Skip to main content

Full text of "Histoire du Tribunal révolutionnaire de Paris : avec le journal de ses actes"

See other formats


Google 


This  is  a  digital  copy  of  a  book  thaï  was  prcscrvod  for  générations  on  library  shelves  before  it  was  carefully  scanned  by  Google  as  part  of  a  project 

to  make  the  world's  bocks  discoverablc  online. 

It  has  survived  long  enough  for  the  copyright  to  expire  and  the  book  to  enter  the  public  domain.  A  public  domain  book  is  one  that  was  never  subject 

to  copyright  or  whose  légal  copyright  term  has  expired.  Whether  a  book  is  in  the  public  domain  may  vary  country  to  country.  Public  domain  books 

are  our  gateways  to  the  past,  representing  a  wealth  of  history,  culture  and  knowledge  that's  often  difficult  to  discover. 

Marks,  notations  and  other  maiginalia  présent  in  the  original  volume  will  appear  in  this  file  -  a  reminder  of  this  book's  long  journcy  from  the 

publisher  to  a  library  and  finally  to  you. 

Usage  guidelines 

Google  is  proud  to  partner  with  libraries  to  digitize  public  domain  materials  and  make  them  widely  accessible.  Public  domain  books  belong  to  the 
public  and  we  are  merely  their  custodians.  Nevertheless,  this  work  is  expensive,  so  in  order  to  keep  providing  this  resource,  we  hâve  taken  steps  to 
prcvcnt  abuse  by  commercial  parties,  including  placing  lechnical  restrictions  on  automated  querying. 
We  also  ask  that  you: 

+  Make  non-commercial  use  of  the  files  We  designed  Google  Book  Search  for  use  by  individuals,  and  we  request  that  you  use  thèse  files  for 
Personal,  non-commercial  purposes. 

+  Refrain  fivm  automated  querying  Do  nol  send  automated  queries  of  any  sort  to  Google's  System:  If  you  are  conducting  research  on  machine 
translation,  optical  character  récognition  or  other  areas  where  access  to  a  laige  amount  of  text  is  helpful,  please  contact  us.  We  encourage  the 
use  of  public  domain  materials  for  thèse  purposes  and  may  be  able  to  help. 

+  Maintain  attributionTht  GoogX'S  "watermark"  you  see  on  each  file  is essential  for  informingpcoplcabout  this  project  and  helping  them  find 
additional  materials  through  Google  Book  Search.  Please  do  not  remove  it. 

+  Keep  it  légal  Whatever  your  use,  remember  that  you  are  lesponsible  for  ensuring  that  what  you  are  doing  is  légal.  Do  not  assume  that  just 
because  we  believe  a  book  is  in  the  public  domain  for  users  in  the  United  States,  that  the  work  is  also  in  the  public  domain  for  users  in  other 
countiies.  Whether  a  book  is  still  in  copyright  varies  from  country  to  country,  and  we  can'l  offer  guidance  on  whether  any  spécifie  use  of 
any  spécifie  book  is  allowed.  Please  do  not  assume  that  a  book's  appearance  in  Google  Book  Search  means  it  can  be  used  in  any  manner 
anywhere  in  the  world.  Copyright  infringement  liabili^  can  be  quite  severe. 

About  Google  Book  Search 

Google's  mission  is  to  organize  the  world's  information  and  to  make  it  universally  accessible  and  useful.   Google  Book  Search  helps  rcaders 
discover  the  world's  books  while  helping  authors  and  publishers  reach  new  audiences.  You  can  search  through  the  full  icxi  of  ihis  book  on  the  web 

at|http: //books.  google  .com/l 


Google 


A  propos  de  ce  livre 

Ceci  est  une  copie  numérique  d'un  ouvrage  conservé  depuis  des  générations  dans  les  rayonnages  d'une  bibliothèque  avant  d'être  numérisé  avec 

précaution  par  Google  dans  le  cadre  d'un  projet  visant  à  permettre  aux  internautes  de  découvrir  l'ensemble  du  patrimoine  littéraire  mondial  en 

ligne. 

Ce  livre  étant  relativement  ancien,  il  n'est  plus  protégé  par  la  loi  sur  les  droits  d'auteur  et  appartient  à  présent  au  domaine  public.  L'expression 

"appartenir  au  domaine  public"  signifie  que  le  livre  en  question  n'a  jamais  été  soumis  aux  droits  d'auteur  ou  que  ses  droits  légaux  sont  arrivés  à 

expiration.  Les  conditions  requises  pour  qu'un  livre  tombe  dans  le  domaine  public  peuvent  varier  d'un  pays  à  l'autre.  Les  livres  libres  de  droit  sont 

autant  de  liens  avec  le  passé.  Ils  sont  les  témoins  de  la  richesse  de  notre  histoire,  de  notre  patrimoine  culturel  et  de  la  connaissance  humaine  et  sont 

trop  souvent  difficilement  accessibles  au  public. 

Les  notes  de  bas  de  page  et  autres  annotations  en  maige  du  texte  présentes  dans  le  volume  original  sont  reprises  dans  ce  fichier,  comme  un  souvenir 

du  long  chemin  parcouru  par  l'ouvrage  depuis  la  maison  d'édition  en  passant  par  la  bibliothèque  pour  finalement  se  retrouver  entre  vos  mains. 

Consignes  d'utilisation 

Google  est  fier  de  travailler  en  partenariat  avec  des  bibliothèques  à  la  numérisation  des  ouvrages  apparienani  au  domaine  public  et  de  les  rendre 
ainsi  accessibles  à  tous.  Ces  livres  sont  en  effet  la  propriété  de  tous  et  de  toutes  et  nous  sommes  tout  simplement  les  gardiens  de  ce  patrimoine. 
Il  s'agit  toutefois  d'un  projet  coûteux.  Par  conséquent  et  en  vue  de  poursuivre  la  diffusion  de  ces  ressources  inépuisables,  nous  avons  pris  les 
dispositions  nécessaires  afin  de  prévenir  les  éventuels  abus  auxquels  pourraient  se  livrer  des  sites  marchands  tiers,  notamment  en  instaurant  des 
contraintes  techniques  relatives  aux  requêtes  automatisées. 
Nous  vous  demandons  également  de: 

+  Ne  pas  utiliser  les  fichiers  à  des  fins  commerciales  Nous  avons  conçu  le  programme  Google  Recherche  de  Livres  à  l'usage  des  particuliers. 
Nous  vous  demandons  donc  d'utiliser  uniquement  ces  fichiers  à  des  fins  personnelles.  Ils  ne  sauraient  en  effet  être  employés  dans  un 
quelconque  but  commercial. 

+  Ne  pas  procéder  à  des  requêtes  automatisées  N'envoyez  aucune  requête  automatisée  quelle  qu'elle  soit  au  système  Google.  Si  vous  effectuez 
des  recherches  concernant  les  logiciels  de  traduction,  la  reconnaissance  optique  de  caractères  ou  tout  autre  domaine  nécessitant  de  disposer 
d'importantes  quantités  de  texte,  n'hésitez  pas  à  nous  contacter  Nous  encourageons  pour  la  réalisation  de  ce  type  de  travaux  l'utilisation  des 
ouvrages  et  documents  appartenant  au  domaine  public  et  serions  heureux  de  vous  être  utile. 

+  Ne  pas  supprimer  l'attribution  Le  filigrane  Google  contenu  dans  chaque  fichier  est  indispensable  pour  informer  les  internautes  de  notre  projet 
et  leur  permettre  d'accéder  à  davantage  de  documents  par  l'intermédiaire  du  Programme  Google  Recherche  de  Livres.  Ne  le  supprimez  en 
aucun  cas. 

+  Rester  dans  la  légalité  Quelle  que  soit  l'utilisation  que  vous  comptez  faire  des  fichiers,  n'oubliez  pas  qu'il  est  de  votre  responsabilité  de 
veiller  à  respecter  la  loi.  Si  un  ouvrage  appartient  au  domaine  public  américain,  n'en  déduisez  pas  pour  autant  qu'il  en  va  de  même  dans 
les  autres  pays.  La  durée  légale  des  droits  d'auteur  d'un  livre  varie  d'un  pays  à  l'autre.  Nous  ne  sommes  donc  pas  en  mesure  de  répertorier 
les  ouvrages  dont  l'utilisation  est  autorisée  et  ceux  dont  elle  ne  l'est  pas.  Ne  croyez  pas  que  le  simple  fait  d'afficher  un  livre  sur  Google 
Recherche  de  Livres  signifie  que  celui-ci  peut  être  utilisé  de  quelque  façon  que  ce  soit  dans  le  monde  entier.  La  condamnation  à  laquelle  vous 
vous  exposeriez  en  cas  de  violation  des  droits  d'auteur  peut  être  sévère. 

A  propos  du  service  Google  Recherche  de  Livres 

En  favorisant  la  recherche  et  l'accès  à  un  nombre  croissant  de  livres  disponibles  dans  de  nombreuses  langues,  dont  le  français,  Google  souhaite 
contribuer  à  promouvoir  la  diversité  culturelle  grâce  à  Google  Recherche  de  Livres.  En  effet,  le  Programme  Google  Recherche  de  Livres  permet 
aux  internautes  de  découvrir  le  patrimoine  littéraire  mondial,  tout  en  aidant  les  auteurs  et  les  éditeurs  à  élargir  leur  public.  Vous  pouvez  effectuer 
des  recherches  en  ligne  dans  le  texte  intégral  de  cet  ouvrage  à  l'adressefhttp:  //book  s  .google .  coïrïl 


VV2.\ 


HISTOIRE 

DU 

TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE 

DE   PARIS 


HISTOIRE 


DU 


TBIfiONÂL  BËVOLUTIONNÂIBE 


DE  PARIS 


949.  —  PARIS,   IMPRIMERIE  Â.  LÀHURE 
9,  rue  de  Fleurus,  9 


HISTOIRE 

DO 

TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE 

DE  PARIS 

AVEC   LE   JOURNAL    DE    SES    ACTES 
PAR  H.  WALLON 

Hm/bn  d(  llutilut 


TOME  SlIlSlIE 


PARIS 

LIBRAIRIE  HACHETTE  ET  C" 

79,  MOLETAiD  sum-cmMAi»,   79 


if        LIBRARY        S 

J  OF    TME 

j  LELAND  STANFORD  ;UNiOR 

1^      UNIVER6ITY. 


i¥m 


/{(pifOT^ 


LE 


TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE 


DE  PARIS 


CHAPITRE  LVI 

l'HÉLIMINAIRES    DU    PROCÈS    DE    CAUUIER 


I 

Carritrà  la  GonTCiilion  depuis  son  retour.  Prcmicrcs  accusations  contre  lui  à  la 

Convention.  Gris  contre  lui  nu  tribunal. 


Carrier,  au  relour  de  Nantes,  avait  j)u  encore,  après 
ses  sinistres  exploits,  reprendre  son  siège  dans  la  Con- 
vention sans  y  paraître  trop  déplacé.  C'était  le  temps  où 
la  question  du  Père  Duchcsne  et  des  enragés  était  loin 
d'être  encore  résolue.  D'ailleurs,  si  Nantes  avait  eu  ses 
noyades,  Lyon  avait  eu  ses  mitraillades,  et  le  grand  mi- 
trailleur de  Lyon,  Collot  d'Herbois,  siégeait  au  comité 
de  salut  public,  dans  l'alliance  intime  encore  de  Robes- 
pierre. Il  s'était  donc  trouvé  dans  ce  groupe  de  repré- 
sentants en  mission  qui  avaient  chacun  un  assez  gros 
dossier  à  leur  charge,  qui  commencèrent  à  s'inquiéter 
quand  Robespierre  eut  frappé,  d'une  port  Hébert,  de 

TKIB.  BÉVÛL.   T]  t 


2        CÎIAP.  LYL  —  PRÉLIMINAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

l'autre  Danton,  et  qui,  à  la  suite  de  Collot  d'Herbois, 
entrèrent  dans  la  ligue  dont  le  résultat  fut  le  9  ther- 
midor. Il  était  donc  des  vainqueurs  du  9  thermidor; 
qu*avait-il  à  redouter  désormais? 

Néanmoins,  dès  avant  le  procès  du  comité  de  Nantes, 
le  nom  de  Carrier  avait  déjà  été  prononcé  à  la  Conven- 
tion avec  les  imputations  les  plus  graves.  Le  8  vendé- 
miaire an  III,  un  député  dont  le  nom  n'est  pas  au  Mo- 
niteurj  montant  à  la  tribune,  dit  : 

On  n'a  conservé  dans  la  Vendée  que  les  généraux  qui  y  ont 
commis  le  plus  de  scélératesses,  ceux  qui  jouissaient  de 
femmes  après  qu'elles  étaient  mortes,  ceux  qui  les  en- 
voyaient à  la  mort  après  en  avoir  joui,  ceux  qui  faisaient 
fusiller  quand  on  venait  leur  demander  justice.  Il  est  temps 
de  dire  la  vérité.  La  guerre  de  la  Vendée  n'a  été  rallumée 
que  par  les  horreurs  qu'on  a  commises  dans  ce  pays... 

11  est  bon  que  vous  sachiez,  citoyens,  qu'un  représentant 
du  peuple,  après  avoir  promis  une  amnistie  aux  habitants  de 
ce  pays  s'ils  déposaient  leurs  armes,  les  a  fait  fusiller  lors- 
qu'ils ont  été  désarmés  (on  frémit  (V horreur).  C'est  Carrier. 
On  lui  amena  une  femme  qui  peut-être  était  coupable,  je  n'en 
sais  rien  :  elle  fut  fusillée.  Cette  femme  avait  deux  enfants, 
l'un  âgé  de  trois  ans,  l'autre  de  vingt  mois.  Lorsqu'elle  fut 
morte,  on  examina  ce  qu'on  ferait  de  ses  enfants.  «  Si  on  les 
laisse  vivre,  dit-on,  ils  se  souviendront  du  traitement  qu'a 
éprouvé  leur  mère,  ce  seront  des  serpents  que  la  République 
nourrira  dans  son  sein.  Qu'ils  périssent...  »  (V indignation 
augmente.) 

Carrier  était  là.  Il  s'empressa  de  relever  cette  imputa- 
tion : 

Je  n'ignore  pas,  dit-il,  les  calomnies  que  de  vils  pamphlé- 
taires ufit  répandues  sur  mon  compte,  et  je  m'apprête  à  y  ré- 


CARRIER  A  LA  CONVENTION  DEPUIS  SON  RETOUR,  3 

pondre  par  un  mémoire  que  je  vais  livrer  à  l'impression  ^  et 
qui  contient  le  compte  exact  de  ma  conduite  et  des  arrclcs 
que  j'ai  pris  avec  plus  de  vingt  de  mes  collègues,  qui  tous 
ont  été  témoins  de  mes  actions  dans  la  Vendée... 

On  parle  d'une  femme  qui  est  venue  chez  moi  et  que  j'ai 
fait  périr.  Si  le  fait  est  prouvé,  je  porte  ma  tête  sur  l'écha- 
faud. 

Une  voix.  On  en  prouvera  bien  d'autres. 

Mais  lui  se  rejeta  sur  l'état  de  la  Vendée,  réduite  à 
rimpuissance  lorsqu'il  était  à  Nantes,  et  depuis  son  dé- 
part rcdcvenuc  redoutable  :  ce  qui  donna  lieu  à  Merlin  de 
Thionvillc,àLequinio,  à  Carnot,  de  montrer  par  quelles 
atrocités  et  par  quelles  perfidies  Tinsurroction  s'était 
ranimée  en  Vendée,  et  amena  pour  cette  fois  le  décret 
d'arrestation  contre  le  général  Tureau  et  deux  autres*. 

Plusieurs  députés  avaient  été  compromis  dans  cette 
discussion ,  et  l'on  pouvait  prévoir  qu'il  y  aurait  des 
mesures  à  prendre  pour  concilier  l'inviolabilité  de  la 
représentation  nationale  avec  les  droits  de  la  vindicte 
publique.  L'affaire  des  membres  du  comité  de  Nantes  al- 
lait rendre  la  chose  plus  pressante,  lorsque  de  nouvelles 
révélations  firent  demander  que  le  tribunal  révolution- 
naire commençât  sans  délai  leur  procès.  André  Dumont 

1.  C'est  le  mémoire  qui  parut  en  efrct  peu  de  jours  après  sous  ce  titre  : 
napporl  de  Carrier,  représentant  du  peup'i^  sur  les  différentes  missions  qui 
fui  ont  été  déléguées  (Tcndémiaire  an  UI).  11  y  joignit  pour  supplément  en  bru- 
maire la  défense  qu'il  eut  à  présenter  alors  devant  la  Convention  nationale* 
Pbclippcs-Tronjolly  ne  négligea  pas  cette  occasion  de  diriger,  par  forme  de  réfu- 
tation, une  nouvelle  attaque  contre  lui  :  Noyades  et  fusillades,  réponse  au 
rapport  de  Carrier  (Bibl.  nat  ,  Lb  ♦*,  n*  1570);  cf.  les  Noyades,  par  Méhée  fils 
(iîfid.,n*  i360)  ;  Tableau  effrayant  des  crimns  et  forfaits  commis  par  Carrier, 
pièces  originales  contre  lui  {ibid.,  n»  1421);  la  Vie  et  les  crimes  de  Carrier  ^ 
par  Graccbus  Babeuf;  les  Parties  honteuses  de  Robespierre  restées  aux  Jaco- 
(fins,  par  Lamberti  (contre  Carrier,  après  l'adresse  de  la  ville  de  Nantes  à  la  Con- 
vention, 9  brumaire  an  UI). 

%  Séance  du  8  vendémiaire  an  III  (29  septembre  1794).  Moniteur  des  11  et 
12  (2  et  3  octobrc.1794). 


4       CH.  P.  LVI.  —  PRÉLIMmAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

fit  décréter  en  même  temps  que  le  tribunal  y  compren- 
drait tous  ceux  qui  s'y  trouveraient  impliqués  (et  il 
faisait  allusion  à  Carrier),  sauf  à  l'accusateur  public  à 
instruire  le  comité  de  sûreté  générale  des  progrès  de 
l'instruction,  afin  qu'il  pût  soumettre  à  la  Convention 
les  mesures  réclamées  par  la  justice.  Des  informations 
transmises  au  comité  ne  lui  laissaient  aucun  doute  qu'il 
n'eût  bientôt  à  remplir  ce  devoir,  et  pour  mieux  s'en 
acquitter,  il  se  fit  adjoindre,  par  un  autre  décret  du  29 
(20  octobre  1794),  les  deux  comités  de  salut  public  et  de 
législation  \ 

Il  était  urgent  que  les  trois  comités  arrêtassent  leur 
plan  :  car  le  moment  allait  se  présenter  de  l'appliquer. 

La  situation  n'était  plus  tolérable  au  tribunal.  Le 
6  brumaire  (27  octobre),  à  la  suite  de  la  déposition  du 
témoin  Laurent,  Real,  défenseur  officieux  du  plus  grand 
nombre  des  accusés,  invita  le  président  à  solliciter  de  la 
Convention  une  prompte  décision  sur  la  requête  de 
Goullin,  déclarant  la  défense  impossible^  si  Carrier 
n'était  appelé  et  entendu  contradictoirement  avec  ses 
clients;  et  tout  le  peuple  d'applaudir  et  de  réclamer 
Carrier  à  grands  cris.  Le  président,  loi^ue  le  calme  fut 
rétabli  : 

Je  répète  au  peuple  qui  m'entend,  que,  par  décret  de  la 
Convention,  le  tribunal  est  investi  du  droit  de  poursuivre  et 
faire  juger  les  complices  et  continuateurs  de  Robespierre,  et 
qu'il  lui  est  enjoint  de  rendre  compte,  jour  par  jour,  de 
cette  instruction.  Le  tribunal,  continue  le  président,  con- 
vaincu de  l'importance  de  ses  devoirs,  s'en  acquitte  exacte- 
ment. Journellement  il  communique  aux  autorités  constituées 
le  résultat  des  débats  de  chaque  séance;  le  réquisitoire  de 

i.  séance  du  29  vend,  du  UI.  Moniteur  du  3  hrumaiic  (24  octobre  1704). 


DÉCRET  DU  8  BRUMAIRE  AN  lU  (29  OCTOBRE  1794).  5 

Goullin  a  été  remis  aux  trois  comités  réunis  qui  doivent  faire 
leur  rapport  incessamment  à  la  Convention  qui  peut  seule 
prononcer  sur  la  demande  des  accusés  ^ 

Ce  même  jour,  en  effet,  Merlin  de  Douai  vint,  au  nom 
des  trois  comités,  lire  son  rapport. 


H 

Décret  «lu  8  brumaire  an  III  [29  oclobre  1704)  sur  le  mode  de  procéder  contre 
les  représentants.  RedouLlemcut  des  cris  contre  Carrier  au  tribunal. 


Ces  démonstrations  du  public  au  tribunal  ne  pouvaient 
pas  manquer  d'avoir  leur  influence  sur  les  resolutions 
de  la  Convention.  Le  projet  des  comités. avait,  il  est  vrai, 
un  caractère  général.  Il  s'agissait  de  donner  sécurité  aux 
représentants  incriminés,  sans  entraver  le  cours  de  la 
justice.  Après  une  discussion  qui  dura  deux  jours,  on 
vota  un  décret  (8  brumaire,  29  octobre  1794)  dont  voici 
la  substance  : 


1.  Bulletin,  0'  partie,  p.  297.  Le  procès-Terbal  d'audience,  ordinairement  si 
Booimatre,  ne  laisse  pas  que  de  relater  cet  incident  à  sa  date.  On  a  de  plus  une 
lettre  de  l'accusateur  public  Le  Blois  nu  comité,  datée  de  ce  jour,  qui  prouve  tout 
à  la  fois  et  que  le  tribunal,  comme  le  disait  le  président,  informait  journelle- 
ment les  pouvoirs  publics  de  la  marche  du  procès,  et  que  le  Bulletin  en  repro- 
duit asses  fidèlement  les  péripéties.  En  voici  les  parties  principales  : 

6  brumaire  :  «  Les  débats  offrent  toujours  Carrier  comme  le  premier  et  le  prin- 
cipal auteur  de  io\i*  ce  qui  s'est  passé  à  Nantes;  tous  les  témoins  l'accusent  et 
on  n*impute  aux  membres  du  comité  révolutionnaire  aucun  fait  qui  ne  soit  aus- 
sitôt rejeté  sur  Carrier,  qu'on  désigne  comme  un  homme  ivre  de  sang  et 
inspirant  la  terreur  à  tous  les  habitants  de  Nantes,  même  aux  plus  patriotes,  u 

l\  l'apporte  deux  dépositions  et  il  ajoute  : 

c  A  ces  deux  différentes  déclarations,  lei  spectateurs  ont  murmuré  et  à  la 
séance  de  ce  matin,  sur  l'interpcllatiou  des  accusés  et  de  leurs  défenseurs  tle 
douner  acte  de  ces  déclarations  et  de  l'envoyer  sur-le-champ  à  la  Convention,  on 
a,  pendimt  plus  d'un  quart  d'heure,  demandé  à  grands  cris  Carrier.  Le  tribunal  n*a 
obtenu  silence  qu'après  avoir  u  le  décret  qui  ordonne  d'informer  le  comité  de 
sArcté  générale  des  résultats  des  dc!)nts  rt  avoir  attesté  que  le  compte  de  cha- 
que séance  était  exactement  rendu. 


6        CHAP.  LVI.  —  PRÉLIMINAIRES  DU^  PROCÈS  DE  CARRIER. 

Toute  dénonciation  contre  un  représentant  du  peuple  sera 
portée  aux  trois  comités  réunis  de  salut  public,  de  sûreté 
générale  et  de  législation  ; 

Sur  la  déclaration  sommaire  des  comités  qu'il  y  a  lieu  à 
suivre,  une  commission  de  vingt  et  un  membres  de  la  Con- 
vention sera  nommée  par  tirage  au  sort  pour  faire  un  rapport 
sur  lesfaitscomprisdans  la  dénonciation  et  admis  à  Texamen. 

Avant  de  présenter  son  rapport,  la  commission  entendra  le 
prévenu. 

Quand  le  rapport  tendra  au  décret  d'accusation,  la  Conven- 
tion nationale  décidera  s'il  y  a  lieu  à  l'arrestation  provisoire. 

Le  rapport  et  les  pièces  seront  imprimés  et  distribués,  et 
la  discussion  ne  pourra  s'ouvrir  que  trois  jours  après  la  dis- 
tribution. 

Le  prévenu  pourra  de  son  coté  faire  imprimer  et  distri- 
buer telles  pièces  et  mémoires  qu'il  jugera  utiles. 

Il  sera  présent  à  la  discussion  et  y  sera  entendu. 

Si  la  Convention,  procédant  par  appel  nominal,  décrète  qu'il 
y  a  lieu  à  accusation,  la  commission  présentera  le  lendemain 
l'acte  d'accusation  qui  contiendra  les  faits  articulés  et  préci- 
sés sur  lesquels  le  prévenu  aura  été  entendu. 

Le  tribunal  ne  pourra  informer  et  juger  que  sur  les  faits 
compris  dans  l'acte  d'accusation  ^ 

Les  hommes  qui  dans  la  Convention  avaient  eu  le  plus 
de  part  à  la  Terreur,  les  Albitte,  les  Léonard  Bourdon, 
les  Duhem,  étaient  moins  touchés  des  garanties  offertes 
aux  représentants  par  ces  dispositions  que  de  la  me- 
nace de  jugement  contenue  au  fond  du  décret.  Mais 
leurs  efforts  n'empêchèrent  point  qu'on  ne  le  votât,  et  le 
jour  même  on  en  fit  application  à  Carrier  :  une  com- 
mission de  vingt  et  un  membres  fut  nommée  pour  exa- 
miner les  plaintes  portées  contre  lui'. 

i.  Séance  du  8  linimairp.  Moniteur  du  il  (!*'  novembre  179i]. 

2.  8  brumaire   (25   octobre  1794),  sénnce  du  ?oir,  ihid.  Une  adresse  de  la 


LVRRIER  RÉCLAMÉ  AU  TRIBUNAL.  7 

Avec  les  formalités  prescrites  par  le  décret,  plus  d'un 
jour  devait  s*écouler  avant  que  la  commission  pût  être 
en  mesure  de  faire  son  rapport,  et  les  accusés  ne  man- 
quaient point,  à  chaque  nouvelle  interpellation  du  pré- 
sident, de  recourir  à  leur  moyen  de  défense. 

Il  faut,  s'écriait  Bachelier,  lo  jour  même  où  le  décret  fut 
rendu,  il  faut  que  Carrier  lui-même  vienne  satisfaire  à  cette 
interpellation,  et  à  mille  autres  qu'il  a  provoquées.  Ou  nous 
sommes  des  agents  de  Carrier,  ou  nous  avons  agi  de  notre  propre 
mouvement.  Ou  s'est  borné  jusqu'à  présent  aux  faits  qui  pa- 
roisscnt  à  notre  charge  dans  l'instruction  présente,  sans 
examiner  aux  ordres  de  qui  nous  avons  obéi.  Si  nous  sommes 
les  agents  de  Carrier,  il  faut  que  Carrier  paroisse. 

Et  le  peuple,  exaspéré,  prenait  parti  pour  ces  misé- 
rables, qui  devenaient  presque  innocents  lorsque  Carrier 
demeurait  impuni.  11  applaudissait  leurs  paroles,  il 
criait  :  Carrier!  Carrier \f 

Un  jour,  ce  fut  une  vérilable  émeute.  Chaux  s'éuiut 
écrié,  à  la  fin  d'une  séance  (14  brumaire,  4  novembre)  : 
«  Avons-nous  donc  nommé  un  représentant  pous  assas- 
siner le  peuple?  —  Non,  non  »,  s'est  écrié  l'auditoire; 
et  pendant  longtemps,  il  fit  rctenlir  les  cris  :  Cariierl 
Carrier!  «Il  serait  difficile,  dit  le  Bulletin,  de  retracer 
le  tumulte  de  celle  scène  et  toute  l'agitation  des  specta- 
teurs. \a\s  juges  reprirent  leur  place,  et  la  fermenlalion 
se  continuant,  le  président  se  couvrit  pour  rappeler  le 


ville  (le  Nanlcs,  qui  résumait  toutes  les  accusations  contre  Carrier,  l'ut  rédigée 
le  0  brumaire  an  lU,  et  envoyée  à  la  Convention  qui  en  orilonnn  l'impression 
et  le  renvoi  à  la  commission  des  Vingt  et  un  le  29  brumaire  (Moniteur  du 
1"  frimaire,  21  novembre  1794). 

1.  Bulletin^  p.  311.  La  déposition,  qui  donna  lieu  i  l'incident,  so  rapporte, 
d'apivs  le  procè^t-vcrbal  d'audience,  à  la  séance  du  8  (20  octobre)  ;  cf.  ihid.t 
p.  319  (séance  du  10). 


8        CHÂP.  LYI.  -  PRÉLIMINAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

peuple  au  respect  du  tribunal.  Puis,  le  calme  sVUant 
rétabli  : 

Le  trouble  et  ragitation  de  Tauditoire,  dit  le  président,  me 
font  craindre  qu'il  ne  se  soit  glissé  quelques  mauvais  citoyens 
dans  l'Assemblée,  et  que  leur  but  ne  soit  d'occasionner  quel- 
ques mouvements  séditieux. 

Le  tribunal  est  pénétré  de  ses  devoirs,  il  a  toujours  rempli 
le  but  de  son  institution,  il  le  remplira  toujours  et  Ton  peut 
se  reposer  sur  sa  justice  * . 

Mais  celte  altenle  devait  avoir  un  terme,  si  l'on  ne 
voulait  que  remotion  n'éclatât  plus  violemment. 


III 

Rapport  de  la  coinmission  des  Vinf;l  et  un  contre  Carrier.  Défense  de  Cirrior 
devant  la  Convention.  Discours  de  Romnie,  le  rapporteur,  de  Merlin  (de  Douai). 
Décret  d'arrestation  contre  Camer. 


Le  21  brumaire  (H  novembre  1794),  Rommc  vint  à 
la  tribune  faire  son  rapport  au  nom  de  la  commission 
des  Vingt  et  un. 

11  exposa  la  marche  que  la  commission  avait  suivie. 

La  commission  s'était  attachée  à  observer  strictement 
les  règles  que  lui  traçait  le  décret  du  8  brumaire.  Elle 
avait  reçu,  le  10,  communication  des  pièces  relatives  à 
Carrier,  envoi  suivi  de  quatre  aulres,  faits  successive- 
ment par  les  soins  des  trois  comités  réunis.  Elle  en  avait 
donné  copie  à  Carrier,  elle  l'avait  entendu  lui-même 
aussi  souvent  qu'il  Tavait  voulu*.  Le  rapporteur  faisait 

i.  tiulletih,  p.  339. 

2.  Ces  comparutions  de  Carrier  devant  la  commission  donnèrent  lieu  à  un 
incident  qui  émut  vivement  la  Convention  et  dont  Homme  parla  ainsi  dans  la 
séance  du  12  brumaire  (2  novembre  1794)  : 

Gairier  se  rendait  à  la  commission  des  Vingt  et  un  ;  il  s'est  aperçu  qu'il  était 


RAPPORT  DE  L\  COMMISSION  DES  VINGT  ET  UN  CONTRE  CARRIER.    9 

ensuite  l'analyse  de  ces  pièces,  qui  contenaient  les  prin- 
cipaux griefs  mis  à  la  charge  de  Carrier  :  ses  impréca- 
tions contre  les  habitants  de  Nantes,  ses  déclamations 
contre  les  riches,  contre  les  marchands,  qu'il  menaçait 
de  faire  décimer  et  fusiller;  ses  violences  contre  le  co- 
mité révolutionnaire  lui-même,  qui  lui  paraissait  tiède; 
sa  lettre  au  général  Haxo,  où  il  annonçait  l'intention 
d'exterminer  les  habitants  de  la  Vendée;  la  formation  de 
la  compagnie  de  Marat,  qui,  à  raison  de  10  1.  par  jour 
pour  chacun  de  ses  membres,  avait  mission  de  surveiller 
et  se  donnait  le  droit  d'arrêter  et  de  piller  les  suspects; 
les  satellites  particuliers  du  proconsul,  qui  avaient  bien 
plus  de  libertés  encore  ;  les  80  (90)  prêtres  qui,  aux 
termes  de  la  loi,  devaient  être  déportés,  et  qu'il  ût  noyer 
sans  plus  de  formes  ;  les  noyades  érigées  dès  lors  en  moyen 
de  vider  les  prisons  ;  les  mariages  républicains,  corol- 
laires infâmes  des  noyades,  les  orgies  sur  les  bateaux 
qui  servaient  à  ces  exécutions,  et  tous  les  excès  d'un  des- 
pote qui  ne  connaît  aucun  frein  à  ses  passions,  à  ses 
caprices. 

suiri.  Pour  s'en  assurer,  il  s'est  arrélA  dans  un  passage  ;  il  a  yu  que  rhomme 
qui  le  suivait  s'arn^lait  aussi  :  alors  il  a  menacé  cet  espion  qni  se  trouva  Hre  un 
inspecteur  de  police.  Cet  liomnie  cria  aussitôt  :  «  Force  à  la  loi.  »  Un  gendarme 
sortit  a  ce  cri  et  voulut  arrt^lcr  Carrier;  celui-ei  montra  s:i  carte  de  représentant 
du  peuple  :  le  gendarme  le  respecta  comme  il  le  devait.  Cepcndaut  l'inspecteur 
de  police  continuait  de  crier  qu'on  arrêtât  Carrier.  Un  vétéran,  oflicicr  du 
poste,  le  prit  au  collet  et  l'entraîna  &  la  commission  des  Vingt  et  un,  quoique 
Carrier  lui  monirât  sa  carte,  qu'il  méconnut.  Notre  collègue  nous  a  rapporté 
que  le  gendarme  lui  avait  dit  qu'il  l'accompagnerait  jusqu'à  la  commission  pour 
le  protéger.  (Àpplaudiggetnenti.)  Les  informations  qu'on  a  prises  ont  prouvé 
que  cet  inspecteur  de  police,  qui  prétendait  avoir  des  ordres,  n'en  avait  n^elle- 
nicnt  pas.  s  (Moniteur  du  14  brumaire  an  H(,  4  novembre  1793.)  —  A  cette 
occasion,  Duhem  se  plaignit  vivement  de  ce  que  le  tribunal  révolutionnaire  avait 
fait  aflicher  l'acte  d'accusation  du  comité  de  Nantes  dans  Paris,  a  pour  prévenir 
l'opinion  publique  et  capter  le  suffrage  des  jurés  ».  —  Un  de  ses  collègues, 
nommé  Cigogne,  dit  qu'il  ne  s'étonnait  pas  de  le  voir  attaquer  le  nouveau  tribu- 
nal révolutionnaire,  lui  qui  avait  été  l'apologiste  du  tribunal  du  22  prairial.  — 
La  querelle  aurait  pu  s'envenimer  ;  la  Convention  passa  a  l'ordre  du  jour.  (/6tef.) 


10      CHAP.  LVI.  —  PRÉLIMINAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

<c  La  lecture  de  ces  pièces,  dit  le  compte  rendu  du 
Moniteur^  est  fréquemment  interrompue  par  des  frémis- 
sements d'horreur  et  d'indignation.  » 

Le  rapporteur  finissait  en  exprimant  l'opinion  de  la 
commission  :  <c  qu'il  y  avait  lieu  à  accusation  contre 
le  représentant  du  peuple  Carrier». 

Plusieurs  voix  réclamaient  déjà  l'arrestation  de  Car- 
rier, quand  il  demanda  à  être  entendu,  et  ce  n'était  plus 
le  temps  où  Ton  se  croyait  permis  de  procéder  contre  un 
représentant  du  peuple  sans  Tenteudre. 

Il  lut  à  la  tribune  un  mémoire  jusliQcatif  où  il  com- 
mença par  déplorer  la  fatalité  des  événements,  fatalité 
qui,  pour  les  fonctionnaires  publics,  rend  la  roche  Tar- 
péienne  voisine  du  Capilole.  Il  y  a  six  mois,  «  sa  tête 
était  couverte  de  lauriers»  ;  aujourd'hui,  «il  est  accusé: 
serait-ce  parce  qu'il  a  éteint  les  torches  du  fanatisme 
qui  embrasaient  plusieurs  départements?  »  etc. 

Il  s'élevait  ensuite  contre  le  tribunal  révolutionnaire, 
«  présidé,  disait-il,  par  un  homme  qui  appartient  à  la 
Vendée,  puisque  Dobsent  est  né  dans  le  département  des 
Deux-Sèvres,  et  composé  de  royalistes,  de  fédéralistes  et 
de  contre-révolutionnaires,  de  brigands  et  de  chouans 
dont  la  horde  vient  ensuite  peupler  les  tribunes  de  la 
Convention  pour  influencer  ses  délibérations»,  ajoutant 
que  «  ce  procès  est  celui  de  Charette  contre  les  vain- 
queurs de  la  Vendée  » . 

Après  cela,  il  évoquait  les  souvenirs  des  principaux 
faits  de  la  guerre  de  Vendée,  affirmant  que  tous  les 
brigands  amenés  à  Nantes  et  mis  à  mort  avaient  été  pris 
les  armes  à  la  main.  Le  comité  de  Nantes  existait  avant 
son  arrivée;  l'accusé  lui  laissait  par  prétention  la  res- 
ponsabilité des  noyades.  Pour  lui,  il  n'avait  fait  qu'exécu- 


DÉFENSE  DE  CARRIER  A  LA  CONVENTION.  il 

ter  les  décrets  de  la  Convention  qui  mettait  hors  la  loi 
tous  les  ennemis  du  peuple.  Depuis  longtemps  on  ne 
faisait  plus  de  prisonniers  lorsqu'il  arriva  à  Tarmée  de 
rOuest.  On  obéissait  à  la  proclamation  de  la  Convention 
nationale  répandue  à  profusion  dans  cette  armée  :  c  II 
faut  que  les  brigands  de  la  Vendée  soient  exterminés 
avant  le  mois  d'octobre  ^  » 

Mais  il  n'attaquait  point  la  Convention.  Il  prétendait  la 
justifier,  au  contraire,  en  faisant  le  tableau  des  horreurs 
commises  par  les  rebelles.  Et  se  cherchant  des  auxi- 
liaires parmi  tant  de  membres  de  l'Assemblée,  complices 
de  ce  système  d'extermination  par  la  part  qu'ils  y  avaient 
prise  ou  par  l'adhésion  qu'ils  y  avaient  donnée,  il  mon- 
trait où  l'on  irait,  si  une  fois  on  donnait  raison  à  ces 
récriminations  :  «  On  ne  manquerait  pas  d'accuser  tous 
les  représentanis  du  peuple  qui  ont  été  en  mission  dans 
la  Vendée,  à  Lyon,  à  Marseille,  à  Toulon,  de  faire  le  pro- 
cès à  la  Révolution  française,  de  condamner  les  héroïnes 
des  5  et  6  octobre,  les  vainqueurs  de  la  Bastille,  les  hé- 
ros du  10  août,  les  soutiens  du  31  mai,  et  les  journées 
dos  2  et  5  seplembre»;  —  car  ces  journées  sanglantes 
couronnaient  toujours  l'œuvre  de  la  Révolution,  comme 
l'entendaient  les  jacobins. 

Il  terminait  en  déclarant  que  la  patrie  était  en  danger 
et  la  Convention  en  péril  ;  a  qu'il  avait  fait  le  sacrifice 
de  sa  vie,  mais  qu'il  ne  ferait  jamais  celui  de  sou  hon- 
neur >. 

Plusieurs  membres  prirent  alors  la  parole  et  le  rap- 
porteur aussi,  non  pour  soutenir  son  rapport,  mais  pour 
en  affaiblir  la  portée,  en  attaquant  tout  à  la  fois  et  la  loi 

1.  Voyez  aux  Appendices  n*  I  quelques  cchanlillons  de  la  correspondance  de 
Carrier  avec  le  coinih'  de  salut  public. 


iS      CUAP.  LYi.  ~  PRÉLIMIMAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

en  vertu  de  laquelle  il  procédait  et  le  tribunal  qui  avait 
fourni  les  matériaux  à  la  procédure  : 

La  loi  que  vous  avez  faite,  dit-il,  serait  évidemment  un 
poignard  mis  entre  les  mains  d'un  tribunal  ou  d'une  commis- 
sion contre  la  représentation  ;  car  elle  est  remplie  d'imperfec- 
tions et  d'omissions.  Il  est  essentiel  que  celui  qui  accuse  un 
représentant  du  peuple  ne  reste  pas  dans  l'ombre.  (Applau- 
dissements.)  Il  faut  que  les  représentants  du  peuple  aient 
les  moyens  d'étoufTer  la  calomnie  qui  s'attache  à  leurs  pas. 

J'ai  vu  parmi  les  faits  qui  nous  étaient  cités  des  choses 
absolument  contradictoires,  évidemment  calomnieuses.  Je  ne 
dis  pas  qu'ils  le  soient  tous,  mais  il  a  été  impossible  à  la  com- 
mission de  vériGer  les  faits,  de  distinguer  dans  la  moralité 
des  dénonciateurs  ce  que  valent  les  dénonciations.  [Applan- 
dissements.  —  Mm^mm^es.) 

La  plus  grande  partie  des  faits  sont  fondés  sur  des  décla- 
rations ou  sur  des  dépositions  qui  ont  été  provoquées  ou 
mendiées,  et  vous  serez  surpris  lorsque  vous  saurez  que  la 
déclaration  d'hommes  qui  ont  été  traduits  au  tribunal  révolu- 
tionnaire pour  les  actes  de  férocité  qu'ils  ont  commis  fait  foi 
contre  Carrier.  Où  est  l'esprit  public  qui  met  en  balance 
l'homme  justement  soupçonné,  l'homme  qui  est  traduit  de- 
vant la  justice,  avec  celui  qui  est  investi  du  caractère  de 
représentant  du  peuple?  Où  est  la  justice  nationale  qui  per- 
met à  un  tribunal  de  recueillir  des  déclarations  sans  y  être 
autorisé  ?  (Quelques  applaudissements  d^une  partie  de  la 
salle.  —  Murmures  dans  Vautre.  —  Mime  mouvement 
daîis  les  tribunes.) 

Baudim  :  Le  fait  est  faux;  le  rapporteur  a  vu  les  pièces 
quand  il  Ta  voulu.  (Vifs  applaudissements,) 

PiERiiET  :  Homme,  tu  te  conduis  lâchement. 

Plusieurs  membres  de  la  commission  se  précipitent  à  la 
tHhune;  il  se  fait  un  grand  tumulte;  le  président  se  cou- 
vre; le  calme  renaît  peu  à  peu. 

Merlin  (de  Douai)  rétablit  la  vérité  des  principes  et 


DÉBATS  SDR  LA  MISE  EN  ACCUSATION  DE  CARRIER.         15 

défendit  contre  le  rapporteur  la  loi  et  la  procédure;  et 
Romme  lui-même  dutrevenir  sur  ses  allégations  par  des 
explications  qui  en  étaient  une  rétractation  véritable  : 

Il  m'était  impossible  de  disposer  seul  des  pièces  pour  faire 
mon  travail,  j*en  ai  demandé  des  copies.  J'étais,  il  est  vrai, 
sûr  de  leurfidélité^  puisque  je  les  ai  collationnées  moi-même. 

Il  avait  donc  vu  les  originaux!  ^ 

Avant  ce  débat  on  avait  demandé  Tarrcstation  de  Car- 
rier. Le  président  reprit  la  proposition  et,  après  l'avoir 
mise  aux  voix,  il  proclama  le  décret  d'arrestation  au 
milieu  des  cris  de  Vive  la  République.  Mais  Carrier  sou- 
tint, malgré  les  dénégations  de  toutes  les  parties  de  la 
salle,  qu'après  l'avoir  entendu  la  Convention  avait  passé  à 
Tordre  du  jour  sur  son  arrestation.  Il  demanda  que  si 
elle  voulait  changer  d'avis  elle  décidât  qu'il  serait  pri- 
sonnier dans  sa  demeure,  et  l'Assemblée,  revenant  sur 
son  vote  véritable,  non  pour  l'aggraver  mais  pour  l'a- 
doucir, décréta,  selon  sa  demande,  qu'il  serait  en  arres- 
tation chez  lui  sous  la  garde  de  quatre  gendarmes,  les 
mettant  même  aux  frais  de  la  nation. 


IV 

DcIkiIs  sur  I»  mise  eu  accusaliuii  (te  (larricr  (1*^^"  cl  "2  iriiii.iire  nii  Ul).  Le  3 
Tidrri.rsc  dit  malade.  Il  repanùl  sur  la  uienacc  de  prouoncer  sans  lui.  Carac- 
tère des  débats.  Disooars  de  Carrier.  Appel  nominal.  Carrier  mis  en  accusa- 
sation  dans  la  nuil  du  5  au  4  frininire. 


La  loi  du  8  brumaire  établissait  un  délai  de  trois 
jours  entre  la  distribution  des  pièces  et  la  discussion  pu- 
blique. On  voulait  désormais  que  l'accusé  eût  le  moyen 
de  se  défendre,  et  quand  deux  jours  après  Carrier  se 


U      GHAP.  LVI.  —  PRÉUMINÂIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRtËK. 

plaignit  de  la  gène  que  les  gendarmes  apportaient  par 
leur  présence  aux  communications  qui  lui  pouvaient  élre 
utiles,  la  Convention  Tautorisa  à  prendre  un  secrétaire 
et  à  recevoir  ses  amis'.  I^es  trois  jours  s'écoulèrent  sans 
qu'on  parût  remarquer  Texpiration  du  délai  légal.  Ce- 
pendant le  terme  ne  pouvait  en  être  reculé  indéfiniment: 
raffairc  de  Carrier  était  liée  à  celle  des  membres  du  co- 
mité de  Nantes.  Les  débats  se  continuaient  sur  eux,  et  ne 
pouvaient  s'éterniser.  Aussi  lorsque  le  28  brumaire  Car- 
rier écrivit  à  la  Convention  pour  lui  demander,  avec  la 
communication  de  diverses  pièces,  un  délai  nouveau  d'une 
décade  pour  aviser  à  sa  défense,  T Assemblée  accorda  le 
premier  point  et  passa  à  Tordre  du  jour  sur  le  second  *. 
C'était  le  mettre  en  demeure  de  se  présenter  devant  elle 
sans  plus  de  retard. 

C'est  le  l*'  frimaire  (21  novembre  i  7  J4)  qu'il  reparut 
devant  la  Convention. 

Quoique  frappé  d'un  décret  d'arrestation,  il  n'était 
pas  encore  accusé.  Il  gardait  tous  ses  droits  de  représen- 
tant du  peuple,  et,  comme  la  première  fois,  ce  fut,  non 
pas  à  la  barre,  mais  à  la  tribune  qu'il  lui  fut  donné  de  par- 
ler. Tout  en  réclamant  le  silence  (et  le  président  rappela 
que  c'était  le  devoir  strict  de  l'Assemblée  et  des  tribunes), 
il  s'excusa  de  n'avoir  pas  eu  le  temps  de  préparer  un 
discours,  et  annonça  qu'il  se  bornerait  à  de  simples  ob- 
servations sur  les  pièces  qui  étaient  à  sa  charge  :  c'est 
de  la  sorte  qu'il  procéda  pendant  deux  jours,  lisant  la 
pièce  et  la  faisant  suivre  de  sa  justification.  Un  débat 
s'éleva  à  l'occasion  de  ces  deux  ordres  vraiment  mons- 


1.  Séance  da  23  brumaire  (13  novembre),  Monileur  du  24  (14  novembre 
1794). 

2.  Moniteur  du  30  (20  novembre  1794). 


RÉPONSE  DE  CARRIER  AU  DÉCRET  D'ACCUSATION.  15 

Irucux  OÙ  Carrier  adresse  au  président  du  tribunal  révo- 
lutionnaire, le  27  frimaire,  vingt-quatre  Vendéens  dont 
deux  de  treize  et  deux  de  quatorze  ans,  et  le  29,  vingt- 
sept  autres  parmi  lesquels  quatre  sœurs,  dont  une  de 
dix-sept  ans,  avec  ordre  de  les  exécuter  sans  jugement. 
Il  ciie  des  cas  où  il  a  envoyé  les  enfants  des  Vendéens 
aux  hôpitaux,  un  arrêté  de  Bourbottc  qui  ne  soustrait  à 
la  peine  de  mort  que  les  brigands  de  moins  de  seize  ans, 
tandis  que  Tureau  et  lui  en  fixaient  le  terme  à  dix-huit; 
la  proclamation  de  la  Convention  du  17  octobre  pour  en 
finir  avant  la  fin  du  mois  avec  la  Vendée;  —  cl  Clauzel, 
lui  opposant  l'article  2  du  décret  qui  porte  que  les  bri- 
gands, pris  les  armes  à  la  main,  seront  mis  à  mort  dans 
les  vingt-quatre  heures,  mais  après  que  le  fait  aura  été 
constaté  par  une  commission  militaire  établie  ad  hoc^ 
Carrier  s'écria  : 

Kh  bien,  mon  ordre,  en  le  supposant  de  moi,  est  adressa  au 
président  du  tribunal  révolutionnaire  de  Nantes;  c^élait  à  lui 
de  faire  la  reconnaissance.  [Quelques  murmures,)  Un  mo- 
ment, citoyens,  un  moment,  écoutez,  je  vous  prie.  Que  porte 
Tarrêlé?  de  les  faire  exécuter... 

Quelques  voix  :  Sans  jugement!... 

Cahrier.  Mais  au  moins,  citoyens,  au  moins  faut-il  que  je 
voie  ces  arrêtés  ! 

Et  il  revint  à  deux  et  à  trois  fois  sur  ce  point,  récla- 
mant les  originaux'  :  la  Convention  faisant  droit  à  sa 


1.  Séance  du  2  frimaire,  Moniteur  du  4  et  du  5  (24  et  25  nov.  1794),  t.  XXHf, 
p.  572  et  575  de  la  réimpression  :  «t  li  faudra  toujours  bien  qu'on  me  repré- 
sente les  minutes  ;  car  la  Convention  ni  moi  ne  pouvons  savoir  si  j'ai  eflective- 
ment  signé  ces  arrêtes;  je  ne  me  le  rappelle  pas,  et  j'ai  cependant  bonne 
mémoire.  Quand  les  individus  sont  hors  la  loi,  il  ne  faut  pas  de  jugement,  il  ne 
faut  qu'une  reconnaissance  ;  vous  en  avez  eu  la  preuve  le  9  thermidor.  Peut-on 
savoir  d'ailleurs  si,  dans  les  listes  qu'on  présente,  on  n'a  pas  intercalé  après 
coup  des  noms  de  femmes  et  d*enfanl8?  > 


16      GHAP.  LVI.  —  PRÉLIMINAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

demande  expédia  un  courrier  extraordinaire  en  Brcla- 
gne  pour  les  faire  apporter. 

Le  troisième  jour,  tandis  qu'à  l'ouverture  de  la  séance 
on  discutait  sur  les  formes  à  garder  dans  la  suite  dn  dé- 
bat et  sur  la  nécessité  de  l'abréger,  la  Convention  n'étant 
pas  un  jury  de  jugement,  —  nécessité,  combattue  par 
plusieurs  au  nom  des  intérêts  de  la  défense,  —  Carrier 
lit  dire  qu'il  était  malade.  Cette  annonce  fit  bondir  Le- 
gendre  qui  présidait  : 

Je  demande,  dit-il,  à  prouver  que  l'on  veut  sauver  Carrier. 

£t  passant  du  fauteuil  à  la  tribune  : 

Je  n'accuse  personne,  dit-il,  mais  je  déclare  qu'il  est  dé- 
montré pour  moi  que  ceux  qui  ont  voulu  faire  aux  Jacobins 
un  rempart  de  leurs  corps  à  Carrier  sont  encore  ici  pour  le 
sauver.  (Vifs  applaudissements.)  La  discussion  qu'on  a  éle- 
vée hier,  est  partie  du  haut  de  ce  côté.  (En  montrant  r ex- 
trémité gauche.  —  On  applaudit.)  On  a  demandé  des 
preuves  matérielles,  eh  bien!  si  vous  en  voulez,  faites  refluer 
la  Loire  à  Paris  [applaxidissements]^  faites  amener  les  ba- 
teaux à  soupape,  faites  venir  les  cadavres  des  malheureuses 
victimes  qu'on  a  sacriGées  ;  ils  sont  en  assez  grand  nombre 
pour  cacher  les  vivants.  (Nouveaux  applaudissements.)  Le 
peuple  a  les  yeux  ouverts,  et  personne  ne  le  trompera  sur 
celte  affaire.  (Les  applaudissements  redoublent.) 

Tous  ceux  des  membres  de  cette  assemblée  qui  ne  sont 
mus  que  par  des  principes  de  justice  ont  cédé  à  tout  hier,  aiin 
qu'on  ne  pût  lui  faire  aucun  reproche;  mais  il  ne  faut  pas 
que  la  Convention  se  laisse  mener.  (Non,  non  !  s'écrient  tous 
les  membres  en  se  levant.  —  On  applaudit  vivement.)  S'il 
n'y  avait  que  la  justice  qui  réclamât  ici,  je  n'aurais  point  pris 
la  parole,  parce  que  je  respecterai  toujours  ce  sentiment 
d'humanité,  ce  penchant  qu'ont  tous  les  hommes  de  bien  à 
croire  les  autres  aussi  probes  qu'eux,  et  dont  les  plus  grands 


INTERVENTIO.N  DE  LEGËNDRE,  PRÉSIDENT.  17 

scélérats  abusent.  {Applaudissements.)  Mais  je  ne  souffrirai 
jamais  qu'on  trompe  la  Convention  et  le  peuple  :  je  n^aurai 
jamais  d*ami  que  parmi  les  amis  de  mon  pays,  et  je  dénonce- 
rai tous  ceux  qui  prétendraient  à  devenir  des  meneurs,  fus- 
sent-ils mes  frères,  mes  parents.  (Vifs  applaudissements.) 
La  prétendue  maladie  de  Carrier  ne  peut  pas  empêcher  de  le 
juger  :  jetez  les  yeux  sur  le  calendrier  ;  comptez  le  nombre 
de  jours  qu'il  a  demeuré  à  Nantes,  et  vous  aurez  compté  le 
nombre  de  ses  crimes.  (Les  applaudissements  redoublent.) 
Je  demande  qu'il  soit  sommé  de  se  rendre  dana  le  sein  de  la 
CiOnvention,  et  que  s*il  n'y  vient  pas  on  procède  à  l'appel  no- 
minal. (Nouveaux  applaudissements.) 

Après  cela,  on  aurait  dû  s'allendre  qu'il  descendit  h 
son  banc;  il  remonta  au  fauteuil  et  les  débats  ne  tar- 
dèrent point  à  se  rouvrir.  Carrier  averti  fit  savoir  qu'il 
allait  reparaître  ;  il  arriva  en  effet  presque  aussitôt  et 
reprit  l'analyse  et  la  réfutation  des  pièces  alléguées  con- 
tre lui  :  mais<  l'Assemblée  échauffée  se  mêle  de  plus  en 
plus  à  la  discussion.  Sur  les  noyades,  quand  il  prétend 
qu'il  n'en  a  rien  su,  qu'a  Laval  d'ailleurs,  à  Angers,  à 
Saumur,  à  Châteaugonlier,  à  Châleaudun,  à  Paimbœuf, 
on  a  fait  les  mêmes  choses,  et  que  sans  doute  les  repré- 
sentants qui  étaient  dans  ces  quartiers  n'en  ont  rien  su 
non  plus,  les  démentis  lui  arrivent  de  toutes  parts  : 
«  Quand  cela  serait,  cela  ne  te  justifierait  pas  »,  lui  cric 
Thuriot.  Prieur  (de  la  Marne)  dit  qu'instruit  que  Carrier 
voulait  prendre  des  mesures  extraordinaires  à  l'égard 
des  prisonniers  après  la  bataille  de  Savenay,  il  lui  re- 
commanda d'attendre  la  commission  militaire  ;  Laigne- 
lot,  que  quand,  passant  à  Nantes  pour  aller  à  Brest,  il 
vil  Carrier,  celui-ci  lui  dit  :  «t  Tu  es  plus  heureux  que 
moi,  tu  as  un  plus  grand  bassin  et  des  bâtiments  à  ton 
service  »  ;  Dumont  (du  Calvados)  que  sous  le  règne  de 

TRlt.    RBVOL.    VI  ^ 


18      GHâP.  LYl.  —  PRÉLIMINAIRES  DU  PROCÈS  DE  CARRIER. 

Robespierre  la  proposition  ayant  été  faite  à  rAssemblée 
de  déporter  tous  les  prisonniers  alors  détenus.  Carrier 
dit  :  «c  Oui,  déportés  à  ma  manière  ».  —  «  Je  Tai  en- 
tendu »,  dit-il. 

Aux  accusations  relatives  aux  noyades  se  joignaient 
celles  qui  regardaient  les  orgies  :  orgies  suivant  les 
noyades,  orgies  suivies  de  noyades,  car  on  accusait  Carrier 
d'avoir  fuit  jeter  à  l'eau  les  femmes  qui  sortaient  de  ses 
bras:  ce  dont- il  se  défend  avec  indignation,  invoquant  le 
témoignage  de  ses  collègues  ;  mais  nul  ne  répondit  à  son 
appel.  Désormais  on  l'écoutait  sans  plus  se  mêler  à  la 
discussion. 

Â])rès  ce  pénible  débat  qui  demeurait  si  accablant 
pour  lui,  —  car  les  explications  qu'il  a  présentées  sont 
bien  pâles  auprès  des  griefs  dont  il  a  donné  lecture,  —  il 
obtint  encore  la  parole  pour  lire  un  discours  où  il  résu- 
mait sa  défense  :  opposant  le  démenti  aux  affirmations, 
récusant  les  témoignages  comme  d'ennemis,  rejetant 
même  les  pièces  dûment  collationnées  et  réclamant  tou* 
jours  les  originaux.  Puis,  revenant  sur  plusieurs  obser- 
vations qu'il  avait  jetées  déjà  dans  le  cours  du  débat  : 

La  Convention,  dit-il,  fait  son  procès  à  elle-même.  (Nou- 
veaux mouvements  d'horreur,)  Ce  procès  est  celui  du  roya- 
lisme contre  le  patriotisme,  du  fanatisme  contre  la  philoso- 
phie. 

Il  se  compare  à  Calas.  Pour  sauver  la  patrie,  Cicéron 
fit  périr  dans  les  prisons  tous  les  complices  de  Catilina  ; 
Horace  tua  sa  sœur  qui  pleurait  Curiace  immolé.  Rome 
a-t-elle  fait  périr  Horace  ou  Cicéron?  Lui  aussi  a  sauvé 
la  patrie  en  exterminant  les  Vendéens;  il  a  vengé  les 
patriotes  :  car  il  n'y  a  pas  une  famille  patriote  qui  n'eût 


REPRISE  DES  DÉBÂTS  A  LA  CONVENTION.        li» 

h  pleui^r  quelqu'un  de  ses  membres,  victime  de  celte 
guerre  : 

Les  massacres  de  Machecoulet  de  Saumur  étaient  récents... 
Environné  de  ces  orages,  comment  Thumanité,  morte  dans 
ces  crises  terribles,  eût-elle  pu  faire  entendre  sa  voix?  La 
froide  raison  pouvait-elle  corapasser  exactement  ses  mesures? 
Ceux  qui  s'élèvent  contre  moi,  qu'eussent-ils  fait  à  ma  place? 
Ëtait-il  au  pouvoir  de  l'homme  d'arrêter  le  torrent  de  la  révo- 
lution? fut*il  au  pouvoir  de  la  Convention  même  de  prévenir 
les  excès  commis  à  Lyon,  à  Marseille,  à  Toulon,  dans  l'Avey- 
ron,  dans  la  Lozère?  Pressé  par  les  tempêtes  politiques,  j'ai 
néanmoins  terminé  une  guerre  terrible  dont  les  pieds  de  géant 
menaçaient  de  fouler  la  France  entière.  J'avais  juré,  la  main 
tendue  sur  l'autel  de  la  patrie,  de  sauver  mon  pays  ;  j'ai  tenu 
mon  serment.  J'ai  conservé  Nantes  à  la  République.  J'envi- 
sage le  brasier  de  Scsevola,  la  ciguë  de  Socrate,  la  mort  de 
Cicéron,  Tépée  de  Caton,  l'échafaud  de  Sidney;  j'endurerai 
leurs  tourments,  si  le  salut  du  peuple  l'exige.  Je  n'ai  vécu  que 
pour  ma  patrie,  je  saurai  mourir  pour  elle.     . 

Go  discours  fini,  on  réclama  l'appel  nominal  sur  les 
conclusions  du  rapport.Carrierdemandaày  être  présent. 
Le  vote  pouvait  être  motivé  :  il  voulait  être  en  mesure 
de  répondre  à  des  assertions  inexactes.  Mais  c'eût  été 
reprendre  le  débat  sur  chaque  vote  :  à  l'unanimité  la 
Convention  décida  quMl  serait  ramené  à  domicile. 

L^appel  se  fil  immédiatement  à  commencer  par  le 
département  de  la  Meurthe,et  plusieurs,  comme  on  avait 
pu  s'y  attendre,  ajoutèrent  à  leur  vote  l'expression  de 
leurs  sentiments.  Plusieurs  auraient  absous  Carrier  sur 
les  faits  les  plus  monstrueux  : 

Ce  ne  sont  point  les  noyades,  les  fusillades,  ni  même  'les 
soupapes  prétendues  de  l'invention  de  Carrier  qui  fixent  mon 
opinion,. dit  Couturier  (de  la  Moselle),  parce  que  ce  mode  de 


n      CHAP.  LVl.  --  PRÉLIMIN.UHES  DU.  PROCÈS  DE  CARRIËU. 

destruction  des  ennemis  et  brigands  contre  la  République  ne 
peut  être  jugé  criminel  que  par  son  intention  bonne  ou  mau- 
vaise.... 

Ce  qui  le  décide,  c'est  rarrêlé  par  lequel  Carrier  avait 
défendu  aux  autorités  de  reconnaître  Tréhouard,  autre 
député  investi  comme  lui  des  pleins  pouvoirs  de  la  Con- 
vention, mais  qui  en  voulait  user  pour  arrêter  Lebatteux, 
un  des  agents  les  plus  odieux  du  dictateur  de  Nantes 
dans  le  Morbihan  ;  et  c'est  un  grief  qui  revient  plusieurs 
fois  encore  dans  les  votes  motivés  *  ! 

Duhem  lui-même  dit  ou/,  et  il  en  prit  occasion  pour 
dénoncer  d'autre  part  «  une  faction  fondée  sur  un 
infâme  système  de  calomnies  et  de  crimes,  faction  sou- 
doyée par  l'étranger,  faction  dictatoriale  de  l'opinion 
publique  »,  et  pour  accuser  Tallien  et  Fréron  à  qui  il 
ne  pardonnait  pas  le  9  thermidor.  Collot  d'Herbois  et 
Uillaud-Yarennes  osèrent  aussi  dire  oui  contre  Carrier, 
eux  engagés  autant  que  personne  dans  le  système  de 
lu  Terreur!  Comptaient-ils  ainsi  détourner  d*eux  les 
foudres  de  U  Convention?  «  Persuadé,  disait  Collot 
d'Herbois,  qu'elle  fixera  son  attention  sur  les  motifs  qui 
dirigent  les  dénonciations  contre  les  représentants  du 
peuple  »  ;  — ^  <  dans  l'espoir,  disait  Billaud-Varenncs, 
que  l'impassible  et  pure  justice  de  la  Convention  na- 
tionale veillera  sur  les  suites  des  dénonciations  qui  se 
multiplient  contre  ses  membres  ». 

liourbotte  disait  oui  aussi,  bien  qu'avec  douleur 
<  parce  que  je  crois,  ajoulait-il,  que  si  Carrier  s'est 
rendu  coupable  des  atrocités  qu'on  lui  reproche,  il  n'en 
eut,  pas  l'intention,  et  que,  s'il  commit  des  crimes,  ils 

1.  Votes  de  Roinme,  de  Palriu,  de  CaiiilK>it. 


APPEL  NOMINAL.  2i 

furent  ceux  de  Terreur  et  cTun  patriotisme  délirant  >. 

Bernard  de  Saintes  (de  Xanthc!  Pioche-Fer  Bernard), 
autre  représentant  du  peuple  en  mission,  fais«int  le  vœu 
que  Carrier  se  justifiât,  exprimait  le  désir  (et  pour  cause) 
qu'il  fût  le  dernier  de  ses  collègues  sur  lesquels  on  eût  h 
se  prononcer.  Cambon  motiva  aussi  très-longuement 
son  opinion:  membre  du  comité  de  salut  public,  il  avait 
à  cœur  de  laver  le  comité  des  récriminations  de  Carrier 
qui  prétendait  n'avoir  fait  qu'exécuter  ses  ordres. 

L'appel  se  prolongea  ainsi  jusqu'à  deux  heures  du 
matin  (nuit  du  3  au  4  frimaire).  Sur  cinq  cenLs  votants 
quatre  cent  quatre-vingt-dix-huit  avaient  approuvé  les 
conclusions  du  rapport.  Deux  seulement  avaient  émis 
un  vote,  non  point  opposé,  mais  simplement  condi- 
tionnel :  en  sorte  que  l'on  peut  dire,  en  tenant  comple 
des  absences,  que  Carrier  avait  réuni  contre  lui  l'unani- 
mité de  ses  collègues,  même  ceux  qui  avaient  à  leur 
charge  les  mitraillades  et  les  destructions  de  Lyon,  de 
Marseille  et  de  Toulon,  même  l'incendiaire  du  village  de 
Bedoin.  Sur  la  proposition  de  Duhem  (il  se  produit  beau- 
coup trop  dans  cette  afTaire),  la  Convention  décida  que 
l'appel nominaK  signe  éclatant  de  son  unanimité,  serait 
envoyé  aux  armées  * . 

1.  Aux  brochures  du  temps,  citées  plus  haut,  «joutons  pour  ce  qui  toiicho 
Carrier  :  On  veut  nauver  Carrier^  oh  veut  faire  le  procès  au  tribunal  révolu- 
tionnaire. Peuple  prendê  garde  à  toi.  Et  Duhcrii,  mul^rrc  le  lèle  dont  il  fil 
parade  dans  le  vote  sur  CaiTicr,  est  aussi  pris  h  partie  :  Grande  colère  du  mé- 
decin Duhem  de  voir  quil  ne  peut  sauver  son  ami  Carrier  et  que  Vavant- 
garde  des  égorgeurs  va  défiler  sans  trompette  sur  la  place  de  la  Révolution 
(par  Baralère). 


i 


CHAPITRE  LVII 

PROCÈS    DE    CARRIER 

1 

Carrier  à  la  Goncicrp;erie.  Acte  d'accusation  (5  frimaire,  25  novembre  1794). 
Cnrricr  refuse  de  répondre  dans  l'inlerrogatoire  préliminaire. 

Les  conclusions  du  rapport  étant  adoptées,  la  Conven- 
tion décréta  que  Carrier  serait  traduit  sur-le-champ  à  la 
Conciergerie  et  désarmé.  Ce  n'était  pas  sans  raison  : 
quand  on  vint  pour  le  prendre,  il  tenla  de  se  brûler  la 
cervelle.  La  commission  des  Vingt  et  un  avait  été  invitée 
à  dresser  Tacte  d'accusation  sans  retard .  Elle  l'apporta 
dans  la  séance  du  lendemain  5  frimaire  (25  novembre 
1794). 

Cet  acte  lui  reprochait  les  principaux  faits  qui  avaient 
été  l'objet  du  débat  : 

1"*  et  2**  l'ordre  écrit  donné  à  Phelippes  d'exécuter  une 
fois  vingt-sept,  une  autre  fois  vingt-quatre  biigandsy 
sans  jugement;  3®  l'autorisation  donnée  à  une  com- 
mission militaire  de  faire  fusiller  des  paysans  dont  une 
partie  n'avaient  pas  pris  les  armes  ;  4"^  Tordre  de  fusiller 
ou  noyer  des  brigands  venus  à  Nantes  sur  la  foi  d'une 
amnistie  ;  5*"  la  façon  dont  il  avait  traité  quatre-vingts 
cavaliers  qui  venaient  se  rendre  et  promettaient  de  livrer 
leurs  chefs  ;  6""  les  noyades  d'hommes,  d'enfants  et  de 
femmes;  7"^  les  pouvoirs  donné  à  Lamberty  pour  les 
noyades;  les  mariages  républicains;  S""  sa  conduite  en- 


ACTE  D'ACCUSATION  CONTRE  CARRIER  ^3 

vers  le  représentant  Tréhouard,  qu'il  avait  dénoncé 
comme  partisan  des  fédéralistes,  parce  que  Tréhouard 
avait  fait  mettre  en  prison  Lebatteux,  qui,  ayant  reçu 
de  Carrier  un  pouvoir  illimité,  en  avait  abusé;  9*  d'avoir 
écrit  au  général  Haxo  que  l'intention  de  la  Convention 
nationale  était  de  faire  exterminer  tous  les  habitanls  de 
la  Vendée,  lettre  qui  fut  le  signal  de  massacres  et  d'in- 
cendies; 10''  d'avoir  donné  à  la  compagnie  Marat  des 
pouvoirs  qui  livraient  à  sa  discrétion  tous  les  citoyens*. 

Le  lendemain  du  jour  où  le  décret  d'accusation  fut 
rendu  contre  Carrier,  l'accusateur  put  en  donner  lecture 
au  tribunal,  et  Real,  prenant  la  parole,  demanda  l'ajour- 
nement des  débats  jusqu'à  ce  qu'il  comparût.  Mais  le 
tribunal,  persistant  dans  le  système  où  il  avait,  dès  le 
commencement,  cherché  son  excuse,  décida,  conformé- 
ment au  décret  Bu  22  vendémiaire  qui  lui  ordonnait 
d'instruire  l'afTaire  sans  aucune  interruption,  que  les 
débats  seraient  continués. 

Et  les  débats  continuèrent*. 

Le  public  pouvait  désormais  prendre  patience;  ce  ne 
fut  pas  d'ailleurs  pour  longtemps. 

Le  6,  Carrier  avait  comparu  devant  un  des  juges  du 
tribunal  pour  subir  l'interrogatoire  préliminaire  au 
débat  public.  Mais  il  refusa  de  répondre,  récusant  la 
section  du  tribunal  et  les  jurés  qui  siégeaient  dans  le 
procès  commencé.  Le  juge  n'insista  pas  et  en  dressa  pro- 
cès verbal  '.  Mais  ce  refus  ne  pouvait  arrêter  l'exécution 
du  décret  rendu  par  la  Convention  et,  le  lendemain  7  fri- 
maire, Carrier  fut  amené  avec  les  autres  devant  le  tribunal. 


1.  Bulletin,  V  partie,  p.  18. 

2.  ttnd,,  p.  12. 

3.  A  répondu  se  nommer  l.-R.  Carrier,  iigé  de  37  ans,   né  a  \o\oX,  près 


n  CH\p.  Lvn.  -  PROCÈS  de  carrier. 


Il 

Carrier  au  trilNina).  Scfl  chiennes  de  procédure. 

.  Une  foule  immense  était  accourue  &  ce  spectacle,  et 
la  salle,  on  le  peut  croire,  était  comble.  Un  mouvement 
d*indignation,  de  violents  murmures  éclatèrert  à  sa  vue  : 
mais  le  président  sut  les  contenir. 

Les  débats  otTrirent  alors  un  curieux  spectacle.  Cet 
homme  qui  dans  son  proconsulat  menait  si  rondement 
les  procès,  qui  voulait  que  le  tribunal  révolutionnaire  de 
Nantes  envoyât  à  la  guillotine  sans  jugement,  a  recours  à 
des  chicanes  de  procureur.  Il  récuse  le  président,  le 
substitut  et  les  jurés;  il  se  plaint  de  n'avoir  pas  subi 
rinterrogatoire  préalable  avant  d*élre  amené  au  tribunal 
(et  l'on  a  vu  qu'il  a  refusé  d*y  répondre)  ;  il  prétend  que 
son  affaire  est  une  cause  nouvelle,  puisqu'il  est  l'objet 

AuriUac,  déparlement  du  Cantal,  demeurant  à  Paris,  rue  d'Argcnieuil,  repré- 
sentant dn  peuple. 

D.  Si  en  sa  qualité  de  représentant  du  peuple  il  n'a  pas  été  envoyé  dans  le 
département  de  la  Loire-Inférieure,  à  quelle  époque  il  s'y  est  rendu  et  celle  à 
laquelle  sa  mission  a  cessé? 

R.  Qu'il  ne  peut  se  soumettre  k  subir  aucun  acte  de  juridiction  de  la  part  du 
président  du  tribunal  réTolulionnaire,  de  Taccusateur  public  ni  de  son  substitut 
près  la  section  chargée  de  juger  le  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  non  plus 
que  des  jurés  qui  la  composent,  k  moins  que  Tautorilé  suprême  ne  le  forro  Hc 
s'y  sonmcllre,  attendu  les  plaintes  légitimes  et  les  reproches  bien  fondés  qu'il  a 
articulés,  tant  contre  les  jurés  que  contre  le  président,  l'accusateur  public  et 
son  substitut  dans  son  dernier  rapport,  duquel  il  invite  la  Convention  i  se  faire 
donner  lecture  à  Tendroit  où  il  articule  les  plaintes  et  les  reproches  qui  annon- 
cent une  intention  anticipée  qui  ne  caractérise  point  rim|>artialité  qui  convient 
à  des  juges. 

Attendu  le  refus  fait  par  le  prévenu  de  répondre  k  notre  interrogatoire,  nous 
avons  dû  procéder  i  la  continuation  du  présent  interrogatoire  jusqu'à  ce  qu*il  en 
ait  été  autrement  ordonné. 

Signé  :  DoBSBHT,  Cabubb,  Pktit, 
JossB  (commis  greffier). 
Archives,  W  405,  n*  479,  3*  partie,  pièce  10.) 


CARRIER  AU  TRIBUNAL  :  CHICANES  DE  PROCÉDURE.         25 

d'un  acte  d'accusation  particulier;  que  fout  doit  donc 
être  renouvelé;  il  veut  que  les  jurés  soient  tirés  au  sort 
devant  lui,  et  qu'on  lui  reconnaisse,  comme  à  tout  autre 
accusé,  le  droit  de  les  récuser;  enfin,  que  ses  réclama- 
tions soient  soumises  à  la  Convention  ^  Mais  le  tribunal, 
sur  le  réquisitoire  de  l'accusateur  public,  passa  outre  : 
l'affaire  était  connexe;  des  témoins  avaient,  sans  plus 
déformes,  été  rangés,  séance  tenante,  parmi  les  accusés; 
il  n'en  aurait  pas  été  autrement  de  Carrier,  s'il  n'eût  été 
couvert  par  son  titre  de  représentant  du  peuple;  c'est 
ce  titre  qui  avait  motivé  un  décret  ;  le  décret  était  rendu  ; 
les  débats  devaient  reprendre  leur  cours*. 

Carrier  objecta  alors  qu'il  n'avait  pas  encore  choisi  de 
défenseur.  La  séance,  sur  sa  demande,  fut  renvoyée  au 
lendemain.  Mais  le  lendemain  il  n'en  avait  pas  trouvé', 
et  les  défenseurs  nommés  par  le  tribunal  donnaient  des 
excuses.  Carrier,  humilié  sans  doute  par  ce  refus,  dé- 
clara qu'il  se  défendrait  seul.  On  aurait  dit  qu'il  n'avait 
pas  été  défendu  :  ce  fut  le  tribunal  qui  insista  cette  fois 
pour  qu'il  prit  un  conseil,  et  qui  finit  par  décider  un 
homme  de  loi.  Vilain,  à  accepter  cette  rude  tâche\ 

1.  On  trouve  aa  dossier  (2*  partie,  pièce  26)  cette  note  de  Carrier  : 
D'après  le  décret  qui  assura  aux  représentants  du  peuple  des  garanties  légales 

contre  les  dénonciations,  on  ne  peut  informer  contre  moi  que  sur  les  faits  pré- 
cisés dans  Tacte  d'accusation.  On  en  impute  beaucoup  au  comité  révolutionnaire 
de  Nantes  qui  n'y  sont  point  insérés.  I<rs  deux  alTaires  ne  peuvent  donc  pas  se 

cumuler,  s'instruire  ensemble. 

Carriih. 

2.  Bulletin,  7*  partie,  p.  20-21. 

3.  Il  en  avait  choisi  plusieurs  qui,  sans  doute,  n'acceptèrent  pas.  On  trouve  de 
lui  cette  note  au  dossier  (2*  partie,  pièce  24)  : 

«  Je  choisis  pour  défenseur  Chauveau-Lagarde,  Tronson-Duooudray  ou  Huneau 
(7  frimaire). 

4.  Bulletin,  p.  40. 


26        CHAP.  LVn.  —  PROCÈS  DE  CARRIER. 


III 

Reprise  des  débats  :  faila  particolien  à  Carrier.  Ses  lettres  aux  généraux  ATril, 
Haxo,  Dufour.  Ses  ordres  d'exécution  sans  jugement. 


Dès  le  premier  jour  (8  frimaire),  Carrier  s'était  trouvé 
en  face  d'un  redoutable  témoin,  Vaugeois,  Taccusateur 
public  de  la  commission  militaire.  Ce  témoin  redit,  en 
y  ajoutant  des  traits  nouveaux  relatifs  à  Carrier,  ce  qu'il 
avait  exposé  déjà  dans  une  audience  antérieure  :  les 
pouvoirs  donnés  à  Fouquet  et  à  Lamberty  pour  ex- 
traire des  prisons  tous  ceux  qui,  hommes,  femmes  et 
enfants,  étaient  destinés  à  leurs  «  expéditions^  »,  c'est-à- 
dire  à  la  mort;  la  résistance  du  président  de  la  com- 
mission et  la  menace  dont  il  mourut  ;  les  fureurs  de 
Carrier  contre  lui-même,  quand  Fouquet  et  Lamberty, 
mis  en  jugement,  au  grand  déplaisir  des  représentants 
qui  succédèrent  à  Carrier,  se  réclamèrent  de  Carrier, 
et  que  Vaugeois  vint  à  Paris  pour  lui  demander  un  dés- 
aveu par  écrit. 

Carrier  ne  sut  répondre  qu'en  déclinant  l'imputation 
comme  étrangère  aux  griefs  contenus  dans  Pacte  d'accu- 
sation, en  réclamant  les  pièces  authentiques  et  en  ré- 
criminant contre  la  commission  militaire  ; 

J'observe,  dit-il,  que  la  commission  ne  vient  faire  des  dé- 
positions aussi  terribles  que  parce  qu'elle  a  jugé  tous  les 
brigands  de  TEntrepAt;  parce  qu'elle  a  outre-passé  ses  pou- 
voirs; parce  qu'elle  a  fait  fusiller  plus  de  quatre  mille  bri- 
gands, tandis  qu'il  n'en  est  pas  venu  à  Nantes  plus  de  trois 

i.  Bulletin,  7*  partie,  p.  44. 


INTERROGATOIRE  DE  CARRIER.  27 

mille  :  je  demande  que  le  président  soit  tenu  de  représenter 
tous  les  jugements  de  la  commission  \ 

Mais  si  la  commission  agissait  de  la  sorte,  comment 
Carrier,  avec  les  pouvoirs  dont  il  était  investi  à  Nantes, 
le  souflrait-il? 

Le  préside^it.  Est-ce  vous  qui  avez  organisé  la  commission 
militaire,  et  a-t-elle  opéré  pendant  votre  mission? 

Carrier.  L'établissement  de  cette  Commission  n*est  pas 
mon  ouvrage  ;  elle  est  cependant  entrée  en  activité  de  mon 
temps,  mais  je  ne  m'occupois  aucunement  de  leui*s  travaux. 

Le  président.  Avez-vous  eu  connoissance  des  fusillades? 

Carrier.  J'en  ai  entendu  parler;  on  disoit  qu'elles  étoient 
ordonnées  par  la  commission. 

Le  président.  Pourquoi,  en  votre  qualité  de  représenlant| 
ne  leur  avez-vous  pas  demandé  compte  de  leurs  travaux? 

Carrier.  Cette  commission  avoit  été  établie  par  mes  collè« 
guesy  et  je  croyois  devoir  respecter  leur  ouvrage,  sans  me 
permettre  aucune  inspection.  Quant  aux  fusillades,  on  en 
usoit  à  Nantes  à  cet  égard,  comme  à  Angers,  à  Saumur,  à 
Laval,  et  partout  ailleurs  '. 

Les  fusillades  ainsi  justifiées  conduisaient  aux  noyades: 

Le  PRÉsn>ENT.  Avez-vous  eu  quelque  connaissance  des 
noyades? 

Carrier.  Point  d'autre  que  celle  des  prêtres,  dont  j'ai 
rendu  compte  à  la  Convention,  comme  d*un  événement  que 
j'ai  toujours  cru  fort  naturel;  sans  cela  je  n'eusse  pas  eu  la 
maladresse  d'en  faire  mention. 

Le  président.  11  est  bien  étonnant  que  vous  ayez  ignoré  les 
noyades,  tandis  que  tout  Nantes  en  retentissoit;  il  est  bien 
difficile  de  croire  que  Lamberty  et  Goullin  ne  vous  aient 
point  entretenu  de  ces  noyades.  Avez-vous  ordonné  à  Goullin 

i.  Bulletin,  7*  partie,  p.  25. 
2.  Id.f  ibid. 


28  CHAP.  LVII.  -  PROCÈS  DE  CARRIER. 

la  noyade  du  24  au  25  frimaii*e?  A^ez-vous  su  rôvasîon  de 
Leroi  ? 

Carrier.  Je  le  nie,  et  cela  est  si  faux  que  l*acte  d'accusa- 
tion n'en  fait  aucune  mention. 

Le  PRÉsn)E>T.  Je  vous  répète  que  vous  êtes  accusé  d'avoir 
ordonné  ou  toléré  les  noyades  ;  vous  devez  donc  répondre  sur 
la  noyade  du  24  frimaire,  sur  laquelle  je  vous  interpelle. 

Carrier.  Je  n'ai  jamais  donné  d'ordres  semblables,  ni  à 
Goullin,  ni  au  comité;  je  n^ai  ordonné  que  le  transfèrement  à 
fielle-Isle,  je  n'ai  signé  aucune  extraction,  je  n'ai  pas  donné 
de  pouvoirs  illimités. 

—  Carrier  est  démenti  sur  tous  ces  faits  par  l'accusé 
Goullin. 

Le  président.  J'observe  aux  jurés  que  pour  couvrir  les 
noyades,  Carrier  a  signé  l'extraction  des  détenus  deux  mois 
après  la  noyade. 

Goullin.  Lorsque  je  demandai  à  Carrier  un  ordre  écrit  qui 
nous  servit  de  garantie,  Carrier  me  répondit  que  le  comité  ne 
pouvoit  être  inquiété  pour  la  noyade  du  Bouffay,  à  moins 
qu'il  n'y  eût  une  contre-révolution  ;  qu'on  n'avoit  fait  périr  que 
des  brigands. 

Chaux.  Il  serait  inutile  à  Carrier  de  contester  les  ordres  de 
noyades;  ils  sont  trop  bien  établis  par  la  notoriété  publique; 
je  demande  que  Carrier  soit  interpellé  sur  les  motifs  qui 
l'ont  déterminé  à  faire  transférer  cent  cinquante  détenus  à 
Belle-Isle,  et  s'il  éloit  possible  en  ce  moment  d'aller  à  Belle- 
Isle.  Carrier  nous  dit  :  «  Faites  l'autorisation,  je  la  signerai, 
.comptez  sur  ma  foi,  je  vous  soutiendrai  »;  mais,  continue 
Chaux,  je  dis  à  mes  collègues  :  «  Ne  vous  y  fiez  pas,  vous  ne 
connoissez  pas  les  grands  ;  vos  corps  leur  servent  de  mar- 
che-pieds »  ;  et  le  comité  ne  l'a  que  trop  éprouvé.  Carrier 
nous  accuse  d'avoir  donné  Tordre  de  faire  fusiller  en  chemin 
les  brigands  en  présence  de  Yineux,  de  Bussirat;  Carrier  dit 
ignorer  les  noyades,  lui  qui,  à  l'issue  d'un  dîner,  sanctionna 
la  noyade  du  Bouffay,  en  la  masquant  par  les  mots  de  trans- 
fèrement h  Belle- Isle  :  c'est  par  ces  détours  artificieux  que 


iNOYADES  ET  FUSILLADES,  29 

Carrier  parvient  à  déguiser  la  vérité,  et  à  y  substituer  le  lïien- 
songe'. 

Les  principaux  faits  allégués  à  la  charge  des  autres 
accusés,  où  Carrier  se  trouvait  impliqué,  furent  repris 
contradictoirement  avec  lui  :  les  noyades  de  prêtres, 
opérées  et  payées  par  ses  ordres,  et  le  banquet  dans  la 
galiotte  qui  avait  eu  son  emploi  dans  la  première, 
«  la  grande  lasse  des  prêtres»,  comme  on  disait  par 
dérision  de  la  façon  dont  on  les  avait  fait  boire';  la 
réunion  des  corps  administratifs  de  Nantes,  tenue  les 
14  et  15  frimaire, et  la  mesure  d'extermination  qu'il 
avait  voulu  y  faire  adopter^;  la  noyade  du  Bouffay,  sur 
laquelle  avaient  déjà  été  produits  tant  de  témoignages 
«accablants,  el  toutes  les  autres  qui  n'avaient  pu  se  faire 
assurément  sans  qu*il  en  sût  quelque  chose*;  les  jeunes 
Vendéens  qui  s'étaient  rendus,  au  nombre  de  80  cava- 
liers, offrant  de  servir  la  République,  fusillés  sans  juge- 
ment :  tout  le  débat  était  de  savoir  s'ils  avaient  é(é  pris 
où  s'ils  s'étaient  rendus;  et  les  témoins  aflirmaicnt  que 
le  département  insistait  pour  qu'on  acceptât  leurs  ser- 
vices*; les  fusillades  journellement  ordonnées  ainsi  à 


1.  bulUlui.  |i.  20. 

±  Ilnd.,  p.  27,  29,  55  et  4^. 

3.  c  C'est  Catrier,  dit  IMielippes-TronjoUy,  qui  a  provoqué  cette  asscnibléu,  et 
qui  a  fait  agiter  la  quotiun  de  savoir  si  on  les  Tcrait  ou  non  périr  en  niasse,  et 
ce  sans  jugement,  s  Et  il  raconte  comment  par  son  opposition  il  lit  rejeter  une 
première  fois  ce  projet.  (Ihid.^  p.  43.) 

4.  Ibid,,  p.  30. 

5.  Ibid,,  p.  30,  42  et  62  :  a  11  arrive  à  Nantes  de  jeunes  brigands  qai  se  ren- 
dent volontairement;  cette  jeunesse  pouvoit  rendre  de  grands  services  à  la 
République,  »i  on  eût  eu  pour  ces  brignids  tous  les  égards  que  commandoient 
l'humanité  et  les  circonstances  difliciles  où  nous  nous  trouvions.  Ils  promcttoient 
d'ailleurs  de  convertir  plusieurs  communes  nu  giron  de  la  R«^pubiique,  si  on 
vouloit  les  bisser  retourner  dans  le  pays  pour  porter  des  paroles  de  paix;  et 
dans  le  monienl,  il  étoit  avantsgeiix,  plus  qu'en  toute  autre  rencontre,  d'accepter 
leurs  pru|ioi»itious.  Il  tïit  question  do  consulter  le  représentant;  nous  sondons 
bcs  dis|N>si lions;  Carrier  l'ail  semblant  d'ctrc  de  no!rc  avi»,  et  le  lendemain  il 


50  CHAP.  LVII.  —  PROCÈS  DE  CARRIER. 

Nantes  et  frappant  indistinctement  hommes,  femmes  et 
enfants^;  et  au  dehors  l'extermination  de  villages  en- 
tiers prescrite  aux  généraux  : 

Carrier^  représentant  du  peuple^  au  général  Ha^o. 

Il  TOUS  est  ordonné  d'incendier  toutes  les  maisons  des  re- 
belles, d'en  masscicrer  tous  les  habitants  et  d'en  enlever  toutes 
les  subsistances*. 

Carrier  soutient  encore  quMl  n'avait  fait  qu'exécuter 
les  ordres  de  la  Convention  ;  et  à  certains  égards,  il  n V 
vait  pas  tort;  mais  le  décret  de  la  Convention  dont  le 

ordonne  de  fusiller  ces  brigands  égarés  qui  sont  venus  se  mettre  à  notre  merci. 

Alors  nous  faisons  des  représentations  à  Carrier;  nous  nous  efforçons  de  lui 
faire  sentir  les  conséquences  funestes  d'un  ordre  aussi  cruel;  nous  lui  observons 
que  le  Morbihan  menace  d'une  insurrection,  et  que  des  mesures  outrées  contre 
les  brigands  sont  plus  proprci^  à  en  augmenter  le  nombre  qu'à  le  diminuer  : 
que  beaucoup  de  rebelles  sont  égarés  par  leurs  chefs,  par  leurs  prêtres,  qu'il 
faut  pardonner  quelque  chose  à  Terreur,  nous  n'oublions  rien  |K)ur  faire  rétrac- 
ter l'ordre  sanguinaire;  enOn  nous  terminons  par  dire  à  Carrier  que  dans  le  cas 
où  il  Irouveroit  quelque  inconvénient  à  déférer  à  nos  représentations,  nous  l'in- 
vitons à  se  concerter  avec  son  collègue  Francastel,  pour  déterminer  le  parti  à 
prendre  en  pareil  cas. 

Carrier  nous  répond  que  si  nous  renvoyons  les  douze  cents  brigands  venus  i 
Nantes,  ils  grossiront  l'armée  des  rebelles,  et  que  si  on  les  fait  entrer  dans 
Nantes,  ib  soulèveront  cette  commune. 

Mais,  lui  répliquons«nous,  si  nous  parons  à  tous  ces  inconvénients,  consenti- 
ras-tu à  nos  demandes?  Carrier  se  contente  de  nous  répondre  :  J'ai  des  ordres, 
il  faut  que  je  les  suive;  je  ne  veux  pas  me  faire  guillotiner.  Au  moment  où  nous 
allions  nous  retirer,  vient  la  lettre  de  Wcstqrmann,  le  sabreur,  qui  annonce 
avoir  fait  beaucoup  de  prisonniers  sur  les  brigands;  qu'il  a  cru  de  la  bonne 
politique  de  ne  pas  les  faire  fusiller,  afin  d'encourager  les  autres  à  se  rendre; 
et,  par  celte  lettre,  il  demande  &  Carrier  quel  traitement,  quel  sort  il  doit  faire 
à  ces  brigands. 

Nous  profitons  de  cette  circonstance  pour  renouveler  nos  instances.  Carrier 
paraît  pendant  quelque  temps  indécis,  ébranlé  par  nos  observations  ;  l'espoir  de 
voir  adopter  nos  mesures  de  clémence  renaît  dans  nos  âmes  ;  mais  il  n'est  pas 
de  longue  durée.  Carrier  déclare  qu'il  lui  est  impossible  de  rien  changer  à  ses 
ordres.  Quand  on  se  plaignoit  des  commissaires  de  la  Vendée,  Carrier  disoit  que 
ceux  qui  blâmoient  la  conduite  de  ces  commissaires  ctoient  des  contre-révolu- 
tionnaires, et  qu'il  falloit  faire  périr  les  généraux  qui  contrarioient  leurs 
mesures  (Déposition  de  Hicqueau,  administrateur  du  département  de  la  Loire- 
Inférieure]. 

1 .  Bulletin,  p.  45  :  même  des  femmes  enceintes  I  (Dépos.  de  Phclippes-Tronjolly.) 

2.  Ibid.,  p.  39. 


LETTRES  DE  CARRIER  AUX  GÉNÉRAUX  UAXO,  AVRIL,  DUFOUR.  31 

président  lui  Gl  lecture  parlait  des  rebelles  pris  les  armes 
à  la  main,  et  comme  Carrier  alléguait  des  ordres  posté- 
rieurs : 

Tous  les  habitants  des  communes  insurgés,  ajoute  le  ma- 
gistrat, ctoîent-ils  compris  dans  le  décret  dont  vous  excipez? 

Carrier  cherchant  à  éluder  la  question,  c  le  président 
Fy  ramène  en  lui  observant  qu*il  est  prouvé  que  vingt- 
deux  communes  se  sont  rendues  volontairement  et 
qu'elles  n*en  ont  pas  moins  été  fusillées^  ». 

Disons  que,  dans  cette  guerre  de  Vendée,  il  y  en  eut 
bien  davantage. 

Ce  n'était  pas  la  seule  lettre  de  cette  espèce  : 

Carrier  au  général  Avril. 

Nantes,  iO  frimaire. 

Continue  de  porter  la  terreur  et  la  mort  dans  le  Morbihan, 
incarcère  les  gens  suspects,  et  tous  ceux  qui  figureront  dans 
des  rassemblements;  incendie  les  propriétés  des  révoltés, 
dénonce  aux  autorités  constituées  les  individus  absens  qui 
seront  présumés  porter  les  armes  chez  les  rebelles,  désigne 
leurs  propriétés  aux  corps  administratifs  pour  faciliter  la 
confiscation:  voilà  les  ordres  que  je  te  donne  et  que  tu 
exécuteras  avec  le  plus  de  zèle  et  d'activité  qu*il  te  sera  pos- 
sible'. 

Autre  lettre  au  général  Haxo  : 

S3  frimaire. 

J'apprends  à  Tinstant,  mon  brave  général,  que  des  com- 
missaires du  département  de  la  Vendée  veulent  partager  avec 
ceux  du  département  de  la  Loire-Inférieure  les  subsistances 
ou  fourrages  qui  se  trouveront  dans  Bain,  ou  dans  Noirmou- 
tiers.  Il  est  bien  étonnant  que  la  Vendée  ose  réclamer  des 

1.  Bulletin  t  p.  39. 

2.  Ibid,,  p.  45. 


53  CUâP.  LVII.  ~  PROCÈS  DE  CARRIER. 

subsistances,  après  avoir  déchiré  la  patrie  par  la  guerre  la 
plus  sanglante,  la  plus  cruelle.  Il  entre  dans  mes  projets,  et 
ce  sont  les  ordres  de  la  Convention  nationale,  d'enlever  toutes 
les  subsistances,  les  denrées,  les  fourrages,  tout,  en  un  mot, 
de  ce  maudit  pays  ;  de  livrer  aux  flammes  tous  les  bâtimcns 
qui  y  existent  encore,  d'en  exterminer  tous  les  habitans,  car 
je  vais  à  l'instant  t'en  faire  passer  l'ordre;  et  ils  voudroient 
encore  affamer  les  patriotes,  après  les  avoir  fait  périr  par 
milliers  !  Oppose-toi  de  toutes  tes  forces  à  ce  que  la  Vendée 
prenne  ou  garde  un  seul  grain  ;  fais-les  délivrer  aux  commis- 
saires du  département,  séant  à  Nantes;  je  t'en  donne  l'ordre 
le  plus  précis,  le  plus  impératif;  tu  m'en  garantis,  dès  ce  mo- 
ment, l'exécution.  En  un  mot,  ne  laisse  rien  dans  ce  pays  de 
proscription  :  que  les  subsistances,  denrées,  fourrages,  tout, 
absolument  tout,  se  transporte  à  Nantes. 

Salut  et  fraternité. 

Signé  :  Carrier  \ 

El  au  général  Dufour  : 

10  iiivosc. 

Continue,  camarade,  de  servir  la  République  et  d'exécuter 
les  ordres  que  je  te  donnerai.  Qui  peut  être  à  l'abri  des  déla- 
tions dans  les  circonslances  où  nous  nous  trouvons?  Je  te 
rendrai  justice.  Brûle,  brûle  toujours,  c'est  le  vœu  de  la 
Convention,  mais  prends  bien  soin  de  sauver  les  bâtiments 
qui  renferment  des  subsistances  et  du  fourrage*. 

Carrier  répond  encore  sur  celte  lettre  : 

J'avois  reçu  les  ordres  les  plus  positifs  de  la  Convention  ; 
on  m'avoit  même  envoyé  des  matières  inflammables  pour 
consommer  les  repaires  des  brigands'. 

El  sur  la  lettre  du  général  Haxo,  il  refuse  de  répondre 


1.  Archive»,  W  493,  n»  479,  2«  parlic,  pièce  18;  copie,  cl*.  Bulletin,  p.  4j. 

2.  Bulletin,  p.  61.  C(.  Archivei,  ibid,,  2*"  partie,  pièce  13. 

3.  bulletin t  p.  61. 


HAINE  DE  CARRIER  POUR  NANTES.  53 

jusqu'à  ce  qu'on  lui  en  ait  représente  l'original,  disant 
d'ailleurs,  comme  pour  les  autres,  qu'elle  était  littéra- 
lement conforme  aux  décrets.  Mais  le  témoin  Thomas  fit 
savoir  comment  on  exécutait  ces  ordres  et  ces  décrets  : 

J'ai  vu,  dit-il,  après  la  prise  de  Noirmoutiers,  massacrer 
une  municipalité  en  ccharpe,  qui  étoit  venue  pour  désigner 
un  repaire  de  brigands...  J'ai  vu  brûler  vifs  des  hommes,  des 
femmes,  des  vieillards  enfermés  dans  leurs  maisons  ;  j*ai  vu 
cent-cinquante  soldats  maltraiter,  violer  des  femmes,  des  filles 
de  quatorze  à  quinze  ans,  les  massacrer  ensuite  et  jeter  de 
bayonnettes  en  bayonnettes  de  tendres  enfants  qui  ctoicnt  à 
côté  de  leurs  mères  étendues  sur  le  carreau. 

c  Tout  l'auditoire,  ajoute  le  Bulletin^  a  retenti  d'un 
long  frémissement  d'horreur*.  > 

Mais  la  ville  de  Nantes  elle-même,  il  n'était  pas  éloi- 
gné de  la  traiter  comme  la  Vendée  :  «  Carrier,  à  son  ar- 
rivée, dit  un  administrateur  du  département,  manifesta 
la  plus  grande  prévention  contre  Nantes  et  même  le  pro- 
jet de  la  détruire*.  »  L'adresse  du  9  brumaire  des  Nan- 
tais, renvoyée  par  la  Convention  à  la  commission  des 
Vingt  et  un  et  qui  fut  aussi  lue  devant  le  tribunal,  était 
remplie  de  faits  à  cet  égard.  Il  les  avait  pris  en  haine 
pour  les  résistances  qu'il  avait  d'abord  trouvées  parm 
eux.  Il  avait  dit  à  la  Société  populaire  que  les  Nantais 
étaient  des  scélérats  et  qu'il  fallait  jouer  à  la  boule  avec 
leurs  têtes  ;  le  ton  déclamatoire  que  cette  conduite  et 
ce  langage  leur  inspire  n'ôte  rien  aux  fondements  trop 
bien  établis  de  leur  plainte'. 

1.  Bulletin,  p.  45. 

2.  Ibid,,  p.  G2;  cf.  p. 

3.  Voir  la  séance  du  29  brumaire  (10  novembre).  Moniteur  du  t"  frimaire 
(21  nofembre  1794). 

TRIB.  hifOi,  VI  3 


34  CHAP.  LYII.  —  PROCÈS  DE  CARRIER. 

Déjà,  devant  la  Convention,  Carrier,  s'écartant  des 
textes  dont  on  ne  lui  opposait  que  des  copies,  avait  ré- 
clamé la  production  des  pièces  originales,  et  la  Con- 
vention, on  l'a  vu,  avait  envoyé  un  courrier  extraor- 
dinaire à  Nantes  pour  les  en  rapporter.  Elles  arrivèrent, 
et  on  put  ainsi  lui  représenter  authentiquement  ces  deux 
fameux  ordres  :  le  premier,  du  27  frimaire,  enjoignant 
d'exécuter  sans  jugement  vingt-quatre  brigands;  le 
second,  du  29,  portant  la  même  injonction  pour  vingt- 
sept  ^  Il  demanda  du  temps  pour  prendre  connaissance 
de  ces  pièces,  et  ne  pouvant  dénier  sa  signature,  il  pré- 
tendit qu'elle  lui  avait  été  surprise.  —  Mais  ce  n'est  pas 
une  simple  signature;  l'ordre  d'exécution  au  bas  de 
chacune  des  deux  listes  —  on  peut  le  vérifier  aujour- 
d'hui encore  aux  Archives —  est  tout  entier  de  sa  main: 

Pour  ordre  au  citoyen  Philippe,  président  du  tribunal  cri- 
minel, de  faire  exécuter  sur-le-champ  sans  jugement  les  vingt- 
quatre  brigands  ci-dessus,  et  de  Pautre  part^  qui  viennent 
d*ètre  arrêtés  les  armes  à  la  main. 

Nantes,  27  frimaire  Pan  H  de  la  République  française  une, 

indivisible  et  impérissable. 

Le  représentant  du  peuple, 

Carrier'. 

Même  formule  écrite  et  signée  de  sa  main  au  bas 

1.  Le  Bulletin  du  Iribunnl  révulutionnaire  (7*  partie,  n*  16,  p.  64)  donne  k 
tort  le  nombre  30;  la  pièce  ori^^inale  porte  27.  Il  ne  se  trompe  pas  moins  quand 
il  parle  de  fusiller  :  c'est  guillotiner  qu'il  fallait  dire.  L'ordre  porte  ex/<;u/^; 
mais  les  sentences  de  mort  du  tribunal  ci'iminel  de  Nantes  s'exécutaient  par  la 
guillotine;  et  le  rédacteur  aurait  pu  le  voir  dans  la  déclaration  de  Phelippes- 
TronjoUy  qu'il  repit)duit  à  la  même  page  sur  la  première  exécution  :  c  Je 
déclare  au  tribunal  que  Carrier  s'est  rendu  dans  sa  yoiturc  auprès  de  la  guillo- 
tine pour  faire  exécuter  sans  jugement  les  vingt-quatre  brigands  dont  il  s'agit  b 
{ibid). 

2.  Le  recto  et  le  verso  de  la  feuille. 

3.  Aichives,  ^V  493,  dosâier  479,  2"  partie,  pièce  39. 


ORIGINAUX  DES  DEUX  ORDRES  D'EXÉCUTION  SANS  JUGEMENT.    55 

de  Tordre  (inexécution  des  vingt-sept,  le  29  frimaire*. 

De  plus,  Phelippes-Tronjolly  déclara  que  Carrier  s'était 
fait  transporter  dans  sa  voiture  auprès  de  la  guillotine, 
pour  assister  à  l'exécution  ;  qu'au  nombre  des  vingt- 
quatre,  «  il  y  avait  des  femmes  et  des  enfants  »  ; —  deux 
enfants  de  quatorze  et  deux  enfants  de  treize  ans  dans  la 
liste  des  vingt-quatre;  que  lui,  Tronjolly,  en  fît  l'obser- 
vation au  représentant,  en  lui  disant  que  la  loi  et  l'hu- 
manité répugnaient  à  faire  fusiller  (guillotiner)  des  en- 
fants de  treize  ans,  et  que  Gantier  persista  à  exiger  que 
les  femmes  et  les  enfants  fussent  expédiés  comme  les 
autres. 

€  Les  faits  sont  faux»,  s'écria  Carrier,  et  il  persista 
dans  son  système  impossible  (les  pièces  étant  là)  de  si- 
gnature surprise*,  avouant  d'ailleurs  les  fusillades  exé- 
cutées sous  sa  souveraine  autorité,  pour  en  rejeter  la 
responsabilité  plus  haut  encore  : 

Je  conviens  qu'on  a  fusillé  cent-cinquante  ou  deux  cents 
prisonniers  par  jour  ;  —  par  jour  !  —  mais  c'était  par  ordre 
de  la  commission  et  ce  fait  m'est  absolument  étranger.  J'ai 
informé  la  Convention  qu'on  fusilloit  les  brigands  par  cen- 
taine ;  elle  a  applaudi  à  cette  lettre,  elle  en  a  ordonné  l'in- 
sertion au  Bulletin  ^. 

Ce  n'était  que  trop  vrai  ^ 

1.  Archives,  ibid.^  pièce  40. 

2.  Bulletin,  ibid.,  p.  64. 
5.  Jbid.,  p.  70. 

4.  Voir  la  séanrc  du  6  nivôso  (20  déconibrc)*  Moniteur  du  8  {t%  Uéccinlirc 
i793). 


36  CHAP.  LYII.  —  PROCÈS  DE  CARRIER. 


IV 

Déposition  du  jeune  JuUien  sur  sa  mission. 

La  Convention,  qui  exterminait  tout  à  son  aise  par 
décrels,  s'était  émue  pourtant  de  la  façon  dont  ses 
ordres  étaient  exéeulés.  J'ai  parlé  de  la  mission  du  jeune 
Jullien  dans  TOuest.  Il  raconta  au  procès  comment  il 
avait  été  amené  à  dénoncer  les  agents  de  Carrier  et  à 
provoquer  le  rappel  de  Carrier  lui-même.  On  lui  avail 
dit  «  que  Carrier  avait  une  armée  révolutionnaire  qui 
mettait  tout  à  feu  et  à  sang,  qui  poussait  la  cruauté  jus- 
qu'à faire  creuser  aux  victimes  qu'elle  voulait  immoler 
leurs  propres  tombeaux;  que  cette  armée,  marchant 
sous  le  titre  faux^  mais  imposant,  de  révolutionnaire, 
s'était  même  permis  de  faire  enterrer  des  hommes  tout 
vifs  »  : 

Je  me  rendis  à  Vannes,  continue  le  témoin,  pour  vérifier 
ces  Faits,  et  prendre  connaissance  de  la  conduite  de  Lebatteux 
et  Avril,  agcns  de  Carrier.  Ces  agcns  me  furent  dénoncés  de 
toutes  parts,  ainsi  que  l'armée  prétendue  révolu lionnaire, 
dont  les  habitants  du  Morbihan  rcdoutoient  plus  rapproche 
que  celle  des  brigands,  à  cause  des  cruautés  journalières 
exercées  par  les  soldats  de  cette  armée. 

J'en  écrivis  au  comité  de  salut  public,  avec  invitation  pres- 
sante de  rappeler  les  bataillons  aux  ordres  de  Lebatteux  et 
Avril,  parce  qu'ils  se  permettoient  plus  d'atrocités  et  de  bri- 
gandages que  les  brigands  eux-mêmes.  Lebatteux  fut  arrêté  ; 
et  ce  fut  alors  que  Carrier  s'oublia  au  point  de  déclarer  cet 
agent  inviolable,  et  de  noter  d'infamie  les  auteurs  de  l'arres- 
tation de  Lebatteux'. 

1.  Bulletin,  p.  65-CC. 


LE  JEUNE  JCLLIEN  DEVANT  CARRIER.  37 

Ce  n^est  pas  tout  :  le  jeune  JuIIien  avait  osé,  à  Nantes 
même,  tenir  tôle  à  Carrier  et  provoquer  dans  la  Société 
populaire,  où  le  proconsul  menaçait  de  son  sabre  ceux 
qui  n'étaient  pas  de  son  avis,  une  réunion  des  bons  ci- 
toyens pour  résister  à  sa  tyrannie.  Carrier,  instruit  de 
son  audace,  le  fit  enlever  la  nuit  par  le  général  Yimeux, 
et  se  le  fit  amener  chez  lui  : 

Connoissant,  ajoute  Jullien,  toute  la  férocité  de  ce  représen- 
tant, et  bien  persuadé  que  je  touchois  à  ma  dernière  heure, 
je  recueille  toutes  mes  forces  pour  faire  face  au  tyran;  et 
comme  j'avois  souvent  entendu  parler  des  accès  de  fureur  de 
Carrier,  et  de  son  arme  redoutable  dont  il  menaçoit  tous  les  ci- 
toyens, j*eus  soin  de  me  placer  à  une  très  grande  distance  de 
Carrier  :  a  C'est  donc  toi,  sacré  gueux,  qui  te  permets  de  me 
dénoncer  au  comité  de  salut  public  ;  c'est  donc  toi  qui  ose 
blâmer  mes  travaux?  Sais-tu  qu  en  un  instant  je  puis  trancher 
le  (il  de  tes  jours?  et  comme  il  importe  quelquefois  au  bien 
général  de  se  défaire  de  certaines  gens  en  secret,  je  ne  me 
donnerai  même  pas  la  peine  de  t'envoyer  à  la  guillotine,  je 
serai  moi-même  ton  bourreau  et  celui  de  tous  les  scélérats 
qui  peuvent  te  ressembler,  d  Je  fais  tous  mes  efforts  pour 
être  entendu  de  Carrier,  pour  lui  donner  des  explications  sur 
les  reproches  qu'il  m'adressoit;  enfin  convaincu  du  refus  du 
représentant  à  admettre  ma  justification,  j'eus  assez  d'énergie 
pour  terminer  mes  observations  en  ces  termes  :  a  Tu  es  le 
maître  de  mon  sort,  tu  peux  faire  de  moi  ce  que  bon  te  sem- 
blera; mais  souviens-toi  que  si  tu  me  fais  périr  aujourd'hui, 
dans  huit  jours  tu  seras  guillotiné;  j'ai  des  patriotes  qui 
veiigeront  ma  mort,  et  qui  sauront  dévoiler  les  grands  coupa- 
bles ^  » 

Carrier  avait  pu  savoir  que  demère  ce  jeune  homme 
il  y  avait  en  effet  Robespierre.  Il  appela  le  général  Vi- 

i.  Bulletin,  p.  66. 


38  GHAP.  LYn.  —  PROCÈS  DE  CARRIER. 

meuXflui  parla  bas;  et  Jullien  fut  ramené  où  il  avait  été 
pris.  Cette  capitulation  du  despote  dissipait  tout  son 
prestige.  Le  lendemain,  le  jeune  commissaire  reparut 
devant  la  Société  populaire,  raconta  la  mesure  arbitraire 
dont  il  avait  été  Tobjet  et  retraça  a  toutes  les  cruautés, 
toutes  les  injustices  de  Carrier  o.  On  les  savait  mieux 
que  Jullien,  mais  on  venait  d^apprendre  qu'on  pouvait 
les  braver  avec  lui.  Jullien  n'eut  donc  point  de  peine  à 
faire  signer  une  adresse  qui  fut  envoyée  à  la  Convention. 

c<  Elle  eut,  continue- t-il,  tout  le  succès  qu^on  en 
pouvait  désirer.  La  Convention,  toujours  juste,  toujours 
sage  dans  ses  décisions,  prononça  le  rappel  de  Carrier  ^» 

Et  Carrier  prétendait  que,  quinze  jours  avant  son  dé- 
part, le  peuple,  rassemblé  sur  la  place  de  TÉgalité,  vint 
lui  décerner  des  couronnes*!  —  Et  cela  était  vrai,  peut- 
être  ! 


Nouveaux  témoins  mis  en  accusation  :  D*liéron  et  Robin  ;  l'adjudant-général 

Lefebvrc  et  le  capitaine  Hacc. 


Dans  le  cours  de  cette  seconde  période  des  débats, 
plusieurs  témoins  furent  encore,  séance  tenante,  arrêtés 
et  mis  en  accusation  :  les  13  et  14  frimaire,  D'iieron, 
inspecteur  des  vivresmilitaires,  et  Pierre  Robin,  ci-devant 
aide  de  camp  de  Lamberty  ;  le  18,  Forget,  concierge 
du  Bouflay,  qui  avait  aidé  à  la  confection  des  listes  \ 


1.  Bulletin,  p.  66. 

2.  Ibid.^  p.  36;  cf.  p.  52  :  a  Je  répète  que  le  peuple  me  regardoit  tellement 
comme  son  bienraileur,  qu'à  la  fête  de  Toulon  il  a  fait  pleuvoir  sur  ma  tête  une 
nuée  de  couronnes  civiques.  » 

3.  Bulletin,  p.  54,  55  et  70.  Voy.  sur  D'héron  une  très  intéressante  bro- 
chure de  M.  de  la  Sicoticre^  :  le  Patriote  D'héron,  Nantes,  1879. 


LE  TÉMOIN  D'HÉRON  MIS  EN  JUGEMENT.  39 

II  n*y  en  a  pas  un  qui  ne  l'eût  bien  mérité. 

tt  D'héron,  dit  le  Bulletin,  a  été  convaincu  de  s'être 
montré  dans  la  Société  populaire  avec  des  oreilles  de  bri- 
gands et  des  parties....  qu'il  faisait  baiser  aux  femmes  ; 
d'avoir  massacré  et  fait  massacrer  impitoyablement  des 
enfants  de  treize  et  de  quatorze  ans>  qui  faisaient  paître 
leurs  moutons  dans  la  campagne  ^  Le  témoin  D'héron 

i .  Voici,  sar  ces  abominations,  une  lettre  qui  honore  au  moins  celui  qu  i  Ta 
écrite. 

Vue,  10  ventôse,  2*  année  républicaine. 

Je  ne  peux  passer  sous  silence,  citoyen  inspecteur,  le  fait  atroce  dont  j*ai 
été  témoin  hier  dons  noire  expédition.  Nous  marchions  en  colonne  sur  le  châ- 
teau de  la  Sicaudais,  repaire  des  brigands.  La  colonne  rencontre  à  trois  quarts 
de  lieue  de  Vue  trois  enfants  d'environ  onxe  à  douze  ans  qui  gardaient  paisiblement 
leurs  montons.  Les  tirailleurs  et  Tavant-garde  ne  les  avaient  pas  inquiétés. 
Nous  faisions  pnrtie  de  la  cavalerie  qui  précédait  le  gros  de  la  colonne  ;  nous 
approchons.  Dbéron  malgré  nos  remontrances,  massacre  impitoyablement  ces  trois 
enfants  qui  lui  deniandaient  la  vie  à  genoux.  Il  était  aidé  d'un  gendarme;  il  les 
a  fait  achever  à  coups  de  sabre,  m'a-t-on  assuré.  Dhéron  aurait  payé  sur-le- 
champ  le  prix  de  ce  forfait,  si  les  officiers  du  bataillon  de  Dieppe  n'eussent  eu 
un  reste  d*égard  pour  le  caractère  public  dont  il  était  revêtu.  Mais  il  parait  qu'il 
n*cn  est  pas  quitte;  il  est  menacé  et  sa  vie  n'est  pas  en  sûreté.  Je  t'engage 
instamment  i  le  rappeler  de  suite  :  ni  moi  ni  mes  collègues  ne  voulons  avoir 
pour  coopérateur  un  assassin. 

J'en  dis  autant  de  Pinard,  que  j'ai  trouvé  ici  sans  le  connaître.  11  me  dit 
qu'il  a  une  commission.  Tant  pis  ;  il  a  la  même  réputation  que  Dhéron.  Voilà 
cinq  mois  que  je  suis  l'armée  dans  la  Vendée.  Je  n'ai  jamais  vu  de  la  part  de 
ceux  altachés  à  la  commission  de  telles  abominations.  La  commission  se  désho- 
Dorerait  en  tolérant  ces  abus.  Je  serais  moi-même  criminel  et  complice  si  je  ne 
Ten  prévenais.  Je  fais  mon  devoir  et  je  te  jure  que,  si  ces  deux  hommes  ne  sont 
pas  rappelés,  j'abandonne  le  poste  et  je  retourne  à  Nantes. 

Je  ne  crois  pas  prudent  pour  moi  d'en  écrire  oflicicllèment  à  la  commission; 
to  dois  en  sentir  les  raisons.  Hais  j'espère  que  ma  lettre  n'en  aura  pas  moins 

son  effet. 

M.-N.  Daiuiefecille  aîné. 
(Archives,  W  493,  n*  479,  3*  partie,  pièce  23.) 

Sur  l'expédition  de  Vue,  H.  de  la  Sicotière,  dans  sa  curieuse  notice,  a  publié 
cet  aveu  d'Héron  lui 'même,  recueilli  par  Villenave,  son  avocat  devant  le  tri- 
bunal révolutionnaire  de  Paris  : 

c  Un  jour,  nous  marchâmes  avec  une  colonne  pour  attaquer  les  brigands.  Che- 
min faisant,  je  me  trouvai  à  la  fm  de  la  colonne  avec  des  gendarmes.  J'aperçus, 
pendant  que  la  colonne  défilait,  deux  personnes,  dont  l'une  mâle  et  l'autre 
femelle,  qui  fuyaient.  Je  dis  à  Damin,  gendarme  :  a  Tiens,  vois-tu  ce  b...- 
«  là?.... 

c  Passant  près  de  ces  enfants,  je  dis  aux  gendarmes  :  «  Qu'en  dis-tu?  qu'en 
c  ferons-nous?  il  faut  les  fusiller.  »  Le  gendarme  tire  sa  carabine  sur  eux;  je 


40  CHAP.  LVII.  —  PROCÈS  DE  CARRIER. 

est  convenu  de  tous  ces  faits  ;  il  s^esl  retranché  sur  ses 
services  rendus  dans  les  combats  contre  les  rebelles;  il 
a  prétendu  que  souvent  les  enfants  de  Tâge  de  ceux  par 
lui  massacrés  étaient  porteurs  de  cartouches  ;  qu'ils 
servaient  d'espions  à  leurs  pères  et  mères*.  » 

Robin  avait  pris  part  aux  noyades.  L'aveu  ^ne  lui  en 
coûtait  guère. 

Je  conviendrai,  disait-il,  des  noyades,  qui  m'ont  été  com- 
mandées par  Carrier  avec  la  même  franchise  que  je  les  ai 
exécutées  *. 

Et  il  avait  dit  dans  une  autre  séance  : 

Lamberty  m'assura  qu'il  avoit  des  ordres  de  Carrier  de 
noyer  les  brigands  pris  les  armes  à  la  main.  Il  me  prévint 
que  pendant  la  nuit  il  exécuteroit  une  noyade;  il  m'engagea 
à  m'y  trouver,  je  m'y  rendis.  J'ai  assisté  à  deux  ou  trois 
noyades.  On  attachoit  les  brigands;  on  les  faisoit  descendre 
dans  une  gabare  ;  on  ouvroit  les  soupapes,  et  ils  étoient  en- 
gloutis. J'ai  parlé  de  ces  noyades  à  Carrier;  il  disoit  qu'un 
décret  ordonnoit  de  mettre  à  mort  sans  jugement  les  brigands 
pris  les  armes  à  la  main.  J*ai  diné  sur  la  galiote  hollandaise 
avec  Carrier,  Foucault,  Lamberty,  Sullivan  et  d'autres;  nous 
y  avons  même  chanté  des  chansons  patriotiques'. 

tire  mon  pistolet  de  ma  ceinture;  je  fais  feu  sur  les  enfants  qui  me  parurent 
avoir  quatorze  ans  et  qui  gardaient  les  moutons.  Mon  pistolet  creva  dans  ma 
main.  Je  ne  sais  si  je  les  atteignis,  mais  mon  intention  était  de  les  atteindi-e. 
Je  n'attesterai  pas  des  faits  fourrée.  Je  ne  me  rappelle  pas  qu*on  m'ait  lue  une 
proclamation  portant  que  les  femmes  et  les  enfants  seraient  mis  sur  les  dciTières 
de  l'armée.  Je  ne  me  rappelle  pas  que  ces  enfants  se  soient  mis  à  genoux  et 
m'aient  demandé  firâce  ou  pardon.  Je  ne  les  ai  pas  fait  achever  par  un  tam- 
bour. Je  ne  me  rappelle  pas  qu*on  m'ait  fait  dans  le  moment  aucune  observa- 
tion. Je  me  rappelle  qu'un  oificier  vint  ensuite  et  me  moralisa.  \\  me  porta,  je 
ne  sais  si  c'est  un  souHlct,  mais  un  coup  fort  et  rude.  II  avait  à  la  main  un 
pistolet  de  très  gros  calibre,  et  il  me  dit  que  je  méritais  qu'il  me  brûlât  la  cer- 
velle. B  (L.  de  la  Sicotière,  le  Patriote  D'héron^  p.  47.) 

1.  Bulletin t  p.  71. 

2.  Ibid.,  p.  54  —  3.  Ibid,,  p.  47. 


AUTRES  NOYEURS  :  LEFEBVRE  ET  MÀGÉ.  41 

A  la  liste  de  ceux  qui,  pendant  les  débats,  vinrent 
grossir  le  nombre  des  accusés,  il  faut  ajouter  Tadjudant 
général  Claude-François  Lefebvre,  commandant  à  Bourg- 
neuf,  et  Pierre  Macé,  capitaine  du  bâtiment  le  Destin. 
'  Lefebvre  et  Macé  n'étaient  pas  des  témoins  au  procès 
de  Carrier  :  c'étaient  des  hommes  qui,  même  après  son 
départ,  avaient  continué  dans  la  Loire-Inférieure  le 
système  des  noyades  :  l'adjudant  général  Lefebvre,  en 
faisant  périr  ainsi  cinquante  femmes  et  enfants  de  bri- 
ganls,  amenés  le  2  ventôse  (20  février  1794)  des  marais 
de  Saint-Cyr,  et  le  capitaine  Macé  en  exécutant  cet 
ordre (5  ventôse,  23  février  1794);  les  pièces  lues  à  la 
Convention  dans  la  séance  du  22  vendémiaire  an  III 
(13  octobre  1794)  avaient  provoqué  un  décret  d'arresta- 
tion contre  les  deux  coupables^  :  c'est  leur  aifaire  qui 
rappela  celle  des  membres  du  comité  de  Nantes  et  fit 
hâler  leur  procès  devant  le  tribunal  révolutionnaire.  Ils 
vinrent  rejoindre  les  autres,  avec  Robin,  le  14  frimaire*. 


VI 

Réquisitoire  de  l'accusateur  public.  Défense  des  a?ocats. 

Le  début  du  réquisitoire  de  l'accusateur  public  fut 
simple  et  digne  : 

C'est  en  vain,  dit-il,  que  certains  individus  veulent  per- 
suader au  peuple  que  c'est  faire  le  procès  aux  patriotes,  que 
de  poursuivre  la  répression  de  tous  les  actes  arbitraires  com- 
mis dans  la  Vendée.  Réprimer  les  brigandages,  les  atrocités 

1.  Séance  du  22  vendémiaire  (13  octobre),  Moniteur  du  24  (15  octobre  1794). 

2.  Archives,  ibid.,  pièce  43  (ade  d'accusation)  et  pièce  45  (pi'ocès-verbal 
d'audience). 


42  CILO».  LVU.  -^  PROCÈS  DE  CARRIER. 

les  plus  révoltantes,  toutes  les  violations  faites  aux  lois,  ce 
n*est  pas  détruire  la  révolution,  c'est  la  consolider  ^ 

Sage  réflexion  bien  peu  goûtée  de  certains  patriotes! 

Il  entre  ensuite  dans  l'examen  des  faits;  et,  sans 
craindre  d'aller  contre  Timpulsion  que  Ton  avait  donnée 
à  Topinion  publique  en  reportant  sur  Carrier  la  respon- 
sabilité de  tous  ces  attentats,  il  montre  la  part  qui  en 
revient  aux  membres  du  comité  révolutionnaire.  Il  leur 
rapporte  la  première  idée  des  fusillades  et  des  noyades, 
il  leur  attribue  la 'pensée  hypocrite  qui  leur  Gt  accom- 
plir la  noyade  du  Bouffay,  commandée  par  Carrier,  en  la 
masquant  sous  les  dehors  d'un  ordre  de  déportation  ; 
il  prouve  qu'ils  auraient  pu  résister  à  Carrier:  Boivin, 
le  commandant  temporaire  de  Nantes,  qui  refusa  pour 
sa  part  d'exécuter  l'ordre  de  fusiller  en  masse  les  dé- 
tenus, leur  en  avait  donné  l'exemple.  Ils  auraient  pu 
le  ramener  à  une  autre  façon  d'agir,  s'ils  n'avaient 
point  partagé  ses  passions.  Ils  ne  se  sont  pas  d'ailleurs 
bornés  à  lui  céder,  ils  ont  souvent,  de  leur  propre  auto- 
rité, disposé  des  biens,  de  la  liberté  et  de  la  vie  de  leurs 
concitoyens. 

Cette  part  faite,  avec  autant  de  bon  sens  que  de  vi- 
gueur au  comité  révolutionnaire  de  Nantes  et  à  chacun 
de  ses  membres  en  particulier,  celle  de  Carrier  restait 
encore  assez  large  : 

Les  deux  ordres  écrits  d'exécuter  sans  jugement  les 
vingt-quatre  et  les  ving-sept  prisonniers,  parmi  lesquels 
des  femmes  et  des  enfants  ; 

La  commission  chargée  de  juger  et  de  fusiller  des 
gens  de  campagne  qui  n'avaient  pas  même  pris  les  armes  ; 

\.  Bulletin  y  p.  75. 


RÉQUISITOIRE  DE  L'ACCUSATEUR  PUBLIC.  43 

L*assislance  aux  deux  séances  des  14  et  15  frimaire, 
où  le  projet  d'extermination  en  masse  des  détenus  fut 
mis  en  avant  et  soutenu  par  lui  ; 

[/es  noyades,  que  les  débals,  dit  Taccusateur  public, 
ont  porté  au  nombre  de  vingt-trois  ;  les  fusillades  de 
tous  les  jours,  notamment  celle  des  quatre-vingts  cava- 
liers qui  étaient  venus  se  rendre  volontairement; 

Les  pouvoirs  illimités  donnés  à  Fouqnet  et  à  Lamberty, 
fait  constaté  par  les  ordres  notifiés  à  la  force  armée  de 
tolérer  leurs  a  expéditions  »  nocturnes; 

Les  pouvoirs  attribués  à  la  compagnie  de  Marat; 

L'ordre  donné  par  lettre  au  général  Haxo  de  tout  brû- 
ler et  de  tout  massacrer,  sans  distinction,,  dans  la 
Vendée  : 

Voilà  assez  de  faits  atroces  pour  que,  sans  décharger 
les  autres,  Taccusaleur  public  appelât  sur  la  tête  de 
Carrier  toutes  les  rigueurs  de  la  loi. 

La  mission  des  défenseurs  officieux  ne  paraissait  pas 
très  facile:  je  parle  des  défenseurs  du  commun  des  ac- 
cusés, membres  du  comité  de  Nantes,  etc.  ;  car  pour 
Carrier,  il  voulait  être  son  propre  avocat;  et,  après  lui 
son  conseil  ne  pouvait  plus  avoir  qu'un  rôle  bien  secon- 
daire. Le  thème  obligé,  c'était  le  panégyrique  du  9 
thermidor,  la  délestation  du  régime  dont  Robespierre 
avait  été  le  grand  maître  et  Carrier  un  des  plus  sinistres 
agents;  or,  les  accusés  de  Nantes  avaient-ils  été  autre 
chose  que  les  satellites  plus  ou  moins  obscurs  de  Carrier? 
Mais  Carrier  était  là,  comme  une  âme  damnée  qui  pou- 
vait bien,  avec  ses  propres  forfaits,  prendre  en  charge 
ceux  des  autres;  et  les  défenseurs  aimaient  à  croire 
qu'en  rejetant  sur  lui  tout  l'odieux  du  système,  ils  ar- 
riveraient à  dégager  leurs  clients,  qui  sait  même?  à 


44  CIL\P.  LVU.  —  PROCÈS  DE  CARRIER. 

leur  assurer  le  bénéfice  de  cette  démonstration  anti- 
terroriste h  laquelle  ils  semblaient  les  associer  : 

Le  règne  des  faux  patriotes  est  fini,  s'écriait  Tronson-Du- 
coudray,  celui  des  véritables  commence.  En  vain  cspéreroil-on 
nous  faire  rétrograder  vers  l'esclavage  :  on  n'y  réussiroit  pas. 
La  journée  mémorable  du  9  thermidor  nous  assure  à  jamais 
la  liberté...  De  nouveaux  Titans,  menaçant  le  ciel,  nous  par- 
loient  au  nom  de  l'humanité  comme  les  imposteurs  au  nom 
du  ciel.  Ils  érigeoient  l'assassinat  en  principe  :  de  là  la  stu- 
psur.  La  liberté  n'a  pas  besoin  de  poignards,  nous  saurons 
être  libres  sans  être  des  assassins. 

Mais  attaquer  la  Terreur,  n'était-ce  pas  répudier  le 
gouvernement  révolutionnaire?  et  le  tribunal,  qu'était- 
il,  sinon  l'instrument  judiciaire  de  ce  gouvernement? 
Son  nom  même  le  disait.  Il  y  avait  donc  des  précautions 
h  prendre,  et  l'avocat  définit  ce  que  devait  être  le  gou- 
vernement révolutionnaire  : 

Un  régime  ferme,  capable  de  briser  les  résistances  et 
pourvu  des  moyens  de  le  prévenir;  terrible  pour  les  conspi- 
rateurs, effrayant  pour  les  gens  tièdes  et  apathiques,  encou- 
rageant pour  les  patriotes^  juste  par-dessus  tout,  juste  envers 
tous,  n'exigeant  le  sacrifice  de  l'intérêt  particulier  que  là  où 
l'intérêt  général  le  commande. 

C'était  en  un  mot  un  glaive  qui  dcvoit  menacer  plutôt  que 
frapper;  qu'il  falloit  toujours  tenir  levé,  mais  souvent  dont 
l'éclat  seul  devoit  suffire  pour  intimider. 

—  Une  guillotine  platonique.  Cela  dit,  l'avocat  n'a- 
vait pas  de  peine  à  établir  que  tel  n'avait  pas  été  le  ca- 
ractère de  cet  instrument  : 

0  jours  désastreux,  jours  horribles  où  retentit  dans  toute 
l'étendue  de  la  France  ce  cri  épouvantable  :  La  Teî^eur  est  à 
l'ordre  du  jour!  Bientôt  la  terre  de  Liberté  est  couverte  de 


LES  DÉFENSEURS  :  TRONSON-DUCOUDRAY,  REAL.  45 

prisons  et  d'échafauds  ;  des  hordes  de  brigands  se  répandent 
comme  un  torrent  sur  toute  sa  surface.  Les  propriétés  dévas- 
tées» le  Yol  le  plus  infâme  est  souvent  consacré  sous  le  nom 
de  taxe  révolutionnaire;  les  administrations  sont  livrées  à 
rignominie  et  à  la  friponnerie;  les  monuments  des  arts  sont 
brisés  ;  les  ateliers  de  l'industrie  sont  renversés;  les  richesses 
des  anciens  temples  sont  enlevés  à  la  nation  ;  les  scandales 
les  plus  absurdes  et  les  plus  dégoûtants  sont  accumulés.  On 
révolte  les  hommes  simples  qu'on  eût  pu  éclairer  ;  des  pré« 
très  infâmes  viennent  se  vanter  de  leur  longue  hypocrisie  et 
ne  reconnoissent,  disent-ils,  que  la  nature.  On  proclame  l'a- 
théisme; la  Convention  nationale  indignée  proclame,  à  son 
tour,  rÊtre  suprême.  On  abuse  de  ce  nom  pour  consacrer  le 
tyran  et  la  tyrannie.  Les  vertus  de  la  justice,  dit-on,  vont  ré- 
gner, et  c'est  le  règne  du  crime  le  plus  effréné.  Bientôt  une 
nuée  d'espions  est  répandue  dans  toutes  les  communes;  les 
citoyens  tremblent  à  chaque  instant  pour  leur  liberté;  la  con- 
fiance est  bannie  des  sociétés  ;  l'ami  se  défie  de  son  ami  ;  en 
un  mot,  un  geste  va  devenir  un  crime  :  on  n'ose  se  le  per- 
mettre. Le  jour  on  ose  à  peine  paroitre  ;  on  se  voit  observé. 
La  nuit,  lorsque  dans  le  silence  du  calme,  on  entend  le  bruit 
d'une  voiture,  on  croit  voir  arriver  des  satellites. 

Le  père  est  arraché  des  bras  de  ses  enfants,  le  mari  des 
bras  de  son  épouse  ;  tous  ensemble  sont  souvent  précipités 
dans  les  cachots  :  on  les  y  entasse  ;  on  les  y  abreuve  de  dou- 
leurs ;  on  les  y  laisse  pcle-mcle  :  la  terre  nue,  ou  de  la  paille, 
des  aliments  infects,  un  air  pestilentiel,  des  traitements  bar- 
bares, voilà  leur  deslince  !  Quel  est  leur  crime?  leur  for- 
tune, leur  naissance,  le  malheur  d'avoir  déplu  à  quelques 
brigands*. 

L'orateur  avait  prévenu  l'objection  qu'on  eût  pu  être 
tenté  de  faire  à  ce  tableau,  cl  il  y  revient  en  l'ache- 
vant : 

1.  Bulletin t  p.  88. 


46  CHAP.  LVIL  —  PROCÈS  DE  CARRIER. 

Non,  nous  ne  faisons  pas  le  procès  à  la  Révolution  ;  mais 
il  faut  démasquer  ceux  qui  s'identiGent  tellement  avec  cette 
Révolution  qu'ils  veulent  se  confondre  avec  elle-même. 

C'est  sous  le  bénéfice  de  ces  observations  qu'il  de- 
mandait l'acquiltement  de  deux  des  plus  obscurs  des 
accusés  :  Vie  et  Prou. 

Real  avait  une  plus  forte  tâche  en  plaidant  pour  les 
deux  plus  compromis  au  contraire,  Goullin  et  Chaux, 
les  deux  principaux  organisateurs  des  fusillades  et  des 
noyades.  Il  fit  appel  à  la  sensibilité  I  il  avait  recueilli 
quelques  traits  d'humanité  dans  la  vie  passée  de  ces 
monstres,  il  les  para  de  ses  formules  philanthropiques,  et, 
faisant  oublier  tout  le  reste,  il  amena  une  scène  que  le 
compte  rendu  du  Moniteur  présente  ainsi  : 

c(  Plusieurs  accusés  et  Goullin  avec  eux,  versent  des 
larmes;  Real,  ému  lui-même,  prononce  ces  mots  avec 

chaleur  : «  Sa  tête  fut  exaltée,  son  cœur  est  celui 

(c  d'un  patriote  pur,  et  celui  d'un  homme  de  bien p 

Des  sanglots  se  font  entendre  :  Gallpn,  un  des  accusés,  se 
lève  hors  de  lui-même,  et  fondant  en  larmes,  il  ne  peut 
articuler  que  ces  mots  en  faveur  de  Goullin  :  <  C'est 
mon  ami  ;  c'est  un  honnête  homme,  c'est  mon  ami  ;  je 
le  connois  depuis  neuf  ans;  il  a  élevé  mes  enfants;  tuez- 
moi,  mais  sauvez-le »  Ces  mots,  répétés  plusieurs 

fois  avec  l'accent  du  désespoir,  attendrissent  tout  Tau- 
diloire.  Gallon  est  obligé  de  sortir.  Tous  les  accusés 
fondent  en  larmes.  Real  s'écrie  en  les  montrant  :  c  Jurés, 
sonl-ce  là  des  hommes  féroces  !  » 


DÉFENSE  DE  CARRIER.  JUGEMENT.  47 


VII 

Défense  de  Carrier,  jugement,  26  frimaire  an  111  (16  décembre  1794). 
Allocution  du  président.  Dernières  paroles  de  Carrier. 


11  était  minuit  et  demi  quand  Carrier  prit  la  parole 
à  son  tour.  L'émotion  excitée  en  faveur  des  autres  se 
tournait  tout  entière  contre  lui  :  car  il  fallait  bien  que 
quelqu'un  répondit  du  sang  versé,  et  lui-même  finit  par 
accepter  ce  rôle  fatal.  Il  parla  quatre  heures,  et  dit  en 
terminant  : 

Fatigué,  exténué,  je  m'en  rapporte  à  la  justice  des  jurés. 
Ha  moralité  est  décrite  dans  une  adresse  de  mon  département. 
Je  demande  tout  ce  qui  peut  être  accordé  pour  mes  coaccu* 
ses.  Je  demande  que  si  la  justice  nationale  doit  peser  sur 
quelqu'un,  elle  pèse  sur  moi  seuP. 

Après  le  résumé  du  président,  les  questions  étant  po- 
sées, le  jury  se  retira  dans  la  chambre  de  ses  délibéra- 
tions pour  les  résoudre. 

Sa  réponse  fut  affirmative  sur  tous  les  points  en  ce  qui 
concernait  Carrier,  Grandmaison  et  Pinard,  et  négative 
pour  Gallon  et  Yic  ;  pour  tous  les  autres,  affirmative 
sur  les  faits,  négative  sur  Tintention.  C'était  la  mort 
pour  Carrier^  Grandmaison  et  Pinard  ;  la  liberté  pour 
Gallon  et  Yic,  et  non  pas  pour  eux  seulement  :  GouUin, 
Chaux,  Bachelier,  Robin,  etc.,  étaient  déclarés  cou- 
pables de  noyades,  de  fusillades  et  de  tous  les  excès 
qu'on  a  vus;  mais  comme  ils  avaient  noyé,  fusillé,  pillé 
sans  intention  contre-révolutionnaire  (tant  s'en  fauti)  ils 

1.  Moniteur  du  8  nifftse  an  HI  (28  décembre  1794). 


48  CHAP.  LVII.  —  PROCÈS  DE  CARRIER. 

allaient  être  aussi  acquittés.  Le  président,  les  faisant 
rentrer  les  premiers,  osa  leur  dire  : 

Allez  jouir  des  embrassements  de  vos  familles  et  de  vos 
amisy  et  après  Teffusioa  de  ces  premiers  sentiments,  em- 
ployez cette  liberté  qui  va  vous  être  restituée  après  la  pénible 
épreuve  que  vous  venez  d'essuyer,  livrez-vous  tout  entiers  au 
service  de  la  République  :  que  votre  attachement  pour  elle 
fasse  oublier  ces  moments  d'erreur  où  sans  doute  un  zèle  mal 
dirigé  vous  avoit  entraînés,  et  souvenez-vous  surtout  que  des 
républicains  doivent  savoir  oublier  toute  haine  particulière, 
tout  désir  de  vengeance,  toute  passion  pour  ne  s'occuper  en 
s'unissant  étroitement  que  de  concourir  uniquement  au  bon- 
heur de  la  patrie. 

Vous  êtes  libres  *  ! 

Carrier,  Grand  maison  et  Pinard  furent  ensuite  intro* 
duits.  Âpres  avoir  entendu  sa  sentence,  Carrier  osa  dire  : 
«  Je  meurs  victime  et  innocent;  mon  dernier  vœu  est 
pour  la  République  et  le  salut  de  mes  concitoyens.  » 

«  Il  serait  difficile  d'exprimer,  dit  Des  Essarts,  avec 
quelle  impatience  le  public  qui  remplissait  en  ce  mo- 
ment les  salles,  les  cours  du  palais  et  toutes  les  rues 
adjacentes,  attendait  le  résultat  du  jugement.  Jamais 
procès  n'avait  paru  fixer  autant  Tatlention  publique,  et 
jamais  l'opinion  n'avait  paru  plus  prononcée  contre  des 
accusés.  Cependant  la  nouvelle  de  la  condamnation  de 
Carrier  sembla  satisfaire  l'attente  générale;  on  apprit 
avec  une  certaine  indifférence  que  presque  tous  les 
membres  du  comité  avaient  été  acquittés,  et  il  parut 
juste  à  la  plupart  que  celui  qui  les  avait  poussés  au  crime 
expiât,  avec  ses  fortaits,  leurs  trop  coupables  excès.  Bien- 
tôt l'instant  du  supplice  fut  annoncé  et  attira  dans  tous 

i.  Arcliives,  ibid.i  3*  partie,  pièce  45  (procès-verbal  (l*audience). 


EXÉCUTION  DE  CARRIER,  PINARD  ET  GRANDHAISON.  49 

les  environs  du  palais  et  dans  tous  les  lieux  où  devait 
passer  le  cortège,  un  concours  immense;  chacun  était 
avide  de  voir  un  homme  dont  la  funeste  célébrité  s'atta- 
chait à  tant  de  crimes;  on  remarqua  que,  quoique  Paris 
n'eût  point  été  le  théâtre  de  son  despotisme  sanguinaire, 
il  régnait  dans  l'expression  de  la  joie  publique  le  même 
sentiment  d'indignation  et  de  félicitalion  générale  que 
lorsque  Robespierre  avait  été  traîné  au  supplice;  en  effet, 
l'un  rappelait  trop  bien  la  mémoire  de  l'auli^e,  et  ils 
avaient  tous  les  deux  trop  également  outragé  Thumanité 
par  leurs  sanguinaires  attentats,  pour  ne  pas  être  asso- 
ciés dans  les  souvenirs  de  leurs  contemporains  en  ce  mO' 
ment.  »  (26  frimaire  an  III  =  16  décembre  1794.) 


VIII 

Eiécution  de  Carrier,  Pioard  et  Grandmaison.  Débat  à  la  Convention  sur  l'acquit  « 
ienient  des  autres.  —  Décrets  :  Renouvellement  du  tribunal  révolulionnaire  et 
renvoi  des  acquittés  de?ant  la  justice  criminelle. 

Vers  trois  heures  après  midi,  la  charrette  sortit  de  la 
Conciergerie.  Grandmaison^  l'exécuteur  des  noyades, 
qui  sabrait  ceux  qui  surnageaient,  était  tout  en  pleurs. 
Pinard,  l'assassin  des  enfants  et  des  femmes,  se  débal- 
lait furieux,  écumant  de  rage.  Il  accablait  Carrier  de 
ses  imprécations;  il  voulait  se  jeter  sur  lui  et  le  saisir 
avec  ses  dents  pour  le  déchirer  ^  L'altitude  de  Carrier 
faisait  contraste  avec  celle  de  ses  deux  compagnons,  sans 
produire  d'ailleurs  une  impression  plus  favorable  sur  la 
foule.  On  l'eût  dit  comme  touché  par  la  mort.  Son  re- 
gard semblait  éteint  dans  ses  yeux  enfoncés;  sa  face, 
d'un  teint  naturellement  olivâtre  et  bilieux,  avait  pris  la 

1.  Procès  fameux  (nouvelle  série),  t.  II,  p.  176-177. 

TRU.  HRVOL.     VI  A 


50  CHAF.  LVll.  —  PROCÈS  DE  CARRIER. 

couleur  du  cadavre  :  debout  encore,  il  en  avait  déjà  la 
raideur  et  Tinsensibilité. 

Les  insultes,  les  malédictions  ne  leur  furent  pas  épar- 
gnées sur  la  roule;  et  le  chemin,  quoique  abrégé  depuis 
le  9  thermidor,  fut  long  à  parcourir,  tant  la  foule,  en- 
tassée entre  la  Conciergerie  et  la  place  de  Grève,  obs- 
truait le  passage.  La  charrette  arriva  enfin  à  Téchafaud. 
Grandmaison  fut  exécuté  le  premier,  puis  Pinard,  après 
une  horrible  lutte  contre  le  bourreau  et  contre  la  mort. 
Lorsque  Carrier  parut  à  son  tour  sur  la  plate-forme,  il 
se  fit  un  grand  silence;  mais  tout  à  coup  un  son  nasil- 
lard se  fit  entendre  :  c'était  une  clarinette  jouant  Tair 
favori  des  Jacobins,  Ah  I  Ça  ira.  Un  brusque  mouvement 
de  Carrier  montra  combien,  jusque  dans  son  abattement, 
il  avait  ressenti  cet  indigne  outrage  jeté  à  son  supplice. 
Le  couperet  tomba  aux  cris  accoutumés  de  Vive  la  Ré- 
publique.  Le  peuple  exigea  que  le  bourreau  lui  montrât 
la  tête  du  supplicié'. 

Tout  n'était  pas  dit  à  l'égard  des  acquittés.  Dans  le 
nombre,  il  y  en  avait  deux  que  le  jury  déclarait  non 
coupables,  Gallon  et  Vie  :  pour  ceux-là,  nulle  difficulté. 
Mais  pour  tous  les  autres,  la  question  était  différente.  Lé 
jury  avait  déclaré  leur  culpabilité: 

Que  Goullin  s*est  rendu  auteur  ou  complice  de  ces  manœu- 
vres et  intelligences  en  donnant  et  signant  Tordre  du  15  fri- 
maire pour  faire  fusiller  cent  trente-deux  prisonniers  pris  au 
Bouffay  ;  en  signant  et  donnant  des  ordres  à  Affilé,  pour  con- 
struire les  bateaux  à  soupape,  qui  ont  servi  aux  différentes 
noyades;  en  signant  un  ordre  de  déportation  de  cent-cin- 
quante-cinq individus  qui  ont  été  noyés  la  nuit  du  '24  fri^' 

1.  heA  Essarts,  Procès  fameux  (nouvelle  série)i  t.  II,  p.  177. 


LES  ACQUITTÉS  RENVOYÉS  A  LA  JUSTICE  CRIMINELLE.        51 

maire;  en  assistant  à  Textraction  des  prisonniers  et  en  les 
conduisant  au  bateau  avec  lequel  ils  ont  été  engloutis  ;  en  im- 
primant la  terreur  par  des  actes  arbitraires;  en  abusant  de  ses 
pouvoirs  pour  faire  incarcérer  sans  examen  des  citoyens  pai- 
sibles ;  en  levant  des  taxes  arbitraires,  et  traitant  avec  dérision 
les  malheureux  qu'il  faisoit  injustement  incarcérer,  etc. 

Et  ainsi  des  autres: 

Tous  convaincus,  etc.  Mais  ne  l'ayant  pas  fait  avec  des  in- 
tentions criminelles  et  contre-révolutionnaires  ^ 

C'est  à  ce  titre  que  le  tribunal  les  avait  acquittés  et 
mis  en  liberté*. 

Cette  sentence,  rigoureusement  légale,  était  la  con- 
damnalion  du  tribunal  révolutionnaire.  Qu'était-ce  qu'un 
tribunal  qui  absolvait  des  atrocités  de  cette  sorte,  pourvu 
qu'elles  n'eussent  pas  été  commises  dans  une  pensée  de 
contre-révolution?  Le  supplice  de  Carrier,  de  Grandmai- 
son  et  de  Pinard  n'élaient  pas  une  satisfaction  sufQsante 
pour  l'opinion  publique,  si  Goullin,  Chaux  et  les  aulros 
étaient  renvoyés  libres.  La  Convention  décréta  le  renou- 
vellement du  tribunal,  et  ordonna  que  ces  assassins  bons 
patriotes  seraient  retenus  et  renvoyés  devant  la  justice 
criminelle*.  (28  frimaire  an  III  =18  décembre  1794.) 

1.  Moniteur ^  t.  XXIII,  p.  74,  col.  2. 

2.  Moniteur  du  10  nivôse  an  III  (50  décembre  i7§4). 

3.  La  pétition  de  la  commune  de  Nantes,  qui  demandait  qu*on  les  remit  en 
jugement,  fut  renvoyée  par  la  Convention  au  comité  de  législation  dans  la  séance 
du  30  nivôse  an  III  {Moniteur  du  3  pluviôse,  22  janvier  1795).  Quand  l'aflaire 
revint  devant  TAssemblée  sur  le  rapport  du  comité  (9  ventôse),  MeauUe  en  com- 
battit les  conclusions  au  nom  des  principes.  On  prétendait  que  le  jugement  du 
tribunal  révolutiomiatro  n'avait  pu  éteindre  que  le  délit  révolutionnaire,  et  que 
le  crime  de  droit  commun  restait  impuni.  Il  soutenait  que  le  jugement  rendu 
n'était  plus  du  ressort  des  tribunaux  ;  qu*il  n'y  en  avait  appel  qu'à  la  posté- 
rité, et  la  discussion  fut  ajournée  au  primidi  suivant  {Moniteur  du  12  ventôse, 
2  mars  1795).  La  discussiuu  ne  fut  reprise  que  le  2  floréal.  Les  conclusions  du 
comité,  combattues  par  Rewbell,  furent  appuyées  par  Louvet,  l'ancien  proscrit, 
le  survivant  de  la  Gironde,  après  un  amendement  ilc  Bourdon.  La  Convention 


CHAPITRE  LVIII 

l£    TRIBUNAL   RÉVOLUTIONNAIRE    DU    8    NIVÔSE   AN   III 

(t8  DÉCEMBRE  1194) 


I 

Progrès  de  la  réaction  thermidorienne  :  fermeture  des  Jacobins.  Ileprîse  de  Tal- 
taque  contre  Billaud-Yurennes,  Barèrc  et  Goilot  d'IIerbois.  Le  livre  de  Sirey 
sur  le  tribunal  révolutionnaire. 


Au  moment  où  le  décret  du  28-29  frimaire  fut  signifié 
au  tribunal  révolutionnaire,  Fouquier-Tinville  occupait 
le  fauteuil  —  le  fauteuil  d'accusé.  Son  jugement,  longue- 
ment instruit,  venait  de  commencer.  Il  se  trouva  forcé- 
ment suspendu,  puisqu'il  n'y  avait  plus  de  tribunal.  Le 
dernier  acte  du  président  fut  de  le  renvoyer  dans  sa  prison. 
C'est  devant  un  tribunal  nouveau  et  à  la  suite  d'une  nou- 
velle instruction  complémentaire,  qu'il  devait  reparaître. 

En  frappant  le  tribunal  révolutionnaire  du  23  ther- 
midor par  son  décret,  la  Convention  avait  dissipé  les 
dernières  illusions  des  terroristes  sur  les  consé- 
quences forcées  du  9  thermidor.  Dès  le  début,  le  procès 
des  membres  du  comilé  de  Nanles  les  avait  vivement 
inquiétés,  et  leurs  ressentiments  trouvaient  encore  aux 
Jacobins  un  lieu  pour  se  produire.  Billaud-Varcnnes  se 

décréta  c  que  les  individus  du  coniilé  rcvolulionnairc  de  Nantes,  acquittés  par  le 
tribunal  révolutionnaire, seraient  envoyés  par-devant  le  tribunal  du  district  d'An- 
^^ers,  pour  y  être  jugés  sur  les  délits  ordinaires.  »  (ilfo/iiteMr  des  5  cl  6  floréal 
an  m,  24  et  25  avril  1795.)  C'est  le  point  de  droit  touché  par  cette  décision  que 
M.  de  la  Sicotière  a  eu  surtout  en  vue  dans  sa  brochure  le  Patriote  <VHéron^ 
Hua  bans  r«nu'icbir  du  l'iuit  de  ses  lectures  aussi  étendues  que  curieuses. 


LES  ACQUITTÉS  RENVOYÉS  A  LA  JUSTICE  CRIMINELLE.        53 

plaignant  des  mises  en  liberté  d'arislocrales,  prononcées 
par  ]e  tribunal  révolutionnaire,  y  avait  dit  :  «  I^c  lion 
n*est  pas  mort  quand  il  sommeille,  et  à  son  réveil  il 
extermine  tous  ses  ennemis\  »  Ces  menaces,  à  demi 
voilées,  avaient  redoublé  l'irritation  de  leurs  adversaires. 
La  polémique  de  pamphlets  ne  leur  suffisait  plus,  on 
les  expulsa  par  la  force  (18  brumaire  =  8  novembre 
1794)%  et  c'est  sous  l'influence  de  ce  mouvement  des 
esprits,  aussi  bien  qu'aux  cris  d'indignation  du  public 
au  tribunal,  que  la  Convention  avait  voté  la  mise  en  ac- 
cusation de  Carrier,  —  à  Tunanimité  moins  deux  voix 
restées  conditionnelles,  quand  il  y  avait  dans  son  sein 
tant  de  membres  qui  ne  valaient  guère  mieux  !  (5  fri- 
maire =  25  novembre) .  Dix  jours  après  (15  frimaire  = 
5  décembre),  Lecointre,  dont  la  sortie  contre  les  mem- 
bres des  anciens  comités  avait  é(é  repoussée  le  15  fruc- 
tidor par  un  ordre  du  jour  flétrissant,  reproduisait  le 
texte  de  son  accusation  avec  les  pièces  imprimées,  et  sur 
sa  demande,  on  renvoyait  le  tout  à  l'examen  des  trois 
grands  comités^. 

I.  Séanee  des  Jacobins  du  13  brumaire  (3  novembre  1794),  Moniteur  du  17.  Il 
Teul  eipliqaerce  mol  dans  sa  Réponse  sur  deê  faits  particuliers  [p.  0),  en  disant 
qu'il  s*agil  d'une  comparaison  entre  le  lion  des  Jacobins  et  le  léopard  britannique. 

3.  Les  pamphlets  ne  les  épargnaient  pas  plus  dans  leur  chute  :  Gratule  dé" 
nonciation  faite  aux  Jacobins  dans  la  dernière  séance  contre  les  diseurs  de 
chapelets  et  découverte  d'une  conspiration  universelle  dans  les  patenâtre  s 
ei  les  Ave  Maria.  —  Description  et  vente  curieuse  des  animaux  féroces,  mâles 
et  femelleSj  du  cabinet  d'histoire  naturelle  des  ci-devant  Jacobins^  les  cris 
et  les  hurlements  de  chaque  bête  et  leur  utilité  (par  Martin).  —  Voyage  des 
Jacobins  dans  les  quatre  parties  du  monde  (par  Gracchus  Babeuf),  -r  Cou- 
plets en  r honneur  des  mémorables  journées  du^X  et  22  brumaire  (par  Mar- 
tainville).  —  Le  congé  donné  aux  Jacobins,  chanson  (par  F.-M.  Haumontf.  — 
Ijo.  Jacobiniade  ou  le  délire  et  V agonie  des  Jacobins,  poème  héroT-comique 
en  quatre  chants  et  en  vers.  —  Les  Jacobins  sont  f.,,.*et  la  France  est 
sauvée,  —  Vains  efforts  du  jacobin  Aigoin  pour  soulever  le  peuple  contre 
la  Convention  ou  Réponse  au  libelle  intitulé  :  A  bas  les  brigands  et  les 
buveurs  de  sang,  vite  la  Convention  nationale. 

Tk  Moniteur  du  17  frimaire  (7   décembre  1701).  Vn  pamphlet  inlilulé  In 


54        CHAP.  LVni.  -  LE  TRIBUNAL  RÉ  VOL.  DU  8  NIVOSE. 

Lorsque  les  principaux  agents  du  régime  terroriste 
étaient  ainsi  frappés  ou  menacés,  il  était  temps  de  rendre 
à  la  liberté  ceux  qui  avaient  été  les  premiers  victimes  de 
la  Terreur,  ces  73  ou  74  députés  mis  en  arrestation 
(Amar  les  eut  voulus  en  accusation)  pour  avoir  signé 
une  protestation  collective  contre  la  proscription  des 
(lirondins*.  On  les  rappela  (18  frimaire  =  8  décembre), 
tout  en  maintenant  l'arrêt  d'expulsion  contre  les  survi- 
vants de  ceux  qui  alors  avaient  été  mis  hors  la  loi. 

Quant  au  tribunal  révolutionnaire,  Sircy  en  avait  pro- 
noncé Tarrét  dans  un  factum  publié  au  cours  même  de 
frimaire  an  III,  factum  dont  la  préface  seule  est  posté- 
rieure à  la  condamnation  de  Carrier  : 

J'avois  vu  de  mes  yeux,  y  disait-il,  le  nouveau  tribunal  ré- 
volutionnaire égorger  un  à  un,  ou  deux  par  deux,  ou  par 
trois,  ou  même  par  sept,  les  hommes  les  plus  honnêtes,  les 
plus  paisibles,  même  d'excellents  patriotes,  pour  des  propos, 
pour  des  écrits  prétendus  fanatiques,  royalistes,  fédéralistes. 
J'avois  vu  ces  horreurs  et  mille  autres  de  détail  ou  [non] 
moins  désastreux,  hélas,  et  j*y  avois  eu  trop  de  part...  Cepen- 
dant je  voyois  ce  tribunal  irrépublicain  usurper  une  réputa- 
tion de  justice,  d'humanité,  même  de  modération  (par  com- 
paraison, sans  doute,  avec  le  tribunal  de  Robespierre  et  ses 
nombreux  assassinats).  Toute  mon  âme  se  souleva  d^indigna- 

Grande  queue  de  Laurent  Leeoinire  et  signé  du  pseudonyme  Felhkmesi  avait 
reproché  au  malencontreux  député  de  Versailles  les  maladresses  de  ses  premiers 
procédés  :  <  Quand  on  veut,  dit  l'auteur,  accuser  un  tyran  ou  ses  complices, 
il  faut  les  prendre  la  main  dans  le  sac  et  produire  contre  eux  des  preuves  et 
des  pièces  qu'ils  ne  puissent  rejeter.  Hais  au  lieu  de  cela,  tu  vas  produire  des 
certifîcata  de  Fouquier-Tinville  que  Téchafaud  attend,  même  au  dire  de  Duhem  ;  » 
et  il  faisait  de  plus  vives  sorties  contre  Dillaud-Varennes,  Collot-d'Herbois  et 
Barère.  la  Convention,  l'attaque  avait  été  reprise  déjà  le  12  vendémiaire  (5  oc- 
tobre 1794)  par  Legendre,  mais  après  avoir  entendu  les  inculpés  et  Carnot  qui  se 
portail  leur  défenseur,  la  Convention  avait  passé  simplement  à  l'oixlre  du  jour. 
{Moniteur  du  14  vendémiaire  an  III,  5  octobre  )794.1 
1.  V(»yez  ci-dessus,  1. 1,  p.  370. 


SIREY.  DU  TRIBUNAL  RÉVOLU TlOm AIRE.  55 

tion  et  je  résolus  de  dévoiler  à  ma  patrie  toutes  les  turpitudes 
que  couvrait  cette  institution  dite  révolutionnaire.  Il  y  a  deux 
mois  mes  matériaux  étoient  recueillis,  ma  rédaction  terminée  ; 
j'allois  publier  mon  ouvrage,  lorsque  je  sentis  qu'il  falloit 
prendre  garde  d'émousser  le  glaive  lors  suspendu  sur  les 
noyeursde  Nantes.  Enfin  les  Nantais  sont  jugés,  et  si  tous  ces 
noyeurs,  fusilleurs,  égorgeurs  n'ont  pas  été  acquittés,  c'est 
que  l'indignation  populaire  a  contenu  les  juges;  la  majorité 
du  jury  a  déclaré  que  tous  ces  assassins,  hormis  trois,  avoient 
assassiné  honnêtement  et  sans  crime.  Déjà  le  public  a  flétri 
ces  jurés  et  ces  juges  septembriseurs,  dont  le  patriotisme 
consistoit  à  condamner  les  hommes  paisibles,  »  protéger  les 
buveurs  de  sang  ;  déjà  la  Convention  a  décrété  la  suspension 
de  ce  tribunal  plus  que  suspect  et  un  épurement  républicain 
dans  la  masse  de  ses  membres.  Le  moment  est  propice  :  hà- 
tons-nous  de  faire  entendre  contre  ce  tribunal  les  accents  éner- 
giques du  républicanisme  et  de  l'humanité.  Indiquons  tous  les 
abus  de  cette  institution  ;  montrons  combien  de  réformes  y 
sont  absolument  nécessaires;  si  toutefois  l'esprit  de  liberté 
peut  souffrir  l'existenceid'un  établissement  aussi  dangereux, 
aussi  funeste  ^ 

Et  après  avoir  accompli  ce  programme  (!'•  partie  : 
Dca  ahm;  2*  partie  :  Théorie  des  tribunaux  révolution^' 
runres^),  il  conclut  comme  sa  préface  le  pouvait  faire 
pressentir  : 

i.  J.~B.  Sirey,  Du  tribunal  révolutionnaire ^  frimaire  an  III  (104  pages). 

2.  Parmi  les  abus  signalés,  il  insiste  sur  la  lenteur  de  la  chambre  du  conseil 
à  Taire  sr>rtir  de  prison  ceux  que  la  Terreur  y  avait  entassés  (p.  17);  il  note  les 
traditions  subsistantes  dans  la  rédaction  des  actes  d'accusation  :  «  Je  n'en  accuse 
pas,  dit-il,  l'accusateur  public...  Il  lui  est  impossible  de  tout  voir,  s  C'est  l'af- 
faire de  ses  secrétaires  :  «  Ce  sont  des  jeunes  gens  doux,  honnêtes,  qui  se  sont 
instruits  à  une  mauvaise  école  sous  le  sensible  Fauquier.  Ils  diront  ({n  ennemi 
mortel  du  peuple  souverain...  y  vous  avez  ourdi  des  trahisons ,  L'accusateur 
public  s'expliquant  familièrement  sur  votre  cause  vous  dira  qu'il  n'y  a  pas  de 
quoi  fouetter  un  chat....  L'acte  vous  parvient  :  il  est  effrayant;  ou  y  lit  mille 
crimes;  votre  mort  paraît  inévitable.  9  (P.  28-30.)  Il  se  défie  de  certams  juges  : 
<  Un  petit  nombre  de  septembriseurs  souillent  de  leur  présence  odieuse  et  de 
leur  influence  meurtrière  ce  tribunal  respectable.  •  [P.  24.)  Par  eux  se  trouvent 


56         CHAP.  LVm.  -  LE  TRIBUNAL  RÉYOL.  DU  8  NIVOSE. 

Le  tribunal  révolutionnaire  n*est  pas  un  tribunal,  c'est  une 
commission,  un  instrument  de  tyrannie. 

Sous  les  triumvirs  sanguinaires,  ce  tribunal  fut  mille  fois 
plus  horrible  que  la  chambre  étoilée,  que  la  chambre  ardente 
dont  les  Anglais  rougissent  encore  d'avoir  toléré  l'existence. 

Il  le  déclare  complètement  inutile,  même  contre  les 
buveurs  de  sang,  et  il  en  réclame  la  suppression '• 


II 

Rapport  de  Merlin  de  Douai  sur  le  renouTellement  du  tribunal  révolutionnaire  : 
décret  du  8  nivôse  an  IH  (28  décembre  1704). 

La  Convention  ne  prononça  pourtant  pas  encore  l'abo- 
lition du  tribunal.  Le  décret  du  28-29  frimaire  n'en 
ordonnait  que  le  renouvellement,  et  le  rapport  de  Merlin 
de  Douai  sur  le  projet  de  remaniement  présenté  aux 
délibérations  de  TÂssemblée  montrait  que  les  comités, 
tout  renouvelés  qu'ils  étaient  eux-mêmes,  n'entendaient 
pas  désarmer. 

Il  rappelait  le  décret  d'institution  du  tribunal  sub- 
stitué le  23  thermidor  au  trop  fameux  tribunal  du  1 0 
mars  : 

J'ai  dès  lors,  disait-il,  annoncé  à  l'aristocratie  que  ce  n'é- 
tait pas  pour  détruire  cette  institution  que  vos  comités  avaient 
préparé  le  projet  de  loi  que  je  vous  présentais  en  leur  nom. 
J'Oin  de  le  détruire,  vos  comités  fidèles  au  devoir  (|ue  vous 
V^eur  avez  prescrit  ne  s'étaient  étudiés  qu'à  l'améliorer... 

Hommes  purs,  citoyens  paisibles.. .,  rassurés  depuis  cette 

faussées  ïeê  meilleures  intentions  de  la  loi  :  «  La  question  intentionnelle  est 
établie  pour  ainsi  dire  afin  d'innocenter  les  coupables  et  ils  veulent  qu'elle  senre 
à  crioiinaliser  les  innocents.  »  (P.  38.) 
\.  Sirey,  Du  Tribunal  révolutionnaire,  p.  104. 


RAPPORT  DE  MERLIN  DE  DOUAI.  57 

heureuse  époque,  vous  savez  que  l'échafaud  n'attend  plus  que 
les  contr&-révolutionnaii*es  ;  vous  savez  que  Sylla  n'est  plus, 
mais  que  la  liberté  reste  avec  la  justice,  protectrice  des  bons, 
inflexible  contre  les  conspirateurs... 

Sévères  mais  justes,  c'est  à  la  réunion  de  ces  deux  carac- 
tères que  le  peuple  reconnaîtra  en  nous  des  représentants 
dignes  de  lui... 

La  Révolution  doit  anéantir  les  conspirateurs,  mais  nous 
ne  voulons  pas  que  la  liberté  règne  sur  les  déserts. 

Après  ces  déclarations  rassurantes  à  demi,  il  signalait 
les  principales  réformes  introduites  dans  le  projet  de 
loi  : 

Restrictions  au  pouvoir  discrétionnaire  de  Taccusateur 
public  pour  mettre  un  prévenu  en  jugement;  droit  de 
défense  à  Taccusé  : 

FrappCf  mais  écoule;  Thomme  de  la  Révolution  trouve 
dans  ces  mots  la  règle  de  sa  conduite. 

Suppression  de  cette  pratique  jusque-là  inouïe  qui, 
pour  abréger,  réunissait  dans  un  même  jugement,  des 
accusés  du  nord  et  du  midi,  qui  ne  s'étaient  jamais 
connus  : 

Loin  du  tribunal  que  nous  proposons  un  pareil  amalgame. 
Il  vaudrait  mieux  le  composer  de  cinquante  sections  que  de 
lui  conserver  un  tel  point  d'analogie  avec  les  jugements  des 
2  et  3  septembre  dont  les  auteurs  aussi  osaient  usurper  lau- 
guste  nom  de  tribunal. 

Cinquante  sections!  Il  n'en  eût  pas  moins  fallu  en 
effet  à  l'ancien  tribunal  pour  juger  distinctement  les 
délits  distincts;  et  on  n'en  prévoyait  pas  le  besoin  pour 
le  nouveau  tribunal,  mais  on  ne  renonçait  pas  encore 
h  faire  à  la  liberté  des  sacrifices  humains  : 

Sans  doute,  disait  le  rapporteur,  il  lui  faut  encore  des  héca- 


58         CHAP.  LVm.  -  LE  TRIBUNAL  RÉVOL.  DU  8  NIVOSE. 

tombes  ;  mais  que  le  mot  de  justice  soit  toujours  inscrit  sur 
leur  frontispice  :  c'est  ainsi  que  le  gouyernement  s'affirmera. 

Au  fond,  c'était  toujours  la  loi  du  10  mars,  dégagée 
des  additions  de  la  loi  du  22  prairial  ;  c'était  une  loi 
qui  remaniait  dans  son  personnel,  bien  plus  que  dans 
ses  assises,  le  tribunal  révolutionnaire  du  premier  jour; 
et  il  en  convenait  à  la  fin  de  son  rapport  : 

Voici  la  loi  telle  que  vous  Tavez  décrétée,  et  telle  qu'elle 
est  sortie  de  vos  mains  après  la  seconde  lecture  qui  en  fut 
faite  le  23  thermidor. 

Seulement,  deux  choses  étaient  nouvelles  en  fait, 
sinon  en  droit,  et  il  les  signalait  en  finissant  comme 
deux  importantes  réformes  : 

Nous  nous  sommes  cependant  permis  d'y  ajouter  une  dis- 
position qui  tend  à  faire  renouveler  les  juges  en  même  temps 
que  les  jurés,  et  à  faire  porter  ce  renouvellement  sur  l'inté- 
gr[al]ité  des  uns  et  des  autres^ 

Ces  deux  points  avaient  bien  toute  l'importance  que 
le  rapporteur  leur  attribuait.  Les  jurés,  appelés  de  tous 
les  points  du  territoire  et  renouvelés  tous  les  trois  mois, 
devaient  apporter  au  tribunal  l'expression  de  Topinion 
du  pays,  dont  ils  ne  cessaient  pas  d*étre  justiciables  eux- 
mêmes,  et  les  juges,  pris  parmi  les  magistrats  des  dif- 
férents départements,  ne  pouvaient  plus  être  les  instru- 
ments d'un  parti  ;  c'était  pour  eux  une  délégation  tem- 
poraire à  la  suite  de  laquelle  ils  rentraient,  de  plein  droit, 
dans  leurs  fonctions. 

La  loi  fut  votée  le  8  nivôse  an  III  (28  décembre  1794) 
comme  elle  avait  été  proposée'.  La  liste  des  juges  et  des 

1.  Rupport  de  Merlin,  séance  du  8  nWôse,  Moniteur  du  14  (3  janvier  1705). 

2.  Le  texte  en  est  donné  dans  Tappendice  n*  II  à  la  fin  du  Yolume. 


INSTALLATION  DU  NOUVEAU  TRÏBUNAL.  59 

jurés,  dressée  en  vertu  du  décret  du  28  frimaire,  fut 
arrêtée  après  une  légère  discussion  le  13  nivôse,  et  le 
Moniteur  la    reproduit  dans  le  compte  rendu  de  la 


séance*. 


Une  modification  y  fut  introduite  quelques  jours  plus 
tard,  quant  à  la  présidence.  Mouricault,  commissaire 
national  du  troisième  arrondissement  de  Paris,  nommé 
à  celte  haute  charge,  ne  l'ayant  pas  acceptée,  y  fut  rem- 
placé, en  vertu  d'un  décret  du  19  du  même  mois,  par 
Agier,  commissaire  national  près  le  tribunal  du  cin- 
quième arrondissement'. 


III 

ImUllation  du  tribunal  révolutionnaire  du  8  nivôse  an  \\\,  Discours  d'Aumont; 

du  président  Agier. 


Ce  fut  encore  Àumont,  commissaire  des  administra- 
tions civiles,  police  et  tribunaux,  qui  présida,  le  8  plu- 
viôse (27  janvier  1795),  à  son  inauguration.  Le  tri- 
bunal gardait  son  nom,  et  on  a  vu  que  Merlin,  par  son 
rapport,  n'en  avait  pas  absolument  répudié  le  sens. 
Aumont,  dans  son  discours,  ne  le  fit  pas  davantage, 
bien  qu'il  cherchât  aussi  à  tempérer  ce  que  ce  nom, 
même  après  la  modération  relative  du  tribunal  du  25 
thermidor,  gardait  de   souvenirs  odieux  : 

Le  tribunal  que  vous  allez  former,  citoyens,  disait-il,  est  ré- 
volutionnaire; il  est  républicain.  Révolutionnaire,  c'est-à-dire 
sévère,  actif,  plein  de  vigueur  et  d'énergie;  républicain,  c'est- 
à-dire  juste. 

1.  Moniteur  du  16  nivôse  (5  janvier  i795).  , 

1.  Moniteur  du  22  (11  janvier  1795). 


GO         CHAP.  LVIU.  —  LE  TRIBUNAL  RÉYOL.  DU  8  NIVOSE. 

Le  tribunal  était  toujours  destiné  à  faire  la  guerre 
aux  ennemis  du  dedans,  comme  les  armées  aux  ennemis 
du  dehors  : 

La  sévère  justice  de  ses  jugements,  continuait-il,  seront 
aux  factions  de  Tintérieur  ce  que  sont  à  la  ligue  impie  des 
despotes  étrangers  les  prodiges  de  nos  frères  d^armes,  etc. 

Le  tout  pour  la  félicité  de  la  nation  et  le  bonheur  du 
monde  ! 

Mais  Agicr,  le  président,  ne  montrait  pas  le  même 
enthousiasme  pour  celte  justice,  dont  il  recevait  le  glaive 
ensanglanté  (la  balance  n^avait  jamais  été  son  sym- 
bole) : 

Nous  montons  avec  effroi,  dit-il,  sur  un  tribunal  de  sang 
.qui  naguère,  en  frappant  comme  au  hasard  quelques  tètes 
coupables,  envoyait  incessamment  à  la  mort  des  milliers  d'in- 
nocentes victimes.  Les  sièges  que  nous  occupons,  ces  tristes 
gradins  exposés  à  nos  regards,  ce  fauteuil  où  la  vertu  a  subi 
tant  de  fois  la  destinée  du  crime,  toutes  les  parties  de  cette 
enceinte  rappellent  à  chacun  de  nous  des  souvenirs  déchirants, 
peut-être,  hélas!  des  sujets  personnels  de  deuil  et  d'amer- 
tume. 

a 

Il  glorifiait  la  révolution  accomplie  et  constatait  l'es- 
prit nouveau  qui  devait  inspirer  la  justice  : 

On  nous  demande  non  des  assassinats  pour  lesquels  sans 
doute  on  aurait  mal  choisi,  mais  la  pure  exécution  des  lois  ; 
non  le  meurtre  de  l'innocent,  encore  moins  de  l'homme  de 
bien,  du  vrai  patriote,  mais  la  juste  punition  de  tous  les  scé- 
lérats, qui,  sous  tous  les  noms,  sous  toutes  les  manières  et 
par  tous  les  moyens  possibles,  ont  conspiré  la  perte  de  leur 
pays. 

Mais  il  n'en  déplorait  pas  moins  la  mission  confiée 
aux  nouveaux  juges  : 


UNE  CONDAMNÉE  :  MARIE  MARGUAL-JACUUET.  61 

Prêtres  de  la  justice,  nous  sommes  immolés  nous-mêmes 
au  bien  public  ;  avant  d'être  sacriBcaieurs,  nous  devenons, 
pour  ainsi  dire,  victimes.  Obéissons  puisqu'il  le  faut,  et  ne 
pouvant  avoir  le  mérite  du  refus,  ayons  celui  de  la  résigna- 
tion. 

Et  en  s'engageant  à  appliquer  la  loi,  il  invitait  le 
public  au  respect  de  la  justice. 


IV 

Opéniioos  du  nouveau  tribunal  :  une  condamnation  pour  fabrication  de  faux 
assignats;  acquittements  significalirs  :  Lacoste  et  Guilbert  (29  pluviôse  an  UI, 
17  février  17t)5). 


Une  véritable  révolution  s*était  donc  opérée  dans  l'es- 
prit des  juges  plus  encore  que  dans  le  système  des  lois 
et  dans  les  formes  du  tribunal.  Aussi,  depuis  son  ins- 
tallation en  pluviôse  jusqu'au  8  germinal,  époque  où 
recommence  le  jugement  de  Fouquier,  le  tribunal  ne 
fit-il  guère  que  prononcer  des  acquittements  ou  des 
renvois.  Sur  quatre-vingt-un  prévenus,  trente-sept  furent 
renvoyés  devant  la  justice  ordinaire;  six  condamnés  à  la 
détention  et  vingt-deux  mis  en  liberté  par  jugements 
rendus  en  chambre  du  conseil.  Seize  seulement  furent 
réservés  pour  les  assises  du  tribunal,  et  sur  les  seize, 
quinze  furent  acquit(és^ 

La  sentence  de  mort  ne  frappa  donc  qu'une  seule 
tête,  une  femme,  Marie-Thérèse  Margiiâl-Ja  quet  :  elle 
fut  condamnée  le  3  ventôse  an  III  (21  février  1795), 
pour  avoir  «  pratiqué  avec  des  intentions  contre-révolu- 
tionnaires des  manœuvres  et  des  intelligences  avec  les 

1.  Yuyuz  Gdujpardon,  t.  II,  p.  137,  et  le  Journal  pour  cette  périodet 


6-2         CHAP.  LYUI.  —  LE  TRIBUNAL  RÉVOL.  DU  8  NIVOSE. 

ennemis  de  TÉtat  par  un  commerce  de  faux  assignais 
et  contribué  sciemment  à  Tintroduction  de  ces  faux  assi- 
gnats sur  le  territoire  français  ^  ;  crime  de  fausse  monnaie 
rigoureusement  puni  dans  toutes  les  législations,  et  qui, 
avec  les  circonstances  visées  dans  le  jugement,  devait,  à 
cette  époque  surtout,  attirer  toutes  les  sévérités  de  la 
justice.  Elle  avait  sur  elle  pour  6000  livres  de  faux 
assignats  quand  on  l'arrêta  revenant  de  la  Suisse*. 

Quinze  autres  avaient  paru,  après  interrogatoire,  pou- 
voir mériter  un  sort  pareil,  puisqu'ils  avaient  été  mis  en 
accusation  et  renvoyés  devant  le  tribunal.  C'est  dans  ces 
cas  réservés  et  suivis  d'acquittement  que  Ton  peut  sur- 
tout apprécier  le  contraste  entre  la  cruauté  des  lois  ré- 
volutionnaires et  l'esprit  nouveau  qui  animait  les  juges. 

Le  29  pluviôse  (17  février  1795),  nous  trouvons  Mar- 
tial Lacoste  dit  Lagelier^  qui  avait  mal  parlé  de  la^Con- 
vention,  espéré  le  retour  des  émigrés  et  refusé  des  assi- 
gnats en  disant  que  c'étaient  a  comme  des  crapauds 
dans  sa  poche  x>  :  le  fait  ne  fut  pas  déclaré  constant\ 

Le  même  jour,  François  Guilbert  :  Dans  un  acte 
dressé  par  Fouquier-Tinville  et  ordonnancé  par  Dumas, 
décision  heureusement  suspendue  par  le  9  thermi- 
dor, il  était  accusé  d'avoir  amassé  un  grand  nombre 
de  citoyens  rue  du  Faubourg-Saint-Denis,  et  tenu  au 
milieu  d'eux  les  discours  les  plus  faumUque^^.  Il  avait 

i.  Moniteur  du  6  vcnlôse  an  III  (24  février  1705). 

2.  Arahives,  W  496,  n''  517,  pièce  6  (interrogatoire);  cf.  pièce  8  (paquet  de 
faux  assignats). 

3.  Archives,  W  496,  n"  513. 

4.  Voici  ce  qu'il  en  dit  dans  son  interrogatoire  de  ravant-veille  : 

R.  Que  sortant  de  chez  un  traiteur  il  trouva  trois  ou  quatre  femmes  qui  sor- 
toient  de  chez  ce  même  traiteur  et  qui  s'affligeoient  de  ce  que  l'on  faisuil  fermer 
les  églises;  qu'il  s'entretint  à  ce  sujet  avec  elles  et  leur  dit  qu'il  avoil  lu  autre- 
fois dans  un  livre  que  nation  contre  nation  et  royaume  conirc  royaume  se  rcvol- 


ACQUITTEMENTS  :  LACOSTE,  GUILBKIIT.  63 

manifeste  les  mêmes  sentiments  dans  son  interrogatoire, 
et  Ton  avait  trouvé  sur  lui  une  feuille  où  était  le 
psaume  xii,  un  petit  volume  portant  station  de  la  cha- 
pelle du  Calvaire,  un  christ;  bien  plus,  il  avait  un  cru- 
cifix et  un  cœur  de  Jésus  imprimés  sur  le  bras  avec  de  la 
poudre  à  canon  et  du  vermillon,  et  il  avait  répondu  au 
cominissaire  que  «  c'était  le  signe  de  son  divin  roi  ». 
Fouquier-Tinville  l'accusait  d'être  complice  des  Ven- 
déens ;  devant  le  nouveau  tribunal,  l'accusé  déclara  qu'il 
n'avait  jamais  eu  l'intention  de  faire  le  mal,  qu'il  n'avait 
jamais  eu  en  vue  que  la  gloire  de  Dieu  et  le  bien  de  tout 
le  monde,  et  il  récita  quelques  fragments  des  psaumes 
de  David.  Cette  façon  de  se  défendre,  qui  eût  assuré  sa 
perte  avant  le  9  thermidor^  fut  pour  lui  sans  péril.  Le 
jury  déclara  qu'il  n'était  pas  constant  qu'il  eût  prêché, 
rue  du  Faubourg-Saint-Denis,  une  morale  fanatique  et 
contre-révolutionnaire,  et  il  fut  acquitté \ 


Suite  des  icquxttements  :  2  ventôse  (20  février  1795)  :  le  publicisle  Delacroix; 

incidents  législatifs  à  son  sujet. 


Avec  Guilbert,  il  s'agissait  de  symboles  religieux  ou 

de   langage  contre -révolutionnaire;    voici    pour   les 
écrits  : 

C'est  une  affaire  qui  avait  eu  plus  d'une  péripétie.  Un 

publiciste,  Jacques-Vincent  Delacroix',  avocat  à  Paris, 

teroient,  que  Ton  trancheroit  la  tête  à  plusieurs  rois,  princes  et  seigneurs,  et 
qu'il  pensoit  que  c*étoit  le  temps  de  l'événement  de  cette  prédiction. 
C'est  sur  cette  parole  qu'il  avait  été  arrêté.  (Archives,  W  496,  n*  514.) 

1.  Ibid. 

2.  Archives,  W   40C,  u<>  510.  11  est  appelé  souvent  Jjacroix,  mais  il  signe 
Delacroix. 


6i         CUAP.  LVnr.  —  LE  TRIBUNilL  RÉVOL.  fiU  8  NIVOSE. 

qui  avait  autrefois  publié  un  mémoire  pour  la  convoca- 
tion  des  étals  généraux,  ouvert  un  cours  public  de  droit 
au  lycée,  et  examiné  en  divers  écrits  les  constitutions  des 
différents  pays,  venait  de  faire  paraître  un  nouvel  ou- 
vrage intitulé  le  Spectateur  français  pendant  te  gouver^ 
nement  révolutionnaire.  Dans  Tintention  ou  sous  le  pré- 
texte de  confirmer  la  République,  il  y  proposait  une 
sorte  d*appel  au  peuple,  un  vote  où  il  n'admettait  que 
des  citoyens  sachant  lire  et  écrire,  domiciliés  depuis  un 
an  dans  leur  commune,  ayant  payé  leur  contribution  ; 
un  vote  par  oui  ou  par  non  sur  ces  questions  : 
'  République  —  Constitution  (fe  93  —  Constitution  de 
91  —  Adhésion  à  une  paix  honorable  si  elle  est  pro" 
posée  par  les  nations  étrangères. 

La  Constitution  de  1 791 ,  c'est-à-dire  le  rétablissement 
de  la  royauté  I 

La  lecture  du  fragment  de  ce  livre  et  de  ses  conclu- 
sions, faite  le  8  nivôse  an  III,  par  Duhem,  dans  la  Con- 
vention, y  avait  provoqué  une  explosion  d'indignation 
et  de  colère.  L'arrestation  de  l'auteur  avait  été  décrétée 
a  l'unanimité  et  au  cri  de  Vive  la  liépubliqv^j  et  Ton 
salua  par  des  applaudissements  l'annonce  que  le  Comité 
de  sûreté  générale  avait  déjà  lancé  un  mandat  d'arrêt 
contre  l'auteur  et  l'imprimeur,  qu'il  les  allait  traduire 
devant  le  tribunal  révolutionnaire.  La  question  était 
posée  entre  la  république  et  la  royauté  :  Cambon,  Bour- 
don de  rOise,  n'avaient  pas  assez  d'anathèmes  contre 
Tinfâme  libelliste'»;  et  comme  l'incident  n'avait  été 
mentionné  ni  au  Bulletin  ni  au  Feuilleton^  Duhem  en 
exprima  son   étonnement  dans   la   séance  du  9,  et 

1.  Moniteur  du  10  cl  du  11  nivô^e  ua  111  (30.et,'51  décembre  1794). 


ACQUITTEMENTS  :  LE  PUBUCISTE  DELACROIX.  65 

demanda  que  ce  le  mouvement  sublime  qui  s'était  mani- 
festé à  cette  occasion  dans  le  sein  de  la  Convention  y 
retrouvât  sa  place  *  » . 

Delacroix  était  donc  bien  recommandé.  Mais  le  décret 
qui  réorganisait  le  tribunal  révolutionnaire  n'avait  été 
rendu  que  le  jour  où  il  avait  été  dénoncé  par  Duhem; 
et  comme  en  fait  le  tribunal  n'avait  encore  ni  juges  ni 
jurés,  il  avait  été,  sur  la  proposition  de  Bourdon  de 
rOise,  renvoyé  devant  le  tribunal  criminel  de  Paris  pour 
y  être  jugé  révolutionnai  rement  \  On  venait  d'y  renvoyer 
aussi  un  meurtrier,  Pierre  Morin,  qui  avait  assassiné 
Etienne  Olive  <x  avec  des  intentions  contre-révolution- 
naires, »  et  Bourdon  de  l'Oise  avait  trouvé  qu'ion  ne  devait 
pas  bésiter  «  à  prendre  le  même  parti  pour  celui  qui, 
plus  éclairé,  avait  empoisonné  l'esprit  public  dans  un 
ouvrage  contre  lequel  »  la  Convention  s'était  «  si  forte- 
ment élevée'.  » 

Celte  proposition  avait  été  pourtant  combattue  et,  le 
9  pluviôse,  Lecointre  de  Versailles  entreprit  de  faire 
revenir  l'Assemblée  sur  sa  résolution  :  incident  qui  pro- 
voqua un  débat  orageux,  où  Duhem,  le  dénonciateur  de 
Delacroix,  s'étant  écrié  que  l'aristocratie  et  le  royalisme 
triomphaient,  fut,  par  décret,  envoyé  à  l'Àbbaye,  comme 
ayant  insulté  la  Convention  tout  entière  \ 

La  question  allait  se  représenter  sous  une  forme  plus 
définie. 

Le  tribunal  criminel  de  Paris  avait  soulevé  une  diffi- 
culté sur  l'exécution  du  décret  qui  renvoyait  Delacroix 


1.  Moniteur  du  12  niv6se  (!«' janvier  1705). 

2.  Séance  du  4  pluviôse.  Moniteur  du  6  (25  janvier  1795). 

3.  Ibid, 

4.  Séance  du  9  pluviôse,  Moniteur  du  11  (50  janvier  1795). 

Tau.   RÉVOL.    TI 


66         CHAP.  LVIÏL  —  LE  TRIBUNAL  RÉVOL.  DO  8  NIVOSE. 

devant  lui.  Ce  renvoi  avait  eu  pour  motif  la  non-inslal- 
lation  du  tribunal  révolutionnaire.  Or,  ce  tribunal  venait 
d'être  établi  et  formé  en  sections.  Gela  étant,  convenait- 
il  qu'il  y  eût  dans  la  même  commune  deux  tribunaux 
jugeant  les  crimes  contre-révolutionnaires,  et  d'assi- 
miler le  jury  du  tribunal  criminel,  institué  pour  juger 
les  délits  de  droit  commun,  au  jury  du  tribunal  révolu- 
tionnaire, jury  spécial  pour  les  délits  ressortissant  à  ce 
tribunal?  Le  comité  de  législation,  saisi  de  la  question, 
la  résolut  négalivement,  et  chargea  Pothier  d'en  présen- 
ter les  motifs  à  la  Convention  :  il  concluait  a  l'abrogation 
du  décret  rendu  contre  Delacroix. 

Sur  le  rapport,  de  Pothier,  la  Convention  rendit  ce 
décret  nouveau  : 

Toutes  les  affaires  dont  la  compétence  est  attribuée  au  tri- 
bunal révolutionnaire  et  qui,  avant  son  installation,  auraient 
été  renvoyées  au  tribunal  criminel  du  département  de  Paris, 
et  dont,  cependant  la  procédure  ne  serait  pas  commencée, 
seront  jugées  par  le  tribunal  révolutionnaire  ^ 

Delacroix  y  comparut  donc  le  2  ventôse.  Dans  sa  dé- 
fense, il  écarta  les  apparences  royalistes  que  la  Conven- 
tion^ par  les  citations  de  Duhem,  avait  cru  voir  dans  son 
ouvrage.  Il  affirma  qu'il  l'avait  composé  «dans  l'intention 
de  purifier  la  République  de  tous  les  vices  qui  l'ont 
environnée,  de  la  faire  fleurir,  d'établir  ses  bases  sur  les 
mœurs  et  la  vertu*.  »  Il  expliquait  son  appel  au  peuple  : 
On  contestait  à  l'intérieur  et  au  dehors  la  sincérité  du 
vœu  des  Français  pour  la  République  démocratique  : 

i.  Scnnce  du  9  pluviô<c,  Moniteur  du  12. 

2.  C'est  ou  fond  ce  qu'il  awit  dit  déjà  dans  simi  interrogatoire  du  S5  pluviôse 
précédent  :  <  qu'il  l'avait  fait  pour  rafierniir  la  République  et  Tortitier  la  miyorité 
de  la  Convention,  v  (Arcliive5,  Vf  49G,  n""  510,  pièce  50.) 


ACQUITTEMENTS  :  LE  PUBLÏCISTE  DELACROIX.  67 

Ëli  bien,  disaitril,  cherchons  un  moyen  d'asseoir  la  Répu- 
blique sur  des  bases  inébranlables;  que  le  peuple,  consulté 
individuellement,  prouve  à  ses  détracteurs  que  leurs  asser- 
tions sont  téméraires  et  mal  fondées.  Voilà,  citoyens,  dans 
quelle  intention  j'ai  écrit  le  chapitre  qui  a  attiré  sur  moi  la 
sévérité  du  gouvernement  K 

Evidemment  on  ne  demandait  qu^un  prétexte  pour 
l'acquitter. 

«  Le  calme  et  la  simplicité  de  sa  défense,  comme  dit  le 
Moniteur^  firent  sur  le  public  une  impression  que  le 
discours  sévère  de  l'accusateur  public  ne  réussit  point  à 
effacer.  »  Tronçon-Ducoudray,  son  conseil,  n'avait  déjà 
plus  à  le  défendre;  il  défendit  la  liberté  de  la  presse,  en 
montrant  l'abus  qu'on  avait  fait  de  la  loi  qui  la  concer- 
nait sous  la  Terreur  : 

Ils  égorgeoient  avec  cette  loi,  disait- il  :  une  phrase,  un 
mot  étoient  punis  de  mort.  La  Convention  nie  veut  au  contraire 
que  punir  la  malveillance  séditieuse,  les  cris  de  révolte,  les 
efforts  criminels,  Tintention  perverse  pour  renverser  le  gou- 
vernement ^ 

Le  tribunal  en  jugea  ainsi;  le  jury  déclara  : 

c<  Qu*il  n^élait  pas  constant  que  l'ouvrage  intitulé  le  Spec- 
tatcur  français  pendant  le  gouvernement  révolutionnaire 
tendit  à  provoquer  le  rétablissement  de  la  royauté  et  la  disso- 
lution de  la  représentation  nationale.  x> 

Et  le  tribunal  acquitta  et  mit  en  liberté  Delacroix  : 

Ce  jugement,  rendu  à  l'unanimité,  dit  le  Moniteur^  a  été 
couvert  d  applaudissements.  Une  foule  immepse  de  citoyens 
que  la  célébrité  donnée  à  l'affaire  avoit  attirés  à  la  séance 

1.  Moniteur  du  8.vcm60c  au  lU  (2ti  février  1795). 


68         CHAP.  LVUI.  —  LE  TRIBUNAL  RÉVOL.  DU  8  NIVOSE. 

s'est  portée  sur  le  passage  du  citoyen  Lacroix.  Tous  se  sont 
empressés  de  le  féliciter,  et  il  a  été  reconduit  chez  lui  au 
bruit  des  acclamations  universelles  ^ 


VI 

Suite  des  acquittements  :  4  ?ent6se  (22  février  1705)  :  Cazin;  5  (23  février)  : 
Bureau;  6  (24  février)  :  le  sanls-culotle  Brutus  Magnier;  11  (!*'  mars)  :  le 
royaliste  Bordauz. 

Le  4  ventôse  (22  février  1 795),  J.-B.  Cazin,  ex-pâtissier 
cuisinier,  ex-inspecteur  des  travaux  publics,  comparais- 
sait à  son  tour  pour  un  fait  bien  plus  grave.  Incarcéré  en 
raison  de  quelques  vérités  hardies  qu'il  avait  exprimées, 
oublié  dans  sa  prison  et  voulant  en  sortir  à  toul  prix,  il 
avait  écrit  à  l'administration  de  police,  le  1 7  nivôse  an  II 
(6  janvier  1794),  et  ensuite  au  conseil  général  de  la 
commune,  le  24  du  même  mois  (13  janvier)  : 

Je  sais  bien  un  moyen  de  vous  faire  répondre. 

La  loi  punit  de  mort  quiconque  a  provoqué  le  rétablisse- 
ment de  la  royauté  en  France  :  eh  bien  !  je  vous  déclare  que 
je  demande  un  roi^  que  je  veux  un  roi^  et  je  cric  Vive  le 
roi. 

Aux  Galbanons,  Tan  2  de  la  République  une  et  indivisible. 

Chose  inouïe  et  qui  cette  fois  fait  honneur  à  Tadmi- 
nistralion  do  police  et  à  la  commune  qui  reçurent  ces 
lettres!  En  ce  temps  où  de  pareils  actes  de  désespoir  ne 
manquaient  jamais  leur  effet,  on  n'y  répondit  pas  davan- 
tage. L'affaire  venait  parmi  beaucoup  d'autres  qui  res- 
taient à  liquider  du  temps  de  la  Terreur.  Le  18  frimaire 
an   m,  Cazin,  avait  été  interrogé   sur  ses   lettres.  Il 

1.  Moniteur  du  4  ventôse  an  III  (22  février  1795). 


ACQUITTEMENTS  :  CAZIN,  BUREAU,  BRUTUS  MAGNDER.    69 

les  avoua  et  en  dit  le  motif  :  €  Que  son  intention  était 
d'obtenir  un  prompt  jugement,  préférant  le  dernier  sup- 
plice à  la  délention^  »  La  détention  avait  assez  long- 
temps pesé  sur  lui.  Le  nouveau  jury  lui  en  tint  compte. 
Il  déclara  le  fait  constant,  mais  sans  intentions  contre- 
révolutionnaires,  et  Cazin  fut  acquitté. 

Le  5  ventôse  (23  février  1795),Timothée  Bureau,  âgé 
de  18  ans,  ex-coiffeur,  ex-canonnier,  était  convaincu  d'a- 
voir tenu,  dans  la  maison  commune  de  Compiègne,  des 
propos  contre-révolutionnaires,  en  criant  :  «  Vive  le  roil 
vive  la  reine I  vive  le  dauphin I  Je  suis  de  condition, 
malgré  que  je  sois  perruquier  »  ;  mais  il  était  ivre  :  or, 
le  nouveau  tribunal  ne  suivait  plus  la  maxime  que  l'ivresse 
ne  fait  que  dévoiler  le  fond  de  la  pensée,  et  ne  croyait  pas 
davantage  qu'on  dût  punir  de  mort  la  pensée;  en  con- 
séquence Bureau,  n'ayant  pas  tenu  ces  propos  avec  des 
intentions  contre-révolutionnaires  >  était  acquitté*. 

Le  6  (24  février),  c'était  un  accusé  d'une  autre  ori- 
gine :  Brutus  Magnier,  jeune  homme  de  23  ans,  ex- 
président  d'une  commission  militaire  révolutionnaire 
près  les  armées  de  l'Ouest  :  —  On  peut  deviner  s'il  s'é- 
tait abreuvé  du  sang  des  Vendéens!  —  Il  écrivait  d'en- 
voyer des  prisons  de  Rennes  à  la  commission,  pour  être 
jugés,  des  gibiers  de  guillotine  ;  et  à  cet  effet,  il  adressait 
à  un  de  ses  pareils,  Gatelier,  des  réquisitoires  en  blanc, 
que  Gatelier  remplissait  à  sa  fantaisie;  il  en  convient 
dans  son  interrogatoire'.  Convaincu  d'avoir  commis  ù 
Rennes,  en  germinal  an  II,  des  abus  d'autorité  dans 
l'exercice  de  ses  fonctions;  —  mais  ne  l'ayant  pas  fait 

1.  Archives,  W  496,  n' 518. 

2.  Ibid.,  W  496,  n*  520,  et  Moniteur  du  8  ventôse  (^6  février  1795). 

X  Ibid,,  W  497,  n'  5^,  pièce  52  (4  frimaire  «n  III,  24  novembre  1794). 


70         CHAP.  LVin.  -  LE  TRIBUNAL  RÉVOL.  DU  8  NÎYOSE. 

«  avec  des  intenlions  criminelles  »,  il  Tul,  lui  aussi,  ac- 
quitté. Seulement,  comme  il  était  en  outre  prévenu  de 
dilapidation  des  deniers  publics,  il  fut  renvoyé,  avec  les 
pièces,  devant  le  tribunal  criminel  d'IUe-et-Vilaine*. 

Le  H  (l"mars),  Charles-Nicolas  Bordaux,  boulanger 
au  faubourg  du  Temple,  était  accusé  d'avoir,  le  16  fri- 
maire an  II  (6  décembre  1793),  foulé  aux  pieds  la 
cocarde  tricolore  et  tenu  des  propos  a  tendant  au  réta- 
blissement de  la  royauté  et  à  l'avilissement  de  la  repré- 
sentation nationale  ».  Mais  les  faits  ne  furent  pas  dé- 
clarés constants,  et  Ton  peut  croire  qu'ils  ne  Tétaient 
pas,  puisqu'il  n'avait  pas  été  Iraduit  plus  tôt  en  justice: 
—  acquitté*. 

Vil 

Suite  des  acquillcments  :  12  (2  «lars  1705)  :  le  vicaire  Rubiilard  :  réparation  à 
la  nicmoirc  de  ses  anciens  complices;  22  (12  mars)  :  Rardon,  cierc  mi- 
noré, etc.;  20  (16  mars)  :  la  domestique  Sophie;  1"^  germinal  (21  mars)  :  le 
jeune  soldat  Lacroix. 

Le  12  (2  mars),  Jean-Siméon  Robillard,  vicaire  de 
Sainte-Marguerite-des-Loges,  poursuivi  en  messidor  par 
Fouquier-Tinvillc,  avec  Gabriel  Bcnard,  son  curé,  Nico- 
las Ilurel  et  Pierre  Allaire,  pour  un  certificat  signé 
par  eux  au  profit  de  la  femme  d'Allaire,  où  ils  avaient 
fait  suivre  leurs  noms  des  mots  :  «  Tous  professant  la 
religion  catholique,  apostolique  et  romaine...  A  Sainte- 
Marguerite-des-Loges,  évêcbé  de  Lisieux,  province  de 
Normandie,  royaume  de  France'.  »  Le  certificat  ayant 
été  intercepté,  Pierre  Allaire,  le  curé  Benard  et  Hurel 

i.  Moniteur  du  9  ventôse  (27  février  1795). 
2.  Archives,  W  497,  n-  52i. 
5.  /6iV/.,  \\  497,  n»  525. 


ACQUITTEMENTS  :  ROBILLARD,  BAUDON,  SOPHIE,  LACROIX.    71 

avaient  été  condamnés  à  mort  le  15  messidor;  mais 
Robillard  ne  s'était  pas  laissé  prendre.  Il  se  montra  après 
le  9  thermidor.  Il  s'était  constitué  prisonnier  le  8  ven- 
tôse an  III  (28  février  17 95)  .11  prouva  que  la  signature, 
en  ce  qui  le  concernait,  était  fausse  :  c'est  ce  que  son 
curé  Benard,  tout  en  avouant  la  sienne,  avait  déclaré 
au  procès.  L'acquittement  de  Robillard  ne  pouvait  donc 
pas  faire  difficulté.  Mais  le  jugement  porta  plus  haut. 
Dans  son  résumé  des  débats,  ce  n'est  plus  seulement  de 
l'accusé,  c'est  des  condamnés  de  messidor  que  le  prési- 
dent Âgier  présenta  la  défense*  ;  et  ce  n'est  pas  seulement 
l'accusé  qui  n'avait  pas  signé  l'écrit,  c'est  l'écrit  Ini- 
mème  que  le  jury  déclara  non  coupable,  absolvant  ainsi 
la  mémoire  de  ceux  qui  avaient  été  condamnés  pour  ce 
fait: 

Le  tribunal,  vu  la  déclaration  unanime  du  jury,  portant 
qu'il  n'est  pas  constant  que  Técrit  en  forme  de  certificat,  du 
4  mars  1795,  provoque  le  rétablissement  de  la  royauté, 
a  acquitté  et  mis  en  liberté  Jean-Siméon  Robillard. 

«  Après  le  prononcé  de  ce  jugement,  dit  le  Monitmir^ 
la  salle  a  retenti  de  vifs  applaudissements*.  » 

Le  19  (9  mars),  Charles  Perrin,  adjudant  général, 
faussement  accusé  de  propos  contre-révolutionnaires 
tenus  pendant  le  siège  de  Mayence,  était  acquitté  sur  les 
témoignages  favorables  de  Merlin  de  Thionville  et  de 
Bentabole'. 

Le  22  (12  mars),  Théodore- Waldemar  RardoNi  âgé 
de  55  ans,  précepteur,  clerc  minoré,  professeur  au  sémi- 
naire de  Meung,  devenu  épicier,  marié  ensuite  et  pour- 

1.  Voyex  ci-dessus,  t.  IV,  p.  305. 

2.  MoiiHeur  du  10  veul6sc  an  lli  (6  mari  1705). 

3.  ManiL  du  22  Tcnlôse  (12  mars  1795). 


72         CHAP.  LVlir.  —  LE  TRIBUNAL  RÉVOL.  DU  8  NIVOSE. 

suivi  en  divorce  par  son  épouse,  âgée  de  quatorze  ans  : 
il  était  accusé  d'immoralité,  de  fanatisme  et  d'avoir  écrit 
des  lettres  contre-révolutionnaires. 

Le  jury  déclara  constant  le  fait  des  lettres  tendant  à 
l'avilissement  et  à  la  dissolution  de  TÂssemblée  natio- 
nale, mais  écarta  le  chef  d'intentions  contre-révolution- 
naires (il  les  avait  écrites  à  la  Convention);  «  l'accusé  ne 
jouissant  pas  depuis  longtemps,  ajoute  le  texte  —  et  on 
le  devine  par  tout  ce  qui  précède —  de  la  plénitude  de  sa 
raison*  ».  '  ' 

Le  26  (16  mars),  une  domestique,  Marguerite  Con- 
versât, dite  Sophie,  convaincue  d'avoir  tenu  des  propos 
contenant  provocation  au  rétablissement  de  la  royauté 
et  tendant  à  ébranler  la  fidélité  des  citoyens  envers  la 
République  :  «  qu'elle  désirait  un  roi  ;  que  la  Convention 
nationale  serait  tenaillée  par  les  ennemis  »  ;  — mais  sans 
intention  contre-révolutionnaire  :  elle  fut  acquittée*. 

Le  l'**  germinal  {21  mars),  un  jeune  soldat,  Alexis 
Lacroix  était  accusé,  non  plus  de  paroles,  mais  d'un  acte 
plus  grave  :  il  s'agissait  d'une  conspiration  tendant  à 
introduire  les  Espagnols  sur  le  territoire  français  :  le  fait 
ne  fut  pas  déclaré  constant\ 

1.  Moniteur  Au  27  vcnlôse  (17  mars  1795).  Archives,  \V  497,  n«  528. 

2.  Archives,  W  497.  n"*  531. 
5.  Ibid.,  W  497,  n"  552.  Moniteur  du  3  germinal  (23  mars  1795). 


ACQUITTEMENTS  :  LE  6ËNËRAL  RÉVOLUTIONNAIRE  DUFRAISSE  73 


VIII 

Suite  des  «cquiltenoents  :  2-6  germinal  (22-20  mars  1795)  :  Dufraisse,  général 
de  rarinéc  rcTolutionnairc  du  déparlement  du  Nord. 


Le  lendemain  2  germinal  (22  mars),  commençait  un 
procès  d*une  autre  nature.  L'accusé  était  Simon 
•  DupRAissE,  âgé  de  32  ans,  avant  la  Révolution  négociant 
à  la  Rochelle,  puis  comédien  au  théâtre  de  la  citoyenne 
Montansier,  juré  au  tribunal  du  17  août  1*792,  aide  de 
camp  du  général  Morton  de  Ghabrillant,  adjudant  gé- 
néral cher  de  bataillon,  adjudant  général  chef  de  bri- 
gade, ex-commandant  de  Lille,  général  de  l'armée  révo- 
lutionnaire du  département  du  Nord,  ensuite  général  de 
brigade  à  Tarmée  des  Côles-du-Nord.  C'était  un  de  ces 
démagogues  qui  se  faisaient  un  jeu  de  répandre  partout 
Palarme  et  la  terreur.  Commandant  général  de  Tarmée 
révolutionnaire  du  Nord,  il  avait  imaginé,  avec  Lavaletle, 
une  cartouche  à  délivrer  à  tous  les  soldats,  représentant 
une  guillotine  ambulante,  flanquée  de  faisceaux  d'armes  ; 
on  y  lisait  :  Le  peuple  est  las  des  traîtres^  et  La  terreur 
et  la  guillotine  sont  à  r ordre  du  jour.  Le  cachet  du  gé- 
néral portait  la  même  empreinte  :  une  guillotine  avec 
cette  inscription  :  ScélératSy  la  guillotine  est  là;  et 
dans  Tentéte  de  ses  lettres,  au  milieu  des  mots  ai^mée 
révolutionnaire  du  départemerU  du  Nord^  on  voyait  une 
guillotine  montée  sur  quatre  roues,  et  en  avant  le  bour- 
reau présentant  une  tète^ 

i.  ArclÛTes,  W  497,  n*  535,  pièce  106;  cf.  même  dossier,  un  eilrait  du 
procès-verbal  de  la  société  populaire  de  Douai,  19  brumaire  an  III  :  a  Que  tout 
le  monde  doit  se  rappeler  que  ce  scélérat,  arrivant  dans  cette  commune,  lit 
afficher  partout  que  la  terreur  et  la  guillotine  étaient  à  l'ordre  du  jour;...  ail 


1\         CHAP.  LVni.  —  LE  TRIBUNAL  RÉVOL.  DU  8  NlYOSE. 

[.es  témoins  s'accordèrent  à  parler  de  ses  discours 
ultra-révolutionnaires  ;  mais  aucun  ne  Taccusa  d'avoir 
abusé  des  pouvoirs  énormes  que  le  règlement  de  l'armée 
dont  il  était  le  chef  mettait  à  sa  disposition.  Plusieurs 
députés,  entre  autres  Duhem,  —  un  témoin  qui  n'avait 
guère  qualité  pour  le  servir  ici  —  vinrent  déposer  en 
sa  faveur.  —  L'accusateur  public,  abandonnant  les  griefs 
mal  justifiés,  tonna  contre  le  système  de  dépopulation 
suivi  avant  le  9  thermidor  et  contre  ce  plan  de  terreur 
dont  Dufraisse  avait  été  un  des  plus  chauds  partisans. — 
Mais  Dufraisse  ne  paraissait  rien  comprendre  à  ce  qu'on 
lui  reprochait  :  «  Mon  cœur  est  pur,  dit-il  dans  sa  dé- 
fense; mes  mains  sont  vierges  et  je  suis  content.  »Réa1, 
son  défenseur,  fit  valoir  un  trait  qui  devait  loucher  le 
tribunal  :  c'est  que  pendant  les  massacres  de  septembre, 
Dufraisse,  étant  juré  dans  l'affaire  de  Montmorin,  avait 
été  blessé  ainsi  que  l'accusé,  par  des  femmes  qui  avaient 
envahi  le  prétoire  :  ce  qui  ne  l'empêcha  pas  de  pro- 
noncer sa  déclaration  en  faveur  de  l'accusé.  IjC  procès 
dura  quatre  jours.  Le  président  Agier,  dans,  son  résumé 
des  débats,  eut  un  mot  qui  devait  dicter  la  déclaration 
du  jury.  Apres  avoir  rappelé  l'appareil  de  terreur  dont 
s*cntourait  le  farouche  général  :  <  Il  a  développé,  dit-il, 
les  dispositions  les  plus  capables  de  terrifier  les  citoyens; 
mais  il  offre  en  même  temps  Texemple  unique  peut-être 
d'avoir  fait  beaucoup  de  peur  et  point  du  tout  de  mal  > 
(6  germinal)  • 

Dans  ces  acquittements,  s'est  manifeslél'esprit  des  j  urés. 
Dans  les  arrêts  de  non-lieu,  on  peut  voir  celui  des  juges. 

déclara  à  l'assemblée  populaire  a  qu'il  allait  Taire  tomlicr  plus  de  têtes  en  huit 
jours  qu'il  n'y  en  avait  dans  l'assemblée  »,  etc. 
i.  Moniteur  du  17  germinal- (0  avril  1795). 


ABRÊTS  DE  NON-LIELÎ  :  VAUBERTRAND. .  75 

Donnons-en  un  seul  exemple  : 

Jean-Baptist&4]laude  Yaubertrand,  âgé  de  dix-sept  ans, 
avait  été  arrêté  pour  une  lettre  pleine  d'une  ironie  amère 
sur  les  misères  du  temps.  Qu*on  en  juge  par  quelques 
extraits. 

Un  de  ses  amis  était  allé  chercher  des  nouvelles  d'une 
voisine.  —  Personne.  —  II  écrit  : 

Je  soupçonne  que  la  citoyenne  fille  était  la  neuf  cent 
quatre-vingt-dix-neuvième  en  ordre  à  la  porte  de  quelque 
chandelier  pour  accrocher  une  chandelle  unique  de  suif  noir 
à  demi  refroidie  et  qui  lui  aura  fondu  dans  la  main  avant 
qu'elle  ait  pu  la  rapporter  à  la  maison,  ou  qu'elle  attendoit 
depuis  cinq  heures  un  quarteron  de  beurre  fort  qu'elle  n'aura 
pas  obtenu. 

J*ai  le  lendemain  prié  le  citoyen  que  je  nourris,  paie  et  ha- 
bille, pour  qu'il  soit  non  pas  mon  égal,  mais  mon  maître,  de 
me  rendre  le  service  d'y  retourner  pour  moi,  etc. 

Je  ne  sçais  si  l'on  se  divertit  bien  dans  votre  puy  ^  ;  mais 
dans  ma  citerne  les  fêtes  se  succèdent  sans  interruption  :  «  Dan- 
sons la  capucine  »,  dit  la  chanson. 

...  Une  farce  surtout  vraiment  originale  et  beaucoup  plus 
comique  que  celles  dont  nos  sans-esprit  régalent  dix  fois  pnr 
décade  nos  sans-culottes  c'est  la  brutale  et  stupide  intrépidité 
de  nos  athées  de  vingt-quatre  heures.  Hier  ils  faisoient  dans 
leurs  chausses  de  peur  de  la  plus  légère  mention  des  cornes 
ou  des  griffes  de  SonÉminence  le  diable;  aujourd'hui  ils  cra- 
chent sur  la  barbe  du  Père  éternel.  Citoyen,  pourquoi  croyiez- 
vous  en  Dieu  hier?  Celait  la  mode.  Pourquoi  n'y  croyez-vous 
plus  aujourd'hui?  La  mode  a  changé. 

...  Aujourd'hui  il  en  coûte  autant  pour  se  donner  un  snvon 
qu'il  en  auroit  coûté  ci-devant  pour  meubler  une  garde-robe. 
Vienne  l'année  prochaine,  nous  aurons...  nous  aurons  au  moins 
de  quoi  paître,  car  on  plante  les  Tuileries,  le  Luxembourg, 

1.  Son  ami  liabiuil  CIcrmont-Fcnninil  (Puy-de-Dôme). 


76         GHAP.  «LVin.  —  LE  TRIBUNAL  RÉYOL.  DU  8  NIVOSE. 

le  Jardin  des  Plante»,  aliter  le  Muséum  national  d^histoire  na- 
turelle en  truffes  à  cochons,  nourriture  digne  des  mangeurs. 

33  germinal  du  calendrier  de  Fabre  d'Ëglantine,  le  guillotiné. 

Sa  lettre  avait  été  interceptée  à  Clermont  et  envoyée 
au  comité  de  surveillance  révolutionnaire  de  la  sec- 
tion^* de  la  commune  de  Paris»  28  germinal  (17  avril 
1794),  avec  invitation  de  faire  perquisition  chez  lui,  car 
le  correspondant  était  père  d'émigré;  d'autres  lettres 
furent  saisies  en  effet  (pièce  2-4),  mais  elles  n*ofTraient 
rien  de  reprochable. 

^Interrogé  le  16  floréal  an  II  (5  mai  1 794),  par  Masson, 
jugé  au  tribunal  révolutionnaire,  il  avoua  qu'en  écri- 
vant cette  lettre,  il  avait  commis  une  imprudence,  mais 
sans  mauvaise  intention.  Son  jeune  âge  plaida  sans 
doute  pour  lui.  On  ne  pressa  point  son  afTaire,  et  il  ga- 
gna ainsi  la  fin  de  la  Terreur.  Le  nouveau  tribunal  l'exa- 
mina en  chambre  de  conseil  et  par  des  considérants  qui 
assurément  eussent  mérité  toutes  les  rigueurs  de  l'an- 
cien tribunal  : 

Attendu  que  l'écrit  dont  il  s'agit  n'est  qu'une  lettre  privée 
et  secret/e  adressée  à  un  simple  particulier  dont  quelques 
expressions  paroissent  inspirées  par  la  mauvaise  humeur  natu- 
relle à  l'état  d'infirmité  de  son  auteur,  et  à  l'impossibilité  de 
se  procurer  les  besoins  de  la  vie,  plus  que  par  haine  contre  la 
Révolution  ; 

Que  la  manifestation  des  pensées  doit  être  libre  et  ne  peut  être 
criminelle  qu'autant  qu'elle  tendroit  à  troubler  l'ordre  public  ; 

Il  prononça  la  mise  en  liberté  ^ 
Deux  jours  après  l'acquittement  de  Dufraisse,  le  tri- 
bunal reprenait  le  procès  de  Fouquier-Tinville. 

1.  Archives,  W  495,  n*  491. 


CHAPITRE  LIX 

PROCÈS    DE    FOUQUIEH-TINVILLE  ET     DES     MEMBRES     DU 

TRIBUNAL    RÉVOLUTIONNAIRE.  —     FIN    DU    TRIBUNAL 
RÉVOLUTIONNAIRE   DE   PARIS. 


I 

Réaction  de  plus  en  plus  prononcée  contre  les  Terroristes.  Commenccmeat  de 
la  procédure  contre  les  membres  des  anciens  comités  (Billaud-Var^imes, 
Barère,  Gollot  d'Ucriioi»,  etc.).  Rapport  de  Saindin,  12  Tcntôse.  DébaU  à  la 
GoDTention,  2  germinal  et  jours  suivants.  Journée  du  12  germinal.  Décrets 
de  déportation  contre  Billaud-Yarennes,  Barère,  Collot  d'Herbois  et  Yadier. 
Décret  du  17  germinal  (7  avril  1705)  qui  supprime  la  peine  de  mort  en  ma- 
tière politique  (le  royalisme  excepté)  et  restreint  le  ressort  du  tribunal  révo- 
lationnaire. 


Les  trois  mois  qui  s'écoulèrent  depuis  Tinstitution  du 
nouveau  tribunal  jusqu'au  procès  de  Fouquier-Tinville, 
n'avaient  compté  qu'une  seule  condamnation  à  mort. 
Le  tribunal  n'avait  donc  guère  prononcé  que  des  acquit- 
tements et  un  bien  plus  grand  nombre  d*arréts  de  non- 
lieu.  En  cela,  il  suivait  le  mouvement  de  l'opinion,  et  ce 
•mouvement  se  déclarait  de  plus  en  plus  contre  les 
terroristes.  Dès  le  6  nivôse,  l'avant-veille  de  sa  recon- 
stitution, on  reprenait  à  la  Convention  l'affaire  des 
membres  des  anciens  comités.  Clausel  fit  décréter  que 
le  rapport  des  (rois  comités  de  gouvernement  serait  fait 
le  lendemain  et,  le  7,  en  effet,  Merlin  de  Douai  apporta 
les  conclusions  qui  déchargeaient  Àmar,  VouUand  et 
David  et  proposaient  de  nommer,  conformément  à  la 
loi  du  8  brumaire  précédent  ('27  octobre  1794),  une 


78        CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUÏER-TINVILLE,  ETC. 

commission  de  vingt  et  un  membres  pour  faire  un  rap- 
port sur  les  faits  imputés  aux  quatre  autres  :  Billaud- 
Varennes,  Collot  d'Herbois,  Barère  et  Vadier. 

Ces  quatre  étaient  assurément,  après  ceux  qui  avaient 
péri,  les  hommes  le  plus  directement  responsables  du 
régime  de  la  Terreur.  Billaud-Yarennes  en  était  l'âme. 
Sa  parole  avait  une  vertu  homicide  —  un  poignard  sur 
la  langue,  disait  Courtois.  —  Barère  avec  son  éloquence 
fleurie  n*avait  guère  fait  moins  de  mal  :  «  Faible  et 
léger,  peureux  »,  tel  était  le  fond  de  son  caractère;  et 
que  ne  doit-on  pas  craindre  de  la  peur  jointe  à  la  fai- 
blesse dans  ces  temps  de  tourmente?  «  C'est  cet  homme 
atroce  par  lâcheté,  disait  le  même  Courtois,  qui,  le  pre- 
mier, attaqua  Camille  Desmoulins  au  sujet  du  vieux 
Cordelier*.»  11  était  l'auteur  du  mot  :  //  rCya  que  les 
morts  qui  ne  reviennent  pas^  mot  qu'il  expliqua  plus 
lard%  mais  qu'il  laissa  appliquer  durant  toute  la  Ter- 
reur sans  commentaire.  Le  vieux  Vadier  poursuivait 
ses  ennemis  avec  racharnemcnt  de  la  hyène  :  il  l'avait 
montré  dans  le  procès  des  Darmaing.  Il  était  souter- 
rainement  cruel.  Collot  d'Herbois  l'était  avec  ostenta- 
tion. Il  se  vantait  à  la  tribune  des  Jacobins  de  connaître 
un  homme  suspect  en  le  regardant  seulement  entre 
deux  yeux'\  Dans  ces  temps  où,  sous  les  étreintes  de  la 
misère  et  de  la  famine,  la  dépopulation  était  à  Tordre 
du  jour,  il  recommandait,  disait-on,  pour  le  salut  du 
corps  social,  une  «  transpiration  abondante  qui  ne  de-* 

1 .  Jule«  Clmctic,  Camille  Ùesmoulinê,  notes  de  Courtois.  (Voyez  sur  lui  un 
IH>rlrait  plus  étudie  de  Mcillau,  Mémoires,  p.  6.) 

2.  Mémoires   de  Barère,  publics   par  H.  Carnot  et  David  d'Angei*s,  t.   I, 
p.  17. 

3.  yoles  de  Courtois  ^  publiées  par  M.  J.    Glarclie»  Camille  Desmoulins , 
p.  472. 


MOUVEMENT  PLUS  PRONONCÉ  CONTRE  LES  TERRORISTES.   79 

vroit  s'arrêter  qu'après  la  destruction  de  douze  ù  quinze 
millions  de  Français*.  » 

Le  renvoi  à  la  commission  des  Vingt  et  un  fut  décrété'. 
En  attendant  qu'elle  fit  son  rapport,  le  16  nivôse  (5  jan- 
vier 1795),  Courtois  faisait  le  sien  sur  les  papiers 
trouvés  chez  Robespierre^  rapport  qui  était  la  justi- 
fication de  son  jugement  et  pouvait  fournir  des  éléments 
à  celui  des  autres;  et  la  Convention  en  ordonnait  Tim- 
pression  et  le  renvoi  à  la  commission  des  Vingt  et  un, 
l'envoi  aux  départements  et  aux  armées'.  Ainsi  la  réac- 
tion suivait  son  cours.  On  ne  respectait  même  plus 
Marat.  Ses  restes  venaient  d'être  portés  au  Panthéon 
(5'  sans-culottide  an  II).  Ses  bustes  qui  se  trouvaient 
dans  tous  les  théâtres  furent  brisés  et  jetés  dans  les 
égouts  (1^2  pluviôse  an  III =31  janvier  1795) .  Et  peu  de 
jours  après  (20  pluviôse=  8  février  1 795),  les  Irois  comi- 
tés de  gouvernement  (salut  public,  sûreté  générale  et  légis- 
lation), sans  approuver  les  désordres  de  la  rue,  soumi- 
rent à  la  Convention  et  ûrent  cidopter  le  décret  suivant  : 

Les  honneurs  du  Panthéon  ne  pourront  être  décornés  à 
aucun  citoyen  et  son  buste  placé  dans  la  Convention  nationale 
et  les  lieux  publics,  que  dix  ans  après  sa  mort. 

Tout  décret  dont  les  dispositions  seraient  contraires  est 
rapporté. 

Ce  qui  était  l'enlèvement  légal  des  bustes  et  la  dépati- 
théonisation  des  restes  de  Marat \ 


1.  Rétumé  du  procèt  de  Fouquier-Tinville,   par  Cambon,   substitut;  La 
Grande  queue  de  Laurent  Lecoinire,  p.  3. 
S.  Moniteur  du  9  nivôse  an  III  (29  décembre  1794). 

