G; Besbaldir v. buM.
./^*t **€ f /et M&^ ..-V^f^ ^
/^ne^
^7:^^ /t'^ nt5 , /v^/ fiè^iêù^
^ ,>g
<^u^^:^e^*at€
^u '/i ^trûCà^ <x (^f»< ail/ cAa>uM
' .^
J^HDriHI ^V
^^ RES
:t2l RË8
BMceore v. escorr.-.
lai; sauver: retpit. terme, délai: ■
EtMhcgrsBha, taie, âpre, dur
mot
tant retpit U, 117; de rtiprclarr, ■
gui existe pucon» dans |)1i
lieu ri
palo[9, p. ex. à Montbélîard
\nekn
dulgeni-e. rémission; v. DC. », v. ■
à Mou rarhi; d'oii rMohia, raobin
et Ménage respi. 1
ib., rébarbatif; Tb. ««oliigiiM, w-
Bespitiar v. rcspiter. J
cbignec. tMbinwII, lô4. 363. rendre
an son rude et désagréable
gro-
guer, grincer, Rronder; do
l'alle-
Ht^iloltin' V. ^^H
mand rtiche, dur, niftoenx,
mde.
Sespondre r. espondre. ^^^^|
cntsuat.
HwehigiMr V. reschP.
B«Mhln ï- resolie.
Beiponre v. espondie.
Rewalni v. escorre.
Baspou V. ïipondre.
Sescoiuar, rsHoiutr v, psconscr
Baiprit I. 178, proverbe, senunce
BeMorra t. e9.:orrc.
BM«one, retcoiuw >. escorrc.
Si oui, on devrait le rattacher s
B«H«iira V. escarre.
Boorerer v. crever.
SMonra v. cscorre.
la forme aérait inexplicable de cette
Bmcum t. escorrc
façon, on a tMpit Q. L. d. E. I, flâ.
Bew V. raise.
Agol. p. ITO, gai est sans aucan
doute la forme primitive; c'est le
EewrvM II, -'17, réserver, ganlcr.
r qni est înterealnire dans raprir.
conserver: riitr^rt.
BMg4Tder ï. garder.
pression respectum habere; l'on a
Bvagsa v. retenir s. v- tenir.
dit d'abord «air reipit à çjcft..
Bwpiar ï. règne.
avftir égard à qqch, par lu pensée
Bnbw r, joïr.
et les sentiments, en le jageant
B«4^ V. joîr.
digne de son attention; pais on lit
B«dM<i«r T. liet.
de retpit un substantit. Cfr. respiter.
Bmh» v. retenir ». v. tenir.
BapnM V. capondre. ^^^^|
Bwniar v, régna.
RetMiiei T. ^^^H
Be«lr V. ^^H
BaMn V. raison.
B..»i.r .. sue. ^H
Boaiignai v. soin.
Beaorca v. sonlre.
Beautr v. steir. ^H
Bettar v. ^^H
Baaon, reaortiT v. sortir.
■•■pudn V. espandre.
Beatsrerl. 233. 11, 24. 336, restaurer.
I«^w, raqwMT V. pas.
rétablir, réparer, dédommiger :
BMpuHii, ran«««r v. pas.
reilaurare; imu reilorer I, 367,
BMpnir ^. esperir.
BatIJt. proverbe r. resprit.
ment, récompense; de là rertor»-
BMplt, .enoe t. rwpiter.
BMpitM'. raqiiUM I, 63, 2SH, Il
381.
diffurer, donner do répit, d
dé-
Sestrendsment v. straindre.
llurpir- 1""™^ J'oll. (!l™»ir*-
■
^^^^^B
RES
'di
REV
T. ttraÎDilrr.
▼. sne.
Btor ▼. SOS.
, <]élire, rrTe; iCiW, dclirer,
rèrer; prendre ses ébat», s'ébsttre.
Cette forme, quoiqae ordînaire, ne
peut être U piimitiTe; on dott avoir
dit r«re, rmm^ oomiae le pronvcot
le dér. boargnigiion ror«sjcr= notre
rêtmtser, Tanglais rove, délirer,
rèrer; le hollandais rerdm, me-
ien, reteu, ib. . et rallmi. rcien,
ib.; car i-c« formes dérirent de
français et non pas au contraire,
oomnie le prétend If. Cberalet. En
partant de là , on ne powrait que
remonter an latin rakiety et rmire
wenit ane forme dialectale et col-
latérale de rtti^y raye; cfr. cave
et cage, de carea. La signification
primitive de rérer se rapprochant
de celle de dester, on aura ortho-
graphié en es par analoide. Périoii
a dérivé ri- ver de ofuiètr. Ménage
de repuerare.
V. resve.
V. vertot.
Bat, reit. ret$: de rete: dini. rctenL
réseau: proprem. reticellvm. Cfr
re , ree.
Betaeooner v. taiche.
"Bfttai^lf V. taille.
V. tenir.
v. tentir.
I, 401. II. âl, imputer, accuser,
blâmer, reprocher, appeler en jnstiee:
prov. et ancien e>p. reptar: de re-
putare, comme l'indique Raynouard
(L. R. s. v. V. d7), et non, ainsi
qn'on l'admet le plus souvent, de
reeUÊrtf traduire en justice, qui
n'aurait jamais produit replar. On
trouve quelquefois Porthographe
TMter. qui est des bas temps. Cfr.
apeler.
latiiM V. tirer.
Batalir t. toidre et U, fil
V. tor 1.
V. tor I
r. lor I.
V. tor I
▼. traire
XtCrmil r. traire.
X.
▼.
T. tor L
▼. tor T.
T. robe.
V. robe.
Bcala. liak, ria^la T, 194. 351, lègle,
précepte, principe, statat d'um ovdrr
religieaa; refuim; rariaf , n^tt I,
213, propr. part. d« xeihe raeleir.
rinler. régler, régnlariaar, iiflaii;
s'employait le pins nrrlinsirrint
en parlant des ordres relîgianx avec
le sens de régnlicr.
Eenwr, reculer, céder, se recirer, être
repoussé. Ce mot est sans aiKtm
dûutc le même que rrfmter^ doot
le /" a été syncopé, ainsi que le
prouvent les formes esp. refnsar.
rehusar. prov. rebasar, reîiaar; et
ce refusar dérive de rec«s«re, avec
mélange de refuimrt, comnte Tia-
diquent les formes collatérales stal
rifutare. prov. refudar. V. les dict.
pour le> points de contact entre
recu^are et refutare. Reûser se
L^ntracta de bonne benre en roMT
II. '293. qui prit aasst la significa-
tion de faire des détoors ponr faire
perdre la trace: d'où le ^abat. rare,
ânesse. ric. V. refnser.
Bereans v. révéler.
Sereit I. t?ô6. Comme dans le texte
publié par M. F. Michel, j'ai placé
après ce mot un point d'interro-
gation. L'étiitenr pense qu'il faat
lire rcnril. Rereit est exact, et la
forme normande mélangée de r<f^9tt,
qu'on trouve comme adjectif dans
le R. d. Ren. Il, ^3: il signifie
t.'x^nvaincu . avère: subst criminel
^J^^r^ -& c^>l*uu ^'le r^^i^.
É *
rJ^^ ârCii^, /A^il<^ '(re/aa^ f/rvii'
re»ép^lèJcM, Me&i^i* Ci-^fr.^ '^^'^^T^fvJJ^^mufJ^e^
\,:^
REV
323
HIC
avéré. Revoit dérive de revoealui
(revocUas). DC. donne eitre revois^
être convaincu, après nn mûr exa-
men, du crime dont on est accasé ;
(;ette forme sans I est picarde, la
finale esc tombé devant le $ de
flexion. Il existe un. autre revois
répondant à notre revêche, et oopime
ce dernier, ainsi que reverSf il vient
alors de revertus, port, esp. rêves,
ital. rivescio, adj. port revesso.
Bevel V. révéler.
Beyelation v. voile.
Beyeler v. voile.
Beveler (se) I, 125. H, 390, (se) ré-
volter, (se) rebeller, (se) soulever;
de rebellare; de là r«yel, revîel,
riyel, rereans, reviana I, 279, agi-
tation, désordre, querelle; joie,
amour du plaisir, badinage, plai-
santerie, réjouissance.
Berangier v. vengier.
Berenir v. venir.
Bavtnne v. venir.
Bererenee, rereranehe v. révérer.
Bererer, révérer, honorer, respecter;
révérer e; rererenee, rerarmielM I,
196. II, 9. 94, révérence, honneur,
respect; revereniia.
Berertir v. vertir.
Beviana v. révéler.
Beviel v. révéler.
Berivre v. vivre.
Bevoir v. veoir.
Beroia v. reveit.
Bavoloir v. voloir.
Bewarder v. garder.
Bewart v. garder.
Bewerdoner, rewerdonerfla v. guerredon.
BaioiYre v. recevoir.
Bibald, riband, ribant II, 387, soldat
d'avant-garde, enfant perdu de Tar-
mée, bandit, pillard, débauché,
libertin, homme qui soutient les
femmes de mauvaise vie. En sui-
vant les traces de ce mot dans les
textes du moyen -âge (v. DC. Ri-
baldus), on remarque que sa signi-
fication a changé, et il paraît qu^ellc
a été en empirant. Cette circon-
stance rend assez difficile le dé-
brouillement de son étymologie.
A-t-on d^abord donné le nom de
ribau^i à des soldats d'i^va(it-gardc,
hommes intrépides, mais peDt-4tre
indisciplinés, qui se livrèrei^t à de
tels excès que leur nom devint une
injure? Ou bien Tidée de dé-
bauche, etc., est -elle la primitive?
Dans le premier cas, il faudrait
suivre la voie de M. J. Grimm, qui
* rapporte ribaud à regimbald, homme
opuragei^x , intrépide ; seulement
regimbald n'aurait jamais pu pro-
duire ribaidf et on aurait à trouver
une autre racine représentant la
môme notion. Dans le second cas,
on est en droit de recourir avec
M. Diez (2, 309) à Tahal. krîba,
hripa, almâ.rt6e, prostituta, d'où,
avec la terminaison ald, ribald.
Cfr. Dief. 6. W. II, 588.
Bibwid, xibaiit v. ribald.
Biee, liotM v. riche.
Biche, riee II, 393, noble, puissant,
fort, illustre; riche; de grand prix,
magnifique; de l'ahal. HAAt, rîchi,
goth. reikSf ancien norois rtkr,
allmod. reich, Cfr. Hayn. L. B. I,
xxzii et suiv. V, 93. De là rioor,
rioonr, puissance, noblesse, richesse ;
richeteit I, 84, rieheta, puissance,
noblesse, rip|)^sse; licoise, rioeoe
II, 32, riohMM II, 63, puissance,
richesse, biens; rieisa, ridiea II, 8.
bien, état, empire, dignité; cfr. goth.
reikiy àfi/ij. De là encore le verbe
simple prov. riqmr, et notre com-
posé enrichir II, ]142, enrichir,
grandir, devenir puissant, enor-
gueillir.
BidlM, rioMi^ V. riche.
Biehete v. riche,
BidMteit v. riche.
21 •
RIC
:V24
RIM
Rides V. riche.
Bieoite t. riche.
Bieor, riooiir v. riche.
Rider, froncer, plisser à petits plis;
cfr. R. d. 1. V. 170; signification
primitive de notre rider, ride; de
Tanglo- saxon vrîdkan, torqnere,
ligare; anglais wriike (ahal. ga-
ridan, allmft. riden, torqnere).
Bisgle T. renie.
Rlan, roi II, 318, f. et m., chose,
qnelqne chose, rien; de Paccnsatif
rem; avec la négation II, 334 et
suiv., nulle chose, nn pea, tant
soit pen. ^
Rier, riare II, 363; comp. aiiar, aiiart,
ayer, aiare, eriar, eriere, ad rétro,
adv. et prép. II, 277. 363; daritre,
daiart, de rétro ^ adv. et prép. II,
277. 363; de là éuniR= de-retro^
anu$f dernier, derrière; an figuré
les dernières années; avec les nom-
breuses formes, d'après dmere,
darrain, dandB, danien, dalrlan
S. d. S. B. 556, J. V. H. 408. 441.
630, darraien Villeh. 490 ; et d'après
derrière, derreain Ch. d. S. II, 144 :
pais des formes où les vovelles a,
e sont redoublées, daarain, deerrain
I, 116, qui s'expliquent peut être
par la syncope du d dans les com-
posés de la manière suivante: de-
derain Ben. 29240; cfr. dedavant,
dedevers, etc.; an darrien, an daar-
rain II, 99. 102, à la fin, en der-
nier lieu. De derrain, etc. dér.
derrenier = propr. derrainier = de^
retro'an(us)'ariu$ , darrenier R. d.
1. Rose 1434, dernier; arec les va-
riantes derrer Ben. 26221 , et par
permutation de la liquide dehier,
delreier. /)frrfr,i/Wrtrr, sont formés
directemont de rier^ c.-à-d. qu'ils
équivalent à de- rétro -ariut. De
derraifiy on a Tadverbe derraine-
ment I, 70, darrainamant J. v. H. 537,
daarainement Brut 5896. 7; et le
suhst. dérivé darrainete, darrajnata,
derreinetet I, 255, extrémité, fin,
bout, limite, derniers moments,
rang de dernier.
Riare v. rier.
RiiTar, arracher; du bas -allemand
riffen = raufen^ arracher ; rittar,riflar
Q. L. d. R. m, 317, égratigner, écor-
cher; rifle, baguette; escarre; de
Tahal. H/'/î/, riffila, scie; vb. rif-
filon, rijfeln. Cfr. Schwenk D.W.
s. V. riffe, riffel.
Rifia, rifler v. riffer.
Rigole, canal, conduit pour Péconle-
• ment des eaux ; aujourd'Imi encore
dans plusieurs provinces lit d*nne
petite rivière et la rivière elle-même ;
du celtique: kymri rkig, entaille,
coupure; rtrigol, sillon, fosaé.
Rigoler, danser, propr. danser en rond,
voltiger; de Pahal. riga, ligne,
ligne circulaire, allmâ. rîhe, allmod.
retAe; rethen, reigen, chanson, es-
pèce de danse; de là aussi Tital.
rigoletto = reigen. Rigoler développa
les significations plaisanter, railler,
se moquer, d'où rigolenr, plaisant,
moqueur. Rigolet, repas du jour
ou du lendemain de noces, se range
également ici.
Rigolet v. rigoler.
Rigoleur.v. rigoler.
Riliote, note II, 2G7, débat, contesta
tion, dispute, querelle; de là riho-
ter, noter, contester, disputer. Mé-
nage dér. ce mot de rixota, de
rixtky mais rixota n'aurait pas pro-
duit riote. Je n'ai aucune suppo-
sition à proposer touchant Torigine
de rihole; seulement je ferai ob-
server que cette forme en h média!
prouve qu'on prononçait ri-ote, et
qu'il y a une consonne de syn-
copée. I>e hollandais a un mot qui
se rapproche d» nôtre, c'est ravot.
revot, débat.
Rime, vers, poésie rimée: puis rime:
^ ^.^i^'é/^^ ^é^/uLft^e^ ^^c?^^«^
^ i^t^'f-^ts <iti^^uê^ ^/uM^-^Ué^ z^^^ei^t^
• ^.
• «
' J
^.^^^^ rW>'C<Vt, '^^vv^
TU
esp-, ital,, puri. niua -, [ituv. rim ri
Hmi; vb. rimer, rimaln tl, lâJ
^:i3. :iT9, faire des lem, rimer.
Il Herail bars du propus tie fiiiri;
ici une hifttuire ile la rime, ii»il>
il 3«ra bon de rBiru obstrrvvr i]ue
Arabes, ni aux Allomandi, «Icj
rinveation de la rimo appartient a
tous le* puaplea. V. surtout Fucb«,
Di« Rom. Sprach., etc., p. -i'SS ■ 29b ;
Wulff, Ueber die Lais, p. 14. 15 ol
uoie 9, p. 161. Qu^t à l'originp
du mot rime, on l'a tour û tour
Jérifé de rkflhmtu, de rima, de
l'alleDi. rim. Rhylhmtu n'a jamuis
eu la «ignlficstiou de conionnaiice
et, en italien surtout, rijiAMiii
n'aurait pu produire rima. Le latjii
rima, fente, no saurait Être posé
u'en ajrant
Bublilitt
ficatinn propru dans quelques lan-
gue j-oDianes. Reste done l'allcm.
rim, nombre, mais In même forme
lu retrouve daus le celtique: anoieu
irlandais rin, nombre; kjimri rkif
= rim, d'oùcj/ri/iiiumeratio.riiioK,
rMtA donc à se décider eutre cjs
deux origines, i:ar les Celtee ont
connu la rime d'aussi bonne heure
<jue les Allemands. — De là notre
le: k/mrirA»,
rin, ib. Cfr.
goth riniio, xiifo^iiiai, Uief. G.W.
11, 174.
BioU I, 301. J'ai admis là avec l'é-
diteur du R. d. I. V., M. f. Mii:hel,
que TtoU élait pour riolv ut avait
été altéré pour la rime. C'est unt
erreur, rtoJc et riote doivent être
différents. D'abord haU nu gigoiËe
iô mv
pus bavardage, sa ligniHoation est
plus furie; et rïole a bien en notre
exemple le sens de bavardaue, rail-
lerie, mauvaise plaisanterie Ce
ctojs s'est conservé, eommu je le
di>, dans lee patois, et outre le
seiis que j'indique, il a eneorc celui
du terme populaire rengaine. RMe,
aiiisi que notre rioler, rayer de di-
verses couleurs, a la même origine
qrie rigoler titc plus buut, o -à-d
l'allemand tihe. Ni radiolatiu, ni
rtgiilaltu, que Ménage et d'autres
ont proposé [wur la racine deHof*.
n'auraient produit unepareillerntiDC.
Rlorts, reorte, lien de saules, du me-
nues brandies, jKiur attacher des
gerbes, un fagot, elc , e.-H-d. quelque
chose de tourné; do rtlnr^'uert,
. Notre mot retorlt a la même origine,
Bire II, 41. 6, rire sourire, badiner;
ridcrc; inf. empl. subit. II, 84;
rit I, 119, ri», rire, sourire; i-itM;
dim. riMt, polit ou léger sourire;
mire, taninl, lUO. tl, 113, sou-
rire; siiiTii/crF.
KlNt V
ma, nu, t\l, 3ST , ruisseau, petit
bras d'une rivière ; rivui ; la 2e forme
ïietlt d'un renveisemenl de lettres,
prar. riu, esp. rio, ital. rivo, rio;
dim. raiMal, miitl, miiMana I, 336.
Il, 134. 182, ruisseau; propr. riei-
etHus pour rivu/u; d'où niiatl«r
1, 273, ruisseler; — darïrer II, 355,
dériver, couler, déborder; derivart.
Biole , rlnlet v. renie.
BiTaohe v. rÎTe.
UTaga ». rive.
Bin II, 3Gb, rive, bord, berge; de
ripn; d'où itrage, tÎTacha 1,51, 301,
iivBge — Blviere II, 106, d'abord
rivage , bord , ou plu Lut contrée
(plaine] sur les bords d'une riiière;
de riparia. Par extension, ce mat
4
Rir
.126
ROE
prit la âgaîicatioo qu'il a eneore.
On trovre mmwrat les fTprwiom
^ler em Mt ei m rimen, tmmr
^ rwiarc^ ete^ pour t^oiier illcr
diaMer en bois et en piaine, à
robean, sur les bords d*wie ririfcre;
eoonaitre la rhisié à PoisesB sar
les bords des rivières, dans la plaine,
etc. On fonaa le rcrbe ifrsiv, li-
r, chasser en rivière. De Hfa,
Mn^are, anifVy aif fu , ar-
river; pfopr. ad ripam appellere.
V. nve.
Bf«l V. révéler.
V. rive.
V. rive.
H, 38. 65. 78. 391, batin, priw,
proie, dépoaille; vêtement, taniqae;
de la rsMms, rovisr, nastar, ita-
btar I, 74, voleor, raviswnr, lar-
ron, pillard; réb«it I, 189, vol,
larcin, pillage; nbMMBt, pOlnge,
Tolerie; vb. rtbcr, rsÉbw, rmSbtr
n, 231. 309, voler, dérober, piller,
dépooiller; d*oà dérêher. De Tahal.
rouh^ rouh, spolium, rapina; verbe
abaL roubùn, allmod. ranben, gotb.
biratU^on.
BobesuBl V. rubc
Bobeor, robeoar \ rubf.
Xober, ràberie v. robf.
Bobtrrss v. robt;.
BaUten II, 376. (?:
Roc, pièce des écbcx-». la tour: dé-
rivé, dit-on, do persan rokk, cha-
meau moDtê d^arbalétrieni.
V. occin?.
V. roche.
Boehe, roee II, 1*21. ;i65, rocher,
écueil ; aussi tour, fortification : pierre
à lancer: de là rochier I, 135. II,
:>09, rocher: verbe rocher, roeisr.
lancer, j»-ter des |»ierre5 : comp.
aroeher, aroqaer, bri>er; desrocher,
renverser, démolir, abattre, détruire.
Ce mot a ^an> doute une origint
'•eltique. Crai^. nH.her. on ;rall.
et iriaad., a ane foi me secondaire
fr9€k, rseft, à en Jnger d'après les
mots edtiqnes qaî nous sont par-
venas, et ce serait là Torigine de
notre rse, rotke. Le kvmri rftay,
signifie qaelqae chose de préémi-
nent, et on poanaK aossi le prendre
en considération.
, rMniflr v. roche.
V. rodie.
V. occire.
I, 186. 337, roae: de rvla:
à rse, en eerde, toat aatoar; d«
là le vb. eomp. mntt I, 313, mettre
à la Tdne, roM; rttii^ laasli^ IwBs
I, 111, rone, petite tooo, rsad,
ccftfe; de rsfala. l>e ratalai dé-
rive riU, poar leqael on se sci^ait
aasri autrefois da mot de rsac.*
vb. imêm, r^Ê&t I, 107, toaiiiu.
prfdplter du haat en bas; prov.
rotlar, rolar; ital. rotolare; sabst.
iMWi, tniis, rooHs, action de
roaler. Notre aM>t esafi-âts est aa
compoeé de rêh, poar c— lrer<lf.
DC. s. V. rotalare, rappelle on verbe
rosr, aller antoor, rôder, toamover.
de TMaT€ ; qai est sans aucun doute
notre verbe rôder avec réintercaia-
tîon do é^ peut-être sods rinfinence
'lu prov. rodmr, tourner et rôder
Kayn. L. R, V, 60. En tout ca>
le circonflexe n'est pas jostifié. Seé
signifiait orné de petits ronds, de
paillettes. Ci»mp. de co et
lare, croler, eroUar, crenlsr,
remuer, branler, trembler, s'ébraa-
ler; d*oti eroDe, eraUsis, secousse,
tremblement: et le comp. sncreler.
écrouler. M. Diex dérive croUr,
prov. crotlar, croUar, de TaocieD
norois knJia, mêler, brouiller : mai»
la furmo proven«;alc crotlar, qui
rappelle rotlar. comme croler rap-
pelle roler. prouve de prime abord U
fausseté de cette ét\mologîe. Henn
EUtiennc dérivait crunler âexn^ji-tir.
^HQH^H ^V
^^ KOM ^^^1
R«t 1- roi:
mutlru en déaurdre, dùruulvr , dé-
B<Mle. roalle >. rue
rtugor, «orlir du Iran ibemin, du
IhMieit V. rm:
b«D geos, oadltu, IrriUrj te dtt-
BoBlir «. riw.
roier, torià d«» ntngs, se dérégler.
RmUi V. roe.
l-oas oed t<:riiie» sunl dêriit» du
B«er ï r»e.
Boga. rangs, fu-iv, J» iMieiu,- ital.
ruBK'o. "■o'>b"u. pruï. nijj: *b. ropr.
TOngir II, iJ&l, rougir; prov. rogir
parer, apprêter; anglo-*aJluB J.--
HÉgir V. rogo.
riiet', instrumeat, haruai.s, ê(jui)iiige.
1. art, rei. «i 1, GS. 7. roi; do «r;
iiniie. rMM. taïiui, reine; rcgiita,-
dei formes eu ga, ge initial , od a
roU, nÎBl, irai I, 5u. lot (rcMui,
fém. I, W2), rojitl; de rtgatii.
pareillur; agiet, agrai, préparatifs,
munition», apprât», appareil, alti-
r»il. Nous wona uotueivé ce ier-
royïunie (l'fr. duolieaunie). Uo ruioi
ui«r verlie sou» la forme gréer; le i
vient roi^M, roûnle, rwalle, rdantc,
substanlif, sou» la forme açri,; à
rgantc I, 3UJ, rùyaulc, propreiii
rr3<^(«.
restreinte. Lei a^llabes itiUialei de 1
II. Boi, rei. m. urdrt, u>'raiigu<u>^i>t ;
|»U9 «a composés sont lea prépo- ■
tainip. MMi, ftrrei, urti, urdrc, dis-
6iaut\a latines a</, cum. de. M
poHÎtioD , HrcaD^emeiit, proprelù,
Boûl, roialme v. roi 1, ■
parure, iraiii, liaga^e; plu» tard un
Boialta v. roi 1 M
trouve area dui» le sena d« dispu-
Seiuua V. roi 1 J
ditiuti, empliiu-ement d'un uHu>p,
aoiaota >, roi ^^H
lurmé saiid doulu mir It ïttbu or-
rcn,- arroior, atreisr, arreei. ar-
Boldor, roidnr ^^H
raier. préparar, meure en ordre,
Raie, raie; de ri-jarej pruv. reg».
ranger, équiper, munir, upprtler.
SoiB, roier >. rait.
appareiller, orner, pa""; - Mi-
Boife, ToiOs A. et A. :i(i76, en^re.
ni, conrai, onnnû, ODiirai.l, 137.
vtoùWi de rahal, kruf, aUmâ. mf.
■!6<i. 3m- Ml, équipage, prùpara-
néerlaudai» rof, lopre, ea;afT«.
■11:1, uppareil, uortvge, ordre, rang.
Bsine V. roi t.
troupe rangée, Huite, repas; oon-
Boiim ï. règne.
Miar, ooniaiai, canraii, «nraw t
Boit m., raids m. et i. Il, 194. iào.
126. IÔ3. 3M. 11, liJS, équiper
I, ba, roide, dur; de rigiiliu; adr.
fouruir, uppareiilEf, prùpurar, ran-
«er, uieltiu eu rHug, arranger, pa-
ner, l>ien recevoir qualquuu «t lu
■2û5, roideur.
traiter, »rvir; ~ deanri. detrsi
Bol«r V. roe.
dNni. imioi I, à». aTô.etc , J«nr-
Bomaiu, roiuu (nnuuLt, raman), liin-
.Mi, dùïurdre, défaut, faute, Uom-
gage roman, langue ïulaaire -
maga, urine, cboe, utlaque ; a darui
1, 273. SJS. an dé«)rdre, 4.vee pré-
de là romanciar, traduire en roman,
cipilatioti, déiuesurêuieiit ; dnrolei
en langue Tolgaire, écrire en roman.
célébrer en roman. Ital. tomautu.
^^^^^^^^M^Hl
ROM
BON
TC-T rcodcr. >:ôi!r tlolmt. :•»
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^^jerA-^^ ^-t^-'^aL> :-^^.^yri ^^^ _ /^V *""^
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!#. <A /*«»/#- ^^
AllemsDtla doDnaienl à Isun cour-
fiera, hrau, aujourd'hui rcii; c'est
ce que semble JDdiqaer le norniaDd
Aamuie = ronac, qui ne pcat reaier
son origine allemaade, et n'est rien
cotDmc le prétend M. E. Duméril
(DicL du patois normand), Le resta
des Italiens peut avoir été amprnntè
au pruvenval; ni les Espagnols, ni
le H Portugais ne le cou naissent,
Cfr. roB, cheval.
Bmge, épteu; do runcare.
BoiignBr v. round,
Soiiigiiiei v. round.
Kooitd, ronnd, TBÏnd, rson I, 217. 11,
^2ti, rond ; à Iti vobnAe, a ta retindi
1, 55. 1<>4, à la ronde, tout autour;
prov. redoQ, esp. redondo; de ra-
iHnJkt, De raOn dériie nwgner
(pour p V. II, 23b), reoigner, ro-
o^nier I, 344. Il, 340, rogner,
couper, soustraire; propr. arrondir ;
prov. redonhir, rezonar, ro^jncr;
esp. redondear, arrondir. Nirm/ere,
ni rodere, dont on a dérivé rogner,
n'auraient produit nos formes. Crr.
'•'feap. ceruenar, tondre, propr. con-
H' par autour, en cercle, de circln&re,
B ^1(^ notre cerner, subat. cerne.
ird {L. R, IV, ee, t. V.
liar) traduit par roussin gris-pom-
melé, ei non pas (clievol) roua»;
lear. (ead.) Cela parte
en faveur de l'étymolugie allemande,
et puis rais désignait particulière-
loent la cheval de bataille, le cour-
sier des chevaliers. Usnii les va-
riantes de l'exemple cité U, 197,
r-ot est remplacé par deitrier. Cfr.
EtoM, rose; de rSia, proprem. i
puist|u'il n'f a pas eu diplithou
:, 287,
: de r
a de r
:e (prov.
sée. de ras), par l'intermédiaire
d'un verbe mier, qui manque à la
langue d'oïl, mais qui se irouve
dans l'espagnol <
a fait II
luiller, d'oi
Bosegsidl P. d. B.
87, nuaiiiol Trist. II, 149, i
H. d. 1. M. ï. 2154,
■ignUai s. s et p. r. It. d. I. R. I, 6,
rowlgnox a, s. Dol. p. ICI, et, avec
' initial, loiuignol, loiudgiMl h. d'I.
p. 6, rosHignol; de luieïniolut de
/•urinilil, avec cbaugcoient de I
K«m1, rosenu; dérivé d
I simple qui
Dônd.
desus un cbeval roii (A go
De rusHU. Dlmin. nMMl
roUBselel. Cfr. ros, cbevi
Bm. roi II, 197, cheval.
dérive-l-il de rdifui ou ci
(trois , rosi (cfr, rosse s. '
Dans le premier cas, roj
tbI bai, ftlexau; i
ive dans le prov.
rosegaiol.
lei). Bonet, rOMote v. roi, adj.
rosegaiol.
. rosegniol.
Ce mot BMtir 11, 339, rôtir, griller; part. pas.
e l'allem. empl. aubst. reiti, rôti; de l'ahal.
. roDciJ'^ ràiIjiM, subst. gi-rôiiii ou du
aisnifie- cultlqae, gallois râiil, kjmrj rAoslie,
étendant breton rotta.
Toi liai; Sot. rota v. rvmpre.
ROT
r. a.a-
1« torrfc».
1^ msc ùs '^mt IL l'A yr: X iM~
2L î^. :r'
iriMT
ir? A r.ii». 1. «K 3tfa ai ÎM^n
~^t iK "ÊUt uKu infsi siriiSuaBHO..
"«■m = iiimun «K gpiiiininin: xnrr-' ■:
ai "iffia 14.. ««< 2r. irmtm . Bh-
ISK :iu suc «A i-jHnuis. iiiliirL
T--nr«> Jùp;''!»'. -vtBmwm
rjur *: ::rT «1 ihhkioc x .&&
niH Aon»u-s>miiinic cnim
f. iiiCL iiita. lort lu
l'ja p*iiMr«rr . ;ij iifiwmtiur 'tui
jf« :ii:!i i«:aui*: u .Vitaoïau 3^4*
i««««B<acii Mk lu «Ml. ^*;r aMBOL-^.
»«9|i«:'.:i ai ^doiitiua
RUS
381
SAC
BvMhe, itnqttè, écorce d'arbre, mcbe
d^abeilks, parce qoe les niobet pri-
mitives étaient faites d*écoroe; du
celtique: ancien irois rùse^ écorce,
gaficns rû$g, breton mtk, mrjken.
Cfr. Dief. Celt. ï, 55.
Bum V. reûser.
Roaee v. rosée.
Ruer T. refiser.
Bxmqob v. tnsche.
BoMiiiol V. rosegniol.
Bnata, raitte I, 982. Il, 27. 316, fort,
impétueux, rude, grand ; pror. rustic
et ruste; subst. niftié, violence,
force, grossièreté; de rusiicut, avec
rejet de- la terminaison. Notre
rustre est le même mot.
Soatié V. mste.
Sut, nrte v. rompre.
Xnte ▼. rote.
BnTer v. rover.
Bns, ruisseau v. ru, riu.
Bns part pas. de rompre.
s,
Sa, lai, sa v. ses et isît. mes IIl.
8aal V. s6el.
Saas, sas, tamis, tas; Imâ. tmiaêiitm
(gloses de Scbelestadt p. 382) , slta-
cium; de sefa (:±:8Maceaiiï)) crin.
Le patois normand a le simple 9ei ;
mais ce nom n*a pas été admis,
parce qae les tamis sont ordinaire-
ment de soie, comme le dit M.lDu-
méril ; c'est parce qn^ sont faits
de crins, signification qn*a sato;
V. DC. 8. V.
Sable, sebelin, notre (marte) afbéfine,
fourrure; Imâ. sabeilrnus , sabellom,
prov. sebelin, Hembelin, ital. aibel-
lino, allem. zobel; mot qui notts
est venu des pays du nord -est li^^ee
la chose même, russe et polonais
sobol.
Sablon I, 51. 313, sable, grève, arène,
plaine; tabule.
Sae, s. s. et p. r. tas, sac; de taeem;
dim. saeet, saqnat, petit sac, sachet.
Sac, pillage d'une ville, vient aassi
de taccuM ; on a employé par méta-
phore, pour le butin même, le nom
de Tinstrument ordinaire en pa-
reille occasion pour -emporter le
butin. Saeer, sader, laeher, taabiar,
•aqaer II, 229. 301, tirer, mettre
dehorn, dégainer, tirer Tépée ; égale-
ment de siteeus^ sac, poche, comme
le prouve le composé demcher, qui ^
a exactement la même signification,
et est peut-être le primitif du
simple, où la préposition serait
sous - entendue.
Sac, laelie, sec v. sec, sèche.
Saear v. sac.
SaMt ▼. sac.
SaèhsBt V. savoir.
Saehflr, nddar, tirer t. sac.
Saeher, sécher v. sec, sèche.
Sachor v. sec.
Sader v. sac.
Saere, sacré; sacer; nerar I, 321. II,
4, sacrer, consacrer; taerare; imre-
ment, saieremant I, 86. 120. 213,
sacrement, consécration, eucharistie ;
de sacramenhtm, qui, dans le sens
propre de serment prêté par les
soldats (v. DC. s. t.), nons a fourni
serment, lequel se troore toujours
avec les formes «afnmnit, saire-
meAt, feremtiit, aBRamant, serramains
1, 62. 58. 387. II, 866; — tacre-
fiar, Mwrifier I, 56. 89. 149, sacri-
fier, fkire offrande, immoler; sacri-
ficare; laeriflfe, aaeriflee I, 52. 80,
^«acrifice , oflfhinde ; saerificium ;
laeiflaga I, 227, sacrilège; celui qui
commet le sacrilège; taeriiegium.
SaeiéBee v. sacre.
