Full text of "Histoire de la cavalerie française"

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HISTOIRE 



DE LA 



CAVALERIE FRANÇAISE 



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DU MÊME AUTEUR. 



l'artillerie avant et depuis la guerre 



Brochure in-i8, — Prix : 5o cent. 



IMPRIXERkE EUGÈNE HEl*TTE ET €*•. A S AlN T-GERX Al N 






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HJSTOIRE 



CAVALERIE 



FRANÇAISE 



PAR 



Le Général SUSANE 



TOME TROISIEME. 




PARIS 

LIBRAIRIE J. HETZEL ET Cf 

18, RUK' JACOB ^. :8 .' • , 

Foua droits de reproduction et^de ti*j|lfllnctîon réservés. ' 

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HISTOIRE 



DE LA 



CAVALERIE 



FRANÇAISE 



DEUXIEME PARTIE. 



CHAPITRE V. 

RÉGIMENTS DE DRAGONS. 

(Suite.) 

PENTHIÈVRE. 
Mestres de camp-lieutenants et Colonels. 

1. Marquis d Heudicourt (N.), i" mars 1674. 

2. Comte d'Hôtel (Jean-Baptiste- Gaston de Choiseul 

Prasiin), 20 août 1688. 

3. Comte de Souternon (Antoine d'Aix de La Chaise), 

i5 novembre 1693. 

4. Comte de Gacé (Louif^Jean-Baptiste de Goyon-Ma- 

tignon), I" février 1702. 
3 . Comte d'Agénois (N. de Richelieu- Aiguillon), 22 sep- 
tembre 1706. 

' III. t 



.^ 







Histoire de la Cavalerie. 



6. Marquis d'Estourmel (Louis du Frétoy), 27 mars 
1714. 
' 7. Marquis d'Hautefort d'Ajat (N.), 18 octobre 1734.- 

8. Marquis de Crénay (Sébastien de Poilvillaiii de Mon- 

taigut), 2 3 novembre 1736. 

9. Vicomte de Castellane (N.), i®' janvier 1748. 

10. Comtede Saluées (Henri de Lurd'Uza), 3 juillet 1753. 

1 1 . Marquis de Beuzeville (Michel-Louis-Marie), 3 jan- 

vier 1770, 

12. Vicomte de Lardenois de Termes (Adolphe-Conrad- 

Louis), 2 mars 1773. 
i3. Marquis de Montholon (Mathieu), 8 avril 1779. 
14. Comte du Authier (Jean), i3 avril 1788. 
i5. Du Bouzet de Montjoye (François), 23 novembre 

1791. 

16. Scelles de La Mothe (Jean-Thomas), 28 juillet 1792. 

17. De Gaignières (Charles-Hubert), 3i août 1793. 

18. Falque (Jean-Louis), 8 juillet 1794. 

19. Millet (Jacques- Louis-François), 18 août 1796. 

20. Bockler (Louis), 3 décembre 1800. 

2 1 . De Girardin (Alexandre-Louis- Robert), 26 décembre 

1806. 

22. Lebrun (Alexandre- Louis- Jules), 22 juin 181 1. 

23. Hatry (Georges-Charles-Jean-Baptiste), 11 mai i8i3. 
■ 24. D'Haut^feuilie (Eugène-Gabriel-Louis-Texier), 2a fé- 
vrier, ^14. 

25. Martique (Charles-François), îoavrili8i5. 

Ce régiment, qui a fait partie de la Cavalerie 
jusqu^au 25 mars 1776, a été levé le l^*" niars 
1 674, par le marquis dCHeudicourt. Il a débute 
sur la Sarre, et s'est trouvé en 1675 au combat 
de Consaarbruck, en 1676 à celui de Kokersberg, 



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Penthîèvre, 



à la prise de Pribourg en 1677, au combat de 
Rheinfeld en 1678. Peniiant le siège de Kelh, il 
avait la garde du pont d'Altenheim. Réformé à 
la paix de Nimègue, sauf une compagnie incor- 
porée dans le régiment de Vivans, il a été remis 
sur pied en 1682 sous le nom de Praslin, qu'a- 
vait pris son mestre de camp. Il était en i683 au 
camp de la Sarre, et eh 1 684 au siège de Luxem- 
bourg. Il a fait sur le Rhin les premières campa- 
gnes de la guerre de 1688, vint en Flandre en 
1693, et se trouva à la bataille de Neerwinden. 
C'est le 28 août 1693 qu'il est devoiu la propriété 
de Louis Alexandre de Bourbon, comte de 7b«- 
louse, dont il a porté le nom pendant quarante- 
quatre ans. C'est certainement à ce prince qu'il 
faut attribuer le choix des étendards que le régi- 
ment a portés aussi longtemps qu'il a été régiment 
de cavalerie. Ces étendards étaient de couleur cra- 
moisie : on voyait au droit le soleil et la devise 
ordinaires, et au revers un homme armé sur un 
cheval ailé et ces mots : Terrâque, manque, 
brodés en or. On sait que le comte ék Toulouse 
était grand amiral de France. 

Toulouse-cavalerie était en 1695 au 'bombar- 
dement de Bruxelles. Il servit sur la Meuse avec 
le maréchal de Boufflers pendant les deux années 
suivantes, et en 1698 il était au camp de Com- 
^iègfic* 

\Bn lyèt, il occupe le pays de Gueldres et 



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Histoire de la Cavalerie. 



passe rhîver à Ruremonde. En 1702 il est au 
combat de Nimègue, à celui d'Eckeren et à la 
prise de Kelh en lyoS, à la bataille de Ramilles 
où il se distingue en 1706, à celle d'Audenarde 
en 1708, à Malplaquet en 1709, à Denain en 
1 712, puis aux sièges de Douai, du Quesnoy et 
de Bouchain. Appelé sur le Rhin en 171 3, il fait 
les sièges de Landau et de Fribourg. 

On le voit en 1727 au camp de la Sambre, en 
1780 à celui de la haute Meuse. Il est eil 1733 de 
Tarmée d'Italie, prend part à tous les sièges, com- 
bat à Parme et à Guastalla et, rentré en France 
en septembre 1736, il est mis en garnison à 
Arras. 

A la mort du comte de Toulouse, le i®"^ dé- 
cembre 1737, le régiment passa à son fils, Louis 
Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, dont 
il a porté le nom jusqu'à la révolution. 

Parti en 1741 pour la Bohême, Penthièvre asr 
sista à la prise de Prague, aux affaires de Piseek 
et de Sahay, et à la défense de Prague. Ramené 
en France en 1743,11 se rétablit à Verdun, rejoint 
Tarmée du Rhin, assiste à la bataille de Dettingen, 
achève cette campagne dans la basse Alsace et 
va passer Thiver à Caen. En 1744 il combat en 
Flandre devant Menin, Ypres et Furnes. Il re- 
tourne la même année en Alsace que les Impé- 
riaux avaient envahie ; il contribue à les chasser 
au delà du Rhin et il fait le siège de Fribourg. En 



Penthièvre. 



1745, il est de nouveau en Flandre, assiste à la 
bataille de Fontenoy et aux sièges qui suivirent 
la déroute de Tarmée anglo-hanovrienne. L'année 
suivante, il est au siège de Bruxelles et à la ba- 
taille de Raucoux. En mars 1747 il est à Rennes; 
Tannée suivante il occupe Guingamp, surveillant 
les côtes de Bretagne menacées d'un débarque- 
ment des Anglais. On le voit depuis en 1750 à 
Saint-Omier, en 175 1 à Argentan, en 1752 à Lille, 
en 1753 au camp d'Aimeries et à Sainte-Mene- 
hould, en 1755 à Givet, en 1756 à Brives, et en 
1757 à Haguenau. 

Pendant la guerre de Sept ans, il fait la cam- 
pagne de 1757 en Allemagne, est écrasé à Ros- 
bach, y perd un étendard, laisse entre les mains 
des Prussiens le mestre de camp comte de Saluces, 
le lieutenant-colonel de Scépeaux, et treize officiers 
la plupart blessés. Rappelé en France en janvier 
1 758, il est employé sur les côtes pendant le reste 
de cette guerre. Il est réparti d'abord entre Jos- 
s^fei, Ploërmel et Malestroit. En 1762 il est à 
Garentan, puis à Abbeville où il est réorganisé le 
5 avril 1763. On verse dans ses rangs, en 1761, 
les crtnpagnies du régiment d'Escars supprimé. 

Oêl le trouve depuis en 1763 à Calais et à 
Colmar, en 1765 à Stenai, en 1769 à Toul, en 
1772 à Pont-à-Moti!ison, et en 1774 à Maubeuge, 
où il fut transformé, le 7 mai 1776, en régiment 
de dragons conformément à l'ordonnance du 




Histoire de la Cavalerie. 



35 mars. Il fut en même temps augmenté d'un 
j escadron par l'incorporation du 2« escadron de 

' chasseurs de la légion de Condé, et il prit le n** 14 

j dans Tarme des dragons. 

! De Maubeuge, il fut envoyé en octobre 1776 à 

Stenai, en 1777 à Pontivy, d'où il détacha un 
; escadron à cheval à Quimper et un escadron à 

: pied à Bellîsle. Au début de la guerre d'Amé- 

rique en 1779, il est partagé entre Quimper et 
Rosporden; en 1780 il va à Fécamp, puis à 
Bayeux, en 178 1 à Hesdin, en 1784 à Béthune, 
en 1787 à Ardres, en 1788 à Cambrai et au camp 
de Saint-Omer, en 1789 à Rouen, puis à Cler- 
mont et Roanne, puis à Vienne et Lyon, et en 
1 79 1 à Tarascon. Il était devenu le 8* régiment 
de dragons en 1 79 1 . 
Florian a été capitaine dans ce corps. 
Le 8^ dragons a d'abord fait partie en 1792 de 
l'armée des Alpes. A la fin de cette année il fut 
dirigé sur Belfort et sur l'armée du Rhin avec 
laquelle il a fait la campagne de 1793, et le si^ 
de Mayence. Il a servi en 1794 avec l'armée de la 
Moselle, et les deux années suivantes aux armées 
des Alpes et d'Italie. Il est cité au blocus deMan- 
toue et à la bataille de Rivoli. En 1797, il est 
renvoyé sur le Rhin et le Danube. Employé les 
deux années suivantes aux armées d'Angleterre 
et de l'Intérieur, il fut appelé à Paris à l'ap- 
proche du coup d'État du 18 brumaire. Il suivit 



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Penthièvre» 



en 1800 le premier consul,. et fut l'un des trois 
régiments qui, à Marengo, enveloppèrent six ba- 
taillons de grenadiers autrichiens et leur firent 
mettre bas les armes. 

Le 8^ dragons a passé les années 1801 et 1802 
dans le royaume de Naples. En i8o3 il est en 
garnison à Orléans, et en 1804 il est cantonné 
à Amiens, Chantilly et Senlis, faisant partie de 
Parmée des côtes de TOcéan. Il marche en i8o5 
avec le 2^ corps de cavalerie de réserve de la 
grande armée, et fait les campagnes d'Autriche, 
de Prusse et de Pologne. Le colonel Bôckler, qui 
avait débuté comme canonnier dans le 7® régi- 
ment d'artillerie avant la révolution, fut tué le 
25 décembre 1806 au combat de Narieltz. 

De 1 808 à 1 8 1 1 , le régiment combat en Espagne 
et en Portugal. Devenu le 18 juin i§i i le 3® régi- 
ment de chevau-légers-lanciers, il est appelé en 

1 8 1 2 à la grande armée, corps d'observation de 
rElbe,et il fait la campagne de Russie. Le colonel 
Lebrun est tué le 26 octobre 181 2. Son succes- 
seur Hatry est fait prisonnier l'année suivante à 
Leipzig. Le 3® lanciers, pendant les campagnes de 

1 8 1 3 et 1 8 1 4, faisait partie du i ^^ corps de cava- 
lerie. Reconstitué le i^^ septembre 18 14, il reçut 
le titre de lanciers du Dauphin. En i8r5 il combat 
à Waterloo avec le i^^ corps d'armée, et après 
le licenciement de son conseil d'administration, 
prononcé le 14 février 18 16, il a versé ses débris 






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8 Histoire de la Cavalerie, 

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dans le r*^"^ régiment de chasseurs nouveau, formé 
le i8 février sous le titre de chasseurs de tAUier, 
devenu le i®"" lanciers en r83i, et le 14° dragons 
en 187 1. ^^ 

LORRAINE. 
Mestres de camp et Colonels. 

1. Marquis de Listenois(N. de Beauffremont), 14 sep- 

tembre 1673. 

2. Marquis de Listenois (N. de Beauffremont), 14 no- 

vembre 1674. 

3. Comte de Grammont (Jean-Ferdinand), 3oaoût i685. 

4. De Payssac (N.), 3 janvier 1696. 

5. Marquis de Listenois (Jacques- Antoine de Beauffre- 

mont), 20 mai 1699. 

6. Marquis de Beauffremont (Louis -Bénigne), i®' no- 

vembre 1710. 

7. Prince de Beauffremont (Louis), 4 décembre 1730. 

8. Chevalier de Listenois (Charles- Roger de Beauffre- 

mont), 2 juin 1744. 

9. Prince de Beauffremont (Louis), 5 mai 1747, pour la 

seconde fois. 

10. Prince de Lambesc (Charles- Eugène de Lorraine), 

3 mars 1773. 

11. Prince de Vaudémont (Joseph -Marie de Lorraine), 

3 mars 1785. 

12. Du Trésor de Bactot (Louis-Jean-David), 10 mars 

1788. 

i3. De Fleury de Sainte-Croix (Philibert-Louis-Mau- 
rice), 5 février 1792. 

14. Stengel (Henri-Christian), 1 3 avril 1792. 

i5. De Dampmartin (Anne-Henri Collorque), 16 mai 
1792. 






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Lorraine. 



i6. De Beaumont (^lare-Antoine de La Bonninière), 
^ janvier 1793. 

17. Thirion (Joseph-André), 17 avril 1795. 

18. Sébastiani (Horace-Franççis), 20 avril 1799; mare- . 

chai de France en 1840. 

19. Maupetit (Pierre-Honoré-Anne), 3i août i8o3. 

20. Queunot (Mathieu), 3r décembre 1806. 

21. Baron Deschamps (Jean-Lpuis-Gharles Guenon), 

14 octobre 181 1. 

Ce régiment, qui a presque constamment ap- 
partenu à la famille de Beauffremont pendant les 
cent premières années de son existence, a été 
formé comme dragons par le marquis de Liste- 
nois, en vertu de l'ordonnance du 14 septembre 
1673, qui prescrivait la levée de quatre régiments 
de cette arme. 

Ce corps, dont l'histoire a donné lieu à plu- 
sieurs confusions, malgré la constance presque 
complète de son nom, a été levé en Franche- 
Comté, sur le pied de lo compagnies. Il a débuté 
en 1674 par la conquête sur les Espagnols des 
places de cette province. Il resta cantonné en 
Franche-Comté pendant l'hiver suivant. En 1675 
il fut employé sur la Meuse aux sièges de Dinant, 
Huy et Limbourg. En 1676 il fait avec l'armée 
de Flandre les sièges de Condé, de Bouchain et 
d'Aire, en 1677 ceux de Valenciennes et de 
Cambrai. En 1678 on le trouve à la réduction 
de Gand et d'Ypres et à la bataille de Saint- 
Denis. 

m. I. 



à 






10 Histoire de la Cavalerie. 

II passe, de 1681 à i683, trois années consé- 
cutives au camp de la Sarre. Il avait contribué le 
20 septembre 1681 à l'action qui rendit la France 
maîtresse de Strasbourg. Il couvre en 1684 les 
opérations du siège de Luxembourg. Il devient 
en i685, après la mort du second Lîstenoiâ, la 
propriété du lieutenant-colonel comte de Gram- 
mont, membre d'une famille franc-comtoise sans 
rapport avec celle des Gramont du Béarn. C'est 
ici que la confusion commence. On a fait passer 
le régiment de Flandre en Italie et d'Italie sur 
le Rhin avec une rapidité de mouvements im- 
probable. C'est qu'il y avait, pendant cette guerre 
de 1688 qui s'est terminée à la paix de Riswyck, 
deux régiments de dragons portant le nom de 
Grammont; celui qui nous occupe appartenait 
au comte de Grammont, et un autre qui avait 
été levé le 20 août 1688 par le marquis de 
Grammont'Fallon. C'est à celui-ci qu'on doit 
rapporter les campagnes faites en Italie de 1690 
à i6g5. Grammont-Fallon est devenu KscO" 
railles le 1 2 mai 1 6g6 et a été licencié le 1 8 août 
1698. 

Grammont-dragons, qui était au Mans en 1686, 
fut appelé en 1688 à l'armée du Rhin et a été 
employé à la prise de Philisbourg, de Manheim 
et de FrankenthaL A la fin de cette année, il (Mirt 
pour les Pays-Bas, passe l'hiver au camp de 
Florainville, se trouve au combat de Walcourt 



Lorraine, 1 1 



en 1689, et quitte ensuite cette frontière pour 
aller au secours de Mayence. Il demeura pendant 
les deux années suivantes entre le Rhin et la 
Moselle, et revint en Flandre en 1692 pour faire 
le siège de Namur et combattre à Steenkerque. 
En 1693, il est de nouveau sur la Moselle. En 
1694 il sert en Flandre, vient passer .l'hiver à 
Luxembourg, et fait partie en 1695 de cette 
garnison de Namur qui s'illustra par sa belle 
défense. 

Le régiment prit en 1696 le nom de Pa)rssac. 
Il acheva cette guerre sur la Meuse et fit partie 
en 1698 du camp de Compiègne. Rentré dans la 
maison de Beauffremont en 1699, il commence 
la guerre de la succession d'Espagne en Aile- * 
magne. Il était en lyoS en Bavière. Après avoir 
figuré au siège de Keih, il assiste à l'attaque des 
lignes de Stolhofen, des retranchements de la 
vallée de Hornberg, au combat de Munderkirchen, 
à la première bataille de Hochstedt et à la prise 
de Kempten et d'Augsbourg. En 1704, il est au 
combat de Schellemberg, où son mestre de camp 
est dangereusement blessé, et à la deuxième ba- 
taille de Hochstedt. Rentré en France après cette 
malheureuse journée, il fait la campagne de 170 5 
sur la Moselle, celle de 1 706 en Alsace où il prend 
part aux affaires de Drusenheim, de Lauterbourg 
et de l'île du Marquisat. Il fait encore sur le 
Rhin les campagnes de 1707 et 1708, et passe en 



•î 



12 Histoire de la Cavalerie. 

Flandre en 1 709 ; il y partage la défaite de Tar- 
mée à Malplaquet. En 17 10, il contribue à la belle 
défense d'Aire, où le marquis de Listenois est 
tué dans • une sortie le 24 septembre. Devenu 
Beauffremont le i®*" novembre, il assiste en 1712 
aux sièges de Douai et du Quesnoy, fait le siège 
de Fribourg en 171 3 et passe Tannée 1714 au 
camp de la Saône. 

Beauffremont était en 1730 dans les Évêchés. 
Attaché en 1733 à Tarmée du Rhin, il contribue 
à la prise de Kelh et de Philisbourg, ainsi qu'au 
succès des combats d'Ettlingen et de Klausen. 
Il prend ensuite ses quartiers à Huningue et 
Neufbrisach. 

En 1 741, il part du Fort-Louis du Rhin, pour 
se rendre sur la frontière d'Autriche ; il est mis en 
garnison à Lintz, prend part à la défense de cette 
place, et rentre en France en Janvier 1742, après 
une capitulation qui l'obligeait à ne pas servir 
pendant un an. Il a passé ce temps à Metz. En 
1743, il fait partie de l'armée du maréchal de 
Noailles et partage la défaite de cette armée à 
Dettingen. Après avoir passé l'hiver à Damvillers 
et Carignan, il se rend en Flandre en 1744, fait 
les sièges de Menin et d'Ypres et termine cette 
campagne à Audenarde et au camp de Cowrtrai. 
Pendant les années qui suivirent, il fut employé, 
tantôt dans les garnisons des places, tantôt à 
r armée active, et il s'est trouvé sux batailles de 



-T.^r* - ' .» ■ 






wmtÊmm 



Lorraine, 



i3 



Raucoux et de Lawfeld. Le prince Louis de 
Beaufifremont qui reprit le régiment en 1747, se 
fit remplacer dans le commandement par un 
mestre de camp lieutenant, quoique cette charge 
n'existât pas. Ce remplaçant fut François Tiron 
d'Argencequi exerça à partir du 3 décembre 1762, 
et qui fut remplacé le 1 3 août 1 765 par Charles- 
Louis, baron du Ludre d'Afrique. 

Depuis la paix, on voit le régiment à Verdun 
en 1748, à Jussey en 1749, à Thiohville en 1751, 
à Gray en 1752, au Puy en 1753, à Besançon et 
au camp de Richemont en 1755, à Amiens, au 
camp de Dieppe et à Fécamp en 1756. 

Il a fait les campagnes de 1759 à 1761 en 
Allemagne ; toutes les autres sur les dkes pour 
s'opposer aux débarquements. En 1763, il était 
cantonné aux environs de Caen, où il fut réor- 
ganisé le 5 avril 1763. On le trouve depuis en 
1763. à Lons-le-Saunier, en 1764 à Montauban et 
Pau, en 1765 à Montbrison et à Valence, en 
1767 à Carpentras et Avignon, en 1768 à Neu- 
brisach, en 1770 à Dole et en 1772 à Phalsbourg. 
C'est là qu'il prit le nom de Lorraine le 3 mars 
1773, étant sorti de la famille de Beauffremont 
pour devenir la propriété d'un prince de la maison 
de Lorraine, 

JOn le trouve sous ce nom à la fin de 1773 à 
Épinal, en 1774 à Provins, en 1775 à Meaux et 
Melun, puis à Valencîennes où il reçoit le 4* esca- 



^'^ f^ 



14 Histoire de la Cavalerie. 

dron de chasseurs de la légion de Condé, en 1 778 
à Vernon, à Pont-de-F Arche, au camp de Vaus- 
sieux et à Fougères, en 1 780 à Valenciennes, et la 
même année à Belfort, en 1789 à Mâcon et 
Roanne, puis à Aix, en 1 790 à Brignolles et 
Nîmes, en 1 791 à Tarascon, où il prend le titre de 
9^* régiment de dragons, et en 1 792 à Nîmes, Avi- 
gnon et le Vigan. 

Il fut attaché d'abord à Parmée des Alpes et 
coopéra, sous le général de Montesquiou, à la 
conquête de la Savoie. En 1793 il est dans la 
Vendée et il retourne en 1794 sur les Alpes. Il 
a combattu sous le général Bonaparte, au passage 
du Mincio et au pont d'Arcole, et il est resté 
célèbre par le combat singulier du chef d'escadron 
Duvivier avec le chef des hussards de Derlody, 
auprès d'Anghiari, et la destruction de ces hus- 
sards après la mort de leur commandant. Le 9^ 
dragons continua de se battre sur le même terrain 
jusqu'en 1798. Il fit partie cette année de l'armée 
d'Helvétie. Il reparut en Italie en 1799. Le chef 
d'escadron Sébastiani fut nommé chef de brigade 
au corps sur le champ de bataille de Vérone le 
20 avril. Après la bataille de Marengo, le régi- 
ment rentra en France, et fut mis en garnison à 
Paris en récompense de sa brillante conduite. Il 
occupa plus tard des cantonnements autour 'de 
Compiègne. Il appartenait déjà à la graflde armée 
de Boulogne. Il fit avec elle les Campagnes d' Au- 






Angoulême. 1 5 



triche, de Prusse et de Pologne, et se trouva aux 
grandes batailles d'Austerlitz, d'Iéna, d'Eylau et 
de Friedland. A la fin de 1807, il est envoyé au 
corps d'observation de la Gironde, et il passe en 
1808 en Espagne, où il prend part à tous les faits 
d'armes qui ont porté si haut la renommée de 
nos dragons, jusqu'au 18 juin 181 1 qu'il est de- 
venu le 4^ régiment de chevau-légers lanciers. 

Sous cette nouvelle forme, il rallie la grande 
armée sur l'Elbe et fait partie en 18 12 de l'expé- 
dition de Russie. En 181 3 et 18 14, il est au 2' 
corps .de cavalerie, et en 1 8 1 5 il est attaché au i ^^ 
corps d'arhiée. 

Le 4® régiment de chevau-légers s'est appelé 
pendant la première Restauration lanciers de 
Monsieur et il reçut à cette époque les 3® et 4® 
escadrons des lanciers de la jeune garde. Licencié 
après Waterloo, le 4® lanciers a versé son fond 
en 18 16 dans le 22® régiment de chasseurs nou- 
veau, dit chasseurs de la Vendée. Ce corps est 
devenu en 1825 le 10® régiment de dragons. 

Les guidons de Lorraine-dragons étaient rouges 
et du modèle général. 

ANGOULEME. 
Mestres de camp et Colonels. 

1 . De Saint-Sandoux (Antoine de Ribière), 8 décembre 

1674. 

2. De Peyssonnel (N.), 8 janvier 1679. 



* "V. 



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V 



f§' 



ï6 Histoire de la Cavalerie. 

3. Gaubert (N.), i3 mars 1690. 

4. Chevalier d'Albert (N. d'Albert d'Ailly de Chaulnes), 
4 mars 1700. 

5. Vidame d'Amiens (Louis-Auguste d'Albert d'AiUy\ 
17 juillet 1701. 

6. Marquis du Héron (N.), 9 mars 1702. 

7. De Bourneuf (N.), juin 1705. 

8. Marquis de Vassé (N.), i3 juin 1706. 

9. Marquis d'Espinay (François- Rodrigue Deshayes\ 
3i mai 17 10. 

10. Marquis de Vibraye ( Paul-Maximilien Hurault), 
10 mars 1734. 

1 1 . Marquis de Caraman (Victor-Maurice Riquet), i'' dé- 
cembre 1745. 

12. Marquis d'Autichamp (Jean-Thérèse- Louis de Beau- 
mont), 21 février 1761. 

i3. Duc de Liancourt ( François- Alexandre- Frédéric- 

de La Rochefoucauldt de Roye), 3 janvier 1770. 
14. Chevalier de Puységur (Marie- Jean -Herculin de 

• Chastenet), 10 mars 1788. 
i5. De Montigny (Louis- Benjamin), 21 octobre 1791. 
j6. De Monter (Jean-Étienne-François), 10 juin 1792. 

17. De Neuilly (Jean- Baptiste Levasseur), 8 mars 1793. 

18. De La Barbée (Marin de La Baraudière), 18 mars 
1796. 

19. Debelle (Césaire -Alexandre), 21 mars 1797. 

20. Passinges de Préchamps (Eustache- Hubert), ic' fé- 
vrier 180 5. 

21. Bourdon (Ferdinand-Pierrc-Agathe), 23 août i8o5. 
f^, 22. Bourbier (Jean-Louis-André), 18 décembre i8o5. 
i^ ^ 23. Dejean (Pierre-François-Marie-Auguste), 1 3 février 

1807. 

24. Baron Thévenèz d'Aoust (François -Alexandre), 
^' 10 août 1814. 

I': 25. Montagnier (N.), 10 avril 181 5. 



Angoulême. i 17 



Ce régiment, qui a toujours appartenu à Tarme 
des dragons, a été créé le 8 décembre 1674 et 
levé à Tournai par M. de Saint^Sandoux. Il 
est resté en garnison à Tournai jusqu'en 1677, 
faisant des courses aux environs. En 1677, il fut 
appelé à faire le siège de Saint-Ghislain, et il s'y 
distingua à la fausse attaque de la digue de Ban- 
doux, où il fit 80 prisonniers dont 2 officiers. Il 
demeura en garnison à Saint-Ghislain, et devînt 
successivement la propriété de deux mestres de 
camp, M. de Peyssonnel en 167g et M. Gaiibert 
en 1690, dont l'obscurité devait avoir pour effet 
de maintenir le régiment au service des places et 
loin des champs de bataille. Il fut, en effet, cons- 
tamment employé pendant la guerre de 1 684 et 
celle de 1688 à la garde de la Sarre, de la Moselle 
et du Rhin. M. de Peyssonnel était lieutenant- 
colonel au corps ; il reçut conimission pour le 
commander le i3 avril 1677, et le roi le lui 
donna le 8 janvier T779. Il est probable que les 
choses se passèrent de la même manière pour 
M. Gaubert. L'histoire du régiment n'est cepen- 
dant pas complètement effacée pendant cette pé- 
riode. En 1692, au combat d'Heidenheim, le 
cornette d'Osilly contribue à la prise du quartier 
génfral du duc de Wurtemberg. Le 5 juin 1696, 
après le passage du Rhin, les dragons de Gau- 
bert chassent et poursuivent un parti allemand 
jusqu^au delà de Philisbourg. La même année, 









V, 



i8 Histoire de la Cavalerie. 

. - — — - I l . I t 

Gaubert, « excellent brigadier de dragons » , dit un 
mémoire, chasse la troupe du général Schwartz 
des bois de Schweinzingen. 

En 1 70 1 , sous le commandement d'un membre 
de la famille des Chaulnes, le chevalier d'Albert, 
le régiment fait partie de Tarmée d'Italie, où son 
jeune chef est tué le 9 juillet au combat de Carpi. 
Son frère, le vidante d'' Amiens, devenu maréchal 
de Chaulnes en 1741, le remplace, mais il le cède 
presque aussitôt au marquis du Héron qui combat 
à sa tête à Luzzara, à Santa- Vittoria, à San- 
Benedetto, à Verceil, Ivrée, Verrue, Cassano et 
Galcinato où le mestre de camp est tué. 

Sous les noms de Bourneuf et de Vassé, le 
régiment assiste aux dernières affaires d'Italie, à 
Turin et à Castiglione, et passe la campagne sui- 
vante en Dauphiné. En 1708, il est en Flandre, 
et il se dévoue à Audenarde pour le salut de l'ar- 
mée : il est presque entièrement détruit. 

En 17 10 il s'appelle Espinay, et il fait encore 
partie de l'armée de Flandre. Il combat à Denain 
et va renforcer aussitôt l'armée d'Allemagne. Il 
est, en 171 3, à la défaite du général Vaubonne et 
au siège de Fribourg. 

En 17 19, à l'armée d'Espagne, il contribue à 
la réduction de Fontarabie, de Saint-Sébastien et 
de Roses, et en 1727 on le trouve au camp de la 
Sambre. 

Pendant la guerre de la succession de Pologne, 



Angouléme. 19 



il est de Tarmée d'Italie et fait tous les sièges de 
la fin de 1733. En 1734, sous le nom de Vibrajre, 
il combat à Parme, à Guastalla et à la prise de 
La Mirandole. Il fait en 1735 les sièges de Gon- 
zague, de Reggiolo et de Révère, revient en 
France .en juin 1736, et prend ses quartiers à 
Saintes. 

Attaché en 1741 à Farmée du Bas-Rhin, il 
passe rhiver en Westphalie, se rapproche de la 
Bohême en 1742, prend part aux affaires d'Ellen- 
bogen, de Caaden et de Braunau, et rentre en 
France avec les dernières troupes en juillet 1743, 
Pendant les deux années suivantes il défend l'Al- 
sace aux combats de Rheinach, à la reprise de 
Weissembourg et des îles de la Lauter, et au 
combat de SufFelsheim. Il avait passé Thiver de 
1743-44 en surveillance dans File de Rheinau. Il 
franchit le Rhin le 28 août 1744 pour se rendre 
au siège de Fribourg. En 1745 il appartient à 
Farmée de Flandre, et se trouve à la bataille de 
Fontenoy et à la prise de' Tournai, d'Audenarde, 
de Termonde et d'Ath. Sous les ordres du mar- 
quis de Caraman; son nouveau mestre de camp, 
il a fait en 1 746 le siège de la citadelle d^ Anvers 
et combattu à Raucoux. Il se bat Fannée suivante 
à Lawfeld et devant Berg-op-Zoom, et en 1748 
devant Maëstricht. Après ce siège il est envoyé à 
Mézières et Charleville, et on le voit depuis en 
1749 à Gondrecourt et Ligny, en ijbi à Mau- 




L- ■ *3 



20 Histoire de la Cavalerie. 

beuge, en 1752 à Caen, en 1754 à Béthune, en 
1755 à Dunkerque, au catnp d'Aimeries, à Va- 
lognes et au camp de Cherbourg, et en 1757 à 
Landau. 

Cette année, Caram an-dragons est de Parmée 
du Hanovre et combat à Haastembeck. Attaqué 
le 4 décembre par 3, 000 Hanovriens, et n'ayant 
près de lui pour Tappuyer que 180 chasseurs de 
Fischer, il les charge avec une telle impétuosité, 
qu'il les enfonce, leur tue plus de 100 hommes, 
en blesse autant, parmi lesquels se trouvait le 
général comte de Schellembourg, fait de nom- 
breux prisonniers et continue sa marche sur Kelh. 

En 1758, le régiment est à la bataille de Cré- 
feld. Lors de Tévacuation de Dusseldorf par l'en- 
nemi, il poursuit la garnison et enlève i5o pri- 
sonniers. En 1759, il est à la bataille de Minden, 
et en 1 760 à celles de Corbach et de Warbourg. 
Au mois de novembre 1760, le capitaine de Sei- 
gnelay, détaché avec loo dragons et quelques 
cavaliers et hussards, enleva un poste ennemi et 
ramena 80 chariots de fourrages. Ce fut la der- 
nière action du régiment sous la monarchie. Ht- 
yQxm Antichamp en 1761, il ne paraît pas avoir 
servi activement pendant les deux dernières cam- 
pagnes de la guerre de Sept ans. Il était cepen- 
dant en Allemagne. 

Réorganisé le 25 mars 1 763 à Landau, il se ren- 
dit ensuite à Toul et de là à Philippeville. Il arrive 



Angoulême. 2 1 



en 1764 à Falaise et Mortagne, où il fournit un 
détachement pour servir de garde et d'escorte au 
président La Chalotais pendant sgn procès. Il va 
en 1766 à Redon, puis à Argentan, en 1767 à 
Commercy, en 1768 à Avesnes, en 1770 à Char- 
levîlle^puis à Falaise, en 1772 à Saumur, en 1774 
à Nancy, où il a reçu le 2® escadron de chasseurs 
de la légion de Soubise, en 1778 à Séez, au camp 
de Vaùssieux, puis à Neufchâtel et à Rouen, en 
1780 à Melun et Provins, en 1783 à Pont-à- 
Mousson, en 1788 à Épinal, et en 1791 à Hu- 
ningue. Il avait été donné le 10 mars 1788 à 
Louis- Antoine d'Artois, duc d' Angoulême. 

Devenu le 11® régiment de dragons en 1791^ 
il a servi sur le Rhin jusqu'à la paix d'Amiens. 
Appelé à Belfort en 1792, il contribua à l'occupa- 
tion du pays de Porentruy, et il demeura quelque 
temps en garnison dans cette petite ville. On le 
distingue à Friedberg, à Altenkirchen, à Meskirch 
et à Salzbourg, il était alors commandé par De- 
belle, un ancien artilleur. En 1802, il est en gar- 
r^son à Dole, Bourg et Lons-le-Saulnier. En 
1 8o3 on le voit à Namur, puis en 1 804 à Valen- 
ciennes. Cambrai et Amiens, faisant partie de 
l'armée des côtes de l'Océan. En i8o5, il est à 
Austerlitz où le colonel Bourbon est mortelle- 
ment blessé. Le colonel Bourbier qui lui succède, 
est tué à Eylau le 10 février 1807. De 1808 à 
i8i3,le 1 1® dragons sert en Espagne et en Por- 



n 



-*^ i 



22 Histoire de la Cavalerie. 

tugal sous les colonels Dejean et Thévenez. Ce 
dernier est blessé en 1 8 1 2 à Villadrigo ; il Test 
encore, et cette fois très-dangereusement, par un 
éclat d'obus, à la bataille de Vittoria. Le régnent 
s'était, du reste, signalé d'une manière toute par- 
ticulière le 1 8 juin en sauvant la division Toopin 
compromise, et quatre jours après à la bataille 
des Arapyles. 

Le II® dragons est retourné en 181 3 en Alle- 
magne. Il a fait partie de Ist garnison de Dantzig 
en 18 14. 

Sous la première Restauration, il avait été réor- 
ganisé à Nancy à la date du i®*" août 18 14, sous 
le n® 6 et avec le titre de dragons de Berry. Il 
reçut alors dans ses rangs les 3® et 4* escadrons 
du 2 1* dragons et les 2 premiers escadrons du 28*, 
ex*i®'" corps des hussards de la Liberté, levé à 
Cambrai le 2 septembre 1792, et devenu depuis 
7» bis de hussards et 28* dragons. 

Pendant les Cent-jours, le régiment a combattu 
sous son ancien numéro avec le 6* corps de Cava- 
lerie. Ses débris ont été versés en 18 16 dans k 
6" dragons nouveau, formé sous le titre de dra* 
gons de la Loire. 

Les guidons des dragons d'Angoulême, avant 
que le régiment fût devenu régiment de prince, 
étaient du modèle général et verts. 



Noailles, 23 



NOAILLES. 

Mestres de camp et Colonels. 

1. Duc de Noailles (Anne-Jules), 20 décembre 1688; 

maréchal de France en 1693. 

2. Comte d'Ayen ( Adrien - Maurice de Noailles), 5 dé- 

cembre 1694; maréchal de France en 1734. 

3. Comte de Noailles (Philippe), 7 décembre 1709. 

4. Duc de Noailles (Adrien- Maurice), 2 5 octobre 17 10, 

pour la deuxième fois. 

5. Duc d'Ayen (Louis de Noailles), 4 mars i73o ; maré- 

chal de France en 1775. 

6. Duc d'Ayen (Jean-Louis-François-Paul de Noailles), 

I" mars 1754. 

7. Prince de Poix. (Louis- Philippe -Marc -Antoine de 

Noailles), 20 mars 1774. 

8. Baron de Galiffet (Louis-François), 10 mars 1788. 

9. Comte de Chapt de Rastignac ( Sicaire-Auguste-Ar- 

mand), 25 juillet 1791. 

10. Romanet (Jcan-Christophe-Sidoîne), 2 3 novembre 

1791. 

11. De La Barre (André), 7 mars 1792. 

la. De Montarnail (Jean-François Guirard de la Prade), 
25 juin 1793. 

i3. De Glauzelles (Pierre -Etienne Pourquery), 21 fé- 
vrier 1794. 

14. Boulland (Claude-Ambroise), 14 avril 1794. 

i5. Pinon (Michel), 2 décembre 1796. 

16. Barthélémy (Nicolas- Martin), 21 juin 1799. 

17. Treuille de Beaulieu (Jean- Baptiste- Pierre), 14 fé« 

vrier 1807. 

18. Boudinhon-Waldeck (Jean-Claude), 14 août 1809; 

19. Adam(N.), 6 février 1814. 

10. Chaillot (Claude-Louis), i5 mars 1814^ 



« ■■ » V-iîT ■ 



34 Histoire de la Cavalerie. 

Ce régiment, qui a d* abord appartenu pendant 
près de cent ans à la cavalerie légère avant de 
passer dans l'arme des dragons, s'est toujours 
appelé Noailles. La puissante famille à laquelle il 
appartenait a su le garder à travers tant de chan- 
gements survenus dans ce long espace de temps ; 
elle a su lui éviter la réforme de 1762 qui a em- 
porté beaucoup de régiments plus anciens que lui, 
et elle a su le maintenir régiment de gentils- 
hommes jusqu'à la fin. 

Il avait été créé le 20 décembre 1688, sous le 
titre de Duc de Noailles et ne doit pas être con- 
fondu avec le régiment du Marquis de Noailles, 
qui existait au même moment. Il commença en 
Flandre la guerre dite de la ligue d'Augsbourg. 
C'était, en l'absence du maréchal de Noailles em- 
ployé ailleurs, et plus tard du comte d'Ayen, trop 
jeune pour servir, le lieutenant-colonel Charles 
de Dyenne de Cheyladet qui le commandait. Il 
en fut ainsi jusqu'à l'année 1702, où le comte 
d'Ayen commença une carrière militaire qui de- 
vait aussi le conduire trente-deux ans plus tard 
au maréchalat. 

Noailles -cavalerie, après avoir combattu à 
Fleurus le i®^ juillet 1690, passe à l'armée d'Al- 
lemagne. Il revient en Flandre en 1692, et se 
trouve aux sièges de Namur et de Charleroi, et à 
la bataille de Steenkerque. En 1693, il part pour 
le Roussillon, où le maréchal de Noailles corn* 



Noailles, 25 



mandait une armée. Le régiment fut, bien entendu, 
de toutes les affaires, on le voit dès son arrivée au 
siège de Roses, en 1694 à la bataille du Ter, à la 
prise de Palamos, Girone, Ostalrich, CastelfoUit, 
et au secours d'Ostalrich. 

A la fin de 1695 il est de retour en Flandre. Il 
sert ensuite avec le maréchal de Boufflers sur la 
Meuse jusqu'à la fin de la guerre. Il a fait partie 
en 1698 du grand camp de Compiègne. 

En 1701, il est employé à l'occupation des 
Pays-Bas espagnols. En 1702,11 est sur le Rhin 
et combat sous Villars à Friedlingen. 

En 1 703, on le voit à la prise de Brisach et de 
Landau et à la bataille de Spire, et en 1704 en 
Bavière à la bataille d'Hochstedt. Après la retraite 
de l'armée d'Allemagne, il est envoyé sur la fron- 
tière de Catalogne, et il participe en 1705 au ra- 
vitaillement de Roses. L'année suivante, il est à 
la prise de Bascara et de Navarra et à la levée 
du siège de Barcelone. Il contribua en 1707 à la 
prise de Livia et de Puycerda, en 1 709 à la défaite 
des troupes palatines commandées par Franken- 
berg auprès de Figuières, en 1 7 1 o à l'expulsion 
d'un corps anglais qui s'était emparé d'Agde et 
qui fut rudement battu près de Cette. En 171 1, 
il fait le siège de Girone, et en 1 7 1 2 il fait partie 
d'un corps qui bloque Barcelone et qui ne par- 
vient à faire capituler cette ville qu'au mois de 
septembre 17 14. 

m. 2 



7^'' 



26 Histoire de la Cavalerie. 

Pendant la longue trêve qui suivit, Noaiiles- 
cavalerie a fait partie de plusieurs camps. Il était 
en 1727 et en 1780 au camp de la Saône et en 
1 732 à celui de là Meuse. 

Il a fait les campagnes de 1733 à 1735 sur le 
Rhin, campagnes qui comprennent les sièges de 
Kelh et de Philisbourg et les combats d'Ettlingen 
et de Klausen. A la paix, il eut ses quartiers à Bri- 
ves. Il occupait alors le 54* rang dans la cavalerie 
légère. 

Attaché en 1742 à l'armée de Bavière, Noailles 
demeure assez longtemps au camp de Nieder- 
Altach, il se trouve ensuite au combat de Fal- 
kenau, à la prise d'EUenbogen où 5,ooo Impé- 
riaux capitulent, à TafTaire de Kaaden et au 
secours de Braunau. Il rentre en France en 1 743, 
marche avec T armée du Mein à la déroute de 
Dettingen et achève la campagne en Alsace. 
Après avoir hiverné à Bar-sur-Aube, il se rend 
à Douai en mars 1 744, et fait avec Tarmée de 
Flandre les sièges dTpres, de Menin et de Fur- 
nes; il retourne ensuite en Alsace pour renfoi*- 
cer Farmée qui défait Tennemi à Augenheim et 
met le siège devant Fribourg. Rappelé en Flan- 
dre en 1 745, il est à la bataille de Fontenoy et à 
la prise de Tournai et d' Audenarde, et en 1 748 à 
la bataille de Lawfeld : après avoir hiverné à Epi- 
nal, il revient en Flandre en 1 748 pour prendre 
part au siège de Maëstrichti Après la reddition de 



Noailïes. 27 



Maëstricht, il est envoyé à Courtrai, d'où il va en 
1 749 à Lille, puis à Arras, Hesdin, Ancenis, et 
Nantes, en 175 1 à Arras, en 1762 à Saintes, en 
1754 à Arras, en 1755 au camp d'Aimeries et à 
Mortagne, enfin en 1767 à Maubeuge, d'où il part 
pour joindre Tarmée du Hanovre. 

Il a fait en Allemagne les campagnes de 1757 
à 176T. Sa réorganisation est du 28 mars 1763. 

Le régiment de Noailïes, qui était monté au 3i® 
rang, était à Maubeuge à la fin de 1761. On le 
voit depuis en 1 763 à Arras, en 1 766 à Provins, 
en 1768 à Hesdin, en 1770 à Metz et à Pont-à- 
Mousson, en 1772 à Vendôme et en 1774 à Metz. 
C'est à Metz qu'il a été transformé en régiment de 
dragons avec le n<* 23 de l'arme, et en recevant le 
3® escadron de chasseurs de la légion du Dau- 
phiné. 

En 1777, Noailles-dragons était à Stenai. Il 
a occupé en 1 778 Saint-Omer, d'où il est parti 
pour le camp de Vaussieux ; puis Falaise et Fé- 
camp. Il est en 1780 à Metz, en 1782 à Épinal, 
en 1788 à Carcassonne et Toulouse, en 1790 à 
Montauban, en 1791 à Revel et Toulouse. En 
1 792, il avait deux escadrons à l'armée des Alpes; 
le 3® était à Carcassonne. 

Le régiment, qui était devenu le 1 5® de dragons 
dans le classement de 1 79 1 , a fait les deux premiè- 
res campagnes de la Révolution sur les Alpes et en 
Italie sous les colonels La Barre et Montarnail : ce 



'->'*^?? 



28 Histoire de la Cavalerie, 

dernier a été guillotiné en 1 793. En 1 794 le corps 
faisait partie de Tarmée des Pyrénées-Orientales. 
En 1796 et 1797, il combattit avec le général Bo- 
naparte à Lonato, au pont d'Arcole, à Cérea où 
il fut très-engagé, et fit partie de l'expédition 
d'Egypte. Le chef de brigade Pinon a été tué le 
20 mars 1799 ^^ combat de Ben-Aidy, dans la 
Haute- Egypte. Il eut pour successeur Barthélémy, 
chef d'escadron des guides du général en chef, 
sous les ordres duquel il fit merveilles, le 3 1 mars 
1 80 1 , à la bataille d' Aboukir. 

A sa rentrée en France, le régiment fut d'abord 
cantonné à Montélimart, et quand il eut réparé sa 
tenue, il fut appelé à Versailles; en 1804 ses esca- 
drons de guerre étaient à Soissons et faisaient 
partie de l'armée des côtes de l'Océan, qui devint 
bientôt la grande armée. Il a fait avec celle-ci les 
campagnes d'Autriche., de Prusse et de Pologne, 
et s'est distingué à Ostro.enka sous le comman- 
dement du colonel Treuille. 

En 1808, le régiment fait partie du corps d'ob- 
servation de la Gironde, bientôt transformé en ar- 
mée de Portugal. Il sert jusqu'en 181 3 dans la 
Péninsule et se fait remarquer aux affaires de 
Lugo, Alba de Tormès, Vittoria et Ciudad-Ro- 
drigo. En quittant l'Espagne il joint le corps d ob- 
servation de Bavière, et l'année suivante il fait la 
campagne de France. Le colonel Boudinhon fut 
blessé à la bataille de Brienne. En 181 5, il faisait 



■^■iiip ■■ »»m m I ■■ 



Schomberg. 29 



partie de la 5® division de réserve de cavalerie. 

Le I®' août 18 14, étant à Toul, il avait pris le 
n° iode Tarme des dragons. Il a combattu en 
181 5, sous son ancien numéro. Il a été licencié le 
1 6 novembre 1 8 1 5 à la Rochelle ; son conseil d'ad- 
ministration a vécu jusqu'au 21 février 18 16. On 
ne possède aucun renseignement certain sur la 
destinée de ses débris. Jusqu'à preuve du contraire 
et en raison de la proximité des lieux, on pourrait 
admettre que le fond de ce régiment est entré dans 
la composition du 4® dragons, dit de la Gironde, 
qui a reçu les volontaires royaux et les anciens ca- 
valiers des départements dont Bordeaux est le 
centre. 

Les étendards de Noailles-cavalerie étaient rou- 
ges, avec le soleil et la devise ordinaires, brodés 
et frangés d'or. 

SCHOMBERG. 

Mestres de camp et Colonels. 

1. Comte de Saxe (Arminius-Maurice), 3o mars 1743. 

2. Comte de Fnezen(N.), 8 janvier 1751. 

3. Comte de Schomberg (Gottlieb Louis), 1 1 avril 1755. 

4. Comte de Donnezan (Ours- Antoine d'Uffin), i«' jan- 

vier 1762. 

5. Prince Pignatelli (Louis de Gonzague-Maric-Ilde-^ 

phonse), 23 janvier 1772. 

6. Comte de Weilnau (Charles-Philippe de Biebourg), 

4 juillet 1777. 

7. Baron d'Erlach-Iégenstorflf (Charles- Louis), 18 jan- 

vier 1784. 

HT. 2. 



3o Histoire de la Cavalerie. 

1 . . 

8. De PuUy (Marie- Pierfe-Hippolyte Monnier), 25 juil- 

let 1791. 

9. De Landremont (Charles -Hyacinthe Le Clerc), 

i5 juillet 1792. 

10. Kuder (François- Louis), 5 octobre 1792. 

11. André (François), 23 décembre 1793. 

ri. De Saint-Dizier (Joseph-Nicolas^ 23 juin 1794. 

i3. De Beurmann ( Frédéric - Auguste), 27 février 1806. 

14. Larcher (Albert-François-Joseph), 14 octobre 181 1. 

i5. Baron Lepic (Joachim-Hippolyte), 8 février 181 3. 

16. Baron de La Biffe (Louis), 14 avril 181 5. 

Voici le dernier des régiments de dragons lais- 
sés par la monarchie à la république. Quoiqu'il 
fut de création récente, ce corps a eu une influence 
marquée sur Parme à laquelle il appartenait, et, 
c'est de lui que sont venus Thabit veri que les dra- 
gons ont porté pendant plus de cent ans et le cas* 
que caractéristique qu'ils portent encore. 

Ce corps a été formé sur le pied de i ,000 hom- 
mes par le maréchal de Saxe, en vertu d'une au- 
torisation royale du 3o mars 1743, sous le nom 
de Volontaires de Saxe. C'était à Torigine une 
de ces agrégations mixtes, dont la mode fut ap- 
portée de Bohême. Toutes les fois qu'une armée 
française est battue, on peut être certain que l'opi- 
aîon publique, hors de l'armée et dans Tarmée, 
attribuera la défaite à quelque fait matériel acces- 
soire et s'empressera de copier tel ou tel détail 
'J 'organisation, d'armement et même de tenue, 
•jui devra rétablir l'équilibre en notre faveur. La 



Schomberg, 3i 



guerre de Sept ans , plus désastreuse pour la 
France que Texpédition de Bohême, a orné nos 
soldats, et après eux tous les citoyens, d^une queue 
à la Frédéric, que tous le monde a consciencieu- 
sement portée pendant soixante ans. Quelques-uns 
qui avaient particulièrement eu afifaire aux Anglo- 
Hanovriens, avaient placé leur confiance dans la 
queue à la Cadogan, et formaient une petite église, 
à laquelle les dragons, on Ta vu, s'étaient ralliés. 

Les Volontaires de Saxe, recrutés parmi les 
compatriotes du maréchal, comptaient six briga- 
des de i6o hommes chacune , 80 hulans ou 
lanciers et 80 pacolets. Le pacolet était le satellite 
du hulan, comme autrefois dans la lance fournie 
Tarcher était attaché à Thomme d'armes. Le hu- 
lan était un gentilhomme polonais ; le pacolet armé 
de la carabine était un paysan. On voit que ce 
système du maréchal n'était pas précisément un 
rajeunissement de la cavalerie. Aussi- ce régiment 
ne fit-il pas longue vie sous cette forme, le paco- 
let ou dragon finit par absorber le lancier; et le 
souvenir de cette première époque de l'existence 
du corps serait presque complètement effacé sans 
quelques particularités originales de sa tenue et de 
ses rnœurs. 

Les hulans portaient l'habit et la culotte de 
drap vert, la botte hongroise, un casque de 
similor garni d'un turban de cuir de Russie et 
d'une queue de crin dont la couleur variait pour 



^ 



' ' - —r^^H 



32 Histoire de la Cavalerie. 

chaque brigade. Ce détail est le point de départ de 
la distinction des escadrons par la couleur des 
pompons. 

Ils étaient armés d'une lance de neuf pieds avec 
une banderole, d'un sabre et d'un pistolet à la 
ceinture. 

Les pacolets, ou dragons, avaient aussi Thabit 
vert, avee les parements, le collet, les revers à la 
bavaroise, et la doublure de couleur écarïate -, les 
boutons de cuivre ; la veste ventre de biche bordée 
d'écarlate, la culotte de peau; les bottines bou- 
tonnées le long du mollet, c'est-à-dire les guêtres 
que les dragons ont conservées jusqu'en i8o3 ; le 
casque de similor, garni de peau de chien de mer, 
avec deux rosettes de similor et la queue de crins. 
Le cheval était couvert d'une peau de loup. L'ar- 
mement consistait en un fusil, un sabre et deux 
pistolets. Le maréchal de Saxe, qui avait des goûts 
asiatiques, voulut avoir, pour sa garde person- 
nelle, une compagnie entièrement composée de 
nègres montés sur des chevaux blancs. 

Les volontaires de Saxe accompagnèrent leur 
illustre chef dans les expéditions de Souabe et de 
Bavière en 1743 et 1744, et servirent avec lui 
en Flandre jusqu'à la paix d'Aix-la-Chapelle. 
Après avoir passé dans le Luxembourg l'hiver de 
1745, ils arrivent en Flandre et combattent à Fon- 
tenoy, à Raucoux et à Lav^feld. Après le siège de 
Maëstricht, ils furent appelés à Paris, qui était 



Schomberg. 33 



très-curieux de les voir, et le roi les passa en revue 
le 28 novembre dans la plaine des Sablons. On les 
laissa pendant quelques jours fraterniser avec les 
Parisiens et montrer à ce bon peuple ce que les 
Polonais et les nègres de ce temps-là étaient ca- 
pables de faire, et on les envoya à Vendôme. Le 
i"mai 1749, on ne trouva rien de mieux que de 
prier le maréchal de les emmener avec lui dans sa 
retraite de Ghambord. Les habitants des environs 
de Ghambord ont, non sans motifs, conservé 
la mémoire des soldats du galant fils de la 
belle Aurore de Konigsmark. Après la mort du 
maréchal survenue le 3o novembre 1760, le 
corps, réduit à 36o hommes, fut donné au lieute- 
nant-colonel, comte de Friezen, qui en avait eu 
jusque-là le commandement direct ; ils prirent le 
nom de Volontaires de Friezen et furent en- 
voyés à Phalsbourg; le 22 juin 1755, ils devin- 
rent Volontaires de Schomberg, et enfin le i®' 
avril 1762, le corps augmenté de 2 compagnies fut 
transformé en régiment de dragons et prit rang 
dans Parme avec le n<^ 17. 

Pendant la guerre de Sept ans, les volontaires de 
Schomberg, commandés par un mestre de camp- 
lieutenant, le comte de Donnezan, avaient figuré 
avec honneur aux affaires d'Haastembeck, de 
Créfeld, de Bergen, de Munden, de Gorbach, de 
Warbourg, de Villingshausen, de Grébenstein et 
du Johannisberg. 



'""'^U 



34 Histoire de la Cavalerie. 

A la paix, le régiment de Schomberg occupait la 
garnison de Schlestadt, d'où il est allé en 1763 
à Pont-à-Mousson, où il fut organisé le 4 avril, 
et qu'il quitta en 1 765 pour se rendre au camp 
de Compiègne. Revenu à Pont-à-Mousson après 
le camp, il se rendit en 1766 à Schlestadt, en 
1769 à Nancy, en 1770 à Avesnes, en 1772 à 
Nancy, en 1774 à Ardres, en 1776 à Sarrebourg 
et Phalsbourg, en 1778 à Fougères et au camp 
de Paramé, puis à Haguenau, en 1781 à Saint- 
Avold, en 1782 à Pont-à-Mousson, en 1783 à 
Vaucouleurs, en 1784 à Mirecourt, en 1787 à 
Commercy, en 1 788 au camp de Metz, et en 1 790 
à Valenciennes, d'où il détacha en 1791 2 esca- 
drons à Bourges. En 1792, il était tout entier à 
Valenciennes. 

Il avait reçu en 1776, dans ses rangs, le 4* es- 
cadron de chasseurs de la légion de Dauphiné, et 
il avait reculé du 1 7* au 24* rang, par suite de la 
transformation en dragons de plusieurs régiments 
de cavalerie. 

En 1 788, après la transformation en chasseurs 
à cheval de six régiments de dragons, il était re- 
monté au 1 8* rang, et en 1 79 1 il fut classé le 1 7*, 
le régiment du Roi étant moins ancien que lui 
d'un an. 

Au début de la guerre, en 1792, ses escadrons 
de guerre étaient à l'armée du Centre et le dé- 
pôt à Tournai. Le 1 7® dragons a ainsi participé à 



Schomberg. 35 



la victoire de Valmy,.où il s'est fait rem^quer, et 
aux aflFaires dont la Belgique a été le théâtre ^us* 
qu'à la bataille de Neerwinden. Il estresté pen- 
dant le reste de Tannée 1793 en garnison à. Metz, 
Il a fait ensuite partie.* jusqu'à la paix d'Anuen& 
des armées de Rhin et Moselle, du Danube et 
d'Helvétie, et s'est distingué au passage du Rhia 
et aux batailles de Rastadt et de Zurich. 

En 1802, on le voit à Pont-à-Mousson* En 
1804, il fait partie de l'armée des côtes de l'O- 
céan, et a ses quartiers de cantonnement à La 
Ferté-Milon, Laon et Compiègne. En i8o5, il 
marche avec la grande armée, sous les ordres de 
Murât. Le colonel Saint- Dizier, dragon.au corps 
en 1772, est tué le II octobre au combat d'Aï" 
beck. Son successeur, de Beurmann, le coin- 
mande dans les campagnes de Prusse et de Polo- 
gne et en Espagne, à Mansfeld, à l'Arzobispo, à 
Albuéra, Médina-Gœli, où le maréchal des logis 
Forfert prit un drapeau* Le colonel est blesse 
d'une balle à la poitrine devant la Corogne^ et 
d'une balle à la joue devant Amarante en Por» 
tugal; En 181 3, le régiment, qui avait deu^ es» 
cadrons en Allemagne, eut ordre d'aller Jcs r©* 
joindre. 

Nous devons mentionner uil fait à l'hort-* 
neur de ces escadrons et qui s'était passé dans la 
vieille Prusse, à Mansfeld, le 16 février 1807. 
Ces escadrons se voient enveldppés par une nom- 






M « > ■ " 



36 Histoire de la Cavalerie, 

breuse cavalerie prussienne et russe. Le nlaréchal 
des logis Bouchan , porteur du guidon, se jeta 
dans un lac et parvint à s'échapper. Il fut fait 
sous-lieutenant. 

Après la bataille de Leipzig, line partie du 
corps resta à Dantzig ; l'autre fit la campagne 
de France. Le 24 février .1814, au combat de 
, Saint- Parre, le colonel Lepic, à la tête de son ré- 
giment, charge un parti de 2,000 hommes, infan- 
terie et cavalerie, avec une telle vigueur, qu'il les 
, fait tous prisonniers et s'empare d'un drapeau. 

La première Restauration, en comblant les 
cinq vides qui existaient depuis 1 8 1 1 dans la sé- 
rie des dragons, fit monter celui-ci au n® 12. Il 
reprit le n° 17 pendant les Cent-jours. Nous ne 
savons point où ont passé les restes de ce régi- 
ment après le licenciement de l'armée de la Loire : 
peut-être ont-ils été versés dans le 5® dragons de 
l'Hérault, régiment sur la formation duquel nous 
n'avons trouvé aucun document. 

Nous ignorons également quels étaient la cou- 
leur et les attributs des guidons de Schomberg- 
dragons. Ils rappelaient probablement les ar- 
moiries du maréchal de Saxe. 



RêgîmenU de chasseurs, 3 y 



CHAPITRE VI. 

RÉGIMENTS DE CHASSEURS. 

La création des chasseurs à cheval, ou drains* 
légers, est la caractéristique de cette réorganisation 
des troupes à cheval commencée en 1 762 et ter- 
minée en 1788. Elle est la conséquence des ré- 
flexions faites après les désastres éprouvés par nos 
armées pendant les campagnes contre l'Allemagne. 
Ces réflexions ont eu pour résultat, d'abord la 
réduction successive des régiments de cavalerie 
proprement dite, montée, armée et exercée 
exclusivement pour combattre en ligne, et l'aug- 
mentation des régiments destinés plus spécia- 
lement à éclairer la marche des armées et à 
faire autour d'elles la petite guerre, puis le par- 
tage des dragons en deux séries, dont les effectifs 
étaient proportionnés aux ressources du pays en 
chevaux de diverses tailles, enfin l'armement uni- 
forme de toutes les troupes à cheval, sans autre 
différence que celle qui existe entre le mousqueton 
et la carabine, de manière que tous les régiments 
pussent, au besoin, se suppléer, et jouer h rôle 
ni. 3 






38 Histoire de la WtfÊÊitrie. 






indiqué p,ar les circonstances. A partir de 1788, 
les hussards n'avaient plus de raison d'â;re. C'é- 
tait des chasseurs habillés d'une manière parti- 
culière. On les a conservés pour des motifs qui se 
comprennent, mais qu'il est difficile de justifier. 

Parmi les douze régiments de chasseurs à che- 
val classés en 1788, les seuls dont nous ayons à 
nous occuper, les six premiers étaient des régi- 
ments de dragons transformés ; les ^ autres ti- 
raitat leur origine des légions mixtes organisées 
sous Louis XV. Leur histoire est donc plus lon- 
gue que ne l'indique la date de leur organisation 
officielle et définitive, et pour bien saisir la filia- 
tion de ces corps, il est nécessaire de rappeler en 
quelques mots la formation des légions mixtes et 
leurs transformations successives. 

Ces corps étaient nés au contact des armées 
allemandes et de la nécessité d'éclairer les mou- 
vements d'une armée qui avait été organisée pour 
servir en batailles rangées ou dans des sièges ré- 
guliers, et qui avait une inaptitude nationale à 
se garder. 

Ces corps mixtes avaient rendu de très-grands 
services dans les guerres de 1741 et de 1756, 
mais la paix avait deux fois fait sentir tous les in- 
convénients résultant, non-seulement de la fan- 
taisie qui les régissait, mais aussi du mélange des 
troupes à pied et des troupes à cheval, qui, sou- 
vent excellent en temps de guerre sous un chef 



Régiments de chasseurs, 3 9 

habile et énergique, ne présente que cks difficultés 
en temps de paix, au point de vue de Tadminis- 
tration, de la discipline ^ de Tinstruction. On 
aura beau faire, l'esprit d'un fantassin et Tesprit 
d'un cavalier contrasteront toujours. Dans un 
pareil mariage, ce sera toujours l'esprit du cava- 
lier qui dominera; le fantassin souffrira dans 
son instruction, dans ses habitudes et même dans 
son âmouf-propre, sans que le cavalier y gagne ', 
au contraire. Ces inconvénients s'étaient déjà ré- 
vélés avant la paix de Versailles. Aussi les ordon- 
nances du 21 décembre 1762 et du i^'mars 1763 
prescrivirent-elles un remaniement général de tous 
les corps francs et irréguliers, pour faire au moins 
disparaître les bizarreries et les anomalies, et orga- 
nisèrent ces corps en six légions uniformes, com- 
prenant chacune dix-sept compagnies, une de gre- 
nadiers, huit de fusiliers et huit de dragons. C'é- 
taient : les légions de Conflans, Royale, de Flandre, 
de Hainaut, de Clermont-prince et de Soubise. 

En 1 766, la légion de Clermont-prince prend 
le titre de légion de Condé. 

En 1767, les dragons de la légion de Conflans 
sont transformés en hussards. 

En 1 768, la légion de Hainaut devient légion 
de Lorraine. 

En 1769, une septième légion est formée nous 
le nom de légion Corse, et prend en 1775 le ti.t;-e 
de légion du Dauphinéi 




40 



Histoire de la Cavalerie. 



Uordonnance du 25 mars 1776 dissout ces 
sept légions. Les compagnies deTavalerie de la 
légion de Conflans forment le régiment de hus- 
sards de ce nom, qui est devenu en 1788 le régi- 
ment de Saxe. 

Les compagnies de dragons des six autres lé- 
gions, au nombre de 48, sont transformées en 
24 escadrons de chasseurs à cheval, qui sont at- 
tachés aux 24 régiments de dragons, dont ils de- 
viennent les cinquièmes escadrons. 

Cette répartition fut effectuée de la manière 
suivante : 



Colonel général a reçu le i«r escadron \ 



Mestre de camp général, 

Royal, 

Le Roi, 

La Reine, 

Le Dauphin, 

Monsieur, 

Artois, 

Orléans, 

Chartres, 

Condé, 

Bourbon, 

Conti, 

Pcnthièvre, 

Houfflers, 

Lorraine, 

Montmorency, 

Angoulême, 

Deux-Ponts 

Durfort, 

Ségur, 

Languedoc, 

Noailles, 

Schomberg, 



) 



2« 

3e 

4« 
1er 

2e 

3e 

4« 
ler 

2* 

3e 

4« 
ler 

2* 
3e 

4« 
ler 

2e 

3e 

4« 
ler 

2e 

3« 

4« 



- I 

\ 



de la légion royale. 



de la légion de Flandre. 



de la légion de Lorraine. 



de la légion de Coodé. 



de la légion de Soubisc. 



de la légion de Dauphiné. 



Régiments de chasseur 9^ 41 

» 

Ainsi ces escadrons de chasseurs à cheval 
étaient placés dans les régiments de dragons 
par ordre d'ancienneté dans l'une et dans l'autre 
série. 

Trois ans plus tard, le 20 janvier 1779, ces es- 
cadrons sont retirés des régiments de dragons et 
forment, par leur réunion, six régiments de chas- 
seurs à cheval de quatre escadrons chacun, et ces 
régiments reproduisent exactement les agréga- 
tions de cavalerie qui existaient dans les six lé- 
gions mixtes supprimées en 1776. Les régiments 
nouveaux de chasseurs à cheval ne portèrent 
point de titres particuliers. Ils furent simplement 
numérotés de i à 6, mais ils auraient pu repren- 
dre sans conteste les noms que portaient les lé- 
gions dont ils étaient sortis. Peut-être en s'abs- 
tenant de leur restituer les anciens titres et en ayant 
recours au simple numérotage, mode de désigna- 
tion jusque-là inusité, voulut-on éviter de paraître 
tendre à remettre les choses sur l'ancien pied. On 
y revint bientôt cependant, et l'ordonnance du 
8 mai 1784, sans reconstituer précisément les lé- 
gions mixtes, organisa un système de troupes lé- 
gères qui ressemblait beaucoup à l'ancien sys- 
tème de 1762. 

Cette ordonnance créa six bataillons de chas- 
seurs à pied, de quatre compagnies seulement 
chacun, et ces bataillons furent attachés aux six 
régiments de chasseurs à cheval. L'idée de faire 



'» 



42 Histoire de la Cavalerie. 



de la cavalerie des nouveaux corps mixtes Télé- 

ment dominant et dirigeant est ici manifeste. 

Ces nouveaux corps mixtes reçurent les titres 

de : 

ï**" chasseurs des Alpes, 
2® chasseurs des Pyrénées^ 
3® chasseurs des Vosges^ 
4« chasseurs des Cévennes, 
5® chasseurs du Gévaudan, 
6^ chasseurs des Ardennes. 

Cela dura quatre ans. Le 17 mars 1788, les 
chasseurs à pied et les chasseurs à cheval sont sé- 
parés et forment deux armes ' distinctes comme 
elles le sont encore aujourd'hui. 

Le nombre des régiments de chasseurs à che- 
val fut porté à 12 par la transformation de 6 ré- 
giments de dragons. Ce sont les 12 régiments 
dont nous allons donner les notices, et qui reçu- 
rent à ce moment des désignations nouvelles, 
propres à les distinguer des bataillons de chas- 
seurs à pied qui conservèrent les titres donnés 
ci-dessus. 

Le gouvernement, ainsi qu'on Ta vu, est re* 
venu, en 179 1, à Tidée des légions mixtes, et un 
décret du 24 juin prescrivit de réunir, deux à 
deux, les bataillons de chasseurs à pied et d'atta- 
cher à chacun de ces groupes un régiment de 
chasseurs achevai. Ce décret ne semble pas avoir 
reçu son exécution. Les événements qui se près- 



Régiments de chasseurs. 43 

sèrentet la guerre qui commença en avril 1792, 
changèrent le cours des idées, et pendant les nom- 
breuses campagnes auxquelles ils prirent une si 
grande et si brillante part, les chasseurs à cheval 
prouvèrent que l'organisation de 1788 était 
bonne. 

Leur vogue fut très-grande. On vit, au moment 
de leur organisation, des chefs de corps, pourvus 
de vieux régiments de cavalerie, solliciter le com- 
mandement des régiments de chasseurs. Dès le 
début de la guerre, la jeunesse ardente et patriote, 
sans arrière-pensée, s'y jeta en foule et donna, de 
suite, aux opérations, par son entrain et son au- 
dace, cette allure leste, entreprenante et soudaine 
qui déconcerta les méthodiques généraux de l'Al- 
lemagne, et nous assura les avantages de l'offen- 
sive jusqu'au bout, du moins jusqu'à la grande 
folie de 1812. 

On peut dire, sans faire de tort aux autres 
troupes, que l'esprit des chasseurs, des chasseurs 
à pied, devenus demi-brigades ou régiments d'in- 
fanterie légère, et des chasseurs à cheval , dont 
.les régiments se multiplièrent bientôt jusqu'au 
nombre de 3o, a dominé toute cette glorieuse pé- 
riode de notre histoire militaire. Il suffit de par- 
courir les listes des chefs de brigade ou colonels 
de chasseurs à cheval, pour reconnaître dans 
quelle proportion considérable le corps a fourni 
des chefs illustres à l'armée. 






. • •• . 



44 îiistoire de la Cavalerie. 

Le règlement du i®' octobre 1786 décrit ainsi 
la tenue des six régiments de chasseurs qui exis- 
taient à ce moment, tenue qui a été appliquée 
aux 6 régiments de dragons transformés en 1788, 
avec des couleurs de distinction dont il sera tenu 
compte. 

« L'habillement des bas officiers et chasseurs 
sera composé d'un habit de drap vert foncé, dou- 
blé de serge ou de cadis de couleurs réglées pour 
chaque régiment ; d'une veste de drap vert foncé, 
et d'une culotte de drap vert semblable. 

« L'habit et la veste seront, à l'exception qua 
l'habit n'aura point de poches marquées en des- 
sus, absolument semblables, quant à la forme et 
à la positFon des boutons, à ceux de l'infanterie. 
Les retroussis des habits seront garnis d'un cor 
de chasse en drap vq», et les épaulettes,- qui se- 
ront garnies, entre le dessus et la doublure, 
d'une plaque de tôle à côtes, seront en laine blan- 
che, losangées de la couleur de distinction. 

« La culotte des chasseurs à cheval sera faite 
à la hongroise; les ouvertures, l'échancrure et les 
coutures de derrière seront garnies d'une ganse 
plate de laine, large de quatre lignes, et de la 
couleur de la culotte... 

« Indépendamment des parties d'habillement 
ci-dessus, les bas officiers et chasseurs à cheval 
seront pourvus d'un surtout et d'un gilet de drap 
vert... 



Régiments de chasseurs. 45 



« Le manteau pour les chasseurs à cheval 
sera de drap vert. . . Le devatit ne sera point pare- 
menté. 

« Les chasseurs porteront pour coiffure des 
chapeaux à visière, coupés ronds, de trois pouces 
six à huit lignes de profondeur de forme, et de 
quatre pouces six lignes de hauteur d'aile, relevés 
des deux côtés avec des ganses noires, qui s'atta- 
cheront à un bouton cousu sur le milieu de la 
forme. Ils seront bordés d'un bord de laine noire 
de neuf lignes de large, et garnis en. temps de 
guerre d'une calotte de fer é vidée. 

« Chaque compagnie de chasseurs... sera dis- 
tinguée par une houppe de laine ronde et aplatie, 
de six lignes d'épaisseur et de vingt lignes de dia- 
mètre, qui sera ponée au-dessus de la cocarde. 
Celle de la première compagnie sera écarlate ; 
celle de la seconde bleu céleste ; celle de la troi- 
sième rose, et celle de la quatrième, souci. (Pen- 
dant la fusion des chasseurs à pied et des chas- 
seurs à cheval, ces douleurs des houppes étaient 
pleines pour les chasseurs à pied, et mi-partie 
blanc pour les chasseurs à cheval.) Dans l'état- 
major, la houppe était blanche... 

« Chaque bas officier et chasseur portera un 
bonnet de police, façonné à la dragonne,.... vert. 

« Mêmes insignes de grade que dans la cava- 
lerie et les dragons. 

« Les trompettes porteront l'habit de drap 
m. 3« 



'' X 



46 Histoire de la Cavalerie. 

bleu, avec les revers, parements et doublures dès 
couleurs déterminées, et les boutons réglés pour 
chaque régiment; les galons à la livrée du roi... 
disposés comme dans la cavalerie et les df agons. 

Rien à signaler dans la tenue des officiers, qui 
ne soit conforme avec ce qui est prescrit pour la 
cavalerie, sinon que les officiers auront leurs che- 
veux en queue et non en cadogan, que leurs cols 
seront d'étoffe noire, que les vestes et culottes 
d'été, au lieu d'être en basin blanc, seront de ca- 
melot vert, et que les bottes seront à la hongroise. 

» Le sabre sera conforme .à celui des dragons, 
ainsi que le ceinturon. 

« La giberne et ses accessoires sera comme dans 
les hussards. 

« Les porte-manteaux seront de tricot, dans 
les mêmes formes et proportions que ceux des 
hussards... 

« La selle et tous les équipages qui en dépen- 
dent... seront façonnés à la hongroise... 

« La schabraque sera de peau de mouton, gar- 
nie au pourtour d'une bande de tricot festonnée 
de la couleur distinctive... Celle des officiers sera 
en drap vert, garnie d'une bordure de drap fes- 
tonnée de la couleur distinctive et de largeurs dif- 
férentes pour chaque grade, comme il est réglé 
pour la cavalerie et les dragons. 

« L'armement des chasseurs à cheval, outre 
le sabre, se compose d'une carabine et d'un seul 



Régiments de chasseurs. 



47 



pistolet, en opposition duquel ils porteront à Tar- 
con une hache à marteau. 

c( Les banderoles de trompettes seront suppri- 
mées, et il ne sera plus fourni à l'avenir que des 
cordons garnis de glands. . . » 

Voici les détails de distinction propres à cha- 
que régiment de chasseurs : 



BOUTONS. 



N»» ET REGIMENTS. 



DISTINCTIONS. 



COULEURS. 



blancs, timbrés 

d'ua cor de chasse 

et des numéros. 



1 des Alpes, 

2 des Pyrénées, 

3 des Vosges, 

4 des Cévennes, 

5 du Gévaudan 

6 des Ardennes. 



revers et parements 



écarlate. 
cramoisi. 

jaune, 
chamois, 
aurore. 

blanc. 



« L'habit dans tous les régiments de chasseurs 
à cheval sera garni, sur Tépaule gauche, d'une 
épaulette fond blanc, losangée de la couleur dis- 
tinctive : celle du 6® régiment le sera en vert 
foncé. » 

En rappelant que ces six régiments, les seuls 
qui existassent en 1786, ont reculé de six rangs 
en 1788, nous ajouterons que les six régiments de 
dragons transformés qui prirent en 1788 la tête 
des chasseurs à cheval, conservèrent les couleurs 
distinctives qui leur avaient été adjugées en 1786 
comme dragons. 

La Révolution, en affirmant davantage le rôle 
des chasseurs à cbmval comme cavalerie légère, 
leur a laissé prendre une tenue qui se rapproche 






48 Histoire de la Cavalerie.. 

davantage de celle des hussards, et où la fantaisie 
a reconquis ses droits. 

En 1802, la tenue des douze premiers régiments 
de chasseurs à cheval était celle-ci : 

Elle se composait essentiellement d'un dolman, 
d^un surtout, d'un pantalon et d'un manteau vert, 
d'un gilet blanc et d'un schako. Les distinctions 
étaient variables dans la forme aussi bien, que dans 
les couleurs. En voici le résumé : 

I" régiment : collet et parements écarlate. 

20 — parements écarlate, tresses blanches. 

3* — collet et parements écarlate. 

4« — parements, collet et schako jonquille. 

5® — schako et sabretache verts, buffleteries 

jaunes. 

6* — parements et collet jonquille. 

7« — schako, parements et collet roses, poches 

en dehors, tresses blanches. 

8« — parements et collet roses. 

9« — collet rose. 

loe — parements, collet et passepoils cramoisis. 
I !• — parements et collet cramoisis. 
12* — collet cramoisi. 

Quant à la forme et à la couleur des enseignes 
données aux régiments de chasseurs, nous ne sa- 
vons rien. Il est probable que les six premiers ré- 
giments conservèrent les guidons qu'ils avaiwt 
portés comme dragons et qu'ils ne les quittèrent 
qu'après l'adoption d'un drapeau national. 



• «. 



Alsace. 49 



ALSACE. 
Mestres de camp et Colonels. 

1. Marquis d'Humières (Louis de Crevant), 24 sep- 

tembre i65i ; maréchal de France en 1668. 

2. Comte d'Humières (N. de Crevant), i653. 

3. Comte de Seyssac (François de Neufville de Villeroi), 

II février 1675 ; maréchal de France en 1693. 

4. Chevalier de Villeroi (N. de Neufville), 21 septem- 

bre 1695. 

5. Maréchal de Villeroi (François de Neufville), 20 fé- 

vrier 1 700, pour la deuxième fois. 

6. Marquis d'Alincourt (N. de Neufville de. Villeroi), 

i5 mars 17 18. 

7. Marquis de Bourzac (N.), 20 janvier 1733. 

8. Comte de Choiseul-Chevigny (César-Gabriel), 6 mai 

1739. 

9. Comte de Langhac (N.), 1745. 

10. Marquis de Langhac (Philibert Allyre), 6 février 

1756. 

11. Marquis de Boufflers-Rouvrel (Louis- Edouard), 

3 janvier 1770. 

12. Vicomte de Noailles (Louis- Marie), 10 mars 1788. 
i3. Duc d'Aiguillon (Armand- Désiré de Richelieu), 

23 novembre 1791. 
14. De Murât (Philippe), 18 décembre 1791. 
i5. De Monnet (Charles-Marie), 29 juin 1792. 

16. Sahuc (Louis-Michel- Antoine), 8 juillet 1794. 

17. Dubois-Crancé (Jean- Baptiste), 21 août 1798. 

18. Carrié (Jean- Auguste), 5 mai 1800. 

19. Montbftin (Louis- Pierre), 28 novembre 1800. 

20. Eïcelmans (Joseph-Isidore), 27 décembre i8o5 ; ma- 

réchal de France en i85i. 
M. Méda (André-Charles), 14 mai 1807. 



5o Histoire de la Cavalerie. 



22. Hubert (N.), n octobre 1812. 

23. Labouré (N.), i5 mars 18 14. 

24. De Saint-Chamans (Alfred-Amand-Robert), i^mai 

1814. 

25. Simoneau (Pierre-Joseph-Victor), 26 mars 181 5. 

Ce régiment a été levé par ordre du 24 sep- 
tembre i65i, en pleine Fronde, et son premier 
chef a été Louis de Crevant, marquis d^Humières. 
Il est donc fort ancien, et il est singulier que le 
hasard ait ménagé à la jeune arme des chasseurs 
une tête de colonne aussi respectable. 

Son histoire est compliquée et a donné lieu à 
plusieurs erreurs. Pinard Ta confondu avec le ré- 
giment de Chartres-cavalerie, passé comme lui 
dans l'arme des dragons en 1776, et cette erreur 
a été partagée par le vicomte de Valence dans la 
réclamation qu'il a faite en 1 79 1 pour le rang de 
Chartres-dragons dont il était colonel. Pinard, si 
exact d'ordinaire, avait été trompé par ce fait, que 
trois régiments avaient porté les noms de Chartres 
et de Conti, et que Tun de ces corps avait été suc- 
cessivement Chartres et Conti. 

Le régiment levé en 1672 sous le nom de Seys- 
sac-cavalerie, est devenu en 1758 CAar/re^-cava- 
lerie eten 1776 Chartres-dragons. 

Avant celui-ci, le régiment levé en 1677 sous 
le nom de Choiseul-Beaupré cavalerie avait porté 
le nom de Chartres depuis 1684 jusqu'à 1724, et 
il était devenu depuis C/erwo«^ en 1724, Comt€ 



m 



Alsace. , ' 5i 

de la Marche en 1 77 1 , Comte de la Marche^dva- 
gons le 25 mars 1776 et Cow/z-dragons le 12 sep* 
tembre de la même année. 

Enfin le régiment de cavalerie à^Humières avait 
pris en 1733 le nom de Conti et Pavait gardé jus- 
qu'à l'année 1776. Il devint alors dans l'espace de 
quelques mois Cow//-dragons le 25 mars et Boîif- 
^er^-dragons le 12 septembre 1776. C'est le i®*" 
chasseurs de 1788. 

Ce corps est, du reste, plus propre que tout autre 
à démontrer l'impossibilité du système consistant 
à établir l'histoire d'un régiment sur Tidentité du 
numéro dans un arme déterminée. 

Aussi longtemps que le régiment d'Humières- 
oavalerie a été régiment de gentilshommes, c'est- 
à-dire jusqu'en 1733, il a suivi pour le rang l'an- 
cienneté de son mestre de camp, c'est-à-dire qu'il 
n'a pas eu de numéro déterminé et fixe. En deve- 
nant la propriété du prince de Conti en 1733, il a 
pris dans la cavalerie le numéro correspondant à 
la position hiérarchique du prince dans la famille 
régnante, c'est-à-dire le 24®. Ce numéro lui-même 
n'avait rien d'absolu. Il a varié avec le nombre des 
régiments appartenant au roi et aux membres de la 
famille royale ayant rang de préséance sur le prince 
de Conti. C'est ainsi que la suppression de Dau- 
phin-étranger le fit monter au 23® rang en 1761. 
En 1776, quand il quitta la cavalerie pour passer 
aux dragons, il avait le n® 29 et il devint le 1 3® ré- 






52 Histoire de la Cavalerie, 

. — . — . — _ — . — . ■ i i > I ■ - 

giment de dragons. En redevenant régiment ddh 
gentilshommes après la mort du prince de Gonti, 
il descend au i5® rang. L'organisation de 1788 
lui donna le premier rang dans les chasseurs, et si 
Ton admettait que le i®*" chasseurs de la Restau-^" 
ration est le continuateur du i®' chasseurs de 
l'Empire, il y aurait lieu de tenir compte de ce 
fait indiscutable, c'est que le i®"* chasseurs de la 
Restauration est devenu en 1 83 1 le i ^"^ régiment 
de lanciers, et qu'il est aujourd'hui le 14® dragons. 