3.  Moniteur  du  18  nivôse  (7  janvier  1795).  Voyez  le  rapport  même,  Moni^ 
teur  du  30  pluviôse  (18  février  1795  et  jours  suivants).  Il  a  été  imprime  à  part 
avec  les  pièces,  conformément  au  décret  de  la  Convention,  et  nous  y  avons  ren- 
voyé bien  souvent. 

4.  Moniteur  du  22  pluTÎÔfe  an  HI  [10  février  1795).  Dans  la  séance  du  lco«> 


80       CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TINVULE,  ETC. 

Mais  on  en  voulait  bien  plus  encore  aux  vivants.  Que 
faisait  la  commission  des  Vingt  et  un?  C'était  trop  de 
retard.  Le  5  ventôse  (23  février  1795),  après  le  vole 
d'un  décret  qui  reléguait  dans  leurs  communes  tous  les 
membres  dés  comités,  tribunaux  et  commissions  révo- 
lutionnaires de  province,  Merlin  de  Thionvillc  demanda 
quand  donc  enfin  on  aurait  son  rapport.  Il  s'en  serait 
même  fort  bien  passé,  ainsi  que  du  tribunal  révolu- 
tionnaire : 

Qu'aviez-vous  besoin  de  ces  formes  lentes?  Brutus  les  em* 
ploya-t-il  avant  d'assassiner  César  ? 

Il  rappelait  Carrier,  et  Carrier  n'était  que  le  suppôt 
de  ces  quatre  grands  coupables  : 

Que  Séjan  tombe  avec  Tibère,  qu'Antoine  tombe  avec 
César  :  il  faut  que  les  assassins  de  ma  patrie  rentrent  dans  le 
tombeau  ^ 

On  eut  grand'peine  à  lui  faire  entendre  raison  et 
prendre  patience  jusqu'au  12. 

Ce  jour-là  (2  mars  1795),  quand  Saladin,  rapporteur 
de  la  commission  des  Vingt  et  un,  entra  dans  la  salle, 
il  fut  accueilli  aux  acclamations  unanimes  et  prolongées 
des  tribunes,  et  ce  fut  après  une  nouvelle  salve  d'ap- 
plaudissements qu'il  donna  lecture  de  son  rapport, 
concluant  à  la  mise  en  accusation.  Sur  la  proposition 
de  Legendre,  les  prévenus  furent  mis  en  arrestation  cbez 
eux'. 

demain,  \n  Convention  vit  détiler  devant  elle  un  grand  nombre  de  sections,  qui 
venaient  la  féliciter  d'avoir  épuré  le  Panthéon  français.  Voyez  Moniteur  des  23 
et  24  pluviôse  an  III  (11  et  12  février  1795).  —  Voyez  aussi  une  brochure  inti- 
tulée :  La  dépanthéoniaation  de  J,-P.  Marat,  patron  des  homme*  de  tang 
et  des  terroristee  (20  pluviôse),  fondée  sur  les  crimes  et  sur  [les  forfaits 
des  Jacobins,  par  llenriquez. 

1.  Séance  du  5  yenlôse,  Moniteur  du  0  (27  février  1795). 

2.  Moniteur  du  14  (4  mars  1795). 


RAPPORT  DE  LA  COMMISSION  DES  VINGT  ET  UN.  81 

Restait  à  discuter  le  rapport  et  à  en  adopter  les  con- 
clusions. 

Les  inculpés,  depuis  la  révolution  de  thermidor, 
avaient  été  assez  souvent  mis  en  cause  pour  avoir  eu  le 
temps  de  préparer  leurs  moyens  de  défense.  A  l'accu- 
sation de  Lecointre,  ils  avaient  d'abord  opposé  une 
réponse  commune ^  lis  en  firent  aussi  de  particulières; 
et  plusieurs  de  ces  réponses  avaient  même  été  impri- 
mées par  ordre  de  la  Convention  \ 

Les  prévenus  y  relevaient  les  différents  griefs  de  Lau- 
rent  Lecointre,  repris  en  partie  par  Saladin  dans  son 
rapport,  s'attachant  à  prouver  qu'ils  n'avaient  pas  eu 
part  à  la  dictature  de  Robespierre,  qu'ils  avaient  au  con- 

1.  RfpoHie  des  membres  des  deiix  anciens  comilés  de  salut  public  et  de 
sûreté  générale  aux  imputations  renouvelées  contre  eux  par  Laurent  Le- 
cointre  de  Versailles  et  déclarées  calomnieuses  par  décret  du  iZ  fructidor 
dernier  (l'an  III).  Il  fut  suWi  après  le  renvoi  de  l'affaire  à  la  commission  des 
Vingt  et  un  d'un  nouveau  mémoire  signé  des  trois  membres  du  comité  de 
salut  public  retenus  seuls  dans  la  cause  :  Second  mémoire  des  membres  de 
tancien  comité  de  salut  public  dénoncés  par  Ixiurent  Lecointre  (signé 
B.  BARiRi,  J.-M.  CoLLOT,  J.-N.  BiLLAUD,  5  pluviôsc). 

4.  Réponse  de  J,-N.  Billaud,  représentant  du  peuple,  aux  inculpations 
qui  lui  sont  personnelles,  imprimée  par  ordre  de  la  Convention  nationale  à 
Paris  de  l'imprimerie  nationale,  ventôse  an  III  (28  p.  in*8).  Cette  réponse  avait 
été  précédée  d'une  autre,  imprimée  aux  frais  de  l'auteur  :  Réponse  de  L-N  Bil^ 
laud,  représentant  du  peuple,  à  Laurent  Lecointre,  représentant  du  peu-- 
pie,  l'aris,  imprimerie  de  Vatar,  126  pages  in-8  :  il  y  répond  aux  26  griefs  de 
Laurent  Lecointre,  arlicle  par  article.  —  J.-ld,  Collot,  représentant  du  peuple, 
à  ses  collègues.  Réflexions  rapides  sur  l'imprimé  publié  par  Lecointre 
contre  sept  membres  des  anciens  comités  de  salut  public  et  de  sûreté  géné- 
rale, 14  pages  in-8.  Réponse  publiée  i  la  suite  de  la  publication  du  livre  de 
Lecointre  [les  Crimes  des  Sept,  etc.)>  lequel  porte  la  date  du  20  brumaire.  — 
Défense  de  J.-M.  Collot,  représentant  du  peuple,  imprimée  par  ordre  de  la 
Convention  nationale  (il  ventôse),  56  pages  in-8.  —  Défense  de  B.  Barère, 
appel  à  la  Convetition  nationale  et  aux  républicains  français,  l'an  III, 
26  pluviôse,  62  pages  in-8.  —  B.  Barbre  à  Dubois  Crancé  :  Réponse  à  Faccu» 
sation  personnelle  remise  le  14  nivôse  à  la  commission  des  Vingt  et  un, 
15  ventôse  an  III,  54  pages  in-8.  —  Observations  de  Barère  sur  le  rapport 
fait  le  12  ventôse  par  Saladin  à  la  Convention  nationale  (7  numéros,  du  25 
ventôse  au  6  germinal)  —  les  Alors  à  la  Convention  nationale  ou  Origines 
des  mesures  révolutionnaires,  par  B.  Barère  :  à  la  Convention  nationale 
Deux  numéros,  le  1*-  du  2  germinal  an  III,  le  second  sans  date. 

I  TE».  RÉTOL.  n  6 


82       CHAP.  LtX.  -  PROCÈS  DE  POtîQUIER-tlNVlLLE,  ETC. 

traire  et  dès  longtemps  (ceci  n'est  bien  établi  que  pour 
la  veille  du  9  thermidor)  conspiré  pour  la  détruire;  que 
d'ailleurs  dans  ce  qu'ils  avaient  fait,  ils  avaient  eu  les 
autres  membres  non  inculpés  des  comités  et  la  Conven- 
tion elle-même  pour  complices;  et,  jetant  les  yeux  sur 
la  province,  ils  demandaient  s'il  n'y  avait  rien  à  redire 
dans  la  conduite  de  plusieurs  de  ceux  qui  étaient  à  la 
tête  du  parti  de  leurs  accusateurs,  de  Fréron  à  Toulon, 
de  Tallien  à  Bordeaux.  —  Cette  revue,  fort  intéressée,  à 
coup  sûr,  du  passé,  a  plus  d'une  révélation  curieuse  sur 
divers  points  de  l'histoire  de  la  Révolution*.  Mais  les 
circonstances  étaient  peu  favorables  aux  prévenus.  L'abo- 
lition de  la  loi  du  maximum  avait  fait  tomber  les  assi- 
gnats, et  cette  crise  jetait  le  peuple  dans  une  misère  qui 
faisait  contraste  avec  le  luxe  étalé,  désormais  sans  péril, 
dans  le%  salons  de  la  société  thermidorienne  ;  et  les  fau- 
bourgs commençaient  à  mal  supporter  le  tapage  de  la 
ieunesjse  dorée  de  Fréron.  C'est  au  milieu  de  cette  fer- 

1.  inutile  de  dire  que  leur  procès  s'instruisait  el  se  débattait  aussi  daus  la 
rue  ou  du  moins  dans  la  petite  presse  qui  courait  la  rue  :  Le  masque  de  verre 
ou  fs'oles  historiques  pour  servir  au  procès  qui  s'instruit  dans  l'opinion 
publique  contre  Barère  de  VieuMic,  Billaud  de  Yarennes  et  Collot  d*Herbois. 

—  Acte  d'accusation  de  Col  lot  ^  Billaud^  Barère  et  Vadier,  agents  du  gou- 
vernement anglais;  envoyé  à  la  commission  des  Vingt  et  un.  —  Barère, 
Collot  et  les  complices  de  Robespierre  au  tribunal  révolutionnaire.  —  La 
grande  queue  de  Barère  ou  les  Dangers  d'aller  aux  Jacobine,  —  Que  de 
têtes  qui  branlent  !  ou  Grande  prédiction  pour  l'an  III  de  la  République,  — 
Leurs  têtes  branlent  ^  A  votre  tour  après  Carrier  MM,  B,  Barrère,  Collot- 
d^HerboiSt  Billaud  de  Varennes,  Vadier,  Vouland,  Amar,  etc.,  etc.,  et  vous 
tous  enfin  qui  composiez  les  anciens  comités  de  salut  public  et  de  sûreté 
générale,  et  de  suite  le  docteur  Duhem  et  le  financier  Cambon,  —  La 
grande  colère  du  lion  Billaud-  Varennes  de  voir  que  l'orateur  du  peuple  va 
lui  faire  la  barbe  avec  le  rasoir  national,  —  La  massue  du  peuple  ou  les 
Justes  vengeances  des  égorgés  de  la  Révolution  (avant  le  supplice  de  Carrier). 

—  Les  douze  épitaphes  des  douze  apôtres  de  Robespierre.  —  ï^e  nouveau 
testament  de  J.-B,  Carrier,  en  faveur  de  Collot-d'Herbois,  Billaud  de  Va- 
rennes f  Barrère  de  VieuzaCi  etc.,  et  sa  grande  aventure  aux  enfers.  — 
Adieux  de  Carrier  à  Collot,  Billaud,  Barrère,  Duhem,  Lcvasseur  et  autres 
gibiers  de  la  guillotine.  Voyez  rappeudicc  n»  Ul. 


BlLLÂUb,  COLLOT,  BARÊRE,  YADIER,  DÉPORTÉS.  80 

mentatlon  des  esprits  que  celle  discussion  commença 
(2  germinal  =  22  mars  1795),  discussion  où  Robert 
Lindet  et  Carnot,  laissés  à  l'écart  dès  lecommenccmenl, 
tinrent  à  honneur  de  répondre  à  l'appel  de  leurs  collè- 
gues accusés  :  Robert  Lindet  en  faisant  valoir  leurs  ser- 
vices, Carnot  en  rejetant  surtout  le  mal  sur  Robespierre  ^ 
Cependant  la  fermentation  allait  croissant.  Irait-elle  jus- 
qu'à l'émeute,  Témeute  triomphante?  C'eût  été  pour  les 
inculpés  le  salut;  elle  alla  jusqu'à  l'émeute  :  mais 
l'émeute  échoua,  12  germinal  (1"  avril)  et  entraîna 
leur  perle,  —  non  pas  leur  mort  pourtant,  mais  non 
plus  leur  renvoi  au  tribunal  révolutionnaire.  La  Con- 
vention renonça  au  procès  et,  les  jugeant  elle-même, 
les  frappa,  sur  la  proposition  d'André  Dumont,  un  de 
leurs  anciens  séides,  de  la  peine  de  la  déportation, 
dans  la  nuit  du  12  au  13  germinal  (1-2  avril  1795)*. 
Un  second  décret  leur  adjoignit  Vadier,  oublié  par  André 
Dumont.  D'autres  frappèrent  d'arrestation  dans  la  même 
nuit  le  fougueux  Duhem,  Chasles,  Foussedoire,  Léonard 
Bourdon,  Amar,  Huguel,  Ruamps';  et  quelques  jours 
après  plusieurs  autres  montagnards,  thermidoriens  ou 
non  :  Moïse  Bayle,  Thuriot,  Cambon,  Granet  de  Mar- 
seille, Henlz,  Levasseur  (de  la  Sarthe),  Crassous,  Mai- 
gnet,  même  Lecointre  de  Versailles,  le  premier  promo- 
teur de  l'accusation  contre  Billaud-Yarennes  et  autres 
membres  des  comités  (16  germinal  =  5  avril  1795)*. 
Ajoutez  Rossignol,  le  trop  fameux  général  jacobin,  et 

1.  Séances  des  2  et  3  germinal,  Moniteur  des  6  et  7  (26  et  27  mors  1705). 
—  Voyez  en  outre  dans  la  discussion  des  articles  les  défenses  de  Collot  d'Her- 
bois,  de  Barère,  de  Billaud-Yarennes. 

2.  Séances  des  4,  5,  0,  7,  8,  9  et  10  germinal  (24-50  mars  1795),  Moniteur 
des  7,  8,  9,  10,  il,  12  (du  27  mars  au  1"  avril  1795). 

3.  Moniteur  des  14, 15  et  16  germinal  (5-5  avril  1795). 

4.  Moniteur  du  20  germinal  an  III  (9  avril  1795). 


.."^ 


84        CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TLN VILLE,  ETC. 

Pache,  rancicn  maire  de  Paris,  le  grand  juge  ou  dicta- 
teur en  perspective,  qui  avait  su  éviter  le  sort  du  Père 
Diichesne  son  compère.  Mais  la  déportation  prononcée 
contre  les  membres  des  anciens  comités  prouvait  assez 
qu'il  ne  s'agissait  plus  de  sanglantes  hécatombes;  et  le 
lendemain,  17  (6  avril  1795),  en  donna  l'assurance  à 
ceux  qu'on  venait  d'envoyer  au  château  de  Ham.  Sur  la 
proposition.de  Fréron,  la  déportation  fut  substituée  à 
la  peine  de  mort  en  matière  politique  : 

Biliaud,  Coirot,  Barère  et  Vadier,  dit-il,  ont  été  condamnés 
à  la  déportation  :  par  ce  seul  fait  la  peine  de  mort  est  abolie 
pour  tous  les  crimes  révolutionnaires.  Sur  quel  coupable  en 
eiïet  pourrait-on  appeler  le  glaive,  lorsque  les.  plus  grands 
criminels  ont  échappé  à  ses  coups?  Qui  puuira-t-on  de  mort 
lorsqu'on  laisse  la  vie  aux  décemvirs? 

La  peine  de  mort  fut  donc  abolie,  excepté  pour  les 
royalistes,  etc. 

Art.  V\  La  peine  de  mort  est  abolie  pour  tous  les  crimes 
révolutionnaires,  excepté  pour  les  crimes  d'émigration,  d'in- 
telligence criminelle  et  prouvée  avec  l'étranger,  la  fabrication 
de  faux  assignats,  trahison  militaire  et  provocation  à  la 
royauté. 

La  déportation  y  était  substituée  (art.  2). 
Mais  il  y  avait  une  autre  exception  impliquée  dans 
Tarlicle  3  : 

Le  tribunal  révolutionnaire,  aussitôt  que  le  procès  qui 
sMnstruit  contre  Fouquier-Tinville  sera  terminé,  ne  connaîtra 
plus  que  des  délits  portés  en  l'art,  i". 

Enfin  on  restreignait  déjà  le  ressort  de  ce  tribunal 
si  démesurément  étendu  par  la  loi  du  27  germinal  pré- 
cédent : 


EXTENSION  DD  PROCÈS  AUX  JUGES  ET  AUX  JURÉS.  85 

Art.  4.  A  Tavenir  les  délits  révolutionnaires  qui  ne  sont 
pas  compris  dans  Tart.  1"'  seront  jugés  par  les  tribunaux  cri- 
minels des  départements  respectif  où  se  trouveront  les  ac* 


cusés'. 


Cette  loi  nous  ramène  à  Fouquier-Tinville,  dont  le 
procès  venait  d'êlre  repris  le  8  germinal  (28  mars  1795). 


II 

Le  procès  de  Fouquier-TinTille  étendu  aux  juges  et  aux  jurés  du  tribunal  révo- 
lutionnaire. L'acte  d'accusation  dressé  par  Leblois,  accusateur  public  du  tribu- 
nal révolationnairc  du  23  thermidor,  adopté  par  le  tribunal  nouveau  du  8 
ventôse. 


Le  procès  de  Fouquier-Tinville,  suspendu  par  Tabo- 
lilion  du  tribunal  du  23  thermidor,  recommençait  au 
tribunal  du  8  nivôse  dans  des  proportions  singulière- 
ment agrandies.  Les  poursuites,  limitées  d'abord  à  l'ac- 
cusateur public,  s'étendaient  maintenant  aux  juges  et 
aux  jurés  du  tribunal.  C'était  en  quelque  sorte  le  procès 
du  tribunal  révolutionnaire  lui-même;  et  toute  l'histoire 
que  nous  en  avons  retracée  va  trouver  ici  son  épilogue. 

Le  procès  ayant  été  repris  devant  un  tribunal  nouveau, 
le  nouvel  accusateur  public,  Judicis,  s'était  demandé  s'il 
pouvait  user  de  Tacte  d'accusation  légalement  produit 
contre  Fouquier-Tinville  par  son  prédécesseur  Leblois,  ou 
s'il  devait  en  rédiger  un  autre  qui  comprendrait  avec  lui 
ceux  qui  lui  étaient  associés  comme  complices.  Le  co- 
mité de  législation,  consulté,  soumit  la  question  à  la 
Convention,  qui  passa  à  Tordre  du  jour  sur  ce  motif  : 

Que  la  loi  du  8  nivôse  dernier  (28  décembre  1794)  n'in- 

1.  Séance  do  17  germinal  an  UI  (7  avril  1795],  Moniteur  du  ÎO  (9  avril). 


86       CHAP.  LIX.  -  PROCÈS  DE  FODQUIER-TINVILLE,  ETC. 

terdit  pas  à  l'accusateur  public  la  faculté,  tant  que  les  choses 
sont  entières,  ou  de  rédiger  un  nou?el  acte  d'accusation  ou 
un  acte  supplémentaire,  lorsque  l'un  ou  l'autre  lui  paroit  né- 
cessaire, soit  pour  l'instruction  du  jury,  soit  pour  laisser  aux 
accusés  tous  moyens  de  légitime  défense  ^ 

Ce  fut  à  ce  dernier  parti  que  Judicisse  résolut.  L'acte 
rédigé  par  Leblois  devint  donc  la  base  de  l'accusation 
contre  le  principal  accusé'. 

On  y  signalait  la  réunion  en  un  seul  procès  d'accusés 
de  toute  condition,  de  toute  provenance,  qui  ne  s'étaient 
jamais  vus  ni  connus  (1);  une  telle  hâte  que  la  remise 
de  l'acte  d'accusation,  le  jugement,  la  condamnation 
et  l'exécution  avaient  lieu  dans  la  môme  journée  (2)  ; 
et  les  irrégularités  de  toute  sorte  qui  s'accumulaient 
dans  des  procès  conduits  avec  tant  de  précipitation  : 
des  jugements  suivis  d'exécution  sans  acte  d'accusation 
ni  aucune  forme  (3)  ;  des  exécutions  sans  jugements  vé- 
ritables (4)  ;  des  substitutions  de  personne,  en  telle  sorte 
qu'un  homme  qui  n'avait  été  ni  accusé  ni  condamné 
avait  péri,  et  que  celui  qui  avait  été  condamné  était  vi- 
vant (5);  la  guillotine  dressée  à  l'avance  (mais  n'était- 
ellc  pas  toujours  dressée?),  les  charrettes  commandées 
et  les  jugements  signés  avant  la  comparution  des  accusés 
(6)  ;  de  prétendus  jugements  qui  sont  restés  en  blanc, 
comprenant  dans  le  préambule  un  grand  nombre  d'ac- 
cusés qui  ont  été  exécutés,  mais  contre  lesquels  nulle 
formule  de  condamnation  n'csl  écrite- (7);  des  accusés 
contre  lesquels  il  n'y  avait  aucun  témoin,  retenus  aux 
débats  et  expédiés  avec  les  autres  (8);  un  citoyen  (le 

1.  Séance  du  9  vcnlôsc  an  III  (27  février  1793),  Motii(eurd\ï  H  ;  cf.  Procèâ 
Vouquier^  n'  i,  p.  8. 

2.  Acte  d'iiccusalion  rédigé  par  Leblois,  26  frimaire  (Archive»,  W  499,  dos- 
sier 500,  pièce  8),  et  Procèg  Fouqtiter^  n"  I,  p.  i-G. 


!•'  ACTE  DWCCUSATIOX  PAR  LEBLOIS.  87 

comle  de  Fleury),  qui  avait  écrit  pour  réclaitier  sa  liberté, 
mis  en  jugement  comme  étant  pressé  et  pour  le  satis- 
faire, puis  envoyé  à  l'échafaud,  revêtu  de  la  chemise 
rouge  avec  des  assassins,  quoique  étranger  à  tout  assas- 
sinat (9);  une  personne  étant  appelée  au  tribunal,  et  plu- 
sieurs se  trouvant  du  même  nom  dans  la  même  prison, 
ordre  de  les  amener  toutes  :  «  qu'elles  y  passeraient  »  ; 
ordre  suivi  de  leur  jugement  et  de  leur  exécution,  bien 
qu'il  n'y  eût  d'accusation  que  contre  une  seule  (la  du- 
chesse et  la  maréchale  de  Biron)  (10);  deux  détenus 
ayant  exprimé  de  la  compassion  pour  des  condamnés, 
mis  en  jugement  pour  cela  même  et  exécutés  dès  le  len- 
demain (Louvatière  et  Cornette-Laminière)  (H). 

Ajoutez  les  manœuvres  de  toute  sorle  pour  amener  les 
condamnations  :  choix  des  juges  et  des  jurés,  remanie- 
ment des  listes,  entrée  de  l'accusateur  public  dans  les 
salles  de  délibération  pour  agir  sur  les  résolutions  du 
jury  (12)  ;  influence  exercée  par  l'accusateur  public  sur 
les  témoins  avant  et  pendant  les  débats,  non  sans  les 
menacer  si  les  dispositions  trompaient  son  attente  (15); 
partialité  en  matière  de  dénonciations,  aux  dépens  des 
patriotes  (14)  ;  despotisme  à  l'égard  des  agents  du  tribu- 
nal et  des  secrétaires  du  parquet,  obligés  à  dresser  des 
actes  d'accusation  sur  des  pièces  qui  ne  révélaient  aucun 
délit  (15);  la  puissance  redoutable  de  l'accusateur  public 
mise  au  service  des  inimitiés  particulières  (16);  oppo- 
sition à  ce  qu'il  fût  statué  sur  des  récusations  légales; 
obstacle  à  la  défense;  mise  en  jugement  des  accusés 
sans  défenseurs  (1 7)  ;  nul  compte  tenu  des  pièces  à  dé- 
charge: des  paquets  où  il  y  en  avait  à  l'adresse  de  Fou- 
quier-Tinville  ont  été  trouvés  encore  cachetés  dans  son 
cabinet  (18). 


88       CHAP.  LÏX.  ^  PROCÈS  DE  FOUQDIER  -  TINVILLE,  ETC. 

L'accusation  relevait  encore  divers  actes  de  dureté  ou 
d'indélicatesse  à  sa  charge  :  des  sommes  à  lui  envoyées 
pour  être  remises  à  des  accusés,  retenues,  et  Tordre  du 
tribunal  de  leur  distribuer  sur  cet  argent  50  livres  par 
décade,  éludé  {\  9)  ;  d'autres  valeurs,  reçues  comme  en 
dépôt,  bien  que  le  greffier  eût  seul  caractèi*e  pour  les 
recevoir,  et  disparues  en  partie  sans  qu'on  en  retrouve 
la  moindre  trace  (20)  \ 

EnGn,  tout  ce  qui  se  rattache  à  la  prétendue  conspira- 
tion des  prisons. 

C'est  à  Fouquier  que  l'on  impute  et  l'idée  de  la  con- 
spiration des  prisons  et  l'initiative  de  la  loi  du  22  prai- 
rial (on  lui  peut  trouver  d'autres  auteurs)  (21)  ;  c'est 
lui  qui,  fort  de  cette  loi,  va  dans  les  prisons,  suscite 
les  délateurs  et  les  faiseurs  de  listes  (22);  qui  provoque 
en  outre  des  dénonciations  particulières,  et  parfois  les 
rédige,  ne  laissant  à  ces  hommes  que  la  peine  de  signer 
(23);  qui  aposte  les  témoins  dans  les  prisons,  les  endoc- 
trine :  un  d'eux,  qui  en  avait  révélé  quelque  chose,  fut 
mis  en  jugement  sur  quelque  prétexte  et  condamné  (24). 

Un  dernier  grief,  c'est  la  fureur  de  Fouquier-Tinville 

1.  On  trouve  aux  Archives  uuc  dénonciation  contre  Fouquier  ainsi  conçue  : 

RenseignemetUi  certains  êur  Fouquier-Tinville. 

Depuis  longtemps  et  notamment  Tannée  dernière,  Fouquier-Tinville  fréquen- 
toit  et  alloit  dîner  habituellement  deux  fois  par  semaine  rue  Serpente  n"  6,  au 
2*  et  5'  étage,  sur  le  derrière,  chez  un  nommé  Demey  se  disant  homme  de  loi, 
vivant  clandestinement  avec  la  IHle  Martin,  escroqueuse  et  intrigante  sur  le  pavé 
de  Paris,  n'ayant  d'autres  moyens  de  subsister. 

C'éioit  dans  ce  coupe- gorge,  où,  au  milieu  des  orgies  on  traitoit  impunément 

a  prix  d'argent  de  la  liberté  ou  de  la  mort  des  incarcérés.  Une  seule  tête  de  la 

maison  de  Boufflers,  échappée  k  l'échafaud  par  l'intrigue  de  ces  vampires,  leur  a 

valu  50000  livres,  dont  1000  livres  comptant,  et  un  bon  du  reste  payable  sitôt 

la  mise  en  liberté. 

Signé  :  Salilmik. 
(.Archives,  W  501,  2*  dossier,  pièce  129.) 

Disons  que  l'accusateur  public  n'a  pas  cru  devoir  faire  entrer  cotte  imputation 
dnns  ses  griefs. 


!•'  ACTE  D'ACCUSATION  PAR  LEBLOIS.  89 

lorsqu'un  accusé  était  acquitté;  son  opposition  aux 
ordonnances  de  mise  en  liberté,  et  loi*sque  là  victime  lui 
échappait,  ce  cri,  dont  il  ne  fut  pas  le  maître  dans  le 
procès  des  parlementaires  :  «  Qu'il  la  rattraperait 
bien.  » 

L'acte  d'accusation  n'eût  pas  été  complet,  s'il  n'eût 
rattaché  Fouquier«-Tinville  à  la  grande  conspiration  de 
ceux  dont  il  avait  été  le  principal  agent  au  tribunal  :  Ro- 
bespierre et  les  hommes  renversés  le  9  thermidor.  Il 
signale  son  intimité  avec  eux,  leurs  conférences  secrètes, 
leurs  orgies  communes.  Enfin,  dans  un  dernier  para- 
graphe (25)  il  relève  les  traits  qui  caractérisent  l'homme 
féroce  dans  l'implacable  accusateur  :  la  joie  qu'il  pre- 
nait aux  condamnations;  le  plaisir  qu'il  avait  à  réunir 
le  plus  grand  nombre  d'accusés  '  dans  une  même  four- 
née; son  ironie  à  l'égard  des  condamnés;  sa  fureur,  ses 
menaces,  même  envers  les  jurés  et  les  juges,  quand  il 
voyait  sa  proie  lui  échapper,  et  comment  il  se  complai- 
sait aux  exécutions,  en  commandant  à  l'avance  tous  les 
apprêts  du  supplice'. 

Cet  acte  portait  la  date  du  25  frimaire  ;  il  était  suivi 
de  la  mise  en  accusation  datée  du  26,  et  c'est  le  28,  on 
l'a  vu,  au  moment  où  le  procès  allait  commencer,  que  le 
tribunal  avait  été  supprimé. 

1.  25  frimaire  an  II  (15  décembre  1794).  Archives,  W  499,  n*  550,  piî'cc  8, 
et  Procèit  de  Fouquier-Tiimlle,  p.  1  et  suivanles. 


90       CIUP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOOQUIER  •  TINVILIE ,  ETC. 


m 

Mémoires  rédigés  pnr  Foiiquier-Tinville  dans  rintervalle  de  sa  mise  en  jugement 
el  de  la  reprise  des  débats.  Acte  d'accusation  supplémentaire  du  nouvel  accu- 
sateur public  Judicis:  Fouquier-Tinville  ;  les  juges;  les  jurés. 


Dans  le  temps  qui  s'écoula  jusqu'à  la  reprise  du  pro- 
cès par  le  nouveau  tribunal  du  8  nivôse  —  et  l'intervalle 
n'est  pas  de  moins  de  trois  mois,  —  Fouquier-Tinville 
avait  eu  le  loisir  de  pourvoir  à  sa  défense.  Il  publia  un 
premier  mémoire  où  il  répond  aux  principaux  chefs 
d'accusation,  surtout  au  plus  redoutable  :  celui  d'avoir 
été  complice  de  Robespierre  : 

Si  j'eusse  trempé,  ydisait^il^enfaçonquelcorlquedans  cette 
conjuration,  aurois-je,  le  10  thermidor,  requis  Papplication 
de  la  loi  contre  les  scélérats  Robespierre,  Henriot,  Dumas, 
Fleuriot,  Payan,  Saint-Just  et  Couthon,  tous  reconnus  pour 
chefs?  N*aurois-je  pas  été  dans  le  cas  d*étre  indiqué  par  eux 
comme  complice,  soit  à  l'audience,  soit  depuis  le  jugement? 
Aucun  des  conjurés  n'a  même  prononcé  mon  nom;  cepen- 
dant ni  les  uns  ni  les  autres  n'avoient  perdu  la  parole,  et  j'ai 
rempli  mon  ministère  vis-à-vis  d'eux,  avec  le  même  zèle  et 
avec  le  même  courage  que  je  l'ai  toujours  rempli  vis-à-vis  de 
tous  les  conspirateurs,  parce  que  ma  conscience  est  pure^ 

Et  il  finissait  par  une  déclaration  qu'il  croyait  de  na- 
ture à  toucher  sensiblement  ses  juges  : 

Je  n'ajouterai  plus  qu'un  mot  :  on  peut  vérifier  au  tribunal, 
on  y  trouvera  la  preuve  que  mon  principal  soin  a  été  de  mettre 
en  jugement  les  grands  conspirateurs  ex-nobles  et  prêtres. 

D'après  les  circonstances  actuelles  il  ne  peut  rester  aucun 

i.  Mémoire  in-4,  p.  6  (Bibl.  nationale,  Lb*«,  1711). 


H£NUmES  JUSTIFICATIFS  DE  FOUQUIER.  91 

doute  sur  les  véritables  motifs  de  l'auteur  de  la  déclaration 
et  dénonciation  contre  moi  dirigée'. 

Il  en  publia  un  autre  encore  (15  pluviôse  an  111, 
3  février  1795),  où  it  répond  non  seulement  aux  chefs 
d'accusation  portés  dans  l'acte  du  25  frimaire,  mais  à  la 
défense  générale  de  Billaud-Varennes,  Collot,  etc.,  aussi 
bien  qu'à  la  première  réponse  particulière  de  Billaud, 
et  il  y  joignit  ses  pièces  justificatives  '. 

Le  nouvel  accusateur  public,  Judicis,  avait  ces  mé- 
moires entre  les  mains,  quand  il  reprit  l'acte  rédigé  par 
son  prédécesseur  et  y  ajouta  son  acte  supplémentaire^. 
Dans  cette  pièce  (4  germinal  an  111,  24  mai's  1 79ô),  loin 
de  rien  retrancher  des  griefs  antérieurement  allégués  il 
y  ajoutait  plusieurs  faits  qui  avaient  été  ou  révélés  ou 
mis  plus  en  lumière  par  la  suite  de  l'Instruction  : 

1"  Desactes  d'accusations  remplis  de  ratures,  renvois 
ou  interlignes  sans  approbation;  d'autres  présentés  en 
blanc-,  d'autres  où  les  noms  des  accusés  avaient  été 
écrits  postérieurement  d'une  autre  main  et  d'une  autre 
encre;  où  des  noms  avaient  été  soit  ajoutés  en  inter- 
ligne ou  en  marge,  soit  rayés  el  effacés  sans  approba- 
tion; 

1.  Fauquier-TinTlIlc,  Mémoire  iii-f,  p.  19.  —  Dans  ion  rapport  sur  Tiniti- 
lution  liu  nouveau  Iribunil  rerolulionnlire  {8  nivAse),  llerlin  de  nouai  ayant 
fait  illuaion  i  un  acie  de  préTarication  de  Fouquier-TinTille  [Uoniteur  du 
14  nivùM,  3  janTicr  1705],  Fouquier  lui  furil  k  lendemain  jjour  prolesler 
<onlre  le  hit,  cl  il  ajoute  ; 

■  le  le  répvle,  mon  crime  c»t  d'ivoîr  été  l'agent  de  hh  ti'op  léifres  et  qu'il 
n'jloit  pas  en  mon  pouvoir  île  ne  fW  ci&uler.  De  11  les  haines  et  lea  i 
menta.  Aus'i  je  compte  parmi  tnei  Umoiiit  un  grand  nombre  de  fem 
autres  pnreniï  des  condamna;  ■'  T  *  même  jusqu'à  dei  individus  contra 
il  eiiate  des  icles  d'accusation  par  mcn  dresiis.  Je  vous  demande  justice 

I  A.-Q.  Fodqhiu.  > 
[Hrchivei,  W  500.  3*  dossier.  3'  pièce.) 

t.  Dibl.  nat.,  Lb*i  laON.  Ce  mi^moire  a  é\A  réimprimé  par  II.  Cam 
U  Tribunal  n-volulioimaire  de  Pari;  t.  II.  p.  940-288. 

3.  Archive!.  W  409.  n*  bOO,  pièce  10,  et  Proc^f  Fouquier.  n'  1,  p.  6 


93       CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FODOUIER-TINYILLE,  ETC. 

2**  Le  nom  d'un  accusé  condamné  à  mort  et  exécuté 
un  mois  auparavant  remis  dans  un  acte  comme  s'il  était 
encore  à  juger  :  preuve  qu'on  dressait  souvent  des  listes 
sans  voir  les  accusés  ; 

S""  La  réquisition  de  porter  à  Téchafaud  le  cadavre 
d'un  condamné  qui  s'était  tué  après  sa  condamnation 
(le  girondin  Yalazé)  ; 

4°  L'exécution  immédiate  requise  contre  des  femmes 
qui  se  disaient  enceintes,  alors  que  les  médecins  décla- 
raient que  l'on  ne  pouvait  pas  encore  constater  si  le 
fait  était  vrai  ou  faux. 

Mais  le  nouvel  acte  concernait  plus  expressément  les 
juges,  substituts  et  jurés  de  l'ancien  tribunal  : 

1 .  Pour  les  juges  au  premier  chef  la  monstrueuse  irré- 
gularité des  jugements  signés  en  blanc  :  ces  a  jugements, 
dit  l'accusation,  datés  et  signés,  donnent  lieu  de  croire 
qu'ils  étaient  préparés  avant  l'audience  et  qu'on  no 
faisait  paraître  les  prévenus  que  pour  la  forme  9 
(induction  excessive  tirée  de  cette  irrégularité). 

2.  La  parole  refusée  aux  accusés  sous  prétexte  que  ce 
n'était  pas  le  moment,  et  le  moment  ne  revenait  pas;  — 
l'exécution  immédiate  ordonnée  contre  des  femmes  qui 
se  disaient  enceintes  (grief  déjà  reproché  à  l'accusateur 
public),  alors  que  les  médecins  déclaraient  que  le  temps 
n'était  pas  venu  encore  de  se  prononcer;  l'acte  d'accu- 
sation avec  ratures  et  renvois,  etc.,  non  approuvés  contre 
155  prévenus  (effectivement  157),*  ordonnancé  par  trois 
juges  :  Barbier,  Deliège  et  Bravet;  le  jugement  en  blanc 
signé  par  Barbier  et  DeliègeS  le  19  messidor,  qui 
les  comprenait  tous  les  157;  mais  on  a  vu  que  ce  juge- 

1.  Voyez  ci-dessus,  t.  IV,  p.  4^1.  Le  troisitoie  signataire  était  Dumas. 


ACTE  SUPPLÉMENTAIRE  DE  JUDICIS.  95 

ment  ne  fut  pas  rendu;  que  les  157  furent  partagés  en 
trois  jugements  dont  deux  contenaient  encore  des  irré- 
gularités signalées  dans  l'accusation  présente^ 

3.  Un  procès-verbal  d'audience  du  9  thermidor  où 
Ton  fait  paraître  un  nommé  Morin,  exécuté  depuis  un 
mois,  et  un  jugement  du  même  jour  rempli  de  sur- 
charges où  l'acte  d'accusation  fait  figurer  27  accusés, 
dont  25  seulement  furent  mis  en  jugement  et  23  effec- 
tivement jugés  :  car  sur  les  27  il  y  en  a  quatre  rayés 
dans  les  questions  soumises  au  jury. 

4.  Le  jugement  du  18  messidor  condamnant  à  mort 
un  individu  qui  n'était  compris  ni  dans  l'accusation  ni 
dans  les  questions  soumises  au  jury  et  qui  fut  néanmoins 
exécuté  (Pérès). 

5.  L'acte  d'accusation  chargé  de  ratures  et  jugement 
on  la  même  forme  du  26  prairial  où  deux  accusés,  dont 
les  noms  étaient  rayés,  furent  néanmoins  soumis  au 
verdict  du  jury  et  heureusement  acquittés  :  mais  cet(e 
irrégularité  où  la  vie  de  deux  hommes  était  en  jeu  n'en 
était  pas  moins  imputable  aux  juges. 

6.  La  signature  en  blanc  d'une  ordonnance  de  prise 
de  corps,  le  8  messidor  (un  accusé  porté  dans  le  préam- 
bule  ne  se  trouve  pas  dans  le  narré  de  l'acte  d'accusa- 
tion qui  s'y  rapporte),  et  le  jugement  rendu  à  la  suite, 
le  9  messidor ,  plein  de  ratures  et  de  surcharges , 
où  l'on  voit  qu'une  femme  a  été  acquittée  et  par  con- 
séquent jugée  quoique  non  comprise  dans  l'acte  d'accu- 
sation. 

7.  Le  jugement  du  8  thermidor  où  le  père  est  jugé 
pour  le  fils  (I^s  Loiserolles)  quoique  la  présence  du  père, 

1.  Voyez  ci'^essus,  t.  IV,  p.  423  el  suivante!. 


9^       CËAP.  LtX.  -  PROCÈS  DE  POÙQUlER-TLWÎLLE,  ETC. 

âgé  de  60  ans,  prouvât  bien  qu^il  n'était  pas  celui  que 
Ton  mettait  en  cause. 

8.  Le  jugement  du  1*'  thermidor  où  c'est  le  fils  au 
contraire  qui  est  condamné  pour  le  père  (Saint-Pern), 
bien  qu'il  ne  fût  pas  compris  dans  l'acte  d'accusation. 

9.  Le  jugement  du  29  prairial  relatif  au  prétendu 
assassinat  de  Robespierre  ou  figuraient  cinq  individus 
qui  n'élaient  pas  compris  dans  l'accusation,  qui  ne  pou- 
vaient être  réputés  complices  de  l'assassinat  (car  ils 
étaient  en  prison  alors)  et  qui  n'en  furent  pas  moins 
conduits  au  supplice  en  robes  rouges  (Marino,  Froi- 
dure, Dangé,  Soulès  et  le  comte  de  Fleury). 

10.  Le  jugement  du  25  messidor  signé  en  blanc  et 
rempli  ensuite  des  noms  des  accusés  et  des  parties  essen- 
tielles de  l'acte.  Une  note  de  Fouquier-Tinville  indiquait 
que  Ton  pouvait  se  passer  de  témoins,  bien  qu'il  y  en 
eût  (mais  on  avait  oublié  de  les  faire  assigner) ,  et  re- 
commandait de  faire  en  sorte  que  les  accusés  ne  fussent 
pas  mis  hors  des  débals  (affaire  de  Pelchet)  ^ 

11.  Le  jugement  du  7  messidor  bien  plus  irrégulier  : 
on  n'y  trouve  ni  questions  posées  au  jury,  ni  déclaration 
du  jury,  ni  application  de  la  loi,  rien  enfin  de  ce  qui 
est  essentiel  au  jugement,  et  trente-neuf  accusés  ont 
péri. 

12.  Le  jugement  du  3  prairial  ayant  même  caractère. 

13.  Le  jugement  du  28  messidor  également  nul.  Le 
jugement  annonce  32  accusés  et  le  procès-verbal  n'en 
contient  que  27  :  il  y  en  a  cinq  dont  le  sort  est  incertain. 

14.  Le  jugement  du  14  prairial  relatif  à  14  accusés, 
contenant  une  irrégularité  de  plus  :  il  n'y  a  de  décla-» 

i.  Voyez  ci-dessus,  t.  V,  p.  20. 


GtllËFS  GONtRË  LES  JUGES.  '    95 

ration  du  jury  ni  dans  le  jugement  ni  au  bas  des  ques- 
tions posées  et  signées  par  Scellier.  Après  la  signature 
de  Scellier,  on  ne  trouve  qu'un  blanc  suivi  de  la  signa- 
ture de  Coflinhal. 

15.  L'acte  d'accusation  non  ordonnancé  et  le  juge- 
ment du  2  messidor  contenant  des  renvois  et  surcharges 
non  approuvés,  avec  des  questions  posées  au  jury  où 
l*on  trouve  les  mêmes  vices  de  forme. 

i6.  L'acte  d'accusalion  du  8  thermidor  contre  28  ac- 
cusés dont  trois  portés  en  marge  :  le  mot  absent  annule 
six  noms;  et  pourtant  dans  les  questions  posées  au  jury^ 
les  28,  excepté  un,  sont  déclarés  convaincus,  lorsqu'il 
n'y  avait  que  22  accusés  à  l'audience  ^ 

17.  Dans  le  procès  des  ci-devant  fermiers  généraux 
il  n'y  a  point  de  déclaration  du  jury,  et  pourtant  la 
plupart  furent  condamnés  \ 

L'acte  d'accusation  faisait  à  chacun  des  accusés  leur 
part  spéciale  dans  ces  griefs  et  rappelait  aussi  leurs 
excuses  :  ils  n'avaient  pas  fait  la  loi,  ils  n'avaient  pas 
intenté  les  accusations,  ils  n'avaient  pas  dicté  les  ré- 
ponses du  jury;  et  quant  aux  irrégularités  des  actes 
signés  par  eux  ils  en  renvoyaient  la  faute  au  grefGer  : 

Que  rimmensité  des  prévenus  mis  en  jugement,  la  préci- 
pitation qu'il  était  indispensable  d'apporter  dans  ce  tribunal 
de  circonstance  les  engageoit  à  donner  leurs  signatures  de 
confiance'. 

Mais  l'accusateur  public  répliquait  : 

Que  le  nombre  des  pièces  qui  présentent  non-seulement 
ces  vices  de  forme,  mais  encore  des  omissions  qui  détruisent 

1.  Voyez  ci-()c»su8,  t.  V,  p.  171  (une  des  sections  du  9  thermidor). 
:2.  Voyez  ci-dessus,  l.  lU,  p.  iOl. 
5.  Procès  Fouquier^  w  1,  p.  12. 


96       CBAP.  LIX.  -  PROCÈS  DE  FOUQUIER -TIN VILLE,  ETC. 

les  premières  et  les  plus  essentielles  bases  d*un  jugement, 
est  si  grand  qu'il  n'est  guère  possible  d'en  rédiger  ici  une 
série  assez  détaillée,  sans  opérer  une  confusion;  mais  que  les 
débats  et  Texamen  des  pièces  découvertes  jusqu*à  ce  jour  ou 
qui  pourront  encore  se  découvrir,  ne  permettent  guère  de 
douter  que  si  chaque  fait,  pris  en  particulier  dans  une  circon- 
stance dépouillée  des  accessoires  qui  se  présentent  dans  cette 
affaire,  ne  présenteroit  d'abord,  dans  beaucoup  de  cas,  que  de 
simples  prévarications,  on  ne  peut  pas  considérer  sous  ce 
simple  rapport  cette  masse  de  délits  plus  ou  moins  graves, 
qui,  communs  à  Fouquier-TinvilleetàLiendon,son  substitut, 
se  lient  nécessairement  à  cette  conspiration  dont  Fouquier  est 
prévenu  d'être  un  des  principaux  agents,  et  dont  le  résultat 
présente,  depuis  le  22  prairial  jusqu'au  9  thermidor,  c'est-à- 
dire  en  moins  de  cinq  décades,  environ  treize  cents  condam- 
nés par  quatre-vingt-trois  jugements  ^ 

L^accusateur  public  était  et  devait  être  plus  sévère 
contre  les  jurés.  Il  citait  le  texte  du  serment  imposé  au 
juré  par  la  loi,  et  demandait  aux  hommes  investis 
naguère  de  ce  mandat,  qui  se  trouvaient  accusés  aujour- 
d'hui, s'ils  y  avaient  été  fidèles  : 

1^  Quand  ils  coupoient  la  parole  aux  accusés  et  à  leurs 
défenseurs  qui  n'avoient  encore  pu  rien  dire  pour  leur  dé- 
fense, sous  prétexte  qu'ils  étoient  assez  instruits,  quoique  le 
simulacre  des  débats  n'eût  duré  souvent  qu'une  heure  et 
demie,  malgré  qu'il  y  eût  soixante  accusés  et  quelquefois 
plus; 

2®  Quand,  rentrés  dans  la  chambre  de  leur  délibération, 
ils  y  recevoient  Fouquier  et  d'autres  ,  prévenus  d'avoir 
dirigé  et  influencé  leurs  opinions,  ou  quand  ils  en  sortoient 
pour  faire  la  conversation  avec  des  personnes  étrangères  ; 

5^  Quand  ils  rentroient  dans  la  salle  des  audiences,  cinq  ou 
six  minutes  après  en  être  sortis,  pour  y  émettre  leurs  opi- 

1.  ProcU  Fouquier,  p.  12. 


GRIEFS  CONTRE  LES  JURÉS.  07 

nions,  souvent  sur  une  masse  d'accusés,  si  considérable,  que 
le  temps  de  l'audience  n'avait  pas  suffi  pour  les  interroger 
sur  leurs  noms,  prénoms,  âges,  professions  et  demeures  ; 

4^  Quand  ils  donnoient  une  seule  déclaratioa  sur  tous 
les  accusés  en  masse,  sans  distinguer  le  fait  d'après  les  pré- 
venus ; 

S""  Quand  ils  déclaroient  convaincus  le  père  pour  le  fils,  et 
le  fils  pour  le  père,  quoiqu'il  fût  impossible  de  se  méprendre 
sur  la  différence  des  personnes,  attendu  la  grande  différence 
des  àg^s  ; 

6*  Quand  ils  déclaroient  convaincus  plus  d'accusés  qu'il 
n'y  en  avoit  à  l'audience  et  même  dans  les  actes  d'accusation  ; 
V  Quand  ils  prononçoient  sur  des  actes  d'accusation  tan- 
tôt remplis  de  ratures,  interlignes  et  noms  intercalés,  tantôt 
ne  contenant  que  le  préambule  d'usage,  et  dont  le  narré 
étoit  en  blanc,  tantôt  sans  être  ordonnancé,  et  souvent  sans 
qu'on  leur  ait  réuni  aucunes  pièces,  et  sans  avoir  entendu 
aucun  témoin  ; 

8^  Quand  ils  disoient  que  quand  il  n'y  avoit  point  de  délits, 
il  falloit  en  imaginer; 

9*  Quand  ils  disoient  qu'ils  n'avoient  besoin  pour  se  con- 
vaincre que  do  voir  les  accusés  ; 

10*  Quand,  dans  les  orgies  qu'ils  faisoient  avec  Fouquier, 
ils  calculoient,  avec  une  joie  féroce,  le  nombre  des  victimes 
qui  dévoient  passer  chaque  décade  ; 

1  i*  Quand  ils  dénonçoient,  arrétoient  ou  faisoient  arrêter, 
traduire  au  tribunal  révolutionnaire,  ceux  dont  ils  étoient  les 
ennemis,  pour  s'en  rendre  ensuite  les  juges,  malgré  les  ré- 
cusations que  les  accusés  pou  voient  leur  adresser  ; 

12**  Quand  ils  disoient  que  pour  donner  leur  déclaration, 
ils  n'auroient  besoin  que  de  voir  la  lettre  qui  étoit  à  côté  du 
nom; 

13^  Quand  ils  se  vantoient  de  n'avoir  jamais  voté  que  la 
mort,  en  s'exaspérant  contre  ceux  des  jurés  qui  ne  les  imi- 
toient  pas  ; 

i  4''  Quand  ils  disoient,  en  allant  à  l'audience,  qu'ils  alloiont 


98       CHAP.  IVL  —  PROCÈS  DE  FOUQUIËR- TIN  VILLE,  ETC. 

faire  feu  de  file;  qu'il  falloit  que  toute  la  finance,  les  prêtres 
et  les  nobles  y  passassent  ; 

15*  Quand,  désespérés  de  voir  la  fermeté  des  condamnés 
qu'on  conduisoit  au  supplice,  ils  disoient  que  s'ils  étoient 
accusateur  public,  ils  feroient  préalablement  faire  une  saignée 
aux  condamnés,  pour  qu'ils  ne  montrassent  pas  tantde  fermeté  ; 

IG**  Quand  enfiq  le  résultat  de  leurs  opérations  a  envoyé 
tant  de  personnes  à  la  mort,  que  le  nombre  n'est  pas  connu, 
mais  duquel  on  pourra  juger  quand  on  verra  environ  treize 
cents  condamnés,  dans  moins  de  cinq  décades,  par  quatre- 
vingt-trois  jugements,  dont  la  plupart  n'en  ont  que  le  nom 
qu'ils  ne  méritent  même  pas  ; 

1 7*  Quand,  sans  savoir  ni  lire  ni  écrire,  ils  ont  accepté  les 
places  importantes  de  jurés,  dont  quelques-uns  d'entre  eux 
ont  rempli  les  fonctions  dans  un  état  habituel  d'ivresse  ; 

18*  Quand  enfin  ils  entretenoient  des  liaisons,  des  corres- 
pondances avec  les  conspirateurs  tombés  sous  le  glaive  de  la 
loi,  qui  les  avoient  fait  nommer  aux  places  de  jurés  ^ 

Ici  la  part  de  chacun  n'était  pas  possible  à  faire  comme 
pour  les  juges  dont  on  avait  la  signature  au  bas  des 
actes  incriminés.  L'accusateur  public  reconnaissait  que 
si  plusieurs  .de  ces  griefs  étaient  communs  à  tous,  d'au- 
tres n'étaient  propres  qu'à  quelques-uns,  parfois  même  à 
un  seul  :  c'étaient  les  débals  qui  devaient  en  faire  le  par- 
tage; mais  il  ^limait  que  tous  ceux  qui  avaient  mérité 
de  Fouquier  le  nom  de  solides  devaient  se  trouver  com- 
pris avec  lui  dans  le  compte  que  réclamait  de  lui  la 
justice.  Le  nouvel  acte  était  donc  intenté  contre  ces  deux 
catégories  de  prétenus  : 

Juges  t 

Gabriel  Deliège,  52  ans,  avant  la  névolution  avocat,  et  de* 
puis  fonctionnaire  public. 

i.  Procès  Fouquier  t  p.  U. 


LISTE  DES  ACCUSÉS.  99 

François-Louis-Marie  Delaporte,  46  ans,  avant  la  Révolu- 
tion gantier,  parfumeur,  et  depuis  employé  au  bureau  de  la 
liquidation  du  département  de  Paris. 

Etienne  Foucault,  55  ans,  de  TAllier,  ci-devant  cultivateur 
et  fermier. 

Antoine-Marie  Maihe,  50  ans,  avocat  au  parlement  de  Paris, 
lieutenant  pour  le  roi  de  la  commune  de  Vermanton,  membre 
suppléant  de  la  commune  de  Paris  en  1789. 

Gabriel-Toussaint  Sceluer,  39  ans,  homme  de  loi. 

Charles  IIarny,  65  ans ,  avant  la  Révolution  homme  de 
lettres. 

François-Pierre  Gar^mer-Launay,  Cl  ans. 

Marc-Claude  Naulim,  51  ans. 

J.-B .-Henri-Antoine  Félix^  président  de  la  commission  mili- 
taire d'Angers. 

Charles  Bravet,  avant  la  Révolution  homme  de  loi. 

Jean-Marie  Barbier,  de  Loricnt. 

Gilbert  Liekdon,  homme  de  loi  et  depuis  juge  au  tribunal 
du  n*^  arrondissement,  ex-substitut  de  l'accusateur  public  au 
tribunal  révolutionnaire. 

Jurés  : 

Jean-Baptiste  Lohier,  58  ans,  avant  la  Révolution  épicier. 

François  Trunchard,  33  ans,  avant  et  depuis  la  Révolution 
menuisier. 

Pierre-Nicolas-Louis  Lerot  dit  Dix-Août,  52  ans,  avant  la 
Révolution  vivant  de  son  revenu  (marquis  de  Montflabcrt!)  et 
depuis  officier  municipal  et  maire  de.  sa  commiine  (Coulom- 
miers). 

Léopold  Remauôin,  46  ans,  du  département  des  Voi^ges^ 

Nicolas  PiGEOT,  45  ans,  coiffeur. 

Pierre  Aùbry,  45  ans,  tailleur. 

Joachim  YIlate,  26  ans,  faisant  ses  études,  et  depuis  Id 
Révolution  professeur  à  Guerchy. 

Maurice  Duplay,  58  ans,  menuisier. 

Jean-Louis  Prieur,  36  ans,  peintre  d'histoire. 


100      CHAP.  UX.  -  PROCÈS  DE  FOUOUIER-TLN VILLE,  ETC. 

Claude-Louis  ChateleTy  45  ans,  né  à  Paris. 
JeanÉtiennc  Brochet,  41  ans,  avant  la  Réyolution  garde  de 
la  connétablie. 
Pierre-Nicolas  Chrétien,  34  ans,  limonadier. 
Jean-Baptisle  Didier,  serrurier. 
Jean-François  Gauthier,  charpentier. 
François  Girard,  orfèvre. 

Benoit  Trat,  avant  et  depuis  la  Révolution  tailleur  d'habits. 
Georges  Gaunet,  perruquier. 

FoUQUiER-TiNviLLE  restait  naturellement  à  la  tête  de 
la  liste  générale. 

Rappelons  que  Dumas  et  Goftinhal  av'aient  été  exécutés 
et  notons  que  Liendon,  substitut,  Félix,  Bravel  et  Bar- 
bier, juges,  Didier  et  Gauthier,  jurés,  n'avaient  pu  être 
arrêtés  \ 

iv 

Ouverture  des  débats.  Témoins  mis  en  accusation.  Répliques  des  accusés. 

Les  débats  s'ouvrirent  par  un  discours  de  l'accusateur 
public  qui  reprit  sommairement  les  points  divers  de 
Taccusation  contre  Fouquier-Tinville  et  ses  coaccusés. 
Un  des  défenseurs  des  jurés,  se  fondant  sur  le  texte  du 
passage  qui  les  concernait  dans  l'acte  d'accusalion, 
demanda  que  tous  les  jurés  de  l'ancien  tribunal  fussent 
mis  en  jugement,  ou  ceux  qu'on  accusait,  en  liberté  ; 
mais  l'accusateur  public  répondit  que  si  d'autres  se  trou- 
vaient incriminés,  le  tribunal  statuerait  à  leur  égard, 
et  l'on  passa  outre. 

i.  L'interrogatoire  des  prévenus  préalable  au  jugement  se  trouve  aux  Ardii- 
ves,  W  501 1  2*  dossier.  Des  dépositions  de  témoins  se  peuvent  voir  aussi  au  car- 
ton W  500. 


DÉBATS  PUBUGS  :  CONSPIRATION  DES  PRISONS.  iOl 

Le  procès,  commencé  le  8  germinal,  ne  se  termina 
que  le  17  du  mois  suivant  ^  Pour  mettre  de  l'ordre 
dans  la  discussion,  le  substitut  de  Taccusateur  public 
demanda  que  le  sujel  du  débat  fût  défini  chaque  jour,  et 
Ton  commença  par  celui  où  s'accumulaient  le  plus  de 
griefs  :  la  conspiration  des  prisons.  On  pouvait  établir 
pièces  en  main  comment  elle  s'était  organisée  sous 
l'inspiration  du  comité  de  salut  public  comme  sous  la 
direction  d'Herman,  commissaire  des  administrations 
civiles,  police  et  tribunaux',  et  de  Lanne,  son  adjoint, 
sans  oublier  Fouquier-Tinville.  A  Bicélre,  ils  avaient  eu 
le  concours  spécial  de  l'administrateur  de  police  Dupau- 
mier,  chargé  de  la  direction  de  la  maison.  Des  témoins 
racontaient  comment  le  premier  dénonciateur,  le  forçat 
Yalagnos,  eut,  dès  que  Ton  eut  reçu  sa  dénonciation  et 
commencé  à  faire  les  listes,  une  chambre  à  part  dans  la 
prison  et  le  traitement  des  plus  favorisés,  la  nouiTiture 
de  l'infirmerie,  depuis  le  26  prairial  jusqu'au  9  ther- 
midor'. D'autres  disaient  comment  Lanne,  par  supplé- 
ment aux  dénonciations,  avait  ajouté  de  son  chef  les 
trois  noms  d'Osselin,  de  Senlisse  et  du  filsdeSillery  à  la 
liste  des  victimes  adressées  au  tribunal \  Real,  défenseur 
officieux,  écroué  au  Luxembourg  la  même  nuit  que 
Danton,  du  10  au  11  germinal,  avait  pu  voir  à  l'œuvre 
ceux  qui  avaient  eu  un  rôle  dans  l'invention  de  la  con- 
spiration du  Luxembourg,  et  il  signalait  la  part  qui  en 
revenait  au  concierge  Guyard,  au  guichetier  Yerney  et 
aux  deux  moutom  Benoit  et  Boyenval  ou  BoyavalV 

i.  Archires,  W  499»  dossier  550,  piàcc  7  (procès-verbal  d'audience). 

2.  Appelé  d'abord  comme  tdmoin  au  procès,  il  s*y  montre  oicessÎTement 
réservé  [Procèt  Fouquier,  n"  10,  p.  1). 

3.  Proche  Fouquier,  n«  8,  p.  3;  cf.  n*  10,  p.  2.  —  4.  /6trf.,  n^  8,  p.  2  et  4. 
5.  Ihid,^  n**  15-15;  cf.  le  témoignage  de  Stral,  suisse  du  Luxembourg,  et  des 


402      CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FODQUIER-TINYILLE,  ETC. 

Guyard,  Verney,  Benoit,  Boyaval  et,  avec  eux,  Beausirc 
assignés  comme  témoins,  se  renvoyaient  les  uns  aux 
autres  la  part  principale  dans  la  confection  des  listes, 
sans  pouvoir  nier  qu'ils  y  eussent  coopéré  pour  quelque 
chose\  Pas  de  conspiration  aux  Carmes  non  plus  où 
Benoit  avait  été  transféré  du  Luxembourg  et  logé  en 
chambre  pour  dresser  des  listes  plus  à  son  aise*;  ni  à 
Saint-Lazare  :  Pépin  des  Grouettes  est  forcé  d'en  con- 
venir, signalant  Jobert  (le  belge)  avec  Robiquet,  comme 
faiseurs  de  listes,  sans  se  juslifier  suffisamment  du 
soupçon  d'avoir  été  leur  complice'.  Là,  Manini,  le  plus 
compromis  des  moutons^  osa  seul  soutenir  la  réalité  du 
complot  qu'il  avait  si  traîtreusement  imaginé \ 

On  avait  voulu  circonscrire  d'abord  le  débat  dans  cette 
prétendue  conspiration  des  prisons.  Mais  les  dépositions 
des  témoins  y  mêlaient  bien  des  délails  accessoires  :  il 
n'était  pas  aussi  facile  que  Ton  pensait  de  coordonner 
une  matière  si  complexe.  Un  crime  en  évoquait  un  autre, 
et  un  jour,  au  milieu  de  ces  scènes  de  meurtres  prémé- 
dités, le  substitut  Cambon,  ne  maîtrisant  plus  son  hor- 
reur, s'écria  :  a  Gomment  des  juges  ont-ils  laissé  assas- 
siner tant  de  monde  !S 

L'affaire  de  Danton  provoqua  aussi  les  plus  vifs  débats. 
On  en  a  vu,  à  l'occasion  de  son  procès,  plusieurs  détails 
qui  nous  ont  paru  propres  à  y  jeter  de  la  lumière.  Mais 
il  y  en  a  d'autres  qui  caractérisent  le  procès  actueK 

porlc-clefs  Daubrioet  et  Garlois,  qui,  comme  jadis  Phonnôte  Lesenne  devant  le 
premier  tribunal,  nient  toute  conspiration  des  prisonniers  (Proch  Fouquier, 
n*  4,  p.  3;  n*  5,  p.  1,  et  n*  9,  p.  1). 

1.  Ibid.,  n-5,  6,  8  et  9. 

2.  Ibid,,  n-  10,  p.  2. 
5.  Ibid.,  n*  9,  p.  3. 

4.  Ibid.,  n*18,  p.  2. 

5.  Ibid.,  n*  4,  p.  4. 


DÉBÂTS  PUBLICS  :  AFFAIRE  DANTON.       i03 

Ainsi  à  propos  du  décret  obtenu  pour  étouffer  la  voix 
du  redoutable  tribun,  le  témoin  d'Âubigny,  s'adressant  à 
Fouquier-Tinville,s*écria:  «  Quoi!  vous  étiez  convaincu, 
par  la  lecture  du  décret,  de  la  trahison  épouvantable 
exercée  envers  la  Convention  par  quelquis-uns  de  ses 
membres  pour  faire  assassiner  plusieurs  de  leurs  col- 
lègues, et  vous  avez  souffert  que  cet  assassinat  se  con- 
sommât! Quoi!  dans  le  tribunal,  parmi  les  juges  et  les 
jurés,  une  seule  voix  ne  s'est  pas  fait  eatendre  en  faveur 
de  l'innocence  1  > 

Et  comme  Fouquier  répondait  :  «  Que  pouvais-je 
faire  que  je  n'aie  fait  pour  les  sauver? 

—  Ce  que  vous  pouviez  faire?  requérir  les  juges,  les 
jurés,  le  peuple  de  se  transporter  avec  vous  à  l'instant 
même  à  la  Convention,  pour  l'éclairer  sur  la  surprise 
horrible  qui  venait  de  lui  être  faite! 

—  Je  n'aurais  pas  fait  cette  démarche  sans  danger. 

—  Sans  danger?  Eh  bien,  quand  vous  eussiez  dû 
mourir  à  l'instant  même,  être  déchiré  en  pièces,  vous 
eussiez  fait  votre  devoir,  vous  eussiez  donné  un  grand 
exemple  de  justice  et  de  courage  ;  vous  eussiez  dès  lors 
démasqué  des  traîtres,  sauvé  votre  patrie  et  empêché 
des  torrents  de  larmes  et  de  sang  de  couler!...^  » 

Mais  on  a  vu  que  Fouquier  n'était  pas  d'humeur  à 
rien  faire  de  tout  cela. 

Dans  le  cours  des  débats  plus  d'un  témoin,  comme  on 
l'avait  prévu,  se  trouva  convaincu  de  complicité  et  mis 
en  jugement  sur  le  réquisitoire  de  l'accusateur  public. 
Le  25  germinal,  neuf  nouveaux  accusé^  furent  ainsi 
associés  aux  autres  : 

i.  Procèê  Ftmquiêr,  n*  10,  p.  3. 


104      GHAP.  LIX.  -  PROCÈS  DE  FOUQUIER- TIN  VILLE,  ETC. 

A.-M.  Heiuian,  Fancien  président  du  tribunal  révolution- 
naire, devenu  en  prairial  le  commissaire  des  administra- 
tions civiles,  police  et  tribunaux  (intérieur  et  justice)  ; 

M.  F.-J.  Lanne,  son  adjoint; 

J.-L.  Yalagnos,  peintre  en  bâtiment,  condamné  de  Bicétre  ; 

P.-J.  BoTAVAL,  ancien  lieutenant  d'infanterie  ; 

J.-B.  Beausire,  rentier,  et  P.-6.  Benoit,  commissaire  du 
conseil  exécutif,  tous  trois  détenus  et  employés  comme  dé- 
nonciateurs au  Luxembourg; 

J.  Vernet,  ex-porte-clef  du  Luxembourg  et  concierge  de 
Saint-Lazare  ; 

J.  GuTABD,  ex-concierge  du  Luxembourg; 

F.  DuPAUMiER,  administrateur  de  police,  dont  on  a  vu  la 
position  à  Bicétre. 

L'acte  d'accusation  rédigé  contre  eux  par  Ant.  Judicis 
signalait  la  part  de  chacun  d'eux  dans  cette  invention 
inflime  et  meurtrière  que  Ton  appela  la  conspiration 
des  prisons.  Herman,  comme  chef  de  l'administration, 
en  était  principalement  responsable  après  Robespierre  et 
les  autres  meneurs  du  comité  de  salut  public.  L'acte 
spécial  d'accusation  dirigé  contre  lui  et  contre  le  con- 
damné Yalagnos  (25  germinal  an  III),  faisait  principa- 
lement l'histoire  du  prétendu  complot  de  Bicétre  et 
montrait  comment  Herman  avait  étendu  le  même  système 
aux  autres  prisons  ^  Un  second  acte  (18  germinal  an  III) 
comprenait  les  sept  autres*.  Lanne,  adjoint  d'Herman, 
avait  été  avec  Fouquier,  l'homme  d'action  dans  cette 
ténébreuse  affaire  :  il  était  allé  dans  les  différentes  pri- 
sons de  Paris  pour  y  suborner  quelques  détenus  et  les 
pousser  à  faire  des  listes  de  prétendus  conspirateurs; 
dissimulant  quelquefois  et  disant  qu'il  ne  8*agissait  que 

i,^  Procè»  Fouquier,  n*  32,  et  Archires,  Vf  409,  dossier  550,  pièce  0. 
2.  lléme  dossier,  pi^e  11. 


TÉMOINS  MIS  EN  ACCUSATION.  105 

d'un  simple  transfèrement  à  Yincennes;  el  lui-môme  y 
avait  pris  part  :  il  y  avait  ajouté  des  noms  de  sa  propre 
main.  Gùyard,  concierge,  et  Verney,  porte-clef  du  Luxem- 
bourg, avaient  seconde  Lanne  dans  cette  œuvre,  Verney 
surtout  en  désignant  ceux  qui  pouvaient  le  mieux  s'y 
prêter  comme  dénonciateurs  et  les  menaçant  de  les 
signaler  eux-mêmes  comme  conspirateurs,  s'ils  s'y  refu- 
saient. Il  avait  compté  sur  une  liste  de  250  à  300,  il 
l'avait  annoncée  et  il  s'était  montré  fort  irrité  lorsque 
Boyaval  et  Beausire  ne  lui  fournirent  que  145  à  147  noms 
environ.  Guyard  cherchait  à  provoquer  une  rébellion 
réelle  parmi  les  prisonniers,  en  les  accablant  de  mauvais 
traitements.  Il  ne  s'inquiétait  pas,  dans  la  confusion  de 
ces  boucheries,  de  livrer  un  prévenu  pour  un  autre  : 
«  Que  m'importe,  disait-il,  que  ce  soit  celui-là  ou  un 
autre,  pourvu  que  j'aie  mon  nombre  »,  ajoutant  : 
c  Qu'il  passe  aujourd'hui  ou  demain,  cela  n'est-il  pas 
égal?  »  Boyaval,  Beausire  et  avec  eux  Benoit  avaient  donc 
été  les  principaux  auteurs  de  ces  listes  ;  et  ils  avaient  servi  de 
témoins  pour  achever  leurs  victimes  devant  le  tribunal. 
Dupaumier  avait  été,  en  particulier,  l'inventeur  de  la 
conspiration  de  fiicêtre  qui  donna  l'idée  de  toutes  les 
autres  \ 

Ces  différents  griefs  résumés  dans  les  deux  actes 
d'accusation  et  dont  on  a  vu  la  justification  dans  l'his- 
toire qui  précède,  furent  repris  d'ensemble  par  le  sub- 
stitut Cambon  à  l'audience  du  25  devant  les  nouveaux 
accusés  et  devinrent  le  sujet  des  débals.  Cela  ramena 
devant  le  tribunal  plusieurs  témoins  déjà  entendus,  mais 
qu'il  fallait  bien  entendre  encore  pour  que  leurs  dépo- 

i.  Procès  Fouquier,  n**  31  et  32;  cf.  Archives,  même  dossier,  pièce  il.  — 
Sur  Dopaamier  diverses  pièces,  ibid,,  pièces  17-26. 


106      CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQOIER-TINYILLE,  ETC. 

sillons  pussent  être  contredites  par  les  nouveaux  accusés, 
notamment  le  général  Baraguey  d'HilliersS  Real,  dé- 
fenseur officieux,  et  Thirriet-Grandpré,  chef  de  division 
à  la  commission  nationale  des  administrations  civiles, 
police  et  tribunaux  dont  Herman  était  le  présidentV  II  y 
eut  quelques  autres  témoins  dont  la  présence  était  acca- 
blante pour  Fouquier-Tinville  et  pour  les  anciens  juges  : 
des  échappés  de  leur  tribuna}  et  comme  des  revenants 
de  l'échafaud  : 

l""  La  veuve  de  Maillé  dont  le  fils  âgé  de  16  ans  avait 
péri  le  6  thermidor,  et  qui  elle-même  n'écHappa  à  la  con- 
damnation ce  jour-là  que  parce  qu'une  autre  femme,  à 
peu  près  du  même  nom,  avait  été  prise  pour  elle  : 

J'ai  encore  appris,  dit-elle,  qu'on  interrogea  ici  la  citoyenne 
Maillet  sur  des  faits  qui  pouvaient  me  regarder,  et  qu'on  lui 
dit  après  son  jugement  :  ce  Ce  n'est  pas  vous  qu'on  voulait 
juger,  mais  c'est  autant  de  fait;  autant  vaut  aujourd'hui  que 
demain'.  » 

Elle-même,  on  se  le  rappelle,  amenée  au  tribunal 
le  0  thermidor,  perdit  connaissance  à  la  vue  des  gradins 
où  son  fils  avait  comparu  trois  jours  auparavant,  et 
remise  au  lendemain  gagna  ainsi  le  10  thermidor  — 
le  jour  de  la  mort  de  Robespierre*. 

2*"  La  veuve  Mégret-Sérilly,  condamnée  avec  son  mari 
en  même  temps  que  Mme  Elisabeth,  le   21    floréal, 

1.  Procès  Fouquier,  n*  36;  cf.  n*  6.  Il  i^ait  été  accusé  déjà  de  complicité 
avec  Amans,  Ueausire,  etc.,  dans  la  fabrication  des  listes  pour  la  conspiration 
des  prisons,  et  acquitté  avec  VauclieUt  et  Juliien  le  l*'  frimaire  an  HI  (21  no- 
yembre  1794).  Voyez  au  Journal.  Leur  procès  (Archives,  W  488,  n*42i)  fournit 
par  leurs  interrogatoires  quelques  renseighepients  de  plus  sur  la  conspiration  des 
prisons. 

2.  Prociê  Fouquier,  n**  33,  34  et  35. 

3.  Ibid.,  n*  36,  p.  1. 

4.  Voyei  ci-dessus,  t.  V,  p.  176.  i 


GRIEFS  PARTICULIERS.  107 

ajournée  parce  qu'elle  fut  reconnue  enceinte  et  comprise 
pourtant  avec  les  autres  dans  le  procès-verbal  d'exé- 
cution : 

Voici  mon  extrait  mortuaire,  dit-elle»  il  est  du  21  floréal, 
jour  de  notre  jugement  à  mort  :  il  m'a  été  délivré  par  la  po- 
lice administrative  de  Paris. 

J'ai  vu  là  mon  mari;  j'y  vois  aujourd'hui  ses  assassins  et 
ses  bourreaux  ^ 

3"  Amélie  de  Saint-Pern,  veuve  Cornuillier  :  condam- 
née avec  son  mari,  sauvée  aussi  par  son  élat  de  gros- 
sesse; mais  ce  n'était  pas  d'elle  qu'elle  venait  parler  : 

Le  1^'  thermidor  j'ai  paru  ici  en  jugement  avec  mon  grand- 
père,  mon  père,  ma  mère,  mon  frère,  mon  mari  et  plusieurs 
autres  accusés.  Mon  frère,  âgé  de  dix-sept  ans,  contre  lequel 
il  n'y  avait  aucun  acte  d'accusation,  a  été  condamné  à  mort 
pour  mon  père,  âgé  de  cinquante-cinq  ans,  qui,  depuis  le 
9  thermidor,  a  recouvré  sa  liberté.  Mon  mari  et  moi  nous  n'a- 
vions pas  reçu  d'acte  d'accusation  :  mon  mari  ne  voulut  pas 
monter  sans  l'avoir  reçu.  On  nous  en  apporta  un  dans  lequel 
il  était  dit  que  nous  avions  assassiné  le  peuple  le  10  août*. 

Et  le  substitut  Ardenne  donna  lecture  des  pièces  d'où 
il  résultait  que  dans  Tacle  d'accusation  il  n'y  avait  que 
c  Saint-Pern  et  sa  femme  »,  le  fils  n'y  étant  pas  compris  : 
ce  qui  n'empêche  pas  que  la  déclaration  du  jui*y  ne 
porte  :  J.-B.  S.-Pern^  âgé  de  il  ans,  ex-noble^  sans 
état,  né  à  Rennes  '. 

Les  juges  et  les  jurés,  continua  le  substitut,  devaient  s'aper- 
cevoir que  le  fils,  âgé  de  dix-sept  ans,  n'avait  pas  pour  femme 

i.  Procès  Fouquier^  n*  58. 
3.  Ibid.,  n*  40,  p.  S. 

5.  /6fW.,  n*  40,  p.  3.  Voyex  ei-dessu»,  t.  V,  p.  55  et  stiî?.,  où  nous  aTont 
cité  les  pi^es. 


108      CflAP.  LIX.  -  PROCÈS  DE  FODQUIER  -  TINVILLE ,  ETC. 

sa  mère  âgée  de  quarante-huit  ans  :  le  tribunal  a  condamné 
le  fils  pour  le  père. 

D'autres  témoignages  à  la  charge  de  tel  ou  tel  des 
accusés  firent  aussi  une  vive  impression  sur  Tauditoire, 
par  exemple  celui  de  Beaulieu,  artiste  du  théâtre  du 
Palais,  à  propos  de  Bezard,  banquier ,  accusé  d'intelli- 
gences avec  l'ennemi  pour  une  opération  de  change,  à 
laquelle  d'ailleurs  il  avait  été  personnellement  étranger 
(27  floréal  %  Comme  son  innocence  était  démontrée,  le 
juré  Girard  (et  non  Gérard),  se  portant  accusateur  lui 
dit  :  a  Au  surplus,  tu  es  bien  connu  dans  ta  section  pour 
être  un  mauvais  citoyen,  un  aristocrate  »  —  (ils  étaient 
de  la  même  section).  —  Bezard  répondit  qu'il  avait  fait 
tout'  le  bien  qu'il  avait  pu  faire,  satisfait  à  toute  réqui- 
sition, et  il  le  prouvait  quand  Girard  l'interrompant  : 
«  Tu  as  un  frère  commandant  dans  la  garde  nationale 
qui  est  connu  pour  un  déterminé  aristocrate.  —  Je  n'ai 
point  de  frère,  reprit  Bezai*d.  »  Alors  Girard  entrant  en 
fureur  et  frappant  sur  la  table  :  «  Eh  bien  !  si  ce  n'est 
toi  ni  ton  frère,  c'est  au  moins  Ion  père.  » 

Le  récit  de  cette  scène,  tragiquement  imitée  de  la 
fable,  arracha  à  la  foule  un  cri  d'horreur.  Et  le  témoin, 
prenant  à  partie  l'accusé  :  t  Vous  ne  pouvez  nier  ces 
faits,  dit-il,  et  votre  châtiment  commence  :  par  un 
hasard  particulier  vous  vous  trouvez  assis  à  la  même 
place,  précisément  à  la  même  place  où  vous  avez  égorgé 
le  meilleur  de*  mes  amis,  Thomme  qui  n'avait  d'autre 
crime  que  d'avoir  de  la  fortune  et  qui  l'employait  à 
soulager  les  malheureux.  » 

Girard  ne  put  répondre  qu'en  faisant  remarquer  aux 

1.  Voyez  ci-dessus,  t.  III,  p.  447. 


FOUQUIER  ET  LES  ACCUSÉS  PENDANT  LES  DÉBATS.   109 

jurés  que  le  témoin  était  Tami  de  Bezard  et  que  sa 
déposition  élait  suspecte  ^ 

Les  débats  furent  marqués  d'ailleurs  par  plusieurs 
sorties  assez  vides,  des  anciens  juges  ou  jurés  accusés  à 
celte  heure*.  Ils  cherchaient  leur  justification  dans  les 
lois  dont  ils  n'étaient,  disaient-ils,  que  les  instruments. 
Ainsi  à  propos  de  la  rapidité  des  jugements,  Dix-Âoât 
'{Leroy,  ex-marquis  de  Montflabert)  s'écria  :  c  A-t-on 
oublié  que  le  mouvement  révolutionnaire  le  vouloit 
ainsi,  qu'il  existoit  des  lois  qui  mettoient  les  aristocrates 
hors  la  loi  et  la  terreur  à  l'ordi'e  du  jour?  A-t-on  oublié 
surtout  la  loi  du  22  prairial  qui  portoit  des  dispositions 
terribles  et  qui  conféroit  des  fonctions  plus  terribles 
encore?*  > 

Fouquier-Tinville  montra  pendant  ce  long  procès  une 
contention  d'esprit  vraiment  extraordinaire  :  suivant  les 
débats  dans  tous  les  détails,  notant  les  griefs  qui  lui 
étaient  imputés,  y  répondant  de  point  en  point  et  payant 
d'audace  dans  ses  dénégations,  quand  il  ne  pouvait  autre- 
ment répondre;  s'appliquant  d'ailleurs,  lui  aussi,  \  di- 
minuer son  rôle,  se  déclarant  le  serviteur  de  la  loi,  l'exé- 
cuteur aveugle  d'un  pouvoir  redoutable  dont  lui-même 
portait  le  joug;  et  il  se  faisait  un  titre  de  s'y  être  dérobé 
quelques  fois.  Il  avait  cité  dans  son  dernier  mémoire  ces 
arrêtés  du  comité  de  salut  public  en  date  des  2  et  5  ther- 
midor qui  lui  adressaient  non  plus  cent  cinquante-neuf 
détenus  comme  dans  la  prétendue  conspiration  du 
Luxembourg,  mais  quatre  cent  soixante-dix-huit,  avec 
ordre  t  de  les  mettre  en  jugement  à  l'instant  même  >, 

1.  Procè»  Fouquier,  n»  48,  p.  2. 

2.  J'en  ai  cité  quelques  Irails  à  propos  de  leur»  personnes,  t.  IV,  p.  108-118. 

3.  Des  ËssarU,  Prociê  fameux  (nourelle  série),  t.  HI,  p.  126. 


ilO      CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER- TIN  VILLE,  ETC. 

el  il  avait  montré  que  ces  arrêtes  qu'il  n'avait  pas  exécutes 
dans  leur  teneur,  étaient  non  pas  un  simple  renvoi  à 
Taccusateur  public,  laissé  libre  de  remplir  son  ofGce, 
mais  un  ordre  de  mettre  en  jugement  sans  plus  d'exa- 
men: 

Si  les  comités,  disait-il,  n'eussent  pas  rempli  en  cette  partie 
les  fonctions  de  grands  jurés  d'accusation,  ils  se  seroient 
bornés  à  ces  expressions  :  Renvoyé  au  tiibtmal  révolution- 
naire et  les  feuilles  à  Vaccusateur  public;  ils  n'auroient 
pas  ajouté  ces  autres  expressions  :  Pour  que  les  dénommés 
soient  mis  en  jugement  à  Vinstant,  car  qui  dit  mettre  en 
jugement  dit  mettxe  en  débats'. 

S'il  produisit,  comme  on  le  peut  croire,  ce  fait  et  cet 
argument  devant  le  tribunal,  qu'avait-on  à  répondre? 
Rien  pour  ce  qui  est  du  comité.  Pour  ce  qui  le  regarde, 
on  pouvait  dire  sans  doute  que,  comme  dans  la  conspi- 
ration du  Luxembourg,  s'il  n'avait  pas  mis  en  masse 
ceux  qu'on  lui  livrait  dans  un  même  acte  d'accusation, 
il  les  avait  distribués  en  séries  :  c'est  une  opération  que 
le  9  thermidor  avait  seul  interrompue;  et  c'était  encore 
une  manière  d'obéir.  D'ailleurs  s'il  avait  résisté  quel* 
ques  fois  à  de  telles  injonctions,  combien  plus  souvent  ne 
les  avail-il  ^as  devancées?  et  parfois  même  dans  ce  débat 
où  il  voudrait  s'effacer,  sa  nature  l'emporte  et  déchire 
tout  voile.  Un  jour,  entre  autres,  sur  ces  gradins  où  il 
avait  traduit  tant  de  victimes,  où  il  siégeait  comme 
accusé,  il  lui  échappa  un  cri  de  regret  de  n'en  avoir  pas 
immolé  davantage.  A  la  suite  de  la  déposition  de  Taver- 
hier,  qui  venait  après  celles  de  Wolfl'et  de  Paris,  tous 
amis  de  Danton,  il  s'écrie  : 

1.  Mémoire,  inS,  p.  24  cl  32,Bibl.  nitt.,  Lb**i  lti08i 


CLOTURE  DES  DÉBÂTS.  1 1  \ 

C'est  le  jugement  de  Danton  qui  nous  conduit  ici  :  voilà  la 
récompense  de  la  conservation  de  ces  gens-là  ! 

Et  comme  des  murmures  éclataient  dans  rauditoirc, 
il  reprit  : 

J'entends  que  j'ai  empêché  leur  arrestation  ^ 

Une  autre  fois,  à  propos  du  procès  des  parlementaires 
de  Paris  et  de  la  lettre  de  Sallier,  lettre  notoirement  du 
fils  qui  fit  mettre  en  jugement  et  condamner  le  père, 
comme  étant  du  père,  le  substitut  Ârdenne  ayant  re- 
montré à  Fouquier-Tinville  c  qu'il  a  commis  un  faux 
en  traduisant  un  président  de  la  cour  des  aides  pour  un 
membre  du  parlement»,  Fouquier,  perdant  patience, 
répond  c  qu'on  le  rendait  responsable  des  débats;  qu'on 
aurait  plutôt  fait  de  le  juger;  qu'il  n'avait  plus  rien  à 
dire  et  qu'il  était  prêt*  t. 


Clôture  des  débals  (12  floréal  m  UI,  i"  mai  1795).  Réquisitoire  de  Cambon. 
Défenae  de  Fouquier-TinTÎlle  et  des  autres.  Appréciation  du  Moniteur, 

Les  débals  furent  clos  le  12  floréal  (i*'  mai).  Le  sub- 
stitut Cambon  reprit  les  charges  que  les  dépositions  des 
témoins  n'avaient  fait  qu'aggraver'  et  quand  il  eut  fini, 

i.  procès  Fouquier,  n*  28,  p.  3. 

2.  Ibid.,  ir42,  p.  1. 

S.  Nous  ne  revenons  pas  sur  ces  témoignages,  nous  en  avons  reproduit  lés 
priocipiiux  traits,  soit  dans  le  tableau  du  tribunal  révolutionnaire  après  la  loi  du 
22  prairial,  soit  dans  l'exposé  des  affaires  auxquelles  ils  se  rapprtenl.  Après  le 
2  floréal  an  HI,  le  rédacteur  du  Bulletin  qui  donne  le  procès  de  Fouquier- 
Tinville,  y  renonce  lui-même  et  dit  : 

i.  Nous  prévenons  nos  lecteurs  que  nous  terminons  ici  les  déclarations  des 
témoins  entendus  dans  le  cours  de  cette  longue  procédure,  dont  les  audiences, 
depuis  le  1"  floréal  ju^u*au  jugement,  ont  duré  environ  douze  heures  par 
jour.  Ndus  regrettons  de  ne  pouvoir  exjtoser  dam  ce  moment  ce  qui  concerne 


iU      CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQOIER  -  TINVJLLE,  ETC. 

Le  Moniteur^  qui  n'a  pas  rendu  compte  des  débats,  les 
résume  avec  une  brièveté  dédaigneuse  :  «  La  longue 
durée  des  débats  ne  tient  pas  seulement  à  la  compli- 
cation de  cette  cause  et  au  grand  nombre  de  prévenus, 
mais  encore  à  l'extrême  latitude  qui  leur  a  été  accordée 
pour  produire  tous  leurs  moyens  de  défense.  Malgré  la 
prolixité  de  leurs  objections  et  leurs  divagations  fré- 
quentes, jamais  la  parole  ne  leur  a  été  interdite.  Une 
longue  procession  de  témoins  à  décharge  a  été  admise  à 
déposer,  même  sur  la  moralité  des  accusés  la  plus  anté- 
rieure aux  fonctions  sur  l'exercice  desquelles  leur  con- 
duite était  soumise  à  Texamen  du  tribunal.  La  fatigue 
et  les  dégoûts  d'une  instruclion  si  prolongée  et  devenue 
permanente,  également  pénible,  il  est  vrai,  pour  les 
prévenus  et  pour  le  tribunal,  n'ont  occasionné  ni  décou- 
ragement ni  précipitation.  Les  jurés  ont  montré  jusqu'à 
la  fin  toute  l'impassibilité  qu'exige  cette  institution 
sublime.  Souvent  troublés  par  les  murmures  impatients 
de  l'auditoire,  par  l'exaspération  des  esprits  qui  se 
manifestait  à  tous  moments  contre  les  prévenus,  malgré 
les  représentations  énergiques  du  président  et  de  l'accu- 
sateur public,  ils  paraissaient  à  i>eine  s'apercevoir  de 
ces  inconvenances.  Aussi  leur  patience  et  leur  attention 
soutenue  inspiraient-elles  la  plus  grande  confiance  aux 
accusés. 

€  Le  caractère  impétueux  de  Fouquier-Tinville  a 
rendu  quelquefois  les  séances  très  orageuses.  Il  se  dé- 
chaînait avec  violence  contre  l'auditoire  et,  regardant 
aussi  comme  une  injustice  les  observations  pressantes 
du  ministère  public,  il  l'accusait  lui-même  de  par- 
tialité. 

<  Dans  ces  luttes  énergiques  d'une  part,  et  indécentes 


COMl'TE  RENDU  DU  MOMTËUR.  115 

de  Tautre,  Fouquior  s'abandonnait  à  toute  la  fureur  de 
son  earactère;  il  lui  arrivait  même  d'adresser  à  sa  partie 
adverse  des  expressions  injurieuses. 

<  Dardenne,  Tun  des  substituts,  a  plusieurs  fois  tonné 
avec  une  éloquence  foudroyante  contre  le  système  hor- 
rible de  dépopulation  dont  le  tribunal  du  22  prairial 
fut  un  des  moyens  d'exécution  les  plus  actifs.  Entraîné 
par  une  indignation  généreuse,  il  s'écartait  peut-être 
un  peu  des  bornes  de  son  rigoureux  ministère,  et  Fou- 
quier  en  prenait  aussitôt  l'occasion  de  répondre  avec 
véhémence.  Privé  de  véritables  talents,  doué  seulement 
d'une  astucieuse  perspicacité,  il  puisait  quelquefois  dans 
Texcès  de  son  mécontentement  une  c^'.rtaine  force  de  logi- 
que et  des  mouvements  oratoires  qui  le  faisaient  écouter 
avec  un  peu  plus  de  calme.  Mais  le  désordre  de  son  âme 
était  au  comble,  lorsque  les  greffiers,  huissiers  et  autres 
employés  du  tribunal,  qu'il  avait  eus  longtemps  sous  sa 
direction,  venaient  développer,  en  qualité  de  témoins, 
tout  ce  qu'ils  avaient  connu  de  sa  conduite  ostensible, 
et  les  détails  particuliers  qu'eux  seuls  avaient  pu  saisir 
dans  la  continuité  de  leurs  relations  avec  lui. 

€  En  général  les  plaidoyers  des  défenseurs  ont  été 
plus  oiseux  qu'utiles  aux  prévenus.  Ceux-ci  s^étaient 
défendus  eux-mêmes  avec  tout  le  soin  et  l'étendue  que 
leur  intérêt  pouvait  les  porter  à  y  donner.  Fouquier  a 
improvisé  sa  défense  avec  une  impétuosité  soutenue;  et 
si  elle  a  été  impuissante  sur  l'esprit  des  jurés,  c'est 
moins  par  l'insuffisance  et  la  faiblesse  des  moyens  pré- 
sentés, que  par  le  nombre  et  l'évidence  des  délits  qu'il 
lui  était  impossible  de  réfuter  victorieusement.  » 

Et  il  ajoute  quelques  mots  sur  la  défense  d'Her- 
man,  de  Vilatc,  do  Kenaudin,  parlant  de  leurs  vertus 


116      CHAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FODOUIER-TINVILLE,  ETC. 

privées;  de  Renaudin  donl  l'émotion,  les  sanglots  ne 
tirent  que  soulever  contre  lui  les  murmures  de  Taudi- 
loire*. 


VI 

Ordre  du  jour  motivé  à  lu  Convention  sur  une  question' soulevée  par  le  tribunal. 

Jugement. 


Une  chance  restait  à  Fouquier-Tinville  et  aux  anciens 
juges  et  jures  du  tribunal  révolutionnaire:  c'est  que 
le  tribunal  du  8  nivôse  leur  assurât  le  bénéfice  de  la  loi 
que  le  tribunal  du  23  thermidor  avait  appliquée  aux 
membres  du  comité  de  Nantes,  complices  des  noyades  et 
des  fusillades  de  Carrier.  La  loi  du  2  floréal  an  IIP 
avait  inspiré  des  doutes  au  président  Agier.  11  se  deman- 
dait si  c'était  de  Tintention  contre-révolutionnaire  ou  de 
rintention  criminelle  que  le  tribunal  devait  poser  la 
question  au  jury  :  car  la  question  intentionnelle  devait 
être  nécessairement  posée.  L'intention  contre-révolu- 
tionnaire! Il  eût  fallu  bien  du  mauvais  vouloir  pour  la 
supposer  à  Fouquier-Tinville  et  à  ses  anciens  collègues. 
On  l'avait  bien  admise  autrefois  pour  Hébert  et  pour 
Ghaumette;  mais  le  tribunal  où  siégeaient  Fouquier- 
Tinville  et  les  autres  n'y  regardait  pas  de  si  près  quand 
il  fallait  immoler  les  ennemis  du  Comité  de  salut  pubh'c. 
Les  nouveaux  juges  avaient  plus  de  scrupules.  Sur  la 
question  d'intention  contre-révolutionnaire,  Fouquier- 
Tinville  devait  obtenir  un  Non  qui  l'eût  fait  acquitter.  Le 

1.  Moniteur  du  20  floréal  an  HI  (9  mai  1795). 

2.  Peut-4li*e  le  décret  qui  renvoya  devant  le  tribunal  criminel  d'Angers  les 
membres  du  comité  de  >'ante8,  acquittés  par  le  tribunal  révolutionnaire.  Voy. 
ci-dessus,  p.  51,  note  5. 


ORDRE  DU  JOUR  SUR  LA  QUESTION  INTENTIONNELLE.       417 

comité  de  législation  auquel  le  président  Âgier  avait 
communiqué  ses  doutes  par  une  lettre  voulut  prévenir 
le  scandale  possible  d'un  pareil  acquittement ,  et  il 
apporta  à  la  Convention  un  projet  de  décret  ainsi  conçu  : 

La  Convention  nationale,  après  avoir  entendu  le  rapport  de 
son  comité  de  législation  sur  cette  question  posée  par  les 
juges  du  tribunal  révolutionnaire  :  a  Est-ce  Tintention  contre- 
révolutionnaire  ou  l'intention  criminelle  que  le  tribunal 
doit  soumettre  au  jury  dans  les  affaires  de  sa  compétence?  » 

Considérant  :  1"^  que  le  titre  i*'  de  la  loi  du  8  nivôse  qui 
fixe  la  compétence  du  tribunal  révolutionnaire,  contient  Té- 
numération  des  délits  dont  la  connaissance  lui  appartient; 

Considérant  :  2**  que  dans  le  titre  vi,  article  58,  la  loi  dispose 
littéralement  que  <c  le  président  posera  distinctement  les 
questions  que  les  jurés  ont  à  décider  tant  sur  les  faits  que 
sur  V intention  dans  laquelle  ils  ont  été  commis  ; 

Considérant  :  5^  que  d'après  la  disposition  de  l'article  68  du 
titre  VII,  l'accusé,  après  avoir  été  déclaré  convaincu,  ne  peut 
être  acquitté  que  dans  le  cas  où  le  jury  déclarerait  en  même 
temps  que  le  fait  a  été  commis  involontairement  ou  sans 
mauvaise  intention  :  ce  sont  les  propres  termes  de  la  loi  qui 
ne  distingue  point  ici  l'intention  contre-révolutionnaire  de 
l'intention  criminelle  ; 

Décrète  qu'il  n'y  a  pas  lieu  à  délibérer  sur  la  question 
posée*. 

Dès  ce  moment,  le  sort  de  Fouquier-Tinville  était 
certain;  il  fut  condamné  avec  Foucault",  Sgellier, 
Garnier-Launat,  anciens  juges,  Leroy-Dix- Août  %  Renau- 
DiN,  Prieur,  Yilate,  Cuatelet,  Girard,  anciens  jurés; 

1.  Séance  du  14  Hoi-éal  an  lU.  Moniteur  du  18  [7  mai  1795). 

2.  Le  député  Martel  avait  déposé  i  la  décharge  de  Fouquier  et  de  Foucault 
sur  un  ou  deux  points  particuliers  (Procès  Fouquier ,  n'  30,  p.  1).  Nous  vrom 
reproduit  quelques  autres  témoignages  en  faveur  de  Fouquier,  mais  ils  se  per- 
dent au  milieu  des  autres. 

3.  Sur  Leroy,  voy.  di?eraes  pièces,  Archives,  même  dossier,  n"  1Ï4. 


H8      CHAP.  LIX.  -  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TLN VILLE,  ETC. 

Herman,  commissaire  des  administrations  civiles,  et 
Lanne,  son  adjoint,  principaux  organisateurs  de  la 
conspiration  des  prisons;  Boyaval  et  Benoit,  les  déla- 
teurs; DuPAUMiER,  directeur  de  Bicêtre;  Verney,  porte- 
clefs  du  Luxembourg  et  concierge  de  Saint-Lazare.  — 
Le  jury  usa  d'indulgence  pour  les  autres  en  faveur  des- 
quels avaient  déposé  plusieui's  témoins  dans  le  cours 
des  débats^  Maire,  Deuege,  Harny,  Nadlin,  Loiiier,  ju- 
ges, Delaporte,  Duplay,  Trinchard^Brocuet,  Chrétien, 
Ganky,  Trey,  jurés,  Gcyard,  concierge  du  Luxembourg, 
ot  les  deux  délateurs,  Beausire  et  Valagnos,  étaient 
acquittés*. 

Le  Moniteur  a  retracé  en  ceS  termes  la  scène  de  la 
condamnation  : 

c  Le  président  a  lu  le  jugement  de  condamnation. 
La  plus  grande  partie  des  condamnés  qnl  manifesté  leur 
mécontentement  de  la'manière  la  plus  scandaleuse;  d'a- 
bord individuellement,  à  mesure  qu'ils  étaient  nommés, 
puis  tous  ensemble,  avec  des  démonstrations  plus  ou 
moins  énergiques. 

€  Scellier  s'est  montré  le  plus  séditieux  et  le  plus 
indécent  :  pendant  toute  1^  procédure,  il  avait  affecté 
beaucoup  de  douceur  et  de  modération  ;  mais  au  moment 

1.  Dépositions  de  Ducret,  de  Tavemier,  de  Doiiclier,  de  Sczille  (Proc^t  Fou- 
^Mi>r,  n"  27,  p.  4;  28,  p.  3  ;  29,  p.  3;  38.  p.  2). 

2.  11  nvait  fuit  ses  réflexions  au  lendemain  du  9  thermidor  cl  il  le»  a  consi- 
gnées dans  ce  Ijiilel  à  son  IVc-ré,  billcl  qui  est  bien  de  son  style  cl  de  son  orllio- 
graphe  : 

c<  Au  citoyen  Trinchard,  canonnier. 

c  Les  événement  ((ui  vienne  d^ariver  doivet  aprendre  aux  patriotes  quil  vaut 
mieux  elrc  lami  de  sa  patrie  que  d'être  james  idolalrc  des  hommes. 

il  thermidor. 

a  TniNCiiAnp.  » 

(Archives,  >Y  500,  1"  dossier,  n*  11.) 

3.  Archives,  W  499,  n»  550,  pièce  12  (questions  posées  au  jury)  ;  pièce  10 
(  condamnai iun'i  ;  pièce  15  (acquitlement). 


SCÈNE  DE  LK  CONDAMNATION.  il  9 

fatal  il  a  développé  ioule  la  fureur  d'un  caractère  or- 
gueUleux  et  méchant.  Quand  le  président  a  prononcé 
ces  mots  :  «  La  déclaration  du  jury  est  que  Soellier  est 
c  complice,  et  qu'il  à  agi  avec  mauvaise  intention  :  r 
—  «  Us  en  ont  menti!  »  a  répondu  Scellier.  Plusieurs 
autres  ont  fait  la  même  exclamation  :  «  Nous  pensons 
c  tous  de  même  !  »  ont  répété  simultanément  la  plu- 
part. Scellier  était  couvert:  un  gendarme  a  voulu  lui 
ôter  son  chapeau;  Scellier  l'a  jeté  parla  fenêtre  avec 
un  mouvement  de  rage. 

«  Herman,  nommé  à  son  tour,  a,  sans  proférer  un 
seul  mot,  lancé  un  livre  à  la  tête  du  président.  «  C'est 
«  Herman!  »  ont  dit  plusieurs  des  condamnés.  Scellier, 
dont  les  forces  physiques  étaient  presque  éteiVites  par  un 
état  continuel  de  maladie,  a  voulu  déclamer  quelques 
phrases  accompagnées  de  gestes  oratoires.  Le  désespoir 
et  sa  faiblesse  étouffaient  sa  voix;  il  est  retombé  sur  son 
gradin,  épuisé  et  toujoura  plein  de  colère.  A  tout  mo- 
ment il  proférait  de  nouvelles  injures  :  c  Votre  tour 
c  viendra,  fflv,  et  ça  ne  sera  pas  long.  » 

«  Foucaultet  Garnier  ont  crié  :  Vive  la  République  ! 

c<  Renaudin  a  dit  avec  douleur  :  «  Je  péris  innocent, 
c  et  pour  avoir  aimé  ma  patrie:  j'atteste  que  jamais  je 
«  n'ai  eu  aucune  mauvaise  intention.  » 

«  Boycnval  [Boyaval]  a  dit  :  c  Je  demande  au  peuple 
c<  qui  est  dans  cette  salle,  et  à  toute  la  République, 
c  puisque  je  dois  périr,  de  me  laisser  expier  mes  fautes 
«  sans  nous  injurier  sur  notre  passage,  i 

c  Je  lègue  aux  vrais  patriotes  ma  femme  et  mes  six 
c  enfants  »,  a  dit  Foucault. 

«  Vilale  s'est  emporté  comme  un  énergumène,  gon- 
flé de  vanité  autant  que  de  colère  :  «  Il  est  bien  incon- 


420      CIIAP.  LIX.  ~  PROCÈS  DE  FOUQUIER- TIN  VILLE,  ETC. 

c  ccvable,  a-t-il  dil,  qu'on  soit  assez  injuste  pour  me 
«  confondre  avec  un  individu  tel  qu'un  Fouquicr.  » 
Celui-ci  n'a  point  paru  sensible  à  cet  outrage.  Yilate  a 
parlé  des  vérités  qu'il  laissait  à  ses  concitoyens  :  ses 
idées  se  sont  brouillées  ;  il  a  parlé  sans  pouvoir  rendre 
sa  pensée  intelligible. 

«  Pendant  ce  temps,  le  président  poursuivait  le  pro- 
noncé de  la  sentence.  Un  murmure  sourd,  mêlé  aux 
phrases  incohérentes  de  Yilate  et  à  quelques  sorties 
perdues  d'autres  condamnés,  rendait  cette  scène  vrai- 
ment hideuse. 

«  L'accusateur  public  a  procédé  aux  formalités  ré- 
sei*vées  à  son  ministère.  A  l'article  de  la  confiscation  des 
biens  au  profit  de  la  république  :  <c  Elle  n'aura,  f...., 
si  rien  de  moi  »,  a  dit  Scellier. 

«  Fouquicr  a  demandé  la  parole;  elle  lui  a  été  ac- 
(H)rdée.  Il  a  réclamé  contre  l'application  de  la  peine  : 
«  Après  avoir  fait  une  procédure  dans  laquelle  les  seuls 
«  auteurs  des  crimes  que  Ton  nous  imputait  n'ont  point 
«  paru,  on  prononce  contre  nous  la  mort,  quoique  les 
«  vrais  coupables  n'aient  été  que  déportés!  Où  est  la 
«  justice?  Mais  là  postérité  jugera.  Je  n'ai  plus  qu'un 
«  mot  à  dire:  je  demande  que  Ton  me  fasse  mourir  sur- 
ce  le-champ,  et  que  vous  montriez  autant  de  courage 
€  que  j'en  ai.  »  Il  n'a  plus  rien  dit. 

<ï  Girard,  ex-juré,  a  demandé  la  parole  à  son  tour.  Il 
a  dit,  avec  un  ton  pénétré,  mais  calme  :  <  Je  meurs  à  la 
4L  place  de  ceux  qui  ont  causé  les  maux  de  ma  patrie. 
€  Je  souhaite  que  ceux  qui  nous  survivent  soient  plus 
a  heureux  que  nous.  » 

«  A  la  suite  des  conclusions  de  l'accusateur  public, 
un  des  ju^es,  en  prononçant  son  opinion,  s'exprimait 


DERNIER  BILLET  DE   KOUQUIKR.  EXÉCUTION.  12! 

avec  beaucoup  de  dilBcullé,  soit  qu'elle  fût  naturelle, 
ou  bien  occasionnée  par  la  scène  qui  se  passait  : 
«  Apprends  donc  à  lire!  »  dit  Scellicr  avec  arrogance.  » 
On  retrouve  au  dossier  un  demi-carré  de  papier  |X)r- 
tant  ces  mots  tracés  de  la  main  de  Fouquier-Tinville , 
comme  une  dernière  protestation,  sans  doute,  après 
son  jugement  : 

Je  n'ay  rien  à  me  reprocher  ;  je  me  suis  toujours  conformé 
aux  loix;  je  n'ay  jamais  été  créature  de  Robespierre  ny  de 
Saiiit-Just;  au  contraire  j'ay  été  sur  le  point  d*étre  arresté 
quatre  fois,  je  meurs  pour  ma  patrie  sans  reproche,  je  suis 
satisfait;  plus  tard  on  reconnoitra  mon  innocence. 

A.-Q.  FoiJQUiEii*. 

VU 

Exéculiun  i1<^$  comlmiiii/'H.  Fin  du  hibuiint  révoluiioiiiiaii'C  do  pAris. 

Le  sort  des  condamnés  n'inspira  guère  de  pitié,  à  c^n 
juger  par  le  récit  de  leurs  derniers  moments  : 

«  Les  seize  condamnés  subirent,  le  18,  vers  les  onze 
heures  du  matin,  leur  jugement  sur  la  place  de  Grève  : 
ils  furent  conduits  sur  trois  charrettes  au  milieu  d'une 
multitude  immense  qui  les  couvrait  de  huées  et  de 
malédictions.  Fouquier  y  répondait  quelquefois  par  les 
plus  horribles  prédictions;  sa  figure  était  pâle  et  livide, 
ses  muscles  contractés,  ses  yeux  animés  et  égarés  par  la 
colère:  la  contenance  de  ses  complices n^élait  pas  moins 
hideuse;  ces  hommes,  souillés  de  tant  de  crimes,  et 
couverts  de  tant  de  sang  innocent,  appelaient  encore  les 
massacres  et  la  mort  sur  leur  patrie.  » 

1.  Arcbives,  >V  479,  d*  biiO,  pièce  41. 


122      CHAP.  UX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TJNVILLE,  ETC. 

Et  l'auteur  du  récit  leur  prête  des  paroles  qu'assuré- 
ment il  u'a  pas  entendues. 

«  Ces  discours,  ajoute-t*il,  prononcés  au  milieu  de  tous 
les  symptômes  de  la  rage,  ne  faisaient  qu'augmenter 
l'horreur  qu'inspirait  leur  présence;  lamarche  du  cor- 
tège fut  souvent  et  longtemps  retardée  par  l'empresse- 
ment de  la  multitude  :  le  fils  leur  redemandait  son  père  ; 
l'épouse,  encore  couverte  des  signes  de  sa  douleur,  sem- 
blait renaître  à  la  consolation  en  voyant  les  bourreaux 
de  son  époux  marcher  au  supplice.  Une  femme  jeune 
et  belle  s'était  comme  attachée  à  la  charrette  qui  traî- 
nait Fouquier  :  là,  malgré  les  (lots  de  la  foule  qui 
venaient  la  presser,  et  quelquefois  l'exposer  au  danger 
d'être  étouffée,  malgré  la  fatigue  extrême  d'une  marche 
si  pénible,  elle  ne  cessa,  les  larmes  aux  yeux  et  le  dés- 
espoir sur  le  front,  d'accabler  de  ses  malédictions  l'as- 
sassin de  son  époux  infortuné. 

«  Ce  n'étaient  pas  des  cri3  d'allégresse  qui  retentis- 
saient autour  d'eux,  c'étaient  des  cris  d'indignation  et 
de  douleur;  leur  aspect  semblait  rouvrir  toutes  les 
plaies  qu'avait  faites  leur  cruauté  barbare. 

ff  Enfin  le  moment  fatal  arriva  :  le  glaive  de  la  justice 
trancha  la  tête  de  ces  assassins  de  l'humanité;  Fouquier 
fut  exécuté  le  dernier;  le  peuple  demanda  sa  tête;  le 
bourreau  la  saisit  par  les  cheveux  et  l'offrit  aux  regards 
de  la  multitude^» 

Ceux  qui  ont  insulté  les  condamnés  sur  la  roule  de 
l'échafaud,  ceux  qui  par  leur  récit  même  se  sont  asso- 
ciés à  ces  outrages  ne  pouvaient  pas  les  épargner  après 
la  mort.  Fouquier  faisait  oublier  tous  les  autres  dans  cette 

1.  Place  de  Grève,  18  floréal  an  HI,  a  H  heures  du  malin  (procèa-verbal 
d'exécution),  Archives,  W  527.  Des  EssarU,  Procèê  fameux,  t.  III,  p.  241-i&42. 


LE  aUB  INFERNAL.  123 

terrible  expiation,  et  les  pamphlets  s'attachèrent  plus  par- 
ticulièrement à  sa  mémoire.  On  lit  dans  le  Club  infernal  : 

Fouquier  entra.  La  salle  était  éebirée  par  des  lampions 
posés  dans  quaranie-cinq  crânes  de  fermiers  généraux.  Au 
fond  sur  un  trépied  ardent  étai(  assis  mollement  Maximilien 
Robespierre,  tenant  sa  mâchoire  d'une  ro^iu  et  traçant  de 
l'autre  avec  un  poignard  le  vaste  plan  d'un  cimetière  univer- 
sel. A  gauche  on  voyoit  Lubin  qui  pleuroit,  Henriot  qui  grin- 
çoit  les  dents,  Payan  qui  se  les  curoit,  Lavalette  qui  prenoit 
du  tabac,  et  Coffinhal  qui  lisoit  le  Journal  yniversel  d'An- 
douin. 

A  droite  FIcurtot  se  mordoit  les  ongles,  Chaumette  récitott 
un  rosaire,  Hébert  chaufToit  ses  fourneaux,  Dumas  prenoit  des 
mouches,  SSijas  dénmseloit  un  tigre,  Coulhon  méditoit  un 
crime;  Saint-Just  écrivoit^un  rapport,  et  la  canaille  der- 
rière. 

A  la  vue  de  Fouquicr-Tinville,  tppt  le  monde  se  leva,  toyt 
le  monde  sauta  de  joie.  C'étoit  à  qui  Tembrasseroit.  Le  voici, 
le  voilà,  c'est  lui,  c*est  Fouquier!  Où  est  donc  Barère?  Où  est 
Billaud?  que  fait  CoUot?  tout  le  inonde parloit  à  la  fois*.... 

Collot  ne  devait  pas  tarder  à  y  apporter  lui-même  de 
ses  nouvelles.  Déporté  à  la  Guyane  avec  Billaud- Varennes, 
il  y  voulut  reprendre  ses  allures  révolutionnaires,  soute- 
nir contre  les  blancs  une  insurrection  des  noirs:  ce  qui 
le  fit  enfermer  au  fort  de  Sinnamary.  Pris  de  la  fièvre, 
on  le  rapportait  à  Thôpilal  deCayenne;  mais,  sur  la  route, 
comqfie  il  souffrait  de  la  soif  et  demandait  à  boire,  on  lui 
donna  une  bouteille  de  rhum  qu'il  aVala  et  il  mourut 
dans  des  douleurs  atroces.  Billaud-Varcnnos,  demeuré  à 
Cayenne,  eut  tout  le  temps  d'y  voir  arriver  ses  anciens 
adversaires,  les  nouveaux  déportés  du  18  fructidor.  Il 
refusa  Tamnistie  offerte  après  le  18  brumaire,  et,  quit- 

1-  Lr  CM  infernal,  1"  séance  (signé  Pilpay). 


124      CHAP.  UX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER- TIN  VILLE,  ETC. 

tant  la  Guyane  quand  elle  revint  à  la  France  en  1816, 
il  se  réfugia  à  Port-au-Prince  (Haïti),  où  il  mourut  dans 
l'abandon  en  1819.  Quant  à  Barère,  il  devait  se  faire 
attendre  plus  longtemps.  Il  n^avait  pas  été  déporté  avec 
ses  deux  collègues.  Il  était  arrivé  trop  tard.  «  C'est  la 
seule  fois,  dit-on  méchamment,  qu'il  ait  manqué  le 
vent.  »  On  Fallait  déporter  seul  un  peu  plus  tard,  quand 
il  s'échappa  des  prisons  de  Saintes.  Amnistié  après  le 
18  brumaire,  dépulé  au  Corps  législatif  pendant  les 
Cent-jours,  banni  comme  régicide  en  1816,  il  revint  en 
France  après  la  révolution  de  1830,  fut  élu  dépulé  (élec- 
tion annulée), conseiller  général, etmourut  paisiblement, 
notre  contemporain,  en  1841,  âgé  de  quatre-vingt-six  ans. 

Le  procès  de  Fouquier-Tinville  marque  la  fin  du  tri- 
bunal révolutionnaire  de  Paris.  Avant  même  qu*il  fût 
terminé,  la  Convention  avait  manifesté  ses  dispositions 
î\  cet  égard.  Pendant  que  l'on  jugeait  les  hommes  du 
tribunal  du  10  mars,  elle  en  avait  flétri  les  actes  comme 
pour  montrer  par  une  répudiation  solennelle  qu'elle  n'en 
élait  pas  solidaire.  Or,  pour  cela,  il  fallait  plus  que  des 
déclarations  faites  à  la  tribune. 

Les  actes  de  tribunal  avaient  eu  des  effets  irrépa- 
rables, la  mort;  mais  il  y  en  avait  d'autres  toujours 
subsistants  :  la  confiscation  des  biens  des  condamnés. 
La  confiscation  suivait  la  mort.  Si  la  mort  avait  été 
injustement  donnée,  les  biens  confisqués  pouvaient-ils 
être  justement  retenus? 

C'est  sur  ce  terrain  que  Boissy  d'Anglas,  dès  le  50  ven- 
tôse (20  mars  1795),  avait  posé  la  question. 

Plaçant  hardiment  la  Convention  elle-même  devant  la 
justice  de  l'Europe  :  «  incertaine,  disait-il,  si  elle  doit 


FIN  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE.  125 

nous  accuser  d'avoir  souffert  tant  de  forfaits  ou  nous 
plaindre  d^avoir  été  si  violemment  ou  si  longuement 
opprimés,  »  il  rappelait  que  le  9  thermidor  la  Conven- 
tion, en  renversant  la  tyrannie,  avait  pris  l'engagement 
d'en  réparer  les  injustices;  que  désormais  elle  ne  pou- 
vait plus  rejeter  sur  personne  la  responsabilité  de  ses 
actes,  et  arrivant  au  fait  : 

Nous  avons  tous  reconnu  que  le  tribunal  révolutionnaire 
établi  par  nos  derniers  tyrans  était  un  tribunal  inique,  un 
tribunal  de  sang;  nous  avons  tous  reconnu  que  ses  juge- 
ments ont  été  des  assassinats  juridiques;  nous  avons  tous 
reconnu  que  ses  arrêts  sanglants,  l'opprobre  de  la  nation 
française,  la  honte  du  dix-huitième  siècle,  méritaient  une 
juste  et  éclatante  vengeance,  une  authentique  réparation; 
tous  nous  poursuivons  les  monstres  qui  les  dictèrent,  les 
vils  scélérats  qui  les  prononcèrent,  les  traîtres  qui  les' provo- 
quèrent, et  nous  les  envoyons  à  Téchafaud;  nous  savons  tous 
que  les  confiscations  qui  ont  été  la  suite  de  ces  jugements 
monstrueux  sont  des  vols,  et  que  ces  vols  ont  plongé  dans  la 
misère  cent  mille  familles  innocentes. 

Quelle  en  était  la  conséquence?  Il  le  disait  : 

Législateurs,  faisons  notre  devoir;  nous  ne  pouvons  rendre 
la  vie  à  ceux  que  le  crime  a  frappés,  mais  consolons  du 
moins  leurs  mânes  qui,  dans  cet  instant,  nous  suivent,  nous 
environnent,  nous  pressent,  et  planent  dans  cette  enceinte  : 
ils  nous  demandent  de  rendre  à  leurs  veuves,  à  leurs  frères, 
à  leurs  enfants,  le  bien  qui  leur  appartient. 

Puis,  laissant  cette  image  pour  évoquer  des  souvenirs 
plus  vifs  et  en  tirer  des  conclusions  plus  pressantes  : 

Vous  faites  un  crime  aux  hommes  que  vous  accusez  d'avoir 
contribué  à  l'infâme  loi  du  22  prairial  ;  vous  mettez  au  rang 
des  plus  grands  forfaits  de  Robespierre  et  de  Couthon  la 


126        CHAP.  LIX.  -  PROCÈS  DE  FOUQUffiR-TiN VILLE,  ETC. 

proposition  de  cette  infâme  loi;  et  tous  laisseriez  subsister 
des  jugements  qui  ont  été  rendus  d'après  ses  formes!  Les 
condamnations  prononcées  sans  qu'il  y  ait  un  acte  de  procé- 
dure, celles  qui  ont  été  motivées  sur  des  délits  effacés  par 
des  amnisties  postérieures,  ne  sont-elles  pas  la  honte  de  l'hu- 
manité et  le  renversement  de  toute  justice?  Les  condanuiations 
portées  contre  des  protestations  anciennes  qu'aucune  loi  anté- 
rieure n'avait  menacées  d'aucune  peine  capitale  pouvaient- 
elles  faire  subir  la  mort?  Cette  mort  infligée  à  des  magistrats 
qui  avaient  refusé  de  signer  ces  protestations  n'est-elle  pas 
la  plus  atroce  des  barbaries?  Peut-on  laisser  subsister  ces 
jugements  de  cannibales  rendus  contre  des  femmes  vertueuses, 
vieilles,  infirmes,  absurdement  accusées  de  conspiration,  dont 
le  sexe,  l'âge  et  les  infirmités  étaient  insultés  par  les  raille- 
ries féroces  de  ces  juges-bourreaux? 

Il  proposait  donc  un  décret  qui  annulait  tous  les 
jugements  postérieurs  à  la  loi  du  22  prairial  et  qui  or- 
donnait la  révision  de  tous  les  autres  rendus  par  les 
tribunaux  révolutionnaires  depuis  leur  établissement*. 

Celte  proposition  fut  appuyée  par  Lesage  (d'Eure-et- 
Loir)  (il  pouvait  se  rappeler,  hélas!  la  part  qu'il  avait 
prise  à  l'institution  du  funeste  tribunal  *)  : 

Qui  d'entre  vous,  s'écriait-il,  balancerait  à  prononcer  que 
les  bourreaux  armés  du  fer  fatal  étaient  les  moins  cruels 
parmi  cette  bande  d'assassins  qui,  sous  le  nom  d'accusateurs, 
de  juges,  formaient  le  tribunal  révolutionnaire  de  Paris?  On 
ne  sait  pas  assez  de  l'horrible  histoire  du  tribunal  révolu- 
tionnaire. 

Et  il  prenait  pour  exemple  plusieurs  épisodes  de  la 
conspiration  des  prisons  :  «  invention  infernale  »  qu'il 
faisait  remonter  aux  2  et  3  septembre,  mais  qui  avait 

1.  Moniteur  du  3  gciniinul  an  UI  (25  mars  1795). 

2.  Voy.  l.  1,  p.  40  6155. 


LE  TRIBUNAL  JUGÉ  PAR  LA  CONVENTION.  i27 

dépassé  sous  sa  forme  nouvelle  l'es  horreurs  de  ces 
journées  : 

Hs  périrent  aussi,  disait-il,  les  prétendus  conspirateurs  du 
mois  de  septembre,  mais  leur  fortune  au  moins  ne  fut  pas 
confisquée;  elle  fut  laissée  à  leurs  fomilles  éplorées.  Et  pour- 
quoi les  parents  des  victitnes  de  messidor  seraient-ils  plus 
cruellement  traités  que  ceux  des  victimes  du  mois  de  sep- 
tembre? Serait-ce  parce  qu'en  messidor  les  vrais  conjures, 
plus  audacieux  qu'au  mois  de  septembre,  n'auraient  pas  cru 
avoir  besoin  de  s*enfouir  dans  l'ombré  des  cachots  et  auraient 
-commis  leurs  crimes  publiquement? 

D'autres  membres  appuyèrent  encore  la  proposition 
en  la  modifiant;  plusieurs,  pour  la  mieux  coordonner, 
en  demandèrent  le  renvoi  au  Comité  de  législation, 
tandis  que  le  restant  des  terroristes,  Duhem,  Chasles, 
Ruamps,  réclamaient  la  question  préalable;  et  le  renvoi 
fut  ordonné  malgré  Duhem  qui  criait  : 

«  Vous  assassinez  la  patrie,  vous  décrétez  la  contre-révo- 
lution !^  x> 

Plus  d'un  mois  s'écoula.  Le  Comité  ne  faisant  pas  son 
rapport,  la  question  fut  reprise  les  13  et  14  floréal,  et 
cette  fois  dans  des  termes  plus  laides.  C'était  à  tous  les 
condamnés  des  tribunaux  ou  commissions  révolution- 
naires, avant  comme  après  la  loi  du  .22  prairial,  qu'on 
proposait  d'appliquer  la  mesure  de  restitution;  c'était  la 
confiscation  même  que  l'on  voulait  abolir.  Tel  était 
l'objet  du  discours  de  Louvet*,  et  Boissy  d'Ânglas  ne 
pouvait  pas  manquer  de  s'y  rallier.  Toutefois  dans  ces 

i.  Moniteur  du  4  germinal  an  \U  (24  mai  1795). 

2.  Sétncc  du  15  Boréal  an  111  (2  mai  1795).  Monileur  du  10  et  du  17.  — 
Louvet  était  rentré  dans  la  Convcnliou  jr.  vertu  du  décret  du  18  ventùse  an  111 
(8  mars  1795). 


i28       CUAP.  UX.  —  PROCÈS  DE  FOUQDIER-TIN VILLE,  ETC. 

termes,  la  proposition  devait  rencontrer  des  contradic- 
teurs. Mais  pour  ce  qui  est  du  tribunal,  nul  n'osa  en 
prendre  la  défense,  nul  ne  lui  marchanda  les  qualifica- 
tions qu'il  méritait.  Giraud  (de  TAube)  niait  les  droits  du 
trésor  aux  biens  confisqués,  sur  ce  principe  que  c  nul 
ne  peut  hériter  de  celui  qu'il  a  assassiné.  »  Berlier  sou- 
tenait que  les  jugements  des  tribunaux  et  commissions 
révolutionnaires  ayant  été  dépourvus  des  formes  pro- 
lectrices de  Tordre  social,  il  y  avait  lieu  de  les  annuler 
tous,  sans  rechercher  s'ils  frappaient  ou  non  des  coupa- 
bles. Tous  insistent  sur  le  caractère  dominant  de  ces* 
actes  :  l'assassinat.  —  Lanjuinais^  : 

ce  II  est  nécessaire  de  convenir  que  tous  ces  individus  inno 
cents  ou  coupables  n'ont  pas  été  jugés,  mais  assassinés  !  » 
(Vifs  applaudissements.) 

Et  répétant  presque  dans  les  mômes  termes  cette  affir- 
mation, il  fut  encore  applaudi  à  plusieurs  reprises. 
Et  Gamon  : 

«  On  vous  a  déjà  prouvé,  vous  avez  âenti,  comme  tous  les 
amis  de  la  liberté,  combien  il  est  juste  de  restituer  aux 
veuves,  aux  enfants  de  tous  les  Français  injustement  ou  même 
illégalement  condamnés,  les  biens  que  les  tyrans  avaient 
envahis  au  nom  de  la  nation  :  vous  respectez  trop  le  peuple, 
vous  vous  respectez  trop  vous-mêmes  pour  vouloir,  en  rete- 
nant ces  biens,  associer  la  Convention  et  le  peuple  aux  bri- 
gandages, aux  crimes  de  vos  derniers  tyrans  qui,  non  con- 
tents d*assassiner  pour  s'emparer  des  dépouilles  des  morts, 
osaient  encore  se  jacter  de  leur  scélératesse,  et  venaient  à 
cette  tribune  proférer  ces  mots  atroces  :  «  Nous  battons 
monnaie  sur  la  place  de  la  Révolution '.  » 

1.  Rentré  dans  la  Convention  en  vertu  du   décret  du  18  ventôse  an  lU 
(8  mars  i7U5). 

2.  Séance  du  14  floréal  an  UI  (3  mai  1795).  Monileur  du  18. 


RESTITUTION  DES  BIENS  DES  CONDAMNÉS.  Vl\) 

Le  dcbal  qui  avait  eu  un  double  objet  aboutit  à  deux 
conclusions  différentes.  La  confiscation  fut  maintenue  en 
principe,  mais  supprimée  quant  aux  effets  des  juge- 
ments rendus  par  la  justice  révolutionnaire  : 

La  Convention  nationale  décrète  que  les  biens  des  condam- 
nés depuis  Tépoque  du  10  mars  1793  [date  de  l'institution 
du  tribunal  révolutionnaire  de  Paris],  seront  rendus  à  leurs 
familles,  sauf  les  exceptions  et  sans  qu'il  soit  besoin  de  la 
révision  des  procédures; 

Renvoie  à  son  comité  de  législation  pour  lui  présenter 
dans  trois  jours  la  série  de  ces  exceptions  ainsi  que  le  mode 
de  restitution  ^ 

Cet  acte  qui,  sanctionnant  les  récriminations  les 
plus  sanglantes  contre  les  jugements  de  l'ancien  tribu- 
nal, en  annulait  les  effets,  sans  q'u^il  soit  besoin  de  la 
révision  des  procédures^  précéda  de  bien  peu  la  sup- 
pression du  tribunal  nouveau  qui  lui  avait  succédé  sous 
le  même  nom.  Quelque  différent  qu'il  fût  par  son  es- 
prit, c'était  toujours  un  tribunal  révolutionnaire,  un 
tribunal  d'exception.  Déjà  dans  le  cours  du  débat  on 
avait  demandé  qu'il  fût  aboli  :  on  n'y  voulait  d'autre 
délai  que  la  Un  du  procès  de  Fouquier-Tinville;  un  ar- 
ticle de  la  proposition  de  Berlier  le  déclarait  : 

Le  tribunal  révolutionnaire  cessera  toutes  fonctions  après 
le  jugement  de  Fouquier-Tinville  et  coaccusés*. 

Le  procès  terminé,  Fréron  reprit  la  proposition  de 
son  collègue  (21  floréal').  L'occasion  était  favorable.  Ce 


i.  Séance  du  14  floréal,  an  HI  (5  mai  1795).  Mouitvurda  10. 

2.  Même  séance.  Moniteur  du  18. 

3.  hnw  la  discussion  sur  In  forme  du  gouTcrnement  :  il  demandait  on  même 
Icmps  l'abolition  du  gouveniomonl  révolutionnais  [Monitrur  du  25  floréal, 
an  UI  (U  mai  1795). 

THIB.    RÊV(»L.    AI  9 


130       CUAP.  LIX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TLN VILLE,  ETC. 

grand  procès  avait  prolongé  la  mission  des  juges  bien 
au  delà  du  terme  que  la  loi  leur  avait  imposée  Le  juge- 
ment rendu,  ils  avaient  eu  hâte  de  se  faire  relever 
de  leurs  fonctions,  et  la  chose  avait  été  soumise  au 
Comité  de  législation.  La  proposition  de  Berlier  y  fut 
renvoyée  en  même  temps  ;  et  Porcher  vint  en  son  nom 
faire  un  rapport  le  J2  prairial  (31  mai  1795).  Après 
avoir  rappelé  l'origine  de  Tinstilution,  non  pour  l'ex- 
cuser, on  n'en  était  plus  là,  mais  pour  la  flétrir,  il  en 
proposa  la  suppression  dans  un  projet  de  décret  qui  fut 
adopté  en  ces  termes  : 

L  Le  tribunal  criminel  extraordinaire,  créé  par  la  loi  du 
10  mars  1793,  est  supprimé. 

IL  Les  délits  dont  la  connaissance  était  attribuée  au  tri- 
bunal  révolutionnaire  seront  jugés  par  le  tribunal  criminel 
du  département  où  ils  ont  été  commis  ^ 

C'est  la  fin  du  tribunal  révolutionnaire  de  Paris, 
12  prairial,  an  III  (31  mai  1795)\ 

Le  tribunal  ainsi  aboli  restait  à  donner  suite  à  l'autre 
décret  relatif  aux  effets  de  ses  jugements.  C'était  l'acte 
par  lequel  la  Convention  devait  se  dégager  de  toute  par- 
ticipation à  ces  assassinats.  Il  y  avait  des  exceptions 
prévues,  un  mode  de  restitution  à  déterminer,  et  le 
Comité  de  législation  devait  faire  ses  propositions  dans 


1.  Un  décret  du  29  gcrminnl  an  III  avait  décidé  que  le  tribunal  révolution* 
naire  rcalerait  en  permanence  ju.«qu'à  la  fin  du  procès  {Moniteur  du  4  floréal 
an  III),  et  le  5  floréal  les  pouvoirs  des  juges  et  jurés  furent  prorogés  par  un 
autre  décret  jusqu'à  leur  remplacement  {Moniteur  du  8  floréal). 

2.  Suivent  trois  articles  qui  règlent  l'instruction  de  ces  sortes  de  délit,  et  le 
mode  de  jugement  des  accusés  traduits  par  un  décret  du  Corps  législatif  pour 
faits  de  conspiration  ou  d'attentat  à  la  sûreté  publique.  (Séance  du  12  prairial, 
an  ni  {Si  mai  1795.)  Moniteur  du  16.) 

3.  Moniteur  du  10  prairial  [4 juin  1795).  Le  vole  du  décret  c»t  annoncé  dans 
le  Moniteur  du  13. 


FIN  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE.  151 

les  trois  jours.  Les  trois  jours  s'écoulèrent  sans  qu'il 
fit  son  rapport  :  la  question  clait  complexe,  et  les  diffi- 
cultés parurent  d'autant  plus  grandes  qu'il  y  avait  à  ren- 
dre de  l'argent.  Quand  il  sortit  de  son  silence,  ce  fut 
pour  proposer  une  mesure  qui,  sans  doute,  réservait 
tous  les  droits,  qui  leur  donnait  un  gage,  mais  ne  leur 
promettait  pas  une  satisfaction  bien  prochaine.  Sur  sa 
proposition  l'Assemblée  adopta  ce  décret  : 

La  Convention  nationale,  considérant  qu'il  est  de  Tintérét 
public,  et  de  celui  des  familles  qui  ont  eu  des  parents  con- 
damnés par  le  tribunal  révolutionnaire  établi  à  Paris,  de 
conserver  dans  ce  moment  les  minutes  et  pièces  qui  se  trou- 
vent tant  au  greffe  qu*au  parquet  de  ce  tribunal  dans  un  seul 
dépôt,  décrète  : 

Art.  I*'.  Les  pièces  et  procédures  qui  se  trouvent  dans  ce 
moment  au  parquet  du  tribunal  révolutionnaire,  qui  font 
partie  des  procès  jugés,  et  qui  ont  été  retenus  par  Fouquier- 
Tinville,  ex-accusateur  public,  seront  remises  au  greiïe,  et 
réunis  aux  affaires  auxquelles  elles  appartiennent;  les  pièces 
des  procès  non  jugé?  seront  également  déposées  au  grelTe. 

Les  articles  suivants  prescrivaient  des  mesures  pour 
la  garde  de  ces  pièces  et  la  délivrance  gratuite  des  expé- 
ditions aux  parties  intéressées*. 

Les  biens  des  condamnés  ont-ils  été  rendus  h  leurs 
familles?  La  chose  est  douteuse,  malgré  certaines  asser- 
tions trop  peu  d'accord  avec  la  marche  de  ces  débats 
et  le  texte  de  ces  décrets  pour  être  bien  croyables';  mais 
les  pièces  de  leurs  procès  nous  sont  restées  :  c'est  le 
seul  héritage  qu'ils  aient  sûrement  laissé  après  eux. 

i.  Séance  du  25  prairial,  an  III  (11  juin  1705).  Moniteur  du  20. 

2.  G.  Duval,  Souvenirs  thermidoriens,  t.  II,  p.  77.  Il  dit  que  la  proposilinn 
de  Boissy-d*Anglas  fut  renvoyée  à  une  commission  dont  il  lut  nomme  prcsidcnt; 
qu'il  lit  ^A\  r«ip()ort  deux  jours  après  :  que  la  ic&litutioii  iuuiiédiale  l'ut  votée,  et 


132       CHAP.  JJX.  —  PROCÈS  DE  FOUQUIER-TIN VILLE,  ETC. 

Précieux  héritage  :  car  il  donne  le  moyen  de  mettre  en 
pleine  lumière  les  procédés  du  tribunal  et  de  venger  au 
moins  la  mémoire  des  victimes,  en  marquant  d'infamie 
leurs  bourreaux. 

il  ajoute  que  non  seulement  les  a  héritiers  furent  remis  en  possession  des 
biens  d,  mais  que  f  même    remise  leur  fut  faite  des  arrérages    perçus  par  la 
*         nation  depuis  le  moment  de  chaque  confiscation  !  » 


CHAPITRE  LX 

CONCLUSION 

Une  estampe  du  commeDcement  de  l'an  III  représente 
une  guillotine  entourée  de  plusieurs  monceuui  de  têtes, 
lêtes  de  nobles,  tètes  de  prêtres,  têtes  de  gens  du  peuple 
(c'est  le  tas  le  plus  gros)  ;  sur  la  planche  sanglante,  un 
homme  dont  la  main  tient  encore  la  corde  qu'il  a  tirée, 
ot  dont  la  tète  tombe  ;  au  bas,  cette  inscription  : 

Adniirei  de  Sanson  l'intelligence  cxlréme. 
Par  le  couteau  fatui  il  a  loul  fuil  périr  : 
[)ans  cet  alTreui  élat  que  ta-l-il  devenir! 
Il  se  guillotine  lui-mime. 

C'est  l'image  du  tribunal  révolutionnaire  et  c'est  la 
conclusion  de  son  histoire:  ce  qu'eiprimail  la  liguro, 
ce  que  disait  ta  légende,  le  tribunal  venait  de  l'accom- 
plir. 

Au  lendemain  du  9  thermidor,  il  avait,  sur  le  réqui- 
sitoire   de  Fouquier-Tinville,   envoyé  à    l'échafaud 
Robespierre  qui,  le  premier,  avait  provoqué  la  création 
du    tribunal  du   17  août,  précurseur  de  celui  du  10 
mars;  et  avec  Robespierre,  Couthon,  Saint-Just,  direc- 
teurs suprêmes  du  tribunal  révolutionnaire   dans   le 
comité   de   salut  public,  et  Dumas  le  préside 
tribunal,  leur  agent.  Réorganisé  le  8  nivôse  an 
avait  livré  à  la  guillotine  Fouquier-Tinville,  à  soi 
et  les  principaux  de  ce  qui  restait  des  juges 


^54  CHAP.  LX.  —  CONCLUSION. 

jurés  de  l'ancien  tribunal.  —  Première  moralité  de 
cette  histoire;  ce  n'est  pas  impunément  qu'on  institue 
et  qu'on  exerce  une  telle  juslice  en  ce  monde  :  palere 
legem  quam  ipse  fecisti.  Mais  il  y  a  d'autres  enseigne- 
ments qu'on  en  peut  retirer. 

Ce  tribunal,  inventé  comme  un  moyen  de  salut  dans 
un  jour  d'égarement,  a  perdu  la  Révolution.  Il  en  a 
ruiné  les  principes,  il  en  a  moissonné  les  hommes,  il 
en  a  perverti  l'esprit  et  déshonoré  le  nom  même. 

La  Révolution  s'était  faite  au  nom  du  droit,  et  le  tri- 
bunal a  été  établi  comme  instrument  d'une  justice 
extraordinaire,  en  dehors  de  toutes  les  règles  du  droit 
et  de  la  juslice.  Toutes  les  garanties  indispensables  à 
l'accusé  pour  sa  défense,  au  juge  pour  la  sécurité  de 
ses  jugements,  y  ont  été  successivement  violées. 

La  Révolution  avait  pris  pour  devise:  Liberté,  Éga- 
lité, Fraternité.  La  Liberté  I  le  tribunal  l'a  poursuivie 
sous  toutes  ses  formes.  Liberté  de  la  presse  :  l'auteur 
était  puni  de  mort  et  Ton  en  était  revenu  à  brûler  les 
livres  par  la  main  du  bourreau.  Liberté  de  la  parole  : 
pas  un  délit  dans  toute  la  série  de  tant  de  crimes  ima- 
ginaires, justiciables  du  tribunal,  qui  lui  ait  fourni  plus 
de  victimes.  Liberté  même  de  la  pensée,  entendue  dans 
le  sens  étroit  du  sentiment  le  plus  intime  ;  témoin  la 
peine  de  mort  appliquée  aux  propos  tenus  dans  l'ivresse; 
car  ici  ce  n'est  plus  le  propos  qui  est  puni,  puisqu'il 
est  inconscient,  c'est  la  pensée  qui  est  saisie,  'comme 
échappée,  sans  qu'on  le  voulût,  des  plus  secrets  réduits 
de  Tâme,  et  se  livrant  elle-même.  Maint  arrêt  prouve 
avec  quel  empressement  les  juges  donnaient  à  cet  égard 
satisfaction  à  l'accusateur  public.  VEgalitél  il  y  avait 
autrefois  des  classes  privilégiées;  il  y  a  désormais  des 


LA  JUSTICE  RÉYOL.  A  PERDU  LA  RÉVOLUTION.  135 

classes  proscrites:  ce  sont,  par  un  simple  renversement 
de  l'ancien  ordre  des  choses,  les  classes  jadis  privilégiées?, 
elles  ont  un  rang  à  part  au  tribunal.  La  Fraternité  I  on 
ne  s'en  croyait  pas  tenu  à  l'égard  de  l'ennemi  ;  mais  y 
eut-il  jamais  haines  plus  vives  qu'entre  les  sectes  révo- 
lutionnaires, entre  les  hommes  de  la  Révolution?  les 
frères  €aîn,  comme  disait  Danton  ;  et  c'est  au  tribunal 
qu'ils  le  prouvent. 

De  la  devise  républicaine,  il  ne  reste  plus  qu'un  mot: 
c'est  celui  que  les  hommes  de  1793  y  ont  ajouté  :  la 
mort.  Mais  celui-là  dure  et  il  fait  revivre  les  autres  à  sa 
manière.  La  mort  rend  la  liberté  aux  victimes:  on  se 
sentait  plus  libre  déjà  dans  les  prisons;  on  est  libre  sur 
l'échafaud:  au  milieu  des  cris  de  vive  la  république! 
on  y  peut  crier  vive  le  roil  La  mort  finit  aussi  par 
rétablir  l'égalité  dans  les  classes  :  ce  ne  sont  pas  seule- 
ment les  nobles  et  les  prêtres  qu'elle  réunit,  ce  sont  les 
gens  du  peuple,  artisans,  laboureurs  (leurs  noms  tiennent 
la  plus  large  place  dans  notre  funèbre  journal)  ;  non 
plus  seulement  les  contre-révolutionnaires  de  tout  ordre, 
mais  les  hommes  de  la  Révolution  avec  eux.  Tous  vien- 
nent renouveler  à  leur  tour  devant  le  tribunal  la  lugu- 
bre légende  du  moyen  âge.  Où  est  le  Holbein  des  temps 
nouveaux  qui  nous  retracera  la  danse  macabre  des  Giron- 
dins, des  Montagnards,  des  indulgents,  des  enragés, 
Vergniaud  et  madame  Roland,  Ronsin  et  le  Père  Du- 
chesnc,  Danton  et  Camille  Desmoulins,  Chaumette  et 
Gobcl,  jusqu'à  ce  sinistre  trio  de  Robespierre,  Couthon 
et  Saint-Just,  entremêlés  à  tant  de  nobles  victimes 
dont  eux-mêmes  avaient  demandé  les  tètes?  Mais  ce 
ne  sont  pas  seulement  les  hommes  de  la  Révolution  ; 
c'est  la  Révolution  [elle-même   que  la  justice  révolu- 


136  CHAP.  LX.  —  CONaUSION. 

lionnaire  a  perdue.  En  s'attaquent  avec  tant  d'arbi- 
traire à  la  liberté,  aux  biens,  à  la  vie  des  citoyens,  en 
détruisant  la  sécurité  que  chacun  doit  attendre  pour  soi 
de  l'autorité  publique,  elle  en  a  dégoûté  la  nation  et 
elle  a  fait  que,  la  dictature  elle-ménje  a  été  accueillie, 
acclamée  comme  une  délivrance. 

A  qui  s'en  prendre  de  cette  institution  funeste?  Ce 
n'est  pas  à  la  Convention  seule,  puisque  le  tribunal  du 
1 7  août,  qui  en  est  comme  la  première  forme,  lui  est 
antérieur;  c'est  au  parti  qui  avait  de  bonne  heure  pris 
la  direction  du  mouvement  révolutionnaire:  aux  Jaco- 
bins. Ce  sont  eux  qui,  par  la  Commune  insurrectionnelle 
de  Paris  sortie  de  leur  sein,  ont,  après  la  déchéance  du 
roi,  imposé  à  l'Assemblée  législative  le  tribunal  du 
17  août  pour  juger  ses  prétendus  complices.  Ce  sont 
eux  qui,  malgré  l'avortement  de  leur  insurrection  des 
9  et  10  mars,  ont,  par  leurs  adeptes  dans  la  Convention, 
fait  voter  l'établissement  du  nouveau  tribunal.  Ce  sont 
eux  qui  en  firent  le  principal  instrument  du  Comité  de 
salut  public  quand  la  révolution  du  31  mai  et  la  chute 
des  Girondins  leur  eut  donné  définitivement  le  pouvoir  ; 
et  dès  ce  moment  c'est  le  Comité  de  salut  public  qui  en 
doit  répondre.  C'est  en  son  nom  que  Robespierre,  Saint- 
Jusl,  Couthon,  Billaud-Varennes  sont  venus  demander 
successivement  à  la  Convention  les  décrets  qui,  en  éten- 
dant la  juridiction  du  tribunal  et  en  créant  pour  sa  jus- 
tice de  nouveaux  délits,  tous  avec  la  mort  pour  sanction, 
lui  donnaient  sur  la  France  entière  un  pouvoir  si  terri- 
ble. C'est  le  Comité  qui,  après  la  loi  du  22  prairial,  en 
avait  pris,  on  le  peut  dire,  la  direction  absolue:  ramas- 
sant par  sa  police  les  suspects  de  partout  pour  en  rem- 
plir les  prisons  de  Paris  ;  instituant  pour  vider  ces  pri- 


LES  JACOBINS,  LE  COMITÉ  DE  S.  P.,  LA  CONVENTION.     137 

sons  les  commissions  populaires^  contrôlant  le  triage 
opéré  par  ces  commissions  ;  obligeant  l'accusateur  pu- 
blic à  lui  soumettre  les  listes  des  accusés  et  les  envoyant, 
sous  sa  signature,  comme  bons  à  guilloliner  à  Fouquier- 
Tinville,  et  le  tribunal  dans  ces  derniers  mois  ne  faisait 
guère  que  les  enregistrer  par  ses  arrêts  ;  de  telle  sorte 
que  le  sang  versé  à  torrent  sur  l'échafaud,  du  22  prai- 
rial au  9  thermidor,  c'est  le  Comité  de  salut  public  qui 
l'a  répandu  :  et  non  pas  seulement  Robespierre,  Saint- 
Just  ou  Coulhon,  mais  ces  autres  membres  rangés 
parmi  les  travailleurs,  qui  autorisaient  communément 
de  leurs  noms  les  actes  de  leurs  collègues ,  et  qui 
signaient  ces  listes  de  cinquante,  de  soixante  à  condam- 
ner, sans  y  regarder  davantage. 

Ce  n'est  donc  pas  sans  raison,  nous  l'avons  dit,  que 
Fouquier-Tin ville,  devenu  le  bouc  émissaire  du  tribunal 
au  jourtatalde  la  réparation,  renvoyait  la  responsabilité 
de  ses  actes  au  Comité  de  salut  public.  Mais  la  Conven- 
tion devant  laquelle  il  plaida  sa  cause  en  premier  res- 
sort pouvait-elle  s'en  dire  innocente?  et  quand,  après 
la  chute  de  Robespierre,  on  entama  devant  elle  le 
procès  des  membres  des  anciens  comités  de  gouverne- 
ment, comment  pouvait-elle  se  défendre  elle-même 
d'être  leur  complice?  N'est-ce  pas  elle  après  tout  qui 
avait  institué  le  tribunal  révolutionnaire?  N'est-ce  pas 
elle  qui  Tavait  investi  de  tous  ses  pouvoirs,  armé  de 
tant  de  lois  homicides?  Rien  ne  s'était  fait  que  par 
décrets;  et  les  décrets  ne  s'appliquaient-ils  pas  sous  ses 
yeux?  Parce  qu'elle  n'assistait  pas  toujours  aux  exécu. 
lions,  comme  elle  le  fit  à  l'anniversaire  du  21  janvier, 
parce  que  Téchafaud  avait  été  éloigné  des  Tuileries,  ne 
savait-elle  pas  qu'il  y  avait  un  redoublement  atroce. 


138  CUAP.  LX.  —  COxNCLUSION. 

insensé,  dans  Timmolation  dos  victimes  ?  Elle  le  savait 
et  elle  s'est  tue.  C'est  sa  condamnation. 

Je  sais  que  plusieurs,  reprenant,  étendant  la  thèse  de 
Billaud-Varennes  et  de  Fouquier-Tinvillc,  en  voudraient 
faire  la  justiScation  du  Comité  de  salut  public  et  même 
du  tribunal. 

Je  ne  m'arrêterai  pas  aux  apologistes  de.  la  Terreur  : 
ceux-là,  je  l'ai  dit  (et  il  y  en  a  qui  ne  s'en  cachent  guère) 
seraient  tout  prêts  à  la  recommencer  le  cas  échéant; 
croire  que  le  raisonnement,  appuyé  même  de  l'histoire, 
les  désarmera,  ce  serait  folie.  Je  n'ai  en  vue  que  ceux 
qui,  pleins  d'horreur  pour  un  pareil  régime  dans  le  pré- 
sent, veulent  lui  trouver  dans  le  passé  une  excuse. 

Écoutons  un  homme  respecté  de  tout  le  monde  et  dont 
le  caractère  modéré  pourrait  d'autant  mieux  donner 
crédit  à  son  opinion.  Dans  la  publication  des  Mémoires 
de  Carnot  ou  sur  Carnot,  l'éditeur  voudrait  (et  il  a  pour 
cela  les  motifs  les  plus  honorables),  atténuer  la  charge 
du  Comité  de  salut  public  en  cette  matière. 

Ce  n'est  pas  (il  a  raison  en  le  disant)  le  Comité  qui 
créa  le  tribunal  ;  mais  comme  on  ne  peut  méconnaître 
Tusage  qu'il  en  fit  et  combien  il  en  est  solidaire,  l'au- 
teur, pour  faire  sa  part  de  responsabilité  moins  grande, 
réduit  autant  qu'il  peut  celle  des  juges  :  «  Enfin,  dit-il, 
ce  tribunal  lui-même  prononça  moins  de  condamnations 
que  ne  lui  en  demandaient  les  passions  populaires,  dis« 
posées  à  voir  dans  tout  coupable  un  ennemi  ;  et  tels  de 
ses  arrêts  qui  blessent  justement  nos  consciences  cal- 
mées sont  basées  sur  des  faits  très  criminels  alors  aux 
yeux  du  pays  entier*. 

1.  Mémoires  sur  Carnol.  1. 1,  p.  499. 


LE  PEOPLE  EN  FUT-IL  COMPLICE?  159 

Le  tribunal  a-l-il  prononcé  «  moins  de  condamnations 
que  ne  lui  en  demandaient  les  passions  populaires?  * 
Mais  qu'entend-on  par  passions  populaires?  Si  Ton  veut 
parler  du  peuple  des  clubs,  du  peuple  des  tribunes,  ce 
n'est  pas  une  excuse  ;  si  l'on  veut  dire  le  véritable  peu- 
ple, la  nation,  il  faudrait  le  prouver,  et  on  ne  le  prou- 
vera pas.  Il  y  avait,  sans  doute,  sur  les  degrés  du  palais, 
des  femmes,  les  furies  de  la  guillotine,  qui  attendaient  la 
sortie  des  victimes  et  accompagnaient  avec  insulte  les 
charrettes  à  l'échafaud  ;  il  y  avait  sur  la  place  de  la 
Révolution,  autour  de  l'échafaud,  des  hommes  à  bonnet 
rouge  qui  saluaient  chaque  tête  abattue  des  cris  de  Vive 
la  république  !  Mais  ce  n'était  pas  là,  non  ce  n'élail  pas 
la  nation,  ce  n'était  même  pas  le  vrai  peuple  de  Paris. 
Le  peuple,  on  le  sait,  par  les  observateurs  de  police,  se 
détournait  avec  dégoût  de  cet  odieux  spectacle  ^  J'ai  dit 
que  les  habitants  de  la  rue  Saint-Honoré  obtinrent  que 
les  charrettes  prissent  un  autre  chemin.  On  dut  éloigner 
la  guillotine  des  Tuileries  qui  cessaient  d'être  un  jardin 
fréquenté  par  le  public,  tant  la  vue  et  l'odeur  du  sang 
inspiraient  de  répulsion  ;  et  quand  la  guillotine  fut 
transférée  de  la  place  de  la  Révolution  à  la  place  du 
Trône,  —  du  Trône  renversé,  c'était  bien  le  vrai  mot,  — 
le  faubourg  Saint-Antoine  ne  se  montra  pas  jaloux  de  la 
préférence.  Le  9  thermidor,  lorsqu'on  apprit  l'arresta- 
tion de  Robespierre,  les  gens  du  faubourg  voulaient 
dételer  les  charrettes,  et  ils  auraient  empêché  ce  der- 
nier sacrifice,  si  Ilanriot  et  son  élat-major  n'eussent 
dissipé  la  foule  et  contraint  les  bourreaux. 

ils  avaient  laissé  faire  jusque-là  :  faut-il  en  conclure 

1.  Vnyoz  t.  m,  p.  22,  elc. 


UO  CHAP.  LX.  —  CONCLUSION. 

avec  un  Allemand  ^  cité  dans  les  Mémoires  sur  Garnot, 
que,  s'ils  l'ont  toléré,  c'est  qu'ils  l'approuvaient?  c  Per- 
sonne, dit  cet  écrivain  ne  croira  que  dans  une  ville  ou 
dans  un  pays  quelconque  une  bande  de  scélérats  puisse 
incarcérer,  juger,  tuer  tous  les  habitants  impunément  : 
chacun  pouvant  redouter  pour  lui  un  pareil  sort,  il  y 
aurait  bientôt  un  soulèvement  général.  Puisque  cela 
n'arrive  pas  en  France,  il  faut  bien  que  ce  qu'entreprend 
la  faction  dominante  ait  en  sa  faveur  la  volonté  natio- 
nale. x> 

La  volonté  nationale  I  et  l'on  accepte  au  profit  des 
exécuteurs  ce  jugement  d'un  étranger  sur  celte  triste 
page  de  notre  histoire*!  Est-ce  donc  le  seul  exemple  de 
ces  grands  crimes  dont  il  faudrait  alors  charger  la  na- 
tion ?  Et  ne  sait-on  pas  l'empire  qu'une  bande  de  scé- 
lérats fortement  organisée  peut  prendre  sur  une  multi- 
tude sans  cohésion  et  sans  chef?  Le  lecteur  devinera 
sans  peine,  que  ni  l'auteur  allemand,  ni  celui  qui  le 
cite,  n'avaient  vu,  quand  ils  écrivaient  ces  lignes,  le 
règne  de  la  Commune  dans  Paris. 

Mais  tout  le  monde*  s'est-il  tu?  On  lit,  dans  les  mé- 
moires de  Thibaudeau  :  «  En  voyant  passer  quelquefois 
sous  mes  fenêtres  ces  fatales  charrettes  de  victimes  avec 
le  sourire  de  la  résignation,  je  me  disais  :  Lorsqu'on  va 
à  l'échafaud  d'un  air  serein,  ce  sont  les  juges  qui  sont 
les  coupables  \  * 

Il  se  le  disait  et  il  s'est  tu,  lui,  quand  il  avait  pour 
le  dire  tout  haut  la  tribune!  Il  savait  bien,  il  est  vrai, 
où  cela  l'eût  conduit.  Elles  savaient  bien  aussi  où  cela 


1.  Campagne  du  duc  de  Brunswick. 

2.  M/moire$  sur  Camoty  t.  I,  p.  500,  note. 

3.  Thibaudeau,  Mémoires^  t.  I,  p.  69. 


PROTESTATIONS  POPULAIRES.  141 

les  conduirait  y  ces  femmes  obscures  qui,  en  pleine  Ter- 
reur, à  la  vue  de  ces  exécutions,  firent  entendre  le  cri  de 
la  conscience  publique  au  prix  même  de  leur  vie,  — 
Françoise  Loissilier,  Marie-Madeleine  ViroUe,  Méianie 
Enouf : 

François  Loissilier  qui  affichait  ce  placard  : 

Peuple,  habitants  de  Paris,  armez-vous  de  courage  pour 
sauver  la  vie  à  ces  innocentes  victimes  et  faire  finir  la  guillo- 
tine; 

Marie-Madeleine  Virolle,  Méianie  Enouf  qui,  ratta- 
chant ces  boucheries  au  règne  des  Jacobins,  deman- 
daient, pauvres  filles  du  peuple,  un  roi  : 

a  Parce  que  la  France  serait  plus  heureuse  et  qu'on  ne 
tuerait  pas  tant  de  monde  ^  » 

Leur  tribune  à  elles  fut  Téchafaud  et  la  hache  du 
bourreau  n'a  point  étouffé  leur  voix:  qu'elle  retentisse 
à  jamais  contre  cette  exécrable  politique!  Elles  n'auront 
pas  perdu  leur  cause  si  leur  sang  mêlé  à  celui  des  vic- 
times qu'elles  voulaient  sauver  inspire  l'horrr.ur  pour 
les  bourreaux. 

La  condamnation  de  ces  femmes  sera-t-elle  rangée 
parmi  ces  arrêts  qui,  nous  dit-on,  étaient  «  basés  sur  des 
faits  très  criminels  aux  yeux  du  pays  tout  entier?  »  Où  sont 
donc  ces  faits  très  criminels  ?  Tout  gouvernement,  je 
l'accorde,  a  le  droit  de  se  défendre  contre  des  conspira- 
tions. Mais  était-ce  conspirer  que  de  ne  pas  prendre  part 
aux  conspirations  formées  et  avouées  contre  la  monar- 
chie fondée  sur  la  constitution  ?  Était-ce  conspirer  que 

1.  Voyez  ci-dessus,  t.  UI,  p.  582-588.  C'était  aussi  le  cri  d*une  enfant,  d'une 
petite  fîUe  de  cinq  à  six  ans,  dénoncée  au  Comité  de  salut  public  :  a  Qu'elle  n'est 
ni  citoyenne,  ni  patriote,  parce  que  les  patriotes  sont  des  scélérats  qui  tuent  et 
massacrent  tout  le  monde.  >  (Voyez  ci-dessus,  t.  HI,  p.  271.) 


U2  CHAP.  LX.  —  CONCLUSION. 

d'avoir,  avant  sa  chute,  protesté  contre  Toulrage  qu'elle 
avait  reçue,  le  20  juin,  de  ceux  qui  la  voulaient  dé- 
truire? Était-ce  même  conspirer  que  de  ne  pas  applaudir 
à  la  révolution  du  10  août,  de  regretter  la  mort  du  roi, 
de  pleurer  suf  la  reine?  Or  pour  combien  le  moindre 
signe  d'une  manifestation  de  cette  espèce  est  devenue 
cause  de  mort  !  L'émigration  était  un  crime,  quand  on 
passait  la  frontière  pour  prendre  les  armes  contre  la 
France  ;  mais  combien  avaient  émigré  pour  échapper 
au  fer  des  assassins  ;  combien  d'autres  étaient  sortis  de 
France  sans  avoir  l'intention  d'émigrer,  pour  leur  santé, 
pour  leurs  affaires,  et  trouvaient  la  mort  en  y  rentrant! 
L'émigration  é(ait  un  crime,  soit:  mais  les  mères,  les 
femmes,  les  filles,  les  sœurs  d'émigrés  qui  recevaient 
d'eux  ou  qui  leur  transmettaient  des  nouvelles  toutes 
de  famille,  étaient-elles  criminelles?  et  cependant  elles 
étaient  impitoyablement  mises  à  mort  comme  complices 
d'émigrés. 

Que  dire  après  cela  de  (ant  d'autres  délits  d'écrits  ou 
de  parole,  tenus  pour  crimes  de  lèse-nation  ?  On  ne 
pouvait  pas  dire  son  fai(  à  un  coquin  haut  placé,  fill-ce 
dans  son  village,  sans  être  condamné  pour  propos  «  ten- 
dant au  mépris  des  autorités  constituées  et  à  la  dissolu- 
tion de  la  Convenlion  nationale  *  ;  et  les  sociétés  popu- 
laires, les  clubs  prétendaient  à  la  même  inviolabilité. 
Encore  moins  pouvait-on  rien  écrire  de  la  même  sorte; 
el  il  y  avait  peine  de  mort  non  pas  seulement  pour  l'au- 
teur de  l'écrit,  mais  pour  celui  qui  le  gardait  chez  lui, 
l'eût-il  sans  le  savoir  (à  cet  égard  on  n'admettait  pas 
d'excuse)  :  car  posséder  de  pareils  écrits  donnait  lieu  de 
croire  qu'on  en  partageait  les  sentiments  :  preuve  nouvelle 
que  c'était  non  pas  la  manifestation  de  la  pensée,  mais 


LES  JUGEMENTS  QUALIFIÉS  ASSASSINATS.  143 

ia  pensée  elle-même  que  Ton  frappail,  la  pensée  secrèle. 
— C'était  un  crime  digne  de  mort  aux  yeux  des  Jacobins 
non  pas  seulement  d'écrire  contre  eux,  de  parler  contre 
eux,  mais  de  penser  autrement  qu'eux. 

Supprimez  un  très  petit  nombre  de  cas  justiciables 
desconseilsde  guerre,  retranchez  aussi  quelques  exemples 
de  bourreaux  qui  deviennent  victimes  à  leur  tour,  sur 
2559  condamnations  antérieures  au  9  thermidor,  on  n'eu 
trouvera  pas  dix,  on  n'en  trouvera  pas  deux  qui  aient  été 
prononcées  pour  des  crimes  punis  de  mort  dans  le  Code 
pénal.  Disons  donc  que  ces  2550  condamnations  environ 
et  les  juges  qui  les  prononcèrent  et  les  pouvoirs  qui  les 
autorisaient  méritent  la  flétrissure  de  l'histoire.  Là  où 
il  y  avait  encore  quelque  liberté  de  langage,  et  c'était 
dans  les  prisons, —  témoin  Beaulieu,  témoin  Riouffe,  té- 
moin Beugnot,  —  les  arrêts  du  tribunal  s'appelaient  vul- 
gairement, ce  qu'ils  étaient,  des  assassinatSy  et  la  quali- 
fication leur  en  est  resiée  après  la  Terreur*.  C'est  le  nom 
que  leur  donnaient  Wolff,  un  des  greffiers  du  tribunal, 
elle  substitut  Cambon,  au  procès  de Fouquier-Tinville*. 
C'est  le  nom  dont  les  flétrit  la  Convention  elle-même 
aux  applaudissements  de  tous,  Girondins  revenus  ou 
anciens  Montagnards,  sauf  quelques  terroristes,  dans  le 
débat  solennel  qui  eut  lieu  sur  la  restitution  des  biens 
dus  condamnés\ 

A  l'appréciation  de  l'éditeur  des  Mémoires  sur  Carnot, 
j'opposerai  celle  d'un  autre  homme  que  la  Révolution  ne 
reniera  pas  non  plus,  qui  a  vu  les  choses  de  près,  et  qui 

1.  Aêiossinat  commis  sur  guatre-vingl^un  prisonniers  de  ia  prison  de 
Saint'Lazare  les  7,  8  «t  9  [6,  7  et  8J  thermidor  par  le  tribunal  rrro/w 
tionnaire  (51  p.  in-8*)  et  maint  autre  écrit. 

2.  Voyez  ci-dessus,  t.  IV,  p.  155;  t.  III,  p.  102. 

3.  Voyez  ci-dessus,  p.  125-12S. 


144  CUAP.  LX.  —  CONCLUSION. 

en  parle,  on  peut  en  avoir  l'assurance,  avec  la  rigide  im- 
partialilé  dont  il  a  fait  preuve  en  toute  chose  : 

a  Durant  neuf  mois,  dit  Daunou,  depuis  le  2  juin  jusqu'en 
germinal,  Paris  consterné  avait  vu  tomber  environ  six  cents 
victimes  sous  le  glaive  de  Tanarchie;  le  comité  de  salut 
public,  une  fois  investi  du  pouvoir  suprême,  en  Ht  égorger 
plus  de'deux  mille  en  quatre  mois.  Un  supplice  inventé  pour 
abréger  les  souffrances  devint  entre  ses  mains  dictatoriales 
un  moyeu  d'extermination  rapide  ;  on  était  tenté  de  regretter 
les  anciennes  tortures,  parce  qu'il  semblait  qu'elles  eussent 
été  moins  dévorantes.  Dans  l'immensité  de  leurs  fureurs,  les 
décemvirs  ont  promené  leur  glaive  homicide  sur  tous  les 
âges,  sur  tous  les  sexes,  sur  toutes  les  fortunes,  sur  toutes 
les  opinions;  ils  l'ont  dirigé  de  préférence  sur  les  talents 
distingués,  sur  les  caractères  énergiques  ;  ils  ont  moissonné 
autant  qu'ils  ont  pu,  dans  un  temps  si  court,  la  fleur  et  l'es- 
pérance de  la  nation.  Ils  ont  immolé  des  vieillards  révérés 
dont  la  vertu  avait  commandé  en  quelque  sorte  le  respect  de 
l'Europe  entière,  et  qui  avaient  honoré  leur  pays  par  cin- 
quante ans  de  travaux  et  de  bienfaisance;  ils  ont  égorgé  des 
femmes  vertueuses  parce  qu'elles  n'avaient  pu  voir  qu'on 
assassinait  leurs  époux  sans  donner  un  essor  généreux  à 
l'indignation  de  leurs  âmes....  Les  juges  de  Septembre 
avaient  été  plus  éclairés,  plus  scrupuleux,  souvent  même 
moins  scandaleusement  expéditifs.  J'ai  vu  arracher  d'auprès 
de  moi  des  infortunés  que  l'on  traduisait  soudainement  au 
tribunal,  que  l'on  entraînait  trois  heures  après  à  la  mort, 
avec  quarante  complices  qu'ils  n'avaient  jamais  vus.  On  taxait 
d'avance  chaque  prison  à  un  nombre  déterminé  de  victimes  ; 
le  sang  était  mis  en  réquisition,  et  il  suffisait  aux  juges  d'avoir 
le  temps  non  d'interroger  mais  d'insulter  chacun  des  pros- 
crits. Les  débats,  la  condamnation,  la  traversée  et  le  supplice 
se  consommaient  au  milieu  des  sarcasmes  stupidement  inhu- 
mains. Les  circonstances  les  plus  affreuses  de  ces  aulo^da-fé 
avaient  reçu  des  noms  ironiques  que  la  tyrannie  et  le  fana- 


TRIBUiNAL,  INSTRUMENT  DU  POUVOIR.  145 

tisme  répétaient  dans  leur  bonne  humeur,  et  dont  les  juges, 
les  bourreaux  et  les  assistants  soudoyés  fatiguaient  l'agonie 
de  leur  proie  quotidienne.  Ce  langage  horrible  était  l'éduca- 
tion de  Tenfance  ;  les  jeux  de  Tcnfance  consistaient  à  imiter 
ces  épouvantables  scènes.  La  barbarie  a  été  semée  dans  des 
âmes  délicates;  qui  sait  si  des  générations  féroces  ne  mena- 
cent pas  la  patrie,  ne  grandissent  pas  pour  les  malheurs  d'un 
demi-siècle?  Disons  touferois  qu'en  ces  déchirants  spectacles, 
une  chose  au  moins  consolait  l'humanité  en  l'honorant, 
c'était  le  courage  des  victimes^..  » 

11  n*y  a  pas  une  ligne  de  ces  pages  qui  ne  trouve  vingt 
fois  sa  justiQcation  dans  l'histoire  que  je  viens  de  retra- 
cer, ei  c'est  pour  cela  que  j'ai  tenu  à  la  faire  absolu- 
ment complète.  On  n'alléguera  plus  de  prétendus 
crimes  qui  puissent  excuser  ces  immolations  ;  on  n'ac- 
cusera plus  de  déclamation  les  écrits  animés  de  l'horreur 
qu'elles  inspirent.  Les  faits  sont  là.  Je  les  ai  livrés  dans 
toute  leur  simplicité  au  jugement  du  lecteur  ;  mais  pour 
qu'il  sache  à  qui  s'en  prendre,  j'ai  voulu  aussi  les  re- 
mettre dans  leur  cadre,  en  les  rattachant  au  mouvement 
de  la  Révolution  :  car  l'histoire  du  tribunal  ne  peut  se 
séparer  de  l'histoire  politique.  L'une  tient  fatalement  à 
l'autre;  non  pas  seulement  parce  que  c'est  au  tribunal 
que  les  grandes  luttes  de  la  Révolution  viennent  aboutir, 
mais  parce  que  c'est  le  tribunal  qui  dans  sa  constitution, 
dans  ses  développements,  dans  tous  ses  actes,  exprime  le 
plus  fortement  la  ponsée  du  parti  dominant.  Ici  point 
d'intermittence  à  son  action,  et  noire  journal  en  a  fourni 
la  preuve.  Dès  qu'on  est  entre  dans  la  pleine  domination 
des  Jacobins,  dans  le  régime  de  la  Terreur,  il  n'y  a  pas 

1.  Mémoires  écriU  par  Daunou^dans  la  prison  de  Port-Libre,  août  1794. 
Documents  biographiques  sur  Dnunou^  publiés  par  M.  Taillandier  (184i),pa^(»$ 
51-52. 

TRIB.    RÉVOL.    VI  tu 


446  CliAP.  LX.  —  CONCLUSION. 

un  jour  où  par  les  arrêts  de  Todieux  tribunal  et  par  la 
volonté  du  Comité  de  salut  public,  le  sinistre  instrument 
n'accomplisse  son  office.  Entonnez  tant  que  vous  vou- 
drez rhymne  des  Marseillais  en  l'honneur  des  gouver- 
nants d'alors:  un  bruil  «lourd,  lugubrement  rythmé,  sert 
d'accompagnement  à  ces  chants  de  triomphe.  Un  bruit 
sourd,  ai-jedit  :  mais  je  ne  reproduis  pas  les  notes  aiguës 
qui  s'y  mêlaient  dans  ces  exécutions  en  masse,  commen- 
cées par  la  décapitation,  finissant  par  regorgement  :  «  \m 
fatal  couteau,  dit  Montjoie,  s'émoussait,et  les  dernières 
victimes  qui  en  étaient  frappées,  expiraient  dans  un  long 
martyre  en  poussant  des  cris  aigus  ^  ]> 

En  présence  de  cette  extermination  réfléchie  dont  on 
trouve  le  dessein  de  plus  en  plus  nettement  exprimé  dans 
les  discours  de  Robespierre,  discours  prononcés  non  pas 
au  milieu  des  périls  de  la  République,  mais  après  son 
triomphe,  après  Fleurus,  en  messidor,  en  thermidor,  on 
comprend  que  Ton  n'ait  pas  seulement  rapporté  le  re- 
doublement de  rigueur  de  la  justice  révolutionnaire  aux 
craintes  du  gouvernement  et  qu*on  lui  ait  cherché  d'autres 
mobiles. 

Il  y  a  des  malfaiteurs  qui  assassinent  pour  voler;  il  y  a 
un  grand  nombre  de  condamnations  du  tribunal  qui 
n'ont  pas  d'autre  motif  que  la  confiscation.  Qu'on  se  re- 
porte au  jugement  de  l'agent  de  change  Gondier,  con- 
damné à  mort  parce  qu'on  avait  trouvé  de  vieilles  croûtes 
de  pain  dans  son  grenier;  de  Laverdy,  condamné  parce 
qu'on  avait  cru  découvrir  des  grains  de  blé  mêlés  à  la 
boue  d'un  bassin,  dans  un  domaine  où  il  n'avait  pas  mis 
les  pieds  depuis  deux  ans  :  l'un  et  l'autre  «  convaincus 

1.  Conspiration  de  Robespierre,  p.  i52. 


MOBILES  CUËRGHÊS  :  LE  BESOIN  D*ÂR6ENT.  147 

d*avoir  voulu  alTamer  le  peuple  français...  »  Mais  un 
agent  de  change  devait  être  riche,  et  Laverdy  avait  avoué 
dans  son  interrogatoire  que  sa  fortune  s'élevait  à 
1  400000  francs.  Qu'on  relise  le  jugement  de  la  mar- 
quise de  Marbeuf,  celui  dWnisson  Duperron,  et  Ton 
verra  s'il  faut  se  faire  scrupule  de  prendre  à  la  lettre  le 
mot  cynique  de  Barère,  «  l'Anncréon  de  la  guillotine  », 
mot  prononcé  par  lui  à  la  Convention  et  rappelé  à  la 
même  tribune  après  le  9  thermidor  :  a  Nous  battons  mon- 
naie sur  la  place  de  la  Révolution  »  ;  on  verra  si  Le- 
cointre  de  Versailles  pouvait  être  accusé  de  faux  et  frappé 
de  censure  quand  il  reproduisait  dans  la  Convention,  en 
nommant  ses  témoins  et  sans  être  démenti,  ces  paroles 
du   grand  financier  de  la  république,  de  Cambon  : 

c(  Voulez-vous  faire  face  à  vos  alTairesf  guillotinez. 
«  Voulez-vouï)  payer  les  dépenses  immenses  de  vos  quatorze 
armées?  guillotinez. 

....  Guillotinez,  guillotinez  et  puis  guillotinez,  etc'. 

Faut -il  croire  que  ce  n'est  pas  seulement  pour 
assouvir  des  ressentiments  politiques,  ni  par  besoin  d'ar- 
gent que  Ton  pratiqua  ce  système,  mais  que  Ton  tua 
pour  tuer,  pour  réduire  le  nombre  des  habitants  de  la 
France?  Cela  a  été  dit  dans  le  temps  même  ou  au  len- 
demain du  régime  de  la  Terreur,  non  point  par  des  enne- 
mis de  la  Révolution,  mois  par  des  révolutionnaires  des 
plus  prononcés  :  témoin  Gracchus  Babeuf  qui  en  a  fait  le 
sujet  d'un  livre  :  Du  système  de  dépopulation*.  Dans  ce 

1.  Lei  Crimée  des  iept  membres  des  anciens  comités ^  p.  120.  Voyes  ci-des- 
sus, t.  Y.  p.  290. 

2.  Du  système  de  dépopulation^  ou  la  vie  et  la  mort  de  Carrier;  son 
procès  et  celui  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes ^  avec  des  recherches 
et  dés  considérations  politiques  sur  les  vues  générales  du  décemvirat 
dans  l'invention  de  ce  système^  sur  sa  combinaison  principale  avec  la  guerre 


(48  <:HAP.  IA.  —  CONCLIiSION. 

Icnips  de  misère,  quand  le  chômage  laissait  tant  de  bras 
inutiles,  quand  le  paysan  avait  si  peu  d'intérêt  à  cultiver 
son  champ  et  que,  la  loi  du  maximum  décourageant  Tin- 
duslrie,  efrray«ant  le  commerce,  les  choses  indispensables 
à  la  vie  étaient  si  difliciles  à  obtenir,  les  grands  écono- 
mistes de  la  Montagne  s'étaient  figuré  qu'il  y  avait  trop 
de  bouches  en  France,  que  le  territoire  ne  suflisait  pas  à 
nourrir  sa  population,  qu'il  fallait  donc  comme  sur  un 
navire  en  détresse  faire  la  part  de  la  nécessité,  jetrr  à 
l'eau  une  partie  de  Téquipage,  dépopuler  :  c*esl  ce  que 
dit  l'accusateur  public  dans  le  procès  de  Simon  Dufraisse 
(2  germinal  an  III,  22  mars  1795),  ce  que  soutient  dans 
le  procès  de  Fouquier-Tinville  le  substitut  Ardenne,  ce 
que  répèle  le  Moniteur  \'  et  le  livre  de  Babeuf  prouve 
que  ces  incroyables  idées  avaient  crédit  alors  auprès  de 
certains  esprits.  De  là  à  supposer  qu'ils  les  appliquaient  au 
moyen  de  la  justice  révolutionnaire,  il  n'y  avait  qu'un 
pas.  Si  la  France  comptait  trop  d*liabitants,  les  Jacobins 
pouvaient-ils  hésiter  à  se  dire  que  les  premiers  à  suppri- 
mer pour  assurer  la  vie  des  autres,  c'étaient  tous  ceux 
qui  se  rattachaient  de  quelque  manière  à  l'ancien 
régime? 

C'est  la  théorie  de  Carrier,  un  de  leurs  chefs  les  plus 
fameux.  Il  disait  au  rapport  d'un  témoin  c  que  d'après 
Ja  récapitulation  de  la  population  de  la  France,  il  y 
avait  mille  habitants  par  lieue  carrée  ;  qu'il  était  dé- 
montré que  le  sol  de  la  France  ne  pouvait  nourrir  tous 
ses  habitants  ;  qu'il   était   nécessaire  de  se  défaire  de 

de  Vendée  et  sur  le  projet  de  ion  application  à  toutei  les  parliet  de  la 
République^  par  Graccbus  ItABEor,  avec  cette  épigraphe  :  VéBirf .  —  Paris,  an 
Iff  de  la  République. 

1.  Moniteur  àvx  17  gemnioal    n  UI  (Gavril  170j)  cl  du  20  flor/^al  (Omni  170n), 
p.  74,115. 


U  FAIM  ;  SYSTÈME  DE  DÉFOII'LATION.  1  &9 

lexcédant  de  celle  populalion,  sans  quoi  il  ne  pouvait 
exister  une  République;  qu'il  fallait  commencer  par  les 
prêtres,  les  nobles,  les  marchands,  les  banquiers,  les 
négociants,  etc.;  qu'aucun  de  ces  hommes-là  ne  pou- 
vait aimer  la  République.  »  Et  vraiment  quand  on  voit 
cette  rage  de  détruire  dominer  de  plus  en  plus  à  me- 
sure qu'on  avance  vers  le  9  thermidor,  on  s'explique 
qu'on  l'ait  pu  rapporter  à  cet  odieux  système  et  l'on 
est  tenté  dé  se  demander  s'il  n'y  avait  pas  en  effet  dans 
ces  massacres  non  pas  seulement  l'excitation  de  la  haine 
ou  l'effarement  de  la  peur,  mais  la  farouche  inspiration 
de  la  faim. 

Et  maintenant  que  dirons-nous  de  cette  dernière  as- 
sertion de  l'auteur  cité  :  n  II  est  difûcile  de  croire  que  la 
coalition  eût  été  vaincue,  sans  des  efforts  immodérés  ; 
que  le  parti  contre-révolutionnaire  eût  été  abattu  sans 
des  rigueurs  extrêmes*.  » 

Des  écrivains  qui  ne  passent  pas  pour  être  des  ennemis 
de  la  Révolution,  M.  Michelet,  M.  Quinet,  ont  depuis 
longtemps  réfuté  celte  pensée.  La  coalition  a  été  vaincue  : 
mais  est-ce  parce  qu'on  a  envoyé  au  tribunal  révolution- 
naire, et,  partant,  à  la  mort,  les  généraux  en  chef  de  nos 
armées  :  Custine,  Houchard,  Brunet,  Biron,  Luckner? 
Custine  qui  le  premier  avait  conquis  la  rive  gauche  du 
Rhin;  Houchard  le  vainqueur  d'Hondschoote;  Brunet,  le 
commandant  de  l'armée  des  Alpes,  qui  pour  maintenir 
la  discipline  dan«i  son  armée  n'avait  pas  cru  devoir  sou- 
mettre à  ses  soldats  le  vote  de  h  constitution,  et  Biron, 
le  commandant  de  l'armée  des  côtes  de  la  Rochelle,  qui 
réparait  les  échecs  des  Ronsin,  des  Rossignol,   mais 

1.  Mémoires  sur  (larnot,  t.  1,  p.  ô(KK 


150  CHAP.  LX.  —  CONCLUSION. 

faisait  peu  de  cas  de  leur  personne?  Et  croit-on  que 
Jourdan  aurait  laissé  tant  d'intervalle  entre  la  bataille 
de  Watlignies  et  la  bataille  de  Fleurus,  si  l'exemple  de 
ses  prédécesseurs  ne  lui  avait  fait  craindre  de  s'expo- 
ser, vainqueur,  sTu  moindre  échec?  Quant  à  la  contre- 
révolution,  a-t-elle  été  abattue  par  ces  u  mesures  extrê- 
mes »?  N'est-ce  pas  là  au  contraire  ce  qui  a  relevé  la 
Vendée,  et  n'est-ce  pas  en  suivant  un  tout  autre  système 
qu'un  des  disgraciés  du  Comité  du  salut  public,  le  géné- 
ral Hoche,  rendu  à  la  liberté  par  le  9  thermidor,  est 
parvenu  à  la  pacifier?  Ni  la  terreur,  ni  la  juslice  révolu- 
tionnaire, qui  en  était  l'instrument,  ne  sont  donc  pour 
rien  dans  le  succès.  Elles  ont  déshonoré  la  Révolution 
dans  le  passé,  elles  ont  perdu  la  république  alors.  Elles 
la  perdraient  encore  aujourd'hui,  si  l'on  pouvait  craindre 
que  de  pareils  hommes  pussent  l'entraîner  dans  les 
mêmes  égarements. 

C'est  donc  servir  la  cause  de  la  Révolution  d'où  la 
société  moderne  est  sorlie  que  de  répudier  les  crimes 
qui  ont  souillé  ses  origines,  et  il  n'en  est  pas  dont  le 
souvenir  soit  resté  plus  odieux  dans  l'histoire  que  les 
actes  du  tribunal  révolutionnaire  de  Paris.  Les  meur- 
tres qui  ont  ensanglanté  les  rues,  les  jacqueries  qui 
ont  porté  le  fer  et  le  feu  dans  les  campagnes,  ont  fait 
peut-être  plus  de  victimes;  mais  on  y  pouvait  voir  les 
suites  de  l'effervescence  populaire,  une  fureur  qui  ne  s'a- 
vouait pas  et  que  les  pouvoirs  publics,  sans  y  réussir  tou- 
jours, prenaient  du  moins  à  tâche  de  réprimer.  Mais  le  tri- 
bunal révolutionnaire  faisait  partie  des  pouvoirs  publics; 
il  était  fondé  sur  la  loi;  il  prononçait  dans  les  formesque 
la  loi  lui  traçait,  et  quand  il  se  passa  de  formes,  ce  fut 
encore  en  vertu  de  la  loi  (jui  l'en  avait  affranchi  ;  «piand  il 


CE  QU^A  FAIT,  CE  QUE  FERAIT  LA  TERREUR.  151 

poursuivait  de  mort  de  simples  délits,  un  écrit,  une  pa- 
role, une  pensée,  il  ne  faisait  encore  qu^appliquer  la  loi. 
Qu'est-ce  autre  chose  que  l'assassinat  légal?  et  il  y  a 
d'honnêtes  gens  qui,  aujourd'hui  encore,  lui  trouvent  en 
cela  son  excuse! 

C'est  contre  un  lel  aveuglement  que  j'ai  voulu  pro- 
tester; c'est  contre  le  renouvellement  possible  de  pareils 
excès  que  j'ai  entrepris  d'élever  une  barrière.  Non  que 
j'aie  la  simplicilé  de  croire  que  je  puisse  arriver  à  dé- 
tourner des  procédés  révolutionnaires  les  héritiers  des 
hommes  de  la  Terreur.  Ce  parti  est  incorrigible,  il  ces- 
serait d'être  le  parti  j:icobin,  s'il  était  susceptible  d'amen- 
dement :  il  lui  faut  des  tribunaux  d'exception,  une  ma- 
gistrature sans  indépendance,  comme  ce  terrible  et 
plat  tribunal,  servi  le  instrument  de  Robespierre  jusqu'au 
soir  du  9  thermidor,  qui,  le  10  au  matin,  se  présentait 
h  la  barre  de  la  Convention,  disant  :  «  Nous  venons 
prendre  vos  ordres  pour  le  jugement  des  conspirateurs*  ». 
Une  justice  obéissante,  comme  Tétait  celle  de  notre  tri- 
bunal, est  la  dernière  arme  dont  ces  hommes  consen- 
tiraient à  se  priver.  Tout  entiers  à  la  passion  de  domi- 
ner, ils  sont  trop  convaincus  de  la  vérité  de  ce  principe, 
formulé  ironiquement  par  Camille  Desmoulins,  sous  le 
nom  de  Tacite,  et  que  j'ai  pris  pour  épigraphe  de  mon 
livre  :  Ce  sont  les  despotes  maladroits  qui  .»e  sentent  de 
baïonnettes  ;  l'art  de  la  tyrannie  est  de  faire  les  mêmes 
choses  avec  des  juges.  —  Ceux-là  ne  se  convrrtissent  pas; 
mais  il  est  bon  d'avertir  ceux  qui  répugnent  h  ces  pro- 
cédés et  qui  ne  veulent  pas  en  devenir  les  victimes 
Qu'ils  y  avisent  lorsqu'ils  le  peuvent  encore.  Le  temps 

t.  Sc4ticc  (lu  10  ilii'i'iuiilur,   Monifntr  rlu  Vi  (ÔO  jiiiiirl  i7!'-i; 


m  CHAP.  LX,  -  CONCLUSION. 

presse.  Si  nous  n'usions  pas  de  tous  les  moyens  que  le 
droit  public  laisse  entre  nos  mains  pour  y  faire  obstacle, 
c'est  à  nous-même  que  nous  aurions  à  nous  en  prendre 
de  tous  les  maux  que  notre  indifférence  coupable  nous 
aurait  causés. 


9  octobre  1881. 


JOURNAL 

DU    TRIBUNAL    RÉVOLUTIONNAIRE 


TRIBUNAL  DU  23  THERMIDOR  AN  II 

DU    1"    FRUCTIDOR    AN   II    AU  8  NIV^E    AN    lit. 

(18  août  —  28  décembre  179i) 

I 
CoB4UiBimi(i«M  à  ni*rl*. 

AN   II 

Frwc/irfor. 
1  (18  août  1794). 

Jean  Saumo^ît;  Antoine-Paul  Layaux  ou  Lavauu  (voy.  L  V, 

p.  276). 

5  (22  août). 

J.-6.-Milre  Gonard.  (Ibid.,  p.  277.) 
François-Pierre  Deschamps.  (Ibid.y  p.  284.) 

6  (23  août). 
Pierre-Thomas  Baillemont.  {Ibid,,  p.  282.) 

11  (28  aouO. 
Jean  Seryin.  (Ibid.) 


1.  Nous  y  joindrons,  eu  les  indiquant  expressément,  quelques  rares  rondaiii* 
nations  à  h  déportniion  ou  autres  peines. 


154  JOUIliNAL  DU  TUIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

15  (1"  septembre). 
Lemom<ier  (voyez  t.  V,  p.  292). 

17  (5  septembre). 
Jean  Paumier.  (Ibid,^  p.  29i.) 

18  (4  septembre). 
Jcan-Baptisie  Bouvret.  (Ibid.) 

19  (5  septembre). 
Jacques  Lomraud.  (Ibid.,  p.  295.) 

22  (8  septembre). 
Nicolas  Deffies.  (Ibid.^  p.  297.) 

23  (9  septembre). 
Toussaint  Menegaud.  {Ibid.,  p.  298.) 

26  (12  septembre). 
Nicolas  Sanmé.  (Ibid.) 

'      28  (14  septembre). 
Louis  Godlneau  dit  Flambart.  (Ibid.) 

V  sans-culoUide   (17  septembre). 
Jean-Joseph  Bousquet.  (Ibid.^  p.  299.) 

5"*  sans-culottide  (19  septembre). 

Joseph  Gaucher-La vERGiNE.  (Ibid.,  p.  502.) 

—  Joseph  Blat.  (Ibid.,  p.  505.) 

—  Pierre  Rigoulet.  (Ibid.,  p.  504.) 

—  Le  même  jour,  Etienne  Pluvinet  dit  ColonAier  était 
condamne  à  la  déportation  pour  avoir  signe  Tadrcsse  contre 
Tatlcntat  du  20  juin  et  gardé  divers  écrits  conlrc-révoluliun- 


MORT.  ^  VENDÉMIAKŒ  AN  Ul.  155 

naircs.   (Archives,   W  451,  n»  12i  et  Bulleliny  5«*  partie, 
p.  123-125.) 

AN  111 

Vendémiaire. 

3  (24  septembre). 
Jean-Edme  ÊiiEx^iE  (voy.  t.  V,  p.  304). 

4  (25  septembre). 

Jacques-Marie  DoRZAT  et  Antoine  GuiGNARD.  (Ibid.^  p.  307.) 
I*ierre  Leprincë  et  Pierre  Leforestier,  prêtres.  (Ibid.) 

8  (29  septembre). 
Claude-Joseph  Yuiliielm  ou  Wilhelm  et  Jeanne-Marie  Toul- 

LO>E,   veuve  CORDELIER.  (/Wd.,  p.  308.) 

9  (30  septembre). 

Philippe  AuDLiN  et  Catherine  ReiNaud,  femme  Jacquet,  {bid.  y 
p.  509.) 

—  Le  même  jour,  Antoine-Philippe  Noël,  marchand  de 
vin  de  Dijon,  emprisonné  depuis  près  d'un  an  comme  sus- 
pect, jugé  coupable  même  sur  la  question  d*intention  crimi- 
nelle et  conlre-rcvolutionnaire,  était  simplement  condamne 
à  la  déportation.  (Archives,  W  458,  n*"  175  et   Bulletin^ 

p.  164.) 

12  (3  octobre), 

Jacques  Kaux,  ex-chanoine  (voy.  t.  V,  p.  310). 

13  (4  octobre). 
Ponce  Davesne.  (Ibid.,  p.  311.) 

17  (8  octobre). 

Alexandre  Guerrier  et  les  six  autres  accusés  deFontevraull. 
ilbid.,  p.  312.) 


15G  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RËYOLUTIO^NAIRË. 

21  (12  octobre). 
Antoine  Marguet  (voyez  t.  V,  p.  314). 

24  (15  octobre). 

François  BEAuras,  ex-curé  de  Saint-Christophe-sur-Loire. 
{Ibid.,  p.  515.) 

Bt^maire. 

8  (29  octobre). 

Pierre  Moulik,  Pierre  Montel-Lambertie  et  Pierre-Éléonor 
PiPAUD  (voy.  t.  V,  p.  317). 

11   {l""'  novembre). 
François  Bwau  ou  Bidan.  (Ibid.) 

16  (6  novembre). 
Bénigne  Arcelot.  (Ibid.,  p.  318.) 

Frimaire. 

26  (16  décembre). 

Carrier,  Pinard  et  Gra^^dmaison.  (Ibid.^  p.  326  et  suiv«,  et 
t.  YI,  p.  1  et  suiv.) 

II 

AeqniKeiueBMi. 

AN  II 

Fructidor. 
1  (18  août  1794). 
Catherine  Maury,  fciume  Sacmo.nt  (voyez  t.  V,  p.  277). 

2  (19  août) 
Jean-IIenri  Fischer,  maréchal  iorrant,  l(î    ans  et   demi, 


ACQUITTEMENTS.  -  FRUCTIDOR  AN  II.  157 

accusé  d'avoir  donné  plusieurs  coups  de  sabre  dans  l'arbre 
de  la  liberté;  il  était  ivre  :  on  lui  avait  mis  un  habit  de 
chasse  et,  le  sabre  à  la  main,  il  avait  couru,  distribuant 
des  coups  aux  murailles  :  Tarbre  de  la  liberté  avait  été 
touché.  C'eût  été  un  crime  capital  avant  le  9  thermidor.  En 
fructidor,  l'accusé  fut.  acquitté.  (Archives,  W  455,  n<^  9  et 
Bulletin^  6*  partie,  p.  8*.) 

Jean  Marmesse,  tanneur  :  propos  anti-pntriotiques;  mais 
les  mêmes  témoins  qui  en  déposaient  attestaient  sou  civisme 
et  déclaraient  qu'il  était  ivre  lorsqu'il  tint  ces  propos.  — 
(Archives,  W  435  n*  10  ;  BuUelin,  p.  9.) 

François  Blanc,  garçon  boulanger  :  propos  (voyez  t.  VI, 
p.  290). 

3  (20  août). 

J.-B.-Gilles  Chovort,  meunier  puis  marchand  :  comme  on 
disait  du  mal  du  gouvernement  suisse,  il  avait  dit  : 

«  Qu'il  avait  pourtant  entendu  dire  que  ce  gouvernement 
était  bon. 

—  Si  on  vous  entendait,  vous  passeriez  pour  fédéraliste. 
— On  aurait  bien  tort.  »  (Archives,  W  438,  n"  26  et  Bulletin^ 
p.  16.) 

Devant  le  tribunal  il  expliqua  sa  pensée,  et,  de  plus,  il 
allégua  un  discours  où  il  applaudissait  à  la  mort  de  Marie* 
Antoinette  qu'il  appelait  «  scélérate  Capet,  monstre  fe- 
melle »,  etc. 

Antoine  Faure  dit  Chevalier^  qui  s'était  fait  remplacer 
et  était  accusé  d'avoir  dit  que  si  on  le  forçait,  il  passerait  de 
l'autre  côté  : — propos  niés  par  lui  et  contredits  d'ailleurs  par 
d'autres  témoins  à  l'audience.  (Archives,  ibid.j  n*  27,  But- 

lelin,  p.  12.) 

Jean-Antoine  Benazeth,  ci -devant  vicaire  de  Marseille 
(Aveyron),  à  qui  l'on  imputait  d'avoir  dit  «  que  Lebon  épar- 

1.  Tous  les  renvois  au  Bulletin  du  Irilmnnl  révolutionnaire  sa  rnpporfrni 
h  la  (î*  pnrtio  jusqu'à  nouvelle  inclicalion. 


458  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  UÉVOLUTIONNAIRK. 

gnoit  les  aristocrates  et  frappoit  les  patriotes,  qu'il  iroit  h  la 
guillotine  :  et  de  plus  que  le  peuple  étoit  plus  heureux  de 
payer  les  rentes  et  les  dîmes  que  d*ctre  comme  il  étoit.  »  — 
Propos  déclarés  non  constants.  (Archives,  W  438,  n®  28  et 
Bulletin  y  p.  14.) 

Pierre  Lacombe,  cultivateur  et  ancien  |Jrocurcur,  accusé 
d'avoir  dit  :  «  Je  mets  cette  cocarde,  mais  avant  qu'il  soit 
trois  ans  on  la  fera  poser  »;  et  il  serrait  les  dents  de  rage. 
Et  encore,  aa  bruit  de  la  prise  de  Cambrai  :  «  Ça  va,  c'est 
bon,  ça  ira.  »  —  Non  constant.  (Archives,  ibid.y  n**  25,  Bul- 
letirij  p.  15.)  Il  était  en  prison  depuis  le  l*"' novembre  1793. 

4  (21  août). 

Jean  Bouroux  et  René  Boidot,  toucheurs  de  bœufs,  ac- 
cusés de  fraude  dans  la  nourriture  des  bestiaux  destinés  à 
l'approvisionnement  des  armées.  —  Non  constant  (Archives, 
W  439,  n«  35  et  Bulletin,  n°  5,  p.  20.) 

Jacques  de  Novion,  71  ans,  ex-comte,  ex-capitaine  de  dra- 
gons, mestre  de  camp  dans  la  légion  de  Flandre,  accusé  de 
correspondances  et  d'intelligences  à  l'étranger  :  le  dossier 
comprend  nombre  do  lettres  et  le  Bulletin  en  cite  quelques 
fragments,  mais  des  lettres  a  lui  adressées  et  datées  de  1790. 
Le  cas  le  plus  grave  était  le  payement  d'un  billet  de  300  liv. 
souscrit  par  un  émigré;  mais  il  ne  savait  pas,  dit-il,  que  la 
personne  fût  émigrée.  —  Des  témoins  déposèrent  de  son  pa- 
triotisme. —  Acquitté,  mais  détenu  comme  suspect  jusqu'à 
la  paix.  (Archives,  W  438,  no  31  et  Bulletin,  p.  17-19.) 

Claude  Marguebye,  officier  de  santé  du  Cluseil  (Mont- 
Blanc)  :  11  avait  dit  «  qu'il  reconnaissait  toujours  le  roi  sarde 
comme  son  bon  roi.  »  Mais  des  témoins  attestaient  qu'il  était 
bon  patriote,  que  lorsqu'il  avait  tenu  ces  propos,  il  était  ivre 
à  ne  pouvoir  se  tenir.  La  réponse  du  jury  fut  affirmative  sur 
la  question  de  fait,  mais  négative  sur  cette  autre  question  : 
K  L'a-t-il  fait  dans  des  intentions  criminelles  et  contre-révo- 
lutionnaires et  jouissant  de  la  plénitude  de  sa  raison?  » 
(Archives,  ibiiL,  if  32  et  BuUelin,  p.  19.) 


ACQUITTEMENTS.  -  FRUCTIDOR  AN  H.        159 

5  (22  aoûl). 

Pierre-André  Faure,  ex  vicaire  de  la  commune  de  Graune, 
district  do  Crest  (Drôme)  ;  notable,  officier  public  et  inspec- 
teur général  pour  les  transports  sur  les  routes  à  Tarmée  d'Ita- 
lie. Il  avait  dit  (c  que  les  Marseillais,  à  Tépoquc  du  fédéra- 
lisme, marchoient  pour  le  bon  ordre;  qu'ils  aîloîent  à  Paris 
pour  Faire  rendre  compte  aux  députés  de  la  Convention  na- 
tionale, qui  ne  faisoient  que  des  coquineries  »,  etc. 

L'accusé  ne  le  niait  pas  absolument;  s'il  Tavait  fait  c'était 
dans  un  moment  d'erreur,  sans  mauvaise  intention.  A  l'au- 
dience publique,  il  allégua  qu'il  s'élait  offert  le  premier  pour 
marcher  contre  les  Marseillais  avec  Cartaut;  qutl  avait  le 
premier  provoqué  la  clôture  de  l'église  Saint-Sauveur  dont  il 
était  vicaire.  (Archives,  W  439,  n°  36  et  Bulletin,  p.  24.) 

La  réponse  du  jury,  affirmative  sur  le  fait,  fut  négative  sur 
l'intention. 

II  (28  août). 

Claude  Miquet,  faïencier  :  propos  contre  la  Convention.  Le 
7  prairial,  il  soupait  dans  un  cabaret  :  une  citoyenne,  qui  re- 
venait de  la  Convention,  témoignant  sa  satisfaction  des  péti- 
tions énergiques  que  l'on  y  avait  portées  et  de  l'accueil 
qu'elles  y  avaient  reçues,  il  avait  dit  «  que  tant  qu'il  y 
auroit  des  gascons  à  la  Convention  nationale  tout  iroit  mal  ; 
que  cette  Convention  feroit  beaucoup  mieux  de  s'occuper 
des  affaires  pour  lesquelles  il  la  payoit  ;  qu'elle  lui  devoit 
des  comptes  et  feroit  beaucoup  mieux  de  les  rendre  que 
de  recevoir  des  députations  »,  ajoutant  à  l'adresse  des  dé- 
putés une  qualification  grossière.  Mais  l'accusé  expliquait 
autrement  ses  paroles  :  il  avait  parlé  des  gascons  qui  ren- 
daient compte  à  leur  manière  des  débats  de  l'Assemblée  ;  la 
femme  du  cabaretier,  qui  répéta  les  propos  incriminés  à  l'au- 
dience, n'était  pas  dans  la  chambre  où  l'on  disait  qu'ils 
avaient  été  proférés;  une  dénonciation  écrite  qui  les  confirmait 
était  d'un  Gascon  qui  s'était  cru  outragé  par  ces  paroles  et 
qui  avait  soufflelo  l'accusé;  enfin  cette  femme  même,  qui 


160  JOURNAL  nu  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

déposait  contre  l'accusé,  disait  qu'elle  l'avait  vu  souvent 
chez  elle  et  qu'elle  ne  Tavait  jamais  entendu  tenir  d'autres 
propos  inciviques.  —  Le  fait  fut  déclaré  non  constant. 
(Archives,  W  431,  n*  58;  Bulletin,  p.  29-31.) 

12  (29  août). 

Jean-François-Esprit  Canaple,  23  ans,  armurier  :  «  Pré- 
venu d'avoir,  étant  de  service  aux  Tuileries  en  1792,  crié 
pour  plaire  au  tyran  constitutionnel  :  Vive  le  roi;  de  s'être 
montré  l'ennemi  des  sociétés  populaires  au  point  d'appeler 
son  chien  Jacobin;  d'avoir  fait  signer  une  pétition  contre 
la  fête  de»  Suisses  de  Châteauvicux  »,  etc.  On  l'accusait  en- 
core d'avoir,  étant  volontaire,  «  cherché  à  décourager  les 
défenseurs  de  la  cause  de  la  liberté,  en  disant  que  les  géné- 
raux avoient  fait  prendre  h  l'armée  une  f...  position;  que 
nous  étions  trahis  ». 

Mais  le  témoin  qui  déposa  de  ce  fait,  ajoutait  : 

«  Je  ne  puis  croire  que  ce  propos  ait  été  tenu  dans  de 
mauvaises  intentions,  parce  que  l'accusé  m'a  toujours  paru 
patriote  et  l'ennemi  de  la  tyrannie.  » 

Cette  déclaration  et  les  explications  de  Canaple  le  Tirent 
absoudre  par  le  jury.  (Archives,  W,  4i2,  n**  65  et  Bulletin, 
p.  35.) 

Ch. -Louis-Marie  Mér aud,  24  ans,  signalé  dans  Pacte  d'accu- 
sation «  comme  un  des  plus  furieux  aristocrates,  un  complice 
delà  Saint-Barthélémy  que  la  cour  préparait  le  10  août,  »  etc. 
Mais  les  témoins  produits  par  l'accusateur  public  déclaraient 
qu'ils  n'avaient  aucune  connaissance  de  ces  faits  et  il  fut 
prouvé  aux  débats  que  les  dénonciateurs  étaient  des  êtres 
immoraux,  déjà  condamnés  à  des  peines  afllictives.  (Archives, 
ibid.,  n"  66  et  Bulletin,  p.  37.) 

15  (!"  septembre  1794). 

Les  deux  frères  Sanson  et  les  <juarante  autres,  impli- 
qués dans  le  sonirvomcnl  de   In   Commune  au   9  Ihernii- 


ACQUlHEMEiNTS.  -  FRUCTIDOR  AN  II.  lei 

dor,  acquittés,  tandis  que  Lemonnier  payait  pour  tous  de  sa 
tête  (voy.  t.  V,  p.  292). 
En  voici  la  liste  : 

1.  Marie  Dijon,  36  ans,  peintre,  membre  du  comité  civil 
de  la  section  des  Gravilliers. 

2.  Antoine  Chicot,  40  ans,  ancien  marchand  forain,  et 
membre  du  comité  civil  des  Gravilliers. 

3.  Sulpice  Chevalier,  50  ans,  marchand  de  vin  traiteur, 
et  membre  du  comité  révolutionnaire  de  la  section  de  Bondy! 

4.  Jean-Jacques  PmMftOR,  50  ans,  tapissier  et  membre  du 
comité  révolutionnaire  de  la  section  de  Bondy. 

5.  Louis-François  DoGUET,  60  ans,  demeurant  rue  Antoine, 
ci-devant  peintre  et  commissaire  de  ladite  section. 

6.  Jean-Nicolas  Hardon,  43  ans,  charpentier,  et  membre 
de  la  section  du  Finistère. 

7.  Etienne-Victor  Pellas,  49  ans,  président  du  comité  civil 
de  la  section  de  l'Indivisibilité. 

8.  Pierre  Gobelet,  52  ans,  carreleur,  commandant  en  se- 
cond du  bataillon  des  Sans-Culottes. 

9.  Jean  Emyot,  26  ans,  tailleur  de  pierres,  membre  du 
comité  révolutionnaire  de  la  section  des  Sans-Culottes. 

10.  Henry  Sanson,  27  ans,  capitaine  des  canonniers  de  la 
section  du  faubourg  du  Nord. 

H.  Pierre-Charles  Sanson,  40  ans,  souslieutenant  des 
canonniers  de  la  section  du  Nord. 

12.  David-François  Vavoque,  36  ans,  peintre,  et  membre 
du  comité  civil  de  la  section  du  Finistère. 

13.  Noël-Michel  Masson,  26  ans,  sergent-major  des  canon- 
niers de  la  section  du  Nord. 

14.  Nicolas-Marie  Lepauvre,  28  ans,  agent  des  forges 
nationales  et  membre  de  la  Commune.  (Sur  la  déclaration 
qu'il  était  membre  de  la  Commune,  il  a  clé  mis  hors  des 
débats  et  réintégré  dans  sa  prison,) 

15.  Jean-Baptiste  Journet,  62  ans,  ci-devant  charron  et 
membre  du  comité  révolutionnaire,  et  à  présent  membre  du 
comité  civil  de  la  section  de  Tlndivisibilité. 

TRIB.   RévOL.    VI  fl 


16i  JOURNAL  DU  TRIBUNilL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

16.  Louîs-Pierre-Toussaint  Makgiaux  dit  Chevalier ^  38  ans, 
sculpteur,  membre  du  comité  civil  de  la  section  de  Tlndivi- 
sibilité. 

17.  Nicolas  Martin,  30  ans,  membre  du  comité  civil  do 
la  section  de  Challier. 

18.  Antoine-Nicolas  LaImé,  45  ans,  ci-devant  employé  chez 
Boutin*,  ex-trésorier  de  la  Marine,  président  du  comité  révo- 
lutionnaire de  la  section  de  l'Indivisibilité. 

19.  Jean-Conrad  Heymel  dit  V Allemand^  52  ans,  mar- 
chand de  planches,  et  membre  du  comité  révolutionnaire  de 
la  section  de  l'Observatoire. 

20.  Charles-Antoine  Deremv,  50  ans,  domicilié  rue  des 
Tournelles,  commissaire  du  comité  de  bienfaisance  de  la 
section  susdite,  et  garçon  de  bureau  de  la  grosse  artillerie. 

21.  Amédée-François  Chevàssu  fils,  31  ans,  orfèvre,  capi- 
taine de  la  27*  compagnie  de  la  section  de  la  Réunion. 

22.  Louis  Delâterre,  58  ans,  instituteur  et  membre  du 
comité  civil  de  la  section  de  l'Indivisibilité,  et  secrétaire  de 
l'assemblée  générale. 

25.  Jean  Ponsaro,  64  ans,  cordonnier»  membre  du  comité 
civil  de  la  section  des  Droits-de-l'Homme. 

24.  Jacques-Etienne  Jallot,  42  ans,  marchand  de  vin, 
membre  du  comité  civil  de  la  section  Mucius-Scœvola. 

25.  Jean-François  Martint,  34  ans,  teinturier,  membre  du 
comité  civil  de  la  section  de  la  Commune. 

26.  Jean-Baptiste  Guérin,  50  ans,  membre  du  comité  civil 
de  la  section  de  Tlndivisibilité. 

27.  Richard-Valentin  Poiret,  27  ans,  imprimeur,  membre 
du  comité  révolutionnaire  de  ladite  section. 

28.  Louis  GousT,  44  ans,  gazier,  et  membre  du  comité 
révolutionnaire  de  la  section  de  l'Observatoire. 

29.  Jean-François  Poulain,  29  ans,  instituteur,  membre 
du  comité  révolutionnaire  des  Sans-Culottes. 

30.  Pierre-Paul  Leroux,  69  ans,  ancien  boulanger,  et  com- 
missaire civil  de  la  section  des  Sans-Culottes. 

31 .  Jean-Baptiste  Queuedanï:,  59  ans,  receveur  des  rentes 


ACQUITTEMENTS.  —  FRICTIDOR  AN  11.  163 

de  la  Tille  de  Fontainebleau,  trésorier  du  comité  de  bienfai- 
sance et  membre  du  comité  civil  de  ladite  section. 

32.  Eugène  Turot,  50  ans,  perruquier,  commissaire  civil 
de  la  section  de  Mucius-Scœvola. 

33.  Jean-Laurent  Dehureau,  39  ans,  ci-devant  épicier, 
aujourd'hui  vivant  de  son  revenu,  commissaire  civil  et  tréso- 
rier de  la  section  des  Arcis. 

34.  Antoine  Tugot,  37  ans,  orfèvre,  commissaire  civil  de 
la  section  des  Arcis. 

35.  Guillaume  Coûtant,  35  ans,  sculpteur  en  porcelaine, 
et  membre  du  comité  révolutionnaire  de  la  section  du  Fau- 
bourg du  Nord. 

36.  Thomas-Luc  Oger,  35  ans,  ci-devant  instituteur,  à 
présent  secrétaire-grefGer  de  la  section  du  Faubourg  du 
Nord. 

37.  François-Pierre  Perriac,  52  ans,  salpétrier,  membre 
du  comité  civil  de  la  section  du  Nord. 

38.  Jean  Richard,  52  ans,  marchand  pelletier,  comman- 
dant du  bataillon  de  la  section  de  la  Réunion. 

39.  Jean^Guillaume  Bois,  52  ans,  orfèvre  et  batteur  d'or, 
assesseur  du  juge  de  paix,  et  commandant  en  second  du 
bataillon  de  la  section  des  Arcis. 

40.  Pierre-Michel  Gobipèrë,  38  ans,  marchand  mercier. 

41.  Paschal-Simon-Antoine  Tricadeau,  59  ans,  menuisier, 
commandant  le  bataillon  de  la  section  des  Sans-Culottes. 

42.  Félix-Antoine  Renault,  40  ans,  horloger,  commissaire 
civil  de  la  section  de  l'Indivisibilité. 

Même  date.  —  Jean-Nicolas  Pasouier,  ex-novice  religieux, 
devenu  boulanger. 

Des  témoins  avaient  déclaré  avant  sa  mise  en  jugement  et 
ils  répétaient  à  l'audience  qu'ils  lui  avaient  entendu  dire 
«  qu'il  aimoit  son  roi  et  son  Dieu,  que  les  représentants 
étoient  des  gueux  et  les  sociétés  populaires  composées  d'un 
tas  de  coquins  »  ;  mais  ils  reconnaissaient  en  même  temps 
qu'il  était  ivre,  et  l'accusateur  public  ne  réclama  pas  contre 
lui  la  maxime  m  vino  Veritas.  On  lui  fit  dire  a  l'audience 


164  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

qu'il  approuvait  la  mort  du  roi,  qu'il  regardait  les  sociétés 
populaires  et  le  gouvernement  républicain  comme  devant 
«  sauver  la  France  et  faire  le  bonheur  de  ses  habitants  »  ; 
mais  il  ne  renia  pas  sa  religion,  dit  qu*il  avait  vu  avec 
regret  la  destruction  de  ses  temples  et  l'apostasie  de  ses 
prêtres.  Le  jury  déclara  que  les  propos  avaient  été  tenus,  mais 
sans  intention  criminelle,  et  l'accusé  fut  acquitté,  mais  dé- 
tenu comme  suspect.  (Archives,  W  444,  n**  73  ;  Bulletin j 

p.  50.) 

16  (2  septembre). 

Marguerite-Françoise-Bose  d'AvniL,  veuve  Desvrieux  ou  Da- 
vniEux  et  Pierre-Jacques-Philippe-Dagobert  Labarre  :  fourni- 
tures de  six  à  sept  cents  chemises  en  mauvaise  toile.  —  Sans 
intentions  criminelles.  (Archives,    tfrû/.,    n"  74;    Bulletin^ 

p.  51.) 

17  (3  septembre). 

François-Dominique  Lemaitre,  mesureur;  Charles  Crevel, 
aubergiste;  Elisabeth  Thouroude,  femme  Crevel;  Jacques  Bot- 
tier, domestique  de  Crevel  ;  et  Elisabeth  Duflos,  veuve  Devé, 
aubergiste,  mis  en  jugement  comme  complices  de  Paulmier, 
qui  fut  condamné  à  mort  pour  dilapidation  dans  l'adminis- 
tration des  fourrages.   (Archives,    ibid^    n°  77;    Bulletin^ 

p.  55.) 

18  (4  septembre). 

Jean  Curé,  cordonnier  :  cas  analogue  pour  des  souliers. 
(Archives,  W  445,  n*  79;  Bulletin,  p.  55.) 

Jean-Baptiste  Lapierre,  adjudant  général  de  la  garde  natio- 
nale, accusé  d'avoir  favorisé  la.  fuite  du  roi  en  juin  1791'  et 
défendu  le  château,  dans  la  nuit  du  9  au  10  août  1792. 
Mais  l'accusateur  public  convenait  que  les  témoignages  repo- 
saient sur  des  ouï-dire  et  ne  s'accordaient  pas  entre  eux;  et 
Uéal,  défenseur  officieux,  se  portait  garant  du  patriotisme 
de  son  client  : 

1.  Dans  les  questions  posées  au  jury,  on  lit  :  a  le  ^20  juin  1792  ï>,  qui  était 
plus  connu  (Archives,  W  445,  n*  85,  pièce  17). 


ACQUITTEMENTS.  —  FRUCTIDOR  AN  II.  165 

«  Nous  avons  tous  deux  juré  sur  le  même  autel  une  haine 
implacable  aux  tyrans.  Nous  avons  fait  serment  de  nous  prêter 
secours  dans  les  dangers  :  j^acquitte  donc  ma  dette  en  ce 
moment.  » 

Et  s'appuyant  sur  les  témoignages  rendus  à  ses  vertus 
sociales  : 

a  Bon  ûls,  bon  mari,  bon  père,  bon  ami,  Lapierre  pourrait-il 
ne  pas  être  patriote?  Les  vertus  sont  sœurs;  elles  se  prêtent 
la  main.  La  première  des  vertus,  l'amour  de  son  pays  parait^il 
étranger  à  Lapierre?  »,  etc. 

Le  jury  prononça  dans  le  sens  du  défenseur.  {Bulletin, 
p.  56-57.) 

21  (7  septembre). 

David  Gringourt,  tailleur  de  pierres,  22  ans  :  propos  ten- 
dant à  ébranler  la  fidélité  'des  jeunes  citoyens.  Les  témoins 
assignés  déclarèrent  qu'ils  n'en  avaient  pas  connaissance. 
(Archives,  W  446,  n'*  86;  Bulletin,  p.  59). 

Henriette  Bourguignon,  limonadière  et  marchande  de  modes 
à  Mézières  :  intelligences  avec  les  émigrés.  Elle  reconnaît 
qu'un  émigré  lui  a  écrit,  qu'elle  lui  a  écrit  à  lui-même  pour 
pouvoir  retirer  une  lettre  chargée. 

Réponse  du  jury  affirmative  sur  le  fait,  négative  sur  l'in- 
tention. —  Acquittée,  mais  retenue  comme  suspecte  jusqu'à 
la  paix.  (Archives,  ibid.,  87  ;  Bulletin,  p.  60.) 

Jean  Bérillon,  bourrelier  :  il  était  accusé  d'avoir  mani- 
festé de  la  joie  lors  de  la  fuite  du  roi  et  de  la  douleur  lors 
de  son  arrestation;  au  temps  de  la  rareté  des  subsistances,  il 
avait  dit  (|ue  cela  n'avait  pas  lieu  quand  il  y  avait  des  roià. 

—  Non  convaincu.  (Archives,  ibid.j  n"  88  et  Bulletin,  p.  59. ) 

22  (8  septembre). 

Le  jour  où  commence  le  procès  des  94  Nantais  : 

Nicolas  Chatlin,  aubergiste  :  intelligences  avec  des  émigrés. 

—  Le  jury  déclare  :  1^  qu'il  a  existé  une  conspiration;  2^  que 
Chatlin  est  convaincu  d'en  être  le  complice,  mais  qu'il  n'est 


166  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

pas  convaincu  de  l'avoir  fait  avec  des  intentions  criminelles. 
(Archives,  W  446,  n*  90  et  Bulletin,  p.  104.) 

25  (9  septembre). 

Louis-Martin  BATAn^LE  :  commerce  de  numéraire,  discrédit 
des  assignats.  (Archives,  ibid,  n""  97;  Bulletin,  p.  55  et  106.) 

Élie-Léonard  Plantt,  commissaire  du  district  de  La  Roche- 
foucauld, et  Pierre  Petraud,  ci-devant  curé  et  ofGcier  muni- 
cipal :  fédéralisme.  Planty  nie  ;  Peyraud  déclare  qu*il  a  pu 
avoir  un  moment  d'erreur  ;  mais  dès  qu'il  a  été  instruit  des 
faits  relatifs  «  à  la  sainte  insurrection  du  31  mai  »,  etc.  Les 
témoins  attestaient  leur  patriotisme.  —  Acquittés  sur  l'in- 
tention. (Archives,  i6id.,  n®  95,  pièce  57  et  Bulletin  p.  106.) 

24  (10  septembre). 

Jean-Baptiste  Moret,  prévenu  de  conspiration  contre  la 
République,  en  lui  livrant  de  mauvais  fourrages.  (Archives, 
W  447,  n*»  98;  Bulletiîi,  p.  107.) 

Catherine  Breté,  accusée  d'avoir  dit  «  que  ceux  qui  avaient 
fait  mourir  le  tyran  étaient  des  f...  g...  et  des  g...  qui 
méritaient  de  périr  eux-mêmes,  et  que  ceux  qui  avaient  fait 
périr  Charlotte  Corday,  assassin  de  Marat,  étaient  des  g...; 
que  les  Parisiens  étaient  des  lâches  d'avoir  laissé  exécuter  le 
jugement  d'une  aussi  belle  fille.  » 

—  Propos  tenus,  selon  les  témoins,  dans  un  moment 
d'humeur  et  elle  en  avait  exprimé  des  regrets. 

Acquittée  sur  l'intention.  (Archives,  ibid.^  n°  99  et  Bul- 
letin y  p.  108.) 

25  (11  septembre). 

Claude  Joblet  :  propos  tendant  au  rétablissement  de  la 
royauté  : 

D.  Si  le  14  floréal  il  a  dit  qu'avant  six  mois  on  crieroit 
vive  Louis  XVII? 

R.  Qu'effectivement  il  avoit  tenu  ce  propos,  mais  que  c'étoit 
parce  qu'il  l'avoit  entendu  la  veille;  qu'il  ne  Ta  jamais  désiré. 


ACQUITTEMENTS.  —  FRUCTIDOR  A\  II.  167 

A  Taudience  il  donna  quelque  autre  excuse.  Il  fut  acquitté 
sur  rintention,  mais  détenu.  (Archives,  W  448,  n^  100, 
pièce  13;  Bulletin,  p.  109.) 

27  (15  septembre). 

Acquittement  de  Jacques-Bernard-Marie  Momtamé,  l'ancien 
président  du  tribunal  révolutionnaire  dont  il  a  été  parlé  plus 
haut  (voy.  t.  I,  p.  263;  Bulletiriy  p.  111 ,  et  Archives,  W 
448,  n''  103  :  ce  dossier  est  rempli  de  lettres  où  il  insiste 
pour  être  jugé.) 

28  (14  septembre). 

Acquittement  de  Phelippes-Tronjolly  et  de  ses  coaccusés  de 
Nantes  (voy.  t.  V,  p.  345  et  suiv.). 

Pierre-François  Belle,  complicité  dans  la  conspiration 
d'Hébert  :  les  Droits  de  l'homme  voilés  dans  la  société  po- 
pulaire d'Igé.  —  Absous  sur  la  question  d'intention.  (Ar- 
chives, W  449,  n"  106,  et  Bulletin,  p.  111.) 

29  (15  septembre), 

Jean  Loup,  sous-régisseur  de  Champignols,  et  Louis-François 
NoiRAULT,  marchand  de  bois  :  correspondance  avec  les  émi- 
grés. —  Non  convaincus.  (Archives,  ifcirf.,  n**  108.) 

1"  sans-culottidc  (17  septembre). 

Jean-Baptiste  Allais,  18  ans,  brocanteur  :  il  s'était  pris  de 
querelle  avec  un  propriétaire  au  sujet  d'une  commode  qu'il 
cherchait  à  faire  enlever  de  sa  maison,  et,  conduit  chez  le 
commissaire  de  police,  il  criait  :  a  Je  veux  un  roi,  je  veux 
qu'on  me  mène  au  tribunal  révolutionnaire.  J'ai  ma  tête 
prête  à  passer  à  la  guillotine.  ï>  Dans  son  interrogatoire  il 
allégua  qu'il  était  ivre;  à  l'audience,  des  témoins  le  pré- 
sentaient comme  un  rôdeur  qui,  presque  pris  en  flagrant 
délit  de  vol,  avait  jeté  dans  son  trouble  ces  cris  de  déses- 
poir. —  Il  fut  acquitté  sur  l'intention,  mais  retenu  comme 
suspect.  (Archives,  W  450,  n"  116,  Bulletin,  p.  120.) 


168  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

2*  sans-culollide  (18  septembre). 

Jean-François  Fo.>taine-Lavitonnière,  ci-devant  garde  d'Ar- 
tois :  correspondances  avec  les  émigrés  à  qui  il  envoyait  des 
vins  dont  ceux-ci,  disait-on,  faisaient  argent.  Mais  le  dénon- 
ciateur était  un  usurier  qui  lui  avait  escroqué  un  billet.  — - 
Acquitté,  mais  retenu  comme  suspect. 

Pierre  François,  écrivain  de  Taccusateur  public,  puis  em- 
ployé dans  les  charrois  militaires  :  il  avait  dit  «  que  les 
administrateurs  étaient  des  f. . .  coquins  qui  nous  rongent  et  qui 
nous  mangent.  »  —  «  Propos,  dit  une  limonadière,  qu'il  pro- 
férait toutes  les  fois  qu'il  venait  dans  son  café  :  mais  il  y 
venait  toujours  ivre.  Tenant  à  Fouquier-Tinville,  il  menaçait 
du  tribunal  révolutionnaire  ceux  qui  lui  déplaisaient.  Les  faits 
furent  déclarés  constants;  mais  on  le  traita  en  ivrogne  et  on 
l'acquitta  sur  l'intention.  (Archives,  W  450,  n»  H7,  et  BuU 
letin.f.  H7-H9.) 

3«  sans-culottide  (19  septembre). 

Joseph  Duhamel,  ci-devant  portiei*  à  la  filature  des  Jaco- 
bins; Elisabeth  Pasquillon,  femme  Bertin,  chef  d'atelier; 
J.-Emmanuei  Morgourt,  caissier,  accusés  de  malversations  et 
surtout  de  sentiments  royalistes. 

Duhamel  notamment  était  accusé  d'avoir  dit  s 

«  Qu'il  ne  se  consoleroit  jamais  de  la  mort  d'Antoinette  et 
que  les  gueux  qui  l'avoient  fait  guillotiner  auroient  bientôt 
leur  tour.  »  (Archives,  W  451,  n°  120,  pièce  3;  cf.  Bulletin^ 
p.  122.) 

N'était-ce  pas  vrai  alors? 

Les  malversations  ne  furent  pas  prouvées,  ni  les  propos. 

Charles  Dregé,  ex-curé  de  Fontenelle,  impliqué  dans  l'af- 
faire de  Pluvinet  comme  ayant  signé  une  adresse  contre 
Fatlentat  du  20  juin  et  gardé  divers  écrits  contre-révolu- 
tionnaires. —  Acquitté,  mais  retenu  comme  suspect  jusqu'à 
la  paix,  (Archives,  W  451,  n«  124,  et  Bulletin^  p.  123-125.) 


ACQUITTEMENTS.  —  VENDÉMIAIRE  AN  III.  169 

4«  sans-culottide  (20  septembre). 