Saerafiar v. sacre.
^^^■^^m^^i^H
^^P SAC SAI 1
' SMnBwat ï. st,trt.
Sierer v. i^acrti.
iBUt f Je;, de prime abord, d'abord.
SaciUM V. »acre.
eu premier lieu; prinMltiv. pm-
SaenSM v. -«crB.
BMlUtg. V. .»cr«.
8«de, dom, agréable, disriuBtit; lapi-
inconsidéré, suffisant; primai «
la/Mii: — rtaaillir 11, 131. rejaiUir,
^^ (Henri Eslienue. PriWIcui'» du
rebondir, reculer ; trMMOlir 1, 3M.
^H langage fr>«çu»,r. 13).
■auler par dessui, outre, paner,
^V SMal V. soci.
éviter; omettre, pasaer soua lUmm;
^™ SmI ï. ,eel.
faire un écart, s'écarter; bondir;
SmUw t. seet.
être subitement ému; — rratalt.
SaatU, MttA lùaM, mMM I, 304. 11,
actiun d'enjamber , Je sauter.
-23. 236. 363, Uùcht-, trait; $agiila.
Sun, aatn, graisse; de laginat (toj.
Saga, tagemBDt t. savoir.
DC. 8. T.). .agina. Ce moi ^'eM
conservé dans notre compoié mm-
Sâi prou. r«(i. ï, ne.
doux.
Sai, çàï. Il,a78.
Sun, grussa v. satm.
Saisi V. seGl.
Saîn, satin v. soie.
Saiau r. seSl.
Sain, aaina, lainne, au* I, 100. 1«.
^H Saie, sorte d'étoffe eu laiue; Mie;
^H d'où laifin: dim. lagcllc.- de losa.
manière «aine; uner , Minai 1, 49.
^^H ordïn, lagurn, qui, selon Varron,
133, guérir, rendre sain, panaer;
^^H est UQ mot d'origiae gauluise; eu
lanare; tainetet t, 134, oe qui eo
^H ancien irlandais ini.
. sain, !iaulé;saKiliu, qu'on coDtncU.
^H Saial V. seSI.
en nnte 1 , -2ô6, et avec l'i piord
^f 8aUU T. Raette.
■antie II, 15.
Bdge t. «.Toir.
Sûne. aainne v. aaiu.
Stigd V. ee«l.
Sainement v. saiu.
Sa%iMt V. Mme.
gainer, rendre sain ï. sain.
Saiian» t. seel.
Sainetat t. sain.
Sailel V. aeGI.
Saingler v. «iugler.
BaUleor v. saillir.
Saillir, Mllir I, 381 ei aniv,, sauter,
Sain., Munt H, 364.
élancer, lortir, jaillir; aubst. aalt,
Saint, cloche v. seint.
MUt 1, 191, saut, bond, élan; de
Saint, saint I, 46. U, 297, lainl;
lalfiu; de là buIImt, isillerei, tita.
saHcliu; précédant on nom ptopie
de saint, il prenait l'article féminin.
ïomp. «uailler, uaillir, aialir, aBalù
parce que le mot (ciU étiil «on»-
I, l-2b. assaillir, attaquer; d'où aa-
UJUtM^'*^'"!'' • ■^^^' aasaiit, attaque; —
^ MMlI, aauDt, aialt. u^, t^ixi I,
entendu; employé subit. II, 114;
puis d'ici, par eïtonsion, le» reU-
^uea des saints, v. DC. sancU:
66. 308. 330. 11, 107, attaque, as-
superlatif aaintime. saintiame 1, 106,
saut; propr. ad-iaUat; — l'utra-
Mtir I, 335. s'assaillit, s'attaquer
on forma ladv. Mintenient I, M2,
^
^^H
^^ .^f^4 -^'^. ?ffe^iAjt^
Jé^^^- ,k.^Â &tMo 4. Am,e^^,a ^Jl^l ^ ^^
^ei^tjaA£^. ? ^>»s^W^ y»^^ 4j«^4//^, ^ff^a^ ^..^^
>^^_^ iJ«-tWrr/, :^ O^i/i/,
i;'
• /
L
^
; et le verbe i
3iiflor, Jcveiiir snint; — Min-
t I, ce. It, 360, sa.\n-
teié-.iaïKlitaf: nnatiurw.MiiitnaiTe,
Mintouia 1, 132. 9G4. 3îiS. Il, °9e,
«ancluaire: châsiie, rBliiinedesBa
lanclHarinm ; unstlflar, M^tafl«, Bùiima v. mx.
I, 321. H, 85, »anc(ifier, Bal, m), »A: tal; nlisr, uUm It, 79,
consBcrer, béoir; (0NcliJ!rnrr. saliùre^ de l'ailj. jn/iui, on fiiiaua,
Stintdt ï. Hslut, Haucc, propr. ce (gui «si t^até; ■!« là
Saintafler i. saini. rexpressiun laHic 4e mtr, pour
Baintgnigiit v. saint. t'eau aali^e de In mer; ilér. tau-
Saintetet v. saint. citie (v. Méu. n. v,); — lalaire II,
Ssintat (la) II, 2TT. C'est ainsi que 331, soJaire; latarinm.
porte le lexte; J'ai écrit la, pan- BaUin t. aal.
Mtlt qae saintet poarail nignifier Sate, lallt, aignifis d'abord une mai'
les choies aaiiiles, c'est-à-ilire les son considérable, un palais; poil
objets qui sen
du culte. Cfr.
enl à la célébration
roriginal et el-dea-
Sairement v. sacre.
Btialne r. mùAt.
SaiiiT, seUr I, 147. 5.'i5. Il, 4. mettre
qqn. en possession île (|qch., î-tre
en possession de ciqch., prendre
possesKlon Je qqch.
I prit pour la principale deK
pièces i|ui camposaienl anv habita-
tioD de ce genre; de l'ahal. lof,
maison, demeure. Sali enlaitlie,
■atle sculptée, d'ijonueur.
S4l«, sale; d'oii lalir; de l'ahal. solo,
trouble.
Btlt, «aaf, talT, wUt, mm, f. wln, taim
1, 74. 12a. 187. 383. 391. Il, 273,
sauf, sauve, sauré; I, 59. Il, 138
aauf, bormis, excepté; lahui; adi.
t I,
. 1B4.
293. Il,
, Bo.b.
poatetdoii, prise de pussessï
session; ImS. saitire, sacire.
sessina; de l'ahal. imjati
ttttjan, atlmod. selitn, pinc
tre; cfr. le compolé bitaijan , ail.
mod. Itttlttn, preudre passesiion,
composé qni a peut-iïtre donné m
signification à notre simple. Comp.
desaidr, desaalsir I, 2SS. 307, mettre
hors de possession, abandonner,
renoncer, délacber.
taiioti, teisoD, sesm II, 2'iT , saison.
au p
saluiairement, proStablcmeat ; nlver,
: I, 133. 135. II, 35,
MBuïcr, présener d'un iicril. pro-
téger: tahare; laiveiraa, santerrea,
■alTaot, aalvMr. sanvaeiir, saTter I,
47. 74. 309, sauveur, conservateur;
ralvalDTi MlTameat, s
19. 154. sBuvemi
foltamrnium : aalvatêit 1, i!
sanvelé, pmlccCion, silreté; propr.
talritat: lalTation, sanvatisn, aan-
TMdon, salot; lalcBlia; islat, aalud,
s. 9. et p. r ttlu I, 156. 255. 281.
salut, sBarement; sbIuib-
», uiii; aaluarl, 52. 130.
er, faire, adresser des sa-
; lalnlart: talvable, aalQabla
; propr.
Il, 378
s AL
:j:i4
SAP
11. UUt, salutaire: adj qu'il laa-
«Irait rapporter à salf^ tair, en
récrivant avec r. maii: il n'y a de
onrre<^e qoe l'orthographe en m,
pro\. aalodable.
SaUcr. nliare r. sa)
SaHir v. saillir.
SabM f. et m, namt, awame I, 31.
II, *~S- psaume: le fém. a son ori-
jE^ne daa* psc/aM, pris pour fém..
le mate, daas p$mimm§; nltkr, hb-
tânr I. ol. psautier: pêa!u
V. psaîterion.
Sait V. saillir.
laltÛT r. saioit'.
lateaUt V. fli.
Sated T. sait.
lalMT \. salf.
lafau, mIu t >ali
ialr t. salf.
t. sa-:
T. »v.*r.
î 1. >£•
Sa^raai «. >« :.
Salraser i. ^a•:.
Salre. :ti: ^. -: i-
\. Si".:.
teaipa Hitinoi, â As Mmw Vn«.
DC.
Baapras r.
Ban T. ten.
!, f. t. WÊBÊÊÊ, tmm I, Sa. £t Mng:
race; saafms ; M%Mrp HiDV.
112. 253, nigner, jeter ém «ng.
tirer do sang; ammfmimmrt ; d'où
Mîaaiavti wonav L 77
■Bgiaat I. 112, a^gtaat;
leuius pour saBgainoleBSU; d'os
Mwglaiitffr. ensanglanter, mdre
sanglant: La coaeBcerenc caicv
lar cheralz à ferir d* haaste» ei
«anglantcir des esporons ^Dial. de
S. Gr '; consp^ maKm^faastm^ aa-
U, 24C. aL«7. «uaaglaater.
V. iaioL
T. sain:.
\. sain.
glaaUàr t. jar.:.
Saagle *. .^iadre.
^. <;r.^!er
*:-i!er
Saa^jo:. Kar.^i:*:: de nmfmlim: lai
r «
*CZ-i--.
V :r. -:
giffier II. ->:. sk::j;o:<-r: nmg^tmrr
La :rr.ê n'u^îi-irr rs: assert ôc-
:.=.!: es I. :r.: ptLs zir^x iraiic ie
1. sf=,: f :.
jbftkiwA 1. : : s Si.: j ij' .:;;;,. t es:
• si. sr 1 .
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Sv-J*: .
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2 ^ L 1 :. i\\. i "• . SK r .
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Baiâii. lapint v. ssp
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tapinoû . »sp.
BauTenent v, «ait, ■
SiMluerv ,«...
Ba»er v. saK. 1
iXqMt V. s»c.
SaBTeRM ï. snll. ^^J
Bwaon ;. sart..el.
SaDTste r. milf. ^^^H
Sueu V. sBr.'i.el.
Bavaige .. «elve. ^^M
Sartngl, mrqail, ■arqasiu 1, UJ, mtod
Savant >. ^^^|
I, m-i. êtXku. II, 174, UTDOU 1, -.U»,
Bavear .. «.voir. ^^
Mlkau II. 317. ceri-ueil; >1a l'ahsl.
Savain v. savoir. *!
«irc, cercueil, avec la anlûxe ri.
Baveir, UTer .. savoir. i
, flarp, serge, meuble fail de celte
Bavene, drap d'autel, espèce de nnppe; 1
étoffe; lDiâ.«iri»; de lericvt, •<-
de anfipfov, mile pour s'osiiiyer %
après le bsin. |
Cfr. Méii. i. ï.
Baveor v. «ilf. _
laïkn V. aarcuel.
Savar t. Mlf, ^^^M
Sarkn v. «arcucl,
tamu T. ^^^H
Barpe, serpe; Je larptre, ùaas le iciia
BftTle ^^^^H
de jntrgart, (Jonc Featua dit : nam
lavlr V. ^^^H
..„„ ,, ....i. ■
bant. Cfr. M^n. s. v. aerpe.
Ba*(iir, laTÎT. uTer, lavaii. iftmar, ■
■wqul T. larcael.
aaveier, aavser 11. 57 si nui*., «a- 1
Swqiwiu ï. narcocl.
SuTuin 1. 10&, Sarrsaiti: SnrriifeiiHii
apprendre, itie inrormé. vouloir.
». Mfn. s. V.; adj, I, 105, pour ex-
entendre, avoir le ponvoir, lu force.
primer i)uelqae choie de pire que
l'idée Btiuehée à celle do Sarnuin.
mémoire 1 tdrpir de tarai, de tar-
SftrtiM. agràs, ïordflge» d'un taU-
cnit, rfe cn>tl el de fali. etc. t.
»au; lerlui. trewiii, noiti.
IT3. :t77. 11, 63, i>'entcndra ù, être
Bartii t. deBsartir,
versï, iimlrml en; «arrir à dire
Sarrir v. »erf.
II, 04. 363; inf. empl. lolut. «avoir,
Sai, latais t. saaa.
science, eaprit, raigon; faire tateir
Bai, BBC ï. fa>-.
Bat •. oet.
Sandre .. soldrr
aawit 11. tll, saice, savant; aussi
ttal V. salf.
Je >0;>îeHi avec rejet de l'i et clian-
Sask ï. snl.
l^emotit du p en t. tandis que |)our
Saume v ^aime.
•achant , le p a élu syncopé et t'i
Sanprendre v. prendre.
e«t devenu consotine. flavfe, Miv*
aw. ianrre v, wldre.
II, 5. 65. 31S, aap, laig* I. bG. IJO,
Sans V. «ail.
sage, nvant, pradout; prov. savi,
8»ue V. »al.
Bant V. saillir.
mtapiut {WtrouB M, 5); la forme J
Bantier t. salu.«
BaoradM v. «ail
«afiîw, laAiHJ, imÎhi, invie ou 1
BaBTtp V «elve
■nip*. d'où entia laji; car dirrele- 1
SAV
:i36
SEA
ment sapins aurait produit sache
(cfr. sabj. du verbe). On a pro-
posé anssi sapidus comme racine
de sage ; mais sapidus a donné sade.
Adv. lagemmit I, 172. 309, sage-
ment , pnidemment , savamment.
Sapienoe I, 54, sagesse; sapientia;
lapiaiit, sage, savant; sapiens; à
côté du part, sachant et de savant.
Comp. eomaachable, oouaehauto I,
215. Il, 58, diaprés les formes ver-
bales en ch (-bilis; roman: ital.
vole, vile, bile; esp., prov., franc,
ble; port, vel, se joint à tons les
radicaux purs ou modifiés des verbes,
Diez II, 268), propr. qui a con-
naissance, conscience de, particn-
lièrement d*une faute, coupable,
pour le latin eonscius. Sur aiafvir
V. II, 169; dans les mêmes cas on
trouve en prov. assaber, itaJ. as-
sapere; ce qui ne m*empêche pas
de maintenir mon opinion, quant
à Tusage actuel. JoBiaTOir, ne pas
savoir, ignorer; subst. I, 212 igno-
rance, incapacité, stupidité; part,
prés, nonsaehant, ignorant, peu sage ;
d'oîi noniaehanoe I, 227, ignorance.
BeMTOir I, 117, resavoir, .savoir à
son tour, de son coté, savoir en-
core. A deueo, à Tinsn.
Saror, MTonr, uiTur, saTenr I, 131.
220. II, 14, goût, saveur; de sapor ;
vb. MTorer, savourer; comp. aisa-
▼or«r, aiaynrer I, 217. 366, goûter,
es.sayer, jouir; assaisonner, donner
du guût; prov. sabor, saborar, as-
saborar; it. sapore, saporare, as-
saporare.
Sarorer v. suvor.
Sayoor, MTnr v. savor.
SeanoelMer, scaneilher I, 226. M. s. J.
470, aller de côté, quitter le chemin,
obaiiceler; avec une finale imitée
«le colle de chanceler et un radical
allemand: schvank , flexilis, siib<it.
<iuédoi*i swank^ curvatio. hollandais
swanhen, vibrare, titubare, mllmod.
schwanken^ titubare, haesitare. Le
w ne pouvait être représenté dans
la forme, et il est tombé, comme
dans rital. scancio, schincio, soben-
cire, qui ont la même origine, mais
il est conservé dans sguancio.
SeanoiUier v. scancelhier.
Seandale, plus tard avec e prépoié
Mehandéle, eaeandal*, aieaadla, et
avec changement de la liquide
aidiaiidra, afeaiidrt I, 294. II, 1S3.
196, et même eieaiile II, 402, scan-
dale, insulte, déshonneur, honte,
haine, inimitié; aujourd'hui plus
irrégulièrement esclandre; de soofi-
dahtm ; vb. aecandêliaer, tacanatlJiiif
I, 227. II, 137, scandaliser; publier,
divulguer, surtout le mal; offenser,
blesser ; scandaliutre (axar^alfÇiùa).
Beeiler, soéUer v. se9l.
Science v. scient.
Scient, esdent II, 290. I, 104. 364,
soientM, esdentos II, 290, il escient
II, 290, asdaatre, eadentre II, 990;
soientement, csdentement, sciemment,
avec connaissance de cause; —
sdenoe I, 159, science, savoir;
scientia; consdenoe I, 234, con-
science; conscientia; — niée, niche,
ignorant, nigaud, niais, sot, in-
sensé; nescius; d*oii nieeté, niai-
serie, sottise, imbécillité.
Sdentement v. scient.
Scientoc v. scient.
Sconser v. esconcer.
Scrafe v. escraper.
Se picard pour sa v. ses et cfr. mes III.
Se, si, soi, sei, sai pron. réfl. de la
3e pers. I, 133. 4; de se, dont
les différentes formes s'expliquent
comme me , moi , mi , etc.
Se conj. V. si, conj.
Se, siège v. seoir.
Seal V. secl.
Séant v. seoir.
Seanme v. salme
l (f£^u^ ■ Mf€^
' L
HI^V
^r SEA SEG bP^
Sent V. leei.
Secont. seconde, segont, second, secoada
Seu V. seai.
(Hconi, seonnil 1, lia. second,
BebtIiB V. 9Bb1e.
douxii>mv; icrirnif*); Hgrat prûp
8ee, iBCCbs, uc, iftche (Roq. a. v. snclio)
Il . 3M.
I,5a^, secs ile«aéolid, arid«; licMu;
Beeoiu v. secont.
leoher, saihar, HMbiei II, 338. Q.
Becoire v. corre
Beeon v. rorrc.
t»rir: sice<tre; de là udior, noIiilT
Becouer v. escorre.
Be«r«ie fém. de secret. J
deHBher, dewoherI,!3I, desaécber,
BecMit V. secret. J
BecTét. f. «eereie II, 1!)2. secret, *e- M
SMuliJer V. Mc.
CTKta-.teerelus; leereit, Mcroi i, 203, 1
Seohsr v. sec.
secret; lecrelunti le lecret de la ■
8««bDn r, 338. Hoquelort, smb .^n
mcise, le canon, parce qu'il se dit 1
cilcr aucun cxonple, donne à «e
a Toix basse; à secret, à tecroi 1
I, 400, en secret. J
BMtroi ï. secret. ^^J
apparient h la ratine celtique: irl.
8«oiLUtt V. ^^^1
.eiiff, kjmri ft«j, Imii. .i.cfl, prov.
Seaimd, sMitiBde v. ^^^|
iMffAd, c«c(i, jono, roseau. Mais
B^ V. seoir. ^H
Sedeir v. seoir. ^^^H
la langue d^oll, qui lu fuvarissit,
B^im. V. set. ^H
rend «elle ûljoiolf^o plus quf aus-
Beeir, lett v. ^^M
pucte. Je préfère rendre techen
6e&. seau v. sellle. ^^H
par bois mort, et le rapporter à
Seël, sceau, lettre, un des mois qui 1
a eu le plus de variante», dont
dtt uehora, ramasser, recueiUir
du bois mort, somble parler en fa-
iaiiel, teal. deaU. saigel. «eaid, uùal.
veur de cette supposition. Si l'on
■a«al. seiaul, sel, saal, uiel, s. s. cl 1
p. r. leauB, saiiaui, saUus, seai, hdi
0 en e (cfr. sccorir, socorir), on
I, 122. S.d.S.U.f.û-2r..H.d.Verd.
pourrait aussi rapprocher lecho» de
p. 15, Th. N. A. p. 1031, U. d.M.
MMhon, bâton, morceau do bois, do
p. 190, H. d. C. 18, Th. N. A. 1060.
toecut, proï. sot, souche, tronc
1053, M. s. P- ir, G39, J. v,H.451.
d'atbro — et socque, propr, socle.
4, H.d. B.II, aa, Bym. r, 2 p. 123,
base, appui, tioiicj d'où aansi Molu,
H. d. Verd. 17, M. d. B. I, 1090, R.
souche, proï. loca; car, soit dit en
d. 1. M. 3430, Ph. M. 35404. Tb. N.
A. I, lOOa, Ch. d. S. p. 38, R;m. I,
Minage, soc do l'allemand ilocA,
3 p. 123, etc.; de lisillum ; ib.
c'est ce qoB prouve d'une manière
leeler, saeller, seeibT, smOIu I, S2
irrélVagable le diminutif lùdt Aa
122. 1G6. 343. II, 43. etc.. sceller,
tacrmlut. Ainsi louche, lac partie
ficber; ligU/ore. Le e a été ajouti
d'une charme, et socque sont do
pour renforcer ta consonne initiale.
la m£ma [amiUe.
Beiiler v. seSI.
SMhor T. sec.
Béer, acier v. aoier. ■
8e«le V. seule.
Baëtie V. ^^^H
S«emiâ> >. sccoDt.
Begne, seigne v. ceindre. ^^M
BuiBiiy, luiue (lull, (iiuiLtattt.
^^^H
■^■^^^^1
SBO 338 SEJ
B«pM, MgMT V. signe. Belgne v. signe.
8«gii0U: T. sendra. SsigiMr, saigner v. sane.
Begtoor, MgBMragt ▼. sendra. Seigner, signer v. signe.
B«gnM«BMBt ▼. sendra. Baigneur ▼. sendra.
Segneii, tegania ▼• sendra. Belgnearle, ssigacoiier v. sendra.
gigaorfl V. sendra. Sdgmarir v. sendra.
fegnsrir ▼. seodra. Seigaier v. sanc.
Isgont V. secont ttigaerage ▼. sendra.
fegar, seSr II, 64. 00, et avee o Mtr BeigaemMBi v. sendra.
II, 848, sûr, assuré; de teemnu; Seigaori, seigaoïie ?. sendra.
fef à $€êr I, 391, en tmite sArtté; Seigaoïir ▼. sendra.
mefre à ssyar n, 176, mettre en Beigaonr, ssigaonrier v. sendra.
sûreté; adv. MgamMBt, seirsasmt, Seigaonrir ▼. sendra.
selrciMBtlI, 16* 43. 50, sûrement, Mgnar, seigaarage v. sendra
d*ane manière assurée; en sûreté, Mlle, seau, baquet; de iiiula, Imâ.
sûr; iegartet, leferliift, nfirle 1, 101. stelo, par euphonie pour sitia; aussi
295, sûreté, assurance; seeiirîlcs; masc. siclas, prof^ seiA. Sefi, seau,
seirtaaoe I, 374, sûreté. I>a Sf#r lat sUella; c'est la forme primi-
dér. asefirer I, 186. 180, attiirer, tite de notre sêou,
confirmer, garantir, certifltr; d*oà Ssùm, rets à pêcher, contracté en
tatnitfaiflr I, 272, oonirmer, ga- seine; de Bogêna, Cfr. Mén. s. ▼.
rantlr mutuellement; — aaefir, ai^ Ssiaer ▼. sanc.
seSrl, 297. II, 37, assuré, eertaia; 8dat, saint ▼. saint
adv. asettriMit I, 354, assnréaMnt, 8dat, salât, elocfae; proT. seob, sen;
avec sûreté, sécurité. de $i§nmm. L'orthographe en l final.
T. segur. au Heu de setn, sain, vient sans
Begartet t. segur. doute de ce qu'on donnait aux
M, ses V. ses et cfr. mes III. cloches le nom d'un saint La forme
lii pron. réfl. v. se. est restée plus correcte dans le
fitiaal V. seCI. composé focttn, composé de ioqwer
), soie V. soie. = toucher, frapper et de $in (sein)*
8eie, sels, soe, seae, sue, seue, siene Cfr. Rajn. L. R. V, 226, et Mén.
1, 140, sienne. Sete, soie, see s'ex- s. v. toqaesin et sain.
pliquent comme les correspondants Sefaiefier t. saint
meie, moie, moe; tome n'est que Beiataarie v. saint
soe avec o assourdi ; sue est simple- 8sir v. seoir.
ment le latin fiM avec e picard Beis v. six.
pour a (cfr. l'article le=la), ce qui Beisfane v. six.
est une nouvelle preu?e pour l'ori- BsisiBe v. saisir.
gine que j'attribue à mien, sien, Beisir v. saisir.
tien; enfin sieue est une copie de Beisoa v. saison.
mieue, et seue est pour sieue; cfr. Hsissante v. six.
meie III. Beivre, sdvrer v. sevrer.
Beiel v. seSl. 8eiz v. six.
Bsier, seoir ▼. seoir. Beise v. six.
Beier, scier ?. scier. B^jor v. jor.
Beit V. soif. Bigonier v. jor.
^ ■■» ».
» •. «s
• ^- . •
àçAt^^ ^J^,^i£a^, C^U^;/'^'-/o^^
éU. Sfa^ Vifs 9ir^ à ^-^tfcte*^. ^'^^'^/^ ^^
SejminiBr, t^nnier v. jor.
Bol, sfEsii V. seOI.
B«l, si lo I, 134.
Mie, wlel, 191. 343. II, IS^, «vile;
lella; vb. ullw, setlvr; comp. en-
Hllar, sïllcr, cnhnrnacher.
SelODC, Mlnnn v. long ei II, ^64,
SelMu V. soleil.
Sell V. lenl.
Selnm, Mlnme v. long et II, 3ti4.
8«1t«, w1t« I, l<33. forOt, boiB^ >i/rn,-
■(jTage, unvBg«, i&Tiige 1, 184.
II, 66. 247, 377, sBuvaBo. faroiiclie,
■lur, groEsier; de tilvatieut, prov.
saUstge, iial. selvoggio, Helvatlco;
'l'oii lalTagiiiB, laBTMliiiie R. d. I. V.
r I.
enfunlre ggn : M, ampl. siitiit. II,
'J14t d\'!i anamblemeat, trixiiieE
aesïintil^en el en ordre do baCmiUc:
Samhlance, lemblaiiElu v
Samblant v. sembler.
8«mbler, lambler, aaaler. si
nbler, |
■e , ressembler ;
assembler (v. plas bas); do nwm-
lare, limiliire.- le faire lamhler,
se faire [lasser poar; dir. Mmblant,
tamblut, air du visage, mine, fafon,
semblant, opinion, avis; rosasm-
lilance, image; semblable (sDbat,)^
montrer temblanl, faire mine; faire
innilaxl, ib.; au mien laithlanl.
m; & utemblM, en corpi;
. a9Bimblat;u, union;
ensemble, de com-
pugnle; ■'MitreiMmbl«r I, ITO, lo
prendre l'un à l'autre pour le bat-
tra i — rtMmblar, sembler k son
tour, rcasembler.
S«meiiw v. set.
BansilM T. semer I.
I. Smner I, 307, 33S, semer, ence-
mcncer, ripanitrei umittare; pror.
aeaiEnar,lta1.8eminare,eip.sembrat;
saaaiiM, semauM I, 331. 383, ae-
mence, graine; proprem. itmenHa;
d'où vb. Miiuuidar I, 283, semer,
IL Semer, tùparer, désunir, priver,
d^ponillor; de semif, demi; bas-
latin semus, «imare (v. DC); ailj.
prov. im, diminiw, dânné; tb. ita-
liei
prunli dans notre i
Semonw v. zfcmondro,
Bamondra, tewmdre I,
e ckrmer (sce-
' il u
mbic.
e qna je
pense; par lemblanl , par aembU-
menl, d'après ce qu'il semble, selon
rapparenceiêt-ldemmeat; tmnblanee,
■ambiance, semblanobe, rcsdemblanee,
image, miuc, minois ; à la tembtaiiee.
à l'imitation, à l'exemph d^i «omp-
diije»bl«nt.(fuirel II, 217, dissi-
^'muler; -v dsemblâ-, aasàmbler, m-
nuler [iiisitnulure, arec la signitl-
cHtion de linmO, assembler, rap-
procher, se joindre à ()qn., itrt du
cuti de qqn-, appartenir k qqn.;
aiscmbicr d 77H., engager nn com-
bat avec lui ; l'dijcntbfrr en baltiille
I, 160 H, 3S6,
, convocation, appel; de
!. Il y avait encore de
même raflnc ••i^on^r,^d^palei>
justice, donner assignation, d'où
ï-.'-a. B. itwc,
^ur^emQn^L.,8tçpei^ , .,
or* ï semondre.
Semoner v. ^emondre.
Bemonenr v. se moudre.
Bemoaa, asmoitse v. semoudre.
Semprei, sempre, itmprea ad V. 1 1, 3'i4. ÏO.
Soiumdra v. semondre.
i:di
■■ pron. poe <
m (le), riPi
l'anid*; dt. mi«n.
Sm, MB II, 333. 2
niï«o«i,coiidDitc,pTBdenc«: de l'abaJ.
•in, ib., Bllmod. liiin. On confondit
Je bonne lienre ce mot atec la dé-
rivé (le leiuut, et on loi donna an
* (>) an 1. r. et p. f., Unclis que la
véritable onhogrsphe eal vn n final,
ital. Mann, pror. fea. Voy. G. d.
V. T. 74. 84. 311. 1727, Ch. d. S.
I, 12e. SGO. IT. 134, etc. L'abat,
mi^oie STait admîa tm>, t^ensDs.
eiibalanliv. lenneit I. ^6. Coœp.
fonancr, fouMner I, 47. :;G9, H, e'.i.
2t4.385,mettTeboradnM;n»,rendri^,
devenir forcené, ne ne pouiéder pas,
égarer, mettre en tolère ;. part. pas.
bon do acns, inscnst', extravagant,
fou ; d'on loiMntiit, torocaerie I, 310,
rie I, 145. 189. 344. II, «S. tXt
'iBT , domination, jhûm
folle ,
gance, ra^e.
RClé, d
1 Pi-
rardit! BBn< doute, en ùre, nrat, r,
■enor, lenliiir, oniar, unuiir, ae^er,
■egeeur , iignor , ■ignonr , ngnenr,
■ingnenr, teignonr, Higneor, Hi^nr
I, 70. 1, seigneur, maître, souve-
rain,mari; Dieu; doienîor, le pluii
•ieui , le plus conaidéré, le plu»
reitpeuté. Stgttor-, etc., BO (lisait
aaasi des femmce. Se^nor droitU'
rier, vrai et légitime seigneur.
lieur, d'oii mcnttmr, du'composé
s. r. mimiîpieor, ». s, meaiire, xiMire,
De îii legnerir, uignorir, ilgntfiuif,
■i fin
! conjug.
du XIIIo siècle,
la 1
tard
l
uignaoTier, Mignenrier (pl<
encore Migneorùer) I, 208. II. 52,
inattri^er, doniiner, commander, gou-
verner, étro grand cl mognifiiae:
1, 59.
92, 328, d'nbord serviteur cbaigf
de la surTeillance et de la direcCioa
des esclaves, économe, maître d'bù-
icli puis intendant de la maiMn
royale (sénéchal); Imâ. tinetealau.
iniiipafciit; de l'abal. liiii-ceatt
(lini, gotb. iiNÛla, le plus anci*»,
cl tcalh, âoriiieur), le plus aneien
jsTviteur. De là tMie*ehaacia 1, SOI,
Mneacbanehie , sénéchaussée.
BenochancMa, Hnitelutiieie
BeoMchani r. aenescbal.
Seneaohaz v scnescbai.
SeneitrB I, 281, gauche; linûler;
■enettriar 1 1, 1 29, gaiiche,à la ^a
SsnestrieT v. senistre. *
Beugler, Hngliei v. singlcr.
Bangnarie v. iteodra.
SenllDr v, seiidra.
SeniSet v. iiignifier.
^Çn^f- ci^C^^Jt ,A^^^ ff?ii^t(U* ^ ^^iyy,,ât?à7
^
t «
Sennur t. seiidra.
enteudre; mais le in ii>: >i'G.\pli-
Senoo If , 334 et glos. o.
qaerait pas.
a«I10« II, :134 el gloa. u.
Banfteo II, 3-24 ot ^iof,. o.
Beaux V. scndra.
S«air, MOr. hù. tsd«ir. •wr, Mwr,
8«tu, unt, luia, teini. raini, uSiu
Hier, loair, laisr. wsr, or 11, 74
11, 2ei-
et siiiv.. FFeoir , asseoir, siéger, ftre
S«M n. 341, sen.i de »«»>; f««
plate, être sitiiù, être assis, oon-
•CM, faire qqch. de srnsti; edrs
venlri » imr 11, 78; pan. pr^.
leiu, être B«nBi5i Je j^b», de des-
■eant, empl. «ubsL 11, 78; comp.
sin prémédiliï ; ccimp. mmdi I, -il B,
rauant, haliiiaiil, demeurant, ayant
accord, ooascnWnieiit, assantîmant;
son domicile, eubsL vasoal obllgii
vil. MDtii 1, SZB, sentit; comp.
il riaidence 11, 79; d'oii rMMmtfi*
a«order;in..«.lirI, 335. 11, 27;
1, 53, action d'ftro bmIs, liége.
Miitiment, Mcquiuwemcnl; «mMUlft,
séance; te»ii>; — cotup aMaolr 11,
t^nnaentir, approuver, souffrir, en-
78, asseoir; constituer, Sier, ac-
durer; eaïutnlire; runupilir à qqn ,
corder; ctrc ïitui; Bssii-aen d'o»
c'otlaulier à, auivr« l'opiiiion da;
iHMwit II, 73; - deoM^ II, 79.
desaeoir.mesteoir, déplaire; onMoii
II. 80; poiweir II, 80. — lia od-
(iJerc, ou employa le part, paué
1.403, ïurlierêïipreMiue doua Icnenii
le jugement prononcé par eux, pois
d< w «nnseulir; - ■entani» I. a-iS,
de taxe, ioiposition, taille; nuire
scntcnre: untenlitt: ettrt mii rn
uiiin, concile du picrrua, eit le
•f»<«Hce H, 20a. Crr. Ben.
même mot employé d'une manlirv
Bwt« 1. iH. 3IG, ««nUer, ilicml»^
.^.nicrËie. - S*d, tiéd. liai, n I,
da ttmUa. Co mot est etKore un
«3. U, 40, eiége, place; naûlr»
iiBaga dans pliisioiirB patois, p. ex.
II», siè^e lU^tropalilain ; t«Je>,-
en Franche -Comié De là Mntals
dér. nage I, lui, =iL'gu; vl,. comp.
1, 335, aantaUe g. K. [la^moii 90S,
atdeger, aneger, a*e«ec. nu^et 11,
petit Mtitier. Bencisr 1. 339 II,
70 unit-, assicfier ; d'où rawgerll, 7».
396, sciitiur; du icuiilnriHi.
Beon, aean. son 1, I4G,
lastine, Kcnline, ordure; de lantiHu.
Cest 3 lu mot lexltMo, qui eîgnitie Sepnlobra v. lieictïr.
l'endroit le plus bas d'un Taisscau, Eeplllcre v. sovelir.
que se rapporta notre ttntintlU, Sepiiltnre, tapoltarer y
iiui Tut d'abord employé pour la Banil v. serrer,
dolte, parce que la ichIim su rem- Barain v. soir,
plissant d'eau, devait toujours fitre Sanmaiiia v, sacre,
surteilléc. Vossius di'r. seiitiuellc Ber«iiLs>tt v. facre.
de ritul, seutLuclla, dL' l'ital. sculii'c, Berener i. ncn
SËR 342 SER
Bamir v. soror. cfr. caoaille. On trouve eofin le
Serf 1. pers. s. prés. ind. de servir. sabst lerrii I, 287, service (prov.