Voilà donc un corps qui, sans cesser de conseï» 
ver sa personnalité, aurait appartenu successive 
ment à la cavalerie proprement dite, aux dragons, 
aux chasseurs à cheval, aux lanciers, serait enfin 
retourné aux dragons et aurait porté sur ses boi- 
tons, depuis l'année 1762, au moins six numéros 
différents. Comment écrira-t-on son histoire si 
l'on ne s'attache pas à la personnalité? 

Le régiment d'Humières a servi en Flandre^ en 
Picardie et en Champagne jusqu'à la paix des 
Pyrénées, et il a été licencié le 18 avril 1661, sauf 
la compagnie du mestre de camp conservée 
comme compagnie franche. Rétabli le 7 décenahre 
i665, il fut employé à la conquête des plaiç^s de 
la Flandre en 1667, et, fort de quatre compagnies, 
il était en garnison à Leuze, lorsqu'il fut désigné 
en janvier 1668 pour être dirigé sur la Franche- 
Comté. Cette province s'étant soumise plus tôt 
qu'on ne l'espérait, il fut licencié une seconde fois 



Alsace, 53 

le 24 mai, à l'exception de deux compagnies dont 
Tune au moins, celle du mestre de camp, figure 
sur la liste des 66 compagnies-mères, transformées 
en escadrons le 26 février 1670 et en régiments le 
9 août 167 1. 

En 1672, ses six compagnies font partie de 
l'armée commandée par le prince de Condé et con- 
tribuent à la conquête de la Hollande. En 1678 il 
fait la guerre avec Turenne dans Pélectorat de 
Brandebourg, et en 1 674 il est encore avec Turenne 
en Alsace aux combats de Sintzheim, Ensheim et 
Mulhausen. En 1675 il se trouve aux affaires de 
Turkheim, Altenheim, Haguenau et Saverne, et 
le II février 1676 il devient la propriété de la 
maison de Villeroi. 

Sous le nom de Seyssac, que porta dans sa jeu- 
nesse le fameux maréchal de Villeroi, on voit le 
régiment en 1676 aux sièges de Valenciennes et de 
Cambrai, en 1678 à ceux de Gand et d'Ypres et 
à la bataille de Saint-Denis, en 1681 au camp de 
la haute Alsace, en 1682 au camp d'Artois, en 
[683 au camp de la Sarre et au siège de Courtrai, 
en 1684 à celui de Luxembourg, et en i685 au 
camp de la Saône. 

On le rencontre en 1687 cantonné autour du 
Fort-Louis du Rhin. 

En 1 688, il est attaché à l'armée du Rhin, prend 
part à la réduction de Philisbourg, Manheim et 
Frankenthal, et à toutes les opérations qui ont 



■^^" 



54 Histoire de la Cavalerie. 

' pour résultat la soumission du Palatinat. Il con- 
tinue de servir sur le Rhin jusqu^à Tannée 1692 et 
passe à l'armée de Flandre où il fait le siège de 
Namur et combat à Steenkerque. En 1693, il as- 
siège Huy et assiste à la bataille de Neerwinden, 
en 1 694 il fait partie de l'expédition de Wigna- 
mont au pont d'Espiërres, en 1695 il sert au siège 
de Dixmude et assiste au bombardement de 
Bruxelles. C'est cette année qu'il a pris le nom de 
Villeroi, qu'il a porté 23 ans. Il a servi en Flan- 
dre jusqu'à la paix de Riswyck, et a fait partie en 
1698 du camp de Compfôgne. 

Appelé en 1701 en Allemagne, il part bientôt 
pour l'Italie et s'est trouvé en 1 702 à la bataille 
■ de Luzzara, en i yoS à l'expédition du Trentin et 
aux affaires de Santa Vittoriaet de San Benedetto. 
Le silence se fait pendant 5 ans sur sa destinée. Il 
est probable qu'il avait suivi la fortune du maré- 
chal de Villeroi, et qu'il était avec lui en Flandre en 
1 706, et avec lui au désastre de Ramillies. Quoi 
qu'il en soit, on le retrouve en Flandre pendant 
les campagnes de 1 708 à 1 7 1 2 et sur le Rhin en 
171 3. Il termine cette année la guerre devant 
Landau. 

Il prend en 1718 le nom à^Alincourt, et fait 
sous ce titre en 17 19 partie de l'armée d'Espagne 
et assiste aux sièges de Saint-Sébastien, de Fon- 
tarabie et d'Urgell. En 1727, le régiment est au 
camp de la Saône, et le 20 janvier 1733 il devient 



Alsace. 55 

la propriété de Louis François de Bourbon^ prince 
de Conti, qui en laisse le commandement à M. de 
Bourzac. 

Sous ce nom de Conti, il a contribué en 1733 
à l'occupation de la Lorraine pour Stanislas, roi 
de Pologne, et à la prise de possession de Nancy \ 
en 1734 au siège de Philisbourg, et au succès de 
la journée d'Ettlingen. En 1735 il était au combat 
de Klausen. A la; paix, il eut ses quartiers à* Ha- 
guenau et plus tard à Sedan. 

Conti quitte Sedar> au mois d'août 1741 pour 
se rendre en Westphalie. Il passe Thiver dans le 
pays de Juliers^ et Tannée suivante il est dirigé sur 
la frontière de Bohême. Il s'est trouvé à l'affaire 
de Brasuanhoff", à la levée du siège de Braunau, au 
ravitaillement d'Egra, à la défense de Deckendorf, 
et il est rentré en France au mois d'avril 1743. 

Après avoir passé l'hiver en Alsace, il a suivi le 
prince de Conti, nommé en 1 744 au commande- 
ment de l'armée d'Italie. Il s'est trouvé sous ses 
ordres à l'attaque de Château-Dauphin et des re- 
tranchements de Montalban et de Villefranche, à 
la prise de Démont, au siège de Coni et à la ba- 
taille de la Madona del Ulmo. En 1745 il est sur 
le bas Rhin. En 1746 il fait partie de l'armée de 
Flandre, assiège Mons et Charleroi et se bat à 
Raucoux. Il se bat encore à Lawfeld en 1747 et il 
^rmine cette guerre en 1748 devant Maëstricht. 

Conti a quitté l'armée de Flandre en janvier 



î^-^ 




56 Histoire de la Cavalerie. 

,1749 pour aller à Arras, et de là à Guingamp 
et Lamballe. Il était en lySi à Lille, en 1762 à 
Argentan, Falaise et Séez, en 1756 à Arras, puis 
au camp d'Aimeries, et en 1757 à Sedan qu'il a 
quitté la même année pour rallier à Neuss Par- 
mée de Hanovre. Il fut fait prisonnier à Minden 
en 1 768. 80 maîtres et 60 chevaux, échappés de la 
bataille, se réunirent à Metz et servirent de noyau 
au rétablissement du corps qui fut envoyé à Gray 
et y demeura pendant toute Tannée 1759. Il put 
s^^ir activement en Allemagne pendant les deux 
dernières campagnes de la guerre. 

Placé à la paix en garnison à Laon, où il fut 
réorganisé le 2 avril 1763, on le voit depuis en 
1763 à Haguenau, en 1764 à Laon, en 17^6 
au Puy, en 1768 à Metz, en 1771 à Montreuil,- 
en 1772 à Colmar, en 1773 à Besançon et en 
1775 à Niort. C'est à Niort qu'il a été trans- 
formé en dragons par suite de l'ordonnance du 
25 mars 1776, et c'est à Niort aussi que le 12 
septembre suivant, à la mort du prince de Conti, 
il est devenu la propriété du marquis de Boufflei^ 
Rouvrel qui le commandait depuis plus de six ans 
en qualité de mestre de camp-lieutenant. Il reçut 
à ce moment le 3® escadron de chasseurs de la 
légion de Condé, et fut envoyé à Castres et Alby. 

Boufflers-dragons est allé depuis en 1778 à 
Belfort, en 1781 à Tournon, en 1782 à Schles-*^ 
tadt, en 1 783 à Neubrisach, et c'est là qu'il est 






^ V*- 



Alsace. 5 y 



devenu le i®' régiment de chasseurs à cheval le 
17 mars 1788 avec le titre de chasseurs d^ Alsace. 
Il fut en même temps augmenté d'un escadron 
par rincorporation d'une centaine d'hommes tirés 
des 6 régiments de cavalerie réformés cçtte 
année. 

Ea quittant Brisach, le régiment s'est rendu 
en 1789 à Bourg, en 179 1 à Colmar, et en 1792 
à Metz, d'où il détacha 3 escadrons à l'armée 
du Nord. Sahuc, depuis chef de brigade, fut blessé 
à Courtrai le 17 Juin 1792. 

Le I®' régiment de chasseurs à cheval a ter- 
miné la campagne de 1792 et fait celles de 1793 
et 1 794 à Tarmée de la Moselle \ il s'est signalé 
à Valmy et à Arlon. En 1795 et 1796 il était de 
l'arn^ de Sambre et Meuse. Le lieutenant- 
colonel Dubois-Crancé fut élevé au rang de chef 
de brigade sur le champ de bataille, le i^' juin 
1796, pour s'être distingué d'une manière écla-- 
tante. Confirmé dans ce grade à la tête du ré- 
giment, il s'est fait tuer au passage du Rhin le 
26 ^vril 180Ô. Le régiment a servi jusqu'à la 
paix d'Amiens ox^ armées de Mayence, du Da- 
nube et du Rhin; il s'4|iiit fait remarquer à 
Fleurus, Altenkirchen, Wetzlar, au passage de 
la Rednitz, au combat de l'Iller, et à Hohen- 
linden. Après un séjour de deux ans à Verdun, 
il rejoignit l'armée des côtes de TOcéan. Il était 
cantonné en 1 804 à Bruges et Gand, pendant la 



"4*«- 



58 Histoire de la Cavalerie. 

durée du camp de Boulogne. Il a fait partie de 
la grande armée dépuis Austerlitz jusqu'à Wa- 
gram, et est venu en 1810 prendre du repos à 
Nimègue et Bruges. Appelé en i8ii sur l'Elbe, 
il fait en 181 2 la campagne de Russie avec 
Davoust, reste avec ce maréchal à Hambourg 
en 181 3 et jusqu'au mois de juin 1814. Appelé 
à ce moment à Paris, il y est réorganisé le 
i®** juillet sous le* titre de régiment du Roi. Après 
la campagne de Waterloo, qu'il a faite au 2® 
corps de cavalerie, il a été licencié sans qu'il soit 
possible de dire ce que sont devenus ses débris. 

Peut^pe son dépôt, quittant Paris à la se- 
conde rentrée de Louis XVIII, se serait-il dirigé 
sur la Normandie. Alors il aurait pu «ntrer dans 
la composition du 1 6® chasseurs de rOrm^ dont 
la formation, ébauchée à Vire le 14 janvier 18 16, 
s'est achevée à Châteaudun le i^' mai suivant. 
Le 1 6® chasseurs de 1 8 1 6 est le 11® chasseurs 
actuel. 

Conti-cavalerie avait eu des étendards jon- 
quille, portant d'un côté le soleil et la deviie du 
roi, et de l'autre un aigle v^ant à travers les 
foudres et les éclains, avec cette devise : Nec 
terrent, nec morantur, le tout brodé et frangé 
d'argent. 



'^P^^^*7?:r* •'* 



Evêchés. 5 g 



ÉVECHÉS. 
Mestres de camp et Colonels. 

1. Chevalier de Fimarcon (Jacques de Cassagnct de 

Tilladet), 14 septembre 1673. 

2. Marquis de Barbezières (Charles-Louis de Chéme- 

rault), 20 août 1678, 

3. Comte d'Estrades (Godefroy-Louis), 10 août 1692. 

4. Comte de Bellisle (Charles-Louis-Auguste Fouquet), 

1 1 janvier 1705; maréchal de France en 1741. 

5. Chevalier de Bonnelles(N. de Bullion), 5 juillet 1709. 

6. Marquis d'Armenon ville (N. Fleuriau), 1727. 

7. Marquis d'Argence (Pierre- F rançois-Achard de Jou- 

mare), 16 avril 1738. 

8. Comte de Surgères (Alexandre-Nicolas de La Roche- 

foucauld), 19 avril 1742. 

9. Chevalier d'Aubigné (Balthazar-Urbain)^ i®' décem- 

bre 1745. 
10 Comte de Choiseul-La Baume (Antoine Clériadus), 
20 février 1761. 

11. Chevalier de Custine de Sarrek (Adam-Philippe), 

5 juin 1763. 

12. Marquis de Lescure (Louis-Marie- Joseph), i3 avril 

1780. 
i3. Comte de Laval (Louis '•Adélaïde -Anne -Joseph de 

Montmorency), i" janvier 1784. 
14. De Meillonas (Antoine- Bernard-Constance), 23 no- 

weéUhre 1791. 
i5. De Broglie (Auguste- I^uis- Joseph), 5 février 1792* 

16. De La Boessière (Pierre-Garnier), i" décembre 1792. 

17. Croutelle (Jean-Baptiste), 3 août 1794. 

18. Lemarois (Jean- Léonard -François), 20 décembre 

1801. 

19. Bousson (Ignace-François), 3i août 1802. 







60 Histoire de la Cavalerie, 

. ■ 

20. Baron Mathis (Louis-Jean-Baptiste-Marie), 17 jan- 

vier 1807. 

21. Robert du Breuil (N.), 9 juin 181 5. 

Ce corps est un des 4 régiments de dragons 
que Louis XIV ordonna de lever le 14 septembre 
1673. Mis sur pied le 6 novembre, il fut em- 
ployé en Flandre, et perdit son mestre de camp, 
le chevalier de Fimarcon, tué en 1678 à la ba- 
taille de Saint-Denis. Nous avons expliqué, à la 
notice des dragons de Monsieur, comment le 
marquis de Barbezières obtint Fimarcon- dragons 
en cédant le régiment qu'il possédait au neveu du 
mestre de camp tué à Saint-Denis. 

Barbezières était au camp de la Sarre en 1681. 
C'est de là qu'il est parti pour le Piémont avec 
un petit corps de troupes chargé d'occuper Casai. 
En 1 684 il est à Tarmée de la Meuse et il couvre 
les opérations du siège de Luxembourg. Les 
quatre années suivantes, il est cantonné aux en- 
virons de Strasbourg et fait plusieurs fois partie 
du camp de la Saône. En 1689 il est à Tarmée 
de Flandre sous Boufflers. Il reçut là Tordre de 
se rendre à Mont-Royal et d'essayer de se jeter 
dans Mayence investi. Il y parvient par^in coup 
d'audace. Le i«^ novembre il enlève par surprise 
la tête du pont de Coblentz sur la Moselle et file 
sans s'arrêter jusqu'à Mayence, où il contribue à 
la belle défense qu'y fit le marquis d'Huxelles. 
En 1690, il enleva aussi lestement le bourg et le 



Evêchés, 6 1 



château de Beckticheim. Devenu Estrades en 
1692, il est appelé à Tarmée de Flandre pour 
coopérer au siège de Namur, ce qui lui donna 
l'occasion de combattre à Steenkerque ; il assista 
ensuite au bombardement de Charleroi, et con- 
tinua de servir en Flandre jusqu'à la paix. 

Parti pour l'Italie en décembre 1700, il se 
trouva en 1 70 1 aux combats de Garpi et de Chiari, 
en 1702 à la défense de Crémone, au combat de 
Santa- Vittoria, à la bataille de Luzzara où le 
mestre de camp comte d'Estrades prit un éten- 
dard, au siège de Guastalla et à la prise de Bor- 
goforte. En 1703, sous le duc de Vendôme, il 
combat encore à Santa- Vittoria et à San-Bene- 
detto. En 1704 il est aux sièges de Verceil et 
dTvrée, en 1706 au siège de Verrue, à la ba- 
taille de Cassano, et il passe l'hiver cantonné 
autour de Valleggio, où il a deux fois l'occasion 
de battre des partis ennemis. Il appartenait 
alors au comte, depuis maréchal de Bellisle. 
En 1706, à la bataille de Calcinato, il défait à 
lui seul un bataillon de grenadiers de Bran- 
debourg, lui enlève ses drapeaux, et bat ensuite 
un détachement de cavalerie hongroise conduit 
par le général baron de Falkenstein qu'il fit pri- 
sonnier. Le mestre de camp fut blessé dans cette 
affaire. Chargé d'observer les Impériaux au delà 
du Pô, Bellisle-dragons surprend un camp de 
trois régiments de cuirassiers et fait plus de 
III. 4 



4 



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.<- 



62 Histoire de la Cavalerie, 

M 

3oo prisonniers, dont 27 officiers. En récom- 
pense de cet exploit, le régiment fut autorisé à 
échanger ses sabres contre ceux qu'il avait si 
glorieusement conquis, et l'usage de ce sabre par- 
ticulier, à fourreau en cuivre et à poignée en fer 
poli, s'çst conservé jusqu'à la fin de l'empire dans 
le 2* chasseurs. C'est ce que l'on a appelé le sabre 
4 la Montmorency, du nom de la famille à la- 
quelle appartenait le comte de Laval, mestre de 
camp en 1788, qui probablement avait fait rem- 
placer les vieux sabres usés et hors de service par 
des sabres neufs qui rappelaient seulement par les 
accessoires le sabre courbe des Hongrois. Cette 
faveur a été confirmée au régiment par une dé- 
cision du Premier consul en date du 18 août 1802. 
Ces armes disparurent presque toutes dans les 
funestes campagnes de 1812 et 181 3. Au JiceQ- 
ciemenf du 2® chasseurs le i3 janvier 18 16, il ne 
restait plus des sabres du comte de Laval que 
chez les officiers et dans la compagnie d'élite. 

Les dragons de Bellisle servirent à pied au 
siège de Turin et y emportèrent la contregarde 
de gauche de l'attaque. Ils combattirent à cheval 
à Castiglione et repassèrent les Alpes. 

En 1707, le régiment est à l'armée du Rhin, 
et livre le 28 juin un combat heureux à Lauffen, 
près du Neckar, à un corps de cavalerie alle- 
mande. Vers le milieu de 1708, il est appelé à la 
défense de Lille. Il se distingue à la défense du 



Evêchês* 



63 



chemin couvert, dont il chasse les assiégeants 
après un combat des plus vifs. Le comte de 
Bellisle fut dangereusement blessé dans cette af- 
faire. Retourné en 1708 à Tarmée du Rhin, il y 
fait deux campagnes, revient en Flandre en 17 10 
et 171 T et reparaît en 171 2 sur le Rhin pour y 
servir jusqu'à la paix. Il portait depuis 1809 le 
nom du chevalier de Bonnelles, qui avait suc- 
cédé au comte de Bellisle. 

Le régiment était à Montauban en 171 7, et on 
le voit en Bretagne en 1726 et 1727. 

Après avoir fait partie du camp de la Meuse 
en 1727 et du camp de la Moselle en 1732, le 
régiment, qui s'appelait alors Armenonville- 
dragons, fut envoyé en 1733 à Tarmée d'Italie. 
Il assista à la prise de Géra d'Adda, de Pizzighe- 
tone et du château de Milan, à l'occupation de 
Parme et de Tortose, aux batailles de Parme 
et de Guastalla, aux sièges de Gonzague, Révère 
et Reggiolo, et repassa les Alpes en 1736 pour 
aller prendre ses quartiers à Metz. 

Il a commencé la guerre de la succession d'Au- 
triche sous le nom A'Argence, l'a continuée sous 
celui de Surgères et terminée sous celui âiAti' 
bîgfîê. Il a fait {)artie de l'armée de Bohême et a 
débuté sur ce terrain au combat de Sahai. Entré 
dans Prague le 5 juillet 1742, il a pris part à la 
défense de cette ville et aux misères de la retraite. 
A peine revenu en France, après un repos à 



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64 Histoire de la Cavalerie. 

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Ghasté-sur-Moselle, il est appelé à Tannée du 
Bas- Rhin, et assiste encore à une déroute à Det- 
tingen. Il achève la campagne de 1743 en Alsace. 
En 1744 il est à l'armée de. la Moselle. Cette 
armée culbute le général Nadasty aux débouchés 
de Saverne et joint celle du Rhin ; toutes deux 
agissant ensemble forcent les Impériaux à re- 
passer le fleuve et les poursuivent jusqu'en Ba- 
vière. C'est ainsi que le régiment contribua à la 
prise du comté de NuUembourg, de Waldshùt, 
Seckingen, Lauffenbourg, Rheinfeld, et rétro- 
grada pour servir au siège de Fribourg. L'armée 
demeura sur la défensive en Alsace pendant les 
années 1745 et 1746. A la fin de 1746, Aubigné- 
dragons fut dirigé sur la Provence que les Im- 
périaux et les Sardes avaient envahie. Ils furent 
chassés. Le régiment franchit le Var après eux et 
concourut à la prise de Nice et de Vintimille. II 
quitta la Provence en r748 pour aller à Mon- 
tauban et la même année à Belfort. Il est à Va- 
lence et Romans en 1749, à Huningue en 1750, 
au Puy en 1751, à Metz en 1753 et en 1754 au 
camp de Gray. Après le camp il va à Bourges, 
et de là, en 1766, au camp de Satint-Malo, puis à 
Dinan et à Arras. Il était en 1757 à Valen- 
ciennes quand commença la guerre de Sept ans. 
Il contribua cette année à l'occupation du Ha- 
novre et rentra en France en janvier 1758. Il 
était suivant toute apparence hors d'état de con- 



Évêckés. 65 

tinuer la guerre, et demeura sur les côtes de 
Bretagne. Son nouveau mestre de camp, le comte 
de Choiseul La Baume sollicita en 1 76 1 son ren- 
voi à Parmée d'Allemagne, et il a fait activement 
les deux dernières campagnes de la guerre. On le 
voit à la bataille de Villingshausen en 1 76 1 et au 
combat du Johannisberg le 3o août 1762. Le 
mestre de camp et 1 1 officiers y furent blessés ; 
les dragons n'eurent que 6 tués et 5 blessés, ce 
qui semble indiquer que le corps était loin en ce 
moment d'être un modèle. 

Il a été réorganisé le 27 mars 1763 confor- 
mément à la nouvelle ordonnance. A partir de 
ce moment, et sous le nom de Custine, le célèbre 
et malheureux général de la Révolution, on voit 
le régiment en 1763 à Vaucouleurs et Void, puis 
à Nancy et Mir€Court, en 1765 à Haguenau, 
en 1767 à Gray, en 1768 à Douai, en 1769 à 
Gommercy, en 1772 à Ardres, en 1773 à Schles- 
tadt et en 1775 à Golmar. Il devient en 1776 
Cw5/i «e-dragons avec le numéro 17, et il est 
augmenté d'un escadron par le versement du 
I «^ escadron de la légion de Soubise. 

On retrouve le régiment à Neubrisach en 1776, 
à Tournon en 1778 et à Niort en 1780. II. appar- 
tenait depuis un an au marquis de Lescure, qui 
devait suivre une autre voie que son prédécesseur. 
En 1784 le corps passa aux mains d'un Mont- 
morency ; on le voit sous ce nom en garnison à 
m. 4. 



t: 



66 Histoire de ta Cavalerie. 

Giveten 1784, à Maubeuge en 1785, et à Lille 
en 1786. Ge fut à Lille qu'il devint le 2® régiment 
de chasseurs à cheval, avec le titre de Chasseurs 
dfiî Évêchés, et augmentation d'un escadron tiré 
des régiments de cavalerie réformés en 1788. 

En 1790, le 2® chasseurs est à Belfort; en 1791 
il est à Landau, en 1 792 il occupe le Fort-Louis 
et Lauterbourg. Plus tard il a trois escadrons à 
Tarmée de Gustine et un escadron à Strasbourg. 

Il a successivement fait partie des armées du 
Rhin, de Rhin et Moselle^ de Mayendt^ de 
rOuest ou d'Angleterre, d'Italie et de Naples, 
et enfin de la grande armée en Autriche, Prusse, 
Pologne, Espagne, Russie, Allemagne et France, 
jusqu'à la fin de l'Empire. Les affaires dans les- 
quelles il s'est fait particulièrement remarquer 
sont : la prise de Spire en 1792, le siège de 
Mayence et le combat de Weissembourg ; la ba- 
taille de Rastadt, le combat d'Hindenheim et le 
passage du Lech, la bataille de Laval contre les 
. Vendéens ; les batailles de Raab, Austerlitz, léna, 
d'Eylau, Ebersberg, Wagram, la Moskowa et 
Ghampaubert. 

En revenant de Naples en t8o2, il avait fait 
une courte station à Dole et Lons-le-Saunier, et 
s'était établi à Saint-Omer et Tournai pendant le 
camp de Boulogne. 

Le 2® chasseurs était à Gommercy, en mai 
18 14. Il y fut réorganisé sous le titre de régiment 






jj2. 



Évêchés, 67 



de la Reine, et reçut alors les 1®% 2^, 4® et 5® es- 
cadrons du 16® chasseurs, les 2® et 4® escadrons 
du 26®, le 3® du 2^ régiment d'éclaireurs de la 
jeune garde, et les i™, a® et 5® compagnies de 
chasseurs de la jeune garde. Remis sur son 
ancien pied pendant les Cent-jours, il a été li- 
cencié le 1 3 novembre 1 8 1 5, et il a versé son fond 
en 18 16 dans le 20® chasseurs organisé sous le 
titre de chasseurs du Var, corps qui est devenu 
en 1825 le 8® régiment de dragons. 

Il avait eu sous Louis XIV et Louis XV le 
costume suivant : habit, manteau, doublure, pa- 
rements, veste et culotte rouges, boutons d^étain 
façonnés, bonnet rouge, doublé de rouge et bordé 
de blanc, bas blancs, chapeau bordé d'argent, 
cocarde noire, équipage rouge bordé de blanc, 
avec le chiffre du régiment. 

Les guidons du régiment, au temps où il comp- 
tait dans les dragons, étaient rouges, avec le soleil 
et la devise, brodés et frangés en or. 

Il avait pris en 1 760 les parements de Thabit 
et les revers ou patelettes de la veste en drap 
vert clair. 

En 1 763 avec l'habit vert, il eut le collet, les 
parements et les revers jaune citron; les boutons 
blancs étaient timbrés du numéro 9 ; l'équipage 
vert était bordé d'un galon blanc à deux lézardes 
cramoisies. 



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68 Histoire de la Cavalerie, 



FLANDRE. 

Mestres de camp et Colonels. 

1. De Fay (Charles), i" janvier 1675. 

2. Marquis de La Lande (Jean-Baptiste du Deffant), 

16 mars 1678. 

3. Marquis de Vérac (César de Saint-Georges), 8 avril 

1696. 

4. Chevalier de Vérac (N. de Saint-Georges), 1706. 

5. Comte de Caylus (Anne-Claude- Philippe), 29 mars 

1710. 
6.' Comte de Beaucourt (N.), 17 16. 

7. Marquis de Vitry (Paul- François Galucci de l'Hôpi- 

tal), 29 mai 1725. 

8. Comte de L'Hôpital de Sainte-Mesme (Jean- Ray- 

mond Galucci), 28 septembre 1739. 

9. Comte de La Ferronais (Pierre-Jacques-François- 

Auguste Le Ferron), i" février 1749. 

10. Vicomte de Chabot (Charles -Rosalie de Rohan), 

1" décembre 1762. 

11. Vicomte de Deux- Ponts (Guillaume de Bavière), 

27 janvier 1782. 

1 2. Comte de Vaudreuil (N. Rigaud), 29 septembre 1789. 
i3. De Latour-Maubourg (Marie-Charles-César-Flori- 

mond de Fay), 6 juillet 1791. 
14. De Latour-Maubourg (Marie-Victor-Nicolas de Fay), 

5 février 1792. 
i5. De Valory (N.), 7 août 1792. 

16. De Birague (Aîmé-Jean-Charles), 7 avril 1793. 

17. Salomon de Moulineuf (Charles -Augustin), i5 no- 

vembre 1793. 

18. Ledée (Joseph-Thomas), 1798. 

19. Grosjean (Alexandre), 6 avril 1799. 

20. Charpentier (N.), 14 août 1806. 



Flandre. 60 



2 1 . Baron de Saint-Mars (Charles- Joseph), 3 1 juillet 1 809 . 

22. Royer (Achille), 29 mars 18 j 3. 

23. De Potier (Pierre-Jacques), 6 novembre 181 3. 

24. De Marbot (Jean -Baptiste -Antoine -Marcellin), 

16 août 1814. 
2 5. De La Woëstine (Anatole-Charles-Alexis), 3 avril 
i8i5. 

Levé par ordre du i®"" janvier 1675 et formé à 
Philisbourg par Charles de Fay, qui était gou- 
verneur de cette place, ce régiment de dragons 
est resté en garnison à Philisbourg, a été assiégé 
dans cette place en 1676, et s'est fait remarquer 
par sa valeur pendant les quatre mois que dura 
le siège. Après la capitulation, il fut mis en gar- 
nison à Brisach, où il a demeuré jusqu'à Tannée 
1680. Il avait pris en 1678 le nom de La Lande, 

En 1681, il part du camp de la Saône pour 

aller occuper Casai. On le trouve en 1682 à 

Orange, en 1684 au siège de Luxembourg, en 

i685 et les années suivantes au camp delà Saône. 

En 1688 il est appelé à Tarmée du Rhin et il a 

la satisfaction de faire à son tour le siège de 

Philisbourg et d'y rentrer. Il contribua la même 

année à l'occupation de Manheim et de Fran- 

kenthal. En 1689 il participe à la belle défense 

de M. d'Huxelles dans Mayence. En 1690 il sert 

en Piémont sous Catinat et se trouve à la prise 

de Cahours et de Rivalto, à la bataille de Staf- 

farde où il se distingue, et à la prise de Suze. 



'^•'^ î^ 



70 Histoire de la Cavalerie. 

En 1 69 1 il contribue à chasser les Vaudoîs des 
vallées de Saint-Martin, de Prali et de la Pérouse, 
à la prise de Villefranche, Montalban, Nice, 
Veillane, Carmagnole et Montmélian. L'armée 
se tint sur la défensive en 1 692 , et le régiment fiit 
rappelé en Alsace en 1693. Il servit sur le Rhin 
jusqu'à la paix. 

En 1 70 1 , sous le nom de Vérac, il reparaît en 
Italie aux affaires de Carpi, de Chiari, de Luz- 
zara, de Castelnuovo de Bormia, d'Ivrée, de 
Verceil, de Verrue, de Cassano, de Galcinato, 
de Turin et enfin de Castiglione où le marquis de 
Vérac est tué. Après Tévacuatiçn de l'Italie, le 
régiment est employé pendant quelque temps dans 
la Guyenne. Il est rappelé en juillet 1707 sur la 
frontière du Piémont et contribue à faire lever le 
siège de Toulon. Il sert en 1 708 sur le Rhin et 
en 1 709 en Flandre où il assiste à la bataille de 
Malplaquet. Il faisait en 1 7 1 1 partie de Tarmée 
de Catalogne, et en 1713 de celle du Rhin. Il 
est signalé cette année au siège de Fribourg. 

On le retrouve en 1727, sous le nom de Vitty, 
au camp de la Saône, en 1732 au camp d'Alsace 
et en 1733 à Farmée du Rhin, où son nom figure 
dans toutes les opérations accomplies sur cette 
frontière, c'est-à-dire à Kelh, Ettlingen, Phîlis- 
bourg et Klausen. A la paix, on l'envoya a 
Saint-Mihiel. 

Devenu en 1739 la propriété du comte de 



Flandre, 71 



V Hôpital, frère du marquis de Vitry, il se rend 
en 1741 à Francfort et de là en Bohême. Il est 
au combat de Sahai et à la défense de Prague. 
En 1743, après un séjour à Verdun, il rallie 
Tarmée d'Alsace et se distingue au combat de 
Rheinweiller avec le régiment Colonel général, et 
aux combats de Weissembourg et d'Augenheim 
en 1744. A moitié détruit à Augenheim, il est 
envoyé en Bretagne pour se refaire en surveillant 
les côtes. Il avait son principal quartier à Quim- 
per. En 1746 il défend Lorient contre une at- 
taque des Anglais, et en 1747 après une station 
à Besançon, il part pour le camp de Valence et 
de là pour l'Italie, où il est employé à la défense 
de la rivière de Gênes. En 1748 il est en gar- 
nison à Garpentras, Digne et Sisteron, et plus tard 
il est réuni à Neubrisach. On le voit en 1749 à 
Nîmes, en 1760 à Besançon et en 1753 à Belfort. 
En 1754 il s'appelait f^a Ferronais et faisait 
partie du camp de Gray. Après ce camp il est 
envoyé à Rodez, Milhau et Souliac, passe en 
1755 à Mpntauban et Auch, en 1756 à Belfort^ 
et en 1767 à Besançon qu'il quitte pour rallier 
l'armée du Hanovre. Il a fait toutes les cam- 
pagnes de ia guerre de Sept ans en Allemagne. 
Il ét^t à Gréfeld, à Minden, à Gorbach, War- 
bourg, Gromberg, Villingshausen, au mois dé 
septembre 1761 à l'attaque et à la prise des 
retranchements d'Ostende et en novembre au 



t 



72 



Histoire de la Cavalerie. 



combat de Nordheim. Il fut donné au moment 
de la paix au vicomte de Rohan-Chabot qui prit 
plus tard le titre de comte de Jarnac, 

Il a depuis tenu garnison en 1763 à Dole et à 
Besançon, où fut effectuée sa réorganisation le 
25 avril, en 1764 à Saintes, en 1766 à Toul et à 
Metz, en 1769 à Alby et Castres, en 1771 à 
Strasbourg, en 1773 à Clermont-Ferrand, en 
1775 à Montauban, où il reçoit le 3® escadron 
de chasseurs de la légion de Soubise, avec le nu- 
méro 19 de l'arme des dragons, en 1776 à Stras- 
bourg, en 1778 à Schlestadt, en 1779 à Sedan, 
en 1780 à Stenai, en 1783 à Verdun, en 1788 à 
Sarreguemines où il est transformé en régiment 
de chasseurs à cheval avec le numéro 3 et le 
titre de Flandre, en 1791 à Metz et en 1792 à 
Maubeuge, d où il détache trois escadrons à l'ar- 
mée du Nord. 

Le 3® chasseurs a fait, aux armées de la Mo- 
selle et du Nord, les deux premières campagnes 
de la République, et s'est conduit d'une manière 
très-brillante à Jemmapes. Il a fait la campagne 
de 1 794 dans l'Ouest et celles de 1 795 et 1 796 à 
l'armée de Sambre et Meuse. Il s'est signalé à 
l'attaque d'Ehrenbreistein, où il tailla en pièces 
les hussards de Kayser ; à Neuwied, où il essuya 
sans broncher, pendant une demi-heure, le feu de 
sept pièces de canon. En 1 797 il est en Bretagne, 
fait partie de l'armée d'Angleterre, et part en 



Flandre, 73 



1.798 pour ritalie où il a servi jusqu'à l'année 
1806. Depuis la paix d'Amiens il était cantonné 
dans la Cisalpine et avait son quartier principal à 
Parme. 

A la reprise des hostilités en 180 5, il servit en 
Italie, puis en Dalmatie en 1806, enfin en 1807 
au corps de réserve de cavalerie de la grande 
armée q fil rallia en Silisie; il asM>;a au\ j nir- 
nées de Friedlan J et de Kœnigsbei-, -jt rci )Ui iiu 
en Dalmatie. Rappelé à la grande arméj en 1809, 
il combat à Essling et Wagram. En 1810 il fait 
partie du corps d'observation de la Hollande. Il 
passe en 181 1 au corps d'observation de r'r'Jic 
et fait avec ce corps la campagne de Rus>ic. Il 
est cité aux affaires de Polosk et de Mohilew. 
Le colonel de Saint-Mars fut blessé de cinq coups 
de lance à Mohilew en chargeant à latête de ses 
chasseurs. En 181 3, il combattit à Loewemberg 
et à Leipzig oia il fut extrêmement engagé et 
où le colonel Royer fut tué ; puis à Hanau et à 
la Fère-Champenoise. En 181 5 il fit partie du 
I®' corps d'armée. 

Le 3® chasseurs, qui pendant la première Res- 
tauration était à Maubeuge, avait pris le titre de 
régiment du Dauphin et reçu le 2 5® chasseurs 
réformé, le 4® escadron d'éclaireurs et les 3®, 6® 
et 7® compagnies de chasseurs de la jeune garde; 
il a été licencié à la fin de 1 8 1 5 . La destinée de ses 
débris reste inconnue. Il n'est pas impossible que 
nr. 5 • 



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74 Histoire de la Cavalerie, 
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, Il - - — ■ ■_ - - ■ — — - ^ 

son dépôt, demeuré à Maubeuge , ait été versé 
dans le 19® chasseurs de la Somme, formé avec 
des volontaires et des cavaliers des départements 
de FAisne et de la Somme, qui alla achever son 
organisation à Lunéville le i®'* avril 18 16. Ce 
10® chasseurs est devenu le 7® dragons en 1825. 
Les guidons de ce régiment, sous la monar- 
chie, étaient bleus, avec le soleil et la devise ordi- 
naires, brodés et frangés d'or. 

FRANCHE-COMTÉ. 
Mestres de camp et Colonels. 

1 . Comte de Nancré (Claude-Antoine de Dreux), 1 1 dé- 

cembre 1675. 

2. De Bursard (N.), 11 novembre 1676. 

3. Chevalier de Tessé (Philibert-Emmanuel de Froulay), 

4 août 1681. 

4. Comte de Sennectère (Henri), 2 avril 1692. 

5. Marquis de Belabre (N. LeCoigneux), 1 1 janvier 1 705. 

6. Comte de Plélo (Louis- Robert-Hippolyte de Bréhan), 

1727. 

7. Marquis de Nicolaï(N.), 1729. 

8. Chevalier de Nicolaï (Antoine-Chrétien), i73i ; ma- 

réchal de France en 1775. 

9. Comte de Bartillat(N.), 1744. 

1 0. Comte d'Apchon (Antoine-Marie), 29 novembre 1 748. 

11. Marquis de Nicolaï d'Osny (Aymard-Charles- Fran- 

çois), 20 février 1761. 

12. Chevalier de Lanan (Claude-Louis-Maximilien d'Ise- 

lin), 5 juin 1763. ^ 

i3. Comte de Durfort (Etienne-Narcisse), 11 novembre 
1782. 



Franche- Comté. y 5 



14. Maumigny de Verneuil (Paul), 2 5 juillet 1791. 
i5. De Jobal (îoseph- François- Louis), i5 septembre 
1791. 

16. De Gadignan (Jean-Baptiste Dupleix), 22 juillet 1 792 . 

17. De Rossi (Hyacinthe- Etienne-Antoine- Alexandre), 

19 décembre 1792. 

18. Bregeot (Claude-Hyacinthe), 9 novembre 1793. 

19. Scalfort (Nicolas-Joseph), 26 août 1794. 

20. Bruguière (Claude-Denis-Noël), 3i août 1802. 

21. Lambert (Urbain-François), 2 décembre 1806. 

22. Lapointe (Charles- Louis-Narcisse), 7 janvier 1807. 

23. Bai^n Boulnois (Louis-Jacques- François), i3 fé- 

vrier 1809. 

24. Comte de Vence (Clément- Louis- H élion de Ville- 

neuve), 1 3 avril 181 3. 

25. Desmichels (Louis-Alexis), 24 mars 181 5. 

Ce régiment , créé dragons le 1 1 décembre 
1675, a été formé pour le comte de Dreux-Nan- 
cré, gouverneur d'Ath, qui ébaucha son organi- 
sation et vendit, à la fin de 1676, l'agrément de 
levée qu'il avait reçu du roi à M. de Bursard^ 
capitaine d'une compagnie franche. Bursard , 
outre sa compagnie, en recruta trois autres à 
Maëstricht, ville où s'acheva la formation. 

Nous ne possédons pas d'autres renseigne- 
ments sur les premières années de son existence. 
Il les passa probablement en garnison dans quel- 
que place de la frontière. 

En 1681, après la mort de Bursard, le régi- 
ment devient la propriété du comte de Tessé et 
on le rencontre en i683 au camp de la Saône, 



ï: 



70 Histoire de la Cavalerie, 



et en 1684 ^^ ^légt de Luxembourg. En 1689 il 
est au camp de Florainyille et à Tarmée du ma- 
réchal de Lorges. Il est signalé Tannée suivante à 
la bataille de Fleurus, et en 1691 à la prise de 
Mons et à la défense des lignes de Flandre. Le 
mestre de camp de Tessé passe en Irlande et se 
démet de son régiment en 1692 en faveur du 
comte de Sennectère. Sous ce nouveau chef, il 
sert au siège de Namur, se trouve à la bataille 
de Steenkerque où il combat à pied, et an bom- 
bardement de Charleroi. Passé en 1693 à Tar- 
mée d'Italie, il se trouva à la bataille de la Mar- 
saglia. En 1696 il est au siège de Valencia, et il 
reparaît en Flandre en 1697 pour faire le siège 
d'Ath. Il fut ensuite cantonné sur la Meuse. 

A l'ouverture de la guerre de la succession 
d'Espagne, en 1701, il est d'abord employé à 
l'occupation des places des Pays-bas espagnols. 
En 1702 il est envoyé en Italie, et il se trouve 
cette année à la bataille de Luzzara, à la prise de 
Guastalla et de Borgo-Forte. Il est en 1704 au 
combat de Castel-Nuovo de Bormia, au blocus 
de Bersello, à la prise de Desenzano et à Icxpé- 
dition du Trentin. En 1704 il est employé aux 
sièges de Verceil et d'Ivrée, et en 1705 à ceux de 
Verrue et de Ghivasso. Il était devenu, au com- 
mencement de cette année, la propriété du marquis 
de Belabre^ qui l'avait acheté dans un mauvais 
moment. Après les désastres de l'armée d'Italie 



Franche- Comté. 77 



autour de Turin, il repasse les Alpes en 1 706, et 
reste probablement attaché à la surveillance des 
passages du Dauphiné. On ne le retrouve plus 
qu'en 17 10, en Flandre, à la défense d'Aire et 
sur le Rhin en 171 3. 

Ce régiment a eu, pendant deux ans, de 1727 
.à 1729, pour mestre de camp, un jeune seigneur 
breton, dont le nom n'est pas resté assez dans le 
souvenir de l'armée. C'est le comte de Plélo, dont 
nous avons parlé dans la notice du régiment de 
Conti-infanterie. Devenu ambassadeur en Dane- 
mark, il était à Copenhague en 1734, lorsque le 
gouvernement français entreprit d'envoyer des 
troupes au secours de Stanislas, roi de Pologne, 
assiégé dans la place de Dantzig. Il prit le com- 
mandement de l'expédition, eut l'honneur de se 
mesurer le premier contre une armée russe, et se 
fit tuer à la tête des 2,400 hommes avec lesquels 
il lui était ordonné d'en combattre 3o,ooo. 

Le marquis de Plélo avait eu pour successeur, 
en 1729, le marquis de Nicolaï, puis, en 1731, 
quand ce mestre de camp échangea son épée de 
dragon pour la toque de président au Parlement, 
son frère, le chevalier, qui conduisit le régiment 
en Italie en 1733, et le commanda au siège de 
Pizzighetone, au combat de Colorno, aux batail- 
les de Parme et de Guastalla. A sa rentrée en 
France, Nicolaï-dragons fut mis en garnison à 
Chinon. 






78 Histoire de la Cavalerie. 

En 1741 , il fait partie de Tarmée du Bas- 
Rhin, prend ses quartiers d'hiver à Andernach, 
et se dirige en 1 742 vers la frontière de Bohême. 
Il contribue au ravitaillement de Braunau, passe 
r hiver à Eggenfeld, prend part à la défense que 
fit dans cette place le prince de Conti, et rentra 
en France en juillet 1743, avec la réserve de 
Tarmée. Sous le nom de Bartillat, il garde les 
passages du Rhin, fait encore la campagne de 
1745 en Alsace, sert en 1746 sur les côtes du 
Languedoc et de la Provence, est appelé en 1 747 
au camp de Valence et occupe en 1 748 La Seyne, 
Manosque, puis Valence et Crest, se rend en 
1 749 à Strasbourg, en 1760 à Montbrison, en 
1751 à Limoges, en 1762 à Douai et en 1753 
au camp d'Aimeries-sur-Sambre. Il a été envoyé 
ensuite à Valognes, puis en 1754 à Caen et en 
1755 à Cambrai. En 1756 il était au camp de 
Dunkerque, et en 1767 à Tarmée du prince de 
Soubise qui, on le sait, manœuvrait de concert 
avec le prince de Saxe-Hildbmghausen, général 
des troupes autrichiennes. Le régiment, sous le 
nom d'ApcJion, s'est donc trouvé à Rosbach. 
Après avoir réparé ses pertes dans la Hesse[ et k 
comté de Hanau, il reparaît en 1758 à Tarmée et 
combat vigoureusement à Lutzelberg et à Sun- 
derhausen. Il se conduisit très-bien le i3 avril 
1759 à Bergen, et quelques jours après, le 19, il 
eut rhonneur de battre un bataillon de grenadiers 



Franche- Comté. 7 9 



escorté de deux escadrons du régiment de Fin- 
kestein et de leur enlever deux étendards. Le 
26 juin, il chasse l'ennemi de Debriicke après un 
engagement opiniâtre. Dans la nuit du 1 1 au 
12 juillet, il sauve 400 carabiniers qui, après 
avoir chassé Tennemi de Holtzhausen, Tavaient 
poursuivi avec plus d'ardeur que de prudence. 
Cette campagne avait été glorieuse pour le régi- 
ment d'Apchon, qui se trouve encore aux batail-» 
les ou combats de Minden, de Corbach, de War- 
bourg et à celui du Johannisberg en 1 762 où il 
éprouve des pertes sensibles. 

Le régiment, qui avait repris le nom de Nico- 
laî en 1 76 1 , fut mis à la paix en garnison au 
Puy, où il a été réorganisé le 10 avril 1763 et 
d'où il partit la même année pour aller à Saint- 
Mihiel. Il va ensuite en 1764 à Haguenau, en 
1765 à Lons-le-Saulnier, en 1766 à Sarrelouis, 
en 1768 àMaubeuge, en 1770 à Calais et Ardres, 
en 1772 à Saint-Mihiel, en 1773 à Vesoul, en 
1775 à Besançon, où il a reçu le 4^ escadron de 
chasseurs de la légion de Soubise, en 1777 à 
Dole, en 1779 à Metz, en 1781 à Pont-à-Mous- 
son, en 1782 à Saint-Avold, en 1783 àGray, en 
1 787 à Vesoul, où il est devenu le 4® régiment de 
chasseurs à cheval de Franche-Comté et fut aug- 
nienté d'un escadron tiré du régiment de cavalerie 
des Évêchés supprimé. 

Le 4® de chasseurs était à Besançon depuis 



/ 






80 Histoire de la Cavalerie. 

1791, lorsqu'il fut attaché à rarmée du Rhin. Il 
commença par éprouver un malheur ; il fut fait 
presque en entier prisonnier de guerre au Fort- 
Vauban et conduit en Autriche. Beaucoup d'hom- 
mes parvinrent à s'échapper des forteresses où on 
les avait renfermés et rallièrent ce qui restait du 
corps. La masse ne fut échangée qu'à la fin de 
1 796 contre les nombreux prisonniers autrichiens 
faits par l'armée d'Italie. La portion qui avait 
échappé à la captivité se fit remarquer à l'armée 
du Rhin et Moselle aux combats de Wantzenau, 
de Kaiserslautern, de Rastadt et au passage du 
Danube à Neubourg. Le colonel Scalfort eut son 
cheval tué sous lui à Kandem, le 27 octobre 1 796. 
Cette partie du régiment se rendit à la fin de 
1796 à l'armée d'Italie. Les escadrons formés 
par les prisonniers rentrés, servirent en 1 797 et 
1 798 à la soumission de la Vendée et de la Bre- 
tagne, et en 1799 à l'armée de Batavie-, ils se 
battirent avec rage à Alkmaër et Kastricum. En 
1800, tous les escadrons étaient réunis en Italie 
et s'y distinguaient. 

A la paix d'Amiens, le régiment, rappelé dans 
Touest de la France, fut cantonné à Saintes, La 
Rochelle, Niort, Fontenay et Nantes. 

En 1 804, il fournit un escadron qui s'embar- 
qua à l'île d'Aix pour la Martinique, et qui n'est 
rentré qu'en 1 8 1 2 . Les autres partirent en 1 8o5 
pour Turin. Ils furent employés d'abord au blo- 



Franche-Comté. 8 1 



eus de Venise, et se rendirent en 1806 dans le 
royaume de Naples où ils restèrent jusqu'en 1 8 1 1 . 
Ils se réunirent cette année à Parme, d'où le ré- 
giment partit pour se rendre au corps d'observa- 
tion de Hambourg où rejoignit l'escadron des An- 
tilles. Le régiment était entier à l'armée de Russie. 
Il avait appris à fond dans les Calabres le rôle de 
la cavalerie légère, et il le joua si habilenient et si 
énergiquèment dès le début de la campagne que, 
même avant la bataille de la Moskowa, le régi- 
ment avait reçu de l'Empereur trente-trois croix 
de la Légion d'honneur pour les audacieux 
faits d'armes qu'il avait accomplis et les services 
rendus à l'armée. Il avait d'ailleurs combattu 
en ligne à Witepsk, à Krasnoë, où le colonel 
Boulnois avait reçu deux coups de feu et avait eu 
son cheval tué au milieu des carrés russes. Le 
ig août, à Voloutina-Gora, Boulnois reçut une 
balle à la tête, et le 7 septembre, à la Moskowa, 
il eut trois chevaux tués ou blessés sous lui, dans 
trois charges successives, dirigées sur une redoute. 
Son successeur, le comte de Vence, reçut à Leip- 
zig, en 181 3, trois blessures et eut son cheval tué. 
Le colonel Bruguière avait été assassiné en 1806 
près de Gaëte. 

Le 4® chasseurs a fait la campagne de France 

en 18 14. Reconstitué par Louis XVIII sous le 

titre de Monsieur, il reçut alors à Rouen les restes 

du 19' chasseurs. Il a fait la campagne de Wa- 

in. 5. 



<. 



83 Histoire de la Cavalerie, 



terloo au 2® corps d'armée et a été licencié après 
le retour du roi. Ce qui restait de lui est pai^, le 
13 janvier 18 16, à Rouen, dans le 21® chasseurs 
de Vaucluse, aujourd'hui, et depmp 1825, le 
9« dragons. 

Les anciens guidons du régiment étaient verts# 
du modèle général, brodés et frangés d'or. 

HA.INAUT. 
Me^tres de ci|rnp et Colonels. 

1. D'Audigeau (N.), i3 mars 1676. 

2. Baron d'Asfeld (Alexis^Bidal), 26 avril 1678. 

3. Baron d'Asfeld (Benoît Bidal), 7 novembre 1689. 

4. Chevalier d- H autefort (Gabriel), 8 avril 1696. 

5. Comte de Saumery (N. du M^sniel), ao mars 1709. 

6. Comte de La Suze (Louis-Michel de Chamillart), 

3 mai 1731. 

7. Marquis d^Asfeld (Claude-Etienne Bidal), 8 juin 1744, 

8. Vicomte de Thianges (Amable-Gaspard), !•' février 

Ï749- 
g, Chevalier de Chapt de Rastigpaç (Louis- Jacques) , 
20 février 1 76 1 . 

10. Marquis de Belzunce (Antonin- Louis), 3o novembre 

1764, 

1 1 . Comte de Ségur (Louis-Philippe), 1 1 novembre 178a. 
la. Vicomte de Ségur (Joseph- Alexandre), 3 mars 1785. 
i3. Chevalier de Lameth (Alexandre-Théodore-Viçtor), 

25 juillet 1791. 
14. De Monard (Jean), 16 mai Î792. 
i5. Richardot (Jérôme-Étienne-Marie), 8 mars 1793. 
16. De La Noufi(Joseph-Fra]:>9ois« Louis-Marthe), 7 avril 



Hainaut. 83 



17. Poichet, dit Prudent (François), 5 septembre 1793. 

18. Corbineau (Claude- Louis -Constant-Esprit Juvénal), 

24 février 1800. 

19. Bonnemains (Pierre), 20 septembre 1806. 

20. Baillot (Joseph), 7 septembre 181 1. 

21. Duchastel (Louis-Claude), 2 5 septembre 18 14. 

L'origine de ce régiment ressemble à une lé- 
gende. Un gentilhomme- gascon, d'esprit et de 
valeur, nommé d'Audigeau ou d'Audijos, après 
avoir servi le roi, passa en Espagne, y vécut 
d'aventures à la Gil Blas, revint en France et se 
fit chef de bandits. Ayant fait sa paix en 1675 
avec prévôts, exempts et maréchaussée, le roi lui 
permit de former un régiment de dragons de ces 
malandrins dont il était le chef. Ce singulier corps 
qui figure sur un état de juin lôyS, ne fut d'abord 
que de deux compagnies de 60 dragons. A la fin 
de l'année, et par ordre du 4 octobre, il en comp- 
tait 4, et il prend rang le i3 mars 1676 dans les 
troupes régulières. Audigeau, qui avait l'humeur 
picaresque et auquel la discipline de Louvois fai- 
sait regretter les allures libres de son ancien métier, 
se mit en révolte en plein pays des Landes, ce qui 
fit une grosse et scandaleuse affaire. Traqué de 
toutes parts, il parvint à s'échapper et à se sauver 
en Sicile, où il mourut au commencement de 1 678, 
à Messine, probablement sous une potence. 

Son régiment, qui n'était pas, paraît-il, exclu- 
sivement composé de n^fiuvais garçons, fut donné 



^y'VT^ 



84 Histoire de la Cavalerie. 



au baron d'Asfeld qui Tépura et le réorganisa en 
y réunissant 4 compagnies franches, parmi les- 
quelles il y en avait une fort ancienne appartenant 
au comte de La Feuillée. 

Cette réorganisation est du 26 avril 1678, et le 
régiment se trouva en état de servir cette année 
sur le Rhin. 

On ne doit pas confondre ce régiment de dra- 
gons d'Asfeld avec un régiment du même nom 
qui était sur pied à la même époque, et qui appar- 
tenait à un frère du baron, à celui des Alfeld qui 
est devenu maréchal de France. Ce dernier régi- 
ment était composé d'étrangers. 

Le corps qui nous occupe, et qui était sans 
doute resté, après la paix de Nimègue dans les 
cantonnements d'Alsace, fut employé en 1 68 1 au 
coup de main qui fit tomber Strasbourg en la pos- 
session du roi. Il était en 1684 au siège de Luxem- 
bourg. Ce régiment, semble-t-il, n'était pas encore 
en i685 un régiment comme un autre, car il existe 
une ordonnance du 7 septembre réglant la subsis- 
tance et manière de vivre du régiment de dragons 
d'Asfeld, qui sera logé l'hiver prochain dans le 
plat pays de la généralité de Poitiers. 

En 1688 il retourne sur le Rhin, participe en 
1689 à la défense de Bonn, où le mestre de camp 
reçoit une blessure dont il meurt peu après à Aix- 
la-Chapelle. Il fut remplacé par son frère qui le 
conduisit en Flandre et le commanda à la bataille 



Hainaut, 85 



de Fleurus. En 169 1, il est au siège de Mons et au 
combat de Leuze et va prendre ses cantonnements 
d'hiver sur la Moselle. En 1692, on le voit devant 
Namur et à la bataille de Steenkerque, en 1693 
à Neerwinden, où d'Asfeld est blessé, et devant 
Charleroi. Employé en 1694 à la défense des cô- 
tes, il contribue à faire échouer l'entreprise des 
Anglais sur Dunkerque. En 1695 il assiste au 
bombardement de Bruxelles et à la défense du 
château de Namur. En 1 696 il est toujours sur la 
Meuse et en 1697, sous le nom â!Hautefort, il fait 
le siège d'Ath. Il fait partie du camp de Compiè- 
gne en 1698. Une ordonnance du 8 décembre 
1697 avait réformé les 4 dernières compagnies. 

En 1 70 1 le régiment occupe Gueldres pour le 
roi d'Espagne. En 1702 on le voit au combat de 
Nimègue. Passé en 1 703 à l'armée d'Allemagne, 
il figure à la prise de Brisach, au siège de Lan- 
dau et à la bataille de Spire. En 1 704 il est em- 
ployé sur la frontière du Dauphiné; il empêche 
l'ennemi de faire le siège de Chambéry, contribue 
à la prise de Suze, à la soumission des Vaudois, à 
la prise des retranchements de la vallée d'Aoste 
et de la ville d'Aoste. En 1706, il fait partie du 
corps qui occupe le comté de Nice, prend Chivasso, 
se trouve à l'attaque du château de Montmélian 
et d'Asti. En 1 706 il est au siège et à la bataille 
de Turin. Envoyé à l'armée du Rhin en 1707, il 
est rappelé Ui même année dans le Dauphiné et la 



* .» 



86 Histoire de la Cavalerie. 

Provence, et contribue à faire lever le siège de 
Toulon. En 1708 il est sur les Pyrénées, couvre 
les opérations du siège de Tortose et prend part 
à la défense de Roses. Il sert en 1 709 sur le Rhin, 
et participe à la prise de Landau et de Fribourg, 
Il se nommait alors Saumery, 

Il fait sous ce nom la campagne de 1 7 1 9 en 
Espagne et figure en 1727 au camp de la Saône. 

Devenu La Suie, il sert de 1733 à 1735 aux 
sièges de Kelh et de Philisbourg et assiste aux 
affaires d'Ettlingen et de Klausen. A la fin de cette 
guerre il a ses quartiers à Douai. 

Il part en 1741 pour la Westphalie, et de là se 
rend en Bohême en août 1742, contribue au ravi- 
taillement de Braunau et d'Egra, hiverne à Eg- 
genfeld, défend ce poste et bat en retraite avec 
le prince de Conti. Rentré en France en mai 1 743, 
il fait la campagne de 1744 en Flandre, couvre 
les sièges de Menin, Ypres et Furnes, et passe 
rhiver au camp de Courtrai, Il était rentré cette 
année dans la famille d'Asfeld. Le ' marquis 
dCAsfeld était le fils du maréchal d'Asfeld mort 
Tannée précédente et le neveu des deux mestres 
de camp qui avaient commandé le corps de 1678 
à 1696. 

Après avoir passé Phi ver sur le Rhin, le régi- 
ment reparut en Flandre en juin 1 745 et fit les 
sièges de Tournai, d'Audenarde, Termonde et 
Ath. En 174611 occupe Bruxelles, asgiége Namur 



Haiiyiut, 8^ 

où il entre le 5 octobre, et part de là pour Rennes. 
Il sert en 1 747 sur les côtes de Bretagne, depuis 
Nantes jusqu^à Quimper et Bellisle. En 1748 il 
est rappelé à l'armée de Flandre, se rassemble à 
Guise et assiste au siège de Maëstricht. Placé à 
Longwy à la paix, il va en 1 749 à Luxeuil et Ve- 
soul, en 1750 à Thionville, en 1751 à Dole et en 
1753 à Schlestadt. 

Il figure en 1764 sous le nom de Thianges au 
camp de Plobsheim, se rend après ce camp à 
Bourg et Mâcon, en 1755 à Dijon, en 1756 au 
camp de Saint-Malo, puis à Aire et Béthune. Re- 
venu Tannée suivante en Bretagne, il est em- 
ployé à la surveillance des côtes jusqu^en 1759. Il 
part alors pour l'Allemagne, assiste au siège de 
Munster, et en 1 760 aux combats de Corbach et 
de Warbourg, et le 22 août à l'affaire de Zierem- 
berg ou de Stattberg, où il se distingue à côté de 
Royal-dragons et des chasseurs de Fischer. 

La paix faite, on trouve le régiment à Douai où 
il est réorganisé le 26 mars 1763. De Douai le ré- 
giment est envoyé en 1 764 à Calais et Ardres, en 
1767 à Aire et Dunkerque, puis à Caen, en 1770 
à Pontivy, en 177 1 à Douai, en 1772 à Guise, en 
1774 à Sedan, où il reçoit le i^^ escadron de 
chasseurs de la légion du Dauphiné, en 1776 à 
Libourne, puis à Saintes d'où il détache à Saint- 
Domingue son escadron de chasseurs. Eq 1 780 il 
est 2^u canxp de Saint-Jean-d' Apgély ^ aprè^ lequel il 



88 



Histoire degja Cavalerie, 



se rend à Charleville ; en 1 782 il occupe Neufchâ- 
tel et Aumale, en lySS Thionville, en 1785 Metz, 
en 1 787 Pont-à-Mousson où il est transformé en 
chasseurs et devient le régiment de chasseurs du 
Hainaut, avec augmentation d'un escadron tiré du 
régiment réformé de la Marche-cavalerie. Il était 
à Melun en 1791 et en 1792 à Abbeville et 
Amiens. 

Pendant les trois premières campagnes de la 
Révolution, le 5^ régiment de chasseurs servit en 
Champagne et dans le Nord, et se fit remarquer 
à Valmy, Jemmapes, Ruremonde, Poperinghe et 
Hondscoote. De 1795 à 1798, il fait partie des 
armées de Sambre et Meuse, de Mayence et de 
Batavie; il est cité à Berghem. De 1799 à 180 1, il 
combat sous Masséna et Moreau à Zurich, Cons- 
tance, Biberach, Engen, Moëskirch et Abensberg. 
Corbineau est nommé chef de brigade par Mas- 
séna sur le champ de bataille, et reçoit une balle 
à Hohenlinden. A la paix le régiment est mis en 
garnison à Maëstricht, puis à Beauvais, Chantilly, 
et Arras. Il se distingue à Austerlitz, puis à Crc- 
vitz, Pultusk, Eylau et Friedland. 

De 1808 à 181 1, le 5® chasseurs combat en 
Espagne à Médina-Sidonia, Talaveira, Médelin<» 
Tarifai A la fin de 1 8 1 1 , il est envoyé à Verdun 
et de là au camp d'observation de TElbe. Il fait 
les campagnes de Russie et de Saxe. Il se fait re- 
marquer à Leipzig 1 6 octobre 1 8 1 3, puis à Rema- 



Languedoc, 89 



gen le 2 janvier 18 14, à Troyes le 14 février, à 
Bar-sur- Aube le 1 7, à Arcis, à Saint- Dizier le 
25 mars. Son dépôt, resté sur les Pyrénées et qui 
avait figuré à la bataille de Vittoria, 3o juin i8i3, 
combat dans le même tempsà Navarreinsle 24 
février 18 14 et à. Toulouse le 10 avril. 

Le i®*" août 18 14, le régiment prend le titre de 
.chasseurs d'Angoulême. Il était à Libourne, où 
il reçut les i®', 2® et 5® escadrons du 2 1 ® chasseurs. 
Licencié par le duc d'Angoulême en personne, 
après Waterloo, il a versé son fond en 1816 
dans le 9® chasseurs nouveau, dit chasseurs de la 
Dordogne,qui est devenu en i83i le 4^ chasseurs. 

Ce régiment avait eu autrefois des guidons de 
soie rouge et or, du modèle général. 

LANGUEDOC. 
Mestres de camp et Colonels. 

1. Chevalier de Ganges (François de Vissée de Latude), 

4 octobre 1676. 

2. Marquis de Caylus-Rouairoux (Pierre-Joseph- Hya- 

cinthe), 20 décembre 1694. 

3. Comte de Saint-Amour (N. de La Baume), juin 171 1 . 

4. Chevalier de Sebbeville (Toussaint-François Cadot), 

1714. 

5. Marquis du Châtel (Louis- François Crozat), 21 jan- 

vier 1718. 

6. Marquis de Rannes (Charles -Louis d*Argouges), 

j6 avril J738. 

7. Comte de Scey (Alexandre-Antoine de Montbelliard), 

le' janvier 1748. 



/ 



90 Histoire de la Cavalerie. 



8 Comte de Barrin de La Galissonnière (Achille-Marc), 

29 novembre 1748. 
9. Comte d'Amouville {Hilaire-Armand de Machault), 

ler décembre 1762.* 

10. Comte d'Amouvillc (Charles- Henri-Louis de Ma- 

chault), 29 décembre 1777. 

11. Comte du Manoir (Jean-Louis de Juay), 10 mars 

1788. 

12. Comte de Castellane (Boniface- Louis- André), 21 oc- 

tobre 1791. 
i3. Lefort (Charles- Auguste- Philippe), 23 mars 1792. 
14, Drouhot (N.), 8 mars 1793. 
i5. D'Hautpoul (Jean-Joseph), 24 mars 1794. 

16. Laflfon (Joseph), i»' avril 1794. 

17. Le Dard (François), 14 mai 1808. 

18. De Talhouët (Auguste-Frédéric), 4 octobre 1812. 

19. De Faudoas (Paul- Eugène), 26 mars 181 3. 

Ce régiment de dragons date du 4 octobre 1 676. 
Il a été levé aux frais des Etats de Languedoc 
pour la garde des côtes, et on le voit désigné 
indifféremment sous le titre de Languedoc et 
sous le nom de Ganges qui était celui de son 
premier mestre de camp. Son véritable nom était 
Languedoc, et il ne Ta jamais quitté. Il existe 
une minute de lettre, datée de décembre i '3 76 et 
écrite de la main de Louis XIV aux Etats de 
Languedoc, pour leur faire connaître « qu'il leur 
sçait gré de leurs soins pour la levée d'un régi- 
ment de dragons. » D'après une lettre de Lou- 
vois datée du 3o décembre, ce régiment est en- 
tretenu par les États à 17 compagnies. Le roi 






Languedoc. 93 



Languedoc a fait partie du camp de la Saône 
en 17 14, de l'armée d'Espagne en 17 19, du 
camp de la Saône en 1727 et du camp du pays 
messin en 1733. Pendant la guerre de la succes- 
sion de Pologne, il participe à toutes les opéra- 
tions de r armée du Rhin, et à la paix occupe la 
garnison de Besançon. Au mois de mars 1742, 
il est parti pour la Bavière, et de là pour la fron- 
tière de Bohême. Il a pris part au secours de Brau- 
nau et au ravitaillement d'Egra. Rentré en France 
en juillet 1743, il a été iemployé à la défense de 
TAlsace et de la Lorraine, et en 1 744 il fut en- 
voyé sur le Var. Il contribua à la conquête du 
comté de Nice, et assista aux sièges de Demont et. 
de Coirf^ ainsi qu'à la bataille de la Madona deP 
Ulmo. Le mestre de camp de Rannes est blessé 
au combat de Villafranca et le major Collet y est 
tué. Languedoc a fait en Piémont les sièges de 

1 745 et s'est trouvé au combat du Refudo, et en 

1 746 à la bataille de Plaisance où il eut i o offi- 
ciers Wessés et à celle du Tidone, puis à la dé- 
fense de la Provence. Il est allé à Strasbourg 
au commencement de 1 747, puis à Dôle et à 
Vienne. On le voit à Huningùe en 1748, à Mont- 
brison en 1749, à Auch en 1750, à Belfort en 
1751, à Cahors et Milhau en 1762, à Montauban 
en 1753 et à Phalsbourg en 1754. 

' sert en 1755 au camp de Valence. Il est en 
à Agen et à La Réole, en 1757 à Avran- 




94 Histoire de la Cavalerie, 

ches, en i ySg à Rennes et il part pour TAUemagne 
en '1761. Il y a fait les deux dernières campagnes 
de la guerre de Sept ans. 

En 1763 il est en garnison à Saarlouîs où il est 
réorganisé le 28 mars, en 1764 à Joinville, en 
1 765 à Caen, en 1 767 sur les côtes de Bretagne, 
puis à Gharleville, en 1 769 à Arras, puis à Tour- 
non et au Puy, en 1770 à Sarrelouis, en 1772 à 
Abbeville , en 1773 à Sarrebourg, en 1774 à 
Meaux et Provins et en 1776 à Castelnaudary où 
il reçoit le 2® escadron de chasseurs de la légion 
de Dauphiné, en 1777 à Carcassonne, puis à 
Thionville, en 1779 à Sarrelouis et Sarregue- 
mines, en 1780 à Joigny, en 1783 à Stenai, en 
1 787 à Maubeuge, où il devient le 6® régiment de 
chasseurs à cheval du Languedoc. On verse alors 
dans ses rangs un 5® escadron tiré des régiments 
réformés de la Marche, de Quercy et de Franche- 
Comté. En 1791 il était à Aire. 

Au début de la guerre il avait ses trois premiers 
escadrons à Tarmée du Nord et le 4® à Arras. Il a 
servi successivement sous les^ordres de Ltickner, 
Dumouriez, Dampierre, Custine, Houchard, Pi- 
chegru, JoUrdan, Beurnonville, Hoche, Augereau, 
Masséna, Moreau, et s'est distingué au blocus de 
Valenciennes, à Fleurus, à la défense de Mayence, 
à Altenkirchen , Bamberg, aux passages de la Lahn 
et du Rhin, à Hochstedt et Hohenlinden. Apres 
la paix d'Amiens il a séjourné un instant à Stras- 






Languedoc. g5 



bourg, puis à Mézières et Sedan, et en 1 804 il fut 
envoyé à Lodi. Il a servi en Calabre et dans les 
Abruzzes jusqu'en 1808, a fait la campagne de 
1 808 en Catalogne, et celle de 1 809 en Italie et 
en Autriche. Il se fit remarquer cette année à 
Fontana-Fredda, au passage de la Piave et à Wa- 
gram et revint en Italie. En 181 1, il partit de Vi- 
cence pour rallier 1« corps d'observation de TElbe 
avec lequel il a fait la campagne de Russie. Il est 
cité à la Moskowa, où le colonel Ledard est tué. Il 
est encore cité en 1 8 1 3 à Loëwenberg, à Dresde 
et à Leipzig. 

Il a fait la campagne de 18 14 au i®"" corps de 
cavalerie et celle de Belgique au 2® corps d'armée. 

Il avait pris en 18 14, à Saint-Germain, le titre 
de chasseurs de Berry. Licencié le 3o novembre 
181 5, son conseil d'administration a été dissous 
le 4 janvier 1816 et le régiment a versé ce qui 
restait de lui dans le 6® chasseurs nouveau, formé 
à Avignon le 1 ®^ février 1810 sous le titre de chas- 
seurs du Cantal. Ce régiment est devenu en i83i 
le 5® figiment de lanciers, et c'est aujourd'hui le 
1 7® dragons. 

Languedoc-dragons avait des guidons bleus et 
or du. modèle général. 



96 Histoire de la Cavalerie. 



PICARDIE. 

■ 

Mestres de camp et G>Ionel3. 

1. Comte de Chabo-La Serre (Charles- Louis), 20 jan- 

vier 1747. 

2. Chevalier de Chabo-La Serre (Antoine), 10 mars 

1759. 

3. Comte de Melfort (Louis de Drummond), 16 mai 

1760. 

4. Chevalier de Vallière (Louis-Florent), 20 février 

1761. 

5. Marquis de Nicolaï (Aymard- Charles -François), 

5 juin 1763. 

6. Comte de Coigny (Gabriel-Augustin de Franque- 

tôt), 27 novembre 1765, 

7. Duc de Lauzun (Armand-Louis de Gontaut-Biron), 

1774. 

8. De Cellier (Pierre- Philippe- Henri), 20 janvier 1779. 

9. Baron de Klinglin (Jean- Jacques- Joseph), i3 avril 

1780. 

10. Baron de La Ferronais (Paul Le Ferron), i«' jan- 

vier 1784. 

11. Comte de Rurange ( François Etienne Le Duchat de 

Rederquin), 10 mars 1788. 

12. Marquis de Contades (Érasme -Gaspard), 12 mai 

1789. 
i3. Duc d^ Aiguillon (Armand- Désiré de Richelieu), 
i5 décembre 1791. 

14. Scheglinski (François-Charles), 16 mai 1792. 

1 5. De Bédée de Boisbras (Jacques-Ignace), 20 novembre 

1793. 

16. Montbrun (Louis), 21 décembre 1794. 

17. De Lamure (Marie -Benoît -Antoine -Joseph Bus- 

sière), 16 janvier 1799. 



Picardie» 97 



18. De La Grange (Adélaïde- Biaise- François Le Lièvre), 

8 février 1801. 

19. De Pire (Hippolyte-Marie-Guillaume de Rosnyvi- 

nen), 25 juin 1807. 

20. Bohn (François-Joseph), 16 mars 1809. 

21. Montbrun (Alexandre), i5 juillet 1809. 

22. De Laître (N.), 27 janvier 181 2. 

23. De Saint-Chamans ( Alfred- Amand-Robert), 10 fé- 

vrier 18 12. 

24. De Verdière (Auguste-Ambroise-Joseph), 16 dé- 

cembre 181 3. 

Le régiment des chasseurs de Picardie tire son 
origine des compagnies franches de Volontaires 
royaux, réunies en corps par ordonnance du 
i5 août 1745. Ces volontaires royaux étaient 
alors un peu dispersés ; il y en avait aux diffé- 
rentes armées, mais surtout en Flandre. Ce ne 
fut qu'au commencement de 1747 qu'ils furent 
rassemblés et placés sous le commandement d'un 
mestre de camp. Ils servirent cette année dans 
le comté de Nice, et ils demeurèrent sur le Var 
jusqu'à la paix. 

En 1757, ils formai'ent l'avant-garde de l'ar- 
mée du maréchal d'Estrées; ils enlevèrent Ritt- 
berg de vive force et y firent 1,200 prisonniers. 
Ils se trouvèrent ensuite à la bataille d'Haas- 
tembeck et à la conquête du Hanovre. Placés à 
Hoya en quartiers d'hiver, ils y furent attaqués 
le 23 février .1758 par des forces supérieures; ils 
y firent une vigoureuse défense, se battirent de 
m. r, 



' -s r 






98 Histoire de la Cavalerie. 

rue en rue et se retirèrent dans le château avec 
le régiment des Gardes-Lorraines, deux piquets 
de Bretagne et 1 00 'dragons de Mestre de camp 
général, et y obtinrent les honneurs de la guerre. 
C'est à cette occasion que le roi donna au corps, 
par brevet du 7 mai, le titre de Légion royale, 
une*organisation plus large et un effectif plus im- 
posant. 

La légion fut composée de 1 2 compagnies de 
100 hommes, 60 fantassins et 40 dragons, une 
compagnie de hussards et une d'ouvriers, pion- 
niers, pontonniers, etc.. En 1759, elle comptait 
2 compagnies de grenadiers, 1 2 compagnies or- 
dinaires de 125 hommes, j5 fantassins et 5o dra- 
gons, 2 compagnies de hussards et i compa- 
gnie d'ouvriers. 

Sa tenue consistait en un habit bleu, avec col- 
let, parements, veste et doublures rouges, culotte 
blanche, boutons blancs des deux côtés de Tha- 
bit et de la veste, poches en travers à trois bou- 
tons, bonnet d'ourson pour Tinfanterie et les hus- 
sards, chapeau bordé d'argent pour les dragons. 
On ne connaît pas la forme des drapeaux et gui- 
dons de la Légion royale. Leur couleur devait 
être bleue, comme dans tous les corps royaux. 

La Légion royale avait terminé la campagne 
de 1758 à Gréfeld, et au tombât de Ltitzelberg 
où elle s'était distinguée. Elle se distingua encore 
le 6 juin 1769 à Eberfeld, où elle sauva un ba- 



Picardie. 99 



taillon du régiment de Provence et à la bataille 
de Minden. Elle était en 1760 à Corbach et 
à Warbourg, et plus tard au combat de Ra- 
dem, où elle contribua brillamment à la défaite 
du général Bulow, qui perdit ses canons et ses 
munitions. En 1760, elle combattait à Closter*- 
camps et elle a servi en Allemagne jusqu'à la 
paix. Elle se composait alors de 17 compagnies, 
I de grenadiers, 8 de fusiliers et 8 de dragons, 
Son costume fut légèrement modifié. L'habit et 
la doublure étaient bleus, le collet et les pare- 
ments rouges, la veste était bleue avec des pâte- 
lettes rouges, les boutons blancs. L'équipage des 
dragons était bleu bordé d'un galon blanc liseré 
d'une raie rouge de chaque côté. En 1766, la 
doublure, la veste 'et la culotte sont blanches, le 
collet, les parements, les revers, sont rouges. 
L'équipage des dragons est rouge avec le galon 
décrit ci-dessus. 

La légion royale a tenu garnison en 1 763 à Hu- 
ningue, en 1764 à Annonay, en 1766 à Givet, 
en 1 767 à Saint-Hippolyte, en 1 768 à Tournon, 
en 1769 en Corse, qu'elle contribua à pacifier, 
en 1770 à Bar-le-Duc, en 1771 à Lesneven en 
Bretagne, en 1772 à Mouzon, en 1775 à Sarre- 
guemines. 

Supprimée en 1776, la légion royale verse 
ses compagnies d'infanterie dans les régiments 
d'infanterie, et ses 8 compagnies de dragons, 

37(355 À 



/ 



100 Histoire de la Cavalerie. 



transformées en 4 escadrons de chasseurs à che- 
val, sont attachées aux 4 premiers régiments de 
dragons. 

Le 20 janvier 1779, ces 4 escadrons sont reti- 
rés des régiments de dragons qui les avaient re- 
çus, et ils forment par leur réunion le i®' régi- 
ment de chasseurs à cheval. 

^ordonnance du 8 mai 1784 crée 6 batail- 
lons de chasseurs à pied de 4 compagnies, et at- 
tache chacun de ces bataillons à Pun des régi- 
ments de chasseurs à cheval, pour former par 
leur réunion tactique une brigade légère. 

Le bataillon de chasseurs à pied des Alpes fut 
ainsi attaché au i ^^ régiment de chasseurs à che- 
val, et la réunion de ces deux corps, qui étaient 
indépendants Tun de l'autre, sous tout autre rap- 
port que celui des manœuvres, s'appek chasseurs 
des Alpes. Cette institution ne se maintint que 
pendant quatre années, jusqu'au 17 mars 1788. 
Les chasseurs à pied et les chasseurs à cheval 
furent, séparés : les 6 régiments de chasseurs à 
cheval prirent la gauche des 6 régiments de dra- 
gons transformés en chasseurs. Le i®*" chasseurs 
de 1779 devint donc le 7® chasseurs de 1788, et 
reçut le titre de Picardie. Il fut en même temps 
augmenté d'un escadron provenant des régiments 
réformés de Sepiimanie et de Franche-Comté. 

Formé en 1779 à Besançon, le régiment était en 
1780 à Jussey, en 178 1 à Besançon, pui> à Neu- 



Picardie. i o i 



brisach, en 1 782 à Sarreguemines, en 1 784 à An- 
cenis, en 1785 à Calais et Ardres, en 1 787 à Lan- 
drecies, en 1 788 à Lorient et Port-Louis, puis à 
Douai, en 1791 à Haguenau et en 1792 à Schles- 
tadt, d'où il détacha ses trois premiers escadrons à 
Parmée de Custine. Le 7® chasseurs fait partie de 
la garnison de Mayence du 24 mars au 23 juil- 
let 1 793, et par conséquent de la fameuse colonne 
mayençaise qui changea la face des choses à son 
arrivée dans la Vendée. Au commencement de 
1794, il avait 3 escadrons actifs à Parmée de 
POuest, I à Parmée du Rhin, 2 à Besançon et son 
dépôt à Poitiers. La Convention, qui avait appris 
à ses dépens à voir clair dans les affaires militai- 
res, s'occupait à ce moment à faire disparaître les 
corps francs qui infestaient les départements de 
la basse Loire. Le 7® chasseurs reçut pour sa part 
ce qu'il y avait de moins mauvais dans les esca- 
drons de chasseurs volontaires de la Vendée, de 
la Mayenne et de la Sarthe et même un contin- 
gent de cavaHers jacobins. 

Le 7® chasseurs a servi dans POuest jusqu'à la 
fin de 1 796, et s'est fait remarquer au combat de 
Dol. Les escadrons qui étaient restés dans l'Est 
faisaient, pendant ce temps, partie de Parmée de 
Sambre et Meuse. 

Depuis la fin de 1796 jusqu'en 1799, le régi- 
ment tout entier sert aux armées d'Italie et 
d'Helvétie. Il est à la prise de Modène, à la ba- 
ni. 6. 



' ' îT^'. 



I02 Histoire de la Cavalerie, 

taille de la Trebbia où le chef de brigade Lamurp 
est blessé d'un coup de baïonnette, à Toccupation 
de Rome et 4e Naples. En i8oq et 1801 il est 
attaché à Tarmée cje Q^tavie. Rentra en Fr^^nce 
à la paix d'Aniiens, il tient garnison à Vendônfie, 
puis à Rennes, et il fait partie çn 1804 du camp 
de Brest et de }'armée des côtes de TOcéan, corps 
d'Irlande, 

De i8o5 à 18 10, il a été constamment attaché 
à la grande armée. Il s'est distingué à Eyjau, ^ 
Kœnigsbçrg, à Wagram, et à Raab où le colonel 
Bohn a été tqé. 

En 1 8 1 1 il a combattu en Espagne et ep Por- 
tugal, et il a été fippelé Tannée suivante à Tarmée 
de Russie, avec laquelle il s'est particulièrement 
signalé au combat de Bori^^w et au passage dfla 
Bérézina. 

En 181 3 et 18 14 il a fait partie du 2® corps de 
cavalerie, et en 1 8 1 5 du 5® corps d'armée. 

Le 8 octobre 1814, il avait pris le titre de 
Chasseurs d'Orléans, en recevant à Schiesta^t les 
jcr çt 2® escadrons du 27® chasseurs, 1^ 2^ com- 
pagnie de mameluks et les 4® et 8® con^pagnies <4u 
2« chasseurs de U jeune garde. Licencié le 3o no- 
vembre î8i5, le 7® chasseurs a versé son fond, 
au Mans et en décembre 181 5, dans le ï8® chas- 
seurs de la Sarthe, devenu en 1 83 ? 1 3® chasseurs, 
en i836 7® lanciers et en 187 1 14® chasseurs. 



Guyenne. io3 



GUYENNE. 
Mestres de camp et Colonels. 

\, De (.a Morlière (Alexis Magallon), i«' août 1749. 

2. Comte de Preyssac (Charles-Louis d'Esclignaç de 

Montcassin), ip février lySg. 

3. Marquis d'Escouloubre (N.), 16 avril 1759. 

4. Chevalier de Jaucourt (N.), 1759. 

5. Vicomte d'Harembures (N.), 1770. 

€. Desmarets de Palis (Nicolas), ^o janvier 1779. 

7. Comte de La Galissonnière (Augustin-Félix- Elisa- 

beth de Barrin), i3 avril 1780. 

8. Marquis de Grave (Louis- Henri de Durfort), 10 mars 

1788. 

9. Bourgeois (Germain-François-Joseph), a5 juillet 

Ï795- 
iq. De Berruyer (Jean-François), 23 novembre 1791. 

11. De Beaudinot (Jean- Baptiste), 5 février 1792. 

12, De Combèz (Jean- François), 16 mars 1793. 
i3. De Béril (Pierre), 11 septembre 1793. 

14. De La Cour (Joseph), i3 novembre 1793. 
i5. De Baudinot (Jean- Baptiste), 1794. 

16. Rochet (François), 7 février 1797. 

17. Chalbos (Alexis), 10 juin 1799. 

18. Curto (Jean-Baptiste-Théodore), 18 décembre 1804. 

19. Triaire (Jean- Joseph), 20 août 1808. 

20. Curto (Jean-Baptiste-Théodore), 12 octobre 1808. 

21. De Saint-Chamans (Alfred-Amand- Robert), 14 oc- 

tobre 18 II. 