Jacques  Akglade»  garde-vaches,  accusé  d'avoir  dit  que 
ceux  qui  avaient  condamné  le  roi  étaient  des  gueux  et  les 
autorités  constituées  des  coquins.  Les  témoins  rendirent 
hommage  à  sa  moralité  et  l'accusateur  public  lui<-méme 
écarta  des  propos  toute  intention  contre-révolutionnaire. 

La  réponse  du  jury  fut  afGrmative  sur  le  fait  et  négative 
sur  l'intention. 

11  fut  donc  acquitté  et  néanmoins  retenu  comme  suspect 
jusqu'à  la  paix.  (Archives,  W  452,  n**  127,  pièces  14  et  16, 
et  Bulletin^  p.  126.) 

Ërard-Louis-Guy  Chatetsat-Laktv,  ex-noble,  ex-capitaine  de 
dragons  :  correspondances  contre-révolutionnaires  (voyez  t.  V, 
p.  304). 

AN  III. 

Vendihniaire, 
1  (22  «^/em6rc  1794). 

Thomas  Anger  et  Germain -Thomas  Amger  (père  et  (ils)  :  ils 
avaient  tenu  caché  dans  une  cave  cinq  à  six  boisseaux  de 
seigle  et  un  de  sarrasin.  —  Non  convaincus.  (Archives,  W 
452,  n^  129.) 

2   (23  septembre). 

Marie -Charlotte  Campel-Saujon,  veuve  du  comte  de  Bouf- 
FLERs,  Amélie-Constance  Puchot-Desalleurs,  sa  belle-fille, 
divorcée  de  L. -Edouard  de  Boufflers,  maréchal  de  camp,  et 
Joseph-Augustin-Yictoire  Delestekise,  ancien  dragon,  domes- 
tique de  la  dernière;  —  émigration  et  intelligences  avec  les 
émigrés  :  avec  Boufflers,  fils  de  la  première,  époux  de  la 
deuxième.  Le  jury  reconnut  que  les  deux  femmes  étaient 
rentrées  en  France  avant  le  délai  fatal;  quant  à  Delestenne 
qui,  postérieurement;  était  allé  en  Angleterre  (il  le  recon- 


170  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

naissait)  pour  ea  ramener  sa  femme  malade,  le  jury  déclara 
qu'il  avait  quitté  le  territoire  français,  mais  sans  intention 
criminelle.  —  Tous  les  trois  furent  acquittés  mais  retenus 
comme  suspects.  (Archives,  W  455,  n"  155,  pièce  3  (juge- 
ment), Bulletin^  p.  157.) 

3  (24  septembre), 

Louis-Joseph  Rollaisd  et  sa  femme  Marie-Ânne-Renée  Ma- 
AÉCHAL,  de  Valenciennes,  réfugiés  à  Saint-Quentin  et  expulsés 
de  la  ville  pour  intrigues  contre  les  patriotes;  arrêtés  ensuite 
pour  propos  contre-révolutionnaires.  Mais  les  témoins  éta- 
blirent que  tout  cela  était  faux.  (Archives,  W  455,  n**  140, 
et  Bulletin,  p.  138.) 

Etienne  Gaudinot,  ci-devant  administrateur  de  district  : 
accusé  d*avoir  abusé  de  ses  fonctions  de  commissaire  aux 
ventes  des  biens  d'émigrés  et  de  prêtres  déportés,  pour  acheter 
à  Til  prix,  par  des  personnes  interposées,  les  meubles  et  au- 
tres objets  qu'il  avait  à  vendre.  —  La  dénonciation  fut  prouvée 
calomnieuse.  (Archives,  W  454,  n**  141,  et  Bulletinj  p.  140.) 

4  (25  septembre), 

Joseph  Rosier,  Etienne-Laurent  Yiret   et  Mathieu  David 
dit  Ferata,  coaccusés  de  Dorzat  et  de  Guignard,  qui  furent 
condamnés  à  mort  (voyez  t.  Y,  p.  307). 

5  (26  septembre). 

Alexandre-Michel  Cassemag,  mercier  à  Chinon,  et  Marie- 
Anne-Catherine  Breton,  sa  femme,  accusés  d'intelligences 
avec  les  brigands  de  la  Vendée  et  de  propos  contre-révolu- 
tionnaires. Le  mari  avait  accueilli  les  Vendéens  lors  de  leurs 
incursions  à  Chinon;  il  avait  refusé  de  signer  une  adresse 
où  Ton  approuvait  le  supplice  de  Louis  XVI;  la  femme  était 
prévenue  «  d'avoir  engagé  des  officiers  municipaux  qui  vou- 
loient  acheter  des  écharpes  chez  elle,  à  ne  prendre  que  des 
étoffes  du  plus  bas  prix,  pour  la  raison  qu*elles  ne  dévoient 
pas  durer  longtemps;  que  sous  trois  mois  on  n*en  auroit 


ACQUITTEMENTS.  —  VENDÉMIAIRE  AN  III.  171 

plus  besoin  »  ;  et  son  mari  étant  survenu  en  ce  moment,  elle 
ajouta  :  «  N'est-il  pas  vrai,  mon  mari,  que  sous  trois  mois  les 
écharpes  n'existeront  plus  ?»  A  quoi  il  répondit  :  «  Je  le  crois.» 
Les  témoins  ne  les  déchargeaient  guère,  mais  les  accusés 
avaient  été  acquittés  sur  plusieurs  chefs  par  la  commission 
militaire  et  révolutionnaire  de  Tours.  Le  jury  ne  voulut  pas 
sans  doute  se  montrer  plus  sévère;  et,  tout  en  déclarant  les 
faits  constants,  il  écarta  la  circonstance  d'intention  contre- 
révolutionnaire.  Les  accusés  furent  acquittés  mais  retenus 
comme  suspects.  (Archives,  W  455,  n®  154,  et  Bulletin^ 
p.  143.) 

6  (27  septembre). 

Antoine  Jagquessom  et  Jean  Bougenot  :  manœuvres  pour  ex- 
citer des  troubles  en  exigeant  un  prix  supérieur  au  maximum 
pour  les  travaux  de  la  récolte.  —  Non  convaincus.  (Archives, 
ibid.j  156;  Bulletin,  p.  148.) 

J.-B.  Pkrret-Maiso?{neuve,  employé  dans  les  hôpitaux  mili- 
taires :  a  fait  usage  du  passeport  de  son  frère,  craignant  d'être 
arrêté  parce  qu'on  l'avait  accusé  d'avoir  été  dans  TafTaire  de 
Léonard  Bourdon  :  il  se  trouvait  ce  jour-là  de  piquet  à  la 
Commune.  Voici  le  résultat  de  la  délibération  du  jury  : 

A-t-il  pris  part  à  l'assassinat  de  Léonard  Bourdon?  —  Oui. 

L'a-t-il  fait  méchamment  et  à  dessein?  —  Non.  (Archives, 
W  456,  n»  157,  pièce  4.) 

Acquitté.  —  Le  jury  et  le  tribunal  montraient  assez  par  là 
ce  qu'ils  pensaient  de  l'assassinat  de  Léonard  Bourdon  ;  — 
toutefois  l'acquitté  fut  retenu  en  prison  comme  tant  d'autres 
suspects.  {Ibid.,  pièce  5,  et  Bulletin^  p.  144-148.) 

Gérard  Pabis,  21  ans,  manouvrier,  convaincu  d'avoir  dit 
qu'il  fallait  un  roi,  —  sans  intention  criminelle  :  acquitté  de  ce 
chef;  mais  comme  il  était  en  outre  convaincu  de  s'être  ap- 
proprié des  effets  appartenant  aux  défenseui*s  de  la  Républi- 
que, méchamment,  et  toutefois  sans  intention  contre-révolu- 
tionnaire, il  fut  condamné  au  criminel  à  quatre  ans  de  fer. 
(Archives,  W  456,  n«  158,  Bulletin,  p.  149.) 


472  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE.. 

8  (29  septembre)» 

Joseph  Marcescheau,  parfumeur  à  Saumur,  accusé  d'avoir 
arboré  des  cocardes  noires  et  blanches;  et  dans  son  inter- 
rogatoire il  avait  avoué  qu*il  l'avait  fait  par  contrainte  pour 
sauver  sa  vie.  Le  fait  fut  déclaré  non  constant,  et  il  sortit  ac- 
quitté. (Archives,  W  456,  n"*  158,  et  Bulletin,  p.  162.) 

Jean-Alexandre  LAVERCHAmE,  journalier,  accusé  de  propos 
irrévérencieux  pour  les  sans-culottes.  Dans  son  interrogatoire, 
il  affirme  «  qu'il  ne  s'est  pas  moqué  de  ceux  qui  portoient  le 
bonnet  rouge  qu'il  aime;  que  seulement  il  a  dit  qu'on  pou- 
voit  être  bon  républicain,  quoiqu'on  n'eût  pas  le  moyen  de  se 
donner  ce  bonnet.  »  (Archives,  W  456,  n°  162,  pièce  4.) 

A  l'audience  on  lui  reprocha  d'autres  propos  encore  : 

Que  la  France  se  ruinait  d'hommes  et  d'argent  ;  que  les 
arbres  de  la  liberté  et  autres  objets  de  cette  nature  ne  pou- 
vaient dédommager  la  République  des  pertes  qu'elle  faisait 
journellement  et  de  l'état  de  disette  oii  elle  se  trouvait,  sur- 
tout depuis  que  l'on  recevait  les  assignats  en  payement  et 
qu'ils  avaient  pris  la  place  de  l'argent  monnayé;  que  le  peu 
de  conGance  que  l'on  avait  dans  ces  papiers  était  la  seule 
cause  de  l'augmentation  [du  prix]  des  denrées  et  de  leur 
rareté  : 

Le  Bulletin  ajoute  : 

«  Il  est  demeuré  constant,  d'après  l'audition  des  témoins  pro- 
duits par  le  ministère  public  contre  ledit  Lavairchaire,  que 
ce  dernier  a  voit  réellement  tenu  les  propos  qui  lui  étoient 
reprochés,  mais  qu'ils  lui  étoient  échappés  dans  toute  la  sim- 
plicité et  ringénuité  de  la  nature;  que  ces  propos  n'avoient 
été  dans  Lavairchaire  que  l'expression,  que  le  sentiment  de 
Thomme  souffrant  qui,  succombant  sous  le  poids  de  la  dé- 
tresse, en  cherche  la  cause  pour  y  appliquer  le  remède.  » 
(Bulletin j  p.  161.) 

ÉlisabcthPoGNON,  femme  Yatrin,  accusée  d'avoir  dit  «  qu'elle 
voudroit  que  les  Prussiens  entrent  dans  Paris  pour  saccager 
l'Assemblée  nationale;  que  l'on  étoit  beaucoup  plus  heu- 


ACQUITTEMENTS.  —  VENDÉMIAIRE  AN  III.  173 

reux  sous  Tancien  régime  que  sous  le  nouveau  ;  que  la  Con- 
vention et  ceux  qui  gouvernoient  ne  s'occupoient  nullement 
du  sort  des  malheureux.  »  (Archives,  W  456,  n"^  163.) 

Les  témoins  à  Taudience  déclarèrent  qu'ils  n'avaient  aucune 
connaissance  de  ces  propos  et  «  qu'ils  n'avoient  cessé  de  voir 
depuis  la  Révolution  la  femme  Yatrin  dans  les  principes  de  la 
liberté  et  de  l'égalité.  »  (Bulletin^  p.  162.) 

Même  jour  :  Pierre-François  Mathey,  François-Michel  Loth 
et  Anne-Baptiste  Durand,  acquittés  dans  TafTairc  de  Yuilhelm 
ou  Wn-HELM  et  de  la  veuve  Cordelier.  (Voy.  t.  V,  p.  308.) 

9  (30  septembre.) 

Claude  Lombard,  dii*ecteur  des  messageries  nationales  à 
Paris,  accusé  d'avoir  tenu  des  propos  inciviques  et  gardé  un 
signe  contre-révolutionnaire  (un  sceau  fleurdelisé)  ;  —  il  se 
justifia  des  propos,  et  aucun  témoin  ne  l'en  chargea.  Quant 
au  sceau  fleurdelisé,  le  fait  n'était  pas  niable  :  un  procès- 
verbal  le  constatait;  mais  ce  n'était  plus  le  temps  où  la  pos- 
session d'une  pareille  chose  entraînait  la  peine  de  mort.  Le 
jury  déclara  le  fait  constant,  mais  répondit  négativement  sur 
la  question  intentionnelle  :  c'était  absoudre  l'accusé.  (Ar- 
chives, W457,nM67;  Bulletin,  i^.  163.) 

Louis-Jacques  Ch.vlot,  cerclier,  a  refusé  de  crier  a  Vive  la 
nation  »  et  par  contre  il  était  accusé  d'avoir  crié  :  «  Vive  le 
roi,  vivent  ceux  qui  ont  le  bon  droit;  vive  la  religion  catho- 
lique apostolique  et  romaine.  » 

Comme  on  lui  reprochait  de  ne  pas  aller  aux  messes  des 
prêtres  (constitutionnels)  il  avait  répondu  :  «  Tu  crois  donc 
qu'elles  sont  bonnes?  Eh  bien!  quant  à  moi  je  n'y  crois 
pas.  » 

H  nia  le  cri  de  Vive  le  roi!  mais  pour  le  reste,  il  ne  s'en 
souvenait  pas,  il  était  ivre  :  —  convaincu  du  fait,  acquitte 
sur  l'intention.  (Archives,  W  458,  n"  174,  pièces  5,  9  et  11.) 

Le  fait  datait  du  21  prairial.  Il  fut  heureux  de  n'être  pas 
jugé  d'après  la  loi  du  22. 

Même  jour  :  habitants  de  Dun  impliqués  dans   l'afl'aire 


174  JOURiNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAm£. 

d'Aublin  et  de  la  femme  Jacquet  qui  furent  condamnés  à 
mort.  (Voy.  t.  V,  p.  309). 
Les  trente-trois  acquittés  sont  : 

1.  Jean-Pierre  Lefebvre,  49  ans,  ci-devant  employé  dans 
les  aides,  à  la  résidence  de  Dun. 

2.  Henri  Destiveaux,  54  ans,  ci-devant  homme  de  con- 
fiance, et  depuis  officier  municipal  de  Dun. 

5.  Françoise-Chrtstim  Rochard,  femme  Bonnet,  45  ans, 
faisant  exploiter  une  verrerie. 

4.  Nicolas  Remaudi^,  69  ans,  tailleur  d'habits,  vigneron, 
et  membre  du  conseil  général  de  la  commune  de  Duo. 

3.  Marie-Françoise  Rochard,  femme  Bregeot,  48  ans. 

6.  Marie-Françoise  Gérard,  40  ans,  femme  de  Jacques 
Perigko.n,  maçon. 

7.  Etienne  HocQUEMELLE,  38  ans,  tailleur  d*habits,  et  mem- 
bre du  conseil  général  de  la  commune  de  Dun. 

8.  Louis  Godet,  44  ans,  marchand  ciricr,  et  membre  du 
conseil  général  de  la  oommune  de  Moal  (?). 

9.  Hubert  Pognon,  62  ans,  vigneron  et  sergent-doyen  de 
la  municipalité  de  Dun  en  1792. 

10.  Louis  Chépy,  56  ans,  chamoiseur,  ex-notable  du  con- 
seil général  de  la  commune  de  Dun. 

11.  Jean-François  Gauthier,   58  ans,   ordonnateur-fores- 
tier, et  membre  du  conseil  général  de  la  commune  de  Dun. 

12.  Ponce  Bernard,  49  ans,  cultivateur  et  brasseur  avant 
la  Révolution,  adjudant  au  2*^  régiment  des  chasseurs  à  cheval. 

13.  Nicolas  Grenet,  71  ans,  ex-contrôleur  des  actes  à  Dun. 

14.  Louis  BoNNY,  28  ans,  tisserand. 

15.  Nicolas-Jean  Bouchier,  40  ans,  cultivateur. 

16.  Françoise  Henriquez,  femme  Faucheux,  60  ans,  rentière. 

17.  Victoire  Faucheux,  20  ans. 

18.  Jean-François  Melot,  56  ans,  notaire. 

19.  Nicolas  Fromy,  56  ans,  vigneron,  et  commissaire  de 
police  en  1792. 

20.  Jean-Baptiste  Noailles,  51  ans,  cultivateur,  et  greffier 
de  canton. 


ACQUITTEMENTS.  —  VENDÉMIAIRE  AN  III.  175 

21.  Marguerite  Remy  femme  Charbot,  29  ans,  manou- 
vrière. 

22.  Catlierine  Aumès  femme  Aimond,  32  ans. 
25.  Elisabeth  Brunyarlgt,  veuve  Coll\%  58  ans. 

24.  Christine  Colin,  femme  Debœux,  24  ans,  couturière. 

25.  Louis-Alexandre  Léo,  24  ans,  receveur  de&  earegialre* 
ments. 

26.  Ponce  Jacquet,  50  ans,  vigneron  et  officier  municipal 
de  la  commune  de  Dun. 

27.  Jeanne  Gouget,  52  ans,  domestique  vigneronne. 

28.  Agnès  Masson,  55  ans,  couturière  et  vigneronne. 

29.  Elisabeth  Géno.n,  55  ans,  femme  de  Jacques  Gérard. 

50.  Martin  Bassenet,  62  ans,  garçon  boucher,  et  cultiva- 
teur en  1792,  et  commis.<(aire  de  police  de  la  commune  de 
Dun. 

51.  Jean-Baptiste  Cousin,  43  ans,  vitrier  et  cultivateur. 

52.  Marguerite  François,  femme  Cuny-Lamballe,  50  ans. 
55.  Jean-Baptiste  Bobé,  45  ans,  limonadier  et  cultivateur. 

11  (2  octobre  1794.) 

Étienne-Pierre  Hachin-Courbeville,  capitaine  de  gendarme- 
rie, accusé  d'avoir  excité  des  troubles  à  Dreux.  On  lui  repro- 
chait des  relations  avec  des  personnes  suspectes  d'incivisme  : 
il  dit  que  loin  d'exciter  des  troubles,  il  avait  toujours  tra- 
vaillé à  les  apaiser  et  tous  les  témoins  parlèrent  de  même. 
—  Comment  donc  avait  été  dressé  l'acte  d'accusation  ?  (Ar- 
chives, W  459,  n'*  177,  pièces  24  et  6;  Bulletin,  p.  169.) 

François  Lacombe,  ex-curé  de  Quingey  (Doubs)  accusé  de 
fédéralisme.  Il  avait  pris  part,  comme  administrateur  du  dé- 
partement, à  l'assemblée  tenue  en  juin  au  chef-lieu  pour 
résister  à  la  Bévolution  du  51  mai.  —  Les  témoins  confirmè- 
rent le  fait,  mais  attestèrent  que  l'accusé,  depuis  le  commen- 
cement de  la  Révolution,  n'avait  pas  cessé  de  se  montrer 
patriote  ;  —  acquitté  sur  la  question  intentionnelle.  (Archi- 
ves, ifcirf.,  n°  178,  et  Bulletin^  p.  166.) 

Etienne-Philippe  Lamolère,  ex-noble,  accusé  d'émigration 


176  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

en  Vendée,  d'outrage  à  la  représentation  nationale  en  la  per- 
sonne du  citoyen  Chasles,  représentant  du  peuple  (il  l'avait 
insulté  dans  un  moment  où  il  faisait  un  discours  patrioti- 
que); —  acquitté  :  <c  Mais  attendu  qu'il  résulte  des  débats 
et  des  pièces  qu'il  a  maltraité  les  patriotes  et  fréquenté  des 
aristocrates,  gens  suspects,  et  qu'il  n'a  pu  justifier  d'une  ré- 
sidence sans  interruption  sur  la  territoire  français,  —  il  fut 
retenu  en  prison.  (Archives,  W  459,  n^'lTO,  pièce  5;  Bul- 
letin^ p.  107.) 

12  (5  octobre). 

Marie -Madeleine  Marchand,  domestique,  accusée  de  com- 
plicité avec  Raux,  son  maître,  qui  fut  condamné  (voyez  t.  Y, 
p.  310). 

Claude  La  Posse  aine,  officier  municipal,  et  Isidore  Gond,  ex- 
curé d'Aubigny,  accusés  de  propos  monarchistes  et  fédéra- 
listes; mais  les  témoins  n'étaient  pas  d'accord  et  Gond  était 
un  prêtre  renégat.  (Archives,  ibid,,  n**  183,  et  Bulletin^ 
n'»43,p.  171.) 

13  (4  octobre). 

Nicolas  Barthélémy,  Jean-Baptiste-Gilbert  Colle  ou  Collet, 
Lambert  Henrt,  Ponce  Lefebvre,  Jean-Claude  Godbillot,  tous 
les  six  marchands  de  bois;  J.-B.  Barré,  J.-B.  Douce,  Rigobert 
Maraudet,  traduits  comme  complices  de  Ponce  Davesne  dans 
une  fabrication  de  hampes  de  piques  (voy.  t.  V,  p.  311). 

Marie-Colombe  Godart,  veuve  Thibault,  intelligences  avec 
les  ennemis  de  la  République.  Dans  une  maison,  dont  elle 
se  disait  simple  usufruitière,  il  y  avait  des  armoiries  qu'elle 
s'était  bornée  à  faire  couvrir  d'un  papier  :  ce  qui  avait  donné 
lieu  à  la  confiscation  de  la  maison  ;  de  plus  elle  s'était  op- 
posée, stipulant  pour  un  neveu  émigré,  à  ce  qu'on  touchât  à 
un  mur  :  d'où  Ton  induisait  qu'elle  était  en  rapport  avec  ce 
neveu  ;  cela  lui  pouvait  coûter  la  tête.  Heureusement  les 
témoins  attestèrent  «  sa  moralité  civique  »,  ses  sacrifices  mul- 
tipliés pour  la  Révolution,  et  sa  bienfaisance  envers  les  pa- 
triotes indigents.  (Archives,  W  460.  n*  186  ;  Bulletin,  p.  175.) 


ACQUITTEMENTS.  —  VEiNDÉMIAlRE  AN  III.  177 

14  (5  octobre). 

Joseph  Reveillé,  régisseur  de  forges  :  propos  contre-révo- 
lutionnairesy  manque  de  respect  à  l*égard  de  Tarbre  de  la 
liberté,  refus  de  s'enrôler  (il  ayait  cinquante  ans),  regret  de 
la  mort  du  roi,  vœu  homicide  contre  la  Convention.  Mais  les 
témoins  n'étaient  pas  d'accord  et  il  réfuta  victorieusement  les 
accusations.  (Archives,  fWrf.,  n°  188,  Bnlletiny  p.  170.) 

15  (6  octobre). 

Jérôme  Gardet,  cultivateur  à  Tuile  (Mont-Blanc),  accusé 
d'avoir  déchiré  sa  cocarde,  applaudi  aux  succès  des  troupes 
sardes,  et  de  différents  propos.  Le  maire  de  sa  commune  qui 
l'accusait  ne  comparut  pas  et  plusieurs  dépositions  parurent 
être  l'effet  de  la  haine.  Toutefois  les  faits  les  plus  graves 
furent  tenus  pour  vrais.  (Archives,  ibid.^  n**  192.)  Le  jury 
déclara  : 

1*^  Qu'il  est  constant  qu'il  a  été  tenu  des  propos  contre- 
révolutionnaires,  tendants  à  l'avilissement  de  la  représenta- 
tion nationale,  des  autorités  constituées,  et  au  rétablissement 
de  la  royauté;  que  la  cocarde  nationale  a  été  déchirée  et 
foulée  aux  pieds  ; 

2^  Que  l'accusé  est  convaincu  d'avoir  tenu  lesdits  propos 
et  d'avoir  déchiré  et  foulé  aux  pieds  ladite  cocarde  ; 

.V  Mais  qu'il  ne  l'a  pas  fait  dans  des  intentions  contre-ré- 
volutionnaires. (Bulletin,  ibid.f  p.  180.) 

Et  le  tribunal  l'acquitta. 

16  (7  octobre). 

Jean  Gousse,  vigneron  ;  propos  : 

D.  Si  étant  à  boire  il  a  coupé  la  bouteille  en  criant  :  «  Vive 
le  roi  !  » 

11  ne  se  le  rappelle  pas;  il  n'y  peut  croire;  —  acquitté 
aussi  sur  la  question  intentionnelle  (Archives,  W461 ,  n®  195  ; 
Bulletin,  p.  182.) 

TRIB.    RÂTOL.   VI  It 


178  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

17  (8  octobre). 

Urbain  Metay,  marinier  :  intelligences  avec  les  brigands 
de  la  Vendée  en  leur  fournissant  des  bateaux  pour  le  pas- 
sage de  la  Loire.  —  Non  convaincu.  (Archives,  W  462, 
n"  203;  Bulletin,  p.  196.) 

Etienne  Callouard,  garde-chasse  d'un  émigré,  vigneron, 
accusé  d'avoir  reçu  chez  lui  des  Vendéens,  détourné  des 
jeunes  gens  d'aller  à  la  frontière.  —  Non  constant.  (Archives 
ibid.,  n"  205,  et  Bulletin,  p.  197.) 

Louis-René  Gariiëau  et  Louis  Guillou,  acquittés  dans  l'af- 
faire de  Fontevrault.  (Voy.  t.  V,  p.  312.) 

19  (10  octobre). 

Esprit-Joseph-François  Chieusses,  ci-devant  Vilpev,  de 
Lorgnes  (Var),  —  partisan  de  l'ancien  régime,  recevant  chez 
lui  des  aristocrates  ;  criant  de  son  balcon  pour  narguer  les 
patriotes  :  Ça  n'ira  pas.  On  l'accusait  même  d'avoir  élé  à 
Lyon  pour  «  entretenir  des  intelligences  avec  les  conspira- 
teurs de  cette  commune  rebelle  ».  —  Après  les  dépositions 
des  témoins,  l'accusateur  public  dut  reconnaître  lui-même 
que  rien  n'était  prouvé,  sinon  les  relations  aristocratiques  de 
l'accusé;  mais  le  défenseur  officieux  avait  pu  dire  que  a  sa 
vie  révolutionnaire  était  une  offrande  continuelle  à  la  patrie  ». 
Il  n'avait  qu'une  fille  et  cette  fille,  <c  lors  de  la  fête  instituée 
en  l'honneur  de  Marat,  avait  été  offerte  et  agréée  pour  re- 
présenter la  déesse  Égalité.  »  (Archives,  W  464,  n**  217,  et 
Bulletin,  p.  199.) 

Raymond-Marie-Louis  Loubers,  ex-juge  du  tribunal  du  dis- 
trict de  Toulouse,  accusé  de  fédéralisme  et,  par  exemple,  d'a- 
voir dit  que  la  Convention  n'était  pas  libre  le  31  mai  :  — 
témoignages  vagues  sur  les  faits,  énergiques  sur  le  patrio- 
tisme de  l'accusé.  (Archives,  ibid.j  n^  218;  Bulletin,  p.  198.) 

21  (12  octobre). 
Louis  Catherine  BERGKvm  :  suspect  de  royalisme  et  d'émi* 


ACQUITTEMENTS.  —  VEiNDÉMUlRE  AN  111.  179 

gration;  —  à  l'audience,  concert  d'éloges  de  la  part  des  té- 
moins. (Archives,  W  466,  n**  252;  Bulletin,  p.  202.) 

François-Philippe  Chaffart,  chapelier,  ci-devant  brigadier 
dans  le  10"  régiment  de  chasseurs.  Il  avait  dit  :  a  Ces  co- 
quins de  Jacobins  sont  des  scélérats  »,  et  a  ces  gueux  de 
bonnets  rouges,  je  ne  puis  les  souffrir  ni  les  voir  »  ;  en  outre, 
il  avait  dit  de  prêtres  suspects  qu'il  avait  été  chargé  de  con- 
duire dans  une  maison  de  réclusion  :  «  que  c'étoient  de 
bons  enfants  et  qu'il  voudroit  bien  avoir  à  faire  une  longue 
route  avec  eux.  »  —  Excusé  et  acquitté  sur  l'un  et  l'autre 
propos  pour  cause  d'ivresse.  (Archives,  ibid.,  234,  et  Bul- 

letiriy  p.  203.) 

22  (13  octobre). 

Cyr-Salm-Hégésippe  Hennet,  ex-lieutenant  de  la  prévoté  de 
Bavay,  président  du  comité  de  surveillance  de  Charenton, 
suspect  d'émigration  et  accusé  d'intelligences  avec  l'ennemi  : 

a  Citoyens  jurés,  dit  l'accusateur  public,  les  débats  vous 
ont  appris  comme  à  moi  la  vie  errante  de  l'accusé  depuis  la 
Révolution,  son  goût  particulier  pour  les  maisons  de  jeux, 
les  tripots,  circonstances  qui  nous  autorisent  à  l'assimiler  aux 
chevaliers  d'industrie  de  l'ancien  régime.  » 

Mais  il  reconnaissait  que  rien  ne  prouvait  qu'il  eût  émigré 
et  finissait  en  disant  : 

ce  Si  quelques  soupçons  planent  encore  sur  la  tête  de  l'ac- 
cusé, ils  paraissent  suffisamment  écartés  par  la  moralité 
civique  de  l'accusé  et  les  dépositions  de  témoins  qui  se  sont 
expliqués  en  sa  faveur.  »  C'était  Tabsoudre.  (Archives,  ibid.^ 
n"  236,  et  Bulletin,  p.  209). 

Lazare  Colas,  maçon;  Etienne  Lapetite,  chapelier;  Jacques 
FRzipPET,  journalier  :  propos  séditieux  à  l'occasion  de  la 
réquisition  des  grains,  propos  aggravés  après  qu'on  les  eut 
arrêtés.  — Acquittés  sur  l'intention.  (Archives,  i6id.,  n*  237, 
ei  Bulletin,  p.  210.) 


180  JOUIII^AL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

25  (14  octobre). 

Henri  Robin,  cuisinier  à  Paris  :  propos.  Étant  au  corps  de 
garde,  il  avait  frappé  son  caporal  en  l'appelant  :  Caporal  de 
m...  et  ajoutant  qu'il  fallait  un  roi.  —  Il  prétend  qu'il  a  été 
injurié  lui-même;  s'il  a  frappé  son  caporal,  c'était  par  mé- 
garde,  étant  dans  le  vin  comme  les  autres.  (Archives,  W  467, 
n-  244). 

(c  Les  témoins  entendus,  dit  le  Bulletin,  n'ont  donné 
aucuns  renseignements  certains  sur  les  faits,  et  Robin  d'ail- 
leurs a  paru  s'en  justifier  d'une  manière  satisfaisante  et  établir 
suffisamment  son  patriotisme  pendant  la  Révolution.  »  (Bul- 
letin, p.  214). 

LouisJacques-Philippe-Nicolas  Sav.vry-Calais  ,  François- 
Augustin  •  PicHARD-CAn.LER  OU  Lacau^lère  :  intelligences  avec 
les  brigands  de  la  Vendée  à  Fontenay-le-Peuple. 

Savary  avait  été  nommé  du  conseil  provisoire  à  son  insu, 
et  c'est  ainsi  que  son  nom  s'était  trouvé  au  bas  d'une  affiche 
imprimée. 

Pichard-Caillier  n'était  pas  du  conseil,  et  le  jour  d'après 
que  les  brigands  eurent  évacué  la  ville,  il  avait  fait  nommer 
un  autre  comité. 

Les  témoins  déposèrent  qu'ils  n'avaient  accepté  ces  fonc- 
tions que  pour  protéger  la  ville  ;  et  déjà  l'acte  d'accusation 
avait  relaté  que  quatre  des  membres  de  ce  conseil  provisoire 
avaient  été  acquittés  antérieurement  sur  la  question  d'inten- 
tion. L'accusateur  public  à  l'audience  ne  se  montra  pas  plus 
pressant.  (Archives,  W  468,  n'»  250;  Bulletin,  p.  211-214.) 

24  (15  octobre), 

Etienne  Jouankeau,  volontaire  :  il  avait  tenté  de  vendre  les 
effets  d'équipement  qu'il  avait  reçus  de  sa  section,  mais  il 
fut  reconnu  bon  patriote.  (Archives,  W  469,  n*  259,  et  Bul- 
letin, p.  215.) 

Louis  GoNEL  (dix-huit  ans)  :  étant  en  faction,  il  avait 
frappé  de  coups  de  sabre  l'arbre  de  la  liberté;  —  mais  il  fut 


ACQUITTEMENTS.  —  YENDÉMUllŒ  xV.N  UI.  181 

établi  qu'il  était  ivre.  —  Acquitté  sur  la  question  intention- 
nelle. (Archives,  W  469,  n"  260,  et  Bulletin,  p.  215*.) 

25  (16  octobre). 

Paul  Barthès  dit  Labiche^  vigneron  :  murmures  contre  la 
loi  du  maximum  :  «  Que  ceux  qui  avaient  mis  le  maximum 
sur  la  moisson  étaient  des  ânes  »,  etc.  (Ibid,^  n^  261.) 

Jean-Baptiste  Jean  dit  Sans-peur^  ex-capitaine  des  grena- 
diers au  bataillon  des  fédérés  des  quatre-vingt-trois  départe^ 
ments  :  il  s*est  soustrait  à  l'arrêté  du  représentant  qui  ordon- 
nait sa  détention  jusqu'à  la  paix,  —  mais  sans  inlentinii 
contre-révolutionnaire.  (Archives,  i6îd.,  n°262). 

26  (17  octobre). 

Maurice  Castelan,  et  Jean-Louis  Trotobaz,  cardeurs,  ac- 
cusés de  propos  tendant  à  la  dissolution  de  la  Convention 
nationale  et  de  mépris  pour  la  cocarde. 

Castelan,  dans  son  interrogatoire,  dit  qu'il  n'a  point  parlé 
de  la  Convention,  mais  de  ses  décrets  qu'il  ne  connaissait  pas» 
étant  toujours  occupé  de  son  travail  pour  nourrir  une  mère 
de  quatre-vingt-dix  ans.  Quant  à  la  cocarde,  il  dit  que  les 
opinions  étaient  libres  et  qu'on  ne  peut  être  contraint  à  la 
porter  quand  on  n'est  pas  de  service.  —  Même  réponse  de  Tro- 
tobaz relativement  à  la  cocarde. 

—  Acquittés  sur  l'intention,  mais  détenus.  (Archives,  W 
470,  n«267,  p.  SetO.") 

Jean-Baptiste  Vernier,  accusé  d'avoir  supposé  une  réqui- 
sition pour  extorquer  des  elTets.  (Ibid.y  n"*  268.) 

27- (18  octobre). 

Noël-François  Dinoyer,  correspondances  et  intelligences 
(numéraire  porté  à  divers  particuliers).  —  Acquitté  sur  l'in- 
tention. (Ibid.,  n«  269.) 

1 .  Le  Bulletin^  absorbé  par  les  débats  du  procès  du  comité  révolutionnaire 
de  Nantes  et  de  Carrier,  suspend  ici  la  publication  régulière  des  autres  affaires. 
11  n'en  rapportera  plus  que  deux  ou  trois  autres  incidemment. 


182  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

28  (i9  octobre). 

Jacques  Charrier  :  propos.  Il  avait  dit  à  son  curé  qu'il  était 
renégat  pour  avoir  prêté  le  serment.  —  Acquitté  sur  l'inten- 
tion. (Archives,  W  470,  n"  274.) 

29  (20  octobre). 

Jacques-Marie  Avice  :  intelligences  avec  Tennemi. 

On  lui  demande  : 

Si  depuis  1789  il  a  été  employé  au  service  de  la  Révolution 
et  en  quelle  qualité  ? 

A  répondu  qu'il  a  été  le  premier  maire  de  sa  commune,  et 
qu'il  a  ensuite  été  continué  dans  cette  fonction. 

D.  S'il  n'a  pas  retiré  chez  lui  le  ci-devant  curé  de  sa  com- 
umne  qui  avoit  refusé  de  prêter  le  serment,  et  s'il  ne  l'a  pas 
institué  son  chapelain  et  précepteur  dp  son  fils? 

A  répondu  qu'oui  ;  qu'il  a  retiré  ce  prêtre  non  pour  son 
chapelain,  en  ayant  un  alors,  mais  bien  à  cause  de  ses  talents 
pour  servir  de  précepteur  à  son  fils. 

(Cette  réponse  est  criblée  de  marques  au  crayon  rouge). 

D.  Si  lors  de  la  loi  sur  la  déportation  des  prêtres  réfractaires 
qui  conti^aignait  ce  curé  de  partir,  il  n'a  pas  envoyé  son  fils 
avec  ce  curé  habiter  le  territoire  d'Angleterre. 

A  répondu  qu'il  confia  son  fils  à  ce  prêtre  pour  aller  en 
Angleterre  où  il  est  encore  aujourd'hui  en  pension  au  col- 
lège, et  que  ce  départ  date  de  la  fin  d'août  ou  du  commence- 
ment de  septembre  1792. 

—  Après  le  1 0  août  ! 

Acquitté  mais  retenu  comme  suspect.  Il  Tétait  incontes- 
tablement. 

(Interrogatoire  du  5  fructidor.  Archives,  W  472,  n°  28G, 
pièce  9.) 

Jean-Antoine-Alexandre  Corgoral  et  Ambroise-Alexandre 
CoRCORAL,  accusés  de  propos  tendant  au  rétablissement  de 
la  royauté. 

Dans  un  souper  intime,  on  avait  demandé  à  Ambroise  si, 


ACOniTTEMENTS.  —  VENDÉMIAIRE  AN  IIl.  183 

dans  le  cas  où  les  Espagnols  viendraient  à  Alby,  il  ne  les  sui- 
vrait pas,  et  il  avait  dit  qu'il  suivrait  le  torrent;  mais  il  ajou- 
tait qu'alors  il  avait  bu  et  n'avait  pas  toute  sa  raison. 

J.-Antoine  avait  parlé  contre  le  mariage  civil  (il  explique 
ce  propos).  Comme  on  disait  que  la  mort  de  Capet  serait  vite 
oubliée,  il  avait  dit  a  que  toute  l'eau  du  Tarn  ne  suffirait  pas 
pour  eflacer  la  mort  de  Capet  de  la  mémoire  des  hommes,  d 

Acquittés,  —  mais  détenus.   (Archives,  W  472,  n**  287.) 

J.-François  Mialhe,  accusé  d'avoir  favorisé  la  désertion  des 
volontaires;  fait  nié  et  déclaré  à  l'unanimité  non  constant. 
(Archives,  W  472,  no  288.) 

Jean-Antoine  Vial,  cultivateur,  ex-procureur  général  syndic 
du  département  de  Maine-et-Loire,  accusé  d'avoir  signé  la 
capitulation  de  Chalonnes  tendant  à  livrer  cette  ville,  dont 
il  était  maire,  aux  brigands  (Vendéens).  Il  soutenait  qu'il 
s'était  échappé,  malgré  les  menaces  de  coups  de  sabre,  quand 
on  voulait  lui  faire  signer  une  lettre  aux  brigands.  Les  débats 
durèrent  du  24  au  29  vendémiaire.  Une  foule  de  témoins 
furent  entendus  et  ils  firent  que  l'accusateur  public  conclut 
en  faveur  de  l'accusé. 

Il  fut  donc  mis  en  liberté.  (Archives,  ibid.^  n®  289,  et 
Bulletin^  V  partie,  p.  82*.) 

1.  Ici  le  rédacteur  du  Bulletin  publie  cel  avis  :  Le  public  est  gverli  que 
rinstruction  relative  à  raffaire  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  nous  a  em- 
pêché de  donner  les  causes  portées  en  la  salle  de  la  Liberté,  et  que,  corame 
dans  la  plus  grande  partie  des  causes,  les  faits  ont  été  déclarés  non  constants 
p.ir  le  jury  et  que  presque  tous  les  accusés  ont  été. acquittés,  on  ue  s'étendra 
que  sur  les  affaires  où  la  peine  de  mort  aura  été  prononcée,  et  qu'on  ne  don- 
nera qu'une  légère  esquisse  des  autres  causes,  afin  d'arriver  plus  tôt  à  l'aflaire  de 
Fouquet  [Fouquier],  qui  doit  reprendre  dans  trois  jours.  (Bulletin^  7*  partie, 
n»  21.) 


184  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE 

Brumaire. 
2  (23  octobre  1794). 

Louis  Douceur,  fermier  des  moulins  de  Beaumont-sur-Oise, 
et  Jacques-Louis  Lemaihe,  garçon  de  moulin  :  altération  de  la 
mouture.  (Archives,  W  473,  n«  297.) 

7}  (24  octobre). 

Jean-Jacques  Brodhag,  directeur  des  postes;  Jacques  Bro- 
OUET,  cordonnier;  Dominique  Magmn,  jardinier;  Claude-Jo- 
seph Verdat,  sculpteur;  Antoine  Philippe  père,  chaudronnier; 
Louis  Philippe  (ils,  id.  ;  Joseph  Fleury,  domestique  de  Bro- 
dhag;  Anne  Brodhag  :  exportation  d'argent.  Réponse  afGrma- 
tive  sur  le  fait,  négative  sur  Tintention  :  acquittés,  —  mais 
les  cinq  premiers  détenus  jusqu'à  la  paix.  (Ibid.,  n"  299.) 

4  (25  octobre). 

Picrre-Polycarpe  Pottofeux,  ex-procureur  général  syndic 
de  l'Aisne,  ami  de  Saint-Just  et  de  Robespierre.  Neuf  députés 
de  l'Aisne  avaient  appuyé  Taixusation,  mais  un  grand  nom- 
bre de  témoins,  parmi  lesquels  on  comptait  cinq  députés,  fu- 
rent entendus  à  l'audience,  et  Pottofeux,  reconnu  excellent 
patriote,  fut  acquitté  à  l'unanimité  ;  les  débats  avaient  duré 
quatre  jours,  du  l*'au  4.  {Ibid.,  n**  300.) 

Joseph  RuBAUD,  tailleur  de  pierres  :  perquisition  sans 
jnission  et  actes  arbitraires  à  propos  du  recensement  des 
grains.  —  Acquitté  sur  Tintention.  (Archives,  W  474, 
n"  30i.) 

5  (26  octobre). 

J.-B.  Toussaint,  Nicolas  Toussaint  et  Jean-Louis  Charlkt, 
laboureurs  :  propos  qui  remontaient  à  la  fin  de  1792  :  non 
prouvés.  (Archives,  W  475,  n«  313.) 

Sébastien  Goyard  :  infraction  à  la  loi  du  maximum.  —  Il 


ACOIIITTEMENTS.  —  BRUMAIRE  AN  UI.  iSo 

avait  vendu  du  pain  au-dessous  du  prix  pour  soulager  des 
indigents!  (Archives,  W  475,  n^  314.) 

Pierre  Braley,  bonnetier  :  avilissement  des  autorités. 
(Ihid,  no  315.) 

t)  (ti7  octobre). 

Ktienne-François  Brocuand,  et  Jean  ne- A  voie-Modeste  Al- 
lais, sa  femme  :  fraudes  et  infidélités  dans  le  service  des 
étapes  :  détournement  de  chevaux,  ^mauvaises  fournitures. 
(Ibid.,  n«  318.) 

Pierre  Chevallier  dit  Bresse  (dix-huit  ans),  propos  incivi- 
ques tondant  à  discréditer  les  assignats.  (Ibid.,  n°  319.) 

7  (28  octobre), 

Elisabeth  Seure  femme  Auboniset  :  «  Que  les  patriotes 
étaient  des  f...  gueux.  —  Nié.  (/6iV/.,  n^  320.) 

8  (29  octobre). 

Jean-Baptiste  Siret,  acquitté  dans  l'affaire  de  Pipaud,  Mou- 
lin et  Lamberty  (voyez  t.  V,  p.  317). 

11  (1"  novembre  1794). 

Jean-Louis  Cra,  boulanger  :  propos.  (Archives,  W  477, 
n**  334.) 

François  Laurent^  Adrien  Bothaux,  Robert  Mercier,  An- 
toine Michaux  père,  Antoine  Migiialx  fils:  acceptation  de  fonc- 
tions pendant  Tinvasion  de  la  commune  d'Angles-Fontaines. 

Le  fait  principal  était  avoué,  mais  le  jury  déclara  a  qu'il 
n'est  pas  constant  qu'il  y  ait  eu  intelligence  avec  l'ennemi.  » 

Les  deux  Michaux  et  Mercier  n'en  furent  pas  moins  retenus 
en  prison  comme  suspects.  (Ibid.y  n^  335.) 

Jean  Diiguet,  Jean  Rotère  et  Jean  Alra  dit  Mazi(^res  :  ob- 
stacle au  recrutement.  (Ibid.^  n«  336.) 

Jacques  Godpillière  ou  Goupillier,  laboureur,  ci-devant  pro- 
cureur de  la  commune  de  Pledran  :  non  coupable  d'avoir 
toléré  des  rassemblements. 


180  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTiONNAIRE. 

12  (2  novembre). 

Georges-François  Ranqué,  salpétrier;  Augustin  Hugard, 
agent  de  l'administration  des  salpêtres  ;  Louis  With,  préposé 
à  cette  fabrication  ;  accusés  d'avoir  ébranlé  la  fidélité  des  vo- 
lontaires. 

On  avait  demandé  à  With  : 

S'il  n'a  pas  reçu  de  l'argent  de  jeunes  gens  ainsi  que  du 
vin  pour  les  soustraire  à  la  première  réquisition  en  les  em- 
ployant dans  les  ateliers  de  salpêtre. 

R.  Oui,  mais  qu'il  l'a  rendu  [l'argent]  aussitôt  qu'on  l'a 
réclamé  et  qu'on  l*a  instruit  que  cela  était  contraire  à  la  loi, 
mais  qu'il  n'a  pas  reçu  de  vin. 

Acquittés  tous  les  trois,  mais  Witii  retenu  en  prison.  (Ar- 
chives, W  477,  n^  336.) 

14  (4  novembre). 

Jean-Claude  Routay,  chef  de  la  légion  de  la  garde  natio- 
nale; Madeleine  Pierrot  femme  Routât;  Pierre  Philippe,  em- 
ployé au  bureau  des  hôpitaux  ;  Frédéric  Commerel,  Calherinc- 
Éléonore  Linaimge-Lœwestein  :  dilapidations;  achat  de  meu- 
bles pour  des  émigrés  ;  correspondances.  —  Non  constant. 
(/Wd.,  W480,  nv351.) 

15  (5  novembre). 

Nicolas  MiLLON,  ex-curé  d'Orvillers,  et  Pierre  Herluison, 
cultivateur,  auteurs  d'un  rassemblement  pour  réclamer  du 
maire  l'argenterie  employée  au  culte.  —  Acquittés  sur  l'in- 
tention. (/6ed.,  n'*  356.) 

17  (7  novembre). 

Jacques  Wencker,  homme  de  lettres  :  correspondances  avec 
l'ennemi.  Non  constant.  (Archives,  W  482,  n°  361.) 

Georges  Auproux  :  propos  tendant  à  ébranler  la  fidélité  des 
volontaires.  (IbicL,  n'*  362.) 


ACOriTTEMENTS,  —  BRUMAIRE  AN  III.  187 

Michelle  Méry,  femme  Mouxy,  couturière.  —  Propos  anli- 
patriotiques.  (Archives,  W  482,  n''  364.) 

18  (8  novembre). 

Guillaume  Caillot,  notaire  :  propos.  (Archives,  W  485, 
11°  572.) 

Anselme  Huet  :  id.  et  dilapidations.  (IbùL,  n"*  575.) 

François-Christophe  Kellermann,  général  en  chef  de  Tar- 
mce  des  Alpes,  accusé,  avec  son  état-major,  par  une  société 
populaire  du  Mont-Blanc  d'avoir  conspiré  pour  favoriser  le 
succès  des  rebelles  de  Lyon.  (Ibid,^  n°  574.) 

Déclaration  négative  à  Tunanimité. 

22  (12  novembre). 

Philiberte  Rigolage,  accusée  d'intelligences  avec  Pennemi. 

Elle  avait  conservé  des  chansons  contre>révolutionnaircs  : 
ces  chansons  se  trouvaient  sur  une  planche,  parmi  des  papiers 
qu'elle  ne  connaissait  pas,  les  ayant  ramassés,  sans  y  faire  at- 
tention, après  la  mort  de  sa  sœur.  (Archives,  W  485,  n°  580.) 

J.-B.  Beausire,  conducteur  des  diligences  de  Paris  à  Bor- 
deaux :  —  propos.  (/6id.,  n*  581.) 

25  (13  novembre). 

Jean-Marie  Moreau  Saint-Martial,  président  à  la  cour  des 
aides  de  Bordeaux,  depuis  maire  dans  sa  commune  :  accusé 
d'avoir  improuvé  les  lois  sur  le  clergé  et  sur  le  séquestre  dos 
émigrés;  prévariqué  dans  ses  fonctions  pour  favoriser  les 
émigrés.  —  Non  constant.  (Archives,  W  484,  n°  386.) 

24  (14  novembre). 

Pierre  Decaisne  père;  Casimir-Benjamin Decaisne  fils,  aides- 
gardes  des  magasins  de  l'armée  du  Nord;  Pascal  Bracelet, 
cultivateur  :  prévarication  dans  leurs  fonctions  pour  les  deux 
premiers  ;  complicité  pour  le  troisième.  —  Non  constant. 
{Ibid.,  W  485,  no  392.) 


188  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

20  (IG  7iovembre). 

Guillaume  Bernot,  juge  de  paix  de  la  Guerche,  accusé 
d'avoir  avili  la  représentation  nationale,  en  abusant  fausse- 
ment du  nom  d'un  représentant  du  peuple  pour  commettre 
des  vols;  Claude  Pajot,  tailleur,  et  Michel  Reffatin,  officier 
de  santé,  joints  au  premier  comme  complices.  —  Non  con- 
stant à  l'unanimité.  (Archives,  W  486,  n*"  402.) 

Jean- Jacques- Louis-Marie  YaLA,  marin,  négociant  :  intelli- 
gences avec  les  émigrés.  Il  avait  élé  arrêté,  revenant  de  l'étran- 
ger. Il  avait  quitté  la  France  en  1 786  et  y  était  revenu  plusieurs 
fois  sans  cx>nnaitre  les  lois  sur  les  émigrés.  (Ibid.y  n^  40«^.) 

François-Michel  Leva^iier,  correspondance  et  envoi  de  fonds. 

Le  jury  reconnut  qu'une  lettre  ayait  été  écrite,  mais  sans 
intention  contre-révolutionnaire.  (Ibid.,  n**  404.) 

27  (17  novembre). 

Pierrette  Bemoit  :  correspondances  et  intelligences  au  de- 
hors. (Ibid.,  n*  405.) 

28  (18  novembre). 

Dix-huit  prévenus  d*émigration  et  de  correspondance  avec 
les  émigrés,  dénoncés  par  les  administrateurs  du  district  de 
Beauvais  : 


Augustine  Yakderlinne. 
Marie-Louise  Anselin. 
Marie- Jeanne  Fasquelle. 
Madeleine  Goulet,  veuve  Aubry 

(elle  signe  Obry). 

Marguerite  Aubry,  V^'^'Ansel. 
Jean-Louis  Ansel. 
Louise  Peusson. 
Nicolas  AuMoisT. 
Marie-Marguerite  Bourse. 
Elisabeth    Sandrey  ,    femme 


Joseph  Rethaller. 

Marie- Anne-Béalrix  Dasson  - 

VILLE,  sa  femme. 
Mathias  Rethaller. 
Rosalie -Joseph  Lebois    (elle 

signe Hellebois),  sa  femme. 
Claude-Marc  Pelletier. 
Marie-Françoise  Laverve,   sa 

femme. 
Pierre  Darmensoih. 
Marie  -  Anne     Corbeau  ,     sa 


AuMONT  (elle  signe  Omont).  |       femme. 


ACQUITTEMENTS.  —  FFUMÂIRË  AJS  Ul.  180 

Frimaire. 

1  (21  novembre). 

Matthieu  Lemaitrë,  instituteur  :  propos.  —  Non  prouve. 
(Archives,  W  488,  n«  420.) 

2  (22  novembre). 

Pierre-Anne  Vaussy,  ci-devant  cuisinier,  qui  avait  pris  la 
fausse  qualité  de  représentant  du  peuple.  —  Le  fait  reconnu 
constant,  mais  sans  intention  contre-révolutionnaire;  — l'in- 
tention était  toute  contraire  sans  doute.  —  Acquitté,  mais 
avec  trois  mois  de  prison.  (/Wd.,  W  488,  n*»  423.) 

4  (24  novembre). 

Pierre  Dervillé,  cultivateur,  vente  et  dilapidation  de  grains. 
—  Non  constant.  [Ibid.,  W  489,  n«  450.) 
Joseph  André,  propos  contre  la  Convention.  (/6t(/.,  n°  431.) 
Jacques-Pierre  Joblet,  propos  inciviques.  (Ibid.^  m  432.) 

8  (28  novembre). 

Marie-Louise-Rcstitue  Rançon,  marchande  de  cocardesi  : 
embauchage  et  achat  d'effets  pour  la  Vendée.  Le  jury  répondit 
négativement  sur  la  question  d'embauchage,  affirmativement 
sur  l'autre  point,  en  y  reconnaissant  une  intention  criminelle, 
mais  non  contre-révolutionnaire  :  acquittée,  mais,  par  mesure 
correctionnelle,  cinq  francs  d'amende  et  quatre  jours  de 
prison.  (Ibid.,  W  490,  n°  456.) 

9  (29  novembre). 

Jacques-Gédéon  Leblond,  ci-devant  volontaire,  accusé 
d'avoir  tiré  sur  le  peuple  le  lO^août.  —  Non,  à  l'unanimité. 
(Ibid.,  n*»  439.) 

Catherine-Joscphe  Gamache,  provocation  au  rétablissement 
de  la  royautéi  {Ibid.y  n**  440.) 


190  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

(Elle  ne  se  le  rappelait  pas,  étant  emboissonnée).  (Ai*chi- 
ves,  W  490,  pièce  9.) 

12  (2  décembre). 

Bonaventure  Poux,  fripier  :  discrédit  des  assignats,  corres- 
pondances. —  Non  constant.  (Ibid.y  n^  442.) 

13  (5  décembre). 

Joseph-André  Parez,  fermier,  et  Cécile  Laporte,  sa  femme, 
accusés  d*avoir  reçu  des  émigrés  à  l'époque  de  l'invasion 
dans  le  département  du  Nord.  —  Non  constant.  (Ibid.^ 
n«  443.) 

17  (7  décembre). 

François  FoucHER-MoPiCEAU,  un  des  prévenus  du  prétendu 
assassinat  de  Léonard  Bourdon.  {Ibid.y  W  491,  n''  452.) 

18  (8  décembre). 

Louis-Antoine  André,  ex-curé  à  Givry  en  Argonne  :  refus 
de  publier  les  lois  sur  le  divorce,  etc.  (Ibid.,  n*  458.) 

19  (9  décembre). 

Louis-Uenry  La>drok,  autre  prévenu  du  prétendu  assas- 
sinat de  Léonard  Bouixlon.  (Ibid.,  W  492,  n^"  461.) 

21  (H  décembre). 

Antoine-Mathias  Hue  dit  Mousseron  :  «  Qu'il  ne  seroit 
pas  content  qu'il  n'eût  la  tête  de  cinquante  patriotes.  x>  — 
Non  constant,  (/frid.,  n""  462.) 

22  (12  décembre). 

Jacques  Bouquet,  fondeur  de  cuillers  :  propos  contre  les 
assignats.  —  Acquitté  sur  la  question  d'intention.  (Ibid.^ 
n*  472.) 

Thomas^oseph  Lefebtre  :  bris  de  scellés,  mais  sans  inten- 
tion criminelle.  (Ibid.y  W  493,  n^  475.) 


ACQUITTEMENTS.  -  FRIMAIRE  AN  III.  19i 

26  (16  décembre). 

GouLLiN  et  les  autres  membres  du  comité  révolutionnaire 
de  Nantes  (voy.  t.  VI,  p.  47). 

27  (17  décembre). 

Louis  Ferré,  tourneur,  était  accusé  d'avoir  dit  en  public 
de  la  Convention  :  «  que  c'étaient  tous  des  traîtres,  qu'il 
fallait  que  tout  Paris  se  levât  en  masse  contre  la  Convention;  » 
arrêté,  il  s'était  emporté  en  injures  «  contre  les  gendarmes 
et  l'officier  de  police  qu'il  traita  de  mouchards  et  de  petits 
Robespierre  ». 

Mais,  dit  le  Bulletin  : 

«  L'accusé  interpellé  sur  les  diiTérents  chefs  à  lui  imputés 
a  soutenu,  avec  le  ton  de  franchise  et  de  naïveté  qui  carac- 
térise l'innocence,  avoir  respecté  la  Convention  dans  ses 
discours  ; ...  il  est  convenu  avec  les  témoins  que,  le  2 1  fructidor, 
lui  Ferret  avait  la  tête  échauffée  de  quelques  verres  de  vin 
et  qu'il  ne  possédait  pas  toute  sa  raison.  »  (Archives,  W  494, 
n*  480,  et  Bulletin,  V  partie,  p.  81  ^) 

L'accusateur  public  s'en  rapporta  à  la  prudence  du  jury 
qui  l'acquitta. 

1.  C'est  le  seul  des  acquittés,  dont  le  Bulletin  rapporte  ie  procès  dans  cette 
période. 


194  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

émigrés  et  les  Prussiens  rentroient,  ils  ne  feroient  pas  de  mal? 

R.  Que  se  trouyant  un  jour  chez  Chartraire,  ie  voyant  très 
inquiet  ainsi  que  sa  femme  sur  les  événements  de  la  guerre 
et  manifestant  surtout  une  crainte  do  Tarrivée  des  émigrés 
qui  pouvait  influer  sur  leur  santé,  il  leur  dit  pour  les 
rassurer  qu'ils  ne  feroient  pas  tout  le  mal  qu'ils  croyoient, 
ajoutant  que  ce  n'a  été  que  par  motif  d'humanité.  (Archives, 
W  456,  n^  20,  pièce  H.) 

Et  il  avait  pour  lui  les  meilleures  attestations  de  la  muni- 
cipalité et  des  habitants  de  la  commune. 

François  Lauchèrë,  entrepreneur  de  chevaux  d'artillerie,  et 
sa  femme,  Marie  Yery,  accusés  de  conspiration  {ibid.y  n^  21). 

Marie-Anne  Cadet,  employée  à  la  cuisine  de  Bicétre.:  propos 
inciviques.  (Ibid.l  n°  22.) 

Bernard  Cabanon,  accusé  de  correspondance  et  d*envoi 
d'argent  au  dehors.  —  Sans  preuves.  {Ibid.y  n*  25.) 

Antoine  Pezet  de  Corval,  notaire  à  Paris,  et  Germain  Bas- 
TABP,  avoué  :  actes  relatifs  à  des  personnes  censées  émigrées. 
[Ibid.,  no  24.) 

4  (21  août). 

Guillaume  Lajounies,  cultivateur  :  propos  non  jugés  contre- 
révolutionnaires.  (Archives,  ibid,^  n»  29.) 

Joseph-Honoré  Valant,  ci-devant  curé  de  la  Pitié  :  accusé 
de  relations  avec  Biroteau  et  autres  fédéralistes.  (/6id.,  n^50.) 

5  (22  août). 

Jacques  Uau2o,  entrepreneur  de  la  fourniture  des  chevaux 
d'artillerie,  accusé  d'infidélités.  (Ibid.,  n<>  57.) 

Jean-Antoine-Remi  Lalondrelle,  ancien  maire,  et  Charles 
HuET,  gendarme  :  le  premier  avait  dû  fournir  aux  réquisitions 
de  l'ennemi  lors  de  son  entrée  à  Yéziers;  le  second,  comme 
les  autres  habitants,  pour  sauver  sa  vie,  avait  pris  la  cocarde 
blanche,  un  simple  morceau  de  papier.  (Ibid.^  n^  58.) 

Jean  Wolsri,  Polonais,  déserteur  ennemi,  accusé  de  propos. 
(/6id.,no59.) 


KOiN-LIEU.  —  FRUCTIDOR  AN  II.  195 

Jacques  Fleurt,  ci-devant  sergent  de  chasseurs,  accusé 
d'avoir  voulu  faire  tirer  sur  les  sans-culottes  dans  la  journée 
du  20  juin.  —  Mais  les  preuves  manquaient.  (Archives, 
W  436,  no  40.) 

François  Sinseit  et  sa  femme,  Marie-Anne-Élisabcth  Baudet, 
concierges  à  Tllospice,  accusés  d'avoir  favorisé  les  commu- 
nications entre  détenus.  Ils  avaient  été  destitués  parHerman, 
le  13  prairial,  et  un  jugement  les  attendait  :  mais  le  9  ther- 
midor intervint.  (Ibid.y  W  440,  n»  41.) 

Louise  RouARD,  veuve  BocouaLOxN,  Jean-Léonard  Yvrié,  Fran- 
çois Lefebure,  accusés  de  correspondances.  (Ibid.,  n°  42.) 
Lefebure  n'avait  rien  voulu  dissimuler  dans  son  interro- 
gatoire, et  on  était  au  l4  prairial  : 

D.  N'avez- vous  pas  eu  de  correspondance  avec  les  émigrés? 
R.  Je  dois  à  la  vérité  de  dire  que  j'ai  écrit  une  seule  lettre 
environ  dans  le  mois  de  mars  1793  (v.  st.)  à  un  jeune  homme 
avec  qui  j'avois  étudié  et  qui  se  trouvoit  à  cette  époque  en 
Angleterre.  Mais  en  écrivant  cette  lettre,  je  n'ai  eu  d'autre 
intention  que  de  lui  donner  de  mes  nouvelles  comme  à  un 
ami  de  collège.  Je  ne  lui  ai  nullement  parlé  des  affaires 
politiques,  et  bien  certainement  je  n'ai  eu  aucune  mauvaise 
intention  en  lui  écrivant  cette  lettre,  ni  qu'elle  pût  me  com- 
promettre, attendu  que  j'avois  appris  qu'il  n'y  nvoit  que  les 
correspondances  criminelles  avec  l'étranger  qui  fussent  défen- 
dues par  la  loi.  (Ibid.j  n»  48,  pièce  8.) 

Mais  heureusement  l'affaire  n'avait  pas  été  appelée. 
Claude-Frangois  Gauthier  père,  Jeanne-Claude  Hekki  femme 
Gauthier  et  Antoine  Gauthier  fils  :  obstacle  à  ronrôlcment. 
(Archives,  W  440,  n«  43.) 

6  (23  août). 

Philippe-Jean  Duval,  jardinier  :  propos  nié.  {Ibid,,  n''44.) 
Alexis-Gabriel-François  Lallema.nd-Lecoq  ,   maître  des  re- 
quêtes; Me^'ou  dit  Lafleur,  jardinier,  et  Jacques  Morin,  culti- 
vateur :  participation  à   des  troubles   ù  Saint-Martin-des* 
Champs.  (Ibid.^  n»  45.) 


196  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

7  (24  août). 

Jérôme  Negrié  :  correspondances.  (ArchÎTes,  WléO,  m 47.) 

Urbain  Guittière,  greffier  :  injures  aux  commissaires  qui 

proclamaient  la  loi  du  maximum  ;  —  il  avait  bu .  {Ibid. ,  n^»  48.  ) 

8  (25  aotit). 

Marie-Louise  Marpringe,  femme  Poullot,  et  Geneviève  Poul- 
LOT,  sa  fille  :  paroles  grossières  contre  la  cocarde  nationale. 
On  y  vit  du  délire  plutôt  qu'une  intention  contre-révolu- 
tionnaire. (Archives,  W  441,  n  49.) 

François  Flort,  garçon  de  service  à  Bicétre,  accusé  d*avoir 
été  porteur  d'une  lettre  d*un  prisonnier  :  a  Attendu  qu'au- 
cune pièce  ne  prouve  qu'il  fût  instruit  du  contenu  de  la 
lettre.  »  (Ibid.,  n«  50.) 

Marie  LeBleuS  veuve  Loter«  émigréc,  mais  rentrée  avant  le 
décret  du  9  mai  1792.  (/Wd.,  n»  51.) 

10  (27  août). 

Joseph  BozE,  peintre  ordinaire  du  roi  (voy.  t.  V,  p.  318). 

Marie-Jeanne  Lerel,  dite  femme  Julien  : 

D.  Si  elle  n'a  pas  dit:  Votre  f...  Convention,  j'y  ai  été 
deux  fois:  on  n'y  faisoit  que  des  bêtises  et  des  choses  qui 
faisoient  peur? 

B.  Que  non.  x> 

Dénonciation  isolée.  (/6td.,  n<»  52.) 

Jean-Louis  Lot  :  délit  non  caractérisé.  (/6td.,  n»  53.) 

Germain-André  Goureau,  accusé  de  complicité  avec  Thi- 
baut, qui  avait  été  condamné  à  mort  le  1^'  pluviôse.  (Ibid.^ 
n'  54.) 

DouGET.  secrétaire  général  dans  l'administration  de  Fha- 
hillement.  (/6ûf.,  n*"  50.) 

1.  Elle  signe  Le  Bleu  et  elle  est  .ippelée  dans  l'arrél  Le  Blarc. 


NON-LIEU.  -  FRUCTIDOR  AN  II.  197 

11  (28  août). 

Jean  Morin  :  propos  non  caractérisés.  (Archives,  W  441, 
n»  57.) 

12  (29  août). 

Jacques  Lefieux,  garçon  limonadier  :  il  n'a  que  des  certi- 
ficats de  bonne  conduite.  (Ibid.^  n*"  60.) 

François  Douu.lt,  domestique  :  impliqué  dans  des  troubles 
de  Vei*saille8.  (Ibid.^  n?  61.) 

Louis  BiLLORÊ,  soldat  de  la  ci-devant  armée  révolutionnaire  : 
propos.  (Ibid.f  n*"  62.) 

Antoine-Marie.  Delaire,  montreur  de  curiosités  :  papiers 
irréguliers.  (Ibid.^  n»  63.) 

Casimir  Petit,  Augustin  Dubor  et  Vincent-Mathieu-Gabricl 
liHmLUER  :  attroupements  séditieux  à  Champlost.  (Ibid.j  \V*  64.) 

13  (30  août). 

Antoine  Lepescheux,  Françoise  Barberis  sa  femme,  Roch 
MoMET  et  Paul  Pourtalez. 

Lepescheux  était  accusé  d'avoir  essayé  de  soustraire,  à  prix 
d'argent,  des  pièces  suspectes  saisies  chez  lui;  et  les  autres 
étaient  poursuivis  comme  ses  complices.  11  avouait  avoir  con- 
senti à  des  sacrifices  d'argent  pour  faire  cesser  des  persé- 
cutions dirigées  contre  lui.  (Archives,  W  443,  n*"  67.) 

14  (11  août). 

François  Bougon,  marchand:  correspondances.  (/6t(f.,n'' 68.) 

Joseph  Roger,  jardinier.  (Ibid.^  n"*  69.) 

François  Trottakne,  ci-devant  procureur  syndic  à  Thion- 
ville  et  Jean  Degoest,  ci-devant  secrétaire  du  district  au  même 
lieu  :  accusés  d'avoir  souscrit  des  arrêtés  liberticides,  etc. 
(/frtd.,  n®  70.)  Énorme  dossier;  et  le  juge  déclare  qu'il  n'y 
a  aucune  dénonciation  évidente  contre  les  accusés  et  aucune 
pièce  à  leur  charge  : 

«  Enfin  que  dans  le  temps  le  comité  de  surveillance  des 


198  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

lieux  habités  par  lesdits  accusés  a  fait  faire,  par  affiche  et 
proclamation  au  son  de  la  caisse,  des  invitations  de  venir 
s'expliquer  sur  ceux  des  délits  attribués  à  Trotyanne  et  à 
Degoest,  et  personne  néanmoins  ne  s'est  présenté.  »  (Archives, 
W  445,  n« 70,  pièce  122.) 

15  (1«'  septembre  il9i). 

Jacques-Augustin  Aubert,  marchand  de  meubles,  et  Jean- 
Marie  Nigaud  dit  Dugny^  cuisinier  :  émigration.  (Archives, 
W  441,  n°  51  ;  même  dossier  que  la  veuve  Loyer.) 

Jean-Baptiste-François  Dorinière  père,  receveur  particulier  : 
correspondances.  (Archives,  W  444,  n**  71.) 

17  (3  septembre). 

Marie-Suzanne  Rosenkruz  femme  Funeroz  :  la  déclaration 
de  non-lieu  ne  relève  aucune  ti*ace  de  délit.  (Archives,  W 
44Î,  no  75.) 

Joseph  Desaigues  et  J.-B.-René  Crochereau,  mis  en  juge- 
ment par  décret  de  la  Convention  nationale  pour  participation 
aux  troubles  révolutionnaires  d'Argentan  contre  la  levée  des 
300,000  hommes.  (Ibid.,  n*»  76.) 

19  (5  septembre). 

Louis-Alexis  Chédeville  (vingt-et  un  ans),  accusé  d'avoir 
approuve  Charlotte  Corday.  Il  se  trouvait  dans  un  banquet 
à  Hcnnebont  où  l'on  dit  qu^elle  avait  montré  beaucoup  de 
fermeté.  Il  nie  qu'il  ait  bu  à  sa  santé  :  il  prétend  avoir  dit 
au  contraire  que  ce  courage  était  de  la  férocité. 

On  l'accusait  aussi  d'avoir  témoigné  du  mépris  pour  une 
inscription  portant  Vive  la  République  une,  etc.  :  —  il  s'est 
borné  à  dire  qu'elle  était  tracée  en  mauvais  caractères.  (Ar- 
chives, W  445,  n«  81*.) 

1 .  La  formule  de  d(k>iaia(ion  de  non-lieu  imrjit  avoir  été  écrite  à  TaTance  au 
bas  de  l'imprimé.  Les  noms  du  libéi>é  et  des  jugea  ainsi  que  la  date  sont  éerila 
d'une  autre  main,  —  de  la  môme  main  qui  a  écrit  le  œrps  du  jugement,  lï  y 
avait  donc  encore  des  blancs  seings.  Pour  les  mises  en  liberté,  cela  lirait  moins 
h  conséquence. 


NON-LIEU.  —  FRUCTIDOR  AN  II.  199 

Claude«Jean  Parent,  arrêté  sur  un  mandat  décerné  contre 
lui  le  13  messidor.  (Archives,  W  445,  n°  82.) 

J.-B.-Maric- Victor  Bourdon,  médecin  à  l'armée,  impliqué 
dans  la  même  accusation  que  Chédeville.  Mais  d'après  l'attes- 
tation du  maire  d'Hennebont, 

«  Si  nous  en  exceptons  la  fatale  santé  portée  à  l'infâme  . 
Corday  à  Hcnnebout  dans  un  repas  où  présidoit  sans  doute  le 
délire  et  l'ivresse,  » 

il  n'y  avait  rien  en  lui  que  d'un  vrai  républicain.  [Ibid.j 
n»  83,  pièce  8.) 

Etienne  BouRCEois-GuEDREvnxE,  arrêté  par  erreur.  (îhid.^ 

no  84.) 

21  (7  septembre) 

Antoine  Beaugard,  chapelier,  —  renvoyé  à  la  commission 
militaire  d'Amiens.  (Archives,  W  446,  n"  88  bis.) 

Pierre  Yiala:  impliqué  dans  un  attroupement  séditieux 
contre  le  recrutement.  —  Il  établit  qu'il  a  pris  part  deux  fois 
au  tirage  au  sort.  {Ibid.j  n^  92.) 

22  (8  septembre). 

Joseph,  Georges,  Antoine  et  Michel  Miller  ou  Muller, 
Maximilien  et  Joseph  Kohler,  Michel  Hartmann,  Sébastien 
ScHMiTT,  Clément  Uhl  ,  Franç'ois  Ma  ver  et  Joseph  Dours  : 
discrédit  des  assignats.  (/6id.,  n"*  93.) 

François-Joseph  Burger,  Jean  Schot,  Daniel  Heyl,  Michel 
HcGEL  et  Jean  Breslé:  fournitures  infidèles.  {Ibid.^  m  91.) 

24  (10  septembre). 

Louis  Hervé  ;  placard  contre  un  citoyen  :  «  Attendu  que  le 
placard  n'attaque  aucune  autorité  constituée.  »  (Ibid.^  n^  97.) 

27  (13  septembre). 

François  Lamarre,  accusé  de  ce  propos  contre  les  auto- 
rités : 

({ Nous  sommes  f. . .  parce  que  ce  sont  tous  des  f. . .  coquins .  » 


son  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

Il  le  nie.  Il  avoue  seulement  avoir  approuvé  un  décret 
autorisant  les  approvisionnements  comme  par  le  passé,  en 
disant  :  «  Tant  mieux,  car  il  y  a  trop  longtemps  que  la  muni- 
cipalité nous  aitrape.  »  (Archives,  W  448,  n«  102.) 

28  (14  septembre). 

Etienne  Pillot,  Nicolas  Aubut  fils,  Elisabeth  Aubrt,  femme 
Claude,  accusés  d'avoir  troublé  la  fcte  de  TÊtre  suprême. 

Dans  rinterrogatoire,  Nicolas  Aubry,  à  qui  l'on  demande 
s'il  a  dit  «  que  cela  ressembloit  à  des  masques  o,  répond 
que  s'il  l'a  dit,  c'est  dans  l'ivresse  ; 

Elisabeth  Aubry  : 

«  Qu'elle  n'avoit  parlé  ni  pour  ni  contre  l'Être  suprême; 
qu'elle  ne  savoit  ni  lire  ni  écrire.  Ayant  des  petits  enfants, 
elle  n'a  pas  le  temps  de  s'occuper  de  ces  bagatelles  »  ; 

Etienne  Pillot  : 

«  Qu'étant  au  temple  de  la  Raison,  il  avoil  trouvé  que  c'é- 
toit  long,  et  étant  rappelé  par  les  travaux  de  son  état  il  a  voit  té- 
moigné quelque  envie  de  voir  finir  le  discours.  »  (Ibid., 

n«  104.) 

29  (15  septembre). 

Pierre-Durand  Pellot  ou  P.  Durakd  dit  Pellot,  mercier  :  — 
propos  inciviques,  mais  attestation  d'une  société  populaire 
qu'il  était  bon  républicain.  (Archives,  W449,  n""  109.) 

Charles  Blin,  capitaine  au  19*  régiment  de  hussards,  ex- 
garde du  tyran,  dénoncé  comme  un  partisan  zélé  de  la  tyran- 
nie, se  réjouissant,  lui  soldat,  des  revers  de  nos  armées  : 
allégation  isolée  et  tellement  dénuée  de  preuves  qu'il  fut  mis 
en  liberté  sans  jugement.  (Ibid.^  n<^  110.) 

30  (16  septembre). 

Claude  Destourbet,  officier  :  cris  antipatriotiques  (voyez 
t.  Y,  p.  319). 


NON-LIEU.  -  YENDËMiAIRE  AN  III.  201 

2*  sans-culotiide  (18  septetnbre). 

Michel  Carpentier,  ex-officier  de  bouche  (Toy.  t.  Y,  p.  320). 

Frédéric  Cotta»  Pierre  Boch,  Jacques-Abraham  Martin,  ac- 
cusés d'avoir  tenté  de  renouTeler  la  permanence  des  sections 
pour  exciter  une  insuirection  à  Strasbourg. 

Imputation  mal  fondée.  (Archives,  W  450,  n^"  115.) 

3'  sans-culottide  (19  septembre.) 

Charles-Louis  Jeanmik,  cordonnier,  accusé  de  la  soustrac- 
tion de  morceaux  de  cuir.  (Ibid.y  n®  118.) 

Félix  Graf,  domestique  :  tumulte  à  la  porte  d'un  boucher, 
(Archives,  W  451,  n*  119.) 

■ 

4*  sans-culottide  (20  septembre). 

Antoine  Ozan»  tisserand  ;  Noël  Gbnietès,  cultivateur  ;  Marie 
Saluer,  femme  Genieyès,  Marie-Anne  Ret,  femme  Lacan,  ac- 
cusés d'avoir  favorisé  la  circulation  d'un  écrit  fanatique. 
(/Wd.,  nol25.) 

Jean  Prébourtau,  brigadier  au  8*  régiment  de  chasseurs, 
prévenu  de  complicité  avec  la  faction  de  la  Gironde;  acquitté 
pour  ce  fait  par  le  tribunal  criminel  de  la  Haute-Garonne, 
mais  repris  ;  —  mis  en  liberté  par  le  nouveau  tribunal  en 
raison  de  ce  premier  acquittement.  (/6}d.,  n*^  126.) 


AN  III 

Vendémiaire. 

1  (22  septembre  1794). 

Julien-Jérôme  Goude  ;  nouvelles  alarmantes  :  Qu'il  y  avait 
dans  son  pays  (le  Maine)  cinquante-neuf  paroisses  soulevées. 
«  Attendu  qu'il  ne  l'a  dit  que  pour  justifier  son  voyage...  ^ 
—  Non-lieu.  (Archives,  W  452,  n«  130.) 


202  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RËYOLUTIONNÂIRE. 

Etienne  Bourgeot,  point  de  délit.  (Archives,  W  452»  n**  131 .) 
Gharles-Georges-Ëtienne  Bournisien   :    suspect    d'émigra- 
tion. {Ibid.,  n«  152.) 

2  (25  septembre). 

Charles-Antoine  Legendre,  entrepreneur  de  la  fourniture 
de  pain  de  l'hôpital  militaire  et  de  Tétape  de  Rouen  :  accusé 
d'émigration.  (Archives,  W  455,  n°  155.) 

Remy  Nogart  :  propos  inciviques.  (Ibid.^  n?  154.) 
François  Malègue  :  complicité    dans  la   conjuration   du 
comte  de  Saillans  (camp  de  Jalès).  (Ibid.^  n''  155.) 

5  (24  septembre). 

Antoine  Georget  :  logeait  chez  lui  des  Anglais.  (Ibid.^ 
n'  158.) 

Jean-François  Lagasse,  déjà  jugé  par  le  tribunal  criminel 
de  l'Aisne.  (Ibid.,  n«  159.) 

4  (25  septembre). 

François  Chevasut,  Barthélémy-Guillaume  Gallerand,  Ber- 
nard Vives,  Pierre  Auvray,  Barthélemy-Honoré  Nègre,  Joseph 
DoNZELOT,  André  François,  Nicolas-Sébastien  Porchet,  Pierre 
Grain,  J.-B.  Carpentier,  Pierre  Lallemand,  Philippe-Jacques 
Priez  :  complicité  dans  la  conspiration  de  îa  maison  d'arrêt 
de  la  Force.  —  Heureusement  on  n'était  plus  en  messidor 
ni  en  thermidor.  (Archives,  W  454,  n°  144.) 

Jacques  Revel:  relations  avec  la  veuve  Lowenstein.  (Ibid.^ 
no  145.) 

Christophe  Richard  :  dilapidations  de  biens  nationaux  et 
correspondances  avec  les  émigrés.  (Ibid.,  n*"  146.) 

Marie-Anne  Sénil,  femme  Miguel  :  propos.  (Archives,  W 
455,  n°  147.) 

Nicolas  CiRŒR  dit  Brutus  :  opposition  à  la  libre  circulation 
des  grains,  (/fcid.,  n**  148.) 


NON-UEU.  —  VENDÉMIAIRE  AN  111.  203 

5  (26  septembre). 

Robert-François  Picot,  instituteur  à  Valogne  :  conspira- 
tion. (Archives,  W  455,  n°  149.) 

Pierre-François  Bichon-Latour  :  manœuyres  contre-révolu- 
tionnaires. (Ibid.9  n""  150.) 

Jeau-Baptiste  Coulon  et  Léonard-Xavier  Demtremeuse  ,  id. 
(/Wd.,n«151.) 

Etienne  Barré  :  modérantisme.  (Ibid.j  n«  152.) 

Joseph-Ignace  Foisset  :  actes  ou  écrits  contre-révolution- 
naires. (/ftîV/.,  n**  153.) 

6  (27  septembre). 

Marguerite    Philippe,   femme  Jaboulat  :  propos.   (Ibid.^ 

n'  155.) 

7  (28  septembre). 

Citoyenne  Desnos,  femme  Labarre  (voy.  t.  V,  p.  320). 
Pierre   Petit  :  vente  au-dessus  du    maximum.   (Ibid.^ 

no  160.) 

8  (29  septembre). 

Pierre  Lombard  et  Pierre-François  Silvestre  :  troubles  et 
propos  contre-révolutionnaires.  [Ibid.^  n"*  164.) 

Philibert  Ducarre,  tailleur;  François  Auganeur  ou  Auga- 
GNEUR,  laboureur;  François-Marie  Mamessier,  cultivateur,  et 
Claude  Pahllon  :  propos  royalistes,  rassemblements  nocturnes. 
(Archives,  W  457,  n*»  165.) 

9  (30  septembre). 

Jean-Claude  Bougeot  :  correspondance  avec  des  émigrés 
(les  pièces  manquent).  [Ibid.^  n^  168.) 

Claude  Larbouillard,  garçon  infirmier  aux  Invalides.  Il 
demandait  aux  jeunes  invalides  a  qu'est-ce  qu'ils  avoient 
gagné  à  aller  à  l'armée  ;  qu'il  leur  en  restoit  de  beaux  fruits  ;  » 
—  détenu  jusqu'à  la  paix.  [Ibid.^  v!"  169.) 

Pierre  Leclanghet  :  faux  témoignage.  (Ibid.^  n"*  170.) 

Edme  Charlot,  carrier  :  émigration  et  manœuvres  contre- 


20i  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

révolutionuaires  ;  il  avait  un  couteau  portant  cette  inscrip- 
tion: 

Ah  ciel  !  nous  nobles  que  deviendrons-nous  ? 
Tonte  la  nation  est  contre  nous. 

Il  n*y  avait  pas  pris  garde.  (Archives,  W  458,  n<»  171.) 

Ëtienne-Pierre  Marche  dit  BarjouvUle^  capitaine  de  la  lé- 
gion des  Alpes,  accusé  d'être  Tauteur  d'une  pièce  contre  Ma- 
rat;  —  on  trouve  au  contraire  au  dossier  une  complainte  en 
faveur  de  Marat,  signée  de  lui  et  imprimée.  (Ibid.^  vc'  172.) 

François-Armand  Boileau:  propos  en  état  d'ivresse;  il 
avait  dit  qu'il  se  «  f. . .  de  la  République  »,  —  et  l'arrêt  de  non- 
lieu  dit  «  que  les  propos,  tenus  par  le  prévenu  dans  un  état 
d'ivresse  bien  constaté,  ne  portent  pas  un  caractère  vraiment 
contre-i*évolutionnaire.  x>  (/6id.,  n^  175,  pièce  4.) 

On  n'en  jugeait  pas  ainsi  autrefois. 

12  (3  octobre). 

Jean-Baptiste  Guillies  dit  Lacroix^  Philippe-Henri  Gérard 
et  Marguerite-Elisabeth  Vaultrin,  sa  femme;  Jean-François 
Durand  et  Madeleine-Thérèse  Farert,  sa  femme,  et  François 
Remacle  :  conspiration.  (Archives,  W  459,  n®  180.) 

François  Jolt  ou  Golt:  bris  de  scellés.  (/frtW.,  n<*  181.) 

13  (4  octobre). 

Dominique  Saratier  du  Colomrier  :  intelligences  avec  son 
irère  émigré,  —  détenu  jusqu'à  la  paix,  «  sa  conduite  n^é- 
tant  pas  celle  d'un  ami  de  la  Révolution.  »  [Ibid.^  n°  18i.) 

Anne-Marie  Pantelage,  veuve  Cordier  :  intelligences.  — 
Non  prouvé  «  que  la  femme  Cordier,  qui  ne  sait  ni  lire  ni 
écrire,  ait  eu  des  intelligences  avec  Rabeau,  ci-devant  colonel 
des  hussards,  dont  elle  a  seulement  été  la  concubine.  »  (Ar- 
chives, W  460,  nM  85.) 

14  (5  octobre). 

Jean-Joseph-Yalentin  Varnier,  commissaire  des  guerres:  pro- 
pos, fausses  nouvelles.  (/6td.,  n"  189.) 


NON-LIEU.    —  VENDÉMIAIRE  AN  lU.  205 

Marie-Ânne  Galaut  femme  Bertier  :  bris  de  scellés. 
(Archives,  W  460,  n'»  190.) 

Philippe-Jacob  Grimbissen  et  Marguerite-Elisabeth  Rœde- 
RER  y  sa  femme:  vente  au-dessus  du  maximum.  (Ibid.^ 
n«  191.) 

15  (6  octobre). 

Jacques-Auguste  Marin  ;  —  nul  délit  motivé.  (Archives, 
W  532,  registre  4.) 

16  (7  octobre). 

Louis  Mérignac,  Jacques-François  Bet,  François  Bazin  :  ac- 
cusés d*avoir  voulu  empoisonner  le  boire  et  le  manger  chez 
les  traiteurs.  (Archives,  W  461,  n°  194.) 

Jean-Marie  Dusauge,  mendiant  :  cri  de  Vive  le  roi.  Mis  en 
liberté,  tu  son  grand  âge  et  son  état  d*ivresse.  (Ibid.j  n°  195.) 

17  (8  octobre). 

Jean-Baptiste  Guespet,  boucher:  insultes  à  Tarbre  de  la  li- 
berté et  aux  autorités  constituées.  Il  était  iyre.  (Ibid.^  n»  196.) 

Caroline-Éléonore  Fontange,  ex-noble  :  fabrication  de  poi- 
gnards. (Ibid.,  n<>  197.) 

François  Bonneville  :  troubles  dans  une  section.  (Ibid.y 
n«  198.) 

Léonard  Gachelin-Vaubécourt,  capitaine  d'invalides,  quatre- 
vingt-deux  ans  :  prévenu  de  s*étre  décoré  de  la  croix  de  Saint- 
Louis  dans  des  repas  donnés  aux  aristocrates.  Il  dit  qu'il  est 
l'ennemi  juré  des  aristocrates  et  qu'il  a  donné  l'exemple  de 
déposer  sa  croix.  {Ibid.^  n«  199.) 

Pierre-Théodore  Charpentier  :  propos  inciviques  tenus  dans 
l'ivresse.  (/6td.,n*  200.) 

François  Girault,  curé  :  adresse  fédéraliste.  Il  a  prêté  tous 
les  serments,  et  ses  coaccusés  avaient  été  mis  en  liberté. 
(/Wd.,n«201.) 

Jean  Moreau  de  Saint-Martin,  cultivateur  :  propos.  Détenu 
comme  suspect.  (Archives,  W  462,  n""  202.) 


200  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

18  (9  octobre). 

Ignace  Burrer,  batelier,  et  Louis  Poussain,  gendarme  : 
question  de  maximum.  (Archives,  W  460,  n®  191.) 

Louis-Jean-Baptiste  Boucher  ,  et  Jean-Bapliste  Chauveau  : 
correspondances.  (Archives,  W  462,  n^  206.) 

Louis-Hubert-Vallérie  Collardeau  :  partisan  de  Lafayette. 
(Archives,  W  463,  n°  207.) 

Laurent-Athanase  Tronche,  cultivateur:  complicité  d  émi- 
gration. [Ibid.,  n^  208.) 

Jean-Denis  Trevet,  gendarme  ;  Joseph  Vouron,  et  Marie- 
Antoinette  Thiébault:  propos.  {Ibid.y  m*  209.) 

Cyprien  Duquesnot,  ex-député  à  TAssemblée  constituante, 
royaliste.  {Ibid.,  n*"  210.) 

Pierre  Bouis  :  prévarication  dans  la  levée  des  mulets.  {Ibid. , 
n-211.) 

Paul  Carmektra!<(  dit  Court-d^ argent  (  dans  le  registre  , 
Cour  d'Argent)  :  propos  inciviques  tenus  dans  Tivrcsse. 
(Ibid.,  n*  212.) 

Sébastienne  Caillet,  femme  Briolahd  :  refus  d'obéir  à  une 
réquisition.  (Ibid.y  n""  213.) 

Alexis  Râteau  :  troubles  dans  une  société  populaire.  (Ibid,^ 
n*  214.) 

Marie-Colombe  Godard,  veuve  Thiraut  ; 

Amable-Pierre-Frangois  de  Bérulle,  conseiller  au  parle- 
ment de  Grenoble  ; 

Françoise-Marie  Blondeau,  veuve  Rollaisd  ; 

Angélique-Louise-Nicole  de  Bérclle,  femme  de  Latour-du- 
Pin-Chamrlt  :  propos,  etc.  {Ibid.^  n""  215.) 

Pierre-Alexandre  Dulac  :  suspect  comme  ex-noble  et  ex- 
prêtre,  détenu  en  cette  qualité.  (Ibid.y  n""  216.) 

19  (10  octobre.) 

Jacques  Dursus,  Bonne-Jeanne-Scholastique  de  Lahaye, 
femme  Berthou,  Jeanne  Jallot,  femme  Mesnuj>ot.  Marie-* 
Jeanne-Yictoire-Béatrix,  femme  Lamare,  Anquetii  Beaudre* 


NON-LIEU.  —  VENDEMIAIRE  AN  III.  207 

YiLLE,  Théodore-Sylvain-Auguste  Lagour,  Marie-Anne-Jacque- 
line Camprond,  veuve  d'Anneville,  Marie  Simon,  veuve  Lamare, 
Marie  Lenperière,  veuve  PoiRiER-PoRTBAa,  Jean-François  Yau- 
QUELiN,  presque  tous  ex-nobles,  envoyés  par  Le  Carpentier, 
représentant  dans  le  département  de  la  Manche,  le  27  mes- 
sidor :  —  non-lieu,  mais  détenus  comme  suspects.  (Archives, 
W  464,  n«  2i9.) 

Jean-René  Legauf  dit  Banoville  :  suspect  d'émigration. 
(/Wrf„no220.) 

Louis-Léon-Félicité  Brangas-Lauraguais,  ex-noble:  conspi- 
ration; —  au  contraire,  attestation  de  civisme.  {Ibid., 
n«  221.) 

Jean-Pierre  Poisson,  ex-noble,  79  ans  :  s'est  mis  en  défense 
contre  deux  ivrognes  qui  voulaient  forcer  sa  porte»  {Hrid.j 
no  222.) 

Pernettc  Crochet  :  propos  inciviques  :  elle  avait  appelé  son 
chien  citoyen  ;  —  a  comme  elle  Teût  appelé  César.  »  (Archi- 
ves, W  465,  no  223.) 

Antoine  Coubt  et  Etienne  Court,  journaliers  :  soupçonnés 
d*émigration.  (Ibid.,  n'  224.) 

Pierre  Attas  dit  la  Pointe,  ouvrier,  prévenu  a  d'avoir 
lenu  des  propos  royalistes,  voilés  sous  le  langage  mystérieux 
et  illuminé.  »  —  Il  était  ivre.  (Ibid.,  n""  225.) 

Nicolas-Romain  Gauffe,  prévenu  d*émigration.  (Ibid.f 
no  226.) 

Jean-Baptiste  Planson  :  menaces  aux  commissaires  chargés 
de  la  recension  des  grains  ;  c'était  un  patriote.  (Ibid,,  n"*  227.) 

Jean  Gavet  et  Françoise  Cordier  :  propos.  (Ibid.,  n?  228.) 

Noël  Dépinois  :  s'est  vanté  d'être  porteur  d'une  commission 
du  comité  de  salut  public.  (Ibid.,  n""  229.) 

Charles-Antoine  Sivard  dit  Beaulieu^  prétendu  ex- noble,  et 
fréquentant  les  aristocrates.  (Ibid.,  m  230.) 

Anne-CharlotteFrançoise  Maillart,  veuve  du  marquis  d'Har- 
couRT,  73  ans  :  correspondances.  (Ibid.,  u?  231.) 


SOS  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÊYOLUTIONNAIRE. 

21  (12  octobre). 

Charles  Lafond-Sayine,  ci-devant  évêquc  de  Viviers.  Ëvcque 
depuis  1778,  nommé  représentant  aux  états  généraux  en 
1789,  il  a  donné  sa  démission  après  les  dix  premières  séan- 
ces;  au  retour,  nommé  administrateur  du  département,  il  a 
été  le  premier  fondateur  des  sociétés  patriotiques;  a  fait  de 
son  mieux  pour  propager  l'esprit  républicain  ;  n*a  quitté  son 
évéché  qu'en  vertu  du  décret  de  la  Convention  nationale  et 
quand  il  en  a  été  requis.  —  Irréprochable  !  (Archives,  W  466, 
n«  235.) 

22  (15  octobre). 

—  J.-B.  Lecourtois,  ex-noble,  ancien  maire,  envoyé  comme 
tant  d'autres  au  tribunal  par  le  représentant  Lecarpentier. 
(.Vrchivcs,  W  467,  n°  258.) 

Barthélémy  Vauréadle,  marchand  de  chevaux  :  propos. 
(Ibid.,  n'  259.) 

François  Guibert,  ex -prêtre  :  correspondances.  (Ibid.^ 
no  240.) 

Pierre  Chillaud  La  Rigaudie,  conseiller  au  présidial  de  Péri- 
gueux,  et  Marie  Chillaud,  femme  de  Bertrand  Chazaud  :  écrits 
contre-révolutionnaires.  (Ibid.^  n»  241.) 

Pierre  Gratan  :  correspondance  tendant  à  avilir  la  repré- 
sentation nationale.  (Ibid.^  n»  242.) 

Pascal  Decaix,  Louis  et  Mathieu  Bernard,  et  Pierre  Combes  : 
complicité  d'assassinat,  renvoyés  au  tribunal  criminel.  (Ibid.f 
n«  245.) 

25  (14  octobre). 

Etienne  Lahossois,  boulanger,  ancien  frère  novice  (voy. 
t.  V,  p.  521). 

Pierre-Marie  Hater-Duperron,  ex-maréchal  de  camp  :  cor- 
respondances. (Archives,  W  467,  n"*  245.) 

Alexis-Louis  Dubouat  de  Couebourg  :  émigration.  (Ibid.^ 
no  246). 

Marie  Barbuot  veuve  Ganay,  ex-marquise,  et  Marguerite 


NON-LIEU.  —  VENDÉMIAIRE  AN  IIL  209 

MoRiLLOT  veuve  Marey  :  correspondances.  —  Non-lieu,  mais 
détenues  jusqu'à  la  paix.  (Archives,  W  467,  n*'  247.) 

Godefroy  Bâhdon-Duméage,   ex-noble   et  frcrc  d'émigré  : 
détenu  comme  suspect, 

24  (15  octobre). 

Joseph-Étienne-Augustin-Sébastien  Aubery,  ancien  notaire  : 
correspondances,  propos.  (Archives»  W  468,  n*"  251). 

Barthélémy  Touro.n  et  Guillaume  Serda  :  intelligences^ 
(Ibid.,  no  252.) 

Pierre  Labauge,  père  et  fils,  Louis  Clémekt,  Louis  Berée  : 
propos.  (Ibid.f  no  253.) 

Claude  Dosle,  manouvrier  :  propos.  (Ibid.,  n»  254.) 

Elisabeth  Roger  veuve  Seebach,  âgée  de  82  ans  :  corres- 
pondances. {Ibid.j  no  255.) 

Michel-Jean-Paul  Malfilatre,  Hourdé,  Éliennc-Nicolas  ks- 
GouuAR  et  César-Anloine  Olivier  :  commerce  d'argent,  etc. 
(Archives,  W  469,  no  258). 

Jean-Baptiste-Barlhclemy  Bomvefous,  ex-noble  :  complicité 
d'émigration.  (Ibid.^  no  256.) 

25  (16  octobre), 

Louis  Henrt  :  correspondances.  (Ibid,^  no  265.) 

Marie-Victoire  Serlet  femme  Lottln,  fabricantc  de  médail- 
lons, et  Maurice  Richarme,  tabletier  :  accusés  d'avoir  fabriqué 
des  médaillons  représentant  la  famille  Capet.  C'était  avant 
la  mort  du  roi  :  mais  ils  étaient  interrogés  par  CofQnhal  lé 
31  août  1793;  -^  on  les  oublia  pourtant  en  prison  jusqu'au 
25  vendémiaire  an  III,  où  on  les  mit  en  liberté.  (Archives, 
W  469,  n«  264.) 

Anne-René-César  Lagonmvière,  ex-noble,  et  Jeanne-Suzanne- 
Gabrielle  Regnouf,  sa  femme  :  détenus  comme  père  et  mère 
d'émigrés  ; 

Joseph-Bon  Levavasseur  d\l  Dkiéville  ;  Marie-Thérèse  Crève- 
cœur  femme  Du  Trésor,  Jean-François-René  Leroy  dit  Camp- 

TRIB.    RKYOL.    Tl  14 


310  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

grain^  Pierre-Hyacinlhe-Henri  Leforestier,  Bernardine  Pergy 
femme  Lefàucokisier-Bernaville,  Françoise-Charloite-Adrienne 
Hue  femme  Le  Hérier  (elle  signe  ainsi),  François-Bonaven- 
ture-Corentin  Maugonveihâist  et  Marie-Louise-Catherine  Lefil- 
LASTRE,  sa  femme.  (Archives,  W  469,  n*»  265.) 

26  (17  octobre). 

Pierre-Odot  Courtel,  journalier  :  propos  tenus  dans  Ti- 
vresse.  (Archives,  W  470,  n°  266, 

27  (18  octobre). 

Jean  Joseph  Letoublok,  Agnès  Fayerot  veuve  Letoublon  et 
Pierre-François  Cordier  (il  signe  D.  Fercodier)^  propos  : 
«  plutôt  que  de  vendre  le  blé  au  maximum,  en  engraisser 
les  vaches  »,  elc.  (Ibid.^  n°  270.) 

François  Thoynet,  trésorier  des  ponts  et  chaussées  :  fédé- 
ralisme. (/Wd.,n'»271.) 

Marguerite  Dubois,  J.  Etienne  Ledaus,  ancien  curé,  Gervais 
Mercier,  maire,  Jean  Ruffrat,  officier  municipal,  Jean  Herulot, 
journalier,  membre  du  comité  de  surveillance,  René  Cuauchy  : 
troubles  dans  la  commune.  —  Mis  en  liberté,  mais  Ledain 
retenu  jusqu'à  la  paix.  (Ibid.,  n^  272.) 

Guillaume- Auguste  Delort,  ci-devant  prêtre;  Angélique- 
Jeanne  DuTRoussET  femme  Dobsonville^. 

Delort  avait  prêté  serment;  ses  lettres  de  prêtrise  lui  ayant 
été  enlevées,  il  avait  écrit  au  président  de  la  Convention  pour 
les  ravoir.  « 

On  lui  demande  dans  son  interrogatoire  i 

D.  Quel  espoir  fondes-vous  ou  du  moins  quelle  satisfaction 
sur  des  papiers  de  cette  espèce? 

R.  Le  désir  de  conserver  les  preuves  d'un  état  pour  lequel 
j'aurai  toujours  du  respect  et  dont  j'ai  toujours  su  et  saurai 
toujours  allier  les  devoirs  avec  ceux  qu'impose  à  tout  citoyen 
le  gouvernement  sous  lequel  il  vit. 

Non-lieu i  mais  détenus. 


rS0N-L[£U.  —  YENDÉNIAmË  AN  111.  m 

28  (19  octobre). 

Joseph-Paul-François  Audiffret,  ancien  juge  :  part  à  la 
conspiration  de  Jalès.  (Ibid.,  n""  275.) 

Joseph  Lacoste,  négociant  à  Bruxelles  :  liaison  avec  Du- 
mouriez.  (Archives,  W  471,  n""  276.) 

Marie- Anne  PUiOT,  23  ans  :  s'estmoquée  des  fêtes  décadaires* 
(Ibid.,  n«  277.) 

Gui-François-Olivier  Là  Rousselière,  négociant  :  propos  en 
état  d'ivresse.  (/6û/.,  n«  278.) 

Emmanuel-François  Bouley,  ayant  favorisé  Témigration. 
(tbid.,  no  279.) 

Malhurin-Pierre  Rousseau,  François-Marie- Joseph  Delavuxe 
et  Bonaventure  Dufou  :  on  demande  à  Dufou  s'il  a  eu  des 
relations  avec  les  brigands  : 

— '  R.  Il  en  a  eu  avec  son  fusil  et  son  sabre.  (Ibid.f  n»  280.) 

Pierre  Alkxis  :  embauchage.  {Ibid.,  n^  281.) 

29  (20  octobre). 

Alexandre  Tabart  :  propos;  —  ivre.  (Ibid.,  n^  282.) 

François  Boisson,  agent  national  ;  l'arrêt  constate  «  qu'un 
fanatisme  non  dangereux  parail  avoir  uniquement  dirigé  le 
prévenu  dans  les  circonstances  où  il  était  question  des  effets 
des  églises  fermées;  qu'au  surplus  la  loi  a  reçu  son  exécution 
sans  trouble.  »  {Ibid.,  n°  285). 

Durand-Michel  Altaroche  :  fédéralisme.  Un  décret  avait  été 
obtenu  contre  lui  par  Carrier,  mais  il  avait  été  rapporté  par 
la  Convention  nationale,  le  11  août  1795.  {Ibid.^  n»  284.) 

Louis  Regcex  :  il  sVst  dit,  le  7  thermidor,  porteur  d'ordres 
du  comité  de  salut  public  et  de  Fouquicr-Tinville  :  il  était 
ivre.  (/«(/.,  n'»28B.) 

50  (21  octobre). 

Pierre  Mauduitj  Gilles  PoLiMftRE  i  rassemblements  et  Itid- 
nœuvresi  (Archives,  W  472,  n'»  200.) 

Louis  GuossAiNT  :  bris  de  scellés.  {Ibid.^  n°  291 .) 


212  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

Pierre-Jacques  Lelardeux  :  lettres  qui  ne  présentent  aucun 
caractère  contre-révolutionnaire.  (Ibid.j  n*"  292.) 

Joseph  Albier,  François  Melon  jeune,  Astorg  Alaric,  An- 
toine Lacoste,  Jean-Pierre  Sarleton,  Léger  Daubech,  François 
Faugetron,  Jacques-Joseph  Soustré  père,  Jacques  Bracokmat, 
Antoine  Chaumont,  Louis  Saint-Priest-Duchambon,  François 
Lagarde-Pkalioux,  Joseph  Fromeist,  Marie-Anne  Lasujerdie, 
veuve  Darldc;  Marie-Anne  Lajunie  veuve  Brossard;  Jean- 
Joseph  Meynard-Foorton. 

Faits  contre-révolutionnaires  d'ancienne  date  pour  lesquels 
plusieurs  avaient  déjà  été  acquittés.  (Archives,  W  475, 
n«  295.) 

Btmmaire. 

1  (22  octobre  1794). 

Bartha  de  Wemuer,  femme  d'un  négociant  d'Amsterdam  : 
avait  porté  un  portefeuille  à  un  prévenu.  (Archives,  W  475, 
no  294.) 

2  (25  octobi^c). 

Pien*e-Joseph  Le  Borgne,  ci-devant  commissaire  de  marine 
aux  îles  du  Vent,  auteur  de  deux  libelles  diflamatoires.  (Ibid., 
no  295.) 

Alexandre- Julien  Lhullier,  agent  national,  et  Jean-Baptiste 
DsLAiTRE,  huissier  :  prévarication  dans  la  vente  des  effets  de 
l'église  de  Romans.  (Ibid.,  n°  296.) 

5  (24  octobre). 

Claude-Pierre-Maximilien  Radix  Sainte-Foix  :  conspiration. 
(/Wd.,n«298.) 

4  (25  octobre). 

Jeanne-Françoise-Bernardine  Chaboz,  Jcanne-Hippolyle  Gau- 
thier, ex-religieuses  :  correspondances.  (Archives,  W  474, 
a"  502.) 


NON-UEll.  —  BRrMATRE  AN  III.  215 

Joseph  Baratte,  apothicaire  :  correspondances,  {Ibid., 
n»  r»Oô.) 

Jean-ltaptislc  LAPEnciiF.  :  il  a  satisrait  à  un  jugement  anté- 
rieur du  7  septembre  1793.  (//>!(/.,  n°  505). 

PicrrcPiLuoT,  perruquier  :  propos  contre-révolutionnaires. 
{Ibid.,  I."  50i.) 

Marie-Ursule  Ghelier  :  distribution  d'écrits  contre-révolu- 
tionnaires. (Ibid.,  n"  506.) 

l>ierrc-Louis4ean-Baptiste  PizEt:  dit  Bourtier,  ancien  noble, 
a  reçu  une  lettre  d'un  frère,  prêtre  déporté  :  —  détenu 
comme  suspect  jusqu'à  la  paix.  (Ibid.,  n"  507.) 

3  (2G  octobre). 

Claude  MATHtEt;,  boucher  :  propos  et  correspondances.  (Ibîd. , 
n*  508.) 

Jean-Nicolas  Desiain,  ei-prètre  :  obstacle  à  la  vente  de  biens 
nationaux.  [Ibid.,  n°  509-) 

Pierre  Deforges,  19  ans,  lieutenant  au  19'  d'infanterie  : 
propos.  (Ibid.,  n°  510.) 

Claude  Le  Blanc  et  Marie-Anne  Doucet.  sa  femme  :  propos. 
(/frid.,n"5H.) 

Françoise-Guillaume  Bole  :  lettre  reçue  d'un  prêtre  réfugié 
en  Suisse,  ilbid,,  n°  512.) 

6  (27  octobre). 

Jean  Pion,  laboureur  et  oflîcier  municipal,  et  Joseph  Peb- 
KKL  :  propos  en  état  d'ivresse.  (Archives,  W  175,  n"  516.) 

Jean-Baptisle-Donatien  YiMRUB-RocaAMBEAit,  maréchal  de 
France,  et  Stanislas  Follon-Dëcotier  :  nul  délit;  attestation 
favorable.  (Ibid.,  n°  517.) 

8  (29  octobre). 

■    Julie-Jeanne  GlÉnl^  femme  d'Ubvov,  ex-noble  :  émigi 
(Archives,  W  476,  n"  522.) 

François  Boquet,  employé  dans  les  bureaux  du  disb 


214  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIOMAÏRE. 

Yalenciennes  :  relations  avec  des  habitants  de  Valencicnnes, 
pendant  que  la  ville  était  au  pouvoir  des  Autrichiens  :  il  les 
avoue,  mais  c'était  pour  tirer  des  patriotes  des  mains  de  Ten* 
nemi.  (Ibid.,  n*^  323.) 

9  (50  octobre). 

Étienne-Pierre  Clwel,  Jean-Jacques  Nestlin,  Jean  Anstett, 
Laurent  Schramm,  François  Yoigte,  Jacques  Koller,  François 
BuTENSGHOEN,  Jcan-Danicl  Hess,  accusés  de  complicité  avec  le 
fameux  Euloge  Schneider.  [Ibid.y  n°  324.) 

Jean-Hilaire  Godin  :  subsistances  fournies  aux  brigands  de 
la  Vendée.  —  Par  contrainte.  {Ibid.,  n°  325.) 

Marie-Françoise  Chevallier,  mercière  (voy.  t.  V,  p.  324). 

10  (51  octobre). 

Léonard  Dufrâisse  dit  Devianne,  ci-devant  conseiller  au 
présidial  de  Tulle,  et  Arnaud  Combrel  àii  Marsillac,  ci-devant 
lieutenant  de  maréchaussée.  (Ibid.,  n»  327.) 

Joseph  Lesphïasse-Bournazet,  ex-chevalier  de  Saint-Louis  : 
signataire  de  pétition.  (/6id.,  n®  528.) 

François  Sudour,  ancien  avoué,  et  Jean-Baptiste  Rabanide, 
homme  de  loi  :  on  atteste  leur  civisme.  (Ibid.,  n"  329.) 

Jean-Gabriel  Foui:(at,  1 4  ans  et  demi  :  dans  la  douleur  de 
voir  son  père  injustement  détenu,  il  avait  écrit  une  lettre 
injurieuse  au  représentant  Turreau.  {Ibid.,  n°  350.) 

Antoine  Largués,  officier  de  santé  :  discrédit  des  assi- 
gnats. (Ibid.^  n«  551.) 

Claude-François-Philippe  Mouchet,  ex-maire  :  malversa- 
tions. (Archives,  W  477,  no  552.) 

12  (2  novembre). 

Louis-René-François  Simon  de  la  Sommaiserie,  accusé  d'a- 
voir distrait  les  officiers  municipaux  de  leurs  fonctions.  (Ar- 
chives, W  478,  n»  357.) 

Quarante-cinq  prévenus  envoyés   de  l'armée  des  Alpes, 


NON-LIEU.  ^  BRUMAIRE  AN  Ilf. 


215 


par  Albilto,  comme  complices  ^f  un  assassinat  (Archives,  W 

478,  n-  538)  : 


Thomas  Dimas^  ealtivateur. 

Joseph  Julien,  boulanger. 

jMeph-François-Scipion  Dcs- 
LÈBREs,  notaire  et  cultiva- 
teur. 

Antoine  Pascal  ,  cultiva- 
teur. 

Joseph  Dumas. 

Joseph  Bhahie,  meunier. 

Jean  Dnus,  21  ans. 

Picrre-Alban  Pascal,  labou- 
reur. 

Jean  Dumas,  57  ans,  terrassier. 

André    Boissel,   cultivateur. 

Joseph  Pages,  cultivateur. 

Pierre  Malignom. 

Marie  Sivolsière  femme  Cmus- 
tol. 

Marguerite  Thibois  femme  Ye- 
rsissA. 

Marie-Anne  Divol. 

Jean-Nicolas  Desboullez,  cul- 
tivateur. 

Joseph  Gros,  cultivateur. 

Louis  Duffès,  officier  muni- 
cipal. 

François  Boissm  La  Roche,  cul- 
tivateur. 

Jean  Dumas,  cultivateur. 


A>DRÉ,  laboureur  et  ofBcier 
municipal. 

Mathieu  Desboullez,  id. 

Marie  Thuiet  femme  Antajou. 

Rose  Pascal. 

Pierre  Toulouse,  cultivateur. 

Pierre  Pages,  cultivateur. 

Jean  Yemissa,  laboureur. 

Pierre  Bonnaure,  laboureur. 

Jean  Nadau,  journalier. 

Jean  Julllvn,  cultivateur. 

Baptiste  Mathieu,  tailleur  d'ha- 
bits. 

Jean  Mathieu,  cordonnier. 

André  Julliak,  id. 

Louis-Joseph  Bonnaure,  culti- 
vateur. 

Jean  Antezon,  laboureur. 

Barthélémy  Ducros,  id. 

Jean-Pierre  Aujulas,  manou- 
vrier. 

Jacques  Julien,  cabaretier. 

Pierre  Roumestan,  cultivateur. 

Joseph  Dl^as,  laboureur. 

Joseph  AuTATON,  id. 

Antoine  Perré. 

Jean  Perre,  tailleur  d'habits. 

Jean  Toulouse,  cultivateur. 

Etienne  Yentssa,   laboureur. 


Louis-René  Ranconnet-Notant  :  non-lieu   en  raison  d'un 
jugement  du  28  septembre  1793.  (/Mrf.,  n«  539.) 


216  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

15  (5  novembre). 

Annc-Louisc-Rosalie  Dlbourg,  femme  divorcée  de  Lemuet, 
Julienne  Locdinot  femme  Troussetot  :  correspondance  avec 
leurs  maris  émigrés.  (W,  479,  n**  540.) 

Jacques-Gilbert  Boiset,  ci-devant  bénédictin;  Guillaume 
Rampillon,  Marie  Gravier  veuve  Fleurisson,  et  Armand  Fleu- 
RissoN,  son  fils  :  intelligences  avec  les  Vendéens.  (IbicL, 
n'»541.) 

J.-B.-Louis  Devêze  :  émigration.  {Ibid.,  if  542.) 

Charlotte-Françoise  Maucler  veuve  Doyen  :  intelligences. 
{Ibid.,  n'  545.) 

Jean-François  Ber!«ot-Charand  :  propos.  (Ibid.,  n^  544.) 

Nicolas  Berçasse,  ancien  constituant.  Dans  son  interro- 
gatoire du  2  vendémiaire  an  III,  il  déclare  qu*il  persévère 
dans  ses  principes,  voulant  toujours  la  liberté  de  son  pays  : 

«  Arrivé  malade  à  TAssemblcc  constituante,  ajoute-t-il,  je 
me  trouvai  placé  entre  diverses  factions  dont  je  connoissois 
les  chefs  (ils  ont  tous  péri  depuis  sur  Técha^iud),  je  pris  le 
parti  de  m^éloigner  d'eux  et  de  me  renfermer  dans  les  bornes 
de  mon  mandai  et  d'attendre  un  temps  plus  heureux  pour 
développer  mes  idées  plus  à  mon  aise.  » 

Il  a  observé  les  lois;  dépensé  une  cinquième  partie  de  son 
revenu  en  dons  patriotiques  et  n'a  jamais  voulu  quitter  la 
France  : 

(c  Au  moment  où  on  m*a  arrêté,  j'étois  occupé,  dans  les 
intervalles  de  santé,  de  réunir  les  matériaux  d'un  grand  ou- 
vrage sur  la  législation  et  la  liberté.  »  —  Non-liou.  mais 
détenu  jusqu'à  la  paix  :  il  aura  le  temps  de  méditer  sur  son 
ouvrage. 

14  (4  novembre). 

Claude-Antoine  Grosdidier,  accusé  de  s'être  apitoyé  sur  la 
mort  du  tyran  :  —  au  contraire.  (Archives,  W  480,  n°  546.) 

Jean-François  Euvrard,  laboureur  :  émigration.  (Ibid.^ 
n«  547.) 

Jeanne  La  Roche  femme  Chamdo.n  :  propos  dans  un  mo- 


NON-MEU.  —  BRUMAIRE  AN  IH.  217 

menl  d'humeur  en  voyant  an-êter  son  mari  (W  iSO,  n"  348). 

François-Guillaume  Gambs,  juge  de  paix  :  un  des  dix-sept 
conduils  h  Paris  comme  complices  d'Euloge  Schneider.  Il 
s'ctail  donne  des  coups  de  couteau  et  il  était  resté  en  route. 
{Ibid.,  n-  349). 

Barthélémy  Tort  dit  Lasonde  :  les  pièces  ont  clé  renvoyées 
au  ministre  de  la  justice.  {Ibiil.,  n°  350.) 

13  (5  novembre). 

Claude-François  Meskv  dit  Daniel,  domestique  :  émigra- 
tion.  (ftid.,  n»  352.) 

Jeanne-Denise  Papegav  et  Antoine  Mumer  :  correspondances. 
{/6id.,n"353.) 

Gasjiard  Mai^ni.n,  huissier  :  propos.  (Ibid.,  n-  354.) 

Pierre  Seicné,  cultivateur,  journalier  :  coalition  pour  faire 
hausser  le  prix  de  la  journée,  (Ibid.,  n"  3o5.) 

46  (6  novembre). 

Marie-Clotilde  Marcrakd  :  a  fait  circuler  une  lettre  fana- 
tique. (Ibid.,  n»357.} 
André  Lahoite  :  émigration.  {Ibid,,  n"  558.) 
Jean-Baptiste  Thibaut,  culll valeur  :  propos.  (/&{(!.,  n° 559.) 

47  (7  novembre). 

Pierre  Nëel,  libéré  sous  caution  par  jugement  du  7  oc- 
tobre 4  793  ;  mis  définitivement  en  liberté.  (Archives,  W  482, 
n»  463.) 

18  (8  novembre). 

Légalité  (Pierre)  Reculet,  ancien  prêtre:  n'a  pas  émign 
contraire,  il  a  été  heureux  de  servir  la  pairie  ;  il  a  ] 
tous  les  serments  et  il  a  évidemment  changé  son  noi 
baptême  contre  celui  de  Légalité.  (Ibid.,  n**  365.) 

François-Noél  Souche  dit  Bremotlièrc  :  il  se  donne  coi 
un  républicain  prononcé.  (Ibid.,  n°  366.) 

Guillaume  Carra,  porteur  d'eau  :  troubles  dans  l'assen 


218  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

des  sections  et  devant  la  boutique  d'un  charcutier  (W  482, 
n»  567). 

Laurent  Leteur,  journalier  :  propos.  (Ibid.^  n^  368.)  Il  avait 
dit  à  un  meunier  dont  les  poules  mangeaient  son  orge  et  qui 
lui  opposait  son  titre  de  membre  d*un  comité  de  surveillance  : 
«  Un  beau  surveillant!  tu  tiens  la  place  d'un  âne!  x>  {Ibid., 
no  368). 

Pierre-Robert  Frignet  dit  Montant,  ingénieur  des  ponts  et 
chaussées,  commandant  des  canonniers  de  Rennes  ^aiwyé»  a 
Évreux  après  le  31  mai.  Il  croyait  la  Convention  réduite  à 
cinquante  membres,  etc.  (/ftid.,  n^  369.) 

Jean  Lenoau,  cultivateur  :  fédéralisme.  (Ibid.j  n"  370.) 

FrançoispRené  Péan,  chirurgien,  prévenu  d'émigration  : 

établi   à  Naples  longtemps  avant  la  révolution,  il  n'était 

revenu  à  Paris  en  1792  que  comme  passager;  il  avait  regagné 

Naples  en  1793  avec  un  passeport  en  règle  :  «  il  n'était  sorti 

de  ce  royaume  que  pour  se  soustraire  à  l'atrocité  de  renoncer 

à  sa  patrie  et  de  prêter  serment  au  despote  napolitain.  » 

{/Wd.,no371.) 

19  (9  novembre). 

Joseph  Blien,  13  ans  :  premier  jugement  d'ajournement 
du  19  floréal,  suivi  de  la  mise  en  liberté.  (Archives,  W  483, 
n'  375.) 

Jean-François  Pretot,  portier,  et  Joseph  PLA^CHE,  maître  de 
pension  :  complicité  d*émigration.  (Ibid,^  n^  376.) 

21  (11  novembre). 

Guillaume  Poullet,  ex-curé  d'Asy-le-Vif,  secrétaire  et  of- 
ficier public  de  la  même  commune  :  soustraction  des  regis- 
tres de  la  municipalité.  (Ibid.,  n*»  377.) 

François  Boer  :  intelligences.  {Ibid.,  n'*378.) 

Jacques  Berthomé,  cultivateur  :  propos.  (Ibid.^  W"  379.) 

22(12  novembre) . 

Claude-Antoine  Minary,  laboureur,  et  Geneviève  Ecarnot 
femme  Maire  :  voies  de  fait.  (Archives,  W  484,  n**  382.) 


NON-LIEU.  —  BRUMAIRE  AN  III.  219 

Guillaume  Malrog,  Paul  Malroc,  son  fils,  Jean-Clément 
RouTEROLLEs,  Pierre-Gaston  Dufresnes,  Jean -Cyr« Théodore 
SiMORE,  Jean  Pouget  :  mouvements  séditieux  à  Mirepoix  (W484, 
n'»  383). 

Pierre  Voysin,  laboureur  :  sentiments  hostiles  à  la  révo- 
lution. (Ibid.,  n»  384.) 

Nicolas-Charles  Chambaud,  ex-noble  :  déjà  acquitté  par  le 
tribunal  de  l'Allier;  détenu  comme  suspect.  (Ibid.^  n»  385). 

23  (13  novembre). 

Jean-François  Chamois,  complice  d'un  prévenu  déjà  ac- 
quitté en   floréal.  (Archives,  W  485,  n"  587.) 

Marie-Eugénie  Préaudeau  femme  Dasson  :  correspondances. 
(Ibid.,  n'  388.) 

Antoine  Briard,  ancien  curé,  administrateur  pour  la  vente 
de  récoltes  d'un  émigré,  accusé  de  malversations  et  acquitté 
par  le  tribunal  criminel  de  Seinc-et-Oise.  (Ibid,^  n""  389.) 

Adrien  Bourgeois  :  s'est  refusé  aux  réquisitions.  (Ibid.^ 
n»  390.) 

Jean-Charles  Asselim  et  Jean-Jacques-Constant  Renard  : 
l'arrêt  de  non-lieu  vise  un  jugement  antérieur.  (/6tV/.,  n""  391 .) 

24  (14  novembre), 

Etienne  Cart  :  a  reçu  sans  le  savoir  en  dépôt  dès  paquets 
contenant  du  numéraire.  (Ibid.^  n^  393.) 

Edme  Reslu,  laboureur,  envoyé  en  police  correctionnelle 
pour  fausse  déclaration  de  grains.  (Ibid.,  n^  394.) 

Louis-François  Savarin,  instituteur  :  fédéralisme  et  écrits 
liberticides  :  son  civisme  est  démontré.  (Ibid.^  n»  395.) 

Catherine  Nugehère  veuve  Yigral  :  correspondance  avec 
son  fils,  prêtre  déporté.  (Ibid.^  n*"  396.) 

Jean-Antoine  Levéel,  cultivateur,  avocat  :  détenu  pour 
incivisme.  {Ibid,,  n**  397.) 

26  (16  novembre). 
Jean-Baptiste  Luzy,  ancien  mousquetaire,  et  Hélène  Bail- 


220  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉYOLUTIONNAIRE. 

lard-Descombaux,  sa  femme,  ex-noble  :  correspondance.  (Ar- 
chives, W  486,  no  398.) 

Pierre  Dégrève  et  Catherine  Kieffer,  sa  femme  :  propos 
(/6îd.,no399.) 

Jean-Jacques  Retnal,  cultivateur  :  propos  au  cabaret.  (Ibid.y 
no  400.) 

Michel  Delaporte,  ministre  du  culte  catholique,  accusé 
d'avoir  prêché  le  fanatisme  :  son  patriotisnic'esl  prouvé.  {Ibid,^ 
no  m .) 

27  (17  novembre). 

Joseph  Dezamneau,  ex-vicaire  constitutionnel  :  refus  de  ser- 
ment; il  le  nie.  (Ibid.,  d**  406.) 

28  (18  novembre). 

Pierre-Joseph  Lanchy,  74  ans,  Anne-Françoise  Péijgnot,  sa 
femme  ;  Jeanne-Agathe,  Jeanne-Françoise  et  Honoré  Lanchy, 
leurs  enfants  :  accusés  d'avoir  reçu  un  prêtre  déporté  ;  ils  ne 
le  connaissaient  pas.  (Archives,  W  487,  n°  408.) 

Charles-Antoine-Henri  Duvalk  dit  Dampierre^  vicaire  gé- 
néral, et  Pierre-Louis  Bureau  dit  Charmoij.  —  Bureau,  détenu 
comme  suspect  pour  une  letlre  où  il  se  dit  ari^tocrate.  (Ibid., 
no  409.) 

Jean-Dominique  d'Huart,  ancien  militaire,  et  Marguerite 
CAROun-LY,  sa  femme  :  intelligences.  (Ibid.,  u?  410.) 

Hermann  Yersen,  Jacques  Bender,  Cliarles-Joseph  Bergaus, 
Georges  Klarmann,  Jean  Scherér,  Adrien  IIenck,  François- 
Antoine  Welker.  —  Nul  indice  d'accusation.  (Ibid.,  no  4H.) 

Marie-Catherine  Receveur  :  a  favorisé  la  rentrée  d'un  émigré. 
(/6id.,no4i2.) 

Jean-ClauJe-Paul  Dessirier,  prêtre  capucin  :  a  prêté  le  ser^ 
ment.  Il  proteste  qu*il  n'a  pas  troublé  l'ordre  à  Sandras  : 
qu'au  contraire  il  y  est  allé  pour  le  rétablir,  parce  qu'il  avait 
été  troublé,  à  ce  qu'il  paraissait,  par  l'institution  du  culte  de 
la  Raison. 

Comment  Tentendait-il? 


NON-LIEU.  —  BRUMAIRE  AN  111.  2î2l 

Dans  rarrét  de  non-lieu,  il  est  dit  que  son  civisme  con- 
stant est  prouvé  par  pièces  jointes  et  qu'il  a  abandonné  ses 
fonctions  ecclésiastiques  aussitôt  que  le  peuple  a  manifesté 
son  désir  pour  rétablissement  de  celui  (du  culte)  de  la 
Raison.  (Ibid.,  n?  415,  pièce  3i.) 

Louis  Margais,  journalier:  relations  avec  les  ennemis. 
(Ibid..  n'  414.) 

29  (19  novembre). 

Pierre-Colas  Malmis,  supposé  complice  de  Fassassinat  de 
Léonard  Bourdon.  [Ibid. y  n<^  415.) 

Jean-Nicolas -Gabriel  Pierrot,  adjudant  au  10"  de  cavalerie; 
Jean-Êtiennc  Lodereau,  lieutenant,  et  Joseph-Pierre  Baudot, 
maréchal  des  logis  au  même  régiment  :  accusés  d'avoir  dé- 
tourné les  cavaliers  de  leurs  devoirs.  (Ibid..  n<^  416.) 

Jacques-Denis-Vinccnt  Gosse,  ex-prétre  :  il  n'a  pas  prêté  le 
serment  civil,  n'étant  pas  fonctionnaire  :  —  détenu  comme 
fanatique  ;  et  Jean-François  Gosse,  ex-prélre  et  professeur  de 
belles-lettres  :  mis,  faute  de  preuves,  en  liberté.  (Archives 
W488,  n^417.) 

Jacques^François  Boillon,  cultivateur  ;  Jeanne-Thérèse  et 
Harie-Gabrielle  Boillo>'  :  correspondance  avec  des  prêtres  dé- 
portés. (Ibid..  n°  418.) 

Jean-François  Colliot  :  était  de  la  colonie  hollandaise,  ser^ 
vant  la  Hollande  depuis  1780;  revenu  sur  un  vaisseau  étran- 
ger, n'ayant  pas  d'autre  moyen  de  transport.  Loin  d'avoir  porté 
les  armes  contre  la  République,  il  est  disposé  à  les  prendre 
pour  elle.  (/6/rf.,  n*»  419.) 


Frimaire. 

1  (21  novembre). 

Louis  Baraguey  d^Hilliers,  général  de  brigade  ;  Antoine 
Vauchelet,  et  Denis-Michel  Jt'LiEX,  négociants  :  accusés  d'avoir 
pris  part  a  la  fabrication  des  listes  de  prétendus  conspirateurs 


222  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

dans  les  prisons,  de  complicité  avec  Amans,  Beausire,  etc. 
On  les  a  vus  dans  les  derniers  procès  des  conspirations 
des  prisons  en  messidor  et  thermidor.  (Archives,  W  488, 

Pierre  et  Antoine  SABRAZI^^  Etienne  Battant,  vigneron  :  ils 
ont  exigé  un  salaire  au-dessus  du  maximum,  {Ibid.yU^  422.) 

2  (22  novembre). 

Michel-Charles  Locquet,  ex-noble;  Modeste  Ferroin-Sigo- 
GMiÈRE,  âgée  de  cinquante-deux  ans;  Françoise-Marguerite 
DuBREiL  veuve  Dubreil,  Françoise  Logerot  veuve  Beaumokt, 
Hélène  Logerot  dite  Montortout;  presque  tous  nobles,  reste 
d'un  envoi  de  Tardent  Lecarpentier .  (Archives,  W  489, 
no  424.) 

Dominique  Toigat,  notaire:  persécution  des  patriotes, 
(ifric/.,  n»  425.) 

Louis  NoiRjEAN,  cultivateur  :  infidélité  dans  une  fourniture 
de  fourrage.  (Archives,  W  489,  n°  426.) 

5  (25  novembre). 

Françoise  Viala:  correspondances.  (/friJ.,  n^  427.) 
Joseph  PoRTAisiER,  fabricant  de  savons  :  principes  contre- 
révolutionnaires  et  correspondances.  (76û/.,  n»  428.) 

Sébastien  Schmith  :  s'est  soustrait  à  la  réquisition.  (Ibid.^ 

n»  429.) 

5  (25  novembre)  k 

Nicolas  CoLBERT,  fruitier;  Louis-Antoine  Fasquelle:  bris 
de  scellés.  (Archives,  W  490,  n°  438.) 

Philippe  DovAL,  François  Se>tis  et  Charles-Joseph  Casta- 
rÊde,  cultivateurs  :  manoeuvres  pour  détourner  les  habitants 
de  la  campagne  de  l'obéissance  aux  lois.  (Ibid.^  n?  434.) 

7  (27  novembre). 

Joseph  Lanty,  potier  d'étain  :  lettre  contenant  des  expres- 
sions inciviques.  (/6W.,  n"  435.) 


NON-LIEU.  —  FRIMAIRE  AN  III.  223 

9  (29  novembre). 

Gabriel  Queyssat,  ex-noble,  général  de  division  à  l'armée 
du  Nord.  Complicité  avec  Lafayette  :  —  il  avait  eu  des  rela- 
tions avec  Lafayette  en  Amérique  et  nullement  depuis.  Il 
explique  longuement  sa  conduite.    (Ibid.^  n''457.) 

Jean-Baptiste-Joseph  Barré,  négociant  :  fournitures  infidè- 
les. Les  pièces  constatent  que  les  souliers  défectueux  saisis 
n'étaient  pas  pour  l'armée.  (Ibid.j  n»  438.) 

H  (V  décembre  1794). 

Bernard  George  ,  ancien  prêtre  :  propos  tendant  à  fana- 
tiser. —  Soumis  à  la  surveillance  des  autorités  dans  sa  com- 
mune. (Ibid.,  n^  441.) 

Jean-Antoine-Frédéric  Daudier  :  prétendue  complicité  dans 
l'assassinat  de  Léonard  Bourdon.  (Ibid.,  n°  441  bis.) 

15  (3  décembre). 

Marie-Françoise  Carles  Migelu  (elle  signe  Miceli  Caries)  : 
propos.  (Ibid.j  n°  444.) 

Wilhelm  Tons,  prisonnier  de  guerre.  Il  avoue  a  qu*un  jour 
étant  saoul  il  se  souvient  d  avoir  dit  des  bêtises  :  Vive  le  roi 
de  Prusse!  »  (Ibid. y  n*  445.) 

15  (5  décembre). 

César  Coudray,  cultivateur  :  propos.  (Ibid.^  m  446.) 
Françoise  Barrai,  veuve  Fontange  (les  pièces  envoyées  au 

comité  de  sûreté  général)  :  détention.  (Ibid.^  n""  447«) 
Jean-Baptiste  Chavstier  :  a  jeté  un  tison  allumé  sur  un  vais» 

seau  delà  République.  Certificat  de  civisme.  (Ibid.^  n^  448.) 

16  (6  décembre). 

Joseph  LâuauER,  et  Simon  Bée,  militaire  :  propos  incivi- 
ques. (Ibid.^  n<>449.) 
Suzanne  Dumoulin  d'Esgoitanceries  :  a  écrit  à  son  père  pour 


224  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

le  presser  de  revenir  et  lui  demander  des  secours  ;  rien  de 
suspect  dans  ses  papiers.  (Ibid.y  n°  450.) 
Pierre-François  BucrfET  :  correspondances.  (Ibid.^  n**451.) 

18  (8  décembre). 

François  Lausard,  domestique,  et  Françoise-Ursule  Briom 
Teuve  DuME,  cuisinière  :  complices  de  Tabourot,  leur  maître, 
accusé  d'avoir  enfoui  de  l'argent.  (Archives,  W  49i,  n«  453.) 

Louis  BisGARRAT,  Autoinc  PnrLiPON  et  Joseph  Pelegrii<î  :  coali- 
tion contre  les  autorités  constituées.  {Ibid.,  n""  454.) 

Louis-Joseph  Dau VI LLEZ  :  propos.  (Ibid,^  n*»  455.) 

François  Ménil,  dix-neuf  ans,  garçon  perruquier  :  compli- 
cité dans  des  fournitures  frauduleuses.  (Ibid.,  n^  456.) 

Calherine-Victoire-Ferdinande  d'Arthaud  femme  Dubois  : 
propos.  Renvoyée  dans  son  déparlement  pour  y  être  détenue. 

(/Wrf.,  nM57.) 

19  (9  décembre). 

Laurent-Théodore  Baron,  et  Geneviève-Théodore  Baro.n, 
sa  fille,  ex-religiouse  r  correspondances.  (Ibid.j  n"  459.) 

Charles-Marie  Caquerat,  autre  prétendu  complice  de  l'as- 
sassinat de  Léonard  Bourdon.  (/6id.,n^  460.) 

21  (H  décembre). 

Jean  Ardouts  dit  Grand  Cadet  :  propos  tendant  à  la  désor- 
ganisation de  la  garde  nationale.  (Archives,  W  492,  n*"  463.* 

Claude-Thomas  Béon  :  a  crié  :  Vive  le  roi  ;  il  était  ivre. 
(/Wd.,nM64.) 

Etienne  Barges,  cordonnier:  propos.  (Ibid.^  n**  465.) 

Pierre  Obilet,  chasseur,  arrêté  depuis  quinze  mois  pour 
propos  tenus  en  état  d'ivresse.  (Ibid,,  n®  466.) 

22  (\2  décembre) . 

Toussaint  Jourdain  :  encore  l'affaire  de  Léonard  Bourdon 
(/ftid.,  n»  467.) 
Claude-Guillaume-Victor-Jean-Baptiste-Benjamin  Du  Wicquet 


NON-LIEU.  —  FRIMAIRE  AN  Ili  223 

et  Rose-Victoire  Du  Wicquet,  sa  sœur,  arrêtés  à  Boulogne  par 
ordre  d'André  Dumont:  nulle  preuve.  (Ibid.^  n""  468.) 

Louis  PntET,  tisserand  :  cris  de  Vive  le  roi!  il  était  i?re. 
(Ibid.,  no  469.) 

Marie-Hélène  Germaik,  domestique  :  délits  contre-révolu- 
tionnaires non  prouvés.  {Ibid.,  n""  470.) 

Joseph  Brousseau,  homme  d^affaires  de  l'ex-évéque  de  Séez, 
etMarie-Paul-Bonaventure  Brodsseau,  son  fils  :  correspondance 
avec  un  émigré  ;  renvoyés  au  corps  administratif  sur  la  ques- 
tion de  savoir  si  Tex-évéque  de  Séez  était  émigré,  ils  furent 
mis  en  liberté  sur  le  désistement  de  l'accusateur  public. 
(/6id.,  nMTl.) 

25  (13  décembre). 

Pierre  Lascous,  ci-devant  garde  du  tyran  et  chevalier  de 
Saint-Louis  :  fréquentation  des  ci-devant  nobles,  ayant  des 
enfants  émigrés;  —  détenu  comme  suspect.  (Archives,  W 
493,  n»  473.) 

Jean-François  René,  instituteur  :  il  enseignait  sans  auto- 
risation, et  avait  dans  son  école  des  livres  fanatiques  (c'est- 
à-dire  religieux).  On  lui  demande  si  plusieurs  de  ses  élèves  ne 
lui  ont  pas  proposé  de  leur  faire  lire  la  constitution  ainsi 
que  les  Droits  de  rhomme;  s'il  ne  s'y  est  pas  opposé  en  di- 
sant que  cela  n'était  pas  son  opinion. 

Il  s'en  excuse  sur  son  ignorance  des  lois  ;  il  a  fait  lire  les  ou- 
vrages élémentaires. — Ses  élèves  n'entendaient  pas  en  rester  là  ! 

Joseph  Chometom,  cuisinier  ;  nulle  preuve  de  délit.  (Archives. 
W  532,  4"  registre.) 

25  (15  décembre). 

Jean-Marc  Lagarde-Saignes,  ex-noble  :  ne  rait  pourquoi  il 
a  été  arrêté»  proteste  de  son  civisme.  (Archives,  W  495, 

n»  477.) 

26  (16  décembre). 

Pien*e  Grasset,  volontaire  :  nulle  preuve  de  délit.  (Ibid. 
n*  478.) 

TRIB.   RÂVOL,  VI  IS 


226  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

27  (17  décembre). 

Jean  Guellot  dit  Larchevêque^  brocanteur  :  a  pris  part  à 
des  émeutes  contre-révolutionnaires  à  Lagny.  (Archives,  W 
494,  no  481.) 

François  Ferrière-Sauvebœuf  :  correspondances.  (Ibid., 
n-  482.) 

Madeleine-Barbe  Ch avance,  veuve  Mondion  :  émigration  et 
correspondances.  {Ibid,,  n""  483.) 

Jean  Mallet-Paulveriès  dit  Descourges  :  nulle  preuve  de 
délit.  (ftirf.,n"484.) 

Ambroise  Meumie-Pakmet,  commissionnaire  :  cris  de  Vive 
le  roi!  en  état  d'ivresse.  {Ibid.^  n"  485.) 

Ambroise  Meugnioz,  manouvrier  :  propos  étant  à  boire. 
(/feid„nM86.) 

Nicolas-François  Leroy  ,  géomètre-arpenteur  :  complots 
contre-révolutionnaires.  Celui  dont  il  était  le  secrétaire  ayant 
été  acquitté,  il  est  venu  se  mettre  entre  les  mains  de  la  jus- 
tice. (/6id.,nM87.) 

28  (18  décembre). 

Pierre-Ignace  Rousset  et  Jean-Âlexandre  Bourgeois,  culti- 
vateur: complicité  d'émigration.  (Ibid.,  n"*  488.) 

François  Giraud,  boulanger  :  accusé  d'avoir  fait  passer  des 
lettres  au  dehors;  son  interrogatoire  datait  du  1*"'  septembre 
1793.  (/Wrf.,n»  489.) 


TRIBUiNÀL  DU  8   NIVOSE  AN  III 

ou  8  PLUVIOSE  AU  17  FLORÉAL  AN  III^ 

(29  janvier  —  6  mai  1704.) 

Mort. 

AN  III. 

Ventôse» 
3  (21  février  1795). 
Marie-Thérèse  Marchale,  femme  Jacqlet,  voyez  p.  61. 

Floréal. 
17(6  mai  1795). 
FouQUiER-TiMviLLE  et  ses  coaccusés,  voy.  p.  117. 

AeqalICeniMiU. 

AN  III. 
numô$e. 

29  (17  février  1795). 

Marital  Lacoste,  dit  Lagélie  :  propos»  etc.  (Voy.  p.  62.) 
François  Guildert,  sellier-bourrelier  :   accusé   de   propos 
fanatiques.  (Voy.  p.  62.) 

Ventôse. 
2  (20  février  1795). 
Jacques-Vincent  Lacroix  ou  Delacroix.  (Voy.  p.  63.) 

1.  Le  tribunal  du  8  niv^  ne  fut  instillé  qu'au  bout  d'un  mois,  le  8  plu* 
viôse.  (Archives,  W  352,  registre  5.) 


228  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

4  (22  février). 

J.-B.  Cazin,  pâtissier  :  lettre  proToquant  au  rétablissement 
de  la  royauté.  (Voy.  p.  68.) 

5  (23  février). 

Timothée  Bureau,  coiiTeur:  propos.  (Voy.  p.  69.) 

6  (24  février). 

Brulus  (Antoine-Louis-Bernard)MAGMER,  jeune  démagogue. 

(Voy.  p.  69.) 

H  (1"  mars  1795). 

Charles-Nicolas  Bordeaux,  boulanger  :  acte  contre-révolu"! 
tionnaire.  (Voy.  p.  70.) 

12  (2  mars). 
Jean-Siméon  Robillard,  ex-vicaire.  (Voy.  p.  70.) 

19  (9  mars). 
Charles  Perrin,  aJjudant  général  :  propos.  (Voy.  p.  71.) 

22  (12  mars). 

Théodore-Waldemar  Bardon,  précepteur  :  lettre  contre-réj 
volutionnaire.  (Voy.  p.  71.) 

24  (14  mars). 

Nicolas  Plessis  et  Joseph  Franck,  cordonniers  :  fournitures 
infidèles.  Renvoi  à  la  justice  criminelle.  (Archives,  W  497, 
u-  530.) 

26  (16  mars). 

Marguerite  Conversât,  dite  Sophie:  propos  royalistes.[( Voy. 
p.  72.) 

Germinal. 

i  (21  mars  179S). 

Alexis  Lacroix,  soldat  :  intelligences  avec  l'ennemi.  (Voy. 
p.  72.) 


NON-LIEU.  —  PLUVIOSE  AN  IIl.  229 

6  (26  mars.) 

Simon  DaFRAissE  ou  Dufresse,  chef  de  l*armcc  révolution- 
naire du  Nord  :  excès  démagogiques.  (Voy.  p.  73.) 

lioB-lleu*. 

AN  III. 

Pluviôse. 

11  (ZO  janvier). 

Antoine  Rouquetti,  ci-devant  receveur  du  canal  de  Tou- 
louse; SCS  lettres  prouvaient  son  séjour  en  pays  ennemi,  mais 
Tune  était  de  1791,  l'autre  sans  date  et  paraissait  antérieure  : 
—  «  Attendu  que  le  fait  est  antérieur  au  9  février  1792, 
où  l'émigration  a  été  défendue,  et  même  au  décret  d'am- 
nistie.... »  (Archives,  W  495,  n*  490.) 

13  (1"  février  1795). 

J.-B.-Claude  Yaubertrand,  avocat  :  correspondances.  (Ar- 
chives, W  495,  n°491.) 

Gœppert,  Kuhm  et  Blum  :  mauvaises  fournitures  de  chaus- 
sures. —  Renvoi  à  la  justice  criminelle.  (Ibid.^  n^  492.) 

15  (3  février). 

Jean  Chalambert,  aubergiste,  et  douze  autres,  Richou,  Gm- 
BERT,  etc.  :  vol  de  deniers  publics  ;  renvoi  au  tribunal  du 
district  de  Riom.  {Ibid.y  n"*  493.) 

16  (4  février). 

Pierre  Préveraux  et  Pecquet-Lauriêre  :  propos  contre-révo- 

i.  Le  registre  des  audiences  du  tribunal  du  8  nivôse  (Archives,  W  532)  ne 
contient  que  les  condamnations  à  mort  et  les  acquittements.  Il  n*a  rien  des  arrêts 
de  non-lieu.  Son  dernier  jugement  est  celui  de  Fouquier-Tinville  le  17  floréal 
(6  mai  1705),  sa  dernière  mention  le  15  prairial  (3  juin  1705)  est  celle  de  la 
loi  qui  supprime  le  tribunal  révolutionnaire. 


•230  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

lutionnaires,  après  avoir  été  condamnés  à  la  déportation  le 
13  juillet  1793.  (/6irf.,nM94.) 

J.-B.  Demangeot,  cx-bén^dictin  :  accusé  d'avoir  signé  un 
arrêté  fédéraliste.  (/Wrf.,  n°  495.) 

17  (5  février). 

Antoine-François  Charpeîntier,  notaire  :  conspiration  en 
facilitant  aux  émigrés  la  vente  de  leurs  birns  (Archives, 

W  495,  n°  496). 

18  (6  février). 

Bernard  Bailleul,  tisserand  :  relations  avec  des  pays  en- 
nemis pour  en  tirer  des  marchandises.  (Ibid.^  n<^  497.) 

François  Yerdier  et  Jean-Pierre  Mouly  :  faits  de  concussion. 
—  Renvoi  à  la  justice  criminelle.  (Ibid.,  n*"  498.) 

19  (7  février). 

Jacques-Félix  Dubois  aîné  et  Jean-François  Dubois  cadet, 
soldats  :  accusés  d'avoir  présidé  au  massacre  des  patriotes  à 
Machecoul  ;  ils  le  niaient.  Mais,  «  attendu  la  loi  du  12  frimaire 
portant  amnistie  en  faveur  des  brigands  et  chouans  qui  dé- 
poseraient les  armes  », — on  les  mit  en  liberté.  (/feeV/.,  n**  499.) 

21  (9  février). 

André  Marjolan,  se  disant  capitaine  au  23«  régiment  de 
cavalerie  :  désertion,  faux  et  assassinat.  —  Renvoi  à  la  jus- 
tice criminelle.  (Ibid.,  n"*  500.) 

François  Oluvier  :  vol  et  dilapidation.  —  Renvoi  à  la  jus- 
tice criminelle.  (/friV/.,  n°  501.) 

Antoine  Yeuillet,  ex-noble  :  arrêté  pour  avoir  nié  au  ca- 
baret les  succès  des  Français  sur  les  Piémontais  en  floréal 
anU.  (;Wrf.,n°502.) 

23  (11  février).' 

Denia-Faui  Cabaret,  détenu  sur  les  galères  :  fausses  nou- 
velles. —  Renvoi  à  la  justice  criminelle.  {Ibid.^  n**  503.) 


NON-UEU.  -  PLUVIOSE  AN  III.  251 

Nicolas  Deschami's  :  vagabondage.  —  Renvoi  au  directeur 
du  jury  du  district  de  Meaux.  (/6û/.,  n^  504.) 

Philibert  Pillet»  ci-devant  curé  constitutionnel  :  propos 
contre-révolutionnaires.  (Ibid.,  n*»  505,) 

26  (14  février). 

Antoine  Frédéric,  vivandier  à  la  5'  division  de  la  gendar- 
merie nationale.  Il  avait  adressé  au  duc  d'York  une  lettre 
dont  voici  quelques  extraits  : 

«  Depuis  que  je  suis  retourné  en  France,  tout  a  tourné 
contre  lïioi,  et  Dieu  sait  que  tout  le  temps  que  je  restai  au 
camp  de  Gifcld  que  (sic)  tout  mon  cœur  n'aspirait  qu'après 
la  venue  des  Anglais.  » 

—  Les  Français  quittent  Gifeld  à  onze  heures.  A  deux 
heures,  sa  maison  est  pillée;  arrive  un  sergent  anglais  :  il 
croit  voir  en  lui  un  libérateur  :  protection  insuffisante^  il 
expose  sa  détresse  : 

«  Un  mot  de  Votre  Altesse  Royale  est  un  flat  (flatus)  de 
Jupiter  qui  provoque  l'orage  contre  les  nations  rebelles  et 
qui  rend  le  calme  et  la  paix  à  ceux  qui  recherchent  votre 
protection.  »  (Archives,  W  495,  n"  506.) 

L'excuse  que  lui  trouvent  les  juges  pour  le  mettre  en 
liberté  les  aurait  assurément,  quelques  mois  plus  tôt,  fait 
arrêter  eux-mêmes  :  «  Attendu  que  les  termes  inciviques 
e  tcontre-révolutionnaires  employés  dans  ce  projet  parlent 
moins  d'un  ennemi  de  la  révolution  que  d'un  infortuné  qui, 
par  la  (laiterie,  cherche  à  émouvoir  ses  tyrans... 

«  Que  d'ailleurs  il  est  sincèrement  patriote,  etc.  » 

27  (15  février). 

Jean-Antoine  Ai'bert,  volontaire  au  V  bataillon  des  fédé- 
rés :  émigration  (il  avait  été  fait  prisonnier)  (ibù/.,  n°  507). 

François-Nicolas-Gérôme  Py,  capitaine  au  12''  bataillon  des 
fédérés.  Il  était  accusé  de  provocation  à  la  royauté  pour  un 
papier  où  on  lisait  «  :  Vive  Louis  XVII^  vive  Robespierre^ 


232  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

vive  Sergent,  vive  Aubry^  vive  Pelou  (sic),  vive  Bourbon  ! 
La  race  des  Bourbons  est  une  race  impérissable.  » 

Le  juge  instructeur  nota  que  c'était  «  un  simple  chilTon 
de  papier  gris  sur  lequel  sont  écrits  au  hasard,  sans  suite  et 
comme  pour  le  simple  essai  d'une  plume,  des  expressions 
équivoques  qui  annoncent  autant  le  pour  que  le  contre  ;  »  et 
le  tribunal,  en  chambre  du  conseil,  y  vit  «plutôt  le  produit 
de  l'inconséquence  et  de  reffervescence  de  l'âge  du  prévenu 
que  d'un  dessein  prémédité.  »  —  Il  avait  donné  des  preuves 
de  patriotisme  à  son  bataillon.  On  le  laissa  libre  d'y  retourner. 
(Archives,  W  495,  n°  508.) 

Jean-Michel  Campapîa,  capitaine  au  2*  bataillon  d*infan- 
terie  :  discrédit  des  assignats,  propos  contre-révolutionnaires. 
(Archives,  W  496,  n-5H.) 

28  (16  février). 

François  Humble,  étranger,  mendiant  :  la  loi  du  27  germi- 
nal, en  vertu  de  laquelle  il  avait  été  arrêté,  avait  été  rapportée 
le  18  frimaire  an  III.  (Ibid.,  n"  509.) 

Bastion  Flamand,  jardinier,  parti  pour  la  première  réqui- 
sition, mais  par  contrainte,  et  qui  avait  dit  «  qu'il  n'aimoit 
pas  la  République  parce  qu'elle  l'avoit  tenu  quatre  mois  et 
demi  sans  être  habillé.  »  (Ibid.,  n""  510.) 

François  Cléradin,  tisserand  :  entraves  au  recouvrement  de 
l'impôt.  (/6id.,n°  512.) 

Ventôse. 

1  (19  février  1795). 

Félix  Yergnasgo,  capitaine  au  2*  régiment  d'infanterie  lé- 
gère :  accusé  d'avoir  engagé  les  soldats  à  ne  pas  marcher 
contre  l'ennemi  et  fourni  de  l'argent  à  un  officier  ennemi. 
(/Wd.,  n-515.) 

4  (22  février). 

Jean  Rivière  :  propos.  (Ibid.j  n^  521.) 


NON-LIEU.  —  VENTOSE  AN  III.  255 

5  (23  février). 

Pascal  Neyeu,  ci-devant  greffier  du  juge  de  paix  :  contra- 
vention jugée  nulle.  (Ibid.f  n"*  519.) 

Cécile  BoT^ivET,  femme  Câ vaille,  et  Bernard  Retnal,  tisse- 
rand :  propos  tournant  en  dérision  les  signes  de  la  liberté. 
— .  Détenus.  (Archives,  W  496,  n«  522.) 

14  (4  mars). 

Gervais  Debissart,  charron  :  attentat  à  la  sûreté  d'un  repré- 
sentant du  peuple  :  il  lui  avait  montré  les  poings.  (W  497, 
no  526.) 

François  Tour>'Et,  ci-devant  ministre  du  culte  catholique, 
enrôlé  dans  la  28"  division  de  cavalerie  :  propos  en  état 
d'ivresse.  (Ibid.j  n°  526  bis.) 

23  (13  avril). 

Vincent  Pierrt  et  Pierre  Toy  :  abus  de  fonctions.  —  Renvoi 
a  la  justice  criminelle.  (Ibid.^  n*"  529.) 

Germinal. 
5  (25  mars  1795). 

Antoine-Alexis  Bonet  :  cris  séditieux.  (Archives,  W  498, 

n»  533.) 

5  (25  mars). 

Toussaint  Mottier  :  accusé  d'avoir  favorisé  les  projets  de 
l'ennemi.  (Ibid.,  n*"  534.) 

12  (1*' avril  1795). 

François  Reiker,  prisonnier  de  guerre  :  cris  provoquant 
au  rétablissement  de  la  royauté  :  renvoi  au  tribunal  criminel 
de  Seine-et-Oise.  {Ibid.,  n°  540.) 

Joseph  Corbeau,  dit  Beauvais,  émigré  :  détenu  jusqu'à  véri- 
fication de  ses  excuses.  (Ibid.y  n*"  536). 


234  JOURNAL  DU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 

16  (5  avril). 

Lamgrade,  étapier  :  fraudes.  —  Renvoi  à  la  justice  crimi- 
nelle. (Archives,  W  498,  n«  537.) 

18  (7  avril). 

Mirobazil  Forêt,  aide  de  camp  du  général  Laubadère  : 
mouvements  séditieux  contre  un  représentant  du  peuple.  — 
Renvoi  à  la  justice  criminelle.  (Ibid,^  n<*  538.) 

Hugues  IIardouin,  adjudant  provisoire  à  Tadjudant  général 
de  Landau  :  accusé  d'avoir  dit  que  le  conseil  de  défense  dont 
il  faisait  partie  était  à  moitié  autrichien.  (Ibid.,  n<»  539.) 

24  (13  avril). 

Claude  Beaulieu,  Gilbert  Rouchaud  et  Jean-François  La- 
PLANCHE,  accusés  d'avoir  coupé  un  arbre  de  la  liberté  et  d'y 
avoir  mis  cet  écriteau  :  Non-République. 

Floréal. 
6  (25  avril). 

Pierre  Dumenne,  émigré  :  détenu  jusqu'à  vérification  de  ses 
excuses.  (Ibid.,  n**  542.) 

Joseph  GuEHO,  JoLivET,  François  Deslandes,  Pluvigné,  André 
KiNORVAN  :  cris  provoquant  au  rétablissement  de  la  royauté. 
Renvoi  au  tribunal  criminel.  (Ibid.,  n°  543.) 

8  (27  avril). 

Nicolas  Bresch,  manouvrier,  originaire  de  Trêves,  accusé 
d'espionnage.  —  Mis  en  liberté.  (Ibid,,  n""  544.) 

Pierre  Philippe,  capitaine  de  navire  avant  la  révolution  et 
depuis  commis  à  l'administration  de  l'habillement  :  calom- 
nies contre  la  représentation  nationale  et  chansons  royalistes. 
Renvoi  à  la  justice  criminelle.  (Ibid.j  n""  546.) 


NON-LIEU.  -  FLORÉAL  AN  HI.  255 

9  (28  avril). 

François  Seidz,  boucher,  et  Jean  Neckhir,  perruquier  :  es- 
pionnage. —  Détention  provisoire.  (Ibid.y  n<»  545.) 

12  (l*"'  mai), 

Aignan  Ferat,  charron  :  discrédit  des  assignats.  —  Renvoi 
à  la  justice  criminelle.  (Archives,  W  499,  n"  547.) 
Charles  Hébert,  soldat  :  nulle  charge.  (/6û/.,  n''  548.) 

13  (2  ma?). 

Ambroise  Vigoureux»  possesseur  d'une  tabatière  portant  les 
mots  :  Vive  Louis  XVII  !  mais  en  caractères  si  petits  qu'à 
peine  étaient-ils  lisibles;  et  il  ne  le  savait  pas.  (/&iV/.,n®549.) 

22  (H  mai). 
Jean  Rivière.  (/6îrf.,  n*  558.) 

28  (17  mai). 

François  Perdreau,  batelier  à  Nantes;  Jean-Raptiste-Denis 
Mart,  id.;  Lebatteux,  antérieurement  directeur  de  la  poste 
aux  lettres  à  Nantes  et  commissaire  de  Carrier;  poursuivis 
comme  complices  des  noyades  : 

a  Considérant  que  par  un  décret  du  2  de  ce  mois  la  Con- 
vention a  renvoyé  devant  le  tribunal  du  district  d'Angers 
les  individus  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  acquittés 
par  le  tribunal  révolutionnaire,  pour  y  être  jugés  avec  les 
délits  ordinaires  ; 

a  Que  ces  délits  imputés  aux  accusés  sont  les  mêmes...  x> 

On  les  renvoya  au  jury  du  tribunal  du  district  d'Angers. 
(Archives,  W  499,  n°  552.) 


APPENDICES 


I 

(Fage  129.) 
CorrespoBdaaee  du  comilé  de  Salai  paMie  avec  Carrier. 

H/rault  de  Séchelles  à  Carrier. 
Paris,  29  septembre  1793,  Tan  2*  de  la  République. 

Voilà  comme  on  marche,  mon  brave  ami.  Courage,  cligne 
républicain.  Je  viens  de  recevoir  ta  lettre  et  au  même  instant 
je  l'ai  lue  au  comité  de  salut  public  qui  Ta  entendue  avec  une 
vive  satisfaction.  Nous  serions  bien  heureux,  la  Republique 
seroit  vigoureuse  et  florissante,  s'il  y  avoit  partout  des  com- 
missaires aussi  énergiques  que  toi  et  ton  collègue.  Tu  dois  être 
à  Nantes,  si  ta  santé  te  Ta  permis.  Nous  te  conjurons  d'y  aller 
sur-le-champ  :  nous  t'envoyons  un  arrêté  qui  te  presse  de 
purger  cette  ville  qui  est  de  la  dernière  importance.  Il  faut 
sans  rémission  évacuer,  renfermer  tout  individu  suspect.  La 
liberté  ne  compose  pas.  Nous  pourrons  être  humains,  quand 
nous  serons  assurés  d'être  vainqueurs.  L'intention  du  co- 
mité est  que  tu  ailles,  avec  ton  collègue  ou  seul,  de  Rennes  à 
Nantes  et  de  Nantes  à  Rennes,  etc.,  etc.  Le  caractère  de  la 
représentation  nationale  se  déploie  avec  bien  plus  de  force  et 
d'empire,  quand  les  représentants  ne  séjournent  pas  dans  un 
endroit,  quand  ils  n'ont  pas  le  temps  de  multiplier  leurs  rela- 
tions, leurs  connoissances,  quand  ils  frappent  en  passant  de 
grands  coups  et  qu'ils  en  laissent  (sauf  à  la  suivre)  la  respon- 


238  APPENDICES. 

sabililé  sur  ceux  qui  sont  chargés  d'exécuter.  Adieu,  mon 

ami,  je  t'embrasse,  etc. 

a  Hérault*.  » 

(Toujours  des  tendresses  au  milieu  des  assassinats.) 

Nantes,  le  9  brumaire  an  2  de  la  République 
une,  indivisible  et  impérissable. 

Carrier^  représentant  du  peuple^  au  comité 

de  salut  public, 

La  recommandation  de  Tincendie  des  fours  et  moulins  es 
inutile,  nous  avons  fait  brûler  toute  espèce  de  bâtiments  que 
nous  avons  trouvés  dans  les  pays  révoltés.  Ces  mesures  s'exé- 
cutent encore;  mais  le  général  Haxo  m'a  marqué  en  dernier 
lieu  qu'il  n'a  pu  faire  brûler  la  forêt  deMachecoul,  malgré  ses 
précautions...  (la  lettre,  de  quatre  grandes  pages,  est  incom- 
plète*). 

Paris,  le...  nivâse  Tan  2  delà  République. 

Les  représentants  du  peuple,  membres  du  comité  de  salut 
public j  au  citoyen  Carrier,  représentant  du  peuple  dans 
le  département  d. . . . 

Il  falloit  que  la  Révolution  prit  enfin,  citoyen  collègue,  une 
marche  indépendante  et  rapide.  Le  fédéralisme  l'avoit  plongée 
dans  la  torpeur;  il  falloit  Ten  faire  sortir.  Elle  devoit  pour 
ainsi  dire  se  régénérer.  La  Convention  nationale  l'a  senti  :  elle 
a  créé  le  gouvernement  révolutionnaire. 

Le  comité  de  salut  public  te  fait  passer,  avec  le  décret  du 
14  frimaire,  l'arrêté  qui  te  désigne  pour  rétablir  dans  les  dé- 
partements du  Morbihan  et  de  la  Loire-Inférieure. 

Tes  pouvoirs  sont  illimités,  mais  circonscrits  dans  les  de 
partements  qui  te  sont  désignés,  etc. 

i.  Archives,  Yl  40S,  n*"  479,  2*  partie,  pièce  19  (roriginal  dans  l'armoire 
de  fer). 
2.  Ibid.i  2*  partie,  pièce  14. 


LE  œMITÉ  DE  SkUJT  PUBLIC  ET  CARRIER.  259 

Les  membres  du  comité  de  salut  public  chargés  de  la  cor- 
respondance. 

Signé  :  Collot  d*Herbois,  Billaud-Varekme, 

C.-A.  Prieur,  Carnot*. 


II 

(Page  59.) 
lA  toi  du  •  BlvéM  •■  III. 


TITRE    l". 


Compétence  du  tribunal  révolutionnaire. 

ART.  V\  —  Le  tribunal  révolutionnaire  connaîtra  de  tous 
les  attentats  contre  la  sûreté  intérieure  et  extérieure  de  TEtat, 
contre  la  liberté,  l'égalité,  Tunilé  et  l'indivisibilité  de  la 
République,  contre  la  représentation  nationale,  et  de  tous 
complots  tendant  au  rétablissement  de  la  royauté,  ou  à  l'éta- 
blissement de  toute  autorité  attentatoire  à  la  souveraineté  du 
peuple. 

II.  —  Il  connaîtra  pareillement,  conformément  à  la  loi  du 
19  floréal,  des  négligences,  malversations  et  autres  délits 
mentionnés  dans  la  loi  du  14  frimaire,  dont  pourraient  se 
rendre  coupables  les  membres  cl  adjoints  des  commissions 
executives,  les  juges  et  accusateurs  publics  des  tribunaui 
criminels. 

m.  —  Les  tribunaux  criminels  continueront  de  connaître, 
concurremment  avec  le  tribunal  révolutionnaire,  des  délits 
contre-révolutionnaires  dont  la  connaissance  leur  a  été  con* 
servée  par  la  loi  du  19  floréal. 

Ils  connaîtront  en  outre  exclusivement  de  tous  les  vols  et 
dilapidations  de  deniers  ou  effets  nationaux,  quoique  non 
compris  dans  la  loi  du  7  frimairci  en  observant  les  formes 

1.  Arahifes,  i6f</.,  2*  partie,  pièce  12« 


240  APPENDICES. 

prescrites  par  cette  loi  et  par  celles  des  14  germinal  et 
21  floréal. 

IV.  —  En  conséquence,  la  loi  du  29  septembre  1793,  con- 
cernant les  infidélités  des  agents  ou  préposés  des  administra- 
tions et  fournisseurs  de  la  République,  demeure  restreinte  à 
celles  qui  seraient  de  nature  à  faire  manquer  les  approvision- 
nements des  armées. 


TITRE    II. 

Composition  du  tribunal  révolutionnaire. 

V.  —  Le  tribunal  révolutionnaire  sera  composé  de  douze 
juges,  dont  un  président  et  deux  vice-présidents,  d'un  accu- 
sateur public,  de  trois  substituts  et  d*un  greflier. 

VI.  —  Il  y  aura  près  le  tribunal  révolutionnaire  trente 
jurés. 

VIL  —  Le  tribunal  et  le  jury  seront  renouvelés  en  entier 
tous  les  trois  mois. 

VIII.  —  Les  citoyens  qui  seront  appelés  aux  fonctions  de 
juges,  d'accusateur  public,  de  substitut  ou  de  jurés  du  tribu- 
nal révolutionnaire,  seront  tenus  de  se  rendre  sans  délai  à 
leur  poste;  ils  sont  mis  à  cet  efi'et  en  réquisition. 

Les  places  ou  emplois  qu'ils  occupent  actuellement  leur 
seront  conservés  ;  et  s'ils  n'ont  pas  de  suppléants,  ils  seront 
remplaces  provisoirement  par  la  Convention  nationale. 

IX.  —  Les  frais  de  route  leur  seront  remboursés,  tant 
pour  Taller  que  pour  le  retour,  sans  diminution  des  indem- 
nités et  appointements  qui  leur  sont  attribués  par  les  lois 
antérieures. 

X.  —  Il  sera  attaché  au  tribunal  révolutionnaire  six  com- 
mis-greffiers, six  commis  expéditionnaires,  six  huissiers,  un 
concierge  et  cinq  garçons  de  bureaux. 

Il  sera  en  outre  attaché  au  parquet  sept  secrétaires-commis 
et  deux  garçons  de  bureau. 


II.  LA  LOI  DU  8  MVOSE  A.\  111.  24i 

TITRE   III. 

Ordre  du  sei^vice. 

XI.  —  Les  juges  du  tribunal  révolutionnaire  seront  divi- 
ses en  deux  sections. 

XII.  —  Chaque  section  sera  composée  de  six  juges. 

XIII.  —  Ces  six  juges  seront  tous  les  jours  et  alternalive- 
ment  employés  :  savoir,  trois  à  tenir  Taudience  pour  juger 
publiquement  les  accusés,  et  trois  à  faire  en  chambre  du  con- 
seil les  actes  d'instruction  qui  doivent  précéder  le  débat  et 
Texamen  public  de  chaque  procès. 

XIV.  —  Les  juges  seront  répartis  au  sort  dans  les  deux 
sections,  et  ce  répartimcnt  sera  renouvelé  tous  les  mois. 

XY.  —  Si  néanmoins,  à  la  fin  du  mois,  l'examen  d'un  on 
de  plusieurs  procès  élait  ouvert,  le  renouvellement  serait  dif- 
féré jusqu'au  jugement  de  ces  procès. 

XVI.  —  Les  juges  d'une  seclion  pourront  suppléer  ceux 
d'une  autre  section. 

XVII.  —  Lorsqu'un  procès  sera  porté  au  tribunal  révolu- 
tionnaire, le  sort  désignera  à  laquelle  des  deux  sections  il 
sera  assigne. 

XVIII.  —  Si  néanmoins  une  section  se  trouve  chargée  de 
plus  d'affaires  que  l'autre,  elle  ne  sera  admise  au  tirnffc  qu'a- 
près que  le  sort  en  aura  assigné  à  Taulre  un  nombre  égal 
au  sien. 

XIX.  —  Le  tirage  au  sort  se  fera  en  présence  du  président, 
de  l'accusateur  ou  de  Tun  de  ses  substituts,  et  d'un  commis- 
saire de  chaque  section. 

XX.  —  Les  procès  qui  feront  suite  ou  qui  seront  connexes) 
à  celui  dont  une  section  se  trouvera  saisie  seront  portés  de- 
vant cette  section  sans  tirage  au  sort. 


TKIB.    KCVUL.     VI  16 


n'2  APPENDICES 


TITRE    IV. 

Traduction  des  prévenus  devant  le  tribunal 

révolutionnaire. 

XXI.  —  Nul  ne  pourra  être  traduit  au  tribunal  révolution- 
naire que  : 
Par  un  décret  de  la  Convention  nationale, 
Ou  par  un  arrêté  du  comité  de  sûreté  générale. 
Ou  par  un  mandat  d'arrêt  soit  du  tribunal,  soit  de  Taccu- 
sateur  public,  dans  les  cas  déterminés  par  les  articles  xxn, 
xxiii  et  Lxvi  ci-après. 

XXn.  —  L'accusateur  public  pourra  décerner  des  mandats 
d'arrêt  contre  les  complices  des  délits  dont  le  tribunal  se 
trouvera  saisi,  et  les  faire  juger  conjointement  avec  les  accu- 
sés principaux. 

Mais  avant  de  les  mettre  en  jugement  il  fera  décider,  par 
la  chambre  du  conseil,  s'il  y  a  lieu  de  présenter  aux  jurés 
l'acte  d'accusation  de  complicité  qu'il  aura  dressé  contre  eux; 
et  s'il  est  jugé  qu'il  n'y  a  pas  lieu,  les  prévenus  seront  mis  en 
liberté. 

XXIII.  —  Lorsque  la  déposition  d'un  témoin  paraîtra  évi- 
demment fabsse,  le  tribunal  décernera  contre  lui,  séance 
tenante,  un  mandat  d'arrêt  en  vertu  duquel  il  sera  jugé  sur- 
le-champ  par  les  mêmes  jurés  et  les  mêmes  juges,  devant  les- 
quels il  aura  déposé. 

XXIV.  —  Les  représentants  du  peuple  en  mission  dans 
les  départements  feront  conduire  au  comité  de  sûreté  géné- 
rale les  individus  qu'ils  auront  mis  en  état  d'arrestation 
comme  prévenus  de  délits  de  la  compétence  du  tribunal  révo- 
lutionnaire. 

XXV.  —  Les  autorités  constituées  adresseront  dorénavant 
au  comité  de  sûreté  générale  les  pièces  relatives  aux  préve- 
nus de  délits  contre-révolutionnaires,  dont  l'article  v  de  la 
loi  du  18  nivôse  leur  enjoint  de  faire  l'envoi  à  l'accusateur 
public,  près  le  tribunal  révolutionnaire. 


11.  LA  LOI  DU  8  MVOSE  AN  Ht.  24) 

XXVf.  —  Les  membres  et  adjoints  des  commissions  exé- 
cuti?«6,  les  généraux  en  chef  et  ceux  de  division  ou  de  bri- 
gade, n0  pourront  être  traduits  au  tribunal  révolutionnaire 
que  par  un  décret  de  la  Convention,  ou  par  un  arrêté  des  co- 
mités de  salut  public  et  de  sûreté  générale  réunis. 

TITRE   V. 

De  la  procédure  devant  le  tribunal  révolutionnaire. 

XXVII.  —  Aussitôt  qu'un  procès  sera  porté  au  tribunal 
révolutionnaire,  le  président,  en  présence  de  Taccusateur  pu* 
blic  ou  de  Tun  de. ses  substituts,  et  d'un  commissaire  de  la 
section  à  laquelle  il  aura  été  assigné,  fera  tirer  au  sort  onze 
jurés  pour  prononcer  sur  les  faits  imputés  à  Taccusé. 

XXVIII.  —  Dans  chaque  procès  porté  au  tribunal  révolu- 
tionnaire, et  vingt-quatre  heures  au  moins  avant  qu'il  ne  soit 
soumis  au  débat,  Tun  des  juges  d'instruction,  commis  à  cet 
effet  par  le  président  de  la  section  à  laquelle  le  procès  aura 
été  assigné,  fera  amener  devant  lui  l'accusé,  lui  communiquera 
l'acte  d'accusation,  lui  en  fera  délivrer  copie,  l'inlerrogera 
sur  les  faits  y  énoncés,  recevra  ses  réponses,  l'avertira  que  la 
loi  lui  permet  de  choisir  un  conseil  muni  d'un  certificat  de 
civisme,  et  fera  tenir  acte  du  tout  par  legrcfner. 

XXIX.  —  Lors  de  l'interrogatoire,  la  liste  des  jurés  des- 
tinés à  prononcer  sur  les  faits  imputés  à  l'accusé  leur  sera 
communiquée,  et  il  sera  in!erpellé  de  déclarer  à  l'instant  s'il 
entend  en  récuser  un  ou  plusieurs. 

XXX.  —  L'accusé  qui  voudrait  récuser  un  ou  plusieurs 
jurés  sera  tenu  de  proposer  ses  causes  de  récusation  lors  de 
son  interrogatoire,  et  le  tribunal  jugera  de  la  validité  dans 
les  vingt-quatre  heures.  H  statuera  dans  le  même  délai  sur 
les  récusations  qui  auront  été  proposées  par  l'accusateur 
public. 

Il  ne  sera  reçu,  soit  de  la  part  de  l'accusé,  soit  de  la  paît 
de  l'accusateur  public,  aucune  récusation  non  motivée. 


244  APPENDICES. 

XXXI.  —  Le  conseil  choisi  par  raccusé  ne  pourra  com- 
muniquer avec  lui  qu'après  son  interrogatoire,  et  au  moyen 
d'un  laisseZ'pdsser  de  l'accusateur  public. 

XXXII.  —  Si,  avant  que  les  témoins  ne  soient  entendus 
à  l'audiencC;  l'accusateur  public  trouve  utile  à  la  manifesta- 
tion de  la  vérité  de  faire  recevoir  par  écrit  leurs  déclarations, 
elles  seront  reçues  par  l'un  des  juges  d'instruction,  commis 
à  cet  effet  par  le  président  de  la  section  saisie  du  procès. 

XXXIII.  —  Ces  déclarations  et  les  notes  de  l'interrogatoire 
dont  il  a  été  parlé  ci-dessus  seront  remises  au  juge  qui  devra 
présider  à  l'examen  et  au  débat,  pour  servir  de  renseigne- 
ment seulement. 

XXXIV.  —  Il  sera  dressé  autant  d'actes  daccusation  qu'il 
y  aura  de  délits  à  juger. 

On  pourra  néanmoins,  dans  un  acte  d'accusation,  com- 
prendre plusieurs  délits  à  la  charge  d'une  même  personne. 

XXXV.  —  Dans  tous  les  cas,  les  complices  d'un  accusé 
seront  compris  dans  le  même  acte  d'accusation  que  lui,  soit 
qu'ils  se  trouvent  impliqués  dans  tous  les  délits  qui  lui  sont 
imputés,  ou  qu'ils  ne  le  soient  que  dans  un  seul. 

XXXVI.  —  Lorsqu'une  même  personne  sera  prévenue  à  la 
fois  de  délits  contre-révolutionnaires  et  de  délits  ordinaires, 
l'acte  d'accusation  ne  portera  que  sur  les  premiers  ;  si  elle 
en  est  acquittée  par  le  tribunal  révolutionnaire,  ou  condam- 
née à  une  peine  moindre  que  celle  à  infliger  aux  délits  ordi- 
naires, elle  sera  renvoyée  par-devant  le  tribunal  criminel  ou 
de  police  correctionnelle,  auquel  appartient  la  connaissance 
des  autres. 

XXXVII.  —  Ne  pourront  être  compris  ni  énoncés  dans 
l'acte  d'accusation  qui  sera  dressé  contre  un  prévenu,  traduit 
au  tribunal  révolutionnaire  ou  auï  tribunaux  ordinaires,  les 
faits  d'après  l'exposé  desquels  un  décret  des  représentants 
du  peuple  l'aura  mis  en  liberté,  ou  aura  déclaré  qu'il  n'y  a 
pas  lieu  à  inculpation  contre  lui. 

XXXVII.  —  Si  le  prévenu  ou  accusé  d'un  crime  conlre- 
révolutionnaire  se  soustrait  à  l'examen  de  la  justice,  il  en 


11.  LA  LOr  DU  8  NIVOSE  AN  IIL  245 

sera  usé  à  son  égard  conformément  à  la  loi  du  3  thermidor 
sur  les  contumaces. 

TITRE    VI. 

De  Vexanun  et  de  la  conviction, 

XXXIX.  —  Le  jour  fixé  pour  Texamen  du  procès,  Taccusé, 
en  présence  des  juges,  de  l'accusateur  public,  des  jurés  et 
des  citoyens,  sera  amené  à  la  barre,  libre  et  sans  fers. 
^  XL.  —  Le  président  fera  prêter  à  chacun  des  onze  jurés 
le  serment  d'examiner  avec  Tattention  la  plus  scrupuleuse  les 
charges  portées  contre  Taccusé  ;  de  n'en  communiquer  avec 
personne  jusqu'à  leur  déclaration  ;  de  n'écouter  ni  la  haine 
ou  la  méchanceté,  ni  la  crainte  ou  TalTection  ;  de  se  décider 
d'après  les  charges  et  moyens  de  défense,  suivant  leur  con- 
science et  leur  intime  conviction,  avec  l'impartialité  et  la  fer- 
meté qui  caractérisent  des  républicains. 

XLL  —  Le  serment  prêté,  les  jurés  prendront  place  tous 
ensemble  sur  des  sièges  séparés  du  public  et  du  tribunal  ; 
ils  seront  placés  en  face  de  l'accusé  et  des  témoins. 

XLII.  —  Le  président  dira  à  l'accusé  qu'il  peut  s'asseoir, 
lui  demandera  son  nom,  son  âge,  le  lieu  de  sa  naissance,  sa 
demeure,  sa  qualité  et  sa  profession,  tant  avant  que  depuis 
la  Révolution,  et  il  fera  tenir  note  de  tout  par  le  greffier. 

XLIH.  —  Le  président  dira  à  l'accusé  d'être  attentif  à  tout 
ce  qu'il  va  entendre;  il  ordonnera  au  greffier  de  lire  l'acte 
d'accusation  ;  après  quoi  il  dira  à  l'accusé  :  «  Yoilà  de  quoi 
on  t'accuse  ;  tu  vas  entendre  les  charges  qui  seront  produites 
contre  toi.  » 

XUV.  —  L'accusateur  public  exposera  le  sujet  de  l'accu- 
sation; il  requerra  la  lecture  de  la  loi  sur  le  crime  de  faux 
témoignage,  et,  après  la  lecture,  il  fera  entendre  les  témoins. 

XLY.  —  Ne  pourront  être  entendus  en  témoignage  un 
mari  contre  sa  femme,  une  femme  contre  son  mari,  les  as- 
cendants contre  les  descendants,  et  réciproquement,  les  frères 
et  les  sœurs  contre  leui*s  frères  et  sœurs,  et  les  alliés  au  même 
degré. 


246  APPENDICES. 

XLVI.  —  Les  témoins,  avant  de  déposer,  prêteront  serment 
de  parler  sans  haine  et  sans  crainte,  et  de  dire  la  vérité. 

XLVII.  —  Hors  les  cas  déterminés  par  les  lois  des  18  prai- 
rial et  2  messidor,  Texamen  des  témoins  sera  toujours  fait 
de  vive  voix,  et  sans  que  leurs  dépositions  soient  écrites. 

XLVIIl.  —  Les  témoins  ne  pourront  jamais  sMnterpeller 
entre  eux. 

Us  seront  entendus  séparément. 

Cependant  Taccusateur  public  pourra,  après  leur  première 
déclaration,  demander  qu'ils  soient  entendus  de  nouveau  en 
présence  les  uns  des  autres  :  il  pourra  également  demander 
que  ceux  qui  ont  déposé  se  retirent  de  TauditoirCy  ou  qu'un 
ou  plusieurs  d'entre  eux  soient  introduits  pour  être  entendus 
de  nouveau,  séparément  ou  en  présence  les  uns  des  autres. 

L'accusé  aura  la  môme  faculté. 

XLIX.  —  Chaque  témoin  sera  tenu  de  déclarer  s'il  est 
parent,  allié  ou  attaché  au  service  de  l'accusé,  s'il  le  connais- 
sait avant  le  fait  qui  a  donné  lieu  à  l'accusation,  et  s'il 
entend  parler  de  l'accusé  présent. 

L.  —  A  chaque  déposition  de  témoin,  le  président  deman- 
dera à  l'accusé  s'il  veut  répondre  à  ce  qui  vient  d'être  dit 
contre  lui.  L'accusé  pourra,  ainsi  que  son  conseil,  dire,  tant 
contre  les  témoins  que  contre  leur  témoignage,  ce  qu'il 
jugera  utile  à  sa  défense. 

II.  —  Les  témoins  assignés  à  la  requête  de  l'accusé  seront 
entendus  alternativement  avec  ceux  qui  auront  été  produits 
par  l'accusateur  public. 

LU.  —  L'accusé  et  son  conseil  seront  tenus  de  s'exprimer 
avec  décence  et  modération. 

La  disposition  de  la  loi  du  15  germinal,  qui  est  relative  à 
la  mise  hors  des  débats,  est  rapportée. 

LUI.  —  Les  efTels  trouvés  lors  du  délit,  ou  depuis,  pouvant 
servir  à  conviction,  seront  représentés  à  l'accusé,  et  il  lui 
sera  demandé  de  répondre  s'il  les  reconnaît. 

LTV.  —  Lorsqu'un  débat  a  duré  plus  de  trois  jours,  le 
président  est  tenu,  à  l'ouverture  de  la  séance  suivante^  de 


H.  LA  LOI  DU  8  NIVOSE  AN  III.  247 

demander  aux  jures  si  leur  conscience  est  suffisamment 
éclairée. 

LV.  —  Si  les  jurés  répondent  norif  l'instruction  sera  con- 
tinuée jusqu'à  ce  qu*ils  aient  fait  une  déclaration  contraire. 

LVI.  —  Si  les  jurés  répondent  qu'ils  sont  suffisamment 
instruits,  il  sera  procédé  sur-le-champ,  ainsi  qu*il  est  pre- 
scrit par  ies  articles  suivants,  nonobstant  toute  réclamation 
contraire. 

LVII.  —  A  la  suite  de  la  déposition  et  des  débats,  l'accu- 
sateur public  sera  entendu  :  l'accusé  ou  son  conseil  pourra 
lui  répondre. 

LVIII.  —  Le  président  résumera  l'affaire,  fera  remarquer 
aux  jurés  les  principales  preuves  pour  et  contre  l'accusé;  il 
terminera  en  leur  rappelant  avec  simplicité  les  fonctions 
qu'ils  ont  à  remplir,  il  posera  distinctement,  après  avoir  pris 
l'avis  du  tribunal,  les  questions  qu'ils  ont  à  décider,  tant  sur 
les  faits  que  sur  l'intention  dans  laquelle  ils  ont  été  commis. 

Toutes  les  questions  seront  rédigées  avec  simplicité.  11  ne 
pourra  en  être  posé  aucune  dans  laquelle  il  y  ait  rien  de 
complexe. 

L'accusé,  son  conseil,  l'accusateur  public  et  les  jurés  pour^ 
ront  faire  des  observations  sur  la  manière  dont  les  questions 
auront  été  posées. 

LIX.  —  Le  président  mettra  par  écrit  les  questions  suivant 
leur  ordre,  et  les  donnera  au  chef  du  jury  qui  sera  toujours 
le  plus  ancien  d'âge. 

LX.  —  Le  président  ordonnera  aux  jurés  de  se  retirer  dans 
une  chambre  voisine;  ils  y  resteront  sans  pouvoir  commu- 
niquer avec  personne. 

LXL  —  Lorsque  les  jurés  se  trouveront  en  état  de  donner 
leur  déclaration,  ils  rentreront  dans  l'auditoire  et  feront 
chacun  à  haute  voix  et  publiquement  leur  déclaration  indivi- 
duelle sur  les  questions  qui  leur  auront  été  remises  par  le 
président. 

LXII.  —  Chaque  juré  prononcera  sa  déclaration  dans  la 
forme  suivante  : 


us  APPENDICES. 

Sur  mon  honneur  et  ma  conscience,  tel  fait  est  constant,  ou 
n*cst  pas  constant;  l'accusé  est  convaincu  de  tel  fait,  ou 
Taccusé  n*est  pas  convaincu.  Il  est  convaincu,  ou  il  n'est  pas 
convaincu  de  l'avoir  commis  dans  telle  intention. 

LXIII.  —  Chaque  question  sera  décidée  à  la  pluralité 
absolue  des  voix. 

LXIV.  —  La  déclaration  du  jury  sera  reçue  par  le  greffier^ 
signée  de  lui  et  de  tous  les  juges. 

LXV.  —  Le  jury  ne  pourra  donner  de  déclaration  sur  un 
délit  qui  ne  serait  pas  porté  dans  l'acte  d'accusation,  quelle 
que  soit  la  déposition  des  témoins. 

LXVI.  —  Si  l'accusé  est  déclaré  non  convaincu  du  fait 
porté  dans  Tacte  d'accusation  et  qu'il  ait  été  inculpé  sur  un 
autre  crime  par  les  dépositions  des  témoins,  le  tribunal, 
d'office  ou  9nr  la  demande  de  l'accusateur  public,  ordonnera 
qu'il  soit  arrêté  de  nouveau. 

Il  recevra  les  éclaircissements  que  le  prévenu  donnera  sur 
ce  nouveau  fait;  et,  s'il  y  a  lieu,  il  délivrera  un  mandat 
d*arrét,  et  renverra  le  prévenu,  ainsi  que  les  témoins,  devant 
la  chambre  du  conseil,  pour  être  décidé  s'il  y  a  lieu  à  un 
nouvel  acte  d'accusation,  en  cas  qu'il  s'agisse  d'un  délit 
contre-révolutionnaire,  et  devant  le  directeur  du  jury  du  lieu 
du  délit,  s^il  n'est  question  que  d'un  délit  ordinaire. 

TITRE  vu. 
Du  jugement. 

LXVII.  —  Si  l'accusé  est  déclaré  non  convaincu,  le  prési^ 
dent  prononcera  qu'il  est  acquitté  de  l'accusation  et  ordon- 
nera qu'il  soit  sur  le-champ  mis  en  liberté,  à  moins  qu*il  n'y 
ait  lieu  de  le  retenir  en  état  d'arrestation,  soit  d'après  les 
articles  XXXVI  et  LXVI  ci-dessus,  soit  d'après  l'article  X  de 
la  loi  du  17  septembre  1793. 

LXVIII.  —  Il  en  sera  de  même,  si  les  jurés  ont  déclaré  que 
le  fait  a  été  commis  involontairement  ou  sans  mauvaise 
intention. 


H.  LA  LOI  DU  8  NIVQSE  AN  IH.  249 

LXIX.  —  Toute  personne  ainsi  acquittée  ne  pourra  plus 
être  reprise  ni  accusée  pour  raison  du  même  fait. 

LXX.  —  Tout  fonctionnaire  public  acquitté  purement  et 
simplement  rentrera  de  plein  droit  dans  les  fonctions  aux- 
quelles il  avait  été  appelé  avant  d*étre  accusé. 

LXXI.  —  Lorsque  l'accusé  aura  été  déclaré  convaincu,  le 
président,  en  présence  des  citoyens,  le  fera  comparaître  et 
lui  donnera  connaissance  de  la  déclaration  du  jury. 

LXXU.  —  L'accusateur  public  fera  sa  réquisition  pour 
l'application  de  la  loi.  L'accusé  ou  son  conseil  pourra  faire 
des  observations;  les  juges  prononceront  ensuite  la  peine 
établie  par  la  loi  ou  acquitteront  l'accusé,  dans  le  cas  où  le 
fait  dont  il  est  convaincu  n'est  pas  défendu  par  elle. 

L'article  IH  du  titre  n  de  la  loi  du  10  mars  1793  est  rap- 
porté. 

LXXIII.  —  Toute  condamnation  à  la  peine  de  mort  empor- 
tera la  confiscation  des  biens  du  condamné. 

LXXIY.  —  Tout  jugement  du  tribunal  révolutionnaire 
énoncera  le  nom  du  condamné,  son  âge,  le  lieu  de  sa  nais- 
sance, sa  demeure,  sa  qualité,  sa  profession,  tant  avant  que 
depuis  la  Révolution. 

LXXV.  —  Les  jugements  du  tribunal  révolutionnaire  seront 
exécutés  sans  recours  au  tribunal  de  cassation. 

LXXVI.  —  Il  est  dérogé  à  toutes  dispositions  des  lois  anté- 
rieures  qui  seront  contraires  à  la  présente  loi.  {Moniteur 
du  14  nivôse  an  III,  5  janvier  1795.) 


m 

(Page  8-2.) 
LlbeHefl  el  eliaBs«Bfl  e«iiire  le«  MirTlvanis  de  !•  Terrevr. 

Aux  publications  citées  plus  haut  on  peut  joindre  : 
Le  rempart  de  Carrier,  traîné  dans  la  bâtie,  ou  Tarif 
des  montaifnards  jacobins  : 


250  APPENDICES. 

Adieux  de  Carrier  à  Colloi^  Billaud,  Barère,  Duhem, 
Levasieur  et  autres  gibiers  de  gtiillotiney  sorte  de  testa- 
ment satirique.  Carrier  remet  l'exécution  de  ses  dernières 
volontés  au  vieux  Yadier,  qui  a  mérité  sa  confiance  par  ses 
fameux  soixante  ans  de  vertUj  et  continue  ainsi  : 

«  Pour  la  conservation  de  ma  mémoire  et  de  mes  principes, 
je  lègue  à  la  Société  mère  des  égorgeurs,  noyeurs  et  fusil- 
leurs,  séant  aux  ci-devant  Jacobins,  rue  Honoré,  en  casqu*elle 
sorte  de  la  crise  alarmante  où  elle  se  trouve  et  parvienne  à 
rouvrir  s^  néMiumi  aûH  aux  cabanons  de  Bkéti^  «Mi  «n 
tout  autre  lieu  également  convenable,  mon  gilet  rouge  passé 
en  couleur  par  les  teinturiers  Fouquct  et  Lamberty,  dans  une 
des  fusillades  nantaises.  J  invite  ses  présidents  à  revêtir  cet 
ornement  unique  toutes  les  fois  qu'ils  rempliront  leurs  augustes 
et  philanthropiques  fonctions... 

«  A  Collot  dllerbois,  mes  bateaux  à  soupape  ;  il  verra,  si 
jamais  il  retourne  à  Lyon,  que  cette  invention  utile  réunit  le 
double  avantage  d'étouffer  prompternent  les  sifflets  impor- 
tuns' et  d'éviter  la  consommation  de  poudre  et  mitraille 
nécessaires  pour  les  foudroyements.  Je  l'engage  à  en  faire  un 
essai  général  sur  ceux  des  ouvriers  et  manufacturiers  qui  ont 
échappé  cà  la  faim  et  à  ses  premières  expéditions. 

«  Au  médecin  Duhein,  un  traité  en  vingt-deux  parties  sur  la 
théorie  des  bains  froids,  avec  la  méthode  sûre  de  les  admi- 
nistrer conjointement  avec  la  saignée,  pour  guérir  radicale- 
ment toute  espèce  de  maladie.  Ledit  traité,  rédigé  sur  mes 
ordonnances,  et  d'après  un  grand  nombre  d'expériences  par 
Fouquet  et  Lamberty,  sous  la  surveillance  du  comité  révolu- 
tionnaire de  Nantes. 

<c  Autre  trafité  chirurgical  contenant  la  manière  d'épargner 
aux  femmes  enceintes  les  douleurs  de  l'enfantement;  aux 
enfants  nouveau-nés,  celles  delà  dentition;  aux  jeunes  filles, 
les  accidens  de  leur  âge  ;  aux  garçons,  les  étourderies  de  la 
jeunesse;    aux  vieillards  sourds,  aveugles   et  infirmes,  les 

i.  On  sait  que  Collot  d'Herlx)is  avait  été  sifflé  à  Lyon  comme  acteur. 


m.  LIBELLES  ET  CUAT(90.NS  CONTRE  LES  TERRORISTES.    251 

regrets  sur  le  temps  passé  en  1^  faisant  noyer,  fusiller  ou 
massacrer.  Ce  traite  est  enrichi  de  lh4es  curieuses  sur  les 
expériences  et  opérations  faites  par  PinarA  4kuis  les  environs 
de  Nantes.  \> 

Citons  encore  :  Carrier  a  commencé  la  marche^  swmez, 
messieurs^  chanson  où  Collot  d*Herbois,  Lebon,  David,  Bil- 
laud-Varennes,  sont  successivement  pris  à  partie,  suivie  de  : 

LA  GUILLOTINE 
Air  :    Toim,    aimables  fitteite». 

Soutien  inébranlable 

De  nos  nouvelles  lois. 
0  guillotine  aimable  ! 

Nous  chantons  tes  expluits. 
Sainte  Jacobinière, 

Guillotine  en  loul  temps  ; 
Couvre  la  France  entière 

D*échafauds  permanens. 

Par  ta  seule  influence. 

Du  coin,  la  faction 
Veut  affermir  en  France 

La  Constitution. 
Sainte,  etc. 

Sans  toi  le  Brissotisme 

Règneroit  aujourd'hui, 
Et  le  Jacobinisme 

Languiroit  sans  appui. 
Sainte,  etc. 

Un  Jacobin  sincère 

Me  disoit  Taulre  jour  : 
Qu'elle  est  faite  pour  plaire, 

Qu'elle  inspire  l'amour  ! 
Sainte,  etc. 

Grand  trésorier  de  France 

0  sublime  Samson! 
Combien  dans  la  finance 

Tu  surpasses  Gambon! 
Sainte,  etc. 


252  APPENDICES. 


D6  notre  République 

Tu  grossis  le  trésor, 
Les  mines  du  Mexique 

Ont  produit  bien  moins  d'or. 
Sainte  Jacobinière, 

Guillotine  en  tout  temps; 
Couvre  la  France  entière 

D'échafauds  permanens. 


LISTE 


DE   TOUTES    LES    PERSONNES    TRADUITES 


AU 


TRIBUNAL  EXTRAORUINAIRE  DU  17  AOUT  1792 


ET     AD 


TBIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE  DE  PARIS» 


Aboului  (Joseph),  officier  de  dragons, 
fis  prairial  an  II-  IV,  480. 

Abzac  (Bcniard-Augustin  d*),  ancien 
orficier  de  marine,  f  24  nivôse 
anll-,  II,  355. 

Accault  (Charles),  dit  Thibaud^  mar- 
chand de  vin,  f  28  germinal  an  II  ; 
m,  474. 

Accault  (Louis),  cordonnier,  acq., 
5  venlôse  an  II;  II,  540. 

Adam  (Jacques-Nicolas),  sacristain  de 
i*ordre  de  Cluny,  f  9  germinal 
an  II;  m,  85. 

Adam  (Marie-Gasparine),  veuve  Gra- 
vant, I  5  nivôse  an  II;  II,  288. 

Adam  le  Marin  (Jean-Geneviève),  ex- 


capitaine de  vaisseau  au  service 
de  la  compagnie  des  Indes,  f 
22  messidor  an  II;  IV,  441. 

Adet  (Gliarleïi),  marchand  de  vin, 
f  8  messidor  an  II;  IV,  517. 

Adhémar  (Raymond),  officier  muni- 
cipal,  f  5  messidor  an  II  ;  IV,  505. 

Admiral  (Uenry),  ancien  domestique, 
puis  attaché  à  la  loterie  en  qua- 
lité de  garçon  de  bureau,  f  29  prai- 
rial an  II;  IV,  256. 

Adnkt  (Louis),  secrétaire  de  la  mu- 
nicipalité de  Fresnoy,  f  28  mes- 
sidor an  II;  V,  399. 

Adyknel  (Jean-Baptiste),  dentiste,  f 
8  prairial  an  II;  IV,  38. 


1.  On  trouvera,  si  l'on  en  fait  la  comparaison,  quelques  différences  d'ortho- 
graphe entre  plusieurs  des  noms  compris  dans  cette  table  et  ceux  de  la  liste 
générale  de  M.  Campardon.  M.  Campardon,  qui  n'a  pas  eu,  selon  le  plan  qu'il 
s'est  tracé,  à  reproduire  tous  les  procès  dans  son  livre,  a  pu  quelquefois 
rédiger  sa  liste,  très  complue  d'ailleurs,  d'après  les  registres  d'audience  du 
tribunal  révolutionnaire  (Archives,  W  551  et  532).  Sans  négliger  ce  moyeu  de 


25  i 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Agant.  Voy.  Gréaude. 

Aguësseau  (Henriette-Anne-Louise  d'), 
duchesse  d'Aten,  f  A  (hermidor 
an  II;  V,  72. 

AiGLoz  (François),  dit  Langlois,  cul- 
tivateur, ancien  courrier  de  ca- 
binet, -}-  19  messidor  an  II;  lY, 
425. 

AiGUEviLLE  (  Jean -Jacques -Marie - 
Joseph-Marlin),  ci- devant  prési- 
dent au  parlement  de  Toulouse, 
t  26  prairial  an  II;  IV,  195. 

AiLLT  (Louis-Joseph  d'),  ex-noble,  ex- 
comte, ex-maréchal  de  camp, 
f  22  messidor  an  II;  IV,  441. 

AiMAND  (Charles),  marchand  de  mou- 
tons, acq.  27  brumaire  an  II;  II, 
551. 

AiNON  (Calherine  ArxÈs,  femme), 
acq.  9  vendémiaire  an  II[. 

AïKALiT  (Augustin),  vicaire  à  Niort, 
f  16  messidor  an  II;  IV,  381. 

AuRic  (Astorg),  lib.  50  vendémiaire 
an  m. 

Alavoixe  (Joseph),  tailleur  pour  fem- 
mes, membre  du  conseil  général 
de  la  Commune  de  Paris,  1 11  ther- 
midor an  II;  Y,  424. 

AifiA  (Jean),  dit  Mazih'eSj  acq.  1 1  bru- 
maire an  m. 


AoERTKJean),  tisserand,  acq.  16  mes- 
sidor an  II;  IV,  550. 

Albier  (Joseph),  lib.  50  vendémiaire 
an  m. 

Albissok  (Antoinette),  femme  Paisac, 
l  7  messidor  an  II  ;  lY,  521. 

Alençon  (Charles -Mathias  d'),  ex- 
noble, f  26  germinal  an  II;  111, 
255. 

Aléno  (Aimé-Marie),  dit  Saint^Alomrl 
ou  Saint-Alouarn,  1 1"  thermi- 
dor an  II;  Y,  407. 

Alexandre,  dit  le  petit  Cardinal^ 
détenu  50  septembre  1792;  1, 27. 

Alexis  (Pierre),  lib.  28  vendémiaire 
an  III. 

Allain  (Charles-Michel),  instituteur, 
f  6  thermidor  an  II;  V,  109. 

Allvin  (Jean-Baptiste),  fabricant  de 
plomb,  f  8  messidor  an  II  ;  IV,  276. 

Allauie  (Pierre),  cultivateur,  \'  15 
messidor  an  11;  lY,  514. 

Allais  (Jean-Baptiste),  brocanteur, 
acq.  1"  sans-culot  tide  an  II. 

Allais  (Jeanne-A  voie-Modeste),  femme 
Brogiiand,  acq.  6  brumaire  an  III. 

Allard  (Marie-Jean),  ancien  curé, 
f  5  nivôse  an  II;  II,  490. 

Alleaume  (Martin),  garçon  coiffeur, 
I     f  7  messidor  an  II;  IV,  515. 


conti*ôle,  je  me  suis  servi  des  jugements  dont  ces  registres  ne  donnent  que  les 
extraits,  et  surtout  des  interrogatoires  où  l'on  trouve  les  signatures  des 
prévenus,  quand  ils  savent  signer;  c'est  par  ces  signatures  que  l'on  peut 
rectifier  très  souvent  les  noms  fort  estropiés  même  dans  ces  actes  ofliciels. 
La  liste  de  M.  CampnrJon  m'a  fait  faire  plusieurs  vérifications  très  utiles;  la 
mienne  lui  fournira  peut-être  quelques  additions  et  corrections. 

Les  femmes  sont  données  h  leurs  noms  de  femmes  et  à  leurs  noms  de  filles. 

On  se  rendra  compte  fiicilement  des  abréviations  :  f,  mort;  dép.,  déixirta- 
tion;  ac^.,  acquittement;  lib.,  libération  ou  non-lieu;  dél.,  détention  jus- 
qu'à la  paix;  reiir.,  renvoi  h  une  autre  juridiction. 

Les  deux  chiffres  qui  suivent  la  date  renvoient  au  volume  et  à  la  page.  Les 
noms  qui  ne  les  ont  pas  se  rapportent  au  tome  VI  et  à  la  masse  des  individus 
acquittés  ou  mis  en  liberté  après  le  9  Ihermider.  On  les  retrouvera  à  leur  date 
dans  le  Journal  du  tribunal  révolutionnaire  du  25  thermidor  an  II  et  de  celui 
du  8  niv6se  an  111.  Quelques  arrêts  de  non-lieu  sans  importance,  omis  dans 
le  journal,  sont  rétablis  ici  avec  renvoi  aux  dossiers. 

Les  noms,  quand  il  y  avait  lieu  de  le  faire,  ont  été  rectifiés. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLITIO.NNAIRE. 


2:m 


Alleray.  Voy.  Anurand'Allerat. 

Alline  (Nicolas),  vigneron,  acq. 
lo  messidor  an  II;  IV,  527. 

Alloioliu  (Jean),  ex-huissier,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor  an 
II;  Y,  348. 

Allut  (Antoine),  ex-député  à  TAs- 
semblée  législative,  f  7  messidor 
an  II;  IV,  515. 

Als\(:k  i»e  Boussu  de  Chimat,  ci-devant 
prince  irilÉ^i?!  (Charles-Alexandre- 
Narc-Marcellin  d'),  ex-noble,  ex- 
maréc'lial  de  camp,  -J-  i9  messi- 
dor an  II;  IV,  424. 

Alsace  d'Hé^iik-Liétard  (François- 
Joseph  d*),  lib.  3  juillet  1795;  L 
AAi. 

Altarociie  (  Durand -Michel  ) ,  lib. 
29  vendémiaire  an  III. 

Aly  (Marie-Jeanne),  femme  Qi  kntin, 
lib.  24noréal  an  H;  III,  491. 

Amand  (lx)uis),  compagnon  maçon, 
-;- 8  messidor  an  II ;  IV,  277. 

Amauky  (Maclou-Claude-André),  ou- 
vrier imprimeur,  acq.  24  pluviôse 
an  II;  11,539. 

Amiet  (Geneviève),  femme  Gaivain, 
■{•17  messidor  an  II;  IV,  551. 

Amiral  père  (Charles),  acq.  ^4  ther- 
midor an  II;  V,  413. 

Amual  fils  (Auguste),  acq.  4  ther- 
midor an  II;  V,  413. 

Amiral  (Charlotte  BdYir,  veuve) , 
t  4  thermidor  an  II;  V,  413. 

A^cARD  (Jean -Baptiste),  employé  au 
département  au  bureau  des  re- 
cherches des  émigrés,  f  4  germi- 
nal an  H;  III,  46. 

A.^celin  (Louis),  dit  Lagardcy  lieute- 
nant de  vaisseau,  f  23  messidor 
an  II;  V,  10. 

AifDRÉ,  laboureur  et  ofUcier  muiiici- 
pal,  lib.  12  brumaire  an  III. 

AsiDRË  (Hubert),  charron,  4  ans  de 
fers,  12  brumaire  an  II;  II,  524. 

A M>RK (Joseph),  acq.  4  frimaire  an III. 


A!<!DRÉ  (Louis-Antoine),  ex-curé  de 
Givry  en  Argonne,  acq.  18  fri- 
maire an  III. 

ÀRDRÉ  (Thomas),  f  6  messidor  an 
II;  IV,  310. 

Andrecy  (Nicolas-Pascal),  cabaretier, 
1 13  messidor  an  II;  IV,  522. 

Anger  (Thomas),  acq.  1"  vendé- 
miaire an  IH. 

Anger  fils  (Germain-Thomas),  acq. 
1*'  vendémiaire  an  III. 

Angibalxt  (Pierre-Etienne),  grena- 
dier au  bataillon  des  Filles-St- 
Thomas,  f  14  floréal  an  II;  III, 
371. 

Anglade  (Jacques) ,  garde-vaches , 
acq.  dét.  4*  sans-culottide  an  II. 

Anglade  (Jean-Pierre),  cultivateur, 
acq.  27  messidor  an  II  ;  V,  396. 

AxGouMui  (Êtieimc-Nicolas),  Hb.  24 
vendémiaire  an  III. 

AxGRAN  d*Alleray  (Deuis),  ex-lieute- 
nant civil,  f  9  floréal  an  II;  III, 
350. 

Amsson-Duperron  (Etienne- Alexan- 
dre-Jacques),  directeur  de  l'impri- 
merie nationale  du  Louvre,  f 
6  floréal  an  II  ;  III,  341 . 

ApuriAs  (Jean-Pierre),  manouvrier, 
lib.  12  brumaire  an  IIL 

Ax>EREAu  (Pierre),  dragon;  acq.  2 
prairial  an  II;  IV,  459. 

Ax>Eviu.E  (  Marie- Anne -Jacqueh ne 
Camfrund,  veuve  d') ,  lib.  dét. 
19  vendémiaire  an  III. 

Anneville  -  Chiffrevart  (  François- 
Henri  d'),  ex-noble,  f  19  messi- 
dor an  II;  IV,  425. 

Ansel  (Jean-Louis),  acq.  28  brumaire 
an  ni. 

Ansel  (Marguerite  Aubry  ou  Obry, 
veuve),  acq.  28  brumaire  an  III. 

AxâELiN  (Marie-Louise),  acq.  28  bru- 
maire an  m. 

Ansot  (A.-F.),  acq.  8  floréal  an  II; 
m,  182. 


256 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Anstett  (Jean),  lib.  9  brumaire 
an  m. 

Antajou  (Marie  Thibet,  femme),  lib. 
iâ  brumaire  an  IH. 

Ai<iTEzoN  (  Jean  ) ,  laboureur ,  lib. 
12  brumaire  an  111. 

A?iTiBouL  (Charles-Louis),  ci-devant 
homme  de  loi,  député,  l'un  des 
Girondins,  9  brumaire  an  111 
(50octobre  1793);  1,580. 

A:<TiK,  dit  Léonard,  ancien  coifTeur 
de  la  reine,  -J-  7  thermidor  an  II  ; 
V,  148. 

Antoine  (  Anne-Françoise  )  ,  lib. 
29  juillet  1793;  1,442. 

Apcuon  (A.-L.-Claude  de  Saikt-Ger- 
NAIN,  marquis  d'),  ancien  maré- 
chal de  camp,  f  18  germinal 
an  II;  m,  217. 

Appelyoisin  de  La  Roche -Dumaine 
(Charles-Gabriel),  noble,  fl7  mes- 
sidor an  II;  IV,  530. 

Appert  (Jean-Nicolas),  huissier,  f 
14  messidor  an  II;  lY,  525. 

Apremont-Linden  (Joseph  d'),  ex-no- 
ble, contrôleur  de  la  halle  aux 
toiles,  f  4  thermidor  an  II  ; 
V,75. 

Arbouys  (Jean),  dit  Grand-Cadet,  lib. 
21  frimaire  an  III. 

Argelot  (Bénigne),  f  16  vendémiaire 
anll;  Y,  518. 

Ardillot  (Jean-Gabriel),  ouvrier  en 
soie,  t  28  prairial  an  II  ;  IV,  272. 

Arfelière  (Gérard -Jean),  menuisier, 
I  9  thermidor  an  II  ;  V,  172. 

Argis,  voyez  Boucuer  d'Argis. 

Argot  (Joseph-Renier),  acq.  3  mes- 
sidor an  U;  lY,  288. 

Arlincoirt.  Voy.   Prévost    d*Arli>- 

COURT. 

Arluc,  voyez  Darluc. 

Armand  (Jeau-Antoine-Florenl),  élève 

en  chirurgie,  |  4  germinal  an  II  ; 

III,  46.  ' 
Armantikues  (Marie-Charlotte  de  Sen- 


NETERRE,  ^euve  d^),  f  8  thermidor 
an  U;  Y,  166. 

Arhilhon  (Etienne),  serrurier,  acq. 
27  nivôse  an  U;U,  554. 

Arnaud  (Bertrand),  lecteur  secré- 
taire, membre  du  conseil  général 
de  la  Commune  de  Paris,-]- 1 1  ther- 
midor an  II;  Y,  420. 

Arnaud  (Alarie-Cécile),  dite  d'Aile- 
gret,  lib.  4  pluviôse  an  II;  U,  548. 

Arnaud,  voyez  Baculard  d'Arnaud. 

Arnauld  (Jean),  sous-lieutenant,  f 
8  prairial  an  II;  IV,  41. 

Arxould  ,  procureur-syndic  de  la 
Côle-d'Or;  lib.  1"  thermidor  an 
II;  Y,  408. 

Arnould  (Joseph),  soldat,  f  29  ven- 
tôse an  II  ;  II,  522. 

Arnoult  (Timothée),  un  des  94  Nan- 
tais, acq.  28  fructidor  an  H; 
Y,  547. 

Arnoux  (Gilbert),  charpentier,  acq. 
1 7  ventôse  an  II  ;  II,  541 . 

Arnoux  ou  Hernoux  (Narguerite-Ai- 

mée),  femme  Julien,  acq.  16  prairial 
an  II;  IV,  477. 

Arpajon  (Anne-Claude-Louise),  du- 
chess*e  de  Mouciir,  f  9  messidor 
an  II  ;  IV,  335. 

Arsout  (Dominique),  entrepreneur 
de  bâtiments,  acq.  1*'  pluviôse 
an  II;  II,  535. 

Artaize,  voy.  Macquenbm  d*Ârtaizk. 

Artiiaud  (Catherine-Victoire-Ferdi- 
nande  d'),  femme  Dubois,  lib.  18 
frimaire  an  III. 

Arthur  (Jean-Jacques),  fabricant  de 
papiers,  membre  de  la  Commune 
de  Paris,  f  12  thermidor  an  U; 
V,  425. 

Artigub  (Marie-Narthe-Charlotte  d*), 
veuve  Marron,  ex-noble,  f  7  ther- 
midor an  II  ;  V,  117. 

Artois  de  Lbvis  (Marie-Gabrielle  d'), 
femme  Du  Luc,  ex-noble,  21  mes- 
sidor an  II  ;  lY,  436. 


AU  TRIBUNAL  BÉVOLUTIOiNNAlRE. 


257 


AscT  (Loui&Jean-Charles),  ex-prêtre, 
ex-vicaire  perpétuel  de  Saint-Mar- 
tin-des-Champs  à  Paris,  f  7  ther- 
midor an  II;  V,  ii7. 

AssELLN  (Jean-Charies)y  lib.  23  bru- 
maire an  III. 

AssELiN  (Jean-Charles-Tliomas),  odfi- 
cier  municipal  à  Rouen,  lib.  et 
dét.  5  brumaire  an  II;  II,  543. 

AssELiNOT  (Jean-Gilbert),  marchand 
épicier,  f  8  messidor  an  II  ;  IV, 
277. 

AssT.  Voy.  Geoffroy  d*Asst. 

Attas  (Pierre),  dit  la  Pointe j  ou- 
vrier, lib.  19  vendémiaire  an  III. 

Attiret  (Jean-Bapliste-François),  ar- 
chilecte,  ancien  prêtre,  f  22 
messidor  an  H;  IV,  440. 

Aubereau  (Elie),  f  26  prairial  an  II; 
IV,  192. 

AuBEHT  (Anne-Calherine),  ancienne 
religieuse,  f  22  floréal  an  H  ;  III, 
426. 

AuBERT  (Charles),  juge  au  tribunal  de 
Mirecourt,  acq.  25  nivôse  an  II  ; 
II,  534. 

AuBERT  (Georges),  ancien  curé,  acq. 
6  frimaire  an  II  ;  II,  531. 

AuBERT  (Jacques-Anloine),  volontaire 
au  7*  bataillon  des  fédérés,  lib. 
27  pluviôse  an  III. 

AuBÇRT  (Jaoques-Augustin),marchand 
de  meubles,  lib.  15  fructidor 
an  II. 

AuBERT  (Pierre-Jean),  curé,  f  25  plu- 
viôse an  II  ;  II,  423. 

AuBERT  DE  Fligry,  cx-noblc,  f  9  fri- 
maire an  II;  II,  184. 

AuBBRT  DE  Rassay  (Jac  |ues-Auguste), 
ancien  maréchal  de  camp,  f  15 
frimaire  an  II  ;  11,  220. 

AoBERTiN  (Martial-François),  plumas- 
sier-fleuriste,  ex-commandant  de 
bataillon,  f  9  thermidor  an  II;  V, 
172. 

AuBBRY    ( Joseph-Ktienne-Augustin- 

TRIB.  RÉVOL.       VI 


Sébastien),    ancien  notaire,  lib. 

24  vendémiaire  an  III. 
AuBiG2fY  \Claire-Théi-ése  Bodbdblois, 

veuve  d'),  1*27  messidor  an  II;  V, 

396. 
AuBiGNY  (Jeanne-Claire-Scholastique 

d'),  femme  divorcée  de  Le  Maillot 

DE  Pont,  f  27  messidor  an  II  ;  V, 

596. 
AuBissE  (J.-B.),  ancien  feudiste ,  f  27 

floréal  an  II  ;  III,  447. 
AoBLiN,  officier  municipal  de  Dun, 

1  9  vendémiaire  an  111;  V,  309. 
Al'bonnet  (Elisabeth  Seure,  femme), 

acq.  7  brumaire  an  III. 
AiiBRON  (Philippe-Jean),  f  14  messidor 

an  II  ;  IV,  524. 
AuBRY  (Elisabeth),  femme  Claude,  lib. 

28  fructidor  an  II. 
AuBRY  (Jac(iues),  vigneron,  acq.  27 

ventôse  an  H;  II,  542. 
AuBRY  (Jacques),  meunier,   acq.  9 

prairial  an  II  ;  IV,  467. 
AuBRY  (Jean),  clerc  tonsuré,  mallre 

de  latin   à  Coulommiers,  f    11 

frimaire  an  il  ;  II,  202. 
AuBRY  (Laurent),  ancien  soldat,  f  1*' 

thermidor  an  II;  V,  61. 
AuBRY  ou  Obry  (Marguerite),  veuve 

A:fsBL,  acq.  28  brumaire  an  III. 
Adbry  (Marie-Olympe,  dite  de  Gouges 

ou  Degouges,  veuve),  femme  de 

lettres,  f  12  brumaire  an  II;  11, 

167. 
Aubry  (Nicolas),  garçon  cordonnier, 

ajourné  4  prairial  an  II  ;  IV,  23. 
Aubry   (Nicolas),  charron,    lib.   28 

fructidor  an  H. 
AucA^B   (Jean-Louis-Marie),   ex-capi- 
taine de  cavalerie  au  ci-devant  ré- 
giment Colonel-général,  ex-maitre 

des  comptes,  f  9  thermidor  an  II  ; 

V,  171. 
AuDENi  (Jean),  mendiant,  lib.  et  dét. 

17  vendémian-e  an  II  ;  II,  542. 
AiDiBERT-RouRAiD  (Jeau-Laurcnt),  se 

17 


258 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADLITKS 


disant  ex-secrétaire  de  rAcadémie 
des  sciences  de  la  Grande-Breta- 
gne,  I  20  messidor  an  II;  V,  58. 

AuoiFFEET  (Joseph-Paul-François),  an- 
cien juge,  lib.  28  Tendémiaire  an 
III. 

AuDiGiER  (Simon),  ancien  curé  de 
St-Laurent,  f  28  messidor  an  H  ; 
V,  35. 

AuDRAUi  (François),  cultivateur,  lib. 

6  frimaire  an  II  ;  II,  545. 
AuFROT  (Jean-Alexis),  menuisier,  lib. 

7  floréal  an  II;  m,  (b81. 
AucANEOR  OU  AuGAGNBUR  (Frauçois),  la- 
boureur, lib.  8  vendémiaire  an  III. 

AuGBR  (Qaude),  homme  de  loi,  ex- 
ofûcier  de  paix  de  la  Commune 
de  Paris,  f  8  thermidor  an  II  ;  V, 
loi). 

AuGBR  (Jean),  militaire,  f  13  prai- 
rial an  H;  IV,  471. 

AoGER  (liOuis),  prêtre,  acq.  et  dét. 
22  noréal  an  II  ;  III,  426. 

AuGBR  (Nicolas),  ex-chanoine,  acq. 
17  nivùse  an  II;  II,  533. 

AuGET  (Marie-Louise),  veuve  Fuir- 
queux,  lib.  1"'  pluviôse  an  II;  II, 
548. 

AuGBT  DB  Chambbt  (Marguerite-Vic- 
toire  Bigot -Latouanb,  veuve),  lib. 
et  dér.  1" pluviôse  an  H;  II,  548. 

Ailier  (Philiberte  Turin,  veuve  d*), 
•i-9lhermidoranlI;  Y,  192. 

AuHoiiT  (Georges-Michel),  homme  de 
loi  (manifestation  de  Rouen),  | 
5  septembre  1793. 

AuMONT  ou  OvoNT  (Nîcolas),  acq.  27 
brumaire  an  IIl. 

AuMONT  ou  Omont  (Elisabeth  Sandrey, 
femme),  acq.  27  brumaire  an  III. 

AuN&s  (Catherine),  femme  Aimon; 
^cq.  9  vendémiaire  an  III; 

AupuAiiT  (Félix),  ex-prètre,  acq.  7 
thermidor  an  II;  V,  117. 

AupRocx(  Georges),  acq.  17  brumaire 
an  m  I 


AuBioL  (Antoine-Louis- David),  ancien 
conseiller  à  la  Cour  des  monnaies 
de  Lyon,  acq.  25  pluviôse  an  il; 
II,  426. 

AuRioL  (Geneviève  Gomam),  femme), 
acq.  25  pluviôse  an  H;  II,  426. 

AuTATON  (Joseph),  laboureur,  lib. 
12  brumaire  an  111. 

AuTERocHE(d').  Yoy.  Papu-lon  d'AuTK- 

ROCHB. 

AuTicHAVP  (François-Charles-Antoine 
d') ,  ex-noble,  ex-chanoine  de  N  .-D. , 
f  5  thermidor  an  II  ;  Y,  95. 

AuvRAT  (Jean-Baptisle-François),  se- 
crétaire de  Gilbert  de  Yoisins,  f 
21  prairial  an  II;  IV,  485. 

AuvRAT  (Pierre),  lib.  4  vendémiaire 
an  m. 

Auzoux  (Pierre),  laboureur,  f  1  "mes- 
sidor an  II;  IV,  497. 

AVAUX,  VOy.  ROLLET  D'A  VAUX. 

AvENEi.  (Jean  -  François) ,  commis 
banquier,  lib.  16  vendémiaire 
an  II;  II,  542. 

AviAT-TuROT  (Joachim-Laurenl),  cul- 
tivateur, acq.  9  thermidor  an  II: 
V,  172. 

AvicE  (Jacques-Marie),  ancien  maire  ; 
acq.  dét.  29  vendémiaire  an  III. 

Avril  (Marguerite-Françoise-Rose d'), 
veuve  Davrieux  ou  Devarieux, 
acq.  1 6  fructidor  an  U. 

Avril  (Nicolas),  garçon  boucher,  acq. 
4  prairial  an  II;  iV,  24. 

AvRiLLox  (J.),  acq.  8  floréal  an  II  ; 
m,  482. 

Ayen  (Uenriette-Anne-Louise  d\V- 
GUBssEAu,  duchesse  d'),  |  4  ther- 
midor an  II;  V,  72. 


B 


Baëaui>-Laporuie  (Jean),  ancien  se- 
crétaire à  la  chancellerie  royale, 
7  28  ventôse  an  II;  H,  521. 


AU  TRIBINAL  RÉVOLlTIONNAIIlE, 


259 


IIabis  (Jacques),  ex-noble,  f  13  plu- 
viôse an  II;  II,  505. 

Bachelier  (Jean-Marguerite),  notaire 
public,  membre  du  comité  révo- 
lutionnaire de  Nantes,  acq.  26  fri- 
maire an  ni; M,  47. 

Raciieijkr  (Pierre-Louis),  laboureur, 
-;- 10  prairial  an  II;  IV,  73. 

BvcHfKR  (François),  charron,  acq. 
15  nivôse  an  II;  II,  566. 

Bachvann,  major-général  des  gardes- 
suisses,  y2  septembre  1 792  ;I.  22. 

Bacilard  d'Arnaud  (François-Tho- 
mas), homme  de  lettres,  deux 
mois  de  détention,  23  juillet  i  793  ; 
I.  266. 

Bvcil^rd-d^Arnaid  (Jeanne  -  Antoi- 
nette Oai'big!ii),  acq.  25  juillet 
1795;  I,  266. 

BiDAHKL  (Jean),  Piéroontais  (vol  du 
garde-meuble),  7  18  octobre  1792; 
I,  27. 

Baunkix,  voy.  Damiers -BvGXErx. 

Bau.  (Simon),  employé  aux  charrois 
de  Tannée  du  Nord,  '{  8  messidor 
an  If;  IV,  276. 

Baillard-Chervil  (  Jules-César-Mar- 
tial), chef  dVscadron,  -!-  19  plu- 
viôse an  II;  II,  411. 

BAiLLARD-DEscoMBAux(Héléne)ifemme 
LuzY,  lib.  26  brumaire  an  III. 

B  VILLA RD  -  Dkscombaux  (Louise-Made- 
leine),  f  1 9  pluviôse  an  n  ;  II,  41 1 . 

Baillard-Troussedois  (Jean-Jacques, 
comte  de),  ancien  colonel,  1 19 
pluviôse  an  II;  H,  411. 

Baillr3iont  (  Pierre-Thomas),  agentde 
change,  7  6  fructidor  an  II;  V,  282. 

B\iLLRi'L  (Bernard),  tisserand,  lib. 
18  pluviôse  an  III. 

Baillot  (Firmin),  râpeur  de  tabac, 
I  9  prairial  an  II;  IV,  45. 

Baîlly  (Jean-Sylvain),  ancien  mem- 
bre deTAssemblée  constituante, 
ancien  maire  de  Paris,  7  20  bru- 
maire an  II;  H,  16. 


Bain  (Jean-Charles),  huissier,  -|- 
11    septembre    1793;    I  ,    270. 

BAios  (Jean-Pierre),  cuisinier,  7 
16  messidor  an  II;  IV,  529. 

Bajot  (Pierre),  instituteur,  ac(|. 
2  thermidor  an  II;  V,  409. 

Bal  (Jean),  acq.  15  prairial  an  II; 
IV,  475. 

B\McouRT  (Jean),  employé  aux  sal- 
pêtres et  poudres,  7  6  messidor 
an  II;  IV,  509. 

Balix  (Pierre),  radie veur  de  bou- 
cles. 7  28  prairial  an  II;  IV,  275.  • 

Ballas  (René^ulien),  ex-trésorier, 
un  des  9i  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  347. 

Ballkroy  (François-Pierre),  juge  de 
paix,  acq.  13  messidor  an  II;  IV, 
525. 