Serf I, 85, serf, esclave; fém. wrv«; servit, cfr. Rayn. L. R. V, SU),
de iemu; tenrioei Mr?iM I, 52. part, passé de iervir empl. sobst.
119, service, céiémonie rellgieose; avec addition d*nn s, probablement
droit de servitude ; faire le êerviee par infloence de iervise , lorsque
Dieu I, 235; êerviitum; lervitoit, les finales étaient encore pronoo-
lervitat, servitude, esclavage; ier^ eées. C'est de ce part. empl. subst.
vitus; w&nttf larfir I, 151, à ou que dér. notre ierviette, ainsi pour
cum ace. II, 261, servir, être sou- «erriselfe ou serrtlelle. Cfr. teretr
mis à une servitude, être employé, tmefo^Je, service, ustensiles de table:
avoir en usage; unir ven qqn, deisertir une table, d*oti dts$erl,
I, 215, mériter de, gagner; sereire; oe qui vient après le table, le repas,
comp. damsrvir, detenrir 1, 126. 144. Stigaat v. serf.
187. 217, mériter, récompenser, Berghaat v. serf,
punir; de là damnifanee, mérite, Beii, ileri I, 66. 100. II, 44, serein,
récompense ; dseerte, deaorte I, 297, doux, mélodieux ; de seremify avec
mérite, récompense, salaire; mea- changement de Te en t après Tapo-
lervlr, desservir, nuire. Dér.atnrage, cope de la consonne », pour re-
Mrraigv I, 265. 278. II, 274, ser- lever la finale; prov. seren, sere;
vice, obéissance; cens ou redevance à $eri, sans bruit, en secret, clan-
que doivent les serfs à leurs sei- destinement; vb. terener, être, de-
gneurs; du part prés. seretenj, sor- venir serein, faire beau; ierenmre,
vaut I, 79. 163. II, 68, ministre, 8«jant v. serf,
serviteur, valet, servant. A côté Sermon I, 101. II, 69, langage, dis
de cette forme en v média!, on en cours, narration, propos, rcmon-
trouve une en j, </; sexjant, serghant, trance, sermon: sermo; vb. sermoner
sergaat, siergantl, 84. 5, serviteur, I, 79- 292. II, 82, sermoner, prO-
valet, domestique, ouvrier, coni- cher, parler, narrer, avertir, re-
pagnon, homme de guerre ; qui dér. montrer ; d'où sermoneres, sermoneor,
également de ierviens, et non pas scrmoneur, prêcheur, narrateur,
de Pabal. icarjo^ allmod. scherge, Sermon 1. p. s. prés. ind. de sermouer.
comme le dit M. Grimm, car la Sermoneor v. sermon,
signification primitive de ce root Sermoner, sermoneres v. sermon,
repousse cette étymologie: il s'est Seror, semr v. soror.
employé d'abord pour famulus, Serorge v. soror.
minitter; Vi de ierviens a pris le Serpe v. serpent,
son de la consonne, voilà tout. Serpent, s. s. et p. r. serpenx I, 82.
Pour les difi'érents emplois de ser- m. et f. serpent ; serpens , qu'on
vani et terjant v. DC. s v. scrviens. trouve abrégé en serpe, prov. sorp.
Encore au participe ferctenf, se ital. serpe. Le peuple de certaines
rapporte le subst. oerventois I, 68, provinces donne encore le ^enn
sirventc, soric de |)oésie destinée fém. à serpent.
au blâme ou à la louange, pur op- Serre, scie: de serra
position au lai d'amour; cfr. WolIT, Serre v. serrer.
Ueber die Lais, 306.^ UoQarquez Serrement v. sacre,
encore le collectif servaille II, 403: Serrer II, 384, fermer, enfermer, m
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serrer, presier, joindre près à près, wtiUmhn II, 188, septembre; tep-
embarrasser; de Mermre, de nra tember; leUate, itUiuite 1, 109,
(plus tard serra), serrure, cadenas. septante; êeptuigiHia,
De là aussi tarall, fermeture, dô- fltfinfa v. set.
ture. Quant à notre terre, ii est tatannta v. set
difficile dédire s'il faut le rapporter Balsabca v. tet
à ridée de pression, on à celle de Ittet ¥. set
lacération, auquel cas il serait iden- Batjm ¥. set
tique avec ssrrs, scie (v. ce mot). Im, ses v. ses.
Cfr. ritalien scfTtf, presse, et Talle- Im, iIm, lin, suif; desc^iun, êetmm,
uiand kraUe, serre, qui peut se Ml R. d. I. V. 113, sureau; de êo^-
rapporter à irtUmncii, courber, ou eu»; proY. sauc; d*oii le dimin.
krai^en^ gratter, égratigner, etc. sn-reMi (sen et arius, arellus^ On
Comp. dassirrg {desêiere 3e p. s. trouve aussi isir pour sefl; d*oti
pr. ind.,en rime), détacher, défaire, vient le r?
déployer, jeter; enssrrar, enfermer, Beat, sienne ▼. ses.
enserrer, enclore, envelopper. Saol, sol, sool, sal, stna» aons, ioo^iili,
Serrage, serraige v. serf. iSK I, 190-1, seul, unique; dimin.
SerraiUe v. serf. senlet, seulet; adv. iolemmit, sanla-
Servaat v. serf. moit, salsoMit, soitomait I, 132.
Serve v. serf. 151. 366. II, 47. Ô3, seulement;
Serreatois v. serf de là awntor R. d. a d. C. 3372,
Serviee v. serf. isoler, rester seul ; emsnkr R. d. C
Servir v. serf. d. C. ô610, A. et A. 2960, être à
Servis, servise v. serf. l'écart, isolé, s*écarter; cfr. le latin
Servitait, servitat v. serf. éeeeiare^ prov. desolar; — iolitiit
Ses, son, ses; sen, son; sa, ni, sa; II, 37, isolement, vie solitaire; $0'
sei, soi, sen I, 139 de ititif, stmai, Huu (App.); itltaia, e I, 865, seul,
tUQf sw, iuot^ siMU, et par ana- séparé, unique;
logie aux dér. de meus (v. mes III.); Stale I, 238, sans contraction et avec
do même les formes picardes ail, diphthongaison , itsle, iiaela, riiglt
sen, se, si; normand mu, angio- 1, 178. 267. 389. II, 271, siècle,
normand sonn. monde, climat; vie; les Ik sîsdss.
Ses, si les I, 134. tout le monde; deseculiiai; maBsr
Sesaate v. six. 1, 183, séculier, mondain; êêemUuru,
v. saison. Osnlamaat v. seid.
V. six. Star, soeur v. soror. ^tf«<# /f^f^7€^.
V. seoir. Stir, rarean v. sei.
Ssitier v. six. SeBr, sûr v. segur.
Set, sat, siet, sete, sept I, 108. 109, Senre, suivre v. sevré.
8ept;sf}»lein; septime, leCjau^ ladma, Senre, sur v. sor I.
sietme, setme, sietimo, coutr. dime, StMrement v. segur.
Mme I, 114, septième; seplimiif,* SeareplM v. plus.
setain I, 116, septième; senaiM, Seuinwa v. nom.
semaine, semaine; sepltmoiic; prov. Sairtaaoe v. segur.
septmana, ital. settimana, semmana; Sairta, Mwrtait v. segur.
septentrion II, 279, îb.; sepfeiilrie; Saoa, sceau v. seSl.
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serrer, presser, joindre près à près, sstanlire II, 188, septembre; sep-
embarrasser; de sermre, de nra tember; seUata, stUiuite 1, 109,
(plus tard serra), serrure, cadenas. septante; êepêuâgitUa,
De là aussi tarall, fermeture, dô- flsfinfa v. set.
ture. Quant à notre terre, il est BaCaamte ¥. set
difficile de dire s'il fàni le rapporter flitiinlirt v. tet
à ridée de pression, on à celle de Ittet ¥. set
lacération, auquel cas il serait iden- Btffm ¥. set
tique avec ssrrs, scie (v. ce mot). Im, ses v. ses.
Cfr. ritalien scfTtf, presse, et Talle- 8«i, iIm, lin, suif; dese&nai, seonai.
uiand kràUe, serre, qui peut se Ml R. d. I. V. 113, sureau; de eaku-
rapporter à ftrtiiiMncii, courber, ou cm; proY. sauc; d*où le dimin.
kralten^ gratter, égratigner, etc. tm-re«m (sen et arius, arellus^ On
Comp. dsiiirrsg {deêetere 3e p. s. trouve aussi isir pour sefl; d*oti
pr. iod.,en rime), détacher, défaire, vient le r?
déployer, jeter; enssrrar, enfermer, Beat, sienne v. ses.
enserrer, enclore, envelopper. Saol, sol, sool, sal, stna» aona, ioo^iili,
Serrage, serraige v. serf. isk I, 190-1, seul, unique; dimin.
Serraille v. serf. Mslet, seulet; adv. iolemmit, sanla-
flervaat v. serf. mmit, snlMMit, wùimmt I, 132.
Serre v. serf. 151. 366. II, 47. 63, seulement;
SerreBtds v. serf de là awntor R. d. C. d. C. 2372,
Serviee v. serf. isoler, rester seul ; emsnkr R. d. C
Senrir v. serf. d. C. ô610, A. et A. 2960, être à
Servis, senrise v. serf. Técart, isolé, s*écarter; cfr. le latin
Senritait, servitat v. serf. éeeeiare^ prov. desolar; — iolitiit .
Ses, son, ses; sen, son; sa, ni, sa; II, 37, isolement, vie solitaire; êO'
sei, soi, sen I, 139 de finis, stmai, liuu (App.); itltaia, t I, 265, seul,
sua, «ni, fiMM, siMU, et par ana- séparé, unique; seftloneiw.
logie aux dér. de meus (v. mes III.) ; Stale I, 238, sans contraction et avec
de même les formes picardes rii, diphthongaison , lasle, siaela, riigle
sen, se, si; normand mu, anglo- 1, 178. 267. 389. II, 271, siècle,
normand sonn. monde, climat; vie; leê li sîedss.
Ses, si les I, 134. tout le monde; deseculiiai; ntaBig
Sesaate v. six. 1, 183, séculier, mondain; saculsrij.
Ssion V. saison. SenlsoMBt v. seul.
Bsssante v. six. Star, soeur v. soror. ^tf«<# /f^f^i^.
Sessioa v. seoir. Stir, sureau v. seA.
Bsitier V. six. SeBr, sûr v. segur.
Set, sat, siat, sete, sept I, 108. 109, Store, suivre v. sevré.
8ept;sf}»lein; septime, iiCjau^ sodma, Seore, sur v. sor I.
sietme, setme, sietlBio, oontr. siime, Seirtment v. segnr.
semé I, 114, septième; seplimiif,* Seareploi v. plus.
setain 1, 116, septième; senaiM, Seuinem v. nom.
semaine, semaine; sepltmoiic,* prov. Sairtaaoa v. segur.
septmana, ital. settimana, semmana; Sairta, laortait v. segur.
septantrian II, 279, îb.; sepfenlrîa; Saoa, sceau v. seSI.
ritX
r^9
. ««ni V. «eml
134 oo fit
adj. po«r. V
fMtsrt I, fU^I. â:*;). U. 1:».
p«ltnre , enterrement . fan^nilks :
«époUrre, t4>sbeaa; tepmiimrm : de
la fifiltOT, HpcatBnr, «looiier la
«•sf»altore, enterrer: comp. CMifBl-
r, enterrer) înhamer :
I, 14^, s«{mlere:
Mp«lmm, tipmiekrwm. Pour le
e4 r. Frennd L. W. «. «
MVinl V. flerrcf'
ftvtnlawit r serrer.
Stftrfttft I, 50, «crieux, f^viré. <k-
vérité; §ererilas.
8«irrt, Miirt, nerre, neue, mir, nsre,
fiTre« nrxr, nevir, narSt nrre, toifre,
rare, tore II. -Jlf) *:t *iiiv.. Miivrrr.
f^^iur-.uivr^, accompaL'ner. continuer,
imiter: part, pré.-î. empl. ^ub-t. li-
T«nt, iniant, -iicceT:*etir, «le=cen-
'lant: -ri h-, t. raite, lente, date. Bte.
-uitr;, poMmuite, file: oomp. coueTre
II, 21.'i; consequi: 'l'oû aeonaerre
II, 21.0; enaerre II, 210: insequi;
— ponevre, panerre II, 216: per-
tequi; poneneret, poneor, poraenor
1,77, persécuteur; pertecutor ; per-
•ecntion I, 120, persécution: per-
iecutio; «In part, exêcculus (exsetjui),
on forma exttrutarc , exécuter, ac-
tionner, poursuivre, exécuter; exe-
cator,execatour, eMeketenr.escheiteor
I, 148. 244, exécuffiir. «lui «,*xé-
«.utc; exficutor.
Sevrée v. sevrer.
Sevrer, seivrer I, ;î(>4, .-réparer, divi.^er,
partager; sevrer de tic II, 5, quitter
la vie; de separarc. Notre sevrer
a pris une signification tort re>lieinte.
Do là, part. empl. subst. . sevrée,
rparation: u'ij several, r|iu est sr
tronve aoaai écris mrtt
* fîMa 5:0. u, 151,
pver. dêtaeber
donner, roapre: Is dlcncvrcr If, 49.
la Mpantk». le paitir; de là ém-
tty là^, aépamtiony ftêjnnioii.
raptnre. départ; dMMvniHB E, f3€,
abandon, délassement, dcsertioa
Kf seul V. «eol.
K, six ▼. six.
T. six.
V. six.
X, six.
V. dix
T. six
Seizxxne v six
Si pron. rétl. \. so.
Si. «es V. ^ei
Si. le .;onj. II. 201 : *t — non II. :;j:.
Si a-lv. et cûnj. II, :jlV2 ; ,i ke II.
3d4; par si que II, 300.
Sibler, ofler. >ifder: «le stWarr. vteiiN
sifilare, I>C. 8. v
Siècle v seule.
Sied V. seoir.
Siegle V. seule.
Sien I, 140. -ion; formé «.le iem.
comme de mon ou fit mien. v. s. 0. v.
Sierain v. soir.
Siergant v. sert.
Sierge v. rire
Sieri V. seri.
Siet v. set.
Sietime v. ^et
Siene v. seie.
Sieure v. sevré.
Sievir v. sevré.
Sievre v. sevro
Siez V. seoir.
Sifler V -iM'i
9^
^(_ loA Ù^4i . S^^^ ^O^piML. <^M/ir0téO. /{feO^.
SIG 34Î
Siglatm, Horlc ilo vctemeni arroudi
[,or le hns; riioffe dont on le fii-
»»\l; lie Cj/cliii {ivxiot), ïOrtC ûe
robe trninante n l'usage des remniE^.
V. DC. 8. ï. ejclus.
Bigle, loile; liglet H, 3Tâ, aller b In
Toile, cingler, HBTiguer; de l'uncien
aoto'tB tigul, voile, ilgIa,tùTeioilv-.
ullmod, tegtl, aegela. Déa le XlVe
Bibde, ou iateruuia » à ligltr, d'oii
singler, nue nous «crîvoiu fausse-
inenl par un c initial; eB|j. singlar.
Bigler V. sigle.
Signe > eeigne , etngne , srame , eegne
II, 3â8, signe, msr<iuu, indice,
rciiscignemeni : cuiistelluiion ; de
lîj^ntini,- eigner, «iogner, leigner,
teignier, ugner 1, 332. 387, signer,
marquer, mettre un ifinij,- faire I
ligue, a|ipGlur; faire le iiigae do U
croix; tigitart; ligner en rroi: I,
143; de ta ueigne, eâtiniBtion; as-
SIM
porter notre (rinj. Je citerai en
<lerni«r lieu le ooinp. praigner, pri-
tigier, a>cc toute» les variantG» du
simple, de praesignare, dans un
autre sens que ueini du latiu clae-
slque, pour dire bnptiicr, parce
i|n''on vene l'eaa sur la tËM de
l'enfant eu faisant te signe de la
crolji. L'artc du baptême étant,
apTèi la naiBsauce. le premier de
in remplaça pre, pri pur
r.(v.
vO. 'I
>H, et
tsignutioii,
indication; cliose assignco , hïpo-
thcque; anigner, aeinier, aeenïer,
aaseaer, auner, assener (i. y, i.);
'1*011 caaaigner, B^:ii|^Ilc^ en dùdom-
iua(;emeot; — eaienge, emeigne,
enuigne, anuigne, eniengnell, 290.
a68. 3l!0. 370, signe, rcnseignumeni,
de dmpeau
pagnie; dci latin iniiiriua (insignie);
faire cnieigne, faire bigne, donner
nn signal; d'où eneeîgneii mettre
SCS enseigne»; tandis que de in-
lit
euigner, enseigner, enaaigner, en-
sei-^nci , Instruire; part. pus. cmpl,
lubâi. sueigné, docte, savaut; d'où
dewaeeîgiieT 1 , 38S , dùaapprendrc,
taire oublier; [Bnieigaar, II. Cm
^galsmeul à ii^hi;, liu'iI fuui rap-
siir iiqeh. , et dans Ben. 1, p. 3T,
on le volt Diéme exprimer l'idéii
d'enebanler par un signe.
Bignefljuice i. aigniHer.
SigneSer v. signilier.
Signer v. eigne.
Signerago v. sendra.
Signeiie v. aendra.
Signeur v. sendra.
SigniBement v. i^ignilier.
SigniSer, iigaefier, Mnifler, lenefler I,
Qâ. 193. 321, L>(!G, signifier, mar-
i]uer, dcai(;ncr, lùnioigner, diSelarer;
siijni/icare ; d'nii tignefiauoe , tenS'
fiance, unefianclLe I, 2ii',i. 37j. Il,
2, marqne, lénioignage, déclaration,
signiQcalion ; ligluSemeol, eiguili
cation. Cfr. signe.
Signor, tigsorage v. tiendra
Signarement v. seudra.
Signori. lignorie c sendra.
Signoril v
SigUOOT,
Signourie v. seudra.
Bignourir v, sendra.
SU, i\ le I, 134.
SileiLoe 1, 306, ailence; lUemium.
Siller, ailler, faire no silluo; subti
aillou; de l'ancien norois nlû, sll-
lonner, touper.
âUI
I, M ki I, IM
ce la
pM iTabonl le
OB les CDD-
rcnl, cl riifmmË isH par
tout k lait
C'étaient dee nellei à
k, eoBipoeé, feloo da M. da
da ■rfeaaw et t»-
ëirmmniwm, avait la Cmom d'âne
gaitaia noderne. Ella avait pla-
«ieara eordes qae faisait vibrer nne
roos et des sillets mobiles rangés
le long da nuuicbe, enfin nne mani-
velle poar faire tourner la roae.
IjM ekifonie est ce qae noas appe-
lons vielle, tandis que dans Tan-
cienne Itngue la vïele éuit an in-
Htrament à archet nommé aujour-
d'hui violon.
Siaga, singe; iimia ; dim. singot, linge-
tiaas, petit singe, jeune singe.
Ungetlaos v. singe.
ttagiar, miagler, senglar, eengler, mb-
gUar, leaglier I, 67. 107. 210. 273.
II, 401, et au s. s. svec r retranché
sangles I, 74, sanglier; Imâ. sîa^-
/arts. Il a reçu ce nom parce qu'il
vit seul, excepté dans les deux
premières années, comme le dit
Ménage. V. 1>C. s. v. singularis.
Bingne, singner v. signe.
Bingnenr v. sendra.
Bingot V. singe.
Bingnlier I, 272. H, 195, singulier,
seul, unique, extraordinaire, parti-
culier; iintfularu.
Sir V. seoir.
Sire, lires v. bcndra.
Sirre v. scvrc.
Hfia V. sevra.
9bt, MOL, mtK. tiê, arii^ riia 1, 106. 100,
eontr. iém I, 114, lixièMa; ibÉi
I, 114, siaièmc; saata; WÊÊàm.
selier; mgÉmnm: HiM^ mm I, lOS.
100, sdie; seteim; da a ai^
115, seiziesM; nnata,
mcmta, isnBta, rimnia,
soixante; seara^ta; de là rimaa-
ti0M I, 115, soixantième
Boavet v. soef.
Befait, saUt I, 137, sobit, prompt,
soudain; mkiius; adv. ■nhiliMMt
U, 353, ib.; sodaia, sadain M. s. J.
505, soudain; fii5tloiieiis ; prov.
sobtan, subtan; sodeamaat I, 128.
349, soudainement, subitement;
fa6i/a Mens; prov. soptamen, sab-
tamen.
Soe, sook II, 2*25, soc; de socciu,
ainsi nommé à cause de sa pointe
recourbée comme celle d*un soulier.
V. seclion ad fin.
Soeorre, bocotb v. corre.
Bodain v. sobit.
Bodee v. sol.
Soe V. scie.
Soef, nief, woef , soeyf (soea, aouea) I,
66. 100. 78, doux, gracieux, agré-
able, débonaire, tranquille, suave;
et adverbialement; do suav9$; dim
loavet, inavet, loaavet, suavement,
_ ^^^m/^ ^i^' -^HHi/l^^ 404k «Z»»^^ <»«.A«* «vaftr^^
y^^i^<Mt. _^<^*É*^. ^y-^ a^-fiê^Jét^^jm^étum a*^ . -^
'^v.
* *'
. \
SOE
347
SOI
agréablement, doacemeiit, tranquille-
ment; fuaTite II, 241, suavité; tua-
vitat; matimie I, 298, doucenr,
soulagement ; pour Muavitudo. Egale-
ment de smtvts, par dérivation ro-
mane en are (soavi-are), aMOager,
asoager, aioager, amaiger, aHoageir,
aMonager, aMOoagier I, 145. 184.
234. 290, adoucir, apaiser, ama-
douer, consoler, flatter par des
paroles douces et attirantes, calmer,
soulager; d'où aioagemaiit , adou-
cissement, consolation, soulagement;
comp. ratoager, adoucir, consoler,
soulager; raaaagement II, 220, sou-
lagement, consolation.
Soel, seuil v. v. sole.
Soël, sceau v. scêl.
Soen V. suen.
Soentre v. soventre et II, 368.
8oer, seoir v. seoir.
8oer, soeur v. soror
8oer, soir v. soir.
8oea V. soef.
Soirere, lofferre v. soffrir.
Seffire, infllre, fonflre II, 16. 306,
suffire, contenter, satisfaire, plaire;
iufficere; lofllaaat I, 101, suffisant,
satisfaisant; adv. lottiaiimaiit, lof-
flaaninant , lenfUiamnant , loattiaii-
mnt 1, 241. 296. 389, sofflsamment,
d'une manière satisfiaisante.
BofBaaiuMiit v. soffire.
SolBiaiit V. soffire.
Bcfflianment v. soffire.
Boflar II, 239, sooffler; suffare,
SeAraigna de soffraindre.
Soffraindra v. soffraite.
Soflhdte, Minrete, wraibate, lofMte,
■onfiraite, niBraite I, 239. II, 228,
manque, disette, pénurie, faute;
adj. Mffiraitoi, niBraitiia II, 200,
■oflreitoi, lol^toi, pauvre, indigent,
dénué, manquant; prov. sofraita,
sofraicha ; sofraitos, sofraichos. Les
formcii prov. en cha, ckos^ nous
mettent sur la voie pour retrouver
la racine de ce mot, qu*on rap-
porte d'ordinaire à son/frir. Sof-
fraiie dérive de tufraciuê (suffrtn-
gere). On trouve aussi le verbe
ioAraiiidre, manquer, faire faote;
prov. sofranher; de iufringere,
SoAraitoa v. soffraite.
SolBraiioa v. soffrir.
Safl^ranla v. soffrir.
8oAr«r v. soffrir.
BoArete v. soffraite.
SoAnr, nflUr, MOinre, Mffém, loArer
I, 408. 9, ofr. II, 407, Mwfrir R.
d. I. V. 216, souffrir, endurer, to-
lérer, supporter, consentir; tuf erre;
f tofrir de qqck,, le supporter,
s'y soumettre; se toffrir, se con-
tenir, se modérer; ioAranee I, 331,
souffrance, patience, tolérance; tmf~
fereniia dans Tert.; adj. toAranle
I, 188, souffrable, supportable.
SolMta V. soffraite.
Sofraitoi V. soffraite.
Sofretoa V. soffraite.
Bognentage v. soin.
Sohaidiar v. hait.
Soi pron. réfl. v. se.
8oia V. seie.
Soie, Mie, soie; poil de certains ani-
maux; de ssfa, poil long et rude
de certains animaux (cfîr. etp. pelo,
poil et soie crue). V. DC. s. v. seta,
ou, dans un exemple de 1118, on
lit seta serica, c*est-à-dire poil de
soie, écheveau de soie. Dérive
sali» y qa*on trouve contracté en
Min (Plus volontiers Testranglast
d'un sain. Auberj éd. Tarbé, p. 3)
De teta, vient aussi notre se'fon,
taie, espèce de brosse.
Beier, seoir v. seoir.
Mttf tmr, Mier II, 75, scier, couper
le blé, faucher; tecare; sbst. scie.
L'orthographe en se a été intro-
duite plus tard en remontant de
nouveau à la racine.
Soif, leif 1, 153, soif: do stiis; prov
Cfr. !
mlieur, MagnobnLlus
Sotgiuuite V. soi».
Scdg'nentage v. aoln.
Bain, BOing, «aig I, 1ti9, Noiii, isoud;
soignée, icagner, avoir île l'incguii'
iiiiJo, aiUur, fournir, foigiier: tlilj.
sonions I. 129. soigneux; adv. to-
niouismeiit I, 134. 151. 3, aivc coin,
soigueuBement; — dur. goignants.
BOigauU , ninMnte , Lcinculiinc,
femme illi;);iûni«: uignantagc , m-
gnentage tl, 'Md, loignaatage. mon-
«ntage,
f femi
bmain II, J77, affairt-, nécesBité;
bnongne, beuigns II, 2S0 3TT, sf-
gnier, bndgner, beiaingsin, bsnm-
gner, biuaignec II, 2TS, î-irc n^cos-
^aire, fnire licsoiii; fnire dcB uffuire»,
inivaillur; abeuigne II, 349, qui n
l»'iiii^; beaognal, besoigaetiB, beaoiuos,
beiaignoi, besoignol, besaiguus, bs-
aoisgni» I, Kill, i[ui esl dans lu
beauiD, puuvrc, itidigciil, urgciil;
bsBOignable , bauniable , nécessai re,
éloigne, eaMM, Mwine, n^ceBsilé,
ulTuire, diflicull^, cuipÈcbcmant, cm-
burrub, duDgeri |)êril, prc&ee , ex*
<'USG, raison allégui;!: pour s'exuuscr
do n'avoir pas conipnrn ou juilioo;
eu danger de mort; Gnolgner, w-
OD justii:e la raison pour taquoUe
ijti n'a pas couipani; ««aiiumBnt,
uKcusc en jusii>:ct eMOinleres, uclui
uom (t'un autre; — eaaoignier, en-
lonier, euBOOgiier, oniDooier, duu
SOI
embarrastor
nungnw , craindre, apprébendct,
regarder k deux fois, bnlaucer, rc-
cuior, — La buse laliDttq dinll
mtnïi, Bunnia, sonia pour fin;
loniari pour loigncr, tittHiia, ci-
conia ponr etioignt, etc. Sdon
H. Grlmm mmûa est un mul d'ori
gine rranque, qui équifuiit à l'an-
cien norois ijih, abnegalin, propn-
nient - n l'ancivii saxuu imiuna.
justiHuaiion , excusa, d«rense, en-
pJ-chemetit ; gotbique mnii (iMlj.).
vrai; tuitja, vàrilé: (tik) nHJm,
(te) justifier; tttujvnt, jnatiGcatiea,
lietain se rénnït trâs-logiquamait
ù la radne indfc|uùc, mais que Taire
du lie't Ce ne peut i>tru Ja prù£x<
liea , ijui donne toujours au mut
l'idiio du quelque clia«c de [aux,
de défectueux, da travers, cl la
sens du betùin reponsao une pa-
reille inlerprûtaiion. Cependant jm-
allemand de la m£mi racine avec
lie iuilial, et il faudrait p«it-Alte
rapporter (riuiii ù uuc auttv r«clnc
qui se montre dans l'alial. |>itni-
nigi, iiiimitji, wrupuluni, son^-
lositute (<ifr. le bas allemand nO'
derno tânj<7, laborieux, âconmie},
ou bien admettre l'inBucnce il'ua
pareil mot dans notre taein. (^OIBI
ù l'anglo-iaxon ijfiij, l-yug, o«o-
patlo, prupoaù par M. Grima conUB*
radno de ieimn, je ne voia pa> la
possibilité de le faire concordar
aveu lielain. Du L'ange enfin pm-
pose de dériver aoin de sammium,
parco qu'une ancienne ffûat a
fiitii/ifia; mais comment dénlop-
per du suinniiiHi les sl^niBeations
i dus composés^ Cfr, de plut. Mii^f,
iaitgtr de
, Boir, s
SOI -M
I tard, faim lard; sbsl
mir, priiuoir i, 119; di'-r.
lin R d. I. V. p la, se
L'orlliographc primitive
n pas
m l'admet n
range
itinairement
SoîMuiU V. six.
SoiiamBT ï. jor.
Sol, tm, monnmie dont la valeur a
iitiangé selon les paj^g et selun les
lempn: Ue lofirftii, d'abord mon-
naja d'or, pais auHai d'sri;ent, c'cst-
â^iro monnaie épaisse par rappnrt
il la monnaie brocléate. T. 1, 94
on trame la forme irrùgulière nid;
en confrontant, rital. saldo de soli-
dos, on pourrait peal-Ctre admettre
une fonne inJ, d'où taa, cependant
je crois cjiie au est ici ùgal à û.
De là Mldse, tondes, Mdee I, 344.
103. 257. I], 3G9, solde, paie d'nn
bomme de gnerre, salaire; loldaîm',
nradoier, loldeier. ■oudeer, wldier I,
148. 321. 300. II, 50, soldai, mer-
cenaire; fém. loudeieie 1, 235, lille
SolM, soleii Y. soleil.
Bclani V, soleil.
Solui V. soleil.
Bolu II, 129, lolaii II, 194, Mlu,
Mndai (1} I, 3Ô4, sonlaRemont, eon-
solatîDn, plaisir, agrément, fami-
litrlté, entretien, badin âge, diver-
[•.Ibieinent -, de lolalitm
9 SOL
•Dlacer, faoIacUr II, 53. !. 2bi,
•oUchier R. d. 1. V. 74, consular, rû-
t:r6or, réjouir, divcriir, se dirertir.
V. DC. ealaliari.
Sol-dM V. sol.
SoldeieT V. sol.
Soldoier v. sol.
Soidre, undre, lOTre, uudre, ■anre,
Morre II, 2(M et âuiv.; otimp. ai-
■oldre, aïoldre, anaodre, avanre II,
204; [rrre aitolue I, 308, torrc
aaiatc; jocJi aliotii II, 206, JQudi
saint; penoldre, punoidrs 11, 20ti;
rewidre; diuoln M, s. J. 505, mou,
faillie, dÎTi-glê, sans mesure; dU-
Sole, plante des pieds; solive, poutre;
de lu/un, fond, fondement; soel,
mel, mail I. 74, seuil; de lolea,
aemelle, d'où poutre, eti^; toUoT
II, 243, cbarpente, plancher, plata-
forme, otage, cliooibrc baute, gre-
Dier, nujotird'hui encore en osage
□n ce sens dans les patois, p. ei.
à Montbcliard louiie ; ds l'adj,
(ojariiu. C'est ùgalemont de leJd-
riui nun vient ntin, wllar, Krallar
I, Ë9, dans le sens de soulier. Le
poissou aole a re^u foa nom de sa
forme aplatie. Cfr. Mén. s. t.
Soleil, lobil, ioIbI, soloil, lolal, aoloi.
■oUi, ioUut, aoleui, wlaz, seloni 1,
8G, 7. 33, soloil; propr. lalicului
pour sol, prov., esp. sol, ital. soie;
vb. wlemar, briller; cti
e éclairé du
aoleil. Cire au soleil.
Solaillir V. soleil.
Solel V. soleil.
Botamant v. seul.
Soleai V. soleil.
Solier v. sole.
BoUtelt ï. senl.
SoUer V. sole.
, solennité;
•OlatitT, Soloil r. soleil.
^r* '^^^^^^^
^^^^^V* SOL 1
^ ^oir, tODloir II. hW-5, souloir, avoi.
Df:. s. V.: de là wmier, aomnfan. '
^^1 oouluiue : lelrrr.
■tuner 1. 7t. 206. II, 'i-i?, béi« ie
^^m Solol r.
somme, dieiil; Mnaviier, poutrr.
^^^^ Bolom, iDlnm v, long ei II, X4
solive; tommeHer. officier de la oour
^^H Solonc, loliuio V. long i^t II. 304.
chargé de faire porter tout m qai
^^M Bolot
est à son usage; anires nOcien,
^^B Soltain. e
entre autres, <.-elni auquel nous don-
^B Som prÉp.
nons encore ce nom, parce que le
vin ëuit entré par chatgea du»
^^H rointe, bBut,hamoari do nmmiini ;
la cave; etc. etc.; vb. comp. af n
^^1 ri jon 11, 331, à bout; m i«n, en
«rminer, eharger, «nrohargcr. fSn
^H «a» n, 331. en haot, au eommot;
iK-cliir sous le poids, aïraiBser. ett
^^1 par IDO, par <le»in>i, et tout h la
II. Sonne m. I, llb, sommeil, tomme.
^^P pointe, aa point de O. d. D.3104.
propr, pour lom, aUn sans doaie
^^H Notre mn, écorce dos graios, deâ
^^H ctiréatoB, etc., propr. ce qui reate
SKinmKi, (onui; ou bien est-il formé
^^H ea bauc, le dernier dans le crible.
da dim. KUneil, sommeil; de tM>-
^^H est U mènio mot. C'est do ce tam
Hui; do là tomaillM, endormi, en-
^^B i]iie noue avons dur. lommet. L'an-
gourdi, assoupi; lomaiUer, «mdlw
^^H eienno langne avait le vb. lemmer.
II. 370, bomeiller. reposer; comp
^^r mettre le couronnement ù un édi-
1 5as; coDip. aHommer, propr. meitru
mir, reposer ; prinsame, primMn 1, IID.
ftu sommet, transporter en liaiil,
SoDUDe. somme \: som.
dominer, montrer. Somme, Mme.
Sommeil, lonuner v. som ci souiue
^_ «use 1, 14S, 133. II, 70, le point
s. V- som.
^^^ cBientiel d'une chose, le principal,
Sonmeliei v. somme 1.
Sonmûsr v. somme I.
^^H d« mmma; da là ummw, Munuali
Son. sommet v. som.
^H I, 156, additionner, reanir, faire
Bon prép. 11, 364.
^^H U somme, totaliser, récapituler;
Son, snen, son I, 95. tli-2. Il, 380.