22. De Périgord ( Edmond- Alexandre de Talleyrand), 

19 janvier 181 2. 

23. Planzeaux (Joseph-François), 4 décembre 1 8 1 3 . 

24. Schneit (Pierre- Henri- Joseph), 25 septembre 18 14. 



W:»- 



104 Histoire de la Cavalerie. 

Les Aî^qiiebiisiers de Grassiît, levés en 1744, 
les Fusiliers de La Morlière, levés le 1 6 octo- 
bre 1745, et les Volontaires bretons ç{\i\ dataient 
du 20 octobre 1 746, furent réunis en un seul corps 
le I®' août 1749, sous le nom de Volontaires de 
Flandre. Les trois corps qui furent ainsi réunis, 
après la paix d'Aix-la Chapelle, avaient des effec- 
tifs assez élevés. Chacun d'eux comptait i ,060 fu- 
siliers et 540 dragons ou hussards. Leurs costu- 
mes étaient bizarres. Ainsi les fusiliers de La 
Morlière portaient Thabit brun, couleur inusitée 
jusque-là dans l'armée française, avec les pare- 
ments, le collet, la veste et la culotte demi-écar- 
late, des brandebourgs de laine de la même cou- 
leur, des guêtres noires et un bonnet noir bordé 
de blanc. Les dragons portaient en outre une ai- 
guillette demi-écarlate. Leur veste était jaune, la 
culotte de peau de chamois; leur coiffure était un 
casque de fer, portant sur le devant trois fleurs de 
lys de cuivre jaune, avec un turban écarlate* 
Leur équipage était en peau de mouton bordée de 
jaune. 

Les Volontaires bretons avaient une pelisse à 
la hussarde, de couleur ventre de biche, avec des 
agréments bleus; la veste bleu de roi portait 
des parements et des agréments ventre de biche. 
Ils avaient une écharpe ou ceinture mi-partie 
ventre de biche et rouge. La culotte était bleue, 
le bonnet noir bordé d'un galon jaune et orné 



Guyenne. . io5 

d une aigrette blanche. La pelisse des hussards 
était bordée de peau noire, et leur équipage était 
bleu. 

L'uniforme des Volontaires de Flandre fut 
bleu, habit, veste et doublure, avec des poches en 
long, la culotte blanche, les parements et les re- 
vers rouges, les boutons et boutonnières blancs, 
le chapeau bordé d'argent. 

Ce corps fut partagé en deux le i®' avril lySy, 
conformément à l'ordonnance du 25 mars, à l'ou- 
verture de la guerre de Sept ans, les Volontaires 
de Flandre et les Volontaires du Hainaut, cha- 
cun de 6 compagnies de 70 hommes, dont 3o de 
cavalerie. 

Les Volontaires de Flandre ont fait toutes les 
campagnes d'Allemagne de lySy à 1762. Ils se 
sont fait remarquer dans une foule d'actions par- 
tielles et aux batailles d'Haastembeck et de Cor- 
bach. L'organisation du 2 1 décembre 1 762 trans- 
forma le corps en Légion de Flandre, ayant la 
même composition que la légion royale, et pour 
arriver à cette composition on versa dans ses 
rangs les Volontaires du Dauphiné supprimés. 

La légion de Flandre prit alors un costume 
singulier : habit jaune, doublé de jaune; collet, 
revers et parements verts ; veste j aune à patelet- 
tes vertes sur les manches, boutons blancs. L'é- 
quipage des dragons était jaune et bordé d'un 
galon blanc. C'était sans doute une fantaisie de 



I,»» *. . r , v^^T.1 



io6 Histoire de la Cavalerie^ 

M. de Jaucourt, alors mestre de campr Elle pe 
dura guère, puisqu'en 1766, toujours sous M. de 
Jaucourt, la légion quitta le jaune pour prendre 
l'habit bleu céleste - foncé , avec le collet, les re- 
vers, les parements, la veste et la doublure blan-» 
ches, avec des patelettes bleu céleste à la veste, 
L'équipage des dragons devint en même temps 
une schabraque en peau de mouton bordée en 
drap bleu céleste, 

La légion de Flandre, après avoir occupé les 
garnisons de Givet en 1 763 , de Sarreguennines 
en 1764, de Vienne en 1765, de Guise en 1766, 
de Bourg en 1767, de Montbrison en 1769, du 
Puy en 1772, de Strasbourg en 1776, fut sqppri- 
mée à Falaise, par suite de Tordonnance du 
25 mars 1776, et versa ses 4 escadrons dans les 
régiments de dragons de la Reine, du Dauphin, 
de Monsieur et d'Artois, 

Repris en 1779? cçs 4 escadrons réunis à Bou- 
quenom formèrent le 2® régiment de chasseurs 
à cheval, qui, associé à un bataillon de chasseurs 
à pied, porta de 1784 à 1788 le titre de Chas^ 
seurs des Pyrénées, et, rendu à lui-même en 1 788, 
est devenu le 8^ régiment avec le titre de Chas^ 
seurs de Guyenne. Le corps reçut alors un 5« esca- 
dron formé d'hommes provenant de Nassau , 
Franche-Comté, Septimanie, Évêchés et Que^cJ^ 

Pendant ces transformations, le régiment était 
allé en 1779 àToul, en 1780 à Vitry, en 1782 à 



Guyenne. 107 

Maubeuge, en 1784 à Guingamp, Pontivy et 
Ploërmel, en 1785 à Philippeville, en 1786 au 
Fuy, en 1788 à Saint- Avold, en 1789 à Sarre- 
louis, en 1 79 1 au Fort-Louis du Rhin et en 1 792 
à Neubrisach. La même année, il fournit 2 esca- 
drons à l'armée du Centre et 2 escadrons à Tar- 
mée du Nord, Tescadron de dépôt demeurant en 
Alsace. 

Le 2® chasseurs a fait, en 1792, la campagne 
de Valmy, et poursuivit les Prussiens jusqu'au 
Rhin. Il a contribué à la conquête du Palatinat 
et fait les sièges de Mayence et de Landau. Une 
partie de ses escadrons passa en Vendée et figura 
à la bataille de Laval. C'est sans doute à quelque 
incident de cette campagne qu'il faut attribuer la 
condamnation par le tribunal révolutionnaire, le 
i3 novembre 1793, et l'exécution à mort du chef 
de brigade de Béril. 

Les autres escadrons servaient contre l'étran- 
ger et se distinguèrent à Fleurus et à Altenkir- 
chen. Le régiment , réuni à l'armée du Rhin et 
Moselle, puis aux armées du Danube, d'Helvétie 
et du Rhin, se signala à Freising, à Biberach, à 
Zurich, à SchafFausen, à l'Iller et à Hohenlinden. 
En 1801, après un repos à Thionville, il servait 
en Batavie, et après la paix il demeura en garni- 
son à Bréda, Leyde, Flessingue, La Haye, 
Utrecht et Déventer jusqu'en 1804. Il était réuni 
au camp d'Utrecht lorsqu'il reçut l'ordre de join- 



io8 Histoire de la Cavalerie. 

» 

dre la grande armée. Il se trouva, en 1806, à la 
bataille d'Iéna, et partit ensuite pour rallier l'ar- 
mée dltalie. 

En i8o(j, il marcha avec Tarméc italienne 
contre T Autriche, et combattit d'une manière 
brillante au passage de la Piave, à Raab et à 
Wagram. En 18 10, il fut employé dans le Ty- 
rol. En 1812 il fait la campagne de Russie; en 
! 8 1 3 et 1 8 1 4, une partie du corps fait partie de 
la garnison de Hambourg; l'autre suit la fortune 
de la grande armée et se distingue à Montereau, à 
la Fore-Champenoise et devant Paris. En 181 5, 
le régiment fait partie du 4'' corps d'armée. Il 
avait pris, le i®*" juillet 18 14, à Gray, le nom 
de Chasseurs de Bourbon. Licencié en i8i5, il 
semble avoir complètement disparu. Nous igno- 
rons ce que son fond est devenu. Si les hypothè- 
ses que nous avons faites sur cinq des anciens 
régiments de chasseurs qui se trouvaient dans le 
même cas que celui-ci, ne sont pas vaines, il ne 
resterait qu'un seul corp^ de la formation de 1 8 1 (^ 
qui eût pu recevoir le fond de l'ancien 8* de 
chasseurs, c'est le 14*^ régiment de chasseurs du 
Morbihan, formé à Pontivy le i*' janvier i8uk 
et qui est devenu let)« chasseurs en i83i. 



t i^r 



Lorraine. 109 



LORRAINE. 
Mestres de camp et Colonels. 

1. Baron de Bourgmary (François-Henri Thiersaint), 

I*' avril 1757. 

2. De Grandmaison (Thomas-Auguste Le Roy), i5 dé- 

cembre 1758. 

3. Baron de Viomesnil (Antoine-Charles du Houx), 

I" mars 1763. 

4. Chevalier de Viomesnil (Charles-Joseph-Hyacinthe 

du Houx), 3 janvier 1770; maréchal de France en 
1816. 

5. Baron de Balthazard (Philippe-Christophe), i3 avril 

1780. 

6. De Montdésir (Alexandre -Louis Thiroux), i"" jan- 

vier 1784. 

7. Vicomte de Rouault (Armand), 10 mars 1788. 

8. Cofnte de Pusignieu (Pierre-Georges-Félicien), 16 no- 

vembre 1788. 

9. De La Barolière (Jacques-Marie Pilote), 2 5 juillet 

10. Riçhardot(Jérôme-Étienné-Marie), 26 janvier 1793. 

11. De La Blache (Jacques-Hyacinthe), 8 mars 1793. 

12. De Doncourt (François-Georges), 17 novembre 1793. 
i3. AUard (Jean- François), 6 décembre 1793. 

14. Gardanne (Paul-Ange- Louis), 2 juin 1796. 
i5. Liébault (François- Augustin), 24 juin 1799. 

16. Thuillier (Jean -Pierre), 6 octobre 1799. 

17. De La Croix (Charles- Henri), 20 août 1808. 

18. De Sainte -Suzanne (Pierre -Antoine Bruneteau), 

9 juillet 1809. . 

19. Baron Dukermont (Eugène-François d'Avranges), 

3 mars i8i3. 



iir. 



^^ 



iio Histoire de la Cavalerie. 

Les Volontaires du Haînaut, résultat du dé- 
doublement opéré le i®' avril 1767, conformé- 
ment à l'ordonnance du 2 5 mars, des Volontaires 
de Flandre, ainsi qu'il a été dit dans la notice du 
8^ chasseurs, reçurent alors un uniforme qui ne 
différait de celui des Volontaires de Flandre, 
qu'en ceci : les parements, les revers et le collet, 
au lieu d'être rouges, étaient noirs. Ce corps s'est 
extrêmement distingué pendant la guerre de 
Sept ans. En 1767, il débute à la bataille d' H aas- 

• tembeck et à la conquête du Hanovre. Il s'em- 
pare d'Harbourg par surprise, y fait 888 prison- 
niers, prend deux drapeaux et vingt pièces de 
canon. Moins heureux en 1768, il est en grande 
partie fait prisonnier à Minden. Rétabli à la fin 
de l'année, il fait la campagne de 1759 embri- 
gadé avec les Volontaires de Flandre, les Volon- 
taires étrangers et les Volontaires liégeois. Cette 
brigade couvre la marche de l'armée, dissipe les 
ennemis qui occupaient Borck de l'autre côté de 
la Lippe, s'empare de Borck le 29 juin. Elle 
prend part, le i ^^ août^ à la bataille de Minden, 

* enlève au mois de septembre un régiment de dra- 
gons hanovriens à Mandorf, attaque le 27 octobre 
un détachement baraqué à Nordecken, le disperse 
et lui prend 5o cavaliers. A la fin de la campa- 
gne, aidée de 3oo hommes d'infanterie, elle atta- 
que, dans le village de Langhaus, 1,200 chasseurs 
de Freytag, force les gardes et les barricades et 






Lorraine, 1 1 1 



fait prisonniers 5o hommes avec tous les chevaux 
et les équipages. 

En 1 760, la cavalerie des Volontaires de Hai- 
naut dégage le régiment des hussards de Ber- 
cheny, enveloppé par le prince de Brunswick. 
Au mois d'août, le corps emporte d'assaut Mun- 
den, et fait prisonniers 400 Hanovriens. En sep- 
tembre il brûle le pont de bateaux à Hameln sur 
le Wéser, et prend deux canons. Il passe Thiver 
à Gottingen. 

Eft mars 1 76 1 , avec les hussards de Chambo- 
rant, les Volontaires de Hainaut marchent sur 
Waldeck dont l'ennemi bloquait le château. Ils 
surprennent, le 26, dans le village de Netze, un 
bataillon de la légion britannique, et l'attaquent 
avec tant d'impétuosité, qu'ils le forcent à mettre 
bas les armes. Le lieutenant-colonel d'Origny fut 
tué d'un coup de feu dans la poitrine. Dans la 
nuit du 22 au 23 août, 600 hommes du corps^ 
après avoir franchi 20 lieues en 24 heures, sur- 
prennent à Nordhausen le général Geschray, et 
le font prisonnier, avec 400 chevaux polonais. En 
septembre, le corps bat sous Hirzbourg les chas- 
seurs de Stackhausen et leur prend 60 chevaux. 
Après cet exploit, il prend ses quartiers d'hiver à 
Langensalza. Ses derniers combats en 1 762 sont 
la surprise d'Halberstadt en juillet, et l'affaire 
de Bruchmùlh, près d'Amenebourg, en sep- 
tembre. 






112 Histoire de la Cavalerie, 



A la fin de 1762, les Volontaires du Hainaut 
et les Volontaires d'Austrasie, amalgamés en un 
corps, devinrent la Légion du Hainaut, organi- 
sée sur le même pied que la Légion royale. La 
légion du Hainaut eut l'habit bleu, la doublure 
ventre de biche, le collet et les parements noirs, 
la veste ventre de biche à patelettes noires sur 
les manches, les boutons blancs. L'équipage des 
dragons était bleu, bordé d'un galon blanc tra- 
versé au milieu par une raie noire. 

En 1766, l'habit eut des revers de la couleur 
du fond. En 1768, quand la légion prit le titre 
de Légion de Lorraine, la tenue fut quelque peu 
modifiée. Le collet de l'habit devint bleu; Tin- 
fanterie prit la culotte blanche. Les dragons eu- 
rent la culotte de peau de chamois, et leur équi- 
page fut fait en peau de mouton , avec une 
bordure de drap bleu de roi taillée en dents de 
loup. 

La légion de Lorraine, après avoir séjourné 
quelque temps en Flandre après sa rentrée d'Al- 
lemagne, se trouvait en 1764 à Tournon, en 
1765 au Puy, en 1766 à Givet, en 1767 au 
Puy, en 1768 à Annonay, en 1769 à Tournon, 
Elle a fait la campagne de Corse en 1 769. En 
1770, l'infanterie était en Corse et les dragons en 
Languedoc. En 1771, le corps était réuni à Bû- 
che, d'où il est allé en 1773 à Saint- Lô, en 1774* 
à Falaise et en 1775 à Tournon. Supprimée ea 



■9. 



Lorraine. 1 1 3 



1 776, la légion de Lorraine a versé ses 4 esca- 
drons dans les 4 régiments de dragons d'Orléans, 
de Chartres, de Condé et de Bourbon. Ces 4 es- 
cadrons, réunis de nouveau en juin 1779, à Neuf- 
château, ont formé le 3® régiment de chasseurs à 
cheval, qui a pris, en 1 784, le titre de Chasseurs 
des Vosges, et en 1788, avec le numéro g, celui 
de Chasseurs de Lorraine. 

Depuis sa formation, en 1779, le régiment 
avait occupé les garnisons d'Épinal en 1779, 
de Marsal en 1780, de Jussey en 1781, d'Hu- 
ningue en 1782, de Sedan en 1784, de Vienne 
en 1786. Il était à Saint-Mihiel en 1788, puis 
à Rambouillet en 1790, Tétat-major à Ver- 
sailles. En 1792, il avait 3 escadrons sur la Mo- 
selle et un à Sarreguemines. 

Le 9® chasseurs s'est distingué à Valmy et sur- 
tout au combat de Pirmasens, où il tailla en piè- 
ces, le 14 septembre 1793, 3 régiments de cava- 
lerie allemande. Pendant les campagnes de 1796 
et 1 796, il feisait partie de l'armée de Sambre et 
Meuse, et il se signala à Altenkirchen et au pas- 
sage de la Rednitz. Le chef de brigade Allard fut 
tué le i3 novembre 1795. En 1797, il est au 
combat de Neuwied, et en 1798 il passe à l'ar- 
mée d'Italie. Le chef de brigade Liébault est 
mortellement blessé à la bataille de Novi, avant 
d'avoir vu confirmer le grade qui venait de lui 
être conféré par le général en chef. Son succès- 






1 14 Histoire de la Cavalerie. 



seur, Gardanne, est blessé à Legnago. Pendant 
les années qui suivent jusqu'en 1809, le régiment 
reste en Italie. A la paix d'Amiens, il occupe 
d'abord les garnisons de Crémone et de Brescia, 
et en 1 804 il part pour le royaume de Naples, où 
il fit la guerre aux insurgés des Galabres et des 
Abruzzes. En 1809, il se distingue au passage de 
la Piave et fait la campagne d'Autriche avec le vice- 
roi d'Italie. Il revient en 1810 dans le royaume 
de Naples. En 18 12, il se remet en marche pour 
l'Allemagne, avec la même armée, devenue le 
4® corps de la grande armée, et il fait la campa- 
gne de Russie, inscrivant sur ses étendards les 
noms de la Moskowa, de Mojaïsk, de Krasnoë et 
de Polosk. En 181 3, il est au i®' corps de cava- 
lerie de réserve et combat à Leipzig. Le colonel 
Dukermont, remplaçant Sainte-Suzanne, mort de 
fatigues à Elbing, en janvier 181 3, avait été blessé 
d'une balle à l'épaule gauche au combat de Col- 
berg. Le régiment fait la campagne de France au 
même corps, et celle de Belgique avec le 2* corps 
d'armée. 

Le 9® régiment de chasseurs, après la campa- 
gne de 18 14, était en garnison à Caen ; il y reçut 
le titre de Colonel général de l'arme. Après le 
licenciement de 1 8 1 5, il a versé son fond, en 1 8 1 6, 
dans le 3« chasseurs nouveau, des Ardennes. Ce 
corps est devenu, en i83i, le 3« régiment de lan- 
ciers. C'est aujourd'hui le i5® dragons. 



Bretagne, 1 1 5 



BRETAGNE. 

Mestres de camp et Colonels. 

1 . Baron du Blaisel (Antoine-Joseph de La Neufville), 

7 mai lySS. 

2. Marquis de Commeyras (N.), lo février lySg. 

3. De Choisy (Claude-Gabriel), 29 janvier 1779. 

4. Vicomte de Maillé de La Tour- Landry (Jean), 1 3 avril 

1780. 

5. Vicomte de Toulongeon (François- Emmanuel), 

i«' janvier 1784. 

6. Marquis du Chastellet (Achille-François), 2 5 juillet 

1791. 

7. De Launay de Vallerie (Charles -Michel Cordier de 

Moritreuil), i«' septembre 1791. 

8. Dupont de Chaumont (Pierre- Antoine), 16 mai 1792. 

9. D'Elbée de La Sablonière (Henri-François), 20 juil- 

let 1792. 

10. De Champeaux (Pierre-Clément), 8 mars 1793. 

11. Le Normand (Louis), 9 novembre 1793. 

12. Zeller (Georges), 27 juillet 1794. 

i3. Leclerc d*Osteins (Pierre-Jean-Baptiste), 27 juillet 

1794. 
14. Ordener (Michel), 16 septembre 1796. 
i5. Colbert (François-Marie- Auguste), 29 juillet 1800. 

16. Subervie ( Jacques - Gervais Protais), 27 décembre 

i8o5. 

17. De Saint- Laurent (Auguste Houssin), 14 octobre 

i8u. 

18. D'Hautefeuille (Eugène- Gabriel -Louis Texier), 

1" mai i8i5. 

Ce régiment tire son origine des Volontaires 
de Clermont-prince, créés le 7 mai 17 58 pour 



à 



•-- "n 



ii6 Histoire de la Cavalerie, 

^ 

Louis de Bourbon-Condé, comte de Clermont, 
sur le pied de 9 compagnies de fusiliers, 2 de 
grenadiers et 16 de cavalerie. En 1769, cette 
composition fut modifiée et ramenée à la forme de 
celle des volontaires de Flandre. 

Ces volontaires, immédiatement envoyés en 
Allemagne, ont pris part aux six dernières cam- 
pagnes de la guerre de Sept ans. Leur tenue était 
ainsi composée : habit ventre de biche, collet, 
parements et doublure rouges, boutons d'étain, 
boutonnières blanches, veste rouge, casque de 
cuivre jaune à turban écarlate, aigrette blanche 
pour les fusiliers, rouge pour les grenadiers. La 
cavalerie avait aussi Taigrette blanche et, de plus 
que l'infanterie, des revers rouges. 

La réorganisation de 1763 transforma le corps 
en Légion de Clermont-prince, ordonnée sur le 
même type que la Légion royale, c'est-à-dire à 
9 compagnies, dont i de grenadiers, 4 de fusiliers 
et 4 de dragons. L'uniforme resta à peu près ce 
qu'il était : habit ventre de biche doublé de rouge, 
le collet et les parements pareils à Thabit, veste 
rouge à patelettes ventre de biche , boutons 
blancs. L'équipage des dragons était ventre de 
biche, bordé d'un galon blanc avec une raie ventre 
de biche par le milieu. 

La légion occupa en 1763 la garnison de 
Longwy, en 1766 celle de Philippeville, et elle 
prit cette année le nom de Légion de Coudé. Elle 






Bretagne. 117 



était en 1768 à Strasbourg, en 1770 à Bitche où 
sa tenue fut modifiée par Tadoption des revers, 
des parements et du collet rouge, et d'une scha- 
braque en peau de mouton ornée de dents de 
loup chamois, puis en 1771 à Moncontour et 
Quintin, en 1772 à Lauterbourg, en 1774 à 
Haguenau, enfin en 1776 au Puy, où elle fut 
supprimée. 

Sa cavalerie forma 4 escadrons de chasseurs 
à cheval qui furent versés dans les régiments de 
dragons de Conti, de Penthièvre, de Boufflers et 
de Lorraine. 

En Juin 1779, ces 4 escadrons, réunis à Sarre- 
guemines, formèrent le 4® régiment de chasseurs 
à cheval, chasseurs des Cévennes, en 1784, et 
10® chasseurs de Bretagne en 1788. 

On voit ce corps en 177g à Sarreguemines, au 
camp de Saint-Omer et à Abbeville, en 1 780 à 
Phalsbourg et Sarrebourg, puis à Schlestadt-, en 
1782 à Carcassonne, en 1785 à Huningue, en 
1787 à Colmar, en 1788 à Gray, en 1791 à 
Orange et Lyon. L'année suivante, il avait trois 
escadrons à l'armée de la Moselle et le quatrième 
à Strasbourg. 

Le 10* chasseurs était à Valmy sous les ordres 
du colonel d'Elbée, promu général de brigade le 
8 mars 1793, et qui pourrait bien être identique, 
quelque improbable que cela paraisse, avec le 
futur généralissime des paysans vendéens. Il n 
III. 7. 






1 1 8 Histoire de la Cavalerie, 

fait les campagnes de 1793 et 1794. à Tarmée 
du Rhin, et s'est trouvé au blocus de Landau et 
aux affaires de Wcissembourg et de Manheim, De 
1795 à 1797, il est sur les Alpes et en Italie, et 
se distingue à Mondovi, à Lodi, à Borghetto, 
Lonato, Roveredo, Bassano, Trévise et Mantoue, 
au passage de la Piave et de Tlsonzo. Ses services 
furent sans doute très-appréciés par le général en 
chef Bonaparte, car, à la formation de la garde 
des consuls, un grand nombre d'oflSciers et de 
soldats du i o® chasseurs furent appelés dans cette 
garde. Les deux premiers colonels de la garde des 
consuls, Ordener et Golbert, avaient été colonels 
du régiment. Rapp était capitaine au corps lors- 
que le premier consul en fit son aide de camp. Le 
régiment s'était surtout illustré le 1 9 mars 1 797 
au combat de Gradiska, où il culbuta 1 ,000 Au- 
trichiens et en prit 800. Pendant que le gros du 
corps prenait part à ces immortelles campagnes 
de Tarmée d'Italie, il avait deux escadrons atta- 
chés à Tarmée de l'Ouest. Ces escadrons qui pro- 
venaient de la garnison de Mayence étaient com- 
mandés par le colonel Zeller, c'est*à-dire qu'à œ 
moment le régiment avait deux chefs de brigade. 
Les escadrons de Vendée s'étaient recrutés avec 
les volontaires de Rochefort et une partie des 
cavaliers jacobins supprimés par la loi du 2 1 ni- 
vôse an II. 

En 1798, le régiment entier combat sur le 



^'T . 



-Mm 



Bretagne, 1 1 9 

^ — . ■ — — <« 

Rhin et slir le Danube, à Moëskirch, Néresheim, 
Landshutet Engen, où il est très-engagé. 

A la paix, le 10® chasseurs se repose un instant 
à Stenai et à Fontainebleau, et se rend à Tarmée 
des cotes de POcéan, au camp de Montreuil. Il a 
fait les campagnes d'Autriche, de Prusse et de 
Pologne au 6® corps de cavalerie et s'est distingué 
à léna et à Elchingen. Il est envoyé en 1807 à 
Mayence, puis à Maëstricht et Bruxelles, enfin 
au corps d'observation des Pyrénées occiden- 
tales. Il passe en Espagne en 1808 et sert dans 
la Péninsule jusqu'à l'année 181 3, se signalant à 
Medelin, Rio-Seco, Almonacid, Ocana, Burgos 
et Talaveira. 

En 181 3, le 10® chasseurs rallie la gfande 
armée en Allemagne et se bat à Leipzig. Revenu 
à Carcassonne en janvier 1814, il fait partie de 
l'armée des Pyrénées et assiste à la bataille de 
Toulouse. Il faisait en i8i5 partie du 7® corps 
d'armée. Il a été licencié le i*' décembre 181 5, 
et l'on perd la trace de ses débris. Peut-être sont- 
ils entrés dans le nouveau 10® chasseurs du Gard, 
fcrmé à Nîmes le i^^ janvier ï 8 16, et qui est 
filentique avec le 5^ chasseurs d'aujourd'hui. 
■«■ Le fameux chevalier de Sade a été lieutenant 
dÉuis les. chasseurs de Bretagne. 



^ .ï — i 



J 



120 Histoire de la Cavalerie. 



NORMANDIE. 
Mestres de camp et Colonels. 

1. Baron de Wûrmser (Christian- Louis), ii janvier 

1762. 

2. Comte de Wargemont (N.), 1" mars 1763. 

3. Baron de Klinglin (Jean-Jacques Joseph), 1770. 

4. Comte de Grivel de Saint- Mauris (Claude -Joseph- 

Nicolas), 29 janvier 1779. 

5. Baron de Treffa (Pierre-François), 22 février 1784. 

6. Baron d*Allonville d*Arnancourt (Jean- Nicolas), 

10 mars 1788. 

7. D'Aaglade (Joseph-Antoine), 25 juillet 1791- 

8. Lallemand de Waites (Joseph-Théodore-Gabriel), 

23 novembre 1791. 

9. De Frégeville (Jean-Henri-Guy-Nicolas Grandval), 

29 juin 1792. 

10. Nicolas (Guillaume), 8 mars 1793. 

11. De La Cour (Louis), i«r septembre 1794. 

12. Treillard (Anne-François-Charles), i«' septembre 

1794. 
i3. Bessières (Bertrand), 11 janvier 1800. 

14. Jaquinot (Charles-Claude), i3 janvier 1806. 

i5, Désirad(N.), 16 mars 1809. 

16. Baron Nicolas (Jean-Baptiste), 11 septembre 181 2. 

Les Volontaires étrangers de Wûrmser, le* 
vés par ordre du 11 janvier 1762, composés de 
I compagnie de grenadiers, 8 de fusiliers et 8 de 
dragons, au total 684 hommes, furent cédés à ht 
paix et par ordre du 2 1 décembre 1 762 au prince 
de Soubise, et devinrent les Volontaires de Sou- 
bise et en 1 766 la Légion de Soubise, organisée 



Normandie. 121 



sur le même pied que la légion royale. La légion 
de Soubise, supprimée par l'ordonnance royale 
du 25 mars 1776, a versé le 27 août suivant ses 
dragons transformés en 4 escadrons de chasseurs 
à cheval dans les 4 régiments de dragons de 
Custine, La Rochefoucauld, Jarnac et Lanan. 
Ces 4 escadrons séparés en 1779 des régiments 
de dragons auxquels on les avait attachés, et réunis 
à Neubrisach en juin 1779, ont formé le 5® ré- 
giment de chasseurs à cheval, qui a pris en 1 784 
le titre de chasseurs du Gévaudan, et en i788> 
celui de chasseurs de Normandie avec le numéro 
1 1 de Tarme. 

Les volontaires étrangers de Wtirmser, origine 
du corps, avaient porté Thabit et la veste de drap 
vert^ avec parements, revers et collet noirs, la 
culotte noire à la hongroise, les boutons blancs, 
le bonnet hongrois noir, le manteau vert, et les 
demi-guêtres noires. Les dragons, dont Phabit et 
la veste étaient taillés à la hongroise, n'avaient 
pas le collet et les revers noirs, mais des agré- 
ments blancs. 

Sous le prince de Soubise le corps laissa le 
vert pour prendre le bleu et la couleur distinctive 
noire pour le blanc. Les dragons eurent l'habit et 
la veste bleus doublés de blanc, les revers bleus 
et les parements blancs, des poches en long, 
boutons et boutonnières blancs des deux côlés, 
culotte de peau blanche, bonnet de feutre à la 



à 






pandoure, couvert de drap bleu et garni de peau 
d'ours, bottes molles. L'équipage bleu bordé de 
blanc fut remplacé en 1770 par une schabraque 
en peau de mouton bordée de dents de loup en 
drap blanc. 

Le corps, qui avait eu à peine le tçmps de se 
former, fit pourtant la campagne de 1 76a écrivit 
la première page de son histoire au combat de 
Ziegenheim où le capitaine du Petit-Thouars fut 
dangereusement blessé. 

De 1763 à 1776, la légion de Soubise a par- 
couru les garnisons suivantes. Elle était en 1 763 
à Givet, en 1764 à Tournon, en 1766 à Philippe- 
ville, en 1768 à Douai, en 1769 en Corse, où elle 
se distingue aux affaires de San-Nicolà et de 
Corte, en 1771 à Tournon, et en 1776 à Hesdin. 

Le 5® chasseurs à cheval, formé à Neubrisach, 
était en 1780 à Gray, et il a fait Tannée sui- 
vante la campagne qu'on est convenu d'appeler 
la campagne de Genève. Il était en 1 782 au Puy, 
ensuite à Tournon, où il fut attaché en 1 784 aux 
chasseurs à pied du Gévaudan, en 1786 à Ha- 
guenau, en 1787 à Philippevillq, en 1788 à 
Bergues et Gravelines, puis à Givet. Il montra 
beaucoup de vigueur dans la répression des 
troubles du Hainaut, Il était devenu en 1788 
chasseurs de Normandie et ii^ de Tarme, c'est 
soiïs ces titres qu'on le voit en 1790 à Lille, en 
1 79 1 à Philippeville et en r 79a à l'armée du Nord. 



\ 



122 Histoire de la Cavalerie. » 



Normandie, 1 2 3 



Il combattit avec une grande bravoure à Jem- 
mapes et a fait les deux campagnes suivantes à 
Tarmée des Ardennes, avec un détachement dans 
la Vendée. Au combat de Neuwied, le 18 mars 
1793, il dégagea le général Valence enveloppé 
par les cuirassiers autrichiens. De 1794 à 1796, 
il est de l'armée de Sambre et Meuse, et combat 
à Fleurus, à Hockheim, à MosbacK, à Neuwied 
et au combat de la Salza où il fournit quatre 
charges successives. De 1797 à 1800, il combat 
sur le Rhin, sur le Danube et en Hollande, se 
faisant remarquer à Boxtel, au passage du 
Danube, à Neubourg, à Hochstedt et à Hohen- 
linden. 

A la paix il est placé à Beauvais et Chantilly, 
puis il fait partie du camp de Saint-Omer et de la 
grande armée, avec laquelle il se signale à léna, 
à Moskirch et à Znaïm. 

Passé en Espagne en 18 10, il y reste jusqu'à 
l'ouverture de la campagne de Russie, perd son 
colonel, Désirad, tué à la Moskowa, fait partie 
en 181 3 et 18 14 du 2® corps de réserve de cava- 
lerie, se distingue à la bataille de Brienne, et se 
retire à Verdun. Il combat en Belgique avec le 
2^ corps d'armée et est licencié le 6 décembre 
181 5. Selon toute apparence, le fond du ré- 
giment est passé en 1816 dans le 23^ chasseurs 
de la Vienne. Ce qui est certain c'est que le 
colonel baron Nicolas, qui avait été maintenu à 






124 Histoire de là Cavalerie, 



sa tête à la réorganisation du 9 octobre 18 14, a 
été chargé de la formation des chasseurs de la 
Vienne et a été le premier colonel de ce régiment, 
qui est devenu en 1825 le 1 1« dragons. 

CHAMPAGNE. 
Mestres de camp et Colonels. 

1. Marquis d'Arcambal (Antoine-Joseph-Frahçois des 

Lacs du Bousquet), 1769. 

2. Marquis de Sarlabous (Alexandre de Mun), i3 avril 

1780. 

3. Conlpiandeur de Lézay-Marnésia (Antoine-Étienne- 

Gaspard), 8 mai 1784. 
. 4. Vicomte de Loménie de Brienne (François-Alexandre- 
Antoine), 21 septembre 1788. 

5. De I^unay de Vallerie (Charles- Michel Cordier de 

Mon treuil), 25 juillet 1791. 

6. De Menou (Jacques- François de Boussay), 21 oc- 

tobre 1791. 

7. D'Urre de Molans (Joseph-François- Jean-Baptiste), 

16 mai 1792. 

8. De Niel (Dominique- André), 9 juin 1793. 

9. Sicard (Jean-Louis), 5 avril 1 794. 

10. Oifenstein (Joseph), 3i juillet 1799. 

11. Defrance (Jean-Marie-Antoine), 14 mars 1800. 

12. Guyon (Claude-Raymond), 25 mars i8o5. 
i3. Ghigny (Charles- Etienne), 14 octobre 181 1. 
14. Baron deGrouchy (Alphonse), 9 octobre 18 14. 

Ce régiment vient de la Légion corse, formée 
à la suite de la pacification de la Corse en 1 769, 
Elle reçut dès son origine Torganisation com* 



Champagne, i25 



mune à toutes les légions. Son uniforme se com- 
posait d'un habit et d'une culotte bleu céleste, 
avec collet et parements noirs, veste et doublure 
blanches. Les dragons avaient la veste et. la cu- 
lotte de chamois. 

V 

En 1775, rinfanterie de la légion corse fut 
incorporée dans le régiment d'infanterie Royal- 
Corse, et fut remplacée dans la légion par les 
compagnies très-réduites du régiment irlandais de 
Walsh supprimé. Le corps ainsi réorganisé prit 
le nom de légion du Dauphiné. Celle-ci fut ré- 
formée en 1776 et sa cavalerie forma 4 escadrons 
de chasseurs à cheval, qui furent distribués dans 
les 4 derniers régiments de dragons, Belzunce, 
Languedoc, Noailles et Schomberg. 

Depuis sa formation la légion avait occupé les 
garnisons de Tarascon, où elle avait été orga- 
nisée, puis de Montauban en 1771, de Strasbourg 
en 1772, et de Libourne en 1775. Depuis qu'elle 
avait pris le titre de Dauphiné, la légion portait 
l'habit et le collet bleu de ciel, la doublure et la 
veste blanches, le revers noir avec 6 petits boutons 
blancs et 3 gros au-dessous, un petit parement 
noir, l'épaulette bleue. 

En 1779, les escadrons de chasseurs sont re- 
tirés des régiments de dragons auxquels ils étaient 
attachés. Réunis à Boulai, ils formèrent le 6^ ré- 
giment de chasseurs à cheval qui se rendit à Dole 
la même année. Le i®"^ escadron, celui qui avait 



«■^l 



y 



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K 



126 Histoire de la Cavalerie. 



appartenu à Belzunce-dragons, était alors à Saint- 
Domingue, d'où il n'est revenu qu'après la paix 
de 1783. Les 3 autres, après avoir fait la cam- 
pagne de Genève en 1781 et 1782 sous les ordres 
de M. de Jaucourt, quittèrent Dole et Gex en 
178a pour aller à Auch. C'est à Auch que le 
régiment, associé avec un bataillon de chasseurs 
à pied de nouvelle formation, a pris le titre de 
chasseurs des Ardennes, En quittant Auch en 
1786 pour se rendre à Carcassonne, le régiment 
fit étape à Toulouse, et ce fut là que Murât, étu- 
diant en droit ecclésiastique, le dernier des cadets 
de Gascogne, le plus beau des conducteurs de ca- 
valerie, jeta la soutane pour revêtir Tuniforme 
des chasseurs des Ardennes. 

En 1788 le régiment, augmenté d'un escadron 
tiré des régiments supprimés des Évêchés et de 
Septimanie, était à Schlestadt, puis en 1 79 1 à 
Lunéviile, en 1 792 à Toul, d'où il envoya 3 esca- 
drons à l'armée du Nord, le 4® demeurant à Arras. 
Depuis 1788 il était le i2« de chasseurs, avec le 
titre de chasseurs de Champagne. 

Le 12^ régiment de chasseurs a fait les trois 
premières campagnes de la guerre à l'armée du 
Nord. Il se conduisit de la manière la plus bril- 
lante au combat de Grandpré, au siège de Lan- 
drecies, à Jemnjapps et au combat de Saint-Trond. 
De 1795 à 1796 il est à l'armée de Sanibre et 
Meuse, et se distingue à Fleurus, à Kreutznach^ 



>\-f. 



Champagne, 1 27 



au passage de la Lahn et à Wiirtzbourg. De 1 797 
à 1800, il combat sous les ordres de Jourdan, de 
Hoche, de Masséna, de Moreau et de Lecourbe, 
autour de Mayence, en Helvétie, dans TEngaddine 
et les Grisons, et sur le Danube. Il est cité à Engen. 
Passé en Italie à la fin de 1800, il occupe à la 
paix les garnisons de Dole, Gray, Vesoul et 
Belfort. En 1804 il est au camp de Saint-Omcr, 
et en i8o5 ilest au 3® corps de la grande armée, 
avec laquelle il se signale à léna, Eylau, Kœnigs- 
berg et Ebersberg. Il fait les campagnes de 18 10 
et 181 1 en Espagne et en Portugal, vient se 
rétablir à Saint-Mihiel, rallie en 1 8 1 2 la grande 
armée et fait la campagne de Russie, où le colonel 
Ghigny est blessé d'un coup de lance à Mojaïsk. 
Faisant partie en 181 3 et 18 14 du 2« corps de 
cavalerie de réserve, il se trouve à Bautzen et 
Leipzig. Après la campagne de France, il revient 
à Saint-Mihiel et il fait partie en 181 5 du 2® corps 
d'armée. 

. Il avait été reconstitué le 16 juillet 18 14, et son 
licenciement est du 2 1 décembre 1 8 1 5 . On ne sait 
rien de plus au delà de ce jour. Il est cependant 
probable que son dépôt, qui était depuis long- 
temps à Saint-Mihiel, est entré pour quelque chose 
dans la formation des chasseurs de la Meuse 
en 18 16. Ce dernier corps, qui avait reçu à sa 
formation le numéro i3, est devenu en i83i le 
8® chasseura. 



y 



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128 



Histoire de la Cavalerie, 



CHAPITRE VIL 

CHRONOLOGIE DES CORPS DE TROUPES 

A CHEVAL. 



Nous répétons ici ce que nous avons dit en 
donnant un travail pareil pour les corps de trou- 
pes à pied. Quelque soin que nous v ayons ap- 
porté, il doit y avoir quelques erreurs, des omis- 
sions peut-être. Nous avons tiré le meilleur parti 
possible des documents qui existent. Au moyen 
de cette chronologie on pourra établir pour cha- 
que année la liste des troupes à cheval sur pied 
et avoir une idée de la composition de la cava- 
lerie de chaque armée en campagne. 

I. Carabins d* Arnaud, — Enrégimentés i" avril 1622, 
devant La Rochelle, sous l'autorité d'un méstre de camp 
général, Isaac-Arnaud de Corbeville, placé sous les 
ordres du colonel général de la cavalerie légère. 16 com- 
pagnies sur pied. Blocus et siège de La Rochelle jus- 
qu'en 1628. Campagnes de 1629 et i63o en Savoie; en 
Languedoc de i63i à 16 32, en Lorraine en i633 et 1634. 
Séparé 16 mars i635 des compagnies de carabins étran- 
gers qui étaient venues le grossir. Armée de Picardie de 
i635 à i636, en Flandre de 1637 à 1639, «n Picardie de 






Chronologie des corps de troupes à cheval, 129 



1640 à 1642; en Lorraine en 1643 ; armée d'Allemagne 
en 1644; Allemagne et Catalogne en J645; Flandre et 
Catalogne en 1646; Catalogne en 1647; Flandre en 1648 
et 1649; Flandre et Champagne en i65o; Picardie en 
i65i et i652; Flandre en i653; Champagne et Flandre 
en 1654. Donné 24 octobre, avec la charge de mestre de 
camp général des carabins, à Claude-Absalon-Jean-Bap- 
tiste d'Aspremont, marquis de Vandy, Armée de Flandre 
en i655; de Picardie en i655; de Flandre en lôSj et 
i658. Donné 18 avril i658, à Nicolas de Beautru, mar- 
quis de Vaubrun, Armée de Flandre en 1659. Donné, en 
janvier 1660, à Louis comte de Quinçy, Réduit à deux 
compagnies 18 avril 1661. Ces 2 compagnies, réunies 
aux 20 compagnies du régiment des Dragons du roi, 
forment, 26 janvier 1668, 2 régiments de dragons de 6 
escadrons chacun, qui ont vécu jusqu'à la Révolution 
sous les titres de Colonel général des dragons et Royal- 
dragons. 

2. Gassion allemand. ^- Donné en i63o par Gustave- 
Adolphe, roi de Suède, à Jean, comte de Gassion. Admis 
16 mai 1 635 à la solde de France, sur le pied de 14 com- 
pagnies de chevau-légers et 2 compagnies de dragons. 
Armée de Lorraine en i635; prise de Charmes et Neuf- 
château. Bourgogne en i636; siège de Dole. Flandre en 
1637 ; sièges de Landrecies et de la Ca pelle ; siège de 
Saint-Omeren i638. Siège d'Hçsdin en 1639, répression 
des troubles de la Normandie. Armée de Picardie en 
1640. Mis sur le pied français en 1641 ; siège d'Aire. 
Prend, 10 décembre, le titre de Mestre de camp général 
de la cavalerie légère, titre qu'il garde jusqu'en 1646. Ar- 
mée de Picardie en 1642; bataille de Rocroi en 1643, 
siège de Thionville où Gassion est blessé, prise de Sierk. 
Armée de Flandre en 1 644, sièges de Furnes et Gra vé- 
lines. Prise de Casscl, Mardyck, en 1645. Redevient Gas^ 



I > . ■ I ■■ 



i3o Histoire de la Cavalerie. 

sion 3o mai 1646; sièges de Coûrtrai et Mardyck. Siège 
de Lens en 1647. Gassion y est tué. Le régiment donné 
28 août à Pierre-Guillaume de La Villette, son lieute- 
nant-colonel. Quartiers à Coûrtrai. Armée de Flandre 
en 1648. Blocus de Paris en 1649; prise de Brie-Comte- 
Robert; retourne en Flandre; envoyé au mois de no- 
vembre dans la Guyenne. Armées de Paris et de Flandre 
en i65o. Flandre en i65i. Guyenne en i65i; rallie les 
troupes de Turenne ; bataille du faubourg Saint- Antoine, 
en i652. Armée de Bourgogne en i653, siège de Belle- 
garde. Flandre en 1654, attaque des lignes d'Arras. Flandre 
en i655. Picardie en 16 56. Flandre en 1657, combat de 
Robecque. Bataille des Dunes en i658. Quartiers à Au- 
denarde. Licencié 20 juillet 1660.^ 

3. 5owvr^- piémontais. — Levé en i63o par M. de 
Souvré , pour le service du duc de Savoie , et passé à la 
solde de France, 16 mai i635 ; devenu Orléans-cavalerie. 

4. Cdstelan, .-- Levé en avril i635 pour le service du- 
duc de Savoie, sur le pied de 4 compagnies de cuirassiers, 
par Olivier de Castelan. Admis 16 mai i635 à la solde 
de France. Italie, sièges de Valencia et Candia* Combat 
de Buffalora en i636. Cassé 3o juillet i636. Rétabli 
24 janvier i638. Italie, secours de Brema et de Verceil; 
1639, attaque de Cencio, prise de Chivasso, combat de la 
route de Quiers. Catalogne en 1644; donné, 19 novem- 
bre, à Henri de Bourcier de Barry, marquis de Saint- 
Aunetz. Italie en 1646, expédition des présides de Tos- 
cane, prise d'Orbitello et de Piombino. Catalogne en 
i65o. Donné en juin à Pierre de Chissé de La Minrcousse. 
Siège de Barcelone en i652. Italie en i653. Combat de 
la Bormida en 1654. Se révolte contre son mestre de 
camp. Cassé. Rétabli en i655 après épuration par le mai^ 
quis de Saint-Aunetz. Armée de Catalogne. Donné en 



^. "'rr"'' 



Chronologie des corps de troupes à cheval, i3i 



i656 au frère de La Marcousse. Italie en i658. Licencié 
i8 avril 1661. 

5. Cardinal-Duc. — Formé 16 mai i635; devenu, en 
1643, le Régiment-Roy al-C3i\a\ene. 

6. Enghien. — Formé 16 mai !635, est devenu en 
1646 Cowi^-cavalerie, et en 1776 Cowie-dragons , 

7. Sourdis. — Formé, 16 mai i635, par Charles d'Es- 
coubleau, marquis dg Sourdis, mestre de camp général 
de la cavalerie légère, avec la compagnie de chevau-lé- 
gers du Mestre de camp général et d'autres. Armée du 
Rhin en i635, siège de Spire. Cassé 3o juillet i636. 

8. La Meilleraye, — Formé, 16 mai ï635, par Charles 
de La Porte, marquis de La Meilleraye. Pays-Bas en i635 *, 
combat d'Avein, prise de Tirlemont, Diest, Aerschot, 
Louvain. Cassé 3o juillet i636. Rétabli, 24 janvier i638, 
pour le fils du marquis, Armand-Charles de La Porte, 
duc de La Meilleraye. Lorraine de i638 à 1640. Souvent 
désigné sous le nom de Régiment du Grand Maître, à 
cause de la charge de grand maître de l'artillerie dont 
était pourvu son mestre de camp. Picardie de 1641 à 
1643. Flandre de 1644 à i65o ; siège de Gra vélines; ba- 
taille de Lens. Armée de Lorraine en i65i, i652. Guyenne 
en i653. Flandre en 1654, i655 ; siège de Landrecies. 
Incorporé en i656 avec le régiment hongrois que possé- 
dait en même temps le duc de Là Meilleraye. Flandre 
en 1657, bataille des Dunes en i658. Licencié 18 avril 
1661. 

9. Matignon, — Formé, 16 mai i635, par Charles de 
Goyon, comte de Matignon. Picardie. Cassé 3o juil- 
let i636. 



à 



,î32 Histoire de la Cavalerie, 

' . ■ — — 

10. Guiche, — Formé, i6 mai i635, par Antoine de 
Gramont, comte de Guiche. Rhin. Cassé 3o juillet i636. 
Rétabli 24 janvier i638. Flandre, siège de Saint-Omer. 
Flandre et Meuse en 1639. Picardie en 1640, prise d*Ar- 
ras, combat de Bapaume. Siège de Bapaume en 1641. 
Bataille de Rocroi et prise de Thionville en 1643. Alle- 
magne en 1644, bataille de Fribourg; bataille de Nord- 
lingen en 1645. Le comte de Guiche devient duc de 
Gramont, 4 octobre, et le régiment change de nom. 
Flandre de 1646 à 1648, bataille de Lens; 1649 blocus de 
Paris et Flandre; secours de Mouzon et de Rethel en 
i65o. Flandre et Guyenne en i65i ' passe de Guyenne en 
Lorraine en 1634, prise de Clermont en Argonne; secours 
d'Arras ; siège de Landrecies en i655 ; Valenciennes 
en i656 ; Flandre en 1657 ; bataille des Dunes en i658. 
Bussy-Rabutin témoigne que c'était un des plus braves 
régiments qu'il ait vus. Licencié 18 avril 1661. 

11. Sauvebœuf, — Formé, 16 mai i635, par Antoine- 
Charles de Ferrières, marquis de Sauvebœuf. Meuse. 
Italie en i636. Cassé 3o juillet. 

12. Canillac. — Formé, 16 mai i635, par Guillaume 
de Montboisier-Beaufort, marquis de Canillac. Meuse. 
Bat un parti polonais à Ivoy. Cassé 3o juillet iô36. Ré- 
tabli, 20 janvier i638, par le vicomte de Canillac, avec 
les compagnies du vicomte de Canillac, du Ligondez, 
Montcarra, Maugiron, baron de Canillac, Couvet, et une 
compagnie d'Arzilliers-dragons. Italie. Secours de Ver- 
ceil en i638. Secours de Casai, siège de Chivasso, com- 
bat de la Route en 1639 ; siège et combat de Turin en 
1640. Roussillon en 1642; Italie de 1643 à 1648. Cata- 
logne de 1649 à i65o. Italie de i63i jusqu'à la |)aix des 
Pyrénées. Licencié 18 avril 1661. 



Chronologie des corps de troupes à cheval. i33 

i3. Le Fer r on. — Formé, i6 mai i635, par Charles- 
Claude Le Ferron. Rhin. Italie en i636. Cassé 3o juillet. 

14. NanteuiL — Formé, 16 mai i635, par Louis de 
Boham, comte de Nanteuii. Bourgogne. Siège de Dole 
en i636. Cassé 3o juillet. 

i5. Chaulnes. — Formé, 16 mai i635, par Honoré 
d'Albert, duc de Chaulnes. Picardie. Cassé 3o juillet i63G. 

16. Treillis. — Formé, 16 mai i635, par le chevalier 
de Treillis. Lorraine et Franche-Comté. Bourgogne en 
i636. Cassé 3o juillet. Rétabli 24 janvier i638. Bour- 
gogne. Passe en Lorraine en 1639. Franche-Comté en 
1641. Lorraine en 1642 et 1643. Italie en 1644. Donne, 
14 avril, à Charles-Claude Le Ferron. Catalogne en 1645 ; 
siège de Roses, combat de Llorens, prise de Balaguer; 
siège de Lérida en 1646 ; second siège de Lérida en 1647 ; 
passe en Italie. Catalogne en 1649. Bourgogne en i65o, 
puis Flandre et Champagne, bataille de Rethel. Cata- 
logne en i65i et i652. Italie en i653, combat de la Ro- 
chetta et prise de Carpignano ; secours de Reggio et prise 
de Pavie en i655, siège de Valencia en i656, secours de 
Valencia et siège d'Alexandrie en lôSj. Licencié à la fin 
de cette campagne. 

17. Carabins étrangers de Saint-Simon, — Formé, 
16 mai i635, avec les compagnies étrangères placées sous 
les ordres d'Arnaud de Corbeville, et donné à Claude de 
Rouvroy, duc de Saint-Simon. Italie. Cassé 3o juillet 
i636. Rétabli 20 janvier 16 38 avec les anciens carabins 
sous le nom de Saint-Simon-cayalene. Espagne, siège de 
Fontarabie. Italie en 1639, prise de Saluces. Roussillon 
en 1641 ; Catalogne en 1642, combat de Lérida; Flandre 
en 1647; Catalogne en i65o, y sert jusqu'en 1654. Pi- 

iir. 8 



à 



i34 Histoire de la Cavalerie. 

cardie en i655. Bataille des Dunes en i658. Licencié 
20 juillet 1660. 

18. Dragons du Cardinal. — Formé 27 mai i635. 
Cassé 3o juillet i636. Rétabli 20 janvier i638 sous le 
titre de Fusiliers à cheval. Est devenu le Régiment du 
Roi'Cayalerie. 

19. Dragons dAlègre. — Formé, 27 mai !635, sur 
le pied de 5oo chevaux, par Claude Yves, marquis 
d'Alègre. Lorraine et Allemagne en i636. Cassé 3o juillet. 

20. Dragons de Brûlon. — Formé, 27 mai i635, sur 
le pied de 5oo chevaux, par le comte de Brûlon. Lor- 
raine et Allemagne en i636. Cassé 3o juillet. 

21. Dragons de Bernieulles, — Formé, 27 mai i635, 
par le comte de Bernieulles, même effectif. Lorraine et 
Allemagne en i636. Cassé 3o juillet: 

22. Dragons de Mahé. — Formé, 27 mai i635, même 
effectif, par M. de Mahé. Lorraine et Allemagne i636. 
Cassé 3o juillet. 

23. Dragons de Sainî-Rémy. — Levé, 27 mai i635, 
sur la frontière du Luxembourg, par le marquis de Saint- 
Rémy. Lorraine et Meuse en i636. Cassé 3o jtiillet. — 
Voir le n"* jy, 

24. La Force, — Formé, 8 juillet i635, par Armand 
Nompar de Caumont, duc de La Force. Lorraioe et Al- 
lemagne en i636. Cassé 3o juillet. 

2 5. La Valette, — Formé, 8 juillet i635, par Louis 
de Nogaret, cardinal de La Valette. Rhin. Cassé 3o juil- 



Chronologie de& cor^ps de troupes à cheval. i35 

let i636. Rétabli 24 janvier i638 et formé en avril, avec 
la compagnie du cardinal, celles de Bligny, marquis de 
La Valette, Flaucourt, Bussy, Poyanne, Xaintes, Bo- 
nanne, et une compagnie de mousquetaires nouvelle. Ita- 
lie, secours de Verceil. Combat et prise de Quiers en 1639. 
Donné, 10 novembre, à Henri de La Tour d'Auvergne, 
vicomte de Turenne. Prise de Revel, secours de Casai, 
siège de Turin en 1640. Prise d'Ivrée, secours de Chi- 
vasso, prise de Ceva, Piannezza, Mondovi, Coni, Revel 
et Démont en 1641. Roussillon en 1642, prise de CoK 
lioure, Perpignan et Salces. Italie en 1643, prise de Trino 
et Asti, passe en Allemagne. Bataille de Fribourg en 
1644. Batailles de Mariendhal et de Nordlingen en 1645. 
Dans la retraite, lemestre de camp-lieutenant de Monto- 
lieu tient tête à l'ennemi et se fait tuer. Quartier d'hiver 
à Bingen. Donné, 22 février 1646, à Jacques-Henri de 
Durfort, marquis de Duras, neveu du maréchal ; combat 
d'Augsbourg. Allemagne et Flandre en 1647. Allemagne 
en 1648. Revient en Flandre en mars 1649. Suit la for- 
tune de Turenne en i65o, bataille de Rethel. Flandre 
en i65i ; Duras, rebelle, est destitué et remplacé^ 12 no- 
vembre, par Louis de Boham, comte de Nanteuil. Berry 
et Nivernais en i652 . Blesnau, Étampes, faubourg Saint- 
Antoine. Champagne en 16 5 3 et 1654. Picardie en i655. 
Flandre en 1657, et, jusqu'à la paix, en garnison^ à 
Bergues. Licencié 18 avril 1661, sauf la compagnie du 
mestre de camp. Rétabli 7 décembre i665. Sert, en 1667 
et 1668, à Tarmée de Monsieur. Licencié 24 mai 1668. 

26. La Meilleraye 'hongrois. — Levé, 8 juillet i635, 
par Charles de La Porte, marquis de La Meilleraye. Bour- 
gogne, siège de Dole en i636. Flandre en 1637, sièges de 
Landrecies, Maubeuge et la Capelle. Lorraine en 1639. 
Picardie en 1640. Siège de Gravelines en 1644. Siège de 
La Mothe-aux-Bois en 1645. Sièges de Courtrai, Bergues 



V ^ 



i36 Histoire de la Cavalerie. 

et Dunkerque en 1646. Donné, 16 avril 1648, à Armand- 
Charles de La Porte, duc de La Meilleraye. Flandre, ba- 
taille de Lens. Blocus de Paris en 1649. Flandre en i65o. 
Lorraine en i65i. Guyenne en i653. Picardie en i6.'»4. 
Incorporé, en i656, avec le régiment du Grand maître. 
— Voir le n» 8. 

27. Espenan-hongvols. — Formé, 8 juillet i635, par 
Roger de Bossost, comte d'Elspenan. Picardie. Cham- 
pagne en i636, secours de Corbie. Licencié en décem- 
bre 1637. 

28. 5irof-hongrois. — Formé, 8 juillet i635, par Claude 
d'Eltouf de Pradines, baron de Sirot. Rhin, secours de 
Mayence, combat de Vaudrevange. Sièges d'Haguenau 
et Saverne en 16 36. Cassé 3o juillet. Rétabli 24 janvier 
IÔ38. Flandre, siège de Saint-Omer. Champagne en 
1Ô39. Picardie en 1640. Bataille de Rocroi en 1643. 
Passe en Allemagne. Ecrasé à Duttlingen 2 5 novembre. 
Ses débris servent en Flandre en 1 644 et sont licenciés à 
la tin de la campagne. 

29. //aiicotfr/-élrant;er. — Levé, 8 juillet i635, par 
N. de Haucourt. Rhin^ combat de Vaudrevange. Meuse en 
iô3i\ secours de Corbie. Lorraine en 1637. Flandre en 
IÔ3S, siège de Saini-Omer, siège d'Hçsdin en 1Ô39. in- 
corporé 28 novembre 11x41 dans Gassion. — Voir le nu- 
méro 2. 

30. Carquot-La yfoussave-étr3Ln§cr. — Levé. 8 juillet 
1 635, par François Carquot ^ou Kerko) de La Moussa ye, 
gouverneur de Stenai. Lorraine. Meuse en i636. Cassé 
3o juillet. 

3i. SiouUjrJAic^cois, — Admis à la solde de France 



Chronologie des corps de troupes à cheval. i3y 

I*' septembre i635. Colonel: Ditrich Moullard de Can- 
ferbeck. Pays-Bas. Picardie en i636, secours de Corbie. 
Donné, lo avril 1637, à Jean Gaspard Ferdinand, comte 
de Marchin ou Marsin, Bourgogne, prise de Saint- 
Amour, Bletterans et Lons-le-Saulnier. Lorraine en 
i638, prise de Blamont, Lunéville et Neubrisach. Italie 
en 1639, combat de la Route et prise de Quiers. Siège et 
combat de Turin en 1640. Catalogne en 1642. Italie en 
1643. Passe en Allemagne à la fin de 1644. Bataille de 
Nordlingen en 1645. Flandre en 1646. Catalogne en 
1647, siège de Lérida, siège de Tortose en 1648. A Bar- 
celone en 1649. Oté à Marchin rebelle i«' mars i65o, 
étant en Flandre, et partagé en 2 régiments, qui sont 
donnés Tun au premier capitaine Miche et l'autre au 
lieutenant-colonel de Montbéliard. Le régiment de 
Miche, après avoir combattu à Rethel, est restitué au 
comte de Marchin, 14 février i65i, et il disparaît. Le 
comte de Marchin a probablement cherché fortune hors 
du service du roi. — Voir le numéro 188. 



32. La BloquerieAïégeois — Admis à la solde de 
France i«' septembre i635. Colonel de La Bloquerie. 
Bourgogne. Donné 10 avril 1637 au comte de Marchin, 
qui l'incorpore dans le précédent. 

33. LéckelleAïégeois, — Admis à la solde de France 
i®' septembre i635. Colonel de Léchelle. Bourgogne 
jusqu'en i638. Champagne en 1639 et 1640. Picardie 
en 1641. Bataille de Rocroi en 1643 ; passe en Allema- 
gne, bataille de Duttlingen. Bataille de Fribourg en 
1644. Le colonel Léchelle y est tué. Son régiment est 
donné au comte de Marchin, qui l'incorpore dans le 
sien. — Voir te n^ 3£. 

34. 5/ree/'-weymarien. — Admis à la solde de France 

m. 8. 



I 

\ 



i38 Histoire de la Cavalerie, 



26 octobre i635. Colonel Jean de Streef, colonel général 
de la cavalerie weymarienne jusqu'en i638. Bourgogne 
et Lorraine. Bourgogne en 16 36. Flandre en i638, siège 
de Landrecies. Champagne en i63g, bataille de Thlon- 
ville. A Metz de 1640 à 1644. Flandre en 1645. A Bé- 
thune en 1646. Flandre de 1647 à i653. Alsace en 1654, 
réduit en compagnies franches. 

35. Eggen/èîd'VfefmsLnen. — Admis à la solde de 
France 26 octobre i635. Le baron d'Eggenfeld, colonel. 
Lorraine. Flandre en i638 ; donné cette année au colo- 
nel de Wittinghof. Picardie en 1640. Siège d*Aire en 
1641. Catalogne en 1643. Donné 12 août au comte de 
Schack, Reste en Catalogne. Donné !•' mai i65o à 
Pierre de Villacomblay du Lac. Défense de Barcelone 
en i65i. Donné 23 août à Antoine Deschamps, marquis 
de Marsilly. En garnison à Barcelone en i652. Siège de 
Girone en i653 ; secours de Roses, prise de Villefranche 
et Puycerda en 1654. Picardie en i655, sièges de Lan- 
drecies, Condé et Saint-Ghislain. Italie en i656, siège de 
Valencia, secours de Valencia et prise de Novi en 1657 ; 
siège de Mortara en i658. Reste en Italie jusqu'à son 
licenciement 18 avril 1661. 

36. Ba/i7/>^-weymarien. Admis à la solde de France 
26 octobre i635. Colonel de Batilly. Lorraine jusqu'en 
1639. Donné cette année à M. de Bussy-Lamethy Picar- 
die, siège et combat d'Arras en 1640. Catalogne en 1642. 
Incorporé au commencement de 1643 dans le régiment 
de Turenne. — Voir le W» 2 5. 

37. //wme5-weymarîen. — Admis à la splde de France 
26 octobre i635. Colonel Humes. Lorraine. Flandre en 
16 38, siège de Saint-Omer, combat de Polinkove. Siège 
et combat d'Arras en 1640. Donné, 2 août 1 641, à M. de 






J • 



Chronologie des corps de troupes à cheval, iSg 

Chambres^ frère deraumônier du cardinal. Lorraine en 
1643, prise de Thionville Passe en Allemagne. Bataille 
de Duttlingen. Bataille de Nordlingen en 1645. Cham- 
bres y est tué. Remplacé par Charles de Provost de 
Mespas au commencement de 1646. Reste en Allemagne. 
Flandre en 1649. Armée de Turenne en i652, combat 
de Blesneau. Guyenne en i653. Donné au chevalier de 
Créqui, Flandre en 1654. Combat d'Arras, sièges de Lan- 
drecies, Condé, Sainl-Ghislaîn en i655. Siège et combat 
de Valenciennes en i656. Siège de Dunkerquc en i658. 
. Secours de Dunkerque en lôSg. Licencié 20 juillet 
1660. 

38. Lee-weymarien. Admis à la solde de France 26 
octobre i635. Colonel Lee. Lorraine, prise de Saverne, 
Blamont. Rambervilliers en i636. Flandre en i638, siège 
de Saint-Ooier, combat de Polinkove. Allemagne en 
1639, siège de Thann. Donné cette année à Philippe 
de^tf/f. Picardie en 1640. Allemagne en 1641. Picardie 
en 1642. Allemagne en 1643, bataille de Duttlingen, 
bataille de Nordlingen en 1645. Le colonel y est fait 
prisonnier; passe en Flandre en 1647, Allemagne en 
1648. Flandre en mars 1649.' Suit ^^ fortune de Turenne 
et disparaît en i65o. 

39. Zi7/ârri-weymarien. Admis à la solde de France 
26 octobre i635. Colonel Zillard. Lorraine. Flandre en 
i638. Picardie en 1640. Bataille de Rocroi en 1643. 
Passe en Allemagne, bataille de Duttlingen. Flandre en 
1645. En garnison à Armentières en 1646. En garnison 
à Courtrai en 1647. Donné en 1648 à Georges Beintf, 
Envoyé en Guyenne en novembre 1649. Appelé en 
Champagne à la fin de i65o ; bataille de Rethel où 
Beintz est tué. Remplacé, 25 décembre, par Philippe de 
Montaut-Besnac, marquis de Navailles. Flandre en 



V • ; ^ 



140 Histoire de la Cavalerie. 



i65i. Armée de Turenne en i652. Bataille du faubourg 
Saint- Antoine. Roussillon en i653; donné, 3 mai, à 
Louis de Louët, marquis de Calvisson ; siège de Girone, 
combat de Bordilly; sièges de Villefranche , Roses et 
Puycerda en 1654. Combat du cap de Quiers en i655. 
Donné, 7 septembre, à Louis-François de Brancas, duc 
de Villars. Licencié, en i656, en Catalogne. 

40. £owi7/o«- weymarien. — Admis à la solde de 
France 26 octobre i635. Colonel de Bouillon. Lorraine 
jusqu'en 1639. Picardie en 1640, siège et combat d'Ar- 
ras. Lorraine en 1641. Allemagne en 1643. Donné à 
Frédéric- Louis Kanofski ; bataille de Duttlingen; ba- 
taille de Nordlingen en 1645. Kanofski meurt à Stras- 
bourg 24 novembre ; son tombeau est au temple Saint- 
Thomas. Le régiment est donné, 20 février 1646, au 
maréchal de Turenne; siège d'Augsbourg. Prise de Tu- 
bingen, Aschaffembourg, Darmstadt en 1647. Repasse le 
Rhin, prise de Montmèdy, passe en Flandre même an- 
née. Allemagne en 1648, secours de Worms, combat de 
Zusmarhausen. Flandre en mars 1649. Suit, en i65o, la 
fortune de Turenne. Complètement détruit à Rethel 
i5 décembre. 

41. Wâf/roH vi7/e-weymarien. — Admis à la solde de 
France 26 octobre i635. Colonel de Watronville. Lor- 
raine. Rhin en 1639. Quartiers à Verdun. Allemagne en 
1640. Donné, 17 mai 1643, à Alexandre de Prouville, 
marquis de Tracy. Siège de Thionville, bataille de Dutt- 
lingen. Bataille de Fribourg, prise de Philisbourg, Bin- 
gen, Kreutznach et Landau en 1644. Bataille de Ma- 
riendhal, prise de Wimpfen, bataille de Nordlingen, 
sièges d^Heillbronn et Trêves en 1645. Siège d'Augs- 
bourg en 1646. Combat de Tubingen en 1647. Combat 
de Zusmarhausen en 1648. Flandre en 1649. Réformé 



»^r"'; 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 141 

16 mars; ses débris sont versés dans un autre régiment 
appartenant au marquis de Tracy. — Voir le w° 88. 

42. Nassau-vitymzTitïi, — Admis à la solde de France 
26 octobre i635. Colonel comte de Nassàu-Saarbriick. 
Lorraine. Rhin en i638. Lorraine en 1640. Donné, 

17 octobre 1641, à Charles de Schomberg, duc à^Hal-^ 
luyn. Catalogne en 1642, licencié en octobre 1648. 

43. Afi///er-weymarien. — Admis à la solde de France 
2Ô octobre i635. Colonel MuUer. Lorraine. Rhin en 
i636. Donné, 17 octobre 1641, à Jean-Baptiste Budes, 
comte de Goesbriant, Prise d'Ordingen, bataille de Kam- 
pen en 1642. Siège de Thionville en 1643, combat de 
Rothweil. Goesbriant y est tué. Donné à Jean de Rosen, 
et désigné sous le nom de Rosen nouveau, le colonel 
ayant déjà un autre régiment de son nom. — Voir le 
«° 47. 

44. Schack-weymarïen. — Admis à la solde de France 
26 octobre i635. Colonel comte de Schack. Lorraine. 
Rhin en 16 36, Picardie en 1643, bataille de Rocroi. 
Donné, 12 août, à Josias, comte de Rant^au; sièges de 
Thionville, Sierck et Rothweil. Flandre en 1644. Siège 
de Gravelines, Prise de Cassel, Mardyck, en 1645. Prise 
de Courtrai, Bergues en 1646. Prise de Landrecies, Dix- 
mude, Lens, en 1647. Blocus de Paris en 1648; puis, 
sous le commandement du colonel-lieutenant Kalthoff, 
bataille de Lens, prise d'Ypres, Furnes. Blocus de Paris, 
combat de Brie-Comte- Robert et Flandre en 1649. 
Champagne en i65o, bataille de Rethel. Licencié à la 
mort du maréchal de Rantzau, i65o. 

45. yiaw^ecowrZ-weymarien. — Admis à la solde de 
France 26 octobre i633. Colonel comte de Vaubecourt. 



142 Histoire de la Cavalerie. 



Lx>rraine. Flandre en i638, Landrecies. Donné au colo- 
nel Nothafft. Picardie en 1640. Aire en 164 1 ; Allemagne 
en 1643. Bataille de Duttlingen. Donné, 1644, au colonel 
Margraf, — ou plutôt à un margrave allemand dont le 
nom reste inconnu. — Bataille de Nordlingen en 1645. 
Donné, en 1647, à François, vicomte de Lameth; passe 
en Flandre. Donné, en 1648, au colonel SchUtf. Passe 
en Allemagne. Licencié même année. 

46. Tupalden^'Wcymantn. — Admis à la solde de 
France 26 octobre i635. Lorraine. Rhin en 16S6. 
Donné, 11 septembre 1640, à Georges-Christophe de 
Tupalden, fils du précédent. Sièges de Thionvillc, Roth- 
weil, bataille de Duttlingen en 1643. Bataille de Nord- 
lingen en 1645. Flandre en 1646. Allemagne en 1647; 
donné, 26 novembre, à Henri de Massue, marquis de 
Ruvigny, Flandre en 1648, sièges d'Ypres, Fumes; ba- 
taille de Lens. Prise de Cambrai et Condé en 1640. 
Bataille de Rethel en i65o. Flandre en i65i. Armée de 
Turenne en i652. Donné, 6 avril, à Louis de Ber- 
mont du Caylar, marquis de Toiras, Bataille du fau- 
bourg Saint- Antoine. Champagne, siège de Sainte-Mé* 
nehould en i653. Flandre, prisa de Stenai et Arras 
en 1654. I^i'ise de Landrecies, Condé, -Saint-Ghisiain en 
i655. Siège de Valenciennes en i656. Donné, en juin 
1657, à M. de La Châtre, Sert en Flandre jusqu'à son 
licenciement, 20 juillet i66o. 

47. i2o5e«-weymarien. — Admis à la solde de France 
26 octobre i635. Colonel Jean de Rosen, Il était fort de 
1,000 chevaux à la bataille de Liitzen en i632, où fut tué 
Gustave- Adolphe. Bataille de Duttlingen en 1643 ; dé- 
signé sous le nom de Rosen-vieux, à cause d'un autre 
régiment appartenant au même colonel. {Voir «• 43.; 
Bataille de Nordlingen en 1645. A la fin de cette cam- 




Chronologie des corps de troupes à cheval, 143 

pagae, les deux régiments de Rosen sont fondus en un 
seul, qui reste en Allemagne jusqu'en mars 1649. Flan- 
dre en mars 1649, Champagne en i65o, bataille de Re- 
thel, où Rosen est tué. Donné, ^S décembre, à Reynold 
de Rosen, enfant, neveu du précédent. Colonel-lieute- 
nant de Serres : s'appelle Rosen-Serres. Licencié en 
i653, sauf la compagnie colonelle, qui demeure franche, 
et qui sert de noyau, le 20 novembre 1667, ^ ^^ r^gi" 
ment mis sur pied par Reynold de Rosen, et cédé, 3o dé- 
cembre suivant, à Conrad, marquis de Rosen. Occupe 
Dunkerque, Bergues et Hesdin. Licencié 26 mai 1668, 
sauf la compagnie mestre de camp. Rétabli, 23 août 1671, 
par Conrad de Rosen, sur le pied de 3 compagnies. Hol- 
lande en 1672, prise de Maseyck, Saint-Trond, Tongres, 
Burick, Rées, Arnheim, Skenck et Nimègue. Siège de 
Maëstricht en 1673. Bataille de Séneff, prise d'Aude- 
narde en 1674. Prise de Limbourg en 1675. Prise de 
Condé, Bouchain, Aire, levée du siège de Maastricht 
en 1676. Prise de Valenciennes et Cambrai, où Rosen 
est blessé, en 1677. Prise de Gand, Ypres, bataille de 
Saint- Denis, en 1678. Rhin en 1679, combat de Min- 
den, passage du Wéser. Donné, 9 novembre 1682, à 
Frédéric- Nicolas, comte de Roîtembourg, gendre de 
Rosen. Prise de Courtrai, Dixmude, bombardement 
d'Audenarde en i683. Siège de Luxembourg en 1684, 
réformé 26 septembre. Rétabli 20 aodt 1688. Flandre 
en 1689. Bauille de Fleurus en 1690. Siège de Mons, 
combat de Leuze en 1691 . Sièges de Namur et Charleroi, 
bataille de Steenkerque en 1692. Sièges d'Huy et Char- 
leroi, bataille de Neerwinden en 1693. Bombardement de 
Bruxelles en 1695. Donné, 17 février 1696, à Reynold- 
Charles, comte de Rosen, beau-frère de Rottembourg. 
Siège d'Ath en 1697. Camp de Compiègne en 1698. 
Flandre en 1701. Combat de Nimègue en 1702. Combat 
d'Eckeren en 1703. Moselle en 1704. Flandre en 1705. 



\ 



v . 



144 Histoire de la Cavalerie. 



Bataille de Ramilies en 1706. Bataille d'Audenarde en 
1708. Donné, 2 avril 1709, à Conrad- Alexandre, comte 
de Rottembourg, neveu de Rosen ; bataille de Malplaquet. 
En Flandre jusqu'à la paix. En Espagne en 1719. Donné, 
juin 1720, à N. d'Helmstad, beau-frère du précédent. 
Camp de la haute Meuse en 1727. Donné, 12 avril 1729, 
à Anne>Armand, marquis de Rosen, Camp de la Saône 
en 1732. Italie de 1733 à 1736. A Dôle en 1738. A Givet 
en 1741, passe en Westphalie. Ravitaillement de Brau- 
nau en 1742. Combat de Rheinviller en 1743. Combats 
de Weissembourg et d'Augenheim, siège de Fribourg 
en 1644. Bataille de Fontenoyen 1745. Bataille de Rau- 
coux en 1746. Bataille de Lawfeld et siège de Berg-op- 
Zoom en 1747. Siège de Maastricht en 1749. Donné, 
I*' février 1749, à Louis- Eugène, prince de Wurtemberg. 
Incorporé i*' décembre 1761 dans Royal-allemand. — 
Les étendards du régiment étaient jaunes ; au droit, so- 
leil et devise du roi, un trophée d'armes aux quatre coins 
et le pourtour brodé d'argent; au revers, le symbole 
royal était remplacé par un rosier fleuri broché en soie, 
avec ces mots : Floresco in armis. Le tout brodé et 
frangé en or, sauf la bordure du carré. La tenue com- 
portait : habit, manteau et boutons gris blanc, parements 
et revers rouges, fort larges ; buffle, bandoulière et cu- 
lotte de peau jaune; chapeau bordé d'un large galon 
d'argent, et plus tard, vers 1743, bonnet de peau d'ours 
noir; équipage jaune bordé de noir. Cet équipage, sous 
les Rottembourg, était rouge. Sous le prince de Wurtem- 
berg, il fut jaune avec un galon à carreaux verts et 
violets. 

48. Fc>r^M5- weymarien. — Admis à la solde de France 
26 octobre i633. Colonel Forbus. Lorraine. Rhin en 
i636. Donné, 17 octobre 1641, au colonel Rttswornts. 
Bataille de Dutdingen en 1643. Bataillesde Mariendhal ec 



. • « '« . * • 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 145 

deNordlingen en 1645. — On trouve le nom du colonel 
quelquefois écrit Wunsworth,^ Le régiment disparaît à 
cette époque. Probablement ruiné à Nordlingen, et in- 
corporé. 

49, 7Ve/5/fi-weymarien. — « Ce corps est devenu, en 
1657, le Colonel général de la cavalerie. 

50. /^n/fa«-allemand. — Levé, 17 février i636, par 
Josias, comte de Rantzau. Bourgogne, siège de Dôle. 
Flandre en i638; donné au lieutenant-colonel Philippe 
de Bergh, Allemagne en 1640. Picardie en 1643. Alle- 
magne en 1644. — Son nom est quelquefois écrit WUrn- 
bergh et Von Bergh, — Flandre en 1646. Réformé et 
réduit en compagnies franches en i65i. 

5i. Colonel général. — Formé, 24 janvier i638, par 
Louis-Emmanuel de Valois-Angoulême, comte d'Alais, 
colonel général de la cavalerie légère, qui y incorpora sa 
compagnie d'ordonnance. Mestre de camp-lieutenant 
François de Choiseul, marquis du Plessis-Praslin. 
Flandre, Liège, Saint-Omer. Champagne, prise d'Ivoy, 
Damvilliers et Renty en 1639. Picardie, siège d'Arras, 
combat de Bapaume en 1 640. Sièges d'Aire, la Bassée et 
Bapaume en 1641. Bataille de Honnecourt en 1642. 
Siège de Thionville en 1643. Italie en 1644,' prise de 
Santia. Prise de Vigevano, la Rocca, combat de la Mora 
en 1645. Henri de Massue, marquis de Ruvigny, mestre 
de camp-lieutenant 14 juin 1645. Prise d'Orbitello et de 
Piombino en 1646. Combat de Bozzolo, siège de Cré- 
mone en 1647. Désigné plusieurs fois à cette époque, et 
notamment dans un récit du siège de Crémone, sous le 
nom de régiment de la cornette blanche, ce qui prouve 
une fois de plus que renseigne blanche était une excep- 
tion et le privilège des colonels généraux. Antoine Tam- 

Illr Q 






146 Histoire de la Cavalerie. 

I - - ■ •"_ ■ _ I ■ _ j _ ■ I ^ __ ■- 

bonneau, marquis du Vignau, est nommé mestre de 
camp-lieutenant a 5 novembre 1647. Bataille de Crémone 
en 1648. Guyenne en novembre 1649. Réduction de 
Bordeaux en i65o. Combat de Cognac en i65i. Siège de 
Saintes en i652 ; passe en Catalogne, revient en Guyenne 
et est envoyé en Piémont au printemps de i653. Louis 
de Lorraine-Guise, duc de Joyeuse, devient colonel gé* 
néral de la cavalerie légère le 20 juillet i653, à la mort 
de son beau-père. La cornette blanche passe dans sa 
compagnie d'ordonnance incorporée au régiment. Ce- 
lui-ci est parfois désigné par le nom de son mestre de 
camp-lieutenant : du Vignau. Italie en 1654. Le duc de 
Joyeuse meurt. Turenne le remplace comme colonel 
général, mais il n'est pas déclaré à cause de sa religion. 
En attendant, le régiment, qui n'est plus Colonel général, 
sert en Flandre sous le nom de du Vignau, Renvoyé en 
Italie, où il est licencié, en i656« 

52. Praslin. — Formé, 24 janvier i638, par Roger de 
Choiseul, marquis de Praslin, mestre de camp général 
de la cavalerie légère. Le régiment n'a pas eu officielle- 
ment le titre de Mestre de camp général. Flandre, siège 
et combat de Saint-Omer. Champagne ea 1639, bataille 
de Thionville. Picardie en 1640, siège d'Ârras. Bataille 
de la Marfée en 1643; Praslin y est tué; remplacé 
22 juillet par François de Choiseul, marquis du Plessis-^ 
Praslin^ qui a ainsi deux régiments à la fois. Bataille de 
Honnecourt en 1642. Italie, prise de Trino et Asti en 
1643. Prise de Santia et du château d'Asti en 1644* Prise 
de Vigevano, combats de la Rocca et de la Mora en 
1645. Prise de Piombino en 1646. Siège de Crémone 
en 1647. Bataille de Crémone en 1648. Blocus de Paris. 
Combat de Brie-Comte- Robert, puis Flandre, sièges de 
Cambrai, Condé et Maubeuge en 1649. Réduit en com- 
pagnies de garnison en i65o. Rétabli, 7 décembre i6$5, 



.ïT.T 



Chronologie des corps de troupes M^ cheval. 147 

gàx Alexandre de Choiseul, comte du Plessis-Praslin. 
Arisede Tournai, Douai, Lille en 1667. Armée de Mon- 
sieur en 1668. Licencié à Alverhingen 24 mai 1668. 

53. Aumont. — Cest le régiment devenu Cuirassiers 
du Roi en i665. 

54. Sal«^i4«ir^•Mon/ftrl/«. — Formé, 24 janvier i638, 
par Alexandre du Puy, marquis de Saint-André- Mont- 
brun. Italie, secours de Verceil. Combat de Cencio, prise 
de Chivasso, combat et prise de Quiers en 1639. Fait des 
prodiges de valeur au secours de Casai. Siège de Turin 
en 1640. Siège de Coni en 164 1. Prise de Nice et de Tor- 
tone en 1642. Prise de Trino en 1643. Prise de Santia 
et du château d'Asti en 1644. Prise de Vigevano, combat 
de la Mora en 1645. Prise d'Orbitello" en 1646. Passe en 
Catalogne. Revient en Italie en 1647, siège de Crémone. 
Prise du fort Saint-Philippe, d'Orbitello et de Salerne 
en 1648. Provence en 1649* Guyenne en x63o; appelé 
en Champagne, bataille de Rethel. Italie en i65i. Se- 
cours de Barcelone en i652. Guyenne en i653 ; passe en 
Piémont. Guyenne en 1654. Italie en i635; secours de 
Bersello et de Reggio, siège de Pavie. Siège de Valencia 
en i656. Siège d'Alexandrie en 1657. Liceni^ié en Italie 
18 avril {66u 

55. Mérinville. — Formé, 24 janvier i638, par Fran* 
çois de Montiers, comte de Mérinville. Roussillon. Prise 
de Salces, combat de Sigean en 1639. Levée du siège 
d'Illes par les Espagnols en 1640. Catalogne, blocus de 
Tarragone en 1641. Combat de Vais en 1642. Combat 
de Lérida en 1644. Prise de Roses, Llorens et Balaguer 
en 1645. Siège de Lérida en 1646. Sièges de Lérida et 
d'Ager en (647. Siège de Tortose en 1648 ; passe en Ita- 
lie. Catalogne en 1649* Reprise de Castelléon en i65o. 






148 Histoire de la Cavalerie. 

Guyenne et Roussillon en i653. Retourne en Catalogne, 
sièges de Villefranche, Roses et Puycerda en 1654. Prise 
du cap de Quiers en i655. Licencié en Catalogne 24 no- 
vembre i658. 