BALLKROY(Michel-Théodore-Magloire), 
huissier  de  justice  de  paix,  acq. 
15  messidor  an  H;  lY,  525. 

Ballehoy,  voy.  Lacoir  dk  Ballkroy. 

Balleydkr  (Catherine),  f  12  messi- 
dor an  II  ;  IV,  525. 

Balloteal'  (François),  laboureur,  acq. 
29  prairial  an  II;  IV,  195. 

Balloteau  (Philippe),  cordonnier, 
acq.  29  prairial  an  II;  IV,  495. 

BiLSA.  Voy.  FiRMY. 

Baltiiasard  (  Angélique  -  Félicité ) , 
femme  Roistain,  acq.  22  pluviôse 
an  II  (W  322,  505). 

Baltiiazar,  vov.  Cart-B\ltiuzar. 

Bance  (François),  imprimeur,  -J- 
25  prairial  an  II;  IV,  492. 

Bam:k  (Jean-Philippe),  imprimeur, 
1-25  prairial  an  K;  iV,  492. 

Ba:^otillk.  Voy.  LfiCArr. 

Baqi'elot  ou  ihcgiFLOT  (Françoise 
propriétaire,  j-  26  prairial  an  II  ; 
IV,  192. 

Barac LE y-d' Milliers  (Louis),  ex-gé- 
néral de  brigade,  acq.  et  dét. 
22  messidor  an  H  ;  lib.  1"  fri- 
maire an  III;  IV,  ii2,  et  VI,  221 . 


260 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Baratte  (Joseph),  apothicaire,  lib. 

A  brumaire  an  III. 
Barbe  (René-Antoine),  sergent  dans 
Farmée     révolutionnaire,     acq. 
n  germinal  an  II;  III,  199. 
Barberis  (Françoise),  femme  Lepes- 
CBEI7X,  lib.   13   fructidor  an   II. 

Barberon  (Élisabetli),  maîtresse  de 
pension,  f  7  ventôse  an  II;  II,  458. 

Barberon  (Marie-Jeanne),  f  7  ven- 
tôse an  II;  II,  438. 
BARBET(Marie-Ànne'Élisabeth),femme 
SnisEiT,  lib.  5  fructidor  an  il. 

Barbey  (Matthieu),  bonnetier,  -[  \" 
prairifil  an  II;  T\,  456. 

Barbier  (Georges-Félix),  ancien  gref- 
fier de  justice  seigneuriale,  f 
'21  venlôse  an  If;  II,  519. 

Barbier  (Louis-Georges-.\uguste),  cul- 
tivateur,|27  venlôsean  II  ;  11,519. 

Barbot  (Jean-Jacquei>),  instituteur, 
I  20  vendémiaire  an  II  (Il  oc- 
tobre 1795);  II,  164. 

Barbot  AN  (Joseph-Clair  Garris  de), 
ez-consti tuant,  f  11  germinal  an 
II;  III,  98. 

Barbuot  (Marie),  veuve  Ganay,  mar- 
quise, lib.  dét.  22  vendém.  an  III. 

Barcos  (Marie-Marguerite),  ièmme 
PuY  de  Vérine,  f  9  thermidor  an 
II;  V,  1119. 

Bardel  (Anne-Marie),  lib.  28  plu- 
viôse an  II.  (W  Sa^i,  528.) 

Bardet-Fromenteau,  voy.  Fromenteau. 

Bardol  (Pierre),  |  12  octobre  1792; 
I,  28. 

Bardon  (Théodore-Waldemar),  pré- 
cepteur, clerc  minoré,  professeur 
au  séminairedeMeung,devenu  épi- 
cier, acq.  22  ventôse  an  III  ;  VI,71 . 

Bardon-Duméage  (Godefroy),  ex-noble, 
lib.  et  dét.  22  vendémiaire  an  III. 

Bardou  (Pierre),  inspecteur  des  haras, 
t  22  messidor  an  II;  lY,  440. 

Bardy  (Benoit),  marchand  d'alma- 
nachs,t  24  prairial  an  II  ;  IV,488. 


Bardy  (Jacques),  ex-noble,  conseiller 
au  parlement  de  Toulouse,  | 
18  messidor  an  II;  lY,  595. 

Bareau  (Agathe  Jolitet,  femme), 
dite  veuve  Crécy,  f  12  nivôse  an 
11;  II,  508. 

Barentin  (Louise-Madeleine),  femme 
DE  Ql'atresols  de  Marolles,  f  9  fri- 
maire an  II;  II,  185. 

Bareteau  (Marie),  veuve  Praud,  7 
7  niessi.lor  an  II;  lY,  520. 

Barges  (Etienne),  cordonnier,  lib. 
21  frimaire  an  III. 

Bar  j  ou  VILLE,  voy.  Marche. 

Barnave  (Antoine-  Pierre- Joseph - 
Marie),  homme  de  loi,  député  à 
1  Assemblée  constituante,  1  8  fri- 
maire an  II;  II,  121. 

Barnkrat  (Jacques),  domestique,  acq. 
1 7  ventôse  an  II  ;  U,  465. 

Baron  (Antoine),  horlo<;er,  -j-  21  mes- 
sidor an  II;  Y,  584. 

Baron  (Catherine-Augustine-Thé- 
rèse),  femme  Nottaire,  fil  mes- 
sidor an  II;  lY,  558. 

Baron  (Charles),  cultivateur,  f  24 
prairial  an  II;  IV,  184. 

Baron  (Geneviève-Théodore),  ex-re- 
ligieuse, lib.  19  frimaire  an  III. 

Baron  (  Laurent  -Théodore ) ,  lib. 
19  frimaire  an  III. 

Baron  (Maurice-Laurent),  ex-sergent, 
t  Smessidor  anII;IY,  277. 

Baron  (Philippe),  dit  Channoirf  [- 
17  germinal  an  II  ;  III,  216. 

Barral  (Françoise),  veu^e  Fontange, 
lib.  15  frimaire  an  III. 

Barras  (Marie-Marc-Antoine),  ancien 
administrateur  du  district  de  Tou- 
louse, 1 24  germinal  an  II  ;  III,  1 98. 

Barre,  voy.  Gouaud. 

Barré  (Charles-Marie),  receveur  du 
district  de  Lassay  et  commandant 
de  la  garde  nationale  de  ce  dis- 
trict, f  11  nivôse  an  II;  U,  495. 

Barré  (Etienne),  lib.  5  vendém.  an  III. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


26t 


Barré  (Jean-Baptiste),  ancien  pro- 
cureur au  Châtelet^  -J- 14  prairial 
an  II;  IV,  475. 

BiRRé  (Jean-Baptiste),  marchand  de 
bois,  acq.  15  vendémiaire  an  liL 

Barré  (Jean-Baptiste-Joseph),  négo- 
ciant, lib.  9  rrimairc  an  III. 

Barré  (Jean-François),  sellier,  acq. 
Î26  frimaire  an  II  ;  II,  249. 

BiRRK  (Jeanne),  femme  Fleiche,  acq. 
17  veniôse  an  II;  II,  541. 

Barréme  (Joseph-Antoine),  soldat,  ex- 
noble, f  4  prairial  an  H;  IV,  22. 

Barrêxe  (Jos(>ph -Auguste),  soldat,  ex- 
noble, t  4  prairial  an  II  ;  IV,  22. 

Barréne  (Joseph-Henri),  soldat,  ex- 
noble, f  4  prairial  an  II;  IV,  22. 

Barrés  (François),  ex-conseiller  au 
parlement  de  Toulouse,  grand  ar- 
chidiacre de  la  cathédrale  de  Bé- 
ziers,  f  1 8  messidor  an  II  ;  IV,  596. 

Barrois  (Félix-Daniel),  employé  à 
l'habillement  des  troupes,  |  G  ni- 
vôse an  II;  II,  495. 

Barrois  (Jean),  cordonnier,  lib.  22  fri- 
maire an  II;  II,  546. 

Barrot  (Pierre),  garde-chasse,  acq. 
27  germinnl  an  II;  lîl,  474. 

B\RRT  (Claude-Biice),  marchand  de 
bois,  acq.  5  Trimaire an  II  ;  II,  551 . 

Barrt  (Jean),  cultivateur,  acq.  5  fri- 
maire an  II  ;  II,  551 

Bart  (Jean-Bap(is(e),  loueur  en  garni, 
2cq.  et  dét.  21  nivôse  an  II  :  II,  554. 

Bart  (Mathieu),  fournisseur,  f  4  prai- 
rial an  II;  IV,  20. 

Bartrb  (J.-B.),  receveur  de  la  com- 
mune de  Verdun,  juge  de  paix, 
-{-  5  floréal  an  II  ;  III,  555. 

BARTnÉLEMT  (Antoînc),  ex -commis- 
saire du  roi,  agent  national  à 
Gannat,-|-  4  floréal  an  II  ;  III,  477. 

Barthélémy  (Nicolas),  marchand  de 
bois,  acq.  15  vendémiaire  an  III. 

Barthélémy  (Nicolas-François),  cu- 
ré  de  Senonge  (Vosges),    |  21 


vendémiaire    an    II;    U,    194. 
Barthks  (Paul),  dit  Labiche,  vigne- 
ron, acq.  25  vendémiaire  an  III. 

Bartholdy  (Philippe),  |  14  messidor 
an  II  ;  IV,  569. 

Bartou  de  Montras  (Gaspard-Siméon), 
ex-nobic,  ancien  capitaine  d'in- 
fanterie au  régiment  ci-devant 
royal,  ex-chevalier  de  Saint-Louis, 
t  9  thermidor  an  U;  V,  172. 

Bascher  (François-Alexandre),  prêtre, 
renvoi  pour  déportation,  16  août 
1795;  I,  456. 

Bascher  (Jean-Michel-Vincent  de 
Paul),  prêtre,  renvoi  pour  dépor- 
tation, 16  août  1795:  I,  456. 

Baschet  (Marie-Pierre-Charles),  cx- 
lieulenant  particulier  de  )*ami- 

i     rauté,  un  des  94  Nantais,  acq 
28  fructidor  an  II  ;  V,  548. 

Basseket  ou  Baz»et  (Martin),  garçon 
boucher  et  cultivateur,  puis  com- 
missaire de  police  de  la  com- 
mune de  Dun,  acq.  9  vendémiaire 
an  m. 

Basset  (Catherine),  femme  Frasans, 
ex-noble,  f  21  messidor  an  II; 
IV,  455. 

Basset' (Jean-Baptiste),  garçon  per- 
ruquier, f  27  nivôse  an  II;  II, 
560. 

Basset-Lamarelle  père  (Louis),  ex- 
président au  grand  conseil,  ex- 
noble, f  19  messidor  an  II;  IV, 
424. 

Basset-Lamarellk  flls  (Fleury- Lu- 
cien-Hector), ex-noble,  f  19  mes- 
sidor an  II;  IV,  424. 

Basskt-Laharelle  (Marie  Bordeau, 
femme),  ex-noble,  |  21  messidor 
an  U  ;  IV,  454. 

Bastard  (Germain),  avoué,  lib. 
5  fructidor  an  II. 

Bastib  (Antoine-Ange),  f  5  messidor 
an  U;  IV,  501. 

Bastin  (Isidore),  se  disant  militaire, 


262 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSOiNNES  TRADUITES 


acq.  18  prairial  an   H;  IV,  72. 

Batailhé  -  Fràncès  (Marie  -  Claude) , 
femme  Doubt,  f  25  floréal  an  H; 
m,  442. 

BATAïax  (Augustin),  ouvrier  en  in- 
aiennes,  commissaire  du  comité 
ré  vol.  de  Nantes,  acq.  26  frimaire 
an  II;  VI.  47. 

Bataille  (Etienne),  garde-chasse, 
acq.  et  dét.  4 8  nivùse an  II ;  11, 534. 

Bataille  (Louis-Martin),  acq.  23  fruc- 
tidor an  n. 

Battant  (Etienne),  vigneron,  lib. 
1*'  frimaire  an  III. 

Baticlb  (Jean-Gérard),  administra- 
teur de  district,  lib.  7  pluviôse 
an  II  (W  315,  448). 

Baty  (Marie-Anne-ËlisabeUi-  Victoire 
Leclerc,  veuve),  -j-  18  prairial 
an  H;  IV,  72. 

BvtcHERON  (Antoine),  membre  du 
comité  révolutionnaire  deTroyes, 
acq.  2  thermidor  an  II  ;  V,  409. 

Bavdin  (Cliarles),  médecin;  un  des 
94  Nantais;  acq.  28  fructidor 
an  II;  V,  348. 

Baudot  (Joseph),  ancien  bénédictin, 
administrant  la  cure  de  Tremble- 
court  ,f  28  germinal  an  II;  MI,238. 

Baudot  (Joseph-Pierre),  maréchal  des 
logis  au  10*  de  cavalerie,  lib. 
29  brumaire  an  III. 

Baudky  (Thomas),  chef  de  bureau 
aux  alTaires  étrangères,  1 24  mes- 
sidor an  II  ;  V,  389. 

Baudus  (Guillaume-Joseph),  ancien 
lieutenant  civil  et  criminel  de 
Cahors,  |  17  messidor  an  II;  IV, 
582. 

Bavfrb  (Jeaii-Baptiste-Pierre),  inten- 
dant de  Malesherbes,  ■[  12  prai- 
rial an  D;  IV,  56. 

Baurès  (Jean-Baptiste),  |  25  prai- 
rial an  H:  IV  49.5. 

Baurès  (Maurice),  f  25  prairial  an  II; 
IV,  495. 


Baurieux  (Jean-Jacques),  horloger, 
et  ofBcier  municipal  de  Paris, 
fil  thermidor  an  H  ;  V,  422. 

B AUssANcouRT  (Phil  i  ppe-Charles-Éli- 
sée),  sous-lieu  tenant  de  carabi- 
niers, f  29  prairial  an  II;  IV,  257. 

Bausset  (Joseph  de),  ci  devant  capi- 
taine dans  la  garde  du  tyran,  ei- 
noble,  ex-vicomle,  -J-  8  thermidor 
an  II;  V,  135. 

Bavelier  (Jean-Baptiste),  gendarme, 
lib.  7  floréal  an  II;  III,  482. 

Bavellibr,  gendarme,  lib.  12  ven- 
tôse an  li;  II,  550. 

Bayerel  (Romain),  agent  national, 
acq.  26  floréal  an  II;  III,  493. 

Bâtard  (Charles  -  Antoi  ne  -  Amédée), 
se  disant  Victor-Amédée-Xavier  de 
Brogue,  dép.  3  août  1793;  I,  436. 

Bavard  db  la  Vingtrie  (Louis-Jacques), 
lieutenant  de  bailliage,  Iib.  7  sep- 
tembre 1793;  I,  444. 

Bâte  (Nicolas),  mercier,  lib.  22  juil- 
let 1793;  I,  441. 

Bazin,  agent  national,  acq.  10  floréal 
an  II  ;  III,  365. 

Bazin  (François),  lib.  16  vendémiaire 
an  III. 

Bazin  (Jeanne  -Catherine  Lrnoir  . 
femme),  lib.  29  juillet  1 793  ;  1, 442. 

Bazin  (Pierre),  portier,  lib.  9  août 
1793  an  n;  I,  442. 

Bazire  (Claude),  député  à  la  Conven- 
tion nationale,  y  16  germinal 
anlI;IlL  14i. 

Beau  ou  Lkbkau  (Jean),  acq.  et  dét. 
17  prairial  an  II;  IV,  479. 

Beauciiamp  ou  Bkiuciiant  (Bénigne), 
couvreur,  2  ans  de  détention,  15 
nivôse  an  II.  (W  307,  385.) 

Beauchamp  (Philippe),  épicier,  lib. 
27  vendémiaire  an  II;  II,  529. 

Beauchët  (Marguerite),  f  2  thermi- 
dor an  II;  V,  66. 
i  Beaddelot  (Françoise),  veuve  BIanne- 
I     trois,  lib.  1 9  floréal  an  II  ;  III,  488. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


263 


Beai'devaiit  (Anselme),  chapelain  du 

ducd*Orléans,  j^2o  ventôse  an  II; 

11,519. 
*  Beai'devin   ou  Beaudvlx    (François), 

imprimeur,  7  26  prairial  an  (I; 

IV,  190. 
Bkai'donnet  (Jean-Pierre),ancien  curé, 

I  24  prairial  an  H;  IV,  185. 
Beaidot (Louis),  *{-  8  messidor  an  II; 

IV,  276. 
Beaidoix  (Louis),  laboureur,  Itb.  et 

dét.  50  vendémiaire  an  II;  II, 

M     f   .V 

oio. 

Beaidreville  (Anquelil),  lib.  dét. 
19  vendémiaire  an  III. 

Bkai'fils  (François),  ex-curé  de  Saint- 
Giristophe-sur-Loiœ,  f  24  ven- 
démiaire an  III;  V,  515. 

Be  KVF11J&  (Pierre-Louis),  juge  de  paix; 
I  21  prairial  an  II  ;  IV,  485. 

Beaupokt  (Marc-François),  tabletier; 
;•  8  messidor  an  II;  IV,  270. 

Beaugard  (Antoine),  chapelier,  lib. 
21  fructidor  an  II. 

BEAUGRAXD(Alexandre),curéd'Orveau- 
Bellesauve,  -f  2  floréal  an  II  ;  III, 
298. 

Beauharnais  (Alexandre  de),  ex-con- 
stituant, ex-général,  |  5  thermi- 
dor an  II  ;  V,  95. 

Beailiei-  (Claude),  lib.  24  germi- 
nal an  111. 

Beaulieu  (Louis -Alexandre),  négo- 
ciant, 1 9  mai  1793;  I,  111. 

Bealué  (Michel  •  Benoist),  lib.  -4  flo- 
réal an  H;  III,  479. 

Beai'hont  (Françoise  Logerot,  veuve), 
lib.  2  Irimaire  an  III. 

Beai'xomkl,  voy.  Dr  val  ok  Beaumon- 
tel. 

Beauregard  (Nicolas4acques),  sous- 
lieutenant,  f  8  prairial  an  II  ;  IV, 
41. 

Beaurepaire  (Catherine -Michelle  de 
Faudoas,  veuve  de),  7  25  messidor 
anll;  V,  17. 


Bealsirb  (Jean-Baptiste),  conducteur 
de  diligence,  acq.  22  brumaire 
an  III. 

Bealsirb  (J.-B.),  rentier,  dénoneia- 
teur  au  Luxembourg,  acq.  17  flo- 
réal an  UI;  VI,  104. 

Beadvais  (Charles- Théodore),  adju- 
dant général,  lib.  8  nivôse  an  H  ; 
U,  547. 

Beauve  (Salomon),  pâtissier,  acq. 
21  ventôse  an  II  ;  II,  541 . 

Beauvuxur  di  Saut-Aignan  (Paul- 
Marie-Victoire),  ex-duc,  f  6  ther- 
midor an  n;  V,  110. 

Beauvillœa  de  Saint-Aigu AK(Françoise- 
Camille  de  Bbrangbr,  femme  de), 
ex-duchesse,  1 6  thermidor  an  II  ; 
sursis  pour  cause  de  grossesse; 
non  exécutée;  V,  110. 

Beauvoir  (C  har  les -Louis-Ange) ,  ex- 
noble, ex-sous-lieutenant  du  régi- 
ment ci-devant  Colonel-général, 
infanterie,  7  5  thermidor  an  II  ; 
V,  94. 

Beauvoir  (François- Auguste-Renaud 
de),  |3  mai  1793;  I,  112. 

Beghereau  (Jean-Baptiste),  lib.  22  flo- 
réal an  H;  III,  489. 

Bechet  (Louis-Joseph),  manufactu- 
rier, f  15  prairial  an  II;  IV,  65. 

Bechet  (Paul  -Stanislas  -  Edouard) , 
fabricant  de  draps,  f  15  prairial 
an  II  ;  IV,  65. 

Béchon  d'Arquar  (Jean-Pierre,  comte 
de),  ex-mousquetaire,  ex- cheva- 
lier de  Saint-Louis,  f  9  thermidor 
an  II;  V,  171. 

Bedtinger  (Catherine),  femme  Lavio- 
LETTE,*!*  18  nivôse  an  II;  II,  334. 

Bek  (Simon),  soldat,  lib.  prov. 
13  frimaire  an  II;  et  défini tiv. 
16  frimaire  an  III;  II,  546  et  VI, 
221. 

BéGAT  (Marie-Antoinette- Denise  Co- 
LOMBEAU,  femme),  acq.  14  messi- 
dor an  II;  IV,  526. 


264 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Bégon  (Paul),  chirurgien-major,  lib. 
l*'juillet  1793;  1,441. 

Bécu  (Louis-César),  chef  de  bataillon 
f  11  prairial  an  II;  lY,  50. 

Beguiné  (Louis),  tapissier,  f  11  juin 
1795;  1,170. 

Bbguuiet  (Jean-Baptiste),  président 
du  tribunal  d'Élain,  f  16  messi- 
dor an  11;  IV,  528. 

Beguinet  (Pierre-Félix),  agent  natio- 
nal à  Etain,  f  16  messidor  an  II; 
IV,  528. 

Beisseriet  (Michel),  dit  VÉveilléf  f 
28  messidor  an  II;  V,  398. 

Belami  (Jacques-Marie),  6  ans  de 
gêne,  16  venrtémiaire  an  II;  II, 
523. 

Belgenque  (Jean-Claude),  soldat,  f 
3  messidor  an  II;  IV,  286. 

Belgodbr  (Marie-Mélanie  Legrand- 
Beauvjlliers,  femme),  lib.  28  plu- 
viôse an  II  (W  326,  528). 

Beliiade  ou  Belhap^b  (Léonard-Fran- 
çois) ,  ex-noble,  ancien  g9rde  du 
roi,  •{•  15  messidor  an  II;  IV, 
526. 

Bellanger  (Jacques),  conducteur  de 
bœufs,  •{•  5  octobre  1793;  II. 
192. 

Bellanger  (Pierre),  conducteur-  de 
bœufs,  f  5  octobre  1793;  II, 
192. 

Belle  (Pierre-François),  acq.  29  fruc- 
tidor an  II. 

Bellbgise  (Charles),  voyez  Regnault. 

Bblleuse  (Ârmande-Amédée- Victoire 
DE  Trousse  BOIS,  femme  de),  f  7  flo- 
réal an  II;  m,  346. 

Bellecour,   Toy.   d'Ëstat-Bellecour. 

Bellecourt,  Yoy.  Putré. 

Bellegbville  (Nicolas),  courrier  de 
dépêches,  f  28  prairial  an  II;  IV, 
273. 

Bellegon  (Jean),  cuisinier,  f  12  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  522. 

BELLEPAUME(\ndré-Guillaume),ancien 


mercier,  f  2  floréal  an  II;  m, 

299. 
Rellepointe,  voy.  Jourdan. 
Belletille,  voy.  Labrousse. 
Beu.et  (Thomas-Augustin),  auditeur 

des  comptes,  f  13  prairial  an  II  ; 

IV,  471. 
Bklliard  (Etienne),  acq.  24  prairial 

anII;IV,  187. 
Belloc   (Antoine-Thérèse),    ex-con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse, 

I  18  messidor  an  II;  IV,  396. 
Bellœil  (François),  ex-curé  de  Col- 

leville,  t  21  messidor  an  II  ;  V, 

384. 
Bellot,  voy.  Massuet. 
Belot  (Aimée),   acq.    18  messidor 

an  II  ;  IV,  533. 
Belot  (Françoise  Mauillk,  femme), 

acq.    18   messidor    an    II;    IV, 

532. 
Belot  (Madeleine),  acq.  18  messidor 

an  II;  IV,  552. 
Belot  (Marie Jeanne),  acq.  18  messi- 
dor an  II;  IV,  532. 
Belot  (Pierrette),  acq.  18  messidor 

an  II  ;  IV,  532. 
Benard    (Denis-Alexandre) ,    impri- 
meur, ancien  libraire  à  Paris,  acq. 

25  germinal  an  II;  III,  229. 
Benard  (Pierre-Gabriel,  ancien  curé, 

f  13  messidor  an  II  ;  IV,  364. 
Benaut  (Joseph) ,   ancien   curé,  f 

25  messidor  an  II;  V,  24. 
Benaketh   (Jean-Antoine),  ci-devant 

vicaire  de  Marseille  (Aveyron),  acq. 

3  fructidor  an  II. 
Bender  (Jacques),  lib.  28  brumaire 

an  in. 
Benière  (Jacques-Michel),  ex-curé  de 

Chaillot,  t  22  messidor  an  II;  IV, 

441. 
Benoist    (Élienne-Auguslin),    curé 

constitutionnel,  dép.  8  pluviôse 

an  II  ;  II,  526. 
Benoist  (Jean),   apprenti  charron, 


AC  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


:265 


4  ans  de  fers,  1*^'  octobre  1792; 
I,  430. 

Bbnoist  (Marguerite  Ruelle,  veuve), 
aubergiste,  acq.  1*'  thermidor 
an  II  ;  V,  408. 

Behoist  (  Pierre-François-Joseph  ) , 
marchand  de  tabac,  acq.  ri  dét. 
27  vendémiaire  an  II;  II,  529. 

BcMûiT  (Jean-Louis),  ancien  suisse, 
concierge  du  Luxembourg,  acq. 
2  prairial  an  II;  IV,  458. 

Benoit  (Pierre-Guillaume),  commis- 
saire du  conseil  exécutif,  dénon- 
ciateur au  Luxembourg,  -J-  17  flo- 
réal an  III  ;  VI,  104. 

Benoit  (Pierrette),  acq.  27  brumaire 
an  III. 

Bent  (Urbain),  dit  Lallemandj  volon- 
taii*e,  acq.  15  messidor  an  II;  IV, 
523. 

BéoN  (Claude-Thomas),  lib.  21  fri- 
maire an  III. 

BéoN  (Jean),  étudiant,  j  20  octobre 
1792  ;I,  37. 

Bérarger  (Françoise-Camille),  femme 
DE  Beauvulier  de  Saikît-Aignan,  ex- 
duchesse,  f  6  thermidor  an  II,  non 
exécutée;  V,  110. 

BéRANGER  (Henriette-Françoise  de  Lk- 
vis,  femme  de),  |  21  messidor 
an  II  ;  IV,  436. 

BéRAiiGER  (Jean-François),  dit  Mer- 
cier ou  MersiXf  ex-notaire;  un 
des  94  Nantais  ;  acq.  28  fructidor 
an  II;  V,  316. 

BÉRANGER,  voy.  Dubois-Bkraxger. 

Béranger,  voy.  Loiseau. 

BéRARD  (Jeanne),  femme  l'IIermina, 
dép.  5  vendémiaire  an  II  ;  II,  522. 

BéRARD  (Thomas-Simon),  capitiinedu 
bataillon  des  Filles-St-Thomas,  •[- 
UHuréalan  II;  III,  571. 

Berbis  (Louise-Angèle),  femme  Dc- 
teil,  f  2  thermidor  an  II  ;  V,  66. 

BerAb  (Louis),  journalier,  lib.  24  ven- 
démiaire an  III . 


Bereteau  ou  Bartheau  (Marie),  veuve 
Lheriteau,  journalière,  f  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  520. 

Bereytter  (Jean-François),  banquier 
et  marchand  de  tableaux,  acq. 
24  germinal  an  II;  111,202. 

Bergassr  (Nicolas) ,  ancien  consti- 
tuant, lib.  13  brumaire  an  III. 

Bergais (Charles-Joseph),  lib.  28 bru- 
maire an  m. 

Berger  (t'atherine  Chate>'et,  femme), 
lib.  2  prairial  an  II;  IV,  459. 

Berger  (Claude-François),  cultiva- 
teur, f  13  septembre  1793;  I, 
270. 

Berger  (Jean-Claude) ,  journalier, 
lib.  2  prairial  an  II  ;  IV,  459. 

Bergerat  (Jean),  acq.  29  messidor 
an  II;  V,  405. 

Bergère  des  Barres  (Jean-Pierre),  ex- 
contrôleur des  actes,  f  4  ther- 
midor an  H;  V,  412. 

Bergevin  (Louis-Catherine),  acq. 
21  vendémiaire  an  III. 

Bergot  (Jean-Baptiste),  employé  à  la 
halle  aux  cuirs,  et  administrateur 
de  police  à.  Paris,  f  11  thermidor 
an  II;  V,  423. 

Bkrillon  (Jean),  bouiTelier,  acq. 
21  fructidor  an  II. 

Berlier  (Théophile),  grand-marteau 
de  la  maîtrise  des  eaux,  f  1*'  flo- 
réal anll;i:i,  475. 

Berlt  (Marie-Thérèse  Trim.\illk  , 
femme),  acq.  16  messidor  an  II; 
IV,  530. 

Bernage-Schintillier  (Charte s-Hyaci  n- 
the-Laurent),  garde  du  corps  du 
roi,t20octobrel792;I,37. 

Bernard  (Alexandre),  sculpteur  en 
marbre,  f  28  prairial  an  II  ;  IV, 
273. 

Bernard  (Charles),  tisserand,  lib. 
12  prairial  an  II;  lY,  56. 

Bernard  (Claude-Antoine) ,  ancien 
juge,  f  12  floréal  an  H;  ID,  368. 


266 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Bernard  (Eustache-Louis-Ântoine)  » 
ex-noble,  ]  6  messidor  an  II;  lY, 
510. 

Bbrn  ARD  (Gabriel  le  Charasse,  femme), 
renv.  15  pluviôse  an  HI. 

Bernard  (Jacques-Claude),  ex-prètre, 
membre  du  conseil  général  de  la 
Commune,  f  10  thermidor  an  II; 
V,  252. 

Bernard  (Jean-Baptiste),  sergent-ma- 
jor de  grenadiers  de  la  Côte-d*Or, 
acq.  A  frimaire  an  II  ;  II,  551. 

Bernard  (Jean-Claude),  agent  de  Tad- 
ministration  de  Thabillement,  liii. 
16  brumaire  an  II;  II,  544. 

Bernard  (Jean-Pierre),  domestique,  et 
membre  de  la  Commune  de  Paris, 
I  11  thermidor  an  II;  V,  422. 

Bernard  (Louis),   domestique,  lib. 

4  pluviôse  an  II;  II,  548. 
Bernard  (Louis),  renv.  au  tribunal 

criminel,  22  vendémiaire  an  III. 

Bernard  (Marc-Antoine),  chirurgien, 
adm.  du  district  de  Tarascon,  | 
3  pluviôse  an  II;  II,  501. 

Bernard  (Matthieu),  renv.  au  tribunal 
criminel,  22  vendémiaire  an  III. 

Bernard  (Philippe-Clément),  prêtre, 
f  9  thermidor  an  II;  V,  172  et 
418. 

Bernard  (Ponce),  cultivateur  et  bras- 
seur avant  la  Révolution,  adjudant 
au  2*  régiment  des  chasseurs  à 
cheval,  acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Bernardin  (Nicolas),  boucher,  acq. 
22  messidor  an  II  ;  Y,  385. 

Berniaud  (Jean),  maçon  et  charpen- 
tier, ]  25  messidor  an  II;  Y,  394. 

Bernier  (Lambert),  cordonnier,  acq. 

5  ventôse  an  II;  II,  510. 
Bernot  (Guillaume),  juge  de  paix  de 

Guerche,  acq.  26  brumaire  an  III. 
Bernot-Charant  (Jacques-François)  ; 
juge  de  paix,  lib.  8  juin  1793,  et 
13  brumaire  an  III  ;  1, 440,  et  YI, 
216. 


Berouville  (Jeanne-Catherine),  fem- 
me de  Guichard-Mauditry,  f  3  ther- 
midor an  II:  Y,  411. 

Berson,  dit  Sans-Souci  (Pierre),  cor- 
donnier, ancien  soldat  dans  le  ré- 
giment du  Cap,  f  28  prairial  an  II  ; 
lY,  272. 

Berteaux,  voy.  Jourdain-Berteaux. 

Bertheau  (Jeanne-Ëlisaljeth),  sage- 
femme,  i  5  floréal  an  II;  III,  338. 

Berthier  (  Etienne  ) ,  fondeur ,  f 
13  prairial  an  II;  lY,  58. 

Berthomé  (Jacques),  eu lli valeur,  lib. 
'il  brumaire  an  III. 

Bërthon  (Bonne-Jean nc-Scholastique 
DE  Lahaye  ,  femme),  lib.  dél. 
19  vendémiaire  an  III. 

Bertier  (Marie-Anne  Gai.ast,  femme), 
lib.  14  vendémiaire *hn  III. 

Bertin  (Denis-Simon)  fils,  commis, 
lib.  3  frimaire  an  II;  II,  515. 

Bertin  (Elisabeth  Pasqi'illon,  femme), 
ncq.     3^    sans-culollide    an    II. 

Bkrtin  (Jean-Pierre),  lib.  16  floréal 
an  II  ;  III,  486. 

Bertin  père  (Simon),  sous-chef  de  bu- 
reau,lib.  3  frimaire  an  II;  11,545. 

Bertin,  Gis  (Denis-Simon),  lib.  3  fri- 
maire an  II;  II,  515. 

Berton  (Edme),  marchand  de  vin,  f 
28  prairial  an  II  ;  IV,  271. 

Bertrand  (Charles),  tailleur,  acq. 
25  messidor  an  II;  Y,  387. 

Bertrand  (François),  f  26  floréal 
an  II  ;  II,  492. 

Bertr^and  (Louis-François),  homme  de 
Ioi,acq.  13  messidor  an  II;  Y, 387. 

Bertrand  (Nicolas),  aubergiste,  [- 
16  messidor  an  II;  lY,  528. 

Bertrand  (Pascal),  cultivateur,  ex- 
homme de  loi,  f  19  messidor 
an  II  ;  IV,  426. 

Bertrand  (Pierre-Hubert),  cordon- 
nier, acq.  2 1  pluviôse  an  II  ;  11.538. 

Bertrand  (Pierre-Louis),  garçon  con- 
flseur,  1 27  prairial  an  II;  IV,  205, 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


2G7 


BKnuLLF.  (Amable-Pierre-Albert  de), 
ex-premier  président  du  parle- 
ment de,  Grenoble ,  f  6  thermidor 
anll;  V,  110. 

BKRULLE(Amable-l'ierre-Fnmçoisde], 
conseiller  au  parlement  de  Gre- 
noble, lib.  18  vendémiaire  an  III. 

Brri'llf.  (Angélique-Loui^e-Nicole  de), 
femme  de  LATOLTR-nL-ri.\-CHAMBLY, 
lib.  18  vendémiaire  an  IlL 

Besassier  (Jean-Marie),  acq.  13  prai- 
rial an  II,  IV,  472. 

Beschet  (Théodore),  lib.  1 6  août  1 793, 
I,  443. 

Dksnard  (Claude),  ex-juré  au  tribu- 
nal révolutionnaire,  administra- 
teur des  établissements  public^, 
•[  11  thermidor  an  H;  V,  425. 

Besxard  (Marguerite),  domestique,  f 
1"  nivôse  an  II;  II,  279. 

DF>NiKn  (Charles),  fripier,  acquitté 
(W  515,  448). 

Bf.smkres  (Nicolas),  6  ans  de  fers, 
19  vendémiaire  an  II;  If,  525. 

Bessabloks  (  Thérèse -Pélagie -Anne 
GuiLLAUDoux,  veuve),  f  2  messidor 
an  II  ;  IV,  499. 

Bësse  (Gaspard  de),  ex-noble,  ancien 
bailli  de  Malte,  f  17  messidor 
an  II  ;  IV,  382. 

Bessk  (Marie-Louise),  femme  Gekes- 
tel,  -j-  9  messidor  an  II  ;  IV,  535. 

Bessin  (Angélique),  marquise  de  Crus- 
sol  d\\mboise,  •{-  21  floréal  an  II; 
m,  413. 

Hessl'ejouls  de  Roquelaure  (François- 
Rose-Barthélemi,  marquis  de),  co- 
lonel du  régiment  de  Beauce,  f 
7  thermidor  an  II;  V,  117. 

Bestel  (Thérèse  Pierson,  femme), 
t  5  floréal  an  II;  m,  355. 

Bbthltie-Charost  (Armand,  comte  de), 
f  9  floréal  an  II:  m,  550. 

Beurdouche  (Jean-Nicolas),  ancien 
curé,  depuis  cultivateur,  lib. 
6  germinal  an  II;  III,  464. 


Bévi  (Jean-IIenri-Louis  Joly  de),  ex- 
noble, ex-lieutenant-colonel  du 
régiment  de  Poitou,  f  5  thermidor 
an  II  ;  V,  95. 

Bevierre  (Etienne^  acq.  18  prairial 
anll;  IV,  480.' 

Beysser  (Jean-Michel),  général  de 
brigade,  |  24  germinal  an  II  ;  III, 
202. 

BÉZANGER(François),notaire  et  maire, 
acq.    2  frimaire  an  II;   11,551. 

Bëzard  (Charles),  ancien  commer- 
çant, I  27  floréal  an  II  ;  III,  447. 

Beziers,  voy.  Royer. 

Bezodis  (Charles),  capitaine  des 
charrois,  acq.  12  nivôse  an  II; 
II,  535. 

Bichon -Latocr  (Pierre-François),  lib. 

*  5  vendémiaire  an  III. 

BiOANou  BiDAi'(François), maire  de  Plé- 
dran ,  f  il  brumaire  an  II  ;  V,  5 1 7 . 

BwAi'LT  (Marie),  veuve  Tricard,  ser- 
vante, 27  messidor  an  II;  V,  50. 

Bidault  (Urbnin),  acq.  50  octobre 
1792;!,  452. 

BlÉVILLE,   voy.  LEDUC-Blé VILLE. 

BiGANT  (Claude),  peintre  et  membre 
du  conseil  général  de  Paris,  mem- 
bre de  Tadministration  de  po- 
lice, 1 1 1  thermidor  an  II  ;  V,  420. 

BiGEARD  DE  Salnt-Maurice  (Charlotte- 
Victoire-Armande),  comtesse  de 
Trousserois,  acq.  1 9  pluviôse  anll  ; 
11,  411. 

Bigot-Latoiaxe  (Marguerite-Victoire) , 
veuve  d'AuGET  de  Cuaxbry,  lib. 
et  dét.  1"'  pluviôse  an  II;  II, 
548. 

Bigre  (Henri),  acq.  9  prairial  an  H; 
IV,  467. 

BuLARD  (Florentin),  boutonnier  dra- 
pier; un  des  94  Nantais;  acq. 
28  fructidor  an  II;  V,  546. 

Billard  (François),  cultivateur,  acq. 
9  messidor  an  II;  IV,  518. 

BU.LIARD  (Jean),  brigadier  de  gendar- 


268 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


merie,  f  17  vendémiaire  an  II; 

V,315. 
BiLLADii  (Joseph),  cordonnier,   lib. 

21  juin  1793  ;  I,  441. 
BiLLAL'x  (Joseph),  volontaire,  dans  le 

bataillon  du  district  de  Glermonl, 

acq.  8  messidor  an  H  ;  IV,  277. 
Bille  (François),   perruquier,  f  17 

floréal  an  II  ;  III,  392. 
BiuioiD  (Antoine),  ci-devant  chanoine 

de  Sully,  f  26  prairial  an  II;  IV, 

192. 
DiLLON  (Jean-Louis),  dit  Barbety  s*ap- 

pelant  Perdreauville,  échappé  des 

galères,  f  16 messidor  an  H;  IV, 

382. 
BiLLON  (Louis),  2  ans  de  prison,   9 

octobre  1792;  1,450. 
BiLLON  (Louis-Gharles-Maurice),  clerc 

de  procureur,  f  8  messidor  an  II, 

IV,  277. 
BiLLo.N  (Nicolas),  acq.  et  renv.  au 

tribunal    criminel,    '28   prairial 

an  II  ;  IV,  495. 
BiLLORÉ  (Louis), soldat  de  la  ci-devant 

armée  révolutionnaire,    lib.    12 

fructidor  an  H. 
Billot  (Antoine-François),  acq.    24 

messidor  an  II  ;  V,  389. 
BiLLOuRs  (Louis),  sabotier,!  12  ven- 
tôse an  K  ;  II,  453. 
BiirBENET-LARociiE  (Barthélémy),  aspi- 
rant à  l'état  ecclésiastique,  f  7 

ventôse  an  II;  II,  438. 
BiNARD  (Marie-Thérèse),  lib.  29juillet 

1793;  1,442. 
BiNET  (Antoine),  coupeur  de  velours, 

t  8  prairial  an  II  ;  IV,  40. 
BwET  (Marie-Edme),  |  27  messidor 

anil;  V,  397. 
BtocnATR  (Louise  Golik-),   carmélite, 

dép.21  pluviôse  an  H;  11,415. 
Biollet  (Aimé),  f  12  messidor  an  II; 

IV,  520. 
BioN  (Claude-Thomas),  lib.  21  fri- 
maire an  III. 


BiRACUE  (Jeao-Baptiste-Gharles  de), 
ex-noble,  |  5  prairial  an  II  ;  IV, 
36. 

Birague-Lamotte  (Anloine-Edme),  ex- 
noble, ancien  sous-lieutenant,  | 
3  messidor  an  II;  IV,  286. 

RiRK  (Philippe),  ancien  agriculteur, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28 
fructidor  an  II;  V,  547. 

BiRET-TissoT  (Jean-Louis),  domesti- 
que de  la  femme  Grandmaison,  | 
29  prairial  an  II;  IV,  256. 

BiRON  ^Armand-Louis,  duc  de),  géné- 
ral en  chef,  f  10  nivôse  an  II  ;  II, 
302. 

BiRON  (Amélie  Boufflers  ve:ive  du 
duc  de),  f  9  messidor  an  II  ;  IV, 
235. 

BiRON  (Françoise-Pauline  de  Roye, 
veuve  du  maréchal  de),  f  9  mes- 
sidor an  II;  IV,  335. 

BiscARRAt  (TiOuis),  lib.  18  frimaire 
an  IlL 

BissoT  (Pierre-François),  6  ans  de 
dét.  8  floréal  an  II  ;  III,  482. 

BissY,  vov.  L*Empereiir-Bisst. 

BizET  (Pierre),  déserteur  étranger, 
né  Français,  -[-  25  prairial  an  II; 
IV,  495. 

BizoT  (François-Joseph),  ingénieur, 
ex-maire  de  Monlar^'is,  *|  18  ger- 
minal an  II;  III,  470. 

BizoT  (Guillaume),  lib.  5  frimaire  an 
II;  11,545. 

Blaire.    Voy.   Licas    de  Blauib. 

Blaiseau  (Louise  Riqikt,  femme),  | 
29  messidor  nu  II  ;  V,  405 . 

Blamont  (Louise-Silvie  CHAMBOR^ixi- 
Villevert,  femme),  |  28  ventôse 
an  II;  II,  521. 

Blanc  ou  Leblanc  (Antoin&JuIien), 
peintre  vitrier,  f  16  messidor 
an  H  ;  IV,  382. 

Blanc  (Clêmenl-Marie),  ci-devant 
conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, 1 26  prairial  an  II;  IV,  195. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


269 


Blarc  (François),  garçon  boulanger, 

acq.  S  fructidor  an  II;  V,  S91. 
Blakc  (Jean),  f  4  messidor  an  II; 

IV,  501. 
Blakc  ou  Le  Blakc  (Louis),  pâtissier, 

lib.  14  vt;nlôse  an  II;  II,  550. 
Bljlnchahd  (Gilles),  canonnier,  f   2 

pluviôse  an  II;  II,  575. 
Blanchard  (l^hiliberl),  maire,  acq. 

24  messidor  an  II;  V,  389. 
Blaicuard  (Pierre),  cx-comraissaire 

général  à  Tarniée  des  Vosges,  f 

8  tliermidur  an  II  ;  V,  155. 
Blakcuaad  (Silvain),  vigneron,  acq. 

13  prairial  an  II;  IV,  472. 
Blanchard  (Sylvain),  maréchal,  acq. 

25  messidor  an  II;  V,  587. 
BuifcuARD  (Thérèse-Charlotte  Gurio- 

LI8,  femme),  acq.  9  thermidor  an 
II;  V,  168. 
Blancuelande,  voyez  Rouxrl-Blanche- 

LA?IDK. 

Blanchet  (Marin),  marchand  de  vin, 

j  22  ventôse  an  II;  II,  471. 
BuncHET  (Pierre),  cultivateur,  acq. 

9  messidor  an  II;  IV,  518. 
Blakcheton     (  Charlotte     Noirktte, 

femme),  *j-  12  pluviôse  an  II  ;  II, 
587. 

BL.eiDiN  (François),  fabricant  de 
mouchoirs,  f  5  thermidor  an  II  ; 
V,  410. 

Blamdli  (ieanne-Baptis(e),  servante, 
f  l**  thermidor  an  II  ;  V,  407. 

Blandu«  (LouiS'Germain),  acq.  14 
floréal  an  II;  III,  48  i. 

Blaxquet  (Jean-Baptiste-Félix),  arma- 
teur, t  29  floréal  an  11  ;  III,  495. 

Blanquet  de  Rui ville  (Charles),  an- 
cien conseiller  au  parlement  de 
Toulouse,  f  18  messidor  an  II  ; 
IV,  595. 

Blass  (Matthieu),  |  20  floréal  an 
II  ;  III,  492. 

Blat  (Joseph),  ancien  curé,  |  5' 
sans-culottide  an  II;  V,  502. 


Blauwart  (Joseph),  marchand,  acq. 
dét.27  vendémiaire  an  II;  II,  529. 

Blevard,  acq.  8  floréiil  an  II  ;  III,  482. 

Blien  (Pierre-Joseph),  ajourné  ctdél. 
19  floréal  an  II;  lib.  19  bru- 
maire an  III;  III,  488  et  VI,  218. 

Bll\  (Charles),  capitaine  au  19*  rég. 
de  hussards,  ex-gnrde  du  roi,  lib. 
29  fructidor  an  II. 

Blin  (Jacques-Nicolas),  écrivain  ex- 
pert, secrétaire  gi  effler-adjoint 
de  la  Commune  de  Paris  f  11 
thermidor  an  II  ;  V,  425. 

Bll%  (Matthieu),  faiseur  de  fllets, 
lib.  28  pluviôse  an  II  (W  526, 550). 

Blois,  vov.  Dangé. 

Blo.ndeai  (François),  cabaretier,  acq- 
19  messidor  an  II;  IV,  553. 

Blonde  \u  (Françoise-Marie),'  veuve 
Rolland,  lib.  18  vendémiaire  an  III. 

Blondel  (Jean),  homme  de  loi,  lib. 
14   septembre  1795;    I,  444. 

Bl4».'<idel  (Pierre- Jean),  cultivateur, 
acq.  15  messidor  an  II;  IV,  524. 

Blot  (Jacques),  conducteur  de  bœufs 
au  service  de  la  république,  •]• 
22  prairial   an  II;  lY,  162. 

Blot  (Joseph)  lils,  négociant,  f 
8  messidor  an  II;  IV,  517. 

Blot  (Marguerite  Geoffrot,  femme), 
acq.  12  pluviôse  an  II;  II,  587. 

Blothfikve  ou  Blothsierre-Di'saussay 
ou  DisAuzAT  (Marguerite),  f  14 
m^sidor  an  II  ;  lY,  525. 

Blouet  (Jacques),  concierge  du  duc 
de  Montmorency,  f  25  frimaire 
an  II;  II,  247. 

Blikt  (Toussaint),  étapier,  acq.  15 
floréal  an  II  ;  lit,  484. 

Blim  (Jacques),  renv.  au  trib.  cri- 
minel, 13  pluviôse  an  III. 

BoBBi  (L.ouis),  déserteur  sarde,  acq. 
28  messidor  an  II  ;  V,  402. 

BoBBi  (Ludovic),  déserteur  sarde, 
acq.  28  messidor  an  II  ;  V,  402. 

BouÉ  (Jean-Baptiste),  limonadier,  cul- 


270 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


ti  valeur,  acq.  9  vendémiaire  an  Kl. 
BocAGK  (François),  loueur  en  garni, 

ncq.  4  pluviôse  an  II;  II,  53G. 
Bocii  (Pierre),  lib.  2**  sans-culottide 
an  II. 

BocH4RT  DE  Saron  dk  Gocrgue  (Jeau- 
Bapliste-Uiaspard),  premier  prési- 
dent du  parlement  de  Paris,  f 
1"  floréal  an  II  ;  III,  286. 

BocQUENET  (Nicolas-François),  -ç  23 
floréal  an  II;  lil,  435. 

BocQUENET  (Michel),  juge  suppléant 
au  tribunal  de  la  ci-devant  abbaye 
de  Saint-Germain,  lib.  prov.  15 
brumaire,  et  défin.  27  frimaire 
an  II  ;  II,  544  et  546. 

BocQUENET  (Jeanne  Nauroy,  femme), 
lib.  prov.  15  brumaire,  et  défin. 
27  frimaire  an  II;  II,  514  et52G. 

BticQUET  (Anne-Rosalie),  femme  Fil- 
F.Eii..  f  6  thermidor  an  II  ;  V,  145. 

BocQiET  (Marie-KosaliellALLÉE,  veuve), 
•j-  6  thermidor  an  II;  V,  145. 

Bo(:gnLLo?ï  (Louise  Rouard,  veuve), 
lib.  o  fructidor  an  II. 

BoKR  (François),  garde-bois,  lib.  21 
brumaire  an  III. 

BoGARs  (Pierre-Joseph),  [  25  prai- 
rial an  II;  IV,  492. 

BoGNE  (Pierre-François),  ancien 
homme  de  loi,  acq.  25  ventôse 
an  II  ;  II,  473. 

BoiLEAu  (François- Armand), scieur  de 
pierres,  lib.  9  vendémiaire  an  III. 

Bouleau  (Jacques),  ci-devant  juge  de 
paix,  député,  Tun  des  Girondins, 
I  9  brumaire  an  III,  (30  octobre 
1793);  I,  580. 

BoiLLON  (Jacques-François),  cultiva- 
teur, lib.  29  brumaire  an  III. 

BoiLLON  (Jeanne-Thérèse), lib.  29  bru- 
maire an  III. 

BoiLLON  (Marie-Gabrielle).lib.  29  bru- 
maire an  III. 

Boire  (Jean),  dit  Briard,  acq.  1 1  mes- 
sidor an  II;  IV,  518. 


BoiROT  (Antoine),  homme  de  loi,  lib. 
17  germinal  an  II;  III,  470. 

BoiRT  (Angr'lique-Catherine),  femme 
BoNFANT,  7  19  germinal  an  II;  III, 
219. 

Bois  (Jean-Guillaume),  orfèvre  et  bat- 
teur d'or,  assesseur  du  juge  de 
paix,  et  commandant  en  second 
du  bataillon  de  la  section  des 
Arcis,  acq.  15  fructidor  an  II. 

Bois  (JosephK  4  ans  de  fer,  6  octo> 
brel792;I,  430. 

BoisARD  ou  BoizARD  (Marie  Guillet 
ou  GuttLOTTE  veuve),  |  7  messidor 
an  II;  IV,  3-21. 

BoisET  (Jacques-Gilbert),  ci-devant 
bénédictin,  lib.  13brumaire  anlB. 

BoisGELiN  (Jean-Dominique),  7 1 5  mes- 
sidor an  II;  IV,  378. 

BoisGELiN  (Louis-Bruno),  ex-noble  et 
maréchal  de  camp,  -j-  19  messi- 
dor an  II;  IV,  425. 

BoisGELLN  (Marie-Catherine-Stanislas 
BouFFLERs,  femme  de),  ex-noble  et 
ex-comtesse,  -[•  1 9  messidor  an  II  ; 
IV,  423. 

BoisGUTox  (Gabriel-N icola s-François) , 
adjudant  général,  7  ï*^  frimaire 
an  II;  II,  93. 

BoisMAiGRE  (Claude-Henri),  ex-curé  de 
Chatou,  f  25  messidor  an  II;  V, 
392. 

BoisMARiK  (Louis),  instituteur  publir, 
f  13  prairial  an  II;  IV,  471. 

BoispRKAu  (Jacques-Adélaïde  Servillk, 
veuve),  7  19  messidor  an  II;  IV, 
401. 

BoissAKD  (Julie),  journalière  -]-  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  321. 

BoissARD  (Théodose-Joseph) ,  procu- 
reur de  la  commune  de  Pontar- 
lier,  t  15  floréal  an  II  ;  III,  379. 

BoissAT  (Jean-Baptiste),  médecin  et 
maire,  |  27  ventôse  au  II;  II, 
520. 

BoissÉ,  membre  du  comité  de  sur- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


271 


veillance  de  Bourgueil,  lib.  5  mes- 
sidor an  II;  lY,  507. 

BoissEL  (André),  cultivateur,  lib.  12 
brumaire  an  IH. 

BoissiN  LA  Roche  (François),  cultiva- 
teur, lib.  12  brumaire  an  III. 

Boisso  ou  BoissoT  (Marie-Modeste), 
veuve  Sapin,  -j-  7  messidor  an  II  ; 
IV,  320. 

Boisson  (François),  agent  national, 
lib.  29  vendémiaire  an  III. 

BoizoT  (Antoine-IIonoré-Louis),  lib. 
2  prairial  an  II;  IV,  459. 

BoLE  (Françoise -Guillaume),  lib. 
5  brumaire  an  III. 

BoLER  (Martin),  -J-  17  floréal  an  II; 
III,  392. 

BoLLOGNK  (  Camille  Capisuciii-)  ,  ex- 
noble, f  17  nivôse  an  II;  II,  551. 

BoLLOGNB  (Jean-Baptiste),  ancien  ser- 
gent "aux  Gardes-Françaises,  y 
17  nivôse  an  II;  II,  551. 

BoLLOGNE  (Nicolas-Vincent),  ancien 
vicaire  à  Bicèire,  v  17  nivôse  an 
II  ;  II,  551 . 

BoLLoo'iRL  (Antoine-Nicolas),  horlo- 
ger, membre  du  comité  révolu- 
tionnaire de  Nantes,  acq.  26  fri- 
maire an  ni;  VI,  Al, 

Bo.NCERF  (Pierre-François),  ancien 
receveur  général  des  domaines 
de  Bretagne,  acq.  18  ventôse  an 
II;  11,541. 

BoRET  (Antoine- Alexis),  lib.  5  germi- 
nal an  m. 

BoRFANT  (.Angélique-Catherine  Boirt, 
femme),  -1-19  germinal  an  II;  III, 
219. 

BoHHOMME-DupiN  (Pierre -Jean-Bap- 
tiste),  ex-noble  et  conseiller  au 
Parlement  de  Toulouse,  -J*  26  prai- 
rial an  U;  IV,  195. 

BoKiE  (Pierre),  6  ans  de  dét.  8  floréal 
an  II;  III,  482. 

BoMiN  (François),  imprimeur,  f 
5  floréal  an  II;  m,  539. 


Bonis  (Pierre),  lib.  18  vendémiaire 
an  m. 

BoNNAiRE  (Marie-Charlotte  de),  femme 
divorcée  de  Lepelletier,  f  29  ger- 
minal an  II  ;  III,  248. 

BoNNAiRE  (Marie-Claude-Emilie  Ha- 
RiAGUE,  femme),  |  29  germinal  an 
II;  m,  248. 

BoNNAURB  (LouisJoseph),  cultivateur, 
lib.  12  brumaire  an  III. 

BoNNAURE  (Pierre),  laboureur,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

Bonne  (Pierre-Louis-Constantin),  com- 
pagnon menuisier),  f  28  prairial 
an  II;  IV,  272. 

BoNXEFoi  (Elvire,  femme  Gimbert), 
renv.  15  pluviôse  an  III. 

BoNNEFoi's  (Jean-Baptiste-Barthé- 
lemy),  ex-noble,  lib.  24  vendé- 
miaire an  m. 

Bonne FOY  (Ch. -A nt. -François),  com- 
missaire des  guerres,  f  12  nivôse 
an  II;  II,  510. 

BoNNEuiL  (Jacques-Louis),  sergent, 
t  27  nivôse  an  II;  II,  500. 

BoNNKT  (Cécile),  femme  Cav aillé,  lib. 
dét.  5  ventôse  an  III. 

Bonnet  (Françoise-Christine  Rochard, 
femme),  acq.  9  vendémiaire  an  111. 

BoNNEVAL  (Louis-Etienne),  valet  de 
chambre,  ■[  5  thermidor  an  II;  V, 
415. 

BoNNEviLLE  (Basile-Aimé),  corroyeur, 
acq.  27  nivôse  an  II;  II,  554. 

BoNNEviLLE  (Frauçois),  lib.  1 7  vendé- 
miaire an  III. 

BoNNiFAiT  (Jean),  aubei^iste,  lib. 
16  nivôse  an  II;  II,  547. 

BoNNiN  (Catherine),  veuve  Picard  , 
couturière,  f  7  messidor  an  II; 
IV,  520. 

BoNNissANT    (Charles-Pierre-Etienne  ) 
flis,  homme  de  loi,  -j*  2  messidor 
an  II  ;  IV,  497. 

BoNROT  (Claude),  adjudant,  f  8  prai^* 
rial  an  II  ;  IV,  41 . 


272 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


BoM.M  (Louis),  tisserand,  acq.  9  ven- 
démi.'ûre  an  III. 

BoNNT  ou  BouNY  (Pierre),  acq.,  8  flo- 
réal an  H  ;  III,  482. 

BoirrKMps  (Pierre-Aimé-Josepb),  acq. 
3flûréal  an  II;  III,  477. 

BoQURT  (François),  employé  dans 
les  bureaux  du  district  de  Yalen- 
ciennes,  lib.  8  brumaire  an  III. 

BouTEQuoY  (Augustin),  f  16  messidor 
an  II;  IV,  381. 

BocTEQuoY  (Marie-Jeanne),  f  16  mes- 
sidor an  II;  lY,  381. 

BouTEQuoY(Maltliieu),  f  16  messidor 
an  II  ;  IV,  381 . 

BouTET  (Jacques),  laboureur  de  Fran- 
queville,  lib.  15  juin  1793;  I, 
441. 

BoRAiN  (Jean-Antoine),  marchand, 
lib.  15  pluviôse  an  II;  II,  549. 

Borde  AU  (Marie),  femme  de  Basset 
DE  LA  Marelle,  ex-noble,  f  21  mes- 
sidor an  II;  IV,  434. 

Bordeaux  (Charles-Nicolas),  boulan- 
ger, acq.  11  Yenlôse  an  III;  VI,  70. 

Bordet  (F.),  acq.  8  floréal  an  II; 
m,  482. 

BoRDiER  (Marc-Antoine),  tailleur,  f 
19  messidor  an  II;  IV,  401. 

Borel  (Clément),  homme  d'affaire, 
I  29  messidor  an  II  ;  V,  404. 

BoRGNoux  (Jean),  soldat,  4  mois  de 
dét.,  4  octobre  1792;  1,430. 

BoRiE  (Joseph),  journalier,  y  3  mes- 
sidor an  II;  IV,  501. 

BoRiË  (Raymond),  cordonnier,  y 
o  messidor  an  II;  IV,  501. 

BoRJAC.  Voy.  DORNSCHAD. 

BoRKE  fils  (Gabriel-Hercule-Victor), 
ex-noble,  |  21  messidor  an  II  ;  IV, 
435. 

Bori^e-d'Altier  (Charles-Jean-Bap- 
tiste-Victor), ex-noble,  colonel  du 
4*  régiment  de  dragons,  .|  21  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  435. 

BoRSAT  (Pierre-Louis),  «  cavalier  ré- 


volutionnaire »,  ancien  ofGcier 
des  chasses  à  cheval,  lib.  23  ger- 
minal an  II  ;  III,  224. 

BosGARY,  lib.  5  octobre  1792;  I, 
38. 

Bosonet  (Jean-Baptiste),  f  7  floréal 
an  II;  111,481. 

Bosquet  (Ix>nis-Jér6me),  dit  Auguêle, 
gagne-denier,  1 8  messidor  an  II  ; 
IV,  277. 

Bosredon  (Pierre),  lib.  27  mai  1793; 
I,  132  note. 

Bossu  (Pierre),  chapelier  et  agent 
national  de  la  commune  de  Châ- 
teau-Renard, -J-  25  germinal  an  II; 
III,  228. 

BossuT,  voy.  Faron-Bossut. 

BoTOT  (François-Marie),  commissaii'e 
national,  acq.  28-29  septembre 
1792;  1,58. 

Bottais  (François),  meunier  (mani- 
festation de  Rouen),  f  5  septem- 
bre 1793;  I,  255. 

BoTTLiux  (Adrien),  acq.  11  brumaire 
an  III. 

Bottier  (Jacques),  domestique,  acq. 
17  fructidor  an  II. 

Bouchard  (Gabriel),  lib.  23  floréal  an 
II  ;  III,  489. 

Bouchard  (Marie-Nicole),  domestique, 


JL  « 


29  prairial  an  U  ;  IV,  258. 

Boucher  (Athanase-Jean),  homme  de 
loi,  '\  8  thermidor  an  II;  V, 
136. 

Boucher  (François),  dentiste  ambu- 
lant, I  27  avril  1793;  I,  140. 

Boucher  (François),  journalier,  f 
4  messidor  an  II  ;  IV,  502. 

Boucher  (Joseph),  artiste  en  porce- 
laines, lib.  8  août  1793;  I,  442. 

Boucher  (Louis-Jean-Baptiste),  lib. 
18  vendémiaire  an  m. 

Boucher  (Marie-Victoire),  veuve  Ro- 
chechouart-Pontville,  f  3  floréal 
an  U;  III,  303. 

Boucher  (Pierre),  conducteur  de  dili- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


275 


gence,  acq.  10  mai  1793;  I,  439. 

Boucher-d'Argis  (André^ean),  ex- 
nobie,  ex-lieutenant  particulier 
au  Chàtelet  de  Paris,  f  5  thermi- 
dor an  II  ;  V,  95. 

BuuciiER-DccLos  (Etienne-Marcel),  em- 
ployé à  l'administration  de  Fha- 
billement  des  troupes,  1 19  mes- 
sidor an  II;  IV,  422. 

Boucmer-Larupelle  (Marie4xeneviève), 
femme  de  charge,  acq.  21  ven- 
tdseanll;!!,  541. 

BoucHERur  (Anne-Henriette),  veuve 
Thibaud,  1 22  pluviôse  anil  ;II,507. 

BouGiiKRON  (Augustin-Denis),  mer- 
cier, 5  ventôse  an  H:  H,  540. 

BuucHERO!!  (Jacqucs-Félix),  inspec- 
teur de  la  navigation,  f  25  ven- 
tôse an  II  ;  11,  475. 

BoucuET  (Jacques),  juge,  |  28  mes- 
sidor an  II;  V,  401. 

BuucntiT  (Michel-Joseph),  tailleur, 
I  19  frimaire  an  II;  II,  486. 

BoucHiKR  (Nicolas-Jean),  cultivaleur, 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 

BoucoN  (François),  marchand,  lib. 
14  fructidor  an  II. 

Boudard  (Marie),  femme  Chanciaux, 
10  ans  de  réclusion,  27  septem- 
bre 1792;  I,  430. 

BouDiER  (Benoit),  acq.  8  messidor 
au  II;  IV,  517. 

BuuDiER  (Pierre- An  ne),  marchand, 
f  3  thermidor  an  II;  V,  411. 

Boudin  (Pierre),  charcutier,  acq. 
27  nivôse  an  II;  II,  534. 

BouDOT  (Madeleine  Gallet,  femme), 
lib.  19  floréal  an  II;  111,488. 

Boi'DOT  (René),  acq.  4  fructidor  an  II. 

BoiFFEcuoux  (Lazare),  lib.  19  floréal 
an  n  ;  lU,  488. 

BouFFLERs  (Amélie  de),  veuve  du  duc 
deBiRo>-,-j-9  messidoranll;  IV,355. 

BouFFLERs  (Amélie-Constance  Plxhot- 
Desali.eurs,  femme  divorcée  de), 
acq.  et  dét.  2  vendémiaire  an  III. 

TRIB.   RévOL.    TI 


BouFFLBRs  (Marie-Cath. -Stanislas  de), 
femme  de  Boisgel»,  ex -comtesse, 
f  19  messidor  an  II;  IV,  423. 

Boufflers  (Marie-Charlotte  Gampel- 
Saijon,  veuve  de),  acq.  et  dét.  2 
vendémiaire  an  III. 

Boi'GARs-D'ApREvo?iT  (Louis-Auguste- 
François),  ex-noble,  f  14  prairial 
an  II  ;  IV,  00. 

BouGENuT  (Jean),  acq.  6  vendémiaire 
an  m. 

BouGEOT  (Jean-Glaude),  lib.  9  vendé- 
miaire an  III. 

Bougon  (Gharles-Jacques-Matthieu), 
ex-garçon  de  bureau  au  timbre, 
ex-membre  du  conseil  général  de 
la  commune  de  Paris,  f  10  ther- 
midor an  il  ;  V,  253. 

Bougon  (François),  lib.  14  fructidor 
an  II. 

Bougon  (LouisJean-Gharles),  colonel, 
lib.  21  septembre  1793;I,  444. 

BouGouRD  (Jean-François),  médecin, 
I  2  messidor  an  II;  IV,  498. 

BouiLLART  (François-Denis),  libraiie, 

I  24  prairial  an  II;  IV,  185. 
BouiLLART  (Saint-Clair),  f  23  prairial 

an  II;  IV,  487. 
BouiLi.ET  OU  Douillette  (Geneviève), 

femme  Goulard,  lib.  13  nivôse  au 

II;  II,  517. 
Bouillie  (Antoine),  f  28  prairial  an 

II;  IV,  211. 
Bons  (Pierre),  cultivateur,  lib.   18 

vendémiaire  an  III. 
BouLAMD  (Louis-Adrien),  acq.  16  ven- 
démiaire an  II  ;  II,  523. 
BouLARD  (Etienne),  marchand  de  bois, 

lib.  29  germinal  an  II  ;  11,  240. 
BouLAY  (Jean),  cordonnier,  acq.  26 

frimaire  an  IQ;  V,  376. 
BouLAY  (Nicolas),  acq.  7  ventôse  an 

II  ;  II,  540. 

BouLAY  (Pierre-François),  inspecteur 
au  magasin  de  Trainelle,  acq.  et 
dét.  4  prairial  an  II  ;  IV,  20. 

18 


274 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


BouLKT  (Marie-Marguerite),  pension- 
naire du  roi,  f  5  messidor  an  II  ; 
IV,  293. 

Boulet  (Emmanuel-François),  lib. 
28  vendémiaire  an  III. 

BouLLANGER  (Servais-Baudoin) , Compa- 
gnon joaillier,  socond  aide  de  camp 
d*Hanriot,  général  de  Tarmée  ré- 
volutionnaire, f  il  thermidor  an 
II;  V,  259. 

BouLLAT  (Nicolas),  procureur  de  la 
commune,  acq.  7  ventôse  an  II; 
II,  443. 

BouLLE5c  (Marie  Lemesle,  femme), 
|- 2  floréal  an  II  ;  m,  297. 

BouLLET  (Jean -Martin),  menuisier, 
acq.  26  brumaire  an  II  ;  II,  530. 

BouLLissiÉRE  (Jean),  volontaire,  acq. 
3  thermidor  an  II  ;  V,  410. 

BouLLONGifE  (Jean-Baptiste),  fermier 
général,  f  19  floréal  an  II;  III, 
398. 

Boulogne  (Jean-François),  élapier, 
acq.  5  thermidor  an  II;  V,  415. 

Bouquet  (Jacques),  fondeur  de  cuil- 
lers, acq.  22  frimaire  an  III. 

BouQUUf  (Vincent),  vigneron,  acq. 
27  ventôse  an  II  ;  II,  542. 

BouRBOHUE  (André-Dominique),  ex- 
colonel de  gendarmerie,  f  27  mes- 
sidor an  II;  V,  396. 

BouRBONNR  (Marie-Colombe  Legkis, 
femme),  |  27  messidor  an  II;  V, 
397. 

BouRDEAux  (Gilbert),  ci-devant  curé  de 
Vaugirard,  f  27  prairial  an  II; 

IV,  203. 

BouRDEu^LE  (Uenri4oseph  de),  ex- 
noble, mestre  de  camp  à  la  suite 
de  la  cavalerie,  f  7  thermidor  an 
n;V,  117. 

BouRDELois  (Claire-Thérése),  veuve 
D^AuBiGNT,  f  27  messidor  an  11; 

V,  596. 

BouRDET  (Bernard-Richard),  directeur 
de  la  poste  aux  lettres  à  Pont- 


Audemer,  acq.  7  germinal  an  II  ; 
m,  465. 

BouRDET  (Marie^oseph-Adrien),  vi- 
caire de  la  paroisse  Saint- André, 
j  14  prairial  an  II;  IV,  65. 

BouRDOLN  (Julienne),  femme  Richard, 
lib.  19  floréal  an  II;  111,  488. 

BuuRDON  (Jean-Baptiste-Marie- Victor) , 
médecin  à  rarinée,  lib.  19  fruc- 
tidor an  II. 

Bourdok-Chkrot  (Denis),  ex-prétre, 
juge  au  tribunal  du  district  de 
Troyes,  acq.  2  thermidor  an  11; 
V,  409. 

Bouré  (Salomon),  lib.  et  dét.  7  flo- 
réal an  II;  m,  481. 

BouREAu  (Pierre),  ex-greffier  de  Fon- 
tevrault,  f  17  vendémiaire  an  II; 
V,  315. 

Bourg  (Michel),  artisan,  y  4  nivôse 
an  II  ;  II,  490. 

Bourgeois  (Adrien),  lib.  23  brumaire 
an  III. 

Bourgeois  (Antoine-François),  homme 
de  loi,  1  5  thermidor  an  11  ;  V,  9H 

Bourgeois  (Ilippolvle),  lib.  1 1  floréal 
an  II;  III,  485! 

Bourgeois  (Jean-Alexandre),  cultiva- 
teur, lib.  28  frimaire  an  III. 

Bourgeois  (J. -Baptiste),  cordonnier, 
lib.  7  floréal  an  II;  111,482. 

Bourgeois  (Jean-Baptiste-Antoiiie), 
un  des  administrateurs  des  Ar- 
dennes,  f  19  prairial  an  II;  IV, 
75,  note  3. 

Bourgeois  (Jean -Charles),  employé 
dans  les  bureaux  de  la  guerre, 
commandant  la  force  armée  de 
sa  section,! 4  germinal  an  II;  III, 
46. 

Bourgeois  (Louis-Philippe),  perru- 
quier, f  3  prairial  an  II  ;  lY,  460. 

Bourg Eois-GuEDRE ville  (Etienne),  lib. 
19  fructidor  an  H. 

BouRGEOT  (Etienne),  lib.  1"  vend*'»- 
miaire  an  III. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLlTlONiNAIRE. 


•275 


Boi'RGUËNotLD  (François),  dit  Frt" 
bourg,  clerc  de  notaire,  dép. 
6  vendémiaire  an  III  ;  W,  5^22. 

Bourguignon  (Henriette),  limonadière 
et  marchande  de  modes  à  Mé- 
rières,  acq.  dél.  21  fructidor  an  II. 

Bourguignon.  Voy.  Hortier. 

BouRKK  (François),  matelot,  lib.  et  dét. 
jusqu^à  21  ans,  -j-  21  prairial  an 
II;  IV,  162. 

Bourmeau-Fleury  (Jean-René-An- 
toine), commissionnaire  pour  la 
vente  des  biens  nationaux,  | 
22  messidor  an  II  ;  lY,  4i0. 

BouRNAZET.   Voy.  Lespinasse-Boukna- 

ZET. 

BouRNisiKN(Char]es-Georges-Étienne), 
lib.  1"  vendémiaire  an  III. 

BouROTTE  (René-Alexandre),  ex-reli- 
gieux et  curé,  un  des  9i  Nantais, 
acq.  28  fructidor  an  11. 

BouRoux  (Jean),  toucheur  de  bœufs, 
acq.  4  fructidor  an  II. 

BouRQUiEN  (Claude),  ex- abbé,  -l* 
28  prairial  an  11;  IV,  275. 

Bourrée -CoRBERON  (Armand),  ex- 
noble, ')  19  messidor  an  11;  IV, 
425. 

BouRRÉE^oRDERON  (Philibert-Pierrc- 
Catherine),  f  29  floréal  an  II;  111, 
495. 

BouRRÉE-CoRDERON  (Pierre  -  Daniel), 
président  de  la  première  chambre 
des  enquêtes,  f  1*'  floréal  an  II; 
III,  286. 

Bourrelier  de  Mentry  (Charles-Xa- 
vier), ex-noble,  1  24  messidor  an 
II;  V,  588. 

Bourret-Grimaldi  (Marie-Antoinette), 
ex-baronne,  f  21  messidor  an  II; 
Y,  12. 

BouRRiLLON  (André),  f  19  frimaire  an 
II;  11,486. 

Bourse  (Marie-Marguerite),  institu- 
trice, acq.  28  brumaire  an  III. 

Boursier.  Voy.  Pazel. 


Bousquet    (Jean-Joseph),   marchand 

boucher,  sous-lieutenant  de  la 

garde  nationale,  f  1''  sans-culot 

tide  an  II  ;  V,  S99. 
Boussu  DE  Chimay.  Voy.  d'Alsace. 
Boussy  (Jean),  marchand  de  parasols* 

acq.  26  frimaire  an  III;  V,  576. 
BouTAY  (Jean-Claude),  chef  de  lé- 
gion de  la  garde  nationale,  acq. 

1 4  brumaire  an  lU. 
Bouta  Y  (Madeleine  Pierrot,  femme), 

acq.  14  brumaire  an  III. 
fiouTEL  (Jacques), laboureur,  15  juin 

1795, 1,4  il. 
BouTEQuoY    père  (Matthieu),  tisse-* 

rand,  f  16  messidor  an  II;  IV, 

581. 
BouTEQuoY  fils  (Augustin),  tisserand, 

1 16  messidor  an  II;  IV,  581. 
BouTEQUOY  fille  (Marie-Jeanne),  y  16 

messidor  an  II  ;  IV,  581. 
BuuTHERiN  (Jean-Baptiste),  gendarme, 

acq.  11  messidor  an  II;  IV,  519. 
BouTis  (Simon-Charles),  trésorier  de 

('marine,  f  4  thermidor  an  II  ;  V,  74. 
BouToT  (Charles-Pierre),  cultivateur, 

acq.  4  messidor  an  II;  IV,  505. 
BouvENoT    (Uenri'Gabriel  - Bona ven- 

ture),  lieutenant  de  gendarmerie, 

acq.  12  germinal  an  II;  111,  469. 
BouvENOT  (Pierre),  acq.  24  messidor 

an  II  ;  V,  589. 
Bouvet  (Michel),  commis  marchand» 

acq.  10  mai  1795;  1,  151. 
Bouvet  (Thérèse),  femme  Morel,  ac(|k 

2  thermidor  an  II  ;  V,  409. 
Bouvier  (Jean-Baptiste),  imprimeur 

à   la  fabrication  des   assignats» 

acq.  27  prairial  an  II;  IV,  494. 
BouvRET   (Jean),   ancien    chanoine, 

desservant  de  la  commune  de 

Bouilly,  V  1 8  fructidor  an  H  ;  V, 

294. 
Bouvet  (Rose),  religieuse,  acq.  del. 

1"  nivôse  an  II;  II,  535. 
BouzEREAux   (l!iugénic),    femme   de 


276 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


charge,  acq.  17  prairial  an  II;  IV, 

479. 
Boyau  (Charlotte),  veuve  Amiral,  f 

  thermidor  an  II;  Y,  413. 
Boyau  (Isabelle  Paris,  femme),  acq. 

24  messidor  an  II  ;  Y,  588. 
BoYAVAL  (Pierr&Joseph),ancien  lieute- 
nant d*infanterie,dénonciateur  au 

Luxembourg,  f  1 7  floréal  an  III  ; 

YI.  104. 
BoYER  (Joseph),  menuisier,  lib.  21 

pluviôse  an  U  (W  322,  495). 
BoYER  (Michel),  instituteur,  un  des 

patriotes  de  la  Sarlhe,  acq.  11 

floréal  an  II;  III,  365. 
BoYER  (Pascal),  homme  de  lettres  et 

journaliste,  f  19  messidor  an  11; 

IV,  425. 

Boyer-Brun  (Jacques-Marie),  rédac- 
teur du  Journal  de  Nimet,  f 
1"  prairial  an  II  ;  IV,  12. 

BoYER-FoNFRÈDK  (Jcau-Baptiste),  cul- 
tivateur, propriétaire,  député, 
Tun  des  Girondins,  f  9  brumaire 
an  II  (30  octobre  1793);  I,  579. 

BozE  (Joseph),  peintre  ordinaire  du 
roi,  lib.  10  fructidor  an  II. 

Brac-Laperrière  (Jacques-Joseph), 
fermier  général,  f  19  floréal  an 
U;  III,  598. 

Bracelet  (Pascal),  cultivateur,  acq. 
24  brumaire  an  III. 

Bracon!«at  (Jacques),  lib.  50  vendé- 
miaire an  III. 

Bragelotigne  (Marie-Marguerite),  veu  ve 
P.iRis-MoNTBRUN,  f  9  floréal  an  II; 
III,  550. 

Bragelongke  (Marie-Nicole),  ancienne 
religieuse,  f  9  floréal  an  III;  III, 
350. 

Bragot  (Benoit),  f  25  messidor  an  II  ; 

V,  592. 

Brahie  (Joseph),  meunier,  lib.  12 

brumaire  an  III . 
Braley  (Pierre),  bonnetier,  acq.  5 

brumaire  an  III. 


Brangas- Lauraguais  (Louis- Léon-Féli- 
cité), ex-noble,  lib.  19  vendé- 
miaire an  III. 

Brard  (Marie-Claude-Gyprienne),  car- 
mélite, f  29  messidor  an  II;  Y, 
45. 

Brasseur  (Jean-Augustin),  tapissier, 
f  1"  messidor  an  II;  IV,  495. 

Brasseur  (Pierre),  cordonnier,  lib. 
28  pluviôse  an  II  (W  525,  525). 

Brassoo  (Michel),  1 12  messidor  an  II  ; 
IV,  520. 

BRAUD(Jean),  caporal,  f  5  messidor 
an  H  ;  IV,  506. 

Braudau   (Jean-Louis),  soldat;    acq. 

24  prairial  an  II;  IV,  488. 
BRATARDs-D£issAT(Jean-Louis),comte 

Duprat,  9  floréal  an  II  ;  III,  551 . 
Urëan  ou  Bréiian  (François),  acq.  9 

prairial  an  II;  lY,  467. 
Bréard  (Jean-Nicolas),  commissaire 

de  la  marine,  |  5  mai  1795;  I, 

112. 
Brebion-la-Uaye  (Joseph),  médecin, 

t  28  messidor  an  II  ;  Y,  598. 
Bregeot    (Marie- Françoise  Rochard, 

femme),  acq.  9  vendémiaire  an  III. 
Brellou.  Voy.  Glerc-Brellou. 
Baémodière.  Voy.  Soucbe. 
Bresch  (Nicolas),  raanouvrier,  lib.  8 

floréal  an  III. 
Brésillok    (Antoine),   brigadier  de 

gendarmerie,  f  1*'  prairial  an  11  ; 

IV,  456. 
Breslé  (Jean),  lib.  22  fructidor  an  II. 
Bresson  (Jean-Jacques-Gasimir),  négo- 
ciant, lib.  5  fructidor  an  II. 
Bretagne  (Jacques),  volontaire,  acq. 

25  ventôse  an  II;  II,  475. 

Breté  (Gharlotte),  acq.  24  fructidor 

an  II. 
Breton  (Alexandre-François),   acq. 

26  octobre  1792;  I,  58  et  452. 
Breton     (Marie  -  Anne  -  Gatherine), 

femme  Cassenac,  acq.  dét.  5  ven- 
démiaire an  m. 


AD  TRIBUNAL  RfSVOLmONNAIRE. 


277 


Brevet  (Et ien ne-Louis),  dit  Bbaujour, 
commissaire  national  près  le  tri- 
bunal du  district  d'Angers,  f  26 
germinal  an  II;  III,  255. 

Bréville  (J.-B.-Bernard  Onfrot),  mar- 
chand, un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II;  V,  448. 

Rrunçox  (Augustin),  chirurgien - 
major,  acq.  9  avril  1793;  I,  45(3. 

Brund  (François),  notaire,  un  des 
04  Nantais,  acq.  28  fructidor  an  II; 
V.  348. 

Bretomaille  (  Marie) ,  veuve  Prot,  jour- 
nalière, f  7  messidor  an  II;  IV, 
321. 

Briaih)  (Jacques-Libre),  |  17  floréal 
an  II  ;  III,  392. 

Brurd  (Antoine),  ancien  curé,  lib. 
23  brumaire  an  III. 

Briard.  Yoy.  Boire. 

Bricdard  (François),  notaire,  f  25 
pluviôse  an  II  ;  U,  423. 

Brichet  (Matthieu-Jean),  commis  au 
département  de  la  guerre,  [-  21 
messidor  an  II  ;  lY,  434. 

Bricogiie  (Louis-Joseph-Samson),  an> 
cien  curé  de  Port-Marly,  1  25  mes- 
sidor an  II  ;  V,  20. 

Brideau  (Marie-Aimée) ,  carmélite, 
f  29  messidor  an  II;  V,  45. 

Bridier  (Etienne),  ancien  valet  de 
chambre  de  Tex-comte  de  Laval- 
Montmorency,  f  28  prairial  an  II; 
IV,  273. 

Bridier  (Françoise),  veuve  Lorru, 
domestique,  -ç  19  messidor  an  II; 
IV,  402. 

Bridoux  (Pierre-Hubert),  sergent,  f 
10  vendémiaire  an  II;  II,  479. 

Briel  (Gabriel-Jean-Bap(iste),  ex-prè- 
tre,  I  29  prairial  an  II;  IV,  258. 

BniBRE  (Jean-Baptiste),  plâtrier,  acq. 
1"  messidor  an  II  ;  IV,  497. 

Brierk  (Joseph),  commis  de  négo- 
ciant; un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II;  V.  346. 


Brigand  (Geneviève-Elisabeth  Dauphin, 
femme),  f  5  floréal  an  II  ;  III,  333. 

Brigand  (Jacques),  notaire,  acq. 
26  floréal  an  II  ;  III,  492. 

Brille  (Louis-Martin),  ancien  libraire 
i  13  prairial  an  II;  IV,  472. 

Brillon  (AndréJean),  étudiant,  fils 
de  conseiller  à  la  chambre  des 
comptes,  ex-noble,  f  9  thermidor 
an  11;  V,  172. 

BiiiLLON-BuFFé  (Perronet),  f  9  ther- 
midor an  II;  V,  168. 

Brillon-Saint-Cyr  (Alexandre),  ex- 
maitre  des  comptes,  f  13  prai- 
rial an  II;  IV,  471. 

Brin-d' Amour.  Voy.  Massé. 

Brincodrt  (Jenn-Bapliste -Marie),  ca- 
pitaine au  29*  régiment  ci-devant 
Dauphin,  1 14  messidor  an  II;  IV, 
366. 

Brioland  (Sébastien  ne  Gaillbt  , 
femme),  hb.  18  vendémiaire  an  III. 

Brion  (Françoise-Ursule),  veuve  Domk, 
cuisinière,  lib.  18  frimaire  an  III. 

Briot  père  (Toussaint),  laboureur,pro- 
priétaire  et  ancien  secrétaire  du 
roi  (conspiration  de  Bretagne), 
acq.  dét.  18  juin  1795;  I,  173. 

Briot  fils  (Jean-Guillaume),  cultiva- 
teur (conspiration  de  Bretagne), 
acq.  dét.  18  juin  1793;  I,  173. 

Brison  (Louis),  domestique  de  Ros- 
set  de  Fieurv,  |  5  thermidor 
an  II;  V,  415." 

Brisset  (Pierre),  lib.  24  floréal  an  II; 
m,  491. 

Brissot  (Jeaii-Pierre) ,  homme  de 
lettres,  ci-devant  député,  le  plus 
en  vue  du  parti  de  la  Gironde, 
1  9  brumaire  an  II  (30  octobre 
1793);  1,376. 

Brochand  (Etienne- François),  acq. 
6  brumaire  an  III. 

Brochand  (Jeanne-A voie- Modeste  Al- 
lais, femme),  acq.  6  brumaire 
an  m. 


278 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Brochant  (Anne-Élisabeth  Lr  Ghan- 
TEUK,  veuve),  acq.  27  floréal  an  II; 
m,  447. 

Brochet  (Jean-Ëtienne),  avant  la  Ré- 
volution garde  de  la  connétablic 
et  depuis  juré  au  tribunal  révolu- 
tionnaire, acq.  17  floréal  an  III; 
\I,  100. 

Brochet  de  Saint-Prest  (Antoine),  ex- 
noble, ex-sous-lieutenant  dans  la 
garde  de  Louis  XYI,  f  12  genni- 
nalanU;!»,  101. 

Brochet  de  Saint-Priest  (Charles),  ex- 
noble et  maître  des  requêtes,  | 
19  messidor  an  H;  lY,  426. 

Brodhag  (Anne),  acq.  3  brumaire 
an  m. 

Brodhag  (Jean-Jacques) ,  directeur 
des  postesv  acq.  5  brumaire  an  lil. 

Broglie  (Charles-Louis-Victor,  prince 
de),  ancien  colonel  du  ci-devant 
régiment  de  Bourbon,  puis  maré- 
chal de  camp,  ex-constituant,  f 
9  messidor  an  II  ;  lY,  535. 

BROGNARD(Charles-Alexandre),ex-curé 
constitutionnel  de  la  paroisse  de 
Saint -Nicolas-du-Chardonnet,  f  8 
thermidor  an  II;  Y,  135. 

Broigne  (François),  cultivateur,  acq. 
13  vendémiaire  an  H;  II,  529. 

Brolliart (Jean-Baptiste), ancien  curé 
de  Marsillac,  1 29  messidor  an  II  ; 
Y,  402. 

Broquet  (Jacques),  cordonnier,  acq. 
3  brumaire  an  III. 

Broquet  (Pierre),  prêtre  non  asser- 
menté, f  8  thermidor  an  II;  Y, 
135. 

Brossard  (Louis-Guillaume-Anloine), 
ancien  membre  du  comité  révo- 
lutionnaire de  Terrasson  ;  ancien 
juge  de  paix;  ancien  administra- 
teur du  département  de  la  Dor- 
dogne  et  membre  du  directoire, 
etc.,  I  24  germinal  an  II;  III, 
225. 


Brossard  (Marie-Anne  Lajckie,  veuve), 
lib.  30  vendémiaire  an  III. 

Brou  (Symphorien-François),  ex-in- 
specteur des  citasses,  |  11  messi- 
dor an  H;  lY,  519. 

Broue  de  la  Salle  (Jacques),  com- 
mandant eu  2*"  du  4*  balaillon  de 
la  garde  nationale  (afTairc  de  I^éo- 
nard  Bourdon),  f  12  juillet  1793, 
1, 184. 

Broullur  dit  PoT-DE-viN  (Jean-Claude), 
maçon,  lib.  12  pluviôse  an  II  ;  II, 
5i8. 

Brousse  (Antoine),  garçon  serrurier, 
1 16  brumaire  an  H;  II,  198. 

Brousseau  (Joseph),  homme  d'affaires 
de  révèque  de  Séez,  lib.  22  fri- 
maire an  III. 

Brousseau  fils  (Marie-Paul-Bonaven- 
ture),  lib.  22  frimaire  an  III. 

Broutin  (Marie),  veuve  Souville,  ex- 
noble, lib.  2  fructidor  an  II. 

Bruges  (Marie-Anne-Louise),-|-  21  mes- 
sidor an  II  ;  Y,  384. 

Bruge  (Michel-Ange),  ex-noble,  ex- 
prètre,  ex-constituant  et  ex-grand 
vicaire  de  Uévéque  ificonstitu- 
tionnel  de  Mende,  |  5  thermi- 
dor an  II;  Y,  9i. 

Brugière  (Pierre),  curé,  lib.  13  août 
1793;  1,443. 

Brulard  (Jacques),  domestique,  acq. 
14  prairial  an  II;  IV,  474. 

Brulart-Suj.ery  (Charles-Alexis),  dé- 
puté, Tun  des  Girondins,  9  bru- 
maire an  II  (.30  oclobre  1793)  ;  I, 
577. 

BRUNEAu-BEAUREGARD(André-6eorges), 
ex-chanoine  et  ex-grand  vicaire  à 
Luçon,  f  9  thermidor  an  II  ;  Y, 
172. 

Brun  (Louis-Henri),  acq.  19  floréal 
an  H  ;  III,  487. 

Brun  (Pierre  dit  Pierrille),  scieur 
de  long,  lib.  21  août  1 793. 

Brun.  Yoy.  Boyer-Brun. 


AD  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


279 


BRUNKAr-DELioT  (Henri-Benoist) ,  ex- 
conseiller au  Parlement  de  Tou- 
louse, f  26  prairial  an  II;  lY, 
195. 

Brinel  (Caprel),  valet  de  chambre,^ 
2  prairial  an  II  ;  IV,  457. 

Brinelle  (Marie-Cécile  Tarin,  femme), 
Y  27  messidor  an  II;  V,  597. 

Brinet  (Gaspard-Jean-Baptiste),  gé- 
néral de  division*  •!-  2i  brumaire 
an  11  ;  II,  75. 

Bkino  (Joseph),  dit  LAForcims,  ex- 
procureur au  présidial  de  Nantes, 
un  des  9i  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V.  5i7. 

Brixot  (Marie-Joseph),  horloger,acq. 
15  mai  1795;  l,  457. 

Brinvarlet  (Elisabeth),  veuve  Colin, 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Brisy  (VndrtWean-Marie),  ex-noble, 
major  avec  rang  de  colonel  dans 
la  légion  de  l'Ile-de-France,  -J-  8 
thermidor  an  II;  V,  166. 

Bri.ny  (Jérôme),  ex-noble,  lib.  29 
juillet  1795;  I,  442. 

Brislé  (Jean-Baptiste),  curé  consti- 
tutionnel de  Saint- Laurent,  à 
Nogent-le-Rotrou,  I  2  brumaire 
an  II;  II,  195. 

BrI'XEllks  (Laurent),  domestique,  f 
14  ventôse  an  II;  II,  456. 

BuARD  (Denise),  1 21  floréal  an  II  ;  111, 
415. 

BucRER  (Jean-Baptiste-Ernesl),  ancien 
sous-lieutenant  au  régiment  de  la 
reine,  l*  24  germinal  an  II;  III, 
202. 

Ik'cnKT  (Pierre-François),  lib.  16  fri- 
maire an  m. 

BuFPé.  Voy.  BRnj.oN-BrFFÉ. 

BlFFOX.  VOV.  LeCLERC  de  BlFFON. 

BirGNEAu  (Nicolas-Marie-Jean),  archi- 
tecte, membre  de  la  Commune 
(affaire  de  la  conspiration  de 
rCEillet),  lib.  29  brumaire  an  II; 
II,  206. 


BuGNOTET  (Jean -François),  chirur 
gien-major,  f  8  prairial  an  II;  IV, 
41. 

Bus  (Jean),  |  8  thermidor  an  II;  V, 
166. 

BinssoN  (Antoine),  procureur  de  la 
commune  de  Vertemey,  f  12  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  520. 

Boisson  (Marie-Catherine-Françoise), 
lib.  7  pluviôse  an  U  (W515, 449). 

BrissoN  dit  d'ArssoKNR  (Samuel-Jac- 
ques -  Eugène  -  Louis  -Jean-Fran- 
çois), ex-conseiller  au  Parlement 
de  Toulouse,  f  26  prairial  an  II  ; 

IV,  195. 

BnssoT  (Joseph-Hippolyte-Adrien), 
marchand  et  garde  national, -f*  12 
juillet  1795  (affaire  de  Léonard 
Bourbon),  I,  184. 

BuLUER.  Voy.  Letellier. 

BiLTAis  (Madeleine  Levassedr,  fem- 
me), lingére  à  la  halle,  lib.  et 
dét.  29  vendémiaire  an  II  ;  II,  542. 

Bi'NUL-  (François-Xavier),  ancien  pro- 
cureur de  la  prévôté  de  Maubeuge, 
I  24  frimaire  an  II;  II,  486. 

Brqi'ET  (François),  ex-curé  de  Gagny 
(Seine-et-Oise),  f  7  thermidor  an  H; 

V,  117. 

Buquet  (Jean),  menuisier,  -J-  5  messi- 
dor an  II  ;  IV,  504, 

Bure.  Voy.  Odbsin  de  Bure. 

Bureau  (Pierre-Louis),  dit  CBARiior, 
lib.  28  brumaire  an  m. 

Bureau  (Timothée),  ex-coiffeur,  ex- 
canonnier,  acq.  5  ventôse  an  III  ; 

VI,  69. 

Buret.   Voy.  6randm.uson. 

BuRET  (Jean-Baptiste),  f  27  floréal 

an  II  ;  III,  451 . 
BuRGER  (François-Joseph),   lib.  22 

fructidor  an  II. 
BuRGÈRE  (Jean-Nicolas),  juge,  |  1" 

prairial  an  II;  IV,  15. 
BuRKE  (François-Ursule),  matelot,  | 

5  thermidor  an  II  ;  V,  97. 


280 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


BuRKK(Marie-Félicilé  Launat,  femme), 
1 19  messidor  an  U;  IV,  401. 

BuRLANDEux  (Joseph-Ileiiri),  ex-officier 
depaix,f  29  prairial  an  II;  IV,  257. 

BuRRER  (Ignace),  batelier,  lib.  18 
vendémiaire  an  III. 

BussiènE  (Jean-Baptiste),  volontaire, 
I  28  prairial  an  II;  IV,  207. 

BussT  (Louise-Antoinette  Fargeon, 
comtesse  de),f  9  floréal  an  II  ;  III, 
351. 

BoTENscHOEN  (François),  lib.  9  bru- 
maire an  III. 

Butler  (Marie-Alexandre-Renée  de 
Jassaud,  femme  de),  f  8  thermidor 
an  II;  V,  135. 

BuTTEUx  (André-Joseph),  dit  Des- 
tournelles,  laboureur,  acq.  21  fri- 
maire an  II  ;  II,  532. 


Gabaille  (Jean),  journalier,  acq. 
25  prairial  an  II;  lY,  491. 

Gabaron  (Bernard),  lib.  3  fructidor 
an  II. 

Gabaret  (Denis-Paul),  lib.  et  dét.  21 
pluviôse  an  III. 

Gabouilly  (  Marguerite  )  ,  femme 
b'HuART,  lib.  28  brumaine  an  III. 

Gacadier  (Pierre-François) ,  mar- 
chand de  tabac ,  f  22  prairial 
an  II;  IV,  486. 

Gaciiard  (Louis-François),  capitaine 
au  16*  régiment,  f  17  messidor 
an  II;  IV,  390. 

Cacqueray  (Gharles-Marie),  lib.  19  fri- 
maire an  m. 

Gadet  (Marie-Anne),  employée  à  la 
cuisine  de  Bicétre,  lib.  3  fructi- 
dor an  II. 

Gadet.  Voy.  Giiarpentier. 

Gadet.  Voy.  François. 

Gadet.  Voy.  Perrijt. 

Gadine  (Pierre-François),   laboureur 


et  cabaretier,  acq.  12  ventôse 
an  II  ;  II,  540. 

Gadog  (et  non  Cardot)  (Jean-Jacques), 
employé  dans  le  génie,  f  15  mes- 
sidor an  11;  IV,  575. 

Gadot  (Marie-Gharlotte-Louise-Ëlisa- 
beth  Hébert,  femme  divorcée  de), 
f  5  thermidor  an  II;  V,  411. 

Gagnys  (Jean-Baptiste-Gharles),  curé 
de  Saint-Marc,  f  9  frimaire  an  II; 
II,  184. 

G  AILLAI  lt  (É  t  ien  ne  -  Jean) ,  négociant, 
lib.  et  dét.  16  pluviôse  an  II;  II, 
549. 

Gaillaux  (Jacques),  dit  Dmsard^  do- 
mestique d'un  ex-maréchal  de 
camp,  •\  4  thermidor  an  II  ;  V,  73. 

Gaille  (Pierre) ,  ferblantier ,  lib. 
29  juillet  1793;  1,442. 

Gailleau  (Simon),  officier  municipal 
des  Ponts-de-Gé,  f  17  brumaire 
an  II;  11,157. 

Gaillet  (Henri),  lieutenant  de  gen- 
darmerie, renvoyé  au  ministère 
de  la  guerre,  12  ventôse  an  II -.H, 
550. 

Gaillet  (Henri) ,  gendarme ,  lib. 
7  floréal  an  II  ;  Hl,  482. 

Gaillet  (Pierre),  acq.  12  messidor 
an  H;  IV,  521. 

Gaillet  (Sébastienne),  femme  Brio- 
LAM),  lib.  18  vendémiaire  an  III. 

Gailletbad  (Marie),  religieuse,  acq. 
1*"' nivôse  an  II;  H,  533. 

Gaillol  (Jean-Joseph),  ex-prêtre,  | 
5  thermidor  an  II;  V,  96. 

Gaillon.  Voy.  Ghayaux-Gaillon. 

Gaillot  (Guillaume),  notaire,  acq. 
18  brumaire  an  III. 

Gaire  (Charles),  colonel  de  la  légion 
du  Nord,  lib.  25  août  1793  ;  l,  443. 

Gaisso  (Jean),  |  14  messidor  an  H; 
IV,  526. 

Gaix  (Jean-Baptiste),  ex-prêtre,  7 
IV  messidor  an  II  ;  IV,  582. 

Galemard  (Jean-Baptiste),  fabricant 


W  TRIBUMVL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


281 


de  rubans,  f  4  messidor  an  II: 

IV.  50d . 

Galigny  (Gharles-Âlberl-Marie-Hue) , 
acq.  3  thermidor  an  II  ;  V,  70  et 
AU. 

Gaué  (Joseph),  garde-magasin,  acq. 
U  pluviôse  an  II.  (W  318,  Ali.) 

Gallot  (Marguerite),  femme  Ghic, 
lib.  7  germinal  an  II;  III,  470. 

Gai.xer  (Antoine-Louis-Isaac),  ci-de- 
vant président  du  comité  de  sur- 
veillance de  Glichy,  -|-29  messidor 
an  II-,  V.  405. 

Gaj.mbr  (Louis-Benjamin),  f  4  floréal 
an  II;  m,  315. 

Galmette  (MafTre),f  3  messidor  an  II; 
lY,  501. 

Galmon  (Joseph),  soldat,  1  mois  de 
dêt.  4  octobre  1792;  I,  430. 

Galouard  (Etienne),  garde-chasse,  vi- 
gneron, acq.l  7  vendémiaire  an  III. 

Galwaert  (Albert),  charpentier  belge  ; 
fis  prairial  an  II;  IV,  480. 

Gambon  (Étienue-Dorothée  de  Riquet, 
femme  de),  |  8  thermidor  an  11  ; 

V,  135. 

Gamblin  (Anne-Suzanne),  femme  Die- 
NT,  coiffeuse,  lib.  29  germinal 
anU;  111,475. 

Ganérom  (Anne-Garoline),  femme  No- 
taire, acq.  7  frimaire  an  II;  II, 


531. 


Gampana  (Jean-Micliel),  capitaine  au 
2*  bataillon  d*infanterie ,  lib. 
27  pluviôse  an  III. 

GAMPEL-SAUJO!«(Marie-Gharlotle),veuve 
du  comte  de  Bolfplbrs,  acq. 
2  vendémiaire  an  III. 

Gampgrain.  Voy.  Leroy. 

Gamus  (Glément),  lib.  2  prairial  an  II  ; 
IV,  459. 

Gamus  (François-Remy),  négociant 
avant  la  Révolution,  membre  de 
la  Gommune  de  Paris,  f  12  ther- 
midor an  II  ;  Y.  425. 

Gamus  db  IiAGuiBouRoàRB  (Jean-Louis), 


conseiller  de  grand*chambre,  -J- 
1"  floréal  an  II;  III,  280. 

Ganaple  (Jean-François-Esprit),  armu- 
rier, acq.l  2  fructidor  an  II  ;  V,  292. 

Canbl  (Joseph),  perruquier,  f  o  ven- 
tôse an  U  ;  II,  435. 

Ganet-Dugay  de  Mararge  (Glande- 
Louis),  ex-substitut  de  la  cour  des 
aides  de  Taris,  f  15  nivôse  an  II  ; 
II,  497. 

(iANisY  (Gharlotte  de  Loménib  femme 
de),  t  21  floréal  an  II;  III,  413. 

GAjîivAL(Toussaint),  cultivateur,  lib. 
14  frimaire  an  II;  II,  546. 

Ganoixe  père  (Jean),  ex-noble,  f 
4  prairial  an  II  ;  IV,  462. 

Ganolle  flls(Jean),  ex-noble,  acq. 
4  prairial  an  II  ;  IV,  462. 

Canut  (Pierre),  ci-devant  prieur  de 
Sainte-Groix  de  la  Bretonnerie, 
lib.  2  fructidor  an  II. 

Ganuzet  (Glaude-Philibert),  juge  au 
bailliage  de  Nevers,  f  4  thermidor 
an  II;  V,  413. 

Gapisochi-Bollognb.  Voy.  Bollognk. 

Gapotte-Feuillioe  (Jean),  ancien  ca- 
pitaine de  dragons,  f  4  ventôse 
an  II:  II,  512. 

Gappon-Giiaieau-Thierry  (  Glaude-An- 
toine),  ancien  général  de  brigade, 
lieutenant-colonel  du  102*  régi- 
ment, f  3  frimaire  an  II;  II,  160. 

Garadbuc  de  la  Giialotais  (Anne-Jac- 
ques-Raoul), ex-procureur  général 
du  parlement  de  Rennes ,  -j- 
22  messidor  an  II;  IV,  440. 

Gardon  (Pierre-Louis),  ex-conseiller 
au  parlement  de  Toulouse,  f 
18  messidor  an  U  ;  IV,  395. 

Garbonel  (Pierre),  ancien  capitaine^ 
■[-  18  messidor  an  II;  IV,  302. 

Carbonnier  (I^uis),  dit  Baaf\  manou- 
vrier,  •}•  8  messidor  an  II  ;  IV,  276. 

Garbonhiers  (Gilbert-Alexandre),  prê- 
tre, ex-chanoine  de  St-Glaude,  f 
21  messidor  an  II  ;  IV,  435. 


282 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Cardoxniêrs  (Jean-Charles),  ex-noble 
et  maréchal  de  camp,  f  21  messi- 
dor an  II;  IV,  435. 

Garcadot  (Louis,  marquis  de),  ex-of- 
fîcier  au  régiment  d'Armagnac,  f 
5  thermidor  an  II  ;  Y,  95. 

Cardln'al  (François),  instituteur,  f 
29  prairial  an  II;  lY,  256. 

Carette  (Pierre),  menuisier,  acq. 
5  pluviôse  an  II  ;  II,  536. 

Cariag  (liilienne),  gardien  des  scellés, 
2  ans  de  dét.,  23  prairial  an  II; 
IV,  487. 

Carle  (Marie-Françoise),  transférée 
pour  démence,  6  août  1795  (W 
278,  105). 

Garlks-Migelli  (Marie-Françoise),  lib. 
13  frimaire  an  III. 

Garlkr  (Jean-Baptiste),  boucher,  -j* 
18  messidor  an  II;  IV,  393. 

G  ARMA?!  (Marie-Jeanne  Lerreton,  veu- 
ve), 1 2  messidor  an  II;  IV,  500. 

Garmektran  (Paul),  dit  Courl-d'Ar- 
gent,  lib.  18  vendémiaire  an  HI. 

Garon  (Jean-Uyacinthe) ,  curé  de 
Molan  (Meuse),  f  12  prairial  an  11; 
IV,  52. 

Garon  (Pierre-Galixte-Josepli),  avoué, 
*[-  14  messidor  an  II  ;  IV,  368. 

Garpkntier  (Antoine),  épicier,  acq.  et 
dét.  27  vendémiaire  an  II;  II,  529. 

Garpentier  (Jean-Baptiste),  lib.  4  ven- 
démiaire an  m. 

Garpentier  (Michel),  ex-officier  de 
bouche,  depuis  marchand  de  che- 
vaux, lib.  2' sans-culottide an  II; 
Y,  320. 

Garra  (Guillaume),  porteur  d*ean , 
lib.  18  brumaire  an  III. 

Garra  (Jean-Louis),  homme  de  let- 
tres, ci-devant  député  (Girondin), 
I  9  brumaire  an  II  (30  octo- 
bre 1793);  l,  377. 

Garra  (Rémi),  guide  de  l'armée  des 
Alpes),  f  4  messidor  an  II;  IV, 
501. 


Garré  (Louis),  épicier,  f  3  prairial 
an  II  ;  IV,  461 . 

Garris  de  Barbotan.  Voy.  Bardot  an. 

Gart  (Etienne),  lib.  24brumaireanIIL 

Gart-Balthazar  (Alexandre),  homme 
de  confiance  de  la  citoyenne  Mar- 
san, f  22  messidor  an  11  ;  IV,  441 . 

GARTEREAU-DésoRMEAi'x  (Nicolas),  fa- 
bricant de  savon,  |  4  frimaire 
an  II  ;  If,  484. 

Garteret  (François),  gendarme,  lib. 
29  germinal  an  II  ;  III,  475. 

Gartron  (Noél-Antoitie),  homme  de 
loi,  acq  3  frimaire  an  11  ;  11,  531. 

Garvoisin  (Élise-Éléonore),  carmélite, 
dép.  21  pluviôse  an  II;  II,  415. 

Gassaigne  (Berna ixi-Louis),  ancien  vi- 
caire à  Saint-Nicolas-des-Ghamps  ; 
puis  agent  national  à  Lameray, 
près  Dieppe,  1 14  prairial  an  II; 

IV,  62. 

Gassaigne  (Jacques),  dit  CflMw'n,  f 
5  messidor  an  II  ;  IV,  501 . 

Gass\icne  (Jean)  dit  Cauvin,  f  3  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  501. 

Gassaigne  (Joseph-Henri),  ci-devant 
conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, -j-  26  prairial  an  II;  IV,  195. 

Gassart  (Guillaume),  sellier;  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor  an  II; 

V,  347. 

Gassegrain  (François-Glaude),  ancien 
curé  de  Pithiviers,  7  27  germinal 
an  II;  111,236. 

Gassenac  (Alexandre-Michel),  mercier 
à  Ghinon,  acq.  dét.  5  vendémiaire 
an  m. 

Gassenac  (Marie-Anne-Gatherine  Bre- 
ton, femme),  acq.  dét.  5  vendé- 
miaire an  m. 

Gastarède  (Gharles-Joseph),  cultiva- 
teur, lib.  5  frimaire  an  III. 

Gastel  (Jean-Noêl)  aine ,  négociant, 
t  23  prairial  an  II;  IV,  164. 

Gastel.  Voy.  Ritouret-Gastel. 

Gastelan  (Jean),  bijoutier,  un  des 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLITIONNAIRE. 


283 


94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II  ;  V,  3i7. 

Gastblan  (Maurice),  cardeur,  acq. 
dét.  26  vendémiaire  an  III. 

Castklxailt.  Voy.  Citerseau. 

Castot,  membre  du  comiléde  sur- 
veillance de  Bour^ucil,  lib.5  mes- 
sidor an  II;  lY,  507. 

Catkl   (Pierre) ,  G  ans   de   gène , 

10  vendémiaire  an  H  ;  II,  523. 
Catrrneau   dit    CattelnauU  (Louis- 
Antoine),  ancien  clerc  de  notaire, 
acq.  25  floréal  an  IL 

Catry  (Amable),lib.  29  juillet  170.1; 

I,  442. 

Caichoix  (Alexandre-Pierre),  arclii- 
tecte,  I  22  ventôse  an  K  ;  H,  471. 

Caimomt  (Armand-Henri-IIercule  de), 
exMioble,  ex-offlcier  du  régiment 
provincial,  -j-  5  thermidor  an  If; 
V,  95. 

Caumont.  Voy.  Combette-Caumost. 

Cauvim.  Vov.  Cassaig?ie. 

Gava  (Jean-Baptiste),  graveur  sur 
métaux,  lib.  14  Trimaire  an  II; 

II,  546. 

Cavaillk  (Cécile  Bonnet,  femme),  lib. 

et  dét.  5  ventôse  an  III. 
G  A  VET  (Basile),  commissionnaire,  lib. 

21  août  1793;  1,443. 
Gavln  (Pierre-Roch),  chef  de  division 

d'artillerie  dans  les  charrois,  -{- 

8  thermidor  an  II;  V,  134. 
GAVi5-PoMMESARGrEs    (Jean-Jacques)  , 

rentier,  lib.  4  juillet  1793;  I,  441. 
Gazenard  (Jean),  commis  marchand, 

officier  municipal  de   Paris,   f 

11  thermidor  an  II;  V,  421. 
G\zEs  (Antoine),  ci-devant  juge  de 

bailliage,  -}-  2  thermidor  an  II;  Y, 
65. 

Gazes  (Jean-Paul),  ci-devant  con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse, 
I  26  prairial  an  II;  lY,  195. 

Cazdi  (Jean-Baptiste) ,  ex>pâtissier 
cuisinier,  ex-inspecteur  des  tra- 


vaux publics,  acq.  4  ventôse  an III. 

Gazot  (M.),  acq.  8  floréal  an  II  ;  III, 
482. 

Cazotte  (Jacques),  ci-devant  com- 
missaire général  de  la  marine, 
t25  septembre  1792;  1,28. 

GéLESTE.  Yoy.  Reversac-Gkleste. 

Cessier  (Pierre),  acq.  8  floréal  an  II; 
III,  350. 

Gériol'x  (Jean-Baptiste),  imprimeur, 
lib.  29  juillet  1793;  I,  4i2. 

Gezerox  (Louis-Glaude),  y  29  floréal 
an  H;  III,  457. 

GiiAB\.>'.\Es  (Marie-Henriette  Foirmer, 
marquise  de),  -J-  25  ventôse  an  II; 
IL  473. 

GiiABviD  (Jean),  officier  municipal, 
lib.  16  messidor  an  II;  lY,  530. 

GiiABiUD  (Louis),  offlcier  municipal, 
lib.  16  messidor  an  II  ;  lY,  530. 

Ghabault  (Pierre),  garde  surnumé- 
raire des  bois  nationaux,  f  24  prai- 
rial an  II  ;  IV,  490. 

GiiABOD  (Glaude-Joseph-Augusfin),  fa- 
bricant, lib.  16  nivôse  an  II;  II, 
547. 

Ghabot  (François),  ancien  capucin, 
député  à  la  Convention  nationale, 
-f-  16  germinal  an  II;  III,  144. 

Graboz  (  Jeanne-Françoise- Bernar- 
dine), ex-religieuse,  lib.  4  bru- 
maire an  III. 

GiîABRAN  (Joseph),  palefrenier  du  ci- 
devant  général  Laferrière ,  f 
27  messidor  an  II  ;  Y,  396. 

Ghabrignac  (Paul-Alexandre) ,  dit 
Condé,  ancien  militaire,  noble, 
chevalier  de  Saint-Louis,  f  1 7  ven- 
démiaire an  III;  Y,  313. 

GhiDebaud.  Voy.  Dauphin-Chadebaud. 

Gn«i)OTEAU  (Jeanne  Fougère,  femme), 
•*  27  messidor  an  II;  Y,  34. 

Ghaffart  (François-Philippe),  chape- 
lier, ancien  brigadier  dans  le 
10*  régiment  de  chasseurs,  acq. 
21  vendémiaire  an  III. 


284 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Chafpin  (Jean-François)y  acq.  24  mes- 
sidor an  II;  V,  389. 

G11AILI.ET  DE  Verges  (Xavier),  général 
de  brigade,  chef  d'élat  major,  | 

14  messidor  an  H;  lY,  369. 
CiuaLY  (Jean-Marc  de),  receveur  des 

consignations,  acq.   1"'  pluviôse 
an  II  ;  II,  535. 
CiiALAMBERT  (Jean),  aubergiste,  renv. 

15  pluviôse  an  III. 
CiiALAMBERT  (Marie  Rigrou,  femme), 

renv.  15  pluviôse  an  II!. 

Chai-griîi  (Marie-Félicilé  Vernet,  fem- 
me), f  6  thermidor  an  II;  V,  145. 

Chalmeton  (Louis- Joseph-Ignace),  an- 
cien procureur-syndic  du  dislricl 
d'IJzès,  1 12  floréal  an  II  ;  lil,  568. 

CiiALOT  (Jean -Pierre),  prêtre,  admi- 
nistrateur de  la  paroisse  de  Mar- 
sal,  t  28  germinal  an  II;  III,  239. 

GiiALOT  (Louis-Jacques),  cerclier,  acq. 
9  vendémiaire  an  III. 

CiiAMBAUD  (Nicolas-Charles),  ex-noble, 
lib.  et  dét.  22  brumaire  an  III. 

C11AMBERTRAND.  Yoy.  Lhermite. 

CiiAMBLY  (Charles-François),  ex-capi- 
taine dans  les  troupes  nationales 
de  Cayenne,  |  5  thermidor  an  II; 
V,  95. 

CiiAMBON  (Jean-Jacques)  (vol  du  garde- 
meuble),  I  25  septembre  1792; 
I,  25. 

Chambon  (Jeanne  Laroche,  femme), 
lib.  14  brumaire  an  III. 

CiiAMBOff  d'Arbouville  (Gaspârd-Louis), 
ex-noble  et  maréchal  de  camp,  | 
21  messidor  an  H  ;  IV,  435. 

Ciiambom  d*Arbouville  (Félicité-Fran- 
çoise-Sophie Fretteau,  femme),  ex- 
noble, 1 21  messidor  an  II  ;  IV,  435. 

Chambon.  Voy.  Duchahbon. 

CiiAMBORANT(Marie-Calherine-Gabriel- 
le),  carmélite,  -j-  7  germinal  an  II; 
m,  78. 

Chamborant  (Marie-Rose),  veuve  Du- 
PLESSIS,  f  28  messidor  an  II  ;  V,  35. 


Chamborant-Villevert  (Louise-Sylvie), 
femme  Blamont,  f  28  ventôse 
an  II;  II,  521. 

CiiAMBRUN  d'Usseloup  père  (Claude - 
Laurent),  auditeur  de  la  chambre 
des  comptes  de  Metz,  f  4  ther- 
midor an  II  ;  V,  413. 

CiiAMBRus  ii'UssELoup  (Pierre),  ex-no- 
ble, f  4  thermidor  an  II  ;  V,  413. 

Chambrt.  Vov.  Aoget  de  Chambry. 

Chambure.  Voy.  Pelletier. 

ClIAMILLT.  Voy.    L0RIMIER. 

Chamois  (Jean-François),  lib.  23  bru- 
maire an  III. 

Champagne  (Antoine-Louis),  ancien 
chanoine,!  ^  ^  nivôse  an  II  ;  II,  496. 

Champagne  (Louis-René) ,  ex-lieute- 
nant colonel  du  ci-devant  régi- 
ment de  Flandre,  ex-noble,  -J- 
22  messidor  an  11  ;  IV,  440. 

(JIAMPAGNIER.  Voy.  DeSSALLE-ChAMPA- 
GNIER. 

Champcknktz  (Louis  de),  ex-noble,  ex- 
olficier  aux  ci-devant  gardes-fran- 
çaises, rédacteur  des  Actes  de» 
Apôtres  fj;  5  thermidor  an  II  ;  V,  95. 

Champeix  (Jean-Baptiste) ,  élève  en 
chirurgie,  1 5  messidor  an  II;  IV, 
506. 

Champenois  (Louis),  boulanger,  acq. 
3  thermidor  an  II;  V,  410. 

Champpeo  (.Marie -Thérèse),  femme 
Tabourot,  lib.  28  pluviôse  an  II 
(W  326,  526). 

Ghampfleury  (  François-Étienne-Jo- 
seph),  capitaine,  |  13  ventôse 
an  II;  II,  516. 

Champfort  (Véronique  Picard,  fem- 
me), f  7  messidor  an  II:  IV,  320. 

Champigny  (Pierre-Laurent),  ex-curé 
de  Villepinte,  f  6  thermidor  an  II  ; 
V.  109. 

Champlatreux.  Voy.  Molk. 

Ghampmilon.  Vov.  Cressy. 

Ghancel  (Hector),  général,  f  16  ven- 
tôse an  II;  II,  462. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


285 


Ghahcuux  (Jean),  10  ans  de  fers,  27 
septembre  1792;  I,  .i30. 

Charcuux  (Marie  Boudard,  femme), 
10  ans  de  fers,  27  septembre  1 792  ; 
I,  450. 

Charma».  Yoy.  Maignan. 

Ghaunot  (Etienne),  charpentier,  acq. 
3  frimaire  an  II  ;  II,  551. 

Chankond.  Voy.  Souchos. 

GiiAKTBLoip  (Pierre),  tailleur  d'ha- 
bits, acq.  24  prairial  an  H  ;  lY,  185. 

CiiAKTEMERLE  (Amable),  ancien  prê- 
tre, instituteur,  -j-  12  prairial 
an  II;  IV,  56. 

GHAirriER  (Pierre-Raymond),  admi- 
nistrateur du  district  de  Sézanne, 
t  5  messidor  an  H  ;  IV,  286. 

GiiANZY  (Jacques),  administrateur  des 
Ardennes,  f  19  prairial  an  U;  IV, 
75,  note  5. 

GiiAPEAu  (Louis),  feudisle  el  grena- 
dier dans  la  garde  nationale,  acq. 

16  septembre  1795;  I,  458. 
GiiAPELAiN  (Marie),  couturière,   f  2 

messidor  an  II;  IV,  265  et  499. 
GiiAPELEUR  (Charles-Joseph),  ex-aide 

garde-magasin,  acq.  5  thermidor 

an  II;  V,  412. 
Chapelle    (Louis-François-Sauveur) , 

acq.  12  lloréalan  H;  111,485. 
GiiAPERON   (Jacques),    charretier,   7 

9  messidor  an  II  ;  IV,  552.  « 
Chaperon  (Marie-Colombe),  f  9  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  552. 
Chaperon   (Marie-Madeleine) ,   veuve 

Basse,  acq.  21  ventôse  an  H  ;  11,5  il . 
Chapon  (Claude) ,    dit   Colin  ,    acq. 

15  pnirial  an  II  ;  IV,  472. 
Chapon   (Jean)  ,    canonnier  ,    ac(i. 

17  messidor  an  II;  IV,  552. 
Chapt-Rastkjnac    (Marie-Gabrielle) , 

marquise  de  Paysic,  -J-  17  plu- 
viôse an  II  ;  II,  597. 
Ghapuis   (François-Amablo) ,    ancien 
procureur,  lieutenant-colonel,  -j- 
22  pluviôse  an  II  ;  II,  507. 


Chapus-Bubost  (Ëtienne-Uubert-Bona- 
venlure),  ancien  procureur  du  roi 
au  bailliage  de  Cusset,  f  25  prai- 
rial an  II  ;  IV,  168. 

Chapus-Dubost  (Jeanne-Baniel  Teyras, 
femme),  f  25  prairial  an  II  ;  IV, 
168. 

Ghapus-Bubost  (Claude-Gilbert)  fils,  y 
25  prairial  an  II;  IV,  168. 

Chapis-Bubost  (Côme-Marie)  fils,  | 
25  prairial  an  II;  IV,  168. 

ClIARANT.  VOV.  BeRNOT-ChARANT. 

Chahasse  (Gabrielle),  femme  Ber- 
nard, renv.  15  pluviôse  an  II. 

Charbonneau  (Toussaint),  ex-noble; 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  547. 

Charbonnier  (Christophe),  ancien  em- 
ployé à  la  poste,  acq.  26  prairial 
an  II. 

Charbonnier  (Germaine Qletusr,  fem- 
me), f  19  messidor  an  II  ;  IV,  402. 

Charbonnier  de  Salnte-Croix  (Antoine- 
Bénis),  ex-noble,  f  21  messidor 
an  II  ;  IV,  456. 

Charbot  (Marguerite  Rehy,  femme), 
manouvrière,  acq.  9  vendémiaire 
an  III. 

CuARDiN(Claude),brocanteur  de  livres, 
acq.  24  germinal  an  II;  III, 
202. 

CiiARDOT  (Pierre-Bominique),  ex-avo- 
cat au  parlement  de  Rennes;  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
anll;  V,  3i8. 

Charlb  (Thomas),  procureur-syndic 
de  sa  commune,  f  12  messidor 
an  II;  IV,  520. 

Charlemagne  (Jean-Louis),  dit  Bailly, 
panetier,  lib.  15  nivôse  an  II;  11, 
547. 

Charlemagne  (Jean-Philippe-Victor) , 
instituteur  et  officier  municipal 
de  Paris,  fil  thermidor  an  II  ;  V, 
421. 

Charlenont.  Vov.  IIamon. 


S86 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Charlet  (Jean-Louis),  laboureur,  acq. 
5  brumaire  an  liï. 

CuARLEVAL  (Gésaîre-Âuguste  de),  ex- 
\ob\e,  ex-1  ieuten an  l- colonel  de  la 
garde  constitutionnelle  du  roi, 
t  6 thermidor  an  11;  V,  140. 

Charlot  (Edme),  carrier,  lib.  D  ven- 
démiaire an  111. 

CiiARLOT  (Ijouis),  acq.  5  messidor 
an  11;  IV,  507. 

Charigny  (Jean-Baptiste) ,  commis, 
puis  commissionnaire  de  roulage, 
chargé  des  transports  militaires, 
membre  du  conseil  général  de  la 
commune  de  Paris,  fil  thermi- 
dor an  II. 

Gharmentier  (Pierre-Abraham),  lib. 

10  floréal  an  II;  IH,  486. 
Charmes  (Charles-Alexis  de),  dit  SU- 

leriff  ancien  aide  de  camp  de  Dam- 
picrre,  8  ans  de  fers,  0  pluviôse 
an  II  ;  v  8  messidor  an  II  ;  II,  5!25, 
et  IV.  277. 
CiiARMOY.  Voy.  Bureau. 

ClIAROST.  Voy.  BÉTIIU.NE-CllAnuST. 

Charpentier  (Antoine -François),  no- 
taire, lib.  17  pluviôse  an  HI. 

Charpentier  (Charles-Matthieu),  dit 
Cadet,  chnsseor  au  17'  bataillon 
d*inranterie,  f  9  thermidor  an  II  ; 
V,  168. 

Charpentier  (Claude),  tonnelier,  lib. 
13  nivôse  an  II;  II,  547. 

Charpentier  (François-Charles),  aide- 
cuisinier,  acq.  27  prairial  an  II  ; 
IV,  494. 

Charpentier  (Pierre-Théodore),  cha- 
pelier, lib.  17  vendémiaire  an  III. 

Charr\9  (Jeanne  Roettiers  dr  la 
CiiAuviNNERiE,    marquîsc    de),   -j- 

11  pluviôse  an  H  ;  II,  581. 
Charras.  Voy.  Lalalrencik  -Cuarras. 
Gharré  (Edme-Jérôme),  fripier,  acq. 

7  pluviôse  an  II  (W  315,  448). 
Charretier  (Julien)^  acq.  26  frimaire 
an  III;  V,  375. 


Charrier  (Jacques),  acq.  28  vendé- 
miaire an  III . 

Charrier  (René-Rémi),  cocher  au 
service  de  Mme  de  Cossi,  acq. 
20  octobre  1792;  I,  37. 

Charrin  (PierreFrançois-Xavier),  lib. 
16  floréal  an  II;  111,486. 

Charron  (Jean-Baptiste),  acq.  12  flo- 
réal an  H;  111,483. 

CiiARRT  (Charlotte-Félicité  de  Luppé, 
marquise  de),  f  15  frimaire  an  II; 
II,  126. 

Charton  (Abraham),  cultivateur,  ] 
5  messidor  an  II;  IV,  504. 

Charton  (Jean),  ancien  négociant, 
ancien  colonel  du  102«  régiment, 
f  9  messidor  an  II  ;  IV,  336. 

Chasle  (Marie),  veuve  Fontalne-Mervk, 
f  22  brumaire  an  II  ;  II,  201 . 

CuAssAiGNE  (Pierre),  marchand  tapis- 
sier, ac(j.  5  messidor  an  II;  V,  97, 

CnAssELoup  (Pierre-François),  armu- 
rier, f  29  messidor  an  II;  V,  415. 

Chasset.  Vov.  Limenton. 

Chasteignier  (Jean-René-IIenri),  ex- 
noble,f  17  messidoranll  ;  IV,  550. 

Châtaignier  (François),  ex-noble,  -i* 
19  messidor  an  11;  IV,  424. 

Chateaubriand  (Jean  -  Baptiste  -  Au- 
guste, marquis  de)  (frère  du  vi- 
comte de  Chateaubriand),  1 3  flo- 
réal an  II  ;  III.  505. 

Chateaubriand  (Anne-Thérèse,  fille  de 
Le  Peletier  dk  Rosambo,  marquise 
de),  13  floréal  an  II;  III,  305. 

Château-Thierry.    Voy.    Capon-Cha- 

TEAD-TUIERRY. 

Chatelet  (Claude-Louis),  juré  du 
tribunal  révolutionnaire,  f  17  flo- 
réal an  III;  Vr,  100. 

Chatelet.  Voy.  Du  Chatelet. 

Chatelet  (Dinne-Adélaîde  de  Roche- 
cHoi'ART,  duchesse  du),  •{•  3  floréal 
an  II  ;  III,  303. 

Chatelier  (Michel),  tailleur,  | 
28  prairial  au  II  ;  IV,  273. 


AU  TIUBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


287 


GuATELLN  (Antoine),  acq.  24  fructidor 
an  II. 

Chatelin  (François- Laurent),  profes- 
seur de  rÉcoIe  nationale  de  des- 
sin, administrateur  des  établis- 
sements publics  et  membre  de  la 
commune  de  Paris,  f  41  ther- 
midor an  II. 

Chatexat-Laxty  (Érard-Louis-Guy  de), 
ex-noble,  ex-capitaine  de  dra- 
gons, acq.  V  sans-culottide  an  II; 
Y,  304. 

GiiATBKET  (Catherine),  femme  Berger, 
lib.  2  prairial  an  II;  IV,  459. 

Chatlin  (Nicolas),  aubergiste,  acq. 
22  fructidor  an  II. 

CiiAUGiiT  (René),  lib.  27  Tendémiaire 
an  m. 

GiiAUDOT  (Vivant-Jean-BaptisteK  no- 
taire, 1 25  pluviôse  an  II;  II,  425. 

Ghal'medru  (Jean),  lib.  8  prairial  an 
II  ;  IV,  465. 

Chaumette  (Pierre-Gaspard),  agent 
national  de  la  commune  de  Paris, 
t  24  germinal  an  H;  III,  198. 

Ghalmum  (Antoine),  lib.  30  vendé- 
miaire an  III. 

GR.iuxoROT  (Gilbert),  maître  de  poste, 
ancien  officier  municipal,  | 
22  prairial  an  11  ;  I\\  486. 

Ghaurand  (Louis),  négociant,  un  des 
94  Nantais  ;  acq.  28  fructidor  an 
II;  Y,  348. 

Ghaussier  (Claude),  marchand  de 
bois,  t  17  floréal  an  II;  111,392. 

Ghaustier  (Jean-Baptiste),  lib.  15  fri- 
maire an  III. 

Ghal'veau  fils  (Félix),  homme  de  loi, 
1 17  messidor  an  11;  IV,  531. 

Ghauveau  (Jean-Baptiste),  juge,  lib.  18 
vendémiaire  an  III. 

GffAlVERET     OU    ChAUVET     (LoUÎs),     f 

7  messidor  an  H;  IV,  320. 
GuAUTET    (Joseph-Narie-Hyacinthe), 
négociant,  un  des  94  Nantais, 
acq.  28  fructidor  an  H;  V,  348. 


Chauvin  (Jean),  sous-lieutenant  au 
19*  chasseurs  à  cheval,  1 16  mes- 
sidor an  H  ;  IV,  528. 

GiiAuvREAu  (François-Martin),  com- 
mis-marchand, I  13  prairial  an 
II;  IV,  471. 

Chaux  (Pierre),  marchand,  membre 
du  comité  révolutionnaire  de 
Nantes,  acq.  26  frimaire  an  III . 

Chaux-Descures.  Vov.  Gory. 

GuAVANKE  (Madeleine-Barbe),  veuve 
MoNDioN,  lib.  27  frimaire  an  III  ; 
VI.  47. 

Ghavannon  (Pierre),  acq.  13  prairial 
an  II;  IV,  472. 

Chaveroche  (Guillaume),  garde- 
chasse,  acq.  27  germinal  an  II  ; 
III,  476. 

Chataux-Caiixon  (Etienne  -  Nicolas- 
Joseph),  brasseur,  f  15  prairial 
anU;  IV,  65. 

Ghazaud  (Marie  Chillaud,  femme), 
lib.  22  vendémiaire  an  III. 

CnéoE  VILLE  (Louis-Alexis),  lib.  19  fruc- 
tidor an  II. 

GiiEDoTAL  (Jeanne  Huet,  femme),  f 
6  messidor  an  11;  IV,  512. 

Ghehui  (Jean),  f  4  floréal  an  II;  III, 
315. 

Che!«aux  (Joseph),  20  ans  de  fer, 
24  octobre  1792;  1,431. 

Chenaux  (Louis-Barthélémy),  membre 
de  la  commune,  acq.  24  germinal 
an  II;  III,  198. 

Chenet  (Thérèse- Julien  ne),  visitandi- 
ne,  dép.  21  pluviôse  an  II  ;  II,  405. 

CuÉRiER  (André),  f  7  thermidor  an 
II;  V,  116. 

Chenu  -  Villangers  (François  -  Jean- 
Marie),  homme  de  loi,  |  2  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  498. 

Chépt  (Louis),  chamoiseur,  ex-no- 
table du  conseil  général  de  la 
commune  de  Dun,  acq.  9  ven- 
démiaire an  III. 

Cher   (François),  ex-sacristain    de 


288 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Téglise  cathédrale  de  Nantes,  un 

des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 

an  II;  Y.  347. 
CitÉRON  (André-François),  adjudica- 
taire d*une  partie  des  bâtiments 

de  la  Muelte,f  6  thermidor  an  II  ; 

V,  145. 
Chéron  (Julie  Rochon,  femme),  acq. 

!25  prairial  an  II;  IV,  493. 
GiiÉRON.  Voy.  Bourdon. 
CuERviL.  Yoy.  Baillard. 
Chevaoler  (Marie-Suzanne),  femme 

Lamartinière,  -|-  29  prairial  an  II; 

IV,  256. 
Chevalier    (Anioine),    prêtre,   acq. 

4  pluvidse  an  II  ;  H,  536. 
Chevalier  (Catherine),  femme  Sipart, 

lib.  19aoréalan  H;  III,  488. 
(iiiKVALiER  (François),  |  9  prairial  an 

II  ;  IV,  466. 
Chevalier  (J.-A.),  acq.  8  floréal  an II; 

III,  482. 
Chevalier  (Jean-Baptiste),  gendarme, 

acq.  22  messidor  an  lit;  V,  386. 
Chevalier    (Pierre),    marchand    de 

chevaux,  -|-  28  prairial  an  II;  IV, 

272. 
Chevalier   (Sulpice)^  marchand   de 

vins  traiteur,  membre  du  comité 

révolutionnaire  de  la  section  de 

Bondy,  acq.  15  fructidor  an  II. 
Chevalier.  Voy.  Chopinet. 
Chevauer.  Voy.  Faure. 
Chevalier.  Voy.  Manciaux. 
Chevallier  (Marie-Françoise),  mer- 
cière, lib.  9  brumaire  an  III  ;  V, 
324. 
Chevallier  (Pierre),  dit  Bresse,  acq. 

6  brumaire  an  III. 
Chevandier    (François  -  L ouis-René), 
natif  de  Valdrôme,  lieutenant  de 
gendarmerie,  |  18  floréal  an  II; 
m,  393. 
Cuevannes-Maucery (Basile), f  25  ven- 
tôse an  II;  II,  473. 
Chevassu  fils  (Amédée-François),  or- 


fèvre, capitaine  de  la  27*  com- 
pagnie de  la  section  de  la  Réunion, 
acq.  15  fructidor  an  H. 

Chevassit  (François),  parfumeur,  lib. 
4  vendémiaire  an  III. 

Chevu.lt  (Jeanne  Agron  de  Marcillt, 
femme  de),  f  19  germinal  an  H; 
m,  222. 

CHEVRmR  (Jacques-Benoit),  ex-prétre, 
I  5  thermidor  an  II;  V,  96. 

Chevrier  (Robert),  journalier,  acq. 
1"  nivôse  an  II  ;  II,  533. 

Chiavari  (Antonin-Joseph),  f  26  flo- 
réal an  II  ;  111,  492. 

Chicot  (Antoine),  ancien  marchand 
forain  et  membre  du  comité  civil 
des  Gravilliers,  acq  15  fructidor 
an  II. 

Chielsses  (Esprit-Joseph-Fran';ois), 
ci-devant  Vilpey,  acq.  19  ven- 
démiaire an  III. 

CiuppREVART.  Voy.  d*Anneville. 

Chillaud  (Marie),  femme  Ciuzauo,  lib. 

22  vendémiaire  an  III. 
Chillaud  la  Rigaudie  (Pierre),  con- 
seiller au  présidial  de  Périgueux, 
lib.  22  vendémiaire  an  III. 

CuiMAT  (Marie-Charlotte  Lepelletusr, 
princesse  de),  y  8  thermidor  an 
II;  V,  166. 

Chimat.  Voy.  d'Alsace. 

Chinardet    (Pierre),    fruitier,    acq. 

23  messidor  an  II;  V,  387. 
CiioDKiEWicz  (Rosalie),  princesse  Lu- 

BoxiRSKA,  f  3  floréal  an  II;  111, 303. 

Choiseau  (Pierre-Étieniie),  fournis- 
seur de  chevaux  d'artillerie,  | 
2  ventôse  an  II;  II,  510. 

Choiseul  (Béatrix  de),  duchesse  de 
GRAMo.\T,f  3  floréal  an  II;  III,  303. 

Choisel  l-L\baume  (Claude  -  Antoine 
Clëriac,  marquis  de),  ancien  lieu- 
tenant général,  1 15  floréal  an  II; 
m,  376. 

Chometon  (Joseph),  cuisinier,  lib. 
23  frimaire  an  III. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


289 


GuoMONT  (Louis),  charpentier,  acq. 
6  messidor  an  II;  lY,  512. 

Ghopinet  (Jean),  dit  Chevalier,  maré- 
chal des  logis,  f  9  floréal  an  II; 
m,  351. 

CiioppLET  (Jean-Jacques),  lieutenant- 
colonel,  1 22  messidor  an  II  ;  V,  9. 

GiiOT»  (François),  perruquier  à  Ver- 
dun, f  5  floréal  nn  II;  III,  353. 

CUOUU.LAC  (Guillaume),  commission- 
naire, 6  ans  de  fers,  3  prairial 
an  II;  IV,  461. 

Ghoulairk  (A.),  acq.  8  floréal  an  II; 
III,  482. 

Ghoust.  Voy.  Mesrard  de  Giiousy. 

GuoTORY  (J.-B .-Gilles),  meunier,  puis 
marchand,  acq.  3  fructidor  an  II . 

GuRETiEM  (Gildas),  ex-aTocat  et  juge 
à  Ilcnnebont,  |  19  messidor  an 
II;  IV,  424. 

Ghrétien  (J.-L.),  acq.  8  floréal  an  II; 
III,  482. 

GuRÉTiEN  (Jean-Pierre),  tailleur,  acq. 
23  messidor  an  II;  V,  387. 

Ghrétien  (Madeleine),  femme  Narhrt, 
f  13  nivôse  an  Ii  ;  II,  496. 

GuRÉTiEN  (Pierre-Nicolas),  limonadier 
et  juré  au  tribunal  révolution- 
naire, acq.  17  floréal  an  III;  VI, 
100. 

GuRériEif  (Rose),  carmélite,  1 29  mes- 
sidor an  II  ;  V,  45. 

Ghrétiennot  (Hubert),  valet  de  cham- 
bre, 4  ans  de  fers,  12  brumaire 
an  II;  11,524. 

GiiRisTOL  (Marie  Sivolsière,  femme), 
lib.  12  brumaire  an  III. 

Ghupin  (Sophie),  femme  Langlois  de 
Pommeuse,  f  12  floréal  an  II;  III, 
366. 

GoEURAC  (Pierre-Jacques  Godail,  mar- 
quis de),  f  26  ventôse  an  II;  II, 
476. 

GiRiER  (Nicolas),  dit  Brutus,  lib. 
4  vendémiaire  an  III. 

Glain  (Jean),  offlcier  municipal  des 

TRIB.    BÉVOL.      VI 


Ponts-de-Gé,  f  1 7  brumaire  an  H; 
II,  157. 

Glaivet  (Georges),  portier,  f  1*'  mes- 
sidor an  II;  IV,  496. 

Glarisse    (Paul-François-Joseph),  7 

27  du  1"  mois  il 8  octobre  1793); 
II,  146. 

Glartan  (Armand),  maire  d*Étampes, 
acq.  23  messidor  an  II;  V, 
387. 

Claude  (Elisabeth  Aubry,  femme), 
lib.  28  fructidor  an  II. 

Glaudel  (Michel),  curé,  |  14  messi- 
dor an  II;  IV,  367. 

Glavel  (Étienne-Pierre),  lib.  9  bru- 
maire an  III. 

GLAvièRE  (Jean-Pierre),  |  3  messidor 
an  II;  IV,  501. 

Glëmenceau  (Antoine),  lib.  29  juil- 
let  1793;  I.  4i2. 

Glémest  (Amable-Augustin),  horlo- 
ger, f  6  nivôse  an  II;  II,  493. 

Glément  (Gharles-Ântoine),  médecin, 
f  25  messidor  an  II;  V,  31)3. 

Glémemt  (Dominique),  lib.  7  ger- 
minal an  II  :  III,  470. 

Glémest  (Jacques),  ancien  curé,  f 
16  prairial  an  H;  IV,  477. 

Glémem  (Louis),  lib.  24  vendémiaire 
an  III. 

Gléradw  (François),  tisserand,  lib. 

28  pluviôse  an  III. 

Glkrc  (Denis^oseph),  fîleur  de  laine, 
t  29  floréal  au  II . 

Glerc  (Jean),  régisseur,  f  12  mes- 
sidor an  II;  IV,  521. 

Glerc  (Marie-Frauçois-Amour),  né- 
gociant, acq.  9  frimaire  an  II; 
11,531. 

Glerc-Brellou  (Jean),  ancien  chef  du 
gobelet  du  ci-devant  roi,f  27  pra- 
rialanll;  IV,  201. 

Glehc-Ladevèze  (Pierre-Joseph-Doro- 
thée), ancien  lieutenant-colonel, 
t  14  nivôse  an  II;  II,  496. 

Glerc-Madu.le  (Jean),  rentier,  un  des 


290 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONxNES  TRADUITES 


94  Nantais,  acq.  28  fructidor  an 
II;  V,  348. 

Clercx  (Thérèse),  femme  Rolland,  | 
1"  prairial  an  II;  IV,  13. 

Clère  (Jeanne-Catherine),  domes- 
tique, f  18  avril  1793, 1, 135. 

Clergeau  (Jean),  f  17  messidor  an  II  ; 
IV,  531. 

Cleruc.  Voy.  Choisecl-Labaume. 

Clermokt  (Claude-Ignace-Joachim) , 
f  24  messidor  an  JI;  V,  388. 

Clermoot  -  Tonnerre  (Jules-Charles- 
Henri,  duc  de),  ex-lieutenant  gé- 
néral, f  8  thermidor  an  II;  V, 
166. 

Clette  (Denis-Honoré),  lib.  6  prai- 
rial an  II;  IV,  464. 

Clikchamp  (Antoine-Jean),  dit  Saint- 
André,  ancien  prieur  de  Clisson, 
t  20  avril  1795:  1,142. 

CL00Tz(Jean-Baptis(editAnacharsis), 
homme  de  lettres,  député  à  la 
Convention,  f  4  germinal  an  II; 
m,  46. 

Cldny  (Jean),  chapelier,  ancien  ad- 
ministrateur des  Bouches-du- 
Rhône,  |  9  thermidor  au  II;  V, 
172  et  418. 

Coattrelle  (Joseph-François-Marie 
de),  ex-noble,  cultivateur,  f  7  ther- 
midor an  II;  V,  119. 

Cocuard  (Marie-Françoise),  femme 
Poinselet,  lib.  5  frimaire  an  II; 
II,  545. 

CocHEFER  (Christophe),  ancien  mar- 
chand tapissier,  membre  du  con- 
seil général  de  la  commune  de 
Paris,  f  10  thermidor  an  II;  V, 
253. 

CocHEux  (Pierre),  f  9  messidor  an  II  ; 
IV,  518. 

CocHois  (Antoine),  charron,  lib. 
20  juin  1793;  1,441. 

CocRoix  (Jean-Baptiste),  commis  mar- 
chand, et  depuis  employé  au  bu- 
reau civU  et  criminel  dans  les 


bureaux  du  commissaire  Herman, 
et  membre  de  la  commune  de 
Paris,  1 1 1  thermidor  an  II  ;  V.  421 . 

CocQUEREAu-BoisBSRNiER  (Cliarles),  an- 
cien officier,  f  25  juillet  1793; 
I,  266. 

CoDRiNGTON  (Guillaume),  anglais,  lib. 
et  dét.  29  nivôse  an  II;  II,  547. 

CoEssiN  DE  Laborate  (Armand),  ex- 
noble, ancien  officier  d'infanterie, 
f  8  thermidor  an  II;  V,  134. 

CoETNEMpREN  (Joseph-Marîe),  capi- 
taine du  vaisseau  le  Jean-Bart, 
f  27  nivôse  an  II;  II,  500. 

Cœur-d'Acier  (Simon-François),  gen- 
darme, f  21  messidor  an  II;  V, 
383. 

CoFFiNUAL,mis  hors  la  loi,  le  9  ther- 
midor, envoyé  à  Féchafaud  par 
jugement  du  tribunal  criminel  de 
Paris,  le  18  thermidor  an  II;  V, 
268. 

CoiGNET  (Claude),  bonnetier,  acq.  et 
dét.  18  nivôse  an  II;  II,  533. 

CoLARD  (Thomas-Bernardin),  ad- 
joint aux  adjudants  généraux  de 
Tarmée  révolutionnaire,!  1"  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  496. 

Colas  (François),  garde  de  bois,  acq. 
14  nivôse  an  II;  II,  533. 

Colas  (Lazare),  maçon,  acq.  22  ven- 
démiaire an  III . 

Colas  (Louis),  marchand  d'estampes, 
f  6  messidor  an  II;  IV,  509. 

Colas  (Marie),  religieuse,  acq.  !•'  ni- 
vôse an  II;  II.  535. 

Colbert  (Nicolas),  fruitier,  lib.  5  fri- 
maire an  III. 

Colbert-Maulevrier  (Charlotte-Jac- 
queline-Françoise de  Manneyille, 
veuve) ,f  8  thermidor  an  II;  V,166. 

Colin  (Christine),  femme  Debœi^,  cou- 
turière, acq.  9  vendémiaire  an  IH. 

Colin  (Elisabeth  Brunvarlet,  veuve), 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Colin.  Voy.  Guapon. 


AU  TRIBUNAL  RÊYOLUTIONN.URE. 


!291 


CoLLN-BlOCUAYE.  Voy.  BlOCHAYE. 

CoLCfBT  DE  LA  Salle  Guoutillr  (Picrre- 
Naurice),  ci -devant  lieutenant 
général,  f  1«  août  1793;  I, 
266. 

CoLivET  (Simon),  garçon  épicier, 
f  12  germinal  an  II;  III,  103. 

CoLLARD  (Louis),  boulanger,  lib. 
13  nivôse  an  II;  II,  547. 

GoLLARDEAU  (Louis-Hubert-Yallérie), 
lib.  18  vendémiaire  an  III. 

Colle  (Jenn-Baptiste-Gilbert),  mar- 
chand de  bois,  acq.  13  vendé- 
miaire an  m. 

Collé,  garde-magasin  à  Tarmée  du 
Nord,  lib.  12  pluviôse  an  II  ;  11, 
549. 

CoLLE5EL-FoNTET  (Jeau-Melchior),  an- 
cien lieutenant-colonel,  f  26  fri- 
maire an  11;  II,  487. 

CoLLENOT  d'Angrexoxt  (Louis-David), 

.  secrélaire  de  r<administration  de 
la  garde  nationale,  |  21  août 
1792;!,  11. 

CoLLERT  (Pierre),  courrier  de  Tarmée 
du  Nord,  lib.  6  juillet  1793;  I, 
4il. 

Coluer-Lam.uilière  (Antoine-Nicolas), 
général  commandant,  |  16  fri- 
maire an  II;  II,  102. 

Colliez  (Claude-François),  régisseur, 


4-  fc: 


29  floréal  an  II;  111,495. 

CoLLiGxoN  (Jean -Baptiste),  impri- 
meur, f  9  germinal  an  II;  III,  465. 

CoLLiGXT  (Jean-François),  lib.  29  bru- 
maire an  III. 

CoLLL'v  (François),  f  1 7  floréal  an  H  ; 
III,  392. 

CoLLoz  (Jean-Michel),  ancien  béné- 
dictin à  Verdun,  f  5  floréal  an  II  ; 
III,  333. 

CoLHONT  DE  Vai'gre.nan  (Henri-Camille), 
f  17  messidor  an  II;  IV,  386. 

CoLMONT  DE  Vaugrenan  (Auue  Jacquet 
La  Colo.ngk,  femme),  y  17  mes- 
sidor an  II;  IV,  386. 


Colombe  (Jean-Pierre),  administra- 
teur de  district,  acq.  dét.  7  plu- 
viôse an  II  (W  315,  448). 

Colombeau  (Marie-Antoinette-Denise), 
femme  Bégat,  acq.  14  messidor 
an  II;  IV,  526. 

CoLOjnnER.  Vov,  Plovret. 

CoMBE  (Louis),  vigneron, acq.  28  mes- 
sidor an  II;  V,  402. 

Combes  (Pierre),  renv.  au  tribunal 
criminel,  22  vendémiaire  an  III. 

Coxbette-Caumokt  (Jean-Joseph-Li- 
zare),  ci-devant  conseiller  au  Par- 
lement de  Toulouse,  f  26  prai- 
rial an  II;  IV,  194. 

Combettes-L-ibourelie  (François),  an- 
cien conseiller  au  parlement  de 
Toulouse,  f  18  messidor  an  II; 

IV,  395. 

CoNBREL  (Arnaud),  dit  Mar^illac,  ci- 
devant  lieutenant  de  maréchaus- 
sée, lib.  9  brumaire  an  III. 

CoMMELARD  (Frauçois),  cordonnier, 
lib.  3  ventôse  an  11;  II,  549. 

CoMMEREL  (Frédéric),  acq.  14  bru- 
maire an  III. 

Compare!  (François-Claude),  ancien 
inspecteur  général  des  postes, 
t  17  ventôse  an  II;  H,  517. 

Compère  (Pierre-Michel),  marchand 
mercier,  acq.  15  fructidor  an  II. 

Compis  (Nicolas-Marie),  agent  natio- 
nal, f  11  prairial  an  II;  IV,  468. 

Comte  (Louis),  négociant,  f  29  prai- 
rial an  II;  IV,  257. 

Coxex  Saint-Luc  (Gilles-René),  ex- 
conseiller au  parlement  Maupeou, 
ex-noble,  1 1"  thermidor  an  H; 

V,  54. 

CosEN    Saist-Luc    (Françoise-Marie 

DiDoz,  femme),  f  l*'  thenniaor 

an  II  ;  V,  54. 
CoKEN  Saint-Ll'c  (Victoire),  religieusr*, 

I  1"  thermidor  an  11;  V,  54. 
Co?iKAK>.M'  (Marie-Anne),  femme  Mak- 

cA.NDieR,-|-  24  messidor  an  li  ;  V,  15 


292 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRM)UITES 


Conneau-Dbsfontaines  (Célestin),  f 
17  messidor  an  II;  lY,  531. 

CoifRAiiDiif  (Aimé),  juge  au  tribunal 
du  district  d'Angers,  f  26  germi- 
nal an  n  ;  UI,  235. 

Constant  (Barthélémy),  gendarme  à 
cheval,t  29  prairial  an  II;  IV,  257. 

Constant  (Christine),  femme  Mathieu, 
limonadière,  acq.  27  nivôse  an  II  ; 
n,  534. 

CoNTABON  (Joseph),  acq.  27  messi- 
dor an  II  ;  Y,  398. 

Contant  (Claude),  vigneron,  acq. 
28  messidor  an  II  ;  V,  402. 

Contant  (Guillaume),  sculpteur  en 
porcelaine,  membre  du  comité 
révolutionnaire  de  la  section  du 
Faubourg  du  Nord,  acq.  15  fruc- 
tidor an  II. 

Conte.  Vov.  Maillet-Coxte. 

Conversât  (Marguerite),  dite  Sophie, 
domestique  ,  acq.  26  ventôse 
an  III;  VI,  72. 

Conversât  (Philippe),  lib.  16  ventôse 
an  II  ;  II,  550. 

CopiN  DE  YiLLEpREUx  (Pierrc-Claudc), 
ex-chevalier,  ex-capitaine  de  ca- 
valerie, f  6  thermidor  an  II  ;  Y, 
110. 

CoQUEAu  (Claude-Philibert),  archi- 
tecte, ex-commis  chez  le  ministre 
de  rintérieur,  1 9  thermidor  an  II  ; 
Y,  168. 

Coquet  (Anne-Thérèse  RAPrÉ,  veuve), 
1 15  messidor  an  II;  IV,  576. 

Coquet  (Pierre-François),  lib.  et  dét. 
24noréalann;III,  491. 

Corbeau  (Joseph),  dit  Beauvais,  reny, 
12  germinal  an  IIU 

Corbeau  (Marie-Anne),  femme  Dar- 
MENsoN,  acq.  28  brumaire  an  III. 

CORBERON.  Yoy.  BOURRÉ-CORBERON. 

CoRBiLLET    (DÎenis) ,    menuisier ,    | 

12  floréal  an  II  ;  III,  369. 
CoRcoRAL  (Ambroise-Alexandre),  acq. 
,   dét.  29  vendémiaire  an  III. 


CoRcoRAL  (Jean-Antoine-Àlexandre), 
acq.  dét.  29  vendémiaire  an  III. 

Cordât  d*Armont  (Marie-Anne-Char- 
lotte  de),  i  17  juillet  1793;  I, 
187. 

Cordelier  (Jean-Bapliste-Étienne)  , 
acq.  12  floréal  an  II;  III,  483. 

Cordelier  (Jeanne-Marie  Toullone, 
veuve),  f  8  vendémiaire  an  III;  V, 
308. 

CoRDELois  (Alexandre),  chirurgien,  f 
15  prairial  an  U;  lY,  64. 

CoRDiER  (  Anne-Marie  Pantelage  , 
veuve),  blanchisseuse,  lib.  13  ven- 
démiaire an  III. 

CoRDiER  (François  •  Joseph  -  Marie), 
homme  de  loi,  acq.  5  germinal 
an  II  ;  III,  463. 

CoRDiER(Françoise),servante,  lib.  19 
vendémiaire  an  III. 

CoRDiER  (Pierre-François),  lib.  27  ven- 
démiaire an  m. 

CoRioLis  (Thérèse-Charlotte),  femme 
BLA^iCHARD,  acq.  9  thermidor  an  II ; 
Y,  168. 

CoRMAux  (François-Georges),  prêtre, 
t21  prairial  an  II;  IV,  157. 

CoRNEssE  (Anne),  acq.  12  floréal 
an  II  ;  III,  483. 

Cornette  de  Laminiâre  (Louis-Félix), 
ex-noble,  ancien  oflicier  dans  Té- 
tat-major  général  des  dragons,  j 
22  messidor  an  11  ;  IV,  4iO. 

Cornuillier  (  François-Joseph  ) ,  f 
1"  thermidor  an  II;  Y,  54. 

CoRNuiuiER  (  Amélie-Laurence-Cé- 
leste Saint-Pern,  femme),  con- 
damnée, non  exécutée,  1"  thermi- 
dor an  II;  Y,  54. 

CoRON  (François),  acq.  26  frimaire 
an  m  ;  Y,  376. 

CoRRié  (MarieJeanne),  blanchisseuse, 
f  5  messidor  an  II  ;  lY,  293. 

CoRTEUiL  (Nicolas-Valentin-Martin) , 
inspecteur  de  la  forêt  de  Ram- 
bouillet,tl1messidoranII;IY,519. 


AO  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


293 


CoRTET  (Joseph-Victor),  épicier,  f  29 
prairial  an  II;  IV,  257. 

CoRU  (Jacques-Pierre)  ,  marchand 
grainier,  membre  de  la  Com- 
mune, officier  public  à  Tétat  ci- 
Til  de  Paris,  fil  thermidor  an  III . 

Cossé-BRissAG  (Gatherine-Françoise- 
Gharlotte  de),  veuve  du  maréchal 
de  NoAiLLES,  f  A  thermidor  an  II  ; 
V,  IL 

CosTARD  (Avoye  Paville,  femme,)  f 
4  prairial  an  II;  IV,  20. 

GosTEL  OU  GoTTELLE  d'Autrbsoul  (Jean- 
Baptiste-Hyacinthe-Désiré),  ex-of- 
ficier  au  7'  d'artillerie,  f  3  ther- 
midor an  II;  V,  411. 

Gostrejean  (Antoine),  acq.  5  floréal 
an  II;  m,  341. 

GoTEL  (Augustin),  paveur,  acq.  8  flo- 
réal an  II  ;  III,  482. 

GoTTA  (Frédéric),  homme  de  lettres, 
lib.  2*  sans-culottide  an  II. 

GoTTÉ  (Xavier-Barthélémy),  domesti- 
que de  Joseph  Dumesnil,  acq. 
20  octobre  1792;  I,  37. 

GoTTBL  (Glaude),  soldat  au  19*  réi^i- 
ment,  f  8  messidor  an  II  ;  IV,  276. 

GoTTET  (Glaude-Melchior),  dit  le  Petit 
Chasseur  (vol  du  garde-meuble) , 
f  8  novembre  1 792  ;  1,27. 

GoTTON  (Jean-Baptiste),  domestique 
de  Vergniaud,  lib.  18  brumaire 
an  II  ;  H,  544. 

GoTTON  (Sigisberl),  ciseleur,  acq. 
19  frimaire  an  II;  II,  532. 

GOUBBRONOU  GoURBBRON.Voy.HoCQnART. 

CoDBRBT  (IHerre),  acq.  25  messidor 

an  II;  V,  393. 
GouDER  (Jean-Baptiste),  traiteur,  acq. 

23  messidor  an  II;  V,  387. 
GouDERT    (Benoit),    domestique ,    f 

25  messidor  an  II  ;  V,  392. 
GocDRAT   (Gésar),    cultivateur,   lib. 

15  frimaire  an  III. 

COCEDOURG.   Voy.  DUBOUAT. 

CouBT  (François),  agent  de  change, 


chasseur  dans  la  garde  nationale 
d'Orléans  (afTaire  de  Léonard 
Bourdon),  |  12  juillet  1793;  I 
184. 

CouiLLARB  (Jean-Jacques-Gervais  ) , 
domestique,  |  3  thermidor  an  II  ; 
V.  411. 

GoixoN  (Jean-Baptiste),  lib.  5  vendé- 
miaire an  III. 

Goupé  (Barthélémy),  lib.  16  floréal 
an  II  ;  III,  486. 

GoupÉ  (Marie-Ëlisabeth-Françoise) , 
dite  Leblanc,  ouvrière,  acq.  9  mes- 
sidor an  II:  IV,  518. 

GoupERT  DE  Maisonreu?  (Jean) ,  ex- 
garde du  roi,  1 5  thermidor  an  II; 
V,  97. 

C0URBEVU.LB.  Voy.  Hacrin. 

GouREUR  (Jean),  receveur  de  rentes, 
1 1"  thermidor  an  II;V,  54  et  407. 

GouRiEULT  (Gharles),  marchand,  f 
22  prairial  an  II  ;  IV,  163. 

Gourlet-Beaulop  (François-Désiré-Ma- 
thieu), dit  Vermantt  et  ex-comte 
de  Vermantois,  fils  de  conseiller 
au  parlement  de  Besançon,  9  ther- 
midor an  II;  V,  171. 

GouRSELLE  (Glaude),  adjoint  aux  offi- 
ciers municipaux  à  Longwy,  acq. 
9  août  1793;  I,  438. 

GouRsiN  (Jean),  brocanteur,  f  3  prai- 
rial an  II;  IV,  461. 

GouRT  (Antoine),  journalier ,  lib. 
19  vendémiaire  an  III. 

GouRT  (Etienne),  journalier,  lib. 
19  vendémiaire  an  III. 

GocRTEL  (Pierre-Odot),  journalier,  lib. 
26  vendémiaire  an  III. 

GouRTUi  (Denis),  |  23  prairial  an  II; 
IV,  487. 

GocRim  (François),  supérieur  géné- 
ral de  Tordre  de  Cluny,  •{•  9  ger- 
minal an  II  ;  lll,  85. 

GouRTiR  (Pierre-François),  ancien  cha- 
noine, renvoi  pour  dép.  3  sep- 
tembre 1793;  I,  436. 


Ï9i 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Courtois  (Alexandre),  administrateur 
de  département,  f  i  7  floréal  an  II  ; 
m,  392. 

GouRTONNEi.  (Jean-Baptiste-Louis),  au- 
bergiste-étapier  ,  f  16  pluviôse 
anll;  11,506. 

GouRTOT  (Claude-François),  curé  con- 
stitutionnel, 1 19  pluviôse  an  II  ; 
II,  AU, 

CouRTOT  (Pierre),  marchand,  lib. 
19  brumaire  an  II  ;  II,  bH, 

CouRTTE  (Catherine),  fileuse  de  co- 
ton, lib.  19  frimaire  an  II  ;  II,  546. 

CouRvoMiER  ^Catherine  Simonin,  fem- 
me), cordonnière,  acq.  19  nivôse 
an  II;  II,  341. 

Cousiiv  (Étienne-Hippolyte),  ancien 
garde  du  roi  ;  f  24  prairial  an  II  ; 

IV,  488. 

Cousin  (Guillaume^acques),  ex-pro- 
cureur du  parlement  de  Rouen,  f 
18  prairial  an  II;  IV,  478. 

Cousin  (Jean-Baptiste),  vitrier  et  cul- 
tivateur, acq.  9  vendémiaire 
an  III. 

Cousin  (Jean-Élisabeth-Barthélemy), 
ci-devant  receveur  des  états  de 
Bourgogne,  f  25  messidor  an  li  ; 

V,  390. 

Coûtant  (Henri),  chasseur  au  19*  ba- 
taillon de  Paris,  f  27  prairial 
an  11;  IV,  204. 

CouTELET  (Harie-IiOuise),  veuve  Neu- 
vÉGLiSE,  f  4  floréal  an  II;  III,  316. 

CouTELET  (Marie-Madeleine),  chef  d'a- 
telier, f  14  brumaire  an  II;  II, 
175. 

CouT£RET(Mathurin),lib.l8  août  1793; 
I,  443. 

CouTiioN  (Georges),  député  à  la  Con- 
vention nationale,  |  10  thermi- 
dor an  II  ;  V,  252. 

CouTouLY  (Alphonse),  homme  de  let- 
trée, f  19  messidor  an  II;  IV, 
425. 

Couture  (Joseph-Alexnndre),  palefre- 


nier, lib.  et  dét.  14  brumaire 
an  II  ;  II,  530. 

Couturier  (Guillaume),  fermier  gé- 
néral, f  19  floréal  an  11;  III,  308. 

Couvert  (Pierre-JeanJ,  pâtissier,  acq. 
27  nivôse  an  II;  H,  534. 

CouTEY  (Ignace),  accusateur  public  à 
Cambray,  |  29  frimaire  an  II;  II, 
260. 

Cra  (Jean-Laurent),  boulanger,  acq. 
11  brumaire  an  III. 

Cramoisrau  (Pierre),  f  4  messidor 
an  II  ;  IV,  502. 

Greïer  (André),  tonnelier,  acq.  3  fri- 
maire an  II;  II,  531. 

Grenier  (Louis),  lib.  16  août  1793; 
l,  443. 

Créqui  de  Montmorency  (Charles- 
Alexandre  de),  ex-noble,  f  7  ther- 
midor an  II;  V,  117. 

Crespin  (Charles-Antoine),  ex-cha- 
noine de  la  cathédrale  de  Mont- 
pellier et  sergent-major  du  11*  ba- 
taillon révolutionnaire  du  dépar- 
tement de  Seine-et-Oise  ;  un  des 
94  Nantais;  acq.  28  fructidor 
an  II  ;  V,  348. 

Crespin  (Jean-Antoine),  acq.  26  fri- 
maire an  m. 

Cressande  (Marianne),  femme  Sou- 
ciioN,  f  2  messidor  an  II;  IV,  284. 

Cresson  (Jacques-Louis),  ébéniste , 
officier  municipal  et  administra- 
teur de  police,  f  11  thermidor 
anll;  V,  424. 

CRESSY-CnAMPHiLLON  (CliaHes),  ancien 
sous-lieutenant  de  marine,  f 
21  floréal  an  II;  Itl,  414. 

Cretel  (Louis-Jacques-Théophile)  , 
ancien  procureur  de  la  commune 
de  Sentis,  f  14  messidor  an  II; 
IV,  526. 

Crétin  (Jean)  ,  aubergiste ,  acq. 
11  frimaire  an  II;  II,  532. 

Cretot  (Alexandre-Philippe),  acq. 
15  ventôse  an  II;  II,  540. 


AU  TRffiUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


295 


Grêtecoeur  (Marie-Thérèse),  femme  Du 

Trésor,  lib.  25  vendémiaire  an  III. 
Grevel  (Gharles),  uubergiste,  acq. 

17  fructidor  an  H. 
Gre  VEL  (Elisabeth  TiiouRoi'DE,  femme), 

acq.  17  fructidor  an  II. 
Crevel  (Victoire),   carmélite,   dép. 

21  pluviôse  an  II;  II,  il5. 
Cric   (Humbert),    lib.   7    germinal 

an  II;  III,  470. 
Gric   (Marguerite  Gallot,   femme), 

lib.  7  germinal  an  II  ;  III,  470. 
Gricnox.  Voy.  Grignox. 
Grpciiereau  (J.-B.-René),  hb.  17  fruc- 
tidor an  H. 
Grochet  (Pernette),  domestique,  lib. 

19  vendémiaire  an  III. 
Groisst  (Marie-Françoise),  carmélite, 

-j-  29  messidor  an  H  ;  V,  45. 
Groist  (Louis-Pierre),  ancien  curé,  | 

21  prairial  an  II  ;  iV,  483. 
Gros.vnt  (Anne-Marguerite  Normand, 

veuve  do),  ex-noble,  -|-  9  messidor 

an  II;  IV,  555. 
Grosse.  Voy.  Thiroix. 
Groullière  (Jean) ,  charpentier,   | 

6  messidor  an  II  ;  IV,  505. 
Groullière  (Marie  Saluer,  femme), 

7  6  messidor  an  II  ;  IV,  505. 
Groulli^.re  fils  (René),  f  6  messidor 

an  II  ;  IV,  305. 

Groute  (Marguerite) ,  -j-  5  floréal 
an  II  ;  III,  333. 

Groté  (Henri-François),  capitaine 
d'ouvriers  d'artillerie  ,  |  5  flo- 
réal an  II  ;  III,  332. 

Gruau  (Joseph-Anne),  employé  au 
Montnde-Piélé,  et  depuis,  capi- 
taine, lib.  8  septembre  1793;  I, 
444. 

Gruau  (Joseph),  employé  (le  même?), 
acq.  8  nivôse  an  II  ;  II,  533. 

Grussol  dWmboise  (Anne-Emmanuel- 
François-George,  marquis  de),  ex- 
lieutenant-général des  armées  du 
roi,  ex-député  de  la  noblesse  à 


l'Assemblée  constituante,  1 8  ther- 
midor an  II;  V,  161. 

Grussol  dWmboise  (Angélique  Bessin, 
marquise  de),  f  21  floréal  an  M  ; 
m,  413. 

Gucu  d'Hérouville  (François-René), 
contrôleur  des  renies,  f  4  messi- 
dor an  II;  IV,  291. 

GuEîïOT  (Pierre),  vendeur  de  verre- 
ries, f  18  messidor  an  II  ;  IV,  393. 

GuESAG  (Philippe-Joseph-Marie),  con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse , 
1 1"  floréal  an  U  ;  III,  287. 

Gucxot-Lépinat  (Glaude),  fermier  gé- 
néral, 1 19  floréal  an  II  ;  III,  398. 

Gi'JAs  (Matthieu),  maçon,  acq.  27  ni- 
vôse an  II;  II,  534. 

GuxiN  (Etienne),  juge,  acq.  1"  plu- 
viôse an  II  ;  II,  535. 

Gu>T  (François),  curé  constitution- 
nel, lib.  20  mai  1793;  1,  440. 

Gu.ny-Limballe  (Marguerite  François, 
femme),  acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Glter  (Glaude-Paul) ,  gantier,  f 
15  messidor  an  II;  IV,  377. 

GupERNY  (François),  acq.  et  dét. 
17  prairial  an  II;  IV,  479. 

GuRB  (Jean),  cordonnier,  acq.  18  fruc- 
tidor an  II. 

GuRTEL  (Jean-Baptiste),  portier,  f 
2i  prairial  an  II;  IV,  488. 

GuRTON  (Joseph-Hippolyte) ,  ancien 
domestique  chez  le  comte  de  Sé- 
néchal, -j*  28  prairial  an  II;  IV, 
273. 

GuRTON  (Joseph-Philibert),  |  7  flo- 
réal an  II  ;  III,  481 . 

GusACQUE  (Hyacinthe),  lib.8  août  1 793  ; 
I,  442. 

GussY  (Gabriel),  député  du  Galvados, 


I  25  brumaire  an  II  ;  II,  78. 


i 


GussY   (Louis-Léon) ,    ex-noble , 
3  thermidor  an  II;  V,  70  et  411. 

GussY  (Marie-Louis-Léonard),  ex-ar- 
chidiacre de  Goutances,  f  3  ther- 
midor an  II;  V,  70  et  411. 


296 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


CusTiîSE  (Adara-Philippe),  général  en 
chef,  f  27  août!  795;  I,  226. 

Gustihe  (Laurent-Louis-Philippe),  fils 
du  général,!  14  nivôse  an  II;  11,316. 

GuvTER  (Jean-Baptiste),  architecte,  | 
6  prairial  an  II  ;  IV,  37. 

D 

Dabret  dit  Pradot  (Paule  Mesnard, 
veuve  de),  f  29  messidor  an  II; 
V,  402. 

DADouvttLE  (Auguste),  f  7  messidor 
an  II;  IV,  326. 

Dagoumère  ou  DuGOMMiER  (Madeleine- 
Marthe,  femme  Marquais),  acq.  et 
dét.  5  brumaire  an  II;  II,  529. 

Daguin  (Jean-Joseph),  ci-devant  con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse, 
|26  prairial  an  II  ;  IV,  195. 

Daigran-Moiitaigu  (Pierre),  coutelier, 
acq.  4  messidor  an  II;  IV,  502. 

Daigne  (Joseph),  domestique  du  ci- 
devant  comte  de  Luxembourg,  f 
17  prairial  an  II;  IV,  68. 

Dalbert  (Rosalie),  se  disant  Esther 
Moret,  1 13  nivôse  an  II;  II,  512. 

Dalché  (Pierre),  orfèvre  f  15  prai- 
rial an  II  ;  IV,  65. 

Dalleau  (Marie-Françoise),  12  ans  de 

r   réclusion,  10  nov.  1792,  I,  451. 

Dalvinart  (Souchet),  ci-devant  gou- 
verneur des  pages,  f  25  messidor 
an  II;  V,  391. 

Damas  (Joseph-An  toi  ne-Auguste),  ex- 
noMcet  ex-sou s-iieutenant  au  16* 
régiment  de  dragons,  119  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  424. 

Damizn  (François-René),  huissier,  f 
21  messidor  an  II;  IV,  434. 

Dammartis-Fonteroy  (Michel-Ignace), 
officier  d  intanterie,  f  20  octobre 
1792, 1,  37. 

Damoiseau  (Charlotte),  femme  Mon- 
TiiKRAULT,  ex-noble,  f  17  floréal 
an  II;  III,  395. 


Damour  (Louis-Joseph),  faisant  fonc* 
tions  de  capitaine  des  charrois,  f 
14  messidor  an  II;  IV,  525. 

Dancourt-Oemarbst  (Louis),  directeur 
des  équipages,  f  7  nivôse  an  II; 
II,  494. 

Darde  (Jean),  receveur,  lib.  25  avril 
1795,  I,  459. 

Dangé  (François),  administrateur  de 
police,  lib.  dans  la  conspiration 
de  VŒilletf  29  brumaire;  f  dans 
Parfaire  des  Chemises  rouges,  29 
prairial  an  U;  II,  206  et  IV,  253. 

Dangé  (Louis),  dit  Rlois,  acq.  et  dét, 
1 7  prairial  an  II  ;  IV,  479. 

Dangers-Bagreux  (Louis  •  Balthasar) , 
fermier  général,  f  19  floréal  an  II; 
m,  598. 

Dangery.  Voy.  Darmaiivg. 

Daniaud  (André-Jacques-Salomon),  f 
14  prairial  an  II;  IV,  473. 

Daniel.  Voy.  Mesnt. 

Danquechin  (Louise-Adélaïde),  femme 
Lardln,  f  19  germinal  an  II;  lll, 
221 . 

Danquecrir  Dorval  (Jean-Pierre),  ex* 
noble,  cultivateur  et  officier  public 
de  la  commune  de  Montreuil,  f 
19  germinal  an  II;  III,  221. 

Danse  (Gabriel-Claude),  prêtre,  lib. 
25  juillet  1795, 1,  442. 

Danton  (Georges-Jacques),  député  à 
la  Convention  nationale,  f  16  ger- 
minal an  II;  m,  118. 

Daoust  (Eustache),  général  de  divi- 
sion ,  f  1 4  messidor  an  II  ;  IV,  369. 

Darcrt  (Jean),  ex-chanoine  de  la 
collégiale  de  Châtillon,  f  5  ther- 
midor an  II;  V,  96. 

Darçon  (Jean),  dit  Darçu,  -{-  8  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  277. 

Dardigna  (Bernard),  -j*  2  thermidor 
an  II  ;  V,  65. 

Dargeavel  (Alexandre),  lieutenant- 
colonel  au  service  de  la  Pologne, 
acq.  16  frimaire  an  II  ;  II,  532. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


297 


Darlot  (Edme-Claude),  concierge,  f 
28  messidor  an  II  :  Y,  400. 

Dario  (Biaise),  médecin  et  juge,  f 
il  messidor  an  II;  IV,  518. 

Darluc  (Marie-Anne  Lasujrrdie,  veu- 
ve), lib.  30  vendémiaire  an  IH. 

Darmalng  Tainé  (François),  di^  Dan- 
ger?, homme  de  loi  et  avocat, 
puis  électeur  et  administrateur 
de  Pamiers,  f  23  prairial  an  II  ; 
IV,  164. 

Darmamg  (Jean-Pierre-Jérôme),  avant 
la  Révolution  avocat  de  la  séné- 
chaussée de  Pamiers,  depuis,  juge 
au  tribunal  civil,  f  23  prairial 
an  II;  IV,  164. 

Darmenson  (Pierre),  acq.  28  bru- 
maire an  ni. 

Darmensor  (Marie-Anne  Corbeau, fem- 
me), acq.  28  brumaire  an  III. 

Darthus  (Adrien),  tailleur,  f  8  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  276. 

DASPE(AugustinnJean-Charles-Louis), 
ex-conseiller  au  parlement  de 
Toulouse,  I  18  messidor  an  II; 

IV,  396. 

Dassb  (Marie-Madeleine  Chaperon,  veu- 
ve), acq.  21  ventôse  an  II  ;  II,  5 il. 

Dassier  des  Brosses  (Julie -Agathe 
Saint-Priest,  femme),  |  25  mes- 
sidor an  II  ;  V,  391 . 

Dasson  (Marie -Eugénie  Préaudeau, 
femme),  lib.  23  brumaire  an  III. 

Dassonhllb  (Marie  -  Anne-Béatrix) , 
femme  Rethaller,  acq.  28  bru- 
maire an  III. 

Daubancourt  (René-Toussaint),  cof- 
fretier,  |  11   thermidor  an   II; 

V,  421. 

Daubarèdb  (Jsan-Anselme),  ex-noble, 
f  6  thermidor  an  II  ;  V,  146. 

Daubech  (Léger),  lib.  30  vendémiaire 
an  m. 

Daubermesnil  (Jacques-Nicolas),  ma- 
jor de  la  place  de  Verdun,  f  5  flo- 
réal an  II  ;  lU,  332. 


Dadbin  (Jean-Antoine),  curé  de  Cha- 

mon,  f  25  venlôse  an  II;  If,  473. 

Daubit  (Nicolas),  marchand  d^huile, 

I  16  messidor  an  H;  IV,  529. 
Daudé  (Jean-Marie),  6  ans  de  fers,  6 

floréal  an  II;  III,  480. 
Daudier  (Jean-Antoine-Frédéric),  lib. 

II  frimaire  an  III. 

Dauphin  (Geneviève-Elisabeth),  femme 
Brigand,  5  floréal  an  II  ;  III,  333. 

Dauphik-Chadebaud  (Jacques) ,  ex- 
noble, 1 18  prairial  an  II  ;  IV,  481 . 

Dauphin-Godrsag  (François),  ci-devant 
chevau-léger,  f  16  prairial  an  II; 
IV,  66. 

Dauphin-Goursag  (Jeanne),  1 16  prai- 
rial an  II  ;  IV,  67. 

Dauphin-Lapatre  (Jacques),  f  16  prai- 
rial an  II;  IV  477. 

Dauphu-Leyval  (Augustin-François- 
César),  ex-noble,  capitaine  en  se- 
cond avec  grade  de  colonel  aux 
gardes  françaises,  |  11  prairial 
an  II;  IV,  468. 

Dausagnbl-Lasbordes  (Hector- Alexan- 
dre-Bertrand-Bruno), ex-noble,  ex- 
conseiller au  parlement  de  Tou- 
louse, 1  18  messidor  an  II;  IV, 
396. 

Dauvillez  (Louis-Joseph),  lib.  18  fri- 
maire an  m. 

Dauzon  (A  ),  acq.  8  floréal  an  II  ; 
III,  482. 

Davainb  (Jean-Baptiste),  général,  | 
16  ventôse  an  II;  II,  462. 

Davanne  (Antoine),  commis  aux  dis- 
tributions de  vivres,  f  24  ventôse 
an  II;  II,  518. 

Davbsnb  (Ponce),  se  disant  commis- 
saire du  pouvoir  exécutif  pour 
requérir  la  fabrication  des  hampes 
de  lance,  1 1 3  vendémiaire  an  III; 
V,311. 

David  (Anne),  femme  Petrbmond,  f 
1"  messidor  an  II;  IV,  497. 

Davu)  (Julien),  domestique  de  labour 


298 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


(conspiration  de  Bretagne),  acq. 
dét.  18  juin  1793, 1,  172. 

David  père  (Nicolas-Michel),  cordon- 
nier, acq.  2  nivôse  an  II;  II,  553. 

David  fils  (Louis-Michel),  cordonnier, 
acq.  2  nivôse  an  II;  II,  533. 

David  (Malhieu),  dit  Ferata^  cultiva- 
teur, acq.  4  vendémiaire  an  III. 

Davignon  (iutoine),  cordonnier,  acq. 
7  germinal  an  II  (W  340,  630). 

Dealle  (Guillaume),  acq.  13  prairial 
an  II  ;  IV,  472. 

Debarrt  (Edme),  instituteur,  acq. 
2  thermidor  an  II;  Y,  409. 

Debaune  (Jean-Baptiste),  acq.  29  mes- 
sidor an  II;  Y,  405. 

Debaune  (Jean-Louis),  vigneron,  lib. 
13  nivôse  an  II;  II,  547. 

Debeaune  (Jean-Jacques),  négociant, 

1  25  pluviôse  an  II;  II,  423. 
Debœux  (Christine  CoLiN,'femme),  cou- 
turière, acq.  9  vendémiaire  an 
II. 

Debo^ne  (Jean-Baptiste),  serrurier, 
lib.  7  floréal  an  II;  UI,  481. 

De  Gaine.  Yoy.  Roch  de  Gaine. 

Decaisne  père  (Pierre),  aide-garde 
des  magasins  de  Tarmée  du  Nord, 
acq.  24  brumaire  an  III. 

Decaisne  fils  (Gasimir-Benjamin),  aide- 
garde  des  magasins  de  l'armée 
du  Nord,  acq.  24  bmmaire  an  III. 

Decaii  (Ambroise-Ferdinand),  prêtre, 
ex-curé,  chanoine  régulier  f  8 
thermidor  an  II  ;  Y,  166. 

Decaix  (Pascal),  renvoyé  au  tribunal 
criminel,  22  vendémiaire  an  III. 

Decaux  (François-Philippe),  prêtre,  | 

2  floréal  an  II  ;  m,  476. 
Degolongb  (Joseph),  boulanger,  lib. 

15  pluviôse  an  II;  II,  549. 

Deconclois  (Rose),  6  ans  de  réclu- 
sion, 6  floréal  an  II;  111,480. 

Decotier.  Yoy.  Foulon. 

Decouachant  (Jean),  canonnier,  f  23 
nivôse  an  II;  II,  345. 


Decourtivs  (Nicolas),  lib.  23  avril 
1793,  I,  439. 

Decourtive  (Pierre),  Ub.  23  avril  1 793, 
I,  439. 

Decous  (Jean),  ancien  curé  de  Neuvy, 
insermenté,  |  28  germinal  an  H; 
m,  238. 

Decrest-Saint-Gerhain  (Ant.-Louis), 
colonel  des  hussards,  lib.  23  plu- 
viôse an  m  (W  322,  498). 

DÉDioT  (Glaude),  gendarme,  lib.  6 
frimaire  an  II;  II,  546. 

Deffies  (Nicolas),  cordonnier,  |  22 
fructidor  an  II;  Y,  297. 

Deflandre  (Jean-Joseph),  brigadier 
de  gendarmerie,  f  15  prairial 
an  II  ;  lY,  474. 

Deforges  (Pierre),  lieutenant  au  19* 
régiment  d*infanterie,  lib.  5  bru- 
maire an  m. 

Deforis  (Dora),  bénédictin  desBlancs- 
Manleaux,  |  7  messidor  an  II; 
IV,  323. 

Defoux  (Félicité),  femme  Mentry,  cui- 
sinière, acq.  1 7  prairial  an  II  ;  lY, 
479. 

Defresne  (Nicolas-  André  -  Philippe), 
courrier  de  Tarmée,  acq.  3  no- 
vembre 1792, 1,  432. 

Déprondat  (Jean-Pierre),  négociant, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  Y,  347. 

Deganneau  ou  Gannot  (Henri-Pascal)i 
préposé  aux  douanes,  f  2  messi- 
dor an  II  ;  lY,  499. 

Deglane  (Pierre),  dit  Lafleur,  me- 
nuisier,f  27  prairial  an  II  ;  lY,  205. 

Degoest  (Jean),  secrétaire  de  district, 
lib.  14  fructidor  an  II. 

Degout  (Dominique-Michel),  impri- 
meur-libraire, acq.  20  septembre 
1793,  I,  439. 

Degrendel  (Benoit),  horloger,  f  8 
frimaire  an  II;  II,  485. 

Dégrève  (Pierre),  lib.  26  brumaire 
an  III. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


299 


Dégrève  (Catherine  Kiepper,  femme), 
lib.  26  brumaire  an  III. 

Deiian  (Jacques4enn-Baptiste),  mem- 
bre du  district  de  Troyes,  acq.  2 
thermidor  an  II  ;  Y,  409. 

Deiiureau  (Jean-Laurent),  rentier, 
commissaire  civil  et  trésorier  de 
la  section  des  Arcis,  acq.  15  fruc- 
tidor an  II. 

Delà  AGE  père  (Clément),  fermier  gé- 
néral, 1 19  noréal  an  II;  UI,  598. 

Delaagk  fils  (Clément-François-Phi- 
lippe), adjoint  aux  fermiers  gé- 
néraux, renvoi  en  prison,  19  flo- 
réal an  II  ;  III,  399. 

Delaage  (Pierre-Gabriel),  avoué  acq. 
25  floréal  an  II;  III,  491. 

Delacour  (Pierre-Nicolas),  ex- notaire 
et  officier  municipal  de  Paris,  f 
11  thermidor  an  II  ;  V,  421. 

Delacroix  (Jacques-Vincent),  avocat  à 
Paris,  acq.  2  ventôse  an  III  ;  V,  63. 

Delapaye  (Edme-Ëtienne),  accusateur 
public  du  district  de  Cosne,  |  22 
prairial  an  II  ;  IV,  486. 

Delage  (Marie),  6  ans  de  réclusion, 
4  floréal  an  II;  III,  480. 

Delahate  (Étienne-Marie),  fermier  gé- 
néral, I  19  floréal  an  II;  III,  398. 

Delailvnte  (Ktienne-Marie),  adjoint 
aux  fermiers  généraux,  renvoi 
en  prison,  19  floréal  an  II;  III, 
399. 

Delauerciie  (Jean-Baptiste),  cultiva- 
teur, lib.  16  ventôse  an  II  ;  II,  550. 

Delair  (Antoine-Marie),  montreur  de 
curiosités,  lib.  12  fructidor  an  II. 

Delaitrb  (Jean*Baptiste),  huissier, 
lib.  2  brumaire  an  III. 

Delalain  (Charles),  premier  commis 
au  ministère  de  la  guerre,  f  27 
ventôse  an  II  ;  II,  520. 

DELAL0!fDE  (Pierre),  domestique  (ma- 
nifestation de  Rouen),  f  5  sep 
tembre  1 793, 1,  259. 

Delamare  (Adrien-Jean-Nicolas),  dit 


Pléhont,  ex-juge  commissaire  en- 
quêteur au  bailliage  de  Coutances, 
t  3  thermidor   an  II;   V  411. 

Delamare  (Hildevert),  ex-garde-chas- 
se, depuis  garde  des  bçis  natio- 
naux,! 24  prairial  an  II;  IV,  488. 

DELAiiARRE(Charles-François),domes- 
tique  (manifestation  de  Rouen), 
acq.  5  septembre  1793,  I,  255. 

Delaxarre  de  Crux  (Jean-Julien),  avo- 
cat du  roi,  lib.  3  juillet  1793,  I, 
441. 

Delamel-Bol'r.>'et  (Jean-André),  f  29 
messidor  an  II  ;  V,  37. 

Delaporte  (Henri-Louis),  négociant, 

I  21  messidor  an  II;  IV,  435. 
D£l.\ PORTE  (Micliel),  ministre  du  culte 

catholique,  lib.  26  brumaire  an  III. 

Delà  ROQUE  (Jacques-Nicolas),  noble, 
f  15  brumaire  an  II;  II,  152. 

Delarle  (J.-N.-Geofl'roy),  acq.  8 
floréal  an  II  ;  III,  482. 

Delaterre  (Louis),  instituteur,  mem- 
bre du  comité  civil  de  la  section 
de  rindivisibilité,  acq.  15  fructi- 
dor an  II. 

Delattre  (François-Xavier),  cordon- 
nier, t  28  prairial  an  II;  IV,  272. 

Delattre  (Louis  -  Pierre  -  François) , 
général  de  division,  f  2  messidor 
anU;IV,  368. 

Delattre.  Voy.  Jacquet. 

Delaulse  (Claude-Louis-François),  ex- 
religieux de  Saint-Victor,  ex-prieur 
de  Bret,  f  5  thermidor  an  U  ;  V, 
96. 

Delaltîat  (André),  ex-avoué;  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  U  ;  V,  347. 

Delaunat  (Elisabeth  Fanet,  femme), 
domestique,  lib.  27  brumaire  an 

II  ;  U,  544. 

Delauivat  (Joseph),  député  à  la  Con- 
vention nationale,  {16  germinal 
an  II;  m,  144. 

Delaunay  (Pascal),  marchand  de  four- 


300 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


rages,  lib.  8  prairial  an  II;  lY,  465. 

Deladnat  (René-Pascal),  dit  Bagonet, 
manouvrier,  acq.  8  prairial  an  II; 
IV,  40. 

Delayille  (Fran  çois  -  Ma  ri  e  -  Joseph) , 
lib.  28  vendémiaire  an  III  ; 

Dblelée  (François),  acq.  1i  floréal 
an  II  ;  01,  365. 

Delepierre  (Jean-Baptiste),  journa- 
lier, acq.  24  messidor  an  II  ;  Y, 
388. 

Delestenne  (Joseph-Àugusl in-Victoi- 
re),  ancien  dragon,  domestique 
d'Amélie  Constance  Puchol-Desal- 
LRUREs,  acq.  2  vendémiaire  an 
III. 

Delettre  (Antoine-François),  f  27  Hu 
!•'  mois  (18  octobre  1793);  II, 
446. 

Delgdse  (Françoise),  culottière,  lib. 
23  pluviôse  an  II  (W  322,  509). 

Deliége  (Gabriel),  avant  la  révolution 
avocat,  et  depuis  fonctionnaire 
public,  juge  au  tribunal  révolu- 
tionnaire, acq.  1 7  florénl  an  IH  ; 
YI,  98. 

DsLiGifoii  (Gabriel),  maître  d'écriture 
et  instituteur,  f  2  prairial  an  II  ; 
IV,  47. 

Delignt  (Glaudin-Louis),  lib.  23  flo- 
réal an  n  ;  III,  432. 

Delignt  (Claude-Louis),  fermier,  | 
42  floréal  an  II;  III,  306. 

Delight  (Timothée),  colleur  de  pa- 
pier, t  28  floréal  an  II  ;  III,  451 . 

Delion  (Claude),  gnrçon  parfumeur, 
lib.  45  mai  4793,  1,437. 

DéLiOT.  Voy,  Bruneau-Dkliot. 

Delisse  ou  Delts  (Adélaïde  Fournier, 
femme),  f  2  messidor  an  II  ;  lY, 
500. 

Dblmas  (Bernard),  maréchal  des 
logis,  acq.  26  pluviôse  an  II  ;  II, 
539. 

Delorme  (Claude-Louis),  ancien  ad- 
ministrateur du  département  de 


la  Moselle,  f  16  messidor  an  II, 
IV,  381. 

Delorme  (Jean-Baptiste),  ex-chevalier 
de  Saint-Louis,  ancien  écuyer, 
ci-devant  capitaine  des  grena- 
diers du  régiment  provincial  de 
Paris  f  5  thermidor  an  II;  V, 
95. 

Delorme  (Jean-Bap  liste-Joseph),  char- 
retier, acq.  19  frimaire  an  II;  II, 
532. 

Drlormel  (Jacques-Louis),  imprimeur, 
acq.  26  nivôse  an  II  ;  II,  534. 

Delormet  (François -Auguste),  chef 
d'escadron  au  6*  hussards,  acq. 
2  ventôse  an  II;  II,  539. 

Delorne  (François),  ex-noble,  acq.  2 
nivôse  an  II  ;  II,  533. 

Delort  (Guillaume-Auguste),  ancien 
prêtre,  lib  dél.  27  vendémiaire 
an  m. 

DELpftciiE  Salnt-Ton  père  (Raymond), 
I  3  messidor  an  II  ;  IV,  501. 

Delpkche  Saint-Tou  flls  (Jean),  -{•  ' 
messidor  an  II;  IV,  501. 

Delpt  (Jean),  dit  Goudelle,  tailleur, 
I  25  messidor  an  II  -.  Y,  392. 

Dklrue  (François-Joseph) ,  manou- 
vrier,  acq.  13  vendémiaire  an  II; 
II.  529. 

Deltombe  (Marguerite  Foi-Franqcet, 
femme),  |  12  pluviôse  an  II;  II, 
587. 

Delton  (Jean-Louis),  domestique  au 
service  du  sieur  Rafln,  ci-devant 
officier  d'Artois,  acq.  20  octobre 
1792,1,  57. 

Deltroit  (Claude-Antoine),  ancien 
menuisier,  officier  municipal  de 
Paris  et  membre  de  Tétat  civil, 
1 1 1  thermidor  an  II;  Y,  420. 

Df.luciie  de  Lacroze  (Jean-Noël),  ci- 
devant  curé  d'Ergny,  1 25  messi- 
dor an  II  ;  Y,  390. 

Delvaux  (Jean),  brocanteur,  f  28 
prairial  an  II  ;  IV,  271 . 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


501 


Dexacut  (Antoine),  commissaire  de 
section,  |  26  frimaire  an  li  ;  II, 
249. 

Demain  (Jean-Nicolas),  ei-prêlre,  lib. 
5  brumaire  an  III. 

Demangeot  (J.-B.-Sébastien),  ex-béné- 
diclin,  lib.  16  pluviôse  an  III. 

Dekat  (Jean-Baptiste-Joseph),  serru- 
rier, lib.  dét.  27  vendémiaire  an 
II;  II,  527. 

Dkmous  (Charles),  ancien  secrétaire 
commis  au  directoire  du  diblrict 
de  Bonin,  acq.  18  messidor  an  11; 
IV,  533. 

Demonts  (Julien-François-Léonard), 
ex-chanoine  de  Cou  tances,  |  3 
thermidor  an  H  ;  V,  41 1 . 

Dénin  (Nicolas),  volontaire  dans  le 
bataillon  du  district  de  Clermont, 
acq.  8  messidor  an  II  ;  IV,  277. 

Denis  (Claude),  menuisier,  soldat  au 
71*  régiment,  lib.  2  fructidor  an  II. 

Dems  (François),  acq.  23  octobre 
1792,1,  432. 

Denis  (Nicolas-Guillaume),  fondeur, 
acq.  4  floréal  an  II;  111,  479. 

Detitreheuse  (Léonard-Xavier),  lib. 
5  vendémiaire  an  III. 

Depetron  (François),  dit  FRANciàQUE, 
gentilhomme  piémonlais  (vol  du 
garde-meuble),  f  18  octobre  1 792, 
1,27. 

Depierre  (Etienne),  ancien  aide- 
garde-magasin  des  subsistan- 
ces, acq.  4  thermidor  an  II;  V, 
413. 

Dëpinois  (Noél)  fripier,  lib.  19  vendé- 
miaire an  III. 

Deplan  ou  Despleins-Dksal'giers  (Gas- 
pard), lib.  26  juillet  1793;  I.  442. 

Depons.  Voy.  Poxs. 

Depont  (Jean-Baptiste-François),  acq. 
29  messidor  an  II  ;  V,  405. 

Dbra  (Bertrand),  tailleur  d'habits, 
I  28  floréal  an  II  ;  HI,  495. 

Derabeg  (Madeleine-  Françoise-José- 


phine) femme  de  Kollt,  -{-  3  mai 
1793;  1,112. 

Derassat-Dulacq  (Bonnet),  f  16  mes- 
sidor an  n  ;  IV,  529. 

Deremt  (Charles-Antoine),  commis- 
saire du  comité  de  bienfaisance 
de  la  section  de  l'Observatoire 
et  garçon  de  bureau  de  la  gros- 
se artillerie,  acq.  15  fructidor 
an  II. 

Derissart  (Gervais),  charron,  lib.  14 
ventôse  an  III. 

Derousse  (Marie-Madeleine  Ferrier, 
veuve),  acq.  et  dét.  18  nivôse  an  II; 
II,  334. 

Derrey  (Marc),  médecin  et  ancien 
maire  de  Toulouse,  fil  messidor 
anU;  IV,  519. 

Derville  (Jeanne),  femme  Lichy,  -{ 

16  floréal  an  U;  m,  485. 
Dervuxé  (Julien),  jésuite,  f  1"  nivôse 

an  II;  II,  279. 

Derville  (Pierre),  cultivateur,  acq. 
4  frimaire  an  III. 

DERVU.LY  (Louis-Gilbert),  épicier,  ad- 
ministrateur de  la  municipalité 
de  Paris,  f  8  thermidor  an  II  ;  V, 
155. 

Des  ACRES  de  l'Aigle  (Louis),  ancien 
comte  et  maréchal  de  camp,  f  18 
ventôse  an  II  ;  II,  467. 

Desaigues  (Joseph),  cultivateur,  lib. 

17  fructidor  an  II. 

Des  Ardières  (Jacques-Paul  Robert 
dit),  ex-noble  et  lieutenant  de 
vaisseau,  f  19  messidor  an  II; 
IV,  425. 

Des  Ardières  (Sylvestre^oachim  Ro- 
bert dit),  ex-éléve  de  marine,  ex- 
noble, I  19  messidor  an  II  ;  IV, 
425. 

Desaulnets  (Maxime),  huissier  pri- 
seur,  I  8  messidor  au  II  ;  IV,  278. 

Desboisseali  (Charles-lluant),  juré 
du  tribunal  révolutionnaire,  t  11 
thermidor  an  II. 


302 


USTË  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Desbouciiaud  (Thomas),  marin;  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
au  II  ;  V,  347. 

Desbocllez  (Jean-Nicolas),  cultiva- 
teur, lib.  12  brumaire  an  III. 

Desboullez  (Matthieu),  laboureur  et 
ofOcier  municipal,  lib.  12  bru- 
maire an  111. 

Descamps (Henriette),  femme  Grasse, 
f  17  ventôse  an  II;  11,465. 

Descamps  (Joseph),  imprimeur,  | 
2  floréal  an  II;  10,299. 

Deschamps  (André),horloger,f  11  bru- 
maire an  II;  II,  198. 

Deschamps  (François-Pierre),  aide  de 
camp  d'Hanriot,  f  5  fructidor 
an  II;  V,  284. 

Desciumps  (Nicolas),  vagabond  :  renv. 
au  tribunal  de  Meaux,  25  pluviôse 
an  m. 

Deschamps  (Noël),  homme  de  loi,  f 
11  ventôse  an  II;  II,  447. 

Descuamps-Tresfontaine  (Charles- 
Jean-Baptisle),  1 14  floréal  an  II; 
in,  571. 

Descharmes.  Yoy.  Charmes 

DESGHAUFFouR-Lo?iGCHAMP  (Jacques), 
prêtre,  renvoi  pour  dép.  16  août 
1793;  1,456. 

Desclos  de  la  Fauchais  (Angélique- 
Françoise  Desilles,  femme),  (con- 
spiration de  Bretagne),  -[18  juin 
1795;  I,  172. 

Desgombaux.  Voy.  Baillird. 

Descombes  (Antoine),  secrétaire-gref- 
fier de  la  section  des  droits  de 
rhomme,  ]  4  germinal  an  U  ;  III, 
46. 

DEscoMBiès  (Jacques-François),  ancien 
lieutenant  au  régiment  royal- 
vaisseaux,  lib.  4  juin  1795;  | 
1"  prairial  an  II;  IV,  12. 

Descocrges.  Voy.  Paulvertês. 

Desgourtives  (Adrien-André),  caba- 
retier,  acq.  5  frimaire  an  II  ;  II, 
55t. 


Descourtives  (Edm&Jean),  acq.  5  fri- 
maire an  II;  II,  551. 

Deség0res.  Vox.  Gory. 

Dese.ngr£M£lle  (Toussaiut),  homme 
d'affaire,  f  14  messidor  an  II; 

IV,  525. 

Desfieux  (François),  marchand  de 
vins  de  Bordeaux,  f  4  germinal 
an  II  ;  m,  46. 

Despont aines.  Voy.  Conneau. 

Desfrançais  (Louis-Antoine),  maître 
de  langues,  acq.  et  dét.  25  pluviôse 
anU;II,  426. 

Desgoutières  (Valentine),  marchande 
de  fleurs  et  légumes,  f  21  prai- 
rial an  II;  IV,  486. 

Deshates  (Jean -François),  ancien 
militaire,  et  depuis  marchand  et 
membre  du  comité  de  surveil- 
lance de  Luçon,  -j-  29  prairial 
an  U;  IV,  257. 

Desiierbiers-Letanduère  ( Antoine- 
Auguste),  général  de  brigade,  f 
28  pluviôse  an  II  ;  II,  508. 

Deshxtissards  (Pierre),  cultivateur, 
1  1"  thermidor  an  II;  V,  408. 

DE8U.LES  (Angélique -Françoise) , 
femme  Desclos  de  la  Fauchais 
(conspiration  de  Bretagne),  -[18 
juin  1795;!,  172. 

Desilles  (Jeanne  -  Julie  -  Miclielle) , 
veuve  DuFREs?îE-ViRRL  (conspira- 
tion de  Bretagne),  acq.  dét.  18 
juin  1795;  I,  172. 

Desilles  (Marie -Thérèse),  femme 
FouRNiER  d'Alleyrac  (conspiration 
de  Bretagne),  acq.  dét.  18  juin 
1795;  I,  172. 

Desisnard  (Louis),  commis  chez  un 
banquier,  f  6  thermidor  an  II; 

V,  i09. 

Desjardins  (Gabriel),  acq.  5  messidor 

an  II;  IV,  507. 
Deslandes  (François)  ;  renv.  au  Irib. 

crim.,  6  floréal  an  III. 
Dëslebrës  (Josepli-François-Scipion), 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


305 


notaire  et  cultivateur,  lib.  12  bru- 
maire an  III. 

Desmarais  (Angélique),  ancienne  re- 
ligieuse, f  22  floréal  an  II  ;  lU, 
426. 

Desmiuiêres.  Yoy.  Postel. 

Desmol'ceaux  (Antoine),  prêtre,  f 
22  floréal  an  II;  m,  426. 

Desmoulcvs  (Camille),  député  à  la 
Convention  nationale;  f  16  ger- 
minal an  II;  RI,  118. 

Desmouuns  (Lucile  Duplessis,  veuve), 
f  24  germinal  an  II  ;  III,  204. 

Desïios,  femme  Labarre,  lib.  7  ven- 
démiaire an  II;  y,  320. 

Des5oux  (René),  journalier,  acq. 
1*'  nivôse  an  II;  R,  533. 

Desorveau.  Yoy.  Cartkreau, 

Desormes.  Yoy.  Hanappier-Desormes. 

Desouches  (François -Claude),  ex- 
prètre,  f  19  messidor  an  II  ;  lY, 
423. 

DESPAii^NES  (Anne),  dit  Saint-Clairj 
quartier  maître,  acq.  15  messidor 
an  II  ;  lY,  378. 

Despallières  (Nicolas),  chanoine,  f 
9  floréal  an  R  ;  III,  350. 

Dbsparbes  (Jean-Jacques-Pierre),  gou- 
verneur de  Saint-Domingue,  acq. 
30  avril  1792;  1,94. 

Desplasses  (Antoine  -  Pierre  -  Guil  - 
laume),  ami  de  Mme  de  Charry, 
acq.  15  frimaire  an  II  ;  II , 
140. 

Despréaux  fils  (Pierr&Jean-Baptiste), 
1 16  messidor  an  H;  lY,  529. 

Dbsprés  (Jacques),  f  6  messidor  an 
U;  lY,  511. 

Dksprés  (Pierre-nJoseph),  ouvrier  ga- 
zier,  lib.  14  pluviôse  an  II;  II, 
549. 

Desprbz  (Gérard)^  gendarme,  f  5  flo- 
réal an  H  ;  III,  352. 

Desprbz  (Louis), serrurier,!  15  mes- 
sidor an  U;  lY,  527. 

Desprbz  (Marie-Louise-Cécile  Yaucer*^ 


xÉ,  femme),  acq.  12  pluviôse  an 
n  ;  II,  537. 

Despujols  (Pierre),  acq.  26  germinal 
an  II;  III,  473. 

Desréaulx  (Louis-François),  ex-noble, 
t  27  messidor  an  II;  Y,  396. 

Desrousseaux  (Louis-Georges),  fabri- 
cant de  drap,  f  15  prairial  an  II; 
lY,  65. 

DE8SALLE-CiuMPAGNiER(Gohier-Âlexan- 
dre-Jean-François),  ex-noble  et 
sous-Hcu tenant  au  régiment  ci- 
devant  Royal-Champagne,  ca- 
valerie, f  5  thermidor  an  II; 
Y,  94. 

Dessaubaz  (Martin),  prêtre,  lib. 
17  avril  1793;  I,  459. 

Dessuuer  (Jean-Claude-Paul),  prêtre, 
capucin,  lib.  28  brumaire  an  III. 

Destivbaux  (Renri),  ancien  homme 
de  confiance,  et  depuis  officier 
municipal,  acq.  9  vendémiaire 
an  RI. 

Dbstor  (Pierre -Yincent- François)» 
acq.  25  floréal  an  II;  III,  491. 

Destourbet  (Claude),  officier  du  2*  ba- 
taillon du  46'  régiment,  Hb. 
30  fructidor  an  H;  Y,  319. 

Dbstourkelles  (Catherine-Louise  La- 
moignon,  veuve),  f  9  floréal  an  II  ; 
UI,  350. 

Destruel  (Jean),  domestique  du  mar- 
quis de  Cieurac,  acq.  26  ventôse 
an  R  ;  R,  476. 

Desvibux  (Madeleine-Henriette-Louise 
deFLAViGNT,  femme),  ex-comtesse, 
t  6  thermidor  an  R;  Y,  109. 

Dbstieux  (Marc- Louis),  ex-avocat, 
président  du  tribunal  du  3*  ar- 
rondissement de  Paris  et  notable, 
1 11  thermidor  an  R;  Y,  422. 

Dethorre  (Antoine),  mercier,  acq. 
22  brumaire  an  R  ;  U,  530. 

Dethorre  (Françoise  Ddchbsiib, 
femme),  acq.  22  brumaire  an  II  ; 
R,  530. 


304 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Detalois  (Antoine),  acq.  2  floréal 
an  II;  Uï,  302. 

Detarieux  ou  Datrieux  (Marguerite- 
Françoise-Rose  d'Avril),  acq.  16 
fructidor  an  U. 

De  VAUX  (Jean-Louis-Michel),  commis 
à  la  Trésorerie  nationale,  f  29  prai- 
rial an  II;  IV,  256.  '  I 

Devaux  (Philippe),  adjudant  général, 
t  22  mai  1793;  I,  104. 

Devaux  (Pierre-François),  jardinier 
fleuriste,  membre  de  la  Commune 
de  Paris,  f  11  thermidor  an  II; 
V.424. 

Devat  (J.-B.-Pierre-Marie),  ex-noble, 
acq.  28  fructidor  ail  II. 

Devé  (Elisabeth  Duflos,  veuve),  au- 
bergiste, acq.  17  fructidor  an  II. 

Devetle  (Pierre-Louis),  cultivateur, 
ex-noble,  f  9  floréal  an  II  ;  III, 
351. 

Devèzb  (J.-B.-Louis),  procureur  du 
roi,  lib.  13  brumaire  an  III. 

Devillard  (]^Iarie-Alexandrine-Fran- 
çoise -Catherine -Julie  Frasans, 
veuve),  f  21  messidor  an  II;  IV, 
435. 

DEVU.LARS  (Claude),  acq.  8  germinal 
an  II;  UI,  465. 

Devillers  (Nicolas-Marie-Gabriel),  ex- 
employé dans  les  bureaux  de  la 
Convention,  de  TAssemblée  légis- 
lative et  de  TAssemblée  consti- 
tuante, 1  5  thermidor  an  II; 
V,  90. 

Deyislb  (Nicolas),  fermier  général, 
1 19  floréal  an  II;  III,  398. 

Deteux  (Claude-Didier),  ancien  no- 
taire, f  1 9  messidor  an  II  ;  IV, 
424. 

Dez  (Claude-Anatole),  f  2  thermidor 
an  II  ;  V,  66. 

Dezanneau  ou  Dezauneau  (Joseph),  ex- 
vicaire constitutionnel,  lib.  27 
brumaire  an  III. 

D*HÀZARD    (Jean -Baptiste -Mathieu), 


perruquier,  membre  de  la  Com 
mune,  f  10  thermidor  an  II;  V, 
253. 

D*HéRON  (Jean),  inspecteur  des  vi- 
vres, agent  de  Carrier,  acq.  26  fri- 
maire an  III  ;  V,  47. 

Dhun  père  (Athanase),  menuisier, 
acq.  3  messidor  an  II;  IV,  288. 

DuuN  fils  (Antoine),  acq.  3  messi- 
dor an  II  ;  IV,  288. 

DiAcoN  (Pierre),  ancien  militaire,  f 
12  floréal  an  II;  lU,  369. 

DicQUEMARE  (Louis),  régisscur  de 
Vezelay,  lib.  3  fructidor  an  IL 

DiDELOT  (Jean-François),  fermier  «:é- 
néral,f  19  floréal  an  II;  III,  398. 

Didier  (Jacques-François),  prêtre  in- 
sermenté, renvoi  au  département, 
7  ventôse  an  II;  II,  443. 

Didier  (Jean-François),  prêtre  et  cha- 
nofne  de  Sainte-Opportune  à  Paris, 
f  21  messidor  an  II  ;  IV,  435. 

Didier  (Pierre-Louis),  papetier,  f 
4  prairial  an  II  ;  IV,  23. 

DiDiuT  (Jean-Baptiste),  ancien  domes- 
tique de  M.  de  la  Bourdonnais, 
I  5  thermidor  an  II;  V,  414. 

Diëdërigusek  (Jean-Frédéric),  homme 
d*affaires,  f  16  germinal  an  II; 
m,  145. 

DiENY(Ànj[ie-Suzanne  CAiiBLiN,fenune), 
coiffeuse,  lib.  29  germinal  an  II  ; 

III,  475. 

DiETRicii  (Frédéric),  ancien  maire  de 
Strasbourg,  f  8  nivôse  an  II  ;  II, 
294. 

DiEUDosHÉ  (Nicolas),  prêtre,  f  28  ven- 
tôse an  II;  II,  521. 

DiEUFT  (Jean-Jacques),  blanchisseur, 
lib.  7  frimaire  an  II  ;  II,  546. 

DiEusiE  (Louis),.f  26  germinal  an  II; 
m,  255. 

DiGARD  (Pierre-Jacques),  cx-adjudant 
au  régiment  des  gardes  fran- 
çaises, acq.  dét.  6  prairial  an  II  ; 

IV,  464. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


305 


DiGiKux  (Jacques),  ex-oflBcier  de  la 
garde  constitutionnelle  du  roi, 
t  6  thermidor  an  n;V,  110. 

Dijon  (Marie),  peintre,  membre  du 
comité  civil  de  la  section  des  Gra- 
▼illiers,  acq.  15  fructidor  an  II. 

Ou.LON  (Arthur),  général  de  brigade, 
f  24  germinal  an  II;  III,  198. 

DioT  (Sébastien),  acq.  26  prairial 
an  II;  lY,  192  et  194,  note. 

DippRB  (Jean-Henri),  f  29  floréal 
an  II;  m,  456. 

DivERNEREssE  (Pierre),  peintre,  acq. 
27  nivôse  an  II;  II,  554. 

DivoL  (Marie-Anne),  lib.  12  brumaire 
an  m. 

Dix-AouT.  Yoy.  Leroy. 

DoBso^iTiLLE  (Angélique-Jeanne  Du- 
TRoussBT,  femme),  lib.  27  vendé- 
miaire an  m. 

IloDET  (Louis),  domestique,  f  23  bru- 
maire an  II  ;  II,  485. 

DoGt'ET  (Louis-François),  ci-devant 
peintre  et  commissaire  de  la  sec- 
tion de  Bondy.  acq.  15  fructidor 
an  II. 

DoLCT  (Charles),  ex-comte,  f  7  ther- 
midor an  II;  Y,  117. 

DoLDEcoQ  (Charles),  gentilhomme  du 
prince  de  Salm,  f  21  messidor 
anII;IY,  435. 

Doute  (François),  lib.  26  juillet  1 793  ; 
I,  442. 

DoMANGEViLLE  (Jeau-Baptiste-Harie- 
Thomas),  ancien  capitaine  de  ca- 
valerie, f  5  prairial  an  II;  lY, 
463. 
DoMERGUB.  Yoy.  Du  ROZKT. 
DoMORT  (Pierre-Nicolas),  employé  aux 
travaux  publics,  f  19  prairial 
an  H;  lY,  74. 
Dora  (Etienne),  f  7  messidor  an  II; 

lY,  321. 
DoRAonu  (Jean),  général,  f  8  prai- 
rial an  U;  lY,  41. 
Do!iGARD  (Léonard),  dit  Vincent,  ma- 

TRIB.  RévOL.      VI 

/ 


çon,  acq.  12  ventôse  an  II;  n,  540, 

DoHOR  (Anne),  carmélite,  dép.  21  plu- 
viôse an  II;  II,  416. 

DoNZELOT  (Joseph),  lib.  4  vendémiaire 
an  m. 

DoRDAN  (Marguerite),  femme  Doucbt, 
acq.  dét.  1 7  prairial  an  III  ;  lY,  479. 

DoRGÉ  (Pierre),  laboureur,  acq. 
12  ventôse  an  H;  II,  5i0. 

DoRiGRT  (Louis-François),  charpen- 
tier, membre  du  conseil  général 
de  la  Commune  de  Paris,  fil  ther- 
midor an  II  ;  Y,  422. 

DoRiRiÈRE  père  (Jean-Baptiste-Fran- 
çois), lib.  15  fructidor  an  II. 

DoRivAL  (Charles-François-Marie),  ex- 
ermite et  tisserand,  f  8  thermi- 
dor an  II;  Y,  135. 

DoRivAL  (Jean-Baptiste),  ex-commis- 
saire au  Chàtelet,  f  22  messidor 
an  n  ;  lY,  439. 

DoRLANGE  (Nicolas),  colporteur,  acq. 
25  prairial  an  U;  lY,  493. 

DoRLBARs  (Noël),  charretier,  f  5  mes- 
sidor an  II  ;  lY,  504. 

DoRLT  (André),  commissaire  des 
guerres,  -j-  4  prairial  an  H  ;  lY,  19. 

DoRMOY  (Jean-Jacques),  prêtre,  acq. 
2  thermidor  an  II  ;  Y,  409. 

DoRNscuAD(et  non  Borjac)  (Gothfried), 
hussard,  lib.  21  pluviôse  an  H 
(W  322, 498). 

DoRSE  père  (Jean-Antoine-Bemard), 
ancien  procureur  à  la  Cour  des 
comptes,  f  26  pluviôse  an  II  ;  II» 
426. 

DoRSE  fils  (Jean-Baptiste),  commis 
greffier, 1 26  pluviôse  an  II  ;  II,  426. 

DoRTET,  dit  Ribonnet  (Bernard- 
Marie),  conseiller  au  parlement 
de  Toulouse,  f  26  prairial  an  II  ; 
lY,  194. 

DoRTOMAN  (Jean-Jacques),  général  de 
brigade,  -j-  5  ventôse  an  II;  II, 
514. 

DoRvo  (Jean-Marie),  procureur  de  la 


306 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


commune  de  Nantes,  ex-avocat, 
un  des  Oi  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  U;  V,  546. 

DoRZAT  (Jacques -Marie),  officier  mu- 
nicipal, f  4  vendémiaire  an  II; 
V,  306. 

DosLE    (Claude),    manouvrier,    lib. 

24  vendémiaire  an  m. 
DussoNviLLE,   limonadier,    acq.    27 

août  1792;  1,19. 
DoTEL  (Jean-Nicolas),  10  ans  de  gène, 

25  octobre  1 792  ;  1,431. 
DouAHLY  (Adélaïde),  femme  Leblond, 

acq.  13  prairial  an  II;  lY,  58. 
DouBLOT    (Catherine^    ouvrière,    f 

11  messidor  an  II  ;  lY,  359. 
Douce  (Jean-Baptiste),  acc{.  13  ven- 
démiaire an  III. 

DoucET,  secrétaire  général  dans  l'ad- 
ministration de  Thabiliement,  lib. 
10  fructidor  an  IL 

DoucET  (Marguerite  Dordan,  femme), 
acq.  dét.  1 7  prairial  an  II  ;  IV,  479. 

DoucET  (Marie-Anne),  femme  Le  Blamg, 
lib.  5  brumaire  an  III. 

Douceur  (Louis),  fermier  des  mou- 
lins de  Beaumont-sur-Oise),  acq. 
2  brumaire  an  III. 

DouET  (Jean-Claude),  fermier  géné- 
ral, f  25  floréal  an  II;  III,  440. 

DouET  (Jlarie-Claude  Batailiié-Fr  ancès, 
femme),!  25  floréal  an  II  ;  111,442. 

DouGADos  (Yenance),  ancien  capucin, 
t  24  nivôse  an. II;  II.  350. 

DouiiERET  (Claude-Vivant),  marchand 
de  vins,  20  ans  de  fers,  4  frimaire 
an  II;  II,  484. 

DounxT  (François),  domestique,  lib. 

12  fructidor  an  II. 

DouLiGNT  (Joseph),  (vol  du  garde- meu- 
ble), t  25  septembre  1 792  ;  I,  25. 

DouRs  (Joseph),  lib.  22  fructidor  an  II. 

DoussAm  (Louis-Hilaire),  lib.  7  ven- 
tôse an  II;  II,  549. 

DoussET  (Marie-Louis-Joseph),  ancien 
chanoine  de  Nevers,  prêtre  réfrac- 


taire,  -|-  2  messidor  an  II  ;  lY,  500. 

DouTREHoNT  (Jeau-Hubert),  ex-sous- 
principal  de  collège,  ex-secrétaire 
de  Tabbé  Yiennet,  |  5  thermidor 
an  II  ;  Y,  96. 

Dorv'iLLB  (Marie),  dentelière,  acq. 
24  messidor  an  H;  Y,  388. 

DouziEGH  (Jean),  commandant  de  la 
garde  nationale  de  Toulouse,  f 
11  messidor  an  II;  lY,  519. 

DoTEN  (Charlotte-Françoise  Mauclerc, 
veuve),  lib.  13  brumaire  an  III. 

Dotes  (François-Maximilien,  f 
1 5  messidor  an  II  ;  lY,  577. 

Doyen  (Gabriel-Charles),  ancien  cui- 
sinier de  la  reine,  f  l**^  prairial 
an  II;  lY,  456, 

Doyen  (Pierre-Alexis),  bûcheron,  | 
5  messidor  an  II  ]  lY,  504. 

DozoNvttLE  (André-François),  garde- 
côte  avant  la  révolution  et  depuis 
receveur  de  sa  commune,  bann. 
5  brumaire  an  II  ;  II,  524. 

DozoNTULE  (ftlarie-Anne-Colas  Poisson, 
femme),  bann.  5  brumaire  an  II; 
II,  524. 

Drapeau  (Auguste-Louis),  employé 
au  bureau  de  casernement  à  Pa- 
ris, lib.  19  brumaire  an  II;  II, 
544. 

Dregé  (Charles),  ex-curé  de  Fonte- 
nelle,  acq.  dét.  5*  sans-culottide 
an  II. 

Drême  (Louis-Jean-Alexandre),  pro- 
fesseur de  mathématiques,  f 
5  thermidor  an  II;  Y,  67. 

Dreux  père  (René-Charles),  conseiller 
au  ci-devant  présidial,  un  des  94 
Nantais,  acq.  28  fructidor  an  II  ; 
V,  347. 

Dheix  fils  (Charles-Joseph),  cultiva- 
teur, un  des  94  Nantais,  acq.  28 
fruclidor  an  II  ;  Y,  348. 

Drevault  (Jean -François),  compa- 
gnon bourrelier,  acq.  1"  messi- 
dor an  II;  lY,  497. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIO>N:URE. 


307 


Dreiihe  ou  Dreter  (Barbe  Soutt, 
femme),  f  7  veutôse  an  II  ;  II,  442. 

Drieux  (Catherine -Louise-Uonorée 
RuFPUY,  femme),  ouvrière,  (mani- 
festation de  Rouen),  f  5  septem- 
bre 1793;  I,  256. 

Droinet  (Jean-François),  ceinturon- 
nier,  f  25  prairial  an  II;  IV,  490. 

Drosciiat  (Jean-François),  prêtre  in- 
sermenté, lib.  9  avril  1793;  I, 
439. 

Drouillard  (Suzanne),  femme  dk  La 
MoTE  DE  Senonnes,  -j"  18  germinal 
an  II;  III,  218. 

Droudï  (François),  procureur  de  la 
commune  de  Fontevrault,  7 
17  vendémiaire  an  II;  V,  313. 

Drouin  (Noël),  marchand  fripier,  f 
21  messidor  an  II;  V,  7. 

Drovk  (Pierre),  lib.  26  juillet  1795; 
I,  442. 

Drugk  ou  Grugé  (Marguerite),  do- 
mestique, acq.  9  messidor  an  II  ; 
IV,  333. 

Du  Barrt  (Jeanne  Valbernier,  mar- 
quise), f  1 6  frimaire  an  II  ;  II,  22 1 . 

Du  Bell\y.  Voy.  Moullou  du  Bellay. 

DuDLAizKL  (Antoine-Joseph),  ex-noble, 
f  6  thermidor  an  II;  V,  1 46. 

Dubois  (Antoine),  domestique  de 
Megrel-Détigny,  ■{-  21  floré^d  an  II  ; 
m,  414. 

DuBois(Gatherine-Victoire-Ferdinande 
d*Artuaud,  femme),  lib.  dét.  18 
frimaire  an  III. 

Dubois  (Êlisabeth-Perretle),  veuve 
de  Fleur  Y,  f  6  thermidor  an  H  ; 
V,110. 

Dubois  (François),  tonnelier,  acq.  12 
messidor  an  II;  IV,  521. 

Dubois  aîné  (Jacques -Félix),  dit 
Clouet,  lib.  19  pluviôse  an  III. 

Dubois  cadet  (Jean-François),  dit 
Lefèvre,  lib.  19  pluviôse  an  III. 

Dubois  (Jean-François),  acq.  12  ven- 
tôse an  H;  II,  510. 


Dubois  (Jean-Sébastien-Louis)  père, 
président  à  la  Chambre  des 
comptes  de  Nevers,  f  4  thermi- 
dor an  U;V,  413. 

Dubois  (Marguerite),  lib.  27  vendé- 
miaire an  III. 

Dubois  (Nicolas),  journalier,  f  4  mes- 
sidor an  II;  IV,  502. 

Dubois  de  Bérenger  (Charlotte-Hya- 
cinthe Tardieu  de  Malbissye,  fem- 
me), f  21  messidor  an  II  ;  IV,  435. 

Dubor  (Augustîn)y  lib.  12  fructidor 
an  II; 

DuBosc  (Pierre),  gradué  en  médecine, 
lib.  17  brumaire  et  27  frimaire 
an  II  ;  II,  516. 

DrnouAY  DF.  CouEBouRG  (Alexis-Loui!>)i 
7  23  vendémiaire  an  III. 

DuBouGiiET  (Jean),  domestique,  lib. 
19  floréal  an  II;  ni,  488. 

DuitouRG(\nne-Louise-Rosalie),femme 
divorcée  de  Lemuet,  lib.  13  fri- 
maire an  111. 

DuBouRG  (Mathias-Marie-  Armand  - 
Pierre),  ci-devant  conseiller  de 
Toulouse,  I  26  prairial  an  II;  IV, 
195. 

DoBOURG.  Voy.  Guesdon-Dubourg. 

DuBoz  (Françoise- Marie),  femme 
CoxEs  Saixt-Luc,  7  1"  thermidor 
an  II;  V,  M. 

DuBRAT  (Dominique),  bijoutier,  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II  ;V,  347. 

DuBREU.  (Françoise-Marguerite  Do- 
DRKa, veuve),  lib.  2  frimaire  an  111. 

DuBREuiL  (Gilbert),  valet  de  chnni- 
bre,  7  21  prairial  an  II;  IV,  4N5. 

DiTUL-^soN  (François),  garçon  perru- 
quier, lib.  3  juin  1793;  I,  168. 