^^B oomp, aHOmmei, résumer, récapitu-
400, son, bruit, air, chant; i«gMH;
^^^ 1er, réduire en une somme, eomptcr.
dim. ioaet, bruit d'une petite cIdoIm:
norobrer; ooniommBr, achever, ac-
chansonnette, petit chant, Rumet;
complir, rendre parfait; rsiinini--
loner. tonnar, nnarl. US. 11». IW
mare; panomme, Un, conclusion-,
in. 36», sonner, résonner, retemlb:
à la panommt l, 368. II. 3^(5. au
jouer d'un instrument de mueiqne:
bout, à la fin, en somme.
parler, dire, déclarer, crier, pro-
S«M, poids V. somme I.
clamer, célébrer; «oimr*; do Id
Some, somme v. som.
Sonuil V. sr)mme IL
ioiienr, crieur, preneur.
Someiller v, aamine II.
Bomeilloa v. somme II.
Soaer, uniier v. son.
Bomeller v. somme II.
Bonet v. son.
Somier v. somme I,
Sonenr t. son.
I. Somme, lome, laume, rame f„ [>oids,
Songe m. et f. I, 173. 332. 376. H,
charge; du bas iatiuiosmo (n,i,,u„),
384, songe, rêie; souvenir, penetc.
quae corruplc sulmu dieilur; cfr.
:<ain;iomnittni,-prov. Homni.somniie;
■ * ./•
\-
^^^yl£^éLk .^A4m€^, a^i^yCj2iA^ ^./d^iMT^^^i^é^âh^^ ^
^(H<^'^ ^'
/^x^t^^^oS^ ^^^^»^t^ ^/^^►^^ ^cn^^^ -^s^ ^^-^
!
^V SON 80R ^^H
^^M mglM, wqjn I, ITB. 231, songer,
d«ur H, 3C7: la ./«or U, 367;
^^^k rtïer; penser, réfléchir, H'ocEiipur;
dér. Mvrain, lovftrala, laTsiainl, 55.
^* lomniare: comp. enfongin II, 20,
6a. US. 177, supérieur, éleïé, iton-
■voir SOS pensées (lirigêen sur
verain, céleste; aab«l. élu, général
d'un ordre, d'one maison ntllgieusa;
d'où inMngsmeiit II, pensée, soin,
B[>ensemeni,
I, 127, hauteur, élévation, cboses
Bongier v. songe.
célesles (par opposition aux ter- 1
Soi^ar ï. songe.
II, Bor, f-iorell, 68.356. jaune d'or.
Soeir V. seoir.
jaune tirant sur le brun (saure);
8ook 1. 90C
prov. saur. Nous disons Anrenj
Sooner, ridiculiser, dédaiftner, mcpri-
>a»r pour hareng fume; lonrer.
faire séctier à la funiâe, et ce Torbe
nar. esp. Hosanar.
dérive de l'ahal. lèrm, aécber; mais 1
aope, lonp*, npe, soupe, c'esl-àtlire
je ne connais pas d'aejeclif de cette J
bouillon (liquide) areu de» trandtca
famille, au(]ncl on pourrit rap- ^^^^B
de pain, Bt tranehe de pain troiu-
^m
péa dans le liquide; de l'andcn
norois laup, lup, alial. inii^, luf.
Borce ^^^1
houilloa; vb. iapw, Maper, niper II,
SOTOerie v. ^^^H
S31, faire le repas du >oir, et iii-
Boreherie v. ^^^H
Bnitif pris subslant. le repas dn soir ;
SorohiM V. ^^^H
eap. sopar, yeinec le bouillon sur
Border, sonùre t. sort. ^^H
los Iraiiclies de pain.
BoTdl V. cil. 1
Set»t, souper v. sope.
Soreini •. cil.
B«per, MppM-, Miiper, chopper, faire
BoTMt V. cote. .
Bororoi. V. crois.re. ^^
n, 309, chopper, beurlvr, tomber
SoTcrolatrs v. ^^^H
en faute; de l'ail. icAupfen, ichap.
SorsoidaiiM V. ^^^H
Bcn, mouvoir par secousseï, forme
^ ,. .„,. ^H
S«rd«ilh« V. aordois. ^^^H
G. W. II, 260. SoptT el notre
Sordeior v. sordois. ^^H
Sord^ V. ^^^H
8«^r ï. OBperit.
Sordin V. dire. ^^^
Soplsiei V. plier.
aordoii, soTdeis, pire, moindre; comp. ^
Boplier V, plier.
Boploier v. plier.
le sens do bus, de peu de valeur, 1
pauvre; lordeilbe I. 134, Mleté, 1
Boprenge, wpreagions , cit., subj. de
vilenie; Jorrfioi/.i (Spl.).
eoprendre.
Sotdre, sntdrs, sourdre II, 207-10;
Sopriu, topriument v. prendre.
comp. asuidre, axordie II, 307,
fior. aoeur v. soror.
t. Bor. sur, Mu. sone, wn, wnr.
■anr«, nn prép. et adï., II, 366,
nismo retnrreii I, 344. 355, ns-
r* nr, dessus, iM-desius ds, par-dea-
anscitai; rtnrrMi,- dn part, passé
^^B ma, contre; mprr at niprai coup.
BOn, «us. serM, nna. dir. Mne,
^^^^^^^^Ki^^l^
^^^^^H
■ ^^HH
^^V SUR SOS
^^H rana, mtm, hum I, '>TU. «>nrce
Bartii. eiia^cr v. sort.
^^^1 aillai r = t; -ir. nxime le riuiiiporit
Sortir, «liBpper, lorlir: camp, nvitit
^^B renourct, iJér, An yan. rtusi- coiug.
I, 368. ir, 87. 337. »'«.fuir, .,
^^^1 nnort,
^^1 Sm, jaune
uubst. reurt, setion de se renrei.
H 8*H, ..livre v.^evr..
relirade. rctraile; tam rttorl, nni
™^ S«., ,.ir .or I.
' Borblt V. faire.
faqle; (avrtrttort, te retirer, abra-
Sorlwbondeir v. onde.
donner. On a dérivé loHir, eomme
Sort» T. rira.
son homonyme dans le sens de ob-
BortMiT V. issir-
tenir , do tvriin, mais on paitMl
Sorii. inrii II, 308, ioiiHs; de lorca-
du sens de partager, m pwugw.
c-à-d. «'on aller; (outcfois la mpii-
f Son>om V. nom.
Scation de son correspontUnt prov
^^L Bnnnde, devenu Kér^Wncle; de lub-
lurtir, bondir, eanter, faira iaian.
^H grMHéa: îtal. gronda: le ^ n et.'
^^1 élido en
guère cette déri»«lion; atutri d<ri[-
^H SoroDder v. .,nde.
on préférer l'étymologio propot^
^^H 8«m, MTM. «eror, «renr, avc>: i:on-
^H trfli'tioii loer, ner, Mr. uur 1. ^
turrecbu (surgo). Le siilwL. ra-
^H 128. 143. 6, ^SS. II, m, saem:
lorl, rcbondisaemetit, contre -ooop.
se range ici. C'est encore de li
^H
^V Sororge v.
danï l'ancienne langue, que ncol
Sorptanter v. plante.
celle de juridiction qu'on lui U-
Sorpltl* V, plu..
iribue, c.-à-d. que reiurl signiCi
Borpotter v, porter.
pTopreiD. le lieu de refuge oit l'oo
Sorpmidrs t. prendre.
oberche et oUliont son droîL Od
Borprin» t. prendre.
perdit de bonne hearo Is trace de
l'origine de cette signification (toj
Botqaot V. coLe.
DC. et Mén. s.».) et rewrtir ^id-
Sorte V. ioldr*.
ralant alors à recontrer, i. e «os
Son, MUtt pan. pas. Je «ordre
I. Sort I, 316, dcatin, nraclo, magiei
>orl<r = obtenir, et on le eonjuena
iDr<(sorO; enleHdTe dt tort, savoir
comme ce dernier.
la magiei ofr. prov.: Jeu ai ja *i»l
Sortraire v. traire.
home -lUe conoja fort, | Kl a fcjii
Bonutii V. isBlr,
iiigromansi'o tort, Rajn. Choix III.
193; — Mreiw, «onihiBr, loreierB
Sorvoii V. vcoir ^^^J
I, 102, Boreior, sorciùrc: proprem.
Se* de ^^^H
iortiarius, sortiarta v. DC. ot M.i'o.
^H
8. ï., iul. «orliero ; foroerio, wrdwrie
Seacorre v. ^^^^H
I, 377, sorlilégo, inalifi^'o, magie;
Soaeor. v. J^^
— lortir. oasajer, i-prouver, ob-
Boacraindre v. i-reindre. ^^^H
tenir; «orliri; comp. SMOrtir.
SHorire v. eacrire. -^^^^^
Il, Sort, torde, sourd; lurdiu; de lu
BoadnirB v. ^^^H
B»ourder.r.Tidre3ûurd,deTenirsoard
Bee^t V. , ^^^^1
fc^ _
^
Boap«f)OD V. simpeiion. 8«ndM v. loldre, „
8Mploi.r y. Biispuion Sondui» v. dmre. .,^-^, 3«4«WO* i^^
Soipirer V, oxperlt. Soaaf >-. soBf. >ff»f|*"^ (J
BospirM V. capcril. Soiui v. scef.
Eoaprendra v. pren'ire. Smiara, aouffrera II, 83», v. 1, S41.
SuUdm v, «leir. Sonffan^. ru, eic. v. I. 24a.
V. soffire.
■. soffire.
Bortsair t. tenir. Soni^to v. BoJTraîtp.
Bomaint I, 327, aoustrail, enlevé; ce Batifire v. soffire.
peut être le participe de joitmindre, Soub'ajte v. «offriiite,
raiffrin^n'e, reBserrer; v. atraindre flongloter v. aanglol.
n, 33B ; mais je ne connais paa ce Eoi^DomeT v. jor.
verbe, et peut-èlre est-ce totiraxl Son] v. «col.
Atec » iniercalairs', quoique loi- SmUasiar t. tolai.
IraindreaoiiptuReiprcBaif ence cas. goolai d] v. aolaz.
Bottraira t. traire, Bonlega r. legier.
Sot, iotta itoi) II, lU. 284, fou, Bonlegiar v. legier.
imbjcille; de l'hébrea rabbinique aoulamant v, eeiil.
ickoieh. slultua; v. DC- aottiis; adv. Sonlier v. aolr.
wttement I, ITl , follement; de In Boololr v. suioir. &4t«^
Mtie II, U3(i. folie, extravagance, Bann v, se.'.
imbéeillitù ; uoter, MWter, rendre 8«np« p. sope.
SOI. tromper: «levenirsoi, imbécillc. Banper, aooper v. sope,
perdre le sens; d'où SMtenieilt, a»- Souper, chopper y. aoper.
Boupioisr V. plier.
Botia V. SOI.
Sonponli v. sevelir.
Bottement v. sot.
Bonpontora v. aevelîr.
SOD, aoii V. sol.
Bon. ai le 1, 134.
Sonr ï. Bor I.
Bonavet v. saef.
Boni V. segur.
Bonehl, aonclun v. sonci.
BoDTOOt ï. cote.
Sonci, BDDchi, aouci . eltagrin, inqiiié-
Bonidra v. sordre.
ludci sollinlutn, pour loJ/tcilum ;
■oneisr, Bauebiar, Mluiiar, être in-
Bona prép, v. son.
quiet, avoir de» soiip«onB, se don-
Bona, seul i. seul.
ner bien des aoina. Cfr. Ménige.
Bonafrir v. soffrir.
Boatiar v. souci.
BODeorra v. corre.
Benoon v. corre.
SouBpir, looipirer t. eapîr
BOBdant I, 66, prince mahomêian ;
prince païen, en général -, mat arabe,
Boti«preodre v. prendre.
le méice que tullan, signifiant do-
SoaNier v. aonei.
mination, puissance, souvernin.
8onit«riii *. terre.
Sondée, aondear v. aol.
BooJtfllor V. autil.
BoadDier v. sol.
Bontif V. witil.
1
^^IB
^^^^H
^" sou 354 STE
SotttU. watilmint v, >nM.
• Sflaliller_v, sulil,
iraduoleur des Q, U *l. K. ij^i, duii
■ ^
le même passage, a ewpWj* la
^^H
SontinU V, RDiii.
radical pnr .o;. («. ci deaau), ooo-
^H
SouvenBOW v. venir.
serve également le mot aioiide n
^^1
Souvenir v. vei)ir,
ce cas. Du reste, on ne doU p«
^H
BaiiTiD, iOBviiMT ï. «ovin.
plus s'éionner de voir figurac te
^^1
Sovnunce t. venir.
sorbier que le sapin datte UM de^
^H
Sonnii V- venir.
eription du temple 4e JéraMloa:
^H
StvMtra, MentK, fuatM «dr. m prép.
^^B
II, 368 et 369.
des sources inconnae», a BOmné
■ .
BOVtTtifl V. tor I.
^
BoriD, wnvin, ooucbo sur la do», ren-
le plus souyent mage de «on Mnpt
verii; itipinui.- w*fawr, NUTiMr,
LesnKienneBdcMfJptionsdu tea^le
tenveiatT; •vpinart.
ne Rnocordeot guire mieux que 1»
Sônain v lor I-
□ôtre svui' les livres sainU. Vof.
■«TTmln«tet v. sor I,
E\vaId,Gesch.d.VollieelBraeJ. 3.B,
Bnm v. sor I.
Sp«u< V, eipondre.
Soi v. seul.
Bpnr ï. .por.
Bimuit. V. six. •
Stabilité v. neir.
BMgeit V. ge«îr.
S«i, KM. M1U, nu prép. Il, 36,'. : comp.
dnoill, 3G5, d-oiidadBraiIl.366-
puver, attacher, retetiir, modârar;
Bpede, ipee. MpM, eiptia m. *i L. épée ;
lacbe, liL'n. 11 ne serait pu in-
de ipalha i_o!Tn:)ii); d» là e*f«iar,
pDsaible de rattacher ce mot à tUrm,
par lu part. prén. Haut, au aorM
BpM v. apede.
Bp<lt V. espelpr.
apennee r, espérer.
du texte où ae trouve, pour aisrt
apiritut, i«, I, 82 lise» r».piri»i«,
V. aipre.
flaeace dn bas -allemand qu'on y
BpirUneilnwnt v. eap«riL
remarque partout, me font prittnr
Bplritael v. e&pent.
itaAnt, ttaUen, pieu. Uakitt, pelil
spUndor de %plcn<Urt, îtal. splen-
pieo, itakk, digue de pjeiu. dé-
fense; snéd, ilnAe; allmod. il«b«>;
vb. slaken, slakka,, nuinir de psaol.
briller; retfltndtre; d'où, |<bt le
icist, clarté.
comme p, œt. dans l'allemand stanff.
Bpor, ipsT I, GG, sorbier, cormier;
qoî esl de It m»ue famille.
de i'alleiD. jpor-*oii«i. l'nnff de!
BUtlra V. Bleir.
nombreuies Tarianiei du nom de
Steir, iUr, etteir, «ter 1, aK «t tàr^
cet arbre. Quant ■ l'origioe de
se tenir debout, se tenir, nMar,
ipoT, elle n'en pas encore e>ptlqué«
^
^^^^
STE
êlre
teuir, comparaîtra, <
aéani; il ti ttlail tim, mal. Il lui
va bien, iu&Iï oler, ei(er d itroil,
à jugement I, 49. 301 ; Mta 1, 999,
ATTtU ; laitier eiter I, 301 ; t'eller,
le tenir debout, se tenir, se com-
porter. B'antUrr; eitant. en «Manl,
deboat, en placi>, tout coiin , sur-
le-champ; do Ib eitameilt, auaeitôt,
r I, 30!, arrêter, n'arrêter,
recter en ropoï; t'areiler, b'arrSler.
en relier ù qqch,; rcilar*; jmnére
Mrtttïl, 304, s'arrêter, se repoicr;
-de là aretCiHii, retard, délai; wwW-
ment II. 2S9, «ouiien, protection;
amtael , ueetenl. mancbe, poignie,
e I, I
quille, séjoar, sîmatioa; artaa, ai-
jour; MtasM (de stans), situation,
Gondition; ijdI, Boït dit en passant,
a prodait notra élançon et dérivé.^ ;
— itktin U, 380, station, demeura,
■éjoDr; tialia; — ntabie, eitknJe
I, 95. 366. 30â. stable; staMit;
■rtablir, ntsuMir, eltantir I, ibH.
II, Iâ9, flablir, fonder, marquer,
IM&d.
. 188. 3
c influence
r, plac
ranger
346, bft-
lailloa, compagnie, armée; MtahUa-
•Munt II, 34, TondHion, édit, or-
danaance, règlement; — ««t«g«,
ttUigt I, 177. 239. 39). U, 364,
étal, place, lieu, ^jour, demeure,
habitation , psrtîu habitée d'un*
miison, poia étage; temps de eer-
TÎoe ou résidence obligée pendant
un certain temps dans le chiMan
de son seigneur pour Is défendre:
de tlalicvt (store); de là eatagier,
établi, domicilié en un lien; ad-
Jec
eiJojtei
, celle
n habite, domicile ; — stabilité
I, 333, stabilité; tlaUlilai. Comp.
•itair I, 302; — eenatrir I, 30S;
s I, 177, constance; nn-
eontrefteir ,
s'opposer, fa
re ohslecle, di,.
uler.
contredire; —
Sire,
bonne harmo
ie ; mwMtuw» 1
149.
U, 6&, dépla
sir, chagrin, malheur.
dontra- temps
mésintelligenc
; —
pwMdT t, 303; — restelT I
302.
807; d'oli imUb, anatler, ai
■•■1er,
sostBnia; peut- Sire i
de suflenanee.
Stanoda, otlawle R. d. I. M. 412, étin-
celle; par renversement de icin-
litla. Cependant on trouve ei
aterair fl, 366, étendre
lonler; ilernere.
SMeteanuui t. csturman,
8ti^ ï. e.Mree.
Straindre U, S-tS; comp. deatniBdre
II, 338, mi-i signiHcutians doqael
il faut ajouter presser, serrer, se
chagriner, affliger, blesser, être
un part, passé dMtnlnt formé d'sipria
les usages de la langue d'oïl; la
latin (fesfriclui a prodoit dotnit,
Hveoles mêmes significations (v. s. T.);
de lu daatrauiw 1, 50. II, 395, ttnr-
□lenl, coniralnio, chagrin, inqttii-
tude, aflliction , peine, puilton;
dvtraignement, même signlScRtiOR;
— astraindTelI, S3S, qui est platAt
ilt'ainrfre avec e préposé qu'un dé-
rivé de extlringert, quoique OKtB
dernière forme ait pu exercer qae(-
que influence; part, paaaé MtMiat;
ut de ilriclut, ettroit (v.,s. v.); —
rattraindie II, 338; reMntt I, 359,
pressé, serre, privé, â court, abatla,
oppressé, lonmenti ; rulriclsuf
«bst. détroit, passage étroit ot serré;
cfr. deetroit; — aitmiadrall, S8S,
d'où TMtmindra, avec les «Ignlflo»-
tions de atlraindre et
23*
STR
SLS
49 Im
U. f- J. 47t.
r.
T.
T. ttefr.
T. flstiL
Y. wtil.
▼. MrtiL
V. vcrtîr.
wt, mi, fue, jn», fè»*, smMe;
de U Tb. coBp. mÊtim, «mt, €•-
njcr; propr. <jjtt>; «aple itaL
prov. Mcar; eon|i. ilal.
iagare, pror. eisagar; de la »-
r, érier, conduit par IcqMl »**-
eoolent let eaux d'aaa cuûoe; a»-
, torchon, ce qai lart à eMojer;
II, 242, eMajer à ion tour,
retsojer; et notre fnbsL essui, de
exBuetu ou exm^iu. Sucer rient
de saeliu, facfttfrc, iul. socciare,
•oszare.
V. céder.
■necMMDr t. céder.
T. corrc.
T. corre.
Sad I, 83, sod ; de Tanglo-saxon f tu/A,
if landais $udnr, ahal. $und.
V. sobit.
\. sobit.
•oa T. seie.
tnaf V. socf.
•nel T. sole.
t, brait t. son.
I, 139. 140, sien; dér.,
avec dipbthongaison régulière, de
êuum.
•amtra t. soventre et II, 368.
9mm V. soror.
•nar, sner, transpirer; iwUire; anor,
anonr, annr II, 42. 64, suenr, trans-
piration; iudinr; comp. trMRier R.
d. C. 49. 92, transander, transpirer,
se cooTrir de sueur.
T. jor-
, 1.-».^ Y. Ions et II, 3S4.
, soBuaet T. soad.
, poids ▼. aoasaie I.
, somme v. som.
V somme I.
Saa, sommet t. som.
, bruit V. son.
prép. II, 364.
, son T. ses; aam (le) sien, mens
forme arec Tarticle, c£r. mnn, mien.
Snaer t. son.
Saor, anoor v suer.
Sape T. sope.
Bwfm T. sope.
Sur prép. V. sor I.
8nr , aigrelet, aigre, acide ; de l'abaJ.
s6r, acide, aigrelet; allmod. $auer.
Cfr. Dief. G. W. II, 189.
Saree t. sordre.
Sareot v. cote.
Sardre t. sordre.
Sardnire v. duire.
8are, suivre v. sevré.
Sara prép. v. sor I.
Sargien, chirurgien; anglaia surgeon:
dér. de chirurgie, cirurgia, smrgia,
puis rejet du r initial, prov. surgis,
chirnrgia.
Baseher v. snspezion.
— •'»^-
*r-.
srs
>.)<
TAl
Susciter v. ma.
Sospeis V. pois I.
Suspendre v. pendre.
SQfpelion, Boipeçon, raipef on, mnmp9^
I, 125. 256 II, 304, soupçon, in-
quiétude; de suspicio; vb naéhn
Q. L. d. R. III, 338, soupçonner;
de futpicari; mais aussi lespidwr,
Bonspider I, 183.
Snipir, lufpirer v. esperit.
Boq^rendre v. prendre.
Bwtiaee v. steir.
Snstenance v. tenir.
Bostanir v. tenir.
BnCif, ntifinent v. sutil
Batil , ionti] , dégéuéré en sontif, sntif,
iontis (probablement par suite de
l'aplatissement de / en m, f. soutiue
-sotttive, d'où soutif), subtil, avisé,
du; caché, détourné, celé, secret;
iubùiis ; subtilement, soutilmeut,
sQtiftnent, sntivement, sontiyement,
sontinment I, 215. II, 14. 96. 155,
Subtilement, ingénieusement, adroite-
ment, avec art, doucement, en si-
lence, à voix basse; nlrtlUtdty sub-
tilité; tubtilUas; et, d'après Tad-
jectif, aontiyete, subtilité, finesse;
vb. BontiUer, soutiller, aabtQier,
imaginer, s'eflforcer, s'étudier, s'in-
génier, chercher qque. moyen.
Bntivement v. sutil.
Bnnr v. suer.
Bnvenanee v. venir.
BnTsidr v. venir.
BnTrain v. sor 1.
Bni v. soz.
Boilegier v. legier.
Supmdre v. prei^dre.
T.
Ta v. tes.
Tabemaele v. taverne.
TaUe, taule I, 66. HO, table; jen
analogue à celui de trictrac ou de
dames, v. DC. tabula, 9; tûMa;
de là tanliele II, 135, tablette, pe-
tite table, métier à travailler; ta-
Wor II, 79. 226, table de jeu,
échiquier; nappe. Cette forme en
.on, nous a fourni tôh, propr. table
de fer. Tablier (de femme) est le
même qne celui cité plus bant;
tahularium.
Tabli«r v. table.
Tabor, tabnr, tabonrll, 277, tambonr;
vb. taborer, tambourner; tabotMr,
tamboumenr. Nodier et d*aatreB
prétendent que ce mot est une ono-
matopée; ordinairement on le dé-
rive du persan *tawibûr, on de Tarabe
*kmbûr, dthara. Le Imà disait
entre .autres iaburciwn , ialmrlum
pour iabor; ces mots sont saniL
doute onomatopéiques et formés
simplement d'après la&m*. Je rap-
pelle ces formes comme termes de
comparaison, parce qne je pense
qu'il fant attribuer la même origine
à tabut, bruit,' querelle, débat, con-
testation ; vb. tabnter, tabnrtsr, faire
beaucoup de bruit en frappant snr
qqch., se disputer avec obmlenr;
ainsi qu*à notre tarahuter; cfr.
prov. talabnst, bruit, vacarme.
TIaboreer v. tabor.
Taborer v. tabor.
Tabat, tabvter v. tabor.
TMoa V. taiche.
Tbîêx I, 284, délojal, trompeur, fri-
pon, vaurien, libertin. liffar est
sans doute d*origine arabe; mais
je ne sais à qnel mot le rap-
porter. V. Chanson d'Antioche II, 7.
TM V. tes.
TM« boae, fange, bourbier; du néer-*
landais Mi, gluant; bas -saxon iaa,
ahal. êàhi, allmod. lâhe,
Taiehe, teehe, tece, tesche, teque, teks
TAI
U, TU, timahMèr
pMté, qoi a àë booacs oade
wmuftB qaalitcs, bîMi on aal dis-
poaé. Arast de rachcfcber qadie
peut être U nâat de ce soc, je
dois ûûre remarqaer que les fioimce
eorrcepoiMlaiites o« aflUiêet de bo«
p«toU et des aatree liuigiiee ro-
■jwes ont, eotre motret êig^ûêcêr
tJoBS, celles de : clou, tête de tUm»
(talon de «oolier;, pl^ne, nttacbe,
pièce, Dorceaa, cooiBe le dérivé
tMon (tac-on), d*oà immwiw {P^s
tous Philippe le Bel p. 174, Rateb.
II, 423). A la même famille ap-
partienDent encore les verbes dc-
riTés aiUteker (à Veni«e tacmre,
agrafer, attacher}, aUofmer (italien
attaewre, attacher et attaquer, ainsi,
au propre, s'attacher à quelqu'un).
La racine tac se retroure dans le
celtique et dans l'allemand : gallois
lnCy clou; comouaillais lack^ clou;
allemand utckt et hollandais tak^
pointe; 4^cien norois taca, saisir,
prendre. Ainsi nous aurions les
significations : quelque chose de
fixant, fixé, attaché, tacon, pièce,
Uche, défaut» faute. On bien fau-
drait-il séparer lotdbe des antres
mots et le rapporter au gothique
laUjM, signe, miracle ; anglo-saxon
lâcun, tâcn, ancien norois Uikn,
danois Uign^ (eftit, sigqum, nota,
omen, miraculum ; gothique iaUt^jan,
iMlotftfijafi, montrer, désigner? Je
ne crois pas que cette séparation
soit fondée.
Taï«, grand' mère; dér. taiieni, 143,
grand' mère ; talion , grand - père :
C^. DC. a. ».); dtt là
.de
'-. ™r- I S. d. L V.
p. 13Ô, estaUlc, cir
ib. 43, entailler, u
ntalkr I, 106. ifl
ailler^
IST. U-
T. taUle.
, tÉOhm T. uûll«.
V. taille.
, tmaàn U, 338..
T. taisir.
Taiael v. tassel IL
Ttaisîble v. taisir.
Taiâeble, takîeblaMBt v. lauir.
II, 216 et suiv.y avec et &aos te,
taire, apaiser; imeert; du part, près
taisant, silencieux, on forma Tadv.
taiiMiaant, taiaamaft I, 371. *i
lencieusement , tacitement, paisible-
ment; adj. tainbk, taiaîaUa II, 1$.
tacite, paisible, silencieux, taei
tume: adv. tairiahlemwit II, isi,
tacitement, d'une manière sombre,
taciturne, sans rien dire.
Taimiere t. tassel II.
TaÎMon T. tassel IL
Tal V. tel et I, 192.
Talimurhe v. mascher.
Talent, talaat, talant I, 2d2. U, 369
390, talent (monnaie) — désir, en
Tie, volonté, goût, inclination de
Tesprit, propension, disposition, ré-
solution v de laUtUum^ tâjLuêfiot\
balance, d'où poids, trait, traction,
attraction; venir à talent , prendre
't<fc<
r ' •
1 ^ ' (ri^
^^^^^3^^
■.'*«?'
au luUnt de ffia.,
t à la Tolonl^, ta ilésir
«ieqqii., coawnlir: avoir ton lattnl
■vr^fn., bftlrqqn. ; de là UloBter,
«iom|i. ktaknln, pUtre, ftcolr pour
agréable, approoTST, iléiirer, làcber
de faire qaelque chose; eatalanter
I, 149, Toaloir faire qqch. et j être
résota, désirer faire qqcb., rendre
désireux; maltalent, maatalant, maa-
Mlantl, 93. 393. Il, ibO, maiivaibt
loXaut.
«.-olèr
hsin.
Ultnti, qui a mauvaiso ïolonlé,
acharné, courroucé, irrité. La signi-
licBlioD aptitude, bebilsli:, qu'on
altribuB plus tard à taJeot, se rap-
porte à lu signiScu
priiu
Talon, taluD II, 363. 373, talou ; dilaUii.
Talpe, taupe II. 386, laupo; lalpa.
Tamaint 1, 179 et a. v. maini.
Tamer, tamer 1, 209, cruiiicJri:, in-
quiéter, préocouper: de timcrc; prov
temer, ital. Lemere: temeu, tiuetir,
nuntoll, 3Sb, UmU; prov. taml»,
ilat. taïuigio, esp. tnuiiz, Imâ. tu-
misiuiD; selon M. Diefuiibnch Celt.
I, 143 do eeltique lantma, mettre
ea pièces. La iufilxe.tiiiHn, «i c'en
eit une, a son origine hurn du do-
maine roman, ou bien elle esl pour
ilïuiH, iciuin. II est vrai qu'en tu
cas on aurait dû attendre tamiti
en provençal.
bn, la»; tanner, lunner; mot fort
ancien, qui se trouve iléjù dans [an
gloaea d'ErEnrt Frisch dér. JoH
de l'allemiiBd tmtu, sapin, ahal.
lamm, boli, dtnae, parce qu.'autre-
fois on préparait la lan avec l'éeorce
du sapin. M. Diefeiibacfa Calt. 1,
MS déir. au contraire inn du breton
la»H, chêne. Ce tann ne m te-
trouvwit que dans ta >aul di^eote
de Léon, ou a'eo est fait aae rai-
Mn pour dire que Mmh s'âtatt pas
celtique et pour rejeter la dér. de
M. Diefeobaislj. Fuiaoïtn d'abord
observer que le Inmie allemand n'Mt,
à ce point de vue, guère mieux
fondé dans son origina, puisque
Ions tei autres dialectes allamands
ne te connaiMent pas. Puis ajou
ions qne lauft cellïqi
de composition: lirclon gla$1aintn,
glaslen, glaUen, gallcis glatdontn,
ilex ; 9lcu = i'iridid. Oi
jfoilaiine» dans un Di
aillais du IXe sijtcle.
Te mot parmi les nomiun arboruD.
' Taneher v. lenaer.
Tandis nilv. II, 32ît.
Tangimaer, exciter, presser, pouiaer;
[atk-langanare; du celtique: kymri
ten^gii, tcnax. Cfr. Ungre.
Tangre. opiniâtre, entêté: correapon-
langtT, aUaià,
ili. Ce n
il quelqu*
afliuité aveu tangonutr ? M. J.Grimm,
Uedits-Alt. (i , diercha à ramener
ce dernier à l'alleinaDd.
Tau, tant V. tant et I, 191.
Tan« dii, tant dii v. II, 1138.
Tant, tante, tana, tana pcon. t, 191,
tant, si nombreux, ni grand; wtac
les noms do uumbre signiC. fois
autant I, 191i lomp. altant, autant
1, 192, autant; altretant, iMtratant
I, 192, autant, leut autaut, aussi;
itant I, 193, autant, si nombreux,
si grand ; dîm. tantal, tutat I, 193,
tantinet; quant à la remarqua qui
se retrouve L i', , qu'il faadraiC
peut-être tire tanttl pour la»lJ,
elle est inexacte; tanltl. UHliUtu,
est fort juste; tant adr. II. 3Sb\
tant qM I, 49, jutqu'ù; II, 395,
jusqu'à ce que; tant eum, tandis
que , pendaal que;
TAN
3ÏK)
TAR
II, 325; loc. conj. lenl tant qne II,
325 ; tant oom plu II, 325 ; en tant
d0 sniW de tem, ore II, 326; tant
ne n, 327; tantee loia II, 327;
tant et qnaat II, 327 ;• ne tant ne
quant; tant phu — quant plu cor-
rél. cooj. II, 327; de tant oom....
de tant II, 328; atant adv. II, 325;
itant, à itant, aitant adv. II, 325;
de tant ad^. II, 325 ; par tant adv.
II, 325; troitant adv. II, 325;
entretant adv. Il, 325; aitant, au-
tant adv. II, 325 ; portant coDJ. II,
385; nonportant II, 385; portant,
partant que II, 386.
TÉnte fém. de tant v. I, 191.
TÉnte, tente v. tendre.
Tantel v. tant.
Tanter v. tenter.
Tantôt V. tant.
Tantoft V. tost et II, 330; tantoft qne,
oom II, 396; tant toit II, 330, si
vite, si promptemenf.
Tkni V. Unt et I, 191.
Tapage, désordre accompagné d'un
grand bruit; de taper, qai avec tape,
coup donné avec la main , dérive
du bas-allemand tappe, patte, an-
glais tap^ tape. Le patois de Mont-
béliard a conservé un verbe champer
(ch presque =tscb), jeter, lancer
avec la main, qui est une forme
du même mot se rapprochant plus
du haut -allemand, comme ritalien
tampa, ciampa, patte, lampare,
frapper avec la patte. Cfr. Tahal.
tapalôn, iabalôn, allmod. gappeln,
et Scbwenk D. W. s. e. v.
Tape, taper v. tapage.
Tapin, tapinage v. tapir.
Tapine, tapiner v. tapir.
Tapir I, 232. 48, se tenir dans une
posture raccourcie, resserrée, pour
n*être pu» aperçu; ordinairement
pronominal; composé ati^ II, 376,
rocher, couvrir, dérober à la lu-
mière ; aussi pronominal : adj. tapin,
caché, silencieux; à tapin, 4
I, 284, secrètement, inoogolto; on
tapin, a£Fublé, déguisé, anrtoat en
parlant des pèlerins, d*oà le sobst
ti^in, pèlerin (zzporaonne dégniaée,
parce qne les pèlerina avaient Tha-
bitade de se déguiser et de se
taindre le visage quand ila reve-
naient de Syrie v. G. 1. L. I, 269);
vb. tapiner, cacher, déguiser; comp.
É'atapiner, se cacher, se déguiser;
de là notre m laptiiets, dans Tan-
cieune langue on tiq^înago, secrète-
ment, en cachette, en tapinois. DC.
dérive cette famille de mott de
ialpa, ainsi se cacher comme la
taupe. Cette figure n*anrait rien
d*extraordinaire ; mais la forme re-
pouscte cette étymologie, parce que
le / latin ne se syncope pas; il
serait resté, puis aurait subi soa
affaiblissement en •. La fonne
champenoise iampin, secret, montre
ce / et doit être dérivé aeion Tidée
' de DC. Frisch rapporte f«ptr à
Tallemand; il part de Pidée de
posture raccourcie et dérive du bas-
allemand tap, haut-allemand zapf,
morceau de bois court, coin, pe-
lotte, etc.; suéd. tapp, paquet; de
sorte que se tapir équivaudrait à
se mettre ep paquet, so blottir, se
cacher. Nous aurions donc la même
racine que pour lapon, taper, voy
tapage.