56. Saint-Aignan, — Formé, 24 janvier i638, par 
François de Beauviliiers, duc de Saint-Aignan. Flandre, 
siège de Saint-Omer. Champagne, bataille de Thionville 
en 1639. Picardie en 1640. Siège d'Aire en 1641. Licen- 
cié en Lorraine à la fin de 1643. 

57. Du Roure. — Formé, 24 janvier i638, par Scipion 
Grimoard de Beauvoir, comte du Roure. Italie, secours 
de Brema et de Verceil. Prise de Chivasso, combat de 
la Route de Quiers en 1639. Secours de Casai, siège de 
Turin en 1640. Donné en janvier 1641 à M.' de Saint* 
Remède, Prise d'Ivrèe, combat de Chivasso, prise de 
Ceva, Pianezze, Mondovi... Catalogne en 1642, prise de 
Villalongua, Martorell, combat de Lérida. Italie, prise 
de Trino en 1643. Licencié à la fin de la capipagne. 

58. — Saint'Preuil. Formé, 24 janvier i638, par Fran- 
çois de Jussac d'Ambleville de Saint-Preuil. Flandre, 
siège et combat de Saint-Omer, siège du Câtelet ; en 
garnison a Doullens. Picardie, siège d'Arras en 1640; 
il y demeure en garnison. Richelieu fait couper la tête à 
Saint-Preuil, pour avoir attaqué la garnison de Bapaume 
sortie de la place avec les honneurs de la guerre et escor« 
tée seulement par un trompette, que probablement le 
malheureux mestre de camp n'avait pas aperçu. C'était 
sévère, mais de droit militaire. Le régiment, pour cet 
exploit inopportun, est cassé, 9 novembre 1641. 

59. Gesyres. — Formé, 24 janvier i638, par Louk- 
François Potier, marquis de Gesvres. Pyrénées, combat ^j. 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 149 

delà Bidassoa, siège de Fontarabie. Flandre, siège d'Hes- 
din en 1639. Picardie en 1640. Prise d'Aire» la Bassée et 
Bapaume en 1641. Défense de la Bassée çn 1642. Lor- 
raine, siège de Thionville, où le mestre de camp est tué 
en 1643. Remplacé, 10 août, par son frère, François 
Potier, marquis de Gandelus, qui prend le nom de mar- 
quis de Gesvres. Prise de Sierk. Flandre, prise de la 
Capelleet de Gra vélines en 1644. Prise de Cassel, Mar- 
dyck, Lencke, Bourbourg, Menin , Armentières, Bé- 
thune, Lillers, Saint- Venant, en 1645; quartier d'hiver 
à Amiens. Catalogne en ^646, siège de Lérida; le 
mestre de camp y est tué; remplacé, 17 juin, par Antoine 
de Choiseul-Stainville, comte de Couvonges, qui y in- 
corpore un régiment qu'il possédait déjà — voir le n° 102 ; 
— Couvonges est tué lui-même devant Lérida ; remplacé 
par Léon Potier, duc de Gesvres, neveu des précédents, 
qui incorpore également dans celui-ci le régiment quUl 
possédait. — Voir le n° 66. — Flandre, sièges de Dixmude, 
La Bassée et Lens en 1647. Sièges d'Ypres et de Fumes, 
bataille de Lens en 1648. Blocus de Paris, combat de 
Charenton, sièges de Cambrai et Condé en 1649. Secours 
de Guise, bataille de Rethel en i65o. Secours de Dun- 
kerque en i652. Champagne, prise de Vervins, Mouzon 
et Sainte-Menehould en i653. Combat de. Stenay, se- 
cours d'Arras, prise du Quesnoy en 1654. Prise de Lan- 
drecies, Condé et Saint-Ghislain en i655. Siège de 
Valencîennes et de la Capelle en i656. Secours d'Ardres, 
prise de Saint- Venant, La Mothe-aux-Boiset Mardyck, 
en 1657. Bataille des Dunes, sièges de Dunkerque, 
Bergues et Dixmude en i658. Licencié en Flandre, 18 
avril 1661. 

60. Du TerraiL — Formé, 24 janvier i638, par Jean 
de Combourcier, baron du Terrail, de la famille de 
Bayard. Lorraine, sièges de Lunèville et Brisach. Italie, 



ï 5o Histoire de la Cavalerie, 

combat de la Route en lôSg. Secours de Casai, siège et 
combat de Turin en 1640. Picardie, siège de Bapaume 
en 1641. Passe sur ^^ Meuse. Catalogne en 1642; défense 
de Vais, prise de Tamarit, secours de Lérida, sièges de 
Flix, Mirabel et Cap de Quiers. Combat de Mirabel en 
1643. Combat de Lérida en 1644. Prise de Roses, Llorens, 
Balaguer en 1645. Siège de Lérida en 1646; donné 
10 août k M, de Ternes. Second siège de Lérida en 
1647; passe en Italie. Siège et bataille de Crémone en 
1648. Retourne en Catalogne en i65i; défense de Bar- 
celone. Donné en août i653 kM. de Guitaut; Guienne. 
Licencié à là fin de la campagne de i653. 

61. Boissac. — Formé, 24 janvier i638, par André 
Hatteau de Boissac. Pyrénées, prise d'Irun, du fort du 
Figuier, siège de Fontarabie. Roussillon, prise de Salces, 
Canet, Tantavel en 1639. Prise d'Elne en 1 641. Prise de 
Vais, Villefranche, Collioure, Perpignan, Salces en 1642 : 
passe en Catalogne, combat de Lérida, combat de Flix 
en 1643. Siège de Tarragone en 1644. Prise de Roses, 
Llorens, Balaguer en 1645. Donné, 17 février d^ cette 
année, à Albert de Grillet de Boissac, parent du pré- 
cédent. Siège de Lérida en 1646. Siège de Lérida en 
1647; P^sse en Italie, au mois de juin. Siège et bataille 
de Crémone en 1648. Catalogne en 1649. En garnison 
à Salces en i65i. 

62. Lénoncourt, — Formé, 24 janvier i638, par 
Claude, marquis de Lénoncourt. Flandre, siège et com- 
bat de Saint-Omer. Lorraine en 1639; en garnison â 
Clermont-Argonne; combat et prise de Morhange. Pi- 
cardie, siège d'Arras en 1640 : prise d'Aire, la Bassée 
et Bapaume en 1641. Bataille d*Honnecourt en 164a. 
Bataille de Rocroi, siège de Thionville en 1643 ; le mestre 
de camp, tué devant Thionville, est remplacé, 10 août. 



Chronologie des corps de troupes à chevaL i5i 

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par le comte de Montignac, et celui-ci, le 17 septembre^ 
par François des Essarts, marquis de Linières, Flandre, 
siège de Graveliries en 1644. Prise de Cassel, Mardyck,... 
en 1645. Réduit, 25 avril 1646, à une compagnie 
franche. 

63. Lignon, — Formé, 24 janvier 16 38, par M. de 
Lignon. Flandre, siégé de Saint-Omer. Champagne, 
siège et bataille de Thionville en 1639. Picardie, siège 
d'Arras, passe en Lorraine en 1 640. Picardie, prise d'Aire 
en 1641 ; donné 17 août à M. Ménisson de Sainte-Maure. 
Donné, 18 avril 1643, à Jacob de Gassion de Bergère; 
bataille de Rocroi, prise de Thionville. Flandre, prise 
de la Capelle et de Gravelines en 1644. Prise de Gassel, 
Mardyck,... en 1645. Prise de Court rai en 1646. Prise 
de Dixmude en 1647. Licencié à la fin de cette cam- 
pagne. 

64. Roches-Bar itaut. — Formé, 24 janvier i638, par 
M. de Châteaubriant des Roches-Baritaut. Lorraine, 
prise de Lunéville. Combat de Morhange, prise de 
Moyenvic en 1639. Bourgogne en 1640. Catalogne, 
siège de Constantin et de Tarragone, combat d'Alménas 
en 1641. Prise de Villefranche et Martorell, combat de 
Lèrida en 1642; le mestre Je camp, tué à Lérida; est 
remplacé par son frère, Gabriel, comte de Châteaubriant, 
Affaires de Flix, Mirabel, Cap de Quiers en 1643. Combat 
de Lèrida en 1644. Prise d'Agramont, combat de Llo- 
rens en 1645. Sièges de Lérida en 1646 et 1647; passe en 
Italie. Siège et bataille de Crémone en 1648. Guienne 
en i65o; réduction de Bordeaux; appelé en Champagne, 
bataille de Rethel. Armée de Catalogne, défense de Bar- 
celone en i65i et i652. Picardie en i655. Licencié à la 
fin de la campagne de 16 56. 



^^^■i^ -Ji^^^r 



i52 Histoire de la Cavalerie. 

65. Harembures, — Formé, 24 janvier i638, par 
Jean d'Harembures. Lorraine. Italie en 1639; combat de 
la Route, où le mestre de camp est tué. Donné au che- 
valier de Maugiron. Siège de Trino en 1640. Picardie, 
siège d*Aire en 1641. Donnée M. de Bussy-Almoru ; 
passe en Lorraine. Allemagne, bataille de Duttlingen en 
1643. Flandre en 1644. En garnison à Armentières en 
1646 et 1647. Flandre en 1648. Blocus de Paris, combat 
de Charenton et Flandre en 1649. Donné à M. ie Guer en 
i63o; Champagne, bataille de Rethel. Picardie en i652. 
Licencié à la fin de cette campagne. 

66. CrussoL — Formé, 24 janvier i63S, par M. de 
Crussol. Lorraine, Flandre en 1639, donné à M. Bruslard 
de Sillery, Picardie, siège d'Arras en 1640. Donné 
en 1641 à Jean de Baltha^^ard, siège de Bapaume. Cédé, 
i3 août 1643, par Balthazard au marquis de Bourry ; 
Lorraine. Blocus de I^ Motte en 1644. Allemagne, en 
1645*, bataille de Mariendhal et de Nordlingen, sièges 
d'Heillbronn et de Trêves. Donné, 3o septembre, à 
Léon Potier, duc de Gesvres, Flandre en 1646, sièges 
de Courtrai, Bergueset Dunkerque. Incorporé à la fin 
de la campagne dans un autre régiment appartenant au 
duc de Gesvres. — Voir le n*^ 5g. 

67. Vatïmont. — Formé, 24 janvier i638, par Samuel 
de Beauveau de Vatimont. Flandre, siège et combat de 
Saint-Omer. Siège d'Hesdin en 1^39. Siège d'Arras en 
1640. Sièges d'Aire, la Bassée et Bapaume en 1641. Ba- 
taille de Rocroi, prise de Thionville et de Siercken 1643. 
AUéniagne, bataille de Fribourg, prise de Philisbourg, 
Worms, Mayence, Landau, Manheim, Neustadt, Kreut»- 
nach en 1644. Batailles de Mariendhal et Nordlingen, 
prise d'Heillbronn et de Trêves en 1645. Donné, en avril 
1646,3 M.deNoirlieu; passe en Flandre, expédition sur 



Chronologie des corps de troupes à cheval. i53 

Anvers. Sièges delà Basséeetde Lens en 1647. Sièges 
d'Ypres et de Fumes, bataille de Lens en 1648. Donné, 
au commencement de 1649, ^^ marquis de Rubécourt; 
blocus de Paris, combat de Charenton; donné, 29 avril, 
â Charles Cossart, marquis iïEspie^. Sièges de Cam- 
brai et de Condé. Secours de Guise, bataille de Rethel 
en i65o. Secours de Dunkerque, prise de Vervins en 
i65i. Prise de Rethel et Mouzpn en i653. Prise de 
Stenai en 1654. Sièges de Landrecies, Condé, Saint- 
Ghislain en i655. Siège de Valenciennes en i656; le 
mestre de camp y est tué, et le régiment est réformé. 

68. C&islin. — Formé, 24 janvier i638. C'est le régî- 
ment^evenu Mestre de camp général. 

69. La Ferté'Imbaut, — Formé, 24 janvier i638, par 
Jacques dTstampes, marquis de La Fertè-Imbaut, sur 
le pied, comme tous les autres de la même date, de 6 
compagnies de chevau-légers et i compagnie de mous- 
quetaires, à 100 hommes chaque. Flandre, prise du Câ- 
telet. Champagne, prise de Mouzon et Ivoy en 1639, 
En garnison à Gravelines en 1641. Picardie en 1642.' 
Siège de Thionville en 1643. En garnison à Gravelines 
en 1644. Envoyé en partie en Catalogne en 1645. La 
partie demeurée en Flandre sert aux sièges de Cambrai, 
fumes et Dunkerque en 1645. Prise de Dixmude et 
Lens en 1647; c^onné au iils du mestre de camp. Entier 
en Flandre en 4648, siège dTpres, bataille de Lens. 
Combat de Charenton en 1 649 ; repris par le marquis de 
La Ferté. Bourgogne et Champagne en i65o, bataille de 
Rethçl. Flandre en i65i ; donné, 27 mai, à Florimond 
Bruslard, marquis de Genlis. Armée de Turenne, com- 
bat de Blesneau, Étampes et du faubourg Saint-Antoine 
en i652. Champagne, siège de Sainte-Menehould en 
i653 ; donné, 3 décembre, à René Bruslard, marquis de 

III. * 9» 



V 



i54 



Histoire de la Cavalerie. 



Genlis^ oncle du précédent. Prise de Stenai et duQuesnoy, 
secours d'Arras en 1654. Sièges de Landrecies, Condé 
et Saint-Ghislain &a i655. Siège de Valenciennes en 
i656. Prise 4p Cambrai et Saint-Venant en lôSy. Bataille 
des Dunes, prise de Dunkerque, Bergues et Dixmude 
en i658. Licencié en Flandre, 18 avril 1661. La compa- 
gnie du mestre de camp est conservée sur pied. Rétabli, 
5 décembre i665. Sièges de Tournai, Douai, Lille en 
1667.- Licencié, 24 mai 1668. La compagnie du mestre 
de camp maintenue sur pied devient, le 19 décembre 
1669, ^^ compagnie des Gendarmes d'Anjou, depuis Gen- 
darmes de Monsieur. 

70. La Luzerne, — Formé. 24 janvier i638, par Henri 
de Briqueville, marquis de La Luzerne. Lorraine, prise de 
Lunéville et Brisach. Italie, combat de la Route et prise 
de Quiers' en 1639. Secours de Casai, siège de Turin 
en 1640. Lorraine, prise de Bar-le-Duc, Poût-à-Mousson, 
Saint-Mihiel, Épinal en 1641 ; passe en Catalogne. Com- 
bat de Lérida en 1642 ; le mestre de camp y est tué. Le 
régiment est réformé. 

jî. La Chapelle-Balou. — Formé, 24 janvier i638, 
par Jean de Tiercelin de Rancé de La Chapelle-Balou. 
Flandre, siège et combat de Saint-Omer. Champagne, 
bataille deThionville en 1639. Italie, siège de Turin en 
1640. Roussillon en 1641. Prise de CoUioure et Perpi- 
gnan en 1642. Catalogne en 1643. Donné, en 1644, à 
l\. àM Saussay. Les débris du corps cédé, 12 février 
1646,' à François-Marie de Lorraine, comte de LillC' 
bonne^ qui le rétablit; siège de Lérida. Flandre, siège de 
Dixmude en 1647, Bataille de Lens, prise de Fumes en 
1648. Passe, en 1649, ^^^^ 1^ P^^^ parlementaire, com- 
bat de Charenton et de Brie*Comte- Robert, retourne 
en Flandre, sièges de Cambrai, Condé. Bataille de Re^ 



Chronologie des corps de troupes à cheval. i55 

thel en i65o. Guienneen i65i, secoursdeCogaac, siège 
des tours de la Rochelle. Siège de Saintes en i652. Ré- 
duction de Bourg, Libourne et Bordeaux en .i653; passe 
en Roussillon, puis en Flandre; secours d'Arras, du 
Quesnoy en i554. Sièges de Landrecies, Condé et Saint- 
Ghislain en i655. Sièges de Valenciennes et la Capelle 
en i656. Prise de Cambrai, Saint- Venant, Ardres, Wa- 
ters, Bourbourg, Mardycken 1657. Sièges de Dunkerque, 
Bergues, Fumes en i658. Licencié en Flandre, 18 avril 
1661. 

72. Linars. — Formé, 24 janvier i638, par le baron 
de Linars. Flandre. Picardie en 1 640. Sièges d'Aire, la 
Bassée et Bapaume en 1641; donné, 14 juillet, à Léon 
d'Aubusson, comte de La Feuillade, Bataille d'Honne- 
court en 1642. AGravelines en 1644. Prise de Cassel, Mar- 
dyck,... en 1645. Prise de Courtrai, Bergues,... en 1646. 
Sièges de la Bassée et Lens en 1647; ^^ mestre d* camp 
est tué devant Lens le 23 septembre. Il n'est plus question 
du régiment. 

73. La Ferté'Sennectère, — Formé, 24 janvier i638, 
par Henri, marquis de la Ferté-Sennectère. Flandre. 
Siège d*Hesdin en 1639. Siège d'Arras, prise de Chimay 
en 1640. Sièges d'Aire, la Bassée et Bapaume en 1641. 
A Calais en 1642. Bataille de Rocroi, prise deThionville 
etSierk en 1643. A Nancy en 1644 et 1645. Prise de 
LoAgwy en 1646. A Courtrai en 1647. Prise d'Ypres, 
bataille de Lens en 1648, En Lorraine en 1649. Combat 
de Ligny en i65o. Prise de Rethel, Mouzon et Sainte- 
Mene^ould en i653. Prise de Clermont-Argonne et de 
Belforten 1654. Flandre, sièges de Landrecies, Condé et 
Saint-Ghislain en i655. Champagne en i656. Prise de 
Montmèdy en 1657, Licencié à Pont-à-Mousson, 9 avril 



Siège et combat d'Arras en 1640. Catalogne, prise de 
Lescouvette, Vais, Constantin, siège de Tarragone, com- 
bat d'Almenas en 1641. Assaut de Tamarit, combat de 
Lérida en 1643. Aflaires de Flix, Mirabel, Cap de Quiers, 
en 1643. Le mestre de camp meurt, ] 3 novembre 1646, en 
Catalogne. Donné, même jour, à Jean Révérend de 
Bougy. Flandre en 1647. Sièges de Landrecies, Dii- 
mude et Lens. Italie en 164^. Flandre en 1649. Prise 
de Guise, bataille de Rethel en i65o. Champagne, Berry 
et Guienne en 1 65 1 . Bataille du ^ubourg Saint- Antoine 
en i632. Guienne en i653. Catalogne en 1654. Prise de 
Villefranche, Roses et Puycerda. Prise de Cap deQuîers, 
CastUlon, Cadagne en 16SS. Donné, 12 mai 1657, au 
marquis de Gonjagues. Licencié la même année en 
Catalogne. 

75. Vitteneuve. Formé, 24 janvier i638, par Claude 
de Murât de Villeneuve, avec sa compagnie de chevau- 
légers, celles de Mellon, Le Féron, Auriac, Sainte-Au- 
laire, Montgaillard, Valavoire et une comp^nle de 
mousquetaires provenant d'Arzilliers. Italie, secours de 
Verceil. Combat de Cencio. Secours de Casât, si^ de 
Cbivasso, combat de ta Route en 1639. Siège et combat 
de Turin en 1640. Prise d'Ivrèe, secours de Cbivasto, 
siège de Ceva, Piannezze, Mondovi, Goni.en 1641. 
Catalogne , affaires de Viltalongua, Martorell, Tamarit 
et Lèridaen 1642. Affaires de Flix, Mirabel M Gap de 
Quiers ea 1643. Combat de Lérida en 1644. Donné A 
M. d*C(ilvoen 164S. Siège de Lèridaen 1647. Uccocié 
après la levée de ce siège. 

76. Beaur égard - Champron. — Formé, 34 janvier 






Chronologie des corps de troupes à cheval. i57 

i638, par M. de Beauregard-Champron. Lorraine. Ita- 
lie, combat de la Route et prise de Quiers en iôSq. Siège 
de Turin en 1640. Affaires d'Ivrée, Chivasso et Coni en 
1641. Prise de Crescentino, Nice et Tortone en 1642. 
Prise de Trino et d'Asti en 1643. Catalogne, siège de 
Roses en 1644; donné, 19 décembre, à Charles de Pas, 
baron de Feuquières; quitte la Catalogne pour la Lor- 
raine en septembre 1645. Prise de Longwy en 1646. 
Italie, siège de Crémone en 1647. ^iège et bataille de 
Crémone en 1648. Champagne en i65o, bataille de 
Rethel. Lorraine en i65i. Licencié en novembre i65a. 

77. Dragons 'étrangers d'Ar^illîers. — Formé, 24 
janvier i638, avec les compagnies étrangères du régiment 
de Saint- Rémy. — Voir «° 23. — Les compagnies fran» 
çaises sont en même temps réparties dans les régi- 
ments de cavalerie, à raison d'une par régiment.— Mestre 
de camp, Alexandre Perrinet, baron d'Arzilliers. Ita- 
lie, secours de Verceil. Combat de Cencio, siège de 
Chivasso, combat de la Route en 1639. Siège de Turin 
en 1640. Affaires d'Ivtèe, Chivasso et Coni en i64i« 
Prise de Crescentino, Nice et Tortone en 1642. Prise de 
Trino et d'Asti en 1643. Prise de Santia et du château 
d*Asti en 1644. Allemagne en 1647. Donné, en 1648, à 
Antoine de Greffain des Fourneaux, Flandre. Sièges de 
Cambrai et Condé en 1649. I^nse de Guise, bataille de 
Rethel, où il est presque détruit en i65o. Réduit, 25 mai 
i65i, à u&e compagnie franche qui, le 6 octobre, sert de 
noyau au régiment de J5rmow-cavalerie- étrangère. — 
Voir n" 220. — Armée de Turenne, combats de Bles- 
neau, Étampes et faubourg Saint-Antoine en i652. 
Champagne, siège de Sainte-Menehould en i653. Prise 
de Stenai, secours d'Arras en 1654. Siège de Landre- 
cies , Côndé et Saint-Ghislain en i655. Siège de 
Valencieimes en 1657. Bataille des Dunes, prise de 






i58 Histoire de la Cavalerie* 

Dunkerque etd'Ypresen i658. Licencié en Flandre, 20 
juillet 1660. La compagnie du mestre de camp, main- 
tenue sur pied, fait partie du secours envoyé en Hongrie 
en 1664; bataille de Saint-Gothard. Le régiment ré- 
tabli, 7 décembre 166 5. Flandre en 1667, prise de 
Lille ; mis en garnison à Menin. Licencié 26 mai 1668, 
excepté la compagnie du mestre de camp. Rétabli 9 
août 1671, à 6 compagnies. Hollande en 1672. Garnison 
d'Utrecht en 1673. Donné, 19 février 1674, à Joseph- 
Alexandre de Nagu, marquis de Varennes. Flandre. 
Bataille de Saint-Denis en 1678. Réformé 8 août 1679, 
sauf la compagnie mestre de camp. Rétabli 7 mai 1682 ; 
Flandre. Donnée 3o mars 1693, à M. du Robin^ et le 18 
octobre suivant à Pierre de Pont, comte de Rennepont, 
qui le conduit en Allemagne. — Passe en Italie en 1696. 
Italie en 1701 ; combats de Carpi et de Chiari. Défense 
de Mantoue en 1702, bataille de Luzzara, combat de 
Borgoforte. Expédition du Trentin, combats de Santa- 
Vittoria, San-Benedetto, prise d'Ivrée-et Verrue en 1703. 
Donné, 26 octobre 1704, au fils du mestre. de camp. 
Bataille de Cassano en 1705. Bataille de Calcinato 
en 1706; le mestre de camp y est tué. Donné, 22 
septembre 1706, à son frère, Claude Alexandre de Pont, 
marquis de Rennepont. Dauphiné en 1707. Passe sur le 
Rhin. Sièges de Landau et Fribourg en 1713. Réformé 
10 juillet 17 14, et incorporé dans Royal-Cravates. 

78. Roquelaure. — Levé, 14 août i638, par Gaston- 
Jean- Baptiste, marquis de Roquelaure. Pyrénées. Rous- 
sillon, siège de Salces en 1639. Italie, secours de Casai, 
siège et combat de Turin en 1640. Picardie, siège de 
Bapaume, bataille de la Marfée en 1641. Bataille 
d'Honnecourt en 1642. Bataille de Rocroi, prise de 
Thionville en 1643. Prise de Gravelines en 1644. Prise 
de Bourbourg, Béthunç,... en 1645. Prise dç Courtrai 






Chronologie dés corps de troupes à cheval, iSg 

en 1646. Prise de la Bassée, Lens et Dixmude en 1647. 
Prise dTpres et de Fumes, bataille de Lens en 1648. 
Défaite des Lorrains, sièges de Cambrai et Condé en 
1649. Guîenne et Catalogne en i65o. Guienne en x65i. 
Siège de Bordeaux en i653. Catalogne en i655. Licencié, 
18 avril 1661, en Catalogne. 

79. La Cîd^ière. — Levé, 14 août i638, par Etienne 
de Chamborant de la Clavière. Flandre. Champagne, 
siège et bataille de Thionville en 1639. Picardie, siège 
et combat d'Arras en 1640. Prise d*Aire, la Bassée et 
Bapaume en 1641. Roussillon, prise de Collioure et 
Perpignan en 1642. Picardie, bataille de Rocroi, prise de 
Tèionville en 1643. Allemagne, bataille de Fribourg, 
prise de Philisbourg, Mayence, Worms, Spire, Germe- 
sheim. Landau en 1644. Bataille de Nordlingen, prise 
d'Heillbronn et Trêves en 1645. En garnison à Phi- 
lisbourg en 1646. Donné, 20 août, à Henri de Foix, 
vicomte de Meille^ à l'exception de la compagnie de La 
Clavière qui demeure compagnie franche, en garnison à 
Philisbourg. Catalogne, siège de Lèridaen 1647. Flandre 
en 1648. Donné, 22 novembre i652, à Michel-François 
du Bouzet, marquis de Marins^ qui, après l'avoir ré- 
tabli, le conduit en Guyenne. Siège de Bordeaux en i653. 
Picardie en i655. Licencié en Picardie 18 avril 1661, 
sauf la mestre de camp maintenue sur pied. Rétabli 7 dé- 
cembre i665. Flandre en 1667. Licencié 24 mai r668. 

80. Bussy de Vair, — Levé, 14 août i638, par Pierre 
Huault de Bussy de Vair, Pyrénées. Prise du château 
d'Estagel, combat Sijeanen 1639. Italie, siège de Turin 
en 1640. Roussillon et Catalogne, affaires de Lescou- 
vette, Vais, Constantin, Tarragone en 1641. Affaires de 
Villalongua, Martorell, Tamarit, Lèrida en 1642. Com- 
bats de Flix et Mirabel en 1643. Licencié 3o août 1644. 



à 






i6o Histoire de la Cavalerie. 

8i. Courvon* — Levé, 14 août i638, par le vicomte 
de Courvon, Flandre. Italie, combat de la Route, prise 
de Quiers en 1639. Siège de Turin en 1640. Siège de 
Coni en 1641. Prise de Trino et Asti en 1643. Incorporé 
1 9 novembre 1 644, dans Saint- Aunetz. — Voir «• 4. 

82. La Mcthe-Houdancourt. — Levé, 14 abût i638^ 
par Philippe de La Mothe-Houdancourt, Flandre* Italie, 
combat delà Route, prise de Quiers en 1639, RoussîUon 
en 1640. Donné, 19 janvier 1642, à un autre membre de 
la famille de La Mothe-Houdancourt ; Catalogne, af- 
faires de Constantin, Tarragone et Alménas. Affai/'es de 
Flix, Mirabel, Cap de Quiers en 1643. Combat de 
Lérida en 1644. Prise de Llorens et Balaguer en 1645. 
Siège de Lérida en 1646. Siège de Lérida et affaire 
d'Ager en 1647. Prise de Tortose en 1648. Cassé i5 jan- 
vier 1649. ^^^ compagnies servent à former deux ré- 
giments nouveaux. — Voir les «°* 178 et 479. 

83. Chanceaux, — Levé, 14 août i638, par M. de 
Chanceaux, cassé à la tête de l'armée de Flandre pour 
voleries et pilleries, par arrêt du conseil d'État, en date 
du 16 octobre de la même année. 

84. Moulinet, — Levé, 14 août i638, par M. de Mou- 
linet. Flandre. Bataille de Thionville en 1639. Licencié 
à la fin de la campagne. 

« 

85. Carabins de Belmont,-— Levé, 14 août i638, en 
Montferrat, par M. de Bel mont, et formé de 4 com- 
pagnies de 5o hommes; désigné quelquefois sous le nom 
de Montferrat, Italie. Combat àt la Route et prise de 
Quiers en 1639. Licencié à la fin de cette campagne. 

86. Magalotti'italien, — Levé, 14 août 'i638, par 



l^V". ». ' '• 



f 



Chronologie des corps de troupes à chevaL i6i 

Pierre Magalotti. Italie. Combat de Cencio, secours de 
Casai, siège de Chivasso, combat de la Route en lôSg. 
Siège de Turin en 1640. Prise de Chivasso, Ceva, Pian- 
nezza, Mondovi, Coni en 1641. Catalogne, combat de 
Lérida en 1642. Italie, prise de Trino et Asti en 1643. 
Flandre, siège de Gravelinesen 1644. Siège de La Mothe- 
aux-Bois ; le mestre de camp y est mortellement blessé 
en juillet 1645. Donné, 6 mars 16461, à Charles de Blan- 
chefort, duc de Créqui ; Italie, prise d*Orbitello et 
Piombino. Catalogne, siège de Lérida, combat d'Ager 
en 1647 ; Italie, siège de Crémone en 1648. Revient en 
Catalogne, siège de Tortose. Guyenne en 1649, Guyenne 
et Champagne, bataille de Rethel en i65o. Flandre 
en i65i. Armée de Turenne, combats de Blesneau, 
Étampes, Saint- Antoine en i652. Guyenne et Cham- 
pagne, siège de Sainte-Menehould en i653. Sièges de 
Landrecies, Condè et Saint-Ghislain en i655. Prise de 
Montmèdy en 1657. Bataille des Dunes, prise de Gra- 
velines, Audenarde, Ypres en i658. Donné, en août 1660, 
au comte de Canaples, frère du précédent. Licencié 
18 avril 1661, sauf la mestre de camp. Rétabli 7 décembre 
i665. Prise de Lille en 1667. Licencié 24 mai 1668. 

87. Dragons-allemands de Rosen. — Levé, 22 jan- 
vier 1 640, par Jean de Rosen. Allemagne, combat sur le 
Weser. Combat de Wolfenbuttel en 1641. Prise d'Or- 
dingen, bataille de Kampen, prise de Nuys, Leichnick, 
Brunswick, secours de Leipzig en 1642. Bataille de 
Duttlingen en 1643. Bataille de Fribourg, prise de Phi- 
lisbourg, Mayence'et Landau en 1644. Prise de Guer- 
xnesheim, batailles de Mariendhal et de Nordlingen, 
prise d'Heillbronn et de Trêves en 1645. Courses en 
Franconie et en Souabe en 1646. Flandre en 1649, siège 
de Cambrai. En garnison à Condè. Champagne en i65o. 
Entièrement détruit à la bataille de Rethtl. 






t 



162 Histoire de la Cavalerie, 



88. Dragons allemands de Goëshriant, — Levé, 20 
mars 1640, par Jean-Baptiste Budes, comte de Go6s- 
briant. Allemagne. Combat de Wolfenbuttel en 1641. 
Prise d'Ordingen, bataille de Kampen en 1642. Siège de 
Rhothweil en 1643 ; le mestre de camp y est tuéi Donné, 
28 mai 1644, à Alexandre de Prouville, marquis de 
Tracy: bataille de Fribourg, prise de Philisbourg, 
Worms, Mayence, Manheim, Landau. Batailles de Ma- 
riendhal et de Nordlingen, prise de Wimpfen, Heill- 
bronn et Trêves en 1645. Siège d'Augsbourg en 1646. 
Combat de Tubingen en 1647. Combat de Zusmarhau- 
sen en 1648. Flandre en 1649. Tracy destitué i*' avril 
i65o : le régiment donné au lieutenant-colonel du Ci^ 
metierre. Rendu, 12 mars i65i, au marquis de Tracy • 
Envoyé dans le Nivernais et le Berry. Armée de Turenne 
en i632, combats de Blesneau, Étampes, Saint- Antoine. 
Champagne, prise de Vervins, Rethel, Mouzon et Sainte- 
Menehould en i653. Flandre, secours d'Arras en 1654. 
Siège de Landrecies en i655; Tracy y est tué le 2 juillet 
d*un coup de mousquet: le régiment est licencié. 

89. Harcourt, ■— Levé, 24 février 1641, par Henri de 
Lorraine, comte d' Harcourt. Italie, affaires d*Ivrée , 
Chivasso, Ceva,... Roussillon en 1642 , prise de Col- 
lioure, Perpignan, Salces. Picardie, bataille de Rocroi, 
prise de Thionville et Sierk en 1643. Lorraine en 
1644. Flandre en 1645; prise de Cassel et Mardyck; 
passé en partie en Catalogne, prise d'Agramont, combat 
de Llorens. En 1646, prise de Courtrai, Bergues en 
Flandre ; siège de Lérida, en Catalogne. Prise de Dixmude 
en 1647. Bataille de Lens, prise d'Ypres et Fumes 
en 1648. Blocus de Paris, combat de Brie-Comte-Robert, 
prise de Cambrai et Condé en 1649. Prise de Guise, 
Mouzon, bataille de Rethel en i65o. Guyenne en i65i. 
Berry en i652, siège de Montrond, bataille de Saint- 



'irj^'^ • 



- 1.'-: 



Chronologie dès corps de troupes à cheval. i63 

Antoine. Roussillon en i653. Battti en 1654 par la gar- 
nison de Puycerda. Catalogne en i655. Picardie, siège 
de Valenciennes en 16 56. Bataille des Dunes, sièges de 
Dunkerque, Menin et Ypres en i658. Licencié en Flan- 
dre 20 juillet 1660. 

90. Coupet. — Levé, 24 février 1641, par M. du Cou- 
pet. Italie. Donné en 1642 à M. t/e Maucomble. Licen- 
cié en Italie à la fin de 1645. 

91. Fresnay. — Levé, 24 février 1641, par M. de Fres- 
nay. Italie. Roussillon en 1642. Donné à M. de Léran* 
Italie en 1643. Licencié à la fin de la campagne. 

92. Montf'italien. — Levé, 24 février 1641 , par le 
mai^tils Monti. Italie. Catalogne en 1642. Italie en 

1649. Licencié après la campagne. 

■ 

93. BeauveaU'liégeois, — Levé, 8 août 1641, par Jac- 
ques du Rivau, marquis de Beauveau. Picardie, siège de 
Bapaume. Bataille de Rocroi, prise de Thionville en 1 643 ; 
passe en Allemagne, bataille de Dûttlingen. Bataille de 
Fribourg, prise de Philisbourg, Worms, Mayence, Man- 
heim et Landau en 1644. Batailles de Mariendhal et 
Nordlingen en 1645; se recrute avec des Croates, et 
prend le titre de Beauveau^Croate. Affaires de Seiliguen- 
stadt, Aschaffembourg, Schorndorf, Dunkespickel, Nord- 
lingen en 1646. Flandre en 1647; défaite des Lorrains, 
quartiers à Courtrai. Bataille de Lens, prise d'Ypres 
et Fumes en '1648; passe en Allemagne. Revient en 
Flandre en mars 1649. Enlevé, 5 mars i65o, au mestre 
de camp et donné au lieutenant-colonel Samuel de 
Beauveau de Vatimont; bataille de Rethel. Donné, 2 avril 
i65i,à Louis de Beauveau d'Espense, frère du précé- 
dent. Chaiïlpagne. Secours d'Arras en 1654. ^^ garni- 






164 Histoire de la Cavalerie. 

son au Quesnoy de ^56 à i658. Bataille des Dunes en 
i658. En garnison à Bergues en lôSg. Licencié 18 avril 
1661. 

94. Haussonville-allemand, — Levé 8 août 1641 par 
le comte d'Haussonville. Allemagne. Lorraine en 1642, 
Allemagne en 1643. Bataille de Nordlingen en 1645, où 
il semble avoir été détruit. 

93. Croates de Raab. — Admis à la solde de France, 
8 août 1641. Allemagne. Picardie en 1642. Bataille de 
Rocroi, prise de Thionville et Sierk en 1643. Flandre, 
prise de Gravelinéfe en 1644. Prise de Cassel, Mar- 
dyck,... en 1645. Donné, 11 janvier i646,àJean de Bar- 
thon, h^Ton àQ MontbaS'Bret ; prise deCourtrai, Ber- 
gues, Dunkerque. Donné, en mai 1647, au chevalîorde 
Chémerault. Siège de la Bassée. Donné, 4 juin 1648. a 
Geoffroy de Barbezières de La Roche-Chémerault^ frère 
du précédent. Prise d'Ypres, bataille de Lens. Prise de 
Cambrai et Condé en 1649. Secours de Mouzon, bataille 
de Rethel en i65o. Champagne en i65i, sous le nom de 
Chémerault-étranger, Donné, 14 septembre, à René 
Lallier^ comte de Saint- Lieu, Bataille du faubourg 
Saint-Antoine en i652. Prise de Vervins, Rethel, Mou- 
zon, Sainte- M enehould en i653. Prise de Stenai, secours 
d'Arras en 1654. Prise de Condé, Landrecies, Saint- 
Ghislain en i655. Siège de Valenciennes en i656. Prise 
de Montmédy en lôSj. Siège de Dunkerque, bataille 
des Dunes en i658. Licencié en Flandre, 18 août 1661, 
excepté la mestre de camp. 

96. Heudicourt, — < Levé, 25 novembre 1641, par 
Michel Sublet d'Heudicourt. Roussillon. Prise de Col* 
lioure, Perpignan en 1642. Picardie, bataille de Rocroi 
en 1643. En garnison à Landrecies de i%4 â 164S; 






Chronologie des corps de troupes à cheval. ï65 



défense de Landrecies. Réformé après la prise de la 
place. 

97. Alais. — Formé, 28 novembre 1641, par Jacques 
de Cambis, baron d'Alais, de 6 compagnies françaises 
tirées du régiment de Gassion — «• 2. — Roussillon. 
Prise de Collioure et Perpignan, combat de Lérida 
en 1642. Affaires de Flix, Mirabel, Cap de Quiers en 
1643. Italie en 1644; retourne en Catalogne, combat de 
Lérida en 1644. Prise de Roses, Llorens et Balaguer en 
1645. Sièges de Lérida en 1646 et 1647. Siège de Tortose 
en 1647. ^^ garnison à Barcelone de 1649 ^ i652. 
Défense de Barcelone en 1 65 1.. Combat de Palamos en 
i653. Donné, au mois d^août, à M. de Léran; passe en 
Guyenne. Licencié à la fin de la campagne. 

98. Grancey. — Levé, 27 janvier 1642, par Jacques, 
comte de Grancey. Armée de Lorraine. Picardie, bataille 
de Rocroi, réduction d'Emmery, Barlemont, Maubeuge, 
Thionville, Sierk en 1643. Flandre, siège de Gravelines 
en 1644. Donné, 22 février 1645, à Claude- Paul de 
Villiers, comte de Beaujeu. Prise de Courtrai, Mar- 
dyck,... en 1646. Défaite des Lorrains, quartiers à 
Courtrai en 1647. Bataille de Lens, prise d'Ypres et 
Furnes en 1648. Secours de Guise, Rethel en i63o. 
Réforme à la fin de i65i. 

99. Maineville. — Levé, 18 juin 1642, par Michel de 
RoncheroUes, marquis de Maineville.' Picardie. Bataille 
de Rocroi, prise de Thionville en 1643. Prise de Grave- 
lines en 1644. Donné, 24 février 1645, à Pierre, marquis 
de RoncheroUes^ cousin du précédent, qui le conduit en 
Allemagne; revient en Flandre pour le siège de la 
Mothe-aux-Bois. Allemagne et Flandre en 1646. Allema- 
gne en 1647. Allemagne et Italie en 1648. Passe en 



•*: Vç;»:- 



i66 



Histoire de la Cavalerie. 



Flandre en 1649; ^^ mestre de camp se démet, 28 mai^ en 
faveur de François de CourseuUes, marquis de Rouvray, 
Siégea de Cambrai et Condé. Secours de Mouzon en i65o. 
Passe en 16S2 à un frère du marquis de Rouvray. Repris 
en 1654 par le premier Rouvray. Picardie en i655. 
Flandre en 1657. Siège de Dunkerque, bataille des Dunes 
en i658. Licencié en Flandre 20 juillet 1660, à l'excep- 
tion delà mestre de camp. Rétabli, 7 décembre i665, par 
le marquis de Rouvray. Prise de Bergues, Fumes, Cour- 
trai, Audenarde en 1667. Licencié 24 mai 1668, sauf la 
compagnie du mestre de camp, qui fait partie des 66 es* 
cadrons de 1669, destinés à fournir des régiments. Ré-^ 
tabli 9 août 1671 par le marquis de Rouvray. Pays-Bas 
en 1672. Le mestre de camp se démet une seconde fois 
en faveur de son frère, avril 1673. Prise de DÎBant, Huy, 
Limbourg, Trêves, combat de Consaarbrlick en 1675. 
Sièges de Condé et Bouchain en 1G76. Réformé 8 août 
1679. 



îoo. Cardinal Maifarin.-- Levé, ii février 1643, pour 
Jules, cardinal Mazarin^ et mis 5 mars sous le commao'» 

« 

dément du mestre de camp-lieutenant, Guillaume de La 
Boè'ssière de Chambors. Armée de Picardie 1643. Alle- 
magne, bataille de Fribourg, prise de Philisbourg et 
Landau en 1644. Bataille de Mariendhal et Nordllngen. 
prise d'Heillbronn et Trêves en 1645. Flandre, prise de 
Courtrai, Bergues, Mardyck et Dunkerque en 1646. 
Prise de Dixmude, La Knoque, Nieufdam et L'Ecluse 
en 1647. Siège d'Ypres, bataille de Lens en 1648 ; Cham- 
bors tué à Lens, est remplacé 20 septembre par François 
Auguste, marquis de Valayoire, Blocus de Paris, coai- 
bat de Charenton, prise de Brie-Comte-Robert, sièges de 
Cambrai et Condé en 1649. Bourgogne, secours de 
Guise, bataille de Rethel en i65o. Donné, 5 février i65i, 
pendant Texil du cardinal Mazarin au mestre de camp- 



i, » 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 167 




lieutenant, marquis de Valavoire. Flandre. Repris 3 fé- 
vrier i65ii paiT le Cardinal Maifaritt. Roussillon en i653. 
Naples, prise de Castellamare en 1654. Prise de Reggio 
et de Pavie en i633. Donné, en i656, au comte de Belin; 
passe en Picardie. Prise de Montmédy en 1657. Bataille 
des Dunes..., en i658. Licencié en Picardie 12 avril 1661 . 
Le cardinal était mort le 9 mars. 

loi. Conti* — Levé, 1 1 février 1643^ par Armand de 
Bourbon, prince de. Conti. Picardie , bataille de Rocroi, 
prise de Thionville. Flandre , siège de Gravelines en 
1644. Prise de Cassel, Mardyck... en 1645. Prise de 
Courtrai, Bergues, Dunkerque en 1646. Siège de la 
Bassée en 1647. Siège d*Ypres, bataille de Lens en 1648 : 
Combat de Brie-Comte- Robert en 1649. P^acé 7 avril 
sous les ordres d'un mestre de camp-lieutenant, Henri 
de Taillefer des Barrières ; passe en Lorraine : envoyé 
de là dans le Berri; devient rebelle; cassé 20 janvier 
i65o; suit le parti du prince de Condé. Rétabli i3 mars 
1654; armée de Catalogne. Passe en Italie en i656, siège 
de Valencia. Incorporé en 1660 dans Conti-étranger. 
— Voir le «° 268. 

102, Couvoriges, — Levé, 11 février 1643, par An- 
toine de Stainville, comte de Couvonges, pour tenir gar- 
nison à Casai. Prise de Trino. Prise de Santia et du 
château d'Asti en 1644. Prise de Vigevano, combat de la 
Mora en 1645. Catalogne en 1646. Incorporé 17 juin 
dans le régiment de Gesvres.. — Voir «° 59. 

io3. Sully. — Levé, 11 février 1643, par le marquis 
de Sully. Picardie, bataille de Rocroi. Donné, 22 février 
1 644, à Louis de Béthune, comte de Charost, Flandre, 
siège de Gravelines. Donné 11 septembre 1646 à Fran- 
çois de La Rochefoucauld, prince de Marsillac, Siège 






i68 Histoire de la Cavalerie. 

d'Ypres en 1648. Passe au parti parlementaire en 1049 , 
combat de Brie-Comte- Robert. Licencié 3 avril. 

104. MaroUes, — Levé, 18 avril 1643, par Joachim de 
Lénoncourt, marquis de MaroUes. Picardie , bataille de 
Rocroi, prise de Thion ville. Licencié en janvier 1644. 

io5. Croates de Wumberg. — Admis à la solde de 
France 18 avril 1643. Picardie; bataille^de Rocroi. Li- 
cencié à la fin de la campagne. 

*■ 

106. Comte d Auvergne. — Levé, 3o juin 1643, par le 

comte d'Auvergne. C'est le premier régiment levé sous 
Louis XIV. Licencié la même année. 

107. La Reine-mère, — Levé, 4 juillet 1645, pour Anne 
d'Autriche. Devenu la Reine-cavalerie. 

108. Baltha^ard-croate, •— Créé i3 août i643, — De- 
venu Royal-Cravates. 

109. Noailles. — Levé, 12 septembre 1643, par Anne, 
comte de Noailles. Licencié la même année. Rétabli 
26 juin i65o. Réduction de Bordeaux; passe en Cata- 
logne, où il est licencié à la fin de i652. 

1 10. Oelim-allemand. — Admis à la solde de France 
en octobre 1643. Allemagne, bataille de Diittlingen. 
Batailles de Mariendhal, Nordlingen en 1645. Flandre 
en 1647. Allemagne en 1648. Flandre en 1649. Suit la 
fortune de Turenne en i65o. Bataille de Rethel. Liam- 
cié i3 février i65i. 

1 1 1 . Scherpfengel-allemand, — Admis à la solde de 
France ea octobre 1643. Allemagne. Détruit à Dûtt- 

lingen. 



i^ .'^:t'*..>' 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 1 69 ' 

112. Wittgenstein-allemand, -^ Admis à la solde de 
France en octobre 1643. Allemagne, bataille de Dutt- 
lingen. Bataille de Nordlingen en 1645 ; il y est détruit. 

1 13. Dragons-allemands de Dolhross, — Admis à la 
solde de France en octobre 1643. Allemagne ; détruit à 
Dûttlingen. 

114. L'Altesse. — Levé, sous ce nom, 3i décembre 
1643, pour Gaston, duc d'Orléans : mestrc de camp-lieu- 
tenant. Ferry de Choiseul, vicomte âJHôtel. Flandre, 
siège de Gf avelines en 1644. ^rise de Cassel, Mardyck... 
en 1645. Donné cette année au baron de Choiseul- 
Beaupré, Prise de Courtrai, Bergues..., en 1646. Donné 
6 juin 1647 ^ Charles, comte de Brancas; siège de Lens. 
Prise d'Ypres, bataille de Lens en 1648. Blocus de Paris, 
sièges de Cambrai et Condé en 1649. Bataille de Rethel 
en i65o. Donné 4 janvier i65i à Charles-Martin, mar- 
quis de Crèvecœur, Flandre. Italie en i653. Combat de 
la Bormida en 1654. Flandre en i658; bataille des 
Dunes... Licencié en Flandre i3 février 1660, après la 
mort du frère de Louis XI IL 

1 1 5. Maffarin-français.^ Leyé, 5 mars 1644, pour 
le cardinal Mazarin, par Antoine de Brouilly, marquis 
de Piennes. Allemagne, bataille de Fribourg, prise de 
Philisbourg,... bataille de Nordlingen en 1645 ; le mar- 
quis de Piennes y est blessé, prise de Dunkespiel, Heill- 
bronn et Trêves. Lorraine, prise de Longwy en i646, 
Champagne en 1647. Garnison d'Ardres de 1648 à i65o. 
Bataille de Rethel en i65o. Donné, i5 février i65i,au 
marquis de Piennes, et envoyé à Pignerol pour y tenir 
garnison. Donné, 1 1 avril 1 63 5, à un frère du marquis de 
Piennes. Repris, 3o avril 1659, parle marquis. Licencié 
à Pignerol, 20 juillet 1660. 

ni. 10 



lyo Histoire de la Cavalerie, 

ii6. GriWf-iWitfif .— Levé, 6 mars 1644, par N. Gritti. 
Âlletnagne, bataille de Fribourg, prise de Philisbourg... 
Donné, 3o mai 1645, à Cornelio, marquis Bentivoglio. 
Bataille de Nordlingen, prise d'Heillbronn et de Trêves ; 
passe en Catalogne en novembre. Siège de Lérida en 
1646 ; passe en Italie, prise de Piombino, y reste en gar- 
nison. A Piombino et Porto-Longone en 1647. Bataille 
de Crémone en 1648. Catalogne en 1649. Donné, 10 juil- 
let, à Joseph de Pinos. Défense de Barcelone. A Barce- 
lone en i65o et i65i. Réformé à la tin de i63i* 

11'^, Ma^arin-étranger»'^ Lewé^ 5 août 1644, pour 
le cardinal Mazarin, par Artus de Gouflîer, duc de Roan- 
nej. Flandre, siège de Gravelines. Bataille de Lens, 
prise de Fumes en 1648. Blocus de Paris. Siège de Cam- 
brai et Condé en 1649. Donné, i5 février i65i, à Phi- 
lippe de France, duc d'Anjou, et mis sous le nom de Duc 
d* Anjou-étranger . Roussillonen 1 652. Catalogne en 1654. 
Incorporé à la fin de la campagne, à Barcelone, dans 
le régiment français du duc d^ Anjou, devenu Orléans- 
cavalerie. 

118. Lantillac. — Levé, i5 août 1644, par M. de Lan- 
tillac. Flandre. Donné, 10 août 1646, à Henri Roger du 
Piessis, comte de La Rocheguyon. Licencié en Flandre 
à la fin de la campagne de 1648. 

1 19. Pont de Gaut'italien, — Levé, i5 août 1644, par 
Pierre, chevalier du Pont de Gaut, Flandre, prise de 
Cassel, Mardyck... en 1645. Passe en Catalogne en 
novembre. Siège de Lérida en 1646. Siège de Lérida, 
combat d'Ager en 1647. Siège de Tortose en 164^). 
Donné, 16 juin i65i, a Louis, marquis de Saint^Ger^^ 
main'Apchon. Flandre. Champagne en i653, siège de 
Sainte-Menehould. Licencié en Champagne, ao iulliet 
1660. 



^V^ .-*' 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 171 

120. Erlach-allemand.'^ Levé, 4 octobre 1644, par 
Jean-Louis d'Erlach. Armée d'Allemagne. Flandre, ba- 
taille de Lens en 1648. Donné, 10 février i65o, à Jules, 
comte d'Hollach; suit le prince de Condé; cassé, 20 jan- 
vier, et rétabli, 3o octobre i65ô. Lorraine en i65i. 
Retourne au parti du prince de Condé en i653. Rentre 
au service du roi, 7 novembre i6Sg, Licencié, 20 juillet 
1660. 

121. Mas^arin-italien. -^ Levé, 21 octobre 1644, po^^ 
le cardinal Mazarin, par François-Marie, comte de Bro- 
glio; armé de carabines. Catalogne, prise de Roses et 
Balaguer, combat de Llorens en 1 648. Siège et combat 
de Lérida en 1646. Siège de Lérida, affaires d'Age r et 
de Constantin en 1647. Siège de Tortose en 1640. Blo- 
cus de Paris, combat de Charenton, défaite des Lorrains, 
sièges de Cambrai et Condé en 1649. Donné, n mars 
i65o, à Carlo, comte de Broglio ; passe en Guyenne, 
réduction de Bordeaux. Envoyé en Champagne, bataille 
de Rethel. Donné, 4 septembre i65i, en propriété au 
comte de Broglio, Flandre. Champagne, prise de Re- 
thel et Mouzon en i653. Prise de Stenai, secours d'Arras 
en 1654. Italie, prise de Bersello et Pavie en i655. Siège 
de Valencia en i656 ; Broglio y est tué. Donné, 24 juil- 
let, au Prince Alméric d'Esté. Siège d'Alexandrie en 
1657. Sièges de Valencia et de Mortara en 1 658. Licencié 
en Italie, 20 juillet 1660. 

122. Pomare^italien, — Levé, 11 février 1645, par 
Prosper de Gonzague, marquis de Pomare. Italie, siège 
d'Orbitello en 1646. Catalogne et Italie, siège de Cré- 
mone en 1647. Licencié en 1648. 

123. Dur OS' allemand, —Levé, 25 février 1645, par 
N. de Durfort, comte de Duras, neveu de Tu renne. Aile- 






II 
l 

I 

\ 



172 Histoire de la Cavalerie. 

• 

magne, bataille de Mariendhal. Donné, 22 février 1646, 
au comte de Rau^an^ frère du précédent. Flandre 
en 1647. Allemagne en 1648; est désigné quelque- 
fois sous le nom de Dragons de Turenne, Rentré en 
France en mars 1649. Licencié et incorporé cette année 
dans le régiment de Turenne, 

124. Elbœuf.-^ Levé, 25 février 1645, par Charles de 
Lorraine, duc d*Elbœuf. Allemagne, bataille de Nord- 
lingen, prise de Trêves. Flandre, prise de Courtrai, 
Bergues,.,. en 1646. Prise d'Ypres, bataille de Lens en 
1648. Passe dans le parti parlementaire. Combat de 
Brie-Comte-Robert. Licencié, 3 avril 1649. 

125. Cœuvres. — Levé, 25 mars 1645, par François- 
Annibal d'Estrées, marquis de Cœuvres. Flandre, prise 
de Cassel, Mardyck... Prise dei Courtrai, Bergues,... en 
1646. Prise de Dixmude, la Bassée, Lens en 1647. Cata- 
logne, siège de Tortose en 1648. Flandre, secours de 
Vervins en i65i. Quartiers à Soissons. Appelé en i652 
en Bourgogne pour surveiller la garnison condéenne de 
Seurre. Champagne, prise de Rethel, Mouzon etSainte- 
Menehould en i653. Prise de Stenai, secours d'Arras, 
siège du Quesnoy en 1654. Sièges de Landrecies, Condé 
et Saint-Ghislain en i655. Sièges de Valenciennes et la 
Captlle en i656. Prise de Cambrai, Saint- Venant, Ar- 
dres, la Mothe, Mardyck en 1657. Bataille des Dunes, 
prise de Dunkerque, Bergues, Dixmude en i658. Licen- 
cié en Flandre, 18 avril 1661. 

126. Gamaches-allemand, ^^ Levé, 29 mars 1645, par 
Nicolas-Joachim Rouhault, marquis de Gamaches. Alle- 
magne, bataille de Nordlingen, prise d'Heillbronn et de 
Trêves. Flandre, prise de Dunkerque en 1646. Prise de 
la Bassée en 1647. Bataille de Lens, prise d'Ypres et 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 178 

Fumes en 1648. Licencié en Flandre à la fin de la cam 
pagne de i65o. 

izy. Prince Maurice. — Levé, 18 juin 1645, par Mau- 
rice de Savoie. Italie, prise de Vigevano et de la Rocca, 
combat de la Mora. Licencié en février 16S2. Passe au 
service du prince de Condé en Guyenne. 

128. Bonickhausen-allemand. ^htwé^ 14 juillet 1645, 
par Lothaire, baron de Bonickhausen. Allemagne. 
Donné, 22 juillet 1647, à Claude d'Eltouf de Pradlnes, 
baron de Sirot. Passe en Flandre. Siège de Lens, ba- 
taille de Lens en 1648. Licencié en février i65o. 

129.. Esclainvilliers. — Levé, i5 octobre 1645. — De- 
venu le régiment du Commissaire général. 

1 3o. Dragons-étrangers du Cardinal. — Levé en Al- 
lemagne à la fin de 1645. Mestre de camp-lieutenant, 
François de Lopis de Montdevergues. Flandre en 1648. 
Converti, 23 mai 1649, eix régiment de cavalerie, sous le 
titre de Majarin-étranger deuxième. Sièges de Cambrai 
et Condé. Montdevergues devient mestre de camp en 
pied, 16 mai x65i. Rétabli, 3 février i652, à la rentrée 
de Mazarin aux affaires, sous le titre de Son Éminence; 
mestre de camp lieutenant Balthasar de La Cardonnière, 
Combat de Blesneau, Étampes, Saint-Antoine. Sièges de 
Rethel et Mouzon en i653. Prise de Stenai et Clermont- 
en-Argonne, secours d'Arras, siège du Quesnoy en 1654. 
Sièges de Landrecies, Condé et Saint-Ghislain en i655. 
Siège de Valenciennes en i656. Donné, 7 février 1657, 
au comte de La Feuillade^ qui le conduit en Italie. 
Siège d'Alexandrie. Flandre en i658, bataille des Dunes. 
Licencié en Picardie, 1 2 avril 1 66 1 . 

in. 10. ' 



••.• -r^^; 



174 Histoire de la Cavalerie. 

i3i. Palluau,'^ Levé, 20 mai 1646, par Philippe de 
Glérambaut, comte de Palluau ; prend, 3o mai, le titre 
de Mestre de camp général. Flandre, siège de Courtrai. 
Prise de Dixmude, la Knoque, Nieufdam, T Écluse en 
1647. Prise d*Ypres, bataille de Lens en 1648.. Prise de 
Guise, bataille de Rethel en i65o. Affaires de Blesneau, 
Etampes et bataille du faubourg Saint-Antoine où il se 
distingue; poursuite des Lorrains en i652. Cesse de 
porter le titre de mestre de camp général, 3i août i653, 
prend le nom de Clérambaut. Siège de Sainte -Mené- 
hould. Prise de Stenai en 1654. Siège de Landrecies, 
Condé et Saint-Ghislain en x655. Siège de Valenciennes 
en i656. Champagne en i658. Licencié en Champagne, 
10 avril 1661. 

i32. Quérieu. — Levé, 26 août 1646, par François 
Gaudechard, marquis de Quérîeu, sur le pied de 4 com- 
pagnies. Italie. Catalogne et Italie en 1647. Licencié, 
27 mars 1648, en Catalpgne, à l'exception d'une compa» 
gnie qui est donnée au cardinal de Sainte-Cécile, frère 
de Mazarln. — Voir le «° 145, 

i33. Coudray^Montpensier,-^ Lewé^ 12 octobre 164Ô, 
par Henri d'Escoubleau, marquis du Coudray-Montpen- 
sier. Flandre, sièges de la Bassée et de Lens en 1647. 
Bataille de Lens, prise d'Ypre» et de Fumes en 1648. 
Sièges de Cambrai et de Condé; passe en Guienne en 
novembre 1649. Réduction de Bordeaux; appelé en 
Champagne, bataille de Rethel en i63o. Siège de Lan- 
drecies, Condé et Saint-Ghislain en i655. Siège de Va- 
lenciennes en i656. Prise de Montmédyen 1657. Siège 
de Dunkerque, bataille des Dunes en i638. Licencié en 
Flandre 18 avril 1661. 

i34.. Bourlemont. — Levé, j3 novembre 1646, par le 









Chronologie des corps de troupes à cheval. ïjS 

chevalier de Bourlemont. Flandre. Donné, 27 février 
1647, à Nicolas d'Anglure, comte de Bourlemont, frère 
du précédent. Champagne en 1654. Garnison d'Emmery 
en 1 65 5. Picardie en i656. Champagne en 1657. Garni- 
son de Béthune en 1660. Donné, au mois d'août, au fils 
du mestre de camp. Licencié 18 avril 1661. 

i35. Aguilar-cataîan. — Levé, 6 janvier 1647, P^"* 
Joseph de Margarit, marquis d'Aguilar. Catalogne, siège 
de Lérida. Désigné quelquefois sous le nom de Margarit. 
Siège de Tortose en 1648. A Barcelone en i65i et i652. 
Siège de Girone, combat de Bordilly en i653. Prise de 
Villefranche et Puycerda en 1654. Combat du Cap-de- 
Quiers, secours de Solsone en i655. Réduit à une com- 
pagnie franche 29 novembre i658. 

i36. nies-catalan. — Levé, 6 janvier 1647, devenu 
Royal-Navarre. 

m 

9 

iSy. Marins.— Levé, 25 mars 1647, par Michel-Fran- 
çois du Bouzet, marquis de Marins. Catalogne, siège de 
lérida, prise d'Ager, siège de Tortose en 1648. Réduit 
à une compagnie franche à la fin de cette campagne. 
Cette compagnie entre, le 22 novembre i652, comme 
mestre de camp, dans le régiment créé La Clavière — 
n° 70 — dont le marquis de Marins obtient le comman- 
denîent. 

i38. Seyron. — Levé, 24 avril 1647, par Jean de Sey- 
ron. Italie, sièges de Casalmaggiore et Crémone. Ba- 
taille de Crémone en 1648. Rentre en France en 1649^^ 
et son nom disparaît dans les troubles de la Fronde. 

iSg. Rouanette, — Levé, 6 juillet 1647, par Gaspard 
de Michal de Rouanette. Flandre, sièges de la Bassée et 






176 Histoire de la Cavalerie, 

■ II---- - ■ ■_!. ^ 

de Lens.' Donné, en 1648, à François de Vaudetar, mar- 
quis de Persan, Réformé 20 janvier i65o, le mestre de 
camp étant passé dans le parti du prince de Condé avec 
une faible partie de ses soldats, qui combattent à Rhetel. 
Les autres défendent la ville de Montrond en Berry, et 
sont licenciés 24 octobre i65i. 

140. Vidante d'Amiens. — Levé, 10 juillet 1647, par 
Henri- Louis d'Albert d'Ailly,vidame d'Amiens. Flandre, 
sièges de la Bassée et Lens. Bataille de Lens^ prise d'Ypres 
et de Fumes en 1648. Bataille de Rethel en i65o. Lor- 
raine en i65x. Picardie en 16S2, Donné, x" aoCit, a 
Charles d'Albert d'Ailly, chevalier de Chaulnes, frère du 
précédent. Licencié en i656. 

141. Clère, — Levé, 10 juillet 1647, par Charles Mar- 
tel, comte de Clère. Flandre, sièges de la Bassée et de 
Lens. Prise d^Ypres, bataille.de Lens en 1648. Sièges de 
Cambrai et Condé en 1649. Guienne en i65o. Réduction 
de Bordeaux. Appelé en Champagne, bataille de Rethd. 
Guienne en i65i. Secours de Cognac. Passe dans le Ni- 
vernais et dans le Berry. Licencié en Berry en i653. 

142. Créqui'français, — Levé, 16 décembre 1647^ par 
François de Blanchefort, marquis de Çréqui. Italie. Li* 
cencié à la fin de la campagne de 1648. 

143. Estrades» — Levé, 12 février 1648, par Godefroy, 
comte d'Estrades. Italie. Picardie en i65i. Retourne en 
Italie en i652. Catalogne en i655. Licencié en 1657 en 
Catalogne. 

144. Romainville. — Levé, 12 février 1648, par M. de 
Romainville. Italie. Bourgogne en i65o. Champagne, 
bataille de Rethel. Picardie en i65i. Donné, i5 sêp- 






*^Vr^^ T ^"^ . 



V**> 



Chronologie des corps de troupes à ch^al. 177 

' ■ .1 . 1,. ■ , „ 

tembre, à Jean-Baptiste de Monchy, marquis de Mont^ 
cavrel. Combats de Blesneau, Étampes et faubourg 
Saint- Antoine en i652. Prise de Vervins, Rethel, Mou- 
zon, Saintc-Menehould en i653. Passe en Alsace, prise 
de Thann et de Brisach. Picardie en 1654. Secours d*Ar- 
ras. Siège du Quesnoy, sièges de Landrecies, Condé et 
Saint-Ghislain en i655. Siège de Valenciennes en i656. 
Prise de Saint-Venant, Ardres, la Mothe en lôSj. Ba- 
taille des Dunes, prise de Dunkerque, Bergues, Grave- 
lines en i658. Licencié en Flandre 18 avril 1661, sauf la 
compagnie du mestre de camp. Rétabli 7 décembre 166 5. 
En JHsace en 1666 dans Parmèe de Monsieur. Licencié 
24 mai 1668. 

145. Cardinal de Sainte-Cécile.— Levé ^ 1 3 février 1648, 
pour Michel Mazarin, cardinal-archevêque de Lyon, 
par Charles, marquis de La Fare, La compagnie mestre 
de camp provenait du régiment de Quérieu — iro ï32. 
Catalogne, siège de Tortose, quartier à Roses. Donné, 
26 mai 1649, au marquis de La Fare. Garnison de Bar- 
celone en i652. Réduit à 3 compagnies en i653. Garni- 
son de Girone, siège de Villefranche en 1654. Le mestre 
de camp meurt 18 février; le régiment est réformé; la 
compagnie mestre de camp est versée, avec ses timbales, 
dans le régiment de Toiras — n« 46 — et plus tard, en 
i665, dans Orléans-cavalerie. 

146. Moustaros-catalan. — Levé, i3 février 1648, par 
M. de Moustaros. Catalogne. Donné, en 1649, ^^ comte 
de Roussillon. Guienne en i652. Licencié à la fin de 
cette campagne. — Voir Berry-cavalerie. 

147. Du Tbr/.— Levé, i3 février 1648, par M. du Tort. 
Catalogne. Licencié en 1649. 






178 Histoire de la Cavalerie. 

148. Montécler, — Levé, i3 février 1648, par Louis, 
chevatîer de Montécler. Garnison de DouUens. Donné, 
en octobre i65o, à M. de Coret. Champagne, bataille de 
ftethel. Licencié après la bataille. 

149. Ravenel, — Levé, i3 février 1648, par Edmond- 
Gaston de Ravenel, marquis de La Sablonnière, Flandre, 
secours de Mouzon en i65o. Donné, i^' décembre i65i, 
à Jean de Barthon, baron de Montbas-Bret, Bataille du 
faubourg Saint-Antoine en i652. Le mestre de camp 
cède le régiment à un de ses neveux^ 3o juillet. Flandre. 
Licencié en 1654. 

i5o. Beauvisé, — Levé, i3 février 1648, par M. de 
Beauvisé. Flandre. Donné en i65o à M. de Château- 
neuf. Champagne. Licencié après la bataille de Rethel. 
Rétabli en janvier i655. Picardie. Donné, en i658, à 
M. ô^Espinay. Bataille des Dunes. Licencié après la cam- 
pagne. 

i5i. Beaumont. — Levé, i3 février 1648, par N. de 
Beaumont. Allemagne. Licencié à la fin de la campagne. 

i52. Saarbruck'allemand. — Levé^ i3 février 1648, 
par le comte de Nassau-Saarbrtick. Flandre; le colonel 
est tué à la bataille de Lens. Doiiné au colonel Bambach, 
Licencié après la campagne. 

i53. BouchenaU'Waîlon. — Levé, i3 février 1648, par 
M. de Bouchenau. Allemagne. Licencié à la fin de la 
campagne. 

154. Digbx-angîais. — Formé, 8 mai 1648, avec dc> 
émigrés anglais par Georges, comte Digby de Bristol. 
Flandre, bataille de Lens, prise d'Ypres et de Fumes 
Licencié après la campagne. Rétabli i3 août i652. 



^i T^,-.- 
X^-- 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 179 
• 

Guienne, réduction de Bordeaux. Alsace en i633, prise 
de Belfort, Secours d^Arras, prise du Quesnoy en i655. 
Italie en i655. Licencié en Italie 12. décembre 1659. 

i35. Grandpré, — Levé, 9 juillet 1648, par Charles- 
François de Joyeuse, comte de Grandpré. Flandre, prise 
de Furnes. Cassé %o janvier i65o, pour rébellion du 
mestre de camp; rétabli 26 février, par Jaan-Armand 
de Joyeuse , chevalier de Grandpré , frère du précé- 
dent, qui prend le nom de comte de Joyeuse, Cham- 
pagne, prise de Guise, bataille de Rethel. Prise de Re- 
thel et de Mouzon en i653. Prise de Liège, Virton, 
Stenai, Clermont-Argonne en 1654. Sièges de Landre- 
cies, Condé, Saint^Ghislain en i655. Siège de Valen- 
ciennes en i656. Prise de Monlmédy en 1657 ; bat à Sil- 
lery la garnison de Rocroi surprise dans une course. Siège 
de Dunkerque, bataille des Dunes en i658. Li(?encié en 
Flandre 18 avril 1661, excepté la mestre de camp. Rèta^ 
bli 7 décembre i665. Prise de Tournai, Douai, Lille 
en 1667, Réformé 18 décembre 1667, excepté la com- 
pagnie du mestre de camp, qui est complétée à 100 
hommes, 26 mai 1668, et fait partit des G6 escadrons 
réservés pour la formation de nouveaux régiments. Ré- 
tabli 9 août 1671. Armée de Turenne en 1672, prise de 
Rees, Arnheim, Skenke, Nimègue, Grave, Bommel, 
Course en Westphalie. Prise d'Unna en 1673. Donné, 
en 1674, à Louis -François du Parc, marquis de Locma-* 
ria. Allemagne. Meuse, prise de Dinant, Huy, Limbourg 
en 1675. Combat de Kokersberg en 1676. Sièges de Va- 
lenciennes et de Saint^mer, bataille de Casse! en 1677. 
Sièges de Gand et Ypres, bataille de Saint- Denis en 
1678. Réformé 8 août 1679; la compagnie mestre d^ 
camp est incorporée dans lés cuirassiers du Roi. Rétabli 
I S janvier 1684, siège de Luxembourg; y reste en gar- 
rxison* Camp de Flandre en 16S6. Flandre en 1689, 









i8o Histoire de la Cavalerie. 

Combat de Walcourt. Moselle en 1690. Siège de Mons, 
combat de Leuze en 1691. Siège de Namur, bataille de 
Steenkerque en 1692, Le mestre de camp se démet 3o 
mars 1693. Il n'a pas été possible de déterminer le nom 
de son successeur, et par suite, la destinée finale de ce 
corps, qui est certainement continué par l'un des régi- 
ments qui font leur apparition ici dans Tannée 1693 et 
suivantes. 

i56. Harcourt, Levé, 9 juillet 1648, par le chevalier 
d'Harcourt. Flandre, siège de Fumes. Licencié après la 
campagne. 

157. Ret^* *— Levé dans les premiers jours de jan- 
vier 1649, pour le Parlement, par Jean-François de 
Paule de Gondi, abbé de Retz, coadjuteur de Paris, 
évêque in partibus de Corinthe : mestre de camp-lieu- 
tenant Renaud, chevalier de Sévigné, beau-frère de la 
marquise. 11 fut désigné plaisamment sous le nom de 
régiment de Corinthe, et aussi sous celui de régiment 
d^s Portes cochères, parce que chaque hôtel de Paris dut 
fournir un cavalier. Ce corps fit, le 28 janvier^ du côté de 
Longjumeau, une de ces sorties si chères aux Parisiens, 
et fut battu à plates coutures par le prince de Condé, qui 
appela cette affaire : La première aux Corinthiens. Le 
régiment ne rechercha pas l'occasion de recevoir une 
seconde épître, et fut licencié 3 avril suivant. 

1 58. Noirmoutiers. — Parlementaire comme le précé- 
dent, levé en même temps que Retz et les quatre sui- 
vants, par Claude de La Trémouille, marquis de Noir- 
moutiers. Combat de Brie- Comte- Robert. Licencié 
3 avril. 

iSg. Beaijfbrt^ — Parlementaire. Levé par François 



.^''fT*' 



Chronologie des corps de troupes à cheval, i8i 

de Vendôme, duc de Beaufort : Combat deCharenton. 
Licencié fin d'avril. 

i6o. Bouillon. — Parlementaire. Levé par Frédéric- 
Maurice de La Tour, duc de Bouillon. Combat de Brie- 
Comte-Robert. Licencié fin d'avril. 

i6i. Rieux, — • Parlementaire. Levé par le comte de 
Rieux. Combat de Brie-Comte-Robert. Licencié 3 avril. 

162. Libremont. — Parlementaire. Levé par M. de 
Libremont. Licencié 3 avril. * 

i63. Chémerault — Levé, 8 janvier 1649, par Charles 
de Barbezières, comte' de Chémerault. Flandre. Incor- 
poré après la campagne de i65o dans Chémerault- 
étranger, — «° gS. 

164. Roannè{. — Levé, 12 janvier 1649, par Artus de 
Gouffier, duc de Roannèz. Flandre," sièges de Cambrai 
etde Condé. Guyenne, réduction de Bordeaux en i65i. 
Sert en Poitou en i652 et i653 et y est licencié fin 
de i653. 

i65. Amilly, — Levé, 16 janvier 1649, sur le pied 
de 10 compagnies, par Jean, marquis d' Amilly, qui le 
cède, 16 février, à Antoine du Bec-Crespin, comte de 
Moret. Flandre, siège de Condé. Prise de Guise, ba- 
taille de Rethel en i65o. Catalogne en i65i. Flandre, 
sièges -de Landrecies, Condé, Saint-Ghislain en i655. 
Siège de Valenciennes en i656. Garnison de Mardyck 
en 1657. Bataille des Dunes, sièges de Dunkerque,... 
en i658. Le mestre de camp est tué devant Gravelines, 
i3 août i658, et le régiment est licencié. 

m. Il 



^►J" 



i82 • Histoire de la Cavalerie, 

i6ô. Renneville, — Levé, i6 janvier 1649, par Joachim 
Godet de Renneville. Affaires de Paris. Flandre. Cham- 
pagne, bataille de Rethel en i65o. Flandre en i65i. 
Combats d'Étampes, de Saint-Antoine et de Vitry en 
i652 ; le mestre de camp est tué en novembre; le régi- 
ment est donné à M. de Paloiseau. Licencié après la 
campagne de i653. Rétabli à 6 compagnies en i655. 
Picardie, en i656. Licencié après cette campagne. 

167. £'«^/»Vm. — Levé, 17 janvier 1649, pour le parti 
rebelle, au nom d'Henri-Jules de Bourbon, duc d'En- 
ghien, fils du prince de Condé. Devenu Bourbon- 
dragons. 

i68. Vendôme. — Levé, 17 janvier 1649, pour le parti 
tebelle, par César, duc de Vendôme. Licencié même 
année. 

169. Du Tôt. — * Levé, 18 janvier 1649, par Charles- 
Henri Du Tôt. Flandre, sièges de Cambrai, Condé, 
Maubeuge. Licencié après la campagne. 

170. Pompadour. — Levé, 20 janvier 1649, P^^ Jean, 
marquis de Pompadour. Sert en Limousin. Licencié 
après les troubles, même année. 

171. Laurière.-— Levé, 20 janvier 1649, par Charles- 
Élie de Pompadour de Laurière. Sert en Limousin. 
Licencié après les troubles. 

172. Pardaillan, — Levé, 22 janvier 1649, par Alexan- 
dre de BeauJéan de Parabère, comte de Pardaillan, pour 
tenir garnison à Barcelone. En Guyenne en i65o, puis 
en Champagne, bataille de Rethel. Guyenne en U02. 
Licencié à la fin de 1634. 



v 



« 

Chronologie des corps de troupes à cheval, i83 

173. Vieux- Maisons. — Levé, 22 janvier 1649, par 
PhUîf^e de Vieux^Maisons de Sainte Colombe. Cham- 
pagne. Licencié même année.' 

174. Matignon,-^ Levé, 25 janvier 1649, par François 
de Goyon, comte de Matignon. Sert en Normandie. Li- 
cencié après les troubles . 

175. Cormesnil. — Levé, 25 Janvier 1649, P^^ M- ^^^ 
Cormesnil, pour tenir garnison à Évreux. Licencié après 
les troubles. 

176. Marey. — Levé, 27 janvier 1649, par Guillaume 
Rouxel de Médavy, comte de Marey. Combat de Brie- 
Comte-Robert. Flandre, siège de Condé. Bourgogne 
en i65o; secours de Mouzon; bataille de Rethel. Licen- 
cié après cette bataille, décembre i65o. 

177. Quincé, — Levé, 10 février 1649, P^^ Joachim, 
comte de Quincé. Flandre, siège de Condé. Licencie à 
la fin de i65o. 

178. Foucauld. — Formé, 23 février 1649, par An- 
toine de Foucauld, de la moitié du régiment, — w^ 82,— 
du maréchal de La Mothe-Houdancourt qui venait "de 
passer dans le parti rebelle : à' Tarmée de Catalogne. 
Incorporé par ordre du 4 juin i65i, dans Créqui, qui 
est rétabli pour François de Blanchefort, marquis de 
Créqui, sous le nom de Créqui-français, â la daté 
du 20 novembre i65i. Foucauld reste mestre de 
camp-lieutenant. Guyenne. Italie en i652. Guyenne 
en i653. Italie en i655. Donné, 9 avril i655, à Fou- 
cauld. Picardie, siège de Valenciennes en i656. Italie, 
secours de Valencia, prise de Varas et de Novi en 1657. 
Sièges de ,Valencia et Mortara en i658. Licencié en 



184 Histoire: de la Cavalerie, 



Italie 18 avril 1661, à Texception de la compagnie d'An- 
toine de Foucauld. Rétabli 7 décembre 166 5, sous le 
nom de Foucauld. Rousfsillon en 1667. Garnison de 
Rodez en 1668 : licencié 24 mai, sauf la mestre de camp, 
qui figure dans la liste des 66 escadrons du 26 février 
1670. Rétabli 9 août 1671, avec là compagnie de Fou- 
cauld, dont il était capitaine-lieutenant, par Jean-Ray- 
mond de Villardis, comte de Quinson. Hollande en 1672. 
Alsace en 1674, combats de Seintzheim, Ensheim et 
Mulhausen, Combats de Turckheim et Altenheîm, prise 
d'Haguenau et de Saverne en 1675. Combat de Kokcrs- 
bergen 1676. Affaires de Rheinfeld, Seckingen, Kelh et 
Lichtemberg en 1677. Siège de Luxembourg en 1684. 
Camp de la Saône en 1686 et 1688. Flandre en 1689, 
combat de Walcourt. Bataille de Fleurus en 1 690 : ap- 
partenait depuis le mois de mars au marquis de Ckd» 
Ions, Allemagne en 1691. Donné, 24 février 1693, à 
Charles-Antoine, marquis de Gouffier d'Heilly, Sur le 
Rhin jusqu'à la paix de Ryswick. Donné en 1099 au 
comte d*Egmont. Flandre en 1701. Donné en 1704 à 
M. Desmarets. Donné en 1709 au duc de Gesvres. 
Espagne en 17 19. Donné, 16 septembre 1726 à Léon- 
Louis Potier de Gesvres, frère du précédent, marquis de 
Gandelus jusqu'en avril 1729, et à partir de cette date 
duc de Tresmes, Camp de la Moselle en 1727. Camp de 
la Sambre en 1730. Rhin en 1733 ; siège de Kelh. 
Combat d'Ettlingen, siège de Philisbourg en 1734. 
Affaire de Klausen en 1735. Garnison de Bèthune en 
1738. Donné, 21 février 1640, à Charles-Henri- Jules, 
comte de Clermont- Tonnerre. Bohême de 1741 à 1743. 
Rhin en 1743, bataille de Dettingen. Défense de l'Alsace 
en 1744. Flandre, bataille de Fontenoy en 1745. En 
Flandre jusqu'à la paix. Donné en mai 1758, au marquis 
de Noë. Incorporé i«' décembre 1761 dans Bourbon- 
cavalerie. Ce régiment avait des étendards citron, pré- 



Chronologie des corps de troupes à cheval. i85 

sentant sur une face le soleil et la deyise du roi ; sur 
l'autre un lion regardant le soleil et cette devise : Ardet 
et aiidet; brodés et frangés d'or. Son costume consistait 
en : habit et manteau gris blanc, parements et doublure 
rouges, boutons d'étain des deux côtés jusqu'à la poche, 
patte rouge pour supporter la bandoulière, buffle bordé 
de blanc à boutons de cuivre, bandoulière et culotte de 
peau jaune, chapeau bordé d'argent. En 1760, on avait 
ajouté des revers rouges. L'équipage rouge était bordé 
d'un galon ronge à chaînette bleue. 

Ce régiment aurait pu prétendre à faire remonter son 
origine au 14 août i638, comme héritier du régiment du 
maréchal de La Mothe-Houdancourt. 

179. Bissy. — Formé, 2 3 février 1649, P^r Claude de 
Thiard, marquis de Bissy, de la seconde moitié du régi- 
ment de La Mothe-Houdancourt, — «° 82. — Catalogne. 
Rendu 6 janvier i652, à Philippe, maréchal de La Mothe- 
Houdancourt. Rendu en i655 au marquis de Bissy, qui 
avait continué à le commander comme mestre de camp- 
lieuterMnt. Licencié en Catalogne 18 avril 1661, excepté 
la mestre de camp. Rétabli 7 décembre i665. Siège de 
Lille en 1667 ; garnison de Bapaume. Donné à Louis, 
duc de Guise. Conquête de la Franche-Comté en 1668. 
Licencié 24 mai 1668, à l'exception de la compagnie 
qu'avait conservée le marquis de Bissy, et qui figure dans 
la liste du 26 février 1670. Cette compagnie a probable- 
ment servi 4e noyau à l'un des régiments du 9 août 1671 ; 
mais elle avait sans doute changé de propriétaire, et il a 
été impossible de la suivre. 

180. Crusy. — Levé, 20 mars 1649, P^"* Roger de 
Clermont-Tonnerre, marquis de Crusy. Licencié à la fin 
de la campagne. 



I ■ 



i86 



Histoire de la Cavalerie. 



i8i. Apchon. — Levé, 7 avril 1649, par Louis, mar- 
quis de Saint-Germain d' Apchon. Licencié après les 
troubles. 

182. Mercœur, — Levé, 7 avril 1649, P^^ Louis de 
Vendôme, duc de Mercœur: envoyé en Catalogne ; gar- 
nison de Barcelone. Défense de BarcelonC| reprise de 
Castelléon en i65o. A Barcelone en i65i. Pacifica- 
tion de la Guyenne en i652. Italie en 1654. Prise de 
Valencia. en i656. En Provence en 1657. Licencié en 
Provence en 1659. 

i83. Maulevrier, — Levé, 7 avril 1649, par Jean du 
Fay, comte de Maulévrier. Licencié après les troubles 
de Paris. 

184. Meille. — Levé, 20 juin 1649, par Henri de Foix, 
vicomte de Meille. Incorporé après les troubles dans 
Meille. — A^° 79. 

i85. Fahry. — Levé, 20 juin 1644, par N. de Fabry. 
Armée de Flandre. Licencié après la campagne. 

18G. La Vieuville. — Levé, 20 juin 1649, par N. 
de La Vieuville. Flandre. Licencié après la campagne. 



187. Chamboy. — Levé, 20 juin 1649, par M. de 
Chamboy. Flandre : réformé à la fin de la campagne. 
Rétabli i3 février i65o avec les 5 mêmes compagnies, 
par Jacques, comte de Graticey, Sert en J»îormandie. 
Rendu à Chamboy à la fin de i65o. Flandre en ir>5i. 
Champagne en 1653. Picardie en i656. Flandre en 1(07, 
combat particulier de Robecque, 22 août. Donné 2Sajiit 
à M. de Saint-Loup. Batailles des Dunes en i<"»58. Li- 



Chronologie des corps de troupes à' cheval, 187 

C^encié en 1659, à Texception de la compagnie du mestre 
de camp. 