DuDuisso.N  (Michel),  domestique,  de- 
puis se  disant  vivandier,  f  4  ther- 
midor an  11  ;  V,  73. 

DuBuissojî  (Pierre-Ulrich),  homme  de 
lettres,  7  1  germinal  an  II  ;  III,  4& 

DuBUT  (Gabriel),  laboureur,  acq.  et 


308 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


dét.  il  prairial  an  II;  IV,  468. 

Duc  (Jean-Joseph),  f  7  Aoréal  an  II; 
III,  -ftSl. 

DucAMoiT  (Pierre-Uilaire),  perru- 
quier, acq.  27  nivôse  an  II  ;  II, 
534.     • 

DucARBB  (Philibert),  tailleur,  lib. 
8  vendémiaire  an  III. 

DucASTELLiER  (Louis- Adrien),  ancien 
curé,  t  25  prairial  an  II;  lY, 
492. 

DocHASTEL  (Gaspard),  cultivateur,  dé- 
puté; Tun  des  Girondins,  f  9  bru- 
maire an  m;  (30  octobre  1793); 
I,  379. 

Du  Ghatelet  (Harie-Louis-Florent), 
ex-duc,  ancien  colonel  des  gar- 
des françaises,  f  23  frimaire  an 
n  ;  U,  246. 

DiJCHEMni  (Jacques-Marie),  ex-secré- 
taire de  Tancien  gouverneur  de 
Bourgogne,  f  17  ventôse  an  II; 
U,  517. 

DucHESRE  (Françoise),  femme  De- 
THORRE,  acq.  22  brumaire  an  II  ; 
n,  530. 

DucHEsiŒ  (Jacques),  f  1 6  floréal  an  II  ; 
m,  388. 

DccHESNE  (Jean-Baptiste),  maître  de 
langues  ;  un  des  94  Nantais,  acq. 

28  fructidor  an  n;  Y,  347. 
DocuEsifE  (Louis-Henri),  intendant  de 

la  ci-devant  Madame,  f  22  bru- 
maire an  II  ;  II,  178. 

DucHESNE,  dit  Duqueine,  homme  de 
lettres,  f  1*'  thermidor  an  II; 
Y,  58. 

DucHUXEAu  (Adélaïde-Marguerite  de 
Merle,   femme  divorcée  de),   f 

29  germinal  an  II;  111,248. 
DuGLos  (Amé-Dieu-Jean-Baptiste-Fé- 

lix),  lieutenant  au  régiment  du 
Cap,  ex -chevalier  de  St-Louis,  acq. 
8  thermdor  an  II  ;  Y,  135. 
DucLos  (Basile),  cordonnier,  acq. 
5  ventôse  an  II  ;  II,  540. 


DucLos  (François-Augustin),  épicier, 
acq.  27  nivôse  an  II;  n,  534. 

DucLos  (Marie-Anne  Gons,  femme), 
acq.  9  prairial  an  II  ;  IV,  467. 

DucLos-DuFREsiiois  (Charlcs-Nicolas), 
ancien  notaire,  f  14  pluviôse 
an  II  ;  n,  389. 

DucLOZEAu.  Voy.  Tessusr-Dcclozkau. 

DucLusEAux  (Jacques),  dit  Ganache, 
carrier,  acq.  9  messidor  an  H; 
lY,  518. 

Ddcomtent  (Philippe),  ex-prêlre,  7- 
6  thermidor  an  U  ;  Y,  146. 

Ducos  (Jean-François),  homme  de 
lettres,  député  ;  l'un  des  Giron- 
dins, f  9  brumaire  an  II  (31  octo- 
bre 1 793)  ;  I,  379. 

Du  GouDRAY.  Voy.  PwoN  Du  Cou- 
dra Y. 

Ducournau  (Pierre),  homme  de  loi,  f 
26  nivôse  an  II;  II,  357. 

DucouT  (Paul),  acq.  26  frimaire  an III  ; 
Y,  376. 

DucROQUKT  (Frédéric-Pierre),  ci-de- 
vant perruquier-coiffeur,  com- 
missaire aux  accaparements,  f 
4  germinal  an  II  ;  III,  46. 

DuGRos  (Barthélémy),  laboureur,  lib. 
12  brum«iire  an  m. 

DuDON  (Pierre-Charles),  ancien  pro- 
cureur général  au  parlement  de 
Bordeaux,  acq.  et  dét.  26  nivôse 
an  U;  II,  534. 

DuFAux  (François) ,  tisserand ,  f 
15  messidor  an  II;  IV,  376. 

DuFAYs  (François) ,  artisan  ,  lib. 
29  juillet  1793;  1,442. 

DuFFÉs (Louis),  officier  municipal,  lib. 
12  brumaire  an  m. 

DuFLos  (Elisabeth,  veuve  Deté),  au- 
bergiste, acq.  17  fructidor. 

DuFossÉ  (Mathieu),  peigneur  de  laine, 
acq.  2  messidor  an  II;  IV  , 
284. 

DuFou  (Bonaventure),  lib.  28  vendé- 
miaire an  III. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


309 


DupouLEUR  (Jean-François),  notaire, 
t  16  prairial  an  II;  lY,  476. 

Ddfour  (Charles-Joseph),  ébéniste, 
lib.  16  prairial  an  II;  IV,  478. 

DiTouR  (Félicité),  femme  Mentrt,  cui- 
sinière, acq.  17  prairial  an  II;  IV, 
69. 

DiTouR  (Marie),  carmélite,  f  29  mes- 
sidor an  II  ;  V,  45. 

DiTouR  (Marie-Louise),  femme  de 
chambre,!  16  prairial  an  II;  IV,67. 

DuFRAissB  (Léonard),  dit  Devianne, 
ci-devant  conseiller  au  présidial 
de  Tulle,  lib.  dét.  9  brumaire  an 

m. 

DuFRAissE  OU  Ddpresse  (Simou),  avant 
la  Révolution  négociant  à  la  Ro- 
chelle, puis  comédien,  juré  au 
tribunal  du  17  août  1792,  puis 
aide  de  camp,  puis  général  de 
Tarmée  révolutionnaire  du  Nord, 
acq.  6  germinal  an  III  ;  VI,  73. 

DuFRAiccASTEL  (Jcau-Phi  lippe  ) ,  f 
l*' messidor  an  II;  IV,  496. 

DuFRASiiB  (Claude-François),  6  ans  de 
dét.  8  floréal  an  n  ;  III,  482. 

DupREROT.  Voy.  Merriau-Duprerot. 

DuFRBSHB  (Léon),  ofQcier  de  santé,  f 
13  frimaire  an  U  ;  II,  187. 

DupRBSRB  (Pierre-Gaston),  lib.  22  bru- 
maire an  m. 

DvPREffiiB-Vnuu.  (  Jeanne-Julie-Mi- 
chelle  DESU.LES,  veuve),  (conspira- 
tion de  Bretagne),  acq.  dét.  18 
juin  1793;  1,172. 

Dopriche-Valazé  (Charles-Êléonore), 
cultivateur  propriétaire,  député 
à  la  Convention  ;  Tun  des  Giron- 
dins; f  9  brumaire  an  II  (30  oc- 
tobre 1795);  I,  377. 

Dugommier  (Madeleine-Marthe).  Voy. 
Dagoumi&re. 

Du  Grail  La  Villettk  (Charles-An- 
toine) ,  ex-noble ,  ex-garde  du 
corps,  f  19  messidor  an  II;  IV, 
424. 


DcGUBT  (Jean),  cultivateur,  acq.  11 
brumaire  an  III. 

DuGuiNT  (Gabriel),  lieutenant  de  vais- 
seau, émigré,  f  20  avril  1793  ;  I, 
110. 

Duhamel  (Élov),  tuilier,  agent  natio- 
nal, t  9  prairial  an  n  ;  IV,  467. 

Duhamel  (Joseph),  ci-devant  portier  À 
la  filature  des  Jacobins,  acq. 
3'  sans-culottide  an  II. 

Du  IIaumont  (Jean),  ancien  abbé,  -j- 
6  messidor  an  II;  IV,  511. 

Duhaut  (Jean-Baptiste),  cloutier,  | 
21  messidor  an  II  ;  V,  383. 

Dujore  ou  DupRi  (Claire),  femme  Ha- 
chui,  acq.  17  prairial  an  II;  IV, 
479. 

DuLAc  (Uéléne  Janson,  femme),  acq. 
19  nivôse  an  II;  II,  341. 

DuLAc  (Pierre-Alexandre),  ex-noble, 
ex-prêtre,  lib.  dét.  18  vendémiaire 
an  m. 

DuLEo  (Jean-Baptiste),  aîné,  archi- 
tecte, f  5  messidor  an  II;  IV,  501. 

DuLiÈGE  (Marie-Françoise-€harlotte), 
en  relations  avec  Mme  de  Gharry, 
acq.  15  frimaire  an  II;  U,  140. 

Du  Luc  (Marie-Gabrielle  d'Artois  de 
Létis,  femme),  ex-noble,  f  21  mes- 
sidor an  n  ;  IV,  436. 

DuMAïKB.  Voy.  GUT. 

Dumas  (Claude),  caporal-fourrier  dans 
Tarmée  révolutionnaire  ,  acq. 
24  germinal  an  II  ;  m,  199. 

Dumas  (Fulcrand-Jérôme),  régisseur 
des  fourrages  (armée  de  la  Mo- 
selle), lib.  21  pluTiôse  an  II  (W 
322,  493). 

Dumas  (Jean),  cultivateur,  lib.  12 
brumaire  an  UI. 

Dumas  (Jean),  terrassier  (57  ans),  lib. 
12  brumaire  an  III. 

Dumas  (Jean),  (21  ans),  lib.  12  bru- 
maire an  m. 

Dumas  (Joseph) ,  laboureur  ,  lib. 
12  brumaire  an  III. 


510 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


DuHAS  (Louis),  officier  municipal, 
lib.  12  brumaire  an  IIL 

Dumas  (René-François),  président  du 
tribunal  révolutionnaire,  *{- 1 0  tlier- 
midoranll;  V,  !25t2. 

DcMAB  (Thomas),  cultivateur,  lib. 
12  brumaire  an  111. 

Ddmat  (Léonarde),  femme  Mont fx. ut, 
f  5  messidor  an  II;  IV,  r>07. 

Dumat  (Pierre),  ci-devant  curé,  f 
14  messidor  an  II;  IV,  371. 

DuMAZET  (Silvain),  verrier,  f  9  prai- 
rial an  II  ;-IV,  46. 

Dume  (Françoise-Ursule  Brion,  veu- 
ve), lib.  18  frimaire  an  IIl. 

DuMENNE  (Pierre),  émigré,  lib.  dét. 
6  floréal  an  III. 

DuxESNiL  (Joseph-Alexandre),  capi- 
taine au  régiment  d'Esterliazy,  | 
20  octobre  1792;  I,  37. 

DuMEz  (Pierre),  ingénieur  et  membre 
de  la  Commune  de  Paris,  admi- 
nistrateur des  subsistances,  | 
11  thermidor  an  II. 

DUMOLARD.  Voy.  LlLLE-DuMULARD. 

DcMONT  (Claude-François),  fermier, 
acq.  2  thermidor  an  H  ;  V,  410. 

DuMONT  (Thérèse-Elisabelh),  femme 
Vannod,  f  9  messidor  an  II  ;  IV,  335. 

Di'MONT  (  Pierre  ) ,  boulanger  ,  f 
28  prairial  an  II;  IV,  271. 

Di'xoTtTiERs  (Joseph),  tailleur,  officier 
municipal  de  Paris,  administra- 
teur de  police,  f  11  thermidor 
an  II;  V,  424. 

Dumoulin  d'Escouta>'ceriks  (Suzanne), 
lib.  16  frimaire  an  III. 

Dumoulin.  Voy.  L^vêque-Dumoulin. 

DuNOTER  (Noël-François),  entrepre- 
neur, acq.  27  vendémiaire  an  IH. 

DuPAGE.  Voy.  Pichard-Dupagr. 

DupAiN  (Jean-Baptiste),  marchand  de 
bois,  f  14  prairial  an  H;  IV,  63. 

DupARC  (Jean-François),  ex-directeur 
des  vivres;  un  des  94  Nantais, 
acq.  28  fructidor  an  II;  V,  548. 


DupARc  (Pierre-Charles) ,  capitaine 
pensionné  des  Invalides,  et  ins- 
pecteur du  château  des  Tuileries, 
f  27  brumaire  an  II;  II,  159. 

DupAUMWR  (François),  administrateur 
de  police,  directeur  de  Bicélre,  | 
1 7  floréal  an  III. 

DUPERRKUX.  Voy.  MiLLIN-DrPERRKUX. 

DuPERRON.  Voy.  Anisson-Duperron. 

DupiN  (Henri),  directeur  de  la  poste 
aux  chevaux  à  Saumur,  f  17  ven- 
démiaire an  U  ;  n,  480. 

DupiN  (Marie-Sylvie),  femme  Saint- 
Savin,  lib.  et  dct.  19  frimaire 
an  II  ;  II,  5i6. 

DupiN.  Voy.  BoNiiovMz-DupiN. 

DupLAiN  (Joseph-Benoit),  journaliste, 
f  21  messidor  an  II;  IV,  454. 

DupLAT  (Maurice),  menuisier  et  juré 
au  tribunal  révolutionnaire,  acq. 
1 7  floréal  an  III  ;  VI,  99. 

Dupleix-Bacquencourt  (Guillaume-Jo- 
seph), ex-noble  et  conseiller  d'Ë- 
tat,  1 19  messidor  an  II  ;  IV,  424. 

DupLKssis  (Lucile),  veuve  de  Camille 
Desmoulins,  -J-  24  germinal  an  II  ; 
m,  204. 

DupLEssis  (Marie-Rose  Ciiamborant, 
veuve),  1 28  messidor  an  II  ;  V,  55. 

DupLESsis  (Marie  Sapin,  veuve),  acq. 

7  messidor  an  II  ;  IV,  320.     . 
DupLESfis-CiiATiLLON  (Marle-Félicité) , 

comtesse   de   Narbonne-Pelet,  •{• 

8  thermidor  an  II  ;  V,  167. 
Duplessis-Grenedan  (Toussaint-Jean), 

capitaine  de  vaisseau,  |  27  nivôse 

anII;U,  500. 
DiTLEssis-IiAMERLièRE  (Catherine),   -{- 

28  messidor  an  II  ;  V,  34. 
Dupont  (François),  marchand  forain, 

I  28  prairial  an  II  ;  IV,  273. 
Dupont  (Jacques),  manouvrier,  acq. 

4  nivôse  an  H  ;  H,  535. 
Dupont   (Jacques-Louis),   menuisier, 

acq.  26  floréal  an  II  ;  III,  493. 
Dupont  (Jean),  domestique  de  Mes- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


5H 


nard  de  Gliouzy,  acq.  29  germinal 
an  II;  III,  248. 

Dupont  (Jean-Nicolas),  commis  à  la 
marine,  lib.  22  frimaire  an  II  ;  II, 
546. 

Diront  (Louis),  maréchal  de  logis  de 
TartiHerie  volante,  f  7  messidor 
an  II;  IV,  512. 

DiTojsT.  Voy.  Défont  (J.-B.-François). 

DupoRT  (François-Mathieu),  conseil- 
ler de  grand*chambre,  f  1"  flo- 
réal an  II;  III,  286. 

DupoRTAL  (Pierrette-Nicole) ,  ex-ab- 
besse  de  Louye,  à  Dourdan,  f 
9  messidor  an  II  ;  IV,  355. 

Ddport-Dutertre  ( M argueri  1  e-Louis- 
François),  ancien  ministre  de  la 
justice,  I  8  frimaire  an  II;  II, 
421. 

Dcjprat.  Voy.  Brayards-Deissat. 

Dl'Prat  (Jean),  ci-devant  négociant, 
député  à  la  Convention  ;  Tun  des 
Girondins,  f  9  brumaire  an  H,  (30 
octobre  1793);  I,  377. 

DuPRé.  Voy.  Dujork. 

DupRESsoiR  (Marie-Anne-AntoineUe), 
femme  Meurlne,  acq.  et  dét.  1 5  flo- 
réal an  II  ;  III,  381  et  484. 

DupiTis,  lib.  ii  floréal  an  II;  III,  483. 

Dupuis  (André) ,  journalier ,  acq. 
2  thermidor  an  II  ;  V,  409. 

Dupuis  (Antoine),  sergent-major,  acq. 
5  messidor  an  II  ;  IV,  294. 

Dupuis  (Dominique),  aide  de  camp  du 
général  Brunet,  acq.  dét.  4  prai- 
rial an  II;  IV,  462. 

Dupuis  (Jean-Pierre),  journalier,  f 
4  messidor  an  II  ;  IV,  502. 

Dupuis  (Louis-François-Boniface),  lib. 
24  floréal  an  II;  III,  490. 

Dupuis  de  Marge  (Charles-Jeau-Pierre), 
conseiller  de  grand'chambre,  f 
1"  floréal  an  II  ;  III,  286. 

Di:pRRY  (Anne  Fert,  veuve),  f  4  prai- 
rial an  II  ;  IV,  24. 

Di'put-Lajaroux  ou  Lajarousse  (Ghar- 


les-Athanase  ) ,    ex-chevalier    de 
Saint-Louis,  f  11  messidor  an  II; 

IV,  358. 

DuQUKSNE.  Voy.  Duchesne. 
DuQUEsxoY    (Cyprien),    ex-député    à 
TAssemblée    constituante  ,   lib. 

18  vendémiaire  an  in. 

Durand  (Anne-Baptiste),  ouvrière  en 
linge,  acq.  8  vendémiaire  an  III; 

V,  308. 

Durand   (Antoine),   4  ans   de    dét. 

5  novembre  1792;  I,  431. 
Durand    (Jacques-Noêl-René) ,    acq. 

19  prairial  an  II;  H,  77. 
Durand  (Jean),   terrassier,  lib.   et 

dét.  24  floréal  an  II;  m,  495. 

Durand  (Jean-Baptiste-Charles),  em- 
ployé à  fadministralion  de  Tha- 
billeinent  des  troupes,  f  5  prai- 
rial an  II;  IV,  25. 

Durand  (Jean-François),  -[-15  Ooréal 
an  U;llt,  380. 

Durand  (Jean-Frédéric),  homme  de 
loi,  lib.  12  vendémiaire  an  III. 

Durand  (Jean-Jacques),  ancien  avo- 
cat et  inaiire  de  la  cour  des  aides, 
maire  de  Montpellier,  |  23  nivôse 
an  H;  II,  346. 

Durand  (Jean-Louis),  employé  à  Tad- 
ministralion  de  Thabillement, 
suicidé  5  prairial  an  II;  IV,  25. 

Durand  (Madeleine-Thérèse  Fabert, 
femme),  lib.  12  vendémiaire  an  III. 

Durand  (Pierre),  employé  d\ndminis- 
tration,  1  7  pluviôse  an  II;  II, 
563. 

DuRAND-DuBiGNON  (Frauçois-Louis  ), 
ancien  colonel  et  major  des  cent- 
suisses),  I  22  messidor  an  II;  IV, 
441. 

DuRAssiER  (Jean-François),  courtier 
pour  le  déchargement  des  navires 
venant  de  St-Domingue,  commis- 
saire du  comité  révolutionnaire 
devantes,  acq.  26  frimaire  an  III; 

VI,  47. 


312 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


DtJRET  (Antoine),  adjudant  général, 
t  24  germinal  an  II;  m,  202. 

DuRFORT  (Gilles-François-Anne  de), 
ex-garde  du  roi,  f  22  messidor 
an  II  ;  IV,  441 . 

DcjRiEu  (Christophe),  menuisier,  acq. 
25  messidor  an  II  ;  Y,  393. 

Duriez  (Pierre) ,  imprimeur ,  lib. 
20  juin  1793. 

Durocher  (François-Louis),  ex-audi- 
teur des  comptes  ;  un  des  94  Nan- 
tais, acq.  28  fructidor  an  II  ;  Y, 
548. 

DuROLLE  (Claude),  dit  Pascal ^  domes- 
tique, acq.  I"'  brumaire  an  II  ;  II, 
481. 

DuRosoT,  journaliste,  1 25  août  1 792  ; 

I,  15. 

DuRoT   (Eugène),   perruquier,   acq. 

15  fructidor  an  II. 

Du  RozET   (André  Domergue),  acq. 

l«r  pluviôse  an  n;  II,  535. 
DuRTAL    (Anne-Alexandrine-Rosalie 

La  Rocbefoucault,  comtesse  de). 

Yoyez  La  Rochefoucault. 
DuRUET  (Joseph),  receveur  général 

des  finances,  f  28  ventôse  an  II  ; 

II,  521. 

DuRsus  (Jacques),  ex-noble,  lieute- 
nant de  cuirassiers,  lib.  dét.  19 
vendémiaire  an  m. 

DuRUT  (Claude-Louis),  teneur  de 
livres,  f  8  messidor  an  II;  lY, 
517. 

DusABLE  (André),  notaire,  f  7  ventôse 
an  U  ;  II,  442. 

DusAUGE  (Jean-Marie),  mendiant,  lib. 

16  vendémiaire  an  III. 

Du  Saunier  (Raimond-Gabriel) ,  f 
28  fioréal  an  II  ;  m,  494. 

DusAUSsAT  OU  DusAuzAT  (Madeleinc- 
Bernardine),  veuve  de  LoGKT,f  14 
messidor  an  II;  lY,  525. 

DusAussAT.  Yoy,  Blothfieve, 

DussARD.  Yoy.  Caillaux. 

D*UssoN  (Louis-Mathieu-Armand),  no- 


ble, maréchal  de  camp,  f  8  ther- 
midor an  n. 

DuTAu.LT  (Antoine),  homme  de  loi,  f 
15  floréal  an  II;  m,  376. 

DuTEiL  (Louise-Angéle  Berbis,  fem- 
me), f  2  thermidor  an  II  ;  Y,  66. 

DuTiiuT  (Jacques),  garçon  d'écurie,  -^ 
6  messidor  an  II;  lY,  511. 

Du  TuxET  (Charlotte-Geneviève  Sab- 
BEVAL,  veuve),  f  \"  prairial  an  II; 
lY,  13. 

DuTiLLEUL  (Sophie  Lebon,  veuve), 
aff.  de  la  conspiration  deVŒilkt, 
lib.  29  brumaire  an  U;  II,  206. 

Dutremblat  (Fraiiçois-Jean-Louis),  f 

12  nivôse  an  II;  II,  310.   ' 

Du  Trésor  (Marie- Thérèse  Crêvecsur, 
femme),  lib.  25  vendémiaire  an  ni. 

DuTREuiL  (Antoine),  administrateur 
du  district  de  Monestrol,  f  28  mes- 
sidor an  II  ;  Y,  400. 

DuTRoussET  (Angélique-Jeanne),  fem- 
me DoBSONviixE,  lib.  dét.  27  ven- 
démiaire an  III. 

DuvAiR  (Anne),  veuve  de  l'Aigle,  f 
21  floréal  an  U;  III,  413. 

DuvAL  (François),  domestique  de 
Tex-président  Mole,  f  4  thermi- 
dor an  II;  Y,  73. 

DuvAL  (Hippolyte),  étudiant  en  méde- 
cine, auparavant  prêtre  et  asser- 
menté, lib.  9  août  1793;  I,  442. 

DuvAL  (Jean),  marchand  forain,  acq. 

13  prairial  an  n;  lY,  471. 
DuvAL  (Jean-François),  dit  Cadet, 

écailler  (manifestation  de  Rouen), 

acq.  5  septembre  1793;  I,  255. 
DuvAL    (Louis-Nicolas)  ,    marchand 

quincaillier,  f  9  thermidor  an  II; 

Y,  168. 
DuvAL  (PhiHppe),   cultivateur,   lib. 

5  frimaire  an  III. 

DuvAL  (PhilippeJean),  jardinier,  lib. 

6  fructidor  an  II. 

DuvAL  (Pierre),  jardinier,  lib.  19  flo- 
I     réal  an  II;  m,  488. 


AU  TRIBUNAL  REVOLUTIONNAIRE. 


313 


DuvAL  (René),  lib.  26  juillet  1793; 
I.  442. 

DuTAL  DE  Beauxontel  (MaHe^ean- 
Baptiste),  ex-noble,  lieutenant-co- 
lonel dans  le  l*'  régiment  de  cava- 
lerie), 21  messidor  an  II;  lY,  435. 

DivAL  D*ËpRivESNiL  (JacQues),  an- 
cien constituant,  conseiller  à  la 
grand'chambre,  f  3  floréal  an  II; 
m,  303. 

DoTALK  (Charles-Antoine-Uenri),  dit 
Dampierre,  yicaire  général,  lib. 
28  brumaire  an  III. 

DuTAUCEL  (Louis-Philippe),  fermier 
général,  f  1 9  floréal  an  II  ;  m,  398. 

DcTAUGARNiER  (  Marie-Alexandrine 
Martinvilu!,  veuve),  f  4  thermi- 
dor an  II;  V,  72. 

DuvERGER  (Philippe-Cyprien),  6  ans 
de  dét.  8  floréal  an  II  ;  III,  482. 

DiTVERiiAT  (Laurent),  ex-noble,  f 
22  messidor  an  II  ;  IV,  440. 

DiTVBRNAT  (Slarie-€atherine  Pâtissier, 
veuve),  f  12  messidor  an  II;  IV, 
521. 

Dcverne  (Barthélémy),  maréchal  de 
camp,  f  25  ventdse  an  II  ;  II,  473. 

DuvERNE  (  Lucie-Marie-Caroline4o- 
seph-Thomassine),  ex-noble,  1 16 
floréal  an  II  ;  III,  485. 

DunviER  (Louis),  employé  à  Textra- 
ordinaire  de  guerre,  f  12  prai- 
rial an  II  ;  lY,  56. 

Du  WicQUET  (Glaude-Guillaume-Vic- 
tor-Jean-Baptiste-Benjamin) ,  lib. 
22  frimaire  an  III. 

Du  WicQUET  (Rose-Victoire) ,  lib. 
22  frimaire  an  III. 


E 


ÉcARNOT  (Geneviève),  femme  Maire, 

lib.  22  brumaire  an  III. 
Edelhahn  (Frédéric),   musicien,   f 

29  messidor  an  II;  V,  37. 


Edelmahn  (liouis),  fabricant  d'ins- 
truments de  musique,  f  29  mes- 
sidor an  II;  V,  37. 

Edet  (Louis),  menuisier,  f  15  prai- 
rial an  II;  IV,  65. 

EoET  (Louis),  le  jeune^  charpentier, 
f  15  prairial  an  II;  IV,  65. 

Egrée  (Nicolas-Joseph),  brasseur, 
t  29  prairial  an  II;  IV,  257. 

Elisabeth  de  Frahce  (Marie-Philip- 
pine-Héléne),  sœur  de  Louis  XVI, 
t  21  floréal  an  U;  m,  407. 

Emé  père  (Pierre),  renvoi  au  tri- 
bunal criminel,  28  prairial  an  II; 
IV,  495. 

Emé  fils  (François),  renvoi  au  tri- 
bunal criminel,  28  prairial  an  II; 
IV,  495. 

Emeru  (Jean),  perruquier,  lib.  9  juin 
1793;  1,440. 

Ékert  (Louis  Henry),  ex-carme,  acq. 
22  pluviôse  an  II  (W  322,  503). 

Emtot  (Jean),  tailleur  de  pierres, 
membre  du  comité  révolution- 
naire de  la  section  des  sans-cu- 
lottes, acq.  15  fructidor  an  U. 

EiiGLERT  (Michel),  tailleur  et  gen- 
darme, f  5  octobre  1792;  I,  429. 

Enjlbault  (René-Pierre),  procureur 
général,  syndic  de  la  Mayenne, 
1 12  ventôse  an  II;  H,  452. 

Enouf  (Félicité -Mélanie),  modiste, 
f  16  floréal  an  II;  111,385. 

Epert  (Nicolas),  acq.  14  floréal  an  II; 
m,  484. 

Epréhesnil  (Françoise-Augustine  San- 
tuaré,  femme  d*),  f  29  prairial 
an  II;  IV,  257. 

Erard  (Madeleine),  femme  Tremblay, 
lib.  14  ventôse  an  II;  II,  550. 

Esbratat  (Vincent),  dit  Lahlache,  f 
28  messidor  an  II  ;  V,  400. 

EsGOFFiER  ou  L'EscoFFiER  (Emmanuel), 
concierge  et  économe  de  la  terre 
de  Ris,  I  6  floréal  an  H;  m, 
345. 


514 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


EscouRs  ou  EscouRRE  (Louis-Hargu8- 
rile-Bernard  d'),  f  21  frimaire  an 
U;  II,  243. 

EsMKNARD  OU  Henard  (Laurciit),  la- 
boureur, acq.  25  messidor  an  II; 
Y,  393. 

EspAGNAG  (Marie- René  Sahuguet  d*), 
ancien  abbé,  fournisseur  des  ar- 
mées, f  16  germinal  an  II;  III, 
146. 

ESPAGNAT  (d*).  Voy.TuRSA7I-D*EsPAGNAT. 

EspEROD  (Etienne),  volontaire,  acq. 
9  avril  1793;  I,  436. 

EspiARD  DE  Dalleray  (Auguste-Louis- 
Zacharie),  f  1"  floréal  an  II  ;  IH, 
475. 

Espivent  (Antoine-Anne),  ex>noble, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  Y,  348. 

EsMT  4M]  EvRAT(Jean-Bapliste-Pierre), 
ex-gendarme  iuilional,f  4  thermi- 
dor an  II;  V,  412. 

EsTAiNG  (Charles-Henri  d'),  amiral, 
i  9  floréal  an  II  ;  lU.  550. 

Estat-Bellecour  (Angélique-Michel  d), 
f  29  germinal  an  H;  III,  248. 

Estat-Bellecour  (Jeanne-Marie  No- 
GCJÉ,  femme  d'),  f  29  germinal 
an  II;  111,248. 

Esthac  (Catherine  d*),  baronne  Go- 

THEREAU  DE  BiLLEKS,  |  11  pluviÔSe 

anll;  II,  381. 

EsTORE  (Joseph-Louis),  dit  Fignerol, 
f  5  messidor  an  II  ;  lY,  505. 

EsTouRBOxoN  (Reué),  ex-noble,  mili- 
taire, un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II  ;  Y,  347. 

Etienne  (Jean-Edme),  fondeur,  | 
3  vendémiaire  an  II  ;  Y,  306. 

Étignt.  Yoy.  Mégret  d'Ëtignt. 

EuDE  (Jean-Pierre),  tailleur  de  pier- 
res, membre  de  la  Commune  de 
Paris,  f  11  thermidor  an  II. 

EuDELiNE  (Claude),  régisseur  de 
ferme,  acq.  7  pluviôse  an  II;  II, 
536. 


EuDELiNE  (  Jacques  ) ,  domestique , 
(manifestation  de  Rouen),  acq. 
5  septembre  1793;  I,  256. 

EuvRARo  (Jean-François),  laboureur, 
lib.  14  brumaire  an  III. 

EvRADE.  Yoy.  Saint- Jean. 


Fabert  (Madeleine-Thérèse),  femme 
Durand,  lib.  12  vendémiaire  an  III. 

Fabien  (Pierre),  tailleur,  4  ans  de  fers, 
13  octobre  1792;  I,  430. 

Fabre  (PierrfrJoseph),  ex-procureur 
générai  syndic,  f  1"  messidor 
an  II;  lY,  496. 

Fabre  d'Églantine  (Philippe-Fran- 
çois-Nazaire),  député  à  la  Conven- 
tion nationale,  f  16  germinal 
an  II  ;  m,  1 44. 

Fabus-Yernand  (Denis-Henry),  fermier 
général  19 floréal  an  II  ;  lîl,  398. 

Fadet  ou  Fallet  (Toi nette  Yidal  ou 
Vidalet  ou  Yidallin,  femme),  acq. 
9  messidor  an  II;  lY,  334. 

Fagnibr  de  Mardeuil  (Léonard-Louis), 
ancien  conseiller  et  procureur  du 
roi  au  bureau  des  ûnances  et 
chambre  des  domaines  de  Cham 
pagne  et  Brie,  f  1"  floréal  an  II; 
m,  286. 

Faiseau  (Jean-Baptiste),  agent  du 
duc  de  Nivernais,  |  27  messidor 
an  II;  Y,  397. 

Fajac.  Yoy.  Marqiibr. 

Fajard  (Jean-Baptiste),  écuyer  ca- 
valcadour  du  cardinal  de  Rohan, 
dép.  16  ventôse  an  II  ;  II,  528. 

Falgoux  (Jean),  maire,  lib.  16  mes- 
sidor an  II;  lY,  530. 

Fanet  (Elisabeth),  femme  Delaunat, 
lib.  27  brumaire  an  II;  II,  544. 

Faquet  (Jean-Charles),  ex-valet  de 
chambre  de  la  tante  du  roi, 
f  21  messidor  an  II  ;  lY,  434. 

Farde  ou  Fardet  (François),  postil- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


315 


Ion,  acq.  24  floréal  an  II  ;  111,  489. 

Fardt  (Jeanne),  femme  Rapin,  f 
27  messidor  an  II;  Y,  397. 

Fargeon  (Louise-Anloinelle),  veuve 
du  comte  de  BusiîT,  ■[•  9  floréal 
an  II;  111,351. 

Fariot  (Nicolas-Antoine),  dit  Martin, 
ancien  employé  aux  poster  .[ 
27  messidor  an  II;  V,  595. 

Farizol  (Marguerite  Horion,  femme), 
ouvrière,!  4  floréal  an  H;  III,  31 5. 

Fard  (Jean-Léonard),  administrateur 
de  police,  |  11  thermidor  an  II; 
V,  259. 

Faron-Bossit  (Antoine-Isidore),  ar- 
penteur, f  22  messidor  an  II  ;  V, 
385. 

Fasquellk  (Louis-Antoine),  lib.  5  fri- 
maire an  m. 

Fasquellk  (Marie-Jeanne),  acq.  28  bru- 
maire an  III. 

Fassin  (Antoine-Jean-Baptiste),  | 
26  floréal  an  II;  Ul,  492. 

Fauciikt  (Claude),  évéque  du  Cal- 
vados, député,  Tun  des  Giron- 
dins, f  9  brumaire  an  III  (30  oc- 
tobre 1 793)  ;  I,  378. 

Faucheur  (Daniel),  faiseur  de  guêtres, 
acq.  8  brumaire  an  II  ;  II,  530. 

Faucheux  (Françoise  Henriquez,  fem- 
me), acq.  9  vendémiaire  an  111 . 

Faucheux  (Victoire),  awj.  9  vendé- 
miaire an  III. 

Faudoas  (Augustin  IIervk,  marquis 
de),  •{-  25  messidor  an  II  ;  V,  17. 

Faudoas  (Catherine-Michel le),  veuve 
DE  Beaurepaire,  f  25  messidor 
anU;  V,  17. 

Faidoas  (Éléonore  de),  f  25  messi- 
dor an  H;  Y,  17. 

Faugeyron  (François),  lib.  30  vendé- 
miaire an  m. 

Faulquier  (Lég<*r-Mcolas-Jacques), 
ancien  substitut,  f  25  ventôse 
an  H;  II,  473. 

Faure  (Antoine),  dit  Chevalier,  gar- 


çon menuisier,  acq.  3  fructidor. 

Faure  (Jean-Ix)uis),  imprimeur,  lib. 
18  germinal  an  II;  III,  471. 

Faurk  (Pierre-André),  ex-vicaire  de 
Graune  (Drôme),  acq.  5  fructidor 
an  II. 

Fayeaux  (Antoine),  capitaine  de  ca- 
valerie, lib.  10  septembre  1793; 
I,  444. 

Fauvel  (Charles-Augustin),  marin, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  inic- 
tidor  an  II  ;  V.  347. 

Faverolles  (Ilenriette-Louis-Charles 
de),  ex-noble,  ancien  militaire, 
I  12  nivôse  an  II;  11,308. 

Faverot  (Agnès),  veuve  Letoublon, 
lib.  27  vendémiqire  an  III. 

Fayel  (Louis-Gilles-Camille),  juge  de 
paix,  f  29  frimaire  an  II;  H,  260. 

Fayvre-Picou  (Claudine-Françoise), 
femme  Gauthier,  îicq.  et  dét. 
9  prairial  an  II;  lY,  466. 

Febvé  (  Matthieu  -Jean  -Baptiste), 
homme  de  loi,  acq.  1"  pluviôse 
an  II;  II,  535. 

Feigey  (Edme-Joseph),  acq.  23  prai- 
rial an  II;  IV,  487. 

Félix  (Jean-Joseph),  chef  de  brigade 
au  44'  régiment,  acq.  26  nivôse 
an  II;  II,  534. 

Felman-Loth  (Louis-Joseph,  asses- 
seur du  juge  de  paix,  acq.  19  fri- 
maire an  II;  II,  532. 

Fenriot  (Jean),  acq.  25  messidor 
an  II  ;  V,  393. 

Fenaux  (Pierre-François),  charretier, 
I  9  prairial  an  H;  IV,  467. 

Fénelon  (François-Gabriel),  ex-noble, 
ancien  militaire  et  colonel  à  la 
suite  de  l'armée,  f  19  messidor 
an  U;  IV,  422. 

Fknelon  (Jean-Baptiste-Augustin  de 
Salignac),  ex-prieur  de  Saint-Ser- 
nin,  f  19  messidor  an  II;  IV,  426. 

Fenmar  (Alexandre),  procureur-syn- 
dic de  la  commune  de  Bitche, 


51G 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


f    26   floréal  an   II;   III,   492. 
Feral  (Jean-Pierre-Victor),  avocat, 

lib.  22  pluTidse  an  II  (W  322, 500). 
Ferai  (Â.ignan),  charron,  ren?.  à  la 

justice  criminelle,  1 2  floréal  an  III. 
Ferata.  Voy.  David. 
Feret  (Pierre-Antoine),  cultivateur, 

I  25  prairial  an  III  ;  lY,  492. 
Feret  (Bon aventure),  prêtre,  ancien 

chapelain  de  la    cathédrale  de 

Goutances,  f  14  prairial  an  H; 

IV,  61. 
Féron    (Guillaume),   journalier,    f 

9  prairial  an  II  ;  lY,  467. 
Fkror  (Marie-Anne),  femme  Rageot, 

1  9  prairial  an  II;  IV,  467. 
Ferrand  (Pierre-Elisée),  ancien  capi- 
taine, chef  de  brigade,  f  9  ven- 
tôse an  II;  II,  514. 

Ferraud  (Marie-Anne),  femme  Las- 
KrëRE,!  12  messidor  an  n  ;  IV,  521. 

Fkrrk  (Louis),  tourneur,  acq.  27  fri- 
maire an  III. 

Ferrier  (Marie-Madeleine),  veuve 
Derousse,  acq.  et  dét.  18  nivôse 
an  II;  II,  334. 

Ferrière-Sauvebœcp  (François),  lib. 
27  frimaire  an  III. 

FERRON-SiGOGNièRE    (Modestc),    lib. 

2  frimaire  an  IIT. 

Ferrdtaux  (Louis-Jacques),  président 
du  comité  révolutionnaire  de  La- 
mothe  Sainte-Héraye,  •{•  11  prai- 
rial an  II  ;IY,  49. 

Ferrt  (Louis-Bégésippe),  homme  de 
loi,  juge  militaire  du  tribunal  cri- 
minel du  1*'  arrondissement  de 
Tarmée  des  Ardennes,  acq. 
22  messidor  an  II  ;  lY,  441 . 

Fert  (Anne),  veuve  Dupret,  f  4  prai- 
rial an  II;  lY,  24. 

Feuchère  (Marie-Aimée  Lerot,  fem- 
me), t  19  nivôse  an  II;  II,  557. 

Feugneur  (Charles),  ancien  garde- 
chasse,  f  25  ventôse  an  II;  II, 
475. 


Feuillac.  Voy.  Sedillac. 
Feuillet  (J.-J.)»  acq.  8  floréal  an  II  ; 
III,  482. 

FeUILLIDE.   Voy.  CAPOTTE-FEUaUDE. 

Felquières  (Anne-Marie-Thérèse  Pel- 
sèRE,  marquise  de),  f 

Fbvret  (Antoine),  soldat,  f  7  mes- 
sidor an  II;  lY,  513. 

Fetdeau  (François-Joseph),  ancien 
capitaine,  f  3  floréal  an  II  ;  III,  351 . 

Ficatier  (François-Remy),  cultiva- 
teur, acq.  26  germinal  an  II  ;  III, 
235. 

FiciiET  (Etienne),  lieutenant  de  vais- 
seau, f  2  pluviôse  an  II;  II,  575. 

Fielval  (Pierre),  employé  de  la  régie 
de  Tenregistrement,  f  24  mes- 
sidor an  II;  Y,  589. 

FiGREROL.  Voy.  ESTOR. 

Filet  (Michel),  ferblantier,  acq.  3 
frimaire  an  II  ;  II,  531. 

Filleul  (Anne-Rosalie  Bocquet, 
femme),  f  6  thermidor  an  II;  Y, 
145. 

FiLLioT  (Thomas),  boulanger,  acq. 
15  ventôse  an  II;  II,  540. 

FiuoN  (René),  volontaire,  acq.  5  ther- 
midor an  II;  Y,  410. 

FiLLioux  (Simon),  ancien  curé  de 
Mortémart,  |  28  prairial  an  II  ; 
lY,  208. 

FiLSAc  (Jean),  secrétaire  du  dépar- 
tement du  Lot,  1 1'^  prairial  an  II  ; 
lY,  13. 

Fintzel  (Adam),  facteur  de  clave- 
cins, acq.  5  floréal  an  II;  IQ,  340. 

FiRMT  (J.-J.  Balsa  de),  conseiller  au 
parlement  de  Toulouse),  f  1"  flo- 
réal an  II  ;  III,  286. 

Fischer  (Jean-Henri),  maréchal-fer- 
rant,  acq.  2  fructidor  an  II; 

Fity  (Joseph),  menuisier,  acq.  18 
floréal  an  II;  lY,  487. 

Flamand  (Bastien),  jardinier,  lib. 
28  pluviôse  an  III. 

Flamand  (Guillaume),  entrepreneur, 


AU  TRlBUNiUL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


317 


f  13  frimaire   an   U;  II,  162. 

Flatigrt  (Ânne-Louis-Jean  de),  ex- 
comte, se  disant  cultivateur,  lieu- 
tenant en  2*  aux  gardes  fran- 
çaises, breveté  lieutenant-colonel, 
t  6  thermidor  an  U;  Y,  109. 

Flavight  (Athanase-Florimond),  chef 
de  la  1**  légion  de  la  garde  natio- 
nale du  district  de  Ghauny,  lib. 
19  brumaire  an  II;  II,  544. 

Flavight  (Madeleine-Uenriette-Louise 
de),  femme  Destieux,  ex-comtesse, 
I  6  thermidor  an  II;  Y,  109. 

Flèchk  (Rose),domestique  (manifes- 
tation de  Rouen),  acq.  5  septem- 
bre 1793;  I,  255. 

Fleichb  (Jeanne  Barré,  femme),  acq. 
17  ventôse  an  II;  II,  541. 

Flkrs  (Charles  de),  général  en  chef 
de  Tarmée  des  Pyrénées,  ex-noble, 
f  4  thermidor  an  II;  V,  73. 

Fleuri  (Marguerite),  cuisinière  de 
Roland,  acq.  19  prairial  an  11; 
lY,  76. 

Fleuriot  (Alexandre),  ex-noble,  ex- 
militaire, un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II  ;  Y.  347. 

Fleuriot  (Jean), instituteur,!  7  ther- 
midor an  II;  Y,  417. 

Fleurisson  (Armand),  lib.  13  bru- 
maire an  m. 

Fleurisson  (Marie  Gravwr,  veuve), 
lib.  13  brumaire  an  III. 

Fleury  (Élisabeth-Perrette  Dubois, 
veuve  JoLY  de),  f  6  thermidor  an  II; 
Y,  110. 

Fleurt  (Jacques),  ci-devant  sergent 
de  chasseurs,  lib.  5  fructidor  an 
II. 

Fleurt  (Jean),  journalier,  f  16  mes- 
sidor an  H;  lY,  381. 

Fleurt  (Joseph),  domestique,  acq. 
3  brumaire  an  II; 

Fleurt  (Louise),  veuve  Tardy,  fer- 
mière, f  7  messidor  an  II  ;  IV,  321 . 

Fleurt  (Marie  -Maximilicn  -  Hercule 


Rosset,  comte  de),  f  29  prairial 

an  U;  lY,  255,  2o8. 
Fligrt  Yoy.  Aubert  de  Fligny. 
Flobert  (Nicolas),  vétérinaire,  acq. 

et  dép.  9  ventôse  an  U;  II,  528. 
Flort  (François),  garçon  de  service 

à  Bicôtre,  lib.  8  fructidor  an  H . 
Flosse  (Jean -Baptiste-Nicolas),   f 

17  floréal  an  U;  III,  392. 
Foi-Frakquet    (Marguerite),    femme 

Deltumbe,  f  12  pluviôse  an  U;  D, 

387. 
FoiciER  (Pierre -Louis),  ex-noble,  j 

9  thermidor  an  II  ;  Y,  168. 
FoLxc    (Françoise-Perpétue),  veuve 

GuuLAUMOT,  acq.  18  floréal  an  II; 

III,  394  et  487. 
FoissET  (Joseph-Ignace),  lib.  5  ven- 
démiaire an  III. 
FoissT  (Pierre),  receveur  général  des 

finances,  lib.  10  juin  1793;  1, 441. 
FoLLupE  (Georges),  ancien  officier 

municipal   de  la   commune  de 

Paris,  t  21  floréal  an  II;  III,  414. 
FoLZKR  (Pierre-François-René),  ex- 
noble),! 11  nivôse  an  II;  II,  495. 
FoNDART  (Antoine-Denis),  marchand 

de  vins,  acq.  26  pluviôse  an  II; 

II,  539. 

FONFR&DE.  Yoy.  B0YER-F05FHÈDE. 

Fontaine  (Pierre),  marchand  de  bois, 
(aff.  de  la  conspiration  de  VCEillet)^ 
lib.  29  brumaire  an  II;  II,  206. 

FoMAïKE  (René),  4  ans  de  fers,  1 7  sep- 
tembre 1792;  1,430. 

Fontai^^e-Lavitonnière  (Jean-Fran- 
çois), ci-devant  garde  d'Artois , 
acq.  2«  sans-culoltide  an  II. 

Fontaike-Mervé  (Marie  Ghasls,  veuve), 
t  22  brumaire  an  U;  U,  201. 

Fo?iTA!fGE  (Garoline-Eléonore),  ex- 
noble, Ub.  17  vendémiaire  an  III. 

FoNTANGE  (Charlotte-Françoise  Bar- 
rAL,veuve),lib.  15  fnmaire  an  III. 

FoMTANGE  (Louis),  lib.  26  juillet  1 793  ; 
I,  442. 


318 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


FOKTBOIILLAND.  Voy.  WeYTARD. 

FoNTBFiAT  (Marie-Madeleine  Pékiër, 
veuve),  f  1 7  prairial  an  II  ;  IV,  478. 

FoNTEviEux  (Jean-Baptiste-Georges), 
agent  de  commercé  du  duc  de 
Deux-Ponts,  ancien  oUGcier  des 
chasseurs  du  Gévaudan  (conspi- 
ration deBretagne),  -[-  iSjuin  1 793  ; 
I.  173. 

FoMiGNY  (Claude-Michel),  ancien 
commissaire  civil  aux  îles  du  Vent, 
ëx-noble,  f  19  messidor  an  II; 
lY,  424. 

FoRCEviLLE  (Elisabeth-Françoise),  ex- 
noble, 1 18  prairial  an  II;  IV,  480. 

FoREsT  (Charles),  lib.  19  floréal  an  II  ; 
III,  488. 

Forestier  (Jean-Étienne),  fondeur, 
membre  de  la  Commune  de  Paris, 

1  10  thermidor  an  II;  V,  253. 
Forêt  (Mirobazil),  renv.  à  la  just. 

crim.  18  germinal  an  III . 
FoRGEOT  (Uenri),  membre  du  comité 
révolutionnaire  de  Troyes,  acq. 

2  thermidor  an  II  ;  V,  409. 
FoRGET,   concierge    du    Bouffay    à 

Nantes,  acq.  26  Trimaire  an  III. 

FoRGET  (François-Marie),  ex-mai(re 
des  comptes,  un  des  94  Nantais, 
acq.  28  fructidor  an  II;  V.  347. 

FoRiEM  (Jean),  boulanger,  |  3  mes< 
sidor  an  II;  IV,  288. 

FoRRET  (Joseph),  écrivain  belge, 
1 18  prairial  an  II;  IV,  480. 

Fortin  (André-François),  ex-capitaine 
de  la  gendarmerie  des  tribunaux, 
f  27  messidor  an  II;  V,  397. 

Fortin  (François),  marchand  cirier 
à  Verdun,  f  5  floréal  an  II  ;  III,  535. 

FoRTiif  (Gabriel-François),  inspecteur 
en  chef  de  rhablllenient  des  trou- 
pes, f  4  prairial  an  II  ;  IV,  20. 

Fossé  (Charles-Jean-Louis  de),  ex- 
député  constituant,  ex-noble,  ci- 
devant  lieutenant  de  carabiniers, 
f  8  thermidor  an  II;  V,  135. 


Fossé  ()farguerite  Sciieffer,  femme 
de),  f  8  thermidor  an  II;  V,  135. 

Fossois  (Claude),  traiteur,  f  15  prai- 
rial an  II;  IV,  65. 

FouBERT  (Adèle -Marie),  carmélite, 
dép.  21  pluviôse  an  II;  II,  415. 

FoucART  (Pierre),  charretier  à  la 
suite  de  Tannée  du  Nord,  |-  2  mes- 
sidor an  II;  IV,  284. 

FoucAUD  (Joseph),  officier  au  21*  régi- 
ment, 1 1 9  messidor  an  II  ;  IV,  425. 

Foucault  (Etienne),  ci-devant  culti- 
vateur et  fermier,  juge  au  tri- 
bunal révolutionnaire,  f  17  flo- 
réal an  III  ;  VI,  99. 

Foucault  (Pierre),  commandant  tem- 
poraire de  Paimbœuf,  ancien  ton- 
nelier, acq.  26  frimaire  an  III; 

FoucuER-MoKCKAU  (Frauçois),  acq.  17 
frimaire  an  III. 

FoucERAT  (Joseph),  cultivateur,  | 
22  messidor  an  II;  V,  8. 

Fougère  (Jeanne),  femme  Ciiadoteai, 
Y  27  messidor  an  II;  V,  3i. 

Fougeret  (Jean),  receveur  des  linan- 
ces,  ancien  seigneur  de  Cliàteaii- 
renard,  1 23  floréal  an  II  ;  III,  455. 

FouiLLoux  (Antoine),  notaire,  acq.  27 
messidor  an  II  ;  V,  396. 

FouiNAT  (Jean-Gabriel),  lib.  9  bru- 
maire an  III. 

Foulon  (Gilles),  acq.  9  prairial  an  II; 
IV,  467. 

Foulo.n-Dëcotiër  (Stanislas),  lib.  6  bru- 
maire an  III. 

Fouqukrel  (François-Thomas),ancien 
capucin,  puis  vicaire  de  Tévèquc 
constitutionnel  et  officier  muni- 
cipal de  Verdun,  acq.  dét.  17  ger- 
minal nn  H;  III,  216. 

FouQUEs  (Jean-François),  cordonnier, 
lib.  7  ventôse  an  II  ;  II,  550. 

FouQUET  (Jeaii-Daptiste), ancien  avoué, 
f  14  messidor  an  II;  IV,  371 . 

Fouquet  (Pierre-Louis-Ferdinand),  2 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAiRË. 


5i9 


ans  de  dét.,  6  octobre  i  792  ;  1, 430. 

FouQuiKR-Tiif VILLE  (Antoîiie^uentin), 
accusateur  public  au  tribunal 
révolutionnaire,  f  17  floréal 
an  m. 

FooRCAULT  DE  Pavart  (René-Françoîs), 
notaire,  f  2  ventdse  an  II  ;  II,  509. 

FoiTRMESTREAU  DE  Brissedil  (Ignace- 
Joseph),  ex-conseilter  de  grand 
chambre  au  Parlement  de  Paris, 
t  26  prairial  an  U;  lY,  196. 

Fourreaux  (Pierre),  cavalier  à  TÉcole 
militaire,  acq.  12  septembre  1 792  ; 
1,451. 

Fourrier  (Adélaïde),  femme  Delisse, 
t  2  messidor  an  II;  IV,  500. 

Fourrier  (Catherine  Urgon,  femme), 
t  27  nivôse  an  II;  11,360. 

FouRNiER  (Jean),  âgé  de  14  ans,  20 
ans  de  dét.  27  nivôse  an  II;  II, 
360. 

Fourrier  (Jean),  dit  Carré,  cultiva- 
teur, acq.  29  messidor  an  II;  Y, 
404. 

Fourrier  (Jean-Baptiste),  ex-commis 
des  guerres,  f  8  thermidor  an  II  ; 
Y,  166. 

Fourrier  (Joseph),  ex-prêtre,  insti- 
tuteur, 1  18  prairial  an  II;  lY, 
480. 

Fourrier  (Marie),  femme  de  peine, 
acq.  21  venlôse  an  H;  II,  541. 

Fourrier  (Marie-Henriette),  marquise 
DE  Ghabarres,  f  25  ventôse  an  II  ; 
II,  473. 

Fourrier  (Pierre),  ingénieur  à  Nan- 
tes, un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II;  Y,  346. 

Fourrier  (Pierre -Charles),  épicier, 
f  15  prairial  an  II;  lY,  65. 

Fourrier  d'Alleyrag  (Marie-Thérèse 
Desilles,  femme),  (conspiration 
de  Bretagne),  acq.  dét.  18  juin 
1795;  I,  172. 

Fourrier  de  Yarerres  (Jean-Jacques- 
Julien),  ancien  ofQcier,  chevalier 


de  Saint  Louis,  f  2  messidor  an  II  ; 
lY,  498. 

FouRQUEux  (  Marie  -  Louise  Auget  , 
veuve),  lib.  1*'  pluviôse  an  II;  II, 
548. 

FoussEGRivE  (François),  f  5  messidor 
an  II;  lY,  501. 

F0UT.11ER  (Charles),  lib.  22  floréal 
an  n;  III,  489. 

Frarcise  (Charles),  maître  de  mu- 
sique et  de  danse,  lib.  12  bru- 
maire an  II;  II,  544. 

Frarck  (Joseph),  cordonnier,  acq.  et 
renv.  24  ventôse  an  III. 

Frarçois  (André),  lib.  4  vendémiaire 
an  III. 

Frarçois  (Charles),  dit  Cadet,  labou- 
reur, 1 19  prairial  an  II;  IV,  75. 

Frarçois  (Marguerite),  femme  Gury- 
Lahballb,  acq.  9  vendémiaire 
an  III. 

Frarçois  (Nicole),  dit  Salpétrier, 
t  18  messidor  an  II;  lY.  533. 

Frarçois  (Pierre),  écrivain  de  Faccu- 
sateur  public,  puis  employé  dans 
les  charrois  militaires,  acq.  dét.  2* 
sans-culottide  an  II. 

Frarcot  (Pierre),  brocanteur,  f  8  mes- 
sidor an  II;  lY,  517. 

Frarkart  (Jacques)  fils,  f  21  messi- 
dor an  II  ;  IV,  436. 

Frappet  (Jacques),  journalier,  acq. 
22  vendémiaire  an  III. 

Frappier  (  Augustin- Edme),  juge 
fiscal,  f  27  messidor  an  II;  Y, 
597. 

Frasars  (Catherine  Basset,  femme), 
ex-noble,  f  21  messidor  an  II; 
lY,  435. 

Frasars  (Marie -Alexandrine-Fran'- 
çoise-Calherine-Julie),  femme  De" 
villard,  f  21  messidor  an  II;  lY, 
435. 

Fraval  (Pierre  de),  ex-noble,  f  2  mes- 
sidor an  II  ;  lY,  498. 

Fraxirk.  Yoy.  Palmade-Fiuxire* 


320 


USTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Frécaut-Lamtt  (Jacques  de),  ex-noble, 
ex-doyen  du  grand  conseil ,  1 8  ther- 
midor an  II;  Y,  166. 

Frédéric  (Antoine),  vivandier  à  la 
3*  division  de  la  gendarmerie  na- 
tionale, lib.  26  pluviôse  an  III. 

Frédéricq  (Nicolas),  ci-devant  tail- 
leur des  pages  de  la  maison  du 
roi,  f  25  messidor  an  II;  V,  390. 

Frédy  (Henri-Louis),  conseiller  de 
grand  chambre,  f  1*'  floréal  an 
II;  m.  286. 

Frelon  (Jacques),  jardinier,  acq.  21 
floréal  an  II  ;  III,  488. 

Fremont  (Antoine),  frotteur  lib.  2 
fructidor  an  II. 

Fremont  (Catherine  Poulain,  femme), 
lib.  2  fructidor  an  II. 

Frêmoxt  (Louis),  boulanger,  f  21  mes- 
sidor an  II;  Y,  7. 

Frémont  (Marie-Gervaise  Yerrin  d'Ai- 
GREPONT,  veuve),  f  22  frimaire 
an  II;  U,  245. 

Freret  (Jacques),  ex-curé,  f  22  mes- 
sidor an  II  ;  lY,  441 . 

Freret  d'IIéricourt  (Nicolas-Louis), 
ancien  secrétaire  du  rot,  acq. 
21  ventôse  an  II  ;  II,  541 . 

Freret  D'HÉRiGouRT(EIisabeth-GouNET , 
femme),  acq.  21  ventôse  an  II; 
U,  541. 

Frérette  (Richard-Frédéric),  ex-no- 
ble et  ex-baron,  f  21  messidor 
anU;IY,  435. 

Frért  (Antoine),  membre  du  con- 
seil général  de  la  Commune  de 
Paris,  f  1 2  thermidor  an  n  ;  Y,  425. 

Freslb  (Marguerite),  lib.  29  juil- 
let 1793;  1,442. 

Fretteau  (Emmanuel-Marie-Michel- 
Philippe),  ex-député  à  FAssemblée 
constituante,  ex-conseiller  au  Par- 
lement de  Paris,  acq.  dét.  27  flo- 
réal, t  26  prairial  an  II  ;  III,  449 
et  lY,  175. 

Fretteau  (Félicité-Françoise-Sophie), 


femme  Chambon  d'Arbolville,  ex- 
noble, f  21  messidor  an  II;  lY, 
435. 

Fréyillb  (Anne-François-Joachim), 
acq.  15  floréal  an  II;  m,  484. 

Fréville  (  Aune  -  Françoise) ,  acq. 
15  floréal  an  II;  m,  382. 

Fret  (Emmanuel),  de  son  vrai  nom 
Tropuscka,  I  16  germinal  an  II; 
m,  145. 

Fret  (Simon-Junius),  de  son  vrai 
nom  Tropuscka,  banquier,  f  1 6  ger- 
minal an  II;  m,  145. 

Frézard  (Claude-Nicolas),  notaire, 
acq.  18  ventôse  an  II;  II,  541. 

Friant  (Jean -Baptiste),  serrurier, 
f  15  messidor  an  II;  lY,  527. 

Friez  (Philippe-Jacques),  marchand 
de  vins,  lib.  4  vendémiaire  an 
III. 

Frignet  (Pierre-Robert)^  dit  Ifontott/, 
ingénieur  des  ponts  et  chaussées, 
commandant  des  canonniers  de 
Rennes,  lib.  18  brumaire  an  III . 

Frileuse.  Yoy.  Perceval-Frileuse. 

Frixom  (Philippe-Aimé-Joseph),  im- 
primeur à  la  fabrication  des  assi* 
gnats,  acq.  27  prairial  an  II  ;  lY, 
494. 

Frizon  (Augustin),  manouvrier,  acq. 
1"  messidor  an  II;  lY,  497. 

Froidure  (Nicolas-Marie-André),  ad- 
ministrateur de  police,  acquitté 
dans  l'aflaire  de  Mme  de  Charry, 
15  frimaire  an  II;  U,  140;  f  dans 
l'aflaire  des  chemisée  rouges,  29 
prairial  an  U;  lY,  258. 

Froment  (Joseph),  lib.  30  vendémiaire 
an  m. 

Froment  (Nicolas),  lib.  7  germinal 
an  II  ;  III,  470. 

Froment  (Jeanne  >Yathier,  femme), 
lib.  7  germinal  an  II;  m,  470. 

Froment  (Mari&Jeanne),  femme  Maf- 
FioLi,  lib.  7  germinal  an  II;  III, 
470. 


AU  TlliUU.VVL  HÉVOLlJTlOxNiNAUlE. 


521 


FnouKNTKAu    (Gilbert  Bardet-),  acq. 

29  noréal  an  II  ;  IH,  i98. 
Fromt  (Nicolas),  vigneron  et  com- 
missaire de  police  en  1702,  acq. 

9  vendémiaire  an  III. 
Fkossird  (Louis),  perruquier,  acq. 

1"  messidor  an  II;  IV,  497. 
Kkoss.vrt  (Xavier),  aide  de  camp,  lib. 

IG  nivôse  an  II;  II,  547. 
Fhoillé  (Jacques-François),  impri- 

ireur-libraire,  7  15  ventôse  an  II; 

11,  455. 
FuNERoz  (Marie-Suzanne  RosE^iKHiz, 

femme),  lib.  17  fructidor  an  II. 
Furet.  Voy.  Prébaro!«. 
FtfsTiKR  (Jean -Charles -Christophe), 

charpentier,  f  29  prairial  an  II  ; 

IV,  209. 


G 


Caret  (Françoise),  6  ans  de  dét.,  19 
vendémiaire  an  II  ;  H,  525. 

Gabkt  (Jean-Marie),  membre  du  tri- 
bunal de  Trévoux,  y  9  floréal  an 
II;  m,  551. 

Gaboriau  (Charles),  ofticier  municipal 
de  sa  commune,  y  28  messidor 
an  II;  V,  599. 

Caciiei.in-Vaubécoirt  (Léonard),  capi- 
taine d'invalides,  lib.  17  vendé- 
miaire an  III. 

Gagnolet  (Antoinette),  cuisinière 
(morte  avant  le  jugement),  28 
prairial  an  II;  IV,  212. 

Gaido^'  (Nicolas),  brocanteur,  f  5  prai- 
rial an  II;  IV,  461. 

Gaignot.  Voy.  Guexot  ou  Glejïiot. 

Gailuac  Lagardib  (Antoine-François), 
ex-noble,  en  rapport  avec  Mme 
de  CuvRRY,  acq.  15  frimaire  an  II; 
IV,  140. 

Gaillard  (Barthélemy-Simon),  garçon 
papetier,  1 11  germinal  an  II  ;  II, 
467. 

Gaillard  (Jean-Louis-Rcné),  ci-devant 

TRIB.    RÉVOL.       VI 


conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, f  26  prairial  an  II  ;  IV,  194. 

Galant  (Etienne),  terrassier,  22  ans 
de  fers,  4  octobre  1792;  I,  450. 

Galant  (Marie  Anne),  femme  Bertier, 
lib.  14  vendémiaire  an  III. 

Galizot  aîné  (iNicolas),  se  disant 
garde-magasin  et  inspecteur  de 
Tarmée,  acq.  16  messidor  an  II; 
IV,  529. 

Galliy  (François),  garçon  frotteur,  y 
4  floréal  an  H;  UI,  515. 

Gallkrand  (Barthélémy- Guillaume), 
lib.  4  vendémiaire  an  III. 

Gallkrand  (Pierre- Michel),  conduc- 
teur de  bœufs  au  service  de  la 
République,  f  22  prairial  an  II  ; 
IV,  162. 

Gallet  (Charles),  maître  d*armes, 
acq.  9  avril  1795;  I,  457. 

Gallet  (Madeleine),  femme  Boudot, 
lib.  19  floréal  an  II;  lll,  487. 

Gallet  de  Santerrr  (Etienne-Fran- 
çois), banquier,  négociant,  f  5 
thermidor  an  II  ;  V,  96. 

Gallkton  (Joseph),  perruquier,  f  1 7 
floréal  an  II  ;  III,  592. 

Gallois,  dit  Matelot  (vol  du  garde 
meuble),  y  30  septembre  1792; 
I,  27. 

Gallois  (Michel),  volontaire,  lib.  14 
prairial  an  II;  IV,  47  i. 

Gallon  (Pierre),  raffîneur,  commis- 
saire du  comité  révolutionnaire 
de  Mantes,  acq.  26  frimaire  an  lll; 
VI,  47. 

Gamaciik  (Catherine-Joseph),  blan- 
chisseuse,   acq.   9  frimaire    an 

m. 

Gamaciie  (Claude-Henri),  ex-comie,  y 
27  prairial  an  II  ;  IV,  200. 

Gamache  (Denis-ÉIéonore-Michel),  ex- 
comte, guidon  de  Tancienne  gen- 
darmerie, I  27  prairial  an  II  ;  IV, 
201. 

Gambs  (FraiiroiS'Guillauine),  ju«;c  de 

21 


3SS 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITE^ 


paix,  lib.  \A  brumaire  an  RI. 

Gamorrt  (Martial),  coiffeur,  membre 
du  conseil  général  de  la  Commune 
de  Paris,  f  tl  thermidor  an  II;  V, 
425. 

Gakay  (Marie  Barbuot,  veuve),  ex- 
marquise, lib.  33  vendémiaire 
an  UL 

6a»d  (Ëlisabeth-Pauline  de),  comtesse 
deLAURAGu.us, -j-lS  pluviôse  an  H; 
U,  405. 

Gamnet  (Georges),  perruquier  et  juré 
du  tribunal  révolutionnaire,  ncq. 
17  floréal  an  RI ;YI,  100. 

Gannot  ouGA!ioT(Alexis),  procureur- 
syndic  d*Êtain,  f  IG  messidor  an 
H;  1V,528. 

Ga?inot.  Yoy.  Deganneau. 

Gardet  (Jérôme),  cultivateur,  acq. 
15  vendémiaire  an  RI . 

G.iRDiEN  (Jean-François-Martin),  ci* 
devant  procureur  général  syndic, 
(l'un  des  Girondins),  f  9  bru- 
maire (50  octobre  1795);  I,  577. 

Gmxîhs  (Ànne-Réléne),  femme  Magon- 
GoETizAc,  ex-noble,  |  2  messidor 
an  H;  IV,  499. 

Gardir  (François-Marie),  ex-noble,  f 
S  messidor  an  R  ;  lY,  499. 

Gardinet  (Antoine),  canonnier,  f  2 
pluviôse  an  R  ;  II,  375. 

Gardy  (Christophe),  commis  chez 
Magon  Lablinaye,  f  1"  thermi- 
dor an  II;  Y,  54. 

Garaier  (Armand*  Modeste),  garde- 
marteau,  t  21  prairial  an  R  ;  lY, 
484. 

Garsier  (Claudine  Levrat,  femme), 
femme  de  peine,  acq.  -1*  28  messi- 
dor an  R  ;  Y,  399. 

Garrier  (Jean  -  Antoine-  Étienno) , 
membre  du  district  de  Troyes, 
acq.  2  thermidor  an  R;  Y,  409. 

Garribr  (Hené-Alexandre),  avoué,  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fruclidor 
•n  R  ;  Y,  34g. 


Garnier-Launat  (François-Pierre)  ,juge 
au  triimnal  ré  valut  ionnaire,  f 
17  floréal  an  RI;  VI,  99. 

GAR!io!f-DBSRouis  (Jeau-Bapliste-NIco- 
las-Claude),  lib.  16  août  1795;  I, 
445. 

Garreau  (Louis-René),  ex-prétre  de 
l'Oratoire,  marchand  de  bois,acq. 
1 7  vendémiaire  an  RI;  Y,  512. 

Gascoi!ig  (Louise),  femme  Laroche- 
LupT,  f  4  thermidor  an  II;  Y, 
415. 

GAssr:fAi3  (Françoise  Wilor,  femme), 
-J-  2  messidor  an  R  ;  lY,  499. 

Gastel  (Charles-Renri-Louis  de),  ex- 
noble, lieutenant  dans  les  mous- 
quetaires, t  7  thermidor  an  R; 
Y,  116. 

Gastom  ou  Gastonin  (Jean),  garçon 
serrurier,  acq.  15  messidor  an  R; 
lY,  527. 

Gaston  (Uuis).  chaudronnier,  lib. 
2  prairial  an  R;  IV,  459. 

Gathan  (Barbe  Schmitt,  veuve),  f  7 
ventôse  an  R;  II,  442. 

Gatciois  (Charles),  vigneron ,  lib. 
15  nivôse  an  R;  R.  547. 

Gattey  (François-Charles),  libraire  au 
Palais-£gali(é,  f  25  germinal  an  II; 
RI,  229. 

Gattey  (Marie  Claudine),ex-religieuse 
au  couvent  de  S^inl-L^izare,  f  26 
germinal  an  II  ;  III,  252. 

Gattier  (Jean-Baptiste),  lib.  7  juUlet 
1795,1,  169. 

Gaucher  (Alexandre),  orfèvre,  lib.  9 
prairial  an  II;  lY,  468. 

Gaucher  (Henri -Geneviève) ,  ancien 
major,  1 1*'  thernâdor  an  R  ;  Y, 
408. 

Gaucher-Lavergre  (Joseph),  ancien 
noble,  ex-sous-lieutenant  au  régi- 
ment de  La  Fère,  f  5*  sans-cu- 
lottidean  R;  Y,  302. 

Gaudin  (Victoire),  culoUiére,  lib.  25 
pluviôse  an  R  (W  323,  509). 


AU  TlUBUNAL  RÉVOLUTIONAAIHE. 


oiô 


Gaidinot  (Etienne),  ci-devant  admi- 
nistrateur de  district,  acq.  \  ven- 
démiaire an  III. 

Gauoroa  (Joseph-Louis),  ex-cur&con- 
stitutionnel  de  Négron  près  Am- 
boise, -J*  i9  germinal  an  II;  IJI, 
220. 

Gaidrt  (Lazare),  boulanger,  acq.  4 
thermidor  an  II;  V,  413. 

Gaitfk  (Nicolas-Romain)  Jib.  19  ven- 
démiaire au  III. 

G  AU  JEAN  (Jacques),  lib.  etdét.  24  flo- 
réal an  II;  III,  491. 

Gai'tbrot  (Jean-Louis),  peintre  en 
porcelaine,  acq.  4  thermidor  an  II; 
V,  413. 

Gauthier  (Antoine),  ex-commissaire 
du  roi,  1 4  thermidor  an  II  ;  V, 
412. 

Gauthier  (Claude),  marinier,  acq. 
22  prairial  an  11  ;  IV,  486. 

GAUTimsR  père  (Qlaude-François),  lib. 
5  fructidor  an  II . 

Gauthier  (Jeanne-Claude  Henri,  fem- 
me), lib.  5  fructidor  an  II. 

Gauthier  fils  (Antoine),  lib.  &  fructi- 
dor an  II. 

Gauthier  (Etienne),  cultivateur,  acq. 
29  messidor  an  II;  Y,  401. 

Gauthier  (Jacques),  coutelier,  acq. 
26  frimaire  an  ni  ;  Y,  376. 

GiuTiiiER  (Jean),  lib.  14  prairial  an  II; 
ÏY,  474. 

Gauthier  (Jean-Claude),  boulanger, 
acq^  6  nivôse  an  III  ;  II,  533. 

G  AUTHiER  (Jean-Baptiste),  charpentier, 
acq.  et  dét.  9  prairial  an  II  ;  IV, 
466. 

Gauthier  (Claudine-Françoise  Fatvrk- 
Picou,  femme),  acq.  et  dét.  9  prai- 
rial an  II  ;  lY,  466. 

Galtiher  (Jean-François),  ex-page  du 
roi  ;  f  6  thermidor  an  II;  Y,  110. 

Gauthier  (Jean- François),  ordonna- 
teur forestier,  et  membre  du  con< 


Dun,  acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Gauthier  (Jeanne-Uippolyte),  ex-  reli- 
gieuse, lib.  4  brumaire  an  III. 

Gauthier  (Marie-Claude),  femme  Le- 
:«oir),  lib.  24  floréal  an  II;  III, 
490. 

Gauthier  (Pierre-Claude),  clerc  de 
notaire  de  Franc-Amour  (ci-de- 
vant Saint-Amour),  f  24  messi- 
dor an  II  ;  Y,  388. 

Gauthier  de  la  Touche  (Étienne-Uya- 
cinthe),  conseiller  au  parlement 
de  Guyenne,  attaché  comme  sim- 
ple maître  ou  gendarme  à  la  suite 
des  princes,  f  20  octobre  1792; 
I,  57. 

Gautier  (François),  oftlcier  munici- 
pal, lib.  16  messidor  an  II;  lY, 
530. 

Gautier  (Jean-Baplisie),  concierge 
de  la  Mairie,  y  5  prairial  an  II; 
IV,  27. 

Gautier  (Jean-François),  ex-carme 
charcutier,  acq.  22  pluviôse  an 
Il  (W  522,  503). 

Gautron  (Jean),  dit  Bailly,  vigneron, 
acq.  29  messidor  an  II  ;  V,  404. 

Gauvaw  (Louis-l^meric) ,  notaire,  f 
17  messidor  an  II;  IV,  531. 

Gauvah  (Geneviève  Amiet,  femme),  f 
17  mes>idor  an  II;  IV,  531. 

Gavaud.v.\t  (Pierre-Abraham),  f  4  mes- 
sidor an  II  ;  lY,  503. 

Gavelot  (Pierre),  cordonnier,  acq. 
19  brumaire  an  II;  II,  530. 

Gavet  (Jean),  lib.  19  vendémiaire 
an  m. 

Gavrey  (vicomte  de).  Voy.  Guichard. 

Gazet  (Jacques),  ex-noble,  militaire; 
un  des  91  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  Y,  547. 

Géant  (Jean-Claude),  117  floréal  an 
If;  III,  592. 

GEBisTRorF  (Gaspard-Joseph-Aloyse), 
ancien  domestique,  y  5  therini- 


seil  général  de  la  commune  de|     dor  an  It;  V,  68. 


5!24 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TlUbllTES 


Geuer  (Jean),  charpentier,  acq.  5 
frimaire  an  II  ;  II,  531 . 

Gklis  (Jacques-Louis),  dit  PeUissier, 
acq.  dét.  5  floréal  an  H;  III, 
5  il. 

Gkllk  (Jean),  ancien  curé,  j  ^8  mes- 
sidor an  II  ;  \\  55. 

Gkllë  (Jean-Bnptiste),  cordonnier, 
acq.  5   venlôse    ai>  II;  II,  5i0. 

Gfmptel  (Guillaume),  7  19  germi- 
nal an  II;  III,  i7i. 

GtMTELLË  (Antoine),  membre  du  con- 
seil général  de  la  commune  de 
Paris,  Y 11  thermidor  an  II;  V,  422. 

Gksci  (Antoine),  tonnelier,  mem- 
bre du  consi^il  général  de  la  com- 
mune de  Paris,  acq.  18  floréal 
an  II;  -;  10  thermidor  an  II;  III, 
OU.  et  V,  253. 

GK.NÈBRE  (Bertrand),  y  «^  messidor 
an  II;  IV,  501. 

Gexeste  (Anloino-llenri),  banquier, 
1  21)  germinal  an  II  ;  III,  247. 

Gexestel  (Hector),  ex-marquis  de 
Saint-Didier  de  Nékestis,  ]'  Il  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  3r;5. 

Ge>estel (Marie-Louise  Hesse,  Femme) 
I  9  messidor  an  II  ;  IV,  555. 

Gemeyès  (Noél),  cultivateur,  lib.  i" 
sans-culottide  an  II. 

Grnieïès  (Marie  Sallier,  femme),  lib. 
i*"  sans-culottide  an  II. 

(iEXNOT  (Nicolas),  acq.  27  novembre 
1792:  I,  451. 

GÉxo.N  (Elisabeth),  femme  Gérard, 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Gexot  (Jean),  maçon,  y  16  messidor 
an  II  ;  IV,  528. 

Gensk  (Pierre),  traiteur,  acq.  25  mes- 
sidor an  II;  V,  587. 

Gensonné  (Armand),  homme  de  loi, 
ci-devant  député;  Tun  des  Giron- 
dins ;  y  9  brumaire  an  II  (50  oc- 
tobre 1795);  I,  577. 

Gesty  (Louis),  armurier,  lib.  15  plu- 
viôse an  II  (W  518,  409). 


Geoffroy  (Alexandre-Casimir),  offi- 
cier au  1 1 "régiment de  chasseurs, 
y  28  messidor  an  II;  V,  598. 

Geoffroy  (Jean-Baptiste),  y  24  prai- 
rial an  II;  IV,  185. 

Geoffroy  (Marguerite),  femme  Bu»t, 
acq.  12  pluviôse  an  H;  II.  587. 

Geoffroy  d'Assy  (Jean-Claude),  ex- 
noble et  caissier  général  dos 
finances,  f  21  messidor  an  II; 
IV,  435. 

George  (Bernard),  ancien  prêtre, 
lib.  11  frimaire  an  III. 

Georgkot  (Jean-Baptiste),  laboureur, 
acq.  24  prairial  an  II;  IV,  187. 

Georgf.t  (Antoine), lib.  5  vendémiaire 
an  III. 

Georget  (Claude),  scieur  de  long, 
acq.  4  prairial  an  11;  IV,  25. 

Gér\rd  (Claude-Jean-Bapliste),  l'un 
des  administrateurs  des  Ardennes, 
y  19  prairial  an  11  ;  IV,  75. 

Gérard  (Ëlisal)elli  Génon,  femme), 
acq.  9  vendémiaire  an  111. 

Gérard  (Jean-Francois),  journalier, 
lib.  7  floréal  an  II;  lit,  481. 

Gérard  (Marguerile-Élisabelh  Valî- 
TRix,  femme),  lib.  12  vendémiaire 
an  m. 

Gérard  (Marie-Claude-Gabriel),  Fuii 
des  administrateurs  des  Ardennes, 
f  19  prairial  an  II;  IV,  75. 

Gérard  (Marie -Françoise,  femme 
PÉRiG>-o?i),acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Gérard  (Philippe-Henri),  lib.  12  ven- 
démiaire an  III. 

Gercv  (Jacques-Philippe),  acq.  2ii 
nivôse  an  II  ;  II,  554. 

GÉRicoT  (Paul),  charcutier,  lib.  25 
mai  1795;  I,  440. 

Gerl  (Charles),  marchand,  [  7  ven- 
tôse an  II;  II,  442. 

Germain  (Antoine),  lib.  16  floréal 
an  II  ;  III,  486. 

Gerhain  (Louis-Joseph),  marchand 
dVlofTes,;-!  5prairial  an  II  ;  IV,  471. 


Al   TRIBINAL  nÉVOLlTIONNAIKK. 


5â5 


Gkhm.vik  (Uarie-liélène),  domestique, 
lib.  22  frimaire  an  III. 

(rERVAis  (Etienne),  loueur  de  clie- 
vaux,  lib.  8  nivôse  an  II;  II,  547. 

Geryais  (François),  loueur  de  che- 
vaux, lib.  8  nivôse  an  II;  II,  547. 

(iKsMN  (Marie-Rosalie  Glyot,  veuve), 
t  2  messidor  an  II  ;  lY,  499. 

Gksmn  (Théodore),  marchand  de 
loilcs,  un  des  9i  \antais,  acq.  28 
fructidor  an  II;  Y,  348. 

(ÎKsvRKs.Voy.  Potier  DE  Gesvres. 

(iiic  (Martial  de),  ancien  maitre  de 
requêtes,  y  17  messidor  an  II; 
IV,  386. 

(iiBERT  (Jean-Louis),  pâtissier,  ex- 
membre de  la  commune  de  Paris, 
1 1 1  thermidor  an  II;  Y,  Vil. 

GiDKHT  (Louis),  soldat  au  15'  régi- 
ment, lib.  2  fructidor  an  II. 

(îiBLAiN  (Jean-Bapliste),  fournisseur 
de  Tarmée,  |  26  frimaire  an  II  ; 
11,249. 

(iiDdvVKRMox  (Pierre),  brasseur,  1 15 
prairial  an  II  ;  IV,  65. 

(îiG.vAT  (Jean),  ancien  berger,  devenu 
maire,  acq.  7  messidor  an  II  ;  IV, 
320. 

Gigo.n-Saint-Simo.'^  (Louis-Françoib) , 
a  vaut  la  révolution  major  deSédan, 
-{-15  prairial  an  II;  lY,  65. 

GiGuT  (Barthélémy),  directeur  des 
6ubsi>tances  militaires,  lib.  21 
pluviôse  an  II  (W  322,  i95). 

Gigot  de  Boisdkrmkr  (François),  ex- 
grand  vicaire  et  chanoine  do  Sens, 
-|-  6  thermidor  an  II;  Y,  110. 

(iiLARD  (Geneviève),  femme  Maréchal, 
acq.  17  novembre  1792;  I,  432. 

Gilbert  de  Voisins  (Pierre),  ancien 
président  à  mortier,  f  25  bru- 
maire an  II;  II,  78. 

Gu.LEQLixT  (Jean-François),  couvreur, 
I  17  messidor  an  II;  lY,  386. 

GiLLEROND(Eloy),acq.  et  dét.  4  floréal 
an  II;  m,   470. 


Gilles  (Geneviève  Le  Loraix,  femme), 
acq.  7  messidor  an  II;  lY,  513. 

Gillet  (César-Pierre-Marie),  garçon 
perruquier,  acq.  17  messidor  an 
II;  lY,  552. 

Gillet   (Edme- Alexis),   médecin,  -{- 

14  pluviôse  an  11;  II,  505. 
Gillet  (Jacques-Alexandre),  lib.  16 

août  1793;  I,  143. 

Gulet  (Jean),  négociant,  |  9  ther- 
midor an  II;  Y,  168. 

GuxKT  (Jean),  dit  Michait,  acq.  dtH. 

11  prairial  an  H;  IV,  470. 
Gillet   (Jean-Pierre),  vitrier,  acq., 

12  pluviôse  an  II;  II,  387. 
Gillet  (Léonard),  acq.  23  messidor 

an  11;  Y,  ,387. 

Gillet-Dl VIVIER  (Jean-Henri),  mar- 
chand et  garde  national  (affaire 
de  Léonard  Bourdon),  f  12  juillet 
1793  ;I,  184. 

Gillet-Marie  (Pierre- Eutrope),  paveur 
et  membre  du  conseil  général  de 
la  commune  de  Paris,  -j- 12  ther- 
midor an  II  ;  V,  42o. 

GiLLoT  (François),  soldat,  f  10  ven- 
démiaire an  II;  II,  479. 

GiLLoT  (Pierre-Paul),  administrateur 
de  district,  acq.  7  pluviôse  an  II 
(W  315,  448). 

GixBËRT  (André),  marchand,  renv. 

15  pluviôse  an  III. 

GinBBRT  (Claire  Bo?i.nefoi,  femme), 
renv.  15  pluviôse  au  III. 

Glndroz  (Jean-Abraham),  professeur 
de  géoinét  rie,  lib.  3  fructidor  an  II . 

Girard  (François),  curé,  lib.  1 7  ven- 
démiaire an  III. 

Girard  (François),  orfèvre  et  juré 
au  tribunal  révolutionnaire,  -J- 
l7noréaIanIII;  VI,100. 

GuuRD  (Toussaint-Charles),  notaire, 
f  9  thermidor  an  II  ;  V,  1 72. 

G1RARD15  (Jacques),  vigneron,  acq. 
27  ventôse  an  II  ;  II,  542. 

GiRARDix  (Jean-Clau(l<*).  évenlaillisîe. 


336 


LISTE  Dfa;  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


membre  du  conseil  général  de  la 
commune  de  Paris,  fil  thermi- 
dor an  H;  V,  i2i. 

GiRAUD  (François),  boulanger,  lib. 
28  frimaire  an  III. 

GiRAiD  (Joseph),  accusateur  public 
au  tribunal  criminel  des  Bouches- 
du-Rhône),  acq.  5  ventôse  an  II; 
II,  456. 

GiRAiD  (Robert-Antoine),  médecin 
des  eaux  de  Vichv,  ofticier  muni- 
cipal, |  28  prairial  an  II  ;  IV,  21 1 . 

GiRAUD  DK  Varenne  (Molhieu- Jean- 
Pierre),  exempt  des  cent-suis»es, 
j- 15  messidor  an  II  ;  IV,  ô^6. 

GiRAUDOT(Marie-Anne-Nicole  PioT, fem- 
me), lib.  3  septembre  1 795  ;  I,  U5. 

GiRAULT  (François),  chapelier,  acq.  4 
messidor  an  II;  IV,  502. 

GiRET  (Nichelle),  6  ans  de  dét.  19 
vendémiaire  an  II  ;  II,  525. 

GiRET-DupRé  (Jean-Marie),  sous-garde 
des  manuscrits  à  la  Bibliothèque 
nationaIe,|1*' frimaire  an  II  ;  11,95. 

GiROD  (Pierre),  marchand  mercier, 
ex-membre  du  conseil  général 
de  la  commune  de  Paris,  -|-  11 
thermidor  an  II;  V,  421. 

GiROT  (Jean),  acq.  25  messidor  an  II; 
V,  595. 

GiROT  (Marc),  faïencier,  lib.  26  mai 
1795;  1,441. 

GiRouARD  (Jacques),  imprimeur,  f 
19  nivôse  an  II;  II,  558. 

GiROL'x  (Théodore),  laboureur,  maire 
de  Mirbel,  acq.  28  m<^ssidor  an  II; 
V.  599. 

GivERvtLLE  DE  Saint-Maclou  (Toussaiut- 
François-Charlcs),  ex-chevalier  de 
Tordredu  roi,  f  19  messidor  an  II; 
IV,  425. 

GmrsE  (J.-J.-Lctuis),  prêtre,  1 23  mes- 
sidor an  II;  V,  586. 

Glutron  (Jean),  entrepreneur  de  con- 
vois militaires,  f  12  floréal  an  II; 
n,  369. 


GoBEAu  (Adrien-Nicolas),  substitut 
provisoire  de  Tacusateur  public 
prés  le  tribunal  criminel  du  dé- 
parlement de  Paris,  y  10  thermi- 
dor an  II;  V,  259. 

GoBEL  (Jean-Baptiste),  évéque  cons- 
titutionnel de  Paris,  f  24  germi- 
nal an  II;  ni,  198. 

Gobelet  (Pierre),  carreleur,  com- 
mandant en  second  du  bataillon 
des  sans-culotles,  acq.  15  fnicti- 
dor  an  II. 

GoBiuET  (Jean-François), cultivateur, 
acq.  3  thermidor  an  II;  V,  412. 

GoDAiL  (Pierre-Jacques),  marquis  de 
CucuRAc,  ancien  maire,  -[-  26  ven- 
tôse an  II  ;  II,  476. 

GoDART  (Marie-Colombe),  veuve  Thi- 
bault, acq.  13  vendémiaire  nn  III. 

GoDBiLLOT  (Jean-€laude\  marchand 
de  bois,  acq.  13  vendémiaire  an  III. 

GoDEFRoi  (Jean-Maur),  peinlre,  lib. 
12  août  1793;  I,  445. 

GoDEFRoiD  (Jeanne-Charlotte),  femme 
Leccq,  acq.  et  dét.  18  nivôse 
an  II  ;  II,  554. 

GoDEFRoî  (Ilyacinthe-Amand-Cons- 
tant-IIonoré),  dit  Lessart  gentil- 
homme et  garde  du  corps  du  roi, 
f  20  octobre  1792;  1,37. 

GoDRPAiiK  (Madeleine),!  26  prairial 
an  II;  IV,  192. 

GoDET  (Henri),  domestique  (manifes- 
tation de  Rouen),  acq.  5  septem- 
bre 1 793  ;  I,  255. 

Godet  (Louis),  marchand  cirier  et 
membre  du  conseil  général  de  la 
commune  de  Moal,  acq.  9  vendé- 
miaire an  m. 

GoDiN  (Jacques),  boucher,  acq.  3  fri- 
maire an  II  ;  H,  551 . 

GoDiN  (Jean-IIilaire),  lib.  9  brumaire 
an  m. 

GoDiN  (Louis),  tailleur  d^hnbits,  acq. 
7  pluviôse  an  II  (W  315,  448.) 

GoDiNRAu  (Louis),  dit  Flambart,  jour- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


5Î7 


nalier,t  28  fructidor  an  II  ;  Y.  208. 

jœppert  (André),  cordonnier,  lib. 
13  pluviôse  an  III. 

GoESMAN  (Louis-Valentin),  cî-devanl 
conseiller  au  parlement  Maupeou, 
f  7  thermidor  an  H;  \M17. 

GoGi'ET  (Antoine),  cuisinier,  acq.  2 
messidor  an  II  ;  IV,  500. 

GoHiER  (Emile),  ancien  administra- 
teur de  Ponloise,  f  25  messidor 
an  II;  V,  10. 

GoissET  (Guillaume-Antoine),  canon- 
nier,  20  ans  de  fers,  4  frimaire 
an  II;  II,  484. 

GoLY.  Yoy.  JOLT, 

Go)iA.\D  (Geneviève),  femme  Auriol, 
acq.  25  pluviôse  an  II;  II,  426. 

GoMBACT-GuixEBAL'T  (Pierre-Étieune), 
secrélaire-grerfier,  acq.  12  juillet 
1795;!,  458. 

GoMOT  (Nicolas),  boul  mger,  '\-  5  ni- 
vôse an  II  ;  II,  490. 

Gosrr  (Glaude-Ëloy),  charretier,  acq. 
12  ventôse  an  II;  II.  540. 

GONARD.  Voy.   .MlTRE-GoNARD. 

GoNAUD  (Guy),  dit  Barre,  ancien 
maire,-j-15messidoranII;lV,526. 

Gond  (Isidor),  ancien  curé ,  acq. 
12  vendémiaire  an  III. 

G09DIER  (Pierre),  agent  de  change, 
f  15  brumaire  an  II;  II,  154. 

GoifDREcouRT   (Uarc-R^né  de) ,  ex- 

,  noble,  ancien  capitaine  de  cavale- 
rie, et  lieutenant  de  la  garde  du 
roi,  f  22  messidor  an  H  ;  IV,  44U. 

GoNEL  (Louis),  acq.  24  vendémiaire 
an  m. 

GoNFRBviLLR  (Jean-Pierre),  marchand 
mercier  cordonnier,  acq.  5  ther- 
midor an  II;  Y,  96. 

GoNiN  (Jacquette),  femme  Pasquier 
La  RsvE^cnÈRE,  f  16  prairial  an  II  ; 
IV.  478. 

GomiBL  (Marie-Adrienne),  veuve  de 
Vervbxb,  t  30  germinal  an  II; 
ni,  248. 


GoNKET  (Elisabeth),  femme  Frerbt 
D*IIéRicouRT,  acq.  21  ventôse  an  II  ; 

II,  541. 

Goxs  (Marie-Anne),  femme  Doclos 
acq.  9  prairial  an  II;  lY,  467. 

GoRiAUx-DévAux  (Pierre-René-Narc), 
ancien  régisseur,  f  21  prairial 
an  II;  lY,  484. 

GoRMAND  (Théodore),  cultivateur,  lib. 
5  fructidor  an  II. 

GoRNEAu  (Étienne-Pierre),  commis 
auxiliaire  au  ministère  de  Pinté- 
rieur,  f  13  frimaire  an  II  ;  II,  188. 

GoRSAs  (Joseph),  député  à  la  Conven- 
tion, f  7  octobre  1793;  I,  375. 

GoRY  DE  Chaux  Dksécures  (Louis- 
Philippe),  ofTicier  en  retraite,  f 
25  prairial  an  il  ;  lY,  189. 

Gossr  (Jacques-Denis-Yincent),  ex- 
prètre,  lib.  dét.  29  brumairean  III. 

GossK  (Jean-François) ,  ex-prètre  , 
et  professeur  de  belles-lettres, 
lib.  29  brumaire  an  III. 

6ossE?iAY  (François),  hussard,  aide 
de  camp,  f  1*'  ventôse  an  II;  II, 
432. 

GossET    (Alexandre),    épicier,    lib. 

17  brumaire  an  II;  II,  544. 
GossET  (Honoré),  acq.  23  germinal 

an  II:  III,  473. 
GossET  (Pierre),  lib.  19  floréal  an  II  : 

III,  488. 

GossiN  (Jean),  chanoine  et  curé  de 
la  Magdeleine  à  Verdun,  f  5  flo- 
réal an  II  ;  IH,  333. 

GossiN  (Pierre-François),  ex-consti- 
tuant, ancien  lieutenant  criminel 
à  Bar ,  1 4  thermidor  an  II  ;  Y,  74. 

Gotiierrau  de  Bn.LRNs  (Catherine 
D'tlsTnAc,  ex-baronne),  fil  plu- 
viôse an  II;  II,  381. 

GouARD  (Sylvain),    gendarme,  acq. 

18  germinal  an  II;  111,471. 
GoLBET  (Jean-Baptiste),  commis  mar- 

ehand,  f  10  vendémiaire  an  II: 
II,  479. 


3â8 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


GouDE  (Julien-Jérôme),  lib.  !•'  vendé- 
miaire an  III. 
GouFFÉ    (Marie-Thérèse),    blanchis- 
seuse, lib.  2  pluviôse  an  II  (W  322, 
^99). 
GouFFK  (Thomas),  ancien  avocat,  f 

9  floréal  an  H;  111,551. 
GouFFK  DE  Beauregard  (Louîs),  acq. 

eOoréalanlI;  III,  345. 
GouGENOT    (Louis-Georges) ,    ancien 
syndic  de  la  compagnie  des  Indes, 
ancien  mailre  d*li6(el  du  roi  et 
employé  à  la  liquidation  de  la  ré- 
gie générale  en  qualité  d'ancien 
receveur,  •{■  29  germinal  an  II; 
111,  248. 
Gouges  (Marie-Olympe  de)  ou  Degou- 
GES9  veuve  AuDRY,  femme  de  let- 
tres, f  12  brumaire  an  II:  II,  167. 
GouiN  (Jean-Baptiste),  charpentier,  f 

21  messidor  an  II  ;  V,  581. 
GouiN    (Nicolas-Louis) ,    inspecteur 
général  des  postes,  lib.  29  nivôse 
an  II;  II,  548. 
GoujET  (Jeanne),  domestique  vigne- 
ronne, acq.  9  vendémiaire  an  III. 
GouL.iRD  (Geneviève  Bouillet,  fem- 
me), lib.  13  nivôse  an  II;  II,  547. 
Goulet  (Louise-Marguerite),  femme 
Leroy,  acq.  1 2  nivôse  an  II  ;  II,  506. 
Goulet   (Magdeleine),   veuve   Obry, 

acq.  28  brumaire  an  III. 
Goulet  (Jean),  volontaire,  lib.  7  plu- 
viôse an  II;  II,  548. 
GouLLiN  (Jean-Jacques),  membre  du 
comité  révolutionnaire  de  Nantes, 
acq.  26  frimaire  an  III  ;  V,  364. 
Goupil  (Marie-Marguerite-Françoise, 
veuve  Hébert),   |   24   germinal 
an  n;  m,  204. 
GoupiLLiER  OU  GoupiLLiÈRE  (Jacqucs), 
procureur   de  la  commune   de 
Plédran,  acq.  11  brumaire  an  II; 
V,  318. 
GouRDET  (François),  lib.   22   floréal 
an  II;  IH,  489. 


GouREAU    (  Germain-André  )  ,    lib. 

10  fructidor  an  II. 
GoDRGUE.  Voyez  Bochart  de  Saron  de 

GOURGUE. 

GouRGUEs  (Armaud-Guillaume-Fran- 
çois  de),  président  à  mortier,  | 
l-'floréalanll;  III,  286. 

GouROîî  (François),  f  6  floréal  an  H  ; 
III,  545. 

GouRSAc  (Thérèse  Thomas,  veuve),  | 
16  prairial  an  II;  IV,  66. 

GouRSAC.  Voy.  Dvupiirî-GouRSAc. 

Goursaud-Merly  (Jean-Baptiste),  ad- 
ministrateur des  domaines  natio- 
naux, f  28  ventôse  an  II  ;  11, 521. 

Gousault  ou  Gonsault  (Claude-Noél), 
directeur  de  la  ci-devant  loterie, 

1  22  messidor  an  II;  IV,  440. 
GoussAiNviLLE  père  (Michel),  manu- 
facturier, ex- noble,  f  19  messi- 
dor an  II;  IV,  425. 

GoussusviLLE  fils  (Michcl),  ex-noble, 
t  19  messidor  an  II;  IV,  423. 

Gousse  (Jean),  vigneron,  acq.  16  ven- 
démiaire an  111. 

GousT  (Charles),  dit  Longpré,  ci-de- 
vant commissaire  de  police  de  la 
section  du  Muséum,  f  19  messi- 
dor an  H;  I\^425. 

GousT  (Louis),  gazier,  membre  du 
comité  révolutionnaire  de  la  sec- 
tion de  rObservatoire  ,  acq. 
15  fructidor  an  II. 

Goutte  (Jean-Louis),  ex-constituant 
et  évèque  constitutionnel  de 
Saône-et-Loire,  1 6  germinal  an  II  ; 
m,  74. 

Gouvernet.  Voy.  Latour  du  Pln. 

GouY  d'Arcy  (Louis- Madh  de),  ex- 
noble, ex-consliluant ,  ex-maré- 
chal de  camp,  |  5  thermidor 
an  n  ;  V,  95. 

GouYON  (Luc-Jean),  dit  Beau  fort  y  an- 
cien militaire,  puis  cultivateur,  | 

2  messidor  an  n;  IV,  498. 

GoY  (Philippe-Etienne),  chef  de  h»- 


AL'  THIBl.NAL  UÉVOLl/riOiN.NAlUE. 


5i'9 


(.'ion  de  la  garde  nationale,  7 
22  prairial  an  H;  lY,  163. 

GoYARD  (Sébastien),  acq.  5  brumaire 
an  lîl. 

(îoYKT  (Cliarles'Louis-François),  acq. 
Il  floréal  an  H;  m,  ^85. 

GuYox  (Geneviève) ,  soixante-dix- 
sept  ans,  1 22  floréal  an  II  ;  111,^26. 

Gkap  (Félix),  domestique,  lib.  ô^* 
sans-culoltide  an  II. 

Graln  (Pierre),  lib.  4  veiidém.  an  III. 

Gk  uxdorgk  (Charles-François-Gus- 
tave), se  disant  comte  de  Mesmi.- 
DiRAMD,  ex  adjudant  général,  bre- 
veté de  lieutenant  colonel,  | 
6  thermidor  an  II;  Y,  109. 

Grammom  (Nourry),  ancien  acteur, 
adjudant-général,  |  2i  germinal 
an  II;  III,  198. 

Gramjiom  flls  (Ale.xandre),  oflîcier 
dans  la  cavalerie  révolutionnaire, 
t  24  germinal  an  II;  III,  198. 

Grammont.  Yoy.  Leroy  de  Grammont. 

Gramom  (Béatrix  de  Ciioiskil,  du- 
chesse de),  15  floréal  an  II  ;  III,  503. 

Gramom  (Geneviève  de),  comtesse 
n'OssuN,  dame  d'atour  de  la  reine, 
f  8  thermidor  an  II;  Y,  107. 

Graxd  (Jean -François),  médecin,  y 
2i  messidor  an  II  ;  Y,  588. 

Grand  (Joseph-Pierre),  dit  Lyonnais, 
gazier,  et  tils  de  Suisse,  1 28  prai- 
rial an  II;  lY,  275. 

Grandcadkt.  Yoy.  Arbouys. 

Grandfebyre  (Anne),  femme  Taboih,- 
LOT,  ■{•  5  floréal  an  II;  III,  555. 

Graxdin  (  Nicolas-liernard  )  ,  acq. 
1"  messidor  an  II;  lY.  i96. 

Grandjkax  (Melchior),  ancien  curé,  y 
25  messidor  an  II  ;  Y,  27. 

Grixdmaisox  (AnneAdelaide  Millix, 
dite  de),  acq.  2G  brumaire  an  II; 
II,  550. 

GR.ii<!DMAiso5  (Marie),  ci-devant Hurët, 
actrice  aux  Italiens,  f  29  prairial 
anIl;IY,  258. 


Grandnaison  (Michel  Mork.vi,  dit), 
membre  du  comité  révolution- 
naire de  Nantes,  7  26  frimaire 
anIII;  YI,  48. 

Graxdmaisox.  Yov.  Massot. 

Grandyille.  Voy.  Locqikt  dk  Grand- 
ville. 

Grangier  la  Fkrrière  (Charles),  gé- 
néral de  brigade,  |  9  floréal  an  II  ; 
III,  350. 

Grisset  (Pierre),  volontaire,  lib. 
26  frimaire  an  III. 

Grassin  (Gilbert),  ex-noble,  7  17  ven- 
tôse an  II  ;  II,  465. 

Grassin  (Henriette  Dkscamps,  fem- 
me), f  17  ventôse  an  II;  II,  465. 

G  RAT  AN  (Pierre),  lib.  22  vendémiaire 
an  III. 

Gravant  (Marie-Gasparine  Adam,  veu- 
ve), t  5  nivôse  an  II  ;  lï,  288. 

Gravier  (Louis),  domestique,  lib. 
29  juillet  1795;  1,  4i2. 

Gravier  (Marie),  veuve  Fleurissox, 
lib.  15  brumaire  an  III. 

Grwier  (Pierre),  ancien  secrétaire 
du  roi,  1 27  floréal  an  II  ;  III,  446. 

Gravier  ou  Grvvière  (Pierre-Joseph), 
ancien  piéire  à  Sainl-Roch,  f  2 
messidor  an  II;  lY,  285. 

Gravier  de  Yergenxes  père  (Jean),  ex- 
comte, 1 6  thermidor  an  H  ;  Y,  1 1 0. 

Gravier  de  Yergennes  flls  (Charles), 
ex- noble,  ex-mailre  des  requêtes, 
ex-capitaine  de  la  garde  nationale, 
-;-6lhermidoranII;  Y,  110. 

Gréaudk  (Agathe,  faussement  Agant), 
couturière,  |  2  messidor  an  II  ; 
lY,  320. 

Grelet  (Mélanie  Benald  ,  femme), 
lib.  15  prairial  an  II;  lY.  475. 

Grelier  (Marie-Ursule),  lib.  4  bru- 
maire an  III. 

Gremont  (Jean-Baptiste),  ex-huissier, 
f  1"  thermidor  an  II;  Y,  408. 

Grémy  (Médard).  lih.  16  floréal  an  II  ; 
III,  186. 


330 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Grenard  (René),  faliricant  de  papiers, 
membre  du  conseil  g^nér»!  do  la 
Communede  Taris,  f  11  thermidor 
an  II;  V,  421. 

Grbnet  (Nicolas),  ex-conlrôleur  des 
actes,  acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Grenier  (Jean-Louis),  maréchal  des  lo- 
gis^acq.  11  mes>iduran  II;  IV,  518. 

Grbjion  (Germain),  commissionnaire, 
acq.  12juliiell793;  1,437. 

Grigno?!  (Aigiian),  né.^ociant  ;  un  des 
94  Nantais  ,  acq.  28  l'ructidor 
an  II;  Y,  347. 

Grignon  (Alexandre),  acq.  23  messi- 
dor an  II;  V,  387. 

Grillet  (Jean-B.ipijste),  peintre  en 
portraits,  et  membre  de  la  Com- 
mune de  Pans,  f  12  thermidor 
an  II  ;  V,  425. 

Grinaldi-IIonaco  (Thérèse-Françoise 
DE  Stainvflle,  princesse  de),  •} 
Slhermidoranll;  Y,  162. 

Grixaldi.  Voy.  Bourret-Grimaldi. 

GhiMEissEN  (  Philippe  Jacob  )  ,  lib. 
14  vendémiaire  an  III. 

Grimeissen  (.Vl.ir^'ueri:e-Êlisal>elh  Hœ- 
DBRER,  femme),  lib.  14  vendé- 
miaire an  III. 

Grixoard  (Ilenri-Barthélemj),  ancien 
colonel  d'artillerie  de  Metx,  f  5 
floréal  an  II;  m,  332. 

Qriiiouard  (Loui^,  ancien  capitaine, 
acq.  8  août  1 793  ;  I,  438. 

Grimoux  (Juliette),  Temine  Penon,  f 
9  ventôse  an  II;  II,  515. 

Grincourt  (David),  tailleur  de  pier- 
res, acq.  21  fVuciidor  an  II. 

Griois  (Catherine-Suzanne  Vincent, 
femme).f  29  prairial  an  II  ;  IV,  257. 

Grivblet  (Denib),  homme  d'alTai^e^ 
et  concierge  du  ci-devant  prince 
d'Aremberg,  acq.  15  frimaire 
an  II;  11,140. 

GiiiEiBDx.  Voy.  Saleurb  db  Gruieux. 

GaoïuttB  (Jean-Sulpice),  notaire,  f 
19  prairial  au  II;  IV,  75. 


GROMAifD(François*Sébastien),orf]cier 
municipal,  acq.  25  nivôse  an  II; 
II,  534. 

Gros  (Joseph),  cultivateur,  lib. 
12  brumaire  an  RI. 

Grcsdidier    (  Claude-Antoine  ) ,    lib. 

14  brumaire  an  HI. 

Grosfils  (Joseph-Nicolas) ,  commis 
aux  contrilmiions,  acq.  3  frimaire 
an  II;  II,  531. 

Grosjean  (Etienne) ,  maçon ,  acq. 
2oclobiel792;  1,432. 

Grgsjean  (Jean),  ofhcier  municipal, 
acq.  3  thermidor  an  II;  V,  412. 

GRo$s(Jobt-Nicola>),  dit  Legrand,em- 
ployé  dans  les  charrois,  f  27  mes- 
sidor an  II;  V,  3'J4. 

GRosâ.uNT  (Louis),  lib.  30  vende- 
miair«i  an  III. 

Grosskun    (Augustin),    épicier ,    y 

15  prairial  an  II;  IV,  05. 
Groult  de  la  Motte  (Nicolas-Bernard), 

capitaine  de  vaisseau  (conspir.  de 
Bretagne),  f  18  juin  1793;  1, 173. 

Gruau  (l'ierre),  dit  LangeviTf,  serru- 
rier, renvoi  au  tribunal  de  Riom, 
15  pluviô-ean  III. 

Gruau  ^Marguerite  Riciiou,  femme), 
renvoi  au  tribunal  de  Riom,  15 
pluviôse  an  III. 

Cruck.  Voy.  DrugI. 

GuAY  (Thérèse),  acq.  2  thermidor 
anll;  V,  410. 

Gueau-Reverseaux  (Jacques-Pliilippe- 
Isaac),  ex-noble,  ancien  intendant 
Moulins,  f  24  pluviôse  an  II;  II 
507. 

GuEDON  (François-Nicolas),  domesti- 
que crémigrés,  acq.  11  frimaire 
an  n  ;  R,  532. 

GuEDREviuB.  Voy.  Bourgeois^Guedrs- 

VILLE. 

GuEHo  (Joseph),  laboureur,  renv.  au 
trib.  crim.,  6  floréal  an  Ilf. 

GuBLLAND  (Etienne),  avoué,  f  17  flo- 
réal an  II;  m,  392. 


AU  TRIBUNàL  RHYOLUTIONNAIRE. 


331 


GuENET  (Antoine),  journalier,  acq. 
15  messidor  an  II  ;  lY,  528. 

GuENETEAu  (Pierre),  chanvlier,  lib. 
i4  pluviôse  an  U  ;  II,  549. 

GrENiciioT  (Pierre-Jacques-Barlhéie- 
my),  fi"  floréal  an  II;  III,  475. 

GiKMK  a  (  Marguerite-  Louis  -  Char- 
iot le),  femme  Marc  Qungkry,  -J- 
ii  prairial  an  II  (sursis);  IV,  475. 

(iiENois  (Marie,  femme  Palikt),  acq. 

8  août  1793;  I,  443. 

GiKNoT  (Jean-BaptiDle),  buraliste,  -|- 
17  floréal  an  II;  111,392. 

GrENOT,  GuENioT  OU  Gaigxot  (Pierre), 
vifi^neron,  I  8  floréal  an  11;  III, 
340. 

CiKRiRD  (François-Barlliélemy),  com- 
mis banquier  (manifestation  de 
Rouen),  acq.  21  juillet  1793;  I, 
258. 

Gi  FRRois  (André),  valet  de  chambre, 
tapissier,  f  21  prairial  an  II;  IV, 
485. 

GuÉRix  (l^tienne-Mcolas),  ex-caissier 
général  de  la  manufacture  des 
gl.ices,  I  9  thermidor  an  II  ;  V, 
1C8. 

Gi'KRix  (Grégoire),  volontaire,  1  21 
messidor  an  II;  V,  r84. 

GiéRi?!    (Jean-Baptiste),    sellier,   1 

9  messidor  an  II;  IV,  517. 
Gi'ÉRiN  (Jean-Baplibte),  membre  du 

comité  civil  de  la  section  de  l'In- 
divisibilité,  acq.  15  fructidor 
an  H. 

Gi'i^Rix  (Julie-Jeanne),  femme  d*Urvot, 
ex-noble,  lib.  8  brumaire  an  III. 

GiÉRCf  (Louis-Charles),  receveur  de 

.  rentes,  lib.  11  brumaire  au  H;  II, 
544. 

GcÉRiN  (Nioolas),  receveur  à  h  ville, 
110  thermidor  an  II;  V,  253. 

Gi'ÉRnc-LoRiLLARD  (Tliomas),  perru- 
quier, f  26  prairial  an  II;  lY, 
192. 

GréRiN-LucAs  (Gabriel),  fournisseur 


d*approvisionnements  militaires, 

I  23  prairial  an  II;  lY,  487. 
GuÉRiif  DE  Sercilly  (Frauçois-Louis), 

ci-devant  lieutenant  criminel  à 
Melun,  acq.  29  septembre  1792; 

I,  38. 

Gl'^ruult  (Jcan-Baptiste-Charles),  an- 
cien homme  de  loi,  1  6  messidor 
an  H;  lY,  510. 

GcERpEi.  (François-Christophe),  ca- 
pitaine de  hussards,  ex-noble,  f 
22  messidor  an  H  ;  lY,  440. 

GiERRiER  (AI.),  curé  de  Fonlevrault, 
•J- 17  vendémiaire  an  H;  Y,  312. 

GuESDON - DraoïRG  (René),  ancien 
prêtre,  acq.  11  floréal  an  II; 
m.  3(i5. 

Gles.mer  (Jejin-Baptisie),  tailleur,  ■[ 
25  prairial  an  II;  fV,  491. 

Gi'ESMER  (Louis),  cultivateur,  lib.  19 
frimaire  an  II;  II,  546. 

GrESPKr  (Jcan-Baplisle),  boucher, 
lib.  17  vendémiaire  au  III. 

GiETiiE^ioc  RoMAR-RociiEFORT  (Jeau), 
ex-noble,  cultivateur,  |  29  prai- 
rial an  H;  IV,  256. 

GriRERT  (François),  ex-prêtre,  lib. 
22  ven<lémiaire  an  III. 

Gl'irkkt  (Louis  de),  ancien  sénéchal 
de  Toulouse,  |  7  thermidor  an  II  ; 
Y,  1 49. 

GriREvn.LE.  Voy.  Hariague. 

GriBORA  (Jcan-Anloine),  vigneron,  f 

II  prairial  an  II;  IV,  469. 
GnciiARo  (Guillemet te-Harie),  veuve 

ViGuiER,  f  8  thermidor  au  II;  Y, 

167. 
GriciiARD  (Jean^acques-Nicolas),  ex- 

vicomie  île  Gavrbt,  f  3  thermidor 

anll;  Y,  411. 
GuicHARD    (Jean-B:ipti8te-François)  , 

curé  constitutionnel  de  Samt-Bar* 

thélemy,  f  15  du  1*'  mois  an  II; 

II,  193. 

GuiciuRD  (Ponce),  soldat  au  71*  régi- 
ment, lib.  2  fructidor  aa  H. 


:^:%i 


LISTK  DE  TOUTES  LES  PEHSONNES  TUADUiTES 


(îliciiard-Mauditry  (Jean-François) , 
ex-noble,  y  ^  thermidor  an  II  ;  V, 
411. 

GnciiARD-MAL'DiTAT  (Jeanne-Calherins 
Berouville,  femme),  •]-  5  thermi- 
dor an  II;  y,  411. 

fiiiDET  (Arnould),  soldat  invalide,  -j- 
15  prairial  an  II;  IV,  474. 

Glignard  (Antoine),  olficier  munici- 
pal, •[•  4  vendémiaire  an  II;  Y, 
507. 

(IriGNARD  (Jean-Rnptiste).  serrurier, 
1  an  de  dél.  3  octobre  1 792  ;  ï, 
450. 

GriGNARD  DR  Saim-Phikst  (  Marie-Jo- 
seph-Emmanuel),  ancien  inten- 
dant du  Languedoc,  ex-vicomte,  7 
0  messidor  an  II  ;  IV,  550. 

Gi'iLBERT  (François),  garçon  sellier, 
acq.  29  pluviôse  an  III  ;  VI,  62. 

(uiLLAUDoix  (Thérèse-Pélagie-Anne, 
veuve  Bessabloss),  -[  2  messidor 
an  II  ;  IV,  499. 

CiiLLAiME  (Jean  Baptiste-François)  , 
procureur  de  la  Commune,  lib. 
15  nivôse  an  II;  II,  5i7. 

GriLLAUMOT  (  Françoise  -  Perpétue 
FoiNG,  veuve),  acq.  18  floréal  an  H  ; 
III,  594. 

Gnr.LU'MOT  (Jean-François),  juge  de 
paix  à  Cosne,  f  18  floréal  an  11; 
m,  59  i. 

(iriLLEBAiD  (Charles),  enl repreneur 
de  bâtiments,  lib.  5  septem- 
bre 1795;  1,  4ii. 

GiiLLEBERT  (Jeau-Baplisle),  ex-curé 
constitutionnel  de  Montfermeil,  f 
5  thermidor  an  II;  V,  96. 

Guii.LEMEAU  DE  Sawt-Soiti.et  (Auue- 
Michel),  grand  vicaire  de  Montpel- 
lier ,  •{•14  ventôse  an  II;  II, 
456. 

GiiLLEMEAU  DE  Saim-Souplet  (Anue- 
Nicolas),  ancien  capitaine  de  cava- 
lerie, 1 14  ventôse  an  11;  II,  456. 

GriiLEMPAiDE  Saint-Soin.kt  (Claude), 


ancien  écuyer  du  roi,  1 14  ventôse 

an  II;  II,  456. 
Glillemeteau  (Jacques),  ex  curé,  -J- 

8  thermidor  an  II;  V,  166. 
GriLLKMLN'  (François),  ex-domestiquo, 


.L 


21  messidor  an  II  ;  IV,  456. 


GiiLLKMiN  (Pierre),  ancien  clerc  de 
notaire,  -[•  !•'  floréal  an  III;  II, 
475. 

GiiLLER  dit  Nonac  (Augustin-Tho- 
mas), ncq.  1 7  prairial  an  II  ;  IV,  68. 

GrnxER-iNoNAC  (Augustine-Félicité)  , 
femme  Lebon,  acq.  17  prairial 
an  II;  IV,  69  et  479. 

Giiu.ER-Noxvc,  (Elisabeth-Marie  Tik>- 
)iAs.  femme),  1 17  prairial  an  II; 
IV,  68. 

GiiLLERMiN  (Marie-Joseph),  ex  con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse, 
-{•  18  messidor  an  II;  IV,  596. 

GuiLLET  ou  GciLLOTTE  (Marie),  veuve 
B01SARD,  I  7  messidor  an  II;  IV, 
521. 

Gi  iLLET  (Pierre),  membre  d'un  comité 
révolutionnaire,  acq.  26  frimaire 
an  III  ;  V,  577. 

GiiLMKs  (Jean-Baptiste),  dit  ÏMcroix, 
libéré  12  vendémiaire  an  III. 

GiiLLON,  dit  DupleMts,  ex-religieux 
de  Tabbaye  de  Fonlevraull,  y 
17  vendémiaire  an  III;  V,  515. 

Gi'iLLON  (Louis),  marchand  de  vin, 
acq.  17  vendémiaire  an  m  ;V,  512. 

GciiLOT  (Fr.uiçois),  fripier,  acq.  7 
pluviôse  an  IIOV  515,  4 i8). 

GtiLLOT  (Jean),  dit  Latrhcvêque,  bro- 
canteur, lib.  27  frimaire  an  IIL 

GriLLoT  (Pierre),  cordonnier,  acq. 
5  thermidor  an  II;  V,  415. 

Gun^LOT  (Bobert-Joseph),  cordonnier, 
•;-  8  messidor  an  II:  IV,  276. 

GuiLLoT  (Thomas),  lib.  24  floré:d 
an  II;  m,  491. 

GuiMRAXD  (Joseph-Marie),  procureur 
de  la  Commune,  acq.  25  messi- 
dor an  II  :  V,  586. 


AU  iUlBlWAL  HÉVOLUim\NAlUh'. 


ÔÔO 


GuLNTRAUD  OU  Gl'i.ntraiïd  (Joseplî-IIva- 
cinthe).  artisan,  f  18  floréal  an  II; 
ni.  595. 

Gi'iRAiD  (François-Michel),  médecin, 
ex-administrateur  du  Jura  ,  7 
!2I  messidor  an  II;  Y.  588. 

GiiRiNGAUD  (Pierre),  ex-conseiller  au 
parlement  de  Toulouse,  f  18  mes- 
sidor an  II;  l\,  595. 

Glittard  (François),  officier  munici- 
pal, lih.  16  prairial  an  II;  IV,  550. 

(iiiTTiKRE  (Urbain),  greffier ,  lib. 
7  fructidor  an  H. 

GisMAN  (André- Marie),  Espagnol,  au 
service  de  la  France,  f  10  germi- 
nal an  H:  II,  un. 

GisTiNE  (Micolas),  bouclier,  acq.  i 
thermidor  an  11;  V,  77. 

GiTii  (Joseph),  instituteur,  y  15  mes- 
sidor an  11;  IV,  biS, 

Guy  (Jean),  dit  Duinaine,  acq.  1^2  flo- 
réal an  II  ;  III.  i85. 

Grv(Louis-Charlcs-Barlhélenïy),  com- 
mis marchand,  acq.  10  mai  1795: 
I,  151. 

Gi  Y  (Michel-Clément),  marchand  de 
vin,  f  8  messidor  an  11;  IV,  517. 

GiY  (Pierre),  ancien  curé,  y  1"'  ther- 
midor an  II;  V,  i07. 

(iiiAiu)  (François),  acq.  *i5  messidor 
an  II;  V,  587. 

GtYARD  (Jean) ,  ex-concierge  du 
Luxembourg  ,  acq.  17  floréal 
anIII;  VI,  104. 

GiYAHD  (Michel),  dit  Lorgne-Bèe,  col- 
porteur, f  ^28  prairial  an  II;  IV, 
tJ75. 

GiYo.N  (Claude),  cultivateur,  acq.  1 
thermidor  an  II;  V,  i()9. 

GiYoN  (Claude-Etienne),  ex-procu- 
reur au  ci-devant  bailliage  de  Po- 
ligny,  7  2  4  messidor  an  11  ;  V,  588. 

GiYo\.N\is  (Jean-Joseph-Kustache)  , 
lib.  t25  juillet  1795;  I,  441. 

GiYoT  (Marie- Françoise).  7  2  messi- 
dor au  H;  IV,  499. 


Glyot  (Marie-Rosalie),  veuve  Gksmx, 
t  2  messidor  an  II;  IV,  499. 

GiYoT  (PierreJoseph'Remy),  domes- 
tique, lib.  et  dét.  50  vendémiaire 
an  II;  II.  545. 

GiYoT  DBS  Mailans  (Louis),  gentil- 
homme poitevin,  7  0  avril  1795; 
I.  88. 

GiYOT  DU  Rijuux  (Jean),  ex-noble,  ex- 
chanoine, i*  9  thermidor  an  II  :  V, 

1  n. 


II 


II vaux  (Antoine)  ,  coiher  ,  acq. 
17  prairial  an  11;  IV,  479. 

Ihr.iiiN  (Claire  Dijork  ou  Diprk, 
femme),  acq.  17  prairial  an  H; 
IV,  09  et  479. 

II vciiiN-OuRDEviu.K  (Éticune-Pierre), 
capitaine  de  gendarmerie,  acq. 
1 1  vendémiaire  an  III. 

Uadot  (Barthélémy),  membre  du  co- 
mité central  révolutionnaire,  acq. 
2  thermidor  an  11;  V,  409. 

IIaf.nkr  (Pierre),  imprimeur,  mem- 
bre de  la  Commune  de  Paris,  7 
11  thermidor  an  II;  V,  425. 

IlALDoi'Rti  v^Catherine),  courtisane,  7 
22  frimaire  an  II;  11,244. 

Halle  (Théodore),  négociant.  7  2 1  flo- 
réal an  II;  m,  414. 

Hallke  (Marie-Rosalie),  veuve  Boc- 
QtET,  7  0  thermidor  an  II;  V,  1 45. 

Haly  père  (Jacques-Joseph),  notaire, 
•[-  i  thermidor  an  II;  V.  415. 

IIanard  (Jean-Nicolas),  lib.  50  juil- 
let 1792;  I,  442. 

IlAMBouRr.ER  (Jcau) ,  marchaud,  \ 
7  ventôse  an  II;  H.  442. 

IIamel  (Jean),  tisserand,  lib.  28  ther- 
midor an  II. 

Hamon  (et  non  CiLiRLEMosi)  (René- 
Charles),  dit  Lathébaudière,  négo- 
ciant, un  des  94  Nantais,  acq.  28 
fructidor  an  II;  V,  548. 


33  i 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Uauplk  (Jean-Baptisle-Joseph).  Iius- 
sardy  reiiv.  h  Tauiorilé  militaire^ 
17  prairial  an  II;  IV,  479. 

IIanappier  (Ami),  ancien  commissaire 
des  guerres,  et  administrateur  du 
Loiret,  acq.  16  venlôse  an  11;  II, 
541. 

Uanappier-Desormes  (Louis),  ancien 
maître  particul4er  des  eaux  et  fo- 
rêts, fi  7  germinal  an  II;  m,  215. 

IIangest  (Louis-Gabriel  d'),  f  14  flo- 
réal an  H;  III,  371. 

IIanisset  (Marie-Anne),  carmélite,  f 
29  messidor  an  II  ;  V,  45.  â 

Hakkais  (Joseph),  hussard,  renv.  k 
l'autorité  milit.  17  prairial  an  II; 
IV,  479. 

HA5NET0N  (Jean-Antoine-Mubert)  , 
tailleur,  12  ans  de  fers,  12  nivôse 
an  II;  II,  310. 

IlA!«o?i?iET  (Jean-Bapliste-Marie),  rece- 
veur de  district,  -j-  7  prairial  an  II; 
IV,  465. 

1Ia5ot  (Antoine),  acq.  8  floréal  an  II; 
m,  482. 

Uanot  (Joseph-Simon),  acq.  8  flo- 
réal an  II;  UI,  48*2. 

Hanriot  (Françoi>),  ex-général  de 
h  force  armée  de  Paris,  f  10  ther- 
midor an  II;  V,  252. 

IIartz  (Jean-Sébastien),  jugr>de  paix, 
I  7  ventôse  an  II;  II,  442. 

Uaraxdurb  (Louis-Alexandre  d*),  gé- 
néral, acq.  23  avril  1795;  I,  9i. 

IIarcourt  (Anne-Gliarlolte-Fninçoisc 
Nailurt,  marquise  d*),  lib.  19  ven- 
démiaire an  III. 

Hardaz  d'Uvlte ville  (Charles-Fran- 
çois-René de),  ex-noble,  qualitié 
comte,  f  29  prairial  an  II  ;  IV,  257. 

IIardom  (Jeau  Nicolas),  clMrpenlier, 
membre  de  la  section  du  Finis- 
tère, acq.  15  fructidor  an  II. 

Hardouin  (Hugues),  adjoint  provi- 
soire à  racyudantgéuérulde  Lan- 
dau, lib.  18  Têntôse  an  III. 


Hardy  (Anfoine- Auguste),  préposé 
aux  sllb^i^tances  militaires,  f 
22prairi:ilanII;IV,  162. 

IUrdy  (lidme),  épicier,  acq.  3  fri- 
maire an  II;  II,  531. 

Haudy  (Jean-Baptiste),  commission- 
naire en  vins,  acq.  3  frimaire 
an  II;  II,  531. 

Harelle  jeune  (Jean-Valéry-Marie), 
négociant,  -j-  9  germinal  an  II; 
III,  465. 

Uarugue  (Marie-Claude-Ëmiiie),  veu- 
ve de  BoNNAiRE,  f  29  germinal 
an  II  ;  III,  248. 

Hariagub  de  GuifiEviLLK  (Pierre),  ex- 
président  au  parlement  de  Paris, 
I  29  germinal  an  II  ;  III,  247. 

Uarmant  (Louis),  garde-chasse  du 
ci-devant  duc  de  Mortemar,  f 
ii  prairial  an  II;  IV,  62. 

Uarny  (Charles),  avant  la  Révolution 
homme  de  lettres,  ju^^e  au  tribu- 
nal révolutionnaire,  acq.  17  flo- 
réal an  III;  VI,  99. 

Uarouard  (Charles-Emmanuel),  com- 
missaire, acq.  21  floréal  an  H; 
III,  488. 

IIarrop  (Charles),  négociant,  f  5  ther- 
midor an  II  :  V,  94. 

Hartmann  (Joseph),  lib.  22  fructidor 
an  II. 

Hatton  (Gié),  peintre  en  bâtiments, 
acq.  13  messidor  an  H;  IV,  524. 

IhisMAX  (Georges),  cordonnier,  lib. 
14  frimaire  an  II;  II,  546. 

Ualtefort  (Abruham-Frédéric  d'), 
ex-noble,  ex-comte,  1 19  messidor 
an  U  ;  IV,  424. 

Ualtefort  (Jeanne-Marie  d'),  ex- 
noble,! 1 9  messidor  an  II;  IV,  424. 

Haute  VILLE.    Voy.    Uardak   d'Halte- 

TILLE. 

Halzo  (Jacques),  entrepreneur  de  la 
fourniture  des  chevaux  d'artille- 
rie, lib.  5  fructidor  an  II. 

•Hater-Dcperron  (Pierre-Marie),   ex- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


335 


maréchal  de  camp,  lib.  âSvenié* 
miaire  »n  III. 

IIazabd  (Jean-Baptisle-Mallhieu  d*), 
perruquier,  voyez  D'Uvzard. 

IléBERT  (Augustin),  colporteur,  gar- 
çon de  boutique,  acq.  23  germi- 
nal an  II  ;  III,  229. 

HÉBERT  (Bon-Jacquc8-René),  fournis- 
seur de  fnrmée  du  Nord  ,  f 
23  prairial  an  II;  IV,  485. 

Hébert  (Charles),  domestique,  f 
14  messidor  an  II;  IV,  524. 

Hébert  (Charles),  soldat,  lib.  12  flo- 
réal an  ni. 

Hébert  (Germain) ,  boucher,  acq. 
13  messidor  an  II;  IV,  52  i. 

Hébert  (Jac  iues-lîené)  (le  Père  Du- 
chetné)f  substitut  de  Tugenl  na- 
gent national  près  la  Commune 
de  Paris,  f  4  germinal  an  II  ;  lU, 
46. 

Hébert  (Ua rie-Margueri te-F rn nçoise 
GovpiL,  femme),  |  24  germinal 
an  H  ;  Hl,  204. 

Hébert  (Marie-Anne  de  Meaux  ou 
Demeaui,  veuve),  -{-  5  prairial  an  H  ; 
IV,  38. 

Hébert  (Marie-Chariot tf^Louise-Éli- 
sabelli),  femme  divorcée  deCADOT, 
1  3  thermidor  an  H;  V,  411. 

Hébert  (  Marie-Marguerite-Fran- 
çoise),  femme  OuESNEL,  acq.  5  ther- 
midor an  11;  V,  415. 

Hébert  (Pierre),  ex-cnré  de  Courbe- 
voie,  f  7  thermidor  an  II;  V,  1 17. 

Hédouvuxe  (Joseph  d*),  gi^néral,  acq. 
16  nivôse  an  H;  II,  367. 

Hell  (François),  ex-nohie,  procu- 
reur général  syndic  de  la  province 
d'Alsace,  ancien  constituant,  f  3 
floréal  an  H;  Hl,  303. 

Hellot  (Louis),  capitiiiiie  en  second 
dans  les  chanoii,  -f*  29  messidor 
anH;  V,  403. 

HiLT  (Louis),  perruquier,  acq.  3  fri- 
maire an  II  ;  n«  581 . 


Hem  (Charles  d*).  Voy.  Verdiére  d'Hen. 

Hexord  (louis),  oUicii'r  au  6*  dra- 
goiK,  acq.  29  nivôse  an  II;  II, 
535. 

Hbrck  (Adrien),  lib.  28  brumaire 
an  IH. 

Heri!!.  Voy.  d^Alsace. 

Hbiinet  (Cyr-Salm-Hégésippe),  ex- 
lientenaiit  de  la  prévôté  de  Bavay, 
président  du  comité  de  surveil- 
lance de  Charenton,  acq.  22  ven- 
déniiuire  an  Hl. 

Ubnnevei'x  (Marie-Pierrelle),  veuve 
Lesclapart,  f  1"'  prairial  an  H; 
IV,  455. 

He>'50n  (Jean),  dit  Dubois^  acq.  7  prai- 
rial an  H;  IV,  465. 

Hbniujt  (Etienne),  libraire,  un  des 
notables  de  Sedan,  |  15  prairial 
an  H;  IV,  05. 

Henri  (Jeaime-Claude),  femme  Gau- 
thier, lib.  5  fructidor  an  II. 

IIenhucque  de  Uavig!«ag  (Marie-Au- 
gustine  d  ),  lib.  29  juillet  1793; 
I,  442. 

Hkmrion  (Nicolas) ,  f  19  messidor 
an  H;  IV,  401. 

Henriquet  (Simon),  ancien  curé,  prê- 
tre assermenté,  acq.  15  mesbidor 
an  H;  IV,  528. 

He?(hiquez  (Françoise),  femme  Fau- 
ciiEi-x,  arq.  9  vendémiaire  an  III. 

Hekrt  (Barbe),  20  ans  de  dét.  5  flo- 
réal .n  H;  111,354. 

Henrt  (Etienne),  volontaire  de  la  Ven- 
dée, acq.  27  prairial  an  II;  Vf, 
494. 

Heurt  (Gabrielle),  f  5  floréal  an  H; 
IU,33i. 

Heuhy  (Gaspard-Casimir),  prêtre,  f 
7  veniôsu  an  II;  H,  442. 

Henry  (Jean-Bapli^te),  tailleur  d1ia- 
bits  (manifestation  de  Itouen),  f 
5  septembre  1793;  I,  255. 

Heurt  (Lambert),  marcliand  de  bois» 
aca.  13  vendémiaire  an  IH. 


»  w  .» 


LISTE  DE  TOITES  LES  PEKSONWES  TRADUITES 


Henry  (Louis),  lib.  25  vendémiaire 
an  m. 

Henry  (Marre-Françoise)  ,  l'emme 
Lalanck,  y  5  floréal  an  II;1II,  553. 

Hknry  (Nicolas),  ancien  curé  consti- 
lutionnel,  -j-  i  messidor  an  II;  IV, 
291. 

Henry  (Pierre),  greffier  du  tribunal 
de  Bitche.  V  20  fioréa!  an  H;  IH. 
492. 

Hknry  (Pierre),  receveur  des  loteries, 
depuis  administrateur  de  police, 
fil  thermidor  an  II;  V,  421. 

Hkxry  (Pierre-Louis),  marchand  de 
toiles,  1 28  germinal  an  H  ;  HI.  474. 

Henry  (Suzanne),  y  5  floréal  an  II; 
IH,  554. 

Héral  (Antoine),  maréchal  des 
logis,  Hb.  7  pluviôse  an  U  (W5I5, 
4:»0.) 

Hérard  (Jean-Baptiste),  fabricant  de 
savons, V  10  ventôse  an  II;  H,  498. 

Herald  (Jean),  maire,  acq.  0  Horéal 
an  H;  IH,  480. 

HéRvuLT  DK  Si-:cnELLKs  (Marie-Jean), 
ancien  avocat  général  au  parle- 
ment de  Paris,  membre  de  la  Con- 
vention et  du  comité  de  saiut  pu- 
blic, 1 10  germinal  an  II;  IH,  129. 

Herbaolt  (Jean-Antoine),  secrétaire 
de  la  municipalité,  f  21  prairial 
an  II  ;  IV,  484. 

llERBnxoN  (Christophe),  curé  de 
Saint-  Médard  à  Verdim,  -[■  5  flo- 
réal an  H  ;  HI,  555. 

Herbillon  (Didier),  valet  de  chambre, 
f  10  messidor  an  H;  IV,  529. 

Herbillon  (Françoise),  veuve  Masson, 
t  5  floréal  an  II  ;  HI,  555. 

IIerbin  (Philippe)  ,  épicier ,  acq. 
1"  thermidor  an  H;  V,  408. 

Hkrblot  (Jean),  journalier,  membre 
d*un  comité  de  surveillance,  lib. 
27  vendémiaire  an  III. 

Herluison  (Pierre),  cultivateur,  acq, 
15  brumaire  an  III. 


Ukrman  (Amand-Martial-Joseph),  an- 
cien président  du  tribunal  révo- 
lutionnaire, puis  commissaire 
des  administrations  civiles,  police 
et  tribunaux,  y  17  floréal  an  III; 
VI,  104. 

Hkrmann  (Jean-Dominique),  profes- 
seur de  piano,  lib.  9  prairial  an 
H  ;  IV,  408. 

Hermanson  (Julie),  blanchisseuse,  y 
25  prairial  an  H;  IV,  187. 

Hkrnault  (Augustin),  horloger;  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
anH;  V,  548. 

Hkrnoix.  Voy.  Arnolx. 

Hkrouville.  Voy.  Clcl  d'Hkroi  ville. 

Hervé  (Jacques-Toussaint)^  serru- 
rier, acq.  22  pluviôse  an  H  (W 
525,  521). 

Hervé  (Louis),  homme  do  loi,  lib.  24 
fructidor  an  H. 

Hervé.  Voy.  Falik>as. 

IlEin ET  (François),  ex-avocat;  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fruclidoran  H  : 
V,  548. 

IIervieix  (Jean-Baptiste),  ancien  mi- 
nistre protestant,  y  4  messidor 
an  H  ;  IV,  505. 

IIÉRY  (Amélie-Joseph-Xavier),  lieute- 
nant, y  8  prairial  an  H;  IV,  40. 

IlÉRv  (Thomas),  secrétaire  de  la  mu- 
nicipalité   des    Ponts-de-Cé  ,    y 

17  brumaire  an  H;  II.  157. 
Hérv  (Thomas-Casimir),  y  12  prai- 
rial an  H  ;  IV,  55. 

Hess  (Jean-Daniel),  lib.  9  brumaire 

an  III. 
Heudebert  (Charles),   acq.    et  dét. 

18  nivôse  an  H;  II,  555. 
Hevdenreich    (Jean-Guillaume)  .    y 

14  messidor  an  II;  IV,  509. 

IIeyl  (Daniel),  tonnelier,  lib.  22  fruc- 
tidor an  II. 

Heymel  (Jean-Conrad),  ditrAZ/eman(2, 
marchand  de  planches,  membre 
du  comité  révolutiomiaire  de  la 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


secl.    de    l'Observatoire ,    acq. 

15  rructidor  an  II; 
IlEYBiis  (Jacqaes^oseph),  capitaine 

de  vaisseau,   acq.   22  messidor 

an  II;  IV,  442. 
IIifiousT  (Jean-Étienne  d').  Voy.  La- 

PORTB  D*HlBOUST. 

HiixKRiTEAU  OU  Lhbriteau  (Marie  Be- 
RETEAU  OU  Bartheau,  vcuve) ,  f 
7  messidor  an  II  ;  IV,  320. 

lIiLLERiTEAu  OU  Lberiteau  (Thibaut, 
veuve),  t  7  messidor  an  II  ;  IV, 
520. 

lliijjERs.  Voy.  Baraouet-d'Hilliers. 

lli:sMsDALDE  FuH.aB  (Gatherine-Louise- 
Silvain  de  Sotkcourt,  veuve  d*), 
ex-noble,  ex-baronne,  f  6  thermi- 
dor an  II;  V,  i09. 

IhvoNNET  (Henri),  10  ans  de  fers, 
20  septembre  1792;  1,430. 

Hurrich  ou  Holrich  (Pierre) ,  f 
14  messidor  an  II;  IV,  369. 

llftf.NELLE  (Etienne),  ancien  procu- 
reur fiscal,  fil  messidor  an  H  ; 
IV,  519. 

lliKiQUART  (Antoine-Louis-llyacintlie), 
premier  président  de  la  cour  des 
aides,  f  1"*  floréal  an  II;  111, 
286. 

HocQUART  -  GouBERox  *  (Gillcs  -  Marie) , 
écuyer  de  la  Daupliine,  -f-  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  518. 

llocQUART-CouBERON  (Madeloine-Éléo- 
nore-Pélagie,  femme),  f  7  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  516. 

lIocQOEMBLLB  (Etienne),  tailleur  d'ha- 
bits, et  membre  du  conseil  gêné- 


357 

rai  de  la  Commune  de  Dun,  acq. 
9  vendémiaire  an  lU. 

HouANDE  (Louis-Marie),  concierge 
de  la  Muette,  f  6  thermidor  an  II  ; 
V,  145. 

HoLLET  (Jean-François),  f  11  germi- 
nal an  II  ;  UI,  466. 

HoLLiER  (Claude),  vicaire  épiscopal 
de  Bordeaux,  f  26  nivôse  an  II  ; 
II,  358. 

Horion  (Louis-Charles),  musicien  et 
instituteur  public,  f  27  prairial 
an  H;  IV,  207. 

iloRioiv  (Marguerite),  femme  Farizol, 
•{-4  floréal  an  II;  HI,  315. 

UoRLiAc  (Pierre),  canonnier  de  la 
section  Bonne-Nouvelle  ,  acq. 
16  pluviôse  an  H;  II,  538. 

HoRTiKR  (Jean-Baptiste),  dit  Bourgui- 
gnon, cordonnier,  f  2  nivôse 
an  U  ;  H,  488. 

lIoT  (Hugues),  ex-jockey,  |  8  messi- 
dor an  H;  IV,  277. 

HoucHARD  (Jean-Nicolas),  général  en 
chef  de  Tarmée  du  Nord,  •[-  2j  bru- 
maire an  II;  II,  82. 

HouDARD  (Guillaume),  lib.  5  frimaire 
an  U;  II,  545. 

HouDARD  (Jean-Louis),  lib.  5  frimaire 
an  II  ;  H,  545. 

HouDARD  (Marguerite),  lib.  5  frimaire 
an  II  ;  H,  545. 

HouDARD  (Rose),  lib.  5  frimaire  an  11  ; 
U,  515. 

IIOUDELLE.  Voy.  DeIJY. 

HouDETOT  (Charles-César-IIenri  d*), 
ex-noble,  se  disant  cultivateur, 


1.  Ilocquart-Couberon  ou  Goubron  ne  figure  ni  dans  Tacte  d'accusation,  ni 
dans  le  procès-verbal  d'audience,  et  le  jugement  est  en  blanc.  (Archives,  W396, 
dossier  918,  pièce  91.)  Mais  on  le  trouve  sur  la  liste  des  questions,  ajouté  de 
la  main  du  président  Naulin  [ibid.,  pièce  95),  et,  ce  qui  est  plus  décisif,  on  le 
trouve  sur  le  procès-verbal  d'exécution  {ibid.,  pièce  04).  Probablement  sa 
femme,  jugée  ce  jour-IA.  l'aura  remis  en  mémoire.  Ou  l'aura  fait  venir  (car  il 
était  en  arrestation  depuis  le  23  ventôse)  et  on  l'aura  jugé  sur  accusation 
verbale,  séance  tenante,  quoique  le  procès-verbal  d'audience  n'en  dise  rien  ; 
mais,  après  les  noms  des  accusés,  il  est  resté  en  blanc  comme  le  jugement. 

TRIO.  BévoL.     VI  23 


338 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


f  7  thermidor  an   II;  V,  116. 

Boulier  (  Ëtienne->icolas  ) ,  acq. 
12  messidor  an  II;  IV,  522. 

HouRDÉ,  marchand,  lib.  24  vendé- 
miaire an  m. 

IIouaoÉ  (Nicolas-Louis),  ancien  curé 
de  Yerberie,  f  9  messidor  an  II  ; 
IV,  336. 

D*UouRs,  1 26  prairial  an  II  ;  IV,  193, 
note. 

llouRTz  (Bernard),  artisan,  f  4  ni- 
vôse an  II  ;  II,  490. 

HouRT  (Etienne),  terrassier,  f  8  prai- 
rial an  II;  IV,  39. 

Housse  (Joseph),  dit  La  Violette,  bi- 
joutier avant  la  Révolution,  depuis 
soldat,  capitaine,  lieutenant  géné- 
ral et  adjudant  dans  l'armée  ré- 
volutionnaire, 1 1*'  prairial  an  II; 
IV,  16. 

UouzET  (Claude),  aubergiste,  f  6  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  317. 

Hu  (Gharles-Louis-Malhieu),  juge  de 
paix,  acq.  27  messidor  an  II  ;  V, 
397. 

HuARo,  membre  du  comité  de  sur- 
veillance de  Bourgueil,  lib.  5  mes- 
sidor an  II;  IV,  517. 

HuARD  (Auguste),  ex-vicàire  de  la  ci- 
devant  paroisse  de  N.-D.  de  Lu- 
rette à  Paris,  f  21  messidor  an  II  ; 
IV,  436. 

IIuARD  (Nicolas),  vicaire,  1 11  messi- 
dor an  U;  IV,  519. 
lIuART  (Jean-Dominique  d*),  ancien 
militaire,  lib.  28  brumaire  an  III. 
HuART  (Marguerite  Gabouillt,  femme 
d'),  lib.  28  brumaire  an  III. 

UuART.  Yoy.  Mo.'ÏTAUT-llUART. 

Hubert   (François),    postillon,   lib. 

5  frimaire  an  U;  U,  545. 
Hubert  (Guillaume),  acq.  2o  floréal 

an  U;  UI,  491. 
Hubert  (Jean),  instructeur  de  jeunes 

gens   de  la   1"  réquisition,    f 

29  messidor  an  U;V,  403.  I 


Hubert   (Marie-Geneviève   Lombard, 
femme),  acq.  6  frimaire  an  U;  H, 
531. 
Hue  (Antoine-Mathias),  dit  Mousseron^ 

acq.  21  frimaire  an  UI. 
Hue  (Françoise-Charlotle-Adrienne), 
femme  Le  Hérier,  lib.  25  vendé- 
miaire an  III. 
Hue-Galignt.  Voy.  Galigny. 
Huet  (Anselme),  acq.  18  brumaire 

an  m. 
Huet  (Jacques),  gendarme,  lib.  5  fruc- 
tidor an  II. 
Huet  (Jean),  perruquier,  f  27  ger- 
minal an  H  ;  lU,  237. 
Huet  (Jeanne),  femme  Guedotal,  y 

6  messidor  an  U  ;  IV,  512. 
Huet  d'Ambru.n  (Angélique-François), 
ancien  maître  des    requêtes,  | 
27  messidor  an  H;  V,  32. 
HuGARD  (Augustin),  employé  dans  les 
salpêtres,  acq.  23  floréal  an  II; 
m,  434. 
HuGARD  (Augustin),  agent  de  Tad- 
minist ration  des  salpêtres,  acq. 
12  brumaire  an  HI. 
HuGAULT  (Silvain),  curé,  1 12  prairial 

an  U;  IV,  53. 
Hugel  (Michel),   Ub.    22    fructidor 

an  II. 
HuGONNEAu  (Ârmand-^oseph  d'),  ex- 
noble, lib.  5  frimaire  an  II;  H, 
545. 
HuGUET  (Nicolas);  un  des  94  Nan- 
tais, acq.  28  fructidor  an  II  ;  V, 
318. 
HuGUET  (Philippe),  faiseur  de  bas,  -j* 

12  prairial  an  U;  IV,  53. 
IIuiMT  (Jean-Baptiste)  ,  commis  des 
ponts  et  chaussées,  |  6  messidor 
an  H;  IV,  508. 
HiNBERT  (G  ha  ries-Hyacinthe),  ancien 
sous-lieutenant,  f  9  floréal  an  II  ; 
m,  351. 
HuNBËRT    (François-Louis-Ëtieune)  , 
ex-noble,  colonel  du  19*  régiment 


AU  TUIBUNAL  KÉVOLUTIONxNAlRE. 


539 


de  chasseurs  à  pied,  f  5  thermi- 
dor an  II  ;  Y,  95. 

UiMBERT  (Sébastien),  laboureur,  acq. 
27  prairial  an  II;  IV,  494. 

UcRBL  (Nicolas),  fabricant  d^étoiïes, 
1 15  messidor  an  II;  lY,  562. 

UussKE  (François),  f  8  messidor 
anD;  IV,  276. 

UussoN  (Claude),  tonnelier  et  com- 
missionnaire en  vins,  lib.  15  ni- 
vôse an  II;  II,  547. 

UussoN  (Jean-Pierre),  secrétaire  d*un 
comité  de  surveillance,  lib.  15  ni- 
vôse an  II  ;  II,  547. 

lIussoN  (Pierr&>Alexandre-Auguste), 
matelot,  f  24  prairial  an  II  ;  IV, 
168. 

llussoN.  Voy.  Raulin-Husson. 

Uosson-Ghancourt  (Jacques),  trésorier 
du  duc  de  Montmorency,  f  25  fri- 
maire an  II  ;  II,  247. 

lIuTiN  (François),  imprimeur  à  la 
fabrication  des  assignats,  acq. 
27  prairial  an  U  ;  IV,  494. 


I 


Igrard  (Jacques),  grenadier,  f  24  prai- 
rial an  II;  IV,  185. 

Igorret  (Charles),  fripier,  f  12  plu- 
viôse an  II;  II,  586. 

Inbert  (Claude-Augustin),  étudiant 
en  droit,  suppléant  à  la  Conven- 
tion, t  18  nivôse  an  II;  U, 
499. 

Imbert  (François),  officier  de  maré- 
chaussée, f  24  messidor  an  U; 
V,  589. 

IsKARD  (Jacques-François-Sixte),  f 
28  noréal  an  II;  m,  494. 

IssoTiER  (Jacques),  commis  aux  vi- 
vres de  la  marine,  un  des  94  Nan- 
tais, acq.  28  fructidor  an  II;  Y, 
547. 


Jaboulay  (Marguerite  Phujppb,  fem- 
me), lib.  6  vendémiaire  an  ni. 

Jacquelin  (Michel),  canonnier,  f  2  plu- 
viôse an  D;  n,  575. 

Jacquemui  (Claude-Joseph),  valet  de 
chambre  de  Malesherbes,  acq. 
12  prairial  anD;  lY,  470. 

Jacquemci  (Guérin),  acq.  22  pluviôse 
an  n.  (W  522,  505.) 

Jacqubmoht  (Angélique),  veuve  Padel, 
1 18  prairial  an  U;  IV,  72. 

Jacqubnur  ou  Jacquemin  (Pierre),  acq. 
28  messidor  an  II;  Y,  402. 

Jacquesson  (Antoine),  acq.  6  vendé- 
miaire an  III. 

Jacquet  (Catherine  Renaud,  femme), 
f  9  vendémiaire  an  II;  Y,  510. 

Jacquet  (Jacques-Nicolas),  rentier, 
lieutenant  des  grenadiers  (affaire 
de  Léonard  Bourdon),  1 12  juillet 
1795;  I,  184. 

Jacquet  (Jean-Claude),  f  6  floréal 
an  n  ;  III,  545. 

Jacquet  (Philippe),  aubergiste,  -j- 
16  messidor  an  II  ;  IV,  528. 

Jacquet  (Ponce),  vigneron  et  officier 
municipal  de  Dun,  acq.  9  vendé- 
miaire an  m. 

Jacquet-Delattrb  (Simon),  tailleur  et 
notable  de  Sedan,  f  15  prairial 
anU;lY,  65. 

Jacquet  le  Colongb  (Anne),  femme 
Colmokt  de  Vaugreran,  fi?  mes- 
sidor an  II;  lY,  586. 

Jacquuxat  (Nicolas-Henri),  commis- 
grefQer  d*un  tribunal,  acq.  5  fri- 
maire an  II;  II,  551. 

Jacquinet  (François),  dit  ifon/e-ati- 
Ciel,  soldat  dans  la  légion  des 
Belges,  f  8  messidor  an  U;  IV, 
276. 

Jauxiant  (Pierre-Louis),  négociant» 


340 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


un  des  9i  Nantais,  ac(|.  28  fruc- 
tidor an  II  ;  Y,  348. 

Jallot  (Jacques- Etienne),  marchand 
de  vin,  membre  du  comité  cÎTil 
de  la  section  MuciusScsvola,  acq. 
15  fructidor  an  II. 

Jallot  (Jeanne),  femme  Mesnildot, 
lib.  dét.  19  yendémiaire  an  III. 

James  (Henri),  médecin,  un  des 
04  Nantais,  acq.  28  fructidor 
anU;V,  348. 

James  (Marcelle-Aimée),  ancienne  re- 
ligieuse, f  28  ventôse  an  II;  II, 
521. 

JâiqN  ou  Janin  (Nicolas),  homme  de 
peine,  |  23  prairial  an  II;  IV, 
487. 

Janison  (Benoîte  Taivet,  femme),  acq. 
25  prairial  an  II;  IV,  493. 

Jakniot  (Nicolas),  fondeur-racheveur, 
f  28  prairial  an  11;  IV,  273. 

Janson  (Claude),  canonnier,  ■[  3  du 
2^  mois  an  II  (24  octobre  1793); 
II,  196. 

Janson  (Hélène),  femme  Dulac,  mo- 
diste, acq.  19  nivôse  an  II;  II, 
541. 

Jamiiul  (Louis),  ex-prêtre,  f  8  ther- 
midor an  II;  V,  165. 

Janville.  Voy.  Warmk. 

Jardln  (Charles),  ex-greffier  du  Châ- 
telet,  t  9  floréal  an  U;  lU,  351. 

Jardin  (Etienne),  directeur  des  trans- 
ports miHtaires  depuis  la  révolu- 
tion, et  auparavant  piqueur  du 
roi,  f  29  prairial  an  H;  IV, 
256. 

Jardin  (Étienne-Julien),  lib.  2  prai- 
rial an  U  ;  IV,  459. 

Jarnt  (Jeanne),  cuisinière,  acq.  et 
dét.  16  floréal  an  II  ;  m,  388. 

Jarret  (Antoine),  charbonnier,  acq. 
15  messidor  an  H;  IV,  527. 

Jarroufflet  (Jeim),  notaire,  |  3  prai- 
rial an  H;  IV,  18. 

Jassaud  (Marie-Alexaiidre-Rcnéc  de), 


femme  de  Butler,  f  8  thermidor 
anU;V,135. 

Jaucourt  (marquis  de),  *|-  1 7  ilorêal 
an  n  ;  IH,  393. 

Jauge  (Théodore),  banquier,  f  29  prai- 
rial an  H;  IV,  257. 

Jaui.t  (Pierre-Simon-Joseph),  artiste 
et  membre  de  la  Commune  de 
Paris,  f  11  thermidor  an  II;  V, 
422. 

Jaussy  (Antoine),  tonnelier,  lib.  18 
pluviôse  an  U(W  531). 

Jean  (Jean -Baptiste),  dit  Sans-Peur, 
ex-capitaine  des  grenadiers  au 
bataillon  des  fédérés,  acq.  25  ven- 
démiaire an  UI. 

Jean  (Pierre-Jean),  tisseur  en  toiles, 
I  9  floréal  an  II  ;  UI,  482. 

Jëandel  (Nicolas),  facteur  d'orgues, 
acq.  25  nivôse  an  II;  H,  371. 

Jeannin  (Charles-Louis),  cordonnier, 
lib.  3*  çans-culottide  an  II. 

Jeanson  (Charles -François),  accj. 
24  messidor  an  II  ;  V,  389. 

Jeanton  (Michel),  14  ans  de  fer, 
10  novembre  1 792  ;  I,  431. 

Jeannequin  (Joseph-Sébastien),  ser- 
rurier, lib.  29  nivôse  an  II;  H, 
547. 

Jérôme  (Nicolas) ,  tourneur,  offi- 
cier municipal  et  directeur  de^ 
postes,  I  11  thermidor  an  U;  V. 
421. 

Jobart  (Marguerite),  en  religion 
sœur  Dorothée,  f  5  messidor  an  II  ; 
IV,  295. 

Jobert  (Augustin-Germain),  membre 
de  la  Commune  et  administrateur 
de  police  (aff.  de  la  conspiration 
de  rOEillet) ,  lib.  29  brumaire  an  II  ; 
II,206;t  11  thermidor  an  U;  V, 
421. 

JoBBRT  (Jacques),  marchand  de  vin, 
acq.  21  messidor  an  U;  IV,  438. 

JoBiN  (Charles),  garçon  meunier, 
f  13  messidor  an  II;  IV,  562. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


341 


JoDLRT  (Glaude)y  acq.  dét.  25  fruc- 
tidor  an  II. 

JoBi.FT  (Jacqiies-Pierre),  acq.  4  fri- 
maire an  m. 

Joc.uLLE  (Jacques  -  Joseph) ,  fabri- 
cant de  linon,  f  9  floréal  an  II  ;  lU, 
551. 

JoPFROT  (Joseph),  lib.  et  dé(.  30  ven- 
démiaire an  II  ;  II,  543. 

JoiRE  (Pèlerin-€uy),  |  27  du  !•'  mois 
de  Tan  II  (18  octobre  1793);  II, 
146. 

JoizEL  (Denis),  anciennement  au 
service  de  Monsieur,  frère  du 
roi,  puis  gardo  des  bois  de  la 
nation,  -j-  G  germinal  an  II;  III, 
46i. 

Jouet  (Pierre),  volontaire,  acq. 
14  messidor  an  II:  IV,  525. 

Joi.ivKT,  renv.  au  Irib.  crim.,  6  flo- 
réal an  111. 

Joi.ivET  (Agathe),  femme  Bareau,  dite 
veuve  Crécy,  1 12  nivôse  an  II; 
11.  308. 

JoLLY  (Anne  Moricet,  veuve),  1 7  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  320. 

JoLLY  (Jean -Baptiste),  fondeur  en 
cuivre,  commissaire  du  Comité 
révolutionnaire  de  Nantes,  acq. 
2C  frimaire  an  III  ;  VI,  47. 

J01.1.Y  (Marie),  couturière,  f  7  mes- 
sidor an  il  ;  IV,  321 . 

Joi.Y  (Charles-Joseph),  canonnier, 
lib.  21  prairial  an  II  ;  IV,  485. 

JoLY  (François),  inspecteur  général 
des  postes  de  la  C6te-d'0r,  | 
5  prairial  an  II  ;  IV,  28. 

JoLY  OU  GoLT  (François),  lib.  12  ven- 
démiaire an  III. 

JoLY  ou  Jolie  (Marie-Barbe),  lileuse, 
ancieDue  marchande  de  légumes, 
f  7  messidor  an  II;  IV,  318. 

JoLY  (Michel),  acq.  13  prairial  an  II; 
IV,  472. 

JoLY  DB  BAvi.  Voy.  BéVT. 

JoLY  DE  Fleury.  Voy.  Fleury. 


JoHAiH   (Jacques),    laboureur,    acq 
13  prairial  an  II;  IV,  472. 

JoNAfl  (André),  gendarme,  f  7  aoiH 
1793;  1,269. 

Jongleur  (Catherine),  dite  Foulon, 
ouvrière,  acq.  26  floréal  an  II; 
III,  493. 

JoNQuoY  (Claude),  tabletier  et  admi- 
nistrateur, f  11  thermidor  an  II; 
V,  421. 

JossEL»  (François),  boucher,  -J*  4  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  503. 

JossET  Saltt-Laiiieist  (Louis-Jean), 
agent  de  Condé,  f  8  pluviôse  an  11  ; 
II,  503. 

JouA]<iifEAu  (Etienne),  volontaire,  acq. 
24  vendémiaire  an  III. 

JouDEfER  (Claude),  perruquier,  f 
17  floréal  an  II;  III,  392. 

JouEN  (Gilles),  maréchal  des  logis, 
I  24  floréal  an  II  ;  III,  490. 

JouLLx  (Michel),  gendarme,  f  5  flo- 
réal an  II;  III,  332. 

JouNEAu  (Modeste),  domestique,  lib. 
15  mai  1793;  1,437. 

JoiitDAL^  (Jacques),  ancien  prêtre, 
acq.  11  floréal  an  II;  III,  365. 

Jourdain -Berte  AUX  (Marie-Anue), 
femme  de  charge,  -j*  28  ventôse 
an  II  ;  II,  520. 

JoLUDAN  (Jean),  dit  Bellepointe,  adju- 
dant aux  chasseurs  bataves,  acq. 
5  thermidor  an  II  ;  V,  96. 

JouRDAN  (Mathieu-Jouve),  dit  Coupe- 
tête,  f  8  prairial  an  II;  IV,  41. 

JouRDA!!  (Toussaint),  lib.  22  frimaire 
anUl. 

Joliu>'heuil  (Etienne),  sous-lieute- 
nant, f  8  prairial  an  0  ;  IV,  41 . 

JouRET  (Charles),  cordonnier,  acq. 
3  frimaire  an  H;  II,  531. 

Jolujon  (Simon),  écrivain,  acq.  18 
messidor  an  II  ;  IV,  533. 

JouRicET  (Jean-Baptiste),  ci-devant 
charron  et  membre  du  Comité 
révolutionnaire,  membre  du  Co- 


342 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


mité  civil  de  la  section  de  llndi- 
visibilité,  acq.  i5  fructidor  an  II 

JouRiiKT  (Pierre),  cordonnier,  acq. 
2i  pluviôse  an  II  ;  II,  538. 

JoussiNEAu  DE  LA  TouRDOMNAis  (Jean), 
ancien  capitaine  des  carabiniers, 
puis  colonel,  f  11  prairial  an  II; 
IY,469. 

JouvERET  (Nicolas-François),  ma- 
nœuvre, f  7  messidor  an  II;  IV, 
317. 

JocvEs  (Camille),  capitaine,  1 29  ven- 
tôse an  II  ;  II,  522. 

JozEAu  (Mathurin-Pierre),  défenseur 
officieux,  etc. ,  f  8  thermidor  an  II  ; 
V,  135. 

JuDDE  (Jean),  coiffeur,  f  21  messi- 
dor an  II  ;  IV,  435. 

JuDDB  (Michel),  ancien  conseiller  au 
Ghâtelet,  f  8  prairial  an  II  ;  IV, 
41. 

JcDB  (Jeanne),  lib.  7  septembre  1793  ; 
I,  272. 

JuÉRT  (Guillaume),  planeur  en  cuivre, 
lieutenant  de  la  garde  nationale, 
acq.  5  prairial  an  II;  IV,  413. 

ivÈKï  (Jean),  brocanteur,  f  3  prai- 
rial an  II;  IV,  461. 

JuGONoux  (Jean- Antoine -Valentin), 
ex-noble,  ex-i^onseiller  au  Parle- 
ment de  Toulouse,  f  18  messi- 
dor an  II;  IV,  395. 

JuiiBL  (Jean-Nicolas),  dit  Bonuié,  ex- 
capitaine des  dragons,  f  3  ther- 
midor an  II;  V,  411. 

Julien  (Antoine-Jean-Baptiste-Alexan- 
dre), ancien  intendant  d'Alençon, 
119  messidor  an  II;  IV,  425. 

JuLusN  (Denis-Michel),  négociant,  lib. 
1"  frimaire  an  III. 

JuuEN  (Hugues),  acq.  1''  septem- 
bre 1 793  ;  I,  438. 

Julien  (Jacques),  cabaretier,  lib. 
12  brumaire  an  m. 

Julien  (Jean),  charretier,  |  2  sep- 
tembre 1792;  h  18. 


Julien  (Joseph),  boulanger,  lib.l  2  bru- 
maire an  III. 

Julien  (Marguerite-Aimée  Arnoux  ou 
Hbrnoux,  femme),  acq.  16  prairial 
an  U;  IV,  477. 

JuLLiAN  (André),  cordonnier,  lib. 
12  brumaire  an  10. 

JLi.LUN(Jean),  cultivateur,  lib.  12  bni- 
maire  an  III. 

JuLLiBN  (Charles-Joseph),  ancien  cor- 
delier,  ex-curé,  f  1*'  floréal  an  11  : 
ni,  475. 

JuLUBN  (Jean-François),  ancien  offi- 
cier municipal  de  Montargis,  | 
18  germinal  an  II;  m,  470. 

JuvBNOT  DE  Traisnbl  (Isabelle-Louise), 
veuve  de  La  Ciiatrr,  f  4  thermi- 
dor an  II;  V,  73. 

JuT  (Claude),  sous-lieutenant,  l' 
8  prairial  an  II;  IV,  41. 

JuzEAUD  (Antoine),  émigré,  ancien 
garde  du  comte  d'Artois,  -|- 
l"mai  1793;!,  110. 


K 


Kalb  (Frédéric),  officier  au  régiment 
Salm-Salm,  f  21  brumaire  an  II  ; 
II,  159. 

Kalop  (Jacques-François)  aiiié,  ex- 
grefàer  de  la  commune  de  Gavray, 
acq.  3  thermidor  an  II;  V,  412. 

Karadec  (Louis),  agent  de  change, 
t  29  prairial  an  II;  IV,  257. 

Kellermann  (François-Christophe ), 
général  en  chef  de  Tarmée  dos 
Alpes,  acq.  18  brumaire  an  III. 

Kbntischer  (Jean-Baptîste),  tailleur, 
t  3  prairial  an  II  ;  IV,  462. 

Keppler  (Théophile),  ci-devant  syndic 
de  Tabbaye  d*Andlau,  f  29  mes- 
sidor an  H;  V,  405. 

Kératrt  (Jean-François-Marie),  ex- 
noble, lib.  9  août  1793;  I,  442. 

Kbrsaint  (Armand-Guy-Simon),  an- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


545 


cien  officier  de  marine,  ex-député 
à  la  Législative  et  à  la  Conven- 
tion, I  \A  Trimaire  an  II;  II,  124. 

Kerversau.  Voy.  PéRicnox. 

KiEFPER  (Catherine),  femme  Dégrève, 
lib.  26  brumaire  an  III. 

Kac  (Georges-Louis),  acq.  24  mes- 
sidor an  II  ;  V,  589. 

KiNORVAN  (André),  renv.  au  trib. 
crim.,  6  floréal  an  m. 

KiRBouRG.  Voy.  Salm-Koibourg. 

Klarmaniv  (Georges),  lib.  28  brumaire 
an  m. 

Ktiœpfpler  (Dominique),  notaire,  f 
26  Horéal  an  II  ;  m,  492. 

KocK  (Jean-Conrad),  banquier,  f 
4  germinal  an  II  ;  IH,  46 . 

KoiiLER  (Joseph),  lib.  22  fructidor 
an  II. 

KoHLER  (Maximilien),  lib.  22  fructi- 
dor an  II. 

KoixER  (Jacques),  curé  constitution- 
nel, lib.  9  brumaire  an  III. 

KoLLT  (Paul-Pierre  de),  ancien  fer- 
mier général,  |  3  mai  1795;  I, 
H2. 

KoLLT  (Madeleine-Françoise- José  - 
phi  ne  Derabec,  femme  de),  | 
3  mai  1795;  1,112. 

KouRTz  (Michel),  artisan,  f  4  nivôse 
an  II  ;  11.  490. 

KrnN  (Joseph),  cordonnier,  lib.  15 
pluviôse  an  Ut. 


Lias  (Charles-Marie-Nicolas),  secré- 
taire, commis-grefller  à  l'état 
civil  de  Paris,  lib.  27  brumaire 
an  II;  II,  545. 

Labali'k.  Voy.  Mago:«-Labalue. 

L\BARBERns  DE  Reffuyeille  (Jacques- 
Augustin),  ex -marquis,  ancien 
capitaine  au  régiment  des  gardes, 
t  25  germina  I  an  n  ;  III,  229. 


Labarre  (citoyenne  Desnos,  femme) , 

lib.  7  vend(^miaire  an  II  ;  Y,  550. 
Labarrb  (Pierre -Jacques -Philippe- 

Dagobert),  acq.  16  fructidor  an  II. 
Labartr  (Jean-Pierre-Constant),   ■[• 

1*'  prairial  an  II;  ÏV,  15. 
Labat  (Jean-Savit) ,   adjudant   aux 

charrois,  f  5  messidor  an  II;  lY, 

501. 
Labatdt  (Antoine),   cordonnier,  f 

28  floréal  an  II;  IH,  494. 
LvBAUGE  père  (Pierre),  hb.  24  ven- 
démiaire an  m. 

Labadgb  fils  (Pierre),  lib.  24  vendé- 
miaire an  m. 

La  Baume  (Louis-Alexandre-Melchior), 
ex-maréchal  de  camp,  ex-consti- 
tuant, f  19  messidor  an  II;  lY, 
425. 

Labbate  (Léopold),  premier  adjoint 
aux  subsistances  militaires,  | 
14  messidor  an  II  ;  lY,  3G9. 

Labbé  (Louis),  tailleur,  lib.  4  juin 
1795;  1,440. 

Labbé  (Louis),  cultivateur  et  auber- 
giste, I  28  messidor  an  II;  Y, 
401. 

Labelinaye  (Maurice-René),  ancien 
chevalier  de  Saint-Louis,  f  6  mes- 
sidor an  II  ;  lY,  509. 

Labetratb  ou  Laborayb.  Yoy.  Coues- 
sm. 

Labiche.  Yoy.  Barthès. 

Lablinate.  Yoy.  Magon-Lablinatb. 

Labondie  (Jacques -Etienne - Yiclor), 
ancien  commandant  de  marine, 
I  5  nivôse  an  II;  II,  488. 

Laborde  (Jean-Benjamin  de),  ancien 
fermier  général,  f  4  thermidor 
an  II  ;  Y,  74. 

Laborde  (Joseph,  marquis  de),  ancien 
banquier  du   gouvernement,  | 

29  germinal  an  II;  III,  247. 
LiBORDERiE  (Rose),   culottiére,  lib. 

25  pluviôse  an  II  ;  (W  525,  509). 
Laboulbène    de   Montbsqdiou   (Jean- 


544 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Henri  de),  ex-noble,  ex-grand  vi- 
caire d'Aire),  f  6  thermidor  an  II  ; 
V,  iiO. 

Laboullaye  de  Fessamvilliers  (Rose- 
Françoise),  ex-noble,  f  8  ther- 
midor an  II;  Y,  165. 

Laboureau  (Jean-Baptiste),  médecin 
et  premier  commis  au  conseil  de 
santé,  acq.  4  germinal  an  II; 
m,  46. 

Labourelie.  Voy.  Govbettes. 

Labrekne  (Sébastien-Alarose),  ex- 
trésorier de  France,  ex-procureur 
de  la  commune  de  Chezy,  f  9  ther- 
midor an  II;  V,  168. 

La  Brosse  (François),  acq.  et  dét. 
17  prairial  an  II;  IV,  479. 

LABRossE(etnonLABRoussE).  Voy.  Pa- 
ris-Labrosse 

Labroune  (Joseph-Germain-Paul),  ci- 
devant  conseiller  au  Parlement 
de  Toulouse,  f  26  prairial  an  II  ; 

IV,  195. 

Labrousse  (Nicolas-Antoine),  tréso- 
rier de  la  légion  du  Luxembourg, 

1 15  messidor  an  II;  IV,  578. 
Labrousse-Belleville  (Élie-François), 

ex-noble,  f  7  thermidor  an  II; 

V,  417. 

Labrousse  du  Boffrand  (Jean),  ex- 
noble, I*  29  messidor  an  II;  V, 
405. 

La  Bussièrb  (Uenri),  ex-noble,  f 
25  ventôse  an  D;  II,  475. 

Labussière  (Jacques-Jean),  ancien 
capitaine  au  régiment  d* Auvergne, 

1 16  floréal  an  II;  111,485. 
Labussière   (Pierre),  marchand  de 

chevaux,  acq.  12  nivôse  an  II; 

II,  555. 
Lacaillère.  Voy.  Pichard-Gauler. 
Lacam  (Marie-Anne  Ret,  femme),  lib. 

4*  sans-culottide  an  II. 
Lacaux  (François),  journalier,  acq. 

27  messidor  an  H;  V,  596. 
L^r.\7R  (Jacques^  négociant,  dt'pulé, 


Tun  des  Girondins,  |  9  brumaire 
an  m  (50  octobre  1795);  I,  580. 
Lacaze.  Voy.  Nonnat-Lacaze. 
La  Chalotais.  Voy.  Caradeuc. 
Lachapelle    (Charles -Gilbert),    ci- 
devant  premier  commis  du  mi- 
nistre Laporte,  f  27   messidor 
anU;  V,  596. 
La  Châtre  (Isabelle-Louise  de  Juvf> 
MOT  DE  Traisnel,  veuve  de),  f  4  ther- 
midor an  II;  V,  75. 
Lachaut  (Antoine),  entrepreneur  de 
bâtiments,  acq.  24  frimaire  an  II; 
n,  552. 
Lachaut  (Charles),  architecte,  ac((. 

24  frimaire  an  II;  II,  552. 
Lachave  (Louis-Michel),  colporloiir, 

acq.  15  ventôse  an  II;  II,  540. 
Laclote  (Adélaïde-Clotilde  Laplack, 
femme),  libraire,  lib.  25  mai  1 707»  ; 
I,  144. 
Lacodre  (Nicolas),  dit  Monlpamin, 
juge  et  subdélégué,  fil  prairial 
an  H;  IV,  47. 
Lacoirdièrb.  Voy.  Sot». 
Lacombe  (Charles-Jean-Baptiste),  ren- 
tier, f  24  germinal  an  H;  111, 20:2. 
Lacombe   (François),    ancien   cun% 

acq.  11  vendémiaire  an  III. 
Lacombe  (Pierre),  cultivateur  et  an- 
cien procureur,  acq.  5  fructidor 
an  II. 
Lacombe -Puigueyraud  ( Jean-Simon  ) 
membre  de  la  Commission  popu- 
laire de  la  Gironde,  |  12  bru- 
maire an  II;  II,  152. 
Lacorbière  (Claude-Elisabeth),  doyen 
du  chapitre  de  Verdun,  f  5  flo- 
réal an  II  ;  IIl,  555. 
Lacorée   (Elisabeth-Thérèse),  venvtî 
DE  Pbricard,  f  18  germinal  an  11; 
m,  217. 
Lacoste  (Antoine),  lib.  50   vendé- 
miaire an  III. 
Lacoste    (Joseph),    négociant,    lib. 
I     28  vendémiaire  an  III, 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


345 


Lacoste  (Martial),  dit  LageliCt  acq. 
27  pluviôse  an  m  ;  VI,  62. 

Lacour  (Charles),  domestique,  acq. 
14  messidor  an  II;  IV,  525. 

Lacour  (Théodore-Sylvain-Auguste), 
lib.  dét.  19  vendémiaire  an  III. 

LkcoLRDE  Balleroy  (Charles-Auguste), 
ci-devant  lieutenant  général,  | 
6  germinal  an  II  ;  III,  75. 

Lacour  de  Balleroy  (François- Au- 
guste), maréchal  de  camp,  1 6  ger- 
minal an  II  ;  III,  75. 

Lacroii  (Alexis),  soldat,  acq.  1*'  ger- 
minal an  IH. 

Lacroix  (Claude),  manouvrier,  f 
11  prairial  an  II;  IV,  51. 

Lacroix  (Claude),  fabricant  de  bas, 
acq.  15  prairial  an  II;  IV,  472. 

Lacroix  (Dominique),  aubergiste,  -j- 
3  messidor  an  II  ;  IV,  501 . 

Lacroix  (François),  commis,  |  15 
floréal  an  II  ;  III,  380. 

Lacroix  (Françoib),  écrivain,  |  18 
messidor  an  II;  IV,  533. 

Lacroix  (François-Théodore),  homme 
de  loi,  I  24  messidor  an  II;  V, 

389. 

L\croix  (Jean-François),  député  à  la 
Convention  nationale,  f  16  ger- 
minal an  II;  III,  118. 

Lacroix  (Madeleine),  blanchisseuse; 
f  27  prairial  an  H  ;  IV,  205. 

Lacroix  (Marie-Autoine-Louis),  em- 
ployé, lib.  14  prairial  an  II;  IV, 

474. 

Lacroix  (Marie-Joséphine),  blanchis- 
seuse, lib.  6  frimaire  an  II;  II, 
546. 

Lacroix  (Pierre-Charles),  lib.  26  juil- 
let 1703;  I,  442. 

Lacroix  (Sébastien),  membre  d'un  co- 
mité révolutionnaire,  |  24  ger- 
minal an  II;  III,  198. 

Lacroix.  Yoy.  Delacroix. 

Lacroix.  Voy.  Guilubs. 

I.\ciur/E.  Vov.  nEi.D'^np. 


Ladevèze   (Pierre- Joseph  -  Dorothée 

Clerc-),  voy.  Clerc. 
Ladmiral  (Pierre-Léon),  fruitier,  de- 
puis employé  à  la  poste,  au  bureau 
des  départs,  et  membre  du  Con- 
seil général  de  la  commune  de 
Paris,  t'il  thermidor  an  II;  V, 
423. 
Ladry  (Jacques),  garçon  menuisier, 

t  28  prairial  an  II;  IV,  272. 
LiFA  (David),  lib.  21  août  1793;  I, 

443. 
Lafargue  (Pierre),  brocan  leur,  1 2  flo- 
réal an  II;  III,  302. 
La  Ferrière.  Voy.  Grangier  La  Per- 
rière. 
La  Ferté.  Voy.  Papillon. 
Laffilaro  (Dominique),  ancien  cais- 
sier du  comte  d  Artois,  -]■  2  prai- 
rial an  II;  IV.  457. 
Lafleur.  Voy.  Deglane. 
Lafleur.  Voy.  Menou. 
Lafo:<d  (Michel),  ancien  curé,  acq. 

27  messidor  an  II;  V,  396. 
Lafosd- Savine    (Charles),    ancien 
évéque,  lib.  21  vendémiaire  an  IH. 
Lafont  (Antoine- Joseph),  conseiller 
au    Parlement    de   Toulouse,  f 
1-' floréal  an  II;  III.  286. 
La  PONT  DES  EssARTs  (Cliarles-Emma- 
nuel),  ex-chef  d'escadron,  f  4  ther- 
midor an  II;  V,  75. 
Laporge  (Louis),  marchand  bouton- 
nier  +  28  prairial  an  II;  IV,  272. 
Lafosse  (François),  chef  de  la  sur- 
veillance de  la  police  de  Paris, 
f  29  prairial  an  II;  IV,  256. 
Lafosse  (Jacques-Geneviève),   mer- 
cier et  fournisseur,  f  3  nivôse 

an  II;  II,  488. 

Lafoucbais  ou  Lasouchais.  Voy.  Bruso. 

Lagardb.  Voy.  Ahcblin. 

Lagardb.  Voy.  Thibault. 

Lagarde-Pralioux  (François),  offi- 
cier invalide,  lib.  30  vendémiaire 
nn  MI. 


346 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Lagardb-Saignes  (Jean-Marc),  ex-no- 
ble, lib.  25  frimaire  an  III. 

Laçasse  (Jean-François),  concierge 
de  prison,  lib.  3  yendémiairean  III. 

Lagelie.  Voy.  Lacoste. 

La  Girouzièrb  (Marguerite-Angélique), 
f  5  floréal  an  U  ;  III,  333. 

Lagondie  (  Guillaume- Guislain),  | 
12  messidor  an  H;  IV,  521. 

Lagonmitière  (Anue-René-€ésar),  ex- 
noble, lib.  25  vendémiaire  an  III. 

LAGo?(NivièRE  (Jeanne- Suzanne -Ga- 
brielle  Regnouf,  femme),  ex-noble, 
lib.  25  vendémiaire  an  III. 

Lagrange  (Jean-Baptiste),  homme  de 
loi,  lib.  25  juin  1793;  I,  441. 

Lagrive  (Alexandre),  marchand,  f 
21  messidor  an  II;  lY,  435. 

Laguedeg  (Jean-Marie-Julien),  payeur 
de  Tarmée  du  Nord,  f  25  messi- 
dor an  H;  V,  590. 

LiGUEpiERRE  (Victor),  acq.  12  messi- 
dor an  II;  IV,  521. 

Laguerrb.  Voy.  Pantin. 

La  Guighe  DE  SéviGNAN  (Anne-Charles), 
ex-marquis,  ancien  colonel,  -{- 
9  messidor  an  II  ;  IV,  335. 

Lagutomarais.  Voy.  Lamottb. 

Laguzet  (Jean),  gendarme,  acq. 
27  messidor  an  II;  V,  396. 

La  Haie.  Voy.  Brebion  La  Rate. 

Laiiatr  (Bonne-Jeanne-Scholastique 
do),  femme  Berthon,  lib.  et  dét., 
18  vendémiaire  an  III. 

Laiiossois  (Etienne),  frère  novice  et 
boulanger  à  la  Chartreuse  de  Be- 
lazy,  lib.  23  vendémiaire  an  II; 
V,321. 

La  Uoussate  (Joseph-Gédéon-Julien- 
François),  ex-noble,  acq.  et  dét. 
9  brumaire  an  II;  U,  530. 

La  Huprote  (Pierre),  ancien  secré- 
taire du  roi,  dép.  30  mai  1793; 
I,  435. 

Lahure  (Jean-Ë tienne),  bijoutier, 
commandant  en   second    de  la 


section  de  Popincourt,  fia  ther- 
midor an  II  ;  V,  425. 

L'aigle  (Anne  Duvair  de),  f  21  flo- 
réal an  II  ;  III,  413. 

Lkué  (Antoine-Nicolas),  président  du 
comité  révolutionnaire  de  la  sec- 
tion de  l'Indivisibilité,  acq.  15 
fructidor  an  II. 

La»y  (Thomas),  Irlandais,  f  18  prai- 
rial an  R;  IV,  480. 

Lair  (Julien),  marchand  grènetier, 
acq.  6  frimaire  an  II;  U,  531. 

Lajaroux  ou  Lajarousse.  Voy.  Dupdy 
Lajaroux. 

Lajounies  (Guillaume),  cultivateur, 
lib.  4  fructidor  an  II. 

Lajunie  (Marie-Anne),  veuve  Bros- 
SARD,  lib.  30  vendémiaire  an  RI. 

Lalahce  (Marie- Françoise  Renrt, 
femme),  f  5  floréal  an  II;  IR, 
333. 

Lalamde  -  Magon  (Auguste-  Érasme- 
Charles),  f  1"  thermidor  an  H; 
V,  54. 

Lalanke  (Jean),  tailleur,  f  12  mes- 
sidor an  R;  IV,  520. 

Lalau  (Guillaume-<jilbert-Firmin) , 
ancien  receveur  des  loteries,  f 
22  messidor  an  II  ;  IV,  440. 

Lalaurencie-Ciiarras  (Marie),  ex-no- 
ble, f  29  germinal  an  R;  RI,  248. 

Laligant-Moru.lon  (Pierre),  f  19  mes- 
sidor an  R;  IV,  401. 

Lalleilard  (François),  capitaine,  -{- 
2  thermidor  an  R;  V,  409. 

Lallemard  (Jean-Népomucéne),  an- 
cien procureur  du  roi,  f  19  mes- 
sidor an  H;  IV,  401. 

Lallemand  (Pierre),  marchand,  lib. 
4  vendémiaire  an  111. 

Lallehard  (Pierre-Germain),  rece- 
veur des  rentes,  f  26  vendé- 
miaire an  II;  R,  480. 

Lallemand.  Voy.  Bent. 

L'Allemand.  Voy.  Retmel. 

Lallemand  -  Lecoq    (  Alexis  -  Gabriel- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


347 


François),  lib.  6  fructidor  an  II. 

Lallem  ANT  (Jean-Nicolas),  ex-minime, 
ancien  curé,  f  6 floréal  an  II;  III, 
480. 

LiLLiER  (Pierre-François),  marchand 
de  bois,  ex-constituant,  fil  mes- 
sidor an  II;  IV,  519. 

Lalondrellb  (Jean-Ântoine-Remi), 
ancien  maire,  lib.  5  fructidor  an 
II. 

Lalop  (Jacques-François),  acq.  3 
thermidor  an  II;  V,  70. 

LAMAGUièRB  ou  LAMccrtÈRE  (Deuis),  I 
17  floréal  an  II;  III,  393. 

L\NARciiE  (Jean),  jardinier,  f  28 
prairial  an  II;  IV,  207. 

LiMARCHE  (Simon-François),  ci-devant 
directeur  de  la  fabrique  des  assi- 
gnats, f  18  brumaire  an  II;  11, 
158. 

Lamarb  (Marie-Charlotte  Thomas, 
veuye),  lib.  dét.  19  vendémiaire 
an  III. 

Lahare  (Marie-Jeanne-Victoire-Béa- 
trix,  femme),  lib.  dét.  19  vendé- 
miaire an  III. 

Lamare  (Robert),  ancien  prêtre  à 
Saint-Roch,  f  2  messidor  an  II  ; 
IV,  283. 

Lamarelle.  Voy.  Basset-Lamareixe. 

Lamaruère.     Voy.     Collet  -  Lamar- 

LIÈRE. 

Laxvrre  (François),  lib.  27  fructi- 
dor an  H. 
La  Marre  (Marie-Anne),  femme  de 

Saint-Ooen,  1 16  messidor  an  II; 

IV,  529. 
Lamarre   (Marie    Leselle,  femme), 

bouquetière,  acq.  7  messidor  an 

II;  IV,  513. 
LiMARTUfiÈRE  (Naric-Suzannc   Chb- 

vAiUER,  femme),  f  29  prairial  an 

II  ;  IV,  256. 
Lamballb.  Voy.  Cu>'t-Lamballe. 
Lambert  (Chrétien),  laboureur,  acq. 

1"  thermidor  an  II;  V,  408. 


Lambebt  (Claude-Guillaume),  con« 
seiller  au  parlement  de  Paris, 
ex-contrôleur  général  des  finan- 
ces, -[  9  messidor  an  II;  IV,  336. 

Lambert  (Françoise),  femme  Pru- 
D*noMME,  1 5  prairial  an  II  ;  IV,  37. 

Lambert  (Jean-Baptiste),  notaire,  f 

12  pluviôse  an  II;  11,504. 
Lambert  (Jean-Baptiste),  surnumé- 
raire au  bureau  d^enregistrement 
à  Dieppe,  f  23  floréal  an  H  ;  III, 
431. 

Lambert  (Jean-François),  porte-clefs 
au  Luxembourg,  f  24  germinal 
an  U;  111,205. 

Lambert  (Jean-Pierre),  garçon  bou- 
cher, I  8  floréal  an  II  ;  III,  349. 

Lambert  (Mathurin),  ci-devant  curé  de 
Gidy,t25  messidor  an  II;  V,390. 

Lambert  (Henri),  cultivateur,  acq. 

13  vendémiaire  an  III. 
Lambbrtie.  Voy.  Moxtel-Lambrrtie. 
Lambertye  (Madeleine,  femme  Ville- 

MA»),  1  7  germinal  an  II  ;  III,  77. 

Lambin.  Voy.  Moutin-Lambin. 

Lambla  (François-Xavier),  maire  de 
Schelestadt,  acq.  3  thermidor  an 
II;  V,  412. 

Lambriquet  (Jacques),  valet  de  cham- 
bre de  la  cour,  f  27  messidor  an 
II  ;  V,  34. 

Lambucy  (J.-B.-Louis),  lib.  29  juillet 
1793;  I,  442. 

Lamé-Fleubt  (Pierre-François),  né- 
gociant, un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II  ;  V,  348. 

Lamèles  (Nicolas),  receveur  du  dis- 
trict de  Verdun,  f  5  floréal  an  II; 
111,333. 

Lamellière  (Gabriel),  employé  aux 
postes,  acq.  et  dét.  8  brumaire 
an  n  ;  U,  530. 

La  MEffARDiÈRE.  Voy.  Mulot. 

Lamendier  (Lambert),  fournisseur  h 
Farrnée  du  Nord,  -j-  23  prairial  an 
II;  IV,  487. 


548 


LISTE^  DE  TOUTES  IiES  PERSONNES  TRADUITES 


LAMBRuiRi.    Yoy.  Duplessis-Lamkr- 

LI&KE. 

La  Mbulb  (Jean-François),  mendiant, 
1 1"  messidor  an  II;  IV,  281. 

LiMKT.  Yoy.  POTICXT. 

LAMiNiiRE.  Yoy.  Cornette  de  Lami- 

KlàRE. 

Laxoignon  (Ânne-Nicole),  marquise 
DR  Sénozan,  sœur  de  Ifalesherbes, 
^n  (loréalanll;  IIÎ,  415. 

Lamoicxon  (Galheri lie-Louise),  veuve 
Dkstoureues,  f  9  floréal  an  II; 
][l,  550. 

LiMoiGNOH  DE  ILkLESHERBEs  (Antoiuette- 
Tliérése  de),  veuve  Le  Pelstier  de 
Rosaubo,  I  5  floréal  an  II;  III, 
505. 

LAvoiG!iO!f  DE  Malesberbes  (Cliréticn- 
Guillaume),  ancien  premier  pré- 
sident à  la  cour  des  aides,  ancien 
ministre,  défenseur  de  Louis  XYl, 
t  5  floréal  an  II;  III,  505. 

La  Molere  (Etienne-Philippe),  ex- 
noble,  acq.  dét.  il  vendémiaire 
an  III. 

Lamorasdière.  Yoy.  Potier. 

Lamore  (Claude),  imprimeur,  lib. 
20juini795(\V551). 

LwoRRK  (Thérèse-Françoise),  ex- 
noble,  -|-  12  prairial  an  II;  lY, 
55. 

La  Mote  de  Senonnes  (François- 
Pierre,  marquis  de),  f  18  germi- 
nal an  H;  III,  218. 

La  Mote  de  Sengxnbs  (  Suzanne 
Drolillard,  femme),  f  18  germi- 
nal an  II;  III,  218. 

Lasiotiie  (Marie-Joseph),  ex-con^eil- 
1er  au  parlement  de  Toulouse,  f 
18  messidor  an  H;  lY,  596. 

Lakotte  (\ndré),  lib.  16  brumaire 
an  m. 

Lamotte  (Henri),  secrétaire  du  dis- 
trict d^Êtain,  f  16  messidor  an 
H  ;  lY,  528. 

Lamotte.  Yoy.  Biragub-Lamottb. 


Lamotte- L\GUY0MARAis  (  Joseph-Ga- 
briel-François de) ,  cultivateur, 
gentilhomme  breton  (conspira- 
tion de  Bretagne),  f  18  juin 
1795;  ï,  170. 

Lamotte-Lagutomarais  (^maury  de), 
lils.  acq.  dét.  18 juin  1795;  1, 172. 

Lamotte-Laguyoxarais  (Casimir  de) 
nis;  acq.  dét.  18  juin  1795;  I, 
172. 

Lamotte  -  Lagl vomarais  (Marie- 
Jeanne  Micault),  f  18  juin  1795; 
1,172. 

Lamourette  (Adrien),  ancien  mem- 
bre de  l'assemblée  législative, 
évéque  constitutionnel  de  Lyon, 
t  22  nivôse  an  II  ;  II,  5il 

Lamoukeux  (Marie  Léger,  femmc\ 
boulangère,  acq.  25  prairi:tl  an 
II;  lY,  491. 

Lamt  (Jean  Baptiste),  imprimeur  à 
la  fabrication  des  assignats,  acq. 

27  prairial  an  II  ;  lY,  494. 
Lanchère.  Yoy.  Lauchkre. 

La^ciit    (Anne-Françoise   Pkrignat, 

femme),  lib.  28  brumaire  an  III. 

Lu«cHY   (Honoré),  cultivateur,   lib. 

28  brumaire  an  III. 

LvncHY  (Jeanne-Agathe),  lib.  28  bru- 
maire an  m. 

Lanciiy  (Jeanne-Françoise  Petit- 
Quenot,  femme),  lib.  28  bru- 
maire an  III. 

LANCIIY  (Pierre-Joseph),  cultivateur, 
lib.  28  brumaire  an  III. 

Lahcry-Pronleroy  (Louis-Claude-Jo- 
seph), ex- comte,  ci-devant  ofli- 
cier  aux  gardes  françaises,  -j- 
5  prairial  an  II  ;  lY,  28. 

LA.ND0IS  (Pierre),  huissier,  -{-12  flo- 
réal an  II  ;  III,  569. 

LAin»REC0ST.  Yoy.  Lbsège-Landrsco^t. 

Lakdrisson  (  François ),  vigneron , 
acq.  5  messidor  an  II;  lY,  507. 

Landron  (Louis-Henry),  ex-ciiré, 
acq.  19  frimaire  an  III. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNMRE. 


349 


Langevin.  Yoy.  Gruau. 

Langlaise  ou  Langlkss  (Pierre),  hus- 
sard, lib.  21  pluviôse  an  II  (W 
322,  498). 

Langlbt  (Marie -Jeanne  •  Gharlotle), 
femme  Mantient^e,  f  27  prairial 
an  II;  IV,  200. 

Langlois  (Charles),  limonadier,  acq. 
7  thermidor  an  H;  V,  417. 

Langlois  (  Françoise  -  Georgelte , 
Teuve),  4  ans  réclusion,  10  no- 
vembre 1792;  I,  431. 

Laisglois  (Jacques),  G  ans  de  gène, 
IG  vendémiaire  an  II;  II,  523. 

Langlois  (Jean-Nicolas),  serrurier, 
membre  du  conseil  de  la  Com- 
mune de  Paris,  |  11  thermidor 
an  II  ;  Y,  423. 

Langlois  (Louis-Jacques),  garçon  de 
cuisine  (manifestation  de  Rouen), 
acq.  5  septembre  1793;  I,  255. 

Langlois  (Marie),  domestique,  f  24 
prairial  an  II  ;  IV,  1 72. 

Lvnglois  (Marie-Ëlisabeth  Sulau  , 
femme),  hb.  27  frimaire  an  II;  II, 
517. 

Langlois  (Marie  François),  papetier, 
ofQcier  municipal  de  Paris,  f  11 
thermidor  an  II;  V,  423. 

Langlois  père  (Philippe-Denis),  li- 
braire, lib.  27  frimaire  an  II;  II, 
547. 

Langlois  fils,  (Jacques),  lib.  27  fri- 
maire an  II;  II,  547. 

Langlois.  Yoy.  Aigloz 

Langlois  de  Pgxsieusr  (Auguste-Henri), 
ancien  conseiller  au  parlement  de 
Paris,  1 12  floréal  an  II;  III,  3GG. 

Langlois  de  Poxmeuse  (Sophie  Cuu?in, 
femme),  f  12  floréal  an  II;  III, 
366. 

Langlois  de  Rest  (Auguste-Louis),  f 
12  floréal  an  II;  III,  366. 

Langlois  de  RézY  (Marie-Marguerite 
Péricard,  veuve),  f  22  floréal  an 
II;  m,  489. 


LiNGRADE,  étapier,  renv.  à  la  justice 
criminelle,  16  germinal  an  lil. 

Lanloup  (Joseph  de),  ex-noble,  *j-  24 
floréal  an  H;  III,  436. 

L^NNE  ( Marie-Emmanuel- Jost*ph), 
adjoint  au  tribunal  révolution- 
naire,! 17  floréal  an  III;  VI,  104. 

Lanoii  (Joseph),  marchand  fripier, 
acq.  dét.  27  nivôse  nn  II  ;  II,  534. 

LiNou  (Jean-Baptiste),  compagnon 
peintre,  f  4  prairial  an  II;  IV, 
23. 

Langue  (René-Joseph),  général,  ac(|. 
10  mai  1793: 1,98. 

Lantrinou  Lautrin  (Jo<epii),  lib.  18 
aoûtl793;  1,443. 

LiNTY  (Joseph),  potier  d'étaiii,  lib. 
7  frimaire  an  III. 

LaNTT.  Yoy.  CnATEHAT-LANTY. 

Lantt.  Yoy.  Frécaut-Lanty. 

Lapalur  (Jean-Marie),  membre  d'un 
comité  révolutionnaire,*!*  24  ger- 
minal an  II;  III,  19S. 

Lapayre.  Yoy.  Dauphin-Lapayrk. 

Laperche  (Jean-Baptiste),  lib.  -j*  4  bi'ii- 
maire  an  m. 

Laperrière.  Yoy.  Brac-Laperrière. 

Lapetite  (Ë'ienne),  chapelier,  acq. 
22  vendémiaire  an  III. 

Lapbyre  (Pierre),  chirurgien,  com- 
missaire du  comité  révolution- 
naire des  Tuileries,  -l*  27  germinal 
au  II;  III,  237. 

Lapierre  (François;,  acq.  19  floréal 
an  n. 

Lapierre  (Jean-Baptiste),  adjudant 
général  de  la  gnrde  nationale, 
acq.  18  fructidor  an  II. 

Lapucb  (\délaîde-Clotil(le,  femme 
Lacloye),  libraire,  lib.  25  mai 
1793;  1,440. 

Laplancde  (Jean  -  François) ,  lib. 
24  germinal  an  III. 

Laplanciib  (Pierre-Joseph),  inarcliand 
forain,  f  27  prairial  an  II;  IV, 
203. 


550 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


LAPLEiGNéB  (Mathieu),  peintre,  acq. 
i«r  pluviôse  an  II;  II,  535. 

Lapluhb  (Jean),  domestique  de  Fon- 
frède  et  de  Ducos,  lib.  18  bru- 
maire an  II  ;  II,  544. 

LAPOimn  (Louis-Claude-Raymond) , 
homme  de  loi,  f  8  messidor 
an  II;  IV,  277. 

Lâporte  (Arnaud  de),  intendant 
de  la  liste  civile,  1 23  août  1792; 
1,13. 

Laporte  (Cécile)  femme  Parez,  acq. 
13  frimaire  an  III. 

Laporte  ou  Deuporte  (François- 
Louis-Marie),  avant  la  Révolution 
gantier,  parfumeur,  et  depuis  em- 
ployé au  bureau  de  la  liquidation 
du  département  de  Paris,  juge  au 
tribunal  révolutionnaire ,  acq. 
17  Ooréal  an  III;  VI,  99. 

Laporte  (Jacques),  marchand,  lib. 
26juinl793;  1,441. 

Laporte  (Pierre),  fripier,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II;  V  347. 

Laporte  d*Hiboust  (Jean-Étienne) , 
clerc  de  notaire,  f  27  prairial 
an  II;  IV,  301. 

La  Porte  '(Claude),  oflicier  muni- 
cipal, acq.  12   vendémiaire   an 

m. 

Larbuuuxard  (Claude),  garçon  infir- 
mier aux  Invalides,  lib.  dét. 
9  vendémiaire  an  III. 

Larché  (Jacques),  maçon,  f  8  mes- 
sidor an  U;  IV,  276. 

Larché  (Louis),  menuisier  et  volon- 
taire, acq.  5  pluviôse,  an  II  ;  II, 
536. 

Larcher-Latouraille  (Jean  -  Chris  - 
tophe),  ex-noble,  capitaine  de 
cavalerie  au  régiment  de  Condé, 
chevalier  de  Saint^Louis,  f  9  ther- 
midor an  n;  V,  168. 

Larchevêque-Thibault  (Jean-Baptiste- 
Gabriel),  procureur  de  la  a>m- 


mune  au  Cap,  acq.  dét.  22  mes- 
sidor an  II;  IV,  441. 

Lardehelle  (J.-B. -Alexis) ,  ancien 
lieutenant-colonel,  f  25  ventôse 
an  II  ;  II,  473. 

Lardis  (Georges),  volontaire  de  la 
première  réquisition,  f  21  mes- 
sidor an  H;  V,  383. 

Lardm  (Louise -Adélaide  Danquecuuv, 
femme),  f  19  germinal  an  II;  III, 
221. 

Lardim  (Pierre-Saturnin),  vigneron, 
1 19  germinal  an  II;  111,221. 

Larevelliêre  (Jean-Baptiste),  prési- 
dent du  tribunal  criminel  de 
Maine-et-Loire,  f  26  germinal 
an  H;  m,  235. 

La  Revaivchère.  Voy.  Pasquiër  La 
Revanchère. 

Larget  (Joseph-Simon),  employé  à 
Tadministration  des  domahies 
nationaux,  f  19  prairial  an  II; 
IV,  74. 

Largues  (Antoine),  officier  de  santé, 
lib.  9  brumaire  an  III. 

La  RiGAUDiE.  Voy.  Chulead  La  Ri- 

GAUDŒ. 

Larivière  (Louis-Pierre),  lieutenant 
au  ci-devant  régiment  de  la  cou- 
ronne, etc.,  f  21  messidor  an  II; 
IV,  434. 

Larivière  dImberhais  (Charles-Alexan- 
dre), ex-noble,  f  7  messidor 
an  H;  IV,  516. 

Laroche  (Jeanne),  femmS  Cuanbon, 
lib.  14  brumaire  an  III. 

Laroche  (Marguerite  Perrau,  femme), 
acq.  et  dét.  17  prairial  an  II;  IV, 
479. 

Laroche  - Boussor  (Louis-Marie-Fran- 
çois), f  19  messidor  an  II;  IV, 
425. 

La  Roche.  Voy.  Boissin  La  Roche. 

La  Roche  Dumaike.  Voy.  Appel  voisin 
de  La  Roche  Domaine. 

La  Roche  Fontenelle  (Louis-Antoine 


AU  TRIBUNiL  REYOLUTIOiN^AIRE 


551 


de),  noble  et  prêtre,  f  6  brumaire 
an  0;  II,  147. 

La  Rochefoccault  (Anne-Àlexandrine- 
Rosalie)  comtesse  de  Dortal,  f 
Igyentôsean  II;  II,  467. 

Laroche-Lambert  (Jean-Alexandre), 
ex-noble  et  chanoine  de  Beauvais, 
1 19  messidor  an  II  ;  lY,  425. 

La  Roche  -  Lambert  (Jean  -  Joseph- 
Antoine  de),  ex-noble,  f  4  ther- 
midor an  II;  V,  73. 

Larocbe-Lupt  (Etienne  de),  ex-noble, 
f  4  thermidor  an  II;  Y,  412. 

Laroche  -  Lupt  (Louise  Gascoing  , 
femme  de),  f  4  thermidor  an  U; 
Y,  413. 

Larocqub  (Henri) ,  ci-devant  noble, 
lib.  29  juillet  1793;  I,  442. 

Laroqub  (Floride) ,  f  1*'  thermidor 
anU;  Y,  54. 

Laroqub  (Françoise),  f  l*Hhermidor 
an  II;  V,  54. 

Laroqub  (Jean-Louis),  ancien  colonel 
de  dragons,  f  12  ventôse  an  II; 
II,  452. 

Laroqub  (Nicolas-Frédéric),  domes- 
tique, acq.  dét.  13  messidor  an 
II;  lY,  524. 

Laroqub  (Yictor-IIyacinlhe) ,  capitaine 
de  vaisseau,  f  6  nivôse  an  II; 
U,  492. 

Laroque-Trémarli  (Alexandre-Marie), 
médecin,  f  6  nivôse  an  II  ;  U, 
492. 

Laroqub  (Nicolas).  Yoy.  Delaroqub. 

Laros^b  (Jean-Pierre),  ci-devant  pa- 
lerrenier,  |  25  messidor  an  U;  Y, 
390. 

La  Roussklière  (Gui-François-Oli- 
vier), négociant,  lib.  28  vendé- 
miaire an  III. 

Larroquau  (Jean-Frarçois),  ci-devant 
conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, f  26  prairial  an  U  ;  lY,  195. 

Larrue  cadet  (Jean-Paul),  f  23  prai- 
rial an  II  ;  lY,  164. 


Larrue  aîné  (Joseph),  f  23  prairial 
an  n  ;  lY,  164. 

Lartiguk  (Antoine-Louis),  curé,  f 
27  floréal  an  U  ;  UI,  446. 

La  Ruelle  (Emmanuel-Nicolas-Fran- 
çois), capitaine,  f  9  ventôse  an  U  ; 
n,515. 

Lasalle  (Guillaume-Nicolas),  membn; 
de  comité  révolutionnaire,  f 
24  germinal  an  II  ;  III,  198. 

Lasalle  [(Jean-Jacques-René),  garde 
forestier,  1 17  messidor  an  U  ;  lY, 
532. 

LiSBORDEs.  Yoy.  Dausagnel-Lasbordes. 

Lascous  (Pierre)  ci-devant  garde  du 
roi  tyran  et  chevalier  de  Saint- 
Louis,  lib.  23  frimaire  an  UI. 

Lasnier  (Jacques),  homme  d'afTaires, 
officier  municipal  de  la  commune 
de  Paris,  f  11  thermidor  an  H; 
V,  421. 

Lasiijkre  (Marie-Anne  Ferraud, 
femme),  f  12  messidor  an  II;  lY, 
521. 

La  Sommaiserib.   Yoy.   Simon  de  la 

SOMMAISERIE. 

Lasonoe.  Yoy.  Tort. 

Lasourcb  (Marc-David),  député,  l'un 
des  Girondins,  f  9  brumaire 
an  n  (30  octobre  1796);  I,  379. 

La  Sourdièrb.  Yoy.  Ratraud  La  Sour- 

DIÈRE. 

Lassus  -  Nestier  (Marc  -  Bertrand  - 
François),  ci-devant  conseiller  au 
parlement  de  Toulouse,  f  18  mes- 
sidor an  II;  lY,  396. 

Lastic  (Uugue),  ancien  comte,  agri- 
culteur, f  23  floréal  an  II;  III, 
433. 

Lasuderie  (Marie-Anne),  femme  La- 
sudrrie-Gamort,  f  25  messidor 
anU;  Y,  396. 

Lasujerdie  (Marie-Anne),  veuve  Dar- 
LUC,  lib.  30  vendémiaire  an  III. 

Lateuse  (Grégoire),  cloutier,  cara- 
binier au  4*  bataillon  des  chas* 


ÙÔ 


K^î 


USTË  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


seurs  francs,  acq.  29  ventôseet  16 
messidor  an  JI;  II,  542  et  IV,  550. 

L4TUÉUSB  (Joseph),  chaudronnier, 
acq.  24  pluviôse  an  II;  II,  559. 

Latrèios    (Charles),  cavalier,    acq. 

27  prairial  an  II;  lY,  494. 
Latoison  (Nicolas),  rentier,  un  des 

94    Nantais,    acq.   28   fructidor 
an  II;  V,  547. 
Latour     (Pierre-Àlexandre-Martial), 
rentier,  un  des  94  Nantais,  ac(|. 

28  frucUdor  an  II  ;  V,  547. 
Latour-Dupin  (Jean-Frédéric,  comte 

de),  ancien  lieutenant  général,  f 
9  floréal  an  II  ;  III,  550. 

Latour-Dupdi-Chambly  (René-Charles- 
François),  ex-noble  et  colonel  au 
ci- devant  régiment  des  grena- 
diers royaux,  f  19  messidor  an  II; 
IV,  424. 

L  iTooR-Dupni-^HAMBLT  (  Angélique  - 
Louise-Nicole  de  Bérulle,  femme 
de),  lib.  18  vendémiaire  an  III. 

Latour-Dupin-Gocvernet  (Philippe- 
Antoine,  marquis  de),  ancien 
lieutenant  général,  f  9  floréal 
an  II;  III,  550. 

Latreille  (Marie-Anne),  femme  Qlk- 
T»EAU,  f  4  germinal  an  II  ;  III,  46. 

La  Trémouille  (Charles -Auguste- 
Godefroi  de),  f  27  prairial  an  II: 
IV,  198. 

La  TuDE  (Jean  Visseg,  baron  de), 
i  28  nivôse  an  II  ;  U,  565. 

Latyll  (Jean-Paul-Marie-Aime),  ex- 
curé constitutionnel  de  Saint- 
Thomas  d'Aquin,  ex-oralorien, 
ex- constituant ,  f  5  thermidor 
an  II  ;  V,  96. 

Laubespix  (Armand-Hilaire  de),  ex- 
noble,-]-  1 7  messidor  an  II  ;  IV,  585. 

Laobrut  (Pierre),  laboureur,  acq. 
15  nivôse  an  II;  II,  566. 

Lauciière  ou  LiRcuKRE  (Frauçois), 
entrepreneur  de  chevaux  d'artil- 
lerie, lib.  5  fructidor  an  II. 


Lauchère  ou  Lanchère  (Marie  Vert, 

femme),  lib.  5  fructidor  an  II. 
Laumur  (Michel),  général  de  brigade, 

f  4  germinal  an  II;  IIJ,  46. 
Launat  (Guillaume-Maurice  de),  an- 
cien, lieutenant  général  de  Tami- 
rauté  de  Saint-Malo  (conspiration 
de  Bretagne),  f  18  juin  1795;  I, 
175. 

LAUNAY(Marie-FéIicité),femmeBi'RKR, 
1 19  messidor  an  II  ;  IV,  401. 

Laurat  (Paul),  volontaire,  •{■  17  mes- 
sidor an  II;  IV,  .591. 

Launat  (Ren^e),  femme  Vonx,  f 
5  thermidor  an  II;  V,  410. 

Laumot  (Joseph),  fournisseur  de  bois 
pour  Farmée,  lib.  5  pluviôse 
an  II;  II,  548. 

Lauraguais  (Elisabeth-Pauline  de 
G-iND,  comtesse  de),  |  19  pluviôse 
an  II  ;  II,  405. 

LAIR.VGUAIS.  Voy.  BR.iNCAs- Laura- 
guais. 

Laurent  (Glaude<François),  libraire, 
acq.  l"juin  1795;  1,167. 

Laurent  (Denis-Étienne),  officier 
municipal  de  Paris,  -J-  10  ther- 
midor an  II  ;  V,  255. 

Laurent  (François),  tonnelier  acq. 
11  brumaire  an  III. 

Laurent  (François-Henri)  sous-lieu- 
tenant, t  14  floréal  an  II;  111, 
571. 

Laurent  (Jacques-François),  mar- 
chand épicier,  agent  de  la  com- 
mission du  commerce,  |  8  ther- 
midor an  II;  V,  166. 

Laurent  (Jean-Pierre),  ex-curé,  -j- 
27  messidor  an  II;  V,  597. 

Laurent  (Louis-Alexis),  directeur  des 
messageries,  ret.  17  germinal, 
acq.  7  floréal  an  II  ;  III,  470. 

Laurent  (Pierre),  ouvrier,  lib.  25  plu- 
viôse an  II;  11,549. 

Lauret  (Claude-Gabriel),  instituteur, 
i  29  nivôse  au  H;  II,  567. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


553 


Laits  VRD  (Françoise),  domestique, 
lib.  18  frimaire  an  III. 

LiussKL  (François-Auguste),  procu> 
reur  de  la  commune  de  Lyon, 
ac((.  9  frimaire  an  II;  II,  531. 

Lausskl  (Ëiisalieth  Pommier,  femme), 
acq.  9  frimaire  an  II;  II,  531. 

Lautuur  (André),  f  19  messidor 
an  U;  IV,  422. 

Lauvaih  (Edme-Marguerite),  ex-avo- 
cat,et  maintenant  commissaire  na- 
tional du  tribunal  central  des  di- 
recteurs du  jury  d'accusation,  et 
membre  du  conseil  général  de  la 
Commune  de  Paris,  fil  thermi- 
dor an  II;  V424. 

Lit'ZA!iifE(Augustin-François-Marien), 
receveur  de  rentes,  acq.  36  bru- 
maire an  II  ;  II,  530. 

Lauze  -  DupERRET  (Glaude  -  Romain), 
agriculteur  et  député,  Tun  des 
Girondins,  f  9  brumaire  an  II,  (30 
octobre  1 793)  ;  I,  377. 

Laval  (Joseph) ,  garde-chasse ,  f 
i'I  ventôse  an  II  ;  II,  453. 

Laval-Montmorenct  (Marie-Louise  de), 
ex-noble,  abbesse  de  Montmartre, 
t  6  thermidor  an  II  ;  V,  110. 

LAVAL-MojrMoREncT  (Pierre  de),  ex- 
noble, t  29  prairial  an  II;  IV, 
256. 

La  VALETTE  (François  -  Joseph  -  Elisa- 
beth-Thomas de),  ancien  capitaine 
aux  gardes,  f  18  prairial  an  II; 
IV,  480. 

Lâvalkttb  (Louis-Jean-Raptiste-Tho- 
mas  de),  ex-noble,  général  de  bri- 
gade à  Tarmée  du  Nord,  f  10 
thermidor  an  II;  V,  252. 

LiVAOx  ou  Lavaur  (Antoine-Paul), 
avocat  à  Rordeaux,  f  1**  fructi- 
dor an  II;  Y,  277. 

LAVBcnAUf  (MarieJoseph-Félicité),  an- 
cienne servante  de  curé,  f  27  ven- 
tôse an  n;  U,  519. 

Lavsrchairb  (Jean-Aleiandre),  jour- 

TRIB.  rbvol.  ti 


nalier,   acq.  8  vendémiaire  an 

m. 

Laverdv  (Clément-Cliarles-François 
de),  ancien  contrôleur  général 
des  fmances,  f  3  frimaire  an  II  ; 
II,  96. 

Lavergnb  (  Louis  -  François  ) ,  dit 
Champlorier,  commandant  mili- 
taire de  Longwy,  f  11  germinal 
an  U;  m,  88. 

Lavergnb  (Victoire  Resnier,  femme), 
f  11  germinal  an  II;  III,  95. 

Laverve  (Marie-Françoise),  femme 
Pelletier,  acq.  28  brumaire  an 
III. 

Laviéval,  voy.  Levis-Laviéval. 

Lavigne  (Elisabeth),  femme  Lemille, 
t  27  nivôse  an  II  ;  II,  360. 

Lavigne  (Étienne-Silvestre),  officier 
au  6*  dragons,  acq.  29  nivôse 
an  U  ;  II,  535. 

La  Vigne-Dampierre  (Frédéric-Joseph- 
César  de),  noble  et  ancien  ofTicier 
d'infanterie  au  régiment  de  Sois- 
son  nais  (conspiration  de  Bre- 
tagne), acq.  dét.  18  juin  1793;  I, 
173. 

Laville  (Jean4oseph),  commis  aux 
affaires  étrangères,  f  25  messidor 
anU;V,  390. 

Lavuxe  (Pierre),  cordonnier,  com- 
missaire du  comité  révolution- 
naire des  Tuileries,  f  27  germi- 
nal an  II;  III,  237. 

Lavillbtte  (Charles -Léonard),  ci- 
devant  président  de  l'élection  de 
Montargis,  f  18  germinal  an  II  ; 
m,  470. 

La    Villette.   Voyez    Du    Grau.  La 

VALETTE. 

Laviolbttb  •  (Catherine  Bediuiger  , 
femme),  f  18  nivôse  an  U;  II, 
334. 

La  Violette.  Voy.  Housse. 

LAviTONifièRB.  Voy.  Fontamb-Lavitom- 

NIÈRB. 

23 


554 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Layoighac  (Marie),  cuisinière,  lib.  29 
juillet  1793;  1,442. 

Latoiskh  (Godefroy-Élisabeth),  com- 
mis à  l*administration  des  do- 
maines, f  9  thermidor  an  U  ;  Y, 
169. 

LAToisntR  (Antoine -Laurent),  ex- 
noble, membre  de  TAcadémie  des 
sciences,  fermier  général,  f 
19  floréal  an  II  ;  m,  398. 

Laxalde  (Jean),  commis  aux  ponts 
et  chaussées,  f  4  thermidor  an 
H;  Y,  413. 

Leautemob  (Alexandre),  bourrelier,  f 
3  messidor  an  U;IY,  287. 

Lbbarbier  (Gharles-François-Alexan- 
dre),  receveur  de  l'enregistre- 
ment, f  25  messidor  an  II;  Y, 
393. 

Lebas  (Jean-Pierre),  curé  de  (]ou- 
lommiers,  f  9  frimaire  an  II  ;  II, 
184. 

Leba8«C!ourmoiit  (Louis-Mane),  fer- 
mier général,  f  19  floréal  an  II; 
m,  398. 

Lebatteux,  commissaire  de  Carrier, 
renv.  à  la  just.  crim.,  22  floréal 
an  m. 

Lebault  (Jean-Baptiste),  régisseur 
d^Anisson  Duperron,  f  6  floréal 
an  n;m,345. 

Lebeau  dit  Fanard  (Charles),  douze 
ans  de  fers,  31  octobre  1792;  I, 
431. 

Lebeau  (Jean).  Yoy.  Beau. 

LsBiGUE-BoTs  (François),  avocat  au 
Parlement  de  Paris,  f  15  floréal 
an  n;  m,  376. 

Lebègue  d'Otsevuxe  (Jacques-Louis), 
ex-noble,  f  15  floréal  an  II;  III, 
378. 

Lbbbl  (Marie-Jeanne),  dite  femme 
Julien,  dame  de  comptoir,  lib.  10 
fructidor  an  II. 

Le  Bbrsais  de  Wiéval  (Georges),  an- 
cien lieutenant-colonel  de  cava- 


lerie, f  15  floréal  an  II;  m,  378. 
Leblanc    (  Antoine  -  Julien  ) .    Yoy. 

Blahg. 
Le  Blarc  (Claude),  cultivateur,  lib. 

5  ^rumaire  an  HI. 
Le  Blanc  (Marianne  Douget,  femme), 

lib.  5  brumaire  an  III. 
Leblarg-Beaulieu  (Jean),  curé,  lib. 

13  août  1793;  1,443. 
Leblanc  père  (Louis-Paul),  cordon- 
nier, acq.   5  thermidor  an  II; 

Y,  415. 
Leblanc  flls  (Jean-Louis),  cordonnier, 

acq.  5  thermidor  an  U;  Y,  415. 
Leblanc  (Marie-Ëlisabeth -Françoise). 

Yoy.  (>>upÉ. 
Le  Blanc  (Pierre),  menuisier,  ac4|. 

19  prairial  an  H;  lY,  77. 
Lebleu  (Marie),  veuve  Loyer,   lib. 

8  fructidor  an  II. 
Leblond  (Adélaïde  Douaillt,  femme), 

ravaudeuse,  acq.  13  prairial  an 

n;  lY,  58. 
Leblond  (Charles-François),   ancien 

curé,  dép.  29  ventôse  an  II;   II, 

528. 
Leblond  (Jacques-Gédéon),  xi-devant 

volontaire,  acq.  9   frimaire  an 

ni. 

Leboeup  (Nicolas),  instituteur,  mem- 
bre de  la  Commune  (aff.  de  la 
conspiration  de  VŒiltèt),  acq. 
29  brumaire  an  II;  II,  206. 

Lebois  (  Rosalie  -  Josêphe  ),  femme 
Rethaller,  acq.  28  brumaire,  an 

m. 

Lebon  (Augustine-Félicité  Guiller- 
NoNAG,  femme),  acq.  17  prairial 
an  n  ;  lY,  69. 

Lebon  (Jean-Noêl-François),  receveur 
d*arrondissement,  acq.  17  prai- 
rial an  II;  lY,  479. 

Lebon  (Sophie),  veuve  Dutilleul,  afT. 
de  la  conspiration  deVCEilletf  acq. 
29  brumaire  an  II;  II,  206. 

Lebon  dite   Poupée   (Yictoire-Fran* 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


"555 


çoise),  dix  ans  de  réclusion,  4  no- 
vembre 1792;  I,  431. 

Le  Boroiib  (PierreJoseph),  ancien 
commissaire  de  marine,  lib. 
2  brumaire  an  ni. 

Leboucher  de  Vàllefleurs  (Luc-Fran- 
çois), armateur,  acq.  23  juillet 
1793;  1,438. 

Lb  BouLLiifGER  (Jean-Guillaume),  an- 
cien inspecteur  des  bâtiments,  f 
21  prairial  an  II;  IV,  484. 

Lebourg  (Claude-Marie),  lieutenant 
de  vaisseau,  acq,  27  nivôse  an  II  ; 
n,535. 

Lebrassb  (Maurice-François),  lieute- 
tenant  de  gendarmerie.  Renvoi 
au  ministre  de  la  guerre,  12  ven- 
tôse; t  24  germinal  an  II;  11, 
550  et  m,  212. 

Lbbrasseur  (Joseph-Alexandre),  ex- 
intendant de  la  marine ,  f 
27  prairial  an  II  ;  IV,  200. 

Lebret  (Charles),  ex-curé  constitu- 
tionnel, -{*  22  messidor  an  II;  IV, 
441. 

Lebret  (Jean),  tisserand,  f  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  513. 

Lebreton  (Françoise-Candide),  ou- 
vrière (manifestation  de  Rouen), 
acq.  5  septembre  1793;  I,  255. 

Le  Breton  (Jean),  soldat  volontaire, 
acq.  15  messidor  an  II;  IV,  378. 

Le  Breton  (Marie),  femme  Pichard, 
f  12  messidor  an  H;  IV,  52i. 

Lebreton  (Marie-Jeanne),  veuve  Car- 
M AN,  f  2  messidor  an  II  ;  IV,  500. 

Lebrun  (Anne-Madeleine) ,  femme 
Moreau,  lib.  19  floréal  an  II;  III, 
488. 

Lebrun  (PierrePhilippe-Marie),  in- 
specteur général  des  remontes , 
f  13  vendémiaire  an  II;  II, 
480. 

Lebrun,  ministre  des  affaires  étran- 
gères. Voy.  Tondu. 

Lbcablb  (Jean-Baptiste),  domestique, 


(manifestation  de  Rouen),  acq. 
5  septembre  1793;  I,  256. 

Ijs  Candrb  (Etienne),  capitaine,  f 
8  prairial  an  II;  IV,  41. 

Lbcarbonnibr  (Louis-César),  f  25  sep- 
tembre 1793;  II,  144. 

Legauf  (Jean  René)  dit  BanovilUp 
ex-noble,  lib.  19  vendémiaire  an 
ffl. 

Le  Chanteur  (Élisa),  veuve  Brogoant, 
acq.  27  floréal  an  II;  UI,  447. 

Lechanteur  (Jean-Charles- Nicolas) , 
brasseur,  f  15  prairial  an  II;  IV, 
05. 

LbChapeubr  (Isaac-René-Gui))  ancien 
constituant,  f  3  floréal  an  II  ;  m 
303. 

Leghbnard  (Jean-François),  tailleur 
et  juré  du  tribunal  du  17  août, 
membre  du  conseil  général  de  la 
commune  de  Paris,  f  12  thermi- 
dor an  II;  V,  424. 

Lecinqub  (Rémi),  commissaire  aux 
ventes,f  19  prairial  an  II;  IV,  74. 

Lbclau  (Jean-Baptiste),  volontaire, 
lib.  2  fructidor  an  II. 

Leglanchet  (Pierre),  lib.  9  vendé- 
miaire an  m. 

Lbclerg,  gendarme,  f  5  floréal 
an  n  ;  m,  332. 

Leglerg  (Amand-Hubert),  ci-devant 
chef  de  division  au  bureau  de  la 
guerre,  f  4  germinal  an  II;  m, 
46. 

Leglerg  (Anne),  femme  Picard,  vol 
du  garde-meuble,  f  23  septem- 
bre  1792  ;  I,  27. 

Leglerg  (Aubin),  commissaire  au 
bureau  de  la  comptabilité,  lib. 
12  pluviôse  an  II;  11,548. 