Tarder, tardier v. tart
Targe, targe, esi)èce d'ancien bouclier ;
prov. tarja, targua; vb. targer, tar-
gier (notre targuer), se couvrir d*une
targe, combattre avec une targe,
s'en servir; targuer; de Tabal. larga,
rempart, défense, etc , d'où rancieu
norois targa, bouclier. L'allemand
moderne tartsche , targe, a été ré-
emprunté au français ; allmà. fane.
Targeison v tart.
Targer, se couvrir d'une targe v. targe.
./
TAR
361
TAU
Targer, tarder v. tart.
Targiar, se couvrir d*ane targe, v. targe.
Targiar, tarder t. tart.
Tarier, taroier I, 104, irriter, tour-
menter; da baa- allemand iargen,
iarren, fréq. réd. i%riarr9n; hol-
landais ier^êH, tirailler; agacer;
alimà. êêrgen, arracher. Dans le
2e exemple I, p. 125 il faat lire:
par mei à iarier»
Tarir, tarir; de Tahal. ikarran, iharjan,
exsiccare, torrere; allmod. dorren,
dUrren, sécher. M Chevalet range
dans la même famille tharran et
Tallemand moderne irocknen, parce
qa'il a confondu dorren avec sa
traduction irocknen.
Taijaace v. tart.
Tkijar V. tart.
Taroier v. tarier.
Tart, tard, tardif; de tarémw; iire
iart à qqn. I, 274; adv. tardive-
ment, difficilement, jamais, peu;
tarder, tardier II, 100, Urder, dif-
férer, attarder, arrêter: avec te I,
309; de tardare, dont on forma
êardietÊre, d'on targinr, taijtf, taiger
I, 71. 207. 210. tarder, différer,
etc.; subst. taijanM I, 81. II, 8,
retard, délai ; targeiton 1, 82, retard,
retardement; comp. atarder et atar^
gitr, atajger, ataiger, atanlar I, 67.
213. II, 278. 371, retarder, tarder,
arrêter, retenir; ataija&oe I, 814,
retardement, retard, délai.
Tarte II, 126, pain rond, tourte; de
tarta (t. DC. s. v.). D*o& vient
ce changement de Vo en a? Du
reste, la forme en o a été aussi en
usage dana Pancienne langue; on
Ut dans les Q. L. d. B. (IH, 311)
le dimin. tortallat, panis parvulus.
Taa, assemblage, concentration, amas ;
n, 48 pêle-mêle occasionné par la
déroute?; prov. tats. On dérive
ordinairement tas de lofs, qui en
anglo-saxon et en anglais signifle tas
de grain, hollandais iag. La signi-
fication primitive de ce mot *doit
avoir été autre, et on retrouvera
peut-être le primitif de ftfft, fiu,
dans le 3e membre du composé goth.
Hngaiatt, aiaxtoç, qui se rapporte,
dit -on, à une racine ayant déve-
loppé les significations prendre,
saisir, déterminer, fixer, ranger,
mettre en ordre.
Taiehe, tâche v. tasser.
Taiehe, tasqne. Urne, poche, espèce
de bourse que Ton portait à la
ceinture; de Pabal. iasca; v. Qrimm,
Gesch. d. deut Spr. 558.
Taaqae, tâche v. tasser.
Taaqae, poche v. tasche.
TaMe V. tasche.
I. TasMl, taadél, toute espèce de chose
de forme carrée, pièce d*étoffe
carrée dont les femmes séparaient;
agrafe, attache; de ioMius. C*est
notre tasseau.
II. Taisel, taiael on taimm, taisson;
de Tahal. daks, dans la haute Alle-
magne iacks, ib.; de là talsniMa,
teaniema, primitivement oaveme du
taisson, puis, par extension, tanière ;
contracté de taistoniêre.
TaMar, taxer; de iaxare; de la taaèlM,
tasqne I, 172, tâche, ouvrage entre-
pris à forfait; de taxa^ Imâ. pour
taxatio, ainsi ce qn*on taxe qqn.;
cfr. lasche de laxus; ferir en taseke,
frapper aq hasard et sans savoir
oh portent les coups. Cette déri-
vation de iasehe appartient à Mé-
nage.
Taiter, tâter; selon M. Dies I, 19 ré-
itératif de iaxaré, i. e. iaxiiare;
comp. atastar, toucher, se rappro-
cher; portastar, ponrtaster R. d. 1. V.
192, tâter, manier, tâter autour,
environ.
T^u V. tel et I, 193.
Tanla v. table.
Tanliele v. table.
TAV
362
TEM
Tlmuft» notre Iimu., par contraction;
dt tabanuê; esp. tabono, ital. tafaao.
Tftfmid II, 196, cabaret, boutique;
tmbêfmd; tabamade I, 5a II, 372,
tente, tabernacle; iahêrnaeuhÊm.
Te pieard pour ta v. tes.
Te, tel V. I, 194.
TÉoe ▼. taicbe.
Teeha ▼. taicbe.
Tehir, croître, accroître, iaire pros-
pérer, grandir; du gothique ihti^
hmn, nQOMonietr, àyadmlléty, ahal.
thihan, dihan, allmà. dîhen, allmod.
gedeiben.
Tel V tes.
Téie, toie, toe, toe, toae, tiena, tina^
tienne I, 14(k Ces loraiea a*iK-
pliquent comme les cofreepoodaotes
de la le et 3e péri. ; t. nele III, eeie.
M& T. tel et I, 192.
Ml rà la rime R. d. Ben. III, 192),
tiUeol; tiUa, éeoiee de tilèenl; de
tilùt. De là aussi notre ieUier.
tJùih toile ▼• toiles
TiÈoâJtm V, taindm et II, 296.
Tête ▼. taisir.
Ttoise^ teiser v. tendre.
Teaer v. taisir.
Teisir v. taisir.
Ma ▼. tel et 1 , 192.
Teke v. taicbe.
Til, teilf tiel, tal, tes, teis, tiens, teos,
tien, ten, tiex, tes, tiei, tan, pron.
1, 192 et aniy., tel, quelque; comp.
alftel, aatel I, 1^, tel, pareil, sem-
blable; altretel, aatretel I, 194,
égal, pareil, semblable; itel I, 134,
tel, pareil, semblable; variante pi-
carde otsl, ottel I, 194; adv. taUe-
ment, — et avec les variantes de
iel, — tellement, ainsi, de telle
manière.
Télant V. talent.
Telier v. toile.
Telle, toile v. toile.
Teltre v. tertre.
Telx V. I, 193.
Ttaner v. tamer.
Tamfiar ▼. tens.
I. Temple I, 50, tempto;.
aoatamptotfc» 1, 83. 149» ooi
plation; eealeaifiiaiio ;
II, 234, contemplatif;
IL ToMple, tempe; prov. teaiplft; de
fsaifpSra, airea ehangemena dn r •■ I.
Nona avons rejeté ce I probable-
ment comme moyen de diadncHon.
L'aneienne Tangue avait anaai Hê^
tempe, dn singulier ietÊpmM^ on plu-
tôt da la ibrme de la basaa lalteité
ftMflWS.
Inq^cnral v. tens.
Tnaporalitiit t. tens.
Ttanporeil, tempotaia v. teae.
Ttmpranoe v. temprer.
Tcmpre v. tens et II, 33ûl
Tempreement, modérément v. teapner.
Tmprenent, promptcoMot ▼. teaa et
n, 330.
Tsa^rar II, 15, tempérea, an propre
R. d. L y. 3S, et au igiii4, adoMir,
observer la juste maanra, uwMiij
-dans un juete rapport, modérer, se
raodénsr, ménager, s'abstenir; de
temperare; de là tempranoe, ordre,
arrangement, disposition ; tampioai'e,
tarampceiire II, 144, attente, tempo-
risation, modération, meenre; tMB-
preemeot I, 82, modérémeat, douce-
ment; comp. atemprer II, 11. 333.
268, modérer, tempérer, adoucir,
calmer, arranger, régler; atsa^nanee,
modération, tempérance, arrange-
ment ; atemprement , modérément,
d'une manière réglée; daeteaprer
I, 262. II, 142, désordonner, trou-
bler, mêler, mélanger. Notre
tremper est pour UmfH'er , et dér
également de temperarr.
Temprenre v. temprer.
Temptation v. tenter.
Tenpteir v. tenter.
Tsmpteor v. tenter.
Tmipteres ▼. tenter.
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Tanoe. tenoer v. ten««r.
Tenehci v. tenacr.
Tendum v. leuaer.
TanduiM V. tendre.
Itadra II, 31. 59, tendre, Bieiidre:
dreaEer des tentes, viser if, s'appli-
quer à. Bc diriger \eva\ li aiendrtt
I, 310: de là tandaiioa, atieate, es-
poir; tmt*, tantSi tenta; cfr, pente,
vente, tonte; — tentorie 11, 117,
tenle, do lentoritiiH; — de tcniui,
un dér, taiae, toiia II, 3â4 , toise,
u,-ii-d. la luiigueiir des bras Éten-
dus; tb. tMtr, t«iMr, toÏMT, tendre,
bander; — cuoip. atendrs, attendre,
eipérer; il n't aura ylut alcuriu
II,
. plus
Mutra délai: ateadne 1,337, attente,
espoir, halte; atendanoe 1, 398. at-
tente, délai , diaposiiiua ; ateotis,
qui aUend, qui espère; deit«ndre,
détendre, lancer, partir, s'élancer;
liituratif dettendillar Dol. 244, a'é-
trndre u, diSerentea repliées; ei-
tandra I, 48, éteudro, répandre,
déployer, épanouir, extendere, d'où
le Téitératifi'MtaiideiUer,s'eateiidillsT,
s'étendre, s'étirer; et le sbst eaten-
dart I, 341. Il, IS, étendard; Iedù.
standardum; mot qui .dans nos
,anaienB soteurs Bignifiait le point
.central de l'année, indiqué par un
.pal ou mât qnelqnefoi» fiché en
Hterre, le plus souvent dressé sur
.hd chariot Au sotnmet du
«mât se déieloppait la forme on-
fldojfnte d'un dragon dont la gueule
.était toujours tourncu dans U di-
.rection qu'on voulait donner à I»
,narche des combattanta", P. Paris,
G. 1. L. U, 163. Fortandre, portnidre,
p«nTtendr« I. 196. tendre.
a TEN
Tendre, tenia adj. 11, 97, tendre, dé-
licat, attendri; de Itutr (d iuter
i:alé); adv. tandremeAt , ISBTSiiieBt
I, 90 271, tendrement; tendior,
teodror, tenror tl, 33, lendrease,
Tendiemont v. tendre, adj,
Tendior, tandinr v. tendre, adj.
Ténèbres pi. I, 212. II, 352, ténèbres;
Irnebrac; ital, tenobra; prov. tone-
bras; ténèbres. Cauebron* 1, 334.
ténébreux, obscur, obscurvï; ttne-
broiui ; tenebror II, IS4. obscurité,
tànèbres. On u-onve Hnatga, te-
nssM, tanargra Ben. ^710. 19735.
3939Ë, pour dire ténébreux, obscur;
la provençal n aiuui tencrc, ib. :
eat-ee nn luéiauge du miger et
lenthrr,?
Xenebror v. lenebrei'.
Ténèbres, tanebrani v. ténèbres.
Tenegra v. ténèbres.
', posséder.
Tenerge v. ténèbres.
Tenergre v, ténèbres.
Tenir I, 385 et suiv.,
occuper, arrêter, coi
garder, rcaist«r, entretenir, réputer,
estimer, prendre, se diriger, aller;
(Me) tenir, eœpêcbar, abstenir; re-
noncer il qqcb. II, 90; se tenir
pour I, Vil; subat. tenoT, tmnr,
teneur I, 399, teneur: Itnor, et en
romonlanc à l'idée do tenir, t«rre,
héritage, condition sous laquelle on
lient une terre, nn fief; possession,
jouissance; de là part. préa. empt.
eubai. tenant, vassal; tenanca, t«-
■tanabe I, 251 II. 337, fief, terre,
héritage, possesïion; d'où tenancier.
■J&l, flef, héritage, terre, lenance,
d'ail teamnsiitiar, tenancier, celui
qui tient à ferma ou a bail; comp.
•Mair I, 50. U, 107. 124, tenir.
□ bserrei, importer, signiSer; part.
prés, empl. subsi. atcnant, purent.
364
fTothe-,
umr; je emilemtr I,
porter, §€ eMMknre; de là
WÊtat I, 3M, M»tiai
te eoodaîre, tram de
pareil, écfaipage, inte:
I, 101, coatesaace; MHinCiBir I,
404; defir, iiifii 1,404. II, 114,
teaîr, prendre, rcteair, anfier; de-
ttmere; itwUBii (Q I, 404;
U, 73, ■rttiiii, de
Cmere, I, 404, oà il faat
ajoater le« MgpHictiona proiéger,
traiter, gooreroer; de là aaiitfMi*-
a«t, défeofe, proCeetian, seeoars,
aide; aalatMaMa, ib.; partitir I,
406,fer«ifiere; d'oà i^artoir II, 161,
appartenir, conrenir; tenir à, dé-
pendre de qqn. I, 399 ; de là WfÊg-
Xmamm, afta—ww 1, 317. U, 131,
appartenance; ntwir I, 256. II,
31. 108, ttAemx^ garder, réeerrer
devers toi, arrêter, prendre, eon»
•errer dans la mémoire, empêcher ;
reiinere; — de retinere, comme Ta
fort bien dit M«^oage, vient rené,
règne II, HG;:». K. d. I. V. 143. 281,
rêne; ital. redina, prov. régna; —
•ostenir, sostenir 1, 169. 196. 236,
soutenir, supporter, protéger, se-
courir, souflrir, conserver; susti-
nere; de là sostenement II, 15, sou-
tien, appui, entretien; sostenance,
snstenance I, 254, soutien, appui;
ce f|ui est nécessaire pour Tentre-
tir'n de la vie.
Ténor, tenur v. tenir.
Tenre, tenrement v. tendre, adj.
Tenror v. tendre, adj.
Tens, tans I, 59. 101, temps, saison;
tempus; temporel, temporeil, tem-
poral, s. H. et p. r. temporeil adj.
I, 101. 180, temporel, passager,
orageux; enipl. subst. temps; lem-
poralis; comp. , avec contraction,
contemple (en ce) II, 75, en ce
I, 84. ]
d*éire;to«te
temporels, partîcali
adT. II, 330; d^oà
330; — tMpato I, 3Ô6,
qw esThors de soi-mff , qm
se possède plas; ettre Umpettéf être
raragé par la tempête, par im grêle,
la plaie ec le rest; UmÊfÊm I, 75,
arerse, maoTais temps, o«ragaa,
orage, tempête, bniH scandaient.
tM«, UmAm, tmmAm II, 9,
114. 259. 313. I, 393, défendre,
protéger, disputer, qneieUer, chica-
ner; qoe BOUS écrivons teisecr; de
temiiare, poar ainsi dire, formé mu
fenitif (tenere), ao sens de soatoBir,
maintenir; sohst. tSMa, dispnte,
querelle, procès; comp. biitnMr,
besteBCter, contester, disputer; pror.
bistensar; dér.tansOB, tsafes, tmgsn,
tenchoa I, 168. II, 31. 380, dispure,
querelle, discussion : bestene, bestaag,
bestant, contestation, procès, trouble.
Teiite V. tendre.
Tenter, tanter, tempteir I, 53. 60. 166,
tenter; lenlare, tempteres, teaipteor
I, 77, tentateur; tentalor ; tempta-
tion 1, 101, tentation; tenlacio.
Tentir I, 67, retentir, résonner, re-
péter; de tinlinnire, nouvelle for-
mation pour tintinare, ital. tintin-
nire; d'où retentir I, 367. retentir,
résonner ; tandis que t'tntknare pro-
duisit tinter, tinter; ne linler mot
I, 256. II, 360, ne pas ouvrir la
bouche, ne dire mot : cette ^ernièrt»
expression était déjà aussi en usage
• II, 50, et elle avait cpcore pour
.synonyme ne soner mot; v. mot;
8bst. tintin, bruit; dans Agolant 204
tenton, à la rime.
yé^^ru*UAL^. 2S^ Oh'âiM/*'r»'i*f^
y ^.zo^^y^,,^ ^^
yf^nçfAçét,^ ii^LS^ . > nZ^^TUif,
*V4
*^^ 9»lit. ■d^g^. Sf.
-^5*1
"■'- s.
iB^MH^^H
^P TEN -Mb TES 1
Tcnton \. lemir.
I. 325. n.~ terrestre, tte terre,
TéntoriB V. lantJre.
Tequs v inlchc.
temporel, indigène; lerreiivi; de
Tbt ï. lertre.
là terrtil I, 357, boI, rempart, re-
Tcrce, Un^e v. iroi.
iBTdre I. 82. 124. 134. purger, net-
terrier, ouvrage de fonificaWon;
toyer, eseqyer, froilet; pan. Mr»;
aUrer, atonu, «teiriar. aterier I,
proT. lerifer, tersir; part, ters; it»l.
363. mettre â terre, amener ù terre,
lorgere; do tergere avec syncope
renverser, ubatlre. humilier, ter-
rasser, soutenir avec detla terre;
Tere t. lalsir.
~ de Iti ateiiemant II, 145, action
TmnU ï. troi.
d'abattre, de renverser, d'bumitier;
T«me T. termine.
par ie part. pas. l'adv. at«irieraant.
TmainB 1, 2à4. Il, 350, lermi:. temps
humblement: enterrer, eotlerer I,
n)*rqi>é pour ([qch. ; terminv ; Urme,
50. Si2. Il, 3(!5, enterrer; de ta
tienne I, 101. Il, ao. 337, tetupa
(espace de), terme, bnrne; lemps
enterrement; KWtariii, seualerin H,
préfixe, aasÎFe, andience; fin, achève-
aa:, aouterrein ; tublerranev, -, comp.
ment; Bccoiichemeot; ienno ou ler-
me»; temindr I, 2U, larminitr,
terre; Wrrenwte Q. L. d R. III, 321.
borner, limiter; poser dea borne»;
commntio; vxettt de movere; pro>.
Ur»\nari; cotnp. aUiminer, termi-
terratremol, tramol, tremblement;
ner, bornar; ajourner, assigner un
jour; et de lerme, atermer. borner,
dans C. du Bellay, Diversité» U, 6,'
entourer; ajourner, assigner un jour;
Icrritaite I, IGti, territoire; lerri-
(ori«m.
résoudre, dioiUor, terminer, finir;
Terrm v. terre.
Tarrien, terien .. terre.
bannir, chasser, exterminer; txlir-
Tarriar ï, terre.
Tan ï. terdrc.
de hannir, ehasser, exiler, exter-
Tartra, taltre I, â5. 182. Il, 300.
miner; txltrminatio (Digastorum
tertre, abrégé en t«r, dan» les Dial.
libri).
de S Grég. ; de li^Uçoy, aelon
Tarmimr v. termine.
H. Eiilienne.
TMll^conïCrl,ïoilé,trouble;vb temir;
Tan V, troi.
de l'ahBl. lArni, voilé; Innydn,
Taa, ton, tei; ton, ton; te, Ui, U;
voiler, d'oiL assombrir, ternir. On
t«d, tW, tes. I, 139; de *««, («««.
trouve tarniera pour tanière. Le
(va, lui, luDi, fudi, et par analogie
changement du » en r est si ordi-
auï dér. de meus (v. mes III); de
naire que femittt peut être pour
même les formes picardes tii. tM.
Mniiri, v. tatuei II.; .ependant
t«, ti; normand tni), angio- nor-
IrrHÎere s'eipliquemii aussi par
mand toniL
notre radical.
Teiohe ï. taiche.
Ttraiew v. terne.
Te««r V. tendre.
Tarai» V, (roi.
TanuopLaga v. testimoine.
Tarrail v terre.
Tatre, tiare, terra I, 61. 180. ri. 35:..
TMEDonger v. lestimoiuc.
I
lijiU, tenip* <Jii«fmi«é, iol>— ri.
ptriodiqae. panicalifemnent fl«x m
reBux; shal. lîrfi, sIlniA. ail, ail
mod Mïil, anglo-iuoD *itf, («opa,
heure, opportunité, «K^
TmU, tiarte, lêie; de fe>ta(v. Ménage); KapM tobj. de lenir I, S89.
d« li taatM. R>up nr Ih t^ce, terme TM v. tel et 1 , 133.
4s gOMTe i'prnjet, plan\,^u"on a eh Tfare, tiarea ». tr*l.
I6te: twtitre. armure qni rourraîi Tlneeltt t. troi.
ta tét^dn eheral dam les combat!. Ttoreh, Hareha v. troi.
TMt m. 32C. 386. 395, i*t; em- Hère, terre ». terre.
fiojé pour t^ceiiiaa O. d. D. 3IT9; Tien, rang, ordre, sa<t«. train; di
de (««fti, («iMm; d'où notre tel- l'abal. tinri, omemeat, parure; bac-
tan, pour teston. saxon tier, nsanièrs, iliapo^Aio,
TaatM t. teste. conduite; anglo-aaion H«r, (allé,
ordre; allnod. tirr, paror*.
Timne v. termine.
Taftjne t. tetle. Tiers, tien ». irol.
TiatiBwfi». teitiinonie. t««teiiioiBe II, Tieimolgnage v
206, témoignage, l^œoiii ; Ifilimo- Tieonoii
nitiin,- contracté en ttemdnf, tea- ^eate i. leste.
mobis I, Sâl, témoignage, témoin; Tien, tienlz, timu, ttonx i. tsl ea I,
Tb. teatemonlar, teatimiaiiaT II, )64. 199. 3.
949, témoigner, asaortr, certifier. Tiene t. teie,
attester: puis temmiger, taameigtier nei, tiei v. tel et 1, 193.
t, 107; do là teatimonluioa . teiti- Tifer , orner, parer; atliftr; d'oii
manlannce I, 166, (éoioignage; tlfttira, parure, altir«ts; du néer*
teimoigiiaga, tleimoigna{[e , tiesmoi- landais lippen, cooper le bont des
ngnaga, tamognaga I, âS. HT, 1G6, cheveux, bavarois tippefii, prendre
témoignage; — teftamant I, 3?6, on donner en petites portiona. \jt
(eetatnent {volonté dernière et terme haut- allemand n'a pa* da verbe
de théologie); uiiammium. tip/en, maie il connaît le «abat.
TeatfmoniasM , teitimoniannDe v. lesii- iipf, ^'pMt anglais lip.
moine. Tifenre v. lïfsr
Teatimonie, teitimanier v. teatimoine. Uga, tige; canon; dBtiMii(LeDiMbM).
Tan, tes V. les. TU pour t;il I, IdO. loti.
Tan, tSDi, ttnn *. tel et I. 192, 3. TUle v. teil.
Taae v. tele. Timbre, vb, timbrer, jonar du tinbi*;
Tarot II, 50, tiédeur, refroidi ssemeot; de tympamim, avec cbangainant,
de Itfor; ainsi de la même famille exlraordinaire apiéa n, de ^ «n i
que notre lièdt, lepithu. et r interoa luire. Timbret, dit on
Tas, tu T. tel et [, 103. 4. commenisire sur le lerset 16 da
Tena V. tistre. psaume 67, qui est an* estmnieDi
Tl, tes V, ten. de musique qui est couTota d'un
nie, marée, tlax etj'efluK; d'origine cuir sec de béates. Il était donc
allemande: anglais. Iwfe, bai ■ ali«- synon^mede t;mpBn('. s.T.)«leigDl-
mand lUlc, néerlandais moyen-âge fiait sans doute un petit tambowr
^^
//-'«^
,'5/j^ . -'^•*^' '^isUfsHL, '*'*^'^'
, » . »>>\r*
iiue l'on loonit à U u
on jnnait en flansfmt. Cfr. labor
et Min. î. V. Il ne faut pa* con-
fondre avec ce timbre, celai «gal-
fiaot un paquet de pelleteries Ht-
uubéeb easemble, Imi. tlmbrium,
1 doiil Totille. tonulie, nappe.
ae l'aJleD
i«ier, I
Tiret (1. p. ». prés. inii. tir II, Û4)
n, 131. 529, tirer, traîner, eo-
tniner; tirer à g^e-k., lendre à
qqab. , T tenir: subsc tire, ennui,
chagrin, fatigue; bande, luiie, file,
lire; a lire, en masM. l'un après
après l'auire, peu a peu; de là
tiracer, tiraBar, traîner, tirailler;
com p. retirer, retirer, enlerer; atirer,
mnluellement. Tirer deriie dn gotb.
fdiraia, abal. irrun, dicbïrer, anglo-
saxon (earon , tarait, anglsia Itar.
nwM, (isoD; de liiit,; de là atûer,
otliier, animer, exciter, provoquer,
eai0K«im«r. V. Ménage.
lUdar r. tisire-
Ttatn, tiMlr, tincr II, 2û, liiter, faire
etc.; ttxert; part, pas. empl. subsl.
tluear, tiseerand; lexlor; notre
lÎMD, tissure; et texte, livre des
Brangilee relié en or ou en autres
malièrw préciensee ; it-tlttm.
ihal. damlnla, Iwm-
Mla, nappe; allmà. licehelr, nMel,
de duakan, luahan, laver; de la
toaîUer, tooillai, tonolUer , lavar,
baigner (propre et figuré), frotter.
Tooil, tooil, dans Ben. v. 19908.
:i744â, COBOillei», tonsiUeliLant , dans
G. Uuiart t. 1 , p. 80. II , 40. sont
de la mvDie famille, et ont signifié
d'abord bain de sang, mABaoere,
puis aAlùe, presse; cfr. ancien no-
raialhtollr, lavacioi Ikvega, lurba;
•nglO'saxon Ihpeal, lavacrnm, bal-
ToùUer V. loaille.
Xoew ». tocher.
iMher, toshiar, toeer, tonahier, tnsher
I, 210. 36a. II, 99. 289, toucher,
manier, lâler, frapper, maltraiter,
atteindre, concerner; t» Imtehtr de
Hqnk., l'arracher de, ua délivrer,
êebapper^ *Li coa qui crt tonz
la bouche, | Baii ses elei , à s'en
lonche, j Et vint volaut sor un po-
ntiei. B. d. Ren. I, 64. Cette dar.
nîère signification est la primitive;
elle nous reporte à l'ahal. suc&^
«Hcokeii, allmod. Mcicn, tirer
promptement , arracher, enlever,
bas-allemand tucken; aagDMDtatif
de iiehen. Le sens primitif de l'alle-
mand se remarque encore dans l'ex-
preasion toucher de l'argent, geld
cinziehen. La forme locfaer, mi-
jonrd'hui toquar, viam auui à l'ap'
pui de vetie dérivation. Prov., e«p.,
port, tûcar, ilal. toccare. Cfr. Dief.
G. W. II, 671. De là tonohament,
action de toucher, attoucheioenl ;
comp. atoehier, atonoer I, S17. 3ip.
374. II, 60, toucher, c'egt-à-dire
attoucher dan* le aens de atlouche-
ment, qui en dérive; par. ext. ilre
parent; aDt«eher II, 7, toucher.
TOE
fdWfcckvariiv^
•• kjmn
I, tsie; d'oâ «tiivL lOO. reooa-
vrir don* taie: d^ rAcc«. r«ir,
ff/tmt régulière poor taM, eit en-
core eo oMge diUM plarieBr§ pco-
▼inee», ec Too entend tonvent le
verbe renifler, fk.ez. mus eaviron^
de Mootbéiiard.
Trflt, tiito, tdb, toile, tiiêa, étoffe:
ftfl«; toOkr, tdte I, I96. O. d. O.
3f^d6, toilîer, tiMenod: propr. fe-
Avrttif. Cest de imie que rient
également îmUtU,
w. toile.
I, UàÊtr V. tendre.
TWt poar iuit, forme des cantons
près de la langue d*oc, à Tonest:
£ tùit 11 altre prophète après. (Adam,
drame do XlIIe siècle, dans un
manuscrit de la bibliothèque de
Tours.)
HliTra, atoirra, béte^ bétail; selon
M. J. Grimm de Panglo-sazon fi&er,
abal. tq^, victime, sacrifice. Cfr
Dief. G W. I, 1 1. D'oà le a de la
seconde forme? Serait-ce le a de
Tarticle féminin incorporé an root?
p6i, dfDh
mot dcâgnrè da latia ideMmi, d«
grée ffA«y«or.
TiBr T. toldre-
T. toldre.
), tombe, tombean; da latin da
bas- âge fia, de ivti^oc. avec
changement de genre: cfr. Ménage:
de là lambaal, tMikMna I. 141
tombean.
T. tombe.
T. tombe.
tmibm, tomber, Daire tomber,
jeter par terre, calbatar; sabet.
toibat, chute; et saoa hz
r, s^agiter, se démener, aaater,
danser, bondir, Caire des tomr*
de force, gambader. Da Tancicn
norois finn^. calbatar, tomber en
avant, dérire Ismlrr. Qnaot à
immer, il a probablement sa racine
immédiate dans Tahal. Immii, ftti-
• I
. f
• %A1,^
• >N
^f^- *i^in dr^A —T^iii*t-t/
TON '.iW
mon, lùmitÛH, aujourd'hui laianelu,
iaat«T, tlanscr. Ue tomber dur.
notre taaibtreau. Espace de cliarrelle
qu'on rcnrerse. Cfr. Méuage.
Tondn, amorce, amadaQ; de l'ancien
norois Itmdr, suédois tvndtr, anglo-
saxon lyndir, Igndrr, aliil. lUHdira,
itmlri, alloiod. tuni/cr, fome», eiica.
ToBdM I, S6G. 29G. II, 372, tondre,
couper; tondert; taioin, tMoire,
ciseaux, forcea; prov toïoyra; de
faniDrid. Cfr. Rayii. L. H. V, 373.
Notre toute dér. de loudere, cotnmo
P«nle, teniD de pondère, lendere,
c. le I «l pour d.
loue, tonne, t.iuncau ; dér. tan«l, timnel,
petit tonneau; d'où notre mot Itm-
»tau. On dérive ordiunïrement (ane,
iial. tona, de l'ahal., ancien noroi?
iHHKa, Bllmâ. («uni, Bajoiird'hui
(Iir, 4ST), luniia parait être d'ori-
gine étrangcre, et en effet lea glose»
de S>.'tiles(ndt [p. 3G2) donnent fanna
gine latine et se rapporte s».lM doute
Tenain v. tonerre.
Tonel V. tone.
Toner, tonner tl, â.t. 44, tonner; r
M, tonaire, tonnoire 11,
367. 277, lonn
prov. lonedra.
TMil, tooillsr v. loullle.
Top V. toffe.
Topai* [1, 11G, topaze; lojiuiii
topaiva, i<j7iû!iiQv.
I. Toi, tau, tar I, CO, tour, éTolmii
TOH
drconférence , moyen, liîaU; do
lomvt; (1 ce lor II, !93, cette foi»;
Mètre au lor, faire donner dans
la piège; an ehrf dt lor, finale-
ment, au bout du compte; de ta
adv. et prép. <:amp.^aiitor, antor,
entv II, 230. 363, entoiir, cnri-
ron ; autour do, rers. Da marne
tomw, tournoi, turner II, !10,
cnlaire, changer do place, relounier,.
revenir, sortir, cliBssor, avoir nne
isiue bonne ou mauvaise; de tar'-
narc; l'en (orner, s'en aller, partir;
se torner teri Dieu; participe tOT'
niant, étourdi, Comp. retor, retour,
droit de se retirer dans le château
de son vasaal; latamei I, 48. 59.
Il, 88. 157, retourner, revenir, ra-
moner, reconduire, reporter, rendre
transformer; te retorner à ^gch.,
y revenir; trortor II, 193, retour,
détour, adresse, Ënesse; troMoraer
II, 51, retourner, détourner, écar-
ter, empi-cber, éviter, échapper;
part, patsé égaré, petverll; ator,
atnn Q. L. d. U. p. 368. appareil,
prêparalif, disposilion, meublei,
uitensites, afour,- atomer, tourner,
diriger, préparer, arranger, disposer,
équiper, habiller, orner, établir,
mettre en état, accommoder; d'où
ratomer 11, 191. 353, arranger,
réfiBrer, lemeltrc «u état, préparer
de nnuteau, ramener à l'ordre; dér.
torneii, tomeii (ponl), tournant;
tomoi, tamei, tournoi, tournoi (ainsi
nummé des évolutions des chevaux),
joule, combat, rang, ligne) prendre
Ivmai, fixer, assigner un tournoi;
d'où tonioier, tomeieri combattre
ilnns un tournoi, jouter, combattre
en guerre; et. comme aujourd'hui,
tournoyer; d'ici Umuior, guerrier,
i:1ievalier; tornoieuent, joute, tour*
noi , l'ombat. I.a syllabe lor de
tOB
37Ô
ton* ett BMl» Avait le» TtrfMitet
HÉTy iMir.
II. iat, %Êt, toiTi tour, chftiemi iM;
m. IM» tettfeâtti de iminu; MM-
Tii^ Itojpéhttif de tornef H, t7t.
MiM^ UMorbe ; tMer, IMM âee lottfb«e ;
eoms» r* M Méats»» d^rillMa.
Mirfy Miglo-Mzôa HHf, Mieieii no-
rèiÉ mf, lâlÉBod. fet/.
liAt, lÉAt Ily^lOO, Irotpe, nnlil-
tndè, BtmrapMent, réttnton; mrki;
teifteTf talMl ly 89. II y S93» 8S89
troflèler; éérmnger; êmrkmrt; d*6&
terttiirt, trouble, agltÉtiott» fn*
qiitfétnde; -- ImMÊHm, ttonble, agi-
lAtioti; fiirê«ile; — toMllMni II,
940, agHé, viotait, tttiii«ttii«lx,
fléiOrdoiiBe$ 'oùVÊip9
, »,■■■■■■■ , ••■■ t
I^ 151. 888. 886. 887. II,
51. 188. 997, dkMfiier, ttoobler,
d^rtUger» eoiptolier; M. enpL ibet.
oèttÉel», eapèebemeat , trosMe,
eotiire-tempa, dértsgeoMDt; d'Où
deftorbament II, 37, trouble, désor-
dre, distraction. Cfr. trobler.
Torbeii de torber.
TofbemeAt t. torbe.
Toiber t. torbe.
Teree ▼. torteis.
HMreeimerie ▼. torçonnerie.
Tnrehe v. torteis.
Tarefa r. torteis.
Torçonnerie, toreennerie I, 3ôd, tort,
injustice, injure ; propr. iarti^mtria ;
T. tort.
Tordre, tertre, tordre, recourber; part,
.ton; de îorquert (torç're, torere,
tondre); com|K beatordre, contour-
ner, fausser; beeton, oblique, tor-
tueux; eaterdn, eatertre I, 69. 971,
dégager, extraire, délivrer, débar-
rasser, écba|iper, te tauTer; dea-
terdn, détordre, détourner, dévier.