188. Montbéliard, — Formé, i" mars i65o, de la 
moitié du régiment du comte de Marchin, — «° 3i, — en 
faveur de David de Marchault de Montbéliard, lieute- 
nant-colonel de ce corps. Flandre, bataille de Rethelv 
Bataille du faubourg Saint-Antoine en i652. Alsace, 
siège de Belfort en i653. Secours d'Arras en 1654. 
Donné, en i655, au colonel Raab. Licencié en Picardie 
en 1666. 

189. Lameth. — Levé, 3 mars i65o, par François, 
vicomte de Lameth. Champagne. Licencié a janvier 
i653, à Texception de la mestre de camp. 

190. La Trémouille. — Levé, 8 mai i65o, par Louis, 
marquis de La Trémouille. Champagne, secours de 
Guise, bataille de Rethel. Secours de Vervins en i65i. 
Licencié 22 décembre i65i. 

191. Hocquincourt. — Levé, 3o mai i65o, par Charles 
de Monchy, marquis d*Hocquincourt^ Champagne, ba- 
taille de Rethel. Flandre en i65i. Combats de Blesneau, 
Étampes et faubourg Saint- Antoine en i652. Donné, 
26 mai i653, au frère du précédent. Picardie, puis 
Catalogne. Italie en i656. Champagne en i658. Licencié 
en 1659. 

192. Coster. — Levé, 3o mai i65o, par M. de Coster. 
Champagne, bataille de Rethel. Licencié immédiatement 
après. 

193. Bridieu. — Levé, 3o mai i65o, par Louis de Bri- 
dieu. Défense de Guise, où il reste en garnison. Fournit 



i 



i88 Histoire de la Cavalerie: 

en i655 une compagnie à Tarmée de Turenne :• cette 
compagnie forme un escadron de guerre avec une com- 
pagnie détachée du régiment de Bourlemont, — n^ 1 34- 
— Licencié à Guise après la campagne de 1657. 

194. Epernon. — Levé, 26 juin i65o, par Bernard de 
Nogaret, duc d'Epernon. Guyenne , réduction de Bor- 
deaux. Réformé après la campagne de i656. Rétabli 
24 avril i652 en Guyenne. Bourgogne, siège de Belle- 
garde en i653 ; retourne en Guyenne. Passe en Piémont 
en 1654, combat de la Bormida. Siège d'Alexandrie ea 
1657. Licencié en Italie 20 juillet 1660. 

iqS. Alègre. — Levé, 7 juillet i65o, par Louis, mar- 
quis d'Alègre. Bourgogne et Italie. Catalogne en 1 65 1 . 
Garnison de Barcelone; revient en Italie. Retourne à 
Barcelone au printemps de i652. Cassé pour mutine- 
ries 20 octobre i652, 

196. Richelieu. — Levé, 18 juillet i65o, sur le pied de 
3 compagnies, par Jean-Baptiste Amador de Vignerod, 
marquis de Richelieu. Guyenne. Passe en Nivernais en 
novembre i65i. Combats de Gergeau, Etampes et Saint- 
Antoine en i652. Champagne, affaires de Vervins, Re- 
thel, Mouzon, siégedeSainte-Menehoulden i653. Com- 
bat de Stenai, secours d'Arras en 1654. Sièges de 
Landrecies, Condé, Saint-Ghislain en i655. Siège de 
Valenciennes en i656. Prise de Montmèdy et Saint- 
Venant en 1657. Bataille des Dunes, prise de Dunker- 
que,... en i658. Licencié en Flandre 20 juillet 1660. 
C'est peut-être avec les débris de ce régiment que La- 
tréaumont a formé en. 1664, sous le nom de cuirassiers de 
Richelieu et pour le service de TEmpereur, un régiment 
qui s'est distingué en Hongrie contre les Turcs, et qui 
pourrait bien avoir laissé des traces dans la cavalerie 
autrichienne. 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 189 

197. Tarente.-^Lewé^ 18 juillet i65o, par N. de La 
Trémouille, prince de Tarente. Champagne, bataille de 
Rethel. Licencié en Flandre après la campagne de i65 1. 

198. Folleville, — Levé, 18 juillet i65o, par Guillaume 
Le Sens, marquis de Kolleville. Armée de Champagne, 
bataille de Rethel. Champagne et Guyenne en i65i- 
Siège de Saintes, combat de Pons, combat de Montamé 
où il est écrasé, en i652 : va se réfaire à la Rochelle, 
Champagne en i653, secours de Mouzon, siège de Sainte- 
Menehould. Expédition de Naples en 1654, prise de 
Castellamare. Licencié après la campagne, 

199. Saint'Géran. — Levé, 27 juillet i65o, par Claude 
Maximilien de la Guiche, comte de Saint-Géran, pour 
la pacification du Bourbonnais. Passe dans le parti 
rebelle. Disparaît après la campagne, 

200. Lévîs. — Levé, 27 juillet i65o, par Charles-Roger, 
marquis de Lévis, pour la pacification du Bourbonnais. 
Sert quelque temps dans le parti rebelle. Licencié 24 
octobre i65i. 

201. Pionsac. — Levé, 27 juillet i65o, par N. de Cha- 
bannes, marquis de Pionsac, pour la pacification du 
Bourbonnais, Berry en i652, siège de Montrond ; le 
mestre de camp y est tué. Donné 18 août à son fils 
Gilbert de Chabannes, comte de Pionsac, Licencié après 
la campagne, 

202. Duc de Fa/oz5. — Levé , 3o août i65o, pour le 
fils de Gaston d'Orléans : mestre de camp-lieutenant : 
Pierre Mascarel de Boisgeoffioy. Flandre. Licencié 27 
février i65i. 



ii< 



190 Histoire de la Cavalerie, 



203. Roquépine. — Levé, 2 janvier i65i, par Louis- 
Gilles du Bouzet, marquis de Roquépine. Flandre. 
Champagne, siège de Sainte-Menehould en i653. Prise 
de Stenai, secours d'Arras en 1654. Sièges de Landrecies, 
Condé, Saint-Ghislain en i655. Siège de Valenciennes 
en i656. Garnison de la Capelle en 1657, prise de 
Montmèdy. Bataille des Dunes, sièges de Dunkerque et 
Gravelines en i658. Licencié le 18 avril 1661, en 
Flandre. 

• 

204. Resnel. — Levé, i" mars i65i, par Clèriadus de 
Clermont-d'Amboise , marquis de Resnel, sur le pied 
de 4 compagnies. Guyenne. Arrive en novembre dans le 
Nivernais. Armée de Turenne, bataille du faubourg 
Saint- Antoine en i652. Secours de Rethel et de Mouzon, 
siège de Sainte-Menehould en i653. Prise de Stenai, 
secours d'Arras en 1654. Sièges de Landrecies, Condé, 
Saint-Ghislain en i655. Siège de Valenciennes en i656: 
Resnel y est tué et remplacé, i<" août, par son frère 
Louis de Clermont-d'Amboise, marquis de Resnel. 
Prise de -Montmèdy en lôSj. Siège de Gravelines en 
i658. Licencié en Flandre 18 avril 1661, excepté la 
mestre de camp. Celle-ci fait partie, en 1664, des 10 
compagnies de cavalerie que Louis XIV envoie en Hon- 
grie au secours de l'Empereur ; bataille de Saint-Gothard. 
Rétabli à 4 compagnies 7 décembre i665. Sièges de 
Charleroi, Ath, Tournai, Doiiai, Lille en 1607. Licencié 
26 mai 1668, sauf la mestre de camp qui figure dans la 
liste des 66 escadrons du 26 février 1670. Rétabli 9 
août 167 1, sur le pied de 6 compagnies. Hollande en 
1672. Rhin en 1673. Conquête de la Franche-Comté, 
bataille de Sénefî en 1674. Donné, i" janvier 1675, à 
Claude-François de Vauvray, comte de Léry-Girardin, 
Alsace, affaires d'Altenheim, Hagu.enau, Saverne. Réfor- 
mé 8 août 1679, excepté la compagnie mestre de camp. 






Chronologie des corps de troupes à cheval» 191 
Rétabli i5 janvier 1684. Licencié 26 septembre 1684. 

205. Bellebrune. — Levé, i5 mars i65i, par Antoine 
Blondel de Joigny, marquis de Bellebrune. Flandre, 
Réformé après la campagne. Rétabli 10 mars i652, 
Flandre. Donné, en i655, à M. deSaucourt. Licencié en 
Picardie en i656. 

206. Chevalier d'Aubeterre. — Levé, 10 avril i65i, 
par Léon d'Esparbès de Lussan, chevalier d'Aubeterre» 
Flandre. Catalogne en i655. Affaires'du Gap de Quiers, 
Castillon, Cadagne, Solsone. Garnison de GoUioure en 
i656. Licencié à Gollioure 18 avril 166 1. . ' 

207. Beauvau- étranger. — Levé, 9 juin i65i, par 
Jacques du Rivau , marquis de Beauvau. Lorraine. 
Armée de Turenne en i652. Secours de Rethel et de 
Mouzon, siège de Sainte-Menehould en i653. Secours 
d'Arras, prise du Quesnoy en 1654. AuQuesnoy en i655. 
Licencié au Quesnoy en i656, 

20S. Podewilsif'étranger, -- Levé ^ 9 juin i65i, par 
Henri, comte de Podewilz. Lorraine. Armée de Tu- 
renne, combats de Blesneau, Étampes, Saint-Antoine 
en i652. Affaires de Vervins, Rethel, Mouzon, siège da 
^inte-Menehould en i653. Stenai, secours d'Arras en 
1654. Sièges de Landrecies, Gondé, Saint-Ghislain en 
ifoS. Siège de Valenciennes en i656. Prise de Mont- 
méiy^ Saint- Venant, Ardres, LaMothe en 1657. Bataille 
des' -Dunes, sièges de Dunkerque et Bergues en i658. 
Licenciéen Flandre 18 avril 1661, excepté la compa- 
gnie mestre de oamp, qui fait partie en- 1664 du corps en- 
voyé en Hongrie; bataille de Saint-Gothard. Le régiment 
est rétabli, 7 décembre 1 665, sur le pied de quatre com- 
pagnies. Prise de Tournai, Douai, Lille en 1667. Licen- 
ce 2é mai 1668. 



192 ^Histoire de la Cavalerie. 

209. La Guillotière, — - Levé, 12 juillet i65i, par 
Michel d'Aits de La Guillotière. Guyenne. Champagne 
en i652, affaires de Rethel et de Mouzon, siège de Sainte- 
Menehould. Secours d'Arras, prise du Quesnoy en 1654. 
Siège de Landrecies en i655. Siège de Valenciennes, 
prise de la Capelle en i656. Prise de Saint- Venant, 
Ardres,... en lôSy. Bataille des Dunes, sièges de Dun- 
kerque et Berguesen i658. Licencié en Flandre 18 avril 
1661. 

210. Ovilliers. — Levé, 24 septembre i65i, par Fran- 
çois de Monsure d'Ovilliers. Guyenne, Licencié en 
i652 après Ifes troubles. 

211. Saint 'Me gr in. — Levé, 24 septembre i65i, par 
Jacques Stuert de Caussade, marquis de Saint-Mégrin. 
Guyenne. Armée de Turenne en i652, combats de Saint- 
Denis et faubourg Saint-Antoine : Saint-Mégrin tué à 
Saint-Antoine est remplacé par M. de Saint^Luc. Cata» 
logne en i653. Licencié en 1654.. 

212. Bourdeilîes. — Levé, 24 septembre i65i, par 
François Sicaire, marquis des Bourdeilles. Guyenne, 
Recours de Cognac. Licencié 28 décembre i65i. 

2 1 3. Sauvebœuf. — Levé, 24 septembre i65 1 , par An- 
toine -[Charles de Ferrières, marquis de SauvehoeUT. 
Guyenne, secours de Cognac. Licencié en i652 après 
les troubles. 

214. La Vieuville, — Levé, 24 septembre i65i, ^ar le 
chevalier de La Vieuville ; Guyenne. Armée de Turenne, 
combat d^Etampes en i652. Donné, i5 juin, au frère du 
mestre de camp, Charles, marquis de La Vieuville; ba- 
taille de Saint-Antoine, prise de Bar, Cbôteau-PorcieQy 



Chrotiologie des corps de troupes à cheval, 19? 



Vervins. Secours de Rethel et Mouzon en i653. Donné 
à M. de Perrault en 1654; prise de Glermont-Argonne. 
Licencié en Champagne, fin de 1 655. 

21 5. Saint' Abre. — Levé, 24 septembre i65i, par Jean 
de La Cropte, marquis de Saint-Abre. Guyenne, puis 
Gatalogne jusqu'à la paix. Licencié 20 juillet 1660. 

216. Humières. — Levé, 24 septembre i65i. Devenu 
régiment des chasseurs d'Alsace. 

217. Saint' Mathieu, -— Levé, 24 septembre i65i, par 
Jean du Tillet, vicomte de Saint-Mathieu. Flandre. Ré- 
formé après la campagne. 

21S, Montpouillan. — Levé, 24 septembre i65i, par 
Armand de Gaumont- La-Force, marquis de Montpouil- 
lan. Passe dans les rangs de Gondé. Rentre au sei*vice du 
roi 3i mars i653. Picardie. Licencié en i656. 

219. Dragons de La Ferté* — Levé, 25 septembre 
i65i, en Allemagne, par Henri de Senufictère, maréchal 
de La Ferté. Lorraine. Prise de Belfort et de Glermont- 
Argonne, secours d'Arras en 1654. Sièges de Landrecies, 
Condé, Saint -Ghislain, en i655. Garnison de Metz en 
i656. Prise de Montmédy en 1657. Siège de Gravelines 
en i658. Ghampagne en 1659. Incorporé 3o septembre 
i66ordansle régiment des dragons du Roi, depuis Royal- 
dragons. 

220. Brinon-étranger, — Levé, 2 5 septembre i65i, 
par Jean-Gharles de Sennectère, comte de Brinon. Lor- 
raine. Prise de Gommercy en i653. Prise de Belfort et 
de Clermont, secours d'Arras en 1654. Sièges de Landre- 
cies, Qiadé, Saint-Ghislain en i655. Siège de Valen- 



194 Histoire de la Cavalerie, , 

ciennes en i656. Prise de Montmédyen 1637. Siège de 
Gravelines en i658. Champagne en 1659. Licencié 
20 juillet 1660. 

221. Aubeterre. — Levé, 4 octobre i65i, par Fran- 
çois d'Esparbès de Lussan, vicomte d'Aubeterre, 
Guyenne. Lorraine en i653. Guyenne en 1654. Cata- 
logne en i655. Guyenne en i656. Catalogne en 1657. 
Licencié à la fin de cette campagne. 

222. La Serre- Aubeterre, — Levé, 10 octobre i65i. 
par Louis d'Esparbès de Lussan, comte de La Serre- 
Aubeterre, Flandre. Catalogne, puis Guyenne en lôSa. 
Licencié en Guyenne en i653. 

223. Aîbret. — Levé, 10 octobre i65i, par François 
Amanjeu, chevalier d'Albret. Guyenne. Champagne en 
i652. Siège de Sainte-Menehouîd en 1 65 3. Secours d'Ar- 
ras en 1654. Donné, en i655, à François de Paule de 
Clermont, marquis de Monglat^ et licencié à la fin de la 
campagne. 

224. Jarnac, — Levé, 10 octobre i65i, en Saintonge, 
par Louis de Chabot, comte de Jarnac. Guyenne. Li- 
cencié en août i652. 

225. Montendre, — Levé, 10 octobre i65ï, en Poitou, 
par Charles-Louis de La Rochefoucauld, marquMl de 
Montendre. Guyenne. Licencié août i652. 

226. Montausier. — Levé, 10 octobre i65i, en Sain- 
tonge, par Charles-Louis de Sainte-Maure, marquis de 
Montausier : Guyenne. Licencié en août i652. 

227 Rochelidoux* — Levé, 9 novembre r6Jf, par 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 195 

■ ■** ... ■ ....—■■■■ ^ — ^ 

Roch de Mérinville de Rochelidoux. Guyenne- Licencié 
ù la fin de i652. 

228. La Roque- Saint -Chamar and. — Levé, 9 no- 
vembre i65i, par Antoine de La Roque-Saint-Chama- 
rand. Guyenne. Armée de Turenne en i652 , bataille de 
Saint-Antoine. Champagne en i653, siège de Sainte- 
Menehould. Affaire de Stenai en 1654. Sièges de Lan- 
drecîes, Condé, Saint-Ghislain en i655. Combat de Va- 
lenciennes, où le mestre de camp est pris, en i65ô. Siège 
de Montmédy en 1657. Bataille des Dunes ; sièges de 
Dunkerque,... en i658. Licencié 20 juillet 1660. 

229. Clermont. — Levé, 22 novembre i65i, par Jean- 
François de Rochechouart, comte de Clermont. Guyenne. 
Licencié à la fin de i652. 

230. Ville, — Levé, 27 novembre i65i, par François 
Giron, marquis de Ville. Italie ; combat de la Rochetta 
en i653. Prise de Reggio, Pavie, en i655. Siège de Va- 
lencia en i656. Siège d*Alexandrie en 1657. Prise de 
Trino, Mortara, en i658. Licencié en Piémont 18 avril 
1661. 

2 3i. Castelnau, Levé, 5 décembre i65i, par Jacques, 
marquis de Castelnau- Mauvissière. Flandre. Champa- 
gne en i653, affaires de Vervins, Mouzon, siège de 
Sainte-Menehould. Secours d'Arras, prise du Câtelet en 
1654. Sièges de Condè, Saint-Ghislain; hiverne dans le 
Hainaut en i655. Sièges de Valenciennes et de la Ca- 
pelle en i656. Prise de Saint- Venant, La Mothe-aux- 
Bois, Mardyck en 1657. Bataille des Dunes, sièges de 
Dunkerque, d'Audenarde en 1659. Le mestre de camp 
est morteflement blessé devant Dunkerque Licencié 
après sa mort. 



,.** 



•■•••l • 



ly'^ Histoire de la Cavalerie, 

2 32. Biron. — LcTé. 26 décembre i65r, par François 
de Go nu ut. msrqcLs de Biron. Guyenne. Licencié à la 
fia de i'>52. 

253. Montauban. — I^cvc, 6 janvier i652, par René 
de La Toar du Pin. marquis de Mautauban. Catalogne 
jusqu'à la paix. Licencié 18 avril 1661, excepté la mestre 
de camp.» qui Élit la campagne de Hongrie en 1 664. Ré* 
tabli à 4 compagnies 7 décembre 166 5. Si^es de Tour- 
nai. Douai. Lille en 1667. Conquête de la Franche- 
Comté en 1ÔÔ8. Réformé 20 mai, excepté la mestre de 
camp. Rétabli 9 août 1671 sur le pied de 6 compagnies. 
Campagne des Pays-Bas en 1672. Siège de Maëstricht 
en 1Ô73. Donné, en janvier 1674, au marquis de Bérm- 
ghen^ et en 1676, à N. Sanguin, marquis de Livry. Sur 
le Rhin jusqu'à la paix de Nimègue. Siège de Luxem- 
bourg en 1ÔS4. Réformé 26 septembre 1684. Rétabli en 
16SS. Donné, 22 février 1689, à Georges-Henri de Cler- 
mont-d'.Amboise, marquis de Clermont-Saint-Aignan. 
Combat de Walcourt en 1689. Bataille de Flcurus en 1690. 
biége de Mons et combat de Leuze en 1691 . Siège de Na- 
mur et bataille de Steenkerque en 1692. Bataille de Neer- 
winden et siège de Charleroi en 1693. Bombardement de 
Bruxelles en 1695. Siège d'Ath en 1697. Camp de Com- 
piègne en 1698. Italie en 1701. Le mestre de camp est 
mortellement blessé, en 1702, au blocus de Mantoue. 
Donné, en avril 1702, au marquis de Bartillat; en 170Ô, 
au comte de Lénoncourt. Flandre, bataille de Denain , 
sièges du Quesnoy et de Douai en 17 12. Allemagne en 
171 3, sièges de Landau, et de Fribourg. Espagne, sièges 
de Fontarabie, Saint-Sébastien et Roses en 1719. Camp 
de la Haute-Meuse en 1727. Rhin pendant la guerre de 
la succession de Pologne, puis en garnison à Vie et 
Saarlouis. Avait été donné, en 1735, au comte d'/Zei*- 
dicourty sous les ordres duquel il fait la guerre de 1741 . 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 197 

Donné, en 1748, au marquis de Lénoncourt, fils du 
comte. Celui-ci. cassé pour absence illégale, en ijSS, 
est remplacé par le marquis de Toustain- Viray. Guerre 
de Sept ans. Incorporé i" décembre 1761 dans le ri- 
ment des Salles, devenu Royal- Lx>rraine. — Les éten- 
dards du régiment étaient de soie verte, le soleil et la 
devise du roi au droit, les armes du mestre de camp au 
revers, brodés et frangés d'or. La tenue est ainsi décrite : 
habit et doublure gris blanc ; manteau blanc doublé 
de rouge; parements et revers rouges; boutons detain 
de trois en trois de chaque côté; manches en botte 
et fendues, buffle à boutons de cuivre ; bandoulière et 
culotte de peau; chapeau bordé d'argent ; équipage rouge, 
bordé de vert. En 1 760, le galon d^équipage était formé 
de carreaux bleus et blanc en échiquier. 

234. Estoges, — Levé. 1 7 janvier 1 652, par Antoine Sa- 
ladin de Savigny d'Anglure. vicomte d'Estoges. Armée de 
Turenne. bataille de Saint- Antoine. Licencié après la 
campagne. 

233. Dancourt. — Levé, 3i janvier i632, par Fran- 
çois de Dancourt. Armée de Turenne, afiaires de Bles- 
neau. Etampes, Saint-Antoine. Incorporé après la cam- 
pagne dans Esclainvilliers. — A'* 129. 

23Ô. Manctni-wallon. — Levé, 3 février i652, par 
N. Mancini. Armée de Turenne. Le mestre de camp 
est tué à la bataille du faubourg Saint- Antoine et rem- 
placé, 22 juillet, par Frédéric- Maurice de La Tour d'Au- 
vergne, duc de Bouillon, qui meurt 9 août. Le régiment 
est laissé au lieutenant-colonel de Melin, qui en avait déjà 
le commandement. Flandre. Me lin devient propriétaire, 
23 mai i63S. Bataille des Dunes. Garnison d'Audenarde. 
licencié 20 juillet 1660. à l'exception de la mestre de 



à 



198 Histoire de la Cavalerie. 

camp. Rétabli 7 décembre i665. Occupe Hesdîn et Bé- 
thune en 1667. Licencié 24 mai 1668, excepté la mestre 
de camp qui figure dans la liste de 1670. Rétabli 9 août 
1671 à 6 compagnies. Campagne de 1672, sous le roi et 
Turenne. Donné, 6 mai 1675, à Charles-Jean-Baptiste 
Hyacinthe Rouhault, comte de Cayeux et plus tard 
marquis de Gamaches. Sièges de Dinant et Limbourg. 
Sièges de Condé et Bouchain en 1676. Réformé 8 août 
1679 et incorporé dans Langallerie, — «° 402. — Réta- 
bli i5 janvier 1684 sous le nom de Gamaches et réformé 
de nouveau le 26 septembre : la compagnie mestre 
de camp est versée dans Saint- Sylvestre, — «» 450, 
— Rétabli 20 août' 1688. Allemagne jusqu'en 1606, 
Donné, en janvier 1696, au marquis de La Ferro^ 
nays. Italie, siège de Valencia. Flandre en 16^7. 
Camp de Compiègne en 1698. Italie en 1701, combats 
de Carpi et de Chiari. Allemagne en 1702, bataille de 
Friedlingen. Siège de Kehl, combat de Munderkirchen 
en 1703. Batailles d'Hochstedt en 1703 et 1704. Dauphinc 
et Languedoc de 1705 à 171 1. Catalogne en J712. Blocus 
de Barcelone, siège de Barcelone en 1714. Le marquis 
de La Ferronays cède, 2 5 avril 1720, le régiment à son fils 
Pierre-Jacques-Louis-Auguste Le Ferron , marquis de 
La Ferronays. Camp de Stenai en 1727. Italie en 1733, 
tous les sièges de cette guerre, batailles de Parme et 
de Guastalla. Rentre en France en juillet 1735 ; quartiers 
à Angoulême. Flandre en 1742. Donné, 20 février 1743, à 
M. de Ghabo-La Serre. Conquête du comté de Nice, siège 
de Coni, bataille de la Madona del Ulmo en 1744. Rhin 
en 1745. Flandre en 1746, sièges de Mons, Charleroi et 
Namur, bataille dcRaucoux. Donné, 20 janvier 1747, à 
P'rançois-Emmanuel, duc de Crussol d'Ui^ès. Passe en 
Provence, camp de Valence. 1748 en Italie. Camp 
d'Aimeries-sur-Sambre en 1755. Hanovre en 1737. 
Bataille de CrèfelJ en 1758. Bataillede Minden en 1750. 



3?r^- ^:: • v 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 199 

Combats de Corbach et de Warbourg , bataille de Clos- 
tercamps ep 1760. Incorporé i" décembre 1761 dans 
Orléans-cavalerie. Les étendards de ce régiment étaient 
rouges et du modèle général. Il portait habit et manteau 
gris blanc, doublure et parements rouges, boutons de 
cuivre plats, buffle à boutons de cuivre, bandoulière et 
culotte de peau, chapeau bordé d'argent : Téquipage 
rouge bordé d'un galon à carreaux violets et blancs. 

237. Marigny^Pibrac. — Levé, 8 février i652, par 
Jacques du Faur, chevalier de Marigny-Pibrac. Guyenne. 
Donné, en i653, à M. de La Batut. Licencié après la 
campagne. 

238. Bussy-Rabutin. — Levé, 12 février i652, par 
Roger, comte de Bussy-Rabutin, sur le pied de 2 com- 
pagnies, puis de 4 et de 8. Sert dans le Nivernais et le 
Berry, siège de Montrond. Champagne en i653. Siège 
de Sainte-Menehould. Catalogne en 1654, prend au mois 
de mai le titre de Mestre de camp général. Flandre en 
i655, siège de Landrecies, combat de Valenciennes, où 
il perd trois étendards; secours du Quesnoy. Siège de 
Valenciennes en i656. Sièges de Cambrai, Saint- Venant, 
Ardres, La Mothe, Mardycken 1657. Bataille des Dunes, 
sièges de Dunkerque, Bergues, Dixmude en i658. Li- 
cencié en Flandre 18 avril 1661, excepté la mestre de 
camp, qui est elle-même réformée à la disgrâce de Bussy^ 
Rabutin en i665. 

239. Aumont. — Levé, 14 février i652, par Antoine, 
maréchal d'Aumont. Picardie. Incorporé, en 1654, dans 
le régiment devenu Cuirassiers du roi. 

240. MarolleS'étranger. — Levé, i5 février i652, sur 
le pied de 6 compagnies de 100 hommes, par Joachim 
de Lénoncourt, marquis de Marolles. Lorraine, prise de 



200 Histoire de la Cavalerie, 

Clermont-Argonne en 1654. Le mestre de camp est tué 
en i655 devant le château de Mussy; remplacé par son 
fils. Armée de Lorraine en i656. Flandre en lôSj. 
Donné à Eugène-Maurice de Savoie, comte de Soissons. 
Bataille des Dunes, siège de Dunkerque,... en i658. 
Licencié 18 avril 1661. 

241. Maineville. — Levé, 17 février i652, par Michel 
de Roncherolles, marquis de Maineville, pour la pacifica- 
tion des troubles en Normandie. Licencié même année. 
Rétabli, 21 juillet i656, pour la défense delà Picardie. 
Licencié même année, 

242. Tresmes. — Levé, 24 février 16 52, par René 
Potier, duc de Tresmes, par commission donnée à Sau- 
mur. Donné, en i653, à N. de Flesselles, comte de Brégy. 
Italie. Guyenne en 1654. Italie en i655. Siège de Valen- 
cia en 16 56. Siège d'Alexandrie en 1657. Siège de Mor- 
tara en 16 38. Licencié en Italie 18 avril 1661. 

243. Bussy de Vair. — Levé, 23 février lôSi, par 
Pierre Huault de Bussy de Vair. Champagne. Donné en 
1 653 à M. de Monté gut. Licencié après les troubles. 

244. Broglio-étranger, — Levé, 2 5 février i652, par 
François-Marie, comte de Broglio. Flandre. Champagne, 
siège de Sainte-Menehould en i653. Prise de Stenai, bai 
un corps irlandais près de la Bassée, secours d'Airas en 
1654. Italie en i655, prise de Bersello et Pavie. Si^e de 
Valencia en i656, où le mestre de camp est tué. Fasse à 
un autre Broglio, Flandre en i658, bataille des Dunes. 
Licencié en Flandre 18 avril i66i. 

245. Estissac— Levé, 12 mars i652, par Benjamin 
de La Rochefoucauld, comte d'Estissac, pour la pacifîca* 
tion de l'Aunis. Licencié en novembre. 



' . ^ * 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 201 

246. Gohas, — Levé, 12 mars i652, par Louis de 
Biran d'Armagnac, comte de Gohas. Guyenne. — Connu 
aussi sous le nom d'Armagnac. — Champagne en i653. 
Picardie en i656. Donné, 18 mai, à Louis-P'élix de No- 
garet, marquis de La Valette. Prise de Montmédy en 
1657. Bataille des Dunes, sièges de Dunkerque, Bergues 
en i658. Licencié en Flandre, 20 juillet 1660, sauf la 
compagnie du mestre de camp. Rétabli 7 décembre 
i665. Prise de Bergues. Fumes, Courtrai, Audenarwic 
en 1667. Conquête de la Franche-Comté en 1668. Ré- 
formé, 26 mai 1668, sauf la mestre de camp. Rétabli 
9 août 1671. Sert, en 1672, dansTévêché de Munster, puis 
dans la province d'Utrecht en 1673. Bataille de Séneff 
en 1674. Prise de Dinant, Huy et Limbourg en 1675. 
Prise de Condé, Bouchain, Aire en 1676. Allemagne, 
sous Créqui, en 1677. Prise de Fribourg. Passe l'hiver 
en Franche- Comté. Roussillon en 1678, prise de Puy- 
cerda. Camp de Flandre en 1680 et 1681. Camp de la 
Saône en i683. Prise de Luxembourg en 1684; M. de 
La Valette y a une cuisse fracassée par un boulet. Camp 
de la Meuse en 1688. Allemagne de 1688 à 169$. Donné, 
25 novembre 1689, au Prince Camille de Lorraine. 
Flandre en 1696. Camp de Compiègne en 1698. Alle- 
magne en 1701. Donné, 10 février 1702, au Prince 
Charles de Lorraine, comte d'Armagnac. Siège de Kelh, 
expédition de Bavière en 1703. Bataille d'Hochstedt en 
1704. Rhin et Moselle jusqu'à la paix de Rastadt. Avait 
été donné, 28 mars 1708," à N. de Lorraine, prince de 
Lambesc. Camp de la Moselle en 1727. Donné en 1730 
au marquis de Beaucaire, qui le commanda dans la 
guerre de 1733 devant Kelh et Philisbourg. Camp de la 
Chiers en 1735. Donné, 28 mars 1736, au neveu du 
précédent mestre de camp, Gilles-Gervais de Puech- 
peyrou de Comminges, comte de Beaucaire. Garnison 
de_Favernay en 1738. Bavière en 1742. Rhin de 1743 a 



202 Histoire de ta Cavalerie, 

1745. Passe cette année en Flandre, siège d'Ath. Bataille 
de Raucoux en 1746. Siège de Berg-op-Zoom en 1747. 
Siège de Maestrich en 1748. Donné, i" janvier 1748 à 
Pierre-Louis-Aimé Guiffrey de Monleynard, marquis de 
Marcieu. Camp de Gray en 1754. Hanovre, bataille 
d'Haastembeck en 1757. Bataille deCréfelden 1758. Ba- 
taille de Minden, où il est très-maltraité en 1759. Sur 
les côtes pendant le reste de la guerre. Incorporé, i*' dé- 
cembre 1761, dans Royal- Pologne. Ce régiment a figuré, 
le 7 janvier 1742, à rentrée solennelle de Méhémet- 
Effendi, ambassadeur de Turquie. Ses étendards étaient 
rouges, avec le soleil et la devise, brodés et frangés d*or. 
îl portait habit, collet et manteau gris blanc; doublure*, 
parements et revers rouges, boutons de cuivre à 8 pans : 
buffle, bandoulière et culotte de peau jaune ; chapeau 
bordé d*or. L'équipage était rouge, bordé d'un galon 
isabelle à chaînettes bleues. 

247. Orvaî. — Levé, 17 mars i652, par François de 
Béthune, duc d'Orval. Armée de Turenne, bataille de 
Saint-Antoine. Licencié après les troubles. 

248. Fabert, — Levé, 20 mars i652, par Abraham 
Fabert. Lorraine, siège de Sainte-Menehould en uo 3. 
Secours de Stenai et d'Arras, prise du Quesnoy et Je 
Binch en 1654. Flandre en 1657. Licencié 18 avril ie"»t'»i . 

249. Montdejeu, — Levé, 20 mars i652, par Jean do 
Schulemberg, comte de Montdejeu. Flandre. Désii:r.w- 
aussi sous le nom de Schulemberg. Garnison d'Arras en 
i653. Défense d'Arras en 1654, Picardie en 1655. Li- 
cencié en Flandre, 18 avril 1661. 

2 5o. Du Biej. — Levé, 2 3 mars i652, par Claude - 
François de Savigny, marquis du Biez. Armée de Tu- 



'/ «. 



chronologie des corps de troupes à cheval, 2o3 

replie, bataille de Saint-Antoine. Licencié après la cam- 
pagne. 

25 1. NieuL — Levé, 2 5 mars i652, par M. de Nieul. 
Licencié après les troubles, même année. 

252. La Neuville-Roland, — Levé, 3o mars i652, par 
François de Buq de La Neuville- Roland. Licencié même 
année. 

253. Maîves. -^Leyé^ 3o mars i652, par Paul Bélissen, 
baron de Malves. Guyenne. Licencié même année. 

254. Besançon, — Levé, 3o mars i652, par Charles 
de Bazoches, baron de Bezançon. Lorraine. Affaires de 
Rethel et de Mouzon en i653. Prise de Belfort, secours 
d'Arras en 1654. Donné en 1 655 à N. de Lameth. Cham- 
pagne. Licencié après la campagne. 

2 55. Esquancourt, — Levé, 2 avril i652, par Daniel 
de Montmorency, marquis d'Esquancourt. Flandre. 
Champagne, affaires de Rethel et de Mouzon en i653. 
Secours d'Arras, prise du Quesnoy en 1654» Bataille des 
Dunes, siège de Dunkerque en 1 658. Licencié eft Flandre 
20 juillet 1660. 

256. Thîernut, — Levé, 12 avril i652, par Charles 
Cauchon, baron de Thiernut. Licencié même année. 

257. Lesdiguières. — Levé, 3o avril i652, par Fran- 
çois-Emmanuel de Blanchefort, comte de Sault, puis 
duc de Lesdiguières. Licencié même année. 

2 58. Lainville. — Levé, i5 mai i652, par Anne- 
Léon de Boves-Contenant, marquis de Lainville. Bataille 
de Saint- Antoine. Champagne en i653, combats de Va- 



204 ^ Histoire de la Cavalerie. 



rennes, Rethel, Mouzon. Donné en i653 à M. de Ae^. 
Licencié à la fin de la campagne. 

259. — Bourg'L Espinasse, — Levé, 24 juin i652, 
par le baron du Bourg-L'Espinasse. Donné 10 novembre 
à Claude, comte de Maugiron. Italie. Lorraine en 1654, 
prise de Belfort, secours d'Arras, prise du Quesnoy. 
Sièges de Landrecies, Condé, Saint-Ghislain en i655. 
Siège de Valenciennes, prise de La Capelle en i656. 
Licencié après la campagne. • 

260. Hocquincourt. — Levé, 2 juillet 16 52, par Georges 
de Monchy, marquis d'Hocquincourt. Picardie. Licencié 
à la fin de i653. 

261. La Salle, — Levé, 2 5 juillet i652, par Louis 
de Caillebot, marquis de La Salle. Licencié en no- 
vembre. 

262. PlessiS'Bellière. — Levé, 5 août i652, par 
Jacques de Roùgé, marquis du Plessis-Bellière ; Cata- 
logne, secours de Barcelone. Siège de Girone, combat de 
Bordilly en i653. Expédition de Naples en 1654: le 
mestre de camp, mortellement blessé 1 7 novembre devant 
Castellamare, est remplacé 18 décembre par son beau- 
frère René de Bruc de Montplaisir, Italie en i655. 
Siège d'Alexandrie en 1657. Donné, 16 novembre, au 
frère du précèdent, François de Bruc de La Rablière. 
Licencié en Italie 18 avril 1661, excepté la mestre de 
camp. Rétabli 7 décembre i665. Sièges de Bergues, 
Fumes, Courtrai, Audenarde en 1667. Sur le Rhin en 
1G68. Licencié 24 mai, excepté la mestre de camp, qui 
figure sur la liste des 66 escadrons de 1670. Rétabli 
9 août 1671 . Fait en 1672 tous les sièges du roi aux Pays- 
Bas ; passe l'hiver dans Télectorat de Cologne. Conquête 






Chronologie des corjp's de troupes à cheval, 2o5 

^^^^^^^^ ^^m ■ I I -■■■■■ ■ - !■ i-^'ii^-- I ■ I 

des places du Brandebourg en 1673. Flandre, puis Rous- 
sillon en 1674, combat de Morellas. Prise d'Âmpurias, 
Bellegarde, château de la Capelle en 1675. Hiverne en 
Guyenne. Prise de Figuières en 1676. Combat d'Ex- 
pouilly en 1677. Pj*ise de Puycerda en 1678. Reste en 
Roussillon. Donné, i3 juillet 1680, à Henri de Lyonnc, 
comte de Servon. Siège de Luxembourg en 1 684. Camp 
delà Saône en 1688. Roussillon en 1689. Italie en 1690, 
bataille de Staffarde, prise de Barges et de Suze. Prise 
de Villefranche, Montalban, Nice, Veillane, Montmélian 
en 1691. Côtes de Bretagne, de 1692 à 1693. Donné^ 
3o mars 1693, au chevalier de La Tournelle, Côtes de 
Provence en 1694, combat de Camaret contre les An- 
glais. Donné, 5 mai 1701, à Louis d*Aubusson, duc de 
La Feuillade^ et, 4 mars 1702, à André-Joseph, marquis 
à^Aubusson Saint-Paul, Flandre. Bavière en 1703. Ba- 
taille d'Hochstedt en 1704. Moselle en 1705. Flandre, 
bataille de Ramilies en 1706, bataille d'Audenarde en 
1708. Rhin en 1709. Sièges de Landau et de Fribourg 
en 171 3. Camp delà Saône en 17 14. Donné, 6 mars 171 9, 
à Jean-Joachim Rouhault de Gamaches, comte de 
Cayeux, Campagne de 1719 en Espagne. Rhin en 1733, 
siège de Kelh. Donné, 20 février 1734, au comte de Beau- 
villiers Saint- Ai gnan, combat d*Ettlingen, siège de Phi- 
lisbourg. Combat de Klausen en 1735. A ses quartiers, 
après la paix, à Rocroi, Mézières et Charleville. Donné 
en 1742 au marquis de Beauvilliers et en 1757 au comte 
de.Beauvilliers. Campagnes de 1741 à 1743 en West- 
phalie, Bohême et Bavière... Incorporé, 1" décembre 
1761, dans Commissaire général. Les étendards du ré- 
giment étaient du modèle général, sans particularités, et 
de soie aurore, brodés et frangés d'or. La tenue se com- 
posait de l'habit et du manteau gris blanc, avec dou- 
blure, parements et revers rouges, boutons d'étain, 
buffle à boutons de cuivre, bandoulière et culotte de 
l\. 12 



2o6 Histoire de ta Cavalerie, 

peau jaune, chapeau bordé d'argent. L'équipage était 
rouge, bordé d'un galon isabelle à chaînette rouge. 

263. Montgobert, — Levé, 12 août i652, par Alexan- 
dre de Joyeuse de Montgobert, pour la garnison de Bé- 
thune. Licencié dans cette place 18 avril 1661. 

264. Grandpré. — ^evé, j8 août i652, par Charles- 
François de Joyeuse, comte de Grandpré. Champagne. 
Licencié 18 avril i66i, sauf la mestre de camp. Rétabli 
7 décembre i665. Sièges de Flandre en 1667. Donné, 
18 décembre 1667, au lieu tenant-colonel d^ Saint-Loup. 
Lorraine en 1668. Licencié 24 mai 1668, sauf la compa- 
gnie de Saint-Loup qui figure sur [la liste du 26 février 
1670. Rétabli 9 août 1 671 à 6 compagnies. Sièges d'Orsoy 
et Rhinbergen i672.Siégede Maëstricht en 1673. Sièges 
de Besançon et de Dole, bataille de SénefF en 1674. 
Combat d'Altenheim i®' août 1675. Semble y avoir été 
détruit, du moins sa trace se perd. 

265. SainuEvtemond, — Levé, i5 septembre i652, 
par Charles Mascarelde Saint-Denys de Saint-Évremond, 
le philosophe épicurien, amant de Ninon de Lenclos. 
Guyenne. Donné en i653 à M. de Poyanne, qui le con- 
duit en Champagne. Licencié à la fin de Tannée. 

26'"). Candale, — Levé 16 septembre i652. C'est le 
régiment devenu Royal- Picardie. 

267. Montclar-cataîan. — Levé i3 octobre iôv>. 
C'est le régiment devenu Royal-Roussillon. 

268. Caramany-caîalan. — Levé, i3 octobre i652, 
par Joseph de Cararaany. Catalogne. Donné, en i653, a 
René de Courdouan, marquis de Langey, le héros du 
dernier congrès toléré en conclusion d'un procès pour 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 207 



cause d'impuissance. Siège de Villefranche en 1654. 
Donné, i5 février i656, à Armand de Bourbon, prince 
de Conti, Prend le titre de Conti-étranger, Italie. Li- 
cencié en Italie 18 avril 1661, à l'exception de la com- 
pagnie du capitaine de Jauvelles, le même officier qui est 
devenu en 1674 capitaine-lieutenant des Mousquetaires 
noirs. Rétabli sous le nom de Conti 7 décembre i665; 
mestre de camp-lieutenant Henri de Hautfaye, marquis 
de Jauvelles. Donné, en avril 1666, après la mort du 
prince de Conti, , au vicomte de Larboust. Flandre en 
1667. Licencié à Bergues 24 mai 1668 : la mestre de 
camp conservée figure dans la liste de 1670. On ignore 
dans quelle formation cette compagnie est entrée en 1671 . 

269. Hôtel. — Levé, 8 novembre i652, par Ferry de 
Choiseul, vicomte d'Hôtel. Lorraine. Licencié après la 
campagne de i653. 

270. Nort. -f Levé, 3o novembre i652, par le comte 
de Nort. Licencié la même année. 

271. Gontéry -étranger. — Levé, 28 décembre i652, 
sur le pied de huit compagnies par Paul de Gontéry : 
Flandre. Champagne en i653. Siège de Condé en i655. 
Picardie en i656. Champagne en i658. Licencié 20 
juillet 1660. 

272. Hiixelles. — Levé, 25 janvier 16 53, par Louis 
Châlons du Blé, marquis d'Huxelles. Bourgogne, siège 
de Bellegarde. Prise de Clermont-Argonne. Secours 
d'Arras en 1654. Donné, en 1 655, à M. de Puymarais. 
Licencié en Picardie en 1 65 5 . '^ 

273. Givry. — Levé, 4 avril i653, par Louis du Bois- 
Olivier, marquis de Givry. Champagne, affaires de Re- 
thel et de Mouzon. Prise de Belfortet Clermont, secours 



2o8 Histoire de la Cavalerie. 

d'Arras en 1654. Italie, prise de Réggio et de Pavie 
en i655. Siège de Valencia en i656. Siège d'Alexandrie, 
affaires de Varas et Novi en lôSy. Secours de Valencia, 
affaire de Mortara en i658. Licencié en Italie 18 avril 
1661. 

274. Gassion. — Levé, 8 avril i653, par Gratien, comte 
de Gassion. Champagne , siège de Sainte- M enehould. 
Prise de Stenai, secours d'Arras en 1654. Sièges de Lan- 
drecies, Condè, Saint-Ghislain en i655. Siège de Va- 
lenciennes en i656. Prise de Cambrai, Montmèdy, Saint- 
Venant en 1657. Bataille des Dunes, siège de Dun- 
kerque,... en i658. Licencié en Flandre 18 avril 16Ô1, 
excepté la mestre de camp, qui fait partie en 1664 du 
corps envoyé en Hongrie, bataille de Saint- Gothard. 
Rétabli 7 décembre i665 à 4 compagnies: Flandre en 
1667, siège de Lille. Conquête de la Franche-Comté 
en 1668 ; licencié 24 mai, excepté la mestre de camp 
qui compte dans les 66 escadrons de 1670. Rétabli à 
6 compagnies 9 août 1671. Pays-Bas en 1672, prise de 
Geneppe et de Grave, passe l'hiver au camp d'Utrecht. 
Siège de Maastricht en 1673. Donné, i" mars 1674, à 
M. Ollier; bataille de Séneff. Prise de Dinant, Huy, 
Limbourg en 167. S. Combat de Kokersberg en 1676. 
Prise de Fribourg en 1677. Combat de Minden en 1679. 
Licencié 8 août 1679. 

275. Guiche. — Levé, 25 avril i653, par Armand de 
Gramont, comte de Guiche. Sièges de Landrecies, Condé, 
Saint-Ghislain en i655. Sièges de Valenciennes et la 
Capelle en i656. Prise de Montmèdy, Saint- Venant, 
Ardres, Mardyck en 1657. Bataille des Dunes en iGSp. 
Licencié à la fin de la campagne. 

276. La Luzerne. — Levé, 6 mai i653, par Gabriel de 
Briqueville, marquis de la Luzerne. Champagne, siège 






Chronologie des corps de troupes à cheval. 209 



de Sainte-Menehould. Combats de Stenai et d*Arras en 
1654. Sièges de Landrecies, Condé, Saint-Ghislain en 
i655. Siège de Valenciennes en i656. Siège de Mont- 
médy en 1657. Italie, prise de Mortara en i658. Licencié 
en Italie 18 avril 1661. 

277. Choiseul-Francières. — Levé, 6 mai i653, par 
Claude, comte de Choiseul-Francières. Champagne, prise 
de Vitry, Mouzon et Sainte-Menehould. Combat d'Ar- 
ras en 1654 : il y défait le régiment d*Oboch et lui prend 
ses timbales. Sièges de Landrecies, Condé, Saint-Ghis- 
lain en i655. Siège de Valenciennes en i656. Prise de 
Montmèdy, défense de Rethel, siège de Saint- Venant en 
1657. Champagne en i658. Licencié en Champagne 
18 avril 1661, excepté la mestre de camp qui fait en 
1664 le siège de Marsal, puis la campagne de Hongrie. 
Rétabli 7 décembre i665 sur le pied de 4 compagnies. 
Flandre, prise de Tournai, Douai «t Lille en 1667. Passe 
l'hiver à Verdun. Licencié .24 mai j668, excepté la mestre 
de camp dont la trace se perd. 

278. Massannes. — Levé, 7 mai i653, par M. de Mas- 
sannes. Roussillon. Flandre en i654« Sièges de Landre- 
cies, Condé, Saint-Ghislain en i655. Siège de Valen- 
ciennes en i656. Prise de Montmèdy en 1657. Champagne 
en i658. Licencié 20 fuillet 1660. 

279. Mancini. — Levé, 24 mai i653, par Philippe- 
Julien Mancini, duc de Nevers, Bourgogne, siège de 
Bellegarde. Champagne eh 1654. Siège de Landrecies en 
i655. Bataille des Dunes en i658. Licencié 12 avril 
1661. 

280. Nagent, — Levé, 3o mai, par Armand de Beau- 
tru, comte de Nogent. Ce régiment a été partagé en 

III. 12. 



r ■ 



%\Q Histoire de^ la Cavalerie. 

deux le i5 mars 1672, et a produit le régiment de Sainte- 
Ruth, devenu Royal- Pologne, et le régiment de Vins, — 
n** 422. 

281. Guise. — Levé, 22 octobre i653, par Henri de 
Lorraine, duc de Guise, pour son aventureuse entreprise 
de Naples. Prise et combat de Castellamare en 1654. 
Italie en i65$. Siège de Valencia en 16 56. Prise d'Alexan- 
drie, affaires de Varas et de Novi en 1657. Prise de Mor- 
tara en i658. Licencié 18 avril i66j en Italie, excepté 
la mestre de camp, qui fait partie en 1664 du corps en- 
voyé en Hongrie, au secours de l'Empereur. Rétabli fin 
de 1667 pour la Franche-Comté. Licencié 24 mai 1668. 

282. Ris, — Levé, 22 octobre i653, par M. de Ris, 
pour l'expédition de Naples. Licencié après Téchec du 
duc de Guise. 

283. Danisy. — Levé, 22 octobre i653, par N. Gaus- 
selin, comte de Danisy. Même fortune que le précédent. 
Rétabli en i656 pour l'Italie. Licencié même année. 

284. Saint- Aignan.—l^t\é,^ 22 octobre i653, par N. de 
Beauvilliers, duc de Saint-Aignan, Même fortune que 
les précédents. , 

285. Espinchaî.-^heYé^ 22 octobre i653, par M. d'Es- 
pinchal. Même fortune qile les précédents. 

286. Saint'Cierge\— Levé, 22 octobre i653, par M. de 
Salnt-Cierge. Même fortune que les précédents. Rétabli 
en i658 pour Tltalie. Licencié même année. Rétabli 
20 mai 1667. Siège de Tournai où il reste en garnison. 
Licencié à Polinkove 24 mai 16G8. 






Chronologie des corps de troupes à cheval. 211 



287. Gon^ague. — Levé, 12 janvier 1654, pourTexpc- 
dition de Naples, par M. de Gonzague. Licencié même 
année. 

288. Estrigy. ■— Levé, 12 janvier 1654, pour Texpédi- 
tion de Naples, par M. d'Estrigy. Licencié même année. 

289. Roquefort. — Levé, 12 janvier i654, pour Texpé- 
dition de Naples, par M. de Roquefort. Licencié même 
année. 

290. Grancey. — Levé, 2 5 février 1654, par Jacques 
Roussel de Médavy, maréchal de Grancey. Piémont, 
combat de la Bormida. Donné, 9 avril i655, à Antoine 
de Foucauld, Réformé cette année, à l'exception de la 
compagnie du mestre de camp, qui est incorporée dans 
le régiment w° 178. 

291. Pilois. — Levé, i3 mars 1654, par N. Pilois, 
«jsoldat de fortune, brave et entendu, qui avait appris 
son métier sous Gassion. w Catalogne, prise de Ville- 
franche. Licencié en 1 65 5, moins la compagnie du mestre 
de camp, conservée franche et qui sert de noyau, 4 juil- 
let 1667, à un nouveau régiment de 4 compagnies. Siège 
de Lille. Réformé 24 mai 1668, à Texception de la mestre 
de camp, qui figure dans la liste de 1670. Rétabli, 9 août 
1671, sur le pied de 6 compagnies. Hollande en 1672; 
tous les sièges du roi. Siège de Maîistricht en 1673. Passe 
à l'armée de Turenne, combat de Seintzheim en 1674." 
Disparaît. Probablement devenu la propriété d'un nou- 
veau mestre de camp dont le nom reste inconnu. 

292. Rebé. — Levé, i3 mars 1654, par le baron de 
Rebé. Catalogne. Licencié après la campagne. 



212 Histoire de la Cavalerie. 



293. CalvO'Catalan. — Levé, i3 mars 1654, P^r Fran- 
çois de Calvo. Catalogne, prise de Villefranche et de 
Puycerda. Affaire du Cap de Quiers, de Castillon, et de 
Cadagne en i655. Licencié 20 juillet iô6o en Catalogne, 
excepté la mestre de camp. Cette compagnie passe, en 
1664, d'abord en Italie contre le pape, puis en Hongrie 
pour combattre les Turcs, bataille de Saint-Gothard. 
Sert de noyau au régiment réorganisé 7 décembre i665. 
Flandre en 1667. Occupe Arras. Licencié 24 mai i668, 
excepté la mestre de camp, qui figure sur la liste de 1670. 
Rétabli, 9 août 1671, sur le pied de 6 compagnies. Hol- 
lande en 1672; prise de Woërden et de Bodegrave. Siège 
de Maastricht en 1673. Se distingue à SénefFen 1674. 
Passe rhiver à Audenarde. Sièges de Dinant, Huy, Lim- 
bourg en 1675. Belle défense de Maastricht en 1676. 
Reste à Maëstricht. Licencié 8 août 1679. 

294. Roque-catalan. — Levé, i3 mars 1654, par N. 
Roque ou Rogle. Catalogne. Licencié même année. 

295. Aimeras-catalan. — Levé, i3 mars 1654, par 
M. d'Alméras. Catalogne. Licencié même année. 

296. Oche-catalan.— Levé, i3 mars 1654, P^r Emma- 
nuel d'Oche. Catalogne. Licencié en 1657. 

297. La Feuillée. — Levé, 3i juillet 1654, P^r Pierre- 
François Duban, comte de la Feuillée. Flandre. Picardie 
en i655. Secours d'Ardres en 1657. Licencié 20 juillet 
1660, moins la mestre de camp, qui fait partie, en 1664, 
de l'expédition dirigée contre Tévêque de Munster; siège 
d'Erfurth. Rétabli 7 décembre 166 5. Sièges de Tournai, 
Douai et Lille en 1667. Quartiers d*hiver à Sedan. Con- 
quête de la Franche-Comté en 1668. Licencié 24 mat 
1668, excepté la mestre de camp, qui figure dans la liste 






Chronologie des corps de troupes à cheval, 21 3 

^_ ■- 

de 1670. Rétabli, 9 août 1671, sur le pied de 6 compa- 
gnies. Conquête des Pays-Bas en 1672. Siège de Maës- 
tricht en 1673. Conquête de la Franche-Comté, bataille 
de Séneflf en 1674. Sièges de Dinant et Limbourg en 1675. 
Donné, en avril 1676, à M. rfw Vivier, Flandre. Réformé 
en 1677, ou passé à un mestre de camp inconnu. 

298. Sainte-Maure, — Levé, 3i juillet 1654, par M. de 
Sainte-Maure. Champagne, prise de Clermont en Ar- 
gonne. Licencié en 1 65 5. 

299. Castelnuovo-italien. — Levé, 16 août 1654, par 
Alfonso Caraffa, duc de Castelnuovo. Expédition de 
Naples, prise de Castèllamare. Licencié même année. 

300. La Berge-étranger, — Admis en janvier i655 à 
la solde de France, sur le pied de 6 compagnies. Flandre, 
prise de Landrecies; c'est le mestre de camp qui en 
porte la nouvelle au roi. Paraît avoir été congédié en 
i656. Il en fut certainement ainsi pour d'autres régi- 
ments lorrains qui servaient dans ce temps-là à titre 
d'auxiliaires, sous le commandement général du comte 
de Lignéville. 

3oi. Reménécourt 'lorrain, — Admis en janvier i655 
â la solde de France. Champagne. Congédié en i656. 

302. Mauléon 'lorrain, — Admis en janvier 1 65 5 à la 
solde de France. Champagne. Congédié en i656. Rétabli 
fin de 1667 pour Tarmée de Monsieur. Congédié 24 mai 
1668. 

303. Fournies,-^ Levé, en janvier i655, pour l'armée 
de Picardie, par Jean-Jacques Chaumejean, marquis de . 
Fourilles. Flandre en i658. Champagne en 1659. Li- 
cencié, 18 avril 1661, à l'exception de la mestre de" 



n 



a 14 Histoire de la Cavalerie, 

camp. Cette compagnie fait partie de Texpédition de 
Hongrie en 1654. Rétabli, 7 décembre 1 665. Flandre, 
siège de Lille en 1667. Catinat y débute cette année 
comme lieutenant. Donné, i5 décembre 1667, à Félix 
Le Comte, comte de Nonant. Licencié à Arras, 24 mai 
1668, excepté la mestre de camp. Rétabli, 9 août. Pays- 
Bas en 1672. Expédition dans le Brandebourg en 1673. 
Bataille de Séneff en 1674. Prise de Diriant, Huy, Lim- 
bourg en 1675. Donné, 7 mars 1676, à Charles, comte 
de La Mothe-Houdancourt. Roussillon. Alsace en 1677. 
Combats de Rheinfeld et Seckingen, prise de Kelh et 
Lichtemberg en 1678. Réformé, 8 août 1679. 

304. Chevalier de Rohan. — Levé pour la Picardie, 
en janvier i655, par Louis, chevalier de Rohan. Ba- 
taille des Dunes, siège de Dunkerque en 1659. Licencié 
?o juillet 1660. 

305. Catheux, — Levé pour la Picardie, en janvier 
i655, par M. de Catheux. Embrigadé avec le régiment 
de Rouvray, n° 99, Licencié, 20 juillet 1660, sauf la 
mestre de camp. Rétabli, 8 juillet 1667. Sièges de Tour- 
nai, Douai, Lille. Hiverne à Bourbourg. Licencié 
24 mai 1668, à l'exception de la mestre de camp, qui 
compte dans la liste de 1670. Rétabli, 9 août 1671. Pays- 
Bas en 1672. Siège de Matistrich en 1673; passe en Alle- 
magne. Combats de Seintzheim, Ensheim et Mulhauscn 
en 1674. Combats de Turkeim et Altenheim en 1675. 
Donné, 29 août, à Louis, comte de Harlus-Vertilly, Af- 
faires de Saverne et Haguenau. Cpmbat de Kokersbert; 
en 1676. Siège de Fribourg en 1677. Prise de Kelh et 
de Lichtemberg en 1678; passe en Flandre. Sièges de 
Gand et d'Ypres. Allemagne en 1679. Combat de Min- 
den. Réformé, 8 août, sauf la mestre de camp. Rétabli. 
20 avril 16S8. Camp de Florainville. Allemagne en ir»<.) 






Chronologie des corps de troupes à cherrai, 21 J 

Siège de Mons en 1691. Retourne sûr le Rhin. Siège de 
Namur en 1692. Côtes de Bretagne en 1693. Rhin £a 
1694. Donné, 8 janvier 1696, à Jean-François de La 
Bastide, marq^uis de Châteaumorand. Licencié sur le 
Rhin, i3 février et 27 mars 1698. 

306. Rochepère, ^ Levé pour la Picardie, en janvier 
ï655, par M. de Rochepère. Bataille des Dunes en i658. 
Garnison d'Audenarde. Licencié 20 juillet 1660. Ré- 
tabli, fin de 1667, pour la conquête de la Franche-Comté* 
Licencié 24 mai 1660. 

307. Prévôt de Paris. -* Levé pour la Picardie, tn 
janvier i655, parN. Séguier^ prévôt de Paris. Sîégede 
Landrecies. Licencié après la campagne. 

308. C^ynte de Revel. — Levé pour ia Picardie, en 
janvier i655, par le comte de Revel. Licencié après la 
campagne. 

309. Léré,-^ Levé pour la Picardie, en janvier i655, 
par M. de Léré. Licencié la même année. 

3io. Cunas-italîen. — Levé pour l'Italie, en janvier 
1655, par M. de Cunas. Licencié après la campagne. 

3i I. Luna-italien, — Levé, en janvier i655, par M. de 
Luàa. Italie. Donné, 17 novembre 1657, à François 
d'Esté, duc de Modène, Le duc meurt, 14 octobre i658. 
Le régiment est réformé. 

3f2. Havreux, —Levé, en janvier i655, par M. d'Ha- 
vreux. Catalogne. Passe en Italie en i656. Licencié en 
i658. 



2i6 Histoire de la Cavalerie. 

3i3. Vaillac, — Levé, en janvier i655, pour la Cata- 
logne, par N. Ricard de Gourdon-Genouillac, comte de 
Vaillac. Licencié même année. 

314. Haraucourt'èorrain, — Admis à la solde de 
France en novembre i655. Picardie. Devient Liwan^e 
en i656. Champagne. Devient du Châtelet en i658. Ba- 
taille des Dunes. Congédié après la campagne, étant à 
Âudenarde. 

3i5. I,awow-/orraî«. — Admis à la solde de France 
en novembre i655. Picardie. Devient Foug en i656. 
Flandre en 1657. Bataille des Dunes. Congédié après la 
campagne de i658, étant à Audenarde. 

3 16. Prince Charles-lorrain, — Admis à la solde de 
France en novembre i655. Picardie. Congédié en lôSy. 

317. Prince Ferdinand-lorrain. — Admis à la solde 
de France en novembre i655. Picardie. Congédié en 

1657. 

3 18. L^wowcottrWorram.— Admis à la solde de France 
en novembre i635. Picardie. Congédié en i656. 

319. Spiltsf-lorrain.— Admis à la solde de France en 
novembre i655. Picardie. Congédié en i656. 

- 320. Thorigny,— Levé, en i656, pour la Normandie, 
par N. comte de Thorigny. Picardie en 1657. Bataille 
des Dunes en i638. Licencié après la campagne. 

321. Gouvernet. — Levé, en i656, pour TltaUe, par 
M. de La Tour du Pin-Gouvernet. Licencié même 
année. 






Chronologie des corps de troupes à cheval, 217 

322. La Fare, — Levé, 7 juin i656, par Antoine, 
marquis de La Fare. Italie, siège de Valencia. Siège 
d'Alexandrie. Affaires de Varas et de Novi en 1657. 
Prise de Mortara en i658. Licencie' 18 avril 1661. 

323. Dragons du Roi, — Levé, 14 juin i656. Devenu 
Royal-dragons. 

324. Duras-étranger, '^ Levé, i" janvier 1657, par 
Jacques-Henri de Burfort, marquis de Duras. Flandre. 
Passe en Italie en i658. Combat de Marignan, prise de 
Mortara. Licencié en Italie, 20 juillet 1660. 

325. LorgeS'étranger. — Levé, i«' janvier 1657, P^^ 
Guy-Aldonse de Durfort, comte de Lorges. Flandre. Li- 
cencié, 18 avril 1661, à l'exception de la mestre de camp. 
Rétabli, 7 décembre i665. Flandre en 1667, Licencié à 
Courtrai, 26 mai 1668, sauf la mestre de camp, mainte- 
nue comme compagnie franche. 

326. Roye-étranger, — Levé, 3 février 1657. Devenu 
Royal-étranger. 

327. Prince de Hesse-étranger, — Levé, 20 février 
1657, par Georges Chrétien, prince de Hesse-Hombourg. 
Prise de Montmédy, Saint- Venant, Ardres. Bataille des 
Dunes en i658. Sièges de Dunkerque et de Bergues. 
Licencié 20 juillet 1660. 

328. Prince de Saîm-étranger. — Levé, 20 février 
1657, p3*r Frédéric, prince de Salm. Mênies services que 
le précédent. 

329. Maussay, — Lev^, 28 mars 1657, pour la Flandre , 
par M. de Maussay. Licencié 18 avril x66i. 

III. i3 



2i8 Histoire de la Cavalerie. 

330. Du Four. — Levé, 28 mars 1657, pour la Flandre, 
par M. Du Four. Licencié même année. 

33 1. Thierry. — Levé, 28 mars 1657, pour la Flandre, 
par M. de Thierry. Licencié même année. 

332. Pont'Saint'Pierre. — Levé, 28 mars 1637, pour 
la Flandre, par M. de Pont-Saint- Pierre. Secours d'Ar- 
dres. Licencié même année. Rétabli jfin de 1667, sur le 
pied de 4 compagnies. Armée de Monsieur. Licencié 
24 mai 16O8. 

333. Fortiiesse. — Levé, 28 mars 1657, pour la Flan- 
dre, par M. de Fortiiesse. Licencié même année. 

334. Baradat. — Levé, 28 mars 1657, P^^^ ^ Cham- 
pagne, par M. de Baradat. Licencié en i638. 

335. Schomberg. — Levé^ 28 mars 1637, pour la 
Champagne, par le comte de Schomberg. Licencié même 
année. 

336. Salines, — Levé, 28 mars 1637, pour la Cham« 
pagne, par M. de Salines. Licencié même année. 

337. Chajeron. — Levé, 27 juin 1G57, P^** François de 
Moncstay, marquis de Chazeron. Prise de Montmédjr. 
bataille des Dunes, siège de Dunkerque,... en i638. Lî* 
cencié 20 juillet iGOo, excepte la mestre de camp. Cette 
compagnie fait la campagne de Hongrie, en 1664. Réta- 
bli 7 décembre i663. Donné, 20 mai 1C67, au comte de 
Ventadour. Flandre, prise de Courtrai, Douai et Lille. 
Licencié 24 mai 1CG8, sauf la mestre de camp. Rétabli 
9 août 1O71. Pays-Bas en 1672. Donné, 27 avril 1O73, à 
Henri de Lyonne, comte de 5ervoii/ expédition de Bran* 



Chronologie "des Corps de troupes à cheval, 219 

debourg. Bataille de SénefF en 1674; passe en Alsace, 
combat de Mulhausen. Combat de Turkheim en. 1675. 
Flandre, siège de Dinant, Huy, Limbourg. Sièges de 
Bouchain, Aire, Condé en 1676. Sièges de Valènciennes, 
Cambrai, Saint-Ghislain en 1677. Sièges de Gand et 
d'Ypres, bataille de Saint -Denis en 1678. Réforme 8 
août 1679, excepté la mestre de camp, qui est incorpo- 
rée, le i5, dans Royal-Cravates. 

338. Penthièvre, — Levé, 3 février i658, par Louis- 
Joseph de Vendôme, duc de Penthièvre. Provence. Li- 
cencié en 1659, sauf la mestre de camp. Rétabli, 20 mai 
1667, sous le nom de Vendôme-, Roussillon. Licencié 
24 mai 1668. 

339. Bellefonds, *- Levé, 5 mai î658, par Bernardin 
Gigault, marquis de Bellefonds. Flandre, bataille des 
Dunes, sièges de Dunkerque,... Licencié après la cam- 
pagne. 

340. La Ilhière, — Levé, 25 mai i658, par Jean- 
François de Polastron, chevalier de La Ilhière. Flandre; 
Licencié 18 avril 1661, excepté la mestre de camp. 

. 34Î . Marsillac, — Levé, 25 mai i658, par François de 
La Rochefoucauld, prince de Marsillac. Flandre, bataillé 
des Dunes. Licencié après la campagne. 

342. Bouillon, — Levé, 25 mai i658, par Gocîrefrôi- 
MauricedelaTour, duc de Bouillon. Flandre, bataille des 
Dunes. Licencié après la campagne, excepté la compagnie 
du mestre de camp. Rétablis juillet 1667. Sièges de Tour- 
nai et de Lille. Licencié 26 mai 1668, excepté la mestre 
de camp. Rétabli, 9 août 1671, sous le nom de Comte 
d'Auvergne, Pays-Bas en 1672. Siège de Maastricht en 



t ■• 



220 Histoire de la Cavalerie. 



1673. Combats de Seintzheim, Ensheim, Mulhausen en 

1674. Combats de Turkheim et Altenheim en 1675. 
Donné, 14 septembre, à Jean, comte de Gassîon. Affaires 
d'Haguenau et de Saverne. Combat de Kokersberg en 
1676. Siège de Fribourg en 1677. Donné, 27 octobre, à 
Maximilien de Fiennes, comte de Lumbres. Sièges de 
Gand et d'Ypres, bataille de Saint-Denis en 1678. Camp 
de Flandre en 1681. Siège de Courtrai en i683. Siège 
de Luxembourg en 1684. Camp de Flandre de 1686 à 
1688. Flandre en 1689, combat de Walcourt. Passe, 18 
mars 1690, au fils du mestrede camp, Maximilien-Fran- 
çois, comte de Fiennes. Siège de Mons, combat de Leuze 
en 1691. Bataille de Steenkerque, sièges de Namur et 
de Charleroi en 1692. Bataille de Neerwinden, sièges 
d^Huy et de Charleroi en 1693. Bombardement de 
Bruxelles en 1695. Sur la Meuse en 1696. Réformé 8 
mai 1698, excepté la compagnie du mestre de camp. 
Rétabli 10 février 1701. Flandre, combats de Nimègue, 
d'Eçkeren, de Spire de 1702 à i7o3. Passe en Espagne, dé- 
cembre 1703. Donné, 6 janvier 1705, à N. Duret de Fi7- 
liers, puis, en 1 7 10, à M . de Cro'i; siège de Girone. Donné, 
1 7 octobre 1 7 1 1 , à César-Hector de Wassinghac, marquis 
d^Imécourt'La Loge. Se rend, en 1 712, du Roussillon 
sur la Lauter. Siège de Landau et Fribourg. Réformè- 
10 novembre 1713^ et incorporé dans la Trémouille, 
no 352. 

343. Comte Frédéric. — Levé, en i658, pour la Cham- 
pagne, par le comte Frédéric de Wurtemberg. Licencié 
à Dunkerque en 1659. 

344. Itone^italien. — Levé, en i658, pour Tltalie, par 
N. Itone. Licencié même année. 

345. La Ramor a-italien. — Levé, en i658, pour l'Italie, 
par M. de La Ramora. Licencié même année. 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 221 

346. Renti. — Levé, 22 avril 1659, par Jean-Jacques, 
marquis de Renti. Licencié en Flandre, 20 juillet 1660, 
sauf la mestre de camp. 

347. Coligny, — Admis au service du roi, 7 novembre 
1659. Avait été levé en 1654, pour le prince de Condé, 
par Jean, comte de Coligny. Licencié en Flandre 12 
avril 1661, à l'-exception de la mestre de camp, qui fait 
partie en 1664 du secours envoyé à Pempereur d'Alle- 
magne en Hongrie, et qui est incorporée en i665 dans 
le régiment de Condé. 

348. Chamilly. — Admis au service du roi, 7 novem- 
bre 1659. Avait été levé en 1654, pour le prince de Condé, 
par Hérard Bouton,» comte de Chamilly. Licencié en 
Flandre 18 avril 1661. Rétabli fin de 1667, à quatre 
compagnies. Armée de Monsieur. Réformé 24 mai i668. 

349. Briquemaut, — Levé, 9 février 1664, par M. de 
Briquemaut, pour le corps auxiliaire que le comte de 
Schomberg conduit en Portugal et aux Açores. Destinée 
inconnue. 

350. Cuirassiers de Richelieu, — Levé pour le ser- 
vice de l'empereur d'Allemagne en 1664, par Armand- 
Jean de Vignerod, duc de Richelieu : mestre de camp- 
lieutenant La Tréaumont. Campagne de Hongrie, ba- 
taille de Saint-Gothard. Destinée inconnue. 

35 1. Paulmy. — Formé 7 décembre 1664. Devenu 
Royal-Bourgogne. 

352. Baleroy de Choisy. — Formé 7 décembre i665. 
Devenu Artois. 



222 Histoire de la Cavalerie. 

333. Coiilanges. — Formé, 7 décembre i665, avec la 
compagnie franche de Philippe-Emmanuel marquis de 
Coulanges. Roussillon en 1667. Licencié 24 mai 1668, à 
Texception de la mestre de camp, qui figure sur la liste 
de 1670.^ Rétabli 9 août 1671, sur le pied de six compa- 
gnies. Roussillon en 1672 et 1673. Rhin en 1674, combat 
de Seintzheim où le mestre de camp est tué. Remplacé 
par M de Culan, qui est tué peu de jours après à Ens- 
heim. Donné, 4 novembre, à René de Montbourcher, 
marquis du Bordage, combat de Mulhausen. Combats 
de Turkheim, Haguenau, Saverne en 1675. Flandre en 
1676, siège de Condé et d'Aire. Sièges de Valenciennes 
et Saint-Omer, bataille de Cassel en 1677. Sièges de 
Gand et d'Ypres, bataille de Saint-Denis en 1678. Rhin 
en 1679, combat de Minden. Camp de la Haute-Alsace 
en 1682. Camp de Saône en i683. Siège de Luxembourg 
en 1684. Camp de la Saône les années suivantes. Rhin en 
1688. Siège de Philisbourg, M. du Bordage y est tué le 
18 octobre. Le régiment est donné au duc àw Maine; 
mestre de camp-lieutenant M. de Montagnac, Flandre 
en 1690, bataille de Fleurus, M. de Montagnac y est tué. 
Donné, 14 juillet, à François de Dyenne, comte de Chey^ 
ladet. Siège de Namur, bataille de Steenkerquè en 1692. 
Sert en 1693 sur la Moselle et sur le Rhin. Flandre en 
1694 et i6g5. Meuse en 1696 et 1697. Camp de Com- 
piègne en 1698. Flandre en 1701. Combat de Nimègue 
en 1702, change de mestre de camp en 1702. Moselle ea 
i6o5. Flandre en 1707. Bataille de Ramilles, en 1706: ba- 
taille d'Audenarde en 1708. Donné, 26 juillet 1712, à 
Jean-Nicolas, marquis de Montmorency-Châteaubrun . 
Bataille de Denain, prise de Douai, du Quesnoy, de Bou- 
chain. Rhin en 1713, sièges de Landau et de Fribourg. 
Camp de Stenay en 1727. Camp de la Saône en 1730. 
Rhin en 1733, siège de Kelh. Siège de Philisbourg en 
1734. Avait été donné, 20 février 1734, au marquis de 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 223 

I I ■ - B^ ■ - I - - - I I ■ - - ^ ■ - -I 

Saint-Simon, Combat de Klausen en 1735. Donné, 23 
mars 1735, à Armand-Jean de Rouvroy Saint-Simon, 
marquis de Ruffec. Après la mort du duc du Maine, le 
régiment devient, 20 mai 1736, la propriété du mestre 
de camp-lieutenant et prend le titre de Saint-Simon, 
Quartiers à Lons-le-Saulnier. Donné, 16 août 1737, au 
neveu du précédent, Louis-Claude d'Exmiers d'Archiac, 
marquis de Saint-Simon. Bavière en 1742", affaire d*El- 
lenbogen, Caaden, Braunau, Egra. Alsace en juillet 
1743. Garde du Rhin et expédition en Souabe en 1744. 
Alpes en 1747. Flandre, siège de Maëstricht en 1748. 
Donné, i" février 1749, à Louis-Étienne d'Exmiers, 
comte ô^Archiac, frère du précédent mestre de camp. 
Gamp de Richemont-sur-Moselle en 1755. Armée du 
Hanovre, bataille de Haastenbeck en 1757. Bataille de 
Créfeld en 1758. Bataille de Minden en 1759. Combats 
de Corbach, Warbourgj et Clostercamps en 1760. Incor- 
poré, i** décembre 1761, dans le régiment du Roi-cava- 
lerie. Ce régiment avait des étendards rouges du modèle 
général. Il portait : habit doublure, manteau et boutons 
de drap gris blanc ; parements et revers rouges ; buffle à 
boutons de cuivre; bandoulière et culotte de peau jaune^ 
chapeau bordé d'argent; Péquipage était rouge avec un 
galon vert à chaînette jaune. 

354. Thianges, — Formé, 7 décembre i665, avec la 
compagnie franche du marquis de Thianges. Sièges de 
Tournai, Douai et Lille en 1667. Réformé. 24 mai 1668, 
sauf la compagnie du mestre de camp. Rétabli 9 août 
1671, sur le pied de 3 compagnies. Pays-Bas en 1672. 
Donné, 24 janvier 1674, à Louis de Crussol d'Uzès , 
marquis de Florensac, Franche-Comté, bataille de Sé- 
nefF; combat de Mulhausen en 1674. Combat de Turk- 
heim, sièges de Dinant^ Huy et Limbourg en 1675. Alle- 
magne en 1676. Sièges de Valenciennes , Cambrai, 



224 



ffistoire de la Cavalerie, 



Fribourg en 1677. Sièges de Gand et Ypres, bataille de 
Saint-Denis en 1678. Combat de Minden en 1679 : 
réformé 8 août. Rétabli i" octobre 1682. Siège de Cour- 
trai en 168 3. Siège de Luxembourg en 1684. Flandre, 
combat de Walcourt en 1689. Allemagne en 1690. 
Donné, 3o mars 1693, à Frédéric-Guillaume de La Tré- 
mouille, prince de Talmont. Flandre, bataillé de Neer- 
winden ; retourne en Allemagne. Flandre en 1 701 . Combat 
de Nimègue en 1702. Passe Thiver à Bruxelles. Combat 
d'Eckeren en 1703. Donné, 4 février 1705, à Charles* 
Louis Bretagne, duc de La Trémouille, qui prend, 
i«' juin 1709, le titre de prince de Tarente. Moselle en 
1705. Flandre en 1706; bataille de Ramilles. Bataille 
d'Audenarde en 1708. Se distingue à Malplaquet en 1709. 
Bataille de Denain, prise de Douai, du Quesnoy et Bouchain 
en 1712. Donné, i" février 17 19, à Godefroy-Charles- 
Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, puis 
prince de Turenne. Camp d'Aimeries-sur-Sambre en 
1727. Rhin en 1733, Sièges de Kelh et de Philisbourg, 
combat de Klausen. Achève cette guerre au camp de la 
Chiers. Avait été donné, 28 janvier 1735, à Pierre, mar- 
quis de Grammont-Fallon. Quartiers à Villersexel. Bo- 
hême en 1741 ; prise de Prague, combats de Sahay et de 
Piseck, défense de Prague en 1742. Retraite de Bohême, 
bataille de Dettingen en 1743. Flandre, sièges de Menin, 
Ypres, Fumes, camp de Courtrai en 1744. Meuse en 
1745. Flandre, prise d'Audenarde et Termonde. Donné, 
i" décembre 1745, à Ferdinand, comte de Grammont^ 
Fallon, frère du précédent. Quartiers d'hiver sur la 
Sarre. Flandre en 1746; siège de Mons; envoyé sur les 
Alpes. Camp de Valence en 1747. Camp d'Aimeries en 
1755. Armée de Soubise en 1757, bataille de Rosbach; 
bataille de Créfeid en 1758. Donné, 10 février 1769, au 
marquis de Balincourt, Incorporé !•' décembre 1761 
dans Royal-Roussillon. Avait des étendards de soie 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 225 

jaune, du modèle général. Habit, manteau et boutons de 
drap gris blanc; doublure et parements rouges ; buffle à 
boutons de cuivre; bandoulière jaune; aiguillette à 
deux cordons tressés, rouge et vert; culotte de* peau, 
chapeau bordé d'argent ; équipage rouge bordé d'un ga- 
lon Isabelle à chaînette verte. 

355. Thury, — Formé, 7 décembre i665, avec la 
compagnie franche de M. de Thury. Armée de Mon- 
sieur en 1667. Licencié 24 mai 1668, moins la compagnie 
mestre de camp. Rétabli 9 août 1671 sur le pied de 3 
compagnies. Donné en 1674 à N. de Saint -Valéry. 
En garnison pendant cette guerre. Réformé 8 août 1679, . 
excepté la mestre de camp. Rétabli i5 janvier 1684. Al- 
lemagne en 1 688. Donné, en 1 69 1 , à M. de Sainte- Livière. 
Italie sous Catinat, prise de Montmélian, bataille de la 
Marsaglia en 1693; Sainte-Livière y est tué; remplacé 
par M. de Beintif. Prise du fort Sainte-Brigitte. Cata- 
logne en 1694; bataille du Ter, sièges de Palamos, Gi- 
rone, Ostalrich. Secours d'Ostalrich et de CastelfoUit 
en 1695. Donné, le 8 janvier 1696, à Louis -Anne- 
Marie dé Damas, comte de Ruffey; combat d'Ostal- 
rich, secours de Palamos. Siège de Barcelone en 
1697, combat de San Feliù. Italie en 1701 ; combat 
de Carpi, où il charge trois fois et défait un régiment 
de cuirassiers impériaux; combat de Chiari. Combat 
de Santa Vittoria et bataille de Luzzara en 1702. Passe 
l'hiver à Mantoue. Combat de Castelnuovo de Bormia en 
1703. Sièges de Verceil, Ivrée et Verrue en 1704. Donné, 
27 février 1705, à Henri de Crugy, comte de Marcillac. 
Défense du passage du Naviglio ; le nouveau mestre de 
camp y reçoit une balle de pistolet dans le ventre et 
dix coups de sabre. Bataille de Cassâno. Batailles de Cal- 
cinato et de Turin en 1706. Roussillon de 1707 à 1710. 
DéÊiitedes Anglais débarqués en Languedoc en 17 10. 

in. i3. 



226 Histoire de la Cavalerie, 

Catalogne en 171 1; siège de Girone; envoyé en Dau* 
phiné, y reste juscfu'à la paix. Donné à Melchior-Esprit 
de la Baume, comte de Montrevel. Espagne en 17 19, 
prise de Saint-Sébastien, Fontarabie et Urgell. Rhin 
en 1733, siège de Kelh ; passe en octobre en Italie; 
conquête du Milanais. Bataille de Parme et de Guas- 
tallaen 1734. Avait été donné, 2ofévrier 1734, au comte de 
Vogué. Rentre en France en 1735. Quartiers à Mont- 
brison. Flandre 1742. Donné, en 1744, à M. de Saint-Jal. 
Bataille de Fontenoi, sièges de Tournai, Audenarde, Ter- 
monde en 1746. biéges de Môns, Charleroi, Namur, ba- 
taille de Raucoux en 1746. Provence et Italie en 1747. 
Donné, en 1759, à un autre membre de la famille de Vo- 
gué. Incorporé dans Royal-cavalerie 1*"^ décembre 1761. 
Ce régiment avait des étendards rouges du modèle géné- 
ral. Il portait un habit croisé avec retroussis et un man- 
teau gris blanc ; doublure et parements rouges ; boutons 
d'étain plats, buffle à boutons de cuivre, bandoulière et 
culotte de peau jaune, chapeau bordé d'argent ; équi- 
page rouge, bordé d'ui^galon rouge à chaînette verte. 

356. Bulonde, — Levé, i" janvier 1667, par Vivien 
Labbé de Bulonde. Licencié 24 mai 1668, excepté la 
mestre de camp. Rétabli 9 août 1671, sur le pied de 6 
compagnies; Roussillon. Camp d'Ath en 1672. Siège de 
Maastricht en 1673. Combats de Seintzheim, Lademberg, 
Ensheim, Mulhausen en 1674. Affaires de Turkheim, 
Altenheim, Haguenau, Saverne en 1675. Sièges de Condé 
et Bouchainen 1776. Hiverne à Lille. Sièges de Valen- 
ciennes. Cambrai, Saint-Omer, bataille de Cassel, se- 
cours, de Charleroi en 1677. Allemagne en 1678. Camp 
delà Haute-Alsace en 1681 et 1682. Donné, en février 
1684, à François de La Rochefoucauld, comte de Roucy. 
camp de la Saône, siège de Luxembourg ; incorpore 
26 septembre dans Florensac, «« 354. 



Chronologie des corps de Groupes à cheval, 227 

357. Montgïat. — Levé, 20 mai 1667, par François de 
Paule de Clermont, marquis de Montgïat. Siège de Lille. 
Licencié 24 mai 1668. 