Leglerg  (Claude),  lib.  2  prairial  an 
II  ;  IV,  459. 

Leglerg  (Claude-Toussaint),  vigne- 
ron, f  8  floréal  an  II;  III,  348. 

Leglerg  (François),  jardinier,  acq. 
11  messidor  an  II;  IV,  518. 


556 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Lkclerc  (Henri),  libraire,  lib.  7  sep- 
tembre 1793;  I,  444. 

Lkclbec  (Jacques),  directeur  de  la 
Chronique  nationale  et  étrangère 
(un  des  principaux  auleui*s  de 
la  manifestation  de  Rouen),  f 
5  septembre  1705;  1,255. 

Lbclerc  (Marguerite),  domestique, 
lib.  12  prairial  au  H;  IV  470. 

Leclerc  (Marie-Anne-Élisabelh-Vic- 
toire),  femme  Batt,  f  ^8  prai- 
rial an  II;  IV,  72. 

Leclbrc  (Michel),  journalier,  acq. 
l*"  nivôse  an  11  ;  H,  553. 

Lsclbrc  (Pierre),  ancien  notaire  et 
commissaire  national  près  le  tri- 
bunal du  district  de  Cosne,  f  22 
prairial  an  II  ;  IV,  486. 

Lk  Glsrc  db  Bdffon  (Georges-Louis- 
Marie),  fils,  ci-devant  major  en 
second  du  régiment  d^Angou- 
mois,  f  22  messidor  an  II;  IV, 
442. 

Leclerc-Glatignt  (Sophie-Adélaïde), 
religieuse  visitandine,  -{-  22  ven- 
tôse an  II  ;  II,  469. 

LÉcLusE  (Jean-Marie),  enseigne  do 
vaisseau,  f  2  pluviôse  an  II;  II, 
375. 

Lecocq  (Pierre-François-Gélestin),  an- 
cien clerc  de  notaire,  puis  bou- 
langer, f  14  prairial  an  11  ;  IV, 
59. 

Lk  Cocq  (Pierre-Joseph),  ex-curé,  f 
11  prairial  au  II;  IV,  51. 

Lecocq.  Voy.  L.uxKMAUb-LEcocQ. 

Le  Cœur  (Denis),  vigneron,  lib.  10 
juin  1793;  1,441. 

Lbcooitre  (Louis),  prêtre,  -{-  22  flo- 
réal an  II;  111,426. 

Legointre  (Pierre),  ci-devant  lieute- 
nant des  maréchaux  de  France 
(manifestation  de  Rouen),  acq. 
5  septembre  1793;  V,  255. 

Lbcointre  (Pierre),  volontaire,  f  19 
prairial  an  II;  IV,  482. 


Legomte  (Gilles-Michel),  avoué,  f  21 

messidor  an  II;  V,  389. 
Legomte  (Jean-Baptiste) ,  commis- 
sionnaire     (  manifestation     de 

Rouen),  acq.  5  septembre  1793; 

I,  255. 
Legomte  (Jean-Marie),  prêtre  inser- 
menté, f  28  frimaire  an  H;  II, 

252. 
Legomte   (Pierre-Marie),    vigneron, 

acq.     3    thermidor   an   II;    V, 

410. 
Legomte  {Pulchérie),    commis   aux 

douanes,  un  des  94  Nantais,  acq. 

28fructidor  anlI;V,  348. 
Legomte    (Anne-Ëlisabeth),   femme 

de  charge,  f  6  messidor  an  II  ; 

IV,  510. 
Lecoq  (Jeanne-Charlotte  Godefroid, 

femme),  acq.  et  dét.  18  nivôse  an 

U;  11,534. 
Legoq  (Louis),  domestique  deRoland, 

1 19  prairial  an  II;  IV,  482. 
Legourt  (Nicolas),  père,  maréchal- 

ferrant,  f  12  ventôse  an  II;  U, 

453. 
Legourtois  (Jean-Baptiste),  ex-noble, 

ancien  maire,  lib.  22  vendémiaire 

an  m. 
Legoy  (Nicolas),  cultivateur,  lib.  15 

juillet  1793;  1,441. 
L^ËcussoN  (Etienne),  domestique,  f 

15  messidor  an  11;  IV,  376. 
L'Éguyer  (Mathias),  tisserand,  acq. 

12  ventôse  an  II;  II,  540. 
L'Éguyer,  général.  Voy.  Lesglyek. 
Ledain  (Etienne),  ancien  curé,  lib. 

dét.  27  vendémiaire  an  III. 
Ledet  (François),  cordonnier,  |  28 
'   floréal  an  II  ;  lU,  494. 
Lkdoux  (Antoine),  fripier,    acq.   7 

pluviôse  an  11  (W  315,  448). 
Le  Doux  (Louis-Pierre),  ancien  prêtre 
à  Saint-Roch,  f  2  messidor  an  II; 

IV,  283. 
Leduc  (Marie-Anne),  femme  Valex- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTÎONNATRE. 


^r  w  pw 


Tin,  ncq.  5  thermidor  an  II;  V, 
416. 

LEDuc-BiéTiLLB  (Étienne-Michel),  con- 
seiller au  parlement  de  Rouen,  f 
16  prairial  an  11;  lY,  475. 

Lkduc-Biétillb  fils  (Anloine-Louis), 
ancien  lieutenant  de  chasseurs,  f 
16  prairial  an  II;  IV,  475. 

LKFAucoNNiER-BERNATaLE  (Bemardîne 
Peret,  femme),  lib.  25  vendé- 
miaire an  m. 

Lffaucheux  (Louis),  un  des  pa- 
triotes de  la  Sarihe,  acq.  11 
floréal  an  II  ;  III  483. 

Lrfaux  (Marie-Elisabeth),  femme 
Vrard  (manifestation  de  Rouen), 
ncq.  5  septembre  1793  ;  I,  S55. 

Lrfébure  (François),  commis  dans 
les  livres,  lib.  5  fructidor  an  II. 

Lrff.bvre  (Bernard),  tambour-ma- 
jor, acq.  12  pluviôse  an  II;  II, 
537. 

Lkfrbvrb  (Claude-François),  com- 
mandant à  Bourgneuf,  acq.  26 
frimaire  an  m. 

Lrfrbvre  (François-Pierre),  maréchal 
des  logis  au  18*  régiment  des 
chasseurs  à  cheval,  f  24  messi- 
dor an  II;  V,  387. 

Lrfrbvre  (Gabriel),  cultivateur,  lib. 
2  fructidor  an  II. 

Lrfebvrb  (Guislain),  ancien  béné- 
dictin à  Verdun,  f  5  floréal  an 
II;  m,  333. 

Lefrrvre  (Jacques),  cultivateur  et 
agent  national  de  la  commune 
de  Cuverville,  lib.  2  fructidor  an 
II. 

Lefevre  (Jean),  chapelier,  f  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  512. 

Lrfebvrb  (Jean-Baptiste),  garçon 
perruquier,  acq.  dét.  27  nivôse 
an  II  ;  11  535. 

Lrffjivrb  (Jean-Pierre),  ancien  em- 
ployé dans  les  aides,  acq.  9  ven- 
démiaire an  m. 


Lbfrbvre  (Louis),  officier  municipal, 
ac^.  2  thermidor  an  II;  V,  40îi. 

Lefebtre  (Louise-Gatherine-Angéli- 
que  Ricard,  veuve),  belte-mére  de 
Pélion,  f  3  vendémiaire  an  II  ;  II, 
191. 

Lefebvrb  (Onuphre),  curé,  acq.  27 
floréal  an  II;  m,  445. 

Lefebvrb  (Pierre),  colporteur,  acq. 
15  ventôse  an  II;  II,  540. 

Lefebvrb  (Pierre),  ancien  procureur 
général  à  la  table  de  marbre  à 
Paris  et  maire  de  Montargis,  | 
15  messidor  an  II;  IV,  527, 

Lefebvrb  (Ponce),  marchand  de 
bois,  acq.    13   vendémiaire    an 

m. 

Lefebvrb  (Thomas-Joseph),  homme 
de  confiance,  acq.  23  frimaire 
an  m. 

Lefebvrb  (Thomas-Louis),  institu- 
teur, f  5  pluviôse  an  II;  II,  501. 

Lefebvrb.  Voy.  Dl30is  cadet. 

Lefèvre  d^Orbessob  (Anne -Louis- 
François-Paul),  ancien  président 
au  parlement  de  Paris,  et  député 
à  la  Constituante,  f  1*'  floréal 
an  II;  III,  286. 

Lefieux  (Jacques),  garçon  limona- 
dier, lib.  12  fructidor  an  II. 

Lrfillastre  (Marie-Louise-Catheri  ne), 
femme  Mauconvkkart,  lib.  25  ven- 
démiaire an  III. 

Leflot  (Claude-Alexandre),  avant  la 
révolution  capitaine  général  des 
fermes,  depuis,  capitaine  général 
des  douanes  de  la  République,  f 
3  prairial  an  H;  IV,  18. 

Lefol  (Claude),  maréchal, f  17  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  391 . 

Lbfol  (Julienne),  femme  Quesmbl,  f 
2  messidor  an  II  ;  IV,  499. 

Lbfobbstkr  (Henri),  sous-lieutenant 
d'infanterie,  f  3  thermidor  an 
U;V,  411. 

Leforestier  (Pierre)»  ex-chapelain  de 


358 


USTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


imtel-Dieu  de  Paris,  f  4  vendé- 
miaire  an  II;  Y,  367. 
LEFORBSTiER(Pierre-Hyacinthe-Henri), 
ex-noble,  lib.  25  vendémiaire  an 

m. 

Lefort  (Charles-Emmanuel),  impri- 
meur, lib.  et  renv.  à  Bicêtre,  24 
floréal  an  11;  lU,  490;  acq.  13 
prairial  an  II;  lY,  471. 

Lbpobt  (François),  lib.  25  floréal  an 
H;  m,  492. 

Lbfrangq  (Claude),  maréchal  des 
logis,  f  15  prairial  an  II;  IV,  474. 

Lboal  (Jean-Baptiste),  matelot,  acq. 
29  messidor  an  II  ;  Y,  404. 

Legallig  (Pierre),  directeur  au  sémi- 
naire Saint-Sulpice,  lib.  9  août 
1793;  1,442. 

Lbgàrdbur  aîné  (François-Pierre), 
fabricant  de  draps,  f  15  prairial 
an  n  ;  lY,  65. 

Lbgardeur  ( Jean-Baptiste4)elphin  ) , 
fabricant,  f  15  prairial  an  II;  lY, 
65. 

Legault  (Laurent),  journalier,  acq. 
29  messidor  an  II;  Y,  404. 

Légat  (Louis-Âugustin) ,  capitaine 
au  23*  régiment  de  chasseurs  à 
cheval,  f  9  thermidor  an  II  ;  Y, 
168. 

Legendre  (Charles-Antoine),  entre- 
preneur de  la  fourniture  de  pain 
de  Thôpital  militaire  et  de  Tétape 
de  Rouen,  lib.  2  vendémiaire  an 

m. 

Lbgendrb  (Jacques),  garçon  de  res- 
taurant, acq.  1*'  thermidor  an 
U;  Y,  408. 

Lbgendrb  (Jean-Baptiste-Emmanuel), 
agent  national  des  postes,  ex-offl- 
cier  municipal  de  Paris,  f  11 
thermidor  an  II;  Y,  420. 

Léger  (Antoine),  lib.  29  juillet  1793; 
1,442. 

Léger  (Claude),  meunier,  f  9  prai- 
rial an  II;  lY,  467. 


Léger  (Jean),  laboureur,  acq.  25 
messidor  an  II;  Y,  387. 

Léger  (Marie),  femme  Lamodrbux, 
boulangère,  acq.  25  prairial  an 
U;  Vf,  491. 

Legrand  (Jacques),  cultivateur,  un 
des  administrateurs  des  Ardennes, 
f  19  prairial  an  H;  IV,  75. 

Legrand  (Louis),  employé  aux  char- 
rois, f  28  prairial  an  II  ;  lY,  271 . 

Legrand  (Pierre-Jacques),  homme 
d'affaires  et  membre  du  conseil 
général  de  la  Commune  de  Paris, 
fil  thermidor  an  II  ;  Y,  423. 

Legrand  (Sicaire),  domestique  du 
sieur  de  Monferrant,  acq.  20  oc- 
tobre 1792;  I,  37. 

Lbgris  (Adrien),  ancien  homme  de 
loi,  commis-grefller  au  tribunal 
révolutionnaire,  f  i»'  thermidor 
anU;  Y,  59. 

Lbgris  (Edme*Antoine),  notaire,  f 
27  messidor  an  II:  Y,  397. 

Lbgris  (  Marie- Colombe  ) ,  femme 
BoDRBONNE,  f  27  mcssidor  an  II; 
Y,  397. 

Legros  (Antoine-François),  peintre 
et  officier  de  la  garde  nationale, 
8  ans  de  fer,  20  juillet  1795; 
I,  435. 

Leguain  (Jean-Baptiste),  f  25  messi- 
dor an  II  ;  Y,  24. 

Lehardt  (Pierre),  médecin,  député 
(Pun  des  Girondins),  f  9  brumai- 
re an  Il  (30  octobre  1793);  I, 
380. 

Le    Uérier    (Françoise -Charlotte- 
Adrienne  Hoe,  femme),  lib.  25 
vendémiaire  an  III. 
Leiné  (Nicolas),  perruquier,  lib.  23 
avril  1793  ;  I,  439. 

Lejeune  (Louis-François),  officier  de 

paix,  acq.  et  dét.  18  nivôse  an 

II;  II,  534;  t  9  thermidor  an  U; 

Y,  171. 

Lejeune  ou  Lejoune  (Pierre),  dit  Ra- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


359 


monnetp  f  29  messidor  an  II;  Y, 
403. 

Le  Jouvbt  (Charles-Joseph),  archi« 
tecte  ingénieur  du  roi,  f  17  flo- 
réal an  H  ;  m,  393. 

Lelardeux  (PierreJacques),  iib.  30 
vendémiaire  an  HI. 

Lelbd  (Charles-Nicolas),  perruquier 
et  membre  du  conseil  général  de 
la  Commune  de  Paris,  f  12  ther- 
midor an  II;  Y,  424. 

Leleu  (Elisabeth),  femme  Petit,  acq. 
13  floréal  an  H;  m,  370. 

LEiJèTRE(Jacques-Ma(hurin),  graveur 
en  pierres  et  administrateur  de 
police,  f  11  thermidor  an  II:  Y, 
422. 

Le  LoRàiN  (Geneviève),  femme  Gules, 
bouchère,  acq.  7  messidor  an  II; 
lY,  513. 

Leloup  (Jean-Claude),  professeur  de 
musique,  acq.  6  frimaire  an  II; 
11,531. 

Li  Maillot  de  Pont  (Jeanne-Claire- 
Scholastique  d'AuBicRT,  femme  di- 
vorcée de),  f  27  messidor  anD; 
V,  396. 

Lemairk  (Jacques-Louis),  garçon  de 
moulin,  acq.  2  brumaire  an  m. 

Lbhairb  (Jean-Baptiste),  ci-devant 
avoué,  t  22  messidor  an  H;  lY, 
442. 

Lemaire  (Jean-Baptiste),  portefaix  à 
Amiens,  Iib.  2  fructidor  an  II. 

LEMAntB  (Louis),  curé,  Iib.  13  août 
1793;  1,443. 

LemaItre  (François  -  Dominique  ) , 
mesureur,  acq.  17  fructidor 
an  II. 

LEMAiTRB  (Matthieu),  instituteur, 
acq.  1**  frimaire  an  in. 

Lkmarcand  (Jean-François),  fournis- 
seur, l  4  prairial  an  11;  lY,  20. 

Lehashe  (Jean-Baptiste),  négociant, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  Y,  437. 


Lemasson  (Joseph-Marie),  chirurgien 


(conspiration  de  Bretagne),  dép. 
18  jmn  1793;  I,  172;  f  8  mes- 
sidor  an  II  ;  lY,  277. 

Lemau  (Maximilien),  domestique,  f 
9  messidor  anll;  lY,  517. 

Le  Melletibr  (Claude),  chirurgien, 
f  9  floréal  an  0;  m,  351. 

Lemer£ (Louis),  sellier,  acq.  5  ther- 
midor an  II;  Y,  415. 

Leheslb  (Marie),  femme  Boullenc, 
t  2  floréal  an  II  ;  10,  297. 

Lbhesle  (Marie-Charles),  négociant, 
acq.  et  dét.  26  nivôse  an  II  ;  II,  55  i. 

Lihule  (Guillaume),  perruquier, 
t  27  nivôse  an  II;  U,  360. 

Lekille  (Elisabeth  Lavighb,  femme), 
t  27  nivôse  an  II;  II,  360. 

LEMount  (Geneviève),  femme  Leroux, 
acq.  12  pluviôse  an  U.  (affaire  de 
Coulommiers);n,  387. 

Lehooœ  (Guillaume-Antoine),  mem- 
bre de  la  commission  populaire 
de  la  Gironde,  f  12  brumaire  an 
n;n,  152. 

^LEMOiRE-CRécT (Alexandre),  ex-garde* 
meuble,  f  19  messidor  an  II;  lY, 
423. 

LEMoacB-CRÉcr  (Anne-Madeleine-Lu- 
cile  Parmentier,  femme) ,  f  29  prai- 
rial an  U  ;  lY,  256. 

LEMoionBR  (Bernard-Marie),  commis- 
saire de  section,  f  26  frimaire 
an  n  ;  0,  249. 

LEMomnER  (Joseph-Julien),  f  15  fruc- 
tidor an  n  ;  Y,  293. 

Lbmoiiiiier  (Julien-René),  commis- 
saire des  guerres),  f  4  messidor 
ann;IY,369. 

L'Empereur  (Marie-Edouard),  ex- 
garde du  roi,  f  4  thermidor 
an  U;  Y,  413. 

L'Empbreur-Bisst  (Claude-Ëdouard- 
François-de-PauI),  ex -juge  au 
bailliage  de  Nevers,  f  4  thermi- 
dor, an  H;  Y,  413. 


360 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Lbmperière  (Marie),  veuve  Poirier- 
PoRTBAiL,  lib.  el  dét.  19  vendé- 
miaire an  m. 

Lemdet  (Anne-Louise-Rosalie  Dubourg, 
femme  divorcée  de)»  lib.  13  bru- 
maire an  ni. 

liE  Muet  de  Maurot  (Nicolas-Pierre), 
négociant,  dép.  30  mai  1793;  I, 
435. 

liRNAiK  (Jacques),  huissier,  f  17  mes- 
sidor an  II;  IV,  391. 

Lendroit  (Louis-Frédéric),  batteur 
de  plâtre,  f  8  messidor  an  II  ;  IV, 
276. 

LENErr-SouRDEVAL  (  Louis-Bernardin, 
comte  de),  -j-  21  floréal  an  II;  m, 
413. 

Lenfart  (Jean-Baptiste-Pierre),  admi. 
nistrateur  pour  Thabillement  des 
troupes,  acq.  21  ventôse  an  II  ; 
U,  541. 

LENFU]iET(François-Uonoré),  cultiva- 
teur et  juge  de  paix,  lib.  16  ven- 
tôse an  II;  n,  550. 

LsNGLÂ-ScHŒBECQ  (Pierre),  maire,  f 
11  du  l*'  mois  de  Tan  II  (2  octo- 
bre 1793);  II,  145. 

Leroau  (Jean),  cultivateur,  lib. 
18  brumaire  an  m. 

LsROiR  (Anne),  lib.  24  floréal  an  H; 
m,  490. 

Leroir  (Jean-Louis),  cultivateur,  lib. 
24  floréalann;III,490. 

Lbnoir  (Jeanne  -  Catherine  Bazin, 
femme),  lib.  29  juillet  1793;  I, 
442. 

LENom  (Marie  -Claude  GAniRiER , 
femme),  lib.  24  floréal  an  II;  III, 
490. 

Lbnoir  (Michel-Etienne),  conseiller 
aux  enquêtes  de  la  l'*  chambre  au 
Parlement  de  Paris,  f  l^^*  floréal 
an  II;  III,  286. 

LBNom.  Voy.  Nexon. 

Lenoir-Petre  (Jean-Louis),  teintu- 
rier, f  15  prairial  an  II;  IV,  65. 


Lbkorvand  (Jean-Baptiste),  impri- 
meur, lib.  10  mai  1793;  I,  140. 

Leotaigre  (Jean -François),  mar- 
chand, f  25  messidor  an  U  ;  V,  24. 

Lentaignb  (Joseph),  ex-garde  du  roi, 
f  25  messidor  an  II;  V,  24. 

Léo  (Louis-Alexandre),  receveur  des 
enregistrements,  acq.  9  vendé- 
miaire an  III. 

LéoNARD.  Voy.  ARTié. 

Lbpage  (Jean),  compagnon  couvreur, 
f  15  brumaire  an  II;  II,  198. 

Lbpaine.  Voy.  Sorin. 

Lbpauvre  (Nicolas-Marie),  agent  des 
forges  nationales  et  membre  de 
la  Commune,  hors  des  débals  et 
dét.  15  fructidor  an  n. 

Le  Peleher  de  Rozanbo  (Louis),  an- 
cien président  à  mortier  au  parle- 
ment dç  Paris,  f  1"  floréal  an  II; 
III,  285. 

Le  Peletier  de  Rosanbo  (Antoinette- 
Thérèse  Lahoignor,  femme),  |  3 
floréal  an  II;  III,  303. 

Le  Peletier  de  Rosarbo  (Anne-Tlié- 
rése),  fllle  du  président,  marquise 
de  Chateadbrurt,  f  3  floréal  an 
U;  III,  303. 

Lepelletier  (Marie -Charlotte,  de 
BoHNAiRE,  femme  divorcée  de),  f 
29  germinal  an  H;  III,  248. 

Lepelletier  (Marie-Charlotte),  veuve 
et  ex -princesse  de  Chiiiat,  f  8 
thermidor  an  II  ;  V,  166. 

Lepelletier  -  Delabidoudhib  (Louis  - 
Jean),  ancien  avocat,  procureur 
et  lieutenant  général  de  bailliage, 
t21  prairial  an  H;  IV,  484. 

Lepeschedx  (Antoine),  fabricant,  lib. 
13  fructidor  an  II. 

Lepeschbux  (Françoise  Barberis  , 
femme),  lib.  13  fructidor  an  11. 

Lepetit  (Pierre),  marchand  et  per- 
ruquier (conspiration  de  Bre- 
tagne), acq.  et  dét.  18  juin  1793; 
I,  173. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


5G1 


Lbpezant  (Nicolas),  lib.  29  juillet 
1793;  I,  US. 

LiPuoN  (François-Robert),  président 
honoraire    de    Tex-élection    de< 
Goutances,  f  3  thermidor  an  II; 
V,  A\\. 

LépiNAY  (Jean-François-Louis),  garde 
de  scellés,  deu!c  ans  de  dél.,  33 
prairial  an  II;  IV,  487. 

Lkpinat.  Voy.  Ccgnot-Lépinay. 

Lbpîtrk  (Jacques-François) ,  ancien 
professeur  de  rhétorique,  membre 
de  la  Commune  (aff.  de  la  con- 
spiration de  VGEiliet),  acq.  39  bru- 
maire an  II;  11,206. 

Leprestrk  (Marguerite-Dominique), 
veuve  Pernon,  lib.  27  brumaire 
anll;ll,  545. 

Lépreux  (Bernard-François-Joseph), 
inspecteur  des  vivres,  acq.  24  ven- 
tôse an  H;  II,  518. 

Lépreux  (Charles-François),  receveur 
des  douanes,  acq.  24  ventôse 
an  II;  11,  518. 

Lépreux  (Jean-Bernard) ,  commis 
distributeur  des  vivres,  acq. 
24  ventôse  an  n  ;  II,  518. 

Lepriest  (Auguste -Georges),  lib. 
5  frimaire  an  II;  II,  545. 

Lbprincr  (Charles-Louis),  subdélégué 
t  2  messidor  an  II  ;  IV,  283. 

Leprincb  (Pierre),  ei-chanoine  de 
Mantes,  f  k  vendémiaire  an  II; 
V,  307. 

Lbrat  (Etienne),  acq.  12  ventôse 
an  II  ;  II,  540. 

Lerebours  (Jean-Baptiste-Auguste), 
président  de  la  3*  diambre  des 
enquêtes  au  parlement  de  Paris, 
I  26  prairial  an  II  ;  m,  195. 

Lf.roi  (Jean-Nicolas),  dit  Sant-Géne, 
bufTetier,  f  28  prairial  an  II;  IV, 
273. 

Lbrougb  (Jean),  colporteur,  Jib. 
30  juillet  1793;  I,  442. 

Le  Roiir.RT  (Pierre),  ancien  chanoine. 


lib.  9  avril  et  19  mai  170.1  ;  1, 439 

Leroux  (Charles),  cordonnier,  acq. 
3  pluviôse  an  II  ;  II,  555. 

Leroux  (François-Adrien),  pâtissier- 
traiteur,  acq.  15  messidor  an  II; 
IV,  524. 

Leroux  (Geneviève  Lemoike,  femme), 
acq.  12  pluviôse  an  H;  II,  387. 

Leroux  (Hippolyte),  officier  de  santé, 
juge  de  paix,  acq.  21  nivôse  an 
II;  II,  534. 

Leroux  (Jean-Jacques),  cordonnier, 
acq.  5  ventôse  an  II;  II,  540. 

Leroux  (Julien) ,  ex-négociant ,  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II  ;  V,  347. 

Leroux  (Périne-Jeanne),  veuve  de 
Maillé,  mise  hors  des  débats 
comme  malade,  9  thermidor 
anU;  V,  172. 

Leroux  (Pierre-Paul),  ancien  bou- 
.  langer,  commissaire  civil  de  la 
section   des  Sans-Culottes,,  acq. 
15  fructidor  an  II. 

Lerot  (François),  tondeur  de  draps, 
|28floréalanII;  III,  494. 

Lerot  (Jean-Baptiste),  maître  de  mu- 
sique, I  10  vendémiaire  an  II; 
II,  479. 

Lerot  (Jean  -  François  -René  )  dit 
Campgrairif  lib.  25  vendémiaire 
an  III. 

Lerot  (Louise-Marguerite  Goulet, 
femme),  acq.  12  nivôse  an  II; 
II,  304. 

Lerot  (Marie* Aimée) ,  femme  Feu- 
chère,  receveuse  d'abonnements, 
t  19  nivôse  an  II;  11,337. 

Lerot  (Marie-Anne) ,  attachée  au 
théûtre,  rue  Feydeau,  f  8  ther- 
midor an  II;  V,  106. 

Le  Rot  (Nicolas),  gendarme  national, 
fil  brumaire  an  II;  II,  197. 

Lbrot  (Nicolas-François),  géomètre- 
arpenteur,  lib.  27  frimaire  an 
III. 


362 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Lb  Rot  (Pierre),  agent  national  de 
Val-libre  (Yal-Saint-Georges),  acq. 
3  messidor  an  n  ;  IV,  287. 

Lerot  (Pierre-Nicolas -Louis) ,  dit 
Dix^oûi,  avant  la  Révolution 
marquis  de  Hontflabert  et  depuis 
officier  municipal  et  maire  de 
de  Goulommiers  Juré  du  tribunal 
révolutionnaire,  f  17  floréal 
an  m  ;  VI,  99. 

Lrrot  de  Gramuont  (Louis-François), 
ex-noble,  f  5  thermidor  an  H; 
V,  95. 

Lerot  db  Prbsnel  (Jean-François), 
rentier,  t2  messidor  an n;IV,499. 

Lesagb  (Claude),  instituteur,  f  5 
tliermidor  an  II  ;  V,  94. 

Lescale  (Marie-Jeanne),  ex-noble  f 
26  germinal  an  II;  III,  233. 

Lescale  (Victoire),  femme  Rocé,  ex- 
noble 1 26  germinal  an  II  ;  III,  233. 

Lp.scandet  (Charles),  substitut  au 
bailliage  présidial  de  Coutances, 
f  3  thermidor  an  II;  V,  411. 

Lbsclapart  (Marie-Pierrette  Henne- 
▼Eux,  veuve),  f  1"  prairial  an  II; 
IV,  455. 

Lescot-Flecriot  (  Jean-Baptiste-Ed- 
mond), artiste,  maire  de  Paris, 
1 10  thermidor  an  II;  V,  253. 

Lrscuyer  (Charles-Joseph),  général, 
1 14  août  1793;  I,  105. 

Lescdter  (Jean),  acq.  10  septembre 
1793;  1,438. 

Lbscuter  (Joseph-Guillaume),  musi- 
cien, 1 29  prairial  an  II;  IV,  257. 

Lesège-Landregost  (Céleste  Françoise 
Trigouet,  veuve),  ex-noble,  f 
2  messidor  an  II  ;  IV,  500. 

Lesellb  (Marie),  femme  Lamarre, 
bouquetière,  acq.  7  messidor  an 
U;  IV,  513. 

Leseurrb  (Etienne),  ancien  procu- 
reur, lib.  29  germinal  an  II;  m, 
475. 

Lesire  (Jean-Charles-Pierre),  culti- 


vateur et  membre  du  conseil  de 
la  commune  de  Paris,  fil  ther- 
midor an  II  ;  V,  420. 

Lesniers  (Philippine),  carmélite,  dép. 
21  pluviôse  an  II  ;  11,416. 

Lesot  (  Eustache  •  Roland  -  Roger  ) , 
blanchisseur  de  linon,  acq.  et 
dét.  17  prairial  an  II;  IV,  479. 

LESPiNAssE(Pierre-Antoine),  ex-noble, 
ancien  conseiller  au  parlement  de 
Toulouse,  f  18  messidor  an  II; 
IV,  395. 

Lbspinasse  fils  (Guillaume-François- 
Joseph-Catherine),  ex-noble,  et 
conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, colonel  de  la  garde  natio- 
nale de  Florentin  en  Albigeois,  f 
18  messidor  an  II;  IV,  396. 

LESPIlf  ASSE-BOURNAZET     (JoSOph) ,     ex- 

chevalier  de  Saint-Louis,  lib.  9 
brumaire  an  III. 

Lesterp-Beauvais  (Benoit),  ci-devant 
receveur  de  district,  député,  Tun 
des  Girondins,  f  9  brumaire  an 
m  (30  octobre  1793);  1.379. 

Le  Suisse  (Louis),  caporal  au  71*  ré- 
giment, lib.  2  fructidor  an  II. 

Lesure  (Nicolas-Remi),  ancien  con- 
stituant, f  27  frimaire  an  II;  II, 
250. 

Le  Tauxeur  ou  Tauleur  (Jean-Fran- 
çois), administrateur  pour  Thabil- 
lement  des  troupes,  acq.  21  ven- 
tôse an  H;  11,541. 

LéTANDuÈRE.   Voy.    Desherbiers-Lé- 

TANDUÈRE. 

Le  Tellier  (Antoine),  professeur  au 
collège  des  Quatre-Nations,  f  6 
messidor  an  II;  IV,  297. 

Letellier  (Louis-Pierre-Marcel),  dit 
Bultier ,  ex -noble,  employé  à 
Thabillement  des  troupes,  f  21 
floréal  an  II;  IQ,  414. 

Letellier  (  Marie  -  Anne  •  Thérèse  ) , 
femme  Longrois,  f  6  thermidor 
an  II;  V,  145. 


AD  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


Le  Tellier  (Nicolas),  vigneron,  mem- 
bre d*un  comité  de  surveillance, 
t  9  prairial  an  II;  IV,  -467. 

Letenneor  (Nicolas-Toussaint),  capi- 
taine de  gendarmerie,  f  3G  prai- 
rial an  n;  IV,  476. 

Leteur  (Laurent),  journalier,  lib. 
18  brumaire  an  in. 

Letoublo.^  (Jean-Joseph),  lib.  27  ven- 
démiaire an  III. 

Letoublon  (Agnès  Paverot,  veuve), 
lib.  27  vendémiaire  an  III. 

Lriillot  (Augustin),  curé  de  Saint- 
Remy  de  la  Vanne,  f  9  frimaire 
anll;ll,  18i. 

Lkcrwers  (François),  laboureur, 
acq.  15  vendémiaire  an  U;  II, 
529. 

Levaxier  (  François  -  Michel  ) ,  juge 
acq.  26  brumaire  an  III. 

Levasseur  (Etienne),  meunier,  f  28 
messidor  an  II  ;  V,  401 . 

Levasseur  (Jean),  ancien  curé,  f 
13  prairial  an  II;  IV,  472. 

Levassecb  (Madeleine),  femme  Boi- 
tais, lingère  à  la  halle,  lib.  et 
dét.  29  vendémiaire  an  II;  II, 
542. 

Levavahseur  (Joseph-Bon),  dit  ÎMé- 
ville^  lib.  25  vendémiaire  an  III. 

Levé  AD  (Jean-Baptiste-Louis),  gagne- 
denier,  lib.  13  pluviôse  an  II 
(W  318,  470). 

Levéel  (Jean-Antoine),  cultivateur, 
avocat,  lib.  dét.  24  brumaire  an 

m. 

Leveillabd  (Louis-Guillaume),  doyen 
des  gentilshommes  de  la  Cham- 
bre du  roi,  f  27  prairial  an  II; 
IV,  200. 

LEVEn.LT  (Louis),  garde-magasin , 
acq.  25  pluviôse  an  II  ;  II,  539. 

Lbvâqob  (Guillaume -Thomas),  âgé 
de  15  ans,  (manifestation  de 
Rouen),  acq.  21  septembre  1793; 
I,  255. 


LévÊQUE  (Jean),  maçon,  membre  du 
comité  révolutionnaire  de  Nantes, 
acq.  26  frimaire  an  III  ;  VI,  47. 

LévÉQUE  (Louis),  ancien  président 
deTélection  de  Mortain,  f  19  sep- 
tembre 1793;  I,  434. 

LÉTÊQUE-DoMouLCf  (PicTre) ,  fermier 
de  l'abbaye  des  Châtelliers,  f 
1*'  messidor  an  II;  IV,  496. 

Levigxeur  (  Thomas) ,  imprimeur 
libraire,  f  13  ventôse  an  II;  II, 
455. 

Lévis  (Gabrielle-Augustine-Michelle, 
veuve  de),  f  21  messidor  an  II; 
IV,  436. 

Lévis    (Henriette -Françoise    de), 

.  femme  de  Berarger,  |  21  messi- 
dor an  n;  IV,  436. 

liEvis-LAviévAL  (Marc-Antoine,  comte 
de),  t  15  floréal  an  H;  III,  579. 

Lévis  -  MntEPoix  (Charles-Philibert- 
Marc-Gaston  de\  ancien  maré- 
chal de  camp,  ancien  constituant, 
f  8  prairial  an  n  ;  IV,  41. 

LEVR.iT  (Claudine),  femme  Gar^ier, 
acq.  28  messidor  an  II;  V,  399. 

Letde  (femme  Rouffe),  acq.  16  no- 
vembre 1792;  I,  432. 

Lherbettb  (Charles- Antoine),  an- 
cien agent  de  change,  f  13  prai- 
rial an  H;  IV,  471. 

Lhériteau.  (Marie  BéRETRAu  ou  Bbr- 
theau,  veuve)  journalière,  f  7 
messidor  an  II;  IV,  320. 

Lhériteau  (  Marie  Thdiadt  ,  veuve) 
journalière,  f  7  messidor  an  II  ; 
IV,  320. 

L*Her]iina  (Jacques-Marie),  acq.  5 
vendémiaire  an  II;  II,  522. 

L'Hbr]i«a  (Jeanne  Bérard,  femme), 
dép.  5  vendémiaire  an  II  ;  II,  522. 

Lhsrmitte  (Elisabeth),  femme  db 
RossET,f  21  floréal  an  II;  m.  413. 

Lhbrjottb  db  Chahbertrahd  (Louis- 
Claude),  chanoine  de  Sens,  f  21 
floréal  an  D;  m,  413. 


56i 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


IjiomiE  (François),  domestique,  | 
27  prairial  an  II;  lY.,  200. 

Lhost  (Jean-Bapliste),  domestique 
de  Mégret-Sériliy,  f  21  floréal  an 
II;  III,  414. 

L*HuiLUER  (Antoine),  ancien  caissier 
de  Bondy,  acq.  15  messidor  an 
II;  IV,  524. 

LiiuiLLiER  (Jean- Antoine),  ex-agent 
des  biens  de  Condé,  homme  de 
loi,  ex-agent  national  de  la  com- 
mune de  Lusignv,  |  9  thermidor 
an  II;  V,  168. 

Lhuilukr  (Joseph),  soldat,  lib.  provi- 
soirement 13  frimaire  an  II;  II, 
546  ;  et  définitivement  16  frimaire 
an  m. 

LuuiiJLiER  (  Louis  -  Marie  ) ,  ex-pro- 
cureur-syndic du  département 
de  Paris,  acq.  16  germinal  an  II  ; 
III,  169. 

Lhuillier(  Pierre-Alexis),  homme  de 
loi  f  4  messidor  an  II;  IV,  502. 

Lhuiixier  (Vincent-Mathieu-Gabriel), 
lib.  12  fructidor  an  II. 

LiiuLLiRR  (AlexandreJulien),  agent 
national,  lib.  2  brumaire  an  III. 

LiARD  (Louis),  porteur  d'eau,  acq. 
19  prairial  an  II;  IV,  76. 

LiBois  (Jean-Baptiste-Marie)  (manif. 
de  Rouen),  acq.  21  septembre 
1 793  ;  I,  258. 

Liciiv  (Jennne  Deryille,  femme),  f 
16  floréal  an  II;  m,  485. 

Liégeard  de  Lignt  (René),  ex-cheva- 
lier de  rÉperon,  f  9  messidor  an 
II  ;  IV,  355. 

LiKNARD  (Adélaïde),  f  7  messidor  an 
II;  IV,  520. 

Liéi!iARD(LouiseSiBERT,  veuve), domes- 
tique, 1 7  messidor  an  II  ;  IV,  320. 

LiRUTAUD  (Jean-François),  ci-devant 
lieutenant  de  la  garde  du  roi, 
acq.  20  octobre  1792;  I,  38. 

LlCNY.  Voy.  LiÉGEARD  DE  LlGRT. 

LiLLR-DiTMOLARD  (Paul-Marie-Stanislas- 


Alexandre -Louis    de),    qualifié 

marquis,  f  23  messidor  an  II; 

V,  11. 
LiMENTON  (Augustin),   dit  ChaMey, 

curé  de  Saint-Remi,  f  9  frimaire 

an  H;  II,  184. 
Limoges  (Antoine),  acq.  27  messidor 

an  II  ;  V,  597. 
Lixoux.  Voy.  Pricy-Limoux. 
Lih.ange-Lœwestein  (Catherine-Éléo- 

nore),  acq.  14  brumaire  an  Kl. 
LiNDEN.  Voy.  Apremont-Linden. 
Linguet    (  Simon  -  Nicolas  -  Henri  ) , 

homme  de  loi  et  de  lettres,  cul- 
tivateur, f  9  messidor  an  II;  IV, 

555. 
LioNx  ils  (François),  dit  Fanfan,  ca- 

nonnier,  acq.  15  prairial  an  II  ; 

IV,  471. 
LioTAUD  (Jean),  cordonnier,  acq.  25 

messidor  an  II  ;  V,  395. 
LiRzi?!    (Jacques),    limonadier,    f 

1"  messidor  an  II;  IV,  281. 
LoBEREAD  (Jean-Ëtienne),  lieutenant, 

lib.  29  brumaire  an  III. 
LociioT  (Pierre),  officier  mtmic  ipal, 

I  9  messidor  an  II;  IV,  554. 
liOCQUET  (Michel-Charles),  ex-noble, 

lib.  2  frimaire  an  III. 
ïx>cQiiRT  DE  Granville  (Félix-Viclor), 

gentilhomme    (conspiration     de 

Bretagne),!  18  juin  1793;  1,175. 
LoGEROT   (Françoise),  veuve  Beau- 

MOMT,  lib.   2  frimaire  an  III;  I, 
175. 
LoGEROT  (Hélène),   dite  Montorlout, 

lib.  2  frimaire  an  III. 
LoGNT    (Madeleine-Bernardine    Du- 

SAU8SAT,  veuve  de),  f  14  messidor 

an  H;  IV,  525. 
LoHiER  (Jean-Baptisie),  avant  la  ré- 
volution épicier,  juré  du  tribunal 

révolutionnaire,  acq.  17  floréal 

an  lU;  VI,  99. 
LoiGNON  (Gharlemagne),  commis  dra- 
I     pier,  lib.  20  mai  1795;  I,  440. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIOINNAIKE. 


565 


LoiLUER  (Pierre),  aubergiste,  f  29 
prairial  an  II;  IV,  210. 

LoisEAD-BÉRANGER  (Jeaii-Louis),  fer- 
mier général,  f  19  floréal  an  II; 
m,  398. 

LoisiLUER  (Claude-Françoise),  fai- 
seuse de  modes,  f  16  floréal  an 
II;  III,  382. 

LoisoN  (Guillaume),  directeur  du 
théâtre  des  Champs-Elysées,  poè- 
lier-fumiste,  f  9  thermidor  an 
U;V,  168, 

LoisoN  (Aune  Maurice,  femme),  | 
0  thermidor  an  II  ;  y,  168. 

Ix)izEA0LLBs  père  (Jean-Simon),  ex- 
noble, ancien  lieutenant  général 
du  bailliage  de  TArsenal ,  f 
8  thermidor  an  H;  V,  134. 

LoLiÈRE  (Abraham),  ancien  militaire 
et  ancien  curé,  f  29  prairial  an 
II;  IV,  210. 

Lo3iBARD  (Claude),  directeur  des 
messageries  nationales  à  Paris, 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 

Lombard  (Jacques),  ancien  notaire, 
instituteur,  f  19  fructidor  an  II; 
V,  295. 

Lombard  père  (Louis),  notable  de  la 
commune,  acq.  12  ventôse  an  II; 
II,  540. 

Lombard  flis  (Jean-Louis),  meunier, 
acq.  12  ventôse  an  II;  II,  540. 

Lombard  (Marie-Geneviève),  femme 
Hubert,  acq.  6  frimaire  an  II;  H, 
531. 

Lombard  (Pierre),  lib.  8  vendémiaire 
un  III. 

LoMÂxiB  (Alexandre,  comte  de),  an- 
cien colonel  de  chasseurs,  f  21 
floréal  an  H;  111,413. 

LoMÉxiE  (Charles  de),  chevalier  de 
St  Louis,  121  floréal  an  II;  III,  413. 

ïjouème  (Charlotte  de),  épouse  divor- 
cée de  Caiusy,  f  21  floréal  an  II  ; 
m,  413. 

LoMéRiE  (Louis  de),  ancien  ministre 


de  la  guerre,  f  21  floréal  an  H  ; 
m,  413. 

LoMÉms  (Martial  de),  ancien  coadju- 
teur  de  Tarchevéque  de  Sens,  7 
21  floréal  an  II  ;  III,  413. 

LoNGpRÉ  (Jean-Baptiste),  payeur  de 
Tadministration  de  rhabillemenl 
lib.  20  germinal  an  II;  m,  476. 

LONGRÉ.  Yoy.  GODST. 

LoNGRois  (Pien*e),  ex-garde-meuble 
à  la  Muette,  f  6  thermidor  an  II  ; 
V,  145. 

LoNGROis  (Marie-An  ne-Thérése  Letel- 
L1ER,  femme),  f  6  thermidor  an 
II;  Y,  145. 

LoRGRois  (Marie-Thérèse),  f  6  ther- 
midor an  II;  Y,  145. 

L0NGUEVU.LB  (herre),  marcliaud  de 
chevaux,  acq.  26  pluviôse  an  II  ; 
II,  539. 

LopRiAc-DoNZE  (Félicité) ,  marquise 
de  OuERHORNT,  f  8  tlicrmidor  an 
II;  Y,  167. 

Lops  (Léon),  ouvrier  en  baleine,  f 
8  messidor  an  II  ;  lY,  517. 

LoRAoouR  (Marguerite),  femme  Poi- 
rier, f  28  messidor  an  II  ;  Y,  36. 

LoRANsoT  (Pierre),  garde  champêtre, 
1 1"  messidor  an  II;  lY,  282. 

Lorcet  (Jean-Baptiste),  maire,  culti- 
vateur, I  25  prairial  an  II  ;  lY, 
490. 

Lorerzo  (Grégoire-Philippe),  fonc- 
tionnaire public  à  Bruxelles,  -f 
16  prairial  an  II;  lY,  476. 

LoRED  (Françoise  Bridier,  veuve), 
domestique,  f  19  messidor  an  11; 
lY,  402. 

LoRGET  (Simon),  postillon,  acq. 
7  thermidor  an  II  ;  Y,  417. 

LORULARD.  Yoy.  GUÉRDI-LORUJJ^RD. 

LoRiMiER  DE  C^MiLLT  (Claudo^hris- 
tophe),  ex-noble  et  valet  de  cham- 
bre du  roi,  1  5  messidor  an  II  ; 
lY,  506. 

liORiMiKR  (Marie-Adélaïde),  rentière, 


566 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


lib.  27  brumaire  an  H;  II,    545. 

Loriot  (Claire  Sbvin,  veuve),  cour- 
tisane, f  SS  frimaire  an  II;  II, 
244. 

Lorry  (Jean-Louis),  cultivateur,  lib. 
9  germinal  an  II;  III,  46G. 

LoTH  (François-Michel),  menuisier, 
acq.  8  vendémiaire  an  III. 

LoTH.  Voy.  TOTH. 

LoTHRiNGBR  (Frauçois-Joseph),  prêtre 
assermenté,  lib.  3  septembre 
1793;  1,246. 

LoTTUf  (Marie-Victoire  Serlet,  fem- 
me), fabricante  de  médaillons, 
lib.  25  vendémiaire  an  III. 

LouACLT  (Nicolas),  ancien  curé,  acq. 
i8  floréal  an  II;  lU,  396. 

Loubers  (  Raymond  -  Marie  -  Louis  ) , 
ex-juge  au  tribunal  du  district 
de  Toulouse,  acq.  19  vendémiaire 
an  m. 

LouEET  (Georges),  bomme  de  loi,  f 
11  messidor  an  U;  IV,  519. 

LoumifOT  (Julienne),  femme  Trousse- 
lot,  lib.  13  brumaire  an  III. 

LouHER  (ÂJidré),  notaire,  f  24  floréal 
an  U  ;  III,  436. 

Loup  (  Jean  ) ,  sous  -  régisseur  de 
Gliampignoies,  acq.  29  fructidor 
an  II. 

Loutre  (Jean),  oflicier  municipal, 
lib.  23  frimaire  an  II  ;  II,  546. 

1w)uvatièrb  (Jean-Baptiste),  acq.  8 
octobre  1792  ;  I,  432. 

LouTATiBRE  (Jeau-Baptiste),  ex-liqui- 
dateur de  la  ferme  générale,  f 
22  messidor  an  II  ;  IV,  441. 

LouYET  (Jean-Baptiste),  vigneron,  lib. 
25  floréal  an  II;  m,  492. 

LouvET  (Pierre-Alexandre),  ex-admi- 
nistrateur des  subsistances,  f 
H  thermidor  an  U;  V,  422. 

LouYAD  (Claude),  roanouvrier,  f  28 
messidor  an  II;  V,  401. 

LoY  (Jean-Louis),  marchand  de  vin, 
lib.  10  fructidor  an  II. 


Loyer  (Marie  Lebleu,  veuve),  lib. 
8  fructidor  an  If. 

LuBuc  (Jean-Jacques),  élève  de  TAca- 
démie  de  peinture,  et  depuis, 
juge  au  tribunal  du  premier  ar- 
rondissement, et  substitut  de 
ragent  national  de  la  commune 
de  Paris,  -f  i\  thermidor  an  II; 
V,  422. 

LuBOHiRsxA  (Rosalie  Ghodkibwicz  , 
princesse),  f  3  floréal  an  II  ;  III, 
303. 

Lucas  (François-Nicolas),  serrurier, 
f  28  prairial  an  II;  IV,  271. 

Lucas.  Voy.  GuéRU-LucAS. 

Lucas  de  Blairb  (Marie-Claudine),  | 
1*'  prairial  an  II;  IV,  15. 

Lucas  de  Blairb  (Marie-Julie),  acq. 
1"  prairial  an  II;  IV,  15. 

LucuiBR  (Nicolas),  maréchal  de 
France,  f  15  nivôse  an  II;  II, 
324. 

LuDBT  (Jean-Baptiste),  chef  armu- 
rier, f  15  prairial  an  II;  IV,  65. 

Lumière  (Jacques-Nicolas),  musicien, 
juré  au  tribunal  révolutionnaire, 
membre  du  conseil  général  de  la 
Commune  de  Paris,  fil  thermi- 
dor an  II  ;  V,  423. 

Luppb  (Charlotte-Félicité  de),  mar- 
quise de  Charry),  f  15  frimaire 
an  H;  U,  126. 

Lupv,  Voy.  Larocse-Lupy. 

LuRiBNTiE  (Georges-Charles),  ex-cha- 
noine de  Rouen),  f  19  messidor 
an  II;  IV,  423. 

LuRioN  (Jean-François),  ex-noble,  f 
2  thermidor  an  II  ;  V,  66. 

LuTTiBR  (Nicolas),  ancien  soldat,  f 
10  avril  1793;  I,  152. 

LuuYT  (Félix-Jean-Baptiste),  ancien 
commissaire  des  guerres,  f  2  ven- 
tôse an  II;  II,  510. 

Lux  (Adam),  député  de  Mayence,  f 
14  brumaire  an  II  (4  novembre 
1793);  1,220. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


367 


LuzY  (Jean-Baptiste),  ancien  mous- 
quetaire, lib.  et  dét.  26  bru- 
maire an  m. 

LozT  (Hélène  Baillard-Dbscombaux , 
femme),  lib.  et  dét.  26  brumaire 
an  m. 

Lyou  (Pierre-Jean),  domestique,  f 
27  messidor  an  II  ;  Y,  33. 

Lyrb  (Louis),  juif,  receleur  (vol  du 
garde-meuble),    f    13   octobre 


1792;!,  26. 


M 


M.\raxB.  Voy.  GLBRC-MABa.LE* 

Macdorald  (Gharles-Ëdouard-Frédé- 
rie-Henri),  Écossais,  ancien  lieu- 
tenant-colonel au  service  de  la 
France,  f  24  messidor  an  II;  Y, 
12. 

Mage  (Pierre),  commandant  du  ba- 
teau le  DesUrif  acq.  26  frimaire 
an  m. 

Nachaut  (Jean-Louis),  administrateur 
pour  l'habillement  des  troupes, 
acq.  21  ventôse  an  II;  II,  541. 

Maghet  (Alexis),  secrétaire-greffier 
de  Franc-Amour,  f  24  messidor 
an  H;  Y,  388. 

Machet-Y^ltb  (Pierre-Charles),  ex- 
intendant des  bâtiments  de  Mon- 
sieur, f  22  messidor  an  U;  lY, 
441. 

MAcx£REL(François),  habitant  d*Haze- 
brouck,  acq.  13  vendémiaire  an 
H;  U,  529. 

Macquenem-d'Artaize  (Henri-Anne), 
écuyer  de  la  ci-devant  d'Artois, 
f  25  messidor  an  II  ;  Y,  391 . 

Madelaire  (François) ,  journalière 
lib.  11  floréal  an  H;  III,  483. 

MAFnoLi  (Jean-Pierre),  défenseur 
officieux,  lib.  7  germinal  an  II  ; 
m,  470. 

Mafhou  (MarieJeanne  Frombht,  fem- 


me), lib.  7  germinal  an  U;  III, 
470. 

Magnart  (Pierre-Louis),  gendarme, 
t  25  prairial  an  U;  lY,  493. 

Maonier  (Bnitus),  ex-président  d'une 
commission  militaire  révolution- 
naire, acq.  et  renv.  au  trib.  crim., 
6  ventôse  an  III  ;  YI,  69. 

MagnucR'  (Jean-François),  maître  d'é- 
cole et  chantre,  acq.  18  floréal 
an  H;  m,  396. 

MAGHiER(Louis-Antoîne-Joseph),  mar- 
chand forain,  f  3  messidor  an  U  ; 
lY,  287. 

Magnin  (Dominique),  jardinier,  acq. 
3  brumaire  an  III. 

Magnin  (Gaspard),  huissier,  lib. 
15  brumaire  an  III. 

Maght  (François),  soldat  au  6"  des 
hussards,  f  29  germinal  an  U; 
m,  241. 

Magon  (Françoise  -  Marie  -  Jeanne) , 
femme  SArar-PERii,  f  l^^  thermidor 
an  U;  Y,  54. 

Magon.  Yoy.  Lalande-Magon. 

Magon-Goetizac  (Anne-Hélène  Gardin, 
femme),  ex-noble,  f  2  messidor 
anlI;IY,499. 

Magon-Goetizag  fils  (Jean-Baptiste), 
1 2  messidor  an  II  ;  lY,  498. 

Magon  de  Labalue  (Jean-Baptiste),  f 
1"  thermidor  an  II;  Y,  54. 

Magon  de  LABLniATB  (Luc),  1 1"  ther- 
midor an  H;  Y,  54. 

ILkGON-YiLLEHnciET  (Nicolas),  négo- 
ciant, f  2  messidor  an  II;  lY, 
'499. 

Magderre  (Marie4oseph),  serrurier, 
acq.  8  floréal  an  H;  UI,  482. 

Mahé  (Pierre-François  de),  f  8  ther- 
midor an  H;  Y,  135. 

Mahbu  (Nicolas),  curé,  lib.  13  août 
1793;  1,443. 

Mabubt  (Nicolas),  imprimeur,  acq. 
17  prairial  an  U;  lY,  69. 

MAi6NAN(Aiidré-Éloi),dit  CAonramoin, 


308 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


juge  de  paix,  f  22  prairial  an  II  ; 
lY,  486. 

Maillàrt  (Anne-Gharlotte-Françoise), 
marquise  d*Harcourt,  lib.  19  ven- 
démiaire an  III. 

Maillé  (Fortuné-Gharles-Louis-Fran- 
çois  de),  ex-noble,  f  6  thermidor 
an  R;  V,  109. 

Maulé  (François-René -Alexandre 
de),  ex-noble,  ex-prêtre,  grand 
vicaire  du  Puy-en-Velay,  f  6  ther- 
midor an  II;  Y,  109. 

Maillet  (Augustin),  président  du  tri- 
bunal criminel  des  Bouches-du- 
Rhône,  acq.  5  ventôse  an  II  ;  II, 
456. 

Maillet  (Nicolas),  imprimeur,  acq. 
17  prairial  an  II  ;1Y,  479. 

Maillet-Conte  (Jean-Baptiste) ,  do- 
mestique, f  8  messidor  an  II;  lY, 
331. 

Maillogheau  (Jean-Baptiste Joseph), 
acq.  26  germinal  an  11;  III,  235. 

Maiuot    (Louis),    gendarme,    acq. 
28  germinal  an  II  ;  lU,  474. 

Mainard  (Louis),  cultivateur,  f  2  mes- 
sidor an  n  ;  lY,  500. 

Maimgot  (Antoine),  fripier  et  gen- 
darme, suspect  d'avoir  recuilli 
du  sang  de  Marie-Antoinette,  lib. 
7  brumaire  an  II  ;  II,  205. 

Maingubt  (Charles-Robert),  cultiva- 
teur, acq.  5  messidor  an  II  ;  lY, 
507. 

Mainguet  (Jean-Baptiste),  épinglier, 
membre  du  comité  révolution- 
naire de  Nantes,  acq.  26  frimaire 
an  III;  YI,  47. 

Maiuviblle  (Pierre),  député,  Tun  des 
Girondins,  f  9  brumaire  an  II 
(30  octobre  1 793)  ;  I,  380. 

Maire  (Antoine-Marie),  avocat  au 
parlement  de  Paris,  lieutenant 
pour  le  roi  de  la  commune  de 
Yermanton,  membre  suppléant 
de  la  Commune  de  Paris  en  1789, 


juge  au  tribunal  révolutionnaire, 
acq.  1 7  floréal  an  III  ;  YI,  99. 

Maire  (Geneviève  Éc.vrnot,  femme), 
lib.  22  brumaire  an  III. 

Maisonheuf.  Yoy.  Coupert-Maisontieuf. 

Maisonneuve.  Yoy.  Perrës. 

Malègde  (François),  juge  de  paix, 
lib.  2  vendémiaire  an  III. 

Malengé  (Pierre  François),  f  27  du 
1"  mois  de  Tan  H  (18  octobre 
1793);  II,  146. 

Malesherres.  Yoy.  Lamoignon  de  Ma- 
lesherres. 

Malet  (Etienne),  capitaine  de  cava- 
lerie, lib.  11  avril  1795;  I,  439. 

Malfilatre  (Michel-Jean-Paul),  lib. 
24  vendémiaire  an  111. 

Malher  (Pierre) ,  employé  au  théâtre 
Louvois,  dép.  27  juillet  1793; 
I,  170. 

Malherbe  (Louis-Charles),  f  20  juiU 
let  1793;  1,265. 

Malicoriiet  (Marie-Anne),  Tancienne 
domestique  de  curé,  f  5  thermi- 
dor an  II;  Y,  414. 

Naligron  (Pierre),  lib.  12  brumaire 
an  m. 

■ 

Mallet-Paulveriès  (Jean),  dit  Des- 
courge»^  lib.  27  frimaire  an  III. 

Mallette  (A  nnette- Jean-Baptiste) , 
marchand  de  fer,  f  5  tliermidor 
an  II  ;  Y,  95. 

Malmus  (Jacques),  Orléanais,  lib.  29 
brumaire  an  UI. 

Malvuze  (Pierre-Colas),  négociant, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  Y,  347. 

Malgré  (John),  domestique,  f  5  ther- 
midor an  II;  Y,  97. 

Malroc  (Guillaume),  cultivateur,  lib. 
22  brumaire  an  III. 

Malroc  (Paul),  cultivateur,  lib.  22 
brumaire  an  III. 

Maltaverne  (Anne) ,  ouvrière  en 
linge,  lib.  9  prairial  an  II  ;  lY,  467. 

Malvagne  ou  Maluagne  (Jean-Bap- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


369 


liste),  ex-curé  de  Louvre^  (Seine- 
et-Oise),  f  7  Ihermidor  an  II  ;  V, 
117. 

NAMBssiEii  (François-Marie),   culliva 
teur,  lib.  8  vendémiaire  an  III. 

Makceaox  ou  Manciaux  (Louis),  cor- 
donnier, acq.  21  pluviôse  an  II  ; 
II,  558. 

Manciaux  (Louis-Pierre-Toussaint) , 
dit  Clievaliei\  sculpteur,  membre 
du  comité  civil  de  la  section  de 
rindivisibilité,  acq.  15  fructidor 
an  II. 

Mandat  (\!exandrine-Claudine-Féli- 
cité),  femme  Tiiomassin,  f  23  flo- 
réal an  II;  III,  455. 

MA!iDRn.Lo:f  (Joseph),  ancien  com- 
missaire du  pouvoir  exécutif,  f 
18  niv6se  an  II;  II,  354. 

Mangin  (Clément),  marchand  et  vi- 
vandier, f  4  ventôse  an  II;  II, 
513. 

Nakgix  (François-Albert) ,  cocher , 
I  7  floréal  an  II;  HI,  348. 

Mang»  (Nicolas),  loueur  de  voitures, 
-j-  4  ventôse  an  II;  II,  515. 

Ma5got  (Désiré-Charles),  cocher  de 
fiacre,!  27  avril  1795;  1,140. 

BIashetrois  (Françoise  Beaudelot  veu- 
ve), lib.  19  floréal  an  II;  lil,  488. 

M-i^iREviLLE  (Charlotte -Jacqueline  - 
Françoise  de),  marquise  de  Col- 
BRRT-MAt'LKVRUiR,  f  8  tliermidor 
an  II;  Y,  166. 

NANRBVU.LE  (Jsau),  marchand  de  co- 
ton, officier  municipal  de  Passy, 
-j-  7  messidor  an  II  ;  IV,  515. 

Manobl  (Etienne),  ci-devant  com- 
missaire de  file  de  Sainte-Lucie, 
t21  nivôse  an  II  ;  II,  499. 

Marsor  ou  Maison  (Jean-Baptiste), 
capitaine  des  charrois,!  12  mes- 
sidor an  II;  IV,  521. 

Martier:<e  (Michel),  coiffeur,  f  27 
prairial  an  U;  IV,  200. 

Martierre    (Marie-Jeanne- Charlotte 

TRIB.  RLVOL.      VI 


Larglet,  femme),  |  27  prairial 
an  II  ;  lY,  200. 

Manuel  (Pierre),  ancien  procureur 
de  la  commune  de  Taris  et  député 
à  la  Convention,  f  24  brumaire 
an  II  ;  II,  6G. 

Marardey  (Rigobert).  cultivateur, 
acq.  13  vendémiaire  an  III. 

Mararge.  Voy.  Canet-Ddgay. 

Marat  (Jean-Paul),  député  à  la  Con- 
vention, acq.  24  avril  1 793  ;  1, 145. 

Maraulir  (Valérie),  femme  Pasouet- 
Sairt-Projet,  f  14  prairial  an  II; 
IV,  473. 

Maraval  (Joseph-Julien),  père,  f 
28  messidor  an  II;  Y,  400. 

Marbeup  (Anne-Hichelle,  marquise 
de),  1 17  pluviôse  an  II;  II,  398. 

Marcais  (Louis),  journalier,  lib. 
28  brumaire  an  III. 

Marcandier  (Roch),  journaliste,  f 
24  messidor  an  II;  V,  15. 

Harcardier  (Marie-Anne  Corkarrau, 
temme),  f  24  messidor  an  II  ;  Y, 
15. 

Marcaolt  (Marie-Suzanne) ,  reli- 
gieuse, acq.  dét.  1"  nivôse  an  II  ; 
II,  555. 

Marcé  (Louis-IIenri-François  de),  gé- 
néral, f  9  pluviôse  an  II;  II»  378. 

Marge.  Voy.  Dupuis  de  Marge. 

Marcel  (André),  maçon,  membre  du 
conseil  général  de  la  Commune 
de  Paris,  -j- 1 1  thermidor  an  II. 

Marcescueau  (Joseph),  parfumeur  à 
Saumur,  acq.  8  vendémiaire  an  III. 

Marchais  (Denise -Elisabeth),  femme 
VuL,  t  18  prairial  an  U;  IV,  71. 

Marchai  (Joseph),  juge,  distrait  de 
faccusation ,  25  nivôse  an  II  (af- 
faire de  Mirecourl);  U,  554. 

Marchal  (Nicolas),  lib.  5  frimaire 
anU;U,  545. 

Marghalb  (Marie-Thérèse),  femme 
Jacquet,  f  3  ventôse  an  III  ;  Y(, 
Cl. 


U 


370 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


MiRCHAND  (Claude),  fabricant  de  chan- 
delles, lib.  15  septembre  1793; 
I,  414. 

Marchand  Uacques-Êtieiine),  lieute- 
nant de  gendarmerie,  f  5  fri- 
maire an  II  ;  II,  485. 

MARCHANo(Marie-Glotilde),lib.l6bru- 
maire  an  III. 

Marchand  (Marie-Madeleine),  domes- 
tique, acq.  12  vendémiaire  an  III. 

Marchand  (Pierre),  colporteur,  renv. 
(affaire  Gualambert,  etc.),  15  plu- 
viôse an  111. 

Marghandon  (Marie-Ânne) ,  acq.  et 
dét.  17  prairial  an  1I;IV,  479. 

Marche  (E(ienne-Pierre),  dit  Barjou- 
ville,  capitaine  de  la  légion  des 
Âlpes,  lib.  9  vendémiaire  au  III. 

Marche  (Pierre),  huissier,  ex-prési- 
dent du  comité  de  surveillance  de 
la  commune  de  Ghoiseul  (Haute- 
Marne),  f  9  thermidor  an  II  ;  Y, 
169. 

Marcillt  (Jeanne  âgron  de),  veuve 
de  GnEvu.LT,  f  19  germinal  an  II  ; 
m,  222. 

Margot  (Jean-Baptiste),  cordonnier, 
lib.  9  germinal  an  II;  lil,  466. 

Mareg  ^Gharles),  boucher,  f  28  prai- 
rial an  II;  IV,  209. 

Maréchal  (François),  acq.  8  floréal 
an  II  ;  III,  482. 

Maréchal  (Geneviève),  femme  Gilard, 
acq.  17  novembre  1792;  I,  432. 

Maréchal  (Jean-François),  cordon- 
nier, acq.  21  pluviôse  an  II  ;  II, 
538. 

Maréchal  (  Ma  rie-Anne-Renée) ,  femme 
Rolland,  acq.  3  vendémiaire 
an  Ul. 

Maret,  acq. 8 floréal  an  II;  III,  482. 

Maret  (Françoise),  servante,  |  1" 
thermidor  an  II;  V,  407. 

Maret  (Marguerite  MoRaLor,  veuve), 
lib.  et  dét.  22  vendémiaire  an  III. 

M  ARGUBRiE  (Edouard-Marie),  ex-noble, 


ancien  colonel  de  la  garde  consti- 
tutionnelle du  roi,  f  12  prairial 
an  II;  IV,  55. 

Marguerin  (Bonavenlure),  ex-juge  de 
la  monnaie  et  négociant,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
anll;  V,  348. 

Margubrittes.  Voy.  Teissier. 

Marguerte  (Glaude),  officier  de  santé 
du  Gluseil  (Mont-Blanc),  acq. 
4  fructidor  an  II. 

Marguet  (François-Antoine),  juge, 
f  21  vendémiaire  an  U;  V,  314. 

Marie  (Pierre-Jean),  ex-avocat,  uu 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  H  ;  V,  348. 

Marie-Antoinette,  reine  de  France,  f 
16  octobre  1793;  1,  343. 

Marin  (Jacques-Auguste),  homme  de 
loi,  lib.  15  vendémiaire  an  III. 

Marino  (  Jacques  -  Jean  -  Baptiste  ) , 
commissaire,  inspecteur  des  mai- 
sons garnies,  acq.  et  dét.  27 
germinnl;  ■}•  29  prairial  an  II, 
dans  la  fournée  des  Chemises 
rouges,  III,  237  et  258. 

Marion-Lamolle  (Philippe-Benoit),  ex- 
noble,! 4  thermidor  an  II  ;  V,  412. 

Marivaux  (Jacques  Claude-Martin), 
homme  de  loi,  -j-  22  messidor 
an  II;  V,  9. 

Marivetz  (Elienne-Glaude),  ex-noble, 
ancien  écuyer  des  tantes  du  roi, 
f  7  ventôse  an  II  ;  II,  441 . 

Marjolan (André),  se  disant  capitaine 
au  23'  régiment  de  cavnlerie,  lib. 
et  dét.  21  pluviôse  an  III. 

Marlot  (Louis-René)  ancien  négo- 
ciant, acq.  15  frimaire  an  II;  II, 
532. 

Marnande  (François),  dit  Totirville, 
ex-noble,  f  15  messidor  an  II; 
IV,  375. 

Marnault  ou  Marinault  (Jean -Bap- 
tiste), ancien  militaire,  f  24  prai- 
rial an  U;IY,  170. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


371 


Marhibssb  (Jean),  tanneur,  acq. 
S  fructidor  an  IL 

Marolles  père  (Louis-Marie),  lib.  9 
juin  1793;  I,  441. 

MàROLLBs  fils  (Jean),  ofTicier  de  ca- 
rabiniers, lib.  9  juin  1793;  I, 
441. 

Marolles.  Yoy.  Quatresols. 

Marprihcb  (Marie -Louise),  femme 
PouLLOT,  lib.  8  fructidor  an  II. 

Marquais  (Jean-Thomas),  médecin, 
lib.  et  dét.  21  prairial  an  II;  IV, 
485. 

Marquais  (Mndeleine-Marthe  Uagou- 
HÈRE  ou  DuGOHxiER,  femme),  acq. 
et  dét.  5  brumaire  an  II;  II,  529. 

Marquette  (Charles),  loueur  de  voi- 
tures, f  6  messidor  an  II  ;  IV,  509. 

Marquibr,  dit  Fajac  (François-Jo- 
seph), ex-conseiller  au  parlement 
à  Toulouse,  f  26  prairial  an  II  ; 
IV,  195. 

Marquier  (François-Vincent),  ex- 
prètre  et  hussard,  f  8  messidor 
an  H;  IV,  278. 

Marquis,  membre  du  comité  de  sur- 
veillance de  Bourgueil,  lib.  5  mes- 
sidor an  II;  IV,  507. 

Marron  (M:irie-Martlie-Char1otte  d'Ar- 
TiGUE,  veuve),  ex-noble,  f  7  ther- 
midor an  II;  V,  117, 

Marsan  (Théodore),  vivant  de  son 
bien,  f  29  prairial  an  II  ;  IV,  257. 

Marsillac  (Antoine),  bijoutier,  ex- 
capitaine d*une  compagnie  soldée 
du  bataillon  de  la  Jussienne, 
|5  thermidor  an  II;  V,  97. 

Marsiixac.  Voyez  Combi;el. 

Martai?ivillb  (  Alphonse  ) ,  journa- 
liste, acc{.  15  venlôse an  II; II, 540. 

Martairville  (Narie-Alexandrine). 
veuve  Duvaugarkier,  f  4  thermidor 
anll;  V.  72. 

Marteau  (Joseph),  postillon,  f  14 
messidor  an  II;  IV,  525. 

Martbl   (René),  ex-noble,  un  des 


94  Nantais,   acq.    28   fructidor 
an  II  :  V,  347. 

Martin  (Alexis),  prêtre,  lib.  20  mai 
1793;  1,440. 

Martin  (Alexis),  lib.  26  juillet  1795  ; 
I,  442. 

Martin  (Anne-Rose-Victoire),  12  ans 
de  réclusion,  10  novembre  1792  ; 
I,  451 . 

Martin  (Charles),  grainetier,  lib.  16 
noréal  an  II;  lil,  486. 

Martin  (Félix),  soldat,  f  18  messidor 
an  H  ;  IV,  393. 

Martin  (François),  commis  ma  relia  nd, 
acq.  10  mai  1793;  I,  131. 

Martin  (Georges),  marchand  de  toile 
n  Caen,  |  7  messidor  an  il;  IV, 
513. 

Martin  (Guillaume),  médecin,  f  12 
pluviôse  anll;  II,  386. 

Martin  (Henri),  gendarme,  renvoi 
au  ministre  de  la  guerre,  12  ven- 
tôse an  II  ;  lib.  7  floréal  an  II  ;  II, 
550  et  III,  482. 

Martin  (Jacques),  commissaire  du 
conseil  exécutif  de  Nantes,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II. 

Martin  (Jncques-Abraham) ,  lib. 
^*  sans-culoltide  an  II. 

Martin  (Jean),  homme  de  loi,  se- 
crétaire du  juge  de  p:iix  de  la 
section  du  Muséum,  acq.  dét.  22 
messidor  an  II;  IV,  441. 

Martin  (Jean),  dit  Henry,  ex-curé, 
t  8  thermidor  an  II;  V,  165. 

Martin  (Jean-Louis- Henri),  gen- 
darme, lib.  7  floréal  an  II;  III, 
482. 

Martin  (Jérôme),  fondeur,  acq.  27 
pluviôse  an  11  (W  525,  521). 

Martin  (Jérôme),  notaire,  f  15  flo- 
réal an  11,111,  380. 

Martin  (Joseph),  capitaine  de  hus- 
sards, acq.  23  messidor  au  II;  V, 
586. 


372 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Mart»  (Louis-Alexandre),  peintre, 
lib.  24niTÔsean  II;  II,  547. 

Marti»  (Nicolas),  ancien  chanoine 
de  Verdun,  f  4  yentôse  an  II;  II, 
512. 

Martin  (Nicolas),  membre  du  comité 
civil  de  la  section  de  Gliallier,  acq. 
15  fructidor  an  II. 

Martiîi  (Philippe),  cordonnier,  f  15 
prairial  an  II;  IV,  474. 

Martik  (Pierre),  cuisinier,  |  9  flo- 
réal an  II;  111,551. 

Martin  (Pierre),  menuisier,  acq. 
7  thermidor  an  II;  V,  417. 

Martin  (Rémi),  bûcheron,  vigneron 
et  officier  municipal,  f  5  bru- 
maire an  II. 

Martin.  Vov.  Fariot. 

Martinet  (Amable-Louis),  ex-noble, 
ancien  colonel,  -|-  7  messidor 
an  II;  IV,  516. 

Martinot  (Edme),  boulanger,  acq 
5  thermidor  an  II;  V,  415. 

Martint  (Jean-François),  teinturier, 
membre  du  comité  civil  de  la 
section  de  la  Commune,  acq. 
15  fructidor  an  II. 

Mart,  batelier  à  Nantes,  renv.  à  la 
just.  crim.  28  floréal  an  III. 

Mary  (Jean-Baplisle-D«'nis),  prêtre, 
lib.  14  prairial  an  II;  IV,  474. 

Masqiet  (Jean),  marchand  de  bœufs, 
acq.  15  germinal  an  II  ;  III,  4G9. 

Massé  dit  Bnn-dWmour  (  Pierre- 
Joseph),  cuisinier,  ancien  soldat, 
t  28  prairial  an  II;  IV,  272. 

Massé  (Simon-Jules),  mercier,  f  21 
messidor  an  II;  IV,  455. 

Massion  (Louis),  inspecteur  des 
vivres  à  Tarmée  de  l'Ouest,  acq. 
dét.  11  floréal  an  II;  III,  483. 

Masson  (Agnès) ,  couturière  et  vi- 
gneronne acq.  9  vendémiaire  an 

m. 

Masson  (Antoine),  curé  constitution- 
nel   de    Saint -Sernin- du -Plain 


(Saône^t-Loire),  f  23  septembre 
1793;  II,  191. 

Masson  (Françoise  Herbu^lon,  veuve), 
t  5  floréal  an  II;  111,333. 

Masson  (Nicolas-Richard),  orfèvre, 
lib.  19  frimaire  an  H;  H,  546. 

Masson  (Noël-Michel),  sergent-major 
des  cannoniers  de  la  section  du 
Nord,  acq.  15  fructidor  an  II. 

Massonsau  (Louis),  volontaire,  acq. 
3  messidor  an  II;  V,  410. 

Massot  (Thomas-Jean),  dit  Grand- 
maison ,  commis-libraire ,  acq . 
25  germinal  an  H;  III,  229. 

Massuel  (Adrien),  dit  Bellot,  vigne- 
ron, acq.  29  messidor  an  II;  V, 
404. 

Mathet  (Pierre-François),  acq.  Sren- 
démiaire  an  III. 

Matiiias  (Benoit),  marchand  de  vin, 
I  21  messidor  an  II;  IV,  436. 

MATiiiEu(Ambroise-Toussaint),ofQcier 
de  dragons,  lib.  16  nivôse  an  II; 
II,  547. 

Mathieu  (Antoine),  emballeur,  |  29 
floréal  an  II;  III,  498. 

Mathieu  (Raptiste),  tailleur  d'habits, 
lib.  12  brumaire  an  III. 

Mathieu  (Catherine),  femme  Vigne- 
ron, f  8  prairial  an  H;  IV,  41. 

Mathieu  (Christine Constant,  femme), 
limonadière,  acq.  27  nivôse  an  II; 
II,  554. 

Mathieu  (Claude),  bourrelier,  lib. 
19  frimaire  an  II;  II,  546. 

Mathieu  (Claude),  bourrelier,  lib. 
5  brumaire  an  III. 

MuHiEu  (Jean),  cordonnier,  lib, 
12  brumaire  an  III. 

Matiiis  (Louis),  cavalier  au  1 8*  régi- 
ment, I  9  messidor  an  II;  IV, 
517. 

Mathy-Singn  (Louise-Élisabeth-Ga- 
brielle),  veuve  de  Mayet,  f  7  ther- 
midor an  II;  V,  116. 

Maubert  (Joseph-François),  dômes- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


373 


tique  (manifestation  de  Rouen), 
f  5  septembre  1793;  I,  255. 

Macbert-Neuillt  (Jean-Germain),  fer- 
mier général),  f  19  floréal  an  II; 
III,  398. 

Mauborgne  (Jean-Nicolas),  commis 
aux  écritures,  acq.  15  ventôse 
an  H;  II,  540. 

Mauclaire  (Pierre) ,  brocanteur , 
t  6  prairial  an  II  ;  lY,  30. 

Mauclerc  (Charlotte-Françoise),  veu- 
ve Doyen,  lib.  13  brumaire  an  III. 

Mauclêre  (Barthélemy-Louis) ,  li- 
braire, f  28  prairial  an  II;  lY, 
271. 

M  AucoNvENAM  (François-Bon  aven  tu  re- 
Corentin)  ex-noble,  lib.  25  ven- 
démiaire an  III. 

Malcoîivejiant  (Marie-Louise-€al  lie- 
rine  Lepillastre,  femme),  lib. 
25  vendémiaire  an  lll. 

Maudet  (Jean-Baptiste),  imprimeur, 
acq.  15  ventôse  an  II;  II,  540. 

Hauditry.  Yoy.  Guiciiarik-Mauditry. 

BIauduit  (Pierre),  sous-chef  à  Fad- 
ministralion  de  la  marine,  |  3 
thermidor  an  II;  Y,  411. 

Malduit  (Pierre)  cultivateur,  lib. 
30  vendémiaire  an  III. 

Malduit  (Sébastien),  marchand  de 
vin,  f  11  frimaire  an  II;  II,  203. 

Mauger  (vol  du  garde-meuble),  f 
30  septembre  1792;  1,27. 

Mauger  (Auguste),  acq.  1"  pluviôse 
an  II;  II,  535. 

Mauger  (Catherine  Colomdb,  femme), 
acq.  1**^  pluviôse  an  II  ;  II,  535. 

Mauger  (Etienne),  ancien  bénédictin, 
proresseur  de  physique  expéri- 
mentale à  rUniversité  de  Caen, 
puis  curé  constitutionnel,  f  24 
lloréal  an  II  ;  III,  490. 

Maujean  (Marie-Geneviève),  porteuse 
à  la  halle,  acq.  26  prairial  an  II. 

Maulgué  (Joseph-Louis),  -{-14  floréal 
an  II;  111,571. 


Maulmont  (Madeleine-Elisabeth),  fem- 
me Raynadd  La  Sourdiêre,  f  1G 
messidor  an  II  ;  lY,  529. 

Maul5oir  (Etienne-François),  juge  de 
paix,  I  12  pluviôse  an  II;  II, 
386. 

Maumont  (Naillas),  laboureur  à  Mon- 
lagnac,  f  25  messidor  an  II;  Y, 
392. 

Mauret  (Louis-Julien),  ci-devant 
curé,  -j-  11  prairial  an  II;  lY,  51. 

Maurice  (Anne),  femme  Loi5o:i,  | 
9  thermidor  an  II;  Y,  168. 

Maurin  (Jean-Dominique),  ttgent  de 
Tex-maréchale  de  Biron,  f  19  mes- 
sidor an  II  ;  lY,  423. 

Maurt  (Catherine),  femme  Saumom, 
acq.  1"  fructidor  an  II;  Y,  277. 

Mauscier  (Pierre),  batteur  en  grange, 
lib.  12  prairial  an  II;  lY,  479. 

Maussion  (Etienne-Thomas),  ancien 
maître  des  requêtes,  intendant 
de  la  Normandie,  f  6  ventôse 
an  II  ;  II,  436. 

Mauviel  (Marie-Pierre-Thomas),  -j- 
15  floréal  an  II  ;  III,  378. 

Mauvoisin  ou  Mauvoirin  (Ilenri),  in- 
firmier, I  21  messidor  an  II; 
Y.  385. 

Maydieu  (Jean) ,  chanoine ,  acq. 
30  mai  1793;  I,  435. 

Mayer  (François),  batelier,  lib.  22 
fructidor  an  II. 

Mayet  (Louise-Elisabeth-Gabrielle  Ma- 
THY-SiMON,  veuve  de),  ■{■  7  thermi- 
dor an  II;  Y,  116. 

Mayeux  (Nicolas-Yincent),  colporteur, 
t  27  prairial  an  U  ;  lY,  204. 

Maze  (Guillaume  -  Pierre-  Nicolas) , 
curé  constitutionnel  de  Brice- 
Libre  (Saint-Brio-),  lib.  29  germi- 
nal an  II;  III,  240. 

Mazelier  (Joseph),  ci-devant  noble 
et  capitaine  au  régiment  Royal- 
Piémont,  I  23  juillet  17î»5;  1. 
265. 


374 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUÎTES 


Mazerat  (Alexis),  agent  national,  lib. 
16  prairial  an  If;  IV,  530. 

Mazetrib  (Pierre),  étudiant  en  chi- 
rurgie, lib.  (ici.  7  ventôse  an  II; 
II,  4U. 

Maziërb.  Voy.  Tabart-Mazij:re. 

Mazières.  Voy.  Alba. 

Mazillr  (Françoise),  femme  Belot, 
acq.  18  messidor  an  H;  IV,  532. 

Mazin  (Marie-Florence  Valort,  veuve), 
fit)  floréal  an  II;  III,  485. 

Mazon  (Marien),  tisserand,  acq.  13 
nivôse  an  II;  II,  366. 

Mazon  (Marie-Anne  Roussel,  femme), 
acq.  13  nivôse  an  U;  II,  366. 

BIazukl  (Jean-Bap(iste),  ancien  cor- 
donnier, clief  d'escadron  de  l'ar- 
mée révolutionnaire,  1 4  germinal 
anll;  111,46. 

Mazcre  (Pierre),  maire,  f  12  ventôse 
an  II;  II,  453. 

Mazuter  (Claude-Louis),  ancien  dé- 
puté à  la  Convention,  f  29  ven- 
tôse an  II;  II,  522. 

Meaux  (Marie-Anne  de),  veuve  de  Jo- 
seph U^.rert,  f  5  prairial  an  II  ; 
IV,  36. 

Meciiine  (Charlotte),  ancienne  reli- 
gieuse ursuline,  acq.  et  dét. 
11  prairial  an  II;  IV,  468. 

Meffrr  (Joseph- Antoine) ,  maître 
des  novices  de  l'ordre  de  Clunv, 
f  9  germinal  an  II;  III,  85. 

Mégard  (Jacques-Adrien),  domes- 
tique de  noble,  f  13  prairial  an 
n;  IV,  57. 

Mrgnier  (Toussaint),  ex-prêtre,  | 
7  Ihermidor  an  II  ;  V,  117. 

MécRET  (Cdme-Isaac),  acq.  2  prairial 
an  II  ;  IV,  459. 

MécRKT-DÉTiGNY  (Autoinp) ,  ancien 
aide-m»jor  des  gardes-françaises, 
t21  floréal  an  II;  111,413. 

Mégret  DE  Sérillt  (Antoine),  ancien 
trésorier  général  de  la  guerre,  | 
21  floréal  an  II;  111,413. 


Mégret  de  Séruxt  (Anne-Louise 
Thomas,  femme),  f  21  floréal  an 
II  (sursis  et  lib.);  III,  413. 

Melecot  (Claude),  bdulanger,  lib. 
16  ventôse  au  H;  II,  550. 

MéuN  (Antoine4ean),  ancien  écuyer, 
121  messidor  an  II;  IV,  436. 

Meuet.  Voy.  Hbynard-Meli^t. 

Melletier,  voy.  Le  Melletier. 

Melleton  (Joseph),  cordonnier,  acq. 
13  prairial  an  II;  IV,  472. 

Melon  (François),  lib.  30  vendé- 
miaire an  III. 

Melot  (Jean-François),  notaire,  acq. 
9  vendémiaire  an  III. 

Memhie  -  Pannrt  (Ambroise),  com- 
missionnaire, lib.  27  frimaire 
an  m. 

Ménage  de  Pressicnt  (François),  fer- 
mier général,  f  19  floréal  an  II  i 
m,  398. 

MeNARD.  Voy.  ESHENARD. 

Mendouze  (Jean-Pierre),  e\-rommis 
des  affaires  étrangères,  f  14  prai- 
rial an  II;  IV.  473. 

Menegaud  (Toussaint),  horloger,  -j- 
23  fructidor  an  II;  V,  298. 

Mrnil  (François),  garçon  perru- 
quier, lib.  18  frimaire  an  III. 

Ménion  (Michel),  soldat,  f  10  vendé- 
niitiire  an  II  ;  II,  479. 

Menou  dit  Lafleur^  jardinier,  lib. 
6  fructidor  an  II. 

Menou  (Louis),  sous-lieutenant  de 
carabiniers,  t  15  messidor  an  H; 
IV,  379. 

Mrntrt  (Félicité  Dufour  ou  Dbpodx, 
femme),  cuisinière,  acq.  17  prai- 
rial nn  IT;  IV,  69. 

Mentrt.  Vov.  Bourrelier  de  Mbntrt. 

Menu  (Antoine),  ancien  curé,  acq. 
27  messidor  an  II;V,  398. 

Mkraud  (Charles-Louis-Marie),  pein- 
tre, acq.  12  fructidor  an  H. 

Mercier  (Gervais).  maire,  lib.  27 
vendémiaire  an  Ili. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


575 


BIeroer  (Louis),  fermier  général, 
t25  floréal  an  II;  111,440. 

Mercier  (Louis-Joseph),  menuisier, 
notable  de  la  Commune,  et  admi- 
nistrateur des  Quinze-Vingts,  f 
il  thermidor  anll;  V,  4*22. 

Mercier  (Marc-Mnrtial),  libraire,  ex- 
directeur des  imprimeries  de  la 
fabrication  des  assignats,  f  ii 
thermidor  an  II  ;  V,  422. 

Mercier  (Pierre),  journalier,  lib. 
18  ventôse  an  II;  II,  550. 

Mercier  (Pierre),  négociant,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
anii;  V,  347. 

Mercier  (Robert),  acq.  et  dét. 
1 1  brumaire  an  III. 

Mercier  (Stanislas),  10  ans  de  fers, 
4  novembre  1792;  1,  431. 

Mercier  d'Aubeville  (Charles-Fran- 
çois), ex-juge  au  tribunal  de  Pi- 
thiviers,  f  18  prairial  an  II;  IV, 
70. 

Méresse-Coulon  (Denis),  acq.  19  fri- 
maire an  II;  II,  532. 

Merkt  (Nicolas),  commissionnaire, 
f  8  messidor  an  II;  IV,  517. 

Mergot-Montergon  (Charles-Pierre), 
ancien  garde  du  roi,  |  9  floréal 
anII;IIK3M. 

MiRiGNAC  (Ix)uis),  lib.  16  vendé- 
miaire an  III. 

MéRu.L0!«  (Jean-Pierre),  vigneron, 
acq.  12  messidor  an  II;  IV,  520. 

MéRixé  (Aubin),  cocher,  (manifesta- 
tion de  Rouen),  f  5  septembre 
1793;  I,  255. 

Merle  (.Adélaïde-Marguerite  de),  fem- 
me divorcée  de  '  Duchilleau  ,  f 
29  germinal  an  II;  III,  248. 

Merle  (Jean),  enfant  de  huit  ans 
lib.  8  prairial  an  II  ;  IV,  465. 

Merlin  (Pierre),  officier  municipal, 
f  12  pluviôse  an  II;  II.  386. 

Merlot  (Pierre),  maréchal,  acq.  27 
messidor  an  II;  V,  397. 


Mrrmin  (Hyacinthe),  frotteur,  f  28 
germinal  an  II;  III,  474. 

Mérot  (Jean-Louis),  ancien  curé, 
f  12  messidor  an  H;  IV,  521. 

Merriau-Dufrenot  (Antoine) ,  capi- 
taine, f  14  ventôse  an  II;  II, 
516. 

Merrt  (Louis),  ex-huissier  au  ChA- 
telet  de  Paris,  et  depuis  dans  les 
tribunaux,  f  9  thermidor  an  II; 
V,  172. 

Mersix.  Voy.  Déranger. 

MeRVK.  Voy.  FoNTAINE-MERVé, 

Mért  (Françoise),  marchande  de 
bouquets,  acq.  17  messidor  an 
II  ;  IV,  532. 

Méry  (Michelle),  femme  Mouxr, 
couturière,  acq.  17  brumaire 
an  m. 

Meslin  (Michel),  volontaire,  lib. 
2  fructidor  an  II. 

Mesmer  (Henri),  brasseur,  f  1 5  prai- 
rial an  H  ;  IV,  05. 

Mesnard  (Alexandre),  lib.  24  floréal 
anH;  111,491. 

Mesnard  (Léonard),  manouvrier,  f 
28  messidor  an  II;  V,  401. 

Mesnard  (Léonard),  dit  Dubois,  cul- 
tivateur, •[•  29  messidor  an  II  ;  V. 
402. 

Mesnard  (Michel),  volontaire,  lib. 
2  fructidor  an  II. 

Mksnard  (Paule),  veuve  de  Darret,  dit 
Pradot,  f  29  messidor  an  II  ;  V,  ' 
402. 

Mesnard  de  Chouzt  (Didier-René- 
François),  ancien  ministre  pléni- 
potentiaire, f  29  germinal  an  II  ; 
III,  248. 

Mesnard  dkCiiouzt  (Jean-Didier-René), 
flls,  commissaire  général  de  la 
bouche  du  roi,  f  20  germinal  an 
II;  m,  248. 

Mesnil  (François-Etienne),  cuisinier, 
f  22  messidor  an  II  ;  IV,  440. 

Mesnil-Dorand.  Vov*  Graindorgf. 


376 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Mesnil-Simon  (Henri  (le),  ancien  capi- 
taine de  cavalerie,  f  29  prairial 
an  II;  IV,  257. 

Mesrildot  (Jeanne  Jallot,  femme), 
lib.  et  dét.  19  vendémiaire  an  111. 

Mesnt  (Claude-François),  dit  Da- 
niel, domestique,  lib.  i5  bru- 
maire an  III. 

Messager  (Jean),  charron,  acq.  i8 
messidor  an  II  (W  381,  877). 

Messier  (Micliel).  adjudant  général 
acq.  !•'  messidor  an  II;  IV,  496. 

Mestriot  (Jacques-François),  gen- 
darme, f  8  messidor  an  II;  IV, 
277. 

Metat  (Urbain),  marinier,  acq.  17 
vendémiaire  an  III. 

Mktivier  (François),  clerc  de  no- 
taire •{•  25  pluviôse  an  11;  II, 
423. 

Mettot  (Dominique),  agent  d^aflaires 
et  secrétaire  grerfier  adjoint  de  la 
municipalité  aux  archives  de  l'é- 
tat civil  de  Paris,  I  11  thermidor 
an  II;  V,  422. 

Meugnioz  (Ambroise,  manouvrier, 
lib.  27  frimaire  an  III. 

Meuiuer,  membre  du  comité  de  sur- 
veillance de  Rourgueil,  lib.  5 
messidor  an  II;  IV,  507. 

Meunier  (Alexis),  tailleur,  acq.  14 
prairial  an  II;  IV,  473. 

Meuiiier  (Jean-Robert),  chasseur  au 
3'  régiment,  acq.  2  prairial  an  II; 

IV,  458. 

Meukier  (Louis-Théodore),  commis- 
saire aux  accaparements,  acq. 
2  thermidor  au  II  ;  V,  409. 

Melnier  (Marie),  blanchisseuse,  acq. 
5  thermidor  an  II;  V,  416. 

Meunier  (Marie-Geneviève),  novice 
carmélite,  |  29  messidor  an  II  ; 

V,  45. 

Meurcve  (Marie-Anne-An toinelle  Du- 
PRES80IR,  femme);  acq.  et  dét. 
15  floréal  an  II;  III,  381. 


Meursin  (Isabelle  Pigret,  femme  di- 
vorcée de),  I  6  thermidor  an  II  ; 
V,  110. 

Meury  (Jacques),  ci-devant  garçon 
des  dames  de  Bellevue,  acq.  12 
prairial  an  II;  IV,  470. 

Mevnard  (Jean-Jacques),  commis  au 
bureau  de  la  comptabilité  natio- 
nale, f  16  prairial  an  II;  lY, 
476. 

Meynard-Foustom  (Jean-Joseph),  culti- 
vateur, lib.  30  vendémiaire  an  III. 

Meynard-Mellet  (Joseph)  ex-uoble, 
f  4  thermidor  an  II  ;  V,  73. 

Meynier  (Etienne),  ancien  consti- 
tuant, ancien  maire  de  Nimes: 
I  26  floréal  an  II;  III,  492. 

Meyran  dit  Grandcon  (vol  du  garde- 
meuble,  f  1"  novembre  1792; 
1,27. 

Meyrand  (Jean-Antoine),  curé  cons- 
titutionnel, f  17  prairial  an  II; 
IV,  478. 

Meyvière  (Jean),  capitaine  démis- 
sionnaire, f  5  messidor  an  II  ;  IV, 
505. 

Mezeray  (Paul),  commis  aux  do- 
maines nationaux,  f  17  prairial 
an  U;  IV,  68. 

Mézi^,res  (Jean-Baptiste),  gendarme, 
t  3  thermidor  an  II;  V,  410. 

Mézieres  (Marie-Ëlisabeth  Thouroude, 
veuve),  acq.  24  frimaire  an  II;  II, 
532. 

Mezy  (Antoine),  acq.  8  messidor  an 
II;  IV,  517. 

MiAcziNSKi  (Joseph),  général,  f  17 
mai  1793;  I,  102. 

Mu  LUE  (Jean-François),  acq.  29  ven- 
démiaire an  m. 

MicAULT  (Marie-Jeanne),  femme  de 
Lamotte-Laguyomarais  (conspira- 
tion de  Bretagne),!  18  juin  1793; 
I,  172. 

Micault-Mauiville  (Mathurin),  homme 
de  loi  (conspiration  de  Bretagne), 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


377 


acq.etdét.  18  juin  1793;  I,  173. 

MiCAirr  (Joseph-Vivant) ,  ex-noble, 
conseiller  au  parlement  de  Dijon, 
f  8  thermidor  an  II;  Y,  135. 

MicnAUT.  Voy.  Gillet. 

Michaux  père  (Antoine),  cultivattur, 
acq.  et  dét.  11  brumaire  an  IIl. 

Michaux  fils  (Antoine),  cultivateur, 
acq.  et  dét.  11  brumaire  an  IH. 

Michaux  (Charles-Quenlin),  notaire, 
Iib.  prov.  5  frimaire  an  II;  Hi 
545;  et  déûn.  15  nivôse  (W  307, 
382). 

Michel  (Dominique) ,  aubergiste , 
acq.  3  thermidor  an  II;  V,  412. 

BbcHEL  (lienri-Sébastien  de),  seigneur 
de  MoKTHucHos,  ancien  colonel 
inspecteur  de  la  gendarmerie, 
lib.Sjuin  1793;  1,167. 

Michel  (Joseph),  boucher,  acq.  12 
prairial  an  II;  IV,  468. 

Michel  (Marie-Anne  Sé5u,  femme), 
lib.  4  vendémiaire  an  III. 

Michel  (Nicolas),  teinturier  acq. 
5  prairial  an  II;  IV,  27. 

Micbelet  (Jules-François),  chargé  des 
affaires  du  marquis  de  Mesme, 
-|  5  thermidor  an  II  ;  V,  95. 

MicuBUN  (Joseph),  perruquier,  acq. 
12  pluviôse  an  II  (affaire  de  Cou- 
lommiers),  II,  387. 

Michelot  (François-Nicolas),  perru- 
quier, lib.  et  dét.  27  brumaire 
an  II;  II,  544. 

Michelot  (Jacques-Charles),  caissier 
principal  à  Tarmée  du  Rhin,  acq. 
29  mesbidor  an  II  ;  V,  404. 

îlicnEsoN  père  (Pierre),  laboureur, 
I  12  ventôse  an  II;  II,  453. 

Micheko.i  fils  (Jean-Pierre),  labou- 
reur, acq.  12  ventôse  an  II;  II, 
540. 

MicuoNis  (Je^in-Baplisle),  limonadier, 
ancien  administrateur  de  police, 
acq.  et  dét.  (afî.  de  la  conspiration 
de  VOEillel),  29  brumaire  an  U; 


II,  206;  t  29  prairial  an  II;  IV, 

257. 
MicHOT  (Jean),  laboureur),  f  15  prai* 

rialanll;  IV,  475. 
Miegeville   (Antoine),   ex-conseiller 

au  parlement  de  Toulouse,  f  26 

prairial  an  II;  IV,  195. 
Miel  (Gyprien),  garçon  bouvier,  lib. 

et  dét.  12  prairial  an  II;  IV,  470. 
Miellé   (Cyprien),  coutelier,   l    5 

thermidor  an  II  ;  V,  96. 
Miette  (Paul),  vol  du  garde-meuble, 

•1-21  novembre  1792;  1,27. 
MiGNARD  (Antoine),  brocanteur,  f  8 

messidor  an  II;  IV,  276. 
MiGXARD    (René-Jacques),    ci-devant 

marin,  employé  de  la  Commune 

de  Paris;  f  5  thermidor  an  II; 

V,  96. 
MiGOT  (Laurent),  ex-comte,  ex-colo- 
nel, f  5  pluviôse  an  II  ;  II,  502. 
HiLCERT  (Claude-Michel-Louis),    dit 

Créole,  journaliste,  lib.  16  nivôse 

an  II  ;  II,  547  ;  f  7  prairial  an  II; 

IV,  464. 

MiLLAUGEs  (Louis),  quartier-maltte, 
trésorier  du  1"  régiment  des  hus- 
sards de  la  liberté,  f  28  floréal 
an  II;  lll,  494. 

MU.LARD  (BonavenlureJean-Baptisle), 
avoué,  I  14  pluviôse  an  II;  II, 
505. 

MiLLARD  (Ponce),  I  15  messidor 
an  H;  IV,  376. 

Miller  ou  Muller  (Antoine),  bate- 
lier, lib.  22  fructidor  an  II. 

Miller  ou  Muller  (Georges),  bate- 
lier, lib.  22  fructidor  an  II. 

Muller  ou  Muller  (Joseph),  batelier, 
lib.  22  fructidor  an  11. 

Miller  ou  Mlxler  (Michel),  batelier, 
lib.  22  fructidor  an  II. 

Millkt  (François-Denis),  ex-noble  et 
chanoine,  f  27  messidor  an  II; 

V,  34. 

Mulet  (Nicolas),  étudiant,   lib.  et 


378 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONTÎES  TRADUITES 


dét.  21  prairial  an  II;  IV,  486. 
MiLLST  (Pierre),  garçon  épicier,  lib. 

!•' juillet  1793;  1,441. 
MiLLiN    (Alexis-Marie-Élienne),    col- 
porteur, acq.  15  ventôse  an  H; 

II,  540. 
MiLUN(Anne-ÂdéIa!de),  dite  de  Granc/- 

maison,  acq.  26  brumaire  an  II; 

II,  530. 
Maus  DU  PéREux  (Jérôme- Robert),  f 

13  prairial  an  II;  IV,  57. 
Millik-Labrossb     (Glaude-Valentin) , 

ancien  capitaine,  f  23  pluviôse 

an  II;  II,  421. 
MnxoN  (Nicolas),  ex-curé  d'Orvilliers, 

acq.  15  brumaire  an  III. 

MfLLON     DB     MORTHBRLANT    (FraUÇOis), 

ex-député  du  tiers  état  du  bail- 
liage de  Beauvais  à  l'Assemblée 
constituante,  trésorier  du  district 
de  Chaumont,  f  5  messidor  an  II  ; 
IV,  505. 

MiLLOT  (Benoit),  dit  Benoitt,  huissier, 
f  5  thermidor  an  II.  V,  414. 

MiLLT  (Nicolas),  gendarme,  f  5  flo- 
réal an  II;  III,  332. 

MiLNER  (Ferdinand) ,  commissaire 
dans  la  partie  des  tableaux,  f  ^1 
messidor  an  II;  IV,  434. 

MiNART  (Claude-Antoine),  laboureur, 
lib.  22  brumaire  an  III. 

MniET  (Elisabeth),  couturière,  \  28 
prairial  an  II  ;  IV,  208. 

MiMGRB  (Emeric-Louis-Gharles-Gode- 
froy),  lieutenant  de  vaisseau,  | 
20  octobre  1792;  I,  37. 

MiQUE  père  (Richard),  1"  architecte 
du  roi  de  Pologne,  7  19  messidor 
anU;  IV,  423. 

MiQUE  fils  (Simon),  homme  de  loi, 
f  19  messidor  an  II;  IV,  423. 

MiQUET  (Claude),  fayencier,  acq.  11 
fructidor  an  II. 

NiRAMBBL  (Jean-Louis),  garde-du- 
corps  de  Monsieur,  f  20  octobre 
17P2;I,  97. 


MiRANDA  (François),  général,   acq. 

16  mai  1793;  I,  98. 
MiRYUXB   (Jean-François),   ancien 

garde  de  la  duchesse  de  Fleury, 

I  17  messidor  an  II;  IV,  532. 
MisTRON  (Joseph),  menuisier,  acq. 

15  messidor  an  II;  IV,  527. 
NnnE-GoNARD  (Jean-Baptiste),  ancien 
religieux  minime,  puis  vicaire 
constitutionnel  de  Tévéque  d'Aix, 
volontaire  dans  le  1*"  bitaillon 
des  Phocéens,  j-  5  fructidor  an 

II  ;  V,  277. 

MociioN  (Gilles -Louis-François),  dit 
RogeardièrSt  cultivateur,  acq.  et 
dét.  9  brumaire  an  II;  II,  530. 

Moelle  (Claude-François),  suppléant 
du  procureur  de  la  Commune 
(affaire  de  la  conspiration  de 
rC£t7/eQ,  acq.  29  brumaire  an  II; 
II,  206. 

MoBLLiEN  DE  FouGERES  (Tliérésc),  (cou- 
spiration  de  Bretagne),  f  18  juin 
1793;  1,  175. 

MoGNAT-LécLusB,  ancleu  dragon,  lib. 
7aoûll795(W279,  105). 

MoHEAu  (Jean-Bapliste),  commissaire 
des  guerres,  f  7  pluviôse  an  II;  II, 
505. 

MoiNDROT  (Clnude),  journalier,  lib. 
8  juin  1793;  I,  440. 

MoniEAu  (Jean-Bon),  ex-prêlre,  •{• 
8  thermidor  ail  II;  V,  165. 

MoissETTE  (Jean),  meunier,  acq. 
3  thermidor  an  II;  V,  412. 

MotsETTE  (Joseph),  meunier,  f  13 
messidor  an  II  ;  IV,  524. 

MoLANDRE  (Jean-Denis)  premier  com- 
mis à  l'intérieur,  lib.  dét.  6  fri- 
maire an  II;  II,  545. 

MoijkRT  (Jacques),  marin,  acq.  22 
messidor  an  H  ;  IV,  441 . 

MoLÉ  DE  Champlatrei^  (  Édouard- 
François-Matthieu),  président  à 
mortier,  f  1"  floréal  an  II;  111,286. 

Nolin  (louis),  dessinateur  en  bro- 


AD  TRffiUNAL  RÉVOLUTIONNAffiE. 


379 


deries.f  7  messidor  an  II:  IV,  515. 

MoLWERT-MuROLs  (François).  ex-con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse, 
|26  prairial  an  II  ;  IV,  195. 

MoLiNET  (Ëmiland),  acq.  13  prairial 
an  II;  IV,  [>8. 

MoLLARD  (Joseph),  boucher,  f  25 
prairial  an  II;  IV,  492. 

Mollet  (Joseph)»  sous-lieutenant,  f 
8  prairial  an  II;  IV,  41. 

Monwcs  (Pierre-Colas),  lib.  29  bru- 
maire an  III. 

MoMET  (Roch),  lib.  13rructidor  an  II. 

MoMORo  (Antoine-François),  impri- 
meur-libraire, administrateur  du 
département  de  Paris,  |  4  ger- 
minal an  II;  III,  46. 

Monceau.  Vov.  Foucher-Moiicrau. 

MonAco.  Voy.  Grimaldi-Monaco. 

MoNCELET  (Pierre),  menuisier,  lib.  et 
dél.  7  ventôse  an  II;  II,  444. 

Bfo.NDioN  (liladeiei ne-Barbe  Ghavanre, 
▼euve),  lib.,  27  frimaire  an  III. 

MoNDOT  (Sébastien),  prêtre,  l"  6  plu- 
viôse an  II  ;  II,  505. 

MoKET  (Jean),  marchand  de  tabac, 
acq.  7  germinal  an  11;  lll,  464. 

MoxET  (Pierre-François),  prêtre,  f 
29  messidor  an  II  ;  V,  57. 

MoiiGHELciioTTE  (Josepli-Frauçois),  ta- 
pissier, f  9  thermidor  an  II;  V, 
168. 

MoNGCf  (Georges),  ex-ministre  du 
culte  salarié,  acq.  2  thermidor 
an  II  ;  V,  409. 

MoNKioTTE  (Philippe),  juge  du  tribu- 
nal de  Besançon,  f  15  floréal  an 
II;  m,  576. 

MoiiNOT  (Claude-Alexis),  juge  de  paix, 
acq.  2  thermidor  an  II;  V,  409. 

Mo.\siRBETr  (Jean),  commis  au  grefTe 
de  la  ci-devant  sénéchaussée  de 
Pamiers,  puis  juge  au  tribunal 
civil,  f  2^  prairial  an  ll;rv,  164. 

MoNsiRBEifT  (Jeun-Pierre),  apothi- 
caire,! 25  prairial  an  II  ;  IV,  164. 


MoNTAGRAc  (  Louis-Lau rent-Joseph  ) , 
ancien  colonel,  dép.  9  septembre 
1795;  1,271. 

MoRTAGSE  (Jean),  lib.  16  août  1795; 
I,  445. 

Montagne  (Pierre),  curé  de  Touquin, 
+  12  ventôse  an  II;  U,  455. 

MoNTALBAN  (Joseph-Pasquct),  capitaine 
de  cavalerie  acq.  12  pluviôse  an  II 
(afTaire  de  Coulommiers)  ;  II,  587. 

MoNTALEMBERT  (Graticu  de),  ex-noble, 
capitaine  au  régiment  du  roi,  f 
7  thermidor  an  II;  V,  116. 

MoxTANÉ  (Jacques-Bernard-Marie), 
ancien  président  du  tribunal  ré- 
volutionnaire, acq.  27  fructidor 
an  m. 

Mo.NTARLT  (Êtienne-Louis),  ancien 
seigneur,  f  24  messidor  an  II; 
V,  15. 

MoxTARLT  (Joseph -Gabrielle.  Ross, 
femme),  f  24  messidor  an  II;  V, 
15. 

MoNTAUR.  Voy.  Fricnet. 

MoNTAL'T-HuART  (Charlcs),  grenadier, 
dép.  17  brumaire  an  II;  II,  524. 

MoNTAZET  (Pierre),  boucher,  f  15  ger- 
minal an  II;  m,  469. 

Montras.  Voy.  Bartou  de  Montbas. 

MoNTBAZox  -  BonAN  (  Louis  -  Armand- 
Constantin,  prince  de),  vice-ami- 
ral, f  5  thermidor  an  II;  V,  95. 

MoNTBLANc  (Picrre-Julion),  négociant, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
doranII;V,34y. 

MoNTBRUN.  Voy.  Paris-Montbrun. 

MoNTCLAR.  Voy.  Ripert-Montclar. 

MoNTCLoux  (Georges-Gilbert,  fermier 
général,  f  19  floréal  an  II;  lll, 
398. 

Montcrip  (Claude-François  de),  ex- 
noble, ancien  garde  du  roi,  che- 
valier de  Saint-Louis,  f  7  ther- 
midor an  11;  V,  117. 

Montcrip  (Ijouis-César-Maurice  de), 
ex-auditeur  des  comptes,  survi- 


380 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


vancier  chez  le  comte  d'Artois,  f 
9  thermidor  an  II;  Y,  171. 

MoNTCRiF  (Pierre-Louis  de),  ex-audi- 
teur des  comptes,  ex-conseiller 
du  comte  d'Artois,  f  9  thermidor 
an  II;  V,  171. 

Moi^TéGUT  (J.-François),  conseiller  au 
parlement  de  Toulouse,  |  !•'  flo  - 
réalan  II;  111,286. 

Mo!fTéGCT  (Léonard  Dumay,  femme), 
I  5  messidor  an  II;  IV,  506. 

MoNTÉGUT  (Raymond-André-Philibert), 
ex-conseiller  au  parlement  de 
Toulouse,  f  26  prairial  an  II; 
IV,  195 

Monte  l-Lajib£rtie  (Pierre),  ex-vicaire 
épiscopal  à  Périgueux,  f  8  bru- 
maire an  II;  Y,  517. 

MoMER  (Jean-Étienne-François),  gé- 
néral de  brigade,  lib.  16  nivôse 
an  II;  II,  547. 

MONTERGON.  Yoy.   MERGOT-MoilTERGOIf. 

HoNTEsQuiou.  Yoy.  Laboulbènb. 

MoNTEvis  (Gaspard),  directeur  du 
séminaire  Saint  -  Sulpice  ,  lib. 
9  août  1793;  1,442. 

Mo.\TRER.iULT  (Charlotte  Dajioiseau, 
femme),  ex-noble,  f  17  floréal 
an  II;  m,  393. 

MoNTiGNY  (Anatole),  homme  d'affai- 
res, 1 21  messidor  an  II;  lY,  454. 

MoitTMBssDi  (François),  cultivateur, 
lib.  19  floréal  ;m  II;  III,  488. 

MoxTMORENGT.  Yoy.  Gréqui. 

Montmorency.  Yoy.  Laval. 

MoNTMORiN  (Antoine  de),  sous-lieute- 
nant de  chasseurs,  f  31  floréal 
an  II;  HI,  413. 

MoNTHORiN  (Françoise  de  Tankff,  veuve 
de),  |21  floréal  an  II;  111,413. 

MoNTMORiN  (Louis-Yictûire-Hippolyte- 
Luce),  gouverneur  de  Fontaine- 
bleau, acq.  nuit  du  31  août  au 
1*' septembre  1792;  1,19. 

MONTORTOUT.  Yoy.  LOGEIIOT. 

MoNTozoN  (Jean-Baptiste),  ancien  offi- 


cier, 8  ans  de  fers,  18  vendémiaire 

an  II  ;  n,  523. 
MoNTPANsiN.  Yoy.  Lacodre. 
Montpbreux.  Yoy.  Yannod  de  Hontpk- 

REUX. 

MoNTRiGUARD  (Gabriel),  lib.  11  floréal 

an  II;  IIl,  483. 
MoNTY  (Salomon),  ex-noble,  agricul* 

tcur  à  Nantes,  un  des  94  Nantais, 

ncq.  28  fructidor  an  II  ;  Y,  347. 
Morand  (Augustin-Marie),    commis, 

acq.27floréalanll;  111,451. 
MoRcouRT  (Jean-Emmanuel),  caissier, 

acq.  3*  sans-culotlide  an  II. 
MoREAU    (Anne-Madideine    Ledrun  , 

femme),  lib.  19  floréal  an  II;  III, 

488. 
MoREAu  (Antoine),  ancien  soldat,  f 

24  prairial  an  II;  lY,  183. 
MoREAir  (Claude),  entreprsneur  de 

transports  militaires,  f  9  ventûse 

an  II;  H,  447. 
MoREAu    (François),    perruquier,   -}■ 

5  thermidor  an  II;  Y,  415. 
MoREAu  (Henri),  accusateur  public 

prés  le  tribunal  criminel  militaire 

de  l'armée  du  Nord,  f  7  germinal 

an  II;  111,78. 
MoREAu  (Jean),  étapier,  |  25  prairial 

an  II;  lY,  490. 
MoREAu  (Joseph),  meunier,  acq.  1" 

thermidor  an  II;  Y,  408. 
MoREAU  (Michel).  Yoy.  Grandmaison. 
MoREAu  (Pierre-Louis),  architecte  de 

la  ville  de  Paris,  f  21  messidor 

anU;IY,  434. 
MoREAu  (Théodore),  capitaine,  f  27 

floréal  an  II;  III,  447. 
MoREAu  Saint-Martial  (Jean-Marie), 

président  de  la  cour  des  aides  de 

Bordeaux,  depuis  maire   de'  sa 

commune,  acq.  22  brumaire  an 

m. 

MoKEAU  Saint-Martin,  cultivateur,  lib. 

et  dét.  17  vendémiaire  an  111. 
MoRE-QuiNGERY   (Margucritc-Louise- 


AU  TRffiUMAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


381 


CharloUe  Gubxuu,  femme),  f 
14  prairial  an  II  (sursis)  ;  lY,  473. 

MoRBL  (Augustin),  officier  au  6*  dra- 
gons, acq.  20  nivôse  an  II  ;  11, 
535. 

MoREL  (Ferdinand),  perruquier,  f 
29  messidor  an  H;  Y,  38. 

lloREL  (Jacques),  écrivain,  membre 
de  la  Commune  de  Paris,  1 1 1  tlier- 
midor  an  II  ;  Y,  423. 

MoREL  père  (Jean),  notaire,  f  28  mes- 
sidor an  II;  Y,  400. 

MoREL  (Jean-Baptiste),  chirurgien 
(conspiration  de  Bretagne),  acq. 
dct.  18  juin  1793;!,  172. 

Nobel  (Jean-Tliéodore) ,  commis- 
marchand,  acq.  10  mai  1793;  I, 
131. 

UoREL  (Joseph),  imprimeur  à  la  fa- 
brication des  assignats;  acq.  27 
prairial  an  11  ;  lY,  494. 

MoREL  (Thérèse  Bouvet,  femme),  acq. 
2  thermidor  an  II  ;  V,  409. 

MoRET  (Jean-Baptiste),  acq.  24  fruc- 
tidor an  11. 

MoREuiL  (Alexis),  ancien  agent  du 
comie  de  La  Uark,  f  16  prairial 
an  H  ;  lY,  476. 

NoRicAUD  (Pierre),  épicier,  |  21  mes- 
sidor an  II;  IV,  434. 

MoRicBT  OU  MoRissET  (fommc  Joly), 
journalière  f  7  messidor  an  II  ; 
lY,  320. 

MoRiLLo?f  DU  Bbllat  (Pierre),  mar- 
chand, fil  prairial  an  II  ;  lY,  48. 

Morillon.  Voy.  Laligam-Morillox. 

MoRiLLOT  (Marguerite),  veuve  Marev, 
lib.  dét.  22  vendémiaire  an  III. 

Mordï  (André-François),  marchand 
de  livres,  instituteur,  f  25  prai- 
rial an  II  ;  IV,  188. 

Mori!«  (Charles-Sostliène),  épicier,  1 
13  messidor  au  II  ;  IV,  522. 

MoRui  (Denis),  valet  de  chambre  de 
Mme  Du  Barry,  t  3  nivôse  an  II  ; 
II,  488. 


MoRiN  (Jacques),  cultivateur,  lib. 
6  fructidor  an  II. 

MoRc«(  (Jean),  cavalier  dans  Tarmée 
révolutionnaire,  lib.  11  fructidor 
anlL 

MoRiN  (Louis-Clerc),  vivant  de  son 
bien,  -J*  22  messidor  an  H;  IV, 
442. 

MoRiN  (Nicolas),  cultivateur,  acq. 
26  germinal  an  II  ;  II,  233. 

MoRissBT  (Henri),  juge  au  tribunal 
de  Montargis,  -j-  25  germinal  an 
II;  III,  228. 

MoRissoN  (Catherine),  7  7  messidor 
an  II;  IV,  320. 

Mort  (Françoise),  acq.  12  nivôse  an 
II;  II,  307. 

Mortbt  (Glande),  ancien  contrôleur 
des  équipages  de  Condé,  -{-  3  ven- 
tôse an  II;  II,  511. 

MoRu  (François),  marécha1,lib.  16  flo- 
réal an  II  ;  UI,  486. 

Mort  d'£lwa:(gb  père  (François-Do- 
minique), acq.  25  floréal  an  II; 
III,  491 . 

MoRY  o'Elwaîsgb  fîls  (Léopold-Remi- 
Fraiiçois),  acq.  25  floréal  an  II; 
III,  491. 

MoTiimoif  (Jean),journalier,Iib.  16  flo- 
réal an  II;  m,  486. 

MoTTiER  (Toussaint),  lib.  15  ventôse 
an  m. 

MoucHELET  (Georges-Louis),  archi- 
tecte, lib.  14  floréal  an  II;  III, 
484. 

MoocHBT(Claudle-François-Philibert), 
ex-maire,  lib.  10  brumaire  an 
III. 

MoucuET  (Nicolas),  peintre  et  juge 
de  paix,  acq.  14  septembre  1793  ; 
I,  438. 

MoDCIIT.  Voy.  NOAILLES. 

Mocciir  (Pierre-Charles),  commis- 
marchand,  I  4  thermidor  an  H; 
Y,  73. 

MouiLLET  (Marie-Thérèse),  fruitière, 


J 


383 


USTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


acq.    45   messidor   an   II;    IV, 

523. 
MouLBT  (Pierre),  fruitier  |  3  messi- 
dor an  U;  lY.  501. 
■auLi!«  (Claude),  boucher,  acq.  27 

nMfisidor  an  II;  Y,  397. 
MouLui  ci-devant  Leroy  (Jean-Nicolas), 

directeur  de  la  poste  aux  lettres 

de  Cherbourg,  f  3  germinal  an 

II;  m,  70. 
Mouu5  (Pierre),  ex-accusateur  public 

de  Périgueux,  |  8  brumaire  an 

II;  V,  317. 
MouLUiUR  (Marguerite),  ouvrière, 

lib.  21  prairial  an  II;  IV,  161. 
Moult  (Jean-Pierre),  renv.  à  la  jus- 
tice crim.  18  pluvitee  an  III. 
MouRET  (Antoine),  ex-soldal,  |8  mes- 
sidor an  U;  IV,  277. 
MouRBTTE  (Jean),  dit  le  Danseur,  acq. 

25  messidor  an  II  ;  Y,  393. 
MouRBTTE  (Joseph),  dit  Sans-Peur, 

aoq.  25  messidor  an  II;  Y,  393. 
MouRLOT  (Anne),  bouquetière,  lib. 

7  yentdse  an  II;  II,  445. 
MoDRLD»  (Jean-Pierre),  ex-conseiller 

au  parlement  de  Toulouse,  -j- 18 

messidor  an  II;  lY,  396. 
MousNisR    (  Jean  -  Jacques-  Joseph  ) , 

homme  de  loi,  |  22  messidor  an 

II  ;  lY,  440. 
Mousseron.  Voy.  Hue. 
M0US.0ET  (Louis-Pierre),  éclusier,  •[ 

3  floréal  an  II:  111,  476. 
MoFssiER  (Jean),  juge  de  paix,  lib. 

24  floréal  an  II  ;  111,490. 
Mousson  (Jean-Baptisle-Nicolas),  dit 

Blondin,  lib.  14  prairial  an  II; 

lY,  474. 
Moct  (François-Joseph),  sergent  de 

chasseurs  francs,  acq.  5  prairial 

an  II;  lY, 27. 
MoornoN  (François-Joseph),  ex-ganle 

du  roi  de  Sardaigne,  1 12  floréal 

an  II;  III,  368. 
Moutci^Lambui  (Jacques),  employé  au 


département  de  Paris,  acq.  24 
germinal  an  II  ;  III,  1 99. 

MoiTON  (Jacques),  coiffeur  de  fem« 
mes,  puis  attaché  au  cabinet 
d'affaires  de  Burlandeux,  f  6  mes- 
sidor an  II;  lY,  511. 

MoiTTc  (André),  14  ans  de  fers,  19 
novembre  1792;  I,  431. 

MouxY  (Michelle  Mért,  femme),  cou- 
turière, acq.  17  brumaire  an  III. 

lloDZARD  (Denis-Charles^régoire  ) , 
perruquier,  acq.  et  dé(.  29  ven- 
démiaire an  II;  II,  529. 

MociiH  (Jean- Joseph),  ancien  notaire, 
1 18  germinal  an  U;  111,470. 

MoTHB  (Jacques),  commis  teneur  de 
livres,  substitut  de  Tagent  natio- 
nal de  Paris,  |  11  thermidor  an 
U;  423. 

MozÈRB  (Jeun-Baptiste),  acq.  2  ther- 
midor an  II;  Y,  410. 

MuLLOT  (FrançoisHonoré) ,  ancien 
curé  constitutionnel,  acq.  25  plu- 
viôse an  II  ;  II,  559. 

Mi'LOT  DE  LA  Merardière  (  Claudc- 
Louis-Denis),  1 29  messidor  an  II  ; 
Y,  45. 

Mûrier  (Antoine),  sculpteur,  lib.  15 
brumaire  nn  IIL 

MuRDocK  (James),  Écossais,!  18  ?^^^' 
rialanll;  lY,  70. 

Ml'ROLS.  Voy.  MoU?iÉHY-MLROLS. 

Misix'Lus  (Georges),  |  14  messidor 

an  II;  IV,  369. 
MisQi'iNET   (Miche)},    dit    Lapagne, 

maire  d*Ingouville,  y  26  ventôse 

an  II  ;  II,  475. 


N 


NiDAu    (Jean),  journalier,  lib.   12 

brumaire  an  III. 
N.vMON  (François),  volontaire,  acq. 

3  thermidor  an  U;  Y,  410. 
Namur  (Pierre),  un  des  administnh 


AU  TRffiUNAL  RÉVOLUTIONNAffiE. 


ZSTi 


teurs  des  Ardennes  -{-19  prairial 
an  II  ;  IV,  75. 

Namys  (Pierre-Gervaiij),  dit  Saint'^ 
Aubin,  ex-contr6leur  des  caisses, 
I  3  prairial  an  II;  IV,  460. 

Nahtiat  (Claire  de),  ex-noble,  ■[-  il 
prairial  an  II  ;  IV,  47. 

Narbo!«iie  -  Pelet  (Adélaïde- Marie- 
Thérèse    de    NoNANT-PlERKECOURT, 

comtesse  Ratmosd  de),  -j-  8  ther- 
midor an  II;  V,  166. 
Narbonnb-Pelet  (Uarie-Félicité   Do- 
plessis-Ghatillon,   comtesse  de), 
I  8  thermidor  an  11  ;  V,  167. 
Narquet  (Antoine),  dit  Maurice,  au- 
bergiste, lib.  4  pluviôse  an  11  ;  11, 
548. 
N ARRET  (Madeleine  Chrétien,  Temme), 

t  13  nivôse  an  II;  II,  496. 
Nase  (Rose  ViEuxBLED,  veuve),  acq 

26  floréal  an  II  ;  III,  493. 
Nau  (Louis),  boisselier,  membre  du 
comité  révolutionnaire  de  Nantes, 
acq.  26  frimaire  an  III;  V,  367 
et  VI,  47. 
Nau  aine  (René),  de  la  compagnie 
Marat  à  Nantes,  acq.  26  frimaire 
an  m  ;  V,  375  et  VI,  47. 
NAUDE-DupRi  (Jean),  chirurgien,  lib. 

3  fructidor  an  II. 
Naulin  (Marc-Claude),  juge  au  tribu- 
nal révolutionnaire,  acq.  12  flo- 
réal an  III  ;  VI,  99. 
Naurot  (Jeanne),  femme  Bocquexet, 
lib.  prov.  15  brumaire  an  II,  et  dé- 
fln.  27  frimaire  an  II;  II,  544  et 
546. 
Nazon  (Jean-Charles),  capitaine  des 
nègres  libres,  acq.  et  d'ét.  22 
messidor  an  II  ;  IV.  441 . 
Nkckhir  (Jean),  perruquier,  lib.  et 

dét.  9  floréal  an  III. 
Neef  (Guillaume  de),  renvoi   aux 
trib.  ord.  29  germinal  an  U;  11, 
475. 
Nbef  (Jean-François  de),  renvoi  aux 


trib.  ord.  29  germinal  an  II;  II, 

475. 
Nkel  (Pierre),  notable  de  Rouen, 

lib.  prov.  26  vendémiaire  an  II; 

II,  542  ;  et  délin.  17  brumaire  an 

III. 
Nègre  (Barthélemy-Uouoré),  hussard 

lib.  4  vendémiaire  an  III . 
iNkgrb  (Joseph),  fermier  de  Barbo- 

tan,  fil  germinal  an  II;  III,  98. 
Négrié  (Jérôme),  marchand  de  fer- 
railles, Hb.  7  fructidor  an  II. 
Nélis  (Jean-Matthieu),  greffier  du  juge 

de  paix,  -|-  7  ventôse  an  II;  II,  442. 
Nerestan.  Voy.  Genestel. 
Nestier.  V.  Lassus-Nbstibr. 
Nestlui  (Jean-Jacques),  baigneur,  lib. 

9  brumaire  an  III. 
Neitvillb.  Voy.  Villbroy. 

NeUILLT.    Voy.  MAlDKRT-NEriLLY. 

Neuvéglise  (Marie-Louise  Codtelet, 
veuve),  1 4  floréal  un  II;  III,  316. 

Neuville.  Voy.  Alekçon. 

Neveu  (Pascal),  ci-devant  greffier  du 
juge  de  paix,  lib.  5  ventôse  an  III. 

Neveux  (Charles-Pierre),  charron,  -J- 
28  prairial  an  II  ;  IV,  272. 

Newton  (William),  constructeur  de 
voitures  et  charrois,  |  18  prai- 
rial an  II  ;  IV,  479. 

Nexon  (François),  dit  Lenoir,  culti- 
vateur, acq.  19  prairial  an  II  ;  IV, 
77. 

Neton  (Joseph  de),  lieutenant-colo- 
nel, commandant  de  Verdun,  f 
5  flocéal  an  II  :  lU,  332. 

Nigaud  (Jean-Marie),  dit  Dugny,  cui- 
sinier, lib.  15  fructidor  an  II. 

NicLOT  (Jean-Baptiste),  caporal  au 
26*  régiment,  f  26  du  1*'  mois  de 
Tan  II  (17  octobre  1793);  II,  195. 

NicoLAï  (Aymar  de),  ancien  président 
du  grand  conseil,  -j-  9  floréal  an 
II;  111,350. 

Nicouï  père  (Aymar-Cliarles-Marie), 
ex-noble  et  1*'  président  de  la 


384 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


chambre  des  comptes,  f  1 9  mes- 
sidor an  II;  IV,  425. 

NicoLAï  fils  (Âymar-Marc-Léon  de),  ex- 
noble, t  21  messidor  an  II;  IV, 
436. 

NicoLAis  (René-Joseph),  officier  mu- 
nicipal, 1  25  messidor  an  II  ;  V, 
20. 

Nicolas  (Jean-Nicolas),  cordonnier, 
-|-9fioréal  an  II;  111,482. 

Nicolas  (Léopold),  imprimeur  et 
juré  du  tribunal  révolutionnaire, 
•j- 12  thermidor  an  II;  V,  424. 

Nicolas  (Pierre-François),  valet  de 
chambre,  -J-  2  prairial  an  II  ;  IV, 
457. 

NiEHANN  (Ca(herine),  actrice,  acq. 
6  germinal  an  II. 

NiEssiNGu  (André),  acq.  4  floréal  an 
II  ;  m,  479. 

Nivelle  (Jean),  lib.  i9  floréal  au  II; 
m,  488. 

NrvERT  (Charles),  chanoine,  acq.  12 
yentôse  an  II;  II,  540. 

NoAiUEs  (Gatherine-Françoise-Char- 
lotte  de  Gossé-Brissag,  veuve  de), 
f  4  thermidor  an  II;  V,  72. 

NoAiUEs  (Anne-Dominique  de  Noail- 
LES,  vicomtesse  de),  |  4  thermi- 
dor an  II  ;  V,  72. 

NoAiLLEs  (Jean-Baptiste),  cultivateur, 
et  greftier  du  juge  de  paix,  acq. 
9  vendémiaire  an  III. 

NoAiLLEs  DE  MoûCHY  (Philippe),  ex-duc, 
ex-maréchal  de  France,  ex-gou- 
verneur de  Versailles,  |  9  messi- 
dor an  II  ;  IV,  335. 

NoATLLEs  DE  MoucHY  (Aune-Louisc  Ar- 
pAJox,  femme  de)  1  9  messidor  an 
Il  ;  IV,  335. 

NocART  (Rémi),  lib.  2  vendémiaire 
an  III. 

NoK  (François),  |  13  messidor  an 
II;  IV,  362. 

No&L  (Antoine-Philippe),  marchand 
de  vin,  dép.  9  vendémiaire  an  III. 


NofiL  (Charles),  chirurgien,  f  24  flo- 
réal an  II  ;  IV,  489. 

Noël  (Jacques),  ancien  curé  de  Pau- 
vre (district  de  Vouziers),  ex- 
secrétaire  du  comilé  de  sûreté  de 
cette  commune,  acq.  18  messidor 
an  II  ;  IV,  533. 

Noël  (Jean),  conventionnel,  -j-  18 
frimaire  an  II;  II,  238. 

Noël  (Jean-François),  potier  d^étain, 
t  5  floréal  an  II  ;  III,  341. 

Noël  (Jean-François),  lib.  19  floréal 
an  II  ;  III,  488. 

Noël  (Michel),  dit  Laurent,  confiseur, 
-{-15  prairial  an  II  ;  iV,  65. 

Noël  (Pierre),  lib.  17  brumaire  an 
III. 

NoGARET  (Jean-Guillaume),  f  12  flo- 
réal an  II;  111,361. 

Noaué  (Jeanne-Marie,  femme  d*Estat- 
Bellecolr),  '}  29  germinal  an  II; 
III,  248. 

NoiRAULT  (Louis-François),  marchand 
de  bois,  acq.  29  fructidor  an  II. 

NoiRETTB  (Charlolle),  femme  Blaji- 
GIIET05,  f  12  pluviôse  an  II;  II, 
387. 

Noir  JEAN  (Louis),  cultivateur,  lib. 
2  frimaire  an  III. 

NoLix  (Germain),  lieutenant  de  la 
garde  natiouiile,  |  21  messidor 
an  II  ;  IV,  454. 

NOLLÉ.  Voy.  ViRRlEUX-NoLlÉ. 

NoîiAc.  Voy.  GuiLLER  dit  Nonac. 

NoxAN  (Félix^Prosper),  ex-chartreux, 
f  21  messidor  an  II;  IV,  434. 

No.xant-Pierrecourt  (Adélaïde-Harie- 
Thérèse  de),  comtesse  Raymond 
deNarboxse-Pelet,  -J*  8  thermidor 
an  II;  V,  166. 

Ncnnat-Lagaze  (Raymond),  ci-devant 
conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, f  26  prairial  an  II;  IV, 
194. 

Nonneville  (Charles-Philippe),  com- 
mandant de  bataillon  de  la  garde 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


385 


nationale  (affaire  de  Léon  Bour- 
don),! 12  juillet  1795;  1, 184. 

Normand  (Anne-Marguerite),  veuve  de 
Cfto8A!iT,  I  9  messidor  an  II  ;  lY, 
?35. 

Normand  (Toussaint-Jacques-Gésar), 
navigateur  de  commerce,  f  17 
messidor  an  II  ;  IV,  531. 

NoRT  (Nicolas-Agnès-François),  an- 
cien comte,  colonel  d'infanterie, 
fl"  floréal  an  II;  III,  286. 

NoRTHiT  (Thomas),  capitaine  d*une 
légion  belge  en  1789  et  réfu- 
gié en  France,  •[•  19  messidor 
an  II  ;  IV,  425. 

NoRTiER  (Louis-François),  boucher, 
acq.  27  messidor  an  H:  V,  597. 

NoT  (Pierre),  vigneron,  acq.  22  mes- 
sidor an  II;  V,  386. 

Notaire  (Anne-Caroline  GAMéRON , 
femme),  acq.  7  frimaire  an  II; 
11,531. 

NoTTAiRB  (Yves),  ancien  cuisinier  de 
Tarchevéque  de  Paris,  fil  mes- 
sidor an  II  ;  lY,  558. 

NoTTAiRE  (Catherine-Augustine-Thé- 
rése  Baron,  femme),  f  11  messi- 
dor an  II  ;  lY,  558. 

NouvELLON  (Jacques -Noël),  lib.  16  flo- 
réal an  II;  m,  486. 

NovioN  (Jacques  de),  ex-comte,  ex- 
capitaine de  dragons,  mestre  de 
camp  dans  la  légion  de  Flandre, 
acq.  4  fructidor  an  II. 

Notant.  Yoy.  Ranconnst. 

NuGBHÈRB  (Catherine),  veuve  Vigral, 
lib.  24  brumaire  an  III. 


0 


Obilbt    (Pierre),  chasseur,  lib.   21 

frimaire  an  III. 
0  Brknan  (Pierre),  ancien  curé,  f  5 

thermidor  an  II;  Y,  413. 

trie.    RÉVOI..      VI 


Obry  (Magdeleine  Goulet,  veuve), 
acq.  28  brumaire  an  III. 

Odangbr  (Denis-Anne-Ferdinand),  ad 
ministrateur  du  dép.  de  Seine-et 
Oise,   ex-procureur    général    et 
avant  juge  de  paix  de  Versailles, 
1 19  messidor  an  II  ;  IV,  424. 

Odibnne  (Jacques-Clément),  conduc- 
teur de  bœufs,   acq.  14  vende 
miaire  an  n  ;  II,  480. 

Odot.  Yoy.  Gourtei.. 

Offrot  (Gérard),  ci-devant  secré- 
taire aux  Invalides,  |  28  prairial 
an  II;  lY,  272. 

Oger  (Thomas-Luc),  ci-devant  insti- 
tuteur, secrétaire-greffier  de  la 
section  du  faubourg  du  Nord, 
acq.  1 5  fructidor  an  II. 

Ogibr  (Claude Jacques),  ex-noble,  an- 
cien conseiller  du  roi,  f  15  plu- 
viôse an  II;  II,  395. 

Oguer  de  Baulny  (Ëtienne-lbomas), 
ex-noble,  f  12  pluviôse  an  II;  II, 
587. 

Olivibb  (César-Antoine),  lib.  24  ven- 
démiaire  an  III. 

OuvnsR  ou  Olivbau  (Charles),  f  7  mes- 
sidor an  II;  lY,  520. 

Olivier  (Florent),  officier  municipal 
des  Ponts-de-Cé,  f  17  brumaire 
an  II;  II,  157. 

Olivier  (Marie-Florence-Angélique- 
Joseph),  flieuse,  fi*'  thermidor 
an  U;  Y,  61. 

Olivier  (Martin),  vigneron,  maire, 
t  9  prairial  an  I1;IY,  467. 

Ollier  (Vital),  ex-curé,  f  28  messi- 
dor an  U;  Y,400. 

Ollivibr  (François),  renv.  à  la  jus- 
tice criminelle,  21  pluviôse  an 

m. 

Ollivibr  (Marie-Philippe),  femme 
Satot-Pern,  f  2  messidor  an  II; 
IV,  499. 

Omost  (Elisabeth  Sandrbt,  femme), 
acq.  28  brumaire  an  IIl. 


•»fr: 


386 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


OVORT   OU  AUMORT  Yoy.  AVHOKT. 

O'horan  (Jacques),  général  irlandais 
au  service  de  ia  France,  f  16 
ventôse  an  II;  II,  463. 

Orfrot.  Yoy.  BiiéTiLLE. 

ORiéARS  (Louis-Philippe-Joseph-Ëga- 
lité,  duc  d*),  f  16  brumaire  an 
H;  II,  8. 

Orrako  (François-Marie  d*),  ex-maré- 
chal de  camp,  f  21  messidor  an 
II;  lY,  434. 

OsMORT  (Antoine-Joseph),  maitre 
clerc  de  notaire,  acq.  et  dél.  13 
ventôse  an  II;  II,  540. 

OssEiix  (Charles-Nicolas),  conven- 
tionnel, dép.  15  frimaire;  f  8 
messidor  an  II  ;  II,  126  et  lY,  276. 

OssELiR  (François-Nicolas),  curé  cons- 
titutionnel, frère  du  convention- 
nel, acq.  15  frimaire  an  II;  II,  126. 

OssuR  (Geneviève  de  Gramort,  com- 
tessed'),dame  d*atourdeIa  reine, 
I  8  thermidor  an  II,  Y,  167. 

0»TALiER  (Claude),  ancien  jardinier, 
f  5  thermidor  an  II;  Y,  410. 

0  SuLLivAR  (Jacques),  maitre  d'ar- 
mes, adjudant  de  la  place  de  Nan- 
tes, acq.  26  frimaire  an  III;  Y, 
375  et  YI,  47. 

OuDAiLLE  (François-Augustin),  curé, 
dép.  29  frimaire  an  II  ;  II,  265. 

OuDET  (Anne),  servante,  f  1"  ther- 
midor an  II,  Y,  407. 

Oursin  de  Bure  (Jean-Baptiste-Louis), 
conseiller  aux  requêtes  du  Palais, 
i  \"  floréal  an  II;  III,  286. 

OuTiLLiBR,  ceinturonnier,  aeq.  26 
frimaire  an  II;  II,  249. 

OrsEviLLE.  Yoy.  Lebàgee  d'Oysevoxe. 

OzAR  (Antoine),  tisserand,  lib.  4* 
sans-culoUide,  an  II. 

OzARRB  (François-Augustin),  ancien 
officier  de  paix,  acq.  et  dét.  18 
nivôse  an  II;  II,  534  ;  -|-  29  prairial 
ann;IY,  257. 

OZORVILLE.  Yoy.  DOZOSVILLK. 


Pacot  (Louib),  vicaire  de  paroisse,  f 
29  floréal  an  II;  III,  496. 

Padel  (Angélique  Jacquemort,  veuve), 
i  18  prairial  an  II;  lY,  72. 

Paff  (François-Auguste),  marchand 
bonnetier  et  notable  de  Paris,  f 
11  thermidor  an  H;  Y,  422. 

Pages  (Joseph),  cultivateur,  lib.  12 
brumaire  an  III. 

Pages  (Louis),  comédien,  lib.  19  flo- 
réal an  II  (W  560,  770). 

Pages  (Pierre),  cultivateur,  lib.  12 
brumaire  an  III. 

Pagrest  (Michel),  acq.  4  floréal  an 
U  ;  m,  479. 

Paigror  (Elisabeth-Marie),  femme 
Tardieu  de  Maleisstb,  ex-noble, 
121  messidor  an  II;  lY,  435. 

Paillet  (Damien),  administrateur 
du  district  de  Monestrol,  f  28  mes- 
sidor an  II;  Y,  400. 

Paillet  (Simon),  scieur  de  long,  lib. 
21  pluviôse  an  II  (W  522,  494). 

Pauxot  (Louis-Nicolas),  ancien  lieu- 
tenant-général, f  14  pluviôse  an 
II;  II,  505. 

Pairdavoine  (Claude),  concierge  de  la 
maison  des  ci-devant  loteries, 
maintenant  imprimeur  des  ad- 
ministrations nationales,  f  29 
prairial  an  II  ;  lY,  256. 

Pairteau  (Benoit),  dit  Baurnet,  ca- 
pitaine d'infanterie,  mort  le  17 
floréal  an  II  avant  le  jugement; 
111,491. 

Paisac  (Etienne),  hôte  de  Rabaut- 
Saint-Etienne,  |  7  messidor  an 
II;  lY,  321. 

Paisac  (Antoinette  .Albissor,  femme), 
f  7  messidor  an  II  ;  lY,  321 . 

Pajot  (Claude),  tailleur,  acq.  26  bru- 
maire an  in. 

Palmade-Fraxine  (Jean-Pierre),  lieu- 


AU  TRIBUNAL  REVOLUriONNAlRK. 


387 


tenant  particulier  civil  au  séné- 
chal de  Pamiers,  f  23  prairial  an 
H;  IV,  164. 

PàLOTOT  (Joseph),  commissionnaire, 
f  4  thermidor  an  II;  V,  73. 

Pannet.  Yoy.  Mcmmib-Pannst. 

Pàhtelage  (Anne-Marie),  veuve  Gor- 
DtBR,  lib.  13  vendémiaire  an  III. 

Pautir  (Bernardin-Marie),  dit  La-- 
guerre^  ex-4ioble,  capitaine  com- 
mandant à  Ancenis,  un  des  94 
Nantais,  acq.  28  fruclidor  an  II; 
V,  547. 

Papas  (Nicolas),  volontaire,  |  28 
messidor  an  II;  Y,  401. 

Papbgat  (Jeanne-Denise),  femme  de 
charge,  lib.  15  brumaire  an  III. 

I^APiQRT  (Nicolas),  juge  au  tribunal 
de  Mirecourt,  acq.  25  nivôse  an 
II;  II,  534. 

Papignt  (Thomas),  ancien  avoué, 
acq.  25  nivôse  an  II  ;  II,  534. 

Papuxor  (Claude),  lib.  8  vendémiaire 
an  III. 

Papillon  (Denis -Pierre4ean),  dit  La 
Ferté,  ex-noble,  f  19  messidor 
an  II;  lY,  423. 

Papoxor  d*Aotbroche  (Nicolas-Jac- 
ques), fermier  général,  f  19  flo- 
réal an  II  ;  III,  398. 

Paquotte  (Jean),  ciseleur  et  ofOcier 
municipal  de  Paris,  fil  thermi- 
dor an  II;  Y,  423. 

Parât  (Claude),  ex-vicaire  de  Ro- 
sière, f  27   messidor  an  II  ;  Y. 
394. 

Parcel  SAurr-CRisTAii  (Antoine-Fran- 
çois), fermier  général,  f  19  flo- 
réal an  U;  III,  398. 

Parcrvai^Frileuse  (  Charles  -  René  ) , 
fermier  général,  f  19  floréal  an 
II;  111,398. 

Pardonniee  (Marid-Barbe),  veuve  Qui- 
bbl,  acq.  26  fl  Ji-éal  an  II  ;  III,  493. 

Pabeut  (Claude-Jean),  lib.  19  fructi- 
dor an  II. 


Parent  (Nicolas) ,  ancien  constituant, 
f  14  pluviôse  an  II;  II,  505. 

Parent  (Nicolas),  f  5  thermidor  an 
II;  Y,  415. 

Parez  (André-Joseph),  fermier,  acq. 
13  frimaire  an  III. 

Parez  (Cécile  Laportr,  femme),  acq. 
13  frimaire  an  III. 

Parfait  (Jean),  instituteur,  |  2  mes- 
sidor an  II  ;  lY,  282. 

Paris  (André),  palefrenier,  f  22 
messidor  an  II  ;  Y,  385. 

Paris  (Anne-Scholastique),  dite  Ber- 
nard, lib.  4  pluviôse  an  II;  II, 
548. 

Paris  (François),  eniplriyé  au  bureau 
detal-major  du  2*  bataillon,  f 
27  messidor  an  II;  Y,  397 

Paris  (Gérard),  manouvrier,  acq. 
6  vendémiaire  an  III. 

Paris  (Isabelle),  femme  Botao,  acq. 
24  messidor  an  II  ;  Y,  388. 

Paris  (Pierre-Louis),  ex-professeur 
de  belles-lettres,  officier  munici- 
pal de  Paris,  1 11  thermidor  an 
II;  Y,  421. 

Paris -Larrossb  (Anne-François-A- 
lexis) président  à  la  chnmbre  des 
comptes  de  Paris,  lib.  19  nivôse 
an  II  ;  II,  547. 

Paris- Montbrdn  (  Marie  -  Marguerite 
Bragblongnb,  veuve),  f  9  floréal 
an  II;  III,  350. 

Pariseau  (Pierre-Germain),  journa- 
liste, 1  22  messidor  an  II;  lY, 
440. 

Parizot  (François),  j  14  floréal  an 
II;  III,  371. 

Parmentieb  (Anne-Madeleine-Lucile), 
femme  Lemoine-Créct,  |  29  prai- 
rial an  II;  lY,  256. 

Parxentier  (Dominique),  coquetier, 
acq.  28  messidor  an  H;  Y,  402. 

Parmbntibr  (Pierre),  commis  de  Du- 
mont,  receveur  des  rentes,  •}• 
3  floréal  an  II;  Ilf.  31.^ 


588 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Pahskital     (  Alexandre  -  Philibert- 

Pierre),   fermier-général,    f    19 

floréal  an  II;  III,  398. 
Pascal  (Antoine),  cultivateur,  lib. 
.    12  brumaire  an  III. 
Pascal  (François),  voiturier,  -j  18  flo- 
réal an  II  ;  Ul,  487. 
Pascal  (Jean-Antoine),  lieutenant  de 

gendarmerie,  f  5  prairial  an  II  ; 

IV,  25. 
Pascal  (Joseph),  déserteur  espagnol, 

acq.  28  messidor  an  II  ;  V,  40*2. 
Pascal    (Pierre-Alban),    laboureur, 

lib.  12  brumaire  an  III. 
Pascal  (H ose),  lib.  12  brumaire  an  III. 
Pa?qcet-Saint-Projet  (Valérie  Mar4u- 

LiN,  femme),  f  14  prairial  an  II; 

IV,  473. 
Pasqui£r   (Etienne),    conseiller    de 

grand*cliambre,  f  1"  floréal  an 

11;  m,  285. 
Pasquier    (Jean-Nicolas) ,    ex-novice 

religieux  ,    devenu    boulanger  , 

acq.  15  fructidor  an  II. 
Pasquosh  La   Revenchère  (Jacquet te 

Go:<m,  femme),  f  16  .prairial  an 

II;  IV,  478. 
pASQuiLLoif  (Elisabeth),  femme*  Behtin, 

chef  d'atelier,  acq.  3*  sans-culot- 

tide  an  II. 
Parquui  (Nicolas),  ancien  valet  de 

pied  de  Mme  Elisabeth,  f  18  plu- 
viôse an  II  ;  II,  407. 
Pastourel    (Pierre-Jean-Baplisle), 

curé  de  Saint-Hilaire,  f  2  du  2** 

mois  (le  Tan  11(23  octobre  1795); 

U,  146. 
Pâtissier    (Marie-Calherine),   veuve 
Daversay,  I  12  mesbidor  an  II; 

4V,  521. 
Paturel  (Mathieu),  marchand,  renv. 

15  pluviôse  an  lit. 
Paul  (Pierre),  marchand  de  cannes, 

1 3  prairial  an  II;  IV,  462. 
Paulet  {François),  marchand  forain, 

t  28  prairial  au  II  ;  IV,  272. 


Padlet  (Jean-Baptiste),  domestique, 

lib.  9  août  1793;  1,442. 
Paulet  (Marie  Gueuois,  femme),  lib. 

8  août  1793;  1,442. 
Pauun  (François),  professeur  de  géo- 
graphie et  de  grammaire,  f  5 

prairial  an  II;  IV,  26. 
Paulvbriès.  Voy.  Mallet-Paulveriès. 
Paulze  (Jacques),  fermier  général,! 

19  floréal  an  II;  111,398. 
Paume  (Jeanne«-Marie),  veuve  Sauit- 

Priest,  f  7  thermidor  an  II  ;  V, 

117. 
Pauhier  (François),  ancien  marchand 

de  bois,  f  29  prairial  an  II;  IV, 

257. 
Paumier   (Jean),  commissaire  pour 

les  fourrages,  '1*  17  fructidor  an 

II  ;  V,  294. 
Paumier   (Joseph),   ancien   notaire, 

acq.  7  prairial  an  II;  IV,  465. 
Pautone  ou  Pantone  (Louis),  garçon 

pâtissier,  f  28  germinal  an  II; 

lU,  474. 
pAVAS-IiBROYf  renvoyé  au  tribunal  de 

Paris,  12  pluviôse  an  II;  II,  548. 
Pa VILLE  (Avoye),  femme  Costard,  f 

4  prairial  an  II  ;  IV,  21 . 
Pavy  (Pierre-Joseph),  marchand  de 

(abac,  0  ans  de  fers,  7  germinal 

an  II;  III,  464. 
Patan  (Gldude-François),  ancien  juré 

au  tribunal  révolutionnaire,  agent 

de  la  Commune  de  Paris,  f  10 

thermidor  an  II  ;  V,  252. 
Payen  (Edme),   gendarme,   acq.   5 

prairial  an  II  ;  IV,  26. 
Payen  (Joseph),  cultivateur,   f   17 

pluviôse  an  II  ;  II,  400. 
Pa  ymal  (François-Michel),  domestique 

de  Marie  Haria^^ue  veuve  de  Bon- 

naire,  f  29  germinal  an  II;  III. 

248. 
Pa  YSAc  (Marîe^abriel  Cuapt-R  astignac, 

marquise  de),  f  1 7  pluviôse  an  II  ; 

II,.Î97. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


369 


Péan  (Fraiiçoi:i-René).  chirurgien, 
lib.  18  brumaire  an  III. 

PicARTiN  (François-Claude),  armu- 
rier, acq.  27  messidor  an  II  ;  Y,397. 

Pèche  (Julien),  garde-française,  lib. 
i4  prairial  an  H;  IV,  474. 

PécHO!f  (François),  officier  munici- 
pal, lib.  27  pluviôse  an  II  (W  326, 
522). 

PécoT  (Antoine),  rentier  et  admini- 
strateur du  département  de  la 
Loire-Inférieure,  un  des  94  Nan- 
tais, ncq.  28  fructidor  an  II,  V, 
346. 

Pkcquet-Lacrikkk,  lib.  16  pluviôse 
an  III. 

Pègre  (Anne),  acq.  23  octobre  1 792; 
I,  432. 

Pelard  (Jacques),  scieur  de  pierre, 
acq.  24  prairial  an  H;  IV,  488. 

Pelchet  (Jean-Claude),  inspecteur 
des  ciments  pour  les  bâtiments 
du  roi, -|- 25  messidor  an  II;  V^28. 

Pelèe-Varbniib  (Marie-Joseph-IIippo- 
lyte),  receveur  particulier  des 
finances,  f  18  germinal  an  II  ;  III, 
470. 

Pelegrui  (Jean-Baptiste),  capitaine  de 
gendarmerie,  f  5  floréal  :m  II; 
m,  332. 

Pklegrin  (Joseph),  lib.  18  frimaii*e 
an  m. 

Pkligkot  (Anne-Françoise) ,  femme 
Larciit,  lib.  28  brumaire  an  III. 

pEUSS4»if  (Louise),  acq.  28  biumaire 
an  111. 

Pellas  (Étienne-Victor),  président 
du  comité  civil  de  la  section  de 
rindivisibilité,  acq.  15  fructidor 
an  11:  V,  161. 

Pellerat  (Anne),  carmélite,  f  20 
messidor  an  II;  V,  45. 

Pbu.erik  (Jean-Pierre),  dit  Ckanle- 
raine^  contrôleur  au  garde-meu- 
ble, acq.  et  dét.  0  germinal  nn  II; 
m,  166. 


Pellerin  (Joseph-Michel),  cx-ron^ti- 
tuant,  un  des  91  Nantais,  acq. 
28fructidoranlI;  V,  347. 

Pelletier  (Claude-.M»rc),  homme  de 
peine,  acq.  28  brumaire  an  111. 

Pelletier  (Marie-Françoise  Lavervi!:, 
femme),  acq.  28  brumaire  nn  III . 

Pelletier  (François),  marcliand  de 
vins,  notable  et  membre  de  la 
Commune  de  Paris,  fil  thermi- 
dor an  II. 

Pelletier  (Jacques),  cafetier,  f  21 
prairial  an  II  ;  IV,  485. 

Pelletier-Chanburr  (IIugues-Louis- 
Jean),  ancien  directeur  des  pos- 
tes, sous-directeur  dans  les  sub- 
sistances militaires,  f  27  germi- 
nal an  11;  111,474. 

Pelletier  (Thomas),  lib.  19  floréal 
an  H;  III.  488. 

Pellif.r  (Michel),  ancien  garçon  d'of- 
fice de  la  maison  du  comte  d'Ar- 
tois, acq.  14  brumaire  an  11:  II, 
530. 

Pellot  (Pierre-Durand),  mercier,  lib. 
29  fructidor  an  II. 

Pelsère  (Anne-Marie-Thérèse),  mar- 
quise de  Fei'quières,  f  12  messi- 
dor an  11;  IV,  360. 

Penne  (Léopold),  parfumeur,  lib. 
2  juin  1793;  1,440. 

Penon  (Pierre),  boulanger,  f  9  ven- 
tôse an  II;  II,  515. 

Penon  (Juliette  Grimoux,  femme),  f 
9  ventôse  an  II;  II,  515. 

Pequf.reau  (Antoine),  membre  du 
comité  révolutionnaire  de  Troyes, 
acq.  2  thermidor  an  II;  V,  409. 

Pérard  (Catherine),  blanchisseuse, 
I  5  prairial  an  II;  IV,  37. 

Perciiereau  (Etienne-Richard),  an- 
cien curé,  acq.  1 5  ventôse  an-  Il  ; 
II,  540. 

Pkrcy  (Bernardine),  femme  Lkfal- 
roNNiER-RKRNAvn.iK,  lib.  :î5  vtfii- 
rléniK<ire  mi  IIL 


390 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Pbrdbreau  (Pierre-René),  acq.  11 
germinal  an  II;  III,  466. 

Perdreau  (François),  batelier  à  Nan- 
tes, renv.  à  la  justice  criminelle, 
28  floréal  an  III. 

PeaIs  (Jean-François),  ex  conseiller 
au  parlement  de  Toulouse,  exé- 
cuté sans  être  condamné,  18  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  396. 

Peretra  (Jacob),  manufacturier  de 
tabac»  f  4  germinal  an  II  :  III.  46 . 

PénicARD  (Élisabeth-Tliérése  LAcoRéE, 
femme  de),  f  18  germinal  an  II; 
III,  217. 

PéRicARD  (Marie-Marguerite),  veuve 
Langlois  de  RézT,  f  22  floréal  an 
II  ;  III,  489. 

PéRicHON-KERVERSAti  (François-MaHe), 
ex-constituant  à  Paris,  capitaine 
au  15*  régiment  des  chasseurs  à 
cheval,  un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II;V,  3i6. 

Périer  (Françoise),  veuve  Saist-Hi- 
LAiRE,  f  25  messidor  an  II  ;  Y.  30. 

PéRiER  (Marie-Madeleine),  veuve  Fon- 
TEHAY,  f  17  prairial  an  H;  IV, 
478. 

PéRiGNoif  (François -Pierre),  ancien 
vicaire  de  Suint-Roch,  f  22  mes- 
sidor an  II;  IV,  440. 

PéRiGNON  (Marie-Françoise  Gérard, 
femme),  acq.  9  vendémiaire  an 
III. 

PéRiGORD  (Françoise),  femme  Texier, 
I  28  ventôse  an  II;  11,521. 

Périgord  (  Madeleine-Uenrielte-Sa- 
bine  de  Viriville,  femme  de),  f 
8  thermidor  an  II;  V,  135. 

PiRiLLAT  (François),  journalier,  f 
28  floréal  an  II;  III,  493. 

PÉRiN  (Philippe),  droguiste  à  Verdun, 
t  5  floréal  an  II;  III,  333. 

Perw  (Pierre),  ci-devant  procureur, 
f  28  messidor  an  II;  V,  399. 

Periot  (Charles),  officier  de  santé, 
f  22  prairial  an  II  ;  IV,  486. 


Perhat  (Ferdinand-Joseph),  se  disant 
BoDDoox,  f  25  prairial  an  H  ;  IV, 
492. 

Perrel  (Joseph),  laboureur,  lib.  6 
brumaire  an  III. 

Pernet  (Jacques),  ancien  capitaine 
de  dragons  et  général  dans  le 
Palatinat,f  8 germinal  an  II;  ili, 
79. 

Perhet  (Marie-Cécile),  lib.  7  germi- 
nal an  II;  111,470. 

Perrey  (François),  agent  de  Tadmi- 
nistralion  de  Thabillement,  lib. 
16  brumaire  an  II;  II,  544. 

Pernor  (Louis-Âimond),  administra- 
teur de  la  loterie  nationale,  f 
1"  brumaire  an  II;  II,  481. 

Pernon  (Marguerite-Dominique  Le- 
PRESTRE,  veuve),  lib.  27  brumaire 
an  II  ;  II,  545. 

Perhot  (Nicolas-Remi),  ex-noble  et 
maréchal  de  camp,  -j-  22  messidor 
an  II;  IV,  440. 

PéROTui  (Pierre-Augustin),  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor  an 

11  ;  V.  347. 
Perotte-Vau-haust   (Jean-François). 

ex-conseiller  au  parlement  de 
Toulouse,  1  18  messidor  an  H; 
IV,  396. 

Perrau  (Marguerite),  femme  Laro- 
che, acq.  et  dét.  17  prairial  aii 
II;  IV,  479. 

Perré  (Antoine),  laboureur,  lib.  12 
brumaire  an  III. 

Perré  (Jean),  tailleur  d*habits,  lib. 

12  brumaire  an  HI. 

Perrâe  (Pierre-Jacques),  capitaine 
des  grenadiers  de  la  section  des 
Petits-Péres,  f  14  floréal  an  II; 
111,371. 

Perret  (François),  acq.  3  floréal  an 
H;  III,  476. 

Perret  (Jean-Biaise),  limonadier,  f 
9  thermidor  an  II;  V,  172. 

Perret-Maisoukeuve    (Jean*Baptiste), 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTlOiNNAiRE. 


391 


employé  dans  les  hôpitaux  mili- 
taires, acq.  (lét.  6  vendémiaire 
an  m. 

Perbbt  (Dominique- Antoine),  ex- 
substitut du  procureur  général 
du  ci-devant  parlement  de  Tou- 
louse, f  18  messidor  an  il;  lY, 
395. 

Pbehiac  (François-Pierre),  salpètrier, 
membre  du  comité  civil  de  la 
section  du  Nord,  acq.  15  fructi- 
dor an  II. 

Pbrrières  (Nicolas- François),  juge 
de  paix,  f  16  messidor  an  II  ;  lY, 
528. 

p£RRM  (Charles),  adjudant  général, 
acq.  19  ventôse  an  ill. 

Perr»  (Claude),  dit  Cadet,  tailleur, 
acq.  13  prairial  an  II;  lY,  472. 

Perrin  (François),  jardinier  (conspi- 
ration  de  firelagne),  dép.  18  juin 
1793;  I,  172;  f  8  messidor  an 
II;  lY,  277. 

pKRRiii  (Louis),  bûchero::,  lib.  24 
floréal  an  II;  111,491. 

Perru  (Philippe),  lils,  négocianl  de 
cognac,  -j-  14  prairial  an  il;  lY, 
473. 

Perrln  (Pierr&Joseph),  fonctionnaire 
public,  mis  hors  des  débats,  2û 
Ooréalanil;  III,  444. 

Përrm  (PierrenJacqueà),  dit  ËIzéar 
Perriii,  juge,  I  23  prairial  an  II 
lY,  167. 

Perr»  (Pierre-Nicolas) ,  député  de 
TAube,  12  ans  de  fers,  28  vendé- 
miaire an  II;  II,  523. 

Pbrrochaux  (Jean),  entrepreneur  de 
bâtiments,  membre  du  coniité 
révolutionnaire  de  Nantes,  acq. 
26  frimaire  an  III,  Y,  364  et  YI, 
47. 

Perroii  (  Corenlin  ) ,    un  des    Bre 
tons  jugés  sans  être  entendus, 
f  7  messidor  an  II;  lY,  310  et 
516. 


Perron  (François),  curé  constitution- 
nel, lib.  1"  fructidor  an  II. 

Perrot  (Angélique-Pierre),  ex-noble 
et  président  de  la  ci-devant  cham- 
bre des  enquêtes,  |  19  messidor 
an  II;  lY,  425. 

Perrot  (Antoine-Nicolas),  ex-noble 
et  président  de  la  cour  des  aides, 
119  messidor  an  II;  lY,  425. 

Perrot  (  Augustin  -  Jean  -  Baptiste  ), 
ex-noble  (23  ans),  f  19  messidor 
an  II  ;  lY,  425. 

Perrot  (Claude),  cordonnier,  |  6 
messidor  an  II  ;  lY,  509. 

Perrot  (Claude),  ex-noble,  ancien 
maître  des  Comptes  à  Dijon,  f  21 
prairial  an  II  ;  lY,  483. 

Perrughot  (Bernard),  ancien  notaire, 
t  18  germinal  an  II;  111,470. 

pBRRucnoT  (Nicolas-Marie-Bernard), 
directeur  des  fermes  générales 
depuis  1785,  officier  municipal, 
puis  maire,  f  2  messidor  an  H  ; 
lY,  498. 

Pbrtinant  (Pierre-François),  acq.  13 
prairial  an  II  ;  I Y,  472. 

Pescho  (Jérôme),  dit  Colas,  tisse- 
rand, râpeur  de  tabac,  acq.  27 
nivôse  an  II  ;  II,  534. 

Pestels  (Jacques-Joseph),  ex-noble, 
ex-chevalier  de  Malte,  -}-  5  ther- 
midor an  H  ;  Y,  96. 

Petit  (André),  mégissier,  f  29  mes- 
sidor an  II;  Y,  403, 

Petit  (Casimir),  cultivateur,  lib.  12 
fructidor  an  II. 

Petit  (Elisabeth  Leleu,  femme), 
acq.  13  floréal  an  II;  III,  370. 

Petit  (François),  tailleur,  acq.  12 
floréal  an  U  ;  UI,  370. 

Petit  (FrançoisJoseph),  tailleur,  acq. 
13  floréal  au  II;  m,  483. 

Petit  (Jacques-Charles),  surnumé- 
raire dans  les  bureaux  d'enregis- 
trement (manifestation  de  Rouen), 
acq.  5  septembre  1793;  l,-255.. 


39â 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PER^OMSES  TRADUITES 


Petit  (Jiicques),  vigneron,  -J-  5  floréal 

an  II;  111,335. 
Petit  (Jean),  tonnelier  el  maire,  | 

9  prairial  an  U  ;  lY,  467. 
Petit  fils  (Jean-Baptiste),  médecin, 

1 15  prairial  an  II;  IV,  65. 
Petit  (Joseph),  chapelier,  acq.  25 

messidor  an  II  ;  V,  393. 
Petit   (Nicolas),   6    ans   de    gène, 

16  vendémiaire  an  II;  II,  523. 
Petit  (Pierre),  vigneron,  lib.  7  ven- 
démiaire an  III. 

Petit  (Philippe-Joseph),  ancien  curé 
constitutionnel,  -f  18  pluviôse  an 
II;  II,  405. 

Petit  (Thomas),   cliiffonuiery   acq. 

17  avril  1793;  I,  132. 
Petit-Jean  (François),  commissaire 

ordonnateur  à  Tarmée  du  Nord, 
tl8florôalanlI;UI,  487. 

pRTOR  (Félix),  postillon,  acq.  24  flo- 
réal an  11  ;  lU,  489. 

Pétra  (Laurent),  curé,  |  13  floréal 
an  II;  UI,  370. 

Petremoiid  (Guillaume-Nicolas),  f 
1"*  messidor  an  II  ;  IV,  497. 

Petremoud  (.\nne  David,  femme),  1 
1*  messidor  an  II;  IV,  497. 

Peurket  (Marie-Nicole),  femme  Ter- 
rat,  I  9  floréal  an  II;  III,  351. 

Peussetet  (Jean-Baptiste),  dit  Ême- 
rie,  ancien  capucin,  1 8  germinal 
an  II;  III,  82. 

Peyraud  (lierre),  ci-devant  curé  el 
officier  municipal,  acq.  23  fruc- 
tidor an  II. 

Peyrb  (Gosme),  maire,  terrassier, 
acq.  23  messidor  an  U  ;  V,  386. 

Petre  (Jean-Baptiste),  curé  conslitu- 
tionnel,!  28  frimaire  an  II  ;  11,252. 

Peyrb.  Voy.  Lbîioir-Peyre. 

Petrot  (Jean-François),  ex-conseilier 
au  parlement  de  Toulouse,  f  18 
messidor  an  U;  IV,  395. 

Pezbt  de  Cor  val  (Antoine),  notaire 
à  Paris,  lib.  3  fruclidor  an  II. 


PuELippEs  (François-Louis),  dit  TroH' 
joUy,  ex-avocat  du  roi,  ex-prési« 
dent  du  tribunal  criminel  révo- 
lutionnaire de  Nantes,  acq.  28 
fructidor  an  11;  V,  346. 

Piiaipp  (Pierre),  capitaine  de  na- 
vire avant  la  Révolution,  et  depuis 
commissaire  à  Tadminisl ration 
de  rhabillement,  lib.  dét.  8  flo- 
réal an  III. 

Piiu^ippE  père  (Antoine),  chaudron- 
nier, et  dét.  acq.  3  brumaire 
an  III. 

Philippe  fils  (Loui>),  diaudronnier, 
acq.  3  brumaire  an  III. 

PouippE  (Dominique),  menuisier, 
f  7  ventôse  an  II  ;  II,  442. 

Phujppe  (Jean-Baplisle),  poslillon, 
acq.  5  floréal  an  II  ;  III,  479. 

Philippe  (Loui^),  aubergiste,  acq. 
24  prairial  an  II  ;  IV,  185. 

PiiujppE  (Marguerite),  femme  Jabou- 
lay,  lib.  6  vendémiaire  an  III. 

Pbujppb  (Pierre),  inspecteur  des 
chevaux  d'artillerie,  acq.  2  ven- 
tôse an  II  ;  II,  539. 

Philippe  (Pierre),  employé  au  bureau 
des  hôpitaux,  acq.  14  brumaire 
an  m. 

PiiaiPON  (Antoine),  lib.  18  frimaire 
an  m. 

Puilippeaux  (Pierre),  député  à  la 
Convention  nationale,  |  16  ger- 
minal an  II;  III,  118. 

PuLtPON  (Marie-Jeanne),  femme  Ro- 
ijiMD,  f  18  brumaire  an  U;  II, 
27. 

Phtuoor  (Jean^acques),  tapissier, 
membre  du  comité  révolution- 
naire de  la  section  de  Bondy, 
acq.  15  fructidor  an  II. 

Picard  (Anne  Leclbhg,  femme),  |- 
23  octobre  1792;  I,  430. 

Picard  (Catherine  Bomkin,  veuve),  cou- 
turière, f  7  messidor  an  II  ;  IV, 
320. 


AU  TRIfiU.NAL  RÉVOLUTIONNAIRE). 


593 


Picard  (François),  volontaire,  acq. 
19  messidor  an  H;  lY,  535. 

Picard  (Jean-Louis),  pâtissier,  6  ans 
de  fers,  29  pluviôse  an  II;  II, 
527. 

Picard  (Jeanne),  couluriére,  -[  7  mes- 
sidor an  II;  IV,  320. 

Picard  (Joseph),  dit  le  Lorrain  (vol 
du  garde-meuble),  f  23  octobre 
4792;  I,  27. 

Picard  (Louis-Paul),  pâtissier,  6  ans 
de  fers,  ^9  pluviôse  an  II  ;  II, 
527;  1 8  messidor  an  II;  IV,  277. 

Picard  (Nicolas),  pâtissier,  6  ans  de 
fers,  29  pluviôse  an  II  ;  II,  527. 

Picard  (Sylvain),  cordonnier,  acq. 
19  messidor  an  II;  IV,  553. 

Picard  (Véronique),  femme  Champ- 
fort,  f  7  messidor  an  II  ;  IV,  520. 

PicHARD  (Nicolas),  président  à  mor- 
tier au  parlemeul  de  Bordeaux, 
t  12  messidor  an  II;  IV,  521. 

PicHARD  (Marie  Le  Breton,  femme),  | 
12  messidor  an  II;  IV,  521. 

Pichard-Gailler  ou  LacaillArb  (Fran- 
çois-Augustin),  acq.  25  vendé- 
miaire an  III. 

PicuARD  DU  Page  (François-Jean), 
homme  de  loi,  -J-  9  floréal  an  II  ; 
m,  551. 

PiciiELUi  (Joachim),  grenadier  au 
29«  régiment  d*infunlerie,  f  26 
du  1*'  mois  de  Van  II  (17  octobre 
1795);  II,  195. 

PicHBLiif  père  (Julien),  ei-juge  de  la 
monnaie,  un  des  94  Nantais, 
acq.  28  fructidor  an  II;  V,  547. 

PicHEUN  fils  (Jean-Harie),  un  des  94 
Nantais,  acq.  28  fructidor  an  II  ; 
V,  547. 

PicHOLiKR  atné  (Jean-François),  juge 
de  paix,  f  ^  messidor  an  II  ;  IV, 
501. 

PicBON  (Nicolas),  limonadier,  1 8  mes- 
sidor an  II  ;  lY,  276. 
Picot   (Marie-Anne-^icoIe  ) ,    femme 


GntAUDOT,  lib.  3  septembre  1795; 
1,  445. 

Picot  (Robert-François),  instituteur, 
lib.  5  vendémiaire  an  III. 

Picot-Lemoelan  (Michel-Julien-AIain), 
propriétaire,  gentilhomme  (con- 
spiration de  Bretagne),  f  18  juin 
1795;  I,  172. 

PiécouRT  (Marie-Anne),  carmélite,  | 
29  messidor  an  II  ;  V,  45. 

PiEDANA  (Guislain),  cordonnier,  f 
11  messidor  an  II  ;  IV,  558. 

PuNNEs  (Thomas-Henri  de),  ex-noble, 
acq.  dét.  5  thermidor  an  II  ;  V, 
412. 

PiERDiiouY  (Victor),  garde-magasin, 
acq.  9  floréal  an  II;  III,  485. 

Pierre,  marchand  forain,  renv.  à  la 
justice  crim.,  15  pluviôse  an  III. 

Pierre  (Nicole-Marguerite),  brocan- 
teuse, I  3  messidor  an  II;  IV, 
287. 

Pierre  (Pierre-Louis),  domestique,  f 
18  pluviôse  an  II  ;  II,  405. 

PiERRON  (Jean-Jacques-Lt^re),  ex- 
député à  la  Législative,  |  17  flo- 
réal an  II;  m,  592. 

Pierrot  (Jean-Nicolas-Gabriel),  adju- 
dant général  au  10*  de  cavalerie, 
lib.  29  brumaire  an  III. 

Pierrot  (Madeleine),  femme  Boutât, 
acq.  14  brumaire  an  111. 

Pierry  (François),  assesseur  de  juge 
de  paix,  acq.  27  messidor  an  II; 
V,  598. 

Pierrt  (Vincent),  chapelier,  renv.  à 
la  justice  criminelle,  23  germinal 
an  III. 

PiERso?!  (Jean),  secrétaire  de  Maies- 
herbes,  j  12  prairial  an  II;  IV, 
56. 

PiBRsoN  (Thérèse),  femme  Bestel,  f 
5  floréal  an  II;  111,355. 

PiBT  DE  Bbaurepaire  (Armand-Fran- 
çois-Louis),  ex-noble,  fil  me<^si- 
dor  an  II;  IV,  570. 


394 


LISTE  l)Ë  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


PiETREQUuf  (Rose),  veuve  Trestoudas, 
7  24  messidor  an  0;  V,  388. 

Pignon  (Benotst),  ancien  commis  des 
représenlanls  du  peuple,  acq. 
18  messidor  an  II;  lY,  533. 

PiGRET  (Isabelle),  femme  divorcée  de 
Heursin,  f  6  thermidor  an  II  ;  Y, 
110. 

PnxBT  (Philibert),  ancien  bénédictin, 
curé  constitutionnel,  acq.  dét. 
27  0oréal  anU;m,  451;  lib.  23 
pluviôse  an  III. 

PiLuoT  (Pierre),  perruquier,  lib. 
4  brumaire  an  III  ; 

PuxoT  (Etienne),  officier  de  santé, 
lib.  28  fructidor  an  H. 

PiLOT  (Marie-Anne),  lib.  28  vendé- 
miaire an  III. 

Pinard  (Barthélémy),  f  2  thermidor 
an  n;  Y,  66. 

PvARD  (Charles-Antoine),  tailleur, 
1 19  frimaire  an  U;  II,  486. 

PiNARo  (Jean),  commissaire  du  co- 
mité révolutionnaire  de  Nantes, 
l  26  frimaire  an  1IÏ;YI,  47. 

PnARD  (Nicolas),  journalier,  acq. 
15  messidor  an  II;  lY,  527. 

PiNAu  (Sébastien-Augustin),  dit  Pa- 
vilha,  ex-avocat,  accusateur  pu- 
blic à  Nantes,  un  des  94  Nantais, 
acq.  28  fructidor  an  H;  Y,  346. 

PiNET  (Louis),  tisserand,  lib.  22  (ri- 
maire  an  UU 

PiNBT  (Pierre),  ct^devant  agent  de 
Ferrary,  ex-noble,  f  28  messidor 
an  II;  Y,  398. 

PuioN  DU  GouDRAT  (Pierre),  ancien 
secrétaire  de  Berthier,  dép.  1 5  plu> 
viôse  an  U;  n,  527. 

Pinson  (Louis),  batteur  en  grange, 
acq.  12  ventôse  an  II;  II,  540. 

Pinson  (Paul),  marchand  de  chevaux, 
acq.  15  floréal  an  U;  III,  382. 

Pion  (Jean),  laboureur   et  ofGcier 

municipal,  lib.  6  brumaire  an  III. 

PioT    (Marie-Anne-Nicolc) ,    femme 


GiRAUDOT,  lib.  3  septembre  1793; 

I,  143. 

PiPAUD  (Pierre-Éléonor),  ex-procu- 
reur syndic  du  département  de 
la  Dordogne,  f  8  brumaire  an  II  ; 
Y.  517. 

Piquet  (Simon),  lieutenant  au  ba- 
taillon des  Filles-Saint-Thoroas,  f 
14  floréal  an  II;  m,  371. 

PiRLOT  (Laurent-François),  2  ans  de 
dét.,  23  prairial  an  II;  lY,  487. 

Prrou  (Louis-Ange),  homme  de  let- 
tres, acq.  5  prairial  an  II  ;  lY, 
26. 

PiTOT  (François),  officier  municipal, 
lib.  25  floréal  an  II;  UI,  492. 

PiTOY  (Nicolas),  charpentier,  acq.  26 
prairial  an  II;  lY,  192. 

PiTOTB  (François -Louis),  ex-ju^e- 
viguier  de  Saint-Hemi,  f  9  mes- 
sidor an  II;  lY,  335. 

PivENT  (Antoine),  ex-président  de 
l'administration  de  son  district, 
t  22  prairial  an  II;  lY,  485. 

Planche  (Joseph),  maître  de  pension, 
lib.  19  brumaire  an  III. 

Planchut  La  GassaigNb  (Gabriel),  né- 
gociant en  vins,  -{-27  pluviôse 
an  II;  II,  427. 

Planciit  (Jean),  négociant,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II;  Y,  346. 

Planckabrt  (François-Joseph),  fabri- 
cant de  toile,  acq.  et  dét.  27  ven- 
démiaire an  II  ;  II,  529. 

Plançon,  dit  Fkhot,  bûcheron,  lib. 
22  floréal  an  II;  lU,  489. 

Plancq  (Jean-Baptiste-Joseph),  apo- 
thicaire, acq.  19  frimaire  an  II; 

II,  532. 

Planson  (Jean-Baptiste),  greffier  de 

juge  de  paix,  lib.  19  vendémiaire 

an  m. 
Plantt  (Élie-Léonard),  commissaire 

du  district  de  La  Rochefoucauld» 

acq.  23  fructidor  an  II. 


AU  TRIBUNAL  RËVOLUTIONNAIHE. 


395 


Plassb  (Benoit),  notaire,  acq.  13 
prairial  an  II;  IV,  472. 

pLATBé  (Charles),  dit  Bellecourt,  an- 
cien coiffeur  à  la  cour,  f  3  ther- 
midor an  II;  V,  68. 

Plessis  (Nicolas),  cordonnier  et  sol- 
dat, acq.  et  renv.  au  trib.  de 
Melz,  24  ventôse  an  111. 

Plissor  (Etienne),  prêtre,  lib.  26  juin 
1793;  1,441. 

Ploquin  (Jacques-Martin),  prêtre  in- 
sermenté, f  7  ventôse  an  II;  II, 
438. 

PtuviGNé,  renv.  au  trib.  crim.,  6  flo- 
réal an  III. 

Pluthikt  (Etienne),  dit  Colombier, 
dép.  3*  sans-culottide  an  II. 

Pognon  (Elisabeth),  femme  Vatrln, 
acq.  8  vendémiaire  an  III. 

FoGNON  (Hubert),  vigneron  et  sergent- 
doyen  de  la  municipalité  de  Dun, 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 

PoHL  (Georges),  sergent-major  au- 
trichien, 1  18  messidor  an  II; 
lY,  394. 

PoufSELET  (Nicolas),  lib.  5  frimaire 
an  II;  II,  545. 

PoiNSBLBT  (Marie-Françoise  Cochard, 
femme),  lib.  5  frimaire  an  II  ;  II, 
545. 

PoiRé  (Louis-François),  ancien  do- 
mestique de  Talleyrand-Pêrigord, 
f  9  germinal  an  II;  Ilf,  84. 

PoiRET  (Richard-Yalentin),  impri- 
meur, membre  du  comité  révo- 
lutionnaire de  la  section  de  l'In- 
divisibililé,  acq.  15  fructidor  an 
IL 

Poirier  (Bertrand),  homme  de  loi, 
f  23  brumaire  an  II;  II,  179. 

Poirier  (Jacques -François),  mar- 
chand de  vin,  f  15  messidor  an 
II;  IV,  378. 

Poirier  (François-André),  négociant 
et  tourneur,  un  des  94  Nantais, 
acq.  28  fructidor  an  II;  V,  547. 


Poirier  (Marguerite  de  LoK.iDoim, 
femme),  f  28  messidor  au  II; 
V,  35. 

Poirier  (Nicolas),  cordonnier,  f  28 
prairial  an  II;  IV,  272. 

Poirier  (Pierre),  ancien  maire  de 
Sainl-Laurent,  f  28  messidor  an 
II:  V,  35. 

Poirier-Portrait.  (Marie  Lemperièrb, 
veuve),  lib.  et  dét.  19  vendémiaire 
an  III. 

PoiROT  (Rem y),  curé  constitutionnel 
de  MirecourI,  acq.  25  nivôse  an  II  ; 
II,  554. 

Poirson-Busst  (fille),  lib.  et  dét. 
i"  pluviôse  an  II;  II,  548. 

PoiSA  (Marie-Barbe),  femme  Yelu^ 
acq.  15  messidor  an  II;  IV, 
527. 

PoissiBR  (Jean-Baptiste),  jardinier, 
lib.  8  juin  1795;  1,440. 

Poisson  (François),  sous-lieutenanl, 
t  8  prairial  an  II;  IV,  41. 

Poisson  (Jean-Pierre),  ex-noble,  lib. 
19  vendémiaire  an  III. 

Poisson  (Marie-Anne-Colas),  femme 
D'OzoNviLLE,  mise  eu  liberté  pro- 
visoire comme  malade,  16  juil- 
let 1793,  ban.  5  brumaire  an  II; 
I,  441. 

Poitou  (Antoine -François),  ancien 
curé  de  Vaux,  f  3  germinal  an  II  ; 
HI,  70. 

PoLASTRON  (Jean -François- Gabriel), 
ex-comte,  ancien  colonel,  f  9  mes^ 
sidor  an  II;  IV,  335. 

PoLnuBRE  (Gilles),  cultivateur,  lib.  30 
vendémiaire  an  III. 

PoLLissE  (Pierre),  marchand  de  vins, 
acq.  27  nivôse  an  II;  11,  534. 

PoMEL  (Barthélémy),  brocanteur,  acq. 
29  floréal  an  II;  111,498. 

PomiERATE  (Jean),  canonnier,  perru- 
quier, f  5  floréal  an  II;  HI,  341. 

POMMEUSE.  Voy.  LaNCLOIS  DE  PoM- 
XEUSE. 


396 


LISTE  1)Ë  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Pommier  (Elisabeth),  femme  Lausskl, 
acq.  9  frimaire  an  II;  II,  551. 

PoNCELET  (François),  frotteur,  lib. 
i  7  brumaire  et  27  frimaire  an  II  ; 
II,  546. 

PoNCELET  (François),  tonnelier,  | 
2  messidor  an  II;  IV,  284. 

Pons  (Charles-Armand-Augustin  de), 
ei-noble,  -J-  29  prairial  an  II;  lY, 
257. 

Pons  (Elisabeth  de),  dite  YitarJ,  an- 
cienne religieuse,  f  2i  prairial 
an  II;  IV,  157. 

Pons  père  (Louis  de),  f  2 1  prairial 
an  II;  IV,  157. 

Pons  (Narguerite-Renée  de),  ancienne 
religieuse,  f  21  prairial  an  II;  IV, 
157. 

Pons  fils  (René  de),  ancien  com- 
mandant de  la  garde  nationale, 
t  21  prairial  an  II;  IV,  157. 

Ponsàrd  (Jean),  cordonnier,  membre 
du  comité  civil  de  la  seclion  des 
Droits  de  THomme,  acq.  15  fruc- 
tidor an  II. 

PoNSARD  (Jean-Baptiste),  bonnetier  et 
maire  de  sa  commune,  acq. 
13  pluviôse  an  II;  II,  558. 

Pont  (Joseph),  curé  de  Tout  tenant 
(Saône-et-Loire),  -  12  prairial 
ann;IV,  52. 

PoNTAvicB  (Louis-Anne  de),  ancien 
officier  au  régiment  d'Armagnac 
(conspiration  de  Bretagne),  1 
18  juin  1793;  1.173. 

PoNTvnxE.  Voy.  Boucher. 

Porcher  (Pierre-Jacques-Charles), 
domestique  d*émigré,  |  24  fri- 
maire an  II;  II,  486. 

PoRCHET  (Nicolas- Sébastien),  lib. 
4  vendémiaire  an  III. 

PoRET  (Jean- Baptiste),  acq.  4  mes- 
sidor an  II;  IV,  502. 

PoRTA(Jean),l-  ^^  boréal  an  II;  111,498. 

PoRTANiER  (Joseph),  fabricant  de  sa- 
vons, lib.  5  frimairr  an  lïî. 


PORTBAIL.    Voy.  POIRIER-POKTBAU.. 

PoRTEwEup  (Jean-Baptiste),  domes- 
tique, -{-  29  prairial  an  II;  IV, 
256. 

PoRTEPAiN  (Jacques),  prêtre  inser- 
menté, f  25  ventôse  an  II;  H, 
473. 

Portor-Despinat  (Nicolas-Narie-An- 
toine-Mattbieu),  ex-noble,  ex-lieu- 
tenant-colonel du  régiment  des 
grenadiers,  ci-devant  Champagne» 
f  21  prairial  an  II;  IV,  48i. 

PossE  OU  La  Possb  (Claude),  officier 
municipal,  acq.  12  vendémiaire 
an  III. 

Poste  (Joseph),  gendarme,  acq. 
1 9  messidor  an  II  ;  IV,  533. 

PosTEL (Jonchim), conducteur  d'artil- 
lerie, acq.  2  ventôse  an  II;  II, 
539. 

PosTEL  (Louis),  bijoutier,  lib.  7  ven- 
tôse an  II;  II,  444. 

PosTEL  (Marie),  22  ans  de  réclusion, 
30  octobre  1792;  1,431. 

PosTEL  DES  Minières  (Jean -Baptiste- 
Henry),  ex-conseiller  au  parlement 
de  Rouen,  f  8  thermidor  an  1!  : 
V,  166. 

PoTBRiNK  (Jean-Nicolas-Marie),  ac(|. 
19  frimaire  an  II;  H,  532. 

PoTBT  (Anne),  fpuime  Picbt,  lib. 
5  frimaire  an  II  ;  II,  545. 

PoTET  (Louis-Matthieu),  cordonnier, 
acq.  5  messidor  an  II  ;  IV,  507. 

PoTHiRR  (François),  menuisier,  lib. 
16  floréal  an  II;  III.  486. 

PoxnoN  (Arthur-Charles),  ex-admini- 
strateur de  la  Loire-Inférieure,  un 
des  94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II;  V,  546. 

Potier  (Pierre),  employé  au  garde- 
meuble,  acq.  et  dét.  9  germinal 
an  II;  III,  466. 

Potier  (Pierre-Alexandre-lIenri)  un 
des  patriotes  de  la  Sarthe,  acq. 
11  floréM  an  II;  ïll,  4.S.Î. 


AU  TKIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIIŒ. 


Ô97 


PoiikR  i>E  Gbsvrks  (Louis-Joachim- 
Paris),  ex-noble  et  duc,  |  i9  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  424. 

Potignt-Lahet  (Pierre),  rentier,  f 
3  thermidor  an  Q;  Y,  411. 

PoTTiEft  (Louis),  imprimeur  et  mem- 
bre du  comité  révolutionnaire  de 
la  section  Lepellelier,  f  29  prai- 
rial an  II  ;  IV,  256. 

PoTTiH  (Gharles-Juste-Hyacinthe),  per- 
ruquier, lib.  15  pluviôse  an  II 
(W  518,465). 

PoTTOFECx  (Pierre  -  Polycarpe),  ex- 
procureur général  syndic  de 
TAisne,  acq.  4  brumaire  an 
III. 

PouciiET  (François-Amable),  chape- 
lier, un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  U;V,  347. 

PoDGET  (Jean),  lib.  22  brumaire  an 
III. 

PoujOL  (Antoine),  f  19  frimaire  an  II; 
II,  486. 

PoDLAiR  (Catherine),  femme  Fremoxt, 
lib.  2  fructidor  an  II. 

PouLAiit  (Jean-François),  instituteur, 
membre  du  comité  révolution- 
naire  des  Sans -Culottes,  acq. 
15  fructidor  an  II. 

Poulet  (Henri  -  Jacques),  procureur 
syndic  du  département  de  la  Mo- 
selle, t  17  Horéal  an  D;  III, 
392. 

PooLET  (Jean-Antoine),  agent  de  no- 
ble, f  1 2  floréal  an  U  ;  III,  368. 

PouLHARttz  (Isidore),  ci-devant  con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse, 
t  26  prairial  an  II  ;  IV,  194. 

PouLHARiBz  fils  (Louis-Isidorc),  ci- 
devant  conseiller  au  parlement 
de  Toulouse,  |  26  prairial  an  II  ; 
IV,  195. 

PouLLET  (Guillaume),  ex-curé  d'Asy-le- 
Vif,  secrétaire  et  officier  public 
de  la  même  commune,  lib.  21  bru- 
mairt*  an  IH. 


Pouuui  (Marie-Anne),  ancienne  reli- 
gieuse, f  l*'  nivôse  an  II;  II,  279. 

PocLLOT  (Geneviève),  lib.  8  fructidor 
an  II. 

PouLLOT  (Marie-Louise  Marphirce, 
femme),  lib.  8  fructidor  an  II. 

Poupàrt-Beaubouro  (Jean-Baptiste), 
ancien  noble,  écuyer,  112  ventôse 
an  II  ;  II,  450. 

Pourra  (Louis),  ex-négociant,  jour- 
naliste, f  19  messidor  an  II;  IV, 
424. 

PouRTALEz  (Paul),  Hb.  13  fructidor 
an  II. 

Poussa»  (Louis),  gendarme,  lib. 
18  vendémiaire  an  III. 

PoussoT  (Jean-Baptiste),  rentier  (af- 
faire de  Léonard  Bourdon),  f  12 
juillet  1793;  1,184. 

Poux  (Bonaventure),  fripier,  acq. 
12  frimaire  an  III. 

PoTAR  (Jeanne-Florentine),  cultiva- 
trice, acq.  4  thermidor  an  II  ;  V, 
75. 

PoTDERAS  (IW  né-Claude),  marchand 
de  draps,  un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II  ;  V,  348. 

Pra-Conptat  (Antoine-Charles),  ex- 
noble, f  4  thermidor  an  II  ;  V, 
412. 

Pradot.  Voy.  Dabret. 

Pralioux.  Voy.  Lagarde-Pralioux. 

Pralon  (Claude-François),  f  7  floréal 
an  n;  m,  481. 

Prarcet  (Prudent-Antoine),  commis 
principal  de  Fhabillement  des 
troupes,  acq.  24  germinal  an  II; 
UI,  199. 

Prarpair  (Hicbel-Pierre-Louis),  pro- 
fesseur de  mathématiques,  acq. 
et  dét.  8  thermidor  an  II;  V,  417. 
Pradd  (Marie  Baretbav,  veuve),  f 

7  messidor  an  II;  IV,  320. 
PaiAU  (Antoine),  hussard,  acq.  21 

floréal  an  II;  III,  488. 
PR*AunE\r  (Marie- Eugénie),  femme 


598 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSOiNNES  TRADUITES 


Dassom,  lib.  23  brumaire  an  lU. 

Pr^baboh  (Jacques-Joseph- Laurent 
Furet-),  chef  d^escadron,  1 8  prai- 
rial an  U  ;  rv,  45. 

PaiBouRTAD  (Jean),  brigadier  au 
8*  régiment  de  cliasseurs,  hb. 
4*  sans-culottide  an  U. 

Pr^court  (Ambroise-Guérin),  acq. 
i"  messidor  an  II;  IV,  96. 

PR^DicAirr  (Louis-Dominique-Augus- 
tin), notaire,  f  4  ventôse  an  H  ; 
II,  512. 

PRéPONTAlNB.  Yoy.  SoMMEREUX  PRéFOK- 
TAIHE. 

Pregaux  (Pierre-Jean),  déserteur  et 

émigré,  f  1  i  messidor  an  II  :  lY, 

359. 
Prélat  (Jacques-Bruno),  domestique 

d'émigré,  acq.  7  vendémiaire  an 

U  ;  II,  529. 
pRESHEL.  Yoy.  Lbrot  de  Presnel. 
Pressignt.   Yoy.   Mirage  de  Prbssi- 

Girr. 
Prestat  (Etienne),  menuisier,  acq. 

7  prairial  an  II  ;  lY,  4C5. 
Pretot  (Jean-François),  portier,  lib. 

i9  brumaire  an  III. 
pRÉYÉRAUi  (Pierre),  lib.  16  pluviôse 

an  III. 
Prévost  (Brice),  garçon  chapelier, 

f  29  germinal  an  II  ;  III,  242. 
Prévost  (François-Joseph),  officier 

municipal,  f  12  pluviôse  an  II; 

II,  386. 
Prévost  (Jean),  boulanger,!  26  prai- 
rial an  II;  lY,  192. 
Prévost     d^Arlincourt      (  Charles  - 

Adrien),  fermier  général,  1 25  flo- 
réal an  H;  III,  440. 
Prévost  d'Arluicoort  (Louis-Antoine), 

fermier   général,  f  19    floréal 

an  II;  m,  398. 
Prévost-Lacroix    (Charles-Auguste), 

ancien  capitaine  de  vaisseau,  f 

5  nivôse  an  II;  U,  471. 
Prévôt  (fitienne),  pâtissier,  ancien 


soldat,  f  28  prairial  an  II;  lY, 
272. 

Prévôt  (Pierre-Noêl),  lib.  et  dét. 
24  floréal  an  II;  111,490. 

pRÉvÔTEAUx  (Alexandre),  cultivateur, 
acq.  15  brumaire  an  II;  U,  530. 

PRicT-LnioDx  (Claude-Antoine),  offi- 
cier municipal,  f  4  thermidor 
an  II;  Y,  413. 

Prieur  (Étienne-Emminuel),  frot- 
teur  à  gages,  acq.  17  avril  1793  ; 
1,437. 

Prieur  (Jean-Louis),  peintre  d'his- 
toire et  juré  au  tribunal  révolu- 
tionnaire, f  17  floréal  an  III;  Yl, 
99. 

Prinsat.  Yoy.  Rougahe. 

Prissettb  (André-Joseph),  chef  de 
division  des  équipages  d'artille- 
rie, -V  2  ventôse  an  H;  II,  510. 

Pristé  (Claude-Marie),  chef  de  bri- 
gade, f  8  prairial  an  II  ;  lY,  41. 

Prix.  Yoy.  Saint-Prix. 

Probst  (Marie),  ex-bénédictin,  oTi- 
cier  municipal,  acq.  3  thermidor 
anll;  Y,  412. 

Profpit  (Pierre-Louis),  laboureur, 
1 12  ventôse  an  II;  11,453. 

Prolt  (Pierre- Jean -Berlhold),  ci- 
devant  négociant,  f  4  germinal 
an  II;  111,46. 

Prot  (Marie  Bhbtomaille  ,  veuve) , 
journalière,  f  7  messidor  an  II  ; 
lY,  320. 

PROUT  (Jules),  cloutier,  acq  26  fri- 
maire an  III;  Y,  377  et  YI,  47. 

Proverchérs  (Alexandre),  admini- 
strateur de  rhabillement  des  trou- 
pes, f  4  prairial  an  U;  lY,  19. 

Provost  (Thomas),  juge  de  paix, 
lib.Ojuin  1793;  1,441. 

Prud'homme  (Pierre),  marchand  de 
poissons,  f  6  prairial  an  H  ;  lY, 
37. 

Prud'homme  (  Françoise  Lvhbert  , 
femme),  1 6  pr«nirial  an  II  ;  lY,  57. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


399 


PftimiiiRB  (Pierre),  militaire,  f  29 
messidor  an  II;  V,  36. 

pRimBAu  (Pierre-Félix),  sous-lieule- 
nant,  f  8  prairial  an  II;  lY,  41. 

PRfnmLLB  (Louis),  maître  d*éco]e  et 
greffier  de  la  municipalité,  f 
13  ventôse  an  II;  II,  453. 

PocBT  (Jacques),  jardinier,  lib.  5 
frimaire  et  15  nivôse  an  II;  II, 
545. 

PucKT  (Anne  Potbt,  femme),  lib. 
5  frimaire  an  II;  II,  545. 

PucHOT  -  Dbsalleurs  (  Amél  ie  -  €on  - 
stance),  femme  divorcée  de  L.- 
Edouard de  BoDFFLBBs,  maréchal 
de  camp,  acq.  2  vendémiaire' 
an  ni. 

PuiFFKR  (Pierre),  notaire,  f  29  prai- 
rial an  II  ;  lY,  240. 

Puissant  (François),  fermier  géné- 
ral, f  49  fioréal  an  II;  111,398. 

PuivERT.  Yoy.  ROOX-PUIVBRT. 

PujET  (Henri  du),  ex-mousquetaire 
noir,  ex-marquis,  f  5  thermidor 
anU;  V,  96. 

Pussw  (François),  négociant,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II  ;  Y,  348. 

Put  (Jean),  marchand  de  parapluies, 
-j-41  prairial  an  II  ;  lY,  48. 

Put  db  YiRoa  (Pierre-Durand),  ex- 
mattre  des  comptes,  f  9  thermi- 
dor an  n  ;  Y,  169. 

Put  db  Yérinb  (Marie-Marguerite  Bar- 
cos,  femme),  f  9  thermidor  an  II  ; 
V,  469. 

PuzBL  (Marie-Françoise,  veuve  Ya- 
RM),f  4*'  thermidor  an  II  ;  Y,  407. 

PuiBL  (Pierre-Louis-Jean-Raptiste), 
dit  BourêieTy  ex-noble,  lib.  dét. 
4  brumaire  an  III. 

Pt  (François-Nicolas-Jérôme),  capo- 
ral au  42*  bataillon  des  fédérés, 
lib.  27  pluviôse  an  III. 

Ptron  (GuiJlaume^ean),  ancien  curé, 
membre  du  directoire  du  dépar- 


tement de  la  Nièvre,  acq.  44  flo- 
réal an  II;  III,  483. 


Q 


Quantim  (François),  homme  de  loi, 
t  6  pluviôse  an  II;  II,  503. 

Quatremèrb  (Marc-Antoine),  mar- 
chand de  drap,  f  2  pluviôse  an  II  ; 
n,  374. 

Quatrbsols  db  la  Haktb  (Gédéon- 
Alexandre-Pierre),  noble,  f  9  fri- 
maire an  II;  II,  483. 

Quatrbsols  db  Marolles  (Charles- 
Nicolas),  noble,  fils  du  précédent, 
f  9  frimaire  an  II;  II,  183. 

Quatrbsols  db  Marollbs  (Louise-Ma- 
deleine de  Barentiit,  femme),  |  9 
frimaire  an  II;  II,  483. 

QuELKN  (Louis),  desservant  de  la  Sal- 
pètrière,  acq.  et  dét.  48  pluviôse 
an  II  ;  II,  538. 

Queneau  (Pierre-Augustin),  juge  de 
paix,  acq.  8  août  4793;  I,  438. 

QuBiiBT  (Jean-Marie),  marchand  de 
bois,  membre  de  la  Commune, 
administrateur  de  police,  f  40 
thermidor  an  II  ;  Y,  253. 

QuENÊT  (Louis),  maréchal  des  logis, 
acq.  29  floréal  an  II;  III,  498. 

QuraiARD  (Pierre-François),  ébéniste, 
membre  du  conseil  général  de  la 
Commune  de  Paris,  f  42  thermi- 
dor an  II;  Y,  421. 

QuBifTUf  ^Pierre),  sculpteur,  lib.  24 
floréal  an  II;  III,  494. 

QuBiiTM  (Marie-Jeanne  Alt,  femme), 
lib.  24  floréal  an  n;  m,  494. 

QuBRi  (Marguerite),  religieuse,  acq. 
et  dét.  4*'  nivôse  an  U;  II,  283 
et  286. 

QUBRBOBNT     (Félicité    LOPRIAG-DORZB , 

marquise  de),  f  8  thermidor  an 
II;  Y,  467. 
QuBRnoâ!(T  (Noél-Xavier,  comte  d«). 


400 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


ex-maréchal  de  camp,  f  5  ther- 
midor an  II;  V,  95. 

QuBSNEL  (Jean-Baptiste),  musicien, 
(aflaire  de  Léonard  Bourdon),  7 12 
juillet  1793;  1,184. 

QoES!iEL  (Gabriel),  .cavalier  au  5*  ré- 
giment, f  14  messidor  an  II;  IV» 
525. 

QuBsiiEL  (Julienne  Lepol,  femme),  f 
2  messidor  an  II;  lY,  479. 

QuESNEL  (Marie-Marguerite-Françoise 
HiBEBT,  femme),  acq.  5  thermidor 
ann;V,  415. 

QuBTiER  (Germaine),  femme  Char- 
bonnier, f  19  messidor  an  II;  IV, 
402. 

QuériNEAU  (Pierre),  lieutenant-colo- 
nel, t  26  ventôse  an  II;  II,  475. 

QuériNEAu  (Marie-Anne  Latreille, 
femme),  -|-  4  germinal  an  II;  III, 
46. 

Qubdedahe  (Jean-Baptiste),  receveur 
des  rentes  de  la  ville  de  Fontai- 
nebleau, trésorier  du  comité  de 
bienfaisance  et  membre  du  co- 
mité civil  de  la  section  des  Sans- 
Gulottes,  acq.  15  fructidor  an  II. 

Qdeuedevuxe  (Germain),  ex-prêtre 
de  rOratoire,  f  22  messidor  an 
II;IY,  440. 

Quevrih  (Louise-Cécile),  femme  de 
chambre  de  la  comtesse  de  Nar- 
bonne,  f  8  thermidor  an  II;  Y, 
166. 

QuBTRoii  (Antoine),  homme  de  loi, 
f  28  messidor  an  II;  lY,  400. 

QuETssAT  (Gabriel),  ex-noble,  géné- 
ral de  division,  lib.  9  frimaire 
an  m. 

QuiBEL  (Marie-Barbe  Pardonnier, 
veuve),  acq.  26  floréal  an  II;  III, 
493. 

QunfET  (Rigobert),  infirmier  major, 
1 13  messidor  an  II  ;  lY,  522. 

Quinte  (Antoine),  brigadier,  acq. 
1**  messidor  an  TI;  lY,  497* 


QoiTRé  (Charles)  garçon   tapissier, 
128  prairial  an  II;  lY,  272. 


R 


RvBALiATT  (Sébastien),  employé  à  la 

Salpèlriére,  -1-19  messidor  an  II; 

lY,  423. 
Rabaiiide  (Jean-Baptiste),  lib.  10  bru- 
maire an  III. 
Rabaud  (Jacques),  armateur,  f  12 

floréal  an  II  ;  III,  368. 
R  \Bà  ut-Sairt-Ëtieii  RE     (Jenn-Paul  ) , 

hors  la  loi,  f  15  frimaire  an  U; 

II,  219. 
Rabeux  (Léonard),  acq.  1 1  messidor 

an  II;  lY,  518. 
Rabourdin  (Charles),  prêtre,   f  13 

messidor  an  H;  lY,  362. 
RABouRDra  (Charles-Liphard),  f  13 

messidor  an  II;  lY,  362. 
Rabt  (Etienne),  garde-chasse,  f  12 

ventôse  an  II;  II,  453. 
Raclet  (Pierre),  ancien  directeur  de 

la  régie  de  Paris,  f  23  floréal  an 

II;  m,  435. 
Radix  (Jacques-Louis),  ex-chanoine 

de  Notre-Dame,   f  21  messidor 

an  II;  lY,  434. 
Radix    Saihtb-Foix    (Glaude-Pierre- 

Maximilien),  lib.  3  brumaire  an 

m. 

Rafpé  (Anne-Thérèse),  veuve  Coquet, 

f  15  messidor  an  H;  lY,  378. 
Rapin  (Jeanne),  veuve  Rathard  ou 

Retnard,  f  7  messidor  an  II;  lY, 

321. 
Ragbot  (André),    tailleur  d'habits, 

t  9  prairial  an  U;IY,  467. 
Rageot  (Marie- Anne  Féron,  femme), 

t  9  prairial  an  II  ;  lY,  467. 
Ragon  (Jean-Baptiste-Claude)«   fils, 

chevalier  de  Saint-Louis,  f  16 

messidor  an  II;  lY,  381. 
Ragondet  (Etienne),  chef  de  batail- 


AU  TRIBUN \L  RÉVOLUTIONNAIRE. 


40t 


Ion  du  quartier  du  Roule,  |  24 
germinal  nn  II;  III,  226. 

Ragot  (Agathe-Ëlisabelh),  religieuse, 
t  2  prairial  an  II;  IV,  458. 

Ragubt  (Ëtien  ne-Alexis),  curé  consti- 
tutionnel, acq.  1"  pluviôse  an  II; 
U,  535. 

Hambourg  fils  (Armand-Nicolns-Marie- 
Aiibain),  acq.  2  thermidor  an  II  ; 
V,  -iOO. 

Rameau  (Edme),  prêlre  assermenté 
de  Saint-Laurent,  f  24  germinal 
an  H;  III,  202. 

Ramrau  (Jean-François),  ancien  dé- 
puté à  FAssemblée  législative,  f 
18  fioréal  an  II;  III,  594. 

Rameau  (Jean-Louis),  assesseur  du 
juge  de  paix,  •{-  i8  floréal  nn  II; 
III,  394. 

RAMOff?IET.  YOV.  LkJEUNE. 

RiMPiLLON  (Guillaume),  cultivateur, 
lit).  13  brumaire  an  III. 

R\?fçoN  (Marie-Loiiise-Reslitue),  mar- 
chande de  cocardes,  acq.  et  dét. 
8  frimaire  an  III. 

Ranconket-Notant  (Louis-René),  Iib. 
12  brumaire  an  III. 

Randon  la  Tour  (Marc-Antoine-Fran- 
çois-Marie), ex-noble,  cultivateur, 
propriétaire,  commandant  de  la 
garde  nationale  de  Creil-sur-Oise, 
-{-19  messidor  an  II;  IV,  423. 

Ranqoé  (G.-F.),  salpétrier,  acq.  12 
brumaire  an  III. 

Raoul  (Je;m),  pourvoyeur  des  tantes 
duroi,-|-7thermidoran  II;  V,41fi. 

Raoul  (Joseph),  ex-prôtre,  se  disnnt 
mercier,  ■}  7  thermidor  an  II  ;  V, 
117. 

Rapallt  (Jean-Bnptiste),arq.  23  mes- 
sidor an  II;  V,  387. 

RvpiN  (Jeanne  Fard  y,  femme),  f  27 
messidor  an  II;  Y,  397. 

Rapim-Thotras  (Jean-François),  capi- 
t:iine  d'artillerie,  f  24  messidor 
anll;  V,  13. 


Rarat  (Cliarles-IIippolyte  de),  dép. 
19  du  \"  mois  de  Tan  II  (10  oc- 
tobre 1793);  II,  162. 

Rataiiiau.  Yoy.  Rbmateau. 

Râteau  (Alexis),  laboureur,  lib.  18 
vendémiaire  an  III. 

RATiéviLLE  (Pierre),  fabricant  de  sa« 
vons,  I  1**  thermidor  an  II;  V, 
61. 

Raudot  (Abraham),  membre  du  Gon~ 
seil  général  du  département  de 
la  Nièvre;  acq.  Il  floréal  an  II; 
m,  483. 

Raulin-IIusson  (Nicolas),  fabricant  de 
drap,  1 15  prairial  an  11;  IV,  65. 

Raux  (Jacques],  ex-chanoine,  f  12 
vendémiaire  an  II;  Y,  310. 

Rauzet,  ci-devant  religieux  aiigus- 
tin,  renv.  an  trib.  crim.,  23  plu- 
viôse an  II  (W  323,  506). 

Ravecheau  (Sophie  Roland,  femme), 
épicière,  f  7  messidor  an  II;  IV, 
320. 

Ravel  (Joseph),  chirurgien,  membre 
du  conseil  général  de  la  cuin- 
mune  de  Paris,  f  11  thermidor 
an  II;  V,  423. 

Ravier  (Pasquier),  garçon  meunier, 
acq.  14  prairial  an  II;  IV,  474. 

RwoT  (Jacques),  maçon  et  olficier 
municipal,  acq.  22  prairial  an  II; 
IV,  486. 

RiYER  (François),  laboureur,  -l*  19 
prairial  an  II  ;  IV,  73. 

Ratlet  (Louis),  tailleur,  lib.  27  ther- 
midor an  II. 

Raymond  (François-Marie4osep!i),  ex- 
greffier  du  présidial  de  Nante.% 
un  des  94  Nantnis,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  347. 

Raynard  ou  Reynard  (Charlotte),  dite 
Maynand,  couturière,  acq.  7  mes- 
sidor an  H  ;  IV,  320. 

Raynard  ou  Reynard  (Jeanne  Rip:N, 
Vfuve),  f  7  messidor  an  II;  IV, 
320. 


TRIB.  RKVOL.      VI 


S6 


402 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Rayjiaud  {Pierre),  cuhivaleur,  |  25 

messidor  on  II;  V,  502. 
Rayxal'd   La    Soukdikre    (Madeleine- 
Elisabeth   Maulmont,  l'emine  di- 
vorcée de),  1  i6  messidor  an  II; 
IV,  529. 
Reboucher  (Charles),  ex-nohle,  acq. 

1''  pluvi6.se  au  U  ;  II,  535. 
Rkdours  (Ji'an-Ântoine),  écrivain  pu- 
blic, t  9  frimaire  an  II;  II,  181. 
Receveur  (Marie-Galherine),  dômes  - 

tique,  lib.  28  brumaire  an  III. 
Rbcleshb  (François-Abraham  de),  | 

A  noréal  an  II  ;  111,  478. 
Reculet  (Légalité,  ci-devant  Pierre), 
ancien  prêtre,  lib.  18  brumaire 
an  III. 
Rkpfatin  (Michel),  oITicier  de  santé, 

acq.  2G  brumaire  an  III. 
Regnac     (Dominique-Jean-Baptiste), 
ex-noble,  ancien  capitaine  du  ré- 
giment ci-devant  Dauphin,  f  19 
mcsi»idor  an  II  ;  IV,  425. 
Régnai LT  (Charles),  dit  B'fllecise,  no 
ble,  ancien  officier,  -|-  25  ventôse 
an  II;  II,  519. 
Rbghallt    (Sébastien),    chirurgien, 

lib.  15  ventôse  an  II;  II,  541. 
Régnier  (Jacques),  leudiste,  lib.  22 

brumaire  an  II;  H,  544 
Regmsr    (Louis-Jean-Baptiste),     do- 
mestique, acq.  5  messidor  an  II  ; 
IV,  506. 
Regkier     (  Mîirie-Françoise-Aimée) , 
femme   Rohaut,   dép.   9  vendé- 
miaire an  II  ;  II,  525. 
REGNouF(Jeann($-Suzanne-Élisabeth), 
femme  Lagon^uvière.  lib.  25  ven- 
démiaire an  Hl. 
Reguex  (Louis),  lib.  29  vendémiaire 

an  III. 
Reigné   (Pierre),  tailleur  d*habits  à 
Ponloise,  f  17  germinal  an  II  ;  III, 
216. 
Reiker    (François),   prisonnier   de 
guerre,  renv.  12  germinal  an  III. 


Remaale  (François),  lib.  12  vendé- 

.    nii.iire  an  III. 

Kemigny  (Antoine-Henri  de),  ex -noble, 

f  4  thermidor  an  II;  V.  412. 
Remignt  (Suzanne-Thérèse  Séguier, 
veuve  de),  |  4  thermidor  an  II;  V, 
413. 
Remy  (Marguerite),  femme  Gharbot, 
manouvriére,  ac({.  9  vendémiaire 
an  m. 
Remt  (Nicolas-Antoine),  f  12  ventôse 

an  II;  II,  455. 
Remt  (Pierre),  table! ier,   adminis- 
trateur de  |>olice,  f  1 1  thermidor 
an  II  ;  V,  420. 
Renard  (fitienne-Philippe),  juge  de 
paix,  f  17  veudémiaiie  an  II;  V, 
512. 
Renard  (Jean  Jacques-ConslanI),  chrf 
du  bureau  de  police,  dét.  5  bru- 
maire au  U;  II,  5l5;  lib.  25  bru- 
maire an  III. 
Renard  (Nicolas),  blanchisseur,  lih. 

28  gerimtial  an  H;  III,  241. 
Renakd  du  C(»iDiiAT  (Nicolas  Arcliam- 
baui),  chevalier  de  Saint-Louis,  f 
8  Ihermidorau  U;  V,  154. 
Renitkau  (François),  dit  Ralaniau^ 
marchand  d'indiennes  forain,  f 
8  messidor  an  II;  IV,  277. 
Renaud  (Antoine),  grelfier  déjuge  de 
p:iix,  acq.  24  messidor  au  II  ;  V, 
589. 
Benaud  (Louis),  commis  à  Tadminis- 
ti'ittiou  de  riiabiliemcnt,   lib.  et 
di';t.  50  veudi'miaire  an   II;    H, 
515. 
Renaud  (Mêla nie),    femme   Grelet, 

lib.  15  prairial  au  II;  IV,  475. 
Renaudin  (Léopold),  juré  du  tribunal 
révolutionnaire,-!-  17  floréal  au 
III  :  VI,  99. 
Renaudin  (Nicolas),  tailleur  d'habits, 
vigneron,  et  membre  du  conseil 
général  do  la  commune  de  Duu; 
acq.  9  vendémiaire  an  III. 


AU  TRIBUNAL  UÉVOLUTIO^iNAIRK. 


405 


Rrnaudih  (Pierre),  ancien  curé,  accf. 
5  thermidor  an  II;  V,  Mb, 

Rekadlt  père  (Antoine),  marchand 
papetier  et  carlier,  f  29  prairial 
an  II;  IV,  256. 

Renault  (Aimée-C<^cile),  -}■  29  prai- 
rial an  II;  IV /256. 

Renault  fils  (Antoine-Jacques),  pa> 
petier.f  29  prairial  an  II;  IV,  256. 

Renault  (ËdmeJeaniie) ,  ancienne 
religieuse,  f  29  prairial  an  II  ;  IV, 
256. 

Renault  (Félix-Anfoine\  horloger, 
commandant  le  bataillon  de  la 
section  de  l'Indivisibilité,  acq. 
15  fructidor  an  H. 

Rrnaut  (Jacques),  imprimeur  à  la 
Tabrication  des  assignats,  acq.  27 
prairial  an  II  ;  IV,  494. 

Rkni^  (Jean-François),  instituteur, 
lib.  25  frimaire  an  III. 

Rendu  (Jean-Baptisle-Chartes),  an- 
cien ficaire,  |  3  thermidor  an  H  ; 
V,  67. 

Rente  (Nicolas),  carrier,  f  27  mes- 
sidor an  II;  V,  595. 

Repoux-Giibtagnt  (Denis),  auditeur 
à  la  Chambre  des  comptes  de 
Dôle,  puis  oflkier  municipal,  | 
14  floréal  an  II  ;  lU,  484. 

Reslu  (Edme),  laboureul*,  lib.  24 
brum.'iire  an  III. 

Resnier  (Victoire),  femme  L^yebgne, 
f  11  germinal  an  II  ;  III,  95. 

RéâT.  Voy.  LA?iGLOis  DE  Rksy. 

Rétau  (Jeau-Uaptisle-François),  ex- 
oflicier  de  marine,  un  des  94 
Nantais,  acq.  2S  fructidor  an  II; 
V,  548. 

Rkthaller  (Joseph),  acq.  28  bru- 
maire an  III. 

Retiiallbr  (Mathias),  acq.  28  bru- 
maire an  m. 

Rsthaller  (Narie-Anne-Béatrix  Das- 
soN VILLE,  femme),  acq.  28  bru- 
aiairc  an  III. 


Rethaller  (Rosalie-Joseph  Lriiois, 
femme),  acq.  28  brumaire  an  III. 

Retourné (Jean-Ba[»tisle),  ancien  curé» 
f  5  messidor  an  II  ;  IV,  504. 

Rbvècre  (Fiacre),  fermier  d'un  ci- 
dnvant  commandeur  de  Malle, 
I  4  thermidor  an  II  ;  V,  73. 

Réveillé  (Joseph),  régisseur  de  for- 
ges, acq.  14  vendémiaire  an  III. 

Revel  (Jacques),  lib.  4  vendémijîre 
an  III. 

Rëvkrdot  (Nicolas),  cul li valeur,  f 
16  ventôse  an  II;  II,  516. 

RévéREND  (René-Michel),  lib.  16  flo- 
réal an  II;  III,  486. 

Reversac-Céleste  (Pierre-Marîe-Em- 
manuel),  ci-devant  conseiller  au 
parlement  de  Toulouse,  j  26  prai- 
riilan  H;  IV,  195. 

Ret  (Gill)erte  Annie,  femme),  femme 
de  chambre,  acq.  17  ventôse  an 
II;  II,  4f)3. 

Rey  (Jacques-François),  peintre  en 
voitures,  lib.  1 6  vendémiaire  an  III. 

Ret  (Marie-Anne),  femme  Lacan,  lib. 
4*  sans-culotiide  an  II. 

Ret  Saint -Gkbt  (Clément- Jean-Au- 
gustin), ci-devant  conseiller  au 
parlement  de  Toulouse,  ex-noble, 
I  18  messidor  an  11;  IV,  395. 

Retnal  (Rernard),  tisserand,  lib.  et 
dél.  5  venidse  an  III. 

Reynal  (Jean-Jacques),  cultivateur, 
lib.  26  brumaire  an  III. 

Rettz  (Pierre),  curé,  dép.  4  pluviôse 
an  II  ;  H,  525. 

RiANNE  (Narie-Augu«tin),  volontaire, 
lib.  2  fructidor  an  II. 

RiDEYREx  (Martin),  ex-noble,  ex-ofli- 
cier  municipal,  8  thermidor  an  II  ; 
V,  166. 

RiBis  (Antoine),  coiffeur,  acq.  3  plu- 
viôse an  II  ;  II,  536. 

RiBONNET.  Voy.  DORTET. 

RiROUT  (f^Uienne),  lib.  11  floréal  an 
il;  111,483. 


40t 


LISTE  DE  TOITES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


HiBouT (Pierre),  lit),  il  floréal  an  U  ; 

III,  483. 
DicARD  (Loiiise^atlierine-Xngél'que), 

veuve  Lepebvrr,  belle-mère  de  Pé- 

lion,  f  5  vendémiaire  an  H;  II, 

191. 
RicAUD  (Josepli-Nicolae).  omniis  d'un 

commissaire   de  police,  acq.  5 

prairial  an  II;  IV,  t27. 
Richard  (Christophe),  receveur  de 

Tenregistrement,   lib.   A   vendé- 
miaire an  IH. 
Richard  (Claude),  chapelier,  acq.  26 

frimaiie  an  III;  V,  571). 
Richard  (François),  lib.  16  août  1 795  ; 

I.  445. 
Ricbard  (Jean),  marchasid  pelletier, 

commandant  du  bataillon  de  la 

seclifm  de  la  Réunion,  acq.   15 

Iriictidor  an  II. 
Richard     (Julie  n-llonoré) ,     ancien 

loueur  de  clmisesà  Téglise  Saint- 
Germain,  f  24  floréal  an  II;  IV, 

185. 
Richard  (Julienne  Bourdois,  femme), 

lib.  19  floréal  an  II;  111,488. 
Richard  (Pierre),  jardinier,  -fb  mes- 

siioranll;  IV,  202. 
RicHARME  (MiUirice),  tableiier,  lib. 

25  vendémiair-e  an  III. 
RicHET    (Louis-Claude),   tanneur  et 

imprimeur  en  papiers  peints,  | 

28  prairial  an  a  ;  IV,  272. 
RicBou  ou  RicHOM  (Amabl^),  renv.  à 

la  just  crim.,  15  pluviôse  an  lil. 
Riciiou  (Aiiloinette  Astonat,  veuve), 

renv.  15  pluviôse  an  III. 
Ricuou  (Élienne),  garçon  serrurier, 

renv.  15  pluviôse  an  III. 
RiCHou  (Mar4;uerite),  lemiiie  Gruau, 

renv.  15  pluviôse  an  III. 
RiGHou  (Marie),  femme  Chalamrert, 

renv.  15  pluvidse  an  III. 
Riciioux  (Nicolas),  brocanteur,  f  15 

messidor  an  II;IV^  525. 
Rideau   (Louis),   offlcier   municipal 


des  Pont&de-Cé,  f  17  brumaire 
an  II;  11,157. 

Ridez  (Jacques),  ancien  moine,  em- 
ployé dans  Tadministration,  acq. 
2  thermidor  an  II  ;  Y,  409. 

Riktte  (Jean),  cordonnier,  f  3  mes- 
sidor an  II;  IV,  501. 

RiGAL  (Jeaji),  ex-secretaire  général 
du  Gard,  }■  7  messidor  an  II;  IV, 
515. 

RifiAL  (Jean-Joseph),  cultivateur,  f 
25  prairial  an  II;  IV,  164. 

RiGAL-MoiGNiER  (l4)uis),  laboureur,  f 
25  prairial  an  II  ;  IV,  164. 

RiGAULT  (Joseph^ulien-Honoré),  con- 
seiller au  parlement  de  Toulouse, 
tl-'UoréalanlI;  111,287. 

RiGAULT  (Philippe),  administrateur  de 
rhabillement  des  trouiies,  f  19 
triiiiaire  an  II:  II,  486. 

RiGour.K  (Philiberline),  domestique, 
arq.  22  brumaire  an  III. 

RiGOLLET  (Nicolas),  cordonnier,  acq. 
5  ventôse  an  H;  II,  540. 

RicouLKT  (Pierre),  invalide,  f  5* sans- 
culot  tidc  an  11;  V,  504. 

Ruoux.  Voy.  CuyoT  du  Ruoux. 

fiisiBAUD.  Voy.  Toulon-Bjhbaud. 

BiKGUE.^EY-LATouuNifcRE(Jâcques-Fran- 
çois),  employé  dans  Tartillerie, 
1  7  thermidor  an  II;  V,  415. 

Rlxguet  (Nicolas  -Jacques  -  Bertin)  , 
écrivain,  acq.  5  prairial  an  II  ;  IV, 
27. 

RiPERT-MoNCLAR  (Jules-Claude-Louis), 
ex-noble,  f  !•'  messidor  an  II; 
IV,  495. 

RiQUET(f.(ieiine  Dorothée  de),  femme 
de  Cambon,  .1*'  président  au  par- 
lement de  Toulouse,  1 8  thermidor 
an  II;  V,  155. 

RiQUET  (Louise),  femme  Blaiseau,  f 
29  messidor  an  II  ;  V,  405. 

Ris  (Jean),  lib.  26  juillet  1795;  I, 
4i2. 

Risse  (Pierre-Victor),  cavalier  à  l'É- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


405 


cole  militnire,  acq.  42  septembre 
1792;  L43i. 