Cit. toner, tort, torteis.
«ngi fsimké kmhj. tde lonwr I, fM.
VUSMÉIï; liÉniMll I, 8^18. 988, ^'^*
flieiit^ tonraieliCe, tenipêêe ; die Ist'-
MeUfMii; vb. tenMBiMr f, 314, lonr-
meiiter, faire tooffrlr.
T* torateut.
IHMBI V. vOr m*
V. tllV I. '
V* tor I.
ittËMliiÉinI V. for I.
T. ^H" L
▼. tor I.
Mni de iOrdfe*
% et àfee transpoeWaa da r,
p, tmÉHT A. et A« o995, IMMV
H, 13, mettre en pÉ%Q«l, faire an
I, iiuuaaci, Qwr]giBr{ oosp^
PI. et Bl 1499, aéIroMaar,
éécfcarger; wtainf , aiieiMrlI, 888.
Gb. d. B. etr. 55, -armelMr, •siar-
qne^r 41 ooneofter (réaeaMlri}; tm^
ÛÊSm Ff. et m. 1499, traM, dfaria.
00 fiipaee, ttOMaMMa, f^a^aet, ckwige;
de fer#i«rt« ■•ttvetlé 8awiMle> de
ftaHoa, M ioPtMra. OÉr; tart, 1er.
tels, tordre.
Tondant v. toner.
I. Tert, tort, injustice; Imâ tortam;
de forlwf , par opposition à direeten
(v. DC. s. V ). Cfr. tort, e, torteis,
tordre, toner.
II. Ttort, torte, tortu, courbé; forhit;
enton II, 275, gâté, perron; tw-
tortus.
Torteit, tortit, torche, flambeau, médie ;
de même que toitia, toreit II, 191,
adj. tordu, recourbé, frisé, tortillé;
. de tortiare, de tortus. Toree, ttfeha,
flambeau, appartient à la mêete
racine par une forme lom». Notât
iorche ayant en plusieun eiroon-
sunces la signification de écbereau,
tresse (de paille), et en quelques
contrées celle de torchon (de pailleX
est le mène mot, d*oii iarrker,
Cfr. torser, tordre, tort.
Tortit T. torteis.
oiftâ
^^
"1 l'KA
Tort» V. [orcin-.
TODTSOi, toumoier t. lor 1.
^m
Twtnrt I, M, lortura,
tourment; titr-
TOM I, 19,-..
^H
(tira. CCr. tordre, ta
•aer, inrr, tortît
Toiue, touBBl V. losel-
^H
Tôt, tout I, 195.
Tonaeto v, tosel.
1
IM pour tost II. 3ïfl
Tout, tonte, tontoa I, 19ô,
1
TOH, tMMOl V. tcisel.
Toxiobe R. d. R. 3S72, danii DC. ta-
1
ToHl. touaiu, tooMl,
enfant, jeune
nche, puiÈon ; loxicum ; de là comp.
1
ho[OD.e; prov. toa; l
ottM, jeune fille
entOHha I, IS nvec la mfme ligni-
1
ou femoie, muilreïE
; dioj. lotMU;
1
lie ÎHlDHiui, avec rejet de la pré-
1
fiM, prolahlement
par opposilion
Toi 1. 195.
1
il l'eBcIttTtt, à qni o
rasait la etie-
.Trabncbonent v. bu,-.
1
vcinre. Cfr-toiivai)
peau de lirebra
TrabuchM y. bnc'
J
l^arnie de la laîne.
DC, s. V. loii-
Trabneh^V' ^<"'-
^
soua. Cfr. tondre,
t Mi'nifge-s'. V
'TraboeUM ^rbac.
^H
toiiselJe.
Trace, tracter t. imtier.
^H
Trat, to» «dv. II, 329
t^oDip. taotoat
Traobe, traoker v. trader.
^H
II, 330; Kmto« com
, que conj. II,
Trader, tnuier. traMei. trMur, traolLar,
^^
39e: liteit com, qtie
II, aafi.
suivre la trace; cbertlier avec iioiii ;
1
Tôt, tote, tout, tonte,
tôt, tata; s. t.
trace, tmiM, trache, trace, vestige,
1
Rt ;i. r. to(, ton, tova, tau, tni;
voie. Tracer a, dans la langue
1
[>. K. tnil, tût I, 196, tout! cfr.
moderne, une signiQuation cooforMe
]
Raïn. L. R-V, 389
■ »• "«; «"»P'
H ion éijmologie, froeliiire, du
treltot I, I9U, tiiu
, «.lier; ton*
parti ci pa Iracltu.
quan* I, 192, «lus
tant: tôt jor.,
TaMn Agol. 'JS; traïn, Iroift, con-
IH tana, toa dii II,
->8; de) tôt en
duite, troupe, foule, i:onfa8ioa; de
Ut II, 329i utot pr<.'[>. II, -M*.
Irahire; trahiner E. d. 1- V. p. 305,
Tolon» V. toi et n, a
S.
trainet, (rainer, faire languir.
, 39:i o( «los,
Trakmsr v. traliln,
Trahir v. triïr.
TonaiUB v. toailk.
Trahiit de traire 1 , 223.
Tooeloin««t r. toolier.
Trahitor, trahitonr v. iralr.
^^
Tonehior v. tacher.
Trahitrei v. iralr.
^^^^H
TOM V. tek.
Train v. trabin.
^^^H
Twnl ï. tuaille.
Traïoer v. trahin.
^^^^H
TotUBonta V. tuuiDlie.
Trair, trahir I, 77. trahir, livrer;
Tonn V, tes.
Iradtre, d syncopé et remplacé par
Tonoilleil v. tuBJlle.
A uuplioniqtie ; traïtor, tr^tenr, tr«-
TottoillamciLt V. touille.
hitonr, tnïtiai, txahibea I, 77. 3âl,
TouoiUcr v. (oaUI«.
imitra, perfide; Iraditor . tr*i«on.
Tonpin V. loffe.
trkÏHOuI, 225. 3Ô1, trahison, traî-
Toopon V, tùffe.
trise; IradUiB; àéi. trauMmuit II,
Tow, loiir V, lor I.
IBÔ, trahison.
TOM, (.■hâl*au fort ï.
or II,
Traire, treire, ttara U, 2^3 et suiv.;
Toorblar ï. iroble.
irairemal, ("oine, maUmt; traira
TonmoM v. torment.
•ï chtf, à /in II, 227. 394; trMr*
Tonrnar v. lor I,
,k, fil,: lr»irr ata»l; Irairt à la
^
^^v
J IHA
^^V gt,le n, 33Si tr>it I, 22o,
Inutwn V. iratr,
^^H <Iiin<i ava Oia'Û^en«^s acceptiona
Xraiat de iraire 1, 22Ii.
^^^V (racfui; èir. traitOT 1, 77, seau
TralaC«B do traire I, 23D.
^^V l'omti. Rtraire II, S2S; atnit, fttrct
Traiitreot de Irafre I, 225.
^^H prtpuralif; alirniiere, allraclia: —
Trait V, traire.
^^B contrkice, conirai-'ter; contrait, eon-
Traita v. traiter
^H tret n, là. ItiO, contrefait, Uif-
Traiter, tnùtier II, SC, traiier, nc|,'o
^^^1 forme, c.slro]iif; eoHlrahere, COH-
cier, conférer, en user bicil on mal
^H traduis -~ detrurt II, 2!!); de-
enver* qqn., faire usage; tm^wre:
traita, traité, accord; IrtKlatui:
traiter, traitanr, négociatenr; Irae-
^H detncUon II, 4G, méclJHance; dg-
lalor; couip. entraiter, «ntraitiM II.
^H Iraelioi — sntiùn II, 229; entrait
53, négocier, c<lnférer; Dikltrwtar,
^F 1, 293. II, 118, BEirlngenl, ban-
mantraitier, maliraiier.
dage enduit d^un aatringeilt, puis
Traiteur, négociateur i. traiter
onguent en général; inlmclut; —
Traïtenr v, tralr.
wtraire II, 239; etttait, wtret, px-
Tratiar ». traiter.
^H trait; exirahere, rtlraelm; de là
Traiter, négociateur v. traiter.
^^k «tradon, extraction, niiKin?. race;
Traiter, seau v. traire.
^^M Htraee I, 104, e^ttraciion, origine
Trùtor, traître v. traTr.
^F race, iiualitc: pour ainsi dire ei-
Trutrea v. tralr.
! tractia, cfr. trace, - fbntraiia, toi-
TralUer II, 1S2 de la* même «>um<
train II,11S, tirer dehors, extraire.
que notre Irailk, c-ù-d, de tragmi*'*'
sortir, s'en aller, enlever sublile-
pour traha, dan» Varron LL, i.
ment, séduire, suijorner; — mal-
31, 39, propr. ici tragularîus; cfr.
e»p. trailla, rouleau pour aplanir
portraira II, 230, dont les «signifi-
cation» liaient metlre au dehors.
cable tendu d'un bord à l'autre
d'une rivière, sur laquelle glîate la
M. s. J. 449), nieltre en iSvidence,
poulie ou le màt des bacs uu ba-
étaler, déployer; former, représen-
taaui qui serrent à passer lea ri-
ter, dessiner, peindre; portrait, por-
vières ; la traiile d'un pnita ii roue,
trct, deuin, d'où portraitnn, por-
sorte d'enlacement qui porte de»
trait, (Jesein, effigie, image; pra-
BodetB ou barils, qui (.-cmpoMni
trahere, prolraclvi;— retraira II,
avec la iraille le el>a|>elet d'un pnils
230; !»»> rtiroire 11, 230, aaus
à roue. Ce mot appartient donc ii
appel, sons y manquer; retrait,
lu famille do traire.
retret, retraite, refuge, aaile, mai-
Trambler v. tremir.
son, demeure; rapport, récit; copie
Trametre v. mètre
(l'un acte; retrahere, relraclui; —
Tramis psrt. passé de trametre.
aortrai» 11, 231 ; - Mitralre, tau-
traira II, 231. I, 2SC.
Trancher v. trencher.
TraiHnt do (mire I. 235.
Traniir, irépaBser, mourir; noira Ir^n-
Traililtea d*. traire t, 225,
tir; subsi. trame, qui aérait plu
TraïHD V. tmlr.
justement écrit Iranee; ioiJL <f«a-
Trtimment v. tratr.
lifui, trépas, ital. irnnalto, ib., e*p.
TraiMnt de traire I, 225.
irance, ssouie. moment décisif.
^Hp-i"
pjU,-^ '"^ '' ^f"^
«K5
^
TRA
373
TRA
I^ Duchat après avoir indiqué lu
véritable signiâcation ci dér. de
transir, transire, dérive transe de
strinxire, comme Ménage. Transe
a peat-ètre, comme Tital. et Tesp ,
signifié aussi trépas, agonie, et l*on
a transporté au moral ce qui 8*ap-
pliquait au physique. Etre dans
des transes signifie en effet que Tâme
est saisie d*une grande peur, qui
l'engourdit, émoasse ses sentatious ;
en un mot, elle n'est pins.
Tnuiilat«r II, 155, translater; de
translaius. 1m4i6^ ,f^Jmê /^tUk^i»
Trape, trappe, trappe ; de Tahal. ira^^^
piège, trébucbet; d'où atraper, at-
traper.
Trape, d'où, avec la même significa-
tion , Irapti ; avec renversement du
r, du gallois iarf^ masse, boule,
kymri talf,
Tjraale, grive; de i*ahal. ikroscela,
anglo-saxon ikrasU, ancien norois
tkrôsir, suédois trasi^ allemand
moderne drossel.
«utr V. tracier.
de traire I, 225.
TtMtt, poutre traver8ante;delratMlrtMi.
Tn», trou II, 314, trou; prov. trauc;
vb. trotr I, 257, trouer; prov. trau-
car ; vb. comp. aftrotr II, 342, trouer,
percer; Imâ. traugus: Si quis in
dansura aliéna iraugum ad trans-
eundum fecerit (Loi des Ripnaires,
titre 43). Cette forme tramgus, ainsi
que l'ancien français trau et le
prov. traoc prouvent la fausseté des
dérivations qu'on a proposées tour
à tour pour trou, c.*à-d. TQVtiy,
gothique thairko ^ kymri trwffd,
V. Mén. s. v. trou, Dief. Celt 1, 156.
Je n'ai rien à proposer touchant
rétymologie de co mot.
Ttanler t. voler.
Ttavail, travail, tourment, chagrin,
souci, peine, fatigue et enfin tra-
vail ; fén. travaille II, 37, tourment,
peine, tribulation ; prov. trabalha,
à coté de trabalh; travaillot, tra-
veillot, pénible, qui fait souffrir;
adv. travaillosement, laborieusement,
à force de peine, de travail; tra-
vailler, traveiUer, tourmenter, agiter,
donner de la peine, des tribulations ;
travailler. On a avancé beaucoup
d'étymologies pour ce mot. M. Che-
valet voit tribnlare dans travailler! !
Cfr. ci -dessous tribler M. Dief.
Celt. I, p. 149 (229), propose le gal-
lois lrea6A = labourer et indique la
comparaison labeur: labor^ à la-
quelle on pourrait ajouter l'alle-
mand arbeiten, qui se rapporte à
arjan, arare , et l'ahal. arapeit
signifie labor, tribulatio, adversitas,
molestia. Cette dérivation serait
donc admissible; mais, comme on
l'a déjà dit, il y en a une plus
rapprochée dans le latin trabs, ou
plutôt dans son dérivé roman irater
(prov. travar), que nous n'avons que
dans le composé entrater^ et l'an-
cien français destrater (v. ce mot).
Ainsi, de l'idée d'empêchement, on
a passé à celle de peine, etc. Cfr.
travail, ital. travaglio, machine à
ferrer les chevau.\. V. tref.
Ttavailto, travailler v. travail.
Ttavaillot, travaillosement v. travail.
Ttavaii v. travail.
Ttaveiller v. travail.
Ttavailloi v. travail.
Ihkvan, détourné, transversal, de tra-
verse; contraire, opposé; irans'
versus; prép. travers les cans es-
peronoit. Brut 12266; adv. et prép.
comp. à travers, en travers, de
travers l, 129; vb. travetaar, mettre
en travers, transpercer; changer;
de là traverse II, 226, traverse;
contrariété , opposition ; travenier
adj., traversicr, de traverse, oblique;
posé de ou allant en travers; con-
trariant; subst. traversin (de lit);
^^H
^^^^H
^^^^^^^^^HB
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^1
■
^P TRA
"4 IKE
w
rronicenaritu. Cfr. veiïiBr, ver»,
frnBiir;tre>>urr;UMMil,(>U,ïiaiD<e
avers, diiers, sertir.
peur, effroi, frisaon ; Irenor; dein-
^^r
TrsTtrw, tnTeTHT t. ««vers.
nWiu, on fit tmibl<T. UwUm I,
^^^
TraTinier t. tmvers.
341. 11, 39. 303, trembler, frlsun
TwWs Y iroi.
ner, frémir; prev. treniolar. ml
Trebnolieniont v, bii^.
Trabuohat c. bu^.
tout Bon COrp». ije mol (rtmif.
^^^
Treboahler r. bue.
autrefois tremnie. trenoi*, qu'en
^H
Treu. tmce, tresae, mitmdi tii pat-
dër, de Irinadii», part* %<u Mtf
^^1
iRDt (let< cheveux; trMvr, trator.
^H
tresser. On a voulu déHver ce mot
esl un compobé de (r™i = tr«wr, n
^H
du grec SqU: mnia, comme cette
.noio-Mûdia, à cause du lre■l^l^
^H
meal qu'elle éprouvo saus ecM.
^^H
il ïBudraii mieux le rapporter h
pror. tremiiala,^j0l. tramoggi»
^H
rp^R, en troid, comme le prov
Cfr. moi.
trena, irease, de trinue. Ctr. Mé-
Tremit pour traœtP, de Iramew»
^H
nage B. ï. iresse.
Tremoie v. tretnlr.
Tredier. trmherMM v trichier.
Trwnor v. Ireœir.
^H
TrMrime v. troi.
Tremnie v. tremir.
^H
Tref , au 1, 85, pièce de lois, poutre .
Trencer v, trencher
^^f
et prenant la partie pour le tout,
Trencher, tieneliier, traBClur, utOMi
tente, pavillon: voile (de tiasire);
1, 128. 11, iib, trancher, laîlltr.
de Irabi, poutre; de Ib ktrtver.
couper, wpBter, retrancher, abWUe:
loger. Cfr. deitraver.
proT. trenoar, trinchar, trfnqur
Tnfforer v. forer.
Quelle est l'origine de oe nuî L»
Trd, troii, treii v, troi.
forme repousse le laltn fnuMMR.
Treible t. troi.
et l'allemand IretineR, sêptffcr, qee
TreiUg, tielle, irelilo, ireillii : d<.
M. Die» iiHJique dune mamèrt dou-
triehila; cfr. Ménage.
teuse <I, 322), n-flurait pM ptodoi
TndUeù V. treljs.
trencer en proïençol. Comp. le-
Treire y. traire
trenolier, detrenehier I. 154. ni.
TniM «. troi
déchirer, couper, matlre en ttor-
Trdilii ,-. treli-j.
ceaui, eu pièces; d'où datnMhe-
Trriie V. iroi.
rnnit I, bZ, action de .couper, ma-
Tm11«, bMUi, Eredica, tteilleii, tr<i«li..
tre en morceaux; ratrenehM I. 90.
IràllU (étoffe) ; de tritix, Iri-tieiun. ,
II, 394, retrancher.
de là ATOierl. Jroijne treiilii, tnt-
Irenehier v. trencher.
tioe I, 40e, eie.', c-a-d. haubert,
Trentaine v. troi.
brogne à maiUeg, dans le principe
Trente v. troi.
tissu de trois Hla, triple; ima. irili-
Trentime, trmtiamB v. iroi.
dquo lorica indntus, tlioraca trili-
Trepeil v. ireper.
i«iii diailit (DC); ce qui prouve
Trepeiller v. treper. !
qu'il ne faut paa , avec DC. rap-
Trepet. triper. sauter, bondir, gam-
porter eo trealii à treille.
bader ; d'oii trepeilkr. courir ça et
TreUe v. treille.
là, are inquiet, agité; tnp«i] , i^.
Trembler v tretoir.
Tremir 11, -iAG. irembkr. Irios.miiu
.luire Uififinrr. Trcfur , triptr,
à
Jf^UA^' ^X**"^- ^^-^■S— iy*^/»- «//
^î^ê:^ — -"Vj^i^^'^-
'treuil i'^^'i^'^^A frt^^a^ yy^y/t^Je^^ €4.j^^s^ J^U^d^^
TRE
375
TRE
qui s'v5l conservé daii^ pluMeurs
patois, se retrouve dans le celtique
et l'allemand: breton Irepa^ kymri
Irtpto; alleiB. irippelM de trippen,
(inconnu), hollandais irippêm, etc.
Tnfi«Y tringle de fer ployée en forme
de triangle, ou trois verges de fer
attachées ensenble et ayant la même
forme; c*est Tinstminent que nous
appelons triangle. Il arait au BM>yen-
âge, et mèflie encore an XVIIIe
siècle, des aoneaag mobiles passés
à la tringle de fer; on les agitait
et promeeait avec la verge qu'on
tenait à la main, tottt en frappant
de temps à autre en cadence sur
les côtés du triangle.
Trere v. traire.
Tren v. II , 370.
Ttm s. s. et p. r. de tref.
TNa, tiÎM prép. II, 369; très dont
II, 369, trêê dmU en amani II, 370;
comp. detne, datriasll, 370; tneei,
tntd qine, tgmqo», tnefue, tmqiie
II, 372; ircf adv. servant à ren-
forcer le superlatif I, 106. II, 265 ;
IresfiM, iroêquë oonj. II, 361; —
fixiffsie mdani §me II, 381 ; irê$ çau
f lie II, 361. — 7rcs était noe par-
ticule dont Taocienae langue faisait
un grand asage dans la coapoaition
dee verbes et des noms; elle y
paraît sons les formes tiaw, t^^
tue, tre. Sa signification el son-
vent angmentative. Il ne Haut pas
confondre ce Ires avec celui qu'on
voit dans ireslii, là c'est tret = trois ;
il a aussi quelquefois la forme Ire.
Ztti, trois V. troi.
Tmaim v. aive.
V. aler.
V. bue.
», tresse v. trece.
I, danse t. trescher.
T. trescber.
TiÊMihê V. trescher.
Trmàm, tnmm ttuHrn, danser, fré-
tiller; nubsi. tresche, tnsce, trsike,
danse, sorte de branle; du goth.
thriskan , angio - saxon ^hrescan,
ahal. dretkan, alimod. dre$cken,
battre le blé; ainsi trépigner des
pieds. Cfr. Diefl G. W. II , 683.
Timà V. très et II, 382.
V. corre.
V. troi.
Tieiformar v. forme.
V. getcr,
V. geter.
Treigietar v. geter.
Treqeter v. geter.
Trerime v. troi.
Trenstee de traire.
Treike, treaker v. tre.M^-lier.
Treiliee v. trelis.
m
Tteslnire v. luire.
T^rsnoer v.'noer. ••
Itesoîr v. olr.
II, 155, trésor; cuffre; de ihc-
saurui avec r intercalé, pourquoi?
prov. thesaur, iul. lesoro; de là
, trésorier.
V. trésor.
Sranpaa, tnipaaer v. |»as.
V. pas.
V. pa^.
V. pas.
V. pois I-
Treeperear, tresparckr v. percer.
V. pas.
V. prendre.
Treeqne v. très et II, 372.
Trf eiltir v. saillir.
Treaaat v. saillir.
Crewer v tracier.
Tr— il de traire I, 225.
Tiimusr v. suer
Trettant v. tant et II , 325.
Tnitel, iréieau; dn néerlandais 4<i-i#'-
sial, sié{;e à trois pieds, trépied
Treftor v. tor I.
TrMtomtr v. t4>r I.
Ttaitot V. lot et I, lUt>
TirwtreaUer v. tremir
TRË
a76
TRI
▼. troi.
V. troi.
T. tr6ttd«
ftrad, tmit I, 295. 806. U, 67, tribut,
*r%AA/ redtTftnee, impôt; de IriMifiMi, «Tec
TnbU, tml, pratioir; de toretikÊm,
ib. (de torqoeo, tinti qqch. qui se
^ toanie); Tb. treoUler, tnSSlm, pres-
surer. Le mot de frentl est encore
en nstge en ce sens dans plnsieiirs
provinces, et on entend également
le vb. iromllêr, imù!l9r.
ItedOer t. trenil.
TiMl T. treoil.
tnf9 T. triTO.
de tref I, 85.
r. troi.-
T. troi.
T. troi. ^
Uadt 0. d. D. 11084, thériaqae, anti-
dote, remède; de fAmaciim; )mâ.
teriacolom.
MUsr, briser, écraser; tribstor, tii-
bofllsr, Tezer, tourmenter, troubler,
faire injustice; subst. tribol, tziboul
(tribons), tribouil, trouble, tumulte,
querelle, dissension; de triMare;
tribulation I, 53. 123, tribulation;
ùe trihulatio ; comp. atribler, battre,
accabler, écraser, anéantir, dissiper;
eontribler, écraser, briser.
Tribol, triboler ▼. tribler.
Iribouil ▼. tribler.
Triboul, tribouler v. tribler.
Tribous v. tribler.
Tribulation v. tribler.
Tricer v. tricbier.
Trieheer y, tricbier
Trieher, trieherie ▼. tricbier.
Trieherres v. tricbier.
Triehier, trieher, trieer, trieier, treeher
II, 103. 6. 277. 280, tromper, duper,
décevoir; trieherres, trieheer I, 77,
trompeur, traître; treehereaM R. d.
I. V. p. 21, trompeuse, traîtresse;
trieharie, treeerie I, 256. II, 363,
tromperie, fourberie. ItftL troeeare.
L*anglais fa frîdfc aigaiie tromper,
jooer un tour; rallmâ. fracisa,
tirer; anelen ftisoa îrMtmf ib.;
néerlandais frsdbih ib. ; fraâp trait
et tour (qu*on Joue à qqn.); mois
qui se rapportent au goth. Jraf—,
tirer. CTest là que se tnwre la
racine de frîcAer.
Mder t. triehier.
TriMfetr, tricoter; triaet» trioot» trico-
tage; salon Waehter da Marimudais
9link^ noeod» mailla, sIrsftftsNy soncr,
UTec rejet peu ordinaire du s» tandis
que dans «trifwt, étriqàet, la oMMle
de formation usnella a^aat main-
tenu; ahaL sfrtàmi. Cfr. Mén. a. v.
Trim V. très.
Meta T. trive.
IrilUre, bordure, omaoMDt aor la
bord d*une chose, an forma da por-
tique; Imâ. hifwiwm^ da Iri al
ftru^ à trois portas; ▼. DC. On
trouve souvent fr^aira SmIsums;
là -dessus v. DC. Saiomoo.
Tripar V. treper.
Trique, tricot, gourdin; trieotar, ros-
ser ; dér. faussement de riifica par
Ménage, aveci préposé; car quelle
raison y a-t-il de préposer un f?
Comme plus beat frîcoler, ces mots
dérivent du bas-allemand avec rejet
du s impur: ancien norois sfrtàM,
battre de verges; allmâ. slrdcàeii,
demulcere, verberare; anglo-saxon
â'ilrican, verberare; anglais sIriAs,
ib.; ancien frison sIrUsiy ib. De
même qu'on a vu plus haut le mot
ettriquei se former régulièrement,
nous trouvons aussi en ce caa as-
trique, allumette, allmâ. strtche, de
streichen. Cfr. Dief. 6. W. II, 343.
Dans le patois de Montbéliard,
Inquet a souvent le sens de gros
morceau.
Triste, et avec r intercalaire, trktra
II, 17, triste, affligé, chagrin, mé-
'/
r^^iS*^ ^ l^^ôj^c-^ ■ ^^ A i^^y^
'ffvÀcKfi' ^- ^"■'^'
.^^a^,S>^ ^^r^'^n^,(^^'*^- ^tl^J
^^QiHB'^V
^m TRI -Ml TRU ]
laneoliquei Iriâlii; àe là tri»tor,
Iredecim; Uetime, treaiime, treetime
trktiu I, 351. Il, ^7, rrUlesse, af-
1. Il,'), treiiiWe; IreJtrimHi : tre-
fli«tioii,cb8Brin,Diilancolie,liichorii;.
lain I, IIG, treiiitme; — trente,
lïiltoi ï. triale.
tareote I, 108. 109, trente; Iriginin:
TrirtTB * tristE-
de là trantianie, Irentime I. Ilô,
TriAnr V. triste.
trenliÈme; trantainol, ll7,treol«îne.
Trinw, triawe v, iriïo.
TroiUer, tmiller, ensorceler, charmer.
TriTB, triwB, trisTe, tiaTs.tniwe, trinve,
tromper; de l'ancien norois Iràlla,
triuwB II, 326 337, Itkvp, auepen-
encbanler.
sion d'armes, pacte, aûreté duimvc
Trola, troni^on v. tros.
en juilict ontro les parties. Celte
Troia. troiaime v. troi.
Trou, tronçon v. tros.
tive (r. DC. s. v. trei-a). Triw dé-
Trou, ciel, armanient; proï. iro, Iron ;
rive de l'shBl. IriMtca, (Htca, fid.ï-
allongé en Iroiiu dans le R. d. C.
llté, foi, loyauté, pacte; anglo-saxon
d. P, ï. làOO, G. Ouiart I, 197.
Irtace, Iruna, Iriaee ; ^oth. triggta ;
Rayn. L. R. v. 428 dérive Iran de
nllniod. Ireti*. De lu stiieTei, atrif er,
falrs irèTe, faire iiii pacla, Caire
dernier est incompatibla avec eellB
aUiaace, donner silret.^, asalirer
do Iron. C'est nn mot celtique î
"an juBtite.
kjmri Iran, cercle, rondeur.
Trive v. tnte.
Tronoa v. iros.
Trobla, truble, trouble; trobler, tnibUr.
Tronoener v. tros.
tDOTbler I, 89, troubler, devenir
Tronoer v. tros. '
trouble, mellre le désordre; de iur-
btiln, troupe; turbulare; v-lravlile,
Tronjon , tronçonar v. tros.
muliiimla, DC. (riin. Cfr. lorbe.
Trop adï. 11, 330 ; trope, trnpe, troupe.
TrohlM ï. Irable.
troupeau; d'oùtropel, troupeau; et
Troer v. (rnu.
d'ici atropoler, muttro, réunir en
Troi, troii, tarais, trei, treû, treii, très
troupe.
I, ll>9. 109. 110, (rois; Irei: de là
Irope, tropel v. trop.
troûàna, tniime, iioisième; — Ubis,
Trôner v. lorser.
tien, tierw, tiercb, tierclie, tefcba
Tnw, troi», trua, tron^-on, morceau;
tiare, M», Mrce I, 113, Iroisiètuo,
trognon; mot encore en usage dans
tiers, troisii-'iDo partie; terfiui; cire
la plupart des provinces, loua la
de lier™ I, 119, la 3o heure du
fornit (ruii (de chon) ; et à c6té de
jour; <le là, propr. lertiolus, tiar-
ces formes celles en n: tron II, 24,
eslat, tiercelet, parce que, selon la
tTonea, tronçon, morceau; tronton.
tradition, ta troiiiième jeune est un
tronchon I, 114. ib.; vb. tronoenet,
mâle; Ménage a tort de dire que
eei oiseau porte ce tiom , parce
243, briser, rompre, mettre en pièue», l
qn'il est un tiers plus petit ijue
couper en morceaux. Trai dérive
l'autour; pro>. teraol, tresol, ilal.
do Ibgriiu, ilal. lorio. V. Mén. s. v. '
teriuolo (cfr. Rayn. L. R. V,412); —
trou. Tron est -il de la même ra- \
triniteit, triuita 11, Sâ3, trinité;
dtie? U no peut se rapporter a ,
Irinila,; - treble. traible I, 117,
IrHHCui, car il ne prend pas de c.
triple; /«Wei;— trBiKi,Weiia, treie,
Quant à (loiicc, IrontoH, leur pri-
ti«H, treue I, lOB. 109, trL'ii;.>;
mitif est Imncus. .^^Mj
TBO
378
TBU
V. tiM €« 11, 372
V. lofwr.
V CTOCttr; totl» trot; d« la
, valeft àê pM,
cbtval qai TA U trot, trottaw. On
a chardié à dérive^ irwitr, laâ.
fratara, da Tihal frafa» (DIet 6.
W. n, 683); BMM je piéAffa Vètf-
BBologia indiqQâa parSaaBaiia: de
iWalwa, aa IbraMi iilalart (il iiMtiit
paat-étf« d«M la laagafa papefaûrc),
d*oà ilêlmn, trHmn. !
faiaiarwn (v. DC. t. v. trotara).
▼• troCar.
7. troYar.
V. trovar.
I, 310 et soÎT. II, 406, trooTer,
rencontrer, inventer, compoeer; de
là trafarw, txafaar I, 77, trooTaar,
trouTêre; comp. atraviir I, 114. 160,
trouver, rencontrer, rejoindre, ob-
•erver, découvrir ; antrefaaftf II, 31 ,
•e trouver motaellement , se ren-
contrer, se rejoindre.
Tnwwm v. trover.
Troricr v. trover.
Traaat II, 326, truand, mendiant,
coquin, impoëtaur ; vb. tntaader,
mendier, faire le métier de truand ;
d'origine celtique : kjrmri irup tntan,
miser; subst. gallois irwmifke; bre-
ton fmaal, gaenz, vagabond. Cfr.
Diaf. Celt. I, 150. 233.
TrMê, tnhUt v. troMe.
rriffi, tnflb Rutb. I, 93, plaisan-
terie, raillerie, moquerie, conte en
Pair, bagatelle; tb. tnite, moquer,
railler. On a dérivé ce aiot de titvqiy
anrqgaoca, laaU ja crois qu'il est
Maatiqiae avee Intjfcp fr«/#«, tuber,
el Toa a iraasporlé la nom d'un
petit frait à ana bagatelle, etc.
Xkiie U» m. 3ét, traia; laé. traga.
tn!|% ttaia» afts.; piov. tiMia» ital.
traja, cal. traja, aae. aip. tioja.
Brylhraaaa. cHâ par Mânaga (Orig.
d. L 1. itaLX dériva aa aot de fra-
jm/Êm (ae. paicaa>. !« plai pria-
^ôpal d'as paad rapae romaia était
BB Magliar, qa'as aarraît aaliar,
et qa*oa laaipUanit da diiaiaates
choses Faata de eangUar, on pre-
nait un cochon, qa^on préparait de
la même maniera, ai quelqaeleis
la ftrtmlmm du sanglier était soiri
du fercmimm d'un cochon. Pétrone,
c. 4d, nous parie d'un cochon rempli
de boudins; c. 40 il raconte: strie-
toque venatorio cultro latas apri
vebementer percossit, ex cujus plag*
turdi evolavemnt. Les riches de
Home donnaient à ce plat le nom
de porcus Irojamie. Cincias in
auasione legis Kanniae objecit lae-
culo suo, quod porciiai Trajaaaa
mensis inférant, quam illi ideo sic
vocabant, quaai alii iaclnsis ani-
maliboa gravidum, ut ille Trojairas
equus gravidus armatua fuit (Mi-
crobe, Sat. II, 9). L'on doit arsot
tout se demander si cette expres-
sion technique et recherchée, avtit
pénétré jusqu'au peuple et acquit
assez d>ztension pour lui faire
abandonner le nom qu'il donnais
auparavant à la truie, animal ^
étroitement uni aux besoias «^'^
meatiqacs. Supposé que cala /^^
iroj<inut n'aurait jamais prod.^^^
'll/i/Hl^lUi , tA*,»*»"^ fAiMUtt^ M/UCUI fS^A. f'e^eM^snoet 9*^^ ^
TRU
379
UEF
troja; pour expliquer ce dernier,
il faudrait admettre une décompo-
sition de porcus irojanuê en pareo
di Trcja, pore de Troie, etc.; ce
qui paraît un peu dontenx à une
époque si reculée. Et comment se
fait-il que trojanus lui-même n^ait
pas laissé de traces dans quelque
adjectif en n, tandis qu^on a des
formes correspondantes à ireja, p.
ex. trojm, taie, dans le dialecte sarde ?
En tout cas, si porcus trojanus est
en jeu, peree di Trojm, «ic., n*a pu
s*appliqiier d*abord qn*a nne tmie
pleine ; puis Ton généralisa la signi-
fication, tout en rejetant les deux
premiers membres de Texpression.
— M Diez se prononoe anssi en
faveur de cette étymologie. Je pré-
fère suivre MM. Pott et Diefenbach,
qui remontent ao celtique. Le fém.
de Tirlandais triaih, a hog, a sow,
serait, selon M. Pott, la racine de
troja (cfr. Celt. I, 49); mais eette
étymologie pèobe pour la forme.
Tndllsr, pressurer v. treuil.
TtmDer, ensorceler v. troiller.
Trvm V. tros.
Tmsqns v. très et II, 372.
V. torser.
V. trover.
bmre v. trive.