358. Kroneberg'étranger, — Levé, 16 juin 1667, par 
le baron de Kroneberg, qui est immédiatement remplacé 
par son lieutenant-colonel Bernardin Cadot, marquis 
de Sebbeville, Armée de Monsieur. Licencié 24 mai 
1668. 

359. Comte d* Auvergne, — Levé, 8 juillet 1667; par 
Frédéric-Maurice de La Tour, comte d'Auvergne. Siège 
de Lille. Franche-Comté en 1668 : licencié 24 mai, ex- 
cepté la mestre de camp, qui est entrée en 1671 dans la 
composition du régiment du comte d'Auvergne, m* 342, 

360. Monaco.-^ Levé, 8 juillet 1667, par N. Grimaldi, 
prince de Monaco. Siège de Lille. Franche-Comté : li- 
cencié 24 mai 1668. 

36i. Saurais . — Levé, 8 juillet 1667, par François 
d'Escoubleau, comte de Sourdis : siège de Lille : garni- 
son du Quesnoy. Licencié 24 mai 1668, sauf la mestre 
dé camp. Rétabli 9 août 1671. Armée de Turenne en 
1672. Westphalie en 1673, siège de Maastricht. Bataille 
de Séneff en 1674. Prise de Huy et de Limbourg, passe en 
Alsace, combats d'Altenheim,de SaverneTet d'Haguenau 
en 1675. Sièges de Condé, Bouchain, Aire en 1676. Siè- 
ges de Valenciennes et dé Saint-Omer, bataille de Cassel 
en 1677. Sièges de Gandet d'Ypres en 1678. Passe en 
Allemagne, combat de Minden en 1679. Réformé 8 août 
1679. 

362. Lambert, — Levé, 8 juillet 1667, par Henri, 
marquis de Lambert. Flandre. Franche-Comté, 1668, 



328 Histoire de la Cavalerie. 

Licencié 24 mai, sauf la compagnie mestre de camp, 
qui est sur la liste de 1 670. Rétabli 7 août 1 67 1 , sur 
le pied de 6 compagnies. Hollande en 1672 ; prise 
de Wesel. Franche - Comté en 1674. Armée de Tu- 
renne, affaires d'Âltenheim, Haguenau et Saverne en 
1675. Combat de Kokersberg en 1676. Donné, 28 fé- 
vrier 1677, à Jacques de Thiard, marquis de Bissy ; 
siège de Fribourg. Affaires de Rheinfeld, Seckingen; siè- 
ges de Kelh et Lichtemberg en 1678. Réformé 8 août 
1679. Rétabli 20 août 1688. Flandre. Siège de Mons,' 
combat de Leuze en 1691. Sièges de Namuretde Char- 
leroi, bataille de Steenkerque en 1692. Sièges d'Huy et 
deCharleroi, bataille de Neerwindenen 1693. Allemagne 
en 1694 jusqu'à la paix. Rhin en 1701, puis Italie, com- 
bats de CarpietdeChiari. Donné, i3 février 1702, au fils 
du mestre dé camp Anne-Claude de Thiard, marquis de 
Btssjr : bataille de Luzzara. Combat de Castelnuovo et 
de Sati Sebastiano, sièges de Verceil, Ivrèe et Verrue 
en 1703-4. Bataille de Cassano, combat de Foncino, ba- 
taille de Castiglione en 1705-6. Flandre en 1707, Rhin en 
J708, jusqu'en 171 3. Sièges de Landau et Fribourg. Ré- 
formé au camp de la Haute-Meuse i5 août 17 14 et incor- 
poré dans Bretagne-cavalerie, devenu Royal-Bourgogne. 

363. ChoiseuUBeaupré, — Levé 8 juillet 1667. Devenu 
Conti-dragons. 

364. Tilladet, — Levé, 8 juillet 1667, par Jean-Baptiste 
de Cassagnet, marquis de Tilladet, et formé à Rue sur le 
pied de 6 compagnies. Licencié 24 mai 1668, excepté Ift 
mestre de camp, qui est comprise dans la liste de 1670. 
Rétabli 9 août 1671. Hollande en 1672. Siège de Maas- 
tricht en 1673. Bataille de Séneff. Combat de Mulhausen 
en 1Ô74. Prise de Liège, Dînant, Huy, Limbourgen 1675. 
Prise de Condé, Bouchain, Aire en 1676. Sièges de Va- 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 229 

lenciennes et de Cambrai, secours de Charleroi en 1677. 
Sièges de Gand et d'Ypres, blocus de Mons, bataille de 
Saint-Denis en 1678. Siège de Luxembourg en 1684. Siè- 
ges de Philisbourg, Mayeace. en 1688. Donné, en avril 
1689, au 'marquis deSouvré. Allemagne. Donné, 5 avril 
1700, à Jacques- Louis, marquis de Béringhen, Flandre 
en 1 701. Combat de Nimègue en 1702. Combat d'Eckeren 
en 1703. Moselle en 1705. Flandre en 1706, bataille de 
Ramilles. Bataille d'Audenarde en 1708. Bataille de Mal- 
plaquet en 1709. Bataille de Denain en 1712. Rhin en 
171 3, sièges de Landau et de Fribourg. Devient, i5 mars 
17 18, la propriété de Louis- Armand de Bourbon, prince 
de Conti, Espagne en 1719. Le vicomte du Chayla^ Nico- 
las- Joseph-Bal thazar de Langlade, — mestre de camp- 
lieutenant 7 mai 1722, — devient mestre de camp proprié- 
taire, I*' juin 1727. Camp de la Moselle en 1727. Italie 
en 1733. Donné, 10 mars 1734, à Joseph-André d'Ornai- 
sonde Caderousse, marquis d^Ances[une. Rhin en 1734. 
Camp de Chalempré sur le Rhin en 1735. A la paix, quar- 
tiers à Marney, en Franche-Comté. Donné, 2 1 février 1 740, 
à Charles-Yves Le Vicomte, comte du Rumain. Bavière en 
1741. Occupation et défense de Lintz en 1742. Rehtré en 
France mars 1742. Défense du Rhin en 1743. Affaires de 
Weissembourg, Suffelsheim, Augenheim,- et siège de Fri- 
bourg en 1744. Flandre en 1746 ; Sièges de Mons, Char- 
leroi, Namur, bataille de Raucoux. Côtes de Bretagne 
en 1747. Flandre; siège de Maastricht en 1748. Donné, 
3 1 janvier 1 749, à François Gaspard, comte de] Po(;^-Saint- 
Thiébaut. Camp de Richemont en 1755. Allemagne en 
1757; bataille de Rosbach. Bataille de SundershaMsen, 
prise de Cassel; bataille de Lutzelberg en 17 58. Bataille 
de Minden en 1759. [Incorporé i" décembre 1761 dans 
Royal-Lorraine. Ce régiment avait des étendards aurore 
du modèle général sur la face principale; le revers mon- 
trait, dans un carré nuancé, une aigle au milieade fou- 



i3o Histoire de la Cavalerie. 



dres et d'éclairs, avec ces mots : Nec terrent, nec mO" 
rantur. Il portait habit et manteau gris blanc, avec 
boutons pareils ; doublure, parements et revers rouges; 
bufïle fermé par des agrafes, bandoulière et culotte de 
peau jaune; chapeau bordé d'argent. Uéquipage était 
jaune aurore, bordé d'un galon noir à chaînette jaune 
aurore. 

365. B//^«y.— Levé, 8 juillet 1667, par M. de Bligny ; 
Flandre; prise de Tournai, Douai, Lille. Hiverne à 
Verdun. Franche-Comté en 1668. Licencié 24 mai 
1668^ excepté la mestre de camp, qui figure dans la liste 
de 1670. Rétabli 9 août 1671 sur le pied de 6 compagnies. 
Sièges du Roi en Hollande en 1672. Expédition dans le 
Brandebourg, siège de Maastricht en 1673. Bataille de 
Sénefï, combat de Mulhausen en 1674. Conibats de 
Turkheim et Altenheim en 1675. Combat de Kokersberg 
en 1676. Siège de Frîbourg en 1677. Combat de Seckin- 
gen, prise de Kelh et Lichtemberg en 1678. Combat de 
Minden en 1679. Réformé 8 août 1679, sauf la mestre 
de camp. Rétabli 8 mars 1682 et i5 janvier 16B4. 
Réduit à la mestre de camp 26 septembre 1684. 

366. i4r«o//îw/.— Levé, 14 septembre 1667, par Nicolas 
Arnolfini, sur le pied de 4 compagnies. Franche-Comté 
en 1668; réduit 24 mai 1668 à la mestre de camp. 
Rétabli, g août 1671, sur le pied de 3 compagnies. 
Hollande en J672. Siège de Maastricht en 1673. Bataille 
de SénefF en 1674. Sièges de Dinant, Huy, Limbourg, 
Ain, Bouchain. Défense de Maastricht en 1676. Sièges 
de Valenciennes, Cambrai, Mons, Ypres ; bataille de 
Saint-Denis en 1678. Côtes de Normandie de 1679 a 1687. 
Flandre en 1688. Combat de Walcourt en 1689. Donné, 
20 août 1689, à Louis d*Aubusson duc de La Feuillade. 
Bataille de Fleurus en 1690. Sièges de Mons et de 



Chronologie des corps de troupes à chevaL 23 1 

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Namur. Bataille de Steenkerque, et de Neerwinden, 
Sièges d'Huy et de Charleroi. Rhin de 1694 à 1697. 
Licencié 18 décembre 1698. 

367. Du Route. *- Formé, fin de 1667, sur le pied de 
4 compagnies pour la Franche-Comté, par le marquis 
du Roure. Licencié 24 jpai 1668, Rétabli 9 août 1671. 
A dû être transmis après 1672 à un autre mestre de 
camp, dont le nom est inconnu. 

368. Valavoire.—Vovmé^ fin de 1667, à 4 compagnies, 
pour la Lorraine, par François-Auguste, marquis de 
Valavoire. Licencié 24 mai 1668. Rétabli 9 août 1671. 
Donné, i5 mars 1672, à Henri de Noaillac, marquis de 
Vivans, Pays-Bas. Siège de Maëstricht. Bataille de Séneff 
en 1674. Rhin, combat d'Altenheim en 1675. Combat de 
Kokersberg en 1676. Siège de Fribourg en 1677, com- 
bat de Seckingen en 1678. Combat de Minden en 1679. 
Camp de la Saône en 1682. Siège de Courtrai en 168 3. 
Siège de Luxembourg^ en 1684. Sièges de Mayence, 
Philisbourg, Manheim, Frankenthal en 1688. Donné, 20 
mars 1689, au fils du mestre de camp, Jean de Noaillac, 
comte de Vivans» Flandre en 1692; siège de Namur, 
bataille de Steenkerque. Allemagne de 1693 à 1695. Ita- 
lie de 1696 à 1697. Camp de Compiègne en 1698. Flandre 
en 1701. Rhin en 1702; bataille de Friedlingen. Donné, 
6 janvier 1703, à Pons-Auguste Sublet, marquis d'Heu- 
dicourt. Siège de Kelh, combat de Stolhofen, première 
et deuxième bataille d'Hochstedt. Moselle en 1705. 
Alsace en 1706. Allemagne en 1707. Flandre, bataille de 
Malplaquet en 1709. Couvre Metz en 1710. Dauphiné 
en 17H et 1712. Rhin en 1713, prise de Landau et 
Fribourg. Camp de la Saône en 17 14. Donné, 1" février 
17 19, au chevalier de Lorraine; en 1734, à M. de Lordat; 
et, 24 février 1738, au chevalier de Rosen, Ne semble 



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23 z Histoire de la Cavalerie. 

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pas avoir servi activement pendant la guerre de la suc- 
cession de Pologne. Quartiers à Dole en 17 38. Bohême 
en 1741 : défense et retraite de Prague. Bataille de 
Dettingen en 1743. Flandre en 1744. Donné, 14 février 
1744, à N. d'Egmont, duc de Bisaccia, qui prend en 
1750 le titre de marquis Pignatelli, et en 1753 celui de 
comte dUEgmont, Bataille de Fontenoi , Raucoux et 
Lawfeld, et tous les sièges des Pays-Bas. Donné,en juillet 
1756, au duc de CA<iro5/. Incorporé i«' décembre 1761 
dans Royal-étranger. Ce régiment avait eu, sous le cheva- 
lier de Lorraine, des étendards de soie verte avec le 
soleil d'or et quatre croix de Lorraine dans les coins, 
brodés et frangés d'or. Sous le chevalier de Rosen, les 
étendards étaient de damas jaune, du modèle général sur 
une face ; l'autre portait un rosier fleuri et ces mots : 
Q.WÏ s*y frotte, s*y pique. Ils étaient brodés et frangés 
d'argent. L'uniforme a également varié. Il consistait 
d'abord en un habit à petit collet et manteau gris blanc, 
avec doublure, parements et revers rouges, boutons de 
cuivre à petites bossettes ; buffle, bandoulière blanche 
piquée, culotte de peau, chapeau bordé] d'or ; équipage 
rouge. Sous le comte d'Egmont, la bandoulière de peau 
jaune était très - étroite , les cavaliers portaient une 
aiguillette plate en soie jaune et noire mêlés ; un chapeau 
bordé d'argent; l'équipage était jaune> bordé d'un large 
galon de panne noire. 

369. Boudes, — Formé, fin de 1667, à Hesdin, sur le 
pied de 4 compagnies, par M. de Boudes. Licencié 

24 mai 1668. 

370. i4r;fi7/i>r5. — Formé, fin de 1667, pour l'armée 
de Monsieur, sur le pied de 4 compagnies, par M* d'Ar- 
zilliers. Licencié 24 mai 1668. 



Chronologie des corps de troupes à cheval. ^33 

371. Sommyèvre, — Formé, fin de 1667, à Arras, sur 
le pied de 4 compagnies, par M . de Sommyèvre. Réduit 
24 mai 1668 à la compagnie du mestre de camp, qui 
est sur la liste de 1Ô70. Rétabli 9 août 1671 sur le pied 
de 6 compagnies. Disparaît ; le mestre de camp a certai- 
nement dû être remplacé en 1672 ou 1673 par un autre 
officier dont le nom reste indéterminé. 

372. Kercado, — Formé, fin de 1667, à Béthune, sur 
le pied de 4 compagnies, par M. de Kercado ou Carcado. 
Lorraine: Licencié 24 mal 1668, sauf la compagnie du 
mestre de camp, qui figure sur la liste de 1670. Rétabli 
9 août 1671. Hollande en 1672. Camp d'Utrecht. Défense 
de Grave, bataille de SénefFen 1674. Sîéges de Dinant, 
Huy, Limbourg en 1675. Donné, en 1676, à M. àéLau^ 
per; défense de Maastricht. Licencié à Maëstricht 
8 août 1679, et incorporé dans Orléans-cavalerie. 

373. Monsieur. — Formé, fin de 1667, pour le duc 
d'Orléans, à Houkerke, sur le pied de 9 compagnies, par 
le chevalier de Beuvron, mestre de camp-lieutenant. 
Réformé 26 mai 1668. Rétabli le' octobre 1672, par le 
mestre de camp, sous le nom d'Harcourt et sur le pied 
de 3 compagnies. Allemagne. Combats de Seintzheim, 
Ensheim, Mulhausen, Turkheim, Altenheim. Semble 
être devenu La Vieuville en 1676. Disparaît dans tous 
les cas, ainsi que La Vieuville, dans les réformes opérées 
à la paix de Nimègue. 

» 

374. Beauvisé. — Formé à Audenarde, fin de 1667, par 
M. de Beauvisé, à 4 compagnies. Armée de Monsieur 
Licencié 24 mai 1668, sauf la mestre de camp qui est 
sur l'état de 1670. Rétabli 9 août 1671 à 6 compagnies. 
Allemagne sous Turenne en 1673, Disparaît cette 
année. 



234 Histoire de la Cavalerie. 

375. Estrades. — Formé à Hondscoote, fin de 1667, 
par Godefroy , comte d'Estrades , à 6 compagnies. Armée 
de Monsieur. Réformé 24 mai 1668, sauf la compagnie 
d'Estrades qui est sur la liste de 1670. Rétabli 9 août 

1671, Pays-Bas en 1672. Franche-Comté. Bataille de 
Séneif et combat de Mulhausen en 1674. Flandre et Rhin 
en 1675; combats d'Altenheim, Haguenau, Saverne. 
Flandre en 1676. Rhin en 1677 et 1678. Réformé 8 
août 1679. Rétabli 20 août 1688. Rhin. Italie en 1691. 
Donné, 10 août 1691, à M, du Plessis. Côtes de Breta- 
gne de 1692 à 1694. Côtes de TÂunis en 1695. Moselle 
en 1696. Licencié 8 mai 1698, excepté la compagnie du 
mestre de camp et celle du lieutenant>colonel don Garo. 
Rétabli 10 février 1701. Allemagne. Donné, 29 janvier 
1702, à M. de Mérinville. Bataille de Friedlingen, Kelh, 
bataille d'Hochstedt, Donné, 17 septembre 1706, à 
François Foumier , comte ôiAutanne, Alsace. Flandre 
en 1709; Malplaquet, Arleux, Douai, Le Quesnoy, Bou- 
chain. Rhin en 171 3; Landau, Fribourg. Réformé 10 
"novembre 171 3 et incorporé dans Gesvres, n° 178. 

376. Troîsvilles. — Formé, fin de 1667, à Arras, par 
M. de Troisvilles, à 4 compagnies. Armée de Monsieur. 
Réformé 24 mai 1668. Rétabli 9 août 1671. Existe en 

1672. Il n'en est plus question. 

^'j'j, Prouville. — Formé, fin de 1667, à Bourbourg 
et Gravelines, à 4 compagnies. Armée de Monsieur. 
Réduit 24 mai 1668 à la compagnie du mestre de 
camp, qui fait partie de la liste de 1670. Rétabli 9 août 
1671. Il n'est plus question de ce régiment, qui a sans 
doute été cédé par M. de Prouville à un nouveau mestre 
de camp, dont le nom restç indéterminé. 

378. Beaufort. — Formé, fin de 16Ô7, à Furnes, par 



■»-^- r 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 235 

> 

M. de Beaufort, à 4 compagnies. Armée de Monsieur. 
Réduit 24 mai 1608 à la compagnie du mestre de camp 
qui est sur la liste de 1670. Rétabli 9 août 1671. La 
transmission de ce régiment reste inconnue. 

379. Mirepoix. — Formé, à la fin de 1667, en Rous- 
sillon, par Alexandre de Lévis de Mirepoix, à 4 compa- 
gnies. Réformé 24 mai 1668. 

380. Doucet, — Formé, fin de 1667, à Philippeville 
etAvesnes, par M. Doucet. 4 compagnies. Armée de 
Monsieur. Réduit 24 mai 1668 à la compagnie de Dou- 
cet, qui est sur la liste de 1670. Rétabli 9 août 1671. 
Pays-Bas en 1672; prise de Maseyk, Genappe^ Grave. 
Siège de Maastricht en 1673. Combats de Seintzheim, 
Ensheim et Mulhausen en 1674. Combats de Turkheini, 
Altenheim, Haguenau, Saverne en 1675. Combat de 
Kokersberg en 1676. Disparaît. Pourrait avoir été donné 
à Tun des mestres de camp nouveaux qui obtinrent des 
commissions à la fin de 1676 ou au conimencement de 
1677. 

38 1. Laurière. — Formé, fin de 1667, à 4 compagnies, 
par M. de Laurière. Armée de Monsieur. Réformé 24 
mai 1668. Rétabli 9 août 1671. A probablement chaqgé 
de mestre de camp la même année. Ne se retrouve plu3 
en 1672. 

382. San-Esteban, -^ Formé, fin de 1667, à Haubour- 
din et Halluyn, par M. de San-Esteban. 4 compagnies. 
Armée de Monsieur, Réduit 24 mai 1668 à la compa- 
gnie du mestre de camp , qui est sur la liste de 1670. 
Disparaît. Il y a probabilité d'incorporation dans le 
régiment devenu Berry. 



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236 Histoire de la Cavalerie. 

383. Armagnac. — Formé, fin de 1667, à 6 compa- 
gnies, par Louis de Biran d'Armagnac. Armée de Moa- 
sieur • Reformé 24 mai 1668. 

384. Saint-Paul. — Formé, fin de 1667, à 6 compa- 
gnies, par M. de Saint- Paul. Armée de Monsieur. 
Réformé 24 mai 1668. 

385. Ragny, — Formé, fin de 1667, à 4 compagnies, 
par M. de Ragny. Armée de Monsieur. Réformé 24 mai 
1668. 

386. Béthune. — Formé, fin de 1667, â 4 compagnies, 
par M. de Béthune. Armée de Monsieur. Réformé 24 
mai 1668. Rétabli 9 août 1671 à 6 compagnies. Pays- 
Bas en 1672. Donné, en 1673, à Pierre-Jean Gcntsi du 
Repaire, Sert sous Turenne. Reste en Allemagne jusqu'à 
la paix. Réformé 8 août 1679. 

387. Berrier-lorrain. — Levé, fin de 1667, pour 
Tarmée de Monsieur. Licencié 24 mai 1668. 

388. Lillebonne-lorrain. -- Levé, fin de 1667, Armée 
de Monsieur. Licencié, 24 mai 1668. 

389. Anguicciola, — Formé, fin de 1667, à Lille, 84 
compagnies. Armée de Monsieur. Licencié 24 mai i668, 

390. Chevalier de Coislin. — Formé, fin de 1667,8 
4 compagnies. Flandre. Réformé 24 mai 1668, excepté 
la mestre de camp. Rétabli 9 août 1671 par le chevalier 
de Coislin : reçoit la compagnie franche de Bissy, qui est 
sur rétat de 1670. Sièges d'Orsoy et Rhinberg en 167a : 
donné, i" octobre 1672, à Claude Boulenc rfw Vignau. 
Siège de Maëstricht en 1673. Allemagne en 167461 1675. 
Combat de Kokersbergen 1676. Réformé 8 août 1679. 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 237 

391. Lachàux, — Formé, fin de 1667, à Metz, a 4 
compagnies. Armée de Monsieur. Réduit 24 mai 1668 
à la compagnie du mestre de camp, qui figure sur Tétat 
de 1670. Rétabli 9 août 1671 à 6 compagnies. A pro- 
bablement été cédé, en 1673, à un nouveau chef dont le 
nom est inconnu. 

392. Méré, — Formé, fin de 1667, à 4 compagnies. 
Armée de Monsieur. Licencié 24 mai 1 668. Rétabli 9 
août 1671. Hollande en 1672. Brandebourg en 1673. 
Bataille de SénefF en 1674 : Méré y est tué. Remplacé 
par le chevalier de Cour celles. Réformé 8 août 1679. 
Rétabli 20 août 1688. Donné, 3i juillet 1691, à Camille 
de Champlain, commandeur dé Courcelles, Italie. Alle- 
magne en 1693. Donné, i*' novembre 1693, à M. ie 
Vienne, et 10 février 1694 à Abraham- Antoine de La 
Fitte de Pelleport, Meuse. Flandre en 1697. Réformé 
i3 février 1698 à l'exception de la compagnie du mestre 
de camp. Faétabli 10 février 1701. Flandre. Combat de 
Nimègue en 1702. Combat d'Eckeren en 1703. Espagne 
en 1703. Donné, 4 juin 1709, à Thérèse Hardouin de 
Morel, marquis de Puttange. Roussillon en 171 1. 
Réformé 10 novembre 171 3 et incorporé dans Monteils 
devenu Royal- Pologne. 

393. Furstemberg, — Levé, fin de 1667, sur le pied de 
12 compagnies allemandes, par le comte de Furstem- 
berg. Armée de Monsieur. Congédié 24 mai 1668. 

394. Soultfjfbach, <*- Levé, fin de 1667, sur le pied de 
8 compagnies allemandes, par le prince de Soultzbach. 
Flandre. Congédié 24 mai 1668. 

395. Bartillat. — Formé, 10 janvier 1668, è Lille, pour 
Nicolas-Jeànnot de Bartillat, avec 4 compagnies du ré- 



238 Histoire de la Cavalerie. 

giment de Moritclar, «° 266. Réduit 24 mai à la compa- 
gnie du mestre de camp. Rétabli 9 août 1671. Flandre 
en 1672 ; sièges du roi; suit Turenne dans les électorals 
d€ Cologne et de Brandebourg. Siège de Maëstricht en 
1673. Bataille de SénefF en 1674* Prise de Dînant et 
Limbourg en 1675. Combat de Kokersberg en 167Ô. 
Sièges de Valenciennes et Cambrai en 1677. Allemagne. 
Siège de Fribourg. Combats de Rheinfeld, Seckingen^ 
la Kintzig, prise de Kelh et de Lichtemberg en 1678. 
Camp de la Sarre en 1681. Camp de la Meuse en 1682. 
Camp de la Saône en i683. Siège de Luxembourg en 
1684. Camp de la Saône en i685. Occupation de Félec- 
torat de Cologne en 1688. Camp de Florainville en 1689. 
Le mestre de camp s'en démet en octobre 1 689, en fa- 
veur de son jils qui est tué Tannée suivante à Fleurus. 
Le roi l'accorde à Louis de Martinville de Marcilly, 
lieutenant-colonel du régiment de Coislin, qui s'était 
fort distingué. Marcilly, en passant peu après aux gardes 
ducorps, le cède 5 septembre 1690 à Jacques, marquis 
de Narbonne. Côtes de Normandie de 1691 et 1692. 
Allemagne en 1693. Roussillon. Combat du Ter en 1604. 
Siège de Barcelone en 1697. Italie en 1700. Combats de 
Carpi et Chiari en 170 1. Donné, i5 août 1702, à Nicolas- 
Alexandre Le Cordier, marquis du Tronc; bataille de 
Luzzara. Combat de Castelnuovo en 1703. Sièges de 
Verceil, Ivrèe^ Verrue, en 1704. Bataille de Cassano en 
1705. Bataille de Castiglione en 1706. Languedoc de 
1707 à 1709. Passe en Allemagne. Campagnes de 1711 
et 171 2 en Dauphiné. Rhin en 171 3, sièges de Lan- 
dau et Fribourg. Camp de la Saône en 1714. Donne, 
8 mars 171 8, à Honoré, comte de Villars, Camp de la 
Saône en 1730. Rhin en 1733. Donné, en 1735, au 
vicomte de Rohan, Reste en garnison à Strasbourg. Ba- 
vière en 174a. Alsace en 1743. Donné, 3o juin 1743, à 
Louis-Charles de Lorraine, comte de Brionné, Flandre 






t 



Chronologie des corps de troupes à chevaL .239 

en 1744. Bataille de Fontenoy en 1745, sièges de Tour- 
nai, Audenard'e, Termonde, Ath. Bataille de Raucoux 
en 1746. Bataille de Lawfeld en 1747. Siège de Maëstrich 
en 1748. Donné, i®' février 1749, à Louis- françois- 
Hugues de Lezay, comte de Lusignem, Camp de la 
Sambre en 1753. Hanovre, bataille d'Haastembeck en 
1757. Le colonel et un détachement de î5o hommes 
envoyés en octobre aux environs de Magdebourg pour 
lever des contributions sont feits prisonniers. Échangés 
en 1759. Campagnes de 1760 et 1761 en Allemagne; 
combats de Gorbach, Warbourg. Réformé i«' décembre 
1 761, et incorporé dans Berry. Étendards blancs sur une 
face et rouges sur Pautre ; conforme, du reste, au mo- 
dèle général. Habit et manteau gris blanc ; doublure et 
parements rouges, boutons d'étain ; aiguillette rouge et 
blanche } buffle, bandoulière large et culotte de peau ; 
chapeau bordé d'argent ; équipage rouge bordé d'un 
galon à carreaux rouges et blancs. En 1760, Thabit avait 
des revers rouges, et le galon de ^équipage était à car- 
reaux jaunes et bleus. 

396. jBt/fe«va/. — Levé, 10 janvier î668, par André 
Choart, marquis de Buzenval. 4 compagnies. Réduit 
24 mai à la mestre de 'camp. Rétabli 9 août 1671. Pays- 
Bas en 1672. Rhin en 1673. Donné, en avril 1675, au 
marquis de La Luzerne, Flandre. Siège d'Aire en 1676. 
Rhin; siège de Fribourg en 1677. Flandre; siège d'Ypres^ 
bataille de Saint-Denis en 1678. Réformé !5 août 1679. 

397. Colonel général des Dragons, — Formé, 26 jan- 
vier 1667, de la moitié des Dragons du Roii 

398. Le Dauphin,, — Formé 24 mars iô68. 

399. Montgeorges, — Formé, 10 avril 1668, par M. dé 



240 Histoire de la Cavalerie. 

Montgeorges. Réduit 24 mai à la compagnie mestre de 
camp. Rétabli 9 août 1671. Allemagne. Donnée 29 juil- 
let 1675, à Jean, comte de Montgommery ; combats 
d'Haguenau et de Saverne. Sièges de Bouchain, Condé, 
Aire, en 1676. Sièges de Valenciennes, Cambrai en 1677. 
Sièges de Gand et d'Ypres, bataille de Saint-Denis en 
1678. Réformé 8 août 1679 excepté la mestre de camp. 
Rétabli i5 janvier 1684. Réformé, 26 septembre de la 
même année. Rétabli 20 août 1688. Rhin. Italie en 
1690 : bataille de Staffarde, conquête du comté de Nice 
et de la Savoie. Rhin en 1692. Donné, 3 janvier 1696, 
au chevalier d'Imécourt. Réformé i3 février 1698. 

400. Gournay. — Levé, 9 août 1671, par N. de Gour- 
nay. Hollande en 1672. Bataille de Séneff en 1674. Com- 
bat d'Altenheim en 1673. Sièges de Condé et Bouchain 
en 1676. Sièges de Valenciennes, Cambrai, Cassel, Char- 
leroi en 1677. Donné, en janvier 1678, à M. de La Roc* 
quevieille. Réformé 8 août 1679 ^^ incorporé dans les 
Cuirassiers du Roi, sauf la mestre de camp qui reste 
franche. Rétabli 20 octobre i683. Réformé 26 septem- 
bre 1684. 

• 

401. Grignan, — Levé, 9 août* 1671. Devenu Royal*- 
Lorraine. 

402. Longueville, — Levé, 9 août 1671, par le duc 
de Longueville, tué au passage du Rhin i3 juin 1672. 
Remplacé i«' octobre par Henri- François des Gentils, 
marquis de Langallerie. Sert sous Turenne de 1673 à 
1673. Combat de Kokersberg en 1676. Siège de Fribourg 
en 1677. Combat de Seckingen, siège de Kelh en 1679. 
Garnison de Dinant. Camp de Flandre en 1681. Camp 
de la Basse-Alsace en 1682. Camp de la Saône en i683. 
Le mestre de camp cède le régiment, 4 novembre, à son 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 241 

fils Philippe. Siège de Luxembourg en 1684. Réformé 
^26 septembre. Rétabli 20 août 1688. Allemagne et Flan- 
dre. Bataille de Fleurus en 1690. Siège de Mons, combat 
de Leuze en 1691. Siège de Namur, bataille de Steen- 
kerque en 1692. Bataille de Neerwinden, siège de Char- 
leroi en 1693. Allemagne en 1694. Italie en 1696; siège 
de Valencia. Allemagne en 1697. Italie en 1701; com- 
bats de Carpi et de Chiari. Donnée 29 janvier 1702, à 
Nicolas François, comte i^ Simiane : bataille de Luzzara. 
Expédition du .Tyrol en 1703. Siège de Verceil, Ivrée, 
Verrue en 1704. Bataille de Cassano en 1705. Bataille 
de Turin en 1706. Espagne en 1707; bataille d'Almanza, 
siège de Lérida. Siège de Tortose en 1708. Dauphiné 
en 1709. Flandre en 17 10. Bataille de Denain en 1712. 
Réformé i5 août 1 714 et incorporé dans Chartres. 

403. Boucaut, — Créé, 9 août 1671, pour M. de Bou- 
caut. Donné, en 1676, à Jules Arnolfini, comte de Ma- 
gnac. Sièges de Valenciennes et Cambrai en 1677. Siège 
de Gand et Ypres en 1678. Réformé 8 août 1679 sauf la 
mestre de camp, qui reste compagnie franche. Rétabli 
20 août 1688. Combat de Walcourt en 1689. Bataille de 
Fleurus en 1 690. Siège de Mons et combat de Leuze en 

1691. Siège de Namur et bataille de Steenkerque en 

1692. Allemagne en 1693. Donné, de 1696 à 1697, à un 
officier dont le nom est resté illisible pour nous. 

404. Grutel, — Créé, 9 août 1671, pour M. de Grutel. 
Donné, 6 décembre 1677, ^ Jean-François- Paul, marquis 
de Rassent. Sièges de Gand et Ypres, bataille de Saint- 
Denis en 1678. Réformé 8 août 1679 et incorporé dans 
Royal-Piémont. Rétabli 20 août 1688. Flandre. Siège de 
Mons, combat de Leuze en i69ii Siège de Namur, ba- 
taille de Steenkerque en 1692. Bataille de Neerwinden, 
siège de Charleroi en 1693. Moselle en 1695. Meuse en 

III. 14 



i 



" \ 






242 Histoire de la Cavalerie. 

1696. Réformé 23 décembre 1698. La mestre de camp 
et la compagnie du lieutenant-colonel de Bérange ville . 
.. conservées franches servent de noyau, 10 février 1701, 
au rétablissement du régiment de Rassent, qui sert ea 
Flandre, et devient, 29 janvier 1702, la propriété de 
M. de Foiirquevaux, qui le conduit sur le Rhin. Ba- 
taille de Friedlingen, prend sept étendards; sièges de 
Kelh, Brisach, Landau, bataille de Spire en 1703* Ba- 
taille d'Hochstedt en 1704. Donné, 1% novembre 1709, 
à M. de La Tour, qui le commande en Flandre et le 
cède, 28 février 1711, à M. de Pardaillan. Réformé en 
17 14 et incorporé dans Bouzols — «^ 434. 

4o5. Saint-Atgnan. — Créé, 9 août 1671, pour N. de 
Beauvilliers, duc de Saint-Aignan, sur le pied de 3 com- 
pagnies. Sert en garnison. Employé activement pour la 
première fois devant Luxembourg eii 1684. Devient en 
1687 la propriété du prince de Rohan, Siège de Philis- 
bourg en 1688. Flandre en 1689; le mestre de camp est 
tué à Walcourt en attaquant 3 escadrons avec 5o maîtreSi 
Remplacé par son père François de Rohan, prince de 
Soubise, Bataille de Fleurus en 1690. Le mestre de camp 
le transmet, 18 octobre, à son second fils Hercule Mé- 
riadec, prince de Rohan-Souhise. Siège de Mons, combat 
de Leuze en 1691. Siège de Namur, bataille de Steen- 
kerque en 1692. Bataille de Neerwindën, siège de Char- 
leroi en 1693. ^iége d'Ath en 1697. Camp de Compiègne 
en 1698. Flandre en 1701. Donné, îo février 170a, à 
Guy-Michel de Durfort, comtfii de Quintin. C'était à cette 
époque, dit Saint-Simon, le plus beau des gris. Donnée 
10 janvier 1705, à Antoine Galiot de Saint-Chamans, 
Rhin. Il passe, 6 juin 1706, sous le commandement de 
Claude-Antoine-Eugène, comte de Vaudray, et, 19 dé- 
cembre de la même année, il rentre dans la maison de 
Beauvilliers et reprend le titre de Saint-Aignan. Flandre 



Chronologie des corps de troupes à chevaL 243 

en 1707. Le duc de Saint- Aignan fait prisonnier à la 
bataille d'Audenarde en 1708 est grièvement blessé en 
1709 à celle de Malplaquet. Bataille de Denain, prise de 
Douai, du Quesnoy, de Bouchain en 1712. Rhin, sièges 
de Landau et Fribourg en 171 3. Devient, 16 septembre 
I7I7, la propriété de Jacques-Louis de Rouvroy, duc de 
Ruffec, fils aîné du célèbre duc de Saint-Simon. Camp 
de la Saône en 1727. Camp de la Sambre en 1730 et 
173a. Rhin en 1733. Donné, 24 février 1738, au marquis 
de Sahran. 11 était alors en garnison à Alençon. Bohême 
de 1741 à 1742. Bataille de Dettingeh en 1743. Devient 
cette année la propriété de la maison de Taîleyrand, 
qui a fourni deux mestres de camp, le marquis en 1743 
et le comte en 1758. Flandre de 1744 à 1748, bataille de 
Raucoux, sièges de Mons, de Berg-op-Zoom et de Maas- 
tricht. Camp de Gray en 1754. Campagne de Hanovre, 
bataille d'Haastembeck en 1757. Bataille de Créfeld en 
1758. Réformé i" décembre 1761 et incorporé dans 
Royal-Piémont. La couleur des étendards de ce régiment 
a varié. Sous M. de Sabran, ils étaient de soie jaunâtre 
et du modèle général. Sous les Taîleyrand, ils étaient 
cramoisis, du modèle général au droit, et au revers il y 
avait un lion d'argent et ces mots : Noli irritare leo- 
nem. Brodés et frangés d'or. L'habit et le manteau étaient 
gris blanc, avec la doublure et les parements rouges, les 
boutons d'étain plats, le buffle à boutons de cuivre, la 
bandoulière et la culotte de peau, le chapeau bordé d'ar- 
gent; en 1760, on avait ajouté des revers rouges à l'ha- 
bit. L'équipage était rouge, bordé d'un galon à carreaux 
vert et isabelle. 

406. Saussay. — Créé, 9 août 1671, pour Georges, 
comte du Saussay. Hollande en 1672. Expédition de 
Turenne dans le Brandebourg en 1673. Roussillon en 
1674. Guyenne en 1676. Catalogne en 1677. M. du Saus- 



m 

244 Histoire de la Cavalerie. 

say se démet, 20 février. 1684, en faveur du comte de 
Brionne,qui prend possession 10 mars. Siège de Luxem- 
bourg. Réformé 26 septembre. Rétabli 20 août 1688. 
Rhin. Donné, i«' février 1692, à Guillaume Saulnier, 
marquis de Mont plaisir, et, 10 février 1694, à François- 
Raymond- Félix, chevalier de Broglio. Rhin en 1701. 
Italie en 1702, bataille de Luzzara, combats de Guastalla 
et de Borgoforte. Combats de Castelnuovo, de San- 
Sébastiano en 1703. Prise de Verceil et Ivrée en 1704. 
Donné, 26 octobre 1704, au chevalier de Vérac, puis, en 
1706, à un Montmorency, qui meurt et est remplacé, 
28 novembre 1708, par M. de Mardi lac- Ve'ny. Devenu 
enfin la propriété du marquis de Noailles^ Réformé en 
i;,7i4 et incorporé dans Mestre de camp général. 

407. San^ay, — Créé, 9 août 1671, pour M. de Sanzay, 
à 6 compagnies. Armée de Turenne. Sanzay, tué à la ba- 
taille de Consaarbriick, 1 1 août 1675, est remplacé 29 août 
par M. de Châtillon. Siège de Fribourg en 1677. Rous- 
sillon, siège de Puycerda en 1678. Réformé 8 août 1679. 
Rétabli 20 août 1688. Flandre, bataille de Fleurus en 
2690. Moselle en 1692. Donné, cette année, à un mestre 
de camp dont le nom reste indéterminé. 

408. Prince de Piémont. — Admis, 9 août 1671 , au ser- 
vice de France. Devenu Royal-Piémont. 

409. Roussillon. — Formé 9 août 1671. Devenu 
Berry. 

410. Konigsmark. — Cvééy 10 août 1 671. Devenu Royal- 
Allemand. 

41 1. Schomberg. — Créé, 2 5 août 1671, et formé par 
le comte de Schomberg, à 3 compagnies. Hollande en 



I • • -• 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 245 



1672. Brandebourg en 1673. Bataille de Séneff en 1674. 
Bataille de Consaarbriick en 1675. Combat de Deux- 
Ponts en 1676. Siège de Fribourg en 1677. Donné, en 1678, 
à un autre Schomberg; combat de Rheinfeld, siège de 
Kelh en 1678. Combat de Minden en 1679. Siège de 
Luxembourg en 1684. Réformé 36 septembre 1684. 

412. Verdelin. — Ce nom, qui figure sur la liste des 
66 escadrons entretenus sur pied au 26 février 1670, ne 
reparaît comme titre de régiment qu'en 1672, et on ne 
le retrouve plus au delà de cette année. 

41 3. Saint-Clar. — Le nom de Saint-Clar n'est cité 
qu'en 1672. 

414. Chevrier, — Formé, 4 février 1672, à 6 compa- 
gnies, par M. de Chevrier, dont le nom figure dans la 
liste de 1670. Pays-Bas en 1672. Dispargit. A sans doute 
passé, comme les deux précédents, à un nouveau mestre 
de camp dont le nom reste indéterminé. 

« 

41 5. L'Houmeau. — Levé, 3 mars 1672, par Louis du 
Gas de L'Houmeau, à 3 compagnies ; appelé quelque- 
fois du Gas. Franche-Comté, bataille de SénefF, combat 
de Mulhausen en 1674. Campagne de 1675 sous Turenne 
et Lorges. Combat de Kokersbergen 167$. Siège de Fri- 
bourg en 1677. Combat de Seckingen ea 1678. Combat 
de Minden en 1679. Camp de Flandre en 168 1. Camp 
de la Sarre en 1682. Siège de Luxembourg en 1684. 
Camp de TAdour en 1688. Languedoc en 16S9. Donné, 
17 mars 1690, à Louis d'Aumont, marquis de Villequier. 
Flandre, siège de Mons. Allemagne, fin de 1690 et 
1691. Sièges de Namur et de Chaleroi, bataille de 
Steenkerque en 1692. Sièges d'Huy et de Charleroi, 
bataille de Neerwinden en 1693. Il prend à Neerwinden 

m. 14- 



94^ Histoire de la Cavalerie, 

le drapeau colonel du régiment des gardes écossaises. 
Flandre jusqu'à la paix. Camp de Compiègne en 1698. 
Rhin en 1701. Donné, i5 février 1703 à Henri-Fran- 
çois de Ténarre, marquis de Montmain; bataille de 
Friedlingen, siège de Kelh, combat de Munderkingen, 
bataille d'Hochstedt, prise d'Augsbourg en 1703. Bataille 
d'Hochsted en 1704. Alsace, de 1705 à 17 10. Avait été 
donné, 25 juin 17Q6, à M. de Bacqueville de Belaecueil, 
remplacé, 28 février 1711, par Louis- René Sandrier de 
hatour-, Flandre, combat d'Arleux en 171 1. Bataille de 
Denain, prise de Douai et du Quesnoy en 17 12. Prise de 
Landau et Fribourg en 171 3. Espagne en 1719. Campde 
Btenay en 1727. Occupation de la Lorraine en 1733. Cam- 
pagnes de 1734 et 1735 sur le Rhin. Garnison de Pontivy 
en 1737. Donné, 16 avril 1738, à François-César de Mo- 
reton, marquis de Chabrillant, Bohême en 1741. Rhin 
en 1743, bataille de Dettingen. Flandre en 1744; sièges 
deMenin, Ypret^ Fpirnes. Camp deCourtrai; passe l'hiver 
à Valenciennes. Bataille de Fontenoy, prise de Tournai, 
Audenarde, Termonde, Ath en 1745. 8iége de Mons, 
bataille de Raucoux en 1746. Côtes de TAunis et du Poi- 
tou en 1747. Donné, i" février 1749, à Jacques Aynard 
de Moreton de Chabrillant, frère du précédent mestrc 
de camp. Camp de la Sambre en 17S5. Hanovre en 1757. 
Batailles de Créfsld et de LUtzelbçrg en 1758. Combats 
de Corbach et de Warbourg eh 1760. Réformé i«» dé- 
cembre 1761 et incorporé dans Royal-Cravates. Avait 
des étendards rouges du modèle général. L'habit, le man- 
teau et les boutons étaient de drap gris blanc, avec dou- 
blure, paiements et revers rouges, buffle à boutons de 
cuivre, bandoulière et culotte de peau, chapeau bordé 
d'argent : équipage rouge bordé d'un galon blanc à chaî- 
nette noire. 

416. Liégeois* — Levé, 3 mars 1672, par M. de Lié- 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 247 

geois. Donné, en 1675, à M. de Puységur, Licencié 
26 septembre 1684. 

417. Seyssac,-— Levé, 3 mars 1672. Devenu Chartres- 
dragons. 

/^iB.Streef. — Levé, i3 mars 1672, par Jean de Strçef, 
sur le pied de 3 compagnies. Hollande et Rhin. Donné, 
23 février 1677, à Charles- François Le Camus de Ro- 
tnainville; siège de Fribourg. Combat de Seckingen, 
sjépede Kelh en 1678. Copibat de Minden en 1679. Ré- 
formé 8 août 1679. Rétabli 20 août 1688. Conquête du 
Palatinat. Flandre en 1Ô90, bataille de FJeurus. Moselle 
en 1691. Sièges de Rheinfeld et Saint-Ghenner en 1692. 
Rhin, jusqu'à la paix. Donné, 3 janvier 1696, à M. de 
Wilt^. Rhin en 1701 ; passe en Italie. Donné, 29 juin 

1704, à Jacques de Lespinay, marquis de Marteviîle, 
Sièges de Verceil, Ivrée, Verrue. Bataille de Cassano en 

1705. Bataille de Turin en 1706. Flandre en 1707. Ba* 
taille d'Audenarde en 1708. Bataille de Malplaquet en 
1709. Sièges de Landau et de Fribourg en 17x3. Donné-, 
i^f février 171 9, au comte de Raye, et 2 mai 1725, à 
Gaspard -Madelon- Hubert de Vintimille, marquis du 
Luc, Rhin de 1733 à 1735 ; occupation de Trêves. 
Do^né, 10 mars 1744, à Louis Philogène Bruslart de 
SiUery, marquis de Puysieux. Garnison de Givet en 
1738. Bohême en 1742. Rhin en juillet 1743. Défense 
de Weissembourg en 1744; il y est presque détruit. 
Donné, 6 mars 1743, à Pierre de Lur d*Usa, marquis de 
Saluées : envoyé en Bretagne pour se refaire. Flandre en 
1746, bataille de Raucoux. Bataille de Lawfeld. Siège de 
Bcrg-op-Zoom en 1747. Siège de Maëstricht en 1748. 
Camp de Sarrelouis en 1754. Hanovre, bataille d^Haas- 
tembeck en 1757. Bataille de Rosbach, où le marquis de 
Saluçes est blessé et fait prisonnier. Le régiment rentré 



248 



Histoire de la Cavalerie, 



en France ost donné, ib février lySg, au marquis de 
Seyssel. Réformé !•' décembre 1761 et incorporé dans 
Mestre de camp général. Ce régiment avait des étendards 
rouges du modèle général, mais bordés de noir. Il por- 
tait rhabit et le manteau gris blanc avec boutons d'étain 
plats, doublure, parements et revers rouges, buffle à bou- 
tons de cuivre, bandoulière et culotte de peau, chapeau 
bordé d'or. L'équipage était rouge, bordé d'un galon blanc 
à chaînette rouge, moucheté de noir, et orné de deux 
tresses rouges de quatre points. 

419. Lochman. '-^ Levé, i3 mars 1672. Donné, 10 dé- 
cembre 1673^ au chevalier de Schomberg, et désigné sous 
le nom de Schomberg cadet. Le mestre de camp ayant 
obtenu en 1678 le régiment de Chevreau, les deux corps 
furent fondus en un seul, n° 458. 

420. Honstedt. — Levé, i3 mars 1672. Il n'en est plus 
question. A sans doute changé de propriétaire et de 
nom. 

421. Sainte-Ruth,^- Formé, i5 mars 1672, delà moitié 
du régiment de Nogent, n° 280. — Devenu Royal- 
Pologne. 

422. Vins,— Formé, 1 5 mars 1672, de la seconde moitié 
du régiment de Nogent, pour Jean de Garde d'Âgoult, 
marquis de Vins. Hollande en 1 672 . Le marquis de Vins, 
tué devant Utrecht, est remplacé par M. de Cornas. Ar- 
mée de Turenne. Combats de Seintzheim, Ensheim et 
Mulhausen en 1674. Combats de Turkheim et d'Alten- 
heim en 1675. Donné, 24 octobre, à M. de Ruvigny. 
Siège de Fribourg en 1677. Combats de Rheinfeld et de 
Seckingenen 1678. Combax deMinden en 1679, Réduit 
8 août à la mestre de camp. N'a pas été rétabli. M. de 
Ruvigny était protestant. 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 249 

« 1 



423. Bellegarde. — Cité sous la date du 26 juin 1672. 
On le voit à Joigny en mars 1675^ et en Allemagne sous 
Créqui en 1677. Peut-être identique à un des régiments 
précédents qui avait changé de chef et de nom. Licencié 
26 septembre 1684. 

424. Feuquières. — Levé, 17 juillet 1672, pour le duc 
de Mecklembourg, par Antoine de Pas, marquis de Feu- 
quières. Secours de Woërden. Réformé 4 février 1673. 

425. Crillon, — Levé, i" octobre 1672, par Joseph-Do- 
minique-Nicolas des Balbi des Bertons, marquis de Cril- 
lon. Franche-Comté. Combats de Seintzheim, Ensheim, 
Mulhausen en 1674. Combats de Turkheim, Altenheim, 
Haguenau, Saverne en 1675. Combat de Kokersberg 
en 1676. Siège deFribourgen 1677. Roussillon en 1678. 
Réformé 8 août 1 679 sauf la mestre de camp. Rétabli 20 oc- 
tobre iC83. Catalogne. Siège de Girone en 1684. Camp 
de l'Adour en 1688. Guyenne en 1689. Donné, au mois 
de septembre, à Jean de La Baume, commandeur de For- 
sat. Allemagne en 1690. Côtes de Normandie en 1692. 
Allemagne 1693. Réformé i3 février 1698 à l'exception 
de la mestre de camp et de la compagnie du lieutenant- 
colonel de La Peyrouse. Rétabli 10 février 170 t. Alle- 
magne. Donné, 2Î décembre 1702,3 un autre For sat ^ ne- 
veu du premier. Flandre et Allemagne. Réformé i5 août 
1714 et incorporé dans He.udicourt, «° 368. 

426. Saint-Aoust. — Levé, i" octobre 1672, à 3 com 
pagnies. On perd sa trace. 

427. Rivaxole-italien. — Levé, 9 novembre 1672, par 
Joseph- Philippe de Saint-Martin d'Aglie, marquis de Ri- 
varole. Roussillon. Affaires de Figuières, Girone, Am- 
purias en 1675. Rhin en 1676; combat de Kokersberg, dé- 



200 Histoire de la Cavalerie, 

fense du pont de Kelh. Le marquis deRivarole est nomme, 
20 mars 1678, mestre de camp-liôu tenant de Royal-Pié- 
mont. Celui-ci y est probablement incorporé. 

428. Johns-anglais, —Levé, 9 novembre 1672, par le 
chevalier Johns. Donné, 27 janvier 1673, à Jack Fiiz- 
Roy, duc deMontmouth. Prend 27 juin le titre de Royal- 
anglais. Siège de Maastricht. Armée de Turenne en 
1674. Madame de Sévigné dit que le duc de Montmouth 
se distingua fort à Altenheim, qu'il y fit des choses ro- 
manesques. Combat de ConsaarbrÛck en 1675. Sié^e 
de Condé, Bouchain, Aire en 1676. Licencié lo mars 
1678. 

429. Hocquincourt' dragons, — Levé 14 septemb-^c 
1673. Est devenu la Reine-dragons, 

430. Sauvehœuf -dragons. — Levé 14 septembre lô;'- 
Devenu Dauphin-dragons. 

^31. Listenois-dragons. — Levé 14 septembre n*;: 
Devenu Lorraine-dragons. 

432. Fimarcon-dragons. — Levé 14 septembre i*V 
Devenu chasseurs des Evêchés. 

433. Vaubrun. — Levé, 10 décembre 1673, par N. J^ 
Nogent, marquis de Vau brun. Armée de Turenne. V-.- 
brun, tué à Altenheim en 1675, est remplacé par M. -^ 
Montbas. Rhin jusqu'à la paix. Rhin en 1688. It: • 
sous Catinat en 1690. Montbas, tué à la bataille de .. 
Marsaglia, est remplacé en 1693 par M. de* Vienne. î> 
lie et Rhin jusqu'à la paix. Rhin en 1701. Italie en i- .. 
Donné, 14 septembre 1705, à Charles-Théodore Des:' >.« 
de Germinon, Quitte l'Italie après la bataille de 1 . 1 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 25 1 



etenvoyéen Espagne en 1706. Bataille d'Âlmanza, prise de 
Lérida eft 1707. Prise de Tortose en 1708. Languedoc, dé- 
faite des Anglais débarqués à Cette en 17 10. Catalogne, 
Espagne; si^e de Girone en 171 1. Campagne de 171 2 
sur les Alpes. Blocus de Barcelone en 1713 et 17 14. 
Donné,6 octobre 1723, à Guy-Michel de Durfort, comte 
de Larges, qui prend 23 février 1728 le nom de duc 
de Durfort, et celui de duc de Quintin et de Ran- 
dan en mai 1733. Italie en 1733. Conquête du Milanais. 
Passe sur le Rhin en avril 1734; siège de Philisbourg. 
Combat de Klausen en 1735. Quartiers à Moulins en 
1736. Donné, 21 février 1740, à René-François Fouquet» 
comte de La Bouche/olière. Bohême en 1 741. Défense et 
retraite de Prague en 1742. Rhin en 1743. Combat de 
Suffelsheim, siège de Fribourg, expédition de Souabe en 
1744. Dauphiné en 1746. Camps de Gap et de Valence en 
1747. Donné, 3i janvier 1749, à Jean- And ré- Hercule de 
Rosset de Ceilhes, commandeur de Fleury, Camp de 
Gray en 1753. Hanovre, bataille d'Haastembeck eh 
1757» Campagnes de 1759 et 1760 en Allemagne. Donné, 
20 février 1761^ au comte de Toulouse-Lautrec, Réformé 
1er décembre 1761, et incorporé dans Condé. Les éten- 
dards de ce corps étaient rouges et sans particularités. 
L'habit a petit collet, la doublure et les boutons étaient 
de drap gris blanc ; les parements et les revers rouges, les 
manches coupées, buffles à boutons de cuivre, bandou- 
lière et culotte de peau, manteau gris blanc doublé dé 
rouge, chapeau bordé d'argent, équipage rouge avec ga^ 
Ions à carreaux rouges et blancs. 

434. Lançon, — Levé, lo décembre 1673, par Jean dé 
Pouilly de Lançon. Bataille de SénefF, combat de 
Mulhausen en 1674. Combat de Turkheim en janvier 
1673 : passe en Flandre, sièges de Dinant, Huy et Lim- 
bourg. Donné, mars 1676, au marquis de Saint-Simon- 



i 






2 52 Histoire de la Cavalerie. 

■* ■■ ■ ■^^■■^— ^1^^— ■■■ ■ ■ . I ■ — - ■— ^i. W ■ ■■■■■!■ » I .^^P^^»^^»^^ ■ . _ 

Montbiéru : combat de Consaarbriick et défense de 
Trêves, prise de Condé, Bouchain, Aire, en 1676. Rhin 
en 1677. Siège de Fribourg, affaires de Kelh et de Lich- 
temberg en 1Ô78. Réformé 8 août 1679 sauf la mestre 
de camp. JRétabli 20 août 1688. Flandre. Bataille de 
Fleurus en 1690. Siège de Mons, combat de Leuze en 
1691. Siège de Namur, bataille de Steenkerque en 1692. 
Bataille de Neerwinden, siège de Charleroi en 1693. Le 
marquis de Saint-Simon, tué à Neerwinden, est rem- 
placé en 1693 par M. du Bordage; sur le Rhin jusqu'à 
la paix. Italie en 1701 : combats de Carpi et de Chiari. 
Bataille de Luzzara en 1702. Donné, 24 décembre 1702, 
à Joseph de Montaigut , chevalier de Bou^ols. Combats 
de Santa- Vittoria et de San-Benedetto en 1703. Prise de 
Verceil, Ivrée, Verrue en 1704. Bataille de Cassano en 
1705. Batailles de Calcinato et de Turin en 1706. Rous- 
sillon de 1707 à 1709. Rhin en 1710. Siège de Landau 
et de Fribourg en 171 3. Donné, i" février 1719, àJean- 
Pâul-Timoléon , duc de Brissac, Espagne en 1719. 
Camp de la Moselle en 1727. Donné, 6 septembre 1727, 
au frère du mestre de camp, Hugues-René-Timoléon 
de Brissac, comte de Cossé» Camp de la Sambre en 
1730. Italie en 1733, conquête du Milanais, batailles 
de Parme et Guastalla. Donné, 20 juin 1735, à Charles- 
Maximilien de Lumbres, marquis de Fiennes, qui le 
cède à son fils en juin 1744. Garnison de Saint-Maixent 
en 1738. Bohême en 1741. Défense et retraite de Pra- 
gue. Alsace en 1743. Flandre en 1744 et jusqu'à la paix. 
Donné, en 1747, à Henri du Val, comte de Dampierre, et. 
en 1759, au marquis à!Espinchal. Réformé i" décembre 
1761 et incorporé dans Bourgogne. Sous les Fiennes, 
étendards jaunes bordés de noir. Au temps de M. Je 
Dampierre ils étaient de couleur ponceau, bordés de 
noir, le reste conforme au modèle général. Habit, man- 
teau gris blanc, doublure et revers rouges, boutons d< 






Chronologie des corps de troupes à chevaL 253 

drap blanc de deux en deux, buffle à boutons de cuivre, 
chapeau bordé d^argent en lySS, bordé d'or en 1748; 
équipage rouge, bordé du temps de M. d'Espinchal d'un 
galon blanc à chaînette verte. 

435. Bridieu, — Levé, 10 décembre 1673, par Louis 
de Bridieu, gouverneur de Guise. Garnison de Guise. 
Licencié 6 mars 1677. 

436. Hocquincourt. — Levé, 10 décembre 1673, par 
Georges de Monchy , marquis d'Hocquincourt. Donné, 
1 1 mars 1677, à Armand, marquis de Pracomtal. Armée 
de Monsieur. Bataille de Cassel, prise de Saint-Omer, 
Sièges de Gand et Ypres en 1678. Réduit 8 août 1679 à la 
mestre de camp. Rétabli 20 août 1688. Camp de Flo- 
rainville, Rhin en 1689. Moselle en 1690. Flandre en 
1G91. Siège de Namur, bataille de Steenkerqtie en 1692. ^ 
Donné, 3o mars 1693, au comte d^Aubeterre. Bataille de 
Neerwinden en 1693. Donné, 25 octobre 1694, à Camille 
de Champlain, Licencié 3o janvier 1698. 

437. Nancré, — Levé 10 décembre 1673 par Claude- 
Antoine de Dreux, comte de Nancré. Licencié 27 octo- • 
bre 1676. 

438. Le Bret, — Levé, 10 décembre 1673, par Alexan- 
dre Le Bret. Catalogne. Siège de Figuières, affaire 
d'Ampurias en 1675. Reprise de Figuières en 1676. 
Combat d'Espouilles en 1677. Prise de Puycerda en 
1678. Licencié 8 août 1679. 

439. Montai, — Levé, lo décembre 1673, par Charles 
de Montsaulnin, comte de Montai. Franche - Comté , 
bataille de Séneff en 1674. Sièges de Condé, Bouchain, 
Aire, secours de Maastricht en 1676. A Charleroi en 

m. i5 



• 1 



2 54 Histoire de la Cavalerie, 

1677. Partagé 24 avril 1678 en deux régiments.- Le pre- 
mier est donné au fils du comte de Montai, qui le cède 
même année à François-Eustache Marion, comte de 
Druy. Le i®' régiment est à la bataille de Saint-Denis. 
Réformé 8 août 1679 et incorporé en partie dans du 
Bordage , «° 353. Le second régiment est donné à un 
gendre du comte de Montai , officier dont le nom nous 
est inconnu. 

440. Givry. — Levé, 10 décembre 1673, par Bernard 
Pellart, marquis de Givry, pour la garde de Mou2on et 
des passages de la Meuse. Donné, 6 janvier 1677, ^ ^^^' 
ques-Louis de Galonné, marquis de Courtebonne. Rhin, 
siège de Fribourg. Flandre en 1678 ; sièges de Gand et 
Ypres. Réformé 8 août 1679 et incorporé en partie 
dans Gondé. Rétabli 20 août 1688. Flandre. Gombat de 
Walcourt en 1689. Bataille de Fleurus en 1690. Siège 
de Mons, combat de Leuze en 1691. Siège de Namur, ba- 
taille de Steenkerque en 1692. Moselle en 1693. Hiverne 
à Luxembourg. Flandre en 1694. Meuse en 1695. Donné 

3 janvier 1696 a M. de Barentin, Donné vers 1711 à 
M. de Villepreux. Donné en 1717 a Armand-Jean de 
Rouvroy Saint-Simon, marquis de Ruffec. Gamp de 
la Saône en 1727. Gamp de la Sambre en 1730. Siège de 
Kelh en 1733. Gombat d'Ettlingen, siège de Philisboura 
en 1734. Combat de Klausen en 1735. Donné, 23 mars 
1735, à Louis- Antoine du Prat de Nantouillet, marquis 
de Barbançon, Quartiers à Laon en 1738. Meuse en 
1741, passe rhiver à Siegberg dans le duché de Berïr. 
Bohême, secours de Braunau et d*Egra. Alsace en 1743: 
combat de Rheinweiler. Défense des lignes de la Lauter. 
combat d'Augenheim en 1744. -Prise de Kronembourj: 
en 1745. Flandre en 1746; sièges de Mons, Charleroi 
et Namur, bataille de Raucoux. Bataille de Lawlcid en 
1747, Siège de Maifstricht en 1748. Donné, i«' jaayicr 









Chronologie des corps de troupes à cheval, 255 



1748, à Louis- Philippe-Xavier, marquis de Moustiers. 
Camp de Mézières en 1753. Hanovre; bataille d'Haas- 
tembeck en 1757. Bataille de Créfeld en 1758, Bataille 
de Minden en 1759. Combats de Corbach et de War- 
bourg en 1760. Bataille de Vilingshauseh en 1761. 
Réformé 1®' décembre 1761 et incorporé dans le régi- 
ment de Damas, devenu Royal-Navarre. Les étendards 
étaient de couleur aurore et du modèle général. Habit 
et manteau gris blanc ; doublure , parements et revers 
rouges; boutons d'étain demi-ronds façonnés ; buffle à 
boutons de cuivre; bandoulière et culotte de peau; cha- 
peau bordé d'argent; équipage rouge bordé d'un gal'on 
blanc à chaînette violette. 

441. Aumont, -«- Levé, 10 décembre 1673, par Louis- 
Marie Victor, duc d'Aumont. Armée du roi en 1673, 
Le mestre de camp se démet, mars 1677, en faveur d'un 
autre meinbre de sa famille. Réformé 8 août 1679. 
Rétabli 20 août 1688. Flandre. Bataille de Fleurus en 
1690. Meuse, combat de Marche en Famène en 1691. 
Donné, 12 janvier 1692, à Charles-François de La Baume 
Le Blanc , duc de La Vallière. Siège de Namur, bataille 
de Steenkerque. Camp de Tongres, bataille de Neervin- 
den, siège de Charleroi en 1693. Allemagne en 1701. 
Bataille d'Hochstedt. Donné, 17 septembre 1704,* Nico- 
las, comte de Fontaine, Flandre, bataille de Ramilies en 
1706. Bataille d'Audenarde en 1708. Rhin en 1709. 
Sièges de Landau et Fribourgen 171 3. Camp delà Basse- 
Meuse en 17 14. Réformé i5 août 17 14 et incorporé dans 
Royal- Piémont. 

f 442. Alsace,-^ Levé, 10 décembre 1673, à Brisach, 
T)ar Nicolas Le Roy de Chartogne, pour la défense du 
Rhin. Réformé 23 janvier 1677. Rétabli 14 novembre 
1677. Réformé 8 août 1679. 



à 






2 56 Histoire de la Cavalerie. 

443. Perthuis. — Levé, 10 décembre 1673, pour gar- 
der Courtrai, par Guy, comte de Perthuis. Siège d'Au« 
en 1676. Licencié 27 octobre 1676. 

444. Lallhière, — Levé 10 décembre 1673, par Jean- 
François de Polastron , chevalier de La Ilhière. Bataille 
de Séneff en 1674. Le mestre de camp se démet en juin 
1677, Suite indéterminée. 

445. Brogîio, — Levé ic mars 1674. Devenu Royal* 
Normandie. 

446. Chevalier 'Duc. — Levé ic' mars 1674, par 
Emmanuel-Auguste Duc, gentilhomme piémontais de 
la maison des comtes de Cocconato ou Cocconas. Rous- 
sillon. Prise de Figuières, des faubourgs de Gironc, 
d'Ampurias, de Bellegarde, ..en 1675. Prend, en 1676, 
la garnison espagnole de Figuières pendant une sortie. 
Flandre en 1678; bataille de Saint-Denis. Camp de la 
Haute-Alsace en 1681. Catalogne en 1684, siège de 
Girone. Camp de TAdour en i685. Camp de la Meuse 
en 1688. Camp de Flora in ville , conquête du Palatînat 
en 1689. Donné, 23 octobre 1689, au marquis de /^o^u^- 
pine* Moselle en 1691. Flandre en 1692; siège de 
Namur, bataille de Steenkerque, Siège d'Huy, bataille 
de Neervinden en 1693. Rhin jusqu'à la paix. Italie ea 
1701. Roquépine est tué dans une rencontre à Castre- 
vato et remplacé par le chevalier de Sully, Italie jusqu'en 
1706. Donné, 19 décembre 1706, à Claude-Antoine- 
Eugène, comte de Vaudrajr, Rhin, Souabe et Franconie 
en 1707. Flandre en 1709; bataille de Malplaquet. 
Bataille de Denain, reprise de Douai, du Quesnoy, 
Bouchain en 1712. Rhin en 171 3; sièges de Landau et 
de Fribourg. Espagne en 1719. Rhin de 1733 à i/SS. 
Avait été donné, 20 février 1734, au duc de Chdtelle^ 



.,- -'%iiiiv7-""* *"•• / ^ - • '' ' 



Chronologie des corps de_ troupes à cheval. 257 

raut^qm le cède, 16 avril lySS , .à Léonor , comte 
^'Andlau, Garnison de Vesoul. Bohême en 1741. Prise 
et défense de Prague. Alsace en 1743 : bataille de Detûn- 
gen. Combat d'Augenheim , siège de Fribourg en 1744. 
Alsace et Flandre en 1745; camp de Chièvres. Donné, 
I" décembre, à François- Louis-Antoine, comte de Bour- 
bort'Busset, Bataille de Rauçoux en 1746. Bataille de 
Lawfeld^ siège de Berg-op-Zoom en 1747. Siège de 
Maastricht en i''48. Camp de Sarrelouis en 1754. Hano- 
vre, bataille d'Haastembeck en 1757. Bataille de Créfeld» 
et de Lîitzelberg en 1758. Sur les côtes en 1759. Combats 
de Corbach, Warbourg en 1760. Bataille de Vilingshau- 
sen en 1761. Réformé i«' décembre 1761 et incorporé 
dans Royal- Picardie. Les étendards étaient rouges sans 
particularités. Habit et manteau gris blanc; doublure, 
parements et revers rouges; boutons d'étain tournés ; 
buffle à boutons de cuivre; bandoulière et culotte de 
peau ; chapeau bordé d'argent ; équipage rouge , bordé 
d'un galon bleu à chaînette jaune sous le comte de 
Bourbon-Busset. 

447. Gassion, — Levé, i^^ mars 1674, par Gratien de 
Gassion^ Catalogne ; affaires de Figuières, Ampurias, 
Bellegarde,... combat d'Espouilles en 1677. Siège de 
Puycerda en 1678. Réformé 8 août 1679. 

448. Albret. — Levé, i" mars 1674, par César Phébus 
de Miossens, maréchal d'Albret, qui le cède 20 juillet 
1676 à son neveu, Charles Amanjeu. marquis d'Albret. 
Sièges de Valenciennes, Cambrai, Saint-Omer, bataille 
de Cassel en 1677. M. d'Albret se démet 17 février 1678. 
Probablement licencié. 

449. Heudicourt. — Levé, i*' mars 1674. Devenu 
Pe n t h iè vre-d rago ns . 






T"^??-' 



î»58 Histoire de la Cavalerie, 

45o. Saint-Sylvestre. — Levé, i«' mars 1674, par 
Louis du Faure de Satilieu, marquis de Saint-Sylvestre. 
Combats de Seintzheim, Ensheim, Mulhausen en 1674, 
de Turkheim, Aitenheim, Haguenau, Saverne en 1675. 
Combat de Kokersberg en 1676. Siège de Fribourg en 
1677. Combats de Rheinfeld et Seckingen, prise de 
Kelh, Lichtemberg en 1678. Combat de Minden en 1679. 
Réduit 8 août 1679 à la compagnie mestre de camp qui 
est versée dan^ Dauphin. Rétabli i" janvier 1682; camp 
de la Sarre. Camp de TEscaut en i683 ; sièges de Cour- 
trai et de Dixmude. Siège de Luxembourg en 1684. 
Camp de la Saône de i685 à 1688. Passe en 1688 au 
camp de TAdour. Rhin en 1689. Flandre en 1690 ; donné, 
en mars, au marquis de Ber court; bataille de Fleurus. 
Siège de Mons, combat de Leuze en 1691. Sièges de 
Namur et de Charleroi, bataille de Steenkerque en 
1692. Achève la guerre sur le Rhin. Donné, 17 février 
1698, à François- Charles de Crussol, comte d*Ujès» 
Armée d'Italie en 1700; combats de Carpi et Chiari. 
Combat de Volta où il prend un détachement de cui- 
rassiers impériaux. Bataille de Luzzara en 1702. Combat 
de Castelnuovo en 1703. Prise de Verceil, Ivrée, Verrue 
en 1704. Bataille de Castiglione en 1706. Flandre en 
1707. Bataille d*Audenarde en 1708. Donné, 20 mars 
1 709^ à François de La Rochefoucauld, prince de Afar- 
sillac, qui prend en 1716 le titre de duc de La Roche- 
guyon. Le régiment paraît être resté en Flandre jusqu'à 
la paix. Le mestre de camp le cède en 1726 au comte 
de La Rochefoucauld, son frère, et celui-ci le cède en 
1731 au marquis d'Ur/é, un troisième La Rochefou- 
cauld. Camp de la Saône en 1732. Italie en 1733, con- 
quête du Milanais. Donné, 18 janvier 1734, à François- 
Bernardin du Châtelet-Clefmont, marquis du Chdtelet, 
et le 18 mars suivant à Anne-Pierre d' Ha rcourt, comte 
de Beuvron, Batailles de Parme et Guastalla. Prise de.î 



•*> 



Chronologie des corps de troupes à cheval. zSg 

places du Modénais en 1735. Rentré en août 1736. 
Quartiers à Sens. Donné, i5 février 1738, au marquis 
de Pérignan de Fleury, Bohême en 1741. Prise, défense 
et retraite de Prague. Bataille de Dettingen en 1743. 
Donné, 20 août 1743, à François-Joseph-Jean, marquis 
deZfiZ Viefville, Flandre en 1744. Italie en 1745; combat 
du Refudo. Batailles de Plaisance et du Tidone en 
1746. Défense de la Provence en 1747. Camp de Va- 
lence en 1748. Les deux premières campagnes de la 
guerre de Sept ans en Allemagne *, bataille de Créfeld en 
1758. Donné, 10 février 1769, au c«mte de Sainte-^Aldé^ 
gonde. Réformé le' décembre 1761 et incorporé dans 
la Reine. Étendards rouges du modèle général. Habit, 
collet, manteau et boutons de drap gris blanc ; pare* 
ments, revers et doublure rouges; buffle à boutons en 
cuivre; bandoulière et culotte de peau; chapeau bordé 
d'argent; équipage rouge bordé d'un galon blanc à Ghat« 
nette bleue. 

45 1. Villeneuve, — Levé, i®'^ mars 1674, par le mar* 
quis de Villeneuve pour la garde des places. Reconstitué 
i5 janvier 1677 pour servir en campagne. Roussillon 
en 1684. Camp de TAdour de 168 5 à 1688. Donné, 
19 juillet 1688, à Claude-François de Girardin de Vauvré, 
comte de Léry -Girardin. Italie en 1690, bataille de 
Staffarde. Flandre en 1692. Siège de Namur en 1693 : 
passe en Allemagne. Donné, 3 janvier 1696, à M. de 
Bar, Réformé en 1698 à l'exception de la mestre de 
camp et de la compagnie de La Mothe, appartenant au 
lieutenant-colonel. Rétabli 10 février 1701. Allemagne. 
Flandre en 1706 : bataille de Ramilles; de Bar y est tué. 
Le lieutenant-colonel de La Mothe lui succède, et est 
remplacé lui-même vers i7iopar le marquis de Joyeuse, 
Réformé en 17 14, et incorporé dans Chépy, devenu 
Chartres-dragons. 



à 



200 Histoire de la Cavalerie. 

452. Waîin. — Levé, i" mars 1674, par M. de Walin, 
qui le cède, 1*^ février 1675, à Ezéchiel de Mélac, Sièges 
de Dinant, Huy et Limbourg. Réformé 8 août 1679. 
Rétabli i" janvier 1682. Camp de la Basse-Alsace en 
168 3. Siège de Luxembourg en 1684. Savoie en 1686. 
Camp de PAdour en 1688. Rhin en 1689. Quartiers 
en Flandre. Donné, en mars 1690, à M. de Larrard. Ba- 
taille de Fleurus. Siège de Mons en 1691. Rhin de 1691 
]usqu*à la paix. Services inconnus pendant la guerre de 
la succession d'Espagne. Donné, en 170 1, à M. de Ras^ 
say; en 1704 ou 1705 à M. de Saint-Germain-Beaupré ; 
en 171 7, à N. de Lévis, comte de Brion; et en 1721, à 
M. de Sassenage, Camp de la Saône en 1727. Rhin en 
1734; prise de Trêves où il reste en garnison. Combat 
de Klausen en 1735, quartiers à Neufchâteau. Donne, 
28 septembre 1740, à Louis-François, comte de Mau- 
giron, Bavière en 1742. Secours de Braunau et d'EIgra. 
Bataille de Dettingen en 1743. Défense de la Lauter, 
combat d'Augenheim, siège de Fribourg en 1744. Flan- 
dre en juin 1745; camp de Chièvres, siège d'Ath. Ba- 
taille de Raucoux en 1746. Siège de Berg-op-Zoom en 
1747, passe en Provence. Sur le Var en 1748. Hanovre, 
bataille d'Haastembeck en 1757. Donné, en mai 1758, 
au marquis de Traségnies; bataille de Crèfeld et de 
Lutzelberg. Rentre en France février 1759. Allemagne 
en 1760; combats de Corbach et Warbourg. Réformé 
ler décembre 1761 et incorporé dans Chartres. Éten- 
darts rouges ordinaires. Habit et manteau gris blanc; 
doublure, parements et revers rouges ; boutons d*étain 
d'Allemagne, buffle à boutons de cuivre; bandoulière et 
culotte de peau ; chapeau bordé d'argent ; équipaj:e 
rouge, bordé d'un galon à carreaux violet et Isabelle. 

453. Dauphin-étranger. — Levé, 12 mars 1674, par 
Joseph de Pons de Guimera, baron de Montclar, Flan- 



•^;tf>/ ï"^ 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 261 

' ' ...... ■ . - 1 . 

dre et Alsace, combats d'Ensheim et Mulhausen en 
1674. Combats de Turkheim et Altenheim en 1675. 
Combat de Kokersberg en 1676. Siège de Fribourg en 
1677. Siège de Kelh ; chargé de brûler le pont du Rhin 
en 1678. Donné, en 1681, à un mestre de camp-lieute- 
nant inconnu. Siège de Luxembourg en 1684. Camp de 
la Meuse en 1688. Palatinat. Rhin jusqu'en 1690. Flan- 
dre, siège de Mons en 1691 . Hiverne sur le Rhin. Donné, 
i3 novembre 1691, à Raymond- Balthazar de Phélip- 
peaux. Prise de Namur, bataille de Steenkerque en 
1692. Sièges d*Huy et Charleroi, bataille de Neerwinden 
en 1693. Meuse en 1695 et jusqu'à la paix. Donné, en 
1697, à Daniel Pain de Rodemach, marquis de La BoU' 
laye. Camp de Compiègne en 1698. Rhin en 1701. Ba- 
taille de Friedlingen en 1702. Kelh, première bataille 
d'Hochstedt, prise d'Augsbourg en 1703. Seconde ba- 
tai'le d'Hochstedt en 1704. Flandre en 1706; donné, 
22 septembre, à Louis-Jean-Baptiste de Goyon-Mati- 
gnon, comte de Gacé, Bataille d'Audenarde en 1708- 
Bataille de Malplaquet en 1709. Reprise de Douai, du 
Quesnoy et de Bouchain en 1712. Siège de Fribourg en 
171 3. Camp delà basse Meuse en 1714. Donné, 3i août 
17 19, à Louis-Gabriel Bazin, marquis de Bedons. Camp 
delà Saône en 1727 et 1730. Camp d'Alsace en 1732. 
Siège de Philisbourg en 1734. Combat de Klausen en 
1735. Quartiers à Bouquenom. Donné, i5 avril 1738, au 
marquis de Polignac, et le 9 août 1742, à Louis-Armand 
de Sçyglière, marquis de Soyecourt, Bavière en 1742. 
Défense de l'Alsace en 1743. Combats de Saverne et 
d'Augenheim en 1744. Expédition d'hiver en Bavière. 
Rhin en 1745. Flandre en 1746, sièges de Mons et 
Charleroi, bataille de Raucoux. Bataille de Lawfeld, 
siège de Berg-op-Zoom en 1747. Siège de Maastricht en 
1748. Camp de la Sambre en 1755. Hanovre en 1757. 
Rentre en France avril 1758. Donné, 10 février 1759, au 
m. i5. 



202 Histoire de la Cavalerie. 



marquis de Vibraye, Réformé i" décembre 1761 et 
incorporé dans Dauphin. Étendards bleus, ornes d*un 
côté du soleil d*or et de la devise royale, avec quatre » 
fleurs de lys, de Pautre côté dauphins sans nombre, le 
tout frangé et brodé d*or et d'argent, dans les coins. 
Habit et manteau bleu de roi; doublure, parements et 
revers rouges; boutons d'étain plats; buffle; bandou- 
lière étroite; aiguillette blanche et plate, culotte de 
peau; chapeau bordé d'argent; équipage bleu avec un 
galon aurore à lézardes rouges, bleues et blanches. 

454. Mesnil-Montauban. — Levé, 25 mars 1674, par 
M. de Mesnil-Montauban, qui le cède, 23 août suivant, 
à N. de Laffite de Pelleport. Bataille de Séneff. Combats 
d'Altenheim, Haguenau, Saverne en 1675. Combat de 
Kokersberg en 1676. Passe l'hiver à Brisach et Belfort, 
Défaite du prince Charles, siège de Fribourg en 1677. 
Affaires de Rheinfeld, Seckingen, La Kintzig, Kelh, 
Lichtemberg en 1678. Combat de Minden en 1Ô79. 
Réformé 8 août 1679. Rétabli 20 août 1688, Alpes ; 
conquête de la Savoie, bataille de Staffarde en ihqo. 
Donné, cette année, à M. de Vienne^ et, 3o juillet 1691, 
à Camille de Champlain, commandeur de Courcelles : 
conquête de Nice. Sert en 1693 entre Rhin et Moselle, 
le mestre de camp se démet, i" novembre. Le régiment 
est réformé ou doHné à un successeur inconnu. 

455. Tessé-dragons. — Levé, 2 5 mars 1674. Devenu 
Mestre de camp général des dragons. 

456. Renti, — Levé, i5 avril 1674, par Jean-Jacques, 
marquis de Renti. Armée d'Allemagne. Combat de 
Kokersberg en 1676. Renti se démet, avril 1C77. Suite 
inconnue. 






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Chronologie des corps de troupes à cheval. 263 



457. La Mar gel le. —Leyé^ 14 août 1674, en Franotà«-» 
Comié, après la conquête de cette province, pai* un 
gentilhomme liégeois du nom de La Margelle. Donné/ 
4 mars 1675, avant qu'il fût complètement sur pied, au 
lieutenant-colonel Barthélémy de Soins.de Pontségut. 
Flandre en 1677, siège de Saint-Ghislain. Sièges de 
Gand et Ypres, bataille de Saint-Denis en 1678. Allema- 
gne ; combat de Minden en 1679. Réformé 8 août 1679. 
Rétabli i5 janvier 1684. Réformé 26 septembre même 
année. Rétabli 20 août 1688. Roussillon; affaires de 
Campredon, Ripouilles, Saint-Jean de Ribes, blocus de 
Girone, prise d*Urgell, secours de Prats de MoUo en 
1690. Italie en 1692. Allemagne en 1693. Italteen 1695. 
Donné, 8 janvier 1696, à François du Vivier- Lansac, 
comte de Tournefort. Siège de Valencia. Flandre en 
1697. Camp de Compiègne en 1698. Donné, 10 juillet 
1699, à Louis Sanguin, marquis de Livrjr. Allemagne 
en 1701. Siège de Kelh, combat de Munderkingen, 
I'* bataille d'Hochstedt en 1703. Déroute d*Hochstedt 
en 1704. Moselle en 1705. Rhin en 1706. Flandre en 
1707. Bataille d'Audenarde en 1708. Bataille de Malpla- 
quet en 1709. Reprise de Douai, Bouchain, le Quesnoy 
en 17 12. Donné, i5 mars 17 18, à Louis-Gabriel Bazin, 
marquis de Bedons, Espagne en 1719. Donné, 3i août 
17 19, à un autre Bezons. Donné, en 1723, au marquis 
de Béringhen, Camp de la Moselle en 1727. Camp de 
la Sambre en 1730 et 1732. Donné, en 1730, au vidame 
de Vassé. Conquête du Milanais en 1733. Combat 
de Colorno, bataille de Parme et Guastalla en 1734. 
Occupation du Modénais en 1735. Quartiers à Schlestadt. 
Donné, 18 avril 1741, à Charles-François, comte de 
Broglie. Bavière en 1742. Alsace en 1743, combat de 
Rheinweiler. Combats de Saverne et Reichevaux, siège 
de Fribourg en 1744. Hiver en Souabe. Prise de Kro- 
nembourg en 1745. Flandre en 1746; sièges de Mons, 



264 Histoire de la Cavalerie, 

Saint-Ghislain, Charleroi, bataille de Raucoux. Bataille 
de Lawfeld en 1747. Siège de Maijstricht en 1748. 
Donné, 3î mai 1762, à Louis-Charles, comte de Lameth^ 
Hennecourt. Camp d'Aimeries en 1754. Hanovre, 
bataille d*Haastembeck et de Rosbach en 1757. Bataille 
de Créfeld en 1758. Bataille de Minden en 1759. Com- 
bats de Corbach et Warbourg, prise de Duderstadt et de 
Statt-Worms en 1760, Donné, 20 février 1761, au che- 
valier de Ray. Réformé i«f décembre 1761 et incor- 
poré dans les Cuirassiers du Roi. Étendards cramoisis. 
Habit et manteau gris blant ; doublure, parements et 
revers rouges ; boutons de cuivre des deux côtés ; buffle, 
bandoulière et culotte de peau ; chapeau bordé d'argent ; 
équipage rouge avec galon Isabelle à chaînette violette. 