Ritouret-Castkl    (Louis),     ancien 

.  garJe  du  corps  de  Monsieur,  dép. 
29  ventôse  an  II;  H,  528. 

RivF.cAHp(Vicloire-Tliérèse),  2  ans  de 
détention,  6  novembre  1792;  \, 
431. 

BivBRT  (François-Xavifr),  lîeuienant 
particulier  au  bailliage  de  la 
commune  d'Amiens^  f  21  messi- 
dor an  II  ;  lY,  456. 

RiviER  DE  Mauhy  (Je.iii-François),  an- 
cien capitaine  de  dragons,  f  9 
mai  1793;  I,  111. 

RiviKRK  (Jean),  lib.  4  ventôse  et  22 
floréal  an  III. 

Rivow  (Cyr),  tuilier,  acq.  24  messi- 
dor an  III;  Y,  3^8. 

RoBEUN  (Jean-Baptiste),  luiissier, 
1  ?4  messidor  an  II  ;  Y,  ."188. 

RoBEKT  (Claude),  soldat,  f  7  mes- 
sidor an  II;  lY,  512. 

Robert  (Daniel),  membre  d*un  co- 
mité, acq.  8  août  1793;  I,  438. 

Robert  (Pierre),  cbarron,  f  23  prai- 
rial an  II;  lY,  487. 

Robert  de  l^Épiray  (Jean-IIonoré), 

Robert.  Yoy.  Des  Ardikre^. 
1 14  messidor  an  II;  lY,  524. 

Robespierre  jeune  (Augustin-Bon- 
Joseph),  député  à  la  Convention 
nationale,  f  10  thermidor  an  II; 
Y,  253. 

Robespierre  (Maximilien),  député 
à  la  Convention  nationale,  f 
10  thermidor  an  II;  Y,  252. 

Robillard  (Aiitoine'Blai9e-l)é>iré), 
lib.  23  pluviôse  an  II  (>Y  531). 

Rubillard  (Jean-Pierre),  officier  mu- 
nicipal,] 4  thermidor  an  II;  Y,  415. 

Robillard  (Jean-Siméon),  vicaire  de 
Saiote-Marguerite-des-Loges,  acq 
12  Tentose  an  III. 

Robin  (Henri),  cuisinier,  acq.  25  ven- 
démiaire an  m. 


RoBUf  (Jacques),  anrien  prêtre,  lib. 
ii  prairial  an  II;  lY,  474. 

Robin  (Jean),  officie^r  de  maison  ches 
Hariague-Guibeville,  f  29  ger- 
minal an  U;  m,  248. 

RoBUi  (Louis),  marchand,  f  15  ven- 
tôse an  II;  H.  460. 

RoBiif  (Pierre),  aide  de  camp  de  Lam- 
berty  et  agent  de  Carrier,  acq. 
26  frimaire  an  III  ;  YL  47. 

RoBciET  (Nicolas),  oflicier  au  6*  dra- 
gons, acq.  29  nivôse  an  H;  Ii, 
535. 

RoBLAsTRE  (Louis-Joseph),  gendarme, 
acq.  19  septembre  1793;  I,  439. 

RocH  (Marie-Françoise),  femme  de 
ménage,  |  7  messidor  an  II;  IV, 
318. 

RocH  De  Caike  (Marie-An  lo'ne).  com- 
mis d'un  receveur,  acq.  7  prai- 
rial an  II;  lY,  465. 

RociiAix  (Pierre),  dit  Rochon^  déser- 
teur piémontais,  f  12  messidor 
an  II  ;  lY,  520. 

RocHAwiEAU  (Jean-Baptiste-Donatien 
YiMEUR  de),  ancien  maréchal  de 
France,  lib.  6  brumaire  an  III. 

RocHARD  (Françoise-Christine),  fem- 
me Bonnet,  acq.  9  vendémiaire 
an  m. 

RociiARD  (Marie-Françoise),  femme 
Bregrot,  acq.  9  vendémiaire  an 

lU. 

Roche  (Jean-Baptiste),  6  ans  de  dét. 
8  floréal  an  II;  111,482. 

RuciiEciiouART  (Diane-Adélaïde  de). 
veuve  DU  CiiATRLET,  f  3  floréal 
an  II;  III,  305. 

RociiEciiouART-PoNTviLLE  (Maric-Yic- 
loire  Boucher,  veuve  de),  f  5  flo- 
réal an  II;  111,303. 

RocHEFORT  (Fr.inçois),  ex-conseiller 
au  parlement  de  Toulouse,  f 
26  prairial  an  II:  lY,  195. 

RoCHEFORT.  Yoy.  (iUKlHKNOr.. 

Ro4:HhMoRL    (Franvois-Gaspiir«l-l'hi  - 


400 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


lippe  de)»  ex-noble,  ancien  capi- 
taine de  chasseurs,  f  22  messi- 
dor an  II  ;  IV,  440, 

Rocket  (Jean),  conducteur  de  bœufs, 
au  service  de  la  .  république, 
|22  prairial  an  II;  IV,  102. 

RjciioM  (Fanchetle),  lingère,acq.  28 
messidor  au  II  ;  V,  599. 

Rociio!«  (Julie),  femme  Ciié^to^ï,  acq. 
25  prairial  an  II;  IV,  493. 

RocnoN.  Voy  Rociiaix* 

UocouBT  (Jean -  Baplisie -  Fra nçois) . 
imprimeur,  acq.  12  messidor  an 
II;  IV.  521. 

RoDRN  (Patrick),  irlandais,  déserteur, 
f  18  prairial  an  II;  IV,  480. 

RoDiER  (^icolas),  acq.  8  floréal  an  II; 
m,  482. 

RoDiKR  (Pierre),  cultivateur,  1 1 1  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  558. 

Rœderer  (  Marguerite  -  Elisabeth  ) , 
femm:  Grihrissen,  lib.  14  vendé- 
miaire an  III. 

RoETTiKRs  (J.-B.-Emmanuel  de),  gen- 
tilhomme de  la  chambre,  fil  plu- 
viôse an  II;  II,  581. 

RoETTiBRs  DE  LA  GiiAuviNNERiR  (Jeanne), 
marquise  de  Gharras,  f  1 1  plu- 
viôse an  II;  II,  581. 

RoGK  (Gaspard),  salpétrier,  f  26  ger- 
minal an  II;  m,  255. 

RoGÉ  (Victoire  Lescale,  femme), 
Y  26  germinal  an  H;  III.  255. 

RoGK  (Joseph),  jardiuier,  lib.  14 
fructidor  an  II. 

Roger  (Antoine),  palefrenier,  acq. 
2  prairial  an  II;  IV,  459. 

Roger  (Elisabeth),  veuve  SKEUAcn,  lib. 
24  vendémiaire  an  III. 

Roger  (Félix),  chasseur,  f  5  prai- 
rial an  II;  IV,  400. 

Roger  (François),  lib.  14  fructidor 
an  U. 

Roger  (Jean),  employé  au  mont-de- 
piété,  I  4  thermidor  an  II  ;  V,  75. 

RoGLu    (Marie-Félicité),   supérieure 


de  rhôpital  de  Blois,  dét.  8  bru- 
maire an  II;  II,  147. 
RoHAN  (Sophie),  femme  Ravecbeau, 
épiciére,  f  7  messidor  an  U  ;  IV, 
520. 

RoilAN.    Voy.  MoTTDAZON-RoniN. 
ROHAVROCHEFORT.  Voy.  GuETIIENOG. 

KoHAUT  (Marie-Françoise-Âimée  Ré- 
crier, femme),  lirigère,  dép.  9 
vendémiaiie  an  II;  II,  525 

Roland  (Marie-Jeanne  Piilipor,  fem- 
me), f  18  brumaire  an  II;  II,  27. 

Roland  de  Mo?itjourdain  (Nicolas), 
chef  de  bataillon  de  la  seclion 
Saint-Lazire, f  16  pluviôse  an  H. 
U,  594. 

Rolland  /Barthé'emy-Gabriel),  prési- 
dent aux  requêtes  du  Palaii», 
il"  floréal  an  II;  111,286. 

Rolland  (Françoise-Marie  Blondeau, 
veuve),  lib.  18  vendémiaire  an  111; 

Rolland  (Jeim),  manou  vrier,  f  1 8  prah* 
rial  an  U  ;  IV,  482. 

Rolland  (Louis-Joseph),  parfumeur^ 
acq.  5  vendémiaire  au  III. 

Rolland  (Marie-A  nue-Reine  Marécral, 
femme),  acq.  5  vendémiaire  an  lil. 

Rolland  (Thérèse  Glercx,  femme), 
femme  de  chambre,  f  1*'  prai- 
rial an  II;  IV,  15. 

RouAT  (Jean),  ci-devant  fermier  de 
la  veuve  Caponier,  1  27  messidor 
an  II  ;  V,  595. 

RoLLAT  i»ère  (Sébastien),  ex-noble,  -j- 
29  germinal  an  II;  111,248. 

RoLLAT  tils  (René),  ancien  officier  à 
la  suite  de  Golouel-général  dts 
dragons,  1 29  germinal  au  U  ;  III, 
218. 

RoLLAT  (Yves-Louis),  ancien  prési- 
dent du  district  de  Gannat,  -{- 
27  messidor  an  II;  V,  52. 

RoLLET  d'Avalx  (Jacques-Âmable- 
Gilbert),  ancien  président  de  la 
sénéchaussée  de  Riom,  f  2 1  flo- 
réal an  11  ;  111,  4H0. 


AU  THIBUN.a  RÉVOLUTIONNAIRE. 


407 


Rollrt-d'Avaux  (Adrienne-Félicilé  de 
V.LLAiNK,  femme),  f  Si  floréal 
an  11;  111,  456. 

RoMé  (Alberl'Marie  de),  général  de 
brigade,  |  25  brumaire  an  H  ;  11, 
76. 

RuMK  (Guillaume-Jérôme  de),  an- 
cien capitaine  au  régiment  de 
Beauvoisis,  f  28  floréal  au  II  ;  111, 
494. 

RoMiGxoT  (Adam),lib.  16  août  1793; 

I,  445. 

\Um\T  (Nicolas),  instituteur  à  Saint- 
Cyr,  f  25  venlôse  an  11;  II.  475. 

Rondeau  (Louis-Joseph),  agent  na- 
ti(»nal  de  Troyes,  acq.  2  ther- 
midor an  II;  V,  408. 

JtoNEz  (Glaude-François-Vital),  lib. 
28  pluviôse  an  II  (W  526,  527). 

RuNsiN  (Charles-Philippe),  général  de 
Tannée  révolutionnaire,  f  4  ger- 
minal an  ^11;  III,  45. 

RopiQCET  (Alexandre-Benjamin),  mar- 
chand de  toile  et  de  tabac,  f  9  flo- 
réal an  11  ;  111,  551 . 

RopiQUKT  (  Jean  -Baptiste  ) ,  ancien 
maiire  d'école,  acq.  1"  nivôse  an 
H  ;  II,  555. 

RoQUKLADRE.  Voy.  Bbssdrjouls  de  Ro- 

QDELAURB. 

Roquet  (Denis),  lib.  5  frimaire  an  II  ; 

II,  545. 

RosANBo.  Yoy.  Le  Peletuîr  db  Ro- 

SAJIBO. 

Rose  (Jean-Évangéliste),  ex-intendant 

de  Champagne,  1  25  messidor 

an  H:  V,  591. 
Ruse  (Joseph-Gabriel,  femme  Mon- 

tarly),   f  24  messidor   au   11; 

V,  15. 
RosENKRuz  (Marie-Suzanne),  femme 

FuNERoz,  lib.  17  fructiiior  an  11. 
Rosier  (Joseph),  cultivateur,  acq.  4 

vendémiaire  an  111. 
RossAY.  Voy.  Flkl'ry. 
RussEï  (Éhsabelh  Lulkmittë,  feanne 


de),  t  21  floréal  an  II;  111,415. 

RossBT  deCerct  (Marie-Anne  Rosset, 
femme  de),t  21  floréal  an  11;  III. 
415. 

Rossi  (Camille),  général  de  brigade, 
I  8  pluviôse  an  H;  II,  576. 

RossiRR  (Bernard),  mercier,  f  8  mes- 
sidor an  II;  IV,  517. 

RossiGRAT  (Vincent),  ex-noble  et  prê- 
tre, f  25  messidor  an  II;  V,  591. 

RossT  (Hyacinthe),  chef  de  briga  le 
du  4*  bataillon  de  ch.isseurs  à 
cheval,  ex-noble,  f  19  messidor 
an  II;  IV,  425. 

RouARD  (Louise),  veuve  Bocquuj.on, 
lib.  5  fructidor  an  III. 

Rouard-Besnard  (Nicolas),  j*  5  plu- 
viôse an  II;  II,  502. 

RouciiAUD  (Gilbert),  reuv.  24  germinal 
an  IIL 

RouGiiER  (Jean- Antoine),  homme  de 
letlres,  |  7  thermidor  an  11;  V, 
116. 

RouDY  (Jean),  fondeur,  acq.  7  ther- 
midor an  11;  V,  417. 

RoLEPP  (Lyon),  acq.  16  nov.  1702; 
1,  452. 

RouEPF  (Letdb,  femme),  acq.  16  no- 
vembre 1795. 

RouGAHE  (Claude),  dit  Printal,  lieu- 
tenant de  police  de  baillicige,  lib. 
8  août  1795  ;  t  21  prairial,  an  11  ; 
IV,  485. 

RouGANu  (Claude),  ancien  curé,  f 
28  floréal  an  II  ;  III,  452. 

RouGARE  DE  Baroduib  (Jean),  ex-che- 
valier de  Saint-Louis  et  gendarme 
de  la  garde  du  roi,  7  5  germinal 
an  II;  m,  75. 

Rougane  de  Bellebat (Pierre),!  5 ger- 
minal an  II  ;  III,  75. 

Rougane  de  Viciit  (Jacques),  inspec- 
teur et  contrôleur  à  Dunkerque, 
f  5  germinal  au  H  ;  111,  75. 

R0UGKI.0T  (Jean)  dit  Lapin,  maçon, 
I     acq.  7  messidor  an  11;  IV,  515. 


408 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


RuuGEMONT  (Élienne-Jean-Ârmand), 
directeur  de  la  loterie,  f  14  flo- 
réal an  I(;  III,  371. 

RoucEOT  (Claude -Franck),  fermier 
général,  f  19  floréal  an  II;  III, 
3U8. 

RotJGER  (Germain-Basile),  tanneur, 
acq.  22  prairial  an  II;  IV,  486. 

RouiiETTE  (Jean  -  François -Blichel), 
conseiller  au  parlement  de  Tou- 
louse, f  1"  floréal  an  II;  III,  287. 

RouiiiER  (Fiacre),  ancien  notaire, 
t21  pluviôse  an  II;  II,  506. 

RuuiLHAC  (Jean-Ântoine),  ex-seignenr 
et  premier  baron  du  comté  d'Ar- 
magnac, f  7  thermidor  an  II  ;  V, 
148. 

RouMESTAN  (Pierre),  cultivateur,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

RouQUETTi  (Antoine),  ci-devant  rece- 
veur du  canal  de  Toulouse,  lib. 
1 1  pluviôse  an  III. 

RoussAT  (Thomas),  garde-bois,  f  18 
prairial  an  II;  IV,  481. 

Rousseau  (Antoine-Charles),  fabri- 
cant de  drap,  |  15  prairial  an  II; 

IV,  65. 

Rousseau  (Augustin-Uernard-Louis- 
Joseph),  maître  d'armes  des  en- 
fants du  roi,  f  25  messidor  an  II  ; 

V,  390. 

Rousseau  (Georges),  2  ans  (ie  prison, 
26  octobre  1792;  I,  431. 

Rousseau  (Louis-Ambroise),  cordon- 
nier, lib.  et  dét.  50  vendémiaire 
an  H;  11,543. 

Rousseau  (Mathurin -Pierre),  lib. 
28  vendémiaire  an  III. 

Rousseau  (Pierre),  sculpteur,  lib.  25 
floréal  an  II;  III,  492. 

Roussel  (Angélique),  carmélite,  sœur 
converse,  f  29  messidor  an  II; 
V,  45. 

Roussel  (François),  régisseur  de 
Mme  de  Marbeuf,  lib.  28  ther- 
midor an  11. 


i  Roussel  (Marie-Anne),  femme  Mazou, 
'     acq.  13  nivôse  an  H;  II,  366. 

Roussel  (Nicolas),  employé  de  la 
régie,  f  19  septembre  1792  ; 
1,28. 

Roussel  (Pierre-Bail ha zar),  vivant  de 
son  bien,  f  29  prairial  an  H;  IV, 
251. 

Rousselet  (Pierre-Louis),  ancien  bé- 
nédictin, curé  d<%  Daiinemarie- 
des-Fontaines,  f  27  floréal  an  II; 
III,  446. 

RouâSELiif  (Alexandre),  (Rousselin  de 
sakt-albim),  commis  aux  admi- 
nistrations civiles,  police  et  tri- 
bunaux, délégué  à  Troyes,  acq. 
2  thermidor  an  II  ;  Y,  64. 

RoussET  (Pierre-Ignace),  lib.  28  fri- 
mî'ire  an  III. 

RoussiALLE  (Michel  François),  rec*»- 
veur  des  loteries,  f  22  messidor 
an  II;  IV,  440. 

RousTAiN  (Pierre),  expéditionnaire, 
acq.  22  pluviôse  an  II  (W  3:!2, 
505). 

RousTAiif  (Angélique-Félicité  Baltiia- 
KARD,  femme),  acq.  22  pluviôse  an 
II  (W  322.  503). 

Routier  de  Taintot  (Etienne),  adjoint 
aux  adjudants  généraux,  lib.  et 
dét.  27  brumaire  an  H;  II,  544. 

Rouveau  (Pierre),  notaire,  acq.  28 
pluviôse  an  II  (W  525,  524). 

RouvEROLLEs  OU  RouvEROLLis  (Jean- 
Clément),  agriculteur,  lib.  22  bru- 
maire an  III. 

Rouvi.-:re  (Jacques-Vincent),  tisse- 
rand, f  13  messidor  an  II;  IV, 
52.'î. 

RouvtèRE  DE  Bois-Bardeac  (I*Yançois- 
Nicol as-Louis),  ex-secrétaire  de 
Louis  XVI,  f  9  thermidor  an  II  ; 
V,  171. 

RouvaLE.  Voy.  Blânquet  m  Rouvuxe. 

Roux  (Louis),  tabletier,  f  4  floréal 
an  II;  III,  315. 


AU  TUIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


409 


Roux-PuivEHT  {Viclor-Charles-Fran- 
çois),  lieutenant  de  ?aisseau,  ex- 
noble, chevalier  de  Malte,  f  32  mes- 
sidor an  U  :  IV,  441 . 

RouxEL 'Blanchblande  (Louis -•  Pliili- 
berl),  ancien  maréchal  de  camp 
et  lieutenant  au  gouvernement 
des  lies  françaises  Sous-le-Vent. 
t  15  avril  1793;  1,89. 

RpuxEL  DE  Blakciielandb  (Jean-PhiU- 
bert-Maurice),  fils  du  précédent, 
fSthermidor  anll;  V,  66. 

Rouzi^Antoine^loseph),  tailleur,  acq. 
et  dét.  27  vendémiaire  an  II;  il, 
529. 

Rot  (Nicolas-Jean),  domestique,  f 
21  brumaire  an  II;  II,  200. 

RoYB  (Françoise  Pauline),  vuuve  du 
maréchal  de  Bikon,  ex-iluchesse, 
I  8  me&sidor  an  II;  IV,  335. 

RoYER  (François-César),  défenseur 
officieux  et  épicier,  f  19  messi- 
dor an  II;  IV,  424. 

Roter  (Ilonoré-Joseph),  ex-noble  ei 
conseiller  d'État,  prêtre,  grand 
vicaire  bénéficier,  f  19  messidor 
an  H;  IV,  425. 

RoTÈRE  (Jean),  acq.  11  brumaire 
an  III. 

RoTÈRE  (Joseph)  dit  Bézierê,  savon- 
nier, f  23  messidor  an  II;  V,  11. 

Rl'baud  (Joseph),  tailleur  de  pierres, 
acq.  4  hiumaire  an  III. 

Ruelle  (Marguerite),  veuve  Benoist, 
aubergiste,  f  1*'  thermidor  an  II; 
V,  408. 

RuFFAT  (Jean-Baptiste),  administra- 
teur de  district,  -j-  11  messidor 
anU;  IV,  519. 

RuPFET  (Désiré),  commis  à  la  saline 
de  Montmorot,  f  24  messidor 
an  II  ;  V,  388. 

RiTFiN  (Gatherine-Lotiise-Honorée), 
femme  Drieitx,  ouvrière  (manifes- 
tation de  Rouen),  f  5  septem- 
bre 1795;  1,255. 


Ri'FFRAT  (Jean),  officier  municipal, 

lib  27  vendémiaire  an  III. 
RuiRET  (Barthélémy),  juge  de  paix, 

acq.  25  prairial  an  II  ;  IV,  490. 
RuLNET  (Joseph-Remi),  commerçant, 

I  25  prairial  an  H  ;  IV,  490. 
RuLLièREs  (Marcelin),   empioyé  de 

radministrafion,  acq.  28  messi- 

dor  an  11:  V,  402. 
RuTANT  (Jeanne-Charlotte  de),  f  1 4 

du  1*'  mois  de  Tan  II  (5  octobre 

1793);  II,  145. 


Sabalért  (André),  f  29  floréal  an 
II;  111,497. 

Sabatier  du  Colombier  (Dominique), 
frère  d*émigré,  lib.  et  dét.  13  ven- 
démiaire an  III. 

Sabbeval  (Charlotte-Geneviève),  veuve 
Du  TiLLET,  f  1"  prairial  an  II; 
IV,  13. 

Sabourroi  (Armand),  principal  de 
collège,  f  1 7  messidor  an  II  ;  IV, 
531. 

Sacrer-Endasse  (Jean-Nicolas),  bou- 
tonnier,  f  8  messidor  an  II;  IV, 
277. 

Sagault  (Charles -André),  ciseleur, 
acq.  5  prairial  an  II  ;  IV,  463. 

Sagnt  (Picrre-Agricol),  hussard,  f 
25  floréal  an  II  ;  III,  444. 

Saruguet.  Voy.  d'ëspagrac. 

Saiffert  (Jean-Geoffroi),  docteur 
saxon,  acq.  2  prairial  an  II;  IV, 
458. 

Saut-Alouarr.  Voy.  Alérot. 

Sairt-Amard  (Alexandre-Victor),  fer- 
mier général,  f  19  floréal  an  II; 
m,  398. 

Saint-Bur  (Nicolas),  marquis  et  la- 
boureur, f  1*'  floréal  an  II;  III, 
475. 

Sauit-Chasllm  (Antoiiie^Marie-Uippo- 


410 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  THADL'iTES 


.  l)te),  ancien  militaire,  lib.  6  juil- 
let 1793;  I,  441. 

Sairt-€lau.  Voy.  Despalêubs. 

Saikt^Cristar.  Voy.  Parcel-Sunt- 
Gristan. 

Samt-Didur.  Voy.  Gkhbstel. 

Sawt-Gbrmaik.  Voy.  Apchon. 

Saint-Germaih-db-Vilplat  (Joseph) , 
ancien  fermier  généra],  f  22  flo- 
réal an  II  ;  Ul,  489. 

Sairt-Gbry.  Voy.  Rey-Saixt-Géry. 

Saint-Uilairb  (Françoise  Péribr,  veu- 
ve), i  25  messidor  an  II  ;  V,  30. 

Saint-Uilaire  (Jérémie),  f  9  Ihernii- 
dor  anll;  V,  468. 

Saint-Jban  (Jean-Baptiste  de),  dit 
Êvrardf  négociant,  f  1"  messi- 
dor an  n  ;  IV,  496. 

Sauit<Juirb  (Marie-Renée-Louise-Ël  i  - 
sabelh  Tuorbau,  veuve  de),  f  4 
thermidor  an  II  ;  V,  72. 

Saint-Just  (Antoine),  député  à  la  Con- 
vention nationale,  f  10  thermi- 
dor anll;  V,  252. 

Saint-La MBBRT  (Pacôme),  commis  à  la 
guerre,  f  14  veut6se  an  II;  II, 
455. 

SAi?iT-LR6ER  (Edmond),  médecin,  acq. 
19  nivôse  an  11;  II,  341. 

Saint-Luc   Voy.  Conen-Saint-Luc. 

Saint-Maclou.  Vuy.  Giv£rvu.le  de 
Saint-Maclou. 

Svint-Martial.  Voy.  Moreau  Saim- 
Martial. 

Saint-Martin  (Jean  Norsau  de),  cultiva- 
teur, lib.  17  vendémiaire  an  III. 

Saint -Martin  (Nicolas),  concierge 
aux  Anglaises,  lib.  et  dét.  13  plu- 
viôse an  II  (W  318,  470). 

Saint-Maurice  (Amédée  Marie  de  Vil- 
LEFRANcHE-GARiGNiiN,  femme  de), 
acq.  dét.  19  pluviôse  an  II;  II, 
411. 

Sai.%t-Mauri8  (Louis-Marie-François 
de),  ex-prince,  ancien  iiiitiiaire, 
-|'29  prairial  an  11;  IV,  257. 


Sa»t-Melbuc  (Henri-Allaîn-Jean-Jo- 
seph),  ex-noble,  f  2  messidor 
an  II  ;  IV,  498. 

Saint-Mihiel  (Bernard),  caporal  four- 
rier, f  16  prairial  an  II;  IV,  66. 

Saint-Oukn  (A  iexandre  -Marie-Barthé- 
lémy de),  ex-noble,  lieutenant  des 
mai>^chaux,  f  16  messidor  an  II; 
IV,  529. 

Saint-Ouen  (Marie-Anne  de  La  Marrb, 
femme  de),  f  16  messidor  an  II; 
IV,  529. 

Saint-Paul  (Pierre-Paul  de),  clief  de 
bureau  au  I^ini^tèrede  la  guerre, 
t  27  ventôse  an  II  ;  II,  520. 

Saint-Perh  (  Amélie-Laurence-Cé- 
leste), femme  Cornuillier,  f  1" 
thermidor  an  II  ;  V,  54. 

Saint-Pern  (Françoise-Marie-Jeanne 
Magon,  femme  de),  f  1"'  thenni- 
dor  an  II  ;  V,  54. 

Saint-Pern  (J.-B.-Marie-Bertrand  de), 
âgé  de  17  ans,  f  1*^  Uiermidur 
aoll;  V,  54. 

Saint-Pern  (Marie-Philippe  Olmvier, 
femme),  f  2  messidor  an  II  ;  IV, 
499. 

Saint-Pierre  (Yvon-Georges-Jacqiies), 
rentier,  f  15  prairial  an  II;  IV, 
65. 

Saint-Prest.  Voy.  Broguet  de  Saint- 

PREST. 

Saint-Priest  (Jeanne-Marie  Paume, 
veuve  de  Gautier  de),  an  II;  V, 
117. 

Saint-Priest  (Julie-Agal  hede),  femme 
Dassibr  DBS  Brosses,  \  25  mobsi- 
doranll;  V,  391. 

Saint-Priest-Duguamdon  (Louis),  lib.  30 
vendémiaire  an  III. 

Saint-Priest.  Voy.  Guignard  de  Saint- 
Priest. 

Saint-Prix,  invalide,  f  27  brumaire 
anll;  II,  159. 

Saint-Projet.  Voy.  Pasquet  Saim- 
Pkojut. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


411 


Sa.'nt-Romain  (Pierre),  gendarme, 
f  3  thermidor  an  II  ;  Y,  68. 

Saint'Rohar.  Yoy.  Serres  de  Saint- 
Roman. 

Siimt-Saulieu  (Pierre),  ancien  rece- 
veur de  l'abbaye  de  Cormeuil, 
-{-12  prairial  an  H;  IV,  55. 

Saint-Savin  fila  (Louis-Charles),  lib. 
ft  dét.  19  frimaire  an  II;  II,  516. 

Sairt-Savin  (Marie-Sylvie  Dupin,  fem- 
me), lib.  et  dét.  19  frimaire  an 
II;  11,546. 

Saint-^imon  (Charles  -  Frcinçois- Si- 
méon),  ex-noble,ex-éTêqued'Agde, 
membre  de  T Académie  des  in- 
scriptions, f  8  thermidor  an  II; 
V,  161. 

SviJîT- Simon.  Voy.  Gigon-Saint-Simon . 

S\»T-SoUPLET.  Voy.  GuiLLEMEAU  SaINT- 
SOUPLBT. 

Saintain  (Christophe),  cultivateur, 
acq.  5  thermidor  an  II;  V,  425. 

Saintanac  (André),  élève  en  chirur- 
gie, employé  à  l'hôpital  militaire 
de  Choisy-sur-Seine,  f  29  prairial 
an  II  ;  IV,  256. 

Salntb-Amar.vntiie  (Jeanne-Françoise- 
Louise  Demier),  I  29  prairial  an 
II;  IV,  257. 

Sunte-Amaranthe  (Charlotte-Rose- 
Emilie),  femme  de  Sartine,  |  29 
prairial  an  II;  IV,  257. 

Salyte-Amaranthe  (Louis  de),  -f  29 
prairial  an  II  ;  IV,  258. 

Sainte-Croii.  Voy.  Charbonnier. 

Sainte-Marie  (Auguste- François) , 
ex-nob.'e,  âgé  de  14  ans,  20  ans  de 
fers,  21  messidor  an  H  ;  IV,  436. 

Sainte-Marie  (Louis-César  de),  ex- 
noble, -j-  21  messidor  an  II  ;  IV,  456. 

Sainte-Sebert  (Jeanne-Marie),  ei-reli- 
gieuse,  f  2  messidor  an  II;  IV, 
499. 

Saintenoy  (AugusteJoseph),  garçon 
épicier,  f  15  floréal  an  II  ;  III,  380. 

SAioT  (Henri-Bernard-Calherine),  ci- 


devant  président  au  parlement 
de  Toulouse,  f  26  prairial  an  II  ; 
IV,  195. 

Salaberrt  (Charles-Victor-François), 
président  de  la  diambre  des 
comptes  jusqu'à  la  suppression  de 
la  compagnie,  juge  de  paix,  etc., 
t  12  germinal  an  II;  III,  100. 

Suer  (Ange),  fabricant  de  cordes  de 
violon,  j-  28  prairial  an  II;  IV, 
271. 

Saleur  de  Grizibux  (Jérôme-Fran- 
çois Hector),  fermier  général,  f 
19  floréal  an  II;  III,  398. 

Salignac-Fénelon.  Voy.  Frnelon. 

Salle  (Jean-Baptiste),  négociant,  acq. 
25  nivôse  an  II  ;  II,  534. 

SALLé  (Charles-François-Honoré) , 
garde-magasin,  acq.  9  floréal 
an  II  ;  III,  483. 

Sallé  (Gabriel-François  de),  ex-noble, 
ex-maire  et  offîcier  municipal, 
t  9  thermidor  an  II;  V,  168. 

Salllenave  ou  Salleneuve  (Jean-Rap- 
liste),  ci-devant  employé  dans  la 
compagnie  des  Indes,  f  27  mes- 
sidor an  II;  V,  395. 

Salies  ou  Sall^  (Jean-Jacques),  dit 
Dessaleif  bijoutier,  f  19  frimaire 
an  II  ;  11,  486. 

Sallkt  (Louis),  ancien  noble  et  an 
cien  professeur  de  philosophie, 
acq.  10  floréal  an  II;  111,  565. 

Sallez  (Jean-Baptiste),  limonadier, 
1 1 7  floréal  an  II  ;  III,  393. 

Sallier  (Marie),  femme  Crouiluèrb, 
f  6  messidor  an  II  ;  IV,  305. 

Sallier  (Marie),  femme Geniey&s,  lib. 
4*  sans-culottide  an  II. 

Sallier-Rouuette  (Henri-Guy),  ex- 
président de  la  cour  des  aides,  -f 
1"  floréal  an  II:  m,  286. 

Salm-Kirbourg  (Frédéric  de),  prince 
d'Allemagne,  colonel  à  la  suite  des 
troupes  allemandes  et  ci-devant 
coiiimiindaiil  du  baluillon  de  la 


413 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Fontaine-Grenelle,  f  5  thermidor 

an  U  ;  V,  95. 
Salmon  (Jean-Éloy),  cordonnier,  acq. 

5  vent6se  an  II  ;  IL  540. 
Salrbute  (François),  sous-lientenant 

au  bataillon  des  tilles  Saini-Tho- 

masy  acq.  14  floréal  an  II;  IIL 

371. 
Salomor  (Marie-Anne),   journalière, 

f  7  messidor  an  II;  IV,  521. 
Salon  (Constant-Benoit),  marchand, 

acq.  et  dét.  27  vendémiaire  an  II; 

U,  529. 
Samillard  père  (iNicolas),  marchand, 

f  4  thermidor  an  II;  V,  75. 
SAMU.LAKD  fils  (Augustiu),  f  4  tlier- 

midor  an  U  ;  Y,  75. 
Sasdoz  (Claude-François),  adjudant- 
général,  chef  de  brigade,  lib.  28 

août  1795;  I,  443. 
Sandrey  (Elisabeth),   femme  Omont 

ou  ÂUMONT,  acq.  28  brumaire  an 

m. 

Sanglé-Dumoktot  (Jean-Baptiste),  dit 
Longchampy  ancien  valet  de 
chambre  de  la  reine,  f  25  ven- 
tôse an  II  ;  II,  473. 

Sangle  (Claude),  acq.  28  messidor 
an  II  ;  V,  399. 

Sanhié  (Nicolas),  perruquier,  f  26 
fructidor  an  II;  Y,  298. 

Sanson  (Henri)  (fils  du  bourreau), 
capitaine  des  canonniers  de  la 
section  du  faubourg  du  Nord, 
acq.  15  fruclidor  an  II;  Y,  273. 

Sanso»  (Pierre-Charles),  (fils  du 
bourreau),  sous-lieutenunt  de^ 
canonniers  de  la  section  du  fau- 
bourg du  Nord,  acq.  15  fructidor 
an  11. 

Sans-Souci.  Yoy.  Bkrson. 

Sans-Peur.  Yoy.  Jean. 

Santerre.  Yoy.  Gallbt  de  Santerre. 

Santuaré  (Françoise-Augustine),  fem- 
me d'Ei*ké«k8Ml,  I  29  prairial 
anll;lV,  l'57. 


Sapin  (Marie),  femme  Ddplessis,  f 
7  messidor  an  II;  IV,  320. 

Sapin  (Marie-Modeste  Boisso,  veuve), 
f  7  messidor  an  II;  lY:  320. 

Sapin  (Marie),  fille  de  14  ans,  acq. 
7  messidor  an  H  ;  lY,  320. 

Sarcé  (Pierre-Yictoire),  ancien  capi- 
taine, lib.  7  août  1793;  L4i2. 

Sarleton  (Jean-Pierre),  lib.  30  ven- 
démiaire an  III. 

Saron  de  GiiuRGUE.  Yoy.  Bociurt  de 
Saron  de  Gourgue. 

Sarrazin  (Antoine),  vigneron,  lib. 
!•*  fi  imaire  an  III. 

Sarrazin  (Jean-  Bapliste),  cordonnier, 
maire  et  agent  national,  acq.  19 
messidor  an  II  ;  lY,  533. 

Sarrazin  (Pierre),  vigneron,  lib.  l** 
frimaire  an  111. 

Sartine  fils  (Charles-Marie-Antoine 
de),  ex-mailre  des  requêtes,  f 
29  prairial  an  IhlY,  257. 

Sartine  (Charlutte-Rose-£inilie  Sal\- 
te-Amarantiie,  femme  de),  f  29 
prairial  an  II  ;  IV,  257 

Saugeun  (Jean),  homme  de  loi,  f 
7  thermidor  an  II;  Y,  417. 

Saclot  (René- Albert),  arijoint  aux 
fermiers  généraux,  renvoi  en  pri- 
son 19  floréal  an  U;  III,  399. 

Saumont  (Jean),  dit  Labran,  cultiva- 
teur, -f  1«'  fruclidor  an  II;  V,  270. 

Sauhont  (Catherine  Mauky,  femme), 
acq.  1"  fruclidor  an  II;  Y,  277. 

Sauniiac  (Jean-Jacques),  ex-noble, 
se  disant  cultivateur  propriétaire, 
t  5  thermidor  an  U  ;  V,  96. 

Saunier  (Jean-Joseph),  prêtre  ré- 
fractaire  f  8  brumaire  au  U  ;  U, 
147. 

Saunier.  Yoy.  Du  Saunier. 

Sauniez  (Clau>ie),  domestique,  lib. 
28  pluviôse  an  U  (W  326,  527). 

Sautrain  (Pierre),  journalier,  acq. 
13  vendémiaire  an  II;  U,  529. 

Sauvage  (CliaWes-Laurent),  ensei^^ne 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTrONNAlRE. 


413 


de  vaisseau,  f  !9  messidor  an  II; 
IV,  400. 

SAinrAGB  (Claude),  cultivateur,  f  25 
prairial  an  U;  IV,  490. 

Sauvage  (Jean),  canon  nier,  -j-  16  flo- 
réal an  H  ;  III,  380. 

SAuvé  (Jeaii-Pieri e),  journalier,  acq. 
15  messidor  an  II  ;  IV,  527. 

Sauvé  (Louis),  menuisier,  acq.  23 
messidor  an  II;  V,  387. 

Sauvebœup.    Voy.   FBaaièREs-SAUVB- 

CŒUP. 

SivAROi  (Louis-François),  instituteur, 
lib.  24  brumaire  an  III. 

Savarre  (PierreJacques-François) , 
ex-avoué  1'*  messidor  an  II  ;  IV, 
493. 

Savary  (Louis-Pierre),  ancien  valet 
de  chambre  de  Lambesc,  f  17 
messidor  an  H  ;  IV,  531. 

Savary-Calais  (Louis^acques-Phi  - 
lippe-Nicolas),  acq.  23  vendé- 
miaire an  m. 

Save  (Pierre),  ancien  maire,  | 
9  messidor  an  II  ;  IV,  51 7. 

Savoye  (François -Germain),  postil- 
lon,-f  8  llorénlan  II;  III.  350. 

Savy  (Jeati-François-Magdeleine),  ex- 
conseiller au  parlement  de  Tou- 
louse, f  26  prairial  an  II;  IV,  195. 

S\YBT  (Laurent),  teinturier,  lib.  21 
pluviôse  an  II  (W  323,  505). 

Sçei.le  (Louis),  ex-noble,  entrepre- 
neur de  farines,  inspecteur  géné- 
ral des  elfets  militaires  aux  ar- 
mées de  l'intérieur,  f  6  thermi- 
dor an  II;  V,  i09. 

ScELLiER  (GHbriel-ToussainI),  homme 
de  loi,  juge  au  tribunal  révolu- 
tionnaire, f  17  floréal  au  III; 
Yl,  99. 

ScHALTEBRAivD  (Jcau-G  imallel),  Suisse 
de  nation,  acq.  24  prairiul  an  II; 
IV,  187. 

ScH\!i  (Jean),  conducteur  de  dili- 
gence, acq.  4  nivôse  an  II  ;  II,  533. 


ScnARFP  (Jean-Pierre),  négociant, 
t  7  ventôse  an  H;  11,442. 

ScBEFFER  (Marguerite),  femme  de 
Fossé,  f  8  thermidor  an  II  ;  V,  1 35. 

ScHBHEL  (Nicolas),  apothicaire,  chi- 
miste, acq.  23  floréal  an  II;  III, 
434. 

ScRBRBR  (Jean),  lib.  28  brumaire  an 

m. 

ScHiUTH  (Sebastien),  cordonnier, 
lib.  3  frimaire  an  III. 

ScQMiTT  (Barbe),  veuve  Gilhah,  f 
7  ventôse  an  II  ;  II,  442. 

ScHHiTT  (Guillaume),  chamoiseur, 
•j-  7  ventôse  an  II  ;  II,  442. 

SciiMiTT  (Sébiistien),  batelier,  lib.  22 
fructidor  an  H. 

Schneider  (Eu loge),  ancien  prêtre 
allemand,  vicaire  épiscopal  de 
ré\éque  constitutionnel  de  Stras- 
bourg, accusateur  public  au  tri- 
bimai  criminel  de  Strasbourg,  f 
12  germinal  an  II;  III,  104. 

ScHOLLER  (Martin),  étranger  lib.  et 
expulsé  7  juillet  1 793  :  L  441. 

ScuoT  (Jean),  tonnelier,  lib.  22  fruc- 
tidor au  II. 

ScRRAMx  (Laurent),  juge  de  p  lix,  lib. 
9  brumaire  an  III. 

SciiwEYBR  (Matthieu),  cordonnier,  f 
5  floréal  an  II  ;  III,  339. 

ScoMppére(Michel),  cultivateur,  amé- 
ricain, acq.  22  messidor  an  H  ;  IV, 
441. 

Seghé  (Jean -Baptiste),  vigneron,  dép. 
2  4  juin  1793:1,  169. 

Seclet  (Jean-François),  meunier, 
acq.  29  floréal  an  11  ;  III,  497. 

Seebacii  (Elisabeth  Roger,  veuve) 
lib.  2i  vendémiaire  an  III. 

Segla  (Urbain-Elisabeth),  conseiller 
au  parlement  de  Toulouse),  fi*' 
floréal  an  U:  lU,  287. 

Segoillot  (Jean -Philibert),  lieutenant 
de  volontaires,  acq.  2  nivôse 
an  II;  IL  533. 


ilt 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


SÉGUIN  (Félii-Adrien),  chimiste,  ex- 
secrélaire  du  duc  de  Montpensier, 
•j-  9  thermidor  an  II;  V,  172. 

Skguier  (Suzatme-Thérèse),  veuve  Re- 
MiGNT,  f  4  thermidor  an  II  ;  Y,  413. 

Segut  (Constant),  imprimeur,  acq. 
6  prairial  an  II;  IV,  465. 

Seidz  (François),  boucher,  lib.  et 
dét.  9  floréal  an  III. 

Seigné  (Pierre),  cultivateur,  journa- 
lier, lib.  15  brumaire  an  III. 

Seu.e  (Cliarles-Ânioine  de),  ex-noble, 
adjoint  aux  adjudants  génér.iux 
de  l'armée  des  Sables,  f  22  mes- 
sidor an  II  ;  iV,  442. 

Sello  (Léonard),  ex-prêtre,  f  7 
thermidor  an  II;  V,  117. 

Sknaux  (Pierre-Magdeleine),  conseil- 
ler au  parlement  de  Toulouse, 
126  prairial  an  II;  IV,  193. 

Sknéciial  (Henri),  meunier,  f  27  prai- 
rial an  II  ;  IV,  404. 

SéNiL  (Marie-Anne),  femme  Michel, 
lib.  4  vendémiaire  an  III. 

Se«lisse  (Henri),  ancien  vicaire  con- 
stitutionnel de  la  paroisse  Saint- 
Louis,  dép.  22  frimaire  an  II; 
II,  524  ;  t  8  messidor  an  II  ;  IV, 
277. 

Senneterre  (Marie-Charlotte  de), 
veuve  D'ARMAWTièREs,  f  8  thermi- 
dor an  II;  V,  166. 

Senocq  (Jean-Baptiste-Henri-Inno- 
cenl),  sergent  au  11"  régiment 
d'infanterie,  f  14  messidor  an  II; 
IV,  524. 

Senonnes.  Voy.  La  Mote. 

Sknozan  (Anne-Nicole  Lasioignon ,  mar- 
quise de),  f  21  floréal  an  II  ;  III, 
415. 

Skksibr  (Pascal),  sous-officier,  inva- 
lide, acq.  8  floréal  an  II;  III,  482. 

Se:(Tis  (François),  cultivateur,  lib. 
5  frimaire  ati  III. 

Skqiter  (Matthieu),  homme  de  loi, 
t  1 7  floréal  an  II  ;  III,  392. 


Serard  (Jean -Jacques),  curé,  f 
18  messidor  an  II;  IV,  394. 

Srrda  (Guillaume),  homme  de  peine^ 
lib.  24  vendémiaire  an  III. 

Seret  (Jean-Pierre),  cocher,  -J-  21  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  434. 

SÉRiLLY  (Anne  Thomas,  femme  Mé- 
gret  de),  f  21  floréal  an  II  (sursis 
et  lib);  111,  413. 

Serlet  (Marie- Victoire),  femme  Lot- 
Tix,  fabri'-ante  de  médaillons,  lib. 

25  vendémiaire  an  III. 
Serpaud  (Jacques),  intendant  du  duc 

de  Montmorency,  f  25  frimaire 
an  II;  II,  247. 

Serre  (Joseph),  boucher,  acq.  29  flo- 
réal an  II;  111,498. 

Serres  de  Saint-Roman  (Jacques),  ex- 
noble, ex-conseiller  de  grand'- 
chambre  au  parlement  de  Paris, 
f  9  thermidor  an  II;  V,  172. 

Serribr  (David),  sous-lieutenant,  acq. 

26  nivôse  an  II;  II,  53i. 
SsRRtGNV    (Jacques),    ancien    curé, 

T  13  prairial  an  II;  IV,  472. 
Sers  (Louis),  capitaine  d'infanterie, 

commandant  de   Chandernagor, 

f  7  thermidor  an  II;  V,  117. 
Servais  (Hermès),  fabricant  de  poêles, 

-{-15  prairial  an  II;  IV,  65. 
Servin    (Jean),    ancien    notaire    à 

Étampes,  f  11  fructidor  an  II; 

V.  282. 
Seuilhac,  Sénilhacou  FEuiLHAc(Marie- 

Antonin),  f  28  messidor  an  II; 

V,  400. 
Seulfort  (Pierre-Claude),  colporteur, 

lib.  12  prairial  an  II;  IV,  470. 
Seure  (Elisabeth),  femme  Acbonnet, 

acq.  7  brumaire  an  III. 
Seurre  (Gervais),  dit  Johmlle,  do- 
mestique, f  12  floréal  an  II;  III, 

366. 
Serviixe   (Jacques-Adélaïde),  veuve 

de  BoispRÉAu,  f  19  messidor  an  II  ; 

IV,  401. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


A\h 


Sevenne  (Toussaint),  fil  messidor 
an  !I;  IV,  519. 

Sévi»  (Claire),  veuve  Loriot,  |  22  fri- 
maire an  11  ;  II,  24i. 

Se  VIN  (ils  (Jean),  journaIi«T,  acq. 
15  messidor  an  II;  IV,  5:>7. 

SÉviN  (Ji-an-Baptisle),  1"  commis  à 
la  guerre,  f  7  iherniidor  an  11  : 
V,  4i6. 

Sezanne  (Jean-Joseph- Etienne),  ex- 
président du  département  des 
t*yrénées-Orient;iles,  f  1"""  mes- 
sidor an  II  ;  IV,  490. 

SiBERT  (Louise),  veuve  Li^nard,  do 
nieslique,  f  7  messidor  an  II  ;  IV, 
520. 

SiBiLLOT  (Jean),  orflcier  municipal, 
f  25  prairial  an  11  ;  IV,  492. 

SiDoi?iE  (Marie-Claude),  carmélite, 
•j-  29  messidor  an  11  ;  V,  45. 

SiGOT  DE  Lkstang  (Piene),  impliqué 
dans  la  conspiration  de  Jalès,  f 
28  messidor  an  H  ;  V,  400. 

SiJAs  (Prospei),  commis  à  Tadmi- 
nistration  de  la  régie,  fil  ther- 
midor an  II  ;  V,  420. 

SiLLERT.  VOV.  BruLART-SiLLEHY. 
SiLLEHT.  Voy.  CUARUKS. 

S11.VESTHE  (Pierre-François),  lib. 
8  vendémiaire  un  III. 

SijiARO  (Claude),  prêtre,  f  2  prai- 
riidanlI;IV,  458. 

SiMUL  OU  SiMioT  (Denis),  acq.  13  prai- 
rial an  II;  IV,  472. 

SiMiLE  (Hyacinthe),  fiolteur,|  28  ger- 
minal an  11;  m,  474. 

SiJioM  (Antoine),  6  ans  de  fers, 
16  vendémiaire  an  II  ;  II,  525, 

Simon  (Antoine),  cordonnier,  ex- 
membre du  conseil  général  de  la 
commune  de  Paris,  |  10  ther- 
midor an  II;  V,  255. 

Simon  (Félix),  dome^tique,  f  9  prai- 
rial an  II  ;  IV,  466. 

Simon  (Robert),  cordonnier,  acq. 
5  vetitôse  an  II;  II,  540. 


Simon  de  la  Somm\iserie  (Louis-Rene- 
François),  lib.  12  brumaire  an  III. 

SiMOND  (Philippe),  député  à  la  Con- 
vention, I  21  germinal  an  II;  III, 
198. 

SiMONET  (Claude-François-Marie),  an- 
cien  fermier  général,  f  12  prai- 
rial an  II;  IV,  55. 

Simonin  (Catherine),  femme  Counvoi- 
siER,  cordonnière,  acq.  19  nivôse 
an  II;  II.  541. 

SiNORRB  (Jean-Cyr-TIléodore),  lib. 
22  brumaire  an  III. 

Sinateau-Vrrdi'rb  (Jacques),  horlo- 
ger, f  22  messidor  an  II;  IV, 
440. 

SiNSKiT  (François),  concierge  à  Fllos- 
pice,  lib.  5  fructidor  an  11. 

SiNSEiT  (Marie-Anne-£lisabelh  Bar- 
bet,   femme),    lib.    5   fructidor 
I     an  H. 

SiPART  (Catherine  Chevalier,  femme), 
marchande,  lib.  19  lloréal  an  H; 
III,  488. 

SiRET  (François),  charretier,  lib.  19 
lloréal  an  II;  III,  488. 

SiKEY  (Jean-Baptiste),  ancien  vicaiie 
épiscopal,  acq.  8  brumaire  an  III  ; 
V,  517. 

Si  ROT  OU  SiRoi'ET  (Louis).  postillou, 
2  ans  de  dét.  5  août  1795;  1, 4<'i6. 

SivARD  (Charles-Antoine),  dit  Beau- 
lieu,  ex-noble,  lib.  19  vendé- 
ii:i»ire  an  111. 

Sivoi.siÈRE  (Marie),  femm*^  Ciiristol, 
lib.  12  brumaire  an  III. 

SoiRON  (Catherine),  sœur  tonrière  des 
Carmélites  de  Compiègne,  |  29 
messidor  an  11  ;  V,  45. 

SoiRON  (Thérèse),  sœur  touriére  des 
carmélites  de  Compiègne,  f 
29  messidor  an  II  ;  V,  45. 

SoLDET  (Ëtitnne),  laboureur,  |  12 
messidor  an  11  ;  IV,  520. 

Soleil  (J.-B.-Chrislophe),  sculpteur, 
lib.  16  floréal  i.n  11;  111,486. 


4i6 


LISTE  t^K  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


SoLET  (Joseph),  gendarme^  lib.  16 
Roréal  an  II  ;  III.  486. 

SoLMraiAC  (Joseph-Henri),  lib.  23  juil- 
let 1793;  I,  441. 

SoiiBREUIL.  Voy.  VlROT-SoMBhEUIL. 

SoMVRREUx  •  PRéFONTAiiiK  (Jean -Bap- 
tiste), régisseur  des  biens  de  Ro- 
han-Rochefort,  f  9  messidor  an  II  ; 
IV,  355. 

SoMHEssoR  (François),  valet  de  cham- 
bre, tapissier  des  tantes  du  roi, 
|9  thermidor  an  II;  V,  169. 

Sonnet  (Jean-Baptiste),  volontaire  de 
la  Vendée,  acq.  27  prairial  an  II; 

IV,  494. 

Sonnet  (Denis),  renvoi  au  tribunal 

compétent,  22  avril  1795;  1,459. 
Sophie.  Voy.  Conversât. 
SoQUET  (Jean-Henri),  procureur  de 

la  commune  de  Nantes,  un  des 

9i    NHUtiiis,  acq.   28    fructidor 

an  H  ;  V,  347. 
SoRBL  (Pierr.'),  chef  d'un  dépôt  des 

charrois,  12  ans  de  fers,  12  nivôse 

an  H;  H,  310. 
SoRiN  (Piprre-François-Casimir),  dit 

Lepdine,  f  3  thermidor  an  H;  V, 

411. 
SoRLiN  (Christophe),  juge  au  tribunal 
d'Orgelet,  f  24  messidor  an  II; 

V,  388. 

Sdtui  (Jean-Marie),  ancien  marin, 
un  des  9i  N.mtais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  H;  V,  346. 

Sotin  (Pierre- Jean-Marie),  dit  Lacoin- 
dière,  administrateur  du  dépar- 
tement de  Nantes,  un  des  94 
Nantais,  acq.  28  fructidor  an  II; 
V,  346. 

SouARs  (Etienne  Antoine),  membre 
de  la  commune  de  pHris,  -i-  11 
thermidor  an  H;  V,  422. 

SouBRT  (PiM  re-Jacques),  laboureur 
belge,  t  18  prairial  an  U;  IV, 
480. 

SouciiE-RupRK  (Jean-Pierre),  officier 


de  santé,  f  28  messidor  an  II;  V, 
400. 

Soiciié  (François-Noël),  dit  Bremo- 
dièie,  militaire,  lib.  18  brumaire 
an  UI. 

SoiTftoN  (Claude),  dit  Chauron,  gé- 
néral de  brigade,  f  23  germinal 
an  II;  III,  472. 

SouciioN  (Marianne  Cressande,  fem- 
me), t  2  messidor  an  II  ;  IV,  284. 

SouDRB  (Barthélémy),  cordonnier, 
1  12  frimaire  an  H;  H,  162. 

SouLAviER  (Jean-David-Gabriel),  an- 
cien commis  aux  alTaires  étran- 
gères, -{-5  ttiermidor  an  II  ;  V,  41 4. 

SouLès  (Antoine-Prosper),  adminis- 
trateur de  police,  acq.  dan^  l'af- 
faire de  Bfme  de  Charry,  15  fri- 
maire; f  dans  TafTaire  des  Che- 
mises rouges,  29  prairial  an  II; 
II,  140el'lV.  258. 

Soulier  (Etienne),  laboureur,  acq. 
15  prairial  an  11;  IV,  455. 

SouRciiES  (  Marie  -  Louise  -  Victoire  ), 
veuve  DE  Valuère,  f  9  floréal 
an  H;  m,  351. 

S0URDIU.AC  (Pierre),  charretier,  lib. 
23  pluviôse  an  H  (W  323,  508). 

SouRDuxE  -  La  VALETTE  (Pierre-  Jcan  ), 
ancien  avocat  du  roi,  f  12  ven- 
tôse an  II;  II,  452. 

Soustrë  (Jacques-Louis),  cultivateur, 
lib.  3U  vendémiaire  an  III. 

SouTY  (Barbe),  femme  Dretre  ou 
Dreter,  f  7  veniôse  an  II;  II,  442. 

SouvuxE  (Marie  Broutin,  veuve  de), 
ex-noble,  lib.  2  fructidor  an  II. 

SoYEcouRT  (Jonchini-Charles  de),  ex- 
comte, ex-capitaine  de  dragons, 
f  5  ihermi'ior  an  H;  V,  95. 

Suyecourt  (Calherine-Louise-Silvain 
de),  veuve  d'Hinmsdal  de  Fumale. 
ex-noble,  ex-baronne,  f  6  ther- 
midor an  H;  V,  109. 

SoTRK  (Antoine),  ramon-  ur,  -j-  21  sep- 
tembre 1795;!,  258 


AU  TUIOUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


417 


SozoTTE    (Léonard),  brocanteur,   f 

8  messidor  an  H;  IV,  517. 
Speckmau  (Paul),  chirurgien  marin, 

un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,  348. 

Spbtu  (Philippe^Henri),  rayé  de  la 
liste  des  questions  au  jury,  14 
messidor  an  II  ;  IV,  369. 

Spics  (Laurent-Wenant),  négociant, 
1  8  messidor  an  II;  IV,  517. 

Stabenrath  (Auguste-Léopold),  se- 
crétaire de  district,  |  21  prairial 
an  U  ;  IV,  484. 

Stabenhath  (René-Marie-Maxiroilien- 
Léopold),  ex-avocat,  maire  et  vice- 
président  du  département  d'Eure- 
et-Loir,  député  à  la  Législative, 
t21  prairial  an  II;  IV,  484. 

Stainville  (Thérèse-Françoise  de), 
princesse  de  Gruialdi-Monaco,  f  8 
thermidor  an  II  ;  V,  162. 

Steixmetz  (Mathias),  cultivateur  acq. 

9  floréal  an  II  ;  III,  483. 
Stergel  (Jean-Henri),  général,  acq. 

28  mai  1793;  1,98. 

SiévENOT  (Claude-François),  com- 
missaire de  section,  12  ans  de 
fers,  27  novembre  1792;  1, 431. 

Stourmk  (Jean),  laboureur,  acq.  5  ther- 
midor an  II;  V,  415. 

SuDouR  (François),  ancien  avoué,  lib. 
9  brumaire  an  III. 

Sue  (Benoit),  chirurgien,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  II  ;  V,  349. 

ScLAu  (Marie-Ëlisabeth),  femme  La!(- 
GLois,  lib.  27  frimaire  an  U  ;  II, 
547. 

SuLLEROT  (Nicolas),  charpentier,  f 
27  germinal  an  U;  III,  474. 

SuREMAiN  (François),  ex-noble,  ancien 
administrateur  du  district  de 
Saint-Jean  de-Losne,  f  1*'  prairial 
an  II;  IV,  14. 

Suzah  (Louis),  gendarme  à  cheval, 
t  24  messidor  an  II  ;  V,  387. 

TRIO.    RÉVOL.      VI 


Suzanne  (Louis-Anloine-Benolt),  an- 
cien curé,  f  25  messidor  an  H; 
V,  20. 


Tabart  (Alexandre),  lib.  29  vendé- 
miaire an  III. 

Tabart-Maziêre  (Claude-Henri),  an- 
cien bénédictin,  |  17  messidor 
an  U;  IV,  531. 

Tabouillot  (Anne  Grandpebvre,  fem- 
me\  une  des  victimes  de  Verdun, 
anU;im,  333. 

Tabouillot  (Claire),  une  des  jeunes 
filles  de  Verdun,  20  ans  de  dét. 
5  floréal  an  U;  III,  334. 

Taboluot  (Joseph),  aubergiste,  lib. 
28  pluviôse  an  U  (W  336,  526). 

Tabourot  (Marie-Thérèse  CHAMpreu, 
femme),  lib.  28  pluviôse  an  H 
(W  326,  526). 

Tabdrel  (Charles-Alexis),  médecin, 
(conspiration  de  Bretagne),  acq. 
et  dét.  18juin  1793;  1,172. 

Taghet  (Antoine),  serrurier,  lib.  6 
prairial  an  II;  IV,  414. 

Tachez  (Benoit),  tailleur,  acq.  13  prai- 
rial an  H  ;  IV,  472. 

Tafpin  (Pierre),  domestique,  acq. 
13  vendémiaire  an  II;  II,  529. 

Taiuebo»  (Aubin-Léonard),  mar^ 
chnnd  d'ardoises,  un  des  94  Nan- 
tais, acq.  28  fructidor  an  II;  V, 
348. 

Taillebot  (Jean  -  Baptiste-Crépin) , 
maçon  et  offlcier  municipal  de 
Paris,  t  ^^  thermidor  an  II  ;  Y, 
420. 

Taillbpibd  (Michel),  laboureur,  f 
12  messidor  an  H;  IV,  520. 

Taillepied  (Noél),  employé  aux  char- 
rois, 12  mefsidor  an  II;  IV, 
521. 

Taiueur.  Voy.  Letailleur. 

Taintot.  Voy.  Routier  de  Taintot. 

27 


418 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Talaru  (César-Maurice,  marquis  de), 
f  4  thermidor  an  II  ;  Y,  74. 

Talhet  (Charles-François),  capitaine 
des  hussards,  acq.  16  messidor 
an  II;  IV,  550. 

Tanchom  (Ponce),  graveur,  et  admi- 
nistrateur de  police,  f  11  ther- 
midor an  II  ;  Y,  423. 

Taseff  (Françoise- Gabrielle  de), 
veuve  de  Mortmorin,  f  21  floréal 
an  II;  m,  413. 

Taknezt  (Louis-Charles),  charretier, 
(manifestation  de  Rouen),  acq. 
5  septembre  1793;  I,  255. 

Taaquerel  (René),  commis,  lib.  15 
mai  1793;  1,437. 

Takquert  (Charles-Antoine  de),  capi- 
taine de  dragons,  f  3  thermidor 
anU;  Y,  411. 

Tardieu  uk  Maleissye  (Antoine- 
Charles),  ex-noble  et  maréchal  de 
camp,  f  21  messidor  an  II;  IV, 
435. 

Tardieu  de  Maleissyë  (Elisabeth- 
Marie  Paignon,  femme),  ex-noble. 
-{-  21  messidor  an  II;  lY,  435. 

Tardieu  de  Malbisste  (Charlotte- 
Hyacinthe),  femme  divorcée  de 
Dubois  de  Békenger,  ex-noble,  -j- 
21  messidor  an  11  ;  lY,  435. 

Tardieu  de  Maleisste  (Claire-Féli- 
cité), I  21  messidor  an  II  ;  lY, 
475. 

Tarot  (Louise  Fleury,  veuve),  fer- 
mière, f  7  messidor  an  II;  lY, 
321. 

Tarin  (Marie-Cécile),  femme  Bru- 
HEixEy  f  27  messidor  an  II;  Y, 
597. 

Tarragon  (Anne-Claude),  ancien  ca- 
pitaine), f  29  frimaire  an  II;  II, 
260. 

Tassui  (Daniel),  banquier,  f  14  flo- 
réal an  11;  III,  371. 

Tassia  de  Létang  (Gabriel),  capi- 
taine  au  bataillon    des  Filles- 


Saint-Thomas,  f  14  floréal  an  11; 

m,  371 . 
Tassin-Montcourt   (Pierre-Augustin), 

propriétaire  (affaire  de  Léonard 

Bourdon),  f  12  juillet  1793;  I, 

184. 
Tatin  (Antoine),   manouvrier,  lib. 

23  frimaire,  an  II  ;  II,  546 . 
Taupih  (Joseph-Augustin),  commis- 
marchand,  lib.  25  mai  1793;  I, 

440. 
Taverhur  (Madeleine),  veuve  Tuo- 

RiQNY,  dentelière,  acq.  22  ventôse 

anU;U,  542. 
Teu.lard    (Jean-Pierre),    lieutenant 

de  gendarmerie),   f  26    nivôse 

an  U  ;  II,  358. 
Teisturier  (Jean-Baptiste),  cordon- 
nier, acq.  5  ventôse  an  II;  II, 

540. 
Teinturier  (Pierre),  cordonnier,  acq. 

5  ventôse  an  II;  II,  540. 
Teissère  (Pierre-André),   teneur  de 

livres,  f  29  floréal  an  II;  AI,  495. 
Teissier    (Jean-Antoine,   baron  de 

Marguerittes),  f  1er  prairial  an  II; 

lY,  12. 
Teisskr   (Léonard),    marchand  de 

chevaux,  f  28  prairial  an  II  ;  lY, 

273. 
Teuier    (Charles-Uonoré),    ancien 

grefQer«  f  29  messidor  an  U;  Y, 

405. 
Teluer  (Pierre-Jean-Baptiste),  acq. 

16  vendémiaire  an  II  ;  II,  523. 
Tenaille-Champton     (Louis-Étienne), 

ancien  garde  du  roi,  f  25  ventôse 

an  II;  II,  474. 
Tenaille-Lemaux  (Jean-Baptiste),  an* 

cien  gendarme,  garde  du  roi,  f 

25  ventôse  an  II;  II,  474. 
Terme  (Jean-Antoine),   administra- 
teur du  district  de   Monestrol, 

t  28  messidor  an  II  ;  Y,  400. 
Ter  RAY  (An  toine-Jean) ,  ex-in  tenda  nt , 

t  9  floréal  an  II  ;  111,351. 


AU  TRIBUNAL  RÊVOLUTIONNAIHE. 


419 


Terrât  (Marie-Nicole  Pedrmbt,  fem- 
me), I  9  floréal  an  II;  III,  351. 

Tesmer  (Jean),  secrétaire  de  la  mu- 
nicipalité des  Ponts-deCé,  f  17 
brumaire  an  II;  II,  157. 

Tessêrb  (Philippe),  ci-devant  garde 
de  Monsieur,  -f  2  thermidor  an 
II;V,  165. 

Tessier-Ddclozeau  (Joseph-François- 
Alexandre),  ex-administrateur  du 
dépiirtement  de  Maine-et-Loire, 
1 26  germmal  an  II  ;  III,  235. 

Tesso.1  (Jean-Baptiste),  faïencier, 
(manifestation  de   Rouen),  acq. 

5  septembre  1793;  I,  255. 
Tbssot  (Louis),  8  ans  de  fer,  10  no- 
vembre 1792;  1,431. 

Testard  (Jacques),  ancien  procureur, 
1 17  floréal  an  II;  III,  392. 

Testard  (Jean-Pierre),  imprimeur, 
acq.  8  août  1793;  1,438. 

Texier  (Jean),  administrateur  du 
département   de    la   Vienne,    f 

6  messidor  an  II;  IV,  508. 
Texier  (Françoise  Périgord,  femme), 

1 28  ventôse  an  II;  II,  521. 

Tétras  (Jeanne-Daniel),  femme  Cha- 
pus-DuBosT,  f  23  prairial  an  II  ;  IV, 
168. 

Tetssier  (Etienne),  père  d'émigré,  f 
4  nivôse  an  II;  II,  489. 

Thébault  de  la  Chauverais  (Elie- 
Victor-Alexandre) ,  précepteur 
(conspiration  de  Bretagne),  -|- 
18juin  1793;  1,172. 

Thibaut  (Jean-Baptiste),  négociant, 
un  des  94  Nantais,  acq.  28  fruc- 
tidor an  II;  V,347. 

TuivEROT  (Pierre-François),  mar- 
chand d*arbres,  acq.  24  prairial 
an  II;  IV,  187. 

Tbezot  (Guillaume),  ex-noble,  f 
19  prairial  an  II. 

Tuiart  (Ileuri-Oharles,  comte  de), 
ex-lieutenant  général,  f  8  thei^ 
midoranll;  V,  167. 


ThDADD.  Voy.  ACCAULT. 

Thuaud  (Anne-Henriette  Boucherir, 
veuve),  baronne  de  Waxen,  f  22 
pluviôse  an  II  ;  II,  507. 

Thibault  (Charles),  boucher  éta- 
pier,acq.  13  messidor  an  II;  IV, 
524. 

Thibault  (François),  suisse  de  na- 
tion, vitrier  ambulant,  1  2  mes- 
sidor an  U;  IV,  284. 

Tbibault  (Jean-Christophe),  17  flo- 
réal an  II;  III,  392. 

Thibault  (Jean-Claude),  fermier,  f 
1"' pluviôse  an  II;  II,  373. 

Thibault  (Marie-Colombe  Godart, 
veuve),  acq.  13  vendémiaire  an  UI. 

Thievut  (Jean-Baptiste),  cultivateur 
lib.  16  brumaire  an  III. 

Thuuut  de  Lagardb  (François),  ex* 
noble,  ex-olflcier  des  ci-devant 
gardes  françaises,  f  6  thermidor 
an  U;  V,  110. 

Thibaut  (Marie),  veuve  Lheriteau, 
journalière,  f  7  messidor  an  II; 
IV,  320. 

Thuet  (Marie),  femme  Antajou,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

Thibo^'i  (Marguerite),  femme  Vbrissa, 
lib.  12  brumaire  an  III. 

TaiiBAULT  (Jacques-Thomas),  com- 
missaire de  police,  acq.  6  messi- 
dor an  II;  IV,  509. 

Tbiébault  (Marie-Antoinette),  vivant 
de  son  revenu,  lib.  18  vendémiaire 
an  m. 

Thierrot  (  Antoine  ) ,  apothicaire , 
membre  du  district  d'Etain,  f 
16  messidor  an  II;  IV,  528. 

Thierrt  (Jean-Baptiste),  perruquier, 
t  17  floréal  an  U;  UI,  392. 

Thierrt  (Michel),  garde-magasin  des 
fourrages,  acq.  19  germinal  an 
II;  m,  471. 

Tbierrt  (Pierre-Louis-René),  ancien 
valet  de  chambre  de  Louis  XVI, 
f  17  messidor  an  U;  IV,  530. 


420 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Thierry  -  Devienre  (iniie  -  Ursule) , 
jeune  ûlle  de  16  ans,  acq.  29  mes- 
sidor an  II  ;  Y,  36. 

Thiessard  (Etienne),  pâtissier,  acq. 
27  nivôse  an  U;  II,  534, 

Thuiàl  (Jean-François),  curé,  f  16 
prairial  an  U  ;  IV,  476. 

Thirurt  (Jean-Louis),  cordonnier, 
acq.  21  pluviôse  an  II;  II,  538. 

Thirion  (Claude),  juge  de  paix,  acq. 

27  messidor  an  II  ;  V,  397. 
Thiron  (Charles),  ci-devant  notaire, 

lib.  2  fructidor  an  II. 

Tuuoux  de  Crosne  (Louis),  ex-lieu- 
tenant de  police,  f  9  floréal  an 
U;  m,  350. 

Thirt  (Etienne,  dit  Beaurozier),  ma- 
réchal des  logis,  f  6  germinal  an 
U;III,  76. 

TuoMADf  (Louis),  huissier,  acq.  12 
juillet  1793  (affaire  de  Léonard 
Bourdon),  1, 184. 

Thomas  (Anne),  femme  Mégret  de 
SiRUXT,  f  21  floréal  an  II  (sur- 
sis et  lib.);  111,413. 

Thomas  (Charles-François),  négo- 
ciant, un  des  94  Nantais,  acq. 

28  fructidor  an  II  ;  V,  347. 
Thomas    (Elisabeth-Marie) ,    femme 

de  GuuLBR,  ditNoNAG,  f  17  prai- 
rial an  U;  IV,  68. 

Thomas  (François-Nicolas),  membre 
du  comité  révolutionnaire  de 
Troyes,  acq.  2  thermidor  an  II; 
V,  409. 

Thomas  (Jean),  curé  de  Mormans,  an- 
cien député  à  l'Assemblée  consti- 
tuante, préire  insermenté,  dép. 
12  septembre  1793;  I,  436. 

Thomas  (Jean),  maçon,  acq.  dét.  27 
nivôse  an  II;  II,  534. 

Thomas  (Marie-Charlotte),  veuve  La- 
MARE,  lib.  19  vendémiaire  an  III. 

Thomas  ^Nicolas),  marchand  de  ta- 
bac, acq.  7  germinal  an  II ,  III, 
4(14. 


Thomas  (Thérèse),  veuve  de  Goursac, 
1 16  prairial  an  II;  IV,  67. 

Thomassin  (Alexandre),  ex-noble,  25 
floréal  an  II  ;  III,  435. 

Thomassin  (Alexandrine  -  Claudine  - 
Félicité  BIandat  femme),  f  23  flo- 
réal an  II  ;  III,  435. 

Thomassin  (François-Louis),  lib.  7 
germinal  an  II  ;  III,  470. 

Thomassui  (François-Nicolas),  curé 
constitutionnel,  acq.  25  germinal 
an  U  ;  lU,  473. 

Thomazeau  père  (Louis),  quincaillier, 
t  2  messidor  an  II  ;  IV,  497. 

Thomazeau  (Louis-Nicolas),  négociant 
(conspiration  de  Bretagne),  acq. 
et  dét.  18  juin  1793;  I,  173. 

Thomé  (Denis),  agent  national  de  sa 
commune,  acq.  12  ventôse  an  H; 
n,  540. 

Thomé  (Louis),  ex-noble,  acq.  24 
messidor  an  II  ;  V,  389. 

Thomeret  (Jacques),  curé,  f  22  mes- 
sidor an  II  ;  V,  385. 

Thorbau  (Marie-Renée-Louise-Élisa- 
beth),  veuve  de  Saint-Jduie,  f 
4  thermidor  an  II  ;  V,  72. 

Thorignt  (Madeleine  Taverhier,  veu- 
ve), dentelière,  acq.  22  ventôse 
an  U  ;  U,  542. 

Thorin  (François -Emmanuel),  no- 
taire, lib.  4  floréal  an  II;  m,  479. 

Thouard  (Nicolas-Léonard),  lieute- 
nant de  gendarmerie,  f  25  prai- 
rial an  n  ;  IV,  492. 

Thodret  (Anne-Marie-Magdeleine) , 
carmélite,  f  29  messidor,  an  Ô; 
V,  45. 

Thouret  (Jacques^uilbume),  ancien 
constituant,  f  3  floréal  an  II;  III, 
303. 

Thouroude  (Elisabeth),  femmeCnsvEL, 
acq.  17  fructidor  an  II. 

Thouroude  (Marie-Élisabeth),  veuve 
MéziÈREs,  acq.  24  frimaire  an  11  ; 
n,  532. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTlONNAIRIi:. 


421 


Thotnet  (François),  trésorier  des 
ponts  et  chaussées,  lib.  27  ven- 
démiaire an  III. 

Thuilleux  (Pierre),  gendarme,  f  5 
floréal  an  U;  III,  532. 

Thuillier  (Pierr&Jean),  lib.  29  juil- 
let 1793;  I,  442. 

TfluxB  (Joseph^acques),  ci-devant 
juge,  f  25  messidor  an  II;  V, 
393. 

Thuring  (Joseph),  lieutenant-colonel 
du  génie  belge,  adjudant-général 
à  l'armée  du  Nord,  lib.  21  avril 
1793;  1,104. 

TiGER  (Sébastien-Louis-Luc),  ex- 
avocat, un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  H;  V,  348. 

TipHAiifE  père  (Gilles),  cultivateur  et 
capitaine  de  la  garde  nationale, 
-j-  3  ventôse  an  II;  II,  511. 

TiPiiAiiiE  (ils  (Jean-Baptiste),  lieute- 
nant de  la  garde  nationale,  f  3 
ventôse  an  II  ;  II,  51 1 . 

TiPHAnvB  flls  (Louis-Germain),  meu- 
nier, f  3  ventôse  an  II;  II,  511. 

TiRON  (Edme),  secrétaire  de  l'ordre 
de  Malte,  lib.  prov.  17  brumaire 
et  défmitivement  27  frimaire 
an  II;  n,  546. 

Tisserand  (François-Joseph),  acq.  2 
thermidor  an  II;  V,  409. 

Tisserand  (Simon),  postillon,  f  5 
prairial  an  II  ;  lY,  463. 

TissoT  (Jean-Antoine),  lieutenant  de 
douanes,  f  2  thermidor  an  II  ;  V, 
409. 

TissoT.  Voy.  Biret-Tissot. 

TiTON  (Jean-Baptiste -Maximilien- 
Pierre),  ex-conseiller  de  Paris, 
1 26  prairial  an  II  ;  IV,  196. 

ToiGAT  (Dominique),  notaire,  lib. 
2  frimaire  an  III. 

Tondu  (Pierre-Harie-Henri),  dit  Le 
brurif  imprimeur,  puis  ministre 
des  affaires  étrangères,  f  7  nivôse 
an  n  ;  n,  270. 


ToNDUTi  DE  LA  Balhondière  (Jacqucs- 
Constant),  ci-devant  noble  et  an- 
cien lieutenant,  -j*  7  septembre 
1793;  1,269. 

Tonnelier  (Jacques-Louis),  commis- 
saire de  section,  f  26  frimaire 
an  II  ;  II,  249. 

Tons  (Wilhelm),  hussai^l,  lib.  13  fri- 
maire an  III. 

ToRciiEPOT  (François),  maire,  acq. 
27  prairial  an  II;  lY,  494. 

Tort  (Barthélémy),  dit  Lasonde,  lib. 
14  brumaire  an  IIL 

ToRTOT  ou  Torlot  (Françoîs),  horlo- 
ger, administrateur  de  police  de 
Paris,  f  12  thermidor  an  II;  V, 
424. 

ToTH  (Jean),  hussard  hongrois,  pri- 
sonnier de  guerre,  f  5  messidor 
an  II;  IV,  506. 

TouLAN  (François-Adrien),  libraire, 
1 12  messidor  an  H;  IV,  360. 

TouLLONE  (Jeanne-Marie),  veuve  Cor- 
delier,  f  8  vendémiaire  an  II;  V, 
308. 

Toulon  (François),  garde-bois,  1  27 
floréal  an  II;  IH,  451. 

Toulon  (Jean-Baptiste),  garde-bois, 
f  27  floréal  an  II;  m,  451. 

TouLON-RuiBAUD  (Victor-Mclchior),  an- 
cien avocat  du  roi,  f  4  pluviôse 
an  II;  II,  502. 

Toulouse  (Jean),  cultivateur,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

Toulouse  (Pierre),  cultivateur,  lib. 
12  brumaire  an  III. 

ToupiN  (Mathieu),  garçon  de  labour, 
f  6  messidor  an  II;  IV,  310. 

ToupioLLE  (Alexis),  domestique,  lib. 
27  mai  1793;  I,  440. 

TouRBiBR  (Louis),  dit  Caron,  acq.  7 
prairial  an  II  ;  IV,  465. 

TouRNAcos  (François),  se  disant  ba- 
ron allemand,  -j-  2  prairial  an  II  ; 
IV,  457. 

TouRNEviNE  (Jean),  ancien  curé  et 


4'2i 


Yacogne  (Benoit),  acq.  i5  prairial 
an  II;  IV,  472. 

Vacquier  (Bonaventure),  ancien 
maire  de  Perpignan,  fi*'  mes- 
sidor an  II;  lY,  496. 

Vailhaust.  Yoy.  Perotte-Yailhausy. 

Yaulant  (Claude-François),  receveur 
du  district  de  Lons-le-SauInier, 
t  24  messidor  an  II  ;  Y,  388. 

Yalade  (Louis),  bijoutier,  acq.  4  ni- 
vôse an  n  ;  II,  553. 

Yalagnos  (J.-L.),  commissaire  de 
section,  Î2  ans  de  fers,  26  frimaire 
an  II  ;  acquitté  dans  le  procès  de 
Fouquier-Tin  ville,  1 7  floréal  an  01  ; 
n,  249  et  YI,  100. 

Yalakt  (Joseph-Honoré),  ex-curé  de 
la  Pitié,  lib.  4  fructidor  an  II; 

Yaus  (Louis),  dit  Bouroîle,  ouvrier, 
acq.  7  thermidor  an  II;  Y,  417. 

Yalentim  (Joseph),  porteur  d'eau, 
t  28  prairial  an  H  ;  lY,  272. 

Yalentin  (Marie-Ânne  Leduc,  femme), 
acq.  5  thermidor  an  II;  Y,  416. 

Yaleittin  (Pascal),  voiturier,  acq. 
13  messidor  an  II;  lY,  523. 

Yaleuze  (Henri),  soldat  de  Clairfayt, 
prisonnier  de  guerre,  f  13  mes- 
sidor an  II  ;  lY,  522. 

Yalicourt  (Jean-Baptiste),  ex-noble, 
ci-devant  officier,  acq.  7  septem- 
bre 1793;  I,  272. 

Yallée  (Pierre-Louis),  ancien  garde- 
marteau,  I  21  prairial  an  II;  lY, 
485. 

Yallefleur.  Yoy.  Leboucher  de  Yal- 

LEPLEUR. 

Yallet  (Jean-Baptiste),  ex-membre 
du  comité  de  surveillance  de 
Moulisseau  (Orne),  ex-commis  au 
bureau  de  la  guerre,  |  5  ther- 
midor an  II;  Y,  96. 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 

Yallet  (Pierre -Louis),  agent  du 
marquis  d'Aligre,  f  21  prairial 
an  II;  lY,  161. 

Yallière  (Marie-Louise-Yictoire  Sour- 
CHES,  veuve  de),  f  9  floréal  an  11; 
111,551, 

Yallot  (Jean-Guillaume),  professeur 
d'astronomie,  f  9  thermidor  an  II  ; 
Y,  168. 

Yallot  (Philippe -Robert),  ancien 
courtier,  un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II  ;  Y,  346. 

Yalois  ou  Le  Yalois  (Jean-Baptiste), 
capitaine,  f  29  ventôse  an  II;  II, 
522. 

Yalort  (Marie-Florence),  veuve  Ma- 
zn^,  t  16floréalanII;m,  485. 

Yaltor  (Antoine),  cuisinier,  f  8  mes- 
sidor an  H;  lY,  517. 

Yahcapelle  (Guillot-Ërasme),  curé 
constitutionnel,  f  1*  thermidor 
an  H;  Y,  407. 

Yakcleemputte  (Pierre  -  Joachim  ), 
prêtre  insermenté,  -j-  12  nivôse 
anll;  11,306. 

Yandemarcq  (Jacques-Ândré-Fran- 
çois),  ancien  trésorier  des  vivres, 
lib.  2  fructidor  an  II. 

Yardentver  (Jean -Baptiste)  père, 
banquier,  fi?  frimaire  an  II; 
U,  221. 

Vandenyver  (Antoine-Augustin),  ban- 
quier, f  1 7  frimaire  an  II  ;  II,  221 . 

Yandenyver  ( Edme-Jean-Baptiste  ), 
banquier,  f  17  frimaire  an  II; 
II,  221. 

Yanderluie  (Augustine),  acq.  28  bru- 
maire an  III. 

Yandiererdonck  (Jean),  ancien  soldat 
de  Tempire,  f  18  prairial  an  II; 
IV,  481. 

Yanhof  (Charles),  horloger,  f  25 
messidor  an  II  ;  Y,  24. 

Yannier  (Gabriel -Nicolas -Antoine), 
employé  aux  douanes,  -j-  12  mes- 
sidor an  II  ;  lY,  520. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


iiSa 


Yannush  (Thomas-Thérèse),  prêtre 
constitutionnel,  f  4  messidor 
an  II;  lY,  289. 

Yaknod  (Etienne-Ferdinand),  capi- 
taine des  ci-devant  grenadiers 
royaux,  -j*  9  messidor  an  II  ;  lY,  355. 

Yaivnod  (Thérèse-Ëlisabelh  Dumont, 
femme),  t  9  messidor  an  II;  lY, 
335. 

Yannod  de  Montpbreux  (Jean-Baptiste), 
chef  de  brigade  au  7*  régiment 
d*artillerie,  |  9  messidor  an  II; 
lY,  335. 

Yahson  (Etienne),  canonnicr,f  2  plu- 
viôse an  II;  n,  375. 

Yararne  (François),  garçon  ser- 
rurier lib.  28  pluviôse  an  II 
(W  326.  529). 

Yarenès  (Éiienne-François),  ancien 
capitaine  de  dragons,  f  7  ther- 
midor an  II;  Y,  417. 

Yarenne.  Yoy.  GnuuD  de  Yarenre. 

Yarenres.  Yoy.  Fourrier  de  Yarenres. 

Yareschon  (Anselme),  cultivateur, 
acq.  2  thermidor  an  II;  Y,  410. 

Yarir  (Pierre-Yincènt),  homme  de 
loi,  juge,  f  2  messidor  an  II  ;  lY, 
498. 

Yarir  (Marie-Françoise  Puzel,  veuve), 
1 1"  thermidor  an  II;  Y,  407. 

Yarlbt  (Louis-Henri),  chef  du  dépôt 
des  charrois,  f  27  frimaire  an  II; 
II,  487. 

Yarrur  (Jean-Joseph-Yalentin),  com- 
missaire de  guerre,  lib.  14  ven- 
démiaire an  III. 

Yarroquier  ou  Warroquier  (Nicolas), 
père,  ancien  notable  de  Sedan, 
f  15  prairial  an  II;  lY,  65. 

Yarsataux  (François-René- Marie), 
notaire,  un  des  94  Nantais,  acq. 
28  fructidor  an  II;  Y,  347. 

Yashal  (Louis-François),  ex-noble, 
t  2  prairial  an  II  ;  lY,  458. 

Yasseur  (Cyr),  ancien  domestique, 
t  5  prairial  an  II  ;  lY,  462. 


Yatelci.  Yoy.  Wateun. 

Yatrir  (Anne),  jeune  fille  de  Yerdun, 
t  5  floréal  an  U;  III,  334. 

Yatrdi  (Elisabeth  Pogror,  femme), 
acq.  28  vendémiaire  an  III. 

Yatrir  (Hélène),  jeune  fille  de  Yer- 
dun, f  5  floréal  an  H;  IH,  334. 

Yatrir  (Henriette),  jeune  fille  de 
Yerdun,  j-  5  floréal  an  II;  HI, 
334. 

Yattur  (André-Claude),  laboureur, 
ex-maltre  de  poste  à  Berny,  | 
22  messidor  an  II  ;  lY,  439. 

Yaurécourt.    Yoy.    Gachelir-Yauré- 

COURT. 

Yaurerrier  (Jeanne),  comtesse  Du 
Barrt,  f  17  frimaire  an  U;  II, 
221. 

Yadbertrand  (Jean-Baptiste-Glaude), 
âgé  de  17  ans,  lib.  13  pluviôse 
anm;YI,  75. 

Yaucaru  (Jean-Guillaume-François), 
marchand  mercier,  membre  de 
la  Commune  de  Paris,  -j- 11  ther- 
midor an  H;  Y,  420. 

Yaucaret  (Jean),  ex-noble,  f  9  mes- 
sidor an  II;  lY,  517. 

Yauchelet  (Antoine),  négociant,  lib. 
1**  frimaire  an  III. 

Yaud^  (François),  ancien  curé,  -j* 
14  messidor  an  n;IY,  367. 

Yaudret  (Charles-Etienne),  juge  de 
paix,  f  19  ventôse  an  II;  H,  518. 

Yaugerm^^  (Bonaventure-Quentin), 
marchand  de  ferrailles,  acq.  12 
pluviôse  an  II  (aflaire  de  Goulom- 
miers).  H,  387. 

YAUGBRifé  (Marie -Louise -Cécile  ) , 
femme  Desprez,  acq.  12  pluviôse 
an  II  (aflaire  de  Coulommiers), 
n,  387. 

Yaugrerar.  Yoy.  Colmort  de  Yav- 
grerar. 

Yaujours  (Anne-Hyacinthe  de),  an- 
cien colonel,  I  20  avril  1793; 
1, 137. 


426 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


Vaultrin  (  Marguerite  -  Elisabeth  ) , 
femme  Gérard,  lib.  12  vendé- 
miaire an  m. 

Yacouelin  (Jean-François),  ex-noble, 
lib.  dét.  19  rendémiaire  an  III. 

Vauqueum-Vright  (René),  ex-cousli- 
iuant,  ex-noble,  f  9  thermidor 
anfl;  V,  168. 

Yauquois  (Louis-René),  employé  aux 
fermes,  f  27  messidor  an  II;  V, 
397. 

YAURéABLB  (Barthélémy),  marchand 
de  chevaux,  lib.  22  vendémiaire 
an  II(. 

Yaurs  (Jean-François),  ancien  curé, 
fil  messidor  au  II;  lY,  359. 

Yaussy  (Pierre- Anne),  ci-devant 
cuisinier,  acq.,  dét.  2  frimaire 
an  III. 

Yavassbur  (Jacques),  ancien  domes- 
tique du  comte  de  Damas  et  de- 
puis brocanteur,  lib.  1 6 août i  793  ; 
I,  443. 

Yavoque  (David-François),  peintre  et 
membre  du  comité  civil  de  la 
section  du  Finistère,  acq.  15  fruc^ 
tidor  an  II. 

Yatron  (Pierre),  ancien  vicaire  gé- 
néral constitutionnel ,  ancien 
membre  de  l'assemblée  législa- 
tive, acq.  25  germinal  an  II;  III, 
473. 

Yegbexbrb  (Georges),  homme  de  loi, 
f  12  messidor  an  II;  lY,  360. 

Yblu  (Jean-François),  acq.  15  mes- 
sidor an  II;  lY,  527. 

Yelu  (Marie-Barbe  Poisa,  femme), 
fileuse,  acq.  15  messidor  an  II; 
lY,  527. 

Yblu  (Jeanne-Antoinette),  couturière, 
acq.  15  messidor  an  II;  lY,  527. 

Yelu  (Marie),  fileuse,  acq.  15  messi- 
dor an  II;  lY,  527. 

Yelu  (Marie-Yictoire),  fileuse,  acq. 
15  messidor  an  II  ;  lY,  527. 

Yélt.  Yoy.  Machet-Yély. 


Yenissa  ou  Yentssat  (Etienne),  la- 
boureur, lib.  12  brumaire  an  III. 

YsinssA  (Jean),  laboureur,  lib.  12  bru- 
maire an  lU. 

Yenissa  (Marguerite  TiriBON,  femme), 
lib.  12  brumaire  an  III. 

Yentb  (FrançoisnJean),  fermier  gé- 
néral, t  19  floréal  an  II;  III, 
398. 

Yerdat  (Claude-Joseph),  sculpteur, 
acq.  dét.  3  brumaire  an  III. 

Yerdier  (François),  membre  d'un 
comité,  renv.  à  la  justice  crimi- 
nelle, 18  pluviôse  an  III. 

Yerdier  (Matthieu),  ex-secrétaire  de 
révèché  de  Montpellier,  f  5  ther-. 
midor  an  II  ;  Y,  96. 

Yerdier  (Polycarpe),  ancien  feudiste, 
lib.  et  dét.  17  vendémiaire  an  II; 
n,  542. 

Yerdier- DuBARRAT  (Aymard  -  Marie- 
Antoine),  étudiant,  lib.2juin  1793  ; 
I,  440. 

Yerdiêre  d*Hem  (Charles),  ex-noble 
et  lieutenant  général,  f  19  mes- 
sidor an  II;  lY,  425. 

Yerdure.  Yoy.  Sliateau-Ybrdure. 

YERCEimES.   Yoy.  Gravier   de    Yer- 

GENNES. 

Yerges.  Yoy.  Chaillet  de  Yerges. 

Yergj^se  (Jacques-Louis),  ex-maire, 
f  28  messidor  an  II  ;  Y,  401 . 

Yergrasco  (Félix),  capitaine  au  2*  ré- 
giment d'infanterie  légère,  lib. 
1"  ventôîe  an  III. 

Yergne,  aubergiste,  renv.  15  plu- 
viôse an  m. 

Yergkuud  (  Pierre -Yicturnien)  , 
homme  de  loi,  ci-devant  député, 
le  plus  éloquent  des  Girondins, 
I  9  brumaire  an  II  (30  octobre 
1793);  1,376. 

Vérillot  (Philippe),  sous-lieutenant, 
I  8  prairial  an  II  ;  lY,  41 . 

YéRiNE  (Joseph),  f  7  thermidor  an  II  ; 
Y,  150. 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


427 


YcRKAHD,  gendarme,  lib.  9  nivôse 

an  II  ;  U,  547. 
Yermartois  (Françoîs-Désiré-Matthieu 
Gourlet-Beaulop,  dit  comte  de),  liis 
de  conseiller  au  parlement  de  Be- 
sançon,-]-9  thermidor  an  II;  V,i  71. 
Yrrnet,  membre  du  comité  de  sur- 
veillance de  Bourgueil,  lib.  5 mes- 
sidor an  II  ;  IV,  507. 

Vernet  (Marie-Félicité),  femme  Coal- 
GRW,  f  6  thermidor  an  II;  V,  145. 

Vernedil  (Antoine-Henri-Louis  de), 
commis  de  la  marine,  f  27  ni- 
vôse an  II  ;  II,  500. 

Ybritbt  (Joseph),  ex-porte-clef  du 
Luxembourg  et  concierge  de 
Saint-Lazare,  f  17  floréal  an  III; 
VI,  104  et  H8. 

Yernkr  (iean-I»aptiste),  acq.  26  ven- 
démiaire an  HT. 

Yernin  d'Aigrepoht  (Madeleine),  | 
22  frimaire  an  II  ;  II,  245. 

Yernci  d*Aigrepont  (Marie-Gervaise), 
veuve  Frémost,  f  22  frimaire 
an  II;  II,  245. 

Verolot  (Élisabelh-Julie),  carmélite, 
sœur  converse,  f  29  messidor 
an  II;  Y,  45. 

Verrier  (Cantien-Pierre),  fermier, 
t  23  ventôse  an  II;  II,  473. 

Verrier  (Pierre),  juge  au  tribunal 
du  district  de  Sedan,  acq.  15  prai- 
rial an  II;  IV,  65. 

Versen  (Herm'ann),  lib.  28  brumaire 
an  m. 

Versez  (Pierre),  armurier,  acq.  12 
pluviôse  an  H  (affaire  de  Coulom- 
miers),  II,  387. 

Vervillb  (Mane-Adrienne  Gonkel, 
femme  de),  f  29  germinal  an  II; 
III,  248. 

Yervisch  (Marie-Thérèse),  institu- 
trice, f  8  frimaire  an  II;  II,  181. 

YsRTisdH  (Pierre),  curé  constitution- 
nel d'Hazebrouck,  ■{•  8  frimaire 
an  II;  II,  181. 


Vert  (Marie),  femme  LAUcilfeRE,  lib. 
3  fructidor  an  II. 

Vestier  (Nicolas),  vitrier,  acq.  6  fri- 
maire an  II  ;  II,  531 . 

Veuille!  (Antoine),  ex-noble,  lib. 
21  pluviôse  an  III. 

Vky  (Pierre-Marie  de),  ex-noble  el 
militaire,  un  des  94  Nantais,  acq. 

28  fructidor  an  U;V,  348. 
Vetreng  (Laurent),  homme  de  loi  et 

procureur  de  la  commune  de 
Donzère  (Drôme),  •}-  11  ventôse 
an  II  ;  II,  448. 

Vettard  (Amable^oseph),  dit  Fon/- 
bouUland,  entreposeur  de  tabacs, 
t  21  prairial  an  II  ;  IV,  483. 

ViAL  (  Denise  -  Elisabeth  Marchais, 
femme),  f  18  prairial  an  II; 
IV,  71 . 

ViAL  (Jean-Antoine),  cultivateur,  ex- 
procureur général  syndic  du  dé- 
partement de  Maine-et-Loire,  acq. 

29  vendémiaire  an  III. 

ViAL  (iNicolas),  ancien  négociant, 
-j- 18  prairial  an  II;  IV  71. 

ViALA  (François),  lib.  3  frimaire 
an  III. 

ViALA  (Pierre),  lib.  21  fructidor  an  II. 

ViART  (Achille),  ancien  militaire, 
t  29  prairial  an  H  ;  IV,  257. 

Vie  (Joseph),  commissaire  du  comité 
révolutionnaire  de  Nantes,  acq. 
26  frimaire  an  III  ;  V,  375. 

VicHv  (François),  domestique  de  Gil- 
bert Grassin,  acq.  27  ventôse 
an  n. 

Vn)AL  ou  VroALET  ou  ViDALLDi  (Toi- 
nette),  femme  Fadet  ou  Fallet, 
acq.  9  messidor  an  II;  IV,  334. 

Vieillepeau  (François),  marchand 
de  sel,  f  8  messidor  an  II  ;  IV, 
276. 

ViinoT  (Jacques-Pierre),  cordonnier, 
acq.  8  pluviôse  an  II;  II,  537. 

ViER  (Pierre),  acq.  8  floréal  an  II  ; 
in,  482. 


428 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


ViETTE  (Jean-Baptiste),  négociant, 
l  25  pluviôse  an  II  ;  U,  423. 

YiETTE  (Jean-Louis),  canonnier,  tail- 
leur, acq.  5  prairial  an  II;  IV, 
465. 

YiEinBLED  (Rose),  veuve  Nase,  acq. 
26  floréal  an  II  ;  III,  493. 

YiGÉE  (Louis-François-Sébastien),  ci- 
devant  grenadier,  député,  l'un 
des  Girondins,  1 9  brumaire  an  III  ; 
I,  380. 

ViGNA  (  Jean  -Baptiste  ) ,  déserteur 
sarde,  acq.  28  messidor  an  II  ;  V, 
402. 

YiGNAULT  (Barthélémy),  ancien  clerc 
de  procureur,  f  24  messidor 
an  R;  Y,  389. 

YiGNÉ  (Etienne),  chapelain,  f  12  flo- 
réal an  II;  RI,  336. 

YiGNERON  (Catherine  Mathieu  femme), 
i  8  prairial  an  H;  lY,  41. 

Yigneron  (Suzanne),  fille,  f  8  prai- 
rial an  II;  lY,  41. 

Yigny  (Claude-Pierre),  f  8  thermidor 
an  II;  Y,  166; 

Yigourevx  (Ambroise),  lib.  13  floréal 
anlR; 

YiGRAL  (Catherine  Nugehère,  veuve), 
lib.  24  brumaire  an  III. 

Yiguier  (Guillemette-Marie  Guichard, 
veuve),  f  8  thermidor  an  II;  Y, 
167. 

YiLATE  (Joachim),  étudiant  et  depuis 
la  Révolution,  professeur  à  Guer- 
chy,  juré  du  tribunal  révolu- 
tionnaire, 11?  floréal  an  RI; 
YI,  99. 

YiLLA  (Jean -Jacques -Louis-Marie), 
marin,  négociant,  acq.  26  bru- 
maire an  III. 

YiLLAraE(Âdrienne-Françoise),femme 
RoLLET  D*ÂVAUX,  f  24  floréal  an  II; 
m,  436. 

Yillangers.  Yoy.  Chekd-Yu.langers. 

YiLLBcoT  (Guiflaume),  jardinier,  acq. 
12  floréal  an  R;  III,  483. 


Yn.LEFRANCHE-GARi6NAii  (Amédéc-Ma- 
rie  de),  femme  de  Samt-Maurice, 
acq.  19  pluvidse  an  II;  II,  411. 

YiLLSHUGHET.  Yoy.  Hagon-Yillehuchbt. 

YiLLELONcuE  (  Joscph  ) ,  Secrétaire 
greffier  à  Saint-Harcelin,  1 23  mes- 
sidor an  n  ;  Y,  386. 

YiLLEMAiN  (Madeleine  de  Lambbrtvb, 
femme),  f  7  germinal  an  R;  RI, 
77. 

YiLLEMiN.  Yoy.  YuaLEMIN. 

YiLLENAVE  (Guillaume-Matthieu),  ins- 
tituteur et  ex<adjoint  de  Taccu- 
satenr  public  à  Nantes,  un  des 
94  Nantais,  acq.  28  fructidor 
an  R;  Y,  346. 

YU.LENEUVE  (Barthélémy),  lib.  20  juin 
1793;  I,  441. 

Yuxeneuve-Trans  (Louis-Renri),  an- 
cien  lieutenant  colonel,  f  1 7  prai- 
rial an  R;  lY,  68. 

Yillepredx.  Yoy.  Coppin  de  Yille- 
preux. 

YiLLERoT  (Louis-Gabriel  de  Neuf- 
ville,  duc  de),  I  9  floréal  an  U: 
RI,  550. 

YiLMAT  (Jacques -Augustin),  garde- 
chasse,  I  3  messidor  an  II  ;  lY, 
287. 

YiLpEY.  Yoy.  CmEussEs. 

YttPLAT.  Yoy.    SAUrr-GERHAIN    DE  YlL- 

PLAT. 
YlMEUR-RoCIIAHBEAU.    YOV.     RoCHAM- 

•F 

BEAU. 

YhNCENOT  (Jean),  dit  Vimerolf  com- 
missaire aux  transports  de  Tar- 
mée  des  Alpes,  f  tl  frimaire 
an  U;  II,  161. 

YniGENT  (Catherine-Suzanne),  femme 
Griois,  f  29  prairial  an  R;  lY, 
257. 

YiNCENT  (David),  tanneur,  acq.  3  fri- 
maire an  RI  ;  II,  531 . 

YiNCENT  (François-Nicolas),  secrétaire 
général  du  dép.  de  la  guerre, 
•{-  4  germinal  an  H  ;  RI,  46, 


AU  TRIBUiNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


429 


ViscBirr  (Georges-JulieihJean),  cour* 
tier  et  interprète  des  langues  an- 
glaise et  hollandaise,  et  commis- 
saire de  marine  et  de  commerce 
de  Hollande  (conspiration  do  Bre- 
tagne), f  18  juin  1793;  1, 173. 

Vl^cE^T  (Jean-Baptiste),  maître  ma- 
çon, membre  de  la  Commune 
(affaire  de  la  conspiration  de 
l'Œillet),  acq.  29  brumaire  an 
II;  II,  206;  t  11  thermidor  an 
II;  V,  421. 

YwFRAT  (Pierre-Gauthier  de),  f  7 
thermidor  an  II;  V,  416. 

YiKiGTAiN  (Jean),  clerc  de  notaire, 
lib.  17  brumaire  et  27  frimaire 
an  II;  U,  546. 

YiKGTERNiER  (  Joau-Raptiste),  gen- 
darme, lib.  7  floréal  an  II;  III, 
482. 

YioTTE  (Adrien-Denis-Benoit),  homme 
d'affaire  du  prince  de  Monaco, 
t  8  thermidor  an  U  ;  Y,  167. 

YifiKT  (Élienne-Laureni),  cultivateur, 
acq.  3  vendémiaire  an  III. 

Yjri  VILLE  (Madeleine-Uenriette^abine 
de),  femme  de  Periqord,  f  8  ther- 
midor an  II;  Y,  135. 

YiAOLLE  (Marie-Madeleine),  coiffeuse, 
t  16  floréal  an  II;  111,385. 

YiROT  (Joseph),  dragon,  acq.  3  prai- 
rial an  U;  lY,  461. 

VuioT-SoMBREuiL  péro  (François-Char- 
les), ex-gouverneur  des  Invalides, 
t  22  prairial  an  1I;IY,  256. 

ViROT-SoMBREuu  fil  S  (Stauislas),  ex- 
capitaine des  hussards,  et  ex- 
capitaine de  la  garde  nationale 
de  Poissy,  f  29  prairial  an  U; 
lY,  256. 

YiRRiEux-NoLLÉ,  désBrteur  étranger, 
f  6  messidor  an  U;  lY,  510. 

YisoN  (Jean-Jacques-Claude),  préposé 
aux  mareyeurs,  déport.  26  fri- 
maire an  II  ;  II,  250. 

YissKc.  Yoy.  La  Tude. 


YiTAssE  (Angélique-Françoise),  car- 
mélite, dép.  21  pluviôse  an  II  ; 
II,  415. 

YiTEL  (LouisrAntoine),  maréchal-fer- 
rant,  acq.  25  vendémiaire  an  II; 
II,  529. 

Yivès  (Bernard),  lib.  4  vendémiaire 
an  m. 

YiTUN  (Jean-Baptiste),  médecin,  f 
24  messidor  an  II  ;  Y,  388. 

YiYiER  (Claude),  contrôleur  des  pos- 
tes, lib.  16  ventôse  an  II;  II,  550. 

YiviBR  (Nicolas-Joseph),  juge  du  tri- 
bunal du  troisième  arrondisse- 
ment de  Paris,  f  10  thermidor 
an  II  ;  Y,  253. 

YocAss»  (Jean-Marie),  tailleur,  acq. 
23  messidor  an  II;  Y,  387. 

YoiGTE  (Frédéric),  sergent,  Ub.  9  bru- 
maire an  III. 

YoiLB  (Renée  Lainay,  femme),  f 
3  thermidor  an  II  ;  Y,  410. 

YouxEMiER  (Charles),  f  21  messidor 
an  II  ;  Y,  8. 

YouxERAOLT  (Josepli-Didicr),  ancien 
curé  de  Montargis,  f  23  floréal 
an  U;  III,  431. 

YoiRET  (Jeanne-Baptiste),  messagère, 
acq.  2  thermidor  an  II;  Y,  410. 

YoizART  (Joseph-Marie),  notaire,  f 
2  thermidor  an  U  ;  Y,  65. 

YOLKARD     ou     YOLKHARD     (Louis),     f 

14  messidor  an  II;  lY,  369. 

YoLLANT  (Louis),  agent  de  Ronsin, 
1 1"  messidor  an  II;  lY,  496. 

YouRON  (Joseph),  journalier,  lib.  18 
vendémiaire  an  III. 

YoYAM  ou  YoYAUT  (Joau-Nicolas),  ex- 
curé de  Bonneval  (Seine-et-Oise), 
•{•7  thermidor  an  II;  V,  117. 

YoTEKAu,  ex-noble,  s'étant  fait  mar- 
chand forain,  f  7  thermidor  an 
U;  Y,  151. 

YoYSiM  (Pierre),  laboureur,  lib. 
22  brumaire  an  III. 

Ykard    (Marie -Elisabeth    Lefai'x, 


430 


LISTE  DE  TOUTES  LES  PERSONNES  TRADUITES 


femme)  (manifestation  de  Rouen), 
acquittée  5  septembre  1793;  I, 
255. 

VuuERT  (Robert-François-Stanislas), 
président  du  tribunal  de  Rethel, 
f  12  messidor  an  II;  lY,  521. 

YuiLUEMOu  WU.HBLM  (Glaude),  f  8  ven- 
démiaire an  II  ;  Y,  308. 

YuuxAssE  (François)y  ex-noble,  ex- 
capitaine  dans  le  régiment  pro- 
vincial, f  4  thermidor  an  II; 
V,  73. 

Yuiixsiim  (Claude-Ignace),  acq.  2  ther- 
midor an  II;  Y,  409. 

YuiLLBMni  (Claude-Joseph),  journa- 
lier, f  9  prairial  an  II;  lY,  466. 

YuiLLEMUf  (Jean-Baptiste),  ex-curé, 
t  2  thermidor  an  II;  Y,  409. 


w 


\Yag!œr  (Michel),  préposé  aux  sub- 
sistances militaires,  f  17  floréal 
an  II;  m,  392. 

Wagon  (Jean-François),  domestique, 
acq.  25  mai  1793;  1,437. 

>Yard  (Thomas),  ex-général  provi- 
soire de  brigade  à  Farmée  du 
Nord,  f  5  thermidor  an  II  ;  Y, 
97. 

>YARiiÉ-JANvaLE  (Nlcolas-Hvacinthe), 
capitaine  au  16*  régiment,  f 
17  messidor  an  II;  lY,  390. 

YYaroquier  (Louis-Charles),  ex-noble, 
ex -lieutenant  des  grenadiers 
royaux,  ex-major  de  la  garde  na- 
tionale parisienne,  f  5  thermidor 
an  II;  Y,  95. 

NYatelui  (Félix),  gendarme,  4  mois 
de  dét.  20  juillet  1793;  I,  442. 

Wathier  (Jeanne),  femme  Froment, 
lib.  17  germinal  an  U;  III,  470. 

Watrigant  (François),  culottier-gan- 
tier,  acq.  14  septembre  1792;  I, 
432. 


Watrim  (Jacques),  juge  de  paix,  ex- 
maitre  de  pension,  f  9  thermidor 
an  II;  Y,  168. 

Webert  (Michel),  libraire,  f  1**  prai- 
rial an  n;IY,  455. 

Wel&er  (Frédéric -Antoine),  lib. 
28  brumaire  an  III. 

Welter  (Jean-Godefroi),  commis 
marchand,  acq.  dét.  f  5  prairial 
an  II;  lY,  26. 

Wbncker  (Jacques),  homme  de  let- 
tres, acq.  17  brumaire  an  lil. 

Wenmaauig  (Jean-Philippe),  capitaine 
dans  la  garde  nationale  pari- 
sienne, f  14  floréal  an  II  ;  111, 371 . 

Wenther  (Bartha  de),  hb.  1"  bru- 
maire an  III  ; 

Westeruann  (FrançoisJoseph)»  gêné* 
rai,  ancien  échevin  de  Strasbourg, 
f  16  germinal  an  II  ;  1, 146. 

Weytard.  Yoy.  Yeytard. 

WuRT  (Pierre-François),  acq.  1 5  prai- 
rial an  U;  lY,  475. 

Wiedenfeld  (Jacques-Henri),  ban- 
quier, f  26  pluviôse  an  II  ;  II,  508. 

WiévAL.  Yoyez  Le  Bensais  de  Wiéval. 

Wu.HE  (Françoise),  femme  Gassikais, 
t  2  messidor  an  II  ;  lY,  499. 

YVU.LIAU1IE  (Claude-Félix),  bijoutier, 
10  ans  de  fers,  24  nov.  1792; 
I,  431. 

WiLXET  (Nicolas),  imprimeur- li- 
braire, acq.  24  ventôse  an  II  ;  II, 
518. 

YYiLTCBERiTz  (Martin),  cordonnier  et 
administrateur  de  police,f  1 1  ther- 
midor an  II;  Y,  421. 

WiTH  (Louis),  préposé  à  la  fabrica- 
tion des  salpêtres,  acq.  et  dét. 
12  brumaire  an  III. 

WiTH  (Madeleine),  acq.  23  floréal 
an  II  ;  111,  489. 

WoLSKi  (Jean),  polonais,  déserteur 
ennemi,  lib.  5  fructidor  an  II. 

WoRHËSELLE  (Gabriel),  membre  de  la 
Commission  populaire  de  la  Oi- 


AU  TRIBUNAL  RÉVOLUTIONNAIRE. 


451 


ronde,  f  12  brumaire  an  II;  II, 
452. 
WouARiié  (Jacques-Louis-Frédéric), 
ex-commis  aux  domaines,  et  mem- 
bre de  la  commune  de  Paris,  f  10 
tliermidor  an  II  ;  Y,  ^53. 


Ykl  (Jacques),  procureur  au  parle- 
ment de  Paris,  f  25  floréal  an  II; 
m,  440. 

YsABEAu  DK  MuNTVAL  (Élienne-Timo- 
léon),  ex-greffier  en  chef  au  par- 


lement de  Paris,  ex-noble,  f 
19  messidor  an  II;  IV,  425. 

YuKG  (Jean),  cordonnier,  f  29  mes- 
sidor an  II  ;  V,  37. 

YvoN  (Louis-Joseph),  courrier  de  la 
malle,|  29  messidor  an  II  ;  V,  38. 

Yton  (Louis-Jean),  boucher,  acq. 
21  messidor  an  II  ;  V,  384. 

YvRié  (Jean-Léonard),  lib.  5  fructi- 
dor an  II. 


ZoLLA    (Catherine),   domestique,  f 
2  thermidor  an  II  ;  Y,  66. 


TABLE  GÉNÉRALE 


DùS  MATIÈRES  CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES» 


Abzag  (Bernard  d*),  capitaine  d'infanterie  de  marine,  II,  355;  —  son 
interrogatoire,  556  ;  —  sa  condamnation,  557. 

Accapareurs  (loi  contre  les),  I,  259. 

AcQuiTTBiiEifTs;  quolques  exemples,  1, 167;  H,  566,  445;  IV,  58,  72,  79; 
V,  291,  521. 

Âcta  Martyrum,  cause  de  la  mort  du  curé  Hourdé,  IV,  546. 

Adam  (Jacques-Nicolas),  bénédictin,  ancien  sacristain,  qui  avait  recueilli 
dans  sa  chambre  la  Vierge  de  la  rue  aux  Ours,  m,  85. 

Adii»al  (ou  Lamiral),  ancien  garçon  de  bureau  à  la  loterie,  projette  de 
tuer  Robespierre,  IV,  2  ;  —  ne  Tayant  pas  trouvé,  guette  Collot  d*Her- 
bois  et  lui  tire  deux  coups  de  pistolet,  5  ;  —  arrêté  ;  premier  interro- 
gatoire, 5  et  555  ;  —  plan  de  Tinstruction  contre  lui  tracé  par  Dumas, 
213;  —  enquête  sur  ses  antécédents,  213;  —  nouvel  interrogatoire 
(9  prairial),  217;  —  dernier  interrogatoire  avant  les  débats,  249;  — 
gémit  des  complices  qu'on  lui  donne,  253  ;  débats  sommaires,  con- 
damnation :  exécution  en*  chemise  rouge,  255. 

Adresse  de  TAssemblée  nationale  aux  citoyens  de  Paris  (14  août  1792),  I, 
6  et  446. 

Acier,  président  du  tribunal  révolutionnaire  du  8  nivôse  an  III,  VI,  59; 
—  son  discours  à  l'inauguration,  le  8  pluviôse  an  III,  60  ;  —  paroles 
qu'il  prononce  dans  TafTaire  du  vicaire  Robillard,  71  et  lY,  365. 

Amalgame  (exemples  de  jugements  par),  4  floréal  an  II,  m,  515  ;  fort 
nombreux  depuis  cette  époque  ;  —  système  régulièrement  établi  de- 
puis la  lOi  du  22  prairial,  IV,  140;  —  avoué  dans  les  actes  d'accur 
salion,  558,  etc. 

Amar,  député  à  la  Convention,  membre  du  Comité  de  sûreté  générale, 
son  rapport  contre  les  Girondins,  I,  369  ;  adopté  comme  acte  d'accu- 

1.  La  lUie  de  touUi  leê  personnes  traduites  au  tribunal  révolutionnaire 
de  Paris^  qui  précède,  doit  servir  de  table  pour  les  jugements. 

trib.  rAvol.  Vi  28 


434  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

sation  par  Fouquier-Tinviile,  381  ;  —  son  rapport  sur  l*afTaire  de  la 
Compagnie  des  Indes,  m,  135;  — légèreté  ou  mauvaise  foi  qu'il  y 
montre,  ibid,  ;  —  dans  le  procès  de  Danton,  porte  au  tribunal  le  décret 
qui  permet  de  mettre  les  accusés  hors  des  débats,  182  ;  —  son  action 
sur  les  juges  et  les  jurés,  186  ;  —  un  des  thermidoriens,  V,  21 7  ;  —  atta- 
qué à  la  Convention  par  Lecointre  de  Yersaiilas,  286  ;  —  couvert  par 
un  ordre  du  jour  (12  et  13  fructidor  an  II),  288  291  ;  —  déchargé 
des  poursuites »(8  brumaire  an  Ifl),  VI,  76;  —  décrélé  d'arrestation 
(nuit  du  12  au  13  germinal  an  III),  85. 

Augraii  d'Allerat,  ancien  Ueutenant  civil  au  Châtelet,  III,  365. 

AiassoN-DuPERROif,  directeur  de  Fimprimerie  nationale  du  Louvre,  ancien 
seigneur  de  Ris,  III,  541  ;  —  exploité  puis  dénoncé  par  les  gens  de  sa 
commune,  542  ;  —  condamné  pour  les  exactions  qu'il  a  subies,  545  ; 

—  ôma  terre  (TAlbe,  546. 

AirriBouL,  député  à  la  Convention,  girondin,  mis  en  accusation,  I,  372  ; 
—en  jugement,  380;  —  ses  antécédents,  ibid.,  note;  —  pourquoi  il 
avait  cessé  de  siéger  à  la  Montagne,  414;  —  condamné,  418. 

Artorelle,  ancien  maire  d'Arles  et  député  à  la  Législative,  ex-marquis, 
juré  au  tribunal  révolutionnaire,  I,  292;  —  juré  dans  le  procès  des 
Girondins,  déclare  au  nom  du  jury  qu'il  est  suffisamment  éclairé,  416; 

—  son  opinion  sur  les  nobles  et  les  prêtres,  I,  287  et  II,  287  ;  —  ses 
verdicts  motivés  :  sur  le  jésuite  Dervillé,  II,  287  ;  —  sur  Biron,  305; 

—  sur  la  citoyenne  Fcuchère,  receveuse  des  abonnements  de  la .  (7a^ 
%eUe  de  Paris,  339-340 ,  —  sur  Ducournau,  359  ;  —  sur  Nicolas  Pas- 
quin,  407;  <—  le  Comité  de  salut  public  ayant  invité  les  jurés  à  voter 
sans  déclaration  motivée,  il  proteste  en  publiant  ses  Déclarations, 
410;  —  suspect,  mis  en  prison,  411. 

Afghon  (Claude  de  Saint-Germain,  marquis  d'),  ancien  maréchal  de  camp, 

correspondances,  III,  21 7. 
ARDEHifEs  (les  administrateurs  des),  accusés  de  complicité  avec  Lafayelte 

et  condamnés,  lY,  75. 
Aristocrates  :  en  attendant  la  guillotine,  Saint-Just  voudrait  qu'on  les 

employât  à  faire  des  routes  et  creuser  des  canaux,  II,  4. 
Armentières  (habitants  d'),  condamnés  d'après  un  papier  qui  les  signalait 

comme  royalistes,  U,  146. 
Aubeville  (Charles-François  Mercier  d*),  juge  qui  a  protesté  au  tribunal 

contre  le  décret  de  déchéance,  lY,  70. 
AoBERT  DE  lUssAT,  aucfen  maréchal  de  camp,  gendre  de  Pallas,  huissier 

de  la  Chambre  du  roi,  mort  aux  Tuileries  le  10  août,  II,  220. 
AuBRT  (Jean),  instituteur  et  sergent-magor,  propos  :  proteste  en  vain  qu'il 

est  bon  républicain,  II,  202. 
AuGANs  (Jean-Louis-Mai^ie),  dénoncé  par  Boulanger  comme  complice  de  la 

citoyenne  Sainte-Amaranthe,  Y,  173. 
AuDEBBRT-RouBAUD,  so  disaut  ex-secrétaire  de  l'Académie  des  sciences  de 

la  Grande-Bretagne,  V,  38  ;  — ^  faible  d'esprit  qui  en  remontre  à  ses 

juges,  40. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.        435 

AuGBR  (Louis),  prêtre,  confesse  sa  foi  et  est  acquitté,  III,  426,  430. 
Aumout  (Georges-Michel),  homme  de  loi,  un  des  principaux  manifestants 
de  Rouen,  I,  S34. 

B 

Bachelier,  homme  de  loi,  membre  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes, 
Y,  327  ;  —  témoin  au  procès  des  94  Nantais,  356  ;  —  interpellé  par  le 
président,  t^.  ;  —  par  Phélippes-TronjoUy,  358  ;  —  mis  en  jugement, 
363  ;  —  s*excuse  sur  Carrier,  372  ;  —  réclame  sa  présence,  VI,  7  ;  ~ 
acquitté,  47  ;  —  renvoyé  devant  la  justice  criminelle,  5i. 

Bâghmanh,  msgor  général  des  gardes  suisses,  jugé  et  condanmé  pendant 
les  massacres  de  septembre,  I,  24. 

BauxarihTroussebois  (la  famille).  II,  411. 

Baolt,  député  à  la  Constituante,  maire  de  Paris,  conduit  à  Pans,  50  ; 
—  arrêté  à  Meiun,  n,  49  ;  —  témoin  au  procès  de  Marie-Ântoinelte, 
1, 330, 334  ;  —  et  interrogé  comme  prévenu,  II,  51  ;  — -  acte  d'accusation, 
54;  procès  qui  dura  deux  jours,  55;  —  témoins  entendus  :  Ghau- 
metle,  56  ;  —  GofQnhal,  57  ;  —  réquisitoire  de  Naulin,  60  ;  —  juge- 
ment, ibid,  ;  —  Derniers  moments  de  Bailly  :  témoignage  de  Bcugnot, 
61  ;  —  raffinement  dans  son  supplice,  62. 

Barbaroux,  député  de  Marseille,  un  des  principaux  Girondins,  proscrit  le 
2  juin,  déclaré  traître,  I,  364;  —  caché  à  Saint-Émilion  ;  exécuté 
à  Bordeaux,  428,  note. 

Barbe  (René),  sergent  dans  Tarmée  révolutionnaire,  un  des  coaccusés  de 
Ghaumette,  lU,  199;  —  acquitté,  212. 

Barberor  (les  sœurs),  condamnées  pour  avoir  reçu  deux  ecclésiastiques, 
n,  440. 

Barbot  (J.-J.),  condamné  pour  des  lettres  privées  où  il  parlait  mal  de 
Marat,  H,  164. 

Barbotar  (Garris  de),  ex-constituant,  acquitté  par  le  tribunal  criminel  du 
Gers,  renvoyé  au  tribunal  révolutionnaire  et  condamné,  m,  98. 

Barârb,  député  à  la  Convention  :  son  discours  pendant  rameute  du 
10  mars  (1793),  I,  49  ;  ~  prend  part  à  la  discussion  du  décret  d'insti- 
tution du  tribunal  révolutionnaire,  54  ;  —  sa  réplique  à  Guadet  dans 
le  débat  sur  les  autorités  anarchiques  de  Paris,  165;  —  dans  la 
séance  du  5  septembre  1793,  où  il  promet  le  sang  des  Girondins  et  de 
Marie -Antoinette,  284  ;  —  rapport  sur  la  conjuration  de  FEurope 
(1**  août  1793),  289;  —  contre  les  Girondins,  361  ;  —  rapport  où  il 
signale  de  nouvelles  catégories  de  suspects  (6  nivôse  an  II),  II,  273  ;  — 
rapport  du  16  ventôse,  sur  les  pamphlets  répandus  dans  les  halles,  461  ; 
et  sur  la  conjuration  de  l'étranger,  III,  37  ;  —  sur  l'attentat  d*Ad- 
mirai  (4  prairial),  lY,  4  ;  —  second  rapport  embrassant  le  complot 
de  Cécile  Renault  et  signalant  la  conspiration  de  l'étranger  (7  prairial), 
82  ;  —  appuie  Tajournement,  puis  le  vote  pur  et  simple  de  la  loi  du 
22  prairial,  98,  106  ;  —  organe  de  la  réconciliation  des  deux  parties 


456      '  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

du  Comilé  de  salut  public (5  thermidor),  Y,  201  ;  —  de  la  rupture  pro- 
chaine (7  thermidor),  205;  —  appuie  l'impression  du  discours  de  Ro- 
bespierre le  8  thermidor,  213;  —  et  ensuite  l'abandonne,  214;  — 
son  discours  au  milieu  des  débals  du  9  thermidor,  décidément  contre 
Robespierre,  V,  226  ;  —  embarrassé  quand  on  lui  amène  Uanriot  pris 
pour  la  première  fois,  253;  —  attaqué  à  la  Convention  par  Lecointre 
de  Versiulles,  286;  —couvert  par  un  ordre  du  jour  (12  et  13  fructi- 
dor), 288,  291  ;  —  renvoyé  devant  la  commission  des  Vingt  et  un,  YI, 
78  ;  —  ses  réponses  .imprimées  aux  accusations,  81  ;  —  discussion 
du  rapport  de  la  commission  des  Yin<;t  et  un  (7  nivôse  an  111),  83;  — 
déporté  par  décret  (12-13  germinal),  ibid,  ;  —  ce  qu'il  devint  :  notre 
contemporain,  124. 
Barnâve,  ancien  député  à  la  Constituante  ;  compris  avec  Duport-Du tertre, 
dans  un  décret  d'accusation  du  15  août  1702,  II,  121  ;  —  accusé  pour 
ses  rapports  avec  la  Cour,  122;  —  condamné,  123. 
Baron  (Philippe),  dit  Channoir,  correspoudance  avec  son  fils,  III,  216. 
B.kRRAs,  ancien  administrateur  du  district  de  Toulouse,  un  des  coaccusés 

de  Chaumetle,  lll,  198;  —  condamné,  212. 
Barras,  député  à  la  Convention,  un  des  thermidoriens.  Y,  190;  —  mis 
à  la  tète  des  forces  de  la  Convention,  le  9  thiTmidor,  Y,  239;  — 
marche  sur  Tllôtel  de  ville,  243. 
Barthélbht,  curé  constitutionnel  de  Senonge,  ne  souffrant  pas  les  ivro- 
gnes à  la  procession,  II,  194. 
Bastille  (anniversaire  de  la  prise  de  la),  relâche  au  tribunal.  Y,  31. 
Batz  (le   baron    de),    conspirateur  émérite;    complot  pour    délivrer 
Marie-Antoinette,  I,  297  ;  —  échappe  dans  l'affaire  de  la  Compagnie 
des  Indes,  III,  141  ;  —  supposé  complice  d'Admiral  et  de  Cécile  Renault  : 
lettre  du  Comité  de  sûreté  générale  à  Fouquier-Tinville  prescrivant  de 
le  rechercher,  lY,  235  ;  —  comment  il  se  jouait  de  la  police,  236  ;  — 
vaine  tentative  auprès  de  son  secrétaire  Devaux  pour  savoir  où  il  est, 
247. 
Baudot  (Joseph),  curé  qui  faisait  promettre  à  ses  paroissiens  de  vivre 

dans  la  religion  catholique,  III,  238. 
Baudus  (Guillaume- Joseph),  ancien  lieutenant  civil  et  criminel  de  Cahors  ; 

vœu  pour  le  roi  dans  une  lettre  datée  du  10  août  1792,  lY,  383. 
Bault,  concierge  de  la  Force  remplace  Richard  à  la  Conciergerie,  1, 313. 
Bault  (Mme),  ses  relations  avec  Marie-Antoinette  à  la  Conciergerie,  1, 
313,  343;  —  son  récit  des  derniers  moments  de  la  captivité  de  la 
Reine,  ibid, 
Bazire,  député  à  la  Convention,  demande  l'arrestation  de  Cusline,  I, 
235;  —  ses  propositions  dans  la  séance  du  5  septembre  1792, 1,  280, 
282;  —  compromis  dans  l'affaire  de  la  Compagnie  des  Indes,  III, 
155;  —  arrêté,  141  ;  —  décrété  d'accusation,  145;  —  procès  et  con- 
damnation (voy.  Danton). 
Beaupils  (François),  curé  de  Saint-Christophe-sur-Loire,  confesseur  de  la 
foi  sous  la  Terreur,  envoyé  à  Téchafaud  après  le  9  thermidor.  Y,  315. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.         457 

Bkaugrand  (Alexandre),  curé  :  écrits  qu'il  garde  el  qu*il  annote  :  Probique 
Gain  necis  rcgis  innoxii  dolentes,  lU,  298. 

BiAUHARNAis  (Alexandre  de),  général,  ancien  constituant,  compris  dans 
la  conspiration  des  Carmes,  Y.  80,  95,  97. 

Beauiiarnais  ()[me  de),  de[)uis  impératrice  Joséphine,  détenue  aux  Carmes, 
Y,  83  ',  —  échappe  au  péril  d'être  comprise  parmi  les  prétendus  con- 
spirateurs, 97. 

Bkaulieo  :  ses  Essais  sur  la  Révolution  française;  ce  qu'il  dit  des  derniers 
moments  du  duc  d'Orléans,  11,  22  ;  —  de  Biron,  305  ;  —  de  Gossenay, 
433;  —  d'Hébert,  Ilï,  67  ;  —  de  Danton,  lU,  119.  147,  151  ;  -  de  l'es- 
prit des  prisonniers  de  la  Conciergerie  et  du  Luxembourg,  IV,  404  ;  — 
de  l'état  de  Paris  le  9  thermidor,  V,  240,  note  1  ;  —  de  l'exécution  de 
Robespierre,  253. 

BBAUREPAmE  (Armand  Piet  de),  lettre  où  il  parlait  mal  des  Jacobins,  IV,  370. 

BéciioN  d'Arcbia»  (Je^n-Pierre,  comie  de),  poursuivi  par  Yadier,  condamné 
le  9  thermidor,  Y,  173. 

Becuin-Pergeval  (J.-B.),  aide  de  camp  de  d'Ëstaing  :  son  interrogatoire, 
III,  358  ;  —  il  mérite  de  n'être  pas  mis  en  jugement,  ibid.,  noie. 

Bbllanger  (les  frères),  cr.nducleurs  de  bœuts,  exécutés  criant  Vive  la 
République,  II,  192. 

Benamt  (Joseph),  curé  de  Saint-Cyr,  accusé  de  fanatiser  s6s  paroissiens, 
Y,  24. 

Benard  (Paul-Gabriel),  et  trois  autres,  guillotinés  pour  une  date  et  une 
adresse  d'ancien  régime,  IV,  365. 

Bentabole,  député  à  la  Convention,  presse  l'institution  du  tribunal  révo- 
lutionnaire, I,  50. 

Bbrettter  (Jean-François),  marchand  de  tableaux,  un  des  coaccusés  de 
Dillon  et  deChaumette,  lil,  202,  204;  —acquitté,  212. 

Bbrgoeing,  député  girondin,  se  relire  à  Caen,  1,357;  —  déclaré  traître,  364^ 

Bernard  (de  Saintes,  de  Xanthe),  député  à  la  Convention,  leprésentant 
en  mission,  expédie  son  collègue  Noël  à  Fouquier-Tinville,  II,  238;  — 
vote  contre  Carrier,  YI,  21 . 

Besse  (Gaspard  de),  ancien  builli  de  Malte,  défenseur  supposé  du  château 
au  10  août,  IV,  382. 

Bbugnot  (le  comte),  ancien  membre  de  l'Assemblée  législative,  prisonnier 
à  la  Conciergerie  :  son  témoignage  sur  Mme  Roland,  II,  40  ;  —  sur 
Bailly,  61  ;  —  sur  Lamourette,  3 44. 

Becrnonvuxe,  ministre  de  la  guerre,  sauve  la  Convention  dans  l'émeute 
du  9  mars  1793,  I,  48  ;  —  livré  par  Dumouriez  aux  Autrichiens,  80. 

Beysser  (Jean-Michel),  général  de  brigade,  poursuivi  par  les  Jacobins  de 
Tarmée  de  l'Ouest,  lil,  202  ;  —  compris  dans  le  procès  et  dans  la 
condamnation  de  Dillon  et  de  Chaumette,  212. 

BicÉTRE,  ce  qu'était  cette  prison,  IV,  267:  —  projet  d'évusion  dénoncé 
par  Yalagnos,  268  ;  —  ordre  du  Comité  de  salut  public  de  faire  enquête 
sur  ce  complot,  269  ;  —  1^  fournée  (28  prairial),  271  ;  —  caractère  que 
prend  le  complot  dans  l'acte  d'accusation,  274  ;  — jugement  (en  blanc), 


438  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

S75;  —  2*  fournée,  276;  —  trois  noms  ajoutés  par  Lanne  :  Senlisse, 
Descharmes-Sillery  et  Osselin,  278. 
Billaud-Varbhnes,  député  à  la  CouYention,  membre  du  Comité  de  salut 
public  ;  demande  qu'on  renvoie  au  tribunal  les  ministres  Lebrun  et 
Glaviére,  et  qu*on  les  fasse  périr  dans  les  huit  jours,  I»  285  ;  —  qu*on 
fasse  périr  Louis  XYII,  si  les  ennemis  font  un  pas  de  plus,  ibid.  ;  — 
ses  propositions  sanguinaires,  le  5  septembre  1793, 1,  280,  281,  283; 

—  presse  le  procès  de  Marie-Antoinette,  315;  fait  joindre  le  duc 
d'Orléans  à  la  liste  des  Girondins  accusés,  370,  371  ;  —  fait  donner 
au  tribunal  par  décret  le  nom  de  tribunal  révolutionnaire,  409  ;  — 
travaille  à  la  perte  de  Houchard,  II,  65;  —  provoque  la  mise  en  accu- 
sation de  Bouchard,  85;  —  son  rapport  tendant  à  l'établissement  du 
gouvernement  révolutionnaire,  209;  —  entraine  la  Convention  au  pied 
de  réchafaud  à  l'anniversaire  du  21  janvier,  372;  —  dans  le  cours  du 
procès  de  Danton,  pour  aider  au  vote  du  décret  proposé  par  Saint-Just,  il 
porte  à  la  tribune  une  lettre  parlant  d'une  conspiration  au  Luxembourg, 
III,  1 79  ;  —  son  rapport  du  1*'  floréal  sur  les  bases  du  système  de  gouver- 
nement, 280  ;  —  rejette  sur  Robespierre  l'idée  de  faire  juger  en  une 
fois  cent  soixante  détenus  du  Luxembourg,  IV,  454  ;  —  se  querelle 
avec  Saint-Just  au  Comité  de  salut  public  (3  thermidor),  V,  200  ;  — 
réconciliation  apparente  le  lendemain.  201  ;  —  combat  le  discours 
de  Robespierre  (8  thermidor),  213;  —  chassé  des  Jacobins  comme 
contraire  à  Robespierre  (8  thermidor),  216  ;  —  prépare  la  journée  du 
lendemain,  217;  ~  interrompt  Saint-Just  le  9  thermidor  et  rappelle 
la  scène  de  la  veille  aux  Jacobins,  224  ;  —  embarrassé  quand  on  lui 
amène  Ranriot  prisonnier,  233  ;  —  presse  l'action  dans  la  séance  du 
soir,  241  ;  —  attaqué  par  Lecointre  de  Versailles  à  la  Convention,  286  ; 

—  ses  excuses,  288;  ~  couvert  par  un  ordre  du  jour  (12  et  13  fruc- 
tidor), 288,  291  ;  —  vote  contre  Carrier,  VI,  20  ;  —  renvoyé  devant 
la  commission  des  Vingt  et  un,  VI,  78  ;  —  ses  mémoires  justificatifs» 
81;  — déporté  par  décret  (12-13  germinal  anlll),  ce  qu'il  devint,  123. 

BiLLBHs  (la  baronne  de),  incriminée  pour  ses  relations,  11^  {381  ;  —  in- 
terrogée sur  ses  opinions,  382. 

BiMBBRBT  La  RocBii  et  ses  coaccusés,  II,  438  ;  -^  son  interrogatoire,  430. 

BiRON  (cidevant  duc  de  Lauiun),  ses  antécédents,  ses  commandements, 
n,  302  ;  —  mis  à  la  tète  de  l'armée  des  côtes  de  la  Rochelle,  il  ne 
s'accommode  pas  des  orûciers  jacobins  et  offre  sa  démission,  ibid,;  — 
destitué,  envoyé  à  l'abbaye,  303;  —  dossier  formé  contre  lui,  ihid.;  — 
décret  qui  le  renvoie  au  tribunal  révolutionnaire,  272  et  303;  — 
interrogé  par  Subleyras,  304;  —  débats  :  témoins  contre  lui,  305; 

—  condamné,  sou  sang- froid,  ibid.; 

BmoH  (la  veuve  du  maréchal  et  la  veuve  du  duc),  Tune  entrahiant  l'autre 

à  la  mort,  IV,  347. 
Blaire  (Marie-Claudine  Lucas  de)  et  sa  sœur,  IV,  15. 
Blancbblandb  (Louis-Philibert  Rooxbl  de),  gouverneur  des  Iles-sous-le- 

Vent;  condamné,  I,  8<)-94. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  439 

Blahghbundb  (Jean-Philibert-Maurice  Rouxbl  db),  condamné  comme  le 
fils  de  son  frère,  Y,  66. 

Blanchit,  marchand  de  vin,  capitaine  de  canonniers  qui  a  refusé  de 
marcher  contre  les  Tuileries,  le  10  août,  II,  471. 

Bô  et  BoDRBOTTB,  en  mission  à  Nantes,  y  mettent  fin  &  la  Terreur,  Y,  343* 

BocHART  DB  Saror,  premier  président  du  parlement  de  Paris,  membre  de 
l'Académie  des  sciences,  compris  dans  la  première  fournée  des  Parle- 
mentaires, m,  394. 

BoaBAU,  député,  membre  de  la  commission  des  Douxe,  mis  en  accusation, 
372  ;  —  en  jugement,  380  ;  —  ses  antécédents,  ibid.,  note  ;  —  sa  triste 
attitude  aux  débato,  390,  401403. 

BoisGUTON,  adjudant  général,  arrêté  et  condamné  avec  Girey-Dupré,  U« 
93-93. 

BousT  d'Ahglas  et  ses  amis,  sollicités  le  8  thermidor  contre  Robespierre 
Y,  218  ;  —  sa  proposition  pour  la  restitution  des  biens  des  condamnés^ 
YI,  124,  127. 

BoixoGiŒ  (les),  un  marquis,  un  sergent  aux  gardes  françaises,  et  un 
vicaire  de  Bicétre,  II,  330. 

BoLLoomBL  (Antoine-Nicolas),  membre  du  comité  révolutionnaire  deNantes* 
Y,  328;  —  témoin  au  procès  des  94  Nantais,  359;  —  mis  en  juge- 
ment, 364;  —  rejette  tout  sur  Carrier,  372. 

BoNFAirr  (Angélique  BomT,  femme),  émigrée,  m,  219. 

BomiBFoi,  commissaire  des  guerres,  II,  310;  —  sa  lettre  à  Fouquier- 
Tinville  après  sa  condamnation,  311. 

BoRSAT  (Pierre-Louis),  «  cavalier  révolutionnaire  »,  III,  324;  —  lettre  de 
son  frère  pour  hâter  son  jugement,  ibid,;  —  acquitté,  225. 

BoDCHBR  d'Argis,  Heuteuant  particulier  du  Ghâtelet,  détenu  aux  Carmes, 
Y,  80  ;  —  compris  dans  la  conspiration,  95. 

BoucHOTTB,  ministre  de  la  guerre,  instrument  des  Jacobins,  voué  au 
Père  Duchesne,  I,  227  ;  —  lettres  où  Custine  l'avilit,  228  ;  --  aussi 
mal  vu  de  Biron,  II,  302;  >-  ses  rtlations  avec  Hébert,  III,  30;  — 
Topinion  publique  le  joint  à  Hébert,  UI,  115,  116. 

BoDGARs  d'Apremont,  Istlrc  prétendue  de  lui  qui  le  fait  condamner,  lY,  61 . 

BouGON-LoifGBAu,  jouno  magistrat  de  Caen,  nommé  par  Charlotte  Corday 
dans  sa  lettre  à  Barbarouz,  I,  207;  ce  qu*il  devint,  ihid.,  note. 

BouLBT  (Marie-Marguerite),  regrets  de  l'ancien  gouvernement  qu'elle  renie 
en  vain,  lY,  293. 

Boullbuc  (Marie  Lbhbslb,  femme),  propos  et  correspondance,  m,  397. 

BouRDBAux  (Gilbert),  curé  constitutionnel  de  Yaugirard  :  certificat  de 
mauvaise  vie  et  nuBwrs,  lY,  303. 

Boi'RooN  (Léonard),  député  à  la  Convention  :  son  prétendu  auouinat  à 
Orléans,  I,  181  ;  —  nombreuses  victimes  de  l'assassiné,  184;  —  vain 
appel  des  condamnés  à  la  Convention,  186;  —  ses  propositions  le 
5  septembre  1793  à  la  Convention,  280  ;  —  renchérit  sur  la  confisca- 
tion des  biens  des  accusés  suicidés,  II,  92  ;  —  menacé  par  Robespierre, 
prend  part  à  la  journée  du  9  thermidor  contre  lui.  Y,  190;  —  un 


440  TABI£  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

des  six  commissaires  nommés  dans  la  soirée,  259  ;  —  &  la  tète  d'une 
des  colonnes  qui  marchent  sur  THôtel  de  ville,  241  ;  —  parait  crain- 
dre de  s*y  engager,  245;  —  raffaire  se  décide  sans  lui,  ibid.;  —  dé- 
crété d'arrestation  (nuit  du  12  au  13  germinal  au  III),  85. 

BouROoif  (de  rOise),  député  à  la  Convention,  veut  étendre  le  décret  qui 
confisque  les  biens  des  condamnés  suicidés.  II,  92  ;  —  son  opposition 
à  la  loi  du  22  prairial,  lY,  99  ;  —  menacé  personnellement  par  Robes- 
pierre, 103;  —  se  range  dans  le  parti  de  ses  adversaires,  V,  190;  — 
ses  démarches  auprès  de  la  droite,  221  ;  —  un  des  six  commissaires 
nommés  le  soir  du  9  thermidor  pour  agir  dans  Paris,  259  ;  —  rend 
obligatoire  la  position  de  la  question  intentionnelle  lors  du  renou- 
vellement du  tribunal  révolutionnaire,  le  23  thermidor,  272. 

Bousquet,  victime  du  *iO  juin  (1792),  après  le  9  thermidor,  Y,  299. 

BouvRET  (Jean),  ancien  chanoine,  condamné  pour  propos  et  faits  religieux 
après  le  9  thermidor.  Y,  294. 

BoTER-FoNFaèoB.  Yoy.  Fonfrêdb. 

BozB,  peintre  du  roi,  ami  des  Girondins,  renvoyé  des  poursuites,  Y,  318. 

Bretagne  (conspiration  de).  Yoy.  Conspiration. 

Bretons  (trois  paysans),  condamnés  à  la  prison  pour  rassemblement,  par 
le  tribunal  de  Quimper,  lY,  310  ;  —  leur  jugement  déféré  à  la  Conven- 
tion, ihid,;  —  le  tribunal  de  Quimper  réduit  à  se  justifier,  311;  — 
jugement  cassé  et  les  condamnés  traduits  devant  le  tribunal  révolu- 
tionnaire, 312;  —  condamnés  à  mort  sans  avoir  été  interrogés, 
316. 

Brissot,  député  à  la  Convention,  rapporteur  du  projet  de  décret  d*un 
tribunal  extraordinaire  (15  août  1792),  I,  6;  -—  proscrit  se  réfugie  à 
Moulins,  356;  —  arrêté  et  transféré  à  TAbbaye,  367;  —  mis  en  accu- 
sation, 372;  —  en  jugement,  376;  —  ses  antécédents,  ibid.f  note;  — 
rejette  Taccusation  comme  ne  renfermant  rien  de  personnel  contre 
lui,  390;  —  condamné,  416,  418. 

Brochet,  juré,  I,  455,  293  ;  —  sa  déclaration  dans  le  procès  des  Giron- 
dins, vrai  réquisitoire,  I,  416;  —  mis  en  jugement  avec  Fouquier- 
TinviUe,  YI,  100;  —  acquitté,  118. 

Brochet  de  Saint-Prbst  (Antoine),  accusé  de  complicité  dans  le  «  mas- 
sacre »  du  10  août,  m,  101. 

Broglie  (le  prince  Yictor  de),  ex-maréchal  de  camp  soiis  Biron,  lY,  339; 

—  suspendu  de  ses  fonctions  pr  Carnot,  ibid.;  —  sa  déclaration 
patriotique  devant  la  Convention  après  les  revers  de  Dumouriez,  340  ; 

—  déclaration  de  Carnot  (29  prairial),  de  C.~A.  Prieur  et  de  Ritter 
(5  messidor)  contre  lui,  341  ;  —  condamné  (9  messidor),  349. 

Brossard  (liOuis-Guiil. -Antoine),  membre  du  Comité  révolutionnaire  de 

Terrasson,  etc.,  UI,  225. 
Brousse  (Antoine),  serrurier,  propos  d'ivrogne  ;  —  lettre  de  sa  femme  à 

Fouquier-Tinville,  II,  199. 
Brulart-Sillert.  Yoy.  Sillert. 
Brutœt,  général,  commandant  en  chef  Tarmée  d'Italie  :  motif  de  sa  mise 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  441 

en  accusation,  II,  74;  —  sa  lettre  aux  représentants  en  mission,  75; 
—  condamné  :  fermeté  devant  la  mort,  76. 

Bruslé,  ancien  curé  constitutionnel,  cherchant  une  place  et  trouvant  la 
guillotine,  II,  495. 

BucnEii  (Ernest),  appelé  aussi  de  Lépiiiois,  ancien  dragon  au  régiment  de 
la  reine,  un  des  coaccusés  de  Dillon  et  Chaumette,  III,  202  ;  —  ses 
écrits  sur  les  impôts,  la  peine  de  mort,efc.,  203;  —  condamné, 212. 

BuFPON  (Le  Clerc  de),  fils  du  grand  BuHon,  compris  dans  la  troisième 
fournée  du  Luxembourg,  IV,  442,  450;  —  sa  lettre  à  Fouquier-Tin- 
ville,  451. 

BuLLETUf  DU  TRIBUNAL  EXTRAORDUiAUΠ DU  17  AOUT  :  sa  profpssion  de  foi, 
I,  10;  —  ses  réflexions  sur  les  exécutions,  16;  —  sur  la  concurrence 
que  lui  ont  faite  les  journées  de  septembre,  24. 

Bulletin  du  trdunal  extraordinairb  (RévoLurioNNAiRE)  du  10  mars,  sa  pré- 
face, 60  ;  —  forcé  par  le  nombre  des  affaires  de  laisser  une  lacune  de 
quatre  mois  dans  la  suite  des  procès.  II,  218;  —  nouvelle  lacune  de- 
puis le  4  prairial  jusqu*après  le  9  thermidor,  lY,  19,  note  5. 

Buzot,  député  à  la  Convention,  girondin,  s^oppose  à  la  création  du  tri- 
bunal révolutionnaire,  I,  52;  —  fait  rendre  le  décret  du  4-10  oc- 
tobre 1792,  portant  peine  de  mort  contre  quiconque  proposerait  le 
rétablissement  de  la  royauté,  65  ;  —  revient  à  Fattaque  de  Tinstitution 
du  tribunal  à  propos  du  renouvellement  des  jurés,  155,  157;  —  est 
proscrit  le  2  juin,  164;  —  déclaré  traître,  364;  —  caché  à  Saint- 
Émilion  ;  prend  la  fuite  ;  trouvé  mort  dans  un  champ,  428,  note. 


Gabarrus  (Teresa),  femme  divorcée  de  Devins  de  Fontenai,  depuis 
Mme  Tallien,  arrêtée,  III,  278  et  Y,  190;  ~  lettres  saisies,  Y,  190. 

Cux  (J.-B.),  prêtre  réfractaire,  lY,  383. 

Calandini,  capitaine  adjudant  de  place  à  Lille;  dénonce  le  général  Lamar- 
lière  son  chef  aux  Jacobins,  II,  104  ;  —  comment  il  est  traité  par 
Lamarlière,  ibid.  ;  —  il  le  dénonce  à  Robespierre,  105;  —  Tinter- 
pelle  au  club  à  Lille,  108  ;  —  le  poursuit  de  nouvelles  accusations, 
ibid.  ;  —  affaire  renvoyée  au  Comité  de  salut  public,  110  ;  —  rapport 
de  Jean-Bon  Saint-André,  113;  —  Calandini  déchargé  par  la  Con- 
vention de  toute  inculpation,  ibid, 

CAMBAcéRès,  député  à  la  Convention,  appuie  l'établissement  du  tribunal 
révolutionnaire,  I,  52. 

Cambon,  député  à  la  Convention,  fait  approuver  à  la  Convention  Tordre 
de  séparer  Marie-Antoinette  de  son  fils,  I,  298  ;  —  ennemi  de  Robes- 
pierre, Y,  190;  —  attaqué  par  lui  dans  son  discours  du  8  thermidor, 
208,  210;  —  son  mot  sur  la  guillotine,  290. 

Gambon  (Mme  de),  dernière  victime  des  protestations  du  parlement  de 
Toulouse,  comprise  dans  la  3*  fournée  de  Saint-Lazare,  Y^  136. 


44S  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

CAppoN-CHATEAu-THiERRTy  coupable  d*avoir  voula  réiabUr  la  royaulé,  en 
défendant  le  ror  le  20  juin  1792,  II,  160. 

Garbohnel  (Pierre),  yieux  capitaine,  a  fait  l'éloge  de  la  reine,  lY,  392, 

Cardinal,  un  des  prétendus  complices  d'Admiral,  IV,  244. 

Carmélites  (les  huit  religieuses),  prévenus  de  fanatisme  et  de  refus  de 
serment,  U,  416  ;  —  Aviê  aux  religieuses  qu'elles  avaient  entre  les 
mains,  ibid,;  —  leur  interrogatoire,  418;  —  elles  persévèrent 
dans  le  refus  du  serment;  condamnées  à  la  déportation,  421;  — 
récit  de  leur  procès  par  la  sœur  Angélique  Yitasse,  573. 

Garméutes  (les)  de  Compiègne,  Y,  40  ;  —  leurs  antécédents  ;  s'étaient 
soumises  à  la  loi,  42;  —  enquête  chei  elles,  43;  —  envoyées  à 
Paris  :  leurs  noms,  45;  —  accusées  de  fanatisme;  pièces  à  l'appui, 
ibid.  ;  —  lettre  d'une  ursuline  de  Paris  à  la  supérieure  de  Compiègne 
sur  la  visite  de  l'évèque  constitutionnel,  47  ;  —  cantique  au  Sacré- 
Cœur,  49  ;  -—  condamnées  à  mort,  52. 

Carkes  (maison  des),  société  choisie  qui  y  est  détenue.  Y,  80;  — Faro, 
administrateur  de  police,  chargé  d'y  trouver  une  conspiration,  84  ; 

—  il  interroge  plusieurs  détenus  :  Balavoine,  ibid,  ;  —  Cacaut,  85  ; 

—  YiroUe,  86  ;  —  Champagnier,  88  ;  —  liste  de  cinquante  et  un 
conspirateurs,  90  ;  —  approuvée  par  le  Comité  de  salut  public  : 
c'était  leur  arrêt  de  mort,  91  ;  —  acte  d'accusation,  92  ;  —  liste 
réduite  à  quarante-neuf,  94  ;  —  trois  acquittés,  97. 

Carkot,  député  à  la  Convention,  membre  du  Comité  de  salut  public  : 
ses  lettres  à  Houchard  avant  la  bataille  d'Hondschoote,  n,  83,  84  ;  — 
écrit  et  signe  l'ordre  d'arrestation  de  Rouget  de  Lisle,  301  ;  —  rap- 
porteur de  la  loi  du  12  germinal  qui  supprime  les  ministères,  259  ;  — 
un  des  signataires  des  instructions  de  la  Commission  révolutionnaire 
d'Orange,  lY,  93;  —  suspend  le  général  de  Broglie  après  le  10  août, 
339  ;  —  note  qu'il  fournit  contre  lui  à  l'époque  de  son  jugement, 
341  ;  —  un  des  signataires  de  l'arrêté  du  17  messidor,  sur  la  conspi- 
ration des  prisons,  411  ;  —  de  l'arrêté  qui  met  Hoche  en  arrestation, 
Y,  83  ;  —  défi  qu'il  porte  à  Robespierre  et  à  Saint-Just  dans  le  Comité 
do  salut  public,  191  ;  —  charge  Carrier,  YI,  3;  —  défend  ses  anciens 
collègues  du  Comité  de  salut  public,  85. 

Carra,  ses  antécédents,  I,  362  ;  —  mal  vu  de  Robespierre  :  rapport  de 
Couthon  ;  décrété  d'accusation,  I,  363;  —  mis  en  jugement,  377;  — 
condamné,  416. 

Carrier,  député  à  la  Convention,  en  mission  dans  l'ouest,  à  Nantes,  Y, 
328  ;  —  ses  lettres  annonçant  les  noyades  de  prêtres  (27  brumaire  et 
20 frimaire  an  Il),332  ;  — ordres  pour  les  autres  noyades,  334  et  suiv.  ; 
—  rappelé  à  la  suite  d'un  rapport  du  jeune  Jullien,  341  ;  —  témoin 
au  procès  des  94  Nantais,  353;  —  interpellé  et  interrogé  par  l'accusé 
Phélippes-TronjoUy,  354  ;  —  ses  excès  à  Nantes,  377-379  ;  —  le  jury 
demande  qu'il  soit  appelé  au  tribunal,  380;  —  requête  de  GouUin 
contre  lui,  381  ;  —  elle  est  envoyée  par  ordre  du  tribunal  au  Comité 
de  sûreté  générale,  ibid.  ;  —  retour  sur  les  antécédents  de  Carrier, 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  443 

après  sa  mission  à  Nantes  :  il  se  prononce  aux  Gordeliers  contre  les 
indulgents,  III,  53  ;  —  s'explique  aux  Jacobins,  36  ;  —  non  inquiété 
ayant  thermidor  ni  depuis,  jusqu'en  vendémiaire  an  III,  YI,  i  ;  — 
l**  attaque,  S  ;  —  péril  qui  le  menace  quand  le  comité  de  Nantes  est 
mis  en  jugement  :  —  publications  de  Phélippes-Tronjolly»  contre 
lui,  ibid,  ;  —  décret  du  8  brumaire  sur  les  poursuites  contre  les  re- 
présentants, 5  ;  —  il  lui  est  immédiatement  appliqué,  6  ;  —  Carrier 
réclamé  au  tribunal  par  les  accusés  de  Nantes  et  par  le  public,  7  ;  — 
rapport  de  la  commission  des  Vingt  et  un  contre  lui,  8  ;  —  sa  justifi- 
cation à  la  tribune,  9  ;  —  débat  qui  suit,  12  ;  —  décret  d'arrestation, 
13;  —  il  est  laissé  chex  lui  sous  la  garde  de  quatre  gendarmes, 
t^.;  —  liberté  qu'on  lui  donne  pour  préparer  sa  défense,  14;  — 
débats  sur  sa  mise  en  accusation,  ibid,  ;  —  ses  deux  arrêtés  des  S7 
et  29  frimaire  ordonnant  des  exécutions  sans  jugement,  15;  —  il 
en  réclame  les  originaux,  ihid,  ;  —  le  sursis  qu'il  demande  pour  la 
suite  de  sa  défense,  refusé,  16;  —  la  discussion  reprise  :  déposi- 
tion de  Prieur  (de  la  Marne),  de  Laignelot,  de  Dumont  (du  Calvados), 
17;  —  ses  excuses,  18;  —  appel  nominal,  19  ;  — avis  motivés,  ibid.; 

—  ce  qui  entraine  surtout  le  vote  de  la  Convention,  SO  ;  —  Carrier 
mis  en  accusation,  21  ;  —  sa  tentative  de  suicide,  22  ;  —  envoyé  à  la 
Conciergerie,  ibid,  ;  —  Acte  d'accusation  rédigé  par  la  Commission 
des  Vingt  et  un,  22  ;  —  communiqué  au  tribunal,  23  ;  —  il  refuse  île 
répondre  à  l'interrogatoire  préalable,  23  ;  —  comparait  au  tribunal, 
24  ;  —  ses  récusations,  t^.  ;  —  on  passe  outre,  ibid.  :  —  témoins 
contre  lui  :  Vaugeois,  26  ;  —  intervention  de  GouUin,  de  Chaux,  28  ; 

—  les  faits  reprochés  au  comité  de  Nantes  repris  contradictoirement 
avec  Ctfrrier  :  témoignages  de  Phélippes-Troiyolly,  de  Hicqueau,  29  ; 

—  ses  lettres  aux  généraux  Haxo,  Avril,  Dufour,  30-32  ;  —  sa  haine 
pour  Nantes,  35  ;  —  production  des  originaux  des  deux  ordres  d'exé- 
cution sans  jugement,  34;  —  il  assista  en  voiture  à  l'exécution, 
35  ;  —  déposition  du  jeune  JuUien  sur  sa  mission  à  Nantes,  36  ;  — 
comment  Carrier  avait  été  rappelé,  38;  —  témoins  mis  en  jugement 
avec  lui  :  D'Héron,  Robin,  Forget,  38  ;  —  réquisitoire  del'accusateur  pu- 
blic, 41  ;  — Carrier  se  défend  lui-même, 47;  —  condamné;  immense 
concours  de  peuple  à  son  exécution,  48;  —  insulte  à  sa  mort,  50. 

Gassegrahi  (François-Claude),  curé  de  Pithiviers  :  brouillon  de  sermon 

sur  la  mort  du  roi,  III,  236. 
Cauchoix,  architecte,  républicain  qui  préfère  un  tyran  à  cinq  cents,  H,  471. 
Cadssadb  (habitants  de),  au  nombre  de  seiie,  mis  à  nmrt  pour  avoir  porté 

le  deuil  de  Unis  XVI,  IV,  288. 
Cazottb,  W  commis  de  Laporte,  intendant  de  la  liste  civile,  échappé 

aux  massacres  de  septembre,  jugé  par  le  tribunal  du  17  août,  1, 29  ; 

—  ses  déclarations  sur  la  Constitution,  30;  —  sur  plusieurs  de  ses 
lettres,  31  ;  —  attaqué  par  Real,  défendu  par  Jullienne,  33  ;  —  sa  con- 
damnation :  discours  du  président  Lavaux,  I,  34  ;  —  impassibilité  de 
condamné,  35;  —  sa  fille  arrêtée  d*abord,  mise  en  liberté,  36. 


444  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Chabot,  député  à  TAssemblée  législative  et  à  la  Convention,  fait  voter  le 
principe  d*une  cour  populaire  pour  juger  les  coupiibles  du  10  août 
(15  août),  I,  5;  —  assiste  au  premier  interrogatoire  de  Charlotte  Cor- 
day,  veut  la  fouiller,  194  ;  —  témoin  au  procès  des  Girondins,  396; 
—  demande  que  les  députés  ne  puissent  être  décrétés  d'accusation 
avant  d'être  entendus,  II,  46;  —  décret  rendu  en  conséquence 
(20  brumaire  an  II),  rapporté  le  surlendemain  sur  la  proposition 
du  Comité  de  salut  public,  47;  —  son  rôle  dans  Taffaire  de  la 
Compagnie  des  Indes,  111,  135;  —  se  voyant  compromis,  il  dénonce, 
141;  —  arrêté  lui-même,  ibid.;  —  décrété  d'accusation,  143;  — 
tente  de  s'empoisonnr,  144;  —  jugement  (voy.  Danton). 
Chalgrin  (Marie-Félicité  Yermbt,  fille  de  Joseph  Vernet,  femme),  impli- 
quée dans  l'aiTaire  de  la  Muette,  V,  145. 
Chalot  (Jean-Pierre),  curé  qui  avait  remis  ses  lettres  de  prêtrise  et 

repris  ses  fonctions,  III,  259. 
Chambon,  député  à  la  Convention,  proscrit  le  2  juin  :  déclaré  traître,  I, 
362  *,  —  périt  en  se  défendant  contre  ceux  qui  voulaient  rarrêter, 
427,  note. 
CHAiiBORAif(Gabrielle  de),  ancienne  carmélite,  III,  78. 
Champcenetz  (le  chevalier  de),  ancien  oliicier  aux  gardes  françaises, 
rédacteur  des  Actes  des  Apôtres,  Y,  82  ;  —  compris  dans  la  conspira- 
tion  des  Carmes,  95  ;  —  son  mot  au  président  après  sa  condam- 
nation, 97. 
Chansons  et  vers  contre-révolutionnaires  entraînant  peine  de  mort: 
le  ConfUeor,  etc.,  II,  153;  —  sur  la  fête  de  la  Fédération,  II,  184;  — 
contre  Louis  XVI,  337;  —  sur  Marat,  189;  —  sur  l'Assemblée  consti- 
tuante, 427  ;  —  complainte  sur  Louis  XYI,  467  ;  —  autres 'pièces  sur 
Louis  XYI,  lY,  15,  507;  —  contre  les  Jacobins,  Y,  18,  427;  —  les 
commandements  de  Dieu,  YI,  148. 
Chaperon  (la  famille)  ferme  ses  portes  aux  commissaires  recenseurs, 
reçoit  les  gendarmes  à  coups  de  fusil  ;  siège  en  règle  et  incendie  de 
la  maison,  lY,  332;  — deux  frères  tués;  la  sœur  survivante  et  un 
parent,  condamnés  à  mort,  333. 
Charbonnier    (Germaine    Qcbtier,    femme),   condamnée  comme  ayant 

demandé  un  roi,  quand  elle  demandait  un  rouet,  lY,  402. 
Chardin  (Charles),  brocanteur  de  livres,  un  des  coaccusés  de  Dillon  et  de 

Chaumette,  III,  206;  ~  acquitté,  212. 
Charlotte  Cordât.  Qui  lui  inspira  son  dessein?  I,  188;  —  elle  part  de 
Caen  et  arrive  à  Paris,  189  ;  --  voit  Lauxe-Duperret  qui  la  mène  au 
ministère  de  l'intérieur,  190;  —  pourquoi  elle  alla  chez  Duperret, 
191  ;  —  première  visite  chez  Marat,  ibid.  ;  —  sa  lettre  à  Marat,  192; 
—  Deuxième  visite  :  Marat  frappé  à  mort,  ibid.  ;  —  elle  est  arrêtée  : 
interrogée  pour  la  première  fois  dans  la  maison  de  Marat,  1 93  ;  — 
devant  les  membres  du  Comité  de  sûreté  générale,  194  ;  -^  conduite 
à  l'Abbaye,  t^.  ;  —  perquisition  à  son  hôtel,  195;  —  empressement 
de  Fouquier-Tin ville  à  la  mettre  en  jugement,  196  ;  —  lettre  de 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  445 

Fouquier,  ibid.  ;  —  elle  demande  raulorisation  de  se  faire  peindre, 
198  ;  —  sa  lettre  à  Barbaroux,  499  et  456  ;  —  interrogée  par  le  pré- 
sident Montanéy  199  ;  —  transférée  à  la  Gonciergerfe,  207  ;  —  deuxième 
lettre  à  Barbaroux,  ibid.  et  459;  —  lettre  à  son  père,  208;  — 
interrogatoire  au  tribunal,  ibid,;  —  témoins  entendus,  209  ; —  défense 
présentée  par  Ghauveau-Lagarde,  213;  —  ce  qu'il  en  raconte,  ibid.; 

—  ne  reçoit  pas  Tabbé  Lothringer,  prêtre  assermenté,  215;  —  exécu- 
tion retardée  par  un  incident  entre  Hontané  et  Fouquier-Tinville,  217  ; 

—  elle  se  fait  peindre  parllauer,  ibid,;  —  reproche  injuste  à  Doulcet 
de  Pontécoulant,  ibid.  ;  —  sa  mort,  218. 

CiiARRAs  (la  marquise  de),  relations  aristocratiques,  II,  381,  383. 

Charrettes  (les  dernières),  double  liste  des  condamnés  du  9  thermidor, 
V,  168  et  171  ;  —  exécution  consommée  par  Tintervention  d'Hanriot, 
177,  178. 

Chàrrt  (Charlotte-Félicité  de  Lupp^.,  marquise  de),  son  voyage  à  Bruxelles 
qui  peut  la  faire  regarder  comme  émigrée,  II,  126;  —  ses  rapports 
avec  Osselin,  le  rapporteur  du  décret  contre  les  émigrés,  127;  — 
perquisition  chez  elle,  où  Ton  trouve  Osselin,  passé  minuit,  ibid,;  — 
interrogée,  ibid.;  —  conduite  le  lendemain  à  la  mairie  où  elle  est 
interrogée  par  Soulès  et  Froidure  ;  —  laissée  libre  sous  la  garantie 
d'Osselin,  128  ;  —  elle  vit  cachée;  —  se  retire  chez  le  frère  d'Osselin, 
curé  à  Saint-Aubin,  129;  —  ses  reLitions  continuées  avec  Osselin, 
avec  Desplasses,  ibid.;  — sa  lettre  à  Osselin,  qui  lui  conseillait  de 
fuir  ou  de  se  constituer  prisonnière,  130;  — son  interrogatoire,  137; 

—  ses  coaccusés,  HO;  —  réquisitoire  de  Naulin,  ibid.;  —  con- 
damnation, 141  ;  —  sursis  pendant  quatre  mois;  —  exécution,  142. 

Chassbt,  député  à  la  Convention,  déclaré  traître,  I,  364. 

Cqateaubriand  (Anne-Thérèse  Le  Pelktikr  de  Rosanbo,  marquise  de),  fille 
du  président  Le  Peletier  de  Rosanbo,  [)etile-Qlle  de  Lamoignon-Ma- 
lesherbes  :  sa  correspondance  de  famille,  III,  306  ;  —  elle  périt  avec 
les  siens,  le  3  floréal  an  II,  313. 

Chatelet,  juré,  I,  293  et  295;  IV,  112  et  541;  —  demandait  80  000 
tètes,  116. 

Chaudot,  notaire,  compromis  par  une  signature  réglementaire,  H,  423. 

Chaunette,  procureur  de  la  Commune;  —  son  supplément  à  la  loi  des 
suspects,  I,  289;  —  son  rôle  dans  l'enquête  contre  Marie-Antoinette, 
317;  —  témoin  au  procès  des  Girondins,  390,  395;  —  au  procès  de 
Bailly,  II,  56;  —  ses  antécédents,  lli,  5;  —  Fopinion  publique  excitée 
contre  lui,  IIl,  45,  115;  —  son  procès  où  Ton  implique  Dillon,  Lucile 
Duplessis,  veuve  de  Camille  Desmoulins  et  la  veuve  d'Hébert,  198;  — 
interrogatoire  sommaire,  205;  —  acte  d*accusation,  ibid.;  —  débats, 
207  ;  —  dépositions  contre  lui,  208  ;  — *  brouillon  du  réquisitoire,  210; 

—  déclaration  du  jury  et  condamnation,  212  ;  —  recommandation  de 
Fouquier-Tinville  à  llanriot  pour  Texécution,  212;  —  meurt  en 
furieux,  214. 

Cuauveau-Lagarub,  défenseur  de  Charlotte  Corday,  I,  209»  212;  —  de 


446  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Marie-Antoinette,  328,  350,  333,  339,  342  et  464;  —  des  Girondins, 
388;  —  du  jeune  Gustine,  II,  321  ;  —  de  Madame  Elisabeth,  HI,  421 
Ghaux  (Pierre),  membre  du  comité  réTolutionnaire  de  Nantes,  Y,  327; 

—  envoyé  au  tribunal  révolutionnaire  de  Paris,  343  ;  —  son  déses- 
poir en  apprenant  la  chute  de  Robespierre,  ibid,;  —  témoin  au 
procès  des  94  Nantais,  356  ;  —  mis  en  jugement,  364;  —  sa  part  aux 
plus  grands  excès,  370;  —  récrimine  contre  Carrier,  VI,  28;  — 
acquitté,  47;  —  renvoyé  devant  la  justice  criminelle,  51. 

Ghemicks  roogbs,  nom  appliqué  aux  54  (Admirai,  Gécile  Renault,  etc.) 
mis  à  mort  en  chemises  rouges  comme  assassins  de  GoUot  d'Herbois 
et  de  Robespierre,  lY,  256  (voy.  Admiral  et  Gécile  Rbmault);  —  Tordre 
de  mettre  les  condamnés  en  chemise  rouge  prescrit  par  le  Gomité  de 
salut  public  avant  le  jugement,  247;  —  omis  dans  le  jugement 
et  exécuté  par  Fouquier-Tinville,  261 . 

Ghenaux  (Barthélémy),  membre  de  la  Gommune,  un  des  coaccusés  de 
Ghaumette,  III,  198;  —  sa  lettre  à  Hébert.  199;  —  acquitté,  212. 

Gb^ribr  (André),  sa  naissance  et  ses  antécédents,  Y,  120;  —  ami  de  la 
Révolution,  ennemi  des  Jacobins  :  sa  polémique  contre  eux,  121; 

—  même  contre  son  frère,  Marie^oseph,422;  — participe  à  la  défense 
de  Louis  XYI,  125;  —  sa  retraite  à  Versailles,  ibid.;  —  espère  en  vain 
se  faire  oublier  :  trop  vivant  par  ses  vers,  124-127;  —  arrêté  à  Passy, 
1 27  ;  —  écroué  à  Saint-Lazare,  ibid.  ;  —  compris  dans  la  seconde 
fournée  de  Saint-Lazare,  128;  —  des  faits  relatifs  à  un  de  ses  frères 
insérés  à  sa  charge  puis  supprimés  dans  son  acte  d*accusation,  129, 
130;  —  son  portrait  par  Suvée,  134. 

Chevqxt  (Jeanne  AGnci  db  Mahcu^lt,  veuve  de),  sa  correspondance  avec 
le  chevalier  de  Piroreau,  111,  222. 

Ghimat  (Madeleine-Charlotte  Lepellbtier,  princesse  de)  :  comment  sa  déten- 
tion à  la  maison  des  Oiseaux  fut  connue  de  Fouquier-Tinville,  V,  160; 

—  comprise  dans  la  fournée  du  lendemain  (8  thermidor),  ibid.; 
Ghoiseul-Labaume  (marquis  de),  ancien  lieutenant  général, et  ses  coaccusés, 

Ul,  376. 

GuMBCT  (dix-sept  habitants  de),  II,  475. 

Claudel  (Michel),  curé  constitutionnel,  IV,  367. 

GuviÊRB,  ancien  ministre  des  contributions  publiques,  associé  aux  Giron- 
dins dans  leur  proscription,  I,  354;  —  se  tue  dans  sa  prison,  II,  242. 

Glèrb  (Catherine),  servante,  condamnée  pour  propos  contre-révolution- 
naires, I,  133;  —  débats  à  son  sujet  à  la  Convention,  135. 

Glirchamp  (Antoine- Jean)  dit  Saint-André,  ancien  prieur  de  Glisson,  con- 
damné pour  écrits,  I,  144. 

Glootz  (Anacharsis),  ses  antécédents,  III,  5;  —  arrêté,  40;  —  compris 
dans  le  procès  d'Hébert,  Ronsin  etc.,  45;  —  charges  contre  lui  aux 
débats,  53;  —  condamné,  65;  —  son  attitude  en  allant  au  sup- 
plice, 67. 

GoFFuiHAL,  juge  au  tribunal  du  17  août  (1792),  I,  8  ;  —  au  tribunal  révo- 
lutionnaire, 1,  263;  —  témoin  au  procès  de  Bailly,  II,  57;  —  vice- 


COiNTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  Ul 

président,  lY ,  1 1 0  ; — maintient  LoiseroUes  père,  pris  pour  son  flls,  sur  la 
liste  des  accusés,  en  se  contentant  d*y  substituer  ses  prénoms  et  son 
âge,  Y,  140;  —  sa  part  à  la  journée  du  9  thermidor  :  délivre  Han- 
riot,  234  ;  —  ramène  Robespierre  de  la  mairie  à  THôtel  de  ville,  237  ; 

—  mis  hors  la  loi,  239;  —  TUôtel  de  ville  envahi,  il  jette  Uanriot 
par  la  fenêtre  et  s'échappe,  244;  ~  caché  dans  l'Ile  des  Cygnes,  se 
réfugie  chez  un  ami  qui  le  livre,  268  ;  —  envoyé  à  IVchafaud  sur 
la  constatation  de  son  identité  par  le  tribunal  criminel  de  Paris,  le 
tribunal  révolutionnaire  étant  suspendu,  269  ;  —  insulté  à  ses  der- 
niers moments,  ibid, 

CoLivET  (Simon),  épicier,  complice  du  roi  au  20  juin  et  au  10  août, 
m,  105. 

CouEROT  d'Angrkmont,  coudamué  par  le  tribunal  du  17  août  1793, 1, 12. 

CoLLOT  d^Hbrbois,  ancieu  acteur,  député  à  la  Convention,  tente  de  rap- 
procher les  Cordeliers  et  les  Jacobins,  111, 36  ;  —  sa  lettre  au  président 
de  la  Convention  (15  germinal  an  II),  111,  181,  note;  —  attentat 
d*Âdmiral  contre  lui  (nuit  du  3  au  4  prairial),  IV,  2  et  suiv.,  555  et 
suiv.;  —  ovation  aux  Jacobins  (6  prairial),  80;  —  un  des  principaux 
thermidoriens,  V,  191  ;  —  chassé  des  Jacobins  (8  thermidor),  Y,  216; 

—  revient  au  Comité  de  salut  public  :  querelle  Saint-Just,  ibid,  ;  — 

—  prépare  la  journée  du  lendemain,  217;  —  préside  la  séance 
le  9  thermidor,  222,  238  ;  —  attaqué  à  la  Convention  par  Lecointre,  de 
Yersailles,  286;  —  couvert  par  un  ordre  du  jour,  287,  291  ;  —  vote 
contre  Carrier,  YI,  20  ;  —  renvoyé  devant  la  Commission  des  Yingl 
et  un,  YI,  78  ;  — ses  mémoires  justitlcatifs,  81  ;  —  déporté  par  décret 
(12-13  germinal  an  111),  83;  ~  sa  mort,  123. 

CoLLIER-LAMÀRLléRE.  Yoy.  LaMARLIÈRE. 

CoMiré  DB  DéPENSE  GÉnéRALB  reuouvelé  sous  le  nom  de  Commuêion  de 
talut  publiCf  I,  81  ;  —  remplacé  par  le  Comité  de  salut  public,  82. 

Comité  de  salut  pubug,  tête  du  gouvernement  des  Jacobins  et  organi- 
sateur de  la  Terreur,  I,  40  ;  —  créé  sous  le  patronage  de  Marat  par 
le  contre-coup  de  la  trahison  de  Dumouriez,  82,  84  ;  —  sa  première 
composition:  neuf  membres,  tous  de  la  Montagne;  achève  de  s'or- 
ganiser après  la  révolution  du  31  mai,  165; —  sa  sollicitude  pour  le 
tribunal,  261,  262  ;  —  rapport  de  Barère  au  nom  du  Comité  dans  la 
séance  du  5  septembre  1793,  284  (pour  les  rapports  faits  au  nom  du 
Comité,  voy.  Barère,  Billaud-Yarrnnes,  Saint-Just,  etc.);  —  rûle  du 
Comité  dans  la  proscription  des  Girondins,  354;  —  lutte  contre  les 
enragés  et  les  indulgents,  III,  1  et  suiv.,  23;  —  de  concert  avec  les 
Comités  de  sûreté  générale  et  de  législation,  il  décide  l'arrestation  de 
Danton,  etc.,  118  ;  —  note  adressée  à  Hanriot  à  l'ouverture  de  ce  pro- 
cès, 155;  — son  pouvoir  considérablement  accru  par  la  loi  du  14  fri- 
maire an  II  qui  établit  le  gouvernement  révolutionnaire,  214;  —  par 
la  loi  du  12  germinal  qui  supprime  les  ministères,  259;  —  par  la  loi 
du  27  germinal  qui  soumet  tous  les  délits  de  contre-révolution  au 
tribunal  révolutionnaire,  son  instrument,  262;  —  par  la  création  du 


448  TABLE  GËNËRALE  DES  MATIÈRES 

bureau  de  la  surveillance  générale  et  de  la  police  qui  lui  est  rattaché, 
263  ;  —  extraits  des  rapports  de  ce  bureau  en  floréal,  264,  et  prai- 
rial, 270;  —  ses  arrêtés  des  24  et  25  floréal  établissant  des  commis- 
sions populaires  pour  le  triage  des  accusés,  458  et  527;  —  sa 
puissance  absolue  après  la  loi  du  22  prairial,  lY,  108;  —  principal 
ordonnateur  des  jugements,  129;  —  ordonnait  les  arrestations, 
visait  les  listes  des  accusés,  130;  —  rapports  de  sa  police  en  prairial 
et  en  messidor,  135;  —  dirige  la  mise  en  accusation  des  prétendus 
complices  d'Admiral  et  de  Cécile  Renault,  246;  —  organise  avec 
Herman  la  prétendue  conspiration  des  prisons,  IV,  405;  —  arrêté 
du  6  messidor  créant  de  nouvelles  commissions  populaires,  Y,  70; 

—  arrêtés  du  7  messidor,  du  17  messidor  relatifs  à  la  conspiration 
des  prisons,  ÏV,  407,  411;  —  renouvelé  après  le  9  thermidor,  V,  265, 
264,  note  ;  —  responsable  des  actes  du  tribunal  révolutionnaire,  YI, 
136  ;  —  ses  mobiles  :  les  besoins  du  fisc,  1 46  ;  —  le  système  de  dépo- 
pulation, 148. 

Comi  DB  SÛRETÉ  GéMÉRALB,  ramené  à  douze  membres  et  renouvelé  : 
composé  de  Montagnards,  I,  41  ;  —  son  action  dans  Taflaire  de  la 
Compagnie  des  Indes,  III,  141;  —  d* Admirai  et  de  Cécile  Renault, 
IV,  4,  234,  etc.;  —  renouvelé  après  le  9  thermidor.  Y,  263. 

Comités  dk  sdrveillance,  établis  par  la  loi  du  21  mars  1793;  —  leur  rôle 
dans  la  loi  des  suspects,  I,  288. 

Comités  (les  sept  membres  des  anciens),  Billaud-Yarennes,  Barère,  etc.  ; 

—  leurs  mémoires  justificatifs  contre  les  attaques  de  Lecointre, 
YI,  81  ;  —  discussion  sur  leur  mise  en  accusation,  85  ;  —  défendus 
par  Robert  Lindet,  par  Carnot,  ibid,;  —  quatre  sont  frappés  de 
déportation  par  décret  de  la  Convention,  ibid.  ;  (voy.  Boladd-Yarenkes, 
Barère,  Collot  d'IIerbois,  Yadier.)  ' 

Commission  des  Dodze  :  instituée  le  18  mai  1793,  I,  163;  —  supprimée  : 
les  Douze  vont  grossir  le  nombre  des  proscrits,  164. 

Commission  des  Six,  tirée  de  la  Convention  pour  donner  son  avis  sur  les 
renvois  au  tribunal  révolutionnaire,  supprimée,  I,  83. 

Commission  miutairb,  instituée  le  20  octobre  1792,  pour  juger  les  émigrés 
pris  les  armes  à  la  main;  —  ses  jugements,  I,  37. 

Commissions  populaires  établies  en  vertu  du  décret  du  23  ventôse,  par  ar- 
rêté des  24  et  25  floréal  an  II,  III,  458  et  526  ;  —  listes  des  accusés  à 
mettre  en  jugement  soumises  au  Comité  de  salut  public,  459;  —  arrêté 
du  4  thermidor  pour  les  accroître,  Y,  71. 

Commune  de  Paris  (commune  insurrectionnelle  du  10  août)  :  elle  demande 
la  création  d'un  tribunal  extraordinaire,  11  août,  I,  3  ;  — envoie  plu- 
sieurs députalions  pour  en  presser  rétablissement,  4  ;  —  travaille  à 
la  suppression  des  cultes  ;  arrête  que  les  clochers  seront  abat  tus  comme 
contraires  à  régalité,  II,  7  ;  —  à  la  tète  de  la  résistance  à  la  Conven- 
tion, le  9  thermidor,  V,  227;  —  mesures  énergiques  qu'elle  arrête, 
229;  — Robespierre,  Saint4ust,Le  Bas,  Couthon,  tirés  de  leur  prison, 
se  réunissent  à  elle  dans  THôtel  de  ville,  241  ;  —  entente  avec  les 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  449 

Jacobins,  231,  244;  —  prise  de  THôtel  de  Ville;  —  dispersion  de  la 
Commune,  243;  —  ses  membres,  mis  hors  la  loi,  sont  livrés  au 
bourreau,  les  11  et  12  thermidor,  sur  la  conbtatation  de  leur  identité, 
259  et  420-425;  —  ses  adhérents  dénoncés,  acquittés  pour  la  plupart 
le  15  fructidor,  293  et  VI,  160. 
CoHPAGifiB  DES  Indbs  :  aiïdire  où  Chabot,  Delaunay,  d'Angers,  etc.,  sont 
compromis,  III,  135;  — décret  qui  la  supprime,  157;  —  texte  des 
amendements  de  Fabre  d'Églantine,  138,  note;  —  altérations  qui  y 
sont  faites  par  Delaunay  et  ses  complices,  139  ;  —  le  faux  décret,  140  ; 

—  rapport  d*Amar  à  ce  sujet,  142  ;  —  décret  de  mise  en  accusation 
des  députés  coupables  ou  présumés  coupables,  144;  —  rapport 
d*Amar  lu  au  tribunal  comme  acte  d'accusation,  157.  (Voy.  Ciubot, 
Daiiton,  etc.) 

CoifDORCET  (Caritat  de),  sa  mort,  UI,  84. 

Confiscation  des  biens  des  condamnés  prescrite  par  la  loi  constitutite 
du  tribunal,  I,  59;  —  décret  pour  la  confiscation  des  biens  des  ac- 
cusés suicidés,  II,  90-92;  — la  confiscation  attaquée  à  la  Convention, 
VI,  127;  —  décret  pour  la  restitution  des  biens  des  condamnés,  129; 

—  s'il  a  été  appliqué?  132. 
ConfUeor  (le)  du  patriote,  II,  153. 

CoNSPiRAHON  DE  BRETAGNE,  première  grande  exécution  :  la  famille  lia- 
guyomarais,  etc.,  I,  170  et  suiv.;  —  impression  qu'elle  fait  dans  le 
public,  180. 

Conspiration  de  l'étranger  à  propos  d'Admiral  et  de  Cécile  Renault 
(Voy.  Admiral  et  Cécile  Renault);  —  les  cinq  ajoutés  à  la  liste  primi- 
tive des  quarante-neuf,  IV,  S  53;  —  liste  des  cinquante-quatre  con- 
damnés, 256. 

Conspiration  des  prisons  :  bruit  de  conspiration  des  prisons  démenti 
d'abord  comme  faux  par  les  administrateurs  de  police  (10  septem- 
bre 1793),  IV,  266;  —  idée  reprise  dans  l'aflaire  d'Admiral,  240;  — 
exploitée  pour  chaque  prison  (voy.  Bicâtre,  le  Luxembourg,  les  Carmes, 
Saint-Lazare);  —  rapport  d'Uerman  au  Comité  de  salut  public,  pro- 
voquant des  mesures,  406;  —  arrêté  du  Comité  en  date  du  7  mes- 
sidor, 407;  —  la  conspiration  inoculée  d'une  prison  à  l'autre  par  des 
transfèremenls  de  prisonniers,  V,  78. 

Convention,  séances  des  9  et  10  mars  1793, 1, 44, 47  ;  —  du  3  avril,  82  et 
161  ;  —  du  15  avril,  162  ;  —  du  10  mai  :  la  Convention  aux  Tuileries, 
166;  —  des  31  mai,  1"  et  2  juin,  164  ;  —  du  5  septembre,  279  ;  —  du 
3  octobre,  369;  —  du  29  brumaire  an  U,  II,  90; —  séance  du  8  ther- 
midor :  débats  sur  le  discours  de  Robespierre,  V,  213  ;  —  séance 
du  9  au  matin,  221  ;  —  séance  du  soir,  237  ;  —  le  péril  annoncé  par 
Collot  d'Uerbois  qui  préside,  238  ;  —  mesures  énergiques  prises  sur 
les  propositions  de  Voulland  et  d'Élie  Lacoste:  Barras  placé  à  la  tète  de 
la  force  armée;  les  rebelles  mis  hors  la  loi,  239;  —  séances  du  12 
et  du  13  fructidor  an  U,  286-291  ;  —  séance  du  12  au  13  germiBal 
an  m,  85. 

TRIB.  RivOL.  fl  t9 


460  TABLE  GÉNÉRiLE  DES  MATIÈRES 

GoRDELiERs  (les),  leuF  part  à  rémeute  du  10  mars  (1793),  1, 48;  —  pren- 
nent Toffensive  contre  le  Comité  de  salut  public,  III,  51  ;  —  tableau 
des  Droits  de  Thomme  voilé,  3â  ;  —  le  Toile  déchiré  ;  rapproche- 
ment opéré  avec  les  Jacobins,  36. 
GoRHuiLUKR  (Âméiie-Laurence-Géleste  de  Saiiit-Pern,  femme),  igoutée  en 
fraude  à  Tacle  d^accusation.  Y,  57  ;  —  condamnée  (!•'  thermidor),  non 
exécutée  comme  étant  enceinte,  ibid,;  —  parait  au  procès  de  Fouquier* 
Tinville,  ibid.  et  VI,  107. 
GoRTET  (Joseph-Victor),  épicier,  en  relation  avec  le  baron  de  BaU,  IV,  236, 
S37,  246;  —  compris  dans  le  procès  et  dans  la  condamnation  d*Ad- 
mirai,  242,  256,  258. 
GosTARo  (Avoye  Pavuxe,  femme),  sa  lettre  de  défi,  en  apprenant  la  mort 

de  Boyer  de  Nismes,  IV,  21. 
GoDLOMMiERs  (prétendue  conspiration  de),  II,  385;  —  sollicitude  du 
maire  (Dix-Août)  pour  faire  juger  ses  concitoyens,  386  ;  —  lettre  d'un 
ancien  chantre  de  l'église  sur  les  troubles,  567. 
GoDR  MARTIALE,  instituée  pour  juger  les  Suisses,  11  août  1792, 1,  3;  — 

décret  rapîiorté  le  14  août,  4. 
Godrlet-Bbaulop,  condamné  le  9  thermidor  :  incertitude  sur  son  nom 

et  sur  son  caractère,  V,  175. 
CoDRTiif  (François),  supérieur  général  de  l'ordre  de  Gluny,  receleur  de 

reliques,  III,  85. 
Courtois,  député  à  la  Convention,  un  des  thermidoriens,  V,  190;  — 

son  rapport  sur  les  papiers  trouvés  chez  Robespierre,  VI,  79. 
CouRTOT,  curé  constitutionnel,  peu  ami  du  divorce,  condamné  malgré 

Tadresse  de  ses  paroissiens  en  sa  faveur,  II,  414. 
GousTARD,  ancien  député  à  la  Convention,  condamné  avec  le  duc  d'Or- 
léans, II,  20. 
CouTELET  (Marie-Louise,  veuve  NsuvéGuss),  chef  de  l'atelier  de  filature 

des  Jacobins,  rue  Saint-Jacques,  III,  316. 
GouTELET  (Marie-Madeleine),  condamnée  pour  une  lettre  non  envoyée, 

II,  175. 
CouTHOH,  député  à  la  Convention,  membre  du  Comité  de  salut  public  : 
son  rapport  contre  Carra,  I,  363  ;  —  insiste  sur  la  conspiration  formée, 
disait-il,  par  Dillon  pour  égorger  le  Comité  de  salut  public  pendant 
le  procès  de  Danton,  III,  195  ;  —  son  rapport  sur  la  loi  du  22  prai- 
rial, lY,  94  ;  —  fait  repousser  le  24  Tordre  du  jour  motivé  adopté 
le  23,  102  ;  —  son  discours  aux  Jacobins,  qui  manifeste  les  projets 
du  triumvirat  (6  thermidor),  V,  202  ;  —  demande  l'impression  du 
discours  de  Robespierre  le  8  thermidor,  213,  214  ;  —  décret  d'arres- 
tation contre  lui  le  9  thermidor,  226;  —  conduit  à  Port-Libre, 
revient  à  l'hôtel  de  ville  sur  un  billet  de  Lescot-Fleuriot  et  de  Payan, 
235  ;  —  mis  hors  la  loi,  239  ;  —  veut  qu'on  écrive  aux  armées,  242; 
—  blessé  quand  l'hôtel  de  ville  est  envahi  ;  on  parle  de  le  jeter  à 
l'eau,  244  ;  -^  à  la  Conciergerie  :  envoyé  à  la  mort  sur  la  constata- 
tion de  son  identité,  251. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  451 

GouTBT  (Ignace),  accusateur  public  de  Cambrai,  livré  par  des  ennemis» 
IL  260. 

CaicT  (veuve),  perdue  par  sa  correspondance  avec  FaveroUes,  II,  308* 

CRéQui-MoRTMORKiicT,  compHs  dans  la  seconde  fournée  de  Saint-Lazare: 
ses  étranges  démarches,  V,  131. 

Crosrb.  Yoy.  Thuodx  db  Cbosrb. 

Croulli&rb  (la  famille),  paysans  religieux,  IV,  305. 

Crussol  D*AiaiouE  (marquis  de),  ancien  lieutenant  général,  ancien  con^ 
stituant,  condamné  le  8  thermidor  :  ce  qu'on  lui  reprochait,  V  161. 

CussT,  député  à  la  Convenlion,  se  retire  à  Caen,  I,  357  ;  —  décret  du 
28  juillet  1793  contre  les  Girondins  où  il  est  compris,  I,  362;  — 
question  s'il  avait  été  mis  en  accusation  ou  hors  la  loi,  II,  79  ;  — 
ordre  du  jour  qui  la  tranche  contre  lui,  80  ;  —  comment  il  rapprend, 
ibid.;  — -  exécuté  sur  la  constatation  de  son  identité,  81. 

GcsTiNB,  général  en  chef  de  Tarmée  du  Rhin,  puis  de  Tarmée  du  Nord, 
sa  campagne  hardie  sur  le  Rhin  ;  occupe  Mayence,  entre  dans  Franc- 
fort, I,  226;  —  appelé  de  Tarmée  du  Rhin  à  Tarroée  du  Nord,  227  ; 

—  ses  lettres  à  Bouchotte,  228  ;  —  au  Comité  de  salut  public,  230  ;  — 
rappelé  (12  juillet  1793),  232  ;  —-gardé  à  vue,  233;  —  son  arrestation 
demandée,  ibid.  ;  —  enfermé  au  Luxembourg,  234  ;  —  subit  le  con- 
tre-coup des  capitulations  de  Mayence  et  de  Valenciennes  :  décrété  d'ac- 
cusation, 231,  232,  234;  —  renvoyé  devant  le  tribunal  révolution- 
naire, 234  ;  —  son  procès,  235  ;  —  déposition  de  Hentz,  de  Fallemand 
Zimmermann,  de  Lavaux,  sous-chef  à  la  Guerre,  237  ;  —  de  Merlin  do 
Thionville,  de  Rewbell,  240  ;  —  de  Cambon,  241  ;  —  de  Pierre  Cellier, 
242  ;  —  encore  de  Rend,  du  général  Hesse,  243  ;  —  sa  condamnation, 
244  ;  —  sa  mort  chrétienne  ;  interrogatoire  de  l'abbé  Lothringer  à  ce 
suyet,  247  ;  —  insulté  après  sa  mort,  251. 

Cdstuie  fils  :  sa  lettre  du  13  juillet  1793 à  son  père,  II,  316  ;  —  interceptée 
par  Vincent,  317;  —  il  est  interrogé  par  Dumas,  318;  —  débais, 
320  ;  —  hostilité  marquée  du  président ,  beau  mouvement  du 
défenseur  Chauveau-Lagarde,  321;  —   l'auditoire  favorable,  ibid.; 

—  condamnation,  321  ;  —  sa  lettre  en  deux  parties  à  sa  jeune  femme, 
321-323  ;  —  lettre  antérieure  à  son  père  qui  manifeste  les  dispo* 
sitions  du  Comité  de  salut  public  envers  le  général,  317, 564* 


.     D 

Dadodvillb  (Auguste),  prétendu  frère  naturel  de  Louis  XVI,  IV,  326  ;  -^ 
trahi  par  un  agent  auquel  il  confie  le  secret  de  sa  naissance,  327. 

Dalbbrt  (Rosalie),  dite  Esther  Morbt,  envoyée  de  Belgique,  avec  Buslot  ou 
Bruxellot,  pour  examiner  les  dispositions  des  esprits  à  l'égard  de  la 
Reine,  II,  314;  —  abandonnée,  se  livre  elle-même,  ibid, 

DAHGé  (François),  épicier,  administrateur  de  police,  compromis  dans 
la  conspiration  de  VCEillel  (voyez  Œillet),  et  acquitté,  H,  206  ;  —  mis 


462  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

en  jugement  séance  tenante  dans  le  procès  d* Admirai  et  condamné, 
IV,  253,  254,  258. 

Dânquechir  (la  famille),  victime  d'une  vengeance  de  parents,  III,  221 . 

Daksb  macabre  de  la  RéTolution,  YI,  155. 

DAirroif,  ministre  de  la  justice  après  le  10  août,  pendant  les  journées  de 
Septembre,  I,  22;  —  sort  du  ministère  étant  député,  30,  note  1  ;  — 
sa  mission  en  Belgique  auprès  de  Dumouriez  ;  sa  part  à  Tinstitution 
du  tribunal  révolutionnaire  le  10  mars  (1793),  30;  —  il  emporte  le 
vote  du  décret,  séance  tenante,  55  ;  —  au  retour  de  Belgique,  pour 
faire  diversion,  il  dénonce  Roland  comme  complice  de  Dumouriei  et 
tonne  contre  les  aristocrates,  71  ;  —  ses  propositions  monstrueuses 
converties  en  décrets,  72  ;  —  autres  propositions  décrétées  le  5  sep- 
tembre 1793,  281  ;  —  s'élève  contre  les  profanations  religieuses  qu'il 
appelle  mo^carac/ex,  II,  8;  111, 9;  —  rangé  dans  le  parti  des  indulgents, 
III,  7;  —  ses  doutes  sur  la  révolution,  9  ;  —  réduit  à  se  justifier,  lOjJ 
—  son  arrestation  décidée  par  les  trois  comités  :  Legendre  en  de- 
mande compte  dans  la  Convention,  120;  -*et  s'incline  devant  l'objur- 
gation de  Robespierre,  123;  — question  préalable  votée  sur  son  arres- 
tation, 124;  —  rapport  au  nom  des  comités  par  Saint-Just,  125  ;  — 

^décrété  d'accusation,  128  et  507;  —  pourquoi  son  affaire  est  rattachée 
à  celle  de  la  Compagnie  des  Indes,  147  ;  —  interrogatoire  sommaire, 
150;  —  transféré  à  la  Conciergerie,  151;  —  son  séjour  dans  cette 
prison,  d'après  Riouffe,  152  ;  —  ouverture  des  débats  ;  sept  jurés 
seulement,  156  ;  —  rapport  de  Saint-Just,  lu  comme  acte  d'accusa- 
tion, 160  ;  —  témoins  au  procès  ^  Cambon  qui  dépose  sur  l'affaire  de 
la  Compagnie  des  Indes,  160;  —  interrogatoire  de  Danton,  161;  — 
résumé  qu'en  a  gardé  un  juré,  166;  —  colloque  par  écrit  entre  le 
président  et  Fouquier-Tinville  pendant  le  discours  de  Danton,  168  ;  — 
la  parole  lui  est  retirée,  sous  le  prétexte  qu'il  est  fatigué,  ibid,  ;  — 
mots  qu'il  dit  pendant  les  débats,  175  ;  —  lettre  de  Fouquier-Tinville 
et  d'Herman  pour  brusquer  la  fm  du  procès,  177;  —  rapport  de 
Saint-Just  et  décret  qui  permet  de  mettre  les  accusés  hors  des  dârats, 
178;  —  rapport  et  décret  portés  au  tribunal  à  la  demande  de  Robes- 
pierre, 15  germinal,  181  et  518  ;  —  le  16,  Fouquier  donne  lecture  du 
décret,  182;  —  les  jurés  se  déclarent  suffisamment  instruits,  confor- 
mément au  décret  rendu  contre  les  Girondins,  185;  —  et  les  accusés 
s'emportant  sont  mis  hors  des  débats  en  vertu  du  nouveau  décret, 
ibid,;  —  verdict  du  jury,  condamnation  de  Danton,  187  ;  —  ses  der- 
niers moments,  188-193. 

Darmainc  (les  deux)  et  huit  autres  habitants  de  Pamiers,  poursuivis  par 
Yadier  et  condamnés  sur  ses  instances,  IV,  164. 

Daubigky,  juge  au  tribunal  du  17  août  (1792),  I,  8. 

Daunou,  député  du  Pas-de-Calais  à  la  Convention,  un  des  74  qui  ont  pro- 
testé contre  la  proscription  des  Girondins,  I,  474  ;  —  son  jugement 
sur  le  tribunal  révolutionnaire,  VI,  144. 

Davu>,  peintre,  député  de  la  Convention,  membre  du  Comité  de  sûreté 


CONTENUES  DANS  IJIS  SIX  VOLUMES  453 

générale,  un  des  patrons  de  la  pétition  pour  rétablissement  du  tribu- 
nal réYolutionnaire,  1>  45  ;  —  son  exaltation  à  la  séance  du  9  avril 
(1795).  97;  —  fait  nommer  son  élève  Gérard  au  nombre  des  jurés, 
293  ;  —  applaudit  au  décret  qui  doit  hâter  la  condamnation  de  Dan- 
ton, m,  181  ;  —  sollicite  les  juges  et  les  jurés  dans  le  même  sens, 
186;  —  son  programme  pour  la  fête  de  TËlre  suprême,  lY,  83;  — 
Teut  boire  la  cigûe  avec  Robespierre  le  8  thermidor,  Y,  215;  —  et  le 
renie  après  sa  chute,  264  ;  —  retranché  du  Comité  de  sûreté  générale, 
ibid.;  —  attaqué  à  la  Convention  par  Lecointre  de  Yersailles,  286  ; 

—  couvert  par  un  ordre  du  jour  (12  et  13  fructidor),  291  ;  —  repris 
dans  un  nouveau  projet  d'accusation,  YI,  53;  ~  déchargé  des  pour- 
suites, 77. 

DiGAR  (Ferdinand),  ancien  prieur,  puis  curé,  ayant  pris  ses  fonctions  au 
sérieux.  Y,  156. 

Decourchant  (Jean),  canonnier  dans  Tinsurrection  du  10  août,  II,  345. 

Dbcous  (Jean),  prêtre  réfractaire,  III,  238. 

DécRBi:  du  11-12  août  1792,  instituant  une  cour  martiale  contre  les 
Suisses,  I,  3  et  444;  —  modifié  le  14  août,  4  et  444;  —  du  17  août 
1792,  instituant  un  tribunal  extraordinaire,  7  et  449  ;  — du  4  décembre 
1792,  portant  peine  de  mort  contre  quiconque  demanderait  le  rétablisse- 
ment de  la  royauté,  65;  —  du  10  mars  1793,  instituant  le  tribunal 
révolutionnaire,  57  ;  —  du  11  mars,  qui  lui  renvoie  toute  affaire  pen- 
dante, 62;  —  décret  du  26  août  1792  contre  les  prêtres  réfractaires, 
62  ;  —  des  21  et  23  avril  1793,  aggravant  ce  décret,  63  ;  —  décrets 
du  9  novembre  1791,  du  9  octobre  1792,  du  24  du  même  mois  contre 
les  émigrés,  64  ;  —  autres  décrets  relatifs  à  leurs  biens,  ibid,,  note; 

—  décrets  du  14  février  1793,  pour  leur  dénonciation;  du  25  fé- 
vrier, déclarant  nuls  les  jugements  rendus  par  les  tribunaux  de  district 
en  fait  d'émigration ,  65;  —  du  12  mars  1793,  renvoyant  au  tribunal 
révolutionnaire  les  auteurs  de  Témeute  du  10  mars,  ibid.;  —  décret  du 
18  mars  1793 contre  les  émigrés  et  les  prêtres,  67  ;  —  du  19,  contrôles 
émigrés  pris  les  armes  à  la  main,  68  ;  — du  23,  interprétant  le  décret 
du  19,  ibid,;  —  du  26,  ordonnant  le  désarmement  des  suspects, 
70;  —  du  27,  qui,  sur  la  motion  de  Danton,  met  hors  la  loi  tous  les 
ennemis  de  la  Révolution,  71  ;  —  explication  du  décret,  72  ;  —  autre 
du  27,  qui  ordonne  la  mention  des  titres  et  qualités  des  prévenus 
contre-révolutionnaires,  73;  —  décret  général  du  28  mars  contre  les 
émigrés,  76  ;  —  du  29,  pour  faciliter  les  arrestations,  ibid.  ;  —  du 
même  jour,  appliquant  la  peine  de  mort  aux  délits  de  presse,  78; 

—  du  30,  relatif  aux  jurés  du  tribunal  révolutionnaire,  79  ;  —  du 
2  avril  1793,  affranchissant  le  tribunal  de  Favis  préalable  de  Ja  com- 
mission des  Six,  84  ;  —  autre  du  5,  TalTranchissant  de  l'avis  de  la 
Convention,  excepté  pour  les  généraux  ou  les  députés,  85;  — du 
7  avril,  accordant  la  franchise  de  la  poste  à  Taccusateur  public,  159; 

—  du  9  avril,  plaçant  les  généraux  en  chef  sous  la  surveillance  de 
trois  représentants  du  peuple,  95;  —  du  7  mai,  qui  augmente  le  nom- 


454  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

bre  des  agents  du  tribunal,  159;  ~  du  S4  mai,  réglant  la  nomination 
des  jurés,  ibid,  ;  —  décrets  des  13  et  26  juin  sur  les  jurés,  165  ;  — 
du  24  juillet  pour  Taugmentation  du  nombre  des  juges  du  tribunal 
révolutionnaire,  261  ;  —  du  26  juillet,  contre  les  accapareurs,  259  ; 

—  du  30,  seconde  section  ajoutée  au  tribunal,  262  ;  —  du  1"  août,  pour 
la  destruction  des  tombeaux  des  rois,  259  ;  —  du  5  et  du  14  sep- 
tembre, réorganisant  le  tribunal  réyolutionnaire,  279  et  290  ;  -— 
autres  de  la  même  date,  notamment  celui  qui  établit  une  armée  réyo- 
lutionnaire  à  Paris,  284;  —  du  17  septembre  contre  les  prêtres 
déportés,  286;  —  du  même  jour,  loi  des  suspects,  287;  —  du 
28  septembre,  contre  les  accapareurs,  289,  note  ;  —  du  3  octobre, 
pour  le  jugement  immédiat  de  Marie-Antoinette,  315. 

Décret  du  2  juin  1793  contre  les  Yingt-deux  et  les  Douze,  354;  —  du 
24  juin  pour  leur  détention  dans  des  maisons  nationales,  360  ;  —  du 
28  juillet,  qui  déclare  traîtres  ou  met  en  accusation  deux  catégories 
de  Girondins,  362  ;  —  du  3  octobre,  qui  les  renvoie  au  tribunal  révo- 
lutionnaire, 371  ;  —  du  19  du  1"  mois  de  Tan  II  sur  le  gouvernement 
révolutionnaire  jusqu'à  la  paix,  U,  0  ;  —  du  3  brumaire,  rapportant 
celui  qui  exige  un  décret  pour  la  mise  en  jugement  des  généraux,  85  ; 

—  décret  qui  confisque  les  biens  des  accusés  suicidés  comme  ceux  des 
condamnés,  20-22  ;  —  du  9  brumaire,  qui  permet  de  clore  les  débats 
après  trois  jours,  si  le  jury  se  trouve  suffisamment  instruit  (affaire 
des  Girondins),  I,  410;  —  du  20  brumaire,  qui  convertit  Notre-Dame 
en  temple  de  la  Raison,  II,  7  ;  —  du  14  frimaire  instituant  le  gouver- 
cement  révolutionnaire,  214;  —  décrets  annexes  des  22,  26  et  30 
frimaire,  215  ;  —  du  9  nivôse,  assujettissant  les  anciennes  religieuses 
au  serment,  ibid.;  —  du  8  ventôse,  sur  les  détentions,  DI,  29;  —  du 

16  ventôse,  contre  les  auteurs  et  distributeurs  de  pamphlets,  461  ;  —  du 
23  ventôse,  contre  les  traîtres,  DI,  39;  —  du  11  germinal,  pour  la 
mise  en  accusation  de  Danton,  etc.,  128;  —  du  15  germinal,  qui  per- 
met de  mettre  les  accusés  hors  des  débats,  179;  —  décret  du  12 
germinal,  qui  supprime  les  ministères  et  les  remplace  par  des  com- 
missions plus  entièrement  subordonnées  au  Comité  de  salut  public, 
359  ;  —  du  27  germinal,  qui  ramène  tous  les  faits  de  conspiration  de 
tous  les  points  de  la  République  au  ressort  du  tribunal  révolution- 
naire de  Paris,  262  ;  —  du  1"  floréal,  proclamant  le  triomphe  de  la 
République  démocratique  et  Textermioation  de  ses  ennemis,  285;  — 
du  18  floréal,  sur  Texistence  de  Dieu,  405;  —  du  7  prairial,  qu'il  ne 
sera  fait  aucun  prisonnier  anglais  ou  hanovrien,  lY,  82  ;  —  du  22 
prairial,  95  et  541  (voyez  Loi  do  22  pràuual). 

Décret  du  23  thermidor,  renouvelant  le  tribunal  révolutionnaire,  Y,  270  ; 

—  du  13  fructidor,  déclarant  calomnieuse  l'accusation  de  Lecointre 
contre  les  sept  membres  des  anciens  comités,  291  ;  —  du  8  brumaire 
an  m  sur  le  mode  de  procéder  contre  les  représentants,  YI,  5;  —  du 
8  nivôse  an  lU,  réorganisant  le  tribunal  révolutionnaire,  58  ;  —  du 

17  germinal  an  III,  abolissant  la  peine  de  mort  en  matière  politique» 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  455 

excepté  pour  les  royalistes,  etc.,  84  ;  —  du  iS  prairial  au  m,  sup- 
primant le  tribunal  révolutionnaire  de  Paris,  VI,  124. 

Dbforu  (Dom),  bénédictin  des  Blancs-llanteaux,  IV,  323;  —  son  signa- 
lement, ibid,  ;  —  son  interrogatoire,  324  ;  —  condamné,  325. 

Deugrok  ou  Lacroix  (Jacques-Vincent),  publiciste,  VI,  63  ;  —  renvoyé 
par  la  Convention  devant  tribunal  criminel  de  Paris,  puis  devant  le 
tribunal  révolutionnaire  du  8  nivôse,  65;  —  son  procès,  66;  —  ac- 
quitté, 67. 

Dblaroqub  (Nicolas),  condamné  pour  des  écrits  contre-révolutionnaires 
trouvés  dans  ses  papiers,  II,  452. 

Dbuuiiat  (d'Angers),  député  à  la  Convention;  ses  manœuvres  dans 
Taflaire  de  la  Compagnie  des  Indes,  II,  135, 136  ;  —  cherche  à  gagner 
Fabre  d'É^lantine,  138;  — altercations  qu'il  pratique  dans  les  amen- 
dements de  Fabre  d'figlantine,  139;  — arrêté,  141;  —  décret  d'ac- 
cusation, 143  ;  —  procès,  condamnation  (voyez  Dahton). 

D£UÈ6i,  juge  au  tribunal  révolutionnaire,  I,  263,  291  ;  —  maintenu  par 
la  loi  du  22  prairial,  IV,  541  ;  -—  et  dans  le  tribunal  renouvelé  le 
23  thermidor,  V,  273. 

Delight  (Timothée),  colleur  de  papier,  trouvait  que  la  France  est  trop 
étendue  pour  être  république,  III,  451. 

D^popuLAnoif  (système  de),  VI,  148. 

D'ËPRéMESNiL  (Jacques  Duval),  ancien  conseiller  à  la  grand'chambre,  III, 
303,  311  ;  —  condamné  le  3  floréal,  sa  réponse  à  Le  Chapelier,  314, 

Dbsacrbs  db  l'Aigle,  ancien  comte  et  maréchal  de  camp  :  écrits  possédés 
ou  lettres  reçues,  H,  467. 

Dbscamps  (Joseph),  imprimeur,  condamné  pour  ses  publications,  III,  300. 

Dbschamps  (André),  horloger,  père  de  six  enfants,  propos,  II,  198. 

Deschamps  (François-Pierre),  aide  de  camp  d'Hanriot  ;  ses  excès  ;  envoyé  à 
réchafaud  comme  mis  hors  la  loi,  sur  la  constatation  de  son  identité, 
V,  284. 

Dbschamps  (Noél),  qui  avait  mal  parlé  des  Jacobins  et  de  Marat,  n,  447. 

DESMODLnis  (Camille),  défend  le  général  Dillon  son  ami,  arrêté  comme 
voulant  délivrer  Marie-Antoinette,  I,  293  ;  —  son  émotion  lors  de  la 
condamnation  des  Girondins,  418;  —  attaqué  indirectement  par  Ba- 
rère,  n,  275  ;  —  rangé  dans  le  parti  des  indulgents,  IH,  7  ;  —  son 
Vieux  Cordelier,  10;  —  le  3*  numéro,  11  ;  —  attaque  Hébert,  30  et 
505;  —  arrestation,  mise  en  accusation  et  procès  (voy.  Danton);  — 
sa  lettre  écrite  du  Luxembourg  à  sa  femme,  149  et  509  ;  —  interro- 
gatoire sommaire,  150;  —  transféré  à  la  Conciergerie,  151  ;  —  notes 
écrites  à  son  arrivée,  152;  —  commencement  du  procès  :  réponse 
à  l'appel  de  son  nom,  156  ;  —  son  interrogatoire,  169  ;  —  jugement, 
187;  —  ses  derniers  moments,  189,  193  ;  ~-  sa  maxime  sur  les  juges 
dépendants,  instrument  du  despotisme,  VI,  151. 

Desmouldis  (Lucile  Duplbssis,  femme  de  Camille),  voy.  Duplessh. 

DBRvuii,  jésuite,  arrêté  à  Orléans,  n,  279  ;  —  renvoyé  devant  le  tribunal 
révolutionnaire  avec  d'anciennes  religieuses  qui  lui  donnaient  asile» 


i56  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

ibid.  ;  — •  son  interrogatoire  à  Orléans,  280  ;  —  à  Paris,  285  ;  -^  acte 
d'accusation,  285  ;  —  condamné,  286. 

Dbsplâssbs,  familier  de  Mme  de  Charry,  n,  420;  —  accusé  avec  elle,  437; 
—  acquitté,  141. 

Dbvadx,  fils  naturel  de  Charles  de  Lorraine,  adjudant  général,  chargé  de 
ramener  de  Lille  la  troupe  de  Miacxinski;  arrêté,  I,  102;  — con- 
damné, 104. 

Dbtaux,  secrétaire  du  baron  de  Batz  ;  impliqué  dans  la  conspiration  de 
rétranger,  lY,  242,  247  ;  —  on  lui  offre  inutilement  la  vie  pour  savoir 
où  est  Batz,  248. 

DBvn.LERs,  ex-employé  aux  bureaux  de  la  Convention  ;  ses  diverses  pri- 
sons ;  détenu  aux  Carmes  en  dernier  lieu.  Y,  98  ;  —  compris,  sans 
motif  allégué,  dans  la  conspiration,  ibid, 

D'Héron,  inspecteur  des  vivres  militaires,  témoin  au  procès  du  comité 
révolutionnaire  de  Nantes,  mis  en  jugement,  Yl,  38  ;  —  ses  excès  : 
plainte  contre  lui,  39  ;  —  acquitté,  47  ;  —  renvoyé  devant  la  justice 
criminelle,  51. 

DiEDERicHSEN,  compris  avec  les  frères  Frey,  dans  l'affaire  de  la  Compagnie 
des  Indes,  145  et  156;  —  son  interrogatoire,  176;  —  condamné 
(voy.  Dahtoh). 

DiETRicB,  ancien  maire  de  Strasbourg,  hôte  de  Rouget  de  Liste  ;  sa  mani- 
festation contre  le  20  juin  et  le  10  août.  II,  294  ;  —  mandé  à  la  barre, 
de  l'Assemblée  législative,  ibid.  ;  —  se  retire  à  Bâle,  se  constitue  pri- 
sonnier, 294  ;  —  débats  sur  lui  à  la  Convention,  295  ;  —  renvoyé  au 
tribunal  de  Besançon,  ibid.;  —  au  tribunal  révolutionnaire,  296;  — 
témoins  entendus  contre  lui,  297  ;  —  interrogé  lui-même  par  Fou- 
cault, 298;  ~-  débat  public,  300;  —  condamné;  ses  recommandations 
patriotiques  à  ses  enfants»  301. 

DiLLOR  (Arthur),  général,  soupçonné  de  vouloir  délivrer  Marie- Antoinette, 
I,  298;  —  arrêté  malgré  les  protestations  de  Camille  Desmoulins, 
ibid.;  —  accusé  de  tramer  une  conspiration  au  Luxembourg,  III, 
180,  181,  196;  —  mis  en  jugement  avec  Chaumette,  198;  —  con- 
damné, 212. 

Dîner  (le)  du  grenadier  à  Bresty  dialogue  patriotique,  I,  272. 

DippRB  (Jean-Henri),  accusé  d'avoir  mal  parlé  du  divorce,  IH,  456. 

Da  AOUT,  voyez  Journée  du  10  août. 

Dix-AouT,  voy.  Lerot,  marquis  de  MontflaberL 

DoBSENT  ou  DoBSEN,  cx-commissairo  national  au  tribunal  du  YI*  arrondis- 
sement de  Paris,  juge  au  tribunal  révolutionnaire,  1,  291  ;  —  cesse 
d'en  faire  partie  après  la  loi  du  22  prairial,  lY,  541  ;  —  président  du 
tribunal  révolutionnaire  du  23  thermidor.  Y,  274. 

Domestiques  fidèles  :  Serpaud,  etc.,  II,  247  ;  —  Marguerite  Besnard,  II, 
285;  ^  Robin  et  Paymal,  lU,  257. 

DoNA  (Etienne),  qui  avait  procuré  un  asile  au  ministre  Lebrun,  lY,  322. 

DoRSE  et  son  fils,  condamnés  pour  une  liste  de  souscription  à  une  image 
et  pour  une  chanson,  H,  426, 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  457 

DossoNYiLUE,  ofQcier  de  paix,  réputé  complice  de  Gollenot  d'Angremont, 
acquitté  au  grand  désappointement  du  Bulletin,  I,  19. 

DouBT  (Jean-Giaude),  fermier  général,  mis  en  jugement  avec  deux  autres, 
restant  de  ses  collègues,  III,  440. 

DouBT  (Marie-Claude  BATAU^Hé-FRANcès,  femme  de),  appelée  comme  témoin, 
mise  en  jugement  et  condamnée,  séance  tenante,  avec  son  mari,  44â. 

DouGADos  (Yenance),  capucin  jacobin,  II,  350;  —  en  relation  avec  Biro- 
teau,  351  ;  —  condamné,  355  ;  —  correspondant  de  Chabot,  de  Danton 
avant  qu*ils  fussent  suspects,  354. 

Douze  (les),  voy.  CdonssiOR  des  Douze. 

Drêmb  (Louis),  élève  des  ponts  et  chaussées,  émigré  déguisé  en  sans- 
culotte,  y,  67. 

DuBAiL,  juge  au  tribunal  du  17  août  1792, 1,  8. 

Du  Barrt  (Jeanne  Yaubernier,  comtesse),  son  vrai  nom  et  son  acte  de 
naissance,  U,  SiS,  note  ;  —  sa  vie  depuis  la  mort  de  Louis  lY,  Ï22  ; 

—  vol  dont  elle  est  victime  ;  ses  voyages  en  Angleterre,  S33  ;  — 
trahie  par  son  nègre  Zamore  ;  dénoncée  par  TAnglais  Greive  ;  mise  en 
accusation  avec  les  trois  Yandenyver,  S25  ;  —  acte  d'accusation,  237  ; 

—  débats  publics,  229  ;  —  notes  de  Fouquier-Tinville  prises  à  Fau- 
dience,  229-232;  —  réquisitoire,  233  ;  —  condamnée,  demande  un 
sursis  pour  des  révélations,  234;  —  exécutée,  235;  —  un  de  ses 
admirateurs  se  tue,  236. 

DuBuissoR  (François),  volontaire,  revenu  des  frontières,  ayant  jugé  que 

la  patrie  n'était  plus  en  danger,  acquitté,  1, 108. 
DucHASTEL,  député,  se  réfugie  en  Bretagne,  I,  356  ;  —  vient  à  Caen,  357  ; 

—  mis  en  accusation,  372  ;  —  en  jugement,  379;  —  ses  antécédents, 
380,  note  ;  —  reconnaît  qu'il  est  venu  voter  malade  contre  la  mort 
du  roi,  403;  —  condamné,  418. 

Du  Chatelet,  ancien  duc  et  colonel  des  gardes  françaises,  II,  246. 

OucBEsNB  (Louis-Henri),  condamné  pour  une  pétition  adressée  à  la  Con- 
vention, n, 178. 

DucHEsiiE,  dit  DuquegnCy  ultra-révolutionnaire.  Y,  58. 

DucLos-DupRESNOT,  aucieu  notaire,  resté  en  compte  avec  ses  clients  émi- 
grés, II,  369;  —  vraie  cause  de  sa  condamnation,  391. 

Ducos,  député  de  la  Gironde  à  la  Convention  excepté  d*abord  de  la  pro- 
scription des  Yingt-deux,  I,  354;  —  les  défend  à  la  Convention,  358; 

—  sa  correspondance  avec  sa  femme,  364  et  466  ;  —  mis  en  accusa  - 
tion,  369;  —  en  jugement,  379;  —  ses  antécédents,  ibid,,  note;  — 
condamné,  418;  —  sa  mort,  427. 

DucouRNAU  et  les  fédéralistes  de  Bordeaux,  II,  357. 

DuFRAissE  (Simon),  adjudant  général,  puis  général  :  son  rôle  à  Lille  en 
présence  de  Lamarlière,  II,  104,  110,  113;  —  ses  allures  démagogi- 
ques :  traduit  devant  le  tribunal  révolutionnaire  du  8  nivôse,  YI, 
73  ;  —  acquitté,  74. 

DupRESNB  (Léon),  ayant  mal  parlé  de  la  guillotine,  II,  188. 

Dofriche-YalazÎ,  voy.  Yalazé. 


458  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

DocDDiT  (Gabriel),  émigré,  1, 110. 

DuHBv,  député  à  la  Convention,  demande  des  mesures  réyolutionnaires 
contre  la  presse,  I,  45  ;  —  insiste  pour  le  prompt  établissement 
du  tribunal  révolutionnaire,  54  ;  —  contre  Tadmission  des  jurés,  55  ; 
contre  les  émigrés,  67  ;  —  sa  conduite  à  Tégard  du  général  Lamar- 
liére,  II,  110  ;  —  son  opinion  sur  Bouchotte,  231;  —  sa  déposition 
contre  les  Girondins,  404  ;  —  fait  maintenir  le  tribunal  révolution- 
naire, 25  thermidor,  Y,  271  ;  —  vote  contre  Carrier  et  fait  décider 
que  l'appel  nominal  sur  sa  mise  en  accusation  sera  envoyé  aux  armées, 
YI,  SI  ;  —  dénonciateur  du  publiciste  Delacroix,  65,  66  ;  —  libelle 
contre  lui,  ibid,,  note;  —  envoyé  à  l'Abbaye,  65  ;  —  décrété  d'arres- 
tation (nuit  du  12  au  13  germinal  an  III),  85;  —  proteste  contre  la 
restitution  des  bien»  des  condamnés,  127. 

DuuiiRE,  député  à  la  Convention,  omis  dans  Tacte  d'accusation  contre 
les  Girondins,  369  ;  —  objet  d*un  rapport  spécial,  s'échappe,  ibid,,  note. 

Ddmas  succède  à  fierman  comme  président  du  tribunal  révolutionnaire 
(19  germinal),  III,  260  ;  —  maintenu  après  la  loi  du  22  prairial,  lY, 
110;  —  décçété  d'arrestation.  Y,  225;  —  arrêté  sur  son  siège  au  tri- 
bunal, 177  ;  —  délivré,  se  joint  à  la  Commune  ;  mis  hors  la  loi;  ar- 
rêté à  rhôtel  de  ville,  244  ;  —  envoyé  à  Téchafaud  sur  la  constata- 
tion de  son  identité,  251 . 

Dumas  (Claude),  caporal-fourrier  dans  Tarmée  révolutionnaire,  un  des 
coaccusés  de  Chaumelte,  III,  199;  —  acquitté,  212. 

DuMAT  (Pierre),  curé  constitutionnel,  mariant  sans  confession  et  ayant 
prêté  tous  les  serments,  lY,  374; 

DuifOLARD  (Paul  DB  LoLB-),  jeune  extravagant.  Y,  11. 

Ddmort  (André),  député  à  la  Convention,  un  des  thermidoriens,  Y,  190; 

—  propose  de  faire  un  décret  sur  les  cas  de  poursuite  d'un  représen- 
tant, YI,  3,  4. 

Ddhouriez  (le  général),  ses  expéditions  en  Belgique  et  en  Hollande;  ses 
premiers  revers  en  Belgique,  I,  43;  —  attaqué  par  Robespierre, 
défendu  par  Danton,  43  ;  —  sa  défaite  à  Nervirinden,  69;  —  extension 
des  mesures  révolutionnaires,  par  le  contre-coup  de  ses  revers,  69; 

—  puis  de  sa  défection,  79  et  suiv.  ;  —  sa  trahison,  signal  de  la  hitte 
ouverte  entre  les  Montagnards  et  les  Girondins,  160. 

DopADMiER,  administrateur  de  police,  chargé  de  l'administration  de 
Bicétre  ;  aide  Lanne  dans  la  confection  des  listes  des  conjurés,  lY,  270. 

DuPLBssis  (Lucile),  femme  de  Camille  DesmouUns,  associée  avec  Dillon, 
au  procès  de  Chaumette,  III,  196;  —  semblait  indifférente  aux  débats, 
209  ;  —  son  dernier  billet  à  sa  mère,  214. 

DupLESsis  (Madame),  mère  de  Lucile,  sa  lettre  à  Robespierre  pour  sauver 
sa  fille,  m,  213. 