Tm v. teie.
TasB, tOMi I, 139. 140, tien; dér.,
avec dipbthongaison régulière, de
twsi. *
, se tner 1, 174. II, 305, éteindre,
étoofier (v. DC. s. v. tutare), tuer;
prov. tudar, éteindre, étouffer, et,
d'après la forme de la langue d'oïl,
tnar, avec la signification de tuer.
H. Estienne a dérivé tuer de i^vtiy^
ce que ne permet ni la fAtne Imâ.
tutare, ni la signification primitive,
qui paraît être celle de préserver,
éloigner, mettre hors d'état de nuire,
étouffer et enfin tuer. D'autres ont
eu recours à l'allemand iodien, gotb.
dauihjan, abal. tôdan^ tner; laais
au ou 6 long n'aurait jamais pro-
duit un radical en u ni en prov.,
ni en franc. Il ne reste dooc que
le latin îuîari, qui a développé lui-
même les significations de se pré-
server de qqch., le tenir loin. Cfr.
Ménage s. v.
Toit I, 195. .
Tombée v. tomber.
Tomber v. tomber.
Tomer v. tomber.
Tnmolte, souvent fém., teimente R.d.
1. V. p. 98 , tumnlte , sédition ; tu-
multus ; prov. tamult; ital., esp.,
port, tumulto.
Ton, ton v. tes; ton (le), tien, même
forme avec l'article; cfr. mun, mien.
Tor, tour v. tor I.
Tor, château fort v. tor II.
Tor, impératif de tumer.
Torbation v. torbe.
Torbe v. torbe.
Tnrber v. torbe.
TnrUlhos v. torira.
Tsmei, tarajjemeat v. tor I.
Itaisisr V. tor I.
Tnmcr v. tor I.
Tortellet v. tarte.
Tbs, tu les I, 134.
Tôt, tnte, totes I, 195.
Toteveiss II, 293 et glos. s. v. voie
Toi I, 195.
Tymiane I, 185, parfum; ikymiama.
Tympan 1 , 401 , espèce de tambour ;
tympanum. Cfr. timbre.
u.
V pour ou, au v. I, 51.
V adv. où II, 285.
Uan V. an et II, 275.^
ïïef V. oef.
♦.^
UEI
V. oh. '
w. oU.
WêÊf oeof V. ort
VVp beioia ▼. oet.
WIVR V. 06Tre.
Bl V. bai ce II, 296.
r. oit.
II, »7.
r. hait.
r. haii.
T. hait.
V. oit.
V. oit.
T. oit.
V. oit.
Ip «la V. I, 183 nota, ai oaL
▼• Btlage.
Wtn V. oitra.
T. caidar.
T. ohreoier.
V. oliremer.
mtzar T. oitre.
Vil, OD T. hODS.
Vsain t. honf.
Uabniga v. ombre.
JSwâat, aalnrai t. ombre
Ihahriar ▼. ombre.
VwÊè terminaison sabsUntife pour le
latin udû. Udo, mdims, produisit
d'abord udine: WÊuiHludine, mum-
MueiudtHe; mais comme cette termi-
naison était fort loarde et qa>lle
se prêtait pen à la déri?ation, le
peuple la contracta d'abord en udme,
puis le d fut syncopé et le n changé
eu' m, peut-être par confusion avec
mtmen; on plutôt on remplaça udne
par umen, car ces changements
successifs seraient trop artificiels.
Umalitr ▼. hnmle.
Vn, on ?. bons.
Vn V. uns.
Vb€, aadiM v. unkes.
Haoor, imeora II, 287 et glos. orc II.
HMiOB V. oindre.
JfÊÊêf uidaiff V. onde.
DS
H, S87 ai gloa. on IL
, M I. lOft. 9. a,
■wi; m» v«an.I.ea l;
m, «Mi» lapaira; la Misa, égal;
117. U, fn, maiÈk; «ntas; proa.
floap. M I, 199; M«a I, 182.
Ofr. adaaar.
«tt adr. n, 985 Ci gloa. oitt.
T. oaaa.
T. oaaa.
Vm n, 344 et gloa. o.
Vt t. or.
Via T. ore II.
UnÉRB V. orer.
Vriaa I, 357, urine; arûia.
Vis V. ors.
Vnetal v. ors.
Vf, porte T. huis.
Us, besoin v. oes.
Vf I, 397. II, 195, JUS, u;»age, cua
tume, habitude; tuas; vb. mr 1,
1 78, user, employer, mettre en osage,
consommer, consumer; user im dkar
ou U CQrs noêtre sifmar, receroir
la sainte Eucharistie; inf. empL
snbst. osage, service, utilité; de là
anga, OMiga 1, 46. U, 34, oa, osage,
coutume, habitude; droit que le
seigneur prélevait sor son vassal
poor le laisser jooir de qoelqsc
portion de territoire ; tribut, impôt :
prov. usatge; propr. «saficwa; esirr
Ksii^e I, 174, être d*osage; se mteitrt
à bon fuage, se corriger, suivre on
meilleur parti ; aiener fol msa$e I,
178, mener mauvaise via, suirre
un mauvais parti ; vb. «ngiv, user
1 '
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U,^^,^h'U4niM.'(^'^!^^'^ ^^i"»^^'^^^^^-
i^eZi TMlà ^ n>OL ^-vA^ - ^y^r/^. :/^ ^^' ff-
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^ià VJ^r ^A^ '^^^^ C^éin^ ^^U^o^&ri^ .
USA
381
VAL
(lu droit (Viisage; part. pas. nsagié,
ordinaire, accoutumé; usagier, celui
qui a droit d^usage; du part. prés.
usant, on forma nsance, usance,
usage, coutume, manière; — nfnre,
intérêt, revenu, droit on redevance
établie par la coutume; intérêt illi-
cite; usura; vb. nfnrer, rendre avec
usure, donner plus qu'on D*a reçu.
Usage V. us.
Vtagier ▼. as.
Uiaige V. us.
niance v. us.
User V. us.
ITilage V. utiage.
ITiler V. hurler.
ITiiier v. huis.
V. issir.
Unire, iisnrer v. us.
Util, ntle, utile; utiiis; adv. ntile-
ment, utilement; ntiliteit I, 405,
utilité, profit, avantage; utilitas.
Utilement v. util.
VtiUteit V. util.
Utime, ntiime v. oit.
Utiage, Qilage, nlage, hors la loi,
banni, proscrit, homme qui vit de
rapine, pillard, pirate; composé de
deux mots, répondant au latin ex
et lex, anglo-saxon ût, hors, lag,
loi, anglais out~low.
Utle V. util.
Utre V. oitre.
Uveraine v. oevre.
Vyerer v. oevre.
Uvrer v. oevre.
V.
YMamie v. II, 403.
Yaee v. vache.
Vache, vaoe 1, 301 , vache; vacca.
Vague V. wague.
Vaidie v. vice.
Vaillaaee, vaillanche v. valoir.
Vaillant v. valoir.
Vain I, 100. 220, vain, vide, léger,
faible , abattu , languissant , sans
courage; de vanus; adv. comp. en^
vain I, 333 ; d'où encore par Tinter-
médiaire du verbe vaniiare, yanter,
▼enter I, 269. Il, 47, vanter; dér.
▼anterree, yantierree, yanteor, homme
vain et présomptueux, qui ne fait
que se vanter; yanterie, yantance,
action de se vanter, vanité, osten-
tation; — yaniteit I, 153, vanité;
de vanitas.
Vaincre, yeincre, vencre, yeintre II,
231-33, vaincre, gagner, acquérir;
rtftcere; de là yenqaerrec, yenqueor,
yainqnierreil, 77, vainqueur; comp.
loryainere II, 233; iupervincere ;
yietoire, yietorie, yietore I, 176. 7.
193, victoire; Victoria.
Vaingemant v. vengier.
Vainne v. voine.
Vainqnierrec v. vaincre.
Vair, yeir, yerl, 89. 190, de diverses
couleurs, gri8-blanc,Ji)leu-blanc mêlé :
de varius, Vair, snbst., désignait
une espèce de fourrure de couleur
gris-blanc mêlé; le menti vair était
celle dont les taches étaient fort
petites. Cfr. DC vares. Roq. Gl.
d. 1. I. r. II, 680. 1. De là yairon,
yeiron, yeron, avec la même signi-
fication que vair, ^
Vairon v. vair.
Vaiaeans v. vas.
Vaiisel, yainele v. vas.
VaÛMellement v. vas.
Vaissial v. vas.
Vaiseians v. vas
Vaiiaiel v. vas.
Val, yaus, vaz 1, 164. 305. R. d. S. G.
3123, val, vallon, vallée; vallis;
de là yalee I, 289, vallée; prov.
vallada, ital. vallata; cfr. prov.
valadar, entourer, ceindre de fossés ;
comp. ayal II, 270, ad vaiiem ; ayaleif
¥AL
^2
YJUf
«van» I, 3ia as»* n, 66. tôt.
II, «0^
•=rd« «ratoff I, ma
307. U, 398t dcMMMkv, Mn»
ccndra, pffécipiltr, dédHir*
T. TSL
▼• Ttloir.
, wtÊÊmt V. iridoir.
TiWr, lÉtar, valrir n, SO et taiv.,
tsdoir, «Toir do fHs, do Méilii,
de U Toleor; praUter, étf» «iHi^
aider, donner do flceom; porlpiét^
filMUy TidDant, viMml» yalant, pré-
cieox et vaîlbuit; eaipL tobst.; mê
uihir à 11, 101, n*èlre rien ooprèi
de; tolift fSlirt ^■bv I* êSL MS,
TAleor, prix, mérite;
feooora, eide; ftfewWf
ftflnihe I, 149. 278^ valow, ptte;
▼allUwee; eUIr, seeoori; wmhmHm;
vb. comp. eentrevileir If, 111.
Valer, Tafaur r. Taloir.
Yen, van; TaBne, d'où yaaael, notre
tanne (i) et vanneau (x), c-à-d.
les plas grandes plumes des ailes
des oiseaux de proie; Taael, Tanid
R. d. I. V. 197, vanneau; tons de
vannut, Les^ vannes sont ainsi
nommées à cause du mou?ement
des ailes des oiseaux de proie, qui
ressemble à celui d'un ran, et à
cause de leur forme, de même qee
le vanneau a son nom de la forme
de sa huppe.
Vaadre v. vendre.
Ymidne v. vendre.
YanftBet ▼. vengier.
Yaafar v vengier.
Yaaiél v. van.
Yeaitiit v. vain.'
Yaat V. vent.
poor navigoer; de
de va», vmêemhiM; igaré, im
mjratiqae, vmnel ttdaetmm^
d*éleetion; ànlkmkÊÊÊÏ^iHK
aelle, oatenaUet , meobleaf
T. vaa.
▼Miet, yadatoB ▼
YaalM v. vassal.
Yaaml (yamans, yaaaaz, TaoïaiiiO I, 93
2Ô1, Imâ. vassiUiu», homme, oom*
battant, homme d*nn courage dis-
tingué, brave, intrépide; vassal,
fendataire, celui qni tient on ief
d'nn autre; du kjmri $waê, jeone
homme, serviteur; breton yeos, pner,
servns. Le gto n'ayant paa été tra-
duit, ce mot doit avoir été admis
de très -bonne heure (gw=:w = v).
Pour la suffixe mil, qui n*eat pas
romane, on a sans doute eo amis
les yeux une forme celtique; efr.
le kymri gwtuawl, servant. De là
II,
i«^
809, courage, grandeur d'asM, va-
leur, aotlon de valeur, pronease;
droit du seignenr féodal aar aon
vassal ; yawalwiaBt,yaawiiaiaat, ërave-
ment, vaillamment. Un antre dérivé
:MC^^.^-'-f^.<'.'>^
j Ja_ l^ /<«éi«-'/j*"»«'iy.j3
,^.^ ^.4^- -^^'r^ '(i,'-^-/^- -^
VAS
383
VEL
•«ïNMntfet, varlet, vallet (vaslei, varies,
varies, valles yallee) I, 182. 4, gar-
çon, jeune homme non marié; nom
qu'on donnait aux jeunes gens de
la première qualité avant qu'ils
eussent été faits chevaliers; écujer;
dimin. vaileton, vaUeton, varleton,
enfant, jeune homme impubère. Cfr.
DC. s. V. vassns, vassalfus, valeti;
Roq. valet, valeton. — Un mot en-
core qui tient à cette famille: va-
va«or I, 383, vavaneiir, vanaar
Rutb. I, 50, vavasseur, celui qui
tient un fief d'un autre; fém. va-
vmsMkre, femme sous la domination
d'un prince souverain; Imâ. va-
vassor, valvassor, etc. (DC. vavas-
sores); de tastus vatsorum? -
▼a«alage v. vassal.
▼aHalment v. vassal.
Ya«aiaii6ikt v. vassal.
YtMMia V. vassal.
VawiT V. vassal.
Vanelige , vasadaige v. vassal.
Yaflenr v. vassal.
Vans V. val.
Vansana v. vassal.
Vanta v. volte.
Vavaiianr v. vassal.
Vava«or, vavanere v. vassal.
Vax V. val.
V«aUe V. veoir.
Veale v. ve$l.
Veali adv. II, 331.
Veau adv. Il, 331.
Veder v. veoir.
Vedve v. vuit.
Vee V. veer.
Veeir v. veoir.
Veël II, 198, veau; de tiiellus; veale
II, 225, génisse; vitêlla; de là nos
mots vélin, têler,
Veer, voir v. veoir.
Veer, vier I, 18.8. 373, empêcher, re-
fuser, défendre, prohiber; subst.
vae, vie, défense, interdit, ban publié
pour défendre qqch.; de vêiare;
comp. deveer H, 149, défendre, pro-
hiber, interdire, mettre en intredit.
Veie V. voie.
Veier, voir v. veoir.
Veier, voyager v. voie.
Vdes pour foie v. voie.
Veil V. viel.
Vaile V. voile.
Veiller, veillier, voilher, voilier, vailer,
vilUerl, 210. II, 10. 93. 278, veiller,
ne pas dormir; zigilare; comp.
afveiller, eavoilier, éveiller, réveiller;
— vigile I, 49, vigile; vt^ûi. fg^ f^
VeOUer, jouer de la vielle v. vTele.
Veillier, veiller v. veiller.
Veillir v. viel.
Veinere v. vaincre.
Veintre v. vaincre et II, 232.
Vtioir V. veoir.
Veir, de diverses couleurs v. vair.
Veir, vrai v. voir.
Veir, voir v. veoir.
Veiremant v. voir.
Veiron v. vair.
Veirre, voirre, werre, verre; otlnim;
comp. veirreglas , werreglaa R. d. 1.
M. 18, verglas; de v^irv ei^Uce;
le genre masc. du comp. a été fixé
par ridée foncière; d'où le vb.
werre^aeîer, werreglaohier V. s. I. M.
18, glisser, trébucher. C'est aussi
à cette racine que se rapporte notre
rerieh, propr.vitricninm, fém.d'après
le plur. vitricula, pris pour singulier.
Veisdie v. vice.
Veiiens v. vice.
Veisin, veisinage v. voisin.
VeisiBe v. voisin.
Veisinete v. voisin.
Veiainte v. voisin.
VMMel v. vas. ^
Veinians v. vas.
Vel V. viel.
Velimer v. venim.
Velin V. venim.
Vellnau v. vélos.
Velonie, velonier v. vile.
VKL M
TdM, tékfoa (lien. V. SâoeS) encore
dmn* Nloot et Ménage paoi Telonn ;
Rliui r IntaTEBlaire (Ibdb Ib forme
Bftoderne; de tillona, comnie l'a
du Minige; vaUiua, velonn, 4e
MJiNfNt, BDcnl; e*p. reludo, ftal.
Telloto; c'e«t à caaie de ce etlfohw
qae la verbe eit velamltr, dont r«ii
doit Ktolt ité adopté par «Dite de
•elnM-
Tribe, fUtoe, vlanbe I, S63. «0,
eblen do cbaMej Tb.ftnbWi ebmer
V^ f^^ aTeodeichienaCBUMiigllar).llattial
a ««rlrayM.* Non ribi, «d doatno
TenBta'r,Tarlr4fiuacer(XIV,^.CC)i
Arrien dit: M Jl nDiFùtr; «ûrq;
al KtliiKtii, rttloBrtni fti» oàiff-
tçayoi xvriç, qùinj rjj AtAiriy ...
jnô tft uaûriiiat («. 3). Âloal
eeflra ait un mot oalliqqe: aaetaa
irlandaiv irai;, pied, et vtr parti-
cale in(eniiti*e. Le» farmeii du
Imâ. sont veltra, vellraiis, Tctter,
teltrlï, reltriï.
Vioere v. vaincre.
Tendlbbi v. vendre-
Tendre, vandre I, 17S, vendre; teu-
vm
Tangeor y. reagler.
TengerrM v. vengiar. -
Vengisr, viager t , 49. "!
de eiiirficarr; comp. 1
II, II, aujourd'hui
D^r
, TT,
gierres, rengeor I
veogeance, vaugence,
jaaolia !. 106. m. 541. II, 13T,
-__J I, 78 at, ane <
ment de la liquida,
lenfn , poiai
enTeoimer,
de <
. po"'
ennslBU, anviUmer S. d. S. B. 6S3,
dtrt; levendrt. Tendre cher b« vio;
Tanla v. veolm.
do là EDbat. vente I, 103, rente;
Tenir I, 386 et aniv., venir, parvenir.
avec t pour d comme pente, lente.
■arrenir, arriver; B*«ir awmml II,
tonte; pror. venda, ital. vendita;
164, avBn.:er, s'avancer; M»r atiaau
veadne, vandne 1, 234, v«nte ; propr.
I, 403; te rcntr I, «H; nam,
part. pat. de vendre; veodlWe, ven-
propr. part. p. t., vanne, UTlvAa:
dable; tendibilU.
comp. avenir I, 40S, qui, outra le«
Teadtedl v. venredi.
Tendne t. vendre.
Tendr, venei, chaiser; tenart; va-
river II, 6, arriver an ginéral, venir
nerea, venieret, venaor I, 74, cbaa-
II, 59. 74. I, 368; «ufomira; la
Mor; Ttnalor; vatudana, veniaon II,
27. 363, venaison, gibier, cbatae;
136. 315. S37. U, 78, aigniflalt con- .
\i-i)
ttnalio, ptov, venniso. datw Rabe-
P'.J
laii tinalio«.
Tendami v. veneir.
Teneor v. veneir.
Tanersi v, veneir.
matant dit. encore avananMiit 1, 60,
Tanganôt v. vengier.
avènement, arrivée, venae; iiaïaii
Tanfeaace v. vcnRier.
diaa, convenance, choae agréable.
i^^n^ -jouter . ^^-^^^ ** ^'^^- «i^
^13^^
^H fEN 385 VEN 1
^^■' Avut, nvenl (tite ûo V); il>i Utiii
144 1C9, 231, 401, coavetiahle;
HV oJrtHlvs, arrivée, tm». bsxiir'l, niai-
convenable, indécent; propr. part.
1 kTvatim (are = lBt. turs, sura) I,
paa. du verlia deteanttHir , discon-
3G3. n, 371, hasard, sort, oi^Mslon,
iTÛnament Inopiac, espoir; terme
défaite, doulenr; part. prés, flaieon-
lie chevalerie pour désltiner lies
vanant, disconvenable, incon tenaille.
Devenir I. 304. 405, devenir, arri-
Meni qui «rri«ent k qqn.; cfr. DC.
ver, advenir; dertnire: I, 353 h
Rdventan: pror., vsp., port, areii'
Jrrient, ni l'occasion ee présente,
lura, ital. avveiitura, Hriemnn<l abcn-
s'il se penl; d'on wdflTenfr, arriver,
Iheuer; lue aJï. d'aee»lt.re 1, 334;
advenir. EntraTenii' I, 400. Vu-
vb. avantnm, aventurer, hasarder,
Tenir I, S13 405, parvenir, arriver.
ritqner, faire naiifraye; aTanturier,
remplir, accomplir; p«-E<i.ir«. B«-
qui cherche de» avenhircs ; at)j-
Tcnlr, revenir, relourper, réparer.
ranimer, rétablir; rerenire; fe re-
«ubat. enfant perdu; l'oiup. me^
wnir ir, 56; ta raïeniw 11, 73 part.
■»«ltn» I, lOG. II, 130, misaven-
pas. cmpi snbat., retour; jeune boii
tere, mnlencoutre, iiiallieur. Comp.
cjni retient sur une eonpa de taillis.
da attnir: deuveuir, itre incmi-
^^ Tenant; désunir; desarenaiit, iocoo-
venir; il «.'e.l locenu I, 377- jo-
^^^''tCDant, désagréable, mBlliannïle ;
reair à ïjh. de qqch. II, 70; inf. ' '
^V BtMmlr I, 40â. n, 143, D>é»r-
ompl. subst. ; du part. prés, w
Tenuw, lavenance, Havenuiee I, ■
meltre une faute. Autre» tomp. da
154, souvenance, souvenir. Snrrniir j
renir.- Connnir, euvenir, eotiveniT,
I, 406. 1
«Wnir ï, 167. 173. 357, II, 1S6,
Veniaon v. veneir, 1
^^ convenir, consenlir, disposer, ap-
Venjanoe, venjanchs v. vengior, 1
^^' I»lerqqn. comme t;.moia, s'adresser
Tenqueer v. vaincre. 1
^P-.àqqn.i.o«.™r,,-/, ..,™.ir, ie
Tenqnerret v. vaincre,
Veniedi. Ttndredi, devenrM R, d. C. ^
]• 63. II, 225, vendredi; t«N>m
^V' bâtard; — covràt I, 11?, cD<i>«ni,
^^ ■xembljei eonrenlut; eonvant, eo-
TBBt, BOOTent, «ccurd, conveniion,
die*. Cfr, di.
«ngagemanC; souvent empl adj. I,
Tmu v. vent.
138; cameHtum; d'ici eonTenter,
Tant. ¥ant, s. s. et p. r. *aiu, Tant,
^^ Mre une convention, convenir; -
veni 1, 83, vent; vritlHi; etire mit
^^H 4e eonretiir, propr. part, pris, eon-
au rtnl, (tre pendit; dim. TentelM
^^r Tanaat, eovMuit, caTanant I, 329.
I, 99, petit vent; vh. venter. Taatw
^^B II, 363, accord, convention, traité,
II, 44, venter, souffler, jeter au ■
^^B|>lipalBiion; convenanM, eOTenanee,
Tunt, voltiger an vent, souffler le
^^Hl MTanannca I, 122. 153. 194, cnn-
feu. battre des ailes; fréq. venteler,
^^l Tenance, accord, traité; d'Ici eon-
agiter, flotter, voltiger au vent;
répandre un bruit; veiililari; dër.
IraltÀ-'et convention; — canine.
vectani*. visière, teniail, espace de
Monlae, coTlne II, 96, rnppori^,
soupape placée devant la bouche et 1
une le chevalier relevait pour reipl- '
^H|> t«Hb, HTenable, convignabla I,
i«r. C't)i ici qu'il faut ranger nM^^^^
^^^Varrqr, Un|v. dod, Gl.....lr..
" 1
VEX
TER
II, â>^ ft ata rse, en ma préf«tt£e:
de là iMiu, WÊÊTt qsi voit, aper-
çoit, regarde, coatcmpUtear; —
fbft. TS II, ^79, Tûa^: de nsw;
d'03 ÔHft, vÎMBgt I. IIS. TÎsaçe.
îia!.. proT. vi^ta: ■ ar«tr tu éi« ut
t€ù€ de qqm. I- i-;*-. nen p'-
I, 1C5. i'.î. 11. :>.■".. ^:s:'i>: r«i-
illu ':s rai: -.■-* flii/ij e: i^i/ii 5*
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n -.■■
r - •
V*j
I. 111 1'2k. T-r. \î5::,D, Sf-
par:::--:i: ciiio; — tî,. c"«:Lp. meft-
▼oxr II, 73: eatrercir II, Iîî. er.se-
voir: porroir. parroir II, 74: d'où
de^orroir II, '202. <iêf-;>srvoir ; ra-
porroir — reroir IL 70: forrcir II.
73. Da part. la:, rifan, cd â: vif
I, 270, qui fu: -abrcri cœpîové
dans l'ex^resiicn estre ris à qqn.,
visom esse: (Js suLs:. avis, cro-
vao-.<: d*ûu le comp. aTÎs I, 273
dans le m^me sens, pcis avis, cro-
yance, opiaicn. D^^uvelle: doû
aTiier II, 67, voir, apercevoir, in-
•truire, enseigner, annoncer; snbst.
afifioB II I 134. 397, vision, appa-
rem, TI. y^
IL ▼«; Tcrrax: de
le
nL Ts. vâK. s-i. ctp r.wil,l€l
£d3, rcTf : MTsaf; le »oc de vm
se si^ni^a pas d'abord ec qae aoaf
appeloa» azM, il mrmz TaeeepdoB
de Tcnci, itF»;&c complet, pus 3
prit celle qae soci Ux rta—nai;
dis. WHt, coapfat, petite pièct
de Ten; Tcmis, £ûie o« dhaMcr
de» Ters; cengSrarr: TSMÉami^
TBKÊMrl. 77. Tersi£.-a:ear: rerw-
/îrar.;r.
i T. ■s.ir.
T. vers.
•vrÙBSMS V. vert.
T. verL
Y«rgl« I. ?-2. II, i:7ô, verge.
fr.icL. b&^e;:e: mesure de îerre;
rir5a; Tcrgele, verge, h messine: I,
'i il s':£z.:±» w:Io:iae «.a u^iziêe
û» :':.iLte: iztir^tila io\.t rirgmfa;
Tcrget. Tcz^je. rogé, raje de di-
ve--*es c:u!:irs. barre, èmallle:
rirgnlus; \b. reigcr, mesurer ave^
uc-r V erge.jauger, mesurer en gênerai
Tczgele v. ^er^e-
Vtrger. mes..:er v ver^e.
Tcxgct. TEigê V. verge.
Ttzghc V. verge.
Tcxgier t. vert.
Teigogse. Tcrgaigne, Texgtègae. ver-
gox3igse, bocte, padeor. retenae,
cg:trd: de verecumdia av^fb^Vocope
da d\ mais on troove aussi Tcr-
gOBde; vb. Teigognier, ▼•igoigniflr,
Tvrgaigner. et avcc d, veigondar.
/^j.S>Ci2. ^c/r2H.^ -AiH'^
'i/zMi^yntA- ^-c^^^uet/iA ^?i^4*fc/ô5
^2*^ - :t(L ài2^
^,--- 1^^ -^r/2^'
y"
^éJtom^^i
vM 11 e^
^^'r^rTÀ^
^^^^^'n^ - tntiZu^
/ ^/*
jtiÊ^ é/y9
^jç/lKxArMA S^'^i^
,r^
'ù^
VER
387
VER
▼erg^der, couvrir de honte et d*in-
famie, déshonorer, oatrager; ie
vergogner, se tergonder, devenir
honteux, avoir de la pudeor, rou-
gir; de rerecundari ; vergoigncs,
yergnignni, vergondof (verecnndns),
honteux, qui a de la pudeur, qui
manque de hardiesse; comp. dei-
vergoigner, desvergo&der, dévergon-
der, être effronté, débonté.
Tergognier v. vergogne.
Tergoigne v. vergogne.
Tergoignier v. vergogne.
▼ergoignof v. vergogne.
Tergoingne v. vergogne.
Tergonda, vergonder v. vergogne.
Tergondof v. vergogne.
▼ergnigne, vergnigner v. vergogne.
▼ergidgnof v. vergogne.
▼argimdar v. vergogne.
Teriteit, Teriteii v. voir.
Teritet, vérités , vérité v. voir.
Term, vers II, 3C6, ver; vermis; ce
mot de ver$ se trouve employé dans
le sens de dragon, serpent, bête
malfaisante; p. ex. P. d. B. v. 676
de venimos vers volans; dim. ver-
miiiel I, 129, vermisseau; rermt-
cellus pour vermiculus; dér. vermine
I, 345, vermine, insecte, ver. Du
dim. latin vermiculus, petit ver qui
donne la couleur écarlate, on fit
venneil, vermeil, vîermel, vermail,
vermana I, 357. 325. 273. II , 240,
vermeil, rouge; d'où le nouveau
dim. vermellet P. d. B. 568 ; et ver-
meillir, rougir, devenir rouge ; comp.
envermeillir, envermillir 1, 274, rougir,
devenir rouge.
Vermail v. verm.
Yermaiia v. verm.
Vermeil v. verm.
Vermeillir v. verm.
Vermellet v. verm.
Vermine v. verm.
Yerminel v. verm.
Vermeil v. verm.
Verne, aune; de là les noms de lîéux
verney, vernoy, vernais, {Proprement
aunaie. Verne (ph. d. R. 102) signi-
fiait encore mât, vergue. Mot d^ori-
gine celtique: breton (fwern, dune
et mât; cornouàillais ytternèn,
irl. fearn.
Vémeis v. verne.
Veron v. vair.
V^rreglader v. veirre.
Verroil, verrou; de vervcti^m (Mén.).
Vers, vien II, 346; comp. aveti II,
347; devers II, 347; tfed^ven II,
34S; par deven II, 347; envers
II, 346.
Vers, ver v. verm.
Vers, vers v. ver lit.
Versefleor v. ver III.
Vertefler, venefierree v. ver III.
Veraer I, 69. II, 57. 327, verser, ren-
verser, tomber, dépenser; verier
une bourde t dire un mensonge;
versare; envers I, 337. II, 24. 2é7,
renversé, culbuté, étendu sur le dos ;
subst. envers, rebours, opposé; in-
versus; d'où envenèT, renverser,
culbuter, tourner, retoorner; pïrt.
enversé II, 327, culbuté, étendu sur
le dos; et de là renverser; — st^-
vendon II, 2, subversion, renverse-
ment, destruction; subversiù. Cfr.
vertir, vers, avers, conversj divers.
Verset v. ver III.
Vert, verd I, 325, vert; virtdis; de
là verdoier, verdeier, devenir vei-t;
appeler qqn. sur le pré; le pro-
voquer au combat; verdor, verdure;
vergier, vregier II, 329, verger;
tiridarium; comp. vertjnam., verjus,
de vert et jus (jus , juris).
Verte V. voir.
Vertir, tourner, retourner, changer;
rerlere; vertis P. d. B. 5166, som-
met de la tête, sommet; vertex;
comp. avertir, détourner, avertir;
adtertere; convertir, oonviertlr I,
70 240, loutnw, c^«xi\j;<(^t^ ^Qtcs^t^C\x\
VER
388
VIA
conterlere; d'où enoonvertir II, 360,
ib. ; oonyenion II, 234, conversion ;
concertio; divertir, détourner, en-
lever, soustraire; divertere ; mvertir
I, 125. 30Ô, retourner, revenir,
retomber; rêver 1ère ; revertir à
honneur à qqn. I, 3ô8; pervertir,
paryertir II, 314, pervertir; per-
verlere; pervers II, 252, pervers;
pertersus, Cfr. verser, vers, avers,
convers, divers.
Vertie v. vertir.
Vertjne v. vert.
Vertn, vertnd v. vertut.
Yertnit v. vertut,
* Yertnoi v. vertut.
Yertnosement v. vertut.
Vertut, vertnit, vertud, verta I, 83.
133, vertu, sagesse, qualité, faculté,
I
.^^ , force, vigueur, miracle ; virtut (vir-
tut); de là vertnos, vertueux, effi-
cace, vigoureux, capable, habile;
adv. vertnoiement; vb. comp. esver-
tner I, 405, exciter, efforcer, éver-
tuer ; d*oti reevertner , reprendre
courage, révertuer.
Verve Rutb. I, 93, caprice, fantaisie;
selon M. Diez I, 20 de rerta, tête
de bélier, qu'on trouve comme
ornement sur les monuments; et
il compare avec raison Pital ca-
priccio, caprice, de caper.
Vescha II, 287.
Veeche v. evesque.
Veschi II, 287.
Vetie y. vice.
Veske v. evesque.
Vespre I, 88. II, 04, vCpre, soir; de
re$pera; de bas rcspre I, 407; de
là vespree II, 395, \epree, soirée,
veillée, propr. resperala^ prov. ves-
prada; vb. comp. avesprer, avesprir
I, 108. Agol. 174, faire tard, ap-
procher (le la nuit , commencer à
faire nuit; infln. empl .<ub8t. I, 306;
part. prés. empl. subst. avesprant,
la chute du jour, le soir.
Veipree v. vespre.
Veiqne v. evesque.
Veuel V. vas.
Veitement, vite v. viste.
Vestement, vêtement v. vestir.
Veitënre v. vestir.
Vestir, viettir I, 406. 7. 264. II, 44,
vêtir, revêtir, habiller, garnir, cou-
vrir, orner, décorer; investir; res-
pire; d'où vettënre, veatnre I, 53,
vêtement; investiture; veetemeiit II,
85, vêtement; vettirmentum ; comp.
aveitir, vêtir, inveitir, donner; au
fig. II, 226; deveetir, dévêtir, dés-
habiller, priver, enlever; deveslire;
inveitir, investir; investire; raveetir
II, 87, revêtir, babiller; investir,
donner la possession; de revesitre,
ou mieux de re et afPêMtir; comp.
de fer et veslir, ferreitir I, 407,
armer, barder de fer.
Vestore v. vestir.
Ven V. vo.
Veue V. veoir.
Veaillant v. voloir.
Veole V. vole.
Veve V. vuit.
Vcx V. viel.
Veaci II, 287.
Veiie V. vice
Viaire, viarie, viere, viare I, 273. II,
198. G. d. V. 642, R. d. I. V. 7S,
avis, manière de voir; aspect, ap-
parence, mine, visage; prov. veiairef
rigaire Honnorat s. v. Rayn. L R.
V, 534 place ce mot dans la fa-
mille de vezer, videre, voir; maïs
il n'est pas possible de dériver
reiaire <le cette racine La forme
rigaire prouve qu'il faut un c dan»
le radical, et en confrontant le
prov. vigaria^ vignerie, et l'ancien
franc, ricr, rierg, de ricarius^ ÎH\
^. V. vigcrius, on serait tenté de
rapporter rirtirr à la même «ourc»*;
seulement on ne saurait guère dire
comment de ricariu$, juge, etc.
> w
i
VIA
;;.s'j
VI K
ont pu 5«-' dé\ clopper le- iç^iiiJicu
tions indiquées. La variante viarie
fournit la preuve certaine d'une
terminaison arius,
Viali adv. II, 331.
^altw V. veltre.
^^aade v. vivre.
^iftadior v. vivre.
^'îare v. viaire.
^î*rie V. viaire.
V. vivre.
'imxa adv. II, 331.
^i%Titre, Tiantrer v. veltre.
Viax adv. II, 331.
^^caire II, 93, vicaire; vicarius.
adj. V. vice.