458. Chevreau, — Levé^ 16 août 1674, en Franche- 
Comté, par M, de Chevreau. Roussillon et Catalogne 
1675. Donné, en 1678, à Frédéric, comte de Schomberg. 
Réformé, 8 août 1679, et incorporé en partie dans 
Lhoumeau, «<» 413. 

459. La Rare ou Larrard. — Levé ou obtenu 23 août 
1674. C'est tout ce que Ton en sait. 

460. Allemans, — Levé ou obtenu 23 août 1674. Pas 
d'autres renseignements. 

461. La Rogerville, — Levé ou obtenu 2 3 août 1674. 
Pas d'autres renseignements. 

462. Laupères. — Levé ou obtenu 9 novembre 1674. 
Pas d'autres renseignements. 

463. Chamillx, — Lewé ou obtenu, 9 novembre 1674. 
En garnison à Audenarde. Siège de Condé, défense 
d'Audenarde en 1676. Réformé 27 octobre 1676. 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 26S 



464. Rancher-dragons, — Levé, 8 décembre 1674, par 
Charles de Brûlart de Rancher. En garnison au Quesnoy, 
Réformé en novembre 1676. 

465. Saint 'SandouX' dragons, — Levé 8 décembre 
1674. Devenu Angoulême-dragons. 

466. Montberon, — Levé, 9 décembre 1674, par Fran- 
çois, comte àt Montberon de Tourvoye, Donné, 2 5 
février 1677, à Jean- François, marquis de NoaiUes. 
Flandre et Rhin, siège de Fribourg, Flandre en 1678; 
siège de Gand et Ypres, bataille de Saint-Denis. Réformé 
8 août 1679. Rétabli 20 août 1688. Roussillon. Prise de 
Campredon et de Ribes en 1689. Blocus de Girone en 
1690. Prise d'Urgell, secours de Pratsde Mollo en 1691. 
Incorporé, en 1693, dans le régiment duc de Noailles, 
devenu Noailles-dragons. 

4.6^, Montauger, -^ Créé ou obtenu, 16 décembre 
1674, par M. de Montauger. Allemagne. Combat de 
Kokersberg, siège de Fribourg en 1677. Combats de 
Rheinfeld, Seckingen en 1678. Combat de Minden en 
1679. Réformé 8 août. 

468. Du Fay- dragons, — Levé i" janvier 1675. 
Devenu chasseurs de Flandre. 

469. Gesvres, — Levé, 3 février 1675, par N. Potier de 
Gesvres. Réformé 8 août 1679. Rétabli 20 août 1688. 
Rhin. Écrasé en 1690, près Mayence, par les hussards 
impériaux. Réformé 7 mars 1691. 

470. La Bretesche-dragons. — Levé 5 février 1675. 
Devenu Artois-dragons. 



266 Histoire de la Cavalerie, 



^'ji. Saumery. — Levé, i5 février 1675, par M. de 
Saumery. Pas d'autres renseignements. 

472. Bouillon, — Levé, 2 avril 1675, par le duc de 
Bouillon. Réformé 8 août 1679. 

473. Rorsi. — Levé ou obtenu, 3 septembre 1675, par 
M. Rorsi. Pas d'autres renseignements. 

474. Natter é-dragons. — Levé, 10 décembre 1675. 
Devenu chasseurs de Franche-Comté. 

475. Béthune.^Levé^ 8 janvier 1676, par le comte 
de Béthune. Réformé 8 août 167g. Rétabli 20 décembre 
1688. Donné, i5 janvier 1689, au comte d'Aubeterre. 
Flandre ; combat de Walcourt, bataille de Steenkerque 
en 1692. M. d'Aubeterre obtient un autre régiment, 
3o mars 1693, et il est probable que les deux corps 
furent amalgamés. — Voir n° 436, 

476* Guines. — Créé ou donné 14 janvier 1676. Pas 
d'autres renseignements. 

477. Quincy, — Levé, 26 janvier 1676, par Jacques- 
Ignace de Blondel, marquis de Quincy. Flandre, sièges 
de Bouchain et d'Aire, sièges de Valenciennes et Cambrai, 
secours de Charleroi en 1677. Prise de Gand, Ypres, 
Mons, bataille de Saint-Denis en 1678. Donné, 8 dé- 
cembre i683, à Raymond- Balthazar de Phélippeaux, 
Siège de Luxembourg en 1684. Licencié 26 septembre 
et incorporé dans Léry-Girardin, «° 451. 

478. Sanguin. — Créé ou obtenu, 5 mars 1676, par 
M. Sanguin. Pas d'autres renseignements. 



r^^ -y 



Chronologie des corps d^ troupes à cheval. 267 

479. Marivault, — Levé, 7 mars 1676, par Hardouin 
de Lisle, marquis de Marivault. Rhin, combat de Kokers- 
berg. Réformé 8 août 1679 et incorporé en partie dans Je 
régiment du Roi. Rétabli 20 août 1688. Camp de Flo- 
rainville, Rhin en 1689. Moselle en 1692. Allemagne en 
1693. Réformé en 1698, moins la compagnie du mestre 
de camp et celle du lieutenant-colonel Brice. Rétabli 
10 février 1701. Donné, 29 janvier 1702, au marquis de 
Vivans Saint^Christaud, Rhin. Donné, en 1706, à M. de 
Beaujeu. Allemagne sous Villars et Berwick. Passe avec 
Villars en Flandre, bataille de Malplaquet en 1709. Com- 
bat d'Arleux en 171 1 . Bataille de Denain, prise de Douai, 
du Quesnoy, Bouchain en 17 12. Rhin en 171 3, sièges de 
Landau et Fribourg. Réformé 20 novembre 171 3 et in- 
corporé dans Lénoncourt, devenu Toustain, «° 233. 

480. Comminges. — Créé ou obtenu, 9 avril 1676^ par 
M. de Comminges. Pas d'autres renseignements. 

481. Audigeau'dragons, — Levé 4 octobre 1676. De- 
venu chasseurs du Hainaut. 

482. BarbepèreS'dragons. — Levé 4 octobre 1676 
Devenu dragons de Monsieur. 

483. Ganges ou Languedoc-dragons. — Levé 4 oc- 
tobre 1676. Devenu chasseurs du Languedoc. 

484. Du RojeL — Levé, i5 janvier 1677, par César- 
Armand, marquis du Rozel. Sièges de Gand et d'Ypres 
en 1678. Réformé 8 août 1679 et incorporé dans Bu- 
londe, n° 356. Rétabli 20 août 1688. Guyenne en 1689. 
Flandre, bataille de Fleurus en 1690. Siège de Mons, 
combat de Leuze en 1691. Siège de Namur, bataille de 
Steenkerque en 1692. Moselle en 1693; quartiers d'hiver 



268 Histoire de la Cavalerie. 

à Mons. Meuse en 1694. Donné, 3 janvier 1696, au mar- 
quis (TAnle^y. Moselle. Flandre en 1697. Réformé 
3 février 1698, excepté là compagnie du lieutenant-colo- 
nel de Villedon. Rétabli 10 février 1701. Rhin. Donné, 
21 juin 1702, à Louis- An toine-Érard de Damas, comte 
d'Anlé^jr, Siège de Kelh, combat de Stolhofen, première 
et deuxième batailles d'Hochstedt. Flandre en 1708, 
bataille d'Audenarde. Donné, 20 mars 1709, au marquis 
de Villequier, et, en 171 3, à Louis-Charles, marquis de 
Gouffier, Réformé en 17 14 et incorporé dans Esclain* 
villiers, devenu Royal-Picardie. 

485. Massot. — Levé, 18 janvier 1677, par M. de Mas- 
sot. Il n'en est plus question jusqu'à l'année 1691. On 
voit alors un régiment de Massot sur la Moselle. Cédé 
au marquis de Fontaines en 1697 et réformé 27 mars 
1698. 

486. Hennequin. — Levé, 26 janvier 1677, par N. Hen« 
nequin. Pas d'autres renseignements. 

487. Fontet, — Levé, 24 février 1677, par N. de Fon- 
tet. Réformé 8 août 1679. Rétabli 20 août 1688. Rous- 
sillon en 1689. Prise d'Urgell, secours de Prats de 
Mollo en 1692. Siège de Roses en 1693. Devait être 
connu sous un autre nom, car celui de Fontet, usité dans 
les mémoires sur la guerre de Catalogne, ne se trouve 
pas sur les listes officielles de cette époque. Quoi qu'il en 
soit, Fontet est devenu Vandeul, 27 mars 1694. Bataille 
du Ter, prise de Palamosf et de Girone, combat d'Ostal- 
rich en 1696. Siège de Barcelone, combat de San-Feliù 
en 1697. Italie en 1701, combats de Carpi et de Chiari. 
Bataille de Luzzara en 1 702 : Vandeul y est tué. Rem- 
placé, 3o août, par son lieutenant-colonel François- 
Joseph de Cappy, Expédition dans le Trentin, prise 



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Chronologie des corps de troupes à cheval. 269 



d'Asti, Verceil, Ivrée, Verrue en ijoB et 1704. Bataille 
de Cassano en 1705. Hiverne à Carpenedole. Combat 
de Montechiaro, batailles de Calcinato et de Turin en 
1706. Alpes en 1707. Rhin en 1708. Flandre en 1709, 
bataille de Malplaquet. Bataille de Denain, reprise de 
Douai en 1712. Rhin, sièges de Landau et de Fribourg 
en 171 3. Réformé i5 août 17 14 et incorporé dans le 
régiment du Roi. 

488. Houdetot, — Créé ou obtenu, 9 mai 1677, par 
M. d'Houdetot. Pas d'autres renseignements. 

489. Viîlepion, — Créé ou obtenu, 17 mai 1677, par 
Claude- Léon Cornu el de Viîlepion. Réorganisé 7 jan- 
vier 1678. Flandre, sièges de Gand et Ypres, bataille de 
Saint-Denis. Allemagne, combat de Minden en 1679. 
Réformé 8 août. Rétabli 20 août 1688. Flandre, bataille 
de Fleurus en 1690. Allemagne en 1691. Italie en 1693, 
bataille de la Marsaglia, blocus de Casai. Donné, 8 fé- 
vrier 1696, à Léandre-Auguste de Moyria, marquis de 
Chastillon. Meuse en 1697. Réformé i3 février 1698, 
excepté la compagnie du lieutenant-colonel La Trem- 
blaye. 

490. Desmonts. — Créé ou obtenu, 6 septembre 1677, 
par N. Desmonts. Pas d'autres renseignements. 

491. Cibour, — Créé ou obtenu, 22 septembre 1677, 
par N. de Cibour. Allemagne. Réformé en 1679. Rétabli 
20 août 1688. Cité en 1690 à la bataille de Fleurus. Italie 
en 1701. Donné en 1702 à M. (ÏEspinchal, qui est tué 
en 1703 à San-Benedetto. Remplacé par le prince d'^/- 
bœu/, qui a lui-même pour successeurs d'abord le lieu- 
tenant-colonel de La Bretauche en 1706, puis le i®'' oc- 
tobre 1709, François du Haget de Caubons. Flandre, 



] 



270 Histoire de la Cavalerie, 



bataille de Denain, reprise de Douai, du Quesnoy et de 
Bouchainen 1712. Sièges de Landauet Fribourgeai7i3. 
Camp de la Saône en 17 14. Réformé i5 août 1 714 et in^ 
corporé dans Commissaire général. 

49a. 5o/ram-hongrois. — Levé, 22 novembre 1677, 
par Christophe d'Alendoy de Boham. Licencié en 1679. 

493. Des Fourneaux, — Levé, i«' octobre 1682, par 
N. de Greffain des Fourneaux. Roussillon en i683. Siège 
de Girone en 1684. Camp de TAdour eniôSS et 1686. 
Envoyé en 1688 dans Télectorat de Cologne. Moselle en 
1690. Hiverne en Alsace. Italie, conquête de la Savoie 
en 169 1. Le mestre 'de camp se démet en 1693 de son 
régiment, dont la trace se perd. 

494. Tallard,— Levé 1" octobre 1682. Devenu Royal- 
Champagne. 

495. Castries, *— Levé, 20 août 1688, par N. de La 
Croix de Castries. Camp de Florainville, Palatinat en 
1689. Flandre, bataille de Fleurus en 1690. Siège de 
Mons, combat de Leuze en 1691. Siège de Namur, ba- 
taille de Steenkerque en 1692. Bataille de Neerwinden, 
siège de Charleroi en 1693. Meuse en 1697. Ce régiment 
figure dans Thistoire des guerres jusqu'à Tannée 1706. 
11 n'était pas porté sur les listes officielles de la cavalerie 
et devait être un corps mixte de partisans. 

496. Bellegarde, — Levé, 20 août 1688, par M. de 
Bellegarde. Rhin en 1689. Moselle en 1691. Siège de 
Namur, bataille de Steenkerque en 1692. Donné, en 
1693, à M. de Melun, Prise de Tongres, bombardement 
de Bruxelles en 1695. Rhin en 1696. Italie en 1701, com- 
bats de Carpi et Chiari. Défense de Crémone, bataille de 



■^ • 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 271 

^ — « 

Lu2»ara en 1702. Donné, 17 janvier 1703, au frère du 
mestre de camp, Louis Gabriel de Melun, vicomte de 
Gand. Combats de Santa- Vittoria et de San-Benedetto 
en 1703. Sièges deVerceil, Ivrée, Verrue en 1704. Ba- 
taille de Cassano en 1705. Batailles de Castiglione et de 
Turin en 1706. Dauphiné en 1707. Rhin en 1708. Flandre 
en 1709, bataille de Malplaquet. Bataille de Denàin^ 
reprise de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 17 12. 
Camp de la basse Meuse en 1713. Réformé 14 août 1714 
et incorporé dans Royal. 

497. TerraiL— Levé, 20 août 1688, par N. du Terrail. 
Donné, en 1690, à Anne-Claude de Thiard, comte de 
Bissy, Ce régiment dont il est difRcile de distinguer les 
services de ceux du régiment Marquis de Bissy, «° 362, a 
été réduit en 1698 à la compagnie du mestre de camp et 
à celle du lieutenant-colonel d'Arly. Rétabli i*' mars 
1701. Armée du Rhin. Passe, en 1702 ou 1703, au cheva- 
lier de Bissy, puis, 17 septembre 1703, après la première 
bataille d'Hoschtedt, à N. d^Estaniol de Montagnac, qui 
le cède en 171 3 à son fils. Alsace en 1705 et 1706. Souabe 
etFranconie en 1707. Reste sur le Rhin. Donné, 3o dé- 
cembre 17 10, au fils du mestre de camp; conserve le nom 
d'Estaniol. Flandre en 171 1 et 1712. Sur le Rhin 1713. 
Sièges de Landau et Fribourg. Réformé 10 novembre 
171 3 et Incorporé dans Anjou. 

498. Cathulan. — Levé 20 août 1688, par M. de Cathu- 
. lan. Côtes de Normandie jusqu'en 1692. Italie en i6q5 ; 

bataille de la Marsaglia. Réformé en 1698 excepté les 
compagnies du mestre de camp et du lieutenant-colonel 
de Villeneuve. Rétabli 10 février 1701 et donné, 27 juil- 
let, à Antoine de La Font, marquis deSavines. Celui-ci se 
démet, 1 5 mars 1702, en faveur du marquis de La Baume, 
fils du maréchal de Tallard. Prise de Brisach et de Lan- 



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^72 Histoire de la Cavalerie. 

dau, bataille de Spire et première bataille d'Hochstedt en 
1703. Bataille d'Hochstedt en 1704. Alsace en 1705. Flan- 
dre en 1707. Bataille d'Audenarde en 1708. Bataille de 
Malplaquet 1709. Avait été donné à M. de ZLa Boulaye, 
i5 novembre 1704, puis à M. d^Al^eau, en 1707. Ré- 
formé en 171 3 et incorporé, partie dans Dauphin-étran- 
ger, partie dans Saint-Germain-Beaupré, «®*453 et 452. 

499. Richelieu. — Levé, 20 août 1688, par N. de Ri- 
chelieu. Flandre, bataille de Fleurus en 1690. Côtes de 
Flandre de 1691 à 1694. Prise deTongres, bombarde- 
ment de Bruxelles en 1695. Était habituellement com- 
mandé par le lieutenant- colonel d^Auriac, et désigné par 
suite souvent sous ce nom. Donné à d'Auriac, 3 janvier 
1696. Réformé en 1698, excepté la compagnie du mestre 
de camp. Rétabli 10 février 1 701. Rhin. Donné, 26 no- 
vembre 1704, à M. de Coulanges. Italie. Bataille de Cas- 
sano en 1705. Donné, 22 septembre 1706, à Coulanges 
Saint'Phal, fils du précédent. Rhin en 1707. Flandre en 
1 708 ; bataille d'Audenarde. Bataille de Malplaquet en 
1709. Sièges de Douai et du Quesnoy en 17 12. Licencié 
en 1713. 

500. Vandœuvre, — Levé, 20 août 1688, par M. de 
Vandœuvre. Flandre. Bataille de Fleurus en 1690. Donné 
7 mars 1691 à François de Granges de Surgères, marquis 
de Puyguyon, Siège de Mons, combat de Leuze, siège de 
Namur, bataille de Steenkerque. Donné, i5 novembre 
1693, à René Lallier, comte de Saint^Lieu, qui le cède, 
i«f juin 1695, à Philippe de Virieu, marquis de Marnay^ 
Saint-André. Sert en 1696 sur la Moselle et en 1697 *"^ 
la Meuse. Réduit i3 novembre 1698 aux deux compa- 
gnies du mestre de camp et du lieutenant-colonel de 
Rouvray. Rétabli 10 février 1701. Donné, 10 avril sui- 
vant, à Jean-Louis, marquis de Tracjr, et, le 16 janvier 







Chronologie des corps de troupes à cheval. 273 ' 

1702, au lieutenant-colonel François Paul de Courseul- 
les, marquis de Rouvray, Bavière en 1703. Bataille 
d*Hochstedt en 1704. Alsace en 1705. Donné, 18 janvier 
1706, à Louis-François Bellanger de Tour ot te. Flandre 
en, 1707. Bataille d'Audenarde en 1708. Rhin en 1709. 
Camp du pays messin en 1710. Flandre en 171 2. Sièges 
de Douai, du Quesnoy, Bouchain. Rhin en 1 7 1 3 ; sièges 
de Landau et Fribourg. Réformé 10 novembre 1713 
et incorporé dans Béringhen, «<> 364. 

Soi. Molac. — Levé, 20 août 1688, par N. de Molac. 
Flandre, bataille de Fleurus en 1690. Italie en 1691. 
Flandre en 1695. Italie en 1696; siège de Valencia. Flan- 
dre en 1697; siège d'Ath. Réformé en 1698, à l'excep- 
tion delà compagnie du mestre de camp, qui devient en 
1700 la propriété de N. de La Baume, chevalier de Mont- 
reveL Rétabli sous ce nom 10 février 1 701. Rhin, première 
bataille d'Hochstedt en 1703. Donné, 3 juin 1704, au ne- 
veu du mestre de camp, M elchior- Esprit de La Baume, 
comte de MontreveU Seconde bataille d'Hochstedt. Al- 
sace en 1705. Souabe et Franconie en 1706. Occupe 
Sarrebourget Phalsbourg en avril 17 12. Siège de Lan- 
dau et Fribourg en 1 7 1 3. Réformé i o novembre 1 7 1 3 et 
incorporé dans le régiment de Marcillac, n<» 355, dont 
Montrevel devient le mestre de camp. 

5o2. Montpeyroux, —Levé, 20 août 1688, par M. de 
Montpeyroux : camp de Florainville , secours de 
Mayence en 1689. Flandre en 1690. Donné, en 1 691, au 
fils du mestre de camp, Léonor François, palatin de Dyo, 
marquis de Montpeyroux. Rhin en 1692. Italie en 1696; 
siège de Valencia. Italie en 1701 ; combats de Carpi et 
Chiari. Presque détruit à la surprise de Crémone en 1702; 
se trouve cependant à la bataille de Luzzara. Donné, 
25 mars 1703, à M. de Gramont, qui est tué en 1706 a 



274 Histoire de la Cavalerie, 

Casliglione, puis â M. de Maisontkiers^ qui le commande 
sur les Alpes et en Flandre, et, enfin, en 1708 à M. de 
Campférand, qui le conduit de Flandre sur le Rhin en 
171 3. Réformé i5 août 17 14 et incorporé dans Or- 
léans. 

503. Mérinviîle, — * Levé, 20 août 1C88, par M. de 
Mérinville. Flandre. Se distingue extrêmement au com- 
bat de Leuze en 1691. Allemagne en 1694. Donné, 
i5 mars 1697, à François Charles de Crussol, comte 
ô!U^ès, Meuse. Réformé, i3 février 1698, excepté la 
compagnie du lieutenant-colonel Saint- Victor, dont le 
sort reste indéterminé. 

504. Sâint'Mauris. — Levé, ao août 1688, par Charles 
César, marquis de Saint- Mauris. Italie en 1690 : con- 
quête de la Savoie, bataille de Staffarde. Conquête du 
comté de Nice en 1691. Bataille de la Marsaglia en 1693. 
Donné, 8 janvier 1696, à César Emmtttuel Colin de Les- 
sart; siège de Valencia. Moselle en 1697. Réformé 
18 novembre 1698, excepté la compagnie du mestre de 
camp et celle du lieutenant-colonel de Sorrans, Rétabli, 
10 février 1701 , par M. de Saint-Mauris^ remplacé avzLni 
1703 par le comte de Parabère, Réformé en 1713 et in- 
corporé dans Beringhen, n^ 364. 

505. Humières. — Levé, 20 août 1688, par Louis de 
Crevant, maréchal d' Humières. Donné, 18 mars 1600. 
à Denis Simon de Mauroy ; bataille de Fleurus. Ita- 
lie en 1691. Flandre en 1697. Camp de Compiègne en 
1698. Italie en 1701, combats de Carpi et Chiari. Dé- 
fense de Crémone en 1702, affaires de Santa-Vittoria. 
Luzzara, Guastalla, Borgoforte. Donné, 10 lévrier 1704. 
à M. de Soucarrière, puis, en 17 10, à M. de VHUers. Re- 
formé en 171 3 et incorporé dans Condé. 






Chronologie des corps de troupes à cheval. 275 



506. Quadt, — Levé, 20 août 1688, par M. Quadt de 
Landscron. Conquête du Palatinat. Flandre en 1690, ba- 
taille de Fleurus. Siège de Mons, combat de Leuze en 
1691. Sièges de Namur et de Charleroi, bataille de 
Steenkerque en 1692. Siège d'Huy, bataille de Neerwin- 
den en 1693 : Quadt, tué à Neerwinden est remplacé par 
son fils Guillaume-Henri de Quadt de Landscron : 
Siège de Charleroi. Réformé 18 novembre 1698 en 
Flandre. 

507. Montberon, — Levé, 20 août 1688, par François 
deTourvoye, comte de Montberon. Donné, 6 avril 1689, 
à Antoine-Charles, marquis du Châtelet^C le/mont, Italie 
en 1 690, conquête de la Savoie, bataille de Staffarde. 
Conquête du comté de Nice en 1691. Flandre en 1692, 
siège de Namur, bataille de Steenkerque. 4lhinen 1693. 
Flandre en 1694, Italie en 1696, siège de Valencia. Meuse 
en 1697. Réformé 19 novembre et 2 3 décembre 1698, à 
l'exception de la mestre de camp. Rétabli i o février 
170X. Rhin. Bataille de Friedlingen en 1602. Donné, 
17 janvier 1703, à Charles César de Flahaut de Saint- 
Remy, marquis de La Billarderie, Siège de Kelh, pre- 
mière et deuxième bataille d'Hochstedt. Camp de Sierk 
en 1705. Alsace en 1706. Donné, 25 juin 1706, au mar- 
quis de Braque. Flandre en 1707. Bataille d'Audenarde 
en 1708. Donné, 24 juillet 1709, à Joseph François- 
Hyacinthe Le Bereur, marquis de Malan. Bataille de 
Malplaquet. Dauphiné en 171 1 et 17 12. Rhin en 171 3; 
sièges de Landau et de Fribourg. Réformé 10 novembre 
171 3 et incorporé dans Saint-Aignan, «° 405. 

508. Boufflers. — Levé, 20 août 1688 , par Louis» 
François, duc de Boufflers. Palatinat. Flandre en 1691. 
Siège de Mons, bombardement de Liège. Sièges de 
Namur et Charleroi , bataille de Steenkerque en ;692. 






276 Histoire de la Cavalerie, 

Rhin en 1693. Donné, 26 décembre, à Charles, comte 
Ô!Ourches, Meuse en 1694. Flandre en 169Ô. Camp de 
f* Compiègne en 1698. Allemagne en 1701, passe en Italie. 

Bataille de Luzzara en 1702. Expédition du Trentin en 
1703. Sièges de Verceil, Ivrée, Verrue en 1704. Donné, 
1 1 mars 1705, à Louis Le Roy de Chérisey : bataille de 
Cassano. Batailles de Castiglibne et de Turin en i7o6, 
Flandre en 1707. Bataille d'Audenarde en 1708. Bataille 
de Malplaquet en 1709. Donné, 19 mai 171 1, à Jean- 
Joachim Rouhault, comte de Cayeux , qui y incorpore 
un autre régiment quUl possédait. Bataille de Denain , 
reprise de Douai, le Quesnoy en 1712. Rhin, sièges de 
Landau et Fribourg en 171 3. Réformé i5 août 17 14 et 
incorporé dans Royal-étranger. 

509. Dumont, — Levé, 20 août 1688, parN. Ehimont. 
Flandre. Sur les côtes en 1690. Donné, 3 septembre, à 
Louis Craton, comte de Nassau-Saarbruck, Siège de 
Namur , bataille de Steenkerque en 1 692 . Donné, 3o 
mars 1693, à Etienne Bérault de Villiers Le Morhyer: 
bataille de Neerwinden, siège de Charleroi. Combat de 
Tongres, bombardement de Bruxelles en 1695. Rhin en 
1696. Italie en 1701. Beau combat du 4 octobre , où , 
escortant le prince de Vaudémont et Villars , et attaqué 
par 45o chevaux et 100 grenadiers, il les culbute, prend 
3o hommes et 3oo chevaux, et tue ou noie le re«te dans 
le Naviglio. Bataille de Luzzara, combat de Borgoforte 
en 1702. Expédition du Trentin en 1703. Sièges de 
Verceil, Ivrée, Verrue en 1704. Donné, 26 octobre, â 
M. de Vignoles, puis à M. (ï^Autichamp, Italie et Dau- 
phiné. Passe enfin à M. du Fief tn 1708. Allemagne et 
Flandre. Licencié en 171 3 et incorporé dans Bourbon. 

5 10. Le GalL — Levé 20 août 1688 par René- Fran- 
çois, baron de Le Gall. Roussillon. A£faires de Saint- 



■TS^\..-'*^ " 



Chronologie des corps de troupes à chevaU 277 

m ■ ' II. ... 

Jean de las Badezas et de Ripouilies, blocus de Girone 
en 1690. Prise d'Urgell, secours de Prats de MoUo en 
1691. Bataille du Ter, affaires de Palamos, Girone, 
Ostalrich, CastelfoUit en 1694 et 1695. Combat d'Ostal- 
rich en 1696. Secours de Barcelone en 1697. Camp de 
San Feliù. Italie en 1701; combats de Carpi et Chiari. 
Donné, 29 juillet 1702, au chevalier de 5ève. Passe en 
Flandre, puis en Allemagne. Bataille de Friedlingen. 
Donné au comte de Choiseuly beau-frère de Villars, qui 
avait porté à Fontainebleau la nouvelle de cette victoire. 
Sert alternativement en Flandre et sur le Rhin. Réformé 
en 1714 et incorporé dans Royal- Roussillon. 

5 11. Manderscheidt. —Levé, 20 août 1688, par Char- 
les-François-Louis, comte de Manderscheidt - KayL 
Rhin. Italie en 1691. Flandre en 1693; bataille de 
Neerwinden. Réformé 23 décembre 1698, à Texception 
de la compagnie du lieutenant-colonel de Watronville. 

5 12. Avaray-dragons, — Levé, 20 août 1688, par 
Claude-Théophile de Béziade, marquis d'Avaray. Flan- 
dre. Sur les côtes de 1690 à 1694. Flandre en 1695. 
Meuse en i6j6. Réformé i3 novembre 1698, à l'excep- 
tion de la mestre de camp. Rétabli 5 février 1701. 
Donné en 1702 au chevalier de La Vrillière , puis à 
M. de Rouvroy, Réformé en 1714 et incorporé dans 
Espinay, «''465. 

5i3. Du Héron-dragons. — Levé, 20 août 1688, par 
le chevalier du Héron. Sur les côtes. Campagnes de 
1694 et 1695 sur le Rhin. Réformé en 1698. 

514. Catinat'dragons, — Levé, 20^ août 1688, par 
Nicolas Catinat de Saint-Gratien. Palatinat, siège de 
Philisbou^ig en 1689. Italie, bataille de Staffarde en 
ni. 16 



278 Histoire de la Cavalerie, 



1690. Conquête de Nice en 1691. Reste en Italie. 
Flandre en 1697, siège d'Ath. Réformé 1 3 décembre 1698. 

5i5. Saint'Frémont'dragons. — Levé, 20 août 1688, 
par Jean-François Ravend, marquis de Saint-Frémont. 
Flandre, bataille de Fleurusen'i690. Donné, 3i octobre, 
à Claude du Fay d'Athis, marquis de Cilly, Allemagne 
en 1691. Côtes de Normandie en 1692. Lignes de Flan- 
dre en 1694. Siège d'Ath en 1697. Réformé 23 décem- 
bre 1698. 

5 16. Grammont'Faîlott'dragons.^^ Levé,2oaoût 1688, 
par Michel-Dorothée, marquis de Grammont-Fallon. 
Camp de Florainviile , combat de Walcourt , secours de 
Mayence en 1689. Savoie en 1690, bataille de Staffarde. 
Conquête de Nice en 1691. Bataille de la Marsaglia en 
1693. Meuse en 1695. Donné, 12 mars 1696, à M. de 
Chantran, et, en 1697. à M. de Frontenajr, Réformé 
en 1698. 

517. 5fli7/y.— Levé, 20 août 1688, par Aymard-Louis, 
marquis de Sailly. Italie. Savoie , bataille de Statfardc 
en 1690. Conquête de Nice en 1691, Flandre en 1692, 
siège de Namur, bataille de Steenkerque. Bataille de 
Neerwinden en 1693. Moselle et Rhin en 1694, Italie en 
1 696, siège de Valencia. Flandre en 1697 , siège d'Ath. 
Réformé 18 novembre 1698. 

5 18. LonguevaL — Levé, i" janvier 1689, par M. de 
Longueval, qui le cède, 29 novembre suivant, à François 
Le Danois, marquis de Geoffreville. Italie en 1690, 
bataille de Staffarde. Conquête de Nice en 1G91. Bataille 
de la Marsaglia en 1693. Siège de Valencia en 169Ô. 
Meuse en 1697. Réformé 18 novembre 1G98, à Texcep- 
tion des compagnies du mestre de camp et du UeutenanV 




- ' . " • * ' ( 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 279 



colonel de Cavaudon. Rétabli 10 février 1701. Flandre. 
Combat deNimègue en 170a. Donné, 14 janvier lyoS, à 
Charles-Louis Bretagne de La Trémouille , prince de 
Tarente. Combat d^Eckeren. Donné, 4 février ijoS, au 
marquis de Bellefonds, Flandre. Donné, vers 1710, à 
M, de Montauban. Réformé en 1713 et incorporé dans 
Villepreux, «* 440. 

big/Duc de Noailles. — Levé, 20 décembre 1688. 
Devenu Noailles-dragons. 

520. Prince PauL — Levé, i" janvier 1689, par le 
prince Paul de Lorraine. Flandre. Le prince Paul, tué à 
Neerwinden, est remplacé en 1693 par François , cheva- 
lier du Ro^el , qui, en passant à une brigade de carabi- 
niers, le 1" novembre delà même année, le vend pour 
26,000 livres au fameux duc de Saint-Simon, Louis de 
Rouvroy. Rhin. Réformé 27 mars 1698, excepté la com- 
pagnie du lieutenant-colonel de Maisonthiers. 

521. La Mark, ^ Levé, i" janvier 1689, par Ferdi- 
nand-Maximilien-Gustave-Joseph Egon de La Mark, 
pour le cardinal de Fûrstemberg, Connu sous les 
deux noms. Flandre, bataille de Fleurus en 1690. Donné, 
27 mars 1691, au frère du mestre de camp-lieutenant, 
Louis-Pierre Engilbert, comte de La Marck. Siège de 
Mons, combat de Leuze en 1691. Siège deNamur, 
bataille de Steenkerque en 1692. Bataille de Neerwin- 
den, siège de Charleroi en 1693. Combat de Tongres, 
bombardement de Bruxelles en 1695. Siège d'Ath en 
1697. Camp de Compiègne en 1698. Flandre en 1701. 
Combat d'Eckeren en 1703. Donné, en janvier 1704, à N. 
de Dangeau de Courcillon. Bataille de Ramilies en 1706. 
Bataille d'Audenarde en 1708. Bataille de Malplaquet 
en 1709. En Flandre jusqu'à la paix. Donné, 2Gseptem- 



28o Histoire de la Cavalerie, 

bre 1719, à Louis-Marie-Victoire , comte de Bethune- 
Selles, Camp de la Meuse en 1730. Camp de la Moselle 
en 1732, Donné, 20 février 1734, au marquis de Béthune^ 
fils du précédent, et, en 1735, à Charles-Philippe, vicomte 
de Pons, Camp de la Meuse en 1730. Camp de la 
Moselle en 1732. Campagnes de 1733 à 1735 sur le 
Rhin. Quartiers à Toul. Bohême en 1741 et 1742. 
Défense de Prague. Le mestre de camp prend, cette 
année, le titre de marquis àcPons Saint-Maurice. Rhin 
en 1743. Flandre en 1744. Bataille de Fontenoi en 
1745. Donné, en juin 1745, à Anne- François , chevalier 
d'Harcourt^ qui prend, en 1748, le titre de marquis de 
Beuvron. Bataille de Raucoux en 1 746. Bataille de Law- 
feld. Siège de Berg-op-Zoom en 1747. Siège de Maas- 
tricht en 1748. Donné, 16 avril 1759, à Charles-Louis 
d'Esclignac de Cadillac de Montcassin, comte de Prey55ac. 
Réformé i" décembre 1761 et incorporé dans le régi- 
ment de La Rochefoucauld, devenu Royal-Champagne. 
Étendards de couleur Isabelle. Habit et manteau rouges, 
doublure et parements bleus, boutons d'étain, buffle à 
boutons de cuivre, bandoulière et culotte de peau; 
chapeau bordé d'argent ; équipage vert bordé d'un galon 
à carreaux verts et jaunes. 

522. Bachevilliers, — Levé, 27 septembre 1689, par 
Adolphe de Gaudechard , marquis de Bachevilliers. 
Roussillon en 1690; affaires d'Espouilles, Girone, Urgell, 
Prats de Mollo en 1 691. Donné, 26 juin 1692, au frère 
du mestre de camp , Alexandre de Gaudechard , comte 
d'Esséville, Siège de Roses en 1693; Italie; bataille de 
la Marsaglia. Donné, i3 novembre 1693, à M. de Cérisy, 
puis à un autre mestre de camp inconnu. Réformé en 
1698 et incorporé dans le régiment de Vandeul, n® 487. 

52 3. Vaillac. -- Levé, 2 5 octobre 1689, par François 






Chronologie des corps ^le troupes à cheval. 281 

de Ricard de Gourdon de Genouillac, comte de Vaillac. 
Flandre. Siège de Mons en 1691. Siège de Namur et 
Charleroi, bataille de Steenkerque en 1692. Bataille de 
Neerwinden 1693. Siège d'Ath en 1697. Réformé 23 dé- 
cembre 1698, excepté la mestre de camp. Rétabli 10 fé- 
vrier 1701. Flandre. Combat de Nimègue en 1702. 
Donné, 23 décembre, à Jean-Baptiste-François-Johanne 
de La Carre, comte de Saumery. Combat d'Eckeren en 
1703. Rhin en 1704. Alsace en 1705 et 1706. Donné, 
23 septembre 1706, à M. du Paon, Flandre et Rhin. Ré- 
formé en 171 3 et incorporé dans le régiment du Tronc, 
«0395. 

524. Du Bray, — Levé, 25 octobre 1689, par M. du 
Bray. Licencié 22 août 1691 : ses 4 compagnies sery 
vent, 6 mai 1692, à former un régiment pour Phi- 
lippe-Maximilien, comte de Horn, Flandre et Alle- 
magne. Réforme i3 février 1698, excepté la mestre de 
camp. Rétabli, 10 février 1701. Flandre. Combat de Ni- 
mègue en 1702. Donné, 2? décembre 1702, à N. de 
Choiseul, marquis de Mewje. Combat d'Eckeren en 1703. 
Allemagne; siège de Landau, bataille de Spire; le mestre 
de camp tué est remplacé par M. du Vignau, auquel 
succède M. de Vaudremont. Signalé à Belfort en 1712. 
Réformé en 171 3 et incorporé dans Vaudray, «° 446. 

525. Preste, — Levé, 25 octobre 168^ par N. Nicolaï 
de Presle. Passe, après 1697, au comte éCEgmont, Ré- 
formé en 1698, excepté la compagnie du lieutenant-co^ 
lonel d'Espiinchal. 

526. Laigny. — Levé, 25 octobre 1689, par M. de 
Laigny. Réformé en 1698, excepté la compagnie du 
mestre de camp. Rétabli 10 février 1701. Cédé peu après 
à M. deResnel, et, le 24 juin 1702, à N. de Damas, mar- 
in. 16. 



283 Histoire de la Cavalerie, 



quis à'Anlé^y. Sert sur le Rhin. Prise de Kelh. Combat 
de Stolhofen, première et seconde batailles d'Hochstedt. 
Passe en Roussillon. Donné successivement, à Daniel 
Paris de Rodemack, à César Emmanuel Colin de Lessart 
en 1709, à M. d^Harcourt en 17 10, puis à M. de Biron. 
Sous ces derniers mestres de camp, il sert en Italie en 
1706, puis en Flandre et en Allemagne. Réformé en 171 3 
et incorporé dans les cuirassiers du roi. Il pourrait y 
avoir quelque confusion entre les services de ce régiment 
et ceux du n^ 484, à cause de la simultanéité de deux 
mestres de camp du nom d'Anlézy. 

527. Ligondèsf. — Levé, 2 5 octobre 1689, par M. du 
Ligondèz. Pas de renseignements jusqu'en 1697. Était 
c^tte année à Tarméedu Rhin. Réformé en 1698, excepté 
les compagnies du mestre de camp et du lieutenant-co* 
lonel de Wignacourt. Rétabli 10 février 1701. Armée du 
Rhin. Prise de Brisach et Landau ; batailles de Spire et 
d'Hochstedt en 1703. Donné, à M. du Ligondèz fils, en 
janvier 170S. Seconde bataille d'Hochstedt en 1704. 
Flandre en 1 706 ; bataille de Ramilles. Bataille d*Aude- 
narde en 1708. Bataille de Malplaquet en 1709. Bataille 
de Denain, prise de Douai et du Quesnoy en 1712. Ré- 
formé 6 octobre 1713 et incorporé dans Noailles. 

628. Coislin. — Levé, 25 octobre 1689, par M. de 
Coislin. Flandre* Bataille de Fleurus. Donné, en 1691, 
à M. de Sully. Réformé en 1698, excepté la compagnie 
du lieutenant-colonel de La Ter rade. 

529. Saint Jean, — Levé, en 1689, par M. de Saint- 
Jean. Pas d'autres renseignements. Peut avoir été con- 
tinué, avant 169 1, par l'un -des régiments suivants, dont 
Torigine exacte est inconnue. 






Chronologie des corps de troupes à cheval, 283 

530. Souastre, — Est cité sur les listes officielles, dont 
la série commence à Tannée 1691, et jusqu'à Tannée 
1698, où il a dû être réformé. 

53 1. La Beyssîère, — Porté sur la liste de 1691. 
XyQy'iQntPrince'd* Auvergne en 1697. Maintenu sur pied 
à la paix de Ryswick. Rhin en 1701. Bataille de Fried- 
lingen. Le prince d'Auvergne déserte en juillet lyoS, il 
est pendu en effigie en place de Grève, et remplacé par 

'N. Bourke, remplacé lui-même, en mai 1706, par Ni- 
colas, comte de Massembach. Donné, vers 17 10, à M. de 
Vaîgrand. A toujours servi en Allemagne. Réformé en 
17 14 et incorporé dans la Reine. 

532. Phélippeaux. — Porté sur la liste de 1691. Le 
mestre de camp, Raymond-Balthazar de Phélippeaux, 
passé, i3 novembre, au commandement de Dauphin- 
étranger, est remplacé, même jour, par M. deCourlan- 
don. Flandre. Siège de Namur, bataille de Steenkerque. 
Italie en 1693; bataille de la Marsaglia. Roussillon, de 
i694jusqu'àla paix : bataille du Ter, affaires de Palamos, 
Girone, Ostalrich, Castelfollit, Barcelone. Italie en 1701 ; 
combats de Carpi et Chiari, défense de Crémone, ba- 
taille de Luzzara, combats de Borgo forte et Stradella. 
M. de Courlandon se démet en avril 1704. Donné à 
M. de Moyria. Armée d'Italie, Donné, en 1705, à 
M. d'Harcourt, prince de Maubecque, qui meurt à 
Guastalla. Remplacé, 5 septembre 1706, par Jean-Fran- 
çois-Joubert de la Bastide, marquis d« Châteaumorand. 
Dauphinéen 1707. Secours de Toulon. Flajidreen 1710. 
Donné, en décembre 17 10, au comte de Roye. Réformé 
en 1 7 1 3 et incorporé dans le régiment du Dauphin. 

533. Maure. — Ce corps n'est connu que par sa cita- 
tion dans la note sur les uniformes écrite de la main de 
Louis XIV. 



284 



Histoire de la Cavalerie, 



534.Narbonne, — Même observation, applicable encore 
aux corps suivants : 535. Lestoile, 536. Suilly, 537. Do- 
ria, 538. Langallerie 2^, 539. Chastelet 2% 540. TVa- 
sant, 541. Royal-allemand 2®, 542. Quadt 2*. 

543. Grands-Royaux, — Même observation. Le titre 
singulier que portait ce corps semble indiquer une troupe 
d^élite. C'était peut-être une dernière tentative faite pour 
utiliser la noblesse de l'arrière-ban. 

544. Gli^y, — Commandé par Louis, chevalier de 
Glizy ou d'Eglizy. Porté sur la liste de 1 691. Au Quesnoy 
en avril 1692. Devenu -4 /«/savant la fin de 1693. Donné, 
26 juin 1694, à Jean-Chrétien de Watteville, marquis de 
Con/lans. M. de Conflans s'en démet, 26 octobre 1704, 
après Hoschsted. Paraît avoir été détruit dans cette ba- 
taille, et ses débris semblent avoir été versés dans le ré- 
giment d^Anléi^y^ «° 526. 

545. Montrevel, — Porté sur la liste de 1691. Donné, 
en 1693, à un autre membre de la même famille. Réformé 
en 1698. 

546. Wartigny 'dragons, — Levé, 25 octobre 1689, 
par César de Brouilly, marquis de Wartigny. Lignes de 
Flandre. Roussillon en 1693. Sièges de Roses,'bataille du 
Ter, affaires de Palamos, Girone, Ostalrich, Castelfollit. 
Italie en 1696. Siège d^Valencia. Moselle en 1697, Ré- 
formé 3o janvier 1698, 

547. GohaS'dragons.^ Levé, 25 octobre 1689, par 
Biaise de Biran, comte de Gohas. Sur les côtes. Alie« 
magne en 1693. Campagnes suivantes sur les côtes. Ré- 
formé 3o janvier 1698. 



frî?^: 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 285 

548. Bretoncelles-dragons. — Levé, 25 octobre 1689, 
par M. de Bretoncelles. Moselle en 1692. Rhin en 1694. 
Donné, 29 septembre 1696, à Louis- Edmond du Fossé 
delà Mothe, comte de Watteville, Meuse en 1657. Ré- 
formé 6 mai 1698- 

549. Gévaudan-dragons. — Levé, 25 octobre 1689, 
par François de Gévaudan. Rhin en 1692. Italie en 1693. 
Bataille de la Marsaglia. Rhin en 1694. Réformé 5 mai 
1698. Rétabli 17 juillet 1701. Rhin. Bataille de Fried- 
lingen. Donné, 23 décembre 1702, au vidamede Vassé; à 
M. de Fourrières en 1705; et 6 mars 17 14, à Charles- 
Amédée de Saint-Martin d'Aglié, marquis de Rîvarole^ 
Réformé en 17 14 et incorporé dans Caylus, ««468. 

550. Du Breuil-dragons, — Levé, 25 octobre 1689, 
par M. du Breuil. Pas de renseignements sur les ser- 
vices. Prend le nom de Roux en 1697. Réformé en 1698. 

55 1. Averne-dragons.'-^ Levé, 25 octobre 1689, par 
M. d'Averne, remplacé, en 1691, par M. du Barreau, 
et, vers 1695, par M. des Aydes. Services inconnus. Ré- 
formé en 1698. 

552. Breteuil-dragons. — Levé, 25 octobre 1689, par 
M. de Breteuil. Services inconnus. Réformé en 1698. 

553. As/eld' étranger 'dragons. — Levé, 25 octobre- 
1689, par le baron d'Asfeld, qui le cède, 7 novembre 
suivant, à son frère Claude- François Bidal, chevalier 
d'Asfeld, depuis maréchal de France. Allemagne. Prise 
de Kocum. Flandre en T691, sièges de Mons, Liège, 
Namur, bataille de Steenkerque , siège d'Huy, bataille 
de Neerwinden où le mestre de camp est blessé, siège de 
Charleroi, défense de Namur. Armée du Rhin en 1697. 
Réformé 23 décembre 1698. Rétabli 5 février 1701. 



4 



a86 Histoire de la Cavalerie. 

Occupation de Liège ; combats de Nimègue et Eckeren, 
prise de Traërbach. Donné, 29 janvier 1703, à Alphonse 
Jubert, marquis de Bouville; sièges de Brisach, Landau, 
bataille de Spire. Espagne et Portugal en 1704. Sièges 
de Gibraltar, Barcelone ; bataille d'Almanza, prise de 
Lérida, Tortose. Roussillon en 1709. Défaite des Anglais 
à Cette. Catalogne en 171 1. Siège de Barcelone. Réformé 
i5 août 17 14 et incorporé dans Royal-dragons et Lan- 
guedoc-dragons. 

554. Marquis de Grammont-dragons. — Levé , 2 5 
octobre 1689, par le marquis de Grammont. Flandre. 
Donné, 12 mars 1696, à François-Philippe, marquis 
diEscQrailîes. Meuse. Réformé 18 novembre 1698. 

555. Ganges cadet-dragons^-— Levé, 25 octobre 1689, 
par N. de Ganges. Services inconnus. Réformé en 1698. 

556. Bretagne-dragons. — Levé, 25 octobre 1689, par 
les États de Bretagne. Garde des côtes de Bretagne. 
Réformé en 1698. Rétabli 11 mars 1702, sous le com- 
mandement de M. de Tournemine, Garde des côtes. 
Donné, 20 mars 1705, à Robert-Jean, comte de Mar^ 
bœuf, qui en était lieutenant-colonel. Moselle. Flandre 
en 1705, bataille de Ramilles.' Rhin en 1708. Sur la Sarre 
en 1708. Déserte en partie parce que le prêt n'est pas 
payé. Flandre en 171 2; reprise de Douai, le Quesnoy, 
Bouchain. Réformé i5 août 17 14 et incorporé dans 
Dauphin-dragons. 

557. La Salle ' dragons. — Levé^ 25 octobre 1C80. 
Donné, en 1 691, à M. de La Ver chère, et, en 1695, à 
M. de Poitiers. Flandre. Réformé en 1698. Rétabli 5 
février 1701. Flandre, combats de Nimègue et Eckeren. 
Donné, en 1^04^ à M, Despeaux. Moselle. Flandre en 
1708. Donné, 29 juin 1708, au marquis de Con/Ians. 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 287 

Celui-ci tué à Arleux, 11 juillet 171 1, est remplacé par 
son frère Alexis de Conflans, marquis de Coëtman. 
Bataille de Denain, reprise de Douai, le Quesnoy, 
Bouchain. Réformé 22 juillet 17 14 et incorporé moitié 
dans le Colonel général et moitié dans le Mestre de 
camp général. 

558. Pomponne-dragons. ^Lesé^ 25 octobre 1689, P^f 
M. de Pomponne. Flandre. Donné, 25 février 1692, à 
Philippe- And ré de Forest de Fontbeausard ; Namur, 
Steenkerque. Italie en 1693; bataille de la Marsaglia. 
Garde des côtes en 1694 et 1696. Roussillon 1697 ; sièges 
d'Ostalrich, Barcelone. Réformé 8 mai 1698. Rétabli 
5 février 1 701. Sur la Sarre. Rhin en 1703 ; bataille 
d'Hochstedt (i'« et 2®). Donné, 26 octobre 1704, à M. de 
Saint'Chamond. Alsace. Flandre en 1708; bataille 
d'Audenarde, bataille de Malplaquet, bataille de Denain, 
reprise de Douai, le Quesnoy, Bouchain. Rhin en 171 3, 
sièges de Landau et Fribourg. Réformé i5 août 17 14 
et incorpofé dans Lautrec, «0 470. 

559. Sainte 'Hermine- dragons, — Levé, 3i octobre 

1690, par Elle, comte de Sainte-Hermine. Flandre ; 

siège de Mons. Rhin en 1692* Côtes en 1693. Flandre 

en 1694; défense de Namur. Réformé 3o janvier 1698^ 

Rétabli 5 février 1701. Flandre; combat de Nimègue, 

Donné, 2 3 décembre 1702, au chevalier de Rohanr 

Chabot, Rhin ; sièges de Brisach et Landau, bataille de 

Spire, i«* et 2® batailles d'Hochstedt, Fait prisonnier à 

la dernière. Échangé en 1705. Flandre en 1706; batailles 

de Ramilies et Audenarde. Rhin en 1709. Flandre en 

1 710. Rhin en 171 1. A Luxembourg en 171 2. Sièges de 

L-andau, Fribourg en 1713. Réformé 1 5 août 17 14 et 

incorporé, moitié dans la Reine-dragons, et moitié dans 

Belâbre, no 474. 



288 Histoire, de la Cavalerie. 

560. Silly-dragons. ^ Levé, 3i octobre 1690, par 
M. de Silly. Cédé, 6 avril 1693, à M. dt Payssac, et, 
3 janvier 1696, à M. de Gouffier, Services inconnus. 
Réformé en 1698. 

56 1. Verrue-dragons, -^LQwé^ 3i octobre 1690, par 
Joseph-Ignace- Auguste- Mainfroy- Jérôme de Scaglia, 
comte de Verrue. Flandre en 1694. Siège d'Ath en 
1697. Réformé 3o janvier 1698. 

562. RanneS'dragons, — Levé, 3i octobre 1690, par 
Louis d'Argouges, marquis de Rannes. Moselle en 1692. 
Allemagne en 1693. Réformé 3o janvier 1698. Rétabli 
29 novembre 1705, par M. de Rannes. Côtes de 
Guyenne. Côtes de Normandie en 1707. Rhin, puis 
Flandre en 1708. Dauphiné en 1709 et 1710. Donné, 
18 avril 1711,- à M. Le Cogneux. Réformé en 1713 et 
incorporé dans Délabre, devenu chasseurs de Franche- 
Comté, et Beaucour, devenu chasseurs de Flandre. 

563. Monta!et'dragons,--Le\éy 3i octobre 1690, par 
M. de Montalet. Services inconnus. Réformé en 1698. 

564. Languedoc s^-dragons.^Levé^ 3i octobre i6<>o, 
aux frais des États de Languedoc. Mestre de camp 
M. de Marjou. Réformé 3o janvier 1698. Rétabli 5 jan- 
vier 1 70 3. Mestre de camp Antoine- Denis-Auguste, comte 
de La Fare-Tornac. Roussillon. Dauphiné en 1700. 
Rhin en 171 2. Sièges de Landau et Fribourg* Réforme 
10 novembre 171 3 et incorporé dans Languedoc 1% 
n« 483. 

565. Anvoile-dragons.— Lcyé^ 3i octobre 1690, par 
N. d'An voile. Donné, en 1696, à M. de âra^e/oftfie. Ser- 
vices inconnus. Réformé en 1698. 






Chronologie des corps de troupes à cheval. 289 

%6, Marsan-dragons,— 'L.tvé^ 3i octobre 1690, par 
M. de Morsan. Services inconnus. Réformé en 1698. 

567. Artois-dragons, — Levé, 3i octobre 1690, par les 
États d'Artois. Services inconnus. Probablement em*^ 
ployé à la défense des côtes de la province. Réformé en 
1698. 

568. Valençay-dragons.—Levé^ 3i octobre 1690, par 
M. de Valençay. Services inconnus. Réformé en 1698. 

56g. Souternon. — Levé, 7 mars 1691 , par Antoine 
d'Aix de La Chèze, comte de Souternon, et formé en 
Allemagne avec les débris du régiment de Gesvres, 
w® 469. Donné, en 1692, à M. de Pujols^ et en 1696 à 
Antoine de La Font, marquis de Savines, Réformé en 
1698, excepté la compagnie du lieutenant-colonel de 
Clermont. 

570. -Roi d'Angleterre,--^ Formé en septembre 1691, 
par Jacques II, avec des émigrés Anglais et placé sous 
le commandement de Dominique Sheldon, Côtes de 
Normandie. Flandre en 1693 jusqu'à la paix; bataille 
de Neerwinden. Passé au service français, i5 février 
1698, sous le titre de Sheldon-irlandais , On y avait incor- 
poré un autre régiment de cavalerie irlandaise, qui ser- 
vait sous le titre de La Reine d'Angleterre, Allemagne 
en 1701. Passe en Italie; combat de Chiari, défense de 
Crémone, combats de Santa-Vittoria, bataille de Luzzara. 
Rhin en 1703 ; sièges de Brisâch et Landau, bataille de 
Spire. Flandre en 1704. Donné, 20 janvier 1706, à Jean 
Christophe de Tashmond-Limerik, comte de Nugent, 
Batailles de Ramilles, Audenarde^ Malplaquet, Denain, 
siège de Douai. Rhin en 17*3; sièges de Landau ei 
Fribourg. Camp de la basse Meuse en 17 14. Le mestre 
de camp le cède à son tils en 17 16. Devient, 16 mars 

III. 17 



i 



290 Histoire de la Cavalerie. 

1733, 1^ propriété do Charles, duQ 4? Fitf-Jam^s. 
Rhin; siège de Kelh, combat d'Ettlingçn, siég'* de Pbilis- 
bourg, Klausen, de 1733 à 1735. Part de Sedan en 
1741 pouF le paya de Juliers; marche, août 174a, au 
secours «de l'armée de Bohême ; affaires d'EUenbogen, 
Kaaden, Braunau, Egra. Alsace en 174I. Flandre en 
1745 ; sièges de Tournai, Auàenarde, Termonde; s'em* 
barque pour TÉcosse avec le prétendant d'Angleterre ; 
bataille de Culloden. Les débris du régiment revenus ep 
Flandre sont à la bataille de Raucoux en 1746. Bataille 
de Lavvfeld, sièges de Berg-op-Zoom et Maëstriçht. Camp 
de Sarrelouis en 1754. Hanovre en 1757 j batailles 
d'Haastembeck et de Rosbach. Garde des côtes en 1758. 
Donné, ïo février 1759, au fils du mestre de camp^ 
Jacques-Charles, niarquis de Fit^f- James. Meuse en 
août i7$9. Çaippagnes de 1760 â 1762 en Alleinagne ; 
combats de Corbach, Warbourg, Grumberg, Filings^ 
hausen, Grebenstein, Johannisberg. Réformé i" dé- 
cembre 1761. Les éte.ndarda étaient» çn 1738, rguges, 
bordés de jaune, et plus tard entièrement jaunçs» 4u 
modèle général. H^hit çt manteau rQugea ; doublure, 
parements et revers è la bavaroise bleus ; boutons d/étain 
de deux en deux; buffle à boutons de cuivre ; bandpulière 
et culotte de peau ; chapçau bordé d'argent ; Téquipa^^, 
d'abor4 rouge bordé de jaune, étail^ en 1748. jaune 
bordé de blanc. En 1 760, le galon ornant les housses 
et chaperons était à carreaux vçrts et blancs, 

571 . Kroneberg-hussards^ ^ Formé, décembre 1691, 
par le baron de Kroneberg. Donné, 19 novembre 1693, 
à Jacques-André de Mortany. Officiellement désigné par 
le nom de Houssarts, Flandre en 1694. Meuse de 169S 
à la paix. Réformé 18 décembre 1697 et incorporé dans 
Royal-Allemand. Les compagnies retirées de Royal* 
Allemand sont distribuées en 1701, entre les fractionsde 



»»'- 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 291 



Tannée d'AHeipagne, çt servant sous la dirçction supé- 
rieure de Tancien lieutenant-cojonel, Jacques Badier, 
marquis de VerseiUes, qui obtient, 6 nqvembre 1705, 
que le régiment soit reconstitué $qus §on nom, Affairç^ 
4e Drusenheim et de Stolbofen ; culbute en mai 1707 
4 régiments de cavalerie impériale ; combat de Suabs- 
Gemunde. Donné, 8 janvier 1709, à un frère de M. de 
VerseiUes. Flandre et Allemagne, sièges de Landau et 
Fribourg. Réformé 17 m^i 1716 pour être incorporé 
avec Rattsky, n° 600. Se révolte et se dissout sur la route 
de Metz à Verdun, où devait se faire l'incorporation. 

572. fiçiyaf'Caralfiniers. ^Forméy i" novembre 1Ô93, 

573. Lisle du Vigier.-^U^yi, 3o mars 1693, par M. de 
Lislô du Vigier, Rhin, Réformé en 1698, excepté la 
compagnie du mestre dé camp. Rétabli |0 février 1701, 
Donné, 3o avril 1709, à Gaspard, marquis de ClermonU 
Tonnerre, Flandre, bataille de Malplaquçt, combat d'Ar- 
leui^, bataille de Denain, reprise de Douai, le Quesnoy, 
Bouchain. Réformé 10 avril 171 3 et incorporé dans 
Aubusson, n^ a6?. 

574. Cossé. — Porté sur un état de 1696, et sur \sfi 
états suivants. -Prend le nom d^Brissac de 1700 à 17^1. 
N'est plus porté, du moins squs ce nom* dans un con- 
trôle des régiments sur pied du i" juin 1704 au i" avril 
i7;5; cependant, dans Téttt des régiments de cavalerie 
réformés après la paix de Rastadt» on trouve un Brisss^ç 
incorporé dans Villeroy, devenu le i?' régiment de chas- 
seurs à cheval. 

575. Desçlos^ — Porté sur un état de 1696 et sur les 
états suivants. Italie jusqu'à la bataille de Turin. Desclos 
est remplacé, 24. octobre 1706, par M. deRivoire^ mar- 



/ 



-r 



292 Histoire de la Cavalerie. 

quis du Palais. Savoie et Dauphiné en 1707. Flandre 
en 1709, bataille de Malplaquet; mis en garnison à 
Saint-Omer. Allemagne en 171 1. Passe Thiver à Ver- 
dun. Allemagne en 171 2. Réformé i5 août 17 14 et 
incorporé dans les régiments du duc du Maine et du 
comte de Toulouse devenus Archiac h® 353, et Pen- 
thièvre-dragons. 

576. Montfort, — Porté sur un état du i«' juin 1704. 
Roussillon. Incorporé dans Noailles, mai 171 1. 

577. Tarnault, — Levé, 3 septembre 1702, par Charles 
de Tarnault. Rhin, sièges de Brisach et Landau, ba- 
tailles de Spire et Hochstedt. Flandre en 1707. Batailles 
d'Audenarde, Malplaquet, Denain, reprise de Douai, le 
Quesnoy, Bouchain. Réformé 10 novembre 171 3 et 
incorporé dans Berry. 

578. Saint-Sernin-dragons. — Levé, 23 avril 1702, 
par Jean-Benoît-César-Auguste des Porcelets- Maillane- 
Tholet, marquis de Saint-Sernin. Moselle en 1705. Al- 
sace en 1706. Franconie en 1707. Flandre en 1710, prise 
de Douai, le Quesnoy, Bouchain. Rhin en 171 3, siège 
de Fribourg. Réformé i5 août 17 14 et incorporé moitié 
dans la Reine et moitié dans Belabre-dragons devenu 
chasseurs de Franche-Comté. 

579. Bo^elli'dragons. — Levé, i5 mai 1702, à Man- 
toue, par N. Bozelli, milanais, qui eut la tête tranchée 
en 1706, par ordre du prince de Vaudémont, pour assas- 
sinat. Luzzara. Cédé, 6 février 1703, par le mestre de 
camp à son fils Scipion, comte Bozelli. Sièges de VercciJ, 
Ivrée, Verrue, bataille de Cassano, Castiglione, Turin. 
Espagne en 1707. Sièges de Lérida, Tortose, Girone. 
Roussillon en 171 1. Siège de Barcelone en 171 3. Ré- 



T^'^"^ -r '•^- '^^ ' 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 293 



formé i5 août 17 14 et incorporé dans Saumery, devenu 
chasseurs du Hainaut. 

580. Ville gagnon-dragons. — Levé, i5 mai 1702, par 
le comte de Villegagnon. Rhin, siège de Brisach, Landau, 
batailles de Spire, Hochstedt(i" et 2«). Moselle en 1705. 
Donné, en 1705, à M. de Prie^ et en 1706 au chevalier 
de Vitry, Réformé en 171 3 et incorporé dans Bonnelles 
devenu chasseurs des Évêchés. 

58 1. Péteux-dragons. — Levé, 3 octobre 1702, par 
Clériadus de Pra-Balaisseau, chevalier de Pézeux. Rhin, 
sièges de Brisach, Landau, bataille de Spire. Alpes en 
1704. Défense de Chambéry. Prise de Suze, Aoste, 
guerre aux Vaudois. Italie en 1706, batailles de Cassano, 
Castiglione, Turin. Rhin en 1707. Flandre en 1708. 
Bataille d'Audenarde. Donné, 20 mars 1709, à M. de 
Broissia. Bataille de Malplaquet. Donné, 5 septembre 
171 1, à Pierre-Gaspard, comte de Clermont d'Amboise, 
Bataille de Denain, reprise de Douai, le Quesnoy. Rhin 
en 171 3. Siège de Fribourg. Donné, i5 mai 17 14, à 
Jacques-Claude-Augustin de La Cour, marquis de Balle- 
rojr. Réformé i5 août 17 14 et incorporé dans Beauffre- 
mont, devenu Lorraine-dragons. 

582. Aubigné'dragons . — Levé, 3 octobre 1702, par 
le chevalier d'Aubigné, neveu de M™* de Maintenon. 
Flandre. Aubigné, tué à Ramilies, est remplacé, 3q mai 
1706, par Louis-Antoine de Gramont, comte de Les* 
parre. Bataille d'Audenarde. Donné, i" janvier 1709, 
à Étienne-Julien Loquet de Granville, Bataille de Mal- 
plaquet, reprise de Denain, Douai, le Quesnoy. Rhin 
en 171 3. Sièges de Landau^ Fribourg. Réformé 16 no- 
vembre 171 3. 



2^4 Histoire de la Cavalerie. 

583. La Bâtie-dragons. Levé, lO décembre 1702, par 
Jean-Baptiste de Mamans, comte de La Bâtie. Rhin, sièges 
de Brlsach et Landau^ batailles de Spire et d'Hochstedt. 
Donné, en 1708, à M. deVercûiL Savoie en 1703. Prise 
de Chambéry, Su2e, Aoste, guerre aux Vaudois. Donné, 
1 5 juin 1705, à M. du Deffant de La Lande. Réformé 
en- 171 3 et incorporé dans la Reine-dragons, et Dau« 
phin-dragorts. 

584. Montmain-dragons. -- Levé, 10 décembre 1702, 
par Simon-Antoine de Ténarre, chevalier de Montnlain. 
Espagne et Portugal. Garnison de Cadix en 1705. Donné, 
î mars 1706, au marquis de Courtehonne, qui meurt 
10 octobre 1709, et a pour successeur M. de Chajêlles. 
Dauphiné en 1710. Espagne en 171 1, siège de Girone. 
Donné, 3 décembre 171 2, à Jeân-JaCquès de QUeyrats 
à*AufevHle. Réformé i5 août 1714 et incorporé dans 
Beauffremont (Lôrraine-dragotts), et Saumery (chasseurs 
du Hainaut). 

585. Gaucher-Chastitlon-dragorts. — Levé, 10 dé- 
cembre 1702, par N. Gaucher, marquis de Chastillon. 
Rhin. Passe, 1 3 octobre 1703, au frère du mestre de camp, 
Alexis-Madeleine- Rosalie, comte de Chastillon. Italie 
en 1703. Bataille de Cassano, combat de Chivasso, ba- 
tailles de Calcinato et Turin. Latiguedoc de 1707 à 1708. 
Dauphiné en 1709. Languedoc en 1716, combat de 
Cette. Flandre en 1712, bataillé de Denain, reprise de 
Douai, le Quesnoy, Bouchain. Rhin en 171 3, sièges de 
Landau et Fribourg. Donné, 23 décembre I713, à M. de 
Servon. Licencié 3 octobre 1714 et incorporé dans 
Goësbriant devenu Monsieur-dragons. 

586. Guyenne-dragons. — Levé sous ce titre, 27 mai 
1705, par le maréchal de Montrevel^ Nicolas-Auguste 



• , 



Chronologie des corps de troupes à cheval. 295 



de Là Baume. Guerre des Camisards. Donné, ï*' Sep- 
tembre 1707, à Michel-Ancel des Granges. Rôussillon 
en 1707. Flandre en 1711. Douai, le Quesnoy, Bou- 
châin. Réformé !6 novembre 171 3 « incorporé dans 
Bonnelles (chasseurs deâ Évêchés), et âaAs Espiâay de- 
venu Aâgouléme^-d'fâgons. 

507. ^^ Mothe^lïoudàncourt. — Levé, 19 novembre 
1705, par Charles-Louis, marquis de La Mothe-Houdan- 
court. Flandre ; bataille de Ramilles^ comba5 de Plassen- 
dal, bataille d'Âudenarde, affaires de Vinendal etdeLof- 
iinghen, bataillé de Malplaquet. Rhin en 171 1. Prise de 
Spire, Wortns, Kayserlautern , Laildau, Fribourg en 
171 3. Licencié 10 décembre 171 3. La mestre de camp 
est incorporée dans Chambonas , devenu Royal - Na- 
varre. 

588. Cayeux. — Levé, 20 novembre 1705, par Jean- 
Joachim Rouhault, comte de Cayeux. Flandre ; batailles de 
Ramilles, Audenarde et Malplaquet» Donné, 19 mai 
1 71 1 , à Mi deVerthamont, Bataille de Denain» Reprise de 
Douai, le Quesnoy. Rhin en 171 3. Sièges de Landau et 
Fribourg. Réformé i5 août 17 14 et incorporé dans la 
Tour, n» 41 5. 

I89. Dm Lii<î. *** Levé, 22 novembre i^oS, par Gas- 
pard-Madelon-'Hubert de Vintimitle, marquis du Luc. 
Italie; bataille de Turin. Dauphiné en 1707. Rhin en 
1710. Réformé 10 novembre 171 3 et incorporé dans 
Flesché devenu Royal- Lorraine. 

590. Har court, — Levé, 23 novembre i705,pai' Fran- 
çois, duc d'Harcourt. Flandre; batailles de Ramilies et 
Audenarde.' Rhin en 1709. Donné, en 1710, à M. <fe Saint- 



296 Histoire de la Cavalerie. 

Èlimont. Réformé en 171 3 et incorporé dans Villequier, 
devenu Royal-Champagne. 

591.7)2/ Chdtelet'Clefmont . — Levé, 24 novembre 
1705, par François-Bernardin, marquis du Châtelet-Clef- 
mont. Rhin. Flandre en 1707. Bataille d'Audenarde. 
Rhin en 1708. Sièges de Landau et Fribourg. Re- 
formé 10 novembre 171 3 et incorporé dans Germinon, 
«• 433. 

592. EscorailleS'dragons. — Levé, 26 novembre 1705, 
par François- Philippe marquis d'Esco railles. Savoie. 
Donné, 23 mars J707, à M. de Sautnery, puis, 9 juillet 
1709, à M. de Saint'Priest^ et, vers 171 2, au chevalier de 
Bellisle, Rhin. Sièges de Landau, Fribourg. Réformé 
10 novembre 171 3 et incorporé dans Mestre de camp 
général-dragons. 

593. Espinay-dragons, — Levé, 26 novembre 1705, 
par François- Rodrigue Deshayes, marquis d*Espinay. 
-Flandre ; batailles de Ramilles, d'Audenarde et de Mal- 

plaquet. Donné, 3 1 mai .1710, au chevalier d*Houdetot. 
Flandrf et Allemagne. Réformé en 171 3 et incorporé 
dans Royal-dragons. 

594. Gacé. — Levé, 27 novembre 1705, par Louis-Jean- 
Baptiste de Goyon-Matignon, comte de Gacé. Remplacé, 
en 1707, par son frère le marquis de Maft^non. Flandre 
en 1706. Allemagne en 171 3. Réformé en 1714 et incor- 
poré dans Dauphin-étranger, «® 453. 

595. Marsillac, — Levé, 27 novembre 1705, par N. de 
La Rochefoucault, prince de Marsillac. Alpes et Nice. 
Devient Aubeterre^ 20 mars 1 709. Armée de Flandre. Ré* 
formé en 1714 et incorporé dans La Rocheguyon, «• 450. 



Chronologie des corps de troupes à chevaL 297 



596. Raye. — Levé, 27 noveipbre 1705, par N. de La 
Rochefoucault de Roye, qui a eu pour successeur un 
comte de Gramont, Réformé en 17 14 et incorporé dans 
La Ferronays, n" 236. 

bgy. Montgon. — Levé, 27 novembre 1705, par M. de 
Montgon. Devient successivement La Caste du Plantiçr 
et Beaucaire. Savoie, Dauphiné, Flandre, Rhin. Ré- 
formé en 17 14 et incorporé dans Lambesc, n° 246. 

598. Raigecourt, — Levé, 6 décembre 1705, par le 
marquis de Raigecourt. Rhin et Dauphiné. Le mestre de 
camp le cède, 1 3 juillet, à son cousin Louis- Antoine, mar- 
quis de Raigecourt. RoussïWon. Languedoc en 1709. Rhiri 
en 17 10. Flandre en 1711. Bataille de Denain, reprise 
de Douai et du Quesnoy. Réformé 10 novembre 171 3 
et incorporé dans Lévis devenu Royal-Normandie. 

599. Du Bourdet, — Levé, 6 décembre 1705, par 
N. de Cugnac du Bourdet. Services inconnus. Devient 
sur la fin de la guerre Saint Phal. Réformé en 171 3 et 
incorporé dans Roye, «° 532. 

600. Saînt'GenièS'hussards. —Amené, en 1701, par 
l'Électeur de Bavière ; a servi jusqu'en 1706 comme auxi- 
liaire sur le Rhin, sous les ordres de M. de Saint-Geniès. 
Admis, cette année, à la solde de France . Flandre en 1 708- 
Donné, 14 décembre 1707, à Georges Bor, baron deRatt- 
sky. Bataille d'Audenarde, de Malplaque t et de Denain, 
reprise de Douai, le Quesnoy. Rhin en 171 3. Siège de 
Landau, combat de Worms. Espagne en 171 9; prise de 
Fontarabie, Saint-Sébastien, Urgell, Roses où il est 
fortement compromis dans une sortie de la garni- 
son. Occupation de la Lorraine en 1733. Italie en no- 
vembre sous les ordres de M. d'Essofy, mestre de camp 

ni. 17. 



2g8 Histoire de là Cavalerie. 

j__ I - - - — — ■ -- — — - ■ - - 

commandant à la place de Rattsky. îtalie en I734, batailles 
de Parme, Guastalla. Après la guerre â ses quartiers à 
Vaucouleurs. Service d*escorte â Tarmée du Rhin pen- 
dant la campagne de lySS. Bohême en 1741; prise et 
défense de Prague où le baron de Rattsky meurt, 5 sep- 
tembre 1742 ; il est remplacé en janvier 1743 par Claude 
d'Aspremont, comte de Lynden, Reprise des ligneà de ta 
Lauter, combat d*Augenheim, siège de Fribourg en 1744. 
Flandre en 1744. Bataille de Pontenoy, prise de Tour- 
nai, Termonde, Ath; batailles de Raucoux et Lawfeld ; 
siège de Maastricht. Réformé 3o octobre 1756 et ihcôr- 
poré dans Bercheny, Turpin et PôUeretzki. Ce réglrûent, 
sous Rattsky, avait quatre étendards de soie bleue, en 
pointe fendue, avec des fleurs de lys aux quatre angles, 
bordés et frangés d'or ; pelisse bleue ; Veste, manteau, 
culotte et dt)ubiure rouges ; bonnet de drap rougè garni 
de peau d^ourson ; petits boutons d^étain ronds \ ganses 
plates et rondes, pour boutonnières ; cartouche (giberne) 
et bandoulière de cuir de Russie, et une autre bandou- 
lière pour la carabine ; équipage bleu avec une fleur 
de lys aurore aux pointes de la housse ; bottines 
noires. Cette tenue fut changée soUs Aspfemôftt-Lynden. 
Il eut pelisse, veste, manteau et culotte bleu céleste ; le 
bonnet est . blanc au lieu d^être rouge. Les étendards 
restent bleus : on y ajoute le soleil royal; les broderies 
et franges sont d'argent. 

601. Poldéak'huss ard$, — Admis comme le précédent 
au service de France en 1706, et formé d6 12 Compagnies 
franches qui servaient en Italie. Poldéack, remplacé en 
novembre 1706, par M. de Filtjç, Celui-ci, tué en Rous* 
sillon, a pour successeur^ en août 1707, M. da Montils. 
Passé en 1709 à la solde de TEspagne. 

602. Prince de Vaudémont. — Après la perte de la ba- 
taille dé Turin, Louis XIV prit à Son Service lés deux 



'^ïp^t; "t:?.^ 



'?:* 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 299 



compagnies des gardes du prince de Lorraine- Vaûdé- 
mont, généralissime des troupes espagnoles en ttalie, et 
il en forma le 1 5 mars 1 707 un régiment dont il laissa lé 
commandement au prince, qui se fit représenter par 
Henri de Sénarpont, marquis de Monchy . Rhin. Sièges de 
Landau et Pribourg. Le marquis de Môttchy devient 
mestredecamp en pied, 23 janvier i}^23. Camp dé Stenày 
en Î727. Occupation delà Lorraine en 1733. Rhin en 
1734 : Affaires de Trêves, Traërbach, Ettlingèn, Philia- 
bourg, Klausen. Donné, 16 avril 1738, à Claude- Etienne 
Bidal, m"arquis d*As/eld, Quartiers à Gray. Bohême en 
1741. Prise et défense de Prague en 1643. Flandre en 
1744; prise de Menin, Ypres, Fumes. Donné, 8 juin 
1 744, à Jean-François de Peyr usse, vicomte â^Ëscars, Ita- 
lie en 1745 ; combat du Refudo, batailles du Tidone et de 
Plaisance. Camp de Richemont en 1755. Hanovre en 
I757. Batailles d'Haastembeck et de Rosbach. Côtes de 
Normandie en 1758. Sert en 1759 sur la Meuse et le 
Rhin. Rentre en campagne en 1760. Combats de Cor- 
bach, Warbourg, Clostercamps. Réformé i*' décembre 
1761 et incorporé dans Pefïithièvre. Étendards de cou- 
leur aurore, du modèle général. Habit et manteau gris 
blanc ; doublure, parements et revers rouges ; boutons 
d'étain : buffle à boutons de cuivre : bandoulière et eu* ï 

lotte de peau ; chapeau bordé d'argent ; équipage rouge 
bordé d'un galon à carreaux rouges et verts. j 

603. Par paille-dragons. —Formé, 12 juin 1708, par jj 
M. de Parpaille, avec des compagnies franches levées pré- 
cédemment pour la garde des places de la Flandre. Ser- 
vices inconnus. Réformé en 1 7 1 3 et incorporé moitié 
dans Lautrec, moitié dans Goësbriant, n^* 470 et 482. 

604. Flandres, — Régiment espagnol entré au ser- 
vice de France en novembre 1709. Mestre de camp, 



1 



,\ 



3oo- Histoire de la Cavalerie. 



M. de Saa. Renvoyé à la paix. Paraît avoir été levé pour 
l'Espagne, i5 mai 1702. Campagnes d'Italie de 1702 
à 1706. En Flandre de 1707 à 1712; en Allemagne en 
1713 et 1714. 

605. Br abattu — Régiment espagnol entré au service 
de France en novembre 1709. Mestre de camp, M. de 
Cardenas, remplacé par M. de Pimentai. Renvoyé à la 
paix. Paraît avoir été levé i5 mai 1702. Mêmes campa- 
gnes que le précédent. 

606. De Puyg. — Régiment espagnol entré au service 
de France en 1709. Renvoyé à la paix. Paraît avoir été 
levé pour TEspagne 29 août 1765. Campagnes de Flan- 
dre et d'Allemagne. 

607. Orléans-dragons. — Levé pour le Régent i"' avril 
1718. 

608. Bercheny-hussards, — Admis à la solde de France 
12 juin 1720. 

609. Esterhaiy-hussards. — Admis à la solde de 
France 25 janvier 1735. Devenu Chamborant. 

610. Volontaires de Saxe. — Levé 3o mars 1743. De- 
venu Schomberg'dragons. 

611. Polleretski-hussards, — Levé, i" août 1743, par 
François- André-Philippe de PoUeretski, et formé 10 dé- 
cembre en Souabe. Rhin et Flandre en 1745. Siège de la 
citadelle d'Anvers, bataille de Raucoux en 1746. Cassé 
en mai 1758, à Tannée d'Allemagne, pour pillage et bri- 
gandage, et incorporé dans Bercheny et Chamborant. Il 



I 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 3oi 

était commandé par le chevalier de Pollen en Tabsence 
du mestre de camp propriétaire. 

612. Beausobre-hussards, — Levé, i«' août 1743, par 
Jean des Beault, baron de Beausobre, et formé de 6 com- 
pagnies de Lynden et 6 d*Esterhazy. Flandre ; prise de 
Menin, Ypres, Furnes, bataille de Fontenoi, prises de 
Tournai, Termonde, Ath, batailles de Raucoux et de 
Lawfeld, sièges de Berg-op-Zoom et Maëstricht. Réformé, 
3o octobre lySô, et incorporé dans Bercheny, Turpin et 
PoUeretski. 

61 3. Raugrave-hussards, — Levé, 27 septembre 1743, 
par Philippe- Bernard -Charles-Théodore, comte de Rau- 
grave. Moselle et Rhin en 1 744, combats de Saverne, de 
SufFelsheim et de Rheinfeld. Hiverne en Souabe. Rhin 
en 1743. Flandre en 1746; prise de Mons, Charleroi, 
Namur, batailles de Raucoux et Lawfeld, sièges de Berg- 
op-Zoom et Maëstricht. Allemagne en 1757; batailles de 
Rosbach, Lutzelberg, Minden. Avait pris, 20 novembre 
1756, le titre officiel de Volontaires liégeois, celui de 
Cavalerie liégeoise, i*»" février 1758. Réformé 21 dé- 
cembre 1762. — Tenue en 1760 : habit bleu de roi; dou- 
blure, parements et revers jaunes; boutonnières, bou- 
tons, épaulettes et aiguillettes blancs ; buffle avec petits 
parements et deux épaulettes bleues bordées d'un galon 
blanc; cartouche, bandoulière, ceinturon et culotte de 
peau blanche; bonnet d'ourson ; équipage bleu avec un 
galon cramoisi et aurore mêlés; étendards cramoisis, 
brodés et frangés d'or et d'argent. Il est probable que 
ces étendards brodés portaient le pilier et la pomme de 
pin de la ville de Liège. 

614. Le Roi-dragons. — Créé i«' mars 1744. 



i 



T-.lf^' 



3o2 Histoire de la Cavalerie. 

6i5. Septimanie-dragons, — Créé !•♦ mars 1744 et 
levé aux frais des États de Provenée et de Languedoc. 
Le duc de Fronsac mestre de camp. Côtes de la Médi« 
terranée. LIceacié en 1762. 



616. NasÈdU^SaatbfUck. — Créé 16 octobre 1744 et 
formé & Strasbourg par Quiilaume-Héilri, prineft de 
Nâssau^âaarbrûck. Rhin ed 1745. Hiverne & SaiflMeail 
deSaarbrûck. Flandre en 1746; sièges de Mons, Char^ 
leroy, Namur, bataille de Raucoux. Hanovre en 1757. 
Donné, 14 mars 1758, à Jean- Adolphe, prince de Nos- 
sau^Usingen. Combats et batailles de Sundershausen, 
Cassel, Lutzelberg, Bergen, Miûden, Corbach, Wâr- 
bourg, Grumberg, Filingshausen, Grébensteîn, Johannis- 
berg. ftéfortné ai décembre 1762. — Habit bleu de roi; 
parements et revers paille; buffle et cvdotte de peau 
avec une pettie manche rouge; boutons et boutonnières 
jaunes ; aiguillette ronde ; chapeau bordé d'or. 

617. Ferrari-hussards. *— Créé 16 octobre 1745* Li- 
cencié 3o octobre 1736 et incorporé dans les régiments 
de hussards sur pied. 

618. Montcalm, — Formé, i5 mars 1749, de 8 compa- 
gnies tirées des 16 premiers régiments de cavalerie, par 
Louis- Joseph de Saint- Véran, marquis de Montcalm, 
qui le cède à son fils, Jean-Louis- Pierre-Marie-Gilbert, 
comte de Montcalm, 1 1 mars 1736, au moment de partir 
pour le Canada. Camp d'Aimeries-sur-6ambre en 1735. 
Réformé i^' décembre 176 1. Les 4 premières compagnies 
sont incorporées dans le Colonel général. Nous pensons 
que les autres étaient en Amérique. — Habit gris blanc; 
doublure, parements et revers rouges; boutons blancs; 



- -•* 






" / 



Chronologie des corps de troUpes à cheval. 3ô3 

équipage rouge bordé d'un galon a carreaux rouges et 
Jaunes. 

615. Befons. — Formé, i5 mari ^749, par Jacquin- 
Gabriel Bazin, marquis de Bezons, avec des compagnies 
tirées des 16 premiers régiments de cavalerie. Donné en 
mal 1758 à Philippe- Jacques de Vdussieux, marquis 
d*MéHcy. RéForrtié !•' décembre 1 761 et incorporé dans 
Aquitaine, devenu Artois.— Habit gris blanc; doublure, 
parements et revers rouges; boutons blancs; équipage 
rouge bordé d'un galon à carreaux noirs et jaunes. 