DnpoRT-DuTERTRB,  substitut  du  procureur  de  la  Commune  de  Paris,  puis 
ministre  de  la  justice (20  septembre  1790),  démissionnaire;  accusa- 
teur public  au  tribunal  criminel  de  Paris  (10  avril  1792),  II,  121  ;  — 
quitte  sa  place  et  Paris  ;  compris  dans  le  décret  d'accusation  du 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  459 

15  août  1792,  lSl-122;  —  mis  en  jugement  et  condamné  avec  Bar- 
naye,  123. 

DupRAT,  député  à  la  Convention,  écroué  au  Luxembourg,  I,  36G;  —  à  la 
Conciergerie,  367;  —  mis  accusation,  372;  — jugement,  377. 

Depuis,  Tauteur  de  Y  Origine  de  tou$  lee  cullee,  député  à  la  Convention  ; 
ses  lettres  à  son  ami  Le  Teliier  emprisonné,  IV,  300,  303. 

Durand  (J.-J.),  maire  de  Montpellier,  président  du  comité  central  de  résis- 
tance à  la  révolution  du  31  mai,  Ù,  346  ;  —  renié  par  son  beau-frére, 
347. 

DuRAKD  DB  MioxAios  et  SCS  amîs  sollicités  contre  Robespierre  le  8  ther- 
midor et  le  9  au  matin,  V,  218,  221 . 

DuRET,  adjudant-général,  un  des  coaccusés  de  Dillon  et  Chaumette,  m, 
202;  —  condamné,  212. 

DuRosoT,  journaliste  monarchiste,  condamné  par  le  tribunal  du  17  août, 
demande  qu*on  fasse  sur  lui  Texpérience  de  la  transfusion  du  sang, 
I,  17. 

DuRTAL  (comtesse  de),  appelée  comme  témoin,  est  rangée  parmi  les 
accusés  et  condamnée,  II,  468. 

DussAULx,  député  à  la  Convention,  excepté  de  la  proscription  des  Vingt- 
deux,  354. 

DuTARD,  observateur  de  police  ;  ses  rapports  à  Garât  ministre  de  Tinté- 
rieur:  sur  l'exécution  des  conspirateurs  de  Bretagne,  1, 179;  —  des 
Orléanais,  181  ;  —  sur  les  dispositions  de  Paris  à  l'égard  des  Giron- 
dins, 355;  —  d'Hanriot,  m,  4;  —  autres  rapports  sur  les  disposi- 
tions de  Paris  à  Tégard  d'Hébert,  etc.,  42  et  suiv. 


E 

Écrits  contre-révolutioiihaires,  I,  142  et  suiv.  ;  II,  162  et  suiv.  ;  -^  brûlés 
par  la  main  du  bourreau,  159. 

ÉoAUTi  atné  (le  duc  de  Chartres,  depuis  Louis-Philippe),  II,  9;  —  sa 
lettre  à  son  père,  datée  de  Tournai,  30  mars  1793, 11  ;  —  se  sous- 
trait au  sort  de  sa  famille,  ibid, 

ÉGALiTi  cadet  (duc  de  Montpensier),  arrêté  à  l'armée  de  Biron  et  trans- 
féré à  MarseUle,  II,  11. 

ÉGAuri  (Philippe).  Voy.  Orl^aics  (duc  d'). 

ÉusARBTH  (Madame),  sœur  de  Louis  XVI,  son  séjour  au  Temple  avec 
Marie-Antoinette,  I,  300;  —  interrogée  dans  l'enquête  contre  la 
reine,  317;  —  sa  vie  au  Temple,  m,  408;  —  transférée  du  Temple  à 
la  Conciergerie,  ibid.;  —  son  interrogatoire  préalable,  410;  —  les 
vingt-Kjuatre  mis  en  jugement  avec  elle,  413;  —  acte  d'accusation, 
414;  —  interrogatoire  public,  416;  —  sa  défense  par  Chauveau- 
Lagarde,  421  ;  —  condamnée  ;  —  récit  d'un  témoin  de  son  exécu- 
Uon,  423. 


460  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Émigratioii  ou  correspondance  avec  les  émigrés  ;  —  condamnations  pour 
ce  délit,  I,  88,  i09  et  suiv.;  —  II,  144,  etc. 

ËioGE^,  décrets  qui  les  concernent,  I,  63,  64,  65,  67,  69,  286  ;  —  dé- 
cret général  du  28  mars  contre  eux,  74  ;  —  peine  de  mort  applicable 
aux  jeunes  filles  de  plus  de  quatorze  ans  émigrées,  en  cas  de 
récidive,  75. 

Érouf  (Mélanie),  ses  protestations  pour  le  roi  et  contre  la  guillotine,  III, 
385;  —  son  interrogatoire  préalable,  586;  —  interrogatoire  public, 
590. 

EscouRS  (Bernard  d*),  ami  de  Mme  du  Barry  ;  —  témoin  dans  son  procès, 
n,  230  ;  —  condamné  peu  de  jours  après,  243. 

EsPAGRÂC  (Pabbé  d*),  compromis  dans  rafïaire  de  la  Compagnie  des 
Indes,  ni,  135,  146,  161  ;  —  procès,  condamnation  (voy.  Darton). 

EsTAiHG  (Charles-Henri  d*),  amiral  ;  témoin  au  procès  de  Marie-Antoinettei 
1, 334;  —  traduit  lui-même  au  tribunal;  —  son  interrogatoire,  III,  356. 

Êtrb  suprAme  :  proclamation  de  Texistence  de  Dieu,  18  floréal,  III,  403; 

—  fête  de  l'Être  suprême,  20  prairial,  lY  83;  —  plan  de  David,  84; 

—  réalisé,  88. 

ExécoTiom  prévues  et  mesures  prescrites,  m,  241. 


Fabrb  ]>*É6LàiiTiifE,  auteur  dramatique,  député  à  la  Convention  :  défiance 
et  hostilités  de  Robespierre  à  son  égard,  III,  133;  —  son  rôle  dans 
TafTaire  de  la  Compagnie  des  Indes,  136;  —  texte  des  amendements 
qu'il  a  fait  adopter  dans  le  décret  de  suppression,  138,  note;  — 
altérations  que  Delaunay  leur  fait  subir,  139;  —  arrêté  comme  cou- 
pable du  faux  décret,  142  ;  —  preuves  péremptoires  qu'il  donne  de  son 
innocence,  143;  —  décrété  d'accusation,  144;  —  à  la  Conciergerie, 
155;  —  rapport  d'Amar  lu  comme  acte  d'accusation,  157;  —  témoi- 
gnage de  Cambon,  160;  —  suite  et  conclusion  du  procès  (voy.  Darton). 

Faocbbt,  évèque  constitutionnel  du  Calvados,  député  à  la  Convention  ; 
arrêté  à  propos  de  Charlotte  Corday,  I,  197;  —  mis  en  accusation, 
372;  —  en  jugement,  378;  —  ses  antécédents,  ibid,,  note;  —  con- 
damné :  témoignage  de  Beugnot  sur  son  dernier  jour,  425. 

Faddoas  (la  famille  de),  Y,  1 7  ;  —  pièces  relatives  à  son  procès,  427. 

Favart  (le  général),  ses  différends  avec  Lamarlière  au  sujet  du  com- 
mandement de  Lille  :  subordonné  par  Custine  à  Lamarlière,  II, 
103;  —  rétabli  parBouchotte  dans  ses  pouvoirs,  111;  —  certifie  les 
attestations  contre  Lamarlière  accusé,  116. 

Favbrollbs  (Charles  de),  ami  de  Dumouriez,  II,  308. 

Fatrl,  juge  de  paix  de  la  section  des  Droits  de  l'homme  ;  —  son  inter 
rogatoire,  II,  264. 

Fârelor,  abbé  de  Saint-Sernin,  fondateur  de  l'œuvre  des  Petits-Sa- 


CONTENUES  D\NS  LES  SIX  VOLUMES.  461 

voyards,  compris  dans  la  première  fournée  du  Luxembourg,  IV,  433; 

—  console  ces  enfants  et  les  bénit  de  Féchafaud,  ibid, 

FiKBT  (Bonaventure),  ancien  chapelain  de  la  cathédrale  de  Coutances, 
qui  rétracte  ses  serments,  IV,  61. 

Ferjoers  généraux  (i9  floréal),  III,  398;  —  trois  adjoints  mis  hors  des 
débats  par  décret  de  la  Convention,  au  moment  où  ils  allaient  être 
condamnés  avec  les  autres,  400. 

Fermor,  député  girondin,  déclaré  traître,  364. 

Ferrakd,  général,  commandant  la  place  de  Valenciennes  ;  —  ses  rela- 
tions avec  Lescuyer,  1, 100,  105,  106, 107. 

Ferrdtaux  (Louis^acques),  patriote,  condamné  pour  insulte  à  un  re- 
présentant, IV,  49. 

Feuchèrb  (Marie-Aimée  Leroy,  femme),  receveuse  des  abonnements  de 
la  Gazette  de  Paris,  II,  358;  —  condamnée  à  mort  pour  cela,  comme 
empoisonneuse  publique,  339. 

Feuquiéres  (la  marquise),  guillotinée  en  attendant  Tarrivée  des  pièces 
justificatives  qu*on  était  allé  chercher  à  Chatou,  IV,  361. 

Filles  Saiht-Thoiias  et  Petits-Pères  (quatorze  officiers,  sous-ofliciers  et 
soldats  des  bataillons  des),  accusés  d'avoir  défendu  le  roi  le  10  août, 
III,  371  ;  —  uu  seul  acquitté  sur  un  alibi,  376. 

Filleul  (Anne-Rosalie  Bocquet,  femme),  principale  accusée  dans  Taffaire 
de  la  Muette,  V,  145. 

Flburus  (victoire  de),  suivie  d'une  recrudescence  de  la  Terreur,  IV, 
351. 

Fleukt  (Hercule  de  Rossbt,  comte  de),  sa  lettre  par  laquelle  il  insulte 
Dumas, bourreau  de  sa  famille,  et  demande  le  même  sort,  IV,  254;  — 
il  est  joint  immédiatement  aux  prétendus  complices  d' Admirai  et  de 
Cécile  Renault  que  Ton  jugeait,  255;  —  et  exécuté  avec  les  autres, 
comme  assassin,  en  chemise  rouge,  259. 

Florian,  arrêté  par  ordre  de  Robespierre,  III,  272. 

FoNFRÈoE  (BoTER-),  député  dc  la  Gironde  à  la  Convention  :  membre  de 
la  commission  des  Douze,  excepté  d'abord  de  la  proscription,  I,  354; 

—  proteste  contre  l'emprisonnement  des  Girondins  proscrits,  359; 

—  intervient  en  leur  faveur,  361  ;  —  sa  mise  en  accusation  réclamée 
par  Gaston,  362;  —  décrétée,  369,  372;  —  rois  en  jugement,  379; 

—  ses  antécédents,  ibid,,  note;  —  sa  fin,  427;  —  son  mot  contre 
les  Orléans-Égalité,  II,  13. 

Fontaine-Hervé  (Marte  Ghasle,  veuve),  dénoncée  par  des  volontaires 
qu'elle  avait  hébergés,  II,  201. 

FoNTEVRAULT  :  scpt  habitants  condamnés  après  le  9  thermidor  pour  rap- 
ports, même  iorcés,  avec  les  Vendéens,  V,  312. 

FoRGET,  concierge  du  Bouflay,  témoin  au  procès  de  Carrier,  mis  en 
jugement,  VI,  38;  —  acquitté,  47. 

Foucault  (Etienne),  juge  au  tribunal  révolutionnaire  dès  l'origine, 
I,  453;  —  sa  soif  du  sang,  IV,  111  ;  —  mis  en  jugement  avec  Fou- 
quier-Tinville,  VI,  99;  —  condamné,  117,  119. 


469  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Foucault  (Pierre),  commandant  temporaire  de  Paimbœuf,  ci-devant  ton- 
nelier, inventeur  des  soupapes  à  Tusage  des  noyades  :  mis  en 
jugement  pendant  le  procès  du  comité  de  Nantes,  Y,  375  ;  ;—  acquitté, 
Yl,  47;  —  renvoyé  devant  la  justice  criminelle,  51. 

FoucHÉ,  député  à  la  Convention,  souillé  du  sang  de  plusieurs  villes 
(Lyon,  Toulon),  menacé  par  Robespierre,  Y,  190;  —  un  des  princi- 
paux thermidoriens,  190. 

FouGBRET,  receveur  des  finances,  ancien  seigneur  de  Châteaurenard  : 
plan  d'accusation  contre  lui,  m,  433. 

FououEREL  (François-Thomas),  ancien  capucin,  Ilf,  216. 

FouQUBT,  agent  de  Carrier  à  Nantes,  Y,  528  ;  —  employé  à  la  première 
noyade  de  prêtres,  330  ;  —  arrêté  et  condamné  à  Nantes,  341 . 

FouQUBT  (J.-B.j,  condamné  pour  exactions  révolutionnaires^  lY,  371. 

FoLQuiER-TiRviLLB,  SOU  origlnc  et  ses  antécédents,  I,  8,  note  ;  —  direc- 
teur du  jury  au  tribunal  du  17  août  (1792),  I,  8  et  453  ;  —  accusateur 
public  adjoint  au  tribunal  révolutionnaire  du  10  mars,  454  ;  —  accu- 
sateur public  en  titre  (le  titulaire  n*ayant  pas  accepté),  66;  —  réclame 
des  victimes  pour  le  tribunal,  84  ;  —  son  empressement  à  mettre 
Charlotte  Corday  en  jugement,  196;  —  son  dilTérend  avec  Montané, 
217  et  263;  —  presse  le  procès  de  Marie-Antoinette,  303; —  réclame 
les  pièces  nécessaires,  315  ;  —  son  acte  d'accusation  contre  Marie- 
Antoinette,  328;  — demande  les  pièces  contre  les  Girondins,  368;  — 
adopte  pour  son  acte  d'accusation  contre  eux  le  rapport  d'Amar,  381  ; 

—  sa  lettre  au  tribunal  pour  couper  court  aux  longueurs  des  procès, 
409  ;  —  ses  répliques  aux  accusés  qui  se  plaignaient  d*ètre  poursuivis 
pour  leurs  opinions,  415;  —  son  réquisitoire  contre  le  cadavre  de  Ya- 
îazé,  421  ;  —  ses  recommandations  à  Hanriot  pour  lexécution  de  Bailly, 
II,  62,  note  ;  —  sa  lettre  à  la  Convention  pour  hâter  la  fîn  du  procès  de 
Danton,  III,  177;  —  son  action  sur  les  jurés  dans  le  cours  du  procès, 
186  ;  —  commande  les  mesures  pour  Texécution  des  parlementaires 
de  Paris  et  de  Toulouse  avant  qu'ils  soient  condamnés,  296  ;  —  fait 
accorder  une  indemnité  au  bourreau,  365  ;  —  augmente  le  nombre 
de  ses  employés,  407  ;  —  se  propose  de  mettre  immédiatement  en 
jugement  Admirai,  lY,  3;  —  son  rôle  au  tribunal  révolutionnaire 
après  la  loi  du  22  prairial;  son  excuse  :  il  a  obéi,  lY,  119;  —  tenait 
peu  aux  formes,  1*^0;  —  se  souciait  peu  des  pièces,  ibid,;  —  ses 
procès  par  amalgame,  121;  — complétait  la  liste  des  accusés,  122; 

—  trouvait  de  la  jouissance  dans  ses  fonctions,  ibid,  et  125;  — 17  a  obéi, 
il  commandait  aussi,  123;  —sa  conduite  à  l'égard  des  acquittés,  124; 
charrettes  commandées  à  l'avance  pour  le  supplice,  125;  —  insensible 
à  Taffection  des  amis,  127;  —  au  deuil  des  femmes,  127;  —  témoi- 
gnage sur  son  humanité,  ibid.  ;  —  sauve  dans  les  commencements 
plusieurs  généraux,  128  ;  —  témoignage  favorable  des  gens  de  la 
buvette,  ibid,  ;  —  quatre  classes  de  personnes  qu'il  n'épargnait  ja- 
mais, 262  ;  —  il  dressait  ses  listes  pour  le  jugement  du  lendemain  avant 
d'avoir  les  pièces.  Y,  155;  —  fait  accomplir  la  dernière  exécution  le 


CONTENUES  DANS  LES  SIK.YOLUMES.  465 

9  thermidor,  177;  —  soumet  à  la  GonveDtion  un  point  à  résoudre 
pour  Tapplication  à  Robespierre  et  aux  autres  de  la  procédure  en  cas 
de  mise  hors  la  loi,  250  ;  —  quand  vient  le  tour  de  Lescot-Fleuriot,  son 
ami,  il  fait  requérir  par  un  substitut,  251  ;  —  maintenu  comme  accusa- 
teur public  dans  le  projet  de  renouvellement  du  tribunal,  mais  écarté 
et  décrété  d'arrestation,  264  ;  —  se  constitue  prisonnier,  265  ;  -—  sa 
lettre  au  sujet  de  sa  prison,  ibid.,  note;  —  sa  demande  d^étre  entendu 
par  la  Convention  (21  thermidor),  266;  —  sa  justiûcation,  267;  — 
son  procès  au  tribunal  du  23  thermidor,  suspendu  par  la  suppression 
du  tribunal,  YI,  52;  —  repris  devant  le  tribunal  du  8  nivôse,  85; 
—  l'acte  d'accusation  de  Leblois,  adopté  par  le  nouvel  accusateur  pu- 
blic Judicis,  86  ;  —  mémoires  rédigés  par  Fouquier  pour  sa  défense, 
90 ;  —acte  d'accusation  supplémentaire  de  Judicis,  91  ;  —  étendu  aux 
juges  et  aux  jurés,  92  ;  —  ouverture  des  débats,  100;  —  afiaire  de  la 
conspiration  des  prisons  :  explications  de  Fouquier,  101, 105;  ^- sa 
présence  d'esprit  dans  les  débats,  109  ;  —  sa  justification  aux  dépens 
du  Comité  de  salut  public,  110;  —  clôture  des  débats,  111  ;  —  dé- 
fense présentée  par  Fouquier,  112;  —  compte  rendu  des  débats  par 
le  Moniteur,  114;  —  jugement,  117;  —  ex^ution,  121. 

FouRsntR  (Catlierine  Urgoh,  femme),  et  trois  autres  de  la  classe  ouvrière, 
condamnés  pour  un  complot  tendant  à  sauver  la  Reine  le  jour  de  son 
exécution,  11,  560. 

FouRKissEuRs  i?iFiofti£s  :  Demachy,  etc.,  II,  249  ;  —  Dutremblay,  510;  — 
Provenchère,  etc.,  IV,  19. 

FRiMONT  (Louis),  boulanger  de  Sèvres,  poussé  à  bout  par  les  nécessités 
qu'il  subissait.  Y,  7. 

Fréron,  collègue  de  Fouché  dans  sa  mission  à  Toulon,  menacé  par  Ro- 
bespieire,  V,  190;  —  prépare  le  9  thermidor,  220,  note;  —  un  des 
principaux  acteurs  dans  la  journée,  225,  226,  227  ;  —  un  des  six 
nommés  avec  les  pouvoirs  de  représentants  en  mission,  259;  — 
demande  la  mise  en  accusation  de  Fouquier-Tinville,  264. 

Frettbau  (Emmanuel-Marie^-Michel-Philippe),  ancien  conseiller  au  parle- 
ment de  Paris,  accusé  d'avoir  favorisé  un  rassemblement  fanatique, 
111,  415  ;  —  acquitté,  449  :  —  retenu  en  prison  par  Fouquier-Tinville,  qui 
jure  de  le  rattraper,  450  ;  —  repris  en  effet  et  condamné  avec  les  parle* 
mentaires  de  Toulouse  et  un  reste  de  parlementaires  de  Paris,  lY,  197. 

Fret  (les  frères),  beaux-frères  de  Chabot,  compromis  dans  l'afiaire  de  la 
Compagnie  des  Indes,  111,  145  ;  jugement  (voyez  Danton). 

Froidure,  administrateur  de  police,  interroge  Mme  de  Charry  et  la  laisse 
en  liberté  sous  caution,  U,  128  ;  —  mis  en  jugement  avec  elle,  138, 
140;  —  acquitté,  141;  —  mis  en  jugement  séance  tenante  dans  le 
procès  d'Âdmiral,  lY,  255,  255,  258. 

Froullk  et  Levignkur,  procès  de  presse,  II,  455. 


464  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 


Gailurd  (B.-Simon),  garçon  papetier,  propos  contre  le  recrutement,  III, 

467. 
Gamachb,  serviteur  du  duc  d'Orléans  à  la  Conciergerie,  II,  14, 18,  21, 

22,  23. 
Gâmon,  député  &  la  Convention,  inspecteur  de  la  salle,  I,  49;  —  parle 

pour  la  restitution  des  biens  des  condamnés,  VI,  128. 
Gannet,  juré,  I,  455  ;  —  n'avait  jamais  trouvé  un  innocent,  lY,  116. 
Gardb-Mbublb  (vol  du),  arrestation  et  jugement  des  voleurs  par  le  tribu- 
nal du  17  août,  I,  25  ;  —  sursis  accordé  à  plusieurs,  26;  ~  la  plu- 
part finissent  par  s'échapper,  59. 
Gardien,  député  à  la  Convention,  membre  de  la  commission  des  Douze, 
écroué  au  Luxembourg,  I,  366  ;  —  à  TAbbaye,  367  ;  —  mis  en  juge- 
ment, 377  ;  —  son  excuse,  412;  —  sa  condamnation,  418. 
Gaston,  député,  relève  Tinsolence  de  la  députation  de  la  commune  de 
Paris,  14  août  1792, 1,  4;  —  demande  qu'on  joigne  Fonfréde,  Duoos 
et  Carra  aux  membres  décrétés  d'accusation  le  28  juillet,  362,  364. 
Gattet,  libraire,  condamné  à  mort  pour  les  livres  qu'il  vend,  III,  230. 
Gattbt  (Marie-Claudine),  ancienne  religieuse,  sœur  du  précédent,  l'en- 
tendant condamner,  crie  vive  le  roi;  ses  motifs  :   c  parce  qu'elle 
aimait  son  frère,  »  m,  230;  —  condamnée  après  lui,  232. 
Gaudron  (Joseph-Louis),  ex-curé  constitutionnel  :  propos,  III,  220. 
Gautier  (J.>B,),  concierge  de  la  Mairie,  coupable  d'exactions,  lY,  27. 
Généraux  en  chef  tenus  pour  suspects  et  mis  sous  la  surveillance  de 
trois  représentants  du  peuple,  95;  —  généraux  mis  en  jugement 
sous  prétexte  de  trahison  :  Custine,  I,  226  et  suiv.;  —  Brunet,  II, 
73;  —  Bouchard,,  82;  —  Lamarliére,  102  et  suiv.;  —  Camille 
Rossi,  376  ;  —  Louis  de  Marcé,  378  ;  -^  O'moran,  Chancel  et  Davaine, 
462  ;  —  Donadieu,  IV,  41  ;  —  Delattre,  Chaillet  de  Verges,  Daoust, 
367. 
Gbnbste  (Antoine-Grégoire),  sa  correspondance  avec  sa  femme,  revenue 

temporairement  à  Bruxelles,  d'où  elle  était,  III,  254. 
Gbnsonné,  député  girondin,  écroué  au  Luxembourg  ;  366  ;  —  à  la  grande 
Force,  367  ;  —  mis  en  accusation,  372  ;  —  en  jugement,  377  :  — 
ses  antécédents,  ibid,,  note  ;  —  rejette  l'accusation  comme  générale, 
réclamant  des  faits  positifs,  394  ;  —  condamné  avec  les  autres,  418. 
Gérard  (le  peintre),  nommé,  par  l'influence  de  son  maître  David,  juré  du 

tribunal  révolutionnaire,  I,  293. 
Guc  (Martial)  et  Gillequint  (François)  :  trop  de  zèle  pour  la  souveraineté 

du  peuple  dans  Tacceptation  de  la  Constitution,  IV,  386. 
Gilbert,  gendarme,  son  rapport  sur  la  conspiration  de  VOEillet,  I,  307, 

note. 
Gujibrt  de  Voisins,  ancien  président  à  mortier  au  parlement  de  Paris, 
émigré  ;  ses  excuses  mal  reçues,  II,  78. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  465 

GiLLEQuiKT  (François),  voyez  Giac. 

Girard,  juré,  I,  295  ;  lY,  551  ;  —  troiiyant  tout  riche  coupable,  117  ;  — > 
sa  conduite  dans  Taffaire  de  Besird,  YI,  108  ;  —  mis  en  accusation 
avec  Fouquier-Tinville,  100*,  —  condamné,  117,  120. 

GiRAUD  (Joseph),  accusateur  public  au  tribunal  criminel  des  BouchesKlu- 
Rhône,  accusé  de  prévarications  et  de  révolte,  acquitté,  II,  436. 

GiREY-DupRé  :  va  à  Gaen  avec  les  Girondins,  I,  557  ;  —  arrêté  à  Bordeaui, 
transféré  à  Paris,  11,  03  ;  —  violence  de  Taccusateur  public  contre  lui, 
94  ;  —  fermeté  de  ses  réponses  devant  le  juge  et  au  tribunal,  95; 

—  sa  mort,  96. 

GmoMDiMs  (les),  en  partie  complices  de  la  mort  de  Louis  XYI,  1,  40;  — 
évincés  par  les  Montagnards  du  Comité  de  sûreté  générale,  1,  41  ;  — 
engagent  la  lutte  avec  les  Montagnards  au  sujet  de  Marat,  145,  154; 

—  lutte  poursuivie  à  propos  du  renouvellement  des  jurés,  155;  —  les 
principaux  dénoncés  par  des  sections  de  Paris  comme  complices  de 
Dumouriez,  161;  —  défendus  par  Yergniaud,  par  Guadet,  162;  — 
pétition  de  trente-cinq  sections  contre  les  Yingt-deux,  apportée  le 
15  avril,  162;  —  ils  succombent  dans  les  journées  des  31  mai  et 
2  juin,  164.  —  Les  Yingt-deux  et  les  Douze,  354;  —  rapport  contre 
eux  par  Saint-Just,  361  ;  —  décret  du  28  juillet  1793  :  mise  hors  la 
loi  des  uns,  mise  en  accusation  des  autres,  364  ;  —  écroués  dans 
diverses  prisons,  366,  367  ;  —  leur  mise  en  jugement  réclamée  par 
les  mêmes  pétitions  que  celle  de  la  Reine,  367  ;  ~  rapport  d'Amar, 
369;  —  décret  d*accusation,  371;  —  liste  des  vingt  et  un  mis  en 
jugement,  375  et  376  ;  —  le  rapport  d'Âmar  servant  d*acte  d'accu- 
sation, 381  ;  —  débats  publics,  389  ;  —  témoins  entendus  :  JPache, 
389  ;  —  Chaumette,  390  ;  —  Destournelles,  391  ;  —  Hébert,  393  ;  — 
Chabot,  396;  —  Montant,  Fabre  d'Ëglanline,  398;  —  Léonard  Bour- 
don, 400  ;  —  Desûeux,  401  ;  —  défense  générale  des  Girondins  :  •  on 
fait  le  procès  à  leurs  votes  »  ;  embarras  de  Fouquier-Tinville  à  y  répou^ 
dre,  31)4,  395  ;  —  la  Convention  à  la  suite  d'une  démarche  des  Jaco- 
bins vote  le  décret  qui  permet  de  clore  les  débats  après  trois  jours, 
409  ;  —  difficulté  d'une  accusation  générale  contre  les  Girondins, 
411  ;  —  le  décret  tire  le  tribunal  d'embarras  :  les  jurés  se  déclarent 
suffisamment  éclairés,  415  ;  —  condamnation,  418  ;  —  attitude  des 
divers  accusés  :  Yalazé  se  tue,  420  ;  —  réquisitoire  de  Fouquier-Tin- 
ville contre  lui,  421  ;  —  les  derniers  moments  des  Girondins  :  témoi- 
gnage de  Rioulfe,  422  ;  —  du  comte  Beugnot,  424;  —exécution,  427. 

Glaive  vengeur  (le),  compte  rendu  haineax  des  jugements  et  des  exécu  « 

tiens,  1,  88  et  suivantes. 
Gobel,  évêque  constitutionnel  de  Paris  :  son  apostasie,  II,  8  ;  III,  6  ;  — 

compris  dans  le  procès  de  Chaumette,  III,  198  ;  —  dit  qu'il  a  abdiqué 

non  abjuré,  208  ;  —  il  le  prouve  en  allant  au  supplice,  214.- 
GoDAiL-CiEL'RAc,  aucieu  maire  dé  Montauban,  II,  476. 
Go»Di£R  (Pierre),  agent  de  change,  condamné  à  mort  pour  de  vieilles 

croûtes  de  pain  oubliées  dans  son  grenier,  II,  154. 

TRIB.  RÉVOL.  VI  30 


466  TABLE  GÉNÉRALE  DES^MATIÈRES 

Gorhead  (Etienne-Pierre)  :  lettres  et  vers  contre-révolutionnaires,  II,  188. 

GoRSAs  :  pillage  de  son  imprimerie  le  10  mars,  f,  47  ;  —  proscrit  avec 
les  Girondins,  va  à  Caen,  356  ;  —  déclaré  traître,  366  ;  —  arrêté  à 
Paris  et  envoyé  à  1  échafaud  sur  la  constatation  de  son  identité,  375. 

GoRT  DE  CHAux-DEsécuREs  (Louis-Philippe)  :  lettre  reçue  relative  à  la  mort 
de  Dampierre,  IV,  189. 

GossEHAT  (François),  hussard  royaliste,  II,  432  ;  —  déjoue  les  espérances 
d'une  jeune  fille  qui  voulait  le  sauver,  434. 

Gouges  (Olympe  de),  veuve  âubry,  femme  de  lellres;  —  ses  lettres  au 
Roi  et  à  la  Reine,  U,  167  ;  —  son  placard  des  Trois  Urnes,  sorte 
d'appel  au  peuple,  168;  —  transférée  de  TAbbaye  à  la  petite  Force, 
109  ;  —  lettre  destinée  à  être  anichée,'où  elle  réclame  sa  liberté  ou 
son  jugement  et  attaque  Robespierre,  169  ;  —  acte  d'accusation, 
470;  —  sa  défense,  171  ;  —sa  mort,  172;  ~  son  testament  poli- 
tique, 173;  —  reniée  par  son  fils,  174. 

GouLLiN  (Jean-Jacques),  créole  de  Saint-Domingue  :  ses  antécédents,  Y, 
327  ;  —  membre  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes  ;  sa  part  à  tous 
les  excès  du  comité,  334-537  ;  —  ajoute  de  sa  propre  autorité  quinze 
noms  à  la  liste  destinée  à  la  noyade  du  Bouffay,  368,  369  ;  —  envoyé 
au  tribunal  révolutionnaire  de  Paris,  343  ;  —  son  désespoir  en  appre- 
nant la  chute  de  Robespierre,  ibid,;  — témoin  dans  le  procès  des 
94  Nantais,  349,  350  ;  —  pris  à  partie  et  accusé  par  ceux  qu'il  accuse, 
351;  —  par  le  président,  352;  —  mis  en  jugement,  364;  —  sa 
défense,  365,  366.  370;  —  sa  requête  contre  Carrier  envoyée  par  le 
tribunal  au  Comité  de  sûreté  générale,  580  ;  —  il  renvoie  à  Carrier  la 
responsabilité  des  noyades,  VI,  28;  —  acquitté,  47;  —  renvoyé 
devant  la  justice  criminelle,  51 . 

GouRSAC  (la  famille  de),  IV,  66. 

Goutte  (fabbé),  ex-consliluant,  type  d*un  évêque  consiitulionnel,  III, 
74. 

Gouy-d'Arcy,  délégué  de  Saint  Doraingue,  sVtant  fait  constituant,  V,  81  ; 
—  compris  dans  la  conspiration  des  Carmes,  95. 

GoYON  (la  vieille  demoiselle)  condamnée  pour  avoir  reçu  un  prêtre,  ÎII, 
426-430. 

Gramxokt  (Nourry),  ancien  acteur,  adjudant  général,  insulteur  de  Marie- 
Antoinette  sur  le  chemin  de  Téchafaud,  I,  350,  note;  — -  compris  dans 
le  procès  et  dans  la  condamnation  de  Chaumelte,  III,  198,  212. 

Gramhont  (Alexandre),  fils  du  précédent,  compris  dans  le  même  procès 
et  la  même  condamnation,  III,  198,  212. 

iiRAHOKT  (Béatrix  de  Choiseul,  duchesse  de),  III,  303,  311. 

Grandjean,  curé  de  Goussonville,  ayant  prêté  tous  les  serments,  et  rendu 
ses  lettres  de  prêtrise,  Y,  275. 

Grardmaison  (Michel  Moreau,  dit),  ex-gentilhomme,  membre  du  comité 
révolutionnaire  de  Nantes,  V,  327;  —  son  rôle  dans  les  noyades, 
335,  371  ;  —  sa  condamnation  à  mort,  YI,  47  ;  —  exécuté,  50. 

Grassin  et  sa  femme,  condamnés  pour  obstacles  au  recrutement,  II,  465. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  467 

Gratànt  (Marie-Anne  Adam,  veuve)  :  causes  de  sa  mise  en  jugement,  II, 
288  ;  —  sa  correspondance,  290  ;  —  condamnée»  ibid. 

Greive,  Anglais  ;  ses  manœuvres  pour  perdre  Mme  Du  Barry,  U,  224. 

Grimaldi-Momaco.  Yoy.  Monaco. 

GuAOET,  député  à  la  Convention,  réplique  au  nom  des  Girondins  incri- 
minés comme  complices  de  Dumouriez,  1, 162  ;  —  s*attaque  à  Danton, 
ibid,;  —  propose  de  réunir  les  suppléants  à  Bourges,  1, 163;  —  pro- 
scrit, se  retire  à  Caen,  357  ;  —  caché  à  Saint-Émilion,  pris,  mené  à 
Bordeaux,  et  envoyé  à  Téchafaud,  428,  note. 

GuiBBRT  (Louis  de),  ancien  sénéchal  de  Toulouse  :  sentiments  aristocra- 
tiques, V,  149. 

GuUiLER-NoNAc  (Élisabeth-Marie  Thomas,  femme),  condamnée  à  mort  pour 
des  œurs  et  des  oignons  jetés  aux  latrines,  IV,  68. 

Guillotine  (la)  transférée  du  Carrousel  à  la  place  de  la  Révolution  le  jour 
où  la  Convention  alla  s*établir  aux  Tuileries  (10  mai  1793),  I,  166; 
—  réflexions  de  Prutiljiomme  sur  l'instrument  du  docteur  Guillotin, 
ibid.;  —  protestations  contre  la  guillotine,  III,  382;  —  ornée  de  riches 
tentures  pour  la  fête  de  Tnitre  suprême  (20  prairial  an  II),  IV,  89  ;  — 
transférée  place  Saint-Antoine  (21  prairial),  puis  barrière  de  Vincennes 
(26  prairial),  IV,  157. 

GusMAN,  Espagnol,  compris  dans  Taffaire  de  la  Compagnie  des  Indes, 
ni,  146;  —  son  interrogatoire,  170;   —  condamné.  (Voy.  Danton.) 

GuTARD,  concierge  du  Luxembourg,  IV,  408  ;  —  son  rôle  dans  la  conspi- 
ration qu'on  y  supppse,  410,  414. 

GuTQT  DE  Maulans,  émigré,  le  premier  jugé  par  le  tribunal,  l,  88. 

« 

H 

llANAnER-DEsoRMBs  (Louis),  ci-devaut  maître  des  eaux  et  forêts,  ID,  215. 

Uahriot,  général  de  la  garde  nationale  dans  la  révolution  du  31  mai,  III, 
4;  —son  portrait,  ibid.;  — suspect  de  complicité  avec  Hubert,  III,  44, 
56,  116;  le  fait  d'avoir  voté  pour  son  concurrent  fait  tenir  pour  sus- 
pect et  condamner  à  mort,  457;  —  se  met  à  la  disposition  de  Lescot- 
Fleuriot  pour  des  projets  secrets  (15  messidor),  V,  198;  —  son  in- 
suffisance le  9  thermidor,  231;  —  son  dernier  exploit,  178  et  458; 

—  arrêté  et  conduit  aux  comités,  233;  —  délivré  par  Coffinhal,  234; 

—  mis  hors  la  loi,  239;  —  après  l'occupation  de  l'Hôtel  de  ville,  jeté 
par  Coffinhal  du  premier  étage  dans  une  cour,  249  ;  —  ramassé  et 
porté  à  la  Conciergerie,  ibid.  ;  —  envoyé  à  l'échafaud  sur  la  constata- 
tion de  son  identité,  251. 

Harugub  de  Guibeyille  et  sa  famille,  III,  253. 

Hébert  (le  Père  Duchesné),  HI,  2;  —  arrêté  (25  mai  1793);  élargi  (27 
mai),  1, 164,  —  sa  part  à  l'enquête  contre  Marie-Antoinette,  316;  — 
son  témoignage  au  procès,  330;  —  demande  la  tête  de  madame  Eli- 
sabeth, UI,  408;  —  dépose  contre  les  Girondins,  I,  395;  —  excite 


468  TÂBLË  GËNÉKÂLË  DES  MATIERES 

contre  eux  les  Jacobins,  407  ;  —  attaqué  par  Philippeaux  et  Camille 
Desmoulins,  IIl,  30  et  305;  —  son  attitude  aux  Cordeliers,  33-36;  — 
arrêté,  40;  —  comment  Topinion  est  excitée  contre  lui  et  autres 
enragés  :  rapports  de  police,  41  ;  —  son  procès,  45;  —  acte  d'accusa- 
tion, 47;  —  charges  particulières  contre  lui  aux  débats,  57;  —  l'opi- 
nion publique  hostile  à  Hébert  et  aux  autres  pendant  leur  procès, 
59;  —  sortie  du  président  contre  lui,  65;  —  le  jury  se  déclare  suf- 
fisamment instruit,  64;  —  condamnation,  65;  —  comment  elle  est 
accueillie  dans  le  peuple,  66  ;  •—  Uébert  poursuivi  au  delà  de  Técha- 
faud,  67,  68. 

Hébert  (Marguerite-Françoise  Goupil,  veuve],  comprise  dans  le  procès  de 
Chaumette,  lU,  204,  209,  212. 

Hérault  de  Sechelles,  député  à  la  Convention,  excuse  les  retards  de  la 
commission  chargée  de  proposer  un  tribunal  extraordinaire,  I,  4, 
note  2;  son  rapport  suivi  de  l'établissement  du  tribunal  du  17  août 
1792,  I,  7;  —  chargé  des  affaires  étrangères  dans  le  Comité  de  salut 
public,  lU,  129;  —  sa  démission  olTerle,  refusée,  130;  —  réclamée 
par  le  comité,  131;  —  mis  en  arrestation,  132;  —  interrogatoire 
sommaire,  150;  procès,  160  (voy.  Dlntom);  —  sa  fermeté  en  allant  au 
supplice,  188, 191. 

IIerman,  nommé  président  du  tribunal  révolutionnaire  en  remplace- 
ment de  Montané,  I,  263;  —  chargé  des  fonctions  de  mini^tre  de 
Tintérieur  et  des  affaires  étrangères  après  la  suppression  des  minis- 
tères (19  germinal),  et  nommé  commissaire  des  administrations  civiles, 
police  et  tribunaux  (29  germinal),  III,  259,  et  IV,  109;  —  son  rapport 
au  Comité  de  salut  public  sur  la  prétendue  conspiration  des  prisons, 
405;  —  sa  connivence  à  la  confection  des  listes  au  Luxembourg,  411, 
412;  —ses  deux  lettres  au  Comité  de  sûreté  générale  et  au  maire  de 
de  Paris,  413;  — témoin  au  procès  de  Fouquier-Tinville,  VI,  101  ;  — 
mis  en  accusation,  102;  —  condamné  :  sa  fureur  concentrée,  119. 

llÉRox,  employé  du  Comité  de  sûreté  générale  et  agent  de  Robespierre, 
IV,  132,  247,  note;  —  supposé  volé  de  600,000  livres.  H,  226,  note; 
—  voulant  se  débarrasser  de  sa  femme,  prie  Senard  de  la  mettre 
sur  une  liste  d'accusés,  V,  142;  — arrêté  (15  thermidor)  265. 

Hessb  (Charles  de),  prince  allemand,  jacobin  ;  témoin  contre  Dietrich,  H, 
297;  —  sa  lettre  contre  Luckner,  325;  —  témoin  à  son  procès,  327. 

lloGUE  (Lazare),  général  en  chef,  arrêté  et  envoyé  aux  Carmes  par  arrêté 
du  Comité  de  salut  public,  V,  83. 

llutciaRD,  général  en  chef  de  l'armée  du  Nord,  vainqueur  à  Hondschoote, 
n,  82;  —  ému  de  l'arrestation  de  Custine,  83;  —  menacé  lui-même 
par  Levasseur,  ibid,;  —  lettre  de  Carnot  sur  le  but  à  atteindre  dans 
sa  campagne,  83,  84;  —  lettre  des  représentants  contre  lui,  84;  — 
arrêté,  85  ;  —  décret  qui  le  renvoie  devant  le  tribunal  révolution- 
naire, ibid,;  —  son  interrogatoire  préalable,  86;  —  acte  d'accusation, 
débats  :  déposition  de  Levasseur,  d*Élic  Lacoste,  88  ;  —  traité  de  lâ- 
che par  le  président,  89  ;  —  sa  mort,  ibid. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  469 

IIoET-D*ÂMBRUN  (Â.-François),  ancien  mattre  des  requêtes  :  lettres  et 
signes  religieux.  Y,  32. 

I 

IsRARD,  député  à  la  Convention  ;  son  intervention  malheureuse  dans  le 
débat  sur  la  condamnation  de  Catherine  Clère,  1, 136. 

Ivresse  (P)  considérée  non  comme  une  excuse  pour  les  propos,  mais 
comme  une  révélation  de  la  pensée  de  celui  qui  les  tient,  II,  204;  IV, 
35i,  380,  393. 


Jacobins  :  leur  gouTemement,  la  Terreur,  I,  40  ;  —  leur  club  de  la  rue 
Saint-Honoré,  centre  de  Tinsurrection  des  9  et  10  mars  1793,  44;  — 
on  reproche  à  Custine  de  n'être  pas  allé  chez  eux,  243;  — ils  pressent 
le  procès  des  Girondins,  368  ;  —  Hébert  les  y  excite,  405  ;  —  leur  dépu- 
tation  à  la  Convention  pendant  le  procès  des  Girondins  pour  en  hâter 
la  conclusion,  407  ;  —  esprit  de  leur  gouvernement,  II,  1  ;  — ils  pressent 
la  mise  en  jugement  de  Bailly,  II,  50  ;  —  les  sociétés  populaires  leur 
sont  afliliées,  329  ;  —  ils  se  rapprochent  des  Cordeliers,  III,  36  ;  — Ro- 
bespierre aux  Jacobins,  19  nivôse,  132;  —  Saint-Just  y  lit  son 
rapport  contre  Danton,  128  ;  —  simple  menace  contre  eux  punie  de 
mort,  m,  348;  —  malédiction,  û/.,  IV,  25;  —  leur  séance  du  6  prai- 
rial, IV,  64  ;  —  A.  Chénier  les  attaque,  V,  124  ;  —  leur  démarche  à  la 
Convention  contre  les  trailres  (6  thermidor),  204  ;  —  leur  manifesta- 
tion à  propos  du  discours  de  Robespierre  le  8  thermidor,  V,  215  ;  — 
exclusion  des  députés  qui  ont  fait  rapporter  le  vole  de  Timpression  du 
discours,  216  ;  —  leur  entente  avec  la  Commune  dans  la  journée  du 
9  thermidor,  V,  231 ,  244  ;  —  réaction  contre  eux  :  libelles,  362,  VI, 
53,  82  ;  —  fermeture  de  leur  salle  rue  Saint-Honoré  (18  brumaire  an 
Ul),  53;  — ils  ont  toujours  voulu  des  juges  dépendants  comme  instru- 
ments de  domination,  151. 

Janson  (Claude),  canonnier  :  propos  royalistes,  II,  196. 

Jardin,  un^des  prétendus  complices  d'Admiral  ;  confusion  de  personnes, 
IV,  244. 

Jarjates,  général  :  son  projet  pour  tirer  Marie-Antoinette  du  Temple,  I, 
297. 

Jeândel  (Nicolas),  sans-culotte,  acquitté  et  indemnisé.  H,  371. 

JoBART  (Marguerite),  ancienne  religieuse  :  correspondance,  IV,  295. 

JoBBRT  le  Belge  :  sa  part  à  la  confection  des  listes  de  conspirateurs  à  Saint- 
Lazare,  V,  104.  105,106. 

JoLLT  (Jean-Baptiste),  commissaire  du  Comité  révolutionnaire  de  Nantes 
mis  en  jugement,  V,  364  ;  —  son  rôle  dans  les  noyades,  368,  372  ;  — 
acquitté,  VI,  47  ;  —  renvoyé  devant  la  justice  criminelle,  51. 


470  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

JouRDAN  Coupe-tête  :  ses  antécédents,  IV,  43  ;  condamné  comme  a3fant 
persécuté  les  patriotes,  45. 

JouRNÉB  DU  DIX  AOUT  :  ses  premiers  effets  dans  rétablissement  d*une  justice 
et  d*un  tribunal  extraordinaire,  I,  S. 

JouRiféss  DE  SEPTEMBRE  1792, 1,  21  :  —  décret  qui  suspend  les  poursuites 
à  ce  sujet  (8  et  15  février  1795),  42  ;  —  absous  du  2  septembre  con- 
damnés au  tribunal  :  Gazotte,  Sombreuil,  etc.  Yoy.  ces  mots  et  IV,  55, 
242  ;  V,  9. 

Journées  des  9  et  10  mars  (1793),  I,  47. 

JouRNéfis  DBS  31  MAI,  1*'  ET  2  JUIN  (1793),  I,  160  et  8uiv. 

Journée  du  9  thermidor.  Voy.  Thermidor. 

JuDE  (Jeanne),  iliise  en  liberté  malgré  certains  écrits  contre-révolution- 
naires trouvés  chez  elle,  I,  272. 

Jugements  de  tribunaux  criminels  cassés  par  la  Convention  avec  renvoi 
au  tribunal  révolutionnaire  :  le  lieutenant  Menou,  etc.,  iV,  309;  — 
les  trois  Bretons,  YI,  579  ;  —  jugement  du  tribunal  révolutionnaire 
cassé  avec  renvoi  devant  la  justice  criminelle  (le  comité  de  Nantes), 
VI,  51. 

Jugements  irréguliers,  III,  233, 235  ;  —  falsifiés,  IV,  77  ;  — jugements  en 
blanc  :  leur  explication,  150;  —  divers  exemples,  II,  359;  IV,  190, 
etc.  ;  —  jugement  en  blanc  qui  lait  tomber  trente-cinq  têtes  (7  messi- 
dor), 320,  349. 

Julien  (Denis),  requis  pour  la  confection  des  listes  du  Luxembourg,  se 
récuse,  IV,  409. 

Julien  (Jean),  charretier,  condamné  (2  septembre  1792)  comme  conspi- 
rateur du  10  août,  pour  avoir  crié  Vive  le  roi!  sur  Téchafaud  où  il  su- 
bissait la  peine  de  l*exposition,  1, 18. 

Julien  dr  Toulouse,  député,  compromis  dans  FalTaire  de  la  Compagnie 
des  Indes,  III,  135;  —  échappe  à  Tarreslation,  141. 

JuiLiEN  (Marc-Antoine),  fils  du  député  delà  Drame  et  ami  de  Robespierre; 
sa  mission  à  Nantes,  V,  341  ;  —  tient  tête  à  Carrier  ;  le  fait  rappe- 
ler, ibid. 

Jurés  :  leur  institution  combattue  au  tribunal  du  17  août  1792, 1,  4;  — 
maintenue,  6  ;  —  combattue  au  tribunal  révolutionnaire  par  Philip- 
peaux,  54;  —  maintenue,  55;  —  liste  des  jurés  à  Torigine  (13  et  15 
mars  1793),  454  ;  —  après  le  décret  du  5  septembre,  292  ;  —  les  jurés 
solides,  295;  —  mis  en  accusation  avec  Fouquier-Tinville,  VI,  92  etsuiv. 

JuzEAu  (Antoine),  émigré,  I,  110. 

K 

Kalb  (Frédéric),  étranger  condamné  comme  émigré,  \h  159. 

Kersaint,  membre  de  l'Assemblée  législative  et  de  la  Convention,  vote 
contre  la  mort  du  roi  ;  sa  lettre  de  démission  qui  répudie  TAssem- 
blée,  II,  124;  —  épargné  alors,  repris,  accusé  et  condamné,  125. 


CONTENUES  DAWS  LES  SIX  VOLUMES.  471 

KsRVKLBGAïf,  député  à  la  Convention,  sauve,  avec  Beurnon ville,  la  Con- 
vention dans  rémeute  du  9  mars  (1793),  I,  48  ;  —  déclaré  traître, 
I,  362. 

KoLLT,  ancien  fermier  général  :  procès  où  sont  impliqués  avec  lui  sa 
femme  et  deux  autres  coaccusés,  1, 112. 

KoLLY  (Mme  de),  son  exécution  plusieurs  fois  ajournée,  1, 126  ;  — ordon- 
née, II,  174. 


Labbaye  (Léopold),  qui,  avec  Julien  Lemonnier,  avait  signé  une  pétition 
.pour  la  conservation  d*une  statue  du  roi  Stanislas,  à  Nancy,  IV,  369. 

Laborde  (Jean-Benjamin),  ancien  fermier  général,  V,  74,  75;  — griefs 
allégués  contre  le  marquis  de  Laborde  repris  contre  celui-ci,  ibid, 

Labordr  (Joseph,  marquis  de),  accusé  de  complicité  avec  son  fils  émigré, 
III,  249. 

Lacazr,  député  à  la  Convention,  girondin,  mis  en  accusation,  I,  372  ;  — 
en  jugement.  380  ;  —  ses  antécédents,  ibid,^  note;  —  grief  contre 
lui,  412  ;  —  condamné,  416. 

Lacombe  (Jcan-Baplisle),  un  des  coaccusés  de  Dillon  et  de  Chaumette, 
III,  202  ;  —  condamné,  212. 

Lacoste  (Ëlie),  député  à  la  Convention  :  son  rapport  sur  la  conspiration 
de  rétranger  (26  prairial),  IV,  238;  —  suivi  du  décret  renvoyant  qua- 
rante et  un  accusés  devant  le  tribunal  révolutionnaire,  242  ;  —  sur 
sa  proposition  et  sur  le  rapport  de  Barrére,  Robespierre  et  les  rebelles 
du  9  thermidor  mis  hors  la  loi,  V,  239  ;  —  défend  les  membres  des 
anciens  Comités  contre  Lecoinlre  de  Versailles,  290. 

Lacoûr  de  Balleroy  (les  frères),  suspects  pour  n'avoir  pas  émigré,  III,  75. 

Lacroix,  publiciste.  Voy.  Delacroix. 

Lacroix  ou  Delacroix  (Jean-François),  député  à  la  Convention,  propose 
rétablissement  d*une  cour  martiale  pour  juger  les  Suisses,  11  août 
1792,  I,  3;  —  sa  mission  en  Belgique  auprès  de  Dumouriez,  43  ;  — 
favorable  à  Tinstilution  du  tribunal  révolutionnaire,  53  ;  —  auteur  du 
décret  qui  lui  renvoie  toute  affaire  de  son  ressort  pendante  aux  tribu- 
naux criminels,  61  ;  —  rangé  dans  le  parti  des  indulgents,  III,  7  ;  — 
arrestation  et  procès  (Voy.  Dantor);  — interrogatoire  sommaire,  130; 
—  transféré  à  la  Conciergerie,  151,  154;  —  débats  publics  :  son  in- 
terrogatoire, ses  protestations,  171  ;  —  ses  répliques,  175  ;  —  juge- 
ment, 187  ;  —  ses  derniers  moments,  190. 

Lacroix  (Sébastien),  membre  d*un  comité  révolutionnaire,  un  des  co- 
accusés de  Chaumette,  III,  198  ;  —  condamné,  212. 

Laflotte,  ancien  ministre  de  la  République  à  Florence,  détenu  au  Luxem- 
bourg; sa  lettre  dénonçant  Dillon  lue  à  la  Convention,  111,  180. 

Laguiciik  de  Skvignan  (Aimé-Charles,  marquis  de),  relations  avec  le  baron 
de  Batz  ;  réservé  dans  le  procès  des  Chemises-Rouges,  IV,  247  ;  — 
repris  après,  339. 


472  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

LoouTOHARAxs  (Lamotte),  famille  principalement  impliquée  dans  la  conspi- 
ration de  Bretagne,  I,  1 70  ;  —  mesures  prises  par  Fouquier-Tinville 
pour  l'exécution  des  condamnés,  178;  —  plusieurs  crient  Vive  le  roi 
en  allant  à  Téchafaud,  179  ;  —  impression  de  cette  exécution  sur  le 
public,  ibid. 

Lahossois  (Etienne),  ancien  frère  novice,  boulanger,  se  retire  en  Suisse 
pour  ne  pas  faire  son  service  à  la  fête  de  rËlre  suprême.  Y,  321  ;  — 
confesse  sa  foi  sous  la  Terreur,  322  ;  —  épargné,  mais  détenu  après 
le  9  thermidor,  321. 

LALAURENcns-GiiÀRRAS  (Marie),  supposée  du  même  sentiment  que  ses  frères 
émigrés  et  condamnée,  III,  252. 

Lamarchb  (Simon-François),  directeur  de  la  fabrique  des  assignats,  II, 
158;  —  conduit  à  la  mort  avec  Mme  Roland,  42. 

Laharuèrb,  général  de  division  dans  Tarmée  du  Nord  sous  Custine,  com- 
mandant supérieur  des  places  de  Lille  et  de  Douai,  II,  102;  —  mal 
vu  du  ministre  deBouchotté  après  le  rappel  de  Custine,  105;  —  ses 
démêlés  avec  le  général  Favart,  103:  —  avec  le  général  Lavalelte, 
104  ;  —  dénoncé  par  Tadjudant  Galandini  aux  Jacobins,  ibid.  ;  —  à 
Robespierre,  105  ;  —  par  Lavalette  au  ministre  de  la  guerre,  105-108; 
—  'interpellé  par  Galandini  dans  un  club  à  Lille,  108;  —  poursuivi 
par  ses  récriminations  les  plus  violentes,  109;  —  intervention  des 
représentants  Lesage-Senault  et  Duhem,  110;  —  il  est  envoyé  à 
Paris  pour  rendre  compte,  ainsi  que  Lavalette,  de  sa  conduite  au 
Comité  de  salut  public,  ibid,  ;  —  Robespierre  devant  la  Convention 
prend  parti  pour  Lavalette  contre  Lamarliére,  111  ;  —  La  Convention 
blâme  Lavalette,  Dufraisse  et  Galandini,  et  renvoie  Lamarliére  devant 
^  le  tribunal  révolutionnaire,  113  ;  —  interrogatoire  par  le  juge  Ardouin, 
114; —  Fouquier-Tinville  réclame  des  pièces,  116;  —  dénoncia- 
tions provoquées  dans  Tarmée  contre  Lamarliére,  117;  —  dénoncia- 
tion de  Tadjudant  général  Merlin  ;  du  lieutenant-colonel  Charbonnier, 
117-118;  —  débats  publics,  119;  — défense  de  Lamarliére,  ibid,  ;  — 
sa  condamnation,  120. 

Lamarque,  député  à  la  Convention,  propose  au  nom  du  Comité  de  sûreté 
générale  le  décret  qui  établit  pour  les  délits  de  presse  la  peine  de 
mort,  1, 77. 

Lamartini&re  (Marie-Suzanne  Ghbvailler,  femme),  impliquée  dans  TalTaire 
d*Admiral,  IV,  214;  —  interrogatoire,  215  et  251. 

Lambert  (Glaude^uillaume),  ancien  contrôleur  général  des  finauces,  lY, 
342. 

Lambert  (Jean-François),  porte-clefs  au  Luxembourg,  compris  dans  le 
procès  et  dans  la  condamnation  de  Chaumette,  III,  212. 

Lambrrtt,  agent  de  Carrier  à  Nantes,  Y,  328  ;  —  employé  à  la  première 
noyade  de  prêtres,  330  ;  —  reçoit  la  galiote  en  récompense,  331  ;  — 
a  part  aux  dépouilles  de  la  seconde  noyade,  335  ;  —  arrêté  et  con- 
damné à  Nantes,  341. 

Lambin  (Jacques  Mourm-),  employé  nu  dépôt  de  Paris,  un  des  coaccusés  de 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  473 

Chaumette,  III,  199;  —  fanatique  du  bonnet  rouge,  200;  —  ses 
lettres,  200,  201;  —  acquitté,  212. 

LiMoiGNoji-MiiLESHERBBs,  défenseup  de  Louis  XYI,  écrit  à  Fouquier-Tinville 
en  faveur  de  son  gendre  Le  Pelelier  de  Rosartbo,  III,  292  ;  —  mis  en 
jugement  lui-même  le  surlendemain  avec  toute  sa  famille,  503. 

Lamoruère  (Rosalie),  domestique  à  la  Conciergerie,  servant  Marie-intoi- 
nette;  son  témoignage  sur  la  captivité  de  la  reine,  1, 301,  302,  312, 
notes  ;  —  sur  ses  derniers  moments,  346. 

Lamourette,  évéque  constitutionnel  de  Lyon,  ancien  membre  de  l'As- 
semblée législative,  II,  341  ;  —  accusé  d'avoir  pris  part  à  la  révolte 
de  Lyon,  par  ses  discours,  par  ses  secours  aux  blessés,  342-343  ;  — 
condamné  :  ses  derniers  moments,  344. 

Lauglois  (Marie),  simple  servante,  confesseur  et  martyre,  IV,  171  ;  —  son 
interrogatoire  à  Versailles,  172;  —  à  Paris,  180. 

Larglois  de  Pommeuse,  Langlois  de  RésT  (la  famille),  III,  366. 

Lakjuinais,  député  à  la  Convention,  proteste  contre  l'établissement  du  tri- 
bunal révolutionnaire,  I,  46;  —  proscrit  avec  les  Girondins  se  retire  à 
Caen,  357;  — déclaré  traître,  364;  —  rentré  à  la  Convention,  parle 
en  faveur  de  Fannulation  des  jugements  du  tribunal  révolutionnaire 
et  de  la  restitution  des  biens  des  condamnés,  VI,  128. 

Lamloup  (Joseph),  ex-noble  de  Bretagne,  trop  défiant  des  assignats,  m,  437. 

Lanne,  adjoint  à  la  Commission  des  administrations  civiles,  etc.,  se  rend 
à  Bicêtre  pour  faire  enquête  sur  la  conspiration,  IV,  270  ;  —  son  rôle 
dans  la  conspiration  du  Luxembourg;  dresse  la  liste,  408;  —  fournit 
aussi  les  témoins,  430;  —  témoin  au  procès  de  Fouquier-Tinville, 
mis  en  accusation,  VI,  100;  —  condumné,  117. 

Langue,  général,  lieutenant  de  Dumouriez,  I,  43,  51  ;  —  mandé  à  la 
barre  de  la  Convention,  96  ;  —  maintenu  en  arrestation,  97  ;  —  ren- 
voyé au  tribunal  révolutionnaire,  98  ;  —  Fouquier  renonce  à  Taccusa- 
tion,  ibid, 

Latthenas,  député  à  la  Convention,  excepté  de  la  proscription  des  Vingt- 
deux,  I,  354. 

Lapalice  (Jean-Marie),  membre  d'un  comité  révolutionnaire,  un  des  coac- 
cusés de  Chaumette,  lU,  198;  —  condamné,  212. 

Laportb,  intendant  de  la  liste  civile,  condamné  par  le  tribunal  du 
17  août,  I,  13. 

La  Revellière  (J.-B.),  président  du  tribunal  criminel  de  Maine-et-Loire, 
et  ses  coaccusés  ;  jugement  irrégulier,  III,  235. 

Larivière,  député  girondin,  prosent  va  à  Caen,  I,  356;  —  déclaré 
traître,  362. 

La  Rocue  Pontrnille  (Louis -Antoine),  noble  et  vicaire  épiscopal,  con- 
damné comme  buspect  de  vouloir  émigrer,  II,  147. 

Laroque  (Jean-Louis),  général,  colonel  du  10*  dragons  dans  l'armée  de 
Dumouriez,  II,  452. 

La  Rouerie,  principal  organisateur  du  mouvement  royaliste  en  Bretagne, 
1,170. 


i74  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Lasalle  (GuilLiume-Nicolas),  membre  d*un  comité  révolutionnaire,  un 
des  coaccusés  de  Chauroette,  m,  198;  —  condamné,  212. 

lAsouRCBy  député  à  la  Convention,  girondin,  écroué  au  Luxembourg,  I, 
367;  —  rais  en  accusation,  372;  —  en  jugement,  379;  —  ses  anté- 
cédents, ibid,,  note;  —  condamné:  mot  qu^onlai  prête,  ii9. 

La  Trémouille  (Gharles-Auguste^rodefroi),  suspect  et  frère  de  suspect, 
condamné,  lY,  198. 

Ladbbspiii  (Armand-Hiiaire  de),  70  ans,  accusé  d^avoir  gardé  ses  décora- 
tions et  ses  titres,  IV,  384. 

Ladraguais  (Elisabeth-Pauline  de  Gand,  comtesse  de),  belle-mère  du 
duc  d*Arenberg,  11,405;  —  son  interrogatoire,  571;  —  condamnée, 
406. 

Lauret,  instituteur,  adversaire  du  31  mai  repentant,  acquitté,  n,  367. 

Lauze-Duperret,  député  à  la  Convention,  reçoit  Charlotte  CorJay  et  la 
mène  au  ministère  de  Tintérieur,  I,  190  ;—  décrété  d'accusation,  197; 
mis  en  jugement,  377; —  sa  correspondance  avec  Mme  Roland,  II,  30. 

Lavalette,  général  de  brigade,  ancien  marquis  :  témoin  contre  Devaux, 
1, 104  ;  —  dénonce  Custine,  252;  —  ses  démêlés  avec  Lamarlière  à 
Lille,  II,  104;  —  ses  lettres  contre  lui  au  ministre  de  la  guerre,  105, 
106  ;  —  envoyé  à  Paris  parles  représentants  pour  rendre  compte  de 
sa  conduite,  110;  —  il  est  soutenu  devant  la  Convention  par  Robes- 
pierre, 111  ;  —  décret  qui  le  décharge,  113;  —  aide  de  campd*Uan- 
riot,au  9  thermidor,  décrété  d'arrestation,  V,  223;  —  mis  hors  la  loi, 
239  ;  —  envoyé  à  Téchafaud  avec  Robespierre,  251 . 

LwAui,  juge  au  tribunal  du  17  août  1792, 1,  8. 

Laverdy,  ancien  contrôleur  général  des  finances,  membre  de  TAcadémie 
des  inscriptions  et  belles-lettres  ;  motif  de  son  arrestation  :  prétendus 
grains  de  blé  trouvés  dans  la  vase  d'un  bassin  de  son  château,  II,  96; 

—  imputation  réfutée  par  une  lettre  de  sa  femme,  par  un  mémoire, 
97  ;  —  son  interrogatoire  devant  le  juge,  99  et  561  ;  —  au  tribunal, 
100  ;  —  témoins  entendus,  101  ;  —  condamné  :  ô  ma  terre  d'Albe!  102. 

Lavergne  (Louis-François),  dit  Champlorier^  commandant  militaire  de 
Longwy  :  poursuites  contre  lui,  III,  90  ;  —  justifié  par  Philippeaux  à 
la  Convention,  92,  note;  —  renvoyé  devant  le  tribunal  révolution- 
naire, 92  ;  —  son  interrogatoire  préalable,  95  ;  —  sa  condamnation, 
96. 

Lavergne  (madame),  crie  vive  le  roi  en  entendant  condamner  son  mari, 
III,  95  ;  —  son  interrogatoire,  ibid,  ;  —  témoins  entendus  contre  elle, 
ibid.  ;  —  condamnée  et  menée  au  supplice  avec  son  mari,  97. 

Lavoisier,  fermier  général,  membre  de  l'Académie  des  sciences,  III,  398  ; 

—  la  République  n*a  pai  besoin  de  chimiste$f  402. 

Le  Bas  (Pierre),  député  à  la  Convention  ;  en  mission  avec  Saint-Just  à 
l'armée  du  Rhin,  IV,  105;  —demande  et  obtient  d'être  arrêté  avec 
Robespierre,  Saint-Just  et  Couthon,  V,  226  ;  —  conduit  à  la  maison  de 
justice  du  département,  d'où  il  revient  à  l'Hôtel  de  ville,  234;  — 
mis  hors  la  loi,  237  ;  —  à  la  prise  de  rilôtel  de  ville,  se  tue,  244. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  475 

Lebrasse  (Jean),  lieutenant  de  gendarmerie,  un  des  coaccusés  de  Chau- 
mette,  III,  198  ;  condamné,  212. 

Lebrun  (Pierre-Bfarie  Tondu,  dit),  ministre  des  affaires  étrangères,  associé 
aux  Girondins  dans  ]eur  proscription,  I,  354  et  564,  —  arrêté,  II, 
291  ;  —  son  interrogatoire,  ibid,  ;  —  son  mémoire  justificatif,  292  ; 

—  sa  mort,  293. 

Lecarbonnier  (Louis-César),  condamné  comme  émigré,  II,  144. 

Lecarpentier,  député  en  mission  dans  rilIe-et-Vîlaine  et  dans  la  Hanche. 
Vingt-huit  prévenus  envoyés  par  lui  de  Saint-Nalo,  vingt-sept  con- 
damnés (2  messidor),  IV,  285  ;  —  vingt-trois  envoyés  de  la  Manche 
(4  thermidor),  V,  69. 

Le  Chapelier,  ex-constituant,  RI,  303,  308,  310. 

Leclerc  (Jacques),  directeur  de  la  chronique  nationale  et  étrangère,  un 
des  principaux  manifestants  de  Rouen,  I,  253. 

Leclerc-Glatignt  (Sophie-Adélaïde),  ancienne  religieuse,  II,  469. 

Lecointre  (de  Versailles),  député  à  la  Convention,  un  des  thermidoriens, 
V,  190;  —  ses  démarches  le  soir  du  8  thermidor,  220,  note;  — 
accuse  dans  la  Convention  sept  membres  des  anciens  Comités  :  Billaud* 
Varennes,  Barère  et  Collot dllerbois,  du  Comité  de  salut  public; 
Vadier,  Vouland,  Amar  et  David,  du  Comité  de  sûreté  générale 
(12  fructidor),  285;  —  Taccussition,  écartée  par  un  ordre  du  jour,  est 
reprise  le  lendemain,  288;  —  débattue,  289-290;  —  repoussée  par 
un  ordre  du  jour  qui  la  déclare  calomnieuse,  291  ; — reprise  par  Lecoin- 
tre  (15  frimaire  an  III)  et  renvoyée  à  Texamen  des  trois  Comités  de 
gouvernement,  VI,  53  ;  —  Lecointre  lui-même  frappé  d'arrestation 
(16  germinal),  83. 

Lecomtb  (Jean-Marie),  prêtre  insermenté,  II,  252  ;  —  son  interrogatoire, 
253. 

Lefbbtrb  (Angélique  Ricard,  veuve),  belle-mère  de  Pétion,  II,  191. 

Lepebvre  (Claude-François),  commandant  à  Bou^gneuf,  témoin  au  procès 
de  Carrier,  mis  en  jugement,  VI,  41  ;  —  acquitté,  47. 

Legendre,  ancien  boucher,  député  à  la  Convention,  proteste  contre  Tar- 
restation  de  Danton,  III,  120  ;  —  s'incline  après  l'intervention  de 
Robespierre,  123;  —  dénonce  Simond  comme  complice  de  Dillon  dans 
un  complot  pour  délivrer  Danton,  197  ;  —  du  parti  des  thermidoriens, 
V,  190;  —  président,  intervient  dans  la  discussion  contre  Carrier,  VI, 
16. 

Legris,  greffier  au  tribunal  révolutionnaire,  qui  a  laissé  les  jugements  en 
blanc,  IV,  154;  —  condamné  comme  agent  d'émigré,  V,  59. 

Leharot,  député  girondin  ;  écroué  au  Luxembourg,  I,  366  ;  —  à  la  Con- 
ciergerie, 367;  —  en  jugement,  380;  —  ses  antécédents,  ibid,,  note  ; 

—  nie  qu'on  ait  le  droit  de  le  juger  pour  ses  opinions,  414  ;  —  con- 
damné, 418. 

Le  Mellbtier  (Claude),  pauvre  insensé  épris  de  Mme  Elisabeth  :  ses  étranges 

déro arches ,  III ,  358  ; —  ses  déclarations  d'amour,  361  ; — condamné,  362 . 

LEMoiNE-CRécT  (Auuc  pARMENTiER,  femme),  comprisc  avec  son  domestique 


476  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIERES 

Portebœuf,  dans  le  procès  et  dans  la  condamnation  d'Admiral,  lY, 
216,  252.  256,  258. 

Lehonioer  (Joseph-Julien),  un  des  sectionnaires  de  Paris,  adhérent  de  la 
Commune,  condamné  le  15  fructidor.  Y,  293. 

LENGLé-ScH(EBEGQ  (Picire),  condamné  pour  avoir  reçu  des  prêtres  réfrac- 
taires.  II,  145. 

Lehtaigne  (les  frères),  ennemis  des  clubisles.  Y,  23. 

Le  Peletier  dis  Rozarbo  (Louis),  président  à  mortier  du  parlement  de  Pa- 
ris, qui  avait  reçu  les  protestations  de  ses  collègues  contre  la  suppres- 
sion des  parlements,  III,  288. 

Lepître,  professeur,  témoin  au  procès  de  Marie-Antoinette,  334  ;  —  com- 
promis avec  Rougeville  dans  Taffaire  de  VŒillet,  U,  306  ;  —  ac- 
quitté, 307. 

Leroy,  (Dix^août,  marquis  de  Montflabert),  maire  de  Goulommiers  et 
juré  du  tribunal  révolutionnaire  :  part  qu*il  prend  au  jugement  de 
ses  concitoyens  dans  la  prétendue  conspiration  de  Goulommiers,  II, 
586  ;  IV,  118  ;  —  mis  en  jugement  avec  Fouquier-Tinville,  Yï,  99  ;  — 
se  défend  par  la  loi  du  22  prairial,  109;  —  condamné,  117. 

Leroy  (Louise-M&rguerite  Goulet,  femme)  :  sa  franchise  toute  chrétienne 
dans  son  interrogatoire,  II,  306  :  —  acquittée,  308. 

Leroy,  (Marie-Anne),  pauvre  fille  des  rues,  ayant  pris  la  cocarde  blanche 
et  crié  vive  le  roi,  Y,  157. 

Leroy  (Nicolas),  gendarme  :  prie  d'accélérer  son  jugement  et  hâte  sa 
condamnation,  II,  197. 

Lesage  (d'Eure-et-Loir),  député  à  la  Gouvention  :  part  qu*il  prend  à 
l'institution  du  tribunal  révolutionnaire,  149,  53;  —  se  retire  à  Gaen 
avec  les  Girondins,  357  ;  —  déclaré  traître,  362  ;  —  rappelé  à  la  Gon- 
vention,  il  parle  en  faveur  de  l'annulation  des  jugements  et  de  la  res- 
titution des  biens  des  condamnés,  Yl.  126. 

Lbscale  (la  famille)  :  jugement  irrégulier,  III,  233. 

Lescot-Fledriot,  ex-substitut  de  l'accusateur  public  du  tribunal  révolu- 
tionnaire, 1, 292  et  140  ;  —  siège  au  procès  de  Mme  Roland,  II,  28,  89  ; 
—  maire  de  Paris;  dévoué  à  Robespierre,  Y,  198;  —  son  rôle  actif 
à  la  Gommune  dans  la  journée  du  9  thermidor,  229;  —  rappelle 
Gouthon  de  Port-libre  à  Pllôtel  de  ville,  255  ;  —  mis  hors  la  loi  comme 
toute  la  Gommune,  239  ;  —  envoyé  à  l'échafaud  sur  la  constatation  de 
son  identité,  251. 

Lescuyer,  général,  lieutenant  de  Dumouriez,  échoue  dans  sa  tentative  d'ar- 
rêter les  représentants  à  Yaleuciennes,  1, 81, 100  ;  —  son  procès,  105. 

Lesenne,  porte-clefs  du  Luxembourg,  arrêté  pour  avoir  nié  la  conspira- 
tion, IV,  428;  —  comment  Yemey  faillit  être  pris  à  sa  place,  ibid, 

Lbsterp-Bbauvais,  député  girondin,  mis  en  accusation,  I.  372;  —  en 
jugement,  379;  —  ses  antécédents,  ibid,,  note;  —  grief  contre  lui, 
413;  —  condamné,  418. 

Lesure  (Nicolas),  ancien  constituant,  délégué  de  son  district  au  sujet  des 
événements  du  31  mai,  II,  251. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  477 

Ls  Tbllier,  professeur  au  collège  des  Quatre-Nalions  ;  girondin  en  que- 
relle avec  les  jacobins  de  sa  section,  lY,  297  ;  —  arrélé,  fouillé;  ses 
vers  peu  respectueux  pour  les  Jacobins,  etc.,  ibid,  ;  —  mis  en  prison, 
299  ;  —  libéré  (26  mai  1793),  301  ;  —  repris  après  la  chute  des 
Girondins  (3  juin),  301  ;  —  libéré  une  seconde  fois,  304;  —  repris  et 
condamné  (6  messidor  an  II),  305. 

Levasseur,  député  à  la  Convention,  fait  adopter  le  principe  de  rétablisse* 
ment  du  tribunal  révolutionnaire,  I,  46. 

Levis-Lavibval,  maréchal  de  camp,  ex- constituant,  III,  378. 

Levis  de  Muwi'oix,  maréchal  de  camp,  ancien  constituant,  IV,  42. 

Lhuillier  ou  Lullier  (Louis-Marie),  accusateur  public  du  tribunal  du 
17  août,  I,  8  et  452  ;  —  témoin  contre  Bailly,  II,  56;  —  suspect  de 
complicité  avec  Hébert,  III,  66  ;  —  mis  en  accusation  comme  complice 
de  Chabot,  le  troisième  jour  des  débats  du  procès,  169  ;  —  acquitté 
seul,  187. 

LutERTÉ  (arbre  de  la)  :  c^est  crime  de  sacrilège,  crime  capital,  que  de  lui 
porter  des  coups,  IV,  294,  etc. 

Liberté  des  cultes  proclamée  :  comment  entendue,  III,  406. 

Liberté  de  la  presse  proclamée,  et  délits  de  presse  soumis  à  la  peine  de 
mort,  I,  77;  —  nombreuses  condamnations,  I,  142-143,elc.;  — une 
simple  vendeuse  d'un  ancien  journal  royaliste  condamnée  à  mort 
comme  empoisonneuse  publique,  II,  359  ;  —  procès  de  Froullé,  impri- 
meur et  de  Levigneur,  libraire,  4à3; — livres  brûlés  au  pied  de  Técha- 
faud,  159,  454;  —  procès  du  libraire  Gattey,  III,  229;  —  de  l'impri- 
meur Descamps,  300;  —  du  libraire  fiouillart,  IV,  185. 

Lu)07i,  député  girondin,  déclaré  traître,  I,  364;  —  tué  en  se  défendant 
contre  ceux  qui  voulaient  Tarrèter,  427,  note. 

Lindet  (Robert),  député  à  la  Convention  :  son  projet  de  tribunal  révolu- 
tionnaire, I,  54;  —  membre  du  Comité  de  salut  public,  défend  ses 
anciens  collègues,  VI,  83. 

Liuguet,  avocat,  auteur  des  Annalet  politiques  :  à  la  Bastille  sous  Hau- 
peou,  puis  exilé  volontaire,  IV,  344;  —  rentré  à  la  Révolution,  com- 
promis par  une  lettre  au  roi,  345;  —  sa  justification,  t^,;  —  elle 
est  mal  accueillie,  346. 

Listes  d'accusés  :  comment  on  les  dressait  (voy.  Conspiration  desprisons) 
et  V,  153;  —  manière  de  se  débarrasser  de  ceux  qui  gênaient,  même 
de  sa  femme,  V,  142. 

Loi  DU  22  PRAIRIAL  (an  II),  faite  sur  le  modèle  des  instructions  de  la  Com- 
mission d'Orange,  IV,  93  ;  —  préparée  par  Coulhon  et  Robespierre  ; 
présentée  par  Couthon,  94;  —  ajournement  demandé  par  Ruamps 
appuyé  par  Lecointre,  accepté  par  Barére,  combattu  par  Robespierre, 
98  ;  —  amendement  de  Bourdon  de  l'Oise  également  repoussé  par 
Robespierre,  99  ;  —  la  loi  volée  le  jour  même.  100  ;  —  amende- 
ment en  faveur  des  députés,  proposé  le  lendemain  par  Bourdon  de 
rOise,  et  remplacé  par  un  ordre  du  jour  motivé  de  Merlin  de  Douai, 
101;  —  le  surlendemain  nouvelle  intervention  de  Couthon,  102;  — 


478  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

de  Robespierre,  104;  —  de  Barére  dans  le  même  sens,  106;  -  la 
loi  votée  purement  et  simplement,  106;  —  texte  de  la  loi,  541. 

Lois.  Yoy.  Décrets. 

LoisERoLLEs  père,  appelé  pour  son  tils,  ne  réclame  point  ayant  connu 
Terreur,  Y,  137  ;  —  maintenu  sciemment  parmi  les  accusés  par  le 
tribunal  moyennant  un  simple  changement  dans  les  prénoms  et  dans 
Tâge,  140;  —  comment  Terreur  fut  connue  du  fils  trois  mois  plus 
tard,  141. 

LoisnxusR  (Claude-Françoise)  :  placard  qu^elle  affiche  pour  protester  contre 
la  guillotine,  111,  383  ;  —  condamnée,  392. 

Loisoii  (les  époux),  ex-nobles,  montreurs  de  marionnettes  aux  Champs- 
Elysées,  condamnés  le  9  thermidor,  Y,  170. 

LoTiiRiRGER  (Tabbé),  offre  son  mmistère  à  Charlotte  Corday,  I,  215;  — 
assiste  Custine,  246  ;  —  son  interrogatoire  à  ce  sujet,  247  ;  —  assiste 
le  duc  d'Orléans,  II,  24. 

LoucHET,  député  à  la  Convention,  propose,  le  9  thermidor,  le  décret 
d'arrestation  contre  Robespierre,  Y,  225  ;  —  demande  encore  (2  fruc- 
tidor), que  la  Terreur  soit  mise  à  Tordre  du  jour,  285. 

LouvET,  député  girondin  déclaré  traître,  I,  364;  —  retiré  à  Saint- 
Ëmilion,  parvient  à  se  sauver,  427  ;  —  rentré  à  la  Convention,  parle 
contre  les  confiscations  en  général  et  pour  la  restitution  des  biens 
des  condamnés,  YI,  127. 

LuDOMiRSKA  (Rosalie  Chodkiewigz,  princesse),  III,  303,  311  ;  —  comment 
elle  est  défendue,  313  ;  —  condamnée  (3  floréal),  ibid. 

LucKRBR,  maréchal  de  France,  II,  324;  —  lettre  du  général  Hesse  contre 
lui,  325;  —  elle  fournit  à  Fouquier-Tinville  son  plan  d'accusation, 
ibid,  ;  —  interrogatoire,  326  ;  —  débats  :  témoins,  327  ;  —  condam- 
nation, ibid. 

Luttier  (Nicolas),  condamné  pour  propos  tenus  dans  Tivresse,  I,  152. 

Ldx  (Adam),  député  des  patriotes  de  Mayence  :  son  admiration  pour 
Charlotte  Corday,  I,  219;  —  écrit  en  son  honneur,  220  ;  —  arrêté, 
ibid,,  221  ;  —  sa  lettre  à  Fouquier-Tinville  et  au  président  pour  hâter 
son  jugement,  224,  225;  —  sn  mort,  226. 

Luxembourg  (conspiration  des  prisonniers  au)  :  calme  qui  régnait  dans  la 
prison,  lY,  404;  —  Uerman  y  veut  trouver  une  conspiration,  405  ;  — 
Lanne  son  adjoint  y  interroge  des  détenus,  408  ;  —  Denis  Julien  qui 
se  récuse,  Boyaval,  Benoisl,  Beausire,  409;  —  arrêté  du  17  messidor, 
411  ;  —  connivence  d'Hcrman,  412  ;  —  ses  deux  lettres,  413;  —  arrêté 
pour  le  transfèrement  de  159  détenus  du  Luxembourg  à  la  Concier- 
gerie, 414  ;  —  les  159  réduits  à  157,  deux  ayant  été  guillotinés  la  veille, 
416  ;  —  acte  d'accusation  contre  eux,  41 7  ;  —  irrégularités  de  la  pièce  : 
trois  ne  figurent  pas  dans  Tarrêt  de  mise  en  accusation,  410  ;  —  pré- 
paratifs pour  le  jugement  des  157,  420;  —  le  jugement  existe 
annulé,  ibid,;  —  les  157  divisés  en  trois  séries  :  1"*  série  de  soixante, 
422  ;  —  pour  témoins  les  délateurs,  430  ;  —  tous  condamnés,  433  ; 
—  2*  série  de  cinquante,  434;  —  un  acquitté,  un  enfant  de  li  ans 


CONTENUES  Dans  les  six  volumes.  479 

condamné  à  20  ans  de  détention,  438  ;  —  3'  série  de  46  :  38  con- 
damnés, 8  acquittés,  439-452;  —  résumé  des  débats  par  un  des  ac- 
quittés Martin,  442  et  suiv.  ;  —  brutalité  du  président  Scellicr,  143 
etsuiv.  ;  —  4"  fournée  (4  thermidor),  V,  72. 


M 

Mage  (Pierre),  commandant  du  bateau  le  Destin  :  témoin  au  procès  de 
Carrier,  mis  en  jugement,  VI,  41  ;  —  acquitté,  47. 

Magnt  (François),  soldat,  ayant  pris  le  titre  de  représentant  pour  voler 
de  l'argenterie,  111,  242. 

Macor  La  Balue,  Magon  Li  Blmate  (familles).  Y,  54. 

Maignet,  député  à  la  Convention,  en  mission  dans  le  département  de 
Yaucluse,  lY,  91  ;  —  brûle  le  bourg  de  Bedoin,  92;  —  sollicite  l'éta- 
blissement d'une  commission  à  Avignon  pour  frapper  plus  vile  les 
contre-révolutionnaires,  ibid,;  —  elle  est  établie  à  Orange,  ibid.;  — 
décrété  d'arrestation,  YI,  83, 

Maolé  (Alexandre  de),  grand  vicaire  du  Puy,  compris  dans  la  première 
fournée  de  Saint- Lazare,  Y,  112. 

Maillé  (Fortuné-Charles-Louis-François  de),  seize  ans,  condamné  dans 
la  première  fournée  de  Saint-Lazare,  Y,  111. 

MxiLLÈ  (Mme  de),  remplacée  au  tribunal  le  7  thermidor  par  Mme  Mayet, 
prise  par  erreur  pour  elle,  Y,  11;  —  traduite  le  surlendemain, 
9  thermidor,  est  saisie  d'une  attaque  de  nerfs  qui  la  fait  ajourner  et 
la  sauve,  112  et  YI,  106. 

Mahxé  (colonel  de),  transféré  trop  tard  au  Luxembourg  pour  être  com- 
pris dans  la  conspiration.  Y,  112. 

ILuLLBT  (Augustin),  président  du  tribunal  criminel  des  Bouclies-du- 
Rhône,  accusé  de  prévarications,  etc.  ;  —  acquitté,  II,  437. 

Mauvgot,  fripier  et  gendarme,  suspecté  d'avoir  recueilli  du  sang  de 
Marie-Antoinette  :  acquitté,  H,  205. 

Hauiviellb,  député  girondin,  écroué  au  Luxembourg,  I,  366;  —  à  la 
Conciergerie,  367  ;  —  mis  en  accusation,  372  ;  —  en  jugement,  380  ; 
—  ses  antécédents,  ibid.,  note;  —  grief  contre  lui,  413;  —  con- 
damné, 418. 

Maleuste  (la  famille  Tardieu  de),  dans  la  seconde  fournée  du  Luxem- 
bourg, lY,  437. 

Malherbe,  vingt  ans,  arrière-petit-fils  du  poète,  condamné  comme 
émigré,  I,  265. 

Mani)Ru.lon,  ancien  commissaire  du  pouvoir  exécutif  en  Belgique,  et  la 
femme  Laviolette,  II,  334. 

Manguc  (François-Albert),  cocher,  qui,  en  paroles,  a  menacé  de  son  bflton 
les  Jacobins,  III,  348. 

Margot,  cocher,  vingt  et  un  ans,  condamné  pour  propos  tenus  dans 
l'ivresse,  I,  141. 


480  TABLE  GËNfiRALE  DES  MATIÈRES 

Mahini,  principal  inventeur  et  délateur  de  la  conspiration  de  Saint- 
Lazare,  Vy  10  et  suiv.  ;  —  soutient  encore  la  vérité  de  la  conspira- 
tion au  procès  de  Fouquier-Tinville,  103;  YI,  102. 

Manuel,  procureur  de  la  commune  de  Paris  pendant  les  journées  de 
septembre,  député  à  la  Convention,  témoin  dans  le  procès  de  Marie- 
Antoinette,  1,  333,  354;  —  ses  antécédents  rappelés,  II,  66;  -—  retiré 
à  Moutargis,  faillit  y  être  assassiné,  67;  —  arrêté,  ibid.;  —  dénon- 
ciations contre  lui  :  Languet,  etc.,  68;  —  acte  d'accusation,  70;  — 
témoins  contre  lui  :  Léonard  Bourdon,  Fabre  d*£glantine,  71  ;  — 
Languet,  72;  —  condamné,  73. 

Makais  (le),  à  la  Convention,  Y,  216;  —  son  influence  sur  la  journée  du 
9  thermidor,  Y,  218,  221. 

Marat,  député  à  la  Convention,  rédacteur  de  VAmi  du  peuple  :  exrite 
au  pillage,  1, 42  ;  —  attaque  le  Comité  de  défense  générale  et  fait  voter 
le  principe  du  Comité  de  salut  public,  82;  —  fait  supprimer  la 
commùtion  des  Six  dont  l'avis  préalable  gênait  l'action  du  tribunal 
révolutionnaire,  84;  —  son  procès  au  tribunal  révolutionnaire,  145; 
—  son  triomphe,  151  ;  —  clôt  un  débat  sur  le  tribunal  en  déclarant 
qu'il  a  la  confiance  publique,  159;  —  assassiné  par  Charlotte  Corday, 
192;  —  honneurs  qui  lui  sont  rendus,  195,  224;  ~  décret  pour  la 
translation  de  ses  restes  au  Panthéon  (5*  sans-culottide  an  II),  V,  362 
et  Yl,  79;  —  ses  bustes  brisés  (12  pluviôse  an  111),  ibid.;  —  décret 
sur  les  honneurs  du  Panthéon  (20  pluviôse)  ;  dépanthéonisalion  de 
Marat,  t^. 

Mabat  (compagnie)  à  Nantes,  Y,  328. 

Marbeup  (la  marquise  de),  dénoncée  par  des  fermiers  infidèles,  II,  399. 

Marcandier  (Roch),  publiciste.  Y,  15;  —  comment  Legendre  se  procura 
son  adresse,  16;  —  sa  femme  arrêtée  à  l'audience  et  condamnée 
avec  lui,  17. 

Marge  (Louis-Henri-François  de),  général,  condamné  pour  un  échec 
dont  il  n'était  pas  responsable,  II,  378. 

Marguet  (François-Antoine),  juge,  auteur  d'une  adresse  au  roi  relative 
au  20  juin;  condamné  après  le  9  thermidor.  Y,  314 

Marie-Antoinette  :  plusieurs  projets  pour  la  faire  sortir  du  Temple  : 
Toulan  et  Jarjayes,  baron  de  Batz,  I,  297;  —  Dillon,  298;  —  séparée 
de  son  fils,  ibid.;  —  renvoyée  au  tribunal  révolutionnaire;  trans- 
férée à  la  Conciergerie,  299;  —  son  départ  du  Temple,  300;  —  son 
séjour  à  la  Conciergerie,  301  ;  —  Fouquier-Tinville  pressé  de  la  faire 
juger,  303;  —  RéfUxionê  publiées  par  Mme  de  Staël  sur  son  procès, 
ibid.;  —  conspiration  de  ïŒillet,  306;  —  interrogatoire  de  Marie- 
Antoinette  à  ce  propos  par  Âmar,  308;  —  perquisition  dans  son 
cachot,  313;  —  nouvelle  chambre  qu'on  lui  prépare,  314;  —  décret 
pour  son  jugement  immédiat  (3  octobre),  315;  —  odieuse  enquête 
dirigée  par  les  autorités  de  la  Commune  :  Pache,  Chaumette,  Hébert, 
316;  —  pièces  réclamées  par  Fouquier-Tinville,  318;  —  et  mises  à  sa 
disposition  par  le  Comité  de  salut  public,  317;  —  Marie-Antoinette 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  481 

interrogée  par  le  président  Herman,  319;  —  acte  d'accusation,  327; 

—  procès,  329  ;  ~  noms  des  juges  et  des  jurés,  ibid.  ;  —  déposition 
d*Hébert,  330  ;  —  réplique  de  Marie-Antoinette,  331  ;  —  son  inter- 
rogatoire mêlé  à  celui  des  témoins  :  Manuel,  Bailly,  le  cordonnier 
Simon,  Latour  du  Pin  Gouverney,  334-337;  —  sa  défense  présentée 
par  Ghauveau-Lagarde  et  Tronson-Ducoudray,  339;  —  discours- 
réquisitoire  du  président,  340;  —  condamnation,  341  ;  —  calme  de 
la  reine,  342;  —  sa  lettre  à  Madame  Elisabeth,  343;  —  ses  derniers 
moments,  346;  —  témoignages  divers  :  Lafont  d'Aussonne,  349;  — 
le  Glaive  vengeur,  550;  —  Prud  homme,  351;  —  GufTroy,  352;  — 
Dame  Guillotine^  ibid.  ;  —  un  complot  pour  la  sauver  le  jour  de  son 
exécution  fait  mettre  en  accusation  dix-huit  habitants  de  Paris,  dont 
quatre  sont  condamnés  à  mort,  II,  364. 

Marinault  ou  Maruault  (Jean-Baptiste),  ivrogne,  condamné  sans  avoir  été 
compris  dans  la  déclaration  du  jury  (24  prairial),  IV,  170, 182. 

Marino  (Jacques),  inspecteur  de  police,  accusé  d'avoir  arrêté  un  repré- 
sentant :  acquitté,  III,  237;  —  mis  en  jugement,  séance  tenante,  dans 
le  procès  d*Admiral  et  condamné,  IV,  253,  254,  258. 

Marivetz,  écuyer  des  tantes  du  roi,  condamné  malgré  la  préférence 
qu'il  accorde  au  gouvernement  républicain  sur  une  monarchie  mixte, 
n,  442. 

Martin  (Rémi),  officier  municipal,  propos,  II,  195. 

Massor  (Antoine),  curé  constitutionnel,  acquéreur  de  biens  nationaux, 
II,  191. 

Matdisu,  juge  du  tribunal  du  17  août  (1792),  I,  8;  —  président  de  la 
2'  section,  t'Hd.;  —  remplacé  par  Lavaux  quand  il  devient  député,  tfrîd. 

Mauclairb  (Pierre),  brocanteur  :  ses  prisons,  IV,  31  ;  —  lettres  où  il  pro- 
teste contre  la  violation  de  la  religion,  t'M^.;  —  son  interrogatoire,  34; 

—  sa  lettre  d'adieu,  35. 

Mauddit  (Sébastien),  marchand  de  vin  :  propos,  II,  203. 
Maurin  (Jean-Dominique),  pris  pour  Morin  (Louis -Clerc),  retenu  et  con- 
damné à  sa  place  dans  la  première  fournée  du  Luxembourg,  IV,  426; 

—  preuve  que  la  confusion  a  été  connue  et  voulue,  dans  le  texte  de 
l'acte  d'accusation,  427.    • 

Maurt  (Louis  LiARD,  dit  VAbbé),  porteur  d'eau,  IV,  76. 

Maussion,  ex-intendant  de  U  Normandie,  qui  avait  fait  condamner  des 

émeutiers,  II,  437. 
Maximum  (loi  du),  I,  42;  —  effet  de  l'abolition  de  la  loi,  VI,  82. 
Mazuter,  député  à  la  Convention,  tente  de  faire  surseoir  à  l'exécution 

de  Catherine  Clére,  servante,  condamnée  à  mort  pour  propos,  1, 135; 

—  fait  évader  Pélion,  359;  —  décrété  d'arrestation,  360;  —  décrété 

d'accusation,  372;  —   mis  hors  la  loi,  il  est  livré  au  bourreau 

(29  ventôse  an  II),  UI,  522. 
Méda,  gendarme;  rôle  qu'il  s'attribue  dans  l'arrestation  d'Hanriot  et 

dans  l'occupation  de  l'Hôtel  de  Ville,  le  9  thermidor,  V,  243. 
Mbfpri  (Joseph-Antoine),  maître  des  novices  de  l'ordre  de  Cluny,  UI,  85. 

TRIB.   rAvOL.   VI  SI 


482  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIERES 

Mégbbt  db  SéRiLLT  (Mme),  condamnée  à  mort  avec  Madame  Elisabeth; 
obtient  un  sursis  pour  sa  grossesse;  enregistrée  néanmoins  parmi 
les  morts,  III,  424;  —  parait  au  procès  de  Fouquier-Tinvilie,  son 
extrait  mortuaire  à  la  main,  VI,  106. 

Mbiliian,  député  à  la  Convention,  girondin,  se  réfugie  en  Bretagne, 
I,  356  ;  —  vient  à  Caen,  357. 

Merou  (Louis),  acquitté  par  un  tribunal  criminel  et  renvoyé  par  la  Con- 
vention au  tribunal  révolutionnaire  qui  le  condamne,  lY,  380. 

Merlin  (de  Douai),  député  à  la  Convention  :  son  rapport  pour  la  division 
du  tribunal  révolutionnaire  en  quatre  sections,  I,  278;  —  rapport 
proposant  la  loi  des  suspects,  286  ;  —  son  ordre  du  jour  motivé  sur 
la  loi  du  22  prairial,  adopté,  IV,  101  ;  — supprimé,  107  ;  —  sa  lettre 
à  la  Société  populaire  de  Douai,  sur  le  9  thermidor,  V,  246;  —  rappor- 
teur de  la  loi  qui  renouvelle  le  tribunal  révolutionnaire  (23  thermidor 
an  II),  V,  270;  —  de  la  loi  du  8  brumaire  an  III,  sur  le  mode  de 
procéder  contre  les  représentants,  VI,  5;  —  de  la  loi  qui  réorganise 
le  tribunal,  8  nivôse  an  III,  YI,  56  ;  —  des  conclusions  des  trois  comités 
sur  les  sept  membres  des  anciens  comités,  77. 

Merlin  (de  Thionville),  député  à  la  Convention  :  portrait  qu'il  fait  de  Ro- 
bespierre, Y;  181;  —  un  des  thermidoriens,  190;  — arrêté  par  Han- 
riot  le  9  thermidor,  253;  — son  ardeur  contre  Billaud-Varennes,  etc., 
YI,  80. 

Mësnard  de  Cuousy  et  son  fils,  parents  d'émigrés,  Ilf,  250. 

Meursin  (Isabelle  Pigrbt,  femme  divorcée  de),  comprise  dans  la  conspi- 
ration de  Saint-Lazare,  Y,  114,  115;  —  prétexte  en  vain  une  gros- 
sesse, ibid. 

MiAcziNSKi,  général,lieutenantde  Dumouriez  ;  pris  à  Lille,  qu'il  voulait  sur- 
prendre, I,  81,  101  ;  —  son  procès,  102. 

MicHONu,  administrateur  de  police,  soupçonné  complice  du  baron  de 
Batz  pour  tirer  la  reine  du  Temple,  I,  297  ;  —  complice  de  Rougeville 
dans  la  conspiration  de  VŒilleU  306,  312;  —  mis  en  accusation, 
n,  306;  —  acquitté,  mais  retenu,  307;  —  compris  dans  la  conspi- 
ration de  l'étranger,  lY,  257  ;  —  exécuté  avec  les  Chemises  rouges,  259. 

MiLLÀRD  (Ponce),  fou  avéré,  condamné,  lY,  376. 

Milun-Labrossb,  dénoncé  par  un  patriote  qu'il  avait  provoqué  en  duel, 
n,  421. 

MmBT  (Elisabeth),  vendeuse  de  figures  de  saints,  lY,  208. 

MiRANDA,  général,  lieutenant  de  Dumouriez,  lève  le  siège  de  Maestricht, 
1,43; — son  aile,battue  à  Nerwinden,  entraine  la  perte  de  la  bataille.  98; 
—  renvoyé  au  tribunal  révolutionnaire,  acquitté,  99. 

Mitre  Gonard,  ancien  religieux  minime,  condamné  après  le  9  thermidor 
pour  cause  de  religion,  Y,  277;  —  son  interrogatoire,  279-282;  — 
ses  lettres  qui  motivent  sa  condamnation  à  mort,  450. 

MoLLEVAULT,  député  girondin,  se  réfugie  à  Caen,  I,  357;  —  compris  dans 
le  décret  du  28  juillet  1793,  362. 

MoMORo  (Antoine-François),  ancien  libraire-imprimeur,  jacobin  puis  cor* 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  485 

délier,  III,  4  ;  —  pousse  Hébert  en  avant,  54  ;  —  compris  dans  son 
procès,  44,  46,  51,  60;  —  et  dans  sa  condamnation,  64. 
Monaco  (Thérèse-Françoise  de  Stàinyille,  princesse  de  Grimaldi-),  déclarée 
suspecte,  fuit  et  revient,  arrêtée,  condamnée  (8  thermidor)  ;  son  calme, 
Y,  165;  —  sa  lettre  à  Fouquier-Tinvillc  pour  rétracter  une  déclara- 
tion de  grossesse,  165;  —  exécutée  le  9  thermidor,  164. 
MoifTAGNARDs,  prlncipaux  auteurs  de  la  mort  de  Louis  XVI,  T,  40  ;  —  s'em- 
parent du  Comité  de  sûreté  générale,  41  ;  —  ascendant  qu'ils  prennent 
sur  les  Girondins,  ibid.;  —  font  suspendre  les  poursuites  contre  les 
auteurs  des  journées  de  septembre,  4S  ;  —  leur  attitude  dans  l'émeute 
des  9  et  10  mars,  48  ;  —  ils  triomphent  par  l'acquittement  de  Marat. 
154  ;  —  s'assurent  Fempire  en  suscitant  Tinsurrection  du  51  mai  et  en 
proscrivant  les  Girondins  le  2  juin,  164;  —  exaltés  par  Robespierre, 
IV,  105;  —  cessent  d'être  protégés  par  le  tribunal  révolutionnaire 
après  le  9  thermidor,  V,  291 . 

MoNTARé,  président  du  tribunal  révolutionnaire,  I,  66;  —  interroge 
Charlotte  Corday,  199;  —changement  qu'il  introduit  dans  le  texte  du 
jugement,  217;  —  arrêté  et  remplacé  par  Herman  Si  la  tête  du  tri- 
bunal, 266;  —  ses  lettres  pour  demander  sa  mise  en  jugement,  264 
et  462. 

MoNTARLT  (Étienne-Louis),  ci-devant  seigneur  et  sa  femme  :  exemple  des 
excès  dont  les  nobles  étaient  victimes  à  leur  tour,  V,  15. 

MoifTAUT,  député  à  la  Convention,  provoque  le  décret  qui  déclare  con- 
fisqués les  biens  des  accusés  suicidés,  aussi  bien  que  des  condamnés, 
II,  90. 

MoNTBAzoN  (RoHATt-GuÉMÉNÉ,  priuce  de),  vice-amiral,  V,  81  ;  —  compris 
dans  la  conspiration  des  Carmes,  95. 

Mo:rrJODRDAiN  (Roland  de),  signataire  de  la  pétition  des  8,000,  censé  dé- 
fenseur du  château  le  10  août.  II,  594. 

HoNTMORm  Saint-Herem,  gouverneur  deFontainebleau,  acquitté  le  1*' septem- 
bre 1792, 1, 19;  —  menacé,  ramené  en  prison  par  le  président  en  vue 
de  son  salut,  20  ;  —égorgé  avec  les  autres  prisonniers  le  2  septembre,  22. 

MoifviLLE,  son  mot  au  duc  d'Orléans,  quand  il  apprend  que  le  prince  est 
décrété  d'arrestation,  II,  9. 

MoREAu  (Henri),  accusateur  public  près  le  tribunal  criminel  militaire  de 
l'armée  du  Nord,  repris  pour  ses  avis  motivés  sur  le  jugement  du  roi, 
m,  79. 

HoRiiv  (André-François),  instituteur,  ancien  religieux,  IV,  188. 

MoRissET  (Henri),  juge,  compromis  avec  le  chapelier  Bossu  dans  une 
fourniture  de  souliers,  UI,  228. 

Muette  (affaire  de  la),  V,  145;  —  exposée  dans  l'acte  d'accusation,  145. 

Mulot  de  la  Menardière,  parent  d'une  des  Carmélites  de  Compiègne,  V, 
40;  —  ses  vers,  ibid,;  —  présenté,  quoique  laïque  et  marié,  comme 
étant  prêtre,  et  prêtre  réfractaire,  51  ;  —  condamné,  52. 

MusQuiRET  dit  Lai>agne,  maire  d'Ingouville,  patriote  mais  peu  honnête, 
condamné,  U,  476. 


484  TABLE  RËNÉRÂLE  DES  MATIÈRES 


N 

Nantais,  au  nombre  de  cent  trente-deux,  envoyés  au  tribunal  révolu- 
tionnaire de  Paris,  Y,  329  ;  —  espoir  qu'on  avait  qu'ils  périraient  en 
route,  ibtd.;  —  arrivent  à  Paris  au  nombre  de  quatre-vingt-dix-sept. 
545  ;  —  quatre-vingt-quatorze  survivants  traduits  devant  le  nouveau 
tribunal  révolutionnaire  (22  fructidor),  346;  —  leurs  noms,  ibid.;  — 
accusent  leurs  accusateurs,  351  et  suiv.  ;  —  acquittés,  ()i. 
Nantes  (comité  révolutionnaire  de),  fait  arrêter  les  suspects,  en  envoie 
cent-trente-deux  à  Paris,  V,  529  ;  —  veut  faire  fusiller  les  autres,  334  ; 
—  fait  faire  la  noyade  du  Bouffay,  335  ;  —  ses  membres  envoyés  au 
tribunal  révolutionnaire  de  Paris,  345;  —  désespoir  de  ceux-ci  en 
apprenant  la  chute  de  Robespierre,  ibid.;  —  témoins  dansTaffaire 
des  quatre-vingt-quatorze  Nantais,  35  et  suivants;  —  accusés  par 
ceux  qu'ils  accusent,  35i  ;  —  mis  en  accusation,  363;  —  leurs  noms, 
364;  —  acte  d'accusation  contre  eux,  ibid.;  —  nouveaux  témoins  mis 
en  accusation  :  D'Héron,  etc.,  38;  —  Robin,  40;  —  Lefebvre  etMacé, 
41  ;  —  réquisitoire  de  Taccusateur  public,  41  ;  —  rôle  des  défenseurs 
officieux,  43;  —  Tronson-Ducoudray,  44  ;  —  Real,  46  ;  —  jugement  : 
deux  acquittés  ;  trois  condamnés  à  mort  (Carrier,  Pinard  et  Grand- 
maison)  ;  les  autres  déclarés  coupables  de  noyades  et  de  fusillades, 
mais  acquittés  comme  n'ayant  pas  agi  avec  des  intentions  contre- 
révolutionnaires,  47  ;  —  allocution  paternelle  du  président  à  ces 
scélérats,  48  ;  —  la  Convention  les  renvoie  devant  les  tribunaux  cri- 
minels et  décrète  le  renouvellement  du  tribunal  révolutionnaire,  51. 

Nantes,  compromise  par  le  fédéralisme,  menacée  par  les  Vendéens,  Y, 
326  ;  —  application  qu  on  y  fait  de  la  loi  des  suspects,  329  ;  —  on  y 
invente  la  conspiration  des  prisons,  355;  —  les  noyades.  Yoy. 
Noyades. 

Nantiat  (Claire  de),  ex-noble,  condamnée  pour  sa  profession  de  foi, 
lY,  48. 

Nau  (Louis),  membre  du  Comité  révolutionnaire  de  Nantes,  Y,  528;  — 
un  des  signataiies  des  ordres  pour  la  noyade  du  Boufl^y,  535;  — 
mis  en  accusation,  364;  —  rejette  tout  sur  Carrier,  372;  —  ac- 
quitté, YI,  47  ;  —  renvoyé  devant  la  justice  criminelle,  51 . 

Nau,  l'ainé  (René),  témoin  au  procès  du  comité  de  Nantes,  mis  lui-même 
en  jugement.  Y,  375;  —  acquitté,  YI,  47;  —  renvoyé  devant  la  jus- 
tice criminelle,  51. 

Naulin,  ancien  commissaire  national  au  tribunal  du  Y«  arrondissement, 
substitut  au  tribunal  révolutionnaire,  I,  291;  —  son  réquisitoire 
contre  Bailly,  II,  60;  —  contre  Mme  de  Charry,  141  ;  —  vice-prési- 
dent, lY,  111  ;  —  arrêté  et  écroué  aux  Carmes,  374  et  Y,  200. 

NicLOT,  caporal,  propos  royalistes,  II,  195. 

NiGOLAis  (René-Joseph),  officier  municipal  :  s'en  fait  un  scrupule  et  se 
voue  par  une  lettre  à  la  mort,  Y,  20. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.        485 

Nicole,  jeune  servante  de  Tactrice  Grand  maison,  arrêtée  comme  com- 
plice de  la  correspondance  de  Télranger,  lY,  S58,  260. 

NoAiLLEs  (les  dames  de),  4  thermidor.  Y,  72;  —  leur  pieuse  mort,  77. 

NoAiLLEs-MoucHY  (lo  maréchal  de),  lY,  336;  —  sa  femme  mise  en  juge- 
ment avec  lui  sans  être  comprise  dans  Taccusation,  337. 

NoSl,  député  à  la  Couvenlion,  compris  dans  le  décret  contre  les  Giron- 
dins, I,  372  ;  —  arrêté  et  expédié  à  Fouquier-Tinville  par  son  ancien 
collègue  Pioche-Fer  Bernard,  II,  238  ;  —  son  interrogatoire,  239  ;  — 
condamné,  24i. 

Noirmoutiers,  excès  commis  après  la  prise  de  Tile,  YI,  33. 

Noyades  à  Nantes  :  1*  de  90  prêtres.  Y,  330;  —  2*  de  58  prêtres,  331  ; 

—  obstacle  opposé  par  le  tribunal  révolutionnaire  de  Nantes  à  la  noyade 
du  BoufTay,  3.'S4,  355;  —  le  projet  repris  et  exécuté  sur  129  détenus, 
336;  —  les  grandes  noyades,  337  ;  —  procédé  nouveau  employé.  339; 

—  mariages  républicains,  ibid,;  —  enfants  noyés,  ihid.:  —  détails 
fournis  au  procès  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes  sur  les 
noyades  du  BoufTay,  368  ;  —  nombre  des  noyades,  338,  365. 


0 

Ogibr  (Claude-Jacques),  ex-conseiller  du  roi,  avait  plaint  la  mort  ae 
Durosoy,  II,  393. 

Ogier  de  Baulny,  dont  le  fils,  enfant,  était  élevé  au  dehors,  II,  387. 

Œu^LET  (conspiration  de  V),  pour  tirer  Marie-Antoinette  de  la  Concier- 
gerie, I,  306  ;  —  procès  auquel  elle  donne  lieu,  II«  206. 

Oiseaux  (maison  des),  rue  de  Sèvres,  prison  de  la  section  du  Bonnet 
Rouge  (Croix-Rouge)  :  sécurité  relative  dont  on  y  jouissait.  Y,  159;  -^ 
troublée  le  7  thermidor  :  nombreuse  fournée  de  nobles,  160. 

Olivier  (Marie-^lorence-Angélique-Josèphe),  ûleuse  aristocrate,  Y,  61  ;  — 
son  interrogatoire,  62. 

Orange  (comminion  cT),  instructions  qui  lui  sont  données,  type  de  la  loi 
du  22  prairial,  lY,  92. 

Orléans  (Louis-Philippe-Joseph,  duc  d*),  député  à  la  Convention,  prend 
le  nom  d'Égalité,  II,  8  ;  —  suspect  de  complicité  avec  Dumouries  et  mis 
en  arrestation,  9  ;  —  ordre  du  jour  qui  le  comprend  dans  le  décret 
rendu'contre  les  Bourbons,  10  ;  —  envoyé  à  TAbbaye;  transféré  ù  Mar- 
seille, au  château  de  Notre-Dame-de-la-Garde,  puis  au  fort  Saint-Jean, 
ibid,;  —  interrogatoire  solennel  à  Marseille,  d*où  ne  résulte  aucune 
charge,  12  ;  —  compris  dans  Tacle  d'accusation  contre  les  Girondins, 
I.  370  et  II,  13  ;  —  sa  séparation  d'avec  ses  deux  plus  jeunes  fils,  551  ; 
—  ramené  à  Paris,  14;  —  son  interrogatoire,  15;  — jugement,  II, 
18;  —  condamné  à  l'avance,  21  ;  —  ses  derniers  moments,  sa  fin 
chrétienne,  22  ;  —  hommage  rendu  à  son  courage,  25. 

Orléans  (duchesse  d'),  détenue  à  Bixy-sou»-Yemon  ;  transférée  au  Luxem- 


486  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

bourg,  II,  11,  note;  —  prend  soin  de  défendre  la  mémoire  de  son 
mari,  26,  note. 

OssBLiN,  nommé  juge  au  tribunal  extraordinaire  du  17  août  1792,  I,  8;  — 
en  devient  président,  ibid,;  —  député,  convertit  en  motion  la  proposi- 
tion d'abréger  les  débats  dans  Taflaire  des  Girondins,  408  ;  —  décret 
rendu  à  Foccasion  de  son  arrestation  et  rapporté  ensuite,  II,  48  ;  — 
ses  relations  avec  la  jeune  marquise  de  Gharry,  suspectée  d'émigra- 
tion, n,  127;  —  se  porte  caution  pour  elle  et  la  fait  laisser  en  liberté, 
129;  —  il  lui  procure  une  retraite  chez  son  frère,  curé  de  Saint- 
Aubin;  lui  conseille  de  se  constituer  prisonnière,  130  ;  —  la  dénonce 
au  comité  de  Versailles  qui  la  fait  arrêter,  ibid,  ;  —  arrêté  lui-même 
par  décret  de  la  Convention,  151  ;  —  sa  lettre  à  la  Convention,  132; 
effet  qu*il  produit  dans  sa  prison,  ibid.;  —  son  interrogatoire  :  déclara- 
tions honteuses,  133;  —  tente  de  s*évader,  139;  —  condamné  à  la 
déportation,  141  ;  —  ajouté  par  Lanne  à  la  2*  fournée  de  Bicêtre,  lY, 
276,  278  ;  —  tente  de  se  tuer,  279  ;  —  exécuté  avec  un  clou  dans  la 
poitrine,  280, 

OssEUN  (François-Nicolas),  curé  de  Saint-Aubin,  frère  du  député,  arrêté  à 
cause  de  lui,  II,  134;  —  sa  lettre  à  ses  paroissiens,  ibid.;  —  au  comité 
de  la  section  Mucius  Scœvola,  135;  —  acquitté,  141. 

O'SuLLivAN  (Jacques),  maître  d*armes,  adjudant  de  place  à  Nantes,  Y, 
328  ;  —  mis  en  jugement  dans  le  cours  du  procès  du  comité  de  Nantes, 
375  ;  —  sa  manière  d'égorger,  376  ;  —  acquitté,  Yl,  47  ;  —  renvoyé 
devant  la  justice  criminelle,  51. 

OuDAiLLE,  curé  de  Luzarches,  accusé  de  propos  tenus  dans  Tivresse,  II, 
266. 


Pachk,  élu  maire  de  Paris,  1,  42  ;  —  à  quoi  il  réduisait  l'émeute  du 
10  mars  (1793),  50;  ~  reçoit  du  Comité  de  salut  public  Tordre  de 
séparer  Marie-Antoinette  de  son  fils,  298  ;  —  son  rôle  dans  Tenquête 
contre  Marie-Antoinette,  317;  —  sa  déposition  contre  les  Girondins, 
399  ;  —  bruit  répandu  dans  le  public  sur  sa  complicité  dans  la  conspi- 
ration d'Hébert,  III,  44,  57,  115,  116. 

Paindavoine  (Claude) ,  concierge  de  l'imprimerie  des  administrations 
nationales,  compris  dans  le  procès  et  dans  la  condamnation  d) Admirai, 
lY,  216,  256,  258. 

Paisac  (Etienne)  et  sa  femme,  qui  avaient  donné  asile  à  Rabaut-Saint- 
Elienne,  lY,  52!. 

Pamusrs  (les  dix  habitants  de),  poursuivis  par  Yadier,  lY,  164. 

Paris  (Pabricius),  grefûer  du  tribunal  révolutionnaire,  ami  de  Danton, 
destitué  et  mis  en  prison,  24  germinal  ;  ses  dépositions  au  procès  de 
Fouquier-Tinville  sur  Danton,  III,  158,  518;  —  sur  les  jurés  et  sur 
Fouquier,  lY,  124. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.         -487 

Parlementaires  de  Paris  et  de  Toulouse  (dix-sept  de  Paris,  sept  de  Tou- 
louse), accusés  pour  avoir  protesté  contre  la  suppression  des  parle- 
ments (!••  floréal),  III,  286;  —  mesures  prises  par  Fouquier-Tin ville, 
au  cours  même  du  procès,  pour  leur  exécution,  296;  —  nouvelle 
fournée,  vingt-six  de  Toulouse,  quatre  de  Paris,  parmi  ces  derniers, 
Fretteau  (26  prairial),  IV,  194  ;  —  troisième  fournée  des  parlemen- 
taires de  Toulouse  (18  messidor),  vingt-deux  magistrats,  tous  condam- 
nés, 595. 

Pascal  (Jean-Antoine),  lieutenant  de  gendarmerie,  accusé  d^avoir  regretté 
le  roi  et  maudit  les  Jacobins,  IV,  25. 

Pasquikr  (Etienne),  conseiller  de  graud*chambre,  compris  dans  la  pre- 
mière fournée  des  parlementaires,  Ilf,  285. 

Pata5,  agent  national  de  la  commune  de  Paris,  insulte  à  Danton  et  à 
ses  compagnons  après  sa  condamnation,  III,  193  ;  —  sa  lettre  à 
Robespierre  à  propos  du  rapport  de  Vadif'r  contre  Catherine  Théot, 
V,  195;  —  son  action  énergique  le  9  thermidor,  229;  —  rappelle 
Couthon  à  riI6(el  de  ville,  255  ;  —  mis  hors  la  loi,  239  ;  —  envoyé  à 
Téchafaud  sur  la  constatation  de  son  identité,  251. 

Patsac  (la  marquise  de),  II,  397  ;  —  sa  correspondance,  569. 

Paysans  :  exemple  de  résistance  aux  exactions.  Voy.  Chaperon. 

Pelghet  (Jean-Claude),  inspecteur  des  ciments,  blâmant  le  jugement  du 
roi,  V,  28. 

Pépin  Desgrouettks,  juge  au  tribunal  du  17  août  1792, 1,  8;  —  détenu 
à  Saint-Lazare  y  remplit  le  rôle  de  délateur  et  de  témoin,  V,  102, 
107. 

Pérès,  ancien  conseiller  de  Toulouse,  exécuté  sans  avoir  été  compris  ni 
dans  Pacte  d^accusation,  ni  dans  les  questions  posées  au  jury,  ni  dans 
le  jugement,  IV,  397-400;  —  recherches  faites  inutilement  pour  le 
retrouver  dans  les  actes,  551. 

Péricard  (Elisabeth-Thérèse  Lacorée,  veuve  de),  correspondance,  UT,  217. 

Pernrt  (Jacques),  ancien  militaire,  témoin  dans  le  procès  de  ses  faux 
témoins,  repris  et  condamné  à  leur  place,  III,  79. 

Perrochaux  (Jean),  membre  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  V, 
364  ;  —  ses  propositions  infâmes  et  sa  défense  plus  infâme,  372  ;  — 
acquitté,  VI,  47;  —  renvoyé  devant  la  justice  criminelle,  51. 

Pktion  réclame  une  enquête  sur  Tétat  de  Paris  lors  de  Témeute  du 
9  mars  1 793, 1,  45  ;  —  dénonce  les  pétitions  apportées  par  plusieurs 
sections  de  Paris  contre  les  Girondins  à  l'occasion  de  la  trahison  de 
Dumouriez,  101  ;  —  proscrit,  est  mis  en  arrestation  sous  la  garde 
d'un  gendarme,  356  ;  —  échappe  à  son  gendarme,  se  retire  à  Caen, 
357,  559. 

Pëtra  (Laurent),  curé  constitutionnel  :  pourquoi  il  avait  fait  prier  pour 
le  dernier  roi,  III,  370. 

Peuple  (hommes  du),  c'est  la  classe  qui  fournit  le  plus  de  tètes  à  l'écha- 
faud,  IV,  262;  voyez  les  exemples,  201,  205,  etc.,  281,  294,  et  pas- 
sim  au  Journal. 


488  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Peussbtet,  ancien  capucin,  m,  82. 

Petrb  (Jean-Baptiste),  prêtre  constitutionnel  qui  ne  faisait  pas  la  fête  du 
10  août,  II,  254;  —  ses  sermons,  256  ;  —  déposition  contre  lui, 
258;  —  ses  explications,  259;  —  condamné,  260. 

Phelippes,  dit  Tronjolly,  président  des  tribunaux  criminel  et  révolution- 
naire de  Nantes,  V,  353;  —  s'oppose  à  la  trame  ourdie  contre  les 
prisonniers,  ibid.  ;  —  hostile  au  comité  révolutionnaire  de  Nantes, 
342  ;  —  envoyé  au  tribunal  révolutionnaire  de  Paris,  343  ;  —  y  com- 
parait au  nombre  des  quatre-vingt-quatorze  Nantais,  348  ;  —  sa  jus- 
tification, 350  ;  —  prend  TofTensive  contre  ses  accusateurs,  les  mem- 
bres du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  351  ;  —  contre  Carrier, 
353-355  ;  —  acquitté,  361  ;  —  accuse  Carrier  de  lui  avoir  donné 
Tordre  d^exécuter  sans  jugement,  378  ;  —  d'avoir  assisté  en  voiture 
à  l'exécution,  VI,  35. 

Philippeaux,  député  à  la  Convention  :  sa  résistance  à  l'introduction  des 
jurés  au  tribunal  révolutionnaire,  I,  54  ;  —  combat  Buzot  qui  attaque 
le  tribunal,  158;  -^  défend  Lavergne,  commandant  de  Longwy,  à  la 
Convention,  III,  94,  note  ;  —  rangé  dans  le  parti  des  indulgents,  7  ; 

—  rappelé  de  sa  mission  en  Vendée,  publie  sa  lettre  au  Comité  de 
salut  public,  17;  —  à  ses  collègues  et  à  ses  concitoyens,  18  et  499  ; 

—  attaque  Hébert,  30  ;  —  arrestation  et  procès  (voyez  Danton)  ;  — 
son  interrogatoire  sommaire,  150  ;  —  sa  défense,  174  ;  —  jugement, 
187;  —  ses  derniers  moments,  188,  189, 192. 

Pichard-Despaluères,  deux  accusés  en  un,  III,  362. 

PiGHELDf,  grenadier,  propos  royalistes,  II,  195. 

PofARD  (Jean),  menîbre  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  V,  328;  — 

ses  exploits  contre  les  enfants  et  les  femmes,  373,  374  ;  —  plaintes 

portées  contre  lui  à  ce  sujet,  VI,  39;  —  condamné,  47;  —  sa  lutte 

contre  le  bourreau,  50. 
Plarghut-LaCassaignb,  propos  d'ivrogne,  II,  427. 
Plessis  (le),  maison  Égalité,  placée  sous  la  surveillance  de  l'accusateur 

public,  V,  80;  —  le  geôlier  Haly,  ibid. 
Ploquin  (Jacques-Martin),  sulpicien,  II,  438. 
PomÉ,  domestique  de  Talleyrand,  devenu  huissier  à  la  Convention; 

correspondant  d'un  nouvelliste  anglais,  III,  84. 
Poirier  (Bertrand),  condamné  pour  écrits  trouvés  en  sa  possession,  II, 

179. 
Poitou,  curé  de  Vaux,  assermenté,  soumis  à  tous  les  décrets,  III,  70. 
Pommeuse.  Voy.  Langlois  de  Poumbuse. 
Pons  (famille  de),  IV,  157. 

PoRT-LnmE  (Port-Royal):  la  conspiration  n'y  prend  pas,  V,  80. 
PouLLiN  (Anne),  ancienne  religieuse  qui  donnait  asile  au  jésuite  Dervillé, 

II,  279  ;  —  son  interrogatoire  à  Orléans,  283  ;  —  à  Paris,  284  ;  — 

condamnée,  286. 
Poupart-Beacbourû,  vainqueur  de  la  Bastille,  II,  450. 
Pranget  (Antoine),  commis  principal  de  l'habillement  des  troupes,  un 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  489 

de  s  coaccusés  de  Chaume  tte,  m»  499;  —  soupçonnéde  vol,  acquitté,  21 2. 

pRÉTKEs  RRFRACTAiRBs  :  décrets  cootre  eux  (26  août  1792,  21  et  23  avril 
1793,  17  septembre,  20  et  21  octobre  1793).  I,  62  et  286-,  —  plu- 
sieui^s  mis  hors  de  cause  dans  les  commencements,  comme  ne  tom- 
bant pas  sous  le  coup  de  la  loi,  111. 

pRÉTosT  (Brice),  contre- révolutionnaire  déclaré,  III,  242. 

Prisur,  peintre,  juré,  I,  294  ;  -=-  insulte  aux  accusés,  lY,  114;  mis  en 
jugement  avec  Fouquier-Tinville,  VI,  99  ;  —  condamné,  11 1 . 

Prisons,  encombrées  dés  le  commencement  de  mai  1793  :  proposition 
d'Osseliu  de  faire  un  triage  des  détenus,  non  accueillie,  I,  109  ;  — 
état  des  prisons,  fin  de  nivôse,  II,  451  ;  —  combien  leur  nombre  s^accrut 
depuis  la  chute  de  la  Bastille,  263  ;  —  redoublement  de  rigueur  dans 
leur  régime  depuis  la  fin  de  la  lutte  des  partis,  264:  —  ce  qu*en  dit 
Daunou,  IV,  546  ;  —  terreur  aux  prisons  pendant  la  journée  du  9  ther- 
midor, V,  256;  —  joie  à  la  nouvelle  de  la  chute  de  Robespierre, 
258;  —  état  des  prisons  à  la  suite  du  9  thermidor,  V,  428-430; 

—  conspiration  des  prisons  (voyez  Conspuiation). 

Prolt,  bâtard  du  prince  de  Kaunitz,  compris  dans  le  procès  d*Uébert  et 
condamné  avec  lui,  III,  47  et  64;  —  causes  du  ressentiment  de 
Robespierre  contre  lui,  130. 

Propos  contre-révolutionnaires,  I,  130  et  suiv.  ;  II,  190  et  suiv.;  — 
tenus  dans  Tivresse  el  punis  de  mort,I,  132, 138, 141,  etc.  ;  — même 
après  le  9  thermidor,  V,  294  et  suiv.,  303, 304,  308. 

Prudhomhe,  auteur  des  Révolutions  de  Paris  :  ses  réflexions  sur  Blanche- 
lande,  I,  93  ;  —  sur  la  guillotine,  166;  —  sur  Catherine  Clére,  137  ; 

—  sur  Marie-Ântoinetle,  348,  351  ;  —  sur  Mme  Du  Barry  et  sur  le 
mode  des  exécutions,  II,  236. 

Put  de  Vérine.  Voy.  Vérlne. 


QoATREMÈRE  (Marc-EUeiine),  marchand  :  prétexte  et  cause  de  son  juge- 
ment, II,  374. 

Quatre- Nations  (maison  des)  (aujourd'hui  Tlnslitut),  destiné  à  servir  de 
lieu  de  dépôt  aux  envois  de  province,  V,  70. 

QuATREsoLs  (Camille)  :  écrits  et  chansons,  11,183. 

Quétinead  (Pierre),  lieutenant-colonel,  avait  peu  ménagé  les  volontaires 
dans  la  guerre  de  Vendée,  II,  475. 

QuÉTiNEAu  (Narie-Ânne-Catherine  Latrrillk,  veuve),  comprise  dans  le  pro- 
cès d*Hébert.  III,  46,  56  ;  —  condamnée,  mais  ajournée  comme  étant 
enceinte,  65;  —  exécutée  le  22  floréal,  ibid,^  note  2. 


490  TABLE  GÊNl^.RALE  DES  MATIÈRES 


R 

Rabaut-S.unT' Etienne,  un  des  Vingt-deux  et  des  Douze,  I,  354  ;  —  se 

réfugie  à  Nimes,  357;  —  déclaré  traître,  364;  —  arrêté,  envoyé  à 

réchafaud  sur  la  constatation  de  son  identité,  II,  219  ;  —  ses  hôtes 

condamnés  à  morl  (7  messidor],  IV,  321. 
Rabocrdin  (les  frères),  IV,  363. 
Ragondet  (Etienne),  chef  de  bataillon  du  quartier  du  Roule,  hostile  au 

20  juin,  III,  226. 
Raison  (culte  de  la)  :  Téglise  métropolitaine  convertie  en  temple  de  la 

Raison,  II,  7  ;  —  la  déesse  Raison  à  la  Convention,  qui  la  reçoit  et 

la  ramène  dans  son  temple,  III,  6. 
Rameau  (Edme),  prêtre  assermenté,  un  des  coaccusés  de  Dillon  et  Chau- 

mette,  III,  202;  —  condamné,  212. 
Rameau  (Jean-François),  ancien  député  à  la  Législative,  et  son  frère, 

Jean-Louis  Rameau,  III,  394. 
Rarat  (Charles-Hippolyte  de),  jeune  homme  de  dix-huit  ans,  déporté 

pour  des  écrits  possédés  ou  non  publiés,  II,  162. 
Raux  (Jacques),  ex-chanoine,  condamné  pour  n'avoir  pas  prêté  serment 

et  pour  avoir  célébré  des  mariages,  V,  310. 
Real,  accusateur  public  au  tribunal  du  17  août  1792, 1,  8;  —  son  réqui* 

sitoire  dans  Parfaire  de  Cazotte,  33  ;  —  défenseur  ofticieux  :  défenseur 

de  Bousquet,  V,  301  ;  —  défenseur  de  Gouliin  et  de  Chaux,  membres 

du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  VI,  46. 
Reigné  (Pierre),  interrogatoire  plus  que  sommaire,  III,  216. 
Renaudin,  juré,  I,  293,  IV,  541  ;  —  un  des  plus  sanguinaires,  IV,  114; 

—  compris  dans  le  procès  Fouquier-Tinville,  VI,  99  ;  —  condamné,  117. 
Renault  (Antoine),  père  de  Cécile  :  interrogatoire  (9  prairial),  IV,  229  ; 

—  condamné,  258. 

Renault  (Antoine-Jacques),  frère  de  Cécile  :  son  interrogatoire  (9  prai- 
rial), IV,  251  ;  —  condamné,  258. 

Renault  (Cécile),  tente  de  voir  Robespierre  chez  lui,  IV,  4  ;  —  conduite 
au  Comité  de  sûreté  générale,  ibid,  ;  —  premier  interrogatoire,  5  ;  — 
à  la  Conciergerie  ;  interrogée  par  Dumas,  8  ;  —  enquête  dans  la  maison 
de  son  père  (4  prairial),  218;  —  enquête  par  la  section  de  la  Cité  sur 
sa  famille,  220;  —  nouvel  interrogatoire  au  tribunal  par  Deliège, 
222  ;  —  par  Dobsent,  227  ;  —  singulière  épreuve  à  laquelle  on  la 
soumet,  ibid.;  — dernier  interrogatoire  avant  les  débats  par  Dumas, 
249  ;  —  débals,  259;  —  condamnation  ;  exécution,  260. 

Renault  (Ëdme-Jeanne),  ancienne  religieuse,  tante  de  Cécile,  son  inter- 
rogatoire (9  prairial),  IV,  232  ;  —  condamnée,  258. 

Repas  fraternels,  dénoncés  comme  invention  de  démocrates,  V,  430  ;  — 
supprimés  comme  mannœuvres  d'aristocrates,  432. 

Ret  de  Saint-Géry,  un  des  parlementaires  de  Toulouse,  IV,  395  ;  —  sa 
lettre  à  ses  enfants,  547. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  491 

RicaARD,  concierge  à  la  Conciergerie,  arrêté  à  propos  de  la  conspiralion 
de  VGEillet  et  remplacé  par  Bault,  I,  312. 

RscHARD  (Mme),  femme  du  concierge  de  la  Conciergerie,  ses  relations  avec 
Marie-Antoinette,  I,  302,  312  ;  —  arrêtée,  312. 

Richard  (Pierre),  jardinier,  parlant  mal  de  la  Convention,  IV,  294. 

RiGAUD  (Honoré),  conseiller  au  parlement  de  Toulouse,  III,  287;  —  sa 
lettre  à  sa  femme,  521. 

RiODFFE  (Honoré),  à  Caen  avec  les  Girondins,  I,  357  ;  —  détenu  à  la  Con- 
ciergerie ;  ses  Mémoires  d!un  détenu  :  ce  qu'il  dit  des  Girondins,  I, 
422,  425;  —  de  Mme  Roland,  II,  40;  —  de  Lamourette,  544;  —  du 
Père  Duchesne,  III,  67  ;  —  de  Danton  et  de  ses  amis,  152  ;  —  de  Ma- 
leshcrbes,  304. 

RiviER  DE  Maunt  (Jean-François),  émigré,  I,  111. 

Robespierre  (Maximilien),  député  h  la  Convention,  demande,  à  la  lêted'une 
députation  de  la  Commune  de  Paris,  la  création  d'un  tribunal  extraor- 
dinaire, I,  5;  —  il  en  est  nommé  juge  et  devait  en  être  président, 
mais  refuse  cette  charge  pour  être  député,  8  ;  —  son  intervention 
dans  la  séanc^î  du  10  mars  (1793),  50  ;  —  du  9  avril,  97  ;  —  fait  sup- 
primer le  Comité  de  défense  générale,  81  ;  —  attaque  les  Girondins  à 
propos  de  la  défection  de  Dumouriez,  161  ;  —  préside  la  séance  du  5 
septembre  1793,  278  ;  —  fait  voter  le  décret  de  détention  contre  les 
Girondins  expulsés,  359  •  —  fait  mettre  Carra  en  accusation,  563  ;  — 
empêche  que  les  soixante-quatorze  signataires  de  la  protesUition  en 
faveur  des  Girondins  soient  compris  dans  la  même  accusation,  370  ; 
—  amende  et  aggrave  le  projet  de  décret  qui  permet  de  clore  les  dé- 
bats après  trois  jours,  408  ;  —  rapport  sur  Tordre  à  suivre  dans  les 
jugements  de  conspiration  où  il  expose  les  théories  du  gouvernement 
révolutionnaire  (5  nivôse,  an  U),  II,  268  ;  —  promet  de  nouvelles  vic- 
times au  tribunal  révolutionnaire  et  un  nouveau  perfectionnement  du 
tribunal,  272  ;  —  fait  ajourner  le  décret  proposé  par  Barère  relative- 
ment aux  suspects,  277  ;  —  prend  la  défense  de  Danton,  UI,  10  ;  — 
excuse  Camille  Desmoulins,  16  ;  —  son  rapport  sur  les  principes  de 
morale  qui  doivent  diriger  dans  l'administration  intérieure,  22  ;  — 
fait  maintenir  dans  la  Convention  TarresUtion  de  Danton  et  de  ses 
amis,  121  ;  —  son  hostilité  contre  Proly,  130  ;  —  contre  Hérault  de 
Séchelles,  ibid.;  —  contre  Fabre  d'Églantine,  132  ;  —  intervient  dans 
la  discussion  du  décret  qui  permet  de  mettre  les  accusés  hors  des  de- 
bals,  181  ;  —  plus  maître  après  la  mort  de  Danton,  259;  —  le  bureau 
de  police  du  Comité  placé  spécialement  sous  sa  main  :  ses  annotations 
aux  rapports,  2G4  et  suiv.  ;  —  premières  attaques  contre  lui  punies 
de  mort,  339  ;  —  son  rapport  pour  la  proclamation  de  Texislence 
de  Dieu,  403  ;  -  arrêté  sur  les  commissions  populaires  soumis  à  son 
examen,  459,  note  ;  —  projet  d'attentat  d'Adiniral  et  prétendu  projet 
de  Cécile  Renault  contre  lui  (4  prairial),  IV,  3,  4  ;  —  ovation  aux  Jaco-' 
Lins  (6  prairial),  80  ;  —  son  discours,  81  ;  —  préside  à  la  fête  de 
rÊtre  suprême,  88;  —  ses  sentiments  au  retour  de  la  cérémonie,  90  ; 


492  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

—  principal  auteur  de  la  loi  du  22  prairial,  131;  —  en  combat  Fa- 
journement,  98  ;  —  fait  rejeter  le  considérant  introduit  par  Tordre  du 
jour  motivé  de  Merlin  de  Douai,  104;  —  ses  discours  aux  Jacobins: 
13  messidor,  après  la  bataille  de  Fleunis  :  <  qu*il  faut  surtout  détruire 
l'ennemi  intérieur  »,  352;  —  21  messidor,  au  milieu  des  exécutions 
du  Luxembourg  :  c*est  un  supplément  à  la  loi  des  suspects,  el  le  si- 
gnal du  redoublement  des  massacres,  Y,  1  ;  —  son  portrait,  179;  — 
sentiments  d*aversion  qu'il  inspirait,  180  ;  —  il  avait  demandé  à  la 
Constituante  Fabolition  de  la  peine  de  mort,  182  ;  —  sa  tactique  pen- 
dant la  Législative  et  aux  débuts  de  la  Convention,  1 83  ;  —  comment 
il  arrive  au  pouvoir,  184  ;  —  quelle  forme  doit  prendre  sa  domination, 
185;  —  la  fête  de  TËtre  suprême  et  la  loi  du  22  prairial,  186  ;  —  dé- 
fiance contre  lui,  187  ;  —  les  partis  en  présence  ;  forces  dont  il  dispose 
dans  les  Comités,  à  la  Convention,  aux  Jacobins,  188  ;  — coalition  qu'il  a 
à  craindre,  190;  —  attaques  indirectes  contre  lui  ;  affaire  de  Catherine 
Tliéot,  195  ;  —  rapport  de  Yadier,  193  ; —  Robespierre  empêche  qu'il 
n'ait  des  suites  pour  les  prévenus,  194  ;  —  mais  lui-même  peut  en 
éprouver  les  effets  :  lettre  de  Payan  qui  lui  montre  le  péril  et  lui  in- 
dique le  moyen  de  le  conjurer,  195  (voyez  pour  les  suites  de  cetle 
lettre  les  discours  de  Robespierre  aux  Jacobins,  les  13,  21  et  23  mes- 
sidor) ;  —  première  décade  de  thermidor  :  le  1",  Robespierre  aux 
Jacobins,  199;  le  8,  son  discours  à  la  Convention,  206  ;  —  débats  à 
la  Convention  sur  ce  discours,  213  ;  —  l'envoi  aux  communes  voté,  puis 
rapporté,  204  ;  —  abandonné  de  la  Montagne,  il  compte  sur  la  Con- 
vention :  ses  paroles  le  8  au  soir  et  le  9  au  matin,  219  ;  —  séance  du 
9  thermidor  :  il  réclame  la  parole  sans  pouvoir  l'obtenir,  223  ;  — 
décrété  d'arrestation,  225  ;  —  emmené  au  Comité  de  sûreté  générale, 
226  ;  —  dirigé  sur  le  Luxembourg,  n*esl  pas  reçu,  235  ;  —  conduit  à 
la  Mairie  où  il  est  libre,  ibid.  ;  —  instances  de  la  Commune  pour  qu'il 
vienne  à  Thêtel  de  ville  ;  causes  de  son  hésitation,  236  ;  —  ramené 
en  quelque  sorte  de  force  par  Coffinhal,  237  ;  —  mis  hors  la  loi  avec 
ses  complices,  259  ;  —  actes  auxquels  il  prend  part,  241  ;  —  veut 
qu'on  écrive  aux  armées  au  nom  du  peuple  français,  242;  —  blessé 
d'un  coup  de  pistolet  soit  par  lui-même  soit  plutôt  pnr  le  gendarme 
Méda,  245  ;  —  ramené  aux  Tuileries,  n'est  pas  i*eçu  dans  la  Conven- 
tion, 245  ;  —  plusieurs  récits  de  cet  événement,  246,  248  ;  --  la  bro- 
chure intitulée  :  Faits  recueillis  aux  derniers  instants  de  Robespierre, 
247  et  440  ;  —  il  est  porté  à  la  Conciergerie,  249  ;  —  envoyé  à  .l'écha- 
faud  sur  la  constatation  de  son  identité,  251  ;  —  malédictions  qui 
l'accompagnent,  ibid,  ;  —  épitaphe  qu'on  lui  apphqua,  255;  —  pam* 
phlets  contre  lui  après  sa  mort,  ibid.^  note. 
RoBESPusRRK  jeuue,  député  à  la  Convention,  maintient  la  rigueur  de  la 
i  loi  contre  une  servante  condamnée  à  mort  pour  propos,  I,  136  ;  — 
demande  à  partager  Tarrestation  de  son  frère,  ce  qui  est  voté,  Y, 
225  ;  —  conduit  à  Saint-Lazare  d'où  il  est  ramené  à  l'hôtel  de  ville, 
234  ;  —  mis  hors  la  loi,  239;  —  après  Tinvasion  de  l'hôtel  de  ville 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.         495 

se  précipite  par  la  fenêtre,  244  ;  —  porté  à  la  Conciergerie  ;  envoyé  à 
la  mort  sur  la  constatation  de  son  identité,  251. 

RonixABo  (Jean-Siméon),  ancien  vicaire,  accusé  pour  un  certificat;  le 
jugement  qui  l'acquitte,  absout  rétrospectivement  le  curé  Bénard  con- 
damné pour  le  même  fait  le  13  messidor,  VI,  70. 

RoBui  (de  FÂube),  député  à  la  Convention,  fait  arrêter  Hanriot  le  9  ther- 
midor, V,  253. 

Robin  (Pierre),  aide  de  camp  de  Lamberty,  agent  de  Carrier,  V,  328  ;  — 
témoin  au  procès  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes  et  mis  en  juge- 
ment, VI,  58;  —  avoue  sa  participation  aux  noyades,  40  ;  —  acquitte, 
47  ;  —  renvoyé  devant  la  justice  criminelle,  51 . 

Robinet:  sa  part  à  la  confection  des  listes  à  Saint-Lazare,  V,  105. 

RociiEGHouART-PoNTviLLK  (Marie- Victoire  Boucher,  veuve)  :  titres  gardés,  let- 
tres reçues,  111,  508. 

RoBTTiERs  (Jean-Baptiste-Emmanuel  de),  gentilhomme  de  la  Chambre, 
fl  chevalier  du  poignard  »,  II,  582. 

Roger  (Félicité),  supérieure  infirmière  de  l'hôpital  de  Blois,  II,  147;  — 
son  interrogatoire,  148  ;  —  lettre  du  comité  de  Blois  qui  craint  qu'elle 
n'échappe,  151. 

Roland,  quitte  le  ministère  de  Tlntérieur,  I,  42  ;  —  se  tue  en  apprenant 
la  mort  de  sa  femme,  II,  44  —  billet  trouvé  sur  lui,  ibid. 

Round  (Mme),  âme  du  parti  des  Girondins,  II,  27  ;  —  à  la  Conciergerie, 
ibid,  ;  —  son  interrogatoire  par  le  juge  David,  28  et  553  ;  —  lettres 
qu'on  lui  oppose,  29  et  560  ;  —  acte  d'accusation,  55;  —  dénoncia- 
teurs et  témoins»  56;  —  sa  défense,  58;  —  questions  posées  au 
jury  et  jugement,  59  —  ses  derniers  moments,  40  ;  —  son  dernier 
mot,  45. 

RouAT,  père  et  fils  :  relations  aristocratiques,  252. 

RoMÉ,  général  de  brigade,  II,  76  ;  —  lettres  qui  le  font  condamner, 
U.  77. 

RoMME,  rapporteur  de  la  Commission  des  Vingt  et  un  contre  Carrier,  VI, 
8  ;  —  veut  atténuer  la  portée  du  rapport  dans  la  discussion,  12  ;  — 
forcé  de  se  dédire,  15. 

RoNsiN,  général-ministre,  ses  antécédents,  III,  2  ;  —  arrêté  (27  frimaire), 
mis  enHberté  (14  pluviôse),  21  ;  —  arrêté  de  nouveau,  40;  —  son 
procès,  45  ;  —  acte  d'accusation,  47  ;  —  charges  contre  lui  aux  dé- 
bats, 50,  51  ;  —  condamné,  65. 

Rosot-en-Brie  (habitants  de),  condamnés  au  nombre  de  dix  pour  des 
troubles  provoqués  par  les  Jacobins,  II,  455. 

Rossi  (Camille),  général,  condamné  pour  un  échec,  II,  576. 

Rossignol,  orfèvre,  un  des  héros  delà  Bastille  et  du  10  août,  lieutenant- 
colonel  puis  général  en  Vendée  ;  comment  il  est  jugé  par  Biron  et 
par  Westermann,  II,  502,  505  note;  —  par  Philippeaux,  III,  17; 
—  par  le  public,  44;  —  par  lui-même  (Je  ne  suis  pas  f...  pour  être 
général);  —  mot  de  Barrêre  sur  lui,  174,  note  1  ;  —  arrêté  (15  ther- 
midor), V,  265,  note. 


494  T\BLE  GÉNËRALfc:  DRS  MATIÈRES 

RuuGHER,  auteur  du  poème  des  Mois  :  antécédents  ;  partisan  de  la  Révo- 
lution,  ennemi  des  Jacobins,  Y,  118  ;  —  emprisonné  à  Sainte-Pélagie 
119  ;  —  transférée  Saint-Lazare,  ibid.  ;  — yie  résignée  qu*il  y  mène, 
ibid,  ;  —  signalé  comme  le  chef  de  la  conspiration  de  Saint-Lazare, 
120;  —  vers  qu^it  met  h  son  portrait  avant  d'aller  à  Téchafaud,  13i. 

Rouen  :  manifestation  qui  s'y  produit  pour  prévenir  le  jugement  de 
Louis  XYl,  I,  25.^  ;  —  vingt-trois  des  manifestants  arrêtés  puis  en- 
voyés au  tribunal  révolutionnaire,  255. 

RuuGASE  (Claude),  curé,  III,  452  ;  —  ses  écrits,  ibid, 

ROUGANB  (les),  DE  YlCHY,  DE  BeLLEBAT,  DE  BaRODINE,  III,  75. 

Rouget  de  l'Isle,  auteur  de  la  Maneillaise  :  ordre  de  Tarrêter  adressé 
au  minisire  de  la  guerre  par  le  Comité  de  salut  public,  II,  501. 

Rougeville,  son  complot  pour  tirer  Marie-Antoinette  de  la  Conciergerie, 
I,  506  ;  —  il  réussit  à  s'échapper,  512. 

RouiLHAG  (Jean-Antoine),  premier  baron  du  comlé  d'Armagnac,  ennemi 
des  Jacobins,  Y,  148. 

RoussELET  (Pierre-Louis),  ex-bénédictin,  devenu  curé,  qui  faisait  faire  la 
première  communion,  etc.,  III,  446. 

RoussELix  (de  Saint-Albin),  commissaire  du  gouvernement  à  Troyes,  chef 
des  enragés  de  la  ville,  Y,  61;  —  mal  vu  de  Robespierre,  envoyé  au 
tribunal  révolutionnaire  ;  —  acquitté  avec  sa  bande,  65. 

RoUXEL-BiJJVCHELAIlDB.  Yoy.    BUNCBELARDE. 

Royale  (Madame),  fille  de  Louis  XYI,  depuis  duchesse  d'Angoulême  ;  — 
son  récit  du  départ  de  Marie-Antoinette  du  Temple,  I,  501  \  —  com- 
ment elle  communique  avec  elle  à  la  Conciergerie,  ibid.;  —  interrogée 
dans  Tenquète  contre  la  reine,  517;  —  séparée  de  sa  tante  Madame 
Elisabeth,  III,  408. 

RuAMPs,  député  à  la  Convention,  proteste  contre  le  vote  immédiat  de  la 
loi  du  22  prairial,  IV,  98  ;  —  décrété  d'arrestation  (nuit  du  12  au  15 
germinal,  an  III),  YI,  85. 

RuTANT  (Jeanne-Charlotte  de),  condamnée  pour  correspondances  avec  une 
parente  émigrée,  II,  145. 


SAifiT-AiGNAM  (Paul  de  Beauvillier,  duc  de),  compris  dans  la  première 
fournée  de  Saint-Lazare,  110. 

SAmT-AiGNAN  (Françoise  de  Bkranger,  duchesse  de),  comprise  dans  le 
même  procès  que  son  mari,  110  ;  —  obtient  un  sursis  étant  enceinte, 
H4,  115,  110. 

Saint-Just,  député  à  la  Convention,  membre  du  Comité  de  saint  public, 
son  rapport  contre  les  Yingt-deux  et  les  Douze,  I,  560  ;  —  rapport 
tendant  à  l'établissement  du  gouvernement  révolutionnaire,  115:  — 
rapport  sur  les  détentions  (8  ventôse),  III,  25  ;  —  rapport  sur  les  con- 
jurations contre  le  peuple  français  et  la  liberté  (25  ventdse),  préli- 


CONTENUES  DAWS  LES  SIX  VOLUMES.  495 

minaîre  des  mesures  contre  les  enragés  et  les  indulgents,  58  ;  — 
fait  exposer  Euloge  Schneider  sur  la  guillotine  à  Strasbourg  et  Tenvoie 
au  tribunal  révolutionnaire  de  Paris,  104;  —  rapport  au  nom  des 
Comités  contre  Danton,  etc.  (H  germinal),  125  ;  —  armé  de  la  lettre 
de  Fouquier-Tinville,  il  provoque  le  décret  qui  permet  de  mettre  les 
accusés  hors  des  débats,  178;  —  rapporteur  de  la  loi  du  27  germi- 
nal, 261  i  —  sa  querelle  avec  Billaud-Yarennes  au  Comité  de  salut 
public,  Y,  200;  —  réconciliation  le  lendemain,  201  ;  —  au  Comité 
dans  la  nuit  du  8  au  9,  préparant  son  discours  du  lendemain,  216; 

—  paroles  aigres  échangées  avec  Billaud  et  Collol,  ibid,  ;  —  le 
premier  à  la  tribune  le  9  thermidor  :  interrompu  parTallienct  Billaud- 
Varennes.  222;  —  décrété  d'arrestation,  226;  —  conduit  aux  Écos- 
sais, ramené  à  la  Commune,  254  ;  —  mis  hors  la  loi,  259  ;  —  arrêté 
après  l'occupation  de  THôtel  de  ville,  ramené  au  Comité  de  salut 
public,  249;  —  et  de  là  à  la  Conciergerie,  ibid,  ;  —  envoyé  à  Técha- 
faud  sur  la  constatation  de  son  identité,  251. 

Sai^tt-Lambert  (Pacôme),  commis  à  la  guerre,  aristocrate,  II,  455. 

Sust-Lazare  (conspiration  de)  :  régime  de  la  prison,  V,  100  ;  —  inven- 
teurs et  instruments  delà  conspiration  :  Manini,  Coquery,  101  ;  —  en- 
quête par  Faro,  102  et  455  ;  —  délateurs  trouvés  parmi  les  détenus  : 
Jobert  le  Belge,  etc  ,  104  ;  —  le  nouveau  concierge  Verney,  amené 
du  Luxembourg,  162,  104;  —  première  fournée  (6  thermidor),  108  ; 

—  deuxième  fournée  (7  thermidor).  Boucher,  André  Chénier,  etc., 
116  ;  —  troisième  fournée  (8  thermidor),  Loizerolles  père,  les  frères 
Trudaine,  etc.,  154. 

Saint-Maio  (vingt-huit  habitants  de),  envoyés  au  tribunal  par  Lecarpen- 
tier  ;  vingt-sept  condamnés,  IV,  285. 

Saint-Mibiel  (Bernard),  volontaire,  qui  préfère  la  ligne,  IV,  (j6. 

Saikt-Pern  (famille),  V,  54, 

Saint-Pern,  âgé  de  17  ans,  condamné  sciemment  pour  son  père,  V,  55; 
dureté  du  président  ;  compassion  du  gendarme,  ibid, 

Saint-Priest  (Marie-Joseph-Emmanuel  Gdignard  de),  frère  de  l'ancien  mi- 
nistre, compromis  par  une  lettre  de  sa  fille,  IV,  556,  558. 

Salnt-Prix,  invalide  :  son  chien  suspect  condamné  à  mort  avec  le  maître, 
II,  160. 

Saint-Simon,  évêque  d'Agde,  membre  de  l'Académie  des  Inscriptions, 
condamné  le  8  thermidor,  V,  161. 

Saint-Souplet  (famille).  II,  457. 

Safnte-Amaranthe  (Jeanne-Françoise- Louise  Demier,  femme  de),  impli- 
quée dans  la  conspiration  de  l'étranger,  IV,  240;  —  relations  suppo- 
sées de  Bobespierre  avec  elle,  241  ;  —  sa  fermeté  en  allant  à  la  mort, 
259. 

Sainte-Amaranthe  (Chariot te-Bose-Emilie),  fille  de  la  précédente.  Voy.  Sar- 

TINE. 

Salaberry  (François), président  de  la  Cour  des  comptes: correspondances, 
m,  100. 


496  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

Saiaddi,  député  à  la  Convention  :  son  rapport  au  nom  de  la  commission 
des  Vingt  et  un  contre  les  membres  des  anciens  comités,  lu  le  12  ven- 
tôse (an  Dl),  VI,  80. 

Salles,  député  à  la  Convention,  girondin  ;  se  retire  à  Caen,  I,  357  ;  —  hors 
la  loi,  362,  372;  —  caché  à  Saint-Ëmilion,  arrêté  et  conduit  à  Bor- 
deaux, exécuté  sur  la  constatation  de  son  identité,  428,  note. 

Sallier  (Henri-Guy),  président  à  la  Cour  des  aides,  mis  en  jugement  et 
condamné  sciemment  en  la  place  de  son  fils,  III,  289,  294. 

Salm-Kuibourg  (prince  de),  ses  aventures,  VI,  81  ;  —  compris  dans  la 
conspiration  des  Carmes,  95. 

Sarsor  (le  bourreau),  en  prison  comme  suspect  d*avoir  été  dans  le  cas  de 
pendre  les  patriotes  après  le  10  août;  il  en  est  tiré  pour  exécuter 
Collenot-d*Angremont  et  Laporte,  I,  14;  —  ruiné  par  le  nombre 
croissant  des  exécutions  dont  les  frais  sont  à  sa  charge,  III,  365  ;  — 
indemnité  que  lui  fait  donner  Fouquier-Tinville,  365;  —  Sanson  se 
guillotinant  après  tous  les  autres,  Yl,  133. 

Sahson  (les  frères),  accusés  de  complicité  avec  la  Commune,  le  9  ther- 
midor; acquittés,  V,  295. 

S.UIRELIBRK  (Sarrelouis)  :  douze  habitants  sur  treize,  condamnés,  II,  443. 

Sartine  ûIs  (Charles-Maiie- Antoine),  maître  des  requêtes,  impliqué  dans 
la  conspiration  de  l'étranger,  IV,  241. 

Sartike  (Chariot te-Rose-Ëmilie  de  Saotte-Amararthe,  femme  de),  complice 
de  sa  mère  et  de  son  mari,  IV,  241. 

Saunier,  prêtre  réfractaire,  et  la  supérieure  infirmière  de  Thôpital  de 
Blois,  II,  147;  —  sollicitude  du  comité  de  Blois  pour  le  faire  con- 
damner, 151  ;  —  sa  mort  sereine,  ibid. 

Scellier,  commissaire  national  au  tribunal  du  17  août  (1792),  I,  8;  — 
juge  au  tribunal  révolutionnaire,  263;  —  vice-président  du  tribunal, 

IV,  110;  —  préside  à  la  troisième  founiée  du  Luxembourg  :  sa 
brutalité,  443  et  suiv.  ;  —  mis  en  jugement  avec  Fouquier-Tinville, 

V,  99;  —  condamné;  sa  violence  après  sa  condamnation,  119. 
Schneider  (Euloge),  moine  allemand,  devenu  vicaire  épiscopal  de  Strasbourg, 

puis  accusateur  public  près  le  tribunal  criminel  de  cette  ville;  dépose 
contre  Dietrich,  II,  297;  —  arrêté  par  Saint-Just,  III,  104;  —  excès 
de  la  commission  révolutionnaire  dont  il  avait  été  l'âme,  105;  —  les 
prévarications  de  Schneider  décuplées  par  celles  de  ses  agents,  106; 
—  comment  il  mariait  les  prêtres,  107;  —  comment  il  s^était  marié 
lui-même  :  déclaration  du  beau-père,  109;  —  exposé  sur  Téchafaud 
à  Strasbourg,  104  et  112;  —  envoyé  au  tribunal  révolutionnaire  de 
Paris  :  son  interrogatoire,  112;  —  acte  d'accusation,  113;  —  con- 
damnation, 114. 

Schvteter  (Mathieu),  auteur  d'un  placard  contre  Robespierre,  m,  339. 

Sedan  (les  officiers  municipaux  de),  coupables  d'avoir  signé  les  protes- 
tations de  Lafayette  contre  le  10  août,  IV,  64. 

Semé,  concierge  de  Saint-Lazare,  V,  101  ;  —  aide  à  la  confection  des 
listes,  106. 


œNTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  407 

Senard,  agent  des  comités,  craint  d*être  guillotiné;  mal  rassuré  par 
Fouquier-Tin ville,  IV,  132;  —  arrête  la  petite  Nicole,  239;  —  arrête 
Catherine  Théot  et  ses  aiBliés,  V,  193;  —  proposition  que  lui  fait 
Héron  pour  mettre  sa  femme  sur  une  liste  de  gens  à  guillotiner,  142. 

Senlisse,  ancien  vicaire  de  Saint-Louis,  ajouté  d'office  par  Lanne  à  la 
deuxième  fournée  de  Bicêtre,  IV,  278. 

Senohives  (Pierre  de  La  Mote,  ex- marquis  de),  et  sa  femme;  titres  gardés, 
III,  218. 

SÉRUXT.  Voy.  Hégret  de  Sérilly. 

Sertin  (Jean),  ancien  notaire  à  Étampes,  âgé  de  soixante-dix  ans,  con- 
damné, même  après  le  9  thermidor,  pour  avoir  mai  parlé  des  assignats 
et  possédé  des  écrits  contre-révolutionnaires.  Y,  282. 

SousRY  (Charles-Alexis  Bruulrt,  marquis  de),  auparavant  comte  de  Gbhus, 
député  à  la  Convention,  écroué  à  T Abbaye,  puis  au  Luxembourg, 
I,  306,  374,  note;  —  mis  en  accusation  avec  les  Girondins,  372;  — 
en  jugement,  377;  —  ses  antécédents,  ibid,,  note;  —  condamné  avec 
les  autres,  416;  —  gardé  au  Luxembourg  jusqu*à  sa  condamnation, 
425,  note;  —  sa  mort,  427. 

SuxERT  (Desgharmes,  dit),  fils  naturel  de  Sillery,  ajouté  par  Lanne  à  la 
deuxième  fournée  de  Bicêtre,  IV,  278. 

Simon,  cordonnier,  chargé  de  l'éducation  de  Louis  XVII,  1, 299  ;  —  sa  lettre 
à  Hébert,  31 6;  —  son  rôle  dans  l'enquête  contre  Marie-Antoinette,  317; 
—  mis  hors  la  loi  avec  la  Commune  et  exécuté  avec  Robespierre, 
V,  239,  253. 

SuiORD,  député;  parle  à  la  Convention  contre  Custine,  I,  233;  —  accusé 
d'avoir  conspiré  avec  Dillon,  180, 194;  —  mis  en  jugement  et  con- 
damné avec  lui,  lU,  198  et  212. 

SniET,  son  livre  du  Tribunal  révolutionnaire  (frimaire  an  III),  VI,  54. 

Soixante-Quatorze  (les)  ou  soixante-treize  députés  signataires  de  la  pro- 
testation en  faveur  des  Girondins,  mis  en  arrestation,  I,  371,  372;  — 
rappelés  dans  la  Convention  (18  frimaire  an  UI),  VI,  54. 

Souiis,  administrateur  de  police,  interroge  Mme  de  Charry  et  la  laisse 
libre  sous  caution,  I,  128;  —  accusé  pour  cela  avec  elle,  138, 140;  — 
acquitté,  141  ;  —  mis  en  jugement,  séance  tenante,  dans  le  procès 
d'Admiral  et  condamné  (29  prairial),  253,  258. 

SoTER,  ramoneur,  signataire  de  l'adresse  de  Rouen  pour  la  vie  du  roi  ; 
condamné  et  particuUèrement  insulté  comme  homme  du  peuple, 
I,  258. 

Staël  (Mme  de),  ses  Réfiexion$  tur  le  procès  de  la  Reine,  I,  303. 

Stengel,  général,  lieutenant  de  Dumouriei,  I,  43,  51  ;  ~  mandé  à  la 
barre  de  la  Convention,  96;  —  maintenu  en  arrestation,  97;  —  ren- 
voyé devant  le  tribunal  révolutionnaire  et  acquitté,  98. 

Suspects  :  préliminaires  de  la  loi  des  suspects  le  5  septembre,  I,  282  ;  — 
sa  teneur  (17  septembre  1795),  287  ;  —  tout  le  monde  suspect  diaprés 
Saint-Just  (rapport  du  19  du  premier  mois),  U,  3-6;  —  extension  des 
catégories  dans  le  rappoil  de  Barère  (6  nivôse  an  H),  275  ;  —  question- 

TRIB.  RévOL.   VI  81 


498  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES 

naire  en  ?ue  des  suspects,  rédigé  par  le  Comité  de  sûreté  générale 
(nivôse  an  II),  528;  —  accroissement  des  moyens  de  police  à  leur 
égard,  111,  265;  —  nouvelles  catégories  de  suspects,  lY,  555;  Y,  4. 
Suzanne,  curé  et  oflicier  public,  mariant  à  la  mairie  et  à  Péglise,  Y,  25 


Tacite,  allégué  par  Camille  Desmoulins  sur  la  dépendance  de  la  magis- 
trature, YI,  io\. 

Talaku  (marquis  de),  emprisonné  et  logé  à  ses  frais  dans  son  hôlel, 
devenu  prison  ;  condamné  le  4  thermidor.  Y,  74. 

Talubn,  député  à  la  Convention,  menacé  personnellement  à  la  suite  de 
la  loi  du  22  prairial,  lY,  106;  —  menacé  dans  la  personne  de  Mme  De- 
vins de  Fontenay  (Teresa  Cabarrus),  Y,  190;  —  ses  démarches  auprès 
de  la  droite,  le  9  thermidor,  221  ;  —  interrompt  Saint-Just,  le  9  ther- 
midor, 222;  — fait  décréter  d*arrestation  Hanriot;  —  annonce  à  la 
Convention  l'exécution  de  Robespierre,  261;  —  expulsé  des  Jacobins; 
tentative  d'assas-inat  contre  lui,  562. 

Tarragon  (Claude),  ancien  capitaine;  lettres  compromettantes,  H,  262. 

Tassin,  capitaine  au  bataillon  des  Filles-Saint-Tliomas.  Yoy.  Fillbs^aint- 
TiioMAs  (bataillon  des). 

Témoins  amenés  à  Paris,  détenus  avec  les  accusés,  et  pris  pour  des 
accusés,  III,  597. 

Terreur  (la)  :  principal  mobile  du  gouvernement  qui  rétablit  :  la  peur, 
II,  1  ;  —  recrudescence  après  la  victoire  sur  Tennemi  du  dehors,  lY, 
552;  —  le  9  thermidor  n*avait  pas  pour  but  d*y  mettre  un  terme, 
Y,  258  ;  —  Louchel  demande  encore  le  2  fructidor  qu'on  la  mette  à 
Tordre  du  jour,  mais  Tévénement  fut  plus  fort  que  la  volonté,  Y,  285; 
—  fut-elle  nécessaire  pour  repousser  Tennemi  du  dehors!  pour  ré- 
primer la  guerre  civile?  YI,  149. 

TnéoT  (Catherine),  dite  Théos,  sorte  d'illuminée.  Y,  192;  —  rapport  de 
Yadier  contre  elle  et  ses  adhérents,  195;  —  décret  d'arrestation 
exécuté,  ibid,;  —  Robespierre  empêche  qu'il  n'aboutisse  au  tribunal 
révolutionnaire,  194. 

Thermidor  an  U  (1"  décade),  engagements  qui  préparent  à  la  journée 
du  9  :  1*'  therm.,  Robespierre  aux  Jacobins,  199  ;  —  5,  querelle  au  sein 
du  Comité,  200  ;  —  4,  rapprochement,  201  ;  —  5,  Barère,  organe  de 
cette  réconciliation  à  la  Convention,  ibid,  ;  —  6,  effets  de  ce  rappro- 
chement :  arrêté  pour  la  formation  de  quatre  commissions  populaires 
qui  étendront  l'action  du  tribunal,  205  ;  —  Couthon  aux  Jacobins, 
iUd.;  —  7,  les  Jacobins  à  la  Convention,  204;  —  rupture  secrète 
dans  le  Comité;  Barère  à  la  Convention,  205;  —  8,  grand  discours 
de  Robespierre  à  la  Convention,  206;  —  9,  révolution;  —  10,  exécu- 
tion. (Yoy.  Robespierre.) 


CONTËxNUËS  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  499 

Thermidor  (victimes  du  9),  liste  des  vingt-deux  mis  hors  la  loi,  exécutés 
le  10  thermidor,  252  ;  —  malédictions  qui  les  accompagnent  à  Técha- 
faud,254;  —  11  thermidor,  soixante-dix  membres  de  la  Commune,  en 
deux  fournées  de  trente-cinq  chacune,  envoyés  à  Téchafaud  sur  la 
constatation  de  leur  identité,  259;  — 12  thermidor,  dernière  four- 
née de  douze,  260. 
Thermidoriens  :  Tallien,  Fréron,  etc.,  V,  190;  —  leurs  manœuvres 
le  8  thermidor  au  soir  et  le  9  au  matin,  Y,  217,  221  ;  —  progrès  de 
la  réaction  thermidorienne,  VI,  52. 
Thibaudeau,  député  à  la  Convention  ;  son  témoignage  sur  la  journée  du 

9  thermidor,  V,  221,  note,  238. 
Tqibault  (Jean-Claude),  fermier;  condamné  pour  propos,  H,  575. 
Tidroux  de  Crosne,  ancien  lieutenant  de  police,  ÎH,  55i;  —  sa  bienfai- 
sance regardée  comme  un  moyen  de  corruption,  555. 
Thoit,  dit  Beaurosier,  faussaire  en  bonnet  rouge,  VI,  76. 
Thouret,  ex-constituant,  condamné  avec  Malesherbes,  III,  505,   508,  ' 

310. 
TuuRiOT,  député  à  TAssemblée  législative  et  à  la  Convention,  presse  la 
création  du  tribunal  extraordinaire  du  17  août  1792, 1,  4,  note  2  ;  — 
fait  décréter  que  les  jurés  du  tribunal  révolutionnaire  opineront  à 
haute  voix,  56  ;  —  défend  le  tribunal  révolutionnaire  contre  Buzot, 
157;  —  un  des  thermidoriens,  V,  190  ;  —  s  oppose  à  ce  que  Robes- 
pierre prisonnier  soit  amené  dans  la  Convention,  245. 
Tokduti  de  la  Balmondièrb  (Jacques-Constant),  décline  la  compétence  du 
tribunal  au  nom  de  la  souveraineté  du  peuple,  I,  269  ;  —  meurt  en 
annonçant  le  règne  de  Louis  XVII,  ibid, 
Topino-Lebrun,  peintre,  juré  au  tribunal  révolutionnaire,!,  295;  IV,  27 i 
et  541  ;  —  ses  notes  d'audience  sur  Danton,  III,   166,  173;  —  sur 
Westermann,  176;  —  convient  que  le  président  pressa  les  jurés  de 
se  déclarer  suffisamment  instruits  dans  ce  procès,  186. 
TouLAN,  officier  municipal  :  son  projet  pour  délivrer  Marie-Antoinette,  I, 
297  ;  —  arrêté  à  Bordeaux,  envoyé  à  Paris  et  condamné  (12  messidor 
an  U),  IV,  360. 
Trenck  (le  baron  de),  ses  aventures  et  ses  prisons  jusqu'à  Saint-Lazare 

d*où  il  ne  sortit  que  pour  aller  à  la  mort,  V,  1 54. 
Tribunal  ExiRAORDCfAiRE  du  17  août  17^2  :  conséquence  de  la  journée  du 
10  août,  I,  2;  —  première  demande  d'institution  faite  par  la  com- 
mune de  Paris,  5;  —  Thuriot  en  fait  adopter  un  premier  projet,  4 
note  2;  —  décret  du  14  août,  4;  —  Robespierre,  au  nom  de  la  Com- 
mune de  Paris,  y  demande  des  modifications  radicales,  5  ;  —  pro- 
position de  Chabot,  ibid.;  —  rapport  de  Brissot,  6;  —  nouvelles 
demandes  de  modificattons  par  la  Commune  de  Paris,  ibid,;  — 
rapport  de  Hérault  de  Séchelles,  institution  du  tribunal  (17  août),  7; 

—  sa    composition,    8;    —  son    installation     solennelle,    9;     — 
Bulletin  de  ses  actes,   10;  — ses  premiers  jugements,    11   et  suiv.; 

—  chôme  pendant  les  journées  de  septembre,   25  ;  —  il   n'a   plus 


500  TABLE  GËNËRALK  DES  MATIÈRES 

guère  à  juger  que  des  voleurs  :  le  yoI  du  garde-meubles  et  des  délits 
vulgaires,  25;  —  supprimé,  38. 
Tribunal  rétolutionnairb  de  Paris  :  instrument  d*une  révolution  opérée 
par  la  force  1,  1  ;  —  pétition  pour  son  établissement  portée  à  la  Con- 
vention pendant  Témeute  du  9  mars,  par  Jean-Bon  Saint-André  et 
David,  45;  —  convertie  en  motion  par  Saint- André,  appuyée  par 
Carrier  :  le  principe  en  est  voté  malgré  Topposion  de  Lanjuinais  et  de 
plusieurs  Girondins,  45  ;  —  journée  du  1 0  mars  :  divers  projets  pour 
l'organisation  du  tribunal  :  projets  de  Cambacérés,  de  Lesage  (d'Eure- 
et-Loir),  de  Robert  Lindet,  52  ;  —  la  Convention  décide  qu'il  y  aura 
des  jurés,  55  ;  —  Danton  emporte  le  vote  du  décret  d'institution, 
ibid.;  —  texte  du  décret,  57. 

Organisation  du  tribunal,!,  60;  —  mis,  dés  le  début,  au  service  des 
rcôsentiments  politiques,  6i  ;  —  décret  qui  lui  renvoie  les  affaires 
de  son  ressort  qui  n'ont  pas  encore  été  jugées  définitivement  (11  mars 
1795),  62;  —  et  les  auteurs  de  l'émeute  du  10  mars,  65;  —  extension 
de  la  compétence  du  tribunal,  ibid,;  —  nomination  des  juges,  des 
jurés  et  de  Taccusateur  public,  66,  453  ;  —  nouveaux  décrets  qui 
étendent  le  ressort  du  tribunal  par  le  contre-coup  des  revers  de  Du- 
mouriez  :  18,  19,  21,  23,  26,  27,  28  et  29  mars,  67  et  suiv. 

Installation  du  tribunal  le  28  mars,  I,  83  ;  —  il  nomme  ses  otB- 
ciers  le  2  avril,  ibid.;  —  se  présente  devant  la  Convention  ou  il  se 
donne  le  titre  de  tribunal  révolutionnaire,  84;  —  commission  des  Six 
supprimée,  ibid.;  —  tous  pouvoirs  de  poursuivre  donnés  à  l'accusateur 
public,  ibid,;  —  cas  où  un  décret  de  la  Convention  était  encore 
exigé,  85;  —  formes  suivies  par  le  tribunal,  85. 

Commencement  de  ses  opérations,  6  avril  (1 793),  I,  88  ;  —  procès  de 
Blanchelande,  91  ;  — des  généraux,  lieutenants  de  Dumouriez,  96  (voy. 
leurs  noms  au  journal  et  les  procès  à  leur  date)  ;  —  émigrés  et  prê- 
tres, 109;  — affaire  Kolly,  112;  —  propos  contre-révolutionnaires: 
Catherine  Glère,  130  et  suiv.;  —  écrit  s  contre-révolutionnaires  :1e  pneur 
Jean  de  Clincliamp,  142;  —  Harat,  145. 

Question  du  renouvellement  des  jurés  portée  à  la  Convention,  1, 155  ; 
—  augmentation  du  nombre  des  employés  du  tribunal  (7  mai  1793), 
159;  —  des  aides  de  l'exécuteur,  et  indemnité  supplémentaire, 
217;  —  renouvellement  des  jurés  décrété  le  24  mai,  accompli 
après  la  révolution  du  31  mai,  105;  —  augmentation  du  nombre  des 
juges  :  traitement  égal  des  juges  et  des  jurés,  260  ;  —  décret  du  31 
juillet  1 793,  portant  organisation  nouvelle  du  tribunal,  261  et 461  ;  —dé- 
décrets du  5  et  du  14  septembre  lui  créant  quatre  sections  et  réglant 
leur  mode  d'agir,  278;  — sa  composition  sur  les  bases  de  ces  décrets, 
291  ;  —  Billaud-Yarennes  lui  fait  décerner  le  titre  de  tribunal  révo- 
lutionnaire qu'il  avait  pris  depuis  longtemps,  410;  — accroissement 
de  salaire  à  Texécuteur  de  ses  jugements  après  la  loi  du  14  frimaire, 
II,  247  ;  —  ses  deux  salles  ne  suffisant  plus,  le  tribunal  est  autorisé  à 
siéger  dans  la  salle  du  département,  446  ;  —  nouveaux  employés  ad- 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLIBfES.  501 

joints  à  Fouquier-Tinville,  465;  —  nouvel  accroissement  de  la  gendar- 
merie devenue  insuffisante  :  partage  entre  la  gendarm<>rie  et  Hanriot 
pour  la  conduite  des  condamnés  et  des  exécutés,  III,  69  ;  — les  formes 
juridiques  observées  d'abord  commencent  à  être  négligées  :  jugement 
irrégulier,  233;  —  déclaration  du  jury  irréguliére,  IV.  19. 

Le  tribunal  révolutionnaire  après  la  loi  du  32  prairial  (an  H),  lY, 
i08:  —  la  présidence  conférée  à  Dumas  depuis  le  19  germinal  lui  est 
maintenue,  110;  — les  vice-présidents  et  juges,  ibid,  et  451;  — les  jurés, 
i12  et  541;  —  l'accusateur  public.  119;  —  le  tribunal  est  gouverné 
par  le  Comité  de  salut  public,  129;  —  les  actes  d'accusation  rédigés 
par  des  subalternes,  139  ;  —  leurs  irrégularités,  140  ;  —  comment  on 
remplissait  les  blancs,  141  ;  —  signification  des  actes  la  veille  au 
soir,  142;  —  manière  d'agir  des  jurés,  143;  —  leur  triage,  jurés 
iolides,  144;  — ils  ne  se  retiraient  pas  toujours  pour  délibérer,  145;  — 
ne  délibéraient  guère,  ibid,;  —  débats  publics  :  interrogatoire  réduit 
k  la  demande  des  noms  et  qualités.  146;  — procès-verbaux  d'audience, 
incomplets  ou  en  blanc,  147  ;  —  questions,  et  réponses  du  jury  irré« 
gulières,  148;  —  jugements  souvent  rédigés  après  coup,  150;  —  plu- 
sieurs demeurés  en  blanc,  151  ;  —  explication  du  commis  greflier 
Wolff,  153;  —  les  jurés  ne  prenaient  pas  le  temps  de  voir  les  pièces. 
155  ;  —  irrégularités  dans  le  jugement  de  Yallet,  jugé  sans  être  ac- 
cusé, 161  ;  de  Marinault  condamné  sans  être  compris  dans  la  décla- 
ration du  jury,  183;  —  une  seule  question  comprenant  tous  les 
délits  pour  tous  les  accusés,  289  ;  —  autres  pièces  irrégulières,  349,  Y, 
9,  29,  etc. 

Le  10  thermidor,  le  tribunal  se  présente  devant  la  Convention  pour 
savoir  comment  il  doit  procéder  contre  Robespierre  et  les  autres,  mis 
hors  la  loi,  Y,  250;  —  la  question  résolue,  il  les  envoie  à  l'échafaud 
sur  la  constatation  de  leur  identité,  251  ;  —  le  maintien  du  tribunal 
mis  en  discussion  à  la  Convention  le  10  thermidor,  260;  —  suspen- 
sion décrétée  mais  ajournée  jusqu'à  la  dernière  exécution  des  mem- 
bres de  la  Commune,  261-263.  —  tableau  résumé  de  ses  jugements 
jusqu'à  sa  suspension  le  12  thermidor,  270  ;  -r  débats  sur  sa  réor- 
ganisation, rapport  de  Merlin  de  Douai,  ibid.  ;  —  le  tribunal  réorganisé 
sur  ses  anciennes  bases  (23  thermidor),  moyennant  la  suppression 
de  la  loi  du  22  prairial,  271 . 
Tribunai  RévoLunoNif aire  du  23  THBRHrooR  AN  II,  273  ;  —  sa  composition, 
ibid.  et  444  ;  ^  son  installation  par  Àumont,  274  ;  —  première  audience  : 
un  juré  exclu  comme  indigne,  275:  —  ses  actes  :  condamnations  moins 
nombreuses,  mais  toujours  pour  des  causes  aussi  peu  fondées,  276  et 
suiv.;  —  son  jugement  dans  l'affaire  du  comité  révolutionnaire  de 
Nantes  et  de  Carrier, YI,47  ;  —  la  Convention  renvoie  les  acquittés  de- 
vant la  jusMce  criminelle  ordinaire  et  décrète  le  renouvellement  du 
tribunal,  51  ;  —  le  tribunal  révolutionnaire  jugé  par  Sirey,  54  ;  — 
rapport  de  Merlin  de  Douai  sur  le  renouvellement  du  tribunaJ,  56  ;  — 
décret  du  8  nivôse  qui  le  rétablit  sur  de  nouvelles  bases,  58  et  259. 


502  TABLE  GÉNÉRALE  DES  BIATIÈRES 

Tribuhal  RBTOLUTioififAiRE  DU  8  ifiTÔsB  AN  III,  VI,  58  et  suiv.*,  —  installé  le 
8  pluTÎÔse,  59;  —  discours  d'Aiimont,  ibid,\  —  du  président  Agier, 
60;  —  esprit  du  nouveau  tribunal,  61  ;  —  en  deux  mois  (du  8  pluviôse 
au  8  germinal),  une  seule  condamnation  à  mort,  61  ;  —  acquittements 
significatifs  quant  aux  dispositions  desjurés,  62-74;  —  arrêts  de  non- 
lieu  qui  ne  caractérisent  pas  moins  celles  des  juges,  75,  76. 

Reprise  du  procès  deFouquier-Tinville,  YI,  85  ;  —  acte  d^accusation  du 
précédent  accusateur  public  Leblois  adopté  par  le  nouveau,  Judicis,  86  ; 
—  acte  supplémentaire,  91  ;  —  étendu  aux  juges  et  aux  jurés,  96  ;  — 
liste  des  accusés,  98  ;  —  ouverture  des  débats,  100  :  —  affîiire  de  la 
conspiration  des  prisons,  101  ;  —  de  Danton,  102;  —  témoins  ran- 
gés parmi  les  accusés  :  Herman,  etc.,  104  ;  —  nouveaux  actes  d'accusa- 
tion en  ce  qui  les  concerne  et  résumé  de  Gaïubon,  ibùi.  et  105  ; —  témoi- 
gnages écrasants  :  Mmes  de  Maillé,  Mégret  de  Sérilly,  Cornuillier,  Saint- 
Pern,  106, 107;  —  clôture  des  débats  (12  floréal  an  III),  111  ;  —compte 
rendu  du  Moniteur^  114  ;  —  le  tribunal  prend  Tavis  de  la  Convention 
sur  la  question  intentionnelle,  116;  —  ordre  du  jour  motivé,  117;  — 
condamnation,  ibid.;  —   scène  de  tumulte,  118;  —  après  ce  procès 
les  juges  demandent  à  être  relevés  de  leurs  fonctions,  124;  —  la  Gon- 
vpntion  supprime  le  tribunal,  12  prairial  an  III,  125;  —  ses  jugements 
qualifiés  assassinats  par  la  Convention,  125  et  suiv.:  —  ses  confisca- 
tions ti-nues  pour  vols  :  décret  pour  la  restitution  des  biens  des  con- 
damnés, 129  ;  —  conclusion  :  il  a  perdu  la  Révolution  ;  il  en  a  détruit 
les  principes,  134;  —  moissonné  les  hommes,  135  ;  —  a-t-ii  prononcé 
moins  de  condamnations  que  le  peuple  ne  Teût  voulu?  139;  —  pro> 
testations  populaires  contre  ses  actes,  141  ;  —  ses  actes  justement 
qualifiés  assassinats,  145;  —  jugement  de  Daunou  sur  le  tribunal, 
143. 
Tricard  (Marie  Bidault,  veuve)  :  insulte  à  un  habit  de  garde  national, 

Y.  51. 
Trinchard,  menuisier,  juré  au  tribunal  ré\olutionnaire,  1, 293, 295;  —  sa 
lettre  à  son  épouge,  III,  287  ;  —  se  vante  d'être  juré  iolide,  lY,  115;  — 
mis  en  jugement  avec  Fouquier-Tinville,  YI,  99  ;  —  acquitté,  115. 
Tronson-Ddcoddrat,  défenseur  de  Custine,  I,  244,  246  ;  —  un  des  défen- 
seurs de  Marie-Antoinette,  328,  330,  333,  339,  342  et  464;  —sa 
défense  de  plusieurs  membres  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes, 
YI,  44;  —  du  publiciste  Delacroix,  67. 
TauDAins  (les  frères),  amis  d'André  Chénier,  compris  dans  la  troisième 
fournée  de  Saint-Lazare,  V,  136. 


Yadier,  député  à  la  Convention,  membre  du  Comité  de  sûreté  générale; 
son  action  sur  les  jurés  et  les  juges  dans  le  procès 'de  Danton  et  de 
ses  collègues,  III,  186;  —  tableau  qu  il  fait  dans  la  Convention  de  leur 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  503 

adtltude  au  procès,  194  ;  —  son  ncharnement  contre  ses  compalriotes 
de  Pamiers,  lY,  165;  —  un  des  ennemis  de  Bobespierre,  V,  191  ;  — 
son  rapport  sur  Calherine  Théot,  dirigé  contre  Robespierre,  193;  — 
sa  part  aux  préparatifs  et  aux  événements  de  la  journée  du  9  ther- 
midor, Y,  217;  — attaqué  à  la  Convention  par  Lecointre  de  Yersailles, 
286,  289;  —  couvert  par  un  ordre  du  jour,  291  ;  —  renvoyé  devant 
la  commission  des  Yingl  et  un,  VI,  78  ;  —  frappé  de  déportation  par 
la  Convention,  85. 

Yaladt,  député  girondin,  se  retire  à  Caen,  I,  557  ;  —  déclaré  traître,  362, 
372. 

Yalagnos,  peintre,  condamné  aux  fers  pour  malversation,  II,  249;  — 
détenu  à  Bicétrc,  dénonce  un  complot  d*évasion  de  prisonniers,  lY, 
268  ;  —  aide  à  la  confection  des  listes,  270  ;  —  témoin  au  procès  de 
Fouquier-Tinville  ;  mis  en  jugement,  VI,  104;  —  acquitté,  118. 

YiLAzé,  député  à  la  Convention,  girondin  :  après  le  2  juin,  repousse 
l'amnistie  dont  on  parlait,  I,  355  ;  —  écroué  au  Luxembourg,  366  ;  — 
à  la  grande  Force,  367;  —  mis  en  accusation.  372;  —  en  jugement, 
377;  —  ses  antécédents,  ibid.,  note;  —  condamné,  se  tue  :  réqui- 
sitoire de  Fouquier-Tinville  contre  son  cadavre,  421 . 

Yallet  (Pierre-Louis),  jugé  sans  avoir  été  mis  en  accusation,  21  prairial 
an  11,111, 161. 

Yardbhtver  (le  père  et  les  deux  fils),  impliqués  dans  le  procès  de  Mme  Du 
Barry,  II,  225  ;  —  leur  interrogatoire,  226  ;  —  condamnés  et  exécu- 
tés, 234. 

Vannikr  (Thomas-Thérèse),  singulier  curé  constitutionnel  ;  sa  corres- 
pondance, IV,  289. 

Yannod  (les)  :  discrédit  des  assignats,  IV,  343. 

Yaudé  (François),  curé  constitutionnel,  notable  et  officier  public,  lY, 
367. 

Vadgeois,  accusateur  public  de  la  commission  militaire  de  Nantes  :  s'op- 
pose inutilement  aux  noyades.  Y,  340  ;  —  ressentiment  que  lui  en 
témoigne  Carrier,  342  ;  —  sa  déposition  au  procès  du  comité  révo- 
lutionnaire de  Nantes,  Y,  378;  —  et  de  Carrier,  YI,  26. 

Vaugreman  (Henri  Colmoiit  de)  et  sa  femme,  qui  avaient  gardé  leur  titres 
et  leur  argenterie,  IV,  386. 

Yaujours,  colonel  de  dragons  :  incident  de  son  procès,  I,  38. 

Verdun  (les  victimes  de),  III,  318;  —  capitulation  de  Verdun  (2  sep- 
tembre 1792),  319;  —  décret  contre  la  ville  (7  septembre);  enquête, 
320  ;  —  rapport  de  Cavaign.ic,  321  ;  —  vingt-cinq  habitants  renvoyés 
devant  les  tribunaux  compétents,  322  t*t  523;  —  affaire  instruite  par 
le  tribunal  criminel  de  la  Meuse,  323  ;  -^  renvoyée  au  tribunal  révo- 
lutionnaire (1**  nivdse  an  II),  ibid,  et  524;  —  les  prévenus  ex- 
pédiés à  Paris,  325;  —  interrogatoire  à  Paris,  527;  —  réquisitoire 
de  Fouquier-Tinville  :  trois  classes  d'accusés  :  les  militaires,  les  ec- 
clésiastiques, les  femmes  et  les  jeunes  filles,  332;  —  question  de  la 
visite  au  camp  334  ;   —  verdict  du  jury  :  tous  condamnés  à  mort 


504  TABLE  GÉNÉRALE  DES  MATIERES 

excepté  les  deux  plus  jeunes  filles  (17  ans),  condamnées  seulement 
à  %0  ans  de  réclusion  et  à  six  heures  d'exposition  sur  Téchafaud,  356. 

Ybbgkhiibs  (Jean  Gratibr  de),  frère  de  Tancien  ministre,  compris  dans  la 
1**  fournée  de  Saint-Lazare,  V,  115. 

Yergehnes  (Charles  Gratier  de),  ûis  du  précédent,  compris  dans  la  même 
fournée.  Y,  115. 

Yergiuàud,  député  à  la  Convention,  combat  le  projet  de  tribunal  révolu- 
tionnaire, I,  54  ;  —  dénoncé  avec  plusieurs  Girondins  comme  com- 
plice de  Dumouriez,  se  défend,  163;  —proscrit  le  S  juin,  demande  le 
rapport  promis  sur  cette  mesure,  555;  —  sa  lettre  à  Barére  et  à 
Robert  Lindet,  557  ;  —  mis  au  secret,  558  ;  —  écroué  au  Luxem- 
bourg, 566;  —  à  la  grande  Force,  567;  —  mis  en  accusation,  572  ; 
—  en  jugement,  576;  ~  détails  sur  ses  antécédents,  ibid,,  note;  — 
ses  répliques  à  Pache  et  à  Chaumette,  590,  591  ;  —  à  Hébert,  595;  — 
au  président,  594  ;  —  son  projet  de  défense  (manuscrit  autographe), 
475. 

YERnns  (Joseph),  jeune  homme  de  16  ans,  condamné  à  mort  pour  des 
propos  tenus  quinze  mois  auparavant,  YI,  150. 

Yériiœ  (Pierre-Durand  Pur  de),  vieillard  tombé  en  enfance;  condamné 
avec  sa  femme,  le  9  thermidor,  comme  complice  de  la  conspiration  du 
Luxembourg,  Y,  169. 

Yerhet,  porte-clefs  au  Luxembourg,  lY,  408;  —rôle  qu*il  joue  dans  la 
conspiration  de  cette  prison,  428  ;  —  transféré  comme  concierge  à 
Saint-Lazare,  Y;  79,  102  ;  —  comment  il  y  aide  à  la  prétendue  conspi- 
ration, 104,  111,  note. 

Yeriuer  (Pierre),  propos  et  murmures.  II,  475. 

Ybrvisch  (Pierre),  curé  constitutionnel  d'Hazebrouck,  et  sa  sœur,  insti- 
tutrice, n,  181. 

Yetrerc  (Claude),  condamné  pour  avoir  reçu  des  lettres  d'émigrés,  II, 
448. 

Yic  (Joseph),  commissaire  du  comité  révolutionnaire  de  Nantes,  mis  en 
accusation  pendant  le  procès,  Y,  575;  —  acquitté.  YI,  47,  50. 

YiQÉE,  député  Girondin,  mis  en  accusation,  I,  572  ;  —  en  jugement, 
580;  —  pourquoi  il  siégeait  à  droite,  599;  —  condamné,  416. 

YU.ATB,  ex-prètre,  ex-professeur,  juré  :  son  témoignage  sur  le  jugement 
des  Girondins,  418;  —  sa  cruauté,  lY,  117;  —  manifeste  ses  dispo- 
sitions contre  les  députés  ennemis  de  Robespierre  :  arrêté  et  écroué 
aux  Carmes  (15  messidor  an  II),  puis  à  la  Force  (5  thermidor).  Y, 
200  ;  — ordre  de  le  délivrer  suspendu  par  un  ordre  contraire,  le  9  ther- 
midor, 220,  note  ;  —  compris  dans  le  procès  de  Fouquier-Tinville, 
YI,  99  ;  —  condamné,  117. 

YiLLSHADt  (Madeleine  de  Lambbrtte,  femme),  liée  à  la  famille  de  Polignac, 
m,  77. 

YoxBROT  (Louis-Gabriel  de  Neufvoxe,  duc  de),  m,  550,  551  ;  —  trente- 
trois  condamnés  en  même  temps,  565  ;  —  impression  produite  par 
cette  exécution,  ibid. 


CONTENUES  DANS  LES  SIX  VOLUMES.  505 

YncENOT  dit  Vimerol,  coupable  d*avoir  traité  d'assassins  les  Jacobins  de 
Lyon,  n,  161. 

Vincent,  secrétaire  général  au  ministère  de  la  guerre  :  publie  un  libelle 
contre  le  général  Gusiine  à  la  veille  de  son  procès,  I,  236,  note;  —  sa 
lettre  contre  le  jeune  Gustine,  II,  317  ;  —  ses  antécédents,  III,  3  :  — 
arrêté  (27  frimaire  an  ïï),  20;  —  mis  en  liberté  (1-4  pluviôse),  21  ;  — 
excite  Hébert  aux  Cordeliers,  34;  —  se  plaint  qu*on  épargne  les  Bri$^ 
totiru,  37;  —  arrêté  de  nouveau,  40  :  —  compris  dans  le  procès, 
d'Hébert,  45;  —  acte  d'accusation,  47  ;  —  charges  contre  lui  aux  dé- 
bats, 50,  51  ;  —  condamné,  65. 

Vingt-deux  (les).  Girondins  dont  la  proscription  est  demandée  par  les 
sections  de  Paris,  le  15  avril  1793,  I,  162;  —  décret  conforme  de  la 
Convention  le  2  juin,  164  et  354. 

ViNGT-BT-CN  JANVIER,  anniversaire  célébré  par  la  Convention  devant  la 
guillotine.  H,  372. 

ViROLLE  (Marie-Madeleine),  coiffeuse  ;  sa  protestation  contre  la  guillotine 
au  prix  de  sa  vie,  HT,  385;  —  son  interrogatoire  particulier,  387;  — 
interrogatoire  public,  390. 

ViROLLB  (Noël),  chirurgien,  détenu  aux  Carmes,  V,  84  ;  —  on  en  fait  le 
pivot  de  la  conspiration,  V,  84  ;  —  interrogé  par  Faro,  86  ;  —  se  tue 
à  la  suite  de  son  interrogatoire,  92. 

Vive  le  boi  !  exclamation  entraînant  peine  de  mort  :  Catherine  Clére,  I, 
134;  —  les  soldats  Pichelin  et  Niclot,  les  femmes  Loriot  et  Halbourg. 
U,  195,  244;  —  le  couvreur  Lepage,  198;  — hommes,  femmes,  jeunes 
filles  cherchant  la  mort  par  ce  cri.  H,  244  ;  IV,  39;  —  le  compagnon 
peintre  Lanou,  IV,  23  ;  —  cris  d'ivrogne,  37  ;  —  autres  cas,  IV,  59, 
53,  54,  187,  205,  293,  318,  591,  393,  513;  V,  8, 157;  —encore après 
le  9  thermidor, V,  308. 

Voillehier  (Charles),  se  proclamant  aristocrate  et  provoquant  la  mort, 
V,  7. 

VoaLBRAULT  (Joscph-Didicr),  curé  constitutionnel,  qui  continuait  de  tenir 
note  des  mariages,  faisait  la  procession,  etc.,  III,  431. 

VouLLAND,  député  à  la  Convention,  membre  du  Comité  de  sûreté  géné- 
rale :  porte  avec  Àmar  au  tribunal  le  décret  qui  permettra  de  mettre 
Danton,  etc.,  hors  des  débats,  HI,  182  ;  —  son  action  sur  les  jurés 
et  sur  les  juges  dans  ce  procès,  186;  —  assiste  au  défilé  et  à  Texécu- 
tion  des  Chemises  rouges,  IV,  259;  —  un  des  thermidoriens,  V,  191, 
217;  —  attaqué  à  la  Convention  par  Lecointre  de  Versailles,  286  ;  — 
couvert  par  un  ordre  du  jour,  291  ;  —  l'accusation  reprise  et  soumise  à 
la  Commission  des  Vingt  et  un,  VI,  53  ;  — déchargé  des  poursuites,  77. 


W 

Warb  (Thomas),  intendant  au  service  de  France,  compris  dans  la  conspù 
ration  des  Carmes,  V,  82,  93,  97. 


506  TAi^Ë  GÉNÉRALE  DES  MATIÈRES. 

Wbstbrmann,    général,   commandant  ées  .sections  révolulionn aires  le 
iO  août,  III,  7  ;  —  ses  antécédents,  iâ  ;  —  témoin  an  procès  de  4t— 
sin,  d'Hébert,  etc.,  54;  —  mis  en  accusation  dans  le  cours  du  procès 
de  Danton,  159;  —  son  interrogatoire,  l'frû/.,  note;  —  sa  défense, 
175;  ■—  jugement  (voy.  Dahtou). 


Z 

Zamore  (le  nègre),  serviteur  de  Mme  Du  Barry  devenu  démocrate  :  con- 
tribue h  la  perdre,  II,  9M;  —  sa  déposition  à  Taudience,  231. 


TABLE  DES  MATIERES 

CONTENUES    DANS    LE    SIXIÈME    VOLUME* 


GHAPITUE  LYI 

PR^LDIIHAIRBS  DU  PROCftS  DB  CARRIER. 


1  ra^ 

Carrier  à  la  GoiiYention  depuis  son  retour.  Premières  accusations  contre 
lui  à  la  Gonyention.  Cris  conlre  lui  au  tribunal i 


H 

Décret  du  8  brumaire  an  III  (29  octobre  1794)  sur  le  mode  de  procéder 
contre  les  représentants.  Redoublement  des  cris  contre  Carrier  au  tri- 
bunal          5 


III 

Rapport  de  la  commission  des  Vingt  et  un  contre  Carrier.  Défense  de 
Carrier  devant  la  Convention.  Discours  de  Romme,  le  rapporteur,  de 
Merlin  (de  Douai).  Décret  d'arrestation  contre  Carrier 8 

lY 

Débats  sur  la  mise  en  accusation  de  Carrier  (!*'  et  S  frimaire  an  III). 
Le  3  Carrier  se  dit  malade  11  reparait  sur  la  menace  de  prononcer  sans 
ui.  Caractère  des  débats.  Discours  de  Carrier.  Appel  nominal.  Carrier 
mis  en  accusation  dans  la  nuit  du  3  au  4  frimaire 13 


CHAPITRE  LVII 

PROCÈS  DE   CARRIER. 
I 

Carrier  à  la  Conciergerie.  Acte  d*accttsatioo  (5  frimaire,  S5  novembre  1794). 
Carrier  refuse  de  répondre  dans  l'interrogatoire  préliminaire 22 


508  TABLE  DES  MATIÈRES. 

II 

Pages 

Carrier  au  tribunal.  Ses  chicanes  de  procédure 24 

III 

Repriie  des  débals  :  faits  particuliers  à  Carrier.  Sos  lettres  aux  g^nénitix 
Avril,  Hazo,  Dufour.  Ses  ordres  d'exécution  sans  jugement 26 

Déposition  du  jeune  Jullien  sur  sa  mission 36 

V 

Nouveaux  témoins  mis  en  aecuution  :  D*Héron  et  Robin;  Tadjudant  général 
LefebTre  et  le  capitaine  Macé 38 

VI 
Réquisitoire  de  l'accusateur  public.  Défense  des  avocats 41 

VII 

Défense  de  Carrier,  jugement,  26  frimaire  an  III  (16  décembre  1794). 
Allocution  du  président.  Dernières  paroles  de  Carrier 47 

vm 

Exécution  de  Carrier,  Pinard  et  Grandmaison.  Dt^bat  â  la  Convention  sur 
Tacquittemont  des  autres.  —  Décrets  :  renouvellement  du  tribunal  révo- 
lutionnaire et  renvoi  des  acquittés  devant  la  justice  criminelle 49 

CHAPITRE  LVIII 

LB  TRIBUHAL  RévOLOTIONIlAIRB  DU  8  NIVOSB  AIT  III  (28  DÉCEHBRE   179i) 

I 

Progrès  de  la  réaction  tbermidoricnne  :  fermeture  des  Jacobins.  Reprise 
de  Tattaque  contre  Billaud-Varennes,  Barèrc  et  (^llot  d'Herbois.  Le  livre 
de  Sirey  sur  le  tribunal  révolutionnaire 52 

n 

Rapport  de  Merlin  de  Douai  sur  le  renouvellement  du  tribunal  révolution- 
naire :  décret  du8  nivôsean  III  (28  décembre  1794) 56 

m 

Installation  du  tribunal  révolutionnaire  du  8  nivôse  an  III.  Discours  d*Ao- 
mont  ;  du  président  Agier 50 


TABLE  DES  MATIERES.  '  509 

IV 

Opérations  du  nouTeau  tribunal  :  une  condamnation  pour  fabrication  de 
faux  assignats  ;  acquittements  significatifs  :  Lacoste  et  Guilbert  (29  plu- 
vio<can  lU,  17  février  1795) 61 


Suite  des  acquittements  :  2  ventôse  (20  février  1795)  :  le  puUiciste  Dela- 
croii  ;  incidents  législatifs  à  son  sujet. . .  • 03 

YI 

Suite  des  acquittements  :  4  ventôse  (22  février  1795)  C^zin;  5  (23  février). 
Bureau;  6  (24  février),  le  sans-cuiolle  Brulus  Magnier;  11  (l"'  mars), 
le  royaliste  Bordsux 68 

Vil 

Suite  des  acquittements  :  12  (2  mars  1795),  le  vicaire  Robillard  :  répara- 
tion à  la  mémoire  de  ses  anciens  complices;  22  (12  mars),  Bai'don,  clerc 
minoré,  etc.;  26  (16  mars),  la  domestique  Sophie;  1*'  germinal  (21 
mars),  le  jeune  soldat  Lacroix 70 

VU! 

Suite  des  acquittements  :  2-6  germinal  (22-26  mars  1705),  Dufraisse,  géné- 
ral de  Tarmée  révolutionnaire  du  département  du  Nord 73 


CHAPITRE  LIX 

PROCÈS  DE   FOUQUIER-TUf VILLE  ET  DES  MEMBRES  DU  TRIBUNAL  RÉYOLUTIOlIlfAIRB. 

FIN  DU  TRIBUNAL  RBTOLUTIONNATRB  DE   PARIS. 

I 

Ri'acliou  de  plus  en  plus  prononcée  contre  les  Terroristes.  Commencement 
de  la  procédure  contre  les  membres  des  anciens  comités  (Billaud-Varen- 
nes,  Barèrc,  Collot  d*Herbois,  etc.).  Rapport  de  Saladiu,  12  ventôse. 
Débats  à  la  Convention,  2  germinal  et  jours  suivants.  Journée  du  12  ger- 
minal. Décrets  de  déportation  contre  Billaud-Yarennes,  Birère,  Coilot 
d'Herbois  et  Yadier.  Décret  du  17  germinal  (6  avril  1795)  qui  supprime 
la  peine  de  mort  en  matière  politique  (le  royalisme  excepté)  et  restreint 
le  ressort  du  tribunal  révolutionnaire 77 

II 

Le  procès  de  Fonquier-Tinville  étendu  aux  juges  et  aux  jurés  du  tribunal 
révolutionnaire.  L*acte  d'accusation  dressé  par  Leblois,  accusateur  public 
du  tribunal  révolutionnaire  du  23  thermidor,  adopté  par  le  tribunal  nou- 
veau du  8  nivôse. 85 


510  TABU;  D£S  MATIÈRES. 

m 

Pagts 

Mémoires  réiligés  par  Fouquier-Tinville  daat  Tiiitervalle  de  sa  mise  en 
jugement  et  de  la  reprise  des  débats.  Acte  d*aceiisalion  supplémentaire  du 
nouvel  accusateur  public  Judicis  :  Fouquier-Tinrille,  les  jugps,  les  jurés.      00 

IV 
Ouverture  des  débats.  Témoins  mis  en  accusation.  Répliques  des  accusés...    100 

V 

Clôture  des  débats  (12  floréal  an  III,  l'''  mai  1795).  Héquisitoire  de  Cam- 
bon.  Défense  de  Fouquier-Tinville  et  des  aulrc-^.  Apprécialion  du  Moni- 
teur      111 

VII 

Ordre  du  jour  motivé  à  la  Convention  sur  une  question  soulevée  par  le 
tribunal.  Jugement 116 

VII 
Eiécutiou  des  condamnés.  Fin  du  tribunal  révolutionnaire  de  Paris 131 

CHAPITRE  LX 

CONCLUSION. 
I 

Conclusion 153 

Journal 153 

Appendices 257 

Liste  de  toutes  les  persoskes  traduites  au  tribunal  bxtraordinairb  du 
17  AOUT  1792  ET  AU  tribunal  révolutionnaire  de  paris. ,    255 

Table  gékérale  des  matières  contenues  dans  les  six  volumes 455 


F»  DB  LA  TABLE, 


SUPPLÉMENT  AUX  ERRATA 


TOME  PREHIËH. 

Page  2^2,  1   18  :  Backua!in,  liêez  Bachiia.nx. 

—  27,  I.  13  :  23  septembre,  lises  23  octobre. 

—  39,  note  1.1.  5  :  1742,  li$ei  1792. 

—  53,  1.  1  :  ce  despotisme,  litez  le  despotisme. 

—  67,  l.  16  :  Barrère,  lisez  Borèrc. 

—  14  i,  1.  20  :  20  mars,  lises  29  mars. 

—  146,  note  1,  I.  2  :  n«  20,  lises  n»  30. 

—  146,  note  1,  1.  4  :  dossier  15,  lises  16. 

—  170, 1.  8  :  Beguinet,  lises  Bégu»£. 

—  170,  note  1,  1.  2  :  17  juin,  lises  27  juillet. 

—  171, 1.  9  :  Fosse-Nigaot,  lises  Fosse-llirgant. 

—  19t.  1.  24  :  n«  20,  lisez  n*  30. 

—  243,  1. 14  :  Ilenz,  lises  HenU. 

—  251,  1.  3  :  se  rappeler  de  sa  mémoire,  lises  se  rappeler  sa  mémoire. 

—  257,  I.  6  :  Dëlalandb,  lisez  Delaloxdb. 

—  261.  note  1  :  Yuyei  aux  Appendices,  n*  X  (à  reporter  à  la  note  1  de  la 

p.  263). 

—  263,  1.  4  :  juge,  lUez  juges. 

—  266,  1.  16  :  24  juillet,  lises  25  juillet. 

—  266,  note  3  :  dossier  92,  lisez  93. 

—  269,  1.  9  .  Tdnooti,  lises  Tonduti. 

—  269,  note  2  :  dossier  116,  lisez  106. 

—  293,  1.  20  et  plus  bas  :  ViUatte,  lisez  Yilate. 

—  295, 1.  18  :  Dupleix,  lises  Duplay 

—  307,  note  1, 1.  9  :  Pelinski,  lises  Pilioaki, 

—  347,  note  3  et  351,  note  1  :  28  octobre,  lises  27  octobre. 

—  371,  1.  2  :  au  chef,  lises  aux  cherâ. 

—  378,  note  1, 1.  35  :  Ghallier,  lises  Chalier. 

—  391,  note  1,  1.  1  :  Toulouse,  lises  Toulon. 

—  413,  1.  21  :  la  protestation  du  21  juin,  lises  la  protestation  collectif e. 

—  428,  note  1,  1.  9  :  Pétion  et  Salle,  lises  Pétion  et  Buzot. 

—  434, 1.  10  :  24,  lises  25. 

—  437,  1.  10  :  Bnoxo,  etc.,  compris  aux  Acquittemeiits,  à  reporter  aux 

KOK-UEU. 

—  438,  1.  4  :  Yalfleurs,  lises  Vallefleuh. 

—  439,  1. 11  :  Leboifl,  lises  Libois. 

—  441,  1.  9  :  ajoutez  Claude  Lanork. 

—  442,  1.  7  :  Félix  Vatilis,  lises  >Vatelih  et  reportes4e  au  20  juillet. 

—  443,  1.  16  et  29  :  d  supprimer. 

—  452,  n*  VI  :  ajoutes  en  titre  :  TribiiMil  do  19  ao«C  I  VOS. 

—  453,  n«  VII,  titre  :  DécrciB  des  18  et  i  S  mal,  lises  naaw». 

—  460,  1.  11  :  donnerait,  lisez  donnait. 

—  474,  U  25  :  de  Morillon,  ajouta  si  un  eût  trouvé  le  billet. 


512  SUPPLÉMENT  AUX  ERRATA, 


TOME  II. 

Page  6,  1.  ^\  :  détaiU,  lisez  délais. 

—  48,  1.  24  :  manifestait,  lisa  manifestaient. 

—  82, 1.  avant-dernière  et  plus  bas  :  Hondschoto,  lisez  Hondschoole. 

—  117,  I.  9  :  haut,  lisez  hautain. 

—  134,  note  1  :  ajoutez  le  25  du  l*'  mois  est  le  16  octobre. 

—  147,  1.  6  :  La  Roche  FoRTCfiELLE,  lisez  La  Rocbe  Fonteiiilie. 

—  161,  1.  18  :  Talien,  lisez  Tallien. 

—  172,  1.  21  :  3  octobre,  lisez  3  novembre. 

—  221 ,  1.  dernière  :  ajoutez  car  elle  en  a  deux. 

—  238,  1.  15  :  des  décrets,  lisez  du  décret. 

—  263, 1.  16  :  28  octobre,  lisez  27  octobre, 

—  277,  note  1  :  28  décembre,  lisez  26  décembre. 

—  346,  1.  i  :  cannoniers,  lisez  canonniers. 

—  347,  I.  11  :  fer,  lisez  fers. 

—  358, 1.  21  :  suspect,  lisez  suspects. 

—  370,  ).  11  :  Mnutauban,  lisez  Nontauban. 

—  419,  note  :  qu'ils  ont,  lisez  qu'ils  sont. 

—  443,  1.  1  :  Gerles,  lisez  Gerl. 

—  453, 1.  7  :  Bosay,  lisez  Rosoy-en-Brie. 

—  463,  1.  17  :  Descdamps,  lisez  Descamps. 

—  465,  note  1  :  Barré,  lisez  Fleiche. 

—  474,  1.  4  :  Tenaille-Lesnaux,  lisez  Tehaule-Lehaux. 

—  474,  note  1  :  W  336,  lisez  W  337. 

—  480,  1.  31  :  ajoutez  26  (17). 

—  492,  1.  24  et  25  :  transposez  les  prénoms  des  frères  Laroqde. 

—  506,  1.  26  :  ajoutez  21  (9). 

—  515,  1.  28  :  Rosay,  lisez  Rosoy-en-Brie. 

—  r'30, 1.  15  :  Jos.-Al.  Couture  :  le  reporter  aux  Noic-ueu. 

—  533,  1.  3  :  ajoutez  Marguerite  Queré. 

—  534, 1. 18  :  25  (14)  â  reporter  5  lignes  plus  haut. 

—  541,  1.  7  :  Sébastien  Régitault,  à  reporter  aux  Non-ueu. 

—  542,  I.  25  :  fumiste,  lisez  feudiste. 

—  543,  1.  29  :  supprimez  287,  dossier  152. 

—  545,  1.  6  ;  Loririer,  lisez  Lorhiier. 

—  546, 1.  28  :  J-  Loutre,  à  reporter  aux  Acquittements. 


TOME  in. 

Page  19,  note  3, 1.  2  :  1794,  lisez  1793. 

—  77 ,  ni,  titre  :  supprimez  et  le  jeune  Devillars  et  ajoutez  mort  de  Condorcet. 

—  85,  1.  16  :  ajoutez  9  germinal  (29  mars  1794). 

—  85, 1.  19  :  Mafpre,  lisez  Meppre. 

—  118, 1.  19  :  supprimez  Héron. 

—  206,  1.  17  :  d'un  vol.  de  200000  livres,  lisez  d'un  vol,  200000  livres. 

—  215,  lY,  titre  :  supprimez  mort  de  Gondorcel. 

—  229,  1.  1  :  Ressuveille,  lisez  Reffuveille. 

—  240,  1. 18  :  ajoutez  Le  29  (18  avril). 


SDPPLËMENT  AUX  ERRATA.  515 

Page  241,  1.  3  :  Diklt,  liêez  Dkrt. 

—  278, 1.  24  :  Thérésa  Caban»,  lises  Teresa  Gabamifl. 

—  292,  ligne  16  :  il  était  condamné,  liiez  Rosanbo  était  condamné. 

—  299, 1. 14  :  Pjiobiqui,  li»esi  Phobique. 

—  511,  1.  22  et  25  :  Grammont,  liiez  Gramont. 

—  314,  1.  i5  :  D'Espremenil,  liiez  D'Éprémeanil. 

—  350, 1.  4  :  Gotet,  liiez  Gotel. 

—  550, 1. 20  :  Destourellbs,  liiez  Destourhelles. 
-.  569, 1. 11  :  ajoutez  Le  13  (12  mai). 

—  592, 1.  8  :  Jarry,  liiez  Jaray. 

—  413,  1.  10  :  Françoise  de  Garist,  liiez  de  Tanetp. 

—  417, 1.  3  :  Bultier,  liiez  BuUier. 

—  405, 1.  3  :  Archives,  ibid.,  liiez  W  340. 

—  469, 1.  20  :  Marquet,  liiez  Masqubt. 

—  470, 1. 10-18  :  à  reporter  au  7  germinal. 

—  472,  1.  12  :  Chanion,  liiez  Ghanron. 

—  473, 1.  20  :  mis  en  liberté,  liiez  aoquittés  au» 

—  478, 1.  30  :  Gattet,  liiez  Gallat. 

—  479,  1.  1  :  NESsrao,  liiez  Niessmab. 

—  480,  1.  22  :  fer,  liiez  fers. 

—  483, 1.  1  :  Pierre  Hodt,  liiez  Piero'ioot. 

—  486, 1.  23  :  HormvoR,  liiez  Mothirox. 

—  486, 1.  33  :  Morue,  liiez  Mord. 

—  487,  J.  12  :  FoniET,  liiez  Fome. 

—  490,  i.  3  :  Jouet,  liiez  Jouen. 

—  491,  note  3  :  ajouter  il  mourut  le  17  floréal,  aTant  le  jugement. 


TOME  lY. 

Page  2, 1.  14  :  raports,  liiez  rapports. 

—  27, 1. 17  :  Wctter,  liiez  Welter. 

—  27, 1.  dernière  :  aprii  Pitou,  ajoutez  et  Welter. 

—  28, 1.  15  :  ajoutez  6  prairial. 

—  40,  1.  20  :  ChauiIeo»,  liiez  Chaumedru. 

—  47, 1.  aTant-demiëre  :  Nartial^  liiez  Naittut. 

—  69, 1.  2  ;  DurouR,  liiez  Defoox. 

—  75,  note  3,  1.  2  :  Gromaise,  liiez  Gromaire. 

—  85, 1.  32  :  ennemis,  liiez  eadaves. 

—  181, 1. 5  :  de  plusieurs  d'ivrognes,  liiez  de  plusieurs  irrognes. 

—  209,  note  3  :  ajoutez  deux  furent  acquittés,  les  frères  Ballotbad. 

—  212,  après  la  ligne  6  :  ajoutez  tous  les  sept  furent  condamnés. 

—  247, 1.  15  :  lettre,  liiez  note. 

—  258, 1. 14  :  RossAT^  liiez  Rossct. 

—  279,  note  1, 1. 1  :  même  dossier,  liiez  W  397,  dossier  920. 

—  320,  note  3,  n*  19  :  Agart,  grande,  liiez  Agathe  Graude. 

—  572,  1.  avant^demière  :  quatre  cent  livres,  liiez  quatre  cents  livres. 

—  599, 1.  25  :  Lebbois,  liiez  Leblois. 

—  425,  n*  43  :  Larocbb-Goussot,  liiez  Larochx-Boussot. 

—  454, 1.  7  :  Louis  XY,  liiez  Ljuis XIU. 

—  436, 1.  31  :  D'Arrouvillb,  liiez  d'Arbouvillb. 

TRIB.   RÉTOL.  33 


514 


SIJPPLÉMENT  AUX  ERRATA. 


Page 

447, 1.  S9 

— 

464  J.  1  : 

— . 

470, 1.  26 

.. 

472,  1.  22 

— 

472, 1.  28 

— 

473, 1.  i3 

— 

479,  1.  24 

^ 

480, 1.  23 

— 

482,  1.  4  : 

damnés 

— 

484. 1. 20 

^ 

487, 1.  23 

487, 1.  28 

— 

490, 1.  23 

1— 

496,  1. 13 

— 

497, 1.  15 

— 

497, 1.  30 

— 

509, 1. 19 

~. 

513,  1.  2  : 

— ' 

527,  1.  31 

_ 

528, 1.  9  : 

-~ 

533, 1.  12 

— 

544,  L  21 

^^ 

547,  n»  lY 

:  receveur,  lisez  receveor». 
6  (25  mars),  lUez  (25  mai). 
:  IIaolsier,  liiez  Hauscier. 
:  SnoAN,  lisez  Sniuv.  / 

:  Bebâssiee,  lisez  Besassks. 
:  PASQmDSB,  lisez  Pasqokt. 
:  Harnais,  lisez  Hankais. 
:  LAora,  lisez  Laint. 

Tous  furent  condanmés  i  mort,  lisez  Tons  ceux-lè  furent  oon- 
i  mort,  deux  furent  acquittés. 
:  Strabehrath,  lisez  SrAisRiAni. 
:  Gatiac,  lisez  Cariac. 
:  Fremet,  lisez  Feioet. 
:  commerçants,  lisez  conunerçant. 
:  adjudant  anx  adjadants,  lisez  adjoint  aux  adjudants. 
:  Léonard,  lisez  Léonarde. 
:  Castor,  lisez  Castot. 
:  employés,  lisez  employé. 
Lebuet,  lisez  Lebrbt. 
:  Gastodi,  Usez  Gascoin. 
Perrier,  lisez  Pxrrières. 
:  Pamiers,  lisez  PauTre. 
:  interrogataire,  lisez  interrogatoire. 
:  (p.  385},  lisez  (p.  395.) 


TOME  V. 

Page  12, 1.  8  :  lisez  ainsi  le  paragraphe  :  Parmi  les  acquittés,  signalons  neuf 
prétendus  complices  de  Glianol-Batel  et  de  sa  fenmie,  accusés  d'émigra- 
tion. Le  crime  d'émigration  n*élant  pas  prouvé,  ils  ne  s*étaient  pas  ren- 
dus coupables  en  attestant  leur  résidence. 

—  15, 1.  2  :  11  juillet,  lisez  12  juillet. 

—  20, 1.  2  ;  23, 1. 17  ;  27, 1.  2  :  même  jour  (11  juiUet),  lisez  13  juillet. 

—  61, 1. 2  :  même  jour  (il  juiUet),  lisez  19  juillet. 

—  77,  1.  24  :  autre,  lisez  autres. 

—  101,  note  1, 1.  avant-dernière  :3p.,  lisez  31  p. 

—  112, 1.  8  :  transféré,  lisez  écroué. 

—  123,  note  2, 1.  9  :  traité,  lisez  traitée. 

—  146, 1. 11  :  appartement,  lisez  appartenant. 

—  159, 1. 6  :  elle,  lisez  elles. 

—  168,  n*  5  et  171, 1.  2  et  5  :  BRiLum-Bnssf,  lieez  BRaLOH-Burri. 

—  171,  n*  3  :  Yermakdois,  lisez  Yerhantois. 

—  172,  n*  21  :  Perrel,  lisez  Perret. 

—  172, 1.  8  :  ce  comité,  lisez  le  comité. 

—  202, 1.  4  :  22  prairial,  lisez  23  ventêse. 

—  226, 1. 17  :  décret, /ices  arrêté. 

—  246,  /.  23  :  l'adresse,  lisez  l'enseigne. 

—  256,  1. 9  :  On  redoutait,  lisez  On  y  redoutait 

—  283,  note  2, 1.  2  :  excité,  lisez  existé. 

—  312, 1.  24  :  GmLLOu,  lisez  Gdillor. 

—  320, 1.  9  :  vice,  lisez  cause. 


i 


SUPPLÉMENT  AUX  ERRATA.         '^  515 

Page  329, 1. 17  et  18  :  ses,  /i«e;:ce8. 

—  547,  note,  I.  25  :  Julien  Pighelih  fils,  lisez  père. 

—  348,  noie,  1.  14  :  Pierre  Gharlemort,  iisex  René-Charles  Hamox. 

—  348,  note,  1.  22  :  Lauiê-Fleubt,  lisez  Lamé-Fleubt. 

—  361, 1.  20  :  ajoutes  28  fructidor  (14  septembre  1794}. 

—  363, 1.  2  :  supprimez  le  25  fructidor  (11  septembre  1794). 

—  384,  1.  25  :  supprimes  Jacques  Jobeat,  acquitté. 

—  387, 1.  11  :  Ghakot  Batel,  etc.,  9oy.  la  correction  à  lap,  8. 

—  387,  note  1  :  dossier  966,  lisez  946. 

—  390, 1  1  :  Laqdedec,  lisez  Lagubdbc. 

—  393,  1.  16  :  LiOTABD,  lisez  Liotaud. 

—  396,  1.  2  :  ajoutez  Antoine  Fooillodx,  notaire  publie. 

—  400,  1.  3  :  après  Mabatal  père,  ajoutez  et  Antoine  Queibob. 

—  400, 1. 23  :  supprimez  Masselin  Ruluèrb,  commissionnaire. 

—  404, 1.  8  :  Massoel,  lisez  Massobt. 

—  410,  1.  avant-dernière  ;  BouLLEssiiBS,  lisez  Boulussièbe. 

—  411, 1.  11  :  PoTiGMT  Lamcet,  lisez  Potioht-Laiiit. 

—  412, 1.  avantpdei'nière  :  Esrat,  lisez  Etbat. 

—  423,  n*  12  ;  Paquotti,  lisez  Paquotte. 


TOME  VI. 

Page  3, 1. 15  et  p.  15, 1. 9  :  Tureau,  lisez  Turreau, 

—  15,  note  :  t.  XXIU,  lisez  t.  XXII. 

—  15,  1.  7  :  membre  du  comité,  lisez  jadis  membre  du  comité. 

—  34, 1, 1  :  s'écartant  des  textes,  lisez  écartant  les  textes. 

—  62, 1. 16  :  Lagelier,  lisez  Lagelie. 

—  67,  1. 12  :  Tronçon-Ducoudray,  lisez  Tron8on-Daooudra|. 

—  71,  1.  4  :  28  léviier,  liuz  26  février. 

—  72, 1. 17  :  chambre  de  conseil,  lisez  du  conseil. 
--  76, 1.  dernière  :  27  octobre,  lisez  29  octobre. 

—  77, 1.  11  :  7  avril,  Uses  6  avrU. 

—  87,  1.  20  :  dispositions,  lisez  dépositions. 

—  100, 1.  4  :  vides,  lisez  vives. 

—  190,  après  la  1.  27  :  ajoutez  23  (13  décembre). 

—  207, 1.  2  :  Marie  SnoH,  lisez  Marie  Thomas. 

—  212, 1.  9  :  METiSARD-FouaToa,  lisez  Metnabd-Foustob. 

—  216, 1.  3  :  Troussbtot,  lisez  Troussblot. 

—  233, 1.  1  :  TouBHET,  lisez  Tourret. 

—  285,  col.  1, 1.  9  :  Ghasrokd,  lisez  Gbavbob. 

—  304,  coi.  2, 1. 12  :  12  floréal,  lUez  13  floréal. 

—  307,  col.  1, 1.  20  :  Dbové,  lisez  Dbotet. 

—  310,  col.  2, 1.  30  :  Duplessis  (Marie  Sapoi,  veuve)  aoq.,  lises  f . 

—  314,  col.  2, 1.  6  :  Évbade,  lisez  Evbabo. 

—  316|  col.  1,  1.  27  :  FEBBliRE-SAUVEBŒUF,  lisez  FBBBliBBS-SAVVEBOnrr. 

•^  317,  col.  1, 1. 1  :  Wettabd,  lisez  Ybitabd. 

Fin 


949.  —  Typographie  A.  Lahure,  rue  de  Fleurus,  9,  i