I, TlMel, 128. II, 231. 383, vice;
wiitum; yitioa, yitioaf II, 20, vicieux,
corrompu, nuisible; viUosus. A la
même racine titium^ se rapporte
Tiee Ben. v. 6187. 10313. 31385,
Tise II, 149, veiie, vesie, et avec
dtphthongaison voiiie, voise, rusé,
habile; d*où voisdie, velidie, vaidie,
pour voitadief I, 134, habileté, fé-
lonie, trahison, tromperie, duperie ;
Toisof, veisenf, viieiia, astucieux,
malin; adv. Toiaotemont, voisonae-
ment II, 376; vb. comp. envoSaer,
enveiier, envieiier II, 254. 378, se
divertir, s'amuser; au part, passé
enToiiie, enveiaie, enveiae, etc., gai,
de bonne humeur, riant; rusé, ha-
bile, trompeur; d'où euToiaeiie, en-
ToSievre, envoinire, enveiaure II, 174.
232, joie, gaîté, plaisanterie, trom-
perie, habileté, duperie, félonie;
enToiiement, enTeiaement R. d. 1. V. 7,
plaisir, divertissement ; malvoiadie
II , 383 , méchanceté. Rajn. L- R.
V, 530 confond veli m., habitude,
mauvaise habitude, ital. vezzo, qui
contiennent notre radical pur, avec
veti fém. = vices. Notre forme vice,
habile, conforme à vice, vice, et
les rapprochements suivants, ital.
Visio, défaut, sensualité, lubricité;
\i:/,/A , cliaimc? ; i'^iK viuo, \ivf.
(anc. esp. plaisir, amusement); prov.
vici, vice et ruse, ne laissent aucun
doute sur la dér. que jMndique.
Quant aux formes diphthonguées,
elles sont plus populaires et des
cantons qui aimaient les forme.s
larges. Du reste, à y regarder de
près, vetie, voisie répondent à rt-
tiatus, voisos, teisos, à viliotus.
Quant aux significations, elles ne
font aucune difficulté. LMdée de
mauvaise habitude qui se trouve
surtout dans Pital. vezzo, découle
naturellement de vitium. Le latin
viiiare avait déjà les significations
de séduire, corrompre, d*où celles
de tromperie, duperie, félonie, ruse,
malignité; et comme le séducteur
est un homme sensuel , lubrique,
on a donné à ce défaut le nom de
vice par excellence, parce quMI est
fort commun dans notre espèce.
Le passage de sensualité, lubricité,
à gaité se fait sans difficulté. M.
Chevalet dér. ces mots de Pallem.
wiss, i^'eise, sage, prudent, avisé,
ce qui d^abord ne répond pas au
sens, et puis Ton aurait eu guice,
guisos, wice, wisos, etc.
l^etoire v. vaincre.
^etore v. vaincre.
Vietorie v. vaincre.
mdnet V. voisin.
TIe, défense v. vecr.
Vie, vie v. vivre.
Viel, vel, veil (yes, viei), quelquefois
viol (viong), vieux, laid; de veiulus;
vielle II, 229, vieille, vieille femme;
de veiula; dim. yiéllete I, 99, une
petite vieille; de là yielUrt I, 267,
vieillard; vielleoe, vieillesse; viellir,
veUlir, vieillir; comp. enyieUir, en-
▼eillir, devenir vieux, vieillir.
Viele I, 387, vielle; de vitélla; prov.
vïula, viola, Imâ. vidula, vitula, de
vitulari, se réjouir, être joyeux,
VIE
390
VIL
gambader; vb. roman vider I, 75.
II, 400, prov. vTalar, vToler, joner
de la Tielle; d*où Tieknr, Tielevr,
joDenr de vielle, synoujme de me-
nestrier de vielle, jongleur de vielle.
P. 94 dn 1. 1, on lit ▼dOien pour
▼ieUim; c'est »ans don te ane faute
de lecture de réditenr des oeuvres
du Rntebnef. Le nom de tiole pour
viele ne parait avoir pris pied en
France que vers le XlVe siècle, et
dans le XVe il remplaça tout à fait
ce dernier. La forme de la vielle
est très -diverse selon les temps;
Je nombre des cordes varie de trois
à iix. La vielle était par -dessus
tout un instrument jojenz, dont on
jonait avec un archet. Cfr. Ijrre,
rebec, rote, sinfonie.
Tteter V. viele.
YkUart V. vieL
Vian*, TiaUaee v. viel.
▼ialleta v. viel.
yyasi v. viei.
▼lar, empêcher v. veer.
^in, vers v. ver III.
Vîere v. viaire.
Viermel v. verm.
Vien V. vers.
Vîestir v. vestir.
Viei V. viel.
yiî V. vivre.
Vigne V. vin.
Vignol, Yignon v. vin.
Vigor, viguT I, 74. 300. 352, vi-^ueiir,
force; tigor ; vigoros, vigoureu.x,
fort; de là vb. comp. avigorer, avi-
gnrer II, 268, renforcé, reconforté,
rétabli.
"^ngoroa V. vigor.
Vignr V. vigor.
Vil, viol (vil, vis, vice, vioni) I, 101 .
102. II, 7G. 163, vil(e), bas (se),
méprisable; de tilis ; adv. vilment
I, 187, vilement, avec mépris, basse-
ment; subbt. vilteit, vilte, vinte I,
67. 176, bassesse, indignité, gros-
sièreté, mépris; avilissement; de
tllilas. — VOtanee, mépris, dédain,
opprobçg. — De ri/, un forma le
vb. comp. aviler, avQler, avilliar II,
255, avilir, abaisser, outrager; sbst.
avileiiieiit, avilissement. Sbst. comp.
de rillance, aviltanee; mais aussi
avilanee, avillaiiee II, 143, de mriUr
(avilant), mépris, dédain.
l^laÎA, vilainement v. vile.
l^laîner v. vile.
VDainie v. vile.
Vilanaille v. vile.
'Glaner v. vile.
Vnanie v. vile.
Vilate V. vile.
yûe, viUa, habitation à la campagne,
métairie, ferme; réunion de maisons
d'ordinaire peu considérable, et qui
n'était pas entourée d'un mur d>n-
ceinte, hameau, village; de rUla.
^La ri//e était autrefois le contraire
du bourg; la rille n'avait aocun
moyen de défense: le bourg, qui,
en général, était une réunion d'ha-
bitations plus considérable que la
ville, était défendu par un château
ou un mur d'enceinte. On appela
ensuite ri//e l'ensemble des habita-
tions, hameaux, etc., qui se trou-
vaient autour de la cité (civita*;.
Ces espèces de faubourgs augmen-
tèrent peu à peu d'importance et
détendue, et finirent par étouffer
la cité, que ses murailles reienaieiii
dans son ancienne circonscription
Alors la ri//<î fut le principal, et
on donna le nom de ri//e à la ré-
union de la rillc et de la cile.^
Dimin. vilate, villete, vilete I, 00.
De tille dérive vilain, villain, vikin
II, 231. 272. 341. 354, villageois
habitant de la cami)a};ne, laboureur,
fermier, cultivateur; homme du
peuple, roturier. Par ^uite de l'es-
prit de caste du moNen-àge, on
donna à vilain la signification de
,j^ ^j^H^QMf^ ^ f^^
^^:i*'"S~?tf*^^
.V
I
VIL
391
VIR
, rustre, vil, abject, mé-
Adv. vilainement, vileine-
ilainement, grossièrement,
n, Imâ. villanas, oo forma
:tif vilanaille, cfr. canaille;
II, 121, vilainie, vileinie,
, 369, grossièreté, injure,
insulte, affront, mauvais
nt, tromperie. Au lieu de
)graphe3, on trouve velonie,
Tilooniel, 241. 315. II, 29.
), qui ont sans doute été
nées par un rapprochement
e, quoique cette analogie
pas absolument nécessaire,
a souvent o pour i, a, e.
aer, yilainer, villoner, vil-
elonier, injurier, outrager,
maltraiter , déshonorer,
r, tromper; comp. envila-
llener, avilir, outrager, in-
De ville dérive aussi notre
V. wilecome.
inement v. vile.
vile.
'ile.
le.
ile.
vile,
ile.
siller.
vile,
vil.
ile.
vil.
t V. vil.
vin; rtnum; vigne I, 119,
nea; de là vinage, winage,
:, 194. II, 13, droit seigneu-
les vignes, droit sur les
isurés au pressoir banal,
les vins qui passaient sur
s de certains seigneurs,
ondant à notre pot-de-vin,
narché; assemblée d'une
communauté pour discuter ce qui
concernait les vignes; enfin toute
espèce de droit et d'impôt; vignol,
▼ignole, vignon, vignoble ; Imâ. vino-
blium, du XlIIe siècle seulement;
de Tineali» se. terra; prov. vinnal.
Ce vignole est-il le même mot que
notre vignoble? Le b alors aurait
été intercalé ; mais il n'y avait au-
cune raison de le faire. Ménage
dér. vignoble de vineabile se. solom.
Comp. vinaigre, vinaigre. On di-
sait aussi aigrevin, v. s. v. aigre.
Vinage v. vin.
Vinaigre v. vin.
Vingt V. vint.
YaB V. vint.
Vint, vingt I, 108. 109, vingt; vt-
^ifilî; vint (vint, vini), variable I,
110, trois vins, quatre vinz, cinq
vinz, etc. I, 110; de là vintime,
vintime I, 115, vingtième.
Vintime, vintime v. vint.
Vini V. vint.
Viol, vieux V. viel.
■^1, vil V. vil.
Violete II, 118, violette; de viola;
prov., ital., esp. viola.
Vioi V. vil.
YïaaB, vieux v. viel.
Viens , vil v. vil.
Virer, tourner, diriger, retoorner, dé-
tourner, changer ; subst viron, dans
les composés aviron II, 203, en-
viron, lieux d'alentour; vb. avi-
ronner, avinmer I, 92. 212. 220,
environner, entourer, parcourir,
tournoyer, aller à Tentour; d'oii
avironnement, enceinte, enclos ; envi-
ron, envimn, environ ; vb. environner,
envinmer, environner, faire le tour,
parcourir. J'ai dit II, 290, que je
n'admettais pas la racine gyrare,
et je maintiens cette opinion , bien
que je ne puisse rien ajouter pour
éclaircir ce point philologique. Cfr.
girer. Le subst. aviron II, 387,
î
>%*-
, rlMiraipla. L'«
> r* fait.
, 4e 1« Ai*..
, vlfflM, «ItftM 1, l<0, tIct«c:
■ pnwlrn Innne ■!« rirf», les
Miro lia ndic»! ivaipln *</;}•■( ûj.
crgla*. «tp- *irfi(n
M* krlj , tii . prnmpl , alcTM , t^»;
«07. II. IC, liirnwnt, fToor"'
tsrin rit(. L'iKiïn wal ■ u Rii'*'
nito U. Din ^ || , 393) dtfHC
(Mi( 4s n^ffM. ■TCO ( iatcmli"'!
|>nrnTé; maia m^tMi n'auimll pra-
M '. Tlrga.
«rit ». i»crir.
TlMca 1. ntati.
■utrea drritatioiH, ii on ne pani
rfl .. .il.
rail r^aidct riifa ■«iiime un* ci.
, »U r, 177 II, 13. Q L.IJ K,
Iip» da ru(o-(u, «t, a piln;
ill, ?47, ti', ^.cnliïr tournant cil
Al<'t> Fi>t^ n<ia.4 tic<i-lcail .le l'.ia
liea. U piémoBlaû ewf ■» eiel.
de ce Bot doit «Tolr «té mt, oonne
dans l'iDstant, vient k l'appai de
le ptODTe )■ forme en s, le pn>T.
cette opinion; car ce vist e>t uq
«il», l'iwl. tAtt; le t le perdit de-
TRnt le ( de flexioo. VU, eii dé-
IHitement v. tiiu.
riT* de eirif, parce que lea Trille*,
Yit, vil ï. vis.
In maini de la .igné el de beaa-
Tit. huit V. oii.
coop de plantei ont le forme d'une
munie V. ¥i\To.
(i*. Cfr. le proT. moderne eu.
niante v. oit.
■armeim jet de U «igné. TU, membre
Vltio.,TW(rai V. vice.
lirlt, mot dont noi faileuri *e ler-
TiBta V. vil.
Tslent li lonfeot, a été rapporté
Tlvanaier , TJMndier v. vivre.
par U. Putt an bret. pidtn, iiden
nvant V. vivre.
= penli, kymri pid (m), pointe;
Wre V. vivre.
tnala il e*t ideoUque «ïec tit, ru.
Tiver, TJrere v. vivre.
Cfr. Dief. dit. 1 , 46.
nvier V, vivre.
mwiUwwit y. Tfoir.
«Tie, serpent v. voivre.
Tbrife, «iMgri ,. .eoir.
Vivre, Tieera, Tirer II, 233, vivra.
■naame y. gulurme.
aiister, m oomporler; tt eitre 11,
^Moment r. vcolr.
235; inf. enipt. (ubst. 11, 54. 390,
y]ÈM r. Tice.
vivres, nourriture, moyens de sub-
^■•tu T. »ice.
■ialance; part. prés. empl. sobst.
'ndanment y. veolr.
TiTantll, 303. 315, vivant, vie;
^fibla V. veolr.
cump. leelvra, rcsuiciter, ranimer,
TUmaent v. veoir.
faire revivre, rétablir; — »i*, vie.
TWoB y. veoir
' nourriture, conduite, histoire, bio-
TUUtlen y. vl«i(,r.
Brapbie; r<(a,- d'où davier, dtrliar
'VUiiio .
VIZ
393
VOI
II, 10. 58, mourir, sortir de la vie;
d'ici deriemeat, mort; — vif, vive
adj. et $ub8t. I, 132. Il, 279, vif,
vivant, ardent; titus; d*oii aviTer,
vivifier, animer, enflammer; comp.
raTiver, ranimer, raviver; — vivier
II, 209, vivier; tivarium. De tt-
vemla dér. viande I, 175. 263. 321,
tonte espèce de nourriture, vivres.
Cfr. DC. vianda. Le mot de viande
conserva cette signification jusqu'à
la fin du XVIe siècle, où il prit
celle qu'il a aujourd'hui, parce que
la chair des animaux fut regardée
comme la nourriture proprement
dite, la riande par excellence. Dans
l'ancienne langue, chair, caro, rem-
plaçait le viande actuel. De la
même source dér. vivendier, vivan-
dier, viandier, riche* hospitalier,
libéral. De victualia dér. vitaiUe
I, 332. II, 235, nourriture, vivres,
aliments, provisions des choses né-
cessaires à la vie; prov. vitoalha,
vitalha, ital. vittuaglia. Au latin
titax, se rapporte l'adverbe viaa
II, 331.
1^, vil V. vil.
IHs, vis V. vis.
Viie v. vice.
Vo, votre v. vos.
Yo, von, ven, vn II, 205, ?oeu, pro-
messe, souhait, désir; de votum;
voer, voner I, 235, faire voeu, pro-
mettre; vovere; comp. avoer, avouer,
reconnaître; dévot I, 67, voué, dé-
voué, consacré, dévot; devoiui ;
adv. devot«mant I, 147. 268, avec
dévotion, avec dévouement; dévo-
tion I, 126. 214. 278, dévotion,
prière, exercice de piété; devotio.
Yocher v. vois.
Yoohier v. vois.
Yodier v. vuit.
Yoel V. voloir.
Yoer, promettre v. vo.
Yo«r, voir v. vaoir.
Yoiage, voiaige v. voie.
Yoid V. vuit.
Yoide V. vuit.
Yoidier v. vuit.
Yoia, voje, veie I, 67. 166. 251,
voyage, pèlerinage; route, chemin;
de via; vb. voier, vaier I, 225,
voyager, marcher; viare. Cfr. Qoin-
tilien 8, 6, 33. Via se retrouve
dans les adverbes comp. à la voie,
à nne voie, totevoiee, toteavoifla, tata-
veies où le v se permuta en f, d'où
..l'on eut à la foia, à la Ma, etc.,
tontefoia, etc., dont on trouve Ter-
plication et la signification au t. II,
292. 3. Les variantes de fois étaient :
foie, fois, fois, fie, flae, fleia, Hmo,
feiee, feis I, 50. 153. 169. 150. 270.
355. 370. II, 5. 51. 78; autre foit
voulait dire encore une fois, pour
la seconde fois, de nouveau. Comp.
de voter f veier: avoiar, aveier, di-
riger, indiquer la route, mettre en
chemin, en bon chemin, exciter,
irriter ; s'iivoier, se mettre en route,
dans la bonne route, se diriger,
s'occuper de qqch. ; de là avoiamant,
action de mettre sur la route, sur
la trace, insinuation, suggestion;
et le réitératif ravoiar, ravaiar; —
oonvoier, oonveier II, 344, conduire,
accompagner; conrtiire; en oon-
voiant, au départ, au congé; d'où
eonvoiament, compagnie, cortège;
subst. oonvoi, eonvai, compagnie,
cortège, soin; — daavoiar, deaveiar,
détourner de la route, de la bonne
route, dérouter, tromper; deviare;
d'où deavoiamant, action de détour- .
ner do la route, tromperie, dévia- »_,
tion; — anvoier, envaiar, anvaar,
diriger, mettre en chemin, envoyer;
inviare; subst. anvoi, anvai II, 138,
envoi; de là anvial, anviana I, 296,
envoyé ; enviailla P. d, B. 38 , défi ;
- — forsvoier, forvoiar, fbnvaiar 1, 269,
mettre hors de la rente, du bon
Tt
^
TOI
ifm
obemin, dérMigtri àiHtrnnmr^ tùmt*
▼ojer; propr. /brbvltfrft Pour la«t
ces composés ▼. I. I, p.. 995* 6. D«
Utio, «itffieiMi, argoBt néeMUiHl
à no voyage, dérivfwtogii t«M|g»
I^ 399, tdiagt, iWTagtj WilB» 4i-
rtctibn. Cfr. D€; ▼ittHcoflik
, Toir V. Vf6lr.
MsTi t*o7«ger ▼. iroie.
Tetai poer fots y. foiew
^M V. Toloir.
fUle, tefliei ^iit I, 99. 11,98, «#ile,
m. el £, «eliMS W«; «ivelir ^ Si,
^ féréler, déoovrfir; rteelbrs; tm^
h^Om, Y99ÛÊtÊm I, 968. U^ 961,
févélalkmt reeefofia.
V. veiller,
i. Teillef.
▼. TeOleri
fWe T. teoiie;
Vêêd», WÊàamt w^/ta» B. d. k V. 98,
▼elae; vmmu
IMfy vrfVy fitot, ^nriret ^^w ^i 197.
199. 17d. 994, Tnd, téfUMe, eer-
tmin; verw; pror. ver; par veir I,
953, en vérité, vraiment ; empl. subst.
m. II, 281, vérité; adv. yoiremsnt,
▼eirement I, 101. 161. 172. 256,
véritablement, vraiment; voire adv.
1,144. 231, voire, vraiment; tere;
les formes vend, vrai I, 100. 182.
114. 251, vrai, sincère, véritable,
dont la dernière noos est restée
(prov. verai), dér. de vtrac (verax)
oa d*on adjectif hypothétique eera-
cus pour 9erax (la syncope ou Tapo-
cope da e donne lieu à diphthon-
gaisoo) ; d'ici Tadv. vraitnnt, Traye-
ment I, 66. 128. 148. 151. 249,
véritablement, vraiment, en vérité,
et avérer, aveirer, devenir vrai,
8*accomplir ; — veriteit, veritet, vé-
rité, veritds, veritei I, 84, vérité;
de esrtiM; par 9€rt€ II, 61, vrai-
ment, en vérité.
▼«ire, W9knmmt v. voir.
V.
fMi, iMtXf ynÊÊ, v* f^ fr^ ^é, M»
vol» y M»; MMir, lÉteTt «fci»
' «WM» f, lit. 999^
'^nl •• bMfNMor iui«iIM;
' pfoteetewr y
^«Mr, sVM4|f^ ■iniÉiwy 4a là
II, 9» prolMliMi. €9fr. fiof. au V.
«roaeffa» atvmri» Oë «Nmw «Mii
ta sfn^^vtmli^ IVk 199» aotpe
da Mena retoiiii» fal, fMifaU
ftinert ritaéa diM f«Mi«f« 4*«i
d^n# ■Bt9«mla
laH enéoM aiiiil
pcwr
dars»
^«l^éi^aibaiw
seigptgf yrtiwuii.
V. v4ie^ '
v^ vlaai :
, «dite t« lOSi R, 9e/i
proche; sabst.'coiiciloyeB, habitant
d'an même lien; victnifs;
teit, veisinetet, contracté
voisinage; mciniiot; — d*an vset-
nitum hypothétique (cfr. Tadv. ▼!•
cinitus Cod. Th ), on forma
II, 38, contracté vkaet,
voisinage , voisins , et, avec é nor-
mand poar #, vidnet (i>, et o*est ainsi
qu*il iaut lire au lieu de jadaes I,
270, où l*éditeor indique une va-
riante aidnea; cfr. adne pour asne,
etc.; voisiiiage, veUBafe I, 245,
voisinage; propr. vicinaginm; oomp.
fluUvoiii&, maavelrin, mauTaia voi-
sin; ital. malvicino.
Yoiainage v. voisin.
▼oiainete v. voisin.
yoSsoSfVoisoiement, voisoaseaiaat v. Tioe.
▼oitrer v. voltrer.
Voivre, vivre, et, par suite d'une ooa*
liision avec le lo allemand,
u
VOI
395
VOL
^vre, guivere, givra, serpent, vi-
père; de vipera, Voitre est encore
en usage dans plusieurs patois,
p. ex. dans celui de Montbéliard.
Guitre, etc., signifiait en outre une
espèce de trait, de dard, et l'on
n'a pas besoin, comme on I*a fait,
de lui chercher, en ce sens, une
autre origine; le serpent s'élançant,
fondant sur sa proie, est une image
qui explique assez bien l'emploi
du mot. Notre mot givre, prov.
gibre, givre, givre et vipère, est
sans doute le même mot; on a
employé cette figure à cause de la
forme que prend le givre en se
posant sur les arbres. Cfr. occi-
tanien givre, glaçons qui pendent
des toits, des arbres, etc. ; normand
gelée barbelée^ gelée blanche, parce
qu'elle ressemble à des barbes.
Voix V. vois.
Voit V. vois.
Voiid II, 287.
Volage V. voler.
Volant p. prés, de voloir.
Volant, passant v. voler.
Volantien v. voloir.
Vole, veule, vain, vide; de vola^ le
creux de la main pris pour le vide.
On aimait à joindre vole à vain:
vain et vole, vole et vain; d'où
▼anvole R. d. Ren. I, 147, chose de
néant; propr. vana vola.
Volée v. voler.
Voleir v. voloir.
Volante v. voloir.
Volentaif, volanteii v. voloir.
Volantarai v. voloir.
Volentarif v. voloir.
Volentof v. voloir.
Volentrif v. voloir.
Volantriment , volantrinmant v. voloir.
Volar II, 270, voler, se mouvoir en
l'air par le moyen d*ailes; volare;
cfr. bas; part. empl. subst. volant,
passant, qui n'est pas domicilié,
étranger; subst. vol, vol; volatar
P. d. B. 307, voltiger, voler, voler
rapidement et par secousses; voli-
tare; de làvolaa, vulée; le mouve-
ment d'une balance qui hausse et
qui baisse; volilla FI. et Bl. 1677,
volatille, volaille; formé d'après le
latin volatilii; volage, changeant;
subst. passant j étranger; proprem.
volaticus ; prov. volatge; comp.
avolarl, 221, venir, arriver en vo-
lant, accourir; advolare; dont le
part. pass. s'empl. souvent subst.
avec le sens de étranger, homme
sans patrie, misérable; cfr. DC
s. V. advoli; aavolar I, 292, en-
voler; contracté de trantvolare,
tranlar, courir çà et là, notre iràler;
ital. travolare, passer en courant;
cfr. très; quoique la racine Irù,
tour, se trouve dans le celtique:
kymri trùlio, tourner, rouler; et
dans l'allemand; IroUen, trôler; cfr.
Schwenk D. W. s. v. trollen. Notre
ro/er= dérober, est une abréviation
du latin tnro/arc = volata rapere;
prov. en volar, enlever, dérober.
Cfr. Ménage et embler.
Volilla V. voler.
Voloir, voleir, vnler, vouloir II, 80 et
suiv , vouloir, désirer; 1. pers. sing.
prés, ind empl. subst. voil, vuil,
vaeil, vaal, voal, vnl, vouloir, vo-
lonté; \h. comp. ravoloir II, 111.
112, vouloir à son tour, de nou-
veau, revouloir; oontravoloir II,
111; desvoloir II, 111; — volonté,
volenta, volante î, 49, volonté;
volunlas; tolentoa, désireux, volon-
taire, de bonne volonté, disposé;
volentaif, volentais, dispos, sain;
volontarif , volentrif II , 234, volon-
taire, de bdhne volonté, disposé;
adj. formé sous Tinfluence du latin
voluntarius; d'où l'adv. volantri-
ment, volantrinmant, de bon gré,
volontairement; volontian,volantian,
VOL 396 VUI
▼oluntiQrt, TotentorM I, 58. 271. vong I, 141, fonnes ans qadkt
291. 306, volontiers; tolunlarie; j'applique ce que j'ai dit det oor-
Irop Tolentiers I, 234, muH voUn- rcspondantes de la 1. pers., ▼. not.
tien I, 240, etc ; — d'après le Yoet ▼. roa.
part. prés, de voloir, volaBt, Toil- Yoftxt v. rot.
lant, Tnfllant, yolant, TeidUaiit, et Yoii, voeu v. vo.
en souvenir du latin henetolens, on Yoa, votre \. vos.
forma bieiiToi]lant,^bieitTiiiIlaiit, etc., Yoner v. vo.
bienveillafit^ affectionné ; subst. ami, Yooloir v. voloir.
partisan; plus tard on retourna tout You, vous v. vos.
à fait au latin et Ton dit heni^ You, voûté v. volte.
t oient, benevolent; de même Iden- Yont, voûté v. volte.
▼oillanee, etc , bienveillance, affec- Yoat, visage v. volt.
tioti, amitié, bonté ; plus tard bene- Yonta v. volte.
tolance, benivolence; benetoleniia; Yontîi, Tovtit, Toatiee v. volte.
malToiUaBt, maoToillaiit, manroillent, Yootrer v. voltrer.
etc. I, 258, malveillant, ennemi; Yowerie v. vois.
maleroillaiiee , etc., malveillance, Yoje v. voie.
inimitié. Yoi v. vos.
Yolonte v. voloir. Yrai v. voir.
Yolt, voûté v. volte. Yrai«m«nt v. voir.
Yolt, Tout, visage; vultus. Yrajement v. voir.
Yolte, Tonte, vante II, 227. 288, voûte, Yragier v. vergier.
caverne; Toit, TOUt, vous, voûté, Yn v. vo.
bombé; de volut^n, de \olvere; de Yaeil v. voloir.
là TOlter, voûter, arquer; vontis, Yuel v. voloir.
▼oitiz, voutiee II, 301, voûte, ée; Yoidier v. vuit
comp. envous, voûté, bombé, qui a Vuil v. voloir.
une bosse; arvolt, arvol, de arc et Yoillant v, voloir.
rottf arcade, embrasure. Ynissier v. huis.
Volter v. volte. Vuit, vuide, void, voide I, 311, vide.
Voltis, voltii V. volte. privé; de viduus, par transposition
Voltrer, vontrer, voitrcr, vntrer, vau- de Vu pour les deux premières
trer; de rohere ; fréquentatif vol- formes, et diphthongaison de li
triller, vutriller Dol. *-M4. pour les autres: vb. vnidier, voidier,
Voltriller v. voltrer. vodier, widier I, 104. 136. 191. 377.
Volnnte v. voloir. vider; riduare ; le double *r C't
Volontiers v. voloir. picard pour ru; conip. deamidier,
Vomir II, 402, vomir: romcre. deevider II, 25. 111, dévider, lancer;
Vooir v. \eoir. etvuidier, esveudier II, 381, propr.
Vos, vus, vous pron. pers. 2e pors. é vider, dis^iper. Dans la ^ignifi-
plur. m et f. I, 121. 12C, vous; cation subst., riduus, vidîui , prit
ros ; vostrel, 141 pron. pv)s. 2e pers. une autre forme: vedn, vedae, d'a-
m. et f , votre, vos; avec l'artitle bord, puis Vu .se prononça en cun-
le vôtre, les vôtres; rw/er, rostra sonne vedv, vedve II, 127, d'où
pour rester; d'où, par apocope, l'on fit vef, fcm. régulier veve,
▼cet II, 405, puis vof, vos, vo, vou, II, 369.
/ -^/^
-fcfc
^**^2<v
V.
^t^.
V4
M tt/^ fur Ù ^nui/ ^rar\Jh ^i^4i^ji^
VUI
I voix ▼. vois.
, vide V. voit.
▼. Toloir.
V. Toloir.
397
WES
Ynlor V. voloir.
Vni V. vos,
Yutriller v. voltrer.
••
w.
•g»f gage V. gage. ^ Wéit v. guet,
II, 142, vagne; de l'ahal. %càc, Weii v. guet.
goth. ve^i, ib. Le double te au Weloumier v. wilecome.
liea de se décomposer en^v, comme Weleoome v. wilecome.
à rordinaire, est devenu v dans Welke, un concbylifère ; une moule
la langue fixée. v. M. d. F. II, 102, note 3; de
V* gage. l'anglo-saxon teolc, veoloc, cochlea,
"Wai V. guai et II, 402. murex; néerlandais tcelk, arf|lais
"Waida, gaide, et avec le« intercalaire trt/&. Cfr. Dief. G. W. I, 181.
de la langue d'oTl, walsde, gaisde, Werbler, werbloier, faire des roulades
gneida, guède, pastel; Imà. waisda, avec la voix, parler haut; de Talleni
^iui«</tiiiii , gutidium , guaïsdium uirbeln , faire un roulement ( se.
(DO. t. V.), avec le même s inter- avec la voix),
calaire, qui semble avoir embar- Werbloier v. werbler.
rassé M. J. Grimm II, 67. \Ya\de Were I, 158, amende qu^un meurtrier
dérive de Tahal. toet(, isatis, anglo- devait payer aux parents de sa
saxon vâd.
^aignon v. gaignon.
^•Imeatar v. guai.
WaSii V. gain.
Waing V. gaagnier.
Wairaa v. gaires et II, 294. 5.
Waiide V. waide.
Waita V. gaite.
Waitlar v. gaite.
WalMomme v. wilecome.
Wambaif v. gambais.
WamUion v. gambais.
Want v. gant.
victime; par extension amende en-
courue pour certains autres crimes
ou délits; de l'allemand : abal. tcera^
weri-gelt, anglo-saxon vere, allmod.
wàhrgeld, %Dehrgeld. Selon Scbmcller
le mot wtrigelt est composé de
gtld, argent, et de loera, valeur,
prix, tandis que M. J. Grimm voit
dans toera le goth. vair, abal. wer,
homme, ainsi hominis pretium.
Werpil V. I, 33.
Werpir v. guerpir.
Werre, werreglas v. veirre.
Waraaoe II, 275, garance; varantia Werre, guerre v. guerre.
pour verantia.
Warant, warantir v. garant.
Warde, warder v. garder.
Warir v. garir.
Wariaon v. garir.
Wamir v. garnir.
Wasehie, waidiier v. gaschier.
Waaohif v. gaschier.
WtBkarae II, 403.
Waier v. guet.
Werredon v. guerredon.
Werreier v. guefre.
Wei V. oes.
Waape v. guespe.
WWiail, weiseyl, à votre santé. Hal-
liwel s. V. wassail , dit: „From the
A. S. was boel, be in health. It
was anciently the pledgeword in
drinking, équivalent the modem
your healtb. The term in later
WES :iy8 ZA
liiBCi wai applifcl lo Bt\y fesiitiiy bourg, cirù, gteUttul, bourgcoU;
OT iotemperauce." Par suite de la gollois gail!, village; la mêine n-
permntatloD n'gulière du tu alte- cino te Irouie aoMi dana l'alla-
miDi] en ^, «l du passage lie Is maud: alial. tM, wtek, *1gd*;
lettre i an r, on eut ^snal, dont allmâ icic/i, arT, mjtaa; goth. vcUi,
oD perdit l'orlglDa d« fort bonne viû^i), àpyoç.
beure, à ce qu'il Bcmbli?; cur, ce Vileconvep ^«cnine, welacoim, wala-
mot ayant pris la signification d'in- oomme. leroie de ciriliié doot on
lempérance, iTrognerie , gourman- se serv.iit pour Bnliicr, équivalant
dise, on l'interpréta danr< [a langue a âoyez le bienreau; ib. wileomiar,
d'oïl, en en faisant gaendf, c.-a-d, waleninjer, souhaîlcr la bienvenue
guère = beaucQQp el soi = soif. Pent- à ijqn-, lui faire bon accueil, pnii
£lre Bus~i cette [ransfarmBlion fut- aecueillir «n géuéral, recevoir bien
elle faite BciemcDeDt par esprit de on mal; de rallem. et immédiate-
moquerie, Vb, gnelmUUn Ben. III, œenl de l'anglo-saxon ritcumt,
ÛB9, ivrogner. vitrumian, alimS. ui/feAonen , ail.
'Veit, notre aueit, de l'anglo-saxon mad. viillkamniin , heicillkommHm,
vrif, ancien norois eeifr, ofcidens. mat compaié de ril, shal. leili,
Cfr. Dief. G. W. I, S3S. en coruposillon bcne el konme».
'. wllecoma.
VUlai *- voit. miMOma t. wllecome.
iPIgn, «spiM da jiralot) de l'ancien 'Wlaag*, wboMgu t. vin.
noroii vigr, javelot. Wlearme v. guiiarme.
Wlket, goiëelut, gnlchet; de l'ancien mt ponr vnlt.
□orola vit, receatus, angnliit. Cfr, mt ponr hnit v, oit.
Dief. G W. I, 139. Witlime v. oit.
Wlket I, 33, bamean, et par mépris Win* v. loivre.
petite cille. J'ai admis que ce mot W* I, 143 pour vu».
venait dn celtique nie: breton 9 wtjl, Wnlf v. buis.
Y.
TdlsII, S31, idole; idolum, tïJiuXù». Trede II, 97, bérésiej haeretit (nl-
Yerre v. hierre. pto'i); bereg», hareN, héréliqae;
Ymage v. image. hafrelicvi (nlninxôi), prov. ha-
Tmagene v. image. . retgc, eip. berege, liai, erettco. .-,
Tpooiaai* v. ypocrite. Tver v. iver.
Tpoeiitell, 195, hypocrite; hj/pocfrita Jrta t. ivre.
(inoïpiiilO; ypooreiiell, 97, bjpo- Yrrer v. ivre,
criaie; hypeeritii (iitoxQioif).
Za, (ti V. fà et H, 2TS.
1^ '.>A
- -i < V»
'*^f^-
■ \
ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 8 , 2 col. 1. 4 supprimez le second d'élre.
- 154 , 2 col. I. 2 - exempler.
- 231 Maidnee v. mansion lisez v. manoir.
128 ajoutez Engelos y. jalous.
- 371 - Touche y. toxicbe.
A:-.. - r.\ ■'■.■''Ai: !i
iDipilmt «bu rn(ti frtni k B
^^-'J
>Jf5»et-v
.^ItCl.ri-of^
.^'^TT
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^/■^s.
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^,>r*. "■^'ii^^çY- i?ArU!i*^<0 <f A^« ^ iUf^^^^ ^^^
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