620. Volontaires de Nassau-Saarhrîick. ^Créé i*' avril 
1756 et formé, 18 novembre suivant, par Guillaume- 
Henri, prince de Nassau-Saarbrûck. Prend, 7 avril 1758, 
le titre de Volontaires royaux de Nassau, et, le 14 juin 
suivant, celui de Royal-Nassau- hussards, 12 compa- 
gnies. Hanovre en 1757, bataille d^Haastembeck. En 
garnison à Haguenau en 1763, Sàint-Hippolyte en 1764, 
BouquenOm en 1765, Toul en 1766, Sarreguemines en 
1768, Haguenau en 1770, Jussey en 1773, Avesnes en 
1774 et Neufbrisach en 1775. Réformé à Torganisàtlon 
de 1776. Verse son i" escadron à Bercheny, le 2* a 
Chamborant, le 3« à Conflans et le 4^ à Esterhazy. A eu 
pour mestres de camp-commandants : Jean- Philippe, 
baron d'Orbs^ en 1764; Charles-Philippe, baron de Êie- 
bourgs en 1772, et le comte de Weilnau^ en 1775. — 
Uniforme en 1758 : pelisse rouge doublée d'agneau blanc 
bordé de noir; dolman bleu dé roi; cinq rangs de bou- 
tons blancs et tresses blanches; collet et parements du 
dolman ventre de biche ; écharpe ponceâu à boutons et 
coulants blanc et brange; culotté bleue avec trois rangs 
de cordonnet ; schako noir, bordé d'un galon blanc et 
orangé, fleur dé lys sur le devant et aigrette de plumes; 
col noir; sabretâche rouge avec un lion couronné et 



V 

i 



T 



3o4 Histoire de la Cavalerie, 

bordée d'un galon blanc et orange. En 1763, il eut la 
même tenue que Bercheny et Chamborant avec la cou- 
leur distlnctive orange ; Téquipage, à cette date, était en 
peau d'agneau blanche avec des dents de loup orange. 

621. Cor se- cavalerie. — Créé 29 avril 1757 et formé 
à 6 compagnies pour être employé en Corse. Mestre de 
camp : Louis-Florent de Vallière, qui, officier général 
d'artillerie, se faisait remplacer à la tête du corps par 
François- Charles Viveau de Sombreuil, son lieutenant- 
colonel. Réformé en décembre 1762. 

622. Esterha^y 'hussards, — Créé 10 février 1764. 

Ô2 3. Con/I ans 'hussards. — Créé 26 juillet 1776. De- 
venu Saxe. 

624. NassaU'Saarbruck'Cavalerie. — Créé, 26 juillet 

1778, pour le prince Guillaume-Henri de Nassau-Saar- 
brlick, et formé le 8 juillet 1779. Mestres de camp-com- 
mandants : Frédéric- Antoine, baron éHAndlau, 8 juillet 

1779, et Jean- Baptiste-Christophe Reinhardt, comman- 
deur de Ferrette, 20 mai 1784. Réformé 17 mars 1788 
et incorporé dans les régiments de hussards. 

625. / fi' régiment de chevau- légers. — Créé, 29 jan- 
vier 1779, devenu Royal-Guyenne. 

626. 2* régiment de chevau-légers. — Créé, 29 jan- 
vier 1779. Formé à Metz des escadrons de chevau-légers 
attachés aux régiments de cavalerie du Roi, Royal-étran- 
ger, Cuirassiers du Roi et Royal-cravates. Devenu 
EvêchéS'Cayalerie^ 2 5- juillet 1784. Réformé 17 mars 
1788 et incorporé dans les régiments de chasseurs à che- 
val. Mestre de camp : Nicolas Rémy. Pernot^ 29 janvier 



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Chronologie des corps de troupes à cheval. 3o5 



'779 5 Jean- Baptiste, baron de Coulanges^ i3 avril 1780; 
Gilles-Arthur-Benoît de Guépoulain, i«'' janvier 1784; 
Louis-Henri dé Durfort, marquis de Grave ^ 25 mars 

1786. Garnisons : Metz en 1779, Sarreguemines en 1781,- 
Gray en 1783, Jersey en 1784, Vesoul en 1786. Couleur 
distinctive : cramoisi. 

627. 3* régiment de chevau^légers. — Créé, 29 janvier 
1779. Formé à Charleville des escadrons de chevau-lé- 
gers attachés aux régiments de cavalerie Royal- Roussii- 
lon, Royal- Piémont, Roy al- Allemand et Royal- Pologne, 
devenu Franche-Comté-csLwalQne^ 25 juillet 1784. Ré- 
formé 17 mars 1788 et incorporé dans les chasseurs à 
cheval. Mestres de camp; Albert-Louis, baron de 
Pouilljr^ 29 janvier 1779 ; Armand, vicomte de /^owaw/^, 
I" janvier 1784. Garnisons : Charleville en 1779, Sarre- 
louis en 1781, Thionville en 1782, Mirecourt en 1783, 
Libourne en 1785. Couleur distinctive : jaune citron. 

628. 4* régiment de chevau-légers. — Créé, 29 jan 
vier 1779. Formé à Douai avec les escadrons de chevau- 
légers attachés aux régiments de cavalerie Royal- Lor- 
raine, Royal-Picardie, Royal-Champagne et Royal- 
Navarre. Devenu Septimanie'C^w2\tviQ^ 25 juillet 1784. 
Réformé 17 mars 1788 et incorporé dans les chasseurs 
à cheval. Mestres de camp: Antoine de Pineton, vicomte 
de Chambrun^ 29 janvier 1779; François- Etienne Le 
Duchat, comte de Rurange de Rederquin, i*' jan- 
vier 1784. Garnisons : Douai en 1779, Verdun en 1781, 
Phalsbourg en 1782, Neufchâteau en 1784, Joinville en 

1787. Couleur distinctive : chamois. 

629. 5* régiment de chevau-légers, — Créé,. 29 janvier 
1779. Formé à Verdun avec les escadrons de chevau-lé- 



à 



3o6 Histoire dé la Cavalerie, 

gérs attachés aux régiments de Cavalerie Rbyâl-Normàn- 
dle, la Rélne, le Dauphiiiet feouffeogne. bevenu t^uêfty- 
ôavalefie, li juillet 1784. Réfofitté 17 mâfS 1788, et 
incort5ofé dans les chasseurs à cheval. Mestresdecamp: 
Armand-Jean d*A//onvï7/e, 29 janvier 17^9; Jeàn-Nicolâs 
d^Allonvilled*Arnancourt^ i«' janvier 1784. Garnisons: 
Verdun en 1779, Joinville en 1781, Givet en 1784, Fa- 
laise en 1785^ Guise en tySôet Anôenisen 1787. Couleur 
distinctive : aurorti* 

630. S^f^gimetitde che'vaii-tégefs.^tiréè 29 janvier 
1779. Formé à Schlestadt des escadrons de chevau-légers 
attachés au régiment de cavalerie de Berry, Artois et 
Orléâûs. Devenn La Marche-cavalerie^ 25 juillet 1784. 
Réformé 17 mars 1788, et incb^poré dans lés chasseurs 
à cheval. Mestres de camp : Jean-Charles Oryot d^Aspre* 
rnont^ 28 janvier 1 779 ; AÎphonsè-Louis-Bemàrd du Rey , 
comte de Noinville^ 1^* janvier 1784. Garnisons: Schles- 
tadt en 1779, Phalsbourg en 1781, Verdun en 1782, 
Joinville en 1784, Melun en 1785, Toul en 1786. ,Cou- 
leur distinctive : blanc. 

63 1. /• rég^iment de chasseurs achevât. — Créé 29 
janvier 1779. Devenu chassêufSà cheval de Picardie* 

63a. 2* régiment de chasseurs à cheval. -- Créé 29 
janvier 1 779. Devenu chasseurs de Guyenne, 

633. 5» régiment de chasseurs à cheval. — Créé 29 
janvier 1779. Dey cn\x chasseurs dé Lorraine, 

634. 4* régiment de chasseurs à cheval. — Créé 29 
janvier 1779. Devenu chasseurs de Bretagne. 






/ 



/ 



Chronologie des corps de troupes à cheval, 307 

633. 5* régiment de chasseurs à cheval. — Créé 29 
•janvier 1779. Devenu chasseurs de Normandie, 

636. 6^ régiment de chasseurs à cheval, — Créé 29 
janvier 1779. Devenu chasseurs de Champagne, 

637. Colonel général des hussards. — Créé 22 août 
1779, pour le duc de Chartres. 

638. Laufçun^ hussards, — Créé 14 septembre 1783. 



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>*» 



RÉPERTOIRE ALPHABÉTIQUE. 



Ce répertoire contient les titres portés par les corps 
de troupes à cheval et les noms des chefs qui les ont 
commandés. 

La lettre M renvoie au chapitre de la Maison du 
roi, la lettre G à celui de la Gendarmerie de France, 
et les chiffres arabes à la chronologie des régiments. 



A. 



Aban, 107. 

Abense, 68. 

Abouval, 494. 

Achy, 572. 

Adam, 3, 519, 614. 

Agénois, 449. 

Aguesseau, G. 

Aguilar, r35. 

Aigreville, G. 

Aiguillon,^., 216, 280, 63 1. 

Aillecourt, 430. 

Alais, 5i, 97, 544. 

Albe, 614. 

Albercorne, G. 

Albert, 430, 465. 

Aibret, 223, 448. 

Aldobrandini, 107. 

Alègre, 19, 108, 196, 323. 

Alincourt, 216. 



Alipon, 417. 

Allard, 633. 

Allemans, 460. 

Allonville, 629, 635. 

Aimeras, 295. 

Alméric, 121. 

Almoru, 65. 

Alpes, 63 1. 

Alsace, 216, 442. 

Altesse, 114. 

Altier, 363. 

Alzeau, 498. 

Ambly, 68. 

Amboise, G., 58 1. 

Amiens, 140, 465. 

Amilly, i65. 

Ancenis, 35 1, 40 j. 

Ancézune, G., 364. 

Andiau, 401, 410, 446, 624. 



3io 



Histoire de la Cavalerie. 



André, 6io. 
Anglade, 635. 
Anglars, 3, 572. 
Angleterre, 5 70. 
Angouléme, 5 1,465. 
Anguicciola, 389. 
Anjou, 117, 352. 
Anlézy, 484, 526. 
Antigny, i36. 
Antoine, 572. 
Anvoile, 565. . 
Aoust, 465, 614. 
Apchon, II g, 181, 474. 
Aquitaine, 352. 
Aran, G. 
Arcambal, 636. 
Archiac, 353. 
Arcy, 429. 
Ardenne, i36. 
Ardennes, 636. 
Argeant, 266. 
Argence, 432, 482. 
Argenson, 409. 
Argenteuil, G. 
Argicourt, 107, 494. 
Argouges, G., 484. 
Armagnac, 246, 266, 393. 
Armenonville, 432. 
Arnancourt, 62, 635. 
Arnaud, i. 
Arnolfîni, 366. 
Arnouville, 483. 
Arquebusiers, 632. 
Arquien, 3. 
Arrighi, 323. 
Artagnan, M. 
Artaignan, M. 
Artois, 352, 470, 567. 
Arziiliers, 77, 370. 



Asfeld, 481, 553, 602. 

Aspremont, 594, 63o. 

Aster, 614. 

Astorg, 482. 

Aubais, 74. 

Aubeterre, 206, 221, 222, 436, 

475» 572, 595. 
Aubigné, 432, 582. 
Aubigny, M., G., 35i. 
Aiibry, 3. 

Aubuwon, »6îïj 366, 385. 

Auchy, M. 

Audenarde, 129. 

Audigcau, 481. 

Auger, G., 35 1. 

Augier, 409, 

Aumont, M.,53, 136,239,441. 

Auneuil, i36, 326. 

Auriaci 499. 

Auroy, 352. 

Autan ne, 375. 

Authier, 449. 

Autichamp, G., 465, S09. 

Auvergne, 49, 106, 34a, 33o, 

53i. 
Auvet, G. 
Auzeville, 584. 
Avaray, 5 12. 
Avejan, M. 
Avenay, 18, 35 1,445. 
Averhoult, 43o. 
Averne, G., 55 1. 
Avrange, 18. 
Ayat, 572. 
Aydes, 55 1. 
Ayen, M., 5 19. 
Aymon, i36. 
Azay-le-R]deau, M. 



•7^ 



T^ 



•M 



Répertoire alphabétique^ 



3ii 



e. 



Bachevillîers, 522. 
Bactot^ 43 1 . 
Baget, 572. 
Bailliencourt, 672. 
Baillot, 3, 481. 
Baleroy, 352, 58 1. 
Balîncourt, 354. 
Balivières, i36. 
Bal mont; 3. 

Balthazard, 66, io8, 633, 
Balou^ 71. 
Bambach, i52. 
Bar, 451. 
Baradat, 107, 334, 
Barail, 494. 
Barbançon, 3, 440, 
Barbazan, ôciy, 
Barbezières» 432;, 482. 
Barbier, 609, 637. 
Barentin, 440. 
Baritaut, 64. 
Barreau, 55 1. 
Barrières, .101. 
Barrin, 483. 
Barry, 107. 
Barthélémy, 5 19. 
Barthod, 401. 

Bartillat, 233, 267^ 3ô$, 474, 
Bassompierre, 266. 
Batilly, 36. 
Beaucaire, ^46, 597. 
Beauchêne, 563. 
Beaucourt, 468. 
Beaudinot, 632. 
Beauffremont, 43 1, 
Beaufort, M., i59, 378. 



Beaufranchet, 57^. 
Beaujeu, G., 5, 98, 479, 
Beaulieu, 519. 
Beaumont, i5i,,43i. 
Beaupré, G., 114, 1^80, 363^ 

452. 
Beaurecueil, 18. 
Beauregard, 76, 625. 
Beausobre, 612. 
Beauveau, M., G., 93, 197, jq^, 
Beauvilliers, 262. 
Be^uvisé, i5q, 374. 
Beck, 410. 
Bécler, 3. 
Bédée, 63i. 
BefFroy, 470. 
Bégougne, 69^. 
Beintz, 39, 355. 
Bélabre, 474. 
Belaccueil, 41 5. 
Belcourt, 409. 
Belfort, 398, 445. 
Belin, 100. 
Ôellebrune, 2o5. 
Bellefonds, 129, 339,417^5^^ 
Bellegarde, 423, 496, 
Bellière, 262.- 
Bellisle, 432, 455» 5^2, 
Belmont, 85. 
Belzunçe»48i. 
Bentivoglio, 116. 
Bercheny, 608. 
Berckheim, 49. 
Bercourt, 450. 
Bergère, 63. 
Bergh, 5o. 



3l2 



Histoire de la Cavalerie, 



Béril, 632. 

Béringhen, 233, 364, 457. 

Bernes, 572. 

Bernieulles, 21. 

Berrier, 387. 

Berruyer, 572, 632. 

Berry, 146, 409. 

Berthot, 614. 

Berville, 397. 

Besnard, 409. 

Bessard, 470. 

Bessay, 445. 

Bessières, 635. 

Béthomas, G. 

Béthune, M., 49, 68, io3, 129, 

280, 386, 475, 521, 572. 
Betz, 38. 
Beugnat, 572. 
Bdurmann, 610. 
Beuvron, 3, 5, 129, 373, 400, 

470, 52 1. 

Beuzeville, 53, 449. 

Bezançon, 254. 

Bezons, i36, 45.3, 457, 619. 

Biebourg, 620. 

Biez, 25o. 

Bigame, 352. 

Biouli, 49. 

Birague, 468. 

Biran, 246, 266, 047. 

Biron, 232, 52b. 

Bisaccia, 368. 

Bissy, G., 68, 129, 179, 35 2, 

362, 497. 
Blainville, M. 
Blaisel, 323, 634. 
Blancard, 572. 
Blanchefort, 352. 
Blancheville, 3, 35 1. 



Blaniac, 417. 

Blet, G. 

Bligny, 365. 

Blot, 637. 

Bockler, 449. 

Bodosalva, 352. 

Boham, 492. 

Bohan, 352. 

Bohn, 63 1. 

Boisbras, 63 1. 

Boisdeffre, 35 1. 

BoisgeofFroy, 202. 

Boissac, 61. 

Boisse, G. 

Boissière, 417. 

Bolhen, 410. 

Bonaparte, 397. 

Bonardy, 6, 470, 494. 

Bongars, i36. 

Bonickhausen, 128. 

Bonnelles, 267, 432. 

Bonnemains, 48 1 . 

Bonneval, 53. 

Bonvisy, 323. 

Bordage, 353, 434. . 

Borghèse, 107, 572. 

Borne, 363. 

Bosen, 609. 

Boucaut, 403. 

Bouchenau, i53. 

Bouchotte, 622. 

Boudes, 369. 

Boudinhon, 519. 

Boufflers, M,, 216, 323, 397, 

5o8, 607. 
Bougon, 608. 
Bougy, 74. 
Bouillon, 40, 160, 236, 'S^*, 

354, 472. 



4^' 






Répertoire alphabétique. 



3i3 



Boulainvilliers, 363. 
Boullandy 519. 
Boulnois, 474. 
Bouquerot, 167, 363. 
Bourbier, 465. 
Bourbon, 167, 352, 446. 
Bourdeilles, 212. 
Bourdet, 599. 
Bourdon, 466. 
Bourg, 5, 259. 
BourgairoUes, 430. 
Bourgeois, 632. 
Bourgmary, 633. 
Bourgneuf, 465. 
Bourgogne, 35 1. 
Bourke, 53 1. 
Bourlemont, 134. 
Bournonvilie, 6, 397. 
Boury, 66. 
Bourzac, 216. 
Bousson, 432. 
Bouvier, 417. 
Bouville, 553. 
Bouzet, 449. 
Bouzols, 408^ 434. 
Bovet, 572. 
Boyé, 637. 
Bozelli, 579. 
Brabant, 6o5. 
Bragelonne, 565. 
Brancas, 1 14, 267, 40 1 . 
Brantes, M. 
Braque, 507. 
Brassac, 35 1, 572. 
Bray, 49, 524. 
Brégéot, 474. 



Brégy, 242. 

Bret, 95, 149. 

Bretagne, 35 1, 556, 634. 

Breteuil, G. 552. 

Bretoncelles, 548. 

Bretonvilliers, 398. 

Breuil, 432, 55o. 

Brezé, M. 

Briant, 408. 

Bridieu, 193, 435. 

Brienne, 323, 636. 

Brinon, 220. 

Brion, 452. 

Brionne, 395, 406. 

Briquemaut, 349. 

Brissac, 35 1, 434, 494, 574. 

Brisson, 622. 

Broc, 482. 

Brochier, 614. 

Broglie, G., 18, 121, 244, 406, 

432, 445, 457. 
Broissia, 58 1. 
Bruguières, 474. 
Brûlon, 20. 
Brun ville, 35 1. 
Bruslard, G. 
Bulonde, 356. 
Bureaux, 470. 
Bursard, 474. 
Burthe, 637. 
Busset, 352, 446. 
Bussière, G. 
Bussy, 36, 65, 80, 238, 243, 

572. 
Buzenval, G., 396. 



x'i 



3i4 



Histoire 4e la Cavalerie. 



C. 



Cacatte, i8. 
Caderousse, G, 
Cadignan, 474. 
Cagny, 572. 
Calvary, M. 
Calvisson, Sg. 
Calvo, 75, 293, 
Cambis, 167» 480, 
Cambon^ 572. 
Camille, i36, 246. 
Campférand, |8, Soa. 
Canaples, 86. 
(lahavas, 35 1, 397. 
Canclaux, 363. 
Candale, 266. 
Canillac, M., 12. 
Caaisy, Q., 107, 430, 
Capitain, 167. 

Cappy, 487- 
Carabiniers, 572. 
Carabins, i, 17, 85. 
. Caraman, 397, 409, 4^5. 
Caramany, 268. 
Carcado, 372. 
Cardenat, 6o5. 
^ Cardinal, 18, loo^ |3oj 145. 
Cardinal-Duc, 5. 
Cardinal-Maz^rin, |oo. 
Carowé, 608, 62a. 
CarquQ^ 3o. 
Carrié, 3, 216. 
Cars, 470, 602. 
Casablanca, i36. 
Casanova, 323. 
Castelan, 4. 



Castellanç, G., 401, 449, 4^3, 
607. 

Castelmaron, G. 

Castelnau, 23 (« 

Casttinuovo, 299, 

Castries, G., 18,68, I9g>49^. 

Catheux, 3o5. 

Cathulan, 49^. 

Catinat, 514. 

Caubous, 4^1, 

Cauén, 410. 

Caulaincourt, 579* 

Cavaignac, 455. 

Cayeux, 236, ^6», 5oft, iWi, 

Cayla, 6, 107, 48*, 

Caylus, 468, 470, 4^3, 

Cellier, 63 1 . 

Céreste, G. 

Cerfontaine, 470. 

Cérisy, 6, 522. 

Cernay, G., 108. 

Cévennes, 634, 

Chabanais, G. 

Chabert, 455. 

Chabo, i36, 63i. 

Chabot, 926, 445, 4^, $$9. 

Chabrillant, M,^ 41 5, 4^3^, â?^. 

Chalais, 445. 

Chaillot, 3, 519. 

Chalbos, 632. 

Chalmazel, M. 

Chalnay, M. 

Chftlons, 178. 

Chambonas, t36. 

Charaborant, 609. 






•l r 



•^ >:-' 



Répertoire alphabétique. 



3i5 



Chambôrs, loo. 
Chambo3rj 187. 
Chambres, 3 7. 
Chambnin, 628. 
Chamilly, 6, 167, 3485 463. 
Chamorin, 409. 
C^^moy, 129. 
Champagne, 636. 
Champcenetz, 607. 
Champeaux, 634. 
Champlain, 436, 454. 
Champron, G., 76. 
Chamron, 572. 
Chanceaux, 83. 
Chandenier, M. 
Chantecléf, G. 
Chantran, 5 16. 
ChappeB, 53. 
Chapt, 481, 519. 
Charleval, 336. 
Charles, 246, 3 16. 
Charlus, M., Î29, 3o5, 366, 

445. 
Charpentier, 468. 
Charost, M., 18, io3, 368. 
Chartogne, 442. 
Charton, 397. 
Chartres, 363, 417, 637. 
Chasseurs, 2 1 6, 432, 468, 474, 

481, 483, 63i, 632, 633, 634, 

635, 636. 
Chasteignier, 572. 
Chastelier, 68, 637. 
Chastelet,. 539, 634. 
Chastillon, 489, 585. 
Châteaubriant, 64. 
Châteaubrun, 353. 
Châteaumorand, 3o5,445) 532. 
Châteauneuf, M., i5o. 



Châteauvieux, M. 

Châtel, 483. 

Châtelet, 3 14, 4^0, SôJ, ^9!. 

Châtelleraut, 280, 446. 

Châtellux, G. 

Châtillon, G., 18,68, 129,407, 

482. 
Chaulnes, M., i5, 140. 
Chaumont, Ô., 634. 
Chauvance, 353. 
Chavigny, M. 
Chayla, 364. 
Chazélles, 584 
Chazeron, 337. 
Cheit, 622. 
Chémerault, 95, 16 3. 
Chémereuil, 267. 
Chenoise, 5. 
Chépy, 363, 41 J. ' 
Chéri sey, 5o8. 
Chevalier-Duc, 446. 
Chevau-Iégers, 625, 626, 627, 

628, 629, 63o. 
Chevigny, G., 216. 
Chevilly, 470. 
Chevreau, 458. 
Chevreuse, M., 397, 401, 

455. 
Chevrier, M., 414. 
Cheyladet, 353. 
Chieza, 572. 
Choiseul, G., 107, 114, 167, 

216,277, 323,363,430,432, 

45o, 5io, 525. 
Choisy, 352, 634. 
Chouard, 5. 
Christophe, 280, 6^7. 
Cîbour,49i. 
Cilly, 5i5. 



3i6 



Histoire de la Cavalerie, 



Cimetière, 88. 

Ci vrac, 53. 

Clappiers, 267. 

Clarinthal, 18. 

Clary, 608. 

Clauzelles, 5 19. 

Clément, 607. 

Clefmont, 45 1, boy, 591. 

Clérambault, i3i. 

Clerc, 49. 

Clère, 141. 

Clermont, G., 3, 49, 68, 129, 

178, 229, 233, 573, 58i, 

607, 625. 
Clermont'prince, 363, 629. 
Cloys, 572. 
Cocconas, 446. 
Cochois, 572. 
Coéhorn, 397. 
Coôtman, 557. • 
Cœuvres, i25. 
Coigny, 167, 326, 397, 429, 

455, 470, 63 1. 
Coislin, 68, 390, 528. 
Colard, 398. 
Colbert, G., 634. 
Coligny, 6, 347. 
Collandre, 408, 409. 
Collonges, 267. 
Colomb, 6. 
Colonel général, i, 49, 5i, 397, 

637. 
Combèz, 632. 
Commeyras, 634. 
Comminges, 480. 
Commissaire général, 129. 
Comté, M. 
Comte d'Auvergne, 106, 342, 

35q. 



Comte de Provence, 572 . 

Comte Frédéric, 343. 

Condé, 6, 629. 

Conflans, 3, 544, 557, 623. 

Coningham, M. 

Contades, 35 1, 63 1. 

Conti, loi, 268, 363, 364. 

Coowran, M. 

Corbeville, i. 

Corbineau, 481. 

Coret, 148. 

Corinthe, 157. 

Cormainville, 68. 

Cormesnil, 175. 

Cornas, 422. 

Cornette blanche, 5i. 

Corse, 621, 63 1. 

Cossé, 267, 280, 397, 408, 

434, 574. 
Coster, 192. 
Coudray, G., i33. 
Coulanges, 353, 499, 626. 
Coupet, 90. 
Courcelles, 352, 392, 454, 

572, 
Courcillon, 52 1. 
Courlandon, 532. 
Courtaîs, 614. 
Courtaumer, M., G. 
Courtebonne, G., 440, 58^ . 
Courtenvaux, M., 267. 
Courtier, 267. 
Courvon, 81. 
Couvonges, 59, 101. 
Crancé, 216. 
Craon, M. 
Cravates, 108. 
Crécy, G. 
Creil, M., 614. 






Répertoire alphabétique. 



3i7 



Crénay, 449. 

Créqui, Sy, 86, 142, 178, 572, 

614. 
Creuilly, 323. . 
Crèvecœur, 1 14. 
Grillon, 425. 
Crissé, 608, 609. 
Crosly, G. 
Croutelle, 432. 
Croï, 267, 342, 409, 445. 



Daban, 107. 
Damas, io8, i36, 482. 
Dampierre, 397, 434. 
Dampmartin, 43 1. 
Dancourt, 235. 
Danisy, 283. 
Dard, 614. 
Dargeant, 266. 
Darmstadt, 410. 
Daudiès, 398. 
Daunant, 167. 
Dauphin, 398, 43o. 
Dauphiné, 63 1. 
Dauphin-étranger, 453. 
David, 609. 
Davigneau, 68. 
Davisard, 564. 
Dazincourt, 408. 
Debelle, 465. 
Deffant, 583. 
Defrance, 636. 
Dejean, 465. 
Delaître63i. 
Delorme, 409. 
Delort, 40 iv 
Pemestre, 326. 

m. 



Crussol, M., G., 66, i36, 167, 

236. 
Crusy, 180. 

Cuirassiers, 53, 239, 35o. 
Culan, 353. 
Cunas, 3 10. 
Curnieu, 398. 
Curto, 632. 
Curton, 108, 352. 
Custine, G., ^32. 



D. 



Depuyg, 606. 
Dermoncourt, 323. 
Deroux, 107. 
Déry, 638. 
Desaydes, 55 1. 
Desbarrières, 10 1. 
Desbordelières, 267. 
Descars, 470, 602. 
Deschamps, 43 1 . 
Desclos, 575. 
Deséclaz, 417. 
Desessarts, 167, 363. 
Desfourneaux, 77, 493. 
Desgranges, 586. 
Désirad, 635. 
Desmarets, 178, 632. 
Desmichels, 474. 
Desmonts, 490. 
Desmorières, 572. 
Desnoettes, 614. 
Despeaux, 557. 
Desprèz, 53, 67. . 
Desroches, 18, 64. 
Dessalles, 167, 401. 
Destournelles, 572. 
Desvouges, 625. 

18. 



3i8 



Histoire de la Cavalerie. 



Deux-Ponts, 468. 

Diettmann, i36. 

Digby, 154. 

Dolhross, II 3. 

Dombes, 572. 

Dommanget, 455. 

Doncourt, 49, 635. 

Donnezan, 610. 

Doré, 53. 

Doria, 537. « 

Dornès, 398. 

Dorthan, 18. 

Doucet, 3 80. 

Doumerc, 352. 

Dragons, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 
77, 87, 88, II 3, ia3, i3o, 
216,219,323,397,417,429, 

430, 43 1, 43a, 449* 455,404, 
465, 468, 470, 474, 481, 4^2, 
483, 5i2, 5i3, 5i4, 5i5, 5i6, 
546, 547, 548, 549, 55o, 55 1, 
552,553,554,555,556,557, 
558, 559,560, 561,562,563, 
564, 565, 566, 567, 568, 578, 
579,580, 581,582,583, 584, 
585, 586, 59a, §93, 6o3, 607, 
610, 614, 6i5. 

Drieu, 408. 

Dromesnil, G. 

Drouhot, 483. 

Drouville, 352» 

Druy, 439. 

Du Authier, 449. 

Dubarreau, 55 1. 

Dubarry, 107. 

Dubessay, 445. 

Dubessy, 6« 32^« 401. 

Dubièz, 25o. 

Dublaisel, 32^, 634. 



Dubois, 216, 326. 

Dubordage, 353, 434. 

Du bouchât, 108. 

Dubourdet, 599. 

Dubourg, 5. 

Dubouzet, 449. 

Dubray, 524. 

Dubreuil, 432, 55o. 

Duc, 446. 

Ducayla, 6, 107, 482. 

Duc d'Anjou, 3, 117. 

Duc d'Anjou-étranger, 117. 

Duc de Noailles, 519. 

Duc de Valois, 20a* 

Duc d'York, G. 

Duchastel, 481. 

Duchâtel, 483. 

Duchâtelet, 314, 45ot 3o7, 

591. 
Duchayla, 364. 
Ducimetière, 88. 
Duclauz, 267. 
Ducios, i36, 608, 
Ducoudray, G. 
Dudeffant, 5d3. 
Dufargis, G. 
Dufay, 468. 
Dufief, 509. 
Dufort, i36. 
Dufour, 33o. 
Dugas, 41 5. 
Duhallier, M. 
Duhéron, 465, 5i3. 
Dujon, 107. 
Dukermont, 633. 
Dulac, 35. 
Duluc, 418, 589. 
Dumanoir, 68, 129^ 48). 
Dumée, 68, 280. 










Répertoire alphabétique. 



3i9 



Duçiesnily 6B, 5/2, ôSy. 

Dumont, Sog. 

Dumuy, G. 

Dunois, 397. 

Dupalais, byS, 

Du paon, 523. 

Duplantier, 597. 

Duplessis, 375. 

Dupont, 634. 

Dupuy, M. 

Duras, M., 25, ia3, 324,494. 

Duretal, 494. 

Duret, 342. 

Durfort, 398, 417, 4^3, 474, 

572. 
Durepaire, 386. 



Durobin, 77. 

Duroure, 57, 367. 

Durozel, 107, 4S41 520| B72» 

Durumain, 364. 

Dusaussay, 71. 

Dusoulier, 572. 

Duterrail, 60, 429, 497. 

Du tort, 147. 

Dutoî, 169. 

Dutrésor, 43 1. 

Dutronc, 3g5. 

Duverger, 18. 

Duvigier, 573. 

Duvignau, 3i, 5i, 390, 524. 

Duvivier, 297, 363, 417. 



E. 



£claz, 417. 
Ecosse, G. 
Ecquevilly, 5, 18. 
Eggenfeld, 35. 
Eglizy, 544. 

Egmont, 178, 368, 482, 52 5. 
Elbée, 634. 
Elbœuf, 124, 491. 
Élèvemont, 49. 
Lminence, 18, i3o. 
Enghien, 6, 167. 
Enonville, 429. 
Entragues, M., G. 
Épernon, 194. 
£pinoy, 5. 
£rlach, 120, 6to. 
£scars, 470, 602. 
£sclainvilliérft, id, 129, 266. 
£8clignat, (j.,5. 
EIscorailles, 352, 554, ^9^- 

» 



Escouloubre, 445, 632. 
Espagne, 53. 
Ëspenan, 27. 
Espense, 93. 
Espièz, 18, 67. 
Espinay, î5o, 465, bc^t. 
Ëspinchal, 285, 434, 491. 
Esquancourt, 255. 
Esquelbeck, 417. 
Essarts, 167, 363. 
Esseville, 522. 
Essofy, 600. 
Estaing, G., 5. 
Estampes, G. 
Estaniol, 497. 
Esterhazy, 609, 622. 
Estissac, 245 
Estogeâ, 234. 
Estourfnèl, 2âo, 449. 
Estrades, 143, 37S, 4^1. 



320 



Histoire de la Cavalerie. 



Estrées, M. 
Estréhan, G. 
EstresseSj 455. 
Estrigy, 288. 



Fabert, 248. 
Fabry, i85. 
Fageac, 68. 

Fallon, 354, 43 1, 5 16. 
Falque, 449. 
Fargis, G. 
Farine, 363. 
Farjonnel, 625. 
Fauconnet, 42g. 
Faudoas, 483. ■ 
Fay, 468. 
Faye, 326. 
Fénérolles, 6. 
Ferdinand, 317. 
Ferrari, 617. 
Ferrette, 624. 
Fervaques, G. 
Feuquières, 76, 424. 
Fézenzac, 572. 
Fief, 509. 
Fiennes, 342, 434. 
Filtz, 595. 

Fimarcon, 432, 482. 
Fiquet, 470. 
Fischer, 62 3. 
Fiteau, 167. 
Fitz-James, 570. 
Flachsland, 108. . 
Flamanville, G. 
Flamarens, G., 429, 470. 
Flandre, 468, 604, 627. 
Flavigny, G. 



Évêchés, 432, 626. 
Evreux, 49. 
Évry, 49. 
Lxcelmans, 216. 



F. 



Flechstein, 49. 

Fiers, 129. 

Flesché, 401. 

Fleury, 323, 43 1, 433, 45o. 

Florensac, 354. 

Flosse, 637. 

Foix, 266. 

Folleville, 198. 

Fontaine, 441, 485. 

Fontanges, 363. 

Forttbeausard, 558. 

Fontet, 487. 

Forbin, M., 363, 417. 

Forbus, 48. 

Fornier, 614. 

Forsat, 425. 

Fortilesse, 333. 

Fosseuse, G. 

Foucaud, 68, 178, 290, 455, 

575. 
Foug, 3i5. 
Fougières, G. 
Kouler, 267. 
Fouques, 482. 
Four, 33o. 

Fourilles, G., 68, 3o3. 
Fourneaux, 77, 493. 
Fournès, 18, 494. 
Fournier, 638. 
Fourquevaux, 404. 
Franche -Comté, 474, 627. 
Francières, 277. 



• > 






Répertoire alphabétique. 



321 



Franck, io8. 
Frédéric, 343. 
Frégeville, 609, 635. 
Frémeur, 397. 
Fresnay, 91. 
Friezen, 610. 
Froideau, 572. 



Froissy, 622. 
Fronsac, 6i5. 
Frontenay, 5 16. 
Frossard, 3. 
Fumel, 266, 352, 363. 
Fûrstemberg, 393, 52 1. 
Fusiliers, 18, 627, 632. 



G. 



Gacé, 18, 449, 453, 594. 

Gaignières, 449. 

Gain, 409. 

GalifFet, 107, 519. 

Gallerande, 3, 607. 

Gamaches, 126, 236, 408. 

Gand, 496. 

Gandelus, M., 59, 178. 

Ganges, 483, 555. 

Garavaque, 53. 

Gardanne, 633. 

Garo, G. 

Garsault, 68. 

Gas, 41 5. 

Giision, G., a, 274, 342, 35 1, 

447- 
Gaubert, 465. 

Gaucher, 585. 

Gaudin, 35 1. 

Gaut, 119. 

Genlis, G., 69. 

Geoffrevillc, 5 18. 

Georger, 608. 

Gérard, 609. 

Germinon, 408, 433. 

Géry, 607. 

Gesvres, M., 59, 66y 178, 469. 

Gévaudan, 549, 635. 

Ghigny, 636. 



Gibon, 3. 
Gilet, 625. 
Girard, 572. 
Girardin, 204, 449, 451. 
Girault, 470. 
Gironde, 625. 
Gisors, 572. 
Givry, 273, 440. 
Glad, 608. 
Glizy, 544, 
Gobcrt, 280. 
Godart, 455. 

Goësbriant, 43, 88, 108, 482. 
Gohas, 246, 547. 
Gondaud, 326. 
Gontaut, 323, 352. 
Gontéry, 271. 
Gonzague, 74, 287. 
Gordes, M. 
Gordon, G. 
Gotteheim, 623. 
Gouffier, 6, 178, 484, 56o. 
Gouhélans, 625. 
Gournay, 280, 400. 
Gouvernet, 32 1. 
Gouy, 429. 
Goyon, 397. 

Grammont, 3 54, 43 1 , 5 1 6, 5 54. 
I Gramont, jo, 5o2, 596. 



rr:.Ti/iW Mi Ir CjstJi^tirie. 



vjctdt» i''i*". -jj»:, 4-i3« 
*»jrEftK:i. fi—. 

Grx'^ cji?» :i\ :":i 
Gr-le. M. 



ôniiBiKsiiL. 55 1. 
vJrîuidiT. Cv 656» 6* S. 

Cr*-L:cîre. lo, 27?, 3m7, 420» 

+55. 
ùui3«Sv G., 47Ô. 
Guinr, 572. 
Guise, iTu» 2'Si. 
Goîtiui, c>o. 
GuttOQ, 40. 
Ga Qtzer^ 410. 
Guyenne, 386, é5a. 
GuTon, 636. 



H 



Habcrt, 107, 552. 
Hainaut, 4S1. 
Hallier, M.. G. 
Hall\i-yn, M., 42. 
Hangest, 167. 
Haavoile, 563. 
Haraucourt, 314. 
Harcourt, M., 68, 8g, 129, 1 56, 

373, 398, 470, 521, 526, 

590. 
Harem bures, 65, 68, Ï29, 

632. 
Hargicourt, 107,494. 
Harlus, 129, 3o3. 
Harvîlle, G., 363. 
Hatry, 449. 



Hauboutet, 3. 

Haucourt, G., 29. *" 

Haugéran ville, 18. 
Haussonville, 94. 
Hautefeuille, G., 429, 449 

435, 634. 
Hautefort, 326, 449, 481. 
Hauteville, 410. 
Hautmarêt, 429. 
Hautpoul,483. 
Havre, 409. 
Havreux, 3! 2. 
Havrincourt, 53, 326. 
HelUy, 178. 

Helmstadt, 47, 35 f, 410. 
Hénin, M. 






Répertoire alphabétique. 



323 



Hennecburt, 45^. 
Hennequin, 486. 
Henrichemont, 445. 
Herbaut, 107. 
Herbouville, G. 
Herculais, G. 
Héricy, 619. 
Héron, 465, 5i3. 
Hesse, 327, 41e. 
Heudicourt, g^, 233, 36^, 
449. 

Hinx, 470. 

Hocquincourt, igr, 260, 429, 

436. 
HofFmayer, 6. 
Hollach, 120. 
Holstein, 410. 



Konçtddt, 430. 

Horn, 524. 

Hôtel, 114, 269, 44g, 

Houdancourt, 82, 179, 3o3, 
494, 587. 

Houdetot, 'G., 35i, 488, 693. 

Houssin, 629. 

Hubert, 216. 

Humes, 37. 

Hunvières, 216, 5o5. 

Hunolstein, 167, 417. 

Huntley, G. 

Hussarts, 571, 600, 60 r, 608, 
609, 6ii, 612, 6i3, 617, 
6ao, 622, 623, 637, 638. 

Huxelles, 272. 



I. 



légenstorf, ^\q. 
Uhièrcj 340, 344, 
Illes, i36| 40^. 
Iliiers, G. 
Illln^, 63§. 
Imbaut, 69. 



Jmécourt, 342, Sgfii, 3^ 417, 

57Î4. 
Insèche, 68, 455. 
Inteville, 49. 
Iselin, 474. 
Ismert, 6. 
Itone, 344.. 



j. 



Jacquemtn, 4x7. 
Jacqueminot, 455. 
Janson, G., 35r. 
Jaquinot, 323, 635. 
Jamac, 224, 469. 
Jarzé, M* 
JaucoH^, Q.i 6, 5^2, 632. 



Jauveiles^ M.^ ^68. 
Joannès, 167, 48a. 
Jobal, 474. 
Johns, 428. 
Jqnzac, G. 
Jourdan, 429. 
I Jouy, 3, 



/ 



324 



Histoire de la Cavalerie, 



Joyeuse, bi^ io8, x33, 46 x. 
Juay, 68, 129, 484. 
Juignet, 49. 



Jumilhac, M., G. 
Juniac, 608. 



K. 



KalthQfiF, 44. 
Kanofskiy 40. 
Kayl, 5x1. 
Kercado, 372. 
Kerco, 3o. 
KerouartZi G. 



Kilmaine, 638. 
Klinglin, 63 1, 633. 
Konigsmarky 4x0. 
Kroneberg, 338, 371. 
Kuder, 6x0. 
Kyrbour, 622. 



L. 



La Baraudière, 463. 

La Barbée, 463. 

La Barolière, 633. 

La Barre, 3x9. 

La Bâtie, 383. 

La Batut, 237. 

La Baume, 432, 484, 498. 

La Berge, 3oo. 

La Besse, 372. 

La Beyssière, 33 1. 

La Biffe, 3, 6x0. 

La Billarderie, 307. 

La Blache, 323, 633. 

La Bloquerie, 32. 

La Boéssière, 100, 432. 

La Bouchefolière, 433. 

La Boulaye, 433, 498. 

Labouré, 2x6. 

La Bretauche, 491. 

La Bretesche, 470. 

La Cardonnière, 68, 129, i3o. 

La Chaise, 443. 

La Chapelle, 71, X67. 



La Chassagne, 4x7. 

La Châtre, M., 46, 482. 

La Chaux, 39 x. 

La Chèse, M., G. 

La Clavière, 79. 

La Coste, 363, 397. 

La Cour, 397, 632, 635. 

La Croix, 3, 129, 633. 

La Curée, M. 

La Fare, 143, 322, 364, 607. 

La Farelle, 408. 

La Fayette, 6x4. 

La Ferrière, 622. 

La Ferrooais, 236, 468, 63 x. 

La Ferté, M., 69, 73, 2x9. 

La Feuillade, 72, i3o, 262, 

366, 408. 
La Feuillée, 297. 
Lafitte, 614. 
Laffon, 417, 483. 
La Force, M., 24. 
La Galissonière, 483, 632. 
La Grange, 429, 63 x, 638. 



^:. 



A ' 



Répertoire alphabétique. 



325 



La Guette, G. 

La Guiche, 6, 167. 

La Guillotière, 209. 

La Goublaye, 107. 

La Hitte, iS, 

La Houssaye, 622. 

erdière, 108. 
Laigle, 53. 
Laigny, 526. 
La Ilhière, 340, 444. 
Lain ville, 258. 
Laître, 63 1. 
Lalaing, 12g. 
Lalande, 3, 468, 583. 
La Litterie, 398. 
Lallemand, 445, 635t 
Lallier, 5oi. 
La Loge, 342. 
La Luzerne, 70, 276, 396. 
La Marche, 363 , 623, 65o, 637. 
La Marcousse, 4. 
La Margelle, 457. 
La Mark, 52 1, 572. 
La Marlière, 53. 
Lambert, 362, 409, 417, 474. 
Lambertye, G. 
Lambesc, 246, 410,431. 
La Meilleraye, 8, 26. 
La Messelière^ G. 
Lameth, 36, 45, 53, 189, 

254,326,408,457,481, 572. 
La Meuse, 107. 
La Morlière, 632. 
La Mosson, 43o. 
La Mothe, 18, 49, 82, 129, 

179, 3o3, 449, 45r, 494, 

587. 
La Motte, 363, 572. 
La Moussaye, 3o. 

in. 



Lamure, 63 1. 

Lanan, 474. 

Lançon, 1 36, 434. 

Landre, 363. 

La nd rem ont, 610. 

Landreville, 129. 

Landry, 634. 

Landskrone, 410, 5o6. 

La Neuville, 252. 

Langallerie, 402, 538. 

Langey, 268. 

Langhac, 216, 494. 

Languedoc, 483, 564. 

Lanmary, G., 167. 

Lannion, G. 

Lannoy, G. 

Lanon, 3i5, 

La Noué, 481. 

Lanques, 6, 167. 

Lantillac, 118. 

La Pinserie, 5. 

La Planche, 107, 572. 

Lapointe, 474. 

La Rablière, 262. 

La Ramora, 345. 

La Rare, 459. 

Larboust, 268. 

Larchant, M. 

Larcher, 610. 

Lardemelle, 267. 

Lardenois, 449. 

La Reine, 107, 429. 

La Reine-mère, 107. 

La Rivière, M., G. 

La Roche, 95, i36, 417, 482, 

La Rochefoucaud, 3, 5, 450, 

La Rocheguyon, xi8, 45o. 

«9 



326 



Histoire de la Cavalerie, 



La Rochejacquelein, 280. 

La Roche-sur- Yon, 35 1. 

La Rochette, 49. 

La Rogerville, 461. 

La Roque, G., 228, 266, 280, 

401, 455, 494. 
La Roquevieille, 400. 
Larrard, 45 2, 459. 
La Sablonière, 149, 634. 
La Salle, M., 261, 537. 
La Serre, 222, 236, 63 1. 
Lasteyrie, 572. 
La Suze, 167, 481. 
LaTaye, xo8. 
La Tour, G., 404, 415, 468, 

572, 634. 
La Tournelle, G«, 262, 326. 
Latréaumont, 196, 35o. 
La Trémouille, 190, 352, 354. 
La Trousse, G. 
La Turmelière, 108, 429. 
Launay, 398, 470, 634, 636. 
Lauragais, 267. 
Laurière, 171, 38 1. 
Lautrec, 6, 433, 470. 
Lau2ier, 872. 
Lauzières, 462. 
Lauzun, M., 323, 397, 63 1, 

638. 
Laval, G., 6, 432. 
La Valette, 25, 246, 572. 
La Vallière, G., 68,' 129, 398, 

441. 
La Varenne, 49. 
La Vauguyon, M. 
La Vaupaiière, 445. 
Lavérand, 43o. 
La Verchère, 557. 
La Viefville, 45o. 



La Villette, 2. 

La Vieuville, M., x 86, 214, 273. 

l.a Vrillière, 5 12. 

La Woôstine, 468. 

Le Baron, 429. 

Le Blanc, 401, 607. 

Le Bret, 438. 

Le Brun, 49, 449, 622. 

Lecandre, 409. 

Léchelle, 33. 

Leclerc, 6, 35 1, 634. 

Le Cogneux, 562. 

Le Comte, 266. 

Le Dard, 483. 

Le Dauphin, 398, 430. 

Ltdée, 468, 614. 

Lee, 38. 

Lefaivre, 53. 

Lefebvre, 129, 267,455, 614. 

Le Ferron, i3, 16. 

Le Fort, 483, 616. 

Le Gall, 5 10. 

Lemarois, 432. 

Le Morhyer, 509. 

Lénoncourt, 62, 23 3, 3 18. 

Lenormand, 634. 

Léopold, 430. 

Lepic, 6x0. 

Léran, 91, 97. • 

Leré, 309. 

Le Roi, x8, 323, 614. 

Léiy, 204, 45 1. 

Lescure, 430, 432. 

Lesdiguières, 257. 

Lesparre, 582. 

Lespéroux, G. 

Lespinasse, 259. 

Lessart, 398, 504, 526. 

Lestang, 57a. 






H • 



Répertoire alphabétique. 



327, 



Lestoile, 535. 
Levasseur, 280, 482. 
Lévêque, 622. 
Lévis, M., 200y 445. 
Lezay, 636. 
Lhéritier, 108. 
L'Hôpital, M., 468. 
L'Houmeau, 41 5. ' 
Lhuillier, 401. 
Lhuys, 49. 
Liancourt, 465. 
Libremont, 162. 
Liébault, 633. 
Liégeard, 638. 
Liégeois, 416. 
Ligaiville, 482. 
Lignières, G. 
Lignon, 63. 
Ligondèz, 267, 527. 
Ligonier, 267. 
Lillebonne, 71, 388, 470. 
Linange, 314. 
Linars, 72. 
Linières, G., 62. 
Lisie, 167, 572, 573. 
ListenoiSy 43 1 . 
Livourne, G. 
Livry, 6, 233, 457. 
Lochman, 419. 



Machault, 429. 
Macquart, 6. 
Magalotti, 86. 
Magnac, 403. 
Magnières, 280. 
Magron, 5. 
Mahé, 22. 



Locmaria, i55. 
Logny, 572. 
Loménie, 323, 636. 
Longueval, 430, 5 18. 
Longueville, 402. 
Lordat, G., 368. 
Lorges, M., 325, 408, 433. 
Lorraine, 368, 43 1, 633. 
Losse, M. 

Lostanges, 53, 266, 430. 
Lostende, 266. 
Loubat, 352. 
Louvois, 267, 352. 
Luc, 418, 589. 
Lucinge, 408. 
Ludot, 417. 
Lugeac, M. 
Lumbres, 342. 
Luna, 3ii. 
Luppécourt, 352. 
Lusace, 623. 
Lusignem, 395. 
Lussan, M. 
Lûtzelbourg, G. 
Luxembourg, M. 
Luynes, 397, 401, 455. 
Lynden, 600. 
Lyons, G. 



M. 



Maillard, 49, 129, 363. 

Maillebois, M. 

Maillé, 634. 

Mailly, G., 280, 455, 482. 

Maine, 353, 572. 

Maineville, 99, 241. 

Mainville, G. 



328 



Histoire de la Cavalerie. 



Maisons, 572. 

Maisonthiers, 5o2. 

Malan, Soj, 

Malézieu, 572. 

Malves, 253. 

Malvoisin, 482, 572. 

Malzen, 60g. 

Mancini, 236, 279. 

Mandell, 410. 

Manderscheidt, 5ii. 

Manicamp, 408. 

Manoir, 68, 129, 483. 

Manou, M. 

Mans, M. 

Marbœuf, 398, 482, 556. 

Marbot, 468. 

Marchin, G., 3i, 32, 33. 

Marcieu, 246. 

Marcillac, 355, 406. 

Marcilly, 395. 

Marey, 176. 

Margarit, i35. 

Margaron, 5, 4g. 

MargrafF, 45. 

Marigny, 237. 

Marins, 79, 137. 

Majivault,-G., 479. 

Marnay, 5 00. 

Marne, 5. 

Marnézia, 636. 

Marolles, 104, 240. 

Marril, 417. 

Marsillac, io3, 341, 45o, SgS, 

Marsilly, 35. 

Marsin, G., 3i, 32, 33. 

Marteville, 418. 

Martin, 18, 107. 

Martique, 408, 449. 

Marzou, 564. 



Massanes, 278. 

Massembach, 53 1. 

Massot, 485. 

Mâthaiel, G. 

Mathis, 432. 

Matignon, 9, i8, 174, 694. 

Maubecque, 532. 

Maubourg, 468. 

Maucomble, 90. 

Maugiron, 65, 107, a59, 

452. 
Mauléon, 3o2. 
Maulévrier, M., i83. 
Maumigny, 474. 
Mauny, M., G. 
Maupeou, 35 1. 
Maupertuis, M. 
Maupetit, 43 1. 
Maure, 533. 
Maurice, 127, 1Î6. 
Mauroy, 5o5. 
Maussay, 329. 
Mazarin, 100, 11 5, 117, 121, 

i3o. 
Méda, 216. 
Mée, 68, 280. 
Meille, 79, 184. 
Meillonas, 432, 572. 
Mélac, 452. 
Melfort, 3, 63i. 
Melin, 236. 
Melun, 5, 496. 
Menou, G., 68, 280, 636. 
Mercœur, 182. 
Méré, 392. 
Merinville, G., 55, 280, 375, 

5o3. 
Merlhes, 470. 
Merlin, 53, 408, 608, 637. 



'". ■!1!!P'-^' ' rf"- 



Répertoire alphabétique. 



329 



Mervan, 366. 

Mesnil, 68, 454, 5j3, ôi-j. 

Mes pas, 37. 
' Messey, 363. 

Meslre de camp général, 1, 
5i, 68, i3i,238,455. 

Meunier, 129. 

Meuse, 524. 

Meuziau, 638. 
^ Mézières, G. 

Miche, 3i. 

Mieakguski, 637. 

Migot, 363. 

Milhaud, 397. 

Millet, 449. 
- Miossens, M. 
; Mirepoix, M., 379, 

^- Mireur,4i7- 

Mirville, G. 

Misson, 280. 
l ModÈne, 3ii. 

Moineuse, 266. 

Moisson, 18. 

Molac, 5oi. 

Molans, 636. 

Mollard, 129. 

Monaco, 3 60. 

Monard, 481. 

Moncey, 622. 
Monchy, 603. 
Monclar, 68. 
Monnet, 216. 
Monnier, 417. 
Monsieur, 373, 482, 572. 
Montagnac, 353, 409, 497. 
Monlagnier, 465. 
Montaigu, 572. 
Montât, 439. 
Montalet, 563. 



Monlarnail, 519. 
Montauban, 3, 233, 417, 454, 

5i8. 
Monta ug e r, 4 

Montbas, 5, 95, :49, 433. 
Montbéliard, 188, 48+, Coy. 
Montberon, 466, 507. 
Monlbléru, 434. 
Monlboissier, M., 607. 
Monlbrun, 64, 216, 63i. 
Montcalm, 618. 
Montc^nisy, 129. 
Montcavrel, 144. 
Montchal, G. 
Montclar, 267, 453. 
Montdéjeu, 249. 
Montdésir, 633, 
Montdevergnes, i3o. 
Monlécler, 148,481. 
Montégut, 243, 
Monteils, z8o. 
MontéUgier, 409. 
Monlendre, 225. 
Monter, 465. 
Montespan, M. 
Montesquiou, 572. 
Mont ferrât, 85; 
Montfort, M., 267, 576. 
Montgeorges, 399. 
Montglat, îi3, 357. 
Montgobert, i63. 
Montgommery, M., 399. 
Montgon, 53, 597. 
Montholon, 449. 
Monli, 92. 
Montignac, G., 6ï. 
Montigny, 35i, 465. 
Moniils, 6oi. 



y 



33o 



Histoire de la Cavalerie. 



Montjoyc, 449. 
Montmain, G., 41 5, 584. 
Montmirail, 267. 
Montmorency, G., 353, 406, 

433, 572. 
Montmouth, 428. 
Montoison, G. 
Montpensier, i33. 
Montpeyroux, 68, 5o2. 
Montpézat, 5. 
Montpipeau, G., 6. 
Montplaisir, 262, 406. 
Montpouillan, 218. 
Montréal, 637. 
Montrevel, 3, 5, 5i, 129, 355, 

5oi, 545, 586. 
Montsorreau, 326. 
Morand, 429. 
boréaux, 614. 
Moret, i65. 
Morières, 572, 
Morin, 5, 397, 572. 
Mornay, G. 



Morsan, 566. 
Mortagne, G. 
Mortany, 571. 
Mortier, 68. 
Morvan, 266. 
Mouginot, 482. 
Moulinet, 84. 
Moulineuf, 468. 
Moullard, 3i. 
Moussy, G. 
Moustaros, 146. 
Moustiers, 440. 
Mouy, G. 

Moyria, G., 5, 532. 
Mugnier, 429. 
Muller, 43. 
Murât, 216, 352. 
Muratel, 323. 
Murçay, 398, 429. 
Murnand, 482. 
Musse, 49. 
Muy, G. 



N. 



Nançay, 482. 
Nancré, 437, 474. 
Nanteuil, 14, 25. 
Nantouillet, 107. 
Nansouty, 352. 
Narbonne, 395, 534. 
Nassau, 42, i52, 410, 

616, 620, 624. 
Navailles, M., 39. 
Nédonchel, G. 
Nérestang, M. 
Nesie, G. 
Neuilly, 280, 455, 465. 



300, 



Neuville, 280. 

Nevers, M., 279. 

Nicolaî, 474, 63 1. 

Nicolas, 635. 

Niel, 636. 

Nieul, 25i. 

Nimitz, 49. 

Noailles, M., 109, 216, 406, 

466, 519, 614. 
Noë, 3, 167, 178. 
Nogent, 280, 323. 
Noinville, 63o. 
Noirlieu, 67. 



"■ '4i|!.W*|;--'-- 



■^ 



Répertoire alphabétique. 



Noirmouiiers, i58, 
Noiroi, 68, ï8o. 
Noiïet, 68. 
Nonant, 3o3. 
Nordmann, 6oS. 
Normandie, 635. 



Nort, îyo. 
Nothaft, 4.5. 
Novion, 445. 
Nubécourt, 67. 
Nugenc, 570. 



O, M. 
Oche, 296. 
Oddi, 3i3. 
Oàhm, 1 [O. 

Oftbnsiein, 3i6, 636. 
Oisy, G. 



Ollki 



Ï74- 



Ons en Bray, 49. 
Orbs, 6ïo. 

Ordener, 49, 3î5, 634. 
Oriïal, 429, 572. 
Ornano, 35i. 
Orléanais, 6z3. 



Orléans, 3, 607. 
Ormenans, 614. 
Orval, 247. 
Osny, 474. 
Ossun, G. 
Osteins, 6Ï4. 
Oswald, 108. 
Ouchy, M. 
Oudinot, 35i, 401, ( 
Oullem bourg, 323. 
Ourohes, 49, So3. 
Ovilliers, iio. 
Ojse, G. 



PaRÈï, 470. 

Palais, 575. 

Palis, 6ÎÎ. 

Palluau, l3l. ■ 

Paloiseau, t66. 

Panât, 6ï5. 

Paon, 5i3. 

Parabère, 504, 572. 

Pardaillan, i7i,4->4, 5;: 

Paris, 638. 

Parpaille, 6o3. 

Passinges, 465. 

Pâti, M. 

Paul, Ha. 



, 56o. 



Paulmy, 35i. 
Paultre, 352. 
Paiilloch, M. 

Payssac, #31, 
Péiicot, 419. 
Pelleport, 391, 454. 
Pelletier, 18. 
Pellevé, G. 
ienthièvre, 338, 4+9. 
l'érigord, 398, 408, 63j. 
Pernot, 616. 
Peri-aull, 214. 
Persan, 49, 139. 
Porthuys, 443. 






j,-.^-ç"ï.ir •^- 









332 



Histoire de la Cavalerie. 



Pestalozzi, 638. 

Petitbois, 607. 

Peyre, 266. 

Peyssonnel, 465. 

Pézeux, 58 1. 

Phélippeaux, 453, 477, 532. 

Pibrac, 237. 

Picard, 608. 

Picardie, 63 1 . 

Picquet, 429. 

Picquigny, M. 

Piémont, 408. 

Piennes, 11 5. 

Pierson, 455. 

Pignatelli, 368, 610. 

Pilois, 291. 

Pimentel, 6o5. 

Piney, M. 

Pinon, 5i9, 572. 

Pinos, lié. 

Pinot, 607. 

Pionsac, 201, 429. 

Pire, 63 1. 

Plancy, G., 5. 

Plantier, 597. 

Planzeaux, 6, 632. 

Plélo, 474. 

Plessis, M., 5i, 52, 262, 375. 

Pleurre, 572. 

Podewiltz, 208. 

Poichet, 481. 

Poitiers, 557. 

Poix, M., 519. 

Poldéak, 601. 

Polignac, 18, 453. 

Poligny, 363. 

Pollen, 611. 

PoIleretzki,.6ii. 

Poly, 364. 



Pomare, 122, 

Pompadour, 170. 

Pomponne, 35 1, 558. 

Pons, 521, 607. 

Pont, 108, 332, 409. 

Pontchartrain, G. 

Pont de Gaut, 119. 

Pontmartin, 129. 

Ponségut, 457. 

Portes-Cochères, 157. 

Potier, 468. 

Pouilly, 627. 

Poulpry, G. 

Pourrières, 549. 

Pouthier, 625. 

Poyanne, 265, 35i, 572. 

Pracomtal, 436. 

Pradel, 572. 

Praslin, M., 5i, 52, 107, 267, 

45o. 
Préchamps, 465. 
Prémont, 572. 
Presie, 525. 
Préval, 129, 397. 
Prévost, 445, 607. 
Prévôt de Paris, 307. 
Preyssac, 363, 521,632. 
Prie, 58o. 

Prince Alméric, 121. 
Prince Camille, i36, 246, 
Prince Charles, 246, 3 16. 
Prince d'Auvergne, 53 1. 
Prince d'Ecosse, G. 
Prince de Hesse, 327. 
Prince de Piémont, 408. 
Prince de Salm, 328. 
Prince de Vaudémont, 602. 
Prince Ferdinand, 317. 
Prince Maurice, 127. 




NN 



Répertoire alphabétique. 



333 



Prince Paul, 5 20. 
Prisye, 409. 
Privé, 6, i36, 397. 
Prou ville, 377. 
Provence, 494, 572. 
Prudent, 481. 
Puyg, 606. 
Pujols, 569, 572. 
Pully, 53, 108, 610. 
Pusignieu, 401, 633. 



Quadt, 410, 5o6, 542. 
Quémadeuc, 49. 
Quercy, 629. 
Quérieu, i32. 
Queunot, 43 1 . 



Pusy, 470. 
Puttange, Zqf^ 
Puy-Calvary, M. 
Puyg, 606. 
Puyguilhenli, 323. 
Puyguyon, 35 1, 430, 5oo. 
F uy marais, 272. 
Puységur, 416, 465. 
Puysieux, 418. 
Pyrénées, 632. 



a 



Quincé, 18, 177. 
Quinc y , i,. 
Quinette, 280. 
Quinson, 178. 
Quintin, 4o5, 433. 



R. 



Raab, 95, 188. 

Rabutin, 238. 

Radal, 5. 

Radot, 417. 

RafFetot, Qt 

Ragny, M., 385. 

Raigecourt, 598. 

Raincourt, 107, 572. 

Raison, 470. 

Rancher, 464. 

Randan, 433. 

Randon, 108. 

Rannes, 397, 483, 562, 591. 

Rantzau, 44, 5o. 

Rapàtel, 6. 

Rassay, 452. 

Rassent, 404. 

Rastignac, G., 481, 519. 

III. 



R 

Raugrave, 61 3. 
Rauzan, i23. 
Ravenel, 149. 
Ray, 53, 258, 457. 
Rébé, 292. 
Refïiiges, G. 
Reinhardt,6i9. 
Reizet, 482. 
Réménecourt, 607. 
Rémiancourt, 3oi. 
Rennepont, 77. 
Renneville, 166. 
Renti, G., 49, 346, 406. 
Repaire, 386. 
Résigny, 572. 
Resnel, 68, 204, 526. 
1 Retz, 1 57. 



IQ. 






-•* 



334 



Histoire de la Cavalerie. 



Pevel, 53, 3o8. 

Revigliase, 43o. 

Rheinfels, 410. 

Richardot, 326,481, 633. 

I< ichebourg, 607. 

Richelieu, M., 196,350,499. 

Richer, 6. 

Richter, 129. 

Rieux, 161,409. 

Rifflet, i36. 

Rigau, 35 1. 

Rions, 430. 

Riotor, M. 

Rioult, 18, 35 1, 445. 

Ris, 282. 

Rith, 609. 

Rivarole, 408, 427, 549. 

Rivoire, 575. 

Roannèz, 3, 117, 164. 

Robert, 432, 614. 

Robin, 77. 

Rochebonne, 107. 

Hochefort, M., G. 

Rochelidoux, 227. 

Rochepère, 3o6. 

Hochepierre, 470. 

Roches, 18, 64. 

Rochet, 632. 

Rocmont, 482. 

Rodemack, 526. 

Rogé, 572. 

Roget, 482. 

Rogle, 294. 

Hohan, 304, 395, 403, 445, 

559. 
Roi d'Angleterre, 570. 
Roland, 252. 
Rolland, 5. 
Romainville, 144,418. 



I Romanet, 519. 
Roncherolles, 99, 167. 
Roque, 294. 
Roquefort, G. 289. 
Roquelaure, G., 78, 266. 
Roquépine, 2o3, 446. 
Rorsi, 473. 
Rosambo, 49. 
Rosamel, G. 

Rosen, 43, 47, 68, 87, 368. 
Rosine, 417, 572. 
Rossi, 474. 
Rottem bourg, 47. 
Rouairoux, 483. 
Rouannette, 139. 
Rouault, G., 401, 627, 633. 
Roucy, G., 107, 108,356,494. 
Roure, 57, 367. 
Rousseau, 129, 622. 
Roussillon, 107, 146, 409. 
Rouvillois, 608, 625. 
Rouvray, 99, 5oo, 572. 
Rouvrel, 216. 
Rouvroy, 5 12. 
Roux, 107, 55o. 
Houyer, 68. 
Royal, 5, 323. 
Royal-Allemand, 410, 541. 
Royal-Anglais, 428. 
Koyal-Bourgogne, 35 1. 
Royal-carabiniers, 572. 
Royal-Champagne, 494. 
Royal-cravates, io8. 
Royal-dragons, i, 323. 
Royal-étranger, 326. 
Royal-Guyenne, 625. 
Royal-Lorraine, 401. 
Royal-Nassau, 620. 
Royal-Navarre, i36. 






^"^f- 



Répertoire alphabétique. 



335 



Royal-Normandie, 44.5. 
Royal-Picardie, 266. 
Royal-Piémont, 408. 
Royal-Pologne^ 280^ 421. 
Royal-Roussi lion, 267. 
R6ye, G., 326, 418, 532, 596. 
Royer, 468. 
Rozat, 3. 

Rozel, 107, 484, 520, 572. 
Rubécourt, 67. 
Rubempré, G. 



Ruffe, 266. 

Ruffeç,.353, 4o5, 440. 
RufFey, 355. 
Rugny, M. 
Ruin, 638. 
Rumain, 364. 
Rurange, 35 1, 628, 63 1 
Rusworms, 48. 
Ruvigny, 46, 5i, 422. 
Ryans, G. 



S. 



Saa, 604. 

Saarbrûck, 42, 152,410, 509, 

616, 620, 624. 
Sabran, G., 405. 
Sahuc, 216. 
Sahuguet, 417. 
Sailly, 517. 
Saint-Abre, 21 5. 
Saint-Aignan, 56, 233, 262, 

284, 405. 
Saint- Amand, 35 1, 397. 
Saint- Amour, 483. 
Saint-André, G., 54, 5oo, 572. 
Saint- Aoust, 426. 
Saint-Aunetz, 4. 
Saint-Blimont, 590. 
Saint-Chamans, G., 2x6, 326, 

4o5, 63i,632. 
Saint-Chamarand, 228» 
Saint-Chamond, 558. 
Saint-Christaud, 479. 
Saint-Christophe, G. 
Saint-Cierge, 286. 
Saint-Clar, 413. 
Saint-Cyr,.i8. 



Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 
Sa 



nt-Dizier, 610. 
nte-Aldégonde, 45o. 
nte-Alvère, 53, 430. 
nte-Cécile, 145. 
nte-Croix, 43 1. 
nte-Hermine, 559. 
nte-Livière, 355. 
nte-Maure, 63, 298, 326. 
nte-Mesme, 468. 
nte-Ruth, 280, 421. 
nte-Suzanne, 633. 
nt-Evremont, 265.^ 
nt-Florentin, 3.97. 
nt-Frémont, 5i5. 
nt-Gelais, 398. 
nt-Geniès, 600. 
nt-Georges, 572. 
nt-Géran, M., 199. 
nt-Germain, 119, 280, 452. 
nt-Girons, 572. 
nt-Jal, 355. 
nt-Jean, 529. 
nt-Joire, 408. 
nt-Laurent, 634. 
nt-Lieu, 95, 5oo. 



nr 



336 



Histoire de la Cavalerie. 



k 



Saint-Louis, 409. 
Saint-Loup, 187, 264. 
Saint-Luc, 96, 211. 
Saint-Mars, 397, 468. 
Saint-Mathieu, 217. 
Saint-Maurice, 52 1, 607. 
Faint-Mauris, 5o4, 635. 
Saint-Mégrin, M., 211. 
Saint-Micaud, 167. 
Saint- Paul, 262, 384. 
Saint-Phal, 499, 599. 
Saint-Pierre, G., 108,332,409. 
Saint- Pouanges, i36. 
Faint-Preuil^ 58. 
Saint-Priest, 592. 
Saint- Quentin, 18. 
Saintrailles, 167. 
Saint-Remèze, 57. 
Saint-Rémy, 23« 
i^aint-Saëns, G. 
Saint-Sandoux, 465. 
Saint-Sernin, 578, 
Saint-Simon, 17, 353, 434, 

520. 

Saint-Sulpice, 6, 280.470, 494. 
Saint-Sylvestre, 45 0. 
Saint-Thiébaut, 364. 
Saint- Valéry, 355. 
Saint-Viance, 49. 
Salhart, G. 
Saligny, M., 6, 167. 
Salines, 336. 
Salles, 167, 401. 
Salm, 328, 622. 
Saloraon, 468. 
Saluces, 418, 449. 
Sandricourt, 409. 
San-Esteban, 38a. 
Sanguin, 478, 572. 



Sanzay, 407. 

Sarlabous, 636. 

Sarrek, 432. 

Sassenage, G., 452. 

Saucourt, 2o5. 

Sault, 257. 

Saulx, G., 3, 6. 

Saumery, 267, 471, 481, 523, 

592. 
i-aussay, 71,406. 
Sauvebœuf, 11, 21 3, 43o. 
Savines, G., 498, 569. 
Saviot, 429, 482. 
:^axe, 610, 623. 
Scalfort, 474. 
Scelles, 449. 
Scey, 483, 614. 
Schack, 35, 44.. 
Scheglinski, 63 1. 
Scherpfengel, m. 
Schneit, 632. 
Scholténius, 638. 
Schomberg, 42, 335,411,419, 

458, 610. 
Schulembergy 249. 
Schutz, 45. 
Schwartz, 638. 
Sébastiani, 43 x. 
Sebbeville, G., 358, 483. 
Ségan ville, 609. 
Séguier, 307,417. 
Ségur, .G., 3, 481. 
Selles, G., 52i. 
Sennectère, 73, 474. 
Septimanie, 615,628. 
Sérent, 5. 
Sérocourt, 572. 
Séron, 430. 
Serre, 266, 409, 445. 



337 



Serres, 47. 

Servon, î6ï, 33?, 585. 
Seuil, 397. 
Sève, 5io, 5yi. 
Séverac, 49. 
Sévigné, 157. 
Seyron, i3S. 
Seyssac, 216, 4];. 
Seyssel, 418. 
Sheldon, 570. 
Skard, 636. 
Siegen, 410. 
Sillery, 66. 
SiUy, M., 3, 56o. 
Simiane, 401. 
Simoneau, 216. 
Sirot, 28, 128. 
Sistrières, 352. 
Soissona, 240. 
Soisy, 4g. 
Solages, 572, 
Soire, 267, 445. 
Sombreuil, 621, 
Sombs, 68. 
Somrayèvre, G., 371. 
Son Éminence, i3o. 



Sopransi,-43o. 

Souastre, 53o. 

Soubise, M., 405, 63o. 

Souearrière, 5o5. 

Soudé, G. 

Soulier, 672. 

Soultzbach, 394. 

Sourd, 167. 

Sourdis, 7, 36;. 

Souternon, 449, 569. 

Souvré, 3, 364. 

Soyecourt, G., 453. 

Sparre, 397. 

Spiltï, 319. 

Stainville," 3i3. 

Stanislas-Roi, 280. 

Slengel,43i, 608. 

Slreef, 34, 418. 

Stoatt, M., G, 

Stuyers, M. 

Subervie, 634. 

Suilly, 536, 

Sully, 5, io3, 326, 408, 44fi, 

528. 
Sultzmann, 622. 
Surgères, G., 430, 432, 494. 



TalhouÊt, 483. 
Tallard, 108, 494. 
Talleyrand, 405, 408, (12^ 
Talmont, 354. 
Tardieu, 18. 
Tarente, 197, 364, 5:8. 
Tarnault, 577. 
Tauzia, 398. 
Tavannes, G., 3, 6. 
Termes, 449. 



Ternes, 60. 

Terrail, 60, 429, 497. 

Terreyre, 445. 

Tessé, 108, 397, 455, 474. 

Tbévenez, 465, 614. 

Tliévenot, i36. 

Tliézan, 107. 

Thianges, 354, 47"! 481. 

Thiard, G. 

Thibouville, 429. 



- -\ — » - t-»^^ — ^^ 



338 



Histoire de la Cavalerie. 



Thiernut, 256. 
Thierry, 33 1, 408. 
Thirion, 43 1. 
Thiroux, 628. 
Thorigny, 18, 32o. 
Thuillier, 633. 
Thrumery, 401. 
Thurot, 398. 
Thury, 355. 
Tiercé, 68. 

Tilladet, 364, 397, 482. 
Tillières, G., io8. 

Tilly, 417» 429- 
Tingry, M. 
Toiras, G., 6, 46. 
Tolozan, 323. 
Tonnerre, 49, 68, 129, 

573,- 625. 
Torcy, G. 
Tornac, 564, 607. 
Tort, 147. 

Toulongeon, 398, 634. 
Toulouse, 6, 433, 449. 
Tournefort, 457. 
Tournelles, 572. 
Tournemine, G., 556. 
Tourny, 107. 



178, 



Tourotte, 5oo." 

Tourvoye, M., 466. 

Tourzel, 108. 

Toustain, 233,401, 625. 

Tôt, 169. 

Tracy, G., 41, 88, 5oo. 

Traisnel, 607. 

Trasant, 540. 

Traségnies, 452. 

Travanet, 401. 

TrefFa, 635. 

Trefski, 49. 

Treillard, 635. 

Treillis, 16. 

Tresmes, M., 178, 242. 

Trésor, 43 1 . 

Treuille, 519. 

Triaire, 632. 

Troisvilles, 376, 572. 

Tronc, 395. 

Trouble, 401. 

Trudaine, G. 

Tupalden, 46. 

Turenne, 25, 40, 49, I23, 354, 

Turfa, 363. 

Turpin, 608, 609. 



Uffin, 610. 
Urfé, G., 45 o. 
Urre, 636. 



Vaillac, 3i3, 523. 
Vair, 80, 243. 
Valavoire, 100, 368. 



u. 



Usinghen, 616. 

Usseau. M. 

Uzès, M., 236, 45o, 5o3. 



V. 



Valbelle, 409. 
Valcourt, 572. 
Valençay, 3, 568. 



Répertoire alphabétique. 



339 



Valence, 417, 572. 
Vatenlinois, 108, 3t6. 
Vaigrand, 53l. 
Vallerie, JgS, 470, 6Î4. 6Î6. 
Vallière. 62i,63i. 

Valory, 468. 
Valsemé, G. 
Vandeul, 398,487. 
Vandceuvre, 5oo. 

Varennes, 77. 

Vassan, 49. 

Vassé. 398. 43o. 457. 465, 

549. 
Vatimont, 67, 93, 
Vaubecourt, 45. 
Vaubrun, 1, 280, 433. 
Vatidémont. 431, 446, 602. 
Vaudra/, 4o5, 446. 
Vaudreinont, 5ï4. 
Vaudreuil, 43 o, 468. 
Vaujour, 167. 
Vaussieux, 61 g. 
Veizier, 43o. 
Vence, 474. 
Vendôme, :68. 338. 
Ventadour, 33?. 
Vény, 406. 
Vérac, 323.406, 468. 
Verceil, 583. 
Verdelin, 4t2. 
Verderonne, G. 
Verdet, 397. 
Verdières, 63i. 
Verger, 18. 
Vernassal, 326. 
Verneuil, M., 474. 571. 
Verreaui, 398. 



Verrue, ttq, 56i. 
Verseilles, 571. 
Verieillae, G. 
Verthamont, 588. 
Vertilly, G., 3o5, 
Vial, 607. 
Vialannes, 3x3. 
Vibraye, 398, 453,465. 
Vichy, 572. 

Vida me d'Amiens, 140,465. 
Vidame du Mans, M. 
Vienne, 18, i36, 363, 392, 

433, 454. 
Vieux-Maisons. 173. 
Vigier, 573. 
Vignau, 5:, 390, 5î4. 
Vignoles, Sog. 
Villacerf, 409. 



Villar 



m, G. 



Villars, 39, 1-9, 35», 395. 
Ville, 23o, 455. 
Villefon. 363. 
Villegagnon, 58o. 
Villemeur, M. 
Villeneuve, 75,45 [. 
Villepion, 489. 
Villepreux, 440. 
Villequier, M.. 53, 180, 415, 

484, 494- 
Villeroy, M., 216. 
Villiera, G., 107, 342, 5o5, 

Villoutreys, 320. 
Vincent, 429. 607. 
Vinot, 609. 
Vins, M., 422. 
Vintimille, 266. 
Viomesnil, 633. 
Viray, 233, 625. 



340 



Histoire de la Cavalerie. 



Virieu, G. 
Virville, G. 
Visé, 3. 

Vitiy, M., 468. 58o. 
Vivans, 368, 479. 
Vivien, G., 470. 
Vivier, 297, 363. 
Vivonne, 18, 108. 



Waites, 635. 
Waldeck, 519. 
Walin,452. 
Wardner, 266, 494. 
Wargemont, 635. 
Wartigny, 43o, 546. 
Wathier, 363. 
Watronville, 41. 
Watteville, 3, 43o, 548. 
Weilnau, 610, 620. 



Xainlrailles, 167. 
Yolet, 409.^ 
York, G. 



Vogué, 352, 355, 430. 

Volontaires, 610, 611, 61 3, 
620, 627, 628, 629, 63o, 
631,632,633,634, 635. 

Voluire, 398. 

Von Berg, 5o. 

Vosges, 633. 

Vrigny, 6, 398. 



w. 



Wignacourt, 267, 397. 
Wiltz, 280, 418. 
Wittgenstdin, 112. 
Wittinghof, 35. 
Wolff, 408. 
Wumberg, 5o, io5. 
Wunsworth, 48. 
Wûrmser, 635. 
Wurtemberg, 47. 



X, Y, Z. 



Yvendorf, 5. 
Zeller, 634. 
Zillard, 39. 



FIN DU TROISIEME ET DERNIER VOLUM 



^^JP^il^ .- 



TABLE 



DU TROISIEME VOLUME. 



DEUXIEME PARTIE. 

Chapitre V. Régiments de dragons (suite) i 

Penthièvre i 

Lorraine 8 

Ângouléme i3 

Noailles 23 

Schomberg 2q 

Chapitre VI. Régiments de chasseurs 37 

Alsace 49 

Évêchés 5g 

Flandre 68 

Franche-Comté 74 

Hainaut 82 

Languedoc 89 

Picardie 96 

Guyenne io3 

Lorraine 109 

Bretagne 1 1 5 



I . • 

I 

342 - Table. 

Chapitre VI. Normandie 130 

Champagne.. 124 

Chapitre VII. Chronologie des corps de troupes à 

cJieval 128 

Répertoire alphabétique 309 



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Andbrsbii 

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BiART (Lucien) 

B0ISS0NNAS(M"*«B.). 
liRACHKT (A.).,.,... 

Bréhat (de) 

Carlbn (Emilie) . ... 

Cher VILLE (de) 

Clément (Ch.) 

Durand (Hip.) 

ëbckmann-Ghatrun . 



Foucoo 

Franklin (J.) . 
Grimard 

HlPPBAD (M"«) , 

Hugo (Victor). 

ImiBRMAN 

La VALLÉE (Th.). 
Lesouvé (E.).. 



lockrot (m"*) . 

Macadlat 

Malot (Hector), 
IUcÉ(Jeaa)«*.. 



Joarnal et correspondance 

Nouveaux Contes suédois 

Les Fondateurs de Tastronomic 

Aventures d'un jeune naturaliste 

Une Famille pendant la Guerre 1870-71. 
Grammaire historique (préface de Littré) 

(Couronné par TAcadémie française) 

Aventures d'un petit Parisien 

Un Brillant Mariage 

Histoire d'un trop bon chien 

Michel-Ange, Raphaël, etc 

Les Grands Prosateurs 

Les Grands Poôtes : 

Le Fou Yegof ou l'Invasion 

Madame Thérèse 

Histoire d'un paysan (complète) 

Histoire du travail > 

Vie des animaux (3 fr. 50 le vol.) 

Histoire d'une goutte de sève 

Cours d'économie domestique 

Les Enfants 

La Blonde Lisbeth 

Histoire de la Turquie 

Les Pères et les Enfants au xix* siècle 

(Enfance et Adolescence). 

Les Pères et les Enfsmts au xix* siècle 

(La Jeunesse) 

Conférences parisiennes 

Contes à mes nièces 

Histoire et Critique 

Romain Kalbris. . . 

Histoire d'une bouchée de pain 



V. 
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V. 
V. 
T. 

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V. 

V. 

V. 

V, 

V. 

V. 

V. 

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ÉDUCATION EL' KECRfiTÂTION. 



MACii (Jean) Les Serviteurs de restomac 

— Contes '^u petit château 

— Arithmétique du grana-papa 

VIaort (commandant) Géographie physique 

ÛuLLER (Eugène) .... La Jeunesse des hommes célèbres 

Ordinaire Dictionnaire de mythologie 

— Rhétorique nouvelle. • 

PAPE-(URPAimBR(M"*) Le Secret des grains de sable 

Ratisbonnb ( Louis ) . Comédie enfantine (oovragb courornb) . • 

Rbclds (Elisée) Histoire d*un ruisseau 

Rbnard , . . Le Fond de la mer -, 

RoDLiN (F.) Histoire naturelle 

RoKAN (Ch. ) Petites Ignonmcta de la conversation. . . • 

— La Bonté • 

Avous. Conseils à une mère rar Téducation littér. 

— Principes de litténitim 

SmoNiif Histoire de la terre 

P«-J.Staiil et DB WATLLT.Scènes de la vie des enfants en Amérique : 

— Les VacaBces de Riquet et Madeleine... 

— Mary Bell, William et Lafaine 

8tÀbl (P.-J.) Morale familière (oovragb cousoimi). . . 

Stahl et Mdllbr. ... Le Nouveau Robinson suisse. • 

ÎBiBRs Histoire de Law • 

Vbrnb (Jules) .».. . Aventures du CAPiTAmB Hattbras : 

— — Les Anglais au pôle Nord., 

'— — Le Désert de glace 

Lb8 Enfants do gafitainb Grakt : 
-* L'Amérique du Sad 

— — L'Australie.» ...• .•••••• 

— LH)céan Pacifique 

— Autour de la lune. 

Cinq Semaines en ballon 

— De la Terre à la Lune 

— HIstoiredes gfands voyages et des grands 

voyageurs • 

r- Vingt mille Lieues sous les mers 

— Voyage au centre de la terre 

^ Une Ville flottante 

WoBAN (do)t Voyages et Aventures • 

toRCHBR iT MaigoliJ Lbs Tempêtes^ 

-^ Histoire de la navigation 

le Monde «Hift-iiiirin.. .••••.•.. 






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